x£ ,m/3 BULLETIN 1)K LA w/ r> S0QE1X HûRTIitTIl DE CHERBOURG +*^*^*+ xliii OOl^K^ ANNEE 1911 CHERBOURG Imprimerie de « La Dépêche de Cherbourg» 41, rue Gambetta 1912 BULLETIN DE LA SOCIETE V DE CHERBOURG >~*mt m» > XLIII ♦o^w- ANNEE 1911 Revue des publications reçues : I. Cultures d'utilité 33 II. Cultures d'agrément 62 Visite aux forceries de M. Gosselin. . . 82 Visite du jardin de M. Bernard 86 Exposition de Valognes 88 Excursion à Saint-Sauveur-le-Vicomte 92 Visite du Jardin Public du Roule 97 Visite des jardins de M. Cavron, de M"ie Noyon, du Parc Liais et divers 101 Exposition de Carentan 107 Nouvelle taille des poiriers 113 Soignez vos arbres à fruits l'hiver. . . . 117 Bibliographie 121 Distinctions honorifiques 126 Présentations aux séances 127 Nécrologie 128 Liste des membres de la Société 130 ? Extraits des Procès=verbaux des Séances de l'Année 1911 > Séance du 5 Février Plantes provenant d'Irlande. — Le sulfate de fer contre la chlorose on anémie des arbres fruitiers. — Com- munications diverses . 56 membres présents. M. le Président rappelle que la mort a enlevé à la Société, depuis la dernière séance : une dame patron- nesse, Mme Yvory; deux membres titulaires, M. le contre-amiral Lamson et M. Le Gavelier, instituteur, et il exprime les vifs regrets causés par ces décès. M. Galber a rapporté deux plantes vivaces pro- venant d'Irlande où elles poussent à l'état sauvage. L'une est une bruyère. L'autre sera déterminée quand .M. Bernard, qui les plantera, donnera connaissance des résultats qu'il aura obtenus et de la floraison. M. Le Carpentier donne lecture, dans le Journal Officiel, d'un compte rendu de la séance du 14 décem- bre de la Société nationale d'Horticulture où il est question d'une communication de M. Opoix. Ce 3 professeur d'arboriculture a indiqué un nouveau procédé d'emploi du sulfate de fer contre la chlorose ou anémie des arbres fruitiers. Le sulfate de fer utilisé par la pulvérisation sur les feuilles des poi- _. riers, mélangé au sol par un épandage ou employé eqç en arrosage au pied des arbres, donne des résultats peu appréciables. Son application par gouttes sur 1 — 6 — les coupes fraîches des rameaux des arbres chlo- roses, en novembre-décembre, donne de meilleurs résultats; mais M. Opoix conseille, surtout, d'intro- duire le sulfate de fer en poudre, par perforation du tronc de l'arbre. Le meilleur procédé consiste à perforer à la tarière, en mai-juin, le tronc de l'arbre chlorose à environ dix centimètres au-dessus de la greffe. M. Opoix recommande de donner au trou une profondeur égale à la moitié du diamètre de 1" arbre, soit cinq centimètres pour dix centimètres de diamètre et une largeur équivalente au dixième du diamètre soit un centimètre. Le trou fait obli- quement de haut en bas, le fond devant toucher le canal médullaire, le sulfate de fer en poudre y est introduit, bien tassé à l'aide d'une cheville de bois dur, jusqu'à la partie extérieure de l'écorce. On bouche l'entrée avec du mastic à greffer. L'effet produit se manifeste très rapidement de la façon suivante : quatre à cinq jours après l'opération, sur certaines parties de l'arbre, les feuilles grillent complètement et tombent au bout de huit à dix jours pour faire place ensuite à des nouvelles qui se déve- loppent d'un vert intense. Celles ne tombant pas reprennent assez rapidement un peu de chlorophylle • '1 bien souvent reverdissent complètement dans l'espace de «juinze jours à un mois. Certaines bran- ches d'un arbre offrent parfois cette particularité de rester jaunes pendant que certaines autres avoisi- nantes sont entièrement reverdies. Alors, l'année suivante, le même traitement leur est appliqué, dans mi trou perce à peu de distance du premier et au besoin une troisième année. Des applications de cette nature faites en 1906 au jardin du Luxembourg sur des arbres entièrement chloroses, bons à arracher, cl renouvelées une ou deux années au besoin sur les mêmes sujets, ont donné d'excellents résultats. Il est ilunne lecture des comptes rendus faits par MM. Robin el Le Grin sur les publications reçues. A propos d'un article de (■*•* publications, M. Cor- — 7 — i bière dit qu'il a reçu des graines à'ansérine amarante qu'il pourra distribuer. M. Levesque,à propos d'un autre article signalé, dit que le tassement de la terre au pied des arbres est sujet à controverse . Le même sociétaire dit que des greffes de bonnes variétés d'arbres fruitiers, qu'il y aurait intérêt à cultiver et se trouvant au jardin de la Société, pour- ront être mises à la disposition des membres qui en désireront. Séance du 5 Mars Températures exceptionnelles. — La poire Louise Bonne d'Avranches. — Communications diverses. 56 membres présents. M. le Président rappelle que deux membres titu- laires, MM. Duchemm et Dietsch, sont décédés en février et il exprime les regrets que ces morts ont causé à la Société. M. Levesque dit qu'il a distribué des greffes des arbres du jardin du passage des Jardins, comme il l'avait annoncé, aux Sociétaires qui lui en ont demandé et qui assistaient à une leçon d'arboriculture. Il est donné lecture des rapports de MM. Robin et Le Grin sur les publications reçues pendant le mois écoulé. M. Dépinée demande si la poire Bon Chrétien est un bon fruit; MM. Piard et Levesque répondent que oui. Le même sociétaire lit, dans un vieux petit opus- cule de 1828, imprimé à Rennes, ayant pour titre « Le Guide du Voyageur ou l'Observateur du Com- merce et des Arts, par Thinard, de Caen », le pas- sage suivant d'un article : « Observations faites par les Historiens ». « En 1743, les arbres fleurirent » de nouveau au mois d'octobre et l'on eut des cerises — 8 — » mûres à la Saint-Martin d'hiver. En 1510, la cha- » leur fut si grande, qu'un pot de vin se vendait. » dans les vignobles, 3 liards, el le pot d'eau un sou ; « néanmoins, la récolte * blés; mais, les fruits furent si » rares qu'une poire de Bon Chrétien se vendait 40 » sous; un cent de premier choix acheté pour être » présenté à Henri IV. coûta 300 francs ». M. Dépinée rappelle qu'il avait trouvé, précédem- ment, des renseignements sur l'origine de la poire Louise Bonne d'Avranches, dont il avait fait part à la Société. M. Levesque dit que ce que l'on arapporté jusqu'ici sur l'origine de cette poire ne serait pas exact. Un vieil habitanl de Périers lui a certifié qu'un naviga- teur de Granville a rapporté d'Amérique, au com- mencement du siècle dernier, un poirier qui a été cultivé pour la première fois à Avranches et dont les -relies mil donné la poire Louise Bonne d'Avranches. Séance du 2 Avril L'Anserine amarante. — Anserina rubra. MM. Chalufour et Le Dérubey, officiers d'Académie. 55 membres présents. M. le Président rappelle que la Société a perdu, pendant le mois écoule, l'un de ses membres. M. Al- bert Levéel, ancien horticulteur, qui était souffrant depuis longtemps. Il renouvelle les condoléances de la Société qu'il a adressées à la famille. M. Corbière dit que, dans une précédente séance, il avait été question de VAnserine amarante (Cheno- podium amaranticolor . signalée p;ir l'une des publi- cations reçues, comme nouvelle plante potagère. Il a reçu de ML I)<>i^ des graines de celte plante qui lui ont été envoyées, avec nue brochure de M. Bois, et qui sont à la disposition des Sociétaires qui en désirent. UAnserine amarante exige une somme de chaleur telle que ses graines ne peuvent arriver à maturité sous le «'limai de Paris; mais, au sud de la Loire, les conditions changent. « C'est, surtout, dit M. Bois, » dans la région méridionale que la plante parcourt » le cycle complet de la végétation, donnant, avec o le maximum de bonnes feuilles à consommer, une » abondante récolte de graines. Non seulement TAn- » serine a la saveur de répinard el peut remplacer » celte plante, mais elle peut, aussi, être employée » pour la nourriture des bestiaux ». On ignore l'ori- gine de l'Ansérine qui a été trouvée a Marseille. M . Bameulle a rapporté de Flamanville VAnserina rubra qui a donné beaucoup de racine- et dont il n'a pu se débarrasser. Cette ansérine est bien diffé- rente de l'amarante. Il est donné lecture des comptes rendus A<>> publi- cations reçues, rédigés par MM. Robin et Le Grin. Les félicitations de la société sont adressées à MM. Ghalufouret Le Dérubey, qui viennent d'être nommés officiers d'Académie. Séance du 7 Mai M. Thommin, officier d'Académie. - ■ Le Bulletin de 1910. — Envoi de légumes par M . Léon Gosselin.^ Fourmi* détruites par mi crapaud. 57 membres présents. M. le Président rappelle le décès, pendant le mois ('■coulé, de deux membres de la Société: M. le docteur Ortal et M.Gustave Le Blanc, ancien négo- ciant, et il exprime tous les regrets de la Société. M. Corbière adresse les vives félicitations de la Société a M. Thommin, le dévoué secrétaire-adjoint, qui a été nommé, récemment, officier d Académie. M. le Président dit que les sociétaires ont dû recevoir le Bulletin qui a été terminé dans le couranj -10 — d'avril. C'est un véritable volume de 183 pages dont M. LeCarpentierabienvoulu se charger de corriger toutes les épreuves. M. Corbière dit que, dans les comptes rendus des séances insérés dans le Bulletin, il s'est produit une erreur à l'occasion d'une communication faite en octobre 1910 par M. Dutot. Il y est rapporté que la fougère Polystichum jEmulum ou Lastrea jEmula a été découverte et importée dans le pays par M. Dé- bitasse, de Sainte-Marie-du-Mont. Cette fougère a été découverte (mais non importée puisqu'elle est indigène) par M. Joseph Lafosse, de Saint-Côme- du-Mont (et non par M. Delafosse, de Sainte-Marie- du-Mont). M . Léon Gosselin, qui n'a pu assister k la séance, a envoyé pour être présenté, un très beau lot de légumes de primeurs (représentés chacun par plu- sieurs échantillons) accompagnant cet envoi d'une note donnant les renseignements suivants : Deux variétés laitue : laitue Milly à bords rouges, très rustique, se prêtant bien à la culture sous verre, mais principalement sous châssis ; — laitue impé- riale, se rapprochant beaucoup de la précédente, très bonne aussi, mais ne donnant pas une pomme aussi ferme, plus précoce, très bonne pour la culture sous verre. Près de 1000 pieds. Plus de 700 pommes ont été vendues à ce jour. Carotte rouge courte Parisienne, la meilleure et la plus rustique pour la culture sous verre. Navets: rond blanc plat de Milan; demi-long blanc ou de Croisy, — les deux meilleures variétés pour la culture sous verre. Environ 7 à 8000 bottes sont disponibles d'ici la fin de mai pour être expédiées en Angleterre. Pommes de terre Hollande dite Jumeline : ayant essayé presque toutes les variétés précoces, telles que Vicier Margolin, Duc d'York, aucune, dit M. Léon Gosselin, ne donne le même rendement et n'est plus rustique que cette variété qui est cultivée — 11 — dans presque toute la contrée de Tourlaville et envi- rons. Cette production est presque terminée. Les légumes de M. Léon Gosselin sont tous très beaux. M. Leterrier fait goûter un des navets demi longs blancs pour qu'on puisse se rendre compte qu'ils peuvent être mangés comme des radis. Sont ensuite lus les extraits faits par MM. Robin et Le Grin des publications reçues. M. Bernard dit que, dans son jardin, un crapaud qu'il y avait mis, dans un châssis d'un mètre et demi environ de surface, a fait disparaître des fourmis qui s'y trouvaient. Il avait remarqué un crapaud qui mangeait des fourmis dans une fourmilière. M. Levesque ajoute que le crapaud détruit, surtout, les cloportes. Le même sociétaire dit que les cordons de pom- miers du jardin de la Société sont fleuris d'un bout à l'autre, mais que les vignes de la serre ne sont pas bien fournies de raisin ; le même fait se produit, cette année, dans diverses serres. Séance du 4 Juin Les plus grands arbres du monde( Eucul gj,tus,Sequoïa). — Géranium et Pelargonium. — Ficus repens. — Feuilles de fougère employées contre les chenilles. — Floraison de nénuphars blancs. — Communications diverses. 36 membres présents. Il est rendu compte de la visite des forceries de M. Pierre Gosselin, à Bourbourg (Tourlaville). M.Ba- meulle a écrit de cette visite un rapport dont il donne lecture. Le rapporteur met en un relief saisissant tout ce qu'il y a d'instructif dans une visite de ce genre et entre dans l'examen des diverses parties — 12 — de rétablissement. Il termine par le récit de la visite faite au retour, par quelques sociétaires, au jardin de M. Bernard, rue de Sennecey. M. Levesque communique une note sur les plus grands arbres du monde. Parmi eux, il signale l'Euca- lyptus d'Australie ; il y en a 400 espèces. Dans l'Etat de Victoria, en particulier, la hauteur moyenne des Eucalyptus n'est pas inférieure à 100 mètres ; certains arbres dépassent 400 pieds. Le baron de Muller en a mesuré un de 480 pieds. Un sujet avait 100 pieds de tronc avant d'arriver aux premières branches. Divers membres disent que les Sequoïa (baptisés Wel- lingtonia par les Anglais, parce que ce sont les plus grands arbres comme Wellington est leur plus grand homme de guerre), étaient, jusqu'alors, considérés ci mime les plus géants des arbres. M. Levesque est de cet avis, quant à la grosseur ; mais les Eucalyptus paraissent, en hauteur, dépasser les Sequoïa. M. Corbière observe que plusieurs espèces d'Euca- lyptus résistant aux gelées ont été plantées ou semées tant par M. Favier à la Fauconnière, que par lui- même au jardin Liais. M. Picquenot a vu, aux Mar- quises, 24 Eucalyptus immenses tomber d'un seul coup de vent. M . Levesque présente une fleur de Géranium et de nombreuses fleurs de Pelargonium zonale formant une collection remarquable par la grosseur, le coloris et la résistance des espèces. Il a rapporté des bou- tures pour le jardin de la Société. .M. le Président signale les différences caractéristiques entre les Géra- niums et les Pélargoniums : les premiers offrenl une corolle à cinq pétales régulières, tandis que dans les Pélargoniums la corolle et le calice sont irréguliers. M. Levesque présente, encore, un rameau de Ficus repens ou figuier rampant, qui garnit les murs îles serres tempérées; les murs des serres du pare Em- manuel-Liais en sont tapissés. Il si m in cl aussi une crucifère (voisine des Juliennes) qui ne peut être identifiée en l'absence de fruit. — 13 — M. Dépinée a apporté un Geum (Benoîte) à fleurs coccinées, que M. le Président estime être un Geum américain. M. Bernard présente un exemplaire de Macleya cordata, de la famille des pavots, et une fougère qu'il emploie dansses groseillers pourécarter les chenilles ; c'est Yaspidium angularè dont les dents sont termi- nées par une petite soie, tandis que dans la fougère dite mâle les dents sont arrondies. M. Dorange a apporté deux très belles fleurs de cactus dont l'une, en particulier, offre de magni- fiques reflets violets sur fond rouge. M. le Président a reçu du parc Emmanuel-Liais des fruits de Chamœropsexcelsa semblables à des grains de raisin ; c'est un palmier très facile à propager. Ces grains vont être distribués aux amateurs. M. Dépinée signale qu'il a des nénuphars blancs fleuris depuis quinze jours. M. Corbière indique que ceux du parc Liais le sont également. Cette antici- pation sur l'époque ordinaire de la floraison est due à la chaleur du printemps actuel. Lecture est donnée des notes extraites par MM. Robi n et Le Grin des publications reçues par la Société. M Pierre Gosselin a envoyé à la séance des pêches superbes dont trois mesurent de 26 à 28 centimètres de circonférence ; elles appartiennent aux variétés Belle Henry Pinaud et Française, à noyau non adhé- rent. Ces fruits, absolument remarquables, affirment une fois de plus le mérite et le succès des efforts de ce producteur. Séance du 2 Juillet Eucalyptus de M. Fumer. — Les Séquoia gigantea de Californie. — Floraisons à Cherbourg d'un Agave et d'un Eucalyptus globulus. — Rapports. — Corn- ai unirai i< m s diverses . 49 membres présents. — 14 — A propos du procès-verbal, M. Le Carpentier fait la communication suivante : Au sujet des diverses espèces d'Eucalyptus plan- tées ou semées clans sa propriété de la Fauconnière, M. Favier fait observer que, depuis leur plantation, il n'a sévi aucun hiver rigoureux ayant atteint l'Eu- calyptus globulus. L'expérience n'a donc pas permis de vérifier la résistance la plus grande de ces espèces qui sont les Eucalyptus Giinii, Coriacea, Viminalis, Urnigera et Coccifera, ces deux dernières paraissant identiques. M. Favier a choisi les graines ou plantes mises à l'essai d'après les indications des ouvrages de Noter (cultures du Midi de la France) et de Vilmorin . M. Picquenot a envoyé par l'intermédiaire de M. Le Garpentier, une brochure, en anglais, au sujet des Séquoia gigantea de Californie. L'un de ces arbres a 29 mètres de circonférence, 82 mètres de hauteur. Sa branche principale est à 60 mètres du sol. On a pratiqué dans son tronc, sans lui nuire, un tunnel sous lequel on passe en voiture et qui a 3 mètres de haut sur 3 mètres de large. Cette brochure est accompagnée de nombreuses reproductions en hélio- gravure de ces Séquoia. M. Le Grin lit son rapport sur l'excursion qui a eu lieu le 11 juin à Saint-Sauveur-le-Vicomte. M. Levesqiie donne lecture de son rapport sur l'Exposition de Valognes qui a eu lieu les 27, 28 et 29 mai et où il a été choisi comme président du Jury, ayant été délégué par la Société de Cherbourg. M . Levesque signale par une note dont il donne lecture, deux tloraisons intéressantes à Cherbourg : 1° Celle d'un Agave au jardin public, sur un des côtés du petit pont qui passe sur la. rivière derrière la pièce d'eau. La tige ou hampe florale paraît avoir environ trois mètres de hauteur. Elle porte un assez grand nombre de fleurs. Peu de ces plantes ont dû donner des Meurs à Cherbourg, en pleine terre. Elles meurent après floraison. — 15 — La 2e floraison signalée par M. Levesque est celle d'un Eucalyptus globulus, 15, rue Montebello. Ce bel arbre, avec ses nombreuses fleurs, s'aperçoit très bien par dessus le mur du jardin voisin. Les pétales de ces fleurs commencent à tomber et blanchissent le sol. La plantation remonte à une dizaine d'années. Un Eucalyptus obtenu du même semis a été étêté à plusieurs reprises et, chaque fois, il a repris son feuillage jeune qui ne ressemble en rien au feuillage de l'arbre adulte. Il donnait, parfois, dans un an, des pousses de six à sept mètres de longueur. 11 ne faut pas s'étonner que ces arbres atteignent une hau- teur de 1 10 à 150 mètres dans leur pays d'origine, où ils ne craignent ni les gelées ni la cognée. M. Bernard présente : une belle rose Christine de Noué, bicolore, moitié rose, moitié rose pâle ; une grosse rose de 46 centimètres de circonférence (Co- quette bordelaise); des fleurs et des feuilles de Francoa (famille des saxifrages). Sont lus les comptes rendus des publications reçues faits par MM. Robin et Le Grin. Des arbustes et des pêches achetés chez M. Ha- lopé, qui a presque abandonné la culture des plantes fleuries pour se livrer à celle des pêchers et des primeurs, sont distribués par la voie du sort. Séance du 5 Août Apports de pommes de terre, melons Cantaloups noirs des Carmes et raisin Chasselas de Fontainebleau par M. Léon Gosselin. — Communications diverses. — Fruits du jardin de la Société. 45 membres présents. M . Levesque fait connaître que M. Corbière, venant de perdre son beau-frère, M. Besnier, l'a prié de le suppléer en présidant la séance. — 16 — M. le Président rappelle que la Société, depuis la dernière réunion, a vu la mort lui enlever quatre membres titulaires : MM. Leflambe, Courtois, Cabart, Besnier ; et il exprime les bien vifs regrets de la Société. M.Bameulle lit son rapport sur une visite faite au jardin public par le Bureau et les Commissions permanentes. M. Levesque donne des renseignements complé- mentaires sur la floraison, en pleine terre, de V Agave au jardin public et sur celle d'un Eucalyptus globulus, chez son fils, rue Montebello. Un Agave americana qui avait fleuri dans le jardin du presbytère de la Trinité, il y a quelques années, provenait des serres de Blanche Lande. La plante meurt après floraison, mais des drageons repoussent sur les racines. M. Dépinée présente une grappe de raison Fran- kenthal entièrement détériorée. Les grainsse creusent, flétrissent et se dessèchent. M. Levesque dit que ce pourrait être l'effet de coup de soleil. M. Dépinée répond que les grappes se trouvant à l'ombre ont été atteintes aussi bien que celles exposées au soleil. M. Piard a éprouvé, chez lui, cette maladie; il l'attribue à la grande chaleur, à la sécheresseet au manque d'humidité la nuit. 11 pense qu'il serait bon de seringuer les vignes le soir et qu'il n'y aurait pas à craindre l'oïdium. M. Levesque est d'avis qu'on devrait laisser les portes et les tabatières des serres ouvertes, la nuit, d'avril à septembre. M. Piard répond que, d'après l'avis des spécia- listes, il ne faut pas de changement brusque de température dans les serres. M . Léon Gosselin a envoyé trois magnifiques lots en les accompagnant des notes explicatives suivantes, savoir : 1° Pommes de terre, très grosses, variété géante de Saint-Malo, très rustique, d'un rendement consi- — 17 — dérable, pouvant être cultivée pour conserver l'hiver, tubercules très bons et pouvant être classés parmi les meilleurs ; plante très vivace et n'étant attaquée que rarement par la maladie noire; cette variété n'existe que depuis peu d'années dans notre contrée; pour a voir une bonne production, la semence a besoin d'être remplacée au moins tous les trois ans ; poids des 26 pommes de terre présentées : 12 kilog. 2° Melons Cantaloups noirs des Carmes : variété de Cantaloup la plus connue dans la contrée depuis de nombreuses aimées. Les horticulteurs maraîchers la cultivent et s'en sont toujours trouvés très satis- faits ; le fruit est assez précoce et d'une très bonne qualité; il est facile de culture ; les cantaloups pré- sentés par M. Léon Gosselin ont cette particularité qu'ils n'ont pas la même graine que celle qui provient de chez les marchands; la différence consiste en ce que les cantaloups de M. Léon Gosselin ont le fond très dur et peuvent supporter les marchés facilement sans être endommagés ; c'est en faisant un bon choix des porte-graines qu'il a réussi à obtenir cette amé- lioration qui est d'une grande valeur pour le com- merce. 3° Très beau raisin Chasselas de Fontainebleau, très grosses grappes, plus belles que ne le sont, généralement, celles de ce raisin ; variété de bonne production et d'une grande précocité ; 8 grappes pèsent 5 kil. 500 grammes. M. Levesque présente des fruits provenant du jardin de la Société (passage des Jardins) : 1° Raisin Madeleine Angevine, variété précoce, mûrissant bien à l'air libre; la vigne qui l'a produit provenait de chez M. Baltet. 2° Poires Précoce de Trévoux, mûrissant de très bonne heure. M. Dépinée communique la note ci-après qui a paru dans le Petit Journal : « Un effet très curieux » de la chaleur a été constaté dans un verger de » North-Brink. On y a cueilli, sur un pommier, des — 18 — » pommes complètement cuites par les rayons du » soleil. On aurait dit qu'elles sortaient du four. » Sont 1ns, ensuite, les rapports de MM. Robin et Le Crin sur les publications reçues pendant le mois. Séance du 3 Septembre //Agave du jardin public. — Apport par M . Léon Gosselm de cantaloups, raisins, arbre en bac. — Raisins Golden Champion et Madeleine Angevine présentés par MM. Piard et Levesque. — Ghenopo- dium amaranticolor (ansérine amarante) obtenu par M. Bénard. — Communications diverses. 52 membres présents. A propos du procès-verbal de la précédente séance, M. Le Tuilier dit que l'Agave qui a fleuri au jardin public est un Agave Satmiana et non Amerirana. C'était, au contraire, un Americana qui avait fleuri au presbytère de la Trinité. .M. Léon Grosselin a l'ait un important envoi qu'il a accompagné de notes explicatives et se composant de cantaloups, raisins et arbre en bac. Les cantaloups très gros sont les deux variétés : Cantaloup Prescot fond blanc argenté, et Prescotfond blanc parisien. D'après M . ( iosselin, ces deux variétés sont certainement les plus cultivées aux environs de Paris et dans les grandes villes où la vente en est facile ; car ces cantaloups arrivent, quelquefois, à une grosseur extraordinaire et sont vendus dans les grands restaurants et les hôtels; les maraîchers de notre contrée peuvent le faire, mais en petite quantité. Les trois variétés de raisins sont très belles et présentées par M. Léon (iosselin si »us les noms et avec les renseignements suivants: 1" Chasselas Napoléon raisin blanc) très bon. plus tardif que le Chasselas lante facile à cultiver et en même temps susceptible d'un fort rendement. Page 280. — Poire Bonne deBeugny. Belle variété représentée sur la planche coloriée de ce numéro; semis de hasard, trouvé dans une haie, au château de Beugny, à Saiiite-Catliorine-do-Kior-Bois (Indre- et-Loir), par M. Ghivert, jardinier. Très cultivée dans la vallée de la Loire et en particulier dans la région d'Angers. Kruil de toute première qualité, à chair fondante, juteuse, sucrée et agréablement parfumée. La maturité va d'octobre jusqu'à janvier. l'âge B82. — Fin de la ceuillette des Asperges. Conseils utiles sur celle opération par M. Enfer, en tenant compte non seulement de lâge, mais de la vigueur des souches exploitées. Article à lire. — 49 — — Il)illpli)i de la Société d'horticulture, d'arbqri- culture et de viticulture des J)eux-Sèpres, 1er trimestre de 1911. Page 18. — Le Fraisier Merveille de France. Article de M. Rudolph. Le Fraisier Merveille de France, obtenu par M. Louis Gauthier, le spécialiste bien connu de Caen, est issu d'une fécondation opérée entre la variété Saint-Antoine-de-Padoue et des filets remontants de la variété Louis Gauthier. La grosseur des fruits surpasse tout ce que l'on connaissait jusque-là dans les variétés remontantes, car ils sont aussi gros que ceux de la variété Docteur Morère. Cette plante offre davantage de ne pas fondre l'hiver, comme cela arrive parfois à d'autres varié- tés remontantes, et de remonter aussi sur les fdets séparés en mars du pied-mère. Par la grosseur de ses fruits et la fermeté de sa chair, c'est une excel- lente acquisition pour la vente sur les marches, attendu qu'elle supporte bien le transport. Séance du 6 Août — fîevue //<>// icole n° 13, 1er juillet. Nous trouvons dans ce numéro plusieurs articles qu'il y aurait intérêt à consulter et que nous nous bornons à signaler, savoir: 1" La Poire Blanquet et l'influence des milieux, par M. Heynaud, ancien pépiniériste à Gap. 2° La Saison des Cerises, par M. Georges Bellair, signalant les variétés les meilleures, depuis la plus précoce des cerises, qui est la Guigne de Mai, jus- qu'à la plus tardive, qui est la Griotte du Nord. 3° L'arrosage des légumes, conseils utiles sur cette opération et sur les heures les plus favorables selon la saison, par M. V. Enfer. — 50 — 4° La Noix de France ; étude d'ensemble des variétés de noix cultivées en France, par M. Lesourd. 5° L'aptitude des différentes variétés de fraises à la fabrication des conserves, par M. A. Truelle. — Revue horticole n° 14, 16 juillet, Page 329. — Les Noix de France. Noix du cen- tre. Suite de l'article paru dans le n° 13 de la Revue horticole, par M. F. Lesourd. Page 335. — La Mâche, article de M. V. Enfer, signalant les variétés les plus recommandables, telles que la mâche à feuille ronde, la mâche verte d'Etampes, la mâche verte à cœur plein, la mâche d'Italie ou Régence. L'article contient en outre des indications sur les conditions dans lesquelles les semis doivent être effectués. — Bulletin de la Société d'horticulture du départe- ment de Seine-et-Oise, juin 1911 . Page 140. — Le Nitrate de Soude, par M. G.-B. Dumoulin, signalant les résultats obtenus par l'em- ploi du nitrate de soude dans la culture des légumes, des plantes à fleurs et d'ornement et dans l'arbori- culture . 11 résulte des expériences qui ont été faites que les effets du nitrate de soude sont merveilleux sur les légumes, sur les salades, les divers genres de choux, ainsi que sur les asperges, les artichauts et les tomates. Sur les plantes à fleurs, les plantes décoratives, les arbustes et les arbres, l'action du nitrate est aussi très influente. — Bulletin mensuel de la Société d'horticulture et de viticuliure d'Epernay, juillet 1911. Page 15s. — Tableau des maladies et insectes nuisibles aux plantes maraîchères, potagères cl aux arbres fruitiers. Moyen de les combattre. (Bulletin -51- mensuel de la Société agricole et horticole de l'ar- rondissement de Mantes). Très intéressant article à consulter. — Bulletin de la Société d'horticulture de laSarthe, 2e trimestre 1911. Tome XV. Page 513. — Pour avoir de beaux fruits et des arbres sains. Article de M. J.-B. Pillot, (Société d'horticulture de Nancy) donnant d'utiles conseils sur les moyens à employer pour combattre les nom- breux champignons parasites qui attaquent les rameaux et les fruits du poirier, du pommier et du pêcher. On préconise surtout l'emploi des bouillies dites sulfo-calciques de prétérence à la bouillie bor- delaise, assez coûteuse et qui tache les fruits. Nous renvoyons à cet article pour les formules de ces bouillies ; nous avons donné l'une de ces formu- les dans la séance du 4 juin. — Bulletin trimestriel de la Société d" horticulture de la Haute-Vienne, avril, mai, juin 1911. Page 26. — La conservation des fruits par la chaux. (Bulletin de la Société d'horticulture du Doubs). Le procédé préconisé par M. Monclar consiste dans l'emploi de la chaux en poudre, celle que l'on destine au chaulage des terres. Il est acquis que : 1° la chaux n'attaque à aucun degré la peau des fruits soumis à son contact pro- longé ; 2° qu'ils ne se dessèchent pas dans la chaux plus qu'ailleurs ; 3° qu'elle ne leur communique pas de goût ; 4° que les fruits ne se gâtent que par leur évolu- tion naturelle, la chaux les mettant à l'abri de toute cause extérieure de pourriture. - 52 - — Revue horticole du \rv août, n" 15. Page 358. — Les Noix de France Noix du centre. Suite de l'important travail de d. V. Lesourd publié par la Revue horticole, nos 13 et 1 i. Page 360. — Culture des laitues d'hiver porte- graines. Article de M. Jules Rudolph. Conseils utiles pour cette culture. Chicorées d'arrière-saison, article de M. Enfer indiquant les variétés les plus rustiques, suscepti- bles de se conserver le plus longtemps possible. Il cite en première ligne la chicorée Irisée de .Meaux, plante qui convient particulièrement pour les piau- lai ions d'automne. La chicorée de Picpus, la chicorée de Ruiï'ec, la chicorée Reine d' hiver. Les soins cuil. i ira ux sonl indiques dans cet article auquel nous renvoyons. Séance du 3 Septembre — Revue horticole du 16 août, n° 16. Page 370. — Semis d'automne des Scorsonères. Arlicle de M. Enfer. — L'auteur, comme procède avantageux, recommande de semer ce légume des la lin de l'été, lin d'août ou premiers jours de sep- tembre, pour le consommer au commencement du deuxième hiver après le semis. Cri article contient d'utiles conseils sur la culture en question. Page 373. — Création automnale de pelouses. auteur M. Enjfer. — Conseils intéressants sur les semis, le choix des graines à employer, soit au printemps dans les terres fortes, compactes ou hu- mides, S0Î1 a l'automne, dans les premiers jours de septembre dans les sqIs légers, iivir l'indication i\r> quantités à employer, ainsi que des soins d'en- tretien. Article recommandé. — 53 — Page 378. — Les Noix de France. — Variétés appartenant à diverses régions. Suite de l'important travail de M. Lesourd, paru dans les nos 13, 14 et 15. Page 380. — Légumes, condiments et fruits ayant des propriétés médicinales. — Article de Madeleine Maraval, énumérani les propriétés de certains légu- mes, condiments et fruits dont la liste est énoncée sommairement avec indication des avantages qu'ils renferment pour notre organisme. Nous conseillons la lecture de cet article. — Journal de la Société nationale d'Horticulture de France. — Exposition générale d'automne: Chry- santhèmes, fruits, arbres fruitiers, etc., ouverte du 3 au 1^ novembre inclusivement. — Bulletin de la Société d'Horticulture de Melun et Fontainebleau, juillet 1901, 202e bulletin. Notice de M. Cochet-Cochet, sur le Logan-Berry. - Le Logan-Berry est un hybride provenant du croi- sement du framboisier et de la ronce. Cet hvbride à été obtenu, je crois, par un magistrat de Californie, du nom de Logan, vers 1880. Les fruits, très nom- breux, sont beaucoup plus longs et plus volumineux que ceux des deux ascendants. Ils sont bons lorsqu'ils sont très mûrs, c'est-à-dire complètement noirs. Le Logan-Berry est d'une extrême vigueur et semble ne demander aucun soin spécial. — Bulletin trimestriel de la Société d'Horticulture de l'arrondissement de Coulommiers,n° 190, juin 1911. Etude sur la culture des arbres fruitiers. — Article de M. Chasset, adressant quelques considérations aux cultivateurs qui se préparent à établir des cul- tures fruitières intensives, pour leur montrer combien de facteurs essentiels interviennent dans L'installation d'un fruitier. Nous recommandons la lecture de cette étude . — 54 — — liai Ici m de la Société d'Agriculture et d'Horti- culture de F arrondissement de Pantoise, 2e trimestre 1911. Variétés. — Moyens à employer pour mettre à fruit des arbres peu fertiles (Progrès Agricole) .) . Vercier. Culture des Fraisiers. — Article de M. Ernest Baltet (Annales de la Société horticole de l'Aube). Conseils des plus utiles sur cette culture avec l'énu- mération des très bons fruits, dans leur ordre de de maturité. — Revue horticole de l'Algérie, juillet 1911. Ce numéro contient un fort intéressant article sur la pratique de la culture forcée du Champignon de couche, par M. Bouyssaly, champignonniste. Nous ne pouvons qu'y renvoyer. — Société tf Horticulture, d'Agriculture et de Bo- tanique, du canton de Montmorency, 2e trimestre 191 1 Notice horticole, page 508. — Contre la gomme du Pécher. — Nettoyer à la serpetle la partie atta- quée, puis laver soigneusement avec une brosse en crin, avec la solution suivante : Eau, 1 litre. Sel de cuisine, une forte poignée. Vinaigre, 1/4 de litre. On répète l'opération deux ou trois fois, à plusieurs jours d'intervalle, et Ton voit la plaie se cicatriser.^ On l'enduil ensuite de mastic à greffer. (Société d'Horticulture du département de Seine-et-Oise) . — Le Bulletin agricole, juillet, août, septembre 1911. Nous signalerons tout particulièrement dans le numéro de ce Bulletin l'article intitulé de l'Utilité des Soufrages en Horticulture, indispensables pour — 55 — combattre les « Blancs » qui parasitent un grand nombre de plantes diverses ; le soufre est également très utile contre d'autres maladies et comme insec- ticide. Cet article est de M. Héraud,nous ne pouvons qu'en recommander la lecture. Séance du 1er Octobre Revue horticole du 1er septembre, n° 17. Page 403. — Plantation automnale des fraisiers des Quatre-Saisons, article de M. Enfer. — Utiles conseils sur les conditions qu'exige cette culture, soins d'entretien. Page 408. — Quelques plantes nouvelles pour 1912. — Article de .M. Max Garnier. Ces plantes sont signalées par la maison Vilmorin- An drieux et Gie. Nous citerons particulièrement : 1° L'Artichaut perpétuel, qui a le mérite de pro- duire des pommes de bonne heure au printemps et de continuer à en donner presque toute l'année, lorsque les [liantes sont maintenues en végétation par de copieux arrosages ; 2° Fraisier remontant à gros fruits Saint-Fiacre. Cette nouvelle variété, issue du croisement des fraisiers Saint-Antoine de Padoue et Louis Gauthier, paraît devoir prendre un excellent rang parmi les fraisiers remontants à gros fruits. Elle a obtenu un certificat de mérite de la Société nationale d'horti- culture de France. Page 409. — Quelques bonnes plantes médicina- les à recueillir dans les champs ou les bois. — Article de M. M. Maraval, contenant des renseignements des plus utiles. A consulter. — 56 — — Revue horticole du 16 septembre, n° 18. Page 422. — Culture hivernale des petits radis. — Article de M. V. Enfer. Conseils sur cette culture. Semis successifs du 22 au 25 septembre et jusque dans les premiers jours d'octobre. Soins à observer au point de vue de la mise en place qui se fait sur une couche chaude. — Annales de la Société d'horticulture de l'Allier, 1er semestre 1911. La destruction des Pucerons par la Digitale. — Article de M. Arranger (extrait du journal Le Jardin) conseillant de planter dans nos jardins la Digitale, dont les propriétés insecticides de l'alcaloïde qu'elle contient sont équivalentes à celles des jus de tabac (en ce qui concerne les pucerons tout au moins). — La formule à observer pour obtenir l'extrait de Digitale est indiquée dans cet article. — Bulletin de la Société centrale d'horticulture du département de la Seine-Inférieure, 1er semestre 191 1 . Page 33. — Emploi de l'eau chaude comme insec- ticide. — Article de M. Boillet (extrait du Petit Jar- din) , indiquant les conditions à observer pour utiliser ce procédé qui permettrait de remplacer toute la série des insecticides si variés, employés actuelle- ment, par un autre à la portée de tout le monde. Nous recommandons la lecture de cet article. Rapport sur l'orientation à donner à la production en vue de l'exportation du fruit en Grande-Bretagne d'après l'ouvrage de M. G. Bellôtre, ingénieur-agro- nome, par M. Leconte, secrétaire-adjoint du Comité d'études. Ce travail, très complet, est particulière- ment recommandé à ceux de nos horticulteurs qui sont appelés à faire un commerce d'exportation. Page 19. — Les engrais chimiques en culture maraîchère. — Résumé de la conférence faite dans — 57 — la séance du 5 février 1911, par M. Mellier, secré- taire de correspondance. Page 56. — La tannée en couverture sur les asperges, par M. A. Quevaine, membre titulaire. Procédé recommandé. Page 61. — Rapport sur la multiplication par éclats des fraisiers Saint-Antoine de Padoue et la Perle, par M. David. Conditions à observer pour cette division qui doit se faire en octobre et novembre. Page 71. — Rapport sur la culture des tomates, par M. David. — Culture des tomates en pots et en serre froide, par M. Lamulle, membre résidant. De Temploi du sulfate de fer dans les maladies des arbres fruitiers et spécialement dans la chlorose. Article de M. Opoix, jardinier chef du Jardin du Luxembourg, qui a obtenu des résultats vraiment surprenants à la suite de l'application du sulfate de 1er en poudre dans le tronc des arbres, pommiers, poiriers, pêchers, etc., par perforation. On peut consulter cet article avec intérêt. Séance du 5 Novembre — Revue horticole du 16 novembre, n° 20. Page 473. — Choux-fleurs pour culture à froid. — Article de M. V. Enfer. Mode de culture des choux-fleurs qui ne sont pas destinés à la culture forcée sur couche dont on peut différer le semis jusqu'au 15 octobre. Soins à y apporter jusqu'au moment où ils peuvent être mis en plein carré à partir du 15 mars. La récolte commencée en juin se continuera jusqu'en juillet. — Reçue horticole du 1er novembre, n° 21. Page 498. — Poire Rémy Chatenay. — Article de M. Nomblot. La poire Rémy Chatenay a été — 58 — récemment adoptée par la Société pomologique de France parmi l«is fruits ;i recommander. C'esl incon- testablement un fruit tardif et très tardif; il esl bon et très bon, sauf dans les années froides et humides. S;i culture doit être recommandée, en espalier sur- tout, pour en obtenir des produits sains, car l'épi- derme est sensible à la tavelure. Une planche colo- riée accompagne cel article. Page 505. Conservation hivernale des arti- chauts et des brocolis, Article fort intéressant de M. V. Enfer. — Journal des Roses, septembre 1911. Page 110. — Destruction des fourmis. Un insecticide des plus pratiques et nullemenl dange- reux consiste à faire dissoudre, à chaud ou a froid, un kilo d'hyposulfite de soude dans dix litres d'eau et on pulvérise celte eau, tiède, chaude ou froide, dans tous les coins que fréquentent et envahissent les fourmis. Les fourmis disparaissent el ne revien- nent plus. - Bulletin de la Société d'Horticulture - Vie?ine, M. Taboury étudie les accidents profes- sionnels chez les horticulteurs, d'après la thèse inaugurale du docteur Henri Treyve, et appelle particulièrement l'attention sur les piqûres, notam- ment sur celles de l'épine noire et de la bugrane épineuse ; d'autres plantes agissent sur la peau par- le dépôl (Tune substance irritante, par exemple les orties, les primevères, les sumacs, les euphorbia- cées. Cette petite étude est fort intéressante à lire. — Intéressant article dans le Bulletin de laSociétè de Soissons, avril, conférence de M. Grosdemange sur les plantes grimpantes et rampantes dans les jar- dins. — Les Nouvelles Annales de la Société de la Gi- ronde appellenl l'attention sur le danger que pré- sente l'emploi assaii1 rapidement d'une serre à l'autre citons quelques plantes. \ oici de magnifiques bégonias bul- beux obtenus de semis. Le pied mère était de cou- leur blanche et avait été fécondé par d'autres varié- tés a couleurs diverses. C'est sur un certain nombre de fleurs variées que -M. Cavron pratique des croi- sements ; il nous montre aussi des fuchsias à très grosses fleurs obtenus de semis. Particulièrement dans la serre aux orchidées, plantes des climats tor- rides, des fécondations par sélection artificielle don- nent naissance à des variétés chères aux amateurs. Voyons aussi côte à côte et sous la même tempéra- ture, des neottopteris nid d'oiseau et plusieurs varié- tés de platycerium. Garçon, attention au degré mar- qué par le thermomètre ; cette marchandise coûte chère; un défaut de surveillance serait désastreux. Avant de quitter l'établissement, citons quelques plantes à feuillage : Phœnix, Gycas, Cocos austra- lis, Balantium, Kentia Lindeni, un fort Marattia. faisons nous sur les autres noms et allons voir dans un quartier plus éloigné, derrière l'Hôpital mari- time, les cultures de fleurs à couper pour bouquets. Le jardinier préposé à cette partie importante est M . Albert Lancre. Les rosiers sont ici d'un choix éprouvé, il y a intérêt à ne cultiver que les variétés qui joignent L'élégance à l'abondante floraison; ce serait trop long d'écrire les noms. Les carrés do culture ne sont plus des plates bandes, ce sont pres- que des petits champs alternant avec d'autres fleurs. Citons parmi celles-ci le Gerbera à coloris rouge, le Meliantlius, leCrimson rembler, variété remontante ; l'Ozara, arbrisseau élégant à ramilles qui réclame une terre légère et fertile, l'Erable japonais nain à feuillage rouge très ornemental, Vitis sempervirens, Myrte, ( iypsophile. Nous sortons sur un chemin qui conduit à lapépi- — 108 — nière d'arbustes d'ornement située entre la ligne de chemin de fer de l'arsenal et le cimetière. Le temps manque pour examiner avec détail. On voit facile- ment qu'il y a un choix abondant et disons pour ter- miner que M. Gavron mérite toutes félicitations pour la science professionnelle qu'il montre dans la direction de son important établissement. Ses dé- voués collaborateurs ont droit à leur part de ces éloges. En route pour visiter les serres et jardins du parc Emmanuel Liais. Parc Emmanuel Liais Jamais une personne étrangère à Cherbourg ne trouverait le chemin de cette charmante promenade si elle n'y était conduite. C'est une idée, qui peut paraître impossible à réaliser, de créer en pleine ville, au milieu d'un quartier surpeuplé, un lieu de repos agréable, à l'abri de tout bruit et hors de la vue de toute maison habitée, d'y assembler une collée tion de plantes rares rappelant les régions tropica- les. Le fondateur a réussi dans son plan, en a joui pendant la fin de sa carrière et en a transmis géné- reusement la jouissance à ses concitoyens. Ce qui paraissait un obstacle c'était la proximité des mai- sons formant partout ceinture autour de la pro- priété ; elles ont été au contraire du concours le plus utile par leur élévation d'étages, surtout sur la route de l'Abbaye, puisqu'elles ont servi d'abri contre les morsures des vents du Nord et de l'Est. En effet, remarquez la maison qui sert d'entrée, au Chantier, côté de' la mer, vous verrez que les doubles fenê- tres sont obligatoires aux étages, tandis que sur l'au- tre façade, côté parc, la bruyère de la Méditerra- née et autres plantes frileuses poussent en plein air. Les vieillards et les personnes à santé délicate le savent bien et c'est là spécialement qu'ils peuvent - lOi — se tenir en plein air à la saison rigoureuse. Partout aux antres limites des arbres élevés plantés en mas- sifs créent la douce tranquillité d'un bois. Assez de description : tons les Cherbourgeois fré- ruentent le jardin Liais et sont tiers de le montrer, \l. Corbière, notre dévoué président, en est le Direc- teur scientifique. Entrons dans les serres Le jardi- nier-chef M. Désiré Lecappon est connu depuis de longues années pour son aptitude toute spéciale à soigner les plantes exotiques ; il va nous donner des renseignements sur ses cultures. Un tableau des- criptif dressé selon les règles en a déjà été publié par M. Piquenot, notre collègue, dans le Bulletin de 1908 ; prière de s'y reporter pour les détails. Ceci est la serre de bouturage ; des Goleus de pro- venance ancienne, à feuilles plus étroites que les nouvelles ont un coloris très brillant et un aspect moins à terre. D'autres serres se succèdent où nous voyons des Nepenthes dont les feuilles se rétrécis- sant à l'extrémité se recourbent pour former une urne contenant de l'eau, des Pandanus, des Anthu- rium, des Palmiers de diverses espèces, des Bana- niers dont les feuilles avant de s'ouvrir ressemblent à des parapluies roulés, des Maranta, des Fougères rares, une belle collection de Gloxinia; des Nelum- bium, lotus dos anciens, avec réceptacles en pom- mes d'arrosoir. Plusieurs membres essaient de mouil- ler les feuilles de celte plante aquatique, non. ils ne réussissent pas, l'eau glisse comme du mercure. En arrière des serres nous remarquons les nom- breux arbustes et plantes à feuillage en bacs, 300 en- viron, qu'à l'occasion on transporte pour les décors dans les fêtes de la ville. Que de soins il faut pour tenir toute cette végétation délicate en bonne santé ! Avant de nous séparer proposons d'adresser des félicitations el encouragements au jardinier-chef poui' son intelligenl dévouemenl et à son aide prin- cipal M. François Levé» pie. 105 Jardins divers Rendez-vous était donné pour se retrower à 2 heu- res 1/2 du même jour à l'effet de constater la bonne tenue des jardins particuliers confiés aux soins de M. Auguste Lerouge, ouvrier jardinier. Les points à visitée sont éloignés les uns des autres cl les mem- bres de la commission sont en petit nombre; il n'y a que MM. Corbière, président ; Lévêque, vice-pré- sident ; Bernard, Legrand, Hochet, Bameulle, Mes- nil, membres. Nous nous rendons rue Saint-Sauveur au jardin de M. Lemaire, notre collègue sociétaire. Le jardin contient en arbres fruitiers : S poiriers en contre espalier, 20 poiriers en espalier, 18 pom- miers en cordons, 2 cerisiers. M. Lerouge s'occupe uniquement de la taille et de la conduite de ces arbres qui ont environ i à 5 ans de plantation. Ilssont vigoureux et bien conduits, mais sur cette hauteur, ils sont mal abrités et n'ont pas tous des fruits cette année ; la récolte est d'ail- leurs aussi faible partout aux environs. Passons à un autre jardin situé rue Thiers dont l'entretien est en entier confié au même jardinier. La propriétaire en est M""' Noyon. L'impression est parfaite en entrant. La végétation est vigoureuse, la taille soignée, le gazon très vert, les plantes fleu- ries, le tracé bien compris. Très beau et grand fuschia couvert de fleurs en espalier, rosier Dorothy Perkins, Ampélopsis, Pas- siflore, etc.. Sur le gazon un Araucaria et un Magno- lia. Volière abritée couverte en chaume par M. Le- rouge. Due autre course à faire, et longue celle-ci. Il s'agit d'aller sur le bord de la rade, environ 200 mè- tres avant d'arriver aux Flamands, chez M]le Marie Gounouf, propriétaire. Nous sommes introduits dans le petit jardinet qui précède la maison. Des plan- — 106 — tes s'y trouvent, on ne peut pas dire le contraire, mais combien peu vigoureuses et combien de temps dureront-elles si la sécheresse continue. Celles qui résistent le mieux sont un Lycium et des Tamaris qui forment haie. On s'aperçoit que nous sommes sur terrain purement sableux, ce n'est pas de la terre végétale. Il en est de même du jrtrdin situé derrière. Nous avons d'abord la pensée qu'il n'y a pas de nappe d'eau souterraine et que les pluies traver- sant sous la chaussée retournent immédiatement à la mer, en un mot que toutes les maisons situées sur ce terrain manquent d'eau. C'est une erreur, car derrière la maison il y a un puits avec de l'eau très douce à 4 mètres de profondeur, probablement sur un roc imperméable, mais chaque grain de sa- ble est sans liaison avec ses voisins et l'eau ne peut remonter par capillarité. Il faudrait quelques mètres cubes de terre très argileuse pour permettre aux plantes de résister à une longue sécheresse. On ne peut pas conseiller de forcer la fumure pour donner de la fraîcheur, ce serait contaminer l'eau souter- raine. En somme ceci est une défectuosité du sol et une malechance de saison non imputables au jardi- nier et nous proposons d'adresser des éloges à ce dernier, au moins pour ses autres cultures. Avant de nous séparer nous entrons avec plaisir dans le jardin de notre collègue présent M. Ber- nard, qui s'est chargé d'essayer des graines de cbe- nopodium à coloris amaranthe. Ces plantes ont un beau port et sont d'un effet décoratif; leur floraison est tardive et n'est pas commencée. Il y a dans ce jardin modèle beaucoup d'autres plantes qui méri- teraient encore mieux d'être citées. Les vignes dans la serre sont chargées de lourdes grappes. Au revoir et prenons le chemin du retour à domi- cile après une bonne journée. .1. BAMEULLE. Exposition de Carentan Monsieur le Président, Messieurs, La Société d'Horticulture de Carentan ayant orga- nisé du 9 au 10 septembre une exposition de pro- duits horticoles, j'ai eu l'honneur i 'être choisi par M. Corbière, notre très distingué président, pour y représenter la Société d'Horticulture. Je me suis en conséquence rendu le 9 à Carentan où je suis arrivé vers 9 heures du matin et ai eu l'agréable surprise de trouver à ma descente du train. M. Le R.oy, le sympathique secrétaire de la Société d? Horticulture de Carentan, qui m'y attendait ainsi que M. Le Grâ- verend, jardinier-chef du jardin botanique de Gou- tances et M. Lempérière, horticulteur à Chef-du- Pont. Nous nous sommes aussitôt dirigés du côté des halles où Mi Gosselin, le distingué président de la Société d'Horticulture de Carentan, qui à son grand regret n'a pu nous diriger lui-même, mais nous a donné ses instructions pour commencer nos opérations, en compagnie de M. Félix Viel, de la maison Lepelletier deGarentan. Si cette exposition n'a pas été aussi brillante que de coutume, la faute n'en est pas aux horticulteurs mais bien à l'extrême sécheresse dont on a tant souffert cette année, et aussi h l'époque choisie qui se trouvait être une période de transition en lie les produits d'été et ceux d'automne. Les horticulteurs de Carentan ont encore plus souffert de la sécheresse que nous-mêmes car les — 108 — sources d'eau fraîche ont à peu près tari et plusieurs horticulteurs étaient réduits à employer une eau saumatre qui a provoqué chez eux des efTets néfas- tes autant et plus nuisibles que la sécheresse elle- même. A cause aussi de l'époque choisie, il a été im- possible aux exposants de nous faire admirer les beaux massifs de Pelargoniums zonales, peltatums et à grandes fleurs, de rosiers, Reines marguerites, verveines en pots, etc., si riches aux couleurs variées et qui contribuent tant à faire ressortir la beauté sombre des plantes à feuillage. Si Ton arrive quand même à changer la nature, l'époque de floraison habituelle de ces plantes, ce n'est qu'à l'aide de grands soins dans lesquels l'eau joue un grand rôle ; n'ayant pas cet élément indispensable à leur por- tée les exposants de Carentan n'ont pu le faire ; et s'il leur eût été possible d'avoir encore à cette sai- son de beaux Bouvardias, des Fuschias, Héliotro- pes, Bégonias bulbeux, Coleus et Cannas à en juger par les apports de notre exposant de Cherbourg, les fêtes d'août, si proches de la date de cette exposi- tion ont dû pour beaucoup contribuer à l'épuise- ment des réserves de ces plantes qui avaient été sans nul doute, faites pour ce concours ; le temps qui leur restait, était trop court pour en préparer de nouvelles. Au point de vue des apports des exposants étran- gers je n'ai pas eu à constater aussi nettement les ellêts néfastes dont je fais mention plus haut, car le lot présenté par M. Cavron qui à lui seul garnis- sait presque la moitié de l'exposition était aussi beau que de coutume. Très bien disposé et avec beaucoup de goût, il offrait un coup d'œil d'ensemble superbe. Je ne décrirai pas les beaux exemplaires de Palmiers, Cycas, Dracaenas, Maranthas et autres qui ci im- posaient sou apport principal, vous connaissez de longue date toutes ces belles plantes ; mais je vous — 109 — signale tout particulièrement un échantillon hors ligne d'une Fougère presque disparue des cultures, qui cependant à en juger par le très fort et bel exemplaire présenté est digne du plus grand inté- rêt et mérite tous les soins que Ton peut donner à une plante, si difficiles soient-ils. J'ai nommé l'As- plenium nidus avis. Cette fougère a quelque analo- gie avec notre vulgaire langue de bœuf, mais c'est une langue de bœuf de proportions phénoménales, avec ses feuilles étalées presque horizontalement et formant une rosace de plus d'un mètre de largeur, portée par un petit tronc court et très gros. Le tracé et l'ensemble de cette exposition étaient réellement bien réussis et faisaient le plus grand honneur aux horticulteurs qui l'avaient conçu et exécuté. La médaille de vermeil qui a été accordée était une récompense bien méritée. Voilà pour les plantes h feuillage, maintenant pas- sons aux légumes. De ce côté, la sécheresse a également marqué son passage, mais cependant d'une façon moins éten- due que pour les [dantes fleuries ; si les Choux, les Pois et certains petits légumes de la saison étaient peu abondants et moins beaux que de coutume, l'un pouvait quand même admirer à cette exhibition de fort belles salades, quelques jolis lots de Pommes de terre et surtout, trônant en maîtres, de forts beaux apports de Cucurbitacées ; Comcombres su- perbes aux dimensions et formes énormes et étran- ges et Potirons plus beaux encore. Comme fruits, bien peu de chose, (à part toute- fois les Melons dont quelques lots étaient fort beaux) avec cela un seul lot de poires loin encore d'être à leur grosseur et partant à maturité. Pour la partie florale, seul l'apport de M. Cavron était intéressant. J'y ai remarqué une fort jolie cou- ronne en fleurs variées et orchidées, un joli bouquet de mariée fort bien réussi et un vase garni de roses, Souvenir de \îme Abel Chàtenay, ravissant. Les au- - 110 — très exposants n'avaient présenté que quelques bouquets. Aux concours imprévus j'ai noté un bel apport de bûches rustiques en liège brut. L'apport de M. Cavron était le meilleur, celui de M. Thomas, de Valognes, sans le valoir tout à t'ait, le suivait comme mérite de très près, le lot de M. Lemière ne valait pas, loin s'en faut, les deux lots ci-dessus. Voici maintenant la liste des récompenses. Je sui- vrai l'ordre dans lequel nous avons opéré et qui nous avait été donné : 7re Série. — Légumes et fruits Le plus beau lot de légumes de la s Tison : Médaille de vermeil grand module, ex-aequo. — MM. Ledoux et Lemière de Carentan. Médaille d'argent grand module. — M. Hemet de Carentan. Médaille de bronze grand module. — M. Xavier de Saint-Denis. Médaille de bronze petit module. — M. Pillet de Carentan. Le plus beau lot de fruits : Médaille d'argent petit module. — M. Hervieux de Carentan. Médaille de bronze petit module. — M. Xavier de Saint-Denis. Le plus beau lot de melons : Médaille d'argent grand module. — M. Ileinetde Carentan. Médaille d'argent petit module.— M. Mesnage de Carentan. Médaille de bronze grand module, ex-a-quo. — MM. Pillel et Lemière, de Carentan. Mention honorable. — M. Hervieux de Carentan. 111 Z/"1" Série. — Plantes à feuillage et plantes fleuries La plus belle collection de plantes ornementales, Palmiers, Fougères, etc. : Médaille d'or.- M. Léon Gavron de Cherbourg. Médaille de vermeil petit module. — M. Thomas de Valognes. Médaille d'argent grand module, ex-eequo. — \IM. Hervieux et Lemière. Médaille de bronze grand module. — M. Bes- nard de Carentan. La plus belle collection de plantes diverses : Médaille d'argent grand module. — M. Dufour de Carentan. Médaille d'argent petit module. — M. Lemière. Médaille de bronze grand module. — M. Pillet. Médaille de bronze petit module. — M. Besnard. La plus belle collection de Pelargoniums zonales : Médaille d'argent grand module. — M. Thomas. Médaille d'argent petit module. — M. Hervieux. Médaille de bronze grand module. — M. Dufour. La plus belle collection de Cannas : Médaille d'argent petit module. — M. Thomas. Médaille de bronze grand module. — M. Besnard. .Médaille de bronze petit module. — M. Lemar- quand. La plus belle collection de Bégonias bulbeux : Médaille d'argent grand module. — M. Cavron. Médaille de bronze petit module. — M. Besnard. La plus belle corbeille de fleurs, le plus beau bouquet ou couronne : Médaille de vermeil grand module. — M. Cavron. Médaille d'argeul grand module. — M. Hervieux. Médaille de bronze grand module. — M. Thomas. Médaille de bronze petit module. — M. Besnard. Mentions honorables. — MM. Dufour et Lemière. — 112 — La plus belle collection deVerveines et Héliotropes : .Médaille d'argent grand module. — M. Cavron. Médaille d'argent petit module. — M. Dul'our. Médaille de bronze grand module. — M . Hervieux. La plus belle collection de Pétunias : Médaille de bronze grand module. — M . Besnard. La plus belle collection de Fuschias : Médaille d'argent grand module. — M. Gavron. Médaille d'argent petit module. — M. Dul'our. La plus belle collection de Goleus : Médaille d'argent petit module. — M. Gavron. Médaille de bronze grand module. — M. Hemet. Médaille de bronze petit module. — M. Dufour. La plus belle collection de Dahlias eu pot : Médaille de vermeil petit module. — M. Gavron. La plus belle collection de Dahlias, fleurs coupées : Médaille d'argent petit module. — M. Lemière La plus belle collection d'Œillets : Médaille de bronze petit module, ex-aequo. — MM. Besnard et Thomas. ///""' Série. — Concours imprévus Bûches rustiques : Médaille de vermeil petit module. — M. Gavron. Médaille d'argeni grand module. — M. Thomas. Médaille d'argent petit module. — M. Lemière. Géraniums lierres : Médaille de bronze petit module. — M. Dufour. Bouvardias: Médaille d'argentg. m. — M. Gavron. Amaryllis: .Médaille d'argent p. m. — M. Gavron. Gomme de coutume, un dîner a réuni les mem- bres du bureau ri du jury et nous nous sommes quittés ravis e\ enchantés tant de ce que nous avions pu admirer à l'exposition, que i\<' ['accueil on ne peut plus cordial et chaleureux qui nous a été lail par M. Le Roy, l'aimable secrétaire de la Société horticole de Garentun. ,. . pyppi OouOellç taillç des Poipieps Conférence faite le j Mai 19 il par M. Loretie, chargé des cours d'horticulture à l'école d'agriculture de Wagnonville-lez-Douai Conditions générales pour la mise à fruits -=~sxy^ 1° On plante généralement les arbres trop profon- dément; 5 à 6 centimètres de terre sur les racines, suffisent. Quand le sol est léger, on peut en met- tre 10, jamais plus. Cette plantation aura lieu aussi- tôt la chute des feuilles ; seulement, dès le prin- temps, il faut couvrir la surface d'un bon paillis de fumier, pour éviter que la sécheresse de l'été ne les fasse souffrir. 2° Il faut aussi adopter les meilleures formes qui sont l'U et TU double, pour les variétés peu vigou- reuses; pour les autres, le vase et la pyramide à ailes. Ces formes sont les plus recommandables. 3° Souvent, on ne donne pas assez d'espace en- tre les branches de charpente : il faut 0m40 pour les espaliers ; 0m50 pour la pyramide ; pour le pécher 0m75, à cause de la longueur à laisser aux rameaux en été. Ce sont trois choses essentielles pour la mise à fruits. 4° Tailler les rameaux d'un an, qui constituent les branches de charpente, le moins possible en tenant compte toutefois de la forme que l'on doit donner à l'arbre. Supposons nos arbres plantés depuis l'année pré- cédente, dans les conditions indiquées plus haut. — 114 — Nous commencerons à tailler au printemps les extrémités des branches charpentières, cette taille sera longue, on laissera les deux tiers ou trois quarts (1rs rameaux. Il est nécessaire d'effectuer cette taille au printemps car, faite en hiver ou à l'au- tomne, les yeux ne se développeraient pn>. Si pendant les premiers mois de la végétation. 1rs yeux de la base de ces rameaux ne se dévelop- paient pas, il y aurait lieu de faire des incisions lon- gitudinales près de ces parties dénudées ; arroser un peu au purin pour donner une sève abondante qui permettra de cicatriser les plaies rapidement. E bourgeonnement. — Vers le mois de juin, il s'est développé sur les branches charpentières des bour- geons qui devraient être pinces d'après la méthode habituelle. .Nous bannissons le pincement et adoptons en tout et pour tout rébourgeonnement. Cet ébourgeonnement se fait lorsque les bour- geons sont k l'état ligneux (jamais à l'état herbacé); ceci arrive en juin, juillet, août et septembre. Ces bourgeons sont coupés à l'empâtement lorsqu'ils ont 0m^0 à 0m25 de longueur : cette opération t'ait développer les yeux stipulaires, qui n'ayant plus assez de temps pour se transformer en bourgeons se transforment en boutons m fleurs. Passons maintenant aux bourses sur lesquelles il y n dr< fruits et des bourgeons. Ces bourgeons se- ront tailles contre l;i bourse même, pour que toute La sève puisse profiter aux fruit-. Il est facile de voir qu'en laissant développer ces bourgeons sur les bourses, ils absorbent la sève au détriment des fruits présents et futurs, si un arbre bien garni de fruits a besoin de toute la sève que ses racines puisent dans le sol pour le nourrir et former de nouveaux boutons pour le printemps suivant : souvent même, il faut leur donner de l'en- grais, en ayant soin d'opérer après une forte pluie ou les arroser ;i l'eau claire au préalable. En sup- 115 primant les bourgeons <|in se développent sur les bourses, de celles-ci sortent des «lards <|in se trans- formeront en boutons rapidement el l'on a ainsi tou- jours des floraisons admirables el des fruits en quan- tité chaque année. Nous adoptons de temps en temps, pour les pro- longements trop vigoureux, l'arcure, <|ui consiste à arquer l'extrémité temporairement. 00. C'estTurgot, intendant du Limousin en 1762-1774, qui Ta généralisée dans cette province où elle était déjà un peu connue. Le maréchal d'Harcourt et M. John de Creve- cœur ont répandu la Pomme de terre dans le Cal- vados. M ustel, précurseur peu connu de Parmen- tier, l'a propagée dans toute la Normandie ainsi que le prouve une lettre qu'il écrivait le 12 septem- bre 1770 a M. de Crosne intendant de Normandie en priant ce « personnage de déterminer le Minis- » tre à affecter une somme suffisante pour la dis- » tribution gratuite de semences de Pomme de » terre aux cultivateurs. » La pomme de terre était connue dans notre arron- dissement avant la propagande faite par Parmen- tier puisque M. Jouan a raconté que son grand- père rentrant de la guerre de Sept ans terminée en 1763, avait rapporté d'Allemagne à Treanville la pomme de terre. Cette solanée figure, en 1658, comme plante bota- nique, dans les catalogues du Jardin Royal des Plantes, sous le nom de solarium tuberosum esculen- tum. La cause de la lenteur de la propagation de la pomme de terre réside dans la mauvaise qualité des tubercules des variétés primitives qui ne ressem- blaient en rien aux nôtres perfectionnées par la culture qui a fait disparaître la solanine,. substance vénéneuse des solanées. M. Georges Gibault termine ainsi sa brochure : « Le rôle de Parmentier dans la propagation de » la Pomme de terre fut en réalité très modeste. » Concédons qu'il a, le premier, fait l'analyse chi- » mique de la Pomme de terre, qu'il a montré la » place de cette plante dans les assolements et in- » diqué quelques bonnes méthodes de culture. 11 » a été, en outre un chimiste remarquable qui a — 124 — » rendu de grands services en perfectionnant « la mouture de blé, la fabrication des eaux-de- » vie, des vinaigres, du sucre, etc. Il a découvert » le sucre de fécule ou glucose et ses propriétés. » Gela suffit pour que Parmentier conserve des » droits à la reconnaissance de l'humanité. » La brochure dont nous avons donné des extraits est très intéressante et nous engageons les mem- bres de la Société à la lire. Légumes et Truits de primeur Procédés de Torcerie Sous ce titre, .M. Adolphe Van Den Heede a publié un livre de 22C) pages, orné de plusieurs gra- vures, édité par la librairie des Sciences agricoles, 11, rue de Mézières, Paris, et dont le prix est de 3 francs. Un exemplaire a été envoyé ànotre Société. L'auteur étudie d'abord les primeurs dans l'anti- quité, puis en passant par le Moyen Age et à la Renaissance, il arrive aux xvue et xvme siècles et montre les progrès de cette époque dans les cultu- res maraîchères et fruitières. Puis faisant voir le mouvement sérieux du xixe siècle, il arrive à dé- crire les procédés de forcerie de nos jours. Chaque sorte de légumes, susceptible d'être forcée, est passée en revue, avec des indications pratiques. Il continue par la forcerie des arbres fruitiers; puis il traite des plantes fruitières des Colonies et des Tropiques pouvant être cultivées en serre. Dans le chapitre statistique, l'auteur prouve par des chiffres que c'est surtout en Belgique que la culture des fruits forces se pratique sur une large échelle et il exprime le souhait de voir cette culture se développer en France. Il dit : « Nous vendons » plus cher nos primeurs; c'est parce que ims pm- — 125 — » duits sont supérieurs. Nous pouvons, donc, comp- » ter sur des débouchés, quand les forceurs vou- » dront s'en donner la peine. La France a produit » beaucoup des meilleures variétés de fruits ; son » climat est plus favorable à la forcerie que tout » autre ; ses rapports avec toutes les contrées du » monde la mettent à même de posséder partout » des débouchés. Il manque de la bonne volonté » et des capitaux. » M. Leterrier dans son rapport sur « Les Forceries de l'arrondissement de Cher- bourg en 1909 », publié dans notre Bulletin de 1909, a démontré que, par suite de l'initiative de M. Pierre Gosselin, la culture sous verre a pris une grande importance autour de notre ville depuis une dizaine d'années. Le dernier chapitre de l'ouvrage : « Légumes et Fruits de primeur », traite des insectes et maladies dans les forceries et des moyens de les combattre. Le livre dont nous nous sommes occupés peut donner des renseignements utiles et intéresser les membres de notre Société, d'autant plus que la culture sous verre est en honneur dans notre arron- dissement où notre sol, notre climat, notre situa- tion géographique contribuent à la favoriser. P. LELIEVRE •i Distinctions honorifiques Des extraits des procès-verbaux des séances mil indiqué que les vives félicitations de la Société ont été adressées à plusieurs de ses membres qui, dans le cours de l'année 1911, ont été l'objet de distinc- tions honorifiques. Mais j'ai eu personnellemenl à me réjouir de trois uominations, celles de M M. Thommin et Le- terrier el de mon vieil ami, M. (maries Gohel. Dans le couranl de 1911, les palmes académi- ques mil été attribuées à M. Thommin, secrétaire- adjoint de uotre Société depuis le 27 décembre 1889, qui s'est toujours empressé de prêter son concours, notammenl à l'occasion des exposition.? el en orga- iiisaiil dans les jardins de la rue Mmileltello avec un groupe de ses amis, des emieerls qui mil été vivement iippréciés. M. Leterner, secrétaire-adjoint depuis le 23 dé- cembre 1900, a été nommé chevalier du Mérite agricole, au commencement de 1912 el les félicita- tions de la Société lui onl été adressées à la séance du 3 mars. M. Leterrier a été des [tins utiles à la Société dans toute circonstance. Il a rédigé des rapports dénotant de sérieuses connaissances horticoles el il a procuré des ressour- ces à la Société en provoquant l'insertion d'annon- ces au Bulletin. Nous axons tous été d'autanl plus heureux de la distinction dont il a été l'objel que celte concession ;i concordé avec la fin d \i\\r mala- die qui l'avaii retenu pendant quelque temps. Noire Société n appris, aussi, avee une grande satisfaction, la nomination récente, comme officier d'Académie, de M. Charles Gohel, l'inimitable in- terprète, depuis i0 ans, des jolies chansons en patois bas-normand de notre excellent collègue, .\1. Alfred Rossel. M. Gohel avait bien voulu contri- buer à l'entrain et à la gaîté de nos banquets et tous les assistants, en particulier les délégués de nos sociétés correspondantes, y avaient éprouvé, en l'entendant, le plus grand plaisir. Le Secrétaire, P.LELIÈVRE — 127 — Présentations aux Séances mensuelles Décision prise par la Société d'Horticulture dans sa séance mensuelle du 6 décembre 1908 Dans le but de stimuler la grande comme la petite horticulture, les Jardiniers, les Horticulteurs et les Amateurs sont invités à présenter aux séan- ces mensuelles de la Société d'Horticulture, soit des plantes et fleurs nouvelles ou d'introduction récente dans la contrée, soit de beaux spécimens de Klori- culture, soit des fruits ou légumes peu connus ou traités de façon à donner leur maximum de déve- loppement. Chaque apport recevra, à l'issue de la séance, une cote (de 0 à 20), qui sera fixée par les mem- bres présents du Bureau et de la Commission per- manente compétente. Il en sera fait état et, en fin d'année, les présentations, suivant le total des points obtenus et non nécessairement suivant le nombre d'envois, recevront des médailles d'or, de vermeil, d'argent, de bronze ou des diplômes de mentions, que la Société se réserve de convertir, au besoin, en primes d'argent, sauf pour les amateurs. Quand les présentateurs n'accompagneront pas leurs envois, les produits devront être remis au concierge de la Société, le jour delà séance avant 1 heure de l'après-midi (dernier délai). Le 5 présentateurs devront, en outre, toujours joindre à leur envoi une note explicite donnant, au- tant que possible, le nom exact des plantes, fleurs, fruits ou légumes soumis à l'examen, ainsi que quelques renseignements brefs sur leur origine, leur culture ou leur emploi, qui permettront de pouvoir mieux les juger. — Les membres du Bu- reau seront placés hors concours. L'année commencera le 1er octobre pour finir à la séance mensuelle de septembre. D'intéressants apports de plantes, fruits et légumes ont été faits en 1911 et des récompenses (indiquées dans les extraits des procès- verbaux des séances) ont été attribuées à la suite de ces présenta- tions. 128 — m La Société, depuis la publication du dernier Bulletin, a eu la douleur de voir la mort frapper huit de ses membres. Les regrets causés par ces décès ont été exprimés aux séances mensuelles et les délégations ordinaires ont assisté aux obsèques de ces excellents collègues avec lesquels nous avions tous les meilleures relations. * * M. Besnieh, inspecteur des chemins de fer en re- traite, était le beau-frère de notre sympathique pré • sident, M. Corbière. 11 s'intéressait beaucoup à la Société d'Horticulture et nous le voyions, souvent, se joindre à nous. * » M. Gabart, sous-inspecteur de l'Enregistrement, lui, aussi, assistait fréquemment à nos séances. M. Charlot, propriétaire, était grand amateur de chrysanthèmes dont il possédait une belle collec- tion. * » M. Courtois, agent comptable principal en re- traite, prenait un grand intérêt à notre Société dont il était membre depuis le 7 juillet 1895. M. Lkki.ambe, propriétaire, était secrétaire depuis déjà de longues années. Il avait été admis Le 0 dé- cembre 1868. Il avait été conseiller municipal et il avail saisi plusieursoccasions d'être utile à la Société* — 129 — M. Albert Levéel, fils d'horticulteur, était de- venu lui-même horticulteur et il avait pris part à plusieurs de nos expositions où il avait obtenu d'im- portantes récompenses. La maladie à la suite de laquelle il a succombé, l'avait forcé à se retirer jeune encore. » * M. Oktal, médecin en chef de la Marine, assistait autant qu'il le pouvait, aux séances de la Société, aux visites de jardins et aux excursions. Il avait fait preuve de grand dévouement en acceptant de faire partie de la commission d'organisation de notre exposition de 1910. » * Nous nous souvenons, tous, de cet aimable vieillard qu'était M. Périaux, qui, malgré son grand âge, assistait régulièrement à nos séances. Il aimait d'autant plus notre Société qu'il se souvenait que son oncle en avait été vice-président en 1852. P. LELIEVRE. T Liste dis Membre" de la Société d'Horticulture DAMES PATRON NESSES Mines 1011 Bazire, rue de l'Aima, 52. 1905 Bonnefoy, rue de la Polie, 13. 1905 de la Chapelle, rue de la Comédie, 41. 1906 Divetain, rue de la Fontaine, 25. 1905 Gardin, rue de l'Ermitage, 6. 1010 Henry, rue Gambetta, 7. 1011 Le Costey, rue Montebello, 46. 1908 Le Goupil, rue Montebello, 31. 1907 Le Maout. rue Tour-Carrée, 25. 1009 Nissen, rue de la Bucaille, 70. 1907 M"e Noël-Dumarais, rue Montebello, 45. 1900 Pioger, rue de la Duché, 48. 1869 Renault, rue Emile-Zola, 4. 1908 Terrier, rue de la Bucaille, 42. 1912 Villiers-Moriamé, rue Montebello, 42. .«**'B — 131 — MEMBRES CORRESPONDANTS MM. 1865 d'Aboville, propriétaire au Ruigné-Sainte-Colombe (Sarthe). 1904 Anfray, curé de Tocqueville (Manche). 1876 Barbey, ancien chef d'institution à Arromanches (Calvados) 1901 Bois, assistant au Muséum à Paris. 1905 de Mondésir, château de Frémont, Brix (Manche), 1905 de Mondésir, château de Rochemont à Sauxemesnil (Manche). 1902 Desplanques, ancien instituteur à Villedieu (Manche). 1904 de Tocqueville (cte), château de Tocqueville (Manche). 1905 de Vilmorin, Maurice, horticulteur à Paris. 1873 Godefroy-Lebœuf, horticulteur à Paris. 1881 Hamelin, trésorier des Invalides à Toulon. 1886 Krelage, horticulteur à Harlem (Hollande). 1893 Latour fils, propriétaire à Surville (Calvados). 1891 Lecœur, pharmacien a Vimoutiers (Orne). 1893 Lefauconnier, administrateur de l'Inscription maritime à Trouville (Calvados). 1903 Lemée, horticulteur paysagiste à Alençon (Orne). 1906 Mottin, médecin principal de la Marine à Toulon. 1897 Marie, chef des services administratifs de la Cie du Nord à Paris. 1890 Molin, horticulteur à Lyon. 1901 Robin fils, agronome à Martinvast. 1909 Trabut, professeur à l'Ecole de Médecine à Alger. — 132 — MEMBRES TITULAIRES MM. 1910 Adam, Théodore, propriétaire, rue Don-Pedro, 32. 1910 Agnès, Charles, rue Guillaume-Fouace, 20. 1875 Annelot, juge d'instruction, rue du Val-de-Saire, 157. 11)10 Antoine, huissier à Bricquebec. 1909 Archimbaud, quincaillier, rue de la Fontaine, 37. 1910 Ardouin, docteur-médecin, rue de la Comédie, .'{2. 1880 Aubel, commis principal de comptabilité de la Marine en retraite, rue Hélain, 18. 1906 Aubril, professeur au Lycée, rue de France, 13. 1896 Bameulle, adjudant principal de la Marine en retraite, route des Pieux, 9 bis. 1910 Baudry, jardinier en chef au château de la Brisette à Saint-Germain-de-Tournebut par Valognes. 1910 Belin, propriétaire, rue Lucas-de-Néhou, 14, Tourlaville. 1897 BÉNARI), sous-intendant militaire en retraite, rue Monte- bello, 28. 1907 Bereskord, consul d'Angleterre, rue Lelédier, i). 1895 Bernard, propriétaire, rue de Sennecey, 90. 1901 Bernon, hôtel de France, rue du Bassin, 41. 1909 Bertaut, Léopold, propriétaire, rue Thiers, 42, à Tour- laville. 1888 Biard, directeur du Réveil, rue Gambetta, 14. 1903 Bidault, propriétaire, quai Alexandre III, 64. 1910 Bindel, commis principal de la Marine en retraite, rue de l'Egalité, 8, à Equeurdreville. 1910 BlSSONNIER, libraire, rue Tour-Carrée, 1. 1901 Bizardel, docteur-médecin, rue Sadi-Carnot, à Octeville. 1901 Blondel, professeur de gymnastique, rue Emiile-Zola, 96. 1911 Bouillon, ancien comptable, route des Pieux, .'!. 1890 Bouin, agent administratif de la Marine en retraite, rue de l'Aima, ::. 1904 Bourget, adjoint principal technique de la Marine en retraite, rue Don-Pedro, 157. 133 1011 Boutron, directeur de la Société Générale, rue Fran- çois-La Vieille, 32. 1000 Brard, avoué, rue de l'Aima, 25. 1012 Broquet, instituteur, rue Montebello, 37. 1002 Brun, ingénieur, rue de la Bucaille, 46. 1011 Buhot, Alexandre, agent d'affaires, rue Christine, 36. 1885 Cabart-Danneville, sénateur, boulevard Saint-Mi- chel, 143, (Paris). 1807 Canteau, médecin-vétérinaire, rue Matignon. 1870 Canu, agent du commissariat de la Marine en retraite, à Morsalines, (Manche). 1000 Catherine, sous-caissier de la Caisse d'Epargne en retraite, rue Hélain, 2. 1807 CaubriÉre, père, propriétaire, rue de la Marine, 40. 1000 Cauret, contrôleur des douanes, rue Don-Pedro, 159. 1906 Cauvin, bandagiste, rue Emmanuel-Liais, 111. 1878 Cavron, Léon, horticulteur, rue Gambetta, 12. 1003 Chalufour, pharmacien en chef de la Marine, rue Jeanne- d'Arc, 10. 1010 Chandeleur, rentier, rue Emile-Zola, 06. 1006 Charbon, agent du commissariat de la Marine en retraite, rue Emmanuel-Liais, 70. 1011 Charp, Charles, entrepreneur de maçonnerie, rue Thiers, 285, à Tourlaville. 1001 Chevalier, adjudant d'infanterie en retraite, rue d'In- kermann, 25. 1001 Chrétien, horticulteur, rue de la Duché, 115. 1002 Cleret, représentant de commerce, rue des Ormes, 28. 1860 Contant, propriétaire, à Tourlaville. 1888 Corbière, professeur au Lycée, rueAsselin, 70. 1003 Cosseron, propriétaire, rue de Sennecey, 08. 1005 Cottin, Pierre, primeuriste, rue Thiers, à Tourlaville. 1011 Croghard, horticulteur, rue de la Duché, 48. 1011 Crova, capitaine de frégate, rue Asselin, 27. 1872 Dalidan, propriétaire, à Pierreville, (Manche). 1007 Davy, Pierre, restaurateur, rue des Tribunaux, 20. 1911 de la Chapelle, commissaire de lre classe de la Ma- rine, passage Dumesnil, 5. 1002 Delisle, docteur-médecin, rue Bonhomme, 14. — 134 — 1911 de Mondesir, Paul, propriétaire, rue des Bastions, 10. 1889 Depinée, propriétaire, rue Segondat, 10. 1911 des Hameaux, étudiant en droit, rue Grande-Vallée, 23. 1908 Desheulles, Eugène, bijoutier, rue Thiers, 96, à Tour- laville. 1866 Désquesne, agent administratif de la Marine en retraite, rue Président-Loubet, 11. 1907 Dold, horloger, rue de la Fontaine, 42. 1907 Dorange, employé de commerce, rue Hélain, 66. 1905 Drotjet, agent administratif de la Marine, hameau Vivier, à Tourlaville. 1900 Dubois, Charles, propriétaire, rue Asselin, 24. 1905 Dubois, Eugène, notaire honoraire, rue Montebello, 53 1875 Dubost, Jules, négociant, rue de la Duché, 53. 1894 Dumez, négociant, place de la Révolution, 12. 1908 Duprey, Louis, horticulteur, rue Gambetta, 17, et rue de la Bucaille. 1908 Dupont, Adolphe, commis des Postes et Télégraphes, rue Magenta, 11. 1911 Dupont, propriétaire, (cité Balmont), rue de la Duché, 48. 1909 DuQUESNE, premier-maître fourrier de la Marine en retraite, rue de la Polie, 129. 1884 Durel, commis principal du Commissariat de la Marine, rue Hélain, 89. 1879 Dutot, propriétaire, rue Montebello, 56. 1891 Enault, notaire, rue de TAncien-Quai, 22. 1900 Evensen, marchand tailleur, rue du Val-de-Saire, 15. H>07 Fagnen, employé de commerce, rue des Hameaux, 18. 1908 Faisant, loueur de voitures, rue de l'Ancien-Quai, 10. 1878 Favier, avocat, place Henry-Gréville, 15. 1894 Fenard, Léon, négociant, rue Cachin, 17. 1906 Féron, propriétaire, rue de Sennecey, 82. 1911 Fiquet, Louis, propriétaire, impasse Martin, 5. 1873 Flamary, négociant, rue François-La Vieille, 9. 1888 FoLLIOT, propriétaire, rue de l'Aima, 10. 1912 Foucher, Emile, employé des Contributions indirectes, rue de Sennecey, 08. 895 Fournier, capitaine de frégate en retraite, rue Jeanne- d'Arc, 12. — 135 — 1909 Françoise dit Tirel, propriétaire, rue Emile-Zola, 36. 1908 Frèmy, ancien greffier, rue Président-Loubet, 83. 1908 Frigout, agent comptable de lre classe de la Marine, rue Général-Jouan, 7. 1900 Gallis, propriétaire, à Tourlaville. 1890 Gallier, propriétaire, rue Montebello, 64. 1908 M. Galy, électricien, rue du Val-de-Saire, 191. 1911 Gamaghe, négociant en cafés, rue de la Polie, 39. 1885 Géraud, chef de musique en retraite, rue Àsselin, 72. 1904 Gilles, Arthur, négociant, rue Thiers, 29» '», à Tourlaville. 1904 Giot, professeur au Lycée, quai Alexandre III, 48. 1889 Girard, Louis, horticulteur, rue de la Polie, 121. 1909 Gohel, Jean-Baptiste, place Gambetta, à Tourlaville. 1887 Gosselin, Pierre, primeuriste, à Bourbourg (Tourlaville). 1905 Gosselin, Léon, primeuriste, rue du Bois, 45, à Tour- laville. 1890 Goupil des Pallières, chirurgien-dentiste, rue des Tribunaux, 5. 1891 Gkouard, Auguste, négociant, rue du Val-de-Saire, 14. 1891 Grouard, Léon, négociant, rue du Rivage, 4. 1909 Guesnon, instituteur, rue de la Comédie, 23. 1904 Guillon, ingénieur civil, boulevard Maritime. 1910 Halle, ingénieur civil des Mines, place du Vœu, 6. 1903 Halley, négociant, rue Tour-Carrée, 31. 1879 Halopé, horticulteur, rue Gambetta, à Octeville. 1889 Hamelin, agent d'affaires, rue François-La Vieille, 46. 1909 Hardrey, professeur au Lycée, rue Gambetta, 53. 1890 Hauvet, greffier honoraire du Tribunal civil, rue de l'Abbaye, 17. 1905 Heim, tailleur, avenue Carnot, 57. 1869 Henry, libraire, rue du Commerce, 40. 1895 Hochet, propriétaire, rue Emile-Zola, 34. 1894 Houchet, Léon, banquier, rue de l'Aima, 1. 1911 Houchet, rentier, rue du Val-de-Saire, 118. 1905 Huault, Emile, adjoint technique de la Marine en retraite, rue de Russie, 17. 1888 Hubert, docteur-médecin, rue François-La Vieille, 24. 1911 Jacques-Le Seigneur, commissaire en chef de la Ma- rine, rue de la Bucaille, 33. — 136 - 11)11 Jeanne, Casimir, négociant, rue Delaville, i). 1905 Jeanne, ancien professeur au Lycée, rue Loysel, 20 bis. 1911 JuNOD, horticulteur, rue de la Polie, 111. 1909 La Grève, agent technique de la Marine en retraite, rue du Bois, 2 bis. 1912 Lajoie, propriétaire, passage de l'Aima, 2. 1901 Laloë, négociant, rue Thiers, 32. 1869 Langlois, président de la Chambre de Commerce, rue Victor-Hugo, 27. 1870 Launay, négociant, rue du Roule, 71. 1900 Le Baron, jardinier, rue des Portes, 5. 1897 Le Barrier, commissaire principal de la Marine, rue Bondor, 24. 1911 Le Blanc, René, propriétaire, rue Victor-Hugo, 19. 1912 Le Blond, agent d'affaires, rue Bondor, 11. 1910 Leroucher, avoué, place de l'Aima, 2. 1911 Le Bourgeois, Jean-Baptiste, propriétaire, rue de la Polie, 131. 1898 Le Brettevillois, secrétaire général de la Mairie, rue Jeanne-d'Arc, 28. 1907 Le Brun, agent des Assurances générales, rue Monte- bello, 48. 1910 Le Cannu, pharmacien, rue de la Fontaine, 7. 1883 Lecappon, Désiré, jardinier en chef au Parc Liais, rue de la Bucaille, 22e. 1900 Lecarpentier, bijoutier, rue du Château, 25. 1890 Le Carpentier, avocat, rue de l'Aima, 41. 1910 Lecerf, Charles, brasseur, rue Hélain, 123. 1903 Leciievalier, marchand de graines, place de la Fon- taine, 1 bis. 11)10 Leclerg, Louis, propriétaire, rue Félix-Faure, 24, à Equeurdreville. 1907 Leclère, restaurateur, à Saint-Pierre-Eglise. 1892 Leconte, Henri, négociant, rue du Château, 11». 1911 Leconte, Albert, négociant, rue Bondor, 11». 11)11 Leconte, Joseph, propriétaire, rue du Maupas, 15. 11)10 LECONTE, jardinier, rue de l'Ermitage, 6. 11)07 Le Costey, lieutenant-colonel d'artillerie coloniale en retraite, rue Montebello, 46. 131 1910 Lecourtois, imprimeur, rue Gambetta, 41. 1901 Le Coutour, contrôleur des Douanes, rue Montebello, 76. 1910 Le Crest, propriétaire, rue Forfert, 26, à Tourlaville. 1894 Le Dérubey, contrôleur principal des Douanes, rue Saint-Sauveur, à Octeville. 1908 Le Doussal, restaurateur, rue de l'Abbaye, 13. 1901 Le Flamand, négociant, à la place de Tourlaville. 1907 Leplambe, bijoutier, rue Tour-Carrée, 10. 1909 LefÉvre, avoué, rue Emmanuel-Liais, 61. 1904 Legagneur, photographe, rue de la Paix, 18. 1889 Le Goupil, notaire honoraire, rue Guillaume-Fouace, 19. 1910 Le Goupil, pépiniériste, à Martinvast. 1873 Le Granghé, propriétaire, rue de l'Aima, 9. 1902 Legrand, adjoint principal technique de la Marine en retraite, rue de la Sous-Préfecture, 17, à Lisieux, (Calvados). 1879 Le Grin, avocat, rue Auvray, 12. 1905 Leherpeur, banquier, rue de l'Aima, 1. 1892 Lejeune, agent principal du Commissariat de la Ma- rine, rue des Bastions, 8. 1907 Lelaidier, commissaire en chef de la Marine, rue Beau- regard. 1867 LeliÊvre, agent principal du Commissariat de la Ma- rine en retraite, rue de la Polie, 18. 1900 LeliÊvre, receveur des Contributions indirectes en re- traite, rue Dujardin, 38. 1905 Lemaire, professeur d'escrime, rue Montebello, 45. 1908 Le Meland, Michel, propriétaire, boulevard Maritime. 1910 Le Meland, René, propriétaire, rue du Val-de-Saire, 100. 1910 Le Mesle, Albert, maraîcher, rue du Bois, 32. 1902 Le Merre, jardinier, rue Sadi-Carnot, à Octeville. 1901 Le Moigne, ancien député, à Eculleville. 1903 Lemoigne, Jean, propriétaire^ la Moignerie, Tourlaville. 1905 Lemoigne, contrôleur d'octroi, rue Malakoff, 96. 1898 Lemonnier, rentier, quai Alexandre III, 36. 1911 Lemperiére, premiermaître commis de la Marine en retraite, rue Amiral-Courbet, 48. 1902 Lenavettier, agent général de la Compagnie d'assu- rances «La Foncière», rue François-La Vieille, 35. — 138 — 1912 Le Painteur, Albert, propriétaire, rue Beuzeville, im- passe Macé, 2, à Equeurdreville. 1891 Leparmentier. propriétaire, rue Asselin, 73. 1884 Lepelletier, Paul, propriétaire, rue de la Duché, 70. 1872 Lepelley, agent administratif principal de la Marine en retraite, rue du Château, 21. 1910 Lepetit, Auguste, propriétaire, (avenue des Villas), 91, rue Asselin. 1901 Le Pont, Lucien, négociant, rue Cachin, 43. 1911 Leprévost, agent administratif de la Marine en retraite, rue Bonhomme, 48. 