APN ant tes 24 Lie QURNLECT 14 PO LE A4 Lg CORDES La de Us Mi lnlent cn md CRETE 400 NT 0 cn VE de db ts ed An y de béta ELC'TIRIER CORU DEEE EME (Un RCIP DONNE DPODDOEE’r" L4. Qu ira M2 un Ka Aa ge à HELD ne a a DIE NE Dre CENDRES Crea à Ven * + Mn gag Vivre en 444 Dame Ve [Te , MNRIELIORIEZTIE TT ren ss PEL nager ; rte CO T DT 28 1 4 van RAS CETTE PA DUR, na Fi PrRelr CEE nu du pa \Ÿ De c\ CE ct CUITE l\ eh pa. L'IDE PTE k Tan BEPETE : LAS ; ete TM f, An ri on Aie #3 ; mA l Cr: : PORN rie . ADO S #t + VOILE ETS OP Per ni cree "ppt ioT ÉCRIN EENT de vtt as De bd Fe pe DS LT ONDES , UCI CCCCPEtE : del DCE EN POP naar TE L Ê - ! DAS ge 39 bn Man ALAN Vébdauranit «A | LÉ D LA ADS |, VIA FUN AUD à aa SP dd. A4 ACTU ‘ Poe EC TENTE " & PS ER L =" ne LAN | Je AUD ACT ,$ + DE : Pr, k É PRNOE ‘ag ALU 4 RENE ANT du RAA L LOT ! “! ” ! ds 9 LA u del vw w = Ua LS | r." y | N 44 VAE MAT Lilith NACRE “te ! vw) & w\ . ts NCAA AA n? & 8 de TI | 7 {{1 Mate RAT À DURE De ; LA T re w. 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PRE BULLETIN DE LA _ SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE _ MOSELLE C2 D — VINGT-NEUVIÈME CAHIER \ 3e série, Tome V + Le siège de la Société est situé rue Dupont-des-Loges, 25 (Maison MONARD) METZ FLN 7 4 59 Imprimerie spéciale des Voix Lorraines 21, rue du Maréchal Franchet-d'Espérey. 21 METZ 1921 NE R ré ER SEC " QT AE Pl » # at » au JE Pro #4 Re 7 » nm : “ BULLETIN SOCIÉTÉ D'HISTOIRE NATURELLE DE LA MOSELLE DE LA DE LA MOSELLE e—{n> VINGT-NEUVIÈME CAHIER 3e série, Tome V + Le siège de la Société cest situé rue Dupont-des-Loges, 25 (Maison MONARD) Ke METZ TS Imprimerie spéciale des Voix Lorraines . 21, rue au Maréchal Franchet-d’Espérey, 21 METZ 1921 Le ben bd fn si ï CATALOGUE DES Mollusques Vivants du Département de LA MOSELLE D'après les matériaux réunis par feu M. l'Abbé BARBICHE et coordonnés par l'Abbé J.-J. KIEFFER Dans l’article nécrologique sur M. Barbiche, nous lisons ces mots : « On nous assure au dernier moment, que M. Barbiche se proposait de publier une Monographie des Mollusques de la Lorraine et que les planches étaient dessinées depuis quelques années. Dans ce cas nous ferons des démarches pour que ce mé- moire posthume soit publié dans notre Bulletin «. (Bull. soc. hist. nat. Metz, 1901 v. 21 p. 78). L'auteur de cet article nécrolo- gique, le chanoïne Friren, ne se trompait pas. M. Barbiche s'était réellement proposé de publier la Faune des Mollusques de Lorraine. À cette fin, il s'était mis avec ardeur à la tâche si difficile de rassembler les matériaux pour le futur édifice. Au- tant que son ministère paroissial le lui permettait, il faisait chaque année des excursions dans différentes parties de la Lor- raine, récoltant Mollusques et Plantes. Et il en rapportait des masses. Maïs le tout n’était pas de rassembler, il fallait encore déterminer ce qu'on avait recueilli. Or, en ce point, M. Bar- biche se défiait de lui-même. Voulant donner à ses détermina- tions toutes les garanties possibles, il eut recours aux sommités de la science malacologique. C’est ainsi qu'il entra en corres- pondance avec l’abbé Dupuy, professeur au Séminaire d’Auch et auteur de l’Histoire des Mollusques terrestres et d’eau douce de France, M. Dupuy, lui ayant écrit dans une de ses lettres, 8 CATALOGUE DES MOLLUSQUES VIVANTS « qu’il ne connaissait personne en Europe de plus compétent que Baudon, pour déterminer les genres Cyclas, Pisidium et Succinea », M. Barbiche s’empressa de solliciter, auprès de ce dernier, la faveur d’être son disciple. Dans le couts de leur cor- respondance, il arriva à M. Barbiche d'’intituler une de ses lettres : « Mon cher et savant Maître », ce qui lui attira de ce dernier, la réponse suivante, qui les honore l’un et l’autre : «Il n’y a ici ni maître ni élève. On essaie de s’éclairer mutuelle- ment et je n’ai pas.la prétention d'être supériéur à personne. . Votre pays est: extrêmement riche-en ‘espèces : il y faut un chercheur, et je crois que vous êtes de ce nombre. » Un des en- vois à Baudon renfermait une espèce considérée comme nou- velle par Barbiche. La réponse de Baudon fut : « Vos Succinea monardiana demandent à être étudiés. On ne peut créer une FRÈRE à la légère et cependant je pense bien que cette forme n'a jamais été décrite. Celles de vos envois ne sont pas toutes bien adultes. C’est une espèce qui me semble caractéristique de votre contrée. On la trouve aussi dans le Jura et les Vosges. Elle avoisine S. Baudoni et se rapproche de certaines variétés de Pferfferi… Je la peindrai le plus tôt possible ». M. Barbiche s’adressa encore à M. Locard, qui venait de publier son Cata- logue général des Mollusques vivants de France, puis à M. Jous- seaume de Paris. Eux aussi reçurent de lui une grande quantité de spécimens à déterminer, comme nous le voyons d’après cette remarque de Locard, au sujet des Succinea : « Vous en avez des masses et elles m'ont fait passablement trimer ! » À la même époque, le Dr. Bôttger, de Francfort, ayant publié un travail estimé sur les Clausilies, Barbiche se mit en rapport avec lui au sujet de ce groupe de Mollusques. Ce qui prouve que Bar- biche envoyait aussi « des masses » à déterminer au malacolo- giste allemand, c’est le fait que, la seule espèce Clausilia migri- cans, était représentée par 3; cornets remplis de spécimens provenant d'autant de localités différentes. L'année suivante (1884), nous trouvons Barbiche en correspondance avec Gold- fuss de Halle s. S.:; la liste des déterminations faites par ce malacologiste a dû s’égarer, je n’ai pu trouver qu’une lettre subséquente, de laquelle j’extrais le passage suivant, en le tra- duisant : « Je vous remercie infiniment pour les nombreux et intéressants spécimens que vous m'avez envoyés et dont beau- coup me sont très précieux. Ce qui m'a surtout intéressé, ce sont vos Succinées et, plus que tout, Calyculina Ryckholti, que j'apprends seulement maintenant à connaître et à appré- cier.» a in - F ea" - DU DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE O Barbiche voulait que sa Faune projetée fut illustrée. Les dessins étaient déjà exécutés et répartis sur huit planches for- mat in 8 ; j'ai constaté qu'ils sont tous ire des HAE de la Société zoologique de France. Tout était donc préparé. Mais l’homme propose et Dieu dis- pose ! M. Barbiche fut rappelé à Dieu, sans avoir pu commencer la rédaction de l’ouvrage projeté. Sa collection de Mollusques. ainsi que les papiers y ayant trait, furent donnés au Collège de Bitche par la soeur du défunt, peu avant la guerre. C’est d’après ces matériaux que j'ai rédigé le présent Catalogue. Aux Natura- listes lorrains qui voudraient s’adonner à l’étude des Mollusques, je conseillerais l'ouvrage de V. Ferrant, intitulé : Faune des Mollusques terrestres et fluviatiles du Grand-Duché de Luxem- bourg, avec 144 figures, Luxembourg, Imprimerie Huss. 1902. Cet ouvrage est fort bien fait et chaque espèce y est représentée par une ou plusieurs bonnes figures, permettant de la recon- naïitre rapidement. Explication des D. Bd. signifie : déterminé par Baudon abréviations : DEBT —— — — Bôttger D. D. —- — — Dupuy D°G — — —— Goldfuss. DAT: — — — Jousseaume DIS == — — Locard. L'astérisque indique les espèces nouvelles pour la Lorraine. I. GASTÉROPODES A. Ordre Stylommatophora Quatre tentacules, cylindriques, invaginables, les supé- rieurs portant les yeux à leur extrémité ; mollusques ter- .restres. 1. Famille des Testacellidae 1. Genre Testacella Cuvier 1. Haliotidea Drap. Se trouve, d’après Joba, daris les pé- pinières de Metz, où il a été probablement introduit avec des plantes du midi et où il s’est naturalisé. 10 Hire [D] Ün CATALOGUE DES MOLLUSQUES VIVANTS 2. Famille des Vitrinidae 1. Genre Amalia Moquin-Tandon . Marginata Drap. (Limax m. Drap. non Müll.) D'après Fournel, Joba et Godron, aux environs de Metz. . Gagates Drap. D’après Fournel, Holandre, Joba et Go- dron, pas rare. 2. Genre Krynickia Fischer Brunea Mab. (Limax bruneus Drap.) — D. Bd. Cette petite espèce se trouve sous les pierres et les détritus amenés par l’eau, sous les feuilles mortes des bois, dans les lieux humides des vallées, aux bords des deux Nieds et le long des ruisseaux affluents, vallée de la Moselle, vallée de la Seille ; affluents du ruisseau de Montenach près de Sierck. On pourrait la confondre avec une petite sangsue d’un brun de poix. 3. Genre Limax Müller . Maximus L. Assez commun partout, d’après Godron. . Cinereo-niger Wolf. — D. J. Cette grande espèce, voi- sine de L. maximus et atteignant 15 à 18 em., se trouve en abondance dans les forêts sur le grès vosgien et le grès bigarré ; les exemplaires de la forêt de la Houve sont à teinte presque uniformément noir jais, ceux de la région de Bitche moins sombres. . Arborum Bouch.(Marginatus Müll., si/vaticus Goldf., lim- batus Held, scandens Norm).— D. J.Les jeunes se trouvent sur la mousse des troncs d’arbres, les adultes soit sur les ranches pourries tombées à terre, soit plus souvent sur les gros arbres, surtout les hêtres, dont ils sucent la sève, aux endroits où l'écorce est entr'ouverte ; ils grimpent parfois jusqu’à la hauteur de quatre mètres. Bois de Woip- py, parc de la Grange-aux-Ormes, forêt de Gombesch près de Bionville, où cette espèce abonde certaines années. . Agrestis Drap. — D. J. Commun partout. . Variegatus Drap. Se rencontre parfois dans les haies, aux endroits humides, à Bionville, Guinglange ; trouvé également sous une boiserie pourrie au presbytère de Ser- vigny ; plus répandu dans les caves et les souterrains. #6: *I DU DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE 11 Fulvus Norm. — D. J. Bois de Gombesch, près Bion- ville ; assez commun en automne sous les branches tom- bées à terre. . Cinereus Drap. Le long des vieux murs, d’après Holandre, Joba, Fournel. 4. Genre Hyalina lerussac . Callopistica Bourg — D. IL. Mousses du bois de Gom- bech, près Bionville ; pré marécageux de Hesse. . Cellaria Müll. ({Zonites lucidus Leach non Helix lucida . Drap, dont il est voisin) — D. L. Lieux frais et humides, assez fréquent. Alluvion de la Nied française : Kurzel (r), fontaine Crémont près Courcelles-Chaussy, et de la Nied allemande : Bionville, Morlange, vallée entre Zimming et Hallering, Fouligny, haies entre Bannay et Varize, fon- taine Crosse dans la forêt de Varize ; Epange ; alluvion de la Seille : Metz, La Grange-aux-Ormes : vallée de Mance, près Ars-sur-Moselle ; vallée de l’Orne : Vitry, rochers près de Rombas ; sur quartz : fort de Sierk : sur grès : vallée de la Bisten. * Var. Major — D. L. Alluvion de la Nied française et de la Nied allemande, Bionville, bords du Backenecken, rochers près de Bisten. # Val. Minor D. L. Alluvion de la Nied allemande. . Crystallina Müll. — D. I,. et D. D. Alluvion de la Nied : Bionville, trouvé vivant à fontaine Crosse à la forêt de Varize ; forêt de Rémilly ; Faux-en-Forêt : Montdidier : ravin marécageux près Erbsenthal, Bitche. . Glabra Stud. Alluvion de la Nied allemande : Bionville. . Lucida Drap. — D. D. Commun sous feuilles et pierres, dans les haïes et les bois. . Navarrica Bourg. — D. I,. Alluvion de la Nied : Bion- ville, Raville, fontaine Crémont près Courcelles-Chaussy, fontaine Crosse à la forêt de Varize : haïes et ruisseau à Fpange, ruisseau de la ferme La Forge près de Villers- Brettnach ; alluvion de l'Orne : Vitry. . Nitens Mich. — D. I,. Côte de Rozérieulles sous les pierres aussi au pont de Kehl. (1) Kurzel — Courcelles-Chaussy. 9. Li Ye ARTE 3 CATALOGUE DES MOLLUSQUES VIVANTS . Nitida Müll. — D. L. Assez commun en Lorraine, p. ex. : St-Quentin, alluvion salée près Rémilly, alluvion de la Nied française : Kurzel, et de la Nied allemande : Fouli- gny, Bionville ; petite mare du pré de Bruchborn près de Guinkirchen ; Apach ; ruisseau près Vitrange ; aussi pont de Kehl. Fulva Müll. (Nitidula Alten. non Drap.) D. L. Alluvion de la Nied française : Kurzel, et de la Nied allemande : Bionville ; Epange ; Rombas. * Var. Major. — D. I,. Fontaine Crosse à la forêt de Varize ; fontaine Crémont près Courcelles-Chaussy, ravin près Morlange. Parisiaca Mab. — D. I. Alluvion de la Nied française : Kurzel ; fond de Bousseval près Rosselange, sous les pierres ; aussi pont de Kehl. Radiatula Gray (Nitidula Pfeiff. non Alten.) — D. L. : Abondant au bois de Gombesch près Bionville ; Halle- ring, mousses de la côte en face de Varize, bois de Fou- ligny, Pontoy, bois de Chesny, rochers près de Roïmbas ; Bitche. Septentrionalis Bourg. — D. L. Alluvion de la Nied. allemande : Bionville, Raville, Morlange, Bannay ; entre Bisten et Varsberg, sur grès ; alluvion de la ÿeille : Metz ; côte d’Arry ; Bitche. * Var. Ventricosa. — D.I,. Alluvion à Morlange. Subglabra Bourg. — D. L,. Alluvion de la Nied : Bion- ville ; vallée entre Zimming et Hallering ; aussi au pont de Kehl. Subnitens Bourg 1). — D.L. Vallée de Mance, près Ars- sur-Moselle ; La Grange-aux-Ormes; alluvion de la Nied : Fouligny, Bionville, bois de Gombesch, Raville : murs longeant le ruisseau de Faivin, fontaine Crémont près Courcelles-Chaussy, fontaine Crosse et forêt de Va- rize, bois de Brouck, Kurzel ; fossés près Bisten et Vars- berg ; haies à Epange ; Sarrebourg ; vallée de l'Orne : rochers à Rombas et à Vitry. (1) Dans une lettre ultérieure, Locard écrit à M. Barbiche : « Partout où vous trouverez le nom de Hyalina nilidula Drap. veuillez le remplacer par sub= nilens Bourg., le nitidula Drap. est une forme méridionale que vous n'avez pas dans vos régions ». L'espèce que les auteurs lorrains ont désignée du nom de nilidula doit donc être subnilens. DU DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE 13 * Var Major. — D. I,. Vallée de Mance ; rochers près Rombas. . Viridis Poir. Vallée de la Mance près Ars, abondants et . attachés aux pierres du ruisseau, où ils brillent comme des perles vertes. . Viridula Menke {pura Ald.) — D. L,. Bords de l'étang de Diesen ; mousses au bois de Gombesch près Bionville. >. Genre Vitrina Draparnaud . Diaphana Drap. — D. LI. Bionville, Raville, fontaine Crémont près Courcelles-Chaussy, rigoles. de la vallée des fontaines de Zédrevaux ; Thionville, Vitry, sous les pierres à Rombas. * Var. Major Ferr. — D. I,. Avec le type. . Draparnaldi Pfeiff. (eliptica Brown). Pré marécageux près Rombas, Vitry ; Kurzel, Bionville, fontaine Crosse à la forêt de Varize. ? Var. Major — D. G. . Pellucida Müll. {Helicolimax Audebardi Ferr.) — D. L.. Commun sur les pierres, dans les haies et les endroits ombragés : vallée de Mance, pont de Magny, Arry,Kurzel, Landonvillers, Bionville, Bannay, Varize; Epange; Bisten, Varsberg ; Thionville, Vitry, fort de Sierck ; Bitche ; Lützelbourg : ruines du château. . Subglobosa Mich. fannularis Stud.) Vallée de la Seille, près Metz. 3. Famille Arionidae 1. Genre Arion Ferussac . Empiricorum Fer. (yufus auct.) — D. Bd. Commun partout. Var. Ruber Moq. D'un rouge plus ou moins vif ; parfois de très grande taille. Très commun partout. Var Melanocephalus Faur. Gris, tête et tentacules noirs. Rare. Var. vulgaris Moq. Roux ou brunâtre, unicolore. Assez commun. Var. Marginatus Moq. (Ater Lehm.) Noïr, bord du pied rouge. Sierck, très rare. Var. ater. Drap. Commun d’après Joba. 14 HO2 CATALOGUE DES MOLLUSQUES VIVANTS . Hortensis Fer. — D. J. Jardins et champs, jamais dans les bois. Commun. . Subfuscus Drap. (fuscus auct.) — D. B. trouvé sous les mousses d’une aulnaie entre Kurzel et Landonvillers, oùil n’est pas rare. . Tenellus Millet non Müll. (Baudon pl. I. f. 4-7). — D. Bd. Répandu dans les endroits humides : forêt de Varize, Les Etangs, bois de Gombesch près Bionville, forêt de Rémilly ; sur bois pourri, sur champignons, sous les feuilles . mortes. Gaudefroyi Mab.— D. J. Sur champignons et branches tombées, en automne ; forêts de Moyeuvre, de Rémilly et de Bionville. Bourguignati Mab. — D. J. Bois de Bionville. 4. Famille Helicidae 1. Genre Hélix Linné 1. Sous-genre Helicogena Ferussac . Aspersa Müll. D’après Fournel, Holandre, Joba, Gedron et Bourguignat : jardin botanique de Metz et quelques autres jardins. | . Pomatia L,. Commun sur tous les terrains. 2. Sous-genre Tachea Leach . Nemoralis L,. — D. I,. et D. D. Très commun sur oolithe, moins sur le Muschelkalk ; très commun à Bitche, grimpe souvent sur le tronc des arbres, où il se nourrit d'algues et d’autres organismes microscopiques. : Var. sans bande ; Var. Castanea D. L,. (marron, à 1 bande noire). Var. Listeria D. L., Var. à 2 bandes, Var à 3 bandes, Var. à 4 bandes, Var. à 5 bandes. : Hortensis L. — D. L. et D. D. Commun sur le Mus- chelkalk et les terrains jurassiques, moins commun sur le grès. Var. Castanea — D. I,. (gris uniforme), Var. Rosea — D. L. (rose unicolore), Var lutea — D. L. (jaune unico- 5h DU DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE 15 Jore), Var. Alderia — D. L. (couleur de chair, à 5 bandes noires). Var. Quinquevittata — D. L.. (jaune, à 5 bandes noires), Var. à 4 bandes, à 3 bandes, à 2 bandes et à 1 bande ; Var. Roseolabiola au vallon des Ellern, près de Lauder- fang. 3. Sous-genre Fruticicola Held _Mosellica Bourg. Se trouve à Mardigny, plus connu sous le nom de Colmey, à l’extrême:limite de l’ancien Dépar- tement de la Moselle, au-delà de Longuyon, d’après Bour- guignat ; manque dans la collection de Barbiche. . Fruticum Müll. — D. L. et D. D. Alluvion de la Moselle, haies à Augny, Dornot, Woippy, Basse-Montigny, Arry, Gandrange ; vallée de l’Orne : Amnéville; Sierck ; vallée de la Nied : Fouligny, fontaine de Crémont près Courcelles-Chaussy, haies entre Bannay et Varize. Var. alba — D. D. Abonde dans la haie entre le ruis- seau de Favin et Raville ; çà et là dans le bois de la fon- taine Crosse près Varize, haies entre Bannay et Varize. Var. Cornea Grass. — D. D. Avec le précédent dans les deux premières localités. Var. Cinerea. — D. L, (cendré, sans bande), Var. fulva — D. L. (couleur de chair), Var. Rubella — D. L. (D'un rou- geâtre moins vif), aux mêmes endroits que la var. a/ba. . Circinnata Stud. (Rufescens Var.) — D. L,. Côte d’'Arry. Incarnata Müll. — D. L,. et D. D. Se rencontre à peu près partout sous les pierres des haies et la mousse des bois, mais rarement à l’état vivant. Trouvé vivant aux envi- rons de Bionville, dans le bois du Gombesch, dans la forêt de Varize à la fontaine de la maison de M. Crosse, dans le ravin des Ellern près de Laudrefang ; Fouligny, Bannay, Rémilly, Montdidier ; Epange ; Sierck, Bitche ; ruine de Falkenstein. . Carthusiana Müll. et Var. Carthusianella Drap. — D. L. et D. D. Nul dans le pays de la Nied, mais répandu dans la vallée de l’Orne et les vallées latérales, aussi très abon- dant dans les alluvions de cette rivière, Clouange, Bousse- val, entre Amnéville et la Forge de Moulin-neuf ; allu- vion de la Moselle : Metz, Thionville ; côte de Rozérieulles, alluvion du ruisseau de Norroy-le-Sec ; rigoles de la vallée 10 IO. TT" “3: T4. A 16. CATALOGUE. DES MOLLUSQUES VIVANTS de la Bisten, Ham, Creutzwald ; pré entre bois de Nieder- weiler et Rehthal. Var. Minor — D..L. Alluvion de la Moselle à Metz. Hispida L. — D.I.. et D. D. Commun sous feuilles, pierres, dans les haies, sur tous les terrains. 4. Sous-genre Acanthinula Beck Aculeata Müll. {spinulosa Leach). Environs de Metz ; parmi les mousses sur la côte en face de Varize, bois de Gombesch près Bionville, bois de Hémilly et de Mont- didier ; rare. >. Sous-genre Vallonia Risso 2. Pulchella Müll. — D. L. et D. D. Commun sur les allu- vions surtout de la Nied, répandu à l’état vivant dans les prés humides, bords des fossés, sous les pierres des murs, plus commun sur oolithe ; St-Blaise, Thionville, Sierk, Arriance, Vintrange, Faux-en-Forêt, Hémilly, Bionville, Zimming, Varize, Momerstroff; Bitche et Erbsenthal. 4 * Var. Laevigata Müll. — D. L. avec le type, mais rare. Costata Müll. (Crenella Mont.) — D. L. Commun par- tout sur les vieux murs et sur les pierres du Muschelkalk et de l’oolithe ; sur quartz à.Sierck ; sur grès à Bisten, Varsberg, Bitche. 6. Sous-genre Trigonostoma Fitzinger Obvoluta Müll. { Trigonophora Lam.) — D. L. et D. D. Çà et là sur les murs et sous les pierres et dans les bois ombragés, p. ex. : ravin au-dessus de Morlange, Bion- ville, Raville, Morlange, Narbéfontaine, Justemont, Longeville-lès-St-Avold, côte de Rozérieulles, rochers om- bragés près Rombas ; Sierck ; assez commun dans les bois des environs de Metz, selon Joba ; Bitche, ruine de Falkenstein ; rare à l’état vivant. 7. Sous-genre Xerophila Held Ericetorum Müll. — D. I. et D. D. Répandu partout, aime les terrains secs. Candidula Fer. (Unifasciata Poir.) — D. I. et D. D. Assez commun sur les côteaux secs, bords des chemins 17: *18. #10. #20. 2. #22. FRE 24. DU DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE 1 et sous les pierres du Muschelkalk, mais surtout sur le calcaire jurassique ; aussi grès vosgien : Bitche, Moutter- house, Philippsbourg. Var Minor — D. I. St-Avold, Fouligny, Kurzel ; Lorry Mardigny. Striata Müll. (non Drap., Costulata Ziegl., Rugosiuscula Joba non Mich.) — D. D. Sous les pierres : Bionville, Hestroff, bois de Brouck. « Vous pouvez supprimer le nom de H. Costulata Ziegl, dans vos catalogues, je tiens désormais pour parfaitement certain que c’est un syno- nyme de Sériata Müll. : (je dis : Müller, et non un autre auteur). Quant à H. Rugosiuscula, appliqué à un Helix de vos régions, c’est une monstruosité, qui n’a pas de dé- nomination ; le vrai Rugosiuscula est essentiellement méridional et n’a aucun rapport avec Sériata Müll. » (Locard à Barbiche). Lugduniaca Loc. — D. I. Chemin de Fouligny à Hte Vigneulles, Bionville, Marange-Zondrange, Halling. Rupestris Drap. — D. L. Abonde à Bionville, Raville, Guinglange, Fouligny, Marange, Hallering, Zimming, moins à Bouschborn, Tritteling, Bambiderstroff, Cour- celles, Hte Vigneulles, Redlach, Dorviller, Ravin des Ellern près Lauderfang. Clandestina Born. — D. I,. Vallée de la Seille près Metz ; très rare. Stenelignea Bourg. — D. I,. Alluvion de la Seille, près Metz ; très rare. Saporosa Mab.— D.I,. Alluvion de la Seille, près Metz. 8. Sous-genre Chilotrema Leach Lapicida L. — D. L,. et D. D. Murs et pierres partout sur le Muschelkalk et le grès vosgien ; aussi oolithe : Rombas, Vitry ; Novéant, Ars-sur-Moselle. 9. Sous-genre Arionta Leach Arbustorum L. — D. D. Abonde à la cascade de Noers près Longuyon ; Basse-Montigny et vallée de Mance, où elle est très commune, selon Joba ; St-Avold, selon Godron. D Le] LS) CATALOGUE DES MOLLUSQUES VIVANTS 2. Genre Patula Held . Rotundata Müll. {Helix v.) — D. LI. et D. D. Commun partout dans les lieux humides. . Pygmaea Drap. (Helix p.) — D. I. Vallée de la Nied : Bionville, Hémilly, Varize; vallée de l'Orne : Vitry; vallée de la Moselle : Sierck ; murs des environs de Metz, selon Joba. 5. Famille des Pupidae. 