j J / I BULLETIN DE LA SOCIETE D ’ A N O E R S ^ ® © * © * ^ ;- --i-. xo ^ I: : N"- ' ANGERS IMPRIMERIE-LIBRAIRIE GERMAIN ET G. GRASSIN RUE SAIXT-r.AUD B •'•> ' ■ — vM 18^9 Les Membres de la Société d Etudes scientifiques d'Angers qui désireraient compléter la collection des Bulletins, sont prévenus qu’il reste encore quelques exemplaires des volumes ci-après, aux prix réduits de : 7'’“ Série 1871 (L® année'' ...••• • •• ^ ® 1872 2 » 1874-75 2 > 1876-77 (deui fascicules). 3 50 1878-79 2 50 1880 (deux fascicules) 3 50 1881-82.... 5 » 1883.. 3 » 1884. 6 ^ Supplément de 1884 1 5^3 2® Série 1885 4 » 1886 4 A> 1887 6 i » La collection complète des Bulletins (1871 à 1887 inclus), sauf volume de 1873, épuisé, pourra être fournie aux nouveaux soc lAires, au prix réduit de fr*axLCS. /le ié- BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ D’ÉTUDES SCIENTIFIQUES D’ ANQERS NOUVELI.E SÉRIE — XVIII® ANNÉE — 1888 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ D’ANGERS •'i 7189 ANGERS IMPRIUERJE-I.IBRAIRIE GERMAIN ET G. GRASSIN RUE SAINT-LAUD LISTE DES MEMBRES au P'* novembre 1889 MEMBRES FOxNDATEURS MM. BOUVET. HUTTEMIN, MAREAU. MM. MILLET. PRÉAÜBEHT. VERRIER. MEMBRES HONORAIRES MM. ASSÎOT, Louis, préfet honoraire du département de Vaucluse, à Avignon. BARDON, Charles, préfet du département de Maine-et-Loire, chevalier de la Légion d’honneur. BÉGHÂDE, Abdon, trésorier-payeur général, à Nantes. COTTEAU, membre de la Société géologique de France, boule- vard Saint-Germain, 17, Paris. DECHARME, ancien professeur de TUniversité, docteur ès- sciences, rue Laurendeau, 82, Amiens. FAIRMAIRE, L., entomologiste, ex-président de la Société ento- mologique de France, rue du Bac, 94, Paris. LEDANTEG, retraité, rue de Paris, 8, à Brest. MAILLÉ, Alexis, chevalier de la Légion d’honneur, rue des Luisettes, 17. Vî MARSEÜL (l’abbé de), directeur de V Abeille^ journal d’entomo- logie; boulevard Pereire, 271, à Paris. MEUNIER, Stanislas, professeur au Muséum d’histoire naturelle, boulevard Saint-Germain, 7, Paris. MOÜRIN, Ernest, recteur de l’Académie de Nancy. KELSOK-GHÎERIGO, chevalier de la Légion d’honneur, directeur de la Banque Algérienne, Alger. POISSON, J., aide naturaliste au Muséum de Paris, répétiteur à l’École des Hautes Études, rue de Buffon. PREUD’HOMME DE BORRE, A., conservateur au Musée Royal d’histoire naturelle de Bruxelles, rue Seutin, 11, Schaerbeck, Bruxelles. PüGHERAN, docteur-médecin, à Bouillousse, par le Port-Sainte- Marie (Lot-et-Garonne). SGHNERB, préfet du département de Meurthe-et-Moselle. VEHLOT, directeur du jardin botanique de Grenoble. MEMBRES TITULAIRES MM. ÂÎVAS, ingénieur, architecte de la Ville d’Angers, rue du Bellay, 52, Angers. ALLARD, Gaston, naturaliste, route des Ponts - de -Cé, à la Maulévrie, près Angers. ALLIN, Louis-Émile, naturaliste, à Bonnétable (Sarthe). ANGIBAULT, juge de paix à Bais (Mayenne). AUBERT, juge de paix, rue Franklin, 35, Angers. AUDRÂ, Eugène (le pasteur), rue de Paris, 85, Angers. AVRÎLLEAU, Eugène, banquier, boulevard des Pommiers, 3, Angers. BAHUÂÜD, docteur-médecin, professeur à l’École de Médecine d’Angers, rue Lenepveu, 34. BARON, Alexandre, industriel, place de l’École nationale des Arts-et-Métiers, 2, Angers. VII BATTUT, négociant, rue Saint-Georges, 9, Angers. BEDEL. Jules, conducteur des Ponts -et -Chaussées, 4, rue des Récollets, à Nantes (Loire-Inférieure). BELLIARD, Gustave-André, directeur d’assurances, rue de l’Asile- Saint- Joseph, 4, Angers. ' BERTHÂULT, Fernand, photographe, rue d’Alsace, 1, Angers. BESSO?iREÂU, officier de la Légion d’honneur, manufacturier, avenue du Mail, Angers. BICHON, Auguste, médecin-pharmacien, rue Beaurepaire, 31, Angers. BLEUNARD, Albert, professeur de physique et de chimie au Lycée d’Angers, Petite rue Volney, 13, Angers. BLORDIER, Léon, clerc de notaire, place d’Anjou, 1, Angers. BOURDELOïS, Auguste, négociant, rue Chaperonnière, 6, Angers. BOÜIG, officier d’ Académie, professeur au Lycée David d’Angers, rue Saint-Léonard, 21, Angers. BOUTRÉ, Adolphe, entrepreneur, faubourg Bressigny, 109, Angers. BOUVET, Georges , officier d’Académie , pharmacien , rue Lenepveu, 32, Angers. BURDIN, André-François, officier d’Académie, imprimeur, rue Garnier, 11, Angers. CALMÉS, officier d’Académie, conseiller de préfecture, boulevard du Roi-René, 70, Angers. CHAILLOU, Pierre, expert-comptable, rue du Mail, 31, Angers. CHARIER, Charles, docteur- médecin, chef des travaux anato- miques à l’Ecole de Médecine d’Angers, rue des Lices, 31, Angers. CHEUX, Alfred, président de la Commission météorologique de Maine-et-Loire, rue Delaâge, 47, Angers. COULBAÜLT, officier d’xAcadémie , professeur à l’École normale d’Angers, rue de la Juiverie. DAVID, Henri-Ferdinand, pharmacien de première classe, rue de la Gare, 11, Angers. DECUILLÉ, Charles, botaniste, rue Appert, 11, Angers. Il VIII DESÊTRES, Gaston, avocat, rue du Canal, 3, Angers. DOUET, officier d’Académie , docteur -médecin, professeur à l’Ecole de Médecine d’Angers, rue Corneille, 9. DOUET, Victor, notaire à Beaufort-en-Vallée (Maine-et-Loire). DREUX, Alfred-Alexandre, opticien-oculiste, rue Voltaire, Angers. DUSSAÜZE, Jules, architecte, rue Ménage, 19, Angers. DÜVAL, Auguste, étudiant en pharmacie, rue du Mail, 32, Angers. FEBYRE, Hyaointhe, droguiste, rue de la Roë, 7, Angers. FROUIN, Bertrand, officier d’Académie, directeur de l’Ecole primaire supérieure, Angers, rue du Grand-Talon, 9-11. GALLOIS, Joseph, officier d’Académie, inspecteur du service des enfants assistés du département de Maine-et-Loire, rue du Canal, 16, Angers. GAüDîîf, Joseph, pharmacien, professeur suppléant à l’Ecole de Pharmacie, rue du Mail, 64, Angers. GEhNEYRAYE, Paul, conseiller honoraire à la Cour d’Angers, conseiller général de Maine-et-Loire, rue Ménage, 6, Angers. GLSTRON, Jacques-Louis, officier d’Académie, négociant, place Ayrault, 3, Angers. GOBLOT, architecte, ancien élève médaillé de première classe de l’Ecole des Beaux-Arts, rue Béclard, 31, Angers. GONTÂRD DE LAUNAY, Léonce, membre de la Société archéolo- gique de France et de la Société d’horticulture nantaise, rue de Bel- Air, 14, Angers. GRASSIN, Georges, imprimeur, rue Montauban, 5, Angers. GROLLEAU, Prosper, géologue, à Misengrain, par Segré (Maine- et-Loire). GülTTET, Maurice, vétérinaire, boulevard des Pommiers, 20, Angers. HUGHELOÜP, Auguste, banquier, rue Chevreul, 16, Angers. HüTTEMIN, Henri, industriel, rue La Réveillère, 23, Angers. ICHON, chevalier de la Légion d’honneur, ingénieur des mines, rue du Pré-Pigeon, Angers. JEANYBOT, Victor, conseiller à la Cour d’appel d’Angers, rue Rabelais, 16, Angers. IX JÈGÜ, Alfred-Urbain, propriétaire, rue de Paris, 45, Angers. LABORIE , Edmond . greffier du conseil de préfecture , 42 , rue Volney, Angers. LACOUR, Édouard, étudiant, boulevard de Saumur, 9, Angers. LÂMOTTE -PRÉVOST, Henri- Simon - Joseph , pharmacien à Chantelle-le-Château (Allier). LESTANG, François -Clovis -Emmanuel, officier d’ Académie^ directeur de l’École normale d’instituteurs, rue de la Juiverie, 16, Angers. MAILLARD, Auguste- Alfred, architecte, rue du Mail, 75, Angers. MAILLÉ, comptable, rue Quintin, 47, à Bordeaux. MAREAU, Gustave, docteur en médecine, professeur à l’École de Médecine d’Angers, rue du Commerce, 2. MELEÜX, Augustin, docteur-médecin, directeur de l’Ecole de Médecine, officier de l’Instruction publique, boulevard du Roi. René, 47, Angers. MîLLET , Stanislas , secrétaire de la Société d’horticulture d’Angers, rue Proust, 23. MîTREAU, Adrien, clerc de notaire à Bourgueil (Indre-et-Loire). MORANGÉ, Lucien-Maurice, officier d’Académie, directeur de l’École annexée à l’École normale d’Angers, rue Lebas. MOTAIS, docteur-médecin, officier de l’Instruction publique,- professeur à l’École de Médecine d’Angers, rue Bodinier, 11. PASTEAU, Léon, médecin à Parcé (Sarthe). PERACGA, Marius-Hyacinthe (le comte), docteur ès-sciences natu- relles, rue Saint-Anselmo, 6, Turin (Italie). PIETTE, Éd., juge au tribunal civil d’Angers, rue de la Préfec- ture, 18. PRÉÂUBERT, Ernest, officier d’Académie, professeur de physique au Lycée, rue Proust, 13, Angers. PRIEUR, Albert, négociant, président du Tribunal de Commerce, boulevard des Pommiers, 6, Angers. QüELîrî, Jules, officier d’Académie, 58, rue de Bel-Air, Angers. RÂDIGOIS, Léon, garde-mines, rue de Saumur, 22, à la Poche- sur-Yon (Vendée). X RICHE, Jean-Baptiste, paléontologue, directeur d’assurances, rue de l’Asile-Saint-Joseph, Angers. ROUSSEAU, Henri, pharmacien, boulevard Ayrault, 54, Angers. SURRAULT, Théodore, professeur à l’École normale, rue de la Madeleine, 91, Angers. TRÉDILLE, Prosper, pharmacien, rue Voltaire, Angers. VÊLÉ, Alexandre, architecte, rue du Quinconce, Angers. MEMBRES CORRESPONDANTS MM. ANDRÉ, Jacques-Ernest, notaire, entomologiste, rue des Prome- nades, l7, à Gray (Haute-Saône). ARCHAMBAULT, moniteur de télégraphie, à l’école de Saumur (Maine-et-Loire). BARBIN, Henri-Charles, pharmacien de première classe, au Lion-d’Angers (Maine-et-Loire). BARROIS, Charles, préparateur du cours de géologie, maître de Conférences à la Faculté des sciences de Lille, rue de Solfé- rino, 185, à Lille (Nord). BASTEYNS, Adolphe, ingénieur des mines de Désert, à Cha- lonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire) . BAYLES, Antoine-Émile, directeur de l’École normale de Dax (Landes). BAZANTAY, Lucien, propriétaire à Faveraye - Machelles , par Thouarcé (Maine-et-Loire). BELLANGER, Francis, instituteur, cour des Cordeliers, Angers. BELLIAHD, officier d’ Académie, docteur -médecin à Montjean (Maine-et-Loire). BERTHEAU, docteur-médecin à Pouancé (Maine-et-Loire). BÉTHUNE, Albert, naturaliste, notaire à Tours-sur-Marne (Marne). BÉZIERS, inspecteur de l’enseignement primaire, à Rennes (Ille-et-Vilaine). XI BOELL, Édouard (le docteur), médecin de l’hôpital civil de Baugé, membre du Conseil d’hygiène et de salubrité de l’ar- rondissement de Baugé, à Baugé (Maine-et-Loire). BOISSELIER, instituteur à l’école des Récollets, à Saumur (Maine-et-Loire). BRÉHÉRET, professeur d’agriculture du département de la Drôme, à Valence. BRUN (l’abbé), naturaliste, Grande-Rue, 76, Nogent-sur-Marne (Seine). BUREAU, docteur-médecin, directeur du Muséum d’histoire naturelle de Nantes, à Nantes (Loire-Inférieure). G ARRET (l’abbé), professeur à l’institution des Chartreux, à Lyon (Rhône). CHABRUN, Émile, docteur-médecin à Andouillé (Mayenne). CHAILLOU, Charles, Port-Navalo, par Arzon (Morbihan). CHAUVEAU, propriétaire à Montjean (Maine-et-Loire). CHELOT, Émile, licencié ès-sciences, 82, rue Monge, Paris. COSSON, E. (le docteur), membre de l’Académie des sciences, rue de la Boétie, 7, Paris (Seine). CRIÉ, professeur à la Faculté des sciences de Rennes (Ille-et- Vilaine). DANIEL, Lucien-Louis, professeur au collège de Châteaugontier (Mayenne). DAVY, Louis-Paul, ingénieur civil, directeur des mines de Châ- teaubriant (Loire-Inférieure). DESMAZIÈRES, percepteur à Blaison (Maine-et-Loire). DEVAUX, Alphonse-Pierre, chef de section du chemin de fer de l’État, à Melle (Deux-Sèvres). DOLLFUS, Adrien, directeur de la Feuille des Jeunes Nalura- listes, rue Pierre Charron, 55, Paris. DOLLFUS, Gustave, géologue, rue de Chabrol, 45, Paris. DOUGLASS-HOGG, WaltM*, docteur en médecine, pharmacien de D® classe, avenue des Champs-Élysées, 62, Paris. DUHOURCAU, Émile, docteur-médecin, pharmacien de D® classe, à Cauterets, 6, rue Saint-Louis (Hautes-Pyrénées). XII DUMAS. Auguste-Marie, inspecteur à la des chemins de fer d’Orléans, rue Sully, 6, à Nantes (Loire-Inférieure). DURANCEAÜ, Alexandre, percepteur à SainLMathurin (Maine- et-Loire. FARDEAU, Louis-Pierre, instituteur à, Varennes-sous-Montso- reau (Maine-et-Loire). FOURGAULT, Victor, gérant de la Commission des ardoisières de Renazé, à Renazé (Mayenne). FOURRIER, Alphonse-Gabriel, conservateur du Musée d’histoire naturelle de Niort, 58, rue de Trianon, à Niort (Deux-Sèvres). FRIDRICI, Edmond, chimiste, directeur du Musée d’histoire naturelle de Metz, rue Haute-Pierre, 8-10 (Lorraine). GADEAU DE KERVILLE, Henri, entomologiste, rue Dupont, 7, à Rouen (Seine-Inférieure). GALISSIER, Augustin, Officier d’académie, professeur à l’École normale de Foix (Ariège). GASRAULT, botaniste, ex-instituteur, Beaufort (Maine-et-Loire). GAULTIER, Jules, percepteur à Tiercé (Maine-et-Loire). GEORGES, Jean-Marie, pharmacien à Longué (Maine-et-Loire). GIRAUDIAS, Louis, receveur de l’enregistrement, à Foix (Ariège). GIRAUX, Louis, naturaliste, rue Saint-Biaise, 22, Paris. GRANDIR, Théophile, officier d’Académie, professeur au Lycée de Tours, rue de Jérusalem, 6, à Tours (Indre-et-Loire). GROSSOUVRE (de), Marie-Félix- Albert-Durand, chevalier de la Légion d’honneur, ingénieur en chef des mines, à Bourges (Cher). GUÉRARD, médecin-dentiste, rue Nationale, 39, à Tours (Indre- et-Loire). HÉRON-ROYER, officier d’Académie, entomologiste et herpéto- logiste, 10, rue de File, à Amboise (Indre-et-Loire). HDULBERT, Constant-Vincent, professeur de l’enseignement spécial au collège d’Évron (Mayenne). HUBERSON, Gabriel, entomologiste, commis principal à la pré- fecture de la Seine, rue Saint-Jacques, 328, Paris; XIII HUET, Clair, médecin, rue du Calvaire, 32, Nantes (Loire-Infé- rieure). JOÜLAIK fils aîné, horticulteur, rue de Foix, 47, à Blois 'Loir- et-Cher) . JÜLLÏEÏÏ-GROSNIER, botaniste, rue d’Illiers, 54 bis^ à Orléans (Loiret). LABBÉ, Alphonse, étudiant, rue Madame, 61, Paris, ou rue des Serruriers, à Laval (Mayenne). LAGARDE, Cyrille, médecin à la Membrolle (Maine-et-Loire). LANGEAIS, Henri-Louis, pharmacien, à la Ferté-Bernard, rue Bourgneuf (Sarthe). LAULAIGNE, Pierre-Lonis-Marie-Joseph , docteur-médecin, à Rochefort-sur-Loire (Maine-et-Loire). LAUMONIER, Arthur, docteur-médecin, à Vernoil, par Vernantes (Maine-et-Loire). LE BEUF, Pierre-Charles-Laurent, archéologue, rue Chèvre, 9, Angers. LEBLANC, Charles-Ernest, ingénieur des chemins de fer de l’Etat, rue Giraudeau, 19, Tours (Indre-et-Loire). LEBRETON , Julien , instituteur à Fontaine-Guérin (Maine-et- Loire). LE JARIEL, Gabriel, entomologiste à Jublains (^Mayenne). LEMAÎTRE, Valentin, instituteur-adjoint à l’École des Justices, Angers. LEMARIÉ, Eugène, conservateur du Musée d’histoire naturelle de Royan (Charente-Inférieure). LIONET, Camille, docteur-médecin, paléontologiste, au château de Doué-la-Fontaine (Maine-et-Loire). LOCHARD, Gustave, docteur-médecin à Villevêque, par Pel- iouailles (Maine-et-Loire). LUCANTE, A., membre correspondant de plusieurs Sociétés, à Courrensan, par Gondrin (Gers). MALM, directeur du Musée de Gothembourg (Suède). MALM, A.-H., naturaliste, docteur en philosophie, à Gothem- bourg (Suède). XIV MARCESCHE, Émile, instituteur, maître-adjoint à l’École pri- maire supérieure d’Angers, rue du Grand Talon, 9, Angers. MARQUE!, chimiste à la des chemins de fer de l’État, Paris. MARY, Victor, docteur-médecin à Vihiers (Maine-et-Loire). MEGNÎN, Jean-Pierre, vétérinaire en au 12® régiment d’ar- tillerie, à Vincennes, près Paris, rue de l’Hôtel-de-Ville, 19. MICHEL, Alphonse, docteur-médecin à Gonnord (Maine-et-Loire). MICHEL, Auguste, à Carrières-sous-Bois , par Maisons-Laffite (Seine-et-Oise). MICKEN, Gustave, docteur-médecin à Montaigu (Vendée). MOKTÂRDON, Arnold, naturaliste, à Bucaret (Roumanieh MOUGEL, Jean-Baptiste, ornithologiste, propriétaire à Vagney (Vosges). NEUMANN, Louis-Georges, professeur d’histoire naturelle à l’École vétérinaire de Toulouse (Haute-Garonne). NOËL, Paul, chimiste au Bois-Guillaume, 15, rue d’Anguy, près Rouen (Seine-Inférieure). ŒHLERT, Daniel, Officier d’Académie, géologue, paléontologiste, bibliothécaire de la ville de Laval, rue de Bretagne, à Laval (Mayenne). OLIVIER, Ernest, botaniste, aux Ramillons, près Moulins (Allier). PARROÎ, ingénieur des Arts et Manufactures, imprimeur litho- graphe, rue du Delta, 12, Paris. PERREAU, Maurice, docteur-médecin, rue Bodin, 8, à Saumur (Maine-et-Loire). PERRIN, Pierre-James-Valery, professeur à l’École normale d’Evreux (Eure). PERRÎER, docteur-médecin à Nantes, rue de l’Ermitage (Loire- Inférieure) . PÉTON, docteur-médecin à Saumur (Maine-et-Loire). PINGUET, Joseph, économe au Lycée d’Alençon (Orne). PLANCHENAULT, Louis, numismate, sous-économe à l’asile de Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et-Loire). POMARAT, Jean-Marcellin (l’abbé), naturaliste, professeur au Séminaire d© Pléaux (Cantal). • XV POUGNET, Joseph-Eugène, ingénieur des Mines d’or de la Cor- tada de San Antonio, par Puerto-Berrio et Pavas, département d’Antioquia (Colombie). RAFFRAY, Achille, vice-consul de France à Massouah, côte d’Abyssinie. RAGUSA, Enrico, naturaliste, &\x Naturaliste Sicilien^ à Païenne (Sicile). RAVENEAU, Paul, fabricant de chaux hydraulique à Doué-la- Fontaine (Maine-et-Loire). REBOUL, Marie-Robert, officier d’Académie, juge de paix à Châteauneuf-sur-Sarthe (Maine-et-Loire). RÉGEL, E., directeur du jardin impérial de botanique de Saint- Pétersbourg (Russie). RÉGNIER, Eugène-Adolphe, instituteur-adjoint à Champtoceaux (Maine-et-Loire). REROU, Jacques, conducteur des travaux aux mines de Désert, ancien élève de l’école des maîtres-ouvriers mineurs d’Alais (Gard), à Chalonnes-sur-Loire (Maine-et-Loire). RENOU, Jules, médecin à Châtelais (Maine-et-Loire). REVERCHON (le docteur), médecin en chef de l’asile des aliénés Saint-Luc, à Pau (Basses-Pyrénées). RICHAULT, Félix, chef de section principal, attaché à la cons- truction des chemins de fer de l’Etat, petite rue Volney, 18, Angers. RISTON, Victor, naturaliste, à Malzéville, près Nancy (Meurthe- et-Moselle). ROÜCHY (l’abbé), naturaliste, vicaire à Chastel-sur-Murat (Cantal). ROSERAY, Alfred, professeur d’agriculture du département de la Manche, à Saint-Lô. RUAIS, docteur-médecin à Martigné-Briand (Maine-et-Loire). SAHUT, Félix, naturaliste, avenue Pont-Juvénal, à Montpellier (Hérault). SIMON, François, instituteur, entomologiste, à Drain (Maine- et-Loire). XVI SOYE, ex-contrôleur des chemins de fer de l’Ouest, à Boulogne- sur-Seine, Grande-Rue, 91. SUPIOT, ex-instituteur à Sainte-Gemmes-sur-Loire (Maine-et- Loire) . TARDÎF, Edmond, étudiant en médecine, rue Thiers, 21, Angers. TIRÎAT, Xavier, géologue, naturaliste, à Kichompré, par Gérad- mer (Vosges). TRÎLLON, cultivateur au Petit-Coudray, commune d’Andouillé (Mayenne). TROUESSÂRT, Édouard-Louis, docteur en médecine, officier de l’Instruction publique, 118, avenue Victor Hugo, Paris. TROUPEAU, Paul, pharmacien de 1^’® classe, à Beaumont-sur- Oise (Seine-et-Oise). VIGKAIS, Joseph, percepteur au Puy-Notre-Dame (Maine-et- Loire) . ZANELLIS, docteur en médecine, rue Sainte-Placide, 39, Paris. Nota. — Les Membres dont les adresses et dénominations seraient inexactes, sont priés de les faire rectifier et d’adresser leurs réclamations au Vice-Secrétaire-Trésorier de la Société. MEMBRES DÉCÉDÉS MM. CHEVREUL, Membre de l’Institut Directeur du Muséum d’his- toire naturelle, décédé à Paris, le mardi 6 avril 1889, à 6 heures du matin, dans sa 103® année. LEDANTEC, botaniste, rue de Paris, 8, à Brest, décédé le 9 octobre 1889. LUCANTE, A., à Courrensan, par Goudrin (Gers), décédé en août 1889. LISTE DES SOCIÉTÉS CORRESPONDANTES Au 31 décembre 1888 r SOCIÉTÉS FRANÇAISES Alger. — Société des Sciences physiques naturelles et climato- logiques. Amiens. — Société linéenne du Nord de la France. — Société industrielle d’Amiens. Angers. — Société d’horticulture de Maine-et-Loire. — Société industrielle et agricole. — Société de médecine. — Société académique de Maine-et-Loire. ■ — Société d’agriculture, sciences et arts d’Angers. Auxerre. — Société des Sciences historiques et naturelles de l’Yonne. Besançon. — Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts. Béziers. — Société d’Études des Sciences naturelles. Blois. — Société d’histoire naturelle du Loir-et-Cher. Bordeaux. — Société linéenne. — Société des Sciences physiques et naturelles. Boulogne-sur-Mer. — Société académique. Caen. — Société linéenne de Normandie. Châlons-sur-Marne. — Société d’Agriculture , de Commerce , de Sciences et d’Arts de la Marne. Châlons-sur-Saône. — Société des Sciences naturelles de Saône- et-Loire. Chambéry. — Société d’histoire naturelle de Savoie. Cherbourg. — Société nationale des sciences naturelles et de mathématiques. Gholet. — Société des Sciences, Lettres et Beaux-Arts* XVIII Dax. — Société de Borda. Dijon. — - Académie des Sciences. Draguignan. — Société d’Etudes Scientifiques et Archéologiques. Elbeuf. — Société d’Etude des Sciences naturelles. Le Havre. — Société géologique de Normandie. — Société des Sciences et Arts , agricole et horticole du Havre. — Société linéenne de Normandie. Lille. — Société géologique du Nord. — Académie des Sciences de Lille. Lyon. — Société linéenne de Lyon. — Société botanique de Lyon. Le Mans. — Société d’Agriculture, Sciences et Arts delà Sarthe. Marseille. — Société d’Étude des Sciences naturelles. — Société botanique et horticole de Provence. Montpellier. — Société d’horticulture et d’histoire naturelle de l’Hérault. Morlaix. — Société d’Etudes scientifiques du Finistère. Nancy. — Société des Sciences. — Société industrielle. Nantes. — Société académique. Nîmes. — Société d’Études des Sciences naturelles. — Société d’Etudes scientifiques. Paris. — Société d’anthropologie. — Société philomatique. — Société philotechnique. — Société botanique de France. — Société d’Etudes scientifiques. — Société entomologique de France. — Société de géographie. — Société zoologique de France. — Société nationale d’acclimatation de France. — Société d’astronomie. Perpignan. — Société agricole , scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales. Poitiers. — Société d’agriculture, belles-lettres, sciences et arts. Reims. — Société d’histoire naturelle. La Rochelle. — Société des sciences naturelles de la Charente- Inférieure. Rouen. — Société des Amis des Sciences naturelles. Boyan. — Société linéenne de la Charente-Inférieure. Toulouse. — Société académique Franco-Hispano-Portugaise. — Société d’Histoire naturelle. — Société des Sciences physiques et naturelles. Tours. — Société médicale du département d’Indre-et-Loire. — Société de géographie. Villefranche (Rhône). — Union philomatique. Vitry-le-Français. — Société des Sciences et Arts. 2“ SOCIÉTÉS Étrangères Europe A hace-Lorraine Colmar. — Société d’Histoire naturelle. Metz. — Société d’Histoire naturelle. Strasbourg. — Société des Sciences, Agriculture et Arts de la Basse-Alsace. Allemagne Berlin. — Académie royale des Sciences (Sitzunberitche der K. prussichen akademie der Wissenschaften). — Société de Géologie (Deutsch. Geolog. Gesselch). Brô me. — Société des Sciences naturelles ( Abhandlungen herausgegeben vom naturvischench. Verein zü Bremen). Dresde. — Société d’Histoire naturelle (Jahresb. der Vereins für Erd-Kunde zü Dresden). Halle. — Académie impériale des curieux de la nature (Bericht über die Sitzungen der Naturforschenden Gessels- chaft zü Halle). — Société Léopoldina. Leipzig. — Société des Sciences naturelles (Sitzunsberitche der Naturforforschenden Gesselschaft) . Munich. — Académie royale des sciences (Sitzunsberichte der Akademie der Wissenchaft). Münster. — Société provinciale Westphalienne des Sciences et Arts (Jahresb. des Westfalichen Provinziale-Vereins). Regensburg. — Société d’Histoire naturelle. XX A airiche Prague. — Société impériale des sciences naturelles. — Société d’histoire naturelle (Lotos). Vienne. — Société impériale et royale de géologie (Verhand lungen der K. K. Geologischen Reichanstalt) . — Société de géologie et de botanique (Verhand lungen Gesselch). — Club Scientifique (Jahresberichte und monasliblatter des Wissenschaftlichen Club). — L’Omis, société d’ornithologie. Zagreb. — Société Croate d’Histoire naturelle. Belgique Bruxelles. — Société belge de microscopie. — Société royale malacologique de Bruxelles. — Société entomologique de Belgique. Société royale de botanique de Belgique. — Cercle scientifique et pédagogique. Liège. — Société géologique de Belgique. Italie Gênes. — Annales du Musée civique de Gênes. Padoue. — Société Veneto-Trentina des sciences naturelles. Pise. — Société des Sciences naturelles de Toscane. Rome. — Comité royal géologique d’Italie. Turin. — Académie royale des Sciences. — Observatoire de l’Université royale. Espagne Barcelone. — Société catalaniste d’excursions scientifiques. Pays-Bas Leyde. — Société Néerlandaise de zoologie (Tijdshrift der nederlandsche Dierkundige Vereenining). Rotterdam. — Société batave de philosophie expérimentale. Portugal Lisbonne. — - Académie des Sciences. Porto. — Société d’instruction (Revista da Societade de instruçao do Porto). XXI Russie Saint-Pétersbourg. — Société impériale de botanique. — Comité géologique. Kiew. — Société des naturalistes. Moscou. — Société impériale des naturalistes. Suède Helsing'fort. — Société pour l’étude de la faune et de la flore de Finlande (Meddelanden af societas pro fauna et flora Fennica. Stockolm. — Société entomologique (Entomologisk tidskrift). — Académie royale suédoise. Suisse Bâle. — Société des Sciences naturelles. Genève. — Société de physique et d’histoire naturelle. Lausanne. — Société vaudoise des Sciences naturelles. Neufchâtel. — Société des Sciences naturelles. Zurich. — Société des naturalistes. Amérique du Nord Boston. — Société d’Histoire naturelle (Proceedings natural history society). Cambridge. — Musée de zoologie comparée (Bulletin of the muséum of comparative zoology at Harvard college). Davenport. — Académie des Sciences naturelles. New-York. — Société de microscopie. Philadelphie. — Académie des Sciences naturelles (Proceedings of the academy of natural Sciences). — Institut des Sciences. Raleigh. — Société scientifique (Elisha Mitchell). San Francisco. — Académie des Sciences. Saint-Louis. — Académie des Sciences (Transactions of the academy of Sciences). Trenton. — Société d’Histoire naturelle. Washington. — Institution Smithsonienne (Smithsonian Report). Amérique du Sud Buenos-Âyres. — Société scientifique Argentine (Annales de la societad cientifica Argentina). Gordoba. — Académie nationale des Sciences. Gosta-Rica. — Annales du Musée national. Rio de Janeiro. — Annales du Musée national. XXII A ustralie Adélaïde. — Société royale des Sciences naturelles. Sydney. — Société linéenne. Nouvelle-Zélande Wellington. — Institut de la Nouvelle-Zélande. Indes Anglaises Calcutta. — Société asiatique du Bengale (Proceedings asiatic . Society of Bengal). 3“ PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Angers. — Revue de l’Anjou. Paris. — Revue des travaux scientifiques (publication du Minis- tère de l’Instruction publique et des Beaux-Arts). — Feuille des jeunes naturalistes. — Brebissonia, revue mensuelle de botanique cryptoga- mique. Lyon. — L’Echange. Reims. — Union médicale et scientifique du Nord-Est. Toulouse. — • Revue médicale et scientifique d’hydrologie et de Climatologie Pyrénéennes. Palerme. — Il naturalista Siciliano. Venise. — Notarisia, revue consacrée à l’étude des algues. Lisbonne. — Journal des Sciences mathématiques, physiques et naturelles. Nouvelle-Zélande. — The New-Zealand journal of Sciences. COMPOSITION DU BUREAU POUR 1889 Président M. GALLOIS, à Angers. Vice-Président M. BLEUNARD, à Angers. Secrétaire M. PRÉAUBERT, à Angers. Vice-Secrétaire M. QUELÏN, à Angers. Trésorier M. BARON, à Angers. Conservateur-archiviste M. SURRAÜLT, à Angers. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ D’ÉTUDES SCIENTIFIQUES D’ANGKRS Séance du 19 janvier 1888 Présidence de M. Gallois La séance est ouverte par le Président sortant^ M. Bouvet, qui remet ses fonctions au nouveau Prési- dent, M. Gallois. M. Gallois, en prenant possession du fauteuil, adresse à l’Assemblée une allocution retraçant d’une façon rapide l’historique de la Société depuis sa fon- dation. Il montre ses débuts d’abord pénibles, puis son extension et son importance progressive et la somme des travaux intéressants qu’elle a publiés jusqu’à ce jour, ce qui donne pleine confiance pour l’avenir. Des éloges bien mérités sont décernés aux personnes de dévouement, et notamment au président sortant, qui ont toujours secondé l’œuvre commune de leurs efforts. 1 2 - L’Assemblée décide que rallocution du Président figurera au prochain Bulletin. Il est ensuite passé au dépouillement de la corres- pondance. M. JouRDRAN, ne pouvant plus partager nos travaux, réitère sa démission. M. Fournier, de Niort, a entrepris l’œuvre d’une bibliothèque scientifique de prêts; il fait une proposi- tion d’échange avec notre Bullelin : ses abonnés ou associés participeront à un service régulier de com- munication d’ouvrages scientifiques traitant l’histoire naturelle. Le bibliothécaire est chargé de faire connaître à M. Fournier l’adoption de sa proposition. M. Gustave Dollfus a écrit au sujet de l’impression du travail dont il a annoncé l’envoi, il se charge de fournir quatre planches photographiques se pliant en deux, se rapportant au remarquable fossile de nos faluns Melongena cornuta, le tout en six cents exem- plaires pour 135 francs. Le prochain Bulletin pourra alors commencer par cet important travail. Le Président donne ensuite connaissance de la liste des ouvrages reçus. Notons en passant une publication nouvelle pour notre Société : Transactions and Pro- cedings of the New Zealand înstitute 1886. M. Degharme, d’Amiens, membre honoraire, envoie deux brochures sur le transport de la force par V élec- tricité et l'application de la méthode graphique aux sciences. Des remerciements seront adressés à Fauteur. M. Burdin, membre titulaire, gratifie généreusement — 3 - tous les ans la Société de quelques publications inté- ressantes sorties de ses presses ; il envoie cette année ; 1° Un répertoire de numismatique, 2“ Un guide officiel pour la navigation intérieure. — Des remerciements lui sont également votés. L’ordre du jour appelle ensuite le compte rendu de la situation financière. Le Trésorier, M. Baron^ expose l’état financier au 31 décembre 1887, qui se résume ainsi : En caisse au 31 décembre 1886 196 6d Les recettes en 1887 ont été de 1,760 » xMontant des recettes au 31 décembre 1887. 1,956 65 Les dépenses se sont élevées à 1,889 50 Reste en caisse le 31 décembre 1887. . . 67 15 La Société approuve la gestion de son Trésorier et le remercie de la sollicitude qu’il apporte au côté financier de l’œuvre commune. Quelques modifications s’imposent dans la percep- tion des cotisations : MM. Trouessart et Perrin, ne résidant plus à Angers, sont reportés désormais sur la liste des membres correspondants. L’Assemblée décide que M. Chanay, habitant Lyon, n’ayant donné aucun signe d’existence depuis deux ans, sera rayé des listes. Enfin le Trésorier annonce que la rentrée des fonds s’est opérée d’une façon très satisfaisante et très complète. Il est ensuite passé aux communications diverses : M. Bleunard entretient l’Assemblée d’expériences ™ 4 — intéressantes publiées par Thore et attribuées par cet auteur à des forces nouvelles. En résumé, il s’agit de mouvements de rotation imprimés à des corps très légers suspendus par un fil de cocon ou sur un pivot lorsqu’on fait agir sur eux à distance un corps dont la température est supérieure à celle du milieu, la main par exemple. Des dispositifs particuliers permettent de se mettre à l’abri des déplacements de l’air par les courants; malgré cela les mouvements persistent. 11 y a tout lieu de croire que l’explication de ces phénomènes doit être recherchée non dans une force nouvelle, mais dans les propriétés cinétiques des gaz. Les faits en question ne sont pas sans analogie avec celui du radiomètre, et l’on connaît tous les intéres- sants résultats obtenus par Crockes avec les gaz très raréfiés (matière radiante). M. Préaubert donne ensuite l’explication du fonc- tionnement d’un microtome à bascule. Cet appareil, construit par M. Dumaige, de Paris, est du genre des microtomes dits de Cambridge. L’objet à étudier, après avoir été inclus avec des précautions spéciales dans un bloc de paraffine, est débité, grâce à cette substance qui lui sert de soutien, en un grand nombre de tranches très minces. La paraffine, fraîchement coupée, se ressoudant sur elle-même par le bord des tranches, on obtient de la sorte un ruban continu des coupes successives. On le reporte par fragments sur une lamelle de microscope et on se débarrasse de la paraffine par des dissolvants appropriés. L’exécution des coupes en séries rend de très grands services en micrographie. ^ - 5 — Le Président présente ensuite une proposition de M. Giffard, bien connu de tous par ses dons nombreux de statues à nos établissements municipaux. Il s’agi- rait de rétablissement, à Angers, d’un Musée de l’Industrie. L’industrie locale et tout ce qui peut l’in- téresser y seraient particulièrement représentés. La Société est d’avis que le but que poursuit M. Giffard est des plus recommandables et qu’il y a lieu de s’intéresser à sa réalisation. La question de local ne peut être prise en considération, la Société n’étant pas compétente, mais elle décide que, confor- mément au désir de l’auteur de la proposition, un rapport favorable sera envoyé à M. le Maire ; M. Bleu- nard est chargé de ce travail. Il est ensuite procédé à la nomination de la Com- mission de publication. Le Bureau en fait partie de droit; sont nommés membres adjoints MM. Dreux et Préaubert. Sont ensuite présentés comme membres titulaires : l*’ Par MM. Bouvet et Gallois : M. Laborie, Charles, greffier du Conseil de préfec- ture, rue Volney, Angers ; M. Decuillé, Charles, employé de commerce, fau- bourg Bressigny, à Angers ; M. Grolleau, Prosper, directeur de Carrières, à Angers. Et M. Douet, notaire, à Beaufort-en-Vallée. 2® Par MM. Bleunard et Préaubert : M. Quélin, Jules, propriétaire, à Angers. Enfin, la Société a le regret de consigner la mort — 6 — récente d’un de ses membres titulaires, M. Daignière, Gustave, manufacturier à Angers. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Pour le Secrétaire, E. Préaubert. Séance du 2 février 1888 Présidence de M. Gallois La séance est ouverte par le Président, M. Gallois. En l’absence du Secrétaire, M. Préaubert donne lecture du procès-verbal de la précédente séance qui est adopté. Le Président donne ensuite connaissance de la liste des ouvrages reçus depuis la dernière réunion et de la correspondance. M. Houlbert, membre correspondant, envoie pour être publié dans le prochain Bulletin le Catalogue des Muscinées et des Lichens de la Mayenne. M. Reverghon devait donner vers la même époque le catalogue des plantes vasculaires de la Mayenne. Un changement de résidence est venu mettre entrave à l’achèvement de cet ouvrage. M. le Trouessart a écrit pour savoir si le Bulletin en cours de publication peut lui être ouvert pour la description de nouvelles espèces de Sarcoptides plu- micoles et dé Acariens parasites des oiseaux. Ce travail est fait en collaboration avec M. Neumann, professeur de zoologie à l’École vétérinaire de Toulouse, que _ 7 — M. Trouessart propose comme membre correspondant de la Société. L’Assemblée décide qu’elle prend en considération la proposition de M. le Trouessart, quant à la per- sonne de M. Neumann, et que, surtout en l’absence du catalogue de M. Reverchon, la Société se fera un plaisir de publier le nouveau travail qu’il lui propose. M. Bouvet veut bien se charger d’écrire dans ce sens à M. Trouessart. L’ordre du jour appelle ensuite les communications diverses : M. Quélin fait part de ses obsermtions sur V éclipse totale de lune du S8 janvier dernier. Après avoir donné quelques détails généraux sur la marche du phénomène, il insiste spécialement sur une particula- rité qui demande explication. On a pu remarquer une tache assez grande au milieu de l’ombre qui recouvre le corps de l’astre pendant que toute la lumière directe est interceptée. Cette tache a suivi la marche de l’ombre, peut-être est-elle attribuable à des nuages suspendus dans l’atmosphère terrestre et arrêtant une partie des rayons qui, déviés par notre atmosphère, peuvent encore atteindre la lune. L’Assemblée remercie M. Quélin de son intéressante communication. M. Bleunard donne ensuite connaissance de son rapport sur la proposition de M. Giffard de créer à Angers un Musée industriel. 