1891 Lequerrurier, propriétaire, rue Saint-Sauveur, 6. 1903 Leriverend, propriétaire, rue du Bois, à Tourlaville. 1903 Le Roux, Emile, propriétaire, rue de la Duché, 22. 1911 Le Roux, Auguste, docteur-médecin, rue Segondat, 16. 1907 Lerouge, tonnellier, rue du Faubourg, 8. 1901 Lesage, Charles, chef machiniste, rue Louis-Philippe, 7. 1870 Letellier, propriétaire, rue Emmanuel-Liais, 97. 1897 Leterrier. marchand de graines, rue Gambetta, 11. 1882 Letullier, jardinier, rue Amiral-Courbet, 32. 1894 Levaillant, commis principal de la Marine, rue Beau- regard. 1904 Levallois, ancien pharmacien, rue Asselin, 69. 1888 Levêel, Gustave, horticulteur, rue de la Fontaine, 40. 1911 Levêque, jardinier-concierge du parc Emmanuel-Liais, rue de l'Abbaye, 9. 1872 Levesque, ancien négociant, à Tilly-sur-Seulles, (Cal- vados). 1878 L'Homme, propriétaire, rue de la Comédie, 4. 1905 Limousin, négociant, rue de la Fontaine, 31. 1882 Macé, Adrien, négociant, rue de l'Aima, ('». 1907 Mack, retraité de la Marine, rue Bouillon, 31. 1911 Mahieu, commis de la Marine, rue Amiral-d'Abosville,3S. 1900 Mahaut, propriétaire, rue Cachin. 63. 1885 Marion, notaire, rue Gambetta, 52. 1904 Marion, bibliothécaire de la société des « Sciences Natu- relles», rue des Moulins, 15. 1907 Mauger, pilote, rue du Rivage, 56. 1907 Medla, propriétaire, rue Asselin, 99. — 139 — 1909 Ménard, comptable, rue Président-Loubet, 81. 1907 Mendret, notaire, à Saint-Pierre-Eglise. 1910 Menier, docteur-médecin, rue Guillaume-Fouace, 24. 1911 Meslet, docteur-médecin de Marine, rue de l'Aima, 1. 1909 Mesnil, adjudant principal comptable de la Marine en retraite, rue Amiral-d'Abosville, 1. 1901 Métivier, architecte de la Ville, rue Don-Pedro, 24. 1904 Metjry, propriétaire, rue Asselin, 84. 1897 Morel, professeur au Lycée, rue Grande- Vallée, 40 bis- 1874 Noyon, Auguste, commis principal de la Marine en retraite, impasse Dorival, 10. 1910 Ornetïi, chet de bataillon en retraite, rue de la Cein- ture, 10. 1906 Ozouf, jardinier en chef du Jardin public, avenue Car- not, 111. 1904 Peck, commis principal de la Marine, rue Emile-Zola, 20. 1910 Perrotte, Louis, retraité de la Marine, rue Emmanuel- Liais, 72. 1895 Petiteville, capitaine au long-cours, rue Asselin, 65. 1910 Petit, directeur du Phare de la Manche, rue de l'Aima, 18. 1905 Pesnel, négociant, rue Grande-Vallée, 7. 1901 Pezet, commis du Commissariat de la Marine, rue Félix- Faure, 5, à Equeurdreville. 1906 Philippe, marchand de chaussures, rue du Bassin, 22. 1872 Piard, propriétaire, rue de l'Aima, 35 bis. 1884 Picard, peintre, rue Hélain, 38. 1866 Pichard, propriétaire, rue Hélain, 89. 1891 Picquenot, commis principal de l'Administration colo- niale de la Marine en retraite, rue Don-Pedro, 92. 1909 Pierre, propriétaire, rue Hippolyte-de-Tocqueville, 17. 1912 PlGNOT, pilote, place Napoléon, 20. 1905 Plénage, propriétaire, rue W. -Rousseau, 6, Octeville. 1891 Point, propriétaire, au Caplain, à Tourlaville. 1910 Ponsot, imprimeur, rue Emm. -Liais, impasse Bertrand. 1898 Poulain, maître menuisier, passage Desjardins. 1878 Poullain, marchand de nouveautés, rue Grande-Rue, 2. 1888 Poupeville, agent-voyer de la Ville, rue Dujardin, 28. 1872 Poupeville, Gustave, agent comptable de la Marine en retraite, rue Amiral-Courbet, à Equeurdreville. — 140 — 1883 Poupeville, Alcide, propriétaire, rue du Val-de- Saire, 120. 1900 Poupeville, René, quincaillier, place de la Fontaine, 3. 1892 Pouthas, marchand de nouveautés, place de la Fontaine, 1 . 1910 Prunier, pharmacien, rue de la Fontaine, 58. 1892 Quiédebarge, propriétaire, rue Jeanne-d'Arc, 20. 1899 Quoniam, agent administratif de la Marine en retraite, rue de l'Aima, 20. 1893 Rauch, chef de bataillon en retraite, rue Emmanuel- Liais, 88. 1868 Renault, Charles, docteur-médecin, rue Emile-Zola, 4. 1908 René Félix, négociant, quai Alexandre III, 46. 1871 Ringard, négociant, avenue Carnot, 3. 1864 Robin, agent comptable principal de la Marine en retraite, rue Victor-Hugo, 21. 19-10 Robin, Joseph, ancien régisseur, à Martinvast. 1874 Robine, ancien avoué, rue Christine, 24. 1904 Roger, agent-voyer en retraite, rue Ancien Hôtel-Dieu, 22. 1863 Rossel, Alfred, agent du Commissariat de la Marine en retraite, rue du Val-de-Saire, 103. 1908 Rouffet, loueur de voitures, rue de la Bucaille, 11. 1896 Ruel, Michel, propriétaire, rue Montebello, 21. 1890 Salley, ingénieur des Ponts et Chaussées en retraite, rue du Vieux-Pont, 19. 1909 Sanson, Emile, négociant, rue Louis XVI, 23. 1902 Sanson, propriétaire, rue Hélain. 60. 1909 Sanson-Fromage, négociant, rue de la Duché, 16. 1901 Schelles, peintre, rue de la Fontaine, 24. 1882 Simon, Albert, constructeur-mécanicien, rue Hélain, 70. 1904 Simon, Auguste, constructeur-mécanicien, rue des Bas- tions, 13. 1884 Simon, ancien directeur de la succursale de la Banque de France, quai Alexandre III, 50. 1910 Simon, Pierre, restaurateur, rue de l'Ancien-Quai, 34. 1901 Tesson, Alfred, marchand de meubles, rue de l'Aima, 40. 1886 Théault, jardinier, rue de l'Ermitage, 47. 1883 Thommin, commis principal de la Marine, rue Delaville. 1900 Trocherie, commis principal du Commissariat de la Marine, rue Thiers, 12, à Tourlaville. — 141 — 1909 Trohel, Théodore, ouvrière l'arsenal, hameau Vivier, à Tourlaville. 1894 Turbert, docteur-médecin, rue Emmanuel-Liais, 104. 1909 Tyson, agent maritime, place du Cauchin, 10. 1885 Vaslot, propriétaire, avenue Carnot, 121. 1910 Vastel, marchand de nouveautés, rue au Blé, 9. 1912 Vautier, propriétaire, rue Grande-Vallée, 16. 1909 Veyrat, bandagiste, rue de la Fontaine, 47. 1900 Vincent, propriétaire, rue Bondor, 29. 1901 Vranken, capitaine de vaisseau en retraite, rue Monte- bello, 40. 1904 Yvon, tanneur, place du Cauchin, 18. j^^s^CW*. jSrikUSINE DU VlXIN — =, 1889 Fondzepar L. GRENTHE en 1868 1900 -*- H. ROUDIER, A. CR0UZF.T & C18, Successeurs Bureaux : 3, rue de Valenciennes, PARIS. - Usine à PONTOISE (S.-et-O. GRANDE SPECIALITE DE SERRES Jardins d'Hiver Vérandas Marquises Orangeries Grilles Charpentes etc., etc. CHAUFFAGE PAR CIRCULATION D'EAU CHAUDE ==^= pour Serres, Jardins d'Hiver, Vérandas. Orangeries, etc. - CHAUFFAGE à Eau et par la Vapeur / Système L. GRENWE / M TUYAUX çM*\ en fer et en cuivre (jjà TUYAUX en fonte à ailettes Références : Ville de Lille: Jardin '.;■ tj,>s Princes, sous la direction de M. FORMH'.K. Architecte des Promenades de la Ville de Pans Envoi Franco de Plans ^,i»^«»AMM^^#VWVWW>AA^WW#MWMWMWM<»^^ Très complet, $ Bien informé, | Bien illustré. | LE NUMÉRO :50 cent. avec Planche : 75 - ABONNEMENTS France : 1 an.. 12 fr. — 6 mois. 7ff. Étranger : 4 an.. 14 fr. — 6 mois 8fr. 14e Année Envol fr^co de Hnmfeo» spécimens. Abonnement d'essai] ggjj» m^ : j J; | Seul Journal Hebdomadaire DE I JARDINAGE PRATIQ et de la Vie à la Campagne . ILLUSTRE nombreuses Primes ABONNEMENTS } France : 1 an . . , — 6 mois , 5fr. 3fr. r Etranger : 1 an.. 7fr. \ — 6 mois 4 fr. Journal '"Xif Jlrdi nitë pratique X Aim»nam«i a* - S France, 3 mois : 1 fr. |r Aoonnemam a essai { Etranger _ lf50 Envo} fraiic0 de Numér08 spécimens. { * Tout abonné d'un an au "Jardin" et au "Petit Jardin" pour l'année * recevra gratuitement les numéros de Novembre et de Décembre - "". Itous les OUVRAGES AÛHîOOLES et horticoles f Arboriculture d'ornement et fruitière.-Floriculture de serre et de plein air.— Architecture des jardins.— Culture potagère.— Viticulture. — Sylvi- culture.- Apiculture.- Aviculture.- Horticulture et Agriculture générales. I frfncTd,, Catalogue Qénéral IVletiiodïque aftsra ! ïn»?iïiï , Ç plus de 2000 titres el constituant un recueil biblio.!;r;iphique unique en la matière. * III ATELIER DE SERRURERIE ©erres et, O-rilles en Fer Maison JILLEMANDET Magasins de Quincaillerie : rue Gambetta, 53 et place Divette Ateliers : rue des Carrières, 7-9-' J — CJiLzT^BOTlJ^G OOV^OO Machines agricoles, Moteurs, Réparations Tôles Ondulées POUR COUVERTURES & BATIMENTS Anciennes Maisons Michel-Ange MARION et DESA IDE-ROQUELAY Arthur Bertrand, Béranger et Magdelaine 46, rue de Rennes, PARIS, VIe MÉDAILLES ET PLAQUETTES ARTISTIQUES il GRAVURES <■ DIPLOMES Décorations d'Ordres Français et Etrangers Croix du Mérite Agricole bijouterie * joaillerie * orfevrerie f • >-- TÉLÉPHONE 727,15 MEUBLES & TAPISSERIE RIDEAUX. TENTURES, SIÈGES, GLACES. LITERIE tJ&ss* CHERBOURG, 40, 42, 44, rue de l'Aima, CHERBOURG KEtUBLES ©E JARDW Fabrication de Meubles en chêne verni et de tous styles LIVRAISON A DOMICILE DANS LA BANLIEUE PAR LES VOITURES DE LA MAISON Quincaillerie, articles de TRénage et de "Bâtiment, Outillage Ancienne Maison E. Lepont & Levesque, fondée en 1824 René P0UP1VILLE, successeur 3, Place Je la Fontaine, CHÈT^BOUl^G "Lampes et Suspensions Tourneaux en tous genres Cheminées, Poêles et Calorifères Chauffage « GOBW » T Grilles forgées pour cours Coffres-Torts incombustibles Huiles et Graisse pour Voitures Bouches de Fours soignées \IC 114 I I S t \ IOI S I.IXItlS l'OI It II 4 \UI-\4.\I Petit Matériel Agricole, Concasseurs, Broyeurs, Manèges, etc. IV Chaussures PHILIPPE 22, rue du Bassin CHERBOURG Cfo&w$$Mire$ de kwe et de thr&^&til! Spécialité d'Articles imperméables BOTTES 0\ ly Remise spéciale pour les Membres de la Société d'Horticulture de Cherbourg f i i PÉPINIÈRES du VAL o AU LNAY INCACRON. >w r. CHATENAY(Seine) 100 Hectares_en_Pépini6res ARBRES FRUITIERS FORMÉS en plein rapport VÉGÉTAUX D'ORNEMENT d'un effet immédiat Conifères. Rhododendrons. Rosiers. Pjroion GRANDS PRIX AUX EXPOSITIONS UNIVERSELLES Paris 1867, 1878, 1889 Sami-Louls (E.U.) 1904 «emore du Jury, H.C., Paris 1900 CATALOGUE GÉNÉRAL imop ..».„. TMANCO SUD ni'.MANDE VI ¥£* * Etablissement d'Horticulture * r%r Magasin de Détail : 1 2, rue ©ambetta * Jarii/is et Serres : 22, rue Hsselin Pépinières : vue de la Bucaille et rue de la Polie CHERBOURG 0 V Léon CAVRON Officier du Mérite Agricole Horticulteur-Fleuriste-Pépiniériste Prime d'Honneur Concours Départemental 1905, Objet d'art % Grand Prix d'Honneur du Président de la République Exposition Nationale, PARIS 190/ PARIS 1908 : HORS CONCOURS 300 premiers Prix et Objets d'art, Diplômes d'Honneur, Médailles d'Or, de Vermeil et d'Argent aux Expositions de Paris, Caen, Coutances, Valognes, Cherbourg, Falaise, Saint-Lo, Bayeux, etc. -♦+♦-►♦- Vastes Pépinières d'Arbres et Arbustes pour pleine terre, ainsi que d'Arbres fruitiers ÉTABLISSEMENT UNIQUE DANS LA RÉGION pour ses Collections de Palmiers et Plantes à feuillage POUR DÉCORATIONS D'APPARTEMENTS Spécialité de Cultures de Chrysanthèmes (Novateur des Chrysanthèmes greffes aux coloris multiples) PREMIER PRIX A TOUTES LES EXPOSITIONS NOUVEAUTÉS Bouquets et Gerbes en toutes Saisons Location de Plantes vertes » • » . J& *!L> » » » r\ VII Tous Produits pour V Agriculture et l'Horticulture K. 3L.EÏTE3I^T^IE3I^ 11, rue Gambetta, 1-3, rue du Faubourg, CHERBOURG EITKEPOTS : Rue du Faubourg-, 1<> Graines potagères, fourragères et de fleurs, Oignons à fleurs Pulvérisateurs de tous systèmes. — Entrais et produits Truiîaut de Versailles Soufre nicotine. — Tuteurs en bambous Seul Dépositaire pour les Arrondissements de Cherbourg et Valognes des ENGRAIS POLYSU et du MASTIC NORMAND Maison cie confiance (REMISES SPÉCIALES AUX HORTICULTEURS ET JARDISIERS) DUBUISSON-FOUBERT, ■$, Horticulteur à Truges (Pas-de-Calais) Chrysanthèmes à grandes fleurs (000 variétés) et précoces rustiques de plein air (00 variétés). Dahlias-Cactus, décoratifs, géants, Hollan- dais, simples et à collerette (300 variétés). Œillets remontants géants de Nice (75 variétés) et remontants Lyonnais tige de ter (150 variétés) Cannas, Géraniums zonales et peltatum, Glaïeuls, plantes vivaces, plantes massifs. — Paris 1007 : Prix d'Honneur. Nombreuses récom- penses. — Catalogue sur demande. 3t HACHETTE & C? 79, Bd Saîiit-Geimaip PARAÎT LE 5 ET LE 20 ans ♦ LE NUMERO l CENTIMES <► REMBOURSÉ PAR UNE SUPERBE PRIME . POUR UN ABONNEMENT d'ESSAI DE 3 MOIS = a Jardins & *Basses=Cours • u prix exceptionnel de 1 franc (Étranger : 1 franc 25) .dresser ce Coupon avec le montant, à MM. HACHETTE ET C1E, 79, Bd S'-Germain. Paris — — ^— — — — ^— i — — wnrrr-a ..l« — llll I TJ IX Grande Tonnellerie Cherbourgeoîse Rue du Faubourg, 8, CHERBOURG MAISON LEPETIT Jean LEROUGE SUCCESSEUR SPECIALITE DE BACS A FLEURS pour Terrasses, Serres et Jardins BACS VERNIS FANTAISIE, Cercles bronzés, en cuivre et nickelés FUTS en tous genres pour le Vin, le Cidre et les Eaux-de-Vie TONNEAUX et CUVES BARILS-EMBALLAGES pour les Beurres et les Pommes de Terre Vente et Achat de Fûts vides. — Mise de Vins en Bouteilles "Fournitures de "Bouchons, Cire. — "Fait tous les Travaux de Cave PRIX MODERES fP Traduis m Ciment S Mosaïque ""'% Parquet hygién ique sans joints T E R R A Z Z O L I T H D. GRAZIANA 33, Rue Gibert, CHERBOURG L'EAU A LA CAMPAGNE PAR LE CIMENT ARME Réservoirs — Citernes — Cuves — Bassins TERRASSES en Ciment Armé l.*' '•*;*. garanties pouvant supporter && WÊà 1.000 kilogrammes par mètre carré C^â 8 H O P? m S e *»• «15* PS' o n S. 3s" n P o> G. O n o w o *! r m n» O O -! h <■+ O 3 co s. CO Ci co ct> S? -S" Cb o- as. DO O CO fie V3 O O fD< fD> H 3 - h*» SA o c 3 C6 Co w Wo s. w co ' a cd CD - P9 £ H K s» h*» CO o r H CO > 2 2 r -G O e H X Q r. s ■ CO s ■o S r©:- co -:c- tr I- I -t ■at« c» ■O c -3 c co i o "53 ; w O J *= 3 ~3 0 s II co j : n Cb "a -s I cb ' O Co o Cb 1^4 c o> i^Mt hâssis eurs et Vernis Charbons & Coke toutes Provenances BOULETS OVOÏDES Qualité supérieure, Provenance des Mines du Nord ANTHRACITES POUR SALAMANDRES Qualités spéciales pour chauffage central et Moteur à gaz pauvre Comptoir h Chantiers & Bureaux: 37, QUAI DE L'ENTREPOT (près la Gare) Seul Bureau en ville : rue Christine, 17 & rue Bondor, 1 TÉLÉPHONE 97 Imprimerie de La Dépêche de Cherbourg 41 , rue Gambetta TRAVAUX 1 ♦ f COMMERCIAUX ♦ ! RS on tous g-onre» I \ IVOIR & « Ol l.l<:i R!S "La Dépêche de Cherbourg" Journal Politique, Indépendant, toi-liebdomadaire Manche ri départements limitrophes: ■* IV. par w : antres départements: <» IV. -4 <4 -4 •4 ■4 ■4 < -4 •4 <4 < LA * AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA' -4 < ■4 4 < -S -4 -4 -4 ■4 <4 Société AeoiD'fme CHERB0URGE01SE CHARBONS DE TOUTES PROVENANCES Ma/terienjux: de Construction F ers, Aciers. Métaux CARBURE DE CALCIUM BRIQUETTES <& BOULETS ffSIKFK »çae Fournisseurs de la Marine Militaire et des Chemins de Ter Directeurs C-TI, 1IKIII * S, FOUBEKT Bureaux : 86, RUE HÉLAIIM. - Téléphone n 153 ■ ▼ T T T TTTTTTTTTTVTTTTTTTTV T YTTTYTTTYTYTTTV ▼TYTTTTY La Décoration des Jardins Après les innombrables Exemples et Dessins de : Jardins réguliers, Par- terres, Bosquets; de Jardins et de Parcs Paysagers, donnés par La Vie à la Campagne dans ses six remarquables Numéros Spéciaux: Quatre siècles de Jardins à la Française et Deux siècles de Jardins à l'Anglaise, dont le succès n'est pas près d'être épuisé, voici que cette Grande Revue, unique dans la presse mondiale, va publier un autre numéro d'un inestimable intérêt: « La Décoration des Anciens Jardins Réguliers » Les auteurs de ce Numéro spécial de Printemps 1912 montreront, par le texte et par l'image, le développement et la prodigieuse variété des éléments décoratifs que les artistes, les artisans et les jardinistes ont créés et super- bement adaptés aux Jardins des belles époques de la Renaissance, du xvne et du xvme Siècle. |IS oses et Roseraies En Mai-Juin le prestidi" gieux Numéro d'Eté : Roses et Roseraies qui constituera le véritable Guide pour le choix des plus jolies Roses, le Manuel le plus précieux pour la culture des Rosiers, le ( onseiller le plus sûr pour l'emploi des Rosiers et des Roses dans le Décor du Jardin et la Parure de la Maison. Et ce numéro sera illustré, comme seule peut et sait le l'aire La Vie à la Campagne, d'une inlinité de ■modèles de Roseraies, de portraits de Roses, de pho- tographies de gerbes, de bouquets, corbeilles de Roses el d'autres arrange- ments décoratifs; et, sur- tout des instructives et si démonstratives cinéma to- grophies des opérations principales de la culture, du greffage, de la taille du Revue pratique avant tout des Travaux, :: Produits, Plaisirs de la Campagne :: Directeur : M. Albert M AU MENÉ Paraît le l" et le 1 5 du mois en fascicules de 44 a 70 pages, comportant 60 à 80 ar- ticles et notes, 6 à 8000 lignes de texte, :: 100 photographies et dessins inédits. :: Son vaste programme englobe tout ce qu'il importe de connaître pour ORGANISER el (iÉRER toute Propriété de rapport el d'agrément: Elevage, Culture, Architecture et Décoration. Jurisprudence usuelle, Mé- decine vétérinaire, Vente des Produits, Distractions et Sports, etc., et en obtenir le M A XI. M LM de RE VENUS et de PL A IS1RS. Ces Enseignements et Renseignements sont complétés par l'incomparablesérie de MO\ OGRAPH1ES ItESCRIPTIVES Illustrées des romaines, Demeures, (Jbas- ses, Jardina, Basses- Cours, Élevages, Exploitations, de France et de l'Etranger, qui sont de vivantes Leçons de l'Exemple. En vente partout. Prix : 1 fr., Etranger, 1 f r. 25 • Abonnement annuel (24 numéros) : France, 2 0 f r . (Etranger 28 f r.) donnant droit au Carnet individuel de 41 Bons de : Prime, Petites Annonces, Consultations gratuites des : Avocats, Vétérinaires, Archi- tectes, Agriculteurs, Aviculteurs, etc., et aux Merveilleux Numéros des Quatre Saison*. Envoi d'un Numéro spécimen contre 0 /r. 25»r HACHETTE et Cie 79. bd St-Germain, Paris No '3 Rosier, etc. Ijes .lardins de Ifteanville Quelques semaines après ce Numéro des Roses, les lecteurs de cette splendide Revue admireront avec plaisir et profit : la plus complète, la plus presti- gieuse et la plus intéres- sante série de vues des magnifiques Jardins de Peau ville, d'un caractère si spécial, parce qu'assez petits el toujours parés brillain- meni de leurs haies de géra- niums, dans le n° Cottage et Villasqui paraîtra en juillet. Ces numéros doubles, publiés à 2 lianes, sont reçus sans augmentation de prix parles abonnés de La Vie à la campagne Les acheteurs au Numéro ont intérêl a les retenir de suite, car après leur apparition ils sont portés à 3 et :, francs Hachette el Ce, 79, boulevard Saint-Germain, Paris. XIV Grandes Cultures de Chrysanthèmes MÉDAILLES D'OR, DIPLOMES D'HONNEUR MÉDAILLES DE VERMEIL ET D'ARGENT AUX EXPOSITIONS DE GAEN VALOGNES, GOUTANGES, AVRANCHES, BAYEXJX, ETC. Louis GIRARD HORTICULTEUR 121, rue de la Polie. CHERBOURG GRAND CHOIX D' ARBUSTES VERTS Collections de Rosiers, Chrysanthèmes, Géraniums Dernières Nouveautés Plantes annuelles pour repiquer Gerbes et Bouquets - Croix et Couronnes PRIX TRÈS RÉDUITS Photographie de la Marine th. hoy.a.tj Emile LEGAGNEUR Successeur 18, rue de la Paix, 18, CHERBOURG AGRANDISSEMENTS INALTÉRABLES AU CHARBON SERVICE DES ANNONCES Notable réduction aux Sociétaires et aux Industriels fournissant leur cliché. Le montant des insertions doit être réglé lors de la remise du texte. Les réclames insérées une année, sont reproduites l'année suivante sans autre avis, à moins que l'intéressé n'ait fait connaître avant le 31 Décembre, son désir de ne pas continuer cette insertion. Pour tout ce qui a trait aux annonces, s'adresser à M. LETERRIER, secrétaire-adjoint de la Société, rue Gambetta. XIV Gran MED Ai Coltaff F' B AG N' et V ■ ENGRAIS POLYSU LE HIANS Ce sont les seuls Engrais ayant fait obtenir aux Plantes présentées aux Expositions : Plusieurs Grands Prix de M. le Président de la République et plus de 350 Prix d'Honneur, Diplômes d'Honneur, Médailles d'Or, de Vermeil, d Argent, etc. Ces Engrais, les meilleurs connus essentiellement organiques, ne brûlent jamais et sont formés d'éléments divers, à décompositions lentes successives, que les racines des plantes et des arbres, ne s'assimilent QU'AU FUR ET A MESURE DE LEURS BESOINS. Ils ne peuvent donc être entraînés par les eaux de pluie ou d'arro- sages, comme les sels des Engrais CHIMIQUES qui, à la première humidité, se dissolvent aussitôt et ne pouvant être absorbés entiè- rement par les plantes, descendent dans les couches plus profondes où, de ce lait, une grande partie est perdue. Toute personne soucieuse de ses intérêts essayera les ENGRAIS POLYSU et, comme ils sont les SEULS PRATIQUES, elle les adoptera. UN PEU D'ENGRAIS DANS LA TERRE, DES ARROSAGES A L'EAU CLAIRE, VOILA TOUT LE SECRET DUNE PARFAITE RÉUSSITE. Se méfier des engrais bon marché qui reviennent beaucoup plus chers. PDOI-.irSLJ (Marque O) Cet engrais est spécial à toute plante cultivée pour la Fleur, qu'elfe soit en pot ou en pleine terre. Nous recommandons cet engrais aux Rosiérisles, aux Chrysan- thémistes, qui veulent obtenir des (leurs aussi grosses que celles qu'ils admirent aux expositions L'emploi en est des plus simple On le mélange à raison de 2à3kil. aux 10o kil. de terre que l'on destine aux rempotages, suivant la richesse de cette dernière. En pleine terre, le répandre à raison de lf> kil. à l'are et l'enterrer par un Léger binage. Dans les deux cas, il faut bien tenir compte de sa décomposition lente et le mélanger longtemps à l'avance (minimum 2 mois). POLYSU (Metrcruie J) C'est l'Engrais par excellence pour le Potager. On le sôme sur le fumier, avant son enfouissement à la bôchc, a raison de 10 a 12 kil. à l'are. 11 réussit admirable- ment sur les Choux-Fleurs, les Laitues, la Pomme de Terre, les Artichauts, les Fraisiers, etc., qui, grâce a son emploi, sont rarement atteints par la maladie. FOLYSTJ (MeircL-uie A) Les résultais étonnants obtenus par cette Marqué sur les Vignes, Poiriers, Pommiers, etc., sont le plus bel éloge que l'on puisse en l'aire. Se renseigner près des Arboriculteurs et Primeuiïstes dé la contrée a ce sujet et voir les attestations de ces spécialistes. Employé avec méthode ( lou 2 kil.), suivant la force de la Vigne ou de l'arbre et semé tout autour dans un rayon de 0"' 75 environ, il est ensuite enterré par un léger binage. Il a toujours donné une vigueur inusitée et assuré une fructi- fication abondante aux plantes traitées. Les mois de novembre à mars seront choisis puni- effectuer cette opération. En somme, avec l'emploi de ces trois Engrais, le Cultivateur <>l)lin de Dames patronnesses ; lors des Exposi- tions, elles constituent un Jury chargé d'attribuer certaines récompenses. La cotisation annuelle est de 5 francs. Membres d'Honneur de la Société _ , . \ M. le Sous-Préfet de l'Arrondissement. Présidents a honneur : {..,.. . , „. f M. le Maire de Cherbourg. Président honoraire : M. le Docteur Renault, ^ ||. Vice-Président honoraire : M. Levesque, jgj, Tilly-sur-Seulles (Calvados). Membres du Bureau pour 1913 Président: M. Corbière, |$ I., professeur de Sciences naturelles au Lycée, rue Asselin, 70. ..._,,., \ MM. Le Carpentier, avocat, rue de l'Aima. 41. Vice- Présidents : \ ( Dutot, Il I, propriétaire, rue Montebello, $6. 1 MM. Le Grin, $£ f$, avocat, rue Auvray, 1 2. Conseillers ) Piard, ancien négociant, rue de l'Aima, 55 bis. d'administration : j Macé, Adrien, négociant, rue de l'Aima, 6. Le Parmentier. propriétaire, rue Asselin, 7^. Trésorier: M. Le Brettevillois, f| I., secrétaire général de la Mairie, rue Jeanne-d'Arc, 28. Secrétaire : M. Lelièvre, Paulin, $£ ||, rue de la Polie, 18. Secrétaires- C MM. Leterrier, g|, marchand de graines, rue Gambetta, il. adjoints : ( Thommin, ||, commis princ. de la Marine, rue Delaville, ; 1 . Bibliothécaire : M. Noyon, impasse Dorival. place de la Fontaine. Bibliothécaire-adjoint : M.'Gallier, consul de Belgique, rue Montebello, 64 Commissions permanentes Cultures l'agrément MM. Dutot, ^| I., Président. Bameulle, $£, adjudant compt. Cultures d'utilité MM. Le Carpentier, Président. Robin, ^£, agent compt. princ. de la Marine en retraite. Dépinée, propriétaire. Bernard, propriétaire. Drouet, agent admin. delà Ma- rine, Tourlaville. CATHERiNE^sous-caissier de la Caisse d'épargne, en retraite. principal de la Marine en retraite. Mahaut, propriétaire. Hochet, propriétaire. Cauvin, bandagiste. Crova, $£ |$, capit. de frégate. Comité de Rédaction M. Corbière, *f$L, Président ; M. Le Carpentier, Vice-Président ; MM. les Membres du Bureau. Directeur du Jardin : M. Le Parmentier. Professeur d'Arboriculture : M. Piard. Jardinier de la Société et Professeur de Floriculture : M. Letullier. Délégué pour convoquer aux inhumations des sociétaires: M. Lelièvre, Vital, receveur des Contributions indirectes en retraite, rue Dujardin, 38. ANNÉE 1912 TABLE DES MATIERES P. Lelièvre id. Robin A. Le Grin G . Levéel Ed. Le Carpentier J. Bameulle A. PlARD H. Leterrier D. Desplanques H. Leterrier A. Piard H. Leterrier G. Leveel A. Le Grin id. P Lelièvre id. id. Avantages accordés aux Membres de la Société et Conditions d'admission. . . 2 Composition du Bureau et des^Commis- sions permanentes 'à Extraits des procès-verbaux des séances 5 Rapport sur la situation et les travaux de la Société 20 Revue des publications reçues : I. Cultures d'utilité 24 II. Cultures d"agrément 52 Le Jardin botanique royal de Kew : I. Les rhododendrons et les bambous 73 II. Les serres 79 Excursion à Fermanville 89 Visite des jardins de MM. Levéel et Duprey, et de M"10 Schmidt 100 Exposition de Carentan 107 Exposition de Coutances 110 La maladie de la pomme-de-terre 116 Exposition de Valognes 124 Les chrysanthèmes de M. Duprey 132 Les chrysanthèmes de M. Hochet 134 Exposition de Nantes 138 Union Nationales des Sociétés d'horti- culture de France 143 Bibliographie : I. La décoration des anciens jardins 151 I I . R.oses et roseraies 152 III. Culture potagère 155 Présentations aux séances 157 Distinctions honorifiques 158 Nécrologie 161 Liste des nouveaux Membres 168 =*= CD Extraits des Procès-verbaux des Séances de l'Année 1912 « '» » m i Séance du 4 Février Décès de M. Charlotte et de M. Edouard André. — Parmentier, vulgarisateur et non inventeur de la pomme de terre. 61 membres présents. M. le Président exprime les regrets causés à la Société par lamortdeM. Charlotte, grand amateur de chrysanthèmes. Il est donné lecture des rapports de MM. Robin et Le Grin, sur les publications reçues depuis le commencement du mois de décembre. Le Secrétaire signale deux notes du Journal des Roses de décembre 1911. Dans la première est mentionnée : la mort de M. Edouard André, rédac- teur en chef de la Revue Horticole, qui a publié divers ouvrages, véritables monuments d'horticul- ture et qui était des plus compétents. Il était venu à Cherbourg, il y a un certain nombre d'années; il avait été frappé des résultats obtenus, ici, dans l'acclimatation des végétaux exotiques et comme, alors, il n'y avait pas de jardin public, il recom- mandait pour créer un établissement de ce genre, les terrains Vrac, situés au Cauchin, derrière la gare, près du parc de Beauséjour. Il avait appelé -^T Cherbourg « la Nice du Nord ». (» — Depuis cette époque, M. Edouard André était membre correspondant de la Société d'Horticulture. La deuxième note du Journal des Roses indique que Parmentier a été, nun l'inventeur, niais le vul- garisateur de la pomme déterre, que, d'après un document local dont l'authenticité est certaine, le duc Léopold de Lorraine en réglementa la dîme par une ordonnance datée de 1719. M. Corbière dit que c'est un fait connu que Parmentier a été seulement le vulgarisateur de la pomme de terre, que Louis XVI et Turgot avaient contribué à propager, parce que ce ministre avait remarqué les avantages de cette culture dans le Limousin. M. Jouan, capitaine de vaisseau en retraite, avait raconté que son grand'père qui avait fait la guerre de Sept Ans, terminée en 1763, avait rapporté d'Allemagne des pommes de terre et qu'il les avait cultivées à Tréauville. Séance du 3 Mars M. Leterrier, chevalier du Mente ! mai à La Pernelle et aux environs, cinq ormes qui se touchaient presque ont été frappés par le tonnerre; un hêtre, 15 mètres plus loin, a été pelé. Al. Dépinée soumet à la Société deux insectes (un sphinx et une libellule) trouvés dans son jardin. Il est donné lecture des rapports de .MM. Robin et Le Grin sur les publications reçues pendant le mois écoulé. Séance du 7 Juillet M. Vauvray, officier d'Académie. — Rapports sur l'excursion de Fermanville <■! sur lu visite de M . Levéel un Jardin botanique de Kew. 55 membres présents. M. lo Président adresse les félicitations de la Société a M. Vauvray qui vient d'être nommé officier d'Académie. M. Le Carpentier lit un rapport 1res intéressant cl très documenté sur l'excursion qui a ou lieu le 23 juin a Fermanville. M. Levéel, sur la demande qui lui on a été laite, a adressé un important travail, dont il est donné lecture, fournissant de nouveaux renseignements sur sa visite au jardin botanique royal de Kew. — 13 — En terminant, M. Levée] propose à la Société d'organiser une excursion à Londres. Cette question sera examinée dans la séance d'août. M. Lorette fait connaître par circulaire qu'il publiera un ouvrage sur sa méthode de taille s'il réunit un nombre suffisant de souscriptions. Séance du i Août Zamia villosa. — Dionœa muscipula. — Macleya cordata. — Gampanula isophylla. — Rapports divers. 55 membres présents. Sur la proposition de M. le Président, la Société décide qu'il sera écrit à M. Jacques Le Seigneur, pour le féliciter de sa nomination au grade de commissaire général de la marine. La question d'une excursion à Londres est ajournée et sera examinée en mai prochain. M. Levéel a envoyé, pour être soumis aux mem- bres présents, une cycadée rare, le Zamia villosa, actuellement en fructification. C'est la première fois, sans doute, que ce Zamia fructifie à Cherbourg. Ces plantes appartiennent au groupe des gymnos- permes, c'est-à-dire que leurs graines, comme celles des conifères, sont nues et non renfermées dans un fruit. M. Levéel a encore envoyé : 1° Une plante insectivore très remarquable qu'il a reçue récemment de Belgique, Dionœa muscipula, (Dionée attrape-mouches). Cette plante originaire de l'Amérique du Nord a un pétiole ailé, à l'extrémité duquel se trouvent deux lobes demi-ovales, bordes de longs cils ; lorsqu'un insecte vient se poser entre ces lobes, ceux-ci se rapprochent vivement et l'insecte est prisonnier ; ces lobes ne s'écartent, de nouveau, que lorsque l'insecte est mort et digéré. — 14 — 2° Une tige en fleurs de Macleya cordata, plante de la famille des pavots. M. Crova présente un spécimen de Campanula isophylla, ayant des fleurs blanches très gracieuses, le type de l'espèce a les fleurs bleu-violet. M. Le l plus ou moins profondémenl découpées. Cette [liante d'introduction récente est très résistante ; la culture en est facile; le spécimen présenté est dans une sorte de sac en toile métallique garni de mousse humide; et sans terre. Des stolons nombreux, que porte la plante, servent à sa multiplication. M. Levée! a, aussi, envoyé une ampélidée Vitis ou Ampélopsis Henryana introduite tout récemment du Sé-Tchuan. La plante est présentée dans un pot et M. Levée] V a joint des rameaux de lit même variété cultivée en pleine terre. D'après cet horti- — 15 — culteur, cette ampélidée constitue une excellente acquisition pour nos cultures de plein air. Il en possède un pied depuis trois ans et il peut certifier que sa valeur décorative est plus grande que celle de Y Ampélopsis Vetchii, si recommaridable pourtant. M. Le Grin lit un rapport sur le numéro spécial du journal La Vie à la Campagne, du 15 mai 1912, ayant pour titre : « Roses et Roseraies » et qui donne sur les roses et sur leurs cultures de précieux ren- seignements. Il est donné lecture d'un travail de M. Desplanques, membre correspondant, sur la maladie de la pomme de terre et les moyens de la combattre. Sont ensuite lues les analyses faites par .MM. Robin et Le Grin des publications reçues pendant le mois écoulé. Sont présentés des fruits (poires et raisins, notam- ment de belles poires William Duchesse) obtenus par M. Piarddans le jardin du passage des Jardins. Séance du 6 Octobre Décès de MM. Françoise dit Tire/, Davy et Auguste Grouard. — Oxalis Deppei. — Raisin blanc Inspecteur Randoing. — Raisin Parc de Ver- sailles. — Poires Duchesse d'Angoulême. — Rapports. — Communications dicerses. 63 membres présents. M. Corbière dit qu'un sphinx qui avait été pré- senté par M. Bernard, h la dernière séance, et qui provenait de chez M. Gottin est celui de la vigne. M. le Président rappelle que depuis la dernière séance, la Société a perdu trois de ses membres : .MM. Françoise dit Tirel, sociétaire depuis 1909, Davy depuis 1907 et Auguste Grouard depuis 1891, et il exprime les vifs regrets de la Société causés par ces décès. — 1G — M. Corbière donne connaissance d'une brochure illustrée de la Compagnie française des blancs de champignons, relative à la culture domestique des champignons de couche. M. Bameulle lit son rapport sur les visites faites par le Bureau et les Commissions permanentes des iardins de MM. Levéel et Duprey, ainsi que de ceux de Madame Schmidt et de Madame Vigier. M. Bernard présente des bulbes &'0.r IV. 95 et que l'avoir est de 951 1 IV. 85 Il est à remarquer que. dans le chiffre des dépenses 2.275 IV. 95 sont comprises, pour 341 IV. (X>. des délies contractées en 11U1 el qui n'onl été réglées qu'en 1912; par suite les dépenses afférentes réel- lement à 1912 ne se sont élevées qu'à 1934fr. Nous avons fait payer, autant que possible, cette année, tout ce qui était dû et on peut considérer comme net l'avoir de 950 IV. 85. (ennuie nous l'a lait connaître dans son rapport M. Bameulle, le total des cotisations recouvrées a été de 305, alors qu'il était, l'an dernier, de 295. Gela lient aux nombreuses admissions de membres nouveaux qui oui (hume une augmentation d'effectil tout en comblant les dix vides causes par un décès, — 21 — quatre départs et cinq refus de paiement ou démis- sions. Il y a bien peu de Sociétés où le nombre des cotisations non recouvrées soit aussi peu élevé. Espé- rons que l'active propagande qui a été faite en 1912 ne se ralentira pas, que le chiffre des membres titu- laires continuera à s'accroître, qu'il arrivera à attein- dre et même à dépasser le maximum (424) obtenu enl885e1 1886. Le produit des cotisations 1 .522fr.30 en 1912) constitue la principale ressource de la Société ; plus il est élevé, plus il lui est facile de satisfaire aux obligations que lui imposent ses statuts, notamment l'organisation d'expositions. La dernière exposition remonte à 1910 et chacun se souvient des splendides collections qu'elle renfer- mait. Dans tous les genres, les cultures de l'arron- dissement de Cherbourg, favorisées par le sol et le climat exceptionnels, donnent de magnifiques résul- tats et il y a tout intérêt à le démontrer par des exhi- bitions qui mettent en relief les produits obtenus, tout en stimulant les producteurs. La dernière ayant été consacrée aux chrysan- thèmes, la prochaine exposition, selon l'usage, devrait avoir lieu dans le courant de la belle saison et comprendre, généralement, les produits de l'horti- culture. Il appartiendra au Bureau d'examiner quand elle pourra avoir lieu. Les visites de jardins et établissements horticoles, sont, aussi, un moyen de se rendre compte des résultats et des progrès obtenus. Il en a été fait, en 1912, un certain nombre à la suite desquelles il a été attribué des récompenses pour services horticoles et tenues de jardins sur la subvention accordée par M. le Ministre de l'Agriculture. Des récompenses ont été aussi décernées pour les apports faits aux séances mensuelles ; car la décision prise par la Société de récompenser les présentations faites aux séances a donné d'excellents résultats et nous y avons vu soûvenl des plantes rares ou nou- velles, de belles fleurs et de superbes fruits. 00 En [dus de ces présentations, les sources d'intérêl n'onl pas manqué aux séances mensuelles, par exemple : les comptes rendus des publications reçues laits mensuellement avec un grand dévouemenl par MM. Robin et Le Grin et qui appellent l'attention sui' les faits horticoles dignes d'être signalés; des communications diverses ; la lecture de rapports sur des sujets variés, notamment à la suite d'expositions où des membres ont bien voulu aller représenter la Société comme délégués, et aussi après des excur- sions. Un récit très complet et très intéressant d'une visite faite par M. Levée! aux jardins el serres de Kew [très Londres a donné, sur la proposition de ce! horticulteur, l'idée d'étendre jusqu'à Londres l'itinéraire de la prochaine excursion. 11 a été décidé que les moyens d'organiser cette excursion seronl étudiés en 1913. Jusqu'ici la Société s'étaii bornée à visiter nos environs. En 1912, elle avait organisé une excursion àFermanvilleet, comme à l'ordinaire, la plus grande cordialité n'a cessé de régner entre les excursion- nistes. M. LeCarpentier a écrit, à ce sujet, un rapport très remarquable que les membres de la Société auront le plaisir de lire dans le Bulletin. En V.H2, cette publication a été tort complète et ses Frais d'impression n'ont coûté que 164 fr., les annonces ayant produit 160 l'r. Bien que la salle dos séances ait été agrandie, elle est souvent entièrement garnie, le nombre des assis- tants étanl généralement de 60 au moins; cela prouve l'intérêl que Ton trouve aux séances mensuelles. Celte année, la Société a entretenu, comme d'ha- bitude, ses deux jardins. Celui de la rue Monlebello, donl M. Leparmentier a assumé la direction, pré- sriilail un aspect des plus gracieux : celui du passage des Jardins a Fourni, pour les séances, une certaine quantité de Fruits; si les raisins n'étaient pas nom- breux (la serre avanl dû subir une réfection), en revanche, ils étaient très beaux. C'est que M. Piard, — 23 — qui a bien voulu remplacer M. Levesque comme professeur d'arboriculture, prodigue ses soins à ce jardin dans lequel il donne des leçons suivies avec beaucoup d'intérêt. Une preuve de rattachement de ses membres à notre Société c'est qu'une dizaine environ d'entre eux sont sociétaires depuis plus de ÏO ans, entre autres M. Alfred Rossel dont l'admission remonte à juin 18(33 et qui a contribué, par ses jolies chansons, à l'entrain de nos banquets. Aussi, la Société ne pouvait-elle se dispenser de s'associer aux fêtes données en son honneur. M. Robin, toujours vaillant et dévoué, est sociétaire depuis 1864. La plupart des membres du Bureau en font, d'ailleurs, partie depuis de longues années déjà : M. Corbière depuis 1896, M Dutot depuis 1887, M. Le Garpentier depuis 1896, M. Macé depuis 1883, M. Noyon depuis 1878, M. Le Brettevillois depuis 1899, M. Thommin depuis 1889, M. Leterrier depuis 1900 et M. Lelièvre depuis 1868. Notre Société entretient d'excellentes relations avec toutes les associations dont elle est correspon- dante et lorsque celles-ci organisent des expositions, elles s'empressent de nous demander des délégués pour faire partie du Jury et le meilleur accueil leur est toujours fait. Parfois même la présidence du Jury est attribuée à notre délégué. De ce qui précède, il résulte que la situation de la Société d'Horticulture est très bonne, qu'elle fait tous ses efforts pour atteindre le but que lui oui assigné ses statuts (le développement de l'horticul- ture et le perfectionnement de ses pratiques dans l'arrondissement de Cherbourg), que la plus grande cordialité et la meilleure entente existent toujours entre les sociétaires et les membres du Bureau. Tous, sous l'excellente direction de son savant et dévoué Président, M. Corbière, oui à cœur la prospérité d'une association qui leur est chère et qui est l'une des plus anciennes de notre ville puisque sa fonda- tion remonte à 1 «S i i. Le Secrétaire, P. LELIÈVRE Revue des Publications reçues par la Société d'Horticulture I. CULTURES D'UTILITÉ Séance du 4 Février 1912 Bévue horticole du 1er décembre 1911, n° 23. I*a^e 544. — Les amendements horticoles, article fort intéressant de M. V. Enfer, contenant d'utiles renseignements sur les procédés à employer pour rendre les divers sols utiles à la culture. Ce même numéro contient deux articles intéres- sants avec planches sur l'exposition du Cours-la- Keine : 1° Les fruits de commerce, présentant notamment une vitrine de raisins de MM. Cordonnier et fils, sélection de cent variétés de semis, cultivés dans leur établissement de Bailleul. Les trente-cinq grappes exposées pèsent ensemble 45 kilos. Article de M. J.-M. Buisson. 2° Les arbres fruitiers et les fruits de collection, par M. Numa Schneider, énumérant les lots exposes très remarquables et en faisant ressortir l'importance. — Revue horticole du 10 décembre, n" 2\. Page 574. — La fraise tardive. Londres 1908, avec planche coloriée, article de .M. Millet. — (-elle variété a été obtenue sur des graines de Jucunda. Elle a DOUr elle : grosseur, beauté, bonté, qui en font un fruit idéal. - 25 — Page 572. — Labours d'hiver et labours profonds. — Renseignements et utiles conseils sur ces opéra- tions par M. V. Enfer. — Revue horticole du 1er janvier 1912, n° 1. Page 12. — Poire Merveille Ribet, avec planche coloriée, article de M. Pierre Passy. — Variété intéressante, fruit moyen ou gros, ayant atteint le poids de 500 à 550 grammes, qualité très bonne, fruit d'amateur, maturité décembre-janvier, obtenue en 1899 par M. Louis Ribet, arboriculteur à Soisy- sous-Etioles (Seine-et-Oise), d'un semis de Passe- Crassane, de forme anormale, mise au commerce par l'obtenteur en novembre 1910. — La Librairie horticole a adressé à la Société d'horticulture une notice intitulée « La Légende de Parmentier », par M. Ceorges Gibault, bibliothé- caire de la Société nationale d'Horticulture de France (extraits de 1' « Histoire des Légumes », du même auteur). Nous recommandons la lecture de cette notice. — Bulletin de la Société d'horticulture d'Orléans et du Loiret, 3e trimestre de 1911. Chronique horticole. — Nous recommandons la lecture de cette chronique qui contient des rensei- gnements fort utiles, tels que : conseils sur la dantation des pêchers ; conservation des pelouses ; e sulfate de fer et les arbres malades ; pour guérir les plaies des arbres fruitiers, etc. — Bulletin de la Société d'horticulture et de bota- nique du centre de ta Normandie, octobre 1911, n° 4. Chronique horticole. — Renseignements intéres- sants touchant la transplantation des arbres et arbrisseaux en pleine végétation ; la destruction des — 26 — pucerons par la digitale. Les propriétés insecticides de l'alcaloïde qu'elle contient son! équivalentes à celles du jus de tabac (en ce qui concerne les puce- rons tout au moins). Article de M. Arranger. — Association hortuolc. viticole et forestière de l'arrondissement de Sens i Yonne), n° 116. Le greffage des boutons à fruits (\\\ pommier et du poirier, article de M. K. Péneveyre (Société pomologique Vaudoise). — Cette greffe consiste à insérer sur un arbre vigoureux peu productif ou stérile une certaine quantité de boutons à fruits, pris sur un arbre qui en esl abondamment pourvu. L'auteur passant (mi revue les différentes dates auxquelles il convient (rappliquer cette opération, résume ainsi ses observations : la greffe de boutons à fruits doit s'effectuer du 15 juillet au 15 août, suivant l'avancement de l'année jusqu'à la fin d'août. — A inn il es de la Société d horticulture île la Haute-Garonne, septembre-octobre 1 * > 1 1 . Page 133. — Pour avoir chaque année des fruits sur les arbres fruitiers, nouvelle taille. Conférence laite le (.) mai 191 1 , au Palais Rameau, par M . Lorette, chargé des cours d'horticulture à l'Ecole d'agri- culture de Wagnonville-les-Douai Nord horticole). — Nous conseillons fortement la lecture de cette conférence. — Revue horticole du 16 janvier, n" 2. Page 10. — Fraisier remontant a gros fruits Saint-Fiacre, article de M. S. Mollet. — Le fraisier Saint- Fiacre est issu d'un croisement effectué en 1903, dans les cultures de Verrières, entre les fraisiers Saint-Antoine-de-Padoue mère et Louis Gauthier. Fruits gros ou moyens, oblongs, rouges vifs, cou- — 27 — verts de graines brunes, saillantes, finement velus, à chair ferme saumonée, juteuse et légèrement acide. Son principal mérite est d'abord sa grande vigueur et sa résistance beaucoup plus grande à la chaleur et à la sécheresse atmosphériques. Certificat de mérite de la Société nationale d'horticulture de France. — Bulletin mensuel de la Société d'horticulture et de viticulture d'Epernay, janvier 1912. Page 11. — Une révolution en arboriculture frui- tière, article de M. Clément (Le Moniteur du Jardinier) relative à la nouvelle taille, plus communément appelée « la taille Lorette » qui abolit le système des Baltet, des Griffon, des Jadoul. — Nous insistons tout particulièrement sur l'étude de ce nouveau système, en recommandant la lecture de cet article, ainsi que la conférence dont il est question plus haut, insérée dans les Annales de la Société d'horti- culture de la Haute-Garonne. Page 12. — Les asperges en tous terrains, article intéressant de M. Désiré Lemaire, jardinier à Haut- villers. — Bulletin de la Société d'horticulture de Seine- et-Oise, décembre 1911. Chronique. — Pomme Belle de Pontoise, obtenue d'un semis de pépins de Grand Alexandre, par Rémy père, de Pontoise, recommandée par la Société nationale d'horticulture. — Cette variété est vigoureuse et fertile, elle plaît par la grosseur et la beauté du fruit. Elle se conserve tout l'hiver jusqu'en mars. (Société d'horticulture du Loiret). Nous recommandons dans ce même numéro un article de M. Georges Belloir, intitulé « Faites du Jardinage », où l'auteur fait ressortir tous les avan- — 28 tages qui résultenl de ce! exercice salutaire, sain, varie, [ail pour entretenir la santé, la souplesse, la vigueur. Ne pouvant l'aire l'analyse de cet article, aussi bien pensé que bien écrit, nous en recomman- dons la lecture. Séance du 3 Mars — Bévue horticole du 1er février, n" 3. Le Crosne du Japon, article de M. Enter. — Le Stachys affinis, Crosne du Japon ou Epiaire à chapelet, est une plante vivace de la famille des Labiées, (à ramifications souterraines traçantes, dont la souche émet de nombreux rhizomes tubéreux comestibles. L'intéressant article de .M. Enfer donne la description de cette plante et d'utiles conseils pour la culture de cet excellent légume qui prospère dans toute terre de jardin fertile et bien ameublie. Nous conseillons [tour plus de détails la lecture de cet intéressant article. — Revue horticole du 1G février, n" i. Plants d'asperges pour forcer, article de M. Enfer — Conditions à remplir pour ce mode de forçage et procédés à employer pour l'établissement des plantations. Article à consulter. — Bulletin mensuel de la Société d'horticulture et de eitirullure d 'Epenia//, février 1912. Les différentes manières de semer les graines [Lyon horticole). — Indications intéressantes. — Instructions et classement des graines par catégo- ries, avec l'époque favorable pour les semis. Nous recommandons la lecture de cet article. Culture d'amateur de la Barbe de Capucin en serre, article de M. Enfer. — Procédés à employer. - 20 — — Bulletin trimestriel de la Société d'horticulture de la Haute-Vienne, octobre-novembre-décembre 1911. Sulfatage des pêchers, article de M. Kivoire [Horti- culture nouvelle). — Il résulte de la discussion qui s'est produite au Congrès pomologique que l'époque à choisir pour cette opération du sulfatage, pratique courante pour préserver ces arbres contre la cloque doit être exclusivement en hiver. Si l'on attend réclusion des bourgeons, on est certain d'avoir des accidents: les feuilles sont brûlées sans rémission. — Arbres fruitiers. Enlèvement des fleurs en surnombre. — L'auteur de l'article, « Un vieux praticien senlisien », recommande lorsque tous les arbres fruitiers sont en fleurs, de ne laisser par inflorescence qu'une seule fleur pour les fruits de gros volume et deux fleurs pour les fruits moyens et petits. Ces fleurs recevant une nourriture abon- dante, auront beaucoup plus de chances de nouer. Pour les pommiers, il faut conserver les fleurs du centre, alors qu'au contraire pour les poiriers celles de la périphérie sont préférables. (Bulletin de la Société d'horticulture de Senlis). — Bulletin de la Société d'horticulture, d'agricul- ture et de botanique du canton de Montmorency, Ie trimestre 1911. La plantation des asperges comme elle est prati- quée h Argenteuil (notice extraite du Petit Jardin). — Préparation du sol, plantation, choix des plants, Age et force des plants, époque de plantation, soins à donner aux plants à la réception. — Annales de la Société Nantaise d'horticulture, 4e trimestre 1911 . Poire Souvenir du Frère Louis. — Cette variété provient d'un semis fait vers 1875, par le Frère Louis, directeur de l'école départementale des — :}0 — Sourds-Muets, près Nantes ; le pied-mère a disparu depuis la mort du Frère Louis, seul un sujet qu'il avail greffé afin d'eu hâter la fructification el <|iii avait été abandonné le long d'uu mur, vient de rappeler sa présence par d'excellents Fruits (octobre 1911). .Maturité novembre. Qualité première. Séance du 31 Mars — Revue horticole du 1er mars, n" .">. Page 106. — Radis noirs en culture hâtée, article de M. Enfer. — Conseils sur celle culture, semis et soins ultérieurs. Ces radis, relativement très tendres, se consomment parfois cuits, mais le plus souvent en hors-d'œuvre. Page 107. — Tomates nouvelles, article de M. Edmond Plateau, directeur de la Société des Serres de Bretagne, à Par amé. — Celle variété, dénommée tomate à double grappe, Directeur Ed. Plateau, à fruits rouge-brique, esl très recherchée pour l'expor- tation. Chaque grappe pesé 1 kil . 500. Page 111. — La présentation des pommes de terre sur les marchés étrangers. Article intéressant de M. Truelle. l'âge 113. — .Maladies de la pomme déterre, article de M. Garnier, signalanl l'introduction de la pomme de terre, importée d'Amérique vers le seizième siècle, à l'état de tubercules qui, soumis à la culture, donnèrent les innombrables variétés que l'on connaît. Le docteur Heckel a constaté que ces plantes, rajeunies par le semis, résistent énergi- quemenl aux maladies parasitaires. — Revue horticole du 16 mars, n° 6. Pa-c 130. Choux d'été el choux d'automne, article de M. Enfer indiquant l'époque des semis — 31 — qui se font généralement du 15 mars au 15 avril el les variétés les plus communémeril employées. — Article intéressant à consulter. — Bulletin mensuel de In Société d'horticulture et de viticulture d'Epernay, mars 1912. Page 65. — Culture du scorsonière de M. Depuit, jardinier-chef. (Le Nord horticole). — Conseils pour obtenir de beaux produits de celle plante à racine alimentaire. La meilleure variété à cultiver es! le Géant annuel. La graine de scorsonière conserve sa faculté germinative pendant deux ans. — Bulletin de la Société d'horticulture du dépar- tement de Seine-et-Oise, février 1912. Page 38. — Moyens a employer pour mettre à fruit des arbres peu fertiles, article de .M. .1. Vercier [Progrès agricole). — L'auteur indique les différents procédés susceptibles d'être employés puni- la mise à fruit des arbres rebelles. Il résume les différents motifs qui l'ont qu'un arbre ne fructifie pas et les remèdes a appliquer dans chaque cas, Nous renvo- yons à la lecture de ce travail forl intéressant el non susceptible d'être analyse. Page 42. — Procédé de culture pour hâter la maturité des fraises, article de M. Nasier (Lyon horticole) . — Bulletin de la Société d'horticulture, d'arboricul- ture et de viticulture des Deux-Sèvres ,4e trimestre 1911. Page 145. — Peut-on tailler l'arbre fruitier la première année de sa plantation? article de M. Ch. Grosdemange. (Société horticole de l'Aube). — En ce qui concerne les arbres a fruits à pépins, poirier et pommier, les opinions soutires partagées. Toute- fois si la plantation a été faite d'octobre à janvier, en pourra tailler au mois de mars qui suivra la 32 — plantation. Si au contraire ces arbres sont plantés tardivement, à la lin de l'hiver, il y a avantage à ne pas tailler définitivement et à mettre seulement en équilibre la partie aérienne des sujets avec leur partie souterraine. Séance du 5 Mai — Rente horticole du 1er avril, n° 7. Changeons de semences et de plants, article de M. Georges Bellair. — L'auteur, dans cet article tort intéressant, lait remarquer que la décadence des variétés et des races, cultivées pendant longtemps dans le même jardin, a pour cause la permanence du milieu, c'est-à-dire la même nature de sol, de situation, de soins, etc. Nous devons en conséquence changer souvent nos plants et nos semences si nous voulons maintenir l'élévation des rendements de nos cultures, et la beauté des tleurs de nos jardins. D'ailleurs, eu introduisant de nouvelles semences, de nouveaux plants,, l'opération n'est pas autre chose qu'un assolement. — Revue horticole du 16 avril, n° S. Chronique. — Le soufre et la végétation. — Il résulte de diverses expériences que le soufre eu fleur, ajouté à 1res faible dose à la terre de diverses Cultures en pois, a exercé une aelion 1res favorable sur la végétationei augmenté notablemenl les rende- ments de ces cultures. Dans des expériences de culture de jardins, bien pourvus d'engrais, M. Demo- lou, directeur de la station agronomique do l'Aisne, a obtenu en ajoutant dix grammes de soufre en fleur par mètre carre des augmentations notables de récolte, sur des betteraves, des panais, des rutabagas el des navets . 33 Page 183. — influence des nitrates et du fumier de cheval sur la production et les propriétés physi- ques des concombres, article de M. A. Truelle. A consulter. — Revue horticole du 1er mai, n" 9. Page 196. — Pois d'été, article de M. Enfer, donnant la description des variétés qui doivent être particulièrement cultivées pendant les grandes chaleurs, ainsi que les conditions à observer pour avoir une succession de récoltes assurée. Nous recommandons la lecture de cet article. — Les légumes qui réussissent à l'ombre, article de M. Enfer. — L'auteur indique les plantes légu- mières qui peuvent prospérer dans ces conditions. 11 cite notamment le cerfeuil, les épinards qui ne peuvent réussir en été qu'à l'ombre. L'oseille, la ciboule, le thym, voire même le persil, plantés ou semés en bordure, etc. En somme, pendant les chaleurs, un ombrage d'une certaine transparence, peut être utilisé pour les plantes légumières (fui peuvent prospérer dans ces conditions. — Bulletin trimestriel de la Société d'horticulture de l 'arrondissement de Coulommiers, janvier 1912. Nous citerons particulièrement dans ce Bulletin, l'article intitulé « Les Arbres médecins », de M. Fleury de la Roche. (L'Ami des Arbres et des Boses), signalant les vertus médicinales et les propriétés les plus saillantes de nos divers arbres fruitiers, tels que l'abricotier, l'amandier, le cerisier, le cognassier, le figuier, le framboisier, le groseil- lier, le néflier. Nous en conseillons la lecture fort intéressante. — 34 - — Bulletin de la Société d'horticulture .">). Article fort intéressant dont nous recom- mandons la lecture. Séance du 3 Novembre — Reçue horticole du Ier octobre, n° 19. L'utilisation des poires et des pommes de table invendables, article de M. Truelle traitant de la transformation de ces fruits en boisson ou en eau- de-vie. Le tableau qui accompagne cet intéressant article indique la composition chimique de poires et de pommes blettes (dans un litre de jus pur), faisant ressortir que le sucre est encore plus abon- dant, puisqu'il oscille entre 97 et 151 grammes par litre de jus et pourrait donner, s'il se transformait complètement, un alcool pur, 5°8 à 9", 2 pour 100. — Revue horticole du 16 octobre, n" 20. Culture commerciale de la vigne en Angleterre, article de M. .Madelin, tort intéressant, résumant les noies prises par l'auteur lorsqu'il cultivait la vigne dans un établissement commercial des environs fie Londres. On peut puiser dans cet article d'utiles renseignements sur les conditions à observer soit dans la plantation, soit dans les soins à donner aux différentes époques de la végétation. — 47 — L'Estragon, article de M. Enfer. — Conditions de culture de eette plante condimentaire vivace, à tiges annuelles. Cette plante aromatique, demande à être plantée dans une terre saine, meuble et bien fumée. Production ininterrompue des salades en toutes les saisons, article de M. Henri Blin, indiquant le choix des espèces à cultiver, l'époque des semis, le mode de culture et les époques de récolte permettant d'arriver à ce résultat. Article à consulter. — Bulletin de la Société d'horticulture d'Orléans et du Loiret, 2e trimestre de 1912. Nouvelle méthode de fumure des arbres fruitiers, par M. Arthur Cadoret, professeur d'agriculture (Le Moniteur d'horticulture). — L'auteur abandonne les antiques fumures en couverture, à pied d'arbre ou à fossé, et les remplace par la fumure au pal avec des engrais complets dès la deuxième année de plantation. Les résultats obtenus sont, dit l'auteur, absolument exceptionnels. Chronique horticole. — Un essai absolument con- cluant consiste dans l'emploi du sulfate de fer répandu sur le sol contre les escargots. Le remède est, paraît-jl, radical. L'alun donne les mêmes résultats. (Annales de la Société d'horticulture de l'Hérault) . — Bulletin de la Société d'horticulture et de viticul- ture du Puy '-de-Dôme, septembre 1912. Les légumes qui guérissent, par M. Helme (Le Temps). — L'auteur passe en revue les principaux légumes dont les propriétés sont plus ou moins appréciées, tels que l'oignon, dont les anciens connais- saient parfaitement les propriétés diurétiques. L'arti- chaut, providence des diabétiques, les carottes et les haricots verts, les tomates recommandées pour alcaliniser le sang et les humeurs acides des arthri- — 48 — tiques. Une plus Longue analyse nous entraînerait trop loin : nous ne pouvons que recommander la lecture de ce travail où l'espril le dispute à l'érudi- tion la plus intéressante. — Bulletin de l'Association horticole, viticole et forestière de V arrondissement de Sens ( Yonne). Le traitement du pécher (extrait du Jardin), arti- cle de M. Louis Lorette indiquant la faconde traiter le pécher dans une forme qui lui est toute particu- lière en lui appliquant sa nouvelle méthode détaille. Article à consulter. — Bulletin trimestriel de la Société d'horticulture duGard, juillet-septembre 1912. La baille Lorette (Le Petit Jardin lllastré). article qui a peur but de faire connaître cette taille à ceux qui seraienl désireux de l'expérimenter et énumérant les principes qui servent de base à celle nouvelle taille, sans l'aire de réclame pour cette taille, ni la combattre. — Annales de la Société Nantaise d'horticulture, deuxième trimestre 11)12. Le navel et le rutabaga, origines cl variétés ; culture avec engrais minéraux i scories et sels de potasse), article de M. Grazide. — Renseignements tort intéressant sur l'origine de ces légumes. — Bulletin de la Société d'horticulture de Melun et de Fontainebleau, septembre 1912. Les pommes comme médicament. — Elles contien- nent un pour cent de phosphore, beaucoup plus que n'importe quel fruit ou légume. Les anciennes tradi- tions Scandinaves représentent la pomme comme l'aliment des dieux. 49 — Séance du 1er Décembre — Revue horticole du 1er novembre, n° 21. Traitement du meunier des laitues et romaines et du mildiou des épinards. — L'auteur de l'article, M. Numa Schneider, préconise le soufrage en utili- sant le soufrage ordinaire en poudre ou le soufre précipité Schlœsing. Les soins culturaux sont indi- qués par cet article en vue des cultures forcées pour ces plantes fréquemment envahies par le meunier. — ■ Revue horticole du 16 novembre. n° 22. Culture du pois en coteaux, article de M. Enfer. Mode de culture de certaines variétés de pois, telles que les pois Michaux ou analogues qui peuvent affronter sans trop de déchet la rigueur de nos hivers. Epoque des semis en choisissant de préférence des terrains en pente, abrités des vents du nord et où l'humidité hivernale ne soit pas à craindre. Article intéressant à consulter. — Les fruits de commerce à l'exposition du Gours-la-Reine, article de M. Buisson offrant un réel intérêt au point de vue de la variété des fruits exposés. — Rulletin de la Société d'horticulture de Melun et de Fontainebleau, novembre 1912. Le maïs sucré, article de M. Jules Rudolph. — Le maïs ridé sucré constitue en Amérique un des légumes les plus recherchés et par suite les plus cultivés. On trouvera dans cet article le mode de culture permettant de se procurer des épis de maïs de juillet a octobre, sans interruption. On indique en outre dans cet article les formes sous lesquelles les épis peuvent être servis. — 50 - — La Provence agricole et horticole, bulletin men- suel, octobre 1912. Incinération des mauvaises herbes et des détritus végétaux dans les jardins [Lyon horticole). — Opéra- tion recommandée surtout l'été où elle est le plus facile à exécuter. — Société d'horticulture de l'arrondissement de Coulommiers, août 1912. Chronique Le puceron lanigère et sa destruction (extrait du Jardin, octobre 1912), auteur M. Arranger. — Cet article l'ait ressortir l'efficacité foudroyante de i'aphicide .1. G. dont la découverte si intéressante a été faite par M. Clamamus, le sympathique tréso- rier général de l'Union horticole de Saint-Maur. Les nombreuses expériences qui ont été faites ont donné des résultats absolument concluants et l'on estime que la lutte contre le puceron lanigère est mainte- nant facile et efficace. — Annales de la Société d'horticulture et d'histoire naturelle de l'Hérault, octobre 1912. Note sur la taille du poirier, dite taille Lorette. L'auteur, M. François Burncl, membre fondateur • le la Société de Montpellier, reconnaît dans cette taille celle qu'enseignait théoriquement, il y a cin- quante ans, un grand pépiniériste, maire de Lattes, et dont il faisait des démonstrations el des applica- tions pratiques dans ses pépinières de Lattes, en 1802. Tout en reconnaissant ses mérites, l'auteur la considère connue une taille de luxe ; estimant qu'elle doii être continuée à litre de modèle dans les écoles d'agriculture payées par l'Etal ou clic/ les riches pépiniéristes. — 51 — — Bulletin de la Société d'agriculture et d'horti- culture de l'arrondissement de Pontoise, troisième trimestre 1912. Emploi de la suie, par M. Omnis (Le Moniteur d'horticulture). — Conseils sur l'emploi de la suie judicieusement, étant d'une grande importance dans les cultures. Enumération de tous les cas où elle doit être employée. Insecticide vivement recommandé. — Bulletin mensuel de la Société d'horticulture et de viticulture d'Epernay, novembre 1912. Pourquoi les poiriers jaunissent, article de M. Georges Truffaut (Jardinage), examinant les effets de la chlorose résultant toujours d'un manque de nutrition ou d'un défaut d'assimilation de la nourri- ture. L'auteur préconise l'emploi du sulfate de fer à l'état de sel pulvérulent à l'intérieur des tissus des poiriers chloroses. L'opération consiste à percer, avec une tarière à 10 centimètres environ au-dessus de la greffe un trou légèrement incliné dans la direction du sol, allant jusqu'au centre de l'arbre et d'un diamètre de 0m01. On remplit ces trous de sulfate de fer finement pulvérisé, on les bourre avec soin et on ferme la plaie avec du mastic à greffer. Le Rapporteur de la Commission des cultures d'utilité, ROBIN. 52 — II. — CULTURES D'AGRÉMENT Séance du 3 Février 1912 — Annales de la Société JSantaise d'horticulture, 3e trimestre 1911. — Etude de M. Van denHeede sur une superbe fougère arborescente le cibotium regale dont les frondes atteignent trois mètres de longueur sur 0in75 de largeur, le tronc est peu élevé et les feuilles sont d'une couleur vert pâle très doux; elle vient bien en serre tempérée. — Le Bulletin de la Société de Seine-et-Oise, novembre 1911, signale une jolie plante, d'intro- duction assez récente, le trickostœma purpusi, origi- naire du Mexique, très rustique, parce que venant des liants plateaux; cette labiée forme une touffe gracieuse d'environ 0m50, au feuillage fin et léger, elle se couvre de tleurs roses carmin pendant tout l'été et une partie de l'automne. — Bulletin de la Société de Soissons, décembre 1911. — Le peuplier historique du jardin-école de Soissons. — Sa tète lut coupée en 1870 par un obus; «•elle mutilation heureuse lui a permis de prendre la forme d'un immense ballon, il mesure actuellement 25 mètres de hauteur et a une circon- férence de 1 '" iU à 1 mètre du sol ; il couvre par son branchage une surface de neuf à dix ares; sa plantation remonte à l'année 1869, il avail alors 3 ans, ce qui lui l'ail 15 ans d'âge. — Annales de la Société d'Angers, 1er semestre 1911. — Article très documenté d'un praticien sur la culture du cyclamen en pleine terre. — 53 — — Le Bulletin de la Société de Sens pour 1911 s'occupe comme celui de plusieurs autres sociétés de la décoration florale des gares et des encoura- gements à y donner. — Le Bulletin de la Société de Cette contient un article sur les eflets bienfaisants du soufre dans l'établissement des composts comme agent anticryp- togamique. On conseille aussi de tremper, afin de hâter la germination, les graines et les boutures dans de l'eau à laquelle on a ajouté gros comme une noix de camphre par demi-litre d'eau. — Bulletin de la Société d'Epernay, décembre 1911. — Comment on crée des fleurs nouvelles, article intéressant de M. Edmond Perrier. — Bulletin de la Société d'Orléans, 3e trimestre 1911. — Conseils pour la conservation des pelouses ; les tondre, sarcler et rouler une fois par semaine, détruire les mousses à l'aide du sulfate de fer, enrichir le terrain en azote avec le sulfate d'ammo- niaque ou le nitrate de soude. • — La Revue horticole, dans son numéro du 1er décembre, publie une estampe? en couleurs d'une petite fleur très gracieuse, la carnpanula parviflora. — Le Chrysanthème, janvier, donne la liste des cent variétés les plus aptes à donner de très grosses fleurs. — Le Journal () IV. — Bulletin de la. Société cFEpernai/, mars. — Les oiseaux, leur utilité; ils seul en horticulture notre sauvegarde et les de tenseurs de l'ordre. 57 — — Revue horticole des Bouc/ies-du-Bhône, mars, — Noie sur le petit cocotier de l'Uruguay, qui réussit dans nos climats, résiste bien aux abaissements de température, est très décoratif mais de croissance un peu lente; une photogravure complète l'article. — Bulletin de la Société de la Seine-Inférieure. — La mosaïculture en hiver et l'emploi des fragons teints. Le fragon épineux ou petit houx croit en abondance dans les bois; on peut le colorier avec une teinture spéciale, la fragonine. qui peut se prêter à différentes couleurs et le planter ensuite l'hiver dans les plates-bandes ou en faire des corbeilles. A mon avis, le procédé n'est pas à recommander. C'est déjà trop de voir des fausses fleurs dans des appartements et aux vitrines de certains marchands de fleurs. — La Revue horticole, numéros des 1er et 16 mars, donne de superbes estampes en couleurs : la camia, oiseau de feu et la rose Jonkheer J.-L. Nock de toute beauté. Séance du 5 Mai — Bulletin de la Société de Coulommier$,]ïm\\ev. — Les arbres médecins : étude intéressante sur l'emploi dans certaines maladies de certaines parties de l'abricotier, de l'amandier, du cerisier, du cognassier, du figuier, du framboisier, du groseillier, du néflier. — Bulletin de la Société de la Sarthe. — Un préjugé qui disparait c'est celui qui consiste à croire que les engrais solubles: sels de potasse, nitrate de soude, surtout, se dissolvent rapidement lorsqu'ils sont à la surface de la terre; au contraire d'après des expériences — 58 — faites à l'Institut agronomique, ils mettent un temps infini pour se dissoudre, et le nitrate mis à petite dose à l'automne ou en hiver et complété plus tard favorise beaucoup les plantes. — Bulletin de la Société d'Epernay, avril. — Les plantes démodées. L'auteur, M. Vallée, en cite un certain nombre qui mériteraient de reprendre place dans les jardins. L'éminent écrivain belge, M. Mae- terlink, vient d'écrire un plaidoyer en leur faveur. — L'Horticulture nouvelle, 1912, n°8. — Une mala- die des tulipes. Elle est due à un champignon, le Scleroth//// tuliparum, qui se manifeste dans les jeunes bourgeons dont il arrête le développement. Leremède n'est pas encore trouvé. — L'Oranie agricole et horticole, publie un appel de la Ligne Française pour la protection des oiseaux; empêcher leur destruction, faciliter l'élevage et la vie en mettant des graines à leur portée pendant l'hiver, essayer de changer la mode qui met leurs dépouilles au nombre des ornements dans la toilette. — Journal de le Société d 'horticulture de France •, mars. — Rapport sur les cultures d'hellébores de M. Dugourd, horticulteur à, Fontainebleau. On n'en compte pas moins de 120 variétés de toutes les couleurs. — Berne horticole, n" du J(j avril. — Estampe en couleurs d'une jolie orchidée, Phiajus Wallichii. — Journal des Roses, avril. — lue jolie ruse nou- velle : .Madame Maurice de Luze. hybride de thé, fleur ruse avec centre carmin et le revers des pétales plus clair. — Le Petit Jardin, n° du 20 avril. — Les rhodo- dendrons a fleurs jaunes, hybrides de rhododendron et d'azalée, si.nl des plaides très rustiques et méritent une place dans les jardins. — 59 — Séance du 2 .Juin — Le Petit Jardin, n° du 11 mai, publie une note sur la méthode à employer pour avoir de beaux bégonias « Gloire de Lorraine » et préconise une excellente méthode contre la maladie : c'est le traitement à la nicotine au 12e, mélangée de savon noir et do soufre. — JN°du 26, le genévrier à écorce épaisse, espèce rare, l'arbre peut atteindre quinze mètres, ses branches sont presque verticales et d'une belle couleur bleu blanchâtre, il est très robuste et peut produire de beaux effets dans les jardins. — Jardins et Basses-Cour 's, n° du 5 mai, préconise comme très harmonieux pour la composition des corbeilles les cannas sur fonds de bégonias et indique aussi plusieurs autres motifs de décoration. — Le n" du 20 contient des conseils pour avoir des hortensias énormes ; ne conserver qu'une tige par pot et user fréquemment des engrais riches en azote — 2//° Bulletin de la Société de Melun. — Les engrais en horticulture, conférence de M. Magnien qui décrit les phénomènes de l'absorption par les plantes et donne plusieurs formules d'engrais compo- sées selon les terrains et les cultures. Le fumier a l'inconvénient d'apporter des principes fertilisants, mais toujours les mêmes, alors que la terre se trouve usée inégalement par les cultures. — Berne horticole des Bouches-du-Bhône, avril. — Les cyprès chauves; ces cyprès sont de grands arbres pouvant atteindre jusqu'à -15 mètres de hauteur et 12 mètres de circonférence à la base de la tige. Ils sont originaires des Etats-Unis où ils habitent les terrains marécageux. — 00 — — - Le Chrysanthème, n" de mai, contienl une intéressante étude sur la nécessité qu'il y aurait de conserver les droits des obtenteurs comme <>u conserve les droits des auteurs eu a ri et en littérature. — Le bulletin de la Société de Soissons contient une conférence de M. (Irosdemange sur la culture de la pensée. — Bulletin août: lin nouveau iliododen- dron, le Lacteum, très rustique, à fleurs d'un blanc rosé. L'article est illustré d'une jolie estampe en couleurs. — Note sur la composition d'engrais pour giroflées. Séance du 6 Octobre Le Petit Jardin,n° du 31 août. — La sauge bicolore est une tort jolie plante donnant d'énormes grappes de fleurs bleues et blanches, d'une culture facile, mais sensible au froid; elle eut son heure de célé- brité, il y a soixante ans, mais elle est bien à tort, aujourd'hui, passée démode. — N° du 28 septembre : Le sorbier de Vilmorin est un joli arbre de trois à cinq mètres, le climat de nos régions de l'ouest paraît lui être propice. — Bulletin de la Société d'horticulture de Seine-et- Oise. — Les pavots vivaces; ils sont de deux espèces, le pavot à bractées et le pavot d'Orient; le premier donne des (leurs très simples, d'un rouge éclatant, ponceau vermillonné avec pétales ornées à leur base d'une large macule noire; le second a les fleurs d'un rouge plus «'(datant, sans macules à la base des pétales. ( >u peut rattacher à celle espèce le pavot d'Islande, dont les fleurs sont de différentes couleurs. Les deux premières espèces sont d'un effet très pitto- resque pour la décoration i\*'< corbeilles; d un autre côté, elles appartiennent au petit lot *\f> Heurs aimées <\>'< peintres. Extrait du Jardinage . — (37 — — Bulletin de la Société de Meaux. — Les Hama- melis. Cette famille comprend quarante-cinq espèces ; ce sont des arbrisseaux pouvant atteindre plusieurs mètres de hauteur, les fleurs sont jaunes el d'un fort bel effet. — Le Bulletin de la Société de Soissons, août, signale à Terny-Sorny, dans l'Aisne, de magnifiques hortensias qui ont atteint trois mètres de hauteur ; ils reposent dans un sol de terre de bruyère et un sous-sol frais, silico-argileux, leurs fleurs roses sont énormes ; l'article est accompagné de photographies. — Bulletin de lu Société de la Seine-Inférieure. — Rapport et notes sur le forçage du muguet. — Jardins et Basses-cours, n° du 5 septembre. — Conseils pour bien sectionner les plantes vivaces. — Les Haf/ards, n" 1, d'une nouvelle revue nor- mande et littéraire créée à l'occasion des fêtes qui furent offertes cet été à notre collègue, le poète Alfred Rossel. — Annales de la Société de V Allier. — Note sur les semis de printemps des pois de senteur. — Bulletin.de la Société de la Dordogne. — Note sur les arbres pleureurs ou à rameaux retombants. — Bulletin de la Société de lu Haute-Garonne , juillet. — Deux plantes ornementales peu connues ou très peu cultivées, ce sont la Mandeville odorante, son bois est de couleur brune, elle porte de juin à octobre de nombreuses grappes de fleurs d'un blanc éclatant et (lune odeur très suave, auxquelles succèdent de longues gousses d'abord vertes, puis brunes, renfermant les graines. L'Hibiscus militaris est une plante vivace qui perd ses tiges chaque - 68 — année, elles atteignent environ un mètre, ses fleurs sniil très grandes, en forme de cloche évasée et d'un beau rose foncé. — La Revue horticole, n° du 16 septembre, donne une estampe en couleurs d'un joli iris bleu, Iris oncocyclus H. Denis, et le Journal des Roses, n° du 1er septembre, une assez jolie rose, Stadtrat lilaser (hybride de thé) — Bulletin de la Société de Melun, août. Note tirée de Y Horticulture nouvelle sur une jolie plante des sables, le chardon bleu; il se conserve très long- temps, on Temploie beaucoup en Angleterre et en Allemagne pour la décoration des grands vases ou des corbeilles. Mais hélas ! dit l'auteur, il fait surtout bel effet dans les couronnes mortuaires. — Bulletin de la Société d'Epernay, septembre. — Les chênes d'ornement : trois nouvelles variétés originaires d'Amérique sont à recommander : le chêne rouge, arbre de 25 mètres, dont les feuilles deviennent rouges à l'automne ; le chêne coceiné dont les feuilles offrent la même particularité, et le chêne en boule. Séance du 3 Novembre — Le Petit Jardin, n° du 12 octobre. — Prépara- tion des plantes à la rentrée dans les serres — les abris temporaires. Il faul éviter d'abord de se laisser surprendre par les gelées de la dernière quinzaine d'octobre. Il faut en rentrant les plantes en serre visiter soigneusement les pots, et couper les racines ([m se trouveraient ('mises par dessous. Souvent d;ins les petits jardins on manque d'abris pour l'hiver. Il suffira pour en rvr\'v un de creuser une plate bande — 69 — à la profondeur suffisante pour y loger les plantes à hiverner, de retenir la terre des parois par des plan- ches, puis de couvrir les plantes avec d'autres planches; dans les grands froids on y ajoutera des feuilles, des paillassons ou de la litière. — Jardins et Basses-Cours, 5 octobre. — Pour établir une pelouse sous des arbres, comme Pair et la lumière sont indispensables, il importe de semer le gazon au mois d'octobre parce que la chute des feuilles donne le maximum d'air et de lumière ; il faut se garder de défoncer le terrain, s'il est calcaire il y a lieu do lui apporter un engrais organique azoté ; s'il est argileux, il est bon de lui donner de l'acide phosphorique. Il faut aussi creuser une petite rigole autour de chaque arbre afin d'éviter la création des petits ruisseaux qui entraîneraient la graine. — Le Journal de la Société d' horticulture de France, septembre, contient un intéressant compte rendu avec plans à l'appui d'un concours de création de jardins sur un thème donné, les plans ont été exposes au Cours-la-Reine. — "246e Bulletin de la Société de 3/elun, septembre. — La loi du minimum, article extrait de l'Horti- culture Nouvelle. Cette loi indique que l'absorption des éléments nutritifs contenus dans le sol est réglée par celle de l'élément qui se trouve eu plus faible quantité, par exemple : dans un sol abondamment pourvu d'azote et d'acide phosphorique mais man- quant de potasse, les plantes ne pourront pas prendre un développement considérable, car lorsque toute la potasse utilisable aura été absorbée, les éléments en excès resteront inactifs ; il est donc indispensable de fournir au sol, en quantité suffisante, ces trois élé- ments uécessaires. — Bulletin de la Société d'Avranches, septembre. — Un membre de la Société rapporte avoir vu chez — 70 — un horticulteur de Brest, M. Saoult, un géranium- lierre couvrant près de dix mètres carrés, résistant aux gelées. — Bulletin de la Société de la Sarthe, 3etrimestre« — Travaux du quatrième trimestre dans les jardins; conseils pratiques. — Bulletin de la Société de Soissons. — La fructi- fication des plantes à fleurs doubles (article extrait du « Petit Journal agricole »). 11 est nécessaire de ne pas les laisser greuer dans le voisinage des mêmes plantes à tleurs simples. On ne doit pas non plus espérer l'aire fructifier les plantes à tleurs doubles totalement pleines, il faut pour elles avoir recours au bouturage et au greffage. — Association horticole de Sens, Bulletin n" 1 L9. — Conseils pour conserver fraîches les fleurs coupées. Les prendre en bouton, éviter de serrer les bouquets, tailler les tiges en biseau, leur écrasement souvent conseillé présente des inconvénients ; employer si possible l'eau distillée : quand les fleurs commencent à se faner, les rafraîchir en plongeant dans l'eau chaude le tiers des liges que l'on coupe ensuite. On peut conserver les roses en plaçant des boutons prés d'éclore entre deux couches de sel parfaitement sec, ou ferme hermétiquement la boite et plusieurs mois aprèson peut retirer les roses et en faire dc^ bouquets. Revue horticole, estampes en couleurs, n" du 1er octobre: Bippeastrum reticulatum, très jolie fleur originaire du Brésil et cultivée dans les serres du Muséum a Paris. — .V du 16 octobre : Œillets à grande fleur race Henri Vacherot. — Le Journal des Roses, n" du 1er octobre, contient l'estampe eu couleurs d'une pose nouvelle. Louise Catherine Breslau, de la race des hybrides de Lutea — 71 — d'un superbe coloris rouge crevette nuancé orange cuivré rougeâtre et jaune de chrome au revers des pétales, cette nouveauté est très florifère et l'arbuste vigoureux. Séance du 1er Décembre — Bulletin trimestriel de la Société (V horticulture de la Haute-Vienne. — Ornementation florale <]<>s jardins, la mosaïculture ; excellents conseils sur l'association des coloris et leur combinaison ration- nelle, conditions essentielles de la beauté et du succès d'une mosaïque. — Bulletin de la Société de Pontoise, 3e trimestre. — L'emploi de la suie en horticulture ; elle constitue, délayéee dans l'eau, un excellent insecticide pour les plantes en bacs et en pots, elle chasse les lombrics qui se logent dans la motte et hâtent la décomposition de la terre. — Les Annales de la Société de V Hérault, octobre, contiennent un compte rendu de l'exposition de Zurich qui offrait cette particularité : des emplace- ments de vingt-cinq mètres de côté avaient été mis à la disposition des dessinateurs de jardins qui ont pu présenter leurs idées sous une forme réelle, plus saisissante qu'une maquette ou un dessin. — Bulletin trimestriel de lu Société de Coulommier 's. — La destruction du puceron lanigère, article extrait du Jardin. Les mœurs de cet insecte sont étudiées à fond, on connaît ses ravages, de nombreux insec- ticide sont été préconisés, mais tous n'ont qu'un succès relatif; l'auteur vante un produit nouveau, l'aphicide dont une goutte suffit pour détruire tout un nid. — ?j$v Bulletin de lu Société de Melun.— Note sur le greffage du dahlia [tour obtenir par sa dégéné- rescence une foule de coloris. Il est nécessaire que le coloris du milieu Soit blanc et pour les deux qui doivent l'entourer, il faut choisir des couleurs variées — 72 — produisant un heureux mélange, la greffe consiste à réunir ces trois coloris. (Article extrait de la Revue chrysanthémiste.) — Le Chrysanthème, n" 152. — Note extraite de la Société Helvétique d'horticulture sur la culture du chrysanthème en standard. — Journal de la Société nationale d'horticulture, octobre. — .Note de MM. Philippe de Vilmorin et Mennissier au sujet d'une fasciation de lis, mons- truosité fréquente chez la plupart des espèces du genre Lilium. Celle présentée au Congrès de la Société offrait un rameau de l'"70, une partie lleurie de 0m60 couverte de 286 fleurs. — Bulletin de la Société d'Epernay, novembre. — Intéressante note sur les arbustes florifères en juillet et août. On signale en particulier le Budleya varia- bilis qui s'élève à trois mètres de hauteur, en (''met- tant de longs épis de fleurs liliacées, gracieusement pendants ou recourbés. — La Revue horticole, n° du 16 novembre, donne en estampes coloriées de très jolies variétés nouvelles de Leptospernum Scoparium, une rouge et une blanche. Ce genre appartient à la famille des myrta- cées et est originaire de l'archipel Indien. — Le Journal '1rs Roses pour le mois de novembre contient le commencement d'un article île M. Cochet- Cochet sur l'emploi rationnel des engrais chimiques dans la culture (les rosiers. — Très joli et bien illustré est le n" de novembre du Jardinage consacré aux roses et à l'art des jardins. — Le Petit Jardin, n" du 2 novembre, contient un article sur la conservation des glands de chêne en vue de leur semis qui doit se faire au printemps. Le Rapporteur de la Commission des cultures d'agrément, LE CRIN Ire Japclin botanique poyal de \{ew (ANGLETERRE» (Lu à la Séance du 2 Juin 1912) I Monsieur le Président, .Messieurs, Dans les premiers jours du mois de mai dernier, avant eu l'occasion d'aller à Londres, en bon et fervent disciple de saint Fiacre, j'en ai, comme bien vous le pensez, profité pour faire un pèlerinage au plus beau et plus riche jardin botanique d'Europe: j'ai cité le jardin botanique royal de Kew. Le jardin botanique de Kew, situé dans un des quartiers excentriques de Londres, et longeant d'un côté la Tamise, est immense et peuplé d'arbres et arbustes tant indigènes qu'exotiques absolument merveilleux. Gomme essences de plein air, on y rencontre à peu près tout ce qui croît, non seule- ment en Europe, mais encore dans les autres par- ties tempérées du globe. La plupart des arbres sont représentés par des exemplaires de 30 à 40 mètres de haut et plus, et pourvus de troncs dont le diamètre, à 1 mètre 50 de sol, atteint 1 mètre à 1 mètre 50 et plus. En entrant dans ce merveilleux jardin, je tombe tout de suite en admiration sur un Quercus phellos ayant ces proportions et je me disposais à le noter, lorsque, à mon grand étonnement, je constatai qu'il — 74 - n'était pas une exception, mais que, au contraire, les essences connues au moment de la création dû parc, y étaient représentées par de pareils colosses. De proportions un peu moindres, mais for! respec- tables encore, l'on peut admirer dans cet ensemble mitres beau et très vigoureux Salisburia adiantifolia. Une partie surtout du parc, un sous-bois de très forts arbres, était merveilleuse et féerique. Le sol en était, sur plusieurs hectares, tout couvert par notre jacinthe des montagnes, et y formait un gazon bleu du [tins saisissant effet ; ce bleu foncé de la jacinthe se reflétant sur le feuillage des arbres for- mant voûte au-dessus, rendait à l'air ambiant une teinte bleutée du plus singulier effet. C'était la première fois que je contemplais pareil tableau, et, chaque fois que mon idée s'y reporte, j'en suis encore tout émerveillé. lue autre chose que j'ai notée à votre intention, c'est la façon dont est présentée la glycine. Cette belle liane est plantée en plusieurs exemplaires, autour d'une armature circulaire en fer, dont le dessus forme voûte ; les branches palissées sur cette armature, laissent [tendre au moment de leur floraison leurs grappes en dedans du dôme el extérieurement sur les cotes verticaux. C'est donc une salle verte, à voûte entièrement bleue et dont l'aspecl extérieur représente un énorme cylindre également bleu. Comme plantes fleuries remarquables par leur variété, l'on voyait une collection de tulipes simples et doubles, toutes plantées par nuances séparées, chacune dans un massif à part. Entre ces plantes formant gazon était nue véronique à végétation rampante et pouvant atteindre 20 à 2b centimètres de hauteur lorsqu'elle esl en fleurs. Cette véronique ressemble à notre véronique beccabunga et est re irésentée par deux variétés : veronica gentianoïdes bleue) oi veronica gentianoïdes pallida (blanche . L'une des grandes attractions de ce jardin est pour l'instant une agave atrovirens le ee q ne j';il pi l V ;ul in I l'er . — 79 — II (Lu à la Séance du 7 Juillet 1912) Monsieur le Président, Messieurs, J'ai terminé la première partie de mon récit, sur les bambous; avant de vous donner la description des serres, je dois vous signaler dans ce parc le jardin alpin. C'est un vallon de 100 à 150 mètres, dans le genre de celui des rhododendrons, mais moins creux et plus sinueux ; les talus sont constitués par un enrochement à assises horizontales plus ou moins épaisses, et en escalier, dans les interstices desquelles sont déposées les plantes alpines, rustiques à Londres. Je n'ai pu qu'y passer rapidement, l'heure de la fermeture arri- vant, et comme il n'y avait que fort peu de plantes en végétation, il ne m'a été possible d'en noter que quelques-unes des plus en vue. Parmi celles-ci le Daphné cneorum à tiges rampantes, à jolies fleurs roses, le Daphné cneorum arbusculum, à fleurs plus vives que le premier, Viola gracilis, genre Viola cor- nuta violet foncé, Lecophyllum Buxifolium, le joli Philesia Buxifolia, sorte de Lapageria nain, le Lithos- permum prostatum Gastoni, petraeum rosmarinifo- lium ayant un peu l'aspect de notre myrtille, mais à si jolies fleurs bleues. Le parc de Kew date de plus de 350 ans et est en son ensemble pareil à un bois, dont une partie aurait été éclaircieen vue d'y établir quelques constructions. Le sol en est à pou près horizontal, sauf les parties aménagées pour les rhododendrons, les bambous, le petit lac et le jardin alpin. Les vallonnements, tels que nous les pratiquons en France, n'y existent pas; dans son étendue de - 80 — 101 hectares 2.500mï, il esl divisé par un certain aombre d'allées ei ■■.'