LE Neve oa Ya e VN vie Nc eM Lo S ER n vM M ve ro VAN M a ee NERA MM hen Mol et À N " e Ho TL NN ne " A M: et к м wee = ом rs) WA Wa re Wo WEM Lt MM We Meat Ma S RS N ale à RN aku a ^ : STARTER : RSS QNA eR at CUM \ a Ч A N T à MN USA 4 a i Nanas SERENA \ ^ : : NN SRE er he tha Yn MN 4 iA jo M MW MA Wee meten ^ AN Az Ren Ve RS RENE QE RAN et : NGA : N AV NO te 9 Y NN we T me me A ^ < " Are ARA ven À A A Po 1 : CNN у race a i MU TT = HER à ^ 2 E pe Marthe el e eke nee ! d AN matten HO d EM NON SAN WM ^ "nomo » n Wr hye has M wed NOR en NONE Nr Ma | : Mee Det SRE ea NACH ANS MA REA Ne otto YEA ANS enne AMA " wa Tes We MS Wa hs AN AL № wena À LE DN "UM NM M" ENS AM e mae S jew TEN : u MSS ne Ne AN AV eth ty etiam! SNR RL er Nia ee MIN AN AERE AERA Ma À da Verts tala À Ne ONU e Wo: ad ys Mo NN Mee pee . 3 Hews Wea Vez bene «Duta a sony Steen ia et NY x rae aM A Wet ne MERE Mets oos Sof aa Dieu coit м : ERES DEAN - ; MOM : ev ORAN RN MM o^ Me Ma t Me Se T As Ware ho eet - ; Mi Wee veftes Mot Y Nie Va OS HAAN ^ N BULLETIN de la SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES NATUR ALISTES DIE №5 © ©: OOS Publié u 1 4 NEW YORK : BOTANICAL 7 Canoe sous la Rédaction du Prof. Dr. M. Menzbier. III IIS S III ANNÉE 1889. OOOO Nouvelle série. Tome III. Ш (Avec X planches). — o aS — — — Mi OS OU) Imprimerie de l'Université Impériale. 1890. : ^ NH ae) T UT CT TT by nde ow TAN | (BERT: MAN TABLE PAR ORDRE DE MATIERES. „Pages. Th. Bredichin, A. В. A. S.—Sur l'origine des étoiles filan- La sco satu E a HUE Ne ecl 1 A. Pavlow.— Études sur les vouches jurassiques et crétacées de la Russie.— I. Jurassique supérieur et crétacé inférieur de la Russie et de l'Angleterre (Pl. II, III, IV)....... 61 N. Zaroudnoi.— Recherches zoologiques dans la contrée Trans- М. 128 Stanislas Meunier.—Sur un procédé naturel qui permet aux eaux superficielles de pénétrer dans les régions chaudes / desspnofondeuns УЗЫ о ea... 161 УК. Г. Meinshausen.--Die Sparganien Russlands.......... 167 A. Pavlow.—Communication supplémentaire sur les couches néocomiennes et jurassiques supérieures de la Russie et dà IU orae dde eae en es 176 И’. Tzebrikow.—Note sur le néocomien de la Crimée...... 180 Th. Bredichim, A. В. A. S.—Sur l’origine des cometes pé- IOQUESHERN ея ее due AD DM Naan M PR OR 181 Général О. Radoszkowski. ee sur genre Bombus..... 202 Dr. J. von Bedriaga. - Die Lurchfauna Europa’s. I. Anura. Brosenlusche 2. wur on ey geod a. nee 210 S. Niketin.—Notes sur les modes de propagation des poissons Де а A. oos DN A AN yt 423 J. Weinberg.—Die Uebertragung der electrischen Energie... ^ 436 N. Zarudny.— Über die Nistverhültnisse des Saxaulhähers (Po: MOGIS: Ban dent) rab Voy ae te ee ee le. 455 Dr. J. von Bedriaga.- Die Lurchfauna Europa’s. I. Anura. О. 466 A. Becker.—Die Einwirkung der Witterung auf Pflanzen und ан 623 N Th. Bredichin,— Sur les propriétés importantes des courants Г MÉLÉORIQUE SN (BISAU Ma). wear 629 ре M. Pavlow.—Etudes sur l'histoire paléontologique des ongulés. IV. Hipparion de la Russie.—V. Chevaux pléistocènes de la Russie (PI; VII, VIEL Tye Sn UE MTM RE Th. Sloudsky.—Note sur la rotation du soleil... W. Sokolow.—Kosmischer Ursprung der Bitumina.......... N. Zaroudnoi.—HWecherches zoologiques dans la contrée Trans- Caspienne Suite) 2 „ie и Corrigendas о. es ое len Bela Tee tty oie OR : Протоколы 3achganin Имнераторекаго Mockogskaro Общества Испытателей Природы о. MM NE livres: offerts Ou échangés. о. URDU Pages. 653 TAN 720 740 843 845 ae 165 TABLE DES MATIERES PAR ORDRE ALPHABÉTHIQUE D'AUTEURS. A. Becker.—Die Einwirkung der Witterung auf Pflanzen und GONE IE eS ae a a rem Dr. J. v. Bedriaga.—Die Lurchfauna Europa’s. I. Anura. Broschlurchen: ec Lotus Ro uM. ae ol ey CEU -— lügpno Koriseizung AT aus) ee ae Th. Bredichin, A. В. А. S.— Sur l'origine des étoiles filan- US] c d DOSAGE MR ul ee ea Gon tpi UR D — Sur l'origine des comètes périodiques. ...... ........ — Sur les propriétés importantes des courants météoriques (US VIE Via) 5 decedat a sus eee ee oe si ARE eus e an ^K. F. Meinshausen.—Die Sparganien Russlands ......... St. Meunier.—Sur un procédé naturel qui permet aux eaux superficielles de pénétrer dans les régions chaudes des pro- MOTEURS бе. S. Nikitin.—Notes sur les modes de propagation des poissons des Те А. Pavlow.— Etudes sur les couches jurassiques et erétacées de la Russie.— I. Jurassique supérieur et erétaeé inférieur de la Russie et de l'Angleterre (Pl. IL, HL, IV)...... — Communication supplémentaire sur les couches néocomien- nes et jurassiques supérieures de la Russie et de l’Angle- kenne dh EN A SNCS AR AG SR M. Pavlow.— Études sur l'histoire paléontologique des ongu- lés.—IV. Hipparion de la Russie. — V. Chevaux pléistocè- nes) de la Russie (Bl. VII; Vill, №. .............. O. Radoszkowski. Notice sur genre Bombus............. Th. Sloudsky.—Note sur la rotation du soleil............ И’. Sokoloff.—Kosmischer Ursprung der Bitumina.......... И’. Tzebrikow.— Note sur le néocomien de la Crimée...... J. Weinberg.—Die Uebertragung der ellectrischen Energie... 61 176 653 202 rau 720 180 436 Er E Pages N. Zaroudnoi.—Recherches zoologiques dans la contrée Trans- GASPIEnner Sn. c eR dt со 128 22 GTS RE ee DROITE RE 140 N. Zarudny. Ueber die Nistverhiltnisse des Saxaulliliers (Po- docess: pander), (Lata V) Pacis; iter ee T 455 CORAN ARR ccr ee der REESE IEEE 843 о a eese te SCIRE S ee И 845 Протоколы aaebaauiü Императорскаго Московскаго Общества Иепытателей ‘Природе ue en UM 1-33 Iivres offerts" ou ECHANGES es er ERP EEE eee 1—63 SIE AV E a ud Bulletin” 1889. T d iy. |. C 4 &) / Z | =a veis) ОЙ = - == \ a Y e —— ent : О 1 2 3 A 5 6 7 go: => | | | 0p cnm. Рала6. Schelle: 4^ 1-00 Ч. SUR L'ORIGINE DES ÉTOILES FILANTES. I? Eur ine рее АВИА. S: (Avec une planche). Lu dans la séance de la Société le 24 Novembre (6 Décembre) 1888. Les personnes qui auront la patience de feuilleter les Annales de ‚ l'Observatoire de Moscou y verront que je revenais de temps en temps à l'idée que la formation des comes anomales (dirigées vers le Soleil) nous présente l'acte méme de la transformation d'une partie. de la masse cométaire en essaims de météores. On rencontre cette idée dans les livraisons suivantes des Annales: 1877, vol. III, livr. 1, p. 41;—1879, V, 2, pp. 59—60; —1881, VII, 2, рр. 62—63; —1883, IX, 2, p. 72, où je donne un exposé des formules exactes pour le calcul des orbites des corpuscules consti- tuant les comes anomales, et je les applique à la cométe 1882, 1:— 1884, X, 1, p. 93. En 1885 (Annales; 2-me Série, I, 1), on applique déjà ces for- mules entre autres à la come anomale de la cométe à l'orbite parabolique de 1844, et j'y montre que les corpuscules émis sous un certain angle avec le rayon vecteur et se trouvant au bout de cette come, se mouvaient en moyen dans l'orbite elliptique ayant le demi-grand axe A=7.4 (l'unité sera toujours la distance Terre- Soleil) et le temps périodique 7—20 ans. № 1. 1889. 1 Manil am émet ee Les comes anomales, dont on compte 8 cas, pour la plupart à peine visibles, doivent consister d'aprés mes recherches en corpus- cules relativement trop grands et trop pondérables pour étre emportés dans les comes normales; ils sont mus par la force ordi- naire newtonienne et ont recu seulement une 2mpuls?on, un choc (vers le soleil) de la part des effluves qui s'elancent dans la come normale animés de la force ripulsive, plus ou moins grande. Or, dans plusieurs cométes ces effluves peuvent agir sur des pareils corpuseules sans produire chaque fois un appendice anomale assez dense et assez clair pour devenir accessible à l'observation. La visibilité n'est ici qu'une circonstance accidentelle dépendante de l'abondance de l’eruptiou des corpuscules, et on doit admettre que les éruptions de cette espèce présentent un procès plus général et plus frequent, ayant eu lieu, à certaines conditions, dans une multitude de cométes qui ont été dans le passé en voisinage du Soleil. Done, non seulement les comes anomales, mais en sénéral les éjections des corpuscules vers le Soleil peuvent étre regardées comme les sources des étoiles filantes. Il est facile de montrer par le calcul que les éruptions prove- nant même d'une comète parabolique (à l'orbite parabolique) peu- vent engendrer des courants météoriques à répétition annuelle. П s'agit d'examiner attentivement les proprietés des orbites des cor- puscules qui à un certain point de l'orbite parabolique du noyau ont recu des chocs, des impulsions d'une valeur numérique donnée. Il est clair à priori que ces orbites seront en général des ellipses et des hyperboles, la parabole n'étant toujours qu'un eas particu- lier. Or, les trajectoires hyperboliques ménent les corpuscules dans l'infini de l'espace, et elles sont par conséquent étrangères à notre question; il nous reste donc à examiner les cas, où la parabole du noyau se transforme en ellipses. Pour fixer les idées, prénons une comète moyenne, pour ainsi dire, la comète dont la distance périhélie q — 40,5. La direction de l'impulsion fait avec le rayon vecteur du noyau l'angle J (positif en arrière et négatif en avant du rayon vecteur). и La valeur numérique de Vimpulsion dépend de l'intensité des effluves de la matière caudale, et pour les vitesses initiales g de ces effluves nous avons trouvé les valeurs approximatives suivantes (voir: Bredichin, Révision des valeurs numériques de la force ré- pulsive, pp. 31—35): pour le I type le nombre 0.22, variant de cométe à cométe entre 0.1 et 0.54; pour le II type le nombre 0.05, variant de comète à comète entre 0.03 et 0.07; pour le III type cette vitesse se trouve entre 0.01 et 0.02. La valeur g= 0,1 est équivalente à 2950 mètres par seconde. La valeur moyenne de g commune à tous les trois types est g — 90.1. Il est naturel d’admetire que la vitesse initiale de la matiére caudale ne se transmet pas toute entière aux corpuscules, c'est à dire que la valeur numérique du choc j est toujours plus petite que g, mais nous aurons d'abord en vue un examen qualitatif plutót que quantitatif, et par conséquent nous avons le droit d'adopter dans nos calculs abstraits la valeur 7 = 0.1. Pour éclaircir mieux nos idées en ayant des termes de compa- raison, nous prendrons quelques cas pour j— 0.2. Les calculs s'effectuent à l'aide des formules suivantes (voir, entre autres: Bredichin; Memorie della Società degli spettroscopisti Italiani, 1883, vol. XI, pp. 4,5): m В = 90° — '/,v 1. H? =H +7 —2 Hj, cos (3—4) 2. Sny—j.8n(86—J): A, 3. В Ву AL — PP 5. A4=r:2 m), Ta Al: 6.02. qm. Sn or т. E=(A—P):A 8. sV—=(P—r):rE NO p Ue) 10. V—wvzw 1* uns Aor: Ou: v—est l’anomalie vraie du noyau au moment de l'éruption; elle est negative avant le passage du noyau au périhélie;z— f — le rayon vecteur du noyau,— &—Vangle de cet r avec la tangetne à l'orbite, H—la vitesse tangentielle du noyau,— V—langle entre le rayon 7 et l'axe de l'orbite du corpuscule; : il est négatif avant le passage du noyau au périhélie, Q—la distance périhélie du corpuscule, P—le demi-paramétre de l’orbite du corpuscule, E—Vexcentricité de cette orbite, A-—le demi-grand axe de l'orbite, T—le temps de révolution du corpuseule autour du soleil, ex- primé en aunées, #— l'angle entre les axes des orbites du noyau et du corpuscu- le; il est négatif quand le périhélie du corpuscule est en avant du périhélie du noyau dans le sens du mouvement orbital. Quand l'orbite du noyau est elle méme une ellipse, alors ie ME rS où a est le demi-grand axe de cette ellipse. Pour calculer l'angle B du rayon vecteur avec la tangente dans l'ellipse, on trouve d'abord l'angle с de la tangente avec laxe des zz: | 024 ingo — ay oü dr. ces (180° — v)— ae y —r. sn (180 — v) b’—a' (1—e‘) A l'aide de a donné on trouve D, et à l'aide de r et s om calcule X, y et c, et l'on a В =: 180 — (6 + v) Appliquons maintenant ces formules à notre orbite moyenne pa- rabolique et caleulons les trajectoires des corpuscules pour les dif- férents angles J entre -- 45° et — 45° ER aa Tl est clair qu'avant le périhélie du noyau, jusqu'à une certaine valeur de l'anomalie, toutes les orbites des corpuscules seront des hyperboles; ainsi commençons le calcul à partir du périhélie et faisons le pour les 5 points de l'orbite, ой les valeurs de 7 sont: 0.5, 0.75, 1.0, 1.25, 1.50, c'est à dire pour l'étendue de l'or- bite où les éruptions ordinairement peuvent être en jeu. Avec la valeur de l'impulsion 7— 0.2 nous avons calculé 3 points, où 7 —0.75, 1.0 et 1.25. Les résultats des calculs sont présentés par les tables qui suivent: 1. j—04 J A т 0 Р 1) r— 0.5 v=0 -—45" 3.666 7.02 0.499 0.929 -+ 30 5.263 12.07 0.499 0.950 +20 7.886 22.15 0.499 0.966 —+ 6°.4 +6 .2 + 6 .0 Pour les angles J entre --1°.4 et — 45" les orbites sont hyperboliques. 2) pis) v— + 70°31’.7 +45 3.201 . 5.74 0.485 0.897 0 5.601 13.26 0.525 1.000 —20 13.165 47.77 0.531 1.040 + 6.1 — 2i1 — 43 Les angles J entre —33°.5 et —45° donnent des hy- . perboles. 3) y — 1.00 pz + 90° + 45 3.665 7.02 0.461 0.864 0 5.263 12.07 0.526 1.000 — 20 6.287 15.77 0.531 1.016 De J=— 43° jusqu'à J— — 45° les orbites perboliques. + 9.0 0.0 — 1.0 sont hy- POE ed 4) y= 25 v—+101° 32'.2 + 45 4.158 9.42 0.439 770.331 0 9.309 12.48. 0526 7 1.000 — 20 S375) 24:24 0 40154062 1.085 —45 64.766 521.23 0.595 1.185 5) r= 1:90 v= + 109° 30’ + 45 4,59 949 0 5.60 13:2 — 20 8.22 23.6 —45 34.35 201.3 II. Jm: J A T Q 72 1) LAETI, + 45° 1.656 2.19 0.465 01099 02.967 5:11 9:10:55 215/8500 0 — 200 9.579. 20,87, 0:574. 212109 Pour les angles J entre —31°.7 et — 45° sont hyperboliques. 2) x ——500 +45 .1.902 2.02 . 0.404 . 0.737 Dr 2.278 4.03. 0.556 + 1.000 —— 20°) 510937" 1120, 0.607 211201 Pour J entre —40°.9 et — 45‘ 3) F— 1.25 +45 2.158 SER 0:97 020.2.842 4.79 1,60.554 —20 4.570 9.71 40.633 —45 92.115 884.09 0.695 —+ 10.5 + 1.3 — 1.4 — 8.5 -+ 14°.2 — 4 7 Need les orbites 4- 19.6 0.0 493 on a des hyperboles. 0.678 1.000 1.178 1.385 452210 + 2.8 — 7.7 — 17.8 wi MM ee) L'examen des nombres de ces tables nuos conduit aux consi- dérations suivantes: Pour chaque point de l'orbite du noyau,—sur son étendue т- diquée plus haut,—on obtient dans le plan de Vorbite toute une série d’orbites elliptiques se croisant dans ce point. Ces orbites elliptiques se disposent prés de l'orbite parabolique (voir la plan- che, fig. 1) et différent entre elles, entre autres, par leurs temps périodiques. La progression de ces temps est telle qu'à la fin de l'intervalle de quelques années écoulées depuis le passage du noyau au périhélie, la Terre, en passant par les points où r—1 pourra y rencontrer chaque année un essaim de corpuscules dans leur retour en voisinage de le point. Pour le point 3., par ex., on a асе бе терь suivante: 7, 8, 9, 10, 11, № 13, 14 15... et puis 2(7), 2(7.5), 2(8), 2(8.5), 2(9), 2(9.5), 2(10), 2(10.5), BIDS Aula) 3(7), 3(7.33).... En d'autres termes la pro- sression des temps de révolution émplique la possibilité des ren- contres annuelles de la Terre avec les météores émis par une comète qui s'est éloignée déjà depuis longtemps du soleil dans son orbite parabolique. Cette périodicité annuelle infinie ne de- mande nullement pour les angles J les limites == 45°, elle aura lieu aussi pour des limites beaucoup plus restreintes, par ex. == 20° etc. La méme périodicité viendra aussi pour les corpuscu- les émis dans les points 5, 4, 2, 1, et enfiün pour toute la mul- titude de points entre ceux qui sont pris dans notre caleul. La parobole du noyau et les ellipses des corpuscules sont portées sur la planche (fig. 1), oü les points 1, 2, 3, 4, 5, sont désig- nés par des lettres a, 6, c, d, e; les points opposés, ayant les anomalies v — 180°, sont désignés par des lettres D’, с’, d', e. L'éruption n'a pas la forme d'un éventail, mais celle d'un cóne, et par conséquent les orbites sortant d'un point de la parabole se trouvent non seulement dans le plan de la parabole, mais dans différents plans ayant toutes les inclinaisons possibles dans des li- mites qui dépendent des limites des valeurs de j et J. Tous ces plans coupent le plan de la parabole suivant le rayon vecteur du point en question. Ainsi chaque point de l'orbite du noyau produit tout un faisceau annulaire d’orbites elliptiques dont les sections transversales sont des ellipses plus ou moins allongées, présentant par leurs grands axes les largeurs du faisceau et par leurs petits axes les épaisseurs de ce faisceau dans différents en- droits. Un autre point d'éruption sur l'orbite du noyau donne à son tour un autre anneau pareil et ainsi de suite, et les anneaux MEUS de tous les points forment enfin un anneau entier, dont l'idée peut étre matérialisée à l'aide de plusieurs faisceaux annulaires en fil d’archal convenablement attachés par leurs points de diver- vence à une verge métallique, courbée en parabole. L’inclinaison x entre le plan de l'orbite, produite par l'éruption se trouvant dans le plan perpendiculaire au plan de l'orbite du noyau, et ce dernier plan se trouve moyennant la formule: УЕ f. TET ———— , sna H > où A = FP 0. Sn y La valeur 2x présente évidemment les limites de la divergence des orbites les plus éloignées du plan de la parabole et peut ser- vir à estimer l'épaisseur du faisceau annulaire dans différents en- droits et par conséquent l'épaisseur de l'anneau entier. Les ob- servations tant soit peu exactes pourraient donner méme la va-- leur de 7. Mais quelle est l'exactitude dans la position des ra- diants? On le sait trés bien. ° Pour avoir l'idée de l'épaisseur de l'anneau, posons J = = 45°; alors, avec la valeur 7==0.1, par ex. et М, surpassant un peu l'unité, on aura 58 jours après l’éruption la mesure linéaire de lanneau 0.14, ou 2.8 millions des lieues géographiques; pour j—0,2, l'épaisseur sera 0.28 ou 5.6 millions des 1. v. Pour tra- verser cette derniére épaisseur la Terre doit employer 16 jours; le passage plus ou moins oblique va augmenter ce nombre. L’angle 2x donne aussi dans chaque cas spécial l'idée de l’éten- due de l'aire de radiation, et il nous montre en général que cette aire peut embrasser plusieurs degrés sur le ciel. Les orbites issues d'un point donné de la parabole, ayant l'ano- malie e, coupent encore une fois le plan de cette parabole sur la ligne du rayon vecteur prolongé par le soleil vers l'anomalie 180 — v (prise positivement). Examinons le point 2 (table II), ou b (Planche, fig. 1), ayant 7— 0.75 et c —-- 70 31'7. Prenons l'ellipse correspondant à J —0; pour le point opposé de son in- tersection avec la ligne bb’ l'anomalie parabolique (prise positive- ment) sera v= 109" 28’.3 et х==1.50 et pour en obtenir l'ano- malie elliptique il faut soustraire l'angle V — — 2" 6'.3, et ainsi l'on aura l'anomalie elliptique 111° 34.6 et х=1.50. Ainsi, pour J—0 la parabole se croise dans ce point avec l'ellipse. zy fuo Pour J= +45, ‘= + 6° 8.5 et par conséquent l’anoma- lie elliptique 103° 19'.8 et r— 1.115, tandis que pour la pa- rabole il est 1.500, et la différence est 0.385; l'ellipse passe donc dans l'intérieur de la parabole. Pour J—— 20" on trouve y — 1.696, avec la différence 0.196; l'ellipse passe ici à l'exté- rieur de la parabole. La largeur du faisceau entre ces deux ellip- ses est égale à 0.58. La largeur entre les ellipses pour J -+20° et — 20° serait 0.39. Il n'y a donc rien d'étonnant si la Terre - rencontre des courants météoriques en passant à une distance assez considérable de l'orbite même de quelque comète. Un cas pareil parait avoir lieu, par ex., pour la comète de 1858 V. Prenons encore un point, par ех., 4 (d) où х=1.25, v= 101? 32'.2. Le point opposé d' aura l'anomalie parabolique 78° 97'.8 et £y — 0.833; pour J — 0, Vellipse aura ici le point commun avec la parabole, comme en général pour tous les points quand == oret Р== 1.0; Pour J—+ 45° on aura ‘Г = + 10° 30'.0 et lanomalie elliptique 67° 57'.8, d’où r—0.622 qui est surpassé par le rayon vecteur parabolique de 0.211; pour J——45, Yo — 8° 31'.0, l'anomalie elliptique est 86° 58'.8 et r—=1.126 qui surpasse le rayon parabolique de 0.293. La largeur du faisceau entre ces deux ellipses est égale à 0.50. Les orbites constituant l'anneau de météores ne sont nullement paralléles les une aux autres, surtout dans l'étendue de la para- bole ot elle peut étre coupée par la terre; par conséquent la ra- diation des météores ne se réduira jamais à uu seul point du ciel, mais elle doit embrasser toute une aire plus ou moins considérable, comme nous l'avons déjà fait remarquer. Cette aire sera parsemée, pour ainsi dire, q'une multitude de poitns de radiation, provenant des direction qui se trouveront paralléles dans le faisceau des livnes à directions trés diverses dans des certaines limites. En examinant plus attentivement le croisement des orbites ellip- tiques dans la partie de la parabole aprés le périhélie et dans celle avant le périhélie, — on s'apercoit facilement qu'il y a une différence notable entre ces deux parties. Dans la premiére, les orbites d'un faisceau divergent en sortant d’un point, où elles coupent le plan de la parabole; dans la seconde partie les orbites de ce méme faisceau coupent le plan de la parabole pas daus un point, mais sur une ligne droite qui donne la largeur du faisceau, que nous avons déjà caleulée pour quelques cas. Supposons que le plan de l'orbite cométaire, et par conséquent le plan de l'anneau | | eee one météorique, est perpendiculaire au plan de l'écliptique. La section de l'anneau avec le plan de l'écliptique sera presque circulaire dans la premiere partie de la parabole; elle sera une ellipse allongée dans la seconde partie, et le petit axe de cette ellipse sera égal au dia- mètre du cercle de la première partie; le grand axe sera dirigé suivant le rayon vecteur. Si linclinaison n'est pas 90°, mais se trouve entre 90° et 0°, le cercle du premier cas se transforme en ellipse, et l'ellipse du second cas aura le petit axe de plus en plus grand. Toutes les variations de ces figures peuvent étre expli- quées dans ‘chaque cas special, c'est à dire pour telle ou telle orbite cométaire, pour tel ou tel J, ete. Quand la Terre rencontre le courant aprés le périhélie du noyau, alors, pour un temps d'observation assez court par rapport à toute la durée du courant, l'aire de radiation sera presque circulaire, et le cercle devient de plus en plus grand avec l'approche de la Terre vers la ligne axiale de l'anneau, c'est à dire vers l'orbite méme du noyau, et ici le diamétre de l'aire de radiation devrait donner la valeur de 7. snJ. Si on dessine la figure de l'aire pour - toute la durée du courant, elle sera naturellement produite par la superposition et la juxtaposition des pareils cercles partiels. Dans le courant avant le périhélie, aussi pour un temps assez court par rapport à toute la durée du courant, l'observateur aura une ellipse très étroite allongée perpendiculairement à l'orbite et par conséquent dirigeant son grand axe vers le pôle de l'orbite du noyau. Nous reviendrons à ce intéressant sujet en parlant du cou- rant d'Androméde (Biela). Pour toute la durée la figure de l'aire de radiation sera élargie et peut être tout à fait changée par la juxtaposition de ces ellipses allongées. Pour le moment du passage axial le grand axe de l'ellipse devrait présenter la valeur de 7. sn J. Quand lorbite du noyau est une ellipse, alors la différence entre les deux cas exposés plus haut peut devenir moins marquée, car les éruptions sur les points de cette orbite avant le périhélie peu- vent engendrer aussi des orbites elliptiques des météores. Il est presque inutile d'ajouter, que les vitesses des météores dun même courant ne sont pas égales, car chaque météore suit sa propre orbite elliptique ayant son grand axe et son temps de révolution. Nons avons pris dans nos recherches qualitatives 7=0.1 et j— 0.2. Il est possible qu'une méme effluve de la matière caudale agisse plus fortement sur les corpuscules plus petits et moins energiquement sur les corpuscules plus grands. Alors dans un BON ipii nc méme cóne d'éruption on aura plusieurs valeurs de 7, ce qui rendra plus compliquée la construction des orbites sans alterer les traits principaux de nos raisonuements. La decomposition de la masse cométaire en météores moyennant la seule force de l’attraciion du Soleil ne pourrait produire qu'une couche de météores d'une épaisseur trés mince que la Terre pas- serait dans quelques minutes, ce qui est contredit par l'o»servation. Par conséquent, ayant encore en vue la difficulté d'obtenir par cette voie d'une orbite parabolique les orbites elliptiques à revo- lutions moderées, on doit avouer que cette hypothése est incapable d'expliquer non seulement la multitude énorme des courants, mais aussi leurs proprietés principales. 2. Supposons maintenant que l'orbite dela cométe est une ellipse, et calculons les orbites produites par les éruptions ayant lieu avant et aprés le passage du noyau au périhélie. Le demi-grand axe de l'orbite soit a= 3.5256 et le temps périodique 226.6198 (ces éléments sont ceux de la cométe Biela). Adoptons premiérement j—0.1 et calculons les orbites pour les éruptions qui ont eu lieu à la distance du noyau au Soleil égale à r—1. Les limites des angles J soient les mémes que pour la cométe parabolique exa- minée haut. On trouve: J A, T fpem d DE a BOSS + 45° 2.608 4.21 0 5.463 DAT — 45 27.988 148.07 = v— + 47° 277.1 В — 097 46/2 + 45 1.955 2.73 0 2.745 4.56 — 45 6.105 15.08 Ici on peut déduire en général les méme conclunsions que pour la comète parabolique; mais l'échelle des variations des grands axes et des temps périodiques est de beaucoup moins considérable do ro ees et la partie de l'orbite avant le périhélie prend part à la forma- tion des orbites elliptiques. Si l'on était obligé à rétrécir les angles limites J et de se contenter des „== 20" on verrait déjà la dif- ficulté pour l'anneau entier d'étre rempli dans toute son étendue dans un temps modéré et avec une densité suffisante pour les pluies météoriques d'une abondance tant soit peu égale à chaque année. Or, les apparences des cométes à courtes périodes font méme préférer l'intensité des éruptions moins grande que 0.1 Pour la valeur de 7=0.02 on obtient pour la méme comète elliptique: yid DO J =0 A 13.931 T= 6.634 La durée de révolution est devenue plus courte de 5 jours. yi] = IA 27k A = 3.643 T = 6.954 Le demi-grand axe est devenu plus grand de 0.117, et le temps périodique plus long de 0.33, ou de 4 mois. yes] ya -+ 47° 27.1 A 3.516 T = 6.045 Le demi-grand axe est plus petit de 0.208 et le temps pério- dique plus court de 0.575, ou de 7 mois. Enfin avec 7 = 0.01 on obtient pour l'éruption au périhélie: Я = 3.926 T — 6.6225 c'est à dire le temps périodique est devenu plus long d'un seul jour. 6 Pour quedo aq A — 3.643 EF = 6.954 Pour Qe + Aa N 304049418 E6318 Dans le premier cas le temps périodique s'est augmenté de 0.33, dans le second il est devenu plus petit de 0.30. = d$ = Les essaims détachés de la masse cométaire avant le périhélie retardent de plus en plus dans leurs révolutions par rapport au noyau; les essaims émis aprèz le périhélie, au contraire, devancent de plus en plus le noyau à chaque révolution. Au nouvel retour de la comète vers le Soleil se produit de nouveau le même procès, et de cette manière à chaque révolution s'allougent en avant et en arrière de la comète deux ares (si les éruptions commencent avant le périhélie) elliptiques contenant des météores. On pourrait calculer pour différentes valeurs de 7, avec une grossière approxi- mation, le temps dans lequel tout l'anneau elliptique peut être rempli de météores avec une abondance assez uniforme. Jusqu'à ce que ce procès n'est pas accompli, les parties vides de l'anneau peuvent contenir quelque quantité de météores prove- nant de ces éruptions partielles qui ont engendré des ellipses les- quelles, par la variété de leurs temps périodiques ont en partie le méme caractére que nous avons examiné dans la transformation de l’orbite parabolique. „The Andromedes have been but slightly observed except during their more brillant displays, and it is not ceríain they are dispersed along the complete ellipse forming the orbit of Biela’s comet“ (Denning: Observatory, no. 142, p. 400). Et encore: „The Leonid stream is continuous though by no means rich in places far from the parent comet.“ (Idem, ibidem). Le torrent riche des Leonides pour la dernière fois a été observé en 1866, le 13.16 novembre, prés du point de périhélie, et le passage de la cométe au périhélie a eu lieu le 11.16 janvier; par conséquent, l'arc rempli de météores doit embrasser l'angle de lanomalie vraie correspondant au moins à 305 jours; mais on connait ee courant depuis plus de 30 révolutions de la cométe, et par conséquent cet are est plus long de quelques dizaines de degrés. Pour cette comète on a: a==10.324, £— 33.176, e= 0.90542. Pour les 305 jours on trouve l'anomalie moyenne M — 9?3'.3, lanomalie excentrique Е = 46°58’ et enfin l'anomalie vraie v=126°, et c'est le minimum, comme nous avons dit, de l'are richement rempli de météores. Les données numeriques présentées plus haut peuvent servir de base aux différentes spéculations plausibles concernant le temps de l'orisine du courant. Pour le moment cette question n'a pour nous qu'une signification Secondaire. Le procès éruptif peut embrasser dans tel ou tel cas uae quan- lite trés considérable de matière et le résultat de cette action sera BR pec la division de la comète en parties plus ou moins nombreuses et plus ou moius grandes par rapport à la masse principale. Ainsi, le noyau de la comète de 1882, II s'est divisé en plusieurs uoyaux séparés et l'existence des deux explosions principales se manifesta clairement dans la come par deux condensations sous la forme des nuages, — soigneusement observés par Schmidt, — dont le mouvement nous avons étudié eu détails (Bredichin. Révi- sion des valeurs numériques de la force répulsive). La cométe de 1823 a émis une trainée de corpuseules, qu'on voyait derriére le noyau. D’aprés la position de cette trainée que jai calculée, on doit conclure que les éruptions ont eu lieu après le passage au périhélie et ont mis les corpuscules sur les trajec- toires elliptiques, c'est à dire les ont transformés potentialiter en météores. Dans la cométe de Biela la masse détachée ou sécretée était du méme ordre que la masse principale et l'action résultante qui s'est manifestée dans le mouvement orbitale fut trés modique. En effet, la comète secondaire à son passage au périhélie en 1852 devancait la cométe principale de 16 heures, ayant le temps pé- riodiqne un peu plus court que celle-ci. Nous avons vu plus haut que pour diminuer le temps de révolution d'un jour dans une orbite égale à celle de la comete Biela, il suffit une impulsion recue au périhélie, dont la valeur ;— 0.01. J'en conclue que la cométe secondaire, lors du passage au périhélie en 1859, a recu un pareil choc explosif, mais plus faible encore à cause de la gran- deur relativement considerable de cette masse sécretée. On pourrait caleuler les impulsions qui ont divisé la cométe de 1882, II d'aprés les directions et les distances relatives des noy- aux détachés; mais une pareille recherche spéciale п’оссире pas le premier plan dans !a question qui nous intéresse en ce mo- ment, et nous reviendrons à elle plus tard. | 9. Aprés ces réflexions générales théoriques passons à lexamen de quelques phénomènes intéressants présentés par les courants mé- téoriques. Dans l'explication de ces phénoménes il faut avoir les formules pour le caleul des positions des courants à l’aide des coordonnées de leurs points de radiation. Soient: L-—]la longitude de l| Apex, P и a et à —l’ascension droite et la déclinaison (apparentes) du radiant, [ et b — longitude et latitudes (apparentes) de ce point, Г et В’ —longitude et latitude vraies du radiant, A —]a longitude du Soleil, = —l’élongation apparente du radiant, c'— son élongation vraie, D —le rapport de la vitesse orbitale de la Terre à la vitesse des météores, $ —linclinaison de l'orbite météorique par rapport à l'écliptique. s —l’angle de la tangente à l'orbite météorique avec le rayon vecteur, | 6 —l’angle que forme au point de l'Apex le plan passant par l'Apex et les points de radiation apparent et vrai avec le plan de l'écliptique, = —]a longitude du périhélie de l'orbite météorique, О — la longitude du noeud ascendant de cette orbite, ОА quand. b est positive Q=A+180° — 5 — négative. On a aproximativement L—À— 90", et, si l'on admet pour les météores la vitesse parabolique, D= 0.7071; = ne depasse jamais 180. 12. tng 9 == шоб: sn (L— LL) 19: мо: 00 ou cs ce es 0. es (1 — L) Sins est toujours positif, et par conséquent le signe de sno est égal à celui de sn 6. 14. sn(e —<)=sue. D 15. ми: 00 16. ж(Г— L)==tngb’ : tng 6 п, esss- sn. 039 NS sp? = ne. 0: STIS ou sne=snb : sns Quant à la transformation des x et 2 en J et 6, on a pour elle les formules stéréotypes: DNO p tng M — tng e : sn tngl= es (M — e). шех : os M ing b= tng (M — c). snl et pour le contróle: es (М — в) es c. sn == cs М. cs b. sn w— est l'obliquité de l'écliptique. sn M a le signe de sn CSOMAUpe, 1 f sn c Pour la transformation inverse on a: ing N==tngb: snl ing a= es (N-+-w). tngl:cs N ing = tng (N+o). snx et pour le contróle: es b. snl. cs (IN - c) = es e. sn a. es N snN a le signe de snb SUNT LEE | upp SUE. Supposons que deux orbites météoriques du méme courant, ayant les inclinaisons © et © se coupent dans un point m et for- ment un angle A; les distances du point m aux noeuds respec- tifs traversés par la Terre dans deux moments ¢ et # soient c et c'; et la distance entre les noeuds, ou l'angle décrit par le rayon vecteur de la Terre, soit a, alors: - 19. ces A—csi.csd -+ sn?.sn? . ca 20. Asie = 54:58: 31.4 21. se sna. siete Les mémes formules s'appliquent dans le cas de l'intersection de l'orbite météorique avec l'orbite de la cométe génératrice. La po- sition du point m par rapport à l'écliptique (au nord ou au sud) et sa position par rapport au périhélie de la cométe se distingue MT ei chaque fois facilement à l'aide d'une construction à la main de l’orbite cométaire, de l'orbite météorique et de l'écliptique. 4. Nous avons parlé plus haut de lépa?sseur possible des anneaux météoriques indiquée par ma théorie. L'épaisseur considérable d'un courant demande aussi un temps considérable pour éire parcourue par la Terre, et l'observation montre en effet que plusieurs cou- rants ont une durée très remarquable. Mais dans l’estimation de cette durée il faut toujours avoir en vue que les courants mé- téoriques sont très nombreux et que quelquefois plusieurs courants peuvent être voisins l'un de l'autre à un tel point, que l'obser- vation est presque impuissante de les séparer distinctement. Dans un cas pareil le courant рагайга durer deux ou trois mois. Pour être sur ses gardes quand la question devient com- pliquée, il faut examiner attentivement la distribution des radiants et leur proximité réciproque. M. Denning a étudié la distribution des radiants connus sur le ciel (Monthly Notices, vol. 47, рр. 35—39) et nous profiterons de ses recherches. En 1886 il a compilé un catalogue général de tous les cou- rants météoriques enregistrés dans différentes publications conte- nant les observations ou les réductions de Backhouse, Bartfay, Corder, Denning, Denza, Greg, Gruber, Herschel, Heis, Kobold, Konkoly, Kövesligethy, Maggi, Neumayer, Sawyer, Schiaparelli, Schmidt, Serpieri, Tupman, Weiss, Zezioli e.a. Le dernier catalogue de M. Greg de 1876 est basé sur 850 radiants déduits de 15000 météores. En 1886 on avait déjà 3035 radiants déduits de 82000 météores! Et ce nombre croit de mois en mois! En analysant toutes les positions M. Denning a trouvé qu'elles présentent une distribution très inégale parmi les constellations. En ascension droite les 3035 radiants sont distribués ainsi: A.D. Radiants Pourcent 1°— 30° 378 124 81 — 60 449 14.8 61 — 90 315 10.3 91 — 120 229 7.6 Je 1. 1889. 2 Zu A.D. Radiants Pourcent 121 — 150 192 6.3 151 — 180 142 4.7 181 —210 147 4.8 211 —240 186 6.1 241 —270 217 $22 271 —300 254 8.4 301 —330 243 8.0 391 — 360° 283 9.3 La plus grande abondance de courants зе trouve entre 1° et 60° de l'A.D. Ce fait existe sans égard aux courants cométaires d'An- dromede et de Persée qui tombent dans cette région et qu'on pourrait regarder comme la cause de cette condensation singu- Нате. L'excés, si bien prononcé, entre 1° et 60° doit être attri- bué aux Cassiopeïdes, x, В et ^^ Andromédides, Arietides, Musci- des, x et 3 Perséides, Taurides etc. qui, combinés avec les cou- rants d'Androméde et de Persée, haussent le nombre total à un chiffre anomal. La proportion minime des courants est clairement indiquée entre 1512 et 210°. En déclinaison les courants sont distribués ainsi: Déclinaison. Radiants. Pourcent. 90° -— 81 39 15 80 — 7i 141 4.7 70 — 61 243 8.0 60. 2798 15.6 50 — 41 489 16.1 40 — 31 415 19% 30 — 21 392 12.9 20 — 11 335 11.0 10— 1 211 6.9 0 ——9 127 4.2 — 9 170 5.6 i. AMO de Le maximum se trouve entre 60° et 41°. La distribution des radiants en déclinaison est affectée par les différences des aires des différentes zones et le degré relatif de leur visibilité; vers le póle l'espace total contenu dans les zones devient de plus en plus petit, mais cela est largement récompensé par leur position favo- rable à l'observation. Les zones entiéres de 41° à 90° ne se trouvent jamais au des- sous de l'horizon, et ces courants sont observables à chaque épo- que de l'an et à chaque moment de la nuit, car presque toutes nos observations des étoiles filantes sont faites aux stations ayant les latitudes boréales assez considérables (surpassant 35°). Ainsi les deux zones entre les paralléles de 60° et 41° ont le plus grand nombre des courants enregistrés et les trois zones suivan- ies montrent un déclin graduel. En examinant la distribution des courants on ne doit pas per- dre de vue, dit M. Denning, quelques conditions importantes. Les Observations en masse principale ont été faites dans les mois d'été, et par conséquent les constellations dont la visibilité est favorable en été, doivent présenter la prédominance en nombre des cou- rants, et M. Denning base cette considération sur les nombres comparatifs mensuels de 82156 météores enregistrés: Mois Météores "Pourcent Janwien sus. 2504 DA Kevrienoar 4.028. 1826 2.2 Manso ee Seid 1764 DUI ANLE pip e 5585 6.8 aspe 46 ea 2120 2.6 ult Е 2M 21318 2.9 Sula. i осанке | 10670 LA AGTH ere. ey 909 31516 38.1 Deptembre Бо вос 4304 5.1 CID e er 6840 8.3 Novembner u... 8319 В.Э Décembre ...... 4055 2129 Or, plus de la moitié du nombre total d'observations ont été 2* LEO) eR faites en juillet et en aoüt, et spécialement entre le 20 juillet et: le 15 aoüt. La majorité d'observations ont été faites avant le minuit, et la. région entre 31° et 60° de VA.D. qui se trouve ou sous l'hori- zon ou assez bas au nord-est, à cette époque spéciale, quand les. météores sont enregistrés en abondance prédominante, n’est pas devenue riche en météores seulemeut par l'abondance d'observa- tions, dit M. Denning. Les mois de septembre, octobre et novembre paraissent avoir fourni dans ce quartier du ciel le plus grand nombre des radiants relativement au nombre des météores enregistrés. M. Denning pen- se que la surabondance des courants autour d'Androméde, du Bé- lier et de Persée est réelle, et puis il vient à la conclusion que les courants présentent un groupement spécial: Considering all the circumstances, there do not appear to be great inequalities of srouping in North Polar Distance similar to those which undoub- tedly occur in Right Ascension, but the point requires further in- vestigation*. ; Peut être que la surabondance des radiants aux environs d’An- dreméde, de Persée et du Belier soit produite en partie par ces. courants mémes qui, en attirant toujours l'attention des observa- teurs vers cette intéressante région du ciel y font découvrir des nouveaux radiants, en consacrant à cette recherche quelque temps apres le minuit? Par rapport aux cometes qui par essence ne font qu'un avec les meteores, on a cru plusieurs fois avoir montré le groupement spécial de leurs périhélies ou de leurs noeuds. Mais le travail ré- cent de M. Holetschek (Astron. Nachr. 1888, no. 2865: Ueber die Richtungen der grossen Axen der Cometenbahnen) à parfaite- ment démontré le contraire. Examinant les éléments des toutes les. cométes connues (310) il prouve que la tendance qu'affectent les grands axes des orbites cométaires à se diriger dans une direc- tion donnée (vers les longitudes héliocentriques 270° et 90°), peu différente de celle du mouvement du systéme solaire, s'expli- que simplement par la position occupée par la Terre au moment oü les découvertes des cométes sont le plus fréquentes; aucune: conclusion ne saurait être tirée de cette tendance pour le mou- vement propre du Soleil ou l'origine extra-solaire des cométes. Probablement une conclusion analogue sera obtenue tot ou tard par rapport à la distribution des courants météoriques. Pour le mo- ment les données numériques présentées par M. Denning nous sont L9 üntéressantes sous un autre point de vue, notamment sous le rap- port de leur richesse toujours croissante, de leur proximité mu- tuelle et de la possibilité de les confondre les uns avec les auíres. Pour la zone comprise entre 40° et 50^ en déclinaison, on a 500 radiants; si ces radiants étaient disposés uniformement dans toute l'étendue de cette zone, alors pour sa partie embrassant 30° en ascension droite on aurait le nombre de météores égal à 42; mais d'aprés la table de la distribution des radiants en ascension droite on voit que pour la zone entre 30° et 60° de l'ascension droite le pourcent du nombre entier est 14.8, qui est presque le double du pourcent moyen pour toutes les autres zones; ainsi, au lieu du nombre 42 on doit prendre 80 pour le quadrilatére con- tenu entre les paralléles de 40° et 50° et les cercles de décli- naison de 30° et 60°, qui est le plus riche en radiants. Ce quad- rilatére contient 300° carrés ou 75 petits quadrilatéres dont les dimensions transversales sont de 2°, et par conséquent pour cha- cune de ces aires de 2° on obtient plus d’wn radiant avec la di- stance de 4* (en déclinaison et en ascension droite) de ce ra- diant à ses voisins. Ces radiants se rapportent aux différentes épo- ques de l'année, p. ex. les proches voisins d'un courant du mois de mai peuvent étre les courants de décembre, d'aoüt, de mars etc. Si les courants en général sont distribués à peu prés uniforme- ment par rapport aux époques de l'année, alors sur une aire de 10° en déclinaison et 10° en ascension droite on doit avoir 25 radiants correspondants à toutes les 24 époques demi-men- suelles de l'année. Je prends 24 époques.en supposant la durée moyenne d'un courant égale à 2 semaines. Une autre aire pareille, voisine à la précédente, aura le même contenu, et ainsi de suite, et par conséquent la distance moyenne des deux courants de la méme époque est de 10°. Chaque radiant, d’après la théorie confirmée par l'observation, n'est pas un point mais une aire, plus ou moins étendue, embrassant quelquefois plusieurs degrés, 3°—8° et plus encore, et par conséquent, méme à la distance moyenne de deux radiants (et peut étre trois, quatre) ces radiants peuvent appa- raître tout à fait contigus. Si par hasard la distance est au des- sous de la moyenne, les radiants seront plus on moins confondus. On voit done quelle difficulté peut se rencontrer dans l'indévidual?- sation des courants. Il y a des courants dont chacun a son caractere spécial plus ou moins prononcé. En premier lieu—la richesse en météores BE — (Perséides, Leonides etc.), la couleur de ces météores, leur éclat. etc. Mais dans un courant d’une richesse remarquable et d'une durée considérable, au commencement et à la fim de l'apparition, ses qualités individuelles. peuvent ne pas étre prononcées, et alors. on court le risque de le confondre avec quelque autre courant. Et puis, est il possible de trouver des apparences physiques in- dividuelles pour tous ces milliers de courants? Ц faut avoir ici en vue encore une circonstance trés importan- te. Nous verrons bientót que d'aprés la théorie, les courants doi- vent changer leur position parmi les étoiles plus ou moins rapi- dement, plus ou moins considérablement. Voilà done encore un obstacle trés grave dans l’individualisation des courants quand ils ne se distinguent pas par les apparences tant soit peu palpables. Peut étre nous avons un peu outré la chose en ayant en vue la région du ciel la plus abondante en météores. Mais nous voyons dans des publications astronomiques, plusieurs fois par an, des li- stes de nouveaux radiants découverts са et là sur la voute célé- ste. Nul doute que dans l'avenir chaque région du ciel sera a - moins aussi riche en radiants que la région choisie plus haut Vest actuellement. Partout fourmillent ces radiants qui n'atten- dent qu'à étre découverts. Ainsi, quand on parle de la durée très considérable d'un cou- rant météorique cette assertion ne doit être acceptée qu'avec la plus grande eirconspection. Quand on affirme, p. ex. que l'appa- tition des Perséides commence le 25 juillet et dure jusqu'au 19 aoüt (26 jours), et l'on ajoute encore qu'elle commence méme plutöt, le 13 juillet et dure jusqu'au 22 aoüt (40 jours) en in- diquant comme preuve, pour les premiers et les derniers jours du phénomène, l'apparition d'une étoile filante par heure et dans des régions du ciel assez éloignées du maximum,—il devient impos- sible de ne pas avoir des doutes sérieuses.. J'ai dit tout à l'heure—dans des régions très éloignées, —car le radiant de Perséides se déplace, et ce déplacement devrait em- brasser dans 40 jours plus de 40° en ascension droite. Est ce que sur cette route ou à côtés d'elle il n'y a plus aucun radiant de la méme époque?— On devient plus sceptique encore quand au contraire on entend affirmer l'existence des radiants station- naires qui ne bougent pas de place durant quatre, cinq, six mois et plus encore.... Il est évident qu'on doit avoir dans ce domaine quelque fil conducteur, et ce fil consiste dans les indications, dans les crité- ou riums de la théorie appliqués aux données de l’observation. Quand il s’agit p. ex. de l'épaisseur d'un courant et de sa durée il faut prendre en considération la position de la cométe génératrice, d'estimer la divergence des orbites météoriques qui dépend des valeurs probables et admissibles du choc générateur (7) et de sa direction (J). Quand la cométe génératrice ne nous est pas connue ayant eu son passage au périhélie dans quelque temps immémorial, alors il ne nous reste que de reconstruire son orbite probable dans des limites plausibles à l'aide des observations du courant. Dans le mémoire présent nous nous contenterons de faire des applications de notre théorie aux courants dont les observations présentent plus des détails nécessaires à la résolution des que- stions importantes concernant le déplacement du radiant, la lar- seur et la durée du courant, la forme de l'aire de radiation, et plus tard nous nous occuperons des phénoménes intéressants que l'on trouve dans d'autres courants connus. Je dois faire maintenant quelques citations qui présentent les opinions des spécialistes coucernant la largeur des courants et la difficulté indiquée plus haut dans l'individualisation des radiants. M. Greg dit (M. N. ') vol. 38, pp. 3552—3553): „In not a few cases the duration would even seem to endure for two or three months without any special intermission. But leaving out such ex- treme cases, as caused probably by two distinct showers over- lapping each other as if were [si dans ces cas il y a la proba- bilite de l'union de deux courants, quelles limites doit on assig- ner à la largeur pour que le courant puisse étre regardé comme separé, unique? Evidemment il y a ici un champ libre pour l'ar- bitre] let us consider the average duration of meteor showers, so far as can be judged from some of the principal Catalogues. In the late Prof. Heis’ latest Catalogue (1877) there are specified no lesse than 120 different meteor showers with theier radiant positions for the six months July to December. The average du- ration, J find for each is 20.5 days and the number of meteors recorded about 6000, without any undue allowance for Perseids and Leonids, and there are 14 showers lasting over 34 days. The observations extend over a period of 25 years. The average duration of 105 showers, 2300 meteors, as deduced trom Mr. Den- ning's reductions of the Italian observations, 1872, July—Decem- !) Monthly Notices of the R. Astronomical Society. SI o ber, is 24 days. M. Denning's own observations, reduced from 2170 meteors in 1876— 7, dive an average of 22 days. In Dr. Schmidt’s Catalogue there are 45 meteor showers with dura- tion of about 30 days or more. In my own Catalogue, reduced from 2000 meteors seen in England 1849— 1867, ihe average duration for 40 showers for the whole year is 33 days,—omit- ting 12 showers over 54 days, some of which are doubtless not realy one shower (ici de nouveau se présente la question,— oü donc sont les limites de la durée admissible pour un seul courant?). ] think we may therefore take it for granted, until at least proved to be incorrect, that the average duration of a meteor shower having a pretty constantly fixed radiant area, say of from 3°—8° in diameter (et quand le courant se déplace, alors cette aire embrasse pour toute la durée quelques dizaines de degrés), is not less than three weeks. Now, as some of these meteor showers only endure for one or two days, it is not unreasonable to assume for a maximum a duration of even s?x weeks; that is to say, meteor showers, . so far as ascertained, endure from one to at last 40 days, gi- ving in most cases a pretty fixed radiant in the heavens. There are not an inconsiderable number of cases in which the duration would appear to be even as great as 50 or 60 days, but this would appear to be so surprising that further proof and long continued nightly watching and recording is requisite to confirm it. The Perseids belong to a shower having a strong maximum, as well known, about August 10, but it is perhaps not equally well known that this shower feebly commences about July 24 and continues until about August 17, ending much more suddenly than it commences. The Leonids hast for a few days with a strong maximum of only a few hours, the Adromedids for not more than half-a-day. When, as we have shown, it may appear highly probable that the average duration of a meteor shower (of which at last 200 are now known whose orbits are intersected by the Barth) is about three weeks, it must stand to reason that a considerable number may be expected to show a duration of a least five or six weks, if not verv occasionally more. Captain Tupman has clearly pointed out the special conditions required to produce a nearly flxed meteor radiant for several weeks, viz. ,The meteor orbit must nearly coincide with the plane of the ecliptic, the perihelion distance of the central position be mu KI a little less than unity, and the motion direct. The position would be 90° before the sun at the middle time“. C’est ici le cas trés rare où on doit attendre d'avance une durée assez considérable du courant, quoique aussi il faut con- sulter la théorie par rapport à la largeur admissible de l’anneau d'orbites des météores, qu'il peut avoir au périhélie. M. Denning fait la note suivante (Übs. *) 1887, p. 66): ,20 ra- diants observed between Sept. 15 and Jan. 15 give a mean place at 107°+ 11'.5, but no one can say how many different stre- ams are involved in the lengthy sustenance of the radiant, and we are equally ignorant as to their individual periods“. En parlant d'un radiant du mois d'aoüt, dont la position est 202°+-70°, M. Denning ajoute (Obs. 1886, p. 331): „The display is evidenty one of fairly pronounced character, though it seems impossible to limit it to a brief epoch; there may be se- veral showers succeding each other from the same point“. Dans une Note de M. Denning (L. A. S. *) 1883, p. 34) nous irouvons l'opinion suivante: ,The question of duration in meteor streams requires much further elucidation, as some important points of theory are involved. The number of showers is so vast, however, that the greatest accuracy attainable in such observa- tions, and very long continued watches of the sky, are rendered imperative“. M. Corder (L. A. S. 1883, p. 50) en parlant des Muscides et Taurides s'exprime ainsi: ,At the same time I consider our know- ledge of this complex shower to be in a very rudimentary state; for during last autumn I made many observations, and at first decided the two were separate, and then felt inclined to reckon ihem as one again. The question to be solved is, whether the radiant shifts, night after night, to a point further last, or whe- ther the real Taurids break out at the beginning of November quite irrespective of the Muscids*. M. Denning exprime l'opinion suivante sur le méme sujet (ibid. p. 61): „It is unquestionable that these contemporary systems pre- sent difficulties as regards their positions and durations. They each appear to hover about a certain general area, without main- taining an exact and well defined centre of divergence; and, as regards numbers, they show an equally curious distribution, for 1) The observatory, a Monthly Review of Astronomy. 2) Liverpool Astronomical Society. Ei m ‘ L "ur Pieces: they seem to appear and disappear, at short intervals many ti- mes during the months of October and November. In fact, the visible behaviour of these streams is so inconsistent and erratic as to give the impression that a considerable number of nearly concentric meteor orbits are grouped together in the region of Taurus and Musca. The diffused radiation and its long continuance favour this opinion*. Par rapport à l'aire de radiation on trouve les opinions suivantes. M. Booth (Obs. 1888, p. 380) a soigneusement observé le courant des Perséides de cette année; il confirme le déplacement de son radiant entre le 8 et le 16 aoüt et outre cela il vient à la conclusion qu'il soit trés probable que l'aire de radiation de ce courant a chaque nuit un diamétre de quelques degrés durant le temps de son activité. M. Backhouse (M. N. vol. 46, p. 312) exprime la méme opi- nion par rapport à l'aire de radiation du courant des Andromé- dides: „I have not calculated the position of the radiant yet, but can confirme the observations of others that it was an area of’ several degrees in diameter“. Par rapport au radiant des Andromédides, du 27 novembre 1885, M. Denning fait l'observation suivante (M. N. vol. 46, pp. 68—71): „Ihe radiant point was at 26°-+44°, but the observed tracks did not come precisely to focus. It was necessary to adopt a radiant area of several degrees diameter in order to satisfay the direc- tions... The area of radiation must have been fully 7^ in diame- ter to accomodate the discordances in the flights". M. Tupman dit (ibid. p. 80): At first, insteed of mapping tracks, I carefully watched for greatly foreshortened paths in the imme- diate neighbourhood of the radiant. About one half, perhaps, of them radiated from a point 27°-+ 44°; but nothing was more remarkable than the fact that the other half did mot radiate from that point“. L'aire de radiation des Andromédides (cométe Biela) en 1885 présenta un intérét spécial par sa forme elliptique. Les observa- tions ne sont pas assez satisfaisantes pour évaluer et méme esti- mer les dimensions de cette ellipse avec exactitude, et sous ce rapport nous trouvons des données trés discordantes; mais l'asser- tion de plusieurs observateurs confirme parfaitement non seulement la forme elliptique mais en méme temps indique la direction du grand axe de cette ellipse. uo М. Ranyard (M. N. vol. 47, рр. 69—70) a taché de mettre en évidence cette particularité remarquable de l'aire de radiation qui se présentera probablement aussi dans d'autres courants, —ayant lieu dans la partie de l'orbite cométaire avant le périhélie,—a la suite d'un examen attentif de leurs radiations. M. Ranyard lui méme a observé le courant déjà aprés son maximum, vers le 9 heures; mais à l'aide de 40 ou 50 météores, dont les chemins il a observés, il a pu tracer leurs directions sur la carte en faisant une estimation mentale de la distance du radiant, moyennant les longueurs des chemins et la vitesse, et l'idée lui vint que l'aire de radiation était elliptique, avec le grand axe dirigé à peu prés du nord au sud, long de 12° à 15°, le petit axe ayant 6° ou 8°. Mais laissons parler M. Ranyard lui méme: „I mentioned the ellip- tic shape of the area I had observed to col. Tupman, and he told me that in the chart of paths he had laid down the radiant area was distinctly elliptical. But as I did not see any reason for such an elliptic form of the area, I regarded the coincidence as merely accidental, and thought that our results were probably not founded on a sufficient number of observed tracks. When Col. Tupman described his observations at the evening meeting of the Society, he stated that the longer axis of the elliptic area ob- served by him lay north and south. This struck me as an addi- tional coincidence, for J felt sure that J had not mentioned to him the direction of the axes of the elliptic erea observed by me; but J did not think seriously of the matter till a few weeks af- ier, when J saw a letter from Prof. Young in Nature of De- cember 17, in which, after descibing his observations, he says that „the radiant was not a point, but rather a region about 4° long north and south, and 2° wide*. I then wrote to ask Prof. Young further about his observation, and he replied that the radiant re- sion was „an oval area“, perhaps a little larger than he had at first estimated. Recently, during a visit to the observatory at Nice, M. Perro- lin showed me a map on which he and his assistants had laid down ihe courses of sixty or seventy meteors they had observed on the night of November 27. I at once saw that the paths did not radiate from a point, and without telling, I asked him to draw a contour line round the area of radiation. both he and M. Thollon, who was present, drew elliptic curves with the lon- ger axis north and south, or rather inclined 10° or 15° to the west of the north point“. M. Ranyard continue: „Neither Mr. Nash Te mr d И ыы at Greenwich, who seems to have laid down with great care the tracks he gives in his chart, ,principally from observations made between 8 h. aud 9 h. 30 m*, nor M. Denning, whose observa- lion was attracted by the large area of radiation, seem to have noticed its elliptic shape. But with such slow-moving meteors as those of Biela swarm, the elliptic shape of the area above re- ferred to would probably be missed by observers who combined iracks laid down with an interval of three or four hours. For, owing to the axial rotation of the Earth, the centre of radiation would appear to shift rapidly in heavens in a direction nearly at right angles to the longer axis of the observed ellipse. Thus, by combining observations separated by a sufficient interval of time, a circular area of radiation might be deduced, though the true area of radiation for any instant was an ellipse of conside- rable ellipticity“. Cette dernière remarque concernant le change- ment de la figure avec le temps s'accorde avec ce que nous avons déduit théoriquement de l'examen des orbites elliptiques dans leurs parties situées avant le périhélie du noyau; mais l'explication du - fait par la rotation de la Terre est insoutenable. La figure ellip- tique instantanee, ou plutôt la figure simplement mince et allon- обе, devient de plus en plus large, pour un temps plus grand, avec le déplacement du radiant. Nous reviendrons à ce sujet au plus haut degré important pour notre théorie et nous l'examine- rons en détails en parlant du radiant des Andromédides. Notons ici en parenthèses l'explication que M. Ranyard donne à l’origine de cette ellipse instantanée. Il suppose que les particules météoriques sont dans un état magnétique et qu'en s'approchant de la Terre elles tendent à s'arranger de maniére que leurs grands axes deviennent paralléles à l'axe magnétique de la Terre (?). En tracant sur la carte l'axe de l'ellipse incliné de 10°—15° (127.5) dans sa partie supérieure à l’ouest du point nord, on voit qu'il est simplement perpendiculaire au plan de l'orbite cométaire et se dirige par conséquent vers son pôle, qui pour cet endroit se trouve à droite du pôle de l'équateur. Sur le croquis sché- matique de M. Perrotin (ibid. p. 70) l'axe de la figure du ra- diant dans sa prolongation passe à droite du póle de l'équateur. 5. Passons maintenant à un point trés important de la théorie, au déplacement des points de radiation. Ce déplacement est bien con- OQ RR staté pour les courants de Persée et d'Androméde. M. Denning a trouvé récemment encore un déplacement pareil vers l'Est dans le radiant des Lyrides, mais je n'ai pas pu trouvé les données nu- mériques présentant ce changement. Les observations les plus nombreuses des Andromédides ont été faites en 1885 en Italie par MM. Denza et Schiaparelli. M. Denza écrit (M. N. vol. 46, pp. 78— 79): ,Je mis tous mes soins à déterminer exclusivement la position du radiant, ce qui ne présentait aucune difficulté. Voilà de quelle manière je m'y pris. Je fixai attentivement sa position approximative et ensuite je iracai sur le papier le chemin de quelques uns de ces météores qui se détachaint autour de ce point. J’achevai de cette facon 190 trajectoires dont chacune à son tour en représente une infinité d'autres, qui suivaient le méme chemin. En partageant ces trajec- toires en trois groupes, j'ai obtenu les trois positions suivantes (temps moyen de Rome): Radiant A Fe 35 x — 22° = +44! 8 20 36 ul) 9 8 28 2219 Ces points sont compris entre d)? et y d’Andromede, et le troi- siéme point est tout prés de cette derniére étoile. Mon savant collégue M. Schiaparelli eut pour résultat: À bo SC 05% в 45? Toon oye 18.5 -+ 44 8 7 23 -r- 42 M. Denning (ibid. pp. 71—72) a trouvé un petit déplacement dans le sens contraire, mais ses observations sont trés peu nom- breuses à cause du mauvais temps. Ainsi ce résultat n'a qu'un petit poids en comparaison avec les observations faites en abon- dance sous le beau ciel d'Italie. En partageant les observations en trois groupes on aura pour le temps moyen de Greenwich: 1885 a 6 Novembre 27 GPA jme +- 45? y ns] 23 43 TO 27 43 PUN LEE Mta aL AL AML a arn ea rt a ее MATE OR tct <= > " . ne mm Be Stift rt deris Cut ir gno oma ape ee f arte ee Pour le calcul du déplacement du radiant prenons les deux points extrêmes, afin que l'intervalle du temps soit plus. considé- rable. En les transformant en longitude et latitude on aura: l b ^ 1) 6^ . 47 34009597 9415530 DAS AB! 2) Todi Ay: 98 29 34 245 47 ой A est la longitude du Soleil pour les moments des observa- tions; elle nous donnera la valeur de l'angle 1. A l’aide des formules exposées plus haut: 12.... 18. on trouve: L 6 = 1) i s QUE 1218022 0 1140577 2) 155 47 148 6 110558 =” Г b 1) 1571 49 899: 59 5 9m 2) И POET] 359: 47, TAS et Et enfin: 5 D 1) 10913245 16% 22% 2) jS E50 15 geod s est l'angle de la tangente à l’orbite météorique avec le rayon vecteur de cette orbite, et on voit que cette tangente à la fin du phénoméne avait une autre direction qu'à son commencement. Le dessin (Pl. fig. 2) explique parfaitement bien ce changement dans la direction de la tangente. Ce dessin est grossièrement fait d’après les éléments de l’orbite cométaire pour 1885: T— 1885, oct. 81 (y—— 2010279 m— 10926 2 =—= IDE й — 0:801 Mouvement direct. Les points 0, 90, 180, 270 présentent l'orhite de la Terre dxm est l'orbite de la comète. Les caleuls se rapportant à la fie. 1 nous ont montré déjà que les orbites des météores divergent a partir du périhélie dans cette partie de la parabole ou de l'ellipse; daus la derniére cour- be cette divergence est certainement moins sensible. Sur le dessin. la divergence des orbites est outrée pour mieux montrer seule- ment le changement dans la direction de la tangente. La ligne mm désigne la liene des noeuds; la distance du périhélie т au Soleil est plus courte que la distance Terre-Soleil, et par conse- qnent la Terre traverse le courant du dedans en dehors de son anneau par les points 00’. Or, à la suite de la divergence des orbites des météores, la tangente aux orbites extérieures en 0’, par son bout m’ est déclinée à l'Est plus que la tangente en o, dirigée vers n; et comme les météores viennent dans les direc- tions #0 et mo, il est clair que le radiant doit paraître déplacé dans la direction vers l'Est, ce qu'on voit en effet d'aprés ses ascensions droites et ses longitudes. Dans le cas des orbites mé- téoriques paralléles,—cette déviation serait insensible pour un in- tervalle du temps n'atteignant pas deux heures. Ainsi le déplacement du radiant est une conséquence géome- trique du non-parallélisme ou de la divergence des orbites mé- téoriques. Nous avons dit plus haut que les observations récentes de M. Denning ont montré le déplacement du radiant vers l'Est aussi dans la comète de 1861, I. Or, les éléments de cette comète sont. ОО, jun 9: T== 243° О = 30 = S logq — 9.964 Mouvement direct. Il est aisé de voir d’après ces éléments que le dessin schema- tique fait pour la comète de Ва ici peut servir aussi à l'expli- cation du déplacement de la tangente vers l'Est. A l'aide des don- nées numériques on n'a qu'à calculer la valeur de ce déplacement. A l'aide des formules 19., 20., 21. calculons maintenant pour le courant de Biela les valeurs des angles A et c. SO) PES Le déplacement angulaire de la Terre a==4’.6; les valeurs de 2 et © sont trouvées plus haut, et on aura: AD UTE 21 .et à l'aide d'une construction graphique à la main, on verra que le point .4 se trouve au dessus de l'écliptique et que les plans des orbites extrémes de la partie du courant observée, se coupent à la distance du périhélie de la cométe égale à 46°, car ce pé- rihélie se trouve à 43°.3 du nœud descendant. Ils se coupent ici de la méme maniére que se coupent les plans pareils sur la fig. 1, prés des points 5',c',d', où les orbites elles mêmes correspon- dantes aux différents J coupent le plan de Vorbite cométaire le long d'une droite. Ce nest que dans des cas particuliers, ой J est symétrique de deux cótés du plan de Vorbite, par rapport à ce plan, que les orbites météoriques se coupent ici dans un point. Ainsi, d’après nos considérations sur ce sujet, exposées dans la partie théorique de ce mémoire, les météores rencontrés par la Terre le 27 novembre, ont quitté la comète aprés son passage au périhélie, — dans sa révolution précédente ou dans quelque une de ses révolutions antérieures, — à l'anomalie vraie égale à 180*— 46°=134". Probablement à cause de la distance péri- hélie q assez grande les éruptions ont commencé après le périhélie. Naturellement, on ne peut pas attendre ici des nombres tant soit peu exacts parceque l'erreur d'un degré dans la position du ra- diant produit déjà une erreur de plusieurs degrés dans le calcul précédent de l'anomalie. L'angle A peut étre employé avantageusement pour l'estimation de la valeur gsnJ alors seulement quand il se rapporte aux plans des orbites les plus éloignées du plan de l'orbite cométaire, c'est à dire quand les corpuscules ont été émises dans le plan perpen- diculaire au plan de l'orbite de la cométe. Alors seulement A est égal à l'angle 2x de la formule 11. Dans tous les autres cas il est plus petit que l'angle 2a. Un cas pareil a lieu quand la Terre passe par le courant non par son axe et perpendiculairement à sa largeur, mais plus ou moins obliquement. 1l est important de noter que les observations de M. Denza ne se rapportent pas à la largeur totale du courant, mais à sa moitié, car elles sont com- mencées déjà lors du maximum (ibid. p. 77). Done, à cause du passage oblique et par la moitié du courant, langle A non seulement n'est pas égal a 2%, mais il est plus petit que x. La formule 11. nous donne z == 27' pour J = 46° et pour j= 0.016. La disposition des orbites météoriques dans notre cas actuel est telle que l'aire instantanée de radiation d'aprés la théorie doit étre une figure, une bande allongée dans le plan perpendiculaire au plan de l'orbite cométaire; le déplacement du radiant, ou, ce qui revient au méme, le non-parallélisme de ces orbites produit avec la durée du temps une figure plus large qui, n'étant pas angulaire peut étre prise pour ovale ou elliptique. Nous avons vu plus haut, à la fin du paragraphe 4, que cette forme allongée de l'aire de radition a été remarquée par plusieurs observateurs qui lui ont assigné gráce à la grossiéreté presque inevitable d'observations les diamétres trés différents. Il parait que les nombres donnés par le Prof. Young, 2° et 4° s’approchent Le plus de la vérité. Admettons qu'il a retreci un peu, comme il le dit lui méme, les diamétres de l'ellipse, et prenons pour le grand axe de la figure le nombre de 57.5 — 2%, qui est la moyenne des données de M. Young et de M. Denning. Alors, à l’aide de la formule 11., en posant J==45°, on obtient j— 0.06. Vu la grossiéreté des observations ou peut toujours étre content de ce résultat, car il donne la valeur de 7 dans des limites tout à fait admissibles et méme assez proches du nombre indiqué par mes recherhes sur les cométes, à la vitesse initiale du II type qui a eu lieu, selon toutes les apparences, dans la comète de Biela lors de son existence et de sa division. Nous avons vu plus haut que l'axe de l'aire elliptique de ra- diation formait l'angle de 127.5 avec le cercle de déclinaison et passait à droite du póle nord de l'équateur. D'aprés ma théorie elle se trouvait dans le plan perpendiculaire au plan de l'orbite cométaire et passant par conséquent par le pôle de cette orbite. La longitude du nœud descendant de l'orbite de la comète étant 66°18', et son inclinaison 12°36*, on a pour les coordonnées de ce pôle la longitude /— 156" 18' et la lati- tude b==77°24', d’où l'ascension droite sera 237° et la décli- naison 687.5. Voyons à quelle distance de ce point passe le grand cerele mené par le radiant et l'axe de l'aire de radiation jusqu'au cercle de déclinaison du póle de l'orbite cométaire. On a le triangle sphérique: radiant, póle de l'équateur et l'intersection de notre М 1. 1889. 3 — 94 — srand cercle avec le cercle de déclinaison du póle de l'orbite co- métaire. Le cóté connu de ce triangle est la distance du radiant au pole nord qui est égale à 46°; les angles adjacents à ce cóté sont 12°,5 et la différence des ascensions droites du pôle de l'orbite (237°) et du radiant (22°) égale à 145°. En appliquant à ce triangle les équations trigonométriques de Gauss on trouve pour l'arc entre l'intersection cherchée et le pôle nord la valeur de 19°.6, ou pour la déclinaison de cette intersection 707.4; et comme la déclinaison du póle de l'orbite est 68.5, on voit que laxe prolongée de la figure de l'aire de radiation passe à peu prés par le póle de l'orbite cométaire. C'est un résultat trés inté- ressant et trés important pour ma theorie! Ainsi l'application de la théorie au courant de Biela nous montre déjà comment nos raisonnements s’accordent avec les phénoménes observés et les expliquent d'une maniére simple et plausible. Passons maintenant au courant des Perséides. Les éléments de l'orbite de la comète génératrice, 1862, Ш, sont: T= 1862, aoüt 22.54 t.m. Greenwich. qu c ME О 2 OQ 71525445 gems. 1116621026 log q — 9.9855 e— 0.96076 Temps de révolution 121.5 ans Mouvement rétrograde. Le courant a lieu dans le noeud descendant, et en 1866 la Terre passa par ce noeud le 10.75 aoüt. . Les éléments des Perséides, deduits des observations de 1866 sont: T= juillet 23.62 942 138 O — 19910116 $— 64 3 q-— 0.9643 Temps de révolution — 108 ans (?) Mouvement rétrograde. ZU Sa Le lieu du courant se trouve à la distance de 27°.2 du péri- hélie de la cométe, car c'est la distance entre le noeud descen- dant et le périhélie, et dans la partie de l'orbite aprés le péri- &élie. La construction schématique ue sera pas ici si claire pour expliquer en gros le phénoméne, mais le calcul résout la question _ facilement. Les données numériques concernant la position du radiant dans les différentes jours de la durée du courant nous sont données dans le Mémoire de M. Denning (M. N. vol. 45, pp. 97—98): „Ihe display, dit M. Denning, first assumes a distinct and definite form on the night of July 25, when it furnishes about one me- teor per hour. Thence it devolops an intensity until August 10, after which it declines somewhat rapidly until August 19, when it appears to have become nearly exhausted, though, I believe, especially from my observations of the present year, that is feebly sustained until August 22, when it gives about one meteor in three hours (?) within the sphere of vision commanded by one observer“. Un météore par heure et un météore par trois heures,—sont ce les nombres assez suffisants pour prolonger ainsi la durée d’un cou- rant, surtout quand ces météores apparaissent non dans un désert, mais dans la région du ciel ot les météores abondent, et quand le radiant en question se déplace en parcourant un chemin de 40°? Cette supposition est certainement arbitraire; et on pretend encore que le vrai commencement a lieu le 13 juillet! Mais passons aux nombres et aux calculs. Voici les données de M. Denning: Date. NR REST ies s POR a @) Juillet 25 20 1 hy + 55° 26 29 1 or 55 97 29 9 28 55 98 29 2 29 55 29 26 3 30 55 30 24 3 31 55 31 2] 4 39 55 Aout 1 18 5 33 56 бы Date ds NU erus ah C Août 2 18 5 34 56 3 20 6 35 56 4 21 6 36 56 5 29 7 38 57 6 24 8 39 57 7 27 10 40 57 8 34 16 49 57 9 48 32 43 57 10 71 57 45 57 11 44 29 47 57 12 26 11 49 57 13 23 7 51 57 14 23 5 54 57 15 22 4 56 +57 16 19 3 59 +57 17 18 2 62 57 18 18 1 65 57. 19 18 1 68 4-57 Pour le commencement et Ia fin de l'apparition on a les coor- données apparentes du radiant: N A [в] 1) Juillet 25 27° 455° 2) Août 10 45 57 3) Aoüt 19 68 4-57 Puis on a: l b ^ 1) 470,9 405.4 122°.1 2) 59 .6 37.3 137 .5 3) 75 .6 34 .6 146 .1 Ha Ce L PU € 1) 39.1 72.3 42.9 2) 47.4 74.6 39.0 DR 56.1 64.2 39.1 =’ $ $ 1) 71.6 Wane 70.8 2) 65.4 76.0 64.6 3) 65.6 66.7 63.3 Si on calcule maintenant l'angle A pour l'intersection des or- bites extrêmes 3) avec l'orbite cométaire où 2— 66° 26 et а = 8*.7, on obtient À = 7°.9 et c = 78°, et on voit que les orbi- tes se coupent au dessous de l'éeliptique (une grossière construc- tion graphique à la main), dans un point éloigné de 105° du pé- rihélie de la comète. C'est donc le point où ont eu lieu les érup- tions qu'on a rencontré le 19 aoüt. Ces éruptions se sont pro- duites,—- dans la partie de l’orbite du noyau aprés le périhélie,— ou lors de la révolution précédente, ou dans quelque révolution antérieure. Comme l'ellipse de la cométe est trés allongée, il est très naturel d'avoir les météores émis aprés le périhélie du noyau, car ceux qui sont éjaculés avant le périhélie suivirent les orbites hyperboliques. Dans le cas des Perséides la Terre parait passer par l'axe de lanneau, dont les sections. aprés le périhélie sont presque circu- aires; donc la valeur trouvée de A devrait représenter l'inclinai- son des orbites météoriques les plus éloiguées du plan de l'orbite cométaire, c'est à dire être égale à l'angle x. Or, en posant J— 60° et j— 0.22 on obtient x—7°.9. Il est vrai que dans cette comète les éruptions ont été très énérgiques, et nous avons trouvé (Bredichin; Révision des valeurs numériques de la force répulsive) pour sa come du I type g—0.25; mais en tout cas les valeurs de J=60° et de 7— 0.2 paraissent un peu outrées. En prenant le diamétre de l'aire de radiation égal à 10°, on obtient 2 — 5^, d’où, à l'aide de la formule 11., avec la valeur de J=45° on obtient 7— 0.17, ce qui est beaucoup plus pro- bable. Ainsi, la durée du courant jusqu'au 19 aoüt parait un peu outrée: peut étre il ne dure que jusqu'au 14 ou 15 aoüt. Pour- tant, la difficulté n'est pas ici trop grande, et la durée méme ET rn (Se SEE m rn LUNO om jusqu'au 19 aoüt peut étre admise, seulement la source du de- saccord se présentera alors dans l'erreur de la détermination du radiant à l’aide de ces météores qui sont déjà si rares qu'à coup stir la position du radiant est erronée de plusieurs degrés. En effet, le déplacement trop rapide du radiant dans les derniers jours du phénomène en tout cas est très suspect. Pour l'intersection des orbites extrêmes 1) avec l'orbite comé- taire on obtient avec «2-2 15.3 la valeur de A==15°.5 et c— 637.5, d’où la distance du point de l'intersection et du périhélie come- taire est 91°, c'est à dire que les éruptions correspondantes aux météores observés le 25 juillet ont eu lieu à l'anomalie vraie égale à 91°, ce qui est de nouveau tout à fait naturel. Mais la valeur de 4—: 157.3 requiert une valeur de 7=0.4 qui est déjà trop outrée. Ici à plus forte raison nous pouvons dire que notre courant n'a commencé que le 1 aoüt, et les météores observés avant ce temps appartiennent probablement à un autre courant, adjacent à celui des Perséides. On dira peut étre pourquoi le ra- diant de ce courant supposé se déplace comme le radiant des Per- séides. Mais s'il se trouve dans la méme region du ciel, il a le droit de subir le méme déplacement. On peut dire encore que le nombre horaire des météores varie presque reguliérement vers le maximum des Perséides; mais c'est parceque le maximum de ce courant, beaucoup plus faible relatirement, se trouve probablement .non loin du maximum des Perséides. On voit d’après tout ce qui précède que la valeur da rayon de l'aire de radiation d'un côté et Ia valeur de Vangle A qui dépend de Ia durée du courant, de l'autre cóté, sont intimement liées et doivent, pour ainsi dire, servir de contróle l'une à l'autre. Certainement, pour soutenir la largeur démesurée du courant on peut avoir recours aux perturbations planétaires qui auraient pu changer les inclinaisons et les positions des neuds des orbites météoriques et élargir ainsi le courant. Cette explication est trés plausible, surtout quand on se contente de ne pas calculer ces perturbations, mais de les nommer seulement. 6. Il s’agit maintenant d'une question trés importante, d'un phé- nomene qui s’erige en obstacle contre toutes les théories plus ou moins admissibles. J'entends les radiants stationnaires ou de lon- gue durée. sea ECM lel C'est M. Denning qui a admis ces radiants, et pour bien com- prendre leur signification il faut lire attentivement l'exposé de ses opinions concernant ce sujet (M.N. vol. 38, pp. 111—114; vol. 46, р. 347; vol. 45, pp. 939—110, 444). En 1878 il fait savoir que quelques courants paraissent avoir une durée trés longue. Dans certains cas bien marqués, la période embrasse, dit il, plus de quatre mois et il y a des radiants qui ont la tendence de se répéter ou de présenter des irradiations secondaires dans un intervalle d'environ írois mois aprés la pre- miére apparition. Il est vrai, ajoute M. Denning, qu'à présent il y a une telle multitude de radiants qui différent de date, de position, d'intensité etc. et déterminés non exactement qu'il est naturel d'attendre quelques coincidences accidentelles des positions et qu'il y a des courants tout à fait différents qui viennent plus tard de mémes places. Cela paraît être une explication naturelle, qui devient plus probable encere par le fait que les courants météoriques font leur apparition ordinairement aux environs de l'apex de la Terre et rarement sont vus en action ou bien définis loin de ce point. Il faut ajouter encore, dit M. Denning, qu'une exactitude absolue nest jamais atteinte dans cette branche d'observations et que la position du radiant d'un faible système rarement peut être enfer- mée avec confiance dans les limites de 5° ou 7°. Outre cela l’idée de ces radiants à répétition est en déssacord avec l'hypothése de la parenté des cométes et des météores dans cette simple forme sous laquelle nous la concevons. Néanmoins il est bien. démontré, dit M. Denning, qu'il y a des radiants présentant plus d'une apparition, avec deux maxima aux intervalles prés de trois mois, un peu plus ou moins. En 1884 M. Denning developpe sa pensée plus amplement en insinstant tonjours sur l'existence des apparitions successives des météores exactement du méme point du ciel aprés des courts intervalles d'une apparente tranquillité. Il nomme ces points ,ra- diants stationnaires“. En admettant librement la multitude innombrable de courants, et la difficulté pratique qui se présente dans leur individualisation et dans la détermination de leurs centres de radiation, il trouve pourtant qu'avec l'experience ces obstacles deviennent moins for- midables: l'observateur trouve le moyen de distinguer les météores d’un méme courant par les traits individuels de leur ressemblance. La longueur apparente du chemin, les raies ou les trainées de ah WANG SM différentes couleurs, les chemins raccourcis, etc. sont pour lui les apparences de la plus grande singification dans Vindication du vrai point de radiation. L'observateur devient familier avec ces apparences lequelles en combinaison avec la direction du mouvement conduisent aux résul- tats dignes de confiance. Il faut admettre, dit M. Denning, comme une chose ordinaire que dans les radiants des bolides on trouve des erreurs probables de 5°, de 7" et même de 10°, tandis qu'un observateur qui suit adroitement le progrés d'une pluie d'étoiles peut obtenir son centre avec l'exactitude de 2° et souvent de 1°. Il pense que les radiants, comme tels, diffus ou allongés n'existent pas en réalité, et qu'ils proviennent ou des erreurs de l'observation, ou des courants à peu prés concentriques et des époques contem- poraines. Les systèmes météoriques d'une inclinaison considérable peuvent rester en activité pour un temps trés court s'ils décrivent des orbites paraboliques, parceque la Terre peut traversez un cou- rant de cinq millions de lieues (anglaises) dans l'espace de trois jours. Une largeur énorme produira aussi une longue durée; mais le radiant doit alors se déplacer parmi les étoiles. M. Denning, en faisant ces réflexions, admet évidemment le parallélisme des orbites des météores et l'existence des leurs orbites paraboliques. Aprés ses reflexions générales M. Denning présente comme exemple les observations de six radiants stationnaires. Pour chacum de ces radiants il donne la moyenne de ses posi- tions pour les différentes époques de l'année. Prenons, par ex. le radiant Ne IL, déduit des observations propres de M. Denning. Il dure du 6 juillet jusqu'au 14 novembre, et sa position est 2—469.1 et 6==-+45°.0. Voici les données pour les différentes époques: Q & G Juillet 6—17 47° «dn 23 — 25 48 43 25—31 et aoüt 13 41 40 Aoüt 6—12 50 47 2—11 44 46 6—12 : 49 47 3— 16 46 45 N UM pi @ Août 19—91 46 45 91—93 46 47 Me 3T 45 47 Août 24—Sept. 14 44 43 Sept. 4— 16 47 45 Oct. 90 : 45 46 Oct. 31—Nov. 4 46 46 Nov. 19— 14 48 +43 Quoique M. Denning admet une grande exactitude dans la de- termination de ces radiants, pourtant on voit ici les différences de 9" en ascension droite et de 7^ en déclinaison. Les différen- ces sont plus grandes et plus fréquentes quand les observations n'appartiennent pas à un observateur. A ses six exemples M. Denning ajoute encore 26 radiants sta- tionnaires, et il dit que plusieurs de ces courants paraissent non seulement stationnaires mais continus, parceque l’accumulation des nouvelles observations a la éendence de remplir les époques de leur tranquillité apparente. La durée prolongée des pluies météori- ques, dit M. Denning, produit un antagonisme extraordinaire entre la theorie et l'observation et il s'avoue incapable de présenter quelque hypothése pour expliquer le phénoméne; le sujet est d'une erande difficulté, dit il, mais il est si bien marqué quil peut supporter le plus serieux examen. La vitesse en nombre moyen presque parabolique des météores est adoptée dans la science à la suite des observations trés nom- breuses et des raisonnement vrais. Le rapport de cette vitesse a la vitesse de la Terre doit produire l’aberration de la position apparente des météores, montant jusqu'à dizaines de degrés. Si un radiant est stationnaire, il doit étre donc exempt de cette aberration, c'est a dire la vitesse de sont courant doit être énor- me. Plusieurs savants, par ex. MM. Tupman, Greg et Ranyard ont fait à M. Denning cette objection trés grave. Mais il soutient toujours l'existence de ses radiants stationnaires, comme l'inévi- table conséquence de ses observations et pretend que ces radiants ne peuvent étre effacés du ciel que par quelque objection plus forte que celle, que les pareilles anomalies ne s’accordent pas avec les théories qu'on a imparfaitement appliquées à une branche nouvelle d'astronomie, et que nous ne sommes pas en état de prétendre que notre connaissance de la théorie renferme toutes les formes et les conditions possibles des phénomènes météoriques qui se présentent à la Terre. Mais dans cette question le point principal est la vitesse des météores: si elle est énorme et si les courants peuvent embrasser par leur largeur toute l'orbite terrestre, alors leurs radiants pour- ront rester fixes un peu à la maniere des étoiles dont la lumiere n'est assujetie qu'à une petite oberration. Pourtant M. Denning s'oppose énergiquement à l’admission d'une vitesse trop grande. Voila ce qu'il dit (M. N. vol. 45, p. 444): ,Certain remarks were made as to the velocity of me- teors and the enormous speed necessary to explain the occurence of fixed, long-enduring radiant points. I wish to say that no such velocities are observed, and that it is impossible the fixed ra- diants can be explained by this means. The meteors falling from the stationary radiants, referred to in may paper read at the De- cember meeting, appear to be of ordinary character, and their motions cannot differ essentially from the parabolie velocities ex- hibited by the planetary streams*. Et par rapport à la question, si la vitesse de quelques radiants fixes a été déterminée par plusieurs observations des bolides et des grands météores, M. Denning a repondu positivement (ibidem) que cette vitesse certainement a été calculée dans plusieurs cas et qu'elle s'aecorde avec la vitesse ordinaire des météores planétaires. Mais, si Ia vitesse des radiants stationnaires est la vitesse gé- néralement adoptée, la vitesse presque parabolique,—alors, à l'aide des positions apparentes des radiants fixes de M. Denning on peut facilement calculer leurs positions vraies pour les différentes épo- ques de la durée de ces radiants. Appliquons ce caleul au radiant stationnaire № Il qu’un trouve présenté plus haut et dont la longitude et la latitude apparentes sont: = 56*8 et b — 4-26".5. Pour plus de simplicité divisons les époques de ce radiant en 9 groupes dont les moyennes arithmétiques et les angles corré- spondants À et JL sont: À L Juillet 12 110*.2 20°.2 27 124 .6 34 .6 À L Août 11 138 .9 48 .9 25 152 .4 62 .4 Septembre 4 162 .1 | 10 167 .9 149 Octobre 20 207 .3 Tl 4.9 Novembre 2 220 .3 130 .3 Novembre 13 23023 141 .3 D’ot on obtient les angles 6, Е, €’ < 9 & € 399.9 44°.0 735.5 52 .8 34 .1 57 A 74 .6 97 .6 46 .6 101.1 27 1 45 .8 117 .9 30 .3 51.2 195 .9 33 4 56 .3 150 .2 63 .9 103 .3 159 .5 Ty c 118 .3 153 4 85 .2 130 .0 Et l'on trouve enfin les coordonnées vraies par rapport à l'éclip- tique (/, 6’) et par rapport à l'équateur («', ©): р V a! J 89°.0 37°.9 88".4 61%.4 77 .9 42 .1 68 .7 64 .7 64 .6 44 5 45 .6 64.1 se 44.7 yi 60 .0 41 .9 43 5 17 .5 55 .6 36 .6 49 4 12 .9 52 .6 42 5 28 .9 28 .5 42 .8 71.5 24 .0 65 4 45 .8 94 .5 20 1 95 .8 48 4 NER AMAR aol D'aprés ces positions vraies on voit quel voyage sur le ciel fait notre radiant stationnaire. Ce sont les différents courants espa- ces sur l'étendue de 80° en ascension droite et de 20° en de- clinaison. Chacun de ces courants a son époque à lui, et leurs positions entre la multitude d'autres courants sont telles, qu'à la suite du mouvement de la Terre chacun se transporte vers le point du radiant stationnaire ou il a sa position apparente. Le radiant fixe entre en repos quand sur la courbe menée par les points des radiants vrais il y a quelque place vide, c'est à dire non occupée par quelque courant de l'époque correspondante. En exeminant Ia distribution des radiants nous avons parlé de la distance probable de deux courants contemporains. Une fois établie la vitesse moyenne des météores, les catalo- vues des radiants devraient présenter à côté des positions appa- rentes—les positions vraies pour chaque époque. La difficulté qui se présentait dans l'explication de quelques phénoménes observés dans les météores, par ex. le déplacement - des radiants, la largeur des courants et surtout l'introduction de ces radiants séationnaires avec la vitesse ordinaire des météores a engendré des doutes concernant la théorie cométaire des étoiles filantes et a eveillé les tendences de remplacer cette théorie par d'autres speculations rendant compte ou de l'ensemble du phéno- mène. ou de quelques unes de ses parties. Ces théories restent non confirmées par l'application mathéma- tique aux phénomènes et par conséquent elles doivent être re- gardées comme non fondées. M. Monck (Obs. 1886; Ne 115, p. 331) ecrit: ,à l'exception de quatre cas bien connus, on peut dire qu'aucun radiant comé- taire calculé ne s’accorde pas avec quelque radiant météorique connu, et vice versa, aucun radiant météorique ne s’accorde pas avec quelque orbite cométaire connue“. Et puis il conclue (L. A. 5. vol. 5, pp. 141—142): ,Je ne vois rien d'improbable dans la supposition que le systéme solaire contient une quantité de corps irop petits pour étre observés hors le cas de leur entrée dans notre atmosphére. Je ne vois aucun raison d'assigner la limite inférieure de grandeur aux corps qui circulent autour du Soleil et de prétendre que les plus petits d'entre eux consistent en comè- ies ou en débris des cométes. À much more extensive correspon- dence must be shown to exist between comets and meteors be- fore we can except the cometary theory as satisfactory“. PUN h. Proctor (M. N. vol. 46, p. 118) explique la largeur de l'aire de radiation par les changements de direction produits par la résistence de notre atmosphére. Si cette résistence influe sur les météores qui entrent dans le méme temps, en courants paralléles et dans la méme région de notre air,—tant plus elle doit agir, selon lu,—sur les météores qui tombent dans l'air aux différentes époques. R. Proctor va plus loin encore, et i| tache d'ériger tout un systeme pour expliquer, entre autres, les radiants stationnaires de M. Denning, auquels il attribue pourtant une vitesse énorme. Comme le nouvel ordre de météores découvert par M. Denning n'a pas pu être attiré dans le systeme solaire par l’action du So- leil, dit Proctor,—nous devons réjeter dans ce cas ce qu'on re- garde comme la théorie acceptée de l'origiue des météores. Si une explosion pareille à celle de Krakatoa répand la pous- sière dans l'espace des millions des lieues cubes de notre air,— la supposition qu'un corps pareil au Soleil, par ex. notre Terre dans sa jeunesse, a expulsé des corpuscules météoriques dans la vaste région des espaces interplanétaires, ou qu'un Soleil égal au notre a expulsé des corps météoriques dans les espaces plus grands encore,—est simplement une théorie qui présente sur une plus srande échelle ce que nous voyons se produire sur une échelle plus petite. | Ainsi, d’après Proctor, tout ce que nous montre l'analyse mi- croscopique, chimique et physique par rapport aux météores, tout cela s'explique par la théorie de leurs expulsions par les planètes et les soleils. En somme, les systèmes de météores ou de comètes paraissent avoir, d’après Proctor, leur origine dans des globes, se trouvant encore dans l’état actuel de notre Soleil et qu’on peut classer ainsi: . Expulsés par les planètes semblables à la Terre; . Expulsés par les planètes géantes; . Expulsés par notre Soleil; . Expulsés par les autres soleils du même ordre que le notre; . Expulsés par les soleils géants du premier ordre. Probablement, dit Proctor, il y a d’autres classes et certaine- ment il y a aussi des subdivisions. Je passe sous silence encore quelques conseptions vagues, dont lune est plus inadmissible que l'autre. Les comes anomales n'ont été vues que dans 8 cométes; nous admettons donc la possibilité des éruptions météoriques qui ne sont Er © D = pas visibles. Or, les effluves de la matiére caudale se trouvent dans l’état d'incadescence électrique, comme le montrent leurs spectres; les corpuscules météoriques sont visibles seulement grace à la lumiére réflechie du Soleil, et par conséquent leur quantité dans l’éruption doit être très abondante pour qu'ils parviennent à la visibilité. Nous avons un exemple très important où la come anomale a déjà cessé d'exister et néanmoins l’éjection des corpuscules pou- vait étre encore visible. M. Schiaparelli la décrit ainsi (Osservazioni della cometa 1862, Ill, p. 20): „La rimarchevolissima fase subita dal getto nel giorno 25 agosto (le passage au périhélie a eu lieu le 23 août) mostra che il nucleo in quel giorno ejettó dal suo seno una quantità di minuti corpuscoli“. Ces corpuscules, émis aprés le passage au pé- rihélie pouvaient déjà se diriger sur des trajectoires elliptiques et devenir des météores. Aprés avoir étudié la position (qui se trouvait daus l'intérieur de Vorbite du noyau) de la come anomale de cette comète et ayant en vue l'observation importante de M. Schiaparelli, je me suis exprimé ainsi (1876; Annales de l'observatoire de Moscou, vol. Ill, p. 4): «Il parait que la come anomale de la cométe de 1862, III présentait lacte méme de la transformation graduelle d'une partie de la masse cométaire en essaims de météores». Plus tard, j'ai indiqué pour les comes anomales de quelques autres comètes leur position dans l’intérieur de Vorbite et par conséquent la possibilité d'abandonner la voie parabolique et de se convertir en météores (voir les lieus de nos Annales cités sur la première page du présent Mémoire) ‘). Un certain M. Mareuse, en 1884 (Marcuse; Theorie der Comet- enschweife. Berlin). 