1. Genre Buliminus Ehrenberg 1. Sous-genre Napaeus Albers . Obscurus Drap. — D. Bt. D. D. et D. L. Commun dans tous les terrains sur feuilles mortes, mousses, pierres et alluvions, p. ex. : Gorze, Jouy-aux-Arches, St-Blaise, vallée de Mance ; Rombas, Vitry, Sierck ; Bionville, Hallering, Guinkirchen, Epange ; Lützelbourg, ruine du château ; Bitche, ruines de Falkenstein et d’Arnsbourg . Montanus Drap. Fond marécageux de Rombas, le long du chemin ; Bousseval près Rosselange, Montoy-la-Mon- tagne, selon Fournel. | 2. Sous-genre Chondrula Beck . Tridens Müll. — D. D. et D. IL. Alluvion de l'Orne : Rombas : alluvion de la Moselle et de la Nied : Thion- ville et Bionville ; calcaire jurassique : Mardigny. Vitry ; Muschelkalk : entre Helstroff et Haling, haies entre Ban- nay et Varize, abondant à la fontaine Crosse dans le bois de Varize, sous les mousses au bois de Morlange ; selon Joba, assez commun sur les côtes de Lessy et de Rozé- rieulles. Var. Minor Moq. — D. I,. avec le type. . Quadridens Müll. — D. Bt. Côte de Novéant, sous les pierres ; haies de Hallering. 3. Sous-genre Azeca Leach . Menkeanus Pfeiff. (Pupa Goodalii Mich., P. Tridens Gray, Bulimus Menkheanus Moq., Cionella Menkheeana Ab.) — D. L. Abondant sous les pierres et parmi les mousses, dans les haies, à Bannay : alluvion de la Nied à Bionville, *O. 10. DU DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE 19 Fouligny, Morlange ; forêt de Gombesch près de Bion- ville, forêt de Varize ; rigoles des prés près de Zimming ; aulnaie marécageuse entre Courcelles et Landonvillers ; 2 _ Vaudoncourt, Epange, Nidange ; côte de Rozérieulles ; rochers oolithiques dans la forêt de Rombas ; bois de Villers-Brettnach et de Guinkirchen ; selon Joba, sous les mousses des bois de Lorry, de Châtel et de Mance ; selon Fournel, à St-Julien près Metz. 4. Sous-genre Ferussacia Leach . Subcylindrica Dup. (Achatina lubrica Menk.) — DD. et D. L. Assez commun dans tous les terrains, p. ex. : Mardigny, Hagondange, Fort de Sierck ; alluvion de la Moselle et de la Nied : Bionville, Morlange, Hallering ; aulnaie entre Courcelles et Landouvillers ; Bitche, ruines de Falkenstein et d’'Arnsbourg. Var. Lubricella Ziegl. (Cionella l.) Mousses de la côte du Pic midi, en face de Varize. Var. Minor. Sur côteaux oolithiques. . Exigua Menk. Talus mousseux du bois de Hémilly. #8. Collina Drouet — D.I,. Metz, côte de Rozérieulles : allu- vion de l'Orne ; côte de Vitry, sous les pierres ; Fort de Sierck ; tourbière de Faux-en-Forêt : vallée de la Nied : Bionville, Kblange ; vallée de la Bisten ; marais près Hesse ; environs de Bitche. ». Sous-genre Rumina Rossi Decollata I,. — D. Bt. Haies près Morlange. Dans l’ou- vrage de Dupuy, cette espèce n’est citée que pour le sud de - la France. 6. Sous-genre Zebrina Held Detrita Müll. Se trouve à Dabo, bois, sous les feuilles mortes, selon Godron. 2. Genre Caecilianella Bourguignat . Acicula Müll. — D. L,. et D. D. Alluvion de l'Orne : Vi- try, Amnéville ; Fort de Sierck ; alluvion de la Moselle et de la Nied : Thionville, Bionville ; à l’état vivant, sous les pierres et dans les haies. s HE te Fe 5- CATALOGUE DES MOLLUSQUES VIVANTS 3. Genre Clausilia Draparnaud 1. Sous-genre Clausiliastra Môllendorf Laminata Mont. (bidens Drap.) — D. L,. et D. Bt. Com- mun sous pierres, vieilles souches, haïes etc. : Bionville, Morlange, Bannay, fontaine Crosse à la forêt de Varize, Fouligny, fontaine Crémont près Courcelles-Chaussy, murs de Tritteling ; Metz, mur du quai de l’Esplanade, côte de Rozérieules, vallée de Mance ; Clouange, bois de Rombas ; Fort de Sierck ; Landrange près Lorquin, Nieders tinzel, Dieuze ; Bitche, sur rochers du Grand Fort, ruines de Falkenstein, de Waldeck, d’Arnsbourg ; aussi pont de Kehl près Strasbourg. * Var. Campestris — D. Bt. * Var. Fragillima Bourg. — D. I.. et D. Bt. Forme plus ventrue. * Var. Occidentalis — D. Bt. * Var. Srlvatica Bourg. — D. L. Forme nettement fu- siforme. 2. Sous-genre Alinda Bôttger . Plicata Drap. — D. Bt. et D. L. Phalsbourg ; abondant au Grand Fort de Bitche (Kieffer 1893) ; Sarrebourg, selon Godron, aussi talus du pont de Kehl. Biplicata Mont. Lützelbourg : ruines du château. 3. Sous-genre Pyrostoma Mollendorf . Bidentata Strôm (nigricans Pult., Jeffr. et Bourg., ex errore Rugosa Jeffr.) — D. Bt. la plus commune des Clau- silies. Très répandue sur pierres, murs, rochers et troncs d'arbres : La Grange-aux-Ormes, Lorry-Mardigny, bois de Woippy, St-Quentin, Jouy, vallée de Mance, Novéant, côtes de Mardigny et d’Arry ; Rémilly, La Maxe, fontaine de Crémont près Courcelles-Chaussy, forêt de Varize, Ra- ville, Bionville, Hallering, Bannay, Tritteling, Zondrange ; St- Avold, sur saules à Bisten, Varsberg ; haies près Epange, La Forge près Villers-Brettnach ; fond de Bous- seval près Rosselange, Vitry, fond de Clouange ; Fort de Sierck ; Dieuze ; très abondant à Bitche. Var. Septentrionalis À. Schmidt — D. L. « Plus courte, plus ventrue, moins striolée » (Locard à Barbiche). Parvula Stud. — D. Bt. Commun sur pierres et rochers, *10 II 12 DU DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE: 21 p- ex. : Ars-sur-Moselle, côte de Rozérieulles, Lorry-Mar- digny, Metz, quai de l’Esplanade, côte de Novéant, vallée de Mance, marais du bois de Woippy, côte d’Arry ; sur oolithe : Clouange, Rombas, Vitry ; Thionville ; fort de Sierck ; Bionville, sur saules et alluvions, Fouligny, forêt. de Varize, Morlange, côte de Marange, Hallering, Zim- ming ; Sarrebourg, murs de Fénétrange, Foulcrey ; route de Bisten à Varsberg, sous les mousses ; Bitche, ruine de Falkenstein. * Var. Minor — D. L. La Grange-aux-Ormes, près Metz. * Var. Cinerea Barb. Commun sous les pierres ooli- thiques de la côte de la Brebis, près Vitry. . Ventricosa Drap. — D. I, et D. Bt. Ruisseau de la Forge près Villers-Brettnach ; Fontaine de Crémont près Cour- celles-Chaussy, forêt de Varize et fontaine Crosse, le long du ruisseau ; sur murs à Dieuze ; Rombas. À . Rolphii Leach — D. Bt. et D. L.. Sur rochers oolithiques et sous les pierres près de Rombas. . Lineolata Held — D. Bt. et D. D. Assez répandu : sur troncs d’arbres à la Grange-aux-Ormes, haïes près Val- lières, marais du bois de Woippy, côte d’Arry ; haies entre Bannay et Varize, pierres du ravin de l'Enfer près Morlange, Bionville, haies, saules et alluvions, Fouligny ; Vitry ; ruines du château de Lützelbourg ; Landange près Lorquin. . Plicatula Drap. (mucida Ziegl.) — D. Bt. Côte de No- véant, sur rochers ; abondant à Lützelbourg sur les ruines. du château, et à Bitche sur les ruines de Falkenstein, d’Arnsbourg et de Waldeck. Obtusa Brd. (non Obrusa Pfeiff.) — D. I,. Bitche : ruines d’Arnsbourg. Dubia Drap. Selon Holandre et Joba. Cette espèce, étant propre aux régions montagneuses, Barbiche pense qu'il s’agit de Gallica Bourg. {Nigricans var. dubia Moq.) Fimbriata Ziegl. D’après Bourguignat. 4. Genre Balea Brideaux . Perversa L. {Pupa fragilis Drap.) — D. Bt., D. L. et D. D. Commun sur Muschelkalk, murs des jardins, pierres et troncs de saules : Réchicourt, Héming, Lan- [Se] Le] LS] CATALOGUE DES MOLLUSQUES VIVANTS dange, Foulcrey, Malaucourt, Béchy ; Bionville, Flé- trange, Elvange, Dorviller, Guinglange, Marange, Hallering, Momerstroff, Haling, Tritteling, Laudrefang, Raville, Fouligny, Servigny, Varize, Pontpierre, Hels- troff, Zimming, Narbéfontaine, Niederwiese, Obet- wiese, Denting, Boulay, Guinkirchen ; sur grès, à Bisten, Ham-sous-Varsberge ; murs de l’oolithe à Rombas, Clouange, Vitry, Montois-la-Montagne ; sur quartz, à Sierck. ». Genre Pupa Draparnaud 1. Sous-genre Torquilla Sluder . Frumentum Drap. — D. D. Côte de Rozérieulles ; selon Joba, sous les pierres des côtes de Lessy et de Rozérieulles, commun. * Var. Minor —D.]I,. Environs de Metz. . Avenacea Brug. {Avena Drap., Chondrus secale Hart.) — D. Bt., D. D. et D. L. Côtes jurassiques des environs de Metz : Rozérieulles, Gorze : commun sur la côte de St- Quentin, selon Joba. . Secale Drap. non Hartm. — D. Bt. Sur pierres à Guin- glange et Fouligny ; rochers de grès le long de la route de Bisten à Varsberg ; murs à Sturzelbronn. . Granum Drap. — D. Bt. Sur murs à Morlange. 5. Variabilis Drap. — D. Bt. Haies de Hallering ; Bitche : ruine de Falkenstein. 2. Sous-cenre Orcula Held . Doliolum Brug. — D. Bt. Assez commun sur le Muschel- kalk : Bionville, Bannay, Varize, fontaine Crosse, Longe- ville-lès-St-Avold ; sur quartz : Fort de Sierck ; plus rare sur oolithe : Clouange, Justemont ; selon Joba, assez rare . dans les bois de la vallée de Mance et dans une haie près de Lessy. * Var. Minor. Sur rochers oolithiques. * Var. Elongata Loc. — D. I,. Vallée de la Nied. (Forme plus allongée que celle du type). 7e +8: *I0O. CARTE 13. [ÈS] D DU DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE 3. Sous-genre Pupilla Pfeiffer Muscorum L. (Pupa marginata Drap.) D) YBE D: D; et D. L. Raville et Bionville, sur murs des vergers, échan- tillons dentés et non dentés : alluvion de la Nied ; côte d’Arry ; Fort de Sierck ; Lützelbourg, ruine du château ; Bitche. Selon Joba, commun sous les pierres, au mont St-Quentin et au pied des murs des fortifications de Metz. * Var. bigranata Rossm. — D. Bt. Vallée de Mance, près Ars-sur-Moselle ; Vitry. * Var. Minor. — D. L.. sur pierres oolithiques de la côte de la Brebis, près Vitry. Triplicata Stud.— I). I,. Vallée de la Nied. 4. Sous-genre Isthmia Gray . Minutissima Hartm. (Pupa muscorum Drap. non I.., Vertigo cylindrica Fer., V. popula Held). Murs des jardins à Bionville ; Fort de Sierck ; selon Joba, assez commun sous les mousses des murs aux environs de Metz. 5. Sous-genre Edentulina Clessin Edentula Drap. (Pupa inornata Cless. non Mich., P. co- lumelia Kreg., P. lapidula Held). Parmi les mousses : vallée d’Erbsenthal, Bitche, Bannstein ; alluvion de la Nied à Bionville. Inornata Mich. non Cless. ({Columella Moq.) — D. D. Alluvion de la Nied : Bionville ; très rare. 6. Sous-genre Vertigo Müller . Antivertigo Drap. (V. palustris Leach, V. sex-dentata Pfeiff., V. septemdentata Fer., Pupa octodentata Hartm.) — D. L. Très commun sur l’alluvion de la Nied française à Kurzel ; pré salin près Rémilly, en compagnie de Ruppia Rostellata ; Fouligny, Raville, Bionville, Morlange, Vau- doncourt ; pré humide près Morhange ; pré humide et mare des champs près Hémilly, Landroff, Hallering, Zimming, Brouck ; côte de Novéant ; alluvion de l'Orne à Vitry ; Joba l'indique comme rare dans les fossés des fortifications de Metz et dans l’alluvion de la Seille. Pyg$gmaea Drap. { V. vulgaris Leach) — D. D. et D. LIL. Metz, détruits ; côte de Novéant, sous les pierres ; abonde dans l’alluvion de la Nied à Kurzel et surtout entre Ra- T4 CATALOGUE DES MOLLUSQUES VIVANTS ville et Bionville ; vivant, au bois de Gombesch près Bion- ville et au jardin du presbytère, pré salin de Rémilly ; Zimming ; alluvion de l’Orne à Vitry. * Var. Pallescens Alluvion de la Nied à Bionville. * Var. Minor Barbiche. De moitié plus petit que le type. Sous pierres au St-Quentin. * Var. Major. Alluvion de la Nied à Bionville. Pusilla Müll. (Pupa vertigo Drap.) — D. D., et D. L. Alluvion de la Nied à Fouligny, Bionville, Morlange et Vaudoncourt ; abondant sur murs à Bionville et au bois de Gombesch, ‘Raville, Flétrange ; murs de la vallée entre Niederwiese et Denting, environs du bois de Coume : fort de Sierck. 6. Famille des Succinidae 1. Genre Succinea Locard, dans une lettre à M. Barbiche, écrit du genre Succinea : «un des genres les plus difficiles à classer ». - 1. Sous-senre Neristostoma Klein . Putris L. (Amphibia Drap.) — D. L. Commun : vallées de la Moselle, de la Seille, des deux Nieds, de la Bisten et de l'Orne ; aussi dans la région de Bitche. Très variable dans sa taille. « Vous en avez bon nombre et elles sont bien caractérisées, ce sont toutes vos plus grandes formes ; en général, vos grandes Succinées ne sont pas très gran- des !» (Lettre de Locard à Barbiche). * Var. Ferussina Moq. — La Grange-aux-Ormes, Faux- en-Forêt, Bousseval près Rosselange. * Var. Limnoidea Picard — Metz, fond de Bousseval près Rosselange, Fouligny, Bionville. * Var. Minor. — D. I,. Etang de Vallerange, Aubecourt, Morlange. * Var. Subglobosa Baud. D. D. Abondant sur les allu- vions à Morlange. * Var. Olivula Baud. Environs de Clouange. . Charpentieri Dum. et Mort. — D.L. « Coquille un peu plus petite que celle de putris, plus globuleuse, plus ra- massée, avec l’axe de l’ouverture plus oblique, celle-ci plus largement développée dans le bas, plus aiguë dans Nat 12 U\ DU DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE le haut. » (Locard à Barbiche). Alluvion de la Nied ; Mor- lange, vallées de Zimming à Marange, de Crosse près Va- rize, de Bisten, entre la Houve et Creutzwald, St-Avold ; Rombas, Vitry ; Bitche, Erbsenthal, Sturzelbronn. Sublongiscata Bourg. — D. I,. « Voisine de Putris, mais: de taille moyenne, ouverture presque droite, oblongue, avec son grand axe plus vertical que chez Putris ; vue de proiil, cette ouverture paraît très oblique. Vous avez plu- sieurs cornets d’échantillons qui se rapportent à cette espèce. » (Lettre de Locard à Barbiche). Je n’ai malheu- reusement pas trouvé les cornets en question ; en tout cas, l'espèce a été récoltée en « plusieurs » localités de Lorraine, car chaque cornet correspond à une localité. 2. Sous-genre Amphibina . Pfeifferi Rossm. — D. L. « Bien typique « ( Locard à Barbiche). Pré marécageux entre Saulny et Woïppy, La Grange-aux-Ormes, vallée de Mance, bords de la Moselle à Arry, fond de Bousseval près Rosselange, Thionville, rigoles du fond des fontaines à Zédrevaux, alluvion saline à Au- becourt, fossés des prés de Morlange, marais près du mou- lin de Pontpierre, vallée Crosse près Varize, Arriance, Chanville, canal de la Marne au Rhin près Hesse ; bords de la Canner près de l’étang Blanchard. * Var. brevispirata Baud. — D. B. Vallées de la Moselle et de la Nied ; Bionville, Varize, écluse de Vaudoncourtt, Vallerange, Pontpierre. * Var. Recta Baud. — D. B. et D. D. Prés de Varize, fossés près Morlange, pré tourbeux de Zimming, tour- bière de Vittoncourt. * Var. Minor. — D. I,. Fond de Bousseval près Rosse- lange. . Elegans Risso — Sur Alluvion de l'Orne : Vitry. . Acrambleia Mab. — D.I,. Alluvion de la Nied allemande, Bionville, Morlange, vallée Crosse et Pont-de-Pierre près Varize, fossés du Breuil près Raville, tourbières de Faux- en-Forêt ; Eblange ; rigoles des prés marécageux près Hesse ; côte d’Arriance ; vallée de l’Orne : entre Rombas et Vitry, Amnéville, pré du fond de Clouange. . Parvula Pasc. — D. I,. « À peu près de la même taille que la précédente, mais plus globuleuse, avec la spire plus D [>] Por HITS * 12 ee 14 CATALOGUE DES MOLLUSQUES VIVANTS courte. C’est une bonne forme. » (Lettre de Locard à Bar- biche). Arry, bords de la Moselle ; fossés des prés de Mor- lange ; ruisseau de Brouck ; vallée de la Bisten ; pré ma- récageux à Pontpierre, alluvion à Kurzel, rigoles à Faux- en-Forêt, Aubécourt, pont entre Arriance et Chanville, St-Avold ; vallée de l'Orne, Amnéville. Var. Minor — D. L,. Fossés des prés à Morlange. Baudoni Drouet. — D. I,. et D. Bd. « C’est en quelque que sorte le minuscule de Parvula » (Lettre de Locard à Barbiche). Alluvions de la Seille et des deux Nieds, Kurzel, Fouligny, Morlange, Hallering ; tourbière de Faux-en- Forêt ; pré marécageux près Pontpierre ; Eblange ; vallée de la Bisten ; région de Bitche. . Debilis Mor. — D. I,. Vallée de Mance, près Ars-sur-Mo- selle ; cité aussi par Bourguignat. . Humilis — D. L. «Très typique » (Locard à Bar- biche). Vallée Crosse près Varize, marais près du mou- lin de Pontpierre, alluvion de la Nied française : Kurzel, et de la Nied allemande : Bionville, Raville, Fouligny, Hallering : alluvion de la Seille près Metz. Monardi Barb. Environs de Zimming. Terveriana ; Mare entre Raville et Servigny. 3. Sous-genre Lucena Oken Oblonga Drap. — D. Let D. D. Basse-Montigny, aulnaïe près de Kurzel, Raville, Bionville, écluse de Vaudoncourt, Morlange, Varize et fontaine Crosse, Pontpierre, Brouck (Var. Albine) ; entre Bisten et Varsberg ; Bitche, ro- chers humides le long de la route de Deux-Ponts. * Var. Droueti Dum — D. L. Alluvion de la Nied. *Var. Acuta. Bois de Courcelles-Chaussy, fontaine de Crémont, forêt de Varize. * Var. Minor. — D. Bd. Bois de Hallering ; alluvion à Fouligny. Arenaria Bouch. — D. L,. et D. D. Alluvion de la Seille : Metz, et de la, Nied : Morlange, Hallering, Fouligny, mousses le long du ruisseau près Raville, tourbière de Faux en-Forêt, vallon marécageux entre le bois de Varize et Vaudoncourt, marais près du moulin de Pontpierre, ruis- seau de Brouck ; entre Vitry et Rombas. * Var. Minor — D. I,. Alluvion de la Nied : Bionville. DU DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE 27 . B. Basommatophora Veux très petits, situés vers la base des tentacules. Mollus- ques respirant l’air par des organes qu’on a assimilés à des poumons. 1. Famille Auriculidae 1. Genre Carychium Müll . Minimum Müll. (Pygmaeum Mich.) D. D. et D. L,. Vallées de la Moselle et de la Nied ; très abondant dans l’alluvion de la Nied allemande, moins dans l’alluvion de la Moselle et de l’Orne ; à l’état vivant, fontaine Crosse près Varize ; Bionville, forêt et pré salin prés Rémilly, pré marécageux de Hallering, fossés de la Kling, sous Morhange ; vallée de l'Orne : Vitry. Remarque. Certains auteurs classent ce genre parmi les Pupidae, à cause de la forme de la coquille, mais l’animal a les caractères des Basommatophora, comme Müller l’a déjà observé. 2. Famille Limnaeidae 1. Genre Limnaea Lamarck 1. Sous-genre Limnaea Lamarck (Stagnicola Leach) . Stagnalis L. — D. L. et D. D. Etangs de Lindre, de Gondrexange, de Vallerange, de Foulcrey, de Rohrbach le Cuttin et de Porcelette ; canal de la Marne au Rhin ; Moselle : Thionville ; selon Joba, commun à Metz. . Turgida Menk. Localité non indiquée. Ferrant l'indique aussi pour le Luxembourg. . Minuta Drap. — D. D. Assez commun dans l’alluvion de la Moselle : Thionville, et de la Nied : Bionville ; sources, fossés et mares ; Augny, Rémillly, Courcelles, Lan- donvillers, Raville, Pontpierre, mare de la forêt à Mont- didier : selon Joba, dans le ruisseau de Mance, mais assez rare. Var. Tyuncatula Goup. — D. L. Alluvion de la Moselle et de la Nied. D’après l'ouvrage de Dupuy, cette espèce n’est qu'une variété de Minuta. . Humilis. — D. I,. Mare du grand pré de Varize. 10. AT CATALOGUE DES MOLLUSQUES VIVANTS ! ! . Intermedia Eer. sans indication de localité. Morlet l’in- dique aussi pour l'Alsace. 2. Sous-genre Gulnaria Leach . Auricularia L. — D. L. et D. D. Commun partout : étangs, mares, rivières. Var. Acutior — D. D. Alluvion de la Nied allemande, Raville. . Peregra Müll. — D. I,. Mare du bois de Brettnach, près de la gare; Thionville, fossés ; Faux-en-Forêt ; région de Bitche ; St-Avold, selon Godron. . Ovata Drap. (Limosa Moq.) — D. JL. et D. D. Etang de Lindre ; mare entre Kurzel et Landonvillers, ruisseau à Faux-en-Forêt, fossé d’eau saumâtre près Aubecourt, fossé près Marange-Sylvange, vallée de Mance près Ars-sur- Moselle ; dans la Canner près de l'étang Blanchard; mares près Guinkirchen ; assez commun daus la Moselle et la Seilie, selon Joba. 3. Sous-cenre Limnophysa Fitzinger . Palustris Müll. — D. L. et D. D. Abonde dans la mare de Kerfen près Zimming, fossés près Morlange, mares près. Kurzel et près Guinkirchen, fossé près Aubecourt ; mare du bois de Rhodes : Thionville ; Bitche ; commun à Metz, selon Joba. * Var. Vogesiaca Put. — D. D. Thionville, fossé ; Bitche. * Var. Minor — D. I,. Thionville, fossé. Glabra Müll. (Leucostoma Lam., Elongata Sow) Metz,. d’après Joba in Godron et in Locard. 4. Sous-genre Amphipeplea Nils Glutinosa Müll. (Buccinum glutinosum Müll.) Signalé par Joba à La Grange aux-Dames, près Metz (non La. Grange-aux-Ormes, comme écrit Godron) et par Moreau pour les environs du Polygone. 2. Genre Physa Draparnaud . Fontinalis L. (Planorbis bulla Müll.) Environs de Metz ; abonde dans le ruisseau de la vallée de Mance près Ars ; Rémilly ; Morlange ; étang de Diesen, surtout dans les conserves ; Vitry. : A2, LS) DU DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE 29 Hypnorum L,. (Aplexa h. Westerl., Planorbis turritus Müll.) — D.I,.et D. D. Basse-Montigny ; Faux-en-Forêt ; mare près Courcelles ; abondant dans les fossés de la vallée de la Nied allemande, Morlange, Courcelles-Chaussy, Raville, Rémilly, Landroff, Adaincourt, Morhange, Vallerange ; Guinkirchen ; vallée de l’Orne : Rombas, Vitry. Var Minor — D. L. Vallée de la Nied. 3. Genrc Planorbis Gucttard . CorneusI.. (Purpurea Müll.) — D.1I.. et D. D. Mare de la Grange-aux-Ormes, près Metz ; alluvions de la Seille, et de la Moselle, Metz, Basse-Montigny ; vallée de la Moselle, près Arry et à Thionville ; étang de Gondrexange, canal de la Marne au Rhin ; ruisseau près de Lindre ; alluvion de la Nied française : Kurzel, et de la Nied allemande : Bionville, Morlange, Téting ; vallée de l’Orne : Rombas, Clouange, pré marécageux de Vitry ; très commun dans toutes les eaux stagnantes, selon Joba. . Complanatus Stud. (marginatus Drap, umbilicatus Müll.) — D. L. et D. D. Thionville : Moselle et fossés des fortifications ; fossés près Aubecourt ; selon Joba, très commun à Metz. . Carinatus Müll. (Umbilicatus Stud. non Müll.) — D. I. Eaux stagnantes, fossés et rigoles. Dupuy écrit de cette espèce « très voisine de Complanatus Stud, dont il est néan- moins bien distinct par son dernier tour plus comprimé, par sa carène beaucoup plus aiguë et placée sur le milieu des tours, enfin par sa surface supérieure moins convexe. Animal assez semblable à celui de Complanatus Stud. mais celui-ci est plus gros et plus obscur, (p. 445 et 446 » ; selon Joba, rare à Metz, île Chambière. . Vortex IL,. — D. D. et D. L. Moselle et Seille ; fossé du parc de La Grange-aux-Ormes près Metz; fossés de Thionville ; Nied allemande et Nied française, Rémilly, Kurzel, Bionville : mare du bois d'Aubecourt ; Alluvion de l'Orne : Vitry, Rombas, Amnéville. . Rotundatus Poir. {Leucostoma Mich.) — D. L,. et D. D. Environs de Sarrebourg, étangs de Courcelles et de Bis- troff ; prés salins d’Aubecourt ; tourbière de Faux-en- Forêt, fontaine près Hémilly ; rigoles et fossés dans les 129 © *6. CATALOGUE DES MOLLUSQUES VIVANTS prairies de la vallée de la Nied ; fossés à Rombas ; allu- vion à Thionville ; commune aux environs de Metz, selon Joba. Var. Minor — D. L. Aubecourt, Bistroff, Courcelles, Rombas. Septemgyratus Rossm. — D. D. et D. L. Prairies et fossés d’eau saumâtre dans la vallée de la Nied, abondant. dans l’alluvion de la Nied à Morlange ; petite mare du pré de Bruchborn, près Guinkirchen. Dupuy écrit de cette espèce : « Coquille semblable à celle de Leucostoma, dont elle ne diffère que par ses tours de spire plus nombreux et plus serrés, et par son dernier tour moins dilaté vers l’ou- verture et dépourvu d’un fort bourrelet blanc intérieur » (P-. 