■ os, s S é, je rejoignais - c èg - qui firent à q< l'honneur de choisir votre _ urne : du jury qui comptait MM. Boulland, hortieul - C spel, horticulto jreux;Hervi< horticulteur à Ûarentan ; (juillol, horticulteur Avranches. M. h ms voulut bien remplir - 1 nui.- es années pi - >sition - lit dai - - halles aux _ - -uperb^ment s pour la cii - . par les» - la muni- cipalité. MM. Le .d. jardinier chef du jardin botanique, et Pillet. horticulteur, avaient fait un tr des plus heureux, où les all( ssin ses, scorbeill - et plates bande- de formes - s, transformaient local en un jardin féerique ndamment fleuri. Le grand prix d'honneur objet d'art fut remporté par M . Savary, qui avait un important apport en plant.- rtes, géraniums, pelargoniums. anthu- riums. fuschias, etc. Son lot d'hydrangéas de la variet.'- M"? Mouillère . était de toute beauté et - présentation de nouveautés de S - aux ton- - chatoyants, était des plus in: ss M. Laurent, le doyen - fess -nnels coutançais. le suivait de près Ses géraniums zonales et peltatum étaient trapus et bien fleuris. - - plantes annuelles de pleine terre, très varii - de bonn< - action. Lu _ médaille d'or recompensai" bel ensemhl* - 112 — M. Lecoq avait garni la corbeille d'entrée avec des pétunias panachés el striés d'une 1res belle culture. Son loi d'hortensias bleus el aussi de la variété « Madame Mouillère », était moins important que celui de M. Savary, mais le valait comme qualité. Les plantes de cette dernière variété sont de port nain mais bien que cultivées dans dos pots de 0m12 elles étaienl d'une vétiéta lion luxuriante el couvertes d'ombelles monstrueuses d'un blanc laiteux très agréable. (Test une nouvelle obtention d'hydrangeâ qui fera rapidement son chemin; l'on ne saurait trop la recommander aux jardiniers et elle remplacera avantageusement «Avalanche» d'un coloris bien moins séduisant. Comme à M. Laurent, une médaille d'or lut attribuée à ce loi pour son ensemble. Il v avait encore d'autres lots assez intéressants, ceUx de MM.Guillotte, Bertrand, etc., mais le cadre de ce rapport ne me permet pas de m'étendre davan- tage sur la lloriculture. Cependant M. Pillel mérite une mention particulière pour ses bégonias tubéreux. Son parterre qui faisait sensation était uniquement composé du superbe >< Phosphorescent» que j'ai déjà recommande. Bordé d'un autre bégonia, au coloris très gai (je crois que c'était «Gloire de Lorraine»), il était entouré sur les cotés de vigoureux Erecta portant aussi de belles fleurs. L'ensemble était, comme je viens de le dire, 1res joli el très méritant. hn outre des médailles d'or dont il vienl d'être parlé et qui récompensaient des lots d'ensemble, il l'ut attribué de nombreuses médailles de vermeil, d'arpent el de bronze, mais comme dans les sociétés de Valognes, A.vranches, Gaen, etc., les lauréats ne de\anl recevoir (pie la plus liante récompense qui leur esl attribuée, celle avalanche de prix ne tire pas à conséquence pour la société organisatrice el d un autre cote, contente les concurrents. La section de maraîclierie l'ut d*^ plus brillantes et l'on rencontre bien rarement, dans nos expositions de province, une présentation de la valeur de celle 113 de M. Hédouin. Sa collection de plus de trente variétés de choux, tous en forts beaux exemplaires, ses chicorées, laitues, scaroles presque monstrueuses ; ses vingt-quatre espèces de radis, ses carottes, navets, cantaloups, etc., dénotaient un praticien habile, un cultivateur émérite : d'emblée une grande médaille d'or lui était attribuée et c'était de toute justice. M. Lelong, également de Goutances, avait un lot moins important, moins complet mais non moins bien réussi. Ses laitues en dix variétés, ses scaroles et romaines, n'auraient pas déparé le meilleur des lots de la Société nationale. Ses autres légumes étaient également superbes. Une grande médaille d'argent récompensait faiblement, je trouve, ce bel apport. La décoration florale avait été placée dans une aile des halles et était très importante pour une petite ville comme Goutances. D'abord deux tables de festin, garnies en outre de cristaux et de porce- laines, se disputaient la palme. Ce fut celle de M. Laurent-Garesmel qui se vit attribuer la médaille d'or, à laquelle on ajouta les félicitations du jury. Bien légère dans son ensemble, cette décoration très artistique faisait honneur à son auteur. Les « surtouts » étaient un mélange de fleurs et de beaux fruits (raisins, pèches, prunes) d'un goût parfait. Il y avait aussi pour le même exposant des jardinières ravis- santes et un aéroplane minuscule qui attirait bien des regards. Mme Durand remportait la deuxième récompense, une grande médaille de vermeil. C'était aussi très bien, mais son « chemin de table» était un peu plus chargé et ses autres motifs floraux un tant soit peu plus lourds. La poterie artistique de MmG Legraverend, sorte de cloisonné demandant beaucoup de patience, reçut une médaille d'argent; les bacs à. fleurs de M. AngoL- Lamy, où les cercles habituels sont remplacés par — 114 — un fer rond galvanisé, enchâssé dans le bois, furent médaillés d'un grand argent. Les instruments horticoles faisaient l'objet d'une importante présentation de la part de MM. Desmou- lins, Le Gastelois et Le (jardinier. Ces trois indus- triels reçurent la même cote, qui leur attribuait une médaille d'argent ainsi qu'à M. Fouchard, dont les meubles de jardin et les bacs en ciment armé étaient loin de valoir comme « imitation» ce que nous avons vu dans maintes expositions. M. LeGraverend l'habile jardinier-chef du jardin public, qui exposait « hors-concours » trois corbeilles garnies de plantes vertes de serre, de bégonias rex et metallica, de coleus irréprochables, obtint de la Société une grande médaille d'or. Après la clôture des opérations, un déjeuner réunissait au restaurant Hébert le Bureau et les membres du jury. Au Champagne, M. Daniel, vice-président, qui remplaçait M. Félix, président, qu'un deuil cruel avait atteint la veille de l'ouverture de l'exposition, remercia en termes heureux et choisis les membres du jury d'avoir répondu à l'appel de la Société coutançaise et les pria de transmettre à leurs asso- ciations son salut bien cordial. Ce toast fut très applaudi. A deux heures et demie avait lieu l'inauguration. Le Conseil d'administration et le jury se rendirent alors au local où M. Baize, premier adjoint, entouré des autorités, présida cette cérémonie. Quelque temps après, une foule nombreuse se pressait à l'in- térieur et les commissaires chargés du placement des billets de la tombola commençaient aussitôt leur besogne dévouée, qui devait être ci hum m née do succès, puisque, en deux jours, plus de î. 000 billets furent placés. Le soir, à sept heures, un banquet réunissait à l'hôtel de la Gare, les sociétaires, le jury et les auto- rités. .M. Daniel ;'i nouveau remercia ses collabora- 115 tours, les bienfaiteurs de la Société et félicita les exposants comme ils le méritaient. AI. le premier adjoint joignit sa voix à ce concert d'éloges, mais aux applaudissements de rassemblée, il souligna le dévouement, le tact, l'initiative dont avait fait preuve en la circonstance M. Daniel, auquel est due, en grande partie, la parfaite réussite de cette fête horti- cole. Qu'il me permette, en terminant ce compte rendu, de lui adresser mes remercîments sincères pour l'accueil sympathique et amical qu'il fit ainsi que M. Dorléans, à votre délégué, au cours de cette bonne journée. Cherbourg, 17 juillet 1912. H. LETERRIER -S La Maladie de la Pomme de Terre {Lu à la Séance du 8 Septembre 1912) Parmi les maladies qui attaquent les pommes de terre, il en est une bien grave qui a causé et qui cause encore de terribles ravages dans notre pays. En 1910, l'été fut tellement humide que la majeure partie des pommes de terre furent gâtées. En sera- t— il de même cette année? Les pluies intermittentes que nous subissons depuis quelque temps le font prévoir. D'ailleurs j'entends déjà dire que le mal commence à sévir dans les jardins. C'est pourquoi j'ai pensé qu'il serait peut-être intéressant pour la Société d'horticulture de Cherbourg de connaître l'étude que j'ai faite sur cette question et dont j'ai, en prévision de ce qui arrive, publié le deux de ce mois, un résumé dans un journal d'Avranches. Cette maladie, qui sévit depuis longtemps en Amérique, a éclaté en France et en Europe vers 1845. Comme sous le nom de gangrène humide, elle est causée par un champignon parasite appelé Peronospora infestons qui tombe sur les feuilles. Par temps sec, celte maladie n'est [t;is à craindre et les pommes de terre arrivent à leur maturité sans en être atteintes. Par temps pluvieux, il est rare qu'elles y échappent. J'ai même remarque bien des l'ois que dans les années chaudes, elle ne manque jamais de l'aire son apparition, lorsque la sécheresse ayant arrêté la végétation, des pluies momentanées viennenl la ranimer en juillet et août. Gela, sans doute, parce que la chaleui et l'humidité sont des agents extrêmement favorables au développement des cryptogames parasites. — 11? — Dans notre contrée, cette maladie arrive sur les pommes de terre précoces qui sont très sensibles, quelquefois dès le mois de juin, mais plus généra- lement vers la fin de juillet et le commencement d'août; elle attaque les feuilles, les tiges et enfin les tubercules. On voit d'abord apparaître sur les feuilles des taches jaunâtres à peine grandes comme un centime qui vont s'agrandissant et passent vite au brun puis au noir. Les feuilles dégagent une odeur désagréable, se recroquevillent et paraissent comme brûlées : alors le mal est irrémédiable. En quelques jours, surtout si le temps est chaud et humide, le jardin ou le champ est dévasté, car la maladie qui, — contrairement à ce que croient bien des gens, — commence par les feuilles, se communique dès le début aux tiges qui la portent avec une rapidité extraordinaire aux tubercules et, comme si ce canal communicateur n'allait pas assez vite, la pluie lui vient en aide; voici comment les spores du champignon, tombant à terre, à mesure que les feuilles se décomposent, sont entraînées par l'eau à travers le sol et mis de suite en contact avec le tissu tuberculeux où la maladie s'annonce d'abord par des taches livides sur la peau ; ces taches s'étendent rapidement et ne tardent pas à gagner l'intérieur du fruit qui se gâte dans l'espace de trois à quatre jours. Que faire alors ? Rien, ou du moins peu de chose car à ce moment la récolte est à peu près perdue. Il ne reste [dus qu'à l'arracher au plus vite pour sauver ce qui n'est pas attaqué et le livrer sans plus tarder à la consommation, parce que ces fruits récoltés souvent avant leur maturité ne sauraient se conserver longtemps. Quant aux feuilles, il faut les brûler immédiatement. Cependant, si les pommes de terre approchent de leur maturité quand la maladie apparaît, il y a lieu d'en conserver une partie. Aussitôt arrachées, il faut les bien laver et les mettre à sécher, puis écarter — lis — toutes celles qui sont attaquées, ce que l'on ne pour- rait faire si elles étaient restées terreuses, et loger les saines à. la cave. Si le triage a été fait sérieu- sement, la conservation sera assurée ; niais s'il en restait de gâtées parmi les bonnes, la maladie conti- nuerait à se propager par le contact et la réserve serait certainement compromise. Bien longtemps on a cherché la cause de cette maladie sans rien trouver de plausible ; il en était comme de la foudre, on n'en connaissait que les effets. Pendant un demi-siècle, on a employé toutes sortes de remèdes pour la prévenir ou l'enrayer et on n'a obtenu que des résultats insignifiants : le plus habile médecin ne peut guérir une maladie qu'il ne connaît pas. Aujourd'hui, grâce aux progrès toujours crois- sants de la science, on connaît non seulement les effets, mais ce qui est beaucoup plus important, la cause du mal. On a reconnu que le peronospora infestons de la pomme de terre était un champignon tout à l'ait analogue au pprimosporaviticole ou mildiou de la vigne. Dès lors, le remède était tout trouvé. Aussi, nous basant sur des recherches laites par des savants du plus grand mérite tel que M. Aimé Girard dont les essais ont été <\c^ plus concluants, et sur diverses méthodes employées précédemment pour combattre le fléau, nous donnerons seulement deux moyens primitifs : la bonne culture et le traitement par les composés cuivriques. Nous n'entrerons pas ici dans le détail des procédés de culture que nous avons traités dans d'autres circonstances, disons seulement que le choix des semences, — n'employer (pie des tubercules entiers, de moyenne grosseur, bien sains, exempts de bles- sures, de meurtrissures et d'attaques de larves, récoltés a maturité complète, par temps sec et bien Conservés pendant l'hiver, le renouvellement (les races par semis qui fournit des variétés plus résis- — 119 tantes, la plantation en terre bien assainie et plutôt Légère, sur fumure de Tannée précédente, — contri- buent puissamment à la bonne santé de la récolte. Mais ces soins ne suffisent pas pour prévenir la maladie dont le seul remède connu aujourd'hui est le traitement par le sulfate de cuivre — vitriol bleu. — Ces procédés, chaque fois qu'ils ont été expéri- mentés, ont donné un succès complet. Pour ma part, j'en ai toujours été très satisfait. Le premier essai que j'en fis en 1894, année très pluvieuse, m'ayant donné un résultat des plus concluants : un carreau de pommes de terre traité ne fut pas attaqué tandis qu'un autre non traité, à coté fut complètement perdu, j'ai toujours continué depuis et sans aucune déception. Le traitement doit commencer un mois au moins avant l'époque de la maturité, c'est-à-dire qu'il doit être préservatif. Employé lorsque la maladie a fait son apparition, il ne produirait aucun effet. 11 est donc nécessaire d'opérer dès la fin de mai pour les variétés précoces plantées en février et qui mûris- sent fin juin. Pour les variétés de seconde saison au commencement de juillet et en août pour les tardives. L'application du procédé se fait au pulvérisateur à dos dans la grande culture et à l'arrosoir à pluie fine dans le jardin potager. Deux ou trois arrosages, à huit jours d'intervalle, sont nécessaires à cause du développement continuel des tiges et des feuilles. Ce qui importe surtout, c'est que le cuivre contenu dans la dissolution adhère bien et longtemps à la plante. Si, après le traitement, il vient des pluies qui entraînent le dépôt formé sur les feuilles, le remède perd son efficacité en ne protégeant plus les organes contre le développement du parasite. L'adhérence du cuivre sur les touilles étant une condition essen- tielle de succès, de nombreuses expériences oui été faites avec divers composés cuivriques connus sous le nom de bouillies. Voici celle qui jusqu'ici a donne — 120 — les meilleurs résultats. C'est la bouillie bordelaise sucrée ('(imposée de : Eau 50 litres Sulfate de cuivre [vitriol bleu). 1 kilo Chaux vive éteinte i kilo Mélasse 1 kilo Les proportions changent suivant les besoins de chacun. On prépare cette bouillie en versant L'eau dans un vieux baril hors d'usage et cerclé en bois. On met le sulfate de cuivre concassé, en morceaux gros comme une noisette, dans une toile d'emballage que Ton suspend dans l'eau, le sulfate fond rapidement. D'autre part, on prend la chaux vive tamisée, on en fait un lait de chaux avec deux ou trois litres d'eau et on le verse petit à petit dans la dissolution de sulfate de cuivre en agitant bien avec un bâton ; puis on ajoute la mélasse en brassant toujours jusqu'à ce que le mélange soit effectué. On emploie In bouillie aussitôt prête et on la renouvelle pour chaque arrosage. Comme le sulfate de cuivre est susceptible de fraude, on reconnaît qu'il est pur lorsque le mélange avec la chaux est d'un beau bleu ; s'il est verdàfre ou rouillé, c'est que le sulfate contient du \'vv; de couleur blanc sale il contient du zinc. Il a été reconnu que la quantité de cuivre adhérant aux feuilles, par le traitement, étant 100, la perte du cuivre a été de : à la suite des grandes pluies d'orage, seulement de 10 à i^ parties et de 0, après nue pluie fine de 2-4 heures, tandis que la bouillie bordelaise non sucrée a donné, dans le premier cas, une déperdition de 50°/ de cuivre et de 13 % dans le second. La bouillie bourguignonne on verdet dans laquelle le kilo de chaux est remplacé par 1 kilo 5 de cristaux de soude a perdu 19 % dans le premier cas et 7 " ,, dans le second. D'après ces chiffres, on voit ipie la bouillie bordelaise sucrée est celle qui donne le meilleur résultat et que le succès est dû à 121 l'addition de la mélasse. Cette composition qui a pour auteur M. Michel Perret, et à laquelle on a jusqu'à aujourd'hui donné la préférence, va se trouver en concurrence avec une autre due à de nouvelles recherches. D'après une communication que vient de présenter M. Viol le à l'Académie des Sciences sur les travaux récents de MM. Vermorel et Dantony sur le pouvoir mouillant dos composés cupriques il résulte qu'ils n'adhèrent pas de la même façon sur les divers végétaux : ou il. y a contact entre la feuille et le liquide, telle la goutte d'eau sur la feuille de pomme de terre, ou le liquide reste sur la feuille sans qu'il y ait contact, eau sur la feuille de vigne ou sur la feuille de chou où l'on voit nettement une couche d'air interposée entre la goutte et la feuille. Dans ce cas, il n'y a pas adhérence, l'eau ne mouille pas la feuille. Pour la mouiller. MM. Vermorel et Dantony ont cherche une solution très visqueuse. Ils ont reconnu que la gélatine à la dose de 1/10 donnait au verdet le pouvoir de mouiller parfaitement les feuilles de vigne puhescentes en s'étendant sur toute la surface. D'après ces données, il y a lieu d'établir la compo- sition suivante : Eau 50 litres Sulfate de cuivre 1 kilo Cristaux de soude 1 kilo 500 Colle forte 100 grammes Cette bouillie se prépare comme la précédente avec cette différence qu'avant d'ajouter la colle forte on la fait dissoudre dans deux litres d'eau chaude. Cette année, me basant sur les indications de MM. Vermorel et Dantony, j'ai tout simplement ajouté de la gélatine à la bouillie bordelaise dont je me sers habituellement, j'ai obtenu ainsi une adhé- rence et un pouvoir mouillant qui me paraissent indiscutables. Ayant commencé mes arrosages à la f 122 mi-juin sur des pommes «le lerre mi-précoces, elles arrivent à leur maturité sans se ressentir de la maladie, tandis que celles de mes voisins son! toutes attaquées et en partie perdues. Et maintenant que le remède contre la maladie des pommes de terre est connu, nous espérons qu il se répandra partout et que nous n'aurons plus à nous plaindre, si le fléau vient encore détruire nos récoltes, surtout lorsque ce remède est d'une appli- cation si facile et d'un prix si minime en comparaison des bénéfices qu'il peut procurer. 11 faudrait vraiment que les agriculteurs, les horticulteurs et les maraîchers fussent bien peu sou- cieux de leurs intérêts et bien uégligents, s'ils ne tentaienl de préserver leurs champs et leurs jardins contre une épidémie qui leur cause, tous les ans, des pertes si sérieuses. Mais le remède est encore si nouveau et la routine si difficile à déraciner que beaucoup s'y laisseront encore prendre. A ceux-là, je viens offrir une planche de salut dont j'ai usé quelquefois. Si Ton prend la maladie au début, c'est-à-dire aussitôt que l'on voit appa- raître les premières taches sur les feuilles, on peut encore sauver la récolte, soit en coupant rez de terre toutes les fanes qui communiquent le mal, soit ce qui vaut encore mieux en les arrachant. Voici comment on opère : saisissant toutes les tiges du plant dans les deux mains, on met un pied (le chaque coté de la butte et on tire à soi en lais- sant les tubercules dans la terre. Si Ton coupe les tiges, il faut aussitôt les recouvrir de terre pour les soustraire à l'action de l'air. La source de la maladie étant ainsi enlevée avant d'avoir eu le temps de se propager, le fruit n'a plus rien à craindre, on le laisse en terre le temps d'achever sa maturité, quinze jours ou trois semaines, et l'on récolte par temps sec en parfaite saule. 123 — Cependant, nous ferons remarquer que ces pom- mes de terre ne peuvent avoir ni la qualité, ni la conservation de celles qui mûrissent naturellement avec leurs tiges. C'est pourquoi nous ne saurions trop insister sur l'emploi du traitement par les bouillies cupriques. Et nous serions heureux d'ap- prendre par la voie du Bulletin de la Société d'Horticulture que quelques-uns de ses membres, que nous savons tous amateurs du progrès, en ont fait l'essai et les résultats qu'ils auront obtenus. Villedieu, le 25 juillet 1912. DESPLANQUES i Membre correspondant de la Société d'horticulture, à Villedieu (Manche) Exposition de Valognes (Lu à la Séance du 1er Décembre 1912) Messieurs, Notre Société voisine n'avait admis à sa 65e expo- sition que les horticulteurs, jardiniers et amateurs habitant V arrondissement . Cette mesure est, il me semble, regrettable et enlève une grande partie de l'émulation, de l'attrait, inhérents à toute exhibition qui n'est pas comme celle-ci, restreinte à une cer- taine contrée. Par ces temps, où de toutes parts. l'on tente la décentralisation en toutes choses, où l'on cherche à développer le goût de l'horticulture, celte décision n'est-elle pas surannée ? Je s;iis que de cette façon, une partie des récompenses ne va pas à des « horsains», que forcément chaque exposant peut escompter une plus grosse part, mais la perte de ce gain aléatoire ne serait-elle pas compensée par les enseignements, les innovations, les perfec- tionnements, que les « étrangers » apportent, presque toujours, dans nos expositions de province? Qui pourrait contredire que ce n'est que grâce aux envois à ces expositions des Galvat, des Cordonnier, des Chantrier, que le chrysanthème a pris depuis 15 ans l'essor prodigieux que l'on constate. L'on ne connaissait chez nous, comme du reste dans bien d'autres contrées, que la. petite rosette « lie de vin » le petit pompon « vieux rose » de nos cimetières; aussi à nos premiers concours d'automne, quel est le profane qui ne demeurail étonné et ravi, par ces boules enrubannées, ces larges fleurs déchiquetées, où nous ne reconnaissions pins la petite fleurette d'antan et que ces novateurs nous faisaient connaître. — 125 — Malgré cette critique légère, je me hâte dé dire que le succès de cette (55e joute horticole a été très vif et que beaucoup de présentations étaient de toute beauté. Sur la demande que m'en avait fait M. le Prési- dent, j'avais accepté d'être votre délégué et j'ai l'honneur de vous rendre compte de cette exposition. A ma descente du wagon, le samedi 9 novembre, j'eus le plaisir de trouver l'aimable M. Lesauvage, vice-président, qui m'attendait en compagnie de mes collègues des villes voisines, arrivés la veille ou par les premiers trains du matin. Il me souhaita très cordialement la bienvenue et comme nous avions encore une bonne heure de répit avant l'heure fixée pour la réunion du jury, nous en profitâmes pour l'aire la promenade du touriste, dans les rues bien mornes de cette cité. Mais en si bonne compagnie le temps passe vite et dix heures nous surpre- naient autour d'un lait chaud destiné à dissiper les brumes matinales et aussi pour certains, à calmer les besoins de dents aiguisées par cette randonnée pédestre où plutôt par un départ précipité. Nous nous hâtons donc vers le local habituel et sitôt les portes franchies, le jury se constitue : M. de la Grouée, président de la Société de Gaen, est élu président et votre serviteur, secrétaire. Il se compo- sait en outre de MM. Lottin. horticulteur à Avran- ches, Lebrun, horticulteur à Bayeux. et Legraverend, horticulteur à Goutances. Après un parcours rapide de l'ensemble de l'ex- position, nous examinons d'abord les apports des horticulteurs marchands. Deux seuls concurrents MM. Thomas et Letellier. C'est ce dernier qui a la meilleure culture et certaines de ses plantes sont très bien réussies. Après l'attribution à ces deux traticiens, des récompenses que l'on lira ci-après, 'on passe aux jardiniers de « maison bourgeoise ». Trois concurrents dans cette catégorie, dont deux se suivent de près, et ont droit à de sincères félici- — 120 — tations. Le premier est M. Durci, jardinier de M. Eugène Bretel, qui présentait ,en standarts, plantes greffées, spécimens, (leurs coupées, plantes japo- naises, un important envoi qui dénotait un habile cultivateur. Au premier coup d'oeil, Ton aurait cru se trouver devant des lots sortant des serres de notre collègue, M. Léon Gavron, et l'on n'avait pas besoin d'être grand clerc pour constater que culture, tuteurage, mode de présentation, étaient identiques à ceux employés dans la maison où il était jadis contre-maître. Est-ce à dire, pour cela, que son mérite en est diminué? Certes non, car ne copie pas qui veut notre maître chrysanthcmiste et c'est déjà un beau mérite que d'avoir pu obtenir des plantes qui auraient pu être confondues avec celles de ce dernier. Le clou de l'exposition Durci était, sans conteste, sa collection de Standarts, tous de forme irrépro- chable, avec de belles fleurs et un beau feuillage. Le prix de M. le président de la République (vase de Sèvres) fut attribué à ce lot et en soulignait le mérite. D'autres récompenses qu'on lira en fin de ce compte-rendu, démontraient que le jury avait apprécié hautement la réussite et la beauté des autres apports. M. Gavron, jardinier chez M. de Montjeon, au château de Golleville, présentait des lots presque aussi importants que les précédents dent il vient d'être causé. Disons, en passant, que ce nouveau venu dans la contrée n'est que l'homonyme de notre concitoyen n'ayant avec lui aucun lien de parente. Ces lots étaient presqu'aussi bien traités que ceux de M. Bretel ; grandeur de fleur, feuillage ample cl sain, plantes bien établies, indiquaient que le présentateur n'étail pas un néophyte dans cette culture, mais il pourra s'inspirer, pourson tuteurage. ns à juger, si les variétés étaieiïl nombreuses, les exem- plaires étaieni par contre bien ('tiques et rabougris. .l'y voyais des Doyenné d'Hiver, des Louisebonne d'environ 100 grammes, des Olivier de Serre de dimensions encore moindres, des Passe-Golmar de 50 grammes, et me demandais si ce n'était pas là une exhibition spéciale de fruits anémiques. Où sont donc les fruits de 7 àNOO grammes de Pierre < rosselin dans une partie des espèces que je viens de citer ? L'art décoratif était bien représenté : bouquets, couronnes, jardinières, gerbes, confectionnés avec des chrysanthèmes ou avec association des autres Heurs, étaient nombreux aussi bien chez les horti- culteurs marchands que chez les jardiniers de maisons bourgeoises; des médailles de vermeil, d'argent et de bronze récompensèrent leurs auteurs, A midi, un déjeuner servi à l'hôtel du Louvre et présidé par M. Labrégère, sous-préfet, réunissait les membres du Bureau et le Jury. Au dessert, M. le Sons-Préfet remercia ce dernier de son bienveillant concours et excusa M. \ "illault-Ducliesnois, retenu à Paris par les travaux parlementaires. M. de la Grouée, en quelques mots, répondit à .M. le Sous- Préfet et vanta le talent des chrysanthémisles Vain- quais ; au nom du jury, il adressa aux lauréats des compliments mérités et assura la Société de la vive sympathie des associations voisines, qui axaient envoyé des délégués. Je ne voudrais pas terminer ce eompte-rendii s;ins remercier personnellement .M. Lesauvage. vice- président, qui est l'amabilité même, pour le cordial accueil et l'aménité parfaite qu'il réserve toujours aux représentants de la Société d'horticulture de Cherbourg. Voici le palmarès des récompenses : /r'' Série. — Horticulteurs marchands Concours n°2. — La plus belle collection de 50 — 120 — variétés. — 1er prix, médaille d'argent, gr. module, M. Thomas, horticulteur à Valognes ; 2e prix, médaille de bronze offerte par la Société nationale d'encouragement à l'agriculture, M. Letellier, horti- culteur à Valognes. Concours n° 3. — La plus belle collection de 30 variétés. — 1er prix, médaille de vermeil, M. Letel- lier, précité; 2e prix, médaille d'argent, petit module M. Thomas, précité. Concours n° 5. — Collection de 12 variétés en touffes basses dites spécimens. — Prix, médaille d'argent grand module, M. Letellier, précitr. Concours n" 6. — La plus belle collection de standarts. — Prix, médaille de vermeil, M. Thomas, précité. Concours n° 7. — Plantes pour le marché. — Prix, médaille de bronze offerte par le ministre de l'agriculture au nom du gouvernement de la Répu- blique, M. Thomas, précité. Concours n" 8. — Les six plus belles variétés. — Prix, médaille d'argent offerte par le ministre de l'agriculture au nom du gouvernement de la Répu- blique, M. Letellier, précité. Concours n° 9. — Le plus beau lot de chrysan- thèmes greffes sur anthémis. — Prix, médaille d'argent, petit module, M. Thomas, précité. Concours n° 10. — Le plus beau lot en uniflores. — Prix, médaille d'argent, 2e module, M. Letellier. Concours n° 12. — Fleurs coupées, la plus belle collection de 30 variétés. — Prix, médaille de vermeil, M. Letellier, précité. Concours n° 13. — Fleurs coupées, la plus belle collection de 12 variétés. — 1er prix, médaille de vermeil, M. Letellier, précité ; 2e prix, médaille de bronze offerte par la Société nationale d'encoura- gement à l'agriculture, M. Thomas, précité. Concours n° I i. — Fleurs coupées, les trois plus belles fleurs. — Prix, médaille d'argent, 2e module, M. Letellier, précité. — 130 — Concours n° 15. — Art décoratif de chrysan- thèmes, bouquets, couronnes, corbeilles. — 1er prix ex-sequo, médaille de vermeil. Mme Letellier cl ML Thomas, fleuristes à Valognes. Concours n" 17. — Fruits de la saison. — Prix, médaille d'argent, 2e module, M. Thomas, précité. 2e Série. — Amateurs et Jardiniers de maison . La plus belle collection de standards et demi- standarts. — 1er prix, prix d'honneur, vase de Sèvres, offert par le Président de la République, M. Durel, jardinier chez M. Eugène Bretel, à Valo- gnes ; 2e prix, médaille d'or, M. Gavron, jardinier chez M. de Montgeon, à Golleville. Concours n° 1. — Collection la plus belle et la plus nombreuse. — Prix, médaille de vermeil, M. Cavron, précité. Concours n° 2. — Collection la plus belle en 50 variétés. — 1er prix, médaille d'or 2e module avec félicitations du Jury, M. Durel, précité ; 2'' prix, M. Durel, précité; 2e prix, médaille de vermeil, .M. Euvrie, jardinier chez M. le vicomte de Mareuil, château de Pont-Rilly, à Négreville. Concours n° i. — Collection de douze variétés en touffes duveteuses. — Prix, médaille d'argent, 2'' module, M. Cavron, précité. Concours n° 5. — Collection de douze variétés en touffes basses dites spécimens. — Ier prix, médaille d'or 2e module, M. Durel, précité, 2e prix, médaille de vermeil, M . Cavron, précité. Concours n° 9.— Le plus beau lot de chrysan- thèmes greffes sur anthémis. — Prix, médaille d'or. 2e module, M. Durel, précité. Concours n" H. — Fleurs coupées, la plus belle collection de soixante-dix variétés. — Prix, médaille d'or 2e module, M. Antoine, huissier à Bricquebec. Concours ne 12. — Fleurs coupées, la plus belle collection de trente variétés. — Prix, plaquette offerte parM. Duchesnois, député, M. Durel. précité. — 131 — Concours n" H. — Fleurs coupées, les trois plus belles fleurs portant le plus grand développement. — 1er prix, médaille de vermeil offerte par le minis- tre de l'agriculture au nom du gouvernement de la République, M. Antoine précité ; 2e prix, médaille d'argent 2e module, M. Dure], précité. Concours n° 15. — Art décoratif, chrysanthèmes seuls. — l« priX5 médaille d'argent 2e module, M. Durel, précité ; 2e prix, médaille de bronze offerte par le ministre de l'agriculture au nom du gouver- nement de la République, M. Cavron, précité, pour son vase décoré portant un standart. Concours n° 10. — Art décoratif, chrysanthèmes avec d'autres Heurs. — Prix, médaille d'argent grand module, M. Durel, précité. Concours n° 17. — Fruits de la saison. — 1er prix, médaille de vermeil, M. ïabard, jardinier du lion-Sauveur, h Pont-1'Abbé ; 2e prix, médaille d'argent grand module. M. Bourreau, jardinier chez M. de Florian, à Valognes. Concours imprévu. — Culture japonaise. — Prix médaille d'argent offerte par la Société nationale d'encouragement à l'agriculture, M. Durel, précité. Concours imprévu. — Variétés Baronne de Vinols et ses sports. — Prix, médaille d'argent p. module, M. Cavron, précité. Cherbourg, le 12 novembre 1912. H. LETERR1ER. -i Les Chp9santhèmes de (D.9uppe9 (Lu à la Séance du 1er Décembre 1912) A la dernière séance de la Société, M. Duprey, horticulteur, rue de la. Bucaille, voulut bien inviter les membres qui le désireraient à faire une visite de sa collection de chrysanthèmes. A cet effet le dimanche suivant, un certain nombre d'amateurs de cette belle fleur se joignaient à M. le président Corbière, et furent admirer la si belle et si nombreuse collection de cet horticulteur. M. Duprey, comme du reste beaucoup de ses collègues, cultive le chrysanthème en vue du rapport commercial; c'est dire qu'on ne trouve pas chez lui les immenses fleurs gorgées d'engrais en vue des expositions ; comme par exemple cette variété, primée à une exposition récente à Paris, ayant atteint 0m57 de diamètre, et dénommée Dorothy I loodsmith. Quoiqu'il en soit, la culture de ses chrysanthèmes est très bien comprise et lui a donne de très bons résultats comme bois et duplicature des fleurs. Voici pour les amateurs les noms des variétés récentes obtenues en 191 1 , de uos différents semeurs, qui sont cultivées dans cet établissement: Henriette Delatouohe, rose pale; 1/ Inconstant, blanc crème strié lilas; Incarnation .1 . In., violel prune ; Sauterelle .1. In., rose dégradé blanc, très grande lieu r ; — 133 — Ghrvsanthémiste Ragueneau, sport de Loiseau- Rousseau, In., boule immense ; Grand chrysanthémiste Galvat, fleur énorme, larges pétales ; Le Parthénius, [ne. et récurvé blanc rosé, très grosse fleur ; Soleil Levant, J. lubulé fleur de pécher; Petite Hélène de Tiaret, énorme fleur en boule, rose vif satiné ; Beau mélange, Japonais échevelé blanc, une di'> plus belles fleurs que l'on puisse imaginer. M. Duprey cultive environ quatre cents variétés, tant anciennes que nouvelles, ce qui lui permet d'en présenter de bonne heure à ses clients et d'en pro- longer la vente jusqu'à la tin de l'année. La visite terminée, M. Corbière adressa à M. Du- prey les remercîments de la Société pour le bon accueil qu'il nous avait l'ail el les renseignements qu'il avait bien voulu nous donner. A. PIARD Visite de la collection de Chrysanthèmes de M. HOCHET Notre regretté collègue, l'excellent Bazire, était comme vous avez pu en juger à différentes reprises, l'un de nos meilleurs amateurs chrysanthémistes. Cultivateur fervent de la « Reine d'automne », il avait su faire partager à quelques amis cette passion et l'un de ceux-ci, M. Hochet, se révélait déjà un amateur très averti, lors de notre dernière exposition où il présentait un lot des plus intéressants qui lui valut une médaille de vermeil. Aussi, quand le 3 novembre, cet amateur annonça qu'à l'issue de la réunion mensuelle, il se mettait à la disposition de la Société pour faire visiter ses cultures, bon nombre de sociétaires profitèrent de l'aubaine pour aller contempler cette collection si variée et si bien traitée. Sous la conduite de M. le président Corbière, nous pénétrons dans le coquet jardin de la rue Giberi . C'est dans une grande serre hollandaise, située des l'entrée, que AI . Hochetarassemblé tous ses «joyaux », cl une centaine de potées emplissent ce local. Disons en p;issnnt (pie notre collègue n'est pas seulement un fervent de l'horticulture, il sait aussi, à ses heures, manier avec délicatesse le pinceau et nombre de ses toiles témoignent de ses qualités dans cei art. Kst-ce en s'inspirant de ce goût très sur, qu'il a su. comme sur sa palette, l'aire un mélange bien ordonné de toute la gamme des coloris? .Nous nous en dou- ions, car ses plantes sont groupées de façon impec- cable. Bien étàgées suivant leur vigueur et végéta- tion, disséminées suivant leur diversité de Cormes cl de nuances, elles présenlenl un ensemble d'un effet — 135 — ravissant. Chacune de ces plantes nous est aussitôt présentée en suivant un ordre presque protocolaire, par le maître de céans. C'est d'abord .Mmn Grosjean, un sport de M. Loi- seau-Bousseau, nouveauté d'un rose saumoné très séduisant; la princesse Alice de .Monaco, qui date de quelques années, est toujours attrayante avec ses pétales bouclés, d'un blanc si pur. Cette échevelée majestueuse, dont les ligules s'entremêlent si har- monieusement est la variété «Beau Mélange » mise au commerce depuis peu. A côté, Mary Masan dresse son immense fleur, chaudron clair aux revers rou- geâtres, qui rappelle le « Chenon de Léché ») de jadis. Voici, dans un pot de 18 centimètres, une superbe plante couronnée de cinq larges fleurons aux tons cramoisis; elle a des reflets de velours grenat. C'est une obtention dont la teinte chaude et franche est des plus plaisantes ; dédiée à Ilarmann Payne, le secrétaire de la Société royale des chry- santhémistes de Londres, elle esl très appréciée chez nos voisins. De larges pétales, contournései récurvés, d'un rose teinté de mauve et d'orange, forment une énorme sphère, qui reste légère dans son « énor- mité», c'est le «Grand chrysanthémiste Calvat» en souvenir du semeur émérite décédé l'an dernier à Grenoble. La forme et le coloris jaune bronzé avec reflets magenta de Dorothy Goodsmith est beaucoup moins plaisant, mais la longueur démesurée de ses pétales lui assurera toujours une bonne place de « curiosité » dans une collection. C'est une fleur de cette variété qui, présentée par M. le chanoine Beillard, aumônier du collège de Baveux, il y a une quinzaine de jours, à une commission spéciale à Paris, a battu de loin tous les records précédents en accusant une largeur de 57 centimètres ! et rem- portait la prime de cent francs affectée à ce concours. Encore un succès pour la culture normande qui vraiment ne compte plus ses victoires. Une nouveauté qui se trouvera bientôt chez tons — 136 — les amateurs est M. Lucien Rémy; sa teinte lilas nacré est rare, bien que les coloris clairs ne man- quent pas dans le chrysanthème, mais celui-ci est tellement attrayant et doux, qu'on ne se lasse pas de l'admirer. Cette fleur blanche floconneuse et tourmentée dont le centre est vert d'eau comme dans Mme l\ené Oberthur a reçu le nom de .Niagara; elle évoque en effet les flots tumultueux de la célèbre cataracte. L'une des plus gracieuses que j'allais omettre est Mlle Jeanne Mamelle, au coloris rose fleur de pécher avec reflets lilas ; c'est une vraie fleur d'exposition. Je citerai encore M. Loiseau- Rousseau, mauve pale; Blanche Deleloque, lilas foncé au pourtour argenté; M. Péchou, d'un jaune si profond et si riche ; le colonel Linel, portant fière- ment son panache rouge, grenat et or, comme s'il commandait le bataillon qui l'entoure ; Mme de Mai- zières, poudrée de blanc légèrement rosé, telle une vieille marquise; Maguelonne, dont le cœur crème se retrousse pour montrer des revers teintés de safran. D'autres variétés seraient encore à citer ; il va tant de jolies fleurs dans cette serre, mais le cadre de ce rapport n'y suffirait plus. A l'extérieur nous voyons dans des plates-bandes une quarantaine de variétés tardives, dont les boutons bien encapu- chonnés ne laissent pas encore soupçonner le coloris, mais leur ampleur nous montre que l'anémie n'est pas de bon ton chez M. Hochet. L'on a bourré, de taçon judicieuse je me hâte de le dire, ces plantes d'engrais appropriés, on les a gorgées de principes fertilisants, qui aujourd'hui leur donnent cette végé- tation luxuriante, sans aucune trace de maladie. ces fleurs superbes que nous venons d'admirer. C'est à se demander on s'arrêtera celle culture intensive qui a métamorphosé le chrysanthème, mais aussi qui en des mains inhabiles, frappe d'apoplexie la [liante « surchauffée ». \u moment de prendre congé de notre aimable iM7 collègue, M. Corbière se lit l'interprète des nom- breux visiteurs qui raccompagnaient, pour lui adresser les plus vives félicitations, devant une si belle réussite, et nos remercîments pour le plaisir qu'il nous avait procuré. Ses progrès sont tangibles, et depuis 1910, que de chemin parcouru! Mais je crois que M. Hochet se souvient que le succès est souvent un enfant de l'audace ; il a déjà osé : ses résultats ont répondu à ses espérances et je puis lui assurer qu'avec la ténacité qui le caractérise, avec l'expérience qu'il a acquise, l'année 1913 lui réserve de douces joies en perspective. Cherbourg, le 11 novembre 1912. H. LEÏERRIEK Exposition de Nantes Le 12 novembre dernier, les deux Sociétés horti- coles de Nantes, avec le concours de la Municipalité, et à l'occasion du 17e Congrès des Ghrysanthé- mistes de France, organisaient une exposition de chrysanthèmes et de tous produits se rattachante l'horticulture. M. Corbière, notre sympathique et honorable président, sollicité par ces .Messieurs de .Nantes, de bien vouloir déléguer un membre de notre Société, pour l'aire partie du Jury des récom- penses, m'a offert cette mission, que j'ai acceptée avec d'autant plus de plaisir, que je ne connaissais pas Nantes, et que cela m'offrait l'attrail d'une visite, dans cette cité si réputée pour ses cultures. Cette exposition avait lieu sur le bel cl vaste emplacement offert par le cours Saint-Pierre, en partie sous une vaste tente aux dimensions gran- dioses, au moins 200 mètres sur 30 ou 40, OÙ avait eu lieu quelques jours avant le grand banque! poli- tique, présidé par .M. Poincaré. Celle tente était aux trois-quarts occupée par des groupes de chrysan- thèmes, c'est vous dire que cette belle Heur d'au- tomne y trônait en reine ; quelques lots surtout y étaient fort beaux, entre autres ceux de M. Léon Barré, horticulteur de Nantes, l'heureux lauréat du grand prix d'honneur, de MM. Vilmorin-Andrieux, l'égalanl presque, de MM. Delhommeau, Piton, Moreau, etc., tous titulaires de grandes médailles d'or. Ici, dans ce petit compte rendu fort restreint, je ne saurais vous faire un récit eomplel de tout ee qui se rattachai! à celle piaule ; détails que vous pourrez d'ailleurs trouver dans Ions les journaux horticoles reçus à la Société et donnés par des plumes bien — 139 — plus autorisées que la mienne, capables de fournir à ceux de nos confrères chrysanthémistes que la question intéresse et passionne des détails bien plus étendus que je ne le pourrais faire. Le Jardin, La Reçue horticole, toutes les revues chrysanthémistes en causent très longuement, j'y renverrai donc nos collègues, certain qu'ils y trouveront ce qui pourrait les intéresser. Pour les autres cultures, celles concernant les plantes à feuillage, plantes fleuries, pépinières, etc., j'ai éprouvé une certaine désillusion, car je comp- tais trouver là tout un apport de plantes nouvelles ou rares et surtout une importante collection de plantes du Gap et du Sud de l'Océanie, autrefois si cultivées, et que Ton ne rencontre plus guère qu'à Nantes, à Gland et un peu partout en Angleterre. Ges plantes, les unes fort belles, les autres étranges comme fleurs ou comme structure présentant cer- taines difficultés de culture, ont été abandonnées de nus jours, pour d'autres qui certes souvent ne les valent pas. Les proteacées, renfermant les agnostus, grevilleas, embotriums, rhopala, etc., ne se rencon- trent plus que fort rarement, et pourtant combien belles étaient ces plantes ; certaines bruyères et epacris, disparues à peu près aussi ; une seule maison de Nantes, Madame veuve Henri Guichard, présentait un petit lot de ces arbustes, où les grevillea, diosmas et certains mimosas, accompagnaient quel- ques correas en tleurs, les seuls qui le fussent de ce lot. Ges mimosas seront intéressants à revoir; si je puis à l'avenir me documenter sur leur valeur, je ne manquerai pas de le faire, car j'ai tout lieu de croire qu'une bonne partie sera rustique sous notre climat, et il en est parmi eux de fort beaux. Les camellias (non fleuris) étaient bien représentés à cette exposition; il ne pouvait en être autrement, Nantes passant pour leur deuxième patrie. Madame veuve Henri Guichard présentait 100 plantes moyen- nes en 100 variétés, MM. Gormerais et Babuaud — 140 — présentaient d'autres lots fort beaux et de bonne culture. Les plantes ornementales, de serre et d'apparte- temenl étaient en petit nombre, et sous ce rapport, Nantes ne possède pas ce que nous avons ici, bien loin s'en faut ; la majeure partie de ces plantes étaient des plantes de vente courante parmi lesquelles seules j'ai pu noter comme un peu plus rares : deux beaux échantillons de Pbœnix Rœbelini, le Drâcsena Doucetti, forme bien panachée de notre indivisa, quelques anthuriums et puis c'est tout. Gomme plantes fleuries, un fort beau lot de cycla- mens, de très belle culture, en variétés papillon ou à très grosses fleurs, ce lot présenté par M. Lizé, de Nantes, était très méritant ; deux autres lots d'œillets américains ou à grosses fleurs, dont un surtout, celui de la maison Baltz-Suter-Kretz, de Lucerne, était merveilleux. Quelques hortensias nouveaux, présentés par AI. Douillard ; géraniums lierres du même horticulteur, par ci par là quelques autres petits groupes de piaules fleuries, mais sans grand intérêt. La section art floral n'était représentée ici que par une seule maison, mais combien belle et réussie. Quelques jours avant, je venais de voir celle de Paris, mais Nantes, pour moi, remportait comme goût et disposition. Madame Emile Jean peut certes concourir avec les Debrie, Lachaume, etc., de Paris ; elle fail certes aussi bien qu'eux. Son surtout de table, tout en fleurs d'orchidées, cafleyas, odon- toglassums, oncidiums et autres, sur fond de feuil lage de fougères et asperges, avec son paravent de boudoir, garni de même façon, étaient les deux plus belles pièces de cet eiisemlile, la corbeille de fian- çailles, tout en lilas blanc, une autre de chrysanthè- mes,une autre encore composée entièrement de cette si jolie rose qu'est la variété Madame Abel Chatenay étaient également fort belles et témoignaient du haut bon goût artistique qui avait procédé à leur compo- — 141 - siiion. Pour moi, le clou de l'exposition de Nantes était sous cette partie de la tente réservée à Madame Jean. J'allais oublier de vous noter un petit lot d'une vingtaine de plantes de même espèce présenté par M. Lizé, de Nantes, lot peut-être le plus curieux de l'exposition, composé de plantes qui me laissaient bien perplexe, jusqu'au moment où l'énigme que je cherchais à approfondir m'a été révélée. Qui donc est-ce ? un aralia ! non ; un lierre ? non, pas davantage ; je ne savais vraiment dans quelle caté- gorie classer cette plante, lorsque l'obtenteur est venu me tirer d'embarras. C'est tout simplement une fécondation d'aralia sieboldii par un lierre d'Irlande et dénommée par M. Lizé : aralia lizeti. Pour moi, le nom de hederalia lizeti lui conviendrait mieux, car les caractères des deux parents sont si bien amalgamés qu'il est impossible de se prononcer plus pour l'un que pour l'autre. En son état actuel, cette plante ne présente qu'un intérêt secondaire, en tant qu'ornementation, mais elle deviendra sans nul doute le point de départ d'autres fécondations qui pourront devenir fort intéressantes. J'arrêterai là mon rapport sur l'exposition horti- cole de Nantes, mais je ne puis le terminer sans adresser tous mes remerciements à ces Messieurs les organisateurs, et sans vous parler de la réception chaleureuse qui nous a été faite. M. le Maire de Nantes et les organisateurs de l'exposition avaient tout fait pour nous ménager un accueil que l'on ne rencontre que bien rarement. En notre honneur il y eut deux banquets à Nantes, une représentation de gala au grand théâtre, des visites aux usines Lefèvre-Utile, x4mieux, fabrique de tabacs, jardin botanique, musée de peinture, et pour clore cette série de belles fêtes, excursion à la pointe du Groisic en passant par Saint-Nazaire où nous avons reçu un accueil charmant de la toute jeune Société horticole do cette ville, laquelle, après un vin d'honneur, nous s - 142 — a t'ait faire en voiture le tour de cette nouvelle cité industrielle naissante, retour à la gare, réembar- quement jusqu'au bourg de Batz si curieux encore avec ses vieilles coutumes et ses marais salants, et enfin troisième banquet au Croisic. Ce banquet a clos la série des l'êtes si cordiales dont nos amis les Nantais avaient voulu nous combler. (i. LEVÉEL. l^dS . ^^4 UNION NATIONALE des Sociétés d'Horticulture de France Notre Société ayant adhéré à l'Union nationale des Sociétés d'horticulture de France, nous croyons, pour mettre tous nos collègues au courant des raisons qui nous ont déterminés à nons affilier à ce grou- pement, devoir reproduire l'article suivant de M. Lucien-Ch. Baltet, secrétaire général de l'Union, qui en résume l'objet, la composition et les conditions de fonctionnement. Nécessité, pour les Sociétés, de se grouper Les Sociétés, comme les individus, n'échappent jas aujourd'hui à l'obligation impérieuse d'unir eurs forces. Elles peuvent atteindre ce but, d'abord en se groupant, en se fédérant, toutes les fois qu'il est possible par régions basées sur les aftinités résultant de la nature du sol, du climat, de la similitude des productions, des méthodes de culture, etc. Les sociétés que certaines circonstances auront empêché de se réunir par région, n'en ont pas moins un intérêt considérable à s'affilier à une organisation générale. Les efforts des Fédérations régionales et ceux des Sociétés isolées étant en effet coordonnés par ce grou- pement national, qui les englobera toutes, emprun- tent désormais à cet organe régulateur l'autorité qui s'attache aux volontés émanant de toute la surface du territoire. — 144 — Par l'appui mutuel qu'elles se prêteront, les ques- tions qu'elles étudient seront traitées avec plus d'ampleur, les progrès qu'elles réclament, se réali- sèrent plus facilement (par exemple renseignement pratique de l'horticulture, destiné à pourvoir à la pénurie d'apprentis et de jardiniers, en y ajoutant la sanction d'examens permettant aux ouvriers jar- diniers d'obtenir la constatation de leurs mérites professionnels et donnant toutes garanties aux per- sonnes qui ont à les employer); les expositions qu'elles organisent, recevront, de la coopération des Sociétés voisines et du groupement central, les moyens d'accroître leur importance et leur intérêt. Par des lots collectifs mettant en relief les pro- ductions qui l'ont la renommée de chaque région' par la présentation des remarquables spécialités aux- quelles notre horticulture doit sa réputation, elles feront rayonner sur tous les points du territoire français l'attrait stimulant des grandes expositions. Conditions que doit réaliser ce groupement Le libéralisme le plus étendu doit présider aux règles régissant cette organisation. L'indépendance et l'autonomie des collectivités atfiliees doivent être rigoureusement respectées. Toute prédominance d'une association sur les autres, doit être scrupuleusement écartée. La direction doit être confiée seulement à Av^ personnes (dues par l'ensemble des Sociétés fédérées, sur <\<^ candidatures présentées par ces Sociétés mêmes, ces mandataires devenant responsables, par conséquent, de leurs actes devant leurs électeurs. I n groupement répond aujourd'hui en France à • •es desiderata. f-esi VJJnion nationale des Sociétés d'Horticulture de France. La façon dont il s'est constitue ne pouvait donner, d ailleurs, quo d'heureux résultats. — 145 — En effet, méthodiquement et patiemment, con- sultant toutes les Associations sur les grandes lignes directrices comme sur tous les détails d'organisation, leur laissant tout le temps nécessaire à cette étude, la Commission d'initiative que présida avec tant de zèle M. René Gérard, professeur à la Faculté des Sciences de Lyon, le distingué président de la Société d'Horticulture pratique du Rhône, a élaboré, d'après les avis mêmes des Sociétés intéressées, les statuts de cette Union nationale. Ne s'inspirant que de principes libéraux et décen- tralisateurs, elle a tout prévu pour étendre sur toute la France les bienfaits de l'Association, et pour encou- rager l'horticulture partout et sous toutes ses formes. Dans son organisation démocratique, toutes les Sociétés sont appelées à coopérer à tous les travaux; toutes facilités leur sont accordées pour que leurs avis soient toujours entendus. Voici les principaux articles des Statuts, accom- pagnés de quelques commentaires (en caractères italiques). But Art. 4. — V Union nationale des Sociétés d'horti- culture de France a pour but : 1° D'établir des relations constantes entre toutes les Sociétés d'horticulture et Fédérations, en vue de les faire profiter de leurs études et de leurs travaux respectifs ; 2° De propager le goût de l'horticulture dans toutes les classes de la Société par des manifestations propres à en faire connaître les produits, en vulga- riser les connaissances et en encourager la pratique; à cet effet ; a \ S'employer à grouper en Fédérations régionales les Sociétés d'horticulture établies dans une même région, et, à défaut de pouvoir les fédérer, s'elforcer d'unir et de combiner leurs moyens d'action en vue — 14(5 — de l'organisation d'Expositions d'horticulture régio- nales, scientifiques et instructives, de congrès régio- naux, de Conférences horticoles, de Cours théoriques et pratiques, de concours d'aptitudes professionnelles, de visites d'établissements horticoles, de jardins et de cultures, etc. b) Utiliser la collaboration des Sociétés d'horticul- ture et des Fédérations régionales, pour l'organisation, dans les grands centres régionaux choisis annuel- lement et à tour de rôle, d'Expositions nationales d'horticulture comprenant des concours collectifs inter-sociétés et inter-régions et des conférences démonstratives sur les différents modes de culture, et mettant en évidence l'importance des productions horticoles qui distinguent les régions représentées à ces expositions. 3" D'organiser chaque année, dans un ville diffé- rente, un Congrès pour l'étude de toutes les questions se rattachant à l'horticulture, — à l'exception tou- tefois de celles qui sont exclusivement du ressort des Syndicats professionnels; i° De provoquer et d'encouragertoutes recherches susceptibles d'enrichir le domaine des connaissances horticoles, d'en coordonner les résultats, de recueil- lir tous les renseignements et indications utiles à la. pratique de l'horticulture et de vulgariser le plus largement possihle ces fruits de l'expérience et de l'observation. 5° De favoriser par tous les moyens en son pouvoir la création d'œuvres utiles se rattachant à l'horti- culture : mutualité horticole, jardins ouvriers, balcons décorés de plantes, gares fleuries, etc., etc. Par l'organisation ^/'Expositions régionales et natio- nales d'horticulture sur les différents points il a terri- toire français, l'accès de ces expositions importantes sera mis périodiquement à la portée des exposants éloi- gnés de 1*11 ris. L'\ niou nationale désire mettre toutes 1rs régions — 147 — de la France à même de bénéficier des avantages qui s'attachent aux floralies parisiennes et des enseignements qui en d écaillent. Composition Aux Fédérations régionales e/ aux Sociétés, /'Union nationale ajoute des membres isolés afin que le bénéfice des avantages offerts aur premières puisse être égale- ment accorde aux personnes n'appartenant à aucune association ou faisant partie d'une Société non affiliée à /'Union nationale. Mais pour que les membres individuels ne puissent dominer les délégués des Sociétés affiliées, ces isolés ne votent pas séparément, ils sont réunis en Groupements régionaux qui auront droit seulement à un nombre de voix proportionné à leur effectif. Les membres d'honneur et correspondants n'ont pas voix délibérative, sans quoi un seul d'entre eu./- pour- rait tenir en échec une Société disposant seulement d'une voix; et dans les Congrès, — auxquels ces mem- bres individuels peuvent participer, — il est bien des questions qui peu cent donner lieu à un ente, par exemple, à propos de vœux à transmettre au Gouvernement, touchant les intérêts d'une région, à propos du choix delà ville oii se tiendra le prochain Congrès, etc. Admission Ues admissions individuelles seront entourées de toutes garanties sauvegardant les intérêts des Sociétés affiliées. Toutes précautions seront pi ises pour éviter ï admis- sion, dans /'Union nationale, de membres isolés non désirables, par exemple de dissidents ayant donné des sujets de mécontentement à l'une des Associations affiliées. Administration-Fonctionnement Art. 9. — L'Union Nationale est gérée par un Conseil a" Administration, composé de 33 membres — 148 — au plus, appartenait àl 'Union Nationale et élus par les délégués «les Sociétés adhérentes, réunis en Assemblée générale. Le règlement intérieur invitera chacune de ces der- nières à désigner un candidat. Tous 1rs membres du Bureau et du Conseil, y com- pris le Président, élus par 1rs délégués des Sociétés, sont responsables de leurs actes vis-à-vis de leurs électeurs, Délégation de Pouvoirs A ht. II. — Les Sociétés adhérentes délèguent leurs pouvoirs soit à l'un des membres de leur Société, soit à l'un dos membres de la Fédération régionale à laquelle elles appartiennent. Les assemblées sont ouvertes à tous les membres de V Union Nationale, mais dans les questions com- portant un vote, le scrutin n'est accessible qu'aux délégués des Sociétés, qui assument les votes attribués, en vertu de l'art. 10. aux Sociétés qu'ils représentent. Une facilité qui sera appréciée des Sociétés éloignées est celle qui leur est donnée de déléguer leurs pouvoirs à un seul délégué ou au délégué d'une nuire Société pourvu que (ouïes deux appartiennent à lu même Fédération régionale. ■Il est certain qu'une Société ne peut exprimer deux uns contradictoires. Le nombre de suffrages dont elle dispose, d'après le tableau ci-après (Pouvoirs), est ins- crit sur un bulletin de VOte qui est déposé dans l'urne pur une seule personne déléguée à cet effet. Bureau Art. 12. — Le Conseil d'administration, chaque année, aussitôl après l'élection de ses membres, nomme le Bureau. » Il eût été inadmissible que, en s1 affiliant ù /'l niou — 149 — Nationale, les Sociétés perdissent un des lirait s essen- tiels dont jouissent les membres qui les composent, celui de choisir leur chef. C'est pourquoi Ions les membres du Bureau, sans exception, y compris le Président, sont soumis à l'élection. Pleine liberté est donnée aux Sociétés à cet effet voir an. J<> . Pouvoirs - Cotisations (Art. 10 et 15) La cotisation est de3 fr. par50 membres avec un minimum de 5 fr. par an. Chacun des membres des groupements dont il est parlé à l'art. 5 verse une cotisation annuelle et personnelle de 5 fr. Les Fédérations acquittent, de plus, une cotisation fixe de 5 francs par an. Par un barème dégressif \ /'Union Nationales résolu équitablement le déliait problème d'une attribution de pouvoirs raisonnablement en rapport avec l'importance des Associations sans cependant accabler les petites Sociétés sous les gros effectifs. Exemples d'attribution de cotisations et de suffrages dont chaque Société disposera dons les Assemblées : Une Société de 50 à 100 membres paie 5 fr. et dispose d'une voix » 101 à 150 » 9 » 2 » » 200 » 12 » 3 » » 300 » 18 » 3 » » 400 » 24 » 4 » » 600 » 36 » 5 » » 800 » 48 » 5 » » 1.000 » 00 » 6 » » 1.500 » 90 > 7 » » 2.500 » 150 » 9 » » 3.500 » 210 » 10 » » 4.500 » 270 » 11 » — 15U — Elections Art. — L'élection du Conseil d'administration a lieu au bulletin secret, à la majorité relative. Le vote par correspondance est admis. On voit que /'Union Nationale, en outre des facili- tés attribuées aux Sociétés par l'article ii , leur accorde de plus le vote par correspondance ; ceci est un point capital '. Chaque Société sera invitée par le règlement inté- rieur, à désigner, en vue des élections, un candidat au Conseil d'administration. Les Sociétés d'une même région peuvent d'ailleurs s'en tendre entre elles à ce sujet. Toutes mesures utiles seront prises pour assurer la représentation de toutes les régions de la France dans ce Conseil d'administration, sans que puisse s'exercer la moindre pression officielle. Par ces mesures de justice, toutes les Sociétés, mêmes les plus éloignées, mémo lorsqu'elles ne pourront envoyer de délégué, pourront coopérer aux élections du Conseil d'Administration chargé de gérer leurs intérêts. Conclusion L'ensemble de ces dispositions libérales justifie pleinement la sympathie avec laquelle les Sociétés d'Horticulture ont accueilli Y Union Nationale. Notre Société est heureuse de constater le compte qui a été tenu des observations qu'elle a présentées lorsque son avis fut sollicité pour l'élaboration (1rs Statuts et c'est avec une pleine confiance dans les destinées de l' Union Nationale des Sociétés d'Horti- culture de France qu'elle apporte à ce groupement son adhésion et son concours. (extrait des Aimâtes de l" Société Horticole, Vigneronne et Fores- tière de l'Aube, n° de Janvier 1913). BIBLIOGRAPHIE I. « La Décoration des Anciens Jardins » La Vie à lu Campagne, n° du 15 mars 11)12. — Ce numéro exceptionnel nous donne en première page le portrait du peintre Charles Le Brun, « ordon- nateur et dessinateur des architectures décoratives et de la parure d'art de Versailles », et en planche détachée, plusieurs des plus helles œuvres d'art du parc : la Dinne, de Dejardins, le Bacchus et la Daphné, de Lerambert, le Printemps, de Philippe Magnier, l'enlèvement de Proserpine, de Girardon, et un vase à fleurs, de Ballin, deux amours en méditation. Le p;it'c de Versailles réalise la synthèse la plus parfaite des conceptions décoratives duXVII6 siècle, il est aussi l'exemple de l'effort le plus important, le plus poussé et de la mise en œuvre harmonieuse la plus ample et l;i plus complète de la presque tota- lité des éléments du décor des jardins réguliers, dans un accord parfait avec son ordonnance générale et ses dispositions de détail. Trois groupes d'éléments décoratifs se rencon- trent dans les jardins de cette époque, ce sont les architectures décoratives, les bassins, les fontaines et les groupes importants, les bibelots et les meubles de plein air, statues, bancs, vases, cadrans solaires. Chaque ornementation joue un rôle qui concourt à la perfection de l'ensemble, les terrasses bien situées sont d'un grand ornement par leur régula- rité et la vue qu'elles procurent. Les bancs, outre leur commodité, l'ont encore un assez bel effet quand ils sont mis dans certaines places, telles que des renfoncements en lace des grandes allées el {\v± — 152 — enfilades, clans les salles et dans les galeries des bosquets. Les fontaines sont, après les plantes, le principal ornement des jardins, on les place dans les plus beaux endroits et les plus en vue de tous cotés si l'on dispose de quelque pente, on y pratique des cascades ; quand l'eau se trouve facilement, on fait des bassins et des canaux, on met dessus de petits bâtiments, on les peuple de poissons, on y met des cygnes, des oies et des canards, on dispose aussi quand le terrain s'y prête, des jets d'eau. In autre motif très intéressant consiste dans les vases utilisés, tantôt comme corbeilles de fleurs, tantôt comme motifs ornementaux, s'allianf à la statuaire. Les cadrans solaires étaient aussi un motif très usité, ils étaient montés sur des socles quelque- lois très finement sculptés. Le journal que nous venons d'analyser très suc- cinctement est parfaitement illustré de tous les orne- ments que nous n'avons pu qu'indiquer. Nous con- seillons vivement sa lecture ou au moins la vue de ses illustrations. LE GRIN. II. « Roses et Roseraies » Numéro spécial de La Vie à la Campagne, 15 mai 1912. I. — Les roses de l'Impératrice Joséphine à lu Malmaison. — L'impératrice aimait les fleurs, elle les aimait à la folie, qous assure Frédéric Uasson, mais elle aimait surtout les roses, c'est elle qui en fit renaître le goût en France, on pourrait même dire qui en lit naître le goût, car les jardins delà Renais- sance, et même ceux du XVIIIe siècle, ne Leur avaient réservé que peu de place. En 1795, Filassier n'en énumère que 24 espèces. En 1800, (iuilleineau en indique 1<»(' variétés. Joséphine en réunit à la Malmaison £50 espèces ; la mode se répandit, mais 153 les roses n'avaient pas d'état civil, il y en avait qui avaient jusqu'à quatorze noms. La roseraie de la Malmaison a été reconstituée récemment par M. Jules Gravereau qui y a fait planter 197 espèces ou variétés : roses de Provins, roses Cent-Feuilles, roses Alba, roses de Damas, roses Pimprenelles, roses de Bengale et quelques autres d'espèces diverses. II. — Comment créer de nouvelles roses. — On obtient des roses nouvelles par deux procédés : 1° en fixant des accidents ; 2° en faisant des semis. Parfois sur un rosier à fleurs roses naît une rose rouge ou blanche ou panachée, ce sont là des phé- nomènes que l'on appelle accidents, les Anglais disent des sports ; pour les fixer on prend des greffes sur le rameau exceptionnel, on sait en effet que la greffe a la propriété de reproduire non seulement les carac- tères du rosier d'où elle provient, mais aussi les apti- tudes spéciales du rameau sur lequel elle a été prise. Les semis sont le moyen normal de créer des nouveau- tés surtout si la rose portegraine a été mariée à une autre, les semis de fortune réservent des surprises, mais l'hybridation artificielle est plus sûre. (Article du capitaine Gravereau x i. III. — Soins culturaux à donner aux rosiers. — Le meilleur moment de plantation des rosiers est vers la fin d'octobre jusqu'aux gelées. Il est bon île pailler les corbeilles et les plates-bandes pendant l'été pour maintenir la fraîcheur du sol et empêcher les terres argileuses de se fendiller. Il est bon aussi d'arroser les rosiers palissés, les murs contre lesquels ils sont palissés empêchant le sol d'être suffisamment mouillé en été. IV. — Idées nouvelles et jolies pour grouper les roses. — A telle forme de roses, tel arrangement. Les roses volumineuses à larges pétales seront des- tinées aux corbeilles basses, les roses fines à corolles bien faites composeront les gerbes hautes, les petites roses mignardes seront pour les petits arrangements — 154 — et pour les compositions basses en coupe, en cor- beille princesse. Les roses sarmenteuses sont pour les grandes gerbes basses. Les roses simples sont pour les bouquets bas. Une gerbe de roses doit s'associer avec le vase et paraître combinée pour lui. Mettez les roses rouges et roses dans des pote- ries rustiques aux tons fumés ; dans celles de tons violets et bleus, mettez les roses blanches ou de nuance thé : dans les poteries à décor bleu ou rouge et bleu, groupez les roses blanches et roses. Un gros bouquet rond fait bien dans une grande potiche japonaise en cuivre. On peut aussi arranger les roses dans un bol ou sur un plateau, ouïes disposer en arche sur une table. L'article écrit par Mmc Albert Maumené est gracieux comme les fleurs auxquelles il est consacré et il est illustré de photogravures fort réussies. Il est à lire pour toutes les personnes qui veulent fleurir leur salon ou leur table. \ . — Utilisation originale des rosiers sarmenteua . — Il y a lieu tout simplement de les planter en avant des massifs d'arbres et d'arbustes. Cette décoration a très bien réussi à Paris, au Champ-de-Mars. VI. — Etude sur les roseraies composées d'une façon moderne. — Description des plus belles roseraies françaises et anglaises : la roseraie de l'Ilay. a M. Jules Gravereaux; celle de Bagatelle, à la Ville «le Paris ; celle de Neuilly, à M. Julien Potin ; celle de Rochefort-en-Yveline, à Mme Jules Porerès; celle du Val-d'Aunay, à .MAI. Groux; celle do Boursonne, à .M. Irïalinbourg ; parmi les roseraies anglaises, qui sont de petits jardins encastrés dans un plus grand. l'auteur, M. Albert Maumené, cite la roseraie de Downside dans laquelle les lis se marient aux roses sous les tonnelles, celles d'Aldenham, celle deTig- bo urne court, celle de Gatton-park, celle de Knee- worth, enfin l'allée des roses d'Hatfield. VII. — Roses splendides préparées pour les expo- sitions. — Il laul ne Cultiver un un petit nombre de — 155 — variétés et no laisser sur chaque pied que deux ou trois roses, les abriter contre la pluie ou un soleil trop ardent par un petit chapeau en celluloïd. VIII. — Suit un choix de quelques belles roses: une liste de rosiers fleuris du printemps à l'automne, l'élite des rosiers d'autrefois et d'aujourd'hui. Une étude sur les soins à prendre pour garnir un pylône dès la première année, enfin des conseils pratiques aux amateurs. Vous aurez peut-être, Messieurs, trouvé cette analyse un peu longue, mais le résumé de toutes ces études sur les roses est difficile à faire, on dit trop ou trop peu; je conseille aux amateurs de se reporter au journal, ils le liront avec plaisir et avec fruit ; je me permets cependant d'y faire une critique, les estampes en couleurs ne nous présentent que de petites et simples roses alors qu'on aurait pu s'atten- dre aux plus belles. LE GRIN. III. Culture Potagère Nous avons reçu de la Librairie Hachette, un vi il unie in-10, de 102 pages, cartonné, ayant pour titre: Culture potagère, par .). Vercier, professeur spécial d'horticulture et d'arboriculture de la Gôte- d'Or, et dont le prix est de 3 fr. 50. Cet ouvrage, dont le classement est très clair et très méthodique, pourra être très utile aux membres de notre Société, aux rentiers, aux instituteurs, aux employés et ouvriers qui consacrent leurs loisirs à la culture des légumes. La première partie : Travaux spéciaux à la cul- ture potagère, production, vente et conservation des légumes, définit les différents genres de culture pota- gère, donne des renseignements sur l'importance de la culture potagère en France, fournit des indica- tions sur l'établissement d'un petit jardin potager, — 156 — d'un grand jardin potager et d'un jardin maraîcher >roprement dit, puis a trail au matériel, à l'outil- age, aux travaux du sol, fumures, amendements, à l'arrosage, aux travaux préliminaires des cultures de pleine terre et de primeurs, à la multiplication des légumes, à la plantation, à la sélection des graines, à la récolte, à la conservation. La deuxième partie traite des cultures spéciales: ail, artichaut, asperge, aubergine, etc.. et signale les maladies (avec figures à l'appui) et les remèdes à y appliquer. La troisième partie indique par dates les travaux quotidiens à faire au jardin (semis, repiquages, plantations sous verres et en pleine terre) et donne rémunération des produits bons à récolter chaque mois. P. LELIÈVRE. — 157 — Présentations aux Séances mensuelles Décision prise par la Société d'Horticulture dans sa séance mensuelle du 6 décembre 1908 Dans le but de stimuler la grande comme la petite horticulture, les jardiniers, 1rs horticulteurs el les amateurs s. ml invités à présenter aux séances men- suelles de la Société d'horticulture, soil des plantes et fleurs nouvelles ou d'introduction récente dans la contrée, soit de beaux spécimens de floriculture, soit des fruits ou légumes peu connus ou traite- de façon à donner leur maximum de développement . Chaque apporl recevra, à l'issue de la séance, une cote (de0à20), qui sera'fixée par les membres présents du Bureau et de la Commission permanente compétente. 11 en sera l'ail état et, en Pin d'année, les présentations, suivant le total des points obtenus et non nécessairement suivant le nombre d'envois, recevront des médailles d'or, de vermeil, d'argent, de bronze ou des diplômes de mentions, que la Société se'réserve de convertir, au besoin, en primes d'argent, sauf pour les amateurs. Quand les présentateurs n'accompagneront pas leurs envois, les produits devront être remis au concierge de la Société, le jour de la séance avant 1 heure de l'après-midi dernier délai). Les présentateurs devront, en outre, toujours joindre à leur envoi une note explicite donnant, autant que possible, le nom exact des plantes, fleurs, fruits ou légumes soumis à l'examen, ainsi que quelques renseignements brefs sur leur origine, leur culture ou leur emploi, qui permettront de pouvoir mieux les juger. — Les membres du Bureau seront placés hors concours. L'année commencera le 1er octobre pour finir à l;i séance mensuelle de septembre. D'intéressants apports de plantes, fruits et légumes ont été faits en 1911-1912 et des récompenses (indiquées dans les extraits des procès-verbaux des séances) ont été attribuées à la suite de ces présentations. — 158 — Distinctions JJonopifiques Nous avons été heureux de voir, en 1912 et au commencement de 1913, des distinctions honorifiques attribuées à plusieurs membres de notre Société auxquels de chaleureuses félicitations ont été adres- sées dans les séances mensuelles. MmC Bonnefoy, dame patronnesse, dont le dévoue- ment à la section cherbourgeoise de l'Union des Femmes de France et le talent littéraire sont vive- ment appréciés et qui a donné, dans maintes circons- tances, des témoignages de son intérêt à la Société d'horticulture, a été nommée officier d'Académie. M. Le Brettevillois a été promu officier de l'Ins- truction publique, MM. Vautra y et Le Gagneur sont devenus officiers d'Académie. Si tout le monde apprécie les services rendus à la Ville par M. Le Brettevillois, comme secrétaire général de la Mairie, et rend justice à ses qualités et à sa parfaite amabilité, nous avons été à même plus que personne de nous rendre compte de son dévouement par la façon dont il remplit dépuis le 24 décembre 1899, les délicates fonctions de trésorier de notre Société. Quoique M. Vauvray, directeur d'assurances, ne soit membre titulaire que depuis 19l£, nous savons l'intérêt qu'il porte à notre Société et nous n'ignorons |>;is qu'il donne tous ses soins à diverses œuvres des plus utiles de notre ville, par exemple à la Société de préparation militaire, l'Avant-Garde. Les travaux artistiques de M. LeGagneûr, photo- graphe, sont bien connus et de magnifiques pho- tographies faites par lui, représentai «les parties de nus dernières expositions lmi'tieoles, ornent la salle (le nos séances. 159 — Dans l'ordre du Mérite agricole, ont été nommés : officier M. LeCoutour et chevaliers MM. Picquenot, Pierre Gosselin et Casimir Jeanne. M. Le Goutour, trésorier de la Société d'agricul- ture, a été, par les services qu'il lui a rendus, l'une des causes principales du développement donné à cette Société dans ces dernières années, et il a forte- ment participé à la fondation d'excellentes institutions agricoles. Il a contribué à resserrer encore davan- tage les cordiales relations qui existent depuis long- temps déjà entre nos deux associations, des plus anciennes de notre ville, puisqu'elles existent l'une depuis 1838, l'autre depuis 1844. M. Picquenot, ancien fonctionnaire colonial, a entretenu avec notre Société, pendant qu'il résidait à Tahiti, des relations très suivies et il nous a adressé fréquemment des graines, de belles photographies, des spécimens de bois, divers objets ou produits dont la plupart décorent notre salle des séances et en plus d'intéressants travaux littéraires. 11 s'est beau- coup occupé de la flore tahitienne, a publié une géo- graphie fort bien faite des établissements français de l'Océanie et, pendant qu'il habitait près de Papeete, il s'était livré k l'agriculture. Depuis son retour, M. Picquenot a continué à témoigner le vif intérêt qu'il porte à la Société d'horticulture. Tout le monde connaît les Forceriez de ht Manche dont la création à Tourlaville-Bourbourg est due à M. Pierre Gossklin. Maintes fois des descriptions en ont été données dans nos Bulletins, notamment par M. Leterrier qui a fait remarquer dans son article Les Foreeries de l'arrondissement de Cherbourg en 1909, que (( l'on chercherait vainement en France un petit » coin où se retrouvât une agglomération d'établis- » sements similaires à ceux que nous avons vu » s'élever autour de notre ville depuis une dizaine » d'années. » C'est M. Pierre Gosselin qui a créé — 160- le premier établissement de primeurs à Cherbourg et son exemple a été suivi. Il est donc le créateur à Cherbourg de cultures que favorisent le sol et le climat et qui sont une source de richesses pour le pays. Les dispositions intelligentes de ses serres et de ses châssis de Bourbourg lui permettent, et dans toutes saisons, d'obtenir de superbes produits dont nous avons admiré des spécimens, surtout en raisins et pêches, à nos expositions et à nos séances men- suelles. D'ailleurs, les produits des Forceries de la Manche sont bien connus, non seulement en France, mais aussi à l'étranger. M. Casimir Jeanne se livre depuis longtemps déjà, n l'élevage et il a fondé à Cherbourg une cidrerie très importante dotée de tous les perfectionnements connus. Les quantités de pommes à cidre qu'il emploie chaque année sont considérables. Des indications sommaires qui précèdent, il résulte que des distinctions honorifiques ont été accordées à bien juste (itre aux membres de notre Société que nous avons indiqués. P. LELIÈVRE Aux distinctions honorifiques donl noire Société a eu l'occasion de se réjouir nous devons ajouter la remise de la décoration de Commandeur du .Mérite Agricole (à l'occasion du concours d'agriculture de Paris, de 1913), à M. Albert Simon, constructeur- mécanicien. Cette distinction, comme celles que nous avons mentionnées ci-dessus, elail bien jus- tement méritée. Les établissements Simon frères' ont une réputation universelle pour la production de leurs machines agricoles. — 161 — NÉCROLOGIE Depuis la publication du dernier Bulletin, la mort a enlevé à la Société d'horticulture cinq de ses membres titulaires: MM. Davy, Françoise dit Tirel, Grouard Auguste, Pichard, Salley. Aux séances mensuelles ayant suivi ces décès, ont été exprimés les regrets qu'ils ont causé. * » * M. Davy, Pierre, restaurateur, était sociétaire depuis 1907; il s'était intéressé à la Société d'horti- culture à la suite d'une exposition qui avait eu lieu dans les halles prés desquelles il était domicilie. M. Françoise dit Tirel avait habité pendant de longues années près du jardin de la Société, rue Montebello, où son père et lui, ensuite, ont dirigé un important atelier de serrurerie, il avait, par suite, beaucoup de sympathie pour notre Société ; aussi, lorsqu'il fut retiré des affaires, s'empressa-t-il, en 1909, de se faire inscrire comme membre titulaire. * M. Grouard, Auguste, négociant en bois, rue du Yal-de-Saire, avait les meilleures relations avec beaucoup d'entre nous. Aussi s'était-il fait admettre en 1891 et, toutes les fois que nous avions à orga- niser une exposition, il nous prêtait gracieusement son concours et il s'empressait d'être agréable à notre Société. * M. Pichard, ancien entrepreneur, au point de vue de son âge et de sa date d'admission en 1866, était l'un des doyens de la Société. Il s'intéressait, depuis longtemps, vivement à l'horticulture et il avait créé un jardin, avec plantations intéressantes, au bord de la mer, à Nacqueville, autour de sa villa de Raz- Bannes. — 162 — Tous nos collègues garderont longtemps le sou- venir de l'excellent vieillard qu'était M. Salley, ingénieur des Ponts-et-Chaussées, en retraite..) usqu'à ses derniers moments, il assistait à nos séances et prenait part aux travaux de la Société. Depuis plu- sieurs années, il faisait partie des Commissions des cultures d'utilité et de vérification des comptes du trésorier. Il avait dirigé, avec beaucoup de compétence et de dévouement, comme président des commissions d'organisation, l'installation de nos expositions. Il était très aimable, le visage toujours souriant et les relations avec lui étaient des plus agréables. 19 février 1913. Au cours de l'impression du Bulletin, un nouveau décès est venu frapper l'un des meilleurs membres de notre Société : M. Bernard, propriétaire. Depuis qu'il était retiré des affaires, il s'était adonné à l'horticulture et il cultivait avec un soin particulier le beau jardin qu'il possédait rue de Sennecey. Très assidu à nos réunions mensuelles, il y faisait souvent d'intéressantes communications. Plusieurs fois il avait accepté de faire partie des commissions d'or- ganisation des expositions et il n'y avait pas ménagé sou dévouement. Etant membre de la Commission dos cultures d'utilité, il prenait part aux visites de jardins, profitait de toutes circonstances pour montrer le vif intérêl qu'il portait à notre Société. Aussi, un grand nombre de nos collègues avaient-ils tenu à nssister, hier 28 février, à ses obsèques et à donner un témoignage des vifs regrets que leur causait la mort de .M. Bernard, avec lequel, tous, nous entre- tenions d'excellents rapports. 1er mars 1913. Le Secrétaire: P. LEL1ÈVRE. 163 Admissions depuis le 31 Mars 1912 Dames Patronnesses Mmc Schmitt, rue Asselin, 3. MUe Touraille, rue Thiers, 34, Tourlaville. M1Ie Vigier, rue du Val-de-Saire, 93. Membres Titulaires MM. Adam, mécanicien principal de ire cl. de la marine en retr. rue Gibert, impasse Gouberville. Allix, professeur au lycée, rue Hélain, 85. Anquetil, agent techn. de la marine, r. des Hameaux, 15. Bonnissent, agent technique de la marine, rue Hélain, 5. Caubrière Auguste, négociant, rue du Port, 9 et 11. Delagarde, avocat, rue des Carrières, 17. Garçon, propriétaire, rue Emmanuel-Liais, 91. Garnier Louis, pharmacien à Saint-Pierre-Eglise. Genty, direct, de V Union Economique, r. Emm. -Liais, 94. Hodge, professeur au lycée, rue de l'Aima, 16 bis. Houyvet, agent du commissariat de la marine en retraite, rue Victor-Hugo, 39. Hue, propriétaire, rue Président-Loubet, 77. Ingouf, fonctionnaire colonial en retraite, rue Noyon. Jeanne Désiré, négociant, rue Notre-Dame du Vœu, 1 1 . Le Cannu, ancien pharmacien, rue Cachin, 25. Lefèvre, huissier, rue Guillaume-Fouace, 3 1. Macé Louis, agent d'assur.. rue Hélain, imp. des Champs. Perrotte Auguste, ag. techn. de la mar., r. E. -Liais, 72. Portalis, lieutenant de vaisseau, rue Bonhomme, 6$. Postaire Auguste, propriétaire, rue de l'Aima, 46. Rochard, propriétaire, rue de Miromesnil, 1 1, Paris. Ruel Martin, cap. long-cours etpilote, r.Val-de-Saire,i6} Simon Anatole, dir. d'école en ret.,Tourlaville-Moignerie. Simon Ernest — — Tourlaville-Fonderie. Tiphagne, secrétaire gén.-adj. de la mairie, r. Thiers, 25 Vauvray. directeur d'assurances, rue des Tribunaux, 4. MÉDAILLE D'OR Exposition Universelle 1889 \y . I* Il T 7 XI* Fondée par L. GRENTHE en 1868 GRAND PRIX Exposition Universelle 1900 H. ROUDIER, A. CROUZET & C18, Succssseurs Bureaux : 3, ruedeValenciennes, PARIS. - Usine àPONTOISE (S.