1884), en employant les nombres donnés par moi pour les positions des comes anomales a fait une faute de soustraction (on peut voir mes objections la—dessus dans nos An- nales, dans les Astronomische Nachrichten et dans le Bulletin As- tronomique) qui l'a conduit à cette conclusion erronée que les 1) Même dans Ia comète de 1823 (1879; Annales, V, 2, p. 59—60), où la come anomale paraissait disposée presque dans l'orbite, cette come se trouvait en ré- alité dans l’intérieur de l'orbite, car l'angle du rayon vecteur avec la tangente étant 25° celui de la come avec le rayon vecteur était 20°; voilà pourquoi j'ai pu dire: «cet appendice anomale peut étre regardé comme une trainée de mé- téores“. + M RU el comes anomales se trouvent toujours dans l'orbite méme de la comète. Ayant obtenu ce résultat faux, il adopte gracieusement l'énoncé de mon idée etil le répéte sous cette forme: «So Кане man den Schluss ziehen,. dass die anomalen Schweife zur Bildung der Me- teorströme beitragen können». Mais en répétant mes paroles, M. Marcuse n'a pas compris mon idée qui implique la possibilité de la transformation des orbites paraboliques en trajectoires elliptiques. En effet, si Ia come ano- male visible ou invisible, se trouve precisément dans l'orbite pa- rabolique, alors les corpuscules s'en vont avec le noyau dans l'infini de l'espace sans nous laisser des courants météoriques. 7 Nous avons déjà dit que parfois on entend des voix qui nient lintime liaison des comètes avec les météores en général et ne l'admettent que dans quelques cas spéciaux, notamment dans les quatre courants bien connus, ой l'intensité du phenomene et puis l'existence des cometes génératrices qui se meuvent approximative- meni dans les mêmes orbites que Ies météores rendent la négation impossible. Les doutes, — outre la difficulté présentée par quelques phé- nomènes qui jusqu'à présent restaient inexpliqués,—ont pour base probablement la différence enorme entre le nombre des cometes enregistrées dans nos catalogues (310) et le nombre des radiants (5000) qui s'augmente presque de jour en jour. On se dit évi- demment que la plupart des radiants n'ont point des cométes cor- réspondantes et par conséquent doivent leur origine à quelque autre source. La supposition des courants paraboliques qui se traineraient sans fin autour du Soleil était tacitement adoptée jusqu'à présent. Or, l’action dissolutrice du soleil, sans admission d'autres agents que l'attraction newtonienne, est impuissante de transformer les orbi- tes, pour la plupart paraboliques, en orbites elliptiques à répé- tition annuelle des courants de météores. Et il est facile de con- cevoir, comme nous avons déjà dit, que ces courants paraboliques devraient avoir une épaisseur ei même une largeur trop minces. C'est en introduisant der chocs éruptifs qu'on parvient à pro- duire le courant elliptique et à l'élargir dans toutes les directions de sa section transversale. SCR EN en Sa VIT MM EE LIII YR a ee = a D ne re tem Da Veh Si cet effet, ou en general quelque autre agent est nécessaire pour produire les propriétés actuelles des courants, il s'en suit que sans cet agent on commencait àsentir les défauts de la sup- position admise jusqu' ici. Nous avons vu comment on peut expliquer sans difficulté les phenomenes qui faisaient l'obstacle à la theorie et comment une cométe qui a visité notre systéme planétaire dans quelque époque immémoriale, a pu laisser dans ce système un anneau de météores à répétition annuelle. Cette possibilité une fois admise,—et cette admission est le ré- sultat de l'aecord des faits et de la théorie, — on voit tomber l'obstacle trés grave, présenté par la différence des nombre des cométes et des courants. D'aprés le nombre des cométes qu'on découvre dans ce siécle, on conclut quelle quantité de cométes a dü s'approcher du soleil dans les siécles et dans les milliers d'années passés. A coup sur cette quantité ne sera nullement au dessous du nombre de courants ^ 4 connus à présent et qui seront connus dans l’avenir. De notre point de vue, au contraire, cette pluralité même des: courants devient un des puissants appuis de la théorie cométaire des étoiles filantes. D'autre part, nous avons vu que l’anneau de météores peut devenir assez large, surtout dans certaines parties de l'orbite co- métaire, et assez épais à la suite des éruptions contenues dans des limites trés admissibles et trés probables des valeurs de j et J. Aiusi, la Terre peut rencontrer, à certaines conditions, le co- urant météorique d'une cométe dont l'orbite ne se croise pas ex- actement avec l'orbite de notre planéte, mais passe à une distance plus ou moins considérable de la dernière. Désormais pour calculer ie radiant de quelque comète il faut employer le procédé suivant. En notant la partie de l'orbite co- métaire ой le passage peut avoir lieu, on.doit calculer les orbi- tes extrémes elliptiques des météores, c'est à dire les orbites cor- respondantes à une valeur de 7 admise et aux valeurs de J ex- trémes, par ex == 45°. Ayant obtenu ces orbites on doit calculer les radiants à l'aide des tangentes à ces orbites. Ces radiants seront les limites du radiant possible du courant météorique.. De la méme maniére, si on a le courant météorique, c'est à dire son radiant qui ne coincide pas dans les limites des erreurs probables avec le radiant de quelque cométe connue, il faut éprou- Lg, et ver, moyennant la construction indiquée tout à l'heure, la possi- bilité de la rencontre de la Terre avec les orbites météoriques engendrées par les éruptions de cette comète. En allant plus loin, on concoit la possibilité de reconstruire à l'aide des radiants connus les éléments paraboliques des cométes se trouvant déjà dans l'infini. Cette reconstruction, certaiment approximative, peut étre effectuée moyennant les procédés graphi- ques. C’est alors peut être qu'en ayant sous les yeux ces milliers d'orbites on sera en état de s’approcher de la résolution des questions concernant la distribution des orbites cométaires dans l'espace, le groupement de leurs périhélies ete. Cela pourrait re- pandre de la lumiére sur le passé du systéme solaire. Les opinions sur la discordance des positions des radiants mé- téoriques et des radiants cometaires sont pourtant toujours outrées. En effet, dans le catalogue du Prof. Herschel (M.N. vol. 38, pp. 369—395), contenant prés de 150 radiants cométaires, on trouve déjà une quantité assez respectable de ces radiants qui s’accordent avec les radiants des météores dans les limites très modiques des erreurs probables d’observations. Prenons seulement les radiants pour lesquels on a trouvé les radiants correspondants météoriques et ot la discordance de date (en jours) et de position (en degrés) est au dessous des deux jours en date et au dessous de 10° en position. Ces radiants sont: Discordances: Comètes: de date de position 1860 IV 0 2 Lae) 1 0 2 1672 0 5.5 1718 0 3 1746 0 3 1556 0 6.5 1857 V 0 2 1847 0 4 1861 | 0 4.5 MS Jil 1 8 1618 Ш 0 3.5 Je 1. 1889. + II Il VII Appui de date 1 o Cc oOo ERA Oo Oo C Cc CO Cc COC QOO Clm e S'S = Discordances: de position 2 1.5 OQ» HP NB DH AFP © ND OO WD сл How OL Or or 2.5 Y e 6.5 2.5 — 8} — Dans des comparaisons pareilles il faut avoir en vue que la conséquence géométrique de notre théorie est le déplacement plus on moins grand dw radiant météorique et l'étendue plus ou moins grande de l'aire de radiation, qui peuvent masquer quelquefois l'accord parfait du radiant cométaire avec le radiant météorique en montrant des différences dans les dates et les positions. Ainsi, par ex. le radiant calculé de la comète de Halley a pour lépoque le 4 mai et pour la position «= 337" et 2 — 0°. M. Tup- man, en 1870, le 1 et le 3 mai a observé le courant des Aqua- rides et trouva pour son radiant 325'— 27.5; en 1878, le 4 mai, M. Corder a trouvé pour ce radiant 334°—1°; M. Denning, en 1886, à l'aide des observations des 12 météores faites du 1 au 6 mai, a trouvé 337° — 2°.5, avec l'erreur probable == 2°, — „Nine of the meteors, dit M. Denning, agree well with this posi- tion, and the three remaining tracks pass within a few degrees of it, but the radiant may be diffuse to the extent of 5° or 7", for I cannot otherwise explain the three slightly discordant meteors the directions in each case having been well observed“. Au moment de la plus grande proximité mutuelle de la Terre et de l'orbite cométaire cette orbite se trouve à 0.06 au dessous (vers le sud) de la Terre. L'époque des observations de M. Tupmau est antérieure à celle de M. Denning, et dans cet intervalle le radiant diffus a pu se déplacer de 12° dans la direction vers l'Est. Dans les derniéres années on a trouvé encore quelques radiants cométaires qui s’accordent plus ou moins bien avec les radiants météoriques, par ex. les radiants des cométes 1881 V, 1886 VII, etc. i En étudiant les cométes on peut s'apercevoir que leurs éruptions sont assujeties par leur intensité aux changements plus ou moins périodiques et quelquefois brusques dans la durée de l'apparition de la cométe. De là viennent ces bandes transversales, que je nomme isochroniques ou ces nuages dans la come, dont les exem- ples nous ont présentés les cométes 1744, 1858 V, 1882 II etc. Si la cométe est périodique, l'intensité des éruptions ne reste pas la méme dans ses approches successives vers le Soleil. M. Berberich (Die Helligkeit des Encke'schen Cometen. Astr. Nachr. nos. 2836-—2837), en étudiant soigneusement l'éclat de la cométe 'Encke dans ses 24 revolutions depuis 1786 jusqu'à 1885, y a trouvé des différences notables sans variation graduelle. 4* rt Во Pour expliquer ces changements il indique, entre autres, leur correspondance, leur corrélation avec la période des taches solaires. Les maxima de l’éclat correspondraient aux maxima des taches, et les minima aux minima. - Quoique il en soit, il faut admettre comme un fait que l'inten- sité et par conséquent la masse d'éruption dans Ia cométe pério- dique varie de révolution à révolution. Cela doit se réfléchir, pour ainsi dire, dans les differences de l'intensité de l'anneau météori- que dans ses différents endroits. Sous ce rapport sont très intéressantes les réflections du Prof. Kirkwood (Obs. 1885, no. 386) concernant le courant des Léo- nides, — comète périodique de 1866 I. Il fait remarquer que le long de l'orbite de cette cométe il y a trois nuages météoriques. L'un d'eux, étudié par Adams, Newton et Schiaparelli a le temps- périodique de 33.25 ans. Un autre amas, d’après les observations de Humboldt et Que- telet, a le temps de révolution égal à 33.31 ans. Enfin le troi- siéme essaim, probablement moins étendu et moins dense a le temps périodique de 33.11, comme le montre les observations — entre 1850 et 1880. Le temps périodique de la cométe elle mé- me est, d’après le calcul d'Oppolzer, 33.176; mais M. Kirkwood trouve que le nombre 33.28 ans est plus exact, et il pense que la séparation du premier essaim a eu lieu en 1366, vers le temps de la premiere apparition (?) de la cométe et que cette sépara- tion ou cette sécrétion a contribué a laffaiblissement de l'éclat de la cométe. 8. Dans ma théorie de l’origine des météores par voie des érup- tions cométaires je fais une distinction essentielle entres les efflu- ves gaseux de la matière caudale qui s'éláncent dans la come normale et ces masses éruptives qui constituent les courants mé- iéoriques. Je les considére certainement comme des corpuscules solides. Cet état solide des étoiles filantes est bien démontré et généralement admis à présent. Donc je n'ai aucun besoin de ré- péter iei tous les arguments en faveur de cette admission. Dans le discours prononcé en 1886, à Bufalo par le Prof. New- ion (The meteorits, the meteors and the shooting stars) on trouve, entre autres, ce sujet exposé très simplement et très clairement. ls) = Pourtant il est toujours intéressant de voir les résultats de nouvelles observations qui de plus en plus encore confirme ladite admission. Ainsi M. Denning, dans son article sur les hauteurs des boli- des et des étoiles filantes (M. N. vol. 48, 1888, рр. 112—114) montre, que la hauteur des bolides à leur disparition n'est que la moitié de la hauteur correspondante des étoiles filantes. Les hauteurs moyennes des bolides les mieux observés daus les derniers 20 ans sont: A E 80 bolides, 1865—1887 69.2 30.2 ou A est la hauteur de l'apparition et Æ celle de disparition, en lieues anglaises. La hauteur moyenne des météores (toutes les étoiles filantes de la 1 gr. ou plus faibles): A E E. Heis 76.9 50.1 Herschel 79.5 53.3 Waller 81.4 52.4 Denning 80.0 54.2 Si l'on exclue de ces nombres les hauteurs de quelques boli- des, on aura: A E Bolides : 69 30 Etoiles filantes 80 54. D'où il apparait qu'avant d'atteindre le degré visible d'incan- descence, les bolides doivent pénétrer dans l'air de 11 lieues plus bas que les petits météores; et qu'au moment de l'extinction ils se trouvent de 24 |. plus près de la terre que la classe faible. Le masse solide plus grande peut se conserver plus longtemps dans son mouvement dans l'air. Dans l'étude minutieuse du mouvement des étoiles filantes bien observées on peut introduire dans le calcul les petites corrections qu'on a le droit de négliger en général. Une telle correction est exigée par le changement dans la direction du météore produit aec en. par l'attraetion de la Terre, qu'on nomme Jattraction zénithale. Une autre correction depend du mouvement du lieu d'observation; causé par la rotation de la Terre autour de son axe. En s’occupant des étoiles filantes on rencontre inevitablement - la question concernant les météorites: d'oü viennent sur la Terre ces masses, que les chimistes et les minéralogistes peuvent étudier dans leurs laboratoires par rapport à la constitution et à la structure? Les minéralogistes sont inclinés pour la plupart à nier la liai- eon intime entre les étoiles filantes et les météorites. Ainsi par sx. M. S. Meunier s'exprime ainsi: ,Si la communauté d'origine des deux ordres de météores, méme supposée réelle, ne se traduit. par aucune circonstance constatable, il ne reste aucun motif de ladmeitre. La plupart des astronomes qui discutent ces questions n'ont pas étudié en détail la structure des divers types de ro- ches cosmiques. Les conditions extraordinairement complexes que suppose, par exemple, la constitution du célèbre fer de Pallas, sont absolument incompatibles avec la supposition d'une origine cométaire, et cet argument dispenserait d'en chercher d'autres. Convaincus que nous sommes de l'unité de substance des étoiles filantes et des cométes, nous persistons à voir dans le phenomene météoritique un ordre de faits parfaitement distincts“. Ür, pour les astronomes en premier lieu se place la question du mouvement et des orbites des météorites, et nous pensons qu'on pourra avoir la résolution satisfaisante de la qnestion con- cernant la structure alors seulement quand on aura trouvé les vraies orbites de ces corps. Alors on sera en état d'avoir en vue les conditions qui ont eu de l'influenee sur la structure des mé- téorites; car l'origine vulcanique, par exemple, préserit des con- ditions qui sont tout à fait contraires à celles qui sont imposées par l’origine interplanétaire, et ainsi de suite. En un mot, en connaissant la provenance des météorites on devient moins perplexe dans le choix des conditions originelles, et ainsi la question devient moins compliquée. Par contre, les re- cherches sur le mouvement sont tout à fait indépendantes de l'in- vestigation de la structure et de la constitution. Récemment le Prof. Newton a taché dans son excellent Mémoi- re (The American Journal of science. third series, vol. 36, Ne 211. H. A. Newton: Upon the relation which the former orbits of those Meteorits that are in our collections, and that were seen to tall, had to the Earth’s orbit) de résoudre cette question importante. FRIES ed Prés de 256 chutes des aérolithes sont représentées par des échantillons dans les collections existentes. Le Prof. Newton a dû chercher avec beaucoup des peines l'histoire de ces chutes dans des livres qui lui ont été accessibles. Chaque rapport direct et chaque indication indirecte concernant les chemins de ces météores à travers l'air ont été soigneusement pris en considération et leurs valeurs estimées convenablement. La détermination du chemin d'un météore qui se résout en pier- res est très allegée par ce fait que nous connaissons au moins un point de sa trajectoire, à savoir le point ot il est tombé sur la terre. A ce fait il faut ajouter un autre,—l’indication de la direction du mouvement avant la chute. L'orbite du météoroide autour du Soleil est tout à fait donnée quand on connait ces trois choses: le temps de l'entrée dans l'air, la direction du mouvement et la vitesse. La liaison mutuelle des cométes et des météores nous donne les limites de la vitesse entre 1.414 et 1.244. La direction peut étre tirée des observations faites par les per- sonnes qui ont vu la chute. Quant au temps, nous n'avons pas besoin de savoir exacte- ment le jour de la chute, mais on doit savoir le temps dans la journée quand la chute a eu lieu, car sans cela la direction du mouvement à travers l'air ne peut pas étre employée. Cela oblige à rejeter prés d'une cinquieme partie du nombre donné plus haut, et il reste 210 cas profitables. Pour les 94 de ce nombre on n'a pas (indications valables par rapport à la direction; on n'y a que le jour et l'heure de la chute. Mais ces cas ont aussi quelque valeur, cas ils montrent que les metéores sont venus des points se trouvant alors au dessus de l'horizon du lieu. Enfin pour les 116 chutes la direction est indiquée plus ou moins définitivement. On sait que l'apex de la Terre est le point vers lequel la pla- néte se meut; l'antiapex,—le point de l'écliptique d’où elle se meut. L'un est en arrière du Soleil prés de 90°, l'autre en avant de 90°. L’antiapex du météore est le point d'oü il vient; son apex,—le point vers lequel il marche. Le mouvement peut être relatif par rapport à la Terre, et dans ce cas le point de la sphère d’où vient le météore est l’antiapex relatif. Quand on a corrigé le mouvement du météore, moyennant les vitesses limites 1.414 et 1.244,— par rapport au mouvement de la Terre on obtient son mouvement absolu autour du Soleil, et le alors les deux points de la sphère célèste d’où et où le météore se meut, seront l'apex et l'antiapex absolus. Le Prof. Newton a porté les données concernant ces 116 mé- iéorites sur les cartes spécialement construites pour ce but. Les deux cercles juxtaposés, qui se touchent dans un point présen- tent le ciel; dans leur point de contact se trouve le Soleil; la lisne passant par le Soleil et les centres des deux cercles désigne l’écliptique. L'apex de la Terre est au centre du cercle qui se trouve à gauche, et son antiapex est le centre du cercle qui est à droite du Soleil. Sur cette carte le Prof. Newton a porté les antiapex absolus des météorites qui se sont disposés autour de l'antiapex de la Terre, y présentant une certaine condensation. | А l'aide de ces antiapex absolus et moyennant les constructions eraphiques très simples et ingénieuses, le Prof. Newton parvint à déterminer les éléments des orbites des 116 météorites indiqués plus haut. Le premier fait trés important consiste en ce que les antiapex absolus s'amassent autour de l'antiapex de la Terre et qu'en gé-. néral, à l'exception des 7 metéorites, tous les autres ont leurs antiapex dans l'hémisphére de l'antiapex de la Terre, c'est à dire que leurs inclinaisons sont au dessous de 90°; donc 109 mété- orites suivatent la Terre et 7 l'ont rencontrée. Les détails de la construction montrent en outre que plus de deux tiers des mé- téorites ont eu l'inclinaison de l'orbite au dessous de 35°, ayant le mouvement direct. Un autre fait non moins important qui se présente dans la con- struction graphique du Prof. Newton est que les distances péri- hélies surpassent 0.5 et sont au dessous de 1. C'est le cas pour les 103 météorites. Les 94 météorites dont la direction du mouvement apparent n'est pas connue ont dû tomber, d’après les raisonnements du Prof. Newton, dans les heures du jour, quand l'observation est plus difficile que dans la nuit. Enfin, par rapport aux 50 météores pour lesquels le temps de la chute n'est pas indiqué, le Prof. Newton exprime l'opinion sui- vante: „Of the 50 observed falls constituting the third group, of which the hour of fall is not stated, very few particulars other than the fact of fall are known. Although we are left without the power of saying that they indicate the same law as the other 210 falls, we flnd at the same time no reason to suspect the N lta contrary. It is not unreasonable to assume that the well observed stone-falls are good representations of the whole group, and to affirm the propositions with which I set out as true, in general, not only for the 210 stone-falls of the first two groups, but for the whole 260 stone-falls which are represented by stones in our cabinets, and in which the stones were seen or known to fall“. Il est done naturel de faire la conclusion que les météorites appartiennent pour la plupart au groupe de cométes à courtes pé- riodes, si ce n'est que les météorites qui ont eu le mouvement rétrograde et par conséquent la vitesse plus grande se détruisent dans l'air avant d'atteindre le sol. Les conclusions générales auxquelles aboutit le Prof. Newton sont les suivantes: 1. Les météorites qui se trouvent dans nos cabinets se mou- vaient autour du Soleil dans les orbites ayant la déclinaison moin- dre de 90°, c'est à dire leurs mouvements ont été directs et non rétrogrades. 2. Ou les météorites qui se meuvent autour de l'orbite ter- restre ont en général le mouvement direct, ou bien les météorites qui ont le mouvement rétrograde ne peuvent pas par quelque raison traverser l'air et atteindre le sol en état solide. 3. Les distances périhélies de presque toutes les orbites de météorites se trouvent entre 0.5 et 1.0. Ayant en vue les résultats qu'il a obtenu, M. Newton conseille d’introduire dans les réductions des observations futures des mé- — téorites non la vitesse parabolique, mais la vitesse qui correspond à Vorbite moyenne des cométes à courtes périodes. Nous pouvons ajouter de notre part que si les météorites se meuvent autour du Soleil ayant chacun son orbite à lui et pas en essaims, alors il est tout naturel de dire qu'ils sont des très petites cométes indépendantes. Ainsi, l'étude approfondie de leur structure doit avoir en vue cette circonstance pour accorder les explications avec les conditions de la température, du mouvement etc. qu'on peut supposer dans les cométes en général. Quiquefois on a insisté sur la vitesse hyperbolique des métèo- rites, en déduisant cette vitesse de la durée de l'apparition du météorite et de la longueur de son chemin dans l'air. Mais cette durée, comme aussi celle des bolides, observée tou- jours par des personnes non habituées aux observations astrono- miques, paraît être généralement swrestemee. En voyant un bolide, on commence à conter mentalement les secondes; mais par ma Laco seen propre experience je sais parfaitement bien que la durée d'une seconde mentale méme chez les personnes qui ont de l'instruction, est toujours plus petite que la durée du temps entre les deux battements d'un pendule à secondes. Dans le dernier temps cependant on recontre plus rarement cette vitesse hyperbolique dans les publications concernant les bolides. M. Denning présente quelquefois les réductions des pareilles observations, et la vitesse qui en dérive ne dépasse point la vi- lesse parabolique. En voici quelques exemples: Un bolide bien déterminé avait la vitesse orbitale de 17 lieues anglaises par seconde, c'est à dire 4.25 ]. séogr. (obs. 1887, p. 66). Un beau météore a présenté la vitesse de 5 l. g. par seconde (ibid. p. 102). Un météore surpassant en éclat la planéte Venus et bien observé a donné la vitesse de 4.5 l. g. ibid. p. 228). Encore un météore brillant avec la vitesse de 4 1. g. (ibidem,. p. 266)... Et si ou avait méme obtenu pour quelque meétéorite la vitesse incontestablement hyperbolique, cela n'aurait été un argument inebranlable contre la nature cometaire des météorites, car les grandes cométes ont aussi montré quelquefois, quoique rarement, des orbites hyperboliques. Notre théorie de l’origine des étoiles filantes n'a aucun besoin de lier les météorites avec tel ou tel courant météorique, avec tel ou tel radiant. Les effluves de la matiére caudale peuvent étre assez énergiques pour lancer dans la direction vers le soleil des corpuscules assez considérables pour que celles-ci deviennent des météores trés brillants; mais il serait un pew plus difficile d'admettre l’éjaculation des masses comparativement énormes, qui tombent quelquefois sur la Terre sous la forme des grands aérolithes, par ex. de 10000 k.g. Pourtant on peut indiquer dans quelques cométes les explosions tellement fortes qu'elles sont capables de diviser le noyau en plu- sieurs parties. La cométe de 1882, II a présenté, comme il est connu, un exemple pareil. La division et la décomposition de la cométe de biela a pu produire aussi quelques fragments assez lourds qui se trainent parmi les minces corpuscules constituant le courant des Andromédides. ang) MINI Peut étre qu'un pareil fragment de fer de 8 livres anglaises est tombé à Mazapil au Mexique, en 1885, durant la pluie météori- que du 27 novembre. Le Prof. Bonilla, de l'observatoire de La- catecas, l'a obtenu, 5 jours aprés sa chute, d'un homme qui a observé lui méme cette chute. Si la petite comète entière tombe sur la Terre, il n'y a rien d’improbable de rencontrer dans ce météorite une masse assez considérable, ou sous la forme compacte, — la tête de la grande comète de 1811 a donc présenté un noyau de l'aspect planétaire, — ou sous la forme d'un tas de petites pieces séparées, comme l'a présenté, à ce qu'on dit, l'amas aérolithique de Pultusk en 1869, contenant jusquà 100000 météorites. La comète elliptique de Biela s'est divisée en deux comètes indépendantes. Cette division s'explique facilement, du point de vue mécanique, par le procès éruptif. Or, un procès pareil, ой la masse détachée est de l'ordre de la masse génératrice, à plus forte raison peut avoir lieu dans une comete parabolique ou hyperbolique. Dans le cas que la masse sécrétée ainsi, se conserve, par des conditions mécaniques, tans l'état d'un système gravitatif (on com- prendra facilement ce que je veux dire par cette abréviation), les corpuscules qui la composent ne se transformeront pas en courant météorique, mais suivront tous une seule orbite, commune avec l'orbite du centre de gravité de la masse. Ce sera donc une nouvelle cométe périodique. Il est possible et méme probable que toutes les cométes péri- odiques connues sont engendrées de cette maniere. La recherche des cométes génératrices correspondantes dans les siécles passés rencontre un obstacle évident dans l'insuffisance des matériaux présentés par le catalogue de cométes. Je trouve pourtant que les cométes périodiques Tempel et D'Arrest ont leur génératrice commune dans la grande cométe de 1678; les cométes Pons-Brooks et Tuttle—dans la comète de 1672; la comete Encke—dans celle de 1231; la cométe Biela—dans la co- méte de 1695; la cométe De Vico a pour génératrice la comete de 1585.... Et les cométes: 1880 I, 1882 II, 1843 I °... La division du noyau a eu lieu aussi dans la cométe de 1882 Il. Га indiqué les deux moments des explosions principales (Bre- dichin: Révision des valeurs numériques de la force répulsive. Cométe 1882, ID;les positions relatives des noyaux sont calculées Se NOS dans le récent travail de M. Kreutz (Untersuchungen über das Cometensystem 1843 I, 1880 I und 1882 II, pp. 84—93). On peut profiter de ces données dans le calcul des orbites des noyaux détachés. Les deux de ces noyaux (plus proches du soleil) doivent sui- vre les orbites elliptiques; les deux autres,—les orbites hyperbo- liques. Une construction graphique approximative nous montre que les deux ellipses dans ce cas ne divergent pas considérablement de l'orbite du noyau générateur. L'origine des cométes périodiques indiquée par nous présente un nouveau lien qui unit en un Zout les cométes paraboliques (et hyperboliques), les cométes elliptiques, les étoiles filantes et les météorites. L'étude approfondie de ce sujet présente beaucoup d'intérét sous plusieurs rapports, et je me propose de l'exposer dans un autre mémoire portant le titre: „Sur l’origine des cométes périodiques“. Moscou. Le 18 (80) Novembre 1888. ETUDES SUR LES COUCHES JURASSIQUES ET CRÉTACÉES DE LA RUSSIE. 1% JURASSIQUE SUPÉRIEUR ET CRÉTACÉ INFÉRIEUR DE LA RUSSIE ET DE L'ANGLETERRE. Par le Prof. A. Pavlow. Avec 3 planches. Dans les derniers temps, les dépóts mésozoiques de la Russie attirent de plus en plus l'attention des géologues étrangers et russes. Quelques horizons de la série mésozoique dont l’äge paraissait étre bien établi, sont devenus de nouveau discutabless. On n'est pas moins embarrassé quand on étudie la question concernant la géo- sraphie physique des différentes époques de l'ére mésozoique, la distribution des formes, l'interruption dans la sédimentation etc. Ayant consacré plusieurs années à l'étude des dépóts mésozoi- ques de la Russie, je crois utile de me prononcer de temps à autre à ce sujet dans une série d'articles que je me propose de publier. Le présent ouvrage a pour but l'étude du groupe des couches qui attirent le plus l'attention des géologues et des paléontologues, groupe terminant la série jurassique et commençant le crétacé (étage Volgien). C’est précisement sur l’âge de ces couches que les géologues ont plus d’une fois modifié leur opinion, sans pouvoir TRUM AME: jusqu'à présent arriver à les paralléliser avec les subdivisions étab- lies dans les autres pays. Les savants qui étudient le jura et le crétacé de la Russie; attendent depuis quelque temps avec impatience l'apparition d'ouvra- ges détaillés, promis par M. M. Nikitin et Mihalski, ayant pour but d'elucider quelques questions sur l'histoire géologique de la Russie. C’est en attendant l'apparition de ces ouvrages, que j'ai jusqu'à présent remis la publication de mes considérations sur les questions discutables. Un de ces ouvrages '), qui vient de paraître, nous fait connaitre les résultats recueillis par M. Nikitin à propos de cette question. Les résultats obtenus par M. Mihalski ne nous sont connus jusqu'à présent que dans leur forme générale °). Les résultats que j'ai obtenus, en étudiant depuis quelques années les dépôts jurassiques et crétacés de la Russie orientale et des environs de Moscou, vérifiés pendant mon séjour en Angleterre, lors du congrés géologique de l'automne dernier, ne coincident pas avec les opinions de ces deux savant, c'est pourquoi je crois né- cessaire de les publier à présent, afin d'eclaireir quelques faits jusqu'à présent insuffisamment étudiés. | Gráce à l'obligeance de la direction du Congrés et à l'aimable prévenance des géologues et des naturalistes anglais, j'ai eu la possibilité de visiter et d'étudier les environs de Speeton, l'une des localités les plus intéressantes de l'Angleterre, et d'examiner les richesses paléontologiques réunies dans les musées de Londres, de Cambridge, de Bath, de York, de Scarborough. Je profite de l'oecasion pour exprimer ici ma profonde recon- naissance et mes sincéres remerciements aux personnes qui m'ont accordé leur bienveillant concours; je dois surtout ma reconnais- sance à M. le prof. Huges, directeur de l'excellent musée de Cambridge, à M. Widal de Scarborough et à M. Lamplough de Bridlington, l'infatigable investigateur des couches de Speeton, auquel je dois la coupe détaillée des horizons inférieurs de Speeton. 1) S. Nikitin. Les vestiges de la période crétacée dans la Russie centrale. Mémoires du Comité géologique. Vol. V, 2. 1888. *) A. Mihalski. Note sur les couches à Perisphinctes virgatus de la Pologne et sur leur age probable. Bull. du Comité géol. Vol. У. 1886. Tab 1. a Рис съ натуры и на kauu B. Auyep#. Bulletin 1889. + RT Tab.1l. = Рис съ натуры и Ha Kamn$ В.Ачуевъ Лит.В.Бахмань Mocksa. C УР US B. Auy Tab. Ilf. 15 e. Bulletin 1889. es =H Л Лит. В.Вахмань Москва Рис съ натуры и на kanns B. Ачуевъ Yt E ı Hà Камн$ В. Auyert 1 1 Рис съ натуры Bulletin 1889. Tab №. Jh В Бахманъ Москва Рис съ натуры и na kamnb В Ачуевт Apercu historique. Je crois utile de commencer mon étude par une revue abrégée de la littérature concernant le jurassique supérieur et le néocomien de la Russie et de l'Angleterre. Je m'arréterai principalement aux subdivisions des étages et aux efforts tentés pour les mettre en corrélation entre eux et pour établir une classification stratigraphique générale, car les classifications démontrent le mieux le développement de la science contemporaine. Je m'arréterai d'avantage sur les travaux récents qui caracté- risent l'état actuel de la question. Russie. L'honneur de la premiére détermination approximative de Page des dépôts mésozoïques russes appartient à Léopold v. Buch '); il en est de méme de la première description qu'il a faite d'un assez grand nombre de fossiles russes, étudiés par lui d’après une collection qui lui a été envoyée de la Russie. Le tra- - vail classique de Murchison et d’Orbigny ^) ouvre une nouvelle ére au développement de nos connaissances des dépóis mésozerques. On trouve dans la partie géologique de ce travail la description d'un grand nombre de coupes de dépôts mésozoïques russes, et dans la partie paléontologique, celle d'un nombre considérable de fossiles décrits pour la premiére fois. Malheureusement l'état des collections qui ont été envoyées à d’Orbigny, ne lui a pas toujours permis d'établir strictement les horizons ot gisaient les fossiles décrits, ce qui ne pouvait pas ne pas influencer sur la détermi- nation de l’äge des couches jurassiques dans les différentes locali- iés de la Russie, grdce à quoi ces couches ont été toutes rap- portées à l'Oxfordien (callovien inclus). Avant l'apparition du travail de Murchison, quelques géologues de Moseou avaient, sous la direction de Rouillier étudié en détail les environs de Moscou, et ces recherches ont eu une grande influence ') Г. v. Buch. Beiträge zur Bestimmung der Gebirgsformationen in Russland. Berlin. 1840. ?) Murchison. Geology of Russia in Europe. Vol. I. London. 1845. D’Orbigny. Géologie de la Russie. Vol. II. 1845. zc asy auc sur le développement progressif de l'étude des couches mésozoïques de la Russie. Les résultats des travaux de Rouillier et de ses collaborateurs ont été publiés en 1845 sous l'aspect d'une table indiquant les horizons paléontologiques établis par Rouillier dans le jura de la Russie moyenne. Ces horizons sont les suivants: 1) Etage à Ammonites catenulatus et Amm. mutabilis (Атт. Koenigi d'Orb., Ole. subditus Traut.). 2) , à Ammonites virgatus, biplex. 3) , а Ammonites carinés, Amm. alternans, corda- tus, Jason, Duncani, Lamberti. 4) , a Terebratula (Rhynchonella) varians et autres non déterminés. Cette subdivision de Rouillier a été appelée à jouer un grand role dans toutes les recherches faites plus tard sur le jura, dans les différentes localités de la Russie, car dés lors la coupe du jura des environs de Moscou a été envisagée comme typique pour le jura de toute la Russie. Dans leurs recherches sur les coupes du - jura et quelque fois méme sur celles de la craie inférieure des autres régions de la Russie, les géologues s'étaient efforcés d'y trou- ver les horizons des environs de Moscou, et parmi ceux-ci, les trois supérieures surtout. Le 4-me, n'étant pas caractérisé en dé- tail, restait ignoré de plusieurs d'entre eux. Ces étages de Rouil- lier et surtout les deux supérieurs n'ont pas, méme jusqu'à pré- sent, perdu leur valeur d'unités stratigraphiques bien déterminées. Nous allons maintenant nous arréter sur les principaux instants du développement de la littérature géologique sur le jura et le néocomien dans les différentes localités de la Russie. C'est Mr. Trautschold qui a étudié avec zéle la Russie centrale dans l'intervalle de 1860 jusqu'à 1880. C’est à la méme épo- que que se rapporte la polémique bien connue, survenue entre M. Trautschold et Eichwald, sur la question de l’appartenance des deux étages supérieurs au jura ou à la craie. Parmi les ouvrages de Mr. Trautschold, il faut indiquer „Mos- kauer Jura verglichen mit Westeuropáischen^ *) comme étant ce- lui qui a le plus de valeur dans la question qui nous intéresse. 1) Zeitschr. d. deutschen Geol. Ges. Jahrg. 1861. RUNI T TNR Nous y trouvons une comparaison détaillée de la faune des diffé- rents horizons du jura russe avec la faune du jura de l'Europe occidentale. Mr. Trautschold est arrivé à la conclusion que les ho- rizons du jura russe ne peuvent être exactement parallélisés avec ceux de l’Europe occidentale, et que, à en juger par la faune, le jura russe a quelque ressemblance avec le lias anglais, le dog- ser allemand et le jura supérieur francais. L'auteur croit provi- soirement pouvoir reconnaître les trois étages supérieurs du jura de Moscou comme correspondant à l’oolithe inférieur, au ba- thonien et au callovien, et, dans les dépóts à Gryphaea dila- tata développés entre Mourom et Elatma, l'auteur reconnait l'ox- fordien. | A l'époque ой a paru l'ouvrage cité de Mr. Trautschold, Eich- wald a publié son article, *) dans lequel il tâche de prouver que l'étage supérieur de Rouillier ne peut être rapporté au jura, mais doit étre consideré comme appartenant au crétacé. Cette opinion a été basée sur la trouvaille faite aux environs de Moscou de quel- ques fossiles crétacés, parmi lesquels ÆRadiolites ventricosus a été cité comme un des plus caractéristiques (éponge décrite par Mr. Trautschold comme un corail Pleurophyllum argillaceum). L'année suivante, Eichwald a publié un nouvel ouvrage ^) en réponse à l’objection de Mr. Trautschold qui défendait sou opinion sur l'àge jurassique des couches de Moscou. Dans cet ouvrage, l'auteur refait la détermination de Mr. Trautschold sur quelques fossiles; ils les replace du jura dans la стае. Mr. Trautschold ayant démontré la présence de ces fossiles dans le 2-me étage de Rouillier, Eichwald rapporte celui-ci aussi au erétacé. L'éta- se à Perisph. virgatus y est considéré comme représentant du néocomien, et l'étage à Oxynot. catenulatum comme ce- lui du gault. Dans ses derniers ouvrages sur cette question °) Eichwald fait quelques concessions à propos des couches à Perisphe virgatus, en reconnaissant une ressemblance entre leur fauns et celle du jura, et consent à les considérer comme couche. intermédiaires entre le jura et le crétacé, et comme étant sem- blables au tithon, mais plus rapprochées du jura que de la craie. 1) E. Eichwald. Der Grünsand in der Umgegend von Moskwa. Bull. de la Soc. des Natur. de Moscou. 1861, III. k 2) E. Eichwald. Die vorweltliche Fauna und Flora des Grünsandes der Ume gegend von Moskwa. Bull. d. Moscou. 1862, Ш, 3) E. Eichwald. Ueber die Neocomschiehten Russlands, Zeit. d. d. Geol. Ges. Bd. XVIII Heft, 2 1866. Ab 1. 1889. 5 бе Quant à l'étage supérieur, il le rapporte sans hésiter au sault, et non pas à la subdivision la plus inférieure du crétacé, se ba- sant sur la présence de quelques fossiles crétacés p. ex. Amm. fulgens déterminé comme | Amm. Beudanti et sur l'opinion de M. Römer, qui considère l'horizon supérieur du jura de Moscou comme appartenant au crétacé, grace à la présence d’Amm. catenulatus et Amm. nodiger, rapprochés d’Amm. gervillia- nus d'Orb. et d’Amm. Astierianus d'Orb. du crétacé. De son côté, Mr. Trautschold qui persistait à placer les deux étages supérieurs de Moscou dans le jura, trouva possible en 1867, de modifier son opinion sur leur correspondance avec le callovien et rapporta les couches à Perisph. virgatus au kimméridgien *). On pourrait croire que la cause principale de cette modification provenait de ce que Mr. Owen a rapporté au kimmeridgien quel- ques vertèbres de reptiles trouvées dans les couches à Perisph. virgatus et qui lui ont été montrées par Mr. Trautschold. En 1872, Mr. Trautschold s'était prononcé plus définitivement °) sur l’âge des étages du jura russe, reconnaissant dans les étages inférieurs de ceux-ci (argiles à Cord?oc. alternans) le bathonien, l’oxfordien et le callovien; dans celui du milieu—le kimmerid- sien, et dans l'étage supérieur—le portlandien. Ш a subdivise ce dernier en deux horizons: Vinférieur à Olcosteph. subditus, (A. Koenig: d'Orb.) et le supérieur à Oxynot. fulgens. Deux . années plus tard (1874), Mr. Trautschold rapporta le supérieur de ces deux étages au crétacé et le parallélisa avec les argiles de Simbirsk, dont l’âge crétacé avait été prouvé par Mr. Lahusen peu de temps auparavant ?). Plus tard M. Nikitin a démontré que les couches à Ozynot. fulgens se trouvent à la base des cou- ches à Oxynot. catenulatum. En 1876, M. Trautschold a publié un ouvrage ^) dans lequel il expose quelques nouveaux arguments pour prouver que les couches à Peresphinctes virgatus correspondent au kimméridgien, et les couches à Ozynot. catenulatum au portlandien. Aprés avoir revu les fossiles de ces couches, l'auteur a trouvé parmi eux à peu prés vingt formes identiques aux formes kimmé- *) Lettres à Mr. le Secrétaire, Dr. Renard. Bull. de Moseou. 1867, II. *) Zeitschr. d. D. Géol. Ges, 1872, p. 361. 3) J. Lahusen. Sur les fossiles de Simbirsk, Bull. de la Soc. Miner. St. Pé- tershourg. Vol. IX. 1874. , *) H. Trautschold. Der französische kimmeridge und Portland verglichen mit den gleichaltrigen Moskauer Schichten. Bull. de Moscou. 1876. TUNI e RUN ridgiennes et portlandiennes de la France, figurées dans les nouvel- les monographies paléontologiques des prof. Dollfus et de Loriol. Mais la distribution de ces formes communes n'a pas donné une indication déterminée sur la correspondance des couches à Perisph. virgatus avec le kimméridgien et des couches à Oxynot. catenu- latum avec le portlandien. Dans le portlandien de la Russie, on n'a p.ex. trouvé aucun ammonite identique au portlandien fran- cais, et, parmi les 10 lamellibranches et brachiopodes, il му en avait que quatre appartenant au kimméridgien francais. Parmi les formes du kimméridgien russe, on trouve des ammo- nites communs aux formes françaises, c'est Perisph. plicatilis Sow. et Perisph. Panderi Eich. (ewpalus Lor). Outre cela, on a rencontré dans le kimméridgien russe, six fossiles du portlandien francais, parmi lesquels on voit aussi les ammonites, Perisph. biplex Sow. p. ex. Ce mélange de formes est consideré par l'auteur comme un fait absolument naturel et dépendant des conditions de la migration. Depuis 1876 nait une nouvelle direction dans les recherches géologiques russes; mais avant de passer aux travaux parus à cette époque il est nécessaire de jeter un coup-d'oeil sur ceux qui ont été faits dans les autres régions de la Russie. Le bas Volga. C'est M. Iasykow qui a posé la base solide de létude des dépôts du jura et du néocomien dans la région du bas Volga, en distinguant dans le gouv. de Simbirsk les horizons suivants du jura et du néocomien *). Argile néocomienne de Simbirsk à Amm. consobrinus. Argile jurassique de Bezsonowka à Astarte porrecta Buch. Grès ferrugineux. — . Caleaire de Polivna avec os de reptiles. Schistes bitumineux. Arsile blanche de Gorodistché. Dans les quatre horizons derniers, l'auteur indique un assez grand nombre de fossiles, parmi lesquels nous rencontrons Amm. Koenigi d’Orb., Orbicula meotis Kich., Perisph. Panderi Eich. etc. Sans m'arréter trop aux résultats déjà connus de l'expédition de 1) Tableau des sols du gouv. de Simbirsk. Edit. de la Soc. Minéralogique de St.- Pétersbourg. Voir aussi Archiv für wissenschafiliche Kunde von Russland. 1843. FX EG NE Murchison, j'indiquerai les principales des recherches subséquen- tes sur le jura du bas Volga. En 1865 et 64, M. Trautschold a parallelise ^"): l'argile de Gorodistché avec le troisième horizon de Rouillier consideré comme oxfordien, les schistes bitumineux avec le 2-me étage de Rouillier, c'est-à-dire avec les couches à Perisph. virgatus, considérées comme kimmeridgiennes; les calcaires et les grès à Aucella de Polivna avec le premier étage de Rouillier; enfin l'auteur a rapporté toute la série des argiles de Bezsonowka et de Simbirsk au jura, la considérant comme un étage encore plus supérieur à l'étage su- périeur de Moscou (argile à Inocerames de Simbirsk). En 1865, M. Trautschold *) a publié la description des fossiles trouvés dans les argiles à Inocerames, continuant à les considérer comme appartenant au jura. Sans faire mention des travaux de M. M. Sintzow et Barbot de Marni, ainsi que de ceux de M. M. Kovalewsky et Vischniakow, qui ont fait beaucoup d'observations précieuses sur l’âge et la signi- fication des ci-nommés horizons de Simbirsk, je m'arréterai à l'ou- vrage de M. Lahusen ?), trés important à cause d'un grand nombre de fossiles provenant des argiles de Simbirsk, qui y sont décrits et figures. Parmi ces fossiles, on rencontre un nombre considérable de for- mes trés rapprochées de celles des Hils d'Allemagne. Les formes aptiennes Æoplites Deshayesi et Amalt. bicurva- tus ont été indiquées dans les horizons supérieurs des argiles de Simbirsk; dés lors, la question sur l’äge néocomien des argiles à Inoceramus de Simbirsk a été décidée. C'est dans ce méme ou- vrage, que M. Lahusen démontre l'appartenanee des argiles de Gorodistehé à l'oxfordien et compare les schistes bitumineux et les ores à Aucella avec les deux étages supérieurs du jura de Moscou. Le jura de VOural du sud a été étudié par M. M. Noeschel, Hoffmann et Sintzow 5). La comparaison des horizons du jura de l'Oural avec les étages de Rouillier des environs de Moscou a été ') Bull. de Moscou. 1863.—Zeitschr. d. Deutsch. Geol Ges. 1864. ?) Bull. de Moscou. 1865, I. *) Sur les fossiles de l'argille de Simbirsk. Bull. de la Soc. Minér. de St.-Péters- bourg. 1874. Vol. XI. *) Noeschel. Geogn. Beitrige zur Kenntniss d. permischen Syst. u. d. Jura im Orenburgschen Kreise. Verh, Miner. Ges. S. Petersb. 1853. Hoffmann. Der Jura.d. Umgeg. v. Пезката saschtschita. Ibidem. 1863. Sintzow. Dépóts mésozoiques de l'Obschii Syrt. 1871. PR OO n Mass le résultat de ces travaux. Les efforts tentés pour paralléliser les étages du jura de l'Üural avec ceux de l'Europe occidentale n'ont amené à aucun résultat positif. Le jura du Nord de la Russie (région de Petchora) a été décrit en 1846 par Keyserling, et en 1875 par M. Stoukenberg ‘). Le premier àuteur y distingue quatre horizons: l-e horizon inférieur sablonneux à Card?oc. alternans, correspon- dant à l'horizon inférieur de Moscou (à Cardioc. allernans). = 2-e horizon avec concrétions argilo-caleareuses à Olcost. polyp- tychus, correspondant au 2-me horizon de Moscou à Perisph. virgatus et à l'argile grise de Simbirsk. 3-е horizon avec argiles bitumineuses et schisteuses, riches en Au- cella Pallasi et en Bel. Pallasi correspondant au 9-me hori- zon de Moscou (à Oxynot. catenulatum) et aux schistes bitumineux du gouv. de Simbirsk. 4-e Au-dessus de ces horizons, se trouvent des couches de sable et des marnes ferrugineuses, renfermant quelquefois Amm. Ishmae. La parallélisation précise, de ces horizons avec ceux de Moscou est difficile à faire, formes caractéristiques russes, Perisph. virgatus, Oxynot. catenulatum, Oxyn. fulgens et Olcost. subditus, y man- quant. , Le jura dw Donetz a été étudié après l'expédition de Mour- chison par M. Trautschold en 1862, 78, 80 et par M. Gourow en 1869, 1882 ?). Le résultat de ces recherches a été la division du jura de Donetz en trois horizons: c. Marne à Nerinea b. Oolithe coralien à Card?oc. alf. alternans et Cosmoc. sp. a. Caleaire compact à Cardioc. cordatum, Aspid. perar- matum, Perisph. plicatilis. 1) Keyserling. Wissensch Beobacht. auf einer Reise in das Petschoraland. 1846. Stuckenberg. Voyage géologique otc. Materiaux pour la géologie de la Russie. Vol. VI, 1875. ?) Trautschold. Ueber den Korallenkalk des russischen Jura. Bull. de Mos- cou. 1862, Trautschold. Ueber den Jura von Isjum. ibid. 1878. Trautschold. Ueber den Jura des Donetzthales. ibid. 1880. Gowrow. Recherches géologiques dans la partie sud du gouv. du Khar- kow. 1869. Gowrow. Sur la géologie des gouvernements de Ekaterinoslaw et de Khar- kow. 1882. IR no On a constaté une ressemblance entre la faune du jura de Donetz et celle de plusieures localités de l'Europe occidentale, dans lesquelles les formations coralliennes ont été développées. Mais ces mêmes formations coralliennes de l'Europe occidentale ont empeché de définir strictement Газе géologique des dépôts, et la tentative par laquelle on a cherché à paralléliser en détail le jura du Donetz avec celui de l'Europe occidentale n'a pas donné de résultats satisfaisants. Tout en mentionnant louvraze d'Eichwald ^!) qui constate la présence des dépôts jurassiques à Mangichlak, nous allons ter- miner la série des ouvrages concernant les dépôts mésozoiques de la hussie moyenne et orientale, et nous allons passer à la revue des travaux qui ont paru aprés 1875 et qui donnent une nouvelle direction à l'étude des dépôts mésozoiques en Russie. Le premier travail dans lequel cette nouvelle direction s’est nettement prononcée a été „Die Ornatenthone von Tschulkowo und die Stellung des Russichen Jura“ de M. Neumayr, publié en 1876. Le principal mérite de cet ouvrage consiste en ce que les couches inférieures du jura russe (étage inférieur de Rouillier) ont été divisées en horizons paléontologiques strictement définis; le supérieur caractérisé par Curdioc. alternans, et Vinfé- rieur par Cosm. Jason et Steph. coronatum. L’étage moyen ei. le supérieur de houillier ont conservé leur valeur comme horizons caractérisés chacun par une faune d'ammonites particuliers. Le prof. Neumayr dans son schéma du jura russe, ajoute à ces quatre horizons un étage plus inférieur (schistes d'Elatma) se trou- vant sous les couches à Stephan. coronatum, étage resté sans determination paléontologique. Deux autres étages ont été rangés par M. Neumayr au-dessus de l'étage supérieur de Rouiller: les couches à Oxynot. fulgens Traut. et l'argile à Inoceramus de Simbirsk; quant à Page de cette derniere, l'auteur ne se prononce pas définitivement, mais fait remarquer que rien n'empéche de voir en elle l'équivalant des couches les plus inférieures de la craie. La comparaison de ces étages du jura russe avec ceux de l'Eu- rope moyeune, a amené M. Neumayr à croire qu'une paralléli- sation détaillée n'est possible que pour les étages inférieurs à Stephan. coronatum, Cardioc. alternans et Card. cordatum (ce ') Eichwald. Géologisch-paláontologische Bemerkungen über die Halbinsel Man- gischlack. S.-Petersb. 1871. UNNA, PRU qui a déjà été indiqué par Rouillier), et que les étages suivants ne pouvaient, par Voriginalité de leur faune de céphalopodes, être mis en paralléle avec les subdivisions de l'Europe occidentale. Desirant expliquer la provenance de cette faune particulière des céphalopodes des étages supérieurs du jura russe, M. Neumayr suppose la province jurassique russe isolée de celle de l'Europe ocvidentale, ‘isolement qui a eu lieu aprés le dépôt des couches à Card. alternans, et qui a été suivi d’un développement indé- pendant de la faune dans la mer jurassique russe. La publication de ce travail de M. Neumayr a été suivie de plusieurs ouvrages, qui ont paru successivement sur le jura de la Russie centrale. Les auteurs en sont: M. M. Lahusen, Milache- viteh et Nikitin. Le résultat le plus important de ces travaux a été une caractéristique paléontologique précise sur l'étage le plus inférieur du jura russe (couches à macrocephalites) resté sans dé- termination définitive chez M. Neumayr. M. Lahusen a, en 1877, constaté la présence des couches du callovien iuférieur (a Cosmoc. Goverianum) dans le gouv. de Riasan *). En 1879, M. Milachevitch °) a décrit la faune du callovien inférieur dans le gouv. de Nijni-Nowgorod. En 1880, il a publié un apercu géologique du gouv. de Kos- troma ?), où il a découvert les couches néocomiennes à /nocera- mus aucella, Pecten crassitesta, Olcost. wmbonatus Lah.; il y a décrit des dépóts jurassiques dont il distingue nettement les hori- zons suivants: 1. horizon à Olcost. nodiger et Oxynot. subcleiforme (forme qu'il а distinguée pour la premiere fois d' Oxynot. catenulatum). 2. , a Perisph. virgatus. Sa. à Cardioc. alternans. Ai)... à Cardioc. cordatum. Diy à Cosmoc. Jason. . En 1881, M. Nikitin a publié la monographie des fossiles d'Ela- tma *) (gouv. de Tambow); dans cet ouvrage, l'auteur a nette- !) Lahwsen. Ueber d. jurass. Bildung. im Gouvern. Rjasan. Neues Jahrb. d. Mineral. 1877, Heft 5. *) Milachevitch. Sur les couches à Ammonites macrocephalus en Russie. Bull. de Moscou. 1879. 3) Milachevitch. Recherches zeologiques dans la partie S. W. du gouv. de Kosttoma. Materiaux pour la géol. de la Russie. Vol. X. *) Der Jura der Umgegend von Elatma. 1881. Nouveaux Mém. de la Soc. de Moseou. 1 | | | | | CUm Lr ment déterminé Расе du callovien inférieur des argiles d'Elatma, et les a separées de l'oolithe du callovien moyen à Stephan. coronatum. La méme année, M. Nikitin a publié une étude géologique et paléontologique sur le gouv. de laroslavl *), dans le jura duquel il distingue (page 34) les étages suivants: 1. étage correspondant au callovien moyen à Cosmoc. Jason, Gulielmi, Castor. 2. , correspondant au callovien supérieur à Quenstedtic. Lamberti, Leachi, Cosm. ornatum, Duncan. 3. , corresp. à l'oxfordien inférieur à Cardioc. cordatum. excavatum, vertebrale, Aspidoc. perarmatum, Pe- risph. plicatilis, Peltoc. arduenense. 4. , correspondant à Voxfordien moyen et supérieur à Cardioc. alternans, Dauhini, Perisph. stephanoi- des, Martell. 5. , a Perisph. virgatus. 6. , a Oxynot. fulgens. „ А Olcosteph. subditus. Comme l'auteur n'admettait pas la possibilité de paralléliser les trois derniers horizons avec ceux de l'Europe occidentale, il les a nommés „formation Volgienne“, comparée au tithon. En parlant du type général de la faune de la formation vol- sienne, M. Nikitin fait observer qu'elle rappelle les formes créta- cées (page 48), et explique ce fait par la supposition que le sou- lèvement de la terre ferme, vers la fin de la période jurassique, Warrivait pas jusqu'à l'est et jusqu'au nord de la Russie ой do- minait la mer jurassique, et où la faune jurassique se transfor- mait insensiblement en faune crétacée. En 1883 et 84, l’auteur du présent ouvrage ^?) a étudié la succession des horizons jurassiques dans le jura du bas Volga. Le résultat le plus important de cette étude a été la découverte des couches kimméridgiennes à Оррейа tenuilobata, Hoplites eudo- cus et Hoplites pseudomutabilis qui se trouvent a la base des *) Formations jurassiques entre Rybinsk, Mologa et Mychkine. S.-Pétersbourg 1881. ?) A. Pavlow. Le jura du bas Volga. Bull. de la Soc. Imp. Minéralogique de St. Pétersbourg. Vol. XIX. A. Pavlow. Notions sur le système jurassique de PEst de la Russie. Bull. de la Soc. Géol. de France. 3 Serie, t. XII. SII iG ae couches à Perisph. virgatus. Vindication d'un lien intime pétro- eraphique et faunistique entre le kimméridgien et les couches à Perisph. virgatus, a prouvé l'absence d'une interruption entre ces deux horizons et a fourni un nouveau point d'appui à la dé- termination de l’âge des assises à Perisph. virgatus. Des lors, il était impossible de paralléliser ces couches avec le kimméridgien tout entier,comme on l'avait fait jusqu'alors. Depuis 1885, on voit apparaitre dans les mémoires du Comité géologique une série de mouographies paléontologiques et de des- criptions stratigraphiques du jura des diverses localités de la Rus- sie moyenne. Cette série commence par la monographie des fossi- les du jura de Riasan de M. Lahusen '). Cet ouvrage est suivi (en 1884—85) des monographies de M. Nikitin sur les céphalo- podes des gouv. de laroslavl et de Kostroma °). Dans la seconde des ces monographies, M. Nikitin parallélise d'une maniére suivante les différentes zónes du jura de Kostroma: Zoue à Cadoceras Elatmae correspondant au callovien — infé- rieur (zöne à Macrocephalites). , à Cadocer. Milaschevici correspondant au callovien moyen (zóne à Beinek. anceps). „ а Cardiocer. cordatum correspondant à Voxfordien infé- rieur (zóne à Aspid. pararmatum). „ à Cardioc. alternans, renfermant une faune d'ammonites caractérisant les trois zónes d'oxfordien de l'Europe occi- dentale: Peltoceras transversarium, Peltoc. bimamma- tum, Oppelia tenuilobata. , à Perisph. virgatus et , a Olcosteph. nodiger correspondant au kimmeridsien tout entier et au portlandien de l'Europe occidentale, et qui ne saurait étre parallélisé d’une maniere plus détaillée. En 1886, dans l'ouvrage sur „les ammonites de la zone à Aspidoceras acanthicum de l'est de la Russie“ °) j'ai donné une description d'ammonites de cette zône, et j'en ai démontré d'un côté la distribution jusqu'aux limites est de la Russie (Oural), d'un autre cóté j'ai indiqué des faits qui permettent de supposer 1) J. Lahusen. Die Faune der jurassischen Bildungen des Rjasansehen Gou- vernements. ?) S. Nekitin. Allgemeine geologische Karte von Russland. Blatt. 56. T Allgemeine geologische Karte von Russland, Blatt. 71. 3) A. Pavlow. Les ammonites etc. Mémoires du Comité géologique. Vol. II, № 3, Ben que la mer à Hoplites arrivait jusqu'au bassin du Donetz et jusqu'aux environs de Moscou (Hoplites pseudomutabilis trouvé prés de Moscou par M. Nasarow). En 1886, M. Mihalski a publié dans les Bulletins du Comité géologique un article ‘) traitant des couches supérieures du jura de la Pologne en particulier, tout en discutant sur l’äge des hori- zons à Perisph. virgatus de la Russie en général. M. Mihalski prouve qu'il n'est pas exact de placer les couches à virgates dans le jura et démontre leur äge crétacé. Comme base de son opinion, l'auteur s'appuie a) sur une dissemblance entre la faune des couches à virgates et la faune du tithon, dépóts qui ont été mis en corrélation avec les couches à virgates et qui sont déve- loppés non loin de la Pologne (Karpathes); b) sur une grande dif- férence entre la faune des couches à virgates et les couches kim- méridgiennes, disposées au-dessous (couches à Æxogyra virgula); c) sur l'absence de cette dissemblance faunistique tranchée entre le kimméridgien et le tithon des provinces alpines; d) sur une différence marquée entre la faune des couches à virgates et celle du tithon dans les provinces boréales et alpines, malgré le voisi-. nage de ces provinces. Selon M. Mihalski, l'opinion sur l’âge crétacé de ces couches peut étre encore confirmée par le rapprochement intime de leur faune avec celle du néocomien du nord de l’Allemagne. Cette res- semblance, d'aprés l'auteur, est si grande que les couches à vir- gates doivent être plus rapprochées du néocomien moyen que du jura supérieur. La revue dé la littérature concernant la question des dépôts jurassiques et néocomiens de la Russie, doit être terminée pat l'ouvrage de M. Nikitin *), publié la dernière année. Dans la partie spéciale de cet ouvrage, nous rencontrons une étude géologique et paléontologique détaillée des couches crétacées inférieures des gouv. de Moscou et de Wladimir, et celle des cou- ches volziennes et néocomiennes du gouv. de Riasan. L'auteur dé- crit ici les coupes les plus complètes et les plus typiques, il nomme les fossilles démontrant l’âge des couches et indique les limites de la distribution de ces dernières. La deuxième partie présente 1) A. Mihalski. Notes sur les couches à Perisph. virgatus de la Pologne et sur leur age probable. Bull. du Comité géol. Vol. V, 1886. 7) Les vestiges de la période erétacée dans la Russie centrale. Мет. du Comité géologique, Vol. V, Ne 2. 1888. BOIS) (lan yon une esquisse générale des dépóts crétacés inférieurs de la Russie, basée sur les données de la littérature, ainsi qu'une discussion sur l’âge des couches volgiennes. Les couches volgiennes supérieures et inférieures sont considerées dans cet ouvrage comme formant deux étages indépendants, et non un seul comme cela a été consideré jusqu'à présent. Ce qui est le plus intéressant dans la premiere partie de l'ouvrage, c’est la description (la premiere qui ait paru dans la littérature russe) des couches recouvrant l'horizon supé- rieur de l’etage volgien dans le gouv. de Riasan, et renfermant la faune particulière des ammonites du genre Olcostephanus: Ole. hoplitoides, triptychifornus etc., rapprochés du groupe néocomien bidichotomi. M. Nikitin attribue à ces couches Газе néocomien et les considére comme étant intermédiaires entre les horizons supérieurs de l'étage volgien et les couches à Olcost. versi- color, qui, selon l'auteur, appartiennent au néocomien supérieur (page 90). Plus loin, on trouve dans cet ouvrage la description d’ammonites, remplacant dans quelques localités Perisph. virga- tus de l'étaze voleien inférieur; par ex. Hoplites rjasanensis Lah., Hopl. subrjasanensis, swistovianus Nik.; ces derniers considérés par M. Nikitin comme rapprochés de Hopl. privasensis Pict., Hopl. calisto et Hopl transitorius. Ce que nous intéresse le plus dans la derniére partie de cet ouvrage, ce sont les conséquences senerales auxquelles l'auteur est arrivé et par lesquelles il expli- que la corrélation ' de nos couches néocomiennes et jurassiques supérieures avec les subdivisions du jura et de la craie dans l'Europe occidentale. Aux yeux de l'auteur, ces conséquences sont d'une telle valeur, quil a trouvé nécessaire de les exposer en détail dans un résumé francais, tandis quordinairement, ce résumé west qu'un abrégé succeint de faits et de résultats nouveaux. Voilà pourquoi je trouve inutile d'exposer ici en détail les idées de M. Nikitin, et je n'indi- querai que les points, ой l'auteur parle de la corrélation des couches. . M. Nikitin considère comme aptien l'horizon supérieur des argiles de Simbirsk, caractérisé depuis longtemps par Hopl. Deshayesi, et Amalt. bicurvatus. La série jurassique des argiles de Simbirsk et de Bezsonowka est considérée par lui comme néocomien supé- rieur. L'auteur croit impossible de déterminer plus en détail leur base, c’est-à-dire les couches à Olcost. versicolor, à cause de leur position immédiate au-dessus du volgien supérieur, renfermant une faune spéciale, et correspondant à peu prés au néocomien — 76 inférieur (valanginien). M. Nikitin indique une localité prés de Kaschpour, où le passage de ce valanginien supposé au uéocomien supérieur (à Olcost. versicolor) s'est produit graduellement, et oü le rapport entre ces deux horizons prouve que, dans le temps, il n'y a pas eu d'interruption entre eux (page 185). L'auteur met provisoirement en paralléle avec l'horizon supérieur de l'étage volgien (à Olcost. nodiger) les sables phosphatés du gouv. de Riasan à Olcost. hoplitoides et les argiles à Olcost. polyptychus, développées sur les bords de la Petchora et décrites par Keyser- ling. L'auteur se prononce d'une manière décisive sur l’âge néoco- mien des couches à Olcost. hoplitoides et polyptychus. En parlant de la faune du volgien supérieur, M.. Nikitin fait observer qu'elle porte Vempreinte de l'influence de la mer po- laire et parait étre si unique, qu'elle ne peut étre comparée avec aucun des dépóts ni de l'est, ni du sud, ni de l'ouest. C’est pourquoi, selon l'auteur, la détermination précise de l’âge de l'étage volgien supérieur, ainsi qu'une exacte parallélisation de cet étage avec n'importe quel horizon du jura ou de la craie de l'Europe occidentale, sont privées de tout point d'appui (page 186). M. Nikitin ne se prononce pas non plus d'une ma- nière definitive sur l’âge de l'étage volgien inférieur. Il dé- montre l'impossibilité de le paralléliser avec le néocomien moyen, comme le voulait faire M. Mihalski (le lien intime que j'ai de- montré comme existant entre les couches à Hoplites et entre celles à virgates s'y opposant). L'auteur rappelle plus loin la présence des Céphalopodes jurassiques p. ex. Perisph. Pallasi d'Orb. et Del. nitidus Dolf. dans cet étage, et n’admet pas la possibilité d’une parallélisation plus précise de ces couches, avant qu'il ait terminé l'étude détaillée de toute la faune de ces couches et avant que M. Mihalski ait terminé l'étude du groupe vergate. Les points de vue de M. Nikitin sur l’âge des couches inférieures du volgien sont le mieux exprimés dans les pages 198 et 200: ,De l'importanee beaucoup plus grande sont les ammonites, que jai etudiées dans les dépóts voleien inferieurs du gouv. de Ria- san. Nous avons dans ce cas les formes d'une ressemblance frap- pante, peut-étre méme identiques aux formes tithoniques supéri- eures et de l'horizon de Berrias. Une fois on reconnait comme juste, que les étages volgiens—le supérieur et linférieur, dans leur plus grand développement occupent complétement tout l'espace de temps entre le kimméridien supérieur et le néocomien supérieur, les couches à Hopl. rjasanensis auraient pu étre comparées par zm ss leur position au tithonique supérieur“. „A la fiu des fins, si même nous avions pu exactement définir le commencement et la fin de la formation des dépóts volgiens et si nous avions pu prouver que ses dépóts occupent tout l'espace de temps entre le kimme- rigien supérieur et le néocomien supérieur, comme il me paraít le plus probable, tout de méme nous sommes frappés par la spé- cialité extrême de la faune volgienne et par l'impossibilité de trouver à chaque horizon volgien son correspondant dans le juras- sique et le crétacé de l'Europe occidentale“. Note. Pendant la publication de eet ouvrage j'ai recu de M. Lahusen un travail trés-important sur les Aucelles *) qui m'ap- prend qu'on suppose devoir diviser les couches à virgates en deux zones et ajouter encore une zóne à la série mésozoique, zóne à Olcost. diptychus, polyptychus et Aucella Keyserlingi (zone supérieure à Olcost. nodiger). On y trouve tout cela indiqué dans une table résumant la distribution des Aucelles. La signification stratigraphique de ce nouvel horizon recouvrant l'étage volgien supérieur et le fossile caractéristique de l'horizon supérieur des couches a virgates, m'étant complétement inconnus, je ne trouve pas possible de modifier quelque chose aux épreuves de mon ouvrage. Angleterre. Les dépóts du jura supérieur et du néocomien infé- rieur de l'Angleterre ont été décrits plusieurs fois par des géolo- cues anglais éminents. Leurs étages, tels que le kimméridgien, le portlandien, l'argite de Speeton, ont depuis longtemps acquis la siguification des types avec lesquels les dépóts des autres pays ont été comparés. Les ouvrages dans lesquels ces types ont été établis sont trop connus de tous les géologues pour que j’aie besoin de les résumer ici. Je ne m'arréterai done que sur quel- ques nouveaux ouvrages, qui nous représentent l'état actuel de la question sur les couches portlandiennes et néocomiennes de l'An- sleterre. Dans l'ouvrage de M. Blake, qui a paru en 1880 °), nous irouvons une habile comparaison des couches portlandiennes des diverses localités de l'Angleterre, une revue détaillée des connais- *) Les Aucelles se rencontrant en Russie. Mem. du Comité géol. Vol. VIIL, № 1. *) J. F. Blake. On the Portland Rocks of England. Quart. Journ of G. S. Vol, 36. 1880, Е —— MÀ —M | | | sances sur les horizons portlandiens de l'Angleterre et de la France, et Vindication des rapports mutuels entre ces derniéres couches et entre les couches sous-jacentes. Les listes des fossiles et les deux planches figurant les formes nouvelles, nous donnent la possibilité de nous faire une idée nette sur le caractére de la faune des différents horizons et nous facili- tent considérablement la comparaison stratigraphique. M. Blake considére la formation des calcaires portlandiens typi- ques du sud de l'Angleterre comme un épisode local dans le déve- loppement des dépóts de la série du jura supérieur. Cet épisode est selon l'auteur, analogue à celui du corallien qu'on rencontre dans les différents horizons du jura d'autres pays. L'indieation précise de la limite inférieure du portlandien en seneral et des limites de sa partie inférieure, est le principal ré- sultat de cet ouvrage. M. Blake prouve stratigraphiquement et paléontologiquement que le portlandien inférieur des géologues fran- cals ne manque pas en Angleterre et que son existence peut être coustatée sous la forme d'un épisode particulier (couches sablon- neuses) se trouvant au sommet des argiles Kimméridgiennes. On voit done que le portlandien inférieur de Boulogne et la base du portlandien supérieur doivent correspondre au Kimméridgien supéri- eur de l'Angleterre, c'est-à-dire, à la série intermédiaire entre les couches à Æxogyra virgula et les sables portlandiens. On peut indiquer comme fossiles caractéristiques pour cette série formant la base du portlandien anglais (comme le comprend M. Blake) Perisph. biplex, Perisph. cf. suprajurensis d'Orb, Belem. sou- ichii, Discina latissima, Cardium morinicum (striatulum), Pe- cten lens, Avicula vellicata, Lucina minuscula, Lingula ova- lis, ete. M. Blake distingue dans le portlandien proprement dit l'horizon de la pierre de taille à Perisph. giganteus (forme typique) et les couches siliceuses à Perisph. bononiensis, Perisph. pseu- dogigas, Perisph. triplicatus (forme la plus caractéristique), Trigonia incurva, Pleurotomaria rugata, Pleurot. Rozeti, Cardium dissimile, Cyprina elongata. Entre ces deux horizons, on voit une discordance des couches et une différence marquée des faunes (page 192), La section inférieure des dépóts portlandiens, sables portlandiens, est caractérisée par Perisph. biplex, Perisph. Boidini Lor., Mytilus autissiodorensis, Pecten solidus, Cyprina implicata, Cypr. elongata, Exogyra bruntrutana, Lima bolomensis, Pec- o6 OU icis ten Morini, Avicula octavia, Rhynchonella humphresiana, Pleu- rom. tellina; cette faune ressemble, en général, à celle du Kimmé- ridgien supérieur. M. Blake «constate encore un fait intéressant c’est que les horizons supérieurs du portlandien, pierre de taille, ne sont pas partout développés et que, p. ex. à Swindon, les couches d'eau douce (Purbeck) correspondant par leur áge au portlandien supérieur, reposent sans discordance sur l'horizon in- férieur du portlandstone inférieur. Sans m'arréter aux dépôts du néocomien supérieur du Sud de l'Angleterre et de Vile de Wight, je passerai aux profils du Lincolnshire et du Yorkshire, qui nous font connaitre les horizons les plus inférieurs du néocomien marin ainsi que les horizons su- périeurs du jura. La description détaillée du néocomien du Linckolnshire et du Cambridgeshire fait le mérite de M. M. Judd, W. H. Penning, A. J. Jukes Brown, T. G. Bonney, W. Keeping, A. Strahan !). J'indiquerai brièvement les résultats généraux de ces recherches. Le néocomien du Linckolnshire a pour base les schistes bitu- mineux jurassiques à ammonites comprimés qui reposent sur les argiles kimméridgiennes à Hxogyra vérgula et Hoplites pseudo- mutabilis. Les schistes bitumineux sont recouverts par la série sablonneuse de Spilsby, et cette dernière, à son tour, est recou- verte par la série de Tealby. On trouve dans les grés de Spilsby (Lower Sand and Sandstone) un assez grand nombre de fossiles parmi lesquels on rencontre des formes propres à cet horizon (indigenous) et des formes remaniées (derived), ce qui rend diffi- cile la détermination exacte de l'àge géologique des dépóts que M. Judd croit approximativement correspondre à deux zones infé- rieures du néocomien de lorkshire, c'est-à-dire, à la zóne à Olcosteph. Astieri et à la zóne à Olcosteph. speetonensis. La série de Tealby commence par les argiles ferrugineuses de °) J. W. Judd. Additional Observations on the Neocomian Strata of Yorkshire and Lincolnshire. Q. J. of. Geol. Soc. Vol. 26. 1870. | T. G. Boney. Cambridgeshire Geology. Cambridge. 1875. И’. H. Penning aud A. J. Jukes-Browne. The Geology of the Neighbourhood of Cambridge. Mem. of. Geol. Survey. 51. S. W. 1881. W. Keeping. The Fossils and palaeontological Affinities of the Neocomian deposits of Upware and Brickhill. Cambridge. 1888. A. J. Jukes-Browne. The Geology of Part of East Lincolnshire, Mem. Geol. Survey. Explanation of Sheet 84. 1887. W. A. Ussher, A. J. Jukes-Brown and A. Strahan. The Geology of the Country around Lincoln. Mem. Geolg. Survey. Expl. of Sheet 83. 1888. Le e (eee Claxby, suivies des argiles de Tealby, suivies à leur tour des cal- caires de Tealby; dans chacun de ces horizons, on a trouvé une série de fossiles (voir la table) La série de Tealby est recou- verte des roches sablonneuses (Carstone, Upper Sands), renfermant les fossiles remaniés du néocomien et de l'aptien. Dans la table suivante, on trouve les horizons indiqués, ainsi que les principaux fossiles qu'ils renferment. Carstone, Upper Sand. Roches sablonneuses avec la faune néocomienne remaniée, entre autre Amm. Deshayesi, speeto- nensis. Caleaire de Tealby (terminé par roche ferrugineuse). Pe- cten cinctus, Ostrea frons, Belemn. lateralis, Bel. semi- canaliculatus, Amm. Carteroni d'Orb. | Argile de Tealby. Exogyra sinuata, Delemn.lateralis. Bel. | semicanaliculatus, Amm. speetonensis, Criocer. Duvalii. Roche ferrugineuse de Claxby, Exogyra sinuata, Be- lemn. lateralis, Bel. quadratus Rim. Amm. noricus, Amm. plicomphalus, Pecten | cinctus. Grès de Spilsby, Pecten cinctus, Pect. orbicularis, Bel. lateralis multiplicatus Rim, Amm. plicomphalus Sow., Aman. mutabilis Sow., Amm. Koenigi Sow. (D’Orb?), Delemn. sp. Fossiles remaniés: 4mm. biplex Sow., Amm. speetonensis?, Lucina. portlandica. ^ Schistes bitumineux à ammonites comprimés. Argiles kimméridgiennes à Kxogyra virgula, Amm. pseu- domutabilis ete. Les couches néocomiennes et jurassiques du Yorkshire ont été étudiées par le pr. Judd, qui a démontré leur succession, le rap- port existant entre elles et la correspondance de ces couches du Yorkshire avec les subdivisions établies pour les couches néocomi- ennes du continent. i Je donne ici une partie du profil du Speeton fait par M. Judd, la partie la plus importante pour le but de mon ouvrage: S y [ Argiles noires Belemnites (pas d'autres fos- M: siles) > nl hleu-foncé Del. semicanaliculatus. 85 \Couches exploitées pour le ci- Amm. Deshayesit, Del. se- SE | ment. «Cement beds» 50 p. micanaliculatus, Ancyloce- A À | ras? grandis, * Néocominien inférieur ren Argile bleu foncé, 80 p. Zone à Pecten cinctus,sow 40 ft. Couche à crustacés «Shrimp-bed». 150 pieds. Couches à Ancyloceras 30 ft. Néocomien moyen Zone à Amm. Spectonensis (argiles), 100 ft. 200 pieds. 50 ft. A (argiles pyriteuses). ^A Couche à à coprolithes. Couche à poissons. A dien. Portlan- n g. supér. Schistes mine Kimme- = aS a NE EE. md rid Zone à Amm. Noricus (argile), Zone à Amm. Astierianus d'Orb. rgiles et roches dures et foncées. Del. jaculum, Ammonites, Ancyloceras Duvalii, Del. jaculum, Meyeria or- nata. Ancyl. Duvalii, Ancyl. Eme- rien, Amm. bipinnatus. Amm. spectonensis (variétés), Anm. rotula, Amm. nisus, Del, jaculum, Ancyl. Puzo- sianum, Ancyl. Duval, Ancyl. Emericit. Amm.Noricus (variétés), Amm. marginatus, Ancyl.Puzosia- num, Bel. jaculum (rare). Amm. multiplicatus, Amm. hystrix, Bel. lateralis. Ammonites. Sauriens. Ammon. gigas, Amm. grave- sianus, Amm. giganteus? Amm. biplex et autres ammo- nites du groupe «Plann- lati»), Discina latissima, Lingula ovalis etc. Je vais terminer la revue des recherches des géologues anglais sur la question des dépóts jurassiques supérieurs et néocomiens, en donnant une coupe du Speeton que j'ai recue, grace à l'ex- iréme obligeance de M. G. W. Lamplugh, qui m'a autorisé à la joindre à mon ouvrage, avant méme que l'ouvrage de M. Lam- plugh eüt été publié. Les recherches de M. Lamplugh touchent les horizons inférieurs du Speeton, et ce profil, étant le résumé de ses recherches, est pour moi d'une tres-grande valeur. Metres. ( 1,80. Argile schisteuse foncée à 4mm. nucleus, Belem. jaculum, Exogyra, Rhynchonella. 0,15. Couche d'argile assez dure, gris rougeätre avec rognons. 1,05. Argile bariolée avec une couche durcie au-dessous. 0,15. Argile bleuâtre, pâle, à Belem. jaculum. 1,05. Argile noire compacte, faiblement pyriteuse; Bel. ja- culwm, grandes Bivalves mal conservées. Ae 1. 1889. 6 Speetonensis. ES ee SG (SG RE ESS ET, = ет, An EG (oo À m m. à Zone Nl Ost eC S: À m m. à Zone Metres. 0,60. 3,00. 1,20. 1,80. 0,15. 0,90. 0,10. 1,20. 0,10. pete CO) axe Argile grise et verdatre, durcie par place. Argile bleue et bariolée avec nodules bruns; pau- vre en fossiles. Crioceras. Couches gris rougeätre avec rognons bruus, la partie supérieure durcie. Argile gris foncé avec rognons bruns; pauvre en fos- siles, Bel. jaculum. Couche d'argile rouge, ferrugineuse, assez dure (incon- stante). . Argiles foncées avec quelques rognons bruns; Amm. speetonensis, Amm. rotula, Bel. jaculum, Trochus pulcherrimus, Isocardia angulata, etc. Couche ferrugineuse assez dure, riche en Crioceras (inconstante). Argile foncée, compacte, bariolée, avec quelques ro- enons, Amm. speetonensis, Coquilles. Couche ferrugineuse, claire, durcie, Crioceras. . Argile bleu foncé avec une bande pâle. Amm. spee- tonensis, Bel. jaculum, Trochus pulcherri- ` mus, Bivalves. Couche ferrugineuse durcie, riche en Crioceras. . Argile foncée et bariolée, Amm. speetonensis var. concinnus, Bel. jaculum. Couche grise ou bleuátre avec rognons bruns. ^ . Argile foncée à Атт. noricus, Del. jaculum etc. . Argile erise et bariolée avec rognons bruns. Amm. noricus etc. Argile bleu foncé presque noire au-dessus, Amm. noricus, Bel. jaculum, Crioceras, Cerithium, Nacula, Serpula articulata ete. Argile grise et bleuâtre avec -rognons bruns, Amm. noricus, Bel. jaculum. Une mince couche d’argile verdätre et sablonneuse, riche en coquilles, Avicula, Pecten ete. Argiles bleues et verdâtres avec rognons bruns pyri- teux dispersés; riches en coquilles, Amm. no- vicus, Bel. jaculum, Exogyra ete. Couche de grands nodules agglomérés de calcaire pale. Anm. noricus, Amm. votula, Bel. lateralis, Crioceras, Avicula, Pentacrinus ete. AG a Metres. 1,90. Argile bleu foncé, riche en Bel. lateralis. iEn Couche pâle avec nodules bruns, durcie par place, Del. lateralis, Exogyra. 1,00. Argile bleuátre et bariolée, riche en fossiles; Bel. lateralis, Astarte etc. 3,00. Argiles brunes pyriteuses, riches en fossiles, Bel. la- teralis, Exogyra Couloni, var. un petit Am- monite (Am. Astierianus). 0,30. Argile gris clair. 0,50. Argile compacte, brunátre, pyriteuse, Bel. laterals. 1 1,35. Argile compacte bleuätre, pauvre en fossiles, Bel. la- teralis, coquilles compressées. 0,80. Argile bleuátre, brune et bariolée, marbrée d'une ma- niere particuliere. 0,50. Argile presque noire avec nodules pyriteux, Бе. lateralis, coquilles mal conservées. 0,25. Argile noire schisteuse avec Belemnites mal conservés. 0,10. Couche dure et partout uniforme avec rognons noirs phosphatés à coprolites. Belemnites (.D. lateralis doubtfull) et autres fossiles difficiles à déter- | miner (Portlandien supposé). Zone à Amm. Astierianus (Judd). La connaissance de la littérature géologique anglaise et russe et les comparaisons personelles que j'ai eu la possibilité de faire lautomne dernier, durant mon séjour en Angleterre, m'autori- sent à essayer de paralléliser les horizons des dépóts du jura et ceux du néocomien des différentes localités de l'Angleterre et de la Russie, cette parallélisation étant. maintenant considérée comme impossible. Je me crois obligé d'indiquer ici les faits qui, selon moi, ne peuvent justifier ce point de vue et qui indi- quent la possibilité d'une comparaison détaillée par zónes et d'une classification générale des subdivisions du jura et du crétacé, clas- sification également applicable aux depöts russes et à ceux de l'Europe occidentale. Cette comparaison dirigera l'attention d'investi- gateurs sur quelques points envisagés aujourd'hui comme ayant peu d'importance, pour expliquer l'histoire géologique de la fin de la période jurassique et du commencement du crétacé. Je commencerai par la description des profils les plus nstruc- 6* zu tifs du jura et du néocomien russe; je les comparerai avec ceux de l'Angleterre et j'indiquerai les horizons que je crois être en corrélation mutuelle dans les deux pays. Jura supérieur et néocomien de la Russie. C’est sur la rive droite du Volga, au nord de Simbirsk et au sud de Syzran (entre Syzran et Bogojavlenskoie) que nous avons, en Russie, les profils les plus complets des couches dont il est question. Au sud de Syzran, à huit kilomètres (prés de Bogoiav- lenskoyé), nous trouvons la coupe suivante dans la partie supérieure de la rive du Volga. metres, ‘à (Argile gris foncé avec concrétions de calcaire ferru- ES | eimeux- tios et НЕЕ В С. 3 =: | Магие schisteusegris pale wan sonia. Ri . 0.50 À Areile gris foncé contenant des concrétions de calcaire ^ et; des fcristaux?de ‘суры, eps DITE E 2 X {Marne schisteuse gris clair, riche en Морев De- E shayesi et Amalt. bieurvatus..... ....... 0.50 Ki [Marne schisteuse gris foncé, riche en petits cristaux E de 'gypst'ebo pauvre? en *tfüsslles Were... gee 9.50 2 p eris violet, marneuse et pyriteuse à Nucula = VATaasoa etos te. т IB SUME dede 5 Les horizons plus inférieurs du néocomien sont cachés sous un éboulement; on trouve la continuation (inférieure) de cette coupe un peu plus au nord, prés du village de Kaschpour à 5 kilom. de Syzran. On voit la: Sis Ss June assise puissante d'argile noire à Olcost, versi- PE color Tr. et Olcost. inversus Pav. NE metres. Grès friable, d'un gris-verdátre, pauvre еп fossiles.. 1.50 Conglomérat composé de débris de belemnites, d'am- | monites, d'aucelles et de concrétions de pho- sphorites'gris bruns6ud lie, 220 Ergo E MGE Sable calcareux:jaunatre.! 139351 es. mk Jang O25 Conglomérat de fossiles avec de grands belemnites Belemn. corpulentus Nik. (Bel. lateralis Phill.) et Aucella cf. concentrica Keys........ Je 0532 — 85 Sables contenant des débris de fossiles. .......... Grés grisätre avec Belemn. corpulentus, à sa partie inférieure passant au sable gris brun........ Schistes bruns, passant dans leur partie inférieure au =} SADC и и. м. Conglomérat compacte, composé de fossiles à Olcost. kaschpuricus, Oxynot. subclypeiforme, Be- lemn. corpulentus, tres-ferrugineux et se dis- tinguant par sa couleur brune; il devient plus | friable à sa partie inférieure et passe ап sable. Marne jaunâtre à Olcost. kaschpuricus... .... Conglomérat formé de fossiles avec nombreux Olcost. kaschpuricus о ава Во : Grès gris clair, fortement calcareux, passant même au calcaire. Dans les couches compaetes de cette roche, les fossiles sont peu nombreux, mais par place elles sont entrecoupées de lits plus fria- Zone à Olcost. kasehpuricus, Oxynot. catenulatum et Bel. corpulentus Nik. (lateralis Phill.). bles, renfermant un grand nombre de fossiles. Olcost. Kaschpuricus, Oxynot. subclypeifor- me se rencontrent dans les horizons supérieurs de cette zone et Olcost. subditus et Olcost. OkENSIS Cams les nferieuns ec 2... 