11 est d’une grande importance que le manufactu- rier, l’ouvrier, soient au courant de ce qui se fait dans le monde industriel, et le Musée est un des meilleurs — 8 - moyens d’atteindre ce but. Par une réciprocité d’inté- rêts, on trouverait là les produits manufacturés à l’étranger, et les étrangers verraient les produits de l’industrie locale. Du reste, le Gouvernement se montre très favorable à la création de ces musées industriels et tout prêt à leur venir en aide en leur facilitant, par l’intermédiaire des explorateurs envoyés en mission, la connaissance des desiderata des populations visitées. La ville d’Angers ne saurait rester indifférente à cette nouvelle forme de l’industrie commerciale. La Société adopte les conclusions du rapporteur et, sans entrer dans les détails de l’exécution, approuve le projet de M. Giffard. M. Préaubert demande que des démarches soient faites auprès du nouveau Secrétaire afin de savoir si ses nouvelles occupations ne le mettent pas dans l’impossibilité d’assister aux séances. MM. Laborie, Dégüillé, P. Grolleau, Douet et Quélin, présentés à la précédente séance, sont élus membres titulaires de la Société. M. Mûrier, comptable, à Angers, est ensuite pré- senté, par MM. Gallois et Préaubert, comme membre titulaire. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Pour le Secrétaire^ E. Préaubert, — 9 — Séance du 8 mars 1888 Présidence de M. Gallois La séance est ouverte sous la présidence de M. Gallois. Le procès-verbal de la précédente réunion est lu et adopté sans observations. M. le Président donne ensuite lecture de la corres- pondance. M. le Maire adresse au bureau de la Société d’Études scientifiques l’invitation de se joindre au cortège qui se réunira à la Mairie pour le centenaire de David d’Angers. On agite à ce propos la question de savoir s’il convient d’acheter une couronne qui devra être déposée aux pieds de la statue de David. Il est décidé que le Président s’entendra avec les pré- sidents des autres sociétés de la ville et que toute latitude lui est laissée pour l’achat d’une couronne. Une lettre du Ministre de l’Instruction publique avertit la Société que la réunion des Sociétés savantes aura lieu à la Sorbonne le mercredi 23 mai 1888, et fait connaître les conditions à remplir pour que les membres de la Société, qui veulent se rendre à Paris^ puissent jouir de billets de chemin de fer à tarif réduit. Les membres delà Société sont également invités à participer au Congrès géologique qui se réunira à Londres du 17 au 22 septembre 1888. La Société française pour l’avancement des Sciences fait savoir que le congrès s’ouvrira cette année à Oran, en Algérie, le 29 mars. La Société de Dresde, en cor- 10 — respondance avec la Société d’Études scientifiques, fait un envoi de dix-sept mémoires, en échange des publications de M. le D" Trouessart, qui lui ont été dernièrement adressées. 11 est enfin donné lecture des titres des ouvrages scientifiques reçus par la Société depuis la dernière séance. Ces ouvrages, dont aucun ne mérite une mention spéciale, font partie de la suite de la collec- tion. M. le Président donne ensuite la parole à M. Quélin pour deux communications relatives à la météoro- logie. Dans la première, M. Quélin attire de nouveau l’at- tention des membres de la Société sur l’éclipse totale de lune du 28 janvier dernier. Quelques astronomes ayant admis la possibilité de la vision de l’ombre des montagnes de la terre sur le disque de la lune, au moment des éclipses, il conclut à l’impossibilité de cette vision à cause de la position du relief des mon- tagnes par rapport au diamètre terrestre et surtout à cause des phénomènes de réfraction et de diffraction qui doivent altérer les bords de l’ombre. Dans sa seconde communication, M. Quélin fait une statistique météorologique appliquée à la qualité du vin. Ayant relevé pendant ces quatre dernières années, de 1884 à 1887, les nombres des beaux jours qui ont eu lieu pendant chaque année, il trouve que ces nombres sont proportionnels aux degrés alcooliques des vins récoltés. Le calcul montre qu’il y a un degré alcoolique pour chaque période de 13,5 jours de beau temps. — 11 — Au nom de la Société, M. le Président remercie M. Quélîn de ces deux communications intéressantes. M. le président Gallois fait ensuite lui-même une communication sur les fossiles qu’on trouve en grande abondance dans les grès tertiaires de Saint-Saturnin. Des empreintes de feuilles variées existent au milieu de gros blocs isolés. M. Gallois invite les membres de la Société à examiner les échantillons qui seront apportés au Musée géologique de la ville. M. le Président met enfin aux voix la présentation de M. Mûrier, comme membre titulaire. M. Mûrier est nommé membre de la Société à l’unanimité des suffrages. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Pour le Secrétaire, A. Bleunard. Séance du 12 avril 1888 Présidence de M. Gallois Le procès-verbal de la séance du 8 mars est lu et adopté. Les ouvrages adressés pour la bibliothèque de la Société, pendant le mois de mars, sont déposés sur le bureau. M. le Président donne lecture d’une circulaire minis- térielle relative à la 13® réunion annuelle des Sociétés des Beaux-Arts des départements, réunion qui s’ou- vrira, à la Sorbonne, le 22 mai prochain. — 12 — A propos de la marée du 29 mars dernier, M. Quélin donne lecture d’un travail intitulé ; les marées et leurs coefficients. Le Président, au nom de l’Assemblée, remercie M. Quélin de son intéressante communication. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Pour le Secrétaire^ E. Préaubert. Séance du 3 mai 1888 Présidence de M. Gallois La séance est ouverte par le Président. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. L’ordre du jour appelle le dépouillement de la cor- respondance et l’énumération des ouvrages reçus. M. Fournier, de Niort, directeur du Bulletin de la Bibliothèque scientifique de VOuest^ serait désireux d’avoir un résumé mensuel du procès-verbal de cha- cune de nos séances pour être publié dans le bulletin qu’il rédige. La Société, pensant qu’il ne peut y avoir qu’avantage pour elle à donner le plus de publicité possible à ses travaux, adopte la proposition de M. Fournier et le Président charge le Secrétaire de lui répondre dans ce sens. Il est passé ensuite aux communications diverses. M. Gallois présente la première partie du catalogue des Coléoptères de Maine-et-Loire, comprenant les — 13 — Cicindélides, Carabides et Hydrocanlhares. Cet impor- tant travail, fruit de longues recherches, sera accueilli avec empressement parles entomologistes, car, grâce aux nombreuses découvertes récentes, il viendra suc- céder avantageusement à l’ancienne liste de Millet. M. Gallois présente encore de remarquables empreintes, dans le grès éocène angevin, de feuilles de palmier en éventail qui doivent être rattachées au genre Sahallües. Ces beaux spécimens viennent de Saint-Saturnin, au sud-est d’Angers, où un banc peu épais, mais très intéressant par sa flore fossile, vient d’être mis au jour; d’autres espèces à déterminer accompagnent l’empreinte du palmier. M. Crié, de Rennes, se propose de donner un travail d’ensemble sur les empreintes trouvées à Saint-Saturnin. Le Secrétaire dit que M. le Trouessart vient d’envoyer la fin d’un travail déjà publié par la Société et intitulé ; Diagnoses des Sarcoptides plumicoles. Cette dernière partie figurera dans le prochain Bulletin. M. Bleunard entretien la Société du récit d’expé- riences d’hypnotisme et phénomènes analogues exhi- bés par un de ces commis voyageurs, d’un nouveau genre, qui se répandent de ville en ville. Ces expé- riences ne renferment aucun fait nouveau intéressant. M. Préaubert fait passer sous les yeux de l’Assem- blée des épreuves photographiques d’œufs du grand pingouin {Aléa impennis). Le Musée d’Angers possède un spécimen, à la vérité eu partie brisé et incomplet, de ces œufs que l’on ne peut plus se procurer main- tenant même à prix d’or. Ces photographies ont été -- U - exécutées, sur la demande du directeur du Musée d’Angers, pour un naturaliste anglais qui cherche à centraliser tous les renseignements possibles sur cette espèce éleinte depuis peu. Il est ensuite fait communication des candidatures de deux membres titulaires, à savoir : M. Maillard, architecte, à Angers, parrains, MM. Gallois et Goblot ; Et M. Édouard Lagour, étudiant, parrains, MM. Gal- lois et Préaubert. Et d’un membre correspondant : M. Fournier, géologue à Niort, présenté par M. Gallois. L’ordre du jour étant épuisé, la seance est levée. Pour le Secrétaire^ E. Préaubert. Séance du 6 juin 1888 Présidence de M. Gallois La séance est ouverte par le Président. Le Secrétaire lit le procès-verbal précédent qui est adopté. Le Président donne communication de la corres- pondance et des ouvrages reçus. A noter particulièrement : 1° Un travail de deux membres correspondants, Me le Trouessart et M, Neumann, sur les Sarcoptides épidermiques. La Société a décidé antérieurement qu’il figurerait dans le prochain Bulletin ; 2° Un envoi de M. Cadeau de Kerville pour la biblio- thèque : Première partie de la Faune de la Normandie [mammifères). L’ordre du jour appelle ensuite la série des commu- nications diverses : M. Gallois donne lecture d’une note insérée dans le Naturaliste et ayant trait au grand pingouin. On se rappelle que , dans la précédente séance , M. Préaubert avait présenté des photographies d’un œuf de cette espèce appartenant au Musée d’Angers. Le grand pingouin {Aléa impennis) a complètement disparu depuis une quarantaine d’années, à la suite des chasses immodérées. La note donne de précieux renseignements sur les rares préparations de cette espèce conservées dans les collections modernes. M. Piette, infatigable et savant explorateur des cavernes du midi de la France, a bien voulu rendre compte personnellement à la Société de ses der- nières découvertes dans la caverne du Mas d’Azil, dans l’Aveyron. Une des plus remarquables incontes- tablement est une figurine humaine représentant une femme^ et taillée dans la racine d’une dent de cheval. Bien que la figurine soit de petite taille et que l’artiste ait été gêné par la forme même de la matière pre- mière , on reconnaît malgré tout des caractères anthropologiques intéressants, et cette nouvelle repré- sentation de l’humanité quaternaire, venant s’ajouter aux spécimens encore fort rares de cette branche de Part préhistorique, peut être considérée au premier — 16 — chef comme une bonne fortune pour le chercheur et pour la science. M. PiETTE entre ensuite dans des détails très cir- constanciés et du plus haut intérêt sur la manière de pratiquer les fouilles; sur la nature des couches superposées successivement rencontrées ; la nature des débris de l’industrie humaine qu’elles renferment et sur les conclusions qu’il en déduit relativement aux liaisons du Solutréen supérieur et du Magdalénien. L’Assemblée remercie chaleureusement M. Piette de cette communication qui a si vivement captivé son attention, et lui manifeste le désir de pouvoir insérer, dans son prochain Bulletin, une note sur ses derniers travaux. MM. Gallois et Préaubert, qui ont vu de près les merveilles que renferme la collection de notre savant collègue, insistent particulièrement auprès de M. Piette qui promet de ne pas oublier nos annales. M. Gallois parle ensuite d’une communication faite par M. CEhlert, de Laval, le 25 mai, à la Sorbonne, à l’occasion de la réunion des Sociétés savantes, sur Y extension du terrain carbonifère dans la Mayenne. On sait que la géologie de ce département et du nôtre ont de nombreux points de contact et de ressem- blance, et ce travail éclaire par extension l’étude de notre propre sol. La Société décide ensuite que, en raison du renou- vellement du Conseil municipal, une délégation ira se présenter à la Mairie, auprès du nouveau Maire, M. le D’’ Guignard, pour lui offrir le titre de membre hono- raire. — 17 Il est ensuite procédé à l’admission des membres présentés à la précédente réunion, MM. Mailuvrd et Lacoür, d’Angers, et M. Fournier, de Niort, qui sont reçus à l’unanimité. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Pour le Secrétaire, E. Préaubert. Séance du 6 juillet 1888 Présidence de M. Gallois Le Président, M. Gallois, ouvre la séance. Le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la précédente réunion qui est adopté. Le Président fait connaître la liste des ouvrages reçus et la correspondance. M. le Trouessart écrit que, trouvant une occasion de faire publier son travail sur les Acariens plumi- coles, avec planches à l’appui, dans une publication nouvelle, il demande à la Société s’il lui plairait de lui renvoyer son manuscrit. Le Secrétaire est chargé de répondre dans un sens favorable à la demande. Le retranchement de ce travail permettra d’autre part de publier en entier le Catalogue des plantes de la Mayenne de M. IIoulbert. De plus M. Gallois pourra ajouter quelques pages à son Catalogue des Coléop- tères de Maine-et-Loire. Un naturaliste des environs de Rouen, M. André SucHETET, de Breauté (Seine-Inférieure), s’occupe par- ticulièrement de l’hybridation chez les animaux et 2 - 48 - demande si la Société pourrait lui procurer quelques renseignements à ce sujet. La Société pense qu’il con- viendrait de mettre ce naturaliste en rapport avec deux spécialistes, M. le D’’ Servain, d’Angers, pour les mollusques, et avec M. le D" Trouessart, de Paris, pour les oiseaux. 11 est passé ensuite à l’examen des communications diverses. M. Gallois donne quelques renseignements très inté- ressants sur le Sylphe opaque, coléoptère dont on vient de signaler dans les journaux l’action destruc- tive dans les cultures de betteraves. Ce n’est point un envahisseur de la dernière heure, déjà ses ravages ont été indiqués, en 4848, par Guérin-Menneville. M. Gallois présente deux exemplaires de ce coléop- tère recueillis, il y a quelques années, dans un champ de betteraves à Sainte-Gemmes-sur-Loire. Contraire- ment à ses congénères, qui sont carnassiers, cet insecte est phytophage. Mention de cette espèce figu- rera à la S"" partie du Catalogue des Coléoptères de V Anjou, que M. Gallois fera paraître dans le prochain Bulletin. M. Quélin entretient ensuite l’Assemblée d’un projet d’établissement dun pavillon météorologique au Jardin des Plantes d’Angers. La Société, reconnaissant tout l’intérêt qui s’attache à ce projet, exprime son désir de le voir être accepté et mis à exécution et s’associe au vœu que M. Quéliu se propose de formuler auprès du Conseil municipal. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire, E. Préaubebt, *- 19 - Séance du 4 octobre 1888 Présidence de M. Gallois La séance esl ouverte par le Président, M. Gallois. Le procès-verbal de la précédente séance est lu et adopté. Communication est donnée par le’ Président des ouvrages reçus et de la correspondance. M. Decharme , membre honoraire, envoie pour la bibliothèque diverses brochures intéressantes : '{''Ana- logie des phénomènes électriques , magnétiques et hydrod'ynamiques ; 2° Sur les moyens de rendre les bois et les tissus ininflammables ; 3° Sur la cause des incendies et les moyens de les prévenir. Le Secrétaire est chargé de remercier M. Decharme au nom de la Société. M. Sahut envoie une brochure relative à l’accli- matation ; M. Preud’homme de Borre, une brochure sur les Coléoptères lamellicornes. Des remerciements sont également votés à ces Messieurs. Reçue, du Ministère de l’Instruction publique, une circulaire relative à la réunion des Sociétés savantes : le Ministre dit que la plus grande latitude est donnée au.x Sociétés pour le choix des questions qu’elles peuvent se proposer de traiter au Congrès ; et il désire que le sujet lui soit communiqué à l’avance. Note est prise de cette communication. L’ordre du jour appelle les communications di- verses. — 20 — M. Quélin fait un exposé de ses Observations météo- rologiques coynparatives des années i887 et 1888, d’où il ressort, en toute évidence, que la nébulosité a été notablement plus considérable dans la présente année et conséquemment la température moyenne plus basse dans les divers mois écoulés. La Société est d’avis que ces intéressants résultats devront trou- ver leur place dans la Revue météorologique de l’année qui pourra être publiée dans le prochain Bul- letin. M. Gallois entretient la Société des découvertes de nombreuses empreintes fossiles de la flore tertiaire dans les grès éocènes de Saint-Saturnin, près Angers. Déjà plusieurs de ces blocs ont été par ses soins transportés au Musée d’Histoire naturelle. La Com- mission du même Musée est saisie de la question, et il est probable que sous peu toutes ces richesses paléobotaniques seront réunies dans nos galeries. 11 y a de très nombreuses empreintes d’une conserva- tion parfaite et qu’il est possible de rattacher à une flore disparue actuellement de notre région, et refou- lée par le refroidissement au moins jusqu’au bassin méditerranéen. Déjà M. l’abbé Boulay, de la Faculté catholique de Lille, a fait après M. Crié , de la Faculté de Rennes, une étude de nos plantes fossiles éocènes, notamment de la localité précitée ; mais il est pro- bable que des découvertes sont encore à faire dans ce genre de recherches. M. Gallois présente encore des empreintes de Graptolites du terrain silurien de Saint-Martin-du- Fouilloux, près Angers. L’étage a été rapporté par le - 21 — Farge au silurien supérieur. Les graptolites , sortes de polypiers ayant appartenu à des polypes très inférieurs, présentent des empreintes de lignes en général très variées, mais toujours formées d’une sorte de crémaillère ; un siphon la parcourt et com- munique avec chacune des logettes qui recélait un animalcule très simple et de très petite taille. Le même membre présente encore un très bel échantillon de Conularia pyramidata Deloncliamps, provenant des grès de May (Calvados). On sait que les ptéropodes actuels, qui sont les descendants de ces formes primaires, habitent les grands océans surtout vers l’équateur et ont toujours des dimen- sions très restreintes vis-à-vis de ces premières ébauches du monde primitif. M. Préaurert mentionne que, pendant un voyage récent en Auvergne, il a eu l’occasion de visiter de près le remarquable gisement basaltique du rocher de Bonnevie, à Murat (Cantal). Il a pu faire détacher, non sans quelques difficultés, quelques fragments de prismes basaltiques qui actuellement figurent dans le vestibule de la salle de géologie du Musée d’An- gers. M. Bleunard rapporte que, pendant les vacances dernières, il a observé de Guérande une trombe en mer ; la grande distance l’a empêché de percevoir le phénomène dans tous ses détails. Il a également constaté, au moment du coucher du soleil, des défor- mations singulières, aplatissement, dentelures de l’image de cet astre, qu’il faut évidemment attribuer à des réfractions irrégulières. ~ 22 — Est ensuite présenté, comme membre correspon- dant, par MM Œhlert et Gallois : M. Alphonse Labbé, étudiant en médecine, rue des Serruriers^ à Laval. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire, E. Préaubert. Séance du 8 novembre 1888 Présidence de M. Gallois La séance est ouverte par le Président. Le Secrétaire donne lecture du procès-verbal de la précédente séance, qui est adopté. Le président donne connaissance des publications reçues et signale en particulier le recueil des travaux du Comité géologique de Saint-Pétersbourg ; des résumés en français viennent permettre au lecteur de se faire une idée des remarquables travaux contenus dans cette belle publication. Il fait ensuite connaître la correspondance : Accusé de réception du Ministère de l’Instruction publique de l’envoi des bulletins destinés aux Sociétés savantes ; lettre de M. Mûrier, comptable à Angers, qui ne pou- vant, en raison de ses occupations, suivre les travaux de la Société, envoie sa démission. L’ordre du jour appelle les communications di- verses : 23 - M. Gallois donne connaissance d’un travail ^récent de M. Fournier, directeur du Musée de Niort, intitulé Documents pour servir à l'étude géologique du détroit poitevin. Le détroit en question existait à l’époque des mers jurassiques et établissait une communi- cation entre deux bassins, occupant l’un le nord de la France et l’Angleterre, et l’autre le midi de la France. Ce qui augmente encore l’intérêt de ce travail c’est que ce détroit se continuait du nord au sud dans notre département, et a laissé des traces dans les dépôts jurassiques de Montreuil-Bellay, du Thoureil et des environs de Durtal. Ces recherches ne sauraient donc laisser indifférents les géologues angevins. M. Gallois fait ensuite passer sous les yeux de l’As- semblée de très intéressants fossiles provenant de Fontaine-Guérin, arrondissement de Baugé. Il existe là un petit noyau d’hommes ne dédaignant pas de jeter un coup d’œil sur les curiosités de leur région et animés de la louable pensée de faire pro- fiter notre Musée de leurs découvertes. Ces fossiles se partagent en trois groupes, les uns pris sur place dans le tuffeau appartiennent à l’étage cénomanien et turonien du crétacé. Ces échantillons, d’une belle conservation sont des Vénéricardes, des Cardium, ostrea düuviana, une curieuse rhynchonelle silicifîée transparente, une pince de crustacé, une très belle dent palatine de ptichodus, poisson secon- daire voisin des raies. Le second groupe renferme des fossiles d’un autre aspect, recueillis dans la plaine et notamment dans le lit des ruisseaux et cours d’eau qui les ont entraînés du haut des plateaux voisins. Ils appartiennent vrai- semblablement à l’étage supérieur du crétacé ou étage sénonien qui règne en petite épaisseur au-des- sus du précédent, dans la même région, et dont les fossiles, pris sur place, ont le même aspect et la même coloration. Ce sont des coquilles plus ou moins frustes et des spongiaires. Enfin de nombreux fragments de bois de palmier silicifîé appartenant au terrain ter- tiaire. A ces divers fossiles sont joints quelques miné- raux recueillis dans la même localité, ce sont des sphé- rules de sulfure de fer et des géodes d’oxyde du même métal. M. Quélin met la Société au courant de la question de rétablissement d’un observatoire météorologique au Jardin des Plantes. Les efforts tentés dans cette voie ont abouti à bonne fin. Une Commission a été nommée par le Maire; ses membres MM. Quélin, Bleunard et Préaubert font partie de la Société d' Études scientifiques. Un subside a été voté par le Conseil municipal, et sous peu les travaux d’aména- gement vont commencer. La Société souhaite la bien- venue à cette institution nouvelle destinée à rendre des services importants dans la région. M. Alphonse Labbé, étudiant en médecine, à Laval, rue des Serruriers, présenté à la précédente réunion, est élu membre correspondant de la Société. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire., E. Préaubkrt. ^ 25 — Séance du 6 décembre 1888 Présidence de M. Gallois Le Président, M. Gallois, ouvre la séance. Il est donné lecture du procès-verbal de la précé- dente séance, lequel est adopté. Le Président donne connaissance de la correspon- dance et des ouvrages reçus, parmi lesquels il fait remarquer une publication nouvelle ; Annales du Musée national de Costa-Rica. M. Gadeau de Kerville, membre correspondant, envoie un tirage à part d’un travail du D*" Karsch sur un nouveau myriapode de l’équateur. M. Giraudias, membre correspondant, receveur de l’enregistrement à Foix , propose à la Société de publier, dans son prochain Bulletin, une notice d’une vingtaine de pages sur la flore de l’Ariège. Déjà plu- sieurs travaux importants, envoyés par ce botaniste dévoué à la science et infatigable explorateur, ont été publiés par la Société. Il est décidé que la proposition, acceptée en principe, sera renvoyée à l’approbation du Comité de publication. L’ordre du jour appelle ensuite une communication de M. Quélin sur l’état des travaux d’installation de la station météorologique du Jardin des Plantes. M. Quélin dit que la chose marche à souhait, et qu’avant peu des résultats précis et intéressants pourront être obtenus. L’Assemblée prend un vif intérêt à l’établissement — 26 - el au développement de cette institution scientifique et remercie M. Quélin de sa communication. Aucune autre communication n’étant inscrite à l’ordre du jour, il est procédé au renouvellement du Bureau conformément aux statuts. En raison du développement de la Société les charges du Secré- taire devenant un peu lourdes, il est convenu qu’un Vice-Secrétaire lui sera adjoint. Le scrutin donne le résultat suivant ' Président : M. Gallois. Vice-Président : M. Bleunard. Secrétaire : M. Préaubert. Vice-Secrétaire : M. Quélin. Trésorier : M. Baron. Archiviste : M. Surrault. M. Gallois, réélu président pour une nouvelle année, remercie l’Assemblée et lui assure à nouveau son dévouement à l’œuvre commune, soutenu qu’il sera par les autres membres du Bureau qui lui facili- teront la tâche. Le vote, pour le Comité de publication, désigne ensuite MM. Bouvet et Dreux ; on sait que le Bureau en fait partie de droit. La réunion du Comité aura lieu à une date fixée à l’amiable dans le commence- ment de la prochaine année. L’ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. Le Secrétaire, E. Préaubert. 27 — Discoirs proBOBCé par M. MLLOIS en preiait place au fauleail de la présideuce dais la séaice du 19 jairàr 1888 Messieurs et cliers Collègues, Avant d’inaugurer les fonctions auxquelles vous avez bien voulu m’appeler, je tiens à vous témoigne)* toute ma gratitude pour la marque de sympathie que vous m^avez donnée en m’accordant vos suffrages. Ce n’est pas sans appréhensions que je me vols investi du mandat de présider à vos travaux, mais je me rassure en pensant que j’aurai, pour me guider, l’exemple de mon zélé prédécesseur, mon excellent ami Bouvet, le concours des collègues composant le Bureau de la Société, et, je l’espère, votre bienveil- lante indulgence, mes chers collègues. La Société d'Études scientifiques d'Angers vient d’entrer dans sa 18® année; laissez-moi, avant d’ouvrir cette première séance de 1888, jeter un regard en arrière et examiner le chemin déjà parcouru. Le 16 avril 1871 , six jeunes gens de la ville, MM. Bouvet, Huttemin, Mareau, Millet, Préaubert et Verrier se reunissaient au Jardin botanique d’Angers, sous la présidence de Boreau et sous les auspices de plusieurs professeurs du Lycée, pour fonder, à Angers, une Association scientifique dont ils élaboraient immédiatement les statuts. A la fin de l’année, quelques amis étaient venus se joindre aux — 28 — six fondateurs; on comptait vingt membres titulaires, quatorze membres correspondants , et la Société publiait son premier Bulletin, volume bien modeste, — une cinquantaine de pages seulement, — mais bien rempli par les intéressants procès-verbaux des séances de l’Association, qui se réunissait alors deux fois par mois au Jardin des Plantes. En tète de ce Bulletin, la Société d’’ Études scientifiques d' Angers faisait connaître son programme : « Ce que nous sommes, disaient les fondateurs : « Nous sommes une Société de jeunes gens dési- reux de poursuivre, en commun, l’étude de la nature, avides de science et de vérité. Nous profitons des leçons des savants professeurs qui ont bien voulu nous aider de leurs conseils. « Nous avons pensé que des réunions, dans lesquelles on pourrait discuter librement les questions scienti- fiques, étaient le meilleur moyen pour arriver à un résultat satisfaisant. « Loin de vouloir nous poser en Société savante, nous tenons, avant tout, à ce que l’on ne nous consi- dère que comme une Société d’étudiants, de cher- cheurs. Nous sommes une sorte d’école où chacun apporte sa part de connaissance et instruit les autres, en s’instruisant lui-mème. « Chacun de nous travaillant une spécialité, nous faisons, en commun, la synthèse de ces spécialités. » « Ce que nous muions : « Conserver notre liberté d’action en repoussant toute pression extérieure , en ne subissant des influences d’aucune sorte. Nous ne voulons étudier - ^9 que les sciences physiques et naturelles, et nous serons heureux si, comme nous avons pu le constater dans le cours de cette année, les questions qui divisent sont toujours écartées devant ces grandes études ; mais nous voulons la vérité débarrassée de toute entrave, discutée froidement, sans esprit de système, sans parti pris, la vérité enfin qui doit avoir son heure de révélation : puisse-t-elle sonner dans cette dernière période du xix® siècle! » L’année suivante paraissait déjà un petit volume de près de 200 pages, très compactes, renfermant les premiers travaux originaux des sociétaires. A la fin de la troisième année, la Société publiait son troisième Bulletin, volume tiré à 300 exemplaires seu- lement, en raison du défaut de ressources, et malheu- reusement épuisé aujourd’hui. Quelques adhérents nouveaux étaient venus grossir la première phalange ; la liste comprenait trente membres titulaires et trente- et-un membres correspondants ; les cadres étaient presque doublés. Les jeunes étudiants étaient partis d’un beau zèle ; mais les 3 ou 400 francs que rapportaient les cotisa- tions des membres titulaires et correspondants, seules ressources de la Société, ne suffisaient pas à couvrir les dépenses annuelles, et elle se voyait obligée de suspendre pendant un an ses publications et de les restreindre les années suivantes. Le 17 octobre 1874, une pétition avait été adressée au Conseil général de Maine-et-Loire, à l’effet d’obtenir la participation de la Société d' Études scientifiques d'Angers à la distribution du secours de 300 francs, accordé chaque année, sous le titre d’encouragement aux Sociétés savantes du département, et partagé alors par les Sociétés Académique de Maine-et-Loire, d' Agriculture, Sciences et Arts d'Angers, Industrielle et Agricole de Maine-et-Loire, Linnéenne d'Angers. Cette demande, appuyée par M. le Préfet de Maine-et- Loire et par M. Maillé, maire d’Angers, ne fut pas accueillie favorablement par le Conseil général. Renouvelée depuis, à plusieurs reprises, près de celte assemblée, elle eut toujours le même sort. Au cours de 1876, paraissait le 4® volume, compre- nant les travaux de 1874 et 1875 ; en 1878, le l®" fasci- cule du 5® volume ; en 1879, le 2® fascicule du même volume. Daus ces deux dernières années, la Société avait fait de nombreuses et précieuses recrues ; elle comp- tait, à la fin de 1879, quarante membres titulaires et soixante-quinze membres correspondants. D’un autre côté, le Conseil municipal d’Angers décidait, en décembre 1879 , qu’une somme de 200 francs lui serait accordée annuellement à titre d’encourage- ment ; l’œuvre reprenait un nouvel essor et, à partir de 1880, la Société faisait paraître plus régulièrement le Bulletin de ses travaux. Dans les quatorze volumes publiés jusqu’ici par la Société d'Études scientifiques d'Angers, et qui com- mencent à faire bonne figure sur un rayon de biblio- thèque, se trouvent d’importants mémoires ayant trait aux sciences physiques et naturelles, citons ; Pour la zoologie : les travaux de M. le D" Troues- sART : Notes sur de nouvelles espèces de Chéiroptères _ 31 — de Maine-et-Loire ; Révision des Musareignes d'Eu- rope; Catalogue des Mammifères vivants et fossiles, ouvrage très estimé et récompensé par le Ministre de l’Instruction publique; et du même collègue, de con- cert avec M. Mégnin, les importantes recherches sur les Acariens plumicoles. Les intéressantes observa- tions de M. Héron-Royer sur les Mœurs des Batraciens. Celles de M. Trillon sur les Mœurs de quelques oiseaux de V ordre des Passereaux; les Acariens de la farine., par M. Troupeau; etc. Pour l’entomologie : de nombreuses notices sur les insectes, dues à plusieurs de nos collègues, et desti- nées à constituer une faune entomologique de la région ; les observations de M. le D'’ Joly sur de nou- veaux genres d' Ephèmérines ; celles de MM. Paul Noël et Lelièvre sur les Lépidoptères ; Les Additions à la Faune de Millet; Les Insectes destructeurs de nos meubles, par M. Gallois ; Un nouveau destructeur de nos charpentes, par M. Carret ; etc.; etc. Pour la botanique, les derniers travaux du regretté professeur Boreau : Herborisation à Drissac ; Notes sur le genre Teesdalia ; Description d'une nouvelle espèce d'Ombellifère [Thysselimum Crouhanorum) ; — de M. Déséglise, de Genève : Les Rosiers du centre de la France et du bassin de la Loire ; Descriptio7i d'un Rosier nouveau pour la flore française ; Observations sur quelques Menthes ; Notes et observations sur plu- sieurs plantes de France et de Suisse; Les Menthæ- opizianæ et les Thymi-opiziani ; — de M. Bouvet : Essai d'un Catalogue raisonné des Mousses et des Sphaignes de Maine-et-Loire ; Notes sur quelques - 32 Rubiis de Maine-et-Loire ; Plantes rares ou nouvelles pour le département ; Clef analytique des espèces de Hedera observées dans le département; Additions à la Flore de Maine-et-Loire; Plantes rares ou nouvelles pour la Flore d' Indre-et-Loire ; Catalogue raisonné des plantes utiles et nuisibles de la Flore de Maine- et-Loire ; etc.; — de M. Préaubert ; Observations sur le mode de végétation des Or ob anches ; Recherches sur la dessiccation des végétaux en herbiers; Notes sur quelques espèces de Scleranthus de la Flore angevine; Notes et observations sur la Flore de Maine-et-Loire ; Révision des Violariées de la Flore de Maine-et-Loire; — de M. le D'’ Reverchon : Notes sur quelques plantes rares ou nouvelles pour F Anjou, observées dans la commune de S ainte- Gemmes- sur - L oir e ; Excursion botanique à Rangé ; Note sur quelcques plantes rares ou nouvelles pour la France; et de divers autres collègues : MM. Giraudias, Rouchy, Thirl\t, Houlbert, d’intéressantes observations botaniques. Pour la géologie et la paléontologie, nos derniers Bulletins renferment des travaux de premier ordre : citons, entre autres, l’importante Notice géologique sur le département de la Mayenne, par M. D. QEhlert, de Laval, et les savantes études du même auteur sur les terrains paléozoiques de V ouest de la France ; sur les Trilobites du groupe des Proétidées ; et ses descriptions de nombreux Fossiles du Dévonien de V Ouest; — Essai descriptif des Plantes fossiles {Éocène) de Chefjes, par M. le professeur Crié ; — diverses observations sur le terrain silurien et sur d'anciennes minés de fer dans les environs d'Angers, par M. E. Préaubert; — la note sur le terrain dévonien de Chaude fonds, par M. Davy ; et celle de M. Devaux, sur la tranchée du chemin de fer de M ontreuü- Bellay . Pour la physique et la chimie : d’intéressantes observations de MM. Decharme, Préaubert, Bleunard, P. Noël, etc. N’oublions pas l’important mémoire de M. Lucante sur les Grottes et Cavernes de France et les intéres- sants comptes rendus des excursions de M. Arnold Moxtandon, intitulés : Souvenirs de Valachie, Souve- nir de Moldavie et Excursions d'un Naturaliste en Dohroadja. On le voit, la Société d' Études scientifiques d' Angers, malgré les difficultés de toutes sortes qu’elle a eues à supporter dans les premières années de son exis- tence, a mis sérieusement à exécution son programme de 1878 ; elle peut être fîère de ce qu’elle a fait avec le peu de ressources