-et-O.) GRANDE SPÉCIALITÉ DE SERRES Jardins d'Hiver Vérandas Marquises Orangeries Grilles Charpentes etc., etc CHAUFFAGE PAR CIRCULATION D'EAU CHAUDE ===== pour Serres, Jardins d'Hiver, Vérandas, Orangeries, etc. == CHAUFFAGE à Eau et par la Vapeur Système L. GRENTHE TUYAUX en fer et en cuivre TUYAUX en fonte à ailettes Références : Ville de Lille: Jardin d'hn er,Serres de la Préfecture ci du Palais Rameau Ville de Caen: Serres du Jardin Botanique Assistance publique de la Seine : Serres des Asiles de Villejuif Mai on-] Hanche \ ille-E\ r.'ii il. etc.. APRÈS CONCOl rRS, Ingénieur et Constructeur du Chauffage central actuel des 100 serres dii nouvel Etablissement horticole de la Ville de Paris, au l'an- i/es Princes, sous ta direction de M. FORMIGE, Architecte (/es Promenades de la Ville deParis. Envoi Franco de Flans et Devis 11 Grandes cultures de Chrysanthèmes MÉDAILLES D'OR, DIPLOMES D'HONNEUR MÉDAILLES DE VERMEIL ET d'âRGENT AUX EXPOSITIONS DE CAEN VALOGNES, COUTANCES, AVRANCHES, BAYEUX, ETC. LcuislïÎRARD HORTICULTEUR 121, Rue de la Polie, CHERBOURG GRAND CfîOJX D'ARBUSTES VERTS Collections ck Rosiers, Chrysanthèmes, Géraniums Dernières Nouveautés Plantes annuelles pour* repiquer Gerbes & Bouquets - Proix & Couronnes PRIX TRÈS RÉDUITS Photographie de la Marine TH. HOYAU Emile LBGAGNEUR Successeur 18, rue de la Paix, 18, CHERBOURG AGRANDISSEMENTS INALTÉRABLES AU CHARBON Service des Annonces Notable réduction aux Sociétaires et aux Industriels fournissant leur cliché. Le montant des insertions doit être réglé lors de la remise du texte. Les réclames insérées une année, sont reproduites l'année suivante sans autre avis, à moins que l'intéressé n'ait fait connaître avant le 31 Décembre, son désir de ne pas continuer cette insertion. Pour tout ce qui a trait aux annonces, s'adresser à M. LETERRIER, secrétaire-adjoint de la Société, rue Gambetta. PAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaaaaaaaa < ■4 * * * * * + 4 4 4 Eûclélé Anonyme CHERB0URGE01SE CBARBONS DE TOUTES PROVENANCES Ma/térisfULx de Construction F" ers, Aciers, Métaux CARBURE DE CALCIUM BRIQUETTES <=^ "Fournisseurs de la Marine Militaire et des Chemins de Fer Directeurs : t-TH, QITQNUU! S G. FOU BERT Bureaux: 86, RUE HÉLAIN. - Téléphone n 153 ■TVTTTTTTYTTTTTTTVn rTTTTT^ 'TYYTTTYTYTYTYTYB Papez économiquement Oos Japdins AVEC LES PLANTES ANNUELLES Nous signalons à tous ceux de nos lecteurs que le sujet concerne particuliè- rement, l'étude de premier intérêt que publie la Vie à la Campagne (dans ses numéros 153 et 455), sur les Plantes annuelles et celles à feuillage coloré et panaché, capables de remplacer les Plantes de serres dans la garniture d'Eté des Corbeilles, Plates-bandes, Bordures, etc. Elle en donne sous la forme de tableaux, le meilleur choix des variétés « floraison continue de Juillet à Octobre et tous les détails pour les semer, les repiquer, les préparer à temps, les soigner et les utiliser pour en obtenir les meilleurs résultats. Grâce à ces renseignements, il sera possible à quiconque ne possède aucune serre, de décorer très économiquement et aussi agréablement, son Jardin que s'il utilisait les Géraniums, Bégonias, Irésines, Coléus, Alternanteras, etc. L'im- portance de cette étude est telle qu'il nous est impossible de la publier dans ce Journal, mais nous tenons à la signaler à ceux de nos abonnés et lecteurs qu'elle est susceptible d'intéresser. Ajoutons que les Bons d'achats de graines donnés sur leur demande aux titulaires d'un abonnement couplé à Jardins et Basses-Cours et Agriculture- Elevage, ou d'un abonnement de luxe à l'un des deux journaux, qui procurent un nouvel abonné à l'édition cou- plée ou simple de luxe, leur permettent de se procurer gra- tuitement les sortes essentielles de graines et fi eurs préconisées. Demandez ces 2 numéros à votre libraire, Marchand de journaux, Bibliothèques des gares ou, encore, écrivez direc- tement à MM. Hachette et Cie, 79, boulevard Saint-Germain, qui vous les enverront contre 1 fr. pour chacun d'eux. Le 15 mai prochain il vous sera possible de compléter les indications intéressantes de ces 2 numéros parcelles non moins précieuses que la Vie à la Cam- pagne donnera dans son nu- méro 160 : L'Ornementation florale des Jardins Tous les Amateurs, Archi- tectes de Jardins, Horticulteurs, Jardiniers, voudront posséder ce superbe numéro spécial de la Vie à la Campagne qui cons- titue un véritable Album de plus de 150 modèles nou- veaux de Corbeilles, Plates- bandes, Bordures, Parterres, Massifs, Motifs découpés dans le gazon, unicolores et poly- chromes et de Mosaïques, pho- tographiés dans les jardins les plus renommés de France et de l'étranger. La composition de chacun d'eux est donnée en détail, ce qui permet à tous de les reproduire ou de s'en ins- pirer. Il est montré en plus la manière de réaliser ces compo- sitions très économiquement, même si on ne possède pas de Il serre Retenez dès maintenant 1 ce Numéro-Album. Revue pratique avant tout des Travaux, :: Produits, Plaisirs de la Campagne :: "Directeur : M. Albert M AUMENÊ Parait le Ier et le 15 du mois en fascicules de 44 a 70 pages, comportant 60 à 80 ar- ticles et notes, 6 à 8000 lignes de texte, :: 100 photographies et dessins inédits. :: Son vaste programme englobe tout ce qu'il importe de connaître pour ORGANISER et GÉRER toute Propriété de rapport et d'agrément: Elevage, Culture, Architecture et Décoration. Jurisprudence usuelle, Mé- decine vétérinaire, Vente des Produits, Distractions et Sports, etc., et en obtenir le MAXIM VM de RE VENUS et de PLAISIRS. Ces Enseignements et Renseignements sont complétés par l'Incomparable se rie de MONOGRAPHIES DESCRIPTIVES Illustrées des Domaines, Demeures, Chas- ses, Jardins, Basses- Cours, Élevages, Exploitations, de France et de l'Etranger, qui sont de vivantes Leçons de l'Exemple. En vente partout Prix : 1 fr., Étranger, 1 fr. 25 . Abonnement annuel (24 numéros) : France, 2 0 f r . (Étranger 28 fr.) donnant droit au Carnet individuel de 41 Bons de : Prime, Petites Annonces, Consultations gratuites des : Avocats, Vétérinaires, Archi- tectes, Agriculteurs, Aviculteurs, etc., et aux Merveilleux Numéros des Quatre Saisons. Envoi d'un Numéro spécimen contre 0 fr. 25 %-gr i, HACHETTE et Cie 79, bd St-Germain, Paris | N» 13 ? r- Ancienne Maison LEGRANCHÉ et P. LE GOUPIL Adrien MACÉ Successeur 6, rue de l'Aima, CHERBOURG Spécialité de Vins de table, blancs et rouges Livraisons en fûts ou bouteilles à partir de 2.', litres Ir h "Vins fins, Cognacs, Rhums, Eaux-de-Vie Liqueurs, Champagnes Prix courants et Echantillons sur demande Remise spéciale pour les Membres de laSociêtè d'Horticulture de Cherbourg *J 9, Place du Château, 9 c ii k r bo u r.g C J. AMIOT > Limonadier \S VI ille N I Grande Salle pr Sociétés fie pas à la Carte — Prix Tftodérés u,<>. A <*%/ Etablissement cl Horticulture ^ Magasin de Détail: 12, rue Gambetta * Jardins et Serres: 22, rue Asselin Pépinières : rue de la Bucaille et rue de la Polie CHERBOURG fi Léon CAVR i-tctt— ««m- , - ::TTi m. - m I'— .'I.1H m,'.jj.-.u>rK.V*j .. -!1UJh"... njitij.'j .,.,< MLl. ^i-LMfrj. s.-f .'-:■.'•■, ftlTl*.- WTir lill Officier du Mérite Agricole Horticulteur-Fleuriste-Pépiniériste Prime d'Honneur Concours Départemental 1905, Objet d'art Grand Prix d'Honneur du Président de la République \ Exposition Nationale, PARIS 1907 PARIS 1908 : Hors Concours 300 p> entiers Prix et Objets d'art, Diplômes d'Honneur, Médailles d'Or, de Vermeil et d'Argent aux Expositions de Paris, Caen, Coutances Valognes, Cherbourg, Falaise, Saint-Lu, Bayeux, etc. Vastes Pépinières d'Arbres et Arbustes pour pleine , terre, ainsi que d'Arbres fruitiers 1 ETABLISSEMENT UNIQUE DANS LA RÉGION pour ses Collections de Palmiers et Plantes à feuillage POUR DÉCORATIONS D'APPARTEMENTS \ S Spécialité de Cultures de Chrysanthèmes (Novateur des Chrysanthèmes greffés aux coloris multiples) PREMIER PRIN A TOUTES LES EXPOSITIONS 3STO O VEA O TÉS f fl» 'Bouquets et Gerbes en toutes saisons Location de Plantes Vertes 2? V Tous Produits pour l'agriculture et l'Horticulture jrï- T ■jS^rjS3^L3s^lJEjJE^ g^.*-r— iSEjfc.t^-^Â^j^i^ 11, rue Gambetta. 1-3, rue du Faubourg, CHERBOURG ENTREPOTS: Kur «lu Faubourg-, 16 Graines potagères, fourragères et de fleurs, Oignons à fleurs Pulvérisateurs de tous systèmes — Engrais et produits Truïïaut, de Versailles Soufre nicotine — Tuteurs en bambous Seul Dépositaire pour les arrondissements de Cherbourg et Valognes des ENGRAIS POLYSU et du MASTIC NORMAND Maison de confiance (Remises spéciales aux Horticulteurs et Jardiniers) DUBUISSON-FOUBERT, $, Horticulteur à Truges (Pas-de-Calais) Chrysanthèmes à grandes ileurs (600 variétés) et précoces rustiques de plein air (<;0 variétés. Dahlias-Cactus, décoratifs, géants, Hollan- dais, simples et à collerette (300 variétés). Œillets remontants géants de Nice (75 variétés) et remontants Lyonnais tige de 1er (150 variétés) Cannas, Géraniums zonales et peltatum, Glaïeuls, plantes vivaces, plantes massifs. — Paris 1007 : Prix d'Honneur. Nombreuses récom- penses. — Catalogue sur demande. *«HMNMWW^M«&e»W«»^e&«&et»«&«t»«t»#M4*«f*et»* LIBRAIRIE HORT 84"», Rue de Grenelle, PARIS (vu») MMAMMMAMWMAMMWWMMMMMMMMMMMMWWWWWWWWW^^ 21* Année Jardin ► PLANCHES COLORIÉES ' ■' - ■ *■ ■ ■ "ST: • 'H - "^^ J^éOuc ajlorvicultufç ôeoérale ÛU\ FOIS PAR rçOIl. Enroi fraaeo de Numéros spécimens, Très complet, $ Bien informé, | Bien illustré. | LE NUMÉRO : 50 cent. | avec Planche : 75 - | /France: lan.. «fr. f ABONNEMENTS t^JÎ~ & | \ — 6 mois 8fr. ]£ Abonnement d'essai { %£?'J molM : f £• 1 Ltranger, — 4fr. Seul Journal Hebdomadaire 14e Année DE JARDINAGE PRATIQUE et de la Vie à la Campagne . ILLUSTRE Nombreuses Primes. 1 an .... 6 mois . . 1 an.. 6 mois 5fr. 3fr. 7fr. 4fr. Jpurnal dt Jardinage pratique V TOUS V Mme pis * / France I ABONNEMENTS Ét "nger $ * - Î Abonnement d'essai [ £ancei 3 mois : *£• „ . . À Aovuwiwm a rasai j Etranger, — lfôO Envoi franco de Numéros spécimens. ¥ S Tout abonné d'un an au "Jardin" et au "Petit Jardin" pour l'année •***. * recerra gratuitement les numéros de Novembre et de Décembre --TT. $ Itous les ouvrages agricoles et horticoles! T Arboriculture d'ornement et fruitière.-Floriculture de serre et de plein • * air.— Architecture des jardins.— Culture potagère— Viticulture.— Sylvi- ïfe J culture.- Apiculture.- Aviculture.- Horticulture et Agriculture générales. Y f êS?1*; Catalogue Général HHIqoe ïAnp.r^ « pis^Slt!S I * plus de 2000 titres et constituant un recueil bibliographique unique en la matière. S HACHETTE & C? 799Bd Saîiit-Geimah; PARAÎT LE 5 ET LE 20 DE jFr. PAR AN ABONHEMEN» 115 LE NUMERO I CENTIMES . REMBOURSE PAR UNE SU REKBE PiiikM^ . POUR UN ABONNEMENT d'ESSAI DE 3 MOIsS === *> à Jaréins & *Basses=Cours au prix exceptionnel de 1 franc (Etranger : 1 franc 2S) Ad, H \CHETTE ET CIE, 79, Bd SMjermain, Paris ATELIER DE SERRURERIE Serres <& Grilles en Fer Maison JILLEMATsIDET Magasins de Quincaillerie : Rue Gambetta, 53 et place Divette Ateliers : rue des Carrières, 7-9-1 1 — CTiET(B0ïi7{G Machines agricoles, Moteurs, Réparations TOLES ONDULÉES pour Couvertures et Bâtiments Anciennes Maisons Michel-Ange MARION et DESAIDE-ROQUELAY Arthur Bertrand, Béranger et SVÎagdelaine 46, rue de Rennes, PARIS, VIe MÉDAILLES ET PLAQUETTES ARTISTIQUES GRAVURES •& DIPLOMES Décorations ci'Orcires Français et Etrangers Croix du mérite Agricole bijouterie * joaillerie s orfèvrerie > téléphone 727,15 MEUBLES & TAPISSERIE RIDEAUX, TENTURES, SIÈGES, GLACES, LITERIE CHERBOURG, 40, 42, 44, rue de l'Ama, CHERBOURG KEUBLES DE JAfêDWI Fabrication de Meubles en chêne verni et de tous styles LIVRAISON A DOMICILE DANS LA BANLIEUE PAR LES VOITURES DE LA MAISON Quincaillerie, articles de Tfténage et de ■'Bâtiment, Outillage Ancienne Maison E. Lepont & Levesque, fondée en 1824 René POUPE VILLE, successeur 3, Place de la Fontaine, CHERBOURG Lampes et Suspensions .;. Grilles forgées pour cours "Fourneaux en tous genres Cheminées, Voêles et Calorifères Chauffage «G0D1W» Coffres-Forts incombustibles Huiles et Graisse pour 'Voilures Bouches de Tours soignées Alï I H EES El TOI S C;E?S8EK 9*OI'll Et < *MIV\«.\1 Petit Matériel Agricole, Conc.issours, Broyeurs, Manèges, etc. Gpandç ^onnelleriç Ghepboupgeoisç Rue du Faubourg, 8, CHERBOURG MAISON LEPETIT Jean LEROUGE Successeur SPÉCIALITÉ DE BACS A FLEURS pour Terrasses, Serres et Jardins BACS VERNIS FANTAISIE, Cercles bronzés, en cuivre et nickelés FUTS en tous genres pour le Vin, le Cidre et les Eaux-de-Vie TONNEAUX et CUVES BARILS-EMBALLAGES pour les Beurres et les Pommes de Terre Vente et Achat de Fûts vides. — Mise de Vins en Bouteilles "Fournitures de "Bouchons, Cire. — Tait tous les Travaux de Cave PRIX MODÉRÉS Travaux mh =38= Parquet hygiénique sans joints TERRAZZOL1TH D. GRAZIANA 33, rue Gibert, CHERBOURG L'EAU A LA CAMPAGNE PAR LE CIMENT ARME RÉSERVOIRS. CITERNES. CUVES. BASSINS I TERRASSES en Ciment Armé ;.;;,,, garanties pouvant supporter ;.;ï. fgséffi 1.000 kilogrammes par mètre carré Compagnie d'Assurances Générales Siège Social : 87, rue de J^ichelieu, à Paris Ponds de Garantie : 945 millions Assurances sur la Vie, Rentes Viagères, Assurances contre les Accidents et le Vol ASSURANCES G HE VA UX , VOITUR ES, AUTOMOBILES Louis LE BRUN Directeur Particulier pour les deux arrondissements, Cherbourg & Valognes 48, rue Montebello, Cherbourg ENTREPRISE DU BATIMENT Zinguerie, Plomberie, Tôlerie, Fumisterie Appareils inodores Gaz et Eau TUYAUX ÉTAIN 17, RUE DU COMMERCE, 17 CHERBOURG Compteurs à eau ROBINETTERIE * EVIERS ♦ POSE DE POMPES REPARATIONS EN TOUS GENRES Ph&mra&etie 'M'odeme *»» L. PRUNIER Pharmacien de 1" olasse de l'XJniversité de Paris 58, RUE LA FONTAINE & 22, RUE GAMBETTA PHARMACIE D'ORDONNANCES Spécialilés "Françaises et Etrangères — Eaux minérales m FACTURES ♦ IMPRIMERIE de 3s AFFICHES m La Dépêche de Cherbourg ET DE LA MANCHE % Impressions £ j£ en tous Genres jg ♦ ♦^♦^^♦fr^^ TÉLÉPHONE NO i2( 41, rue Gambetta % CARTES DE VISITE t m m Chaussures PHILIP 2, Rue du Bassin <$y CHERBOURG x^, >>^ CHERBOURG Cfo&wsstLBirg§ de îtutee d de thr&^&iî Spécialité d'Articles Imperméables TPQ kr vc& V \ de Chasse et de Pêche La Maison ne vend Q\ae cies .Articles de première Q."U£Llité AU PROGRÈS >*e:- PÉPINIÈRES Léon GOSSELIN Rue du Bois, TOURLAV8LLE PRIME D'HONNEUR ET OBJET D'ART DE M. EE MINISTRE DE L'AGRICULTURE EN 1905.— MÉDAILLES D'OR, VERMEIL ET ARGENT AUX EXPOSITIONS ^3*ESj Spécialité d'Arbres fruitiers formés pour espaliers Arbres de plein vent Choix des meilleures Variétés pour la Table, en Poires, Pommes, Cerises, Prunes, Pèches, etc. La Maison garantit la reprise de ses Arbres et leur parfait étiquetage ^ FPtlXl MODÉRÉS <=s- ENGHAIS POLYSU LE MANS Ce sont les seuls Engrais ayant fait obtenir aux Plantes présentées aux Expositions : Plusieurs Grands Prix de M. le Président de la Répi que et plus de 350 Prix d'Honneur Dipli les d'Honneur, Médailles d'Or, ES ARROSAGES A L'EAU CLAIRE, VOILA TOUT LE SECRFV >'UNE PARFAITE RÉUSSITE. Se méfier des engrais bon march ai reviennent beaucoup plus chers. PO: rSXJ (Marque O) Cet engrais est spc< toute plante cultivée pour la Fleur, qu'elle soit en pot ou en pleine terre. Nou ommandons cet engrais aux Rosiéristes, aux Chrysan- thcmistes, qui veulent ûr des fleurs aussi grosses que celles qu'ils admirent aux expositions. L'en' .1 est des plus simple. On le mélange à raison de 2 à 3 lui. aux 100 kil. de terre ■ on destine aux rempotages, suivant la richesse de cette dernière En pleine le répandre à raison de 15 lui. à l'are et l'enterrer par un Léger binage. Dans Ijp? x cas, il faut bien tenir compte de sa décomposition lente et le mélanger longtemps a l'avance (minimum 2 mois) POLYSU CM:a,rQ.-ULe J) C'est l'Engrais par excellence pour le Potager. On le sème sur le fumier, avant son enfouissement à la bêche, à raison de 10 à 12 kil. a l'are. Il réussit admirable- ment sur les Choux-Fleurs, les Laitues, la Pomme de Terre, les Artichauts, les Fraisiers, etc., qui, grâce à son emploi, sont rarement atteints par la maladie. POLYSU (Marque A) Les résultats étonnants obtenus par cette Marque sur les Vignes, Poiriers, Pommiers, etc., sont le plus bel éloge que l'on puisse en faire. Se renseigner près des Arboriculteurs et Primeuristes de la contrée à ce sujet et voir les attestations de ces spécialistes. Employé avec méthode (1 ou 2 kil.>, suivant la force de la Vigne ou de l'arbre et semé tout autour dans un rayon de 0"'75 environ, il est ensuite enterré par un Léger binage. Il a toujours donné une vigueur inusitée et assuré une fructi- fication abondante aux plantes traitées. Les mois de novembre à mars seront choisis pour effectuer cette opération. En somme, avec l'emploi de ces trois Engrais, le Cultivateur obtient : le minimum de dépense, le maximum de rendement, avec le minimum df travail. Pour tous rem /nemenis et prix, s'adresser au Dépositaire pour les Arrondi- nents de Cherbourg et de Valognes : Henri LET RIER, Grainetier, 11, rue Gambetta CHERBOURG BULL DE LA f' ¥■> SUITE IIIITICILTIII! DE CHERBOURG XLV ANNÉE 1913 CHERBOURG Imprimerie de « La Dépèche de Cherbourg » 41, rue Gambetta 191 I BULLETIN DK LA W/ f SOCIETE D'HORTICULTURE DE CHERBOURG XLV ANNÉE 1913 4 *w CHERBOURG Imprimerie de « La Dépéi iherbourg » -il. rue Gambetta 191 1 Société d'Horticulture de l'Arrondissement de Cherbourg La Société a pour but de perfectionner et d'encourager toutes les branches de la science et de la pratique horticoles. Elle organise, toutes les fois que ses ressources le lui permettent, une Eocposition estivale ou automnale, à laquelle la carte de Membre de la Société donne droit d'entrée gratuite tous les jours. Elle publie, chaque année, un Bulletin qui est adressé gratuitement à tous les Sociétaires ainsi qu'aux Membres correspondants et aux Sociétés affiliées. Ce Bulletin con- tient les procès-verbaux des séances, des comptes rendus d'expositions, des rapports sur les visites de jardins et de propriétés, divers articles ou mémoires et autres docu- ments intéressant l'horticulture. Il offre, en outre, une revue des publications horticoles reçues par la Société. La Société possède, rue Montebello, 44, un jardin de floricullure et d'acclimatation, et une salle des séances qui renferme une bibliothèque ouverte aux Sociétaires tous les mardis, à 8 heures du soir. L'entrée du jardin est libre, pour les Sociétaires et leur famille, tous les jours, du lever au coucher du soleil. Un autre jardin, consacré à l'arboriculture, est situé rue de la Duché. Des cours y sont faits par le professeur de la Société. Les séances se tiennent dans le local delà rue Montebello, le premier dimanche de chaque mois ; elles sont annoncées par la voie des journaux de Cherbourg. On y traite et on y discute toutes sortes de questions horticoles et chaque séance se termine par une loterie de fleurs ou de fruits de saison, ou bien par une distribution d'ouvrages horticoles, de graines, de boutures, de greffes, etc. En été, de charmantes excursions dans les environs sont organisées par les soins du Bureau. Les personnes qui désirent acquérir des connaissances horticoles utiles, ainsi que toutes celles qui ont à cœur de contribuer à augmenter la richesse et le bien-être du pays par le développement de l'horticulture, sont instamment priées d'apporter leur adhésion à la Sociél<:. et, par ce moyen, d'accroître encore sa vitalité et sa puissance (/'action. Pour faire partie de la Société d'Horticulture, il faut avoir été présenté par un Membre ou avoir adressé pur écrit une demande au Préside n I . — Les Dames sont admi- ses sous le nom île Dames patronnesses ; lors des Exposi- tions, elles constituent un Jury chargé d'attribuer certaines incompensés. La cotisation unnuelle est de 5 francs. Membres d'Honneur de la Société r» . • , m, S M. le Sous-Préfet de l'Arrondissement. Présidents a honneur < »/. , «. • . >-, , ^ M. le Maire de Cherbourg. Président honoraire : M. le Docteur Renault, >J£ f$. Membres du Bureau pour 1914 Président: M. Corbière, || I., professeur de Sciences naturelles au Lycée, rue Asselin, 70. ,r- n , , ( MM. Le Carpentier, avocat, rue de l'Aima, 41. Vice-Présidents < ,-. ^ T • .. •' .» . , \? , \ Dutot, Il I, propriétaire, rue Montebello, j6. ( MM. Le Grin, $£ |$, avocat, rue Auvray, 1 2. Conseillers \ Piard, ancien négociant, rue de l'Aima, ;> bis. d'administration j Macé Adrien, négociant, rue de l'Aima. 6. ( Le Parmentier, propriétaire, rue Asselin, 7}. Trésorier: M. Le Brettevillois, f| I, secrétaire général de la Mairie, 1 Jeanne-d'Arc, 28. Secrétaire: M. Lelièvre Paulin, $£ f|, rue de la Polie, 18. Secrétaires- ( MM. Leterrier, j§, marchand de graines, rue Gambetta. 1 1. adjoints ( Thommin, *||, commis princ. delà Marine, rue Delaville. 5 Bibliothécaire : M. Noyon, impasse Dorival, place d? la Fontaine. Bibliothécaire-adjoint : M. Gallier, consul de Belgique, rue Montebello. 64. Cultures d'utilité MM. Le Carpentier, Président, Robin. >££, agent compt. princ, de la Marine, en retraite. Dépinée, propriétaire. Drouet, ||, agent administratif pai delà Marine, Tourlaville. Catherine, § , sous-caissier de la d'Epargne, en retraite. Lefauconnier, ^, administrât. princip. de l'Inscription mar. Commissions permanentes Cultures d'agrément MM. Dutot, Il L, /'résident. Mahaut, propriétaire. Hochet, propriétaire. Bameulle, *££, adjudant compt. princ. de la Marine en retr. Cauvin, bandagiste. Crova, 0 ^||. capit. de fr s Comité de Rédaction M. Corbière, || I., Président; M. Le Carpentier, Vice-Président ; MM. les Membres du Bureau Directeur du Jardin : M. Le Parmentier. Professeur Ôl Arboriculture: M. Piard. Jardinier de la Société et Professeur de Floriculture : M. Letullier. Délégué pour convoquer aux inhumations des sociétaires : M. Lelièvre, Vital, recever.r des Contributions indirectes en retraite, rue Dujardin, }8. ANNEE 1913 TABLE DES MATIÈRES Avantages accordés aux Membres de la Société et Conditions d'admission 2 Composition du Bureau et des Com- missions permanentes } P. Lelièvre Extraits des procès-verbauxdes séances s id. Rapport sur la situation et les travaux de la Société 26 Revue des publications reçues : Robin I. Cultures d'utilité 29 A. Le Grin II. Cultures d'agrément 57 Leparmentier Exposition de Valognes 80 E. Le Carpentier Excursion à Carteret 8} H. Leterrier Exposition de Carentan 91 J. Bameullk Visites de Jardins 97 A. Piard Exposition de Caen 10} Monsieur Alfred Rossel 108 Ad. Macé Le Sel et le Cidre 110 Bibliographie : Crova I. Défendons nos Cultures 116 J. Bameulle II. Les Ennemis des Plantes 117 Ad. Macé III. Le Pommier et le Cidre 12^ Plantations faites dans le jardin de la Société en 191^ 1 2t> Exposition à Cherbourg en 191 4. .. . 150 P. Lelièvre Nécrologie 152 H. Leterrier Avis aux Horticulteurs, etc [37 Présentations aux séances [38 Liste des Membres 1^9 Jt9 X -} Extraits des Procès-verbaux des Séances de l'Année 1913 Séance du 2 Février M. Le Brettevillois, officier de V Instruction publique; Madame Bonne foy et M. Legagneur, officiers d'Académie. — Affiliation à /'Union Nationale des Sociétés d'Horticulture de France. — Burines dans F intérieur d'un Mas. — Par m entier et la 'pomme de terre. — Mimosas en floraison à Cher- bourg. — Communications diverses. 54 membres présents. La Société décide, à l'unanimité, que des vives félicitations seront adressées à son dévoué trésorier, M. Le Brettevillois, à l'occasion de sa promotion au grade d'officier de l'Instruction publique, ainsi qu'à Madame Bonnefoy, dame patronnesse, et à M. Lega- gneur, membre titulaire, qui viennent d'être nommés officiers d'Académie. M. le Président annonce qu'après un sérieux examen de la question, le Bureau a été d'avis d'af- filier fa Société d'Horticulture de Cherbourg à O V Union ?s utioiv de des Sociétés d'Rortici il tare de Fran- ce et des Colonies. M. Corbière fait eonnaitre également que l'état de la caisse de la Société ne permettant pas cette année l'organisation d'une Exposition, te Bureau a décidé de consacrer quelque argent pour tenter à nouveau l'acclimatation dans le jardin de la rue xMontebello, de plusieurs plantes étrangères. — 6 - Ces décisions sont approuvées à l'unanimité par l'assistance. La maison Hachette a adressé un exemplaire d'un ouvrage qu'elle vient d'éditer: Culture Potagère, par M.Vercier, professeur d'horticulture delaGôte-d'Or. M . Ruel présente t r< lis belles poires Passe-t 'rassane. M. Dépinée dit qu'un fort lilas, qu'il avait dans son jardin, a été renversé par la tempête de la fin de janvier. 11 a constaté qu'un trou s'étant formé dans le haut, la pourriture avait gagné l'intérieur, et que des racines, dont il présente des échantillons, s'étaient formées dans ce creux, à iin50 environ du sol, et étaient descendues jusqu'en terre. M. Corbière donne quelques explications au sujet de la formation de ces racines anormales. M. Le Garpentier a envoyé un numéro du 22 jan- vier 1913, du journal La Liberté, contenant un article qui a pour titre : L'Histoire de la Pomme de Terre. Cet article confirme, en les précisant, des rensei- gnements qui ont été donnés dans des séances de l'an dernier, à savoir que Parmentier n'a pas été l'introducteur, mais seulement le vulgarisateur de la pomme de terre en France. D'après l'article en question, ce seraient les Espagnols qui auraient importé la pomme de terre en Europe, entre 1560 et 1570. Lecture est donnée d'un intéressant rapport de M. Levée! sur l'Exposition de chrysanthèmes de Nantes, en novembre 1912, où M. Levéel était allé comme délégué delà Société. A propos i\r> mimosas que M. Levée! a vus à Nantes, M. Corbière signale que le plus fort pied du parc Emmanuel-Liais est actuellement en pleine floraison, mais que la dernière* tempête l'a presque déraciné : en sorte qu'on ;i été obligé de l'étayer pour l'empêcher de tomber dans le bassin. Sont lus ensuite les comptes rendus y\^> publica- tions reçues en décembre 1912 et en janvier 1913, faits par MM. Robin el Le I rrin. Séance du 2 Mars Décès de M. Bernard. — M. Albert Simon, comman- deur du Mérite agricole ; M. Le Contour, officier, MM. Désiré Jeanne et Pierre Gosselin, chevaliers du même ordre. — Belles fleurs de ruinerais. — La taille Lorette. 50 membres présents. M. le Président rappelle que la Société a perdu récemment l'un de ses meilleurs membres. M. Ber- nard, très assidu aux séances où il faisait d'intéres- santes et fréquentes communications. Les nombreux sociétaires qui ont assisté à ses obsèques témoi- gnaient des vifs regrets causés par la mort inopinée de M. Bernard. Les sincères condoléances de la Société ont été adressées à Madame Bernard. Plusieurs sociétaires ont été dernièrement l'objet de distinctions dans l'ordre du Mérite agricole, savoir: M. Albert Simon, constructeur de pressoirs et de macbines agricoles, promu commandeur; M. Le Coutour, le dévoué trésorier de la Société d'Agri- culture, promu officier: M. Désiré Jeanne, éleveur et propriétaire d'une très importante cidrerie, et M. Pierre Gosselin, primeuriste à Bourbourg, nommés chevaliers. Ce dernier est le créateur de l'important établissement connu sous le nom de Forceries de la Manche. Au nom de la Société, M. le Président adresse à tous les plus chaleureuses félicitations. M. Duprey a envoyé une corbeille de très belles fleurs de camélias, très doubles et d'un superbe coloris. Par suite des modifications apportées au jardin de la rue Montebello, des touffes de bambous sont mises à la disposition des sociétaires qui en désirent. Une Société d'horticulture qui vient de se fonder à Laval a demandé à entrer en correspondance avec celle de Cherbourg: cette proposition est acceptée. — 8 — Sontensuite lus les comptes rendus de MM. Robin et Le Grin, sur les publications reçues pendant le mois écoulé. Il est également donné lecture d'un article du jour- nal La Vie Agricole et Rurale, communiqué par M. Le Garpentier. D'après cet article, intitulé : Méthodes horticoles, taille Lorette, la taille en question a ses ^artisans et ses détracteurs ; mais, ajoute finalement 'auteur: « Sans vouloir, pour le moment, exalter » ou rabaisser la méthode, nous pouvons cependant » affirmer que les faits obtenus sont intéressants et » méritent un examen attentif et suivi. » Séance du 6 Avril Décès de M. Evensen. — M. Chevalier, officier de l 'Instruction publique et M. Drouet, officier d 'Aca- démie. — Le Bulletin de 1912. — Cinéraire hybride inédite: Madame Arsène Chrétien. — Rapports. — Communications diverses. 60 membres présents. .M. le Président rappelle que, depuis la dernière séance, la Société a perdu L'un de ses membres, M. Evensen, marchand tailleur, et il se fait l'interprète des regrets causés par cette mort . De vives félicitations sont adressées à deux socié- taires qui viennent d'être l'objet de distinctions hono- rifiques et à deux autres qui ont obtenu de l'avance- ment. M. Chevalier, préposé des enfants assistés, a été nommé officier de l'Instruction publique, et M. Drouet, agent administratif de la marine, ollicier d'Académie. M. Ghalufour vienl d'être promu pharmacien en chef de lreclassede la marine, mais la Société, dont il lait partie depuis 1(.'< >3 et à laquelle ils'est toujours beaucoup intéressé, regrrlle que cet avancement — 9 — Foblige à quitter Cherbourg. La Société est heureuse que la nomination de M. Lefaueonnier au grade d'administrateur principal de l'Inscription maritime, le rappelle dans notre ville. M. le Président présente le Bulletin de 1912, qui parait un mois plus tôt que l'an dernier et contient des rapports et des articles très intéressants. Des remerciements sont adressés à M. Le G arp entier qui a bien voulu se charger de la correction des épreuves. M. Chrétien, horticulteur, a envoyé, avec une lettre explicative, une plante en pot, d'une belle variété de Cinéraire hybride, inédite, obtenue dans son éta- blissement. Cette Cinéraire, Madame Arsène Chrétien, porte des (leurs pouvant atteindre 12 centimètres de diamètre, de coloris rose chair; le port de la plante est très beau et la tloribondité extraordinaire. M. Chrétien va expédier un lot de 13 plantes dont il dispose à une grande maison d'horticulture de Paris qui s'en est rendue acquéreur. De vives félici- tations sont adressées à M. Chrétien pour cette magnifique obtention. Il est donné lecture d'un intéressant compte rendu, lait par M. Crova, d'un bel ouvrage édité par les soins delà Société Nationale d'horticulture ayant pour titre : Les plus belles roses au début du XXe siècle. Ce livre four- nit des indications très utiles aux amateurs de roses. La maison Hachette vient de publier et d'adresser à la Société un ouvrage intitulé : Défendons nos cultu- res (jardin d'agrément et serre). M. Crova veut bien se charger d'examiner ce livre et d'en rendre compte à la prochaine séance. Lecture est donnée des notes prises par MM. Robin et Le Grin après dépouillement des publica- tions reçues pendant le mois de mars. A propos d'un article critique relatif à la taille Lorette, M. Piard, consulté, dit que les résultats qu'il en a déjà obtenus sont satisfaisants ; mais il lui semble prudent d'at- tendre encore un peu avant de se prononcer défini- tivement sur la valeur de ce mode de taille. — 10 — M. Dépinée signale que, par suite de la douceur de la température, cel hiver, les plantes sont trop avancées, par exemple, les pivoines en arbre, et qu'A esl probable que le mauvais temps que nous subis- sons actuellement, en usera des dégâts. Séance du i Mai Décès de M. Levesque. — Maladie et soufrage de la vigne. — Communications diverses. 52 membres présents. M. le Président, en ouvrant la séance, a le regret d'annoncer la mort d'un sociétaire des plus dévoués et des plus estimés ; M. Levesque, vice-président honoraire, décédé à Tilly-sur-Seulles (Calvados), où il s'était retiré, l'une de ses filles étant directrice de l'Ecole Libre de cette commune. Les obsèques auront lieu le lundi 5 mai. M. Le Carpentier, vice- président, et .M. Piard, membre du Conseil d'admi- nistration, ont bien voulu accepter d'aller à Tilly, représenter la Société enla circonstance, M. Corbière étant retenu par son service. M. Levesque était membre titulaire depuis 1872. 11 a rempli les fonctions de secrétaire-adjoint de 187 i à 1879, puis celles de conseiller d'administra- tion () ans, fait partie de la Société. M. Corbière rap- pelle les services rendus par ce dévoué sociétaire, comme secrétaire-adjoint, puis comme secrétaire, conseiller d'administration, membre de la Commis- sion des cultures d'agrément, et aussi le charme donné aux banquets de la Société par les chansons de M. Rossel, dont plusieurs lurent composées spé- cialement pour ces réunions. La communication de M. le Président est saluée par les applaudissements unanimes de l'assistance et une délégation est désignée pour se rendre «à l'issue de la séance auprès de M. Rossel, lui offrir la mé- daille commémoralive gravée eu son honneur. Cette délégation est composée de MM. Corbière, Le Carpentier, Macé, Le Grin et Lelièvre. M. le Président exprime, au nom delà Société, ses remerciements à .M. Robin pour le dévouement et la — 13 — sympathie qu'il témoigne toujours à la Société. Gomme l'an prochain, il réunira, à son tour, 50 ans de secré- tariat, M. le Président espère remettre, en 1914, le même souvenir à M. Robin qui a été admis le 3 juillet 1864. A l'occasion du cinquantenaire de la Société, en 1894, des médailles avaient été remises à MM. Ca- vron père, Le Jolis, Letellier et Emmanuel Liais qui étaient des membres fondateurs de la Société et en faisaient partie depuis 1844. M. Dorange présente un beau Cactus, disposé en espalier, chargé de fleurs, et qui provient d'une bouture faite il y a 4 ans ; M. Dorange en met des boutures à la disposition des sociétaires. M, Le Parmentier soumet à l'assistance des fleurs de deux espèces de Buddleia : le Globosa, connu de- puis assez longtemps déjà, et le Cohillei, d'intro- duction plus récente. M. le Président dit que cette dernière espèce, d'un très bel effet, a été introduite à Cherbourg par le commandant Drouin, qui l'avait obtenue du Muséum. Cet arbuste se multiplie très facilement de boutures, et il commence à se répandre à Cherbourg. M. Léon Gosselin a envoyé, avec une lettre expli- cative, de superbes échantillons des légumes suivants: 1° Navet demi-long, blanc, à forcer, race marteau; nouveauté très remarquable par sa blancheur, sa beauté et sa précocité ; semé le 9 mars et cultivé en serre, il a été expédié dans la première semaine de mai; 2° Navet demi-long, blanc, à forcer, variété con- nue depuis longtemps déjà, de très bonne qualité, mais un peu plus tardive que la précédente ; 3° Carotte rouge courte, grelot, Parisienne, très connue, résistant très bien, très fertile et très pré- coce, mais perdant ses feuilles de bonne heure ; 4° Carotte rouge Parisienne, d'élite, nouveauté, surpassant de beaucoup toutes les autres variétés cultivées. - 14 Ces légumes, quoique très beaux, ne sont pas en- core arrivés à leur maximum de grosseur. M. Dépinée présente des pousses de lilas qui se sont produites à l'intérieur du tronc creux d'un lilas dont il avait parlé à une précédente séance. M. Macé, en quelques mots, résume une confé- rence faite par M. Warcollier, directeur de la station pomologique de Caen, ta une réunion du Syndicat général des Cidres, le lundi 26 mai, et à laquelle il avait été invité par le président Geslin. M. Warcollier a démontré que, grâce à des pro- cédés absolument scientifiques, les Allemands et les Espagnols sont arrivés à un très haut degré de per- fectionnement dans la fabrication des cidres. Les uns et les autres ont créé de grandes usines traitant, non seulement les fruits de leur pays, mais aussi les pommes de Normandie et de Bretagne. Les procédés utilisés ont pour base une propreté rigoureuse. Les produits obtenus sont livrés en bouteilles, sont bien présentés et d'une qualité toujours égale. Les cidres allemands et espagnols sont d'un aspect agréable, jaune-clair et très limpides, les premiers ont un goût sec qui plaît aux palais anglais et amé- ricains, l'exportation en est très importante ; ces cidres se vendent depuis 1 fr. 25 jusqu'à 5 francs la bouteille. Les cidres espagnols sont plus doux et s'exportent principalement dans l'Amérique du Sud. C'est par millions de bouteilles que se chiffre, dans ces deux pays, le commerce du cidre. M. Macé parle ensuite du « salage » du cidre, opération dont il a eu à s'occuper à la suite de pour- suites exercées contre des détenteurs de ce produit que l'analyse avait reconnu contenir une certaine quantité de sel. Cette pratique, licite pour le vin, est interdite pour le cidre. M. Macé, qui a fourni un rapport sur cette question au dernier Congrès po- mologique d'Alençon, est persuadé que, sous peu, remploi du sel en cidrerie, sera autorise, d'autant — 15 — plus que cet usage, très répandu clans notre pays, Favorise la clarification, empêche le noircissement et n'est aucunement nocif. M. Dépinée dit qu'à la dernière exposition de la Société on avait remarqué des fleurs de Gerbera venant du Midi, et qu'on n'en voit pas chez nos hor- ticulteurs. Il en a essayé la culture, mais n'a pas été satisfait. M. Dorange et les horticulteurs qui l'ont aussi essayée n'ont pas été plus heureux. Il semble bien que notre climat ne convient pas à cette jolie plante. Il est donné lecture des notes prises par MM. Rcbin et Le (îriii dans les publications reçues pendant le mois écoulé. Séance du G Juillet Correspondance et communications diverses. — Apports de fraises par M . Gallis et M. Piard. 55 membres présents. A propos du procès-verbal, M. Le Carpentier, qui préside la séance' en remplacement de M. Corbière, empêché, dit qu'une délégation, composée de M. Cor- bière et de trois membres du bureau, s'est rendue, à l'issue de la dernière séance, chez M. Alfred Rossel pour lui remettre la médaille qui lui avait été votée à l'occasion de son cinquantenaire comme membre de la Société d'Horticulture. M. Rossel a été très touché et a chargé la délégation de remercier la Société. Cette communication est saluée par des applau- dissements unanimes. M. Le Carpentier dit que le rapport de M. Macé, « Sur le salage du cidre » et dont il a été question à la dernière séance, a été très remarqué dans le monde commercial et agricole. Cette question, en effet, offre un très grand intérêt, relativement à l'application de la loi sur la répression des fraudes. — 16 — Comme suite à des invitations adressées par les Sociétés d'Horticulture de Valognes et de Carentan, M M . Leterrier et Le Parmentier sont désignés, comme délégués de la Société, pour faire partie des jurys des expositions qui doivent avoir lieu dans ces deux villes dans le courant de juillet. M. le Président rappelle que M. Corbière, assisté des deux vice-présidents, a remis le 23 juin, au nom de la Société d'Horticulture, une gerbe de fleurs à M. Poincaré, Président de la République, qui a ac- cueilli cette présentation par des paroles très aimables. Le Secrétaire donne lecture de différentes lettres qui ont été reçues notamment de l'administration de la revue La Vie à la Campagne qui a offert gratui- tement des exemplaires de numéros spéciaux relatifs aux jardins ; de la Société de Quimper, annonçant sa création et demandant à correspondre avec la Société de Cherbourg (ce qui est accepté) ; de M. Trulfaut qui a envoyé pour la bibliothèque de la So- ciété son ouvrage « Les ennemis des plantes culti- vées », en demandant qu'il en soit fait un rapport. M. Bameulle est prié d'examiner cet ouvrage. La Société a également reeu de M.Loretteun exem- plaire de son livre sur la taille des arbres fruitiers. M. Lefauconnier soumet aux membres présents une variété de noisettes offrant la particularité de présenter des fruits soudés trois à trois. .M. (iallis, de Tourlaville, a fait un très bel apport de fraises, remarquables par leur grosseur, leur coloris et leurs jolies tormes. Cette présentation était accom- pagnée d'une lettre explicative. L'apport comprenait des fraises géantes de la variété Madame Moutot, les unes disposées sur un plat, les autres placées, chacune, dans un petit panier; d'autres enfin adhé- rentes encore aux hampes Morales ; il y avait, aussi, deux lois de fraises classées comme tardives et fort belles ('gaiement : The Latest <>/' ail et Ami Isatis Gauthier. Plusieurs des fraises de .M. (iallis pesaient au moins (il) grammes; — 1? — M. Piard, de son coté, présenta deux variétés de superbes fraises, obtenues par lui de fécondations artificielles et qu'il a nommées, l'une Souvenir du Congo, l'autre Madame Galhs. Elle sont issues d'une 'hybridation du fraisier Madame Moutot avec une des obtentions de M. Piard, appelée Saint-Vincent-de- Paul. Quelques-unes des fraises de M. Piard attei- gnaient le poids de 63 grammes. Les sociétaires qui ont goûté ces fruits les ont trouvés excellents. Il est ensuite donné lecture des comptes rendus faits par MM. Robin et Le Grin des publications reçues pendant le mois écoulé. M. Piard, répondant à une question de M. Lefau- connier, pense que la meilleure variété de fraises à. forcer est la Kœnig. M. Le Carpentier annonce que le bureau s'est occupé d'organiser une excursion. La date choisie a. été le 27 juillet et le lieu : Garteret. Départ de Cher- bourg à 8 h. 30 et retour à 10 h. 37 du soir ; déjeuner à Garteret et souper à La Haye-du-Puits. Un avis dans les journaux indiquera ultérieurement le mo- ment où il conviendra de se faire inscrire. Séance du 3 Août Décès de MM. Caubrière et Houchet. — Moyens de 'préserver les pois des mulots et autres rongeurs. — Communications diverses. 45 membres présents. M. le Président exprime les regrets causés à la Société par la mort de deux de ses membres, M. Gaubrière, ancien négociant, et Houchet, proprié- taire. M. le Président dit que l'excursion à Garteret le 27 juillet, favorisée par le temps, a été charmante à — 18 — tous les points de vue et que 43 personnes y ont pris part. M. Le Garpentier en présentera un compte rendu à la prochaine séance. M. LeParmentier qui avait accepté d'aller à Valo- gnes, comme délégué de la Société, pour faire partie ' du Jury de l'Exposition qui a eu lieu en cette ville lit son rapport. M. Bameulle donne lecture de son compte rendu sur l'ouvrage de M. TruiVaut: Les ennemis des plantes cultivées, dont l'auteur a adressé un exemplaire à la Société. M. Dépinée dit qu'un amateur qui cultivait les pois « Sainte-Catherine », qu'on sème au commencement de l'hiver et les pois de Mai, avait vu ses semis, renouvelés plusieurs fois, détruits par les mulots et autres rongeurs. Il a alors semé ses pois dans une caisse couverte de verre et, quand ils ont été levés, il les a repiqués; alors les mulots ne les attaquaient plus. M. Dépinée ajoute qu'un moyen de préserver les pois contre les iimaces, est de mettre sur la terre plusieurs centimètres de se.iure de bois, dans laquelle les limaces s'engluent et meurent. M. Ruel dit que les insectes s'attaquent moins aux pois qui ont été mis 24 heures dans du pétrole. M . Lefauconnier a essayé du pétrole, à Trouville, et cela lui a réussi. Ce sociétaire pense que pour préserver les (leurs, par exemple les marguerites, il vaut mieux employer du sou que delà sciure de bois. Il ajoute avoir obtenu de bons résultats en plaçant des ronces, n'ayant plus de sève, dans les sillons, quand il avait des pois. Il avait obtenu des plantes de pois «Sainte-Catherine» de 2m20 et 2B30 de hau- teur, en arrosant tous les jours. M. Dépinée répond que l'amateur dont il a parlé \|. le I)'' Turbert) a employé le pétrole sans réussite. [1 est donné lecture des rapports de MM. Robin et Le Grin sur les publications reçues pendant le mois écoulé. 19 — Séance du 7 Septembre Apports de raisins par M. Léon Gosselin. — Commu- nication diverses. 37 membres présents. M. Lefauconnier a envoyé trois belles poires Clapp's Favorite. M. Leterrier lit, aux applaudissements de l'assis- tance, son rapport sur l'exposition qui a eu lieu à Garentan les26, 27 et 28 Juillet, et où il est allé faire partie du Jury comme délégué de la Société de Cherbourg. Sont déposés sur le bureau les programmes de l'Exposition Internationale d'Horticulture qui aura lieu à Lyon de mai à novembre 1914. M. Léon Gosselin, rue du Bois, à Tourlaville, a fait un envoi (accompagné d'une lettre explicative) de sept variétés de très beaux raisins : Chasselas de Fontainebleau (4 grappes pesant 2 kil. 750) , Forster 's white seedling (3 grappes, poids 2 kil. 250), Portugais bleu on Vieux Cherbourg, Boudalès. Blanc des Trois Fontaines, Inspecteur Randoing, Franhentlial, toutes bonnes variétés, d'après M. Léon Gosselin, pour la culture forcée et pour serres tempérées, produisant, également, des récoltes abondantes. M. Piard invite les Sociétaires qui le désirent, à visiter, après la séance, les raisins du jardin du passage des Jardins. Sont lus les comptes rendus de MM. Robin et Le Grin sur les publications reçues pendant le mois d'août. 20 — Séance du 5 Octobre Projet d'exposition à Cherbourg en Juin 1914. — Raisins présentés par 31. Cottin. — Poires apportées par M. Leterrier. — Communications diverses. 70 membres présents. Le Secrétaire rapporte que le Bureau a pensé qu'une exposition pourrait avoir lieu dans le courant de l'été, en 1914, par exemple dans la 2e quinzaine de juin, si la Société n'y fait pas d'objections. La date serait fixée ultérieurement. Personne ne faisant d'observations, ce principe d'une exposition est adopté. Le Bureau et les Commissions se réuniront après la séance pour s'entendre au sujet des visites de jar- dins à faire en vue des concours de 1913. M. Le Painteur a envoyé six très grosses et belles pommes dont on ignore le nom et que M. Leterrier pense être de la variété Ménagère. La description de la Pomme Ménagère dont il est donné lecture dans l'ouvrage : Les meilleurs fruits au début du XXe siècle, se rapporte bien aux fruits de M. Le Painteur. M. Cottin présente de superbes raisins, à très gros grains : Black Alicanie et Rosaki. Les magnifiques résultais obtenus sont dus à des soins tout particu- liers. M. Leterrier a disposé sur une table, à l'entrée de la salle des séances, un apport de très belles poires dont les plus grosses, dans chaque variété, pèsent: Général Tottleben 775 gr.; Doyenné du ComiceobS gr. ; Beurré Bachelier, 543 gr. ; Beurré magnifique, 4 15 gr. ; Duchesse d'Angouléme, \ 12 gr.; Triomphe de Jodoigne, 392 gr.; Louise- Bo nue d'Arranc/ws, 210 gr.; Doyenné doré df Saint-Michel, 195 gr. Ces poires avaient été ensachées el soignées d'une façon particulière. Les résultats obtenus sont très 21 — beaux quoique l'année n'ait pas été favorable poul- ies poires et sont dus en partie à l'emploi de l'engrais Polysu. M. Le Garpentier lit un rapport très intéressant et documenté sur l'excursion qui a eu lieu à Garteret le 27 juillet. M. Lefauconnier présente des poires qui, d'après la description lue dans l'ouvrage indiqué ci-dessus, paraissent être de la variété Doyenné du Comice. On avait procuré à M. Lefauconnier l'arbre ayant porté ces fruits, sous le nom de Président Roosecelt. Il est donné lecture des comptes rendus de MM. Robin et Le Grin, sur les publications reçues pen- dant le mois écoulé. Séance du 2 Novembre Visites de jardins. — Récompenses pour tenue de jardins et apports aux séances. — Raisins Directeur Tis- serand, apportés par M. Gallis. — Exposition à Cherbourg, du 13 au 16 juin 1914. — Commu- nications diverses. 61 membres présents. M. Bameulle lit son rapport sur les visites de jar- dins faites à Saint-Pierre-Eglise et à Cherbourg, à l'occasion des concours de 1913. A la suite de ces visites, il a été décerné pour tenue de jardins et taille des arbres fruitiers : une médaille de vermeil à M. François Le Grest, jardinier à Saint-Pierre-Eglise, et une médaille d'argent à M. Maugé, jardinier à Cherbourg, Le Secrétaire indique qu'il a été en outre, attribué par le Bureau et les Commissions permanentes pour apports de plantes, de légumes et de fruits aux séances mensuelles ayant eu lieu d'octobre 1912 à septembre 1913 inclus: à M. Gottin. la médaille de vermeil de — 22 — M. le Ministre de l'Agriculture; à M. Léon Gosselin, Tune des médailles d'argent de M. le Ministre de l'Agriculture ; à M. Gallis, la deuxième médaille d'argent de M. le Ministre de l'Agriculture ; à M. Chrétien, un diplôme de mérite avec félicitations ; à MM. Dorange et Duprey, des mentions honorables et h MM. Rucl et Lefauconnier, de vifs remer- ciements. M. Gallis présente un panier de très beaux raisins Directeur Tisserand, variété de troisième époque, se conservant très bien, do très bonne qualité, l'une des meilleures, dit M. Gallis, après le Frankental. Le même sociétaire a apporté un panier de coloquintes de formes variées. M. le docteur Turbert a envoyé trois énormes pommes d'un arbre obtenu de greffes provenant de la terre de La Boissaye, et une poire Président Roosecelt ; il met ces fruits à la disposition de la Société. L'un dos membres présents pense que les pommes pourraient être des Belle Dubois. La poire Président Roosevelt ost très grosso, mais de médiocre qualité. M. lo Président fait connaître que le bureau ot les Commissions permanentes ont arrêté le règlement et lo programme do la 32e exposition dos produits do l'horticulture et des objets d'art ou d'industrie s'y rattachant, qui aura lieu à Cherbourg du 13 juin 1914 au l(') juin inclus. Lo programme, qui comprend 2 Secrétaire, P. LELIÈVRE. V RAPPORT SUR LA Situation et les Travaux de la Société PENDANT L'ANNÉE 1913 (lu a la Séance du i Décembre) Messieurs, La Commission de vérification des comptes du Trésorier vient de vous faire connaître que les re- cettes se sont élevées, en 1913, à . . . . 3.747 fr. 13 les dépenses à 2.386 fr. 83 et que l'avoir est actuellement de. . . 1 .360 fr. 30 Permettez-moi d'y ajouter, pour me conformer aux statuts (art. il), quelques renseignements complé- mentaires. Nous avons fait tous nos efforts pour régler, autant (pie possible, les dépenses effectuées, et il y a lieu de penser qu'eu déduisant ce qui devra être payé d'ici la fin de l'année, il restera au 1er janvier un disponible d'environ 1200fr. qui permettra, avec ce que Ton pourra prélever sur les ressources de l'année, de pourvoir à l'organisation de l'exposition projetée pour le mois de juin 191 \. Si l'on a remis cette exposition à l'an prochain, il a été procédé, tout en conservant un disponible, au remplacement, dans le jardin de la rue Monte- bello, d'un certain nombre de plantes qui n'avaient pas beaucoup d'intérêt, par d'antres végétaux d'in- — 27 — troduction plus récente ou faisant défaut, qu'il est bon d'essayer sous notre climat, en vue de leur propagation, s'ils réussissent. La Commission des comptes vous a signalé que le nombre des cotisations perçues qui était de 287 en 1910, est monté à 324 en 1913. C'est là, une des preuves des sympathies que rencontre notre Société. Sur 329 quittances préparées par le Trésorier, cinq seulement, n'ont pas été perçues, par suite de refus de paiement. L'intérêt porté à notre Société et à ses travaux se manifeste aussi, par le nombre des membres (dépas- sant souvent 70) qui assistent aux séances mensuelles, et de ceux qui y font des apports ou des communi- cations. Il n'est pas rare d'y voir présenter de beaux légumes et de superbes fruits qui provoquent l'ad- miration des assistants. Ces apports sont encouragés parla distribution de récompenses à la fin de l'année. Des récompenses ont aussi été attribuées à la suite de visites faites par le Bureau et les Commissions permanentes. Ce qui contribue également à l'attrait des séances, ce sont les rapports qui y sont lus, notamment ceux faits, chaque mois, par MM. Robin et Le Crin sur les publications reçues et signalant les faits nouveaux en horticulture. Parmi ces rapports, a été particulièrement remarquée la relation si inté- ressante et si bien documentée de M. Le Carpentier sur l'excursion organisée à Carteret en juillet dernier, et à laquelle assistaient de nombreux sociétaires et qui a été charmante à tous les points de vue. Le jardin de la Société, rue Montebello, sous la direction de M. Le Parmentier, a présenté un aspect ravissant pendant la belle saison, et celui du passage des Jardins a été l'objet de soins particuliers de la part du dévoué professeur d'arboriculture M. Piard qui a obtenu, cette année, dans la serre, des raisins tout à fait remarquables au point de vue de la gros- seur des grains et de la beauté des grappes, comme on peut s'en rendre compte par la belle photographie — 28 — qu'a bien voulu en prendre, à titre gracieux, notre excellent collègue M. Legagneux. Le Bulletin de la Société, auquel M. Le Garpentier donne ses soins, a été distribué plus tôt qu'à l'ordi- naire, et a contenu d'intéressants articles. Le coût continue à en être atténué par le produits d'annonces, innovation due, il y a peu d'années, à notre dévoué secrétaire M. Leterrier. La bibliothèque s'est encore enrichie des publica- tions reçues des Sociétés correspondantes etde celles à laquelle notre Société est abonnée, ainsi que de quelques livres nouveaux. Un certain nombre de volumes ont été reliés. En résumé, la situation de la Société d'Horticul- ture est très bonne, et elle ne reste jamais inactive. En 1914, elle aura à manifester encore plus d'activité, par suite de l'organisation projetée, du 13 au 16 juin, d'une exposition qui, il y a lieu de l'espérer, sera au moins aussi belle que les précédentes de Cher- bourg. La Société rencontrera, encore, certainement, à cette occasion, de nombreux concours dévoués, et de précieuses sympathies. Il y a lieu dépenser, aussi, qu'elle verra le nombre de ses membres continuer à s'accroître. Ce qui fait une des forces de la Société d'Horticul- ture de Cherbourg, c'est qu'il règne, entre tous les membres, et en particulier, entre ceux du bureau, des relations excellentes et le meilleur esprit de cordiale confraternité. 11 n'en pourrait être autrement quand une association a le bonheur «le posséder à sa tête, depuis décembre 1900, un Président savant et dévoué comme le sympathique .M. Corbière. Il nous est, d'autant [tins loisible d'exprimer aujourd'hui, pour lui, notre reconnaissance, qu'il a été empêché d'assister à la présente séance. Le Secrétaire, P. LELIÈVRE. Revue des Publications reçues par la Société d'Horticulture I. CULTURES D'UTILITE Séance du 2 Février 1913 — Revue horticole du l01* décembre, n° 23. Les arbres fruitiers et les fruits à l'exposition du Gours-la-Reine, article de M. Pierre Passy. — Dans ce compte rendu nous remarquons, en ce qui concerne les raisins, dans le lot de MM. Cordonnier et fils, de Bailleul, une collection de douze variétés intéressantes, notamment en grappes superbes : Muscat d'Alexandrie de 1 kilo 700. Gomme variétés à grains blancs ; Ministre Viger, très belle variété à grains d'une grande finesse et à grosses grappes, l'une d'elles pèse 1 kilo 550 grammes. — Endive ou Witloof, article de M. V. Enfer donnant d'utiles conseils sur la culture de ce légume. — Revue horticole du 16 décembre, n° 24. Les cultures fruitières de l'Ecole pratique d'Agri- culture de Wagnoville, article de M. Pinelle, pro- fesseur d'Arboriculture de la ville de Paris. — Examen par une commission de visite déléguée par la Société Nationale d'horticulture de France des — 30 — procédés de taille aux arbres fruitiers et spécialement aux poiriers, par M. Lurette, chef de culture de l'Ecole. Nous conseillons la lecture de cet article. — Bigarreau Antoine Nomblot, article de M. Alfred Nomblot, pépiniériste à Bourg-la-Reine, avec planche coloriée. — Cette variété est remar- quablement fertile, pouvant remplacer utilement la Uruigne de Mai dont elle a la fertilité, avec en plus une maturité plus hâtive. — Revue horticole du 1er janvier, n° 1. Cbou-Rave en culture forcée, article de M.\ . Enfer sur les conditions à observer pour mener à bien cette culture et obtenir et livrer à la consommation à la fin de Thiver cet excellent légume à un moment où les légumes trais sont encore assez rares. A consulter. — Revue horticole du 16 janvier, n° 2. L'hivernage des artichauts, article de M. Blin, relatif aux soins à observer pour la protection des artichauts contre les gelées et aussi contre l'humidité que cette plante redoute au moins autant, si ce n'est plus que le froid. Cet article est recommandé pour les jardins d'amateurs. — Salsifis et scorsonères, article de M. Enfer. — Conseils et renseignements sur la culture de ces deux excellentes plantes potagères et sur les sols qui leur conviennent plus particulièrement, ainsi que sur l'époque des semis et des soins d'entretien. — Bulletin de lu Société u peui désirer lui voir prendre nue place plus importante dans nos jardins. — 45 — — Bulletin de la Société d'horticulture et d'acclima- tation de la Dordogne, juillet 1913. Faites la guerre aux mouches. — Nous avons pensé que le procédé indiqué par M. le Dr Delamare, médecin- major à Saint-Denis, serait apprécié par les excellents résultats obtenus. Il s'agit d'une solution de formol du commerce au dixième, soit 100 grammes, eau 900 grammes. On remplit de ce liquide plusieurs assiettes,dans la pièce à assainir, disposéesen plusieurs endroits sur les tables ou sur le sol. Vingt-quatre heures après, ces assiettes et la zone environnante sont remplies de mouches et de moustiques empoi- sonnés ; la solution doit-être renouvelée dans les assiettes toutes les quarante-huit heures. — Bulletin trimestriel de la Société d'horticulture et de sylviculture de Quimper, 2e trimestre 1913. Taille rationnelle du melon et de la tomate par M. Gherrueau, jardinier en chef à Kerbernès. — Nous conseillons la lecture de cet article expliquant la taille méthodique à employer pour ces deux légu « mes-fruits. — Bulletin de la Société d'horticulture du Gard, avril-juin 1913. Du pincement du poirier, sa théorie, ses effets [du Petit Jardin). — Nous conseillons la lecture de cet article fort intéressant. — Bulletin de la Société cV horticulture et de viticul- ture d'Epernay, juillet 1913. La cloque du pêcher. — Se méfier de certaines recettes dangereuses ou inefficaces pour la détruire. Employer des bouillies neutres et opérer avant l'appa- rition des feuilles. — 46 — — Bulletin de la Société d'horticulture de Melun et de Fontainebleau, août 1913. Un cri d'alarme. — La tavelure des poiriers, son traitement {Le Lyon horticole). — Différentes recettes recommandées : le sulfure de potassium à la dose de 25 à 30 grammes par litres d'eau. M. Beau, jardinier- chef à l'Ecole nationale d'agriculture, estime que les traitements à la base de sel de cuivre sont les seuls jusqu'ici reconnus efficaces. La bouillie bordelaise donne de très bons résultats. Voici sa composition : 3 kil. de sulfate de cuivre dissous et 3 kil. de chaux vive pour 100 litres d'eau. Le traitement doit avoir lieu aussitôt après la taille, c'est-à-dire pendant le repos de la végétation. L'emploi se fait au moyen d'un pulvérisateur. — Bulletin de la Société d' horticulture de la SartJie, 2e trimestre 1913. L'hygiène du sol dans les jardins par M. J. Delafon (Le Jardin). — On lira avec intérêt cet article indiquant les causes du manque d'hygiène du sol et les remèdes à employer en faisant ressortir l'utile emploi des engrais chimiques combinés avec le fumier. Les engrais chimiques corrigeant et neutralisant pour ainsi dire, les conséquences fâcheuses de la décom- position organique qu'entraîne le fumier. Séance du 7 Septembre — Revue horticole du 1er août, n° 15. Les meilleures variétés de pommes de terre pota- gères, .irticle de M. Hyacinthe Rigault. — Après avoir signalé différentes variétés qui ont subi ce qu'on est convenu d'appeler la dégénérescence, indiqué quel- ques variétés qui, avec de bons soins, donnent encore satisfaction ei des récoltes de primeur asssez rému- nératrices, l'auteur cite la variété Marjolin, les variétés - 47 — Victor, Belle de Fontenay, Royale, Hollande. Cette dernière reste toutefois la plus estimée des sortes d'hiver ; elles est de bonne conservation, très fine de qualité et celle qui se prête mieux à faire des pommes de terre soufflées . — Revue horticole du 16 août, n° 16. Les meilleures variétés de pommes de terre pota- gères, suite de l'article de M. Hyacinthe Rigault paru dans le numéro du 1er août. — L'auteur continue à signaler les variétés présentant différents avantages et mérites au point de vue de la culture. On remarque particulièrement la Géante de Reading, l'Early rose, a Quarantaine violette, la Saucisse, la pomme de terre la plus populaire de toute. Nous ne pouvons qu'encourager la lecture des articles de M. Rigault sur ces différentes variétés. — Derniers semis d'épinards. — Conseils de M. V. Enfer sur cette culture et sur les soins ultérieurs d'entretien. La meilleure époque pour effectuer les semis va du 15 août au 15 septembre. — Revue horticole du 1er septembre, n° 17. Les gazons, semis d'automne, article de M. V. Enter donnant d'utiles conseils sur les semis de gazons pour la création des pelouses: époque de l'ensemen- cement, soins d'entretien, épandage d'engrais, etc. Article à consulter. — La désinfection du fruitier, article de M. Truelle signalant l'utilité de cette opération, les procédés de désinfection, badigeonnage, pulvérisation et fumi- gation ; formules à employer pour ces différentes opérations qui s'imposent au propriétaire d'un fruitier, avant qu'il y confie les fruits de sa récolte. — Rulletin de la Société d'horticulture du départe- ment de Seine-et-Oise, juillet 1913. Chronique. — Sulfatez vos graines au sulfate de — 48 — fePi — Les graines trempées pendant vingt minutes dans une dissolution de sulfate de fer (10 grammes par litre d'eau) ont germé plus rapidement, plus régu- lièrement, oui donné des plantes plus vigoureuses que d'ordinaire et étaient indemnes de traces d'attaque par les insectes. — Bulletin de la Société d'horticulture et de viti- culture d'Epemaij, août 1913. Les groseillers, les cassis, par M. Audol. — Cet article a pour but de recommander la culture de ces arbustes qui seraient d'un grand rapport s'ils étaient cultivés avec soin. D'utiles conseils y sont donnés pour les soins voulus de taille et de pincement en temps opportun. Nous recommandons la lecture de cet article. Il a été transmis «à la Société d'Horticulture la der- nière édition du règlement de l'exposition interna- tionale urbaine qui doit s'ouvrir le 1er mai 1914. M. le Commissaire général, en adressant les divers docu- ments concernant cette exposition, y compris le règle- ment spécial de l'horticulture et des industries s'y rattachant fait connaître que quelques emplacements restant encore libres; il engage vivement les futurs exposants à envoyer leur adhésion dans le plus court délai possible. Séance du 5 Octobre — Revue horticole, n° 18, 16 septembre. Précautionsà prendre avant la plantation. L'auteur M. Y. Enfer indique dans cet article les dispositions nécessaires pour assurer la bonne préparation et la réussite de nos futurs plantations fruitières. Article recommande — Chute prématurée des feuilles de groseillers a grappes. —Article do M. E. Nofiray faisant remar- — 49 — quer que cette chute prématurée des feuilles est due à une maladie cryptogamique causée par le Pseudo- PezizaRibis, Glœosporium Ribis. Aucun traitement n'étant susceptible d'enrayer la maladif, les crypto- gamistes s'accordent tous pour conseiller l'enlève- ment et l'incinération des feuilles malades. D'ailleurs, si la première cueillette des feuilles malades a lieu dès le début de la maladie, trois à quatre visites pratiquées à huit ou dix jours de dis- tance auront anéanti toutes les chances de son déve- loppement. — Les choux d'York et leur culture en pleine terre. Article de M. Menier sur la culture de ces plantes potagères ; soins à y apporter. Nous recom- mandons la lecture de cet article. — Revue horticole du 1er octobre, n° 19. Quelques bonnes variétés de Romaine à semer en semer en octobre. — Article de AI. Meunier, indi- quant les soins à employer pour la culture de ce légume, semis sous cloche, repiquage, plantation en côtière. Article recommandé. — Un article fort intéressant de M. Pierre Passy, sur le Congrès porno! ogique de Grand. — La Provence agricole et horticole, août 1913, n° 20 Trois légumes peu connus à cultiver: Le Daïkon géant du Japon, le Crosne du Japon, l'O'xalis tubé- reux. — L'article fait ressortir les avantages que présentent ces divers légumes, leurs facilités de culture, leur grande valeur et l'abondance de leurs produits. Tous les seins de culture de ces trois légumes sont indiqués clans cet article dont l'auteur n'est indiqué que par les initiales M. D. Nous ne pouvons qu'en recommander la lecture fort intéressante. — 50 - — Bulletin de la Société d'horticulture et de viticul- ture d'Epernay, septembre 1913. Les engrais chimiques et les fraisiers, article de M. Blanchouin Le Moniteur cl Horticulture). — Conseils sur les engrais à employer, et sur les époques les plus favorables. Le superphosphate à la dose de 100 gr. par mètre carré, en couverture en novembre, pour redonner de la végétation à des fraisiers qui avaient été épuisés par les coulants, est cité notamment, en insistant sur les avantages que présentent les engrais chimiques sur tous les autres engrais. — Bulletin trimestriel de la Société d'horticulture et de botanique du centre de la Normandie, octobre 1913, n° 4. On pourrait tire avec intérêt un très remarquable article sur les empoisonnements par les champignons par M. le Dr Decaux. Nous le recommandons. — Bulletin de la Société centrale d'horticulture du département de la Seine-Inférieure, 1er semestre 1913. Les opinions de M. P. Tricaud, professeur d'arbo- riculture sur la taille du poirier, dite taille Lorette. — Cette article très développé n'étant pas susceptible d'analyse, nous ne pouvons que le signaler en en conseillant la lecture. — Expériences en cultures maraîchères avec remploi de la (leur de soufre. — Rapport de M. Ma- gnien, professeur d'agriculture de Seine-et-Marne. Il résulte des expériences qui ont été faites sur diverses cultures qu'on obtient par l'emploi du soufre des récoltes plus hâtives, plus belles et plus avantageuses. — Bulletin de lu Société d'horticulture du départe- ment de Seine-et-Oise, août 191-'!. Un bon moyen de renouveler le carré d'artichauts [Bulletin tic lu Société d*horticulturedeBeauvais). — — 51 — Divers procédés sont recommandés, notamment Tœil- letonnage qui doit être pratiqué dès la fin d'octobre ou à la deuxième quinzaine de novembre. — Annales de la Société d'horticulture de l'Allier, 1er semestre 1913. Le bon melon, article signé Hortulus, extrait du {Jardin). — Recommandé aux amateurs de cette cucurbitacée, délice des gourmets quand le fruit est de qualité recommandable. Séance du 2 Novembre — Revue horticole du 16 octobre, n° 20. Le Loganberry comme fruit de commerce, article de M. Owen Thomas. — Le Loganberry est un fruit américain, hybride entre framboisier et ronce, sa qualité est très régulière ; il a la vigoureuse croissance et la fécondité de la ronce. Sa valeur commerciale est très grande et l'auteur ne saurait trop recom- mander sa culture aux amateurs. Article à consulter. — Pincement et rognage par M. Harraea, profes- seur départemental d'arboriculture fruitière. Nous conseillons la lecture de cet article qui analyse les effets produits dans la végétation par l'application de ces opérations, particulièrement en ce qui concerne la vigne. — Précautions à prendre avant la plantation. — Article de M. Enfer donnant d'utiles conseils sur la distribution des végétaux, sur leur orientation et sur la place qu'ils doivent occuper selon leurs différentes variétés, en passant en revue les poiriers, pêchers, pruniers, vignes, etc., et en tenant compte de leur maturité hâtive ou tardive. Ce travail est fort inté- ressant à consulter. 52 — Bulletin de la Société d'horticulture d'Orléans et du Loiret, n° 6, 3e trimestre de 1913. Taille Lorette en septembre. Opérations à faire. — Article de M. J. Wolf susceptible d'intéresser les horticulteurs qui ont adopté cette taille. Chronique horticole. — Soignez vos pêchers. Pour prévenir L'invasion de deux champignons : Coryrieum et Cloque, on recommande de sulfater avant le départ de la végétation avec des bouillies cupriques, surtout acides. — Bulletin de la Société d'horticulture dEpernay, octobre 1913. De l'époque où doivent être cueillies les poires. — Article de M. Opoix (La Pomologie française) indi- quant les conditions dont il y a lieu de tenir compte pour cette opération très importante qui demande be aucoup d'attention et surtout de grandes connais- sances, lesquelles ne s'acquièrent que par de longues expériences pratiques. En résumé, après avoir signalé les inconvénients ou les avantages qu'il peut y avoir à procéder à la cueillette des fruits, il conclut à récolter les espèces de poires d'été huit à dix jours avant la maturité et celles d'automne dix à vingt jours avant. Quant aux espèces d'hiver du 15 au 31 octobre. — Annales de la Société d'horticulture et d'histoire naturelle de P Hérault, n° 9, septembre 1913. Ce numéro contient trois articles qui peuvent inté- resser les horticulteurs qui s'occupent de la culture des pommes de terre. 1" Soins à donner aux pommes de terre pour se- incnoc. ;ii'ticlc de \1 . Joseph Morinoud ( lioisseron, 13 septembre 1913). 2" Un procédé de sélection de la pomme de terre, par M. Caron {Le Nord horticole). — 53 — 3° Les meilleures variétés de pommes de terre pota- gères, article de M. Hyacinthe Rigault, cultivateur à (jroslay (Seine-et-Oise). — Annales de la Société Nantaise d'horticulture, 2e trimestre 1913. Utilisation des engrais minéraux en culture maraî- chère. — Cet article l'ait ressortir les avantages qui résultent de l'emploi des engrais chimiques, à la suite des expériences nombreuses faites sur divers points de notre territoire qui ont démontré non seulement qu'on peut accroître les rendements, mais encore activer la croissance, avancer la maturité et améliorer les produits. — Annales de la Société d'horticulture de la Hante- Garonne, juillet-août 1913. La culture du céleri-rave par M.Àudol. — L'auteur donne d'utiles conseils sur la culture de ce légume, excellent, d'une conservation facile, constituant une grande ressource à la fin de l'hiver, quand les autres provisions sont à peu près épuisées. Les variétés les plus connues sont énumérées dans cet article. — Bulletin trimestriel de la Société d'horticulture de Coulommiers, novembre 1913, n°201. Les qualités apparentes des bons légumes par M. E. Rey, professeur de culture maraîchère (Le Petit Jardin) . — Cette article, dont nous donnons la lecture, a pour but de renseigner les amateurs de bons légu- mes, des qualités apparentes que doivent présenter les principaux légumes qui figurent sur nos marchés. Cette intéressante question n'a à notre connaissance, dit l'auteur, jamais été exposée. — Bulletin de la Société d'horticulture, d1 arboricul- ture et de viticulture des Deux-Sèvres, 2e trimestre 1913. Traitement du chancre des arbres ( extrait du - 54 — Bulletin de la Société d'horticulture de Meaux). — Ce procède consiste à insuffler, à l'aide d'un petit souflei ad hoc, de la poudre de plâtre à modeler dans les parties malades ou à cicatriser. Si on opère en hiver, pendant que l'arbre est mouillé, le plâtre forme bientôt une carapace calcaire continue, qui suffit à l'immuniser* Séance du 7 Décembre — Revue horticole, du 1er novembre, n° 21. Chronique. — La treille du Roy. — L'adjudication des raisins provenant de la fameuse treille du R.oy, palais de Fontainebleau, se composant de 12 lots de 25 kil., a produit la somme de 2.378 francs, ce qui met le prix moyen du kil. à 2 fr. 26. — Sulfatons nos arbres fruitiers, article de M. L. Chasset. — Cette opération est recommandée une première fois aussitôt la chute des feuilles, et une seconde fois avant la végétation an printemps. L'au- teur recommande la formule suivante qu'il emploie avec beaucoup de succès : eau, L00 litres; sulfate de enivre, 2 kil. ; mélasse, 1 kil. Celle même formule est employée avec succès égal emenl avant la floraison • les pêchers pour lutter contre la cloque. — De la plantation : distances à observer, article de M. Enfer faisanl connaître les modifications don! il faut tenir (•( un pic non seulement pour chaque genre d'arbres fruitiers, mais iiussi | ries diverses variétés d'un même genre. Nous recommandons cel article au point (le vue des renseignements fori utiles qu'il contient. — 55 — — Revue horticole, n° 22, 16 novembre. Pincement et rognage, auteur M. Harraea. — On trouve dans cet article des renseignements fort inté- ressants sur les effets produits par ces opérations sur les vignes. En raison de l'importance de cet article, nous ne pouvons qu'en recommander la lecture fort intéressante. — De la plantation, article de M. Enfer traitant de l'habillage des sujets, de la mise en place, de la taille après la plantation. Sujet intéressant. — Revue horticole, n° 23, 1er décembre. Etiolage du pissenlit, article de M. Enfer indi- quant les procédés à employer et les modes de culture permettant d'obtenir au printemps, d'assez bonne heure, les jeunes feuilles clu pisseidit, qui procurent une salade fraîche, rafraîchissante, possédant une légère pointe d'amertume qui n'est pas désagréable. Article à consulter. — Le Bigarreau Moreau, article de M. Garnier. — Cet arbre serait le produit d'un semis de hasard du à la fécondation naturelle de deux cerisiers voisins de l'endroit où il se développa : Bigarreau de Mai et Bigarreau Reverchon. Le fruit est très gros, d'un beau rouge clair, se fonçant un peu à la maturité. Il devance de douze à quinze jours la maturité du Bigar- reau .labouley, considéré jusqu'alors comme le plus hâtif. Il n'est pas douteux que, dans un avenir pro- chain, il sera considéré comme une variété commer- ciale d'une grande valeur. — Bulletin de lu Société d' horticulture et de viticulture d'Epernay, novembre 1913. Faut-il enlever les fleurs de pommes de terre? — La Revue agricole du Sud-Est et la, Société horticole de Mantes le conseillent à la suite d'une expérience — m — ] intéressante : à l'arrachage le produit des tubercules était plus élevé. Ceux-ci étaient plus riches en fécule que ceux ayant porté des fleurs. La plante utilise pour la floraison et la fructification une certaine quantité de fécule et d'autres principes, et les tubercules béné- ficient de tous ces éléments, si l'on enlève les fleurs à l'état de bouton. — Bulletin périodique de la Société d'horticulture de r arrondissement de Meau.r, n° 5. Quelques bonnes variétés de Romaine à semer en octobre, article de M. E. Meunier signalant les diffé- rentes variétés qu'il y a intérêt à cultiver et donnant tous les renseignements utiles pour la réussite de cette culture qui donne des résultats très appréciables. — Le Jardinage, n° 22, novembre 1913. Création d'un jardin fruitier, Habillage des racines et des branches, Pralinage. Piatique de la plantation, par M. Chauiïour, chef arboriculteur de MM. Moser et fils, pépiniéristes à Versailles. Nous signalons aux lecteurs cet intéressant travail publié avec figures dans le texte comme susceptible de fournit' d'utiles renseignements sur l'arboriculture fruitière. Le Rapporteur de la Commission des cultures d utilité. ROBIN. ■V X — 57 — II. — CULTURES D'AGREMENT Séance du 2 Février 1913 — Bulletin de la Société d'horticulture de Seine-et- Oise, octobre. — Moyens de reconnaître les œillets à fleurs doubles dans les jeunes plantes de semis ; le moyen est très simple : tous les pieds àtrois cotylédons seront doubles, ceux qui n'en ont que deux donneront des fleurs simples (extrait du Bulletin de la Société de la Cote-cVOv). — Les Annales de la Société de la Haute-Garonne signalent une nouvelle cinéraire hybride vivace appe- lée Joseph Paquet. Vivant en plein air sous le climat de l'oranger et en serre froide sous les climats plus rigoureux, cette variété présente une extrême diver- sité de coloris ; dans des plantations de quatre mille plantes, on en trouverait difficilement deux ayant le même ton, les rouges sont les plus nombreux, puis les bleus et les blancs, certaines plantes portent des fleurs tricolores et môme panachées extrêmement belles, elles ont de 35 à 70 millimètres de diamètre, la moyenne est 45 millimètres. — Le Bulletin de la Société d'horticulture d'Acran- ches, n° 4, signale une plante d'ornement de grand effet décoratif, nouveauté 1912, le sapin d'été : Arte- misia saccorum viridis. — La Société des Deux-Sèvres, 3e trimestre, donne, sous le nom d'Alphabet du tailleur de rosiers, d'excel- lents conseils pratiques aux débutants dans la culture de cet arbuste. — 58 — — Bulletin de la Sarthe, ie trimestre. — Note sur le cyprès chauve : Taxodium distichum ; cet arbre présente cette particularité rare chez les conifères de perdre à l'automne ses feuilles et même les ramilles auxquelles elles sont attachées. Il atteint jusqu'à 40 mètres de hauteur, le jardin de la Société, au Mans, en possède plusieurs exemplaires. — La Défense agricole et horticole du Nord indique un certain nombre de plantes pouvant résister à l'hiver tout en séjournant dans des vases placés sur une muraille : Iris d'Allemagne, Yucca, Sedum, Sieboldi, Eulalia japonica, Campanules vivaces, Coto- neasters divers. Pervenches, Erira prostrata. — La Société a reçu un joli petit volume illustré : Comment on soigne son jardin, par M. Georges TrufTaut. — L'auteur donne des conseils pour les cultures d'agrément comme pour celles d'utilité. — Le Journal des Roses, n" 1 de cette année, donne plusieurs roses en estampe en couleurs, elle ne paraissent rien présenter d'extraordinaire ; par contre une gravure en noir montre une fort belle rose : Lady Loirne, hybride de thé. — Le Jardinage, dans sonnuméro de janvier, donne une fort jolie photographie en couleurs de cosmos à grandes (leurs et dans celui de décembre celle de lorl belles glycines de Chine, el montre aussi qu'il n'est pas besoin d'aller au .lapon pour en voir do magnifiques. — La Revue horticole toujours si intéressante, nous donne en couleurs des glaïeuls [ris et Jean /! - au mois de juillet une belle teinte rouge, la panachurë ne brûle pas au soleil et le port de la plante est serni pleureur et très élégant. — Note sur les pavots vivaces, pavots à bractées et pavots d'orient. — Le Chrysanthème^ octobre, indique le procédé employé par les jardiniers chinois dans la culture des chrysanthèmes, mais tout n'est pas connu dans leurs méthodes. — La Revue de phytopathologie, n° 9, commence la publication de tableaux illustrés pour la détermi- nation des insectes nuisibles aux plantes cultivées en France et dans les pays voisins. Le premier tableau a pour but de permettre de déterminer à quel ordre appartient un insecte phytophage donné ; les tableaux suivants permettront d'étudier la famille et le genre. — Jardins et Basses-Cours, 5 octobre. — Pour préparer de jolies corbeilles d'oignons à fleurs : entremêlez savamment vos plantes à bulbes avec des plantes tapissantes, conseils pratiques. — 20 octobre : Un nouvel hortensia, Madame Emile Mouillère, variété à très grande fleur atteignant 0 m. 12 de diamètre, finement fimbriée, d'un blanc pur. — On signale le hêtre pleureur du jardin public de Bayeux qui couvre une surlace circulaire de 21 mètres de diamètre. — Le Journal des Roses, octobre, contient l'estampe en couleurs d'une rose nouvelle Madame Philbert Routigny, hybride remontant, àfleursd'un joli coloris rose très vif, d'un diamètre moyen de 0 m. 16. — Liste des douze meilleures roses à cultiver. — La Revue horticole. 