22, Zone à Olcost, Olcost, subditus. okensts et В О ое 3 Sable brun ferrugineux renfermant Perisph. cf Pan- deri, Aucella crassicolis, ainsi qu'un grand nom- bre de débris de belemuites. ..... He se. deep Zone à Olcost. Вай *). Rognons slauconieux verdatres, passant par place au sable glauconieux; ce sont des débris de E virgatus quon y rencontre le plus souvent. |Schistes à Perisph. virgatus.......... UNS: lArgile grise, par place jaunätre, renfermant des épi- | Nest dEOUTSHS c M ero e Nn bn bitumineux, renfermant р 'Orbicula, ammo- nites comprimés et Lingula....... SHER PArsile crises AR 024. ug usua wald o eet EUR TO: Schistes bitumineux. “| ‚| | B 5 | | _ {Marne sablonneuse noire ou brune avec Ammonites sp. | Е | | d 5 ph. virgatus. Zone à Peri 0.56 0.50 0.15 !) Dans mon ouvrage sur le bas Volga (1883), où vette coupe de Kaschpour a paru pour la premiere fois, la zine à Olcost. Blaki n’a pas pu être exactement Te S (i afia Àu nord de Simbirsk, on trouve les mémes couches avec cette différence que les horizons supérieurs du jura à Oxynot. subcly- peiforme, Olcost. kaschpuricus et nodiger y manquent, ainsi que les sables qui doivent recouvrir ces horizons, donc les zónes à Olcost. subditus et okensis sont recouvertes d’argile noire à Olcost. versicolor et Astarte porrecta. Il est nécessaire de faire quelques observations à propos de cette coupe: Hoplites Deshayest est la forme caractéristique pour les horizons supérieurs de ce profil; sa présence est considérée comme absolument suffisante pour classer ces horizons supérieurs dans l'aptien, de sorte que la limite supérieure de la série en ques- tion est stratigraphiquement bien déterminée par cette forme. J'ai constaté la presence des couches à Hoplites eudoxus et pseudomutabilis à la base de la série que nous étudions; ces couches à Hoplites se terminent par un lit très riche en Æxo- qyra virgula, de sorte que la limite inférieure de la série peut aussi être considérée comme strictement déterminée et comme se rapportant au kimméridgien moyen. La série des couches dont il est question peut donc correspon- dre aux zones supérieures du jura (en partant du kimméridgien supérieur) et au néocomien tout entier (si on en exelut l'aptien), ou au néocomien inférieur et moyen) si l'aptien est considéré com- me le néocomien supérieur). Or, nous voyons que la parallélisa- tion détaillée de ces horizons offre encore un vaste champ Al’in- terprétation, auquel il faut mettre une borne. C’est dans се sens quil est important de déterminer le rapport qui existe entre cette série et les couches sous-jacentes et celles qui la recouvrent; c'est- à-dire qu'il est important de savoir si une interruption existe à la base ou au sommet de la série, ce qui démontrera la nécessité de limiter d'un côté ou de l’autre l'époque à laquelle il faut rap- porter cette série. On ne trouve aucune trace d'interruption dans la série sédimen- taire entre les couches à Hoplites eudoxus et Exogyra virgula et celles à Perisph. virgatus du bas Volga. Les deux zones passent insensiblement l'une dans l’autre, sans subir aucune modification marquée dans la composition pétrographique des couches; les deux zones sont aussi liées entre elles par des fossiles. J'ai déjà indi- caractérisée. Les couches correspondantes sont notées pas les №№ 11 et 12, et la drésence d’Ammonites sp. et de Perisphinctes cf. Panderi y est indiquée. La description de la faune de cette zóne sera donnée plus bas. on qué, il y a quelques années, ‘) ce lien entre les deux zônes et j'aurai l’occasion de le démontrer encore dans la description de la 91 feuille de la carte géologique de la Russie, à laquelle je joindrai les listes des fossiles. Près de la limite supérieure de la série, à la base de l’aptien, on n'a trouvé aucune trace d'interruption dans la série sédimentaire, et rien ne nous fait supposer qu'elle doit y exister. . La série en question commence par les couches qui suivent le kimméridgien moyen et finit par celles qui servent de base à laplien. Néanmoins, toute la série ne présente pas un dépôt qui se serait formé sans s'interrompre dans le méme bassin, comme le croient quelques géologues. J'ai démontré en 1883—84 *) une interruption trés-marquée dans cette série, ce qui permet de sé- parer le jura de la craie; mais, comme les faits que j'ai indiqués sont considérés comme insuffisamment fondés, ou qu'ils sont restés ignorés, je crois utile de les rappeler ici et de les compléter par quelques observations brievement mentionnées dans les comptes- rendus préliminaires faits au Comité géologique sur mes recher- ches dans la région du Volga ?). La limite entre le jura et la craie est trés-nette dans plusieurs endroits, au nord de Simbirsk, sur un espace de 28 kilomètres le long du Volga, entre Polivna et Bezsonovka. L'horizon supérieur du jura (zone à Olcost. okensis) y est représenté par des grès et des conglomérats trés-riches en rognons phosphatés et en fossiles brisés pour la plupart. Olcost. okensis, Belem. corpulentus (lateralis Phil), les Aucelles forment ici des bancs entiers, auxquels Pecten, Terebratula Alfonski Falr., Lima cf. rudis viennent se joindre en grand nombre. La partie supérieure de ce conglomérat jurassique est traversée de fentes et de sillons partout ой elle parait au jour au-dessous des argiles néocomiennes. Cette couche est recouverte d'une puis- sante assise d’argile noire, presque dépourvue de fossiles et ne renfermant que quelques formes tout à fait différentes des formes de l'horizon sous-jacent; tels sont Astarte porrecta, Buch., Olco- steph. versicolor Tr., Olcost. subinversus Pav.; on rencontre un *) Le jura du bas Volga, 1884. Systeme jurassique de l'Est de la Russie. Bull. de la Soc. géol. de France. Ш serie, vol. 12, 1884. 2) Le jura du bas Volga. *) Bull. Comité géologique. Vol. V, № 2. 1886; ibid. vol. УП, № 6. 1888. pas ul peu plus haut des concrétions calcaires a Olcost. Deheni var. elatus Lah., Olcost. fasciatofalcatus Lah., Inoceramus aucellaYr. Le mode de recouvrement des deux séries ne laisse aucun doute sur l'existence d'une interruption et marque d'une maniere trés-nette la limite entre les deux systèmes. Ayant plus tard exploré plus d'une fois ces localités, je n'ai rien à changer à la description de ces profils donnés en 1883 '). Je vais indiquer les faits qui confirment ma conclusion sur l'exis- tence de l'interruption divisant la série en deux parties: la supé- rieure crétacée et Vinférieure intimement liée aux couches sous- jacentes incontestablement jurassiques. Dans le caractère du re- couvrement des deux séries, on voit, au sud de Syzran (pres de Kaschpour) la modification suivante *): les couches à Olcost. sub- ditus passent insensiblement à la zóne supérieure à Olcost. nodiger et à Oxynot. subclypeiforme (horizon d'un plus grand dévelop- pement de Belemn. corpulentus). Cette zone se termine par des conglomérats renfermant de gran- des aucelles et des belemnites cassés, caractéristiques à cette zone. Au-dessus de ces conglomérats, on observe la disparition subite et complete de ces fossiles et un changement írés-prononcé dans le caractère pétrographique des dépôts. Le premier horizon, au-dessus de la zone à Oxynot. subclypei- forme et Olcost. nodiger, est formé de sables fins gris-ver- dätre ou de grés friable, recouvert également d’argiles noires du néocomien à Olcost. versicolor et Astarte porrecta. Ces sables sont trés-pauvres en fossiles, et la seule trouvaille que j'y ai faite est un débris de bois fossile. En comparant les rapports entre ces couches et ceux que mous avons observés au nord de Simbirsk, on ne peut pas ne pas remarquer la différence qui con- siste dans absence de la zóne supérieure à Oxynot. subclypei- forme au nord de Simbirsk, et dans le recouvrement transgressif de l'horizon plus inférieur du jura par des couches néocomiennes à Olcost. versicolor. !) Le jura du bas Volga, р. 29—82. ?) Voir le profil page 84. u Plus au nord encore, prés du village de Vasiliewka, sur le Swiaga, les couches à Olcost. subditus s’ammincissent successivement et n'ont plus que l'épaisseur de quelques centimètres; elles présentent une masse fortement alterée de conglomérat phosphatique, ren- fermant des aucelles et Olcost. okensis. En nous dirigeant vers l’ouest et en nous éloignant du Volga, nous observons prés du village d’Oubei, à 45. kil. W. N. W de Goro- distché, la disparition complète de la deuxième zone du jura '); les argiles néocomiennes à Olcost. versicolor reposent ici sur la ^ zone à ammonites mal conservés, caractérisant la zóne à Olcost. Blake. Plus à l'ouest encore, dans la partie S. W. du gouv. de Nijni- Novgorod, la zóne à Perisph. virgatus disparait aussi et se trouve remplacée par une faible couche de rognons phosphatiques sépa- rant les argiles néocomiennes noires des argiles grises du jura à Cardioc. alternans *). Ces rognons phosphatiques sont perforés de pholades, et il est difficile de déterminer l'horizon auquel appartient cette couche très pauvre en fossiles; je n'y ai guère trouvé qu'un débris de Perisph. virgatus. La présence de cette couche dans la région nommée permet de délimiter nettemeut les deux systémes. Ces faits, selon moi, sont trés convainquants pour prouver la superpo- sition transgressive des argiles néocomiennes sur les couches juras- siques supérieures, et démontrent une interruption de sédimenta- tion entre la partie inférieure, —le jura, et la partie supérieure — le néocomien. L’absence dans la localité citée des couches volsi- ennes a Olcost. nodiger et à Olcost. okensis et l'absence presque complète des couches 4 Perisph. virgatus prouve qu'à l'époque de la formation de ces derniéres couches, un changement s’est pro- duit dans la distribution de la mer et de la terre ferme, ce qui a trace une limite paléontologique et stratigraphique tranchée entre 1) A. Pavlow. Aperçu géologique de la région entre les rivières Swiaga, Barysch et Soura dans le gouv. de Simbirsk. Bull du Comité géol. Vol, IV, Ne 8, p. 845. ?) A. Pavlow. Apercu géloogique du bassin d'Alatir. Bull, du Comité géol. Vol. VII, Ne 6, p. 204. 00 ass les couches du jura et celles de la craie. Quoique l'opinion sur le passage graduel des couches jurassiques aux couches crétacées de la Russie, ait été exprimée par quelques géologues, elle n'a pu étre soutenue par des recherches détaillées et ne peut étre consi- dérée comme prouvée. Le rapport ci-décrit des couches de la série mésozoique de la région du bas Volga prouve l'existence d'une interruption trés-marquée au-dessus des couches volgiennes déve- loppées inégalement à cause peut-étre de l'émersion qui n'arrivait pas partout en méme temps, peut-étre aussi à cause d'une dénu- dation qui a détruit les horizons supérieurs. C’est pourquoi, en 1887, aprés l'apparition de l'ouvrage de M. Mihalski sur l’âge des couches à Perisph. virgatus de la Pologne, je me suis prononcé d'une manière très-définie contre le tentantive qu'il a fait de rapporter à la craie les couches à virgates, et de les considérer comme plus rapprochées du néocomien moyen que du néocomien inférieur '). Dans toutes les localités explorées de la Russie, la limite entre les deux systèmes est prononcée d'une ma- niére si tranchée, que ce serait aller contre les données indiquées par la nature, que de vouloir que la limite entre le jura et la craie passe par le milieu de l'étage volgien et surtout au-dessous de celui-ci. De sérieux témoignages paléontologiques pourraient seuls justifier cette dernière limite; ces témoignages manquant, je persiste à placer les couches volgiennes dans le jura, malgré la tendence visible de quelques géologues russes de vouloir les paralléliser avec le néocomien ou de passer sous silence la question concer- nant l’âge de cette série (en la séparant du jura et de la craie pour former un ou méme deux étages tout particuliers). Ce sont les environs de Moscou qu'il faut citer comme seconde localité classique pour les dépóts du jura supérieur. Le profil de Moscou est composé des deux coupes des bords de la Moskva et se trouvant à 5 kil. de distance l'une de l'autre. La premiere de ces coupes est prise près du village de Mniovniki, la deuxième prés de hospice Andreevskaia. En combinant les deux coupes, nous avons le profil suivant des couches jurassiques de Moscou. *) Bull, du Comité geol. Vol. VIL, № 6, p. 205. Mu] Lus Argile morainique. Couches de grés brun ferrugineux 1 E friable, passant au 1,50 m. T Sable blanc, verdâtre à la base. — 3 m. = € Grés et sable bruns ferrugineux E passant au sable grés glauco- Aes nieux avec des plantes... .. 5,50 m. Grès brun ferrugineux........ 0,75 m. Sable; vertat ar un. Jie db eas wom, Grés ferrugineux et micacé a Oxynot. subclypeiforme et Couches prés de l'hospice Andreevskaia. à Olcost. nodiger > ES ES S 2 s Olcost. nodiger..... 00210375 m: € $ Sable vert avec de minces couches 5 du sable brun, riche en fossiles — 1 m. N- Oboe ea ae. 0,30 m. И! Grés glauconieux avec des ro- == enons phosphatiques à Oxynot. Ss catenulatum...... UM 0,30 m. EP S Sable foncé, micacé et glauco- Es nieux avec rognons phospha- = IS tiques dispersés à Oxynot. M c catenulatum, Olcost. subditus, „ > . ES Aucella mosquensis....... — 2m. Send s S Sable brun glauconieux à Oxynot. Ч fulgens, Бе. russiensis. Sable brun glauconieux à Rhyneh. Oxyoptycha, Olcost. Elaki.. — Y m. Sable brun foncé aves rognons pyritiques à Bel. absolutus. ! | "o pauvre en: fossiles) du om. Zone à Ol- cost. Blaki. Argile micacée brun-verdatre, Pe- risph. virgatus, Del. absolutus.— 3 wm. Mince couche de rognons phos- phatiques noirs avec de fos- siles brisés. Sable glauconieux foncé. ..... 0,75 m. Mince couche des rognons phos- phatiques '). Arsile schisteuse micacée à Car- dioc. alternans, Dentalium, | Cucullea, eier. 2.2.2.2... SM Zine à Perisph. virgatus. *) Il est probable que Hoplites pseudomulabilis Lor., trouvé pav M. Nasarow et figuré dans les Mém. du Comité géologique vol. II. Ne 3, PI. X, fig. 4, provient de cette couche. Logo ie I[ est nécessaire d'ajouter quelques observations relativément à ce profil. En comparant les horizons paléontoloziques qui y sont nommés, avec ceux désignés par M. Trautschold et Nikitin, on voit l'absence de la zone à Oxynot. fulgens et la présence d'une nouvelle zone à Olcost. Blake. La cause de cette différence con- siste en ce que je ne vois pas la possibilité de séparer la zóne à Oxynot. fulgens de celle à Olcost. subditus, car cette première ne présente évidemment pas d' horizon paléontologique séparé, et se trouve intimement liée à la zóne à Olcost. subditus et Oxynot. catenulatum. Pour le prouver, je n'aurai qu'à citer les propres paroles de M. Nikitin qui a étudié en détail cette zóne: '). „A l'exception de deux ou trois ammonites caractéristiques qui ne suffisent que pour séparer ces deux étages, je ne connais qu'une seule forme propre à l'étage de Newm. fulgens, c'est Г Astarte veneris, mais en méme temps, je peux donner une série d’espe- ces communnes aux deux étages nommés; ce sont Perisph. subdi- toides, Neumayr. catenulata, Belemn. russiensis et beaucoup de Bivalves; p. ex. Unicardium heteroclitum, Panopaea perigrina, Pleurom. parallela, Cyprina mosquensis, Lyonsia Alduini, Pecten numullaris, Modiola vicinalis, Lima consobrina, etc. Méme petrographiquement, ces étages sont intimement liés entre eux. Dans le jura de Iaroslavl et de Moscou, il est par place difficile d'indiquer la limite entre eux, tant le passage d'une roche à l'autre est insensible“, Voyons maintenant quels sont ces ammonites caractéristi- ques. Dans le tableau general des zones, donné par M. Nikitin, ou voit dans cette zone quatre ammonites: Oxynot. fulgens et sa va- riété subfulgens, Olcost. okensis et sa variété fragilis (page 36). Mes observations m'ont convaineu que Olcost. okensis et subdi- tus se rencontrent dans la méme zone, et que ces deux formes doivent par conséquent entrer dans la liste des formes communes aux deux zones. On trouvera donc dans cette liste: Olcost. oken- sis, Olcost. subditus, Oxynot. catenulatum, Bel. russiensis et une grande quantité de bivalves, c'est-à-dire un si graud nombre de formes communes aux deux zônes que, pour défendre l'idée de l'indépendance de la zóne à Oxynot. fulgens, on serait obligé de donner des explications forcées, ce qui serait évidemment inutile à cause de la distribution très-limitée de cette forme. Dans le jura du bas Volga—Oxynot. fulgens se rencontre, trés rarement, ') Formations jurassiques entre Rybinsk, Mologa et Myshkin p. 40. IBAN von P NM tandis que Olcost. okensis, subditus avec leur variétés sont lar- cement distribuées, et permettent facilement de distinguer leur zone des zónes voisines. Nouvelle zone du jura russe et position stratigra- phique des couches à virgates. La nouvelle zóne que j'indique (pages 85 et 91) celle à Olcost. Bla- ki ne correspond pas à la zóne à Orynot. fulgens et Olcost. okensis, réunies par moi à la zône à Olcost. subditus; mais elle se trouve plus bas et, jusqu'à présent, n'avait pas été separée de la zóne à virgates. Quant à l'existence d'une zóne particuliére entre les couches à virgates et la zóne à Olcost. subditus et à Oxynot. fulgens, quel- ques indications ont été données par moi en 1885 dans la description du jura du Volga, dans laquelle j'ai indiqué un hori- zon caractérisé par Amm. cf. stenoc yclus. Font. et Amm. cf. Panderi ); au sommel des couches à virgates. A cette époque, je n'avais pas de matériaux paléontologiques suf- fisants pour une caractéristique plus précise de cette zone, maté- riaux que je possède maintenant. et qui me permettent de définir l'indépendance de cette zone. Les céphalopodes de cette zóne sont encore peu étudiés, mais méritent une attention particulière, à cause de leur présence dans la série mésozoique de l'Europe occidentale, où ils occupent un horizon déterminé dans le portlandien (portlandien moyen). Ces for- mes sont les suivantes: Olcosteph. Blak, Olcosteph. triplicatus, Perisph. Безе, Amm. cf. gigas Ziel. Les deux premières formes sont les représentants d'une série de formes intimement liées entre elles; ces différentes formes se dis- tinguent par le degré de compression de la coquille. Ne voulant pas trop augmenter les noms spécifiques, j'applique le nom Olcosteph. triplicatus Bl. aux formes à coquilles plus ou moins comprimées, et le nom Olcost. Blaki aux formes à coquilles renflées. On ne peut douter que ces formes se rencontrent aussi bien en Angleterre qu'en Russie et que, chez nous, elles sont peut-être plus nom- breuses. Planche Il, fig. 1 représente une forme comprimée du portlandien de Moscou Olcost. triplicatus Bl.; la fig. 3 donne une forme trés-renflée Olcost. Blake n. sp., du méme gisement; la fig. 2, une forme intermédiaire Olcost. triplicatus du portlandien anglais. Ce dessin est fait sur un moulage pris sur l'original se trou- vant au Musée de la Géologie Pratique de Londres sous le Ne i *) Le jura du bas Volga. p, 30. ILE c Par le caractére de leurs cótes les grands exemplaires de cette forme rappellent beaucoup Amm. gigas Ziet. A mon grand regret, je ne peux vérifier cette ressemblance ni par une comparaison des cloisons ni par une étude détaillée d’Amm. gigas; car cette derniére forme ne peut, malgré quelques bons dessins et quelques descriptions qu'on trouve dans la littérature, étre considerée com- me étudiée en détail. Parmi les grands ammonites comprimés qu'on rencontre dans le méme horizon de la région du Volga, on en voit de trés grands exemplaires qui, d'aprés le caractére de leurs sculpture, ne peu- vent être distingués d’Amm. gigas Ziet. Pour compléter la série de ces formes, je donne encore le dessin d'une forme provenant de Voolithe portlandien de Swin- don—Olcost. swindonensis (Pl. Il, fig. 6). Cette forme est évidemment rapprochée d'Olcost. triplicatus Bl. par le caractére général de la sculpture et la forme des cloisons. Il faut, pour le moment, se contenter de constater la ressemblance de tou- tes ces formes les plus caractéristiques du portlandien. Les figu- res que je donue permettront aux paléontolegues qui ont à leur. disposition plus de matériaux comparatifs, de vérifier les détermi- nations que j'indique et les rapprochements que je fais entre ces formes intéressantes, et leur donnera la possibilité de mieux expli- quer les rapports mutuels de ces formes. En attendant une étude plus détaillée de la faune portlandienne, étude qui, pour le moment m'est inaccessible, je me permettrai de dire ici que les faits que je posséde suffisent pour une déter- mination assez précise de l’âge des couches à virgates, leur posi- tion étant nettement délimitées, d'un côté par les couches à Hopl. eudoxus et Exogyra virgula, de l'autre par l'horizon déterminé du portlandien. Le nouvel horizon à Olcost. triplicatus et à Olcost. Бам, que je viens d'établir en Russie présente un intérêt parti- culier par l'absence d'ammonites considérés comme appartenant exclusivement à la province russe, et par la présence des formes typiques de l'Europe occidentale, autant du moins qu'on en peut juger d'aprés les données que nous possédons. Quant aux autres formes de cet horizon, je figure ici un Pe- risphinctes qui, à en juger d’après les matériaux que j'ai en ma possession, ne diffóre pas de Perisph. Deville? Lor. *). C'est pré- 1) Loriol et Pellat. Monographie des étages supérieurs de la form. jurassique des environs de Boulogne sur mer. 1873— 74. Pl. 1, fig. 13. ho cisément le nombre et la direction des côtés ainsi que le ca- ractère général des cloisons qui indiquent une parenté intime entre ces deux formes (Pl. I, fig. 7). Le dessin détaillé des lobes et des selles ne s’est pas conservé, mais le caractère principal, c'est-à-dire la largeur de la première selle, est très-distinct. Les brachiopodes, les conchiféres et les gasteropodes, n'étant pas de formes pélagiques et ayant une existence spécifique plus prolongée, ne peuvent servir à synchroniser les différents horizons du méme étage dans les différentes localités. Mais la ressemblance générale de ces formes, méme dans les différents horizons du mé- me étage, peut servir de point d'appui à l'idée que je développe: la parallélisation des horizons supérieurs du jura russe avec ceux de l'Europe occidentale est possible et promet de donner des ré- sultats plus précieux que ceux qu'on a obtenus en considérant ces horizons comme dépóts de bassins séparés. M. Trautschold a déjà indiqué quelques formes portlandiennes dans le jura de Moscou. Le nombre de ces formes est assez con- sidérable dans notre étage volgien. Il est à prévoir que le nom- bre de ces formes communes aux étages volgien et portlandien augmentera avec l'étude détaillée des faunes de ces étages. ll suffit de rappeler quelques exemples pour justifier cette idée. En examinant les dessins des fossiles du portlandien, donnés par M. Blake *) et en les comparant avec les fossiles volgiens des environs de Moscou, on peut s'assurer de la synonymie des formes suivantes: Myoconcha portlandica Bl. (Pl. IX, fig. 10) est un moule interne de Mytilus Stajeskiana d’Orb. qui se rencon- tre dans l'étage volgien de Moscou (d'Orbigny, Russie, pl. XXXIX, fig. 22, 23), Cyprina swindonensis Bl. (Pl. X, fig. 2) se ren- contre souvent prés de Moscou et a été figuré par Rouillier sous le nom de Cyprina Cancrini var. khoroschovensis *); cette forme diffère de Cypr. саисгий ФО. par la présence, dans sa région anale d'un angle partant du sommet et se dirigeant oblique- ment vers l'extremité du bord palléal. (Cypr. Cancrin? d'Orb. dé- crite par erreur comme forme jurassique dans Geology of Russia, est trés-commune dans le néocomien de Simbirsk). Astarte saema- ni Bl. (Pl. X, fig. 5) parait être synonyme de notre Astarte ovot- ‘) Quart. Journ. of the Geol. Soc, Vol. 36, 1880, Pl. IX, X. ?) Buli. de Moscou. 1848, I, pl. II, fig. 33. rg des Buch, à en juger d’après le dessin. Unicardium circulare Bl. (Pl. X, fig. 1) correspond à notre Unicard. heteroclitum d Orb. Fthynchanella portlandica Bl. (Pl. X, fig. 8) est identique avec notre Rhynch. loxiae Fisch. x Je me borne à donner ces exemples, car l'étude comparative de toute la faune du portlandien et de l'étage volsien n'est pas le but de cet ouvrage, d'autant plus que, sous peu, on attend l'ap- parition d'une monographie promise de M. Nikitin sur les lamel- libranches et les gasteropodes de l'étage volgien. x Si l'on admet que notre horizon à Olcost. Blake correspond au méme horizon de l'Angleterre, c’est-à-dire aux couches moyen- nes du portlandien (caleaire siliceux et partie supérieure des sables du Portland et de St. Albans et calcaires de Swindon), on sera forcé de synchroniser les couches à virgatus avec les couches kimméridgiennes les plus supérieures (des géologues an- slais), et avec les horizons inférieurs du portlandien, c'est-à-dire avec des couches caractérisées principalement par un grand nom- bre de Discina latissima, Lingula ovalis, Pecten lens, Avi- cula vellicata, Astarte et autres bivalves, et par la présence VAmm. biplex, (Pallasiamus d'Orb.), Amm. cf. suprajurensis d'Orb. et Belemn. Souichii. En jetant un coup— d'oeil sur cette liste de fossiles, il est facile de s'assurer de la grande ressem- blance de la faune nommée avec celle de nos couches à virga- tes. Lingula ovalis, Discina latiscina, Pecten lens appartiennent à des formes trés communes dans nos couches voleiennes. A notre srand regret, Avicula vellicata n’est pas représentée chez M. Bla- ke, mais à en juger par la description '), ce n'est autre chose que notre Aucella Pallasi. Perisph. biplex (Pallasianus d'Orb.) est la forme la plus commune de nos couches à virgates et sa sy- nonymie avec les formes anglaises est reconnue depuis longtemps. Amm. cf. suprajurensis est, à се quil paraît, une des formes déterminées chez nous comme étant Perisph. Pander d'Orb. Sous ce dernier nom, on comprend en Russie plusieurs formes rapprochées, mais non identiques; les unes correspondent au Perisph. Panderi d’Orb. figuré dans la Geology of Russia ^); les autres different beaucoup de ce dessin et se rapprochent de Perisph. suprajurensis d’Orb. Or, nous voyons une ressemblance très con- 0. 3. в. 5 Vol. 31, 1875, Pp230; ?) Pl. XXXIII, fig. 5. EO OR en siderable entre les fossiles et entre les caractéres pétrographiques des couches sous-uommees (anglaises et russes), ressemblance qui ne laisse aucun doute sur ce que les deux formations doivent étre considérées comme synchroniques ou homotaxiques. Il est évident que les couches volgiennes supérieures (à Oxynot. catenulatum) doivent, par leur position, correspondre à l'horizon supérieur du portlandien, quoique nous ne puissions pour le mo- ment en donner aucune preuve faunistique. Nous n'avons aucune raison pour considérer les couches volgiennes supérieures comme un horizon plus jeune, car elles sont stratigraphiquement et pa- léontologiquement intimement liées avec le portlandien inférieur; tandis qu'en Angleterre, les couches du portlandien supérieur qui leur correspondent sont séparées par une interruption des couches inférieures (à Olcost. Blaki, triplicatus et Perisph. bononien- sis). ll serait donc plus naturel, au point de vue stratigraphique, de considérer ces couches portlandiennes supérieures du sud de l'An- sleterre comme étant des dépóts plus jeunes; s'ils sont considérés par tout le monde comme dépóts jurassiques, il y a plus de pro- babilité pour considérer comme tels nos couches à Oxynotic. ca- tenulatum. En admettant cette corrélation entre les couches, nous avons une étonnante coincidence de faits géologiques en Russie et au sud de l’Angleterre. Dans ce dernier pays, la mer disparait complètement après la formation du portlandien supérieur, et les couches d'eau douce, le Wealdien, se déposent. En Russie, les sab- les, ne renfermant que des restes de plantes terrestres du type Wealdien (sables de Vorobiewo, environs de Moscou et grès de Kline) succèdent aux couches marines. Dans d'autres localités où ces sa- bles manquent, les couches à Oxynot. catenulatwm sont séparées par uue interruption des argiles néocomiennes qui les recouvrent. ll y a des localités où les couches à Oxynot. catenulatum man- quent complétement, comme les couches supérieures du portlandien manquent pres de Swindon. Comparaison des zónes jurassiques et néocomien- nes de deux pays. Nous allons essayer maintenant de.paralléliser les couches du jura supérieur et du néocomien de la Russie avec les couches du Yorkshire et du Lincolnshire, et, avant tout, avec la coupe de / 1. 1889. 7 == 9g = Speeton, qui nous donne l'idée la plus compléte du type boréal des dépóts qui nous intéressent. Il est tout naturel de commencer la comparaison par des ho- rizons bien déterminés, et nous pouvons considérer comme tel l'aptien, couches à Hopl. Deshayesi, qui présente en Angleterre un développement trés analogue à celui de l'est de la Russie. Nous trouvons dans les deux pays des argiles gris foncé avec coucré- tions argilo-caleareuses (cement bed), renfermant de nombreuses formes caractéristiques: Hopl. Deshayest, Ancyloceras, Rostella- ria, Nucula (spécifiquement trés rapprochées). La corrélation entre les horizons des deux pays ne laisse ici aucun doute et n'est con- testée de personne. L'horizon inférieur suivant (le néocomien moyen d'aprés M. Judd) n'est encore paléontologiquement bien caractérisé ni en Angleterre, ni en Russie, et ne peut étre nettement séparé d'un côté de l'aptien à Hoplites Deshayesi, et des couches à Olcost. speetonensis de l'autre. Cet horizon semble présenter le plus grand développement de Pecten cinctus et de grands am- monites non encore déterminées. Il est impossible de faire une comparaison détaillée entre le néocomien moyen de Speeton et les - couches correspondantes en Russie, l'étude de la faune des cepha- lopodes manquant. On peut cependant croire, qu'il n'y a aucune raison pour supposer l'absence de couches correspondantes en Rus- sie, car nos couches occupent presque la méme position stratigra- phique et renferment un grand nombre de .Pectem cinctus et d'ammonites non encore étudiés en détail. L'horizon inférieur, les couches à Olcost. speetonensis (var. concinnus et venustus) se prétent facilement à la parallelisation avec l'horizon inférieur des argiles de Simbirsk, reufermant des formes d'ammonites trés-rapprochées et méme identiques. Le groupe d’Olcost. speetonensis comprend une série de formes très variables, mais intimement liées entre elles, dont on trouve à Speeton de jeunes exemplaires. Dans les couches correspon- dantes de la Russie, on trouve aussi bien de jeunes exemplaires que des exemplaires adultes. Pl. III, fig. 6 représente Olcost. venustus de Speeton, fig. S—un jeune exemplaire d'une forme de Simbirsk, décrite par M. Lahusen sous le nom d’Olcost. fasciato- falcatus *). La fis. 7 donne l’Olcost. concinnus de Speeton et ‘) Lahusen. Sur les fossiles de l’argile de Simbirsk. St. Petersb. 1874. PI. VII, fis. 1. Z0 NO or la fig. 9, le tour interne d’Olcost. subinversus de Simbirsk. Dans les argiles de Simbirsk à Olcost. subinversus Pav. et fasciato- falcatus Lah., on trouve souvent de petits Belemnites allongés, que М. Lahusen a décrits sous le nom de Belemn. Jasikowi. Cette forme est trés-commune dans les couches correspondantes de Spee- ton (Pl. Ill, fig. 13) et peut étre facilement distinguée de Bel. jaculum. Phill., forme plus courte et plus renflée. Je n'ai jamais rencontré la forme courte et épaisse de Bel. jaculum. typique ?) dans les couches néocomiennes de la Russie; cela s'explique peut- étre par l'absence de l'horizon caractérisé par cette forme. L'étude paléontologique détaillée des formes du néocomien russe, contenant aussi l'indication de leur distribution par horizons, accom- pagnera la feuille 91 de la carte géologique de la Russie. En attendant, je considére ces exemples comme étant suffisants pour prouver la corrélation entre la zone à Olcost. speetonensis et les argiles à Inocerames de Simbirsk. En partant de l'horizon à Hopl. Deshayesi strictement déter- miné, nous avons comparé les horizons du néocomien russe avec ceux de Speeton, et nous sommes arrivés à l'étage volgien de la hussie, situé au-dessous de l'horizon à Olcost. speetonensis. La corrélation entre ces couches et celles de l’Europe occidentale étant consideróe comme la plus difficile à constater, je prefere les laisser de cóté pour le moment, et commencer par une compa- raison entre les couches sous-jacentes, couches dont la position stratigraphique est aussi bien déterminée que celle des couches à Hopl. Deshayesi. À la base du profil de Speeton, nous trouvons une série de schistes bitumineux reposant sur les argiles à Cardioc. alternans, Hopl. pseudomutabilis, eudoxus et ÆExogyra virgula, dont la corrélation avec les argiles du Kimméridgien moyen du jura du Volga est incontestable. Par leurs caractères pétrographiques ces schistes bitumineux de Speeton ne diffèrent pas des schistes dé- veloppés dans l'horizon de Perisph. vergatus du Volga; leur po- sition stratigraphique est aussi la méme dans les deux localités, autant du moins qu'on peut la déterminer selon les couches sous- jacentes. Or, si les données paléontologiques coincident avec les indications stratigraphiques, on pourra considérer les couches schis- teuses des deux pays comme absolument correspondantes. M. Judd 2) Phill. the Geolog of Yorkshire. Pl. II, fig. 1. ie — 100 — rapporte au Portlandien une partie de ces schistes, ainsi que les couches de rognons phosphatiques qui les recouvrent et où il signale 4mm. gigas et Lucina, portlandica. Phillips considérait ces schistes du Speeton comme appartenant au Kimmeridgien, en y indiquant un ammonite à côtes très fines, ressemblant à 4mm. Hector, un autre ammonite à grosses cótes— Amn. biplex, Discina humphriesiana, Lingula ovalis, Thracia depressa, Ostrea, Avicula. Parmi ces fossiles, Amm. biplex peut, selon toutes les appa- rences, être mis en synonymie avec notre Perisph. Pallas, quoique le premier soit mal caractérisé. Cette dernière forme est incontestablement commune au jura de la Russie et à celui de (Europe occidentale, et présente une vraie dissonance dans notre faune originale du jura supérieur. Discina humphriesiana à été considérée encore par d'Orbigny comme synonyme de notre Orbicula maeotis, et est très fréquente dans nos schistes bitumineux (Discina latissima: est, à ce qu'il pa- rait, synomyne avec cette forme). Lingula ovalis est difficile à distinguer des lingula très com- ' munes dans les schistes du bas Volga et dans la zone à Virgates des environs de Moscou. Ces Lingula ont été décrites par dilfé- rents auteurs sous des noms différents: Lingula Sp. Lah. Lingula Beant Traut. Lingula subovalis Eich. Il est dificile de dire au juste ce que comprenait Phillips sous le nom d'ammonites à côtes fines, ressemblant à Olcost. Hector. Il m'est. arrivé de trouver dans ces schistes des Perisphinetes écrasés et à côtes fines et bifurquées, qu'il а été difficile de dé- terminer; d'autres Perisphinctes à côtes trifurquées, qui ont pu être déterminés, comme appartenant au groupe Virgati. Ces va- riétés de virgates se rencontrent le plus souvent dans les hori- zons inférieurs de la zine à Perisph. virgatus du gouv. de Simbirsk. M. Lamplugh a indiqué la présence de Bel. Owwem? dans les schistes bitumineux, qu'on dirait être un grand exemplaire bien conservé de Bel. magnificus d’Orb., qui se rencontre dans les couches à virgates en Russie et qui a été rapporté par M. Ni- citin à Bel. absolutus. Nous voyons done, que la faune des schistes bitumineux de — 101 — Speeton indique leur corrélation avec ceux de la zóne à Perisph. virgatus de la région du bas Volga en particulier et avec les couches à virgates de la Russie en général. Les données dont nous disposons aujourd'hui ne peuvent déci- der si l'horizon avec Olcost. Blake existe à Speeton, ou si, à l'époque du faible déplacement négatif du rivage, il a été détruit avant le dépót des couches à Bel. lateralis? L'existenee d'une interruption de peu de durée dans la série sédimentaire au dessus des schistes bitumineux, se fait sentir par la présence de concrétions phosphatiques contenant des débris de fossiles, et par une discordance des couches entre les dépóts su- périeurs et les dépóts inférieurs à ce lit de phosphates. C’est cette interruption qui semble devoir expliquer l'absence, au Yorkshire, des couches à Olcost. triplicatus bien développées. Pourtant, il est bien possible que cette zóne se soit conservée par place au-dessous de la couche à coprolites, et que c’est dans cette zone qu'a été trouvé Amm. gigas, indiqué par M. Judd. Passons maintenant au lit de rognons phosphatés qui se trouve à la base des couches à Belemn. lateralis. Les fossiles n'y sont pas rares, mais ils y sont en géneral mal conservés et difficiles à déterminer. Les recherches faites par M. Lamplugh ont prouvé que Bel. lateralis (,doubtfull^) en est le fossile le plus ordinaire. Parmi les exemplaires de cette forme, il y a dans la collection de M. Lamplugh un exemplaire très bien conservé et permettant une définition précise. C’est grâce à Vamabilité de М. Lamplugh que j'ai eu l'occasion de voir cet exemplaire de Belemnites. C'est une forme allongée, à section ovale et à axe excentrique, munie d'un sillon longitudinal nettement prononcé; elle ne se distingue pas de notre Belemn. absolutus de la zone à Perisph. virgatus. La présence de cette derniere forme dans cet horizon de ro- enons phosphatés renfermant des fossiles remaniés, est un nouveau témoignage à l'idée de la corrélation des schistes bitumineux sous- jacents avec les couches à Virgates. Ce premier horizon de rognons phosphatés renfermant Bel. absolutus, est surmonté d'une série dargiles brunes et grises, ayant une épaisseur de 10 metr. à peu prés, et principalement са- ractérisée par la présence de Bel. lateralis. Il est plus rationel de nommer cet horizon, correspondant à la zóne à Olcost. Astierc, zone à Bel. lateralis Phill. (—Bel. corpulentus Nik.), car cette derniere forme est la plus commune dans cette zóne, tandis que u qp ek Olcost. Astieri s'y rencontre trés-rarement; outre cela, la détermina- tion de Olcost. Astieri ne peut être considérée comme absolument définie; car M. Judd, lui-même fait observer que cette forme est très variable et qu'il existe plusieurs variétés entre la forme com- primée, décrite par Römer sous le nom d’Amm. multiplicatus, et les formes renflées typiques; outre cela, la forme connue sous le nom d' Amm. Astieri se rencontre non seulement dans les cou- ches à Bel. lateralis, mais encore dans la zóne supérieure; en vénéral, les mutations d? Olcost. Astieri dans le profil de Speeton et leur distribution dans les horizons attendent encore une étude dé- taillee, avant laquelle il n'est pas possible de considérer cette forme comme fossile caractéristique. Amm. rotula est le 3-me cephalopode qu'on rencontre dans la zone à Bel. lateralis. Quoique sa présence ne soit pas indi- quée par M. Judd, elle est incontestable aprés l'étude détaillée de cet horizon qu'en a faite M. Lamplugh. Dans la collection de M. Lamplagh, j'ai eu l'occasion de voir Amm. rotula et Belem. la- teralis dans le méme morceau de roche. Cependant la distribution de cette forme n'est pas limitée par cette zone seulement; mais on la rencontre encore dans les couches supérieures à celle-ci. Les mutations de cette forme et leur distribution dans les horizons de- mandent aussi une étude détaillée. Outre ces trois formes, M. Lamplugh a trouvé dans le méme ho- rizon un grand nombre de petits Ammonites qui, n'étant pas dé- finivement déterminés, sont indiqués dans la collection ainsi que dans le profil de Speeton sous le nom d’Amm. Astieri (daubt- full). La zone à Bel. lateralis est couronnée par le 2-me ho- rizon de rognons phosphatés, la séparant nettement des couches situées au dessus d'elle. D'aprés les observations de M. Lamplugh, ce lit de phosphorites présente en méme temps une limite palé- ontologique des plus tranchées, séparant la zone à Bel. lateralis des couches qui sont au-dessus, et caractérisées par une faune toute spéciale. Parmi les fossiles caractéristiques à la zone à Bel. lateralis, c'est précisement cette forme qui nous présente le plus d'intérét, comme étant une forme très commune en Russie; elle a été décrite sous le nom de Bel. curtus par Eichwald et refaite par M. Nikitin en Bel. corpulentus Je donne dans la Pl. IV, fig. 1 et 2 la forme anglaise la plus commune à coté d'une forme russe, pour enlever toute espéce de doute de la synonymie de ces formes. On trouve un bon dessin à — 105 — Péeard de la même forme russe dans l'ouvrage de M. Nikitin ‘). Bel. lateralis sé rencontre en Russie dans les couches à Oxynot. cate- nulatum, Olcost. subditus, kaschpuricus et nodiger, c'est-à-dire dans les deux zönes supérieures couronnant la série jurrassique russe; ce qui permet tout, naturellement de mettre en paralléle ces deux zönes avec la zone anglaise à Bel. lateralis. L'étude des faunes de ces couches de l'Angleterre et de la Russie, m'a démontré que Bel. lateralis west pas la seule forme indiquant la parenté de ces faunes. Je ne m'aréterai ici que sur les cepha- lopodes. Amn. rotula wa pas été cité jusqu'à présent dans les dépôts russes. Dans la zone à Bel. lateralis de Speeton, cette forme sn rencontre ordinairement en exemplaires très jeunes, comme jee représente un (Pl. IV, fig. 3). Ayant remarqué la ressemblance des cloisons et de l'aspect général de cette forme avec ceux des différentes variétés d’Olcost. kaschpuricus, je me suis arrété aux tours internes de cette derniére forme, tours dont l'étude m'a démontré leur grande ressemblance (Pl. IV, fig. 5) avec Amm. rotula: c'est le méme degré de renflement des tours, munis de 4—5 sillons bien prononcés; les cloisons sont aussi absolument du méme type, la seule différence entre ces deux formes est dans l'ombilie, qui est plus large et plus profond chez Olcost. kaschpu- ricus. ll est vrai que parmi les exemplaires VAmm. rotula que jai vus au Musée de la Géologie Pratique à Londres, on rencon- ire quelques exemplaires différant plus ou moins de Olcost. ka- schpwricus; mais, en tout cas, on ne saurait douter qu'une pa- renté existe entre ces deux formes, d'autant plus que les Amm. rotula anglaises et les Olcost. kaschpuricus russes sont trés sus- ceptibles de varier. Dans ma description séologique de la feuille 91, je donnerai une étude détaillée du ae Olcost. kaschpuricus et je m'arré- terai plus sur les rapports des formes qui lui sont rapprochées. Amm. rotula rappelle encore les tours internes d'une autre forme Olcost. nodiger, très rapprochée de la précédente, et très commune dans les couches à Bel. lateralis Phill. (corpulen- tus Nik.), prés de Moscou; mais la coquille de cette dernière for- me est plus comprimée. On sait bien que Amm. rotula appartient à des formes peu 1) Mém. du Comité geol. Vol. № 1. 1885. — 104 — étudiées dans le sens paléontologique; c'est pourquoi sa ressem- blance avec les tours internes d’Olcost. kaschpuricus et nodiger présente un intérêt tout particulier. Parmi les petits ammonites que M. Lamplugh a trouvés dans les horizons inférieurs de la zone à Bel. lateralis, il y en a quelques-uns difficiles à distinguer des tours internes de Oxynot. catenulatwm. Dans la collection de M. Lamplugh, on trouve plu- sieurs exemplaires bien conservés de ces formes; j'en ai aussi 2 exemplaires, dont l'un (Pl. IV, fig. 8) est assez mal conservé, l'autre l'est trés bien (fig. 7). Pour pouvoir mieux les comparer, nous donnons, à côté de ces deux exemplaires, les tours internes d’Amm. catenulatus (fig. 9 et 10) des environs de Moscou. Par- mi ces petites formes de Speeton, nous trouvons un exemplaire qui se distingue d’Oxynot. catenulatum par son dos plus arrondi et par un étranglement peu prononcé. On a tout lieu de croire que cette forme correspond à la variété de Oxynot. catenulatum de- crite par M. Nikitin sous le nom d'Ozynot. tolijense. Cette ques- tion pourra être complétement décidée quand nous aurons à notre disposition des tours internes d'Oxynot. tolijense de la méme grandeur que les exemplaires anglais. Dans ma collection, il y a encore quelques petits ammonites qui se distinguent de ceux qui viennent d'être décrits par leurs orne- ments et par leurs cloisons, autant du moins que ces derniers peuvent étre distingués dans d'aussi petites formes. La dissemblan- ce de la sculpture consiste dans la présence de côtes inelinées, situées sur les côtés de la coquille et partant de Vombilic. Cha- cune de ces côtes se divise en deux côtes faiblement prononcées el passant sur l'autre côté de la coquille sans s'interrompre, mais siinelinant faiblement (Pl. IV, fig. 6). Cette sculpture et le ca- ractère des cloisons rappellent les tours internes d’ Olcost. subdi- tus et subditoides. Quoique cette parenté paléontologique soit constatée dans de très petits exemplaires, elle mérite l'attention; il est à croire que des recherches futures dans les argiles de Spee- ton viendront confirmer cette parenté des faunes. Au-dessus de l'horizon à Bel. lateralis, on trouve a Speeton des argiles caractérisées par différentes variétés @Amm. noricus et par un grand nombre de Bel. jaculum Phill; en Russie on ne peut indiquer un horizon qui soit caractérisé par ces formes. Dans la Russie centrale, les eouches à Olcost. nodiger forment Vhori- zon supérieur du jura renfermant la faune marine; au bord du Volga, les couches à Olcost. kaschpuricus et à Belem. lateralis — 105 — (corpulentus) qui leur correspondent, sont recouvertes en discordance par les couches néocomiennes à Olcost. ?nversus et à Olcost. ver- sicolor, couches synchroniques à celles de Speeton à Amm. spee- tonensis (concinnus et venustus). Un changement trés prononcé de la faune au-dessus des couches à Bel. lateralis, ainsi que la présence de la 2-me couche de phosphorites, indiquent peut-être au-dessus de cette zóne, l'existence d'une faible interruption dans la série sé- dimentaire. En Russie, la différence faunistique entre la zone à Bel. lateralis et les couches supérieures est encore plus tranchée, diffé- rence qui, à son tour, indique l'existence d'une interruption plus prolongée. L'absence des couches à Amm. noricus et à Bel. jacu- lum, forme épaisse typique démontre iei que cette interruption a coincidé avec l'époque d’Amm. noricus. Nous voyons que la comparaison entre les profils russes et ceux du Yorkshire démontre que notre volgien supérieur correspond à la zóne à Bel. lateralis de Speeton, zone, qui est considérée comme la base de la série néocomienne de l’Angleterre. Il est cer- tain que la question sur l'appartenance d'un horizon à l'un ou à l'autre systeme est chose conditionnelle. On peut rapporter un ho- rizon qui est un point de discussion, au systéme supérieur ou inférieur, ou l’exelure de tous deux et le placer entre les deux systémes, comme on l'a fait méme pour les deux étages (volgiens), et non pour un seul horizon. Ce dernier procédé serait le moyen le plus facile pour arriver à résoudre cette question, quoique je ne sois guére partisan de cette tendance. Si je l'admets, ce n'est que comme moyen temporaire dont il faut se servir avec prudence, et dont l'abus pourrait amener l'affaiblissement de l'énergie diri- обе vers la solution des questions les plus intéressantes de la géo- logie historique, questions sur l'histoire des époques intermédiaires entre les périodes bien déterminées. Le rapport entre Ia zone à Bel. lateralis de Speeton et les couches supérieures du jura russe me permet de considérer. cette zone comme appartenant au jura. Je regarde encore comme d'une grande valeur les observations de М. Lamplugh sur ce que c’est avec le lit supérieur et non inférieur des nodules phosphatiques que coincide la limite paléontologique la plus nette, et que c'est précisément ce lit qui forme un horizon trés distinct. Cette obser- vation est précieuse sous ce rapport qu'elle indique qu'au Yorkshire la limite entre les deux systémes doit aussi passer au-dessus et non au-dessous de l'horizon à Bel. lateralis (corpulentus). Il faudra donc mettre cet horizon en parallèle avec le portlandien = 406 — supérieur, ce qui nous à déjà été indiqué par la comparaison des profils du sud de l'Angleterre avec ceux de la Russie. Il ne nous reste, pour finir la comparaison entre les couches du jura supérieur et celles de la craie inférieure de la Russie et de l'Angleterre, qu'à comparer les dépóts russes avec ceux du Lin- colnshire, dont le profil est donné page 80. La parallélisation des horizons inférieurs du Lincolnshire avec ceux de la Russie et de Speeton n'offre pas de difficultés: lar- sile à Hxog. virgula et à Hopl. pseudomutabilis du Lincolnshire présente une ressemblence faunistique frappante avec les couches à Hoplites du Volga. Les schistes bitumineux à Ammonites comprimés correspondent à ceux de Speeton et du Volga (couches à virgates). Comme preu- ve de cette correspondance, je puis indiquer un échantillon de schiste que j'ai vu au Musée de Cambridge et renfermant un Perisph. Quenstedti écrasé et quelques Aucella Pallas, détermi- nées comme Inoceramus suprajurensis (Spilsby, Kimmeridge); à ce qu'il parait, ces fossilles n'y sont pas rares. J'ai fait quelques moulages de ces formes, dont je représente ici un dessin Pl. Ш, fig. 4, 5. Il est difficile de croire que les listes de fossiles des couches qui suivent, expriment par les horizons la véritable distri- bution de ces formes. Nous y trouvons indiqué dans le méme ho- rizon un mélange de formes qui ne se rencontrent jamais ensem- ble dans les couches de Speeton et de la Russie, ce qui rend ex- irémement difficile la comparaison de la série par zónes. Par exem- ple, Bel. lateralis et Pecten cinctus, caractéristiques à Speeton pour deux horizons séparés, traversent ici toute la série des horizons. On peut expliquer ce fait parce que les fossiles ont été re- cueillis sans une sévére détermination des horizons ou parce qu'une larze conception de l'espéce a forcé de donner le méme nom spé- eifique aux différentes formes. Une troisieme cause pouvant expli- quer ce mélange des formes, mode partieulier de sédimentation daus la région littorale, me parait moins probable; les autres for- mes caractéristiques, comme Hopl. noricus et Olcost. speetonen- sis se trouvant ici, comme à Speefon, dans deux zónes successives. Ces mêmes formes facilitent précisement la parallélisation entre les zones du Linkolnshire et celles de Speeton et de la Russie. Si l'on admet que les argiles de Tealby correspondent à la zóne à Amm. speetonensis, les caleaires de Tealby correspondront au néocomien moyen de Speeton, c'est-à-dire à la zóne des grands — 107 — Pecten cinctus, et, dans ce cas, la présence de Bel. lateralis Phill. dans cette zone sera très douteuse. Le plus naturel serait de synchroniser la roche ferrugineuse de Claxby renfermant Amm. noricus avec la zone à Ат. noricus de Speeton; dans ce cas, le grés de Spilsby, séparé de la série précédente, pourra être comparé avec la zone à Belem. latera- hs, à laquelle il correspond aussi stratigraphiquement. Mais cette comparaison demande quelques explications. La présence de Pecten cinctus est indiquée dans les deux zones inférieures; mais je ne pourrais résoudre si ce Pecten est synonyme avec le grand .Pectem cinctus de la zône su- périeure ou s'il présente sa mutation plus jeune. Belem. latera- lis est indiqué dans les deux zónes; comme à Speeton, cette for- me ne se rencontre pas dans la zóne à Amm. noricus, de là nait la question sur l'identité des formes nommées dans les deux zönes. Des recherches futures doivent nous expliquer si la forme ty- pique de Belem. lateralis Phill. (corpulentus Nik.) passe à la zone à Amm. noricus du Lincolnshire, si elle existe dans les deux zönes suivantes, ou si ces indications ne sont qu'un malentendu. Nous voyous que les deux zónes sont, outre cela, liées entre elles (roches ferrugineuses de Claxby et grés de Spilshy) par une forme commune Amm. plicomphalus. Je ne sais ce qu'entendaient les savants qui ont écrit sur le néocomien du Lincolnshire, sous la dénomination d’Amm. plicomphalus; j'ignore également si les for- mes qu'on rencontre dans les grés de Spilsby et les roches fer- rugineuses de Claxby sont identiques. Au Woodwardian museum de Cambridge, j'ai vu sous ce nom une forme trés intéressante que je figure Pl. Ш, fig. 1 (d’apres le moulage) et qui est plus rapprochée d'une forme russe provenant des couches à Bel. cor- pulentus (lateralis), du gouv. de Simbirsk (PI. Ill, fig. 10); je ne saurais méme indiquer le caractère qui distingue ces deux formes et je les décris sous le nom commun Olcost. stenomphalus. Une autre forme trés rapprochée d’Olcost. stemomphalus, est 016084. spasskensis Nik. '). (Toutes ces formes ne ressemblent pas à Amm. plicomphalus dessiné par Sowerby et sont beaucoup plus rappro- chées du dessin et de la description d’Amm. omphaloides Sow.) 1) Nikitin. Les vestiges de la période crétacée dans la Russie centrale, p. 95. Pl. I, fig. 9—11. — 108 — Je ne saurais dire si c'est là absolument la méme forme qui est donnée dans les listes de fossiles du grès de Spilsby; mais, en tout cas, elle existe dans cet horizon, car l'échantillon du musée de Cambridge provient précisement du grès de Spilsby (Lower neoc. sands). La présence d’Olcost. stenomphalus dans les grès de Spilsby me sert de point d'appui solide dans la comparaison de cet horizon avec les zones supérieures de l'étage volgien rus- se, c'est-à-dire avec la zone de Belemnites lateralis Phill. (corpu- lentus Nik.), et par conséquent avec la zone à Delemn. lateralis de Speeton. Si ГА. plicomphalus de la roche ferrugineuse de Claxby est la même forme, sa présence dans la zone à Hoplites noricus fait naitre une question intéressante, qui peut étre déci- dee de deux manières différentes: ou Olcost. stenomphalus se trouve dans ces couches en forme remaniée, ou la limite entre ces deux zones (par consequent entre les deux systémes aussi) doit passer par les roches ferrugineuses de Claxby, en annexant leur partie inférieure à la zóne à Бе. lateralis, et leur partie supérieure à la zone à Hopl. noricus. Les cephalopodes de Spilsby sont encore d'un grand intérét comme le sont en général les cephalopodes des couches portlan- diennes supérieures de l'Angleterre du sud et de la zone à Bel. lateralis de Speeton et de la Russie. Parmi ces cephalopodes des sables de Spilsby, les formes suivantes sont particuliérement inté- ressantes: Amm. Koenigi Sow., Amm. mutabilis Sow., Amm. multiplicatus Rim et les Perisphinetes indéterminés. Quoique je naie pas la possibilité d'étudier ces formes en detail, je crois pouvoir exprimer quelques suppositions à l’egard d’Amm. Koenigi. Je n'ai pas vu cette forme; je crois pourtant que ce west pas Amm. Koenigi Sow. du callovien, mais plutôt la forme décrite sous ce nom par d'Orbigny (Russia) et depuis longtemps séparée pour former une nouvelle espece (Olcost subditus Tr.), et ne présentant qu'une ressemblance externe avec la forme callovienne de Sowerby. | Sous le nom d’Amm. mutabilis, on croit comprendre une forme irés rapprochée d'Oleostephanus, se rencontrant dans les couches portlandiennes du Swindon; une de ces formes du Swindon est figurée Pl. II. fig. 6. Amm. multiplicatus. Sous ce nom, on trouve au musée de Cambridge une forme appartenant au groupe des bedichotome; je donne Pl. Ill, fig. 2 une partie de la coquille pour montrer le ca- ractére de la sculpture de cette forme. — 109 — Les Perisphinetes de Spilsby sont trés divers et mal conservés. En les étudiant, on peut se convaincre que ce sont des types jurassiques, parmi lesquels on trouve des formes très rappro- chées de Perisph. Pallasi, et d'autres de Perisph. polygyratus Traut. (Pl. Ш. fig. 11). Je dessine un de ces Ammonites du gres de Spilsby,. qui se distingue de Perisph.polygyratus par des côtes plus fines et plus nombreuses sur les tours internes. Ce caractère de la faune ne s'oppose pas à la conclusion que j'ai faite sur la position stratigraphique de l'horizon dont il est question. La faune a un caractére un peu mixte, renfermant les formes des horizons sous-jacents, ce qui semble s'expliquer par le caractére de la sédi- mentation et par la présence de formes roulées. La présence des formes du groupe ,bidichotomi^ (Amm. multiplicatus) indique un horizon, supérieur à celui à Bel. lateralis (corpulentus); mais la position stratigraphique de ce groupe n'a pas été suffisamment étudiée, pour que la trouvaille de ces formes puisse permettre de faire une déduction definitive. Il est possible que ces formes ca- ractérisent une z0ne supérieure, intermédiaire entre nos couches à Bel. lateralis et celles à Amm. noricus; mais il est probable aussi qu'elles sont membres de la zone à Bel. lateralis et qu'elles s’y rencontrent avec d'autres Ammonites, caractéristiques à cette zone. La présence de ce groupe à Speeton dans la zóne à Ole. Astierianus (Judd) rend la 2-de supposition trés vraisemblable. Or, nous voyons que, d'aprés le caractére général de la faune, les grés de Spilsby correspondent le mieux avec la zóne à Be- lemn. lateralis de Speeton ainsi qu'avec deux zónes couronnant le jura russe: zöne à Olcost. subditus et okensis, et züne à Olcost. nodiger. Ils sont lieés avec la zóne à Bel. lateralis de Speeton par les formes suivantes de cephalopodes: Olcost. multiplicatus et Bel. lateralis. Si, sous le nom d’Amm. Koenigi Sow., il faut comprendre Amm. Koenigi Orb. (Olcost. subditus Traut), et si la déter- mination que jai faite de la petite forme de Speeton se trouve justifiée (Pl. Ш. fig. 6), il faudra aussi placer Amm. Koenig? d'Orb. parmi les formes communes aux deux localités. Les deux derniéres formes rattachent en méme temps la faune des grès de Spilsby avec celle des zones russes à Olcost. sub- ditus et à Olcost. nodiger; la 3-me forme commune aux deux pays est Olcost. stenomphalus. Ces faits me paraissent suffisants pour synchrouiser les horizons sus-nommés. La plupart des Peris- phinetes qu'on rencontre dans les grés de Spilsby ne sont que des — 110 — fossiles remaniés, et la présence parmi eux de formes comme Perisph. biplex Sow. (Pallasianus d’Orb.) et Per. cf. polygy- ratus Tr. démontre la dénudation des couches inférieures du port- landien, dénudation qui a eu lieu à l'époque de la formation des gres de Spilsby et à celle qui la précédait immédiatement. Les grès de Claxby, étant synchroniques à la zone à Bel. la- teralis de Speeton et aux deux zónes supérieures du jura russe, doivent étre mis en paralléle avec le portlandien supérieur du sud de l'Angleterre. Les preuves faunistiques de cette corrélation man- quent pour le moment, grâce peut-être à Visolement des deux bassins qui a eu lieu à l'époque du portlandien supérieur, grace peut-étre aussi à la pauvreté des cephalopodes dans le Portland- Stone du sud de l'Angleterre. Geo ine Iu. sS'IPo/n's. 1) Les couches à Perisph. virgatus de l'Est de la Russie recouvrent immédiatement les couches à Hoplites eudoxus et — Exogyra virgula. (kimméridgien. moyen) et sont intimement liées avec ces dernières. 2) Les couches à Perisph. virgatus de la Russie correspondent au kimméridgien supérieur des géologues anglais (Blake), au portlandien inférieur et en partie au portlandien moyen des géo- logues francais (Loriol.). 3) La zone à Olcost. triplicatus BL, ou le portlandien infé- rieur de Blake, existe dans le jura russe et sert de base aux couches à Oxynot. catenulatum du jura russe (au 1-r étage de Rouillier). 4) D’après les relations stratigraphiques, le 1-r étage de Rouil- lier (couche à Ozynot. catenulatum) ne peut pas être plus jeune que le portlandien supérieur. 5) Les schistes bitumineux à Perisph. virgatus du gouv. de Simbirsk et les schistes bitumineux de Speeton présentent le méme horizon géologique. 6) La zóne à Bel. lateralis Phill. (corpulentus Nik.) du gouv. de Simbirsk et le 1-r étage de Rouillier correspondent à la zóne à Bel. lateralis de Speeton; par conséquent, — 111 — 7) La zone à Bel. lateralis de Speeton correspond au port- landien supérieur du sud de l'Angleterre. 8) „Le grès de Spilsby de Lincolnshire est à peu prés équivalent à la Zóne à Bel. lateralis de Speeton et aux couches correspon- dantes de la Russie. 9) Entre la zone à Bel. lateralis (corpulentus) et les couches néocomiennes de Simbirsk, il faut admettre une interruption sédi- mentaire trés prononcée. 10) Cette interruption coincide à peu prés avec l’époque de Hoplites noricus et de Belemn. jaculum (typique). 11) La zine à Amm. speetonensis de Speeton correspond à la partie inférieure de l'argile néocomienne de Simbirsk (argile à Olcost. versiclor et à Inoceramus aucella). 12) La faune des étages supérieurs du jura russe (1 et 2 éta- ves de Rouillier, volgien inferieur et supérieur) est si intimement liée avec la faune des étages correspondants de l'Angleterre, que l'adaptation d'une classification stratigraphique commune pour les deux pays est possible et bien, désirable au point de vue de la géologie comparative. La table suivante résume les résultats de mon étude. La ques- tion sur la limite du kimméridgien est une chose conditionnelle; quant à moi, je prefere à commencer le portlandien par les couches à Perisph. biplex (Pallasi), virgatus, suprajurensis, Aucella Pallas; et Discina latissima; la zine à Olcost. triplicatus, Blaki, Perisph. bononiensis formera alors le portlandien moyen et la zóne à Perisph. giganteus Sow. et à Bel. lateralis Phill. le portlandien supérieur. La ie a ann T CHA i iti a TR i ti - 7 — — 112 — Gouv. de NS т Gouv. de Moscou. (bas Volga). Sud de l'Angleterre. | — Atherfield clay (couches à Zo- | Zone à Hoplites Couches à Hopl. | plites Deshayes:). | Deshayesi? suppo- | Deshayesi et Amalt. \ sée grâce à la trouvail-| bicurvatus. le de cet ammonite dans le district de | Dmitrow. Argiles avec grands Ancyloceras (Jasi- kowi) et Pecten cin- Sables et grès avec | Clus (?) Argiles à Inoce- ramus aucella, Ol- costeph. versicolor, fasciatofaleatus, Bel. les restes des plantes. Jasikowi. Weald. manque. E Couches d'eau| Portland Stone Couches à Olcost. | Couches à Bel. late- | douce de Swin-| à Perisph. gi- | nodiger, subditus, | ralis (corpulentus), | don (Purbeek)| ganteus Sow. | Oxynot. catenula- | Olcost. kaschpuricus, | (type). tum (étage supérieur | subdétus, Oxynot. ca- de Rouillier). tenulatum (volgien su- ; | périeur). | Zone à Olcost. triplicatus, Zone à Oleosteph. Zone à Olcost. tri- | swindonensis, Perisph. Boi- | triplicatus, Blaki, | plicatus, Perisph. || dint, bononiensis (Portland Sto- | Perisph. Deville. | Boidini,gigas Liet(?). | пе de Swindon, Portland „Flinty | series“ et partie supérieure du | Portland sand). | — Couches à Perisph. supraju- | Gresglauconieux et | — Schistes bitumineux | rensis, AucellaPallasi? (Avic. | argileux à phosphori- | et argiles grises à Pe- | vellicata), Discina latissima. | tes,avecPerisph.vir-| risph. virgatus, Au- | (Kimmer. supérieur ou bolonien | gatus, Quenstedt. | cella Pallası, Lin- | de Blake). biplex (Pallasi), cf. | qula ovalis, Discina | suprajurensis, Au- | latissima. cella Pallas. | — Couches à Hoplites eudoxus | Couches detruites à | Couches à Exogyra vir-| | et Exogyra virgula. Hoplites pseudo- | gula, Hoplit.eudoxus,, | mutabilis? pseudomutabilis, As- pidoc. acanthicum. ‘ —— MM MÀ M M — — Ri MÀ € M M À— M — M —— — 113 — Yorkshire. | Lincolnshire. Zones. RU RQ on Couches à Hopl. Des- | Roches sabionneuses зи- | 7. à Hoplites Des- hayesi de Speeton, (Néoc. | périeures (upper sands) | hayesi. Supérieur de Judd.). représentant l’aptien, en partie remanié. Couches à Pecten cinc- Caleaires de Tealby à 4. à Pecten cinctus. tus (large var.), Ancyloce- | Pecten cinctus et Bel. (Les ammonites sont en- | ras Duvalii, Meyeria or- | semicanaliculatus. core peu etudiés). nata. Couches à Olcost, spee- Argile de Tealby à Ol- | 2.3 Olcosteph. versi- tonensis (concinnus et | cost. speetonensis. color et Olcost. fascia- venustus) et Bel. Jasi- tofalcatus. kowr Lah. Couches à Hoplites nori- Roche ferrugineuse de Z. à Hopl. noricus cus eb Bel. jaculum Phill.| Claxby à Hopl. noricus. (amblygonius) et Bel. (type). Jaculum (type). Couches à Bel. lateralis Grès de Spilsby avec | Z. à Bel. lateralis Phill. (corpulentus Nik.), | Bel. lateralis Phil. (cor- | (corpulentus) et Ol- Olcost. subditus, Oxynot. | pulentus Nik.) et Olcost. | cost. stenomphalus. catenulatum. stenomphalus. Portlandien supérieur. | [————M——M———ÉÉÉ— : : 4. à Olcost. tripli- Portl. inférieur et partie (Portlandien inférieur dé- catus et Perisph. bo- | la plus supérieure du kimmé- | truit à l’époque de la for- HANEY NAS PR ridgien détruits et remplacés par | mation du grés de Spilsby). | 2072515, un lit de rognons phosphati- Portlandien moyen. ques avec Bel absolutus. Schistes bitumineux avec Argiles schisteuses avec | Z. à Perisph. biplex : Perisph. du groupe Virgati, | Aucella Pallasi, Pe- | (Pallasi) et Perisph. Lingula ovalis, Discina | risph. Quenstedti et | virgatus. Humphriesiana (latis- | autres perisphinctes com- | Portlandien inférieur. sima). primes. Couches à Hoplites eu- | Couches à Hoplites eu- | 4, à Hopl. eudoxus | dorus et Exogyra vir- dorus, psendonutabi- | et Exogyra virgula. gula. lis, Exogyra virgula. Kimmeridgien. Ae 1. 1889, 8 DESCRIPTION DES FOSSILES. Oleostephanus triplicatus Blake (non Sowerby). Pl. II, fig. 1, 2. J. F. Blake. 0n the Portl. Rocks of England. Q. J. Geol. Soc. vol. XXXVI. PL. fs. 4. page 4228. petit exempl. grand exempl. Diametre Me e. 45mm. vs ss — Largeur del’ombihe. IH „in. Hauteur !-du tour. 10202 27 ? Bpaisseun. S rec 20, us еее 40 Le nom d’Amm. triplicatus а été pour la 1-re fois donné par Sowerby évidemment à une forme du lias. Mais c'est à M-r Blake quon doit le dessin et la description d' Amm. triplicatus du port- lan d, les uniques que la littérature posséde. Amm. triplicatus du portland devrait done recevoir un autre nom; mais comme le dessin de Sowerby ne nous donne pas la possibilité de se faire une idée de cette forme, et la description répondant peu au dessin, je trouve possible de conserver le nom d'Amm. triplicatus de M-r Blake à la forme portlandienne. Le dessin que donne M-r Blake reproduit bien le caractére de la sculpture, mais ne donne pas, à notre grand regret, la forme de l'ouverture. Dans le jura de Moscou, on trouve une série de formes très rapprochées de la précédente et ayant des tours plus ou moins renflés. L'une d'elles à tours moins renflés a été mise en synonymie par moi avec lAmm. triplicatus Bl.; et sous le nouveau nom spécifique d’Amm. Blake, jen décris une autre à tours élargis. Ammonites triplicatus Bl. se distingue par les са- ractéres suivants: coquille discoidale aplatie, à dos arrondi; tours à croissance rapide, recouvrant à peu près la moitié des tours précédents. Ombilie étroit (='/, de diamètre total), abrupt; 24 côtes saillantes naissent dans sa profondeur. Au milieu des flancs, — 115 — elles se trifurquent en grande partie, quelques-unes se bifurquent. Outre ces cótes composées, on en rencontre quelques-unes courtes et simples. Toutes les cótes passent sans s'interrompre de l'autre côté de la coquille. L'ouverture est haute et élargie à sa partie inférieure. Cloisons assez découpées; le lobe syphonal est le plus long, les latéraux diminuent vers Гоше; le 2-me lobe latéral est incliné vers la région syphonale; les 2 derniers sont trifur- qués. Les selles sont plus hautes que larges, trifurquées; la 2-me selle est la plus baute et beaucoup plus étroite que les autres. Cette forme est la plus rapprochée d’Amm. Blake sp. п.; la différence est indiquée dans la description de cette dernière forme. Olcost. Rolandi Opp. et Olc. Strauchianus Opp. semblent aussi être rapprochés d' Amm. triplicatus Bl. par le caractère cénéral de la sculpture et par les cloisons. Ces formes et Amm. Dlaki y compris doivent former un seul groupe intermédiaire entre les Olcostephanus et les Perisphinctes. Olcostephanus Blaki sp. n. Pl. II, fig. 4, 5. petit exempl. grand exempl. Diametren....... DEN nme, En Largeur de l’ombilic.. 21 „ ...... = ilauteunsduistour d v 9 lan ea yee, BO ES ye Nes re UTS ough yo QS cp agendi pita uk 2158 Coquille discoidale assez renflée au pourtour externe arrondi; les tours se recouvrent presque sur la moitié de leur hauteur; ombilic profond et abrupt, occupant les °/, du diamètre total. Les côtes principales au nombre de 22 sur un tour, prennent nais- sance dans l'ombilic, où elles sont assez saillantes; elles se bi- furquent au milieu des flancs et passent sans s'interrompre de l'autre cóté de la coquille. Entre ces cötes principales, on en voit d'autres intermédiaires iraversant le dos, mais n'arrivant que jusqu'au milieu des flancs et non jusqu'à l'ombilic. Ces côtes secondaires sont aussi saillantes que les principales; quelques-unes s'unissent à ces dernieres. Ou- verture ovale, ayant sa plus grande largeur dans sa partie moyenne Cloisons assez découpées; le lobe syphonal un peu plus long que le 1-r lobe latéral, qui est étroit et trifurqué, ainsi que le 2-me lobe latéral, qui est en général plus petit et plus court. g* — 116 — Les selles sont plus hautes que larges, bifurquées et allant en diminuant vers l'ombilic. Rapports et ressemblances: cette espéce est trés rapprochée d’Amm. triplicatus Bl: le nombre des côtes, leur naissance et leur direction sont presque les mémes. Les cloisons sont aussi d'une grande ressemblance. La principale différence consiste dans la croissance des tours et de la forme de l'ouverture qui en dépend et qui est beaucoup plus haute chez l Amm. triplicatus Bl.; les côtes trifurquées sont plus rares chez Amm. Бай; la différence des cloisons consiste dans la hauteur de la 2-me selle qui est plus élevée chez Amm. tri- plicatus. Olcostephanus Swindonensis sp. n. PL TI fie? 6: Diamètre: 248 ars rear 68 mm, Largeur de Pombilic 722.21... DATE Hauteur. du tours. Bars see eee 2075 Epaisseur ‚ие Morse nu Mies le Coquille peu renflée à dos arrondi, ornée d'environ de 22 cótes par tour. Ces côtes naissant sur le pourtour ombilical, sont sail- lantes, faiblement inclinées en arriére dans leur premier quart; aprés quoi chacune d'elles se bifurque ou se trifurque et passe, sans s’interrompre sur le dos, de l’autre côté de la coquile. Entre ces faisceaux des cótes, il y a quelques cótes supplémentaires plus courtes; le nombre total des cótes traversant le dos est de 76. Ombilic assez large, ayant plus d'un quart de diamètre total. Les cioisons rappellent beaucoup celles d’Olcost. triplicatus, mais les selles sont plus étroites; les deux premiéres sont de la méme hauteur et la 3-me est plus basse et inclinée vers l'ombilie, rap- pelant la selle correspondante des Perisphinctes. Le lobe syphonal et le 1-r lobe latéral sont presque de la méme longueur; le 2-me lobe latéral est plus court et incliné, ainsi que le 3-me. Cette forme est trés rapprochée d’Amm. triplicatus Bl.; elle se distingue par ses cótes recourbées prés de l'ombilie et par les lobes et les selles ombilieaux inelinés. IR ee Olcostephanus stenomphalus sp. n. Pl. Ш, fig. 1, et 10. Diameter u. Hin ae ane IE Nes 48 mm. Karceur Че lombiliey u ier ee ae DOM Hauteur О би 135 ae I AISSC UI a а AA Don AED RL, Coquille à tours rapides, renflée à sa partie ombilicale et ornée de nombreuses cótes (20— 24 sur un tour); ces cótes arquées se recourbent en avant et se divisent au milieu des cótés en deux ou trois branches. Quelquefois la 3-me branche, celle du devant, reste isolée sous la forme d'une cóte accessoire. Les cótes pas- sent sans s'interrompre de l'autre cóté; avec l’äge, elles disparais- sent sur les cótés, ne restant visibles que sur le dos et prés de l'ombilie, qui est étroit et profond. La hauteur du tour est moindre que sa largeur; sa plus gran- de largeur se trouve plus bas que le sommet du tour précédent. Les cloisons sont du type inverse, avec des selles larges, arron- dies et faiblement découpées, et des lobes comparativement étroits, dont le 1-r latéral trifurqué est plus court que le lobe sypho- nal; le 2-me lobe latéral ordinairement trifurqué est deux fois plus court que le premier. Les formes qui en sont le plus rapprochées sont: Olcost. spass- kensis et Olcost. wnschensis Nik. Notre forme se distingue de la premiere par la rapide croissance de ses tours, par son ombilic étroit, par des tours plus bas et par le caractére de la bifurca- tion des côtes. E Elle se distingue de l'Olcost. wnschensis par des côtes plus fines et plus nombreuses, se divisant plus prés du cóté syphonal. Olcost. stenomphalus se trouve en Angleterre dans les grés de Spilsby, et en Russie dans les couches à Bel. corpulentus du gouv. de Simbirsk. Olcost. venustus Phill. et Olcost. fasciatofalcatus Lah., Ole. concinnus Phill. et Ole. subinversus Pav. Pl. II, fig.’ 6, 7; 819! Les dessins que je donne de ces formes ont pour but de mieux démontrer la parenté entre la faune des couches à Amm. speeto- nensis de l'Angleterre et celles à Olcost. versicolor de la Russie. — 118 — En attendant, je laisse à ces formes les noms sous lesquels elles sont connues en Angleterre et en Russie. La synonymie entre ces formes et leurs rapports mutuels seront donnés avec la des- cription détaillée de la faune néocomienne de Simbirsk, qui accom- pagnera la description géologique de la 91 feuille. Perisphinctes polygyratus Traut. PL HD fg. 11: Diamètre ‘epee ee n. nee pat. ues 47 mm. Tuangeur de l'ombilica u... 6.02. TIMES Hauteur: du tours rer e 14,5 Epaisseur ^. axe JS rechte Seele ate 17 Trautschold. Zur Fauna der russisch. Jura, p. 19. T. IIL, fig. 4. (Bull. d. Moscou. 1866, Ne 1). Mr. Trautschold décrit sous le nom d’Amm. polygyratus une des formes les plus communes du jura de Simbirsk. Le dessin que donne l'auteur et surtout la fig. 4a ne présente pas les caractè- res distinctifs de ce Perisphlinctes: forme comprimée de la co- . quille à cótes saillantes fortement inclinées en avant, se bifurquant chez les jeunes exemplaires et se trifurquant chez les plus âgés, l'une de ces trois branches restant quelquefois isolée. Cloisons assez simples d'un type faiblement inverse, avec selles larges. Dans les couches à Olcost. Blake de Moscou, on rencontre une forme très rapprochée par le type des cloisons et par celui de la sculpture en partie, c'est Perisph. Devillei. Perisph. polygyra- tus se distingue de cette dernière forme par un ombilic plus lar- se et par des côtes plus saillantes et plus droites. Dans les grès de Spilsby, sous la forme de fossilles remaniés et enveloppés d'une croüte phosphatée, on rencontre des formes trés rapprochées de Perisph. polygyratus Tr. et ne se distinguant que par les tours internes à cótes plus nombreuses et plus fines (Pl. Ill, fig. 3). Perisphinctes Boidini Lor. Pl. Ш. fig, 12 Diametre.. О en. 72 mm. Largeur de ’ombilic............ MEDI Hauteur «du/tour sc espe nt eer qo. 184 Epaisseur à PEU) PTS... 1e - + Spee S A en juger d’après les matériaux qui sont en ma possession, cette forme russe ne se distingue pas de celle qui a été décrite — 119 — par Мг. Loriol *). Formes rapprochées: Perisp. Devillei (voir la description de cette forme); Per. Panderi d'Orb. et quelques- unes de ses variétés; Per. Loriol Favre (Terrin tithonique. 1879. Pl. Ш, fie. 1; non Zittel). Cette forme n'est pas rare dans la zóne à Olcost. Blake dans le jura du bas Volga. L'exemplaire dessiné appartient à l'université de Kazan. x Perisphinctes Devillei Lor. LATIN Te DiaMetre NC mie UNUM A TE Рамоса Че Рота van, un cm DOME Hauteur dug tout cc UR PSU ANS MAS Epaisseur du COUT) а. 18 La forme que je mets en synonymie avec Amm. Devillei Lor. se rencontre dans la zone à Olcost. Dlaki des environs de Moscou sous la forme de deux variétés intimement liées entre elles. L'une d'elles ne posséde que des cótes bifurquées et se rapproche le plus du dessin et de la description que donne Mr. Loriol ?), ab- straction faite de l'ouverture qui ne s'est pas conservée dans l'échantillon russe. Une autre variété se distingue par le caractere de la sculpture; à ses côtes bifurqées vient se joindre uu petit nombre de cótes trifurquées (Pl. I, fig. 7); cette difference ne peut étre considérée comme étant un indice d'àge différent, car dans ma collection, outre les exemplaires que je dessine, je pos- séde de jeunes individus (à 32 mm.) avec des cötes bifurquees, et des débris de grands individus (à 80 mm.) avec les mêmes ornements. Je ne crois, pas utile de séparer ces formes (à quel- ques côtes irifurquées) pour en former une espèce nouvelle, et de leur donner un nom nouveau, d'autant plus que nous rencontre- rons une variété semblable dans une autre forme trés rapprochée de Perisph. Devillei et intimement liée avec lui, c'est dans Per. Doidinà Lor. . Comme caractère distinctif des deux espèces, (Bodine et De- ville?) on peut indiquer des côtes plus nombreuses, plus fines et plus tranchées chez Perisph. Бои, surtout aux tours internes. Daniel, Jurass. super. de Boulogne. 1873— 74, p. 274, pl. IV, fig. 3 et pl. я LS Jie 2) 106 DIS Une autre forme très rapprochée de Perisph. Devillei est Perisph. Lahusent Nik.; ces trois formes sont peut être liées entre elles par des passages insensibles. Perisph. polygyratus Lor. et Perisph. Panderi d’Orb. sont un peu plus éloignés de cette forme. La présence de Perisph. Deville dans le jura de Moscou a été indiquée par Mr. Trautschold qui, sous ce nom, comprenait un véritable Perisph. biplex Sow. dessiné par Loriol, en 1866. Sous ce nom, je comprends une forme toute différente, se distinguant très facilement de Perisph. biplex Sow. par le caractère de la sculpture, méme dans le cas de l'absence de louverture. Perisph. biplex Sow. se rencontre aussi dans les couches de Moscou, mais dans les couches à Perisph. virgatus et non dans la zone à Amm. triplicatus. C'est encore dans la méme zone qu'on rencontre prés de Moscou un nombre considérable de grands Perisphinctes, très difficiles à rassembler à cause de la grande friabilité de la roche qui les ren- ferme; pourtant, à en juger d’aprés quelques échantillons que je pos- sede et qui ont conservé la partie syphonale de la coquille, le bord ombilical, et une partie des cloisons, ces Perisphinctes sout trés rapprochés d’Amm. bononiensis. Dans le jura du Volga, les ho- rizons correspondants sont remplis de grands morceaux (à 1‘, pieds de diamétre) d'Ammonites, qu'on trouve le plus souvent sous la forme de moules internes, comprimés, ne permettant pas de comparaison détaillée. A en juger d'aprés l'aspect général, on peut distinguer, parmi ces grands Ammonites, des formes à côtes bi- furquées, rapprochées d’Amm. bononiensis Lor., et d'autres for- mes à cotes épaissies sur le bord ombilical et méme modifiées en tubercules latéralement comprimés. Les côtes plus fines en fais- ceaux viennent pour aboutir à ces tubercules; cette sculpture rap- pelle celle d’Amm. gigas её. A notre grand regret, les maté- riaux paléontologiques dont nous disposons en ce moment, ne nous donnent aucune possibilité de définir strictement ces formes et leurs rapports mutuels. Il est bien possible que les jeunes exemplaires et les exemplai- res agés de la méme espéce soient décrits sous des noms différents, ce qui pourra étre démontré par des trouvailles plus heureuses. Pour le moment, il faut se contenter de ces déterminations provisoires. — 131 — Àu moment oü cet ouvrage s'imprimait, j'ai recu de Mr. G. W. Lamplugh (de Bridlington) quelques renseignements sur les ques- tions que je lui ai adressées, concernant la distribution d’Amm. speetonensis, Amm. noricus, Amm. rotula, Amm. Astierianus, Del. jaculum dans la coupe de Speeton. En méme temps, M. Lam- plugh a fait quelques modifications dans la coupe de Speeton. Ces nouveaux renseignements venant confirmer quelques-unes de mes conclusions, je suis heureux de pouvoir les mentionner ici et de conclure mon ouvrage par cette merveilleuse coupe de Speeton, résultat de recherches habiles et minutieuses. „Anım. speetonensis ne se rencontre pas, à ce quil parait, daus le méme horizon avec Amm. noricus; néanmoins, il est dif- ficile de séparer nettement les couches dans lesquelles se trouvent ces deux formes. „Amm. noricus abonde dans les couches de nodules agglome- res au sommet de la zone à Bel. lateralis, mais ne descend pas plus bas; il est à présumer que cette forme apparait subitement dans cet horizon et devient de plus en plus rare en montant. „Amm. rotula a été trouvé dans les couches de nodules agglo- mérés au sommet de la zone a Bel. lateralis, et ша jamais été rencontré dans les couches plus iuférieures; on le trouve dans la zone à Amm. noricus et encore plus souvent dans les hori- zons inférieurs de la zóne à Amm. speetonensis, mais on ne l'a jamais trouvé en grand nombre et il parait bien rare. „La position d’Amm. Astierianus dans la coupe de Speeton ne me semble pas encore très claire, et je suis embarrassé d'iden- tifier cette forme et de déterminer les nombreuses variétés. J'ai trouvé des échantillons de cette forme dans la zóne à Amm. moricus (détermination qui a été vérifiée par Mr. Sharman). J'ai trouvé d'autres exemplaires dans la zine à Amm. speetomensis, où cette forme semble plus nombreuse. L'horizon le plus supérieur d’où je me suis procuré l’Amm. Astierianus, était une argile pâle brunâtre, de 2.40 m. d'épaisseur, située près du sommet de la zone à Bel. jaculum. Je n'ai pas rencontré de forme bien dé- terminée dans la zóne à Bel. lateralis, mais les petits échantillons douteux que vous avez vus dans ma collection sont nombreux. Les formes typiques ne se bornent-elles pas dans leur distribution à la zone à Bel. jaculum? Amm. Astierianus ne pouvant ser- — 122 — vir comme fossille caractéristique, je préfére maintenant modifier le nom de la zone inférieure et la nommer désormais zóne à Bel. lateralis. „Vous avez eu raison en supposant qu'à Speeton nous avons deux formes de Bel. jaculum, lune épaisse et obtuse, l'autre plus fine et poiutue. La forme épaisse est limitée dans sa distri- bution et n'atteint pas les couches supérieures; elle se trouve en plus grand nombre près de la base de la zóne à Amm. зреею- nensis, où elle ressemble souvent à Бе. pistilliformis Blainv. (d'Orb.). L'autre forme se rencontre, à ce qu'il me semble, dans toute l'étendue de la zóne, de bas en haut. ,Je vous envoie ci-inclus la coupe de Speeton avec quelques modifications qui ont été faites ces derniers temps“. speetonensis. Amm. COUPE DE SPEETON. Zöne à Bel. jaculum Phill. et Bel. lateralis Phill. (Néocomien moyen en partie el néoc. inférieur du Prof. J. W. Judd). Par G. W. Lamplugh. Janvier 1889. mètres. Argiles bariolées avec Bel. semicanaliculatus (2) 0.20. 1.35. 0.15. 0.90. | Bel. jaculum, Bel. sp. (semicanalicu- latus?). Argiles foncées, marbrées avec une teinte grise. Argile grise, marbrée avec une teinte foncée. | Argile foncée, sablonneuse et pyriteuse, Bel. jaculum. Argile pale- -bleuätre, bel. jaculum. Argile foncée | Amm. marginatus? Vermicularia Sow., Exo- Argile päle gyra etc. Argile foncée, riche en Bel. jaculum. . Argile päle-bleuätre, ferrugineuse avec rognons. Argile foncée. Argile päle-bleuätre avec une zóne de concrétions calcaires et avec rognons. Bel. jaculum, Amm. marginatus, Amm. nucleus, Amm. speetonensis, Amm. Astierianus (tous les ammonites sont petits), Vermicularia Sowerbyi, Rostellaria sp., Nucula sp, Isocardia angulata, Astacus sp., echinodermes inderminés, poissons. Couche verdätre ou jaunâtre, compacte et dure, devenant rougeatre sous l'inlluence de l'atmosphére. . Argile foncée, riche en fossiles; Bel. jaculwm, Ostrea où Exogyra. Argile tres-päle, bleuätre avee grands nodules. Bivalves? Argile foncée. : Couche d'argile jaunâtre compacte et. dure, | Argile bariolée avec une couche pâle au-dessous, riche en Bel. jaculum. Argile schisteuse foncée, avec rognons bruns. Couche d'argile grise, durcie par place, avec rognons. Exogyra. Argile schisteuse foncée à Amm. nucleus, Belem. jaculum, Exo- gyra, Rhynchonella. Couche d'argile assez dure, gris-rougeätre avec rognons. . Argile bariolde avec une couche durcie au-dessous. Argile bleuätre pâle à Belem. jaculum. Argile noire compacte, faiblement pyriteuse; Bel. jaculum, grands Bivalves mal. conservées. Argile grise et verdätre durcie par place. Argile bleue et bariolée avec des nodules brun, pauvre en fossiles. Crioceras. . Couches gris rougeátre avec rognons bruns, la partie supérieure durcie. Argile gris foneé avec rognons bruns; pauvre en fossiles, Bel. jaculum. Couche d'argile rouge ferrugineuse assez dure (inconstante). . Argiles foncées avec quelques rognons bruns; Amm. speetonensis, Aman. rotula, Bel. jaculum, Trochus pulcherrimus, Isocardir angulata ete. Couche ferrugineuse assez dure, riche en Crioceras (inconstante). Argile foncée compaete bariolée, avec quelques rognons Amm. spee- tomensis. Coquilles. Couche ferrugineuse claire, durcie; Crioceras. Argile bleu foncé avec une bande pale. Amm. speetonensis, Bel. jaculum, Trochus pulcherrimus. Bivalves. Couche ferrugineuse durcie, riche en Crioceras. Argile foncée et bariolée; Ama. speetonensis var. concinnus, Bel. jaculum. Zone à Amm. noricus. Zone à Bel. lateralis. — 124 — . Couche grise ou bleuátre avec rognons bruns. . Argile foncée à Amm. noricus, Bel. jaculuw ete. . Argile grise et bariolée avec rognons bruns. Amm. nortcus etc. . Argile bleu foncé presque noire au-dessus, Amm. noricus, Bel. jacu- lum, Crioceras, Cerithium, Nucula, Serpula articulata ete. . Argile grise et bleudtre avec rognons bruns; Amm. noricus, Bel. jaculum. . Une mince couche d’argile verdätre et sablonneuse, riche en coquil- les, Avicula, Pecten etc. . Argiles bleues et verdätres avec rognons bruns pyriteux, dispersés, ri- ches en coquilles; Amm. noricus, Bel. jaculum, Exogyra ete. . Couche de grands nodules agglomérés de calcaire pâle; Amm. nort- eus, Amm. rotula, Bel. lateralis, Avicula, Pentacrinns elc. . Argile bleu foncé, riche en Bel. lateralis. . Couche pale avec nodules, durcie par place; Bel. lateralis, Exogyra. . Argile bleuätre et bariolée, riche en fossiles; Bel. lateralis, Astar- te etc. . Argiles brunes pyriteuses, riches en fossiles; Bel. lateralis, Exogy- ra Couloni var., un petit Ammonite (Am. Astierianus). . Argile gris clair. . Argile compacte, brunâtre, pyriteuse, Bel. lateralis. Argile compacte brunâtre, pauvre en fossiles; Bel. lateralis, coquil- les compressées, . Argile bleuätre, brune et bariolée, marbrée d'une manière particulière. . Argile presque noire avec nodules pyriteux, Bel. lateralis, coquil- les mal conservees, . Argile noire schisteuse avec Belemnites mal conservés. . Couche dure et partout uniforme avec rognons noirs phosphates à co- prolites. Belemnites et autres fossiles, difficiles à déterminer (Portlan- dien suppose). Argile noire schisteuse (bitumineuse). Bel. Oweni, et ammonites com- pressés. Kimméridgien supérieur? Fig. © ® C а, Explication des planches. Planche II. . Olcostephanus triplicatus Bl. pag. 114. Cloisons du méme exemplaire. Mniovniki, environs de Moscou. Cabinet géologique de l'Université de Moscou, . Individu plus âgé d'Olcostephanus triplicatus BI. Mniovniki, environs de Moscou. Cabinet géologique de l'Université de Moscou. . Olcostephanus triplicatus Bl. var. plus renflée. Portland, Angleterre. L'original est conservé au Musée de la Géologie Pratique à Londres sous le № Xo . Le dessin est fait d'aprés le moulage. . Olcostephanus Blaki sp. n. pag. 115. Cloisons du méme exemplaire. Mniovniki, environs de Moscou. Cabinet géologique de l’Université de Moscou. . Individu plus âgé de la même espèce. Ibid. . Olcostephanus swindonensis sp. n. Cloisons du méme exemplaire. Swindon, Angleterre. Cabinet géologique de l'Université de Moscou. . Perisphinctes Devillei de Lor. Cloisons (mal eonservés) du méme exemplaire. Mniovniki, environs de Moscou. Cabinet géologique de l'Université de Moscou. Planche III. Olcostephanus stenomphalus sp. n. pag. 117. Angleterre, Donnington. Grés de Spilsby (Low. Sands). L'original est conservé au Musée de Cambridge (Wood- . wardian Museum). Le dessin est fait d'aprés le mou- lage. : Fig. ND 6 10 10 11 11 12 a, 2 > a, e. a, — 126 — Olcostephanus multiplicatus Roem. Ibid. b. Perisphinctes cf. polygyratus Traut. Cambridgeshire, prés d'Ampthil. Grés de Spilsby. Cabinet géologique de l'Université de Moscou. 5. Aucella Pallasi Keys. Angleterre, Spilsby. Argile schisteuse du kimméridgien su- périeur. Les originaux sont conservés au musée de Cambridge. Le dessin est fait d'aprés les moulages. b. Olcostephanus speetonensis venustus Phill. pag. 117. Angleterre, Speeton. Zone à Olcost. speetonensis. Cabinet géologique de l'Université de Moscou. b. Olcostephanus speetonensis concinnus Phill. Angleterre, Speeton, Zine à Olcost. speetonensis. Cabinet géologique de l'Université de Moscou. b. Olcostephanus fasciato-falcatus Lahus. Russie, Simbirsk. Argile à Inocerames. Cabinet géologique de l'Université de Moscou. b. Olcostephanus subinversus Pavl. Russie, Simbirsk. Argile à Inocerames. Cabinet géologique de l'Université de Moscou. b. Olcostephanus stenomphalus sp. n. pag. 117. Cloisons du méme exemplaire. Russie, gouv. de Simbirsk. Zone à Bel. lateralis (cor- pulentus). Cabinet géologique de l'Université de Moseou. b. Perisphinctes polygyratus Traut. pag. 118. Cloisons du méme exemplaire. Russie, Kaschpour. (gouv. de Simbirsk). Cabinet géologique de l'Université de Moscou. b. Perisphinctes Boidini de Lor. pag. 118. hussie, Polivna (gouv. de Simbirsk). 