dont elle disposait. Le petit noyau de 1875 est devenu légion : nos cadres comprenaient, au janvier dernier, soixante-quatre membres titulaires et cent cinq membres correspon- dants, et l’Association correspond maixitenant avec soixante-quatre sociétésfrançaises et cinquante-quatre sociétés étrangères. Le Bulletin de 1887, dont nous commencerons la publication à la fin de ce mois, comprendra des tra- vaux de premier ordre ; Fossiles nouveaux ou peu connus de VOuest de la France, par M. Œhlert, avec cinq planches lithographiées ; Une Coquille remar- quable des Faluns de V Anjou (Pyrula Melongena) , par M, Gustave Dollfus, avec quatre magnifiques - 34 - planches en plioLogravure ; Catalogue raisonné de la Flore de la Maiyenne^ par le D'’ Reverchon ; Catalogue des Cryptogames de la Mayenne^ par M. IIoulbert, etc. De précieuses recrues nous sont arrivées dans ces dernières années, parmi lesquelles plusieurs membres de la Société géologique de France chargés, par l’École des Mines et le Ministre de l’Instruction publique, de l’établissement de la carte géologique de la région. Nos terrains, si riches et si peu connus jusqu’à ce jour, vont être, de la part de nos collègues, l’objet d’une étude spéciale, et de nombreux et impor- tants matériaux sont, par ce fait, dès maintenant promis à notre Bulletin. Installée, en 1871, au Jardin botanique d’Angers, l’année suivante, au Logis Pincé, puis, par suite des travaux de restauration de ce monument, en 1880, dans les bâtiments de l’École supérieure, rue du Musée, notre Société, grâce à la libéralité de la Muni- cipalité angevine, qui, depuis son vote de 1879, n’a cessé de lui témoigner un bienveillant intérêt, occupe maintenant, dans les bâtiments de l’ancienne Cour d’appel, place des Halles, un local très confortable. L’œuvre est en bonne voie et son avenir me semble assuré si chacun de nous lui apporte son dévouement et son zèle. Pour moi, je vous promets de faire tous mes efforts pour me rendre digne de la mission que vous m’avez confiée et maintenir l’Association au rang élevé qu’elle a rapidement atteint par l’impor- tance de ses travaux. Avant de terminer, je vous prie de vous joindre à moi pour voter des remerciements à ceux de nos coL lègues qui ont contribué à la prospérité de TAssocia- tion, et surtout à M. Bouvet, son zélé président pen- dant dix-sept ans, et à M. Baron, notre excellent trésorier, qui a su apporter, pour le bon fonctionne- ment de l’œuvre, l’ordre et l’économie nécessaires pour arriver à bien. ■■ •V ::§â rmm NOTES CRITIQUES SUR LA FLORE ARIÉGEOISE PAR M. Giraudias Membre correspondant Puisque les circonstances m’ont amené à vivre dans ce coin perdu de la France, dans ce département de l’Ariège, encore si peu fréquenté des touristes, malgré ses sites pittoresques, si peu connu des botanistes herborisants, malgré la richesse et l’imprévu de sa végétation , je voudrais consacrer mes rares loisirs à l’étude approfondie de cette flore et la faire connaître à mes collègues, dans l’espoir que ce travail en déci- dera quelques-uns à entreprendre un jour cette loin- taine excursion. Les botanistes ariégeois sont rares : il en est jusqu’à trois que je pourrais citer. Je ne compte que pour un, — bien qu’ils herborisent comme quatre, — M. Marcailhou, pharmacien à Ax, et M. l’abbé Mar- cailhou, son frère, infatigables explorateurs de ce canton pyrénéen dont ils collectionnent avec ardeur et succès les richesses végétales , se proposant d’en - 38 publier au premier jour le catalogue. M. l’abbé Mailho, ci-devant vicaire à Foix, aujourd’hui desser- vant de la paroisse du faubourg, à Tarascon sur Ariège, a visité avec fruit les environs immédiats de Foix et ceux de sa résidence actuelle. M. Galissier, marcheur intrépide, alpiniste ardent, que n’arrêtent ni les escarpements, ni les crêtes revêches, ne manque pas une occasion de parcourir, sac au dos, les divers points de l’arrondissement de Foix, depuis Bélesta jusqu’à Vic-Dessos, et il rapporte, de ces courses loin- taines, d’énormes récoltes. C’est à lui que l’on doit la découverte du Globularia Galissieri dont on trouvera plus loin la description. Ce botaniste m’a promis son concours, dès maintenant, et sa collaboration pour l’époque, encore éloignée, sans doute, où j’aurai, grâce aux autres confrères de la région, réuni les ma- tériaux nécessaires à la rédaction d’un catalogue de la flore ariégeoise. En attendant ce grand travail, qui offre tant de difficultés, et que les circonstances, qui ont permis de le projeter, empêcheront peut-être d’achever, je me propose de publier, chaque année, sous le titre de Notes critiques sur la Flore ariégeoise, les diffé- rentes observations que j’aurai été à même de relever moi-même et de contrôler d’après les données four- nies par d’autres : notes de géographie botanique, description de formes nouvelles, précision de carac- tères peu connus, etc. Il me semble qu’en me traçant un cadre modeste, il me sera plus aisé de le remplir et de le rendre intéressant. Après les nombreuses polémiques, qui ont mis aux 39 - prises les botanistes les plus savants comme les plus ignorés, il n’est plus permis de parler botanique sans présenter d’abord sa profession de foi. C’est ce que je ferai avec la plus entière franchise. Les savants sont très divisés au sujet de la question de V espèce. Tandis que les uns la proclament éminem- ment variable et ramènent toutes les prétendues variétés à un type commun, plus ou moins arbitraire, dont ils n’indiquent que par grâce les formes diverses , d’autres traitent d’hérésie cette thèse de la variabilité de l’espèce. Au nom de je ne sais quel principe dogmatique, ils stigmatisent la théorie de leurs adversaires, la rapportant aux doctrines pan- théistes et affirmant qu’en dehors de l’invariabilité absolue il n’y a plus dans la nature que désordre et confusion. Ils partent de là pour scruter au micros- cope les types linnéens, comptant avec exactitude les poils de la tige, les nervures des feuilles, les dents et les surdents, dosant le tomentum dont les plantes sont revêtues , et élèvent au rang d’espèce une innombrable quantité de formes à caractères diffé- rentiels si ténus qu’il est souvent impossible aux autres botanistes — et quelquefois, assurent de mau- vaises langues, aux descripteurs eux-mêmes — de s’y reconnaître. Et encore ne parlé-je, bien entendu, que des savants véritables dont la bonne foi n’est pas douteuse, de ceux qui, ayant pris parti dans la ques- tion, ayant adopté un système, le poursuivent à outrance, avec la logique la plus impitoyable, au besoin jusqu’à l’absurde. Ceux-là, chacun le sait, se livrent à des cultures comparatives et vérifient les _ 40 - faits énoncés dans leurs jardins d’essai. Mais il en est d’autres qui, véritables charlatans de la botanique, ne songeant qu’à battre la grosse caisse autour de leurs noms, prennent au hasard une certaine quan- tité de pieds d’une même espèce et, grâce à l’infinie variété de leur langue descriptive, créent autant de n. sp. qu’ils ont examiné de pieds. On ne peut ima» giner qu’il en soit autrement lorsqu’on voit paraître les descriptions par décades et par centuries, et sortir, d’un type considéré jusque-là comme permanent, une trentaine d'espèces, toutes rencontrées dans une des plus petites provinces de France. Chez eux, vous ne rencontrez plus ces plus minusee qui vous décon- certent chez les réducteurs, et même chez les adeptes de l’école analytique, mais des comparatifs à la dou- zaine. Et quel souci de leur personnalité! Quel dédain des savants contemporains connus et vénérés! Ceux-ci chercheraient en vain^ dans ces ouvrages, les espèces divisionnaires créées par eux. Les pulvérisateurs ne les reconnaissent point, ils ne cherchent même pas à les distinguer : eux seuls et c’est assez. Si l’école jordannienne avait déjà rendu très ardue l’étude de la botanique, l’école pulvérisatrice l’a rendue impos- sible pour ceux qui seraient tentés de la prendre au sérieux, au lieu de laisser pourrir dans les caves des éditeurs le fatras de ses descriptions. C’est entre ces diverses écoles qu’il est d’usage de se prononcer. Quant à moi, je déclare n’appartenir à aucune et vois partout des exagérations contre lesquelles tout observateur attentif doit se tenir en garde. J'ai déjà appelé l’attention sur ce point dans ^ M - un cour! mémoire publié, il y a trois ans, par la Revue de Botanique. Je me permets d’y-revenir, n’ayant pas Foiitrecuidance de supposer que ce petit travail soit resté dans le souvenir de ceux qui Font lu. La question de l’espèce est loin d’être, je ne dis pas résolue, mais éclaircie. Nous n’avons pas en main les pièces à conviction nécessaires pour l’élucider, et un herbier colligé avec soin, bien préparé, indiquant, avec précision, les localités de la récolte, sera, pour un botaniste de 1989 , un document beaucoup plus précieux que toutes nos stériles discussions. En fait, il n’est pas un collectionneur, ayant herborisé dans diverses régions, qui n’ait été à même de constater ce fait , qu’à côté de types absolument tranchés et immuables, il en est d’autres qui font le désespoir de l’observateur par leur polymorphisme, et cette variété d’aspects n’est pas toujours due, quoi qu’on en dise, à des circonstances locales, à la nature du terrain, à son état hygrométrique, à la constitution géologique du sol, car Fon voit vivre côte à côte des plantes très différentes , quoique appartenant évidemment, par certains caractères, à un même type. Eh bien ! Qui nous dira si ces dernières espèces, dites polymorphes, Bosa, Rubus, Hieracium, etc., sont en train de se fixer et de devenir des types indiscutables, reliés entre eux par les liens d’une parenté ancienne, mais se perpétuant désormais dans leur postérité, toujours semblable à eux-mêmes, constamment distincts malgré leur peu de différence ? Ou si les autres vont à leur tour se dé- sagréger, s’émietter et fournir, dans quelques années, de la prose descriptive à de nouveaux adeptes de l’école divisionnaire? Connait-on avec certitude les lois de révolution ? Pouvons-nous pénétrer les secrets de la création et pressentir dès aujourd’hui la solution que l’expérience de plusieurs siècles, les documents amassés patiemment et transmis de génération en génération, permettront de donner dans un avenir, sans doute lointain, à une question si controversée ? Je ne le pense pas : la preuve en est dans nos divisions mêmes et dans la violence de nos discussions. Je me console facilement de notre impuissance en songeant à l’immense foule d’inconnues que l’élite de nos savants cherche à dégager dans toutes les branches des connaissances humaines , sans que chaque siècle qui passe augmente de façon sensible le bagage scien- tifique de riiumanité, eu égard, du moins, à ce qui reste à découvrir encore. C’est dans cet esprit d’indifférence vis-à-vis de la grosse question de scepticisme, si l’on veut, que j’étudie la botanique depuis vingt ans. Ce détache- ment que mon honorable collègue , le secrétaire générai de la Société botanique de France, a spirituel- lement raillé, ne m’est pas particulier. C’est d’après cette méthode que les auteurs de la flore d’Algérie, MM. Battandier et Trabut, réforment leur ouvrage, commencé dans un autre esprit. C’est ainsi que devra être conçue la- nouvelle flore de France, si jamais il se rencontre un savant de taille à entreprendre et à mener à bien une telle œuvre. Les faits avant tout ! les plus petits, comme les plus saillants, et chacun est libre de les interpréter d’après ses propres tendances et à la couleur de son esprit. Je ». 43 me con tenterai donc d’observer et de décrire ce que j’aurai vu, rapportant autant que possible aux des- criptions de mes prédécesseurs, ce qui ne pourra laisser aucun doute, revenant au besoin au type linnéen, lorsque l’étude des caractères me laissera la moindre incertitude, maisn’liésitantpas aussi à donner un nom nouveau aux formes que je croirai inédites et que l’ensemble de leurs caractères me permettra de distinguer avec netteté des types connus. 11 est presque impossible de trouver du nouveau en France, même dans les régions les moins explorées, mais on peut estimer que certaines plantes n’ont pas été observées d’assez près, et donner le motif de cette opinion. Partisan absolu de la dénomination binaire, qu’il s’agisse d’hybrides, de races onde sous-espèces, je ne puis admettre un système que certains botanistes tendent à introduire dans la science depuis quelques années et qui consiste à donner sept ou huit noms à la même plante ; aucune mémoire liumaine ne pour- rait suffire à une telle besogne. Cette méthode peut être scientifique, je ne le discute pas, mais c’est une complication inouïe, d’autant plus que les spécialistes qui adoptent ce système voient des variétés partout, et, en fait, je ne m’explique pas comment ils peuvent trouver deux échantillons semblables. Telles sont les idées qui présideront à la rédaction de ces notes ; comme j’y apporterai la plus entière bonne foi, je n’hésiterai pas à reconnaître mes erreurs et à revenir sur une opinion précédemment exprimée. Je n’ai pas plus d’entêtement que de parti pris, ^ 44 - HERBORÎSAÏÎONS DE 1888 Anemone hepatica L. — Cette plante, qui ne peut être considérée comme critique, varie beaucoup par la couleur de ses fleurs, depuis le blanc le plus pur jusqu’au violet intense, en passant par les nuances les plus délicates du rose et du bleu. Pentes du Pecli et du Saint-Sauveur, à Foix, Soula, 500-900 mètres, Gazenave (Galissier). Helleborus occidentalis Reut. — Bien que VH. viridis, soit indiqué par Camus dans les Pyrénées, je ne vois aucune différence appréciable entre la plante de FAriège, et celle qui se rencontre dans les terrains granitiques de la France occidentale. Je Fai recueillie tout près de Foix et jusqu’auprès du sommet du Pecli de Soula, à plus de 900 mètres d’altitude. Hesperis matronalis L. — Commun sur les bords de FAriège entre Montgaillard et Foix; quelquespieds à la base du Saint-Sauveur, à Foix, toujours à fleurs blanches. Alyssum marginatum. Jeanbernat et Timbal-La- grave [Revue de Botanique, 111. 1884-1885, p. 101). La figure porte A. marginale. 11 n’est pas possible de confondre cette plante avec VA montanum, tel qu’il croît sur les rochers de Saint- Sauveur, dans la commune de VernajouL Son aspect est si particulier que M. Galissier me l’avait apporté sous le nom d’A flexicaule /orc/., espèce du Ventoux et des Pyrénées orientales. La comparaison des échan- tuions ariégeois avec la plante du Ventoux ne permet pas cette confusion. VA marginatum croît sur les rochers de Lujat, à Cazenave (Galissier) ; je l’ai récolté moi-même le 20 septembre dernier, sur les rochers qui bordent la route d'Ax, entre Tarascon et Ussat, même massif. Malgré son état avancé qui ne m’a permis de trouver de la première floraison qu’une seule graine mûre, j’ai pu constater à l’entour la membrane circulaire figurée dans la Revue. Je ne puis avoir le moindre doute sur l’identité de la plante de Timbal avec la mienne. Les feuilles caulinaires assez petites et surtout les tiges courtes, ascendantes, flexueuses, suffiraient à la distinguer à première vue des autres formes de VA. montanum. Bisciitella Timbali, mihi ! La plante que je nomme ainsi croît très abondam- ment sur des massifs calcaires du Pech et de Saint- Sauveur aux environs de Poix. Je fus frappé à première vue, de ses caractères particuliers et je m’empressai de la communiquer à M. Timbal-Lagrave , qui me répondit que c’était le B. lævigata des auteurs pyré- néens. Parmi les types que je conserve dans mon herbier, je ne vois qui s’en rapproche que la plante de Saint-Béat, distribuée par Bordère sous le nom de B. oreiles Jord. Cette forme qui, d’après Timbai-La- grave (Bulletin de la Société des sciences physiques et naturelles de Toulouse, /. p. 88) diffère du type jor- danien, est remarquable par ses feuilles lancéolées régulièrement dentées, à dents petites peu saillantes, occupant tout le pourtour de la feuille^ très hérissées^ -- 46 — = les feuilles caulinaires presque nulles. Ce n’est nulle- ment le B. jwatensis Timb. (loco citato) qui est le B. læmgata propre aux Pyrénées, et dont les feuilles sont au contraire courtes, dentées au sommet par trois ou cinq lobes assez prononcés. Je publierai ultérieu- rement la description de cette plante, si les recherches auxquelles je liie livrerai confirment l’opinion que j’ai qu’elle n’a pas encore été nommée. Æthionemo. pyrenaicmn Boiitigny. Cette plante est fort bien décrite dans le premier fascicule Suites à la Flore de France, de M. G. Rouy, p. 50. A la localité indiquée, il convient d’ajouter ; rochers du Pecli, au-dessus de Foix , surtout vers Bouycbères, exposition au midi, de 450 à 650 mètres. Fort jolie plante à feuillage glaiicescent, épais, presque gras, et à fleurs d’un rose tendre, strié de carmin. Capsella gracüis Gren. — Ussat-le-Vieux. Un seul pied. Cette plante est bien connue des botanistes, qui ne sont pas d’accord sur son hybridité : sa rareté serait une raison d’admettre cette dernière hypotlièse. Silene narbonensis Pour. S. puberula Jord.., parc d’Orgeix. Le S. inflata des auteurs se présente à Foix sous deux formes voisines. La première a les feuilles très larges, glabres, et pourrait être rapportée au S, vesF caria Bor., si les fleurs étaient moins abondantes. Mais Boreau attribue au S, msicaria une panicule très peu fournie. La seconde serait le S. narbonensis, mais il a les feuilles très développées de la forme glabre et est bien moins velu que la plante d’Orgeix. Siîene sûxifaga L. Cette plante croît au Pech de Foix, aux rochers du cap de Bigné et au pic de Montgaillard. Les pédon- cules sont visqueux, les feuilles sont étroites et très rapprochées comme dans le S. petræa W. et K., mais la forme du fruit l’éloigne à la fois de cette espèce et du S. multicaulis Ten., lequel a de même les pédon- cules chargés de poils glanduleux. {Var. mscidula mihil) Saponaria alsinoïdes. Viv. M. Timbai-Lagrave, dans son travail sur le massif de Laurenti, suppose que le S. ocymoïdes est un type multiple et qu’une étude comparative permettrait de décomposer. M. Huet a distribué à la Société Dau- phinoise^ sous le nom de S. alsinoïdes Viv, [S. ocy- moïdes 3 v. gracilis. G. G. i. p. 226) la plante arié- geoise qui se trouve en abondance sur les rochers du Pech et de Saint-Sauveur. M. Huet était un botaniste expérimenté qui avait herborisé un peu partout, surtout dans le midi de la France. Son opinion est admissible, d’autant plus que les quelques mots des- criptifs de Grenier et Godron sont applicables à notre plante, et cela bien que les savants auteurs de la flore de France n’indiquent cette variété qu’en Corse. Dianthus brevistylus Timb. Lagrave. (Essai mono- graphique sur les Dianthus des Pyrénées françaises, p. 24 et 25). Je ne suis pas bien certain du nom de cette plante qui croit dans les escarpements de Saint- Sauveur où elle est assez abondante, bien que souvent peu accessible. Voici la description que j’en ai faite sur le vif et 48 ~ d’après un grand nombre d'écliantillons. Elle est voisine du D. virgineus L. Timb. Souches émellant de nombreuses touffes stériles, et des tiges fertiles uniflores; feuilles linéaires assez étroites canaliculées, surtout les inférieures et celles des tiges stériles, terminées en pointe émoussée à la fin jaunâtres, non piquantes, mais assez raides, un peu repliées en gouttière au sommet, d’un vert glauque, un peu hispidules (à la loupe), celles de la tige florifère soudées en une gaine presque deux fois aussi longue que large, écailles calicinales égalant environ le tiers du calice, les extérieures ovales, lancéolées, contrac- tées ou atténuées en pointe herbacée droite, non appli- quées, les intérieures largement ovales, brusquement contractées en une arête scarieuse courte (environ i/6 de récaille) presque piquante, appliquée (rare- ment droite, mais jamais divergente). Calice strié au sommet (sur le vif), dans toute sa longueur (plante sèche) à dents à la fin scarieuses aux bords, peu atténué au sommet, vert glauque un peu rougeâtre, pétales étalés, à limbe obovale, cunéiforme, à denlsiné- gales, glabre, un peu plus court que l’onglet, étamines à filets roses, anthères un peu plus claires, saillantes, styles non saillants, capsule à peu près cylindrique. Timbal-Lagrave attribue à son D. hrevistylus^ des anthères pourpre cramoisi et du pollen noir. M. Gautier, de Narbonne, m’écrit que la plante ainsi décrite n’a pas été retrouvée par lui sur TAlaric. N’est-il pas possible que le botaniste toulousain ait décrit son Dianlhus sur des échantillons attaqués par YUstilago antherarum? — 49 - Alsine intricata Martrin Donos [Flore du Tarn^ p. iOâ). La plante du Pecli et des environs de Montgaillard, que je nomme ainsi, est robuste, très diffuse, rameuse dès la base, à pédoncules étalés dressés, à sépales légèrement poilus, glanduleux. Elle est identique à la plante du Lot, que j’ai appelée ainsi autrefois. Arenaria serpyllifolia ^ Var. gluiinosa K., ça et là sur le Pech, avec le type. Cette variété se rencontre fréquemment sur le lit- toral de la Charente-Inférieure. Hypericum lineolatum Jord. — Loubières, Saint- Jean de Verges, çà et là au bord des champs. Ononis Columnœ AU. — Saint-Jean de Verges sur le Plantaurel, Foix, sur le Saint-Sauveur. Cette plante fleurit abondamment dans l’Ariège : dans la Charente-Inférieure, je ne l’ai jamais rencon- trée en fleurs, bien qu’elle y fructifie souvent. Medicago Wïlldenowii Bœng. — Saint-Jean de Verges, Arabeaux, Foix, variété du M. lupulina à fruits hérissés de poils articulés étalés ; paraît plus com- mun que le type. Anthyllis Dillenn Schultz. Très abondante sur le Saint-Sauveur et surtout sur le Pech, se trouve rarement à fleurs blanches : Cap de Bigné, 950 m. environ, 17 juin 88. Saxifraga stellarîs L. et S. leucanthemifolia Lap. Ces deux plantes qui croissent dans la même région, la première dans les écoulements des terrains grani- tiques, la seconde sur les rochers, conservent tou- jours leurs différences et ne sont pas réunies par des 4 intermédiaires. Je les ai rencontrées l’une et l'autre au sommet du Prat d’Albis, commune de Ganac, et je crois qu’elles méritent d’être distinguées l’une de l’autre autrement que comme variétés. Laserpitimn Nestleri Soy. W. Var. hispidum, Lee. et Lam. Rochers du Pech au-dessus de Foix, rare mais répandu. MM. Galissier et Mailho l’ont cherché en vain cet été dans le massif le Süer trüobum qui y avait été indiqué par un auteur pyrénéen. Bien qu’on m’ait assuré que M. Huet avait eu la main plus heureuse, je crois, jusqu’à preuve contraire, qu’il y a eu con- fusion entre les deux plantes, le Laserpitium Nestleri ressemblant quelque peu au Süer par ses feuilles inférieures. Helosciadium nodiflorum var. ochreatum D, C. — Saint Paul de Jarrai, écoulements granitiques. Eryngium Bourgati Gou. — Plante de la chaîne des Pyrénées, qui se rencontre par pieds isolés sur le Pech depuis environ 700 mètres. Asperula tenuiflora Jord. — La plante des environs de Foix (Pech, Saint-Sauveur), est en tout point sem- blable aux échantillons ainsi dénommés que je possède du Gard, du Vaucluse et de la Haute- Garonne. Centranthus Lecoqii Jord, Feuilles bien plus étroites que dans le G, ruber, bien plus larges^ que dans V angustifolius . C’est une des plantes caractéristiques de la région, onia trouve sur les murs, sur les rochers, à des altitudes très diverses, mais principalement dans les lieux chauds ~ M — et bien exposés. J’en ai remarqué un pied à feuilles dentées, un peu laciniées. Scabiosa Guüardi Timbal-Lagrave. Ussat-les-Bains (localité classique). Tout le massif du Pecli, çà et là sur le Saint-Sauveur. Plante à feuilles tomenteuses veloutées. Bellis hybrida Ten., B. perennis var. caulescens. — Rochebrune et Savatier. — Prayols. Ce n’est qu’une variété caulescente du B. perennis^ à fleurs plus petites, elle se rencontre par pieds isolés, dans les endroits ombragés. Leucanthemum fissum Timbal-Lagrave. L. gra- minemn var. dentalum Timb. Soc Dauph., MS8. Le massif de Pecli, vers 900 m. et au-dessus, à partir du col qui fait communiquer la vallée de Pradières avec celle de Foix, jusqu’au Pech deSoula, et probablement plus loin. C’est le L. gramineum à feuilles très dentées, à dents saillantes, un peu divergentes. Le type ne se trouve pas à Foix. Lactuca sonchoïdes Lap, Le Pecli et le Saint- Sauveur. Forme du L. perennis très répandue sur les rochers, à feuilles roncinées, à capitules coniques écailleux, ainsi que les pédoncules. Peut-être n’est-ce qu’un synonyme du Lactuca cicho^di folia, Sonchus laceras Jord. — Saint-Jean de Verges. Foix. Linaria Lapeyrousiana et Muteli Timb. Ces deux formes du L. origanifolia, l’une à feuilles velues glauduleuses, l’autre à feuilles glabres, sont répandues sur les murs de Foix et sur les rochers du Pech et du pic de Monlgaillard. Elles sont difficiles à distinguer à première vue, et encore davantage sur le Sec. J’espère qu’une étude attentive me permettra d’être fixé sur leur valeur. Glechoma hirsuta G. G. (an. W. K.). Assez commun au bord de l’Ariège. La variété glabre se rencontre aussi, mais dans d’autres localités. Melittis melissophyllum L. — Poix, le Saint-Sauveur. C’est la forme à feuilles courtes, cordiformes à la base, à fleurs rouges^ telle qu’on ne la récolte pas dans l’ouest où le type est représenté par M. grandi- flora, Teucrium Contejeani mihi. T, montano pyrenaïcum Contejean ? Fleurs blanchâtres en capitules terminaux, serrés, déprimés, entourés de feuilles rapprochées, fruits avortés, feuilles^ de consistance ferme , d’un vert obscur et mates en dessus, blanchâtres, tomenteuses en dessous, roulées sur les bords, dentées dans leur moitié supérieure, à dents obtuses, oblongues, lan- céolées, longuement atténuées en coin et entières à la base, non pétiolées. Tiges nues à la base, radicantes couchées en cercle, flexueuses, très rameuses, très velues au sommet. Plante intermédiaire entre les T, pyrenaïcum et montanum dont elle est certainement un hybride. Entre Ussat-les-Bains et Ussat-le-Vieux, commune d’Ornolac. Globularia Galissieri mihi. G. nana-Wüïkommii. Le Pech d’Arabaux (Galissier). Le Pech de Poix. - 53 - Feuilles radicales et inférieures longuement pétioUes obovales, arrondies au sommet, légèrement éclian- crées et munies d’un court mucron, rarement en- tières. Tige de 6 à 10 cent, pourvue de feuilles brac- téiformes vertes, capitules petits globuleux, serrés. Diffère du G. Willkommii par sa forme plus basse, ses capitules plus petits ainsi que les feuilles, son aspect rampant ; du nana par ses capitules pédonculés plus serrés, plus globuleux, ses feuilles plus grandes. Globularia Fuxeensis mihi. G. nana nudicaulis. — Le Pech de Foix, rare. Souches fortement ligneuses, tige de 1 à 4 cent, nue ou pourvue d’une ou deux feuilles bractéiformes scarieuses. Feuilles radicales obovales spatulées , plus grandes que dans le nana^ plus petites que dans le G. nudicaulis. Capitules petits , intermédiaires entre ceux des deux espèces, mais se rapprochant davantage de ceux du nana. Âllium ericetorum Thore. — Sommet du Pech de Foix au cap de Bigné, assez rare. Giraüdias. O^T^LOOXJHÎ DES COLÉOPTÈRES DE MAINE-ET-LOIRE (dEUXIÈxME partie) (i) STAPHYLINIDES Genre MICROPEPLUS La treille. — Gen., crust. ins. 476. M. fulvus, Er. — Du printemps à l’automne, sous les meules de blé, les fumiers (ac). Martigné- Briand (de la Per. et de Rom.); La Meignanne, Sainte- Gemmes (Gai.). 477. M. staphylinoïdes Marsh. — Dans les forêts, les bois humides, sous les feuilles, en battant les fagots, dans les champignons, quelquefois dans les fourmilières (ar). (Col de la Per. et de Rom.); Baugé (Gai.). G. PSEUDOPSIS Newmann, 1834, 478. P. sulcatus Newm. — Surtout l’été, sous les vieux fagots ayant séjourné à terre, sous les meules (1) Voir, pour la première partie, le Bullelin de 1887, — 56 - de foin et de paille (rr). Sainte-Gemmes, à l’asile, magasin à fourrages (Gai.). G. PHLCEOBIUM Lacordaire. — Faune entom. 479. P. clypeatum Muls. — L’été, sous les fagots, dans les bolets pourris, dans la mousse, au pied des arbres, sous les écorces (r). Martigné (de la Per. et de Rom.) ; Sainte-Gemmes, au pied de vieux chênes (Gai.). G. MEGARTHRUS Stephens. — lll. E, 880. 480. M. depressus Payk. — Printemps et été sous les écorces, dans les bolets, dans les fagots, les dé- tritus (r). Martigné (de la Per. et de Rom.); Sainte- Gemmes (Gai.). 481. M. hemipterus Illig. — Même mœurs (r). Baugé (GaL). G. PROTEINES Latreille. — Gen. des ins., 9. 482. P. ovalis Steph. {breuicollis Er.) — Du prin- temps à l’automne, sous les cadavres de petits animaux, dans les détritus, sous les fagots (r). Sainte-Gemmes (Gai.). 483. P. brachypterus Fab. — Mêmes mœurs (ac). Dans les champignons, Baugé. 484. P. macropterus Gyl. — Été et automne, dans les bolets, les détritus, en battant les fagots (r). Sainte-Gemmes (Gai.). 485. P. clavicornis Steph. [atomarius Er.) — Juin à octobre (r). Anjou (Fauvel). — 57 G. ANTHOBIUM Stephens. — IIL F, SS 5. 486. A. atrum Heer (nigrumEr.) — Au printemps, sur le saule, l’aubépine (ar). Sainte-Gemmes (Gai.). 487. A. abdominale Grav. — Au printemps, sur l’aubépine, le saule, le prunelier (ar). Sainte-Gemmes (Gai.). 488. A. ophthalmicum Payk. — Printemps et été sur diverses ombellifères (ar). Baugé (Gai.). 489. A. torquatum Marsh, [scutellare Er.) — Printemps et été, sur les fleurs : genêt, aubépine, saule. Sainte-Gemmes (GaL). 490. A. minutum Fab. — Printemps et été, sur les plantes marécageuses (AR)(Coldela Per. etdeUom.). G. HOMALIUM Gravenhorst. — Micropt. HQ 491. H. deplanatum Gyl. (r). — Sous les écorces des saules (Col. de la Per. et de Rom.). 492. H. striatum Grav. — De mars à décembre, dans les bouses, les fumiers, les détritus végétaux (r). Sainte-Gemmes (GaL). 493. H. rufulum Er. — Indiqué en Anjou par M. Fauvel. 494. H. pygmœum Payk. — Sous les écorces, dans les bolets, les détritus. Angers (GaL). Sur des fleurs de Spirea (de Rom.). 495. H. iopterum Steph. {lucidum Er.) — Sous les écorces. Anjou (Mil.). Martigné (Col. de la Per. et de Rom.). - 58 — 496. H. vile Er. — De mai à décembre (ar). Sous des écorces de pin venant de Baugé, éclosoir (Gai.). 497. H. florale Payk. — Matières végétales en dé- composition (Col. de la Per. et de Rorn.). Sainte- Gemmes (Gai.). 498. II. concinnum Marsh. — Printemps et été (ac). Dans les fagots, la mousse, sur les fleurs. Sainte- Gemmes (Gai.). 499. H. pusillum Grav. — De janvier à octobre, sous Pécorce des pins. Baugé (Gai.) . 500. H. cæsum Grav. — Dans les détritus, les fumiers, sous les fagots. Sainte-Gemmes (Gai.). 501. H. rivulare Payk. — Presque toute l’année, dans les fagots, les détritus (Col. de la Per. et de Rom.). 502. H. brunneum Payk. — (Col. Rocliard.). 503. H. rufipes Fourc. {florale Er., Grav.). — De février à septembre, sur les fleurs, genêt, aubé- pine (ac). Sainte-Gemmes (Gai.). G. CORYPIIIUM Stephens. 504. C. angusticolle Steph. — Sous les écorces de différents arbres (r). Montreuil-Belfroy (Raf.). G. PHILORINUM Kraatz. 505. P. humile Er. Steph.) — Printemps et été, sur les fleurs d' Ulex europœus, de genista, etc» (ac). Sainte-Gemmes (Gai.). — 59 - G. LATIIROBIUM Ericlison. 506. L. atrocephalum Gyl. — Printemps et été(R), sous les écorces de pins. Martigné, en battant les fagots (de la Per. et de Rom.) ; Rangé (Gai.). G. OLOPIIRUM Erichson. - Kæf. Brand. /, 6SS. 507. O. piceum Gyl. — Dans les bois humides, sous les écorces, dans la mousse (r). Sainte-Gemmes, bois de Vernusson (Gai.). G. LESTEVA Latreille. — Ge7i. des ms. 75. 508. L. longœlitrata Goeze (bicoloi^ Fa b.) — D’avril à octobre, sous les mousses, les pierres, les détritus (c). Martigné, en battant des arbres en fleurs (de Rom.). 509. L. pubescens Man. — Dans la mousse, les détritus, au bord des eaux (r). Martigné (de la Per. et de Rom.). G. ANTHOPIIAGUS Gravenhorst. — Micropt, 4W. 510. A. armiger Grav. (ar). — Vézins, sur les me- risiers en fleurs (de la Per. et de Rom.). 511. A. præustus Mül. — De mai à octobre, sur les saules, dans les détritus (ar). Sainte-Gemmes (GaL). G. DELE ASTER Erichson. — Kæf. Biæmd. [, 610. 512. D. dichrous Grav. — Sous les pierres, les détritus, dans les marécages (r). Martigné (de la Per. et de Rom.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). — 60 — G. ACROGNATIIUS Erichson. — Kœf. Br and. /, 607. 513. A. mandibularis Gyl. — Sous les feuilles mortes au bord des bois (r). Angers (Gai.) ; bois de Pouillé (AIL). G. GOPROPHILUS Latreille. — Regn. anim, IV. 514. C. striatulus Fab. — De mars à décembre (r). Sainte-Gemmes^ dans la vase, prairies des bords de la Loire (Gai.). (Col. de la Per. et de Rom.). G. TROGOPHLŒUS Mannerîieim. — Brachel, 49. 515. T. bilineatus Steph. {riparius Lac.). — Printemps et été, dans les prairies des bords de la Loire, endroits vaseux, dans les bouses (c). Sainte- Gemmes (Gai.). (Col. de la Per. et de Rom.). 516. T. impressus Lac. (r). Anjou (FauveL). 517. T. corticinus Grav. — Dans les détritus des inondations (c). 518. T. elongatulus Er. — De décembre à juillet, bords de la Loire dans la vase (c). Sainte-Gemmes (Gai.). 519. T. pusillus Grav. — Mêmes moeurs que le précédent (c). 520. T. tenellus Er. — Avec le précédent, plus rare. Sainte-Gemmes (Gai.). G. HAPLODERUS Stephens. 521. IL cælatus Grav. — Sous les détritus, dans les bouses, lieux humides (ar). Sainte-Gemmes (Gai.). ^ 61 -= G. OXYTELUS Gravenhorst. — Micropt, i06. 522. O. rugosus Fab. — Toute l’année, dans les bouses, les fumiers, sous les feuilles, les pierres (ce). 523. O. insecatus Grav. — Mêmes mœurs que le précédent (r). (Col. de la Per. et de Rom.). 524. O. piceus Lin. — De mars à octobre, dans les crottins, les bouses (ar). Martigné (de la Per. et de Rom.). 525. O. sculptus Grav. — De février à octobre (ag). (Col. de la Per. et de Rom.). 526. O. inustus Grav. — Mêmes mœurs (cc). 527. O. sculpturatus Grav. — Presque toute l’année (cc). 528. O. nitidulus Grav. — Toute l’année (c). Mar- ligné (de la Per. et de Rom.). 529. O. complanatusEr. — Avec le précédent (cc). 530. O. tetracarinatus Block. [depressus Grav.). — (c). (Col. de la Per. et de Rom.). G. PLATYSTETHUS Manneerheim. — Brachel, id. 531. P. arenarius Fourc. — De février à octobre, dans les bouses, les crottins (c). Vézins (de Rom.) ; Sainte-Gemmes. 532. P. cornutus Grav. — Printemps et été. Mêmes mœurs (ac). Vezins (de Rom.) ; Sainte-Gemmes (GaL), 533. P. nitens Sch. — Dans la vase desséchée, sous les détritus, bords de la Loire. Sainte-Gemmes (Gai). - 62 — G. BLEDIUS Mannerheim. — Brach. II. 534. B. unicornis Germ. — Sous le limon des bords de la Loire (ar). Sainte-Gemmes (Gai.). 535 B. subterraneus Er. — Bords de la Loire. Dans le sable des grèves (ar). Saumur (Court.) ; Sainte- Gemmes (Gai.). 536. B. pallipes Grav. (r). — Avec le précédent. Sainte-Gemmes (Gai.) ; Martigné (de la Per. et de Rom.). 537. B. opacus Block. — Bords de la Loire. Sous les pierres (r). Saumur, Sainte-Gemmes^ Martigné (de la Per. et de Rom.). 538. B. pusillus Er. — Bord des eaux courantes. Anjou (FauveL). 539. B. spectabilis Kr. {tricornis de la faune Millet). — Angers (Gai.). G. OXYPORUS Fabricius. ~ Eut. Syst. 207. 540. O. rufus Lin. — Mars à octobre. Dans les bolets et les agarics (ac). Sainte-Gemmes, Angers, Baugé. 541. O. maxillosus Fab. ~ Mêmes mœurs, plus rare. Soucelles, Baugé (Gai.). G. EVÆSTHETUS Gravenhorst. - Mon. 20 i. 542. E. rufîcapillus Lac. — Printemps et été. Sous les feuilles mortes, les débris végétaux, au bord des fossés (r). Bords de l’étang Saint-Nicolas (Raf. et Gai.). — 63 - G. DIANOUS Samuelle. 543. * D. cœruîescens G34. — Inscrit à la faune de Millet, sans localité. (Douteux.) G. STENUS Latreille. — Prec. Caract, 77. 