16 octobre, contient elle aussi une jolie estampe en couleurs du camélia Kred Sander, une des plus belles nouveautés de l'exposition r — 77 — de Gand, les fleurs sont d'un coloris rouge cramoisi très brillant. — Un splendide Hœmanthus, le Multiflorus superbus, (photographie). — Note sur la Salvia nemorosa (photographie). — Motifs d'ornementation printanière avec dessins. — Du Petit Jardin, 11 octobre. — Les Garryas : très jolis arbustes dont les fleurs disposées en longs chatons ou grappes pendantes atteignant jusqu'à 0 m. 15. — N° du 18 octobre : On conseille la plantation des kakis ou plaqueminiers pour avoir des fruits savoureux en même temps que des arbres très décoratifs. — Le Jardinage, octobre, consacre plusieurs pages très bien illustrées aux iris et à leur utilisation pour les terrains humides ; ce sont les iris à fleurs imberbes ; d'autres espèces se plaisent dans les terrains secs. Le même numéro s'occupe aussi de la culture des lis. Séance du 7 Décembre — Le Petit Jardin, n° du 1er novembre. — Indi- que la manière de conserver pendant l'hiver les vieux pieds de pélargoniums, anthémis et fuchsias; il est nécessaire de les mettre en serre et de les laisser sans arroser; au mois de février, ils commen- ceront à pousser et ces pousses serviront à faire des boutures, à moins que l'on ne préfère replanter les vieux pieds vers la mi-mai. Si l'on ne possède pas de serre, les pélargoniums peuvent hiverner dans des locaux clos et éclairés dont la température ne doit pas descendre en dessous de -j- 3. — N° du 29 : Le jardin sur la fenêtre en hiver : Conseils sur les fleurs qui peuvent à peu de frais décorer la maison ; primevères de Chine, chrysanthèmes, véroniques, — 78 — cyclamens, camélia. Il faut autant que possible les • réserver de la poussière, les asperger le matin avec es doigts et ne les arroser que lorsque la terre commence à sécher. — La Revue de phytopathologie, nos 11 et 12, contient une notice concernant les conditions de vente de la nicotine par les établissements de la Régie. — Le Bulletin de la Société d'horticulture de Seine- et-Oise, octobre, indique le moyen de clore complè- tement avec de la mousse les coffres à châssis en planches qui laissent toujours passer entre leur partie haute et le châssis qu'ils portent, un tilet d'air qui peut être pernicieux pour les plantes h protéger. — Bulletin de la Société de la Haute- Vienne, 2e trimestre. — Note sur les œillets remontants Amé- ricains. Ils sont le produit du croisement des œillets Malmaison avec des variétés Lyonnaises ; en France on commence à les cultiver en grand, ils se carac- térisent par la rigidité des tiges et la perfection de la forme. (Extrait du Progrès horticole). — Les Annales de la Société Nantaise, octobre, donnent une liste de plantes vivaces qu'il faut laisser à la même place pendant plusieurs années si l'on veut obtenir leur maximum de beauté, par exemple les fuchsias, les fougères, les phlox, etc. — Le Bulletin de la Société de Seine-et-( >/*<>, septembre, indique un procédé intéressant pour fabriquer soi-même des cloches de jardin avec de vieilles bonbonnes. — Le %$fr Bulletin de la Société de Melun et Fontainebleau, novembre, reproduit un amusant article du Petit Jardin contre l'exagération de la grosseur des chrysanthèmes. L'est une affaire de goût. - 79 — — Bulletin de la Société d'Epernay, novembre. — Les cannas, leur culture, (extrait du Bulletin de la Société Artésienne). — Le Chrysanthème, novembre, contient le compte rendu du Congrès des chrysanthémistes à Gand. — Le n° de juillet du, Jardinage s'occupe beaucoup des roses et des roseraies, à signaler la rose Mistress Arthur Munt, couleur crème, reflets rosés. — Le Journal des Roses, nos 1 1 et 12, nous montre en couleurs deux jolies roses : Madame Edouard Herriot, et General superior Arnold Janssen, nouveauté hollandaise, à fleurs très grandes, pleines, très partumées, rouge carmin foncé particulièrement intense. — La Bévue horticole, n° du 16 novembre, nous montre quelques jolis rameaux fleuris de Berberis, les uns portant des fleurs rouge orangé, les autres des fleurs jaune orangé. — Le Bulletin de la Société de Montmorency , 3e trimestre, préconise la digitale pour remplacer la nicotine ; il suffit d'en faire bouillir quinze kilo- grammes de rameaux fleuris dans cent litres d'eau, on aboutit aux mêmes résultats et à bien meilleur marché. Le Rapporteur de la Commission des cultures d'agrément, LE GRIN Exposition de Valognes (Lu à la séance du 3 août 1913) Messieurs, Dans sa séance du 6 juillet dernier, la Société d'horticulture me fit l'honneur de me déléguer pour être membre du Jury à l'exposition florale de Valo- gnes, le 12 juillet. Parti le matin de ce jour, notre lieu de réunion était fixé dans l'enceinte des halles aux grains, place du Collège. Nous étions trois délégués: M. Madeleine, horti- culteur à Bayeux, M. Pillet, horticulteur à Goutances, et M. Le Parmentier, de Cherbourg. Ces deux col- lègues m'ayant nommé président du Jury, à dix heures nous commençâmes nos opérations. Notre tâche nous fut grandement facilitée, grâce à l'aimable concours apporté par le secrétaire M. Letellier qui nous fournissait tous les renseignements demandés et avait su faire un choix judicieux de toutes les plantes exposées en les groupant avec ordre et esprit de suite. Dès l'entrée à gauche, une belle présentation de roses, toutes bien étiquetées. Nous remarquons plu- sieurs variétés de Crimson Rambler, une entre autres d'un beau rose dont une branche formait gerbe et portait le nom de Gloire d'Orléans. Cette variété a l'avantage de ne pas prendre le blanc et presque pas le puceron; dans les groupes nous remarquons en roses lilliput la rose marguerite, la rose pastille et la rose Heur de pommier. — 81 — Plus loin, une belle collection de pois de senteur, tous en pots, présentait une quarantaine de variétés; l'air en était embaumé. En suivant, une belle collection de Swainsonias en pots, blanc pur, roses et panachés ; j'attire l'atten- tion des amateurs sur cette belle plante presque inconnue à Cherbourg. Nous arrivons à la collection si remarquée d'Astilbes (Hoteias roses) d'une vigueur et d'une tenue parfaite qui ont fait notre admiration ; à l'unanimité, le vase de Sèvres offert par le Prési- dent de la République lui a été décerné. A coté une magnifique corbeille d'hortensias en groupes nombreux. Au centre, des hydrangeas bien en fleurs, autour un cercle d'hortensias bleus, puis un nouveau cercle de beaux roses et enfin les plus petits en bordure blanc pur dont les touffes étaient énormes, tous d'une vigoureuse végétation. Une médaille d'or lui a été décernée à l'unanimité. Un beau groupe de gloxinias présenté par le jar- dinier de M. Bertin de la Hautière lui fait obtenir une médaille de vermeil. Une belle collection de roses présentée par M. Do- deman, jardinier au château des Galeries à Bric- quebec, toutes bien étiquetées et dans toute leur beauté; elles avaient le pied dans des carafes. Ce jardinier avait présenté une collection très nombreuse de pavots en fleurs doubles depuis le blanc pur jus- qu'au noir parfait et présentant toute la gamme des couleurs. Il a obtenu une médaille de vermeil. Une belle corbeille de bégonias Allery, tous d'une égale tenue et très bien équilibrés, vaut à M. Boul- land, horticulteur à Valognes, une médaille de ver- meil et une mention très honorable pour ses bégo- nias Versaillensis. Une médaille d'argent à M. Thomas, horticulteur à Valognes, pour ses bégonias rex et bégonias Bertini. Une médaille d'argent à M. Letellier, deValognes, pour ses coleus. — 82 — Une médaille de vermeil, 1er prix ex-œquo, à M. Thomas et à M. Letellier pour leurs belles plantes vertes et d'ornement. Une magnifique corbeille d'héliotropes vaut à M. Letellier une médaille d'argent grand module. Au centre de la cour un grand massif de conifères, plantes élevées en pots, remarquables par leur vigueur et leur variété, a fixé notre attention ; de beaux thuiopsis dolabrata et variegata, de beaux sujets de cupressus et d'abies, pins variés et cèdres divers. Une médaille d'or est décernée à M. Boulland pour sa belle exposition. D'autres corbeilles de plantes diverses renfermant des pélargoniums, bouvardias campanules, fuchsias, lauriers roses, valent à leurs exposants les récom- penses méritées. Une médaille de vermeil est décernée à Mlle Marie Thomas pour ses belles couronnes, bouquets montés, vases garnis, corbeilles de fiançailles, surtout de table, etc., le tout parfaitement exécuté et décoré avec le plus grand goût. Des bûches rustiques et objets de vannerie garnis de belles plantes valent à M;,ie Letellier, fleuriste à Valognes, une médaille d'argent deuxième module. Nous avons adressé des félicitations aux jardiniers de château: à M. Lecherbonnier, pour ses bégonias rex et bulbeux et sa belle collection de gloxiuias ; à M. Dodeman, du château des Galeries, à Bric- quebec, pourses belles roses, ainsi qu'à MM. Bourreau et Euvrie, jardiniers du vicomte de Mareuil, au châ- teau de Pont-Rilly à Négreville. Il était plus d'une heure quand nous eûmes fini nos opérations ayant rempli consciencieusement notre mandai et nous eûmes l'honneur de déjeûner avec M. Lesauvage, président de la Société d'horti- culture, M. Carré, vice-président et M. Letellier, secrétaire, à l'Hôtel de l'Agriculture. La partie maraîchère ne figurait pas à l'exposition. Cherbourg, 25 Juillel L913. LE PARMENTIER Excursion à Carteret (Lu à la Séance du 7 Septembre 1913) Le projet, caressé à maintes reprises, d'une visite h Londres et aux jardins de Kew n'ayant pas pu se réaliser cette année encore, Carteret fut choisi comme but de la promenade traditionnelle de la Société. Le dimanche 27 juillet, 42 excursionnistes se réunissaient à huit heures et demie à la gare de Cherbourg-Etat, envahie à la même heure par la foule qui se rendait à la Sainte-Anne de Bricquebec. On s'entasse joyeusement dans le vieux matériel de l'Ouest que la nouvelle administration a relégué sur ses lignes secondaires. Le ciel est nuageux et la sécheresse de la terre semble implorer une pluie bienfaisante qui ne se décide pas à tomber ; nous nous félicitons, pour aujourd'hui, de ce retard dans le déchaînement des cataractes célestes et, l'après- midi, nous apprécierons, en gravissant les falaises de Carteret, les bienfaits de l'écran qui nous pro- tégera contre l'ardeur du soleil. La journée entière se passe dans les plus agréables conditions clima- tériques. Des deux côtés de la voie ferrée les pommiers présentent l'aspect d'une belle récolte : depuis long- temps on n'avait pas vu trois années consécutives de pommes, et, malgré l'exercice consciencieux de leur privilège, les bouilleurs de crû se demandent dans quels fûts ils logeront la vendange prochaine. Pour faire place au jus nouveau, les alambics vont soulager les tonneaux; il s'ensuivra une reflores- cence de l'alcoolisme qui, pour se développer, trouve sans cesse des éléments favorables. En attendant — 84 — que s'accomplisse ce sinistre pressentiment, nous Ira versons Bricquebec dont les rues enguirlandées ont les trottoirs garnis de tables couvertes de pichets avidement vidés par des gosiers qu'altéra la marche matinale. Que sera-ce au retour? La nuit survenue ne nous permettra d'y voir que le feu des lanternes vénitiennes et des fusées fulgurantes. Les marais verdoyants succèdent aux plateaux arides, les herbages alternent avec la lande et les champs de céréales bientôt mûres ; à la Haye-du- Puits nous changeons de ligne et la marche sur Garteret devient si rapide que le mécanicien ayant brûlé une halte doit faire machine arrière pour déposer une famille qui, par hasard, devait descendre à cet arrêt. Nous avons à peine le temps d'aper- cevoir à Denneville une petite culture de chanvre, cannabis saliva, culture rare malgré les encourage- ments budgétaires. Nous voyons la crête des dunes de Denneville, puis nous longeons Portbail avec ses deux églises voisines de Gouey et de Notre-Dame ; le clocher de celle-ci, blanc sur deux de ses faces, sert d'amers aux navires qui cherchent l'entrée du havre. Le port, très ancien, vit débarquer au VIIIe siècle les reliques de saint Georges; une ville gallo- romaine avait occupé le même emplacement, et les Normands y trouvèrent un monastère qu'ils détrui- sirent. Eloigné du bourg, auquel il est relié par une chaussée, le port peut à peine aujourd'hui, en raison de l'envahissement dessables, recevoir quel- ques caboteurs jersiais qui y embarquent les mar- chandises dont les lois douanières ne paralysent pas le trafic. Nous arrivons à Garteret asseztôt pour jeter, avant le déjeuner, an coup d'œil sur le bourg, le quai, le port ; à cette heure précisément fait escale le steamer de tonnage modeste qui assure le service entre Garteret et Gorey, le port correspondant de l'île de Jersey, Garteret esta la lois un point de transit pour les îles anglaises el une station balnéaire très fré- — 85 — quentée parce qu'elle est bien desservie et qu'elle possède une plage magnifique, adossée à des falaises pittoresques, à proximité de promenades agréables et variées. C'est plus qu'il n'en faut pour expliquer la vogue de cette localité et le rapide développement dont elle a bénéficié. A l'hôtel d'Angleterre, M. Lecouflet, un Cher- bourgeois, a pu, sans sacrifier l'intérêt de sa clien- tèle ordinaire, dresser dans un local approprié une table unique pour les 42 convives qui font au déjeuner l'accueil le plus empressé : disposition de la table, service, composition et exécution du menu, cordialité des convives, rien ne manque pour donner au repas l'agrément et le réconfort. Aussitôt le déjeuner terminé, un groupe de socié- taires, se rendant à l'invitation de notre collègue, M. Ruel, se dirige vers sa propriété de la villa Ger- fleur, contiguë à la nouvelle agglomération La villa, qui a emprunté son nom gracieux à celui de la rivière dont elle domine l'estuaire, est dotée d'un assez important jardin potager, fleuriste et fruitier, rattaché à la route par une allée bordée de fusains sur une partie de sa longueur, de fusains et de montbretia dans l'autre partie. Le jardin, soigneu- sement tenu est planté de poiriers en quenouille, en espalier et en contre-espalier, dont un beurré d'Amanlis en particulier et un passe-crassane sont chargés de fruits, de pommiers en plein vent et en cordons obliques de diverses espèces, entre autres la reinette côtelée ou bonnet carré et une autre reinette non déterminée, que le puceron lanigère n'épargne pas. Ces arbres poussent en bordure du havre et leur tenue, ainsi que celle d'un figuier vigoureux, prouve la clémence du climat protégé contre les vents d'ouest par l'écran des hautes dunes arides. Parmi les fleurs, nous remarquons le buddleui intermedia, dont la fleur violette dégage une forte odeur de miel, la nigelle, le fuchsia de Jersey, Yoœalis tnberom à feuilles quadrifoliées et à fleurs - 86 — roses, des œillets varies très florifères, une touffe de gilia capitata, polémoniacée à fleurs bleues abon- dantes et enfin, le long de la maison dont elle tapisse le mur, une ampélopsis Veitchii. Nous remercions M. Ruel du plaisir que nous a procuré la visite de son jardin, qui permet d'appré- cier les avantages horticoles de Garteret, et nous traversons le bourg pour gagner la falaise ; nous passons en revue les villas d'importance et d'aspect variés qui s'échelonnent jusqu'au sommet, entourées de tamaris, de peupliers argentés, de cyprès Lam- bert. A mesure que nous montons, la vue s'étend sur un immense horizon : la mer nous laisse aper- cevoir les Ecrehous, dont la propriété assez mal définie reste incertaine entre la France et l'Angle- terre, mais la brume nous cache l'île de Jersey ; du côté de la terre l'atmosphère moins opaque nous permet de distinguer nettement, au loin les dunes de Surville, plus près la pointe de Portbail, puis la plage de Barneville et à nos pieds le port de Car- teret envahi par les sables, avec sa jetée qui permet au petit vapeur de Jersey d'accoster en dépit de l'ensablement. La mer, qui se retire assez rapide- ment, laisse presque à sec le passage entre le quai de Garteret et la plage de Barneville ; des pierres posées en ligne permettent aux piétons, en sautant de rime sur l'autre, de franchir le bras de mer qui sépare les deux communes rivales. Les herbes qui bordent le chemin sont couvertes de véritables grappes de petits escargots qui sont les lielix pisana et maritima; la tranchée creusée pour élargir le sentier a fait apparaître la coupe des schistes cambrions qui constituent le rocher formant promontoire à l'est de Garteret; des traces d'anné- iides sont bien visibles dans des vases anciennes solidifiées (*). Une graminée d'un vert bleuâtre, Yelymus arenarius, couvre la dune l>;issc qui règne il) Pour la description géologique fin cap Carteret v. A. Bigot, la liasse Normandie, dans la Revue de Géographie annuelle 1913, fascicule IV. p. 72 et 79. — 87 — entre la jetée et la falaise que nous gravissons ; cette plante, abondante ici, ne remonte pas jusqu'à Cher- bourg. /A droite et à gauche du chemin escarpé, verti- gineux, effondré çà et là, qui surplombe en corniche les grottes et les rochers, que nous suivons pour contourner le cap et gagner la vieille église, nous remarquons le glaucium f ht ru m, ou pavot cornu, aux grandes fleurs jaunes; la linaria supina, intro- duite par la construction du chemin de fer, mêlée à des matériaux étrangers au pays; Y hippophaë rham- noides, Vatripleœ Halimus ou pourpier marin ; le silène maritima; Y iris fetidissima, dont l'odeur n'est pas telle qu'il mérite le superlatif dont les botanistes le gratifièrent; le carex • arenaria, qui fixe les dunes; la bryone dioïque, de la famille des citrouilles; Yagro- pyrum littorale, herbe glauque ressemblant au blé ; Yononis repens, le lotus corniculatus ; le géranium pyrendicum, introduit et non indigène; le psamma arenaria, ou milgreux, qui sert à la fabrication des liens, Yanthyllis vulneraria, qui se trouve aussi dans les falaises de la Hague. Si l'état de la marée avait permis de contourner le pied de la falaise, nous aurions visité les grottes au plafond desquelles exis- tent de belles touffes ftasplenium marinum, fougère rare qui reçoit impunément les embruns ; les armeria plantaginea et maritima, aux capitules roses, cette dernière cultivée sous le nom de gazon d'Olympe ; le trifolium arvense, trèfle d'un rose pâle, particulier aux falaises. Après avoir traversé l'enceinte d'un ancien bastion déclassé qui aurait été édifié sur l'emplacement de la vigie romaine qui avait donné son nom casteretum, diminutif de castrum, à la station qu'elle dominait, nous avons atteint les vestiges de l'ancien Garteret; il n'en subsiste que la vieille église, abandonnée, d'après la tradition, depuis 225 ans ; on y remarque des fragments de murs en arête de poisson, deux côtés de voûte qui ont résisté à l'effort des vents et — 88 — de la pluie et au vandalisme des touristes, grâce au mortier dur comme du ciment qui y avait été employé ; l'examen de ces ruines, les embrasures intérieures des ouvertures, l'opusspicatum, incitent à attribuer la construction au roman delà décadence. L'empla- cement du Garteret moderne est mieux choisi ; le seul risque qu'il paraisse courir c'est l'éloignement de la mer par l'ensablement progressif de son port: cette menace lut la constante préoccupation des habitants qui portaient leurs doléances au roi dans un mémoire de 1731 et les renouvelaient dans leur cahier de 1789. La crête escaladée, une plaque bleue du Touring- Glub nous invite à nous diriger vers la Roche-Biard d'où l'on doit jouir d'une ravissante vue panoramique sur l'horizon terrestre : le propriétaire de la roche a protégé le champ où elle se dresse par une bar- rière infranchissable, cadenassée, pourvue d'une « Défense de passer ». Après avoir relevé la présence du Irifolium Bocconei, qui fleurit en mai et qui n'a pas d'autre station en Normandie, nous rebroussons chemin et nous gagnons vers le nord les hautes dunes d'où l'on découvre le gros hameau de Hataiu- ville et les deux clochers des Moitiers-d'Allonne ; ceux qui ne craignent pas les piqûres douloureuses s'approvisionnent de jolies gerbes de chardon bleu. eryngïummaritimum, très ornemental dans les appar- tements. Nous arrivons au sommet de la dernière dune dont la descente pittoresque, ellrayante avant qu'on Tait essayée, est l'une des attractions de Gar- teret; tous s'y livrent de bonne grâce, et maigre leur costume qui s'y prèle peu, les daines se préci- pitent vaillamment sur la pente vertigineuse ; une répara lion de fortune dissimule vite quelques cou- tures décousues ou déchirées. Le sable impalpable de la grande dune glisse dans le ruisseau qui coule à sa base et qui l'empêche d'envahir la mule et le vallon en entraînant dans le port les écoulements qu'il roule sans cesse dans son — 89 — lit en pente douce. Plus haut nous apercevons l'émer- gence d'un ancien moulin disparu sous les sables. En suivant la route, parallèle au ruisseau, nous observons au bord de l'eau Yeuphorbia Pamiias ; Yepilobiiim Itiïsutum, à fleurs roses ; \ejimci/s acutus, dont la moelle servait à faire la mèche des grassets; le ci/perm longm ; enfin le trèfle fraise, trifolium fragiferum, dont le fruit présente une ressemblance frappante ;ivec la fraise des bois. Notre attention se trouve attirée par un vaste jardin, de près d'une vergée, crév dans le sable par un horticulteur courageux et hardi, M. Delalonde. Aimablement accueillis par Mme Delalonde mère, nous parcourons le jardin et nous admirons les résultats obtenus dans un sol qui paraît si peu appro- prié à cette destination. On y a cultivé avec succès la centaurée, l'héliotrope, des scabieuses variées fort belles, les giroflées, les verveines, les œillets d'Inde ou tagetes, le dimorphotheca pltïvfalk qui se ferme aussitôt que le soleil disparaît, le leucanthemnu à grandes feuilles, des œillets très prospèpes, les verveine, la sauge, les zinnias, le phlox, de belles rosés, le chrysanthemum carenatum ou à carène, des dahlias variés, en particulier des cactus, la slevia à fleurs très fines, la f/f/psop/iiln fastifjiuta, précieuse pour les bouquets, Yiheris umèeilata, ou thlaspi, à coloris variés. Yomphalodes linifolia, le salpiglossis. le muflier ou gueule-de-loup, la sca- bieuse ou fleur des veuves ; le devant de la maison est tapissé, comme chez M. Ruel, des feuilles rouges et très décoratives de Y ampélopsis Veitc/tii. Nous ne prenons pas congé de Mme Delalonde sans l'avoir félicitée de l'étonnant succès de ses cultures de fleurs. De l'autre côté de la route, la villa des Douits est entourée d'un parc bien planté dans lequel nous apercevons une allée de chênes verts, un tulipier, et d'autres essences dont le sable n'a pas contrarié la végétation. Un autre beau parc succède à celui - 90 — de M. Breissan, et enfin dans le jardin de la gare, à défaut de fleurs, se dresse un araucaria imbricata et en bordure, une allée de tilleuls argentés. La gare est construite entre deux églises : au nord l'ancienne église qui n'est plus affectée au culte, au sud la nouvelle, très claire et inachevée. Après cette belle excursion nous jetons un dernier regard sur le port, loin duquel la mer s'est retirée; puis nous nous groupons dans le train qui nous l'amène à La Haye-du-Puits où M. Prével, un Cher- bourgeois aussi/nous réconforte d'un dîner qui ne le cède en rien au déjeuner de Garteret. Un toast, chaleureusement appuyé d'unanimes applaudisse- ments, est porté au président de la Société, auquel revient tout le mérite de l'organisation irréprochable de cette journée ; elle n'est du reste qu'un épisode de l'excellente direction qu'il ne cesse de donner à la Société : tant vaut le président, tant vaut la Société ; celle-ci profite de la circonstance pour lui exprimer toute sa gratitude. M. Corbière s'efforce vainement, avec sa modestie accoutumée, de diminuer la pari qui lui revient dans la bonne marche de la Société d'horticulture ; il remercie les membres présents et les hôteliers qui leur ont donné toute satisfaction ; il se félicite du succès de la promenade. De l'hôtel nous passons dans le train où nous nous éparpillons parmi les permissionnaires du dimanche soir, et nous regagnons Cherbourg emportant un charmant souvenir r Ions les livres sur î'horlienllure ou l'agriculture accusent ces deux formes de l'humidité d'être la cause de la non fécondation ; ou sait en elfot que le seringage des — 101 — fleurs les laisse stériles, et aussi, que la visite des insectes transporteurs du pollen leur manque par température humide. Mais, dira-t-on, cet état de choses existait du temps de nos pères et pourtant ils obtenaient quelquefois des fruits ! — C'est vrai. Il y a de cela près d'un siècle. Remarquons que des changements sont survenus depuis. Les cheminées peu nombreuses alors sont devenues multitude. On y brûlait du bois, on y brûle maintenant environ une tonne de houille par ménage et par an. De sorte que ces cheminées, et les usines en plus, déversent dans l'air des fumées noires, des poussières nuisibles et surtout de la vapeur d'eau en quantité bien supérieure à celle du temps passé. Ce nouvel état de choses est, parait-il, la raison majeure de la coulure et de l'avortement pour les fleurs de pêchers, pruniers et vignes en plein air. A noter encore le rôle peu actif du soleil pour les causes suivantes : 1° Le pays n'étant pas plat, l'astre du jour s'attarde le matin de quelques minutes, à son lever derrière des collines à l'Est et avance son coucher en se cachant avant l'heure derrière d'autres collines à l'Ouest. 2° Quand il éclaire la ville, il ne peut envoyer que des rayons obliques à certains quartiers situés en plan incliné vers le Nord. Or une condition indispensable est que les rayons du soleil frappent perpendiculairement à l'époque de la floraison. En résumé, le climat très tempéré de Cherbourg doit une grande partie de sa chaleur aux émanations de vapeur d'eau. Ne soyons pas injustes et regardons particulièrement le bon côté de cette situation. Il n'y a pas d'hiver rude. Le brouillard purifie sans frais l'atmosphère qui nous entoure; en outre les plantes à verdure y puisent une grande activité de végétation et certaines d'entre elles, qui ne se maintiennent qu'en serres dans d'autres contrées plus méridio- nales, vivent ici en plein air même en hiver. Cherbourg est toujours la Nice du Nord. — 102 — Le lendemain vendredi 10 octobre une convocation réunissait le bureau et les commissions de la Société d'horticulture pour visiter les jardins de MM. Bénard et Boucher, à la demande de M. Maugé, jardinier. Jardin de M. Bénard, rue Montebello Dracœna, pelouses, corbeilles ; rhododendron, anthémis, physianthus albens, plante volubile, fleurs à corolle ventrue et à odeur suave, passiflore, cotoneaster, bégonias, rosiers, fougère osmonda regalis. Dans la serre : raisin vieux Cherbourg, Frankental, fougère du Gap, aspidium ou Gyrtomium à grandes frondes, cycas poulo-condor, tradescantia, éphé- mère de Virginie, hœmantus, chamœrops humilis, plumbago, solanum jasminoïdes, lippia citriodora, géranium à feuilles veloutées et à odeur de menthe, pittosporum, spirœa, géranium à fleurs bleues. Voici en plein air une petite grappe de raisin Vieux Cherbourg ; on dirait que c'est pour donner un démenti à l'explication exprimée plus haut. Nombreuses plantes vertes bien choisies dans ce jardin. Petit jardin de M. Boucher, rue de l'Aima Pelouse au milieu, plantes bien distribuées. Rhododendron halopeanum, fougères, bégonias bulbeux et autres, fuchsia fulgens, pélargonium peltatum mêlant ses fleurs au lierre de la muraille, autres pélargonium, eeheveria. Serre bien éclairée; un acacia mimosa y a fleuri cette année. .). BAMEULLE. EXPOSITION DE CHRYSANTHÈMES DE GAEN Messieurs, Délégué parla Société pour la représenter comme membre du jury de l'exposition de chrysanthèmes qui avait lieu à Gaen du 6 au 9 novembre, je me rendis le jour indiqué à l'Hôtel de Ville, salle des fêtes, où avait été fixé le rendez-vous des membres devant former le jury. Aimablement reçus par MM. de la Grouée, prési- dent, et Levesque, secrétaire général de la société d'horticulture de Gaen et du Calvados, nous fîmes une visite sommaire de l'exposition avant de com- mencer nos opérations. Le jury fut ensuite formé et se composa de MM. Engel, délégué de Paris, président; Le Morvan, de Rouen, secrétaire; Lemoine, de Nantes; Ghideaine, d'Amboise; Morice, d'Aleneon ; Cagniard, de Li- sieux ; Ganche, de Bernay ; Valloi, du Havre; Gouil- lard, de Bayeux et votre délégué. Cette salle des fêtes est un local rectangulaire très spacieux et bien éclairé, les expositions florales y font un très bel effet, et la circulation du public peut s'effectuer sans encombrement. Les deux extrémités de la salle étaient bien gar- nies de plantes en pots de différents genres, depuis la petite plante naine de marché jusqu'aux spécimens de grande dimension; un seul des côtés se trouvai! garni de plantes analogues ; l'autre était réservé aux dahlias, glaïeuls et œillets. Le centre se composait de massifs de très belles fleurs coupées comprenant des concours de 150, 100, 50 et 25 variétés. — 104 — Tout au milieu un joli parterre de chrysanthèmes nains, aux nuances très vives, formait un tapis des plus agréable à l'œil. Les légumes et les fruits se trouvaient exposés dans une des galeries attenant à la salle des fûtes. Plu- sieurs collections de ces derniers, bien présentées, attiraient l'attention des amateurs, entre autres la collection de M. le commandant de Lorza de Mont- Orzo-Reichemberg (château de Saint-Aubin-d'Ar- quenay, Calvados), qui reçut pour son bel apport une médaille d'or. M. de Lorza est un ancien officier colonial qui s'occupe beaucoup d'arboriculture, il a tenu garnison à Cherbourg et m'a dit en avoir con- servé un très bon souvenir. Dans la cour de l'Hôtel de Ville étaient exposés les conifères, les rosiers et les arbres fruitiers : pour ces derniers, deux exposants présentaient des arbres très bien formés, soit en fuseaux, soit en palmettes en U simple et double, et pyramides ; les arbres très sains et vigoureux dénotaient les soins bien assidus de leurs présentateurs. Le massif de conifères composé d'une quarantaine de variétés était aussi très remarquable ; mais ce qui intéressait, le plus dans cette exposition, c'était un lot de rosiers sarmenteux et grimpants, cultivés en bacs et qui, à l'aide de très forts bambous, reliés au faîte à environ 4 mètres du sol, et renflés au centre à l'aide d'un cercle, formaient une énorme touffe transportable qui, au moment de la floraison, pro- duit une gerbe de toute beauté. Divers apports fort intéressants de légumes variés furent très appréciés du jury et reçurent les récom- penses méritées. Une variété nouvelle de Choux de Milan, dénom- mée Tête de Beurre, et présentée par M. llosette, de Caen, fut récompensée par une médaille d'argent. La Société de Caen a encouragé les jardins (tu- vriers par des dons de plantes et de graines qu'elle distribue gratuitement, aux intéressés, plusieurs lots — 105 — de légumes et de fleurs provenant de ces jardins furent récompensés par les Commissions de la Société, qui les avaient visités. M. Lecarpentier, de Doullens, exposait une série de bâches et de châssis en fer très bien compris. M. Filmont, des terres cuites pour parcs et jardins très intéressantes. MM. Givelet et Cie, des pots à fleurs et soucoupes en verre, provenant des verreries de Gourcy (Marne). J'allais oublier de vous parler fraises, (c'eût été dommage, malgré que nous en parlions souvent). M. Louis Gauthier, le fraisiériste bien connu, en présentait une collection de plantes en pots, dont deux variétés nouvelles et remontantes, obtention de 1913. Sa collection se composait des variétés les plus récentes dont Merveille de France, Pie X, Soleil d'Austerlitz, Vainqueur d'Arcole, etc , plus les deux nouvelles qu'il a dénommées Princesse-Clotilde et Président-Poincaré. M. Gauthier vient d'obtenir, m'a-t-il assuré, une grande récompense de la Société Nationale d'Horti- culture à laquelle il avait soumis ses récentes obtentions. ,] 'ai noté, pour les amateurs de la Société, quelques noms des chrysanthèmes qui nront semblé les plus beaux. D'abord : laplusbellefleurderexposition,W. Mease japonais à larges ligules retombantes; Pockett-White- Australia, japonais blanc ; Splendour, japonais in- curvé, paille revers rose cuivré, superbe fleur ; Madame Lucien Rémy, japonais rose tendre; Mrs H. Stevens, japonais paille pointé rose; Monsieur Léon Truelle, japonais incurvé, crème ; Mrs Vis- conti-Venosta, vieux rose, revers argent, larges ligules ; Quennie Ghandler, japonais jaune très pâle ; William Turner, blanc incurvé ; Monsieur David, cuivré revers or, etc. Le soir, à 7 heures, un banquet réunissait à l'hôtel de Than, rue Saint-Jean, les membres de la Société — 106 — et leurs invités: M. le secrétaire général de la Pré- lecture du Calvados, remplaçant le Préfet empêché, M. le Maire de Gaen, les présidents de la Chambre de Commerce et de l'Union Commerciale, la presse de Caen et les membres du jury. Au champagne, après les remerciements adressés par le Président de la Société, M. de la Crouôe, à ses invités, aux organisateurs de l'Expositiou et particulièrement aux membres du jury, plusieurs discours furent prononcés à la louange des fleurs et de la Société d'horticulture, et un dernier toast y fut porté au nom de la Presse. On se sépara vers 11 heures se donnant rendez- vous pour le dimanche 9 novembre à l'Hôtel de Ville où aurait lieu la distribution solennelle des récom- penses. * * * Voici la liste des principaux lauréats : Plantes eu pots. — Grande médaille de vermeil, M . Eugène Duhamel, à Caen ; médaille de vermeil de la Société, M. Rosette. Fleurs coupées. — 150 variétés, objet d'art du président de la Société, M. Rosette; 100 variétés, médaille d'or de la Société, M. Cardon, jardinier au château de Silly-en-Gonferme ; 50 variétés, M. Mar- guerite, jardinier au château de Manneville ; 25 va- riétés, objet d'art des Ghrysanthémistes de la Basse- Normandie, M. Labbé, à Thiberville. La plus grosse fleur de l'exposition. M. Labbé, à Thiberville. Spécimens, médaille de vermeil, grand module. de la Société, \I. Leroux, à Lisieux. La meilleure présentation, médaille de vermeil, grand module, de la Chambre de Commerce, M. Rosette. Dahlias et glaïeuls de semis, méd. or, M. Rosette. — 107 - Conifères, objet d'art, M. Davy, horticulteur, à Gaen. Arbres fruitiers formés, MM. Duelos et Davy, chacun une médaille d'or. Rosiers grimpants, médaille de vermeil, gr. mod. M. Davy. Fruits de commerce, médaille d'or de la Société, M. de Lorza, à Saint-Aubin-d'Arthenay ; médaille de verni, g. m., M. Aubry, jardinier, à Hermanville. Légumes, médaille de vermeil, grand module, M. Aubry, jardinier, à Hermanville; méd. de vermeil, M. Jacques de la Grouée. Collection de pommes de terre, médaille d'arg., grand module, M. Rosette. Madame de Lorda obtient un diplôme de médaille d'argent pour son exposition de miel. A. PIARD. ^sepaBEp* ^^^pssra* ^wgpra* ^F<>?" "K<>^ ^/h>\^ M Alfred ROSSE L Si M. Alfred Rossel est un poète normand dont les chansons en patois sont vivement appréciées, il est aussi l'un des membres les plus anciens de la Société d'horticulture à laquelle il a donné maintes fois des preuves de son dévouement et de son sympathique intérêt. Ayant été admis en qualité de membre titulaire le 7 juin 1863, il réunissait 50 ans de présence dans la Société le 7 juin 1913. Gomme l'ont indiqué les extraits des procès-ver- baux, une délégation du Bureau a été chargée, à l'occasion de ce cinquantenaire, de lui remettre une médaille d'argent à titre de souvenir et de reconnais- sance. M . Alfred Rossel a rempli diverses fonctions dans le bureau de la Société. Il a été secrétaire-adjoint, du 2 février 1808 au 6 septembre 1808 ; secrétaire, du 6 septembre 1808 au 28 décembre 1873 ; conseiller d'administration, du 24 décembre 1882 au 25 dé- cembre 1887. Pendant plusieurs années il a fait partie des Commissions permanentes et a rédigé des comptes rendus des publications reçues. Il a pris une part très active à la prospérité de la Société. 1 1 a fortement contribué : en 18(39, à la résurrection du Bulletin auquel il a collaboré pendant un certain nombre d'années; à l'organisation de plusieurs expo- sitions, notamment à celle de 1869, qui l'ul très brillante et eut lieu au Casino ; à la création du jardin de la rue Montcbello et à l'obtention par ses - 109 — chansons: La Maison du Jardinier (1872) et M. le Maire, merci (1873), du pavillon dans lequel se tien- nent les séances. M. Alfred Rossel a cultivé tout le temps qu'il l'a pu, son grand jardin de la rue du Val-de-Saire où il donnait plus spécialement ses soins à ses roses et à ses pensées, qu'il avait présentées dans diverses expositions, où il leur avait été attribué d'impor- tantes récompenses. Dans ces derniers temps, suivant la mode, il s'était adonné à la culture des chrysan- thèmes à grandes fleurs et avait obtenu de très beaux résultats. Plusieurs de ses jolies chansons, qu'il composait parfois en soignant ses fleurs, ont été faites et chantées par lui à l'occasion de banquets de la Société d'horticulture. Ce sont: Pois, choux et salades (dédiée aux maraîchers de Tourlaville, mai 1869) ; Naissance et Baptême du Bulletin de la Société d'horticulture (4 décembre 1869) ; Fleuristes et Modistes (5 août 1873) ; Le Chrysanthème (19 novembre 1904) ; Veau de la Divette (29 juin 1907). M. Alfred Rossel contribuait fortement, autrefois, avec un autre chansonnier de la Société, le regretté M. Orry, à la gaîté et à l'entrain de ces réunions. Dans ces dernières années, son excellent inter- prète, M. Gohel, faisait entendre, dans nos banquets à la satisfaction générale, des chansons en patois de M. Alfred Rossel, entre autres Le Jardigny. Tous les membres de la Société ont la plus grande estime pour cet excellent collègue qui, s'il est un chansonnier renommé, est depuis 50 ans l'un des membres les plus fervents de la Société d'horticulture et ils ont été heureux de la remise de médaille que nous avons mentionné ci-dessus. be Sel et le Gidpe Au mois de mai 1912, le service de la répression des fraudes faisait prélever des échantillons de cidres chez plusieurs commerçants des environs de Cher- bourg. L'analyse ayant révélé la présence de chlorure de sodium (sel marin) dans certains des cidres examinés, les détenteurs furent poursuivis comme ayant contrevenu au décret du 28 juillet 1908 concernant les cidres et poirés. J'eus connaissance de ces affaires en ma qualité de président du Syndicat des vins, cidres et spiritueux de Cherbourg ; après enquête, je réussis à démon- trer à M. le procureur que le salage du cidre était une opération depuis fort longtemps pratiquée par un grand nombre de cultivateurs, souvent a l'insu des acheteurs, que du reste, elle ne pouvait avoir aucun eftet nuisible sur la santé des consommateurs qu'enfin les vendeurs ne pouvaient être responsables d'un fait dont ils ignoraient complètement l'existence. A la suite de cette communication, nous eûmes le plaisir de voir les alfaires classées. Toutefois, pour éviter de nouvelles poursuites, et afin d'obtenir la reconnaissance légale de la présence du sel dans le cidre, nous avons porté la question devant le Congrès Pomologique qui s'est tenu à Alençon en octobre 1912, en relatants les faits qui avaient donné naissance à l'action et en rappelant les résultats de l'enquête personnelle faite dans notre région. Cette communication fut suivie d'une discussion entre cidrologues qui, depuis, mil repris et étudié la question. — 111 — Les résultats de. leurs travaux et recherches ont été publiés sous forme d'articles dans différentes publications. C'est ainsi que nous avons eu successivement les études de MM. Crochetelle, directeur de la station agronomique de la Sarthe : Action du sel marin sur les Cidres. (Le Cidre et le Poiré, février 1913). Crochetelle et E. Roullier : Dosage du chlore et du sel marin dans les pommes et le Cidre, (Le Cidre et le Poiré, mars 1913). A. Truelle, membre de la Société Nationale d'Agriculture : Le salage du Cidre, du Vin et de la Bière, (La vie agricole et rurale, juin 1913). Une étude sur le sel dans la fabrication du Cidre, par M. Warcollier, au Congrès pomologique de Vernon. De leur côté MM. J. Geslin, président du Syndicat général des Cidres, et Warcollier, directeur de la station pomologique de Caen, ont, à diverses reprises, fait d'intéressantes communications sur le même sujet, aux séances de ce syndicat. L'étude qui nous a paru la plus complète, est celle de M. Truelle, qui a divisé son travail en deux grandes parties. La première : Historique, comprend : 1° historique proprement dit ; 2° opinions et recherches récentes sur le Salage du Cidre. La seconde partie : Discussion, se partage en cinq divisions. Des recherches de l'auteur il résulte que l'emploi du sel en cidrerie remonte au moins à 1.500 ans, puisque le Gallo-romain Palladius, qui vivait au IIIe siècle, en fait déjà mention, à propos, il est vrai, d'une boisson faite avec des poires. Plus près de nous, les recherches de M. Truelle lui ont révélé que la généralité des cidrologues fran- çais et étrangers, n'a publié aucun résultat d'expé- rience faite à propos du salage du cidre ; cependant il a trouvé dans un ouvrage du comte de Valincourt, un procédé de conservation du cidre au moyen du sel marin, mais il est importé de l'étranger. — 112 — C'est en effet dans le Wurtenberg, que ce procédé est en usage; des auteurs allemands cités par M. Truelle, reconnaissent que le sel rend le cidre plus durable et le protège contre la graisse et le noircissement, un autre déclare que le cidre salé devient d'une limpidité éclatante et est moins sujet aux maladies. Qu'il nous soit permis d'ouvrir ici une parenthèse pour faire remarquer la concordance de ces usages avec l'expérience de nos cultivateurs de Basse- Normandie, qui, depuis fort longtemps, ont reconnu les propriétés du sel marin, particulièrement pour empêcher le noircissement et pour obtenir l'éclair- cissement du cidre. Dans la seconde partie de son étude, M. Truelle rappelle quelle a été l'origine de la question lors du Congrès d'Alençon, il donne un résumé de la discus- sion, puis, passant en revue les travaux de M. Grochetelle, il signale que celui-ci a déclaré : que les expériences auxquelles il s'est livré ont tellement dépassé ses espérances que l'on pourrait, dit-il, croire à un truquage de sa part, voici du reste ses- conclu- sions. 1° Le sel marin entrave le noircissement du cidre ; 2° 11 diminue l'extrait sec au lieu de l'augmenter ; 3° A la dose de un demi-gramme par litre, il donne un goût écœurant caractéristique. Les analyses faites par M. Truelle sur la teneur eu chlore contenu dans les cidres, l'ont conduit à reconnaître que celle boisson contenait naturellement et suivant les provenances, entre 101 et 377 milli- grammes de sel par litre. Sur l,i question du but en vue duquel on introduit du sel marin dans les boissons, M. Truelle en recon- naît deux, l'un avotié, l'autre caché. Le premier invoque, pour justifier l'emploi du sel, quatre raisons, dont deux reconnues maintenant — 113 — justes aussi bien par les praticiens que par les chimistes ce sont la clarification et la conservation, les deux autres, augmentation de la saveur et de la couleur, sont moins confirmées. Quant au but soi disant caché, il aurait pour résultat d'augmenter l'extrait, en vue de dissimuler le mouillage, les expériences de M. Grochetelle, dans lequel on peut avoir pleine confiance, en ont l'ait justice, ce chimiste ayant démontré que le sel marin diminuait l'extrait sec au lieu de l'augmenter. Gomme conclusion, M. Truelle rappelle la réponse faite par M. Roux, directeur du service de la répres- sion des fraudes, à une pétition adressée au Ministre de l'Agriculture, demandant que soit autorisé l'emploi du sel marin dans le cidre, à la même dose qu'il est autorisé pour le vin. A cette demande, cependant appuyée sur des faits et des expériences certains, M. Roux répondit en disant qu'«7 estimait que l'opération dont il s'agit ne pouvait être considérée que comme une pratique contre- venant au décret du 38 juillet 1908. Malgré cette fin de non recevoir, M. Geslin, le très dévoué président duSyndicat général des Cidres, continua à s'occuper de la question, convaincu que l'emploi du sel marin, tout en présentant des avan- tages certains pour la conservation et l'éclaircisse- ment des Cidres, ne pouvait avoir aucun inconvénient et c'estpourquoi, redoublant de ténacité, il a multiplié ses démarches et a enfin eu la satisfaction, et nous avec lui, de voir apparaître tout dernièrement, une circulaire du Ministère de l'Agriculture, reproduite ci-dessous, consacrant d'une façon définitive, l'emploi du sel marin dans les cidres ; le salage, dit la circu- laire, est une opération licite. Si l'initiative du Syndicat de Cherbourg et Valognes a eu pour résultat la reconnaissance officielle d'une ancienne pratique, parfaitement justifiée, n'oublions pas que nous devons cette heureuse solution aux concours et aux travaux de MM. Geslin, Truelle. - 114 — Croehefert, Rouiller et Warcollier, qui tous, à diffé- rents titres, ont traité la question dans tous ses détails. C'est à tous ces savants cidrologues que devra ni 1er la reconnaissance des cultivateurs et commer- çants qui emploient le sel pour empêcher le noircis- sement ou pour obtenir l'éclaircissement de leur cidre sans craindre les poursuites correctionnelles auxquelles ils étaient exposés depuis l'application du décret du 28 juillet 1908. Ad. MAGE. ^K= Salage des Cidres Circulaire du Ministre de l'Agriculture à MM. les Directeurs des Laboratoires agréés Paris, le 8 septembre 1913. L'article 3 du décret du 28 juillet 1908, sur les cidres et poirés, interdit, comme ayant un caractère frauduleux, les opérations qui ont pour objet de modifier la composition du cidre ou du poiré, dans le but soit de tromper l'acheteur sur les qualités subs- tantielles ou l'origine du produit, soit d'en dissimuler l'altération. L'article suivant énumère un certain nombre d'opérations qui échappent nécessairement à celte prohibition, pour la raison qu'elles ont uniquemenl pour objel la préparation régulière ou la conservation des cidres et poirés. Cette liste ne comprend pas le salage mais la liste dont il s'agit es! énumérative el non limitative. — 115 — J'ai l'honneur de vous informer qu'il y a lieu de considérer cependant le salage comme une opération licite. Il résulte, en effet, de l'enquête entreprise par mon administration, que l'addition de sel aux cidres et poirés est pratiquée dans quelques régions cidricoles sans aucune intention frauduleuse et d'ailleurs sans qu'on soit bien fixé sur son utilité. Toutefois cette addition a pour résultat d'élever la teneur du cidre ou poiré, en matières minérales. Il y a donc lieu de tenir compte de ce fait dans l'analyse des cidres salés, et de défalquer, du poids des cendres, toute quantité de chlorure de sodium dépassant celle qui peut exister normalement dans le produit. Cette quantité ne s'élève pas au-delà de 50 milligrammes par litre, quand le cidre a été préparé avec de l'eau potable. Dans ces conditions, il sera facile de démasquer la fraude, qui consiste, sous prétexte de salage, à faire passer un « petit cidre » dans la catégorie des « cidres » en élevant frauduleusement la teneur du produit en matières minérales. BIBLIOGRAPHIE I. Résumé succint du Ier volume de la série intitulée « Défendons nos Cultures » Le premier volume de la série intitulée Défendons nos Cultures, constitue un excellent mémento médical pour soigner les plantes du jardin d'agrément et de la serre : la simplicité de sa méthode permet à l'ama- teur le moins expert de connaître rapidement les soins à donner à une plante malade. Ce livre est divisé en quatre parties : 1° Reconnaître instantanément les ennemis des plantes ; 2° Ennemis des plantes et moyens de les combattre; 3° Pharmacopée horticole ; i" Protecteurs naturels des plantes. La lre partie sert à diagnostiquer ce dont souffre une plante ou une partie de cette plante. Pour faciliter les recherches il a été dressé une longue liste des principales plantes et les aspects qu'elles prennent quand elles sou firent. Pour chacun de ces aspects on donne le nom de l'insecte, petit animal ou affection généralement cryptogamique qui en est la cause et le numéro du chapitre où ils sontdécrits. Si la plante dont Oïl s'occupe n'est pas dans la liste, il suffi.it de se reporter à la description d'une plante de la même famille. La 2epartieénumère et décrit les dilï'érents ennemis dos piaules; eliaoïin d'eux a son chapitre numéroté de façon à èlre trouvé rapidement el chaque des- cription osl suivie du remède permettant de le combattre. — 117 — Dans la 8e partie du volume, de courtes notices l'ont connaître l'aspect, les propriétés et le prix des produits entrant dans la composition des insecticides et fongicides recommandés ; de nombreuses formules permettent de les préparer économiquement. Entin la ie partie fait connaître et décrit les insectes et petits animaux qui doivent être protégés et introduits dans nos cultures. J'estime que ce volume est appelé à rendre de grands services aux amateurs de jardins qui y trou- veront ra pidement et sans peine le moyen de conserver leurs plantes en bonne et robuste santé. GROVA. II. Les ennemis des plantes cultivées Maladies. — Insectes. — Détermination rapide et pratique. — Méthodes île traitement. — Traite complet de pathologie et de thérapeutique végétales, par Georges Truffaut, ingénieur agricole. Tel est le titre d'un volume mis à la disposition de la Société d'horticulture de Cherbourg pour être communiqué à ses membres. Cet ouvrage de 565 pages est orné de 53 superbes planches photogra- phiques hors texte et illustré de 100 gravures. Nous allons essayer d'en donner une idée en suivant rapidement les principales divisions du volume. D'abord l'auteur indique dans la préface les raisons d'utilité qui l'ont conduit à écrire cette encyclopédie spéciale. 11 donne quelques conseils pour déterminer d'une façon simple et rapide la maladie ou l'insecte auquel on a affaire. Deux exemples y sont produits pour faire comprendre son système. — 118 — La 1re partie, page 9, est consacrée à la détermi- nation pratique et rapide des maladies et insectes nuisibles. C'est un dictionnaire par ordre alphabétique des plantes cultivées avec description des ravages que Ton peut constater sur l'ensemble ou sur chacun des organes distincts: tiges, fruits, bourgeons, feuilles, écorces, branches, racines. Après la lecture du dom- mage ou de l'infirmité on est renvoyé par un numéro à la page où se trouve le remède. La 2e partie, page 223, se rapporte aux insectes nuisibles. Elle débute par des notions générales sur leur vie, comment ils sont constitués, se nourrissent, digèrent, respirent. Ah ! leur respiration diffère de celle des vertébrés. Ce n'est pas le sang qui, en circulant, va chercher le contact de l'air; c'est l'air qui, par des ramifications très fines, va se mettre au contact du sang. Si les insectes sont placés dans un milieu dangereux pour eux, ils peuvent, à volonté et pendant un certain temps, fermer leurs orifices respiratoires. Ils résistent d'une façon extraordinaire à l'asphyxie, pendant plusieurs jours. Plongés dans des gaz délétères ils résistent d'autant mieux que la proportion de gaz délétère est plus forte dans le milieu respiratoire, car surpris par des vapeurs méphitiques ou par des gaz toxiques, ils ferment leurs stigmates. Quand, au contraire, on les plonge dans un milieu ne contenant que des traces de gaz ou de vapeurs toxiques, ils périssent rapidement. Ce sont donc les gaz délétères, dilués, ou dont la production est lente, ou encore les vapeurs toxiques très diluées, qui constituent les meilleurs moyens de destruction des insectes, etc. Puis vient leur mode de reproduction, les trois états qui se succèdent: œufs, larves, nymphes ou chrysalides. - 119 — Procédés naturels do destruction, page 229. Il y en a de nombreux. — On pourrait infecter les insectes avec. des maladies causées par des parasites végétaux. Ici des résultats très pratiques n'ont pas encore été trouvés. L'infection des insectes par des parasites animaux a été employée quelquefois avec succès, mais elle n'est pas à la portée de tout le monde. Puis vient la destruction des insectes par des pro- cédés mécaniques. — L'écrasage. Tout le monde y a recours, quand c'est possible. — Le secouage. Il y a avantage à secouer les arbres fruitiers ou d'ornement et à faire tomber les chenilles pour les écraser. — Les pièges : 1° pièges-abris ; 2° les pièges odo- rants ou alléchants, pour attirer les fourmis ou pour détruire des cafards ou cancrelats. — Les pièges lumineux. — Pièges par les bandes gommeuses. Système pratique ; toutefois il faut choisir la saison, généra- lement le mois d'octobre, et renouveler au printemps. Dans tous les cas, il ne faut jamais mettre en contact direct la substance gluante avec l'écorce des arbres. Les écorces, comme toutes les autres parties des végétaux, ne peuvent vivre que si les échanges gazeux s'effectuent. Page 235. Destruction des insectes par des traite- ments chimiques. Ces traitements sont divisés en deux grandes classes : 1° gazeux ; 2° liquides. Traitements gazeux. — Le livre fait remarquer qu'un certain nombre de gaz sont toxiques pour les insectes, mais ils sont en même temps nuisibles aux substances végétales vivantes, c'est-fà-dire aux plantes elles-mêmes. — 120 — La page 241 donne le résumé de la toxicité com- parée des poisons gazeux ou en vapeurs : 1° acide cyanhydrique ; 2° nicotine alcaloïde en vapeurs ; 3° hydrogène sulfuré ; 4° sulfure de carbone. Page 242. Traitements insecticides liquides. Huit poisons sont mis en comparaison pour leur degré de toxicité. Les doses à employer sont indi- quées ; si elles sont dépassées elles deviennent nuisibles aux plantes. Voici les noms, mais c'est seulement dans le livre qu'il faut lire la manière de s'en servir : l°cyanure de potassium; 2°acéto-arsénite de cuivre ou vert de Paris ; 3° nicotine alcaloïde ; 4° savon noir (0 gramme 6 par litre, traitement d'été) ; 5°quassia amara ; 6° pétrole (ne pas dépasser 2 pour 100) ; 7° poudre de pyrèthre ; 8° chlorure de baryum. Après ces généralités sur les procédés de destruc- tion des insectes et sur les poisons à employer comme traitements, l'auteur donne la longue liste de ces ennemis des plantes en les décrivant dans les diverses phases de leur existence. Il est démontré par exemple que tel coléoptère peut être nuisible aux végétaux à l'état de larve et devenir plus tard, comme insecte parfait, un chasseur de chenilles. A l'appui de chaque description on voit l'image de l'insecte ou chenille ; un alinéa, en caractères différents, précédé du mot destruction, indique quels sont les moyens curatifs ; quelquefois il y a renvoi à une autre page pour plus amples détails. C'est dans cette partie de l'ouvrage qu'on trouve surtout les planches hors texte. Page 395. L'article Pucerons retient l'attention. 11 y a des femelles et des mâles avec ailes, d'autres sans ailes. Des femelles produisent leurs petits tout formés [vivipares), d'autres pondent des œufs. On ;i pu calculer qu'à la dixième génération le nombre des pucerons, provenant d'une seule femelle reine, — 121 — atteint environ 125.000. La forme la plus simple est la femelle sans ailes, qui pond des petits pueerons semblables à elle-même. C'est dans la miellée mé- langée à leurs excréments que se développent les filaments de champignons qui constituent la fumagine ou plutôt les fumagines car elles diffèrent suivant les espèces d'arbres. — Un détail important : certaines espèces de pucerons, le puceron lanigère entre autres, ne sont pas mouillables par l'eau, à cause de la substance cireuse qui les enduit. 11 faut donc pour les détruire employer des liquides insecticides qui soient des dissolvants de cette cire. Voici la formule générale recommandée pour ses bons résultats : Page 397. Formule générale pour 100 litres. — Eau : 97 litres ; solution tirée de nicotine à 10 °/0 : 1 litre 500 ; alcool dénaturé à 90°: 1 litre 500 ; savon noir : 200 grammes. On aura toujours grand avantage à faire en hiver des applications de lessives alcalines sur les tiges ou troncs des arbres atteints par les pucerons pour détruire les œufs d'hiver. Page 125, 3e partie. — Parasites végétaux ou champignons. — Notions générales sur la vie des champignons parasites. — Gomment les champignons parasites infectent leurs victimes. Traitements anticryptogamiques : \° Gazeux: acide sulfureux, formol, acide phénique. 2° Liquides: 1° nitrate d'argent; 2° nitrate de cuivre ; 3° hyposulfite double de soude et d'argent ; 4° sulfate de cuivre ; 5° permanganate de potasse ; 6° sulfate de nickel ; 7° sulfate de potassium ; 8° acide sulfurique; 9° sulfate de fer. 122 Dans le tableau, la toxicité de chacun de ers pro- duits esl comparée. L'avenir semble rire aux sels d'argent combines avec des éléments organiques; ils agissent à une dose infinitésimale. Puis vient la description des maladies causées par les champignons et les bactéries. De nombreuses gravures et planches sont à l'appui et un alinéa vient dire le traitement. Quelquefois un sage conseil accom- pagne, tels ceux-ci : « Dans les terrains très humides, il faut assainir les sols et laisser pénétrer le soleil. » o Alterner les cultures ». Ces conseils indiquent que les soins culturaux répétés aident beaucoup à tenir les plantes à l'abri des maladies. Le volume finit par trois tables ; la première réunit tous les noms dans l'ordre de l'alphabet, ceux de plantes, d'insectes et autres parasites animaux et végétaux, les maladies et les remèdes. Les numéros de pages, les renvois dans le texte servent de til conducteur pour passer d'un sujet à un autre. Les deux dernières tables concernent les gravures dans le texte et les planches hors texte. Ajoutons qu'un index bibliographique mentionne quarante-deux ou- vrages d'auteurs différents et de différents pays qui ont été consultés pour composer le présent volume. Nous voudrions que cette encyclopédie des mala- dies et remèdes des plantes fût à la disposition de tous les sociétaires, amateurs ou praticiens. En suivant les conseils qui y sont donnés, ils auraient la satisfaction de maintenir leurs cultures en bon état. Le présent volume, qui porte la date de 1912, est l,-i première édition. Il contient 565 pages. N'a-t-il pas été revu et remplacé? L'auteur, dans sa préface, reconnaît qu'il faut un certain nombre d'éditions pour le mettre à jour. Une annonce, découverte par hasard dans un livre paru en 1913 et sortant de la même librairie, des laboratoires Georges Trufïaut, laisse croire qu'il y a une nouvelle édition contenant près de 700 pages. La présentation ou appréciation - 123 — est faite par une lettre du Dr A. Viger, ancien ministre de l'Agriculture, sénateur, président de la Société nationale d'horticulture de France. De cette prove- nance autorisée et compétente, les éloges adressés à l'auteur ont toute leur valeur et c'est cette lettre que nous engageons surtout les sociétaires à lire. Voir l'annonce à la fin du volume : Taille Lorette. Juillet 1913. J. BAMEULLE. III. Le Pommier et le Cidre MM. Paul Noël, directeur du laboratoire d'ento- mologie agricole de la Seine-Inférieure, et Paul Rosset, chimiste principal au laboratoire municipal de Rouen, viennent de publier une petite brochure, d'une lecture facile et fort agréablement illustrée, où tous les amis de la pomme et du cidre trouveront d'utiles conseils. Les auteurs, ainsi qu'ils le font remarquer dans l'introduction, se sont attachés à faire connaître les différents procédés de culture, les moyens de lutter contre les insectes et la meilleure façon de préparer du bon cidre. Ils espèrent ainsi rendre service aux cultivateurs de Normandie et de Bretagne. L'ouvrage est divisé en cinq parties : Culture du Pommier, Le Cidre, Les ennemis du Pommier, Mala- dies du Cidre, Emploi des pommes dans l'alimen- tation. La culture du pommier comprend le choix et la préparation du terrain; à noter que les pommiers doivent autant que possible être plantés en lignes, dirigés du nord au sud de façon qu'au moment de la floraison les arbres reçoivent la lumière du soleil levant et du soleil couchant. — 124 — Le choix du sujet a une très grande importance; de même il faut toujours marquer flans la pépinière le côté nord de l'arbre de façon à le remettre exac- tement dans la même position. Planter dos espèces que Ton sait bonnes dans la localité, donnant de bons rendements et de bon cidre, mais surtout des pom- mes à haute densité. La composition chimique du pommier présente également an grand intérêt ; les pommes à cidre doi- vent être d'autant plus recherchées qu'elles contien- nent plus de sucre, car, par la fermentation, ce sucre se transforme en acide carbonique et en alcool et un cidre se conserve d'autant mieux qu'il est plus riche en alcool (6 à 7°). Un tableau indique les meilleures variétés choisies. c'est-à-dire qui contiennent le plus de sucre. Gemme tout ce qui vit, le pommier a besoin d'une nourriture saine et fortifiante; en Normandie cer- taines variétés sont dégénérées par le manque de culture et le manque d'engrais. 11 faut se souvenir que la récolte des pommes enlève tous les ans au sol une certaine quantité d'engrais qu'il faut restituer à la terre si l'on veut conserver des arbres sains et vigoureux. Dans un article reproduit dans la brochure et déjà publié par M. Paul Noël, sous le titre: « Lerepas à? un pommier », l'auteur indique d'une façon humo- ristique quelle doit être la composition des engrais et leur mode de distribution; le menu comprend: de l'acide pbosphorique comme premier plat, de la pillasse comme hors-d'œuvre et de l'azote comme dessert. Chaque fois, ajoute M. Noël, qu'un pommierprend ces trois éléments en quantité suffisante, il est vigou- reux et esl respecté des parasites qui ne trouvent pas asile sur lui. Les soins à donner aux pommiers pendant l'année soûl indiqués avec" les travaux à exécuter chaque mois. — 125 — La récolte des pommes a une grande importance particulièrement au point de vue de la récolte sui- vante, qui est compromise par le gaulage auquel on ne devrait jamais recourir. Pour la bonne conservation des pommes, il est recommandé de les étendre en un lieu sec et bien aéré, et disposées sur un lit de paille placé lui-même sur une couche de bourrées ; de cette façon l'air circule entre les pommes, elles perdent ainsi leur eau et se concentrent en sucre. On peut les conserver plusieurs mois sans qu'elles perdent de leur parfum. Le cidre. — La fabrication du cidre a fait depuis quelques années de réels progrès, grâce aux recher- ches de cidrologues distingués et particulièrement aux recherches et expériences de M. Warcollier, directeur de la station pomologique de Caen. Lors- que l'on se trouve en présence de liquides décolorés, filtrants ou à odeur désagréable, qui ne sont en réalité que des boissons atteintes de maladies diverses, on peut être certain que ces soi-disant cidres ont été préparés sans soin et avec un manque absolu de propreté. Tout fabricant désireux de bien faire peut cepen- dant éviter facilement ces inconvénients en observant les règles très simples que formulent MM. Noël et Rosset et qui comprennent l'application de ces pré- ceptes : soin et propreté minutieux, choix et mélange rationnel des pommes, choix de l'eau à employer tant pour le nettoyage du matériel que pour le lavage des pommes ou le trempage des marcs. Employer de préférence l'eau de source ; ne jamais utiliser les eaux impures, notamment les eaux des mares, ni celles des puits situés dans le voisinage des fosses d'aisances . Sous le titre « E.rtraction du jus »,on indique, avec les meilleures méthodes de broyage et de pressurage, les soins à donner au cuvage de la pulpe, lequel doit se faire autant que possible à l'abri de l'air. — 126 — La défécation des moûts est une des opérations les plus importantes à réussir dans la fabrication, car d'elle dépend plus tard la limpidité et la bonne conser- vation du cidre. Il faut donc s'entourer de tous les soins néces- saires pour que la fermentation s'accomplisse dans les meilleures conditions ; c'est ici que les conseils autorisés de MM. Noël et Rosset seront précieux pour tous ceux qui veulent obtenir de beaux et bons produits. De même au sujet des précautions à prendre pour bien réussir la mise en bouteilles du cidre, les indi- cations données dans les brochures intéresseront vivement tous ceux qui emploient cet excellent moyen de conservation de notre boisson normande. Un appareil, inventé par M. Rosset. permet de se rendre facilement compte du moment opportun où doit se faire la mise en bouteilles, suivant que l'on désire un cidre mousseux, légèrement mousseux ou simplement pétillant, sans que Ton ait à craindre le bris des récipients. L'appareil « Le Normand » non seulement indique le moment de la mise en bouteilles, mais permet d'apprécier la quantité de sucre qu'il faut aussi ajouter dans certains cas au cidre sec pour le rendre mous- seux ; son emploi est des plus faciles, il est certai- nement appelé à rendre de réels services aux ama- teurs de cidre bouché. Les maladies du cidre sont de différentes natures. Les principales sont : le trouble, la fleur, l'acidifi- cation, piqûre ou aceseense, l'amertume, la pousse, la graisse, le noircissement, l'altération de l'odeur. Dans presque tous les cas, ces maladies provien- nent soit de fabrications malpropres, soit de la qua- lité inférieure des fruits, soit d'une mauvaise conser- vation ou du défaut de soins. Le «Pommier et le Cidre» donnent les différents remèdes pour rendre les cidres malades, sinon abso- lument nets, du moins buvables. Mais, ainsi que le — 127 — rappellent les auteurs, pareils accidents ne doivent jamais se produire quand on travaille proprement. Les ennemis du pommier sont nombreux. MM. Noël et Rosset en citent et en décrivent 332 dans le règne animal, dont G mammifères, 8 oiseaux et 318 insectes. Le règne végétal en compte environ 40 espèces, la plupart appartiennent au monde cryptoga- miques, trois sont représentées par des plantes parasites. Enfin de bonnes et excellentes recettes pour l'em- ploi des pommes dans l'alimentation terminent agréa- blement le livre de MM. Noël et Rosset, dont nous conseillons la lecture non seulement à ceux qui s'intéressent au bon développement du pommier, mais surtout aux cultivateurs et fabricants soucieux de livrer de bons produits et de favoriser la consom- mation du cidre et du Champagne de Normandie. Ad. MAGE. PLANTATIONS faites dans le Jardin de la rue Montebello en 1913 Bambusa species? (Graminées). — du Japon. Bambusa nitida Mitford. — Chine. Bambusa Hindsii graminea. Bambusa Veitehii. Berberis sanguinea. (Berbéridées). — de la Chine. — Introduit par Maurice de Vilmorin. Berberis subcaulialata. Chamœcerasus pileata. (Caprifoliacées). — de la Chine. — Récente introduction. Cercidiphyllum japonicum . ( Magnoliacées) . Cocos australis Martius. (Palmiers). — Australie et Sud-Amérique. Davidia involucrata. (Cornacées) . — Chine centrale. Erica polytrichifolia Rudolphi. (Ericacées). — du Portugal. — Synonyme de E.lusitanica. Erythea edulis. (Palmiers). Eschscholtzia Stautoni. (Papavéracées). — Etats- Unis. Evonymus yedoensis. (Gélastrinées). — Japon. Feijoa Sellowiana. (Myrtacées). — Uruguay. Griselinia littoralis Raoul. (Cornacées). — Nou- velle-Zélande. lier corallina. (Ilicinées). Jasminum Beesianum. (Oléacées). — Chine. Jubsea spectabilis Humboldt. (Palmiers). — Chili. Loropetalum chineuse. (Hamamélidées). — Chine. Magnolia salicifolia. | Magnoliacées). Mimosa dealbata Link. (Mimosées). — Nouvelle- Hollande. Mimosa floribunda. (Mimosées). — 129 — Pittosporum mayi. (Pittosporées). Raphiolepis Delacouri. (Rosacées). Raphiolepis indica. (Rosacées). Rhododendron argenteum Hook. fils. (Ericacées). — Himalaya. Rhododendron Falconeri Hook. fils. (Ericacées). — Sikkim, Himalaya. Rhododendron Gibsoni Smith = R. formosum. (Ericacées). — Bengale. Rhododendron, hybride Princesse Alice. (Ericacées) Rhododendron Smirmoivi. (Ericacées). — Caucase. Rhododendron Caoroni André. — Hybride de Gibsoni et d'Edgeworthi. Sairococca ruscifolia. (Euphorbiacées). Stranvœsia undulata. (Rosacées). Stranwœsia glaucescens. (Rosacées) . Viburnum Carlesi. (Gaprifolacées). — Corée. — Introduit par Bœhmer. Viburnum macrocep liai uni Fortune. — Chine. Viburnum plicatum Mariési. — Japon. Viburnum rhytidophyllum. — Chine. Viburnum utile. Vitis Henry ana. (Ampélidées). — Chine. Mitraria coccinea Cavanilles. (Gesnériacées). — Iles Chiloë. X ^ — cS°^c^^4b — ^ Exposition d'Horticulture à Cherbourg en 19 14 Une exposition des produits de l'horticulture et des objets d'arts d'arts ou d'industries s'y rattachant, aura lieu à Cherbourg, du samedi 13 juin 1914 au mardi 16 juin inclusivement, Tous les horticulteurs et amateurs français et étrangers sont invités à y prendre la plus grande part possible. Des concours seront ouverts aux conditions prévues au programme, pour: Les plantes de serre, les arbustes en plein air fleuris ou non ; Les rosiers, les roses coupées, les bégonias, les lélargoniums, les fuchsias, les héliotropes, les œillets, es reines-marguerites, les plantes annuelles ; Les surtouts, bouquets, croix, couronnes, gerbes; Los arbres fruitiers, les fraises, les fruits forcés ; Les légumes de primeur et les légumes de saison, provenant de l'arrondissement de Cherbourg; Les objets de jardinage, la tonnellerie horticole, les meubles rustiques, fabriqués ou perfectionnés par des exposants appartenant à l'arrondissement de Cherbourg ; L'enseignement horticole ; Les services horticoles. Des objets d'art, diplômes d'honneur, médailles d'or, de vermeil , d'argent, de bronze et mentions honorables, seront attribués par le Jury. — 131 — Les demandes d'admission à l'exposition devront être faites au président de la Société d'horticulture avant le 1er juin. Des exemplaires du programme peuvent être demandés soit chez le concierge du jardin de la rue Montebello, 44, soit au secrétaire, rue de la Polie, 18. * Le samedi 13 juin, les sociétaires et leurs familles seront seuls admis, sur la présentation de leurs cartes, à visiter l'exposition, de 3 heures 1/2 à 8 heures du soir. Pendant les journées du dimanche et du lundi, l'exposition sera ouverte au public, de 9 heures du matin à 7 heures du soir, et le mardi, de 8 heures du matin à midi. * Il y a lieu de penser que nos excellents horticul- teurs, marchands et amateurs tiendront à montrer en la circonstance, aux délégués des Sociétés corres- pondantes qui viendront faire partie du .Jury, et aux nombreux étrangers qui se trouveront à Cherbourg au moment de l'exposition pour des fêtes organisées à l'occasion du Congrès scolaire, les excellents résultats qu'ils obtiennent dans tous les genres de cultures, et qu'ils sont toujours à la hauteur de leur réputation. — 132 — NÉCROLOGIE Nous avons la douleur d'avoir à mentionner le décès, depuis le dernier bulletin, de MM. Gaubriére, père, ancien négociant; Evensen, marchand de nou- veautés et tailleur; Houchet, propriétaire; Le Meland, René, propriétaire; Levesque, ancien négociant, Mesnil, adjudant principal comptable de la marine en retraite, et Perrotte, Auguste, agent technique de la Marine. La mort de M. Levesque, vice-président honoraire de la Société d'horticulture, décédé le 1er mai 1913, clans sa 79e année, à Tilly-sur-Seulles (Calvados), nous a particulièrement affligés. Depuis plus de 40 ans qu'il faisait partie de notre Association, il n'avait jamais cessé de lui donner des preuves de son atta- chement et de son dévouement. Il n'avait abandonné les fonctions de vice-président et de professeur d'arboriculture que lorsqu'il était allé habiter à Tilly-sur-Seulles avec l'une de ses filles, directrice d'école libre. [1 aimait toujours à se trouver au milieu de nous et, lors de nos banquets, même dans les dernières années, il était plein de gaieté et d'entrain. Depuis son changement de rési- dence, lorsqu'il revenait passer quelques jours à Cherbourg, il se faisait un grand plaisir d'assister à nos réunions mensuelles. Dans la séance de mai, M. Corbière, président, après avoir donné connaissance du décès de M. Levesque et avoir rappelé les titres que le regretté vice-président honoraire avait à la reconnaissance de la Société, d'il que, à son grand regret, il ne pour- rait aller lui rendre les derniers devoirs, mais (prune délégation composée de MM. Le Carpentier, vice- — 133 — président, et Piard, membre du Conseil d'Adminis- tration, et successeur do M. Levesque comme profes- seur d'arboriculture, assisterait aux obsèques et déposerait sur la tombe une couronne de fleurs, au nom de la. Société tout entière. L'inhumation a eu lieu le lundi 5 mai, à 10 heures du matin, dans le cimetière de Tilly, au milieu d'une assistance nombreuse et recueillie. M. Le Garpentier a prononcé en cette circonstance le discours ci-après que nous sommes heureux de pou- voir reproduire et qui indique si bien les services ren- dus à notre Société par le très regretté M. Levesque: « Au moment où cette tombe va se refermer sur les restes mortels de M. Levesque, la Société d'Hor- ticulture de l'arrondissement de Cherbourg tient à apportera sa mémoire l'hommage ému de ses regrets. D'impérieuses obligations professionnelles retiennent loin d'ici notre président, M. Corbière, qui a donné mission à la délégation de la Société d'en exprimer ses vives excuses ; nul n'était plus qualifié pour retracer la part considérable prise par M. Levesque dans la marche de notre Société pendant les 37 années de sa présence au Bureau. » Inscrit comme membre titulaire en 1872, c'est-à- dire depuis plus de 40 ans, M. Levesque remplit les fonctions de secrétaire-adjoint de 1874 à 1879, puis les suffrages de ses collègues l'appelèrent successi- vement au Conseil d'Administration en 1880 et à la vice-présidence le 27 décembre 188G ; à la presque unanimité, ils l'y maintinrent sans interruption pen- dant25ans, c'est-à-dire jusqu'à sa démission, motivée par son éloignement de Cherbourg et que la Société fut contrainte d'accepter le 23 décembre 1911. Dans cette même séance, M. Levesque reçut, par accla- mation, le titre de vice-président honoraire, restant ainsi, malgré la distance, étroitement rattaché à ses 300 collègues Cherbourgeois. » Il se rencontre parfois, dans les groupements nombreux, des individualités que la sympathie seule — 134 - porte aux premiers rangs sans que leurs efforts se soient dépensés pour l'intérêt commun: Il n'en fut pas ainsi pour M. Levesque; assurément la sympathie ne lui manqua pas. mais elle fut primée par le senti- ment de la justice, par le besoin que tous éprouvaient d'exprimer à un collègue leur gratitude pour son dévouement, leur haute estime pour sa compétence. » Il fournit toute sa mesure dans les fonctions de professeur d'arboriculture qu'il exerça du 1er février 187 i à la fin de l'année l'Jll : les auditeurs assidus des leçons de taille et de conduite des arbres frui- tiers et de la vigne, données aux jardins del'impassi Dérivai d'abord, du passage des Jardins ensuite, n'oublieront pas la clarté des démonstrations, la logique des méthodes, l'ingéniosité des aperçus et les déductions de l'expérience, qui constituaient l'originalité et la valeur de ces cours. Les habitués de nos séances mensuelles, forcement plus nombreux que les auditeurs des leçons pratiques, tiraient, eux aussi, grand profit des connaissances étendues du professeur : réponses aux questions posées, argumen- tation serrée, vive parfois, avec les professionnels ou les amateurs : apports de particularités recueillies dans les serres, les jardins ou les champs: présen- tation de beaux fruits ou d'anomalies scientifique- ment expliquées : comptes rendus d'expositions dans les villes voisines, fournissaient à M. Levesque la matière d'observations du plus haut intérêt. La décoration du Mérite agricole qu'il reçut le 16 juillet 1892 oe pouvait pas être décernée à un candidat plus digne de la porter: cette distinction, dit le compte rendu de la séance où les félicitations furent exprimées à M. Levesque, était la juste récom- f>ense (\>-> services rendus dans l'enseignement et a propagation de l'arboriculture. A ce témoignagt gouvernemental vint, au décliu de sa carrière, s'en ajouter un autre auquel M. Levesque oe tut pas moins sensible : le -7 décembre l(ji ,sv .lin- sa séai solennelle de fin d'année, la Société lui offrit un 185 objet d'art à titre d'hommage pour les services qu'il avait rendus depuis 1874. Cette manifestation, cha- leureuse et unanime, toucha profondément le vieux maître; il en remercia ses collègues avec une émotion communicative, déplorant avec eux que sa santé ébranlée ne lui permit pas d'espérer continuer long- temps son concours si empressé. » Professeur et directeur du jardin d'expériences de la Société, M. Levesque était en outre, pour son compte personnel, un amateur distingué ; c'est ainsi qu'à l'exposition de novembre 1904 il produisit un lot de 40 espèces de poires provenant de son jardin et ne comprenant pas les espèces qui avaient mûri en été ; il joignait à la théorie une large pratique. A Tilly, ses nouveaux concitoyens l'ont vu consacrer encore aux soins des arbres fruitiers les derniers efforts que lui permettait un âge avancé. » J'ai dit que la Société d'Horticulture conser- verait le souvenir des services rendus pendant la longue et féconde carrière de notre regretté collègue ; dans sa séance d'hier dimanche, elle l'a affirmé par une manifestation unanime en apprenant sa mort, et elle a voulu que cette marque de sympathie fut transmise à sa famille et publiquement exprimée. » Avec un grand nombre d'entre nous les relations de M. Levi:s§>=^=. DAMES PATRONNESSES 1911 Mraes Bazire, rue de l'Aima, 1. 1913 Bernard, rue de Sennecey, 90. 1905 Bonnefoy, rue de la Polie, 13. 1905 de la Chapelle, rue de la Comédie, 41. 1906 Divetain, rue de la Fontaine, 25. 1905 Gardin, rue de l'Ermitage, 6. 1910 Henry, rue Gambetta, 7. 1911 Le Costey, rue Montebello, 46. 1908 Le Goupil, rue Montebello, 31. 1907 Le Maout, rue Tour-Carrée, 25. 1913 Mlle Levesque, à Tilly-sur-Seulles (Calvados). 1909 Mme Nissen, rue de la Bucaille, 76. 1907 M1Ie Noël-Dumarais, rue Montebello, 45. 1906 Mmes Pioger, rue de la Duché, 48. 1869 Renault, rue Emile-Zola, 4. 1912 Schmitt, rue Asselin, 3. 1908 Terrier, rue de la Bucaille, 42. 1913 M"8 Touraille, rue Thiers, Tourlaville. 1912 MUe Vigier. rue du Val-de-Saire, 93. 1912 Mme Villiers-Moriamé, rue Montebello, 42. — 140 — MEMBRES CORRESPONDANTS MM. 1865 d'Aboville, propriétaire au Ruigné-Sainte-Colombe (Sarthe). 1904 Anfray, curé de Tocqueville (Manche). 1876 BARBEY,ancien chef d'institution à Arromanches (Calvados) 1901 Bois, assistant au Muséum à Paris. 1905 de MondÈsir, château de Frémont, Brix (Manche). 1902 Desplanques, ancien instituteur à Villedieu (Manche). 1904 de Tocqueville (cte), château de Tocqueville (Manche). 1905 de Vilmorin, Maurice, horticulteur à Paris. 1873 Godefroy-Lebœuf, horticulteur à Paris. 1886 Krelage, horticulteur à Harlem (Hollande). 1893 Latour fils, propriétaire à Surville (Calvados). 1891 Lecœur, pharmacien à Vimoutiers (Orne). 1903 Lemêe, horticulteur paysagiste à Alençon (Orne). 1906 Mottin, médecin principal de la Marine à Toulon. 1897 Marie, chef des services administratifs de la Cie du Nord à Paris. 1890 Molin, horticulteur à Lyon. 1901 Robin fils, agronome à Martinvast. 1909 Trabut, professeur à l'Ecole de Médecine à Alger. =3&= — 141 — MEMBRES TITULAIRES MM. 1910 Adam, Théodore, propriétaire, rue Don-Pedro, 32. 1912 Adam, mécanicien principal de la marine en retraite, impasse Gouberville. 1910 Agnès, Charles, rue Guillaume-Fouace, 26. 1912 Allix, professeur au Lycée, rue Hélain, 85. 1875 Annelot, juge d'instruction, rue du Val-de-Saire, 157. 1912 Anquetil, agent technique de la marine, rue des Hameaux. 1910 Antoine, ancien huissier à Bricquebec. 1910 Ardouin, docteur-médecin, rue de la Comédie, 32. 1880 Aubel, commis principal de la comptabilité de la marine en retraite, rue de la Polie, 77. 1906 Aubril, professeur au Lycée, rue de France, 13. 1896 Bameulle, adjudant principal de la marine en retraite, route des Pieux, 9 bis. 1910 Belin, propriétaire, rue Lucas-de-Néhou, 14, Tourlaville. 1897 Bénard, sous-intendant militaire en retraite, rue Monte- bello, 28. 1907 Beresford, consul d'Angleterre, rue Lelédier, 9. 1913 Bernadi, père, négociant, rue de la Fontaine, 20. 1901 Bernon, hôtel de France, rue du Bassin, 41. 1909 Bertaut, Léopold, propriétaire, rue Thiers, 42, à Tour- laville. 1888 Biard, directeur du Réveil, rue Gambetta, 14. 1903 Bidault, propriétaire, quai Alexandre III, 64. 1910 Bindel, commis principal de la marine en retraite, rue de l'Egalité, 8, à Equeurdreville. 1901 Bizardel, docteur-médecin, rue Sadi-Carnot, à Octeville. 1901 Blûndel, professeur de gymnastique, rue Emile-Zola, 96. 1912 Bonnissent, agent technique de la marine, rue Hélain, 58. 1911 Bouillon, ancien comptable, route des Pieux, 3. — 142 — 1890 Bouin, agent administratif de la marine en retraite, rue de l'Aima, 3. 1911 Boutron, directeur de la Société Générale, rue de la Fontaine, 41. 1909 Brard, avoué, rue de l'Aima, 25. 1912 Broquet, instituteur, rue Montebello, 37. 1902 Brun, ingénieur, rue de la Bucaille, 46. 1911 Buhot, Alexandre, agent d'affaires, rue Christine, 36. 1885 Cabart-Danneville, sénateur, boulevard Saint-Mi- chel, 143, (Paris). 1897 CanteâU, médecin-vétérinaire, rue Matignon. 1909 Catherine, sous-caissier de la Caisse d'Epargne en retraite, rue Hélain, 2. 1912 CàUBRIÉre, Auguste, négociant, rue du Port, 4. 1909 Cauret, contrôleur des douanes, rue Don-Pedro, 159. 1906 Cauvin, handagiste, rue Emmanuel-Liais, 111. 1913 Cauvin, propriétaire, rue Montebello, 60. 1878 Cavron. Léon, horticulteur, rue Gambetta, 12. 11)10 Chandeleur, rentier, rue Emile-Zola, 96. 1906 Chardon, agent du commissariat de la marine en retraite, rue Emmanuel-Liais, 79. 1911 Charf, Charles, entrepreneur de maçonnerie, rue Thiers, 285, à Tourlaville. 1901 Chevllier, adjudant d'infanterie en retraite, rue d'In- kerm;mn, 25. 1901 Chrétien, horticulteur, rue de la Duché, 115. 1902 Clèret, représentant de commerce, rue des Ormes, 28. 1869 Contant, propriétaire, à Tourlaville. 1888 Corbiei;k. professeur au Lycée, rue Asselin, 70. 1903 COSSERON, propriétaire, rue de Sennecey, 98. 1905 Cottin, Pierre, primeuriste, rue Thiers, à Tourlaville. 1911 CROCHARD, horticulteur, rue de la Duché, 48. 1911 Crova, capitaine de frégate, rue Asselin, 27. 1912 Delagarde, avocat, rue des Carrières, 17. 1X72 Dali DAN, propriétaire, à Pierreville, (Manche). 1911 DE la Chapelle, commissaire de lre classe de la marine, rue de la Comédie, 41. — 143 — 1902 Delisle, docteur-médecin, rue Bonhomme, 14. 1889 Depinée, propriétaire, rue Segondat, 10. 1908 Desheulles, Eugène, bijoutier, rue Thiers, 90, à Tour- laville. 1866 Desquesne, agent administratif de la marine en retraite, rue Président-Loubet, 11. 1869-1913 Devinck, administrateur des Invalides de la marine en retraite, rue du Rivage, 54. 1907 Dold, horloger, rue de la Fontaine, 42. 1907 Dorange, employé de commerce, rue Hélain, 66.. 1905 Drouet, agent administratif de la marine, hameau Vivier, à Tourlaville. 1900 Dubois, Charles, propriétaire, rue Asselin, 24. 1905 Dubois, Eugène, notaire honoraire, rue Montebello, 53. 1913 Dubois, Maurice, négociant, rue de l'Avant-port, 6. 1875 Dubost, Jules, négociant, rue de la Duché, 53. 1894 Dumez, négociant, place de la Révolution, 12. 1908 Duprey, Louis, horticulteur, rue Gambetta, 17, et rue de la Bucaille. 1908 Dupont, Adolphe, commis des Postes et Télégraphes, rue Magenta, 11. 1911 Dupont, propriétaire, (cité Balmont), rue de la Duché, 48. 1909 Duquesne, premier-maître fourrier de la marine en retraite, rue de la Polie, 129. 1884 Durel, commis principal du Commissariat de la marine, rue de la Cayenne, 44. 1879 Dutot, propriétaire, rue Montebello, 56. 1891 Enault, notaire, rue de l'Ancien-Quai, 22. 1907 Fagnen, employé de commerce, rue des Hameaux, 18. 1878 Favier, avocat, place Henry-Gréville, 15. 1894 Fenard, Léon, négociant, rue Cachin, 17. 1906 Féron, propriétaire, rue de Sennecey, 82. 1913 Feuardent, coiffeur, rue Gambetta, 53. 1911 Fiquet, Louis, propriétaire, impasse Martin, 5. 1873 Flamary, négociant, rue François-La Vieille, 9. 1888 Folliot, propriétaire, rue de l'Aima, 10. — 144 — 1895 Fournier, capitaine de frégate en retraite, rue Jeanne- d'Arc, 12. 1908 Frémy, ancien greffier, rue Président-Loubet, 83. 1908 Frigout, agent comptable de lre classe de la marine, rue Général-Jouan, 7. 1900 Gallis, propriétaire, à Tourlaville. 1890 Gallier, propriétaire, rue Montebello, 04. 1908 Galy, électricien, rue du Val-de-Saire, 191. 1911 Gamache, négociant en cafés, rue de la Polie, 39. 1912 Garçon, propriétaire, rue Emmanuel-Liais, 91. 1912 Garnier, pharmacien, à Saint-Pierre-Eglise. 1912 Genty, directeur de l'Union Economique, rue Emmanuel- Liais, 94. 1885 Géraud, chef de musique en retraite, rue Asselin, 72. 1904 Gilles, Arthur, négociant, rueThiers, 293, à Tourlaville. 1904 Giot, professeur au Lycée, quai Alexandre III, 48. 1889 Girard, Louis, horticulteur, rue de la Polie, 121. 1909 Gohel, Jean-Baptiste, place Gambetta, à Tourlaville. 1887 Gosselin, Pierre, primeuriste, à Bourbourg (Tourlaville), 1905 Gosselin, Léon, primeuriste, rue du Bois, 45, à Tour- laville. 1890 Goupil des Palliêres, chirurgien-dentiste, rue des Tribunaux, 5. 1891 Grouard, Léon, négociant, rue du Rivage, 4. 1913 Guêrin, voyageur de commerce, rue des Ormes, 70. 1909 Guesnon, instituteur, rue de la Comédie, 23. 1903 Halley, négociant, rue Tour-Carrée, 31. 1879 Halopê, horticulteur, rue Gambetta, à Octeville. 1881 Hamelin, contrôleur de la marine en retraite, Place du Cauchin, 16. 1889 Hamelin, agent d'affaires, rue François-La-Vieille, 48. 1909 Hardrey, professeur au Lycée, rue Gambetta, 53. 1913 Hartley, Edward, rue Gambetta, 7. 1890 Hauyet, greffier honoraire du Tribunal civil, rue de l'Abbaye, 17. 1905 Heim, tailleur, avenue Carnot, 57. 1869 Henry, libraire, rue du Commerce, 40. — 145 — 1895 Hochet, propriétaire, rue Emile-Zola, 34. 1894 Houchet, Léon, banquier, rue de l'Aima, 1. 1912 Houyvet, agent du Commissariat de la marine en retraite, rue Victor-Hugo, 39. 1905 Huault, Emile, adjoint technique de la marine en retraite, rue de Russie, 17. 1888 Hubert, docteur-médecin, rue François-la Vieille, 24. 1912 Hue, propriétaire, rue Président-Loubet, 77. 1912 Ingouf, ancien fonctionnaire colonial, rue Noyon. 1911 Jacques-Le Seigneur, commissaire général de la marine, rue de la Bucaille, 33. 1911 Jeanne, Casimir, négociant, rue Delaville, 9. 1913 Jeanne, Désiré, négociant, rue Notre-Dame du Vœu, 11. 1905 Jeanne, ancien professeur au Lycée, rue Loysel, 20 bis. 1911 Junod, horticulteur, rue de la Polie, 111. 1909 La Grève, agent technique de la Marine en retraite, rue du Bois, 2 bis. 1912 Lajoie, propriétaire, passage de l'Aima, 2. 1913 Lalande, bijoutier, rue du Bassin, 26. 1901 Laloë, négociant, rue Thiers, 32. 1869 Langlois, président de la Chambre de Commerce, rue Victor-Hugo, 27. 1870 Launay, négociant, rue du Roule, 71. 1913 Le Barbenghon, agent comptable de la marine, rue de Sennecey, 67. 1897 Le Barrier, commissaire en chef de la marine, rue Bondor, 24. 1911 Le Blanc, René, propriétaire, rue Victor-Hugo, 19. 1912 Le Blond, agent d'affaires, rue Bondor, 11. 1910 Lebougher, avoué, place de l'Aima, 2. 1913 Le Bouteillier, Gaétan, rue Lesdos, 14. 1898 Le Brettevillois, secrétaire général de la Mairie, rue Jeanne-d'Arc, 28. 1907 Le Brun, agent des Assurances générales, rue Monte- bello, 48. 1910 Le Cannu, pharmacien, rue de la Fontaine, 7. - 146 — 1912 Le Cannu, ancien pharmacien, rue Cachin, 25. 1914 Le Caplain, marchand de chaussures à Saint-Pierre- Eglise. 1883 Lecappon, Désiré, jardinier en chef au Parc Liais, rue de la Bucaille, 22e. 1900 Lecarpentier, bijoutier, rue du Château, 25. 1890 Le Carpentier, avocat, rue de l'Aima, 41. 1910 Lecerf, Charles, brasseur, rue Hélain, 123. 1910 Leclerc, Louis, propriétaire, rue Félix-Faure, 24, à Equeurdreville. 1907 Leglère, restaurateur, à Saint-Pierre-Eglise. 1892 Leconte, Henri, négociant, rue du Château, 19. 1911 Leconte, Albert, négociant, rue Bondor, 19. 1911 Leconte, Joseph, propriétaire, rue du Maupas, 15. 1010 Leconte, jardinier, rue de l'Ermitage, 6. 1907 Le Costey, lieutenant-colonel d'artillerie coloniale en retraite, rue Montebello, 46. 1910 Lecourtois, imprimeur, rue Gambetta, 41 . 11)01 Le Coutour, contrôleur des Douanes, rue Montebello, 76. 18!)4 Le Dérubey, receveur des Douanes, rue Saint-Sauveur, à Octeville. 1893 Lefauconnier, administrateur principal de l'Inscription Maritime, rue du Val-de-Saire, 155. 1901 Le Flamand, négociant, à la place de Tourlaville. 1907 Leflambe, ancien bijoutier, rue de l'Aima, 24. 1909 Lefévre, avoué, rue Emmanuel-Liais, 61. 11)12 LepÈVRE, huissier, rue Guillaume-Fouace, 31. 1014 Lefévre, Commissaire priseur, rue Ancien-Hôtel- Dieu, 25. 1904 Legagneur, photographe, rue de la Paix, 18. 1889 Le Goupil, notaire honoraire, rue Guillaume-Fouace, 19. l'.»10 Le Goupil, pépiniériste, à Martinvast. 1873 Le Granché, propriétaire, rue de l'Aima, 9. 1902 LEGRAND, adjoint principal technique de la Marine en retraite, rue de la Sous -Préfecture, 17, à Lisieux, (Calvados). — 147 — 1879 Le Grin, avocat, rue Auvray, 12. 1905 Leherpeur, banquier, rue de l'Aima, 1. 1892 Lejeune, agent du Commissariat de la Marine, rue des Bastions, 8. 1907 Lelaidier, commissaire en chef de la Marine, rue Beau- regard. 1867 LeliÉvre, agent principal du Commissariat de la Marine en retraite, rue de la Polie, 18. 1900 LeliÉvre, receveur des contributions indirectes en retraite, rue Dujardin, 38. 1905 Lemaire, professeur d'escrime, rue Montebello, 45. 1913 Lemarquand, administrateur en chef de l'Inscription Maritime en retraite, rue Thiers, 18, Tourlaville. 1908 Le Meland, Michel, propriétaire, boulevard Maritime. 1910 Le Mesle, Albert, maraîcher, rue du Bois, 32. 1902 Le Merre, jardinier, rue Sadi-Carnot, à Octeville. 1901 Le Moigne, ancien député, à Eculleville. 1903 Lemoigne, Jean, propriétaire, à la Moignerie, Tourlaville. 1898 Lemonnier, rentier, quai Alexandre III. 36. 1911 LemperiÊre, premier maître commis de la Marine en retraite, rue Amiral-Courbet, 48. 1902 Lenavettier, agent général de la Compagnie d'assu- rances « La Foncière», rue François-La Vieille, 35. 1912 Le Painteur, Albert, propriétaire, rue Beuzeville, im- passe Macé, 2, à Equeurdreville. 1891 Le Parmentier, propriétaire, rue Asselin, 73. 1884 Lepelletier, Paul, propriétaire, rue de la Duché, 70. 1913 Lepeltier, maître peintre, rue de la Polie, 20. 1872 Lepelley, agent administratif principal de la marine en retraite, rue du Château, 21. 1910 Lepetit, Auguste, propriétaire, (avenue des Villas), rue Asselin, 91. 1911 Leprévost, agent administratif de la Marine en retraite, rue Bonhomme, 48. 1913 Leprévost fils, quincaillier, rue Gambetta, 37. 1891 Lequerrurier, propriétaire, rue Saint-Sauveur, 6. — 148 — 1903 Leriverend, propriétaire, rue du Bois, à Tourlaville. 1903 Le Roux, Emile, propriétaire, rue de la Duché, 22. 1911 Le Roux, Auguste, docteur-médecin, rue Segondat, 16. 1907 Lerouge, tonneliier, rue du Faubourg, 8. 1911 Leroy, directeur de la succursale de la Banque de France, Quai Alexandre III, 22. 1901 Lesage, Charles, chef machiniste, rue Louis-Philippe, 7. 1913 Lesage, Louis, employé des Postes et Télégraphes, rue Thiers, 209, Tourlaville. 1870 Letellier, propriétaire, rue Emmanuel-Liais, 97. 1897 Leterrier, marchand de graines, rue Gambetta, 11. 1882 Letullier, jardinier, rue Amiral-Courbet, 32. 1894 Levaillant, commis principal de la Marine en retraite, rue Beauregard. 1904 Levallois, ancien pharmacien, rue Asselin, 69. 1888 Levêel, Gustave, horticulteur, rue de la Fontaine, 40. 1911 Levêque, jardinier-concierge du parc Emmanuel-Liais, rue de l'Abbaye 9. 1878 L'Homme, propriétaire, rue de la Comédie, 4. 1905 Limousin, négociant, rue de la Fontaine, 31. 1882 Mack, Adrien, négociant, rue de l'Aima, 6. 1907 Macé, retraité de la Marine, rue Bouillon, 31. 1912 Macé, Louis Paul, agent d'assurances, passage des Champs, 9. 1911 Mahieu, commis principal de la Marine, rue Amiral- d'Aboville, 38. 1900 Mahaut, propriétaire, rue Cachin, 63. 1885 Marion, notaire, rue Gambetta, 52. 1904 Marion bibliothécaire delà société des « Sciences Natu- relles », rue des Moulins, 15. 1907 Mauger, pilote, rue du Rivage, 56. 1907 Medla, propriétaire, rue Asselin, 99. 190U Mknard, comptable, rue Président-Loubet, 81. 1907 MENDRET, notaire, à Saint-Pierre-Eglise. 11)10 Menier, docteur-médecin, rue Guillaume-Fouace, 24. 1911 Meslet, docteur-médecin de Marine, rue de l'Aima, 1. — 149 — 1901 Métivier, architecte de la Ville, rue du Val-de-Saire, 130 1913 MÉTÉYER, négociant, rue Thiers, 20. 1904 Meury, propriétaire, rue Asselin, 8i. 1913 Mignot, Edouard, propriétaire, à Virandeville. 1914 de Mondèsir, Emile, propriétaire, rue Victor-Hugo, 29, 1911 de Mondèsir, Paul, propriétaire, château de Frémont, Brix. 1897 Morel, professeur au Lycée, rue Grande-Vallée, 40 bis. 1874 Noyon, Auguste, commis principal de la Marine en retraite, impasse Dorival, 10. 1910 Ornetïi, chef de bataillon en retraite, rue de la Cein- ture, 10. 1906 Ozoue, jardinier en chef du Jardin public, avenue Car- not, 111. 1913 Pateau, adjoint technique en chef de la Marine en retr., rue Vautrain, à Equeurdreville. 1904 Peck, commis principal de la Marine rue Emile-Zola, 20. 1910 Perrotte, Louis, retraité de la Marine, rue Emmanuel- Liais, 72. 1895 Petiteville, capitaine au long cours, rue Asselin, 65. 1910 Petit, directeur du Phare de la Manche, rue de l'Aima, 18. 1905 Pesnel, négociant, rue Grande-Vallée, 7. 1901 Pezet, commis principal du Commissariat de la Marine, rue Gambetta, à Equeurdreville. 1906 Philippe, marchand de chaussures, rue du Bassin, 22. 1872 Piard, propriétaire, rue de l'Aima, 35 bis. 1884 Picard, peintre, rue Hélain, 38. 1891 Picquenot, commis principal de l'Administration colo- niale de la Marine en retraite, rue Don-Pedro, 92. 1909 Pierre, propriétaire, rue Hippolyte-de-Tocqueville, 17. 1912 Pignot, pilote, place Napoléon, 20. 1905 Plénage, propriétaire, rue W. -Rousseau, 6, Octeville. 1891 Point, propriétaire, au Caplain, à Tourlaville. 1910 Poxsot, imprimeur, rue Emm.-Liais, impasse Bertrand. 1912 Portalis, lieutenant de vaisseau, rue Bonhomme, 65. 1913 Postatre, Auguste, propriétaire, rue de l'Aima, i6. — 150 — 1808 Poulain, maître menuisier, passage Desjardins. 1888 Poupeville, agent-voyer de la Ville en retraite, rue Dujardin, 28. 1872 Poupeville, Gustave, agent comptable de la Marine en retraite, rue Amiral-Courbet, à Equeurdreville. 1883 Poupeville, Alcide, propriétaire, rue du Val-de- Saire, 120. 1009 Poupeville, René, quincaillier, place de la Fontaine, 3. 1892 Pouthas, marchand de nouveautés, place de la Fontaine, 1. 1913 Provost, propriétaire, rue Christine, 29. 1910 Prunier, pharmacien, rue de la Fontaine, 58. 1913 Pullem, avocat, rue de l'Aima, 34. 1892 QuiÉdebarge, propriétaire, rue Jeanne-d'Arc, 26. 1890 Quoniam, agent administratif de la Marine en retraite, rue de l'Aima, 20. 1803 Rauch, chef de bataillon en retraite, rue Emmanuel- Liais, 88. 1868 Renault, Charles, docteur-médecin, rue Emile-Zola, 4. 1864 Robin, agent comptable principal de la Marine en retraite, rue Victor-Hugo, 21. 1010 Robin Joseph, ancien régisseur, rue Président-Loubet, 82. 1874 Robine, ancien avoué, rue Christine, 24. 1913 Robine, Alphonse, avocat, rue de l'Aima, 22. 1913 Robine, Louis, avocat, rue Grande-Vallée, 11. 1004 Roger, agent voyerenretraite,rue Ancien-Hôtel-Dieu,22. 1863 Rossel, Alfred, agent du Commissariat de la Marine en retraite, rue du Val-de-Saire, 103. 1008 Rouffet, loueur de voitures, rue de la Bucaille, 11. 1896 Ruel, Michel, propriétaire, rue Montebello, 21. 