442). . Fontanus Turt. {complanatus Drap. non Stud.) — D. D. et D. L. Alluvions de la Nied allemande, çà et là ; Guin- kirchen ; étang de Wallerange ; fossés près Morhange ; canal du moulin abandonné de Baudrecourt ; vallée de l’Orne : Vitry ; selon Joba, assez commun dans les fossés. aux environs de Metz. . Compressus Mich. D’après Joba, assez commun dans les fossés de Metz, diffère de vortex en étant un peu plus caréné ; en serait synonyme selon l'ouvrage de Dupuy. . Nautileus I,. non Moq. D'après Locard. à . Contortus (I. Müll. — D. IL, et D. D. Moselle à Thion- ville, aussi dans les fossés des fortifications de cette ville ; étang de Gondrexange, mare près Phalsbourg ; commun près Metz, selon Joba. Var. Minor — D. I,. Moselle à Metz. . Albus Müll. {Hispidus Drap.) — D. L,. et D. D. Alluvion de la Nied allemande : Bionville ; et de la Nied fran- çaise : Kurzel ; alluvion de l'Orne : Vitry ; étangs de Vallerange, de Lindre, et de Bénestroff, étang Boulet à Ibigny, Langenweïher près Fénétrange ; étangs de Bitche, Langenweïher près Sturzelbronn et étang de Nieder- bronn ; Vaudoncourt ; Basse-Montigny ; selon Joba, ruisseau de St-Julien et fossés de Metz. . Cristatus Müll. D. L. « Se distingue de Zmbricatus Drap. par sa carêne plus saillante, ses plis plus forts et plus rap- prochés. » (Locard à Barbiche). Abonde au-dessus de Hé- milly, dans plusieurs mares des champs. Gi DU DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE 21 11. Imbricatus Müll. (Nautileus Moq. non I,.) D'après Fournel, Holandre, Joba et Godron très rare dans les alluvions de la Seille. *12. Nitidus Müll. (Lacustris Leach, lineatus Jeffr.) — D. L. Abonde dans toutes les mares des champs aurour de Hé- milly, et dans le pré marécageux de Brouck ; mare près Raville, sur la côte entre Raville et Servigny ; étang de Diesen ; mare du bois de Brettnach ; étang de Vallerange ; grand étang de Foulcrey ; étang entre Dieuze et Gelu- court ; mare près Landroff. 4. Genre Ancylus Geoffroy 1. Fluviatilis Müll. — {Simplex Buch.) D. D. alluvion de la Nied, surtout à Bionville, dans les sables déposés sur les bords ; sous les pierres des ruisseaux à Narbéfontaine et à Landange, Joba le signale pour la Moselle, le ruisseau de Mance et celui de Vallières. 2. Lacustris L. — D. L. Mare de Hémilly, sur tiges d’Jris Pseudo-Acovus ; fossés de Metz, selon Joba. *3. Capuloides Jan ex Porro — D. IL. Moselle à Thion- ville ; abonde dans la Nied, entre Bionville et Raville ; ruisseau de Zondrange. Var. Strictus — D. I,. Alluvion de la Nied à Bionville. -*4. Moquinianus Bourg. Etang de Vallerange. C. Chiastoneura Deux yeux un peu saillants en arrière de la base externe des tentacules ; tête munie d’un mufle un peu proboscidiforme ; animal allongé. Ê 1. Genre Cyclostomus Montfort Elegans Müll. — D. L,. et D. D. Pied des rochers ooli- thiques à Rombas ; Justemont, Vitry, la Roche ; alluvion de la Moselle : commun dans l’alluvion de la Nied. 2. Genre Pomatias Studer Maculatus Drap. (Septemspiralis Raz.) D'après Joba, bois de la vallée de Mance, très rare, \ © ‘CATALOGUE DES MOLLUSQUES VIVANTS 3. Genre Valvata Müller rs AS . Piscinalis Müll. — D. D. Moselle et Seille : Metz et Thion- ville, aussi dans les fossés des fortifications de cette ville ; Basse-Montigny ; Vaudoncourt ; Bionville ; Vitry ; assez commun. . Cristata Müll. — {Spirorbis Drap. et Planorbis Drap.) D. L. Alluvions de la Moselle à Thionville, dans la Moselle à Metz ; Baudrecourt ; vallée de la Nied : Kurzel, Bion- ville, vallée de l'Orne : Vitry. 4. Genre Vivipara Lamarck Fasciata Drap. (Nérita f. partim Müll., Viviparus flu- viorum Montf., Paludina f. Desh.) D. D. Assez commune dans la Moselle et dans le canal de la Marne au Rhin. ». Genre Bythinia Gray . Tentaculata L,. {Paludina Impura Rossm.) — D. L. et D. D. Assez commune sur alluvion de la Moselle et de la Nied ; fossés près de Rémilly, étang de Gondrexange ; selon Joba, commun dans la Moselle et la Seïlle. 6. Genre Bythinella Moquin-Tandon (Paludinella Frauenfeld, Hydrobia Hartm.) . Viridis Poiret — D'après Fournel, Holandre, Joba et Godron, vallée de Mance et de Gorze, attaché aux pierres des sources. . Carinulata Palad. D’après Drouet in Locard ; voir aussi p. 3 de ce Catalogue. 7. Genre Neritina Lamarck (Theodoxus Montfort) . Fluviatilis Te —— D. L,. et D. D. Commun dans la Moselle et la Seille, fixé aux pierres. II. ACÉPHALES 1. Famille des Unionidae Je n’ai trouvé aucun renseignement sur cette famille dans -les écrits de M. Barbiche. Je me contente donc d’énu- mérer ceux..qu'il a indiqués en 1884 (Bull. soc. hist. nat. _ Metz, vol. r6 p. 25) (à) [D] JO OU À DU DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE 34 1. Genre Anodonta Cuvier . Anatina L,. D’après Fournel, Holandre, Joba, Godron ; commun Moselle et Seille. . Cellensis Pfeiff. Joba in Godron ; dans la Moselle près Jouy-aux-Arches. . Cygnea Drap. D'après Fournel, Holandre et Joba : com- mun près Metz. . Dupuyi Ray et Drouet. D’après E. de Saulcy in Joba, Godron, Bourguignat ; Frescati près Metz. . Intermedia Lam. D'après Joba : Moselle, île Cham- bière, détermination confirmée par Tervert.: . Jobae Dup. Thionville, à l'embouchure de la Fentch. . Ponderosa Pfeiff. D'après Fournel et Joba, environs de Thionville et ruisseau de la Cheneau à Metz. . Rossmaessleriana Dup. D'après Joba in Godron : dans la Moselle à Metz. . Venitricosa Pfeiff. D’après Joba, douteusement ; flaques d’eau longeant la Moselle près Moulins et près Jouy-aux- Arches. 2. Genre Pseudanodonta . Klettii Rossm. (D’après Joba) . Elongata Hol. {Minima Müill, Anodonta Jobae Bourg.) Habite la Moselle, ile Chambière, selon Holandre et Joba : aussi Seille. 3. Genre Unio Pfeiffer . Amnicus Ziegl. (D’après Bourguignat). . Batavus Mat. et Rac. D’après Fournel, Holandre, Joba, Godron, assez commun dans la Moselle et la Seille : d’après Boettger (1912), près de Sarreguemines, dans la Sarre et la Blies ; pas rare dans la Nied. Conus Sp. (d’après Bourguignat). . Crassus Phil. et var. Minor Drouet (d’après Drouet). Feliciani Bourg. (d’après Bourguignat). . Fourneli Bourg. ( Bourguignat). Holandrei F. de Saulcy in Bourg. (d’après Bourguignat). . Limosus Nils. (d’après Drouet). D *T CATALOGUE DES MOLLUSQUES VIVANTS . Mancus Fer. D’après Joba, dans la Seille et un ancien bras de la Moselle près de la Grange-aux-Dames, où il est commun. > . Ovalis Mont. (d’après Drouet). . Pictorum L,. D’après Fournel, Holandre, Joba, Godron, commun dans toutes nos rivières. . Rostratus Lam. D’après le mêmes, ‘commun dans la Moselle, la Seille, ruisseau de Vallières et l'Orne. . Socardianus Bourg. (d’après Bourguignart). . Tumidus Phil. D’après Joba, Godron et Drouet, abonde dans la Moselle et la Seille. Var. Minor Rossm. (d’après Drouet). 2. Famille des Cycladidea 1. Genre Sphaerium Scopoli . Rivicola Leach (Cyclas cornea Var. a Drap.) — D. D. Moselle : Metz, Thionville ; canal de la Marne au Rhin ; Nied : Bionville. . Corneum L,. { Rivale part. Drap.) — D. L. et D. D. D. Bd. Alluvion de la Moselle : Metz, Thionville : fossés du Breuil près Raville ; mares de la vallée de la Nied ; allu- vion à Vaudoncourt, et à Bionville ; selon Joba, commune sut les bords de la Moselle. . Nucleus Stud. — D. I,. Paraît n'être qu'une variété du précédent. Mare de Kerfen près Zimming, mare de Cour- celles-sur-Nied, mare au-dessus de Hémilly, mare du bois de Brettnach, près de la gare. 2. Genre Calyculina Clessin . Rhyckholtii Norm. — D. I, et D. J. Abonde dans une mare des champs entre Servigny et Raville ; mare au- dessus de Hémilly, où abonde Rriccia natans ; canal du moulin abandonné de Baudrecourt ; étangs de Banns- tein et de Liesbach, près de Bitche. Var. Minor — D. L. Mare entre Servigny et Raville. . Terveriana Dup. — D. I,. Rigoles des prés entre Ponti- gny et Les Etangs. . Lacustris Müll. (Cyclas calicutala Drap.) D. L. et D. B. Fossés des prés entre Pontigny et Les Etangs ; dans la (D) PO 17 0 F8 *9. DU DÉPARTEMENT DE LA MOSELLE 55 Horn, à Bitche ; étang d’Erbsenthal ; vallée de Mance, Metz et Montois-la-Montagne, selon Fournel. Ovalis Bourg. (Cyclas lacustris Drap.) D'après Joba, Godron et Bourguignat ; fossés près Metz ; aussi Bitche. 3. Genre Pisidium Pfeiffer . Amnicum Müll. (Obliquum Pfeiff. Cyclas palustris Drap.) — D. Bd. Ruisseau de la Zinzel près Moutterhouse ; . Fontinale Pfeiff. {Pusillum Ien., Fossarinum Cless.) — D. L. et D. Bd. Pré marécageux entre Woippy et Saulny ; marais près du moulin de Pont-de-pierre, fossés du Breuil près Raville, Les Etangs, Zimming, rigoles d’un pré maré- cageux entre Vaudoncourt et la forêt, rigoles du pré entre Fouligny et Les Etangs ; ruisseaux près Metz, selon Joba. . Roseum Scholtz. — D. Bd. Mare du bois de Kerfen, au- dessus de Zimming. . Caliculatum Dup.— D. I. Mare de Hémilly et mare de Kerfen près Zimming, fossés entre les prés de Brettnach et la forêt de Walmunster ; Bitche, dans la Horn. . Pulchellum Jen. — D.L,., D. D.et D.Bd. Mare de Ker- fen, près Zimming ; pré de la Kling, entre les deux mou- lins près Morhange, alluvion à Morlange ; ruisseaux à Bitche. Henslowianum Shepp. non Leach — D. L. Alluvion de la Nied à Bionville. * Var. Pallidum Gass. — D. Bd. Rigoles des prés entre Fouligny et Les Etangs. Obtusale Pfeiff. — D. Bd. Mare de Vitrange sur la côte, mare du bord du bois au-dessus du fond marécageux de Vaudoncourt près Varize, mare à demi-côte du Za- belbecken ; mares du bois de Brettnach et des champs près Hémilly et au bois de Luppy ; Adaïincourt, Aube- court ; Thionville ; Rombas ; Bitche : fossé de la route de Deux-Ponts et étang de Langenweïiher près Sturzelbronn. Casertanum Poli. — D. L. et D. Bd. Alluvion de la Nied, à Bionville ; Les Etangs ; Bitche : abonde dans la Horn ; ruisseau de Sturzelbronn. * Var. Minimum. Fossés du Breuil près Raville. Dupuyanum Norm. Ruisseau de la Horn, à Bitche. 36 CATALOGUE DES MOLLUSQUES VIVANTS *10. Dubreuili Baud. D. G. et var. Minor. Abonde dans une mare de Hemilly, avec Planorbis cristatus. 4. Genre Dreissena Van Bencden 1. Polymorpha Pallas {Wolgae Chemn., Chemmnitzii Fer., fluviatilis Bourg.) Commun dans la Moselle et dans le canal de la Marne au Rhin: ordinairement fixé aux pierres et au bois. PrEmtC Hépatiques recueillies en Lorraine Par feu M. l'Abbé BARBICHE Et coordonnées par l’Abbé J.-J. KIEFFER Parmi les papiers de M. Barbiche ayant trait aux Mollusques, se trouvait aussi une Liste intitulée : Hépatiques lorraines de ma collechion en trois gros paquets, déterminées en 1889 par M. L. Corbière (Cherbourg). Cette liste renferme, entre autres raretés, sept espèces nouvelles pour la Lorraine ; nous mention- nerons celles-ci avec un astérisque. Maïs elle est malheureuse- ment incomplète ; elle s'arrête au milieu du genre /ungerman- nia et les pages suivantes n’ont pu être retrouvées. Certaines espèces paraissent ici avec deux noms : le premier est celui du manuscrit de Barbiche, le second a été ajouté par moi et in- dique la dénomination que doit porter actuellement l'espèce en question, d’après la Monographie des Hépatiques de France par l’abbé Boulay. 1. Sarcoscyphus emaréginatus Spr. — Marsupella emar- ginata (Spr.) Dum. — Sur terre, au Grossmann, grès vosgien, au-dessus de 900 m. d’altitude, juillet 1885. . Sarcoscyphus Funckii Ness — Marsupella Funckii (Nees) — Rochers de grès vosgien à Bitche (Kieffer), avril 1885 ; en aval de Dabo, mêlé à Diphyscium foliosum forme rupestre, juillet 1880. 3. Alicularia scalaris Schrad. — Mesophylla scalaris (Schrad) Corb. — Creux des rochers de grès bigarré à Bisten, août 1879 et juillet 1880, avec Ditrichum homo- mallum et Jungermannia incisa ; au pied d’un arbre à Guerting, sur grès bigarré, avec Scapania Bartlingii, juillet 1885 ; rochers de grès bigarré et terre ou bords des chemins, à Lutzelbourg, 8 août 1883. +4. Southbya obovata Dum. — Mesophylla obovata (Nees) LS) 38 F8. 126 HÉPATIQUES Corb. — Sur rochers de grès vosgien à Bitche, 8 août 1883 ; sur rochers de grès vosgien au Rehthal, juillet 1889 ; sur terre, grès liasien, dans la forêt de Varize, juillet 1884 : rochers de grès bigarré, entre Buchelberg et Oberluff, près Phalsbourg, juillet 1884 ; ibidem, à Tritteling et au Bidengraben, près Tritteling. . Southbya hyalina Lyell — Mesophylla hyalina (Lyell) Corb.— Rochers de grès vosgien au Rehthal. . Plagiochila interrupta Dum. — Au pied des rochers de grès vosgien au Rehthal, juillet 1880. . Plagiochila asplenioides (L.) — Le type commun par- tout. Plagiochila asplenioides var. humilis Nees —— Rochers de grès bizarré en aval de Bisten, vallon de Guéling, août 1870. Scapania Bartlingii Nees — Au pied d’un arbre à Guer- ting, septembre 1885. . Scapania aequiloba (Schwgr.) Dum. — Roches ooli- thiques des anciennes carrières de la côte de Rozérieulles, juillet 1880. . Scapania undulata (L.) Dum. — Sur pierres de grès vosgien, ruisseau du Rehthal, juillet 1880. . Scapania resupinata (I) Dum. — Rochers de grès vosgien, au Krähenfels près Bitche, août 1883 ; rochers de grès keupérien, au bois de Klang, septembre 1883 ; sur tronc d’arbre tombé, vallée marécageuse an avant d’Erbsenthal, près Bitche, août 1883 ; pied des rochers de grès bigarré au Westloch, près Dabo, juillet 1885 ; sur terre des talus et des fossés, au bois de Hattigny ; fruc- tifié sur rochers de grès entre Ballenstein et Dabo, juillet 1885 : fructifié sur rochers siliceux, au Rehthal, juillet 1882 ; rochers siliceux de Lutzelbourg, juillet 1885 ; Vieilles souches pourries, marais sous la maison fores- tière du Grossmann. Scapania var. laxifolia Carr. — Bords du ruisseau du Rehthal, juillet 1880. Scapania nemorosa (L.) Dum. — Sur terre, chemins des bois, grès vosgien, Bitche (Kieffer) ; ravin des Ellern, entre Longevillle-lès-St-Avold et Laudrefang, août 1880 ; bords des chemins, forêt de Walscheidt, juillet 1885 ; au Rehthal. RECUEILLIES EN LORRAINE 39 \ 13 et 14 Scapania curta (Mart.) Dum. — Sur la terre qui re- TE 16. 7e 18. couvre les rochers de grès vosgien à Bitche, août 1883 ; lisière du bois d’Illange, en face de Thionville, février 1868 . et avril 1887, grès liasien ; rochers ombragés de grès à Schaeferhof et à Dabo, juillet 1883 ; rochers de grès bi- garré au-dessus de Lutzelbourg, avec Jungermannia Muelleri et J. exsecta, juillet 1885 ; ravin des Ellern sous Laudrefang, grès bigarré, avec Jungermannia albicans et J. bicuspidata ; sur terre de grès, lisière du bois de Ri- chemont avec Lophocolea lateralis Dum. et Cephalozia divaricata Sm., septembre 1885. Scapania umbrosa (Schrad.) Dum. — Rochers ombra- gés de grés à Schaeferhof et à Dabo, juillet 1885. Jungermannia albicans L. —— Diplophyfum albi- cans (L.) Dum. — Commun partout, mais surtout sur rochers siliceux. Jungermannia Dicksoni Hook. — Lophozia Dicksoni (Hook.) — Troncs d'arbres entre le Hengst et le Gros- smann, juillet 1883 ; vieilles souches, marais sous la mai- son forestière du Grossmann ; sur blocs de grés vosgien sur la partie la plus élevée du Grossmann lorrain, près du sentier, avec le Andreae juillet 1885. JungSermannia obtusifolia Hook. — Diphophyllum obtusifolium (Hook.) Dum. — Fructifié sur rochers de grès, au Rehthal, juin 1882. 19 et 20 Jungermannia exsecta Schm.— Lophozia exsecta 2 (Schm.) Dum. — Rochers des bois, grès vosgien à Bitche (Kieffer) ; rochers de grès bigarré au Kleinmühlefelsen près Lutzelbourg, avec Scapania curta et Lepidozia reptans, juillet 1885 ; sur terre, forêt de Dabo au Schnecberg, avec Scapania vesupinata et Kantia trichomanis (Lindb.) — Cincinnulus trichomanis Dum.; rochers de grès au Rehthal, avec Heterocladium heteropterum Br., juillet 1889 ; vieilles souches, marais sous la maison forestière du Gros- smann. Jungermannia execta forma globulifera. — Sur ro- chers du Keuper, bois de Klang, septembre 1883. Jungermannia Taylori Hook. var. anomala Hook. — Coleochila anomala (Hook.) Dum. — Rochers humides du grès vosgien, à Bitche, avril, avec /. ventricosa (Kieffer) 40 HÉPATIQUES 22. Jungermannia subapicalis Nees — Aplozia subapi- calis (Nees), considéré généralement comme variété de Aplozia autumnalis Heeg. ( Schraderi. Mart.) — Tronc d'arbre tombé, vallée en avant d’Erbsenthal près Bitche, avec Scapania resupinata, août 1883. 23. Jungermannia crenulata Sm. — Mesophylla cre- nulata (Sm.) Corb.— Talus des chemins, forêts-de Bitche, grès vosgien, août 1883 ; talus du chemin dans le petit bois de Tincry, près Xocourt, grès liasique, juin 1889 ; bords des chemins près Porcelette, grès bigaré, septembre 1885 ; fructifié, talus des fossés, forêt de Rémilly, mars 1881T Jungermannia crenulata var. éracillima Sm. — M. C. var. gracillima (Sm.) — Terre humide au bord des chemins des bois à Bitche (Kieffer). *24. Jungermannia tersa Nees — Aplozia amplexicaulis Dum. — Rochers de grès sur le Grossmann, cum perian- this, juillet 1885. 25. Jungermannia acuta Lindb. — Lophozia Muelleri (Nees) Dum. — Rochers de grès à Hettange Grande, avec Leptobrum pyriforme ; rochers de grès vosgien humides et exposés au Nord, à Bitche, avril 1885 (Kieffer). 25 bis Jungermannia Müelleri Nees — Lophozia Müelleri (Nees) Dum. — Rochers de grès bigarré à l'entrée du vallon de Guéling, en aval de Bisten et du bois, juillet 1880 ; rochers humides du grès vosgien au Rehthal, juil- let 1889; fructifié sur terre oolithique et sur pierres, aux bords d’un sentier de la forêt de Moyeuvre, au-dessus de la vallée de Ranguevaux, avril 1868, avec Eucalypta streptocarpa ; bois d’Illange, grès liasique, mêlé à Buxbau- mia aphylla, à droite de la route de Thionville à ce village ; Bitche, rochers humides (Kieffer). 26. Jungermannia ventricosa Dicks. — Lophozia ven- tricosa (Dicks.( Dum. — Sur terre, pied des rochers om bragés du grès vosgien, Bitche (Kieffer, avril, Barbiche août 1893 au Krähenfels) ; rochers siliceux entre Lutzel- bourg et Garbourg, juillet 1885 ;ibidem au-dessus de Schaeferhof et au-dessus de Lutzelbourg ; fructifié, rochers siliceux de la forêt entre Dabo et le Schneeberg. 27. Jungermannia bicrenata Lindb. — Lophozia bicre- nata (Lindb.) Dum. — fructifié à Bitche, sur rochers hu- TRALT k, 28 et 30. BIS RECUEILLIES EN LORRAINE 41 mides de grès vosgien, avec Eucalypta streptocarpa et Meesea uliginosa, 20 avril 1885 ; fructifié sur terre, forêt de Rémilly, route de Hémilly à Faux, un peu au-delà du rond-point ; rochers de grès luxembourgeois à Hettange- Grande ; avec Baeomyces roseus, forêt de la Houve, sur terre et talus des chemins entre Guerting et la gare de Hargarten, septembre 1885. 20. Jungermannia incisa Schrad. — Lophozia incisa (Schrad.) Dum. — sur rochers humides, du grès vosgien, en touffes d’un vert gai, Bitche, 28 avril ; rochers de grès entre Lutzelbourg et Garrbourg, juillet 1885, avec J. ventricosa, J. trichophylla et Geocalyx graveolens ; rochers de grès sous Dabo, vallée de l’Ententhal, avec Jung. albicans, juillet 1889 ; rochers de grès keuperien, au bois de Klang, au milieu des mousses, entre Zepidozia reptans et Tetraphis pellucida, septembre 1883 ; rochers de grès bigarré qu’elle tapisse, en compagnie de A/icularia scalaris et de Ditrichum homomallum, juillet 1880, au vallon du Guéling, sous le bois, en aval de Bisten ; vieilles souches pourries, marais sous la maison forestière du Grossmann, avec Scapania resupinata et Harpanthus scutatus. Jungermannia Schreberi Nees — Lophozia Schreberi Nees {barbata Schreb. non Nees). Terre, parmi les mousses, grès vosgien, Bitche (Kieffer), 28 avril. Jun$ermannia divaricata Sm. — Cephalozia divari- cata (Sm.) Sur terre, grès vosgien, Bitche (Kieffer) ; sur terre et rochers humides de grès vosgien, au Rehthal, juillet 1889 ; rochers de grès bigarré, imprégnés de terre, forêt de Varize, avril 1882 ; bois de Richemont, lieux secs, bruyères au bord des chemins, avril 1868. EC Ne Nouvelles Contributions à la Flore de Bitche Par l’Abhé J.