13 a, b, c. Belemnites Jasikowi Lahus. pag. 99. Angleterre, Speeton. Zone à Olcost. spectonensis. Planche IV. 1 a, b, e. Belemnites lateralis Phill. (corpulentus Nik.). Angleterre, Speeton Cabinet géologique de l'Université de Moscou. 2 a, b, c. Belemnites lateralis (corpulentus). Russie, Polivna (gouv. de Simbirsk). Cabinet géologique de l'Université de. Moscou. m За, b. 3 6. 6 a, b. т us Ammonites rotula Sow. Cloisons du méme exemplaire. Angleterre, Speeton. Cabinet géologique de l'Université de Moscou. Olcostephanus nodiger Eich. jeune exemplaire. Pag. 108. Hospice Andreiewskaia, environs de Moscou. Cabinet géologique de l'Université de Moscou. Olcostephanus kaschpuricus Traut., jeune exemplaire. Pag. 103. Cloisons du méme exemplaire. Kasehpour, gouv. de Simbirsk. Cabinet géologique de l'Université de Moscou. Olcosteph. cf. subditus jeune exemplaire. : Angleterre, Speeton. Zone à Bel. lateralis (corpulentus). 7 a, b et S. Oxynotyceras catenulatum Fisch. (Jeunes exemplaires): Angleterre, Speeton. Zine à Del. lateralis. Cabinet géologique de l'Université de Moscou. 9 et 10 a, b. Oxynotyceras catenulatum Fisch. Environs de Moscou. Cabinet géologique de l'Université de Moscou. RECHERCHES ZOOLOGIQUES dans la CONTREE TRANS-CASPIENNE. Par N. Zaroudnoi. Introduction. L'année 1886 j'ai eu la chance d’entreprendre mon troisième voyage afin de continuer mes explorations de la contrée Trans- Caspienne. La somme dont je pouvais disposer était plus que mo- dique, parce que je n'avais pas d'autre ressource en mains que les trois cents roubles de la part de la Société Impériale des na- turalistes de Moscou, qui a eu l'extréme obligeance de me venir en aide dans mes recherches scientifiques. Cependant l'aimable assistance de M. le général A. Komarow et celle de M. le général Annenkow, ainsi que mon amour pationné de la nature et des voyages me permirent à ne pas faire grands cas de tous les obstacles et m'aidérent à supporter facilement toutes les fatigues et les privations et d'éviter beaucoup d'entre elles. Je ne fis pas long à faire mes paquets et le 30 Mars (11 Avril) de l’année 1886 j'ai quitté Orenbourg. Le temps était beau, mais la neige était partout abondante durant ma traversée jusqu'à la chaîne d'Obstehey Syrte. Notons que jusqu'au jour de mon départ les espéces suivantes d'oiseaux ont déjà apparus prés d'Orenbourg: Anas bos- 9 chas, Dafila acuta, Cygnus musicus, Glaucion clangula, Harel- da glacialis, Anser cinereus, Larus cachinans, L. canus, Pa- lumbus torquatus, Palumboenas oenas, Frugilegus communis, Sturnus vurgaris, Anthus pratensis, Milvus ater, Aquila clan- ga, A. mogilnik, Tinnunculus alaudarius, Aegolius otus, A. brachyotus, Lanius spec.?, Hierofalco sacer, Falco peregrinus griseiventris, Botaurus stellaris, Querquedula crecca, Accipi- ter nisus, Lithofalco aesalon, Archiluteo lagopus, Otocoris al- pestris, Fringilla: montifringilla, Haliaëtos albicilla. Depuis l’Obstchey Syrte jusqu'à la Samara la neige était fondue et de petites riviéres ont débordé; pres de Bouzoulouk j'ai apercu des zizels (Spermofilus rufescens) qui ont quitté leurs terriers et se rechauffaient au soleil. Le 31 Mars je fis la traversée jusqu'à Griasy; la neige n'y était plus, la Volga était encore prise, mais les autres fleuves ont débaclé; le passage des Motacilla alba était très énergique; prés de Morchansk j'ai apercu un exem- plaire de Saxicola oenanthe. А Griasy (2/14 Avril), en atten- dant l’arrivée du train pour Tzaritzyne, j'ai eu le temps de faire une petite excursion le long de la riviére Matyre et j'ai observé au passage les espèces suivantes (oiseaux: Pandion haliaëtos, Aquila mogilnik?, Turdus pilaris, T. musicus, Saxicola oenan- the, Motacilla alba, Sturnus vulgaris (ils étaient beaucoup plus nombreux entre Orenbourg et Syzrane), Lrugelegus communis, Lycos monedula (sédentaire), Vanellus cristatus, Totanus ochro- pus, Mergus merganser, Mergus albellus (très nombreux), Glaw- cion clangula, Anas boschas, Phalacrocorax carbo (un seul exemplaire), Larus ridibundus, Podiceps cristatus; ious ces oiseaux remontaient la rivière; la verdure n'y avait pas encore apparu. 70 verstes au sud des Griasy j'ai distingué la première fois l'herbe fraiche; le 3/15 Avril 40 verstes avant la station llovlya je vis un grand nombre de Spermophilus guttatus; ils se tenaient dans un steppe assez aride, au sol argileux, melé de sable et recouvert d’une couche légère et interrompue de gazon: on y pourrait compter sur l'éspace d'une toise carrée jusqu'à 7 belletes; c'est ici que j'ai remarqué une paire de Buteo ferox leu- curus, qui poursuivait évidemment les zizels. Au delà de Tzaritzyne la Volga a débaclé, ce qui m'a donné la possibilité de prendre le bateau pour me rendre à Astrakhan. Aprés avoir dépassé Tzaritzyne, je rencontrais souvent des exemplaires des pygargues ordinaires, des milaus noirs, de différentes espéces des canards, des cormo- rans ordinaires. Le 5/17 Avril ie suis arrivé à Astrakhan, oü le Л 1. 1889. 9 — 150 — saule commencait à se revetir. De grandes bandes des goélands rieurs y étaient visibles; les goélands cendrés étaient moins nomb- reux; jai distingué aussi quelques exemplaires d'hirondelle rus- tique, dont le premier représentant j'ai remarqué bien avant, en passant prés de Enotaewsk. Le 7/19 Avril j'ai atteint la mer Caspienne; en pleine mer, à 150 verstes d'éloignement des rives, on remarquait souvent les exemplaires des cormorans ordinaires, des goélands bruns (JL. cachinnans) et des grébes huppés. Le 8/20 Avril prés de Petrowsk, j'ai assisté au passage éner- eique des hochequeues grises et d'alouettes calandrelles qui longeai- ent les bords dans la direction N.; quelques exemplaires des gra- velots de Kent se sont aussi montré; les pentes des montagnes y devenaient vertes; un grand nombre d' arbres ont repris leur ha- bit. Le 9/21 Avril un hibou brachiote vint se placer sur notre bateau, qui suivait la rive à 40 verstes de distance. Près de Derbend j'ai aperçu une bande de pélicans (15 exemplaires prirent la direction S.), trois grandes bandes d'oles cendrées (?), de ster- nes hirondelles, de soélands rieurs. Entre Petrowsk et Derbend nous apercumes des bandes de phoques - caspiennes, qui nageaient vers le N. (quelques bandes comptaient jusqu a 100 exemplaires ei même plus). Le 10/22 Avril j'ai atteint la ville de Bakou, où j'ai dû attendre l'arrivée du bateau qui devait me conduire à Krasnowodsk, parce que le bateau avec lequel je suis arrivé se dirigeit en Perse. Pendant mon séjour à Bakou jai eu le temps de faire quelques excursions dans les environs de la ville. Bien que le printemps se fit longtemps attendre et fut très rigoureux, à en juger d’après les témoignages des indigènes, les arbres en général et quelques arbres fruitiers étaient déjà en fleurs; dans certains endroits des montagnes de Bakou, les champs cul- tivés des steppes commencaient a verdoyer, les pentes se recouvraient d'herbre fraiche et les fleurs commencaient a en Les insectes y sont nombreux et c'est prineipalement les représentauis des Hime- noptera, des Diptera et des Coleoptera qui se voient le plus sou- veni; parmi ces derniers est à noter l'abondance des espèces des Ce- rambyx et de Fenthyria tesselata (F. sibirica ne se rencontre point.) Les lezards y ont été très peu nombreux, le Hremeas velox, très commun à une saison pius Avancée, ne se voyali point; les adulies du Stellio caucasicus n'étaient pas visibles, par contre. jai remarqué bon nombre de jeunes sur le mur d'uu éboulement argileux. Dans les montagnes escarpées je voyais assez souvent — 131 — о des Testudo ibera et j'ai capturé 3 exemplaires vraiment gi- eantesques. Le passage d'oiseaux ay fui très énergique, bien que quelques uns commencerènt déjà à s'apparier. J'ai remarqué les espèces sui- vantes: 1) Gyps fulvus. 2) Vultur cinereus. Deux exemplaires. 3) Neophron percnopterus qui planaient au dessus de la ville. Les gyps et les perenoptéres y furent très nombreux, ils suivaient les bords de la mer dans la direction N. 4) Strigiceps eyaneus.)Un grand nombre d'individus isolés qui 5) S. palidus. | suivaient les montagnes dans la dire- 6) S. cineraceus. J ction N. 7) Milvus ater. Les exemplaires isolés y furent fréquents, cet oiseau ne niche pas dans les environs de Bakou. 8) Cerchneis cenchris. Jai distingué deux paires qui nichai- ent dans les roches du cap de Bail; une paire se fit un nid sur les proéminences rocheuses du lac salé Krasnoyé. 9) Athene meridionalis. Trés nombreux dans les montagnes rocheuses de Bakou. 10) Buteo ferox leucurus. Un exemplaire. 11) Eudromias cantianus. Quelques exemplaires se tenaient prés du lac Krasnoyé. 19) Fulica atra. Assez commun. 13) Numenius arquatus. Des paires et des exemplaires iso- lés, qui se dirigeaient vers le N. 11/93 Avril. 14) Amser cinereus. Plusieures bandes. 15) Anas boschas. ] 16) Dafila acuta. 17) Querquedula circia. 18) Chaulelasmus streperus. 19) Mareca penelope. ‹ Au passage prés du lac Kras- 20) Spatula clypeata. lom 21) Glaucion clangula. 22) Niroca leweophtalma. | 93) Aythya ferina. 24) Calichen rufinus. J 9* — 132 — 25) Vulpanser tadorna. Des paires qui semblaient vouloir 26) Casarca rutila. | nicher. 97) Phoenicopterus roseus. 7 individus sur les bords du lac Krasnoye. 28) Pelecanus crispus?. Une paire sur les bords du lac Krasnoyé. 29) Podiceps cristatus. 30) P. subcristatus. 31) P. auritus. ibidem, des paires. | l ( J 32) Larus cachinans. | 33) Г. canus. | 34) Sterna caspia. | 35) S. cantiaca. f 36) S. anglica. | 37) S. riparia. J Au passage du lae Krasnoye. 38) Phalacrocorax carbo. Trés nombreux dans l'ile Nar- guenne. 39) Upupa epops. Trois exemplaires qui se tenaient tout prés de la ville. 40) Hirundo rustica. Trés rares. 41) Corax nobilis. Une paire qui nichait dans les roches du cap de Bail. 42) Sitta syriaca? Trés commun dans les roches. 43)- Anthus campestris, Quelques individus de passage dans le steppe de montagnes. 44) Saxicola Finschi. Très nombreux dans les roches du lac Krasnoyé, ott il niche indubitablement. 45) S. vittata. Dans les mêmes endroits, mais beaucoup plus rare. 46) S. oenanthe. Trés commun. 47) S. isabellina. Tout-A-fait commun dans le steppe de mon- tagnes et sur les sommets plats de ces derniéres, qui sont recou- verts de pierres. Quelques uns pondent, d'autres ont déjà achevé la ponte. D’après le cri propre à ces oiseaux, les Tartares leur donnèrent le surnom de „Tehik-tchik*. 48) Ruticilla phoenicurus. Se voit souvent entre les roches riveraines, ne s'y rencontre qu'au passage. 49) Alauda arvensis. (Se rencontrent en grand nombre 50) Melanocorypha calandra.| au passage. — 133 — 51) Calandrella brachydactyla. Individus sédentaires et de passage exceptionnellement nombreux. 52) Galerita cristata. Assez fréquents; prés de Bakou cet oiseau niche. 53) Passer domesticus, var. Trés commun dans la ville. 54) Petronia stulta. Très nombreux dans les montagnes, chez quelques uns de ces oiseaux la ponte a dejà commencé. 12/94 Avril. 55) Merops apiaster. Une bande se voyait tout prés de la ville. 56) Budytes flava. En quantité excéssive sur les champs cultivés du steppe montagneux; oiseaux de passage. 57) Budytes campestris. Une bande de onze exemplaires: tous cd. 58) Hmberiza cia. Quelques individus isolés sur les roches du lac Baila. 59) Phylloscopus trochilus. Quelques exemplaires de passage se tenaient dans l'herbe épaisse qui recouvre le fond d'un ravin prés du cap de Bail. 60) Haemutopus ostralegus. Trés commun aux bords de la mer et du lac Krasnoyé. 61) Carduelis elegans, var. Assez fréquent dans les montag- nes du lac Krasnoyé, ot la végétation ne consiste qu'en arbu- stes bas et les arbres ne se voient point. C'est le méme re- présentant des chardonnerets, que j'ai déjà distingué au mois de Juin, 1884. Une taille exceptionnellement petite, le dos d'une cou- leur très peu intense et le bec très court le distinguent parfai- tement du représentant typique des Carduelis elegans, qui habite par exemple le gouvernement d'Ürenbourg. J'ai remis les exem- plaires capturés à Bakou à M. le caissier du chemin de fer à Askhabad, M. Paskewitch, mais il n'a pas réussi à les bien con- server. Il me semble que le chardonneret en question aurait pu recevoir au juste titre la dénomination de C. elegans brevirostris ou celle de C. elegans minor. 13/25 Avril. 62) Bubo maximus, var. Un seul exemplaire rencontré dans les roches du cap de Bail. 63) Ardea cinerea. Quelques individus qui suivaient les bords de la mer dans la direction N. — 134 — Pendant mon séjour à Bakou la saison y fut très désagréable, il soufflait un vent froid '); le 14/26 Avril j'ai pris le bateau de vapeur pour Krasnowodsk et le temps est devenu beau. Le 15/27 Avril nous débarquames à Krasnowodsk et dépuis lors je suis resté dans la contrée Trans-Caspienne jusqu'au 7/19 du mois de Septembre. Pour passer le zolfe de Michel j'ai pris les chevaux jusqu'à la station du méme nom, ensuite le train m'a porté à Askhabad, ce qui eut lieu le 19 avril (1 Mai). Pendant mon trajet j'ai ré- ' ussi à faire quelques excursions dans les limites de l'oasis d'Ahal- Téké. Je suis resté à Askhabad jusqu'au 25 du mois, aprés quoi jai pris le train, qui longe la partie orientale de l'oasis et se di- rige à Douchak, en passant daus les parties occidentales d'Atek; le 30 du mois je suis arrivé à Tedjend-Daria et je suis resté jusqu'au 4 du mois de Mai à la station de Kara-Bend, dont j'explorais les environs; jai étudié principalement la faune ornithologlique du fleuve et des plaines environnantes, dont quelques unes se rat- tachent au Atek. Depuis le 5/17 Mai jusquau 24 du mois (5 Juin) j'ai traversé le désert depuis Tedjend jusqu'à l'extré- mité orientale de l'oasis de Merv et j'ai fait une excursion le long du canal d’Alikhanow; ensuite je suis resté quinze jours à Dort- Koyou. Depuis le 25 Mai (6 Juin) jusquau 18/30 de Juin j'ai continué mes explorations de l'oasis de Merv; jusquau 22 Juin (4 Juillet) j'ai examiné le cours moyen de Mourg-Ab et jusqu'à 30 du mois je suis resté dans l'oasis de Pindé. Le 1 — 2 Ju- illet (13—14) j'ai suivi à pieds pendant 35 verstes le courant de Kouehka et je revins à Tache-Kepry. Le 3—15 (15—27) du mois j'ai fait des excursions à pieds dans les parties moy- ennes de Mourg-Ab. Le 16—26 Juillet (28 — 7 Août) continuation des recher- ches dans l'oasis de Merv. Le 27 Juillet (8 Août) j'ai pris le train pour Kara-Bend, dot je suis allé 70 verstes à pieds, en amont du fleuve; le 7/19 du mois d'Aoüt je revins à la station et le 8/20 je suis arrivé derechef à Askhabad. Les huit jours suivants j'ai voyagé dans la partie orientale de Kope- pet - Dag et après être rentré à Askhabad j'ai pris le train pour visiter la baie nouvelle d'Ousounne-Ada, où je suis arrivé le 19 du mois (1 Septembre); j'y pris le bateau à vapeur pour arri- ver à Tehikichlar, ot je suis resté jusqu'au 23 du mois (4 Sep- *) Le matin souttlait ordinairement le vent N., aprés midi le vent S. E. — 135 — tembre); le 24, 25 (5, 6 Septembre) du mois j'ai séjourné à Jagly-Oloume sur l'Atrek; le 26 (7 Septembre) j'ai traversé l'Atrek et je suis arrivé aprés Tchad à Douslou-Oloume, où j'ai passé la journée de 27. Etant parti le 28 Août (9 Septembre) j'ai traversé le Tehandyr et le cours supérieur de Soumbare, j'ai passé par le villa- se de Nougour à Artchman; arrivé le 2 (14) Septembre j'ai pris le train pour Ousounne-Ada, et j'y suis arrivé le 4 (16); aprés avoir fait une excursion le long du golfe, j'ai pris le ba- teau a vapeur le 7 du mois pour retourner à Orenbourg. Il faut s'entendre que la contrée Trans - Caspienne comprend le pays qui s'étend à l'est du littoral oriental de la mer Caspienne (depuis l'Oust-Ourt jusqu'au golfe d’Astrabad), déli- mitée au N. par la mer d'Aral et le fleuve d'Amou-Daria, au sud et à Vest par les montagnes de lHindou-Kouch et de Para- pamyse et par les chaines, qui se détachent de ce dernier et se dirigent vers l'Elbourz. La contrée située à l’est du cours moyen de Mourg-Ab, la plus grande partie des Kara-Koum, ainsi que les montagnes sus-indiquées me sont restées à peu prés inconnus. Avant d'exposer les résultats biologiques de mon expédition je vais indiquer les principaux caractéres géographiques des cont- rées visitées, afin de répandre quelque lumiére sur les conditions de l'existence et sur la distribution des animaux. Bassin de Mourg-Ab. Oasis de Merv.—Sous le rapport des ca- ractéres principaux du bassin de Mourg-Ab, il doit être divisé en trois parties tout-à-fait distinetes: l’oasis de Mery, la contrée du cours moyen du fleuve jusqu’ à son affluent Kouchka et l'oasis de Pindé. L'oasis de Merv comprend la région du cours inferieur de Mourg- Ah, celui de Pindé occupe le cours supérieur du fleuve. L'oasis de Merv déploie une assez grande étendue; il confine au sud la valleé du cours moyen de Mourg-Ab, et d'autres côtés il est li- mite par des deserts argileux et sablonneux, qui s'étendent au N. et à ГЕ. jusqu'au fleave d'Amou-Daria, traversent à ГО. le Tedjend et viennent s'adosser aux Monts de Kelat;le sol y est composé d'ar- sile et de loess. Une chaîne de collines sablonneuses indique parfaitement bien les limités méridionales de l'oasis et borde les plaines avoisinantes. Une ligne assez sinueuse nous démontre au N., a ГЕ. et à ГО. la transition imperceptible de l'oasis au désert; l'oasis y forme des saillies plus ou moins grandes qui, semblab- les à des golfes, avancent dans le continent sablonneux du désert. — 136 — D’après la configuration l'oasis présente une plaine, où s'elévent quelques collines argileuses, assez élevées; cette plaine descend visib- lement vers le N. et surtout vers le N. 0. La partie méridionale de l'oasis est arrosée à l'aide d'un ,aryke^ (sorte de canal d'irrigation), qui conduit l'eau depuis la digue de Kazyely-Bend (région du cours moyen de Mourg- Ab) et traverse le Kourdjoukly; les dernières ramifications du canal dépassent un peu le tombeau de Tolhatan-Baba. La par- tie orientale de Merv, jadis la plus civilisée et la plus riche, a maintenant l'aspect d'un désert encombré de ruines et res- semble beaucoup au steppe de takyre. Les ramifications de Varyke Sultan-Jab, conduit depuis la digue de Sultan- Bend, servaient à procurer l'eau à la partie mentiónnée de Voasis. Tous ces arykes ont perdu leur importance depuis le désastre de l'année 1787, quand a eu lieu l'invasion de l'emir de la Boukharie Schah-Murad, qui dévasta le celébre Merv et détruisit les belles erecti- ons de la ville de Sultan-bend, dont on attribuait la construction au sultan Sandjare, qui est encore très populaire chez les tékins (son régne se rapport à la fin du IX et au commencement du X siécle de notre ére). Depuis lors ces arykes restent déssechés; et il faut noter comme cas exceptionnel que pendant la crue excessive des eaux de Mourg-Ab, comme il le fut cette année, les arykes s’emplissent d'eau et peuvent servir à arroser la contrée. L'oasis de Merv, qui, d'aprés les lésendes des Perses, eut pour fondateur Alexandre le Grand, avait changé beaucoup de mains, vit se succéder un nombre considérable des souverains et fut maintes fois ruiné de fond en comble. De nouvelles villes s'élevaient sur les débris de celles qui ont succombé, leur tour arrivait de méme et des encombres nombreuses s’accumulaient au méme endroit et donnaient en partie des matériaux tout préts pour des constructi- ons des temps postérieurs. Quelques noms de ces dernières on survecu jusqu'à nos jours, par exemple: Bayram-Ali, Bayram- Ali- Khan, Abdoula-Khan, Kourban - Tepe, Ak - Kala, Chaym-Ka- la, Guyaour - Kala (résidence des Guebres) et ainsi de suite. Là, ot jadis s'élevaient des villes et des forteresses, on ne voit maintenant que des masses de pierre qui ont servi de fonde- ment aux édifices, parfois complétement recouverts de sable et de poussière argileuse, transformée par le temps en couches épaisses. Tels sont les débris de la capitale du sultan Sandjare; rquelques édifices et le tombeau colossal, ой reposent les cend- es du sultan en question, y sont seuls conservés. Une des- — 137 — cription détaillée de ces ruines ne peut pas írouver place dans mon article, qui poursuit d'autres buts, c'est pourquoi je me bornerai à faire entendre que l'aspect de ces restes, con- nues sous le nom ,d'Ancien Merv“, aurait désanchanté tout voya- seur curieux de les contempler dans l'espoir d'y trouver quelque chose de, pittoresqe et de massif, semblable par exemple aux ruines des châteaux du moyen äge,,ou à celles des Maures en Espagne. Les invasions fréquentes que Merv a éprouvé depuis son exis- tence étaient de vrais ravages, tout-a-fait dans le gout de ces hordes barbares, qui ruinaient parfois la ville à ne pas laisser pierre sur pierre. Après avoir contemplé ces masses pier- reuses, ces débris colossales on se sent accablé, attristé, on ép- rouve le besoin du repos! Là ой jadis étaient situées des villes florissantes, vous n'apercevez actuellement que des murs tombés '), des monceaux de briques et des décombres, des éclats, des Lessons de la poterie, parfois émaillée; ca et là on réussit à distinguer une tour quelconque, épargnée par les ravages conjoints de l'homme et du temps; un cachot à demi détruit, un souterrain aux pineu- ses (lieu ой l'on enfermait les criminels), des boutiques (caravan- sarai), quelque citerne, un mur de harem recouvert d'inscriptions, parfois de dessins pornographiques; des tas de noyaux de péches indiquent encore les friandises dont se plaisaient à se divertir les belles du harem, tandis qu’actuellement vous ne trouverez раз un arbre fruitier dans toute la région de l'Aucien Mery, tout est desseche, tout est péri et ce ne sont que les légendes seules des indi- senes qui nous gardent les récits des jardins ombrageux, qui, semblables aux bois touffus, ont ceint les villes et les villages. La partie centrale de l'oasis de Merv possède le meilieur arro- sement, surtout dans le voisinage de Mourg-Ab. Deux grands arykes se dirigent depuis la digue de Kauouchout-Bend (sur le Mourg-Ab); celui qui suit la direction nord est connu sous le nom d’aryke de Toktamych-Nowour; en passant le village Bech-Aourt il se ramifie et forme un réseau de lacs et de marais, qui en été déssechent en partie ou prennent le gout salé de leurs eaux; parmi ces arykes:du second ordre notons celui de Djar, comme le plus spacieux; il se dirige au N. N. 0. et se perd dans les lacs et dans les marais, qu'il y forme, connus sous la dénomination de Bouroun-Joulgoune, qui bordent l'oasis au nord. ‘) Les murs et plusieurs édifices se sont conservés dans les ruines de Bayram- Ali et de Bayram-Ali-Khan. — 138 — Le second aryke, qui se détache de la digue de Kauouchout-Bend dans la direction 0. s'appelle Alache-Jab, ses ramifications y forment de méme beaucoup de marais et de lacs. L'espace qui s'étend entre ces derniers et entre les ramifications de l'aryke de Jolotan, comprend un steppe argileux ^), semblable à un désert, où se sont conservés les restes des anciens aquedues et les ruines de deux villes, dont la construction est derechef attribuée à Ale- xandre le Grand par la légende. Apres avoir dépassé le Merv russe, on trouve sur le Mourg-Ab la digue d'Egry-Guen et son aryke principal l'Ak-Jab. Plus loin les eaux du fleuve diminuent visiblement et se perdent complétement dans le plus grand lac de l'oasis l'Ayna-Gueul. L'Ayna-Gueul c'est tout un systeme de srands et de petits lacs et de marais. Plus loin au N. 0. du lac en question nous distinguons le lit désseché de Mourg-Ab, qui va se perdre dans le désert sablonneux. Lorsque la crue des eaux de Mourz-Ab est considérable, le lit désseché s’emplit aussi et il porte ses eaux vers „les takyres“, qui sont éloignés à plusieurs dizaines de verstes de la limite nord del'oasis. Sur la rive gauche de ce lit désseché, connu sous le nom de Tchongoul-Djare, non loin de l'endroit, où il sort de la gorge, où il quitte le bassin d'Ayna- Gueul, on voit un vaste bois de peupliers varifoliés (les „toran- suis^ d’après le tékin). Par conséquent, l'oasis de Mery est arrosé à l'aide des nombreux ,arykes^, conduits de Mourg-Ab dans la direction N. et N. 0. Conformément aux conditions topographiques de la contrée et à la déstination de ces aquedues, ils ont tantôt Paspect de petits canaux aux rives assez plates, tantot celui des fossés étroits aux murs élevés à la hauteur d'une toise; ces der- niers conduisent l'eau à de grandes distances. Les villazes sont disposés entre ces aryques, mais ils ne sont point défendus par les forts d'argile pétri, comme cela se fait à Ahal, parce que la situation de l'oasis au milieu d'un désert sablonneux lui garantit parfaitement la sureté de sa population. Prés de Mourg-Ab les jardins sont nombreux, on y trouve prin- cipalement: le djida, le murier, l'orme, le saule, mais les vignes ne sont pas nombreuses. Les espaces entre les aryques sont occu- pés par des champs labourés, des terrains semés de melons, et de prés; souvent ils sont couverts d’alchagi toutfu et d'absinthe ou sont envahis par des ilots de roseau, si le terrain est suffisameut humide. !| Ce n'est que près du tombeau de Tolkhathan-Baba qu'on distingue un petit bois de saules et de kayra-gatch. — 139 — Les lacs fous sans exception ne se distinguent point par la profondeur; la profondeur du lac Ayna-Gueul méme ne surpasse pas trois ou deux toises et demi; ordinairement les lacs sont encadrés des roseaux assez hauts et touffus; les bords sont pres- que toujours plats, parfois couverts d'arbustes de tamarix qui pous- sent aussi dans les clairiéres au milieu des roseaux. On y trouve une grande quantité de gibier sédentaire ainsi qui celui de pas- sage et qui ne s'y trouve qu'en hiver; l'hiver passé on vendait la paire au marché de Merv russe à un prix suivant: les cygnes 70 cop., les barboteurs—8 cop., les faisans—de 15 à 30 cop., les oies —a 80 с. etc; au printemps les oeufs des faisans y furent en vente à 10 et à 12 cop. la dizaine et méme A un prix plus bas. -— I] est certain que le delta ancien de Mourg-Ab se trouve dans le désert, vers la limite septentrionale de loasis de Merv, par conséquent le lit sec de Tehongoul-Djar, plus haut mentionné, doit être envisagé comme le plus grand cours d'eau. Dans les sables, pres des puits d'Outch-Khadgi, j'ai rencontré les moules d'eau douce qui habitent méme à présent les eaux de Mourg-Ab; il est indubitable que le second bras du delta se cache sous un sol sablonneux à l'endroit mentionné. La contrée située entre les puits de Cara-Bata et les confins occidentaux parfaitement bien marqués de l'oasis, présente une! plaine étroite, limitée par les sables, qui se dirige le long des puits de Dort-Koiou vers le takyre Djoudjoueli. C’est précisement dans cet endroit que fut creusé par l’ordre de M. le chef de l'arrondissemeni de Mery, le colonel Alikhanow, un aryke considérable (canal d'Alikhanow), qui devait conduire les eaux; d’après mes observations prés de Dort- Koiou, au mois de Mai, le cours y est très rapide, pas moins de 8 verstes l'heure. Il est évident que la contrée descend en pente vers le Mery, nommément vers le takyre Djoudjoucli, mais plus loi vers le Tedsend-Daria elle monte derechef, autant qu'on puisse juger à vue d'oeil. Dans la dite plaine on rencontre en quantité le tamarix, qui forme par endroit des foréts épaisses, et prés de Mery on voit quelques marais et quelques petits lacs. Notons que d’après les traditions des Turcomans le takyre Djoud- joucli avait autrefois l'aspect d'un lae spacieux, dont les bords recouverts de roseaux donnaient asile à une multitude de faisans, de sangliers, aussi ai-je trouvé dans les sables qui l'entourent des coquilles des espèces jusqu'à présent vivantes à Mourg-Ab. Г’ Oasis de Pindé.—L'oasis de Pindé ou vaut mieux dire de Pen- sedech s'étend, comme je venais de le dire, sur le cours supérieur du — 140 — Mourg-Ab, ой ce dernier roule des eaux limpides dans un lit rocail- leux et pierreux et forme des bancs de sable. Prés de l'embouchure du fleuve Kouchka les collines de la rive droite du Mourg-Ab, qui longeaient le fleuve dans la direction S. E., déclinent vers lest; les collines et les monticules qui délimitent le bassin du Mourg-Ab et celui de Kouchka suivent la rive gauche du fleuve; la plaine basse, située entre les deux élévations nommées et arrosée par les arykes de Mourg-Ab, forme nommément l'oasis de Pindé, qui commence dés l'embouchure de Kouchka à l'endroit - où se trouve un pont en pierre (Tache-Kepri) et se dirige vers la frontière d'Afghanistan jusqu'a Meroutchak. Les élévations qui confinent l'oasis au nord et au sud présentent de hautes chaines de collines et de coteaux argileux recouverts pour la plupart d'une couche de sable plus ou moins considérable, ce qui leur donne l'aspect des bourkhans sablonneux et gigantesques. Au prin- temps ils sont recouverts d'une herbe grasse et présentent des riches paturages; il va sans dire qu'en été ces derniers sont bru- lés, mais néanmoins la région mentionnée n'offre jamais l'aspect stérile de vrais steppes de sable et de takyre. Sur toute l'éten- - due de l'oasis de Pindé, à peu près, le Mourg-Ab baigne les hauteurs qui suivent la rive de la vallée, dont il ne reste que quelques prés isolés et peu nombreux; ces derniers appartiennent principalement а la nouvelle vallée en fonds de la riviere; mais lancienne vallée, qui s'est conservée parfaitement bien sur la rive zauche du fleuve, est presqu'entiérement inondée sur la rive droite qui forme une roideur de quelques cents pieds et correspond dans certains endroits à la berge actuelle. On trouve dans certains endroits de cette rive escarpée et comparativement peu accessible des systémes compliqués des cavernes, habitées par des nombreux représentants des chauve-souris (Rynolophus spec., Vespertilio spec.); la rumeur populaire attribue leur construction aux Persans ou aux Hindous, mais en tout cas il est incontestable que leur fondation est de longue date. J'ai rencontré ces cavernes non loin de Meroutchak et en face du village Tokhta-Bazar. La partie cultivée de l'oasis de Pindé occupe principalement lancienne vallée de la rive gauche du Mourg-Ab; elle est séparée du fleuve par la plaine nouvelle, fertilisée par les débordements qui forme des prés riches et dans certains endroits des champs labourés. Les jardins n'y sont point nombreux, ni vastes (on y cultive les méme espèces qu'a Mery); de mêmes on n'y rencontre point des foréts sauvages; les arbustes y sont aussi peu nomb- 2a reux et ne forment pas des bois épais. Dans la plaine fertilisée par les débordements on rencontre beaucoup de marais recouverts de roseaux, mais ils ne sont jamais aussi vastes qu'à Merv; ordi- nairement ils occupent les rives de l'ancien lit du fleuve ou celles des iorrents qui fonctionnent pendant la crue d'eau. Le sol de l'oasis d'un argile fangeux est très fertile, cependant une partie consi- dérable, située entre les vilages de Pindé et de Tehemtché d'un coté et le cours inférieur de Kouchka — de l’autre, est tout à fait stérile, le sol y est d'un argile pur, recouvert de sable fin. Fleuve Kouchka.—Ayant persé une rangée des chaînes, qui for- ment les embranchements de Dez-Ep-Kiri, de Bend-i-Degante et de Co- eysly '), le Kouchka entre prés d'un vieux pont en brique, nommé Ta- ch-Kepri, dans les possessions russes, et se jette dans le Mourg-Ab. La rive droite de son ancienne plaiue est aussi couverte des couches d'argile, semblable à celle qui encadre du coté S. 0. l'oasis de Pindé; la rive gauche comprend les élévations qui suivent la rive occidentale de la plaine de Mourg-Ab. A juger d'aprés la largeur de la nouvelle plaine fertilisée par les débordements, d'aprés la hauteur et la roi- deur des bords, le Kouchka doit étre au printemps une riviére ora- seuse et rapide; mais en été, lorsque j'ai eu la possibilité de la voir, elle a eu l’aspect d'une petite riviere avec un lit sablonneux; l'eau est un peu salée et, d'aprés l'assertion des indigenes, elle n'est pas honne à boire, ce qui me concerne je n'ai pas épouvé de sui- tes facheuses pendant mes excursions. Le lit plat de la plaine fertilisée parle debordement est formé par l'argile limoneuse, qui se fend souvent à la profondeur de 2'/, et 3 pieds et forme de colonnes verticales composées de bandes, d'une hauteur et d'une forme différentes, mais l'aspect sénéral de ces colonnes est celui dune pyramide tronquée. Ces gisements originaux sont encore plus en rélief dans les vieux lits, qui se remplissent chaque printemps pendant la erue des eaux; le débordement fini, l'eau y reste pen- dant un temps plus ou moins prolongé, durant lequel le fond s’hu- mecte et devient très fangeux. Apres que les eaux soient rent- rées dans les bords le lit commenee à sécher d'en haut, ce qui explique parfaitement son aspect: chaque couche plus séche repose sur une autre humectée. Tel est en été l'aspect de plusieurs anci- ens lits des plaines fertilisees de Mourg-Ab, de Pindé et de bas Atrek. Il est à remarquer que la manière d’andantir certains 5) Branches antérieures du Parapamyse. ee EE ie e FR FU in A ao — anciens lits ou de les transformer en marais y est partout trés simple: les hautes eaux des rivières susnommées sont troubles et portent une grande quantité du limon et de l'argile, qui après la stagna- tion des eaux dans les lits anciens s’affaissent annuellement par des couches, ce qui fait que les lits deviennent comparativement bien vite peu profonds. — L'ancienne plaine de Kouchka présente un steppe argileux et stérile couvert de rares arbrisseaux de tamarix ei de saxaoul. Dans la résion que je viens d'explorer les bois et les foréts ne se voient point. En général l'oasis de Pindé, ainsi que la plaine de Kouchka produisent une impression bien triste: largile y prédomine dans toutes ses formes et les paysages pitto- resques y mauquent completement. A l'horizon on ne voit que des montagnes argileuses; le steppe qui s'y déploie est aussi argileux et n'est varié que des collines et des monticules argileuses; les fossés et les ravins y sont trés nombreux. Pendant mon séjour dans cet endroit les venis brulants souf- flaient continuellement; une obscurité profonde, produite par les nuages de poussière, soulevés par le vent, régnait journellement durant plusieures heures; dans la nuit le vent ne s'apaisait point et c'est à peine qu'on pouvait respirer. - La vallée du cours moyen de Mourg-Ab.—La vallée du cours moyen de Mourg-Ab prend la direction NNE, traverse le désert qui est situé entre le Merv et les branches sep- ientrionales du Parapamyse. Elle a été la plus commode de toutes les routes qui conduisaient à Merv-Chach-i-Djagane (ancien surnom de Merv qui signifit: ,Merv—roi du monde), ce qui a obligé d'y édi- fier pour la défense toute une série de fortifications, dont il ne reste actuellement que des ruines (Tcharvach, Imam-Baba, Sare- Jasi ete.). Non loin du mont Berbet-Gueslan, sur la rive gauche de Mourg-Ab, jai trouvé un sépulere, creusé par le fleuve, où re- posaient 30 squelettes sous une voûte faite d'immenses tissons noirs des vases d’argile; évidemment c'était une tombe fraternelle des vietimes d'uu combat et selon l'état des os qu'elle contenait elle devait être très ancienne. Jusqu'au district Jolatan inclusivement, la plaine de Mourg-Ab a les bords bien marqués, surtout du coté droit, où elle est beau- coup plus haute et escarpée. Elle y traverse le steppe qui monte sensiblement vers le sud et est formé d'une couche ondée d'argile et recouverte de collines de sable; ces dernières sont revétues de djousgoune, de saxaoul, de tamarix et d'autres représentants de la flore du désert sablonneux et ont une faune corréspondante en gé- u ALS) cnet néral à celle du dernier; l'aspect de ces collines se distingue par le nombre trés restreint des takyres, qui sont si abondants dans les steppes sablonneux d'une élévation moindre. Le lit de l’ancienne plaine est formé d'argile meléavec le limon fluvial, surtout dans les endroits ot passaient autrefois les anciens lits déssechés, dont il west resté à présent que des cavités à peine distinctes. Il se réunit par endroits à la nouvelle plaine fertiliede qui n'est point délimi- tée её de méme que cette dernière il y est entrecoupé par les anciens lits en action. Quand à la végétation, — les arbustes de tamarix (pres de l'eau) et de saxaoul, formant parfois de vrais bois, alternent avec les clairiéres, tantôt stériles, comme les ta- kyres, tantôt recouvertes d'alchagi, d'absinte et d’arbustes ou d'arbrissaux de saxaoul. La nouvelle plaine est caraetérisée par Vabondance des anciens lits, parfois profonds, mais qui déssechent pour la plupart en été ou se transforment en marais peu prati- cables. En premier cas leurs bords sont recouverts d'arbustes de tamarix et de roseaux, en second cas ces végétaux couvrent parfois complétement les bords, y formant de cette maniére des forêts epaisses où le sanglier seul peut se frayer le chemin. Mais les bords de la rivière sont recouverts des bois et des forêts épaisses de peuplier varifolié (en tekin—,torangui*). Les endroits où le fleuve confine les bords de l’ancienne plaine ne sont jamais hoisés, trés rarement vous y rencontrez deux ou trois arbres tortus et desséchés; les bords y sont presque toujours très escarpés, et l'eau ne se trouve qu'à une distance considérable, tandis que la présence du peuplier n'admet que son voisinage le plus proche *). De méme on ne rencontre pas de bois le long des anci- ens lits, où l'eau tient rarement pendant toute l’année; d'ailleurs, le jeune bois, dés le commencement de son existence, doit y entre- ienir une lutte inégale avec le tamarix, qui est moins sen- sible aux conditions défavorables et le succés est presque toujours du coté de ce dernier. Les bois les mieux conservés se trouvaient jadis dans la partie moyenne ( du courant, où les Tekins de Mery, ni les Sarykues de Pindé n “apparaissaient jamais, avant l'installation des Rus- ses dans la contrée, mais à présent on abat impitoyablement les fo- reis: premierement les Russes prés des camps ei des postes, secondé- ment les Turcomaus, qui font flotter les arbres à Mery pour les bâtises et le chauffage; cependant on trouve encore des forêts 1) Je n'ai jamais rencontré de bois dans les endroits qui ne sont pas arrosés par les hautes eaux. — 144 — presque vierges sur la rive droite de Mourg-Ab, ot il n'y a ni routes, ni population et où Гоп ne trouve point de gués sur toute l'étendue du courant moyen de ce fleuve. Pendant les hautes eaux les bois sont innondés et l’accès m'y est possible qu'à laide des nacelles parce que les anciens lits séparent en par- tie majeure les districts boisés des bords de l’ancienne plaine inaccessible aux débordements. La largeur de la rivière atteint à peu près 50 pas, les bords sont escarpés (parfois ils me- surent jusqu'à 3 toises de hauteur), les bancs de sable y sont trés rares. L'eau y est tout-à-fait doace, mais toujours trouble, surtout au printemps, et au premier coup d'oeil elle ne se distingue point de chocolat; un verre de cette eau donne 10°/, de sédiment. Dans certains endroits le Mourg-Ab creuse son lit jusqu'à la terre fondamentale de glaise rouge, trés dure, qui présente évidemment les éléments principaux du désert voisin. J'ai suivi à pieds le courant moyen du fleuve dans toute son étendue à peu prés, et je doute fort que la faune ornithologique de ces lieux puisse contenir plus de 4 ou 5 espècés au dessus de celles qui sont énumerées dans mes listes. En géneral, on est frappé du nombre restreint des espèces qui habitent eet endroit *), mais tout les représentants y sont pour la plupart très ordinaires. La vue est aussi frappée de l'abondance des milans, des pics, des Astur. cenchroides, des Coracias garrula, des Columba fusca, des Silvia mystacea, des Parus bocharensis, des Iduna rama, des Aédon familiaris et des faisans. Il est vrai qu'il m'est arrivé pen- dant mon voyage à pieds de préparer pour mon diner les crécerel- les ou les rollers, mais les faisans occupaient ordinairement la premiére place dans le menu de mes diners. Parmi les mammifères on rencontre en abondance les sangliers, les chacals et les pores épics, plus rarement les panthers et les separds. En traversant les forêts épaisses de tamarix votre atten- tion est attirée par le pétillement caractéristique d'une espèce de Cicada qui rappelle le bruit, produit par la dragée qu'on répand sur le plancher; au commencement, en entendant ce eri je visitais involontairement mes sacs à dragée, afin de me con- vaincre qu'ils n'étaient pas déchirés. Tedgend- Daria et Guerri-Roud.—Le Guerri-Roud prend за source des Monts de Parapamyse et recoit en aval de Sarax le nom de Tedgend-Daria ou Sarax-Daria. Jusqu'au Poul-i-Khatoune (pont *) Prineipalement au mois de Juillet et d’Aoüt, sx MEI uot en pierre) le fleuve roule ses eaux dans les montagnes et garde laspect d'un vrai fleuve de montagne; plus loin la vallée s'élargit, les élévations (embranchement de la chaine de Mousderane) qui sui- vaient les bords du fleuve s'écartent et découvrent prés du fort Naourouse-Abade un passage dans la plaine, qui se déroule complé- tement prés de Sarax. Les pentes des montagnes qui descendent dans la vallée de Guerri-Roud sont recouvertes par endroits d'arbustes continus de pistachiers et dans les régions les plus élevées de genèv- riers, mais les bords de la riviére sont couverts de saules, de peup- liers varifoliés et de roseaux. Plus loin de Sarax le Tedgend-Daria coule dans une plaine sterile, argileuse, recouverte de saxaoul et de tamarix; les montagnes de Kelat forment la limite 0. et S. 0. de cette derniére; le flenve se rapproche d’elles à une distance de 25—30 verstes, mais il change ensuite de direction, coule au N. et au N.0. et se perd dans les marais et les lacs innombrables, creusés par le débordement des eaux. La limite E. de cette plaine est formée au commencement par les élévations argileuses recouvertes de sable, pareilles à celles qui forment la terrasse antérieure du Parapamyse à Pindé et à Kouchka; plus loin au N. elle est re- presentée par un désert sablonneux, varié par endroits de dis- tricts de takyre. On n’y remarque plus les traces de l'ancienne vallée, les limites méme de la nouvelle vallée ne sont pas toujours bien marquées et à l'époque des débordements le fleuve inonde parfois à quelques verstes de distance tous les endroits bas de la plaine de Tedgend. Quant au fleuve proprement dit, il présente une ressemblance excéssive avec le cours moyen de Mourg-Ab en tout ce qui concerne la formation des bords, les an- ciens lits et la distribution de la végétation, mais le Tedgend se distingue visiblement de ce dernier par la crue des eaux qui varie selon les différentes saisons. Au printemps le débordement est excéssif, les gués n’existent point et le fleuve roule ses eaux avec une vitesse efiroyable, entrainant aprés lui les grands arbres et les bêtes imprudentes, détruisant les bords qui s'écgou- lent dans l'eau avec fracas, semblable au tonnerre. Pendant mon séjour à Kara-Bend (à la fin du mois d'Avril) les ouvriers, qui travaillaient à la construction du pont du chemin de fer, retiré- rent de la riviére deux panthéres, une hyéne et quelques cha- cals, qui se sont noyés dans la riviére. Il est vrai que l'année pré- sente le débordement a été exceptionellement fort. Mais celui qui a vu le Tedgend pendant la crue d'eau ne l'aurait pas recon- nu à la fin du mois de Juillet et au commencement d'Aoüt. A Je 1. 1889. 10 — 146 — cette époque la riviere recoit un aspect assez misérable, l'eau tombe jusqu'à un tel point que le lit méme est découvert par endroits ), en méme temps il devient parfaitement guéable et l'eau gagne un gout sáumatre, surtout vers le courant inférieur où leau est complétement salée. Le maximum de la largeur. du fleuve n'atteint à cette époque que 40 pas. Le nombre d'anciens lits, qui conservent l'eau jusqu'à l'hiver, est trés restreint, beaucoup d'entre eux deviennent tout-à-fait secs, la chaleur excéssive gerce le terrain, qui se recouvre de nombreux germes de tamarix, ce qui donne aulit désseché l'aspect d'un pré recouvert d'herbe tendre d'un vert clair; bien peu des germes de ces plantes supportent le débordement prochain, la plupart d'entre eux est emporté par les eaux °). Les petites rivières qui découlent des Monts Kelat vers le N.S. et le N.0., se dirigent vers le Tedgend, mais une fois arrivées dans la plaine elles ne l'atteignent pas et se perdent bientôt dans les groupes des lacs et des marais de roseau, formés pendant la crue des eaux. Au printemps elles ont de hautes eaux, mais en été et en automne, du moins dans les plaines, elles apparaissent sous l'aspect des ruissaux qui coulent dans des lits profonds aux bords souvent tout-à-fait verticaux. Au printemps, à l'époque de srandes pluies dans les montagnes, ой prennent les sources ces petites rivières, elles débordent très vite et innondent la plai- ne à une distance de quelques verstes. Ce qui concerne le dé- croissement des eaux il est aussi rapide. Ün jour avant mon arri- vée à Douchak il y a eu une telle inondation que la riviere débordée inonda les environs à une distance de 6 verstes au moins, mais dans trois heures la riviére rentra dans les bords. Trois jours aprés mon départ l'inondation se renouvella, mais cette fois elle ne fut pas aussi forte. Il est indubitable que la couche supérieure des plaines avoisinant ces riviéres doit principalement son origine aux alluvions formées par ces dé- bordements. Dans les évoulements des bords de la rivière Dou- chak j'ai remarqué les couches intermittentes d’argile limoneu- sé de la méme origine et de petites couches à peine percepti- bles d'une couleur sombre, qui proviennent évidemment des restes ,*) Malgré celà le courant existe encore, quoique trés faible, apparament celà dépend de ce que Veau découle de petites catadupes du fleuve. *) Les germes de tamarix sont plus forts sur les bords des fentes, où l'eau afflue continuellement à cause de l'évaporation. — 147 — végétaux. À deux pieds de la surface on pouvait apercevoir dans plusieurs endroits une couche noire (de 1'/, —2 pouces de large, ou le tamarix et quelques branches de genévrier étaient encore bien conservés. Cette dernière circonstance nous démontre claire ment que nous avons affaire à des alluvions fluviales, parce que le genévrier ne croit que sur les montagnes et ne se rencontre jamais dans nos plaines. Les gréves de ces riviéres sont re- couvertes d'arbustes de carlines et de tamarix '), le tama- rix forme aussi des foréts épaisses le long des canaux et des ravins qui sont ordinairement peu profonds, l'époque de hautes eaux exceptée. Les clairiéres qui se voient entre «ces arbustes sont ordinairement recouvertes des plantes d'absinthe, d'alchagi, dont la hauteur atteint la taille de l'homme, et au printemps, des herbes magnifiques des prairies. Au delà des lits des riviè- res entre ces dernières et le Tedgend s'étendent les steppes stériles couverts de saxaoul, par endroits tout-à-fait arides, re- couvrants l'aspect d'un takyre. Toutes ces petites rivières appar- tiennent d'aprés leur faune au district de Tedgend et de Mourg- Ab, mais on pourrait les apprécier à juste titre comme régions transitoires entre le district de Tedgend et celui des montagnes. Les cousins et les thrips qui abondent dans les bassins des grands fleuves, n'y sont pas comparativement nombreux, mais, en revan- che, les éphémères (Ephemera sp.) d'une espèce particulière y apparaissent au printemps; quoiqu'ils ne piquent pas, mais ils se po- sent constamment sur le visage, entrent dans les yeux, dans les oreilles, dans le nez ei vous font perdre totalement patience; il m'est arrivé maintes fois de prendre la fuite afin de me débaras- ser au plus vite de ces tyrans.—Les riviéres d'Atek ont presque le méme caractere que ‘celles qui arrosent l’oasis d'Ahal-Téké, mais comme j'ai déjà eu l’occasion d'en parler, je me borne à faire remarquer que d'aprés leur faune elles présentent, de méme que la plaine de Téké, une résion transitoire entre le district des montagnes et les déserts de la plaine Aralo-Caspienne. ‘) Sur les bords de ces rivieres, ainsi que le long de Mourg-Ab et de Ted- gend, le famarix apparait sous l'aspect d'arbrisseaux branchus. Mais j'ai remarqué dans les eboulements des bords de Douchak que cette plante a véritablement la forme d'un arbre, dont le trone et les branches principales sont cachés dans le terrain, tandis que les embrachements les plus fins se montrent seuls à la sur- face. La hauteur du tronc principal parvient jusquà 1!/, toises, et le diamètre jusqu'à !/, pied. Mais ce qui eoneerne la généralité de ce fait, je ne puis rien affirmer n'ayant pas fait d'observations de ce genre. ТО» — 148 — Le bassin d'Atrek.—D'aprés l'aspect général de ses bords et. celui des endroits environnants, le cours du fleuve d’Atrek peut être divisé naturellement en trois parties différentes. Le cours infé- rieur du fleuve commence à peu-prés, à 15 verstes au delà des ruines de Bayate-Khadgi; l'Atreque arrose jusqu'au golfe de Gassa- ne-Koula, ой il se jette, une plaine basse des salines, qui s'étend vers la ville de Tchikichlar, traverse le pays d'aval de Gurganne et atteint le golfe d'Astrabad. L'ancienne plaine n’y existe plus, les bords du fleuve son trés bas, par endroit ils sont fangeux et marecageux; de lacs nombreux, de marais de roseau peu pratica- bles, de salines desséchées et de ,chors* *) suivent les deux rives du fleuve. Généralement cette contrée ressemble à celle qui est située à l'embouchure de Gurganne. Le cours moyen du fleuve atteint à peu prés Souchuche (à 60 verstes du fort Tchad), qui le sépare du courant supé- rieur, de même que le Baiate-Khadgi— du courant inférieur. L’ancienne plaine du fleuve et la nouvelle y sont parfaitement manifestes et ont les bords bien marqués. L'Atrek méme n'a au large que de 18 jusquà 25 et méme 30 pas, ayant en méme temps jusqu'à 2'/, toises de profondeur. L'eau y est très trou- ble, le courant rapide. Les bords sont escarpés, et quoique pour la plupart ils ne sont pas coupés à pic, mais ils ne présen- tent non plus des pentes douces, ой Гоп puisse facilement con- duire un cheval à l'abreuvoir. Les pentes sont souvent recouver- tes d'herbe fraiche et touffue, méme à la fin du mois d’Aoüt. Au printemps et au commencement de l'été la plaine en fonds du fleuve apparait sous l'aspect des prés gras et presque continus, mais vers l'automne l'herbe y est brulée et ce n'est que les fo- rêts épaisses de tamarix qui varient le triste paysage, parce que le feuillage de quelques autres espèces de buissons flétrit et tombe en méme temps; les bords pérpendiculaires, élevés jusqu'à 3 toises, le séparent de l’ancienne plaine, qui a un carac- tere beaucoup plus stérile. Celui-ci ne produit jamais autant d'herbe de prés que la premiére, mais en revanche elle se cou- vre à une grande distauce des tapis continus d'absinthe; le ta- marix y est rare et il ne présente pas des foréts épaisses. Dans certains endroits la largeur de la plaine est d'un quart de verste, dans d'autres plus d'une verste. L’ancienne plaine est pour la 1) Salines marécageuses, ou plutôt celles qui contiennent les eaux croupissan- tes, Les Kirguiz d’Orenbourg leur ont donné la dénomination de ,sors*. — 149 — plupart séparée des plaines d'Atrek par des bords pérpendicu- laires, s'élévant parfois à 15 toises de haut. Ces dernieres pré- sentent un vrai désert au sol argileux ou d'argile de saline, tantôt tout-à-fait stérile, tantöt recouvert d'absinthe. Les collines isolées et les petites chaines des monticules argileu- ses dispersées ca et là dans le steppe varient bien peu leur aspect tri- ste et monotone. Au printemps et au commencement de l'été il y iombe des averses terribles; gráce aux particularités du sol l'eau n'y découle point et reste sur la surface de la terre ou découle vers VAtrek. En premier cas, si l'eau reste plus ou moins longtemps avant de s'évaporer, les bords du marais se recouvrent d'une espéce particuliére d'arbrisseau piquant, qui desséche pendant les fortes chaleurs et pousse derechef aprés la premiére pluie. Dans de pareils endroits je rencontrais un oiseau très intéressant, no- tamment Lanius Grimm, Bogd., dont les moeurs et les sta- tions sont encore peu connus. L'eau qui coule vers le fleuve, creuse des canaux et des ravins profonds, qui ont parfois dix ver- stes ef méme plus au long, et qui s'ouvrent un passage dans les anciens bords de la plaine fluviale. Ces derniers, ainsi que les bords de la plaine en fonds de la riviére, sont précisement ca- ractérisés par un grand nombre de pareils écoulements de l'eau pluviale. Tous les changements dans le relief de la contrée, dépendant des averses et du terrain argileux de la plaine et du lit du fleuve, sont parfaitement manifestes dans les endroits cités et se prétent facilement à l’etude. Trois verstes au delà du fort Jagla-Oloum les eaux ont creusé les rives de l'anciénne vallée en long et en large à une distan- ce de quelques verstes, et la vallée yapparait sous l'aspect d'une région rocheuse et impraticable; les roches, les saillies des mon- tagnes et les murs à pie des précipices dont le fond se trouve a peu prés au méme niveau que celui du fleuve, y sont formés d’argile. Le lit de l'ancienne vallée, surtout dans les endroits en fonds de la riviére, est quelquefois creusé daus toute sa largeur par des ravins nombreux, qui s'approfondissent parfois jusqu'à deux toises, tandis qu'à la surface ils ont la largeur d'un pas; quelques uns de ces canaux mesurent un approfondissement de plusieures dizaines de toises et se dirigent vers le lit de l'Atrek. Un pareil aspect de la contrée ne reste pas sans influence sur la faune locale: on y trouve en grand nombre les Caccabis chukar, les Ammoperdix griseogularis, les Columba livia les Ammomanes deserti, ainsi que les différentes espéces de traquets; le repre- — 150 — sentant typique de hautes montagnes rocheuses — le crave (Fre- gilus graculus) y est aussi commun. En traversant cette plaine par la route militaire, d’où malgré le voisinage de l'Atrek on ne lapercoit presque point, qui aurait pu croire qu'au-dessous de cette plaine, qui nous apparait sous l'aspect d'un désert ininterrom- pu et bas, situé dans un enfoncement profond, il existe une vraie faune de montagnes. | A la fin je dois faire remarquer qu'entre les forts d'Jagly- Oloume (et quelques verstes au delà) et le Tchad, on rencontre souvent le long de l'Atrek des colliaes à pentes escarpées, quel- quefois méme perpendiculaires, avec des cimes plates, qui font partie de la plaine et de l'ancienne vallée; elles s'élévent ordinai- rement jusqu'au niveau de l'ancienne vallée, trés rarement jusqu'à celui de la plaine ^"). Leur formation dépend de l'effet des eaux pluviales, que contribuent aussi à la largeur des plaines. Le Souchuche doit être envisagé comme limite du courant supérieur de l’Atrék; depuis l'endroit mentionné le désert argileux se transforme totalement et nous apparait sous l'aspect de vraies chaînes de montagnes. A une distance de 16 verstes en amont de | Souchuche la vallée du fleuve est recouverte de riche herbe tou- fue, les pentes y sont vertes; des foréts de chénes, d'erable à pe- tites feuilles se voient par endroits, le raisin sauvage et la figue (indgires) poussent dans les défilés. Dans cette partie du fleuve le lit est partout pierreux, la profondeur n'est pas considérable, et les eaux, dont le cours est très rapide, sont tout-à-fait limpides. Plus prés des sources, ainsi que sur les rives d'autres riviéres (sans compter les eourants de Soumbar et de Tchandyr), qui forment le bassin d'Atrek, la plaine nous apparait presque partout sous l'aspect de prés vastes et fertiles. Les pentes des montagues sont. recouvertes de bois, de futaies ou de riches steppes dans les endroits ot les pentes sont assez douces. Prés du fort Tchad l’Atrek recoit à sa droite le plus grand de ses affluents—le Soumbar, et ce dernier conflue pres de Douslou-Oloume avec le Tehandyr. Dans son courant inférieur le Soumbar, dont les sources me sont inconnues, roule les eaux lentes et salées, qui sont nuisibles pour l'usage. Le caractére général du paysage est tout-à-fait le méme que daus le cours moyen de l'Atrek et ce n'est qu'à Tchad qu'on apercoit la chaîne assez élevée de Songou-Dag ') J'ai vu de pareilles collines dans le pays d'aval de Kouchka, à la fin ei au commencement du courant moyen de Mourg-Ab, prés de lolotane. — 151 — (de 2000 pied à juger à vue d'oeil), qui se dirige jusqu'au Dous- lou-Oloume, et plus prés de ce dernier l'ancien désert argileux se transforme dans un vaste espace d’argile pierreux. Au milieu de cette contrée roule ses eaux le Tchandyr inférieur; tout prés des monts Mondgoucly ce fleuve entre dans la région de son courant supérieur, ou commencent déjà les vraies montagnes, et non loin des ruines du fort Khatartcha la plaine est derechef occupé par des ilóts de roseau qui continuent ace qu'il parait jusqu'aux sources. Les montagnes qui longent le Tchandyr sont recouvertes de foréts de petite futale, par endroits elles présentent des steppes eras, quel- quefois les pentes y sont escarpées et rocheuses. Les plaines.—Les plaines de la contrée Trans-Caspienne occu- pent la plus grande partie de son étendue et se rapportent à la région Aralo-Caspienne. Elles ont toutes l'aspect d'un désert, à quelques exceptions prés. De pareilles exceptions présentent nom- mément les endroits qui sont situés sur les bords du Gurgaune inférieur, sur le Kara-Sou, qui occupent la plage du golf d'Astrabad, qui suivent le cours d'Atrek, de Mourg-Ab et de Tedgend, dans l'oasis d'Ahal-Téké et Atek '). J'ai déja eu l'occasion de parler de toutes ces contrées; et en m'arretant sur les deux derniéres je ferai remarquer qu'en automne elles ont l'aspect d'un désert argileux. Au printemps, dans la saison des pluies elles peuvent étre facilement comparées (surtout Ahal) aux vastes prairies continues, par endroits verdoy- antes, parsemées de différentes fleurs odoriférentes. A cette épo- que les oiseaux y nichent volontiers, comme par exemple la Melanocorypha calandra, la Strigiceps pallidus ete. qu'il est presqu'impossible ou excessivement difficile d'y rencontrer plus tard, quand l'herbe est brülée par le soleil, le sol est fendu et recouvert d'une quantité d'alehagi et d'absinthe formant un tapis. Je garderai toujours souvenir de ces belles soirées du printemps si calmes, si parfumées et si fraîches, qui faisaient palpiter mon coeur de joie et me permettaient de me sentir tout-a-fait à mon aise et plein d'énergie. J'ai déjà trouvé à Ahal le 17 Avril les arbres en fleurs, tandis que les cimes des montagnes avoisinantes étaient couvertes de neige dans plusieures endroits. La côte orientale de la mer Caspienne, à commencer par le solfe de Balakhane et à peu près jusqu'à Tchikichlar au sud, pré- 1) Je rapporte nommément à la région d'Atek les plaines qui s'étendent au pied des monts Kelates et en partie celles qui longent les monts Deregueses. и sente une pente douce ой s'élévent quelques collinnes parfois assez hautes, à bords escarpés (comme par exemple l'Ak-Pan- laouk, la Taze-Mama et d'autres encore) de méme que plus loin vers le golfe d’Astrabad. Le sol y est tantôt imprégné du sel, tantót sablonneux, mais le sous-sol est partout argileux. Une partie de la rive méridionale des golfes de Hassan-Kou- linsk et d' Astrabad, pareillement à l'embouchure du Gurganne, porte assez souvent les traces des atterrissements fluviaux; dans certains endroits l'alliaze du limon devient sensible. Les iles sont basses, et recouvertes pour la plupart de sable, sur- tout celles, qui sont concentrées aux embouchures de l’Ouzboï, à l'endroit où les bords sont les plus sinueux. Le golfe, qui se trouve immédiatement au sud de la péninsule de Dardja et qui se termine par les baies de Michel et d’Ousoun-Sou, est en train de dessécher. Les bords y sont fort tortueux, on y irouve une quantité d'ilots sablonneux, qu'on pourrait prendre d'aprés leur aspeet pour des bourkhans sablonneux; quelques unes de ces îles se sont reunies entre elles et avec le continent, transformant les petits golfes de la mer dans des laes aux eaux basses, avec des fonds unis. Beaucoup d'entre ces lacs sont déjà à peu prés desséchés et se sont transformés en véritables takyres, la voie qu'a suivie la formation de ces derniers est parfaitement visible, surtout aux extrémités orientales des golfes de Michel et d’Ouzoun-Sou. Le chenal du golfe est trés peu profond, les eaux saturées de sel sont tout-à-fait limpides, quand le temps est calme, et permettent de distinguer un fond égal et argileux, recouvert des buissons de varech. Mais on ne voit nulle part dans ces germes des takyres futurs le Mytylus et le Cardium, qu'on ren- contre en profusion sur la côte du Tchikichlar. Le désert, qui s'étend transversalement entre la cóte orientale de la mer Caspienne et les embranchements occidentaux des monts Horossan, m'est connue dans les deux diréctions suivantes: à commencer du fort de Michel le long de la ligne du chemin de fer jusqu'à la limite occidentale de Voasis d'Ahal-Téké; et depuis la ville de fchikichlar en passant les puits de Karadja-Batyr iusqu'à Jagly- Oloum sur l'Atrek. Dans la première diréction, la péninsule de Dardja et la plaine qui s'étend jusqu'à la station de Molla-Kari nous apparaissent sous l'aspect de monticules sablonneuses; plus loin on apercoit un steppe désert de takyre, au sol stérile et forte- ment imprégné de sel, coupé dans plusieurs endroits par de pe- tites chaines de collines sablonneuses. Dans la seconde diréction, ioa — après la chaîne des collines riveraines très étroites et excessive- ment peu elevées, s'étend, à une distance de plusieurs verstes, un banc de sable, assez uni, trés riche en coquillages marines, dont les espéces furent mentionnées plus haut. Si on le coupe trans- versalement on y trouve un vaste steppe de takyre, situé trés bas et tout imprégné de sel, avec des endroits au sol sablon- neux, cémenté par des plantes. Ce steppe se joint a l'aide dune élévation peu haute, mais parfaitement visible, a un autre steppe, aride et argileux, plus élévé, avec une végétation tout- a-fait pauvre (j'y étais à la fin du mois d’Aoüt) et avec quelques terrains vastes et dénudés. La contrée déserte qui se trouve enire les bassins des fleuves de Tedgend-Daria et de Mourg-Ab, m'est connue dans sa direction iransversale depuis le Kara-Bend jusqu'à la limite occidentale de l'oasis de Merv. A commencer de Kara-Bend et jusqu'à la station Steppnaia à peu prés (qui a existée dans le temps) s'étend une plaine immense, à perte de vue, tout-à-fait uniforme au sol argi- leux, par endroits recouverte de buissons touflus, de saxaoul et de tamarix. En se rapprochant de la station Steppnaia le sol est d'ar- sile sablonneuse ou de sable; au commencement du mois de Maij'y ai vu une quantité de chardon très grand et des terrains couverts d'une bonne herbe de fougéres, déjà desséchée, que jadis on fauchait en quantité pour les chevaux de poste. Plus loin à l'est de la Steppnaia, on trouve une plaine déserte, d'une infertilité absolue, pauvre en herbe et ensaxaoul, mais très riche en takyres. On est oblisé de suivre cette plaine à une distance de vingt ver- stes, à peu prés, aprés quoi on rencontre des collines sablonneu- ses, recouvertes des buissons de djousgoun et de saxaoul, des herbes florissantes répandant des parfums (je m'y suis trou- vé au mois de Mai). Dans plusieurs endroits ces collines alter- nent avec les takyres, dont le plus grand a prés de trois verstes de diamétre. Prés de la station Dgoudgoukli la contrée revét derechef l'aspect d'une plaine argileuse et aride avec des buis- sons d'absinthe dispersés ca et là et des buissons d'autres herbes; plus loin cette plaine disparait dans le takyre Dgoudgoukli dont il fut déjà mention plus haut. Ensuite viennent de nou- veau les collines sablonneuses qui s'étendent au delà des puits Dorte-Koyou, ot elles font place à une contrée basse, unie et sablon- neuse, qui se transforme de son cóte en un steppe de takyre, oü le saxaoul croit en abondance. Les monceaux de terre formés par la poussière argileuse, apportée par le vent, nourrisent les ra- — 154 — eines du saksaoul qui croit dans ce steppe de takyre. Près de Bairam-Ali, la station de poste supprimée actuellement, les collines de sables s'étendent de nouveau et atteignent prés de la station de Koiou-Kirli le maximum de leur hauteur, les collines s'y transforment par endroits en grands bourkhans pierreux, abon- damment recouverts de tous les représentants de la flore des plai- nes sablonneuses. Aux alentours de la station Kara-Douroun vous voyez une plaine d’argile sablonneuse et de takyre, couverte de petits buissons de saxaoul tortu et dans les endroits plus bas on trouve de maigres tamarix. Par-ci, par-la on y trouve quoique rarement de bourkhans sablonneux, relativement pas grands. Non loin de la contrée plate, ой se trouve le Kara-Douroun, on voit s'étendre à plusieurs verstes de large dans la direction sud des bourkhans sablonneux très hauts et peu cémentés, presque tout-a-fait dépourvus d'herbe, à crétes couvertes de buissons de djousgoune. A l'horizon on apercoit de leurs cimes dans la direc- tion est des bandes de verdure: ce sont les jardin de loasis de Merv. Le chemin de poste, que je suivais de Kara-Bend à Merv s'éten- Чай tout le temps entre le Djoudjoukli et le Kara-Douroun, non - loin de la rive gauche du canal d'Alikhanow. J'ai déjà eu l’occasion de parler plus haut de ce canal, ainsi que de la contrée qu'il traverse, qui selon mon avis doit étre envisagée comme la branche ancienne du delta de Mourg-Ab. Présentement je ne me propose que d'ajouter quelques mots sur le caractére principal de la cont- rée, avoisinant le canal d'Alikhanow et particulierement de celle, qui se trouve entre les puits de Dort-Koyou et de Kara-Datly. Les sables y forment des bourkhans, s'allongeant dans la direction N., perpendiculairement au courant des vents prédominants, qui soufflent de Vest à l’ouest. Je dois dire que j'ai remarqué le méme fait dans toute la partie du désert que j'ai visitée entre le Tedjend et le Mourg-Ab. Ces sables sont pour la plupart fortement cémentés par les plantes, qui y croissent et couverts par endroits de djous- coun et des bois de saxaoul. La hauteur de ces arbres atteint quelquefois dix-sept pieds et ils fleurissent pendant toutle mois de Mai. J'ai rencontré assez souvent des plantations tout-à-fait desséchées, qui s'étendaient à plusieurs verstes, mais je ne saurai dire la cause de leur dépérissement. Les intervalles entre les bourkhans sont occupés par de takyres et ces derniers présentent toutes les transitions entre le takyre typique et le simple ravin sablonneux, résultat de l'atterrissement du sable sur A ye le takyre. Les bords des takyres sont ordinairement recouverts de tamarix, qui forme parfois sur les terres basses du canal d’Alikha- now des foréts continues avec des plaines, ой l'alchagi стой en abondance. Auparavant, avant la construction du canal, dans les années, ой les hautes eaux du Mourg-Ab avaient atteint le maxi- mum de leur hauteur, les eaux pénétraient dans les terres basses; les arbustes de tamarix et d'alehagi indiquent la direction du cours des hautes eaux. On m'a signalé le laps de temps entre ces déborde- ments, particulièrement abondants, de dix à quinze ans; cette an- née-ci, le débordement du Mourg-Ab fut excessif, parce que son bas- sin s'est approfondi: à cause du canal, nouvellement conduit, la rivière est sortie de son lit et a inondé la contrée à plusieures verstes de distance, tous les takyres, qu'elle traverse, y forme- rent une quantité de petits lacs. Une grande masse d'oiseaux, particuliérement les palmipedes et les échassiers, vinrent nicher dans les sables et il fut assez original de voir la verdure somb- re des förets de saxaoul se réfléchir dans les eaux cristal- lines, et il fut encore plus étrange de trouver le corbeau à cóté de la grenouille (ana esculenta), la .Podoces Panderi et l'Atraphornis aralensis côte à côte avec les cormorans, les ca- nards, les petits grébes huppés et les bécasses. Au mois de Juin apparurent dans les alentours de Dort-Koiu les sangliers, les chacals et les chats des marais (Lynx chaus). Ce fait mé- rite notre attention au point de vue zoologique—comme un témoignage indubitable de l'influence énorme qu’exerce l'eau sur la rapidité excessive avec laquelle les animaux peuplent ces endroits. Attendu que le ramblai du chemin de fer avait été creusé dans plusieurs endroits par le débordement du canal d’Alikhanow, il fut trouvé nécessaire d'y construire une digue, pour le préserver à l'avenir de pareils accidents. Deux mois aprés la construction de la digue au lieu de la contrée pit- toresque et originale d'autrefois, où l'air retentissait des cris d'une quantité énorme de gibier, nous n’y avons rencontré que des marais à l'eau puante et des fôrets de saxaoul, inondés par le débordement. Par ci, par là j'y trouvai une foulque noire isolée, une poule aquatique ou bien un milan, et seules les hi- rondelles riveraines voltigeaient dans l'air infecté par des troupeaux innombrables, faisant la chasse aux nuées de cousins, apparus im- médiatement, et ravivaient un peu cette contrée mutilée et morte. Le désert qui s'étend depuis l'Amou-Daria plus loin au sud jusqu'à Merv et la contrée des montagnes de Horossan me sont — 156 — tout-a-fait inconnus, excepté la bande étroite, adjacente à l’oasis d'Ahal-Téké; mais j'ai déjà eu l'occasion de parler de cette derniere et je ne puis y ajouter rien de nouveau. Les montagnes.—Le pays des montagnes de Horossan s'avance en forme d'un angle dans la contrée Aralo-Caspienne et se compose des embranchements des systémes de montagnes du Parapamyse et del'Elbourz. Les grands et les petits Balakhanes et le Kurenne- Dag, semblables aux iles parfaitement séparées, s'élévent au milieu de la plaine entre la baie de Balakhane et les embranchements occidentaux des monts Kopepet-Dag, ne se distinguant pas de ces derniers sous le rapport de la faune et de la flore. La plus grande partie occidentale de cette contrée presénte au point de vue orographique un triangle, dont la base s’étend dans les bran- ches occidentalles, et le sommet se trouve dans le noeud des montag- nes Hesar-Mesdgide: l'un des cótés est formé par le Kopepet-Dag, qui s’ecarte du noeud principal des montagnes au nord-ouest, et l'autre se forme de la chaine des montagnes qui se dirige au sud-ouest vers l'Elbourz, qu'elle rejoint non loin d’Astrabad. Je n'ai pas visité les montagnes, qui se trouvent au sud-est du côté inférieur du triangle, là où les embranchements de l'Elbourz touchent les ramifications oceidentates du Parapamyse, excepté les montagnes tout à fait extrêmes, limitant les prairies du Ted- jend. Mais j'ai déjà eu l’occasion de dire quelques mots sur ces dernières, ainsi que sur les chaînes des montagnes Zar-i-Kouch et Kisyle-Bair, qui s'éloignent de Hesare-Mesdgide dans la di- rection sud-est, et maintenant je n'y ajouterai rien de plus ‘). Les sources de l'Atrek se trouvent prés du sommet de ce triangle et ce fleuve ainsi que le Gurganne recoivent toutes les eaux qui affluent dans ses limites. Les montagnes qui se trouvent au milieu de cet triangle, se dirigent généralement à l'O. ou au Ъ. 0. ce qui fait que presque toutes les prairies sont découvertes du côté dé la mer Caspienne et sont accessibles à l'influence des vents, qui soufflent de ce cóté. Les parties de ces mon- tagnes que je connais sont comparativement moins arides ef moins escarpées que le Kopepet-Das. J'excepte cependant les montagnes, qui se trouvent plus prés du Hesare-Mesdgide et qui suivent les sources du Soumbar. Vous y verrez souvent sur les pentes de beaux paturages, parfois elles sont recouvertes de buissons 1) Voyez mes ,Oiseaux de la conrtée Trans-Caspienne“. — 157 — et d'arbrisseaux, qui se transforment en belles foréts dans les dé- filés profonds et couverts. Ici, comme partout ailleurs, la végétation se concentre de préférence auprés des eaux, sur les pentes des vallées riveraines et prés des sources. On y trouve méme des buis- sons de grenadier dans la vallée circulaire, qui se trouve prés des sources Kabeli-Katché, au pied de la montagne Songou-Daga. Les monts septentrionaux, ou plutôt ceux qui se dirigent au nord-est, se distinguent par leur élévation considérable et par leur caractére sauvage et escarpé; leurs sommets sont couverts des bois de senévrier. Les differentes espéces d'arbres feuillés sont très ordi- naires dans les vallées et dans les gorges. Remarque sur le climat.—Le climat de la contrée Trans-Cas- pienne est tout-à-fait continental, parce que l'influence de la mer ne se fait pas sentir dans les parties centrales du pays. Une autre cause dépend de ce que les prairies désertes (au №. de la baie de Krasnowodsk), et les petites montagnes non-boisées (Balakhanes, Tehinke), qui séparent la contrée de la mer, ne peuvent pas con- centrer et retenir l'humidité. Le climat continental de la contrée Trans-Caspienne dépend encore. de sa situation centrale, entre l'Iran et le Turkestan, où les vastes steppes sablonneuses et stériles occupent un espace immense. La quantité des sédiments atmosphéri- ques n’est pas grande et ils ne sont pas également distribués dans la contrée. Sous le rapport du climat, ce pays peut étre divisé en deux parties principales. 1) Le pays des montagnes aw sud de l'Ahal et de U Atek se rapporte au point de vue orographique à la partie orientale des monts de l'Elbourz et aux embranchements du systéme des mon- tagnes du Parapamyse. Dans plusieurs endroits, en hiver, il y tombe une grande quantité de neige, qui ne fond qu'à la fin du mois d'Avril sur le Kopepet-Dag, et dans quelques défilés profonds et sinueux, tournés vers le nord, elle reste toute l'année. On m'a communiqué, que pendant cette période il tombe des pluies torrentielles dans les parties méridionales — le long du fleuve Gurganne et dans la province d'Astrabad. En été les pluies ne sont pas rares dans tout le pays mentionné, mais durant la derniére période des années elles n'ont jamais été de longue durée, souvent. elles ne se bornent qu'à quelques grosses gouttes. Au printemps et en automne, il tombe parfois des averses terribles. L'eau qui descend en cas pareils des montagnes, mises à nu pour la plupart, forme subitement dans les fonds des gorges des torrents rapides et tu- — 158 — multueux qui entrainent sur leur chemin de pierres énormes, quel- quefois méme des animaux et des hommes. Quoique le climat de la partie du pays que nous décrivons soit beaucoup plus humide, que celui de la partie suivante, cela ne doit pas nous empécher de considérer la contrée Trans-Caspienne comme territoire au plus haut degré continental. La différence dans les climats de ces deux pays s'amoindrit considérablement, si nous exclaons la province d'Astrabad, trés pluvieuse en effet. 2) Le pays des plaines à (Ouest, au Nord et al Est du pays des montagnes. C'est ici, qu'il faut rapporter les grands massifs des montagnes isolées, nommément les Grands et les Petits Balakhanes, ainsi que le Kurenne-Dag. Si nous nous rappellons, que cette partie ne présente que des déserts argileux et sablon- neux, quelques petits oasis fertiles exceptes, nous aurons à l'instant l'idée de son climat. Il y tombe en général peu de neige et elle fond trés vite. Au printemps et en automne il y tombe des pluies quelquefois torrentielles; elles sont apportées par les vents sud et particulierement sud-ouest, mais en été elles sont exceptionnellement rares. Les environs de Tchikichlar, les sources de l'Atrek et du Gurganne se distinguent par un climat, comparati- vement plus tempéré, mais dans ces localités on sent déjà la proximité de l'Elbourz et son ifluence. Autant que je puisse juger d’après mes observations durant trois étés consécutifs et d’après les communications, qui m'ont été faites, cette année-ci présente une exception par la quantité des sédiments atmosphériques. En hiver la neige y fut assez abondante, quoiquau commencement du mois de Février elle a déjà fondue. Au printemps des pluies torrentielles tombaient dans les montagnes et se réunissant aux eaux de la neige firent déborder excessivement les fleuves, le Tedjend et le Mourg-Ab particulièrement, et déterminérent une grande crue d'eau. On a signalé en été plusieurs pluies, nommément: 21 Avril Askhabad. Le soir. Le ciel est couvert de nu- ages pluvieux; il en tombe quelques gouttes. 27 Avril Douchak. Le matin. Le ciel est sombre, quel- ques gouttes de pluie. 28. w 1 Le ciel est sombre, une petite pluie, qui tombait une demi-heure. — 159 — 30 Avril Kara-Bend. La nuit. Il est tombé quelques gout- ; ies de pluie. 1 Mai. 5 Des le matin jusqu'au soir le ciel est sombre. Il tombait une petite pluie, à grands intervalles. Dorte-Koyou. Le jour. Des nuages continus d'un gris- foncé s'avancent de l'ouest vers les deux heures, et il tombe une petite pluie fine, qui cesse dans une demi- heure. 20. Merv. Des nuages s'avancaient de l'ouest et du sud-ouest, le matin et le soir; à 9 heures du soir il commenca à tom- ber une pluie fine qui dura une demi- heure. П faisait-b4-90?. La nuit в аа une forte tempête avec un orage. Du. к Daus l'aprés-midi, vers les 2 heures, le ciel se couvrit de nuages et il eut uné petite pluie. 4 3 Toute la journée le ciel est nuageux, à 9 heures de l’apres-midi il tomba une petite pluie. SUN Du matin jusqu'à 3 heures de l’apres- midi le ciel fut nuageux; à midi il a pli fortement; pendant la nuit tombè- rent quelques gouttes; om entendait le ionnerre gronder. Sl.) AN La nuit le ciel fut couvert de nuages, il n'a pas plu, mais il y a eu un grand orage; un homme fut tué par la foudre. 14 Juin. à Le ciel est sombre à commencer de deux heures de laprès-midi jusqu'à trois heures et il tomba des gouttes de pluie. 2 Juillet. Kouckha. Très matin, le ciel est sombre, il tombe une toute petite pluie. 14 Août. .Askhabad. La nuit il y eu une pluie à verse et un orage. 20 , Tchikichlar. Toute la journée le ciel est nuageux; il pleuvait à plusieurs reprises. y M 29 — 160 — Tout le reste du temps, il a fait trés beau, le ciel était par- faitement serein, quelquefois varié seulement de petits nuages blanchis- sants. Les plus fortes chaleurs furent observées dans le bassin du Mourg-Ab, depuis la seconde moitié du mois de Mai jusqu aux pre- miers jours du mois de Juillet. Mon thermométre Réaumur mont- rait souvent 42° au soleil, et dans les mémes conditions à Merv, le 26 du mois de Mai, il s'éleva jusqu'à 47°. Je ne puis rien com- muniquer sur la direction des vents, parce que le compas, que javais avec moi, fut cassé pendant le trajet. Aprés ces courtes remarques sur l'orogrophie et le climat du pays en question, je passe aux observations sur les mammiféres, les oiseaux, les reptiles, les amphibies que j'ai réussies à faire, lors de mon voyage, et je renvoie à un certain temps l'exposé de toutes les conséquences z00-géographiques qui peuvent en être déduites, ayant l'espoir de continuer prochainement mes explo- rations de la contrée Trans-Caspienne. (A suivre). SUR UN PROCEDE NATUREL QUI PERMET AUX EAUX SUPERFICIELLES DE PÉNÉTRER DANS LES RÉGIONS CHAUDES DES PROFONDEURS TERRESTRES. eee Note de M. le D-r Stanislas Meunier. eee Quelque souci nous ayons de laisser la premiére place dans nos études aux faits d'observation directe, il est impossible de ne pas essayer d'expliquer la cause des phéuoménes seismiques. Dans cette direction, un certain nombre de notions sont désor- mais acquises et tout d'abord, il est bien clair, que la cause dont il s'agit, limitée aux tremblements de terre qui ne dérivent pas manifestement d'éffets superficiels est de même nature que la cause méme des volcans. Malgré quelques opinions discordantes, établies sur des faits peut être incomplétement observés et dont la signification en tous cas est fort exagerée—on doit admettre à cet egard, le róle essen- tiel de la vapeur d'eau comme force motrice des commotions seismiques et voleaniques, en méme temps que comme produit, préponderant par sa masse, parmi toutes les substances rejetées lors des éruptions. A premiére vue, il semble en effet tout naturel que les régions internes de la terre étant incontestablement très chaudes, l'arrivée de l'eau à leur contact détermine, par la vapeur subitement de- gagée, la mise en liberté d'une puissance mécanique énorme. Mais la difficulté à la quelle toutes les théories sont venues jus- qu'ici se heurter sans remède, réside précisement dans l'incompati- bilité de ces deux conditions également nécessaires du problème: Л 1. 1889. iff SS go l-o la pénétration de l'eau dans ces reservoirs souterrains Фой emanent les manifestations seismiques et volcaniques; 2-0 la violence avec laquelle l'eau, introduite dans les reser- voirs tend à s'en échapper. Aprés avoir reconnu l'impossibilité de faire concourir à l'ali- mentation souterraine, des crevasses béantes mettant le fond des mers en rapport avec les zones infragranitiques, on a pensé un moment resoudre la difficulté par la supposition d'une pénétration capillaire de l'eau de suriace au travers de la substance méme des roches convenablement poreuses. Mais, outre que l'expérience, malgré l'espérance qu'on avait concue, n'est pas venue justifier cette supposition, l'intermittence qui est un caractère essentiel des phénomènes à expliquer ne peut pas s'accomoder d'un mode d'alimentation continu. C’est après de longues années de méditation et quand il semb- lait inutile d’agiter d'avantage le sujet que j'ai concu l'idée toute nouvelle d'un mecanisme radicalement différent et qui, simple dans son jeu et intermitent dans son régime, parait satisfaire à toutes les exigences proposées. Pour bien comprendre en quoi il consiste nous nous reporte- rons successivement par la pensée dans les régions volcaniques, puis dans les pays à tremblement de terre. Régions volcaniques.—Tout d'abord, l'existence d’un volcan imp- lique à une distance plus ou moins grande de la surface celle d'un foyer trés chaud. Sur le sol au contraire est de l'eau liquide et immédiatement au dessous, des roches imprégnées d'eau, au moins d'eau de carriére, suivant l'expression consacrée, Entre ces deux régions extrèmes, l'une en ignition, l’autre saturée d'eau, sont les masses dejà solides mais non encore aquiféres, leur très haute temperature s'opposant à leur imbibition. En second lieu, le volean suppose une communication établie, au moins par moment, entre les profondeurs et la surface au moyen d'une cassure du sol. Sur les parois de cette cassure, qui iraverse les diverses zones superficielles, il est impossible que des egrenements de matériaux n’aient pas lieu de temps en temps et que des lors, des fragments de roches relativement superficielles, e'est à dire pourvues de leur eau de carriére, ne tombent pas sous l'ef- fet de la pesanteur dans les portions inférieures trop chaudes pour que l'eau y soit tolérée. Ce sont done réellement des frag- ments rocheux qui constituent le vehicule de l'eau et leur con- sidération élimine immédiatement toutes les difficultés, d'ailleurs — Mos = insurmontables, qui s'opposent à la pensum souterraine des fluides, liquides Qu gazeux. Je crois utile d’insister sur cette hypothèse de la chute de roches humides comme agent de transport de l’eau vers les labo- ratoires infragranitiques parce que, d’une part elle semble absolu- ment légitimes et que d'auire part, elle est necessairement tout- à-fait efficace comme cause des phénomènes seismiques. C’est ce que je vais établir. Au premier point de vue, en effet, je rappellerai que l'ouverture et l'asrandissement des failles sont partout et nécessairement accompasnés du concassement des matériaux constitutifs des pa- rois. Nous en avous la preuve dans la rencontre constante parmi les substances de remplissage des cassures de bréches dont les elements ont été empruntés à leurs deux lèvres. Les breches de filon admettent méme en outre très souvent, des fragments de matériaux déjà filoniens et qui correspondent à des élargissements postérieurs à la premiére ouverture des failles. On ne conçoit pas comment au dessous de ces écroulements qui n'intéressent que les zones relativement superficielles, il ne s'en produirait pas d'identiques. dans les zones plus profondes et comment, des lors, pourrait étre évitée la pénétration de roches chardées d'eau dans les laboratoires à haute température. En ce qui concerne l'effieaeité du mécanisme, il faut rappeller: 1-0 que même les roches eristallines comme le granit et le gneiss contiennent une portion très sensible de leurs poids en eau d'im- prégnation; 2-0 que le passage brusque de l'eau liquide à l'état de vapeur surchauffée et méme dissociée détermine ume expansion formidable dont on a une idée par exemple dans les explosions de hauts fourneaux déterminées par la chute inopinée d'une simple brique humide dans le creuset. Si nous supposons un bloc de roche aussi peu aquifére que le eranit, mesurant seulement un kilometre de coté et soumis tout à la coup, par sa précipitation verticale, à la haute temperature des laboratoires volcaniques, nous aurons dans la force élastique subitement développée de quoi expliquer tous les effets dynami- ques observés. D’après les conditions de l’ecorce dans Ja localité de chute, et d'aprés le volume des blocs éboulés, il pourra d'ailleurs y avoir production d'effets notablement différents. | 11* ses Meno = Supposons d'abord une masse relativement peu considérable et l'absence de communication béante, avec l'extérieur, l'eau dégagée par la chaleur pourra se condenser dans les régions de l'écorce plus voisines de la surface sans donner lieu à aucune émission visible et tout se bornera à des secousses seismiques d'intensité variable.— Peut étre est il utile ici de faire remarquer que l'ouverture d'une faille, indispensable à l'ecroulement souterrain dans les régions profondes, ne suppose pas nécessairement une communication avec l'exterieur. On sait en effet que si aucune puissance mécanique n'est engendrée dans une chaudiére clo- se par ce que les substances enfermés sont déplacés d'une ma- niere quelconque il n’en saurait aucunement être de méme si, l'enveloppe de la chaudière étant suffisament épaisse et composée de matériaux trés peu conducteurs, les déplacements concernaient précisement ces matériaux: c’est ce dont fournissent une preuve surabondante les explosions de chaudières à vapeur concomitantes au simple décollement de la croute caleaire déposée par les eaux et qui tout à coup permet l’arrivée de l'eau au contact du métal fortement chaufie. En second lieu, admettons que la quantité d'eau libérée soit bien plus grande et qu'une fissure soit plus ou moins praticable jusqu'au jour, alors les masses fondues des abimes, associées par pression à la vapeur d'eau que s'y incorpore par occlusion, surgiront par suite de l'ex- pansion pure et simple de cette vapeur, comme le vin de cham- pagne surgit de la bouteile qui le contenait, par la seule expan- sion de l'acide de carbonique dissous, dont la sortie precede celle. i? du liquide exactement comme la vapeur d'eau précéde les laves dans les éruptions. Tous les autres incidents de l'éruption voleanique s'expliquent bien aisement en partont delà. Entre ces deux termes extrémes on peut facilement concevoir les dispositions intermédiaires qui se rapportent à toute la gamme des faits observés. | I| importe de remarquer ici que la théorie s'accomode de tou- tes les suppositions qu'on peut faire quant à la structure interne de la terre;—au moins en ce qui concerne les volcans. Des foyers locaux speciaux pour chaque contrée sont aussi propres au mé- canisme décrit qu'une zone fluide continue. On peut méme aller plus loin et constater qu'à la rigueur la vapeur d'eau elle méme n’est pas toujours indispensable. Si en réalité, comme on l'a dit, certains voleans exceptionnels comme P! 4 Kilauéa, n'ont pas la vapeur d'eau comme moteur, il suffit de — 165 — supposer que leurs laboratoires recoivent des écroulements de blocs rocheux (carbonatés ou charbonneux) pouvant dégager par la chaleur d'autres principes élastiques, comme l’acide carbonique ou des gaz carbonés. D'ailleurs l'existence des métaux libres dans la profondeur dont témoignent les fers natifs d'Ovifuk, explique assez la production aux depens de la vapeur d'eau des gaz ré- ducteurs et combustibles si connus dans les éruptions. Regions non volcaniques.