1912 Ruel, Martin, capitaine au long-cours et pilote, rue du Val-de-Saire, 163. 1913 Saillard, rentier, rue du Val-de-Saire» 68. 1900 Sanson, Emile, négociant, rue Louis XVI, 23. 1902 Sanson, propriétaire, rue Hélain, 60. 190'.) Sanson-Fromage, négociant, rue de la Duché, 16. 1901 Schelles, peintre, rue de la Fontaine, 24. — 151 — 1882 Simon, Albert, constructeur-mécanicien, rue Hélain, 70. 1904 Simon, Auguste, constructeur-mécanicien, rue des Bas- tions, 13. 1884 Simon, ancien directeur de la succursale de la Banque de France, quai Alexandre III, 50. 1910 Simon Pierre, restaurateur, rue de l'Ancien-Quai, 34. 1912 Simon, Anatole, directeur d'école en retraite, chasse Bagatelle, à Tourlaville. 1912 Simon, Ernest, directeur d'école en retraite, 23, hameau Vivier, à Tourlaville. 1901 Tesson, Alfred, marchand de meubles, rue de l'Aima, 40. 1912 Tiphagne, secrétaire général adjoint de la Mairie en retraite, rue Thiers, 25. 1883 Thommin, commis principal de la Marine, rue Delaville. 1900 Trocherie, commis principal du Commissariat de la Marine, rue Thiers, 12, à Tourlaville. 1909 Trohel, Théodore, ouvrier à l'arsenal, hameau Vivier, à Tourlaville. 1894 Turbert, docteur-médecin, rue Emmanuel-Liais, 104. 1909 Tyson, agent maritime, place du Cauchin, 10. 1885 Vaslot, propriétaire, avenue Carnot, 121. 1910 Vastel, marchand de nouveautés, rue au Blé, 9. 1912 Vautier, propriétaire, rue Grande-Vallée, 16. 1912 Vauvrey, directeur d'assurances, rue des Tribunaux, 4. 1909 Veyrat, bandagiste, rue de la Fontaine, 47. 1900 Vincent, propriétaire, rue Bondor, 29. 1901 Vranken, capitaine de vaisseau en retraite, rue Monte- bello, 40. 1904 Yvon, tanneur, place du Cauchin, 18. S VINS & SPIRITUEUX > Adrien Maoé 6, rue de l'Aima, CHERBOURG "Vins fins, Cognacs, R,nvim.s, Eaux-de-Vie Liqueurs, Champagnes Deux excellents Vins de table recommandés: (Livrés en bouteilles de Olitre 85, étiquetés, capsulés et estampés) MOULIN-DU-MONT (MARQUE DE LA .MAISON DÉPOSÉE) ROUGE & BLANC BORDEAUX AUTHENTIQUE ROUGE & BLANC f. Principal Dépôt : Madame LE GRAND, 15, rue Christine ^ impressions Commerciales en tous genres à l'Imprimerie de MMENT conduire l'éle- vage do chaque race pour en obtenir agrément et profit. COMMENT choisir les sujets pour constituer une Basse-Cour, le prix des reproducteurs pour l'achat et la vente. En un mot, tout ce qui vous permet de gagner sûrement de l'argent. Assurez-vous immédiatemenl cet ALBUM qui comporte plus de 130 portraits photographiques et dessins de Poules. Il vous sera envoyé en le demandant à la Librairie Hachette, 79, boule- vard Saint-Germain, ou en le faisant venir par votre libraire. C'est le seul moyen de ne le payer que i franc (Etranger l fr. 25), car le prix en sera augmenté, et d'être certain de le posséder. Si vous ne connaissez pas encore : Agriculture-Elevage ni Jardins et Basses-Cours, joignez 30 centimes pour le port et vous recevrez pendant 1 mois ces deux journaux populaires, précieux Conseillers de ceux qui vivent à la campagne, qui vous feronl gagner du TEMPS et de ['ARGENT. Grandes cultures de Chrysanthèmes MÉDAILLES D'OR, DIPLOMES D'HONNEUR MÉDAILLES DE VERMEIL ET D'ARGENT AUX EXPOSITIONS DE GAEN VALOGNES, COUTANCES, AVRANCHES, BAYEUX, ETC. Louis GIRARD HORTICULTEUR 121, Rue de la Polie, CHERBOURG GRAND CHOIX D'ARBUSTES VERTS Collections de Rosiers, Chrysanthèmes, Géraniums Dernières Nouveautés Plantes annuelles pour repiquer Gerbes & Bouçujets - Croix et Couronnes PRIX TRÈS RÉDUITS Photographie de la Marine TH. HOYAU Emile LEGAGNEUR Successeur 18, rue de la Paix, CHERBOURG AGRANDISSEMENTS INALTERABLES AV CHARBON MEUBLES & TAPISSERIE RIDEAUX, TENTURES, SIÈGES, GLACES, LITERIE «m» « CHERBOURG, 40, 42, 44, rue de l'Aima, CHERBOURG KEMBLES DE JAEOW Fabrication de Meubles en chêne verni et de tous styles LIVRAISON A DOMICILE DANS LA BANLIEUE PAR LES VOITURES DE LA MAISON LES JARDINS D'AUJOURD'HUI magnifique AUBI 1B pour *£ francs Après vous avoir appris à discerner les styles des Jardins d'autrefois, dans de précédents numéros, qui eurent un succès considérable,!, A VIE A LA CAMPAGNE consacre son merveilleux Numéro Album de Printemps de 1914 aux JARDINS D'AUJOURD'HUI Vous apprendrez sûrement en le consul- tant : Comment dessiner, tr (informer ou reconstituer les Jardins anciens et mo- dernes, cadre du Cottage, de la Villa, du Manoir, du Château, selon la situation de votre propriété, la dépense que vous voulez engager et cela pour tous les : Jardin» réguliers, classiques et mo- dernes. — Jardins paysagers et mixtes. — Jardins à destination précise: d'une couleur ou d'une. Fleur, de Poses ou de plantes rustiques, d'Eau ou de Rochers, de Réception ou de Jeux, etc. Vous serez surpris de la quantité de Conseils pratiques par le Texte et par l'Image pour aménager les jardins qu'il vous donnera. Tout cela illustré de plus de 120 modèles d'ensemble et de dispo- sitions de détails (des meilleurs archi- tectes de jardins contemporains), propres à une réalisation immédiate pour : tous tes besoins, toutes les situations et tous les moyens, avec les procédés les plus pratiques et les plus économiques de les exécuter . Rappelons que La Vie à la Campagne a déjà publié dans cette même série : Quatre Siècles de Jardins à la Française, 185 illustrations, 4 planches en couleurs ; Deux Siècles de Jardins à V 'Anglaise ,151 illustrations, 2 planches en couleurs : La décoration des Jardins réguliers, 186 illustrations; La décoration des Jaidins ii l'Anglaise, 190 illustrations ; Roses et Roseraies, 130illutrations,4 reproductions en couleurs ; L'ornementation florale des Jardins, illustrations qui font un tout complet d'Architecture et de décorations des Jardins. Vous pouvez recevoir ces remarquables Albums pour rien puis- qu'ils sont donnés en prime aux abonnés de La Vie à la Campagne, iardins-ei- Basses - Cours et Agriculture- Elevage (voir prospectus spécial). Nous offrons d'ailleurs le service gratuit d'un mois à ces deux derniers journaux à toute per- sonne qui le demandera en commandant ou en achetant notre numéro Album l.cs Jardins d'Aujourd'hui, a la Librairie Hachette et Cie, 79, boulevard Saint-Germain, Paris. Peuplez fructueusement VOTIVE POULAILLER Vous ne pouvez vous dispenser de vous procurer, pour 1 franc seulement, l'in- comparable n° ALBUM (comprenant 130 portraits de Poules et Coqs) que LA VIE A LA CAMPAGNE vient de consacrer entièrement à Toutes les Races de POULES PRODUCTIVES Vous connaîtrez ainsi, par le Texte et par l'Image, les caractères, standards, aptitudes, défauts, de chacune des races françaises et étrangères, de Poules pra- tiques et de rapport. Vous choisirez ainsi en connaissance de cause d'abord : les Meilleures Pondeuses, les Productrices de Poulets, les Races à deux fins, les Bonnes et les Mauvaises Couveuses, les Races pour chaque Région de parquet, de ferme, etc .. Vous n'ignorerez plus : COMMENT conduire l'élevage de chaque race pour en obtenir agrément et profit. COMMENT choisir les sujets pour consti- tuer une basse-cour, le prix des repro- ducteurs pour l'achat et la vente. En un mot, tout ce qui vous permet de gagner sûrement de l'argent avec les sujets du poulailler. HACHETTE ET Cie, PARIS Pour dessiner et aménager VOTRE JARDIN Assurez-vous, dès maintenant le remar- quable ALBUM que La Vie à la Cam- pagne a publié le 15 Mars, les JARDINS D AUJOURD'HUI Vous posséderez ainsi plus de 120 modèles d'ensemble et de dispositions de détails (des meilleurs architectes de jardins contemporains) propres à une réalisation immédiate poui- tous les besoins, toutes les situations et tous les moyens,a\ec les procédés les plus simples, les plus pratiques et les plus économi- ques de les exécuter. Prix de ce numéro : 2 francs. Rappelez-vous aussi les incomparables nos ALBUMS : 4 Siècles de Jardins et, ta Française ; 2 Siècles de Jardins à l'An- glaise ; Décoration des Jardins Réguliers ; Décoration des Jardins Paysagers ; Roses et Roseraies ; Ornementation florale des Jardins. HACHETTE ET Cie, PARIS Compagnie d'Assurances Générales Siège Social : Sy, rue de T(ichelieu, à Paris Ponds de Garantie : 965 millions Assurances sur la Vie, Rentes Viagères, Assurances contre les Accidents et le Vol ASSURANCES CHEVAUX, VOITURES, AUTOMOBILES "3RUN Directeur Particulier pour les deux arrondissements, Cherbourg & Valognes 48, rue Montebello, Cherbourg Grande ^oonellepïe Chepboupgeoise Rue du Faubourg, 8, CHERBOURG — ^*< i MAISON LEPETIT Jean LEROUGE Successeur SPÉCIALITÉ DE BACS A FLEURS pour Terrasses, Serres et Jardins BACS VERNIS FANTAISIE, Cercles bronzés, en cuivre et nickelés FUTS en tous genres pour le Vin, le Cidre et les Eaux-de-Vie TONNEAUX & CUVES BARILS-EMBALLAGES pour les Beurres et les Pommes de Terre Vente et Achat de Fûts vides. — Mise de Vins en Bouteilles Fournitures de Bouchons, Cire. — Fait tous les Travaux de Cave PRIX MODÉRÉS L. PRUNIER Pharmacien de 1" classe de l'Université de Paris 58. RUE LA FONTAINE & 22, RUE GAMBETTA PHARMACIE D'ORDONNANCES Spécialités Françaises et Etrangères — Faux minérales 4| 84bU, Rue de Grenelle, PARIS (vif). LE ■MMMS*MWMWWWMW^^^^^*^*^^^^^^^*<^***ii<^»*»*V**V**WVWW**w«*W^0M»*M«#»*»^*s*'^ Très complet, Bien informé, Bien illustré. LE NUMÉRO :50 cent, avec Planche : 75 - I ABONNEMENTS Enrol fraaeo de Numéros spécimens. France : 1 an.. 12 fr. — 6 mois. 7fr. Étranger :1 an.. I4fr. — 6 mois 8fr. Abonnemantd-essailS-^-^Jf; Seul Journal Hebdomadaire DE JARDINAGE PRATIQUE et de la Vie à la Campagne. //ombreuses Primes. ABONNEMENTS France : 1 an .... 5 f r. — 6 mois.. 3(r. 1 Étranger : 1 an.. 7fr. \ — 6 mois 4 tr. A-k/,.n.m..i j'...«; ( France, 3 mois : 1 fr. Abonnement d essai j Etrang'cr> _ lf50 Envoi franc0 do Namér08 gp^mens. j[ Tout abonné d'un an au "Jardin" et an "Petit Jardin" pour l'année ^v*. * receTra gratuitement les numéros de Novembre et de Dêcembro --?*. Ç TOUS LES OUVRAGES AGRICOLES ET HORTICOLES Arboriculture d'ornement et fruitière. -Floriculture de serre et de plein air.— Architecture des jardins.— Culture potagère.— Viticulture. — Sylvi- culture.-Apiculture.- Avicul'.ure.- Horticulture et Agriculture générales. fcSinin Catalogue Général Mêtaoïliane fiJUrs; t fe^SJi.a pins de 2000 titres cl constituant un recueil bibliographique unique en la matière. — ► TOUS PRODUITS pour l'Agriculture et l'Horticulture Graines potagères, fourragères et de fleurs. — Oignons à fleurs Pulvérisateurs de tous systèmes. — Engrais et produits Truffaut, de Versailles Soufre nicotine — Tuteurs en bambous Henri LETERRIER 11, rue Gambetta, 1-3, rue du Faubourg, CHERBOURG I VI ICI l»4» I S : Rue du Fauhourtr. ■ « Maison de Confiance Seul Dépositaire pour les arrondissements de Cherbourg et Yalognes DES ENGRAIS POLYSU ET DU MASTIC NORMAND * Remises spéciales aux Horticulteurs et Maraîchers * DUBUISSON-FOUBERT, &, Horticulteur à Truges (Pas-de-Calais) Chrysanthèmes à grandes fleurs (000 variétés) et précoces rustiques de plein air(60 variétés). Dahlias-Cactus, décoratifs, géants, Hollan- dais, simples et à collerette (300 variétés), Œillets remontants géants de Nice (75 variétés) et remontants Lyonnais tige de 1er (150 variétés) Cannas, Géraniums zonales et peltatum, Glaïeuls, plantes vivaces, plantes massifs. — Paris 1007: Prix d'Honneur. Nombreuses récom- penses. — Catalogue- sur demande. MÉDAILLE D'OR Exposition Universelle 1889 INE DU Tr f L Fondée par L. GRENTHE en 1868 GRAND PRIX Exposition Universelle 1900 H. ROUDIER, A. CROUZET & C", Successeurs Bureaux : 3, rue de Valenciennes, PARIS. - Usine à PONTOISE (S.-et-O.) GRANDE SPECIALITE DE SERRES Jardins d'Hiver Vérandas Marquises Orangeries Grilles Charpentes etc., etc. CHAUFFAGE PAR CIRCULATION D'EAU CHAUDE pour Serres, Jardins d'Hiver, Vérandas, Orangeries, etc. CHAUFFAGE a Eau et par la Vapeur Système L. GRENTHE TUYAUX en fer et en cuivre TUYAUX en fonte à ailettes Références : Ville de Lille : Jardin d'hiver,Serres de la Prélecture et du Palais Rameau Villes de Caen : Serres du Jardin Botanique Assistance publique de la Seine : Serres des Asiles de Villejuif Maison-Blanche Ville-Evrard, etc.. APRES CONCOURS, Ingénieur et Constructeur du Chauffage central actuel des 100 serres du nouvel Etablissement horticole de la Ville de Paris, au Parc des Princes, sous la direction de M F0RM1GE, Architecte des Promenades de la Ville de Paris. Envoi Franco de Flans et Devis INSTALLATIONS MODERNES DE CHAUFFAGE CENTRAL à l'eau chaude ou à la vapeur, par Chaudières spéciales ou par Fourneaux de cuisine pour Immeubles, Hôtels, SERRES, Jardins (Catalogues et Devis gratuits sur demande) ALLEMANDE T INGÉNIEUR-CONSTRUCTEUR A. et M. Ateliers et Bureaux : Rue «les Carrrières, T, 9, I I — « HIBSIîOI IC I. Travaux de Serrurerie — serres — grilles en fer Ol l\« t II I I ICIE : Rue Ganibetta 53, et Place Divette — Cherbourg Chaussures PHILIPPE 22, Rue du Bassin CHERBOURG ^X TOUTES LES GRANDES MARQUES Spécialité d'Articles Imperméables BOTTES & BRODEQUINS de Chasse et de Pêche La Maison n© vend Q.U.© des Articles ci© première q.u.R.lité Anciennes Maisons Michel-Ange MARION et DESAIDE-IÎOQUELA Y Arthur Bertrand, Béranger et IVIagdelaine 46, rue de Rennes, PARIS, VI0 MÉDAILLES ET PLAQUETTES ARTISTIQUES GRAVURES ? DIPLOMES Décorations d'Ordres Français et Etrangers Croix du Mérite Agricole bijouterie * joaillerie * orfèvrerie - •> TÉLÉPHONE 727,15 AU PROGRES PÉPINIÈRES Léon GOSSE LIN Rue du Bois, TOURLAVILLE PRIME D'HONNEUR ET OBJET D'ART DE M. LE MINISTRE DE L'AGRICULTURE EN 1905. — MÉDAILLES D'OU, VERMEIL ET ARGENT AUX EXPOSITIONS Spécialité d'Arbres fruitiers formés pour espaliers Arbres de plein vent Choix des meilleures Variétés pour la Table, en Poires, Pommes, Cerises, Prunes, Pêches, etc. "La Maison garantit la reprise de ses Arbres et leur parfait étiquetage <=*> RRIX MODÉRÉS <=*> PoUP tOUS OOS *pPaÛau£ : F&ckcres, Têtes de Lettres Emleloppes C&rftes de Commerce Leftftres die Décès C&rlïes de ^îsifte cft de TN&Uss&imce Programmes, M'emiMs Affiches, Frospeekos, etc. ADRESSEZ-VOUS A La Dépêche de Chepboupg 4i, Rue Gambetta, 41 Société AirooiiTfinr&e I CHERB0URGE01SE =%= CHARBONS DE TOUTES PROVENANCES "Ma/térisfULx d<=* Construction Briques, Tuiles, Bordures de Jardin Fers, Aciers, Métaux Tôles Ondulées et Galvanisées CARBURE DE CALCIUM BRIQUETTES & BOULETS ffHHS ».&; »agHp <=§<»<=§.=> "Fournisseurs de la Marine Militaire et des Chemins de Ter Huiles & Graisses Industrielles Bureaux: 86, RUE HÉLAIN. - Téléphone n 153 ENGRAIS POLYSU LE MANS Ce so les s< uls engrais ayant fait obtenir aux Plantes présentées aux Expositions : Plusieurs Grands Prixde M. le Président de la République et plus de 350 Prix d'Honneur Diplômes d'Honneur. Médailles d'Or. de Vermeil, d'Argent, etc. Ces Engrais, les meilleurs connus essentiellement organiques, ne brûlent jamais et sont formés d'éléments divers, à décompositions lentes successives, que les racines des plantes et des arbres, ne s'assimilent QU'AU FUR ET A MESURE DE LEURS BESOINS. Us ne peuvent donc être entraînés par les eaux de pluie ou d'arro- sages, comme les sels des Engrais CHIMIQUES qui, à la première humidité, se dissolvent aussitôt et ne pouvant être absorbés entiè- rement par les plantes, descendent dans les couches plus profondes où, de ce fait, une grande partie est perdue. Toute personne soucieuse de ses intérêts essayera les ENGRAIS POLYSU et, comme ils sont les SEULS PRATIQUES, elle les adoptera. UN PEU D'ENGRAIS DANS LA TERRE, DES ARROSAGES A L'EAU CLAIRE, VOILA TOUT LE SECRET D'UNE PARFAITE RÉUSSITE. Se méfier des engrais bon marché qui reviennent beaucoup plus chers. POLYSU (Ma.rQ\ie O) Cet «Migrais est spécial à toute plante cultivée pour la Fleur, qu'élit1 suit e.)i pot ou en pleine terre. Nous recommandons cet engrais aux Kosiéristes, aux Chrysan- thémistes. qui veulent obtenir des (leurs aussi grosses que celles qu'ils admirent aux expositions. L'emploi en est des plus simple". On le mélange a raison île 2 a 3 ts.il. aux 100 kil de terre que l'on destine aux rempotages, suivant la richesse de cette dernière. En pleine terre, le répandre à raison de 15 kil. a l'are et l'enterrer par un binage. Pans les deux cas, il faut bien tenir compte de sa décomposition lente et le mélanger longtemps à l'avance (minimum 2 mois). POLYSU CMIarcL-iae J) C'est l'Engrais par excellence pour le Potager. On le semé sur le fumier, avant -on enfouissement à la bêche, a raison de !0a 12 kil. à l'are. Il réussit admirable- ment sur les Choux-Fleurs, les Laitues, la Pomme de Terre, les Artichauts, les Frais te, qui. grâce a son emploi, sont rarement atteints par la maladie POLYSU i^eirci-uie A) Les résultais étonnants obtenus par cette Marque sur les Vignes. Poiriers, Pommiers, etc . sont le plus bel éloge que l'on puisse en faire. Se renseigner prés des Arboriculteurs et Prime u listes de la contrée à ce sujet et voir les attestations de spécialistes. Employé avec méthode st- tions.ell* tuent un Jury c) ' ttribuer certaines i La coi Membres d'honneur de la Société 'Présidents d'honneur C M. le Sous-Préfet de l'Arrondissement. / M. le Maire de Cherbourg. Président honoraire : M. le docteur Renault, ^ fj*. Membres du Bureau pour 1915 Président: M. Corbière, f$ I., professeur de Sciences naturelles au Lycée, rue Asselin, 70. T/- 7o ■ a t { MM. Dutot, 'iÈ L, propriétaire, rue Montebello, 56. /■ MM. Le Parmentier, propriétaire, rue Asselin, 73. Conseillers ) Le Grin, *■£ ||, avocat, rue Auvray, 12. d'administration f Piard, ancien négociant, rue de l'Aima, ;> bis. ' Mace Adrien, négociant, rue de l'Aima, 6. Trésorier: M. Le Brettevillois, f£ L, secrétaire général de la Mairie, rue Jeanne-d'Arc, 28. Secrétaire : M. Lelievre Paulin, ^||, rue de la Polie, 18. Secrétaires- $ MM. Leterrier, r§, marchand de graines, rue Gambetta, 1 1. adjoints ( Thommin, |$, commis-princ. de la Marine, rue Delaville, ji. Bibliothécaire : M. Noyon, impasse Dorival, place de la Fontaine. Bibliothécaire-adjoint : M. Gallier, consul de Belgique, rue Montebello, 64. Commissions permanentes Cultures d'agrément MM. Dutot, ^ L, Président. Crova, 0. îfitH, capit. de frég. Bameulle, *£, adjudant compt., Cultures d'utilité MM. Le Carpentier, Président. Robin, $£, agent compt. princ, de la Marine, en retraite. Dépinée, propriétaire. Catherine, §, s. -caissier de la C. d'Epargne, en retraite. Drouet, !§|. agent administratif princ. de la Mar., Tourlaville. Lefauconnier, *^i, administrât. princip. de l'Inscription mar. princ. de la Marine en ret. Mahaut, propriétaire. Hochet, propriétaire. Cauvin, bandagiste. Comité de Rédaction M. Corbière, %$ L, Président; M. Le Carpentier, Vice-Président ; MM. les Membres du Bureau Directeur du Jardin : M. Le Parmentier. Professeur d'Arboriculture : M. Piard. Jardinier de la Société et Professeur de Floriculture : M. Letullier. Délégué pour convoquer aux inhumations des sociétaires : M. Lelievre, Vital, receveur des Contributions indirectes en retraite, rue Dujardin, 38. ANNEE 1914 TABLE DES MATIÈRES P. Lelièvre id. Robin A. Le Grin P. Lelièvre H. Leterrier Ct Crova P. Levièvre Avantages accordés aux Membres de la So- ciété et conditions d'admission 6 Composition du Bureau et des Commissions permanentes 7 Extraits des procès-verbaux des séances 9 Rapport sur la situation de la Société }o Revue des publications reçues : I. Cultures d'utilité 3 $ II. Cultures d'agrément 61 Note sur l'Exposition 76 Compte-rendu de l'Exposition 80 Cinquantenaire de M. Robin 90 Exposition de Valognes 91 Bibliographie 96 Nécrologie 98 Nouveaux membres 100 30 V RY Extraits des Procès- Verbaux des Séances de l'Année 1914 Séance du 1er Février 1914 Programme de lu 32e Exposition. — Les Eucalyptus de M. Favier. — Poiriers Passe-Crassane et Duchesse d'Angoulême ayant produit des fruits de S floraisons. — Pommes Rainette de Bretagne et Rainette grise. — Communications diverses. 52 membres présents. M. le Président adresse les félicitations de la Société à M. Drouet, qui vient d'être nommé officier d'Administration de lre classe de la Marine Cette communication est saluée par les applaudissements de l'assistance. M. le Président présenté le programme de la 32° Exposition des produits de l'horticulture et des objets d'art ou d'industrie s'y rattachant, qui aura lieu à Cherbourg du 13 au 16 juin 1914 inclus. Ce programme vient d'être distribué aux horti- enlteurs et des exemplaires en pourront être récla- més chez le concierge du jardin de la rue Montebello. M. Le Carpentier a demandé à M. Favier si ses Eucalyptus plantés à la Fauconnière avaient souffert des derniers froids. Il lui a été répondu que non, attendu qu'à la Fauconnière la température minimum a été de 5 degrés au-dessous de zéro, alors qu'il eût fallu 8 degrés pour que ces arbres souffrent du froid. — 10 — Le même sociétaire rappelle que M. Noyon avait récemment présenté des fruits d'un poirier Marée///// de Coin- qui avait fructifié quatre fois dans l'année, et, à ce propos, il signale, d'après le Journal Officiel, une communication faite à la séance de la Société Nationale d'Agriculture du 4 janvier 1914, par M. Truelle, au sujet d'un Passe-Crassane qui a produit en octobre, des poires pesant de 350 à 500 grammes; en novembre, des fruits de seconde tloraison pesant de 150 à 200 grammes ; quelques fruits provenant d'une troisième tloraison n'ont pu se développer complètement avant l'arrêt de la sève. M. Mahieu dit que, chez lui, un poirier Duchesse $ Angouléme a donné trois productions; les fruits de première tloraison pesant 520 grammes; ceux de la deuxième 300 grammes environ, et ceux de la troi- sième de 100 à 200 grammes. Cet arbre était en espalier. .M. Le Garpentier a trouvé, aussi, dans un compte- rendu d'une séance de l'Académie des Sciences publié par le Journal Officiel, des renseignements sur « le nombre des espèces de fougères ». D'après un travail publié récemment, il y mirait un total de 7.411 fougères actuellement connues. Al. Corbière ajoute que la France est peu riche en fougères, une trentaine d'espèces seulement, qui se trouvent presque toutes aux environs de Cherbourg. M. Lefauconnier présente deux belles pommes : l'une, Rainette de Bretagne, provenant de greffes venues de Brest; la deuxième, Rainette grise, très grosse; il n'avait jamais récolté de fruil de cette dernière variété, atteignant d'aussi fortes dimensions. Il est donné lecture des notes prises parMM. Robin et Le Grin à la suite (lu dépouillement des publica- tions reçues en décembre et en janvier. \ propos d'un article signalé dans ces publica- tion-, .M. Let'anconnier dit que M. Truelle lui a rap- porté qu'un moyen d'obtenir de gros fruits, c'est de — il — greffer plusieurs fois sur la même variété. M. Lefau- connier avait greffe un poirier sut Aubépine blanche, il n'avait obtenu que quelques bons fruits, les autres étaient mauvais. Le principal, ajoute M. Piard, est de greffer sur un sujet très vigoureux. M. Corbière pense que le surgreffage est intéres- sant quand une espèce a été grevée, d'abord, sur une autre espèce d'arbres fruitiers. A propos de la pomme de terre présentée à la dernière séance, MM. Catherine et Saillard disent en avoir vu d'aussi belles, paraissant être de la même variété, le premier, dans la Hague, à liourv, et le deuxième, aux environs de Saint-Lo. Séance du 1er Mars Belle betterave jaune potagère. — Pommes et pammes de terre. — Communications diverses. 58 membres présents. M. Le Garpentier ajoute à ce qu'il avait rapporté à la séance de février au sujet des Eucalyptus de M. Favier, qu'une variété de ces arbres n'a pas résisté à 6 degrés de froid, après examen, à la Fau- cormière. C'est VEucafyptus Lehmanii, obtenu de graines données par M. Corbière. M. Félix Bouver fils, de St-Nazaire, a envoyé une circulaire au sujet de nouveaux instruments agri- coles les « Retro-forcé », qu'il a présentés au Con- cours agricole de Paris, et avec lesquels un ouvrier pourrait, toujours, exécuter sans fatigue le travail de dix hommes dans tous les travaux qui se font actuellement dans toutes les cultures à la main. M. Leterrier dit que M. Cottin a acheté un de ces instruments pour l'essayer. IO [/Union nationale des Sociétés d'horticulture de France, qui a fait l'honneur à la Société de Cher- bourg de choisir pour l'un de ses secrétaires. M. Corbière, a envoyé un exemplaire de ses statuts et de son règlement intérieur. Des exemplaires d'un ouvrage de M. le docteur Ghifflot sur les maladies et parasites des chrysanthèmes, envoyés par la Société française des chrysanthémistes, sont distri- bués aux amateurs présents. M. Saillard présente de beaux spécimens d'une betterave jaune potagère, et donne, par lettre, des renseignements à ce sujet. Dans un terrain vierge, il a obtenu des betteraves pesant plus de 3 kilog.. sans les feuilles. Cette variété a été donnée, il y a plus de 70 ans, au grand-père de M. Saillard par un capitaine anglais. Elle se sème depuis le com- mencement de mars jusqu'à la mi-avril. M. Saillard met des graines à la disposition des sociétaires qui en désirent. M. Dépinée a apporté un bouquet de tleurs de Daphné pour appeler l'attention sur cet arbrisseau trop rare dans les jardins, quoique d'une culture facile, fleurissant en hiver et donnant presque toute l'année des fleurs très odorantes; il se multiplie par greffes. M. le Président prie M. Le fauconnier de vouloir bien transmettre à son frère, qui, avec lui. a con- tribué à d'intéressantes présentations détruits à nos séances et à nos expositions, les félicitations de la Société pour sa nomination récente comme chevalier du Mérite agricole. Ont été envoyées par MM. Lefauconnier père et fils, de Réville, de belles pommes de terre et un lot de pommes. Les pommes de terre sont: Gréante blanche, deux pesanl 600 grammes, la plus grosse 325 grammes : Gréante bleue, poids de quatre 2 kil. 200, «le l.i plus grosse 660 gr.. cette variété est un peu aqueuse au moment de la récolte, mais elle devient bonic pendanl l'hiver. Les pommes, ayant — 13 — un bel aspect et bien conservées pour la saison sont, les variétés suivantes : Calville rouge, Rainette douce tardive, Rainette de Gaux, Rainette grise de Breta- gne, Rainette rouge d'Angleterre, Pomme drap d'or, Locard blanc, Pomme de bonne sorte douce. Il est donné lecture d'un intéressant compte- rendu l'ait par M. Macé, d'un ouvrage de MM. Paul Noël et Paul Rosset, qui avait été envoyé àla Société el qui a pour titre: « Le Pommier et le Cidre ». M. ïhommin dit qu'ayant, sur le conseil de M. le Professeur d'Agriculture de la Manche, répandu des scories au pied de ses pommiers, il a obtenu une récolte bien plus abondante que précédemment. Est lu le rapport de M. Robin sur les publica- tions reçues depuis la dernière séance. M. Lefauconnier dit que, chez lui, vers 1878, il se trouvait des pommes de terre savonnette rouge, appelées vulgairement dans le pays Courtoise, dont la plus grosse, pesant 1,260 grammes, a été mise en terre sans être morcelé»1. 11 en a été retiré .'5 kilogrammes de pommes de terre i77 tubercules) dont 2 kilogrammes étaient bons pour l'expédition, dépassant la grosseur d'un petit œuf de poule. AI. Dépinée faisant remarquer que si la pomme de terre en question avait été morcelée, elle eut produit, sans doute, davantage, M. Lefauconnier lui répond que ses parents et lui voulaient faire un essai et que dans le Val-de-Saire on sème les tuber- cules entiers parce que des morceaux pourrissent plus facilement que des pommes de terre entières. qu'ils poussent moins vite et sont plus susceptibles aux gelées de printemps. — 14 — Séance du 5 Avril Décès de Madame Le Costey. — M. Balopé, officier du Mérite agricole. — M. Petit, officier d'Aca- démie. — Pommes à cidre tardives. — Pommes de table. — Greffe en fente sur les genoux au coin du feu. — Communications diverses. 60 membres présents. M. le Président fait connaître le décès récent de Madame Le Costey, qui avait bien voulu accepter le titre de dame patronnesse en témoignage de l'intérêt qu'elle portait à la Société dont son mari est membre titulaire. Les vives condoléances de la Société ont été exprimées à M. le colonel Le Costey. M. Corbière rappelle, aux applaudissements de l'assistance, que deux sociétaires ont été l'objet de décorations honorifiques : M. Halopé, horticulteur, m mimé officier du Mérite agricole et M. Pelit. direc- teur du Phare de la Manche, officier d'Académie. Les cordiales félicitations de la Société leur sont adressées. Diverses demandes faites en vue d'obtenir des récompenses pour l'exposition du 13 juin, ont été transmises avec des avis très favorables par M. le Député-Maire et par M. le Sous-Préfet. La Société des Agriculteurs de Krance a accord»' deux médailles d'argent grand module. Sont nommés les membres des Commission d'or- ganisation de l'exposition, de la loterie et du banquet. M. Lefauconnier présente, avec nue lettre d'ex- plications, au nom de MAL Lefauconnier, son père H son frère, agriculteurs à Réville. quatre variétés de pommes à cidre tardives qui sonl bien conservées, quoique ayant passé l'hiver dehors. Ce sont : 1° Gros — 15 — Morviliain, l'une dos plus anciennes variétés du Yal- de-Saire comme pomme amère, très riche en alcool, mais l'arbre mot un certain temps avant d'être en plein rapport; 2° Amer et vert \ 3° Fréquin ronge', 1° Grain la Rive, variété considérée par MM. Lefau- connier comme la pins productive du Val-de-Saire el d'une jolie grosseur. En outre, M. Lefauconnier a apporté deux variétés de pommes de table offertes par l'un de ses parents, M. G. Caillet, cultivateur à Réville ; 1° Rainette douce très tardive, très belle, d'un beau coloris et bien conservée ; 2° une pomme que M. Lefauconnier et des sociétaires présents pensent être le Canada blanc. M. SailLard a adressé à M. le Président une lettre, dont il esl donné lecture, au sujet d'une greffe dite « greffe en fente sur les genoux au coin du feu », peu répandue et qui lui a donné a plusieurs reprises de bons résultats. En 1867, se souvenant de lec- tures qu'il avait faites vers 1862 ou 1863, dans une brochure enfantine intitulée: Les petites lectures, il greffa sur ses genoux un beau pommier. L'année même, la greffe fleurit el lui donna cinq superbes pommes qui arrivèrent à maturité. La greffe ne poussa du bois qne l'année suivante et produisit encore des fruits. Aujourd'hui le pommieF donne de 8 à 10 hectolitres de pommes chaque année. Plus lard, habitant Etampes, il greffa des pom- miers avant de les planter; pas une greffe ne man- qua et la deuxième année tous les arbres avaient des fruits. Plusieurs membres de la Société ignoraient cette greffe; mais M. Roger dit qu'il la connaissait et que, il y a une soixantaine, d'années, son grand- père la pratiquait. M. Dépinée ajoute qu'on greffe parfois de cette façon les rosiers et dans les pays vignobles les vignes pendant les veillées d'hiver. M. le Président présente le Bulletin de 1913 qui est intéressant et auquel M. Le Garpentier a donné tous ses soins. Ce Bulletin va être mis en distribution. — 16 — M. Dépinée déclare avoir trouvé remarquablement bonne la betterave que M. Saillard avait apportée à une précédente séance et dont des paquets de graines ont été distribués à divers sociétaires. Il est donné lecture des rapports de MM. Robin et Le Cîrin sur les publications reeues pendant le mois écoulé. Séance du 3 Mai La Pomme d'Eve. — Décès de M. Ingouf 61 membres présents. M. le Président donne connaissance de diverses lettres reçues à l'occasion de l'exposition qui doit avoir lieu en juin et ayant trait surtout à la conces- sion de récompenses. M. Dépinée dit qu'à Valcanville on lui a servi, a un repas, des pommes magnifiques, bien rondes, vert pâle, pesant 700 grammes, très bonnes et très appréciées dans le pays où celle variété est connue souslenomde Pomme d'Eve. Elle se conserve jus- qu'en juillet . M. Piard dit «pu1 le fruit connu à Cberbourg sous le nom de Pomme d'Eve est petit, mûrit en juillet et existe chez Madame < iardin. \l. le Président t'ait connaître qu'à la suite d'une décision du Bureau, l'if qui existait dans le jardin de la Société a été remplacé par un bel arbre rare, sciadopitys, acheté chez M. Halopé.' Les regrets de la Société sont exprimés à l'occa- sion de la mort de M. Ingout, ancien fonctionnaire colonial, mort dans le courant d'avril. 17 — Séance du 7 Juin M. Albert Simon, officier de la Légion d'honneur, — Plante nouvelle : Schizanthus Wisetonensis. — Fleurs de Gerbera. — Présentation de pommes et de pommes de terre. 60 membres présents. Il esl décidé, aux vifs applaudissements de l'As- sistance, qu'il sera adressé, au nom de la Société, des félicitations à M. Albert Simon peurs;! nomina- tion comme officier de la Légion dnonneur. M. Hochet qui, pour ses peintures, a reçu une médaille à l'exposition normande, est également félicité. .M. le Président ditque l'exposition qui doit ouvrir dans les halles le 13 juin est en préparation et qu'elle promet d'être très brillante, M. Chrétien a envoyé, avec une lettre de rensei- gnements, deux pots d'une plante nouvelle : Le Schizanthus Wisetonensis à (leurs blanc pur. « Ce nouveau schizanthus, dit M. Chrétien, de la famille des scrophulariné: annuelles, atteint une hauteur de 0.40 environ, forme un buisson compact se cou- vrant d'innombrables el jolies fleurs arrondies, d'un beau blanc de neige luisant se détachant «bien sur un vert frais, finement découpe. » M. Chrétien recommande cette plante pour la cul- ture en pots, culture d'ailleurs très facile. Le semis d'automne donnera dès le mois de mai des potées couvertes de fleurs. Le semis de pleine terre fait en mars-avril donne de bons résultats, mais h floraison tardive. M. Dépinée présente des fleurs de Gerbera, plante qui a passé l'hiver, chez lui, sans abri ; un pied à fleuri en serre, d'autres à l'air libre. Le Gerbera ré- siste à 3 ou 4 degrés de froid. L'an dernier un pied — 18 — jivnil fleuri au mois d'octobre. Cette année la florai- son s'est produite en mai. C'est la troisième fois que cette plante fleurit chez M. Dépinée. Les fleurs sont très jolies, les coloris les mêmes que ceux des Zin- nias el mises dans l'eau elles restent fraîches près de quinze jours. Les graines doivent se planter de- bout, L'aigrette en l'air. M. Lefauconnier présente deux variétés de pom- mes conservées jusqu'en juin : Locard blanc et rei- nette rouge d'Angleterre (vulgo saignette) et des va- riétés de pommes déterre : Magnum bonum (précoce) et flux (tardive), se conservant bien sans rides toutes les deux ; Jaune bleue qu'on disait ne réussir que dans la Hague, qui a pourtant donné de bons résul- tats à Lessay, où il en a été obtenu même de plus belles qu'à Jobourg, n'a pas réussi à Réville. Sont lus les rapports de MM. Robin et Le Grin sur les publications reçues pendant le mois écoulé. Séance du 5 Juillet V Exposition du 13 juin. — Décès de M. Gustave Pou péril le et de Madame Datât . — Présentations diverses. 58 membres présents. M. le Présidenl rappelle le brillani succès obtenu par l'exposition du 13 juin, il a remercie nu banquel tous ceux qui y avaient contribué, mais il tient à exprimer encore ses remerciements à M. LeCarpen- tier, vice-président, aux membres de la commission de la Loterie MM. Bameulle, Adam, Dorange, Du- quesne, Hochet. Leflambe, Lequerrurier, Macé père el fils) ainsi qu'à toutes les personnes qui onl bien voulu leur donner un concours actif et dévoue qui a permis d'obtenir un résultai encore meilleur qu'aux expositions précédentes. — 19 — M. Lelièvre, secrétaire, lit Qiie note au sujet de l'exposition. M. le Président fait part du décès de M. Gustave Poupeville qui était membre de la Société depuis de longues années. Une déléguation conduite par M. Le Carpentier est allée assister à ses obsèques à Equeurdreville. Les condoléances de la Société ont été adressées à son frère et à son neveu, membres également de la Société. M. Corbière dit que le dévoué vice-président, M. Dutot, a été frappé par le déees de Madame Dutot, (pie la Société a pris une large part à son deuil et que les plus sympathiques condoléances lui ont été adressées. Des prospectus et catalogues envoyés par M. Dutton, d'Iver (Angleterre), qui avait exposé de beaux œillets le 13 juin, sont distribués aux mem- bres présents. M. Lefauconnier présente de très belles fèves provenant de chez Madame Hamel à Tourlaville ; les gousses et les fruits sont très gros. Le même sociétaire soumet à l'assistance une va- riété de pommes de terre très bonne qu'on lui a don- née à Portbail, cornette jaune et bleue, dont une par- tie est jaune et l'autre bleue. 11 ne connaissait que la cornette rouge, dont il a apporté un spécimen à litre ' Valognes, où il est allé faire partie du Jury comme délégué de notre Société. M. Piard présente deux pommes qui lui ont été données par Madame Gardin ei quisonl delà variété connue ;i Cherbourg sous le nom de pomme d'Eve; elles son! bonnes à manger actuellement. Ces fruits proviennent de greffes qu'on avail données à Al. Piard qui en avaif cédé, plus tard, ;>. M. Gardin. Les pommes qu'on avail données à M. Dépinée sous le même uom \\r ressemblenl nullement comme [orme, couleur et maturité ;i celles présentées; elles mûrissaient beaucoup plus tard et se conservaienl jusqu'en juillet. s — 21 — M. Dorange présente, de nouveau, des fleurs de Hot/ia carnosa plus épanouies que celles apportées à la précédente séance. Séance du 5 Septembre Décès de M. Heim. — Envoi des fruits du jardin de la Société aux blessés. Pomme Grand Alexandre. 35 membres présents. M. le Président exprime les regrets de la Société à l'occasion du décès de M. Heim, tailleur, membre titulaire, mort depuis la dernière séance. Sur la proposition de M. Corbière, appuyée par le Bureau, les membres présents décident, à l'una- nimité, que tous les fruits du jardin de la Société, poires et raisins, qui, d'ordinaire, étaient offerts à diverses autorités et aux dames patronnesses ou dis- tribués aux séances mensuelles, seront, cette année, attribués au fur et à mesure de leur maturité, aux hôpitaux temporaires de la ville pour être répartis entre les militaires blessés. A la demande de M. Dépinée, cette décision s'appliquera aux poires déposées sur le Bureau et qui devaient être distri- buées, par la voie du sort, à la présente séance. Il est donné lecture du rapporl de M. Robin sur les publications reçues pendant le mois écoulé. M. Letellier a apporté une belle pomme, à riche coloris, dont il demande le nom et qui est reconnue être le « Grand Alexandre ». Une autre pomme de la même variété est aussi présentée par M. Lefau- connier. M. Mahieu dit qu'il y avait dans le jardin de Tune de ses parentes, Madame Lemenuel, des pommes désignées sous ce nom, mais entièrement vertes. A cette observation. M. Piarcl répond que sur le même arbre, il arrive que des pommes sont plus ou moins teintées de vermillon, suivant qu'elles ont été directement frappées par le soleil ou protégées par les feuilles. Les sociétaires sont invités à se rendre, après la séance, au jardin du passage des Jardins, pour voir les beaux raisins obtenus, grâce aux bons soins de M. Piard, professeur d'arboriculture. Séance ou i Octobre Poires envoyées. — Poires et raisins du jardin de la Société. 34 membres présents. M. Mahieu a envoyé trois poires cueillies dans le jardin d'un de ses amis. Ce sont, d'après les des- criptions du dictionnaire de pomologie d'André Leroy, les variétés suivantes: Général Tottleben, beurré de Sterckmans, beurré d'Arenberg, M. Bindel présente deux poires pesant 130 et 350 gr., que lui a données un arbre étiqueté Doyenné Bousock; mais ces poires paraissent être du Doyenné du Comice. AI. Piard présente de beaux fruits provenant du jardin du Passage des Jardins et qui sont destines aux blessés de l'un des hôpitaux temporaires. Al. Piard donne quelques renseignements, spécia- lement au sujet de grappes des raisins: Franhcnthal, les unes insuffisamment ciselées, les autres ciselées, celles-ci différant beaucoup des premières au point de vue de la grosseur des grains et du coloria ; Black Alicante, très beau, ayant été bien ciselé; Chasselas de Fontainebleau , 1res beau et excellent; Chasselas royal rose ; Gros Guillaume, [dus précoce que le Frankenthal . 23 M . Saillard dit qu'il a du raisin Gamet très hou ; M. Piard répond nue c'est une variété de raisin à vin, mais que cela ne l'empêche pas d'être agréable au goût. Parmi les fruits du jardin de la Société, qui sont présentés, l'attention est attirée sur des Poires beurré Bachelier et Louise-Bonne d 'Av? anches. Les sociétaires qui se sont rendus, après la der- nière séance, au jardin du Passage des .Jardins, ont pu admirer les beaux raisins obtenus grâce aux excellents soins de M. Piard et dont ceux présentés ne sont qu'une minime partie. Aussi, de vifs remer- ciements sont ils adresses par M. le Président au dévoué professeur d'arboriculture de la Société. Eu réponse à une observation de M. Le Brun, M. le Président fait connaître que des raisins et des poires de la Société ont déjà été remis [tour les blessés, aux hôpitaux temporaires du Lycée, du Couvent de la Bucaille, du Collège Saint-Paul, du Patronage de la rueCachin,du Lasino.de l'Hospice- Civil, de l'Hôpital-Maritime, de la rue Grande- Vallée, et (pie les prochains envois seront faits aux casernes Proteau, Brière de-1'Isle et Badens, dans la mesure du possible. 11 est donné lecture du rapport, de .M. Robin sur les publications reçues depuis la dernière réunion. Séance nu 1er Novembre Un fils de M. Corbière mort au champ d'honneur. — Décès de M. Mignot. — Pomme La Ménagère. — Présentation de poires et de raisins. — La taille Lorette connue de La Quintinie. — Communica- tions diverses. 32 membres présents. Après la lecture et l'adoption du procès-verbal,. M. Le Carpentier, premier vice-président, rappelle le _ 9/. deuil qui, depuis la dernière séance, a atteint M. Corbière dans ses plus chères affections : l'un de ses fils est tombé au champ d'honneur dans des circonstances particulièrement héroïques, alors que, ayant déjà reçu deux graves blessures, il continuait de prendre part à l'action. M. Le Garpentier ajoute que M. Corbière a deux consolations: d'abord la mort glorieuse de son tils, ensuite les sympathies dont il est de toutes parts entouré, spécialement à la Société d'Horticulture, où il est si vivement ap- précié et aimé. Tous les assistants s'associent aux paroles du premier vice-président, qui a été leur fidèle interprète. M. Corbière remercie M. Le Garpentier et In Société des cordiales sympathies qui viennent de lui être exprimées et qui, dit-il. le touchent profondé- ment et sont pour lui un précieux réconfort. M. le Président exprime ensuite les regrets cau- sés à la Société par la mort de M. Mignot. membre titulaire, décédé depuis la dernière séance. Sont nommés membres de la Commission chargée d'examiner les comptes du trésorier: MM. Bénard, Jeanne et Bameulle. Il est décidé que la Société examinera, dans une prochaine séance, le moyen de venir en aide aux victimes de la guerre. Sont présentées deux très grosses pommes, La Ménagère, l'une de 820 grammes et l'autre de 805 grammes, provenant du jardin de M. le docteur Turbert, à Tcurlhéville-llague. \i. Leterrier présente deux belles poires nouveau- tés, provenant de son jardin : 1" Doyenné Madame Levaoasseur et 2° Doyenné Gei>nj<>s Boucher, cette dernière de deuxième floraison. M. lluel soumet à la Société de superbes poires Doyenné du Comice, obtenues en plein vent et qu'il offre pour les blessés. — 25 — M. Saillard présente une poire dont il demande le nom. MM. Lelauconnier, Leterrier et Piard sont d'avis que c'est un Beurré d'Arenberg. M. Piard présente de beaux raisins Black Ali- cante, restes de ce que contenait la serre du Passage des Jardins après les envois faits aux hôpitaux pour les blessés. Les grappes sont très grosses et plu- sieurs pèsent plus d'un kilogramme. M. Piard engage à cultiver cette variété précieuse pour la saison actuelle, mais assurément moins délicate que le Frankenthal. M. le Président dit que ce raisin, ainsi que les poires du Jardin et celles de M. Rue], continueront à être portés aux hôpitaux pour les blessés militai- res. Les derniers envois sont allés aux casernes Pro- teau, Badens et Brière de l'Isle, au Lycée et au Collège Saint-Paul. Il est donné lecture du rapport de M. Robin sur les publications reçues pendant le mois. Ce rapport signale, d'après le Bulletin de la Société d* Horticulture de Seine-et-Oise, que la taille Lorette était connue de La Quintinie, le célèbre jardinier de Louis XIV. M. Piard ajoute que la taille en usage dans nos environs sous le nom de taille de Valognes, repose ;i peu près sur les mêmes principes que celle de M. Lorette, mais que cette dernière toutefois, est pré- férable. Un sociétaire fait remarquer que Valognes étant habitée, autrefois, par la noblesse, la taille pratiquée dans cette ville pourrait bien être celle de La Quintinie. M. Lefauconnier dit qu'il a obtenu, cette année, de très beaux fruits qui ont été récoltés trop tôt pour être apportés à la séance, par exemple des poires Duchesses dépassant 600 grammes et Charles- Ernest, très grosses. Il ajoute qu'on a pu remar- quer à la vitrine de M. Leterrier de superbes poires, entre autres : Beurré Bachelier. Triomphe de.Jodoi- gney Beurré Général Tottleben et Beurré Diel. — 26 — Des remerciements sont adressés à M, Lerouge, qui a offert à la Société une belle photographie représentant son apport à la dernière exposition. Séance du 5 Décembre Le fils de M. Letullier mort au champ d'nunneur. — Présentation de poires. — Mélange pour le chaulage des plantes. — Communications diverses. 32 membres présents. M. le Président dit que le bruit de la mort du fils de M. Letullier, qui avait couru il y a déjà quelque temps, a été confirmé depuis la dernière séance ; ce jeune homme est tombé au champ d'honneur, à Virton (Belgique), le 22 août dernier. Les sympathies et vives condoléances de la Société sont adressées à M. Letullier et l'assistance s'y joint unanimement. M. Bameulle lit le rapport qu'il a rédigé au nom de la Commission chargée d'examiner les comptes du trésorier. Les conclusions de ce rapport, propo- sant de voter des remerciements à M. Le Brettevillois pour son dévouement et la parfaite tenue de ces comptes, sont adoptées à l'unanimité. Le Secrétaire, conformément aux statuts, l'ait l'exposé annuel de la situation de la Société et de ses travaux en 1914. M. Piard communique une lettre qu'il a reçue de M. Leterrier, secrétaire-adjoint, qui, mobilisé, se trouve à la frontièiv. .M. Piard est chargé de trans- mettre à M. Leterrier les amitiés et les bons sou- haits de la Société. M. Saillard présente des poires que MM. Piard et Lefauconnier reconnaissent pour être le Beurré Sir et le nouveau Poiteau. — 27 — M. Lefauconnier considère le Beurré Six comme l'une des meilleures poires. Le même sociétaire sou- met aux membres présents deux belles poires: Tune, Jules d'Airolles, joli fruit d'une bonne grosseur; l'au- tre, Comtesse de Paris, bon fruit d'amateur. Ces deux variétés, à chair ou pulpe fine, réussissent très bien dans la propriété de Réville de MM. Lefauconnier. M. Piard dit qu'une poire peu répandue, bonne comme goût, est le Beurré d Arenberg. Il est donné lecture du rapport de M. Robin sur les publications reçues pendant le mois de novembre. M. Piard, en réponse à une question qui lui a été posée, dit qu'on peut tailler la vigne quand le bois est bien aoùté. Il se propose de donner nue leçon dans le courant du mois. M. Fiquet dit que pour le ehaulage des plantes, il vaut mieux délayer la chaux dans de l'urine que dans de l'eau. Depuis 30 ans, il se sert de ce mélange; en l'étendant avec une brosse, et il en obtient d'ex- cellents résultats ; la cochenille elle-même est dé- truite par ce procédé . M. Dupuis ajoute qu'en Bourgogne on se sert beaucoup d'un mélange analogue de chaux et de purin (remplaçant l'urine). A propos de cochenille. M. Piard dit que les plan- tes grasses surtout, et aussi les dracœnas, sont re- cherchés par cet insecte et que, dans les serres, il faut éviter d'employer comme ligatures les feuilles de dracœna, car elles peuvent communiquer la co- chenille aux vignes. rCO Séance du il Décembre Renourellement du Bureau et des Commissions per- manentes. AS membres présents. A propos du procès-verbal de la dernière séance. MM. Lefauconnier et Lelièvrè disent qu'ils ont reçu des cartes postales de M. Leterrier, secrétaire- adjoint, qui se trouve à la frontière, et qui les a chargés de le rappeler au bon souvenir de la Société. De son côté, celle-ci lui adresse ses meilleurs sou- haits. L'ordre du jour appelant le renouvellement du Bureau et des Commissions permanentes, sont pro- clamés : Présidents d'honneur : M. Le Sous- Préfet de l'ar- rondissement et M. le Maire de Cherbourg. Président honoraire : M. le docteur Renault. Est élu /> résident : M. Corbière. M. Le Garpentier, en faisant connaître le résultat du scrutin, dit que, par son vote unanime, la Société donne nu nouveau témoignage de reconnaissance à son excellent et dévoué président. M. Corbière remercie M. Le Garpentier, ainsi que les membres présents et les assure à nouveau de tout son dévouement. Dans les pénibles circonstan- ces que nous traversons, la Société, dit-il, devra faire face à plusieurs difficultés, mais aisément sur- montables, grâce au concours et à la bonne volonté de tous. 11 ajoute : « Mes chers collègues, après avoir adressé mes meilleurs vœux à chacun de vous pour vos personnes et vos familles, à notre chère Société, que nous souhaitons tous voir de plus en plus pros- — 29 — père, nous me permettrez aujourd'hui, dans les cir- constances exceptionnellement graves où se trouve notre pays, de vous demander d'élever un moment nos pensées el nos regards au-dessus de notre hori- zon ordinaire : de saluer, en votre nom, Ions les braves qui, comme dit le poète, « pieusement sont morls pour la Patrie » : d'adresser l'hommage de toute notre reconnaissance, de toute notée affection, à ceux qui luttenl héroïquemenl (tour préserver notre pays du plus grand danger qui l'ail jamais menacé ; et, dans cet hommage, nous réunirons, non- seulement les combattants, nuiis tous les bons Français qui, dans les hôpitaux ou ailleurs, par leur générosité, leur charité, leur- dévouement, contri- buent à la victoire finale. El Dieu veuille que cette victoire soit complète et prochaine! » Les paroles de M. le Président sont saluées par les vifs et unanimes applaudissements de I assistance. Il est ensuite procédé à l'élection des autres Mem- bres du Bureau el de ceux des Commissions per- manentes dont la composition est indiquée en tête du présent Bulletin. Le Secrétawe, P. LELIÈVRE. PWffiWWWWWWWMWW* \xfcè RAPPORT SUR LA Situation de la Société (Lu a la Séance du e Décembre 19J4) .Messieurs, Permettez-moi, pour me conformer aux statuts, de vous donner quelques indications sur la situation de la Société d'Horticulture et sur ses travaux en 1914. La Commission de vérification des comptes du Trésorier vient de vous faire connaître que du 25 Novembre 1913 au 30 Novembre 1914, les recettes avaient été : ordinaires (recouvrement des cotisations, subventions, etc.) 3.441 fr.05 extraordinaires, à l'occasion de l'exposition de Juin 1914 2.289fr. Total 5.730 fr. 05 et les dépenses : ordinaires. 1.704fr.37 à l'occasion de l'exposition. 3.549fr.l5 Total 5.253 fr. 52 et que le restant en avoir est do i 76 fr. 53 Mais, il est à remarquer que la Société n'a pas encaisse deux subventions, sur lesquelles ('Ile comptait : celle sur le budget de la Ville 500 fr. Celle du .Ministère de l'Agriculture. 260 fr. soit TCO IV. — 31 — Il est à craindre que, par suite des circonstances, elle ne puisse recevoir ces sommes. 11 est rediî 430 fr. 25 pour récompenses à l'occa- sion de l'exposition, journées de jardiniers et four- nitures diverses. En y ajoutant ce qui sera dû d'ici la fin de l'année, pour achats de plantes, traitement et gratifications au concierge, les dépenses à payer s'élèveraient à 600 fr. 25 alors que l'avoir n'est que de 476 fr. 53 soit une différence de 123 fr. 72 11 sera très facile de tout acquitter au commence- ment de 1915 dès que les cotisations auront com- mencé à être recouvrées. Il est rare qu'après une exposition, la somme restant à régler l'année sui- vante, soit si peu importante. La situation financière est donc bonne, si, surtout, l'on considère que les760fr.de ressources indiquées ci-dessus, sur lesquelles on avait compté, font défaut. Si ces 760 fr. avaient été encaissés, il n'y aurait pas eu d'arriéré à solder et nous aurions un excédent de recettes. Le nombre des cotisations perçues s'est trouvé augmenté depuis 1911 ; il était cette année-là de 295 et en 1914. il a été de 330. Ce qui fait un accroisse- ment sensible de l'effectif des membres titulaires. Quoique bien des événements se soient produits depuis, vous vous souvenez encore, Messieurs, de la brillante exposition qui a eu lieu, du 13 au 16 Juin, dans les Halles et dans la rue Gollard, et qui a attire l'admiration de ses nombreux visiteurs, ainsi que des membres des sociétés correspondantes, venus pour faire partie du Jury. C'était, sans contredit, l'une des mieux réussies des exhibitions horticoles que nous ayons eues et le succès était dû au nombre des exposants, à la beauté et à la variété de leurs produits, ainsi qu'au concours dévoué de tous (horticulteurs, membres du bureau et des commissions)» — 32 — Nous ('lions, encore, sous l'impression de cette superbe fête, lorsque la guerre a été déclarée et est venue jeter de graves préoccupations dans l'esprit de tous. Si la Société d'horticulture n'a pu, jusqu'ici, (à cause de sa situation financière que je viens de vous exposer) prendre part pécuniairement aux diverses œuvres patriotiques, elle n'est pas restée indifférente pour cela et renonçant aux distributions faites ordi- nairement aux Dames patronnesses, à diverses autorités et aux sociétaires dans les séances men- suelles, elle s'est empressée de faire porter aux hôpitaux permanents et temporaires, tous les superbes raisins et les poires du jardin du Passage des Jardins. Les fruits étaient nombreux et ont été distribués aux blessés en traitement. Ils représentent une certaine valeur; la Société a donné, ainsi, un témoignage de la vive sympathie que nous éprouvons, tous, pour nos vaillants défenseurs de la patrie. Les visites faites à la serre et les échantillons présentés aux séances mensuelles ont permis d'appré- cier les magnifiques résultats obtenus, grâce aux lions soins de Al. Piard, le dévoué professeur d'arbo- riculture de la Société. Le jardin de la rue Montebello a continué à être très bien entretenu et décoré de jolies plantes fleuries. Les végétaux qui avaient été plantés l'an dernier, pour être essayés, ont prospéré pour la plupart, cl quelques-uns ont même donné de belles fleurs. Les séances mensuelles ont toujours été suivies par de nombreux sociétaires et elles ont même continué leur cours depuis la déclaration de guerre, bien que plusieurs de nos plus chers collègues (en particulier notre si sympathique président M. Corbière et notre excellent jardinier M. Letullier), aient été éprouvés parties deuils, et que d'autres aient été mobilisés, par exemple notre dévoué secrétaire- adjoint, AI , Leferrier. — 33 — Dans ces séances, il a été fait des communications et des présentations de fruits des plus intéressantes et MM. Robin et LeGrin ont signalé les articles qui leur ont paru devoir attirer l'attention dans les publications que la Société reçoit. En résumé, notre Société a continué, activement, en 11)1 i, le cours de ses travaux ; elle a commencé avenir en aide aux victimes de la guerre, mais elle n'en restera pas là, certainement. On peut lire dans le bulletin de 1870 publié en 1871, un bien intéressant compte-rendu de M. Dalidan (l'excellent président de cette époque) donnant des indications sur le concours prêté par la Société, notamment par des envois de graines, de plants et de semences faits aux pays qui avaient été ravagés par l'ennemi et sur les moyens employés, alors, pour arriver à ces envois. Notre Société qui tient toujours à s'associer autant qu'elle le peut aux œuvres utiles, se souviendra, sans doute; quand le moment sera venu, de ce qu'elle a fait à la suite de la guerre de 1870 et elle peut être assurée (pie les concours ne lui feront pas défaut. Le Secrétaire, P. LELIÈVRE. — 34 — D'après les indications fournies par M. Piard, les envois des fruits du jardin du Passage des Jardins faits par la Société pour les blessés aux divers hôpi- taux ont été de 500 grappes de raisin, environ 100 kilos, des variétés : Chasselas de Fontainebleau, Chasselas rose royal, Frankenthal, Gros Guillaume, Black alicante ; de 1000 à 1200 poires des variétés : Beurré d'Amanlis, Favorite de Clapp, Louise bonne, Beurré Bachelier, Général Todtleben, Madame Treyve, Nouveau Poiteau, .Madame Bonnefond, Vice-président d'Elbée, Van Mons, Fondante Thyriot, Alexandre Chômer, Bergamotte Espéren. e A ^<^âiË©â|Ë£SËâ|Ë Revue des Publications reçues par la Société d'Horticulture I. CULTURES D'UTILITÉ *^^S^W-w"~'V Séance du l("r Février 1914 Revue horticole, du 16 décembre 1913, n° 24. Sur le dépérissement des arbres fruitiers. Article de M. Wagner. L'auteur attribue <•<> dépérissement à diverses causes, particulièrement à des champi- gnons microscopiques, tels que le Sclerotinia \1<>- linia .i fructigena et le Cytospora rubescens. Les traitements à employer sont décrits dans cet article, très détaillés, et nous ne pouvons qu'y renvoyer. Faut-il tailler court ou long les racines des ar- bres ? Article de M. Truelle. — Il résulte des ex- périences qui tint été effectuées par .M. Otto Schin- dler, directeur de l'Ecole supérieure d'Arboricul- ture et d'Horticulture de Proskau, qu'il faut se dé- fier de la taille courte des racines, préconisée par M. Stringfellow, horticulteur américain. Il estime que l'arboriculteur prudent fera donc bien de conti- nuer à pratiquer l'ancien habillage des racines, c'est- à-dire de n'enlever que les extrémités brisées ou meurtries pendant l'arrachage. Revue horticole, n° 1, janvier 191 i. Culture de la vigne en serre, article de M. Enfer, donnant d'utiles conseils sur les soins ô apporter — 36 — pour combattre les parasites qui se développent si facilement à l'intérieur des serres à forcer, sous l'in- fluence de la chaleur artificielle. Article recom- mandé. Les arbres fruitiers qui ont besoin d'être fécondés. Article de M. Grignan, non susceptible d'analyse, que nous ne pouvons que signaler. Revue horticole, n° 2, 16 janvier 1914. Insectes nuisibles aux arbres fruitiers, article de M. Pierre Lesné, assistant au Muséum, accompa- gné d'une planche coloriée, signalant les espèces les plus importantes qui attirent le plus souvent l'attention des arboriculteurs. L'auteur donne dans cet article d'utiles indications sur les moyens de des- truction à employer, selon les espèces qu'il convient de combattre. Nous recommandons particulièrement ce long travail. Le groseillier à fruits rouges. Article de M. Enfer. — Conseils sur la culture, la taille et les soins d'en- tretien de cet arbuste, cultivé dans les jardins par- ticuliers ou en plein champ pour la vente au mar- ché. Les chicorées frisées qu'on sème en janvier-fé- vrier, article de M. Meunier. — Conseils sur la cul- ture de ce légume en n'employant pour les semis que de la graine de deux ou trois années d'existence. Les variétés employées sont la chicorée frisée fine d'été, race de Paris, ou chicorée fine d'Italie et la chicorée frisée d'été, race d'Anjou. Annales delà Sociétéde la Haute -Garonne, septem- bre-octobre 1913. Le greffage et surgreffage, conférence faite par \1. Brossard, jardinier-chef au château de Frazé. 11 résulte de cette conférence, que nous ne pou- vons que signaler, qu'en résumé le greffage esl — 37 — l'opération par laquelle on fixe une variété étran- gère sur un porte greffe, cognassier, franc de semis ou poirier affranchi. Le surgreffage est l'opération par laquelle on fixe une deuxième variété sur lu première variété déjà greffée sur un porte-greffe. La lecture de cette conférence est recommandée. Bulletin de la Société d'Horticulture et d'Acclima- tation de la Dordogne, décembre 1903, n° 48. Le Plumcot. Marie de Michetti. [Le Petit Jardin) . — Cet arbre est le produit du croisement d'un Pru- nier Japonais et d'un abricotier. 11 est différent par sa structure, sa couleur et sa saveur de tous les au- tres fruits. Sa chair est rouge brillant, d'un parfum singulier, d'une saveur délicieuse, tenant à la fois de l'abricot et de la prune ; ses dimensions atteignent celles d'un gros abricot. Société d'Horticulture de Melun et de Fontainebleau, décembre 1913. L'atavisme des végétaux [L'Agriculture Nouvelle), par M. Cornet, sénateur, membre du Conseil supé- rieur de l'Agriculture. — Article intéressant, faisan! ressortir les résultats obtenus par la culture qui a produit de très nombreuses variétés et a pu créer des races. Association Horticole, Viticole et Forestière de l'ar- rondissement de Sens (Yonne), bulletin 124. L'incision annulaire, article de M. Larmeilère, consistant dans l'enlèvement au-dessous du fruit, d'un anneau d'écorce, c'est-à dire toute l'épaisseur du parenchyme cortical et le liber jusqu'au bois, qui doit être laissé intact. La meilleur dimension est de 4 millimètres. A la suite de l'incision les fruits ne coulent plus ou coulent beaucoup moins ; ils gros- sissent plus vite, donnent des raisins plus gros, plus précoces que sans incision» — 38 — Bulletin périodique de la Société d'Horticulture de V arrondissement de Meaux, n° 6, 75e Année). Conférence d'arboriculture faite à Nanteuil-les- Meaux, par M. Magnien, professeur d'horticulture de Seine-et-Marne. La lecture du compte-rendu de celte conférence est recommandée. Bulletin bi-mensuel de la Société d'Horticulture, d'Ar- boriculture et d'Apiculture de l'arrondissement de Lo- rient, novembre-décembre. Traitement d'hiver de la vigne et des arbres, sur- tout des arbres fruitiers. Le badigeonnage avec le sulfate de fer est particulièrement recommandé. On peut aller jusqu'à iO ou 50 kilos de sulfate dans 100 litres d'eau. Oii badigeonne tronc et branches pendant l'arrêt de la végétation, de préférence par un temps sec. On doit ajouter à la solution de 1 à r> Kilos d'acide sulfurique liquide pour les vieux ar- bres dont l'écorceest très épaisse. Bulletin de ht Société d'Horticulture de boum, 4e trimestre 191:!. Conférence de M. Bedène, directeur des jardins et professeur d'horticulture delà ville de Lille, avant pour sujet l'horticulture française, et faisant ressor- tir tous les progrès accomplis dans Unîtes les bran- ches de celte belle science, les transformations qui se sont produites chez les plantes et les procédés modernes pour obtenir des produits de toute nature. Lecture recommandée. Bulletin mensuel de l<< Société d'horticulture et de Viticulture d'Epemay, janvier 1914. Bien répartir au jardin les arbres fruitiers. [Bul- letin de la Société Arlésienne d'Horticulture.) Conseils sur les conditions à observer dans la plan- tation fruitière, en tenant compte des expositions les - 39 — plus favorables, eu égard aux différentes variétés ou espèces de fruit. Cet article intéressant est recom- mandé. La Provence Agricole et Horticole, n° 24, décem- bre 1913. A propos des petits oiseaux. Fâcheuses consta- tations. Article de M. G. Battanchon, faisant ressor- tir les conséquences qui résultent de la destruction systématique des oiseaux, protecteurs des cultures de toute nature envahies par les insectes, et détrui- sant les fruits, les légumes, attaquant les arbres di- vers de rapport et d'ornement. Il fait ressortir, en le déplorant, l'abandon qui en résulte pour les cam- pagnes et insiste pour que des mesures énergiques soient prises pour conjurer le mal qu'il signale, dont les conséquences sont des plus graves. Bulletin de la Société d'Horticulture d'Orléans et du Loiret, 3e trimestre de 1913. Nous pouvons manger des poires les douze mois de l'année. Article de M. Aiment (extrait du Petit Jardin). — L'auteur, dans son énumération, lait connaître les variétés pouvant mûrir et se succéder mois par mois ; ensuite être en possession d'un pe- tit local bien propice à la conservation des dits fruits, c'est-à-dire ni trop sec ni trop humide et où le ther- momètre ne varie que de trois à six degrés centi- grades. Suit rénumération des meilleures poires par ordre de précocité. Ce travail est à consulter en raison de son intérêt absolument spécial. — 40 — Séance du 1er Mars Revue horticole du 1er lévrier, n° 3. Le groseillier à cassis. Article de M. \ . Enfer. — Conseil sur la culture de cet arbrisseau, culture aussi facile que les groseilliers à grappes à fruits blancs ou à fruits rouges, renseignements particuliers sur la taille en vue d'obtenir tout ce que cet arbrisseau peut produire. Article à consulter. A propos des formes d'arbres hautes tiges. Article de M, Pierre Passv. — Observations sur les condi- tions à observer pour prévenir l'éclatement qui se produit dans des conditions déterminées, soit d'une poussée du vent, soit de la charge des neiges. La forme recommandée en tout état de cause consiste à élever les arbres de hautes tiges en forme conique, en maintenant une tige centrale, sur laquelle nais- sent, à hauteurs diverses, les ramifications latérales, devant former les branches de charpente. — Revue horticole au 16 Février, n° i. Semis de remplacement. Article de M. V. Enfer, recommandant de taire de nouveaux semis et de nouvelles plantations en vue de remplacer les plantes hivernales plantées à demeure ou conservées en pépinière d'attente, éprouvées par la période de froids assez vifs que nous venons de traverser. L'utilité de la tourbe dans la plantation des arbres fruitiers. — Articlede M. Truelle conseillant aux arboriculteurs de l'aire un judicieux essai de la tourbe au moment de la plantation et particulière- ment dans les terrains que leur excès de perméabilité expose plus que les autres à tous les dangers pro- venant de la sécheresse. — 41 •— Poire Souvenir de Jules Guindou avec une planche coloriée. Article de M. Pierre Passy. — Variété adoptée par le dernier congrès pomologique de France, à Limoges. Arbre très vigoureux, d'une bonne végétation et très fertile. Maturation très tardive, mars, avril et même mai. — Bulletin de la Société d'Horticulture d'Orléans et du Loiret, 4e trimestre 1913. Chronique horticole. — Gomment empêcher les oiseaux et les mulots de manger les pois. Société d'Horticulture d'Eure-et-Loir). Le système consiste à délayer du minium avec un peu d'eau dans un récipient quelconque, puis on y verse les pois que l'on veut semer. De temps en temps on agite le tout jusqu'à ce que chaque grain soi! complètement recouvert d'une légère couche de minium qu'on laisse sécher à l'air libre. On sème ensuite comme à l'ordinaire et le résultat désiré est obtenu. La Tavelure des poires et des pommes. — Com- munication de l'Institut de parasitologie agricole de France. M. Bocher, ingénieur-agronome, membre du Conseil supérieur de l'Agriculture. — Indications et traitement à suivre aux différentes époques par des pulvérisations ou badigeonnâmes, particulière- ment au sulfate de cuivre ou par le sulfate de 1er, ou la bouillie sulfo-calcique. Les diverses formules à employer sont indiquées dans ce travail auquel nous renvoyons. — Société d'Horticulture de la H au le- Vienne, octobre, novembre, décembre 1913. Le rajeunissement de la pomme de terre (Le Temps M. Guignard, professeur de l'Ecole supérieure de pharmacie, a présenté à l'Académie des Sciences une note, de laquelle il résulte que l'on peut obtenir des tubercules comestibles, en partant de la graine de pomme de terre cultivée. La mise en pratique de — 42 — cette méthode de culture des pommes de terre par semis, permettra de régénérer rapidement ce pré- cieux tubercule et d'obtenir en même temps par croisements et sélections des variétés présentant les qualités désirables au point de vue alimentaire et au point de vue industriel. — Bulletin de la Société d'Horticulture et de Viti- culture d'Epernat/, février 1914. Le Fenouil doux de Florence, article de M.Auguste Dufour (Journal de la Société d'Horticulture de Genève). — Excellent légume qu'il ne faut pas confondre avec le fenouil qu'on rencontre dans nos jardins. 11 est peu connu en France ; ses propriétés sont stomachiques, diurétiques et carminatives. Des renseignements tort utiles sont donnés dans cet article sur la culture de ce légume très aromatique qui doit avoir sa place dans le jardin potager. — Bulletin de lu Société d'Horticulture du dépar- tement de Seine-et-Oise, décembre 1913. Les Oxalis cressala. article de AL Wilm. — Intéressants détails sur la culture de ce légume, présentant 3 variétés : la rouge, la jaune et la blanche. Lecture recommandée. Séance du 5 Avril — Bévue horticole, du 1er Mars, n" 5. Des choux cabus qui produisent en été et en automne. Article de M. E. Meunier indiquant les soins de culture, l'époque des semis, de mars en juin, en pleine terre, la plantation, les soins d'en- — 43 — tretien, les engrais, les variétés dont certaines peuvent atteindre, laissées sur pied jusqu'en novem- bre, le poids respectable de S à 10 kilos. Article recommandé. Choux-fleur géant de Naples hâtif. Article de M. Enfer. — Conseils sur la culture de cette variété intéressante, trop peu cultivée, susceptible de donner en automne de fortes pommes, très grosses, fermes et bien blanches. La maladie du gros pied des choux et la maladie des cpinards. Article de M. Pierre Passy à consulter. — Revue horticole, du 10 .Mars, n" 6. Le puceron lanigère. Article de M. Enfer consta- tant qu'on se débarrasse difficilement de cet insecte redoutable quels que soient les procédés employés. Toutefois il recommande l'application de liquides divers très fluides et très pénétrants, quelque succès a été obtenu par l'emploi en badigeonnage du gou- dron de gaz rendu liquide à froid par l'adjonction de pétrole et d'essence de pétrole, qui, se volatilisant par la suite, ne laissent subsister qu'une mince couche de goudron. Conseils sur l'application de divers procédés indiqués dans cet article très inté- ressant. — Anna/es de la Société d'Horticulture de l'Allier, n° 9, 2e semestre 1913. De la chicorée de Bruxelles, (Witloof ou Endive) Extrait du Moniteur d'Horticulture, par M. J. Simon. — Conseils sur la culture de ce légume pouvant être pratiquée avec succès dans les petits jardins et permettant d'avoir en abondance et à peu de frais, pendant tout l'hiver, un légume sain et frais, très agréable et dont tout le monde reconnaît la vertu rafraîchissante. 41 — Annales mensuelles de la Société Nantaise d'Horticulture, janvier 1914. Les meilleures variétés de pommes de terre pota- gères de M. Hyacinthe Rigault, cultivateur à Groslay (Seine-et-Oise). — Enumération de ces différentes variétés et des qualités qui les distinguent. Conseils sur les soins de culture, travail à consulter. — Annales mensuelles de la Société Nantais» d'Horticulture, février 1914. De la taille d'hiver du poirier. Quand tailler? Avec quoi tailler? Article de Al. Pichaud. — Cet article commence un travail qui sera suivi dans le prochain numéro de l'exposé des principes fondamentaux sur lesquels doitreposer toute taille raisonnée du poirier. — Bulletin de la Société d'Horticulture du dépar- tement de Seine-et-Oise, février 1914. Chronique. — Procédés de destraction des limaces (Bulletin de la Société d'Horticulture de Nancy) Victor Jametel. — On signale dans cet article les divers procédés courants qui ne donnent pas des résultats aussi complets que ceux qu'on attend géné- ralement d'eux ; deux produits dont les effets sont beaucoup plus efficaces, que l'usage et la réussite ont consacrés, ce sont les boulettes à l'arséniate de cuivre et la poudre lochicide. L'une et l'autre sont d'un très bas prix, d'un emploi facile ei d'une des- tructivité absolue. — Bulletin de la Société d Agriculture et d' Horti- culture de l'arrondissement de Pantoise (Seine-et-Oise), n° 13. lCr trimestre de 1914. Variétés. Plantation des fraisiers à gros fruits. Article de M. Roba. — Conseils sur la préparation du sol, sur les procédés à employer pour la multi- 45 s plication, sur le choix des variétés dont certaines sont recommandantes, telles que Noble Laxton, gros fruit hâtif, Docteur Morère, à chair ferme, Margue- rite, de première qualité, fruitrougeun peu allongé, Mme Moutot, gros fruit bon, un peu aqueux, Jucunda, excessivement productive, fruit assez gros, arrondi. La fumure du pommier. Instructions pratiques. (Extrait de la Société d'Horticulture de Picardie). — Travail fort intéressant. Lecture recommandée. — Bulletin mensuel de la Société d'Horticulture et de Viticulture d'Epernay, mars 1914. Cultivez le tétragone, excellent épinard d'été par M. Dolé. (Bulletin do la Société Arlésienne d'Horti- culture. — Utiliser les premières couches libres par la tétragone, qui avec de l'eau en abondance et du grand soleil, donne une ample récolte d'épinards. Séance du 3 Mai Revue Horticole, n° 7, du 1er avril. Mises à fruits d'arbres rebelles. Article de M. En- fer, indiquant les diverses causes auxquelles il faut attribuer la généralité des sujets improductifs, et les moyens à employer pour modifier les conditions qui ont présidé généralement à l'établissement d'une plantation fruitière. L'utilité des pommes à deux fins. Article de M. Truelle, indiquant les caractères qui distinguent ces pommes, intermédiaires entre les variétés cultivées pour la table ou pour le pressoir; leur emploi, les moyens de réalisation et les variétés à cultiver. Nous recommandons tout particulièrement la lecture de cet article. — 46 — L'oseille, article de M. Meunier, signalant les différentes espèces que la culture a propagées, les soins à employer, la culture forcée, très rémunéra- trice les années aux hivers rigoureux, les caractè- res qui distinguent les différentes variétés, etc. Article à consulter. Bévue Horticole, n° 8, du 1(3 avril. Mises à fruits d'arbres rebelles, suite de l'article de M. Enfer, publié dans la Revue du 1er avril. Poire Président Deviolaine, article de M. Lucien Baltet, avec une planche coloriée. — Arbre très vi- goureux. Kruit gros et souvent très gros, chair fine, sucrée, acidulée, agréablement parfumée, méritant à la dégustation le qualificatif délicieux; maturité : courant de décembre. Bulletin de la Société d'Horticulture de la Sarthe, premier trimestre 1914. Tome XVI. Traitement du chancre des arbres. Société d'hor- ticulture de Meaux. — M. Achille Magnien, pro- fesseur spécial d'horticulture, a communiqué à la Société nationale d'horticulture un procédé pratique du traitement du chancre des arbres, trouvé par un amateur de jardinage. Ce procédé consiste à insuf- fler, à l'aide d'un petit soufflet ad hoc, de la poudre de plâtre à modeler dans les parties malades ou à cicatriser. Si on opère en hiver, pendant que l'ar-i bre est mouillé, le plâtre forme bientôt une cara- pace calcaire continue, exactement appliquée sur la partie malade et qui suffit à l'immuniser. Ce traite- ment, appliqué depuis plusieurs années, donne les meilleurs résultats. Les Pommes comme médicament, i Hulletind'Hor- ticulture a"l Ile-et-Vilaine.) — La pomme se com- pose de libres végétales, d'albumine, de sucre, de gomme de chlorophylle, d'acide malique,dechauxet beaucoup d'eau* Elle contient, en outre, un pour Oc 17 cent de phosphore, beaucoup plus que n'importe quel fruit ou légume. Ce phosphore convient admirable- ment pour renouveler la matière nerveuse, la léci- tbine de la cervelle et de la moelle épinière. C'est peut-être pour ce motif que les anciennes traditions Scandinaves représentent la pomme comme Ta li- ment des dieux. Les cendres de charbons déterre en horticulture. — M. Neumann, horticulteur à Gourtalain, en re- commande l'emploi comme excellent amendement dans bien des cas, surtout pour amender les terres argileuses ou terres fortes. Bulletin de la Société Centrale d'Horticulture du département de la Seine-Inférieure, 2e semestre 1913. Ce bulletin contient une intéressante notice sur la culture. du pommier en terrain calcaire, par M. G. Anquetil, membre titulaire. Recommandé. Bulletin de la Société départementale d'Horticul- ture et d'Acclimatation de la Dordoejne, avril 1914. Le Mildiou ou maladie des pommes de terre, par M. Bocher, directeur de l'Institut de Parasitologie agricole de France. — Description de la maladie oc- casionnée par un champignon, phytophtora infes- tons, traitement recommandé par des pulvérisations de bouillie bordelaise, 2 à 3 kilos de sulfate de cui- vre et 2 kilos de chaux pour 100 litres d'eau. Epo- que des divers traitements ; soins préventifs. Article à consulter. Bulletin trimestriel de la Société d'horticulture et de Sylviculture deQuimper, n° 5, 2e trimestre 1911. La Reçue d'Horticulture pratique publie un article de M. Vercier, professeur (fhorticulture de la Côte- d'Or, à Dijon, faisant ressortir, après une série d'ex- périences, que la taille borette ne peut être généra- — 48 — lisée. Pour notre part, dit-il, la taille classique et les pincements rationnels sont les seuls traitements que nous continuerons à appliquer. Berne Horticole, Société d'Horticulture et de Bo- tanique des Bouches-du-Rhône. Mars 191 \. Emploi du sulfure de carbone dans les cultures maraîchère et fruitière, en horticulture et dans les pépinières, par Ai. Gastine, travail qui sera suivi. A consulter. Séance du 7 Juin Bévue Horticole, du 1er mai, n" 9. Chronique. — La destruction des fourmis. — Si le nid est eu terre, il faut le mettre à découvert et le pilonner ou l'échauder à l'eau bouillante. S'il est ins- tallé dans le mur, injecter du sulfure de carbone par 1rs orifices de sortie des insectes et bouclier ensuite ces orifices immédiatement avec du plâtre. Les maladies parasitaires des composées potagè- re ;. Enumération des composées cultivées parles maraîchers, formant trois groupes différents : les salades, les racines, les artichauts et les cardons. Désignation des parasites selon le genre de plantes et indication du traitement à employer. Article fort utile de -M . L. Mangin. Les bains d'eau chaude pour le chauffage des fraisiers. Ces procédés de culture décrits dans cet article de M. G. Bultel procurent de sérieux avantages. — Revue horticole, du 1G mai, n" 10. Chronique. — Eclaircissage des pèches. Conseils utiles. Article de M. Enfer à consulter. — 49 — Formations en vert. Procédés à employer dans l'éducation dos arbres fruitiers pour activer leur formation en recourant au pincement pour l'obten- tion d'étages en vert. Article de M. Enfer recom- mandé. — Revue horticole, du 1er juin, n° 11. Les meilleures variétés de pommes et de prunes pour le commerce. Article de M. Henri Blin énumé- rant les différentes variétés offranl à la culture commerciale les plus gros ei les meilleurs débouchés, en faisant ressortir les qualités qui les distinguent. Nous recommandons la lecture de eet article des plus utiles pour les producteurs. L'éclaircie des fruits. Article de M. Truelle faisant ressurtir L'utilité do cette opération qui intéresse à la l'ois les fruits et les arbres : dos premiers elle augmente la grosseur, la qualité, la beauté; des seconds elle diminue ot ramène au minimum nor- mal le degré d'épuisement consécutif à toute récolte. L'auteur dans cet article indique l'époque de Tope- ration, la proportion des fruits à conserver et la pratique, (\o\vinfra séance du 4 octobre, Annales de a Société d'Horticulture de l'Hérault). — Bulletin trimestriel de la Société d'Horticulture pratique de Cette, juillet-décembre 1913. Gomment avoir de beaux fruits. Article de M. Philippe Rivoire (L'horticulture nouvelle; faisant ressortir les avantages que procure l'ensachage non seulement pour préserver les fruits des maladies, comme la tavelure, ou des insectes, mais aussi pour leur permettre d'acquérir un épidémie plus fin et exempt de taches et d'arriver à un développement plus considérable que s'ils étaient laissés à l'airlibre. — 50 — — Revue horticole de la Société d'Horticulture et de Botanique des Bouches-du-Rhône, avril 1914. Emploi du sulfure de carbone dans les cultures maraîchères et fruitières, en horticulture et dans les pépinières. Suite du travail de M. Gastine paru en mars dernier, très intéressant à consulter. — Bulletin mensuel de la Société d'Horticulture et de Viticulture d'Epernay, avril 1914. Procédés de destruction des limaces, par M. V. Jametel, régisseur des domaines d'Andore. — L'auteur indique un grand nombre de moyens et notamment un bon remède aussi actif que simple consistant à épandre le soir, avant la tombée de la nuit, du sulfate de fer en menus cristaux. par temps pluvieux, en neige par temps sec. — Annales de la Société d'Horticulture d'Angers et du département de Maine-et-Loire, 1913, 3e et 4e tri- mestres. Culture continue des pommes de terre pendant 56 ans sur le même terrain. Communication de M. Pierre Passy (Extrait de la Vie agricole et rurale). — Citant une "expérience déjà longue, depuis 45 ans, en effet, une petite pièce de terre est cultivée en pommes de terre saucisse rouge, dont les tubercules prélevés sur la récolte, pesaient 480 grammes, poids déjà élevé pour Tannée surtout. Cette parcelle de terre esl aussi plantée d'arbres à haute tige, dont les racines el l'ombrage nuisent sensiblement aux cultures situées au-dessous. Dans le cas particulier, la continuité de la culture ne semble donc pas avoir sensiblemenl nui à la végétation el au rendement. — 51 — — Bulletin bi-mensuel de la Société d'Horticulture de V arrondissement de Louent, mars et avril. La tavelure des poires et des pommes. Article de M. Bocher, ingénieur-agronome, membre du Conseil supérieur de l'Agriculture (Extrait du Bulletin de la Société d'Horticulture d'Orléans) résumant le traitement de cette maladie en appliquant préventi- vement les sels de cuivre, soit en pulvérisation, soit en badigeonnnge, sur les rameaux et sur les feuilles. D'utiles conseils sont donnés sur les divers traite- ments et sur les époques qu'il y a lieu d'observer ainsi que sur la proportion des produits à employer. Ce travail est particulièrement recommandé. ._ Bulletin de la Société cl h 'or 'tu ait are de ï 'Arron- dissement de Coutances. n" 31 . Année 1913. Nouveautés. — I. Fraisiers à gros fruits remon- tants : Président Poincaré, chair blanche, sucrée, acidu- lée, se couvre de fruits toute la saison. Princesse Marie-Clotilde, juteuse, sucrée, d'un grand parfum, produit depuis. Juin jusqu'aux gelées. Soleil d'Austerlitz, fruit très gros, extra. Vainqueur d'Arcole, fruit très gros, chair juteuse, peu de coulants. IL Fraisiers à gros fruits non remontants: King Georges V, genre Boyal sovereign', parfum délicieux, d'un très fort rapport. The Queen, délicieuse comme parfum, chair, rapport, et ferme. Franklin, très grosse, d'une fécondité extraordi- naire. Séance du 5 Juillet — Bévue horticole, du 16 juin, n° 12. Chronique horticole. — Lu nouvel insecticide, la viouxilinea donné, dit un de noslecteurs, les meilleurs — 52 — résultats pour combattre le puceron lanigère et une quantité d'autres insectes. 11 en indique, dans cet article, le mode d'emploi. Les fruits et les arbres fruitiers au Gours-la-Reine. Exposition. Article fort intéressant de M. Pierre Passy, signalant notamment un lot de pêches Hale's Early présenté par MM. Cordonnier et fils de Railleul, très apprécié des acheteurs, les 43 pêches le composant, furent adjugées au prix de 800 francs. Insectes nuisibles aux arbres fruitiers. Article de M. P..Lesne assistant au Muséum d'histoire natu- relle. Travail fort remarquable avec planche coloriée à consulter. — Bulletin de la Société cl Horticulture d'Orléans et du Loiret. 1er trimestre de 1914. La chronique horticole est recommandée pour divers articles et recettes fort intéressants. — Bulletin mensuel de la Société d Horticulture et de Viticulture dEpernay. juin 1914. Ensachez vos fruits (Le petit jardin). — Les fruits ensachés absorbent plus de calorique, leur crois- sance s'effectuant dans de meilleures conditions que ceux qui sont à découvert, ils y gagnent par cela même en fraîcheur et en délicatesse. Bulletin mensuel de la Société d'Horticulture et de petite culture de Soissons, mai 191 i. Conférence de M. Georges Truffant. Ses expé- riences de 1913 sur la radioactivité d la végétation. Extrail du Jardinage avec autorisation spéciale de l'auteur). — Nous recommandons toul particuliè- rement la lecture «le cette conférence, forl instructive. — 53 — Annales de la Société d'Horticulture et d'Histoire naturelle de V Hérault, mai 191 i. Comment développer notre arboriculture fruitière rurale. Article de M. Perronne, jardinier-chef à l'Ecole nationale d'Agriculture de Montpellier. Vie aux champs). — Recommandé aux producteurs au point de vue des moyens à employer atin de déve- opper l'exportation.. Assolement et répartition des cultures dans le potager. Article de M. Perronne fort intéressant. Le chou marin ou crambé, article du même auteur conseillant la culture de ce légume, dont le grand mérite est de produire en avril, bien avanl l'asperge, à une époque où l'on attend toujours impatiemment les légumes nouveaux. Séance du ^ Août Revue Horticole, du 1er juillet, n° 13. Arrosage des arbres fruitiers. Article intéressant de M. EnJ'er, signalant les conditions dans lesquel- les ces opérations d'arrosages doivent avoir lieu, en tenant compte de la nature du sol, du climat et de la température locale. Le petit jardin de ville, article de M. A. Loizeau, avec plan et vue, dont nous recommandons l'exa- men. Revue Horticole, du 16 juillet, n° 11. L'espacement des branches des arbres fruitiers. Conseils de M. Enfer, sur l'avantage de les espacer irrégulièrement, en tenant compte de la végétation particulière de chacun d'eux. Article intéressant recommandé. 