544. S. biguttatus Lin. — Presque toute l’année. Au bord des eaux courantes (c). Sainte-Gemmes, bords de la Loire; Angers, bords de la Maine. 545. S. bipunctatus Er. — Comme le précédent, plus rare. Sainte-Gemmes (Gai.). (Col. de la Per. et de Rom.). 546. S. longipes Hær. — Mêmes moeurs (r). Sainte- Gemmes (Gai.). 547. S. guttula Mül. — Mars à août. Sous les pierres, sous la mousse, au bord des eaux (c). Saumur (Court.). (Col. delà Per. et de Rom.) ; Sainte-Gemmes. 548. S. aterrimns Er. — D’avril à octobre. Dans' le voisinage des fourmilières, sous la mousse (r). Sainte-Gemmes-sur-Loire (Gai.). 549. S. stigmula Er. — Surtout l’été. Au bord des mares, dans les bois, sur le sable au bord de la Loire (r). Sainte-Gemmes (Gai.). 550. S. bimaculatus Gyl. —Presque toute l’année. Sous les pierres, au pied des arbres, détritus d’inon- dations (ac). (Col. de la Per. et de Rom,). 551. S. lustrator Er. Printemps et été. Sur la vase des mares desséchées, sous les détritus (r). Anjou (Fauvel) ; Martigné (de Rom.). — 64 — 552. S. juîio Fab. — Presque toute Tannée. Bord des mares, dans les bois, détritus d’inondations (ac). Martigné (de la Per. et de Rom.). 553. S. ater Man. — Presque toute Tannée. Sous les pierres, endroits secs, dans les fagots, sous la mousse, les feuilles mortes (ce). 554. S. pusillus Steph. — Toute Tannée. Sous les débris végétaux, dans les détritus d’inondations (c). (de la Per. et de Rom.). 555. S. buphthalmus Grav. Toute Tannée. Comme le précédent (c). 556. S. melanopus Marsh, {nitidus Lac.). — Printemps et été. Au bord des eaux (ac). 557. S. atratulus Er. — Presque toute Tannée. Au bord des étangs, aux pieds des roseaux (r). Anjou (Millet). 558. S. morio Grav. — Mêmes mœurs que le pré- cédent (r). Sainte-Gemmes (Gai.). 559. S. vafellus Er. — De mars à décembre. Dé- tritus d’inondations (r). Sainte-Gemmes (Gai.). 560. S. fuscipes Grav. — Presque toute Tannée. Détritus végétaux, sous les pierres, dans les prai- ries (c). 561. S. humilis Er. — De janvier à novembre. Au pied des arbres^ au bord des fossés, dans les bois (r). (Millet et de la Per. et de Rom.). 562. S. brunnipes Steph. [unicolor Er.). — Presque toute Tannée. Sous les vieux bois, les feuilles mortes, dans la mousse (ac). - 65 - 563. S. crassus Sleph. — Presque toute l’année. Sous les pierres, au pied des roseaux, détritus d’inon- dations (ac). 564. S. tarsalis Ljung. — Presque toute l’année , au bord des eaux courantes et au bord des mares sur la vase (cc). 565. S. similis Herbst. — Toute l’année, détritus des inondations, sur les graminées dans les prairies (cc). 566. S. cicindeloïdes Schal. — toute l’année, au bord des eaux, dans les marais, sous la mousse au pied des arbres (c). 567. S. binotatus Ljung. — De mai à décembre comme le précédent (c). 568. — pallitarsis Steph. (plantaris Ericli.). — De janvier à août, dans les marais au bord des rivières (c). 569. S. rusticus Er. — Printemps et été, bords de la Loire (c). 570. S. niveus Fauv. — De juin à août, sur la vase dans les marais ; indiqué en Anjou par M. Fauvel. 571. S. flavipes Steph. — De mai à octobre, dans les prairies marécageuses, les bois humides (c). 572. S. subæneus Er. — De mars à décembre, sous les écorces, dans la mousse , les détritus au bord des eaux (c). 573. S. ærosus Er. — Presque toute l’année, dans les -fagots, sous les pierres, dans les endroits secs (AC). 5 - 66 574. S. impressus Germ. — Presque toute l’année, sous les feuilles mortes, les écorces, dans les prairies, les bois humides (ac). 575. S. pallipes Grav. — Toute l’année dans les endroits humides, sous les détritus, les feuilles mortes, (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 576. S. ülum Er. — L’été dans les mares desséchées Martigné (de la Per. et de Rom.). G. SUNIUS Stephens. — lll. Brü. F, S75. 577. S. filiformis Latr. — Printemps et été, sous les pierres, dans les fagots, sous les feuilles mortes (c). 578. S. piilchellus Heer. {diversiis Aubé). — Mêmes mœurs, plus rare ; Sainte-Gemmes (GaL). 579. S. bimaculatiis Er. — De juillet en octobre. Dans le terreau des jardins, au pied des plantes (r) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 580. S, intermedius Er. — Mêmes mœurs (c). (de la Per et de Rom.). 581. S. gracilis Payk. {angustatus Payk.). — Presque toute l’année. Mêmes mœurs (cc). G. STILIGUS Latreille. Ueg. anim. IX, 4.36. 582. S. subtilis Er. -- Printemps et automne. Sous les pierres, dans la mousse, les fagots (r) ; Sainte-Gemme (GaL). 583. S. ruûpes Germ, — Presque toute l’année — 67 — sous les détritus végétaux, dans les fagots, sous les feuilles au pied des arbres (ar); (de la Per. et de Rom.). 584. S. genicuîatus Er. — Printemps et été. Sous les mousses et les pierres, endroits arides (rr). Martigné (de la Per. et de Rom.). 585. S. orbiculatus Payk. {affinis'^w). — Presque toute l’année. Mêmes mœurs que les précédents (cc). 586. S. fragilis Grav. — Presque toute l’année. Mêmes mœurs (r) ; Sainte-Gemmes (GaL). G. SCOPŒUS Ericlison. Gen. Staph, 601, 587. S. lævigatus G3d. — Presque toute l’année. Sous les pierres, les mousses, les détritus au bord des eaux (ac). Martigné (de la Per. de Rom.), 588. S. didymus Er. — Printemps et été. Mêmes mœurs (r). Sainte-Gemmes, bords de la Loire (GaL), 589. S. rubidus Muls. — Printemps et été. Sur les grèves aux bords de la Loire, détritus d’inondations. (r). Sainte-Gemmes (GaL). 590. S. cognatus Muls. — Printemps et été. Avec le précédent (ac). 591. S. sulcicollis Steph. [minutus E.). — De février à août. Sous la mousse, sous les pierres, près des fourmilières (r). Sainte-Gemmes (GaL). G. LITHOGHARIS Lacordaire. — Faune eut. par. 592. L. fuscula Man. Printemps et été. Sous les mousses, les fagots, les feuilles mortes (ar) ; Sainte-Gemmes-sur-Loire (GaL), — 6S — o93. L. diluta Er. — Printemps et été. Dans la mousse, dans les plaies des arbres, surtout du chêne (r). Sainte-Gemmes (Gai.). 594. L. ripicola Kraatz. — De mars à octobre. Sous les croûtes de limon, bords de la Loire, détritus d’inondations (r). Sainte-Gemmes (Gai.). 595. L. apicalis Kraatz. — Presque toute l’année. Mêmes mœurs que le précédent (r); Sainte-Gemmes (Gai.)., 596. L. ochracea Grav. — Toute l’année. Mêmes mœurs (Ac)Martigné; (de la Per. et de Rom.). Montreuil- Belfroy (Raf.). 597. L. obsoleta Nord. — ■ Toute l’année, comme les précédents (c). 598. L. rufiventris Nord. — D’avril à octobre. Sous les écorces de différents arbres et surtout des pins (r). (Raf.). 599. L. nigritula Erich. Printemps et été (r). Détritus d’inondations de la Loire (Gai.). 600. — melanocephala Fab. — Presque toute l’année. Sous les pierres^ dans les prairies des bords de la Loire, détritus d’inondations (ac^. Montreuil- Belfroy (Raf.). Martigné (de Rom.). 601. L. propinqua Ch. Bris [L. vicina Bris). Sous les pierres, terrains vaseux des bords de la Loire. Sainte-Gemmes (Gai.). G. PÆDERUS Fabricius. — Syst. ent. S68. 602. P. brevipennis Lac. — Printemps et automne. Sous les pierres, les détritus, les mousses humides (r); Sainte-Gemmes-sur-Loire (Gai.). — GO- GOS. P. gregarius Scop. (littoralis Grav.) (ce). Au printemps sur les grèves des bords de la Loire. G04. riparius Lin. — Printemps et automne. Avec le précédent, plus rare. Sainte-Gemmes (Gai.). Martigné (de la Per. de Rom.). G05. P. caligatus Er. — De février à octobre , bords des rivières, détritus (ar). Sainte-Gemmes (Gai.). GOG. P. fuscipes Curt. {longipennis Er.). Mêmes mœurs que les précédents (c). Martigné (de la Per. et de Rom.); Sainte-Gemmes (Gai.). G07. P. ruficolis Er. — D’avril à novembre. Bords des eaux courantes et stagnantes (c). Bords de la Loire (Mil.). Saint-Florent-le-Vieil (Chevrolat). G. LATHROBIUM Grawenhorst. — Monog. mic. 128. G08. L. punctatum Fourcr. (^rwtm/pesFab.). toute l’année. Sous les pierres, la mousse au pied des arbres, les débris végétaux. Angers, bords de la Maine. Sainte-Gemmes , bords de la Loire (Gai.), Montreuil-Belfroy (Raf.). G09. L. elongatum Lin. — Printemps et été. Au bord des eaux, dans la vase (ac). Montreuil-Belfroy (Raf.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). GIO. L. geminum Kraatz [boreale Redt). — Mêmes mœurs (ac). GH. L. fulvipenne Grav. — Toute l’année. Au bord des eaux, terrains marécageux, détritus d’inon- dations. (c). Martigné (de la Per. et de Rom.). Mon- treuil-Belfroy (Raf.). — 70 — 612. — L. filiforme Grav. — Presque toute l’année au pied des arbres, endroits humides, sur la vase, dans les détritus (Ac).-:Sainte-Gemrnes (GaL). 613. L. longulum Grav. — Toute l’année. Sous les pierres, les débris végétaux. Aux pieds des arbres, terrains humides (kc). (Col. de la Per. et de Rom.). Anjou (Fauvel). 614. L. muitipunctatum Grav. — Toute l’année. Même mœurs que les précédents, bords de la Loire (Mil.) ; bords de la Maine (Raf.). 615. L. quadratum Payk. {terminatum Grav.). — Toute Tannée. Terrains marécageux, dans la mousse, sous les pierres (ag). Montreuil-Belfroy (Raf.). 616. L. fovulum Steph. {punctatum Zet). — Mêmes mœurs que les précédents (a). Angers (Fauvel). G. ACHENIUM Gurtis. — Brit. entom. lll, pl. 415. 617. A. depressum Grav. — Presque toute Tannée. Sous les pierres, dans la mousse, les détritus végé- taux (ar). Sainte-Gemmes (GaL). G. GRYPTOBIUM Mannerheim. — Brachel. 88. 618. C. fracticorne Payk. —Presque toute Tannée. Sous les pierres, la mousse, bois humides (ag). Marti- gné (de Rom.). Sainte-Gemmes (GaL). G. OTHIÜS Stephens. — lll. B^Ht. V, S58. 619. O. fulvipemiis Fab. — Toute Tannée. Au pied des arbres, dans la mousse, sous les pierres (ag). Martigné (de la Per. et de Rom.). — 71 — 620. O. lœviusculus Stepli. {punctipennis Lac.). — Mêmes mœurs (c). 621. O. myrmecopMlus Kies. — Toute l’année. Sous les écorces de hêtres et de sapins, dans la mousse au pied des arbres (r). Baugé (Gai.), G. LEPTACINUS Ericlison. — Kief. mark, /. 622. — L. batychrus Gyl. — Toute l’année. Sous les pierres, les débris végétaux, dans le terreau des jardins, dans les fourmilières (ar). 623. L. formicetorum Maerk. — Comme le pré- cédent, plus rare. 624. L. linearis Grav. — Matières végétales en décomposition (r). Sainte-Gemmes (Gai.). G. LEPTOLINUS Kraatz. — Naturg. ins, Deiitch. 625. L. nothus Er. — Presque toute l’année. Dans la mousse au pied des arbres, sous les écorces, dans les détritus végétaux (R).Vézins (delà Per, et de Rom.). Sainte-Gemmes (GaL). G. XANTllOLINUS Serville. - EncycL méthod.X, 175. 626. X. fulgidns Fab. — Printemps et été. Sous les pierres, les feuilles mortes, les fumiers (ar). Mar- tigné (de la Per. et de Rom.). 627. X. punctulatus Payk. — Toute l’année. Dans les fumiers, les détritus végétaux (cc), (de la Per. et de Rom.). — 72 — 628. X. glabratus Grav. — De février à septembre. Mêmes mœurs (ac). Martigné (de la Per. et de Rom.). 629. X. tricolor Fab. — Mars à novembre. Mêmes mœurs (ac). Martigné (de la Per. et de Rom.). 630. X. linearis Fab. — Toute l’année, comme les précédentes (ce), (col. de la Per. et de Rom.). G. EMUS Curtis. — Brü. ent. (Gréophilus Man.). 631. E. maxillosus Lin. — Printemps et été. Sous les cadavres, les fumiers (ar). Baugé, Saumur (Mil ). Sainte-Gemmes (Gai.). 632. E. hirtus Lin. Sous les cadavres d’animaux, dans les bouses, les crottins (r). Baugé, Saumur, Bagneux (Millet) Montreuil-Belfroy (Raf.). G. LEISTOTROPHUS Perty. — 1830. 633. L. nebulosus Fab. — Printemps et été. Mêmes mœurs que les précédents (ar). Forêt de Baugé (AL). Sainte-Gemmes (Gai.). 634. L. murinus Lin. — D’avril à octobre. Sous les bouses, les fumiers, les détritus (cc). G. STAPIIYLINUS Linné. — Syst. nat. If, S86. 635. S. chrysocephalus Fourcr. — Au printemps surtout. Dans les excréments , sous les cadavres d’animaux (rr). Angers, Sainte- Gemmes, La Mei- gnanne, Montreuil-Belfroy (Millet). 636. S. pubescensde Geer. — Mars à septembre. — 73 Mêmes mœurs (AR).Saumiir (Millet); Montreuil-Belfroy. (Raf). 637. — S. chloropterus Panz. — Au printemps surtout. Dans les forêts sous les copeaux de hêtre, (rr). Rangé, forêt de Ghandélais (Gai. et AL). 638. S. fulvipes Scop. — Mars à novembre. Sous les pierres, les feuilles mortes, les vieux arbres. Saumur (P. Lamb.). Martigné, Beaufort (de Rom.). Baugé (Gai.). 639. S. stercorarius Oliv. — Printemps et été. Sous les pierres, dans les bouses (ac). Baugé (Mil.). Montreuil-Belfroy (Raf.). 640. S. lutarius Grav. — Printemps et été. Mêmes mœurs que le précédent (r). Martigné (de Rom.). 641. S. chalcocephalus Fab. — D’avril à sep- tembre. Sous les mousses, les feuilles mortes, dans les bois, les forêts (ar). Martigné (de Rom.). 642. S. fossor Scop. -- Printemps et été. Surtout dans les forêts, dans la mousse, sous les vieilles souches (r). Baugé (Gai.). (Col de la Per. et de Rom.). 643. S. erythopterus Lin. — Mars à octobre. Endroits marécageux, sous les pierres, les feuilles mortes (r). Gombrée (Roch.). Montreuil-Belfroy (Raf.). 644. S. cæsareus Gederh. — Presque toute l’année. Sous les pierres, les feuilles mortes, endroits secs (c). (Gol. de la Per. et de Rom.). Sainte-Gemmes. 645. S. olens Mul. — Printemps et été. Sous les détritus végétaux, sur les chemins, au soleil (ce). 646. S. brunnipes Fab. — Printemps et été. Sous — 74 les débris végétaux, dans les vieux saules (ar). Sau- mur (P. Lamb.). Montreuil-Belfroy (Raf.). Sainte- Gemmes (Gai.). 647. S. opMhalmicus Scop. (cyaneus Payk). — Printemps et été. Sous les pierres, les débris végé- taux, sur les chemins au soleil (c). 648. S. nitens Schr. {similis Fab.). — - De mars à octobre. Sous les feuilles, les débris végétaux (ar\ Sainte-Gemmes (Gai.). Beaufort (Mil.). Montreuil- Belfroy (Raf.). 649. S. æthiops Waltl. — Printemps et été. Sous les débris végétaux, dans les fagots (rr). Baugé (Gai.). 550. S. picipennis Fab. — Printemps et été. Sous les pierres, les détritus, dans les bois (r). Saumur (P. Lamb.). Sainte-Gemmes (Gai.). 651. S. fuscatus Grav. — Printemps et été. Dans les bouses, les crottins. Beaufort (Roch.). 652. S. æneocephalus de Geer. {cupreus Rossi.). Printemps et été. Sous les pierres, les mousses (r). Angers (Mil.). Vézins. (De Rom.). 653. S. pedator Grav. — Février à septembre. Dans les champs, les prairies, sous les pierres (ar). Saumur (P. Lamb.). Montreuil-Belfroy (Raf.). Sainte- Gemmes (Gai.). 654. S. ater Grav. — Printemps et été. Sous les pierres, les détritus, dans les prairies (c). 655. S. edentulus Block [morio Grav.). Toute l’année, sous les pierres, les mousses, les feuilles mortes (cc). 656. S. compressus Marsh. ~ Printemps et été. Mêmes mœurs (r). Sainte-Gemmes (Gai.). G. PHILONTllUS Leach. — Gen Staph. 657. P. cinerascens Grav. — Toute l’année. Sous les pierres, les détritus au bord des eaux (c). 658. P. signaticornis Muls. — Printemps et été. Comme le précédent (r). 659. P. procerulus Grav. — Au printemps. Grèves des bords delà Loire (r). Sainte-Gemmes (Gai.). 660. P. prolixus Er. — Printemps et été. Avec le précédent (r). 661 P. splendens Fab.— Printemps, été, automne. Dans les crottins, les bouses, les excréments (ar). Saumur (Court). Martigné (de Rorn.). Sainte-Gemmes (Gai.). 662. P. intermedius Lac. — Même mœurs (ar). Montreuil-Belfroy (Raf.). Martigné (de Rom.). 663. P. cjaneipennis Fab. — Été. Dans les bois, sous la mousse, les vieilles souches (r). Martigné (de Rom.) ; forêt de Rangé (Al. et GaL). 664. P. proximus Kraatz. {carbonarius Er. succicola Th.). — Dans les bois, sous les feuilles, dans les agarics décomposés (ar). 665. P. æneus Rossi. — Mars à octobre. Comme le précédent (c). Sainte-Gemmes, très commun à l’asile dans le dépôt d’os (GaL). 666. P. carbonarius Gyl. -- Printemps et été, Dans les bouses, les mousses, les détritus des inon- dations (ar). Sainte-Gemmes (Gai.). 667. P. sordidus Grav. — Toute Tannée. Sous les détritus, les feuilles, les fumiers (ac). (de la Per. et de Rom.). 668. P. rufimanus Er. — Été et automne. Au bord des rivières (ar). Sainte-Gemmes (Gai.). 669. P. sanguinolentus Grav. — Comme le pré- cédent (Mil.). Martigné (de la Per. et de Rom.). 670. P. immundus Gyl. {fumigatus Er.). — Toute Tannée. Sous les débris végétaux, les mousses, les cadavres d’animaux (c). 671. P. marginatus Mil, — Au printemps. Dans les bouses, sous les pierres, lieux arides (ar). Sainte- Gemmes (Gai.). 672. P. ventralis Grav. — De février à octobre. Sous les pierres, les crottins, les bouses, les mousses (ac). 673. P. discoideus Grav. — Printemps et été. Sous les fumiers, les feuilles mortes, les agarics en décom- position (ar). 674. P. laminatus Creutz. — Janvier, février, puis de mai à août, au bord des eaux, dans les détîitus (r). Montreuil-Belfroy (Raf.). 67o. P. rotundicollis Man. — Printemps et été. Au bord des eaux, prairies marécageuses (r). Sainte- Gemmes (Gai.). 676. P. atratus Grav. — D’avril à octobre. Prairies des bords de la Loire (ar). Sainte-Gemmes (Gai.). Mar- tigné (de Rom.). 677. P. ebeninus Kraalz. — Priiitemps et été. Dans les bouses, sous les débris végétaux, sous les mousses, les feuilles mortes (c) (Col. de la Per. et de Rom.). 678. P. quisquiiiarius Gyl. — Printemps et été. Sur la vase au bord des eaux, sous les détritus, dans les fumiers (ac). 679. P. fimetarius Grav. — Mars à octobre. Sous les pierres, les vieux fagots, les crottins, les fumiers (ac). (de la Per. et de Rom.). 680. P. astutus Er. — Printemps et été. Sur les sables des bords de la Loire (r). Sainte-Gemmes (Gai.). 681. P. nigritulus Grav. — Presque toute l’année. Souvent dans les détritus des inondations (c). 682. P. politus Fab. — Toute Tannée. Sous les mousses, les feuilles mortes, les débris végétaux (c). Montreuil-Belfroy (Raf.). 683. P. varius Kraatz. — - Printemps et été. Sur la vase au bord des eaux, détritus d’inondations (c). (De la Per. et de Rom.). 684. P. pullus New. — (r). Sainte-Gemmes, détri- tus d’inondations (Gai.). 685. P. cruentatus Gmel. {bipustulatus Panz.). — Printemps et été. Mêmes mœurs que les précédents (ar). (De la Per. et de Rom.). 686. P. micans Grav. Toute l’année. Sur la vase au bord des rivières, dans la mousse, au pied des arbres (ac). (De la Per. et de Rom.). — 78 — 687. P. albipes Grav. — De mars à octobre (r). Martigné (de la Per. et de Rom.). 688. P. fulvipes Fab. — D’avril à septembre. Mêmes mœurs que le précédent (ac). (De la Per. et de Rom.). 689. P. varians Payk. — De mars à octobre. Sur la vase au bord des eaux. Martigné (de la Per. et de Rom.). 690. vernalis Grav. ~ D’avril à novembre, dans les prairies, sous les pierres. Bords de la Loire (Mil.). Saumur (Court.). G. VELLEIUS Mannerheim. — Brach^ i9. 691. V. dilatatus Fab. — De mai à octobre. Dans les nids de frelons, sous les écorces, les mousses, à la sève des chênes et des châtaigniers (rr). Angers (AL). G. QUEDIUS, Stephens. — III. Drit, Vâd5. 692. Q. lateralis Grav. — De juin à octobre. Sous les mousses, les feuilles mortes, dans les fumiers, les agarics décomposés (ac). (Col. de la Per. et de Rom.). 693. Q. fulgidus Fab. — Toute l’année. Dans les champs, les jardins, sous les détritus (ac). (Col. de la Per. et de Rom.); Montreuil-Belfroy (Raf); Sainte- Gemmes (Gai.). 694. Q. cruentus Oliv, — Toute l’année. Dans la mousse, les détritus, les champignons (ar). Sainte- Gemmes (Gai.). 695. Q. scitus Grav. — D’avril à septembre. Dans les cliampignons et les mousses, dans les forêts de Baugé (Gai.) ; Montreuil-Belfroy (Raf.). 696. Q. cinctiis Payk. {imp7'‘essus Panz.). — Toute l’année. Dans les débris végétaux, les champignons, les excréments (tc). 697. Q. tristis Grav. [frontalis Er.).— Auprintemps et à l’automne. Sous les pierres, les fagots, les mousses (ar). Vézins (de la Per. et de Rom.). 698. Q. fuligiîiosus Grav. — Printemps et automne. Au bord des eaux, dans les détritus, sous les pierres, dans la mousse (ac). (Col. de la Per. et de Rom.) ; Montreuil-Belfroy (Raf.). 699. Q. molocMniis Grav. — D’avril à octobre. Comme le précédent (ac). Martignè (de Rom.) ; Mon- treuil-Belfroy (Raf.). 700. Q. præcox Grav. — - De mars à novembre. Sous les pierres, les mousses, les fagots (r). Baugé (Mil.). 701. Q. semiæneus Steph. — Toute l’année. Mêmes moeurs (c). 702. Q. boops Grav. — ~ D’avril à septembre. Sous les pierres, les mousses, les détritus (ac). Montreuil- Belfroy (Raf.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 703. Q. rufipes Grav. — Sous les pierres (r). (Col. de la Per. et de Rom.). 704. Q. scintillans Grav. — Aux pieds des arbres, Sainte-Gemmes (Gai.). D’après Perris, la larve vit sous les écorces au milieu des excréments des insectes xylophages. - 80 -- G. IIETEROTIIOPS Stephens. — IIL Brit, V ê5.§. 70o. H. prævia Er. — Toute l’année. Dans les mousses, les crottins, sous les feuilles mortes (ar). Sainte-Gemmes (Gai.). 706. H. dissimilis Grav. — Comme le précédent (ar). Sainte-Gemmes (Gai.). G. ASTRAPÆUS Gravenhorst. — Mon. i02. 707. A. ulmi Rossi. — Printemps à été, au pied des vieux arbres, dans le terreau (r). Vézins (de Rom.) ; Baugé (Mil.). Trouvé plusieurs fois à Sainte-Gemmes (Asile) au pied des vieux ormeaux. G. BOLITOBIUS Stephens. — III. Brit., V. 171. 708. B. atricapillus Lin. — Toute l’année. Dans les champignons décomposés (c). 709. B. pulchellus Man. (lunulalus Er.). — Toute l’année. Dans les agarics en décomposition. Montreuil- Belfroy (Raf.). 710. B. trinotatus Er. — Toute l’année. Mêmes mœurs (c). Vézins (de Rom.) ; Montreuil-Belfroy (Raf.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 711. B. exoletus Er. — De juin à novembre. Comme les précédents (c). 712. B. pygmœus Fab. — Toute l’année (c). 713. B. analis Fab. — De février à novembre. Sous les pierres, les mousses, dans les détritus d’inonda- tions (ar). Baugé (Mil.); Martigné (de Rom.) ; Ponts- de-Gé^ bois de Pouillé (Gai.). £1 — G. MYCETOPORUS Mannerlieim. — Brach, 6ê. 714. M. splendidus Grav. — Presque toute l’année. Sous les pierres, les mousses, les fagots (ar). Sainte- Gemmes, bois de Vernusson (Gai.). 715. M. rufescens Stepli. [hicidus Er.). — Comme le précédent (r). Sainte-Gemmes (Gai.). 716. M. nanus Er. D’avril à novembre (r). Sainte- Gemmes (Gai.). 717. M. brunneus Marsh, {ruficornis Kraatz). — Toute l’année. Dans la mousse, sous les pierres, détritus d’inondation (ar). Sainte-Gemmes (Gai.). 718. M. splendens Marsh. — Presque toute Tannée. Comme le précédent (\c). Sainte -Gemmes (Gai.). G. TACIIINÜS Gravenhorst. — Micropt, I. iS5. 719. T. subterraneus Lin. — Toute l’année. Sous les détritus végétaux, les écorces, les vieux bois (c). Mailigné (de Rom.) ; Montreuil-Belfroy (Raf.) ; Sainte- Gemmes (Gai.). 7:20. T. üavo-limbatus Pand. — Printemps et automne. Sous les mousses, les détritus (r). Martigné (de Rom.) ; Sainte-Gemmes, Rangé (Gai.). 721. T. marginellus Fab. — Presque toute l’année. Mêmes mœurs (c). (Mil.). 722. T. laticollis Grav. — Mars à octobre (r). Montreuil-Belfroy (Raf.). 723. T. flavipes Fab. — Mai à octobre (r). Sainte- Gemmes (Gai.) ; Saint-.lean-de-la-Groix (Mil.). 6- — 82 — 724. T. humeralis Grav. — Mai à novembre (c). Baugé. Montreuil-Belfroy (Raf.). 725. T. scapularis SLeph. — Printemps, automne. Martigné (de Rom.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 726. T. rufipes De Geer. — Toute l’année. Sous les pierres, la mousse, les feuilles mortes (c). H. HABROGERUS Ericiison. — Kaf. mark. /, 4^00. 737. H. capillaricornis Grav. — Sous les mousses, les vieux fagots, dans les forêts. Vezins (de Rom.); Montreuil-Belfroy (Raf.) ; Baugé (Cal.). G. Cl LE A Jac. Duv. — Gen Staph., 25. 728. C. silphoïdes Lin. — Toute l’année. Sous les bouses, les fumiers (c). Sainte-Gemmes (Gai.). G. TAGHYPORUS Gravenhorst. — Mon. staph, I, 1. 729. T. obtusus Lin. — Toute l’année. Sous les pierres, les mousses, les feuilles mortes, détritus d’inondations (c). 730. T. formosus Mat. — Mêmes mœurs (r). Millet), 731. T. solutus Er, — D’avril à septembre. Lieux humides (ac). Montreuil-Belfroy (Raf.), 732. T. chrysomelinus Lin. — Toute l’année. Mêmes mœurs (c), 733. T. hypnorum Fab. — Comme les précédents (cc). ~ 83 - 734. T. ruficollis Grav. — Mars à septembre. Sous les mousses, dans les bois. Vezins (de Rom.). 73o. T. pusillus Grav. — Toute l’année. Sous les feuilles mortes, les détritus (ac). Baugé (Mil.). Mon- treul-Belfroy (Raf.). 736. T. nitidulus Fab. (hrunneus Fab.). — Dans la mousse, sous les feuilles (cc). 737. T. macropterus Stepli. {scilulus Er.). — - Montreuil-Belfroy (Raf.). 738. T. atriceps Siepli. [humerosus Er.). — Presque toute l’année. Sous les feuilles mortes, dans la mousse au pied des arbres. Sainte-Gemmes (Gai.). G. CONURUS Stephens. — lll. Brü , V i88. 739. G. littoreus Lin. — Mars à octobre. Sous les écorces, les vieux bois (c). Les bipunctatus et bi- pustulatus de la faune Millet sont des littoreus. — (Fauvel). 740. C. pubescens Payk. Toute l’année. Sous les pierres, les mousses (r). Martigné (de Rom ). Montreuil-Belfroy (Raf.). Sainte-Gemmes (Gai.). 741. G. pedicularius . {lividus Er.). — Toute l’année. Mêmes mœurs (c). Vezins (de Rom.). Mon- treuil-Belfroy (Raf.). G. IIYPOGYPTÜS Mannerhein.-™ Brach 58. 742. II. longicornis Payk. — Toute l’année. Sous les pierres^ la mousse, les feuilles mortes (c). — 84 — 743. II. seminulum Er. — D’avril à octobre. Mêmes mœurs, plus rare. Sainte-Gemmes-sur-Loire (Gai.). G. DINOPSIS Malli. 744. D.fuscatus Malli — Au printemps. Prairies humides (R).Vezins (de l\om.). Montreuil-Belfroy (Raf.). G. MILLŒNA Erichson. — Kæf, mark. /, 88S. 745. M. dubia Grav. — De janvier à juillet Sous les mousses, le débris végétaux, endroits marécageux (r). (Millet). 746. M. intermedia Er. — De février à septembre. Sur la vase, prairies humides des bords de la Loire (ac). Sainte-Gemmes-sur-Loire (Gai.). 747. M. minuta Grav. — Mêmes mœurs (ac). (Millet). G. ENCEPllALUS Westwod. — Guér. mag. zool. i83S. 748. E complicans West. — De mars à octobre. Dans les marais, sous les détritus. Anjou (Fauvel). G. GYUOPIKENA Mannerhein. — Brach fi. 749. G. affînis Sch. — Mars à septembre. Dans les champignons (c). 750. G. nana Payk. — Mêmes mœurs (c). 751. G. lucidula Er. Avec les précédents (r). 11e- Saint-Jean (Fauvel). — 8o — G. BRACHYDA Mulsant el Rey, 1871. 7oâ. B. notha Er. — Février â juillet. Dans les champignons arboricoles, sous les mousses (r). Anjou (Fauvel). G. OLIGOTA Mannerheim. — Brach. 753. O. inflat^ Man. Janvier à octobre. Sous les vieux bois, dans les détritus des celliers (r). Baugé (GaL). 754. O. pusillima Grav. — Toute l’année. Mêmes mœurs (c). G. STYGIIOGLOSSA Kraatz. [Faune Fairm. et Lab, p. 755. S. rufopicea. — Sous les écorces humides du chêne et du peuplier (r). Sainte-Gemmes (GaL). G. PIILŒOPORA Erichson. — Kæf. mark, 756. P. corticalis Er. — Sous les écorces humides surtout sur les pins (r). Baugé (Drouet). 757. P. reptans Grav. — Sous les écorces d’or- meaux (r). Martigné-Briand (de Rom.). G. HYGRONOMA Erichson. — Kæf. mark. 758. II. dîmitiata Grav. — Dans les détritus au bord des étangs (r). (Mil.). — 86 G. PLAGUSA Erichson. — Kæf. mark. 759, P. pumilio Grav. — Sous l’écorce des pins (r). Martigné-Briand (de Rom.), G. IIOMALOTA Mannerlieim. ~ Brach. 7S. 760. H. parva Sclialb. — Été et automne, dans les bouse, s, les crottins, sous la mousse (ac). . , 761. n. orphana Er. — Printemps et été, terrains marécageux, sous les détritus (r). Vezins (de Rom.). 765. H. pygmçea Grav. — Toute d’année Détritus végétaux, sous les mousses (ac). . , . ,, 763. II. fungi Grav. {nigriceps Ileer). — Toute l’année, sous les mousses, les feuilles mortes, dans les champignons (cc). (De la Per. et de Rom.). 764. H. longicornis Grav. — Toute l’année. Sous les pierres, les mousses, dans les détritus d’inonda- tions (c). (de la Per. et de Rom.). 765. II. celata Er. — De mai à décembre. Sous les crottins, les bouses, les champignons (ac). Sainte- Gemmes (Gai.). ' 766. II. zosteræ Thom. {vicina K.; nigra Kr. — De février à octobre. Comme le précédent. Baugé (Gai.). ; 767. H. inquinula Grav. — De mai à septembre. * Sous les bouses, les crottins, dans les champignons (ac). 768. H. amicula Sleph. (A*er/cc63^ Muls.). — De mars à octobre. Mêmes mœurs (c). - 87 - 769. H. palleola Er, — Dans les agarics; sous les vieux bois (r). Martigné, Vezins (de Rom.). 770. — trinotata Kraatz. ™- Février à novembre. Comme le précédent (c).’ (De la Per. et de Rom.). 771. palustris Kiesen. — Juin à septembre. Sous les détritus végétaux, dans les détritus des poulaillers, des celliers (ag). . . . , . 772. H. brunnea Fab. — De mars à octobre. Sous les mousses, les feuilles mortes, avec les fourmis. Sainte-Gemmes (Gai.). 773. H. succicola Thoms. — Juin, juillet, octobre. Dans les vieux fagots, à la sève des arbres, dans les fourmilières (r), Martigné (de Rom.). 774. H. anaiis Er. — Sous les mousses, les détritus (c). Martigné (de Rom.). 775. H. flavipes Grav. (r) avec formica rufa. Martigné (de Rom.). 776. H. umbonota Er. — Printemps et été, (c). sous les détritus Martigné (de Rom.). 777. H. graminicola Grav. — Comme le précé- dent. Martigné, Beaufort (de Rom.). 778. H. labilis Er. — (r). Martigné, Beaufort (de la Per. et de Rom.). G. OXYPODA Mannerliein. — Brachel. 779. O. lividipennis Man. [luteipennis Heer). — Printemps et été, détritus végétaux. (Col. de la Per. et de Rom.). Sainte-Gemmes (Gai.). — 88 — 780. O. vittata Mark. — Mêmes mœurs. Vezins (de la Per. el de Rom.). 781. O. opaca Grav. — Au printemps dans les détritus (c). 782. O. hemorrhoa Sahl. — Avec formica ru fa (ah). Martigné (de Rom.). 783. O. alternans Grav. — Au printemps. Dans les champignons (c). 784. O. exoleta Er. — Comme le précédent (c). 78o. O. maura Er. — Printemps. Endroits humides (c). Martigné (de Rom.). G. TAGIIYUSA Erichson. — Kæf. May^k. Brandy /, 307. 786. T. constricta Er. — Printemps. Sur la vase, au bord des cours d’eau. Martigné (de Rom.) ; Sainte- Gemmes, grèves marécageuses (Gai.). 787. T. coarctata Er. — Comme le précédent. Commun à Sainte-Gemmes (Gai.). 788. T. umbratica Er. — Commun à Sainte- Gemmes (Gai.) ; Dlaison (de Buz.). 789. T. atra Grav. — Comme les précédents, plus rare. Sainte-Gemmes (Gai.). G. CALODERA Mannerheim. — Brach. 85. 790. G. nigricollis Payk. — Printemps. Bord des rivières (r). 791. G. forticornis Lac. — Mêmes mœurs (r). Blaison (de Rom.). - 89 - 792. C. longitarsus Er. — Au bord des eaux (au). Veziiis(de la Per. et de Rom.). G. MYUMEDONtA Erichson. — Kæf. Brand. /. SS6. 793. M. canaliculata Fab. — Printemps et été. Sous les feuilles, les détritus, dans les prés, les marais (c). Montreuil-Belfroy (Raf.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 794. M. limbata Payk. — Comme le précédent (r). Montreuil-Belfroy (Raf.) ; Vezins, aweclsi formica flava (de Rom.). 793. M. humeralis Grav. — Dans les fourmilières. Vezins (de Rom.) ; Montreuil-Belfroy (Raf.). 796. M. funesta Grav. — Mêmes mœurs. Montreuil- Belfroy (Raf.) ; Vezins (de Rom.). 797. M. collaris Payk. — Mêmes mœurs. Montreuil- Belfroy (Raf.); Sainte-Gemmes (Gai.). G. LOMEGIJUSA Gravenhorst. — Monog. 178. 798. L. strumosa Fab. — Dans les fourmilières, les détritus d’inondations (r). Montreuil Belfroy (Raf.). 799. L. paradoxa Grav. — Gomme le précédent (r). Montreuil-Iœlfroy (Raf.) ; Martigné (de Rom.). 800. L. emarginata Payk. — Mêmes mœurs. Mêmes localités (r). (Raf. et de Rom.). G. DINARDA Mannerheim. — Brach 65. 801. D. Mœrkeli Kies. — Au printemps. Dans les fourmilières (r). Montreuil-Belfroy (Raf.). — 90 — 802. D. dentata Grav. — Comme le précédent. Avec Formica ru fa (r). Mar ligné (de Rom.). G. ALEOGHARA Gravenhorst. — Microp. 9S. • 803. A. nitida Fab. — Sous les cadavres d’animaux. Sur les grèves (tc). 804. A. bilineata Gyl. — Comme le précédent (r). Sainte-Gemmes (Gai.) ; (de la Per. et de Rom.). 805. A. lata Tlioms. — Mêmes mœurs. Sainte- Gemmes (Gai.). 806. A. brevipennis Grav. — Mêmes mœurs. (Col. de la Per. et de Rom.). 807. A. bipunctata Grav. (tc). — (de la Per. et de Rom.). 808. A. tristis Grav. — Moins commun. Martigné (de Rom.J. 809. A. lanuginosa Grav. — Au bord des rivières. Dans les détritus (c). 810. A. fuscipes Fab. (c). — Sur les grèves de la Loire. Dans les poissons en décomposition. Sainte- Gemmes (Gai.). 811. A. rufipennis Ericli. {lateralis Hers.). — Printemps et été. Grèves de la Loire. Sainte-Gemmes (Gai.). G. HOMŒUSA Kraatz. 812. H. acuminata Mærk. — Dans les fourmi- lières (ar). Martigné (de Rom.). - 91 - G. THIASOPHYLA Kraatz. 813. T. angulata Erich. — Au printemps avec les fourmis (R).^Étang Saint-Nicolas (Gai.), G. LEPTÜSA Kraatz. 814. L. rufîcollis Er. — Sous les écorces, dans les fagots (r). Martigné (de la Per. et de Rom.). 81o. L. fumida Er. — Printemps. Sous les écorces. Martigné (de Rom.). G. OCALEA Erichson. — Kæf. Brand. I. SS8. 816. p. castanea Er. — Printemps. Dans les champignons. Vezins (do Rom.). G. SI LUS A Erichson. — Kæf. Brand. /. 817. S. rubiginosa Er. — Printemps et été. Plaies d’arbres (r). Martigné (de Rom.). G. BOLITOGHARA Mannerheim. — Brachel, T5. 818. B. lucida Grav. — Printemps et été. Dans les champignons (r). Vezins (de Rom.) ; Sainte-Gemmes (Gai,). 819. B. lunulata Payk. — Comme le précédent (ac). La Meignanne (de Joan.); Montreuil-Belfroy (Raf.); Sainte-Gemmes (Gai.), - 92 - G. FALx\GUIA Mannerheim. — Brach. 86. 820. F. sulcata Payk. — Au pririlemps. Sous les pierres, les détritus (c). Montreuil-Belfroy (Raf.); Martigné (de la Per. et de Roin.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 821. F. thoracica Curt. — Comme le précédent. Montreuil-Belfroy, Sainte-Gemmes, Martigné. 822. F. obscura Grav. — Mêmes mœurs, plus rare. (Col. de la Per. et de Rom.). G. AUTALIA Mannerheim. — Brach. 87 . 828. A. improssa Oliv. — Dans les détritus, les champignons (c). Montreuil-Belfroy (Raf.) ; Martigné (de la Per. et de Rom.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 824. A. rivularis Grav. — Comme le précédent (c). Martigné, Sainte-Gemmes. PSELAPHIDES G. CLAVIGER Preyssler. — Verz. Bochm. Ins. 68. 825. G. testaceus Preys. (C. foreolatus Mil.). — Au printemps, dans les fourmilières (ar). 826. C. longicornis Midi. — Au printemps. Mêmes mœurs (ar). Mari igné (de la Per. et de Rom.). - 93 - G. BRYAXIS Leach. — Zoo^ miscell. ///, 85. 827. B. sanguinea Fa b. — Mai et juin. En fau- chant sur les herbes des prairies, surtout le soir (c). Montreuil-Belfroy (Raf.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 828. B. fossulata Reichenb. — Mêmes mœurs, plus rare. (Col. de la Per. et de Rom.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 829. B. xanthoptera Reiclienb. — Avec les pré- cédents (ar). Sainle-Gemmes (Gai.). 830. B. hœmoptera Aubé. — Dans les détritus d’inondations, bords de la Loire (ac). 831. B. Lefebvrei Aubé. — Au printemps. Prairies marécageuses (r). Martigné (de Rom.) ; Sainle-Gemmes (Gai.). 832. B. hœmatica Reichenb. ~ Mêmes mœurs (r). Martigné (de Rom.) ; Sainte-Gemmes (Gai). 833. B. juncorum Leach. — Mêmes mœurs (r). Prairies des bords de l’Authion; Sainte-Gemmes (GaL); Martigné (de Rom.). 834. impressa Panz. — Mêmes mœurs (tr). Mon- treuil-Belfroy (Raf.). G. BYTRINÜS Leach. — ZooK miscell. ///, 8S. 833. B. bulbifer Reichenb. — Printemps et été. Dans la mousse au pied des arbres, dans les four- milières (r). 836. B. Gurtisi Leach. — Printemps et été. En — 94 — fauchant, le soir sur les herbes des prairies (r). Vezins (de Rom.). 837. — puncticollis Denny. — Mêmes mœurs (r). Beaufort (de la Per.). G. PSELAPHUS Ilerbst. — Die. Kæfer, IV, 109. 838. P. Heisei Herbst.— Printemps et été. Sur les herbes des prairies (ac). Sainte-Gemmes, Montreuil- Belfroy (Raf.); Sainte-Gemmes (Gai.). G. TYGtIUS Leach. — ZooL miscell. III, 84,. 839. T. niger Payk. ■— Printemps et été. Dans les prairies humides le soir, détritus d’inondations (ac). Sainte-Gemmes. 840. T. ibericus Motsch. — Mêmes mœurs (ar). Prairies des bords de l’Authion; Sainte-Gemmes (Gai.). G. BATRISUS Aubé. — Monog. Pselaph., 15. 841. B. formicarius Aubé. — Printemps et été. Avec formica emarginaia (r). Forêt de Fontevrault (Revel). G. EUPLEGTUS Leach. — Zool. miscell. III, 80. 84^. E. signatus Reichenb. — Sous les écorces de pin. Forêt de Baugé (Gai.). 