—En laissant maintenant de coté les régions, où les phénomènes ayant leur développement complet, les manifestations volcaniques se déchaînent, on peut remarquer que les conditions favorables au mécanisme général décrit plus haut sont réalisées bien ailleurs. C’est partout qu'on observe l'existence d'une haute témperatu- re souterraine et nous n'avons aucune hypothése à faire sur le centre de la terre pour étre trés sürs qu'à une dizaine de ki- lométres seulement de la surface, c'est à dire à une distance trés faible, analogue à celle d’où l'on a cru pouvoir faire partir les commotions seismiques, il régne une temperature de beaucoup supérieure à celle de la volatilisation de l'eau. D'un autre coté, le sous-sol de bien des pays, specialement aux voisinage des ri- vages et des montagnes, est haché de failles. C’est comme on sait tout ce qu'il faut pour que se développent les actions qui nous occupent; et en effet, une foule d'observations directes peu- vent lésitimement étre considerés comme confirmant la réalité du phénoméne. Par exemple on a noté depuis longtemps que si un tremble- ment de terre se produit dans une région côtière ou montagneuse l'epicentre est le plus souvent allongé parrallélement au littoral ou à la créte. Les pays récemment faillés sont comme des loca- lités d’election où la cause des seismes est toujours prête à entrer en action. Ainsi dans la Suisse occidentale, et conformément aux expressions méme de M. Fouqué ') on peut tracer suivant la direc- tion des crétes du Jura, depuis l'extrémité ouest du lac de Con- stance jusqu'a la sortie du lac de Génève, une ligne qui de temps immémorial sert d'axe à des epicentres étroits et allongés, ca- ractérisant les ébranlements auxquels est sujette cette longue bande de terrain. Un coup d'oeil jeté sur la constitution géologique et orographique de la contrée rend compte immédiatement de cette particulairé, car c'est suivant cette ligne qu'ont été redressées 1) Les tremblements de terre, p. 106. — 166 — les assises du Jura et que, profondément, s'étendent les fractu- res longitidunales, qui correspondent aux plis de la chaine. Nous notons aussi comme confirmatifs de la théorie le fait que sur les mémes failles, les secousses peuvent se succéder à des intervalles trés irréguliers et avec des intensités trés diverses. À certains jours comme en Décembre 1884, en Andalousie, on comp- tera des centaines de chocs en quelques heures correspondant à la chute de veritables miettes hydratées; et il y aura ensuite des semaines, des mois, des années de repos. M. Fouqué rappelle le eas du tremblement de terre de 1590,1e long dela vallée du Kamp, en Autriche, qui commenca le 22 Juin et dont la commo- tion la plus violente eüt lieu seulement au milieu de Septem- bre suivant. Enfin un dernier fait, trés éloquent suivant nous, c'est que le point d’origine des chocs se déplace fréquemment le long des failles, comme il est naturel pour le point. de chute de matériaux qui tomberaient au fur et à mesure d'un craquellement du sous- sol qui, cédant peu à peu à la traction ou à la torsion, gagnerait de proche en proche dans une direction déterminée. Cette propa- sation successive des seismes à travers des pays parfois grands ' à été notée en maintes circonstantes. On peut rappeler le tremb- lement de terre des Calabres, qui en 1783 a été des plus re- marquables à ce point de vue; pendant plus d'une année, le ter- rible fléau a promené successivement ses ravages de Messine à Polistena. De méme le tremblement de terre qui sévit en 1811, prés de l'embouchure de Mississipi, remonta peu à peu le cours du fleuve pour arriver au bout d'une année dans le pays baigné par les grands lacs du Canada. C'est comme conséquence d'observations de ce genre que les frères Rogers, considèrent les seismes longitudinaux, c'est à dire paralleles aux lignes de cassure, comme caractérisés par le dé- faut de fixité du centre d'ébranlement qui, suivant l'expression de M. Fouqué .,se promène pour ainsi dire le’ long de la fente sur laquelle il siège“. / OLE SPARGANTEN ROSSLANDS INSBESONDERE DIE ARTEN DER INGERMANLANDISCHEN FLORA. Ein Beitrag zur Kenntniss der Flora Russlands von IM Meinshausen. Aus den Zeiten vor Linné liest für den heutigen Stand unserer systematischen Botanik nur wenig verwendbares Material vor. Da- mals hatten botanische Betrachtungen einen anderen Sinn und war der Name nur der Zweck. Linné hatte nur Kenntniss, oder erwähnt nur etwa 4 un- begrenzbare Formen unserer Länder, welche er in 2 Arten begrenzt in seinen Schriften aufführt. In der ersteren, Sp. erectum, begriff er Sparganium ramosum und Sp. non ramosum Bauh. als Formen; | unter der anderen, Sp. natans, erwähnt er, vielleicht als gar nicht verschieden mit Sp. minimum im Gemisch, auch alle sonst von ihm gesehenen kleinen Arten ohne sie zu besprechen, daher auch ist diese meist mit kurzem Stigma und einfa- chem Stengel in der Diagnose beschrieben. Erst in seiner Flora Lapponica, p. 272 (1737), mit einer beigegebenen aus- führlichen und vortrefflichen Beschreibung, schildert er unverkenn- bar das Sp. natans. Später gelegentlich, in der Flora Anglica, Ed. IL, p. 401 von Hudson, werden die beiden Formen der ersten Art von Linné in Betracht genommen und, mit vollem Rechte zu selbstständigen Arten— als Sp. ramosum und Sp. simplex erhoben, aufgeführt. Die andere — 168 — Art aber, Sp. natans, die viel mehr verwirrt dastand, harrte noch sehr lange der Entwirrung und hatte bis in die neueste Zeit zanz fremdartige Dinge unter ihrer Decke geborgen (s. Koch, Syn. Fl. Germ.; Ledeb., Fl. Ross. ete. etc.). Erst El. Fries, mit seiner Summa vegetabilium Scandinaviae gab den ersten Wink, namentlich aber sein Herbarium Normale brachte Licht in diese so sehr vernachlässigte Gattung, die nun aber auch einen gewaltigen Schritt zur Erkenntniss der Arten derselben vor- wárts machte. Da die Arten der Sparganien, wie es sich herausstellt, vorzugs- weise in dem Norden zahlreicher entwickelt sind, ist es auch selbst- verstándlich, dass sie von den heimathlichen Gelehrten erforscht werden, wie andererseits ihre Forschungen in den andern Zonen südlicher Länder Beachtung finden. Fries selbst hatte das Sp. mini- mum aufgestellt, musste aber wo! damals mit dem Vorkommen und der Verbreitung seiner Pflanze nicht bekannt genug gewesen sein, da in seiner geographischen Tabelle jede Auskunft über dieselbe fehlt; wogegen für Sp. natans alle Rubriken voll durchzogen sind, sie folelich—ubique commune Pflanze—ist. Man fand auch die- se in ganz Europa als die gemeinste vorkommende Art er- wähnt und beschrieb sie, aber statt ihrer beschrieb man Sp. minimum, das eher fluitans als natans heissen müsste. —So ist es denn sehr natürlich, wenn Schnitzlein in den Gebirgsländern von Tyrol eine andere Pilanzenart als die in Deutschland als semein und Sp. naians genannte findet und sie als Sp. affine auf- zustellen bewogen sein kaun. Gegenwärtig unterscheiden wir in der Flora Russlands 10 deut- lich verschiedene Arten dieser Gattung, welche ich in folgender Aufzählung in aller Kürze zu erläutern den Versuch mache. Mein Wunsch ist, dass diese Arbeit zu weiteren Untersuchungen dieser interessanten und wol noch lange nicht erforschten Gattung ihr Scherflein beitragen möge. Den 10 Februar 1889. A Sparganium L—Gen. pl. n. 1041. Sect. |. Trigonae.— Folia carinata succosa applanate-trigona. 1. Sp..ramosum Huds.—Fl. Angl. Ed. Пр. 401 *)— Herb. Norm. IV, ‘et ХУ, п. 78. Das Vaterland ersireckt sich über die ganze nórdliche Hemi- sphäre des östlichen, wie auch westlichen Welttheils. Die Arten 1, 2 und 5 sind ziemlich in gleicherweise als die gemein ver- breitetsten in diesen Weltráumen nachzuweisen. Ihr südliches Vor- dringen ist noch unbestimmt oder lässt sich gegenwärtig nicht gut verfolgen. Sp. ramosum, als eine ausgezeichnete und sehr charakteristi- sche Art, bedarf nur weniger Worte um sogleich erkannt zu sein. In ihrer Lebensentwicklung, vom jüngsten Stadium bis zur vollen Reife, ist es, wenn auch in allgemeinen, habituellen Um- rissen weniger bemerkbar, in einzelnen Organen ihrer Form ver- änderlich. So z. B. sind die Früchte im jüngeren Zustande oft scheinbar vollständig entwickelt, mit dem oben verschmälerten Rostrum recht lang und schlank, wogegen sie später bei der Reife des Nüsschens, welches dann fast verkehrt-eirund, oben sehr breit und abgeilacht, und in der Mitte etwas zusammengeschnürt, von dem verschrumpften mehr oder minder membranösen Utriculo um- schlungen ist, sich in eine sehr unförmliche Birnform umwan- deln, an der das vormals verlängerte Rostrum fast gänzlich nie- dergedrückt ist. Aehnlich verhält es sich auch bei dem Ver- schrumpfen des Stigma. 2. Sp. simplex Huds.—]l. с. p. 401—Fries, Herb. Norm. NV mar Ebenso wie vorhergehende, ist auch diese Art durch die dicken langen Blätter und die schlanke stets einfache Inflorescenz sehr *) Ich muss hıer bemerken, dass mit dem üblichen Ueberfüllen von erläuternden Citaten zu meinen Mittheilungen ich mich nicht befasse, weil einestheils solche sehr zwecklos hier wären, während anderntheils ich durch ungeprüfte, vielleicht irrige Angaben in der Wissenschaft mehr Schaden als Nutzen bringen könnte, da- her mich nur auf bestimmte Beispiele beschränke und nur solche, die ich prüfen konnte oder auch solche die zu meiner Sache passen—die neuen Ergebnisse in meinen Forschungen über die Flora Ingriens—in aller Kurze vorführe und dabei nur flüchtig das vorhandene Material für die Flora Russland berühre. mS T nes ausgezeichnet. Sie bildet in verschiedenen Bodenarten und Loka- litäten recht mannigfaltige Entwicklungsformen. Die Pflanze ist srösser und kräftiger, im Wuchs bisweilen recht feist, gewöhn- lich in dichten Beständen; dagegen im mageren Lande, namentlich im Torfgebiete Nord-Ingriens, ist die Pflanze im Gegentheil sehr klein und fein, oft sehr winzig und da dann die Blätter getrock- net die bei den Arten dieser Gruppe sehr auszeichnenden gescharit- kieligen Mittelnerven etwas undeutlich erkennen lassen und diese übersehen werden können, habe ich diese Form in meinem Herba- rium Florae Ingricae zum Theil für Sp. natans (Sp. minimum) be- stimmt, glaube sie aber ihres etwas eigenthiimlichen und fremdar- tigen Aussehens wegen als Form beifolgend anführen zu müssen: var. gracilis.—Ümnibus partibus multo minoribus tenuioribus. Sie erinnert an Sp. minimum, ist aber stets gerader aufrecht, die Inflorescenz schlanker und die Blüthenglomeruli, nament- lich die männlichen, mehrzählig und gerade aufrecht. In Sümpfen ist sie bei uns häufig, meist aber in mageren Bodenarten im nörd- lichen Torflande. 3. Sp. fluitans Fries, Herb. Norm. XV, n. 80. Culmus erectus v. paulo curvatus foliatus, superne triqueter sub- pedalis, basi minus incrassata, valde fibrosa tenui prolifero-re- pente; folis late linearibus carinatis, culmo multo longioribus; inflorescentia simplici, glomerulis pluribus, inferioribus 4 foemineis, rarius 5 v. 6 irregulariter dispositis, mediis valde contractis, termi- nalibus 2 v. pluribus masculis mox omnino deciduis; bracteis fo- liaceis omnibus longissimis; fructibus ovatis acutis subtriquetris, stizmate brevi subulato-conico.—Sp. glomeratum Laestad. Die Art ist sehr ausgezeichnet und stets durch die sehr langen aufgerichtet-aufstrebenden, den Blüthenstand doppelt und mehr iiberragenden Bracteen leicht erkannt. Auch fallen die stets unnatür- lich aneinander gedrängten Glomeruli der weiblichen Blüthen, wel- che meist nicht achselständig sind, so wie auch die kurzen Stigma- ta auf. Unsere Pflanze passt vollständig auf die im Herb. Norm. gegebenen Belege! In Ingrien findet sie sich nur im Nordgebiete, gewóhnlieh in Gräben sehr häufig und zahlreich beisammen den Boden dicht be- deckend, wo sie später, wenn die Gewässer durch andauernde Tro- ckenheit versiegen, blattlos und verzelbt ist. — 171 — и / 4. Sp. stenophyllum Maxim. ined.— Sp. angustifolium В. Br. ex Kunth Enum. II, p. 90, non Michx. Radix incrassata horizontalis valde tibrosa; culmis erectis trique- tris sub- 2- phyllis, basi foliosis incrassatis ultra pedalibus; foliis li- nearibus carinatis, inferne sensim latioribus applanato-triquetris, superne subplanis, longissimis; inflorescentia elongata ramosa, glo- merulis numerosis sessilibus, iniimis remotiusculis, foemineis 2—3 (rameis 1), reliquis superioribus pluribus minoribus masculis; fruc- tibus (fere maturis) obovatis apice acutis subtrigono-teretibus, nervis 5—6 prominentibus, stigmate mediocri v. parvo subulato apice subhamato. 5. 0. Mandschurien, in einem kleinen Landsee beim Фоме Ni- kolsk, d. 28 Iuli 1872 (Goldenstädt).—Dieselbe Pflanze liegt auch von Hochstetter aus Neu-Seeland gesendet, im Herbar. des К. botan. Gartens hierselbst, vor. Die Inflorescenz ähnelt, flüchtig gesehen, denen des Sp. ramosum, wie auch Sp. natans, ist aber doch von beiden durch die feinen, härtlichen Stengel, und namentlich durch die zahlreichen kleinen männlichen Glomeruli, die an der sehr verlängerten Hauptachse sitzen und nach oben hin sich einander mehr nähern, sehr verschie- den. Die Wurzelblätter, welche nach oben hin sehr verschmälert zulaufen und etwas dick und (getrocknet) hart sind, ragen um '/, über den Stengel hinaus und sind möglicherweise, mit dem oberen Theile, wie bei Sp. natans wol auch schwimmend. Sect. Il, Planae.—Folia ecarinata, plana. a) Fructibus apice plus minus attenuato acute rostrati; stigma- tibus saepius elonsato- linearibus v. brevibus late subulatis. 5. Sp. natans L.—Fl. Lappon. р. 272’.—Fries, Herb. Norm. XIII, n. 76.; XIV. n. 78, s. Sp. (natans?) affine Schnitzl.; Fasc. XVI, n. 67, s. Sp. natans v. angustifolium. Radix breve prolifera; culmis erectis acute triquetris pauci- (2—3)-foliatis, basi teretibus foliosis rudimentisque foliorum fus- cis dense tectis, 1'/,—5. pedal.; foliis longissimis erestis, parte superiore (fere dim. longitudinis) supra aquam natantibus, li- nearibus 7—nervatis, basi plus minus dilatatis planis; bracteis foliaceis sursum magis attenuatis; iuflorescentia saepius ramosa, in- terrupta, glomerulis pluribus, terminalibus saepius binis masculis, — 172 — inferioribus atque ramorum 2—5 foemineis, fructibus ovatis apice acuminatis, stigmatibus linearibus sursum minus attenuatis. Sp. affine Schnitzl. ex Rchb. Icon. fi. Germ. IX, t. 417. Sonderbar, dass diese Art bisher von den meisten unserer bes- ten Gelehrten verkannt und Linné's treffliche Beschreibung 1. c. übersehen blieb. Linné kannte genannte beide Arten, Sp. natans, wie auch Sp. minimum, schon seit álteren Zeiten, meinte sie aber als Entwicklungsformen zusammen halten zu müssen, wodurch die häufiger begegnete Pflanze, welche auch in Praeparaten im Her- barium zahlreicher vorlag. zur Diagnose gewählt wurde und so auch die Worte caule simplici und Stigmate brevi sich einschli- chen, wie diese in alle Schriften übergingen. Diese Diagnose be- schreibt nun aber Sp. minimum Fries unverkennbar. Sp. minimum Fr. ist nun aber nicht nur als kleines oft winzi- ges Individuum, sondern durch Blätter, Blüthen und Früchte, besonders durch das kurze anders geformte Stigma deutlich ver- schieden. Dann ist der Stengel auch meist gekrümmt und die gan- ze Pflanze unterzetaucht und wenn das Gewässer versiegt, sehr sekrümmt niederliegend. Dagegen wächst Sp. natans meist 4—5 F. tief in Seen oder Stauungen an Flüssen, in ruhigen Gewäs- sern, deren Wassergehalt nicht sehr schwankt. An allen Orten, wo ich die Pflanze sah, fand ich sie immer in erwähnter Tiefe, meist sehr entfernt von den Ufern. Ihre Stengel und sehr langen Blät- ter im Wasser streben gerade empor, die Blüthen meist wenig über, die langen Blätter aber, etwa die Hälfte des oberen die Wasserfläche erreichten Theiles, flach schwimmend. Unser Herh. Academicum besizt aus dem nördlichen Flachlande Deutschland keine Belege dieser Art. Aus den südlichen Gebirgs- ländern, aus Tyrol und etwa in der Zone, auch nur sehr wenige Fundorte. Im Herbar des botan. Gartens hierselbst befindet sich, jedoch angeblich aus Heidelberg stammend, ein sehr altes Exem- plar, welches wol durch viele Hände gegangen, vielleicht auch aus anderer Gegend herstammen könnte. = In unserem Herbar fand ich auf der Etiquette eines zu Sp. mi- nimum gehörenden aus Archangelsk von Hoffmansegg gegebenen Exemplares, die Notiz: An feuchten Stellen der Tolpelnase (?) sah ich kolossale Exemplare von fast Mannshöhe. Doch noch üppiger slaube ich sie in Tyrol, in der Höhe von 3—5000 Е. gesehen zu haben. Genannte Abbildung in Reichenb. Icon. |. c. passt nicht gut auf das des Namens im Herb. Norm. gegebene Beleg. Es scheint aber — 173 — die Zeichnung daselbst etwas räthselhaft. Fries auf seiner Etiquette im Herb. Norm. nennt seine Pflanze—Sp. (natans?) affine Schnitzl.— Ein Ausdruck welcher ein Anzweifelu der Sache andeuten darf. Dagegen hält Hartmann in seiner Flora Scandinaviae, beide Na- men je mit Citate des Herb. Norm. auseinander. Da nuu aber die Pflanze des Herb. Norm. Fase. XIV, n. 78 von der des Fasc. XIII, n. 76 nicht verschieden, sondern nur Altersindividuen darstellen, so ist meiner Ansicht keineswegen widersprochen. Das dritte Beleg im genannten Herb.—fasc. XVI, n. 67, mit schmalen Blättern, ist, meiner Ansicht nach, durch längeres Unbedecktliegen und Zusam- menschrumpfen verändert ausgefallen, sonst nicht verschieden. Un- ter zahlreichen Exemplaren «dieser Pflanze, die ich sammelte, be- finden sich auch dergleichen Präparate. Indess belehrten mich die mannisfaltigen Individuen in Betreff des Schwankens ihrer Entwi- cklung, dass, wenn schon von dem schwammigen Gewebe der Pflanze absesehen wird, der Blüthenstand einfach oder auch, vielleicht viel öfterer verzweist, die Blätter wenig breiter oder schmäler: die Bracteen mehr oder minder zur Basis verbreitert, biswielen sehr breit und fast scheidenartig sein dürfen. Das Vaterland für dieses Sparganium scheint der Norden zu sein, von dem aus es im Flachland wol nicht weit den 60° n. Br. nach Süden überschreitet, dann weiter in südlichern Gebirgslän- dern, in Gegenden nicht unter 3000 Fuss hoch, welche die Ansie- delungsbedingungen gewähren möchten, sporadisch vorkommend, anzutreffen ist. 6. Sp. minimum Fries.—Herb. Norm. XII, n. 78. Radice subrepente prolifera; culmis foliisque submersis; culmis acute triquetris !/, —1 /, pedal., paucifoliis flaccidis flexuosis; fo- lis latiuscule linearibus subpellucidis superne brevius attenuatis ob- tusis; bracteis foliaceis basi non dilatatis obtuse semiamplexicaulibus; inflorescentia simplici, glomerulis 4 v. 3 foemineis; fructibus sub- opacis acute triquetris, ovatis superne attenuato rostratis, stig- mate brevi lineari-conico apice excurvato. Koch, Syn. fl. Germ. IL, p. 786, s. Sp. natans. Die Art wächst in ganz Europa, und unsere Herbarien besitzen belege: aus Spanien, Frankreich, zahlreich aus Deutschland, Scan- dinavien, zahlreich aus dem europaeischen, minder zahlreich aus dem asiatischen Russland bis Unalaschka. Sie scheint an keine Zone sebunden zu sein da sie in allen Ländern ein gleichartiges Spiel der Entwicklung aufweist. In Ingrien kommt sie als ein sehr ge- — 174 — meines Gewáchs in moorigen oder torfhaltigen Sümpfen haufig und in mannigfaltigen Modificationen vor. 7. Sp. oligocarpum Angstr. —in Fries, Herb. Norm. ХУ, n. 81. Das Sp. oligocarpum habe ich nur nach dem Belege im Herb. Norm. untersuchen und mich mit ihm bekannt machen können. Die Art steht vorhergehender sehr nahe, unterscheidet sich jedoch durch sehr lange, schmale Blätter und nicht achselständige Blüthen- slomeruli, —Merkmale. welche sehr in die Augen fallen und auch wol geltend sein dürfen, namentlich da sie ia dieser Gattung nicht leicht hierin wechseln. In [agrien ist: die Art bisher noch nicht sefunden. 8. Sp. ratis m. a. sp. Rhizoma horizontali crassiusculo natante, iota longitudine lon- ge barbato-fibrosum, repenti-proliferum; culmis folüsque plus mi- nus supra aquam adscendentibus, saepius arcuato-incurvis; culmis 3—5 poll. acute triquetris basi paucifoliis; folüs linearibus pianis apice breve attenuatis obtusis; infloresceatia brevi, glome- rulis 2—3, rarius 4, omnibus sessilibus, infimis 1—2 rarius 3 foemineis remotiusculis, omnibus axillaribus; bracteis foliaceis basi dilatata vaginato-amplectantibus inflorescentia paulo brevioribus, pa- tulis; fructibus ovatis breve acuminatis triqueiris, stigmate conico obliquo. Auf dem Gewässer kleiner Seen mit 3—4 Е. Tiefe, in kleinern oder srössern schwimmenden Inselu, in den Wäldern des nördlichen Ingriens, nicht häufig. Die Art ist sehr ausgezeichnet und hat, ausser nur sehr flüchtiger Aehnlichkeit namentlich in der Farbe mit Sp. minimum, sonst mit keiner hier erwähnten Arten etwas gemein. b) Fructibus apice obtusis, stigmate capitato minimo. 9. Sp. septentrionale m. n. sp. Radice erassiuscula longe tenue repente prolifera; culmis 2—4 poll. curvatulis friquetris basi polyphyllis sursum interrupte 4-fo- liatis; folis latiuscule linearibus planis obtusis culmo brevioribus; inflorescentia brevi simplici, glomerulis 2—3, rarius 4 approxi- matis, omnibus sessilibus summo masculo, bracteis foliaceis linea- ribus obtusis, iructibus apice obtuso brevissime cylindrico-rostratis nitidis, stizmate minimo brevissime trianzulari. Vou der náchststehenden Art durch die kurzen und harten Sten- zel ebenso harten und kurzen abstehenden breitlichen Blátter und za es deren Zahl am Stengel, die srósseren Glomerali so wie auch durch die Früchtchen leicht erkannt. Sie wächst mit Malaxis paludosa, auch ebenso einzeln im Nord-Gebiete Ingriens, auf moorigen und nassen Wiesen mit rothem eisenhaltigem Boden in Wäldern, am Orte zahlreich, jedoch nicht haufig im Lande. 10. Sp. angustifolium Michx.—Fl. Bor.-Amer. IL р. 189. non Kth.—Herb. Norm. IV et XV, n. 82. Radix crassiuscula elongata fibrosa; culmis tenuibus elongatis 5—6 poll. pauci-(2)-foliatis, basi foliosis (foliis saepius emarcidis evanescentibus); foliis anguste linearibus longissimis obtusis, inflore- scentiam simplicem longe superantibus; slomerulis 2—3 minimis remotiusculis, imo longe pedunculato, reliquis sessilibus omnibus extraaxillaribus; fructibus ovatis obtuse triangularibus, stigmate minuto capitato. Sp. hyperboreum Laestad. Durch die kleinen und kleinblüthigen Glomeruli uud die so lang über den Blüthenstand hinüberragenden, schmalen, aufgerichteten Blätter ist die Art sehr ausgezeichnet. Im nördlichen Scandinavien ist sie häufig gefunden worden; im russischen Lappland, in Sümpfeu am Kemi Flusse—in Kemi Lapp- land sammelte ich sie den 11 Jul. 1839.—In Ingrien ist sie noch nicht gefunden. COMMUNICATION SUPPLÉMENTAIRE SUR LES COUCHES NÉOCOMIENNES ET JURASSIQUES SUPÉRIEURES DE LÀ RUSSIE ET DE L'ANGLETERRE. par A. Pavlow. Dans la séance du 16 Février dernier j'ai eu l'honneur d'éxpo- ser devant la Société les résultats aux quels je suis arrivé en étudiant les couches du jura supérieur et de la craie infé- rieure en Russie comparativement à ceux de l'Angleterre, résultats qui sont publiés dans mon ouvrage qui vient de paraitre. Quel- ques explications et quelques suppléments à ma communication précédente fera l'objet de celle d'aujourd'hui. Je suis ammené à faire ces suppléments par le fait suivant: les couches qui font l'objet de mon étude ont été étudiées en méme temps par deux autres géologues: M-r Lamplugh en Angleterre, connaisseur par excellence des couches mésozoiques d'Jorkshire, et notre confrère M-r Nikitin ‘), connaisseur des dépôts mésozoiques de la Russie moyenne. Je crois donc utile de comparer ici les résultats de ces trois recherches, en indiquant les points sur lesquels nous tous sommes d'accord et en expliquant la particularité de mon point de vue sur la dite question. Plusieurs résultats de recherches de M-r Lamplugh m'ont parvenu pendant la publication de mon ouvrage et grâce à son aimabilité ils ont pu faire partie de mon ouvrage plutót qu'ils n'ont été publié par l'auteur lui méme. Je 1) S. Nikitin. Quelques excursions en Europe occidentale. St.Petersb. 1889. SN eles viens de recevoir le compte rendu de la communication faite le 6 Mars dernier par M-r Lamplugh dans la Séance de la Société géologique de Londres. Dans son ouvrage l'auteur a fixé tout son attention sur l'étude détaillée des horizons de la coupe de Speeton, sans avoir pour but la comparaison des dépóts néocomiens et ju- rassiques des différentes localités. Un des résultats de cette étude a une valeur particulière pour la question qui m'intéresse, c'est précisement la découverte d'ammonites portlandiens dans les cou- ches à Belemnites lateralis Phill., fait qui vint confirmer ma dé- duction sur l’âge portlandien de la zone à Belemnites lateralis. Un autre résultat des recherches de M-r Lamplugh—1a classi- fication des couches de Speeton basée sur les belemnites—ayant une valeur conditionnelle, est préférable à l'ancienne comme per- mettant de rejeter du nombre des formes caractéristiques les mu- tations peu étudiées d’Ammonites Astieri. (Cependant il me semblerait utile de compléter la nouvelle classification des cou- ches de Speeton, subdivisant la zone à Delemn. jaculum. en deux zones: inférieure, renfermant la forme typique de Belemn. jaculum Phill, peut-être identique avec Belemn. pistilliformis Blainv., et la supérieure zone à Belemn. Jasykowi Lahus. Alors la première zone correspondra, à peu prés, à la zone à Ammonites noricus et ces deux formes—.belemn. jaculum et Amm. noricus carac- tériseront le néocomien inférieur de l'Europe septentrionale. La deuxième zone correspondra à la zone à Amm speetonensis, c'est- à-dire repondera aux horizons moyens du néocomien septentrional. Dans l'ouvrage recemment paru de M-r Nikitin „Sur les excur- sions en Europe occidentale^ nous rencontrons un essai de com- paraison des horizons du. jura supérieur et du néocomien de l'An- eleterre aves ceux de la Russie. Les conclusions de M-r Nikitin coincident en quelques points avec les miennes; p. ex. sur la cor- respondance des couches à Virgates et du portlandien inférieur, sur la parallélisation des couches à Amm. subditus et 4mm. nodiger avec la zone à Belemn. lateralis de Speeton. La diffé- rence essentielle de nos opinions consiste dans ce que je considère la zone à Belemn. lateralis de Speeton et les couches russes qui leur correspondent comme le portlandien supérieur, tandis que M-r Nikitin les sépare dans un étage particulier, le volgien su- périeur, sans indiquer le système auquel appartient cet étage. D'après M-r Nikitin le portlandien supérieur est parallele à la zone russe, caractérisée par un ammonite encore non décrit, Peresphr- netes Nikitini. En même temps les couches supérieures et infé- A 1. 1889. 12 — 188 — rieures du portlandien anglais sont réunis pour former uu autre étage particulier, le volgien inférieur, qui de méme que le supé- rieur, n'apparienant ni au jura, ni à la craie, ne présente non plus une série intermédiaire entre le jura et la craie, mais a une valeur particuliére, remplacant les horizons les plus supé- rieurs du jura et les horizons les plus inférieurs du néocomien. En soutenant l'indépendance de ses étages voleiens M-r Nikitin, comme dans ses ouvrages précedents, continue à persister dans l'impossibilité d'une parallélisation précise des horizons du jura su- périeur et du néocomien inférieur de l'Europe occidentale avec ceux de la Russie, et fait remarquer, que la corrélation des li- mites des étages, donnée dans son tableau, ne pretend d'aucune maniére à une précision méme approximative (l. e. page 40). Je ne suis pas partisant du scepticisme de M-r Nikitin, concernant ces parallélisations, et je trouve possible de synchroniser non seu- lement les étages, mais méme les zones. Le vrai néocomien com- mence d’après M-r Nikitin par la zone à Hoplites noricus; sur ce point je suis complètement d'accord avec lui, mais je ne puis convenir de croir le néocomien de Simbirsk commencer par cette . zone inférieure. Les couches à Olcost. versicolor Traut., par les quelles débute le néocomien de Simbirsk, correspondent non pas à la zone à Hoplites noricus, mais aux couches du néocomien moyen à Olcost. speetonensis. Les couches supérieures du néocomien, formant la base de l'ap- tien, sont encore très mal carasterisées paléontologiquement, et il est douteux que Pecten crassitesta (cinctus) puisse conserver la signification d'un fossil caractéristique pour ces couches. L’absence de la zone inférieure du néocomien à Simbirsk s'ex- plique par le déplacement géokratique (négatif) de la ligne du rivaze à la fin du période jurassique, qui provoqua le retrait de la mer du grand bassin jurassique de la Russie d'Europe. L'épo- que du néocomien inférieure était pour la Russie, ainsi que pour plusieures localités de l'Europe occidentale, une époque continen- tale, et ce n'est qu'à l'époque du néocomien moyen que les dép- lacements hydrokratiques de la ligne du rivage ont eu lieu, et que la mer nouvellement apparue commenca à déposer les cou- ches avec la faune rapprochée de celle des horizons moyens du néocomien anglais. La question sur la correspondance des borizons du néocomien du type boréal avec les horizons connus du néoco- mien sudeuropéen: valangien, hauterivien, barremien ne peut cire décidée pour le moment par la comparaison des faunes. L'insigni- — 179 — fiance comparative de la distribution géographique du valengien et des couches à Hopl. noricus et leur remplacement par les couches d'eau douce temoignent le synchronisme de ces horizons. Paléontologiquement cette déduction trouve un appui dans la pré- sence des belemnites trés rapprochés, peut-étre méme synonimes, dans les deux horizons: Belemn. pistilliformis dans le valengien, et Belemn. jaculum. (type) dans la zone à Hopl. noricus. NOTE SUR LE NÉOCOMIEN DE LA CRIMÉE ) par W. Tzebrikow. Le cabinet géologique de l'Université de Moscou posséde une collection considérable de fossiles des couches néocomiennes de Sably en Crimée. Cette collection s'est formée des fossiles appor- iés par feu prof. Stchourowsky et des ceux qui ont été recueillis par le prof. Trautschold. Sauf les formes décrites, la collection renferme quelques unes restées jusqu'à présent sans détermination. En étudiant cette collection j'ai pu constater la présence des for- mes, permettant préciser l’âge géologique des couches qui sont dé- veloppées près de Sably. Haploceras Beudanti Brogn. et Hap- loceras Parandieri indiquent la présence du gault prés de Sably, ce qui est demontré déjà par les études de M. Milachewitch. La collection de l'Université de Moscou renferme encore Olcodiscus Caillaudi, Crioceras Emerici Léveil., Hamites approximatus Traut. rapproché au Hamites des couches de Vernsdorf, formes indiquant le barremien. Outre cela on peut citer quelques formes démontrant Vexistence de hauterivien en Crimée: Belemn. dilata- (us y est souvent nommé par les auteurs; Nautilus neocomiensis Pict. (non d'Orb.) et Creoceras Duvali Léveil. se trouvent dans la collection de l'Université de Moscou. La liste des Ammonites de cette collection peut être augmentée par une forme trés intéres- sante, c'est. Olcosteph. subinversus Pavl. appartenant au groupe Olc. versicolor. La présence de cet ammonite caractéristique pour le néocomien moyen du Simbirsk, donne la possibilité de syn- chroniser les zones du néocomien de l’Europe septentrionale avec celles du néocomien alpin et permet de considérer la zone à Olcost. versicolor Tr. comme correspondante à hauterivien. Nous voyons donc en Russie, comme dans l’Europe occidentale le hauterivien caractérisé par la présence de quelques elements de la faune bo- réale, ce que prouve que la transgression hauterivienne s'est pro- noncée nettement en Russie. Aux environs de Sably cette trans- sression c'est manifestée par le recouvrement en discordance du Lias par les couches néocomiennes. Les idées de Mr. le Prof. Suess sur le caractère de la transgression hauterivienne trouvent donc un nouveau point d'appui sur le sol russe. 1) Communication faite à la Séance de la Société le 20 Avril. SUR L'ORIGINE DES COMETES PÉRIODIQUES. Par Th. Bredichin, A. R. A. S. En examinant avec attention tout ce qui nous est connu par rapport à l’ensemble de comètes et aux individus, on s'arréte involontairement sur plusieurs faits qui nous aideront dans l'ave- nir à comprendre [a constitution de ce monde intéressant. 1. Nous avons taché déjà d'étudier soigneusement l'origine et le développement des comes des cométes et nous sommes parvenus à déterminer les valeurs numériques des forces et des vitesses initiales qui sont en jeu dans ce phénoméne. Nous avons montré aussi comment ces vitesses initiales ou ces chocs appliqués aux corpuscules de cométe suffisent à produire des essaims des météores en dispersant d'une autre manière la masse cométaire dans l'espace. Or, l'observation nous montre que le morcellement des cométes peut s'effectuer sur une échelle plus considérable: j'entends la division d'une comete en parties plus ou moins grandes. Ainsi la comete de Biela s'est divisée en deux cométes indé- pendantes; la comète de Глаз (1860), observée aprés son passage au périhélie apparut double; la cométe de 1882 II se subdivisa aprés le passage au périhélie et présenta 5 centres de condensa- № 2. 1889. 13 289, tion distineis; outre cela, dans le voisinage de la comète princi- pale il en existait d'autres secondaires qui furent vues à diffé- rentes époques par divers observateurs. Ces trois faits ont été enregistrés dans l'espace de 36 ans, et une proportion Ja plus modérée nous donne une multitude pro- bable de faits pareils dans le passé. Dans la come de Ja comète de 1882 IT on a observé des con- densations (nuages de Schmidt), dont l’origine correspond aux moments de la division du noyau de l’astre, et qui confirment l'idée que cette division est dû à un procès éruptif. Les noyaux secondaires ont été forcés d'abandonner l'orbite du noyau principal et de suivre les trajectoires qui en diffèrent plus ou moins selon l'intensité du choc 7. Dans la ressemblance frappante des orbites des cométes de 1843 1, 1880 I et 1832 IT on peut voir le résultat du déta- chement de leurs noyaux du noyau de quelque autre grande co- méte ayant presque la méme distance périhélie. Les éléments de ces trois cométes sont: il Q Ü ls q 1843: [11278.13 3955 AT 36° Heisse 1980. |. 2789.23 356.17 96.52 ИЕ 1882 НН. 296 25 246 1 38 0082393 Or, le temps périodique de la dernière comète, d'après M. Kreutz, est 772 ans, et en supposant que les trois cométes sont ensend- rées par la division du noyau d'une méme cométe, il faut admettre que les temps périodiques des deux premières cométes sont: pour la cométe 1843 I 732.5 ans et pour la cométe 1880 I 769.4 ans. La comète parabolique génératrice a dû passer a son péri- hélie vers l’an 1110. En admettant que le choc a eu lieu après le périhélie, à à l'anomalie v—90*, on peut calculer la valeur de j qui aurait suffi pour produire nos trois comètes elliptiques. On a pour cela les formules qui se trouvent dans mon mémoire „Sur l’origine des étoiles filantes^, pg. Les valeurs de 7 pour les trois cométes sont respectivemets: 0.0008, 0.0007, 0.0008, ce qui ne donne pour la men du choc que 21 mètres par seconde! En suppesant que l'éruption a eu lieu à l'anomalie v—60", on aura 7==0.0015, ou 44 mètres par seconde. о Les comètes télescopiques de 1827 II et 1852 IL ont tous les éléments trés ressemblants: п О D q 1827 II 298° 318° 44° 0.81 Rétr. 1852 II 280 Siler) 49 QUT Peut être que ces cométes dont les distances périhélies ne dif- férent pas sensiblement, observées toutes les deux pendant un court espace de temps, sont périodiques, a trés grande durée de révolution et qu'elles sont engendrées par une seule cométe pa- rabolique. La cométe télescopique de 1799 I, — si son orbite est une ellipse, — peut être produite par la grande comète de 1337 I. Leurs éléments sont: Il Q a q 1337 2° 36’ 935,0 40.5 0.33 . 1700 à 99 ,5 50.9 0.84 Les distances périhélies ne différent qu'insensiblement. Les cométes 1862 Ш et 1870 I dont les distances périhélies ne different pas sensiblement et dont la premiére est périodique (122 ans) et l'autre a peut étre une révolution trés grande, — peuvent toutes les deux provenir d'une cométe parabolique incon- nue. Leurs éléments sont: ri Q Ü q 1862 344,7 137 °.4 66°.4 0.96 1870 303 .5 141 .7 58 .2 1.01 Les distances périhélies ne different pas beaucoup. On pourait trouver encore quelque exemple de ce genre. Les éléments elliptiques des cométes à longue révolution, entre 100 et 1000 ans: 1845 Ш, 1857 IV, 1840 IV, 1861 I, 1861 TIE 9 №1846, 1855: 1, 1859 № MSP 1854 V. probablement ne sont pas tous produits exclusivement par l’action de Jupiter, et quelqu'uns sont les résultats des éruptions; mais on ne sait pas combien de révolutions ont accompli ces comètes aprés le dédoublement de leurs cométes sénératrices, et par con- 13* — 184 — séquent il n'y a rien d'étonnant de ne pas trouver ces générai- rices dans la liste des cométes qui n'embrasse que 2000 ans et encore avec quelle grossière approximation jusqu'au XVII siècle. Les autres cométes periodiques, avec la durée de révolution entre 1000 et 3000 ans à plus forte raison doivent être laissées. sans mention. 2. Nos formules mentionnées plus haut s'appliquent aux chocs dans le plan de l'orbite de la comète génératrice. Mais il est facile de déduire les expressions pour le choc dont la position ne coincide pas avec ce plan; ces expressions pourront servir aussi à calculer les éléments des orbites de météores qui ne sont pas situées dans le plan de l'orbite cométaire. Soit c le noyau de la comète; J—la valeur de l'impulsion dont la direction rencontre la sphére céleste dans quelque point m; I—Yangle de j avec le rayon vecteur toujours < 180°; o— l'angle formé par le plan, passant par le rayon vecteur r et 7, avec le plan de l'orbite. Faisons la condition que © — 0° quand la direction de 7 se trouve dans le plan de l'orbite en arriére du rayon vecteur; 2—180^, quand cette direction se trouve aussi dans le plan de l'orbite, mais en avant du rayon vecteur; ¢==90", quand le plan j, r est perpendiculaire au plan de l'orbite et 7 se dirige dans Uhémisphére du plan de l'ordite où se trouve le pôle boréal de Vécliptique; enfin ©=270°, —pour le plan 7, 7 perpendiculaire au plan de l'orbite et quand 7 se dirige dans Vhémisphére (coupée par l'orbite) où se trouve le pôle austral de l'écliptique. Soient: s—la position cométocentrique du Soleil vers laquelle est dirigé le rayon vecteur; o le point où la tangente à l'orbite de la cométe, prise en arriére par rapport au mouvement du noyau, rencontre la sphére céleste; o—le point de la rencontre de la tangente à la nouvelle orbite avec la sphére. Cette der- niere tangente coincide avec la direction de H, qui est la dia- sonale du parallélogramme de 7 et de 4. La diagonale se trouve dans le plan passant par 7 et A (tan- gente à l'orbite génératrice) et par conséquent les points m, 0 0° se trouvent dans le méme plan. Le plan de la nouvelle orbite passe par le noyau (c) , le soleil (s) et par la nouvelle tangente H,; donc il sera représenté sur la sphère par l'arc so. L'angle i des ares so et so’ sera linclinaison : du plan de l’orbite nou- — 185 — velle vers l’orbite du noyau. Le dessin est si simple que je trou- ve inutile de le tracer ici. Soit A—l’angle entre mo et so; v—l’angle entre sm et o m, ‚eb posons 00' =u, mo=w. Comme $—90"—'/,v, s00 —180?—), on aura les formules: w — 180 — (j, H), GS cs I -- sn 9 snl. eso 2) H^— IT --?—2Hjecsw 3) a ue 4) snuz-J.snw: A, 5) snA Sn. sno: snw En désignant par 6’ l'angle du rayon vecteur avec la tangente dans la nouvelle orbite, où 2’ est l’inclinaison de cette orbite à Pécliptique, on aura: (—m-—0 6) cs ^—cs B. csu—sn 9. 51%. cs À Sn 4. SD À == = sn 5. Sn: 7) snt—snÀ.snu:snf Quand on a trouvé ©, on aura les éléments U, et ®' == IU 8) es? — 5063: — 510511. 68 (w+) 9) sn (O— 0) = sn (o -4- v). 51: 507 10) sn (v. 2 v') = sn (£7 — 0). sné:sn«. Les autres éléments seront calculés à l'aide des formules 4.—9. que l'on trouve dans mon mémoire sur l’origine des étoiles filantes. Quand l'orbite génératrice est une ellipse, alors Н doit être calculé pour cette ellipse et on aura encore recours aux formules suivantes: im AT — ven a où 195 — 8.2555814 — 10. (U — Es U) — 186 — T est le temps entre le moment d'éruption et le passage de la masse détachée à son périhélie. V est positif après le périhé- lie du uoyau. Le temps de révolution sera: T= M—T, où М est le moment de l'éruption. Dans le caleul inverse, c'est à dire quand j, J et © ne sont pas donués et qu'on les cherche à l'aide des éléments de l'orbite générairice et de l'orbite nouvelle, ou suivra le procédé suivant: les valeurs Q' — OQ, ; et 2 etant données, on a: 11) esi 682. cs 41-1812. 81.2 cs, (05 — О) 12) sn(e--v)-sn7.S8n(Q'—€O):sn: 13) sn(w’ + V) sn?. 8n (Q' — Q) :sn : d’où on obtient vo, V et r. À l’aide de V on trouve A, et ( et à l'aide de v — Het В. Puis: 14) csu=csf.cs6’ + м8. snp’.cse 15) snA- sn. sn 67: sn 4r. Et pour trouver les autres inconuues on a les équations: 1), 2), 4) et 5). La seconde de ces équations nous donne: la iroisiéme: jsnw = H,.sn« Dans la première approximation on pose 7'::27—0, et l'on . О . - , 2. trouve w et puis 7; la nouvelle approximation avec ce 7 donnera la valeur w plus exacte, et ainsi de suite. Pour avoir © et J appliquons au triangle oms les analogies de es | : Neper, qui nous donneront: ? 16) tng '/, (v — e) == '/, ^. sn И, (8 — w) : sn '/, (B + «w) 17) ing Te (v $) = cing VE À. 68 Js (8 — w) : CS Ts (В +) 18) tng /, J==tag "s (8— w). sn s (v ES 2 : Sn / (v apn $} «n. о, iet J s'obtient aussi directement à l'aide de l'équation 19) es J — es. es w-+- sn B. snw. esa Par rapport aux quadrants des dilléreuts angles il est facile de déduire les régles suivantes: SnJ a toujours le signe +-; les signes de sno et snd sont les mêmes, sn? a toujours le sigue +; csw—toujoursa-, № étant toujours < 90”. Snw a le signe -+, sn: a le méme signe que sno et sna. Ces règles ont lieu avant et après le périhélie. L'ansle В est obtu avant le périhélie et aigu—aprés le périhélie. L'angle + est - po- sitif quand la nouvelle cométe, au point de l'éruption, se dirige dans l'hémisphére boréale par rapport à l'orbite génératrice. Il est facile de montrer que la même valeur de 7, ayant lieu sur divres points de l'orbite sénératrice (aprés le périhélie) pro- duit des différents grands-axes dans les orbites dérivées. Prenons pour cela l'équation 2) qui pour 22-0 et J— 0 devient Н*= ag — 2H. j. cs. Si dans cette équation Н se rapporte à l'orbite parabolique, et H, aVorbite elliptique ayant le grand-axe а, cette équation devient: gm Fe pcm EU us ne s py a y г Г) , " \ 19 G es@ étant égale à V ^ 2 ^ 05) B aay V ff em ] D'où лу. А+ =0 SI Pour trouver le minimum de 7 produisant la valeur de —, il faut prendre la dérivée de 7 par rapport a v et la poser égale à 0. V M RM d Or, l'expression 5-0 nous donne pour la solution correspon- dante à la question r==2q, ou v— 905; c'est à dire que le mé- me a est produit par l'éraption qui est la plus faible quand l'ano- malie est 90°, ou, ce qui revient au même, le méme 7 produit — 188 — la plus petite dimension de l’orbite dérivée quand l'éruption a lieu à l'anomalie v— 90". La valeur de la distance périhélie g de la comète génératrice, com- me nous le verrons bientôt, a une très grande influence sur les dimensions des orbites produites par la même valeur de l'éruption 5. Remarque. Les équations 4), 5) ei 7) nous donnent pour la valeur de sna (où p==0),—présentée par la formule 11. de mon mémoire sur l'origine des étoiles filantes.— une expression exacte, qui est: Sn 7 J sive В ou Ay? =H +7 — 2H. j. 638. oJ 5’ peut être remplacé par f. Sb Appliquons nos formules à quelque exemple. Les éléments de la grande cométe de 1532 ont une ressemblance remarquable avec les éléments de la cométe périodique de Brorsen (1879 1). En ré- duisant les premiers de ces éléments à l'époque 1879, on a: comète 1882 comete Brorsen T 1552.8 1879.3 tm 116.38 1167. 00852 o 927 13 101, 219 D 32 36 29 2 28 q 0.5194 0.5899 NAR ARTE SE en : 0.80980 Si la dernière comète est engendrée par la comète parabolique de 1532, la durée de la révolution est égale à 5.5 ans. Les or- bites de ces deux comètes se coupent après le périhélie quand on diminue de 0.0011 la distance périhélie de la première comète. Pour cette intersection on a: )— 105° 47:5 (parabolique) В == 38 u Vo 105! 725 elliptique) ^ "B... 457 8 5 40 № WIS 21 030: 20 w 44 29 20 50 о 95 43 et 7== 0.21 — 159 — On voit ainsi qu'à l'aide d'une valeur modique de 7 on peut deduire les éléments elliptiques à courte révolution des éléments paraboliques de la cométe 1552. Les perturbations planétaires durant 63 révolutions ont contri- buée certainement au changement des éléments de la comète dé- rivée. Or la valeur 7— 0.2 ne se manifeste que dans les émissions de la matiére caudale fine du I type, et il est difficile d'admettre la valeur de 7 depassant quelques centiémes dans les éruptions des masses considérables d'une matiére beaucoup plus dense. Outre cela, la petitesse des inclinaisons, le mouvement toujours direct dans les cométes périodiques à courte révolution, et quel- ques autres considérations concernant leurs distances périhélies, que nous alons indiquer,—s'opposent à l'hypothése de la trans- formation emmedzate des orbites paraboliques en orbites еШри- ques à courte révolution. Examinons maintenant plus attentivement les cométes propre- ment dites périodiques, dont la durée de révolution est au des- sous de 100 ans. Les éléments de ces cométes sont présentés par la table sui- vante, ой nous avons omis deux cométes à courte révolution, les cometes de 1766 П et de 1783, dont les éléments sont incertains. |. a m Q € q Ni 1. Halley WT 30425) 59.2 0.9673 70390 76.0 1812 14.0 92.3 253.0 0.9545 0.777 70.7 D 1815 445.9) 1114950) ,,,83..90.0:9312 712135 7441 D 1846: 85.1 90.4 77.6 70.9622 0.664 73:3) Sd 19.1 09.1 509 8. 09526 9488 750D 1113521 40.9 43.2 346.2 0.9187 1.250 60.3 ОО! 17.9 1 60:5 1231.4 70.9034 10:97 1:92! 9" R Kool. 18.2 0..9 98.01 0.8491 11572 33.6) 31546 Vi 30..4 940 1 1960.5 10: 79130 01.539. 1490 13595 25.2 239.5 26021019070) 0.565 143 В 18581 54.4 115.9 269.0 0.8209 1.036 13.7 D — 190 — $ T о e q T 4. 1678 29009279 16590702 70 T5125 259590 Encke 13 1. 158.0 334.5) 0.8467 0.342 05 ff Brorsen 29 4 116.2 101.3 0.8098 0.590 5.46 Lexell 1.6 356.3 132.0 0.7868 0.674 563 Yico 2.9) (342-2501 9163.80) 061770 1186 ШИ D Arrest’ 13.9 1922 09: 148 7571076595 113268069 Tempel(2) 12.8 306 .1 120.3 0.5526 1092599 Biela 19.6. 109..1..245 .9 0.7559 0.860 . 6:61 Winnecke 10.8 275.6 113.5 0.7541 0.769 5.73 Tempel(1) 9.7 238.2 78.7 0.4630 1.770 5.98 1881 V 613 118.6’ 65.90.8304: 0:726 89195 1858 ll 19.5 200.8 175.1 0.0757. 1-049 To 1819 [У 9.0 67.3 17.2 0.6868 0.899 5 Faye 11:1:4,, 50.8. 209 6.0.5490... 1:799 WEB Tempel(3) 5.4 43.1 296.8 0.6553 1.067 5.45 1873 УП 26.5 85.5 248.6 0.7703 0.775 6.20 1884 II 5.5 306.2 5.2 0.5825 1.279 5.40 1884 Ш 25.3 19.0 206.4 0.5600 1.572 6.80 Toutes ces cométes ont le mouvement direct. Il est tout à fait impossible de nier l'influence des grandes pla- nètes et surtout de Jupiter sur l’organisation de ce monde inté- ressant, mais, ayant en vue les faits incontestables de la division des noyaux cométaires par l'action éruptive qui doit produire né- cessairement la transformation de l'orbite de la partie detachee, il faut examiner plus attentivement le róle de cet agent, au moins. dans son ensemble, si ce n'est pas possible dans chaque cas particulier. Or, nous avons déjà dit et nous verrons bientót plus clairement que la distance périhélie de la cométe génératrice a une grande influence sur la valeur du choe qui doit produire un changement donné. L'examen des distances périhélies esi trés utile sous ce rapport, et le nombre des cométes paraboliques est déjà assez grand pour pouvoir autorisé quelques apercus statistiques. Les distances périhélies de 290 cométes non-périodiques disposées dans l'ordre de leurs grandeurs sont présentées par la liste suivante où nous avons omis les numéros des cometes qui servent à désigner l'ordre de leurs apparitions dans la méme année. Comete 1680 '1843 1880 1882 1887 1689 1826 1865 1847 1874 1816 1882 1509 1821 1730 1665 1769 185 1827 1851 1582 1853 1577 1826 1859 1758 1774 1737 1823 1668 — 191 — q 0.01 0.01 0.01 0 01 0.01 0.02 0.05 0.08 0.04 0.04 0.05 0.06 0.09 0.09 0.10 0.11 0.12 0.13 0.14 0.14 0.17 0.17 0.18 0.19 0.20 0.23 0.22 0.22 0.25 0.25 II. Comete 1844 1801 1886 1558 150.0 1854 1860 1855 1883 1848 1299 1533 1867 1847 1449 1686 NT 1819 1787 1880 1857 240 1843 1870 1618 1808 1786 1506 1766 1793 Cométe 1845 1706 1785 1661 1881 1833 1362 1472 1886 1433 1556 1798 1847 1763 1822 1842 1874 1618 1766 1827 1834 1532 1743 1780 1770 1797 1858 961 1685 1764 9 0.56 0.57 0.57 0.57 0.57 0.58 0.58 0.58 0.59 0.59 0.59 0.60 0.60 0.61 0.62 0.65 0.63 0.63 0.63 0.63 0.63 0.64 0.65 0.65 0.65 0.65 0.66 0.66 0.67 0.67 Cométe 1560 1874 1871 565 1457 1672 1813 1818 1779 1784 1863 1698 1873 1881 1881 1097 1699 1490 1790 1840 1857 1885 1491 1457 1788 1885 864 1385 1742 1857 — 193 — q 0.68 0.68 0.69 0.70 0.70 0.70 0.70 0.70 0.71 0.71 0.71 0.73 0.73 0.73 0.73 0.74 0.74 0.75 0.75 0.75 0.75 0.75 0.76 0.76 0.76 0.76 0.77 0.77 0.77 0.77 Comete 1863 1781 1798 1812 —69 1863 1875 1759 1790 1854 1862 1827 1877 1269 1861 1337 1846 1695 1743 1748 1799 1861 1886 1468 1822 1826 1652 1707 1818 1844 Comète. 1737 1825 568 1819 1825 1849 1874 1772 1879 1845 1852 1853 1864 1830 1861 1092 1864 1231 1746 1877 574 1566 1684 1781 - 1849 1862 1882 1759 1792 1810 Comete. 1851 1862 1866 1874 1879 | ыы — -1 © oo -1 OO ea чо Io r2 AI SSS о "= = © < ioe) — 195 — Comete, Q Comete. q 1678 1.15 1847 1.48 1822 1.15 1840 1.48 1849 1.16 1846 1.48 1832 1.18 1847 1.48 E60 100020 aa 150 1818 1.20 1846 1.53 \ 1815 1.91 1884 1.57 1858 1.91 1867 1.57 1813 1.99 1811 1.58 1840 1.99 1877 1.58 1855 1.93 1796 1.58 1869 1.93 1843 1.61 1825 M pod Le led 3669 1845 1.25 1887 item ПЕ 0095 1870 1.82 1884 1.28 1880 1.82 1792 1.29 1881 1.92 1860 1.31 1326 2.01 1863 Joe 1835 2.04. 1854 ТС 1854 23.04 1886 1.36 1847 2.12 1846 1.38 1855 2.19 1878 1.39 1745 9.90 1858 1.43 isses Ом 1783 1.46 1799 4.05 Les 44 grandes comètes étudiées par moi et qui ont présenté la formation et le développement des comes ont les distances périhélies suivantes. III. Ceméte. q Comète. q 1472 0.57 1853 IV 0.17 1577 0.18 1854 Il 0.28 1580 0.60 1854 Ш 0.65 1582 0.17 1857 III 0.37 1618 0.39 1858 V 0.58 1652 0.85 1860 Ш 0.29 1664 1.05 1861 I 0.82 1665 0.11 1862 Ш 0.96 1680 0.01 1863 IV 0.71 1682 0.58 1965 I 0.23 1744 0.22 1874 Ill 0.68 1769 0.12 197: Il 0.95 1807 0.65 1880 ] 0.01 1811 1.04 1881 III 0.74. 18197 21 0.34 1881 IV 0.63 1823 0.23 1882 1 0.06 1825 IV 1.24 1882 I 0.01 1835 III 0.59 1884 | 0.78 1843 I 0.01 1886 Fab. 0.64 1844 Ш 0.25 1886 Barn. 0.48 1853 I 0.91 1886 .] 0.66 1853 Ш 0.31 HOST 1 0.01 Ces distances ne surpassent que rarement l'unité et leur moyen- ne arithmétique est q—0.48. On voit donc que les cométes dont q surpasse sensiblement I n'ont qu'une faible capacité de déve- lopper des phénomènes éruptifs et de produire des nouvelles co- mètes. От, en parcourant la liste des éléments des comètes pério- — 19$ — diques on s’apercoit que leur distances périhélies sont toujours considérables. La moyenne arithmétique des distances pour les co- metes du 4-me groupe est 1.07. 4, Voyons maintenant quel rôle joue la distance q par rapport à la transformation de l'orbite moyennant le procès érupiit. | Ayant tout il faut faire remarquer ici que la valeur admissible du choc j ne produit qu'un changement peu considérable dans _la distance périhélie (voir les formules et les calculs de mon mémoire sur l'origine des étoiles filantes). En admettant j—0.05, caleulons quels grands axes a et quels temps de révolution 'T auront les comètes périodiques engendrées par les comètes paraboliques ayant les distances données q, l'eru- ption ayant lieu à l'anomalie v—90°, où 7 est le minimum pour la production des mémes a et T. Voici le résultat de ce caldi q a Ach 0.05 3.9 5.7 ans. (I 6e 4.5 9.6 0.9 5.8 141 0.3 7.9 29.9 0.4 9.1 27.7 0.5 10.2 32.9 0.6 11.8 37.8 0.7 19.9 49.6 0.8 19.1 47.9 0.9 13.9 51.8 1.0 14.8 56.4 Posons maintenant j— 0.04 et voyons quel changement s'en suivra dans les a et T des cométes dérivées. |. X 2. 1889. | 14 q а | 0.05 4.0 1.9 0.3 16.2 65.4 0.9 17.2 11.6 Ces exemples sont suffisants déjà pour donner l'idée des chan- sements en ? produits par le changement de 7 de 0.01. La moyenne arithmétique des distances périhélies de toutes les cométes paraboliques est 0.832. Or, avec j— 0.0375 on obtient pour l'orbite dérivée a— 17.6 et T — 73.8. La moyenne arithmétique des distances périhélies de 14 comé- tes dont q« 0.1 est 4==0.038 et pour j 0.0575 on obtient G==3.0 0 l— 11. Pour les comites qui ont présenté les phénomènes du dévelop- pement de la come, la valeur moyenne arithmétique д — 0.48, et avec j= 0.04 on en obtient pour l'orbite dérivée a — 12.5 et T — 44.1. | La moyenne pour toutes les cométes dont les distances péri- hélies sont contenues entre 0.01 et 1.0 est q-— 0.59, et avec j— 0.04 on trouve pour l'orbite dérivée a2 — 13.9 et T=51.7. Caleulons maintenant pour q— 0.04 les valeurs de 7 qui se- raient nécessaires à la formation des comètes periodiques de quatre groupes: a T j JE 14.6 73.8 0.003 2. 10.3 33.1 0.014 5. 5.8 14.1 0.024 4. 3.3 6.0 0.043 Toutes nos données numériques sont suffisantes pour faire quel- ques cousidérations générales. Dans nos calculs nous avons sup- posé toujours que l’impulsion est dirigée vers le soleil suivant le rayon vecteur. : Il est facile, à l'aide de nos formules, de se presenter les cas où cette impulsion s’ecarte du rayon vecteur. Pourtant, quand on a en vue les valeurs moyennes, alors il suffit dé considerer aussi la direction moyenne du choc, c’est à dire celle qui coincide avec le rayon vecteur. ri =< 190 — L'action de Jupiter dans la transformation des orbites des co- métes passant non loin de lui est démonirée dans plusieurs cas, D'un autre cóté, chaque dédoublement du noyau de cométe con- duit aussi à la transformation de l'orbite, et un pareil dédouble- ment est aussi un fait démontré par l'observation. Nous avons vu dans les comètes de 1845 I, 1880 I et 1882 II quels peuvent éire les résultats d'une éruption méme trés peu intense. Ainsi, dans l’origine des cométes périodiques il faut avoir en vue ces deux agents. Il est impossible de déterminer la prépondérance relative de l'une et de l'autre de ces actions. Une fois la cométe est devenue périodique, surtout avec un temps de révolution peu considérable, l'action de Jupiter tend à raccourcir son grand axe en allongeant en méme temps sa distance périhélie. Une const- ruction graphique trés simple suffira à démontrer la nécessité de ces deux changements. On doit noter encore que, ceteris paribus, le méme résultat numérique dans ces changements demaude beau- coup moins de temps pour une cométe à mouvement direct que pour une cométe rétrograde. On trouve d'aprés la table If que les distances périhélies de toutes les cométes paraboliques (290) donnent en moyenne 0.83; dans les cométes périodiques du quatriéme groupe on remarque la prépondérance des д surpassant l'unité et leur moyenne pour ces cometes est 1.07. Indépendemmant de l'un ou de l’autre mode de l’origine de ces comètes, cet accroissement de q provient na- turellement de l’action de Jupiter et sa valeur considérable (0.24) montre en méme temps que la durée de cette action depasse de beaucoup le nombre des siècles dans lesquels l'homme observe les cométes. D'aprés les recherches connues du Prof. Newton, les distances périhélies des météorites sont contenues entre 0.5 et 1.0, tandis que pour la quatrième partie (73) de toutes les co- mètes paraboliques les distances périhélies se trouvent entre 0.01 et 0.5 (table IL). Les inelinaisons ? dans le quatriéme groupe ne surpassent pas 30°, et leur moyenne n'est que 13°; c'est aussi le résultat des perturbations des grandes planétes, principalement de Jupiter. Le fait trés important est l'absence des mouvements rétrogra- des dans le quatriéme groupe; tandis que dans les autres grou- pes on rencontre toutes les inclinaisons et méme des mouvements rétrogrades. Dans les météorites étudiés par le Prof. Newton il n'y en a que 9°/, avec le mouvement rétrograde. 14* | i l t [| | — 200 — On peut en déduire la conclusion plausible que les cométes du quatrième groupe, dans un temps très éloigné, avaient eu la du- rée de révolution beaucoup plus grande, comme celle, p. ex., de quelques unes des autres groupes, et les cométes rétrogrades se sont déjà décomposées en météores avant de prendre place. dans le quatrieme groupe, car l'action des planétes sur les cométes ré- irogrades,— comme nous l'avons déjà dit,—doit être beaucoup plus. lente que sur les comètes directes. La décomposition continuelle des comètes périodiques en mé- téores diminue de plus en plus leur masse jusqu'à la destruction compléte; exemples: cométe de Biela, cométe de Lexell, cométe de Vico ete. Par rapport à la distribution des cométes en 4 groupes, il est interessant de prendre en considération les relations suivantes qui existent entre les temps de révolution de ces cométes et de nos planétes principales: La durée moyenne des révolutions dans т quatrième groupe: est 5.96 ans et elle est égale à la moitié de la durée de révo- lution de Jupiter. Le temps périodique de dA et la durée de révoluiion de Saturne donnent en moyenne 13.3 ans, et la durée de révolution du troisième groupe est 14 ans. Trois fois la révolution de Jupiter et une révolution de Saturne donnent en moyenne arithmétique 32.5 ans, et la durée moyenne. de révolution du second groupe est 33 ans. Enfin, six fois la révolution de Jupiter donne 71.2 ans, et la durée moyenne du premier groupe est 73.8. En parcourant la liste des cométes du quatriéme groupe, om rencontre une famille entiére, dont les membres présentent une ressemblance remarquable dans tous leurs éléments: ce sont les cométes: Lexell, Vico, D'Arrest, Tempel (2) et la cométe de 1678, si cette dernière n'est pas identique avec quelqu'une des quatre. autres. Il parait presque évident qu'elles sont engendrées par une seule: comète et notamment par la voie de la décomposition éruptive. Il serait en effet beaucoup moins probable de tirer leur origine de quatre ou cinq cométes paraboliques différentes, dont les élé- ments auraient subi la DU qui par hazard leur à donné cette ressemblance. On peut dire presque le méme par rapport aux cometes de: 1672, Pons-Brooks et Tuttle. La dernière a la distance périhélie — 201 — plus grande que les autres; mais la durée de sa révolution est aussi beaucoup plus petite, et par conséquent l’accroissement de sa distance périhélie a pu devenir plus considérable dans la méme étendue de temps. Il semble qu'on pourrait produire la comète d'Encke de la srande cométe de 1231; mais les éléments de cette derniere sont trop inexacts, et d'aprés ces éléments la distance q est trop gran- de pour avoir pu produire immédiatement la durée de révolution et la distance périhélie de la cométe d'Encke. En général, il faut répéter encore une fois que l'espace des deux mille ans dans lequel nous puisons toutes nos notions sur les cométes esi trop petit pour qu’on ait la chance d’y trouver avec quelque süreté la génératrice de telle ou telle cométe pé- riodique. Moscou, 8 avril (27 mars) 1889. NOTICE SUR LE GENRE BOMBUS. LIII IS IS Par Général O. Radoszkowski. Dans les Annalen des K. K. Naturhistorischen Hofmuseums 1888, M. Handlirsch a présenté l'énumeration raisonnée des espèces du genre Bombus du Musée Impérial à Vienne. Cet article me donne l’occasion d'exprimer ma conviction personelle sur la classification des espèces de ce genre. Depuis quarante ans je m'occupe avec beaucoup d'intéret du genre Bombus. Pendant ce temps, j'ai eu l’occasion de profiter des conseils qui m'étaient donnés par le célébre Dufour, ainsi que par MM. Dr. Sichel, et Е. Smith; j'ai eu l’occasion de visiter à plusieurs reprises les Musées européens et les collections parti- culiéres; j'ai eu l’occasion d'examiner des centaines d'exemplaires de plusieurs espéces et je posséde aujourd'hui plus de quatre-vingts espèces Europaeo-Asiatiques de ce genre; j'ai eu l’occasion d'observer les nids des Bourdons, j'ai fait des eclosions dans mon logement et mes études ont eu toujours pour but d'indiquer les moyens les plus sürs pour la détermination et la classification des espéces. J'ai commencé par l'étude des formes plastiques, et je suis arrivé à la conclusion que c'est une méthode insuffisante, donnant souvent les résultats défectueux, et qui ne peut étre que complé- mentaire. En 1877, j'ai examiné la forme des palpes labiales et maxil- laires; cet examen n'a pas donné des resultats positifs. Aprés j'ai examiné la longueur relative des organes d'alimentation, ces étu- des m'ont fourni des résultats plus satisfaisants. En 1881, Dr. Morawitz a publié un travail sérieux Die Russi- schen Bombus- Arten, se basant pour la classification des espèces sur la forme des armures copulatrices des mâles, Aprés quelques — 205 — -hésitations, j'ai suivi la méthode choisie par Dr. Morawitz, et bientöt j'ai eu l'oceasion de me convaincre de sa perfection. Aujourd'hui je puis dire positivement, gue sans le те, et sans l'examen de la forme de son armure, on ne peut pas dire, qu'on connaît sa femelle et Vouvriere; en méme temps, il faut prendre en considération la localité de sa provenance. Mais un obstacle sérieux s'y présente. On trouve plusieurs espéces bien différentes d'aprés la disposition des couleurs, les. dimensions et les contours, dont les males gardent la méme forme des armures copulatrices. Incontestablement se sont les descendants d'une espéce primitive, dout nous ne connaissous par les transformations. Donc, faut-il les considérer comme des variétés absolues de l’espece primitive; ou comme des espèces relativement différentes d'un groupe de Bourdons, qui formera un sous-genre d’après la forme de l'armure? Je crois quil sera plus juste d'adopter la dernière classification. En cas pareil il n’existe pas d’exceptions à volonté; devant la forme des armures n'existe aucune considération pour la futilites des formes soit disant plastiques, la question est trés positive: ou ce principe existe, ou n'existe pas. Il peut exister une seule exception: sil'on trouve dans la méme localité des variétés faisant le passage sraduel d'une espèce à l'autre, On peut supposer avec beaucoup de probabilité que se sont deux variétés distinctes '). Je tächerai d’eclaireir cette question par quelques exemples tirés de l’article du M. Handlirsch. M. Handlirsch, se basant sur l'identité des armures, a réuni В. terrestris L. avec B. viduus Exrich. (p. 224), В. sylvarum avec В. Mlokosewitze (p. 217); et en méme temps il sépare les espèces ayant les armures identiques par leurs formes: DB. hortorum L. (p. 211) de В. opulentus Gert. (p. 213), D. atticola Kriedr. de В. pyrenaeus Per. (p. 217), В. ussurien- sis Rad. de PB. diversus Smith (p. 214). ‘) Par exemple: je possède une collection d'exemplaires de В. pomorum Раз. 92d provenant de la Suisse, qui fait le passage graduel et complet, commençant par le thorax et finissant par l'abdomen, de P. pomorum au В. rufescens Eversm. 9d (exemplaires typiques recues du Pr. Eversmann en 1859, provenant de Spask, gou- vern. Kazan). a Dd. Partant des principes de l'identité des formes des armures, M. Handlirsch en réunissant les unes, etait obligé de présenter au moins ses raisons valables en désunissant les autres. | Selon moi, on a pleine probabilité de supposer que В. viduus est une espéce locale trés ancienne et relativement bien différente de В. terrestris, qui ne peut pas être considérée comme sa variété, si on prend en considération tout ce qui suit: que les B. terrestris et В. viduus se trouvent ensemble dans toute la Sibérie jusqu'au Kamtchatka; que les couleurs jaunes de B. terrestris pälissent eraduellement en avancant au nord et à Kamtchatka deviennent méme tout-à-fait blanches, tandis que РБ. viduus reste sans aucun changement dans toute la Sibérie et même à Kamtchatka; qu’on a jamais trouvé des exemplaires intermédiaires entre ces deux espèces ‘); et que nulle part ailleurs elles ne se rencontrent pas ensemble. Examinons encore Bb. Kalinowski : : et s, qui par la disposi- iion de ses couleurs et ses formes plastiques est identique avec В. lapidarius L. (p. 221), dont la forme d'armure du male est identique avec celle de D. terrestris ^). Avons nous le droit de le réunir avec B. terrestris et B. viduus? Je crois que non, de méme qu'on ne peut pas réunir D. viduus avec В. terres- tris. ll est clair, que B. Kalinowski remplace B. terrestris à Korée; il est clair aussi, que ces trois espéces descendent d'une espéce primitive, mais nous ne connaissons pas laquelle de ces trois espéces est la plus ancienne. Le méme raisonnement est applicable ala question de la réu- nion de B. sylvarum L. avec B. Mlokosewitzi Rad. J'ai recu deux fois les nids de BD. Mlokosewitzi du Caucase et je n'ai pas trouvé un seul individu intermédiaire de cette espéce au B. sylvarum 1. On ne peut pas de méme admettre la réunion de В. caucasicus had., B. incertus Mor. et ВБ. Sichelii avec B. lapidariusL. (p. 221). ‘On peut seulement supposer avec certaine probabilité, mais non pas *) J'ai eu l’occasion d'examiner plus de deux cents exemplaires de ces deux espèces provenant de la Sibérie et de Kamtchatka, que j'ai recus du Dr. Dybowski et M. Ekert. г fa ?) Bombus Kalinowski. Mas. Hirsutus ater; vertice, thorace abdominisque segmentis duabus anticis virescenti sulfureis, tertio nigro, reliquis fulvis; fascia inter alas nigra. Long. 15 ml., appendi genitalium assimilis Bomb: terrestri. В. lapidarius. L. var Kalinowski 22. H. S. E. В. XXI, p. 430. avec certitude, que D. lapedarius L. est descendant du b. саи- casicus, qui présente une espéce plus ancienne. Passons au D, hortorwm et B. opulentus Gert. La forme de leurs armures est identiquement la méme; donc, d'aprés le prin- cipe de l'identité des formes des armures, il faut les réunir dans une seule espéce. Mais M. Handlrisch les a séparées, probablement prenant en considération que ces deux espèces se trouvent dans la méme localité, que la différence dans la disposition des couleurs est trop marquée, qu'on ne connait pas le passage d'une espece à l'autre; donc, il y a beaucoup de probabilité de supposer, que ce sont deux espéces tellement anciennes qu'on peut les considérer comme des espèces relativement différentes, malgré qu'elles descendent d'une espèce primitive. Si M. Handlirsch a séparé D. opulentus Gert. de B. hortorum L., le corsicus Schult. (p. 211) a aussi le droit d'étre séparé de cette dernière espèce. Le В. corsicus par la disposition de ses cou- leurs est pareil au B. lapidarius L. et n'a rien ce qui rappelle B. hortorum. Nous ne pouvons pas approuver la séparation de Б, alticola Kriech. et de ВБ. pyrenaeus Per. J'ai recu В. alticola » >, в avec B. pyrenaeus de M. Frey-Gessner provenant de Suisse, et B. pyre- naeus e я ó de M. Perez provenant des Pyrenées. J'ai examiné les armures de ces deux espéces, et j'ai trouvé que leur forme est identique, ainsi que la forme de B. pratorum. Les deux espéces en question se trouvent dans la méme loca lité, leurs dimensions, la coloration des poils est la méme; la différence ne se maniféste quen ce qu'une de ces espéces a sur la face de la téte une touffe de poils noirs, et l’autre — une touffe de poils grisâtres (testaceis). Done, D. pyrenaeus est une véritable variété de B. alticola ei non pas une espèce différente. Quoique В. alticola est probablement В. tricolor Dib. '), espèce douteuse par ce qu'on ne connait pas son mäle. ll y a des cas, où avant la réunion des espèces, il faut étudier dans touts les détails la forme de leur armure. Si on jette un coup d'oeil sur les armures de 5. pomorum ‘) Je possède trois femelles pareilles au В. alt/cola, provenant de la Sibérie, mais n'ayant pas le male, je suppose seulement que c'est le В. tricolor Dlb, . 1 4 £ у rs PA, amd ee m gr on in AR i — 206 -— Pnz. et B. mesomelas Gert., ces deux formes paraissent étre iden- tiques. Mais si on les examine plus prés, on remarque T que chez B. pomorum. se trouve sous J^! Vextrémité du bord intérieur (ab Fig. 1). de la branche de forceps (squama) une partie p triangulaire (d), tordue, qui ne dépasse pas la ligne ab, d tandis que chez B. mesomelas (Fig. 2), on remarque une autre partie (c) au-dessus du bord ab, et le bord inférieur de la bran- che (e) arrondie. Vu que cette petite différence entre ces deux espèces est stable, on ne peut pas les réunir. M. Handlirsch prend B. rufescens Ever. et B. intercedens Sich. pour les synonymes Fig.2 de В. wralensis Mor. (p. 220), mais ce nest pas exacte. Je posséde les types de b | B. rufescens du Pr. Eversmann et de B. di intercedens du feu Dr. Sichel. L'examen des armures de ces deux types m'a prouvé que В. rufescens Evers. est une variété de В. pomorum Pur. et B. - intercedens Sich. est synonyme de BD. mesomelas Gert. 4 Nous avons l'exemple dans la réunion par M. Handlirsch de В. arenicola Thom. avec B. baicalensis Rd. (p. 218) de ce, que les formes plastiques des espéces du genre Bombus ne sont pas suffi- santes pour la détermination des espéces. | Je n'ai pas eu l’occasion d'examiner l’armure du mâle de В. arenicola iypique de M. Thomson; mais d'aprés le témoignage du Dr. Morawitz, un de meilleurs connaisseurs de ce zenre, B. are- nicola Thom. est B. equestris Drew, dont larmure est pareille à celle du ВБ. sylearum (Mél. biol. St Petersb. 1881, p. 132). Selon D-r Schmiedecknecht (Apid. Europ., p. 340) B. arenicola se trouve „in Europa boreali et centrali et par son armure (Tab. 10, fg. 1) est conforme avec B. sylvarum, dont la branche de forceps (squama) se termine par une corne allongée. Quant au В. baicalensis il ne se trouve qu'en Sibérie orientale, et differe de B. equestris et B. arenicola (Bull. d. Mos. 1883, p. 198); en méme temps elle est bien différente par la forme de son armure de В. sylvarum (Bull.d. Mosc. 1884, Tab. 1, fig. 15), la branche de forceps (squama) (H. S. E. R. T. XXII, Tab. 12, fig. 8 d) se termine non par une corne, mais par une piece obliquement : carrée, et sa volsella (lacinia) est de méme tout autre (fig. 8 f). a — 207 — La réunion de В. sylvarum avec B. dagestanicus Rad. (p. 218) est de méme erronée, parce que la forme de l'armure de cette dernière espèce est celle de В. Derhamellus Kirby (Bull. d. Mos. 1884, fig. 1). | En certains cas, nommément si on ne posséde pas des males, il faut prendre en considération la localité des provenances. Nayant que les 9 et de В. Kalinowski, qui par ses formes plastiques sont conformes avec BD. lapidarius Г. (р. 221), je les ai marquées pour le moment comme variété de cette dernière espèce, en me réservant le droit de lui douner le nom Kali- nowski, si je trouve que l'armure du mâle diffère de celle de В. lapidarius Г. Mais j'ai été bien sûr que c’est une espèce nou- velle, par ce que D. lapidarius L. n'était pas trouvé ni en Caucase, ni en Asie, En basant sur la provenance des espèces, je soutiens que les Q 9 et les * de Brussa et Erzeroum, presentées par М. Handlirsch sous le nom de В. incertus Mor. et erronement mises parmi, les variétés de B. lapidarius L. (p. 221), ne sont pas B. incertus, mais В. simulatelis (H. S. Е. В. T XXII p. 317), dont l'armure est conforme avec celle de B. Derhamellus. La premiere espàce se trouve dans les montagnes du Caucase, la seconde dans l'Asie Mineure; la différence entre ces deux espèces n'est visible que sur leurs miles. Avant que nous ayons l'occasion d'examiner en details l'armure du male de Б. zonatus Senith provenant de la Grèce et de la comparer avec l’armure du mâle de 5. Sfevenii Rad. (Bull. Mo MOST ie: S72 HO SIUE. № TY XX ab! XI ts 10) d, 10 f.) provenant de la Crimée ou du Caucase, je né conseille pas de réunir ces deux especes, mais de les laisser en suspens. comme supposition. Ce que j'ai dis de 5. Kalinowski est applicable et au B. koreensis Rad., réuni par M. Handlirsch avec B. breviceps Smith (p. 213). - Котбе est une localité à part '), sa faune se rapproche de celle *) Cette particularité de la contrée se remarque aussi sur les autres groupes des animaux. Naturaliste Kalinowski a rapporté de la Korée une nouvelle espéce magnifigue d'aigle— Haliaétus Branicki Tacz., qui ne se trouve ni en Chine, ni en Japon, Trypona Kalinowski Tacz. qui se trouve seulement en Korée, une nouvel- le espèce de Hydropotes, qui ne se trouve ni en Siberia, ni en Chine, où elle est remplacée par Hydropotes inermis. e i À——— M ÀM— nn nn nn — 208 de la Sibérie orientale; les espéces chiuoises n'étaient pas obser- vées en Korée, les espéces japonaises y sont rares; donc, réunir deux ‘espèces, une chinoise, l’autre koréenne, sans connaître leur males, sera trop hatif. On mettra ainsi la confusion inutile’ dans la: distribution géographiques. des espèces. Pour la méme raison on ne peut pas admettre que B. tho- racicus Smt, provenant de Amerique du Sud, est la méme espéce que = de РБ. museorum var. corsicus (Chromobombus) Dell. For. (p. 235) provenant de la Corse. On ne connait pas les espèces du genre Bombus qui se trouvent en Europe et en Amerique du Sud. Je suis obligé de donner encore l'explication aux reproches que «m'a fait M. Handlirsch, pp. 215 u 223, sur le 5. Wurfleini. Quand on visite un Musée en passant, et on jette un coup d'oeil sur les différents objets, on peut se tromper facilement, sur- tout si Vespéce demande un examen précis avec la louppe, pour déterminer la forme des mandibules et préciser le nombre et la coloration des segments. C'est le cas, ou M. Handlirsch m'a fait des reproches d'avoir pris du premier coup d'oeil sur la collection des Bourdons du .Musée de Vienne le màie de B. haematwrus pour le male de В. Wurfleini. Cette dernière espèce était décrite par moi deux fois (bull. de Moscou, 1859, p. 488, fig. 4; ibid. 1877, p. 191) et jai figuré méme l'armure de son male (Bull. de Moscou, 1884, p. 65, fig. 9). —. Quant à la forme d'armure de В. haematurus, qui a été décrite par Dr. Morawitz (Mél. biol. 1881, p. 82) et par Dr. Schmiede- knecht (Ap. Europ. p. 317), elle se rapproche de la forme de D. pratorum et se diffère bien de celle de B. Wurfieimi, donc il my a pas de prétexte pour confondre ces deux espéces. Si M. M. Sehmiedeknecht, Gerstaecker et Hoffer ne connaissent pas le mâle de PD. Wurfleini, ce n'est pas la raison pour dou- ier de son existence; cette espéce existe dans ma collection et je. l'ai vue aussi daus la collection du Dr. Morawiiz. Pour dissiper ses doutes et vérifier mes descriptions, M. Hand- lirsch n'avait que s'adresser à moi, pour obtenir la possibilité d'examiner mes exemplaires iypiques. М. Handlirsch a des doutes, quel nom doit porter cette espèce Wurfleinij ou Wurfleini? 1200 Le feu M. Wurflein, qui était d'origine Suisse du canton de Neuchâtel, m'a donné en 1858 une collection des Hymenoptera et par reconnaissance j'ai donné son nom à Bourdon en question. Ц y a des entemologues bien connus — Morawitz, Lichtenstein, Kriechbaumer, Gerstaecker, à qui on a dédié les nouvelles espé- ces d'Andrena et de Bombus en ajoutant la lettre i à leurs noms: Andrena Morawitzi Thom., Andrena Lichtensteini Perez, Andrena Kriechbaumeri Schmied., Bombus Gerstaeckeri Mo- raw.; donc, il est évident, qu'au nom Wurflein il faut ajouter la lettre i et écrire В. Wurfleini '). Les exemples ci-dessus nous conduisent à la conclusion que si on a pas de mále provenant de la méme localité que la femelle, on ne peut pas se prononcer definitivement sur leur identité. Ainsi aprés l'examen d'armure copulatrice du mále on peut a) soit prendre les espéces ayant la méme forme d'armure pour les variétés d'une espèce primitive °), mais sans aucune exception, et pour éviter la confusion dans la distribution géographique, indi- quer strictement, la provenance de chaque variété, 6) soit subdiviser les espèces en groupes d’après la forme ‘des armures, et les espéces qui différent seulement par les formes plastiques et la disposition des couleurs, citer comme espèces rela- tivement différentes dans chacune de ces grouppes. ADAE de Mos. 1884, p. 58). Nous pouvons recommander à ceux de nos collégues, qui s 'intéres- sent de la question de l'armure, l’article du D-r Schnabl Quelques. mots sur l'utilité de l'extirpation de l'organe copulatif. Н. S. E. R. T. XXII, p. 131. | 90 décembre 1888. Varsovie. 1) Dans le Bull. d. Mose. 1877, p. 191, l’espece est nommée I. В. Wurfleini. Si on trouve plus loin dans Ja description Te nom Wurfleni mêlé avec Wurfl eins et même avec le nom Wurfleinij (1878, p. 80), évidemment ce sont les fautes d'imprimerie, qui ne manquent pas dans cet article, par ce que les épreuves n'ont pas été communiquées à moi. Je veux corriger à cette occasion une de ces fautes (1878, p. 90, B. alpege- na о) et au lieu de Kiew mettre Kuruch (Caucase). | | mm MR m и, e i ita | | | | DIE LURCHFAUNA EUROPAS. 1. Anura. Froschlurche. Von Dr. J von Bedriaga. Die in früheren Zeiten etwas vernachlässigte Amphibienkunde macht in unseren Tagen reissende Fortschritte und es wird zu einem Bedürfniss, die neueren Entdeckungen von Zeit zu Zeit zu prüfen und zusammenzutragen. Seit dem Erscheinen des Werkes Schreiber’s, das zum Theil aus dem gediegenen Material De Betta’s, Strauch’s, Leydig’s und Fatio’s aufgebaut und durch eigene fleis- sige Untersuchungen vervollkommnet uns ausgezeichnete Dienste geleistet hat und immer noch leistet, sind kaum anderthalb Jahr- zehnte versirichen und schon ist heutzutage der Mangel einer Ueber- sicht alles dessen, was die neueren Forscher, wie z. В. 0. A. Boulenger, F. Lataste, L. Camerano, Heron-Royer, O. Böttger und Lessona, über unsere Kriechthiere veröffentlicht haben, recht fühl- bar. In Nachfolgendem will ich versuchen, mit den mir zu Gebote stehenden literarischen Hilfsmitteln, unter Zugrundelegung des in meiner Sammlung ansehäuften Materiales, einen allgemeinen Ueber- blick über alle bis jetzt in Europa beobachteten schwanzlosen Lur- che, begleitet von einisen Bemerkungen über die Lebensweise und geographische Verbreitung dieser Thiere zu geben und hege die Hoffnung später auch die Sehwanzlurche vornehmen und in ähnli- cher Weise bearbeiten zu können. Schreiber verzeichnet in seiner Herpetologia europaea von Anu- ren: Rana esculenta und temporaria, Bufo vulgaris, vi- ridis und calamita, Hyla arborea, Pelobates fuscus = Ae — und cultripes, Pelodytes punctatus, Discogiossus pic- ius, Bombinator igneus und Alytes obstetricans. Seitdem ist die Speciesberechtigung zweier, vou Schreiber 1875 als selb- ständige Arten nicht aunerkanter und so vielfach confundirten Frö- sche, R. arvalis und R. agilis nämlich, dank den eingehenden Untersuchungen Leydig's und Boulenger's constatirt worden, die Vermuthung Blasius und Koch's, dass die Gattung Bombinator in Europa durch zwei Arten vertreten sei, bestätigt und mehrere neue Formen entdeckt und unter besonderen Artnamen publicirt worden. Unter diesen letzteren befinden sich drei Batrachier, R. ibe- rica, R. Latastei und A. Cisternasi, denen der Charakter als Art wohl mit Recht, wenigstens mit mehr Recht als ,Hyla Perezi^ vel „barytonus“, „В. fortis*, ,Discoglossus sar- dus“ und ,Pelobates latifrons“ vel „insubricus“ beigelegt worden ist, den alle diese letzteren Formen können schwerlich einen Artnamen beanspruchen und sind auch bereits, wenigstens zum Theil, zu Varietäten oder Subspecies degradirt worden. Ungeachtet dessen, dass wir uns, namentlich in jüngster Zeit viel mit den braunen, zu der sogenannten „Temporaria-Gruppe* gehörenden Fröschen eingehend befasst und versucht haben Nach- weise über ihre specifische Verschiedenheit zu geben, bietet die Trennung einiger dieser Arten immer noch gewisse Schwierigkeiten, jedenfalls mehr, als dies eigentlich aus den Erörterungen namhaf- ter Amphibiologen zu schliessen wäre, was wohl zum Theil in der nicht durchweg einspruchsfreien Beschreibung sowie auch in der Schwierigkeit des Gegenstandes seinen Grund haben dürfte. Es dünkt mir sogar, dass selbst die einfachen und handgreiflichen Cha- racteristica, die uns seitens der älteren Autoren zur Unterschei- dung der Arten muta Laur. (-fusca Rösel,- temporaria L. part.), arvalis und agilis anempfohlen worden sind, im Laufe der Zeit durch Umgestaliung der Originaldiagnosen insofern Einbusse erlitten haben, als gewichtige Charaktere weggelassen oder nicht genügend berücksichtigt und nicht markant genug hervorgehoben worden sind. Diese Nachtheile traten besonders grell zutage, als Pflüger *) seine Untersuchungen über die Bastardirung der Batrachier vor- nahm und bei dieser Gelegenheit hinsichtlich der Unterscheidung vou В. arvalis und muta zu Ueberzeugung selangte, dass das einzige klassische Unterscheidungsmerkmal beider Arten die Sper- maiozoen wären, die total verschieden sind. Die Beschaffenheit der +) Arch. Ё d, ges. Physiologie. Bd. XXXII. cu do cS inneren Organe, vergleichend-anatomische Untersuchungen, deren. Ergebnisse, beiläufig sei es erwähnt, in diesem Falle zu: manchen Enttäuschungen führten, sowie auch die Vergleichung der. Samen-; elemente können. für die Begründung der Species unumstössliche ; Beweise liefern und dem Systematiker, welcher Auflklärung über. eine frasliche Species sucht als Ausgangspunkt und Wegweiser : dienen; Resultate aus dem Gebiete der microskopischen Anatomie - sind aber lediglich als schätzbare Winke zu betrachten und dür- fen, meiner Ansicht nach. nie in eine vielleicht sonst mangelhafte Diagnose heriibergenommen werden, um dieser als Aufputz zu: die- nen. Die Erlangung von Spermatozoen, geschweige denn von reifen, ist in vielen Fällen äusserst schwierig, die Untersuchung und Ver- werthung derselben ist eine Sache für sich und kann ein näheres befassen damit dem Systematiker schon deswegen nicht zugemuthet oder anempfohlen worden, weil dieser meistens, so z. В. in un- seren Sammlungen, Thierleichen vor sich hat, die bestimmt wer- den sollen. Auch müssen wir danach trachten, unseren Mitmen- schen die Kontrolle über unsere Ansichten, falls wir wünschen, dass dieselben auch von Anderen angenommen werden, : möglichst zu erleichtern und dass dies nicht, oder sehr schwer zu erreichen ist, wenn wir auf die vergleichende Zusammenstellung der Formen von Samenelementen unser Hauptaugenmerk richten sollten, be- weist manche Stelle in der erwähnten Arbeit Pflüger’s. Es lässt sich gewiss nicht leugnen, dass die Samenelemente eine ergiebige Quelle für Untersuchungen bieten, dass sie aber jemals in prakti- scher Hinsicht von grossem Nutzen sein werden, ist fraglich, um- somehr, da wir bereits wissen, dass zweifelsohne gute Arten, wie z. b. h. muta und R. agilis oder Bufo viridis und B. ca- lamita, ganz gleichgeformte oder auffallend ähnliche Spermato- zoen haben kónnen. Hinsichtlich R. muta und R. arvalis sind wir in der angenehmen Lage keineswegs gezwungen zu sein, weit- läuftige Untersuchungen vorzunehmen, um dieselben erkennen zu kónnen, denn wir besitzen die vorzüglichen, leider nahezu in Ver- sessenheit serathenen Diagnosen Steenstrup's, welche in ihrer Klar- heit und Präcision nichts zu wünschen übrig lassen und uns auf den richtigen Pfad leiten. Unter den von Steenstrup beigebrachten Unterscheidungscharakteren findet sich der eine in Betreff des Langs- verhältnisses vom Fersenhöcker zur Zehe, der ungeachtet dessen, dass er sich bei den centraleuropäischen Stücken durch Konstanz auszeichnet, von denjenigen, welehe die Merkmale der in Rede stehenden Art nachträglich geprüft haben, oftmals unberücksichtigt N one diets selassen worden ist und ich glaube, dass vielmehr Steenstrup es sewesen ist, der zum ersten Mal den Beweis geliefert hat, dass В. arvalis eine besondere Art ist und dass Pílüger's interessante und willkommene Mittheilung lediglich als Bestätigung von Steens- trup’s Ansichten zu betrachten sein. Die Trennung der R. agilis von R. muta und arvalis geht, obschon eines der Hauptmerk- male von Agilis, F. Müller zufolge, in Fortfall zu kommen droht, sleichfalls leicht von statten, dank der uns gebotenen Mittel und es dünkt mir, dass es für Böttger ein Leichtes gewesen sein müsse, die wichtigsten Kennzeichen dieser drei älteren Arten auszuwählen und dem Laien mundgerecht vorzulegen. Die Unterscheidung der zuletzt kreirten Species, ich meine В. Latastei und В. iberica, . oder genauer gesagt, die Aufzeichnung der sie unterscheidenden Charaktere bietet bedeutend grüssere Schwierigkeiten und wenn ich damals, als die Frage in Betreff der Species-Abtrennung aufgewor- fen wurde und eine Auseinandersetzung nach sich zog, nicht auf die Unzulänglichkeit der bestehenden Diagnosen hingewiesen habe, so geschah dies keineswegs, um meine Ansichten vor Angriffen zu schützen, sondern einzig und allein aus dem Grunde, weil ich keine Zweifel über Arten, welche manche von uns gut zu unterscheiden, nicht aber zu kennzeichnen wissen, aufgehen lassen wollie, in der Hoffnung, dass eben bei dieser Gelegenheit etwas für die Diagno- sem der neuen Species geschehen dürfte; da dies jedoch nicht der Fall war und ich während dieser meiner Untersuchungen genöthigt sewesen bin nicht nur meine eigenen Ansichten zu prüfen, son- dern auch diejenigen meiner Vorgänger einer Kritik zu unterwer- fen, so hatte ich mich für verpflichtet zu erklären, dass wir bei Zusrundelesung der existirenden Diagnosen von R. Latastei und R. iberica, genau mit demselben Recht, wie es hinsichtlich der Lacerta Bedriagai und meines griechischen Triton para- doxus (non Razoumowsky!) geschehen ist, diese Froscharten nicht anerkennen dürften und zwar nicht etwa deshalb, weil dieselben keine ihnen eigenthiimlichen Kennzeichen aufzuweisen hätten, son- dern weil wir letztere bis jetzt nicht herauszufinden vermochten. Ob und in wie weit es mir gelungen ist mein Schärflein zur end- sültigen Ausarbeitung der Diagnosen beizutragen wird sich alsbald nach Veröffentlichung dieser Arbeit herausstellen; jedenfalls aber würde der Vorwurf, ich hätte das Vorhandensein oder das Fehlen der Schallblasen, die Formen der Samenelemente, oder die Aus- dehnung der Schwimmhäute nicht genügend berücksichtigt, nicht am Platze sein, da ich absichtlich vermieden habe, secundäre Sex- Ae 2. 1889. 