-J. KIEFFER I. Phanérogames Lupinus angustifolius Z. Pré entre Moutterhouse et Bitche ; abondant mais localisé. Rapistrum rugosum D €. Chemin le long de la Horn, entre Bitche et le moulin Ramstein ; juillet — août. Cette plante à fleurs jaunes, est remarquable par ses silicules appliquées, bi-articulées, l’article supérieur subglobuleux, dur, hérissé, pourvu de côtes longitudinales et pourvu d’un style aussi long ou plus long que lui, l’article inférieur plus allongé, plus mince et ressemblant à un pédoncule plus gros et à peine plus court que le véritable pédoncule. Godron l’in- dique pour le Département de la Meurthe (1883, édition 3°); elle n’a pas encore été indiquée pour la Moselle. Cardamine pratensis L. à fleurs doubles, les étamines étant changées en pétales. Abondant sur une pelouse, à la sortie du village de Siersthal, entre la route et le sentier d’En- chenberg. Une déformation semblable est attribuée à des Phytoptides (Eriophyides), mais je n’ai jamais pu décou- vtir de ces parasites sur celle de nos environs. J'ai trans- planté quelques pieds de Cardamines à fleurs doubles au jardin du Collège ; ils s’y sont multipliés, les fleurs étant toujours doubles et ne produisant pas de fruits. Holandre a observé près de Metz et décrit en 1848 (Bull. v. 5 p. 60) une autre déformation de la même sorte de Cardamine ; celle-ci n'offre pas seulement un doublement de la fleur, mais encore une prolification : « du milieu de la première corolle qui est double, il sort une seconde fleur également double, avec un prolongement du pédoncule, et quelque- fois une troisième qui sort de cette dernière. » Senecio vernalis W. et K. Plante originaire de l’Europe orien- tale, probablement introduite de Hongrie avec du grain, 44 NOUVELLES CONTRIBUTIONS pendant la guerre. J'en ai observé six pieds en pleine flo- raison, le 9 mai, sur le champ de tir, entre la route et le sentier de Bitche à Haspelschiedt, à proximité des pre- miers bâtiments militaires. Tige haute de 30 cm. munie ainsi que le dessous des feuilles de poils lohgs et mous ; feuilles linéaires, pinnatilobées, les lobes crispés et dentelés, sur- face supérieure aranéeuse ; fleurs plus grandes que celles de S. jacobaea, fleurons du disque longs et larges. Au même endroit abondaïit le Botyychium Lunaria. Matricaria discoidea D. C. (Chrysanthemum suaveolens Asch). Cette plante, remarquable par l'absence de fleurons ligulés, est originaire de l’Asie orientale et de l'Amérique du Nord. Je l'ai découverte le 15 mai, à Enchenberg, le long de la voie ferrée, où elle abonde. Elle n’est mentionnée dans aucune de nos Flores de Lorraine. Je ne la trouve pas non plus indiquée dans la Nouvelle Flore du Nord de la France et de la Belgique (6e édition), ni dans la Nou- velle édition de la Flore complète de la France et de la Suisse, toutes deux publiées par Gaston Bonnier et Georges. de Layens ; toutefois nous trouvons dans cette dernière, à la page 167, la remarque suivante : « Le Matricaria dis- coidea D. €. (introduit) se reconnaît à ses fleurs toutes en tubes. » Du reste, lors même que Bonnier et Layens au- raient signalé l’apparition de cette plante en France, en Belgique, ou en Suisse, nous ne serions pas encore ren- seignés sur l’époque approximative de cette apparition, car ces deux auteurs ont évité soigneusement de faire connaître la date de la publication de leurs deux ouvrages, sacrifiant ainsi l'intérêt de la science à l'intérêt matériel. En Allemagne, cette plante a été signalée depuis long- temps, par exemple, dès 1877, par Wünsche (Schulflora. von Deutschland p. 364), en 1882 par Garcke (Flora von Deutschand, 14° édition p. 209). Ce dernier cite diverses. localités de Prusse, de Saxe, de Bohême, avec la mention : «en masse ; plante introduite et acclimatée. » Ces deux derniers auteurs indiquent dans leur tableau synoptique, que cette espèce se distingue de M. Chamomilla par les capitules brièvement pédonculés, par l'absence des fleu- rons ligulés et par les fleurons tubuleux du disque, qui seraient quadridentés chez discoidea et quinquedentés chez chamomilla. J'ai constaté que les fleurons tubuleux de discoidea sont ordinairement quadridentés, mais qu'ils A LA FLORE DE BITCHE 45 ne le sont pas toujours ; parfois une des quatre dents offre un commencement de divisions, d’autres fois le fleuron présente cinq dents parfaitement égales. Leonurus cardiaca L. Environs de Bitche et Siersthal ; haies et décombres.. Le chanoine Friren a écrit de cette espèce (Bull. 1909 v. 26 p. 127) : « Plante introduite et naturalisée, dit Godron. Nous ne pouvons admettre comme naturalisée une plante qui se multiplie très rarement de graines : depuis plus de quarante ans, un pied transplanté au Séminaire de Monti- eny s’est parfaitement conservé et jamais nous n'avons vu germer une seule graine. » Pour ma part, j'ai constaté que les graines en question germent très facilement par ici et je considère la plante comme indigène et non introduite. Nepeta cataria L. Environs de Bitche : haïes et au pied des muts ; abondant, maïs localisé Lycium barbarum L. Haies des jardins, aux environs de la ville. Myrrhis odorata Scop. Environs de Bitche : vergers, pelouses et haies. Cette belle plante, qui exhale une odeur d’anis et qui fleurit de mai à juillet, n'avait pas encore été signalée dans nos environs. Godron (1883, édition 3°) la mentionne « comme subspontanée dans les prairies des Hautes-Vosges et autour des habitations. » Plantago. D’après Holandre, tous les Plantains ont les éta- mines très longues ; Godron et Himpel ne font pas plus mention de la longueur des étamines que de celle de la hampe. Les Plantains de la Lorraine se distinguent facile- ment par les caractères suivants: 1. Feuilles caulinaïres ; épi ovoïdal ou subglobuleux, beaucoup plus court que la hampe P. arenaria W.K. — Feuilles toutes radicales — 2 2. Epi très long, aussi long ou plus long que la hampe ; étamines très courtes, leur filet pas ou guère plus long que les lobes de la corolle, anthères rouges ; feuilles ovalaires, grandes, à peu près glabres, distinctement pétiolées ; juillet-septembre. P. Major JL, (1) — Epi court., la hampe plusieurs fois aussi longue que (1) P. enlermedia Gilib. ({imosa Kit., Winter: Wirtg.) que Godron mentionne comme espèce distincte, est considérée généralement comme une simple variété de P. major. 40 NOUVELLES CONTRIBUTIONS lui ; étamines longues, leur filet plusieurs fois plus long que les lobes de la corolle, anthères blanches ou jaunâtres : feuilles graduellement amincies en pétiole, velues sur les. deux côtés — 3 3. Feuilles larges, elliptiques ; épi cylindrique ; maïi- juin P. Media L. — Feuilles étroites et lancéolées ; épi subglobuleux ou en ovoïde allongé ; avril — septembre P.Lanceolata L.. Menyanthes trifoliata L. Cette plante se présente sous deux formes : certains pieds ont, sur toutes leurs fleurs, le style très long et les étamines très courtes ; les autres ont, au contraire, sur toutes leurs fleurs, le style très court et les étamines très longues ; tous les échantillons que j’ai obser- vés, rentraient dans l’une ou l’autre de ces deux catégories. C’est donc un cas de hétérostylie, avec dimorphisme, comme on peut le voir sur les Primevères, tant indigènes. qu’exotiques. Cette disposition assure à la plante la fé- condation indirecte, par l'intermédiaire de l’insecte. Goodyera repens R. Brown. J'ai trouvé plusieurs pieds de cette Orchidée le 8 août 1917, sous un pin, dans la forêt, entre Schwangerbach et le Pfaffenberg, près d’un rond- point, et j'en ai envoyé un exemplaire vivant à l'Univer- sité de Strasbourg. La localité où le chanoïine Schatz a dé- couvert cette plante en 1892, est un bois de pins, situé entre la route d’Egelshardt et le camp de Bitche. Il. Cryptogames (Champignons) Les espèces qui suivent, n’ont pas été mentionnées pour notre région dans les travaux antérieurs ayant trait à la Mycologie de Bitche. (1) Lycoperdon caelatum Bull. Sur pelouses en automne. L.echinatum Pers. Eté et automne. Cyathus sericeus Sch. Sur bois pourri. Phallus impudicus L,. Forêts et bosquets, en été. Coryne sarcoides Fr. Forme conidiüifère et forme ascospori- fère. Déterminé par R.. Maire. Stereum disciforme D C. Sur chêne. (1) Bull. vol. 16, p. 102-103 ; vol. 17, p. 47 ; vol. 18, p. 28 et 101-123 ; vol. 22, P. 20-40 et vol. 24, F. 1-14. A LA FLORE DE BITCHE ; 47 Thelephora anthocephala B. T. A. var. Clavularis Fr. Clavaria pistillaris L. Automne. C. Krombholzii. Déterminé par KR. Maire. Calocera viscosa Fr. Sous les pins. C. Cornea Pers. Déterminé par R. Maire. Exidia Glandulosa B. Déterminé par R. Maire. Tremella Mesenterica Retz. Déterminé par R. Maire. Merulius Lacrymans Wulf. Sous les planchers humides à Bitche. Favolus Alveolaris DC. Trouvé par M. Friren le 11. IK. 1912 près de Landonvillers ; pas à Bitche. Polyporus perennis var fimbriatus Bull. Sur terre, dans les bois. Irpex candidus Tul. (Hydnum candidum). Déterminé par R.. Maire. Gyroporus rufus Schaf. (Boletus versipellis Fr., B. aurantiacus Bull.) Aussi commun dans les forêts que G. Scaber ; à la cuisson, le jus de ces deux espèces devient noir. G. Cyanescens Bull. Forêts, été-automne. Ixocomus bovinus L,. non Rostk. {Boletus b. L,.) Forêts, été- automne. I. Piperatus Bull. Forêts de pins, été-automne. I. Elegans Schum. Avec le précédent. I. Luteus L,. Avec les précédents. Dictyopus calopus Fr. {Boletus c. Fr.) Bois de Neubach, Ro- tlambach, Moutterhouse. D. Luridus Schaef. {D. Rubeolarius Bull.) Rotlambach, en septembre. D. Erythropus Pers. (D. satanas Rostk. non Lenz.) Forêts, été-automne. Russula emetica Schum. Très commun dans les bois : été- automne. Lactarius lactifluus Schaef. ( Volemus Fr.) Très commun dans les bois. L. Torminosus Sch. Forêts en septembre. Clitocybe infundibuliformis Schaef. 48 NOUVELLES CONTRIBUTIONS Paxillus atrotomentosus Batsch. Bois de St-Louis-lès-Bitche Naucoria semiorbicularis B. Collybia maculata 4. et S. Sous les pins. C. Radicata Relh. Dans les bois en automne. Mycena metata Fr. Déterminé par R.. Maire. M. Galericulata F7. Sur vieilles souches. Déterminé par KR. Maire. : Cortinarius cinnamomeus Z. Bois de Rotlambach, sep- tembre. Tricholoma Georgii Clus. Cette espèce a été recueillie sous les pins au champ de tir, en mai, et m'a été communiquée par M. le colonel Blomart. I. Sulfureum F7. Dans les bois en automne. I. Album Sc. Avec le Précédent. Lepiota holosericea F7. Prés secs au haut de la Rosselle ; août. | Stropharia aeruginosa Curt. Forêts, en septembre. Amanita citrina Schk. Commun dans les bois. A. Phailoides F7. Avec le précédent. Amanitopsis vaginata Bull. Assez commun dans les bois. Coprinus comatus F7. Jardins et champs, surtout champs remblayés. C. Atramentarius F7. Jardins et prés. C. Fimetarius Z. Sur les fumiers. C. Micaceus F7. Assez commun au pied des arbres. C. Ephemerus F7. Commun sur les fumiers et bord des che- mins. Nectria cinnabarina F7. Commun en automne sur les ra- meaux désséchés des charmes. Sphaeria ? Nuisible aux violettes, dont les feuilles se couvrent de taches blanches ; ces espaces blancs finissent par se détacher, les feuilles paraissent alors parsemées de trous et se dessèchent. Eté et automne. Phyllachora pteridis Fuck. (Dothidea p. Fr., Polystigma D. Linck). Sur le dessous de la fronde de Pferis aquilina, li- néaire, noir, mat, suivant généralement les nervures se- condaires des lobes des pinnules, où ils se trouvent en très A LA FLORE DE BITCHE 49 grand nombre. Les plantes attaquées par ce parasite se reconnaissent à leur aspect un peu crépu, ce qui les dis- tingue de suite des plantes normales. Trouvé en grande abondance, en juillet, dans la forêt du Pfaffenberg, non loin de la ville. Peziza (Otidea) onotica Pers. Jaunes, en oreilles de lièvre, à pied très court et blanc, grouppés à plusieurs, longs de 5 à 8 cm. et larges de 2 1/2 à 4 cm.; selon Costantin, la longueur serait de 3 à 6 cm., selon Wünsche le pédicelle serait long de 3mm. à 3cm. Forêts, juin-août. Peziza (Aleuria) Aurantia Oed. Forêts, en août ; nous en avons mangé ; atteint 12 cm. Peziza (Helotium) Fructigena KXarst. Sur glands, en octobre ; jaunes, disciformes, pédiculés ; forêt aux environs de l'étang de Hasselfurth. Leotia Lubrica Pers. Vert brun, y compris le pédicelle, vis- queux, à pédicelle creux ; avec le précédent, mais sur terre humide. Bul$aria inquinans F7. Commun en automne et en hiver sur les troncs des chênes et des hêtres abattus. Fuligo Varians Somm. var. Flava Pers. Amas visqueux, jaunes, sur les mousses des forêts, en août et septembre. Mitrula Cucullata By. Déterminé par R. Maire. Cronartium ribicola Rosty. En forme de taches jaunes, sur le dessous des feuilles de Ribes nigrum L., juin-septembre. Jardins de Bitche et d’'Enchenberg ; les feuilles attaquées se dessèchent et tombent, les groseilliers parfois tout dénu- dés au milieu de l'été ; les autres espèces des mêmes jar- dins(7ubra et grossularia) ne sont jamais attaquées par ce parasite. La forme printanière ou aecidium se trouve sut Pinus strobus, dont l'écorce s’entrouvre et se cre- vasse, ce qui amène parfois la dessicationde l'arbre, par exemple au Petit Fort. Puccinia echinopis ? Sous forme de petites agglomérations noires, arrondies ou allongées, sur le dessous des feuilles de Echinops sphaerocephalus L,., en août, sur le remblai du chemin de fer près de la ville. Les spores sont noires, ellipsoïdales, les deux cellules parfaitement égales, arrondies à leur extrémité libre, chacune un peu plus large que lon- gue ; spore granulée, non rétrécie au milieu, portée par un pédicelle pas plus long que gros. Cette espèce diffère de À 50 NOUVELLES CONTRIBUTIONS P. compositarum par la forme de ses spores ; elle res- semble davantage à P. suaveolens Pers. Su trouve fréquemment sur Ciysium arvense. Puccinia anemones Pers. Cette espèce, commune sur Ane- mone nemorosa, Se trouve aussi sur les feuilles d'A. 7anun- culoides, dans la haïe du jardin du Collège. Uromyces alchemillae Schrôt., forma wredo alchemillae Pers. En forme d’amas jaunes, sur le dessous des feuilles et sur les calices d’Alchemilla vulgaris, en mai et en juin, dans les vergers à Enchenberg. Aecidium Sp. ? Sur les feuilles de Potentilla fragariastrum. Sphaerotheca mors uvae Aostr. ? Les fruits de Ribes oros- :sularia se recouvrent en partie ou en totalité d’un amas d’abord blanchâtre, puis brun ou noïirâtre, qui les empêche de müûrir et les font tomber avant l’époque de la maturité des fruits normaux ; le même parasite affecte parfois aussi les pousses de cet arbrisseau. En certaines années, la plu- part des groseilles sont atteintes de cette maladie. Jardins à Bitche, Enchenberg, Hanwiller. Sphaerotheca pannosa Link. (Ie Blanc du rosier). Forme sur le pédoncule et le calice des roses ou sur les feuilles du ro- sier une sorte de feutrage blanc et épais. Erysiphe Sp. ? Nuisible aux jeunes Chênes, dont les pousses et les feuilles en sont parfois couvertes ; forêts de Bitche. Cette espèce a été signalée en France comme nuisible de- puis plus de quarante ans. Ustilago utriculosa Tull. En forme de poussière noire dans les fleurs gonflées de Polygonum hydropiper L.; environs de l’étang de Hasselfurth. Lycogala epidendron F7. (Lyoperdon pisiforme). Sur bois pourri. Déterminé par R. Maire. Trichia pyriformis Hoffm. Creux des vieux troncs d’arbres. Trichia varia Pers. Sur bois pourri et vieux troncs d’arbres. Addition. Le Matricaria discoidea cité à la page 44, est sans doute répandu en Lorraine. Je viens de l’observer encore près de la gare de Philippsbourg, entre les rails de la voie ferréeet le long d’un chemin des prés proche de la voie ferrée. CHIRONOMIDES NOUVEAUX où peu connus de la région paléarctique PAR J.-J. KIEFFER, docteur ès sciences (Bitche) Mes loisirs, pendant l’hiver dernier, ont été consacrés spé- cialement à l'examen de plusieurs milliers de Chironomides de la région paléarctique. Parmi ces insectes, les uns offraient un intérêt spécial pour la pathologie ; j'ai traité de ceux-là dans un travail qui vient de paraître en mars dans les Archives de l’Ins- titut Pasteur d'Algérie. Les autres, de moindre importance, mais de beaucoup les plus nombreux, ont été obtenus d’éclosion ou encore simplement capturés. Ceux de l’ouest de la France m'ont été envoyés par M. Hesse, de l’Université de Rennes, et par M. Lacroix de Niort ; ceux du Sleswig-Holstein m'ont été trans- mis par le directeur de la station hydrobiologique de Ploen, M. le Dr. Thienemann, et enfin ceux de Silésie, par M. Ha:nisch, étudiant. Ces différents naturalistes publieront leurs observa- tions sur la biologie et la morphologie des larves et des nymphes ; quant à moi, mon rôle s’est borné à déterminer l’insecte par- fait, à le décrire quand il était inconnu et à lui assigner sa place dans le système. Je me permettrai toutefois ici une remarque au sujet des danses des Chironomides. L'envoi de M. Harnisch contenait quelques tubes renfermant chacun une grande quan- tité d'individus de la même espèce, appartenant tous au sexe mâle, par ex. : Camptocladius squamatus K.,, représenté par 137 exemplaires, tous des mâles ; Rheotanytarsus lapidicola K., plus de 100 individus d’une localité et 53 d’une autre, mais pas une femelle dans ce nombre ; Corynoneura atra Winn. 23 mâles et pas de femelle. J’ignore dans quelle condition ces in- sectes ont été capturés, mais je ferai le rappprochement sui- vant. Dans un mémoire sur les Chironomides de l'Himalaya (Calcutta, Records of the Indian Museum v. 6 p. 331) j'ai dé- crit en 1911 un Pelopia saltatrix K. de l'Himalaya occidental et 52 CHIRONOMIDES NOUVEAUX OU PEU CONNUS d'une altitude de 2.340 m., avec la mention : « Ces insectes se réunissent en troupes nombreuses, au crépuscule du soir, pour exécuter des danses dans les airs ; ceux qui furent capturés étaient tous des mâles. » La même remarque se trouve à la page 336, pour Chironomus choricus K., de la même provenance. J'ai moi-même constaté des faits analogues à Bitche. Ré- cemment encore, étant assis sur un banc au jardin, au crépus- cule du soir, j'entendis au-dessus de moi un concert assez dis- tinct, offrant peu de charme à l'oreille humaine. Comme j'en recherchais les auteurs, j’aperçus à une certaine hauteur au-dessus de moi, un nombre prodigieux de Diptères minus- cules, formant une sorte de colonne laquelle s'élevait et s’abaissait alternativement. Je me munis d’un filet à insectes et je le fis passer rapidement au travers de cette colonne vivante : ces Diptères étaient des Chironomides ; il s'agissait du vulgaire Camptocladius byssinus Schrk. ; mais tous les exemplaires capturés étaient des mâles. Il semblerait, d’après cela, que pour la grande famille des Chironomides, dans les Indes aussi bien qu'en Europe, les danses et les concerts exécutés par ses représentants, forment un apanage réservé exclusivement aux Messieurs. I. Ceratopogoninae 1. Kempia singularis n. sp. ©. Noir. Veux pubescents, brièvement séparés. Palpes peu longs, 2e article le plus long, à peine grossi médialement, 4° le plus court. Pièces laté- rales (maxillae) de latrompe dentelées très faiblement dans leur quart distal. Scape noir, flagellum brun ; articles 10-14 ensemble de moitié plus longs que 2-90 réunis, 10-13 subé- gaux, cylindriques, glabres, parsemés de quelques longs poils le roe deux fois aussi long que le 08, 14° de moitié plus long que le 13°, terminé par un long stylet ; 3-0 un peu plus longs que gros, subcylindriques, pubescents, verticille à 6-8 poils aussi gros que les soies sensorielles. Thorax brillant. Mesonotum à soies microscopiques arquées et presque appli- quées, en outre avec quelques soies en arrière plus longues et dressées. Balanciers blanc pur. Aïle subhyaline, à soies tmi- croscopiques, et, à partir de l'extrémité du cubitus, à soies plus longues et éparses ; cubitus 3 fois aussi long que le radius, atteignant le dernier tiers, distant de E pointe alaire de toute sa longueur ; nervation comme fig. 18 de Winnertz, sauf que la 2° cellule radiale est plus longue, 1 DE LA RÉGION PALÉARCTIQUE 53 fourche intercalée aussi bien marquée que les autres ner- vures, son pétiole atteignant presque l’extrémité du ra- dius. Pattes brun noir, tarses roussâtres, 4e article plus court que le 5° ; empodium égalant les crochets, à poils longs, disposés sur les 2 côtés et globuleux au bout. Abdo- men blanchâtre dessous, brun dessus, à incisions blan- châtres ; cerci blanc jaunâtre. L. 2 mm. — Yeux confluents. Trompe sans ne Flagel- lum brun noir, panache jaune et dense ; articles 11 à 14 ensemble à peine plus courts que 2-10 réunis, le 11e à peine plus court que le 14°, 2 fois aussi long que le 10€, renflé à sa base, 12-14 cylindriques, graduellement raccourcis, le 14e à stylet court; 3-10 pas deux fois aussi longs que‘gros. Aile sans longues soies, cubitus à peine plus de 2 fois le radius, distant de la pointe alaire de 1 1 /2 fois sa longueur. Pince brune, articles terminaux aussi longs que les ba- saux, à peine arqués, pubescents, parsemés de poils plus longs, extrémité glabre, pointue et courbée. L. 2, 5, mm. Quant au reste, semblable à la © .— Silésie. . Kembpia longiserra n. sp. ©. Noir. Veux pubescents, séparés par une fine ligne. Palpes du précédent, sauf que le 2e article est fortement dilaté médialement, rétréci au 2 bouts. Pièces latérales de la trompe dentelées dans leur tiers distal, ces dents assez fortes, au nombre de 14. An- tennes brunes, articles 10-14 ensemble de moitié plus longs que 2-9 réunis, conformés comme chez le précédent, sauf que le 14° article n’est pas plus long que le 13° et à stylet court. Thorax mat, un peu pruineux, mesonotum à soies microscopiques peu denses et très arquées, sans longues soies dressées. Balanciers blanc pur. Aïle à soies micros- copiques, à soies plus longues et éparses dans la cellule de la fourche intercalée, dans la moitié distale de la cellule dis- coïdale supérieure et dans le tiers distal de la cellule dis- coïdale inférieure ; nervation du précédent, sauf que le cu- bitus est presque 4 fois aussi long que le radius et qu'il est séparé de la pointe alaire seulement des deux tiers de sa longueur, le pétiole de la fourche intercalée est moins long et s'arrête vers le milieu du cubitus. Pattes rousses, sans longs poils et conformées comme chez le précédent. Abdomen brun noir, cerci blanchâtres. L. 1, 8-2mm. — Silésie. 54 2. MetEype te re CHIRONOMIDES NOUVEAUX OÙ PEU CONNUS Atrichopogon Thienemanni n. sp. ©. Brun noir. Veux glabres, confluents. Palpes brunâtres, non grossis, 2e article le plus long, ayant comme chez les 2 espèces précédentes, l'organe sensoriel au côté médial. Trompe longue comme la demi-hauteur de la tête. Articles 10-14 des antennes en- semble 2 fois et 1 /4 plus longs que 2-9 réunis, subcylin- driques, terminés par un bourrelet subcylindrique blanc, sauf le 14° qui est terminé par un stylet, le 10€ trois fois aussi long que le 9, 10-13 égaux, 14° un peu plus long, 3-9 subglobuleux, à verticille de 8 poils. Mesonotum mat, à pubescence à peine perceptible. Balanciers blanc pur. Aile hyaline, à soies microscopiques, cellule de la fourche inter- callée à soies plus longues dans sa moitié distale, des soies semblables se voient encore depuis cette cellule jusque près du rameau postérieur de la discoïdale, cubitus à peine plus de 2 fois le radius, les 2 cellules radiales minces, sur- tout la 1re ; bifurcation de la posticale à peine distale de celle de la discoïdale, rameau distal de la posticale à peine plus loin de la pointe alaire que le cubitus. Pattes blanc sale, sans longs poils ; 4° article tarsal plus court que le 5°, empo- dium plus long que les crochets, conformé comme chez les précédents. L. 2 mm..— Allemagne ; larve aquatique. Var. nitens n. var. ©. — Tête, antennes et abdomen brun noir; thorax noir, mesonotum brillant, presque glabre ; pattes entièrement jaunes. Le reste comme chez Sleswig — Holstein, larve dans une source. . Lasiohelea pilosipennis Kieff. On ne connaissait que la © de cette espèce, provenant de Hongrie. Le ‘ est noir, balanciers, et abdomen brun noir, pattes roussâtres, extré- mité de la massue des balanciers blanche. Veux glabres, confluents. Trompe sans dentelure. Palpes à 4° article le plus long, rer et 3e les plus courts. Scape noir, flagellum brisé. Thorax mat et glabre. Aile hyaline, graduellement amincie proximalement, parsemée de poils arqués, appliqués et fragiles, sans soies microscopiques, cubitus atteignant le milieu de l'aile, les 2 cellules radiales d’égale longueur, linéaires, la 1re bien plus mince que la distale, discoïdale brièvement pétiolée, bifurcation de la posticale sous le mi- lieu de la 2e cellule radiale. Métatarse antérieur égalant 2 et 3 réunis, 4° un peu plus long que le 5e à tous les tarses, cro- chets assez grands, courbés presque à angle droit, non dentelés au bout ; empodium égalant les crochets, poils 4 F Ç se DE LA RÉGION PALÉARCTIQUE 55 peu longs, guère plus longs que la grosseur des crochets. Articles terminaux de la pince presque aussi longs que les basaux, grêles, subcylindriques, presque droits, glabres, pubescents à la base ; lamelle courte, son extrémité munie, de chaque côté, d’un prolongement linéaire portant 2 courtes soies. L. 1, 8 mm.