843. E. sanguineus Denny. — Avec le précédent. 844. E. Karsteni Reichenb. — En fauchant au pied des saules, prairies des bords de la Loire. 95 - 845. E. nanus Reichenb. — Printemps et été. Sur les herbes, près des fosses à fumier. 846. E. ambiguus Reichenb. — Printemps et été. Dans la mousse au pied des arbres. Les Ponts-de-Gé, bois de Pouillé (Gai.). G. TRIMIUM Aubé. — Monogr. Pselaph. 847. T. forevicorne Reichenb. — Au printemps. Dans le terreau et la mousse au pied des arbres. SCYDMÆNIDES G. SGYDMÆNUS La treille. — Hist. nat. CT. et ins. IX, 187 . 848. S. scutellaris Mul. — Printemps et été (ar). Montreuil-Belfroy (Raf.); avec Formica rafa (de la Per. et de Rom.). Sainte-Gemmes, sur une vieille souche de chêne (Gai.). 849. S. pusillus Mul. ~ Sainte-Gemmes, dans la mousse sur un vieux saule (r). (Gai.). 850. S. angulatus Mul. — Sainte-Gemmes,éclospir dans de vieilles souches de chêne (Gai.). 851. S. Sparshalli Denny. — Avec le précédent (r). (Gai.). , ' 882. S. hirticollis lllig. — Détritus d’inondations. Sainte-Gemm.es (Gai.), — 96 - 8o3. S. Helwigi Herbst. — D’après Millet, Baugé; Martigné (de Rom ) ; Sainte-Gemmes (Gai.). 864. S. rufus Mul. — Été. Dans les couches de melon. Sainte-Gemmes (Gai.). G. EUMIGRUS. 865. E. tarsatus Mul. — Sainte-Gemmes, sous les détritus végétaux (Gai.). G. CEPHENNlüM Müller. — Abhand. nat. Ges. Leips. 7, 188. 866. G. thoracicum Mul. — Printemps et été (r). Dans la mousse au pied des arbres. Martigné, dans des fagots (de Rom ). CLAVICORNES SILPIIIDES Voir monographie dans l’Abeille T. XXIX 1884. G. GATOPS Paÿk. — Faune Suec. /, 1796. 867. G. angust3LtusF-àh.{choleva angustala).ï*nn- temps et été. Sous les feuilles mortes (ac). Martigné (de la Per. et de Rom ). 868. G. Variété cisteloïdes Fraehl. — Angers, allée du Mail, au vol (Gai.). 859. C. picipes Fr. — Dans les vieux troncs d’arbres (ar). Baugé (Gai.). 860. G. agilis lllig. — Sous les feuilles mortes (r). Martigné (de la Per. et de Rom.). 861. G. fascus Panz. — Dans la mousse au pied des arbres. Martigné (ar). (De la Per. et de Rom.). 862. G. umbrimis Er. — Printemps et été. Sous les feuilles (r). 863. G. clirjsomeloïdes Panz. — Été. Sous lès cadavres des petits mammifères (ar). Martigné (deda Per. et de Rom.). 864. G. tristis Panz. — (Gol. de la Per. de Rom.). 865. G. fiimatus Spence [Watsoni Sp.). — Sous les détritus, les feuilles mortes, les champignons. (Gol. de la Per. et de Rom.). 866. G. sericeus Fab. — (ac). Martigné (de la Per. et de Rom.). 867. G. anisotomoïdes Spence. . — (ac). Au prin- temps. Sous les détritus végétaux. G. GOLON llerbst. — Kœf, VII, -1797. 868. G.brunneiiis Spence. — Dans les détritus végé- taux, ou en fauchant le soir les herbes sur la lisière des bois (r). Saumur (Mil.). Beaufort (ab. Roch.). G. SILPHA Linné. — Syst. nat. II, 1758. 869. S. punctata Lin. — Au printemps. Dans les forêts et les bois, sur les jeunes chênes, chassant les 98 - ehenilles processionnaires (ar). D’après Millet; Angers, bords de l’étang Saint-Nicolas et bois de la Haye, Sorges, Cholet, Saiimur, Saint-Jiist-siir-Dives, bois d’ a vrillé (Al.) ; Chaloché (GaL). 870. S. lævigata Fab. — Au printemps. Dans les champs, les jardins (c). La larve de cette espèce est parfois nuisible aux betteraves ; elle se nourrit aussi d’hélix. 871. S. atrata Lin. — Au printemps. Dans les bois, sous la mousse, au pied des arbres; se nourrit de limaces (c). 872. S. opaca Lin. Cet insecte est depuis longtemps signalé comme nuisible aux betteraves, surtout dans le nord de la France (r) Martigné. (de la Per. et de Rom.) ; Sainte-Gemmes (GaL). 873. S. reticnlata Fab. ™ (pc). Martigné, Sainte- Gemmes. 874. S. carinata Illig. — (tr). Martigné (delà Per, et de Rom.) ; Saumur (P. Lamb.) ; Sainte-Gemmes (GaL). 875. S. tristis Illig. — (ar). Martigné (de la Per. et de Rom.). 876. S. granulataOliv. — (ar). Col. de Buz. Saumur (Mil.). Sainte-Gemmes (GaL). 877. S. obscura Lin. — Commun partout, 878. S. thoracica Lin.— Au printemps. Bois sablon- neux ; se nourrit d’escargots (pc). D’après Millet : Angers , environs de l’étang Saint-Nicolas , Faveraye , Baugé, Saint-Just-sur-Dives, Saumur, Bagneux, Fontevrault, Souzay, - 99 879. S. ragosa Lin. — (pc). D’après Millel : bords de la Loire, Sainte-Gemmes, Saint-Jean-de-la-Groix, Sorges, Saumur. 880. S. siniiataFab. — Commun dans les cadavres ' de petits mammifères. 881. S. dispar Herbst. — (R).Baiigé(Mil.);Martigné (de la Per. et de Rom.j. G. NEGRODES Wilkin. Leacli, zool, mise. 18i5. 882. N. littoraîis Lin. — Au Printemps. Sous les cadavres des petits mammifères (pc). D’après Millet : Baugé, Saumur, Boiiciiemaine (Gol. de la Per. et de Rom.) ; Sainte-Gemmes (Gai.). G. NEGROPHORUS Fab. — Syst. eut. 1775. 883. N. germaniciis Lin. -- Au printemps. Sous les cadavresfa). D’après Millet : Gliolet, Saumur, Gombrée ; Rou-Marson (Gai.). 884. N. Variété froiitalis Fiscli. — (tr). Saumur (P. Lamb.). 885. N. humator Fab. — (ac). Baugé, Saumur; (Col. de la Per. et de Rom.) ; (Gol. de Buzelet). 886. N. vespillo Lin. — (ag). Baugé, Saumur, Sainte-Gemmes, 887. N. VQstigator llerscli. (ar.). — Gombrée (Gol. de la Per. et de Rom.). 888. N. fossor Er. (tr). — - (Gol. de la Per. et de Rom.); Saumur (P. Lamb.); Sainte-Gemmes (Gai.). 100 ~ 889. N. sepultor Gharp. (tu). Marligné (de la Per. etdeKom.). 890. N. mortuorum Fab. — Dans les champignons en décomposition, dans les bois (tr). Martigné (de la Per. et de Rom.). G. AGYRTES Frœhl. — Nat. XXV III. 891. A. bicolor Gast. — Dans les bois, sous la mousse (tr). Rangé (Gai.). 892. A. castaneus Frœch. — Printemps et été. Sous les écorces (tr). Baugé (Gai.) ; Gol. de Buzelet. ANISOTOMIDES G. ANISOTOMA Illig. — Kœf. Preuss. 69. 893. A. badia Stepli. — Au printemps, dans la mousse, au pied des arbres (r). Forêt de Baugé (Gai.). 894. A. calcarata Er. — Dans les détritus végétaux (r). Sainte-Gemmes (Gai.). G. GOLENIS Erisch. — 1ns. Deutsch. ///, 8ê. 895. G. dentipesEr. — Dans les champignons (r). Martigné (de la Per. et de Rom.). G. LEIODES Latr. — Gen. des Ins. êS. 896. L. humeralis Fab. — Dans les troncs et — 101 — branches de hêtre en décomposition, dans les bolets (r). Ponts-de-Cé, bois de Vernusson (Gai.). 897. L. castanea Herbt. — Sur les souches de pins, ou sous les écorces (r). Baugé, forêt de Chande- lais (Gai.). G. AMPIIIGYLLIS Erichs. — Ins. Deutsch. III, 9S. 898. A. globus Fab. — Mêmes mœurs que les Leiodes (r). Bois de Vernusson et de Fouillé, commune des Ponts-de-Cé. G. AGATIIIDIUM lllig. — Kæf. Preus. 81. 899. A. atrum Payk. — Dans les champignons. Martigné (de la Per. et de Rom.). 900. A. seminulum Lin. — Avec le précédent (de la Per. et de Rom.). 901. A. lævigatum Er. — Dans la mousse, au pied des arbres (r). Forêt de Baugé (Gai.). G. CLAMBUS Fisch. — Entomog. /. 902. C. armadillo De G. — Dans les détritus végé- taux. Baugé, Sainte-Gemmes (Gai.). 903. G. punctulum Gyl. - Mêmes mœurs que le précédent. Sainte-Gemmes. G. CALYPTOMERUS Redt. — Faun. Aiistr. âS9. 904. G. dubius Marsh. [Comazus Enshamensis Steph.). — Sainte-Gemmes. En battant les fagots ~ 102 — (Gai.). Larve décrite par Perris [An, Soc, Ent.de Fr.,, d85S,p, 574.), G. SAGIUM Le Conte. — {Ge^t, Jacq. Duval. S30). 905. S. piisillum Gyl. (r). — Sainte-Gemmes. En battant des fagots de broussailles (Gai.). G. SERICODEIiUS Stepîi. — [Gen. Jacq. Duval. SSS). 906. S. lateralis Gyl. — En battant des fagots , forêt de Baiigé (Gai.). G. ORTHOPERUS Steph. — [Gen. Jacq. Duv. S85). 907. O. bruîinipes Gyl. [obscuratus Pand.). — Sainte-Gemmes. Dans des matières végétales en dé- composition (Gai.). 908. O. punctum Marsh. (a/omanw5Heer.). — Dans les caves, sur les bouchons présentant des produc- tions cryptogamiques (ag). Angers, Sainte-Gemmms (Gai.). 909. O. picatus Marsh, [atomus Gyl.). Sainte- Gemmes. Dans les détritus de fourrages (Gai.). G. SPIÎÆRIUS Waltl. — Isis. 4888. 910. S. acaroides Wath. — Dans les matières vé- gétales en décomposition, au pied des arbres. Forêt de Baugé (Gai.). G. PTINELLA Motsch. 911. P. aptera Guér. — Sous les écorces de pins ^ 103 — (R).Baugé (Gai.). La larve a été décrite par Perris [Ins. du pin maritime. — Soc. entom. de Fr. i858). G. TRIGHOPTERYX Kirb. — Introd. to. entom. HL 90. 912. T. atomaria De Geer. — Commun. Sous les feuilleSj les détritus végétaux. 913. T. fasciciilaris Herbst. — Avec le précédent (ac). Larve décrite par Perris [A^t. Soc, entom. de Fr. i8à6). G. PTILIUM Gyl. — Ins. Suec. IV, SOS. 914. P. Kimzei Heer. — Dans les détritus végétaux, vole le soir autour des fumiers (ac). 915. P. mimitissimiim Ljung. — Dans les détritus souvent près des fourmilières (r). Sainte-Gemmes, Baugé. G. PTENIDIUM Erichson. 916. P. pimctatum Gyl. — Dans les détritus des inondations (ar). Sainte-Gemmes. SCAPHIDIDES G. SGAPniDIUM Oliv. — Entomol. Il, 20. 917. S. quadrimaciilatum 01. — Dans les branches pourries, les champignons en décomposition (ar). Liré (Mill.) ; Soucelles (Gai.). — 104 — G. SCAPHIUM Kirby. 918. S. immaculatum 01. — Dans les bois, sous les fagots, dans les champignons (r). Bois de Sou- celles, forêt de Baugé (Gai.). G. SCAPHISOMA Leach. 919. S. agaricinum Lin. — Commun dans les agarics. LES RUBUS DE L’ANJOU ESSAI D’UNE RÉVISION SYNTHÉTIQUE Melius plantam incerlam omittere, quant dubia dubiis accumulare. (Fries, Syst. orb. veg., I, p. 293.) Historique — Bibliographie I Il est peu de plantes dont l’étude présente autant de difficultés que les espèces du genre Rubus.Tdiïü qu’on les condensa dans les groupes cæsius et fruticosus de Linné, la distinction fut des plus simples ; mais, à mesure que des formes nouvelles vinrent s’ajouter aux premières, les difficultés s’accrurent. Aujourd’hui, le nombre de ces créations est devenu si considérable qu’il faut, de toute nécessité, les soumettre à une synthèse rigoureuse. Le meilleur moyen de justifier aux yeux des bota- nistes l’utilité d’un semblable travail, est de rappeler dans leur ordre d’apparition les divers documents ou matériaux publiés sur les Ruhus de l’Anjou, depuis le commencement du siècle jusqu’à ce jour, en mon- — 106 — trant les résultats funestes auxquels ont conduit le désir immodéré de créer de nouveaux êtres et « la manie d'émietter les anciens types spécifiques. » (1) Si l’on remonte aux Herborisations dé Merlet-de-la- Boulaye, publiées en 1809, on ne trouve cités que les deux types linnéens : R. cæsius et R. friiticosns. A la même époque, Batard, dans son Essai sur la flore du département de Maine-et-Loire, signale les R. cæsiiiSj corylifoliusj tomentosiis et frnti» cosusj ce dernier avec ses deux variétés de culture inermis et flore pleno (2), Aucune indication dans le supplément de 1812. En 1818, Des vaux publie ses Observations sur les plantes des environs d'Angers ; il y indique : R. fruticosus. — Var. subfarinaceus — — villosus — — viriclescens — — tomentosus — — tiliæfolius R. tomentosus (variété). R. corylifolius — Var. glandulosus {R. glandu- losus Bell). — — intermedius Mais le doute existe déjà dans l’esprit de Fauteur. « Ce genre, écrit-il, que j'ai beaucoup étudié sous le a rapport des variations que présentent les espèces « européennes qu'il renferme, ne m'a offert pour « résultat, que de l'incertitude sur les espèces et « leur ligne de démarcation ». Aussi ne faut-il accepter (1) Gubler, Préfaced^uneréform. des esp., p. 4. (Bail. Soc. Bot. Fr., t. IX, 1862.) (2) Je laisse de côté le R. idæus qu’on ne trouve pas à l’état spontané dans notre département. — i07 — qu’avec la plus grande réserve l’identificalion faile depuis enlre les variétés de Desvaux et les espèces de création plus récente. En 1827 paraît la Flore de V Anjou du même auteur. Trois espèces seulement y sont indiquées (R. cæsiiis tomentos'as et friiticosiis ; encore Desvaiix fait- il observer qu’elles se relient l’une à l’autre par des variétés intermédiaires aussi nombreuses que les individus observés. Trois ans après (1830), Guépin, dans sa Flore de Maine-et-Loire^ signale : R. cæsius L. R. fmticosus L. — Var. tomentosus {R. iomentosus Willd.) — — corylifolius {R. corylifolius Sm.) — — — S. V. R. glandalosus Bell. Rien de plus dans la 2® édition parue en 1838. La 3® édition, publiée en 1845, ajoute à cette liste quelques types nouvellement décrits en Allemagne : R. dumetorum Weih. R. thyrsoideus Wimm. R. vestitus Weih. H. discolor Weih. « Je crois, dit Giiépin, qvJil sera besoin d'ici long- « temps d'étudier ces espèces polymorphes que l'on ne « regardait autrefois que comme dx simples variétés « du M. friiticosiis de Linné. » En 1849, Boreau, dans la 2® édition de la Flore du centre de la France et du bassin dx la Loire, cite, pour l’Anjou, les espèces suivantes, dont une créée par lui quelques années auparavant : — 108 — R. cæsius L. — var. R. aquaticus R. Radula W. et N. R. discolor W. et N. R. thyrsoideus Wimm. R. bracteatusBor.,i5M/!^. iSoc. W. et N. V. R. agrestis W. et N. indusl. d’Angers (1846). R. vulgaris W. et N. R. carpinifolius W. et N. R. dumetorum W. et N. R. vestitus W. et N. Un an plus tard (1850), Guépin, dans un Supplément à la édition de la Flore de Maine-et-Loire, signale les R. collinus DG., Radula W. vulgaris W., carpini- folius W. qu’il rapporte comme variétés à son R. thyrsoideus ; le R. bracteatus Bor. ; enfin, le R. suberectus Anders. qu’il considère comme douteux pour l’Anjou. La 3® édition de la Flore du centre et du bassin de la Loire, parue en 1857, se ressent d’une manière évidente des travaux de Weitie et Nees [Rubi germa- nici) , dont elle reproduit la plupart des espèces. L’auteur y décrit aussi pour la première fois les R. immitis et Genevierii. Si grande que soit l’autorité qu’ait acquise ce livre au point de vue classique, il faut bien reconnaître que, dans le genre Rubus, comme dans beaucoup d’autres d’ailleurs, il manque absolument de méthode scientifique, en accordant une importance égale à des formes de valeur très différente, sans que la moindre idée de subordination des caractères préside à leur groupe- ment en divisions naturelles. Boreau signale, pour notre région, 28 espèces et 3 variétés, dont voici la liste : 109 — R. cæsius L. R. bracteatus Bor. — var. aquaticus R. Genevierii Bor. W. et N. R. vestitus W. et N. — var. agrestis W. R. Scbleicberi W. et N. et N. R. discolor W. et N. R. serpens Godr. et Gr. R, calvatus Biox. R. nemorosus Ilayne. R. vulgaris W. et N. — var. agrestis R. umbrosus Weih. Tratt . R. carpinifoUus W. et N. R. ferox Weih. R. Sprengelii W. et N. R. immitis Bor. R. arduennensis Lib. R. Wahlbergii Arrh. R. thyrsoideus Wiinm. R. hystrix W. et N. R. Thuillieri Poir. R. rudis W. et N. R. nitidus W. et N. R. Radula W. et N. R. affinis W. et N. R. Reichenbachii Kœhl. R. suberectus Anders. R. rosaceus W. et N. R. fruticosus L. En 1859, paraît, dans le Catalogue raisonné des plantes phanérogames qui croissent naturellement dans le département de Maine-et-Loire^ une liste qui ne diffère de la précédente que par quelques espèces en plus (R. hirtuSj piihescens, silvaticus, tomen- tosus, collinus) ou en moins (R. rosacens , Sprengelii) . On est déjà loin des types linnéens cæsius et fruticosus, et cependant Boreau fait suivre sa liste de cette réflexion qui n’est rien moins que prophétique : « Il reste encore d'autres espèces à déterminer en Maine- et-Loire, dans ce genre, le plus difficile de la flore. » 1860. — Essai sur quelques espèces du genre Rubus de Maine-et-Loire et de la Vendée, par Genevier (1). (1) Mém. de la Soc. acad. de M.-et-L., t. VIII, p. 66. - 110 - Ce Iravail, en dehors des espèces nouvelles qu’il renferme, a le mérite de jeter les bases d’une classification méthodique en divisant le genre en sections et sous-sections. La seconde partie, parue en 1861 (1), donne une liste des espèces récoltées jusqu’à ce jour en Maine-et-Loire et en Vendée. 1863. “ Observations sur la collection de Hiibus de Vlm-'bier Bastard par G. Genevier (2), opuscule intéressant pour l’histoire et la synonymie de certaines formes. 1866. ™ Extrait de la florule des environs de Mortagne-sur-Sèvre {Vendée) , G. Genevier (3); mentionne , pour quelques espèces , de nouvelles localités dans les environs de Gholet. 1868. — Essai monographique sur les Riibiis du bassin de la Loire, par G. Genevier (4). Les espèces, au nombre de 102 pour le département de Maine-et-Loire seul, y sont distribuées en sections, groupes et sous-groupes destinés à faciliter l’étude. Le tableau synoptique suivant résume ce travail : Section. - TBÏVÏALES 1. - EÜCÆSII R. cæsius L. R. ligêrlnus Genev. R. parvulus Genev. R. retrogressus Genev. R, carneistylîis Müll. R. Provostii Genev. R. rivalis Genev. (1) Mém. de la Soc. acad. de M.-et-L., t. X, p. 17. (2) id. t. XIV, p. 80. (3) id. t. XX, p. 17. (4) id. t. XXIV. _ 111 _ 2. — DEGENERATI R, degener Müll. 3. — MOLLESCENTES R. Balfourianus Blox. 4. — ADENOPHORI R. serpens Gren. God. R. rosacens W. t N. R. spinosissimus Müll. R. conspectus Genev. 5. — DUMOSÎ Feuilles grises veloutées en dessous R. dîversifolius Lindl. R. nemorosus Hayn. R. corylifoîms Sm. Feuilles vertes en-dessous R. dumetorum W. et N. R. sepicola Lef. et Müll. R. Mougeoti Bill. R. immitis Bor. Feuilles blanchâtres à tomentum ras en-dessous R. Hoîandrei Müll, R. scabrosns Müll. 6. - PUBICAULES R. rupestris MülL Section. — APPENDIGULATÎ 1. GLANDULOSI H. Bellardi W. et N. R. intectus Müll. 2. - TENUIFOLIATÎ R. atrovirens Müll. 3. - BRACTEATI R. braeteatws Bor. R, Genevierii Bor. — m — 4. — PANICULATI R. mutabilis Genev. R. separinus Genev. R. plinthostylus Genev. R. adscitus Genev. 5. — HIRTI R. insolatus Müll. R. squalidus Genev. R. melanoxylon Müll. et Wirtg. 6. - ■ ASPERICAULES R. fîssipetalus Müll. (1) R. Radula W. et N. R. atratus Genev. R. discerptus Müll. R. linguifolius Müll. ? R. rudis W. et N. 7. — VESTITI R. Boræanus Genev. R. vestitus W. et N. R. leucanthemus Müll. 3° Section. — VIRESGEHTES 1. — PILETOSI R. piletostachys Gr. et God. R. macrophylloides Genev R. septorum Müll. R. cletraphilus Genev. R. amphichloros Müll. R. carpinifolius W. et N. R. secophilus Genev. 2. — CALVESCENTES Pétales roses R. Q,uestierii Lef. et Müll. R. atrocaulis Müll. (!) Dans une observation qui fait suite à cette espèce , Genevier signale sur les schistes de l’étang Saint-Nicolas, près Angers, le R. rubrans Müll., in. herb. Chab. Cette forme très voisine des R. melanoxylon et /issipetalus , n’est pas reproduite dans l’édition de 1880. — 113 - Pétales blancs R. stereacanthos Müll. R. pyramidatus Müll. 3. - FLEXICAULES R. flexicaulis Genev. R. gymnostachys Genev. R. alterniflorus Müll. 4^ Section. — DISGOLORES 1. — THYRSOIDEI R. thyrsoideus Wimm. R. tenuiflorus Rip. R. prætermissus Rip. R. procerus Müll. R. hamosus Genev. R. robustus Müll. 2. — EUDISCOLORES R. incarnatus Müll. R. giganteus Genev. R. demotus Genev. R. discolor W. et N. R. argentatus Müll. R. Bastardianus Genev. R. confusus Rip. R. glaphyrus Rip. et Gen. (l) R. crassifolius Genev. R. Sauli Rip. 3. — RUSTICANI R. chlorocarpus Bor. R. rusticanus Merc. R. anchostachys Rip. R. controversus Rip. R. pallescens Rip. R. patulus Müll. et Lef. R. Weiheanus Rip. R. calcareus Rip. 4. — HIRTICAULES R. flaccidus Müll. R. albomicans Rip. R. tristifrons Rip. R. Suberti Rip. (1) Cette espèce, sigalée à Combrée, d’après M. Ravain, ne figure pas dans l’édition de 1880, comme appartenant à notre flore. Est-ce omission ou rectification ? 8 ^ j|.4 - R. obtasatus Müll. R. hololsucos Genev. R. consimilis Rip. R. spidnostachys Rip. R. Scîmltsii Rip. K. anomaîus Müll. R. Lioydianus Genev. 5. — TOMENTOSI R. obtusifoîius Willd. R. coliinus DC. Seclion. — SIÎBSHEGTÏ R. Libertianus W. R. appendiculatus Tratt. R. nitidus W. et N. R. hemistemon Müll. R. fastigiatus W. et N. R. fruticosus L. R. divaricatus Müll. Dès 1872, Genevier publie le Premier Bupplèment à l'essai monographique sur les Riibus du bassin de la Loire J suivi de la clé analytique (1), dans lequel il donne les diagnoses d’un certain nombre d’espèces nouvelles, créées, pour la plupart, avec la collabo- ration du D^‘ Ripart sur des plantes du Cher et de la Loire-Inférieure. A la même époque, ayant soumis à M. Genevier les Bubus que j’avais recueillis jusqu’alors aux environs d’Angers, je consigne les faits intéressants que révèle cet examen dans une A^ole sur quelques Rubus du département de Maine-et-Loire (2), suivie bientôt d’un (1) Mém. de la Soc. acad. de M.-et-L., t. XXVIII. (2) Bull, de la Soc. d’ét. scient. d’Angers, 2® année, 1872. C’est par suite d’une erreur de détermination que le A, magni- ficus Müll. figure dans cette note comme ayant été trouvé près d’Angers. - m - second travail, Plantes rares ou nouvelles pour le département de Maine et-Loire (î), qui résume à ce moment (1874) l’état de la question, puis d’un troisième, Additions à la flore de Maine-et-Loire (2), dans lequel figurent plusieurs formes nouvelles parues depuis peu dans les exsiccata de M. l’abbé Boulay (3). De son côté, Genevier poursuit avec ardeur ses chères études et fait paraître en 1880 la 2° édition de sa Monographie des Rubns du bassin de la Loire, Sans cri tiquer ici le système de spécification à outrance suivie par l’auteur, il me suffira de reproduire la disposition adoptée pour le classement des nom- breuses espèces qu’il admet, en les réduisant toute- fois à celles indiquées en Maine-et-Loire. Section. — TRÎVÎALES L EUCÆSII 1. R. c^sius L. — Lieux frais et humides, bords des eaux (ce). 2. R. parvulus Genev. = R. cæsius, ^ agrestis W. et N. ? — Champs secs et rocailleux, terrains calcaires (ac). 3. R. roseiflorus Müll. — Lieux frais, bords des eaux. Angers, à Saint-Nicolas. 4. R. spiculatus Boul. et Bouv. — Lieux frais, bords des eaux. Angers {Bouvet). (!) Bull, de la Soc. d’ét, scient. d'Angers, 3® année, 1873, (2) Bull, de la Soc. d’Ét. scient. d’Angers, 4® et 5® années, 1874- 1875. {31 11 faut rayer le R. subcanus Müll. indiqué à Montreuil- Belfroy par suite d’une confusion avec le R. adscitus Genevo — 116 — 5. R. carneistylîis Müll. — Bords des eaux, lieux sablonneux, humides et ombragés. Pignerolles, Chalonnes ! {Bastard). 6. R. rivalis Genev. — Bords des rivières, lieux frais et ombra- gés (AC). 7. R. ligerinus Genev. — Bords des rivières, lieux humides et sablonneux. Vallée de la Loire (c). 8. R. retrogressus Genev. — Lieux frais et humides, bords des eaux. Angers {Provost). 9. R. Provostii Genev. — Bords des eaux, lieux humides et sablonneux, oseraies. Juigné-sur-Loire [Boreau). 2. — DEGENERAT! 10. R. assurgens Boni, et Bouv. = R. degener Genev., Ess. monogr., p. m. p. — Lieux humides. Angers {Bouvet), Chalonnes. 11. R. latebrosus Rip. — Haies, vignes, lieux secs. Saint- Pierre-Montlimart. 3. - MOLLECENTES 12. R. Balfourianus Blox. = R. dumetorum, forma. Focke. Syn. — Bords des eaux, lieux frais (ac). 4. — DUMOSl {includens pubicaules Genev., Ess.) Feuilles blanches-tomenteuses ou g7Hses-velutinées en-dessous FLEURS ROSES 13. — R. diversifolius Lindl. = R. myriacanthus Focke, Syn. — Bois. Angers, Montrevault. 14. R. callianthus Müll. = R. nemorosus Genev., Ess. monogr. — Cholet. FLEURS BLANCHES 15. R. corylifolius Sm. = R. dumetorum, forma Focke, Syn. — Bois frais, bords des eaux. Angers, le May. — 117 — 6. R, Holandrei Müll. = R. Wahlbergii Auct. mult. (non Arrh.). ~ Bois frais, bords des eaux. Angers {Boreau), Corné [Provost). Feuilles vertes en-dessous FLEURS BLANCHES 1 .R. scabrosus Müll. — Bois. Angers {Eoreau). 18. R. rupestris Müll. — Bois, schistes et phyllades. Angers, Avrillé. . 9. R. sepicola Lef. et Müll. — Bois, haies, schistes et phyl- lades. Angers, Chalonnes. 20. R. trigonodontos Boul. — Bois, taillis, broussailles. Saumur (Trouillard). 21. R. dumetorum W. et N., oc. vulgaris (cxcl. var. 7 et 5). — Bois frais, lieux couverts, bords des eaux (c). FLEURS ROSES 22. R. Mougeoti Bill. — Haies, terrains granitiques. Angers {Boreau), dallais, Cholet. 23. R. immitis Bor. — Bords des ruisseaux, lieux frais et hu- mides, schistes et granits. Angers ! {Boreau), Beaupréau, dallais, Cholet, Maulévrier. 24. R. thamnocharis Müll. — Bords des eaux, haies fraîches, terrain argilo-siliceux. Angers, etc. (ac). 25. R. latifoliatus Boul. et Bouv. — Bords des eaux, lieux frais et ombragés, schistes et alluvions. Pruniers [Bouvet]. 5. — ADENOPIiORI 26. R. spinosissimus Müll. — Forêts, bois, lieux frais, terrains granitiques. Angers. 27. R. conspectus Genev. — Coteaux frais et boisés sur le schiste. Bords de l’étang Saint-Nicolas, près Angers. 28. R. serpens Gr. et God. R. cœsius, £ hispidus W. et N. — Bois frais, lieux sablonneux. Angers ! [Boreau], — 118 — Section. ~ AFPENDÎGULATI (Glandulosi MülL, p. p.) Calice à lobes relevés sur le fruit après Vanthèse FEUILLES VERTES EN-DESSOUS Pétales blancs 29. R. Bellardi W. et N. = R. glandulosus DG., Fl. fr. ; Gr. et God., Fl. de Fr. ; Bor., Fl. du Centre ; Focke, Syn. — Bois ombragés. Beaupréan, Bégrolles. Pétales roses 30. R. plinthostylas Genev. -- Bois, terrains granitiques. Yzernay. FEUILLES BLANCEATRES EN-DESSOUS 31. R. intectus Müll. — Bois clairs, coteaux découverts; schistes et granits. Angers, étang Saint-Nicolas [Provost). Calice à lobes réfléchis, ou quelques-uns, surtout celui de la fleur terminale, plus ou moins opprimés FEUILLES VERTES EN-DESSOUS 32. R. adscitus Genev. = R. hypoleucos Lef. et Müll. ? — R. micans. Gr. et God., Fl. de Fr. ? — Bois frais, coteaux boisés ; terrain granitique (c), 33. R. rosaceus W. et N. — Bois frais, lieux couverts. Bégrolles, à Bellefontaine. 34. R. squalidus Genev. — Bois frais et couverts. Le Coubou- reau, près de Torfou. 35. R. atrovirens. Müll. — Bois, coteaux boisés, lieux frais et ombragés. Ponts-de-Cé (Boreau) (1). (1) L’échantillon de l’herbier Boreau sur lequel Genevier s’est basé pour indiquer cette espèce en M.-et-L. n’étant autre chose qu’un sylvatique , il s’ensuit que le R. atrovirens Müll. est à rayer de notre flore. 119 — 36. R. meîanoxyîon Müll, et Wirtg. — Bois montueux, sur le schiste. Montreuil-Delfroy [Boreau). FEUILLES GRISES OU BLANCHES-TOMENTEUSES EN- DESSOUS CALICE RÉFLÉCHI Fleurs roses 37. R. flssipetaîus Müll. Coteaux schisteux secs et arides. Angers, à l’étang Saint-Nicolas. 38. R. atratus Genev. — Coteaux boisés, taillis, terrains schisteux. Angers ! [Boreau) , Saumur [Trouillard) , Montrevault 32. R. discerptus Müll. — Bois, terrains granitiques. Angers, la Pointe [Béraud] , Lué [Boreau). 40. R. rudis W. et N. — Coteaux secs, haies, broussailles. Angers ! [Boreau). 41. R. ericetorum Lef. = R. linguifolius Müll.?; Genev., etc. Ess. w.onogr. — Bois, haies, broussailles, schiste et granit (ac). 42. H. mutabilis Genev. — Coteaux boisés, schistes et granits. Le Longeron, Saint-Léger-des-Bois, Cholet. 43. R. bracteatus Bor. — Bois. Bauné, parc de Briançon [Boreau] (rr). 44. R. Genevierii Bor. — Bois, haies, broussailles, schistes et granits (ac). 45. R. Boræanus Genev. — Haies, coteaux boisés, halliers, terrains granitiques et schisteux (ac). 46. R. vestitus W. et N., p. p. — Haies, bois taillis (ac). 47. R. conspicuus Müll. — Çà et là, confondu avec le précé- dent . Fleurs blanches 48. R. leucantlîeimis Müll. — Haies, bois, broussailles, coteaux granitiques (ac). 49. R. piietocaulon Müll. — Bois, schistes et granit. Angers [Bouvet). 50. R. separinus Genev. = R. Uujrsiflorus Bor., Fl. du Cent' (non \V. et N.). — Coteaux arides et rocailleux, terrains granitiques. Cholet, le May, Jallais, Saint-Christophe. 51. R. insolatus Müll. — Bois, forêts. Fontevrault, forêt d’Yzer- nay, bois de Saint-Louis près Maulévrier. 52. R. Radula W. et N. — Haies, bois, broussailles, schistes et granit. Angers {Boreau). Section. - VIRESGENTES 1. — EUVIRESCENTES Vanicule munie de quelques glandes stipilées 53. R. piletostachys Gr. et God. — Bois, terrains granitiques. Le Longeron, Yzernay. 54. R. atrocaulis Müll. — Coteaux boisés, terrains granitiques. Angers [Bouvet]^ Cholet. 55. R. GLuestierii Lef. et Müll. R. calvatus Bor., Fl. du Cent. (non B'ox.). — R. acummalus Genev., Ess. s. q. q._esp. du g. Rub. (non Sin). — Bords des ruisseaux, lieux frais et ombragés, bois couverts, terrains granitiques (c). 5G. R. Salteri Babgt. — Bois secs, coteaux exposés ; terrains gràiiRiques. Torfou. Panicule dépourvue de glandes stipitées 57. R. amphichloros Müll. — Bois, haies, coteaux granitiques. Le Longeron, Toidou (1). 58. R. amplificatus Lees. = R. stereacanthus Müll. ; Genev. Ess. monogr. — Bois, terrains granitiques. Angers [Boreau). (1) Genevier indique le R. nemoralis Müll. comme étant à rechercher dans les grandes forêts de Maine-et-Loire. — 121 59. R. pycnanthus Genev. = R. pyramidatus Genev., Ess. monogr. (non Müll.). — Bois, haies, schistes et granits. Angers [Boreau). 60. R. flexicaulis Genev. == R. Reichenbachii Bor., Fl. du Cent. (non W. et N.). Coteaux boisés. Montreuil-Belfroy, Avrillé. 2. — DISCOLOROIDES Plantes munies de glandes stipitées souvent peu abondantes 61. R. alterniflorus Müll. et Lef. — Bois, haies, terrains grani- tiques, Bégrolle, à Bellefontaine. 62. R. macrophylloides Genev. = R. carpinifolius , flore roseo, Bor., Cal. rais., p. 76. — Coteaux boisés et schisteux, Angers, bords de l’étang Saint-Nicolas ! {Boreau) (r). 63. R. septorum Müll. = R. pubescens Bor., Cat. rais., p. 75. (non W. et N.) — Haies, bois, schistes et terrains arénacés ou argilo-siliceux. Angers, à l’étang Saint- Nicolas ! {Boreau). 64. R. umbraticus Müll. = R. vuLyaris Bor., FL du Cent, (non W. et N.). — Bois, forêts, lieux ombragés. Le Longeron. 65. R. gymnostachys Genev. — Bois, forêts, granits et phyl- lades. Brissac {Boreau], le Couboureau près Torfou, le Longeron. 66. R. anomalus Müll. — Bois, broussailles, terrains grani- tiques. Saint-Ghristophe-du-Bois. 67. R. Lloydianus Genev. — Coteaux arides et calcaires. Mau- lévrier, Cholet, sur des phyllades ! Plantes dépourvues de glandes stipitées 68. R. clethraphilus Genev. — Bords des ruisseaux, lieux frais et ombragés, terrains granitiques. Angers, Cholet. — m ~ 69. R. carpinifolius W. et N. — Haies, bois taillis, terrains argilo-calcaires ou siliceux, plus rare sur le granit. Angers ! {Boreau), Jallais. 70. R. occiduus Boni, et Bouv. — Coteaux boisés et schisteux. Angers, à l’étang Saint-Nicolas! {Bouvet). 71. R. hylopliilus Bip. — Bois, taillis. Bois de Chantezeau, près Montsoreau [Trouillard). 72. R. thyrsoideus Wimm. — Bois, buissons, terrains schis- teux et granitiques (ac). ¥ Section. — - DISCOLORES 1. — THYRSOIDEI 73. R. tenuiflorus PJp. — Bois. Ghaloché, 74. R. procerus Müll. Haies, bois, schistes et granits. Angers! [Boreau], Corné (Provost) , Saumur {Trouillard). 75. B., phyllostachys Müll. — Haies, bois, taillis, terrains argilo-calcaires et argilo-siliceux. Angers [Bouvet). 76. R. robnstus Müll. — ■ Haies, bois (ac). 77. R. hamosus Genev. — Coteaux boisés. Angers, Saumur. 78. R. bipartites Boni, et Bouv. — Coteaux schisteux boisés. Angers, à l’étang Saint-Nicolas ! [Bouvet). 79. R. prætermissus Bip. — Forêts, bois ombragés. Angers. 2. — EUDISCOLOBES 80. R. demotus Genev. = R. giganteus Genev., Ess. monogr. — Haies, terrains granitiques. Saint-Christophe-du-Bois. 81. R. discolor W. et N. (non Bor., Fl. du Cent.) — R. spe- ciosus Müll. — Haies, bois, terrains granitiques (cj. 82. ü. cuspidiferus Müll. et Lef. — Haies, bois. Angers [Bouvet). 83. R. Bastardianus Genev. — Lieux frais et ombragés, bords des eaux (ac). — 123 — 84. R. argentatus Müll, = R. Winteri, Focke, Syn? — Haies, bois, terrains granitiques (ac). 85. R. confusus Rip. — Haies fraîches, lieux couverts, bords des eaux, terrains granitiques ou siliceux. Angers. 86. R. controversus Rip, — Haies, bois secs, coteaux arides (ac). 87. R. pubescens W. et N. = R. secophüus Genev., Ess. monogr. — Haies, bois, taillis, terrains granitiques (ac). 88. R. prætervisus Rip. — Haies, lieux secs (ac). 89. R. calcareus Rip. — Haies, broussailles, lieux découverts, terrains calcaires. Saumur, Doué. 90. R. Weiheaïius Rip, — Haies, lieux arides (ac). 92. R. crassifolius Genev. — Bois, haies, broussailles, schistes et granits. Angers. 92. R. Sauli Rip. — Haies, vignes, lieux découverts. Saint- Christophe-du-Bois. 3. — RUSTICANI 93. R. chlorocarpus Bor. — Haies. Villemoisan [Borean). 94. R. rusticanus Merc., in Reut., Cat. des pl. de Genève (exclus, variet.). = /?. discolor Auct. mult. (non W. et N.). (1). — Haies, broussailles, lieux secs et découverts (cc). 95. B. ancbostachys Rip. — Haies, lieux vagues (ac). 96. R. cuneatus Boul. et Bouv. — Haies, terrains argileux. Angers, en Reculée {Bouvet). 97. R. pallescens Rip. — Haies, lieux secs, Angers \ {B or eau) , Chaloché [de Joannis). 98. R. Suberti Rip. — Haies, lieux secs. Cholet. 99. R. patuîus Müll. et Lef. — Haies, bois, broussailles. Saint- Christophe-du-Bois. (1) Le Pi. vulgarius Genev,, Suppl, à Pe'ss. monog., n’est qu’une variété de cette espèce à étamines et styles blancs au sommet, violacés à la base. - 124 — 100. R. Bouveti Genev. — Haies, terrain argileux. Angers [Bouvet]. 4. — HIRTICAULES 101. R. flaccidus Müll. — Bois, roches granitiques. Saint- Christophe-du-Bois. 102. R. tristifrons Rip. — Haies, bois. Écouflant (Boreau). 103. R. obtusatus Müll. — Haies, lieux découverts ; terrains granitiques. Angers! [Boreau], LâMeignâuneide Joannis). 104. R. incarnatus Müll. — Bois secs, coteaux arides, terrains granitiques. Angers [Boreau], Jaliais, Torfou. 105. R. consimilis Rip. — Haies, vignes, terrains calcaires. Beaulieu. 106. R. albomicans Rip. — Vignes, lieux pierreux. Tout-Ie- Blonde, Torfou. 107. R. spidnostachys Rip. — Haies, vignes, terrains calcaires. Tout-le-Monde. 108. R. hololeucos Genev. — Haies, bois clairs. Le Longeron, Cholet, Jaliais, Saint-Christophe. 109. R. Schultzii Rip. — Haies, vignes, lieux secs, terrains calcaires et schisteux. Le May. 5. - TOMENTOSI 110. R. tomentosus Borckh. — Broussailles, coteaux secs-, sur le calcaire (rr). 111. R. obtusifolius Willd. — Champs arides, coteaux secs, terrains calcaires et phyllades. Saint-Christophe-du-Bois. 112. R. chnoophyllus Müll. = R. collinus Genev. , Ess. monogr.\ Bor. , Cat. pl. ph. de M.-et-L. (non DG.). Haies, vignes, coteaux secs et arides, terrains calcaires. Écouflant [Boreau] (1). (1) Il faut d’ici nouvel ordre rayer de notre flore cette espèce méridionale. L’échantillon d’ÉcouOant, qui existe dans l’herbier Boreau n’est autre chose qu’un trivialis sans le moindre rapport avec le R. chnoophyllus Müll. - -128 - 8« Section. — SÜBEREGTI 113. R. affînis W. et N. = /?. cordifolius Genev., Ess. monogr., p. p. (non W. et N.). — Bois frais, haies, lieux couverts, terrains siliceux (ac). 114. R. cordifolius W. et N.; Genev., Ess. monogr., p. p. — Haies, bois, coteaux granitiques (ac). 115. R. nitidus W. et IN. (Excl. var. ft. — Bois, taillis, terrains granitiques et argileux (ac). 116. R. integribasis Müll. = R. divaricatus Genev., Ess, monogr., p. m. p. — Lieux frais et ombragés, bords des eaux, terrains granitiques ou siliceux. Angers {Boreau), Saint-Florent-le-Vieil. 117. R. appendiculatus Tratt. — Bois couverts, lieux frais et humides. Le Longeron. 118. R. hemistemon Müll. — Landes, bois, broussailles, terrains granitiques. Le Longeron, Angers, Pruniers. 119. R. Libertianus Wh. — Coteaux boisés, terrains grani- tiques. Le Longeron (r). 120. R. cladotrichus Gandog. — Bois, taillis, terrains calcaires. San mur [Trouülard). 121. R. fastigiatus W. et N. R. sulcatus Focke, Syn. — R. suberectus Bor., FL du Cent, (non Arrh.). — Bois, lieux couverts (ac). 