15 BRNO N Le ualcharaktere und periodisch wechselnde Erscheinungen mit in die Diagnosen aufzunehmen aus dem einfachen Grunde, weil auch die Weibchen erkannt sein wollen und die Anuren jederzeit bestimmt werden müssen —Die Abtrennung der В. esculenta von den „braunen Fröschen“ ging von je her leicht von statten; die gro- tesken Versuche, R. esculenta und R. arvalis zusammenzu- werfen, gingen stets spurlos verloren. Schwieriger gestaltet sich aber die Unterscheidung der einzelnen Formen des Wasserfrosches. In früheren Zeiten, da man mit dem, bei einigen Thierspecies sehr ausgesprochenen Variabilitätsvermögen nicht zur Genüge bekannt war, wurden die feinsten Form- und Farben-Veränderungen sowie Fundortsverschiedenheiten in ausgedehntem Masse benützt, um sie als Artcharaktere gelten zu lassen und solche Lokalrassen unter besonderen Art-Namen, wie beispielsweise „R. ridibunda Pall., R. cachinnans Pall., Eichw., R. dentex Krynicki, R. mari- Иша Risso, Вопар., В. caucasica Pall., В. hispanica Mi- chaheli* und s. w. publieirt; heuer aber, da nicht nur öffent- liche Museen, sondern auch Privaisammlungen reichlicher mit Ver- sleichsmaterial versehen sind, treten solche Versuche zur Zersplit- terung der Esculenta in Arten oder Unterarten seltener auf und die angeblichen neuen Arten haben gewöhnlich keinen langen Be- stand, umso grösser aber tritt jetzt die Neigung auf, in Rede ste- hende Species in eine stattliche Anzahl von Formen zu zerlegen, wobei einige der bereits fast in Vergessenheit gerathenen oder in die Synonymik versetzten älteren Artnamen von oberflächlich cha- rakterisirten Thieren zur Bezeichnung von Varietäten Verwendung finden. Ihr Wiederauftauchen kann zuweilen willkommen geheissen werden, denn es führt uns unwillkürlich dahin, die vermeintlichen Art- oder Varietätengrenzen näher ins Auge zu fassen und Selbst- kritik zu üben; in anderen Fällen aber, namentlich wenn man die meistens doch nur sehr mangelhaften älteren Originaldiagnosen mehr berücksichtigt als sie es verdienen, wird man leicht zu aprioristi- schen Schlussfolgerungen verleitet. Obschon wir bei der Unterschei- dung der Varietäten von Esculenta stets im Auge behalten müs- sen, dass es sich um untergeordnete Kategorien des Systems han- delt, und wir leider zu oft daran erinnert werden, dass, wie Ca- merano in Bezug auf einige der Varietäten treffend bemerkt, wir die „Fundorte“ erst kennen müssen, um die Formen von R. escu- lenta richtig bestimmen zu können, so fällt es dennoch recht schwer eine genügende Anzahl wirklich guter charakteristischer Unterschiede herauszulesen, vermöge welcher die typische Form, nos Var. fortis Dlgr. (—ridibunda Pall?), Lessonai Cam. his- panica Michahell. vel Perezi Seoane, Latastei Cam. und Be- driagai Cam. leicht und sicher zu unterscheiden waren. Àm be- sten lassen sich noch Var. fortis und Lessonai abtrennen und charakterisiren, auch die typica, namentlich dann, wenn man etwa die bei berlin lebenden „Seefrösche“ mit einem deutschen so- genanten typischen Wasserfrosch oder mit der aus England stam- menden Lessonai vergleicht; wird aber Material aus Italien und aus der Levante hinzugezogen und auf die endlosen, von den Aus- sangstypen abweichenden und Zwischenformen bildenden Individuen näher eingegangen, so gehen die vermeintlichen Varietätsgrenzen fast vollständig verloren. Um einigermassen die Abgrenzungslinien inne zu halten will ich von der Boulenser-Böttger’schen Diagnose für die Form ,typiea^, welche die leider sehr zahlreichen Aus- nahmefälle nicht berücksichtigt, absehen, und, um die Aufstellung einer sanzen Kette von Formen zu vermeiden, die typica der Autoren als einen Komplex von Formen-Verschiedenheiten auffas- sen, die einerseits zu Var. fortis, anderseits zu Var. Lessonai führt, welch letztere beiden als zwei wesentlich auseinanderlaufen- de Varietäten zu registriren sind. Die Durchführung dieser kün- stlichen Grenze zwischen Mutter- und Töchterformen ist allerdings nur dann möglich, wenn wir uns streng an die Originaldiagnosen der Töchterformen halten; wird diese aber umgeschrieben, erwei- tert und verändert, wie es bekanntlich kürzlich von seiten Bött- ser’s in Bezug auf die Diagnose von Var. ridibunda geschehen ist, oder an der Unverletzbarkeit der Diagnose der typischen Form festgehalten, so ist die Varietätenabtrennung im gegebenen Fall wohl sanz und gar unmóglich. Unter den in Europa einheimischen Esculenta-Formen verdienen besonders hervorgehoben zu wer- den: typica Blgr., fortis Blgr., Lessonai Cam. und hispa- nica Michahell. Nicht unerwähnt will ich lassen, dass in neuerer Zeit ein we- sentlicher Fortschritt in der Art und Weise wie die Lurche be- schrieben werden, zu verzeichnen ist, denn es wird heutzutage nicht nur auf die geographische Verbreitung und die Lebensweise die gebührende Aufmerksamkeit serichtet, sondern es wird auch, seitdem Lataste gezeigt hat, wie vielversprechend und nutzbrin- gen für die Systematik sich die Untersuchung der Quappe erweist, das Studium der Larven für werth gehalten und eifrig betrieben. Auch darin haben in den letzten Jahren Heron-Royer und van Bambeke (Bull. Soc. Zool. de France VI. p. 75), Boulenger 15* ag (ebenda, vol. XI. p. 319) und Thiele *) wichtige Resultate er- zielt; nichtsdestoweniger sind dies nur Erstlingsversuche und vor- laufig dürfte es wohl kaum gelingen, unter Zugrundelegung alles dessen, was bis jetzt über die Anurenlarven veröffentlicht worden ist, eine in allen Punkten befriedizende Bestimmungs-Tabelle für die Larvenstadien zu geben. Die Quappe von R. Latastei ist meines Wissens noch gar nicht, diejenigen von R. iberica, Alytes Cisternasi und Bombinator pachypus nur sehr oberflüchlich untersucht worden und von meinen Versuchen, auffallende Unter- scheidungsmerkmale für die Larve von Bufo viridis ausfindig zu machen, habe ich wegen Mangel an Material absehen müssen. Für das mir sonst in ziemlich grosser Menge zugegangene Material bin ich den Herren Prof. A. Batelli in Perugia, Prof. Bertkau in Conn, Fr. Borcherding in Vegesack, G. A. Boulenger in London, Prof. Г. Camerano in Turin, 6G. Frizz in Perugia, Dr. E. Haase in Dresden, Prof. Hasse in Breslau, Prof. G. Kolombatovie in Spa- lato, Prof. Margó in Budapest, Hofrath Dr. Meyer in Dresden, Akademiker A. Strauch in St. Petersburg und W. Wolterstorff in Halle zu grossem Dank verpflichtet. Alleraufrichtigster Dank ge- bührt aber auch den Herren A. F. Moller in Coimbra und A. Gold- fuss in Halle a. S., deren unermüdlichen Thätigkeit im Sammeln ich nicht genug lobend hervorheben kann und deren mir durch Zusendung von werthvollem portugiesischen und deutschem Mate- rial erwiesene Hilfe für mich unschátzbar gewesen ist. Es ist zu hoffen und zu wünschen, dass Herr Maller's Sammeleifer, dem wir bekanntlich so manche interessante neue Art von der Insel S. Tho- mé verdanken ?), auch fernerhin nicht erkalten möge und dass die portugiesische Fauna und Flora nunmehr gründlich von ihm erforscht werde. Sämtliche bis jetzt bekannt gewordenen europäischen Froschlurche vertheilen sich in acht Gattungen und achtzehn Arten, deren Unter- suchung in Nachstehendem folet: L—ÓOberkinnlade und Gaumen bezahnt, Zunge vorn an den Bo- den der Mundhöhle befestigt, hinten vollkommen frei und tief aus- geschnitten, ohne Parotis, mit bei den europäischen Species deut- lich sichtbarem Trommefell, Pupille horizontal, Finger volkommen n Der Haftapparat d. Batrachierlarven in: Zeitschrift f, wissenschaftl. Au. XLVI. 1. ?) Die betreffenden Novitäten wurden von Barboza du Bocage im Jornal de Seien- eias mathematicas, physicas e naturales, № XLII—Lisboa—1886 beschrieben. — 217 — frei, Zehen mit Schwimmháuten und spitzen oder etwas erweiter- ien Enden versehen............ TSE Eat Genus Rana Linn. Gaumenzühne zwischen den Choanen, Zehen mit vollkom- mener Schwimmhaut, Ohrfleck schwach oder fehlend. Larve mit linkerseits am Rumpf gelezenem Kiemenloch und in schie- fer, Richtung von links nach rechts auf der rechten Seite der Unterecke der Schwanzfiosse sich óffnender Analröhre; Larvenzähne mit zwei- bis dreispitzigem Ende, sonst ohne Zacken; an der Innenfláche der Oberlippe jederseits eine sehr kurze „laterale Zahnreihe“...... 1. В. esculenta Linn ‘). Gaumenzähne auf der Mitte des Gaumens, hinter der Linie der Choanen stehend oder über die hintere Grenzlinie der Choanen hinaus reichend, Zehen mit fast vollkommener oder kurzer Schvim- mhaut, Ohrfleck deutlich oder ziemlich deutlich ausgeprägt, A) Tibiotarsalgelenk bei nach vorn gelegten Beinen die Schnau- izenspitze nicht oder kaum erreichend, a) Fersenhöcker schwach entwickelt, weich, einen län- slichrunden, niedrigen, stumpfen, höchstens die halbe Länge des übrigen Theiles der 1. Zehe erreichenden Wulst bildend. Larve mit linkerseits am Rumpf gelegenem Kiemenloch und in schiefer Richtung von links nach rechts auf der rechten Seite der Schwanzflosse sich öffnender Analröhre; Larven- zähne mit zahlreichen Zacken am Rande; an der Innenfläche der Oberlippe jederseits 2 bis 3 hintereinander gestellte „la- terale Zahnreichen“; Schwanz ungefähr anderthalbmal so lang als ae noD eT: Re es PU Og - 2. R. muta Laur °). b) Fersenhöcker sehr stark entwickelt, knorpelhart, schau- felfrmig, hoch, seitlich ziemlich stark zusammengedrückt, meistens ungefähr ?/, der Länge des übrigen Theiles der 1. Zehe. Larve mit links am Rumpf gelegenem Kiemenloch und in schiefer Richtung von links nach rechts anf der rechten Seite der Unterecke der Schwanzilosse sich óffnender Anal- röhre; Larvenzähne mit zahlreichen Zacken am Rande; an der Innenflache der Oberlippe jederseits eine „laterale Zahn- Peine a AERE e UR T a 3. R. arvalis Nilss ?). !) Männchen mit Daumenschwiele und äusserlich sichtbaren, nach hinten und unten vom Mundwinkel stark hervortreibbaren Schallblasen. Bei der Paarung um- fasst das Männchen sein Weibchen um die Achsel. Laich geht in Klumpen ab. *) Männchen mit Daumenschwiele und inneren Kehlsäcken. Bei der Paarung umfasst das Münnchen sein Weibchen um die Achsel. Laich geht in Klumpen ab. *) Männchen mit Daumenschwiele und inneren Kehlsácken. Bei der Paarung um- fasst das Männchen sein Weibchen um die Achsel. Laich geht in Klumpen ab. ae au B) Tibiotarsalgelenk bei nach vorne gelegten Beinen die Schnau- tzenspitze entschieden erreichend oder iiberragend, a) Trommelfell sehr gross, fast so gross wie das Auge, seine Entfernung vom Auge ist äusserst gering, gleich 1/,, '/,, höchstens */, des Durchmessers des Trommelfells, Fer- senhücker gross, ziemlich hart, stark vortretend und merk- lich seitlich zusammengedrückt, ungefähr gleich ?/, der Trom- melfellgrésse und der halben Länge des übrigen Theiles der 1. Zehe. Larve mit links am Rumpf gelegenem Kiemenloch und in schiefer Richtung von links nach rechts auf der rech- ten Seite der Unterecke der Schwanzmembran sich óffnender Analróhre; Larvenzähne mit zahlreichen Zacken am Rand, an der Innenfláche der Oberlippe jederseits 2 hinter einander sestellte „laterale Zahnreichen*; Schwanz fast doppelt so lang als der übrige Kórper, bisweilen die doppelte Linge dessel- ben übertreffend, mit langem, spitz ausgezogenen Ende..... 3. В. agilisy homies): b) Trommelfell klein, höchstens von halber Augengrösse, seine Entfernung vom Auge fast dem Durchmesser des Trommel- fells gleich; Fersenhócker mässig gross, weich wulstfórmis und stumpf, bald ebenso gross, bald etwas kleiner, oder im Gegen- theil wenig grösser als das Trommelfell und länger als ‘/, des übrigen Theiles der 1. Zehe. Zehen mit fast vollkommener Schwimmhaut. Larve unbekannt. ..4. В. Latastei Blgr. ?). c) Trommelfell */, der Augengrésse nicht erreichend, seine Entfernung vom Auge misst etwas mehr als der halbe Durch- messer des Trommelfells; Fersenhöcker sehr klein, weich, einem Subarticularhécker ähnlich, ungefähr gleich der halben Länge des Trommelfells und wenig länger als '/, der Länge des übrigen Theiles der 1. Zehe; Zehen mit ziemlich kurzen Schwimmhäuten. Larve unbekannt °)..5. В. iberica Вт °). [.—Zihne am Ober- und Unterkiefer sowie am Gaumen fehlend, Zunge am Hinterrande frei und nicht ausgerandet, Parotiden bei ‘) Männchen mit Daumenschwiele, ohne Stimmsack. Bei der Paarung umfasst das Männchen sein Weibehen um die Achsel. Laich geht in Klumpen ab. *) Mannchen mit Daumenschwiele, ohne Stimmsack. Begattung nicht beobachtet, Laich geht in Klumpen ab. 3) Soll nach Héron-Royer und van Bambeke an der Innenfläche der Guerre im Ganzen 4 laterale, an der Innenfläche der Unterlippe 3 ununterbrochene me- diane und jederseits noch eine laterale Zahnreiche besitzen. *) Münnchen mit Daumenschwiele, ohne Stimmsack. Begattung nicht beobachtet, — 219 — den europäischen Arten sehr deutlich, Trommelfell deutlich, oder kaum unterscheidbar, Pupille horizontal, Finger frei, Zehen mit mehr oder weniger stark entwickelten Spannhäuten. Genus Bufo Laur. Zehen mindestens mit halben Schwimmhäuten, Falte an der Fusswurzel fehlend, die meisten Hócker an den Finger- und’ Zehengelenken stehen paarig, 4. Finger bedeutend über die vorletzte Gelenkstelle am 3. Finger hinausragend und länger als der 2-te oder beide sind gleich lang, die 5. Zehe erreicht fast oder erreicht die Wurzel der 2. Phalanx an der 4. Zehe, die 3. Zehe überragt die Wurzel der 2. Pha- lanx an der 4. Zehe ‘). Larve: Obere Schwanzflosse an der Schwanzwurzel anfangend, Mundóffnung ungefähr ebenso lang wie der Interocularraum, Kiemenloch links am Rumpf gele- ven, Analröhre in der Mittellinie an der Unterecke des Schwan- zes sich öffnend, Zähne mit zahlreichen Zacken am Rande.. 1. В: vuloanıs Раш). Zehen mindestens mit halben Schwimmhauten, Längsfalte an der Fusswurzel, die Hicker an den Finger- und Zehen- selenken unpaar, 4. Finger bedeutend über die vorletzte Gelenkstelle am 3. Finger hinausragend und fast die Wurzel der Endphalanx erreichend und etwas länger als der 2-te, die 5. Zehe erreicht die Wurzel der 2. Phalanx an der 4. Zehe, die 3. Zehe überragt merklich die Wurzel der 2. Phalanx an der 4. Zehe. Larve: Obere Schwanzilosse von der Schwanzwurzel spurweise sich auf den Rücken fortsetzend, Kiemenloch links am Rumpf gelegen, Analröhre in der Mit- tellinie der Unterecke des Schwanzes sich óffnend, Zähne mit zahlreichen Zacken’ am Rande *)...2. b. viridis Laur *). 1) Da, so viel ich weiss, bei der Unterscheidung unserer einheimischen Krotenarten hier zum ersten Mal der Längsverhältnisse dieser Zehen und Finger Erwähnung ge- schieht, so wäre es von Interesse zu erfahren, ob sich dieselben als brauchbare Erkennungsmerkmale erweisen. 2, Männchen zur Brunstzeit mit Schwielen an den drei ersten Fingern. Bei der Paarung umfasst das Männchen sein Weibchen um die Achsel. Laich geht in Sch- nüren ab. 3) Wegen Mangel an Larven von В. viridis habe ich zu meinem Bedauern keine auffallenden Unterschiede zwischen der Viridis- Quappe und den übrigen Krötenlarven herauszufinden vermocht. ‘) Männchen zur Brunstzeit mit Schwielen an den drei ersten Fingern. Bei der Paarung umfasst das Männchen sein Weibchen um die Achsel. Laich geht in Schnüren ab. — 220 — Zehen nur am Grunde mit derben Schwimmhäuten, Falte an der Fusswurzel entlang vorhanden, die Hócker an den Finger- und Zehengelenken stehen paarig, 4. Finger die vorletzte Ge- lenkstelle am 3. Finger erreichend und kürzer als der 2-te, die 5. Zehe erreicht nicht die Wurzel der 2. Phalanx an der 4. Zehe, die 3. Zelie erreicht die Wurzel der 2. Phalanx an der 4. Zehe oder überragt diese Gelenkstelle (9). Lar- ve: obere Schwanzflosse an der Schwanzwurzel anfangend, Mundöffnung merklich schmäler als der Interocularraum, Kie- menloch links am Rumpf gelegen, Analróhre in der Mittel- linie der Unterecke des Schwanzes sich öffnend, Zähne mit zahlreichen Zacken am Rande...3. B. calamita Laur *). IlI—Oberkinnlade und Gaumen bezahnt, Paxotiden fehlend, Pu- pille horisontal, Zehen mit Schwimmhäuten, Finger- und Zehenspitzen Schelbentormis Verwelventia tele cts ee E Genus Hyla Laur. Gaumenzähne zwischen den Choanen, Zunge hinten fast bis zur Halfte frei und ausgerandet, Trommelfell deutlich, Finger nur am Grunde mit Spannhaut versehen, Zehen mit */, Schwimmhaut, Haftscheiben wenig kleiner als das Trom- melfeli. Larve mit linkerseits am Rumpfe gelegenem Kiemen- loch und auf der rechten Seite sich óffnender Analróhre, Zühne mit zahlreichen Zacken am Rande, linker- und rechter- seits an der Innenfläche der Oberlippe befindet sich jeder- seits nur eine Zahnreihe, Flossensaum sich weit auf den Rückenwfortseizend od ecoute 1. H. arborea Linn ?) IV.—Oberkinnlade und Gaumen bezahnt, Zunge hinten frei und schwach ausgerandet, Parotiden fehlend, Trommelfell mitunter unterscheidbar, Pupille senkrecht, Finger frei, Zehen mit vollstán- diger oder fast vollkommener Schwimmhaut. Finger- und Zehen- spitzen zugespitzt, Fersenhócker gross, schaufelförmig, mit schar- fem Hornkamm, Gaumenzähne in zwei zwischen den Choanen ste- henden, in der Mittellinie durch einen Zwischenraum getrennten Querreichen. Larven mit linkerseits am Rumpf gelegenem Kie- menloch und in der Mittellinie der Unterecke des Schwanzes sich öffnender Analröhre; Oberlippenrand grösstentheils mit Papillen be- +) Männchen zur Brunstzeit mit Schwielen an den drei ersten Fingern. Bei der Paarung umfasst das Männchen sein Weibchen um die Achsel. Laich geht in Schnüren ab. *, Männchen mit einer äusseren Schallblase an der Kehle. Bei der Paarung umfasst das Männchen sein Weibehen in der Achselgegend. Laich geht in Klum- pen ab. — 221 — setzt, nur in der Mitte bezahnt, Zähne gekrümmt, dornartig, spitz endend, ohne Zacken...........- .Genus Pelobates Wagl *). Kopf zwischen und hinter den Augen stark gewölbt, wul- stig aufgetrieben und auf den Hinterkopf mit einem fórm- lichen Auswuchse versehen; mássig grosse Augen, Zwischen- raum zwischen den Nasenéffnungen und Augendurchmesser ungefahr von derselben Lange; Metatarsalsporn gelblichbraun. Larve: Internasalraum fast doppelt so breit als der Augen- durchmesser; Sporn hellfarben........ 1. В. fuscus. aur. Scheitel flach; sehr grosse Augen, Zwischenraum zwischen den Nasenóffnungen bedeutend schmäler als der Augen- durchmesser; Metatarsalsporn schwarz. Larve: Internasalraum wenig breiter als der Augendurchmesser, Sporn dunkelfarben.. . 2. P. cultripes Cuv. V.—Oberkinnlade und Gaumen bezahnt, Gaumenzähne stehen zwischen den Choanen, Zunge hinten frei, bald mehr, bald weni- ser ausgebuchtet, Parotiswülste schmal, Trommelfell mehr oder weniger sichtbar, Pupille senkrecht, Finger frei, Zehen nur am Grunde mit Spannhäuten versehen, an den Rändern mit Hautsäu- men umgeben, Fingerspitzen schwach erweitert. Larve mit linker- seits am Rumpf gelegenem Kiemenloch und in der Mittellinie der Unterecke des. Schwanzes sich öffnender Analröhre; Zähne gek- rimmt, dornartig, spitz endend, ohne Zacken; Oberlippenrand srösstentheils bezahnt, nur gegen die Mundwinkel hin mit Papil- CMAN ESOL ES Hk amd NUN COUR VES UE .Genus Pelodytes Fitz. Körper schlank, froschartig, depress, lange Hinterbeine mit sehr kleinem Fersenhócker.. ... 1. P. punctatus Daud ?) VI.—Oberkinnlade und Gaumen bezahnt, Gaumenzáhne stehen hinter den Choanen, Zunge am hinteren Rande frei, ganzrandig, Parotiden fehlend, Trommelfell mehr oder weniger deutlich sicht- bar, Pupille rundlich, am unteren Rande in der Mitte zugespitzt; Finger frei, Zehen mit Spannháuten, Finger- und Zehenspitzen nicht erweitert. Larve klein mit in der Mitte des Bauches sich befinden- ‘) Männchen mit einer grossen Drüse auf der Oberfläche des Oberarmes und mehreren Brunsthóckern an der Innenseite des Vorderarmes. Bei der Paarung umfasst das Männchen das Weibchen um die Lenden. Der Laich bildet eine Schnur. 2) Männchen mit innerem Stimmsack und dunklen Brunstwarzen auf der Brust, in der Achselgegend, am Arm und an den Fingern; am Umkreis der Kehle, an den Zehen und am Unterleib kann sieh zur Brunstzeit ein Höckerbesatz zeigen. Bei der Paarung umfasst das Männchen das Weibchen um den Unterleib, an den Lenden. Laich geht in einer Doppelschnur ab. — 222 — dem Kiemenloch und in der Mittellinie der Unterecke des Flos- sensaumes sich óffnender Analróhre; Zahne am Rande mit zahlreichen Zacken, die dritte an der Innenfläche der Unterlippe sich befin- dende Zahnreihe, vom Mundrand an gerechnet, in der Mittellinie unterbrochen, Schnauze rüsselartig verlangert................ Genus Discoglossus Otth. Körper froschartig, Kopf flach, Hinterbeine mässig lang, Haut schlüpimiene aaa, ar nn 1. D^ pictus pU)! Vil.—Oberkinnlade und Gaumen bezahnt, Gaumenzahnreihen hin- ter den Choanen stehend, Zunge ganz angewachsen, Ohrdrüsen- wülste fehlend oder nur spurweise angedeutet, Trommefell fehlend, Pupille triangulär, Finger frei, Zehen mit Schwimmhäuten, Finger und Zehen an der Spitze nicht erweitert. Genus Bombinator Merr. Unterschenkel eben so lang oder länger als der Fuss, Finger und Zehen breit, Schwimmhäute lang; unterseits schwefel- bis orangegelb mit schwärzlichen oder blaugrauen Flecken. Larve mit in der Mitte des Bauches gelegenem Kiemenloch und in der Mittellinie der Unterecke des Schwanzes sich öffnender Analröhre; Zähne mit zahlreichen Zacken am Rande, Zahn- reihen an der Innenfläche der Unterlippe ununterbrochen... 1. B. pachypus Bonaparte °). Unterschenkel kürzer als der Fuss, Finger und Zehen schmäler als bei B. pachypus, Schwimmhäute kürzer; unter- seits stahlblau oder blauschwarz mit orange- bis zinnoberro- then Flecken. Larve unbekannt... 2. B. bombinus Linné °), VIII.—Oberkinnlade und Gaumen bezahnt, Gaumenzähne hinter den Choanen, Zunge am Hinterrande frei, ganzrandig; Trommelfell deutlich, schwache Parotiswülste, Pupille senkrecht, Finger frei, Zehen am Grunde geheftet, Finger- und Zehenspitzen nicht'erwei- GOTH a aas PP LORS c lore qe oc je MASS DEN Genus Alytes Wagl. ‘) Männchen ohne Stimmsack, zur Brunstzeit mit Schwielen an den Fingern und mit Höckerbesatz am Umkreis der Kehle, an den Rändern der Schwimmhaut und den Säumen der Zehen. Bei der Paarung umfasst das Männchen das Weib- chen an den Lenden. Laichkörner gehen einzeln ab. ?) Männchen zur Brunstzeit mit Brunstwarzen (Schwielen) an den Fingern, an den Zehen und mit Epidermiskruste am Unterarm, kein Stimmsack. Bei der Paa- rung umfasst das Männchen sein Weibchen um die Lenden. Laichkörner werden einzeln in kleinen Klumpen oder in Schnüren ausgestossen (nach Leydig). 3) Männchen mit Kehlsack und Schwielen an den Fingern und am Unterarm. Bei der Paarung umfasst das Männchen sein Weibchen um die Lenden. — 229 — Interocularraum so breit wie die Entfernung des Nasen- loches vom Auge; Vorderbein, nach vorn gestreckt, die Schnau- zenspitze erreichend, Oberarm tritt frei zutage, Handteller mit 3 Ballen, 2. Finger wenig länger als der 4. und be- deutend kürzer als der 3., Daumen am kürzesten; Hinter- bein mit der 1. Zehe die Schnauzenspitze überragend, mit dem Tibiotarsalgelenk das Trommelfell erreichend; Haut oben warzig. Larve gross, mit median am Bauche liezendem Kie- menloch und in der Mitte des Schwanzes sich óffnender Anal- rohre, Zähne am Rande mit zahlreichen Zacken, dritte, an der Innenflache der Unterlippe sich befindende Zahnreiche, vom Mundrand angerechnet, in der Mittellinie unterbrochen, Schnauze breit abgerundet.. 1. A. obstetricans Laur. '). Interocularraum breiter als die Entfernung des Nasenlo- ches vom Auge; Vorderbein, nach vorn gestreckt, das Na- senloch kaum oder nicht erreichend, Oberarm in der Haut verwachsen, Handteller mit 2 Ballen, 2 Finger merklich län- ser als der 4. und wenig kürzer als der 3., Daumen etwas länger als der 4. Finger oder beide gleich lang; Hinterbein mit der 1. Zehe das Nasenloch nicht immer erreichend, mit dem Tibiotarsalgelenk nicht bis zum Trommelfell reichend; Haut oben fast glatt. Larve unbekamnt................. 2. A. Cisternasi Bosca. Diese Bestimmungs-Tabelle, unvollständig wie sie ist, dürfte den Amphibiologen doch von einigem Nutzen sein, ebenso wie die fol- senden ausführlicheren Beschreibungen unserer achtzehn europäi- schen Arten. Nizza, Mai 1888. Citierte und bentitzte Literatur. Hier citiere ich, um Wiederholungen zu vermeiden, die Werke, in denen sich Bemerkungen über die Verbreitung unserer Fro- schlurche finden. Wo also der Leser eine im Texte in Klammern stehende Ziffer findet, wird er in diesem literarischen Nachweiser nachzusuchen haben. Die mit einem Sternchen bezeichneten Werke sind mir nur durch Citate bekannt. !) Männchen ohne Stimmsack, Schwielen fehlend. Bei der Paarung umfasst das Männchen sein Weibchen erst an den Lenden, dann um den Hals; die Paarung findet nicht im Wasser, sondern auf dem Lande statt. Der Laich geht in Schnü- ren ab und wird vom Männchen an den Hinterbeinen getragen. — 224 — 1. Bottger, Verzeichniss d. v. Hrn. Dr. H. Simroth aus Por- tugal u. v. d. Azoren mitgebracht. Reptilien u. Batrachier, in Sit- zungsber. d. k. preuss. Akad. d. Wissenschaft. Berlin. Math.-phys. Cl. 1887. S. 175. 2. Gervais, in Barker-Webb et St. Berthelot, Hist. nat. des Iles Canaries. Vol. II. Paris. 1841. 3. v. Fritsch, in Bericht üb. d. Senckenberg. Ges. 1870. S. 80. Frankfurt a. M. * 4. Camerano, Osservazioni intorno agli Anfibi Anuri del Ma- rocco. Atti R. Accad. Sc. di Torino. XIII. 5. Бойдет, Die Reptilien u. Amphibien v. Marocco. II. Abhandl- Senckenberg. Ges. XIIL Frankfurt a. M. 1883. 6. Strauch, Essai d'une Erpétologie de l'Algérie. Mém. Acad. St. Pétersbourg, VII série, t. IV, Ne 7. 7. Lallemant, Erpétologie de l'Algérie. 8. Günther, On the Reptiles collected by the Rev. Tristram in Northern Africa. Proc. Zool. Soc. London. 1859. 9. Boulenger, Catalogue of the Batrachia Salientia in the Col- lection of the British Museum. London. 1882. 10. Peters, in Sitzungsber. d. k. preuss. Acad. d. Wissenschaft. Berlin. 1880. 8. 309. 11. F. Müller, I. Nachtrag z. Katalog d. herpetolog. Samm- lung d. Basler Mus. Verhandl. naturf. Ges. Basel, VII. 1. Heft. 12. Fr. Borcherding, Ш. Nachtrag. z. Molluscenfauna d. nord- deutsch. Tiefebene. Abhandl. d. naturwiss. Ver. Bremen, X. 13. Camerano, Monografia degli Anfibi anuri italiani. Mem. R. Accad. Sc. di Torino, ser. IL. t. XXXV. 14. Boscá, Catalogue des Reptiles et Amphibiens de la Penin- sule Ibérique et des Iles Baléares. Dull. Soc. Zool. de France, 1880. Paris. 15. Sequeira, Distribucao geographica dos Reptis em Portugal. Boletim da Sociedade de Geographia de Lisboa, VI ser., Ne 6, 1886, p. 261. Lisboa. 16. Lopez Vieira, Catalogo dos Amphibios e Reptis de Por- tugal, in Relatorio do Professor de Zoologia. Coimbra. 1887. 17. Seoane, On two Forms of Rana from N. W. Spain. The Zoologist, 1885. Vol. IX. — 225 — 18. Machado, Erpetologia hispalensis, in Revista di Ciencias, Literatura y Artes. IV. Sevilla. 1859. 19. Rosenhauer, Die Thiere Andalusiens. Erlangen. 1856. 20. Steindachner, Amphibien, in Reise d. österreich. Fregatte Novara. Zoolog. Theil. I. Bd. Wien. 1867. 21. Dôtiger, Beitr. z. Kenntn. d. Reptilien u. Amphibien Spa- niens u. d. Balearen. Abhandl. Senckenberg. naturforsch. Ge- sellsch. XII. Frankfurt a. M. 22. Bosca, Exploracion herpetologica de la Isla de Ibiza. Anal. de la Soc. Esp. de Hist. Nat. XII. Madrid. 1883. 23. lüsso, Hist. nat. des princip. product. de l'Europe méri- dionale, Vol. Ill. Paris. 1826. 24. Lataste, Essai d'une faune herpétologique de la Gironde. Act. Soc. Lin. de Bordeaux, Vol. XXX. 1876. 25. Lesson, Cat. d'une faune du dép. de la Charente-Inférieure, Ibidem, Vol. XII. 1841. 26. Beltremieux, Faune du dep. de la Charente-Inférieure. Acad. de la Rochelle. Sect. Sc. Nat. 1862—63. La Rochelle. supplément, 1870. | 27. de Rochebrune, Cat. d'une partie des animaux vivant dans le dép. de la Charente. Act. Soc. Linn. de Bordeaux. XII. 28. Mauduyt, Herpétologie de la Vienne. Poitiers. 1844. 29. 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An der Verbindungs- stelle des Beckengürtels mit der Wirbelsáule ragt letztere mit ihren Querfortsätzen stark vor und von da ab senkt sich die Rücken- AU OPI Sek fläche nach hinten ziemlich rasch. Der Kopf ist ziemlich platt, ge- wohnlich breiter als lang, dreieckig, mit zugerundeter, bald kur- zer und zugleich mehr gerundeter und breiterer, bald verlangerter und mehr zugespitzter Schnauze; die Seitentheile des Kopfes sind in jenem Falle mehr schief nach aussen und unten geneigt, in diesem Falle aber ziemlich steil abfallend, in der Zügelgegend merklich vertieft und oben durch die mehr oder weniger deutlich markirte Schnauzenkante von der Kopflläche abgegrenzt. Der schma- le Interpalpebralraum ist von oben her gesehen, leicht concav oder furchenartig vertieft; diese Vertiefung setzt sich auf den Rücken fort und lässt sich hier längs der Wirbelsäule meistens sehr gut erkennen. Die grossen Augen springen stark hervor, die Pupille ist „rundlich“ mit winkelig eingeknicktem unteren Rande, in der Verengerung nimmt die Pupille ein anderes Aussehen an, indem sie vorn eine Andeutung von einem Winkel zeigt, oben einen schwach bogenförmig gekrümmten Rand erhält, hinten ihre Abrundung zum Theil beibehält und unten einen Rand aufweist, der, ohne seinen gebogenen Verlauf aufzugeben, eine stumpfwin- klig gebrochene Linie darstellt. Somit ist die Pupille weder rund noch stellt sie die Rautenform dar, sondern ist eher von dreiecki- ser Gestalt mit bogenförmig abgerundeten Rändern, also etwa ein sphärisches Dreieck. Licht und Dunkelheit, sowie auch psychische Affekte üben Einfluss auf die Form, welche die Pupille annimmt; namentlich infolge von Gemiithsbewegungen scheint die Pupille sich zu erweitern und zu verengern, denn bei den augenblicklich vor mir sitzenden Thieren unter genau denselben Bedingungen ist die Pupille bei dem einen eher kreisförmig, stark erweitert, mit einer deutlich ausgeprägten Einknickung am unteren Rande, bei dem anderen aber verengt und die Form eines sphärischen Dreieks zei- send. Eine Einknickung am oberen Rand, wie man es erwarten sollte, wenn die Pupille die Rautenform annehmen würde, habe ich nie zu sehen vermocht. Der Raum zwischen den Augenhügeln ist in der Regel schmäler als das Lid und -gewöhnlich um die Hälfte kleiner als der Abstand des vorderen Randes des Nasenlo- ches vom Auge und erreicht in einigen Fällen die halbe Länge des Augendurchmessers; in anderen Fällen beträgt der Interpalpe- bralraum weniger, was namentlich, wie es scheint, bei den männ- lichen Individuen der Fall zu sein pflest, oder mehr als die halbe Entfernung vom Auge bis zum Nasenloch. Das Nasenloch ist län- glich, eiförmig, mit schwach erhabenem Rande; je nachdem, ob man eine kurz- oder langschnäuzige Form von R. esculenta vor о aci sich hat, erscheinen die Nasenóffüungen bald mehr, bald weniger von der Schnauzenspitze entfernt; gewöhnlich ist die Entfernung des Nasenloches von der Schnauzenspitze etwas geringer als die- jenige zwischen Nasenloch und Auge. Das rundliche, beinahe kreis- förmise Trommelfell ist im Durchmesser stets kleiner als der Augen- durchmesser; über und hinter demselben zieht sich ein vom obe- ren Augenlide ausgehender bogenformiger Wulst, dessen in der Regel mächtig vortretender, längs der Rückenseiten sich hinziehen- der und somit die hückenregion von den Leibesseiten scheidender Ast sich bisweilen noch über der Wurzel der Hinterbeine erken- nen lässt; dieser Wulst kann entweder schmaler oder breiter als das obere Lid sein, oder aber mit letzterem die gleiche Breite ha- beu. Ausser diesem seitlichen Drüsenwulst kommen bei unserem Thiere noch andere hinzu und zwar eine kurze, vom Mundwinkel an deutlich sichtbare, aber gewöhnlich davor, etwa unter dem Trommelfell anfangende und meistens bereits über der Ansatzstelie der Vorderbeine endende Drüsenleiste; beim Männchen umsäumt ein Wulst den hinteren Umfang der Schallblase, beim Weibchen aber zieht er sich meistens in ziemlich gerader Richtung unter- halb des Trommelfells hin und erscheint bei beiden Geschlechtern über den Wulzeln der Vorderbeine eingeschnürt zu sein. Eine dritte Drüsenleiste kann mit der zuletzt erwähnten in Berührung treten und eine kurze Strecke fast parallel mit den oberen lateralen Längswülsten den Leibesseiten entlang verlaufen, ohne jedoch die Hinterbeine zu erreichen; in der Rumpfmitte geht diese Drüsen- leiste in der Regel in eine Hautfalte über. Die grosse, längere als breite, vorn verschmälerte, nach hinten zu erweiterte und hier stark ausgerandete zweilappige Zunge ist in ihrem hinteren Theile ganz frei und herausklappbar; die Lap- pen variiren sehr in Betreff ihrer Länge und Form, scheinen jedoch keine Kennzeichen für Varietäten abzugeben. Die Form, Lage und Grösse der inneren Nasenöffnungen ist gleichfalls nicht immer die nämliche: bald ist die Oeffnung nahezu kreisfórmig, mehr nach vorn gelegen und gross, oder aber kleiner, bald elliptisch, sehr eng, weit nach hinten serückt und weniger deutlich sichtbar. Zwi- schen diesen Oefinungen sitzen zwei etwas schief gestellte, mitun- ter bogenfórmis gekriimmte, in der Mitte nicht zusammenstossende, obschon zuweilen nahe an einander gerückte Gaumenzahngruppen; die Zähne sind im Leydig'schen Anurenwerke (Taf. Ш, Fig. 20. Taf. IV, Fig. 41) abgebildet; sie sind ziemlich hoch, namentlich erscheint ihre zweispitzige Krone lang ausgezogen, drei bis vier № 2. 1889. 17 — 246 — : . an der Zahl in jeder Gruppe und entweder zu einem Häufchen zusammengedrängt, oder auseinandergerückt und quergestellte Rei- hen bildend. Die Vorderbeine, nach vorn an den Kopf angelest, erreichen in der Regel mit der Wurzel des 1. Fingers die Schnauzenspitze. Der 3. Finger ist der längste, dann folgt der 4. und der 1.; der 2. ist in der Regel kürzer als der 1., so namentlich beim Weibchen, oder aber gleichlang mit diesem und nur in seltenen Fallen erweist sich der 1. Finger um eine Kleinigkeit kürzer als der zweite. Der 1. Finger hat unten bei beiden Geschlechtern einen Ballen; am Handteller sind zwei kleine Hervorragungen sichtbar; die Hocker an den Beugestellen der Finger springen mehr—so bei Individuen aus Marokko—, oder weniger stark hervor. Am 2. und 3. Finger, namentlich am Innenrande, ist ein Hautsaum vorhanden, der als Spur einer Schwimmhaut betrachtet werden kónnte. Die Lange der Hinterbeine ist variabel, in den meisten Fallen sind dieselben sehr lang und erreichen oder überragen, wenn sie nach vorn gestreckt werden, mit dem tibiotarsalen Gelenk den Vorderrand der Augen, in anderen Fällen erreichen sie die Nasenlócher oder nur das Trommelfell. Die Zehen nehmen von der 1. zur 4. rasch an Länge zu, während die 5. Zehe nur wenig kürzer als die 3. ist; sie sind mit derben, vollkommenen, obschon am Innenrand der Zehen etwas kürzeren Schwimmhäuten verbunden; an den vier kürzeren Zehen ist die Schwimmhaut insofern vollkommener, indem sie sich etwas weiter gegen die Zehenspietze erstreckt, als es an der längste Zehe der Fall zu sein pflegt; Subarticularhöcker sind vorhanden. Der bisweilen ziemlich harte Fersenhöcker ändert sehr in Gestalt und Grösse ab und wird bis zur Auffindung von besseren Merk- malen bei der Unterscheidung von den Formen der Esculenta in erster Linie berücksichtigt; bald erscheint er als eine grosse, wulstartige oder zusammengedriickte, mit stumpfem oder scharfem Rande versehene, halbmondfórmise, öfters aufrechtstehende und in diesem Fall schaufelförmig aussehende Prominenz, bald aber stellt er eine unansehnliche, ziemlich breite oder im Gegentheil zusam- mengedrückte und manchmal wie plattgedriickte Erhabenheit dar; diesem Fersenhöcker gegenüber, etwa zwischen der 4. und 5. Zehe befindet sich eine kleine Hervorragung oder nur eine Spur dersel- ben, welche nur durch ihre helle Farbe erkennbar ist und als äusseren Metatarsaltuberkel bezeichnet wird. Die Haut ist oben entweder glatt, spiegelglänzend, oder uneben runzelig und rauh, matt und mit mehr oder weniger zahlreichen Su ON ae kleinen und grossen Warzen besetzt. In vielen Fallen sind diese Warzen, namentlich oberseits am Unterschenkel, sowie auch am Hinterrücken mit dunklen Höckerchen am Gipfel versehen; unter- seits an der Fusswurzel sind diese Hocker hell und glänzend.’ Die Haut der Unterseite ist runzlig am Bauche, chagrinirt am Ober- schenkel und ziemlich glatt und glänzend an der Kehle und am Unterschenkel. Färbung und Zeichnung. Varietäten. Hinsichtlich der Färbung und Zeichnung findet sich bei R. escu- lenta viel Abwechselung, im allgemeinen aber prädominirt oben Grün in den verschiedensten Nuancen vom Grüngelb an bis zuw Olivengrün, doch findet man auch hellbraune, ins Rostfarbene übergehende und wieder eher graue oder dunkelbraune Stücke vor, deren Bestimmung für den Laien wohl einige Schwierigkeiten bie- ten dürfte. Die Farbe der Unterseite ist nach Alter und nach Stand- ort sowie Jahreszeit ebenfalls manchen Verschiedenheiten unter- worfen: in den meisten Fällen ist sie weisslich, grauweiss und gelblich, in selteneren Fällen ist sie mit einem schwach röthlichen Anfluge versehen oder dunkel gefleckt. Weniger häufig und vor- zugsweise im Süden verbreitet sind die oberwärts fleckenlosen und ziemlich gleichmässig grün gefärbten Wasserfrüsche; in der Regel sind Rücken und Leibesseiten dunkel gefärbt und marmorirt. Dun- kle Streifen kommen ebenfalls vor, sind aber wohl mit wenigen Ausnahmen auf die lateralen Drüsenwülste beschränkt; die Wülste können aber auch von hellerer Farbe sein als der Untergrund. Ein ziemlich schmaler heller Streifen zieht sich gewöhnlich längs des Rückgrates hin. Ueber und hinter dem Trommelfell, über der Wurzel und am Anfang der Vorderextremitäten sind dunkle Flecken und Streifen vorhanden; der sogenannte Supratympanalfleck ist schwach angedeutet und kann fehlen; er erreicht wohl nie die Ausdehnung und hat nicht eine dreieckig ausgezogene Form wie beim braunen Frosch. Beständiger scheint der dunkle Streifen am Ursprung der Vorderbeine zu sein. Die Vorderbeine sind oberwärts deutlich oder nur spurweise gefleckt, die Hinterbeine sind oben in der Regel dunkel quergebändert, oder mit grossen Flecken be- setzt, welche die Neigung zeigen sich der Quere nach aneinander zu reihen und zusammenzufliessen. Die schwarze Marmorirung auf den Hinterbacken und in den Weichen kann mehr oder weniger lebhaftes Gelb einschliessen. Metallglanz, so Gold- und Kupferschil- 17* — 245 — ler kommt an verschiedenen Körperpartien in ziemlich grosser Ausdehnung vor, namentlich an den Wülsten, am Lid, am Trom- melfell, am Hinterrücken und an den Hinterbeinen; die Vorderbeine können ebenfalls oberseits wie mit Goldpulver bestreut erscheinen. Perlmutterglanz findet sich an der Unterfläche des Körpers vor.— Die Iris ist auf goldgelbem Grunde mit Schwarz besprengt und mit pigmentfreiem, hellgelbem metallischglänzendem Reif, welcher die Pupille umgiebt, versehen. R. esculenta tritt in vier Hauptformen auf, welche bald als Varietäten oder gar als Arten aufgefasst werden. Obschon es nicht zu leugnen ist, dass einige dieser Formen in ihren Extremen ziem- lich auffallende Verschiedenheiten zeigen, ist eine scharfe Abgren- zung derselben wohl nicht möglich. Wasserfrésche aus einem be- schränkten Ländergebiete, oder im Gegentheil aus entfernt von ein- ander liegenden Ländern stammend, lassen sich allerdings meistens leicht in Varietäten scheiden, schwieriger aber gestaltet sich die Varietätenabtrennung, sobald umfassende Untersuchungen bei Zu- erundelegung eines hinreichenden, aus aller Herrenländer stammen- den Materials angestellt werden und Uebergansformen sich darin vorfinden, die die Varietütengrenzen hinfällig machen und die Diag- nosen über den Haufen werfen. Die europaischen, von den Fachgenossen anerkannten Formen sind: ty picea Blgr. *), Lessonai Cam. *), hispanica Micha- hell. *) oder Perezi Seoane *) und fortis Вт. (=? ridibun- dia Pall)... '*) Boulenger, On the Existence oftwo Kinds of Aquatic Frogs in North Germany, in The Zoologist, 1884, p. 229. Böttger, in Zoolog. Garten, 1885, S. 237. Wolter- storff, Unsere Kriechthiere und Lurche. Halle a. S. 1888. ?) Camerano, Recherches sur les variations de la Rana esculenta, in Assoc. franc. pour l'avancement des sc. 1880, p. 680; Monografia degli Anfibi anuri ita- liani, l. e. Boulenger, On the Origin of the Edible Frog in England, in The Zoo- logist, 1884; Notes on the Edible Frog in England, in Proc. Zool. Soc. of London, 1884, p. 573. 3) Isis, XXIII. S. 160. Schreiber, Herpetologia europaea, S. 118. Bonaparte, leonografia della Fauna italica, Il. *) Seoane, On two Forms of Rana from N. W. Spain, in The Zoologist, 1885. Böttger, in Sitzungsber. d. Е. preuss. Akad. d. Wiss. Berlin, 1887. S. 179. 5) Boulenger, op. cit. in Proc. Zool. Soc. of London, 1885, p. 666. Böttger, in Zoolog. Garten, 1885, S. 287. Wolterstorff, op. cit. Pallas, Reise durch verschied. Prov, d. Russ. Reichs, L, p. 458; Zoografia rosso-asiatica, III, p. 7. (R. cachin- nans). Eichwald, Fauna caspio-caucasia, p. 126 (В. cachinnans), Pflüger, in Arch. f. Physiologie, XXIX, S. 67. XXXII, S. 522 (В. esculenta var..—Ob die fortis zu ridibunda Pall. oder Bedriagai Camerano gehürt, erfordert erneute Vergleichung; russische Ridibunda liegen mir nicht in genügender Menge vor. SONORO — Die erste und am weitesten verbreitete Form umfasst die vor- nehmlich grünen, an den Körperseiten. und auf den Hinterbacken schwarz und gelb geflekten Stücke mit ziemlich srossem Fersen- hócker. Die Farbung der Oberseite ist sehr mannigfaltig; sie kann von Grüngelb einerseits durch Grass-, Blau- und Dunkelgrün ins Oli- venfarbene, anderseits durch ein Griinlichgrau oder Röthlichgrau ins Bräunliche, so ins Rost- oder Kastanienfarbige, ja selbst bis zum Schwarzbraun abändern. Die Drüsenwülste theilen die Rückenfläche in eine breite Dorsalzone, welche ihrerseits meistentheils durch eine helle Vertebrallinie in zwei Felder zerlegt wird, und in zwei Lateral-Zonen ein; in selteneren Fällen heben sich diese Wülste durch ihre Farbe vom Grunde nicht ab, meistens sind sie bei grün sefärbten Exemplaren entweder etwas heller als der Grund, mehr ins Gelbe ziehend, oder bräunlich und braun, gold- oder kupfer- glänzend; bei den eher braun kolorirten Stücken sind sie bald hel- ler oder dunkler als der Untergrund, bald dunkelgrün, hellgriin, ja selbst gelblich, oder aber sie treten nur durch ihren Mettal- slanz schärfer hervor. Auch sind diese Wülste nur selten dunkel gefleckt, sondern nur an ihren Aussenseiten von Flecken oder Säu- men begleitet. Die Vertebrallinie kann hellblau, hellgrün, gelblich oder weisslich erscheinen, oder auch gänzlich fehlen. Bisweilen bleibt die Riickenzone ungefleckt, gleichmässig grün, wobei nur an den Rumpfseiten gegen die Hinterbeine hin und auf den Hinterbei- nen dunkle Zeichnungen, oder deren Spuren zutage treten (vergl. Titelblatt bei Rösel, op. cit. und Taf. XV, in Daudin's, Hist. nat. Rain., Gren. Crap.). Derartige einfórmig kolorirte Stücke mögen selten sein, denn meistens werden als ungefleckte Esculenta solche bezeichnet, bei denen nur der Vorderrücken frei von Flec- ken bleibt. Ueberhaupt scheint die dunkle Zeichnung sich haupt- sächlich an den hinteren Körperregionen zu koncentriren, dann aber auch an den Flanken, so namentlich gegen die Ansatzstellen der Hinterbeine hin; erwáhnenswerih ist ebenfalls, dass bei der typica an diesen Stellen und auch auf der Hinterseite der Ober- schenkel die Zwischenräume zwischen den dunklen Flecken gelb gefärbt sind. Hinsichtlich der Zeichnung zeigt diese Form ebenfalls eine überaus grosse Veränderlichkeit, doch bei genauer Untersu- chung eines hinreichenden Materials ist die Möglichkeit vorhanden, sich rasch zu orientiren, wenn man in der oben geschilderten Weise die Rückenfláche des Thieres in Zonen und Feldern ein- theilt. Die Dorsalzone ist zu beiden Seiten der meistens vorhan- denen hellen Vertebrallinie mit mehr oder weniger zahlreichen, — 250 — zuweilen rundlichen dunklen, nahezu schwarzen Flecken von ver- schiedener Grösse besetzt, die namentlich am Hinterrücken hervor- treten und bald in geringer Zahl—8 bis 12—bald in grüsserer Menge unregelmässig zerstreut sind und mitunter goldglänzend er- scheinen (Vergl. Taf. I, Fig. 3 bei Lessona op. cit, В. escu- lenta typica bei Boulenger, in Proc. Zool. Soc. of London 1884, pl. LV, fig. 5, В. esculenta, in Bonaparte’s Iconografia, die Abbildungen bei Sturm, Schlegel, Bechstein und Taf. XII, bei Rösel). Die Drüsenwülste und namentlich die Vertebrallinie bleiben in der hegel ungefleckt; erstere erscheinen nach aussen hin von schwarzen Flecken oder Fleckenbinden begleitet oder umsäumt; dieser Saum oder diese Flecken greifen höchstens auf die Rand- partie des Wulstes über, nach aussen aber breitet sich in der Re- sel diese dunkle Zeichnung aus und bildet schnörkelartige Fisuren, seschlängelte Linien, Ringe und Augenflecken, wodurch die Rumpf- seiten ein mannigfaltig gezeichnetes Aussehen erhalten. Diese oft- mals ausgeprägte Marmorzeichnung kann übrigens bis auf einige Flecken redueirt, und in vielen Fällen von einer fleckenlosen oder spärlich sefleckten Zone unterbrochen sein, welche genau ebenso wie der Rücken gefärbt sein kann; auch gegen den Bauch zu blei- ben nur Wolkenflecken bestehen, dagegen hebt sich die dunkle Zeichnung vor der Insertionsstelle der Hintergliedmassen vom gel- ben, ja sogar tief gelben Grunde sehr scharf ab. Das Gelb kann sich auch nach vorn hin ausbreiten und hier die dunklen Flecken amsäumen und die Maschen des dunklen Netzwerkes, oder aber die ungefleckte Mittelzone an den Rumpfseiten ausfüllen. Die Dor- salflecken können aber auch zwischen der Vertebrallinie und den lateralen Wülsten mehrreihig auftreten und dazwischen noch Raum für kleinere dunkle Flecken lassen; in diesem Fall sind auch die Rumpfseitenflecken zahlreicher und können die ungefleckte Mittel- zone gänzlich verdrängen, nur schmale Zwischenräume übrig las- send, welche insbesondere gegen die Hinterbeine hin, schön orange kolorirt zu sein pflegen. —Ausser diesen Zeichnungsvarietäten gibt es noch Individuen, die wie gestreift und gebändert aussehen *); jederseits von der hellen, sei es grünen oder gelblichen Vertebral- linie tritt die braune Grundfarbe in Form von Binden auf, welche mehr oder weniger ausgeprägte dunkle Flecken enthalten und nach *) Fig. 1 auf Taf. I, in Camerano's Monografia degli Anfibi anuri italiani, 1. e. Ausser dieser Abbildung vergleiche man auch diejenigen bei Krynicki (Bull. de Mos- cou, 1537, № 3, pl. Il), bei Lessona, op. cit, v. Reider und Hahn (Fauna boica) und bei Schlegel (De Dieren van Nederland). PAGE — aussen hin von den hellfarbigen, srünen oder gelblichen, öfters dunkel umsáumten Drüsenwülsten begrenzt erscheinen. Gegen den Bauch hin wird die braune Färbung, sowie auch die dunklere Zeichnung heller und gegen die Wurzeln der Hintergliedmassen mengt sich Gelb bei. Die gelbe Farbe scheint überhaupt bei der „typischen Form“, mit wohl wenigen Ausnahmen, sowohl vor der Insertion der Hinterbeine und am Oberschenkel, als auch auf den Hinterbacken reichlich aufzutreten. Die Hinterseite des Oberschen- kels scheint selten spurweise dunkel und weisslich marmorirt zu sein, in der Regel ist hier ein buntes Dessin vorhanden, das aus einem Gemisch von Dunkelbraun, Schwarz, Fleischfarben, Gelb und Grau besteht. Individuen, deren Hintergliedmassen gänzlich flecken- los, oder fein dunkel genetzt erscheinen (vergl. Fig. 1 bei Les- sona) sind mir noch nicht zu Gesicht gekommen; alle mir vor- liegenden Stücke sind vielmehr der Quere nach dunkel gebändert oder haben Flecken (vergl. die Fig. bei Schlegel und v. Reider und Hahn, op. cit.), welche in der Regel eine Neigung zeigen quere Binden zu bilden, die namentlich auf der Oberseite des Un- terschenkels zur Geltung kommen. Am Oberschenkel und zwar mehr nach hinten zu, vereinigen sich gewöhnlich die zwei bis drei Querbinden oder zu Querbinden erweiterten Flecken, welehe die Oberfläche zieren, mit dem Netzwerk, das die Hinterseite des Ober- schenkels überzieht; am Unterschenkel zähle ich oben zwei bis drei dunkle Querbänder, von denen zwei lang und breit sind und da- zwischen können, namentlich nach unten zu, kurze Bänder oder Flecken liegen. Die Fusswurzel ist drei bis vier Mal quergebän- dert und die Zehen tragen gleichfalls Spuren von Querbandern. bei den stark gefleckten Exemplaren sind die Zwischenräume zwi- schen diesen Binden sehr schmal und können nach unten zu der Länge nach mit einander sich vereinigen und von tief schwarzen runden Flecken und Punkten begleitet werden. Je intensiver das Thier am Rücken sefleckt ist, umso auffallender treten die Flecken an den Vorderbeinen hervor und zeigen manchmal, so am Unte- rarm, eine Neisung Querbinden zu bilden. Der Schnauzenkante entlang verläuft ein dunkler Streifen, der aber bei weniger inten- siv gefleckten Stücken fehlen kann; dasselbe gilt auch für den sogenannten Supratympanalstreifen; etwas beständiger erweist sich die, wenn auch nur spurweise angedeutete dunkle Umsäumung oder Fleckenreiche am oberen Kieferrande und deren Fortsetzung bis zum Vorderbein, sowie ein länglicher dunkler Fleck, welcher an der Wurzel der Vordergliedmassen sich befindet. Zwischen dem — 252 — dunklen Saum am Oberkiefer und dem Streifen längs der Schnau- zenkante tritt eine grüne oder bräunliche Zone hervor. Die Lider erhalten dunkle und metallglänzende Punkte und Flecken; die Stirn ist selten und meist nur gegen die Lider zu gefleckt. Die Lider, das grüne oder braune, in der Regel dunkel pigmentirte Trom- melfell, ferner die Hinterbeine und der Hinterrücken zeigen bis- weilen einen sehr ausgesprochenen Gold- oder Kupferglanz. Die Körperunterseite ist milchweiss, gelblich, grauweiss oder rosa über- flogen, in der Regel mit Ausnahme der Bauchseiten, wo, beiläufig bemerkt, Perlmutterglanz zutage treten kann, ferner der Kehlseiten und der Hinterbeine, ungefleckt, oder aber mit mehr oder weni- zer deutlichen runden Flecken und Punkten besetzt. Die Schwimm- haute und die Sohlen können sehr dunkel gefärbt sein und nur an den Gelenkhöckern und am Fersenhöcker kommt die helle Far- be zum Vorschein. Die Jungen sind insofern von den Alten ver- schieden, als sie heller, gewöhnlich hell- oder grau-grün, seltener bräunlich kolorirt und weniger stark dunkel sezeichnet, meistens nur punktirt sind.— Das Hinterbein, nach vorn gestreckt, ragt mit dem tibiotarsalen Gelenk gewöhnlich über das Auge hinaus und kann das Nasenloch, oder sogar die Schnauzenkante erreichen; Unterschenkel ebenso lang oder etwas länger als der Oberschenkel. Schwimmhaut entweder bis an die Wurzel des Endgliedes der läng- sten Zehe reichend, und von da ab als Saum bis zur Zehenspitze sich erstreckend, oder die Wurzel des Endgliedes nicht erreichend; an den übrigen Zehen kann die Schwimmhaut beinahe bis zur Spitze des letzten Gliedes reichen. Fersenhöcker ziemlich gross, kräftig entwickelt, in der Regel nach hinten zu allmählich höher werdend und mehr oder weniger deutlich, namentlich aber gegen den Rand hin zusammengedrückt; entweder mit breiter Basis und mit abgestumpftem, meist bogenförmigem Rande und gegen die Sohle hin sich mit seiner inneren Fläche anlehnend, oder aber aufrecht stehend und in diesem Fall mit etwas schärferer Kante versehen; seine Länge erreicht in den meisten Fällen fast die halbe Länge der innenzehe, vom Fersenhöcker an gemessen, oder gleicht genau oder beinahe der Entfernung zwischen diesem Hocker und dem náchstliezenden Subarticularhócker ‘). Die Haut ist mit mehr 1) Nach Boulenger (Proc. Zool. Soc. London, 1885, р. 668) soll die Länge des Fersenhückers gewöhnlich den Abstand zwischen diesem Hicker und dem Subarti- culartuberkel überragen. Wolterstorff (op. cit.) fügt dem hinzu. dass die Fersen- 2 höckerlänge ; bis 5 der kleinsten Zehe beträgt. — 258 — oder weniger dicht stehenden grösseren Warzen besetzt oder fein chagrinirt; auch fast glatt. Die lateralen Wiilste sind breit und flach oder schmal und stárker hervortretend; sie erreichen wohl nur ausnahmsweise die Breite des Lides.—Totallänge eines Männ- chens aus Heidelberg 74 mm., Kopflänge 26, Kopfbreite 27.5, Vorderbein 32, Hinterbein 118.5, Oberschenkel 35, Unterschen- kel 35.5, Fusslänge, vom äusseren Metatarsaltuberkel an gemes- sen, 38, Innenzehe 9.5, Länge des Fersenhöckers 4, dessen Höhe nicht ganz 2 mm. Totallänge eines Weibchens aus Heidelberg 76.5, Kopflänge 26.5, Kopfbreite 27, Vorderbein 42, Hinterbein 130, Oberschenkel 38, Unterschenkel 38.5, Fusslänge 41, Inneuze- he 10.5, Länge des Fersenhöckers 4.5, dessen Hohe 2 mm.— Man kennt diese Form aus Deutschland, Dänemark, Süd-Schweden, Russland, Frankreich, Italien, Oesterreich-Ungarn, Corsika und aus der Schweiz. An die soeben beschriebene Grundform schliesst sich nun eine in Italien, am Rhein (Offenbach a. M., Schierstein bei Wiesbaden), obwohl ziemlich selten, und in England (Stow Bedon und Scoulton in Norfolk, Foulmire fen in Cambridgeshire) vorkommende kleinere Form mit kurzen Hinterextremitäten an, bei welcher der Fersen- höcker sehr stark entwickelt erscheint; es ist die Lessonai Cam. (Vergl. die Abbildungen bei Boulenger (Proc. Zool. Soc. London 1884, pl. LI, fig. 1, 2 und in Camerano's Monografia degli An- fibi anuri italiani). Die Farbung ist auch hier sehr wandelbar; bei den meisten untersuchten Italieniern ist die Oberseite hell gras- grün, gelblich, bláulich-graugrün gefärbt mit schwarzbraunen oder schwarzen, mitunter ziemlich regelmässig gestellten, aber unregel- mässig begrenzten oder verloschenen Flecken, zwischen welchen eine helle Vertebrallinie sich hinzieht. Die gleichfalls hellen oder ungefleckten, nur von: schwarzen Flecken begleiteten seitlichen Längswülste trennen die dunklere Rückenregion von den etwas helleren, mit dunklen runden Flecken oder schnörkel- und deltaför- migen Figuren besetzten Leibesseiten. Der Schnauzenkante entlang, am Kinnrand und an den Wurzeln der Vorderbeine sind dunkle Streifen bald mehr, bald weniger intensiv ausgepräst; die Vorder- beine sind mit dunklen Makeln, die Hinterbeine mit quergestellten breiten Binden und die Kopfoberseite, sowie der Rücken mitunter mit zahlreichen dunklen Punkten besetzt. Die gelbliche oder weiss- liche Unterseite ist fleckenlos oder wenig dunkel gefleckt. Neben diesen gefleckten Individuen (var. maculata und punctata Cam.) treten auch hellfarbene, nur oben spurweise auf den Hin- — 254 — terbeinen und in der Inguinalgezend gefleckte (var. immacula- ta Cam.), oder solche Exemplare auf, deren grasgrüne Rücken- zone drei Mal der Länge nach gebändert erscheint; den Leibessei- ten entlang zieht sich ein hellgriines Band hin, das oben von einer dunklen, den Drüsenwulst begrenzenden und gewissermassen als Fortsetzung des Streifens an der Schnauzenkante aufzufassenden Binde umsäumt wird; nach unten zu wird es gleichfalls von einem schwarzbraunen Streifen begrenzt, der vom Kieferrand anfangend, sich bis zu den Ansatzstellen der Hinterbeine fortsetzt. Auch kom- men olivenfarbene und bronzebraune Stücke vor, die am Rücken schwarz gefleckt, an den Rumpfseiten marmorirt und mit einer schwachen ungefleckten Longitudinalzone versehen sind; ihre seitli- chen Drüsenwülste sind hell, die Vertebrallinie gelblich oder blass- erün. Von der Schnauzenspitze durch das Nasenloch zieht sich bis gegen das Auge hin ein schwarzer Streifen, der hinter dem Auge nach abwärts in schiefer Richtung sich fortsetzi; der Oberkiefer- rand ist gewöhnlich schwarz umsäumt, das Trommelfell kastanien- braun; die Hinterbeine weisen oberwärts unregelmässig gestellte Querbinden auf, die Schenkel nach rückwärts zu und die Hüften- segend sind abwechselnd lebhaft selb oder orange und schwarz gefleckt.—Das mir aus Schierstein vorliegende Weibchen ist am Rücken auf grünlichgrauem Grund spärlich schwarzbraun gefleckt, nur gegen die Rumpfseiten hin und am Oberschenkel hinten treten die Flecken etwas schärfer hervor; die dunkle Streifung längs der Schnauzenkante, ferner diejenize hinter dem Trommelfell und an der Wurzel des Vorderbeines ist ebenfalls gut sichtbar, während diejenige an der Kinnlade weniger deutlich ausgeprägt erscheint. Die Wülste sind etwas lichter als der Untergrund, die Vertebral- linie bläulichgrün. Unterseits ist das Thier auf gelblichem Grunde spärlich gefleckt, während bei einem Männchen aus Offenbach a. M. die Bauchfiäche dicht mit Flecken besetzt ist und die Drüsenwülste sich dureh bronzebraunen Anflug und äussere Umsäumung von der kastanienbraunen Grundfarbe deutlich abheben; eine helle Verte- brallinie tritt hervor und etwa ein Dutzend grösser schwarzbrauner runder Flecken zieren die Rückenfläche. An den Rumpfseiten ist eine lichtbraune Zone vorhanden, umgeben von dunklen schnörke- lartigen und zusammenfliessenden Figuren; mehrere bronzebraune warzenartige Erhabenheiten begleiten von Aussen die lateralen Wülste und sind ausserdem auf dem hinteren Theile des Rückens sichtbar. Am Oberschenkel in den Maschen des dunklen Netzwer- kes kommt Gelb oder Orange zum Vorschein; es sind sowohl beim — OR Männchen, als auch beim Weibchen am Unterschenkel und an der Fusswurzel zwei spurweise angedeutete Querbänder vorhanden. Allem Anscheine nach sieht dieses Männchen aus Offenbach der var. sylvatica Koch äbnlich.—Das Hinterbein, nach vorn an den Kórper angelegt, mit dem tibiotarsalen Gelenk entweder das Trom- melfell erreichend (Weibchen), oder dasselbe etwas überrasend, wie es nach Boulenger bei den englischen männchen Individuen der Fall sein soll; bei den mir vorliegenden Männchen aus Novara, die ich der Güte des Prof. Camerano verdanke, ferner bei denjeni- sen aus Offenbach a. M. und aus Schierstein bei Wiesbaden er- reicht das Hinterbein mit dem unteren Gelenk des Unterschenkels den Vorderrand des Auges. Unterschenkel in der Regel merklich kürzer als der Oberschenkel. Fuss im Verhältniss zum Ober- oder Unterschenkel lang. Die Schwimmhaut reicht entweder bis an die Wurzel des letzteren Gliedes der längsten Zehe oder etwas darü- ber hinaus und bis etwa zur Spitze der übrigen Zehen, oder nur bis zum vorletzten Gliede der längsten Zehe, wie es bei meinen italienischen Lessonai der Fall ist. Fersenhöcker sehr gross, seitlich zusammengedrückt, schaufelförmig mit bogigem, ziemlich scharfem Rande, stark vorstehend und namentlich in der Mitte sehr hoch, stets, wenn auch nur um ein Geringes, länger als die Hälfte der Innenzehe, vom Fersenhöcker an gemessen; am stärksten ent- wickelt erscheint er bei der englischen Lessonai, denn seine Länge beträgt 4, 5 und 6 mm. bei Exemplaren, deren Innenzehe, in der angegebenen Weise gemessen, 7, 7.5 oder 9 mm. misst; etwas kleiner ist er bei den italienischen und am schwächsten ent- wickelt bei den deutschen Individuen. Haut slänzend, ganz elatt oder durch warzenartige Erhabenheiten oft mehr oder weniger rauh. Laterale Driisenwiilste schmäler als das Lid. England. Italien. Deutschland. ? 9 3 ó E mm. mm. mm. mm. mm. ЕЕ ers ор а 68 64 58 51 65 КОР 5 соброос t 23 21.5 18705105022 ОО о бобов 23 290 cineca 19 1051 22-0 ООО Lee 34 32 29221529 Oberschenkel®.. RP Eee" 27 27 24: 21 26 Unterschenkel ........... 26 27 24 22 27 Brusslansey Yen...) 000: 33.5 31 29 25.5 32.5 Linge der Innenzehe ?).. 7 nicht ganz 8 Bi (BD 7 Länge des Fersenhöckers.. 5.5 etwas über 4 nicht ganz 4 4 4 Dessen Hóhe............ 2.5—3 2 Пия 9.5 1) Vom äusseren Metatarsaliuberkel an gemessen. *) Vom Fersenhócker an gemessen. — 256 — Die dritte Form, welche in neuerer Zeit bald als selbständige Art, bald als Varietät beschrieben, oder mit R. ridibunda Pall., R. cachinnans Eichw. und R. Bedriagai Cam. identificirt wor- den, ist der sogenannte ,Berliner Seefrosch* (Vergl. die Abbildungen in Pallas'Zoografia rosso-asiatica III, Taf. I. Fig. 1, 2, Eichwald's Atlas zu Fauna caspio-caucasia, tab. XXX, Bonaparte’s Iconogra- fia—h. maritima—und bei Boulenger, in Proc. Zool. Soc. Lon- don, 1885, pl. XL). Diese Form zeichnet sich vor allem dadurch aus, dass sie grösser und stattlicher als die vorigen ist, ferner dureh die Form und Grósse Fersenhóckers und endlich durch das Fehlen von Gelb auf den Kórperseiten und am Gesäss. Der „See- frosch* zeigt sich in Färbung und Zeichnung im Vergleich zur ty- pischen Esculenta ziemlich beständig; er ist oben olivenfarben, mitunter mit einem Bronzeglanz überflogen, oder aber, entspre- chend den jeweiligen Temperaturverhältnissen, heller oder dunkler braun, bisweilen sogar beinahe schwarz gefärbt; die grünliche, blass- oder olivensrüne, bald breitere, bald schmälere Vertebralli- nie kann fehlen; die hückenwülste, die in der Regel nicht viel heller sind als der Untergrund, können stark bronzeschillernd erscheinen. Sowohl die in grösserer oder geringerer Zahl auf der Körperoberseite zerstreuten Flecken, als auch die der Quere des Hinterbeines nach ausgedehnten Flecken und Binden, die übrigens auch fehlen können, sollen nie gestättigt schwarz, sondern olivenfarben, beinahe schwärz- lich oder bronzebraun sein; die Rückenflecken scheinen nie zu Bin- den zusammenzulliessen, sondern höchstens Lángsreihen zu bilden. Die Rumpf- und Kopfseiten sind braun, grünlich oder hell oliven- farben; die Oberkieferränder fleckenlos, oder mit einer Reihe schwärzlicher Makeln versehen, welche selten zu einem Streifen sich vereinigen sollen; längs der Schnauzenkante und über dem Trommelfell ist ein dunkler Streif vorhanden, welcher zuweilen sich zu einem Ohrfleck erweitert. Die Vorderbeine sind hellerün, braun oder olivenfarben, die Hinterbeine in der Regel braun; die hintere Fläche der Schenkel ist bald weisslich oder hellgriin, dunkel oder bronzefarben gemarmelt, bald bronzefarben, mitunter kleine Flecken enthaltend; weder auf den Hinterbacken, noch vor den Wurzeln der Gliedmassen tritt Gelb zutage, wie es bekanntlich bei der ty- pischen Form der Fall ist. Die weissliche Unterseite des Körpers ist grau gefleckt oder gemarmelt; nach längerem Verweilen im Wasser erscheinen diese Zeichnungen intensiver entwickelt und schwarz (Boulenger). Iris schwarz, goldig geädert. Schallblasen stark dunkel pigmentirt, im luftgefüllten Zustande hellgrau. Bei OB = den mir zu Gebote stehenden lebenden Budapester, oberseits gleich- mässig dunkelbraun colorirten, olivenbraun gefleckten Stücken er- scheint die Hinterseite des Schenkels dunkelbraun gemarmelt und olivengrün überflogen; am After sitzen mehrere bräunlichweisse Warzen und nach unten zu treten bräunlichweisse und schwach kupferglänzende helle Flecken hervor; von Gelb ist keine Spur zu sehen; unterseits sind diese Individuen mehr oder weniger dicht mit bräunlichen oder dunkelbraunen Flecken und schnökelförmigen Figuren auf hellem, bräunlichweissem oder weisslichem Fond be- setzt; auch kommt es vor, dass die dunkle Fleckung auf der Kehle den Grundton fast ganz und gar verdrüngt; die Sohlen sind sehr dunkel, fast schwarzbraun; die Kehlsäcke dunkelbraun pig- mentirt und die Iris auf Goldgrund stark gesprenkelt, so dass das Goldgelb nur oben zum Vorschein kommt; reines Goldgelb habe ich auf der unteren Hälfte der Iris nicht aufzufinden vermocht, sondern nur eine eigenartige goldrosa Farbe.— Die Hintergliedmas- sen sind ziemlich lang; nach vorn gestreckt, erreichen sie mit dem tibiotarsalen Geleuk entweder das Auge oder ungefähr die Mitte zwischen Auge und Schnauzenspitze; Unterschenkel länger als der Oberschenkel; Schwimmhaut bis an die Wurzel des Endgliedes der Zehe reichend; Fersenhöcker verhältnissmässig von geringer Grösse, verlängert, nicht zusammengedrückt, sondern schwach wulstartig vorragend, elliptisch, mit stumpfem Rand, zuweilen bedeutend kür- zer als die Hälfte der Länge der Innenzehe, vom Fersenhöcker an gemessen, denn seine Länge beträgt 1'/,, 2, 2, 4, 4, 4 und 4*/, mm. bei Exemplaren, an denen der übrige Theil der Zehe 4, 5, 9, 12, 10, 11 und 15 mm. misst. Haut mehr oder weni- ser warzig, selten nahezu glatt; drüsige Längswülste an den Rü- ekenseiten schwach hervortretend und ebenso breit oder sogar brei- ter als das obere Lid.—Totallänge eines Männchens aus der Ber- liner Umgegeud 77 mm., Kopflänge 27 mm., Kopfbreite 23 mm., Vorderbein 39 mm., Hinterbein 129 mm., Oberschenkel 37 mm., Unterschenkel 39 mm., Fuss, vom äusseren Metatarsaltuberkel an cemessen, 39 mm., Innenzehe, vom Fersenhócker an gemessen, 10 mm., Länge des Fersenhóckers 4'/, mm., dessen Höhe 1'/, mm. Totallänge eines Weibchens 77'/, mm., Kopflänge 24 min., Kopi- breite 27'/, mm., Vorderbein 40 mm., Hinterbein 130 mm., Ober- schenkel 97 mm., Unterschenkel 39 mm., Fuss 42 mm., Innen- zehe 11 mm., Länge des Fersenhöckers 4 mm., dessen Höhe 1'/, mm. Die Grösse des erwachsenen Thieres aus Ungarn be- trägt etwa 105 mm., die Hinterbeine sind 140 mm. lang.—Ver- ES um breitung: Spreeseen bei Berlin (Pflüger, Boulenger), Provinz Sach- sen (Wolterstorff, A. Goldfuss), Sachsen (E. Haase), Ungarn, Var bei Nizza, Umgegend von Perugia, Polen, West- und Central-Asien (Boulenger) und angeblich Griechenland, griechische Inseln, Kreta, Rhodos, Samos, Kos und, Smyrna (Bottger). Die vierte in Europa lebende Form ist die var. hispanica Michahelles oder Perezi Seoane (vergl. die Abbildung von R. his- panica in Bonaparte’s Iconografia); sie ist bisher sicher nur von der pyrenäischen Halbinsel nachgewiesen worden, kommt aber wohl auch auf Sicilien und in Nordafrika vor. Diese Form unterscheidet sich von der typischen nur dadurch, dass ihr Fersenhöcker auf- fallend klein ist, und dass die gelbe Marmorzeichnung in den Wei- chen und auf den Hinterbacken gänzlich fehlt, oder nur spurweise am Gesäss zu sehen ist. Die mir vorliegenden, aus Galicien stam- enden Individuen der hispanica sind von mittlerer Grösse, die- jenigen aber aus Coimbra, die ich der Güte des Herrn A. F. Mol- ler verdanke, sind recht grosse und statiliche, etwa 85 mm. mes- sende Stücke. Ihre Hintergliedmassen sind ziemlich lang; das Hin- terbein, nach vorn gestreckt, berührt mit dem tibiotarsalen Ge- lenk den Hinterrand der Orbitalgrube, oder reicht etwas über den Vorderrand der Augengrube hinaus. Unter- und Oberschenkel nahezu sleichlang. Schwimmhaut bis zur Basis des Endgliedes der läng- sten Zehe und etwa bis zur Hälfte der letzten Phalanx an den übrigen Zehen reichend. Der Fersenhócker ist sehr klein, schwach vorragend, nach hinten etwas hóher werdend, ieicht zusammen- gedrückt, mitunter mit einem ziemlich scharfen und gerade ver- laufenden oder schwach gebogenen und hinten ziemlich senkrecht abfallenden Rande; seine Länge beträgt 2'/,, 2'/,. 2'/, und 3 mm. bei Stücken, deren Innenzehe, vom Fersenhöcker an gemessen, 8,9, 9'/, und etwas über 8 mm. misst. Bei den von Böttger un- tersuchten Individuen schwankt das Verhältniss von der Länge des Fersenhöckers zur Länge der Innenzehe wie 1:4 bis 1: 4.5. Haut mit wenisen Warzen bedeckt, Drüsenwülste schmäler oder bisweilen nur sehr wenig schmäler als das obere Lid. Die Ober- seite war im Frühjahre bei den von mir in Gefangenschaft ge- haltenen Stücken aus Coimbra prachivoll grün bronzeschillernd, im Winter nahmen meine Pfleglinge eine bronzebraune Farbe ein. Die helle Vertebrallinie ist mehr oder weniger deutlich ausgepragt, die Drüsenwülste kupferglänzend, ebenso die bald in grösserer, bald in geringerer Menge zerstreuten oder ziemlich regelmässig in Längs- reihen angeordneten dunklen Flecken; die Rumpfseiten erscheinen — 259 — schwarz oder dunkelbraun gemarmelt, die Hintergliedmassen sind dunkel, mehr oder weniger regelmässig quergebändert, auf den Hinterbacken und in den Weichen ist entweder gar kein Gelb vor- handen oder aber es tritt ein klein wenig Gelb oder Gelbweiss am Gesäss zutage. Die Körperunterseite ist gewöhnlich weisslich, oder selblichweiss; in seltenen Fällen, und wie es scheint nur bei Männchen sind kleine undeutlich ausgeprägte Flecken zu sehen. Bei sanz jungen, 15 mm. langen Individuen sind Kopf und Rück- enzone grasgrün, die Seitenwiilste bräunlich, Extremitäten oben hell bräunlichgrün mit Spuren von dunklen Querbarren, Unterseite des Bauches weiss, der Beine fleischfarben.—Totallänge eines Männchens aus Coimbra in mm.: 66, Kopflänge: 23.5, Kopfbrei- te: 22.5, Vorderbein: 33.5, Hinterbein: 110, Oberschenkel: 31, Unterschenkel: 33, Fuss, vom äusseren Metatarsaltuberkel an ge- messen, 32, Innenzehe, vom Fersenhöcker an gemessen, 8.5, Län- se des Fersenhöckers: 3, Höhe: 1 mm. Totallänge eines Weib- chens aus Galicien ebenfalls in mm.: 68, Kopflänge: 32, Kopf- breite fast: 23, Vorderbein: 34, Hinterbein: 106, Oberschen- kel: 31.5, Unterschenkel: 31.5, Fuss, vom äusseren Metatarsal- tuberkel an gemessen, 32, Innenzehe, vom Fersenhöcker an ge- messen, 8, Länge des Fersenhöckers: 2.5, dessen Höhe: nicht ganz 1 mm. Nach dem von mir untersuchten Material zu urtheilen würde Var. hispanica eine Körperlänge von 85 mm. erreichen. Gefun- den wurde diese Form in Galicien bis zur Höhe von 1400 Fuss ü. M. (Seoane), in Coimbra (A. F. Moller), in Porto und in Pe- nafiel, Vallongo und Laga da Palmiera bei Porto, in Braga, Lis- sabon, Ovar, Aveiro, Cintra, in der Serra do Gerez, in Abrantes, am Rio de Almargem bei Tavira, in Portalegre und Portospada (Böttger). Aeussere Geschlechtscharaktere. Das Männchen besitzt mächtig entwickelte Stimmsäcke, welche hinter dem Mundwinkel und unter dem Paukenfell sich befinden und von letzterem durch die vorhin erwähnten wulstartigen Bil- dungen getrennt erscheinen; beim Weibchen ist mitunter an dieser Stelle höchstens die Spur einer Hautfalte sichtbar. Die Stimmsäcke öffnen sich in der Mundhöhle zwischen dem Unterkiefer und dem Zungenbeinhorn mit einer kleinen, aber gut sichtbaren Mündung; aufgeblasen treten die Säcke zu beiden Seiten des Halses hervor und sind einer erbsen- bis kirschengrossen Kugel aus mattem Glas ähnlich; im luftleeren Zustande wird die dünnere Partie der Blase — 260 — in eine Art Tasche eingezogen, welche, da sie vom Wulste umge- ben, von aussen deutlich sichtbar ist.— Die Vorderbeine sind beim Männchen kräftiger entwickelt als beim Weibchen, namentlich er- scheinen bei ersterem der Vorder- und Oberarm gegen die Ellbo- censezend verdickt und stärker nach einwärts gebogen; beim Weib- chen hingegen sind die Vorderbeine gelenkiger und die Hand scheint etwas länger zu sein als beim Männchen. Der Ballen am 1. Fin- ser wird beim Männchen zur Paarungszeit grösser und erscheint seiner ganzen Länge nach mit einer anfangs grauen oder röthlich angehauchten oder aber grünlichen und später hin dunkler wer- denden rauhen Haut (Schwiele) überzogen; diese Schwiele ist ohne Abtheilungen und breitet sich gleichmässig aus vom Ballen bis zur letzteren Phalaux hin (Fig. 18, in Leydig's Die Anuren Batra- chier; Taf. XV, in Rösel’s Historia ranarum nostr.). Die Papillen dieser Daumenschwiele sind mässig hoch und dick. Die Zehen scheinen beim Weibchen etwas länger als beim Männchen zu sein. Larve. „Die eben ausgekrochenen Jungen haben gleich dem Dotter ein „graugelbes Aussehen und sind als natürliche Folge des anfänglich „kleinen Eies ebenfalls von sehr geringer Grösse; auch die äusse- „ren Kiemen bleiben kürzer als bei hana fusca“ (Leydig, op. cit.). Sie sollen im ersten freischwimmenden Stadium 7 mm. lang sein und „wachsen in 8 bis 10 Wochen in dem gewöhnlichen Verlaufe zu Larven mit Hinterbeinen von 48 mm. Länge heran, davon be- trägt die Körperlänge 20 mm. und der Schwanz 28 mm.“ (Koch). Das Wachsthum und die Verwandlung der vierbeinigen Larven zu Fröschen hängt selbstredend von der Witterung ab, oder auch von der Tiefe und Frische des Wassers, worin sie leben; im Durch- schnitt genügen, meiner Erfahrung gemäss, zwölf bis dreizehn Wo- chen, zuweilen aber trifft man vierbeinige Larven in einem Still- stand ihrer Entwickelung während mehrerer Wochen. Koch be- hauptet, dass das Wachsthum und die Verwandlung der Quappen bei den von ihm anerkannten Formen nicht gleich lange Zeit in Anspruch nehmen, so soll seine Var. sylvatica länger im Quap- penzustand verbleiben und mehrere Wochen später als die typica sich verwandeln und auch grössere Dimensionen annehmen. Sollte sich diese Entdeckung Koch’s bestätigen, so wäre es vielleicht thunlich das Augenmerk auf die Zeitdauer der Entwickelung bei den verschiedenen in jüngster Zeit mit mehr oder weniger Recht bie DE jue anerkannten Varietaten der Esculenta zu richten und aus ihr neue Beweise für die Beibehaltung dieser Formen zu erhalten. Die Quappen erreichen eine ziemlich beträchtliche Länge und zwar etwa 79 mm. (Rósel die mir vorliegenden zweibeinigen Individuen sind 50 mm. lang, davon beträgt die Körperlänge 19 und der Schwanz oben gemessen—31 mm., grösste Schwanzhöhe 10 mm., grösster Rumpfumfang circa 32 mm., Lange des Hinterbeines 9 mm., grós- ste Länge der Afterröhre etwas über 2 mm., Abstand der Augen von einander nahezu 7 mm., Entfernung des Auges von der Schnau- zenspitze 6 mm. und Abstand zwischen den Nasenóffnungen 2'/, mm. In anderen Fallen dagegen soll die Larve nur 46 mm. erreichen oder aber sie wird bedeutend srósser und misst 61 mm., wovon 26 mm. auf den Körper und 35 mm. auf den Schwanz kommen.— Von oben betrachtet, erscheint der Körper der zweibeinigen Larve länglich-eiformig, gar nicht oder nur schwach in der Mitte ein- seschnürt, oben ziemlich depress, nach hinten zu seitlich sehr mäs- sig bauchig aufgetrieben und unten nahezu abgeplattet; der Kopf ist nach vorn allmählich verengt, mit breit verrundeter Schnauzen- spitze, gegen vorn und seitlich nach abwärts sanft geneister Ober- fläche, sehr weit nach hinten gerückten und noch weiter von einan- der entfernten und mehr seitlich als oben sich befindenden grossen Augen und kleinen Nasenlöchern, die der Schnauzenspitze etwas näher stehen als den Augen und deren Abstand von einander etwas seringer ist als ihre Entfernung von den Augen. Die Schnauze ist schwach nach unten zu vorgezogen mit ziemlich gerade sich hin- ziehendem oberen Mundrand; die Mundöffnung ist nicht gross; am Oberlippenrand sitzt eine äusserst schwachgebogene Reihe Cuticu- larzähnchen, während der Unterlippenrand mit Papillen besetzt er- scheint und etwas nach oben über die Oberlippe hinweg greift. An der Innenseite der Oberlippe ist links und rechts eine äusserst kurze, wenig sichtbare Reihe Zähnchen vorhanden, an der Innen- seite der Unterlippe aber sind drei hinter einander sitzende Rei- hen solcher Zähnchen, deren äusserste die kürzeste und am we- nigsten sichtbar ist, während die dritte nach innen zu liegende Serie in der Mitte mehr oder weniger deutlich zerrissen erscheint und somit in zwei Theile getrennt ist. Der Zahn hat eine breite trichterförmige Basis, welche zur Aufnabme des darunter sitzen- den Ersatzzahnes dient, und einen gezackten Kopf. Die Zahl der Zacken ist gering, sie schwankt zwischen zwei und vier, meistens aber habe ich nur drei vorgefunden; in denjenigen Fällen, wenn der Kopf des Zahnes zweispitzig ist, sind die Zacken gleichlang, Je 2. 1889. 18 — 262 — seselli sich ihnen noch eine oder zwei Zacken hinzu, so sind die mittleren länger als die am Rande sich befindenden. Die oberen fertigen Zähne haben zu unterst gewöhnlich zwei Ersatzzähne; sie sind bedeutend kleiner als bei Alytes und Pelodytes. Die Athem- röhre ist gut sichtbar, sackförmig, gross, nach unten zu sehr er- weitert, mit nach oben gerichteter Oeffnung; sie liegt auf der Rumpfseite links. Der allmählich zugespitzte, am Ende abgerundete Schwanz ist bisweilen mehr als doppelt so lang wie der Körper, in der Mitte mit einem ziemlich hohen, auch auf den Rumpf sich erstreckenden und hier dickhäutigen, nach hinten allmählich nie- drig werdenden Flossensaum versehen. Die Analröhre ist kurz, mit weiter Öefinung; sie öffnet sich in schiefer Richtung von links nach rechts auf der rechten Seite der Unterecke der Schwanzflosse, in- dem nämlich die Wandung linkerseits etwas länger als rechterseits ist. Die Körperoberseite ist anfangs dunkelgrau oder bräunlich, dunkelbraun gefleckt, wodurch die hellere Grundfarbe in vielen Fällen nahezu bis zu ihrem Schwinden zurücktritt; die Rumpfseiten können kupferglänzend erscheinen. Erst nachdem die Hinterbeine in ihrem Wachsthum vorgeschritten sind und bevor die Vorderbeine sich zeigen, wandeln sich in der Regel die oberseits unbestimmten dunklen Tóne in Grün um und es treten Anzeichen von dunklen Flecken auf, während die hellgraue Unterseite sich aufhellt und metallisch slänzend wird. Unterhalb der Augen sowie gegen die Kehle hin sind dunkle und dazwischen glänzende Flecken vorhan- den, welche mit fortschreitendem Wachsthum des Thieres sich theils vereinigen oder auflösen und zu Oberkinnladenstreifen, Ohr-und Kehlflecken sich gestalten. Nachdem die Larve vierbeinig geworden ist, tritt der bis dahin spurweise angedeutete dunkle Streifen längs der Schnauzenkante deutlich zum Vorschein, ausserdem lösen sich die vorzugsweise lings der Hinterbeine und der Zehen sich hin- ziehenden dunklen Streifen in einzelne Flecken auf, welche allmah- lich sich vergrössern und zu deutlichen Querbinden entwickeln. Der muskulöse Theil des Schwanzes ist auf gelblichem oder hell- bräunlichem Grund dunkelbraun gefleckt, diese Flecken vereinigen sich am vorderen Schwanzdrittel der Länge nach und bilden drei Bänder, deren mittleres längs der eingedrückten Schwanzlinie ver- läuft; auf dem vorn bräunlich angehauchten, hinten aber durch- sichtizen, etwa grauen Flossensaume sind dunkle Flecken zerstreut, welche vorn deutlicher als hinten zutage treten. Die winklig zu- sammentreffenden furchenartizen Impressionen am Schwanze sind nur wenig sichtbar. Die schwach goldglänzenden Seitenwülste sind — 2609 — erst bei der vierbeinigen Quappe deutlich, dagegen finde ich beim aweibeinigen Thiere auf dem Körper ähnliche Seitenorgane ver- theilt, wie bei den Larven von Pelodytes punctatus und Pe- lobates bereits beschrieben worden sind; es ist hier nämlich jeder- seits eine doppelte, am Rücken sich hinziehende Längsreihe heller Pünktchen und eine supra- und infraorbitale Reihe ähnlicher Organe vorhanden, welche die Augen- und Nasenregion umgiebt, vorn an der Schnauzenspitze anfangend, oberhalb des Auges auf die Seiten übergeht und hinten dicht am Orbitalrande und an der dorsolate- ralen Punktreihe vorüberzieht. Ob noch mehrere derartige Züge auch gegen den Bauch hin sich erstrecken, wird leicht an leben- den Larven zu constatiren sein. Schliesslich muss erwähnt werden, dass der Fersenhócker sowie auch in der Regel die helle Verte- brallinie bereits bei der vierbeinigen, noch mit langem Schwanze versehenen Larve deutlich sichtbar ist; der Fersenhöcker kann so- gar auffallend entwickelt sein. Die eben verwandelten Fröschchen messen etwa 19 mm., die Hinterbeine sind 38 mm. lang: die Thiere haben kleine und wenig zahlreiche dunkle Flecken am Rü- cken. Die Verwandlung der Quappen zu Fröschen erfolgt ziemlich spat, denn schwanzlose Stücke triff man selten vor September. Von Originalabbildungen der Larve sind mir diejenigen von Rö- sel (Taf. XIV. op. cit.), von Lataste (Essai d'une Faune herpé- tologique de la Gironde. Pl. IX, Fig. 4, 5, 6) und von Camerano in Lessona, Studii sugli Anfibi anuri del Piemonte (Tav. I, fig. 1, 4, 5) bekannt. Lebensweise. Der Wasserfrosch verlässt sein Winterquartier und obliegt dem Fortpflanzungsgeschäft unter den europäischen Fröschen, abgesehen von denjenigen, welche in Alpenseen leben, am spätesten, nämlich Ende Mai oder Anfang Juni. Gredler und Koch wollen allerdings frisch gelegten Laich oder brünstige Thiere bereits in der ersten Hälfte des Monats Mai oder gar im Februar gesehen haben und Bruch behauptet beobachtet zu haben, dass die Laichzeit ihre Höhe Ende April bei einer Temperatur von 22° R. erreicht, dass die ersten Larven schon am 28 April die Eier verlassen hatten und dass trotz der später eingetretenen ungünstigen Witterung in den ersten Tagen des August die Zahl der jungen Frösche die Zahl der Larven überwog. Dies mögen alles nur Ausnahmefälle, von einer ungewöhnlich hohen Temperatur begünstigte Erscheinungen 18* Op ee gewesen sein, denn selbst in Nizza, beginnen die Esculenta ihr Laichgeschäft nicht vor Ende Mai, also zu einer Zeit, wenn Pelo- dytes, Hyla und Bufo schon abgelaicht haben. Auch noch südli- cher, so in Portugal, laicht der Wasserfrosch sehr spat, denn die aus Coimbra Mitte Mai erhaltenen Weibchen hatten sich ihrer Eier noch nicht entledigt. Hier. bei Nizza meldet sich R. esculenta durch ihren Gesang selten vor April oder Ende März, doch vo- rerst gilt es nicht durch den (Gesang dem weiblichen Geschlecht sefällig zu erscheinen, sondern es wird gesungen des Singens we- gen, oder vielleicht um die Stimme nach der langen Winterpause einzuüben; erst wenn warme Nächte eintreten, wird der anfangs monotone Gesang, das dumpfe ,Quarr^ des Chorus, das dem ,Brrr- ke-ke* des Vorsängers folet, nuancirt durch Hinzusetzten von Lau- ten, die ungefähr wie das Grunzen eines Ferkels klingen. Auch wird der Chorusgesang erst gegen Eintreten der Nacht vernommen, während tagsüber verirauliches halblautes Gespräch mit den Weib- chen geführt wird und dabei allem Anschein nach Liebensworte wie „Grok, grok“ oder klagende Laute „Gek, gek“ ausgestossen; dieselben Laute erschallen während der Kopulation. Die Stimme der von mir im Hause gehaltenen Budapester ,fortis* klingt viel kräftiger, klangvoller und tiefer als die der typischen Form; es ist ein lautes „Uorr, uorr, kruu“, das gar nicht übel klingt. Das Weibchen, durch den Gesang angelockt, schwimmt gegen ihre Be- werber zu, welche sie umringen und zu umarmen. versuchen; $0- bald dies dem geschicktesten unter ihnen gelingt, packt er das Weibchen um die Achseln und streckt seine Hande derart aus, dass die beiden Daumen gegenseitig mit ihren kopulatorischen Bürsten in Berührung treten, worauf das Weibchen gegen 'ein Algenbeet zusteuert, um hier rasch, stossweise, mit einigen Pausen dazwi- schen, ihre Eier in kleineren Quantitäten abzusetzen; diese werden nun sofort vom Männchen befruchtet. Da die Umarmung nicht allzu fest und die Wasserfrösche sehr scheuen Natürels sind, so kann sich das begattende Paar bei der geringsten Störung trennen und gegenseitig ausser Sicht verlieren; in diesem Fall nimmt sich des Weibchens, wenn letzteres ihr Laichgeschäft noch nicht voll- ständig beendet haben sollte, ein anderes Männchen an und be- fruchtet den Rest der Eier. Der auf dem Algenbeet ausgebreitete, selten in Klumpen liegende Laich besteht aus Tausenden von Eiern; das einzelne, oben braun, unten gelblich gefärbte Laichkorn hat 1 bis 1,7 mm. im Durchmesser, während die nahezu krystallhelle Gallerte etwa 5 bis 6 mm. im Durchmesser misst. Die embryonale Dus egy LES Entwickelung hängt vollständig von der Temperatur ab und kann im Norden bei veränderlicher Witterung ziemlich lange Zeit in Anspruch nehmen. Darüber, ob R. esculenta im Larvenzustande im Freien unter normalen Verhältnissen überwintert, liegen mir keinerlei bestimmte Nachrichten vor; sämtliche von mir zu Rathe gezogene Autoren geben an, dass die Wasserfrüsche im August und September oder spátestens Ende October sich verbergen, also sich bereits verwan- delt haben, jedoch scheint die interessante Mittheilung Herrn Si- mroth's ‘), dass auf S. Miguel, einer Azoren-Insel, neben der nor- mal entwickelten, nach Bottger 19 mm. messenden Esculenta ohne Schwanzstummel auch neotenische Riesenquappen von 25 mm. Kürperlànge vorkommen, deren Hinterbeine 43 mm. und deren Schwanz 40 mm. misst, darauf hinzudeuten, dass diese Art unter gewissen Bedingungen in ihrem Larvenzustand verharrt und viel- leicht auf den Azoren längere Zeit als bei uns ihren Schwanz auch auf dem Lande beibehält. Auch Kessler sind Fälle von Ueber- winterung der Quappen von Esculenta in der Krim bekannt; Kessler glaubt die Ursache für das lange Verbleiben des Thieres im Larvenzustande in dem verspáteten Laichen und im Mangel an ge- nügender Nahrung gefunden zu haben ?). Dass man den Larven- zustand des Wasserfrosches in Gefangenschaft beinahe nach Belie- ben verlängern kann, ist schon längst bekannt.— Auf die von Herrn Simroth aufgeworfene Frage, ob die Kaulquappen von R. escu- lenta keine animalische Nahrung brauchen, muss verneinend ge- antwortet werden, denn sie nähren sich ebenso gut Pflanzen als von Thierleichen; erst nach seiner Verwandlung nimmt das Thier ausschliesslich animalische Kost zu sich und scheint von da ab das nachzuholen, was es während seiner Jugendzeit nicht oder we- nig gekostet hat, indem es an lebenden Insekten aller Art und sogar kleinen Wirbelthieren die Unmasse vertilst und ein rechter echter Himmersatt unter seines-gleichen zu sein scheint. Ein im Aquarium gepflegter Wasserfrosch, mag er auch so reichlich wie móglich sefüttert werden, vergreift sich ófters an seinen Mitgefan- genen oder nutzt sie zu anderen nicht weniger schönen Zwecken aus; in meinem Käfig hat ein Paar portugiesischer Esculenta binnen kurzer Zeit ein halbes Dutzend junge Laubfrösche, einige braune Fróschchen und sogar eine junge Feuerkröte—Feuerkröten 1) Sitzungsber. d. k. preuss. Akad, d. Wiss. Berlin, 1887. S. 192. 2) Bull. de Moscou. 1879, № 2, p. 209. — 266 — werden sonst von allen amphibienfressenden Thieren verschmáht—,. die das Unglück hatte in der Nähe des Wasserfrosches nach einem Wurm zu schnappen, samt dem Wurm herunter gewürgt. Wohl ihrer Raubsucht und ihres unbändigen Wesens wegen wird diese im Frühjahr und im Sommer práchtig gekleidete Art weniger zur Pfleze als zu gastronomischen Zwecken gefangen. Ein frisch er- beuteter Wasserfrosch brinst stets durch seine Anwesenheit in einem Terrarium eine förmliche Panik unter den übrigen Insassen hervor; er beruhigt sich nach und nach, aber nur dann, wenn er nicht im Wasser gehalten wird, wie dies schon Leydig bemerkt zu ha- ben angiebt. Nur Hunger zwinst ihn seinem Pfleger sich zu nä- hern, aber auch dann verräth er seine diebische, neidische und unwirthliche Natur, indem er, um der hungrigen auf den Brocken lauernden Verwandschaft zuvorzukommen, dem vorgehaltenen Futter sich rasch nähert, danach eiligst schnappt und sich sofort schleu- nigst zurückzieht, um womöglich sich platt in das Wasserbecken zu legen, seine Augen einzuziehen oder aber, um eine etwa na- hende Gefahr nicht zu sehen. Die Nizzaer Froschfänger warten eben den Augenblick ab, wenn der Frosch untertaucht, um ihm zu folgen und sich seiner ohne weitere Schwierigkeiten zu be- mächtigen, um hernach ihre Beute auf dem Fischmarkt feil zu bieten. — Schliesslich muss hinzugefügt werden, dass die Anwesen- heit einer brünstigen männlichen Esculenta in einem wohl be- setzten Aquarium wegen ihrer Geschlechtsverirrungen, von den schon Gredler spricht, gefahrbringend ist; der brünstige Wasserfrosch setzt sich nämlich in die „unzweideutigen Beziehungen“ zu den Anuren, die ihm in den Weg kommen, ohne Unterschied des Geschlechts und erdrosselt sie bisweilen in seiner Umarmung. Vorkommen. Ich stimme Kessler vollkommen bei, wenn er sagt, dass R. escu- lenta eine sehr weite Verbreitung hat, denn sie kommt nicht nur in Europa vor, sondern tritt auch südlich nach Nordafrika und östlich nach Mittelasien über, woselbst sie angeblich bis Japan an- getroffen wird. Wenn aber Kessler annimmt, dass diese Art in Europa annähernd in die Breite von 59° hinaufsteigt, so kann ich dies höchstens für Südschweden und Westrussland gelten lassen, denn sie ist, so viel ich weiss, bis jetzt weder in Irland noch in Norwegen oder im Gouvernement Wologda gefunden worden. — 267 — Was zuerst das Vorkommen in Nord-Afrika anbetrifft, so scheint sie daselbst weit verbreitet zu sein und selbst in der Wüste süd- lich von Algerien und Tunis sowie auch auf den Azoren, so z. B. in Sete Cidades auf S. Miguel (Böttger '), S. 191), auf Teneriffa, auf Madeira (2), wohin sie wie Gerwais und v. Martens glauben, eingeschleppt worden sei, und vielleicht auch auf Gomera (3) nicht zu fehlen. In Marokko, wo sie nach Steindachner im nördli- chen und westlichen Theile ziemlich häufig anzutreffen ist, findet sie sich laut Camerano (4) und Bütiger (5) in Tanger, Larache, Casablanca, Mogador, so z. B. im Bache Ued Ksib, und landein- warts zwischen Mogador und Marokko. In Algerien ist sie, wie Strauch (6) und Lallemant (7) übereinstimmend angeben, überall sehr gemein und scheint, wie gesagt, in die Wüste vorzudrin- gen (8). In Tunis (Boulenger, 9.—5. 39), Tripolitanien, wo sie nach Peters (10.—S. 309) von G. Rohlfs und Dr. A. Stecker auf ihrer Reise nach der Oase Kufra in Ain Scherschara erbeutet wor- den ist, und in Aegypten (11) kommt sie ebenfalls vor. Die nord- afrikanische, oder genauer die in Algerien und Marokko einheimi- sche Esculenta soll, wie einige behaupten, zur „Unterart La- tastei Cam.^ und, wie andere angeben, zur ,Var. hispanica Michah.“ gehören. Nicht nur sollen diese zwei Formen, sondern auch noch eine dritte und zwar die „Perezi Seoane“, welche, wie Böttger vermuthet, wohl mit hispanica identisch sein dürfte, in Afrika vorkommen. Bóttger (1.— 58. 179) theilt uns mit, dass „var. Perezi“ in Porto, Coimbra, Abrantes, Cintra und bei Tavira (Rio de Almargem) gesammelt worden ist, Camerano (13) be- merkt, dass seine Esculenta Latastei in Portugal vorkommt, bezeichnet aber nicht die Fundorte, Bosca (14.—$. 26), Sequei- ra (15) und Lopez Vieira (16) geben an, dass R. esculenta in Penafiel, Vallongo und Leca bei Porto, in Braga, in der Serra do Gerez, in Ovar und Aveiro, in Lissabon (var. W bei Schrei- ber.—197), Portalesre, Portospada in Alemtejo einheimisch ist und Herr А. Е. Moller theilt mir init, dass er sie in der Serra de Estrella, in Estarreja, Oliveira da Conde (Beira), Barreira (Estre- madura), Monchique, Faro, Villa Real de Si. Antonio (Algarve) und in Mertola (Alemtejo) gesammelt habe. Ferner findet sie sich in ganz Spanien sowie auch auf den Balearen. Boscà kennt sie aus der Provinz Aragon, aus Asturien, aus Katalonien, so z. B. aus Barcelona, aus Estremadura (Las Hurdes. Merida, Magacela, 1) Vergl. das Verzeiehniss der bei dieser Arbeit benützten Werke. — 268 — Cabeza del Buey), aus Neu-Kastilien (Eskorial, P. de Avila, Ma- drid, Toledo, Ciudad-Real) aus Murcien (Ayna), aus Valencia (Al- bufera, Laguna de Almenara, Thal von Albayda), aus Alt-Kastilien (Logrono, Valladolid, Burgos) und aus Galicien, wo sie Seoane (17) bis 1400 F. ü. Meer sehr haufig fand. Exemplare aus Granada sind von Schreiber beschrieben worden und in Sevilla, Algeciras, Belaleazar und in Belmez kommt sie nach Machado (18), Rosen- hauer (19) und Bosca vor und soll von v. Frauenfeld und Ze- lebor in der sumpfizen nächsten Umgebung von Gibraltar gesam- melt worden sein (Steindachner, 20). Bottger (21) hat sie gleich- falls aus Algeciras sowie auch aus der Umgegend von Malaga er- halten. Endlich ist sie von F. Will in allen Reservoirs auf Mal- lorca (Böttger) und von Bosca (22.—5. 245) in Ibiza beobachtet worden; nach Barcelo y Combis (159) soll sie überall auf den Balearen zu finden sein. Mit Bezug auf ihre Verbreitung in Fran- kreich sagt Héron-Royer, dass es keine Wasserlache gabe, die sie nicht beherbergte, nun zufälliger Weise aber ist gerade dasjenige Département, das ich aus eigener Erfahrung kenne, im allgemei- nen an Wasserfröschen arm; in den Seealpen nämlich und na- mentlich in der Ebene und an den Küsten kommt sie so seiten vor, dass es mir längere Zeit hindurch nicht gelingen wollte, eine senügende Menge davon aufzutreiben, um ins Klare in Betreff der ,Arten^ von Risso (23), so R. maritima, R. alpina, R. tem- poraria, zu kommen, auch werden die Markte hier in Nizza so- wie auch in der Umgegend ausschliesslich mit Esculenta aus- làndischer Herkunft verproviantirt. Die in meiner Sammlung sich befindenden Stücke stammen aus den dicht am Seeufer liegenden Reservoirs in der Nahe des Var-Flusses und ich habe Grund zu slauben, dass Risso seine Maritima aus diesen ,marais des bords de la mer“ gefischt habe. Nach Réguis, dessen ,Essai sur l'hist. nat. des Vertébrés de la Provence^ unsere Kenntnisse über die hiesige Thierwelt nicht sonderlich gefördert hat, soll R. esculenta ausserordentlich zahlreich in der Provence sein; bei Marseille ist das Thier allerdings nichts weniger als selten. Im Dep. Hérault kommt es nicht allenthalben vor; aus einer Mittheilung des Herrn T. v. Fischer ersehe ich, dass es bei Montpellier sehr selten, bei Lattes ziemlich selten und in Perols häufig ist. In der Gironde soll R. esculenta die gemeinste Species von Froschlurchen sein (Lataste, 24.