— Silésie. . Culicoides dileucus n. sp. ©. Gris jaunâtre et mat, an- tennes blanchâtres, scape noir, scutellum jaune, balanciers blancs, pattes blanchâtres, abdomen blanc brunâtre. Veux glabres, séparés par une ligne. Trompe égalant la hauteur de la tête. Palpes à 4° article plus court, 2° le plus long, grossi vers le milieu du côté médial. Articles anten- naïires 10-14 ensemble aussi longs que 2-9 réunis, cylin- driques, subégaux, le 10° de deux tiers plus long que le 92 14€ sans stylet ; 3-9 subcylindriques, d’abord de moitié plus longs que gros, le 02 deux fois ; verticilles de 6 à 8 poils. Aïle faiblement grisâtre, à soies microscopiques et parse- mée partout de soies plus longues, avec 2 taches blanches sur le bord antérieur, l’une transversale et passant par la nervure tranversale, l’autre après l'embouchure du cubi- tus ; radius et cubitus brun noir, un peu grossis et pres- que confluents, les 2 cellules radiales égales, très étroites et allongées ; cubitus dépassant notablement le milieu de l'aile, bifurcation de la posticale à peine distale de la trans- versale. Article 4e des tarses cylindrique, un peu plus long que gros ; empodium atteignant presque le milieu des crc- chets, à poils courts. L. 1,5 mm. gd Mêmes caractères. Antennes et panache pâles, scape noir ; 2° article en ellipse, plus long et plus gros que le 3e, les suivants, à partir du 3°, graduellement un peu plus longs, le 11° au moins de moitié plus long que gros ; les 3 derniers longs et cylindriques, le 12e le plus long, trois fois aussi long que le 11° d’un tiers plus long que le 13°, tous deux à base munie d’un verticille de poils, mais non renflée, 142 égalant le 13°, conique. Aile plus étroite et plus pâle que chez la ©, n'ayant de soies longues que dans sa moitié distale. Pince comme chez C. pallidicornis K., les articles terminaux sont donc amincis distalement. I.. 1,8 mm. Cette espèce est voisine de C. pallidicornis, qui a encore une tache blanche dans la cellule posticale, les articles antennaires 12 et 13 du çj renflés à la base, et les articles 3-9 de la © subglobuleux, puis en ellipse. — Cha- rente-Inférieure. 56 6. CHIRONOMIDES NOUVEAUX OU PEU CONNUS Culicoides clavatus n. sp. cf‘. Brun noir ; scape noir, fla- gellum brunâtre pâle, panache jaunâtre, balanciers blanc pur, pattes blanchâtres, genoux sombres, abdomen blane brunâtre, dessus et pince bruns. Veux glabres. Palpes non grossis, 2€ article le plus long, le 1er plus long que le 3°, celui-ci subégal au 4€. Articles antennaires 3-11 graduelle- ment un peu plus longs, d’abord ovoïdaux, puis subcylin- driques, ensemble d’un quart plus long que 12-14 réunis ; 12e le plus long, 3 fois aussi longs que le 11°, cylindrique comme le 132 ; 14° un peu plus long que le 13°, aminci en cône. Thorax mat, glabre. Aïle hyaline, à soies microsco- piques, avec quelques soies plus longues le long du bord apical ; sans tache ; cubitus dépassant beaucoup le milieu, les 2 cellules radiales inégales, étroites, la 1° presque 2 fois aussi longue que la distale, celle-ci plus large que la 17e, $uère plus longue que large ; bifurcation de la posticale à peine proximale de l'extrémité du cubitus, rameau anté- rieur arqué. Article 4° des tarses plus court que le 5°, cylin- drique ; extrémité des crochets échancrée, leur base munie d’une soie très grossie proximalement et semblant former une dent, empodium rudimentaire. Lamelle de la pince n'ayant pas, comme chez l'espèce précédente, d’appen- dice à chaque angle du bord distal ; articles terminaux ayant leur base renflée, pubescente et à quelques longs poils, comme chez tous les congénères, leur milieu très aminci, glabre comme le tiers distal aui est renilé en massue et aussi gros que le tiers basal. L. 2 mm. — Alle- magne. . Culicoides rivicola n. sp. © . Brun noir et mat ; pattes bru- nâtres, genoux noirs, base des tibias et extrémité des fémurs plus claires, balanciers blancs, abdomen et pince brunâtres. Yeux confluents et glabres. Front à 2 lobes coniques, courts, aussi longs que gros. Article 2° des palpes à peine plus long que le rer, égalant les 3° et 4° réunis, un peu élargi médialement dans la moitié distale, qui porte l'organe sen- soriel. Scape brun noir, flagellum pâle, articles 10-14 en- semble pas distinctement plus longs que 2-9 réunis, cylin- driques, subégaux, à poils épars et plus longs à la base, le 14° toutefois de moitié plus long que le 13°, arrondi au bout, 1o€ d’un tiers plus long que le 9€ ; 3-9 subcylin- driques, le 3° à peine plus long que gros, le 9° deux fois aussi long que gros ; verticilles de 5 poils, dont 2 en forme de soies sensorielles, deux fois plus gros que les 3 autres ae à ». & ! We 24 F, ts L! ï L \ { êx x J " L F3 al pe LT {4 £ Fa à À MER A £ < sf À 2 y = à 4 #2 À à À ei CAPTURE À METZ DE Quelques Coléoptères rares ou non encore signalés en Lorraine (B. de BRUNIER) —— 0.15 #<% Harpalus cupreus. Dej. Janvier 1920. — Un exemplaire dans les détritus d’inonda- tion de la Seille ; détermination vérifiée par le Colonel Sainte- Claire Deville. Le catalogue Wencker et Silbermann le cite de la région (sous les pierres, très rare). D’après Géhin, Belle- voye l'aurait pris à Metz. Bourgeois, dans son magistral cata- logue de la Chaîne des Vosges et des régions limitrophes, met ces captures en doute. Il n’a pas vu les exemplaires de Belle- voye, mais bien ceux de l’abbé Fettig, qu’il a reconnus être des « rubripes ». * Notre. confrère Scherdlin, de Strasbourg, ne cite pas cette espèce dans le Supplément au catalogue de Bourgeois. (Ce sup- plément paru en 1916, en français, à Colmar, a mérité à Mon- sieur Scherdlin le prix Dollfus, une des plus hautes récompenses de la Société Entomologique de France.) Trachycellus placidus. Gyllh. Janvier 1920. — Un exemplaire dans les détritus d’inonda- tion de la Seille. Rare partout, ce carabique n’a pas encore été signalé en Lorraine. D’après Wencker il serait commun sous les détritus aux bords du Rhin. Aucun autre entomologiste n’en ayant signalé la capture en Alsace, la citation de Wencker ne paraît pas devoir se rapporter à ce Trachycellus. 112 CAPTURE A METZ DE QUELQUES COLÉOPTÈRES Amauronyxz Maerkeli. Aubé.. Ce joli psélaphien, assez commun aux environs de Strasbourg d’après le catalogue de Bourgeois, très rare dans le bassin de la Seine, n’a été pris qu’une fois dans la région de Metz, par Bel- levoye, sous une pierre, côte de Pagny-sur-Moselle. (Scherdlin, supplément au catalogue de Bourgeois). Il n’est pas rare dans mon jardin, à Metz-Devant-les-ponts. Le 15 mai 1920, j'ai pris le premier exemplaire sous un tas de fumier ; le lendemain, j'en prenais quatre, par temps lourd et orageux, dans une très vieille souche de lierre habitée par les fourmis. En juin et juil- let, le temps étant sec et chaud, les tamisages les plus minu- tieux ne me le font pas trouver. Le 2 août, par temps orageux, une pomme de terre pourrie m'en donne un exemplaire. Le 3 août je crible à nouveau la souche de lierre qui m'a fourni mes captures de mai; j'en prends deux exemplaires, quoique les fourmis aient complètement déserté la souche. J'ajoute que dans la Marne, j'ai pris deux fois l’Amauronyx, sans qu'il fût en compagnie de fourmis. Il semble bien que cette espèce doit être rayée de la liste des myrmécophiles. Si bien souvent on la prend en compagnie des fourmis, c’est que ces dernières sont partout où se trouvent des substances animales ou végétales, décomposées ou non. Lasius brunneus, en particulier, se voit attribuer dans les catalogues une quantité d'hôtes, de com- mensaux, de parasites, vivant en réalité fort bien seuls. Nous connaissons encore fort peu les moeurs de l’'Amauronyx ; myrmécophile d'occasion, il est surtout hypogée, fréquente tout habitat profond où s’amasse l’humus tiédi par la fermenta- tion, et semble remonter près de la surface aux premières cha- leurs humides du printemps. Euthior scydmaenoides, Steph. Cette espèce passe pour rare. Bellevoye l’a prise à Metz sous des planches et des copeaux enterrés. Elle ne se rencontre d’or- dinaire que par exemplaires isolés. En avril 1920 il en existait une colonie nombreuse dans mon jardin, dans un tas de terreau contre un mur exposé au midi. Aux premières chaleurs, l’es- pèce s’est faite rare. Agathidium marginatum. Sturm. Janvier 1920.— Dans les inondations de la Seille, en be a été pris dans les mêmes conditions, par le Commandant de Buffévent, (glorieusement tué en 1914) dans les inondations CAPTURE A METZ DE QUELQUES COLÉOPTÈRES A) de l’Aisne à Soissons, et par le Colonel Sainte Claire Deville dans les inondations de la Moselle. Cet agathidium est signalé d'Alsace et de Lorraine, sans indication d'habitat. Seul de ses congénères, il se trouve en nombre dans les détritus d’inonda- tions. On peut donc lui supposer des moeurs hypogées, à la fa- çon des Liodes, dans les champignons souterrains des prairies basses et des berges, tandis que les autres espèces vivent dans les fongosités des vieilles souches. Hedobia regalis. Duft. Juin 1920. — Dans mon jardin, en battant de vieux lierres et de vieux buis, trois exemplaires, en compagnie de nombreux He- dobia imperialis. Cette espèce est nouvelle pour la Lorraine. CII M. l'Abbé FRIREN vers 1868 NOTICE BIOGRAPHIQUE sur M. l'Abbé Aug. J. M. FRIREN PAT EE ALEUR - « Point d’apologie, point de panégyrique : un récit simple, exact, la vérité, rien que la vérité. » (DE MONTALEMBERT). Le 21 avril 1916 — Jour du Vendredi-Saint, — je quittais la forteresse d’Ehrenbreitstein, où je venais de passer près de 21 mois en détention, et j’arrivais à Paderborn, ville catholique et très hospitalière de Westphalie. Ma liberté relative était sou- mise à bien des restrictions, cependant elle me parut comme les premiers beaux jours du printemps : et l’une des personnes à qui je m'empressai de communiquer l’heureuse nouvelle était M. le chanoine Friren, de Metz. Hélas ! quelques jours après, ma carte me revenait avec cette mention : Adressat gestor- ben ! Le destinataire est mort ! J'avais de bonnes raisons de correspondre avec ce vénérable prêtre, mon ancien professeur et ami de toujours, aux travaux de qui je m'étais associé en les continuant à l’Académie de Metz, aux côtés duquel je m'asseyais aux séances de la société d'Histoire naturelle, dont j'étais membre trop peu compétent, quoique plein de bonne volonté. — Jeune élève de 15 ans, je m'instruisais à son école ; homme de 40 à 50 ans, je continuais à m'instruire et à m'édifier à son contact si cordial et si digne. Dévouement absolu, d’abord au devoir, puis à la science ; grande cotdialité, unie à une dignité condescendante et affec- tueuse ; ordre parfait en toutes choses, propreté méticuleuse, re- cherches patientes, consciencieuses, telles étaient les qualités dominantes de cet homme très modeste et très utile qui a dis- paru au cours de cette guerre, au milieu d’une gêne considérable pour ses travaux et de l'éloignement de beaucoup de ses amis. 110 NOTICE BIOGRAPHIQUE Avec mes souvenirs et quelques données puisées dans diverses publications (dont on trouvera plus loin la nomenclature), et surtout avec des communications de témoins de sa vie, je veux essayer de dresser une image, aussi exacte que pee de cet homme distingué sous tant de rapports. Auguste Marie Joseph Friren naquit à Thionville le 24 OC- tobre 1837; son père, Nicolas Bernard Friren, alors âgé de 40 ans, était employé à la manutention, et habitait, rue de la Munitionnaire, le bâtiment même de la manutention ; sa mère, âgée de 35 ans, était née Anne Marchal. Plus tard, son père entra dans la minoterie. Sa famille quitta Thionville Dee Metz, puis habita Richemont. : Je n’ai rien à dire de ses premières années, sinon qu'il trouva dans sa famille de bons et dignes éducateurs chrétiens, qui lui donnèrent l’exemple du travail et de la vertu. Dès qu'il fut en âge de s’adonner aux études, il fut placé dans un collège à Nancy Maïs la vocation sacerdotale se dessinant, sa mère le présenta au Petit Séminaire de Metz ; il y entrait le 17 octobre 1850 et fut admis en sixième. Il devait passer six années dans cet éta- blissement. On retrouvera en appendice le relevé de toutes les nominations qu’il obtint ; son cours a varié de 22 à 26 élèves. I1 quitta le Petit séminaire le 19 août 1856, le 6e des 22 élèves, avec un prix de six accessits. Voici les cotes générales qu'il avait obtenues : Comme facultés intellectuelles, 8 (sur 9). Comme application au travail, 8. Comme conduite, 8-9 ; comme piété, 8-0. Et son supérieur ajoutait cette appréciation : « Son caractère est doux, poli, soumis, confiant, ne manquant pas de fermeté pour ie bien ; on désirerait plus de vie ; exemplaire, bon. » En sixième, sur 14 matières, il obtenait 7 nominations, dont un prix de conduite, le rer prix de version latine, le prix de ver- sion grecque, le 1°T accessit de narration ; en cinquième pas de nomination en conduite, et 4 nominations seulement ; en quatrième, accessit de conduite, prix de vers latins et d’histoire naturelle ; en troisième, 8 nominations, dont 3 prix : vers latins, version grecque, histoire naturelle ; en seconde, 6 nominations, dont 2 prix : narration latine, histoire naturelle ; en rhéto- rique, nous l’avons vu, 6 nominations seulement, pas de prix, sauf celui de six accessits, — mais le r°r accessit d’histoire naturelle. Signalons dès à présent que, dans les sciences ma- thématiques, l’élève Friren obtint un 3° accessit en quatrième ; SAR SUR M. L'ABBÉ AUG. J.-M. FRIREN 117 en cette branche, qu'il devait enseigner plus tard, ce fut tout pendant six ans. I1 se révèle déjà fervent des sciences naturelles et de la litté- rature. Aussi, rien d'étonnant qu’il fût mis à contribution pour la composition et la représentation de la pièce traditionnellement jouée par les élèves de seconde à la fin de l’année scolaire. Nous en trouvons un écho dans un compte-rendu du Voeu National en date du 26 août 1855. Les élèves avaient composé une tra- gédie : Le Martyre de S. Cyrille, dont le reporter fait un éloge dithyrambique. (Voir l'analyse de cet article aux pièces annexes.) En faisant la part de l’exagération, il reste encore un bel éloge de la pièce et des auteurs, dont les principaux étaient MM. Friren et Champigneulle. M. Friren avait passé partie de son temps d’étude à Metz, et le reste au nouveau Petit Séminaire de Montigny-les-Metz : il revient à Metz, rue d’Asfeld, en 1856, pour ses études de phi- losophie et de théologie. Un voile profond couvre ces années de retraite studieuse et de formation à la vie sacerdotale. Le jeune Friren, âgé de 19 ans à son entrée au grand sémi- naire, reçut la tonsure le 29 mai 1858, à Metz, après ses deux années de philosophie. L'année suivante, nous le trouvons comme surveillant au petit collège de Sierk, dont M. l'abbé Mé- dinger était directeur. Ce court passage à Sierck ne fut pas un temps d'’oisiveté pour le jeune clerc ; il s’y adonna aux excur- sions botaniques, cette localité au sol accidenté étant riche en plantes intéressantes ; plus tard, le naturaliste mentionnera sou- vent cette station ; en la quittant, il aurait pu fournir des con- tributions sérieuses pour de nouvelles éditions de Holandre et Fournel, déjà projetées alors. — Il reprit ses études en octobre 1859, — fut promu sous-diacre à Metz le 25 mai 1861, diacre le 21 décembre de la même année et enfin prêtre le 14 juin 1862, à Nancy. Au début de sa carrière sacerdotale, qu'allait-il devenir ? Le diocèse avait besoin de professeurs pour ses institutions d'enseignement ; Mgr. Dupont des Loges envoya l'abbé Friren au collège de Bitche. Voici, sur cette période, quelques détails donnés par un an- cien élève de l’abbé. … « Jeune prêtre, il vit se réaliser son grand rêve d'aller à Bitche, qu'il n'avait jamais vu, mais où il entrevoyait le paradis du naturaliste. C’est là qu'il débarqua en octobre 1862, après une longue journée de voyage, sortant d’une horrible voiture de poste qui partait de la gare de Forbach pour être échangée au 118 NOTICE BIOGRAPHIQUE relais de Sarreguemines contre une autre plus horrible, redoutée de tous les voyageurs. « Pour M. Ftriren, Bitche était l'entrée dans la vie de l’ensei- gnement, dont sa branche favorite allait lui être confiée... Il savait d’ailleurs que Bitche lui fournirait l’occasion de faire la connaissance d’un botaniste distingué, Schultz, qui avait en- seigné au collège une quinzaine d'années auparavant. Ce nom était porté par deux frères également célèbres à cette époque pour leurs connaissances en histoire naturelle. « J’'eus alors l’occasion d'entrer en relations plus intimes avec M. Friren : il ne lisait pas suffisamment l'allemand pour le comprendre, et mes petites connaissances d'élève suffisaient à faire les traductions de quelques plaquettes que M. Schultz, établi à Wissembourg, lui faisait parvenir. La tâche était par- fois ardue, mais si je connaissais la syntaxe et la langue usuelle, les termes scientifiques, les mots techniques me semblaient quelquefois plus qu'énigmatiques ; ces termes, M. Friren les entendait ; je n'avais qu'à fournir le véhicule de la phrase, il y logeait le substantif hétéroclite qui m'embarrassait. Le premier de ces ouvrages avait pour titre : «Phytostatik des Plalz.» 1 « Malgré notre jeune âge, nous eùmes dès la première classe l'impression que notre nouveau professeur d'histoire naturelle était un maître. Je l’ai comparé depuis au grand entomologiste H. Fabre, le voyant poursuivre ses études et atteindre un niveau scientifique si peu ordinaire sans avoir été à l’école d’aucun maître. «Un pharmacien de Bitche, dont le nom vit encore dans la vieille société de la ville, Pirngruber, savant original et très versé également dans certaines branches de l’histoire naturelle, — ami de longue date du collège, bien que les élèves fussent enclins à lui jouer des tours, — fut bien vite en relations avec l’abbé Friren. C’est de lui que ce dernier apprit l’art de préparer et de conserver les peaux de bêtes et de préserver insectes et plantes Les gardes forestiers, les chefs de l'administration forestière, les employés des douanes, les officiers du génie, tous ceux qui occa- sionnellement étaient en rapports plus directs avec la Nature (1) Le titre de cet ouvrage est : Grundzüge zur Phytostatik der Pfalz, — vo- lume de 233 pages, qui parut le 15 nov. 1853 ; l'exemplaire de M. Friren porte cette dédicace : « À M. Friren, hommage de l’auteur, Fr, Schultz. » Cetauteur, membre de la Société d'Histoire Naturelle de la Moselle, est Friedrich- Wilhelm Schultz ; son frère s'appelait Carl Heinrich Schultz, ou Schultz Bi- pontinus. — Un autre volume, « Archives de Flore, Journal botanique rédigé par Schultz », de 382 pp., porte aussi une dédicace de Fr. Schultz à M: Friren- SUR M. L'ABBÉ AUG. J.-M. FRIREN 119 devenaient simultanément ses maîtres et ses élèves ; car s'ils lui apportaient les indications de rencontres fortuites, lui les dressait aux recherches systématiques et leur faisait comprendre la valeur des petites découvertes qu'ils lui communiquaient… « Au mois d'août 1864, il entreprit le voyage de Wissembourg pour faire la connaissance personnelle du botaniste F. W. Schultz,avec lequel il correspondait assidûment depuis deux ans. La rencontre à la gare eut quelque chose de typique ; le vieillard aux cheveux blancs, dans son costume démodé, attendait ce jeune ecclésiastique descendant du train. D'’instinct ils s’avan- cèrent l’un vers l’autre en se saluant d’un ton interrogatif : «M. Schultz ? — M. Friren ? » et alors ils se serrèrent la main comme de vieux amis et la conversation s’engagea avec une cer- taine émotion sur le thème unique qui rapprochaïit ces deux hommes, la nature ; c'était le seul terrain commun, car M. Friren, prêtre catholique, souffrait certainement de ce que M. Schultz, protestant de nom, en fût arrivé à un véritable culte d’adora- tion de la nature. Schultz racontait lui-même que, se trouvant inopinément devant une plante s’offrant pour la première fois à sa vue, il s’agenouilla et proféra ces mots : «Toi, tu es mon dieu l» Ces relations n'étaient pas, de la part de ce dernier, tout à fait désintéressées, car M. Friren lui envoyait gratuitement des plantes par séries de 150, et ces plantes servaient à composer les centuries, collections de végétaux-types ou rares composant une sorte d’herbier normal, et dont Schultz faisait le commerce. « Ce qui caractérisait déjà l’abbé Friren à cette époque et le distinguait avantageusement de beaucoup de savants, c'était l’absence totale de ces originalités qui trop souvent sont l’accom- pagnement d’une prédilection pour la science : la négligence du vêtement, la tenue pleine de laisser-aller, parfois la malpropreté sur la personne. Rien de tout cela chez notre professeur Friren ; sa chambre, qui était son laboratoire, était toujours parfaite- ment rangée ; sa personne, des pieds à la tête, aurait plutôt annoncé une certaine recherche, si sa bonté et sa modestie ne l'avaient pas caractérisé plus encore comme le modèle des ecclé- siastiques. Ses anciens condisciples disaient de lui en plaisan- tant qu'il était né séminariste. Sa piété, tempérée de grâce et d’affabilité, n'avait rien de l’exagération du sérieux qui parfois établit des barrières si hautes entre certains maîtres et leurs ieunes élèves. Aussi, entre le professeur et plusieurs disciples, qui manifestaient du goût pour les sciences naturelles, s’éta- blirent alors des relations amicales et scientifiques que la mort seule a pu interrompre.» 120 NOTICE BIOGRAPHIQUE Outre l'Histoire Naturelle, l’abbé Friren professait la classe de sixième. On peut encore voir les cahiers dans lesquels il ins- crivait les places et les notes ou les nominations de ses élèves. Nous l’avons vu plus haut, son temps libre était accaparé tout entier par la piété et la science Le jeune homme qui man- quait de vie au Petit Séminaire, où ses goûts ne pouvaient se satisfaire, devait montrer à Bitche une activité inlassable au service des recherches botaniques ; il ne reculait pas devant la distance. Mais aussi quelle joie, lorsqu'il lui arrivait, assez fré- quemment, de trouver des plantes rares et surtout encore incon- nues dans la région ! I1 faut lire, dans nos Bulletins de la Société d'Histoire Naturelle de la Moselle, le récit de ses découvertes. — (années 1880, 15° cahier ; 1904, 23° cahier, 1908 surtout 25° cahier) ; malgré le temps écoulé, la réserve extrême de l’homme et la rigueur scientifique de l’écrivain, on y sent passer un en- thousiasme ardent et un attachement réel pour ce « beau pays de Bitche «. La « Main du Prince », souvent citée, est à deux lieues de la ville, et il faut faire le trajet à pied ; — Hanweïler, l’étang de Haspelscheidt, ne sont pas non plus proches de la ville. — Le 13 ou 14 Août 1865, avec trois autres professeurs, il fit une expé- dition jusqu’à Coblence et, à cette occasion, admira la forte- resse d’Ehrenbreitstein, avec laquelle 50 ans plus tard je devais faire plus ample connaissance. L'abbé Friren professait encore l'instruction religieuse. Mais voilà qu'en 1865, il fut transféré à Montigny en qualité d’aumônier. — Il ne devait revoir Bitche qu'en 1884 ; invité alors à venir pendant ses vacances déterminer des fossiles de la collection du collège, il s’y rendit et en profita pour revoir les stations fructueuses d'autrefois et faire de nouvelles excur- sions botaniques. Si M. l'abbé Friren devint aumônier du Pensionnat des Dames du Sacré-Coeur à Montigny, ce fut un peu par dévoue- ment, car ce poste était loin d’être envié. Expliquons-nous. Ces dames avaient pour élèves des jeunes filles des premières familles de Metz et de la région ; elles les traitaient en membres de l'aristocratie, flattant, un peu plus qu'il n’eut fallu peut- être, le penchant des enfants de ces classes à se croire au-dessus du commun des mortels ; comme récompense à celles qui avaient donné satisfaction, ces dames permettaient de choisir pour confesseurs des RR. PP. Jésuites. Et puis, certaines élèves et mêmes certaines maîtresses n’avaient-elles pas poussé la L % SUR M. L'ABBÉ AUG. J.