54 Influence du sol et des engrais sur le rendement,' la composition chimique et les qualités gustatives des fraises. Article de M. Verrier, professeur d'hor- ticulture à Dijon, étudiant dans un mémoire qui vient d'être inséré dans le Journal de la Société na- tionale d'Horticulture, notamment l'action des en- grais sur le volume et le poids moyen des fruits, sur leur précocité, sur leur goût et leur composition chimique. Cet article reproduit quelques formules de fumure proposées pour divers cas. Ce travail est à consulter. Bulletin mensuel de la Société d'Horticulture et de Viticulture d'Epernay. Juillet 1914. Après la récolte des asperges. Article de M. Per- ronne, indiquant les soins très importants exigés par l'aspergerie, afin de favoriser le plus possible le dé- veloppement, le travail par conséquent, des tiges de l'asperge après la récolte. {Bulletin de la Société d'Horticulture de Sedan.) Ces conseils très intéres- sants sont à consulter. Ce qu'il faut connaître pour récolter de très belles pèches chaque année. Article de M. Alphonse Da- cliv, renseignant sur toutes les conditions à observer au point de vue de la taille, de la formation des bran- ches fructifères, du palissage, des pulvérisations, en un mot de toutes les opérations qu'il y a lieu de sui- vre jusqu'à la récolte. Nouvelles Annules de lu Société d* Horticulture de lu Gironde. Avril-mai-juin 1^14. Récolte, conservation et consommation des fruits. Article extrait du Bon Jardinier, indiquant les règles à suivre, au sujet des différentes opérations relatives à la récolte, au mode de conservation par le froid, la durée de cette conservation, le transport, etc. :,:,- Bulletin delà Société départementale d'Horticulture et d' Acclimatation de laDordogne,n°&b. Juillet 191 i. Ensachez vos fruits. L'auteur de l'article. M. De- laire, signale l'importance qu'on doit attacher à cette heureuse pratique, sauvegarde contre les ma- ladies cryptogamiques, la tavelure en particulier. Les fruits ensaches absorbent plus de calorique ; leur croissance s'effectuant dans de meilleures con- ditions que ceux qui sont dérouverts, ils y gagnent par cela même en fraîcheur et en délicatesse. Bulletin périodique de la Société d'Horticulture de r arrondissement de Meaux, n" 3. Sulfatage des pêchers. Article de M. Rivoire [Hor- ticulture Nouvelle). Le sulfatage est devenu une pra- tique courante pour préserver ces arbres contre la cloque. L'opération doit être faite exclusivement en hiver. La solution de sulfate de cuivre (bouillie ou eau céleste) doit être rigoureusement neutre et non acide, ce dont il est facile de s'assurer par l'emploi du papier tournesol. Bulletin delà Société cï Horticulture du (lard, avril- juin 1913, n° 93. On trouve dans ce bulletin quelques formules d'engrais chimiques pour les cultures maraîchères qui peuvent être très utiles pour les intéressés ; elles leur permettent de procéder eux-mêmes à la pré- paration de ces formules, ils n'auront pour cela qu'à faire l'achat des matières premières. (Extrait de L'Agronome.) — 56 — Séance du 6 Septembre Revue Horticole, n° 15, 1er août. Le bouturage estival des groseilliers. Article de M. A. Truelle, donnant d'utiles conseils sur cette opération, qui intéresse particulièrement les horti- culteurs et amateurs. Le procédé de multiplication recommandé, consiste à effectuer l'opération en été de manière à obtenir jusqu'à la fin de l'automne as- sez de racines pour en retirer le grand avantage de résister aux froids d'hiver. L'époque la plus conve- nable pour la variété de groseillier à grappes serait comprise du milieu d'août à la mi-septembre, et pour la sorte de groseillier épineux du milieu de sep- tembre au mois d'octobre. Consulter cet article. Cerisiers de la variété anglaise produisant des Bi- garreaux. Article de M. P. Passy examinant les di- verses hypothèses susceptibles d'expliquer ces diver- ses modifications pouvant provenir d'un échangé de pollen. Travaux découche, leur emploi. Article de M. En- fer. Conseils utiles à consulter. Bulletin de la Société d'Horticulture du département deSeine-et-Oise, n° 6. Juin 191 i. Résumé d'une conférence de M. Courtois, pro- fesseur de la Société d'horticulture de Béarnais. Pour obtenir plus sûremenl les tomates sous notre climat. Le conférencier résume les précautions qu'il v ;i lieu do prendre pour que les fruits parviennent ii maturité ; 1° choix de variétés hâtives ; 2° époque cl conditions de milieu pour les semis ; 3° conditions du repiquage, époque et milieu propice à l;i plan- tation; 5° plantation, pincement, étêtage, sulfatage. Nous recommandons la lecture de cette conférence. OJ Bulletin trimestriel de la Société d'Horticulture de ï arrondissement de Coulommiers. Juin 1914. L'utilité de la tourbe dans la plantation des ar- bres fruitiers. Article de M. A Truelle. [Journal de lu Société nationale d'Horticulture de France.) A con- sulter. Séance du 4 Octobre Annales de la Société d'Horticulture et d'Histoire naturelle de V Hérault . Juillet-Août 191 \. L'éclaircie des fruits, article de M. S. Truelle, déterminant la proportion des fruits à conserver. Il cite à cet égard l'opinion de trois pomologues parti- culièrement compétents, parce qu'ils ont pu la con- trôler .par leur pratique personnelle : MM. Du Breuil, Pierre Passy et Opoix ; leurs évaluations ne se rapportent qu'aux poiriers. La base commune, c'esl la subordination du nombre à la grosseur' de la variété cultivée. Voici la règle admise pour chacun d'eux. Du Breuil : laisser environ 10 truits par mètre de longueur de branche pour les variétés à petits fruits, 6 pour les variétés à fruits moyens et enfin i seule- mont pour celles à très gros fruits. Pierre Passy : conserver 10 à 12 poires par mètre de branche pour les variétés hâtives ou à fruits moyens et 6 plutôt que 8 pour les variétés à gros fruits tardifs et volumineux. ( Ipoix : garder d'une façon générale 5 à 6 fruits, mais en ce qui regarde les variétés commerciales à gros fruits telles que Doyenné du Comice, Passe Grassanne, Doyenné d'hiver, Beurré d'Hardenpont, etc., ne pas maintenir après sélection plus de i fruits par mètre de branche charpentière. Le même article contient d'utiles renseignements en ce qui concerne les pommiers, pêchers, etc. 58 — Séance du 1er Novembre — Bulletin de la Société d* Horticulture de lu Sarthe. 2e trimestre. Tome XVI. La taille Lorette au potager de Versailles, il y ;i 250 ans. Article de M. Georges Bellair. Bulletin de la Société d'Horticulture de Seine-et-Oise. La méthode de la taille Lorette a donné lieu à une communication qui fut faite à la Société natio- nale d'horticulture il y a environ 70 ans. En réalité, le principe delà taille Lorette remonte beaucoup plus loin : il est contenu dans le livre de La Quintinie. Voici comment s'exprime le premier jardinier qui tailla les arbres fruitiers à l'Ecole natio- nale d'Horticulture : « La seconde sève des arbres commence habituellement à la mi-Juin et finit un mois après, vers la Madeleine (20 juillet), si bien qu'entre la lin de la première sève et la seconde, il y a environ un mois; c'est dans ce temps qu'il faut retailler les arbres. L'effet de cette retaille est de (aire enfler les boutons de la première sève, d'obli- ger les arbres à faire des branches fécondes ou de former des boutons à fleurs pour l'année suivante, au lieu que la taille de février ne donne que du bois ». La Quintinie dit encore dans un chapitre suivant intitulé : la taille des arbres fruitiers à la fin de .1 uilîet . « On taille encore à deux nœuds les gour- mands pour la troisième fois, s'ils ont poussé vigou- reusement, afin de blesser si souvent la branche qui reçoit beaucoup de sève, que ces diverses blessures l'affaiblissent et détournent par ce moyen l'abon- dance de la sève dans d'autres lieux. » Il est certain que ces quelques lignes ne représentent pas tout l'exposé de la taille Lorette, mais la taille qu'ensei- gne le jardinier de Louis XIV et celle que pratique le jardinier de Vagnoville, dans son jardin, sont de la même famille. — 59 — — Une plante ornementale trop peu cultivée, communication faite par M. Michel Milliau qui t'ait ressortir que peu de plantes sont aussi ornementales que les Rhubarbes pour la décoration des pelouses et celle des pentes avoisinant les pièces d'eau, dans les parties découvertes et en vue des jardins paysa- gers. L'auteur, après en avoir fait la description, indique le mode de culture, le sol qui convient el indique les deux espèces à recommander pour l'ornementation des pelouses dans les parcs ou jar- dins, ce sont la Rhubarbe palmée et la Rhubarbe officinale. Cette dernière est sans contredit la rhu- barbe du plus grand effet décoratif. — Le Schizanthus. — Article de M. Audol ren- seignant sur cette belle plante d'une culture facile et donnant en abondance des fleurs d'une fraîcheur exquise rappelant les plus fines orchidées. L'article donne d'utiles indications sur le mode de culture, qui peut être tait en pot ou en pleine terre en tenant compte des époques favorables. Les meilleures varié- tés sont le schizanthus hybride qui atteint une hau- teur de 60 c/m en moyenne, le Wisetonensis est plus sain et plus compact (1 . Séance du 6 Décembjre — Bulletin de la Société d'Horticulture et de Sylvi- culture de Quimper, ie trimestre 1914. De la mise à fruits des arbres rebelles à la fructi- fication. Causerie faite par M. Jean Eloury, horticul- teur à Beuzec-Conq. — L'auteur signale les moyens dont on dispose et qu'il est possible de faire pendant la végétation, tels que le pincement des bourgeons, l'arqùre des rameaux, l'incision annulaire et autres procédés décrits dans cette causerie dont nous conseillons la lecture. . ote hiver. Note sur le bouturage des œillets en automne et en Le Journal de la Société nationale d'horticulture, Décembre, contient un rapport sur la vulgarisation de l'horticulture au point de vue social : l'auteur M. Curé démontre le bien-être physique et moral qui peut en résulter. Le Journal le Chrysanthème, Décembre, recherche les qualités que doivent posséder les meilleurs chry- santhèmes pour le marché, notamment un coloris bien franc et un port vigoureux . Revue horticole, estampes coloriées: 16 décembre, l'Odontioda Coronation, orchidée récompensée à l'exposition internationale de Londres. 1er janvier, pois de senteur améliorés. Le Petit Jardin, G décembre, indique les procédés à employer pour teindre les graminées et les fleurs sèches, on emploie surtout les couleurs d'aniline. 13 décembre, revue avec gravures des principaux arbustes d'ornement. N° du 20, un insecte ami du jardinier, l'ammophile, destructeur de chenilles. 3 janvier, les tulipes à feuilles panachées, lespana- chures se présentent sous la forme de stries de jaune d'or ou de blanc. H) janvier, une jolie plante — 64 d'appartement, l'Araucaria Silver star, à touilles marginécs de blanc qui eut beaucoup de succès à l'exposition de Londres en 1912. Séance du 5 Avril Le Petit Jardin, n° du 28 février, publie un article avec une estampe sur les Paviers, très beaux arbres d'ornement, l'espèce la plus répandue est le Pavier jaune, à feuilles d'un beau vert en dessus et parse- mées on dessous d'un fin duvet qui leur donne un aspect blanchâtre ; les fleurs en thyrses pyrami- daux de 0 m. 15 à 0 m. 25 sont très fournies, elles présentent un calice vert jaunâtre long et évasé au sommet , les pièces de la corolle sont d'un jaune pale, veinées de rouge en dessus. L'arbre atteint dans nos pays 12 mètres de hauteur. Jardins et Basses-Cours, dans le numéro du 5 mars, conseille, pour éloigner le ver blanc, l'épandage sur le sol de sulfate de fer concassé, à raison de l(i kilogrammes à l'are, au printemps. On peut aussi les détruire en grand nombre en repiquant de jeu- nes laitues parmi les plantes à protéger. Le ver blanc qui en est friand, attaque aussitôt les racines ; la plante se fane et on trouve le ver en grande quan- tité au pied de la plante, où il est facile de le dé- truire. Annales de la Société d'Horticulture de l'Hérault, n" de février. Note sur le bouturage des œillets ; la meilleure époque est décembre et janvier, en serre autant que possible. Le Bulletin de la Société de Seine-Oise, n° de jan- vier, signale un draoa'iia nouveau, provenant de graines importées de .Madagascar ; il présente -le urandes ressemblances ovee le draea-na eongosta. — 65 — mais ses feuilles sont délicatement mouchetées et sablées de jaune ; la plante présentée à la Société, et obtenue par M. Puteaux, est âgée de trois ans. Les Annales de la Société Nantaise, n° de janvier, publient une étude sur les lilas, extraite du Moniteur d'horticulture, et donnant la liste des principales va- riétés, avec leur coloris. La Revue horticole de V Algérie, n° de mars, con- sacre un article aux dahlias doubles à fleurs régu- lières, appelés dahlias anciens, ou dahlias en boule, ou enfin dahlias nids d'abeilles ; ils sont trop dédai- gnés aujourd'hui au profit des espèces nouvelles, dont les fleurs, fort belles, ont l'inconvénient de se faner très rapidement lorsqu'elles sont coupées. L'au- tour cite les plus belles variétés. Le Chrysanthème, n° 167, contient une intéres- sante étude sur l'hygiène du sol dans les jardins. Gomment se fait-il qu'au bout d'un certain temps le sol s'épuise, malgré le fumier mis en abondance ? Gela tient à son infection: les plantes, comme tous les êtres vivants ne s'assimilent pas toute la nourri- ture qu'elles reçoivent, elles déposent des déjections dans le sol, le meilleur remède consiste dans l'aération méthodique par des labours profonds; on vend aussi de nombreux désinfectants, tels que le sulfate de fer, la chaux, le soufre, certains sous produits du gaz. La Revue de phgtophatologie, nos 18 et 10, publie un intéressant rapport de M. Paul Marchai, direc- teur de la station entomologique de Paris, pour l'année 1913, montrant les principaux ravages faits par les insectes et les régions où ils se sont produits. Le Jardinage, n" de mars, s'occupe particulière- ment des plantes (!<• s,, us bois: plantes formant tapis, — 66 — plantes d'ombre, plantes à demi ombrage. Très licites illustrations. Il reproduit aussi un très beau glaïeul hybride Gloire de Villenoy. Le Journal des Roses, signale l'obtention en Alle- magne d'un églantier résistant à la rouille, il a été mis dans le commerce. La Revue horticole, n° de mars, donne en planche coloriée de fort beaux asters d'automne. Elle con- tient aussi une étude sur la décoration rustique et pittoresque des serres et les végétaux susceptibles d'y être employés, article à lire. N° du 16, quelques plantes nouvelles pour 1914. On signale une superbe violette nouvelle à fleur énorme, Souvenir de ma Fille, obtention de M. M. .Millet, à Bourg-la-Reine. La Rondeletia amama, nouvelle rubiacée, originaire de Gosta-Rica, fleurissant en serre à peine chaufléi jolies (leurs rose clair rappelant les Bouvardia. «(> Séance du 3 Mai Le Midi horticole, n" 2, contient nue note sur la violette cornue, originaire des Pyrénées, introduite dans les jardins depuis 25 ans. Sa culture est des plus facile, on recommande d'entourer les corbeilles d'une bordure faite avec une autre plante, parce que le bleu-lilas des feuilles s'harmonise mal avec le vert du gazon. Le plox amœna, dont les fleurs rose vif s'épanouissent tout l'hiver, paraît la meilleure plante à employer. Bulletin delà Société de Coulommiers. Janvier. Les suspensions bien comprises et bien entretenues cons- tituent un des meilleurs motifs tic décoration «les — 07 — appartements et des serres. Il est donné plusieurs formules de composition et de choix des plantes, qui d'ailleurs peuvent varier à l'infini. Annales de la Société de la Haute-Garonne. Jan- vier. Note sur le .lasminum nudiflorum. Cette va- riété de Jasmin est un arbuste dont le port rappelle le genêt d'Espagne ; au mois de janvier, les rameaux se couvrent, sur toute leur longueur, de nombreu- ses fleurs d'un beau jaune citron ; la multiplication de cet arbuste est très facile ; elle peut se faire par greffe ou par boutures de racines ou de rameaux, en pleine terre ; tout espèce de sol lui convient. Bulletin de la Société de la Sarthe. 1er trimestre. Article extrait du Bulletin de la Société de Sedan, sur la préparation et la plantation des corbeilles de fleurs. Les engrais phosphatés et potassiques sont recommandés ; il ne faut pas planter de trop bonne heure à cause des gelées tardives. Le Journal de la Société Nationale d'horticulture, n° de mars, contient comme d'usage une liste de plantes nouvelles ou peu connues, trop longue à énumérer ici. Article à consulter. Le Chrysanthème, n° d'avril, annonce que le XIXe Congrès se tiendra cette année à Melun, du 4 au 7 novembre. D'après un journal allemand, il n'a pas été obtenu au cours de l'année dernière, moins de 400 nouveautés, dont la majorité provient d'ob- tenteurs français. La Revue horticole, du 1er avril, donne en estam- pes coloriées plusieurs variétés récentes de dahlia cactus, et publie des articles sur l'ipomœa grandi- flora, qui offre cette particularité de fleurir à la tom- bée du jour et les fleurs se fanent le lendemain, tout ■'m plus ;'i L'arrière saison restent-elles fraîches nue — 68 — partie de la matinée ; sur un rhododendron nouvel- lement importe de Chine, le Moupineuse. — N" du 16 avril. Les petits jardins de ville. Il est nécessaire d'en établir dans les villes à population croissante ; nu peu d'ombrages, des arhres. des masses vertes, enfin quelques fleurs, tels sont les éléments simples a employer. 11 en a été fait deux applications inté- ressantes à Paris, le square de la Trinité elle square Ordener. Le Jardinage contient une étude fort intéressante et illustrée de photographies, sur les plantes de montagne et les jardins alpins. Le Journal des Bases, n° d'avril, nous montre en couleurs la rose Lucien Chauré. hybride de thé, à fleurs très grandes, se succédant jusqu'en novem- bre ; couleur rose carné, illuminé de rose crème clair, avec le rentre de la fleur plus foncé et plus lui- sant. — Si j'étais rosiériste. Notes sur quelques ro- siers, notamment sur ceux résistant le mieux au froid . A signaler une brochure, Maladies ri parasites da Chrysanthème^ par le docteur Chifflol. Séance du 7 Juin Le Compte-rendu da Congrès des Sociétés Savantes^ de 1913, Section des Sciences, expose l'influence (le l.-i culture aux basses altitudes, sur les caractères des piaules alpines. Il ne faut pas espérer les accli- mater ;'i nos étés trop longs m a notre atmosphère d'une pureté médiocre el trop sèche, ni à la lumière inoins vive qui règne dans les régions basses, où elles périssenl ou ne tardent pas à dégénérer — -69 — M. Dode, dans le Bulletin de la Société Dendro- logique de France, n°32, dit qu'il pense avoir réussi à sauver l'Abies Nebronensis Mattei, dont il n'exis- tait plus qu'un seul exemplaire dans les montagnes de la Sicile. Le Bulletin de la Société d'horticulture du Puy-de- Dôme, n° 4, contient plusieurs procédés de destruc- tion des limaces et des fourmis, indiqués par l'Ins- titut de Parasitologie de France, articles à lire, mais ne pouvant être analysés. Le Bulletin de la Société de Coûtâmes pour 1913, rapporte la visite des balcons fleuris et des récom- penses qui leur ont été attribuées; nous n'en con- naissons guère à Cherbourg, où cependant ce gra- cieux ornement de la maison trouverait bien sa place. Le 236e Bulletin de la Société de Fontainebleau, renferme un intéressant article sur la culture de la rhubarde en Angleterre, où on fait d'exquis pud- dings, des tartes, des confitures et même du vin fort bon, paraît-il. La plante, avec ses larges feuilles, est très décorative, bien que l'auteur dise qu'elle doit avoir une exposition bien éclairée, je dirai, par expérience, qu'elle s'accommode aussi des endroits pleins d'ombres. Dans le Bulletin de la Société de Seine-et-Oise, avril, un article [fort intéressant appelle l'attention sur les bienfaits du bassinage et du seringage com- binés avec l'arrosage proprement dit ; on ne fait d'ailleurs qu'imiter la nature. Les Annales de la Société Nantaise, mars, contien- nent un article sur la culture du Leontis Leonurus, une belle labiée du Gap, aux brillantes fleurs rou- ges, rustique dans le Sud et l'Ouest de notre pays. (Extrait du Jardin). Autre article extrait du Moni- — TU — teur horticole, sur l'emploi de la teinture d'iode en cas de blessure. Elle est inoffensive et constitue le meilleur antiseptique, mais elle doit être employée fraîche ; aussi l'auteur indique le moyen de la ra- jeunir. Le Bulletin de la Société de Montmorency, 1er tri- mestre, signale un nouveau soleil à Heurs rouges, obtenu en Amérique et cultivé en France parla mai- son 0 a veux et Leclerc. * Le Bulletin de la Société de Caen, n° 9, contient la suite du rôle des fleurs annuelles clans l'ornemen- tation estivale des jardins : plantes à cultiver el modes de culture. Revue horticole des Bouches-du-Bhône, n° 717 ; note sur le pincement des plantes et les précautions à prendre. Journal des Roses, Ie' mai. Estampe en couleurs: la rose Marie-Adélaïde, Grande Duchesse de Lu- xembourg. Fleur grande et pleine, coloris orange l'once. — Si j'avais un seul rosier à planter, je plante- rais Mme Alfred Carrore, qui donne des (leurs blan- ches, légèremenl teintées, du mois de juin jusqu'aux gelées. Revue horticole, n" du 1er mai. Estampe en cou- leurs : Anthurium Andreanum, fleur rose de Chine. — .V du lu mai. Nouveaux chrysanthèmes d'au- tomne, obtention de la maison Vilmorin. Le Jardinage, n" de mai. Sur la couverture, 1res jolis nymphéas hybrides rustiques variés. — 71 — Séance du 5 Juillet Jardins et Basses-Cours, n° du 5 Juin. Deux ro- siers sauvages, à floraison précoce. Les roses bota- niques commencent à prendre place dans les jar- dins où elles donnent des rameaux fleuris à couper.. Une très jolie est la Rosea sericea dont les nom- breuses petites fleurs blanches à quatre pétales sont une primeur devançant de trois semaines les églan- tiers de nos haies. En juin, les fleurettes sont rem- placées par des fruits nombreux d'un rouge écla- tant, aussi colorés et aussi lisses que des cerises. — Conseils sur la manière d'emballer les fleurs pour les expédier. N° du 20 juin. Floralies printanières parisiennes. A l'exposition de printemps, au Gours-la-Reine, les roses françaises ont perpétré leur triomphe. A côté d'elles, le grand prix d'honneur a été attribué à un petit jardin alpin, présenté par MM. Laumonnier- Férard. Le Journal de la Société d'horticulture, n° de mai, recommande parmi les plantes nouvelles le Peenia Veitchii, bonne et robuste, formant, avec l'âge, de très fortes touffes, qui produisent le meilleur effet dans les plates-bandes et aussi dans les rocailles ; elle donne des fleurs carmin violacé très odorantes. Annales de la société de VRérault. L'Athamanta Si- cula, originaire de l'Italie, est une jolie ombellifère dont le feuillage ornemental est finement découpé, mais les fleurs blanchâtres sont insignifiantes. Bulletin- de la société d'Epernay, n° de juin. Note sur la multiplication des Pelargoniums à grande fleur. On peut s'occuper toute l'année du bouturage mais celui des mois d'avril ou d'août est préférable. 72 Bulletin de la société du rentre de la Normandie. Juillet. Chronique horticole. Quel temps fera-t-il de- main ? ( Ibservations d'après les indices du ciel. | Ex- trait de Jardins et Basses-Cours). Bulletin de la société de Seine-et-Oise. De l'influen- ce de la coupe des roses sur la vitalité et l'existen- ce des rosiers. L'auteur, M. Francis Gillet, rosié- riste à Trépillot-Besançon, conclut : 1° que le com- merce de la rose coupée, avec rameaux de 15 à 30 centimètres, est toujours nuisible aux rosiers et d'autant plus que le rameau détaché est plus long ; 2° qu'il est nécessaire, pour ne pas compromettre la Il oraison de Tannée suivante, de ne pas répéter trop souvent la coupe des roses sur le même pied ; 3° que les rosiers vigoureux et en pleine production seront les seuls à fournir la rose coupée ; 4° que parmi ces derniers, il faudra toujours choisir les individus les plus florifères. Cet intéressant article est extrait du Bulletin de la Société du Doubs. Le Bulletin de la Société de Soissons publie, ex- traite du Jardinage, une conférence de M. Georges Truffaut, sur ses expériences de 1913, sur la radio- activité et la végétation. Il conclut que la radioac- tivité influe certainement sur la végétation en favo- risant le développement herbacé et le verdisse- ment des plantes, mais les expériences devront être continuées. Le Bulletin de la Sociétédu Loiret publie un article extrait du Journal de la société dliortkulture de Ge- nève inl'iliilé : Une fleur noire. Elle existe à Floraire; c'est une sauge sous frutescente donl les épis de Heurs olfrenl la couleur positivement noire, noire comme la suie; cette piaule est extrêmement pare dans les jardins et ne se rencontre guère que dans les collections des spécialistes. /O M. Lemée a fait hommage de son travail intitulé « les ennemis des plantes » publié dans le Journal de la société nationale d'horticulture. Cette étude très documentée est consacrée au broussin ou balai des sorcières, végétations anormales se développant sur des arbres d'essences fort différentes. Le Chrysanthème, n° 170, donne le résultat du plébiscite ouvert par un journal horticole pour dési- gner les plus beaux chrysanthèmes, parmi les 36 variétés japonaises pour fleurs d'exposition. Hisis majesty a obtenu 53 voix sur 53 votants. Parmi les nouveautés japonaises, Queen Mary a obtenu 10 voix, et dans les variétés à fleurs simples, Mensa 40 voix. Le Journal des Roses, n° du 1er Juin, contient l'estampe en couleurs d'une superbe nouveauté : la rose de Mme Raymond Poincaré, hybride de thé, obtenue à la roseraie de l'Hay. Séance du t Août Association horticole de Sens, Bulletin n° 120. Note sur la taille des arbustes d'ornement et sur les engrais les plus propres à leur développement. 238° Bulletin de la Société de Melun et de Fontai- nebleau. Note sur le moven d'avoir de belles reines- marguerites. Les Annales de la Société de la Haute-Garonne, pour le mois de mai, contiennent un article intéres- sant sur le forçage des muguets. Le Bulletin de la Société de la Haute-Vienne, du 1er Juillet, préconise, d'après le journal VJHortïçtil-* — 7 4 — lure nouvelle, le sureau contre les chenilles des jardins : on coupe une bonne poignée de pousses que l'on fait bouillir pendant vingt minutes, on asperge à l'arrosoir les feuilles touchées, les chenilles se détachent el meurent. Cette aspersion est sans danger et ne communique aucune odeur aux plantes. Bulletin de la Société de Meaux, 1(.)1 4, n° S. Note sur le bouturage des œillets en automne et en hiver. Le Bulletin de la Société d'Epernay, n° de juillet, parle d'après le Bulletin de la Société du Doubs, de la culture des pentstemons, jolies fleurs de serre froide . La Revue horticole, n" 13, donne de précieuses indications sur le dessin et la plantation des petits jardins de ville; dans le n° 1 i du 16 juillet se trouve l'estampe en couleurs de trois forts beaux nouveaux rhododendrons asiatiques : Lutescens, à corolle jaune soufre ; Polylepis, Heurs rose tendre; David sonianum, fleurs variant du blanc au rose liliacé. Le Jardinage donne, avec de fort jolies gravures, une étude sur les maisons fleuries de la côte nor- mande ; nombre de villas sonl déjà envahies par le lierre et par la vigne vierge et les jardins bordés de géraniums rouges produisent un très grand effet. A propos de l'exposition internationale de Saint- Pétersbourg, M. Georges Truffaut, membre du jury, signale (pie tontes les roses cultivées par les forceurs fusses donnent l'impression d'une exagération dans l'intensité des coloris des fleurs et du feuillage, des variétés comme le Lyon-rose deviennent presque jaune orange, celle particularité est due à la lon- gueur des jours au printemps. Bulletin de la Société Nantaise, mai. Note sur les fougères transcendantes, les gymnogramm.es. origi- naire- de l'Amérique du Sud, elles sont de serre — 75 — chaude, le meilleur procédé de culture consiste à les suspendre à la voûte ou à les placer sur petits troncs d'arbres ou de fougères arborescentes; elles réclament beaucoup de lumière et d'humidité. Le n" de juin énumère plusieurs plantes nouvelles, le jasminum teesianum, originaire de Chine à fleurs carmin pourpré; le rubus platyphillos, venant du Caucase, très robuste, donne des fleurs d'un beau blanc et des fruits rubis foncé agréables au goût. Dans le Bulletin de la Société de la Sart/te, deuxième trimestre, M. de Quinson venge la lune rousse de sa mauvaise réputation. Le vrai coupable est le soleil qui pendant les belles journées de printemps, réchauffe la terre et les plantes, mais d'une façon trop insuffisante pour que celles-là puissent subir le refroidissement de la nuit. (Article extrait du Moni- teur d'horticulture) . Le Journal des Roses, n° 7, donne l'estampe en couleurs d'une belle rose rouge, docteur 11. Kruger, hybride de thé, l'arbuste est vigoureux et érigé. Du Petit Jardin, n° du il juillet, plantes pour rocailles et jardins alpins, avec gravures. Le n° du 25, contient une étude pratique sur les fuscbias. Le Rapporteur de la Commission des cultures d'agrément, LE GR1N. 32e EXPOSITION DE LA Société d'Horticulture de l'Arrondissement de Cherbourg (Lu à la Séance du 5 Juillet 191b) Messieurs. Nous sommes, encore, trop sous l'impression du magnifique aspect et du eharmanl ensemble que présentait l'exposition ayant eu lieu sous les Halles, près le Théâtre municipal, du 13 au 16 juin, pour que j'essaie de vous faire une description. Ce serait. d'ailleurs, une tache bien difficile, car tous les gen- res étai-ent représentés par de magnifiques spéci- mens. La foule pressée qui circulait depuis le samedi 13 après-midi jusqu'au mardi 16, dans les Halles mu se tenaient encore, le jeudi 11, les marchés, et qui avaiehl été transformées en splendides parterres dé- corés d<' nombreux drapeaux) et dans la rue Col- Lard, qu'on avait disposée en jardin, la foule, dis-je, ne cessail d'admirer les superbes produits soumis à ses regards et aurait été bien embarrassée pour fai- re un choix parmi les plantes au feuillage éléganl tels que palmiers, fougères arborescentes, conifè- res), parmi les orchidées, les fuchsias se dressant sur leurs tiges, les jolies fleurs de bégonias, les hor- tensias de diverses couleurs, les ruses, les pelargo- niums variés de forme et de coloris, etc. / / Le public s'arrêtait, aussi, longuement, devant les énormes œillets aux divers tons, apportés d'An- gleterre ; devant les pèches, les raisins et les fraises si tentantes ; les légumes de primeur si variés et si appétissants, sans oublier les jolis bacs dignes de contenir les belles plantes exposées. Les visiteurs, et surtout les dames, n'épargnaient pas 'leur admiration pour les travaux si coquets, dus à nos habiles bouquetières (couronnes, gerbes, dé- corations de corbeilles, de vases, etc.) et qu'on au- rait cru disposés par des doigts de fées. J'ai vu avec plaisir, que les œillets et les poids de senteur reviennent en honneur, et qu'ils ont été bien perfectionnés depuis le temps où nous les voyions orner les jardins de la campagne. Je ne désespère pas de voir, aussi, leurs voisines d'autrefois, les passe- roses ou roses tremières, devenir l'objet de soins particuliers et leur faire concurrence. Les personnes les plus compétentes, et notam- ment les membres du Jury, dont plusieurs sont ap- pelés dans de nombreuses expositions, ont à l'envi proclamé que l'ensemble était hors de pair et qu'on ne voyait pas de pareils produits dans les autres vil- les de province. Cela tient à ce que nous avons d'in- telligents horticulteurs qui savent profiter des avan- tages de notre sol et de notre climat. Espérons qu'il s'en trouvera qui, comme pour les légumes et fruits de primeurs, donneront encore de l'extension à lacul- ture des plantes et des fleurs, de façon à en faire des expéditions. Nous voyons fleurir, ici, les mimosas l'hiver, en plein air, et nous pourrions, sans contre- dit, obtenir sous de légers abris, des œillets aussi beaux que ceux d'Angleterre, et d'autres fleurs pou- vant rivaliser avec celles de Nice. Les exposants étaient, le 13 juin, plus nombreux qu'à l'ordinaire. C'est ce qui avait contraint à an- nexer la rue Collard aux Halles, et à la transformer en jardin. — 78 — Nous avons vu avec plaisir un jeune horticulteur exposant pour la première fois, suivre les traces de son excellent grand'pére, qui avait été l'un des fon- dateurs de notre société et dont nous avons con- servé le meilleur souvenir. Le succès de l'exposition a été dû aux horticul- teurs et au dévouement d'un certain nombre de membres de la Société faisant partie du bureau, ain- si que des commissions d'organisation et de la lote- rie, et avant à leur tête M. Corbière, président, et •VI . Le Carpentier, vice-président, dont le dévoue- ment est bien connu. La loterie a produit un peu plus que précédem- ment, les membres de la commission n'ayant pas épargné leur peine et ayant eu le concours empres- sé de vendeurs et de vendeuses de billets, expo- sants ou parents d'exposants. M. Dutot, retenu chez lui par la, maladie de Madame Dutot. avait été sup- plée pour la direction de la loterie et des achats de plantes, par MM. Corbière et Le Carpentier. La Société d'horticulture et moi, nous sommes a peu près du môme âge. J'ai pu suivre son dévelop- pement et mieux que personne je me rends compte • les progrès accomplis. Je vous ai dit, déjà, avoir vu des expositions où l'on ne trouvait qu'un nombre restreint de plantes en pots, (disposées sur des étagè- res), et qui se tenaient dans un dortoir du collège, «tans la salle de spectacle de la rue de la Paix, dans un côté des Halles. J'ai connu, aussi, d'autres expositions dont le cadre ('■lait plus élégant, par exemple au Casino et dans le centre des Halles (à l'emplacement du théâtre ac- tuel), transformé en superbe jardin avec grotte et cours d'eau. Les produits présentés commençaient déjà à être plus beaux. Mais, une année, le centre des halles était disposé pour recevoir les apports et des apports n'arrivaient pas. Les horticulteurs tai- saient grève au dernier moment : c'était la question de- concours, toujours difficile, qui en était la eau- — 70 — se. Grand embarras du président et du bureau ! Pour sauver la situation on eut recours aux jardi- niers travaillant en ville à la journée, qui se procu- rèrent des plantes, décorèrent les massifs du jardin dessiné, et l'exposition eut lieu quand même. Si, en terminant, je vous rappelle cet incident, c'est pour vous démontrer que les expositions ne sont pas sans causer, parfois, aux organisateurs, des tribulations et des ennuis dont ne peut se douter le public qui juge d'après les résultats obtenus. Le secrétaire, LELIÈVRE. 32e EXPOSITION DES Produits de l'Horticulture à Cherbourg Du 13 au 16 Juin 1914 L'exposition organisée clans les Halles entourant le théâtre et dans la rue Collard, transformées en jardins, et superbement décorées, a été parcourue par de nombreux visiteurs, du 13 au 16 juin. Le samedi matin ont eu lieu les opérations du Jury, et l'après-midi, l'entrée a été réservée aux membres de la Société, aux autorités et autres invités. Le di- manche, le lundi et le mardi jusqu'à midi, l'entrée a été libre. Aussi, un grand nombre de visiteurs ont-ils parcouru ces jours-là l'exposition, admirant tous les produits présentés, nombreux et variés. C'était, sans contredit, Tune des plus belles fêtes de ce genre qui ail eu lieu à Cherbourg. Nos horti- culteurs, nos fleuristes et nos primeuristes, dont le savoir faire est bien connu, se sont surpassés. A nos exposants ordinaires s'en étaient joints de nouveaux de Cherbourg, de Saint-Pierre-Église, de Goutan- ees cl même d'Angleterre. Le Banquet Le samedi soir, un banquet a réuni, à l'Hôtel de France, autour de M. Corbière, président, et de M. Mahieu, député-maire, les membres du Jury, de nombreux membres de la Société' d'Horticulture et (le l.-i Presse. — 81 — Après un excellent repas, dont les menus artisti- ques composés avec des algues marines par .Made- moiselle Doublet, ne furent pas les moins remar- qués, M. Corbière, le premier, prit la parole : « Notre Société, qui compte exactement soixante- dix printemps et qui, cependant, ne ressent nulle- ment ce qu'on appelle le poids des années, vient d'organiser sa 32* exposition, et nous voici réunis ce soir, dans ce banquet très cordial, pour fêter cet événement mémorable dans nos annales. « L'un des buts principaux de notre Société est de mettre en relief les mérites de nos horticulteurs et par ce moyen de faire progresser l'horticulture elle- même dans les diverses branches qu'elle comporte, » Aussi sommes-nous fort heureux lorsque, com- me aujourd'hui, nous avons pu réaliser un succès qui dépasse nos espérances et nous récompense de tous nos efforts. « Nos horticulteurs sont d'habiles magiciens. En quelques heures, ils ont transformé nos halles en un palais enchanteur, en un jardin splendide où le visiteur ébloui ne sait quoi admirer le plus : les vi- ves couleurs des fleurs ou l'élégance des frondai- sons et des décors, comme aussi la patience, le ta- lent, et le goût que révèlent de telles merveilles. « Des voix plus autorisées que la mienne pour- raient dire les mérites de chacun de nos nombreux et remarquables exposants. Tel n'est pas mon rôle. J'ai l'agréable devoir de remercier les personnes qui à divers titres, ont contribué au magnifique résultat dont nous avons été les spectateurs ravis. Et M. Corbière commence la série de ses remer- ciements aux exposants, plus nombreux que jamais, dont l'un est même venu d'Angleterre, « par un heureux effet de l'entente cordiale si désirable ». Continuant, M. Corbière ajoute : « Fidèle aux bonnes et vieilles traditions de la So- ciété d'Horticulture, je lève mon verre tout d'abord en l'honneur du Chef de l'Etat, de l'homme éminent — 82 — qui, aux yeux de tous, symbolise notre pays. Nous lui devons cet hommage, non seulement à cause de la haute magistrature dont il est investi, mais encore pour le don qu'il a bien voulu nous faire du beau vase de Sèvres qui sera la récompense de notre pre- mier lauréat. D'autre part, nous ne pouvons oublier en ce moment, son passage à Cherbourg l'an der- nier, à pareil mois, et l'accueil si bienveillant qu'il lit à la délégation chargée de lui présenter les res- pectueux hommages de notre Société. Donc, Mes- sieurs, à M. Poincaré, président de la République ! « J'exjmme aussi toute notre gratitude envers MM. les Ministres de l'agriculture, du commerce et de l'instruction publique, qui, à l'exemple de leurs prédécesseurs, ont mis à notre disposition plusieurs récompenses très appréciées. « J'aurais été bien heureux d'exprimer aussi de vive voix toute notre reconnaissance à plusieurs hautes notabilités que nous avions espéré posséder ce soir à notre table, et que diverses circonstances tiennent éloignées de nous. Elles m'ont exprimé très aimablement et m'ont chargé de vous transmettre tous leurs regrets. M. le sénateur Gabart-Danneville, le très sympa- thique président de la Société d'Agriculture, sœur de la notre ; M. le sous-préfet Nectoux, souffrant depuis plusieurs jours ; M. Langlois, président de la Chambre de Commerce; M. le docteur Renault, mon vénéré prédécesseur à la tète de la Société ; M.Gohel. Je suis particulièrement heureux de voir ce soir au milieu de nous M. le Députe-Maire, dont la bien- veillance envers la Société s'est manifestée si aima- blement en toute occasion et qui nous en donne ce soir une preuve dont nous sommes d'autant plus flattés que nous savons qu'il a dû s'arracher à de nombreuses sollicitations pour nous accorder la fa- veur de ^;i présence. — 83 — « Nous lui devons, entre autres obligations, le prêt gracieux des locaux de notre exposition, tout le matériel de décor et le personnel qui a métamor- phosé le local de notre exposition ». M. Corbière termine en exprimant toute la grati- tude de la Société aux corps élus qui la soutiennent de leurs précieux encouragements : Conseils muni- cipal, d'arrondissement et général; aux membres du Jury qui apportent aux horticulteurs un concours empressé de dévouement et de haute compétence ; aux Sociétés correspondantes et amies et en parti- culier à la Société nationale d'Horticulture de Fran- ce, qui a offert un diplôme d'honneur destiné à l'un de nos exposants ; à M. Rosette, président du Jury; aux dames patronnesses; au Syndicat maraîcher de Tourlaville ; à M. M et hier, architecte ; à la Presse ; aux horticulteurs exposants, et enfin à tous les mem- bres du Bureau de la Société, spécialement à MM. LeCarpentier, Lelièvre, Leterrier et Thommin, ainsi qu'aux membres des Commissions d'organisation et de la loterie, qui ont tant travaillé à la réussite de l'exposition horticole. Les paroles de M. Corbière ont été accueillies par de vifs applaudissements. M. Corbière, son toast terminé, a remis une mé- daille commémor;:'.:ve à .M. Robin, dont on célébrait cette année le cinquantenaire comme membre de la Société ; l'honorable M. Robin, très ému, a remer- cié les assistants, qui l'ont vivement applaudi. M. Mahieu a ensuite félicité la Société de sa belle exposition, puis il a promis d'examiner s'il ne serait ms possible de placer à l'avenir les manifestations îorticoles dans la nouvelle salle des fêtes et sur la place Centrale ; cette idée très heureuse a été fort goûtée. La série des toasts s'est continuée par deux allo- cutions de MM. Rosette et Letellier membres du Jury, qui tour à tour se sont fait un devoir de com- plimenter les horticulteurs de notre région, et enfin — Si — |t;ir quelques mots du représentant de M. Dutton (exposant anglais) qui a bu à l'entente cordiale. Des chanteurs excellents se sont fait entendre après les orateurs, et cette charmante fête a pris lin an milieu de la plus franche cordialité. Après le toast de M. Corbière, le secrétaire -M. Lelièvre a donne lecture du palmarès. Récompenses /. Prix décernés par le Jury Le J ury des divers concours s'est réuni le samedi 13 juin, à 10 heures du matin, au lieu de l'exposi- tion. Il était composé de : .MM. Baudry, délégué de la Société d'horticulture de Garentan ; Gouespel, secrétaire de la corporation de Saint- Fiacre, de Bayeux ; de la Grouée, président de la Société d'horticul- ture de Caen et du Calvados ; Gallier, délégué de la Société d'agriculture de Cherbourg ; liamel, délégué de la Société d'horticulture d'Avranches ; Hédouin. délégué de la Société d'horticulture de Goutances ; Lemée-Rocheron, secrétaire-adjoint de la Société d'horticulture d'Alençon ; Lemonnier, Alfred, délégué de la Société d'horti- culture de Lisieux ; Letellier, Henry, délégué de l'Union nationale des Sociétés d'horticulture de France ; Letellier, délégué de la Société d'horticulture de Valognes ; Rosette, délégué de la Société nationale d'horti- culture «le France, — 85 — Après avoir désigné M. Rosette pour son président et Al. Gouespel, pour son secrétaire, il a procédé à ses opérations. Après un examen attentif des nombreux et magni- fiques produits exposés, le jury a attribué les récom- penses suivantes : Plantes de serre et de plein air Au plus bel apport de plantes de serre, fleuries ou non, ou à feuillage ornementale : Vase de Sèvres de M. le Président de la République, grand prix d'honneur, à M. Levéel, horticulteur à Cherbourg; 2e grand prix d'honneur, médaille d'or, grand mo- dule, de la Ville de Cherbourg, à M. Léon Cavron, horticulteur à Cherbourg ; médaille de vermeil, moyen module, à M. Thomas, horticulteur à Valo- gnes; médaille d'argent grand module, à M. Letel- lier. horticulteur à Cherbourg. Au lot le plus beau et le plus varié d'arbres et arbustes de culture en plein air, à fleurs ou à feuil- lage, servant à l'ornementation des jardins, tels que conifères, palmiers, rhododendrons,' clématites, etc.: médaille d'or petit module, de la ville de Cherbourg, à M. Levéel; médaille de vermeil moyen module, à .M. Halopé père, horticulteur à Octeville. A la plus belle collection de rosiers bien fleuris en tige ou demi-tige, présentés en pots : médaille d'argent petit module, à AL Léon Cavron; médailles de bronze grand module, MM. Thomas et Letellier. A la plus belle collection de rosiers nains, en pots, bien fleuris : médailles de vermeil moyen module, à MM. Léon Cavron et Girard; médaille d'argent moyen module, à M. Letellier. A la plus belle collection de roses coupées, S?5 variétés au moins et 2 échantillons au plus par variété : Horticulteurs-marchands : médaille d'ar- gent moyen module, à M. Léon Cavron; médaille de bronze grand module,' à M. Le Grest, jardinier à — 86 — Saint-Pierre-Eglise. — Amateurs : médaille d'argent de la Société des Agriculteurs de France, à M. Gar- uier, de Saint-Pierre-Eglise ; médaille d'argent de la Société des Agriculteurs de France, à MM. Le Caplain frères, de Saint-Pierre-Eglise. Au plus beau lot de bégonias tubéreux à fleurs simples ou doubles ou cristées : médaille de vermeil grand module, à M. Levéel ; médaille d'argent petit module à M. Léon Cavron. Au plus beau lot de bégonias rhizomateux et à feuillage ornemental : médaille de vermeil moyen module, à M. Léon Cavron; médaille d'argent moyen module à M . Levéel. A la plus belle collection de pélargoniums à grandes fleurs, simples ou doubles : prix d'honneur, médaille de vermeil de .M. le ministre de l'Aericul- turc à M. Levéel ; médaille de vermeil moyen mo- dule à .M. Léon Cavron ; médaille d'argent grand module, à M. Girard ; médaille de bronze grand module a M. Thomas. A la plus belle collection de pélargoniums zonale et inquinans à Heurs simples ou doubles et à feuil- lage panaché ou non : médaille de vermeil moyen module, à M. Levéel; médaille d'argent grand mo- dule, à M.Girard ; médaille d'argent moyen module à Al. Letellier; mention très honorable à .M. Thomas. Au plus beau loi de pélargoniums peltatum, à feuilles vertes ou panachées, à fleurs simples ou doubles : médaille de vermeil moven module à tJ .M. Girard. A la [tins belle collection de fuchsias sur tiges cl héliotropes : médaille d'or grand module, à M. Léon Cavron; médaille d'argeni grand module à .M. Le- tellier. A la plus belle collection d'ieillets en Ions genres, présentes en pol on en Heurs coupées : médaille d'or grand module, à M. Dutton, d'Iver Angleterre : gravure offerte par M. le Ministre de l'Instruction publique, à M . Léon Cavron. — 8? — Au plus beau lot ('(imposé d'au moins 50 plantes annuelles reconnues méritantes dans 10 genres au moins, tels que verveines, balsamines, giroflées, zinnias, calcéolaires, sauges, etc. : Médaille de bronze grand module, à M. Léon Cavron. Concours imprévus Rosiers sarmenteux : Médaille de vermeil grand module, à M. Léon Cavron. Pétunias : Médaille de vermeil grand module, à M. Léon Cavron ; médaille d'argent petit module, à M . Levéel ; médaille de bronze, à M. Girard. Hortensias : Médaille d'or petit module à M. Le- véel ; médaille de vermeil grand module, à M. Léon Cavron; médaille d'argent moyen module, à M. Gi- rard ; médaille de bronze grand module, a M. Tbomas. Astilbes ou hoteias : Médaille d'argent moyen module, à M. Léon Cavron; médaille d'argent petit module, à M. Thomas; médaille de bronze, à M. Girard; mention très honorable, à M. Letellier. Pois de senteur : Médaille d'argent grand module à M. Levéel; médaille d'argent moyen module à M. Letellier; médaille d'argent petit module à M. Léon Cavron. Salvias : Médaille d'argent petit module, à M. Le- tellier. Bégonias Gloire de Châtelaine : Mention très honorable, à M. Thomas. Calcéolaires (fleurs coupées) : Médaille d'argent de la Chambre de Commerce, à M. Le Graverend, jardinier en chef de la ville de Goutances. Dahlias cactus : Médaille d'argent grand module, à M. Levéel. Anthémis : Médaille de vermeil grand module, à M. Girard: médaille de bronze grand module, à M. Letellier . Pivoines de Chine (fleurs coupées) : Médaille d'ar- gent petit module, à M. Thomas. — 88 — Amaryllis, hybrides de Vittata : Médaille de bronze, à M. Thomas. Chrysanthèmes précoces : Mention honorable, à M. Thomas. Fruits A la plus belle et plus complète présentation de fraises en pot. avec fruits à maturité et de traises cueillies (amateur) : Médaille de vermeil moyen module, à M. Gallis, de Tourlaville. A la plus belle collection, soigneusement étique- tée, de fruits forcés ou non, tels que pêches, cerises, fraises, raisins : Pèches : Médaille d'or grand module, avec le diplôme d'honneur de la Société Nationale d'horti- culture à M. Pierre Gosselin ( forceries de la Manche à Tourlaville. Raisins, pèches et fraises : Médaille de vermeil grand module, de M. le Ministre du Commerce et de l'Industrie, à M. Cottin (forceries du Val-de- Saire), à Tourlaville. Fraises : Médaille de bronze, à M. Lelellier. Légumes Au plus beau loi de légumes de primeur provenanl des cultures de l'arrondissement de Cherbourg : Médaille d'or grand module, à M. Cottin. Arts cl Industries horticoles A la meilleure collection de tonnellerie horticole : Médaille d'argent, de M. le Ministre de l'Agricul- ture, à M. Lerouge,t< nnellier à Cherbourg; Médaille d'argent, de M. le Ministre de l'Agriculture, à M. Barré, tonnellier à Cherbourg. - 89 — //. Prix décernés par les Daines Patronnesses Les Dames patronnesses se sont réunies, le même jour, à 1 heure 1/2 de l'après-midi, pour juger les apports concernant l'Art décoratif et elles ont décerné les récompenses ci-après : A la plus belle et à la plus complète présentation de bouquets montés, surtouts, garnitures de table et de vases, suspensions d'appartement : Médaille d'or, avec félicitations, à Madame Levée! ; Médaille de vermeil grand module, avec félicitations, à Madame Léon Gavron. A la plus belle présentation de motifs de décora- tion tels que croix, couronnes, gerbes : Médaille d'or, avec félicitations, à Madame Léon Gavron ; médaille d'argent grand module, avec félicitations, à Madame Levéel. Bûches rustiques : Médaille d'argent moyen mo- dule, à M. Letellier; Médaille d'argent petit module, à M. Thomas. Il ne s'est pas présenté de concurrents pour l'Enseignement horticole. Le bureau de la Société a attribué pour services horticoles : une médaille de bronze, à M. Marcel Lemire, ouvrier maraîcher de M. Gottin. •Otf^— ~*e*— -^\* M. ROBIN Dans le compte-rendu de l'Exposition du 16 Juin 1914, on a pu voir que M. le Président a remis nue médaille d'argent, en témoignage de sympathie et de reconnaissance, à M. Robin qui t'ait partie de la société depuis plus de 50 ans. En effet, il a été admis comme membre titulaire 3e 3 Juillet 1861 et il n'a cessé de donner des preuves de son dévouement. Peu de temps après son entrée il avait accepté les fonctions de secrétaire qu'il avait remplies du 30 décembre 1866 au 2 février 1868 et il a pris part à l'organisation de brillantes expositions. Depuis 1896 il t'ait partie de la Commission des cultures d'utilité et chaque mois il donne des comptes-rendus très appréciés des publications reçues depuis la séance précédente. M. Robin assiste régulièrement à nos réunions mensuelles, aux excursions, aux visites de jardins. Il est vivement estimé de tous les sociétaires qui ont vu avec grand plaisir la remise de la médaille qui lui a été attribuée, comme cela a eu lieu précédem- ment pour M. Rossel, a l'occasion du cinquantenaire de son entrée dans la société. Exposition de Valognes -oo^C Messieurs, Ouverte uniquement aux jardiniers et amateurs de l'arrondissement, l'exposition du 6 Juin, ainsi restreinte, ne pouvait sous aucun rapport être com- parée à la nôtre, qui se tenait huit jours après. Délégué par M. le Président pour vous y repré- senter, je fus reçu à la gare par l'excellent M. Lesau- vage, percepteur, qui, en sa qualité de vice-président, remplaçait M. Villault-Duchesnois, empêché. M. Louis Gauthier, de Gaen, obtenteur de la fraise qui porte son nom, et M. Besnard, le doyen des horti- culteurs carentanais, insistèrent pour me faire accepter la présidence du Jury. Je les remerciai de l'honneur qu'ils faisaient à notre société et nous limes, tout d'abord, le tour de l'exposition. L'ensemble était intéressant et quelques lots mé- ritent une mention spéciale. Tout d'abord, deux horticulteurs de l'endroit, MM. Letellier et Thomas, avaient deux apports, d'importance et de mérite égaux. Le premier avait des hortensias de toute beauté et ses Spirées roses étaient bien réussies. Le deuxième qui a pris part à notre exposition, présentait des Bégonias Rex et Bertini, d'une belle culture ; ses Géraniums Zonale et Peltatum bien trapus, ses Primula obconica, ses Amaryllis, qui lui valurent une grande Médaille d'argent, dénotaient un culti- vateur consciencieux. — 92 — .Mais le clou de l'exposition fut la présentation de M. Le Cherbonnier, jardinier de M. Bertin de la Hautière, au château de St-Germain-de-Tournebut, qui doit seféliciter d'avoir la main heureuse. M. Le Gherbonnier est en effet le successeur de M. Baudry dont j'ai noté les succès à différentes expositions. Je dois ajouter aussi, que ces praticiens doivent se réjouir àleurtour, de servirM.de la Hautière qui est un fervent et un connaisseur. Aussi il est hors de doute qu'avec un tel concours M. Le Cherbonnier, ne continue à moissonner des lauriers. Arrangée avec un goût exquis, sou exposition qui comprenait des lots d'Orchidées, de Gloxinias super- bes, de Bégonias bulbeux aux tleurs énormes, de Goleus et de Salvias en pleine floraison, remportait avec les félicitations du Jury, le prix d'honneur, qui était un vase de Sèvres de M. le Président de la République. Il avait aussi un apport de Fraises qui, comme grosseur ne battaient pas le record, détenu par celles de notre collègue \l. Gallis, mais elles étaient fort belles et ont été très appréciées par mon collègue, M. Louis Gauthier, le fraisiériste dont j'ai parlé. Les plus intéressantes étaient de superbes .Madame Moutot, du Docteur Morère bien réussi, dos Madame Meslay plus appétissantes que bonnes el nue variété d'origine allemande Leisterm que je vais l'aire venir pour l'essayer, car elle me semble bien méritante. Il y avait aussi, une corbeille de la variété Aurore obtenue par .M. Gauthier, mais ainsi que je le lui fis observer, elle nie semble ressembler étonnamment au Kœning Albert von Sacchsen que mais cultivons depuis bientôt vingt ans dans notre contrée. .Même couleur de fruil aussi bien intérieur qu'extérieur, même goût et aussi même manque de Fermeté, qui empêche toute manipulation el tout transport. J'ai note comme plantes remarquables : dans les Hortensias à fleurs blanches, Avalanche: dans les < reraniums, Docteur Louis Dupont ; dans les Rosiers, Emilie Ghamin. — 93 — A midi et demi, un déjeuner qui fut empreint de la plus grande cordialité, nous réunit sous la prési- dence de M. le Sous-Préfet, qui sut dans ses remer- ciements trouver pour chacun des membres du Jury, les paroles les plus délicates. M. Lesauvage loua comme il convenait les exposants et après une der- nière visite, je quittai ces Messieurs emportant de mon court séjour au milieu d'eux, impression la plus agréable. Je remercie en particulier M. Lesauvage, le dévoué vice-président et M. Letellier, l'infatigable secrétaire, dont la cordiale aménité est bien connue de tous ceux qui l'approchent. Ci-après le palmarès de l'Exposition : Liste des Récompenses décernées et Lauréats du Concours /re Série. — Horticulteurs Plantes d'Ornement. — 1er prix, médaille de ver- meil, M. Thomas, horticulteur à Yalognes. 2e prix, médaille d'argent, grand module. M. Letellier. horticulteur à Valognes. Hortensias. — 1er prix, médaille de vermeil, M. Letellier, précité. 2e prix, médaille d'argent, grand module, M. Thomas, précité. Pelargoniums. — 1er prix, médaille d'argent, grand module-, M. Letellier, précité. 2e prix, médaille d'argent, 2e module, M.Thomas, précité. Géraniums. — 1er prix, médaille d'argent, 2e mo- dule, M. Thomas, précité. 2e prix, médaille de bronze, M. Letellier, précité. Géraniums Zonale et Peltatum. — 1er prix, mé- daille d'argent, 2e module, M. Thomas, précité. 2e prix, médaille d'argent, petit module, M. Le- tellier, précité. — 94 — Bégonias Rex. — 1er prix, médaille d'argent, petit module, M. Thomas, précité. 2P prix, médaille de bronze. M. Letellier, précité. Bégonias Bertini. — Médaille de bronze, M. Tho- mas, précité. Bégonias Gloire de Châtelaine. — Médaille d'ar- gent, petit module, M. Thomas, précité. Hoteias blancs et roses. — Médaille d'argent, 2e module. M. Thomas, précité. Hoteias blancs. — Mention très honorable, M. Letellier, précité. Hoteias roses. — Médaille d'argent, 2e module, M. Letellier. précité. Rosiers haute tige. — Médaille d'argent. 2e mo- dule, M. Thomas, précité. Primevères Obconica. — Mention très honorable, M. Thomas, précité. Anthémis. — Mention très honorable, M. Thomas, précité. Pétunias. — Médaille d'argent, petit module, M. Thomas, précité. Amaryllis. — Médaille d'argent, grand module. M. Thomas, précité. Héliotropes. — Médaille de bronze, M. Thomas, précité. Pivoines, médaille d'argent, petit module, M. Tho- mas, précité. Chrysanthèmes. — Mention honorable, M. Tho- mas, précité. Plantes diverses. — Médaille de bronze, M.Tho- mas, précité. Bûches rustiques. — Médaille de vermeil, M. Tho- mas, précité. Confections. — Couronnes. — Corbeilles et bou- quets. — 1er prix eœ-œquo, Médaille d'or. Mme Le- tellier, fleuriste à Valognes ; Mlle Thomas, fleurisle ■ i Valognes. — 95 — 2e Série. — Jardiniers de Maison Prix d'Honneur pour l'ensemble d« son exposi- tion . — Vase de Sèvres offert par le Président de la République et félicitations du Jury, M. Le Cher- bonnier, jardinier de M. Bertin de la Hautière, à Saint-Germain-de-Tournebut. Orchidées. — Médaille de vermeil, M. Le Cher- bonnier, précité. Gloxinias. — Médaille d'or, 2e module, M. Le Gherbonnier, précité. Goleus. — Médaille d'argent, 2e module, M. Le Gherbonnier, précité. Géraniums. — Médaille de bronze. M. Le Gher- bonnier, précité. Salvias. — Médaille d'argent, grand module, M. Euvrie, jardinier du vicomte de Mareuil, château de Pont-Rilly, à JNégreville. Roses coupées. — 1er prix, médaille d'argent, grand module, M. Rourreau, jardinier de M. de Flo- rian, à Valognes. 2e prix, médaille d'argent, 2e module, M. Euvrie précité. Fraises. — lor prix, médaille d'argent grand mo-' dule, M. Le Gherbonnier, précité. 2e prix, médaille d'argent, 2e module, M.Adam, jardinier praticien, à Valognes. Cherbourg, le 17 juin 1914. H. LETERR1ER. Y^ ^ jggïè jeeie) j^-ié js£*) j*&^> &b*è> ^è je?® jer® je?® je?® je?® je<® BIBLIOGRAPHIE Résumé succinct du livre Les plus belles Roses au début du XXe Siècle Cet ouvrage, œuvre des membres de la Société Nationale d'Horticulture faisant partie de la Section des Roses, est certainement le livre le plus complet qui ait été écrit à ce sujet. Il débute par un historique rapide dos roses dans l'Antiquité. La description du rosier vient ensuite; elle est faite de magistrale ma- nière : l'aspect général de la plante, la végétation, la floraison et sa fructification y sont successivement envisagés et longuement étudiés. Vient .durs la elassitication des rosiers en 16 sec- lions; puis la description des roses botaniques de chacune de ces sections, terminée par un classement des rosiers botaniques suivant leur aptitude à : 1" être isolés comme spécimens décoratifs; 2° être palissés ou garnir des supports et tonnelles; :>" orner les plates-bandes et rocailles. Ces préliminaires posés, les auteurs abordent le sujet principal du livre : « les plus belles roses du XXe siècle. » Les rosiers sont divisés d'abord en deux grandes séries : les rosiers en buissons et les rosiers sarmenteux ; la liste de chacune de ces séries est donnée par section. Les caractères généraux des rosiers de la section sont décrits en tète de chaque liste. Un nom de rose porte en dessous, toutes les fois que c'est possible, les noms des roses ou de la rose dont elle est issue. celle à qui elle ressemble ou les synonymes. Le nom de l'obtenteur et l'année de l'obtention viennent ensuite el sont suivis de la couleur, dimension. — 97 — forme et odeur de la rose, puis de la vigueur du rosier et de sa meilleure utilisation : fleur coupée, massif, bordure, forçage, etc. Ces renseignements comblent une importante lacune dans les livres écrits sur les roses, car si l'on trouvait facilement dans les catalogues la couleur de la fleur et la vigueur de l'arbuste, il était bien diffi- cile d'être renseigné sur la provenance et il ne faut pris oublier que ce n'est qu'en 1912 que le catalogue de Bagatelle, en progrès sur les catalogues des an- nées précédentes, a donné le nom du semeur et l'année du gain. Le chapitre qui suit cette longue énumération est consacré à la multiplication des rosiers, mais les auteurs passent rapidement sur ce sujet, prétextant du prix peu élevé que coûtent les plants. « Un roso- mane ne doit pas être un rosiériste », dit le livre, laissant ainsi entrevoir que les auteurs sont presque tous rosiéristes. Les engrais qui font suite sont traités en 2 pages. Les insectes nuisibles au rosier font l'objet d'un chapitre très documenté ; même appréciation sur celui qui traite la maladie de ces arbustes. Enfin après avoir consacré un chapitre à la fécon- dation artificielle, le livre se termine par deux très intéressants chapitres sur l'emploi des rosiers connus comme moyens décoratifs. Le premier enseigne les différentes façons de les mettre en valeur dans les jardins en utilisant les systèmes variés qui servent à soutenir et à palisser les rosiers ; il se termine par la description suivie de plans, des Roseraies de la Malmaison, de Bagatelle et de l'Hay. Le second traite de l'emploi des roses pour décorer l'intérieur des maisons. Je ne puis que conseiller la lecture de ce livre à ceux de mes collègues qui s'occupent de roses ; c'est le vrai vade-mecum du rosomane. On ne peut en faire meilleur éloge. G HO VA. — 9X NÉCROLOGIE La Société d'Horticulture a eu la douleur (depuis l'impression du dernier bulletin) de voir la mort lui enlever deux dames patronnesses et neuf membres titulaires. M. le Président a exprimé, dans les séan- ces mensuelles, les regrets causés par ces décès. Madame LeCostey, habitant à côté dn Jardin de la rue Montebello, et dont le mari, colonel d'artille- rie en retraite, est l'un dos membres assidu aux séances, avait tenu à témoigner sa sympathie à no- ir»' société. * * .Madame Schmitt, quoique déjà âgée, s'était em- pressée de se faire inscrire comme dame patronnesse, lorsque, il y a quelques années, elle avait autorisé le bureau et les commissions à visiter son jardin, à la demande du jardinier chargé de son entretien. M. IIi-.i.m, tailleur, depuis son admission en 11)05. paraissait s'intéresser beaucoup à la société, assis- tant régulièrement aux séances. M. Le Mi.su;, Albert, maraîcher rue du Bois, étant le parent de M. Léon Gosselin, avait consenti à se faire inscrire comme membre titulaire et il se disposait à prendre pari à notre exposition ■ Spécialités "Françaises el Etrangères — Eaux minérales INSTALLATIONS MODERNES DE CHAUFFAGE CENTRAL à l'eau chaude ou à la vapeur, par Chaudières spéciales ou par Fourneaux de cuisine pour Immeubles, Hôtels, SERRES, Jardins (Catalogues et Devis gratuits sur demande) ALLEMANDBT INGÉNIEUR-CONSTRUCTEUR A. et M. Ateliers et Bureaux : Rue des Carrières, ï, 9, ï 1 — CHERBOURG TRAVAUX DE SERRURERIE SERRES ~ GRILLES EN FER QUIMCA1IJLEH1E : Rue Ganilietta T»3, et Place Uivctte — Cherbourg Chaussures PHILIP 22, Rue du Bassin r©nai©r© Q.\iSLlit© Compagnie d'Assurances Générales Siège Social : 8y, rue de Richelieu, à Paris Fonds cle Oarantie: SS5 millions Assurances sur la Vie, Rentes Viagères, Assurances contre les Accidents et le Vol ASSURANCES CHEVAUX, VOITURES, AUTOMOBILES ASSURANCES CONTRE L'INCENDIE m LE BRU! Directeur Particulier pour les deux arrondissements, Cherbourg & Valognes 48, rue Montcbcllo, Cherbourg Grandes cultures de Chrysanthèmes MÉDAILLES DOR, DIPLOMES i/lIONNEUR MÉDAILLES DE VERMEIL ET D'ARGENT AUX EXPOSITIONS DE CAEN VALOGNES, COUTANCES, AVRANCHES, BAYEUX, ETC. Louis GIRA HORTICULTEUR 121, Rue de la Polie, CHERBOURG GRAND CHOIX D'ARBUSTES VERTS Collections ck Rosiers, Chrysanthèmes, Géiwniums Dernières Nouveautés Plantes annuelles pour repiquer Gerbes & Bouquets - Croix et Couronnes PRIX TRÈS RÉDUITS Poup tous Oos ^paGauj* : F&ctwes, Têtes de Lettres C&rtes de Commerce Lettres de Décès Cartes de ^îsUe et de IM&iJss&inice Programmes, IMTenms Affiches, Prospectas, etc. ADRESSEZ VOUS A Dépêche de Chepfaoupg 4t. RUE GAMBETTA, 4l BULLETIN DE LA f; ¥/ SOUTE D'HORTICULTURE DE CHERBOURG i$=s- XLVII ANNÉE 1915 CHERBOURG Imprimerie de « La Dépêche de Cherbourg » 41, rue Gambetta 1916 \ BULLETIN DE LA DE CHERBOURG XLVII ANNEE 1915 -£ Lit $$ CHERBOURG Imprimerie de « La Dépêche de Cherbourg » 41, rue Gambetta 1916 Société d'Horticulture de l'Arrondissement de Cherbourg La Société a pour but de perfectionner et d'encourager toutes les branches de la science et de la pratique horticoles. Elle organise, toutes les fois que ses ressources le lui permettent, une Exposition estivale ou automnale, à laquelle la carte de Membre de la Société donne droit d'entrée gratuite tous les jours. Elle publie, chaque année, un Bulletin qui est adressé gratuitement à tous les Sociétaires ainsi qu'aux Membres correspondants et aux Sociétés affiliées. Ce Bulletin con- tient les procès-verbaux des séances, des comptes rendus d'expositions, des rapports sur les visites de jardins et de propriétés, divers articles ou mémoires et autres docu- ments intéressant l'horticulture. Il offre, en outre, une revue des publications horticoles reçues par la Société. La Société possède, rue Montebello, 44, un jardin de fioriculture et oV acclimatation, et une salle des séances qui renferme une bibliothèque ouverte aux Sociétaires tous les mardis, à 8 heures du soir. L'entrée du jardin est libre, pour les Sociétaires et leur famille, tous les jours, du lever au coucher du soleil. Un autre jardin, consacré à l'arboriculture, est situé rue de la Duc/té. Des cours y sont faits par le professeur de la Société. Les séances se tiennent dans le local delà rue Montebello, le premier dimanche de chaque mois ; elles sont annoncées par la voie des journaux de Cherbourg. On y traite et on y discute toutes sortes de questio?is horticoles et chaque séance se termine par une loterie de fleurs ou de fruits de saison, ou bien par une distribution d'ouvrages horticoles, de graines, de boutures, de greffes, etc. En été, de charmantes excursions dans les environs sont organisées par les soins du Bureau. Les personnes qui désirent acquérir des connaissances horticoles utiles, ainsi que toutes celles qui ont à cœur de contribuer à augmenter la richesse et le bien-être du pays par le développement de V horticulture, sont instamment priées d'apporter leur adhésion à la Société, et, par ce moyen, d'accroître encore sa vitalité et sapuissance d'action. Pour faire partie de la Société d'Horticulture, il faut avoir été présenté par un Membre ou avoir adressé par écrit une ,e Majre de Cherbourg. Président honoraire : M. le docteur Renault, >$£ !f$. Membres du Bureau pour 1916 Président : M. Corbière, f$ I, professeur de Sciences naturelles au Lycée, . rue Asselin, 70. «7V p ' 'A ^ MM. Le Carpentier, avocat, rue de l'Aima, 41. • Licc-r résidents j Dutot, f| L, propriétaire, rue Montebello, 56. - MM. Le Grin, >^ {§$, avocat, rue Auvray, 12. Conseillers \ Piard, ancien négociant, rue de PAlma, $s bis. d'administration j Macé Adrien, négociant, rue de l'Aima. 6. ( Le Parmeintier, propriétaire, rue Asselin, 73. Trésorier: M. Le Brettevillois, f$ I., secrétaire général de la Mairie, rue Jeanne d'Arc, 28. Secrétaire : M. Lelièvre Paulin, *^ |$, rue de la Polie. 18. Secrétaires- \ MM. (') adjoints \ Thommin, |f commis princ. de la Marine, rue Delaville, 31. ^Bibliothécaire : M. Noyon, impasse Dorival, place de la Fontaine. '■Bibliothécaire-adjoint : M. Gallier, consul de Belgique, rue Montebello, 64. Commissions permanentes Cultures d'agrément MM. Dutot, 4$ L, Président. Bameulle, *^, adjudant compt., princ. de la Marine, en retr. Crova, 0. ^ II, cap. de frég. Hochet, propriétaire. Cauvin, bandagiste. Mahaut, propriétaire. Cultures d'utilité MM- Le Carpentier, Président. Catherine, f|», s. -caissier de la C. d'Epargne, en retraite. Dépinée, propriétaire. Drouet, |$, officier d'administ. de la Marine, Tourlaville. Lefauconnier,^, administrât. princ. de l'Inscription marit. Robin, propr., rue Président- Loubet, 82. Comité de Rédaction M. Corbière, ff L, Président; M. Le Carpentier, Vice-Président ; MM. les Membres du Bureau, MM. Le Grin et Crova, rapporteurs des Commissions, chargés des comptes rendus des publications reçues Directeur honoraire du Jardin : M. Le Parmentier. Directeur du Jardin de la rue Montebello : M. Dépinée. Professeur d'Arboriculture : M. Piard. Jardinier de la Société et Professeur de Floriculture : M. Letullier. Délégué pour convoquer aux inhumations des sociétaires : M. Lelièvre, Vital, receveur des Contributions indirectes en retraite, rue Dujardin, 38. (1) La Société a décidé qu'il ne sera pourvu au remplacement de M. Leterrier, comme secrétaire-adjoint, qu'après la guerre. ANNEE 191 s TABLE DES MATIERES P. Lelièvre id. Robin Thommin A. Letullier A. Letullier L. Dorange A. Letullier P. Lelièvre id. Avantages accordés aux Membres de la So- ciété et conditions d'admission 6 Composition du Bureau et des Commissions permanentes 7 Extraits des procès-verbaux des séances.... 9 Rapport sur la situation de la Société }6 Revue des publications reçues 40 id. id. <;6 Effet du climat sur les végétaux dans la baie de Saint-Vaast 63 Poiriers plantés en 1915 67 Le Jardin de l'Horticulture au Mans 68 Le Jardin public d'Evreux 74 Création d'un jardin d'agrément au bord de la mer 77 Un chêne géant Si Nécrologie 84 Nouveaux membres 90 X Extraits des Procès- Verbaux u des Séances de l'Année 1915 $ :- Séance du 7 Février Décès de Mme Schmitt et de M. Bac/rine. — Propo- sition de changement de l'heure des séances. — Présentations diverses: fleurs, poires et pommes. — La taille Lorette. 10 membres présents. M. le Président exprime les regrets causés par la mort de Mme Schmitt, dame patronnesse, et de M. Rachine, membre titulaire, décédés depuis la dernière séance. M. Corbière annonce qu'il avait reçu en août, de M. Lefauconnier, une demande signée de lui et de 115 sociétaires, tendant à ce que les séances men- suelles commencent à 2 heures de l'après-midi au lieu de 1 heure et demie. A cause de la guerre, M. le Président, d'accord avec M. Lefauconnier, a attendu jusqu'aujourd'hui à déposer cette demande. La Société renvoie à l'examen du bureau cette question, qui sera mise à l'ordre du jour de la prochaine séance. M. Dépinée présente des Heurs de perce-neige et dit qu'à Cherbourg on désigne parfois, sous ce nom, une autre plante bien différente, X Hépatique trilobée, — indigène en Normandie, mais rare, ajoute M. Corbière. lu Al. le docteur Turberl a envoyé : 1" une énorme » poire Belle -Angevine, provenant de chez un de ses amis, M. Pasquet, maire de Brix. el qui pesa.il 1300 grammes lorsqu'elle a été cueillie: 2° des pommes Ménagère provenanl de son jardin ei se conservant jusqu'à la fin de mars. Ai. Lelauconnier présente une pomme Reinette rouge ou Seignette, remarquable comme coloris, et deux pommes soudées Tune à l'autre. Ce sociétaire dit qu'il a remarqué que les poires cueillies avec le pédoncule se conservent mieux que celles dont le pédoncule a été enlevé ou arraché. M. le Président souhaite la bienvenue à M. Pou- pion, chef des serres du Muséum qui, se trouvant mobilisé à Cherbourg, a bien voulu assister à la séance. M. Corbière annonce que les derniers fruits du Jardin du passage des Jardins oui été envoyés à l'hôpital temporaire de Querqueville. M. Lelullier dit que, depuis deux ans, il appliquait la taille Lorette avec réserves, mais que maintenant il en est très partisan. Au Mans, il a vu les bons résultats qu'on a obtenus. Il engage à l'employer pour les jeunes arbres, mais non pour les vieux. Al. Piard est d'avis qu'on peut l'appliquer à cer- tains vieux arbres, mais pourtant pas trop vieux. Al. Une] ajoute que la réussite peut dépendre des variétés; M. Letullier répond qu'en effet quelques variétés ue s'en accommodent pas. Al. Piard conclut que la taille Lorette est lionne, à condition d'être faite dans des conditions Favorables. — il — Séance du 7 Mars Floraison précoce d'un marronnier place Dicette. — Vote sur la proposition d'ajournement de la ques- tion de changement de l heure des séances. - ( Communications diverses. 63 membres présents. M. le Président souhaite la bienvenue à M. Hamon horticulteur à Jersey, qui, se trouvant mobilisé a Cherbourg, a bien voulu venir à la séance. M. Corbière, aux applaudissements unanimes des membres présents, dit que la Société est heureuse de voir M. Leterrier, revenu du front dans ses loyers, assister à la séance, et il lui adresse ses meilleurs vœux de bonne santé. Lecture est donnée d'une lettre-circulaire de Mme veuve Fleury, à Montesson ^Seine-et-Oise), faisant des offres de plants d'asperges. M. Annelot a remis à M. Lefauconnier, (fui en donne connaissance, une note signalant qu'un mar- ronnier de la place Divette (le troisième de la rangée sur la, rue Delaville, vis-à-vis de la maison Jeanne), a actuellement des feuilles et que, chaque année, il se couvre de feuilles à cette même époque. M. Corbière fait connaître que M. Piard, professeur d'arboriculture, est souffrant en ce moment et que. pendant sa maladie, M. Letullier le suppléera pour les soins à donner aux arbres du jardin du passage des Jardins. De vifs souhaits de prompt et entier rétablissement seront transmis à M. Piard au nom de tous les membres de la Société. M. le Président annonce que, selon ce qui a été convenu à la précédente séance, la demande signée par M. Lefauconnier et 115 autres sociétaires, ten- dant à ce que les séances mensuelles commencent — 12 — à 2 heures au lieu de une heure et demie, a été inscrite à l'ordre du jour, et en conséquence il déclare la discussion ouverte. M. Le Garpentier, après avoir fait remarquer que la pétition, déposée depuis le mois d'août dernier, n'a pas encore été discutée, à cause de la guerre actuelle, croit que, pour cette raison, malheureuse- ment toujours existante, et aussi, par égard pour les nombreux sociétaires mobilisés, qui ne peuvent aujourd'hui donner leur avis, la Société serait bien inspirée de renvoyer le vote après la fin de la guerre. Cette proposition d'ajournement ne préjuge en rien, dit-il, le tond de la question. Après rechange de quelques vues à ce sujet, M. le Président met aux voix la motion préjudicielle de M. Le Càrpentier, qui est adoptée par 38 voix contre 23 et 2 bulletins blancs. .M. Lefauconnier présente une belle pomme de Rainette grise, beaucoup plus grosse que les Rainettes grises du pays ; elle a été cueillie sur un pommier de la propriété de sa famille, à Réville, obtenu de greffes provenant de Saint-Servan. Il est décidé, à la suite d'une observation de AI. Lefauconnier, que la séance prochaine aura lieu le Dimanche 11 Avril. Sur la proposition du même sociétaire, et aux applaudissements unanimes des assistants, de cor- diaux témoignages de sympathie sont voles aux membres de la Société actuellement mobilisés. La séance est levée après la lecture du rapport de M. Robin sur les publications reçues pendant le mois écoulé. — 13 — Séance du 1 1 Avril Décès de M. Le sage. — Reinettes du Canada. — Résultats obtenus dans une propriété à Réville au bord de la mer. — Communications diverses. 42 membres présents. M. le Président exprime les regrets causés par la mort de M Lesage, chef machiniste du Théâtre, qui avait fait la décoration de plusieurs expositions, et par celle de Mmc Mahaut, femme du dévoué membre de la Société. M. Alcide Pouppeville présente deux belles pom- mes de Reinette du Canada, récoltées dans son jardin de la rue du Val-de-Saire, sur des cordons verticaux de 4 ans de greffes sur doucin, — poids 290 et 300 grammes, circonférence 31 et 32 centimètres. M. Poupeville a eu des pommes de cette variété encore plus fortes dont une pesant 500 grammes au moment où elle a été cueillie et 450 grammes à maturité. M. Madelain a envoyé trois variétés de pommes dont il ignore les noms et remarquables par leur état de conservation. Des sociétaires présents pensent que ce sont : Calville rouge, Calville douce et Reinette du Mans. M. Letullier lit une note sur des résultats remar- quables obtenus dans une propriété située à Réville qu'il entretient, et où il a vu prospérer et fleurir, en plein air, des végétaux qui sont généralement culti- vés en serre. Il se propose d'indiquer, ultérieure- ment, les dispositions à prendre pour la création d'un jardin au bord de la mer et de donner une liste des végétaux qui y résistent le mieux. M. Lefauconnier dit que, dans la propriété de sa famille, voisine de celle signalée par M. Letullier, il se produit des faits semblables ; en particulier les pruniers ne réussissent pas, alors que les pêchers et les cerisiers donnent de bons résultats. — 14 — M. Letullier ayant fait remarquer qu'à Réville les pêchers en espalier viennent très bien et donnent de beaux résultats, M. Nôyon dit qu'à Cherbourg, dans un jardin de l'impasse Dumesnil, des pêchers en plein vent ont des fruits tous les ans, alors qu'on n'en obtient pas dans les autres jardins de la ville. M. Leparmentier demande si l'on connaît un remède contre les chenilles qui dévorent les groseil- liers. .M. Kiquet répond qu'il faut placer dans les touffes des feuilles de grandes fougères (pteris aqui- linaj. M. Saillard dit avoir essayé de l'arseniate de cuivre mêlée à du son ; il a obtenu de bons résultats de ce mélange placé au pied des groseilliers. M. le Président annonce que le Bulletin est en cours d'impression, mais que la publication ensera un peu retardée cette année, par suite de la mobili- sation du personnel de l'imprimerie; toutefois, il espère que le Bulletin pourra être distribué à la séance de mai. La séance est levée après lecture du rapport de M . Robin sur les publications reçues pendant le mois écoulé et la distribution, par la voie du sort, de plantes achetées. Séance du 2 Mai Décès de M. Paul Lepelletier. — Moyens de détruire les chenilles, les vers blancs et les limaces. — Pré- sentation de pommes par M. Le fauconnier . — Moyen d'obtenir du Daphnè. — Communications diverses. i.~> membres présents. Par suite de la mobilisation le Bulletin eu cours d'impression n'a pu être terminé pour la séance, mais il sera distribué dans le courant du mois. — 15 — M. le Président rappelle le deuil qui a frappé M. Dutot, vice-président, et son gendre M. Kobine, l'an de nos collègues, et il leur exprime de vives condo- léances et les sympathies de la Société. M. Corbière signale, également, que M. Paul Lepelletier, ancien horticulteur, membre titulaire depuis 1884. est décédé tout récemment, et il ex- prime les regrets causés par cette mort. M. le Président souhaite la bienvenue, aux applau- dissements unanimes des assistants, à M. Piard, qui, relevant de maladie, assiste à la séance, et il lui adresse au nom de tous des souhaits cordiaux de prompt et entier rétablissement. Gomme il avait été demandé dans la dernière séance si l'on connaissait un moyen de détruire les limaces, M. Thommin a pensé à taire part à la Société de divers moyens de détruire les insectes qu'il a recueillis dans la collection de la Revue hor- ticole. M. Ludovic Humbert, d'Albi, a remarqué que les carottes attiraient les escargots et limaces ; il en a ramassé 480 sur une étendue d'un métré carré seu- lement où il avait posé 8 petites carottes. Pour détruire les vers blancs des fraisiers, arroser les plants avec de l'eau à laquelle on a ajouté, par arrosoir, quelques grammes d'huile de pétrole non épurée. Pour détruire les chenilles des groseilliers, faire dissoudre de l'alun dans de l'eau bouillie. Cette dissolution étant étendue d'eau froide, bassiner au moyen du pulvérisateur les arbrisseaux attaqués. Le Irambroisier a pour ennemis les chenilles à l'extérieur et les vers blancs à l'intérieur du sol. En faisant la taille, enlever les chenilles qui se roulent en forme de bagues autour des tiges. Le meilleur moyen de se «Irbarrasser des vers blancs est de semer des laitues au printemps dans les massifs de — 16 — frambroisiers et, aussitôt que l'on voit C3S laitues se faner, de chercher au pied, d'y trouve]' L'ennemi et de le détruire. Dans la Bévue horticole de 1863, il était conseille : 1" d'entourer les carrés du potager d'une bordure de sciure de bois; 2° de planter dans les plates-bandes du potager, des iris et des hémérocalles fauves et jaunes, pour détruire les limaces. M. Lel'auconnier présente des pommes de table tardives, très bien conservées : Calville rouge. Drap d'or eu la Martinière ou Reinette de Caux, dit M. Letullier, Saignette rouge (pas très grosse mais très tardive) ; l'an dernier M. Lel'auconnier en a conservé quelques-unes intactes jusqu'au 20 juin. Ces 3 va- riétés proviennent de la propriété de sa famille à Réville. Le même sociétaire soumet à l'assistance : 1° une pomme qu'il pense être le Locard blanc et qui lui ;i été offerte par AI. Girard, horticulteur, qui l'a récol- tée dans son jardin de la rue de la Polie et en ignore le nom ; elle est d'un coloris particulier et de bonne garde ; 2° une pomme la Ménagère, l'un des deux fruits qui lui ont été offerts au commencement de janvier par M. le docteur Turbert et qui ont été récoltés dans sa propriété de Teurthéville-Hague ; la maturité serait fin Février ; mais M. Lefauconnier a [tu eonserverla pomme présentée jusqu'au 25 avril, moment où elle a commencé à se gâter; elle pesait alors 370 grammes. M. Dépinée dit que le Daphné est un arbuste qui reste couverts de fleurs au parlum agréable jusqu'en novembre et décembre, mais qu'on ne le trouve pas étiez les horticulteurs. Il n'y aurait qu'à greffer La variété des jardins sur du Daphné indigène ou Lau- réole qui se rencontre à la campagne et dont il a trouvé le spécimen qu'il présente près du chemin de la Loge. Le bouturage du Daphné cultivé ne semble pas réussir. A une question qui lui est posée. M. Letullier — 17 — répond que la Sagine à feuilles subulées iSagina subulata J achetée par divers Sociétaires et provenant de chez M. Vandeville, à Pontpoint (Oise), n'a pas réussi : plusieurs membres présents sont de cet avis. Mais M. Thommiu dit qu'il en a obtenu de bons résultats à la campagne. Il est donné lecture des notes recueillies par M. Robin dans les publications reçues pendant le mois écoulé et dans lesquelles sont signalés, d'après la Rente horticole qui en donne des dessins en couleur, les champignons Pratelle champêtre [Pratella cam- pestris), le Tricholoma de la St-Georges (Tricholoma Georgii) comestibles très appréciés, surtout le dernier. .M. Corbière tournit des renseignements au sujet de ces champignons. Séance du 6 Juin Présentations diverses: Pommes Jeanne-d'Arc ; Gly- cine blanche ; Pélargoniuius// fleurs très doubles ; Fleurs de Gerbera et ûTAster à fleurs bleues. — Belle plantation du Jardin Publie. — Le rajeu- nissement des vignes. — Champignons mortels. — Communications diverses . \2 membres présents. Les vives condoléances de la Société sont adressées à M. Pioger, capitaine de frégate, membre titulaire, dont un fils vient de succomber au Champ d'honneur. M. le Président présente le Bulletin de 1914 dont l'impression a été retardée par les circonstances ; il remercie les Sociétaires qui y ont apporté leur contri- bution, et M. Le Carpentier qui a bien voulu se charger de la correction des épreuves. M. Corbière lit une note insérée au Bulletin et relative à M. Robin, auquel l'an dernier, une médaille a été remise, à l'occasion du cinquantième anniver- — 18 — saire (\o son admission clans la Société. De chaleureux applaudissements expriment au vénéré M. Robin les sympathies de tous les Sociétaires. M. Aleide Poupcville présente deux belles pom- mes Jeanne-d'Arc, couleur jaune d'or, 1res bien conservées, récoltées sur un petit pommier de quatre ans, en plein vent, provenant de greffe sur doucin, et se trouvant clans l'ancienne propriété de -M. Gustave Poupeville, à Equeurdreville. M. Lepàrmentier soumet aux membres présents de jolies fleurs de Glycine blanche, à odeur très agréable. Cette variété est assez rare et délicate, ses fleurs durent moins que celles du type à fleurs mauves. M. Depinée présente de très belles fleurs, très doubles, de pélargoniums rouge, saumon, rose clair, qu'il engage à cultiver en serre; le rouge fleurit abondamment. Le même Sociétaire a apporté également des fleurs de Gerbera épanouies depuis 15 jours et d'une jolie espèce d'Aster à fleurs bleues [Agathea amelloïdes). M . Saillard présente des échantillons de la terre de bruyère qu'il possède à Siouville, et qu'il met à la disposition des membres de la Société qui voudront en faire prendre. M. Dépinée dit que le Jardin Public était déjà bien planté au commencement du printemps, mais qu'il l'est encore mieux maintenant et il se demande comment le jardinier, qui mérite des compliments, peut obtenir autant de boutures variées avec le peu de moyens dont il dispose. Le même Sociétaire dit aussi que ^\v^ arboricul- teurs très compétents ne sonl pas partisans du rajeu- nissement des vignes. Il ne partage pas celle manière de voir. Il a rajeuni une vigne Ghasselasde Fontaine- bleau et il a obtenu un résultai véritablement splendide. M. Corbière remercie .M. Letullierde l'intéressante leçon qu'il a bien voulu donner, il y a quinze jours, — 19 — sur les soins de la vigne en cette saison-ci, et il lui demande ce qu'il pense de la communication de M. Dépinée. M. Letullier a vu les résultats magnifiques obte- nus et il partage l'avis de M. Dépinée; d'ailleurs, ajoute-t-il, les ouvrages d'horticulture conseillent, pour la plupart, le rajeunissement des vignes. Il dit aussi avoir vu chez M. Dépinée sur un poirier Crassane, de petits bouquets de fleurs doubles, d'autres semi-doubles, très jolies et ressemblant à de petites roses. Certaines personnes pensent devoir seringuer la vigne avant le soufrage. M. Letullier considère qu'elles ont tort et qu'elles annulent les effets du soufre. Il est donné lecture du compte-rendu fait par M. Robin des publications reçues pendant le mois écoulé. M. Robin ayant signalé deux champignons, d'après la Revue horticole qui endonnedes dessins, M. Corbière fournit quelques renseignements à leur sujet Le volvaria speciosa ressemble beaucoup au champignon de couche, mais il est très rare heureusement; il présente une volve ou étui d'où sort le pied ; ce champignon est blanc et les feuillets roses. L'amanite printanière est un joli champignon à feuillets blancs. Ces deux espèces sont mortelles. « Quand, ajoute M. Corbière, on voit un champignon avec une bourse ou étui d'où sort le pied, il faut se méfier. » Une autre espèce même genre. Y amanite rubescens, est très bonne, comme le dit M. Dépinée, mais elle res- semble beaucoup à la pantherina, qui, elle, est très dangereuse ; toutefois il est assez aisé de distinguer ces deux dernières espèces, la chair de la première seule se tachant de rouge. — 20 — Séance du 4 Juillet L'ébourgeonnement des vignes. — Soufrage de la vigne. k— Présentation de pommes bien conservées. — Fraises d'obtention récente. — Communications diverses. 