— S. 232). Nach Lesson (25) und Beltrémieux (26) findet sie sich im Département de la Charente-Inférieure, de Ro- chebrune (27.—S. 211) gibt an, dass sie in der Charente vor- — 269 — kommt; im Dép. de la Vienne ist sie von Mauduyt (28) und im Dép. de la Sarthe von Gentil (29) beobachtet worden, Millet (30) und Olivier (31) theilen mit, dass sie in den Dép. Maine-et-Loire und Allier verbreitet ist und dass sie in den Dép. Loire-Inférieure, Vendée und Finistére einheimisch ist, ersehe ich aus meinen eige- nen Notizen. Für die Umgebung von Abbeville (Somme) ist sie von Baillon (32), für Beauvais (Oise) von Daudin (33.—8. 93) und für die Umgegend von Paris von Lataste (34) verzeichnet worden. In Bondy hat der zuletzt genannte Forscher eine kleinere und leb- hafter als sonstkolorirte Esculenta gefunden, welche derjenigen von Spallanzani ähnlich sehen soll; de l'Isle glaubt, dass sie einer besonderen Form angehóren dürfte und bezeichnet sie als ,meri- dionalis“, die Möglichkeit ist nicht ausgeschlossen, dass dieselbe mit der Lessonai Cam. identisch sein kónnte. Nach Olivier soll sie im Dép. de la Loire und nach Collin de Planey (35) in den Dép. de l'Aube und Cote-d’Or häufig vorkommen; in den Dép. de l’Jonne (36) und de la Moselle (37) findet sie sich ebenfalls vor, endlich ist sie aus den Dep. Doubs (38), Jura (39) und Isere (40) bekannt. In der Schweiz ist sie nach Fatio (41.—$. 319) überall ge- mein, jedoch soll ihre verticale Verbreitung selten über 1000 m. hinaufreichen, was der Angabe Tschudi’s (42), wonach sie die Seen in der Alpenregion bewohne, widerspricht. Fatio fügt hinzu, dass Riitimeyer und Pictet Reste von R. esculenta in der Um- gebung von Mategnin bei Genf gefunden haben und Boulenger be- richtet, dass es die typische Form ist, welche in der Schweiz ver- breitet ist. Das Basler Museum besitzt, wie wir es aus den Ka- talogen von F. Müller erfahren haben, Exemplare aus Basel, Neu- dorf, Gróss-Hüningen und St. Gingolph am Südufer des Genfer See, Venance Payot (43) begegnete ihr in Chamonix, Valorsine und Trient, Pavesi (44) macht sie für den Kanton Tessin namhaft, wo . ich sie übrigens im See Agno und bei Lugano öfters gesehen habe; endlich habe ich sie in der Umgebung von Ragaz und zwar am Rhein gesammelt. Alsdann bewohnt Esculenta typica und die Form Lessonai Italien. Bezüglich Venetiens sagt de Betta in der „Fauna d'Italia“ folgendes: „Fra noi & la pit comune e la più abbondante delle rane, abitando essa indistamenta le aeque tran- quille e le corrente^ und giebt sie speciell aus dem Valle di Non (45) und dem Valle di Castel d'Ario in der Provinz Mantua (46). an. Scarpa (47) kennt fünf „Varietäten aus dem Trevignano, Gi- glioli (48) hat sie aus Udine, Belluno und Locarno und Camera- zc DNA) == no (13) aus Domodossola erhalten. Aus dem Thale von Cannobbio kenne ich sie aus eigener Erfahrung. Mit ihrer Verbreitung im Pie- mont haben sich eingehend Lessona (49) und Camerano (13) be- fasst; sie soll hier in Saluzzo, Cuneo, Avigliana, Rivoli, Caselette, Mondovi, Rivarossa, Sangano, Moncalieri, Praia di S. Gillio, Vige- vano, Alpignano, Venaria reale, Chieri und in Settimo einheimisch sein. Camerano berichtet ausserdem, dass bei Turin die typische Form vorkommt, während die Lessonai in der ganzen Vallante del Po und auch in Novara und Toscana sich vorfindet. Sassi (50) fand sie in Ligurien und dass sie in der Lombardei, namentlich in der Umgebung Mailands lebt, wissen wir durch Daudin (33), Cor- nalia (51) und Campeggi (52); der zuletzt genannte Forscher will sogar Fälle von Albinismus unter den Mailänder Esculenta beobachtet haben. Im Modenesischen ist sie nach Bonizzi (53) äus- serst häufig und aus Bologna hat sie Camerano erhalten. Exem- plare aus Casale und Castegsio, ferner aus Garfagnana, Valombro- sa, Florenz, aus dem Casentino (54), aus Arezzo, vom Lago Tra- simene, aus Ebba, Ostia, Cuma, Arena, Mileto in Calabrien und aus Taranto soll das Museum in Florenz besitzen (48). F. Müller (55.—S. 251) erhielt sie aus Livorno, Camerano aus Rom. Auf Sicilien kommt sie bei Palermo, in den niedrig gelegenen Lokali- täten von Madonie (56), bei Messina, in Catania, wo sie nach Do- derlein (57.— 263) in den Seen von Catania sehr verbreitet sein soll, in den Nebroden, in Siracusa, Modica, von wo die Form Lessonai bekannt ist, sowie in einigen Gewässern in den südli- chen Provinzen. Auf Corsica muss die typische Esculenta, nach der grossen Anzahl zu urtheilen, welche allwöchentlich von dort auf den Markt nach Nizza wandert, sehr gemein sein, namentlich um Bastia herum und in den sumpfigen Niederungen an den Ostkü- sten der Insel; im Gebirge dagegen scheint sie zu fehlen. Aus Ajaccio sind Exemplare im Basler Museum aufbewahrt (F. Müller) und nach Sardinien soll sie durch HELE Ls des Menschen ge- langt sein (58). Von Italien erstreckt sich ihr Veritatis eir nach Oester- reich und Deutschland, wo sie gleichfalls nicht blos ziemlich übe- rall einheimisch ist, sondern meist auch in grüsserer Zahl an- setroffen wird. So ist sie in Dalmatien, speciell bei Spalato (Ko- lombatovic, 59) häufig, findet sich nach Schreiber (197.—S. 117) in Kroatien, wo eine besondere Farbenvarietät einheimisch sein soll, und ist nach Freyer (60), Latzel (61.—S. 43), v. Gallen- stein (62) und Kohlmayer (63.—8. 64) in der Krain und Kärn- — 271 — ten zu Hause. Ferner soll sie in Slavonien und zwar nach Stein- dachner (64) bei Kupinova und Morowisch („var. Ridibunda*) vorkommen. Weiter nordwärts nach Ungarn soll sie die nämliche Form laut Jan (65) und Boulenger (66) vordringen. In der „Fauna von Béllye und Dàrda* von v. Mojsisowies (183), ferner in der „Synopsis reptilium et amphibiorum bohemiae* von Gliickselig so- wie in den Arbeiten über die Fauna Siebenbürgens (67), Mahrens und Schlesiens (68), Galiziens und der Bukowina (69) findet sich h. esculenta ohne Bezeichnung der Varietät erwähnt, dagegen für Böhmen wird das Vorkommen der ,ridibunda“ von Boulen- ser hervorgehoben; diese Abart dürfte daselbst neben der typischen Form vorkommen (70.—S. 505). Nach Knauer (71) ist letztere in allen stehenden Gewässern Nieder-Oesterreichs sehr häufig. Auch durch ganz Tirol scheint, laut Gredler (72), die Verbreitung des Wasserfrosches eine völlig allgemeine zu sein, d. h. soweit die Bedingungen seiner anspruchslosen Lebensweise vorhanden sind, und nur in Hochthälern und auf bedeutenden Höhen räumt er sei- nen Platz dem braunen Frosch ein. Gredler kennt ihn von den Wiesenbächen des Ober- und, Unterinnthales, wo er zuweilen bei- nahe aschgraue Grundfarbe besitzt, von den Etschufern und den dortigen Sümpfen und Abzugsgräben, so namentlich zwischen Meran und Salurn, vom Ritten, von den Ufern des Boden-, Doblino-, Loppio- und Garda-See, aus den Teichen auf dem Nonsberg und s. W. Ueber das Vorkommen der Esculenta im Vorarlbergischen, wo sie namentlich bei Bregenz häufig sein soll, berichtet Bru- hin (73). Aus den Schriften Rathke's (74), Kaluza's (75) und Schulz’s (76) erfahren wir, dass sie durch ganz Schlesien in Sümp- fen, Teichen und Bächen in mehreren Abänderungen häufig ist und in Ost- und Westpreussen sowie auch in der Mark Brandenburg zu den gemeinsten Thieren gehórt. Dass in den Spreeseen eine be- sondere Abart haust, habe ich bereits erwühnt, auch in Meklen- burg (77) und im Herzogthum Oldenburg soll sie „im ganzen Lande háufig sein^ (78) und im Fürstenthum Lüneburg (79) so- wie in Hannover (Boulenger) nicht fehlen. Nach Fr. Borcherding's Beobachtungen ist „var. ridibunda* in der Umgebung des Zwi- schenahner Sees, so im Teiche in Dreibergen, zuhause (12). In der „Sammlung sächsischer Reptilien“ von Reibisch (80) und in der Schrift „Die Wirbelthiere der Oberlausitz“ (81) geschieht ihrer Erwähnung. Aus eigener Erfahrung weiss ich, dass R. esculenta im Grossherzogthum Weimar stellenweise, wenn auch nicht gerade massenhaft, vorkommt. Herr A. Goldfuss konstatierte das Vorkommen Lomo. c der typischen Form und der „var. ridibunda* im Salzigen See bei Halle a. S., W. Wolterstorff fand die typica auf den Crdll- witzer Höhen bei Halle sehr häufig, ebenso bei Neuhaldensleben, Eisenach am Thür. Wald, seltener am Biederitzer Busch bei Mag- deburg und bei Osterburg (Tiefenort, Sonneberg). Demselben Ge- währsmann zufolge findet sich ridibunda im Saalthal bei Naum- burg, Ammendorf, Passendorf, Halle, z. D. Ziegelwiese, unter dem Cróllwitzer Felsen, wo die typica nicht vorkommt, in grosser Menge und geht auch bei Crüllwitz an den drei Teichen am Vor- werk in die Hohe. Am Galgenberg und Petersberg, bei Leipzig und Schkeuditz im Elsterthal soll die ,ridibunda* häufig sei (230). Clessin (82), Schrank (83), Koch, Herrich-Schäffer und Forster (84) uud Jäckel (85) verzeichnen sie für Bayern. Aus Württemberg erwähnt sie schon 6. v. Martens (86), dann später Plieninger (87), Leydig (88) und Krauss (89). Leydig bemerkt, dass bei Tübingen wegen Mangels grósserer stehender Gewässer und im oberen Neck- arthale, so in Rottweil, das Thier nicht allzu häufig vorkàme und klein bleibe. Bezüglich seiner Verbreitung in Baden sagt Nusslin (90), dass es nur in der Ebene und den Vorbergen sich aufhalte. In der Umgebung Heidelbergs ist die Esculenta nur am Kohlhof sehr häufig und tritt hier sowie auch bei Mannheim in stattlichen ty- pischen Individuen auf. Rómer-Büchner (91) erwähnt sie für die Umgebung von Frankfurt a. M. und Kirschbaum (92) fand sie im Nassauischen haufig. Im Unter-Main- und Lahn-Gebiete soll sie nach Koch (93) die gemeinste und verbreitetste Art aller Batrachier sein und in der typischen Form auch ausserhalb dieses Gebietes in Ebenen und Bergen, in der Form sylvatica aber in schatti- zen Weihern und Graben der sandigen Walder im unteren Main- vebiet, so z. B. in den Grastránkweiher bei Frankfurt, bei Ródel- heim und in dem Hengster bei Offenbach vorkommen. Im Nahe- gebiete tritt В. esculenta sowohl in der typischen Form, wie in der ,var. ridibunda* auf; nach Geisenheyner ist die typica im unteren Nahethal nicht háuüg, kommt dagegen weiter oben mehr, ja sogar viel vor. Oberhalb Kirn bis etwa St. Wendel wird sie auf den Wiesen gesammelt und in Menge nach Frankreich ver- sendet. Ebenso kommt sie, nach der Mittheilung des Herrn Debus, in der Gegend von Ottweiler massenhaft vor; bei Bliesen, in der Nahe der Nahe- und Bliesquelle, wird sie sogar zum Zwecke der Ausfuhr gezüchtet (332). Die Form ,ridibunda* kommt bei Kreuz- nach nicht selten vor, aber, wie Geisenheyner vermuthet, nur auf beschränktem Raume, nämlich von Münster a. St. bis nach Brei-. — 273 — zenheim; sie ist am häufigsten an der Saliner Brücke und in der Gegend der Oranieninsel und Oranienquelle zu treffen und kommt besonders viel bei Theodorshall vor (332—352). Aus Offenbach a. M. und aus Schierstein bei Wiesbaden stammen die in meiner Sammlung als ,deutsche Lessonai^ bezeichneten Esculenta. Ueber die Verbreitung des Wasserfrosches in der Rhön und im Mainthale erfahren wir durch Leydig folgendes: „В. esculenta, „in der Rhön mir nur aus der Umgebung des Thiergartens, in der „Saale bei Kissingen und dem Bache der Oelmühle bekannt ge- „worden; in Wassern, welche durch Flachsrösten trüb und häss- „lich geworden waren, dauert das Thier noch aus; durchweg in „der Rhön von geringer Grösse. In den Gewässern des Mudautha- „les im Odenwalde bei Amorbach zahlreich und grösser. Im Main- „thal erreicht besonders in den Altwassern des Schweinfurter Be- „ekens diese Froschart einen stattlichen Umfang. Auch die Larve sewinnt in sonnig gelegenen, abgegrenzten ruhigen Plätzen, hin und „wieder eine solche Grösse, dass sie den hierin ausgezeichneten Larven von Pelobates nicht nachsteht“. „In der Eifel“, fügt Ley- dig hinzu, „an den Maaren vorhanden, doch nicht häufig und klein“ (94). Im eigentlichen Rhongebirge hat Leydig sie nicht auf- finden können, dagegen aber, wenn auch vereinzelt in der Saale. Sie ist ferner im Moselgebiete, bei Bonn, bei Linz a. Rh. (95), bei Elberfeld (229) und innerhalb des „Regierungsbezirkes Arns- bere“ (96) gefunden worden und ist nach Leydig in Deutschland sehr allgemein zu Hause, wird jedoch auch da und dort vermisst. Im Luxemburgischen ist sie nach De la Fontaine (97) allgemein verbreitet, in Belgien (98) und den Niederlanden (99) ebenfalls.— Bezüglich Englands scheinen die fleissigen Nachforschungen Bou- lenger's (100) den Nachweis geliefert zu haben, dass dort zwei Formen zu verschiedenen Zeiten und aus verschiedenen Gegenden eingeführt worden sind. Die eine, welche in Foulmire Fen in Cam- bridgeshire und in Stow Bedon und zwischen Thetford und Scoul- ton in Norfolk lebt, soll nach demselben Gewährsmann der italie- nischen Varietät Lessonai Cam. mit kráftigerem Fersenhócker an- sehören und vermuthlich bereits in älterer Zeit von römischen Mönchen wohl als Speiseobject aus Italien eingeführt worden sein, während die andere, die sogenannte typica nämlich, vielleicht seit nicht so langer Zeit aus Nordfrankreich und Belgien importirt worden und jetzt in Foulden und Werham in Norfolk anzutreffen ist. Diese, übrigens auf mehrere glaubwiirdige Mittheilungen ge- stützte Annahme ist plausibel, denn heutzutage wird die gemeine — 274 — Kröte, wie Héron-Royer behauptet, in grosser Anzahl nach En- gland aus Frankreich versandt, um dort ausgesetzt, an der Ver- tilgung der für die Landwirthschaft schädlichen Insekten mitzuwir- ken. Ueber die Verbreitung von R. esculenta in Grossbritannien lásst sich zur Zeit nichts Genaues mittheilen, da man neuerdings bezweifelt, dass unter den im Volksmunde als „Holländische Nach- ügallen* bezeichneten Lurche, deren Pennant in seiner „British Zo- ology“ gedenkt auch wirklich die uns hier interessirende Art ge- meint ist, da Buto calamita ebenso gut auf obigen Beinamen Einspruch erheben könnte. Jedenfalls wird sie von Shaw (101) als selten bezeichnet und obschon ich nicht gut annehmen kann, dass sie weit nach Norden Englands und namentlich nach Schott- land vordringe —in einem mir vorliegenden Verzeichniss von Kriechthieren Liverpools fehlt sie—, so glaube ich dennoch, dass der Frosch, den Bell (102.—S. 102) unter dem Namen „Вапа scotica* beschreibt, nicht zu R. muta vel temporaria, wie es gewöhnlich angenommen wird, sondern eher zu R. esculenta und zwar zur Lessonai gehóren dürfte. Darin theile ich übrigens die Ansicht Ecker’s und Thomé’s, denn diese beiden Forscher ha- ben das Bild Bell’s in ihren bekannten Werken reproducirt und den betreffenden Frosch als Esculenta bezeichnet. Die Bemer- kung Bells, dass seine Species weder mit dem braunen Frosch, dessen Beschreibung gleichfalls von einer gut gelungeuen Figur begleitet ist, noch mit R. esculenta, d. h. mit der typischen Form, die bell zu kennen scheint, obschon er sie in seinem Buche nicht beschreibt, zu verwechseln ist, bestátist mich in meiner Àn- nahme, dass unter R. scotica, die allerdings in manchen Stü- cken von Esculenta typica verschiedene Lessonai gemeint ist. Die Iren scheinen sich mit dem Import von Fröschen nicht abzugeben, denn ich vermisse die Esculenta in den Schriften über die Kriechthiere Irlands. In Dänemark (103—$. 291) und Südschweden (104) dagegen soll sie einheimisch sein. Dass diese Art in den russischen Ostsee- provinzen vorkommt (105), unterliegt keinem Zweifel, bereits Fi- scher erwähnt sie in seinem 1791 in Königsberg publicirten Ver- suche einer Naturgeschichte von Livland; im Gouvernement Pe- tersburg ist sie eleichfalls verbreitet (106), im Gouvernement Wo- logda dagegen scheint sie zu fehlen, wenigstens finde ich sie we- der in der Mejakow'schen Liste genannt, noch unter den von Brandt für das nördliche Russland und für den nördlichen Ural verzeichneten Wirbelthieren aufgeführt, im mittleren Ural aber ist — 275 — sie beobachtet worden (107). Sabanejew giebt an, dass sie in dem Jaroslaw'schen Gouvernement vorkommt (108) und dass sie bei Nischni-Nowgorod, an den Wolga-Ufern, im Gouvernement Moskau, in Staraia-Russa und in den Gouvernements Woronesch und Tscher- nigow häufig ist, weiss ich aus eigener Erfahrung. Auch in ganz Westrussland, Polen inbegriffen, wird sie wohl überall vorkommen; В. aquatica viridis aus der Umgebung von Kichenew (109), R. viridis aus dem Charkow'schen Gouvernement (110), R. ca- chinnans, deren Nordgrenze der Verbreitung nach Krynicki (111) im Gouvernement Kursk liegt und deren Vordringen in südöstli- cher Richtung, so gegen die Wolga und das Kaspische Meer hin (112.—8. 159), beobachtet worden ist, ferner R. tigrina aus Piatigorsk (112.—8. 158) und В. dentex aus Piatigorsk und aus dem Wschiwi-See bei Stawropol (111.—$. 65) gehören wohl alle zu R. esculenta. Eichwald, der bekanntlich R. ridibun- da Pall. und R. gigas Gmel. in die Synonymik von ,R. ca- chinnans“ versetzt, berichtet, dass letztere im Bug bei Winnitza vorkommt und von da bis nach Nikolaew vordringt und auch am Dniepr nicht selten ist, im Dniestr aber fehlt. Von einigem Inte- resse ist ferner die Bemerkung Eichwald’s, dass der Wasserfrosch in diesen Gegenden viel kleiner ist als am Kaspischen Meer um Astrachan. Er wurde ferner gefunden in Orenburg, Uralsk und am Fluss Belaia. Ausser В. cachinnans enthält die , Naturhistorische Skizze von Lithauen, Volhynien und Podolien“ (Wilna. 1830) noch „В. esculenta* und „В. viridis“. Dass die Esculenta auf der Taurischen Halbinsel nicht fehlt, wissen wir aus Pallas’Zoographia rosso-asiatica; Kessler hat sie aus der Umgebung von Simphero- pol (113) erhalten. Ueber ihre Verbreitung auf der Balkan-Hal- binsel liegen mir nur .dürftige Angaben vor: v. Móllendorff (114) fand sie in Bosnien und der Herzegowina, Fiedler (348) in der Umgebung des Kopais-Sees und mir ist sie aus Attika, Nauplia und von den Inseln Syra, Tinos, Mykonos, Milos und Seriphos be- kannt. Nach Günther kommt sie auf Cypern und nach Raulin in Khalepa bei Kanea auf Kreta vor (116). Aus Bottger’s , Verzeich- niss der von Hrn. E. v. Oertzen aus Griechenland und aus Klei- nasien mitgebrachten Batrachier und Reptilien“ ersehen wir, dass Ridibunda in der Umgebung von Athen, am Ufergebiet des Sees von Dystos in Süd-Euboea, auf Andros, beim Dorfe Kastelo auf hhodos, auf Kos, beim Dorf Marathokampos auf Samos und in Smyrna gesammelt worden ist. Böttger spricht in dieser Schrift die Ansicht aus, das Camerano's Varietät Bedriagai aus Syrien uL. mio = zu Ridibunda zu stellen sei und dass die von mir auf den Cy- kladen gesammelten Wasserfrüsche auch zu Var. Bedriagai ge- hóren. Var. ridibunda Pall. vel fortis Blgr. sind aber, wie ich mich durch den Vergleich von einigen, mir von Herrn 6. A. Boulenger und Prof. Г. Camerano gütigst mitgetheilten Stücken überzeugen konnte, zwei gründlich verschiedene Thiere, wenigstens im Sinne derjenigen, welche glauben, dass die uns hier interessi- rende Species scharfe Varietäten-Abtrennungen zulässt. Auch stimmt die Original-Diagnose von Var. ridibunda oder der fortis Blgr., wie sie seiner Zeit von Böttger verdeutscht und vervoll- kommnet uns vorgelegt wurde (vergl. Zoolog. Garten, 1885, Ne 8, $. 237), nicht durchweg mit der Beschreibung der vermeintlichen kleinasiatischen, griechischen und inselgriechischen ridibunda, die jüngst in dem erwähnten, in den Sitzungsberichten der Berli- ner Akademia erschienen Verzeichnisse Bótiger's veröffentlicht ist, überein. Wenn Bótiger, wie aus seinen Auseinanderlegungen zu schliessen ist, nur die Lange des Fersenhóckers bei der Unterschei- dung der Abarten von R. esculenta in Betracht zieht, und die Farbung für ihn jetzt von keinem Belang ist, so ware es folge- richtiger auch die „Perezi“ vel „hispanica“ zu ridibunda zu stellen, was aber, wie ich aus dem 1887 in den nämlichen Berichten veröffentlichten Verzeichnisse der in Portugal von Hrn. Simroth gesammelten Kriechthieren ersehe, nicht geschehen ist; es heisst vielmehr darin, dass die Perezi identisch mit Var. his- panica Michah. sein dürfte, einer Form, welche früher von dem- selben Gelehrten mit Var. Latastei vereinigt worden ist. Es wäre allerdings möglich, dass die nach aussereuröpäischen Stücken beschriebenen Varietáten Latastei und Bedriagai von einer europaischen Form mit kleinem Fersenhócker — etwa der hispa- nica-Perezi—abgeleitet werden können, und dass die Latastei lediglich eine afrikanische hispanica vorstelle; eine Vereinigung aber dieser oberseits eher hell als dunkel, vorzugsweise grün ge- färbten, unterseits gar nicht oder spärlich dunkel gefleckten, auf den Hinterbeinen mitunter deutlich gelb gemarmelten und mit sehr kleinem Fersenhócker und kurzen Unterschenkeln versehenen Frö- sche mit dem oben eher dunkel als hell kolorirten, unten stets und meist deutlich dunkel gefleckten, am Gesäss nie gelb gemarmelten und mit etwas grésserem Fersenhöcker und langen Unterschenkeln versehenen sogenannten „Seefrosch“ würde wohl nicht gerade die Varietäten-Abtrennung erleichtern, sondern im Gegentheil dieselbe fast unmöglich machen, was gewiss nicht im и e Sinne und Geschmack der jüngsten Forscher von R. esculenta sein dürfte. Die aussereuropäischen Latastei und Bedriagai, von denen ich nur wenige Originalexemplare aus Marokko und Damaskus besitze, lasse ich hier, da ich zur Zeit nur die euro- päischen Anuren im Auge habe, unbeachtet. „In Asien“, sagt Böttger (5), „geht R. esculenta von Palä- „stina, Syrien, Cypern und Kleinasien über die Ebenen von Phoe- „nizien und das Euphratthal bis Armenien, Persien und Transkau- „kasien, ja nach Steindachner, Hilgendorf u. a. (in der var. Japo- lica Boulenger) bis China und Japan“. In Palästina und Syrien kennt man sie aus dem Salzthal, vom Todten Meer, vom See von Galiläa, von Merom (9.—S. 39), aus den Gärten von Saida, vom See Phiala (Birket es Ram) aus Beyrut (nahe am Flusse), aus Haiffa (11. — S8. 670.—117), vom Libanon und endlich aus Da- maskus, von wo die Originalexemplare der Var. Bedriagai Cam. stammen (254.—11). В. esculenta soll ferner am Orontes bei Antiochia (118.—5. 252) gefunden worden sein; auch bei Bireadjik am Euphrat in einer der vorher genannten nahestehen- den Abart (F. Müller), in Albistan (Boulenger), in Smyrna, in Trapezunt, wo nach De Filippi В. cachinnans häufig sein soll (119.—5. 357), in Kutais (120.—S. 77), im Rion-Thale, in Suchum-Kale, in Abchasien, im ganzen Gebiete zwischen den Flüs- sen Kur und Araxes; in der Umgebung von Etschmiadzin sell sie bis zu 6.500 Fuss i. M. anzutreffen sein (121). Ausserdem soll sie in Lenkoran (ridibunda nach Bóttger), in Baku (122.— S. 74) sowie auch in Armenien „ungemein verbreitet sein“ (Bött- ger). Blanford fand sie bei Rescht in Gilan, bei Schiraz in Far- sistan und in Basra am Schatt el Arab und theilt mit, dass sie im Hochgebirge Persiens gemein ist (123.—S. 432). Nach Eich- wald (125) kommen ,R. cachinnans“ und ,R. esculenta‘ bei Mesched in Chorasan vor und an den Mündungen des Gürgän in Nordost-Persien traf Nikolski die Esculenta in geringer An- zahl (124). Konstatiert wurde ferner die Art am Ostufer des Kaspi, in Kisil-Arwat, am Flusse Emba, in Nukus, Tschinas und Chod- schent. Aus Sibirien, wo sie sicherlich nicht fehlt, ist sie noch nicht angegeben gewesen, wohl aber aus der Provinz Ordos und vom mittleren Chuan-che (Hwang-ho) (126, 127, 128), von der Insel Tschusan, aus Ningpo, Schanghai, Tschifu (Boulenger) und Pekin (Lataste, 199) sowie auch aus Tokio und lokohama (Са- merano, 130). Die in China und Japan einheimische sogenannte var. japonica ist von unseren europäischen Formen so sehr Je 2. 1889. 19 — 278 — verschieden, dass es nicht verwunderlich ist, wenn sie als beson- dere Species gegolten hat. Obschon wir mangelhaft über die Verbreitung von R. escu- lenta unterrichtet sind und namentlich deren Polargrenze noch nicht genau kennen, so können wir dessenungeachtet wohl anneh- men, dass die Nordgrenze ihrer Verbreitung hinter derjenigen von den braunen Grasfröschen zurückbleibt. In der Schweiz steigt sie nach Fatio selten über 1100 M. Meereshöhe hinauf und im Ge- birgsstoch des Montblanc, wie Venance Payot versichert, soll sie in den Höhen von 800 M. gefunden worden sein; in den höheren Regionen räumt diese Art ihren Platz dem braunen Grasfrosch ein. In Armenien findet sie sich, laut Kessler, in einer Höhe von 6.500 Fuss ü. M. 2. RANA MUTA, LAUR. 1768 '). Literatur und Synonymik. Rana muta Laurenti, Synops. rept. p. 134, 30. Wien. 1768. Ca- mera»o, Monografia degli Anfibi anuri italiani 1. ©. tav. I, fig. 9, 10; tav. II, fig. 1. De Betta, Rettili ed Anfibi, in Fauna d'Italia. Par- te IV.—R. aquatica Ray, Synops. method. quadr., avium et pis- eium, p. 247. London. 1713.—R. temporaria Retzius, Fauna sueci- ca, p. 285 (part.) Leipzig. 1800. Schneider, Hist. amphibior. nat. fase. I, p. 113. Jena. 1799. Daudin, Hist. nat. Rain. Gren. et Cra- pauds, p. 48, pl. XV, 1802; Hist. nat. Rept. VIII, p. 94 (part.). Mer- rem, Versuch eines Syst. d. Amphibien, S. 175. Wagler, Natürl. Syst. d. Amphibien, 8. 203. Glückselig, Synops. rept. et amphibior. Bo- hemiae, p. 47. Prag. 1832. Reider u. Hahn, Fauna boica. M. Taf. Nürnberg. 1832. Latreille, Hist. nat. Salamandres de France. Paris. 1800. Fitzinger, Neue Classificat. d. Rept. p. 64. Wien. 1826. Bell. Hist. of Brit. Rept. p. 84, fig. London. 1839. Aisso, Hist. nat. prin- cip. product de l'Europe mérid. t. Ш, p. 93. Bonaparte, Iconografia della Fauna Italica, II. с. tav.; Amphibia europaea, in Mem. Accad. Sc. Torino, ser. IL, tomo IL, p. 385. Nilsson, Skandinavisk Fauna, Ш. Amfibierna, p. 92. Lund. 1860. Günther, Cat. Batr. Sal. Brit. Mus. 1) В. temporaria aut, non Zinne (vergl. die Schriften Steenstrup’s in: Videnskabelige Meddelelser fra den naturhistoriske Forening i Kjóbenhavn for 1869, №№ 1—5 u. 14—15), В. platyrrhinus Steenstrup, В. fusca terre- stris Résel, В. Dybowskii Günther. — Om — р. 16 (var. platyrrhinus) London. 1858. Schinz, Fauna helvetica, p. 143. Tschudi, Classificat. d. Batrachier, in Mém. Soc. Sc. nat. de Neuchatel, 1839, p. 79. Jenyns. Manual of Brit. Vertebr. Animals, p. 300. Cambridge, 1835. Latreille et Sonnini, Hist. nat. Rept. Il, p. 150. Paris. 1802. Schlotthauber, in Arch. f. Naturgesch. 1844. Bd. I. 5. 255. Schlegel, De Dieren van Nederland. Gewervelde Dieren. Taf. УП. Haarlem. 1862. Ecker, Die Anatomie d. Frosches I, p. 9, m. Fig. Braunschweig. 1864. Dumeril et Bibron, Erpetologie géné- rale, VIII, p. 359. Paris 1841. De Betta, Erpetolog. delle Prov. Ven. e del Tirolo merid. Aecad. Agricolt., Arti e Commercio di Verona. XXXV. Schreiber, Herpetolog. europaea, S. 125 (var. platyrrhina). Fatio, Faune des Vertébrés de la Suisse, vol. Ш, p. 321; Notice hist. et descript. sur les trois espéces de grenouilles rousses etc. in Arch. des Sc. de la Biblioth. Univers. Janvier 1870. Genève. 1870. Middendorff. Sibirische Reise. II Bd. 2 Th. S. 247, Taf. XXVL . Fig. 1—4. Les- sona, Sudii sugli Anfibi anuri del Piemonte, |. c., tav. П, fig. 6—14, 16, 17— 20. Boulenger, Cat. Batr. Sal. Coll. Brit. Mus. p. 44; in Sitzungsber. Ges. naturforsch. Freunde Berlin 1886, № 5, 8. 68. Koch, in Bericht Senckenberg. naturforsch. Ges. 1872, S. 135. Seoane, On two Forms of Rana from N. W. Spain (parvipalmata), in: The Zoo- logist, 1885. London. Böttyer, т: Zoolog. Garten, 1885, № 8, 8. UR В. fusca terrestris Rôsel, Hist. nat. ranar. nostratium, pl. elie telblatt, tab. I—VIII.— В. fusca de Isle, in Ann. Se. nat. E V, i. XVII. 1873. Lataste, in Revue intern. des sc. 1878, № 42, р. 494. Boulenger, in Bull. Soc. Zool. de France, IV, p. 164. Héron- Royer, Remarques et expériences sur le développement du tetard de la Gre- nouille rousse, in Bull. Soc. d'Etudes sc. d'Angers, 1876—77. Angers; Note sur une nouvelle forme de Grenouille rousse. R. fusca Honno- rati, in Bull. Acad. Roy. de Belgique, 2 série, t. II, №2, pl. I et IL 1881; Bull. Soc. Zool. de France XI, p. 681. — R. cruenta Med- dendorff, Sibirische Reise, II Bd. 2 Th. S. 249. Taf. XXVI. Pallas, Zoografia rosso-asiatica, Ш, p. 13. St. Petersburg. 1831.—R. alpina Risso. Hist. nat. princip. product. de l'Europe méridionale, III, p. 93. Paris. 1826.—R. platyrrhinus Steenstrup, Ueb. d. Lebensweise u. üb. d. syst. Stellung einiger Amphibien Dänemarks, in Amtl. Ber. üb. d. 24. Versamml. Deutsch. Naturforsch. u. Aerzte in Kiel, S. 131. 1846. v. Siebold, in Arch. f. Naturgesch. 1852. Bd. I, 8. 14. Kessler, Ueb. unsere Frösche, in Kiew. Universitäts-Nachricht. № 7, p. 87. Kiew 1862 (russisch!). Collin, Danmarks Fröer og Tudser, in Natur- historisk Tidsskrift 3. В. 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Der Kopf ist breit, breiter als lang, gerundet, oben flach, mit schief nach aussen und unten abfallenden Seiten, wenig über den Unterkiefer hervorragender kurzer, gewöhnlich in stumpfem, selte- ner in ziemlich spitzem Bogen gerundeter Schnauze ') und ge- wölbtem Schnauzenende. Die Frenaleegend ist ziemlich hoch, der breite Interpalpebralraum ist stets kleiner als der Durchmesser des Auges und in seltenen Fällen auch kleiner als die Breite des Li- des, gewöhnlich sind Stirn und Lid von gleicher Breite. Die mässig srossen, auf der Schnauzenkante, in der Regel näher dem Ause als der Schnauzenspitze gelegenen Nasenlócher sind meistens vou einander etwa ebenso weit entfernt wie von den Augen oder vom Oberkieferrand; bei jungen Individuen, seltener auch bei den Alten gleicht ihr Abstand von einander der Stirnbreite. Das Auge ist gross. Das ziemlich kreisférmige, näher dem Mundwinkel als dem Auge gelegene Trommelfell ist gross und sehr deutlich, im Durch- messer gleich '/, oder */, des Augendurchmessers; die Entfernung des Trommelfells vom Auge beträgt etwas weniger als der Durch- messer des Trommelfells oder ist ebenso gross als letzteres. Die Pupille ist ein Queroval, dessen unterer Rand in der Mitte einen winklig gebrochenen Verlauf zeigt. Die Zunge ist gross, nach vorn zu verschmälert, am ihrem hinteren Theile tief ausgebuchtet und zweihörnig. Die ziemlich langen, gebogenen und mit zwei Spitzen versehenen Gaumenzähne ^) bilden zwei schmale, von einander durch einen bald grösseren, bald kleineren Zwischenraum getrennte, ungefähr vom hinteren inneren Theile der Choanen ausgehende und nach hinten unter ziemlich spitzem Winkei konvergirende Rei- hen. Das Männchen ist mit zwei inneren Stimmsäcken versehen, 1) Vergl. die Kopfansicht von Var. acutirostris Рамо, in Camerano's Mo- nografia degli Anfibi anuri italiani, Holzschnitt 25. ?) Vergl. Taf. III, Fig. 22 und Taf. IV, Fig. 40, in Leydig's, Die anuren Ba- irachier d. deutsch. Fauna. — 281 — die nur im luftgefiillten Zustande hinter dem Winkel der Unter- kinnlade hervorzutreten pflegen und bei brünstigen Individuen am meisten entwickelt erscheinen. Die Oeffnungen zu den Stimmsäcken liegen nahe am Mundwinkel, zwischen der Unterkinnlade und dem vorderen Horn des Zungenbeines und sind in der Regel nur bei lebenden oder erst kürzlich getödteten Stücken deutlich sichtbar; an Spirituspräparaten ist es leichter sich über die Anwesenheit und Lage dieser Organe durch das Abtragen der äusseren Haut, welche diese Aussackungen der Mundhöhle überdeckt zu verge- wissern. Nur ausnahmsweise, so bei der mir unbekannten Var. longi- pes F. Müller (Verhandl. naturforsch. Ges. Basel, VII Th. 3 Heft, №. 670) ist die vordere Extremität genau so lang wie die Tibia; auch soll bei Var. longipes der erste Finger „beträchtlich län- ser“ sein als der zweite, wogegen sonst der Längenunterschied zwi- schen dem ersten kürzeren und dem zweiten längeren Finger sehr gering zu sein pflegt; der dritte und längste Finger ist ungefähr um zwei Phalangen länger als der zweite und um anderthalb Fin- geolieder linger als der 4. Finger. Von den drei Ballen, welche sich auf der Volarseite der Handwurzel erheben, ist der Daumen- ballen der grösste; der nach aussen liegende, bedeutend schmälere Ballen entspricht dem vierten Finger, während der dazwischen sich befindende Ballen den ossa metacarpi des 2. und 3. Fingers aufliegt. Die Hinterbeine sind verhaltnissmässig kurz, nach vorn gestreckt und an den Körper angelegt, mit dem Tibiotarsalgelenk die Schnau- zenspitze nicht oder kaum erreichend; in vielen Fällen reicht das untere Gelenk des Unterschenkels bloss bis zum Auge hin oder sogar nur bis zum Paukenfell; die Tibia ist ein klein wenig länger als die Vorderextremitat; die Fusswurzel, bis zum Ende des Fer- senhöckers gemessen. ist etwas länger als die Hälfte der Tibia und namentlich beim Weibchen länger als die grösste Kopfbreite. Der Fersenhöcker ist schwach entwickelt, er ist weich und hat die Form eines länglich runden, stumpfen Wulstes (Fig. 23, in Leydig’s, Die anuren Batrachier), der höchstens die halbe Länge des Innen- zehe, vom Fersenhöcker an semessen, erreicht oder dem Durch- messer des Trommelfells gleicht; in vielen Fällen ist jedoch der Durchmesser des Trommelfells grösser als der Fersenhöcker. Der äussere Metatarsalhöcker ist selten vorhanden und auch dann nur schwach ausgeprägt. Die Zehen und die Finser sind ziemlich kräf- tig und dick, sie enden nicht so spitz wie bei R. agilis oder R. arvalis; die Gelenkhöcker sind bald grösser und stärker vor- iretend, bald kleiner und schwächer. Die Schwimmhäute sind na- mentlich bei den briinstigen Thieren wohl entwickelt und werden mit Recht als „fast vollkommen“ bezeichnet. Beim brünstigen Männ- chen zeigen sie eine nur áusserst schwach angedeutete Ausrandung, umsäumen die 5. Zehe bisb einahe zur Spitze, erstrecken sich über die Wurzel des vorletzten Gliedes an der 1., 2. und 3. Zehe und sehen bis über die Wurzel des vorletzten Gliedes an der 4. Zehe; beim briinstigen Weibchen sind die Schwimmhäute etwas kürzer, denn sie erreichen blos die Wurzel des letzten Gliedes an den vier kürzeren Zehen und die Wurzel des vorletzten Gliedes an der läng- sten Zehe. Bei den am Lande lebenden Exemplaren sind die Schwimmhäute rückgebildet; sie zeigen eine tiefe Ausrandung und lassen die letzte und bisweilen auch die Halfte der vorletzten Pha- lanx an der 1. und 3. Zehe, die letzte Phalanx an der 2. und 5. Zehe und zwei Phalangen an der längsten Zehe frei. Nur bei der im Nordwesten Spaniens lebenden Form „parvipalmata“ sind die Schwimmhäute mässig entwickelt und gehen bis zur Wurzel des vorletzten Gliedes an der 1. und 5. Zehe; bis zur Wurzel des 2. Gliedes an der längsten Zehe und erstrecken sich über die Wur- zel des 1. Gliedes an der 2. und 3. Zehe (vergl. die Holzstiche in: Seoane, On two Forms of Rana from N. W. Spain. The Zoo- logist, 1885). Die Zehen- und Fingerspitzen sind bei diesser Form mehr zugespitzt als bei der typischen. Maasse in mm. Galicien (Spanien) Wiesbaden Faido. 2 (parvipalmata). d о Totallànse 311514537 EEE IR 48.5 13: 90. Kop flan ee i:t. wen se gel on 14.5 21% 25. Kopihreiten.u.n nn ee ee e 16. 23.5 29. Кор eee N Rear: le 9.5 12.5 Kopium fan graye). OS MS search 44, 71.5 79.5 Interpalpebralreum. "tt PEU 3. 5. circa 6. Augenmdurchmesser:. ces ее efe 5.5 Us 8.5 Durehmesser des Trommelfells.. . .... 2.5 4.5 eirca 6. Entfernung d, Schnauzenspitze vom Auge. 6.5 8. 9. » 4. Trommelfells vom Auge.. 1.5 2. circa 19: 3 N у von d. Mund- Spallertcır casa: e TAS NS C 1.5 1: 2. Bumptlange sa... "ni cod eire 54. 52. 65. NAUGHT GAS AG Cees кВ 27.5 4]. 48. Einterbeinepn ee te Ву ав НВ 23% 103. 130. Unterschenkelen tun non een tere 26. 36. 42.5 Fersenhocker re" Cie are. 2.5 9. circa 4. Innenzehe vom Fersenhücker an gemessen. 5.5 8. 9.5 Die Grösse des erwachsenen Thieres beträgt bisweilen 100 bis 110 mm.; die jungen Grasfrósche messen naeh ihrer Verwandlung 10 bis 15 mm., von der Schnauzenspitze bis zum After gemessen. о Farbung und Zeichnung. Varietaten. Wenige Frósche dürfte es geben, die in ihrer Fárbung so ab- weichen wie R. fusca; jedoch lässt sich immerhin als Regel auf- stellen, dass die Grundfarbe des Männchens eher in dunklen, die des Weibchens vorzugsweise in lichten Farbentonen schattirt, bei letzterem also vor allem hellbraune, dann roth-, gelblich- und grau- braune, bei ersterem eher dunkelbraune Farben vorherrschen. Dies schliesst jedoch nicht aus, dass einerseits schwärzliche Weibchen und andrerseits rosa Männchen vorkommen können. Aber nicht allein die Färbung des Grasfrosches, sondern auch seine Zeich- nung ist so ausserordentlich veränderlich, dass eine eingehende Beschreibung aller Zeichnungsformen kaum thunlich erscheint. Kon- stant sind nur die grossen, bald hell-, bald dunkelbraunen, fast schwärzlichen, nach hinten spitz dreieckig ausgezogenen, oben mei- stens mit einem zackig ausgebuchteten Rande versehenen Ohrflecke zwischen Aug und Schulter, ferner die gleichfalls durch ihre dun- Же Farbe vom Untergrund sich abhebenden und gewöhnlich, wenn auch bisweilen äusserst schwäch oben hell umsäumten Frenalstrei- fen, sowie auch diejenigen Streifen, welche sich auf der Vorder- flache des Oberarmes befinden. Desgleichen erscheinen wohl bei allen Zeichnungsvarietäten die Hinterbeine oberseits dunkel quer gebändert, oder auch nur— mitunter sogar ziemlich undeutlich—ge- fleckt. Die dunklen Querbarren am Vorderbein und die gleichfalls dunklen, bisweilen durch ihre hellen Säume scharf von der Um- sebung abgegrenzten Bänder oder Streifen, welche der Hinterfläche des Vorderbeines bis zur Spitze des äusseren Fingers entlang und längs der Vorderfläche des Oberschenkels, der Aussenfläche des Unterschenkels und an der Unterseite der. Fusswurzel, der Sohle und der fünften Zehe sich hinziehen, können entweder deutlich zutage treten, oder iu einzelne Flecken aufgelöst erscheinen und zum Theil, so am Oberarm und am Oberschenkel, verschwinden, während das Knie, die Fusswurzel, die Sohle, sowie auch der Un- terschenkel stets wenigstens Spuren dieser Streifung tragen. Recht beständig erweisen sich ferner die zwei im Nacken divergirend nach hinten gerichteten dunklen, mitunter verloschenen Striche, die etwa einem an der Spitze geöffneten Dach ähnlich sehen, oder ungefähr die Figur eines umgekehrten breiten V bilden; endlich finden sich bei den meisten Grasfröschen die dunklen Seitenstreifen an der Oberkinnlade öfters nur spurweise angedeutet und die hel- — 184 — len, diese Streifen von den Ohrflecken absondernden und nach vorn zu in das hellfarbige Mittelfeld der Zügelgegend übergehen- den Streifen wieder, sowie auch zwei an den oberen Augenlidern nach innen in der Mitte sich zeigende Flecken, welche haufig am Scheitel zusammenfliessen und einen Querstrich bilden. Die Rumpf- Oberseite ist selten einfarbig und wohl nur bei denjenigen, deren braunes Kolorit eine starke Neigung ins Rostfarbene oder Röthli- che zeigt; in den meisten Fallen ist sie mit dunklen Makeln be- setzt, die klein sind und die Grüsse der Warzen und kurzen wul- startigen Erhabenheiten nicht überschreiten, oder aber ziemlich gross und entweder reihenweise, etwa in zwei bis vier Längsserien, oder unregelmässig vertheilt erscheinen. Diese Zeichnung kann bald nur in Form eines dunklen Schattens oder Nebels, bald scharf aus- seprägt auftreten, aus zwei dunklen Tinten und aus dicht an einan- der zerückten und zum Theil zusammenfliessenden schrift- und schnór- keiartigen Figuren bestehen und den Untergrund zurückdrängen. Dergleichen intensiv dunkelschekige Exemplare, deren Drüsenwül- ste sogar vom dunklen Netzwerk grösstentheils überzogen erschei- nen, sind wohl ebenso selien wie diejenigen, deren grob dunkel sefleckte Rückenmitte von einem Kranz tief brauner eder schwar- zer grosser, vorzugsweise runder und isolirter Flecken umgeben erscheint. Am häufigsten bilden die Flecken mehr oder weniger regelmässige Reihen; es lassen sich meistens zwei Längsreihen der Rückenzone entlang und zwei andere am Rande der durch ihre etwas hellere Färbung vom Untergrund abstehenden drüsigen Wül- ste sich befindende Reihen dieser scharf ausgeprägten, mitunter aus zwei dunkelbraunen Tinten bestehenden Makeln oder Nebel- flecken erkennen. Diese Flecken können rund, hufeisenfórmig, sclnérkelartig oder länglich erscheinen und ein helles Mittelfeld, das gewöhnlich auf das Vorhandensein eines Pustels oder einer wulstartigen Erhabenheit deutet, einschliessen; ob diese Flecken auf der Rückenzone der Länge nach zusammenfliessen und ähnlich den meist kleinen, auf den Drüsenwülsten und-vorzugsweise ihrem Aussenrande entlag angeordneten Flecken und Strichen, Streifen und Binden bilden können, lasse ich dahingestellt, da mir derart dunkel gestreifte Individuen nicht vorliegen. Hell gestreifte Stücke, deren auch Leydig in seinem Anurenwerke gedenkt, sind mir hin- segen bekannt und sehen insofern den Feldfröschen etwas ähnlich, als bei ihnen ein helles Lángsband hinter der Schnauze oder im Nacken beginnend, der Rückenmitte entlang bis in die Nähe des Afters verläuft und in der Regel jederseits von einer dunkel ge- — 285 — fleckten und nach aussen hin vom helleren seitlichen Drüsenwulst umsäumten Zone begrenzt wird. Die Kopfoberseite ist je nach dem, ob die Thiere mehr oder weniger intensiv gefleckt sind, mit einer stärker oder schwächer ausgeprästen dunklen Zeichnung versehen, schwach punktirt oder auch fast einfarbig; mitunter ist sie mit ganz hellen runden Flecken besitzt, ebenso die Rumpfoberseite. Die Rumpfseiten tragen wohl fast ausnahmslos Nebelflecken oder dunkle Flecken, schrift- und schnörkelartige Figuren; mitunter sind sie sehr zahlreich und bilden eine unreselmässige Marmorzeichnung. Gegen den Bauch zu hellen sich die Rumpfseiten bedeutend auf, so, dass der Uebergang in das Weiss, Schmutzig-, Gelblich- oder Röthlichweiss des Bauches allmählich und unkenntlich von statten seht. Die ganze Unterseite ist, mit Ausnahme der Schenkeln, die einfarbig weisslich, gelblich, rosa oder roth überflogen sein kön- nen, mit erauen, bräunlichen oder ins Röthliche übergehenden Nebel-, Puder-, sowie auch ziemlich deutlich abgegrenzten, rund- lichen grösseren Flöcken, bald mehr, bald weniger besetzt oder semarmelt, mitunter, wie es namentlich an der Kehle und an den Bauchseiten öfters der Fall zu sein pflegt, in so hervorragender Weise, dass der Untergrund vollständig zurücktritt. Diese Fleckung kann übrisens, so bei der spanischen parvipalmata, deren Rückenzone und Kopfoberfläche bisweilen ganz einfarbig und deren Schenkeloberseite mitunter spärlich dunkel gefleckt erscheint, nur an der Kehle auftreten. Dass die rothbraune Farbe die Kehle und den Bauch des Weibchens überziehen kann, erfahren wir durch Leydis (op. eit., S. 119) und „da sich dieses Rothbraun“, sagt Leydig, „auch über die Unterfläche der Gliedmassen in grösserer „oder geringerer Ausdehnung erstrecken kann und in der Laichzeit „in hohem Grade sich steigert, so erscheinen die Thiere alsdann „wahrhaft geschmückt“. Rothe Flecken und rothgefärbie Warzen kommen, namentlich bei den auch sonst durch ihr röthliches Ko- lorit ausgezeichneten alpinen und russischen R. muta (R. cruenta Pallas, Middendorff) nicht nur an der Rumpfunterseite, sondern auch an der Vorderfläche des Vorderbeines, insbesondere aber an der Wurzel der Vorderextremität, hinten am Ohrfleck, sowie an den Drüsenwülsten vor und vermischen sich mit den gelblichen Warzen, welche sich von den dunkel gemarmelten, oder nur mit undeutlichen Nebelflecken versehenen Hinterbacken abheben; das Roth kann endlich sich auch über die Oberseite der Fusswurzel und des Fusses erstrecken, während die Fussunterseite mehr oder weniger dunkel gefärbt oder gefleckt erscheint. Verschiedene Affekte — 286 — und äussere Einflüsse erzeugen beim Grasfrosch kurz oder ziem- lich lange währende Farbenveránderungen und erschweren sehr dessen Beschreibung. „Das Thier im Wasser während der Laich- zeit ist dunkel“, sagt Leydig '), „die Männchen mehr als die Weib- „chen; später beim Landleben heJlt sich die Farbe sehr auf, fällt „aber bei sewissen Umständen schnell wieder in’s Dunkle zurück. „So 2. В. fing ich auf Berghalden der Tübinger Gegend an echten „Sommertasen (bei + 20° В. und Ostluft) Exemplare, deren Grund- „farbe auf dem Rücken ein auffallend lichtes Grau oder Gelb war. „Bis auf den dunklen Ohrfleck und den Spuren von Querbinden ,der Hinterbeine erschien fast alles dunkle Pigment zurückgetreten. "Ueber Nacht im Käfig gehalten, waren sie anderen Morgen ganz „dunkel geworden. Dieselbe Erscheinung hatte ich mir bereits vor „vielen Jahren von Thieren, welche ich bei Sonthofen (Allgäu) ,sammelte, angemerkt. Hingegen bei rauhem Nord-Ost man die „hana platyrrhinus im Felde oder an Waldrändern von ganz „dunkler Hautfarbe. Dabei kann es vorkommen, dass ältere Thiere, „welchen man an einer geschützten mittägigen Lage begegnet, ein „helles ledergelbes Aussehen darbieten. Sucht man die gleichen „Plätze an durchaus kühlen Tagen ab, so war selbst bei den, wie „ich mir denke wetterfesten, alten Thieren die Farbe ins Dunkle „umgesetzt“. In einer Anmerkung fügt derselbe Gewährsmann dem hinzu: „Ganz schwärzliche Thiere von Rana platyrrhinus, zur „Winterzeit für die Abhaltung mikroskopischer Untersuchungen aus „dem ungeheizten Raum in das geheizte Zimmer gebracht, werden „innerhalb zweier Stunden zu ganz hellgelblichen“. Zur Brunst- und Laichzeit überzieht ein bläulicher Schimmer den Körper des Männ- chens und das Thier kann zu dieser Zeit im Wasser geradezu him- melhlau erscheinen ^); namentlich schmückt das Blau oder Violett die Kehle desselben; ausserhalb des Wassers büsst das brünstige Männchen fast völlig diese Zierde ein und erscheint mehr tauben- srau. Da einige Forscher von grünen Grasfröschen sprechen, so lässt sich vermuthen, dass es sich lediglich vielleicht um während der Laichzeit übergrünte männliche Individuen handelt, jedenfalls sind mir grüuliche В. muta unbekannt, hingegen aber braune mit einem Stich ins Grüne oder Olivenfarbene. Bei den brünstigen Männchen kommt vorzusweise Gelb und Rosaroth zum Vorschein. '*) Ueber d. allg. Bedeckungen d. Amphibien, in Arch. f. mikroskop. Anatomie, Bd. XII. ?) В. Haller, in Zoolog. Anzeiger, 1885, S. 611. Vergl. auch S. 754. — 287 — Die Hinterbacken, die Innenfläche des Unterschenkels, die Brust- seiten und der Bauch, namentlich nach hinten zu, erscheinen gelb sefärbt; auch vor der Insertionsstelle der Vorder- und Hinterbeine, sowie in der Achselgrube tritt Gelb auf. Rosarothe Marmorzeich- nung kommt an den Brustseiten, am Bauch, auf der Fusswurzel, am Ober- und Unterschenkel und an den Halsseiten zum Vorschein, wahrend die Schwimmhaute roth geadert erscheinen kónnen. Die jungen Thiere scheineu insofern von den Alten unterschie- den, als sie oberseits wohl nie stark gefleckt und unterseits mit verloschenen grauen Fleckenzeichnungen versehen, oder aber gleich- farbig erscheinen. Die goldgelbe Iris ist durch einen dunklen Strich in zwei Hälf- ten zerlegt; in ihrer unteren Hälfte erscheint sie mitunter stark schwarzbraun oder schwarz pigmentirt; in der oberen dagegen, so- wie auch am Rande der Pupille tritt das Goldgelb deutlicher hervor. R. muta tritt nach den Angaben der Autoren in mehreren For- men auf, es sind dies: 1) obtusirortris Fatio (Faune des Ver- tébrés de la Suisse, vol. III, p. 321), eine stumpfschnauzige, allge- mein verbreitete Form, welche allem Anscheine nach mit „Var. maximus Koch“ (Formen u. Wandlungen d. ecaudat. Batrach. d. Unter-Main- u. Lahn-Gebietes. Frankfurt a. M. 1872) identisch ist; 2) acutirostris Fatio, eine Form, welche die eher spitze als stumpfe Schnauze des jungen Grasfrosches beibehalten hat und wohl mit „Var. cinereus Koch“, die nach der Aussage Koch’s eine Hybriden-Charakter trägt, gleich zu stellen ist; 3) „Var. v er- rucosus Koch“, welche mir nichts anderes zu sein scheint als obtusirostris in krankhaftem Zustande; 4) ,Var. montanus Koch“ soll nur eine kleinere Gebirgsform sein; 5) parvıpal- mata Seoane, als Subspecies aufgeführt, kennzeichnet sich durch für R. muta auffallend kurze Schwimmhäute, sowie auch durch den etwas schmäleren Interpalpebralraum und die Lage der Na- senlócher; 6) „Var. longipes F. Müller“, „eine besonders lang- beinige Form der muta acutirostris“, deren Tibia genau so lang ist wie die vordere Extremität. —,Var. typus Koch“ lasse ich unberiicksichtigt, da Koch dieselbe bald zu den stumpfschnäuzi- sen, bald zu den spitzschnäuzigen Grasfröschen stellt. Var. gra- cilis von demselben, eine schlanke Form mit stumpfer Schnauze und starkem Hocker wird von einigen für В. avilis gehalten. „Honnorati Heron-Royer“, eine Gebirgsform mit schlankem Kör- per, kurzem, sehr wenig zugespitztem Kopf, langen Beinen und — 288 — stärker vortretenden seitlichen Drüsenwülsten ^) dürfte mit „Var. longipes“ identisch sein. Aeussere Geschlechtscharktere. Die Verschiedenheiten der Geschlechter sind von mehreren Auto- ren, namentlich von Fatio und von Leydig aufgeführt worden. Der Unterschied des Männchens zur Begattungszeit besteht zunächst da- rin, dass es eine stark entwickelte und in vier Theilstücke durch ziemlich tiefe Furchen und Einschnitte am Innenrande zerlegte Schwiele besitzt, welche dem Daumenballen, dem os metacarpi und den zwei Phalangen entspricht; sie erstreckt sich über den Ballen, den Innenrand sowie auch über die Oberseite des Daumens und fällt, wenn der Begattungstrieb seinen Höhepunkt erreicht hat, durch ihre schwarzbraune Färbung, ihr samtenes Aussehen und schliesslich durch starke Rauhigkeit auf; die Papillen nämlich sind hoch und dick und fühlen sieh borstig an. Ferner zeigen sich in der Paarungszeit Verschiedenheiten zwischen Männchen und Weib- chen in Betreff ihrer Färbung und der Beschaffenheit der Haut: das Männchen schmückt ein blauer Schimmer, seine Kehle wird mit bläulichem oder veilchenblauem Anfluge versehen und seine Haut wird vollig glatt; dem Weibchen mangelt dieser Hochzeits- schleier, es zeigt keine Spur von Schwielenbildungen, zeichnet sich aber durch den Besitz von mitunter zahlreichen kleinen weissen Pusteln oder Höckerchen auf dem Hinterrücken, der Lenden- und Aftergegend, ferner an den Rumpfseiten, sowie auf der Oberseite der Schenkel aus. Ein weiterer, sehr bemerkenswerther Unter- schied—unabhängig von der Begattungszeit— zwischen den Geschlech- tern liegt darin, dass dem Männchen zwei innere Stimmsäcke zu- kommen. Endlich muss hinzugefügt werden, dass bei letzteren der Kopf etwas schmäler, der Vorderarm dicker, fleischiger und we- niger gelenkig ist, namentlich zur Brunstzeit, dass der Daumen dicker und dass die Schwimmhäute etwas derbhäutiger und aus- sedehnter sind als beim Weibchen. Dies sind die hauptsächlichsten Geschlechtsunterschiede, dle vollkommen genügen, um sich über das Geschlecht der R. muta zu orientiren. 1) Note sur une nouvelle forme de grenouille rousse etc. in Bull. Acad. roy. de Belgique, 1881, t. I, №2. PI I, II. — 289 — Ea Ve Bei den mir augenblicklich vorliegenden lebenden zweibeinigen Larven aus Faido ist die Färbung der Oberseite überwiegend braun mit einer grauen Puderung am Rücken; die Rumpfseiten nach oben zu sind gleichfalls braun mit dunkelbraunen und schwarzen Flecken. Bauch stahlgrau oder schwarz mit zahlreichen glänzenden, blass- selben, kleinen, isolirten, stellenweise silberglänzenden Flecken re- sellos bedeckt; Kehle hell; Schwanz vorn braun, nach rückwärts zu bräunlichgelb wit dunklen und goldglänzenden Flecken besetzt; ähnliche Flecken sind auch am Schwanzsaume, so namentlich auf der dorsalen Seite vorhanden. Die Iris ist oben und unten auf goldgelbem Fond stark mit Schwarz durchsetzt. Die Umgebung der Nasenöffnung ist dunkel. Kurz nachdem die Vorderextremitäten zum Vorschein getreten sind, nimmt das Braun der Oberseite den dem Frosche zukommenden Ton an, es zeigt sich zwischen den Augen eine dunkle Zeichnung und dahinter, in der Rückenmitte tritt ein U-förmiger Fleck auf. Der Kopf ist entweder kurz, nach vorn schnell und ziemlich stark dreieckig zugespitzt, oder aber er geht nach vorn allmählich in die etwas längere, breit verrundete Schnau- ze über; im ersteren Fall ist die Körperoberseite flach gewölbt und der Rumpf nach rückwärts zu stark bauchig erweitert, im letzteren dagegen tritt die Wölbung oberseits etwas stärker auf, während der Rumpf weniger bauchig aufgetrieben erscheint. Die kleinen Augen sind oben gelesen; ihr Abstand von einander auf dem Scheitel ist nur wenig srösser als der Raum zwischen den Nasenlöchern. Die Entfernung der nach vorn gerichteten kleinen Nasenlöcher vom Lippenrande ist merklich kleiner als ihr Abstand vom Auge und etwas kleiner als die Distanz des einen Nasenlo- ches vom anderen. Der Mund ist etwas kleiner als der Interocu- larraum und etwas grösser als die Entfernung der Nasenlicher von einander. Am unteren Lippeurand und an den Mundwinkeln sitzen dicht aneinander gereihte winzige Papillen, während der ‚obere Rand der Lippe bezahnt erscheint. An der Innenfláche der Oberlippe linker- und rechterseits vom Kiefer sitzen je zwei bis drei kurze Zahnreihen, an der Innenfläche der Unterlippe sind zwei oder drei ununterbrochene und nach innen zu noch eine vierte in zwei laterale Stücke zerlegte Zahnserie zu sehen '). Die Enífer- ') Die kleinen Zähnchen haben einen trichterförmig auslaufenden Körper und einen mässig langen gewöhnlich mit 12 Zacken versehenen Kopf; zwei übereinan- ders sitzende Ersatzzähnchen wachsen mit ihren sägeförmig ausgezackten Köpfen in die Höhe des Endzahnes hinein, 290 —— nung der linkerseits am Rumpfe gelezenen Athemröhre vom Mund- winkel ist etwas grösser als ihre Enifernung von der Insertions- stelle des Hiuterbeines. Die kurze Analröhre öffnet sich auf der rechten Seite der Unterecke der Schwanzflosse. Der Schwanz ist etwas mehr als anderthalbmal so lang wie der übrige Kórper; seine obere am Schwanzanfang ihren Ursprung nehmende Schwanz- flosse ist am Rande in stárkerem Bogen geschwungen als die un- iere; gegen das Ende hin läuft der Schwanz ganz allmählich in ein Spitze aus. Beine und Zehen sind im Vergleich zu R. arva- lis oder R. esculenta kurz. Die Augen- und Nasenregion ist von einer Reihe heller Hautdrüsen („Seitenlinie*) umgeben; ähnliche geschwungene heihen sind auch am Rücken sichtbar. Die Larve von R. muta kann mit derjenigen von Esculenta nicht verwechselt werden, eher mit derjenigen von В. arvalis, von welcher sie sich aber durch die gréssere Anzahl der Zahn- reichen, sowie die Form der Analróhre unterscheidet. Die Form und Grösse der Quappe ist sehr variabel; je nachdem, ob die Thiere im Larvenzustande längere oder kürzere Zeit verweilt haben, er- reihen sie grössere oder geringere Dimensionen. Die srössten mir vorliezenden, im Freien iiberwinterten Larven sind 40 mm. lang, wovon der Körper 16 mm. und der Schwanz 24 mm. einnimmt; der Kórperumfang erreicht 29 mm. uud der Schwanz ist 10 mm. hoch. Lebensweise.—Abbildungen. Der Verbreitungsgebiet der muta umfasst weitaus den grös- sten Theil Europas. Innerhalb dieses ungeheuren Landgebietes be- wohnt sie jede Oertlichkeit, möge sie so verschieden sein als sie wolle: Wald und Heide ebenso gut wie Wiesen, Felder, Moore und selbst Garten, sowohl in der Ebene als auch im Hügellande und im Gebirge. In den Alpen geht sie bis zu einem, achttausend Fuss über dem Meer gelegenen Gürtel hinauf und gefällt sich in einem Gelände, in welchem sie gegen neun Monate des Jahres im Win- terschlafe verträumen muss. Die Fähigkeit sowohl am Nordkap als auch in der Alpenregion zu gedeihen, setzt selbstverständlich eine srosse Widerstandskraft gegen Witterungsuabill und rauhe Tem- peratur voraus; auch ist sie die erste von allen unseren Lurchen, welche aus dem Winterschlaf erwacht und sich noch ehe Schnee und Eis geschmolzen sind in den Gewässern zwischen Eisschoilen umhertummelt. Tritt ein Umschwung in der Witterung ein, so kann sie, den Angaben einiger Beobachter zufolge, im Eise festgefroren — 291 — bleiben, ohne Schaden davon zu tragen; dies sind jedoch Behaup- tungen, denen Héron-hoyer neuerdings ganz entschieden entgegen- tritt. Abweichend von den Nächtsverwandten bezieht sie ihr Win- terquartier sehr spät im Herbst und wurde in der Alpenregion noch Ende Oktober, nachdem die Höhen „bereits zweimal tüchtig überschneit waren“, in den Grasgehängen der Gloggernfelsen an 5200 Fuss üb. M. in ,munterster Hantirung* angetroffen (v. Tschudi. Das Thierleben d. Alpenwelt, S. 270. Leipzig. 1865). Die Laich- zeit des Grasfrosches kann aus dem einfachen Grund nicht prácis angegeben werden, weil sie ganz und sar abhängig ist von den Temperaturverhältnissen derjenigen Orte, die er bevohnt. In der Ebene findet die Paarung in der Regel im Monat März statt und dauert „selbst in sehr gelinden Tiefländern Mitteldeutschlands bis in die Mitte April hinein“; wohl nur in Ausnahmefällen beginnt die Besattungszeit schon in der zweiten Hälfte Januars oder sogar etwas früher (De l'Isle, De l’Hybridation chez les Amphibiens et Urodéles. Ann. Sc. nat. 5 série. Zoologie, t. XVII). In rauheren Hochlanden, so in den Hochseen, die im Hochsommer nur auf we- nige Wochen aufthauen und stets sehr kaltes Hiswasser führen, kann der Grasfrosch nicht vor Ende Juni oder Anfang Juli seine Kier ablegen und es kann auch dann bisweilen geschehen, dass er sich unter einer dicken Eiskruste begattet. An solchen hochge- legenen Laichplätzen kann die Verwandlung der Quappen zu Frö- schen wohl nur in den seltensten Fallen noch in demselben Jahre erfolgen, meistens sind die Thiere gezwungen, unter der dicken Eisdecke zu überwintern, oder sogar mehrere Jahre hindurch in ihrem Larvenzustand zu verharren. Schon Fatio Шей uns mit, dass der im Gebirge lange andauernde Winter die Laichzeit hi- nausschiebt und infolgedessen bisweilen die in ihrer Entwicklung wenig vorgeschrittenen Larven vom Eintritt der rauhen Jahreszeit überrascht und gezwungen werden, unter dem Eise in der Kälte und bei dürftiger Nahrung langsam wachsend auf den folgenden Sommer zu warten. Camerano ‘) bestätigt die Angaben Fatio's ia einer interessanten Schrift, die er kürzlich über die Entwickelung der Anuren in den Alpen veröfientlich hat, und es ist daher nicht recht erklärlich, dass immer noch wieder Zweifel auftreten können hinsichtlich der Ueberwinterung sowohl der Larven als auch der Grasfrösche unter dem Kise. Ueber den Begattungsakt sind wir *) Note di Biologia alpina, in Bollet. dei Mus. di Zoologia e d’Anatomia com- parata della В. Universita di Torino, № 30. — 292 — schon durch Rösel hinlänglich unterrichtet worden. Das Männchen fasst das Weibchen in der bei allen unseren Froschlurchen übli- chen Weise um die Achseln und drückt ihm seine Hände an die Brust. Die Ehegatten bleiben längere Zeit, mehrere Tage oder Wochen, ja bisweilen sogar über einen Monat unzertrennbar und die allzu feste Umarmung hat mitunter den Erstickungstod oder das Platzen des Weibchens zur Folge. Das Laichen geht aber rasch von statten, zuweilen werden 600 bis 4000 Eier binnen einer Stunde ausgestossen und befruchtet; darauf entlässt das Männchen seine Gattin, die noch lange danach eingedrückte Stellen unter dem Arme und an der Brust trägt als Zeichen der Begattung. Die ganzen Laichklumpen haben nach der Schätzung Koch’s bisweilen einen Durchmesser von 15 bis 20 Cm. Das einzelne tief dunkelbraune Laichkorn hat 2 mm. Durchmesser; die Gallertkugel erreicht durch allmähliches Aufquellen am vierten Tage einen Durchmesser von ungefähr 1 cm., hört von da an auf zu wach- sen, gewinnt aber an Konsistenz '). Die Entwickelung des Eies sowohl, als auch der Larve hängt selbstredend von der Lokalität ab, wo das Laichen stattgefunden hat und noch mehr von der Witterung. Die Versuche Héron-Royer’s ^) haben ergeben, dass die Larven annühernd am 21 oder 23 Taze die Eihülle verlassen, so- bald der Laich im Freien gehalten wird, während Rösel (op. cit.) die Entwickelung des Embryo im Zimmer auf mehr als sechs Wo- chen schätzt. Bruch’s Beobachtungen hierüber verdienen insofern weniger Beachtung, als wir nicht die Gewissheit haben, ob die ersten ausgeschlüpften Larven, die Bruch am 22 März gefunden zu haben angiebt, wirklich aus dem Laich vom 12 März stammen (Vergl. seine Beitr. z. Naturgesch. u. Classificat. d. nackt. Am- phibien, in Würzburg. naturwiss. Zeitschr. III Bd. S. 199). Den Angaben einiger Forscher nach soll R. muta im Quappenstadium circa drei Monate verbleiben und sich sehr früh verwandeln, so dass von Anfang bis Mitte Juni vierbeinige Larven, in günstigen Jahren auch junge Frösche anzutreffen sind.- Diejenigen Larven, welche ich in den letzten im allgemeinen sehr günstigen Jahren 1) Nachträglicher Zusatz. —Der Laich sinkt nach dem Legen zu Boden und bleibt entweder am Grunde fest haften, oder er steigt, sobald die Gallertkugeln auf- gequollen sind, an die Oberfläche; bisweilen aber sinken die kleineren Laichklum- pen nicht nieder, sondern bleiben auf der Wasseroberfläche schwimmend und ent- wickeln sich, da sie den Sonnenstrahlen mehr ausgesetzt sind, rascher als diejeni- gen in der Tiefe. 2) Remarques et experiences sur le développement du Tétard de la Grenouille rousse, Bull. Soc. d'Etudes sc. d'Angers, 1876—77. — 293 — am Langen-See und in Faido zu beobachten Gelegenheit hatte, wa- ren über vier Monate alt und machten im September, als ich diese Orte verliess, noch keine Anstalten ihre Geburtsstätte zu verlassen. Darüber, wo die Grasfrósche ihren Winterschlaf zu halten pfle- cen, sind die Forscher nicht einig. Die einen lassen sie im Schlamm, die anderen auf dem Lande und im Wasser oder nur auf dem Lande überwintern. Einer unserer besten Kenner der Sitten der Anuren und zwar Héron-Royer ') behauptet, dass nur brünstige Grasfrüsche im Spätherbst durch die Jahreszeit irregeführt, sich in's Wasser begeben und dureh das Frostwetter überrascht, se- zwungen werden im Wasser zu verbleiben; unter diesen treffe man, sagt Héron-Royer, erfrorene Stücke und trachtige Weibchen mit seborstenem Uterus und aufgeplatztem bauche. Dass die Behaup- tungen Heron-Royer’s mit den Angaben vieler seiner Vorgänger nicht übereinstimmen, brauche ich nicht erst hervorzuheben. He- ron-Royer hat, wie ich glaube, die Wasserscheu bei R. muta während der Winterzeit etwas übertrieben und ist durch einige Ausnahmefälle zu einer irrigen Schlussfolgerung verleitet worden. Wie es auch sonst von den braunen Fröschen bekannt ist, ziehen die Weibchen auch beim Grasfrosch allerdings vor, ausser der Fortpflanzungszeit auf dem Trocknen zu leben und auf dem Lande, sei es in der Erde, sei es unter abgefallenem Laube oder in irgend einem anderen Schlupfwinkel zu überwintern, die Majorität der Männchen aber hält ihren Winterschlaf im Schlamme eingewühlt. Dass R. muta graben kann, erfahren wir, so viel ich weiss, zum ersten Mal durch Heron-Royer; meine Pfleglinge helfen allerdings mit den Beinen nach, wenn es gilt sich bequem in einer Hóhlunz in der lockeren Erde zurecht zu setzen, beim Graben frischer Höh- len habe ich sie aber nicht ertappen können. —Es wird sewöhn- lich angenommen, dass die gemeinen Grasfrösche im ganzen mehr Landthiere sind als ihre Nächstverwandten, doch wohl mit Unrecht, da sie sich öfters über einen Monat im Wasser herumtummeln, ehe sie sich zum Absetzen ihres Laiches entschliessen, während unsere übrigen braunen Frösche kurz vor dem Laichen das Was- ser auf einige Tage aufsuchen und darauf nur gelegentlich zu ihrer Brutstätte zurückkehren. Nach erfolster ehelicher Trennung verlassen die Thiere das Wasser meistens sogleich, um vor dem Spätherbst nicht wieder zurückzukehren; in der Zwischenzeit trei- 1) Notices sur les moeurs des Batraciens. Bull. Soc. d'Etudes scient. d'Angers, 1885. Angers. Л 2. 1889. 20 — 294 — ben sie sich herumhüpfend umher, entfernen sich bisweilen sehr weit von den Gewässern uad gelangen sogar in die städtischen Gärten. R. muta ist, meines Wissens, die einzige braune Frosch- art, die sich in den Gärten in der Nähe der menschlichen Wohnung gefällt; obgleich sie im Springen allen ihren Geschwi- stern nachsteht und deshalb ihren Verfolgern mehr ausgesetzt ist, legt sie doch wenig Scheu an den Tag. Gefangene Grasfrösche halten sich auch bei geringer Pflege recht gut im Käfig, voraus- sesetzt, dass sie nicht gezwungen werden, ausserhalb ihrer Laich- zeit im Wasser zu sitzen; sie verlangen weniger Nahrung als die Esculenta und sind in ihrem Temperament viel ruhiger als letz- tere. Bemerkt mag noch werden, dass Laurenti der in Rede ste- henden Rana den Namen muta beileste, sie also als stumme be- zeichnet hat; diese Bezeichnung aber passt auf unser Thier keines- wegs. da es sehr wohl stimmbegabt ist; die Stimme des brünsti- sen Männchens hat etwas Dumpfes, Schnarrendes und wird haupt- sächlich und vielleicht ausschliesslich wänrend seines Wasseraufen- thaltes vernommen. Sein Geschrei lautet dann „rruu, gruuu, urrruu, ruuu“, wie de Ге treffend angegeben hat. Bruch vermuthet, dass das Weibchen ebeuso wenig stumm ist als das Männchen (Neue Beobacht. z. Naturgesch. d. einheim. Batrach. Würzburg. naturwiss. Zeitschr. IV Bd. S. 122). Ausführlichere Lebensbeschreibungen des Grasfrosches, sowie auch mehrere Beobachtungen in Betreff seiner embryonalen- und nachembryonalen Entwickelung enthalten die be- reits citirten Arbeiten Rósel's, de l'[sle's, v. Tschudi's, Camerano's, Fatio’s und Bruch's, ferner diejenigen von Leydig, Koch, Brehm, Lessona, Collin, Bechstein, Böttger und Héron-Royer. Die Héron- Royer'sehe im Bull. Soc. d'Etudes sc. d'Angers, 1876—77, ver- öffentlichte Abhandlung enthält einige recht interessante Berichte über die Entwickelung der Eier der muta, welche mit Absicht den ungiinstigen Bedingungen ausgesetzt worden waren. Beachtung verdient meiner Ansicht nach folgendes Experiment: Heron-Royer legte am 15 Februar eine Anzahl Eier, die vor etwa 6 bis 8 Tage gelegt sein möchten, in einen Behälter ohne Wasser und trug denselben in einen dunklen Keller herunter, wo die mittlere Tem- peratur 10 bis 12" betrug; diese Fier entwickelten sich rasch und einige Larven verliessen schon aia 20 desselben Monats die Eihüllen, während eine Portion desselben Laiches im Wasser und im Freien bei 3 bis 10° gehalten, erst in den ersten Tagen des Monats März ausschlüpfte. Demnach könnten die Behauptungen, dass die Kier unserer Kröten sich auch auf dem Lande eniwickeln können, an a plausibe! erscheinen, dies ist aber, wie Héron-Royer im Bull. Soc. Zool. de France, 1578, p. 278 uns milgetheilt hat, nicht der Fall; di^ Befruchtung der Laichkörner findet nur im Wasser stalt und nur diejenigen Eier, die bereits im Wasser befruchtet worden sind, können sich unter gewissen Bedingungen ohne Wasser entwickeln, aber jedenfa'ls nicht auf dem Erdboden, weil, wie Héron-hoyer be- merkt; die Erde die Gallerie absorbirt. Der Atlas zur Historia naturalis ranarum nostratium enthält drei kolorirte Tafeln, welche В. muta während der Begaitung, auf dem Lande und im Larvenstadium veranschaulichen, ferner vier Tafeln mit anatomischen Abbildungen und endlich eine Figur auf dem Titelblatt; es sind im ganzen nicht weniger als sechs einzelne Grasfrüsche in verschiedenem Alter, zwei sich begattende Pärchen, wovon das eine eben zu laichen begonnen hat, ein Laich- klumpen, mehrere aufgequollene und einzelne vergrösserte Eier, um die Entwickelung des Embryo zu veranschaulichen, eiae grös- sere Anzahl von Larven mit und ohne Kiemen in natürlicher Grösse und in vergrössertem Massstabe sowie auch grössere zwei- und vier- beinige Quappen, ferner Quappen mit Stummelschwanz, ein soeben verwandeltes Früschlein und endlich zwei Abbildungen vom Vor- derarm des Männchens, welche bei Rösel abgebildet sind und die Aufmerksamkeit des Amphibiologen fesseln. Die Abbildungen bei Rósel die verschiedensten Entwickelungsstadien der Larve dar- stellend, sind gut getroffen und denjenigen bei Lessona (Tav. I, in Studii sugli anfibi anuri del’Piemonte) wohl vorzuziehen; na- mentlich ist die vierbeinige Quappe, sowie auch die Seitenansicht des zweibeinigen Thieres auf Taf. Il, links, in der Historia natu- ralis von Rösel ausgezeichnet in Betreff der Konturen und der Färbung. Einige der Rösel’schen Figuren finden wir in anderen Werken nachgebildet, so bei Bechstein, Bonaparte, Sturm (Deut- schlands Fauna), v. Reider und Hahn und bei Brehm (Thierle- beu, УП. S. 578. Leipzig, 1878). Nur insofern unterscheidet sich die Kopie vom Original, als Brehm seinen, im Vordergrunde sit- zenden Grasfrosch die Zunge nach einem Insekt ausstrecken lässt; darüber, ob das zweite, mehr im Hintergrunde hockende Exemplar ebenfalls nur nachgebildet, oder nach dem Leben abgezeichnet worden ist, kana ich kein Urtheil fällen. Unter den Figuren, die Bonaparte und sein Zeichner Quattrochi aus dem Werke Rösel’s entlehnt haben, steht ,Rana temporaria‘, während die Abbil-, dung von „R. alpina“ eine Originalzeichnung ist. Fig. 2 auf S. 10 bei Ecker (Anatomie des Frosches, I) ist eleichfalls nur eine Kopie 20* — 296 — und zwar aus Bells „A History of British Reptiles“, während die Figuren bei Schlegel (De Dieren van Nederland), Daudin (Hist. nat. Rain. Gren. Crap. Pl. XV, Fig. 2), Lessona (op. cit.), Ca- merano (Monografia degli Anfibi anuri italiani, tav. I, Fig. 9 (cf), 10 (Var. 2); Tav. II, Fig. 1. Skelett) und bei Héron-Royer (Bull. Acad. Belgique, 3 série, t. I, Ne 2, pl. I) Originalzeichnun- gen sind. Dass nahezu sämtliche Originalblätter der Lessona'schen und Camerano’schen Werke, namentlich was die Kolorirung anbe- trifft, mit bewunderungswerther Sorgfalt von Camerano gemalt worden sind, brauche ieh wohl kaum hervorzuheben. Beachtung verdienen gleichfalls die Zeichnungen einzelner Körpertheile von R. muta im Leydig’schen Werke über die Anuren Deutschlands (Fig. 12, 15, 22 und 23). Vorkommen. Was zuerst das Vorkommen der Muta in den skandinavischen Ländern anbetrifft, so existiren darüber recht zahlreiche Angaben, die ich hier, mit Norwegen beginnend, zum grössten Theil auf- führen will. Ihr Wohngebiet soll sich in Norwegen vom 58° п. Br., also vom südlichsten Punkte des Landes, bis zum Nordkap, Porsanger Fjord, Kaa Fjord (fast unter dem 70° п. Br.) und Varanger Fjord erstrecken. In West-Finnmarken soll sie namentlich an den Küsten leben und ist aus Mageró, Vadsó, Tromsó (104) und Hammerfest (131) bekannt; in Helgeland bewohnt sie die Distrikte am Bindal Fjord und findet sich in der subalpinen Re- gion in Imsedal und Ringebo Fjeld, sowie auch in Bergen (132.— p. 173) und in der Umgebung von Christiania. Auf den Wall- fischinseln entdeckte sie Collet (133). Das zoologische Museum in Stockholm enthält Exemplare aus Karesuando, Jemtland, Qvickjock und Enare (104) und dass sie an der Ober-Tornea, in den süd- lichen Gegenden Sveriges, im Nordosten Schonens (134), in Bo- huslän (135.—S. 57) auf Gottland (136) and in Saxnaes auf Oland (137.—p. 236) einheimisch ist wissen wir durch Nilsson (104), Wallengren (134), Meves (136) und Lilljeborg. In den verschiedenen Provinzen Dänemarks scheinen R. muta und R. arvalis gleich häufig gefunden zu werden, obgleich nach den einzelnen Oertlichkeiten bald erstere, bald letztere die vorherr- schende Art ist (Steenstrup, 138); von Kopenhagen beispielsweise ist das Zusammenleben beider Species bekannt, während in Soröe R. arvalis die häufigere ist. In England wurde Muta gefunden aa in der Nähe von Liverpool (139), in Cambridgeshire, Surrey, Exe- ter (9.—S. 94) und um London (140). Hinsichtlich ihres Vor- kommens in Schottland berichtet Steenstrup (l. c.), dass alle Frö- sche, die er auf seiner Reise längs des Caledonischen Kanales, auf der Ostseite sowie auf der Westseite Schottlands, in den Thà- lern und auf den Abhängen der Gebirge vorfand, der R. muta angehörten und fügt hinzu, dass seine Vermuthung, die von Bell in den „British Reptiles^ namhaft gemachte R. scotica sei nichts anderes als die Arvalis, sich nicht bestätist habe; Steenstrup ist der Meinung, dass der Name scotica für die nicht näher be- kannte Bell’sche Art ziemlich unpassend zu sein scheint. Auf Ben Nevis iu Schottland traf Steenstrup die Muta bis an 2000 Fuss Hohe über dem Meere. In Irland, wo die Art an verschiedenen Orten, 7. В. im Garten des Lake Hotel am See von Killarney lebt, soll sie, wie Friedel meldet, eingeführt sein (141). Alsdann fin- det sie sich in Holland und wird speciell aus Zeeland, Utrecht und von der Insel Rottum erwähnt (99), ferner in Belgien (98) und in Luxembourg (97). Ueber ihre Verbreitung in Frankreich besitzen wir gegenwärlig recht ausführliche Nachrichten. Collin de Planey (35) fand sie in Férin im Département du Nord, Daillon (32) erwáhnt sie aus der Umsebung von Abbeville (Somme), Lataste (35) traf sie in St. Quen- tin (Aisne) an und dass sie in den Départements Meuse et Mo- selle und Marne, so in Faux, Frainay und Coursemain, einheimisch ist, wissen wir durch Collin de Planey (85, 142, 145, 144, 145, 146). In der Umgebung von Paris, so in Vincennes, Fonte- nay-sous-Bois, Bondy, St. Germain, Romainville, Marly, Meudon, Issy, Fontainebleau, wo sie übrigens ziemlich selten sein soll, und in der Mare aux Fourmis (südlich von Souvray), wo auf 69 Agi- lis nur 2 bis 3 Muta angetroffen worden sind, haben sie Lata- ste (34), Paul Philipon, v. Bedriaga, Collin de Plancy uud Taton gesammelt. Gentil (29) beobachtete sie im Département de la Sarthe, de l'Isle und Thomas (148) fanden sie in der Bretagne; im Département Maine-et-Loire kommt sie nach Millet (30) vor und für das Dép. Indre-et-Loire, wo sie ziemlich selten ist, finde ich sie von Héron-Royer für Amboise erwähnt (149). Auch in den Départements Vendrée (34), Vienne (28), Charente (27), Cha- rente-Inférieure (25, 26) ist sie nach Lataste, Mauduyt, de Ro- chebrune, Beltrémieux und Lesson stellenweise sehr. häufig. In der Gironde und in den Landes scheint die Art nicht vorzukommen, wenigstens steht sie nicht unter den Anuren, welche Lataste. auf- — 298 — führt. Lichtenstein (150) behauptet allerdings, das Thier aus Bor- deaux erhalten zu haben, seine Angaben aber sind bekanntlich nicht durchweg einspruchsfrei. Südwárts ist sie beobachtet wor- den in den Pyrenäen (132.—S. 186), in den Ober-Pyrenáen (151), im Hérault (152), in den Seealpen (153), z. B. bei St. Martin- Lantosque und in den Nieder-Alpen, so in Digne, im See von Pe- lousette (2700 M. üb. M.), am See Peroir im Thale von St. Paul, unweit vom Berg Viso und dem Grand-Rubren (ungefähr 2220 M. ü. M.), in Dourbes (1200 M. üb. M), im Walde von Faillefeu, in Tercier bei Prads im Thale der Bléone (1300 bis 1400 M. üb. M.), im See von Lauzanier (2400 M. üb. M.) und in Beynes (Vallée de l'Asse). In allen diesen, von Héron-Royer (154), Hon- norat (155) und Réguis (156) namhaft gemachten Lokalitäten sol] eine besondere Form, die Honnorati nämlich, leben, welche unwillkürlich an die Alpina Risso, die ebenfalls die Seen des Dé- partements Alpes Maritimes bevölkern soll und ich nächstens an Ort und Stelle in ihren schwer erreichbaren Wohnplätzen zu stu- diren gedenke, erinnert. Das Vorkommen der Muta im Dép. de l'Isère wird von Lataste bezweifelt. Lataste glaubt auch nicht an das Vorhandensein dieser Art sowohl im Dep. de la Charente- Inférieure, als auch in demjenigen de la Charente, denn er sagt: „A l'Ouest, je puis affirmer qu'elle ne descend pas plus bas et que Detrémieux et de Rochebrune ont désisné l'Agi'e seule sous le nom de temporaria; car je n'ai tronvé que cette espóce, soit au musée Fleurian, soit dans la collection de M. de Roche- brune“. Es ist ferner zu bemerken, dass Jumeau uns mittheilt (219), dass es ihm nicht gelungen sei die Muta im Dép. de l'Hérault zu finden und er spricht die Vermuthung aus, dass В. agilis von seinen Vorgängern mit R. muta verwechselt worden sei.— Dass R. muta in den Bergen in Puy-de-Dóme (Héron-Royer), im Allier (31), Ain, im Jura (39), Doubs (38), besonders im Ge- birge, in der Côte-d'Or, sowie in den Départements de ГУоппе (36), de l'Aube (Salon, Champpfeury) und im Vogesen-Departement (Hé-. ron-Royer) nieht blos verbreitet, sondern stellenweise in grosser Anzahl vorkommt, ist bekannnt. Endlich muss hinzugefügt wer- den, dass Venance Payot (43) angiebt, ,R. temporaria‘ im Ge- birgsstock des Montblanc bei 2000 М. Meereshöhe, „В. flavi- ventris im Thale der Isère (Savoyen) und „В. alpina* im Thale von Diozaz, 2800 M. üb. M. gefunden zu haben. —Dass die Muta in Portugal (157), in Sevilla (18), in der Sierra de Béjar, Laguna de la Duquesa del Barco de Avila (158), in Las Batue- M T. — 299 — cas in Salamanca, Valladolid y Burgos, in der Sierra de Guadar- rama, in Santander, Galicien, so in Coruna (9.—S. 45), Ponte- vectra, Tuy, Ferrol (17) und auf den Balearen (159) vorkom- men soll, ist óflers behauptet worden, jedoch erscheint vorsichtise Kritik bei Benützung einiger dieser Angaben geboten, da die ty- pische Muta, die Form parvipalmata und R. iberica mö- elicherweise mit einander verwechseli worden sein durften. Die galicischen Fundorte für Var. parvipalmata sind durch Be- legstücke erhärtet, die übrigen aber finde ich auf der unlängst publicirten „Mapa de las principales exploraciones herpetolögicas verificacos en la Peninsula Ibérica 6 Islas Baléares por E. Bosca" (160) nicht verzeichnet. Auch in den neuesten Schriften über die Fauna Portugals und der Balearen ist sie nicht genannt worden. Bosca (14) spricht die Vermuthung aus, dass muta wahrschein- lich an den spanischen Abhängen der Pyrenäen zu finden sei. Die Angaben in Betreff ihres Vorkommens in Sardinien (162, 163) und Sicilien (164) bedürfen sehr der Bestätigung und für Korsika finde ich sie gar nicht erwähnt. Auf der italischen Halbinsel da- gegen scheint unsere Species weit verbreitet zu sein: ,Abonda in „tutta Italia, particclarmente sui monti, e le più belle varietà ed „in piu grossi individui sono alpine, si estende pure alla Sicilia, „ma non alle altre nostre isole“ sagt Giglioli (48), fügt aber leider hinzu, dass er R. agilis, sowie auch die anderen „Rassen“ nicht als distinkte Species auffassen könne und zwingt uns dadurch die von ihm für seine „R. temporaria Linn.“ aufgestellten „Wohn- getiete“ und Fundpunkte mit Vorbehalt und apart aufzuzählen; es sind: Mente Cenesio, Alpi di Ossola, Ceres, Udine, Belluno, Tre- viso, Turin, Casale, Casteggio, Verona, Lago Nero (Pistoja), Gar- fagnana, Casentino, Prato, Florenz, Ostia, Arena in Calabrien, Ba- galadi und Modica. In Betreff dieses sicilianischen Fundortes ware zu bemerken, dass Camerano (13) allerdings einen braunen Frosch von dort erhalten zu haben angiebi, dass dieser sich aber als Agilis und nicht als Muta erwiesen hat. Doderlein (57) lässt ph. temporaria* in Sicilien „selten“ vorkommen, vielleicht nur nach Hórensagen. Dass die echte Muta in Piemont an vielen Orten, so in Roccaforte (Mondovi), im See von Moncenisio, am Colle di S. Giovanni (Valle di Vii), in Mezzenille (Valle di Lanzo), in Valsavaranche (Königl. Jagdrevier), lan du Pra sec du Ferret im Aosta-Thal (1850 M. üb. M.), Passo della Colma (Val Vigezzo), Col d’Ollen (Val Sesia), ferner in den Alpi di Devero Ossola und di Vegli Ossola, in der Cascata della Frua Ossola und in Domo- — BO — dossola einheimisch ist, verbürgen. sachkundige Nachforschungen und Belegstiicke, welche das Museum in Turin enthalt. In Bezug auf die Verbreitung der Muta in Piemont wäre noch zu bemer- ken, dass der Arbeit Lessona's ,Sudii sugli Anfibi del Piemonte“ ein Kärtchen beigefügt ist, welches die Fundorte sowohl dieser Art als auch aller übrigen‘ Anuren veranschaulicht. Wir wissen ferner, das Muta am See de la Madeleine am Col de Larche (1995 M. üb. M.) in den Alpen auf italienischem Gebiet, in der Lombardei, so im Val d’Esino bei Varenna am Comer See, in der Premana am Fuss des Legnone (147) und in den Provinzen Son- drio (Val Furva a S-ta Catterina) und Brescia (Valle dell’Avio, Nordabhang des Adamello) sich vorfindet und im Nordosten Ita- liens, z. b. in den Provinzen Verona (Monti Lessini) (165), Udine (Fisér di Gosaldo, 1000 M. üb. M.), Belluno (S. Tiziano di Gaima, 2300 M. üb. M. Belluneser Alpen) (140), Venezia (Mestre) und Treviso einheimisch ist. Im Modenesischen (53), in Toscana, so in Vallombrosa, im Genovesato, in Romagna und im Neapolitani- schen (243) soll sie ebenfalls zu Hause sein. In der Schweiz soll h. muta allenthalben, sowohl in den niedrigst gelegenen Thälern, als auch im hohen Gebirge, so laut v. Tschudi (42) durch die ganze Berg- und Alpenregion in Menge sich finden, ja, nach Fatio (166) sogar bis 8000 Fuss üb. M., also in der Schneeregion, an- zutreffen sein. Unter den hochgelegenen Fundpunkten werden nam- haft gemacht: die Grasgehänge des Glossernfelsen (5200 Fuss üb. M.), der Todiensee auf der Grimsel (6615 F. ü. M.), wo laut v. Tschudi, „В. alpina‘ in grossen Schaaren lebt, das Seeloch auf der Mühlebachalp (6636 Е. ü. M. im Glarnergebirge), der Oberalpsee (6220 F. ii. M.), die kleinen Gotthardseen (6300 F. üb. M.), das Ober-Engadin, wo sie auf dem Wege von Ponte nach Samaden in den Wassergrüben vorkommt, die Walder am Bernina und die Gewässer am Julier, der Ritomsee (1829 M. ii. M), die Simplonpasshóhe (2010 M. üb. M.), Guarda (1650 M. ü. M.), Sur Sass (2357 M. üb. M.) (168, 55, 167, 42, 41) und Zinal (1678 M.). Um Basel ist diese Art auf den Wässermatten der Ebene sowohl als auch auf den Bergen zu finden und scheint in den Bergthälern von Baselland, z. B. in den um Langenbruck ge- legenen die vorherrschende Rana zu sein (169). Das Basler Mu- seum besitzt Stück aus Langenbruck, Basel, Gempen, Waldshut, sowie auch aus dem Val Sampuoir in Unter-Engadin; meine Samm- lung endlich enthält Exemplare aus Ramsach (Baselland), aus Fai- do in Tessin (44) und vom Giessbach. Von einigem Interesse für — 301 — die vertikale Verbreitung der uns hier interessirenden Species ist die kürzlich erschienene Schrift Camerano's ,Dello sviluppo degli Anfibi anuri sulle Alpi^ (218), umsomehr, da der Verfasser meh- rere neue alpine Fundorte namhaft macht. „Wie in Europa überhaupt, so ist auch in Deutschland В. muta die verbreitetste Art von Fróschen* sagt Leydig. ,Man trifft sie „in der Ebene so gut, wie in Berggegenden: im Hochgebirge, wie „im Mittelgebirge. Ich vermisste sie nirgends in den deutschen „Landstrichen, wo ich mich nach Amphibien umsah*. Im Gross- herzogthum Baden ist die stumpfschnäuzige Form nach Nüsslin (90) in der Ebene verbreitet, während die spitzschnäuzige sich im Ge- birge aufhält. Eine dritte, kürzlich von Е. Müller (11.—S. 670) diagnostizierte, „besonders langbeinige^ spitzschnäuzige Form, die Var. longipes nämlich, soll in der Nähe von Badenweiler ent- deckt worden sein. Stücke der Muta aus Neudorf in Elsass, aus dem Schwarzwald, so vom Torfmoor von Willaringen, und aus Heidelberg sind im Museum zu Basel und in meiner eigenen Samm- lung zu sehen. Als Glied der Württembergischen Fauna wird sie bei Plieninger (87.—S. 194), G. v. Martens (86) und bei Krauss (89.—5. 497) mit dem Zusatz „gemein“ aufgeführt und durch Leydig (170.—S. 119) erfahren wir, dass sie sich in der Um- gegend von Tübingen vorfindet. Ihr Vorkommen in ganz Bayern meldet Hahn (171). Auch Jäckel (85.—S. 81), Clessin (82) und Schrank (83) verzeichnen sie für Bayern. Die Bearbeiter der „Fau- na Ratisbonnensis“ erwähnen sie aus der Umgegend von Regens- burg; im Mainthal bei Würzburs hat Leydig einige Beobachtungen über ihre Laichzeit gemacht und aus Erlangen hat sie v. Sieboid (172.—S. 14) erhalten. Im Rhöngebirge ist die Muta von allen braunen Fröschen die allein vorkommende Art; ebenso im Oden- walde an der Mainseite (94). Im Unter-Main- und Lahn-Gebiet fehlt sie nirgends; Koch (93) unterscheidet nicht weniger als sechs aus- seprägte Abarten und zwar: die allgemein verbreitete Var. typus, Var. montanus von oberhalb Dreslendorf und aus der Nähe Lie- benscheid’s auf dem Westerwalde, Var. maximus von Dr. Noll im Dorfe Medenbach bei Dillenburg in reichlicher Anzahl gefun- den, Var. verrucosus aus den sandigen Waldungen des Unter- maingebietes, woselbst sie unter Steinen im Frankfurter Wald und auf der Mombacher Haide bei Mainz gefunden wird, Var. cine- reus vom Torfboden im Schwanheimer Walde und von ander- warts in der Ebene, auch von den Hengster-Wiesen bei Offenbach und endlich Var. gracilis von den ausgedehnten Sümpfen bei — M — HÀ > 3 en Ss a En Enkheim im Untermaingebiet. Diese Varietát aber scheint, wie Koch selbst vermuthet, mit В. agilis identisch zu sein. Ueber das Vorkommen der Muta in der nächsten Umgebung Frankfurts und bei Wiesbaden, berichten Römer-Büchner (91) und Kirschbaum (92). Im ganzen Nahegebiete tritt R. muta häufig auf (Geisenheyner, 352). In der Eifel, so im Kyllthale, Gemündener Maar, Weinfel- der Maar, Bertrich, Laacher See, Pulvermaar u. s. w. traf sie Leydig (op. cit.) und bei Schafer (173) finden wir sie in seiner ,Moselfauna* aufgeführt; dann beobachteten diese Art Melsheimer (95.—S. 90) in der Umgegend von Linz a. Rh., Leydig bei Bonn, Behrens in der Umgebung von Elberfeld (222), Suffrian im Re- gierungsbezirke Arnsberg (96); De Betta (140) giebt an, sie aus Düsseldorf erhalten zu haben, F. Müller (55) aus Elsdorf bei Kóln. Sie kommt ferner im Herzosthum Oldenburg „überall häufig“ vor, auch in den Marschen bei Vesesack, in Aschhausen (Zwischenah- ner See.—Borcherding. 12), in Hannover (Boulenger), im Lüne- burgischen (79), in Meklenburg (77.—5. 129) und in der Mark, wo sie nach Schulz (76.—$. 472) die gemeinste Art sein soll. Durch Boulenger (9.— 8. 45), Reinhardt (174), Lichtenstein (150) und v. Siebold (172) erfahren wir, dass sie bei Berlin, auf Rü- gen, in Danzig und Kónissberg einheimisch ist und aus der Schrift Rathke's „Verzeichniss der in Ost- und Westpreussen vorkommenden Wirbelihiere* (74) geht hervor, dass diese Art im Nord-Osten Deutschlands sehr häufig ist. In Schlesien soll sie viel häufiger als die Esculenta anzutrefien sein und bis hinauf in der Knieholz- Region leben (75, 175); v. Siebold und Pâüger sprechen von Exemplaren aus Breslau. In der Oberlausitz hat sie Tobias (81.— 8. 94) beobachtet; Reibisch (80.—8.8. 113) und Haase (177) verzeichnen sie unter den Amphibiens Sachsens; Herr A. Goldfuss fand sie öfters in der Umgebung von Halle, W. Wolterstorff (230) bei Magdeburg, Osterburg, am Harz bei Wippra, im Ilsethal, Oder- {hal bei Andreasberg und nahe Ocker b. Harzburg und dass sie bei Leipzig, Weimar, Gera und Jena zu Hause ist, weiss ich aus eigener Erfahrung. Im Kreis Rothenburg, Hessen, hat sie Eise- nach (178) gefunden. Alsdann bewolint R. muta die Länder der österreichisch-unga- rischen Monarchie und scheint daselbst ziemlich überall verbreitet zu sein. Für Mähren-Schlesien erwähnt sie Heinrich (68), aus Ga- lizien und der Bukowina führt sie Zawadzky (69) auf, in der Ba- bia góra fand sie Stobiecki (179), aus Siebenbürgen kennt sie Bielz (67) und für Ungarn (180), so für die Umgegend von Ka- — 303 — schau, wo „В. temporaria var. platyrrhina“ mit „Var. oxyrrhina“ anzutreffen sind, für die Comitate Zólyom und Liptó, Temesvar, Béllye und Därda haben sie Jeitteles (181.—5. 244), Moscary (182), Steindachner (64) und v. Mojsisowics (183) an- sezeist. Fritsch (184) und Glückselig (185) nennen sie unter den Amphibien Bóhmens und dass sie im Riesengebirge bis oberhalb der Schneegruben lebt, meldet Prach (186). Westwärts ist sie beo- bachtet worden in Niederösterreich durch Fitzinger (187) und Knauer (71), in Karnten durch v. Gallenstein (62), in Krain durch Freyer (60); an den östlichen Abhängen des Reisskofel’s kommt sie nach Kohlmayer (63) vor und in Dalmatien, so namentlich in den Umgebungen von Spalato scheint die Art ziemlich selten zu sein (Kolombatovie, 59). In Tirol ist sie allgemein verbreitet; Gredler (72) traf sie auf seinen Reisen bis 4 und 5 Tausend Fuss über Meer, stellenweise, wie auf dem Salten und auf der Lavace-Alpe, noch hóher und sammelte sie bei Vils, Telfs, Inns- bruck und Bozen. Aus dem Stuhljoche im Rissthale in einer Höhe von circa 6000 Fuss und in der Oetzthaler Gletschergruppe findet sich eine Form der Muta, welche „nach Art des Wasserfrosches fast stets im Wasser lebt“ und von Gredler als „Var. alpina* bezeichnet worden ist. In Siidtirol, so im Bad Ratzes und im Tren- tino (Valle di Non) wurde sie von Prosslinger (188.— $8. 38), Canestrini (189) und De Betta (45.—S. 153) beobachtet und Bruhin (73.