-M. FRIREN 121 raillerie jusqu’à pointer, durant les instructions, le nombre de fois que revenaient tel mot, telle expression... etc... pour s’en amuser ensuite. Cette façon de procéder n'allait pas sans jeter quelque dis- crédit sur le clergé séculier et surtout sur l’aumônier, jugé bon pour le menu fretin et dédaigné par les meilleures têtes. Celui-ci était donc d'habitude froissé dans sa dignité, regardé de haut par les jeunes élèves. Plusieurs, après avoir apporté leur zèle, rebutés, demandèrent bientôt leur changement. Aussi disait-on en proverbe : « L'abbé un tel est sorti de la plaie du Sacré-Coeur. » Devant ce fait, Mgr. Dupont des Loges déclara à la supé- rieure qu'il n'avait plus qu'un prêtre à lui donner comme aum6- nier ; que si elle ne s’arrangeait pas avec celui-là, il ne pou- vait imposer à d’autres d’être malheureux dans ce poste, et qu'elle-même devrait chercher un volontaire. L'abbé Friren dut connaître la situation : il l’accepta ; et il resta en exercice de 1865 ee à la fermeture de l'établissement en 1873. Aumônier et professeur, telle était la fonction nouvelle, — professeur d'instruction religieuse, bien entendu. Le pensionnat était très florissant, très fréquenté et très bien fréquenté ; ce qui suppose, dans le jeune prètre, une dignité et une autorité peu communes, une tenue à la fois réservée, sérieuse et parfaite, une compétence au moins assez avancée. Pour qui a connu M. l'abbé Friren, nul doute que ces qualités ne fussent son apanage à un haut degré déjà ; il y joignait une élocution très châtiée, très correcte, très relevée ; jamais rien de trivial en ses paroles ; il s’exprimait avec assez de facilité, mais n'était pas orateur ; il lui manquait pour cela l'ampleur et l'harmonie dela voix relativement faible et revêche, et ce que l’on appelle l'entraînement oratoire ; mais ses instructions étaient claires, précises, marquées au coin d’un esprit logique et ordonnateur ; elles étaient onctueuses ou plutôt pratiquement pieuses. En qualité d’aumônier, l'abbé Friren habitait une maison sise à côté du Jardin Botanique, rue de la Vacquinière, à peu près vis-à-vis l’extrémité du clos du Sacré-Coeur ; peut-être avait-il une clef de la petite porte donnant accès dans ce clos, pour lui éviter de faire le tour par la rue. Son père et sa mère habitaient avec lui, jusqu’à leur mort survenue dès fin 1870 ou 1871. Dans ses instants de loisir il était fréquemment au Petit Séminaire, où il s’occupait au Musée et au jardin. Pendant le 122 NOTICE BIOGRAPHIQUE . blocus de Metz, le 9 septembre 1870, le bon abbé dut passer par des rues où tombaient les projectiles allemands. Au Sémi- naire, converti en ambulance, le jeune prêtre eut parfois à rem- -plir les fonctions de son ministère auprès de blessés français. Enfin, après cet orage violent, mais relativement court que fut cette guerre de 1870, vint la paix et le changement de na- tionalité. M. l'abbé Friren pensa que son activité devait être consacrée au pays qui l'avait vu naître ; il resta donc à son poste, attendant ce que lui réservait l'avenir. I1 n’eut pas longtemps à attendre. Les lois de mai et leurs conséquences vinrent troubler profondément les consciences catholiques et fermer les portes de quelques florissantes maisons d'instruction ; le grand collège St-Clément fut du nombre et aussi le pensionnat des Dames du Sacré-Coeur de Montigny ; le poste d’aumônier-professeur disparaissait par le fait. C'était en 1873. La mesure était prévue sans doute, car, au courant de l'année 1872-1873, l'abbé Friren remplacait de temps à autre dans les classes supérieures du Petit Séminaire le professeur de mathématiques, afin de pouvoir figurer sur la liste des prêtres enseignant avant 1873 ; il étaient reconnus et agréés par le nouveau gouvernement, qui exigeait pour l’avenir que les pro- fesseurs reçussent de lui leur nomination et prissent leurs grades aux universités allemandes. Et, en 1873-1874, M. l'abbé Friren était nommé professeur de mathématiques et de physique au Petit-Séminaire. C’est là que vécut la majeure partie de sa vie active M. l’abbé Friren ; c’est dans ces fonctions que j'ai pu le connaître et l’apprécier, c’est à cette période de sa vie que se rapportent mes souvenirs. Mais les épisodes sont plutôt rares : car la vie du professeur et de l'étudiant est essentiellement régulière, donc monotone ; c’est là une condition d’attention et d'application pour des jeunes gens qui, doués ordinairement de facultés un peu supé- rieures, ont une imagination plus active : un rien survenant en dehors de l’habituel suffit pour faire fermenter les jeunes têtes. Et M. l'abbé Friren était, avant tout, homme de règle, de calme et d'application ; il ne faut donc pas s'attendre à de nom- breux détails. J'avais fait la connaissance de M. l’abbé Friren à l’occasion de mon examen d'entrée au Petit Séminaire. Le curé de ma pa- roisse nous présentait, un compatriote et moi, pour la classe de cinquième ; comme il avait été le collègue de l’abbé Friren à Bitche et connaissait particulièrement le professeur de rhéto- SUR: M. L'ABBÉ AUG. J.-M. FRIREN 123 rique, l’abbé Bérard, ces deux messieurs nous accompagnèrent à notre retour ; ils nous menèrent à la Grange-aux-Ormes, lieu de promenade préféré des élèves pendant l'été ; ils déta- chèrent un bateau amarré sur les bords de la Seille et, nous y faisant monter, nous conduisirent jusqu’à Ma- gny, où nous débarquâmes ; l'abbé Bérard tenait les rames, l'abbé Friren le gouvernail ; j'étais à son côté. Parfois le bon abbé, sans faire semblant de rien, saisissait un jonc -où un roseau et, le maintenant entre ses mains croisées sur ses genoux, immobilisait l’esquif ; l’abbé Bérard s’étonnait, fai- sait effort, mais reconnaissait bien vite la nature de l’obstacle. Nos futurs professeurs ne nous apparaissaient pas sous un aspect trop sévère. ; ils aimaient la gaieté... L'abbé Friren, en parti- culier, s’occupait à nous inspirer confiance par sa conversation affable et ses questions ; mais nous étions bien de notre village, presque muets, trop timides en face de ces messieurs. Bientôt arriva le jour de la rentrée, — vers le 20 octobre. Lorsque fut installé mon petit ménage et que j'eus été présenté aux autorités, les membres de nos familles s'en allèrent, nous laissant dans cette grande maison, désormais la nôtre. Comme le coeur est serré à cette première séparation totale. les condisciples ne sont pas encore là..., on ne connaît personne, ni même les locaux, et l’on n’a rien à faire qu'à songer, quelque- fois à pleurer. Or, j’eus la bonne fortune de rencontrer l’abbé Friren, qui me reconnut. « Je vous emmène chez moi, me dit-il ‘en me prenant par la main. Et d’abord, comment vous appelez- vous ? — Elie F..., monsieur l'abbé. «— Elie ? maïs c’est un nom juif ! Est-ce qu'il y a des saints Elie ? Nous allons regarder cela et, s’il n’y en a pas, vous vous appellerez Jacques. — Oh ! il y en a ! » protestai-je. Et je fus introduit chez l’abbé Friren. Quelle fut mon impression première ? Je ne me rappelle que l’ordre et la propreté extrêmes. Nous consultâmes un martyro- loge ; il fut dûment constaté que je ne manquais pas de protec- teurs célestes. Un bon moment s'étant passé, je m'en allai affablement mis à la porte par mon hôte, qui m'invita à venir le voir quand je m’ennuierais trop. Je dois le dire, je ne me suis pas ennuyé, — ce qui ne m'’en- pêcha pas d'aller, en compagnie parfois d’autres condisciples, faire plus d’une visite à M. l'abbé Friren, surtout pendant l'hiver ; les dimanches matin quelquefois il faisait mauvais aux récréa- tions, ou froid, ou même on n'avait pas envie de jouer ; on trou- vait bon accueil et bon feu chez M. l'abbé Friren, des encou- ragements aussi, et il avait toujours quelque chose d'’intéres- 124 NOTICE BIOGRAPHIQUE sant à faire voir : gravures de sciences ou d’art, petites expé- riences de physique, — et aussi quelques mots d’édification, de loin en loin seulement, sans appuyer, pour ne pas ennuyer.…. Et toujours on trouvait cette chambre d’une propreté méticu- leuse, d'un ordre parfait, des meubles et une bibliothèque qui nous semblaient riches, parce que très soignés ; pas de recherche ; mais la propreté la plus minutieuse. Et cela nous donnait une idée de dignité constante et de maîtrise parfaite sur soi-même et ses actes. Que d'heures passées. dans cette atmosphère douce au coeur et à l’âme aussi bien qu'au corps ! Et quand, pendant un long temps, il n’y avait pas eu de visites, c’étaient des demandes douces et affectueuses du pourquoi..., mais jamais de reproches. Et de cet homme qui recevait ainsi certains élèves plutôt que d’autres, je ne crois pas qu'il ait jamais été possible de dire qu’il avait des préférés, car hors de chez lui ses visiteurs n'étaient plus que des élèves comme les autres, traités tous avec les mêmes égards, les mêmes soins, le même souci du devoir. S'il était aimé et apprécié de ses connaissances et de ses élèves, l'abbé Friren était peut-être aussi le professeur le plus en renom. Trois fois par an, — à la Saint-Nicolas, ( — fête du Direc- teur,) au nouvel-An et au Mardi-Gras, il y avait des représen- tations théâtrales données par les élèves des classes supérieures à leurs camarades et à leurs maîtres ; le choix des pièces, celui des acteurs, leur formation en de multiples répétitions, le souci des costumes et des décors, et enfin la direction de la soirée, étaient confiés à M. l’abbé Friren qui, de plus, imprimait lui- même sur une petite presse le programme de la fête. C'était là une grande source de popularité parmi les jeunes auditeurs, avides de ces spectacles ; c'était surtout, pour l'excellent abbé, une source de beaucoup de travail et de beaucoup de tracas ; d'habitude cela lui rapportait de bonnes migraines, qu'il gué- rissait par un jeûne de 24 heures. — J'ai vu maintes fois quels soins il apportait à la réussite de l'oeuvre, ayant été appelé comme figurant dans l’une ou l’autre représentation. Dans les répétitions préliminaires, où se trouvaient les principaux acteurs seulement, M. l'abbé Friren lisait lui-même la pièce pour en donner une idée ; et lorsqu'il y avait des situations émouvantes, des réparties vives et frappantes, notre professeur s’enflammait si bien, qu'il en avait les larmes aux yeux. Or, pour qu’il laissât paraître son émotion, lui d'habitude si maître de lui et si froid, il fallait SUR M. L'ABBÉ AUG. J.-M. FRIREN 12 [SI] que le tragique fût bien puissant, ou que chez lui la sensibilité fût très vive sous des dehors froids en apparence... — et peut- être les deux. (L/abbé Bérard était un autre exemple de cette complexion : l'abbé Bérard goguenardait toujours les élèves, se moquait d’eux, les talonnaïit, les houspillait, et personne n'avait un coeur plus sensible que le sien). C’est au cours de ces. répétitions préliminaires et des causeries du dimanche, que par- fois l’abbé Friren livrait le fond de sa pensée, de ses goûts, de ses inclinations. Parce qu'il enseignait les mathématiques et se plaisait aux choses positives et sérieuses, on croyait qu’il en avait le goût naturel ; or il nous avoua franchement qu'il était par goût amateur de belle littérature et n’avait pas d’inclination aux mathématiques et autres sciences s’ ÿ rattachant ; c’est par devoir qu'il s’y était mis; s’il avait suivi son penchant, il eût exclusivement cultivé les lettres et les sciences naturelles. À celles-ci, il s’adonnait en plein, une fois les devoirs de sa charge terminés. Ses promenades, ses récréations étaient consacrées à la botanique, à la géologie ; il montrait chez lui, avec une cer- taine fierté, ses herbiers et sa collection géologique fossile. Nous savions qu'il écrivait sur ces sujets et qu'il y avait une réelle compétence ; il cultivait aussi des plantes rares dans la cour d'entrée et le jardin du Petit Séminaire ; il avait rangé le petit musée de l'établissement et, au musée de la ville, disposé les vitrines des collections géologiques, pour aider M. Fridrici. Aussi avions-nous de notre professeur une très haute idée nous nous disions qu'il était membre de la Société d'Histoire na- turelle, et même de l’Académie de Metz, comme son confrère l'abbé Bérard, si attrayant comme professeur, mais si redouté pour ses mots caustiques à l’'emporte-pièce.. L'abbé Friren, au contraire : toujours courtois et affable, bien que sérieux. Et combien il avait soin de la santé des élèves !.. Encore une anec- dote personnelle pour le montrer. L'abbé Friren, ayant sa chambre à coucher à l'extrémité d’un grand dortoir, surveillait de fait ce dortoir pendant la nuit. Un soir de froidure, ayant le rhume, je me couchaïi avec les pieds glacés et, peu après, ne parvenant pas à m'endormir ni à me réchauffer, je toussais par quintes fatigantes ; soudain, dans mon demi-assoupisse- ment, je sentis qu’on me glissait un cruchon d’eau chaude sous les couvertures ; à voix basse je murmurai merci et, quelques instants après, sous l'influence bienfaisante de la chaleur, la toux s’apaisa comme par enchantement et je dormis paisible- ment. Qui m'avait apporté ce soulagement ? l'excellent abbé Friren qui avait simplement fait office de bon samaritain. ” 120 NOTICE BIOGRAPHIQUE Et maintenant, le professeur en classe. Je l’ai eu comme pro- fesseur de mathématiques et sciences annexes, algèbre, trigo- nométrie, géométrie, physique, pendant deux ans au moins. Je ne me rappelle pas avoir vu une seule fois l’abbé Friren en colère ; maïs toujours affable, poli, mesuré, simple et sérieux ; ses explications étaient claires ; sa parole un peu sèche, sa voix peu agréable ; il encourageait par sa bonté, excitant le désir de lui faire plaisir. Un ancien condisciple, parvenu à une connaissance approfon- die dela science des nombres me rappelait, ily a peu de temps encore que, très faible en mathématiques, il s'était astreint à tra- vailler cette matière dans ses moments libres, s’interdisant toute distraction, pour montrer sa reconnaissance au maître aimé... Et à combien d’autres fut salutaire l'influence de l’abbé Friren ! — Parfois, en classe, il y avait des admonesta- tions particulières, empreintes du plus affectueux intérêt. Ici se placerait encore une anecdote particulière, mais pour ne pas en abuser je la supprime. Lorsqu'il y avait une fête quelconque, ou un motif de réjouis- sance, l’abbé Friren apportait en classe quelque instrument de physique ou de chimie et faisait devant nous quelques expé- riences élégantes et curieuses qui nous enthousiasmaient ; mais c'était rare, car le professeur était consciencieux et consacrait à l’enseignement ou à l'exercice tous les instants que le régle- ment prescrivait. Pendant un assez grand nombre d’années, il fut aussi direc- teur de la congrégation de l'Enfant Jésus, établie dans la divi- sion des Petits, réunissant les élèves les plus pieux et les plus. édifiants par leur conduite. Il se désista de cette charge, parce que ses autres occupations absorbaient tout son temps. On pourrait croire que cette vie de professeurs prêtres est tellement sévère et sérieuse, qu’elle exclut presque le rire et même les traits humoristiques. I1 n’en est rien. Vivant parmi les jeunes gens, se faisant pour ainsi dire tout à tous, les professeurs. reflètent la jeunesse, sa gaieté, son exubérance même parfois, en y mettant cependant une discrétion et un savoir vivre qui écartent ce qui serait de mauvais aloi. En dehors de sa classe et des visites qu’on lui faisait, on voyait peu l'abbé Friren, très occupé par ses travaux, ses études, ses devoirs ; néanmoins, quand parfois M. le Supérieur s’absen- tait, c'était d'habitude l’abbé Friren qui le remplaçait pour pré- sider à la classe de lecture du dimanche ou à la lecture spirituelle et à la prière tous les jours ; on pouvait être certain alors que SUR M. L'ABBÉ AUG. J.-M. FRIREN 127 la lecture serait particulièrement attrayante, car il savait choi- sir les livres soigneusement écrits. Ses anciens élèves se rappellent parfois avec un sourire quel- ques-uns de ses mots ; ainsi très souvent, lorsqu'il était ques- tion du carré de la somme de 2 nombres ou de leur différence et que l'élève interrogé hésitait ou se trompait, vite il disait. « Voyez Guilmin, page 33. » (c'était la page de notre cours d’algèbre contenant les théorèmes susdits.) Et à la distribution solennelle des prix, qui autrefois avait lieu le 16 août, jour du départ pour les vacances, on voyait l'abbé Friren, le mantelet romain sur les épaules, de sa démarche aisée et digne, accompagner les élèves couronnés auprès de la personne qui devait leur remettre les prix. Mais trêve aux souvenirs du moi haïssable et laissons la plume à d’autres. « Avez-vous eu, m'écrit l’un, la bonne fortune de contempler une fois, dans ses détails, la fameuse collection (paléontolo- gique) ? C’est Friren, le Friren minutieux, avec son labeur de savant, son goût exquis de l’ordre, de la symétrie et du beau. Elle est incomparable cette collection, du moins pour ce qui concerne les fossiles de Lorraine (surtout du lias inférieur des anciennes carrières de Grigy, du lias moyen de Bévoie, du lias inférieur de Hettange-Grande, de l’oolithe inférieure de nos côtes de Metz). Chaque variété même y est représentée avec toutes ses tailles, tous ses âges, toute la diversité de ses échan- tillons, et cela sur ces petits cartons revêtus d’un beau papier glacé. qui vous donnent l’aspect d’un écrin de perles... —Quel- ques fossiles portent le nom du savant, par ex. : Saparolus metensis Friren (Malroy). — Rhynchonella Frireni (Plappe- ville). J'ai oui dire, il y a une quinzaine d’années, mais sans qu'on y apporte une certitude, que cette collection était réservée au Musée de Strasbourg pour la somme de 15.000 mark. — Un détail du travail patient du maître. Un kg. ou deux de terrain spécial, ramassé au pied du St-Quentin. Cette terre est lavée à 20, 30 eaux, si c’est nécessaire ; il en reste uniquement des débris minuscules de toutes sortes ; parmi eux, Ô bonheur ! des fossiles bien conservés, — des cerithium par ex., superbes sous le microscope. On les recueille soigneusement à l’aide d’une pointe d’aiguille pour les analyser, les trier, les enfermer dans ces petits tubes de verre qui sont un des attraits de cette collection... Qui pourra dire encore les longues heures d’un autre travail, également patient, au moyen de pointes d’épingle qui iront fouiller, gratter les replis les plus intimes de certaines 128 NOTICE BIOGRAPHIQUE coquilles, de façon à les débarrasser de toute la terre adhérente, sans jamais d endommager, et leur rendre enfin l’ 2SRÈCE des jours de vie. : Cette lien paléontologique, si intéressante sou le pays messin, (Metz, et Thionville, Alsace et Eïifel,) fut prêtée, du moins la majeure et la meilleure partie, au Dr. Haas, de Strasbourg, qui avait entrepris, sous les auspices du gouverne- ment, l'étude des Brachiopodes d’Alsace-Lorraine. Et, dans un Mémoire de Haas, nous lisons que M. Friren avait confié au moins une partie de ses fossiles au Dr. Branco. Celui-ci a dédié à M. Friren, en 1879, un fossile trouvé au St-Quentin sous le nom de Rhynchonella Frireni Branco, et il écrit : « L'autre partie des matériaux de ce travail m'a été fournie par M. l’abbé Friren, de Montigny-les-Metz, qui a mis à ma disposition, avec la plus grande affabilité, les trésors de sa remarquable collec- tion. » (Monographie der Riynchoneles der Juraformation von E. -L., Strasbourg, 1881). « Il partait en excursion avec M. l’abbé Schatz, M. l'abbé Bar- biche, de bon matin. M. Friren avait dans sa poche deux oeufs cuits dur et un morceau de pain. On se désaltérait à la pre- mière source que l’on rencontrait. L’excursion duraït toute la journée, et le soir on rentrait avec des gerbes de plantes rares ou des sachets de terre ramassée dans les endroits connus. — A Malroy, il y avait un champ riche en fossiles. On y voyait souvent M. Friren qui se baissait, qui fouillait, qui remplissait son sac. Un habitant de Malroy, un jour, demande à son curé qui était ce prêtre qu’on voyait toujours dans le même champ. «N'’est-il pas un peu toc toc ? » — Quand on avait fait une bonne trouvaille, alors c’étaient des exlamations de joie, de bonheur que nous ne comprenons pas, nous autres terre à terre. » « Nous avons ici, m'écrit son collègue M. le Dr. Kieffer, de Bitche, la bibliothèque de M. Friren ainsi que sa collection de Mousses, d'Hépatiques et de lichens. Ses livres sont presque tous fort bien reliés. Environ la moitié de cette Bibliothèque se compose de livres scientifiques, dont 485 volumes sur la géo- logie, la paléontologie et la minéralogie, outre de nombreuses brochures sur les mêmes matières ; 508 volumes pour la Bota- nique dont la moitié sur les cryptogames, en outre un grand nombre de plaquettes ; 166 volumes pour la zoologie et l’his- toire naturelle en général, avec de nombreuses brochures. Le plus précieux des volumes est un grand in 4 bien relié imprimé en 1519 : Albertus Magnus, De Amnimalibus libri viginthi-sex.» « Je lui ai dédié, écrit le même, un genre d'insectes, à savoir, M. l’Abbé FRIREN vers 1900 SUR M. L'ABBÉ AUG. J.