45 membres présents. M. Piquet donne les renseignements suivants au sujet de l'ébourgeonnement des vignes. Quand la vigne est très vigoureuse et le sol en bon état de culture, on peut conserver clans les années très fertiles, trois grappes par courson, deux sur le bourgeon à fruits et une sur celui de remplacement. Quand au contraire la vigne est faible, il y a avan- tage à conserver les deux bourgeons, afin d'avoir plus de feuilles pour augmenter l'appareil des raci- nes. Dans ce cas, on supprime les grappes placées sur le bourgeon de remplacement, pour n'en con- server que deux sur le bourgeon à fruits. La conser- vation, comme la fertilité de la vigne, dépend en grande partie de l'ébourgeonnement. Si les vignes étaient bien ébourgeonnées, elles produiraient tou- jours de très beaux fruits et ne se couvriraient 'jamais de ces coursons aussi difformes que disgra- cieux à la vue, que Ton rencontre sur toutes les vieilles vignes ; il y en a de gros comme le poing et de longs comme la main. Une vigne couverte de semblables difformités, non seulement ne produit presque plus rien, mais encore est incapable de produire des raisins pas- sables. Dès que 1rs yeux s'allongent et qu'ils ont prodml des bourgeons de la longueur d'un centimètre au plus, il faut impitoyablement casser à la base tous ceux qui ne servent à rien et ne conserver que les deux indispensables à la fructification et au rempla- cement. — 21 — Il est urgent de faire le premier ébourgeonnemenl de bonne heure, parce qu'assez souvent, il se déve- loppe de nouveaux bourgeons sur le talon du courson; alors, il faut ébourgeonner à nouveau afin de rap- procher ce bourgeon de remplacement. Quand le premier ébourgeonnement est fait trop tard, l'opération très facile lorsqu'elle est faite à temps, devient impossible. Au fur et à mesure que les bourgeons sont conser- vés, il faut avoir soin d'enlever les vrilles qui dépensent inutilement de la sève ; il faut également supprimer les bourgeons anticipés qui naissent à l'aisselle des feuilles du bourgeon qui porte les grappes- et de celui destiné à le remplacer. Le bourgeon fructifère ne doit porter que deux grappes de raisin et des feuilles, celui de remplacement que des feuilles. Tous les bourgeons anticipés, qui se développent, vivent aux dépens des fruits et de la fructification pour l'année suivante. Dès que les deux bourgeons conservés ont atteint la longueur de 40 centimètres environ, il faut les soumettre au pincement; ils ne doivent plus s'allon- ger. Si on leur laisse produire des bourgeons, soit à l'aisselle des feuilles, soit à l'extrémité, c'est nu détriment de la récolte de l'année et de celle de l'année suivante. Al. Baineulle est d'avis qu'il ne faut pas trop tailler la vigne dans le bas, et qu'au lieu de la soufrer par pulvérisations, il est préférable et plus simple de disposer dans la serre des récipients contenant du soufre dont les vapeurs détruiront les insectes. M. Dépinée a eu l'idée de disposer dans sa serre des sachets contenant du soufre ; mais il pense que c'est le contact de, ce produit avec la vigne qui agit. M. Letullier dit qu'il a entendu parler du système de M. Bameullc, mais que les ouvrages d'horticulture n'en font pas mention. M. Dépinée dit qu'il n'a pas confiance dans l'effi- — 22 — cacité du soufrage préventif de la vigne contre L'oïdium. Il est recommandé de faire 3 soufrages, le Ier au débourrage de la vigne, le 2e à la floraison, le 3e lorsque le grain est formé. Il n'esl pas rare, cependant, de voir apparaître l'oïdium entre le 1er et le 2e soufrage clans certaines circonstances atmos- phériques. M. Dépinée ajoute qu'il ne soufre ses vignes que lorsqu'il aperçoit Y oïdium. Alors, il est détruit immé- diatement au contact du soufre. Mais, il peut se reproduire après, c'est ce qui s'est produit cette année. il a soufré aussitôt qu'il a vu apparaître de l'oïdium ; celui qui existait a été détruit. Mais, par suite du temps favorable au développement de l'oïdium, il s'est développé de nouveau, d'une façon intense 5 jours après le soufrage. M. Piard répond que le soufrage a été fait trop tard, après l'apparition de l'oïdium. M. Dépinée dit que le soufrage a bien détruit l'oïdium existant et que s'il était réellement préventif, non seulement il aurait détruit l'oïdium existant, mais qu'il l'aurait empêché de se reproduire. Ce qui prouverait que le soufrage n'est pas préventif. 11 est bon de remarquer qu'il ne s'est passé que 5 ou (') jours our 1914, un que la guerre a interrompu, qui devait prendre fin en novembre 1911 et, que seule, la Ville de Laval lui avait accordé une subvention de 300 fr. La note de M. Le Grin se rapportait à un concours organisé le Lundi de fa Pentecôte 191S\\onpar lu Société d Horticulture (qui avait seulement désigné deux de ses membres pour faire partie du .Jury), mais par le Comité d'Initiative de la Malienne, con- cours dont il était question dans le Bulletin de la Société d'Horticulture de la Mayenne du 1er semestre 1913. L'assistance décide que l'exposé qui précède sera reproduit au procès-verbal de la présente séance et inséré au prochain Bulletin. Il est décidé également que les fruits du jardin • lu passage des Jardins (poires et raisins) seront offerts, comme l'an dernier, aux blessés des divers hôpitaux militaires. ^7 A ce sujet, plusieurs sociétaires font connaître qu'ils ont reçu de la Mairie un avis les informant que, désormais, tous les raisins récoltés en ville sont soumis à des droits d'octroi qui devront être acquittés avant que ces raisins soient livrés à la consommation, et quelques renseignements sont donnés à ce sujet. M. Thommin lit diverses notes qu'il a recueillies dans des publications horticoles : la destruction des insectes et des limaces ; la plantation des haricots à rames; le palissage des pois; le moyen d'avoir de belles prunmes de terre; la conservation du persil, etc. Dans la note concernant les belles pommes de terre et extraite de la Bévue horticole, année 1886, p. 272, il est dit : 1° Lorsque les touffes de pommes de terre ont 10 centimètres de haut, on enlève les tiges de la circonférence qui sont les moins vigoureuses et on n'en laisse que 1 ou t au centre ; ces tiges suffisent pour alimenter les tubercules. 2° Si ]Ou supprime au moment opportun les bourgeons tloraux des plantes, à l'arrachage on remarque que le produit des tubercules est plus élevé, mais que, en outre, ceux-ci sont plus riches en fécule que ceux ayant porté des fruits. On a conclu que la plante utilise, pour la floraison et la fructification, une certaine quantité de fécule et d'au- tres principes; les tubercules bénéficient de tous ces principes si l'on enlève les fleurs à l'état de boutons. M. Lefauconnier reconnaît que ces renseigne- ments sont exacts, ayant fait ces expériences. M. Corbière ajoute qu'il est naturel de supprimer les fleurs, pour permettre à la réserve qui aurait ali- menté les fleurs de se reporter sur le fruit. Il est ensuite donné lecture du rapport de M. Robin sur les publications reçues pendant le mois écoulé. — 28 — M. Féron présente des poires mûrissant en sep- tembre et dont il désire connaître le nom. Cette variété est reconnue être la grosse Louise. Séance dv 3 Octobre Cèdre du Liban existant au Mans. — Le Jardin de lu Société d'horticulture du Mans. — Le Jardin Public de Rennes. 38 membres présents. M. le Président communique à la Société les nou- velles qu'il a reçues de M. Dorange, mobilisé à Evreux, qui se rappelle au bon souvenir de ses collègues, et adresse une carte postale représentant un cèdre du Liban, planté en cette ville en 1794. M. Dorange dit qu'à Evreux et dans les environs, se trouvent des choses intéressantes au point de vue horticole qu'il se propose de faire connaître prochai- nement. M. Corbière a fait porter, comme cela avait été décidé, desraisins et des poires du jardin de la Société aux divers hôpitaux militaires, pour les blessés qui y sont soignés. M. Gallis a envoyé deux paniers contenant des coloquintes de formes et couleurs variés portant des inscriptions qui ont grandi avec le fruit. .M. Letullier lit une note très intéressante sur le jardin de la Société d'horticulture du Mans, qu'il a visité récemment. Cet établissement qui sert de jardin public est très vaste et fort bien entretenu, il est divisé en trois parties : jardin français, jardin anglais, jardin potager-fruitier. M. Le Carpentier dit avoir visité, de son côté tout récemment, le jardin public de Rennes, « leT/tabor» qui est aussi très beau et très important; il a demandé — 29 à M. Le Grin, actuellement mobilisé à Rennes, quel- ques renseignements au sujet de ce jardin et de l'horticulture dans le chef-lieu de l'Ille-et-Vilaine. La séance est levée après la lecture du compte rendu des publications reçues, peu nombreuses actuellement, fait par M. Robin, et la distribution par la voie du sort, de plantes achetées ainsi que des coloquintes gracieusement offertes par M. Gallis. Séance du 7 Novembre Décès de MM. Robin et Charles Dubois. — M. Frigoult . chevalier de la Légion d'honneur. — Ruscus hy- pophyllum en fleurs. — Présentations de poires et de pommes. — Création d'un jardin d'agrément au bord de la mer. — Communications diverses. 40 membres présents. M. le Président dit que la Société a fait une perte très sensible en la personne de M. Robin qui, depuis plus de 50 ans, n'avait jamais cessé de donner des preuves de dévouement et d'attachement à la Société d'horticulture . L'an dernier, au banquet de l'exposition de juin, il lui avait remis une médaille à l'occasion du cinquan- tenaire de son entrée dans la Société, et une note insérée dans le Bulletin de 1914 rappelle les services qu'il a rendus. M. Corbière exprime également les regrets causés par la mort de M. Charles Dubois, et les bien vives condoléances de la Société sont adressées aux fa- milles de MM. Robin et Charles Dubois. Aux applaudissements unanimes de l'assistance, des félicitations sont votées à M. Frigoult, officier d'administration principal, qui vient d'être nommé chevalier de la Légion d'honneur. — 30 — M. Dorange, mobilisé à Evreux, a envoyé une série de sept jolies cartes postales représentant diverses vues du jardin public de cette ville et accom- pagnées de notes intéressantes. Sur la proposition de M. le Président, la Société décide, à l'occasion de la mort de Mme Gohel, que des condoléances seront transmises à M. Gohel qui lui a donné, dans de nombreuses circonstances, des témoignages de sa vive sympathie. M. Letullier présente une branche d'une variété de Ruscus hypophyllum en fleur, différente de celle qui existe dans le jardin de la Société et dont il montre un spécimen à titre de comparaison. M. Cor- bière fait remarquer que les rameaux aplatifs et verts de ces plantes, sur lesquels naissent de petites Heurs, ne sont pas des feuilles, comme on le croit généralement. M. Dépinée dépose sur le bureau une très belle grappe de raisin Frankenthal pesant 620 grammes. M. Thommin présente une très belle pomme dont il demande le nom. Un Sociétaire considère qu'elle ressemble à d'autres pommes envoyées précédem- ment par M. le docteur Turbert et que l'on a décla- rées être La Ménagère. M. Lefauconnier soumet à l'assistance: 1° un lot de poires provenant de chez un de ses parents, M. Delamer, de Barfleur, et comprenant : deux poires Doyenné Georges-Boucher (l'une de 570 grammes, greffée sur Doyenné du Comice et l'autre de 330 grammes, sur Cognassier, fait qui prouve qu'il est préférable de greffer sur une variété en rapport (ou surgreffer) que sur franc ou sur cognassier i poire Belle-Guérandaise, très belle et de forme allongée, va riété récente; poire Président-Roosevelt, d'une bonne grosseur ; 2° des fruits obtenus dans la propriété de la famille de MM. Lefauconnier père et fils, cà Réville; deux poires d'une jolie grosseur, l'une de Doyenné du Comice et l'autre Doyenné du Comice panaché, aussi — 31 — délicieuses l'une que l'autre ; une poire Buchesse- d' Angoulême de jolie grosseur, puisqu'elle pesait près de 500 grammes quand elle a été cueillie ; deux- pommes de Grand- Alexandre , de formes différentes, l'une ronde, l'autre conique. M. Letullier ayant fait remarquer qu'il croyait que les pommes Grand- Alexandre étaient d'un blanc verdâtre, M. Lefauconnier répond qu'il en a cueilli de toutes les nuances sur le même pommier en plein vent ou pyramide depuis le blanc verdâtre jusqu'à la nuance presque rouge comme Tune de celles présentées. D'ailleurs si on se reporte au traité de la culture fruitière de M. Charles Baltet, on y lit ce qui suit : « Grand-Alexandre », arbre élancé, très fertile; fruit gros, souvent énorme, conique, arrondi et ven- tru ; blanc verdâtre complètement nuancé et strié carmin fin, chair fine, demi-cassante, juteuse, rele- vée ; maturité d'octobre à décembre. Une des meilleures parmi les pommes d'apparat. M. Dépinée dit qu'ayant fait des greffes sur une vieille vigne, il a obtenu trois grappes la lre année. M. Letullier lit une note sur la création d'un jardin d'agrément au bord de la mer. Cette note très inté- ressante, indiquant les végétaux qu'il y a lieu de planter sur le littoral, sera insérée au prochain Bidletin. La Société nomme ensuite la Commission annuelle chargée d'examiner les comptes du Trésorier. M. Thommin voudra bien se charger de faire jusqu'à la fin de l'année, à la place de M. Robin, le compte-rendu des publications reçues. — 32 — Séance du 5 Décembre Rapports. — Présentations de raisins et de poires. — Les poires Beurré Diel et Doyenné d'Hiver. — ' Communications diverses. 3 i membres présents. M. Bameulle lit le rapport qu'il a rédigé au nom de In Commission chargée d'examiner les comptes du trésorier. Les conclusions de ce rapport, proposant d'adresser de vifs remerciements à M. Le Brettevillois, soûl adoptés aux applaudissements unanimes de l'assistance. M. Lelièvre, secrétaire, donne lecture de son rapport annuel sur la situation et les travaux de la Société en 1915. M. le Président lait connaître que les poiriers achetés par la Société pour remplacer ceux qui sont morts, au jardin du passage des Jardins, sontarrives et qu'une leçon sera donnée, à l'occasion de leur plantation, le jeudi 9 décembre, par MM. Piard et Letullier. M. Letullier présente une très belle grappe de Black Alicante, pesant 1,200 grammes, provenant • lu jardin de la Société et deux jolies poires du même jardin : Professeur Grosdemange et Alexandre Chômer. cette dernière variété déjà ancienne mais peu connue à Cherbourg. M. Adam soumet aux membres présents une grappe de magnifique raisin à très gros grains, dont il ignore le nom; M. Piard y reconnaît la variété connue sous les noms de G?vs Colmnn, Dodrolabi, etc. Les grains avaient en moyenne 11 c/m de cir- conférence. Le même sociétaire ;i également apporté pour en avoir le nom, une très belle poire que M. riard déclare être un Beurré magnifique ou Beurré Diel, et, en outre, de très jolies fleurs de chrysan- thèmes dont la Marquise de Pierre). — 33 — A propos de la poire de M.Adam, M. Lefauconnier dit qu'il avait donné le nom de Beurré Diél à plusieurs spécimens de cette même variété que M. Adam lui avait montrés au mois d'octobre, spécimens plus beaux que celui présenté et d'une grosseur presque double. 11 déclare n'en avoir jamais vu de plus beaux et, cependant, il connaît cette variété depuis son enfance. Un sociétaire présent ayant cru que c'était une poire de Doyenné cl hiver. M . Piard donne la différence entre ces 2 variétés, explication d'ailleurs conforme à celle donnée dans le Traité de la culture fruitière de M. Charles Baltet fils, horticulteur à Troves et reproduite ci-après : « Beurré Diel. — Fruit gros, parfois très gros, « de forme variable, jaune de Naples, teinte chrome « à la maturité. Chair tendre, mi- fine, mi-fondante, « juteuse ; suc aromatisé, agréable. « Une des variétés les plus remarquables, d'une « maturation lente et prolongée ; à cultiver partout. « Maturité : novembre et décembre. « Doyenné d'hiver. — Fruit gros, ovale arrondi, « vert ou jaune herbacé à la maturité. Chair assez « fine et fondante avec une eau assez abondante, « sucrée, relevée d'un aigrelet agréable. Maturité: a de janvier en avril. » M. Lefauconnier présente sa dernière poire de Duchesse-d'Anqoulême, belle et très bien conservée, cueillie le jour Saint-Michel, moment où elle pesait 500 grammes. Ce Sociétaire attribue son bon état de conservation au fait de l'avoir cueillie avant sa matu- rité, cette variété mûrissant d'octobre à décembre, la pleine maturité étant du 15 octobre au 25 novembre. La séance prochaine dans laquelle il sera procédé au renouvellement du Bureau et des Commissions permanentes est fixée au 26 décembre. M. Thommin donne lecture de la revue faite par lui des publications reçues pendant le mois de novembre 34 — La séance est levée après la distribution, par la voie du sort, des fruits apportés et offerts par M . Adam, ainsi que des plantes achetées par la Société. Séance du 26 Décembre Décès de MM. H. Le Conte et Ch. Gohel. — Renou- vellement du Bureau et des Commissions perma- nentes. — Allocution de M. Corbière. 44 membres présents. A propos du procès-verbal de la dernière séance, .M. Le Garpentier dit qu'il avait gag-né la poire appor- tée par M. Adam, que M. Piard avait reconnu être un Beurré Diel, et qu'elle était très bonne. M. le Président rappelle que sont décédés depuis la dernière séance, Al. Henri Le Conte, membre depuis de nombreuses années, et M. Gohel qui, s'il' ne faisait pas partie de la Société, ne lui avait pas moins donné des témoignages de sa sympathie en assistant aux banquets organisés lors des expositions et en contribuant à leur entrain par l'exécution des chansons en patois de M. Alf. Rossel qui faisaient toujours grand plaisir. Les condoléances de la Société sont adressées aux familles de MM. Le Conte et Gohel. Conformément à l'ordre du jour, il est procédé au renouvellement du Bureau et des Commissions per- manentes pour 1916. La composition en est indiquée en tête du présent Bulletin. \1. le Président, à la fin de laséance, rappelle que, malgré la guerre, la Société a maintenu le cours de ses travaux et publié un Ballet in, que les assistants aux séances ont continue à être nombreux, que le meilleur esprit de sympathie et de cordialité règne en- tretous les membres. Il salue la mémoire de ceux qui — 35 — ont disparu dans le courant de Tannée, au premier rang desquels ont été les très regrettés MM. Robin et Leterrier. dont la mort a causé des vides difficiles à combler. M. Corbière termine en adressant ses bons vœux aux présents et à leurs familles ; il espère que la Société continuera à être prospère malgré les cir- constances actuelles peu favorables pour les diverses associations. Le Secrétaire, P. LELIÈVRE. ^^^^^^^^^^^^^*^^^^^^^0^^^^l RAPPORT SUR LA Situation et les V^Oau^ DE la SOCIÉTÉ D'HORTICULTURE (Lu a la Séance du 5 Décembre 1915) Messieurs, La Commission chargée de l'examen des comptes du Trésorier vous a fait connaître quelles ont été les recettes et les dépenses de la Société du 30 Novem- bre 1914 au 11 Novembre 1915. Permettez-moi, pour me conformer à l'usage et aux prescriptions des statuts, de vous donner quelques renseignements complémentaires : Les recettes ont été de 2. 755 fr. 18 et les dépenses 1.797 fr. 95 L'avoir est 957 fr. 23 dont à la Caisse d'Epargne. . 237 fr. 70 et entre les mains du Trésorier 719 fr. 53 Mais, il est à remarquer que : 1° dans le chiffre des recettes sont comprises la subvention de la Ville pour 1914 500 fr. et celle de l'Etat, pour la même année. . . 260 fr. qui ne nous oui été versées qu'en 1915,etque : 2°nous n'avons reçu, en 1915, ni la subvention ordinaire de l'Etal (260 fr.), ni celle de la Ville (5Q0 fr.), ni sub- vention du Département (400 ir.), soit au total 1160 fr. que nous encaissions les années précédentes. — 37 — En déduisant les 760 fr. de subvention de 191 i, nous trouvons que les recettes réelles afférentes à l'exercice de 1915 n'ont été que de 1995 fr. 18. D'un autre côté, il a été payé en 1915 certaines dépenses de 1914 : 1° une partie de la facture de M. Letullier, pour journées de jardiniers et fourni- tures se rapportant aux jardins de la rue Montebello et du passage des Jardins 230 fr. 25 et 2° pour récompenses de l'exposition de juin 1914 177 fr. 90 Soit au total 408 fr. 15 ce qui réduit les dépenses réelles de 1915 à 1.389 fr. 80 Nous avons fait régler, autant que possible, les dépenses engagées avant le 1er novembre. La situation financière est bonne, quoique nous ayons eu à supporter de fortes dépenses pour la belle exposition de l'an dernier, que cette année, nous n'ayons toucbé aucune subvention et que, par suite de la mobilisation, le montanl de 31 quittances n'ait pu encore être encaissé. M. le Trésorier fait des démarches pour tâcher d'en obtenir une partie. Mais les titulaires de ces quittances ne doivent pas être considérés comme ne faisant plus partie de la Sociélé. car, nous savons que tous lui sont très attachés. Les véritables non-recouvrements concernent six membres décédés ou ayant quitté Cherbourg et quatre qui ont démisionné ou refusé de payer leur cotisation. Le chiffre des recouvrements (304) est, encore, supérieur, malgré les circonstances qui viennent d'être indiquées, à la moyenne de 1901 à 1910 (302) et se rapprochant de 1912 (305). L'an dernier, les quittances encaissées étaient de 330 ; mais il faut considérer que, cette année-là, nous avions une exposition qui nous avait procuré de nouveaux adhérents. OO Notre Société a été 1res éprouvée en 1915, par le décès de plusieurs de ses meilleurs membres et, particulièrement, de deux, dont nous conserverons toujours le souvenir ei qui avaient donné de grandes preuves de leur attachemenl : M. Leterrier, l'excel- lent secrétaire-adjoint, qui était dans la forcedel'âge el dont une campagne en Belgique, comme territorial, a contribué à amener la mort, èi le vénérable M.. Robin sociétaire depuis plus de 50 ans, qui s'était concilié les vives sympathies de Ions ses collègues. La Société d1 horticulture a pris aussi une largepart aux deuils causes par la guerre à plusieurs de ses membres pour lesquels elle a la plus haute estime et la plus grande considération. C'est la deuxième fois que, depuisque je fais partie de notre Société, j'ai à constater les déplorables effets de la guerre : et pourtant, celle de 1870-1871 n'avait pas encore amené autant de deuils et de ruines que celle de 1914-1915-1916. .Mais ce fléau ne nous a pas empêché de continuer le cours de nos travaux. Malgré la mobilisation, le nombre des présents à nos séances a toujours oie assez élevé et en moyenne de 10. De nombreuses communications, des lectures de rapports ont continue à leur donner un grand intérêt. Les jardins de la rue Montebello et du passage des Jardins ont. comme parle passe, ete entretenus avec soin, sous la direction de MM. Leparmentier, Piard et Letullier. Ce dernier a bien voulu suppléer pour des leçons d'arboriculture, M. Piard empêche momentanément, par maladie, de donner ses conseils toujours si justement appréciés. La plus grande sympathie et la plus étroite cor- dialité ont continué à régner entre tous les sociétaires et les membres du bureau. La Société n'est pas restée indifférente aux mal- leurs causes par la guerre. Elle a déjà essayé de témoigner sa sympathie aux vaillants blesses, en — 39 — faisant distribuer, à ceux qui sonten traitement dans les hôpitaux militaire.-, tous les fruits raisins et poires . de son jardin du p -- _ les Jardins. Divers appels uous sont parvenus en faveur des habitants des contrées ravagées. Le bureau exami- nera ce qu'il sera possible de faire et à quel moment. On peu! être certain que la Société d'horticulture qui. depuis safondation en l arbres fruitiers. Article de M. Ragot. Formule à employer. Soins à donner aux arbres pendant l'hiver. — 41 - Mieux vaut prévenir que guérir. Les parasites cau- sent chaque année des centaines de milliers de pertes qu'on pourrait éviter. Article de M. Bocher. — Société d'Horticulture de F Hérault. Conseils intéressants à employer selon les saisons, tels (pie les pulvérisations, les injections de sulfure de carbonne, le soufrage et le sulfatage, etc. — Article ;i consulter. — Journal de la Société Nationale d'Horticulture de France, ie trimestre, tome XV, juillet-décembre 1914. Ce numéro contient un article très élogieux de l'exposition d'horticulture de la Société de l'arron- dissement de Cherbourg, du 13 au 16 juin 1914, par M. Rosette, délégué de la Société nationale d'horti- culture de France, président du jury de cette expo- sition. — Reçue horticole de la Société d'Horticulture et de Botanique des Bouches-du-Rhône, juillet 191 i. L'Angélique : son utilité dans les jardins, sa culture ses produits, racine, feuilles, graines, leur emploi. Article de M. Davin, chef de culture au jardin bota- nique de Marseille. Conseils sur la culture de cette plante et sur le parti qu'on peut en retirer en utilisant ses divers produits. Séance du 7 Mars Bévue horticole, n° 18, 16 février. Chronique. — La fertilité du poirier Doyenné du Comice. — Il résulte de cet article que la fertilité irrégulière de cette variété, aux fruits si exquis, — 42 - résulté d'un excès de taille. Il cite une superbe pyramide de Doyenné du Comice, ayant plus de cin- quante ans, et qui n'a jamais été taillé dans les pépinières Veitch, à Exeter, depuis trente-cinq ans, alors que cet arbre fournit des récoltes très abon- dantes. Œillel Maman-Nigou. Article de M. Henri Nigou, horticulteur à Antibes (A. M.), avec une superbe planche coloriée. — Cette variété est appelée à une grande vogue par la beauté et la grosseur de sa fleur, la richesse de ses coloris. Comme œillets de commerce et par la rusticité de la plante, on peut affir- mer qu'il est difficile de trouver mieux. Un nouveau Tritoma. Tritoma Besteri. Article de M. Mottet, signalant cette variété comme particu- lièrement décorative. Fleurit à diverses époques, depuis juin-juillet jusqu'aux gelées. — Revue horticole, n° 19, du 1er mars. Les Schizanthus. Article de M. Henri Theulier, indiquant le mode de culture de ces plantes herbacées vraiment magnifiques qui doivent occuper dans les jardins la place qu'elles méritent, comme plantes annuelles pour la décoration des plates-bandes et la. formation des corbeilles, ou bien cultivées en pots pour la floraison hivernale ou printanière. Les premières floraisons en plein air. Article de M. .Mottet, avec rénumération des plantes dont il a observé la floraison en plein air, au 10 février, dans les collections de M. L. Vilmorin, à Verrières. Suit cette liste à laquelle nous renvoyons, comprenant les plantes ligneuses et les plantes herbacées, ainsi que leurs nombreuses variétés. — 43 — — Bulletin de la Société d'Horticulture et d'Accli- matation de la Dordogne, n° 62, février 1915. (liiérison des arbres atteints de chlorose, par M. Alberl Maumené. — L'auteur donne une très inté- ressante étude sur la manière de combattre la chlo- rose des arbres par le sulfate de fer au moyen d'un traitement interne, nutritif et curatif. Le procédé consiste tout simplement à injecter dans le tronc eu dans une branche de l'arbre, une solution liquide de sulfate de fer ou simplement à introduire du sul- fate de fer en poudre. Nous renvoyons à cet article pour le mode de procédé à employer dans cette dernière opération qui donne les meilleurs résultats. Séance du 11 Avril — Reçue horticole, n° 20, 16 mars 1915. Chronique. Soins à donner aux Eglantiers. Cette opération consiste à supprimer, dès qu'ils ont 5 à (.» centimètres de longueur, tous les bourgeons inutiles, n'en conservant que quatre ou cinq vers le sommet. Supprimer avec soin et le plus tôt possible les gour- mands. Les rameaux réservés qui prendraient un trop grand développement seront pinces vers leurs sommités dans leurs parties encore herbacées. — L Etendard belge. Abutilon Megapotamicum. — Plante dont les fleurs présentent le groupement de ces trois couleurs nationales. C'est un arbrisseau de croissance très vigoureuse, produisant de longues pousses minces qui se garnissent à profusion, sur toute leur étendue, de fleurs en forme de clochettes pendant à l'extrémité de longs pédicelles. Ces fleurs ont un calice très développé, rouge carmin vif, et la corolle jaune dépassée par un bouquet d'étamines pourpre noirâtre. Elles ont une longue durée. — 41 — Les insectes qui attaquent les feuilles des arbres fruitiers. Article de M. P. Lesne, assistant au Mu- séum, avec planche, décrivant les divers caractères de ces insectes, qui appartiennent pour la plupart à l'immense groupe des Microlépidoptères, avec l'indi- cation du traitement rationnel à employer. Article fort intéressant recommandé. La Tomate J offre. Article de M. Edmond Plateau, directeur technique des serres de Bretagne, vice- président du Syndicat Central des Primeuristes fran- çais à Paramé. — Tomate nouvelle obtenue en 1913, et dénommée en souvenir de l'année terrible Tomate .) offre. Cette plante produit de longues grappes superposées, bien accouplées; elle est très précoce à l'air libre et en serre. Cet article est à consulter au point de vue des conditions de culture. — Revue horticole, n°21, 1er avril 1915. Tailles tardives, leur utilité et leur exécution. article de M. V. Enfer donnant d'utiles conseils sur ces opérations et sur les inconvénients qu'elles peu- vent présenter. — Nous engageons à consulter cet article intéressant. Le Glematis Montana Rubens, sa nature et sa culture. Article de M. S. Mottet. A consulter. — Journal de lu Société Nationale (V Horticulture de France, tome XVI, février 1915. Notes et mémoires. Visite à la Rosérme de 111 a y par le Comité de l'art des jardins, par M. Toste, secrétaire du Comité, avec plan et vue de la Roseraie. Le compte rendu de cette visite est vraiment inté- ressant et permet d'apprécier l'importance de celte propriétéqui est citée comme un jardin merveilleux — La Provence agricole et horticole, janvier-lé- vrier 1915. Le Dolique du Soudan. — Article de M. Dujardin — Plante grimpante, relativement nouvelle, qui peut - 45 — rivaliser avec les plus belles employées pour ce genre de décorations. Beaucoup plus précoce que le Dolique de Cuba, il est également beaucoup plus florifère, plus ornemental et sa floraison commençant dès juillet n'est interrompue que par les premières gelées. L'article donne les indications sur la culture de cette plante. — Bulletin de la Société départementale d'Horti- culture et d'Acclimatation de la Dordogne, n° 63, mars 1915. Kermès du poirier. Article de M. Bertin (Jardins et basses-cours). Procédé à employer pour la des- truction du Kermès et de la Grïse par l'application de pulvérisations au réveil de la végétation, avec la solution suivante : Savon noir . . . 3 kilogr. Nicotine. ... 1 litre Eau 90 litres Séance du 2 Mai — Bévue horticole, n° 22, 16 avril 1915. Chronique. La nécrologie signale la mort de M. l'abbé Thivolet, décédé à Paray-le-Monial, à l'âge de 86 ans. — Connu dans le monde de l'hor- ticulture comme créateur des fraisiers à gros fruits remontants, tels que St-Joseph, le premier de tous, en 1897, et plus tard le St Antoine de Padoue, la perle de ses obtentions. Les Greffes du printemps en Arboriculture. Article de M. Pierre Passy signalant les trois greffes utili- sées à cette saison et donnant les conseils utiles pour l'exécution de ces greffes, qui sont la greffe en lente, la greffe en couronne, la greffe coulée sous-écorce. Article à consulter. La Pratelle champêtre et le Tricholome de la Saint Georges. Article de M. Bourguignon avec planche coloriée de ces deux champignons qui sont signalés comme des plus délicats parmi les meilleu- res espèces comestibles. La description donnée par l'auteur de ces deux variétés est très utile, ainsi que la feuille signalétique de ces deux champignons Nous recommandons l'examen de cet article. Tomate des Alliés. Article de M. Curé. Les graines de cette tomate, envoyées en 1914, par la Société d'Horticulture de Pétrograd, ont été cultivées par Mlle Maraval, d'Auxerre, qui en a fait une présen- tation à la Société Nationale d'Horticulture, laquelle lui a décerné une prime de lre classe, avec félicita- tions. Cette tomate envoyée de Russie a été baptisée Tomate des Alliés. — Bulletin de la Société d'Horticulture delaSarthe, 1er trimestre, tome XVI. Ce bulletin contient un long travail de M. Ragot, jardinier-chef, sur la préparation et la propagation des végétaux pour l'ornementation des jardins. Cet article non susceptible d'analyse est recommandé. — Bulletin de la Société départementale d'Horti- culture et d' Acclimatation de la Dordogne,n° 64, avril 1915. La taille des Rosiers en standart. Article de M. Chasset (le Petit Jardin). Ce mode de culture est recommandé pour certaines variétés de Rosiers peu florifères, émettant de longues branches gourmandes ne se terminant pas par des fleurs, telles que Capi- taine Christy, Paul ISeyron, Baronne de Rothschild. 11 consiste à tailler court toutes les branches à con- server dans le gobelet et à laisser une branche centrale, si possible, très vigoureuse, que l'on tail- Ai lera à un mètre ou plus de longueur. La sève se portera au sommet de cette branche taillée long, qui donnera naissance, à son sommet, à trois, quatre ou cinq branches assez vigoureuses et chargées de tleurs. Séance du 6 Juin — Revue horticole, n° 23, 1er mai 1915. Une Renoncule géante (Ranunculuscortusœtolius). Article de M. Mottet, indiquant le mode de végéta- tion et la culture appliquée depuis plusieurs années déjà dans les collections de M. de Vilmorin avec un plein succès. Nous recommandons la lecture de cet article. Les récoltes d'une couche à cloches. Article de M4 Curé exposant les combinaisons grâce auxquelles on peut réaliser ce tour de force consistant à obtenir dix récoltes dans un an. Conseils à lire. Plantes légumières se semant en place. Article de M. Enfer. Conseils sur les conditions à observer dans les semis de légumes susceptibles d'être mis immédiatement en place, soit en rayons, soit en pa- quets, avec énumération des espèces réunissant ces conditions. Les Greffes de printemps en arboriculture frui- tière. Article de M. Pierre Passy, concernant les greffes en couronne, la greffe coulée sous écorce. Conseils sur ces opérations. — Revue horticole, n° 24, 16 mai 1915. Champignons mortels qn'il ne faut pas confondre avec la Pratelle champêtre et le Tricholome de la Saint-Georges. Article de M. Bourguignon, faisant — 48 — suite à son article du 16 avril, avec planches coloriées. Amanite printanière et Volvaire remarquable, mor- telles. — Gravure noire : Amanite citrine et ses variétés. Etude à consulter. Les Fraisiers remontants en 1914. Article de MM. Millet et (ils, résumant leurs observations annuelles sur la végétation et la production des fraisiers en 1914, et signalant les avantages qui résultent de la culture du Saint-Joseph et de ses dérivés, Constante- Féconde, Jeanne-d'Arc, Ribicunda, Souvenir-Nor- mand, etc. Parmi les variétés nouvelles, on signale Saint- Fiacre, fraisier vigoureux, bien dressé, fruit superbe, d'une belle couleur rouge brillant, franche- ment remontant. — Bulletin de la Société d'Horticulture de l'arron- dissement de Coutances, année 1914. Un compte rendu très élogieux de l'Exposition de Cherbourg, le 13 juin 1914, par M. E. Hédouin. — Extraits des Publications horticoles. Sous cette rubrique, on publie une série de recettes et d'indications fort intéressantes, publiées par diver- ses Sociétés correspondantes ou journaux spéciaux, dont l'analyse ne peut être faite en raison du nombre d'articles. Nous ne pouvons qu'en conseiller la lecture. — Bulletin de la Société départementale d'Horticul- ture et d' Acclimatation de la Dordogne,n° &ô< mai 1915 Conservation des raisins. — M. Aureilhan, mem- bre de la Société d'Encouragement ;i l'Agriculture de Lot-et-Garonne, a présenté ù une récente séance un colis de raisins blancs chasselas etmalvoisie en parfaitétat de conservation. Le mode qu'il emploie — 49 — est fort simple : Avant de cueillir, il attend que le fruit soit parvenu à complète maturité. Par un temps très sec et ensoleillé, il coupe la grappe très près du sarment et laisse un moment sa cueillette au soleil pour enlever toutehumidité. Puis il la transporte sur le plancher d'une chambre qu'il a, au préalable, recouvert de papier. Il range les raisins, en ayant soin d'éviter tout contact entre eux, les recouvre de papier, puis ferme toutes les ouvertures de manière à obtenir une obscurité complète. Il conserve ainsi sa provision jusqu'à épuisement complet. L'année dernière il l'a conservée jusqu'au mois de mai. — Revue horticole de l Algérie, mars-avril 1915. Les pruniers à fleurs. Article de M. P. Lavenir (Lyon horticole), relatif au genre Prunus qui compte une remarquable collection d'arbustes à fleurs. Le plus connu des pruniers d'ornement est le Prunus triloba. Dans les jardins, le Prunus triloba est un des plus beaux arbustes printaniers que l'on con- naisse. Deux autres espèces très ornementales, les Prunus sinensis et japonica ont produit des variétés à fleurs doubles. D'autres variétés sont également citées dans cet article. Ces pruniers d'ornement se prêtent au forçage avec la plus grande facilité. Séance du 4 Juillet — Bévue horticole, n° 25, 16 juin 1915. Chronique horticole. — Greffe en couronne avec sujet. Nouvelles indications au sujet de cette opé- ration signalée par M. Pierre Passy dans le numéro de la Revue du 1er mai dernier. Roses nouvelles mises au commerce par M . Pernet- Ducher, célèbre semeur de Vénissieux, près Lyon : — 50 — Pernetiana-Gonstance, assez semblable à Rayon-d'Or, médaille d'or à l'exposition de printemps du Gours- la-Reine en 1914, Hybrides de Thé, Admiral-Ward, Tune des meilleures roses rouge foncé pour massifs, certificat de mérite de la Socfété française des Rosiéristes. Madame Colette-Martinet se recommande par son abondante floribondité et son joli coloris. Primula Siuolisteri, nouvelle primevère présentée par MM. Vilmorin-Andrieux et Gieà la Société Natio- nale d'Horticulture, dans sa séance du 8 avril dernier. Tout récemment introduite de la Chine, c'est une plante de valeur analogue sinon supérieure à celle du Primula obconica. Un nouveau Bégonia de Madagascar, à feuillage décoratif, Bégonia Perrieri. Cultivée dans les serres du Muséum national d'histoire naturelle de Paris, cette plante y fleurit vers la fin du mois d'octobre. Article de M. D. Bois. Columnea gloriosa avec planche coloriée, cultivée dans les serres du Muséum d'histoire naturelle, plante des plus précieuse pour la garniture des paniers et des vases suspendus dans les serres chaudes. Les fleurs ont une longue durée et se succèdent sans interruption pendant près de quatre mois, à partir de la fin de l'automne. L'article, fort intéressant au sujet de la culture de cette belle plante, est de M. D. Bois. — La Provence cl horticole,n° 17, mai 1915. L'eau chaude contre les parasites et les maladies cryptogamiques. Etude de M. Semichon, directeur de la Station œnologique de Narbonne, sur l'emploi • le l'eau chaude contre les parasites de la vigne et des arbres fruitiers. Dans ses ('(inclusions, l'auteur de celle ("Inde fait ressortir l'action de l'eau chaude, — 51 — en opérant par des pulvérisations sur les chenilles et les larves, sur les arachnides, les aphidiens et les pucerons, sur les cryptogames, l'oïdium de la vigne, le blanc du rosier, du chêne et du cognassier, de la cloque du pêcher, de la rouille du poirier, de la tavelure du pommier. En résumé, il résulte que l'eau chaude peut être d'un très grand secours pour traiter en pleine végétation les plantes cultivées. Séance du 1er Août — Revue horticole , n° 26, 1(3 juillet 1915. Champignons dangereux ou suspects. Article de M. Bourguignon signalant trois champignons plus ou moins dangereux ou suspects, tels sont : L'ento- loma livide, la Strophaire Goronille, la Pratelle jau- nissante. L'auteur, clans cet article fort intéressant, fait ressortir les différents caractères qui permettent de distinguer et d'empêcher toute confusion, avec les Pratelles champêtres ou le Tricholome de la Saint- Georges qui ont été étudiés dans notre dernier article du 16 mai. Plantes rares ou nouvelles. Article de M. Mottet signalant un certain nombre de plantes, en grande majorité, originaires de la Chine. Lecture recom- mandée. La meilleure fumure liquide pour hâter le déve- loppement des greffes languissantes. Article de M. Truelle indiquant les formules les plus recommandées selon que l'on se sert ou non de purin avec indication des doses et mode d'emploi. A consulter. — Bulletin de la Société d'horticulture de la Sarthe 2e trimestre, tome XVI. Multiplication des plantes parle bouturage. Article de M. Ragot signalant les différentes catégories de — 52 — boutures, les époque- les plus favorables, les soins à y apporter, soit à l'air libre soii sous cloches ou -mis cnâssis. Article fort intéressant à consulter. — Annales mensuelles de la Société Nantaise d'hor- ticulture^ janvier 1915. La Tavelure des poires et des pommes. Article de M. Bûcher (Le Moniteur d' horticulture]. Caractère de l'affection qui rend le fruit de mau- vaise qualité et lui retire toute valeur commerciale. Traitement de celle maladie, soit en pulvérisation, soii en badigeonnage, sulfate de fer. ou bouillie bordelaise, doses à employer. — Annales mensuelles, lévrier 1015. Llude des principes généraux de la taille. Article de .M. Eu£. Forney (Lyon horticole . signalant l'en- semble des principes élémentaires qui rendraient Tétude de la taille aussi simple qu'elle est jusqu'ici difficile et compliquée. A consulter. — Mêmes annales, mars 1915. Guérisoil «les arbres atteints de chlorose. (Bulletin de la Sorié/é départementale <ï Horticulture de la Dor- dogne). Cette étude de M. Albert Maumené a été signalée dans le n° 62 de ce Bulletin et indiquée à m>lre séance du 7 mars dernier qui expose le procédé à employer. Séance du 5 Septembrï — Revue horticole, n°27, 16 aoûl 1915. Semis de laitue pour l'hiver. Article de M. Enfer indiquanl les variétés qui peuvent être soumises ;i ce genre de culture : Laitue de Passion, Laitue de Pas- -imi blonde, Laitue grosse blonde d'hiver, Laitue 53 d'hiver de Trimont, Laitue rouge d'hiver. En indiquai) l 1rs différents caractères de ces variétés, l'auteur de cet article fournit les renseignements nécessaires pour la culture de ces différentes variétés et les soins à employer. A consulter. Une nouvelle Clématite : Glématis Alpina var. Garunculosa. Article de M. Mottet signalant cette variété, introduite de la Chine par les soins de M. Maurice de Vilmorin. Est complètement rustique chez nous. Elle est recommandée à l'attention des amateurs, comme plante sarmentèuse, pouvant at- teindre plusieurs mètres de hauteur. Deutzia Longilblia, var. Veitchii Article de M. Mottet, accompagné d'une superbe planche coloriée. Le plus beau des Deutzia à fleurs roses, ajoute le précieux mérite d'être très florifère et de se forcer facilement. — Annules delà Société d' Horticulture de la Haute- Garonne, tome LXI1, mai-juin 1915. Dans la Revue des Publications, page 5^, un inté- ressant article de M. Philippe Rivoire, (L'horticulture non relie , Cyclamen des Alpes et Cyclamen de Perse. faisant ressortir les différences qui existent entre ces deux races qui réclament des cultures différentes, indiquées avec détails dans cet article, notamment en ce qui concerne le Cyclamen de Perse qui réclame la serre froide ou tempérée ou tout au moins la bâche. Nous recommandons la lecture de cet article. Phlox varies annuels. Article de M. Audol signa- lant le mérite de ces bonnes plantes annuelles d'été, particulièrement la race désignée sous le nom de Phlox de Drummond, à grande fleur. L'auteur fait ressortir la facilité de leur culture et donne d'utiles indica- tions sur les procédés à employer, semis, repiquage, soins et plantations en massifs on sur plates-bandes. — 54 — — Bulletin delà Société départementale d' Horticul- ture cl d'A cclimatation de la Dordogne, n" 68, août 1915 Deux tulipiers géants en Belgique (Le Jardin), fl existe à Buggenhout I Flandre orientale) le plus grand tulipier d'Amérique que possède la Belgique et peut-être l'Europe. Il mesurera lm50 du sol, im25 de circonférence. A cette hauteur, l'arbre a quatre embranchements s'élevant en couronne, comme un seul arbre, à une hauteur de 25 à 30 mètres. Le diamètre de la couronne mesure de 11 à 16 mètres. Le second arbre du même âge, en forme de candélabre, haute tige, rivalise par ses milliers de fleurs ravissantes, avec son voisin, dont il est distant d'une vingtaine de mètres. Oncroitles deux tulipiers âgés de deux à trois cents ans. — Bulletin de la Société d'Horticulture de la Dof- dogne, n° 69, septembre 1915. La rose Beine-des-Belges, exposition de la Natio- nal Rose Society à Londres. Cette variété, dédiée a la gracieuse épouse du roi Albert, est à fleurs sim- ples, d'une nuance rose saumoné. Les fleurs qui mesurent près de 12 centimètres de large sont por- tées par un long pédoncule presque dépourvu d'ai- guillons. Séance du 3 Octobre — Revue horticole, n" 28, 16 septembre 1915. Un Iris nouveau du Maroc, Iris Beloiiini, dédié à. \l. Béloiiin, capitaine île la Légion étrangère. — D'après la description qui ;i été faite sur des pieds vivants cultivés au* champ de courses de Longchamp, . ).) les fleurs terminant la tige florale et les rameaux, très grandes (18 à £0 centimètres de large) violettes, sont délicieusemenl odorantes. L'article est de M .M. Bois et P. GornuauH . Glématis florida bicolor. Aiiiole de AI. Mot.tel avec une belle planche coloriée. La plante est originaire du Japon, d'où elle a été introduite en Angleterre par Vl.Low, ''ii L837. Cesl une variété semi-double diMil les fleurs présentent, au centre, une houppe formée de lamelles pétaloïdes, de couleur pourpre, entourées de six grands sépales blancs, formanl une élégante collerette . I h petil chef-d'œuvre de Mosaïculture. Article de M. T. Grignan, reproduisant notre canon de 75, mosaïque exécutée par M. Ravenaud, à la Villa Aubry, à Albertville. Ce massif , reproduit en gravure noire, communique la photographie. Le dessin es! d'une netteté remarquante, e\ M. Ravenaud nous indiqué que Le can< I les obus ont été reproduits avec des couleurs aussi conformes que possible «à la nature. Poireaux pour le printemps. Article de M. Enfer. Procédé à employer el conseils pour la culture des varioles rusf icj ucs i-ésislanl aux intempéries hiver- nales. Il s'agit du Poireau long d'hiver. Le Rapporteur des Commissions ROBIN. -38e- 56 Séance du 5 Décembri Bulletin delà Société des Agriculteurs de France septembre 1915, page 177. L'usine ;i gaz et station électrique décembre 1915 dans sa revue dos publications, M. Bouin a donné les renseignements suivants, dans l,i séance du <» février 1916: « Dans un jardin fruitier l'emploi de la tannée présente de graves inconvénients. Sur les parcelles du tan en décomposition, il se dé- veloppe un champignon blanc, microscopique, qui se propage sur les parcelles de bois mort que peut renfermer la partie supérieure du sol, pois sur les racines des fraisiers, occasionnant, un dépéris- sement rapide des plants. Un simple labour a pour effet de mettre le champignon a portée des racines des arbres fruitiers, sur lesquels il se développe aussitôt en provoquant un dépérissement analogue^ « Ces inconvénients ont été constatés dans un jardin de Cherbourg ou un plant de poiriers vigoureux a été détruit en 4 ou 5 années. Il a fallu dix ans de soins continuels et l'emploi de la chaux éteinte et de scories de déphosphoration pour obtenir la complète disparition du champignon. » — 58 — conseils dans une courte formule qu'on peut traduire comme suit : Ameublir le sol profondément. Donner de l'engrais généreusement. Espacer largement. Tuteurer promptement. Arroser de bonne heure. Supprimer les gousses de graines. — Revue horticole, novembre 1915, page 580. Un nouveau Soleil hybride à fleur de gaillarde, avec gravure. Article de M. Grignan. Page 584. — Miltonia vexilla?ia memoria Baron Schrœder avec gravure. Orchidée d'un mérite tout à l'ail exceptionnel à la fois pour sa belle culture et pour son coloris distinct. Plante d'une admirable beauté, et si Ton considère que sa floraison dure aisément trois semaines, on conçoit l'attrait poul- ies amateurs de cette privilégiée des Orchidées. Page 585. — Pois de Ste Catherine. Article de M . Meunier sur la culture du Pois Michaux ordinaire, dit de Ste Catherine, à cause de l'époque à laquelle s'effectue le semis. Page 589. — Faut-il changer les noms des plantes allemandes. Le Comité administratif de la Société Française des Rosiéristes après avoir pris connaissance de diverses propositions a arrêté sa manière de voir de la façon suivante : I" Suppression pure et simple de la multitude des variétés allemandes non méritantes; 2° Maintien des bonnes variétés. Il ne croit pas que les changements de noms soient possibles. Je tiens à signaler que le conseil de la Société Nationale d'Horticulture a, dans sa séance du 14 octobre, adopté la résolution suivante: Suppression pure et simple dans les cultures et catalogues, de Imites les variétés de plantes d'origine austro-alle- mande. — 59 — — Bulletin de la Société Nantaise d'Horticulture, avril 1915, page 53. Conditions de vente de la Nicotine par les Eta- blissements delà Régie. Modes d'emploi en horticul- ture. Arrosages. Fumigations. — Bulletin de la Société Nantaise d'Horticulture, septembre 1915, page 60. Sulfatage des arbres fruitiers. — M. Ghasset, le distingué secrétaire général de la Société pomologi- que de France, emploie la bouillie composée de : eau 100 litres, sulfate de cuivre 2 kil., mélasse 1 k. On peut remplacer la mélasse par 60 grammes de dextrine ou encore par 40 grammes de caséine. Ces trois matières donnent le maximum de fixation; la dose de cuivre ci-dessus est suffisante, car ce n'est pas la quantité qui agit, mais la parfaite dispersion sur toutes les parties de l'arbre. * — Bulletin de la Société d' Horticulture de Seine- et-Oise, juillet-août-septembre, page 55. • Ecarlement à observer dans la plantation de quel- ques légumes. — Page 56. — Destruction des Escargots. — On sait qu'après les pluies, les escargots et les limaces rampent sur le sol; à ce moment-là, ou le matin de • bonne heure, à la fraîcheur, on sème à la volée dans les allées de son jardin et sous les arbres, du sulfate de 1er, en évitant d'en répandre sur les feuilles. Procédé absolument radical. — Page 57. — Piqûres des Abeilles. — Une goutte, d'eau de Javel arrête immédiatement la douleur et prévient l'enflure. — Page 79. — Destruction des Limaces. — Divers procédés déjà connus pour la destruction des Lima- _ 60 — ces par M. Jammetel, régisseur des Domaines d'Andore, qui termine ainsi son article : En résumé, ers procédés courants ne donnent pas des résultats aussi complets que ceux qu'on attend généralement (Feux. A notre avis on éviterait des pertes de temps et on obtiendrait des effets beaucoup plus efficaers en ayant recours à deux produits que l'usage et la réussite ont consacres, ce sont des boulettes à l'arseniate de cuivre et la poudre lochicide. — Bulletin de la Société des Agriculteurs de France, octobre-novembre 1915, page 157. Article de M. E. Kayser sur les troubles du cidre. — Bulletin de la Société Nantaise d'Horticulture, mai 1915, page 35. Extrait de l'enquête sur la culture des fruits et légumes forcés en 1915, par M. Buisson, délégué par le Ministre de l'Agriculture. — Région de Cher- bourg. A Tourlaville et à Cherbourg, il y a sept établissements primeuristes dont la superficie de verre, soit eu verres, soit en châssis, peut être éva- luée à 22.000 mètres carrés. Un forcent1 a une culture très importante de pèches qu'il écoule sur Paris, mais la spécialité de cette contrée est le raisin cl surtoul le navet forcé, dont, environ 75.000 bottes sont expédiées annuelle- ment à Londres. Le produit du forçage de cette région est évaluée ;i 55.000 IV. — Bulletin de la Société Nantaise d'Horticulture, juin-juillet 1915, page 45. Taille Madame Beurra Hardv. Directeur Hardy. Pierre Tour -- R sevelt, Marquise de Quifistr lu C Char 5-E] nest. -ident M - M lam I - uau. Beurr» : A «n An D :me d'hiv- D venné ' >- Bouch matur: A 5 r/i^m id. id. id. ( I tobre 0 bi • -N vem id. id. \ vemb.-B b. id. id. id. id. Décembre-Janvier Déceml -I er Janv ril -Mars Le Jardin de l'Horticulture AU MANS (Lu à la S ■ la 3 Octobre Messieurs, Par suit- îirconstance s que b - - priv beaucoup de public - ris et de ra[ des expos - on peut- quelqc sur le jardin du Mans :it et j'ai pris quelqu - en vis - jardin rnrne:. rd. je dois dire qu'il sert de jardin • ad ri; nent en* I. esl ■:. - - - - . jardin p Il est ou- i les - - racoup jui passe Horticulture J';. jardin fi principe Il est. dïvis . - - ' - I -- m - un r. . {ui rrai ïmm I — 69 — Marguerites, Phlox de Drummond, Goreopsis, Tagetes, Œillets d'Inde cl de Chine, Gaillardes, Scabieuses, Balsamines, Amarantes queue de renard, Ghrvsnullièmes des jardins, font un mélange multi- flore agréable à l'œil. Les plates-bandes transversales et autres massifs des extrémités sont garnis d'Anthémis, Héliotropes, Bégonias variés, Géraniums zonales, Zinnias magni- fiques, Verveines, Pétunias, Sauges rouges, Fuschias, Lantanas. Les massifs sont hordes d' Ageratums nains, de Gnafoliums, de Géraniums panachés. Les deux plates-bandes de L'allée centrale sont décorées par une bordure en mosaïque, composée de Pyrèthres aurea, Alysses panachés, mélangés de petits Bégonias, et le milieu de la plate-bande par drs groupes de Bégonias disposés par couleurs et intercnles de groupes de Géraniums à feuillage jaune et brun. Des M y ri es el des Orangers en caisse ornent le voisinage du kiosque ;i musique. Ce jardin est dominé par nue grande terrasse, plantée d'arbres, où le public peu! se promener m l'ombre pembinl les concerts. Au dessous de cette terrasse, sur le talus de gazon qui est de chaque côté du kiosque, deux grandes mosaïques l'ont un charmant tapis; la première en forme d'éventail es1 composée de deux espèces d'Alternanthera, Pvréthres aurea, Kelieveria, Sedum Carnatum, [ré- sines, jj;tos Echeveria Metallica font l'effet de yros cabochons. Un encadremenl étail fait de Goleus et d'Achyranthes Verschaffeltii. La deuxième mosaïque étail iin lit de dessin renaissance, composé de deux espèces d'Althernantera, Sedum, Carnatum, petits bégonias roses nains et pyrèthres aurea avec un encadremenl d'Iresines jaune et rouge. A l'entrée du jardin, j'ai vu des Gamellias el Azalées Mollis très vigoureux ainsi qu'un Oranger épineux qui, portant des fruits verts (Gitrus triptera Ghinei formai! un énorme buisson. — 70 — Avant de quitter le jardin français pour passer clans le jardin anglais, qui en est séparé par une rue, j'ai remarqué adossée à la partie surplombant le jardin, une Fougeraie où une petite rocaille dis- tribue l'eau destinée à entretenir la fraîcheur. Cette façon intelligente et gracieuse était très bien com- prise pour faire valoir les fougères qui ornaient ce petit coin où il y avait de beaux exemplaires d'Os- mundaregalis, Lastrea crispa cristata, Struthiopteris Germanica, Asplenium et autres espèces. Pour gagner le jardin anglais, on passe par deux voûtes en rochers artificiels, sous la rue qui sépare les deux jardins. Le jardin anglais est plutôt un parc par ses dimensions et ses sous-bois fort jolis, agrémenté par un rocher qui forme cascade et alimente une petite rivière qui se divise en plusieurs petites pièces d'eau garnies de plantes aquatiques, telles que Nénupnars variés et, sur les bords, d'Osmunda. Cette petite rivière se termine par un étang assez vaste, où lors- qu'il gèle très dur, les amateurs de patinage vont se livrer à ce sport si gracieux. Des massifs ornent les pelouses, ils sont composés de Caladium esculenta, Géranium peltatum, Bégonias bulbeux, Cannas à grandes fleurs, Ageratum. Abutilons panaches, Dahlias cactus rouges et, de place en place, des Daturas aux énormes fleurs blanches, avec une bor- dure de Dahlias nains à fleurs blanches el une seconde bordure de Géraniums rouges, des Dahlias à lieu es simples bordés d'Eupatoires panachées el d'Achyranthes. Des massifs faits d'une collection de plantes grasses conservées en pot sont peut-être curieux, mais pas très jolis comme effet. Permettez-moi de vous énumérer en passant quel- ques spécimens d'arbres el d'arbustes. Dans les Conifères, diverses espèces d'Abies : Morinda, Pin- sapo, Nordmanniana, groupes de Pinus excelsa, Cyprès chauve <>u Taxodium distichum, arbres 1res curieux, situés sur le bord de l'étang, dont levoisi- — 71 — nage de l'eau fait ressortir les racines de terre, formant des protubérances coniques recouvertes d'écorces, des Gupressus Lusitanica. Larix europae, Séquoias gigantea (Wellingtonia des Anglais, Was- hingtonia des Américains), Séquoia sempervivens, Cèdres deodara, Juniperus, etc. Puis dans les autres végétaux : Grenadier, Tama- ris, Altheas abondamment fleuris, Andromèdes du Japon, Eleagnus variés, Buddleia Lindleyana, Gro- seilliers des Alpes, Enochorda grandiflora, Berberis variés, Gassia floribundia, Spirées. Pavia, Houx variés, Gotoneaster du Népaul, Chamœrops excelsa très forts, Magnolias, Yuccas pendula, Bambous aurea, Viridis, Glaucescens, Metaké, etc., massifs de Rhododendrons et d'énormes pieds de Lierre du Caucase formant buisson. Dans les grands arbres : Chêne vert etChêne liège, Chêne rubra, Chêne des marais et à gland doux. Bouleaux très jolis de feuillage, Frênes d'Amérique et de Kabylie, Gleditschia triacanthos et inermis. Un Peuplier noir, énorme de tronc, entouré d'Erables champêtres, forme un coin très rustique. Il se trouve beaucoup d'autres végétaux que je n'énumère pas. Des Asters variés, des Hélianthusleetiflorus ornent le devant des massifs d'arbustes qui sont bordés soit de Garex, Sedum Faborium, Fusain radicans argenteus. Des plantes de serre, dont les pots sont enterrés, ornent les parties du jardin qui donnent de l'ombre à leur f euill âge, Chamœrops humilis,Kentias,Phœnix, AraliasSieboldii, puis, sur lespelouses, des Bananiers. Des statues et des colonnes surmontées d'urnes, dans lesquelles sont placées des plantes, décorent le milieu des massifs de fleurs . Dans le parc, une partie est occupée par des enclos et des cages où habitent paons, pintades, pigeons, sanglier, chèvres, chevreuil, cerf commun, cerfs sika du Japon. Sur les pièces d'eau, cygnes, canards mandarins, mouettes, vanneaux et hérons, donnent la vie à ce gracieux endroit. 7-> Une partie aussi de l'étang est fermée avec an filet de fds de fer pour isoler de fort belles carpes des cyprins rouges. Après l'agréable, passons à l'utile, c'est-à-dire dans le potager fruitier où je trouve des plates- bandes affectées aux plantes vivaces. J'y remarque en fleurs Eryngium spinella, Pyrèthre Diamant, Clématite Davidiana, llelianthus multiflore double, Polygonum panaché, Iris pendula à feuilles pana- chées et un grand nombre de plantes d'Œillets, d'Iris Germanica en collection. Des Chrysanthèmes sont cultivés en pot et ont un fort beau feuillage. Puis, dans certaines parties du jardin, on élève les plantes de printemps pour orner les massifs : Silène, Myosotis, Campanules, Giroflées, Roses Trémières, pais des Rosiers francs de pied et des Rosiers haute tige nouvellement écussonnés. Dans les carrés sont cultivés des lots de légumes nouveaux : Carottes, Salsifis. Chicorées, Scaroles, Betteraves, Poireaux, Navets, Artichauts, Haricots, Pommes de terre, Potirons et Tomates, et sur cou- che, Aubergines et Piments. Puis des planches de Fraisiers parmi lesquels j'ai vu Madame Moutot, Docteur Morère, Louis Gauthier, Gloire du Mans et, dans les quatre-saisons, Mons- trueuse Caennaise très vigoureuse. Les plates-bandes sont bordées de Thym, Oseille, Cives. Le jardin est clos de murs qui sont garnis, en partie, de vignes à raisins blancs et noirs, que Ton avait sulfatées; mais la recolle était nulle, me dit un ouvrier jardinier. Puis des Pêchers en espalier garnissent une autre partie du mur. mais ils ne sont pas brillants connue végétation et Ton me dit que les nombreux paniers de belles pêches que j'ai vues au marché sont obte- nus sur des pêchers qu'on a laissé aller en plein vent. Des Poiriers palmette, formée trois branches. occapenl une autre partie du mur; ce sont des — 73 — Doyenné d'hiver et Beurré d'Aremberg ayant de forts beaux fruits et taillés à l'ancienne taille. Dans une partie du jardin, sont des contre-espaliers for- més en U double, en palmettes obliques et horizon- tales et en palmettes Verrier simples et doubles a 5 et 6 branches. Tous ces Poiriers, ainsi que des carrés de pyramides, étaient magnifiques de vigueur et portaient de beaux et nombreux gros fruits. L'on avait appliqué un peu la taille Lorette, mais, malgré cela, on avait ébourgeonné quelques pousses à cinq feuilles, et sur la taille courte, j'ai constaté que certains yeux stipulaires n'avaient pas poussé. Devant les contre-espaliers sont des cordons hori- zontaux de Poiriers et Pommiers ayant beaucoup de fruits. Les groseilliers à grappes et épineux sont élevés sur tige et forment une tète très régulière. Les Frambroisiers sont très espacés, pour être attachés sur des fils de fer horizontaux. Puis des Ronces à gros fruits, dites américaines. En terminant, je signale un petit bâtiment situé au milieu du jardin qui abrite un instrument que l'on nomme un sismographe qui sert à indiquer les mouvements sismiques qui se produisent. A. LETULLIER. Le Jardin public d'Evreux M. Dorange, membre de la Société, mobilisé à Evreux, nous a envoyé 7 cartes postales représentant le jardin public d'Evreux, et accompagnées de notes explicatives reproduites ci-après : Une partie du jardin fut dessiné et les serres cons- t ruites en 1 79 1 ,en même temps que l'on formait l'Ecole centrale (aujourd'hui Lycée) dans l'ancien couvent des Capucins. Le jardin public actuel est l'œuvre de .M. Bosquentin qui en fut le Directeur. Cet établissement situé en plein centre de la ville, est très intéressant. 11 est en pente rapide et très régulier. Massifs et allées de droite et de gauche sont identiquement pareils. Le jardin est terme par de grands arbres, excepté d'un seul côté, en arrière du musée, d'où l'on aperçoit la ville. Les grandes plantes de serre servant à la décora- tion, étaient rentrées lors de l'envoi des cartes par M. Dorange (novembre 1915). Le massif central est particulièrement intéressant pendant l'été, étant alors essentiellement composé d'Orchidéesrustiques(/6T///>^^^^^ ou Sabot de Vénus) Anthuriums variés, Cactus, Echinocactus, Aspidistras panachés, etc. Le tout, d'un très bel effet, est entouré d'une bordure de cailloux rustiques sur laquelle retombent les fleurs Menés du Lobelia double, lleii- rissanl 1res bien à Evreux. En arrière, des Bégonias semper/Iorciis et, encore plus loin, une rangée de Phlo.j- panachés, vivaces, pinces a 0m20 de hauteur, découpant par leur joli feuillage sur l'ensemble du massif. Ces (liantes sont très répandues à Evreux. M. Dorange s'étonne de ce que les Phlox ne soient — ID 3as employés à Cherbourg dans la composition des bordures ; ils sont très rustiques, dit-il, et leur culture est des plus laciles puisqu'ils se reproduisent par éclats de la plante. Il suffit de les pincer quand les pousses, au printemps, ont atteint de 0m15 à 0m20 el de les maintenir ensuite à cette hauteur tout l'été, à laide du sécateur. Les deux premières cartes postales donnent un aspect général du jardin. La troisième le reproduit de bas en haut. Au premier plan, le bassin aux poissons ; à sa droite et à sa gauche, le jardin fruitier dans lequel sont donnes des cours publics, tous les mois. Au second plan, sur la pelouse, rond-point entouré dune rampe rustique, où lamusiquese fait entendre le dimanche. Tout à lait à l'arrière plan, la grotte, d'où s'échappe un petit ruisseau, domine le jardin et en forme le fond. La grotte (4e carte postale) est très belle et très grande ayant bien de 4 à 4m50 de haut et de 7 à 8 de large. On peut pénétrer à l'intérieur et, même, s'y asseoir sur des bancs rustiques qui y sont dispo- sés. Un défaut à signaler, c'est qu'elle est absolu- ment dépourvue de végétation. M. Dorange en a fait la remarque au jardinier qui lui a répondu que sa situation extrêmement ombragée en était la cause, il semble que des fougères, des mousses et d'autres plantes pourraient y vivre, donnant un aspect plus naturel et plus vivant. En arrière de la grotte, un bosquet, très beau el très touffu, la domine et surmonte un joli petit laby- rinthe. Quelques beaux spécimens de hêtres pour- pres y sont plantés. La 5e carte postale montre un des jolis coins du jardin. On aperçoit une entrée de la grotte. L'eau, qui en jaillit en cascade, tombe dans un bassin pour reparaître plus loin et plus bas, formant un joli ruisseau qui serpente pendant quelque temps, puis finit par disparaître dans le sol. — 76 — L'été de jolies fêtes sont données dans le jardin et y attirent beaucoup de monde, étant particulièrement réussies. Le dimanche, le jardin est un des lieux les plus fréquentés de la ville, autant pour sa fraîcheur et ses fleurs que pour la musique. Au bas du jardin (6e carte) est situé le Musée. A sa droite et à sa gauche, on aperçoit un peu les serres. Elles sont grandes, mais trop petites pour l'énorme quantité de plantes qu'elles abritent. De suite on y remarque un Fourcroya qui commence à fleurir et un Ci/cas revoluta en pleine floraison. Les Camélias sont couverts de boutons. M. Dorange trouve regrettable qu'un rideau d'arbres plantés en arrière du musée, n'isole pas complètement le jardin de la ville. De cette façon, ajoute-t-il, quoiqu'en ville, on aurait l'impression de se trouver en pleine campagne, comme cela existe au parc Liais et au jardin de notre Société. La 7e carte montre une allée du jardin où l'on voit de beaux et grands arbres et un massif de fleurs. CONSEILS sur la création d'un Jardin d'Agrément AU BORD DE LA MER (Lu à la Séance du 7 Novembre 191~>) Messieurs, Par suite de mes travaux et des observations que j'ai pu faire en créant des jardins aux bords des plages environnantes, il m'a été donné de voir sou- vent la non réussite des plantations faites au bord de la mer soit à cause de l'orientation, soit aussi à cause de la nature du sol ; car, souvent, des person- nes ont planté des végétaux quelconques comme on peut en planter dans tous les jardins de ville. C'est ce qui me donna l'idée de causer un peu des difficultés que l'on rencontre et de tâcher d'y obvier dans la limite du possible. Je dois dire, d'abord, que lorsque l'on plante dans un sol formé de terre végétale, on a une plus grande chance de réussite que dans les terrains sablonneux comme l'on en trouve dans les dunes. D'abord, dans les sols légers où le vent déplace le sable et, aussi, où, l'été, les végétaux souffrent grandement de la sécheresse, il faut mettre beaucoup de fumier pour arriver à constituer un humus qui donnera dans la suite une bonne vigueur aux plantations, et les racines fixeront les formations des massifs et des pelouses. Car quelquefois les vents sont très forts et, par les apports de sable, modifient les courbes des allées et couvrent les bordures des massifs. — 78 — Donc, quand on dessinera le jardin il faudra, autant que possible, sans nuire aux vues que l'on doit ménager, s'inquiéter de placer les massifs d'arbustes de façon à former abri, à seule fin que l'on puisse, plus tard, planter des rosiers ou autres plantes plus délicates et dont les premières pousses sont brûlées par les mauvais ventsdu printemps, surtout les vents de Nord-Est, et, quand le jardin est sur les bords de l'eau, | ar les embruns. Il faut aussi choisir les végétaux qui. très résis- tants cl ne craignant pas les vents de la mer, sont à même de former le fond de la plantation et qui, lorsqu'ils auront atteint déjà un certain développe- ment permettront, par leur abri, de planter d'autres arbustes plus délicats, poussant bien grâce aux premiers plantés. Il ne faut pas comme le font cer- tains propriétaires et même des gens de métier, planter n'importe quels végétaux et, par cela, dépenser un argent inutile; car, très souvent, ces plantes ne réussiront pas et apporteront un retard au but à atteindre, c'est-à-dire avoir de la verdure et de l'abri. Je crois donc, qu'il faut faire, suivant l'orientation de la propriété et aussitôt que le terrain est préparé pour la recevoir, une première plantation de Tamaris gallica, AtriplexHalimus (Pourpier de mer),Sambu- eiis sureau commun), Hippophae rhamnoïdes, Fu- sains, Lycium Europeum, Troëne de Californie, Peuplier suisse ou régénéré, Peuplier blanc de Hol- lande, et de Mauves (Malva Alcea), car, elles viennent bien partout et forment la base de l'abri tantdésiré, qui facilitera la venue des autres arbustes et que l'on détruira pour faire de la place plus lard. Alors. la seconde année, l'on pourra l'aire lo plantation drs arbustes plus délicats mais qui viennent bien quand même au bord de la mer : Escallonia maeranlba, Véroniques variées, Elea- gnus angustifolia, Baccharis halimifolia ou Séneçon • •n arbre, Cistes variés, Bnddleva Lindlevana. EvO- — 70 — nvmus variés, Genista juncea à fleurs jaunes, Ber- beris, Mahonia, Laurette amande. Arbousier des Pyrénées, Chênes verts, Filaria latifolia, Saule Osier. Bupleurum fruticosum, Althœa Syriaeus, Sumac, Ribes variés, Euschia Riceartoni, Romarin, Lavande, Bambous Metake, Coronille; puis, des Draceeua in- divisa par groupes sur les pelouses ou disséminés dans les massifs d'arbustes et des Pins noirs d'Au- triche ainsi que des Pins maritimes et des Eucalyptus globuius. Et, comme plantes isolées, on disposera sur les gazons : Gynérium argenté, Phormium Tenax, Yucca Pendula, Tritoma variés, Araucaria imbricata, et, quand on a un peu d'abri, Cupressus Lambertiana. On intercalera dans les premières années, pour com- bler les vides entre les arbustes : Balisier ou Canna Indica, Polygouum, Helianthus variés. Contre les murs, pour palisser, Chèvrefeuilles, Polygonum, Lierre, Ampélopsis viridis. Les bordures des massifs seront faites de : Fusain radicans variegata, d'Œillets mignardise roses et blancs, Pervenche à grande feuille (Vinca major). Sur la haie ou talus de séparation, des Ajoncs de la variété Ulex Europceus flore plena,car aujourd'hui notre 1 ajonc fleuri est admis à décorer nos vestibu- les, disposé dans nos cruches de cuivre normandes. Et pour ne pas renouveler une plantation trop coû- teuse tous les ans, on en reviendra à planter des plantes vivaces qui donneront à couper des fleurs pour le bouquet que l'on est très heureux'de pouvoir offrir aux amis : Aster variés. Rose trémière, Delphinium hybridum, Dahlias, Helenium superbum, Hamero- callis, Monlbretia variés, Leucanthemum lacustre, Valériane alba et rubra, Acanthus latifolius, Phlox vivaces variés, Aconitum Napellus, Anémone du Japon, (Eillets variés, Pivoines herbacées et Iris Germanica. (1) L'ajonc ne venant pas clans les sols sablonneux, ne peut être employé que dans les sols de terre plus ou moins bonne. — 80 — Quant aux pelouses à établir dans un sol sablon- neux, il est préférable, pour avoir un bon résultat, de semer avec un mélange spécial pour terrain sec plutôt que d'employer le Ray-Grass qui réussit moins bien. Permettez-moi en terminant d'insister, beaucoup, pour engager à planter des Dracaenas Indivisa et des Imormiums qui résistent bien et donnent un aspect exotique fort agréable. Cherbourg, 22 Octobre 1915. A. LETULLIER. «5 vT1»»' 'Ê^Ss-? J »» UN CHÊNE GÊAMfT -**■ L'envoi par M. Dorange, pour la séance d'octobre 1915, d'une carte postale représentant un beau cèdre du Liban, d'une propriété d'Evreux, m'a donné l'idée d'apporter, pour la séance de décem- bre, une photographie d'un très fort chêne se trou- vant dans la commune de St-Georges-de-Rouelley (terre de la Bourginière), arrondissement de Mortain. D'après des cartes postales, cet arbre géant attein- drait à sa base 8m50 de tour. Je n'ai pu le mesurer immédiatement à sa sortie de terre, parce que, d'un côté, il tient à une haie. Mais, à un mètre du sol, je lui ai trouvé Gm80 de circonférence. Ce qui est déjà bien beau. La tête est ronde et, quand on voit, de loin, ce chêne, dominant tous les arbres d'alen- tour, on dirait un énorme pommier. Des personnes du pays supposent que, dans les débuts, on a dû le tailler pour lui donner cette forme. Le vent a brisé, d'un côté, plusieurs de ses petites branches. Près de lui, se trouve un arbre de même essence, déjà bien beau, mais qui paraît petit en comparaison. Il y a quelques années, un habitant de la commune m'avait donné les mesures suivantes que je lui avais demandées : Le tronc a 7. mètres de hauteur de terre à la naissance des branches et la mesure, de la naissance des branches à leur extrémité, est de 26m30, de sorte que la hauteur totale est de 33m30. La circonférence du terrain couvert par l'extré- mité des branches parallèles au sol est de 80 mètres environ. Les bouts des branches les plus rapprochées du sol en sont à 12 mètres environ. — 82 — \|mii correspondant ajoutai! : une femme pourrait monter, à la fourche des branches, avec son rouet el sa chaise, et y filer facilement. La photographie que j'ai communiquée représente au pied de ce bel arbre, Ï9 personnes, enfants, petits-enfants el arrière-petits-enfants, groupées à l'occasion des noces de diamanl des parents du fermier de la Bourginière. Toutes ces personnes paraissent des pygmées en comparaison de ce géant. Il n'est pas possible de déterminer son âge. Je sais qu'il était 1res fort à la lin du 18e siècle, puisque le propriétaire de celle époque, voulant poser sa candidature à la députation, avait organisé, sous son ombrage, un banquet de 80 couverts. Ce qui prouve qu'alors il avait atteint, déjà, un grand développe- ment. Les propriétaires ont recommandé aux fermiers de ne pas élaguer ce chêne. Beaucoup d'étrangers à la commune viennent voir cet arbre remarquable, d'autant pins qu'il n'est p;is 1res loin d'un site très curieux, la Fosse Arthour, qui attire beaucoup de visiteurs. Il existe aussi dans le Mortainais, des poiriers à poiré remarquables, dans leur genre, par leurs dimensions. Lorsqu'au printemps on aperçoit leurs belles têtes couvertes de fleurs, dominant les pom- miers plantés eoneiirremnieiil avec eux dans les champs et les vergers, elles produisent le [dus bel effet. Dans la même commune de Saint-Georges-de Rouelley, j'ai vu un poirier- ayant 15 mètres de hauteur et 2 mètres 30 de circonférence ;'i sa luise, il a donné, m'a-t-on dit, certaines années, 800 litres de poire. Dans nue autre commune du même arrondisse- ment, je connais un arbre qui, en proportions bien plus modestes, m'a paru cependant intéressant et déjà vieux. C'est un buis se trouvant dans un verger ;ni milieu de poiriers et de pommiers. Quand je l'ai mesuré, il y a quatre ans, il avait 8 mètres de hau- teur de terre à l'extrémité de ses branches ; la gros- seur du tronc à sa sortie de terre était de 0m77 et 0m67 à un mètre de terre. La forme est élégante. Comment ce buis se trouve-t-il là, je l'ignore. Peut- être est-ce un reste d'une haie qui était autrefois à cet endroit. J'ai cru que ces arbres méritaient d'être signalés à la Société d'Horticulture, d'autant plus que les beaux spécimens deviennent de plus en plus rares. P. LELIEVRE. 84 — ÉCROLOGIB -**- La Société a eu la douleur de voir la mort lui enlever sept de ses membres, dont deux surtout, MM. Leterrier et Robin, avaient donné de nombreu- ses preuves de leur dévouement. M. Leterrier, secrétaire-adjoint, était jeune encore, mais depuis plusieurs années, il était atteint du mal auquel il a succombé et que les fatigues d'une cam- pagne en Belgique, ont bien contribué à aggraver. Son caractère aimable, sympathique, enjoué, l'avait fait aimer de tous ceux qui l'avaient connu. Los souffrances ne l'empêchèrent pas de prêter, dans toutes circonstances, son concours dévoué et em- pressé à notre Société, pour laquelle ont été ses dernières pensées. Les nombreuses personnes qui assistaient à ses obsèques témoignaient de l'estime et de la considé- ration générales dont il jouissait. D'ailleurs, dans le discours qu'il a prononcé sur sa tombe, et que nous reproduisons ci-après, M. Corbière a été le fidèle interprète des sentiments de tous les présents. Discours de M. Corbière J'ai le devoir douloureux de venir, au nom de la Société d'horticulture, déposer sur cette tombe, si prématurément ouverte, l'hommage de mes regrets et de notre affectueuse gratitude. Simple, digne et bien remplie, mais trop courte hélas ! a été l'existence de notre cher et dévoue secrétaire-adjoint. Dans mes souvenirs dejii lointains, je revoisencore le jeune Henri Leterrier sur les bancs de uotrè vieux collège devenu lycée: mine intelligente e\ éveillée, — 85 — caractère enjoué et sérieux tour à tour, bon cama- rade, travailleur consciencieux. Tel je le connus alors, tel dans ses grandes lignes, il est resté jus- qu'à la fin ; tel, en particulier, nous l'avons vu, lorsque, établi dans cette maison de commerce qu'il qu'il a fait prospérer, le goût très vif qu'il avait montré de bonne heure pour les plantes le fit entrer, en 1897, à la Société d'horticulture. Ses heureuses qualités ne tardèrent pas à le faire remarquer et apprécier de ses collègues qui, trois ans après, l'élisaient secrétaire-adjoint : modestes fonctions qu'il a conservées jusqu'à sa mort et dans lesquelles il a rendu, 15 années durant, des services inoubliables. ^ nos réunions du bureau, comme aux séances mensuelles, ses communications ou propositions, fruits de son expérience et de ses réflexions, étaient marquées au coin du bon sens et rencontraient géné- ralement une adhésion unanime. Mais c'est surtout lors de nos expositions, — qu'il s'agit de l'élabora- tion des programmes ou des multiples détails de l'organisation générale, — que sa collaboration éclairée et dévouée nous était précieuse. Si, en par- ticulier, le succès de nos expositions de chrysanthè- mes fut éclatant, nous le devons pour une bonne part à l'intelligente initiative de M. Leterrier, amateur et fin connaisseur de ces belles plantes automnales, aux formes aussi riches que variées et dont la cul- ture a pris une si grande extension dans ces dernières années. Souvent nous l'envoyâmes comme délégué auprès des Sociétés correspondantes pour faire partie du jury de leurs expositions : tâche délicate, car il s'agit de discerner et de récompenser des mérites souvent nombreux et parfois susceptibles. M. Leterrier s'en acquittait à merveille, et plus d'une fois nous eûmes la satisfaction et la fierté d'apprendre que ses collè- gues, bons juges de ses propres mérites, l'avaient choisi comme président du jury. — 86 — Avec lui, nous eûmes une grande joie lorsque, il y a trois ans, le gouvernement lui décerna la Croix, si bien gagnée, de chevalier du Mérite Agricole. Nous étions en droit d'espérer que notre Société profiterai! longtemps encore de ses connaissances de plus en plus étendues, de son jugement sur et de Sun dévouement à toute épreuve. Malheureusement sa santé, qui avait été longtemps robuste, déclinait déjà visiblement et préoccupait ses amis. Puis tout à coup éclata l'effroyable guerre actuelle où se jouenl les destinées de notre pays. Apparte- nant à l'une des dernières classes appelées au secours de la patrie en danger, M. Leterrier qui, pendant sa période militaire avait conquis le grade de maré- chal des logis, ne songea point à l'aire valoir, pour rester au milieu des siens, l'état, pourtant si précaire, de sa santé. 11 aperçut un devoir à remplir, et il partit sans aucune hésitation. Pendant les plus rudes mois de l'hiver dernier, de novembre à février, il séjourna en Belgique, dans les plaines marécageuses et glacées des bords de l'Yser, on devine au prix de quelles souffrances. Epuisé, il fut enfin évacué sur un hôpital de Breta- gne, puis renvoyé dans ses foyers. H avait fait plus que son devoir. Depuis lors, entouré des soins les plus attentifs, il axait semblé un moment renaître à la vie ! à notre séance de juin, il était encore présent au milieu de UOUS. .Mais ce devait être, hélas! la dernière fois. Bientôl son état s'aggravait irrémédiablement et il s'esl éteint après de longues journées de souffrances supportées stoïquement, avec le réconfort des suprê- me- espérances du chrétien. El maintenant, mon cher et vaillant Leterrier. votre tâche, bonne el généreuse, est achevée. Repo- sez en paix ! Ton- ceux qui vous uni connu, apprécié et aime, spécialemenl vos collègues de la Société d'horticul- — 87 — bure, conserveront pieusement voire souvenir : le souvenir d'un époux et d'un père très tendre, d'un ami dévoue, d'un citoyen utile, d'un bon Français! Et puisse cette assurance, et les sympathies de la foule nombreuse et recueillie qui vous accompagne a votre dernière demeure, apporter un adoucisse- ment à la douleur de votre pauvre veuve, de vus chers entants, de votre famille éplorée ! Adieu et au revoir ! Malgré ses 82 ans, M. Robin, Agent comptable principal de la Marine en retraite, jouissait d'une verte vieillesse etnous ne pouvions penser, en le voyant assister à la séance d'octobre 1915, qu'il dût être frappé, peu de temps après, par la mort. M. Robin faisait partie de la Société d'horticulture depuis 1864, une médaille d'argent lui avait été remise au banquet de l'exposition de 1914, à l'occa- sion du 50° anniversaire de son admission comme membre titulaire. Une note insérée dans le Bulletin de 1911, rappelait cette remise et les services rendus par M. Robin tant comme secrétaire de la Société, que comme membre et rapporteur des Commissions. Nous ne les rappellerons doue pas. M. Corbière, en présentant, à la séance de juin 1915, le Bulletin qui allait être distribué, lut cette note, aux applaudissements unanimes des assistants et M. Robin exprima ses vifs remerciements pour ce témoignage de cordiale sympathie dont il était très touché. Malgré son âge, il rédigeait tous les mois, d'une main ferme et d'une écriture toujours correcte, les comptes rendus des publications reçues. Il l'avait l'ait encore, pour la séance d'octobre et, peu de temps après, il succombait après quelques jours seulement de maladie. Nous avions tous pour M. Robin la plus grande estime et la plus grande considération que lui avait, d'ailleurs conciliées son caractère si aimable et sym- pathique. Aussi, avons-nous été vivement peines en apprenant la mort de ce vénéré collègue qui avait donné, pendent de longues années, des preuves de dévouement à notre Société . M. le docteur Delisle, Médecin principal de la Marine en retraite, avait, depuis 1902 qu'il en fai- sait partie, témoigné l'intérêt qu'il portait à notre Société en assistant, tant que sa santé le lui a per- mis, à nos séances mensuelles et à nos excursions. '■> M. Paul Lepelletier, ancien horticulteur, était depuis 1884, membre de notre Société à laquelle il avait l'ait parfois des communications des résultats de ses cultures. MM. Charles Dubois, Henri Le Conte, négociants, Picard, maître peintre, faisaient, tous les trois, par- tie de la Société depuis de longues années et lui avaient, en mainte circonstance, manifesté leur sympathie. Les membres titulaires dont nous avons rappelé ci-dessus les décès, jouissaient de l'estime et de la considération de leurs collègues et M. le Président a exprimé dans les séances mensuelles les vifs regrets que ces deuils ont cause. * » La Société a été, également, affectée par la mort de M. Charles Cohel qui, s'il ne iaisait pas partie de la Société, lui avail donné des preuves de son atta- chement, notamment en voulant bien interpréter dans des banquets, les chansons en patois bas-nor- — 89 — mand de nôtre excellent collègue M. Alfred Rossel. Il retrouvai! là les délégués des sociétés correspon- dantes qui étaient heureux de l'entendre de nouveau, ayant eu l'occasion de l'applaudir dans les villes de leur résidence. .M. Chnrles IC r-A MAISON DÉPOSÉE) ROUGE. & BLANC BORDEA UX A UT 1 1 ENTIQUE ROUGE & BLANC fi l> 0 Principal Dépôt : Madame LE GRAND, 15, rue Christine % INSTALLATIONS MODERNES DE CHAUFFAGE CENTRAL à l'eau chaude ou à la. vapeur, par Chaudières spéciales ou par Fourneaux de Cuisine pour Immeubles, Hôtels, SERRES, Jardins (Catalogues et Devis gratuits sur demande) ALLEMANDET INGÉNIEUR-CONSTRUCTEUR A. et M. Ateliers et Bureaux: Rue de» Carrière*, 1.9.11 — CIIEI&EgOl i;<» TRAVAUX DE SERRURERIE ~ SERRES ~ GRILLES EN FER OI l\4 A (I Mltll : Rue Gambette, 53, et Place Rivcttc — Cherbourg1 '0'~' ' ^,^m^m>^Mà W^ \^2^T3 ^~- S ^.^VjKf< POUR TOUS VOS TRAVAUX €L} c/ F&cftwes «*» Têtes de Lettttres *$> Ee^etoppess S^i Certes de Commerce «*» Lèpres de Décès Certes de ^ssÂfte et de N&iiss&ece <=*» Gemini s & Pnsgr&mnnies <=*» Affsclhes, Prospecta, ek, t Adressez-vous L^ DÉPÊCHE DE CTi'ET{'DOVT{G 4L RUE GAMBETTA, 41 Pfo&mro&ciie M'odgree L. PRUNIER Pharmacien de 1" classe de l'Université de Paris 58, RUE DE LA FONTAINE & 22. RUE GAMBETTA PHARMACIE D'ORDONNANCE , Spécialités Françaises el Etrangères — Eaux minérales Compagnie d'Assurances Générales Siège Social : 87, rue de Richelieu, à Paris Fonds de Garantie ■ 965 millions Assurances sur la Vie, Rentes Viagères, Assurances contre les Accidents et le Vol ASSURANCES CHEVAUX, VOITURES, AUTOMOBILES ASSURANCES CONTRE L'INCENDIE Louis LE BRUN Directeur Particulier pour les deux arrondissements, Cherbourg & Valognes 48, rue Montebello, Cherbourg Chaussures PHILIPPE 22, Rue du Bassin CHERBOURG ?♦« TOUTES LES GRANDES MARQUES Spécialité d'Articles Imperméables BOTTES <§e BRODEQUINS de Chasse et de Pêche La Maison ne vend qtj.© des Articles de première q.u.a.iite £ K X New York Botanical Garden Librar Il III I II! Il 3 5185 00259 6755