122. R. plicatus W. et N. = R. fruticosus Genev., Ess. monogr. — Bois, forêts, lieux frais et couverts. Forêt d’Ombrée [Boreau] (r). On peut reprocher aux descriptions de Genevier d’étre trop longues ; les sections qu’il établit sont aussi parfois peu naturelles et mal définies, si bien que certaines espèces n’ont pas de raison pour appartenir à l’une plutôt qu’à l’autre de plusieurs d’entre elles ; quelques-unes même paraissent dé- placées dans la section qui les renferme^ tel le R. tlijrs oideiis placé dans les virescentes en dehors des thyr^oidei auxquels il a donné son nom. Enfin, bien que je n’aie menlioriné dans mon résumé que les espèces indiquées en Maine-et-Loire, je ne crains pas d’avancer a priori, qu’à l’exception des formes spéciales aux montagnes {glandulosi) , la plupart de celles que l’auteur signale pour les autres départements doivent se rencontrer dans le nôtre. Or, pour un nombre d’espèces aussi considérable, Genevier n’indique pas une seule variété : « toutes « les formes, si peu différentes qiCelles soient, sont ^ des - Martyrs {Bouvet) (1). (1) D’après M. Boulay [Révision des Ronces distribuées) cette plante ne serait pas le vrai R. divaricatus Müll. , qui doit avoir les fleurs blanches, mais le R. plicatus W. N., subsp. rosulentus MülL, var. oblongif olius BouL — 1^8 530. R. divaricatus Müll. — Angers, à Saint-Nicolas [Bouvet) (1). 359. R. integribasis Müll. — Chaumont, les landes [Bouvet) (2). SILVATIGI 366. R. carpinifolius W. et N. — Montreuil-Belfroy [Bouvet) (3). 605. R. macrophylloides Genev. — Angers, à Saint-Nicolas [Préaubert). 609. R. vulgaris W. et N. (groupe). — Gennes [Préaubert). 4. R. occiduus Boul. et Bouv. — Angers, à Saint-Nicolas [Bouvet] (4). 610. — ? — Angers, à Saint-Nicolas [Préaubert) (5). 676. — — var. debüis. — Saint- Barthélemy [Préaubert). 148. — — var. (i/sco^or.— Pruniers [Bouvet) (6). (1) Parfaitement identique comme port au R. divaricatus Müll. de la collection Boreau, déterminé par Genevier et provenant de La Breille, marais des Loges (M.-et-L.). (2) Identique à des échantillons de l’herbier Boreau, recueillis dans le Cher (forêt d’Allogny et du Rhin-du-Bois) par Ripart et étiquetés R. nitidus W. et N. de la main de Genevier. D’ailleurs M. Boulay considère le R. integribasis Müll. comme une sous- espèce du R. nitidus W. N. (3) Je ne crois pas que cette plante soit le R. carpinifolius W. et N. ; elle me semble identique au m 705 [R. hylophilus Rip.). (4) Correspond au R. vulgaris Genev., Suppl.., p. 50, qui, du reste, d’après Genevier lui-même, ne représenterait qu’en partie le R. vulgaris de W. et N. (5) Plante atypique. (6) Concorde avec des échantillons de l’herbier Boreau rap- portés par Genevier au R. stenophyllus Müll., et recueillis par de Lacroix à Saint-Romain-sur-Vienne et dans la forêt du Rond, commune de Leugny (Vienne). C’est à tort que Chaboisseau considère cette forme comme identique au R. carpinifolius W. et N. _ 129 -- DÎSGOLORES 150. R. rusticanus Merc. — Entre Épinard et Montreuil-Belfroy {Bouvet) (1). 475. — Angers, en Saint-Barthélemy [Préau bert) (2). 478. — (groupe). — Angers, à Villechien {Préaubert). 13. — var. cuneatus (sub. nom. R. cuneatus Boul. et Bouv.) — Angers, en Reculée {Bouvet). 314. -- — Angers, à St-Nicolas [Bouvet) (3). 316. R. striatus Boni, et Tuezk., var. cuspidatus. — Pruniers [Bouvet) (4). 549. R. sublenis Boul. et Tuezk. — Pruniers , à la Rive [Bouvet) (5). 86. R. Bouveti Genev. — Angers, route d’Épinard [Bouvet). 483. R. microcarpus Genev. ? — Beaucouzé [Préaubert) (6). (1) S’éloigne du type par ses folioles à dents prononcées, la terminale non rétrécie à la base, échancrée; il se rapproche beaucoup du R. Weiheanus Rip., d’après un échantillon prove- nant de Bourges (Cher) et communiqué à Bureau par le D’’ Ripart lui-même. (2) Identique au type de Genevier dans la collection Bureau. (3) Exactement intermédiaire entre le rusticanus type et le n° 13, [cuneatus Boul. et Bouv.). (4) Me paraît identique au R. vulgarius Genev. (in. herb. Bor.), qui ne serait lui-même qu’une variété à feuilles elliptiques du type rusticanus. (5) Répond, d’après un spécimen de l’herbier Boreau, au R. rusticanus^yo^v. ruralis Genev., Florul. des env. de Mortagne- sur-Sèvre (loc. cit. p. 32). (6) S’éloigne du type de l’auteur par sa panicule étroite, presque simple, dépourvue de glandes, et ses fleurs roses ; n’est, je crois, qu’une forme appauvrie du rusticanus. Le véritable R. microcarpus Genev. se reconnaît facilement à sa panicule composée, rameuse, à pédicelles minces, étalés, divariqués, munie de quelques glandes, ses fleurs blanches, ses fruits en partie avortés. Il est peut-être hybride entre R. rusti- 9 — 130 — 163, R. robustus Müll. — Soulaines [Bouvet) (1). 77. — var. contractus [R. maculosus Lef. — Pruniers [Bouvet) (2). 695. R. WinteriMülI.,/'onwa. — Angers, à Roc-Épine (3). 551. R. Preauberti Boul. — Angers [Préaubert) (4). 704. R. elatior Focke. — Villevêque [Préaubert). 705. R. hylophilus Rip. — Villevêque [Préaubert) (5). 425. R. procerus Müll. — Montreuil-Belfroy [Bouvet). 688. R. spidnostachys Rip. — Aubigné [Préaubert) (6). canus Merc. et R. separinus Genev. auquel il se rattache par de nombreux caractères. Genevier, d’après une note manuscrite conservée dans l’herbier Boreau, le considère comme hybride entre R. separinus Genev. et R. incarnatus Müll, au milieu desquels il croît. (1) Cette plante me semble devoir être rapprochée du R. speciosus Müll. Elle cadre bien avec des échantillons de l’herbier Boreau recueillis par Genevier à Saint-Hilaire-de-Mortagne (Vendée) et communiqués sous le nom de R. Neesii Rip. Le R. robustus, tel que le comprend Genevier, se place à côté du R. procerus Müll. (2) Identique au R. discolor W. et N. [R. speciosus Müll.) de l’herbier Boreau, recueilli à Saint-Hilaire (Vendée) ; c’est à cette espèce, d’ailleurs, que l’avait rapporté Genevier lui-même à qui je l’avais envoyé à déterminer. (3) Conforme au n° 77, que je considère comme R.speciosus'hlxiW. (4) Ne me paraît pas différer du R. thyrsoideus Wimm., dont il représente une forme plus discolore que ne l’est habituelle- ment le type. (5) Me paraît être la même plante que le n® 366. (6) Exclusivement propre aux faluns ; représente, dans notre région, la forme à feuilles glabres en-dessus d’un type à feuilles cendrées-tomentelleuses sur la face supérieure [tomentelli Genev., Suppl, à VEss. monogr.,p. là), non signalé jusqu’à ce jour en Maine-et-Loire, mais largement répandu dans les calcaires du Centre, surtout aux environs de Bourges où il a été étudié par Ripart. J’ai recueilli à Aubigné, sur les bords du Layon , et juste à la rencontre des schistes avec les faluns, une forme qui me semble hybride entre cette espèce et le R. rusticanus. - 131 SPEGTABILES 558. R. hypoleucos Lef. et Müll. — Angers, à Saint-Nicolas [Bouvet] (1). 174. R. Boræanus Genev. — Angers, en Reculée [Bouvet) (2). 560. — Trélazé [Préaubert) (3). 499. R. vestitus W. et N. — Angers, bois de la Haie [Bouvet) (4). 335. R. discerptus Müll. — Angers, à Saint-Nicolas [Bouvet) (5). 332. R. Genevierii Bor. — Angers, bois de la Haie [Bouvet) (6). 564. R. uncinatus Müll. — Angers [Préaubert). 109. R. bipartitus Boul. et Bouv. — Angers, à Saint-Nicolas [Bouvet) (7). 638. — • Même localité [Préaubert) (7). 565. — ? — Pruniers, à la Rive [Bouvet) (8). (1) Identique au R. adscüus Genev., de Fherbier Boreau, revu par Genevier et provenant de la même localité. (2) Conforme aux échantillons de l’herbier Boreau et à ceux que j’ai reçus de Genevier. (3) Forme appauvrie et moins bien caractérisée. (4) Identique à des échantillons de l’herbier Boreau, recueillis à Lué (M.-et-L.) et auxquels Genevier a donné le nom de vestitus, tout en reconnaissant dans une note manuscrite qu’ils avaient beaucoup de ressemblance avec le R. Thuillieri Poir. de la même collection, provenant de Cherbourg. Bien qu’il ait publié ma plante sous le nom de R. vestitus, M. l’abbé Boulay m’a écrit depuis qu’elle devait plutôt rentrer dans le R. magniftcus Müll. ; mais, comparaison faite avec les échantillons do l’herbier Boreau, le R. magniftcus Müll., récolté par Lovent dans les bois de Mersy (Marne), localité classique, est une forme bien différente, très velue, glanduleuse et aciculée. Depuis j’ai retrouvé cette jolie forme à Saint-Lambert-la-Po- therie, en allant à la Colterie. (5) Parfaitement identique à des échantillons de l’herbier Boreau, recueillis à Montmorillon (Vienne) par M. Chaboisseau. (6) Conforme au type de Boreau. (7) Les deux numéros 109 et 638 représentent la forme disco- lore du Pi. Questierii Lef. et Müll. ; c’est d’ailleurs à ce dernier que Genevier rapportait mes échantillons, (8) Se rattache au n° 109 distribué sous le même nom. Ici les feuilles sont plus blanches et la fleur plus pâle, modifications dues sans doute à la station de la plante sur des rochers exposés en plein soleil. 5)0. R. gratiflorus Müll. — Écouflant [Préaubert] (1). 383. R. disjunctus Müll. et Lef. — Bauné, parc de Briançon {Bouvet) (2). 113. -- (sub. nom. R. distractus Müll., var. roseiflorus). — Angers, co- teaux de la Mayenne [Bouvet] (3). TRIVIALES 591. R. conspectus Genev. — Angers, à Saint-Nicolas (4). 463. Angers , au Champ-des-Martyrs [Bouvet) (5). 464. ■ — Angers, à Saint-Nicolas [Bouvet) (5). 595. R. dumetorum W. et N. (groupe). — Beaucouzé [Bouvet). 347. R. Holandrei Müll. — Angers, à Saint-Nicolas [Bouvet) (6). (1) N’est pas conforme aux autres échantillons distribués sous le même nom ; je ne puis y voir qu’une forme ombreuse du R. bipartitus dont il a les pétales bifides. (2) Correspond au R. phyllophorus Müll. et Lof. recueilli par Questier dans la forêt de Villers-Coterets (Aisne) et publié par Billot dans sa Fl. gall. et germ. exss. (3) Plante bien voisine du R. rosaceus W. et N. de l’herbier Boreau, échantillons communiqués de Grandbourg (Creuse), par de Cessac, ainsi que du parc de la Bretesche (Loire-InP®) et de Bégrolles à Beliefontaine (M.-et-L.), par Genevier. (4) Est conforme au R. conspectus de l’herbier Boreau, prove- nant de la même localité, et répond exactement à la description de l’auteur, à part les pétales qui sont entiers et non bifides.. Il ne diffère pas non plus sensiblement d’échantillons recueillis à Beliefontaine, près Bégrolles, et rapportés par Gene- vier au R. Bellardi W. et N. ‘ (5) Les n«s 463 et 464 ne manquent pas d’affinités avec le n“ 591. Le dernier représente la forme des lieux ombragés et semble établir le passage aux spectabiles. (6) Identique à des échantillons de l’herbier Boreau envoyés d’Angleterre par Baker, sous le nom de R. corylifolius et revus par Genevier. 133 46J. R. callianthus Müll., forma umbrosa. — Montreuil-Bel- froy {Bouvet) (1). 799. R. macropetalus Müll. et Lef. -- Villevêque {Bouvet) (2). 522. R. conglomeratus Boul. et Let. — Angers, à Villechien {Préaubert) (3). 800. — [R. patens Merc., ex Genev. Monog., p. 25). — La Pos- sonnière {Préaubert) (4). 590, R. nemorosus Hayn. (groupe). — Angers {Préaubert). 587. R. Mougeoti Bill. ? — - Angers , en Saint-Barthélemy {Préaubert) (5). 524. R. discoideus Müll. et Genev. = R. vinealisMüW. etTimb. — Angers {Préaubert) (6). 592. — Sainte-Gemmes-sur-Loire {Préaubert)' {!). 594, R. thamnocharis Müll. — Brissac {Bouvet) (8). (1) S’identifie parfaitement avec des échantillons de l’herbier Boreau, provenant de la même localité et étiquetés par Genevier R. diversifolius Lindl. C’est le R. ferox Aq Boreau, Fl. du Cent., 3® éd., p. 188. (2) Ne diffère du n° 594 {R. thamnocharis) que par les pétales plus grands, élargis transversalement et fortement échancrés au sommet. (3) Ne diffère pas du n° 54 publié sous le nom de R. assurgens Boul. et Bouv. (4) Diffère du n® 522, distribué sous le même nom, par sa pani- cule armée de nombreux aiguillons ; il a beaucoup de rapports avec le R. duricorius Genev. de l’herbier Boreau. (5) Conforme aux échantillons de même provenance qui se trouvent dans l’herbier Boreau, mais beaucoup plus grêle que le R. Mougeoti de Haguenau (Bas-Rhin) distribué par Billot ; je le considère comme devant se rapporter au R. carneistylus Müll. (6) Me semble rentrer dans le R. degener Müll. (7; Cette plante ne correspond pas au R. discoideus Müll. de l’herbier Boreau ; en revanche elle cadre bien avec le n“ 799 de l’Assoc. rub. {R. macropetalus). (8) Ce numéro, considéré par M. l’abbé Boulay dans ses Awiot. (1883, p. 27) comme type de l’espèce, n’est pas exactement identique à des échantillons déterminés par Genevier. Ceux-ci ont les feuilles vertes en-dessous, tandis que la plante distribuée dans VAssoc, rubol, les a blanches-tomenteuses, — 134 — 54. R. assurgens Boul. et Bouv. — Pruniers {Bouvet). 596. — Savennières [Préaubert] (1). 401. — Les Ponts-de-Cé {Bouvet) (2). 203. latifoîiatus Boul. et Bouv. — Pruniers {Bouvet). 50. R. spiculatus Boul. et Bouv. — Angers, vallée de la Maine {Bouvet). 404. — Angers, à Saint-Nicolas {Bouvet). 59. R. ligerinus Genev. — Angers {Bouvet). 407. R. rivalis Genev. — Les Ponts-de-Cé [Bouvet). 803. R. Provostii Genev, — Les Ponts-de-Cé [Préaubert). Si l’on élimine de cette liste les R. microcarpus et gratifiorns dont la détermination paraît erronée, plus les R. hypoleucos, nemorosus et Winteri qui sont de simples synonymes, il reste encore douze formes nouvelles pour notre flore : R. divaricatus Müll. R. uncinatus Müll. R. vulgaris W. et N. R. Preauberti Boul. R. sublenis Boul. et Tuezk. R. striatus Boul. et Tuezk. R. maculosus Lef. R. disjunctus Müll. et Lef. R. conglomeratus Boul. et Let. R. discoideus Müll. R. macropetalus Müll. et R. elatior Fock. Lef. C’est donc à plus de 130 qu’il faut porter le nombre des formes signalées jusqu’à ce jour en Anjou ! L’école jordannienne ou ultra-analytique atteint son apogée. ^ Le genre est lacéré en espèces tellement « nombreuses et séparées par des caractères si légers « que leur distinction est impossible aux bons bota- (1) Paraît se rattacher par ses organes incolores au R. degener Müll., dont il représenterait la forme concolore. (2) Identique au n° 203 distribué sous le nom de R. latifoîiatus Boul. et Bouv. 135 — « nistes et incertaine même pour leurs auteurs » (1). Les descriptions , tant minutieuses qu’elles soient, ne suffisent plus à établir l’identification; il faut recourir à des spécimens authentiques provenant du buisson lui-même qui a servi de base à la création du type. La confusion la plus complète règne dans les herbiers où la même espèce est souvent représentée par des échantillons dissemblables et des espèces différentes par des échantillons absolumentidentiques. La synonymie devient inextricable, en un mot, « la science périt 'sous cette exubérance de richesses » (2). En 1884, dans ses Tableaux analytiques de la flore d'Angers, M. l’abbé Hy essaie de réagir contre un pareil état de choses et n’admet, dans le genre qu’un très petit nombre de types principaux avec quelques variétés, le tout ainsi disposé : R. cæsius L. — var. pseudo-cœsius. — var. dumetorum. — var. nemorosus, R. glandulosus Bell. — var. Radula. — var. vestitus. R. discolor W. et N. — var. tomentosus. R. fastigiatus W. et N. L’auteur, fidèle à la ligne de conduite qu’il s’était imposée de rester avant tout un guide pratique d’herborisations, n’a pu tenir compte dans sa nomen- (1) Chaboisseau, De VEt. spécif. du g. Rub., p, 7 (Gongr, scient, de Fr., 28me sess., t. III). (2) Malbranche, Ess, s, les Rub, norm,, p. 2, - 136 — clature de toutes les formes distinguées ou proposées par ses devanciers. Cependant, si parmi ces formes beaucoup sont basées sur des caractères instables et sans valeur, il en est d’autres au contraire qui se re- trouvent toujours identiques à elles-mêmes et dont il est impossible de méconnaître la fixité, du moins à notre époque. A ce titre, elles méritent d’être con- servées, mais à la condition de bien déterminer l’im- portance relative de chacune d’elles en la subordon- nant à un type déjà plus différencié. Examen des caractères que présentent les différents organes. — Soins à prendre pour le choix des échantillons destinés à rétude. 1° Turion ou tige foliifère de l’année n’ayant pas encore produit de rameaux florifères. La direction de la tige, dressée , arquée ou procom- bante, est souvent difficile à déterminer; ce caractère n’a de valeur qu’autant qu’on l’observe sur des indi- vidus qui croissent isolément, sans être gênéà dans leur développement par les arbustes voisins. La tige est cylindrique- arrondie ou plus ou moins anguleuse et alors à faces planes ou concaves, de sorte qu’examinée sur une coupe transversale elle représente la figure d’un cercle, d’un pentagone, ou d’une étoile à cinq rayons^obtus. Dans tous les cas il faut avoir soin de l’observer dans sa partie moyenne, l’angulation croissant de la base au sommet. — 137 — La tige peut être glabre, velue ou glanduleuse (1). « Laprésence d'une pruine glauque parait un caractère € assez constant, mais disparaissant quelquefois sur la « plante adulte » (2). Les glandes sessiles, souvent diffi- ciles à distinguer, sont loin d’avoir autant d’importance que les glandes pédicellées. Celles-ci, nulles chez les suherecti et les discolores veri, sont au contraire très abondantes chez les spectabiles et les glandulosi. Les soies ou acicules non glanduleux servent de transition entre les glandes pédicellées et \q^ aiguillons proprement dits. Sous le rapport de la forme, ces derniers sont droits, falqués ou crochus. Leur grandeur relative et leur disposition sur la tige servent à la déli- mitation des sections ; considérés en effet entre les points d’insertion de deux feuilles voisines, ils peuvent être égaux et angulicoles,çiQ^i-h.-à.ivQ insérés seulement sur les angles de la tige (Homeacanthi), ou inégaux, épars et dispersés sans ordre (Heteracanthi) . Leur plus ou moins d’abondance ne constitue pas un carac- tère bien fixe. « La même espèce peut offrir l'état « subinermis et l’état ferox » (3). (1) Dans ses travaux sur les Rosa, M. Crépin a prouvé que la même espèce pouvait se présenter sous ces différents états ; en est-il de même chez les Rubus? On serait tenté de le croire en considérant certaines formes de silvatici qui, ayant le port et les divisions calicinales appendiculées des spectabiles, n’en dif- fèrent en réalité que parce qu’elles sont églanduleuses ; le R. rudis [spectabiles) dont le port et le calice vert à bordure blanche rappellent les suberecti. Toutefois il y a lieu de faire de nouvelles observations avant de se prononcer d’une façon défi- nitive. (2) Malbranche, Ess. s. l. Rub. norm., p. 8. (3) Chaboisseau. De l’Et. sp. du g. Rub,, p. 32, — 138 - 2® Feuilles. — Les feuilles ternées ou quinées sont en rapport direct avec la forme de la tige qui les supporte : ternées chez les espèces à tige arrondie (cæm, glandulosi) , quinées chez les espèces à tige anguleuse. La longueur relative des pétiolules fournit quelques bons caractères ; ainsi les folioles latérales des feuilles ternées et les folioles inférieures des feuilles quinées , très distinctement pétiolulées dans les spectahiles et les glandulosi, sont sessiles ou sub- sessiles dans les triviales et les tomentosi. La forme des folioles paraît assez constante ; elle est surtout caractéristique dans la foliole terminale qui ne varie guère que dans les limites d’une dilata- tion plus ou moins prononcée (forma elliptica, forma latifoliata. La dentelure demande à être observée sur les feuilles moyennes et non sur les feuilles inférieures toujours plus profondément incisées. Considérées quant à la surface, les folioles sont ordinairement plissées au soleil et planes à l’ombre ; il n’y a donc pas lieu de tenir compte de ces diffé- rences superficielles. « Dans les lieux ombragés, les feuilles perdent de « leur consistance, elles deviennent plus minces, se « dépouillent plus ou moins de leurs poils et même, « dans quelques espèces, de blanchâtres qu'elles sont t en-dessous lorsque la plante croît en plein soleil, a elles peuvent devenir tout à fait vertes » (1). (1) Godron, Le g. Rub. consid. au point de vue de Vesp,, p. 23, 139 -» (n II y a plus, c’est que fréquemment , sur un même (3). 3° Tige üorifère et infiorescence. — La tige florifère n’est autre chose que le turion parvenu à la seconde année de son développement ; elle porte des rameaux dressés, tous dirigés du même côté {silvatici) ou étalés horizontalement en alternant de chaque côté (suberecti). Après avoir fleuri sur les tiges de l’année précé- dente, comme il est de règle chez les Rubus, quelques individus, surtout parmi les cæsii et les appendiculati, produisent des fleurs sur les tiges nées au printemps. Ces tiges précocement florifères sont le plus souvent garnies de nombreuses bractées foliacées, d’où les formes foliosa, bracteata, que plusieurs auteurs ont élevées au rang d’espèces (4). 4° Fleizr. L’époque de la floraison ne peut fournir que des caractères très vagues ; précoce chez les suberecti et les triviales , elle est plus tardive pour les discolores et les rusticani. (1) Godron, Monog. des Rub. qui cr. nat. aux env. de Nancy, p. 4. (2) Ch. Royer, Fl. de la Côte-d'Or, p. 162. « (3) Chaboisseau. De VÉt. spéc. du g. Rubus, p. 34. (4) Voir Ch. Royer, loc. cit., p. 161, __ 140 — Les divisions du calice, à pointe presque nulle chez les discolores, sont au contraire longuement appendiculées , surtout dans les fleurs terminales, chez les spectabiles et les glandulosi ; mais cette particularité, qui a servi de base à Genevier pour établir ses appendiculati, n’est pas exclusivement propre à cette section et se retrouve chez plusieurs cæsii et sümtici. Sous le rapport de la couleur, les sépales, générale- ment blanchâtres ou grisâtres, sont constamment verts avec une bordure blanche chez les suherecH. Cependant le R. rudis, qui appartient aux spectabiles, présente aussi ce caractère. L’attitude du calice après l’anthèse, n’est pas toujours facile à déterminer, car elle peut différer dans une même inflorescence suivant la situation des Heurs, et dans une même fleur, suivant l’état plus ou moins avancé dufruit. Ainsi, chezless|}ec^«6f/es,lecalice est réfléchi dans toutes les fleurs, excepté dans la terminale où, d’abord étalé , il se relève ensuite pendant la croissance des carpelles pour se réfléchir finalement à leur parfaite maturité. D’une façon générale on peut dire que les divisions calicinales sont réfléchies dans les discolores et les suberecti, plus nu moins étalées dans les dumetorum , relevées et opprimées sur le fruit dans les cæsii Qi\e^ glandulosi. La forme des pétales est assez constante ; ils sont largement ovales-suborbiculaires, rétrécis en coin à la base ou contractés en onglet court , contigus et souvent chiffonnés au moment de l’anthèse dans les discolores triviales \ ovales-oblongs, plus ou _ 141 moins longuement rétrécis en onglet et distants à la base dans les suberecti et les silvatici ; lancéolés- étroits dans les glandulosi. Leur grandeur ne cons- titue pas un caractère spécifique ; les premières fleurs qui apparaissent sont en effet toujours plus larges que celles qui leur succèdent. Leur couleur varie du blanc au rose, en passant par toutes les nuances intermédiaires, et peut à peine servir à distinguer des variations insignifiantes. En général, elle est plus vive dans les lieux ombragés. Souvent aussi, des pétales roses dans le bouton deviennent blancs après l’épanouissement complet de la fleur, et des pétales blancs au moment de la récolte des échantillons prennent une teinte rosée dans le papier qui sert à les préparer. Arrondeau admettait avec raison deux types dans la couleur des fleurs, chez les Rubus : 1° le blanc, lorsque les pétales étaient blancs, les étamines à filets blancs et les styles verts ; 2° le rose, lorsque les pétales étaient roses, les filets des étamines et les styles roses ou teintés de rose. De plus, il avait reconnu que, dans certaines conditions d’aération et de lumière, les fleurs à pétales blancs et étamines rosées passaient facilement au rose et que les fleurs à pétales roses avec étamines blanches et styles verts tournaient facilement au blanc (1). « Z, a plupart du temps les styles sont cachés par les « étamines ; quelquefois cependant ils sont saillants « au milieu de la fleur » (2). Ce dernier cas mérite seul d’être pris en considération. (1) Arrondeau, Étud. monog. s. 1. esp. du g. Rubus. [Not. et obs. s. quelq. pL crit. rar. ou nouv. p. l. ft. du Morbihan). (2) Arrondeau, loc. cit., p. 15. — W2 — Fruit. -- Les carpelles , arrondis , gonflés et de grosseur inégale dans le cæsii, sont oblongs dans les tome7itosi. Ils peuvent être glabres, velus ou hispides; mais ce ne sont là que des caractères peu fixes, qui demandent à être observés sur des fruits très jeunes, la villosité disparaissant presque toujours au bout d’un certain temps. La présence à maturité d’une prume glauque et bleuâtre sur les fruits des espèces appartenant au groupe cæsm n’est pas sans exception, témoin le R. Provostii qui a les fruits noirs. La couleur vert-jaunâtre, observée quelquefois sur des formes culturales, peut suffire au besoin à distinguer une variété mais jamais à caractériser une espèce, comme l’a fait Boreau pour son R. cMorocarpus. ^ La saveur, indiquée quelquefois, est difficile à « apprécier dans ses nuances et vaine selon que la « maturation est plus ou moins avancée » (1). La forme des akènes et l’état ridé ou alvéolé de leur surface pourront peut-être fournir quelques bons caractères lorsqu’ils auront été mieux étudiés. On rencontre assez souvent, surtout parmi les triviales et les discolores,. sujets dont les fruits sont plus ou moins complètement avortés ; faut-il les considérer comme des hybrides? A pinori, rien ne s’oppose à l’existence de produits hybrides chez les Rubus, mais il faut bien se garder de considérer la stérilité comme le caractère absolu et infaillible auquel on devra les reconnaître. D’une part, en effet, M. l’abbé Boulay a démontré que certaines conditions excessives d’ombre, de lumière, de sécheresse ou (1) Malbranche, Ess, s. le Rub. norm,, p. 10. ^ 143 - d’humidité pouvaient déterminer l’avortement des fleurs et des carpelles ; d’autre part, il n’est pas prouvé qu’entre des espèces aussi affines que le sont celles du genre Rubus, il ne se produise pas des métis .ou hybrides fertiles. Donc, en dehors de l’expérimen- tation toujours longue et peu pratique, il sera très difficile de reconnaître sûrement un hybride, d’où la nécessité de ne se prononcer qu’avec la plus grande circonspection et seulement après avoir constaté sur place l’influence des deux ascendants considérés au moins comme probables. C’est ici le moment de signaler toute une série de formes qui, en raison de leur fruits souvent avortés et de leur port rappelant celui des tomentosi, ont été parfois considérées comme produits adultérins de ces derniers. Cependant rien ne justifie cette hypothèse, étant donné surtout que le R. tomentosus est très rare en Maine-et-Loire, tandis que ses prétendus hybrides couvrent à eux seuls de larges espaces sur les calcaires jurassiques et tertiaires (faluns). Cette station sur les calcaires, à l’exclusion de tous les autres terrains, me porte à accorder une certaine importance à la nature chimique du sol, dont l’im fluence se traduirait par une somme de carac- tères à la vérité peu faciles à définir, mais donnant à la plante qui les réunit un faciès tout particulier et facilement reconnaissable avec un peu d’habitude (i). (l) Folioles ordinairement étroites-eliiptiques, grossièrement et largement dentées-lobulées, les latérales plus brièvement pé- tiolulées ; panicule allongée, plus ou moins serrée contre Taxe ; carpelles un peu oblongs, peu nombreux, souvent en partie avortés *, port rappelant celui des tomentosi. Dès lors il rn'a paru rationnel de distinguer ces formes sous le nom de calcicola, qui a l’avantage de mettre en évidence une de leurs particularités les plus sail- lantes, et de rattacher chacune d’elles au type respectif dont elle relève naturellement. Les diverses considérations que je viens d’exposer m’autorisent à formuler quelques conseils relatifs au choix des échantillons destinés à letude : 1° — Examiner l’espèce sur une aire étendue « ou « V influence du sol, de V exposition, de l'humidité ou « de la sécheresse, du soleil ou de l ombre, puisse dé- « terminer d'une manière expérimentale la limite de « ses variations » (1). 2° — Recueillir pour l’herbier : une tige de l’année, prise dans sa partie moyenne et munie de ses feuilles ; — un rameau florifère, accompagné d’une section de la tige principale dont il dépend, en ayant le plus grand soin de rejeter comme atypiques les inflores- cences qui terminent les rameaux de l’année ; — un rameau fructifère portant de jeunes carpelles ; — des pétales séchés à part. 30 — Noter sur le vif la direction delà tige, la couleur des sépales, des pétales, des organes sexuels et des fruits mûrs ; la longueur des styles par rapport aux étamines; l’attitude du calice après l’anthèse; l’état glabre ou velu du réceptacle. 4° — Relever l’époque de la floraison, la station, la nature du sol. (1) Chaboisseau, De lÉtud. spéc. du g. Rubus, p. 9. — 145 — Je suis persuadé qu’il sera possible en prenant toutes les précautions indiquées, de rattacher à des types normalement développés nombre de ces formes qui, basées sur des caractères illégitimes, ne servent qu’à encombrer la nomenclature et décourager les élèves. Tableau Synoptique (1) Section 1. — HOMEAGANTHI Tige stérile dépourvue d’acicules secondaires, à aiguillons semblables et égaux dans un même entre-nœud, régulièrement disposés sur les angles. Pétales orales-oblongs, longuement rétrécis en onglet. Divisions du calice vertes à bordure blanche. R. fruticosus L. Divisions du calice tomenteuses -blanchâtres en-dessus. Tige stérile glabrescente. Rameau florifère glabres- cent ou maigrement hérissé. R. calvescens Mihi. Inflorescence en panicule lâche, aiguillonnée. R. VULGARIS W. et N. Plante plus robuste dans toutes ses parties. Forma robusta. Inflorescence en thyrse, raide, étroite, allongée, presque inerme au sommet. R. thyrsoideus Wimm. Plante plus robuste dans toute ses parties. Forma robusta. Tige stérile velue. Rameau florifère et inflorescence lâchement velus, hérissés. R. piletostachys. Gr. et God. (1) Tous les noms spécifiques doivent être pris dans un sens collectif. 10 I4é - Pétales largement ovales-suborbiculaires, rétrécis en coin Oü subitement contractés en onglet à la base. Tige stérile glabrescente. Panicule non glanduleuse. R. discolor W. et N. Tige stérile cérosineuse. Inflorescence à tomentum ras, pubérulent. Pétales rétrécis en coin à la base. R. ULMIFOLIUS Schott. Foliole terminale obovée , cunéiforme. Forma obovaia Malbr. Foliole terminale oblongue, elliptique. Forma ellipiica Malbr. Foliole terminale émarginée à la base. Forma emarginaia Malbr. Tige stérile brune luisante. Inflorescence tomenteuse hérissée. Pétales arrondis à la base ou subitement contractés en onglet court. R. speciosus Müll. Tige stérile velue-hérissée. Panicule longuement hérissée, pourvue de quelques glandes pédicellées et de quelques acicules. R. vestitus W. et N. Section II. — HETERAGANTHI Aiguillons de la tige stérile dissemblables et inégaux, dis- persés sans ordre et entremêlés d’acicules et de glandes pédi- cellées. Folioles latérales des feuilles ternées et folioles inférieures des feuilles quinées très distinctement pétiolulées. Tige stérile anguleuse, munie d’aiguillons presque égaux et bien distincts des acicules. Feuilles la plupart quinées. Pétales ovales, oblongs, arrondis ou échancrés au sommet. R. appendiculatus Mihi. Inflorescence chargée de soies glanduleuses et d’a- cicules. R. RADULA W. et N. Tige faible, peu glanduleuse. Feuilles souvent ternées. Forma umbtom. ™ 147 - Tige disparaissant sous de nombreux aiguillons, confluents par leur base élargie et renflée. Forma ferox. Inflorescence très velue, hérissée, presque dépour- vue de glandes et d’acicules. R. Boræanus Genev. Tige stérile arrondie, sans aiguillons distincts des acicules. Feuilles la plupart ternées. Pétales lancéolés, étroits, rétrécis et aigus au sommet. R. glandulosus Bell. Folioles latérales des feuilles ternées et folioles inférieures des feuilles quinées sessiles ou subsessiles. Inflorescence corymbiforme. Carpelles arrondis. R. trivialis Milii. Tige stérile cylindrique, faible, tombante ou couchée. Feuilles la plupart ternées. Calice à divisions relevées sur le fruit après Tanthèse. R. gæsius L. Plantes peu glanduleuses. Fruit bleuâtre. Forma eucœsia. Plantes très glanduleuses. Fruit noir. Forma glandulosa. Fruits en partie avortés. Forma steriUs» Tige stérile anguleuse, robuste. Feuilles la plupart quinées. Calice à divisions étalées ou réfléchies après l’anthèse. R. dumetorum W. et N. Tige et feuilles mollement velues, hérissées. Forma mollescens. Rameaux florifères couverts de nombreux aiguil- lons droits et serrés les uns contre les autres. Forma ferox. Inflorescence en grappe. Carpelles oblongs. R. tomentosus Borkh. Feuilles cendrées-tomentelleuses en-dessus. Forma tomentosa. Feuilles glabres emdessüs. Forma glabrata. - 148 - Description des espèces Section 1. — HOMEAGANTHI Mihi. := Eomala- canthi Dmrt. (1). Aiguillons de la tige stérile semblables et égaux dans un même entre-nœud, régulièrement disposés sur les angles. — Tige stérile à cinq angles bien pro- noncés, à faces planes ou canaliculées, toujours dé- pourvue d'acicules secondaires, sans glandes ou à glandes courtes et rares. § — Pétales ovales-oblongs,plus ou moins longuement rétrécis en onglet, — Tige stérile dressée, arquée seu- lement au sommet. SUBERECTI Müll. Divisions du calice vertes à bordure blanche. — Feuilles raméales inférieures ordinairement ternées. R. friiticosus L. et Auct.. p.p. Tige stérile dressée, glabre, souvent rouge et lui- sante, à angles saillants. Aiguillons robustes et égaux ; pas d’acicules secondaires. — Feuilles quinées, plis- sées-ondulées sur les bords, coriaces, légèrement grises-tomentelleuses en-dessous dans les lieux secs (1) J’ai cru devoir remplacer le nom de Homalacanthi (Dumor- tier, Monogr. des esp. du g. Rubus indig. en Belg., Bull. Soc, roy. bot. de Belg., 1863) par celui de Homeacanthi, mieux appro- prié aux caractères de la section. ^ 149 - et exposés au soleil, planes, molles et vertes sur les deux faces lorsque la plante croît à l’ombre. Foliole terminale plus ou moins ovale, entière ou écliancrée à la base ; les latérales très distinctement pétiolulées, les inférieures sessiles ou subsessiles. Rameaux florifères étalés horizontalement en alter- nant de chaque côté de la tige, à feuilles inférieures ternées, rarement quinées. — Inflorescence en grappe simple ou plus ou moins composée , rameuse , à rameaux dressés-fastigiés ou divariqués. — Calice à divisions étalées ou réfléchies, à peine tomentelleuses en dehors, vertes ou d’un brun verdâtre, à bordure blanche. — Pétales ovales-oblongs, rétrécis en onglet, blancs, rose pâle ou plus rarement d’un beau rose. — Étamines plus courtes que les styles ou les dépas- sant. — Jeunes carpelles nombreux, toujours Fruit mûr gros, noir, luisant, juteux et d’une saveur vineuse agréable. Glandes pédicellées milles. Floraison précoce (commencement de Juin). — Bois, landes, prés tourbeux, débris d’ardoises. AG. Fleur blanche Fleur rose ou rosée R. afânis W. et N. R. nitidns W. et N. R. cordifolius W. et N. R. integribasis Müll. R. fastigiatus W. etN.