-M. FRIREN 129 Frirenia Kieffer, genre de cécidomyies, dont le type Frirenia tenella Kieff, découvert à Bitche, se propage à l'état larvaire par paedogenèse, et dont un autre représentant, Frirenia eoceni- ca Meun, a été trouvé par le Dr. Meunier dans l’ambre de la Baltique et vivait par conséquent à l’époque éocène du Terrain tertiaire ;... — puis, deux insectes cécidomyies : Hormomyia Frireni Kieff et Lestodiplosis Frireni Kieff. : et enfin un nouveau genre de Cynipides zoophages Frireniella Kieff.» Homme digne, saint prêtre qui ne connaissait que son devoir, m'écrit un autre, — en cortespondance avec des savants de tous les pays. Même longtemps après sa mort, des lettres arrivaient à son adresse, demandant des analyses de plantes, des renseignements sur la flore de Lorraine. « Vous parlerai-je de son imprimerie ? Il fabriquait les pro- grammes de fête, des prières à mettre dans le bréviaire, nos cartes de visite avec un art consommé. Il y mettait un soin extrême, comme dans tout ce qui sortait de chez lui. «La météorologiel’amusait aussi: Baromètre enregistreur, ther- momètre perfectionné, se trouvaient en son logis. Je demeurais à côté de chez lui. Quand il y avait un gros orage, je me réfugiais dans sa chambre, me croyant à l’abri chez cet homme de sciences physique et naturelle. Pour me montrer qu’il n'avait pas peur, il courait à ses fenêtres et, au milieu des éclairs et du tonnerre il les ouvrait au large, puis retournait reprendre sa place à son bureau. Voulait-il ainsi peut-être se débarrasser de moi ? » Et d’ailleurs : « M. Friren était peu communicatif. Il faisait ses classes et rentrait chez lui pour se livrer à ses études de géo- logie et de botanique. » Nous le savions bien, nous qui étions de ses amis : souvent il * s'enfermait et ne répondait pas aux visiteurs qui heurtaient à sa porte ; craignant les importuns, il nous avait indiqué la manière de frapper pour nôus faire ouvrir lorsqu'il était chez lui. « Il s'était mis à l'allemand, — m'écrit-on encore, — et s'était abonné à un journal en cette langue ; il le lisait conscien- cieusement tous les jours de la première à la dernière ligne. I1 comprenait tout, mais ne savait s'exprimer. » — Il lisait cou- ramment et comprenait de même l'anglais, en sorte qu’il pou- La collection paléontologique est encore à la disposition de M. le chanoine Bourgeat. Cependant, on m'a assuré, il y a peu de temps encore, que Îles jour- * naux avaient parlé de la cession de la collection pour 25.000 ? M. mais on n’a pu retrouver ce journal. 130 NOTICE BIOGRAPHIQUE vait étudier les savants étrangers dans leurs ouvrages origi- faux. « Remarquait-il un élève qui avait du goût pour l’histoire naturelle, il se chargeait de l’initier d’une manière spéciale, lui donnait des conseils, l’exhortait à profiter de ses vacances pour faire des excursions et à lui communiquer ses trouvailles. C’est ainsi qu'il a stimulé et préparé plusieurs prêtres à des études spéciales qui leur ont valu de douces jouissances au milieu d'un ministère sacerdotal parfois très aride. « Les professeurs prêtres et surtout laïques d'Allemagne, qui enseignaient au Petit Séminaire, les Scheuffgen, Schnutgen, Fritzen, les Rech, Hermann, Giesen, Keune, et autres, avaient pour lui un respect profond. D'une urbanité, d’une politesse exquises, M. Friren les traitait avec déférence et ne se per- mettait aucune plaisanterie sur leur compte, à eux qui, pour la plupart, y prêtaient tant. Et cependant il était loin de par- tager leurs sentiments, il disait à qui voulait l’entendre que la France est le premier pays du monde.» «Il avait un petit jardin qu'il entretenait avec soin. Si M. Pef- ferkorn cultivait devant la maison des plantes d'ornement, M. Friren donnait ses soins à des plantes rares qu'il surveillait avec un soin extrême ; il était heureux de les montrer aux amis qui venaient le voir. Ce jardin était situé derrière la maison et s'appelait communément le jardin Friren. Un jour, un maître d'étude ayant apporté de la Grange-aux-Ormes deux jeunes corbeaux, M. Friren se chargea de faire leur éducation et les installa dans son jardin. On leur avait rogné les ailes ; chaque jour M. Friren leur apportait leur nourriture ; ils le suivaient, répondaient à son appel. S'ils n'étaient pas là lors de sa visite, en entendant sa voix ils quittaient leurs arbres ou leurs occu- pations au grand jardin, pour venir lui tenir compagnie et recevoir de ses mains leur provende. Un jour ils disparurent, et ce fut un vrai chagrin pour leur instructeur. Il en fut de même pour ce singe qu’un professeur rapporta de Metz, l’ayant acheté à la foire. M. Friren se chargea de l’éle- ver et alla lui rendre visite tous les jours. » Bref, c'était un homme qui faisait honneur à son pays, au clergé dont il était membre, à l'établissement où il professait ; pour le récompenser, Mgr. Fleck, évêque de Metz, le nomma chanoine honoraire le 12, septembre 1893. Depuis 20 ans il en- seignait au Petit Séminaire, vivant exemple de travail et de S— vertu pour les jeunes élèves et pour les maîtres. Quelques. années après, la mort enlevait le digne abbé Mangin, directeur SUR M. L' ABBÉ AUG. J.-M. FRIREN 131 de l'établissement ; M. l'abbé Friren fut appelé à ce poste, qu'il garda depuis le 25 septembre 1898 jusqu’au 22 mai 1903. Dans cet intervalle, vint à mourir M. le chanoïne Guépratte, supé- rieur du Petit Séminaire, en octobre 1899 ; M. l'abbé Friren prit en mains le gouvernail et, le siège épiscopal étant devenu vacant le même mois, garda cette charge jusqu'après l’intro- nisation de Mgr Benzler qui, en 1902, nomma M. le chanoine Bourgeat supérieur de son établissement. M. l'abbé Friren re- prit $es fonctions de directeur, qu’il ne devait plus désormais garder longtemps. Des directeurs du Petit Séminaire, « M. Dosquet y termina ses jours ; il en fut de même de son successeur, l'abbé Mangin. M. Friren, directeur après M. Mangin et supérieur par interim, pensait bien pouvoir, lui aussi, finir sa carrière dans cette mai- son. Il se trompait. Dès la première fois que Mgr. Benzler dîna au Petit Séminaire, il dit, à table, à M. Friren, et à deux reprises : « Vous avez accepté trop d'élèves ; vous auriez dû vous en tenir au chiffre pour lequel la maison avait été construite. « Or, M. Friren n’était pour rien dans la situation ; sous M. Guépratte, donc sans que M. Friren fût même consulté, on avait ajouté un bâtiment, rompant ainsi l'harmonie de l'édifice. — Au bout d’une année environ, Mgr. Benzler déclara à M. Friren qu'il le relevait de ses fonctions de directeur et qu’il lui donne- rait une aumônerie. Mgr. ajouta : « Vous ne serez jamais cha- noine titulaire. » En écrivant ces détails à un ami, l'abbé Friren ne fit pas le moindre commentaire ; il ajouta simplement : « Je n'ai jamais brigué le poste de chanoine titulaire. » « Les amis de M. Friren furent affligés en apprenant sa nomi- nation à la petite aumônerie de Sainte-Constance, sinécure peu rétribuée. — Généralement, les administrations, quand elles veulent se débarrasser de quelqu'un qui n’a pas démérité, appliquent le principe : promoveatur ut amoveatur. Pour M. Friren, on avait fait exception. « Cette nomination l’a surpris, m'écrit un autre ; car sa place était à Montigny. M. Schatz aurait voulu y rester aussi et y mourir. Quand M. Friren quitta le Petit Séminaire, il était bien en peine. Se remettre en ménage à son âge, n'ayant ni le mobi- lier nécessaire, ni le linge qu'il fallait, il dut se remuer, courir les magasins, faire un métier dans lequel il était novice. Un de ses confrères le tira d’affaire en partie, en lui offrant un beau service de table dont on lui avait fait cadeau. « « Il avait sa mansarde au grenier. À son départ de Montigny, ne pouvant tout emporter, il laissa des plantes, des pierres, des 132 NOTICE BIOGRAPHIQUE albums qui peu à peu ont disparu de ce réduit pour aller on ne sait où. Il ne s’en est plus occupé pendant son ministère à Ste- Constance. » Mais avant de le suivre dans ces nouvelles fonctions, ne di- rons-nous pas un mot du supérieur qu'il fut pendant un temps ? Homme de devoir, l'abbé Friren devait sentir sa responsabilité d’une façon tout particulièrement intense : il devait être in- flexible dans l’application du règlement, sa sauvegarde. Et de fait, il fut très sévère sous ce rapport ; il était fait, me dit un de ses confrères, pour être professeur, mais pas pour exercer l'autorité supérieure ; l'excès de responsabilité pesa sur ses épaules et l’écrasa de scrupules. D'autre part, comment Mgr. Benzler, très bon de sa nature, en vint-il à prendre vis-à-vis de ce prêtre exemplaire et savant une mesure qu'à juste titre on peut regarder comme une dis- grâce ? Je suis intimement persuadé qu'il y a là le résultat d'une manoeuvre souterraine, le chauvinisme allemand a dû intervenir et, redoutant l'excellent homme comme un foyer d’in- fluence française ou anti-allemande..., imposer sa mise à l'écart. Ce qui me confirme dans cette opinion, c’est le fait qu'on a voulu écarter tous les anciens professeurs, surtout ceux qui, comme Friren, parlaient français aux élèves ; on a dû exercer une pression sur Mer. Benzler. — L'abbé Schatz, membre lui aussi de la Soc. d'Hist. Naturelle, aurait voulu finir ses jours au Petit Séminaire ; il fut écarté aussi. Mais voici, plus significatif, un communiqué capable de lever tous les doutes. «En 1907, donc 5 ans plus tard, M. L,. Scherrier, directeur du collège à Bitche, fut subitement mis à pied et échoua au village de Flanville, à l’aumônerie d’un petit hôpital ; ce digne prêtre s’y était d'autant moins attendu, qu'il venait de faire don à l’Evêché de toutes ses économies, pour la fondation d’une bourse en faveur d'élèves indigents. Vers cette époque encore, le même traitement devait être infligé au Supérieur de ce même collège, au chanoine EF. Lamberton, que Mgr. Fleck avait pro- posé autrefois comme coadjuteur, mais que le gouvernement avait refusé d’agréer. Un jour, les chefs des maisons ecclésias- tiques avaient été convoqués à l’Evêché. Au sortir de cette con- férence, M. Lamberton fit à un ami le récit d’un incident qui venait de s’y produire, ajoutant : « On pensait obtenir par là ma démission ; je l'aurais donnée séance tenante, si j'avais su que devenir ; mais je ne me rends pas à merci. » Pour ces deux cas, la clef de l’énigme fut donnée en 1914, lors de la décla- ration de guerre. Sur une liste communiquée à la Mairie de o SUR M. L'ABBE AUG. J.-M. FRIREN 133 Bitche par l'administration militaire, figuraient les noms de E. Lamberton et L. Scherrier. L'antorité militaire dut être désappointée en apprenant que ces deux Messieurs ne pouvaient être arrêtés : depuis plusieurs mois ils étaient morts et enterrés. L'abbé Friren vint se fixer à Metz, au n° 41 de la rue de l’Evé- ché au 2° étage ; il était là dans un quartier tranquille, en face du pensionnat de Ste-Chrétienne, dont les murs pouvaient lui rappeler vaguement le cher Petit Séminaire... Ayant plus de loisirs, l'abbé Friren entreprenait de plus fréquentes excur- sions, quelquefois fort éloignées de Metz, grâce au chemin de fer ; il partait verso h. du matin, une fois remplis les devoirs de sa charge, et rentrait le soir. Il paraissait avoir un jarret infati- gable ; mais comme il préparait ses excursions, pour ne pas perdre de temps ni faire de chemin plus qu’il ne fallait ! Cependant sa santé n’était pas des meilleures ; son énergie y suppléait. M. l’abbé Friren connaissait le prix de l'argent ; il l’écono- misait, mais dépensait largement quand il s'agissait d’une oeuvre ou de la science. Et maintenant, sa méthode de travail, lorsqu'il voulait pu- blier quelque chose. D'une probité absolue, il ne croyait jamais avoir assez cherché, assez contrôlé. Chaque mot était pesé, pour ainsi dire ; il n’en mettait pas d’inutile. — Lorsqu'il voulut faire paraître la petite monographie de Montagne à Longwy, il vint à la Bibliothèque municipale, où j'étais employé, et fit - toutes les recherches susceptibles de lui fournir quelque donnée nouvelle ; il demanda jusqu'à des collections de portraits et d’autographes de savants de l’époque. M. l’abbé Friren poussait parfois ses excursions au delà des limites de la Lorraine : en 1914, il allait chaque semaine du côté de Sarrelouis. Or, à la fin de juillet, voulant franchir le soir, aux environs de Vaudrevange, un pont qu'il avait tra- versé le matin, il le trouva occupé militairement. M. Friren dut se légitimer et justifier de sa présence dans cette région : il put rentrer à Metz sans être autrement inquiété. C'était à la mobilisation, le bon vieillard, qui n'avait vu dans la nature aucun indice de guerre, fut surpris par ce premier grondement de l’orage qui allait se déchaîner sur le monde. — Pendant la guerre, son champ d'exploration fut restreint aux promenades de l’intérieur de la ville. è Il avait tellement l'habitude de l’ordre, que passant parfois à côté d'affiches publiques pendant, lacérées aux murailles, il achevait de les détacher ou arrachaït les parties pendantes. 134 NOTICE BIOGRAPHIQUE Des amis s’en étant aperçus, et ayant observé aussi que la po- lice surveillait ces agissements, crurent devoir l’avertir de prendre garde ; ils avaient raison, mais le digne prêtre fut très étonné d'apprendre que cela pouvait lui attirer des désa- gréments... Pour une fois, la police fut assez intelligente, elle n’inquiéta pas l’abbé (1). « I1 lui restait encore, en fin de compte, à subir une dernière avanie. I/Orphelinat de Ste-Constance, sans doute sous la pres- sion du gouvernement, donna congé à son aumônier, le cha- noine Friren, sous prétexte qu'il ne savait pas suffisamment l'allemand. C'était pendant la guerre. Quelles furent les impres- sions de l'excellent homme, à ce sujet ? la censure ne lui per- mettait pas de mettre par écrit ses impressions. Ce fut en septembre 1913 que se produisit ce dernier fait ; l'abbé Friren le supporta stoïquement, comme toujours, du moins aux yeux du monde : car certainement, en son for intérieur, il dut eruelle- ment ressentir ce nouveau coup. Le 18 décembre de cette même année, en réponse à une carte, il écrivait à l’auteur de ces lignes : « Je n’ai pas, moi non plus à me plaindre, quoiqu'il n'y ait pas à songer à des excursions. Je trouve une compensation dans mes livres, qui me permettent d'entreprendre des excursions bryologiques jusqu’en Mecklem- bourg. Tout est calme à notre société et à l’Académie, il n’y à pas à songer à des séances. » Cela en allemand bien entendu, puisque toute autre langue était interdite. Sur le passage de M. l’abbé Friren à Ste-Constance, il est im- possible aujourd’hui d’avoir des détails ; au début de la guerre, la supérieure fut expulsée comme Française ; la supérieure actuelle n’est en place que depuis 1917, et celle qui a fait l’in- terim est morte en 1919 : quant aux enfants, elles étaient trop (1) C'estce qui a donné lieu à la légende suivante, communiquée sous forme d'ordre du jour à une de nos Sociétés savantes : « Le chanoine Friren Augusie, ancien professeur au petit séminaire, n'a cessé de témoigner son attachement à la France, en paroles et en actions. — Le 15 août 1914, le général von Owen, gouverneur de Metz, avait imposé au conseil municipal de Metz le texte infame d’une affiche réprouvant les soi-disant attaques de francs-tireurs lor= rains dans le dos des troupes allemandes, affirmant la foi des Messins dans la victoire allemande et leur fidélité inaliénable à Gulllaume Il. — Au risque d’ètre : rrèté et fusillé, le chanoine Friren ne pouvant contenir son indignation de patriote français, n’hésita pas. en plein jour, à 8 heures, à lacérer devant témoins l'affiche outrageante pour ses compatriotes » : Cette légende a été mise en circulation on ne sait par qui: toujours est-il qu’elle fut racontée par M. Larue au Secrétaire de l'Académie de Metz, en suite de quoi elle fut répétée à deux ou trois reprises. On ne voit pas bien M. l'abbé Friren lisant une affiche : encore moins le voit-on, lui si respectueux de l'auto= rité, lacérant une affiche publique et créant ainsi peut-ètre des difficultés à l'autorité ecclésiastique. SUR M. L'ABBÉ AUG. J.-M. FRIREN 135 jeunes alors pour avoir gardé un vif souvenir de leur aumônier. On peut cependant considérer ce renvoi comme un bienfait ; l'abbé Friren était alors d’une santé bien chancelante pour tra- verser tous les matins une grande partie de la ville en se ren- dant à son poste. Lui, autrefois droit et souple comme un jonc, s’en allait la tête penchée sans doute par suite de l'habitude qui lui faisait tenir les yeux modestement baissés dans les rues de la ville, mais aussi les épaules fortement courbées sous le poids de l’âge et des travaux. Venons-en aux rapports de M. l’abbé Friren avec la Société d'Histoire Naturelle et l’Académie de Metz. Jusqu'à présent, nous avons vu l’homme et le savant isolé, ou dans ses rapports avec son entourage. Lorsqu'il quitta Bitche pour -Montigny, l’abbé Friren avait déjà une certaine notoriété ; aussi ne faut-il pas nous étonner si, dès 1866, il devenait membre titulaire de la Société d'Histoire Naturelle. Bientôt, en novembre 1868, il était nommé secré- taire pour la période triennale 1868-1871 et devait le rester jusqu'à sa mort, l'annexion de notre pays ayant bouleversé les conditions d'existence de nos sociétés. Les années qui suivirent immédiatement l'annexion furent assez favorables, quelques hommes de valeur y figurant encore. Mais, en février 1874, disparaissait un des plus fervents adeptes, le Dr. Monard, qui songeait à assurer l’avenir de la Société autant qu’il était en lui ; il légua donc sa maison à la ville de Metz, sous la condition expresse que cette maison servirait de siège à la Société d'Histoire naturelle. Il est permis de croire que M. l’abbé Friren ne fut pas complètement étranger à cette disposition, envisagée déjà depuis longtemps. Le 3 juin 1875 la Société prenait possession de son nouveau local. M. Friren garda le poste de secrétaire, tandis que M. de Saulcy devenait Président et que M. Fridrici, puis M. Bellevoye, et de nouveau M. Fridrici après le départ de Bellevoye, remplissaient les fonctions de trésorier : mais M. Fridrici étant mort à son tour en 1902, M. Friren ajouta sa charge à celle qu'il avait déjà ; de plus, à la mort de M. de Saulcy, survenue en 1912, il fut éga- lement Président effectif ; du reste, M. de Saulcy étant depuis longtemps cloué sur son lit par la souffrance, l'abbé Friren exer- çait aussi effectivement la présidence. L'activité de la Société d’histoire naturelle fut, pour ainsi dire, celle de son secrétaire. D'abord, partie des membres étaient dispersés ; ceux qui restaient n'avaient pas toujours le loisir vou- 130 NOTICE BIOGRAPHIQUE lu pour travailler utilement au maintien et à la prospérité d’une association scientifique. Parmi eux, quelques-uns crurent la société frappée à mort ; ils émirent donc l'opinion de déclarer la dissolution et de se partager le petit avoir ; M. l’abbé Friren aidé par M. Fridrici, s’éleva avec force contre une telle proposi- tion et fit si bien qu'il l'emporta. C’est à lui que la Société doit la continuation de son existence. Plus tard, la dissolution devint encore menaçante, pour plusieurs raisons : le mauvais vouloir de l'administration allemande, désireuse de voir accueillir des naturalistes allemands, se heurtant à une résistance passive, ferme et absolue ; bien des candidatures se produisirent, des désirs furent exprimés, des demandes de communication du règlement... ; à aucune il ne fut répondu. Mais il y avait un autre danger tout aussi grave : le recrutement indigène devenait de jour en jour plus difficile ; comment subsister sans membres ? I1 fallait, coûte que coûte, combler au moins quelques vides. L'abbé Friren fit appel à quelques bonnes volontés ; à de bons Lorrains ayant quelques connaissances des sciences naturelles, qui en temps normal n’eussent jamais osé prétendre à un tel titre, l'abbé Friren proposa d'accepter de devenir membres titulaires de la Société ; plusieurs ne comprirent pas et refusèrent leur concours, mais il s’en trouva assez pour maintenir . So- ciété ; l’auteur de ces lignes en est un exemple. Est- il bien nécessaire de rappeler le soin méticuleux avec lequel il tenait ses registres, tant des séances que des comptes ? Fidèle à toutes ses habitudes d’exactitude et de précision, il tenait tout à jour, gardant chez lui, dans ce but, les registres des séances et de caisse. Aussi, à sa mort, ne fut-il pas difficile de vérifier la comptabilité. Et l'excellent homme n'avait pas seulement en vue de sauver la Société d'Histoire naturelle ; d’une pierre il faisait deux coups. En effet, la Société avait consenti à céder la moitié de ses pièces, le 2° étage, pour servir de local à l’Académie de Metz. Cette dernière, pour des raisons analogues, était mal vue de l’administration : que serait-il advenu si, la Société d'Histoire Naturelle éteinte, la Ville avait pu disposer librement de la maïi- son du Dr. Monard ? N'ayant aucune obligation envers l’Aca- démie, la municipalité allemande, secondant l’administration, aurait pu jeter à la porte cette autre association française d'esprit et la mettre dans l'impossibilité de se réunir. En assurant la vie de la Société d'Histoire Naturelle, l'abbé Friren écartait de l’Académie un danger redoutable. Dans cette autre Société, M. Friren, reçu membre titulaire SUR M. L'ABBE AUG. J.