= R. sul- R. divaricatus Müll. catus Vest. R. appendiculatus Tratt. R. plicatus W. et N. K. Libertianus Whe. R. hemistemon Müll. R. cladotrichus Gandog. La différence dans les stations de cette plante suffit à expliquer les formes variées qu’elle présente, — m — SILVATICI MülL, p.p. Divisions du calice tomenteuses-blanchâtres en-des- sus. — Feuilles raméales inférieures quinées. — R, calvesoens Mihi. Calvescentes Genev., p.p. Tige stérile glabre ou glabrescente. — Rameau florifère^ anguleux, glabrescent ou maigrement hérissé. Tige stérile dressée, arquée seulement au sommet, glabre ou glabrescente, non glanduleuse, striée, angm leuse, à faces excavées ou profondément canaliculées. Aiguillons robustes et égaux ; pas d’acicules secon- daires. — Feuilles quinées, vertes sur les deux faces, ou bien, surtout les supérieures, grises ou blanches tomenteuses en-dessous. Foliole terminale ovale-ellip- tique ou suborbiculaire, à base arrondie ou rétrécie- cunéiforme, entière ou échancrée-cordiforme; les laté- rales très distinctement pétiolulées ; les inférieures sessiles ou brièvement pétiolulées. Rameau florifère anguleux, plus ou moins canali- culé, glabrescent ou maigrement hérissé, à feuilles inférieures quinées. — Inflorescence en panicule lâche et étalée ou en thyrse plus ou moins raide, brièvement ou maigrement hérissée, non-gianduleuse ou pourvue de quelques rares glandes pédicellées ou de glandes sessiles, ponctiformes, difficiles à voir. — Galice à divisions tomenteuses-blanchâtres en-dessus, courtes ou longuement acuminées, réfléchies ou très rarement étalées après l’anthèse. — Pétales roses ou blancs, ovales-oblongs, plus ou moins longuement rétrécis en onglet, distants à la base, entiers, parfois échancrés ou bifides au sommet, Fruit noir. 151 - Juin-Juillet. — Haies, bois, taillis. G, surtout dans les terrains schisteux et granitiques. a — R. vüLGARis W. et N. (spec. collect.) — Virescenles Genev,, p. m. p. Feuilles caulinaires à folioles latérales longuement pétiolulées. — Rameau florifère allongé. Inflorescence en panicule lâche, aiguillonnée. Divisions du calice parfois longuement acuminées dans les fleurs termi- nales. Pétales roses ou blancs, souvent échancrés ou bifides. — Glandes pédicellées milles ou très rares, ou bien remplacées par des glandes sessiles. Fleur blanche Fleur rose ou rosée Concolores = Eumrescenles Genev. , p. p. R. pycnanthus Genev. R. atrocaulis Müll. R, amplifîçatiîs Lees. R. Salteri Babgt. R. clethraphilus Genev. R. Questierii Lef. et Müll. Discolores = Discoloroîdes Genev., p. p. (1). R. hylopMlus Rip. (2). R. vuîgaris W. et N. R, pubescens W. et N. (3). R. occiduus Boni, et Bouv R. bipartitus Boni, et Bouv. (1) Dans cette section la division en concolores et en discolores est plutôt relative qu’absolue ; la face inférieure des feuilles y présente tous les intermédiaires entre le vert et le blanc, en passant par le grisâtre. La forme robusta seule est franchement discolore. (2) Le n° 366 de l’^.^soc. rubol. [R. carpinifolius, de Montreuil- Belfroy) rentre dans ce groupe ; ce n’est pas le R. carpinifolius W. et N. qui, tel que je le comprends avec la plupart des auteurs, appartient aux thyrsoidei. (3) R. pubescens W. et N., tel qu’il a été distribué par M. Focke dans VAssoc. rubol. (n” 548), appartient bien à ce groupe ; mais je doute fort que le R. pubescens de Genevier soit la même plante. ^ m Formai robusta. — Plantes robustes, à tiges grosses, à feuilles larges, discolores ^ à pétales grands. — Glandes milles. — Floraison précoce, commençant dès les premiers jours de juin. Fleur blanche R. robustus Müll. R. procerus Müll. R. prætermissus Rip. Subforma calcicola R. Linkianus Ser. (1). P — R.thyrsoideus Wimm. (spec. collecl. ). — Thyrsoidei Genev., p. p. Feuilles caulinaires à folioles latérales assez briè- vement pétiolulées. — Rameaux florifères dressés, tous dirigés du même côté, naissant à la courbure de la tige. Inflorescence en thyrse, raide, étroite, allongée, serrée, presque inerme au sommet. Pétales blancs , entiers. — Glandes nulles. Fleur blanche R. thyrsoideus Wimm. R. Preauberti Boul. Subforma calcicola R. tenuiflorus Rip. Forma rohusta R. carpinifolius W. et N. (2). R. phyllostachys Müll. (1) Le R. Linkianus Ser. est une variété de culture à fleurs doubles ; je lui rapporte une plante naturalisée dans les haies, à l’entrée du bourg des Rosiers. D’après Nyman, Consp., D® éd., il serait originaire de la Sicile. C’est le R. Thuillieri Poir., var. pomponius Bor., Fl. du Cent., 3» éd., p. 203. (2) Je place dans cette section le R. carpinifolius W. et N., bien que la figure XllI, a, des Rubi Germanici représente une plante à tige poilue, hérissée, à feuilles molles et velues, qui semble plutôt appartenir au groupe des piletosi. - 153 - 2® — K. piletostachys Gr. et Godr. (spec. collect.). zz Püetosi Genev., p. p. Tige stérile velue. — Rameau florifère et inflorescence lâche- ment velus-hérissés. Tige stérile dressée, arquée seulement au sommet, velue, à glandes rares ou nulles, fortement striée, anguleuse, ordinairement à faces planes ou arrondies. Aiguillons égaux; pas d’acicules secondaires. — Feuilles quinées, vertes ou verdâtres en-dess.ous. Foliole terminale acuminée, entière ou un peu échan- crée à la base ; les latérales très distinctement pétio- lulées ; les inférieures sessiles ou subsessiles. Rameau florifère arrondi ou obtusément anguleux, non canaliculé, lâchement velu-hérissé , surtout au sommet, à feuilles inférieures quinées, vertes en-des- sous. — Inflorescence en panicule simple, courte, peu fournie, souvent égalée ou dépassée par la feuille terminale, lâchement vehie-hérissée, non glanduleuse ou pourvue de quelques glandes pédicellées rares et espacées. — Galice à divisions tomenteuses- blan- châtres en-dessus, réfléchies. — Pétales roses ou blancs, ovales ou oblongs, rétrécis en onglet. — Fruit noir (i), Juin-Juillet. — Bois, lieux couverts et ombragés. R. Fleur blanche Fleur rose R. amphichloros Müll. R. piletostachys Gr. et God. R. macrophylloides Genev. R. umbraticus Müll.= R. py- ramidalis Kalt. Subforma calcicola R. Schultzii Rip. (1) Les plantes de cette section sont aux silvatici ce que les vestiti sont aux discolores, _ 154 — — Pétales largement omles-suhorhiculaires ^rétré- cis en coin ou subitement contractés en onglet à la base. --- Tige stérile tombante . I® — H. discolor W. et N. (spec. collect.). * ^ Discolores Müll, Tige stérile glabre ou glabrescente, à poils épars. Paniçule non glanduleuse. Tige stérile tombante, plus ou moins striée , brune et luisante, ou glauque, recouverte d’un enduit céro- sineux blanchâtre, glabre ou à poils fasciculés, épars, courts et appliqués, anguleuse à faces planes ou plus ou moins excavées. Aiguillons robustes et égaux; pas d’acicules secondaires. — Feuilles quinées, tou- jours blanches-tomenteuses en-dessous plissées, fermes et coriaces dans les lieux secs, exposés au soleil, ou planes, minces et molles, à tomentum moins blanc sur la face inférieure, sans jamais toutefois devenir concolores, lorsque la plante croît à l’ombre. Folioles toutes pétiolulées , la terminale plus ou moins ovale-elliptique ou suborbiculaire, cunéiforme- entière ou échancrée-cordiforme à la base. Rameaux florifères étalés ou dressés. Inflorescence en panicule pyramidale plus ou moins composée, ra- meuse, à pédoncules étalés ou dressés, pubérulente ou velue hérissée, mais ni glanduleuse , ni aciculée. ~ Divisions du calice à pointes presque nulles, tomen- teuses-blanchâtres en-dessus, réfléchies après Fan- thèse. — Pétales roses ou blancs, largement ovales- suborbiculaires, rétrécis en coin à la base ou plus ou moins subitemennt contractés en onglet court, cout ~ m - tigus par leurs bords, souvent chiffonnés au moment de l’anthèse. — Fruit noir, très rarement vert-jau- nâtre, d’une saveur sucrée et fade à maturité. Floraison tardive : Juillet. — Haies, broussailles, coteaux arides, lieux secs et découverts, sur le schiste et le granit, excepté les formes calcicoles qui se ren- contrent exclusivement sur les calcaires faluniens ou jurassiques. C. ©c — R. uLMiFOLius Schott. :::= JS. rusticanus Merc. et Auct, (spec, collect.). zi: Rusticani Genev., p.m. p. Tige stérile à poils rares, courts, stellatés, ou légè- rement pubérulente, g amie de floconshlancs appliqués, ou couverte comme d'un enduit farineux, ou au moins glauque. — Feuilles à dents courtes, petites, fines et peu profondes, en-dessus d’un vert terne, olive ou foncé-noirâtre, en-dessous blanches à tomentum ras, peu ou pas hérissées. Foliole terminale acuminée parfois en pointe étroite partant d’une dépression, entière à la base et alors obovée-cunéiforme, plus ou moins élargie dans la moitié supérieure, ou oblongiie- elliptique, plus ou moins étroite, parfois très petite, ou bien échancrée-émarginée à la base. Rameaux florifères étalés , à feuilles inférieures souvent quinées. Inflorescence en panicule étroite allongée, rétrécie au sommet, à tomentum ras, pubé- rulent, non glanduleuse, inerme dans sa partie supé- rieure. Pétales suborbiculaires , rétrécis en coin à la base, roses de toute nuance , rarement blancs. — Fruit noir, très rarement vert-jaunâtre. — GG. Ce type est essentiellement polymorphe ; on peut. — 156 à l’exemple de Malbranche (1), ramener les nom» breuses espèces décrites par les auteurs aux trois formes suivantes, entre lesquelles semblent exister d’ailleurs de nombreuses transitions : Forma obomta Malbr., loc. cit. — Exss., Assoc. ruboL, no 478. — Foliole terminale oboeée-cunéi forme, plus ou moins élargie dans sa moitié supérieure, rétrécie à partir du milieu vers la base qui est entière. Fleur blanche Fleur rose R. rusticanus Merc. (2). R. cuneatus Boulay et Bouvet (3). R. anchostachys Rip. (4). Pv. Bastardianus Genev. R. pallescens Rip. R. tristifrons Rip. Subforma chlorocarpa R. chlorocarpus Bor. (5). Forma elliptica Malbr., loc. cit.— Foliole terminale (1) Malbranche, de VEsp. dans le g. Rubus et en partie, dans le type R. rusticanus (Bull. Soc. bot. de Fr., 1879). (2) Le R. rusticanus Merc., est une espèce collective renfermant des formes nombreuses, parmi lesquelles la plus commune eh Anjou, celle que Genevier a prise comme type de l’espèce, corres- pond, d’après les échantillons de l’herbier Boreau, au R. chloro- bathyphyllos Rip. ■ (3) Exss., Assoc. ruboL, n° 13 ; remarquable par sa foliole ter- minale cuspidée, à pointe partant d’une dépression ; rentre dans la forme obovata dont il exagère les caractères. (4) N’est qu’une variation du type rusticanus à feuilles d’un vert sombre et à panicule peu développée, courte, pauciflore. (5) Variété de culture, à fruit jaune verdâtre ; je l’ai vainement cherchée dans la localité signalée par Boreau, - 157 - nullement obovée, oblongue-elliptique , plus ou moins étroite, entière et arrondie à la base. Fleur blanche Fleur rose R. controversus Rip. R. striatus Boul. R. prætervisus Rip. R, confusus Rip. Subforma microphylla Malbr., loc. eit. R. sublenis Boul. etTuezk. (1). R. Bouveti Genev. (2). Subforma calcicola R. patalus Müll. et Lef. (3). R. Suberti Rip. Forma emarginata Malbr., loc. cü. — Foliole terminale élargie et émarginée à la base. Fleur blanche Fleur rose R. Weiheanus Rip. R. demotus Genev. Subforma calcicola R. calcareus Rip. R. Sauli Rip. (1) Exss., Assoc, rubol., n° 549. (2) Cette plante, par ses folioles elliptiques, la terminale légè- rement échancrée à la base, établit le passage entre la forme elliptica et la forme emarginata. (3) Le n® 268 de V Assoc. rubol. ne ressemble en rien au R. pa^ tulus de l’herbier Boreau, recueilli à Montmorillon (Vienne) par Chaboisseau et à Saint-Christophe-du-Bois (M.-et-L.) par Genevier. Ce dernier a les folioles très étroitement ovales, les fleurs blanches et les carpelles peu nombreux. — m — p— R. spECiosus Müll. (spec. collect.).zz^. discolorW, et N., p. p. zz Eudiscolores Genev., p. m. p. Tige stérile brune, luisante, glabre ou à poils épars, fortement striée. — Feuilles à folioles plus ou moins ovales élargies, à dents fines, aiguës, profondes, inégales, divariquées, rendant les bords comme ondulés-crispés, ou étroites-elliptiques, acuminées, épaisses, grossièrement et largement dentées-lobulées (subforma calcicola), blanches-tomenteuses et plus ou moins velues-hérissées en-dessous. Foliole termi- nale entière, échrancrée ou cordiforme à la base ; les latérales longuement ou brièvement pétiolulées. Rameaux florifères à feuilles inférieures ordinai- rement ternées. ~ Inflorescence en panicule plus ou moins composée, rameuse, pyramidale, tomenteuse- hérissée, non glanduleuse, armée d’aiguillons falqués ou crochus. — Pétales roses ou blancs, largement ovales, arrondis à la base ou subitement contractés en onglet court. — Carpelles normalement développés ou parfois en partie avortés. — AG, mais bien moins répandu que le R. ulmifolius. Fleur blanche Fleur rose R. speciosus Müll. ? R, Guspidiferus Müll. et Lef. (1). (1) Le R. Guspidiferus ne diffère pas sensiblement du R. spe- ciosus. Dans sa Monographie (2« éd., p. 264), Genevier l’indique comme ayant été trouvé par moi à Angers, sans doute d’après un échantillon que je lui aurai communiqué et qui ne m’est pas revenu, car je n’ai pas cette forme dans mon herbier. Son existence en Maine-et-Loire reste donc problématique. ~ -139 — R. argentatus Müll. — R. Winteri Müll. R. hamosus Genev. R. incarnatus Müll. R. obtusatus Müll. R. flaccidus Müll. R. elatior Focke (1). R. alterniflorus Müll. et Lef. (2). R. crassifolius Genev. Subforma calcicola R. albomicans Rip. R. spidnostachys Rip. R. consimilis Rip. R. hololeucos Genev. 2° — R. vestitus W. et N. (spec. collect.). = Vestiti Auct. Tige stérile velue-hérissêe. — Panicule longuement hérissée^ pourvue de glandes pédicellées et d’acicules. Tige stérile anguleuse, velue-hérissée , peu ou pas glanduleuse. Aiguillons robustes et égaux ; pas d’aci- cules secondaires. Feuilles quinées et ternées, fermes, épaisses, en-dessous blanches- tomenteuses ou grises-verdâtres, plus ou moins hérissées de poils brillants, veloutés. Foliole terminale plus ou moins élargie, suborbiculaire, entière ou un peu échancrée à la base ; les latérales très distinctement pétiolulées. (1) Exss., Assoc. ruboL, n® 704; semble n’être qu’une forme ombreuse. (2) D’après un échantillon provenant du parc de Briançon, à Bauné et déterminé par M. l’abbé Boulay ; toutefois cette plante n’est pas le R. alterniflorus de Genevier qui se trouve dans l’herbier Boreau^ - 160 T- inflorescence en panicule plus ou moins thyrsi- forme, longuement hérissée de poils brillants, pourvue de glandes pédicellées et d'acicules. — Divisions du calice, courtes, ovales, réfléchies après l’anthèse. — Pétales suborbiculaires roses ou blancs. — Fruit noir. Juin-Juillet. — Bois taillis, haies, sur les coteaux granitiques. R. Ce type, assez mal défini dans les auteurs et repré- senté dans les herbiers par des échantillons hétéro- gènes, renferme des formes qui relient les spectabiles (type Boræanus) aux discolo7^es, et peuvent être con- sidérés comme des discolores glanduleux. Fleur blanche Fleur rose Concolores R. leucanthemus Müll. R. vestitus W. et N. Discolores R. separimis Genev. R. conspicuus Müll. R. piletacaulon Müll. R. gymnostachys Genev. Section IL — HETERAGANTHI Dmrt. Aiguillons de la tige ^iévilQ dissemblables Qiinégaux^ dispersés sans ordre. — Tige stérile généralement cylmdracée ou à angles obtus ^ plus rarement à cinq angles prononcés, presque toujours munie d'acicules et de glandes pédicellées. § ~ Folioles latérales des feuilles ternées et folioles inférieures des feuilles quinées • très distinctement pétiolulées. — Pétales ordinairement ovales, plus ou moins oblongs , longuement atténués en onglet {Âppendiculati Genev.). — IGl - |o — appendiciilatns Milii. ~ Spectabiles Müll. == Appendiculati Genev., p. max. p. Tige stérile plus ou moins anguleuse. 7nunie d'aiguillons presque égaux et bien distincts des acicules. — Feuilles la plupart gainées. — Divisions du calice étalées ou réfléchies après l'anthèse, si ce n’est dans la fleur terininale où elles sont souvent relevées. — Pétales ovales-oblongs, cü'rondis ou échcmcrés au sommet. « Tige stérile plus ou moins anguleuse, ordinairement hérissée de glandes pédicelléesetd’aciculesabondants. Aiguillons presque égaux, bien distincts des acicules, tantôt rares, espacés et aiigulicoles, tantôt très nom- breux, rapprochés et continents par leur base élargie, renflée. — Feuilles la plupart quinées, rarement ter- nées, minces, vertes sur les deux faces, ou épaisses et blanches-tomenteuses en-dessous. Foliole terminale rétrécie en coin, entière à la base, ou cordiforme- échancrée, finement ou grossièrement etprofondément dentée ; les feuilles quinées à folioles latérales lon- guement pétiolulées, à folioles inférieures pétiolulées, insérées sur le pétiole commun ou sur les pétiolules des folioles latérales; les feuilles ternées à folioles latérales toujours très distinctement pétiolulées. Inflorescence en panicule thyrsiforme, plus ou moins hérissée, glanduleuse ou aciculée, courte, paucifiore et presque nue, ou très développée, pyramidale, occu- pant une partie du rameau et pourvue de nombreuses bractées. — Divisions du calice souvent appendiculées, étalées ou réfléchies après Vanthèse, si ce n'est dans la fleur terminale ou elles sont souvent relevées. — Pétales roses ou blancs, ovales-oblongs, souvent ongui culés, distants à la base, arrondis-entiers ou plus ou 11 — 102 — moins échancrés cm sommet. ~ Carpelles égaux, ni gonflés, ni pruineux à maturité. Juin-Juillet. — Bois, coteaux montueux, sur le schiste et le granit. AC. Groupe très polymorphe ; on peut rapporter à deux types principaux les nombreuses formes indiquées , en Maine-et-Loire ; « — R. Radula W. elN, (spec. collect.). Auct. ~ Aspericaules Genev., p. max. p. Tige stérile robuste, anguleuse, chargée de soies et de glandes abondantes qui passent en nombreux aci- cules , ou faible, arrondie, peu glanduleuse. Feuilles quinées ou ternées, vertes sur les deux faces ou blanches-tomenteuses en-dessous. Inflorescence chargée de soies et de glandes abon- dantes qui passent en nombreux acicules. Fleur blanche Fleur rose Concolores R. Radula W. et N. (1). R. rudis W. et N. (2). (1) Etant données les divergences qui existent dans les des- criptions des auteurs au sujet du R. Radula W. et N., je prends comme type de f espèce la plante à feuilles concolores distribuée par M. Gillot dans VAssoc. rubol. sous le n° 741. (2) Le R. rudis étant représenté dans l’herbier Boreau par des échantillons hétérogènes, je considère comme typiques les plantes à feuilles concolores distribuées dans VAssoc. rubol., par M. Malbranche sous le n° 185, et par M. Durand, sous le n° 750. Ainsi compris, le R. rudis ne manque pas d’affinité avec certains suberecti dont il a le port, la foliole terminale des feuilles raméales longuement rétrécie en coin à la base, les divisions du calice bordées de blanc. C’est une très belle forme que personnellement je n’ai jamais rencontrée dans mes herbo- risations en Anjou. 163 — Discolores R. uncinatus Müll. R. mutabüis Genev. R. fissipetalus Müll. R. ericetorum Lef. = R. lin- guifolius Müll. R. discerptus Müll. R. atratus Genev. R. adscitus Genev. = /?. hypo- leucus Lef. et Müll- ? Subforma bracleaia — Bracteali Genev. PanicLile garnie de larges bractées foliacées, quelquefois très nombreuses Concolores R. disjunctus Müll. et Lef. R. G-enevierii Bor. /i. bracteatus Bor. (1). Forma umhrosa. — Tige faible, plus ou moins arrondie, peu glanduleuse. — Feuilles la plupart ternées, vertes sur les deux faces. Fleur blanche Fleur rose R. rosaceus W. et N. R.melanoxylonMüll.etWirtg R. flexicauiis Genev. (2). Forma ferox — R. Lejeunei W. et N.(spec,collect.). — Tige stérile disparaissant littéralement sous des aiguillons très nombreux et confluents par leur base (1) D’après l’examen que j’ai fait des types conservés dans la collection Boreau, le R. bracteatus ne diffère pas du R. Genemerii dont il n’est qu’un état atypique déterminé par la floraison terminale des tiges de première année. (2) Bien que non glanduleux, le R. flexicauiis me semble n’être qu’une forme ombreuse et atypique du R. melanoxylon Müll. et Wirtg. - 164 élargie et renflée. — Feuilles quinées, vertes sur les deux faces. Fleur blanche Fleur rose R. pîinthostylus Genev. (1). R. squaîidus Genev. (2). jS — R. Boræanus Genev. Tige stérile poilue, très peu glanduleuse, munie d’acicules peu nombreux, épars. — Feuilles quinées, cendrées ou blanchâtres-tomenteuses en-dessous. Inflorescence très velue-hérissée, presqu’inerme au sommet et à peu près dépourvue d\icicules et de glandes pèdicellées ^ composée de ramilles portant de petits corj'mbes. Fleur blanche Fleur rose R. septorum Müll. R. Boræanus Genev. (3). — R. glandiilosus Bellard. et Auct. = Glandulosi Müll. Tige stérile arrondie^ sans aiguillons dislincls des acicules. — Feuilles la plupart ternées. — Calice à divisions apprimées sur le fruit. — Pétales lancéolés, étroits, entiers, rétrécis et aigus au sommet. Tige Stérile arrondie, couchée, rampante, couverte de soies, de glandes pédicellées et d’acicules, sans (1) Le R. pîinthostylus se rattache directement au R. rudis par ses feuilles raméales à foliole terminale longuement rétrécie en coin à la base. (2) Je laisse provisoirement dans ce groupe le R. squaîidus qui, par ses feuilles quinées à folioles inférieures sessiles, devrait peut-être se ranger dans les dumetorum (forme ferox). (3) Cette forme semble établir le passage des spectabilçs aux vestili , parmi lesquels plusieurs auteurs l’ont classée. 16S — aiguillons distincts. — Feuilles ternées, à folioles latérales très distinctement pétiolulées, vertes sur les deux faces ou grisâtres en dessous. Inflorescence petite, lâche, étalée, divariquée, poilue, glanduleuse. — Calice à divisions conniventes après ranthèse, appliquées sur le fruit. — Pétales blancs, distants, lancéolés- étroits, rétrécis et aigus au somwM. — Carpelles égaux, ni gonflés, ni pruineux à maturité. Juin-juillet. — Bois montueux, ombragés. RR. Fleur blanche Concolores R. Bellardi W. et N. (1). Discolores R. conspectus Genev. (2). R. insolatus Müll. R. intectus Müll. §§ — Folioles latérales des feuilles ternées et folioles inférieures des feuilles quinées sessiles ou subsessiles. — Pétales élargis , ordinairement suborbiculaires , subitement contractés en onglet court. (1) Le R. Bellardi W. et N. type est une plante des montagnes que je n’ai jamais rencontrée dans mes herborisations en Anjou. Tout ce que j’ai vu sous ce nom dans l’herbier Boreau se rapporte au R. conspectus Genev. (2) C’est à tort que Genevier range son /?. conspectus dans les triviales. Par ses feuilles ternées à folioles latérales distincte- ment pétiolulées, cette espèce appartient aux appendiculali. - 166 — 1». — R. trivialis Mihi. = TrMales Müll. zz Corylifolii Auct; Tige stérile arrondie ou obtusément anguleuse^ à faces convexes. — Inftoresce'nce en panicule corymbiforme. — Carpelles arrondis. Tige stérile arrondie ou à angles oôte, glabre ou velue, non glanduleuse ou pourvue de soies et de glandes pédicellées parfois très abondantes. Aiguillons plus ou moins dissemblables et inégaux dans un même entre-nœud, dispersés sans ordre, rares et faibles, ou robustes, vulnérants et très rapprochés. — Feuilles ternées ou quinées^ à folioles se recouvrant par leurs bords, minces, planes, vertes sur les deux faces, glabrescentes ou mollement velues en-dessous quand la plante croît à l’ombre, épaisses^ coriaces^ irrégulièrement plissées, plus ou moins tomenteuses- blancliâtres en-dessous dans les lieux secs et exposés au soleil. Foliole terminale plus ou moins largement ovale, cunéiforme-entière ou cordiforme-échancrée à la base, finement dentée ou grossièrement incisée- lobulée. Feuilles ternées à folioles latérales toujours sessiles ; feuilles quinées à folioles latérales sessiles ou pétiolulées, à folioles inférieures sessiles ou presque sessiles. Inflorescence en panicule plus où moins corymhi- forme, à pédoncules dressés ou étalés. — Divisions du calice relevées sur le fruit mûr ou étalées. — Pétales roses ou blancs, plus ou moins larges, arrondis, à onglet très court, souvent chiffonnés au moment de l’anthèse. — Carpelles arrondis, gonflés, ordinaire- ment peu nombreux par suite d’avortement, recou- - 167 - verts d’une efflorescence glauque ou noirs brillants, d’une saveur acidulé agréable. Floraison précoce, commençant dès les premiers jours de juin pour se continuer jusqu’en automne. — Haies, lieux frais et couverts , berges des rivières. GG. Groupe très polymorphe ; on peut ramener à deux types principaux les nombreuses formes signalées en Anjou : « — R. CÆsius L. (spec. collect.) ~ Cæsü Auct. Tige stérile^ tombante ou cowc/iée, presque cylin- drique, glauque, à aiguillons faibles, dispersés sans ordre. — Feuilles la plupart ternées, glabres ou pubescentes, vertes sur les deux faces ou plus rare- ment grisâtres en-dessous. Calice à dieisions connirentes après Vanthèse, appli- quées sur le fruit. — Fleurs blanches ou roses, les premières qui apparaissent ordinairement plus grandes. — - Fruit de forme irrégulière, recouvert d’une efflorescence glauque ou plus rarement noir brillant, composé de carpelles peu nombreux et de grosseur très inégale, fortement adhérents au récep- tacle, parfois tous avortés. Très commun surtout dans la vallée de la Loire, où ses fruits sont connus sous le nom de mûres de Fro- menteau. Forma eucæsia. — Eucæsii Genev., p. p. — Plantes peu glanduleuses. — Fruit ordinairement bleuâtre. — 168 — Fleur blanche R. cæsius L. (1). R. rivalis Genev. (2). Fleur rose Subforma longlsepala R. ligerinus Genev. (3). R. Frovostii Genev. (4). Subforma grandiflora R. retrogressus Genev. (5). R. spiculatus Boul. et Bouv. Subforma calcicola R. parvulus Genev. (6). Forma glandulosa. — Adenophori Genev. (7). — Plantes très glanduleuses. Feuilles vertes en-dessous. — Fruit noir, non pruineux. R. serpens Gr .et God. (8). R. spinosissimus ûîüll. (1) D’après Genevier, le R. cæsius L. type doit être dépourvu de g'iandes stipitées et avoir les organes incolores. (2) Ne difiere du ccesius que par la présence de glandes * stipitées sur le calice. X (3) Diffère des formes précédentes par les divisions du calice plus étroites, longuement acuminées, et les pétales ovales- lancéolés. (4) N’est qu’une variation du Pi. ligerinus à fleur rose et à fruit dépourvu d’efflorescence glauque. Genevier lui attribue des carpelles en partie avortés, mais tous les échantillons que j’ai vus de la localité classique avaient les fruits normalement développés. (5) Cette forme robuste a les pédoncules en partie réfractés, le calice épais, aciculé, les fleurs grandes ; elle est identique au R. spiculatus Boul. et Bouv. et semble répondre avec lui au R. cæsius grandiflorus de Mercier {Piub. genev. ^ in Reut., CaG, p. 262). (6) Forme des endroits secs et calcaires, à feuilles petites, incisées, lobées, grises-tomentelleuses en-dessous. (7) Cette forme semble établir le passage aux aspericaules dans lesquels Genevier la classait auprès du R. rosaceus. (8) Doit êti-e rare en Anjou et n'existe pas de cette provenance dans l’herbier Boreau. Fleur blanche Fleur rose ~ 169 — Forma sterilis. ~ Begenerati Geiiev . , p. p . zz R.pseudo- cæsius Merc. (spec. collect.). — Paniciile rameuse, décomposée. — Feuilles souvent grisâtres ou blan- châtres en-dessous. — Fruits en partie avortés (1). Fleur blanche Fleur rose R. degener Müll. (2). R. assurgens Boni, et Boiiv. R. conglomeratus Boni, et Let. (3). R. carneistylus Müll. R. latebrosus Rip. /3 — R. DUMETORUM W. Ot N. (spOC. COllOCt.). Plante plus robuste que le R. cæsius. — Tige stérile à angles obtus, munie d’aiguillons robustes, souvent presque égaux et angulicoles. — Feuilles, quelques- unes ternées à folioles latérales toujours sessiles ; la plupart quinées, à folioles latérales sessiles ou brièvement pétiolulées, à folioles inférieures sessiles ; minces et vertes sur les deux faces, ou épaisses, gri- sâtres plus ou moins vélutinées - tomentelleuses en-dessous. Calice à divisions étalées ou réfléchies à la maturité du fruit. — Fleurs blanches ou roses. — Fruit noir, brillant , composé de carpelles assez nombreux , presque égaux. (1) Toutes ces formes stériles sont très affines, sinon identiques; elles établissent le passage aux dumetorum. (2) .Je crois devoir rattacher à ce nom les n°' 524 et 596 de V Association rubologique . (3) Exss-, Assoc. ruboL, n“ 522, qui, pour moi, ne diffère pas du n“ 54 publié sous le nom de R. assurgens. Le n° 800 de la même collection est autre chose. — 170 — Fleur blanche Fleur rose Concolores R. corylifolius Sm, R.nemorosus Hayn. = R, ro- Pl. Holandrei Müll. seiflorus Müll. R. dumetorum W. et N. R Mougeoti Bill. R. sepicola Lef. et Müll. R. rupestris Müll. Discolores R. trigonodontos Boni. R. immitis Bor. (1). Subforma latifoliata Foliole terminale des feuilles caulinaires très élargie dans le sens transversal. Fleur blanche Fleur rose Concolores R. latifoliatus Boulay et Bouvet (2)* Discolores R. thamnocharis Müll. R. macropetalus Müll. et Lef. R.discoideusMüW. = R.vi- nealis Müll. et Timb. (3). (1) Il est difficile de se prononcer sur la valeur du R. immitis. L’herbier Boreau renferme des échantillons très hétérogènes ; la plante de Saint-Nicolas, près Angers, qui a servi de type à l’auteur, y est représentée par des tiges florifères de première année, recueillies à une date beaucoup trop avancée (15 août) pour que la floraison puisse être normale, et semble devoir se placer près du R. nemorosus comme forme robuste et discolore. Les autres échantillons appartiennent pour la plupart aux silvaiici (groupe vulgaris) et justifient l’opinion d’Arrondeau qui rangeait son R. immitis dans les virescentes (Arrond. , Etud. monog. s. les esp. du g. Piub., p. 16 et 20). (2) Il faut, je crois, rapporter à cette forme le 11“ 401 de VAssoc. ruboL, distribué sous le nom de R. assurgens. (3) Exss., Assoc. rubol.y n® 592 ; ne correspond pas toutefois au R. discoideus de l’herbier Boreau. Le n° 595 de l’Assoc. rubol. paraît être la même plante , mais à fleurs blanches. — 171 — Subforma calcicola R. scabrosus Müll. Fovmsimollescens. — Tige poilue. — Feuilles molles, poilues, vertes et hérissées en-dessous. R, Balfourianus Blox. Forma fei^ox (1). — Tige stérile et rameaüx flori- fères couverts de très nombreux aiguillons, droits, serrés les uns contre les autres. R. callianthus Müll. R. diversifolius Lindl. 2" — R. tomentosus Borkh (spec. collect.). Tige stérile très anguleuse^ ci faces excavées ou canaliculées, — Inflorescence en grappe. — Carpelles oblongs. Tige stérile à angles très prononcés, à faces excavées ou canaliculées. Aiguillons courts, inégaux, entre- mêlés de quelques glandes pédicellées. — Feuilles ternées à folioles latérales sessiles, ou quinées à folioles latérales brièvement pétiolulées et à folioles inférieures subsessiles, largement et grossièrement dentées, souvent cendrées-tomentelleuses en-dessus, blanches-tomenteuses et plus ou moins vélutinées en-dessous. Foliole terminale ovale-aiguë, presque entière, ou largement ovale-obtuse, arrondie en cœur à la base. Inflorescence en grappe plus ou moins serrée contre l’axe, non corymbiforme. — Pétales blancs, ovales. (1) Le n° 800 de VAssoc. rubol. représente à mon avis cette forme sous l’état discolore. non coniigus entre eux. — Carpelles oblongs, peu nombreux, parfois en partie avortés. Juillet. — Coteaux secs et bien exposés des terrains calcaires. RR. Forma tomentosa. ~ Tomentosi Auct. — Feuilles cendrées-tomentelleuses en-dessus. R tomentosus Borkh. (1). IL obtusifolius Wi\k\{2). Forma glabrata. — Feuilles glabres en-dessus. R. Lloydianus Genev. Siibforma sterüis R. anomalus Müll. (3). Si maintenant l’on jette un coup d’œil d’ensemble sur le travail qui précède, on voit qu’il comprend neuf espèces de premier ordre, huit espèces de second ordre, quatorze formes principales et quinze formes secondaires dans lesquelles viennent se ranger cent trente-trois microformes ou variations de peu d’im- portance. A mon avis^ le débutant devra surtout s’ap- pliquer à reconnaître les espèces de premier et de second ordre, les seules qui, pouvant être caracté- risées par une diagnose, sont réellement dignes de figurer dans une flore. Quant aux espèces de 3®, 4® (1) L’herbier Boreau ne renferme aucun échantillon du R. tomentosus type, provenant de Maine-et-Loire ; c’est une plante méridionale qui doit être très rare dans nos contrées si elle y existe. (2) Simple variation du type à foliole terminale largement ovale, obtuse, arrondie en cœur à la base. (3) Cette forme a les fruits presque tous avortés et n’est sans doute qu’un hybride. et 5® ordre, « la meilleure descriplion ne suffit pas toujours à décider si la forme étudiée est bien la forme décrite » (1) ; il faut de toute nécessité procé- der comparativement avec des exemplaires authen- tiques, de là nouvelle difficulté, car il n’est pas tou- jours possible de se procurer ces exemplaires. En ce qui me concerne, combien ai-je regretté de ne pas avoir sous la main les types de Genevier dont l’her- bier se trouve actuellement en Angleterre ! et , si heureusement beaucoup d’entre eux se sont retrouvés dans la collection Boreau, conservée au jardin bota- nique d’Angers, il n’en est pas moins vrai que j’ai dû plusieurs fois m’en rapporter aux descriptions seules de l’auteur. Dans ces conditions il ne serait pas sur- prenant que certaines microformes ne fussent pas dans mon travail à leur véritable place ; il a pu se faire encore que, faute de matériaux d’étude suffi- sants, j’aie réuni des formes qui, mieux étudiées, pourront être séparées et peut-être même élevées au rang d’espèces. Enfin, tandis que les pentes schisteuses des environs d’Angers et les coteaux granitiques des bords de la Sèvre ont été bien explorés par Genevier, les calcaires du Saumurois, les grandes forêts de Baugé ainsi que beaucoup d’autres localités du département sont loin d’être connues sous le rapport des Rubus, et réservent plus d'une découverte au botaniste qui voudra se donner la peine de les parcourir et de les étudier au (1) Favrat, Cul. des Ronces du S. -O. de la Suisse, Bull, de la Soc. Vaud. des sc. nat., p. 131. point de vue spécial qui nous intéresse. Je ne saurais donc avoir la prétention de considérer cet essai comme l’expression d’une étude complète et définitive ; je crois, au contraire, qu’il reste beaucoup à faire pour le rendre parfait, et je suis prêt à recevoir toute observation qui aura pour but d’en supprimer une erreur ou d’y ajouter un fait nouveau. Tel qu’il est néanmoins, j’ose espérer qu’il pourra rendre quelque service aux élèves en appelant leur attention sur l’un des genres les plus beaux en même temps que l’un des plus délaissés de notre flore. Angers, le 18 juin 1889. G. Bouvet. 0R,IÉ-A.TI02îT d’un OBSERVATOIRE lÉTÉOROLO&IQüE MUNICIPAL au Jardin des Plantes d’Angers La météorologie est une branche des sciences qui touche à la physique par ses méthodes d’investiga- tion et ses recherches spéculatives, qui en même temps intéresse l’histoire naturelle, puisque le milieu joue un si grand rôle dans le développement des êtres vivants, et enfin est d’une importance de première ordre pour l’industrie humaine, en particulier pour l’agriculture et la navigation. Cette étude devait nécessairement attirer l’attention des membres de notre Société et à diverses reprises il fut question de centraliser dans nos annales les observations faites dans notre département. C’est pourquoi, lorsque notre collègue M. Quélin, que ses études de météorologie et d’astronomie autorisaient tout particulièrement, nous soumit l’idée de la créa- tion , à Angers , d’un observatoire météorologique , la proposition fut accueillie chaleureusement. Et dans sa séance du 6 juillet 1888, la Société émit un vote — 176 — favorable, afin dé faire accepter la proposition par le Conseil municipal. Son auteur, en même temps membre du Conseil municipal, eut la satisfaction de convaincre ses collègues de l’opportunité de l’institution. En effet, le 12 octobre 1888, M. Quélin lisait devant le Conseil le rapport suivant : « Messieurs, « Après avoir lu et discuté la pétition qui nous occupe, votre Commission d’instruction publique et « des Beaux-Arts m’a chargé du rapport, en concluant « à l’adoption de la proposition. « En conséquence, je vous propose la décision sui- « vante : « Une station météorologique est créée à Angers. « A cet effet, un pavillon sera construit au Jardin des « Plantes. Une commission de trois membres, nom- « niée par le Maire, est chargée gratuitement de « l’organisation et du service de cette station, etc. » La proposition faite par M. Quélin fut adoptée par le Conseil municipal dans cette même séance du 12 oc- tobre. Les crédits accordés furent : 600 fr. pour la construction du pavillon météoro- logique ; 400 fr. pour achat d’instruments. Auxquels il faut ajouter un crédit annuel de 200 fr. pour frais d’entretien. C’est donc avec ces modestes ressources que devait se fonder le Bureau météorologique de la ville d’Angers. — i77 — A la suite de ce vote, MM. Quélin, Bleunard et Préauber t, tous les trois membres de la Société d’É tudes scientifiques, furent nommés membres de la commis- sion chargée de l’organisation et du service météo- rologique. M. J. Qnéliiijdirecieur, M. Préaubert, vice-président, M. Bleunard, secrétaire. Dès lors, les travaux d’aménagement ne tardèrent pas être entrepris et furent poussés avec activité pendant que le bureau se procurait les instruments de mesure; et, le 1®'’ janvier 1889, la station fut en état de fournir des observations journalières. Ces observations sont livrées gratuitement à la presse. Elle sont quotidiennement affichées à la porte du Jardin des Plantes et à la Mairie. Un résumé men- suel est lu à chacune de nos séances par le directeur M. Quélin, et des tableaux d’ensemble condenseront dans notre prochain Bulletin les résultats obtenus. D’autre part, les relevés mensuels sont envoyés au bureau central de météorologie de France ; il y a tout lieu d’espérer que notre observatoire deviendra à bref délai le point de centralisation des observations faites sur divers points du département ; et ainsi sera comblée une lacune provenant du manque de docu- ments météorologiques régulièrement recueillis et systématisés en Anjou. E. pRÉAUBERT,, COMPTE-RENDU d'une VISITE DE LA SOCIÉTÉ D’ÉTDDES SCIEHTIFMES D’AIERS à l’Observatoire météorologique municipal du Jardin des Plantes A la séance du mois de février, les membres de la Société d’Études scientifiques furent invités par M. Quélin à visiter l’observatoire établi au Jardin des Plantes et dirigé par MM. Quélin, Bleunard, Préaubert. Rendez-vous fut pris pour le samedi, 16 février, à quatre heures et demie du soir. L’observatoire est installé sur le sommet de la butte des Amandiers, dans un endroit bien convenable pour les observations météorologiques. Au milieu d’une pelouse bordée d’arbres verts, un kiosque sert d’abri aux instruments qui n’ont pas besoin d’être exposés en plein air. Un baromètre enregistreur Richard permet aux observateurs de se rendre un compte très exact de toutes les oscillations de la pression atmosphérique. Les données de cet instrument sont contrôlées à l’aide d’un baromètre Fortin placé à côté. Au plafond de l’appartement, sur une rose de$ 180 — vents, se meut une aiguille, mise en mouvement par la girouette qui surmonte le pavillon. La direction du vent est ainsi très facile à indiquer avec beaucoup de certitude. Dans la pelouse qui entoure le kiosque se trouve déjà un certain nombre des végétaux désignés par le bureau central météorologique de France et servant aux observations sur la végétation. Au milieu de l’herbe gisent quelques thermomètres destinés à faire connaître la température de l’air à la surface du sol. Sous l’abri établi à côté d’un grand arbre vert et dans d’excellentes conditions, sont installés divers appareils ; thermomètre sec, thermomètre à maxima système Negretti, thermomètre à minima, système Rutherford, psychromètre d’August, évaporomètre, ozonomètre, thermomètre enregistreur Richard. Un pluviomètre totalisateur permet de savoir la quantité de pluie tombée chaque jour. Quelques mats, placés autour de la pelouse par les soins de M. Préaubert, permettent de faire des expé- riences sur l’électricité atmosphérique. Au moment de l’observation , un électromètre construit par M. Préaubert permet d’apprécier la tension électrique et de déterminer le nom de l’électricité. Des appareils propres à faire des recherches sur le magnétisme terrestre sont en voie d’installation. La direction de cet observatoire a été confiée à trois hommes d’une haute compétence et dont le dévoue- ment ne connaît pas de bornes. Il faut espérer que l’importance de cet établissement scientifique s’ac- — 181 — croîtra d’année en année par l’achat de nouveaux instruments, qui le mettront en mesure de rendre à la météorologie de réels services par les renseignements multiples et précis qu’il fournira au bureau central météorologique de France. Angers, le l®"* mars 1889. Th. SURRAULT. 3STOTE SUR DEÜX NOUVEAUX DALMÂNITBS DES SCHISTES ARDOISIERS D’ANGERS Dalmanites Edwardsi L. Bur. Fig. 1, la, Ib Tête. — Le contour céphalique est de forme ogivale. Le limbe est bien marqué sur le bord postérieur de la joue mobile où il va en s’élargissant de dedans en dehors et se trouve limité par un sillon profond ; il se continue sur son bord latéral, en conservant la même largeur ; mais le sillon qui le limite dans cette partie devient peu visible ; il se montre ensuite très réduit autour du lobe frontal de la glabelle où il forme un étroit liséré. Les angles génaux sont munis d’une pointe longue de six millimètres chez les échantillons adultes. La glabelle est peu bombée et présente trois paires de sillons, dont la disposition est la même que chez D. macrophthalmus AL Brong. sp. et D. Lapeyrei - 184 -- L. Bur., c’est-à-dire que le sillon moyen est représenté par une fossette linéaire qui n’atteint pas le sillon dorsal. Les yeux sont très développés : ils commencent, en avant, au sillon antérieur de la glabelle, et s’étendent, en arrière, au-delà du sillon postérieur. Ils paraissent s’élever un peu au-dessus du niveau de la glabelle, autant qu’on en peut juger dans l’état de compres- sion. Leur surface visuelle montre les lentilles conser- vées sur quelques rares échantillons ; mais le plus souvent on ne voit que la cupule qui les reçoit. Nous comptons 28 files ayant, au maximum, 9 lentilles, ce qui fait de 190 à 200 lentilles par œil. Le lobe palpé- bral est bien développé. Vhypostôme est inconnu. Thorax. — 11 segments au thorax, comme chez tous les Dalmanites. L’axe thoracique est nettement limité par les sillons dorsaux, et médiocrement bombé. Les anneaux amincis au milieu, séparés par de larges rainures, ont leurs extrémités élargies et projetées en avant. La largeur de l’axe atteint son maximum vers le h® segment où elle égale les deux tiers de celle d’un lobe latéral ; puis elle diminue graduellement vers l’arrière. Les plèvres ne paraissent pas coudées vers la face ventrale. Un sillon assez large, d’abord oblique d’avant en arrière et de dedans en dehors, puis bien- tôt médian, divise chaque plèvre en deux parties égales. Ce sillon commence au sillon dorsal et ne s’é- tend pas, en dehors, jusqu’à l’extrémité de la plèvre. Toutes les plèvres se terminent extérieurement par une pointe plane, sans sillon, recourbée en arrière. - 185 — Ces pointes varient dans leur développement d’une manière régulière : elles deviennent graduellement plus longues et plus étroites en approchant du pygi- dium. Pygidium. — Le pygidium est triangulaire, aplati et sensiblement équilatéral. L’axe est bien déterminé et n’occupe pas tout à fait le tiers de la largeur totale ; il s’amincit graduellement vers l’arrière, se termine par un appendice droit, très grêle, filiforme et dont la longueur égale une fois et demie celle du pygidium. Nous comptons sur l’axe 5 articulations. Les lobes latéraux ne laissent voir que 3 côtes faiblement indi- quées et qui disparaissent en arrivant au limbe ; ces côtes sont séparées les unes des autres par des rai- nures peu marquées ; un sillon longitudinal, toujours peu visible les subdivise. Test. — Le test, bien conservé sur un certain nombre d’échantillons, paraît uni dans toute son étendue. Dimensions. —Nos plus grands spécimens mesurent en longueur, non compris l’appendice caudal, 90"’"' ; en largeur 35"""'. Gisements et localités. — Nous n’avons encore ren- contré cette belle espèce que dans les schistes ardoi- siers d’Angers et de la Pouëze qui en sont le prolon- gement. Elle y est assez rare, quoique plus répandue cependant que D. Lapeyrei. Rapports et différences. — La tête de D. Edwardsi peut être confondue avec celle des espèces qui pos- sèdent, comme lui, une fossette linéaire sur le lobe moyen de la glabelle : D. macrophthalmus Al. Brong. — 186 — sp., D. médians L. Biir., D, Lapeyrei L. Bur., Z). Rouaulti L. Bur. (1), et le pygidium avec celui des espèces qui possèdent un appendice caudal : D, Rouaulti L. Bur., Z), socialis Barr., D. incertus Desl, sp. D. macrophthalmus Al. Brong. sp. a les yeux beau- coup plus petits ; les plèvres thoraciques munies de pointes plus courtes ; un pygidium arrondi. D. médians L. Bur. a les yeux plus petits ; les angles génaux, les extrémités des plèvres thoraciques et le pygidium arrondis. D. Lapeyrei L. Bur. a les angles génaux arrondis ; des pointes plus courtes à l’extrémité des plèvres thoraciques ; un pygidium allongé, sans appendice caudal. Z). Rouaulti L Bur. a la tête à peu près semblable à celle de D. Ediva^'dsi. Nous constatons seulement, chez le premier, une dépression sur le lobe frontal de la glabelle et les angles génaux sont probablement arrondis. Le pygidium offre une largeur proportionnelle plus grande, une largeur également plus grande de l’axe, un appendice beaucoup plus robuste, 7 à 9 articula- tions sur l’axe et 4 à 5 côtes sur les lobes latéraux, tandis que D. Edwardsi porte seulement h articula- tions sur l’axe et 3 côtes, toujours très peu distinctes, sur les lobes latéraux , D. socialis Barr. porte, au pygidium, 9 à 13 articu- (1) D. médians et D. Rouaulti seront décrits et figurés dans un prochain mémoire. — 187 — lations sur l’axe et 6 à 8 côtes sur chaque lobe latéral. L’appendice caudal est robuste. D. incertus Del . sp . a un pygidium muni de 7 à 8 articulations sur l’axe et de 3 côtes sur les lobes laté- raux. Son appendice caudal est robuste. Etymologie . — Nous dédions cette belle espèce à M. Alph. Milne-Edwards, membre de l’Institut. Dalmanites Lapeyrei L. Bur. Fig', 2, 2^, 2^^ Tête. — La forme générale de la tête est semblable à celle de D. Edwardsi. Le limbe est bien marqué sur les bords postérieurs et latéraux des joues où il est longé intérieurement par un sillon continu. Ce limbe se poursuit autour du lobe frontal de la glabelle, et devient acuminé au droit du front. Les angles génaux sont arrondis. La glabelle présente trois paires de sillons, dont la disposition est la même que cliezD. macrophthalmus, c’est-à-dire que le sillon moyen est représenté par une fossette linéaire qui n’atteint pas le sillon dorsal. Le lobe frontal est losangique et anguleux en avant. Les yeux sont plus développés encore que chez D. Edwardsi. Ils commencent, en avant, au sillon antérieur de la glabelle, et s’étendent, en arrière, beaucoup au-delà du sillon postérieur. Ils s’élèvent au-dessus du niveau de la glabelle. La surface visuelle mal conservée, ne permet pas de compter les lentilles oculaires. Le lobe palpébral est bien développé. 188 — Vhyposlôme est inconnu. Thorax. — 11 segments au thorax. L’axe thora- cique est semblable à celui de D. Edwardsi. Les plèvres se coudent vers la face ventrale un peu avant la moitié de leur longueur, sous un angle que l’état de compression ne permet pas d’apprécier. Un sillon assez large, oblique d’avant en arrière et de dedans en dehors, divise chaque plèvre en deux parties, dont l’antérieure est la plus large. Ce sillon commence au sillon dorsal et ne s’étend pas, en dehors, jusqu’à l’extrémité de la plèvre. Une notable différence existe dans la terminaison des plèvres thoraciques : les pre- mières ont leur extrémité coupée obliquement et presque mousse ; à partir de la sixième, au contraire, on voit cette extrémité s’allonger graduellement en une longue pointe aiguë, recourbée vers l’arrière. Pygidium. — Le pygidium allongé, presque trian- • gulaire, tend toujours à devenir plus ou moins losan- gique par l’effet de la compression. L’axe saillant et bien déterminé occupe le tiers de la largeur totale, s’amincit graduellement vers l’arrière et se termine, aux deux tiers de la longueur, par une extrémité mousse. Nous y comptons 6 articulations; l’anneau terminal a trois fois la longueur de celui qui le pré- cède. Les lobes latéraux nous montrent 4 côtes sépa- rées par des rainures bien visibles. Ces côtes, forte- ment recourbées en arrière, s’étendent sur les deux tiers internes seulement des lobes latéraux, le tiers externe restant uni, ainsi que la large surface du pygidium qui est en arrière de l’axe. Test. — Le test paraît uni sur toute son étendue. — 189 — Dimensions. — Le plus grand de nos spécimens, un peu agrandi par la compression, mesure ; longueur 95"'"’, largeur maximum 40"'"'. Gisements et localité. — Nous n’avons encore ren- contré cette espèce que dans les schistes ardoisiers à Calymene Tristani de la Pouëze (Maine-et-Loire), où elle est rare. Rapports et différences. — Dahnanites Lapeyrei se rapproche de D. Hawlei^d^vv., D. Deshayesi, Barr., D. atavus Barr., D. Torrubiæ de Vern. et Barr., D, macrophthalmus Al. Brong. sp., D. Edwardsi L. Bur. D. Hawlei Barr. se distingue par le limbe frontal peu développé, moins pointu au droit du front ; par le lobe frontal plus arrondi ; par l’axe du pygidium qui présente 7 à 8 articulations distinctes et se prolonge ensuite en une sorte de toit dont l’arête correspond à l’axe. D. Deshayesi Barr. diffère par le limbe frontal rudimentaire, non prolongé en pointe au droit du front ; par la direction presque parallèle des trois sillons latéraux de la glabelle ; par l’extrémité des plèvres du thorax un peu moins aiguë et par la der- nière plèvre qui embrasse la moitié de la longueur du pygidium. D. atavus Barr., n’a pas le limbe aussi acuminé. On voit chez cette espèce une interruption entre le sillon postérieur et le sillon latéral de la joue parce que celui-ci ne se prolonge pas au-delà de l’œil en arrière. Le lobe frontal est arrondi et non anguleux en avant, ce qui lui donne un diamètre antérieur beau- — 190 — coup moindre que chez D. Lapeyrei, Les yeux sont beaucoup plus petits et n’atteignent pas le niveau de la glabelle. Enfin les dernières plèvres thoraciques ne sont pas terminées en longues pointes. Z). Torrubiæ de Vern. et Barr. offre plusieurs caractères différentiels. Le type d’Espagne que nous avons pu examiner à l'École des Mines, grâce à l’obli- geance de M. Douvillé, diffère par les trois sillons de la glabelle parallèles entre eux ; par l’extrémité des plèvres du thorax qui ne parait pas terminée en. pointe ; par l’axe du pygidium qui permet de compter 8 articulations. Les échantillons de la Sarthe, rapportés à D. Tor- rubiæ par MM. Guillier, de Tromelin et Lebesconte, et sur lesquels ces auteurs ont constaté plusieurs caractères invisibles sur les types d’Espagne, diffèrent de D. Lapeyrei par l’axe du pygidium qui se prolonge un peu au-delà des lobes latéraux en une pointe obtuse. D. macrophthahnus k\QX. Brong. sp. a les yeux beaucoup plus petits et ne dépassant pas, en arrière, le sillon postérieur de la glabelle ; les angles génaux sont munis d’une pointe ; le pygidium est arrondi et porte seulement fi articulations sur l’axe. D. Ëdwardsi L. Bur. se distingue : 1° par les angles génaux munis d’une pointe ; 2<> par les pointes très développées qui terminent les plèvres : 3° par la forme arrondie du pygidium et la pointe qui le ter- mine . Historique, — MM. de Tromelin et Lebesconte — 191 — ont donné le nom de D. Dufouri (1) à une espèce voisine qui n’a pas été suffisamment décrite pour la faire reconnaître. Voici ce qu’en disent ces auteurs : « Dalmanües Dufouri Trom. Lebesc. — Espèce cc de Vitré. Elle ne se distingue de D. atavus Barr. (c que par des yeux beaucoup plus grands et plus « allongés. Nous la dédions, comme témoignage de « reconnaissance, au savant directeur du Muséum de « Nantes, président de la section de géologie. « Nous avons récemment retrouvé cette espèce « dans les schistes de Pierric (Loire-Inférieure). » Les échantillons « comprimés » d’Angers et de Pierric, rapportés à D. Torrubiæ par MM. de Trome- lin et Lebesconte, appartiennent, je pense, à D. La- peyrei . Étymologie. — Nous dédions cette espèce à notre ancien ami, le D" Lapeyre, président de la commission du Muséum et professeur à l’École de Médecine de Nantes, enlevé si prématurément à la science. (1) Assoc. fr. pour l’avancement des sciences, 1875, p. 684. D*' Louis Bureau, EXPLICATION DES PLANCHES Dalmanites Edwardsi L. Bur. Fig. 1. — Moulage d’un échantillon en creux des schistes ardoisiers de la Pouëze ; gr. nat. Fig. 1% 1^. La Pouëze; gr. nat. Dalmanites Lapeyrei L. Bur. Fig. 2. — Moulage d’un échantillon en creux des schistes ardoisiers de la Pouëze ; gr. nat. Nous pos- sédons également le relief naturel, mais il est un peu endommagé et donne moins de détails . Fig. 2^. — Échantillon comprimé delà plus grande taille connue. La Pouëze ; gr. nat. Fig. 2’^. — La Pouëze; gr. nat. / 2 b Hélioô.Duia-rdin . NÉCROLOGIE Depuis la piiblicalion de son dernier Bulletin, la Société d’études scien tifiques d’Angers a fait des pertes sérieuses : la mort lui a enlevé son président d’hon- neur, M. Chevreul, un de ses membres honoraires, M. Ledantec, et un correspondant, M. Lucante. Au nom de l’Association, nous venons payer au sou- venir de notre illustre compatriote et de nos regrettés collègues le juste tribut de nos regrets et nous leur adressons ici le dernier adieu. M. Chevreul. — Chevreul (Micherl-Eugène), né à Angers le 31 août 1786, était fils de Michel Chevreul, médecin, maître de chirurgie à Angers, fondateur en cette ville des cours d’accouchement, conseiller muni- cipal le 4 brumaire an IV, puis conseiller d’arrondisse- ment, directeur de l’École de médecine d’Angers le 23 septembre 1820, mort en 1845, dans sa 91® année, après avoir pu jouir de la gloire de son fils, alors âgé de près de 60 ans, et dans la plénitude de ses succès. Michel- Eugène Chevreul commença ses études à l’École centrale d’Angers ; venu à Paris à l’âge de 17 ans, il fut admis par Vauquelin dans sa fabrique de produits chimiques en 1810, et son maître ne tarda pas à lui confier la direction de son laboratoire, puis 13 ~ 194 - le choisit comme préparateur de son cours de chimie appliquée du Muséum d’histoire naturelle ; il était appelé en même temps à la chaire de chimie au lycée Charlemagne. En 1813, il obtenait le titre d’officier de rUniversité et était nommé professeur de chimie et directeur des teintures de la manufacture des Gobe- lins. En 1826, M. Ghevreul était admis à l’Académie des sciences, en remplacement du chimiste P.uc.st, son compatriote, et succédait, en 1830, à son maître Vauquelin, dans sa chaire au Muséum, puis était nommé directeur de cet établissement en 1864. De 1806 à 1813, il avait déjà fait paraître 30 notices ou mémoires. En 1814, il commençait la publication de ses importants travaux sur les corps gras et, en 1828, donnait la première théorie exacte delà saponi- fication ; « il montra que les graisses et les huiles que l’on avait jusque-là regardées comme étant des prin- cipes immédiats purs, sont formés en réalité par le mélange de plusieurs principes particuliers, parmi lesquels la margarine, l’oléine, la stéarine. Ces décou- vertes eurent un côté pratique, dont on doit univer- sellement être reconnaissant au grand chimiste. La stéarine, en effet, fournit l’acide stéarique, qui donna naissance à la fabrication des bougies stéariques... Les travaux de Ghevreul sur les corps gras et sa théorie de la saponification, outre les indications nou- velles qu’ils créaient, ouvraient à la chimie organique des horizons nouveaux (1). » Ges importants travaux valurent à notre éminent (1) Ch. Brongniart. — Le Naturaliste, 15 avril 1889. — 19o — compatriote, en 1852, le grand prix de 12,000 francs fondé par le marquis d’Argenteuil et décerné par la Société d’encouragement pour l’industrie nationale. , Les recherches dont M. Chevreul eut à s’occuper aux Gobelins ont donné lieu à la publication de ses Leçons de chimie appliquée à la peinture (1828 à 1831), de son mémoire sur la Loi du contraste simultané des côuictirs et sur V assortiment des objets coloriés^ consi- déré, d'après cette loi, dans ses rapports arec la pein- ture (1829), ainsi qu’à un autre travail de premier ordre sur les couleurs et leur application aux arts industriels, ci Vaide des cercles chromatiques (1864). Citons encore de l’infatigable savant ses Études sur l'histoire de la chimie, publiées dans le Journal des Savants ; les Considérations générales sur la chimie organique et ses applications ; les articles de chimie du Dictionnaire des sciences naturelles, etc... Le Comité du Centenaire de M. Chevreul a publié un volume de 300 pages dans lequel sont énumérés et analysés 547 mémoires, notices, communications à l’Académie et à diverses sociétés savantes, qui té- moignent de la vitalité de cette longue et belle exis- tence toute de dévouement à la science. Chevreul était déjà commandeur de la Légion d’hon- neur en 1844 ; il fut promu grand-officier en 1865 et grand’croix en 1875. Tous les corps savants du monde entier s’honorèrent en se l’attachant. Malgré tous les honneurs qui étaient venus le chercher, il aimait à s’intituler modestement le « doyen des étudiants de France ». « Depuis près d’une année, dit M. Charles « — 19G — « Brongniart, — ü s’affaiblissait intellectuellement, « mais son corps avait encore conservé une force « incroyable. Ne pouvant plus poursuivre ses re- « cherches, il avait cessé d’aller assister aux séances « de l’Académie des sciences, dont il était de beau- « coup le doyen , et de la Société nationale d’agricul- « ture, qui l’avait nommé l’année dernière président « honoraire... Je connaissais M. Chevreul depuis ma « plus tendre enfance, habitant au Muséum chez mon « grand-père, et je me le rappelle toujours se rendant « aux Gobelins, droit, bien cambré, les pieds chaussés « de petits escarpins, portant à la main une canne « légère et affectant de la tenir derrière son dos ; « j’étais tout enfant et il avait déjà plus de 80 ans. » Il menait une vie calme et d’une régularité extrême dans la petite maison du Muséum, où il s’est éteint doucement, dans la nuit du 8 au 9 avril 1889, à l’âge de 102 ans 7 mois et 9 jours. Admirablement consti- tué, il appartenait à une famille où l’on vit vieux : son père est mort à 91 ans et sa mère à 93 ans. Des funérailles solennelles ont été faites à Chevreul aux frais de l’État : l’Académie des sciences et de nombreuses sociétés scientifiques françaises et étran- gères y ont pris part ; M. le D’’ Trouessart y représen- tait notre Association et une magnifique couronne portant l’inscription ; A Chevreul, son président d'hon- neur, la Société d'Etudes scientifiques d'Angers, fut, par les soins de notre délégué, déposée sur la tombe. La municipalité d’Angers a décidé qu’une statue serait élevée à Chevreul sur l’une des principales places de la ville et le Conseil général du département — 107 a voté, dans sa dernière séance, S, 000 francs pour contribuer à l’érection de ce monument. Nous ne dou- tons pas que la souscription, qui sera prochainement ouverte à cet effet, ne reçoive le meilleur accueil du monde savant, qui tiendra à perpétuer le souvenir de l’illustre centenaire. J. Gallois. Octobre 1889. M. Lucante. — L’abbé Lucante (Angel), originaire de Gazanpouy, curé de Courrensan (Gers), faisait partie de la Société depuis le 12 mars 1876, comme membre correspondant. Après de bonnes études au collège de Lectoure, puis à celui de Gimont, M. Lucante fut appelé comme maître à ce dernier établissement, aussitôt qu’il eut terminé au séminaire d’Auch ses études ecclésias- tiques. Obligé, quelque temps après, pour cause de maladie, de quitter la carrière de l’enseignement, il entra dans le ministère paroissial comme vicaire à Lectoure, puis fut nommé, en 1877, curé de Cour- rensan, canton d’Éauze, où la mort est venue le frap- per, au mois de juillet dernier, à l’âge de 38 ans. L’abbé Lucante fut un des premiers collaborateurs de la Feuille des jeunes naturalistes, 11 s’occupait avec zèle d’entomologie, surtout d’hémiptères et d’arach- nides, ainsi que de botanique, et dirigeait depuis plu- sieurs années la publication de la Revue de botanique; il se livrait également, dans ces derniers temps, à des recherches archéologiques et historiques sur les régions qu’il habitait. La Société d’études scientifiques d’Angers perd en — 198 — M. Lucanie un travailleur sérieux. Notre Bulletin a publié de lui un consciencieux mémoire intitulé : Essai géographique sur les grottes et cavernes de la France et de l'étranger (1), qui a rendu de grands ser- vices aux chercheurs d’articulés aveugles et aux ama- teurs de préhistorique et de paléontologie. 11 nous avait donné également, à la fin de 1881, la Table décennale des travaux publiés par la Société dans les dix premières années de son existence, de 1871 à 1881 (2). J. Gallois. Octobre 1889. M. Ledantec. — Ledantec Alfred, né à Morlaix (Finistère), le 4 mai 1804, débutait dans le service des ponts-et-chaussées, comme piqueur, le 15 dé- cembre 1829 ; en 1830 il était chargé de la surveillance des travaux du canal de Nantes à Brest, et nommé conducteur auxiliaire de 3® classe le 1®" janvier 1832 ; de 1834 à 1837 il est chargé de l’étude et de la sur- veillance des travaux des routes stratégiques de Maine-et-Loire. Nommé conducteur de 2® classe en 1838, il est attaché au service dans le département de la Corse ; en 1840 à la surveillance des ports de com- merce du Morbihan. Passé conducteur de l’'® classe en 1841, il revient à Angers et est chargé, de 1841 à 1852, du service des rivières dans le département de Maine-et-Loire et du nivellement de la Sarthe ; en 1853 il est attaché au bureau de l’Inspecteur en chef à (1) Voir Bul. Soc. d’ét. scient, d’’ Angers, t. VIII-IX et t. XI-XII. (2) Ibid., t. XI-XII. ~ 199 — Angers, puis nommé conducteur principal le l®** jan- vier 1855 et admis à la retraite en 1871, après 42 ans d’excellents services. En 1851 Ledantec est signalé par l’ingénieur en chef du département comme « employé hors ligne par son éducation et sa tenue, d’une aptitude remar- quable pour la rédaction des projets et la conduite des travaux, ayant beaucoup de zèle et de conscience et rédigeant des rapports d’une manière remarquable. » En 1867 même note élogieuse donnée par son chef de service et de plus « cet employé pourrait remplir d’une manière satisfaisante les fonctions d’ingénieur que sa modestie vient de lui faire refuser. » Ledantec appartenait à notre Société comme membre honoraire depuis sa fondation. La vocation de notre regretté collègue pour la botanique date du début de son second séjour pro- longé à Angers. Souvent il nous disait combien il regrettait de n’avoir pas commencé plus tôt, alors qu’il avait à sa portée la riche flore de la Corse. A Angers il se lia avec Boreau, savant directeur du Jardin botanique, suivit son enseignement à l’école supérieure et ses herborisations. Pendant de longues années se groupa autour du maître une phalange d’auditeurs et d’élèves ardents pour l’étude des plantes dont il savait soutenir le zèle par l’étude sur place et le contact constant avec la nature. Ledantec fut du commencement et un des plus fer- vents et son amour pour les plantes devait désormais ne plus l’abandonner. - 200 - Avec ceUe conscience, celte ponctualité admirables qu’il mettait à tout ce qu’il faisait, il se créa bientôt une collection remarquable par le nombre des espèces recueillies, le choix des échantillons, la beauté de leur préparation et de leur conservation. Ledantec était un marcheur infatigable, et quand je le vis pour la dernière fois à Brest, il y a deux ans, malgré ses quatre-vingt-trois ans qu’il portait très vertement, il faisait encore quelques excursions de deux lieues. Quand nous nous mîmes, à notre tour, à étudier la botanique, lui, notre aîné de toute façon, se faisait un plaisir extrême à nous servir de Mentor ; et je me rappelle toujours avec un vif intérêt les bonnes excur- sions que nous faisions ensemble à travers les bois, les vallées, les coteaux et les plaines de l’Anjou. On venait le samedi soir prendre le mot d’ordre à sa demeure, et le dimanche était consacré à l’exploration. Ce sont là des souvenirs ineffaçables qui ont conservé la fraîcheur de la jeunesse. Ledantec a exploré l’Anjou dans tous les sens pen- dant environ vingt ans et a fourni un nombre consi- dérable de documents à Boreau pour la rédaction de son catalogue des plantes de Maine-et-Loire. L’heure de sa retraite ayant sonné, il mit en 1871 à exécution son projet de se fixer définitivement à Brest où se trouvait le noyau de sa famille. Désormais libre de toute autre occupation, il s’adonna entière- ment à son goût favori pour la recherche des plantes. La florule phanérogamique des environs de Brest - m — lui fut bientôt connue dans tous ses recoins. Son attention se tourna alors vers l’exploration de cette végétation sous-marine si riche sur les côtes grani- tiques et primaires de la Bretagne en espèces les plus variées, comme aspect, comme coloris, comme forme et comme dimensions. Avec cette incomparable habi- leté de main, Ledantec se composa bientôt une très belle collection d’algues que la rade de Brest lui four- nissait abondamment. Et, malgré le recensement poussé si loin par les frères Crouan, il sut encore trouver des espèces non signalées. Mais c'est surtout quand il aborda les mousses que Ledantec fît des trouvailles intéressantes et inatten- dues. Les Crouan étaient surtout algologues, et ils étaient loin d’avoir épuisé les autres branches de la cryptogamie brestoise. Notre collègue a montré que leur catalogue des mousses présentait de nombreuses lacunes qu’il combla par ses découvertes. Il communiquait ses récoltes à deux bryologues bien connus, MM. Husnot et l’abbé Boulay. A l’insti- gation de ce dernier, et bien que sa modestie le retînt longtemps, il se décida enfin à publier, en 1881, un catalogue des mousses des environs de Brest, où sont consignées toutes les nouvelles acquisitions de la flore bryologique, fruits de ses nombreuses excur- sions dans la pointe du Finistère. Dans ces dernières années il se plaignait de chan- gements inexpliqués survenus dans la flore cryptoga- rnique des environs de Brest. Un assez grand nombre d’algues et de mousses, qu’il recueillait abondamment les premières années de son séjour, étaient devenues - 202 - subitement très rares, plusieurs même avaient dis- paru totalement sans cause apparente. Ledantec avait des préférences de collectionneur. En Anjou, il recherchait avec une grande activité, à l’instigation de Boreau, les variétés polymorphes du genre Hieracium, croyant comme le maître à l’auto- nomie de toutes ces formes, autonomie, soit dit en passant, fort discutable ; mais il ne voulut jamais recueillir une seule ronce, et se refusa à l’examen du genre Rubus où cependant les formes sont encore bien plus multipliées et plus variées. De même pour les Muscinées , il recueillit les Mousses et les Sphaignes, mais ne recueillit jamais qu’une seule Hépatique^ Trichocolea tomentella, qu’il me donna à mon voyage. Ledantec poussait très loin les scrupules sur la constatation des localités très précises des plantes. Il fallait qu’il eût vu le végétal sur place et qu’il l’eût arraché lui-même pour qu’il consentît à lui donner accès dans sa collection. Fort longtemps il refusa systématiquement les plantes d’échange et, quand il se décida à admettre ces intruses, ce ne fut qu’à titre d’exception. Lorsque je le revis, en 1887, après dix-sept ans de séparation , ce fut avec un grand plaisir qu’il me reçut et tous les épisodes de sa vie de bota- niste se représentant à sa mémoire avec une remar- quable lucidité , il se complaisait à rappeler les enseignements de notre maître commun, Boreau, et à parler de tous ceux qui avaient, comme nous, suivi son école. C’était une sorte d’excursion rétrospective 203 — dans un passé que nous avions parcouru ensemble. Malheureusement son extrême surdité rendait la conversation fort difficile. Comme le lendemain matin je m’apprêtais de fort bonne heure à prendre le train, je ne fus pas peu étonné et ému de rencontrer devant le guichet mon vieil ami. Malgré l’heure matinale et son grand âge il n’avait pas voulu me laisser partir sans me serrer encore une fois la main. Nous ne devions plus nous revoir. Notre collègue est décédé à Brest, le 9 octobre dernier. Tous ceux qui ont connu Ledantec ont conservé de lui le souvenir d’un homme aimable, bon et d’une droiture absolue. Son existence a été partagée entre l’accomplissement ponctuel de ses fonctions profes- sionnelles et l’étude des plantes ; l’affection qu’il leur portait ne s’est jamais affaiblie et ne s’est éteinte qu’avec la vie. Novembre 1889. E. Préaubert. TABLE DES MATIERES Catalogue des Coléoptères de Maine-et-Loire (Deuxième partie), par M. Gallois 55 Compte-rendu d’une visite de la Société d’Études scienti- fiques d’Angers à l’Observatoire météorologique muni- cipal du Jardin des Plantes, par M. Th, Sukrault . . . 179 Création d’un Observatoire météorologique municipal au Jardin des Plantes d’Angers, par M E. Préauberï . , , 175 Discours prononcé par M. Gallois en prenant place au fau- teuil de la présidence dans la séance du 19 janvier 1888. 27 Les Rubus de l’Anjou. Essai d’une révision synthétique, par M. G. Bouvet 105 Nécrologie : MM. Ghevreul, Lucante et Ledantec, par M. E. Préaubert 193 Note sur deux nouveaux dalmanites des schistes ardoisiers d’Angers, par M. le D" Louis Bureau 183 Notes critiques sur la Flore Ariégeoise, par M. Giraudias. 37 Séance du 19 janvier 1888. 1 — 2 février 1888 6 — 8 mars 1888 9 — 12 avril 1888 11 — 3 mai 1888 12 — 6 juin 1888 14 — 6 juillet 1888 17 — 4 octobre 1888 19 — 8 novembre 1888 22 — 6 décembre 1888 25 Angers, imp. Geniiain et ti. uiassiii. — 155Ô-b9. / r Î-G êiege dô la Société d^Èludes scientifiques est situé 1 Angers, ancienne Cour d’Appel^ place des Halles. Les Membres qui changent de résidence sont priés d’oï prévenir le Vice-Secrétaire-Trésorier. La correspondance devra être adressée au Secrétaire i l’adresse- ci-dessus. | Les cotisations (10 francs pour les Membres titulaires] 5 francs pour les Membres correspondants ) doivent êtrej versées entre les mains du Vice-Secrétaire-Trésorfer, avantj le l®’’ mars de chaque année. (Voir Statuts,, art. 23.) ' On peut se procurer la collection des Bulletins.au prix de 55 francs (sauf le volume de 1873, épuisé). Ce prix sera abaissé à 40 francs pour les nouveaux Sociétaires qui dési- reront acquérir la collection. Le présent Bulletin sera vendu 10 fr. Il sera fait une diminution de 5 francs à toute personne qui demandera à faire partie de la Société, soit comme membre titulaire, soit comme membre correspondant. La Société échange son Bulletin contre celui de toute Société qui en fait la demande et contre toute publication scientifique. La Société ayant installé des collections recevra avec plaisir tous les échantillons qu’on voudra bien lui envoyer. Tout Membre a droit à 20 exemplaires gratuits (tirage à part, sans couverture imprimée), des travaux qu’il publie dans le Bulletin. PRIX DES TIRAGES A PART La feuille in-8% papier du Bulletin ; couverture non imprimée : 25 exemplaires 6 ^r. 50 , ....... 7 100 . ,7 ..... 9 Couverture imprimée, 3 fr. en plus. . y