=M. FRIREN 137 en 1874, ne tint jamais un rôle brillant ; modeste toujours, il chercha là aussi à se rendre utile. Jamais il ne donna de tra- vaux susceptibles d’être insérés, parce que ses manuscrits étaient destinés à la Société d'Histoire Naturelle ; mais volon- tiers il en envoyait des tirages à part ; comme membre de com- missions, il se chargeait volontiers des rapports à faire ; et puis il accepta les fonctions d’archiviste ; de 1882 à 1895 il garda ce poste et pendant ce temps il mit en ordre la bibliothèque de l’Académie et les papiers ; il avait entrepris de ranger le tout par matières ; mais aucun catalogue écrit ne subsistant, il était difficile, pour ne pas dire impossible, de trouver la matière ou l'ouvrage cherchés ; mais il y eut beaucoup de travail effectué par lui. Le digne prêtre avait cessé de paraître à l’Académie, et même il avait plusieurs fois envoyé sa démission de membre titulaire, non parce qu'il ne voulait plus en être, mais parce que, très attaché à ses obligations, il se voyait dans l’impossibi- lité de les remplir, absorbé qu'il était par le soin de soutenir, lui seul avec l’abbé Kiïeffer, de Bitche, toute l’activité de la So- ciété d'Histoire Naturelle. En avril 1916, M. l'abbé Friren tomba malade. Il souffrait d’une rétention d'urine et de rhumatismes. Vu son état de fai- blesse, il ne recevait plus personne ; seuls ses amis du clergé, M. l’abbé Hamant, supérieur du Petit Séminaire, et M. l’abbé Bourgeat, chanoine et ancien supérieur aussi du Petit Sémi- naire, furent admis à l’assister ; — ce dernier fut par lui nommé son exécuteur testamentaire. — Ses dispositions étaient prises ; dès qu'il fut atteint par le mal, le vieillard se tourna vers Dieu. Après une courte période de souffrances qui le terrassèrent, bien muni des sacrements de l’Eglise, il mourut à 10 heures du ma- tin le 18 avril, mardi de la semaine Sainte. Les cérémonies des funérailles étant interdites du Jeudi-Saint au mardi après Pâques, la messe d’enterrement eut lieu dès le lendemain 19 avril à 11 h. du matin, à la Cathédrale ; et le corps, suivi d'une foule de Messins, fut inhumé au cimetière de l'Est, dans la concession des chanoines. Les difficultés de l’état de guerre et les nécessités du service paroissial empéchèrent beaucoup de ses amis, de ses élèves du dehors, de lui faire cor- tège à sa dernière demeure. Mais sa mémoire vivra encore long- temps dans le diocèse de Metz. Aux personnes qui pourraient s'étonner que M. le chanoine Friren n'ait rien légué au Petit-Séminaire où il avait passé la h sa | RPM 138 NOTICE BIOGRAPHIQUE majeure partie de sa carrière, il suffira de faire observer que l'abbé ne pouvait vraiment doter un établissement épiscopal d’où il avait été écarté avec si peu de ménagement A PUBLICATIONS M. l’abbé Friren a publié dans le Bulletin de la Société d'Histoire naturelle de Metz : BIOGRAPHIE : L'abbé René Théodore Barbiche, 21° cahier, 1901, pp. 69-81. Camille Montagne à Longwy, 24° cahier, 1905, pp. 55-84. GÉOLOGIE : Quelques mots sur une bélemnite du lias moyen, 11° cahier, 1868, pp. 243-252, et 1 planche. Mélanges paléontologiques, 14° cahier 1876 pp. 1-22 et 2 planches, 17° cahier 1887 pp. 49-80. Les Byryozoaires de l’oolithe inférieure des environs de Metz, 18e cahier, 1893, pp. 39-64. BOTANIQUE : Flore adventive du Sablon, ou Observations sur quelques plan- tes récemment introduites aux portes de Metz. 15° cahier, 1878, pp. 131-140. Plantes rares ou nouvelles pour la circonscription de l’ancien département de la Moselle, 15° cahier, 1878, pp. 147-154. Flore adventive du Sablon, 22 art. 19° cahier, 1895, pp. 95- 110. Observations sur quelques plantes de la Loyraine 26€ cahier, 1909, PP. 97-130. Trois plantes américaines aux portes de Metz, 198 cahier, 1895, PP. 111-117. Deux orchidées nouvelles pour la Lorraine, +98 cahier, 1895, p.118. Le genre Azolla aux environs de Metz, 27° cahier, 1911, pp. 83- 90. Asplenium vogesiacum et Equisetum hiemale 15° cahier, 1878, PP. 151-154. Simple causerie sur les fougères de la Lorraine, 25° cahier, 1908, PP. 91-126. Lt SUR M. L'ABBÉ AUG. J.-M. FRIREN 130 Promenades bryologiques en Lorraine : I-VII CHIMIE 0: 2. Lien sue tt - TOOT, DPI 05-025 NIII-XII 222 — MEN EL ES 002, DPHAL-7S XIII-XV 232 — NE re it nus TODA4: PPDA TO AD 4e série 24° — RE Pur Pr coter ODS, ODA I2240 D He 525 0 Galet - | . . . .+. 1008, PD.\47-78 6e série 27° — RAT IR PS ob TO INDE OISE Mettlach-Keuchingen. ÆExcurs . . bryol., 28e cahier, 1913, pp. 63-76. Catalogue des hépatiques de la Lorraine, 21° cahier, 1901, pp. 45-68. Catalogue des Mousses de la Lorraine et plus spécialement des environs de Metz et de Bitche, 20° cahier, 1898, pp. 65- LEE. Supplément au Catalogue des Mousses de la Lorraine, 22° cahier, 1902, pp. 99-112. x Nouveau Supplément au Catalogue des Mousses et des Hépa- tiques de Lorraine, 23° cahier, 1904, PP. 135-145. 3€ Supplément au Catalogue des Muscinées, 24° cahier, 1905, PP- 49-54. 4° Supplément au Catalogue des Muscinées de la Lorraine, 25° cahier, 1908, pp. 83-90. NOMINATIONS Voici le relevé des nominations obtenues par l'élève Auguste-Marie-Joseph Friren, de Metz, et puis de Richemont : DISTRIBUTION SOLENNELLE DES PRIX, AU PETIT SÉMINAIRE DE METZ, LE 19 AOUT 1851 Cette année-là, A. Friren avait fait sa Ge ; sur 14 matières, il obtint 7 nominations : Conduite, 3° section : prix. Excellence, 3° accessit Version latine, 1°7 prix. Version grecque, prix. Thème grec, 3° accessit. Gramm. franc., 4° acc. Narration franç., 127 acc. Pour chaque branche de classe, il y a 3 nominations, à raison d’une par 5 élèves, ou groupe commencé ; la classe comprenait donc 22 à 26 élèves. 140 NOTICE BIOGRAPHIQUE 17 AOUT 1852, CLASSE DE 5°® Ê Instruction. relig., 2° section, 6 accessit sur 7 nominations Vers latins, 127 accessit, sur 5 nominations. é Narration française, 2° accessit. Histoire et géographie, 4° accessit. 9 AOÛT 1853, CLASSE DE 4€ Conduite, 22 section, 22 accessit sur 7 nominations. Vers latins, 1°T prix sur 5 nominations. Narration française, 3° accessit. Mathématiques. 3° accessit. Histoire naturelle, 2e section (4° et 5°) prix, sur 9 nominations. 17 AOUT 1854, CLASSE DE 3° Conduite, 1re section, 6° accessit, sur 7 nominations. Excellence, 3° accessit sur 5 nominations. Navration française, 127 accessit, (3° nomination.) Version latine, 1°7 accessit, (3° nomination). Thème latin, 127 accessit, (3° nomination). Vers latins, 1°T prix. Version grecque, 22 prix. Histoire naturelle, 17e section (Rhétor., seconde, 3°), prix sur 9 nominations. EN 1855, CLASSÉ DE SECONDE Excellence du 1° semestre : 3° accessit. Excellence de fin d'année, 3° accessit. Narration française, 2° accessit. Navration latine, 1e7 prix. Vers latins, 3° accessit. Version grecque, 3° accessit. - Histoire naturelle, 17e section. (Rhétor., seconde, 3°) Prix. EN 1856, CLASSE DE RHÉTORIQUE 22 élèves Conduite, r'e section : 22 accessit. Instruction religieuse, 17e section, 8e accessit. Discours français, 127 accessit. Discours latin, 3° accessit. Analyse ovatoire, 3° accessit. Histoire Naturelle, 11e section, 1er accessit, (Prix de six accessits). Quant aux places de compositions, voici ce qu’elles ont été en cette année 1855-1856: SUR M. L'ABBÉ AUG. J.-M. FRIREN 141 DScouUrS francais 510 75 T7 ane HiNeT 15, 2, 8 Eté DISCOUFS AT Nan LO1.5: 3 = CRUEL ARAINISENOYALOTRE . NN PANNES = 18:75 PEN Lt NO DL m8 0 lt Tous DÉS AISNE in el Oeil) TO == Msnote ÉPDON Mecque Aime 0122, :10; — Ts == Histoire et géographie. . 14, 6, — II, 13, — RADAR A. di it n EL, at FRERE Ne isloiregnaturelle. 1 5," | 1, 23 L ZE 0. LE VŒU NATIONAL (Echo du Pays Messin) N0 1226. Dimanche 26 Août 1855, 3° p. 1-2 col. Article enthousiaste, et parfois emphatique, signé Ph..., rela- tant la distribution solennelle des prix au petit Séminaire de Montigny ; — il tient plus d’une colonne, cet article. On con- naît le théâtre et la scène : dans la cour intérieure du petit sé- minaire, décorée pour la circonstance, se dresse une estrade à laquelle on accède par des marches ; au pied l'assistance : Mgr. Dupont des Loges, des chanoïnes, un clergé nombreux, des fonctionnaires, puis la foule des parents, des amis. La mu- sique du génie salue l’entrée de Mgr. ; 200 élèves sont là massés aux côtés de l’estrade. Vers 10 h. 1 /4, le supérieur prononce un discours de remerciement pour la construction du petit sémi- naïre ; puis sont dits : un discours par un élève de rhétorique, « composition heureuse qui nous fit plaisir, autant par l’élé- gante simplicité du style que par la pureté de la diction ; elle nous prouva que les séminaires de Metz d’où sortirent, avant la révolution de 1789, le maréchal Molitor, les généraux Villate et Guillaume de Vaudoncourt, le littérateur Michaud, auteur de l’histoire des Croisades, et tant d’autres personnages illustres dans les annales religieuses, civiles et militaires de Metz, sont ‘encore dignes d'eux-mêmes, et parfaitement à la hauteur de leur mission. » — Puis vient un dialogue en allemand, fort goûté de 142 NOTICE BIOGRAPHIQUE ceux même, paraît-il, qui n’y comprirent goutte ; enfin « ox vint nous annoncer une tragédie, composition des élèves et qui portait en titre : Le Martyre de St-Cyrille. — Redire la pureté d’élocution, le fini des détails, l'harmonie de l’ensemble, le rare bonheur, en un mot, avec lequel fut rendue cette légende, par elle-même déjà si touchante dans nos annales religieuses, serait chose difficile, disons mieux, impossible. Ce morceau produisit dans tous les coeurs la plus vive sensation ; on se sentait heu- reux et fier, non plus cette fois d’être Messin, d'entendre la langue de Bossuet et de Schiller, mais d’être chrétien, d'appar- tenir à une église qui produit de pareils héroïsmes : on répétait volontiers, avec le jeune Cyrille, ces touchantes paroles : « Oui, elle est douce, cette religion, car elle est sainte comme le Dieu qui l’a fondée ; oui, elle est sublime, car elle est l'expression de la vérité éternelle à laquelle notre faible intelligence ne saurait atteindre...» Copie d’une Lettre à M. l'Abbé... Metz, 29 septembre, o7. Cher Monsieur le Curé, Je vous dois un mot de remerciement pour les renseignements que vous avez eu l’obligeance de me donner, il y a huit jours, lors de notre rencontre à l'Exposition horticole. — J'ai aperçu les fameux rochers en sortant de Novéant et je suis monté direc- tement après avoir dépassé la grande cave qui se trouve au bord de la route. Ascension très pénible et que j'éviterai une autre fois en montant par le chemin des carrières et en redesceii- dant vers ces rochers que je n'avais jamais remarqués aupara- vant. — Il ne m'a pas été difficile de trouver le fameux Cefe- yach, non pas à 2 mètres de haut mais à la portée de la main ; j'ai même vu un pied de cette fougère à la base du rocher. Bref, après mon examen, je me suis décidé à rapporter deux petites touffes suffisamment pourvues de racines. — Toutes les frondes étaient recroquevillées par suite de la longueur de la sécheresse de cet été et je craignaïis d’avoir fait une imprudence en essayant de transplanter ces pieds dans de semblables conditions. Mon appréhension était vaine ; car actuellement mes deux Ceferach ont très bel aspect. Les frondes se sont développées complètement, SUR M. L'ABBÉ AUG. J.-M. FRIREN 143 d’autres en partie seulement : l'extrémité étant complètement desséchée. — L'expérience de cet hiver me rendra plus prudent cette fois. Je me garderai bien d’enlever une seule fronde et de priver ainsi mes petites plantes de la nourriture qu’elles trou- vent probablement dans ces frondes épaisses. — Encore une fois merci de vos indications précises. Vendredi je suis retourné à Sierck dans ces fameuses carrières de quartzites qui m'ont fourni quelques espèces de mousses rares. J'y ai décou- vert, par hasard, une hépatique que je n'avais pas encore rencontrée. J'ai rapporté de cette excursion un bel exemplaire d’une fougère peu commune et que j'avais déjà recueillie en 1859 : l’Asplemium Adianthum-nigrum. Je la conserve en pot : elle a 4 belles frondes qui n’ont pas souffert du voyage. — Je compte toujours sur la bonne visite que vous m'avez promise. Quoiqu'’en hiver je m'absente rarement, je vous serais obligé de m'envoyer un petit mot la veille : le facteur passe à la maison à 8 h. du matin et jamais je ne parts {sic) avant ce moment ; je serais désolé si vous faisiez le voyage sans me rencontrer. — Prenez vos dispositions pour passer la journée complète, j'ai tant de choses à vous montrer et à vous dire. Recevez, mon bien cher Monsieur, l'assurance de mes meil- leurs sentiments in x°. À. FRIREN. P.-. J'oubliais le plus curieux : que pensez-vous de ce croquis que j'ai crayonné sur place et reproduit sur la carte ci-jointe ? SOURCES Souvenirs personnels et correspondance. Communications de MM. Le vicaire général Wagner ; Le chanoine Bourgeat ; Le chanoine Hamant ; L'abbé Dr. J.-J. Kieffer ; L'abbé Seingry ; L'abbé Emile Nicolas. Lothringer Volksstimme, 20 avril 1916. Abbé Hamant : Le Petit-Séminaire de Met:-Montigny. 1808-1900 : 1854-1904. Le Petit Séminaire de Montigny. Bulletin de la Soc. d'Histoire Naturelle de Metz. Palmarès du Petit Séminaire de Metz, puis de Montigny. Ordo du diocèse. Le Vœu National, du 26 août 1855. D Le La: TARA AA ns “ DES RAT LA RTE ste 1 ie Le rh Fier PRE os LE 4 LRQ ii Fos Ja ira 1e dx LES té Tr. HAT di wi h s'y de Va * , Hoi al f Le gras Ts tas! SAUT Ce fix go ANS « " A PS nrr qirantne fe GT F3 RE Fs - 19 & pad feg ré airs FPE JF NT un D en ete De RSS HAS OT DEL A FPE PRE PV À Une DU SAT LATE MONT SAVE TON RON DMET LE ct 15 FIX ne: Fe ps: 7 MURS 2 Lie Je RAR CT * LEE Re AURA me) &k dé RCA NET EUTR Pere LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ DHISTOIRE NATURELLE de la Moselle AU 15 AVRIL 1921 Le 2 2 BUREAU Président d'honneur : M. l'abbé J.-J. KIEFFER. Président : M. PINON. Secrétairve-archiviste M. FLEUR. Tyéscrier : M. FLEUR. Membres honoraires MM. 1905* KIEFFER, (l'abbé J. J.), Docteur ès-sciences, membre de la soc. entomologique de France et de la Société scientifique de Bruxelles, membre correspondant de l’'Acad. Nation. de Metz, professeur au Collège de Bitche (Titul 1880). 1905 MAIRE (René), Dr. es-sciences, membre des Sociétés Botanique et Mycologique de France, professeur à la Faculté des Sciences de l’Université d'Alger. 10 Membres titulaires : (L'astérisque indique les membres à vie.) MM. BÉNA (Henri), Dr. en médecine, 8, Place St-Louis. BOISSELET (J.-Paul), Dr. en médecine, 12, rue du Haut- Poirier. DE BRUNIER (Ed.-M.-Bernard), capitaine, membre de la Société entomologique de France, 56. rue de la Ronde, Devant-les-Ponts. CLÉMENT (Roger), Dr. en droit, Directeur de la Biblio- thèque et des Musées. COLLIGNON (abbé Emile), archiprêtre de Pournoy-la Grasse (Moselle). CunY, Directeur des Jardins et Promenades de la ville de Metz, 26, rue de la Vacquinière, Montigny. DEFFONTAINES, Professeur au Lycée de Metz. FÉRY (René), Directeur des « Voix Lorraines », 21, rue Franchet d’Esperey, Montigny-les-Metz. FLEUR (Elie), Bibliothécaire-adjoint de la ville. GASSER (Abbé Louis), archiprêtre de Metzervisse (Mo- selle.) GuvoïT, (Henri-M.-L,.) Inspecteur-adjoint des Forêts, 32, rue de Tivoli, Queuleu-Metz. HERTZOG (Auguste) Dr. es-Sciences, 15, rue Mozart. Jouix (Emile), pépiniériste, 95, rue de Strasbourg, Metz-Plantières. Jouix (Jules) pépiniériste, 21, rue de Strasbourg, Metz- Plantières. | DE LA CHAISE (B°2 François), Président de l’Acadé- mie de Metz, 8, rue de la Garde. : MEYER (l'abbé Albert), curé de Terville, près Thionville (Moselle). PAQUET D'HAUTEROCHE (René), au Rucher, à Woippy (Moselle). PINON, Vice-Président du Tribunal régional, 4 4, rue des Ecoles, Ban St-Martin-Metz. ROBINET (abbé Victor), Professeur de Sciences au col- lège de Bitche (Moselle). SCHMITT (abbé Victor), Professeur de Sciences au col- lège de Bitche, (Moselle). RM... 147 1920 SCHONT (P.), ancien pharmacien, à Vigny, par Solgne, (Moselle). 1920 VERGUIN (Colonel), Professeur au Centre d'Etudes tac- tiques d'artillerie, île du Saulcy, 13. Membres décédés MM. L'abbé Auguste FRIREN, chanoine honor., membre de l’Acad. de Metz. — en 1916. MÉDniNGER, professeur à la Maîtrise, en 1920, Membres démissionnaires MM. L'abbé Georges BARDOT, curé de Goin. l’abbé Louis THOMAS, professeur au Grand Séminaire. Le R. P. FERNIQUE, O. F. M., par suite de départ. Membre correspondant : 1920 Professeur J.-S. TAVARES, collège del Pasaje, à la Guar- dia (Pontevedra). Espagne. Membres élus depuis avril : 1921 MM. L'abbé BAUVERT Joseph, prof. au collège de Bitche (Moselle). 1921 NOMINÉ Henri, maire de Sarreguemines, (Moselle) professeur d'agriculture. 1921 GRAND Louis, directeur des services agricoles du département de la Moselle, 19, rue du Général Mangin, Sablon-Metz. 1921 Mlle PEZET, prof. d'hist. natur. au lycée de de- moiselles de Metz. he SOCIÉTÉS SAVANTES avec lesquelles la Société d'Histoire Naturelle de Metz échange son Bulletin EUROPE Angleterre Glasgow. Natural history Society of Glasgow. Belsique Bruxelles Société botanique de Belgique. — — Société Royale malacologique de Belgique. — Société belge de microscopie. Liège. Société géologique de Belgique. France ALPES-MARITIMES. Cannes. Société des sciences naturelles, lettres et beaux-arts de Cannes. ARDENNES. Charleville. Société d'histoire naturelle des Ar- dennes. AUBE. Troyes. Société d'agriculture, sciences, arts et belles- lettres du département de l’Aube. AUDE. Carcassonne. Société d’études scientifiques. BELFORT (Territoire de). Belfort. Société belfortaine d'histoire naturelle. BOUCHES-DU-RHONE. Marseille. Société botanique et horti- cole de Provence. CALVADOS. Caen. Académie des sciences, arts et belles-lettres de Caen. — — Société Linnéenne de Normandie. CHARENTE-INFÉRIEURE. Rochefort. Société d'agriculture, belles- — lettres, sciences et arts de Rochefort. —— — Rochelle (La). Académie de la Rochelle section des sciences naturelles. CoTE-D'OR. Dijon. Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon. —— Sarl Société des sciences historiques et naturelles de Semur. Dous Besançon. Société d’émulation du Doubs. — Montbéliurd. Société d’émulation de Montbéliard. GARD. Nîmes. Académie du Gard. GARONNE (HAUTE). Toulouse. Société d'Histoire naturelle de Toulouse. GIRONDE. Bordeaux. Société linnéenne de Bordeaux. HÉRAULT. Montpellier. Académie des sciences et lettres de Montpellier. ISÈRE. Grenoble. Société de statistique, sciences naturelles et . arts industriels de l’Isère. LOIRE. Saïnt-Etienne. Société d'agriculture, industrie, sciences, arts et belles-lettres du département de la Loire. LOIRE (HAUTE). Le Puy. Société d'agriculture, sciences, arts et commerce du Puy. LOIRE-INFÉRIEURE. Nantes. Société académique de Nantes et de la Loire-Inférieure. — — Société des sciences naturelles de l’ouest de la France. MAINE-ET-LOIRE. Angers. Société des études scientifiques. — — Société Linnéenne de Maine-et-Loire. MANCHE. Cherbourg. Société des sciences naturelles de Cher- bourg. — Saint-Lô. Société d'agriculture, d'archéologie, et d’his- toire naturelle du département de la Manche. MARNE. Châlons. Société d'agriculture, commerce, sciences et arts du département de la Marne. — Reims. Société d'étude des sciences naturelles. — Vitry-le-Françors. Société des sciences et arts de Vitry- le-François. . MEURTHE-ET-MOSELLE. Nancy. Académie de Stanislas. — — Société de médecine. Société des sciences. MEUSE. de ontmédy. Société des Naturalistes et des Archéologues_ du Nord de la Meuse. — Verdun. Société philomatique de Verdun. MOSELLE. Metz. Académie de Metz. NORD. Lille. Société des sciences, de l’agriculture et des arts de Lille. 151 PYRÉNÉES-ORIENTALES. Perpignan. Société agricole, scienti- fique et littéraire des Pyrénées-Orientales. BAS-RHIN. Sfyasbourg. Société des Sciences agricoles et arts de la Basse Alsace. HAUT-RHIN. Colmar. Société d'Histoire naturelle. RHONE. Lyon. Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon. | — — Société d'agriculture, histoire naturelle et arts utiles de Lyon. == — Société d’études scientifiques de Lyon. — Société Linnéenne de Lyon. — Tayare. Société des sciences naturelles et d’enseigne- ment populaire. SAONE-ET-LOIRE. Mäcon. Société d'Histoire naturelle. SAONE (HAUTE). Gray. Société d'étude des sciences naturelles de la Haute-Saône, Section Grayloise. SEINE. Paris. Société entomologique de France. SEINE-INFÉRIEURE. Le Havre. Société havraise d’études di- verses. , — — Rouen. Académie des sciences, belles- lettres et arts de Rouen. SOMME. Amiens. Société Linuéenne du Nord de la France. VAR. Draguignan. Société d’études scientifiques de Draguignan. — Toulon. Société académique du Var. VOSGES. Epinal. Société d'émulation des Vosges. VONNE. Auxerre. Société des sciences historiques et naturelles. Italie Pise. Societa toscana di scienze naturali residente in Pisa. Luxembourg Luxembourg. Société des sciences naturelles du Grand-Duché de Luxembourg. — Société de botanique du Grand-Duché de Luxembourg. — Observatoire météorologique du Grand-Duché de Luxembourg. (Pr. F. Reuter.) Portugal. Coimbra. Sociedade broteriana. Russie. Helsingfors. (Finlande.) Société pro Fauna et Flora fennica. Riga. Naturforscher-Verein zu Riga. : Suède et Norvège. Christiania. Université royale de Norvège. Stockholm. Société entomologique. Entomologisha Fôreningen. Upsala. Kongl. Universitet. Geologiska Institution. Suisse. Sion. (Valais). Société murithienne de botanique du Valais. AFRIQUE. Algérie. Alger. Société de climatologie, sciences physiques et naturelles d'Alger. Bône. Société académique d'Hippone. AMÉRIQUE. Californie. San-Fyancisco. California Academy of Sciences. Costa-Rica. San- José. Anales del Museo nacional. États-Unis. COLUMBIA. Washington: Smithsonian Institution. — — The U.S$. national Museum. —— — U. $S. Departement of Agriculture. — — Division of Ornithology and Mamma- logy. CONNECTICUT. Meriden. Meriden scientific. Association. INDIANA. Indianopolis. Geological surwey of Indiana. JowaA. Davenport. Academy of natural sciences. MAINE Augusta. Commission of Fisheries of the state of Maine. — Portland Society of natural History. MASSACHUSSETS. Boston. Society of natural History. — — American Academy of arts and À sciences. ; Cambridge. Museum of comparative Zoologie at Harward college. MINNESOTA. Mineapolis. Academy of natural sciences. — Botanical Garden. MissOURI. Saint-Louis. Academy of Sciences. NEW-JERSEY. Trenton. Natural History Society. NEW-VOR:. New-York-City. American Museum of natural History. — — Academy of sciences. (Columbia University). — Rochester. Academy of sciences. PENSYLVANIA. Philadelphia. Academy of natural sciences. — — The Wagner free Institute of -sciences. WISCONSIN. Madison. Academy of sciences, arts and letters. République Argentine. Buenos-A yres. Revista argentina de Historia natural. Côrdoba. Academia nacional de cienças en Cordoba. Uruguay. Montevideo. Anales del Museo nacional. ASIE. Japon. Tokyo. Societas zoologica Tokyonensis. EIRE TABLE DES MATIÈRES & Pages. Catalogue des Mollusques vivants du Département de la Moselle, d’après les matériaux réunis par feu M. l'abbé Barbiche, et coordonnés A M. l'abbé J.-J. Kieffer. 5 Hépatiques recueillies en Fate par eu M. l'abbé Barbiche. : Nouvelles a utons à di Flore de Bitche. par M. l'abbé J.-J. Kieffer. Lee PE Chironomides nouveaux ou peu connus de ta région pa- léarctique, par M. l’abbé J.-J. Kieffer. Capture à Metz de quelques coléoptèëres rares, par de Capitaine B. de Brunier. Notes biographiques sur M. l’abbé nrout par M. E. Fleur : - Lise Liste des membres a Le Soeetes au 15 av il 1921. Sociétés savantes avec lesquelles la Société échange son Bulletin. ae AANETE ee ai À ep 14. CN OIRS AL pin ue AS Cali mp rt RARE Société d'Histoire Naturelle nef Moselle : es LUE * Je KT AE * Se * Ge P Ë) B LICATIONS. DE LA (Fondée en 1835) + GPRE OE e, < EL # à se Fi PREMIÈRE SÉRIE : MR cahier 1841 Te cahiers 1855 s ELA 1844 Se = 1857 —_ 1845 9e —::" AS860 26) jiaGe Ro, à = | 1849 Ale 20e MSIE — 1851 12e = 1870 DEUXIÈME SÉRIE cahier 1874 |. 19e cabier 1895. 4 == 1876 20e — 1898 1 .E — 1880 21e — 1901 — 1884 22e -— 1° 1902 += 1887 23e ARE ODA — 1893 24e — 1905 TROISIÈME SÉRIE Ni 25e cahier 1908 26e == 1909 27€ — 4911 28€ — 1913 29e A 1921 Nota. — Les cahiers marqués d'un astérisque sont épuisés. Lt 2. LES { RE v