—S. 256) fand sie im Walserthale (Vorarlberg) iu vielen Farbenänderungen, aber ausschliesslich die stumpfschnäuzige Form. Ueber ihre Verbreitung auf der Balkan-Halbinsel sind wir wenig unterrichtet; wir wissen nur, dass sie in Bosnien (114) lebt. Für Griechenland und die Inseln Naxos, Mykonos und Andros er- wähnen sie de Heldreich (190) und Erhard (191), jedoch ist es mir im Jahre 1880 auf meiner Reise in Griechenland und auf den Cykladen nicht gelungen das Thier aufzufinden, oder Exem- plare dieser Species im Athener Museum zu sehen und ich glaube Grund zu der Annahme zu haben, —ohne das Vorkommen der Muta in Griechenland zu beanstanden, —dass obige Angaben аш Verwechselung von R. agilis und einer mehr braunen als grü- nen Esculenta mit dem Grasfrosch beruhen. De Betta (192) und Böttger (193) erwähnen, offenbar nur vom Hörensagen, das ‘Vorkommen der Muta von Griechenland und seinen Inseln. Ueber die weite Verbreitung des Grasfrosches nach Osten liegen mehrere bestimmte Angaben vor. Den Behauptungen Kessler's zufolge würde sich ihr Verbreitungsbezirk im europäischen Russland von der Küste — 504 — des Schwarzen Meeres bis zu den Gouvernements Archangel und Olonez erstrecken. Aus dem Westen Russlands kennt man ihn durch Taczanowski (194), nach dessen Angaben er in den polnischen Gubernien sehr gemein sein soll; sodann verzeichnen ihn Andr- zejowski (195) und Belke (196) unter den Anuren Volhyniens, Podoliens und des Gouvernement Cherson. Im Walde von Nagor- zani in der Nähe von Kamienez stiess Belke auf eine spitzschnäu- zige Varietät, deren Farbenkleid er ausführlich beschreibt. Nach Krynicki (111) und Czernay (110) trifft man ihn in den Gou- vernements Poltawa, Charkow und Ekaterinoslaw nicht selten; eben- so findet er sich in den Gouvernement Moskau, Kiew (353) und Woronesch. In Bezug auf sein Vorkommen in der Krim lauten die Angaben verschieden, so geben Schreiber (197.—$. 150) und der anonyme Verfasser der „Description physique de la Contrée de. la Tauride* (198) an, dass В. muta auf der taurischen Halbinsel vorkommt, während Kessler das Fehlen derselben hervorhebt und Köppen mitheilt, dass ihm über ihre Verbreitung in der Krim nichts bekannt geworden sei. Auch Pallas und Rathke erwáhnen sie mit keiner Silbe in ihren Arbeiten über die Fauna der Krim. Ueber ihre Verbreitung naeh Norden sind wir besser unterrichtet; so be- zeichnen sie Fischer (199) und Seidlitz (105) für die Ostseepro- vinzen, v. Fischer (106) und Pflüger für das Gouvernement Pe- tersburg; Exemplare aus dem Galeerenhafen in St. Petersburg und von der Charlamova Gora im Petersburzer Gouvernement, ferner aus der Umgebung von Nowgorod, aus Staraia Russa besitzi das Museum der St. Petersburger Akademie. Am Onega-See, in Rus- sisch-Lappland und im nórdlichen Ural würde sie, nach dem Wer- ke von E. Hofman (200) zu schliessen, nicht fehlen. Auch in den Schriften über die Fauna der Gouvernements Wologda (201) und Jaroslaw (108) wird sie genannt. Ferner ist sie im Gouverne- ment Nischni-Nowgorod, im mittleren Ural (107), in Uralsk beo- bachtet und gesammelt worden. Aus den Kaukasusländern besitzt Dr. A. Strauch mehrere Exemplare; sie stammen aus Stawropol, vom Fluss Belaia, von der Poststation Kasbek, vom Berg IL von Mat-Choch am Terek, aus Lagodechi und aus Jelenowka (Goktscha). Konstatiert wurde ferner die Ari in Sibirien, so bei Sarni-Gor und Novaia am unteren Ob (202, 203), in Tomsk, in Smeinogorsk, an der Unteren Tunguska, am Wilni in Jakutsk, woselbst v. Mid- dendorff seine Cruenta gesammelt hat (217), in Nertschinsk, am Amur, am Mittellauf des Ussuri, in Nikolaewsk, am unteren Lauf der: Lena, im Stanowoi Chrebet. in einzelnen Lokalitäten am Ochot-. — 305 — skischen Meer (v. Middendorff) und auf der Insel Sachalin (Zoolos. Samml. St. Petersb. Akad. №№ 645, 642, 646, 650, 651, 549, 559); in der Gegend des Aldan Flusses erwachten, sagt Midden- dorff, die ersten Exemplare am 28 April, und es liess sich diese Art von dort an, bis Udskoi-Ostrog nicht selten sehen; nur auf den Hóhen des Stanowoi Gebirges fehlte sie. Nach Lichtenstein (150) käme sie auch in der Kirgiseusteppe und in Altai vor. In der kürzlich publizierten Arbeit von Böttger „Materialien zur herpetologischen Fauna von China, I* (24 u. 25. Ber. d. Offen- bach. Ver. f. Naturkunde) wird R. muta vel fusca nicht er- wähnt. Die Prschewalski'sche Stücke aus Ordos (Samml. St. Petersh. Akad. № 928—931), aus Gansu (№ 932), ferner vom Fluss Kunges (Ne 1055), vom Oberlauf des Ili, aus der Umgebung von Chuldscha und aus Kuku-Chota (Samml. St. Petersb. Akad. №№ 1055, 1056, 1068, 1064, 1257) dürften einer besonderen Unterart oder Art angehören. Die übrigen mir bekannten asiati- schen Fundorte der uus hier interessirenden Species sind: Cypern (205), Mongolei (206.—$. 595.—55.— 8. 252), die Insel Jeso (Boulenger) und Japan (207, 208). F. Müller bezeichnet den aus den östlichen Mongolei erhaltenen braunen Frosch als R. fusca var. Dybowskii, während Boulenger die Dybowskii Giinth. aus Ost-Sibirien (Sinus Abrek) einfach in die Synonymie der Muta (=Fusca vel Temporaria) versetzt (Cat. Batr. Sal. Coll. Brit. Mus. p. 44). Den japanischen braunen Frosch finde ich auch als В. temporaria var. japonica genannt (Verhandl. naturforsch. Ges. zu Basel, VI Th. 4 Heft. S. 580). Es ist nicht unwahrschein- lich, dass manche von den vermeintlichten Muta, Fusca oder Temporaria sich schliesslich als Rana japonica Bler. oder aber als R. Martensii Blgr. entpuppen dürften; es ist ferner leicht móglich, dass auf Cypern nicht R. muta, sondern R. ma- erocnemis Blgr., eine Art, welche kürzlich in Brussa entdeckt wurde, lebt. Solange man die Arten der braunen Frósche nicht zu unterscheiden wissen wird, ist es gewagt und nahezu unmöglich. die Grenzen des Wohngebietes der uns hier interessirenden Spe- cles zu ziehen. Hinsichtlich des angeblichen Vorkommens des Grasfrosches in Algerien äussert sich Strauch (6) folgendermassen: „Il est encore tres douteux si la seconde grenouille européenne, la Rana tem- poraria Linné, se trouve en Algérie, car les seuls auteurs qui la citent pour ce pays sont Mr. Rozet et Mr. le professeur Eich- wald. Le premier nous donne seulement le nom et Mr. le pro- — 306 — fesseur Eichwald ne déerit que le mode de coloration, en disant qu'il diffère un peu de celui des exemplaires européens. Comme tous les deux naturalistes ne parlent ni de la langue, ni du tym- pan et comme la description de Mr. le professeur Eichwald s'appli- que trés bien au Discoglossus pictus Otth, je crois que lui ainsi que Rozet ont eu sous les yeux cette dernière espèce. Quant à Mr. Eichwald, j'en suis d'autant plus persuadé, qu'il remarque lui méme quil n'a pas trouvé la Rana (Discoglossus) pieta, qui abonde justement dans les contrées qu'il a visitées. Si cepen- dant la Rana temporaria s'y trouvait, la présence d'un seul iubercule, situé à la base du premier orteil, sufüra pour la di- stinguer de la grenouille verte, qui en a toujours deux“. Ueber die verticale Verbreitung haben wir bestimmte Angaben; wir wissen nämlich, dass sie in der Schweiz bis 8000, in den franzüsischen Alpen bis 9000, in Tirol bis 6000 und in Schottland bis 2000 Fuss über Meer angetroffen wurde. 3. RANA ARVALIS, NILSS. 1842. Literatur und Synonymik. R. arvalis Nilsson, Skandinavisk Fauna. Första upplagan, 1842, sid. 92; andra upplagan, 1860, Lund (И Amfibierna, p. 104). Collin, Danmarks Fróer og Tudser, in Naturhistorisk Tidsskrift, 3 Raekke, VI Bd. Leydig, Die anuren Batrachier d. deutsch. Fauna, 8. 129, Fig.:11, 14, 21, 24,:25, 39,144, 55,193. Boulenger, datu Bats: Sal. Coll. Brit. Mus. p. 45; Bull. Soc. Zool. de France, 1879, p. 169; Sitzungsber. Ges. naturforseh. Freunde zu Berlin, 1886, № 5, S. 67; Proc. Zool. Soc. of London, 1886, p. 242, pl. XXIV. Lataste, in Re- vue intern. des sciences, 1878, № 12, p. 494. Döttger, in Zoolog. Gart. 1885, № 8. 8. 233.—R. oxyrrhinus Sveenstrup, in Amil. Ber. üb. d. 24. Versamml. Deutscher Naturforsch. u. Aerzte in Kiel, 8. 181; Hvad er Rana temporaria, Linné? in Videnskabelige Meddelel- ser fra den naturhistoriske Forening i Kjóbenhavn for 1869, № 1—5; Tillaeg til Besvarelsen af I. Hvad er Rana temporaria, Linn.? ibidem, №№ 14—15. v. Siebold, in Arch. f. Naturgesch. 1852. Bd. I. 5. 14. Thomas, in Ann. Sc. Nat. IV série. Zoologie, IV, p. 365, pl. VU, fig. 5, 6. 1855. Fatio, Faune des Vertébrés de la Suisse, Ш, p. 344. Koch, Formen u. Wandlungen d. ecaudat. Batrach. d. Unter-Main- u. — 307 — Lahn-Gebietes. Frankfurt a. M. 1872. S 22. Auch im Ber. Senken- berg. Ges. 1572. 5. 135. Ecker, Die Anatomie d. Frosches. 1.5. 11. Braunschweig, 1864. Fatio, Notice hist. et descrip. surt rois espèces de grenouilies rousses observées en Europe, in Arch. Sc. Biblioth. Uni- verselle. Janvier 1870. Genève, 1858. Kessler, Ueb. unsere Frösche, in Kiew. Universitäts-Nachricht., № 7. 5. 87. Kiew, 1862.—R. tem- poraria var. oxyrhinus et arvalis, part. Günther, Cat. Вах. Sal. Brit. Mus. p. 16. London, 1858.—9R. temporaria var. oxyrrhina Schreiber, Herpetologia curopaea, S. 125.—R. temporaria Linne, System. Nad. ed. XIl, p 357. 1766; System. Nat. ed. X. 1758; ed. VI. 1748; Fauna Suecica, ed. I, № 250. 1746; ed. Il. 1761; Olandska och Gothländska Resa. Stockholm och Upsala, 1745.—? В. Middendorffi Stecnsirup, op. cit. in Vidensk. Medd. fra den na- turbist. Forening i Kjóbenhavn, 1569, №№ 1—5. Aeusserer Habitus. Diese Art steht der Muta am nächsten, unterscheidet sich von derselben aber nicht blos durch die Form und die Lange des Fer- senhöckers, sondern auch durch die Länge der Innenzehe und des Durchmessers des Trommelfells, durch die Breite der Stirn sowie auch durch mehrere andere feinere Merkmale, die nachstehend auf- geführt werden. Der Körper bei В. arvalis ist mässig schlank, kleiner als bei Muta. Der Kopf mittelgross und namentlich nach vorn zu verlängert und zugespitzt; die an ihrem Ende ziemlich flache Schnauze ist über den Unterkiefer stärker vorgezogen als bei В. muta, die Frenalsesend ist mässig hoch, die Kopfseiten ziemlich steil abfallend. Der Interpalpebralraum ist schmal, nicht so breit als das Oberlid und bisweilen beinahe nur der halben Breite des Lides gleich; der Raum zwischen den Augenhügeln, der Durchmesser des Trommelfells und die Länge des Fersenhöckers sind unter einander annähernd gleich, es ist dies eine Eigenthüm- lichkeit die wir, ich darf wohl sagen nie bei R. muta vorfinden. Das deutlich sichtbare, kreisrunde, vom Auge etwas weiter als von der Mundspalte entfernte Tympanicum ist kleiner als die mässig grossen Augen. Der Zwischenraum zwischen den unter der Schnau- zenkante liegenden Nasenöffuungen ist grösser als der Abstand der Augenhiigel von einander oder als die Entfernung des Nasenloches vom Auge. Die grosse, vorn verschmälerte Zunge zeigt an ihrem freien Hinterrand eine tiefe Ausrandung und endet in zwei Hörner. Die zweispitzigen Gaumenzähne bilden zwei nach hinten zu kon- vergierende, vorn nicht ganz die Grenzlinie der Choanen errei- — 308 — chende Gruppen 5). An der auf den ersten Blick queroval erschei- nenden Pupille, bemerkt man bei näherer Untersuchung, dass ihr unterer Rand winklig eingeknickt ist und dass die Pupille vorn und hinten sich etwas verengert. Die Männchen besitzen an der Kehle hinter den Mundwinkeln gelegene Stimmsäcke, die durch zwei nahe den Winkeln der Unterkinnlade gelegene kleine Oeffnungen mit der Mundhóle zusammen hängen und nur im luftzefüllten Zu- stande nach aussen mässig hervorzutreten pflegen. Diese Oeffnun- gen scheint Fatio übersehen zu haben (Faune des Vertébrés de la Suisse, III, p. 344). Das Vorderbein ist wenig länger als der Unterschenkel; auf der Handwurzel finden sich drei Ballen vor und zwar ein grosser Daumenballen, ein kleiner runder Ballen, der dem Finger IV und ein anderer, etwas längerer, aber schmälerer Ballen, der dem Fin- ger V entspricht. Der erste Finger ist etwas länger als der zweite, der dritte Finger um zwei Zehenglieder länger als der zweite und um anderthalb Zehenglieder länger als der vierte Finger. In Be- treff der Lange des Hinterbeines wird angegeben, dass es, über den Rücken nach vorn gelegt, mit dem tibiotarsalen Gelenk die Schnauze eben erreichen soll; bei den mir vorliegenden Stücken vermag ich nicht das untere Gelenk des Unterschenkels über das Nasenloch hinaus zu strecken, in vielen Fallen erreicht es nur den vorderen Augenwinkel. Der Unterschenkel ist, wie gesagt, etwas kürzer als das Vorderbein, und die Fusswurzel ist ziemlich bedeu- tend länger als die halbe Länge der Tibia und etwas länger als die zrósste Kopfbreite (9) oder fast ebenso lang wie der Kopf breit ist (cf ). Der Fersenhócker ist lang uud hoch, knorpelhart, seitlich zusammengedrückt und sieht sowohl wegen seiner schau- felformigen Gestalt, als auch seiner Stellung sehr dem Fersen- hócker von Esculenta Lessonai ähnlich; genau wie bei dieser nimmt er auch bei R. arvalis in der Richtung zur Zehe allmáh- lich an Hohe zu und steht bei Betrachtung der Fusssohle von oben stramm empor er ist stets höher und immer länger als der wulstartige Fersenhócker von B. muta; seine Länge beträgt in den meisten Fällen ungefähr */, der Länge von der Innenzehe, vom Fersenhöcker an gemessen, während die Länge dieses Hó- ckers bei Muta höchstens die Hälfte, in der Regel aber nur ein Drittel und sogar ein Viertel dieser Zehe, in der geschilderten Art und Weise gemessen, ausmacht; bei den russischen Individuen ist 1) Vergl. Taf. Ш, Fig. 21 und Taf. IV, Fig 39, in Leydig, Die anuren Ba- trachier der deutschen Fauna. — 309 — der Fersenhócker etwas kürzer, aber vielleicht etwas hoher als bei R. arvalis aus deutschen Fundorten. Der äussere Metatar- salhócker scheint stets zu fehlen. Die 4. Zehe ist die längste, die 3-tte ist entweder etwas kürzer oder länger als die 5-te, biswei- len aber sind diese beiden Zehen gleich lang. Die zarten Schwimm- haute sind etwas kürzer als bei der vorigen Species, sie lassen beim brünstigen Männchen an der längsten Zehe in der Regel zwei, beim Männchen post nuptias aber zwei und einhalb Glieder frei, an den übrigen Zehen ragen beim ersteren nur die letzten Pha- langen, beim letzteren die letzten Phalangen an den Zehen 1. und 5.,und 1'/, bis 1'/, Glieder an den Zehen 1. und 3. frei aus den Schwimmhauten hervor. Bei den Weibchen sind die letzten Phalangen an der 1. und 5. Zehe, 1'/, Phalangen an der 2., 2 Pha- langen an der 3., und 2°/, bis 3 Phalangen an der 4. Zehe frei, bei den auf dem Lande lebenden Weibchen sind die Schwimm- haute an der 2. und 3. Zehe etwas kürzer. Sowohl die Finger als auch die Zehen sind mit gering entwickelten Subartikularhö- ckern versehen; die Finger- und Zehen-Spitzen enden merklich spit- zer und die Finger und Zehen selbst sind dünner als bei R. muta. Die Rückenhaut ist entweder mehr oder weniger glatt, oder aber bald mit sehr stark vortretenden, länglichen, wulstartigen, mitunter in unregelmässige Längsreihen gestellten Hervorragungen bedeckt, welche in einigen Fällen im Nacken schräg gestellt er- scheinen und eine mehr oder weniger ausgesprochen \/- oder /N-fórmige Figur bilden. Die Rückenzone ist von zwei, mitunter ziemlich breiten und stark vorspringenden, vom hinteren Augen- winkel etwa bis oberhalb der Schenkel hinziehenden drüsigen Wül- sten umrahmt. Die Hinterbacken sind fein granuliert, beim Männ- chen etwas stärker als wie beim Weibchen; die Haut an den Hin- terbeinen, insbesondere an der Innenfläche des Unterschenkels ist slait, sehr fein und zart; der Bauch ist glatt. Masse in Millimetern: aus Breslau, Totallänge 59.5, Kopflän- se 18, Kopfbreite 28, Kopfumfang 48, Kopfhöhe 7, Interpalpe- bralraum 3, Augendurchmesser 5.5, Durchmesser des Trommel- fells 4.5, Entfernung der Schnauzenspitze vom Auge 6, des Trom- melfells vom Auge nicht ganz 2, von der Mundspalte 1.5, Rumpi- lange 41.5, Vorderbein 32, Hinterbein 102, Tibia 31, Lange des Fersenhóckers nicht ganz 4, der Innenzehe, vom Fersenhócker an gemessen, nicht ganz 6.—9 aus Halle a. S. Totallänge 55, Kopt- länge 15.5, Kopfbreite 16, Kopfumfang 47, Kopfhöhe 7, Inter- palpebralraum etwas über 2.5, Augendurchmesser 4.5, Durchmes- М 2. 1889. 21 — 310 — ser des Trommelfells 3, Entfernung der Schnauzenspitze vom Auge 6.5, des Trommelfells vom Auge 2, von der Mundspalte 1.5, Rumpflange 39.5, Vorderbein 28, Hinterbein 80, Tibia 25, Lange des Fersenhöckers etwas über 3, der Innenzehe, vom Fersenhö- cker an gemessen, 5.—Die jungen Thiere sind unmittelbar nach der Verwandlung, vom After bis zur Schnauzenspitze gemessen, ungefáhr 19 mm. lane. Farbung und Zeichnung. Die Färbung und Zeichnung bei Arvalis ist nicht so wan- delbar wie bei der vorbeschriebenen Art und es lassen sich hier zwei Zeichnungsformen mit Leichtigkeit abtrennen; es sind dies: die typische und die gestreifte Form. Die erste und am weitesten verbreitete Form sieht im allgemeinen R. muta ähnlich. Die Fär- bung der Oberseite des Kórpers ist bald dunkler oder heller rothbraun oder graubraun, manchmal gelblich oder café au lait und immer mit an den Leibesseiten zerstreuten oder zu Marmel- binden zusammenfliessenden dunkelbraunen oder róthlichbraunen Flecken oder schnórkel- und schriftartigen Zeichnungen besetzt; die Riickenzone, welche von Drüsenwülsten abgegrenzt wird, die sich ihre hellere Farbe deutlich vom Untergrunde abheben, kaun flecken- los oder aber mit bald weniger, bald in grösserer Anzahl einge- streuten dunkelbraunen Schwarzbraunen Punktflecken und kurzen Strichen bedeckt erscheinen; diese Striche und Fleckchen vertheilen sich gern den drüsigen Wülsten, namentlich vorn entlang; am Vorder- rücken tritt meistentheils sehr deutlich die für sämtliche Arten brauner Frösche charakteristische dunkelbraune \/-formige Zeichnung auf, als deren Fortsetzung zwei nach hinten verlaufende Reihen dunkler Striche angesehen werden kónnen; diese Striche erweisen sich in vielen Fallen bei näherer Betrachtung als Randsáume von wulst- und warzenartigen Erhabenheiten und heben sich namentlich bei denjenigen Individuen scharf von der hellen: Umgebung ab, deren seitliche Drüsenwülste nach aussen hin von einem dunkelbraunen Bande begleitet werden. Mit der von einigen Autoren als Var. striata Koch unterschiedenen Form werden mehr oder weniger deutlich gestreifte Exemplare bezeichnet, welche sich auf den er- sten Blick schon aus der Ferne vom gemeinen Grasfrosch unter- scheiden lassen. Man unterscheidet an der Zeichnung der Oberseite von striata im ganzen drei Zonen der Längsbänder: ein hell bräunliches, fleckenloses, oder spärlich dunkelbraun gepunktes — 911 — mittleres Band und je ein, durch den hellen Seitenwulst in zwei Felder getheiltes dunkles Band auf jeder Rückenhälfte. Die letzten, untersten, bisweilen stark von Schwarzbraun durchsetzten Fel- der grenzen an die hellen, gegen den Bauch zu dunkelbraun ge- fleckten Rumpfseitenbänder und werden vom hellen Mittelband durch vielfach zackig ausgeschnitten verlaufende, tief braune, von etlichen, kurzen wulstartigen Erhabenheiten begleitete, ziemlich sehmale Streifen oder blos von reihenweise angeordneten schwarz- braunen Linien, Punkten und Flecken begrenzt. Zwischen diesen beiden Formen sind Uebergangsstufen vorhanden; es kann beispiels- weise bei der Form striata blos das Mittelband und auch nur spurweise und blos am Hinterrücken angedeutet auftreten, wahrend bei der typischen Form die dunkelumrahmten wulstartigen Erha- benheiten derart regelmässig und einander genähert erscheinen können, dass sie förmliche Streifen bilden. Bei allen diesen For- men tritt der bald hell, bald dunkel braune, röthlichbraune oder fast schwarzbraune, oben bogenförmig begrenzte und meist hell umsäumte Ohrfleck deutlich zutage; er erscheint gleich der hell- braunen, oberhalb vom dunkelbraunen Frenalstreifen begrenzten Zügelgegend vom dunklen Randstreifen der Unterkinnlade durch einen weisslichen oder gelblichen Strich getrennt. Der Frenalstrei- fen erhält oben einen, bisweilen kaum angedeuteten, hellen Saum und breitet sich mitunter dermassen aus, dass die Frenalregion zur Hälfte tief dunkelbraun und zur Hälfte hellbraun gefärbt er- scheint; die untere Hälfte der goldgelben Iris ist mit Schwarz- braun durchsetzt und es scheint als ob der Frenalstreifen durch’s Auge ginge, um sich mit dem Obhrfleck zu vereinigen. Auf der Kopfoberfläche zeigen sich bei der einfacher gekleideten typischen Form meist vier, bisweilen undeutlich ausgeprägte dunkle Flecken, von denen zwei mehr der Quere nach gestellt sind, zum Theil auf den Lidern, z. Th. am Scheitel sich befinden, wahrend der dritte auf der Schnauze und der vierte in der Hinterhauptsregion liegt. Bei der Form striata wiederholt sich im grossen und ganzen am Kopfe die Rückenzeichnung, wenigstens ist auf der hin- teren Hälfte der Kopfoberfläche genau dieselbe Streifung wie am Rücken deutlich sichtbar. Der dunkle Strich der Oberkinnlade steht in vielen, ja in den meisten Fällen in Verbindung mit dem dun- klen Streifen an der Vorderseite des Oberarmes; der Hinterseite des Vorderbeines entlang zieht sich ein mitunter stark ausgespro- chener dunkler Streifen, der sich manchmal in Flecken auflöst, die bisweilen ganz verwischt erscheinen. Die diesem Vorderbein- 21* — 312 — streifen am Hinterbein entsprechende Binde kann gleichfalls, so namentlich bei blass kolorirten „typischen Stücken, äusserst schwach, und nur am Knie, am Vorderende des Oberschenkels und an einem Theile nur des Unterschenkels als zackig ausgeschnittener und viel- fach unterbrochener dunkler Streifen auftreten; an der Unterseite der Fusswurzel und des Fusses hingegen tritt diese Binde mit einer grösseren Beständigkeit und Intensität auf. Bei gestreiften Exemplaren hebt sich dieser, an seinem oberen Rande hell um- säumte dunkelbraune Streifen sehr deutlich vom Untergrunde ab und zieht sich ununterbrochen längs der Vorderseite des Ober- schenkels und der Aussenseite des Unterschenkels fort, um schliess- lich auf die Unterseite der Fusswurzel und des Fusses bis zur Spitze der 5. Zehe überzugehen. Die Oberseite der Hinterbeine ist mit mehr oder weniger ausgesprochenen, der Quere nach gestellten Flecken oder mehr weniger zahlreichen, breiten oder sehr schma- len Streifen besetzt, welche bei der Form striata sich durch ihre dunkelbraune Färbung scharf von dem helleren Braun des Untergrundes abheben; dazwischen sind oftmals dunkelbraune Pun- kte und Punktflecken eingestreut. Am Vorderbein kommt es wohl nie zu einer Querstreifung; die schnörkelartigen dunklen Zeichnun- sen können fehlen, oder auf etliche Spuren reducirt werden. Die Unterseite ist weisslich oder gelblich; meistens nur spurweise an- sedeutete Flecken kommen blos an der Kehle und Brust vor. Der Fersenhöcker und die Gelenkhöcker sind bisweilen ziemlich dunkel sefärbt und stechen wenig vom dunklen oder dunkel gefleckten Untergrunde der Fussunterseite ab, in anderen Fällen aber sind sie bei bräunlichgelber Unterfiäche des Fusses gelblich. Bei brün- stigen Männchen erscheinen die Farben auf der Körperoberseite wie mit einem Nebelschleier überzogen und die Kehle erhält einen bläulichen Schimmer, nur noch die Mitte der Kehle behält ihr weissliches oder gelbliches Kolorit bei. Dass die Männchen im Frühjahr bisweilen „deutlich und lebhaft grün gefärbt“ sind, „was sie“, wie Koch angiebt, „dem Wasserfrosch sehr ähnlich macht“ gehört wohl zu den Seltenheiten, da v. Siebold und Leydig übe- reinstimmend angeben, dass sie „nie grasgrün gefärbt“ seien. Hin- gegen habe ich bei den brünstigen Männchen vom Galgenberg bei Halle a. S. welche Herr А. Goldfuss die Güte hatte mir mitzu- theilen, gefunden, dass Gelb sowohl in den Weichen, als auch auf den Hinterbacken ziemlich reichlich vorhanden ist und dass die Kehle spurweise violett angehaucht erscheinen kann. Bei den brün- stigen Männchen kommt vorzugsweise Gelb und Rosaroth zum Vor- — 313 — schein; die Hinterbacken, die Innenflache des Unterschenkels, die Brustseiten und der Bauch, namentlich nach hinten zu, sind gelb, auch vor der Insertionsstelle der Vorder- und Hinterbeine und in der Achselgrube tritt Gelb auf. Brust, Bauch und Fusswurzel er- scheinen auf gelblichweissem oder gelbem Grunde rosaröthlich ge- fleckt. Die Jungen sind im allgemeinen von den Alten nicht un- terschieden, je selbst die Streifung bei den ganz kleinen Exem- plaren von der Form striata kommt deutlich zur Geltung. Aeussere Geschlechtscharaktere. Die Unterscheidung des Männchen vom Weibchen ist zur Laich- zeit äusserst leicht, denn zu dieser Zeit ist beim ersteren die dun- kle Schwiele auf dem Daumenballen und am Innenrand des Dau- mens, sowie auch an der nach innen zu liegenden Partie der Daumenoberfläche so mächtig entwickelt, dass sie auf den ersten Blick auffällt (vergl. Fig. 14 auf Taf. II bei Leydig, op. cit.); beim Weibchen ist diese Schwiele nicht vorhanden. Eine genaue Untersuchung und Vergleichung von Individuen beiderlei Geschlech- ies lässt andere unfehlbare Unterscheidungsmerkmale erkennen, welche uns befähigen, das eine Geschlecht von dem anderen zu unterscheiden. Vor allem erkennt man jederzeit das Männchen an den Stimmsácken, die dem Weibchen fehlen; es senüst meist dem Thiere den Mund zu öffnen, um die zu den Stimmsäcken führen- den Oeffnungen wahrzunehmen, welche nahe an der Unterkinnlade, nach innen vom Mundwinkel liegen; bei in starkem Weingeist auf- bewahrten Stücken kann allerdings zuweilen erst ein Schnitt durch die Kehlhaut Sicherheit über das Vorhanden- oder Nichtvorhan- densein dieser Aussackungen der Mundhóhle geben. Unter den übri- gen unterscheidenden Merkmalen sind zu erwähnen, dass der Vor- derarm und Daumen beim Männchen bedeutend dicker erscheinen als beim Weibchen und dass beim letzteren der Kopf breiter und der Körper einen weniger schlanken Bau zeigt als es beim erste- ren der Fall ist. Ld CERVUS In Uebereinstimmung mit Héron-Royer und van Bambeke (Bull. Soc. Zool. de France, 1881, p. 75) glaube ich, dass die Larve von R. arvalis sich hauptsächlich durch die Zahl ihrer Zahn- reichen von derjenizen von R. muta unterscheidet, sollte aber wider erwarten die Untersuchung eines reicheren Materials an Lar- — 314 — ven als dasjenige, welches uns vorgelegen hat, ergeben, dass die Quappe von Arvalis hinsichtlich ihrer Bezahnung keine Verschie- denheiten aufweist, so bliebe als gutes Erkennungsmerkmal für diese Art die Form des Schwanzes bestehen. Sonst sehen sich diese beiden Larven sehr ähnlich. Die Larve von Arvalis wird 32 mm. lang, ihr Körper misst nicht ganz 12 mm., die Schwanzlänge be- trägt ungefähr 20 mm., die Schwanzhöhe 6'/, mm., der Körpe- rumfang erreicht 20 bis 21 mm. und ihre Hinterbeine sind lang, langer als bei R. muta, denn sie erreichen bei dem von mir ge- messenen Exemplar 10 mm., während bei einer 37 mm. langen Quappe von Muta die Hinterbeine nur 8 mm. messen. Der Kór- per ist eifórmig, die Grenze zwischen Kopf und Rumpf ist áusserst schwach seitlich und unten angedeutet; der Kopf ist nach vorn zu weniger stark verschmälert als bei Muta mit gerundet abge- stutzter Schnauze und schwach sewölbter (Oberseite; der Rücken ist gewölbt, die Rumpfseiten und der Bauch sind mässig stark aufgetrieben. Die Augen sind grösser als bei der Larve von Muta, sie liegen mehr seitlich als oben; ihr Abstand von einander auf dem Scheitel ist etwas kleiner als die doppelte Entfernung zwi- schen den Nasenlöchern; letztere liegen näher am Auge als an der Lippe, sie sind kleiner als bei R. muta, haben eine leicht . eingedrückte Umgebung und sind nach unten und vorn gerichtet; die Entfernung von einander ist ungefähr ihrer Distanz vom Lip- penrande gleich. Die Mundóffnung ist etwas grösser als der Raum zwischen den Nasenóffnungen; die Oberlippe tritt stark wulstartig vor, erscheint in stärkerem Bogen gerundet als bei R. muta und wird oben von einem mehr oder weniger deutlich ausgeprägten Wulste begleitet, so dass diese Lippe bei oberflächlicher Betrach- tung aus zwei neben einander herlaufenden Wülsten gebildet zu sein scheint. Die Oberlippe ist mit Zähnen bewaffnet, die Mund- winkel und der Unterlippenrand hingegen sind mit Papillen besetzt. An der Innenfláche der Oberlippe sehe ich links und rechts vom dunkelgefärbten Kiefer je eine kurze Zahnreihe, an der Innenfläche der Unterlippe sind drei hintereinander gestellte längere Zahnrei- hen vorhanden, von denen die dritte, vom Mundrand an gezählt, in der Mittellinie eine Unterbrechung aufweist. Die Zähnchen sind klein, mit kurzem trichterförmig auslaufenden Körper und am Rande ausgezacktem Kopfe; es sind im ganzen 14 bis 16 Zacken und zwei übereinander sitzende Ersatzzähnchen vorhanden, welche in die Höhe des alten Zahnes hineingeschoben sind. Das Kiemenloch ist linkerseits am Rumpf gelegen, seine Entfernung von der Aasatz- — 315 — stelle des Hinterbeines ist etwas geringer als die Entfernung vom Mundwinkel. Der Schwanz ist etwas länger als bei der Larve von R. muta, sein Flossensaum ist höher, oben und unten am Rande stärker gebogen und in eine längere Spitze ausgezogen; der flei- schige Theil des Schwanzes läuft nach rückwärts sehr allmählich in eine lange Spitze aus. Die Analröhre ist etwas länger als bei der Larve von R. muta, sie öffnet sich ähnlich wie bei allen uns bekannten Rana-Larven auf der rechten Seite der Unterecke der Schwanzmembran. Die Hinterbeine sind lang und schlank, der Fer- senhöcker zeist sich schon sehr früh und sieht bei dem ausge- wachsenen zweibeinigen Thiere einer sechsten Zehe nicht unähn- lich. Hinsichtlich der Färbung lässt sich zur Zeit nichts näheres sagen; in den mir zu Gebote siehenden Werken habe ich darüber nichts vorfinden können und die mir vorliegenden Exemplare ha- ben ihre Farben in der Konservierungsflüssigkeit zum Theil wohl eingebüsst; sie sind oben braun, etwas heller als die Quappen von R. muta und zeigen an den Rumpfseiten metallisch glänzende Flecke; ihr Schwanz ist gleichfalls heller als bei der hier zum Vergleich gezogenen Larve vom Grasfrosch und nicht so dicht und nicht so stark mit dunkelbraunem Puder versehen, namentlich an der unteren Schwanzflosse, so am Rande des fleischigen Mittelthei- les des Schwanzes sowie vorn sind die dunklen Punkte spärlich oder sie fehlen gänzlich. Die Hinterbeine sind gewöhnlich mit ziemlich scharf ausgeprägten dunklen Querbarren versehen. Helle, wie Punkt- reihen aussehende Hautdrüsen („Seitenlinie“) umgeben die Nasen- und Augenregion und ziehen sich dem Rücken entlang hin. Die seitlichen Drüsenwülste springen bei den vierbeinigen Larven stark hervor und ihre Schnauze spitzt sich ziemlich rasch zu. Die jungen Feldfrósche sind unmittelbar nach ihrer Verwandlung 15%, mm. lang mit 14'/, mm. langen Hinterbeinen.—Die Quappe von R. arvalis ist, so viel ich weiss, noch nicht abgebildet worden, auch nirgends, abgesehen von einigen beiläufigen Bemerkungen in der Schrift Heron-Royer’s, beschrieben worden. Lebensweise. Abbildungen. Zum Aufenthalisorte bevorzugt R. arvalis die Moorgebiete, wo sie bisweilen neben R. muta und R. esculenta vorzukommen pflegt. Eben dieses Zusammenleben dieser drei Arten erschien man- chem von uns etwas bedenklich und gab Veranlassung zu abson- derlichen Vermuthungen; die einen hielten В. arvalis für das — 316 — Mannchen, h. muta aber für das Weibchen von ,R. tempora- ria‘, die anderen gaben erstere für eine Bastardform von Escu- lenta und Muta aus. Dass R. arvalis auch hinsichtlich ihrer Lebensweise insofern einige Aehnlichkeit mit diesen beiden Spe- cies hat, als sie, so zu sagen, die Mitte zwischen ihnen halt, muss allerdings zugegeben werden; denn obgleich sie schon ihrer kurzen Schwimmhaute halber zu den Landfróschen gerechnet werden muss, halt sie sich doch viel mehr im oder am Wasser auf als R. mu- ta; im Schwimmen steht sie R. esculenta allerdings nach, im Springen aber kónnte sie beinahe mit dieser wetteifern und ent- wickelt darin jedenfalls eine grössere Fertigkeit als R. muta. Ihre Legezeit endlich fallt in die Zeit, welche zwischen der mei- stens weit auseinanderliegender Paarungszeit von Wasser- und Gras- frosch liegt; sie findet nämlich zwei bis drei Wochen später statt, als die von R. muta und sewöhnlich mehrere Wochen vor derjenigen von R. esculenta. Zur Brunstzeit zeigen sich die Weibchen einige Tage nach dem Erscheinen der Mánnchen; sobald sie in das Wasser steigen, werden erstere augenblicklich von den wartenden Mannchen segriffen und um die Achsel gefasst, worauf das Ablegen der Eier und ihre Befriichtung stattfindet. Der Laich- klumpen bleibt am Grund kleben; er besteht aus 1000 bis 2000 Gallertkugeln (Heron-Royer, De la Fécondation des Datraciens anoures, in Bull. Soc. Zool. de France, 1878); das einzelne schwarz- braune Laichkorn hat 2 mm. Durchmesser und ‚stehen dieselben ‚2,5 mm. auseinander; die Gallerte soll weniger konsistent sein als bei В. agilis. „Gleich nachdem das Laichen vollendet ist, ver- schwinden beide Geschlechter aus den Teichen und anderen Ge- wässern, und vertheilen sich über die umliegenden Wiesen, Felder, Walder u. s. w., doch halten sich die Mánnchen immer auf feuch- teren Stellen auf, während die Weibchen bis auf die trockensten Aecker sehr weit vom Wasser getroffen werden* (Steenstrup, Ueb. d. Lebensweise u. üb. d. systemat. Stellung einiger Amphibien Dànemarks. Amtl. Ber. üb. d. 24 Versamml. Deutsch. Naturforsch. u. Aerzte in Kiel) Schon der Umstand, dass die Haut der Mann- chen, vorzüglich im Frühjahre, viel glatter und schleimiger ist als die der Weibchen, die ziemlich warzig und trocken erscheint, so- wie auch, dass die Schwimmhaut bei jenen mehr ausgebildet er- scheint als bei diesen deutet an, dass die Männchen mehr an das Wasser gebunden sind als die Weibchen. Seit mehreren Jahren hatte Steenstrup das Erscheinen der R. arvalis beobachtet und immer hatte er gefunden, dass die zu Hunderten aus dem gras- — 317 — bewachsenen Boden der kleinen Gewässer in den allerersten Früh- lingstagen, sobald nur das Eis verschwunden war, hervorkommen- den Frósche stets mannlichen Geschlechts waren, und sich durch die überaus glatte, schlüpfrige und wie mit einem bläulichen Reif überflogene Haut, sowie durch eine schneeweisse Kehle auszeich- neten. Im Spätjahre versammeln sich die Frösche wieder zahlrei- cher in der Nähe des Wassers; im Ausgange Oktobers und An- fanse Novembers hatte Steenstrup die Männchen eben auf densel- ben Stellen, wo sie des Frühjahrs zum Vorschein kommen, gese- hen und gesammelt und zu eben dieser Zeit hatte er auch die Weibchen auf den umliegenden Wiesen getroffen; einige derselben sassen in Höhen und Vertiefungen des mit Graswurzeln durchweb- ten Bodens, andere fand er unter den Wurzeln der Erlen und Weiden verkrochen; aufgejagt, suchten die Weibchen sich nicht in das Wasser zu retten, sondern verbargen sich unter trockne Reiser und in Höhlen. Die Beobachtungen Steenstrup's scheinen darauf hinzudeuten, dass die weiblichen Arvalis auf dem Lande, die männlichen aber unter dem Wasser, oder wenisstens in der un- mittelbaren Nähe desselben überwintern. „Im Bedürfniss den Win- terschlaf anzutreten“, sagt Leydig, „scheint sich R. arvalis mehr der R. esculenta zu nähern. Ich hielt die drei bisher erwähn- ten Arten, von ein und derselben Oertlichkeit genommen, unter ganz gleichen Umständen zu Hause. Als nun Ende November die Temperatur im nicht geheizten Zimmer auf+6° R. herabgegangen war, hatten sämmtliche Exemplare von R. fusca, innerhalb eines grossen Glases, dessen Fuss ringsum in einer Art Nische ausging, sich in diese Vertiefung gepresst und lagen mit geschlossenem Ause, ohne Athembewegungen, wie todt da. Hingegen kein Indi- viduum von Rana arvalis und Rana esculenta zeigte Nei- sung dies nachzumachen; sie kauerten sich nicht zusammen, blie- ben vielmehr aufrecht sitzen, hielten die Augen offen und athme- ten fort“. „Das Thier“, erzählt letzt genannter Forscher, „ist in Gefangenschaft von ruhigem Wesen und folgt bei Ungewöhnlichem, was in der Nähe vorgeht, aufmerksam, ohne sogleich die hocken- de Stellung aufzugeben, mehr nach Art der Kröte, durch starkes Deitwärtsbiegen des Kopfes der zu bedrohen scheinenden Sache. Bei hockender, halbaufgerichteter Haltung treten die oberen Enden des Beckens als starke Hicker hervor, welche auffällige Knickung hó- sel von R. fusca schon sehr richtig abgebildet hat. Für die erste Zeit der Gefangenschaft nahm ich jedoch wahr, dass unsere Art den Rücken in der leicht gewölbten Weise. hàlt, welche R. escu- ne T° MN) - RE e — 318 — lenta und die Gattung Bufo zeigen. Erst nach und nach triti in sitzender Stellung die starke Höckerbildung hervor, wie bei R. fusca. Erschreckt bläst unser Frosch, ähnlich und eben so haufig wie die Króte, die Seiten auf. Zur Nachtzeit und namentlich bei manchen Witterungsverhältnissen, z. B. vor Sturm und Regen, ist Rana arvalis sehr unruhig und ergeht sich in fortwähren- den Sprüngen“. Dass dieser Frosch graben kann und dazu seinen Fersenhócker benutzt, erfahren wir dureh Collin. Das Geschrei des brünstisen Mánnchens wird von v. Siebold (Arch. f. Naturgesch. 1852. Bd. Il, S. 14) mit dem Geräusch verglichen, das die aus einer leeren, unter Wasser getauchten Flasche entweichende Luft verursacht. Schiff (in litt. ad. Thomas, in Ann. Sc. nat. 4 série. Zoologie, IV, p. 365) bestätigt dies und bemerkt, dass hernach, also nach vollzogenem Begattungsakt die Stimme des Männchens lauter, rauher und sehr tief klingt, als wenn sie heiser ware. Die einzelnen Laute ,ruan, ruan, ruan“ folgen in kurzen Inter- vallen, werden oft wiederholt, ohne jedoch in ein kontinuirliches Geräusch überzugehen. Der Angabe Héron-Royer’s zufolge würde das Geschrei der Arvalis etwas anders lauten; „le chant du mâle“, sagt dieser Forscher, „n’est pas bruyant; il est plus clair que ce- lui de R. fusca, les mots groe-groe-groe, assez vivement pro- noncés, rappellent ce que j'ai entendu; il y a bien aussi quelques srognements que je n'ai pu entendre assez pour en tenir compte“. Zweifelsohne muss das Geschrei der Anuren im Freien gehört werden, um richtig wiedergeben zu werden, vorausgesetzt, dass man mit einem weittragenden und richtigen Gehör begabt ist. Bei den in Gefangenschaft gehaltenen Thieren verliert die Stimme viel an Stärke und Klang, auch mögen einige Laute in den Aquarien verloren gehen, oder etwas verändert an unser Ohr gelangen. Das Weibchen von Arvalis stösst unter Umständen, wenn es gestört oder ergriffen wird, einen hellen, feinen Klageton aus. Bei den in der Gefangenschaft gehaltenen Larven von Arvalis scheint die Entwicklung bisweilen rascher von dannen zu gehen als ich es aus den mir vorliegenden Mittheilungen anzunehmen geneigt wäre. Nach Heron-Royer (Notices sur les moeurs des Ba- traciens, in Bull. Soc. d'Etudes scient. d'Angers, 1885) würde die Entwicklung blos 72 Tage erfordern, hingegen sind die vierbeini- gen Arvalis-Larven aus Halle, welche ich der Güte des Herrn W. Wolterstorff verdanke, nahezu drei Monate alt; sie sind näm- lich am 16 April geboren und am 11 Juli getödtet worden. Aus diesen Daten sowohl als auch aus der Mittheilung Leydig’s, wo- — 319 — nach er im Jahre 1876 am 8 August ganz juuge R. arvalis „auf dem feuchterdigen Rande eines vor Kurzem ausgetrockneten Wassers“ zahlreich angetroffen hat, können wir den Schluss zie- hen, dass diese Art bisweilen ihr Laichgeschäft lange hinauszieht und dass ihre Legezeit mit derjenigen von R. esculenta zusam- menfallen kann. — Einige Bemerkungen über die Sitten dieser Spe- cies haben ausser Steenstrup, Collin, Leydig und Héron Royer, Koch (Formen u. Wandlungen d. ecaudat. Batrachier), Bottger (Zoolog. Garten, 1885, Ne 8, S. 244) und Fatio (Faune des Ver- tébrés de la Suisse lll, p. 350) bekannt gemacht. Bis vor Kurzem existirten nur wenige bildliche Darstellungen einzelner Körpertheile von R. arvalis, ich meine diejenigen, wel- che die Schrift Steenstrap’s ,Bidrag til Bestemmelsen af de nordi- ske Arter af Rana og Bufo“, die Abhandlung von Thomas „Note sur deux espèces de grenouilles observées depuis quelques années en Europe^ und das Buch Leydig's ,Die anuren Bairachier der deutschen Fauna^ enthalten. Erst seit dem Erscheinen der Bou- lenger’schen ,Remarks on Specimens of Rana arvalis exhibited in the Society s Menagerie‘ (Prov. Zool. Soc. of London, 1886, Pla- te XXIV) sind wir im Besitz einer kolorirten Tafel, welche nicht weniger als fünf verschieden gezeichnete Moorfrösche versinnbil- dlicht und mehrere von ihren charakteristischen Merkmalen un- verkennbar wiedergiebt. Durch diese, die nur unter dem scharfen Blicke Boulenger’s solche Vollkommenheit erlangen konnte, sind wir für unser langes Warten vollauf entschädigt worden. Bei die- ser Gelegenheit darf nicht unerwähnt gelassen werden, dass Leydig die Frage aufwirft, ob wohl in der älteren Literatur eine Abbil- dung der R. arvalis niedergelegt sein mag und dabei auf das Froschpärchen bei Swammerdam (Bibel der Natur. Tab. XLVIII, Fig. 1. Leipzig 1752) hinweist, das ihm viel eher auf den Moor- frosch als auf R. muta (fusca) zu passen scheint. Vorkommen. R. arvalis ist weit über Skandinavien verbreitet, ohne sich jedoch überall zu finden; in Norwegen z. B. ist sie, so viel ich weiss, einstweilen mit Bestimmtheit nur von dem südöstlichen Küstengebiet bekanut. Collet (131) erwähnt ihr Vorkommen blos aus zwei Lokalitäten. In Schweden scheint sie an vielen Stellen zu leben. Durch Boulenger (9.—%S. 45) erfahren wir, dass sie sich in Bohuslän vorfindet und dass sie in Schonen, so namentlich im — 320 — Nordosten (134), in Tveta (Kalmar Län), in Ostergótland, sowie in Gotland überhaupt, ferner im Süden Sverige’s, wie z. В. bei Stockholm (Sundevall), bei und in Upsala (Mesch), und endlich auf Oland (209) und Gottland beobachtet worden ist, ersehen wir aus den Schriften von Wallengren, Lilljeborg, Nilsson (104) und Steenstrup (210). Der zuletzt genannte Forscher spricht über- dies die Ansicht aus, dass die von Linné bei Allebórg (Wester- sötland. 211) und auf Oland (212) beobachteten „Ranae tem- porariae* als R. arvalis zu deuten seien. Aus einem Vortrag Steenstrup's (198) erfahren wir sodann, dass sowohl R. arvalis wie auch R. muta in den verschiedenen Provinzen Dänemarks in gleicher Haufigkeit gefunden zu werden scheinen; obgleich nach den einzelnen Lokalitäten bald die eine, bald die andere Art die vorherrschende ist, so ist namentlich in der Umgegend von Soróe unbedingt R. arvalis die häufigere. Aus allen Theilen der Insel Seeland, aus den kleineren Inseln südlich von Seeland, aus dem nördlichen und südlichen Jütland waren Exemplare dieser Species gesammelt worden und aus Kopenhagen selbst hat sie F. Mül- ler (167.— 8. 559) erhalten. Ausserhalb Dänemarks hatte Steen- strup diese Species in der Nähe von Stettin und im botanischen Garten zu Leipzig in Menge getroffen. Alsdann hewohnt R. arva- lis West- und Ostpreussen und ist daselbst bei Danzig, bei Heils- berg und Königsberg beobachtet worden (172); aus der Umge- bung von Breslau haben sie v. Siebold, Pflüger und ich selbst erhalten; das Vorkommen bei Dresden hat E. Haase (177) er- wahnt; aus der Provinz Sachsen hat sie W. Wolterstorff von Am- mendorf, Passendorf, Cröllwitzer Höhen, Salziger See bei Halle, Schkeuditz bei Leipzig, vom Biederitzer Busch, dem Rothenhorn, den Rothenseeer Wiesen im Alluvialgebiete der Elbe bei Magdeburg, ferner von Rogätz, Neuhaldensleben und Osterburg angezeigt (230). Durch F. Müller (55.—S 252), Boulenger (9.—S. 45) und Brüggemann (213) erfahren wir, dass diese Art bei Berlin, in Hannover und um Bremen sich vorfindet. Im Oldenburgischen ist sie nach Wiepken und Greve (78) „nicht sehr häufig“ und würde für diese Gegend als Moorfrosch zu bezeichnen sein, weil sie dort nur auf dem Moore vorzukommen pflest ‘). In den Sümpfen von Siegburg am Niederrhein hat sie Leydig gesammelt (170.—S. 130), ihr Vorkommen in der Umgebung von Elberfeld meldet Beh- !) Nachträglicher Zusatz. Herr A. Goldfuss theilt mir mit, dass er R. arva- lis, В. muta und Bufo calamita bei Flensburg beobachtet hat, :-: — 321 — rens (229); in der Unter-Main-Gegend findet sich die Arvalis in allen Sumpfgebieten, jedoch nur da, wo, wie. Koch (93) be- merkt, die Eseulenta und Muta vorkommen, oder wenigstens der Wasserfrosch lebt. Besonders zahlreich begegnete ihr Koch in den Hengster Wiesen bei Offenbach, dann längs der ganzen Berg- strasse hin in den sumpfigen Partien der Ebene, ferner bei Mann- heim, Speyer und weiter am Rhein hinauf; in den oberen Lahn-, Dill- und Sieg-Gebieten, allwo der Wasserfrosch fehlt, soll sie nicht anzutreffen sein. Bei Wiesbaden ist sie nach der Angabe Kirsch- baum’s häufig; Kirschbaum glaubt, dass sie im Nassauischen auch sonst verbreitet sei. Im Rheingau hat Koch sie nur vereinzelt an- setroffen; bei Frankfurt findet sie sich an zwei Plätzen: Enkheim und zwischen Bockenheim und Höchst (214); bei Freiburg in Ba- den kommt sie nach Ecker vor und in Neudorf in Elsass ist sie kürzlich von Herrn Bider entdeckt worden (55). Diese Entdeckung ist insofern interessant, als sie den Nachweiss liefert, dass das Thier den Rhein westlich überschreitet. Im übrigen Deutschland hat man die Arvalis bisher nur bei Erlangen (v. Siebold) und auf den Torfsruben des Schweinfurter Beckens bei Schwebheim in Franken beobachtet (94). In der Schweiz ist das Thier einzig und allein zwischen Basel und Leopoldshöhe (F. Müller) und in Hol- land in der Nähe von Apeldoorn (M. Weber. 215) aufsefunden worden. Ob die von Jeitteles (181) bei Kaschau in Oberungarn beobachtete „R. temporaria var. oxyrrhina“ wirklich dem Feldfrosch und nicht dem Grasfrosch angehört, lässt sich zur Zeit kaum sagen. Wie es um die Verbreitung der R. arvalis im Russischen Reich steht, lässt sich augenblicklich noch nicht viel angeben, „jedenfalls“, sagt Kessler in seinem Berichte über eine Reise nach Transkaukasien, „trifft sie sich im europäischen Russland unver- gleichlich seltener als der stumpfschnäuzige Frosch“. Seidlitz (105) verzeichnet sie unter den Lurchen in der Ostseeprovinzen, v. Fi- scher (106) hat sie im Gouvernement Petersburg, Sabanejew (108) . im Gouvernement Jaroslaw und Lilljeborg (216) bei Archangel sowie auch in Russisch-Lappland beobachtet. Gesammelt wurde ferner die Art an den Ufern des Ilmen, am Fluss Wolchow, in Mesen, im Gouvernement Nischni-Nowgorod, so in Gorbatowo und in Chwostschewka (Zool. Sammi. St. Petersburg. Akad. d. Wiss.), in der Umgegend von Orel und Kiew (Kessler. 553) und in Ta- canrog. Ostwärts ist sie vorgefunden worden am Padun, im nörd- lichen Ural (Zoolog. Samml. St. Petersb. Akad.), im Mittel-Ural ep ms (Sabanejew, 107), in Tümen, in Tomsk, am Fluss Keta (Gt. Tomsk), in Ust-Kamenogorsk, in Turuchansk am Jenissei, an der unteren Tunguska (Zoolog. Samml. St. Petersb. Akad.) im Thal der Buch- tarma (Ehrenberg und Humboldt. Mus. Berl. Ne 3248, nach Bou- lengers Note sur les grenouilles rousses d'Asie, in Bull. Soc. Zool. de France XI, p. 596), in Sarai Gor am Ob (Finsch. Mus. Berl. Ne 9193, nach Booulenger, op. cit.) und im Karakaly-Gebirge (St. Petersb. Akad. Mus. Ne 995). Dass R. arvalis in den Kir- sisen-Steppen sowie auch in Persien, so in Sultanie zwischen Ta- bris und Kazwin (119), in -Klein-Asien und in Albistan (9) nicht mangelt, darüber liegen sichere Angaben Boulenger’s und Came- rano's vor und es ist infolgedessen leicht möglich, dass die brau- uen Frósche, deren De Filippi (119) vom Goktscha-See gedenkt, auch wirklich R. arvalis gewesen seien. De Filippi bezeichnet sie bekanntlich als „В. oxyrhina Steenstr.“ und sagt folgendes über seinen Fund: ,Probabilmente la vera R. temporaria man- ca nella Persia occidentale. Gli individui da me raccolti presso il lago Goktscha ed a Sultanieh prestano tutti i caratteri dell'ox y r- hina*.—bDer Verbreitungsbezirk des Feldirosches umfasst somit den Süden Skandinaviens nebst den Inseln Oland und Gottland, Danemark, Nord- und Mitteldeutschland sowie Russland und erreicht seine Nordgrenze in Russisch Lappland, Archangelsk und Mesen. Nach Westen scheint R. arvalis Holland, den Mittelrhein und Elsass nicht zu überschreiten. Die Umgegend von Basel und Neu- dorf in Elsass waren, so viel wir wissen, die südlichsten und zu- sleich die am weitesten westlich vorgeschobene Standquartiere, an denen das Thier gefunden werden ist. In Süddeutschland, in Hol- land und in Oesterreich zeigt sie sich vereinzelt und über ihre Verbreitung im Russischen Reich lässt sich zur Zeit nichts Be- stimmtes angeben; wir wissen nur, dass sie in einigen Gouverne- ments im europäischen und asiatischen Russland und in den Kir- gisensteppen sich findet und glauben genügende Anhaltspunkte zu haben, um an ihrem Vorkommen in Nordost-Persien, in Russisch- Armenien und in Klein-Asien (Albistan) nicht zu zweifeln. Darüber, ob sie sich auch wirklich in Gansu und in der Provinz Ordos fin- det, müssen weitere Aufklärungen abgewartet werden, umsomehr, da die spitzschnäuzige ,Rana temporaria‘, welche Strauch er- halten hat und die er mit „В. ox yrhinus* Steenstrup* zu iden- tificiren geneigt zu sein scheint, von Böttger (Materialien z. herpe- tolog. Fauna von China I, in 24 u. 25 Ber. d. Offenbach. Ver. f. Naturkunde Offenbach a. M. 1885) als В. japonica Giinth. — 323 — bezeichnet worden ist. Strauch (126) äussert sich folgender Weise über seine Temporaria aus Gan-su und aus der Provinz Ordos: „In der Sammlung von N. M. Prschewalski befinden sich 15 Exem- plare des Grasfrosches, welche in Bezug auf ihre Farbe und Zeich- nung ebenso veränderlich sind wie die europäischen; zwei von ihnen sind in Gan-su, alle übrigen in Ordos erbeutet worden. Alle sehören der spitzschnäuzigen Form an, die zum ersten Mal von Prof. Steenstrup (Amtl. Bericht über die XXIV Versamml. deutsch. Naturforsch. Kiel, 1844, p. 131) unter dem Namen R. oxyrhi- nus beschrieben worden ist. Bei vier Exemplaren aus Ordos und bei beiden aus Gan-su sind die Hinterextremitäten verhältnissmässig kurz, denn nach vorn gerichtet und an den Körper angelegt, er- reichen sie kaum mit der Ferse die Schnauzenspitze; bei den neun übrigen Exemplaren hingegen sind sie viel länger und ragen, wenn sie in dieselbe Lage gebracht werden, mit der Ferse weit über die Schnauze hinaus. Diese Exemplare müssen folglich zu d:rjeni- sen Form gestellt werden, welche man jetzt unter dem Namen R. agilis Thomas (Ann. Sc. nat. 4 sér. Zool IV, p. 365, pl. VII) abzweigt“. 4. RANA AGILIS, THOMAS. 1855. Literatur und Synonymik. B. agilis Thomas, Note sur deux espéces de grenouilles observées depuis quelques années en Europe. Ann. Sc. nat. IV série. Zoologie, t IV, p. 365, pl. УП. Fig. 1—4. Paris, 1885. de l’Isle, in Ann, Se. nat. ser. V, t. XVII. 1872 — 73. Steenstrup, Hvad er Rana tempora- ria Linné? Vidensk. Medd. fra den naturhist. Forening i Kjóbenhavn 1869. Fatio, Faune des Vertébrés de la Suisse, III, p. 333; Notice hist. et descript. sur trois espéces de grenouilles rousses observées en Europe. Arch. sc. de la Biblioth. Univers. Janvier 1870. Genéve, 1870. Leydig, Die anuren Batrachier d. deutsch. Fauna, S. 143. Fig. 13, 16, 17, 27, 28, 81—88. Boulenger, Cat. Batr. Sal. Coll. Brit. Mus. p. 46. London, 1882; in Sitzungsb. Ges. naturforsch. Freunde Berlin, 1886, № 5. S. 67; in Bull. Soc. Zool. de France XI, p. 595, IV, p. 158. Lataste, Essai d'une Faune herpétolog. de la Gironde, p. 233. Bordeaux, 1876; in Revue internat. d. sc. 1878, № 42, p. 494. De Betta, Rettili ed Anfibi, in: Fauna d'Italia, Parte IV. Milano, 1874. Bottger, in Zoolog. Garten, 1885, № 8, S. 233. Camerano, Monogr. degli Anfibi anuri italiani. Mem. Accad. Sc. Torino. Ser. II. Tom. XXXY; Nota intorno al valore specifico della Rana agilis. Atti R. Accad. Sc. — 524 — Torino XXI. Lessona, Studii sugli Anfibi anuri del Piemonte. Atti R. Accad. dei Lincei. Ser. III, Vol. I. Mem. Cl. Sc. fisiche, math. e nat. Heron-Royer, Le tetard de la Grenouille agile, in Bull. Soc. Zool. de France, 1878, pl. Ш; vol. XI, p. 681—R. temporaria Mullet, Faune de Maine-et-Loire, vol. II, p. 664. Angers, 1828. De Betta, Erpetolog. delle Prov. Venet. e del Tirolo merid. Verona, 1857 (part.). Daudin, Hist. nat. Rain. Gren. Crap. p. 50, 51, pl. 46 (?). Paris, 1802.—R. gracilis Fato, in Revue et Mag. de Zoologie, 2 ser. t. XIV, p. 81, pl. VI, VIL—R. temporaria var. gracilis Koch, Formen u. Wandlungen d. ecaudat. Batrach. d. Unter-Main- u. Lahn- Gebietes, S. 21. Frankfurt a. M. 1872.—R. temporaria var. agilis Schreiber, Herpetologia europaea, S. 125. Aeusserer Habitus. Diese Art unterscheidet sich von den vorhergehenden auf den ersten Blick durch ihre langen Hinterbeine; das Knie erreicht oder überragt die Achsel und das Tibiotarsalgelenk reicht ziemlich weit über die Schnauzenspitze hinaus, welche beiden Kennzeichen bis auf Weiteres vollkommen genügen, um R. agilis mit Bestimmt- heit erkennen zu kónnen. Der Springfrosch zeichnet sich ferner dureh seinen zarten Kórperbau aus. Der Rumpf ist niemals, auch beim trächtigen Weibchen nicht, so stark bauchig aufgetrieben und plump wie bei dein Grassfrosch und der Rücken scheint beim er- steren etwas flacher zu sein als bei diesem, erst in zusammenge- kauerter Stellung treten die oberen Enden des Beckens etwas stärker hervor. Der Kopf ist verlängert, mitunter länger als breit, stark abgeplattet und oftmals fast dreieckig, mit grossen, aber mässig vortretenden Augen; die lange Schnauze ist am Ende rund- lich-spitz, die Frenalgegend niedrig, die Seiten sind hier schief nach aussen und abwärts gerichtet, die Oberlippe ist mässig vor- gezogen. Der Raum zwischen den Augenhügeln ist flach oder nach vorn hin leicht concav; seine Breite beträgt stets etwas mehr als der Augendurchmesser und kommt ungefähr der Breite des oberen Lides oder der Entfernung zwischen Nasenloch und Auge gleich, nur bei italienischen Individuen kommt es vor, dass der Interpal- pebralraum deutlich breiter erscheint als das Lid. Die ziemlich srossen Nasenlöcher liegen unter der Schnauzenkante, in der Mitte zwischen Augen und Schnauzenspitze, mitunter aber erscheinen sie etwas näher an das Auge als an das Ende der Schnauze gerückt; ihr Abstand von einander ist ungefähr dem Durchmesser des Trom- melfells gleich und etwas grösser als der Interpalpebralraum, übri- — 325 — gens hat bei den mir vorliegenden Exemplaren aus der Lombar- dei der Raum zwischen den Augen und der zwischen den Naseu- lóchern genau dieselbe Ausdehnung. Das Trommelfell ist sehr deut- lich, kreisförmig und verhältnissmässig sehr gross, denn es ist im Durchmesser gleich ?/, — '/, des Augendurchmessers; nach Came- rano soll es manchmal ebenso gross wie das Auge erscheinen *); es ist näher dem Auge gelegen als bei irgend einer anderen euro- päischen Rana; seine Entfernung vom Auge ist gewöhnlich grösser als diejenige von der Mundspalte. Die Zunge ist etwas kleiner und hinten weniger tief ausgerandet und die Zahnstreifen sind kür- zer als bei den vorigen Arten; sie sind etwas weiter von den Choanen entfernt, mehr nach rückwärts gerückt und divergiren nach vorn zu mässiger als bei R. muta oder R. arvalis (Fig. 11, Taf. V, in Fatio, Faune des Vertébrés de la Suisse, III, Fig. 87, in Leydig, Die anuren Batrachier d. deutsch. Fauna). „Am rein und frisch ausgeschnittenen und etwa mit Glycerin be- handelten Gaumenknochen zeigt sich, dass der Sockel des Zahns verhalinissmassig hoch ist, hingegen der eigentliche Zahn sehr nie- drig, so dass er nur wie ein kurzer Aufsatz sich über den Sockel erhebt; womit zusammenhängt, dass die im Sockel weite Höhle bloss in Spuren, als geringe Zackenráume in den Zahn selber hi- neintritt. Die Krone ist zweispitzig oder wie man der Form ent- sprechender zu sagen hätte, zweilappis^ *). Aeussere oder innere . Stimmsäcke fehlen. Bei oberflächlicher Betrachtung hat die Pupille eine querovale Gestalt, geht man aber auf die Form derselben náher ein, so nimmt man alsbald wahr, dass der untere Rand in der Mitte winklig seknickt ist, der obere aber einfach gewülbt er- scheint. Der Vorderarm ist lang, jedoch etwas kürzer als der Unter- schenkel. Der dritte Finger ist der längste, der vierte der zweit- längste, während der erste wenig länger als der zweite ist. Von den drei Ballen auf der Volarseite der Handwurzel ist der Dau- menballen gross und deutlich entwickelt; ein etwas kürzerer und schmälerer Ballen entspricht dem 4. Finger und der zwischen die- sen beiden liegende runde Ballen entspricht dem 3. Finger. Die Hinterbeine zeichnen sich durch ihre bedeutende Länge aus, insbe- ') Camerano giebt uns eine ziemlich gute Abbildung der Profilansicht von В. agilis, auf welcher Trommelfell und Auge und ihre gegenwärtige Lage wie- dergegeben ist. m Leydig, Die anuren Batrachier der deutschen Fauna, S. 148, Taf. IX, Fig. 88, nicht 85. Л 2. 1889. 22 2. 308 -— sondere sind die Unterschenkel auffallend lang; bei Anlehnung des ausgestreckten Beines an den Körper reicht das untere Gelenk des Unterschenkels um einige Millimetern, ja bisweilen um 10 mm. über die Schnauzenspitze hinaus ^). Der Unterschenkel ist länger als die vordere Extremität und doppelt so lang wie die Fusswur- zel. Das Verhältniss der Länge der Fusswurzel zu der srössten Kopfbreite kann vielleicht ein Unterscheidungsmerkmal für die bei- den Geschlechter abgeben, denn nach dem vorliesenden Material zu urtheilen, scheint die Fusswurzel beim Männchen kürzer, beim Weibchen hingegen länger zu sein als wie die Breitenausdehnung des Kopfes. Der Fersenhöcker ist ziemlich hart und stark eutwi- ckelt und nimmt hinsichtlich seiner Form insofern die Mitte ein zwischen dem Fersenhöcker von R. muta und R. arvalis, als er einen länglichen, stark vorspringenden und bisweilen schwach zusammengedrückten Wulst bildet; seine Länge beträgt die Hälfte der Innenzehe, vom Fersenhöcker an gemessen oder erreicht die. halbe Länge derselben nicht (vergl. Fig. 10 auf Taf. V, in Les- sona’s Sudii sugli Anfibi anuri del Piemonte). Die dritte Zehe ist etwas länger als die fünfte, die vierte ist die längste. Die Schwimm- háute sind unvollkommen, sie lassen beim briinstigen Mánnchen an der 1., 3. und 5. Zehe die letzten Glieder frei; an der 2. Zehe reicht die Schwimmhaut etwas über die Wurzel des vorletzten Gliedes hinaus und an der 4. Zehe geht sie bis zur Wurzel des vorletzten Gliedes. Die am Lande lebenden Männchen haben etwas kürzere Schwimmhäute, so reicht die Schwimmhaut an der 3. Zehe nicht sanz bis zur Wurzel des letzten, und an der 5. Zehe nur bis zum Anfang des vorletzten Gliedes. beim Weibchen sind annähernd 1'/, Phalangen an der 1. und 2. Zehe und zwei Phalangen an der 3. und 5. Zehe frei und an der 4. Zehe ragen drei Glieder frei aus der Schwimmhaut hervor. Die Gelenkhöcker springen so- wohl an den Fingern als auch an den Zehen stark knorpelartig 1) Aus der Angabe Е. Müller’s, dass unter den Stücken von В. agilis, die er aus Livorno erhalten hat, ein mittelgresses sich befindet, „dessen Tibiotarsalge- lenke bei nach vorne gelegten Beinen gerade die Schnauzenspitze erreichen* darf nicht gefolgert werden, dass die Beinlänge bei der Unterscheidung der braunen Frö- sche als ein Merkmal von untergeordnetem oder fragwürdigem Werth uuberücksich- tigt gelassen werden könne. und zwar weil diese, in den Verhandl. 4. Naturforsch. Gesellsch. in Basel, VIII Th. 2 Heft, S. 255 veröffentlichte Angabe hinsichtlich R. agilis aus Livorno allem vorhergehenden widerspricht und man sich wohl eher entschliessen dürfte eventuell die Müller’sche Rana als neue Art zu betrachten, als an der, von so zahlreichen ‚Forschern angenommenen und bestätigten Diagnose der R. ag ilis durchgreifende Veränderungen vorzunehmen. — 327 — vor; die Finger- und Zehenspitzen sind mehr zugespitzt als bei R. muta.—Die Haut ist bei ausgewachsenen Exemplaren ober- seits und unterseits meistens glatt und dünn, nur hinten am Ober- schenkel und namentlich am After treten äusserst kleine Warzchen auf. Bei jungen Stücken sowie bei ausgewachsenen Thieren ita- lienischer Herkunft kommen am Rücken längliche wulstartige Her- vorragungen, am Nacken zwei Wülste, die eine mehr oder weni- ger /A-fórmige Figur bilden, und am Hinterrücken kleinere Warz- ‘chen vor. Auch auf der Bauchseite können bei italienischen Indi- viduen, allerdings wohl nur ausnahmsweise, warzenartige Erhaben- heiten sich zeigen. Vom hinteren Winkel des Augenlides an er- streckt sich bis zum Anfang des Schenkels ein mehr oder weni- ser stark sich abhebender und jederseits die Riickenregion um- säumender Drüsenwulst; ein etwas weniger stark entwickelter Wulst zieht sich zwischen Mundwinkel und Schulter hin und um- säumt den Unterrand des Ohrfleckes. Masse in mm. С aus Dalmatien: Totallänge 57.5, Kopflänge 19, Kopfbreite 19, Kopfhóhe 8, Kopfumfang 51, Interpalpebralraum 3, Ausendurchmesser etwas über 5, Durchmesser des Trommelfells 4.5, Entfernung des Auges von dar Schnauzenspitze etwas über 7, vom Trommelfell circa 1, vom Nasenloch fast 4, Entfernung des Trom- melfells von der Mundspalte circa 1, Rumpflänge 38,5, Vorder- bein 35, Hinterbein 105, Tibia 36.5, Fersenhócker 3.5, Innenze- he vom Fersenhócker an gemessen, 7.— 9 aus Dalmatien: To- tallänge 55, Kopflänge 18, Kopfbreite nicht ganz 17, Kopfhöhe 8, Kopfumfang 50, Interpalpebralraum 3, Augendurchmesser etwas über 5, Durchmesser des Trommelfells 4, Entfernung des Auges von der Schnauzenspitze etwas über 7, vom Trommelfell circa 1, vom Nasenloch 4.5, Entfernune des Trommelfells von der Mund- Spalte circa 1, Rumpflänge 37, Vorderbein 32, Hinterbein 111, Tibia 37.5, Fersenhócker 3, Innenzehe, vom Fersenhócker an ge- messen, 7.—Die jungen Thiere sind unmittelbar nach der Ver- wandlung vom After bis zur Schnauzenspitze gemessen ungefähr 15 bis 20 mm. lang; das ausgewachsene Thier soll nach Fatio eine Länge von 72 mm. erreichen. Farbung und Zeichnung. Die Sprinsfrösche können insofern abändern, als die braune Grund- farbe der Körperoberfläche bald heller, bald dunkler ist. Bei heller, licht gelbsrauer, röthlichgrauer, röthlicher, oder bräunlichgelber 92+ — 328 — Grundfarbe heben sich die wenigen eingestreuten mattdunklen Fleckchen weniger ceutlieh ab als dies in der Regel bei dunkelbraun kolorirten Individuen der Fall zu sein pflegt. Auf dem Rücken total cinténig gefärbte Stücke sind ziemlich selten und scheinen nur unter den hellfarbigen vorzukommen; in den meisten Fallen sind lüngs der drüsigen Wülste dunkle Pünktchen oder Striche vertheilt und am Rücken graue oder graubraune kurze, meist etwas schrag gestellle und auf der Nackengegend vorn sich gegen einander neigende Streifen vorhanden, welche etwa die Form eines mit der Spitze nach vorn liegenden und an der Spitze geóffneten \/ nach- ahmen. Diese Streifen sowohl als auch die dunkle Besiüubung am Rücken heben sich nie so stark von der Grundfarbe ab wie der braune, dicht dunkelbraun oder schwarz besprenkelte und un- ten, gewöhnlich auch oben hell umsáumte Ohrfleck, als dessen Fortsetzung der gleichfails dunkelbraune, bisweilen schwärzliche, oben hell umsáumte Streifen längs der Schnauzenkante betrachtet werden muss. Dieser Streifen geht, wie Leydig richtig bemerkt, auch über das Auge hinweg, indem er die Iris in eine obere rein soldene und untere überschwärzte Hälfte zerlegt. Auch der helle Saum dieses Streifens erleidet am Auge keine Unterbrechung, son- dern zieht sich, in der Regel ziemlich deutlich an dem freien Rande des oberen Lides entlang und setzt sich weiter nach hinten am Ohrfleck fort. Der Ohrfleck scheint stets kürzer und spitzer, aber vorn höher zu sein als bei R. arvalis; sein oberer Rand ist bei В. agilis mehr zackig, bei В. arvalis einfach bogenförmig; das Trommelfell ist bisweilen heller als der dasselbe umgebende Ohrfleck, oder aber es isí vom letzteren durch eine spurweise angedeutete, etwas hellere Umrandung abgegrenzt. Ein von Augenlid zu Augen- lid ziehender, mattdunkler Querstrich scheint stets, wenn auch nur spurweise angedeutet zu sein; seine beiden Enden erweitern sich mitunter auf den Lidern, erscheinen rundlich und ahmen etwa die Form von Motionsgewichten nach. Sowohl die dunkle Frenalge- gend als auch der Ohrfleck erscheinen vom ebenfalls dunkel ge- färbten oder dunkel gefleekten Oberkieferrand durch einen hellen, meist gelblichen oder weisslichen Streifen abgetrennt. Am Rande der Unterkinnlade ist gleichfalls ein mehr oder weniger ausgespro- chener dunkler Streifen oder eine Fleckenreihe sichtbar. Der bald kurze, an der Wurzel des Oberarmes sich befindende, bald -aber bis zur Beugestelle des Armes reichende braune Streifen, ferner derjenige, welcher an der Aussenseite des Armes sich hinzieht, so- wie auch der ihm entsprechende hellumsäumte, öfters in längliche — 329 — Flecken sich auflösende Streifen an der Vorderseite und am Vor- derende des Oberschenkels, an der Aussenseite des Unterschenkels und endlich an der Unterseite der Fusswurzel, des Fusses und der 5. Zehe sind mehr oder weniger deutlich ausgesprochen, je nach- dem ob sie bei hellgefärbten Stücken braun oder braungrau, bei etwas dunkler kolorirten Exemplaren dunkelbraun oder schwarz- braun sind. Die hinteren Extremitäten sind stets, die vorderen öfters mit deutlich markirten und ziemlich breiten dunklen Quer- barren versehen, dazwischen sind dunkle Spritzilecken zerstreut; die Hinterbacken, Zehen und Schwimmhäute sind gewöhnlich un- deutlich, mitunter auf röthlichem Grunde dunkel semarmelt; die Warzen und die Höcker heben sich durch ihre helle gelbliche Farbe deutlich von der Umgebung ab. Auch die Drüsenwülste pflegen in der Regel etwas heller als der Untergrund zu erscheinen. Die ge- sen den Bauch hin sich allmählich aufhellenden graubraunen, dun- kelbraunen oder grünlichen Leibesseiten sind mit dunklen und gel- blichen Punktflecken bespritzt und mit verwischten grauen Marmor- flecken spurweise bedeckt; scharf ausgesprochene Flecken, wie wir sie bei R. muta sehen, kommen bei Agilis wohl niemals vor. Der Bauch und die Kehle sind gelblichweiss, weiss oder gelb, immer ungefleckt, und höchstens die letztere sowie auch die Brust zeigt mitunter nach den Seiten zu dunkle oder, so namentlich bei den briinstigen Weibchen, röthliche Tupfen und Arabesken oder einen rosa Anflug (vergl. Taf. I, Fig. 7 und 8, in Camerano, Mo- nografia degli Anfibi anuri italiani und Fig. 9 auf Taf. III bei Lessona, op. cit.). Die Kehle des Männchens färbt sich, wie schon Fatio es hervorgehoben hat, in der Brunstzeit niemals blau, son- dern bleibt wie zuvor rein weiss oder gelblich. Das Männchen unterscheidet sich vom Weibchen, nach Leydig, durch seine lebhaf- tere Färbung und Besprenkelung am Kieferrand; das etwas matter gefärbte Weibchen soll, demselben Forscher zufolge, an der Seite her mit einem Anflug von Rosa versehen sein. Zur Zeit ihres Was- seraufenthaltes sollen die Männchen, den Mittheilungen Fatio’s zu- folge, dunkler sein als auf dem Lande und zwar in der Regel dunkelgrau, braun oder schwärzlich, mitunter mit einem grünen Anfluge versehen oder, wie es beim Laichen der Fall zu sein pflegt, bläulich angehaucht; auch soll, insbesondere bei jüngeren Indivi- duen eine etwas hellere mediane Rückenbinde sich von der dun- kleren Umgebung abheben. Die im Wasser lebenden Weibchen sind gleichfalls etwas dunkler gekleidet. auf dem Lande und zeigen eine Neigung ins Rothgrau, Rothbraun, Rothgelb oder Ziegelroth zu — 330 — spielen. Goldglanz kommt beiden Geschlechtern in der Laichzeit zu und findet sich namentlich längs der drüsigen Wülste, am Trom- melfell, an den Kieferrándern und an den oberen Lidern; zu dieser Zeit sind die Hinterextremitäten röthlich tingirt, während die Hin- ferbacken griinlich oder gelblich erscheinen. Ganz junge Thiere sind von den alten durch ihr etwas dunkleres Kolorit unterschieden. - R. agilis ist in Betreff ihres Farbenkleides nicht mit Unrecht von den Franzosen als die Blonde bezeichnet worden, denn sie ist die hellste unter allen sogenannten braunen Fróschen (Vergl. Fig. 15 auf Taf. III, bei Lessona, op. cit.). Aeussere Geschlechtscharaktere. R. agilis zeigt nur zur Laichzeit eine grössere Verschiedenheit zwischen Männchen und Weibchen. Die ersteren haben gleich den Männchen von Gras- oder Feldfrosch eine Schwiele, welche sich über dem Daumenballen, die Rück-, Innen- und Unterseite des Kno- chens der Mittelhand, über den Innenrand und die Unterseite des ersten Daumengliedes, sowie auch über den Innenrand der End- phalanx ausdehnt. Nach Fatio soll bisweilen auch der nächstfol- sende Finger mit einer Schwiele versehen sein. Nur insofern un- terscheidet sich die Daumenschwiele von В. agilis von derjeni- sen bei R. arvalis oder R. muta, als sie bei ihr gering ent- wickelt, bedeutend heller, meist schwärzlich-grau erscheint und nicht die sehr rauhe Struktur wie bei R. muta oder sogar der R. arvalis besitzt (vergl. Fig. 81 auf Taf. IX bei Leydig). Von sonstigen Verschiedenheiten wäre, meines Wissens, nur noch her- vorzuheben, dass der Daumen und der Vorderarm beim Männchen dicker und fleischiger ist als beim Weibchen, dass der Kopf beim ersteren etwas breiter, und dass die Tibia ein klein wenig kürzer erscheint als es beim letzteren der Fall ist. Die Stimmsäcke kom- men bei der Unterscheidung der Geschlechter von R. agilis aus dem einfachen Grunde nicht in Betracht, weil dieselben hier gänz- lich mangeln. Larve. Die Larven von В. agilis variiren sehr hinsichtlich ihrer Grés- se. Die dalmatischen 41 mm. langen Larven sind bereits verwan- dlungsfähig, während die französischen die ansehnliche Grösse von 56 mm., bei 18 mm. Körperlänge und 22 mm. Beinlänge errei- chen; der Körperumfang beträgt bei jener 23 mm., bei dieser 26. egets — Mit der Veränderlichkeit der Grösse finden sich auch noch andere sonstige feine Unterschiede vor. Der Körper ist ziemlich lang; der oberwärts flach gewölbte, seitlich und unten mehr oder weniger bauchig erweiterte Rumpf ist vom Kopf durch eine an den Seiten schwach angedeutete furchenartige Vertiefung leicht abgesondert; die Kopfoberseite ist äusserst schwach gewölbt, bisweilen fast platt vedrückt, die Schnauze ist zugespitzt gerundet, oder aber mässig verengt und steil abfallend. Die ziemlich grossen, seitlich gelege- nen Augen sind weit von einander entfernt, ihr Abstand von ein- ander auf dem Scheitel beträgt bei den in Dalmatien gesammel- ten Stücken etwas mehr als der doppelte Abstand zwischen den Nasenlöchern. Die Entfernung der kleinen, nach vorn gerichteten Nasenlöcher von den Augen ist ungefähr dem Abstand der Nasen- löcher von einander gleich, aber kleiner als die Distanz der Lippe vom Nasenloch. Die Mundóffnung ist annähernd gleich dem Raum zwischen den Nasenöffnungen; der Unterlippenrand und die Mund- winkel sind mit Papillen besetzt, der Oberlippenrand ist bezahnt. Die Innenflache der Oberlippe ist jederseits mit zwei hintereinan- der gestellten Zahnreihen versehen; an der Innenflache der Unter- lippe sitzen vier Zahnreihen, von denen die letzte und nach innen sich befindende Serie in der Mittellinie zerissen erscheint; die Zähn- chen sind klein und haben einen nur sehr mässig breiten trichter- fürmig auslaufenden Körper; die Zahl der Zacken am Rande ihrer Köpfe schwankt zwischen 9 und 11, es sind 1 bis 2 Ersatzzähn- chen vorhanden. Die Kiefer sowie auch die Zahne sind bald dun- kel, bald hellbraun, der Oberkiefer kann den Unterkiefer gänzlich überdecken. Das Kiemenloch ist linkerseits am Rumpfe gelegen und zwar ist seine Entfernung von der Insertionsstelle der Hinter- beine kürzer als wie die vom Mundwinkel. Der Schwanz ist sehr lang, bei den französischen Stücken überragt er den Körper um das Doppelte und mehr, bei den Exemplaren aus Dalmaüen hin- gegen erreicht er nicht das doppelte Mass des Kórpers; er er- scheint, so namentlich bei französischen Exemplaren in eine ziem- lich lange Spitze ausgezogen und sein Flossensaum setzt sich bei diesen etwas weiter auf den Rücken fort als bei den aus Dalma- tien stammenden Individuen. Die Analröhre óffnet sich auf der rechten Seite der Unterecke des Flossensaumes. Die Hinterbeine sind auffallend lang; bei einer mir vorliegenden zweibeinizen fran- zösischen, 56 mm. langen Larve messen sie nicht weniger als 26 mm., bei einer anderen aus Dalmatien beträgt die Totallänge — 332) — 41 mm. bei 16 mm. Beinlänge; die Zehen sind sehr lang und durch Spannhäute verbunden. Die französischen Larven von R. agilis sind bedeutend heller als diejenigen von R. muta oder R. arvalis; sie sind im er- wachsenen Zustande oben mehr oder weniger hellbraun oder gel- blich, durch gewönhlich ziemlich undeutlich hervortretende, etwas dunklere oder ins Röthliche spielende, am Rücken zerstreute Ma-- keln gefleckt oder gemarmelt; die Stirn ist ziemlich dunkel gefärbt; die Rumpfseiten sind mit dunklen Flecken besetzt, die Kehle er- scheint gelblich oder hellrosa, der Bauch gelblichweiss, die Unter- seite der Beine fleischfarben; oberseits an den Beinen heben sich vom hellbraunen Untergrunde dunkle Querbarren ab; am fleischi- sen Theile des Schwanzes sind grosse braune, bisweilen auch dun- kelbraune Flecken zerstreut, ähnliche, aber etwas hellere Spren- keln sind auch an der Schwanzflosse ziemlich dicht vertheilt und verleihen bisweilen der Flosse ein gemarmeltes Aussehen. Die mir aus Dalmatien vorliezenden Individuen sind bedeutend dunkler und sehen eher der Quappe von В. muta ähnlich; ihre Fleckung ist gleichfalls dunkler, obschon am Körper nicht so scharf ausgespro- chen wie bei den französischen Exemplaren; von den Schwanz- flecken sind die grösseren dunkelbraun, beinahe sehwárzlich, die kleineren und in grösserer Anzahl zerstreuten sind hingegen etwas heller; die silberweissen, von Bräunlichgrau oder Grau umsponne- nen Flecken an den Rumpfseiten sreifen auf die Unterseite des Körpers über, indem sie Kehle und Bauch absrenzen, während bei den helleren französischen Individuen diese gegen die Mittellinie des Körpers schmäler und schmäler werdende transversale Binde sich kaum durch ihre etwas dunklere Farbe von der Umgebung abzuheben pflegt. Bei der vierbeinigen dalmatinischen Larve ist die endgültige Zeichnung des Frosches bereits deutlich wahrzunehmen: ein dunkler Querstrich zieht sich über die Stirn von einem Auge zum anderen hin, eine \/-förmige Figur zeigt sich vorn am Rü- cken, die Drüsenwülste von Säumen begleitet, treten andeutungs- weise auf, ebenso der Frenalstreifen, der Ohr- und Oberarmfleck; die Querbarren oberseits an den Extremitäten erscheinen intensiver sefärbt und die Bauchfläche wird heller und spielt etwas ins Gel- bliche; die anfangs grauweisse Kehle erhält viel später, erst wenn der Stummelsehwanz verschwunden ist, ihre definitive gelbliche Fürbung. Die als helle, reihenweise angeordnete Punkte sichtbaren Haut- drüsen fehlen bei der Larve von R. agilis ebenfalls nicht; diejeni- — 333 — gen Ziige dieser Organe, welche die Augen- und Nasenregion jeder- seits umgeben, sind ziemlich deutlich sichtbar, während die Haut- drüsenreihen am Rücken weniger ausgeprägt zum Vorschein kommen. Lebensweise. Abbildungen. R. agilis scheint sich auf die wärmeren Gebiete zu beschrän- ken und steigt nur bis gegen 1300 M. Meereshöhe hinan. Im äus- sersten Südwesten Frankreichs ist sie die alleinige Vertreterin der braunen Frösche, in den mehr nördlich liegenden Gegenden, so beispielsweise in der Umgebung von Paris, wird sie bisweilen in Gesellschaft von R. muta angetroffen, während sie in Norditalien oftmals ihre Aufenthaltsorte mit R. Latastei theilt. Wie R. muta lebt sie viel auf dem Lande, verlässt dasselbe namentlich im Som- mer nicht, sucht aber im Frühjahre doch das Wasser auf, um zu laichen. Besonders sind es die Weibchen, welche eine ausgespro- chene Vorliebe für den Landaufenthalt zeigen; sie begeben sich nämlich später als die Männchen ins Wasser, bleiben nur kurze Zeit nachdem sie sich ihrer Eier entledist haben darin, entfernen sich darauf von der Brutstätte, um den Sommer hindurch an schat- tigen Orten, so namentlich in feuchten Wäldern zu jagen und ver- bringen den Winter zumeist auf dem Lande unter Moos, in Höh- lungen unter Wurzeln und Steinen, in hohlen Baumstämmen oder unter einem Haufen abgefallener Blätter. Die Männchen gehen aus- serhalb der Brunstzeit auch nicht aus freien Stücken in’s Wasser, treiben sich aber gern in der Nähe der Laichplätze umher und halten sich im Winter meistens im Schlamme vergraben auf. Im Herbst mit Beginn der kühlen und regnerischen Witterung treffen sich beide Geschlechter nochmals an den mehr den Sonnenstrahlen ausgesetzten Oertlichkeiten ehe sie ihre Winterquartiere beziehen; zu einer zweiten Begattung scheinen sie aber zu dieser Jahreszeit nicht aufgelest zu sein, wenigstens ist darüber, so viel ich weiss, nichts bekannt. Unter den einheimischen Anuren laicht die Agilis ziemlich. früh, bei einigermassen günstiger Witterung bereits Ende Februar, bei ungünstiger im April; um diese Zeit haben die Gras- frósche längst abgelaicht und ihre Larven sind ungefähr schon sechs Wochen alt. In kälteren Gegenden wird ihre Laichzeit von einigen Autoren als im Monat Mai vor sich gehend, angegeben. Camerano meldet, dass er bereits gegen Ende Januar aus Varese Springfrösche mit Hochzeitsattributen versehen erhalten habe und dass diese Art bei Turin Ende Februar öfters laiche. Zum Abset- — 334 — zen ihres Laiches wählt die Agilis womöglich tiefe Laichplätze und namentlich solche, wo sie die meisten Aussichten hat unge- stört ihrem Fortpflanzungsgeschäfte nachzugehen, nur in ausge- dehnten Sümpfen wird sie mit anderen Anuren beim Laichen an- getroffen. Bei der Begattung umfasst das Männchen das willige Weibchen rasch um die Achseln und umarmt dessen Körper de- rart, dass seine Pfoten sich auf der Mitte der Brust des Weih- chens befinden. Das Weibchen nähert sich alsdann irgend einem, ihr zum Absetzen der Eier passend erscheinenden Gegenstande, sei es einer Pflanze oder einem Aste und stösst mitunter auf einen Zug ihren ganzeu Vorrath von Eiern ab, wobei gleichzeitig dieser Kierklumpen vom Männchen befruchtet wird. Bisweilen aber wer- den auch die Eier einzeln, eins nach dem anderen und in gewis- ser Entfernung von einander an die Legestätte geheftet. Die Paa- rung geht ziemlich rasch von dannen, die Ehegatten bleiben nur einige Stunden, höchstens über Nacht in Umarmung, während R. muta längere Zeit, manchmal einige Wochen umarmt umher schwimmen, bevor sie zum Laichen schreiten. Der Angabe Heron- Royer’s zufolge verlassen diese sobald der Fortpflanzungsakt been- det ist das Wasser, jene dagegen sollen noch einige Zeit danach im Wasser verbleiben ‘). Der Laichklumpen besteht aus 600 bis 1200 Gallertkugeln ?); die Eier sind kleiner als bei В. muta, das Schwarz der Dotterkugel soll bei der Agilis dunkler und das Weiss reiner sein, so dass sich beide Farben schärfer von einander abheben, die Gallerte endlich soll bei letzterer heller und weniger konsistent sein als bei ersterer ?). Ueber die Dauer des Embryonallebens finde ich in den mir zu Verfügung stehenden Schriften nur diese Angabe bei de l'Isle: ,A neuf jours, mes ceufs d'agile fécondés par l’agile s'ouvraient en croissant, montrant le corps et la tête. A dix, on commençait à reconnaître la queue. À treize, ils remuaient, etc.“. Aus der allgemein gehaltenen Schil- deruug Héron-Royer’s über die Entwickelung der Larve von R. agi- lis geht unter anderem hervor, dass diese ‘Larven am sechsten Tage nach der Geburt ihre Kiemen bereits eingehüsst haben, am 1) Notices sur les moeurs des Batraciens. Bull. Soc. d'Etudes scient. d'Angers, 1885. Angers. 2) Héron-Royer. De la fécondité des Batraciens anoures. Bull. Soc. Zool. de France, 1878. Paris. 3) Die Zahl der Eier bei В. muta beläuft sich nach Héron-Royer auf 2000 und sogar auf 4000; de l'Isle hingegen giebt an, dass die Eier bei R. agilis zahlreicher seien als bei jenen. achten Tage 12 mm. lang sind, ferner, dass sie am siebzehnten Tage ihre definitive Grüsse erreichen und endlich dass sie unter normalen Verhältnissen nach Verlauf von zehn bis zwölf Wochen sich verwandeln; je nach dem, ob die Witterung beeinträchtigend oder fürdernd auf das Wachsthum der Larven wirkt, schreiten sie, fügt Héron-Royer hinzu, langsamer oder rascher, etwa im Alter von acht oder zehn Wochen zu ihrer Verwandlung. Die Stimme von R. agilis ist schwach und kann nur in der Nähe vernom- men werden; es ist ein halblautes, rasch ausgestossenes und schnell auf einander folgendes ko, ko, ko, ko, ko, ko, korr, korr, korr, krrro, das mit dem dumpfen ,grruu, rruu* des Grasfrosches nicht zu verwechseln ist. Lataste bemerkt, dass das Weibchen stets stumm ist, während das Männchen nur zur Brunstzeit seine Stimme hören lässt. Nur wenn man sie unsanft ergreift geben sie einen Schmer- zenslaut „i, i, i^ von sich. —Der Springfrosch ist einer der nied- lichsten Frösche, die wir in Mitteleuropa haben und er trägt seine beiden Namen „agilis* und „gracilis“ mit vollem Recht. Im Schwimmen giebt er den übrigen braunen Fröschen gar nichts oder wenig nach, im Springen übertrifft er sie womöglich alle und kann darin, wenn wir seine geringere Grösse in Betracht ziehen, mit dem Wasserfrosch wetteifern; jedenfalls führt er seine bis zwei Meter weiten und über 65 cm. hohen Sätze mit einer, seinem grü- nen Anverwandten nicht eigenen Grazie aus. Ueber das Frei- und Gefangenleben der uns hier interessirenden Art geben Thomas (1. ¢.), De Ге, Lataste, Fatio, Boulenger, Leydig, Hérou-Royer und Camerano weitere Auskunft. Abbildungen des ganzes Thieres sowohl, als auch verschiedener Körpertheile finden sich bei Thomas (op. cit. pl. VIL, fie. 1— 4), Fatio (Revue et Mag. de Zoologie,.2 série, t. XIV, pl. VI et VID, Leydig (op. cit. Fig. 13, 16, 17, 27, 28, 81—88), Lessona (op. cit. Tav. III, fig. 2, 9, 10, 13) und bei Camerano (op. cit. Tav. I, fig. 5—8. Tav. IL, fig. 3). Die kolorirten Bilder im Werke Lessona sind in der That Kunstwerke, namentlich verdienen Fig. 9 und 13 Be- achtung und machen dem Zeichner-Camerano viel Ehre. Diejenigen Abbildungen von R. agilis, welche Camerano seinem eigenen Werke über die Anuren Italiens beigegeben hat, sind ebenfalls ko- lorirt und gar nicht übel ausgefallen. Die Larven von R. agilis sind von Lataste (Essai d'une Faune herpétologique de la Gironde) und Héron-Royer (Bull. Soc. Zool. de France, 1878) beschrieben und abgebildet worden, jedoch lassen uns Beschreibung und Abbil- dungen einigermassen unbefriedigt. Die Diagnose bei Lataste passt — 3386 — nicht ganz auf die mir vorliegenden Larven und stimmt nicht iu allen Stücken mit seinen Abbildungen überein, so beispilsweise steht im Text, dass der Flossensaum sich nicht auf den Schwanz fort- setze, während auf Taf. X, Fig. 7, die Ausdehnung desselben auf deu Rücken deutlich angegeben ist. Bei Héron-Royer ist die Be- schreibung der ausgewachsenen Larve allzu oberflächlich gehalten und der Vergleich mit der Quappe von R. muta nicht genügend durchgeführt. Vorkommen. R. agilis scheint Frankreich zu Heimat zu haben, da sie hier am meisten verbreitet und im Westen die gewöhnlichste Froschart ist. Von hier aus hat sie ihre Verbreitung nach Italien und der Schweiz, sowie anderseits nach Oesterreich-Ungarn, Griechenland und noch weiter ostwärts nach dem Küstengebiet des Kaspisees ausgedehnt. In Frankreich, wo sie vor fünfzig Jahren zum ersten Mal entdeckt worden ist, findet sie sich vor allem in der Bretagne, so namentlich in den torfhaltizen Morästen an der Grande Briére, in der Umgebung von Nantes und in Saint-Malo (41.143.206), ferner in den Départements Maine-et-Loire (30), Sarthe (29), Vienne (28), Charente, Charente-Inférieure (34), Gironde (24) und Landes. In Nordfrankreich ferner wird sie nach Lataste und Collin- de Planey (35) in der bewaldeten Umgegend von Paris, so in bondy, St. Germain, Marley, Fontainebleau, Limours und Meudon häufig angetroffen; im Nord-Osten dagegen scheint sie durch R. m u- ta ersetzt zu sein, wenigstens haben Collin de Plancy, Taton und hay die Agilis auf ihren Ausfliigen in die Départements de la Marne, des Ardennes und de l’Aube nirgends angetrofien; auch lie- ven keine Nachrichten über ihr Vorkommen in Franzósisch-Lothrin- gen überhaupt vor. Auch im Département de l'Yonne scheint diese Art zu fehlen, im Jura dagegen findet sie sich, wie wir es aus dem nachträglichen Zusatz zu Ogérien’s „Hist. nat. du Jura“ er- sehen, in St. Claude, in der Valserine und in der Nähe von Morez. Alsdann ist sie in den Départements du Doubs (38), de l'Isere, Basses-Alpes, Vaucluse, Puy-de-Döme einheimisch (149), findet sich, obschon ziemlich selten, in den See-Alpen, woher sich in meiner Sammlung ein bei Nizza gefangenes Exemplar befindet, ist nach Jumeau (219) in Onglous bei Agde, Vendres bei Béziers und in Lattes bei Montpellier, sowie auch vermuthlich im Gebirge im Dé- partement de lHérault zu Hause, kommt, wie Réguis (136) mit- theilt, in der Provence (Plan de Cuques, Vallon de St. Pons, Ste — 337 — Baume) und bei Toulouse vor und findet sich nach Lataste und Héron-Royer in den Pyrenäen vor, wo sie laut Bureau bis in die Sehneeregion hinein gedeihen soll; diese Angabe scheint sich nicht bestätigen zu wollen, denn Boulenger theilt in Bezug auf das Vor- kommen der Agilis in den Pyrenáen folgendes mit: ,M. Lataste m’informe que la mention qui a été faite de cette espèce dans les Pyrénées provient d'une erreur de M. Bureau, qui aurait con- fondu В. fusca, var. acutirostris avec „В. agilis*. (Bull. Soc. Zool. de France, 1879, p. 186. Anmerkung 1). Schon Collin de Plancy hat die Angabe Bureau’s in Zweifel sezogen. Lataste giebt an, dass sie im ganzen Süden Frankreichs verbreitet sei und fügt folgendes hinzu: „A l'Ouest, je puis affirmer qu'elle ne descend pas plus bas, et que Beltremieux et de Rochebrune ont désigné lAgile seule sous le nom de temporaria; car je n'ai trouvé que cette espéce, soit à Fleurian, soit dans la collection de M. de Rochebrune*.—In Italien, wo sie nicht blos auf dem Festland, son- dern auch auf Sicilien angetroffen worden ist, wird sie als ,molto sparsa^ (weit verbreitet) bezeichnet. Namentlich in Ober-Italien sind zahlreiche Fundorte sowohl aus der Ebene, als auch aus dem Ge- birge durch Belege bekannt. Erwiesen ist gleichfalls, dass sie öfters mit В. Latastei und В. muta zusammen angetroffen wird. Schon Fatio berichtet über das Vorkommen von Asilis in der Umgegend von Pisa und bald darauf entdeckte sie Cornalia in den Waldern von Somma und am Ticino sowie an den Ufern des Lam- bro (147). Seitdem ist das Thier im Veneto, so im Padovanischen in der Nähe von Padua, in Gorgo, Barbarighe (Estuario veneto. 165), Mestre, Verona, Fumane di Valpolicella und in Macellise (Provinz Verona. 140), in Venedig, Treviso und Belluno (Ninni, Camera- no. 13), ferner in der Lombardei, so z. В. in der Umgebung von Mailand (52. Niguarda, Castellazzo Busca, nach De Betta), in Va- rese, sowie auch im Bresciano, in Piemont (Turin, Eremo und Maddalena bei Turin, Gatlinara, Rivarossa, Occhieppo inferiore, Ri- voli, Rosta und Testona), in Ligurien (Porto Maurizio, nach Ca- . merano), im Modenesischen (220. Montardone), in der Umgebung von Imola, in Bologna (9), am Monte Morello in der Nähe von Florenz, in Livorno (55.— 8. 249) und endlich in Modica auf Si- cilien (13) konstatiert worden.— In der Schweiz hat man sie bis- her bei Genf, so in den Morästen von Sionex, in den Kantonen Waadt, Bern, Wallis und Tessin beobachtet (41. 44). Fatio ver- muthet, dass sie auch an anderen Orten zu finden sein dürfte und siebt zugleich an, dass sie ohne selten zu sein, nirgends ebenso — 388 — zahlreich aufzutreten pflegt wie die zwei übrigen schweizer Rana- Arten. Sie bewohnt vorzugsweise die Ebene und scheint nicht über 1300 M. hinaufzugehen. Das in meiner Sammlung befindliche schweizer Stück des Agilis habe ich in Lugano erbeutet. In Deutschland ist man der R. agilis nur im Elsass bei Strass- burg (221), bei Linz a. Rh. (95) und hóchst wahrscheinlich auch bei Enkheim im Untermaingebiet (93) begegnet *) und über ihr Vorkommen in der Umgebung von Wien, in Siebenbürgen (222), sowie auch in Dalmatien (223), so in Zara (165) und in So- bree (165) melden Boulenger, Böttger, Kolombatovic und De Betta. Durch Böitger erfahren wir, dass sie in Bosnien und Albanien angetroffen worden ist (270). Sodann findet sich Agilis in Mo- rea (24), am Parnassus, in Suchum-Kale, im Thal des Konkur, am Südabhang des Il (Zoolog. Mus. St. Petersb. Akad. №№ 1143, 1144) und im Eichenwald der Ebene von Lenkoran. Ueber das Vorkommen dieser Species in Persien und Kleinasien findet sich in der Literatur, soweit mir dieselbe zugänglich ist, keine bestimm- te Angabe; es lässt sich, meiner Ansicht nach, nicht nachweisen, dass die vorderasiatischen Rana temporaria Krynicki, Eichwald, Blanford und R. oxyrrhinus de Filippi zu R. agilis zu stel- len sein, umsomehr nicht, weil R. arvalis zweifelsohne in Klein- Asien vorkommt. 5. RANA LATASTEI, BLGR. 1879. Literatur und Synonymik. R. Latastii vel Latastei Boulenger, Etude sur les Grenouil- les rousses. Bull. Soc. Zool. de France, IV, p. 158; Cat. Batr. Sal. Coll. Brit. Mus. p. 46. London. 1882. Camerano, Monografla degli Anfibi anuri italiani, 1. c. Tav. I, Fig. 2—4. Tav. Il, Fig. 2. Béttger, in Sitzungsber. d. Е. preuss. Akad. Wiss. zu Berlin 1888, S. 148, Aeusserer Habitus. Die zu beschreibende Art steht der Muta und Agilis am nächsten; sie unterscheidet sich von der ersteren durch ihre etwas längeren, mit dem unteren Gelenk des Unterschenkels die Schnauze *) Leydig vermuthet, dass die Var. acutirostris es gewesen sein mag, welche von Melsheimer und Koch für R. agilis gehalten wurde (Die anuren Batrachier d. deutsch. Fauna, S. 144. Anmerkung). — 339 ein klein wenig überragenden und mit dem Knie die Achselgrube nicht erreichenden Hinterbeine und von der letzteren durch ihr kleineres, kaum zwei Drittel des Augendurchmessers betragendes und weiter vom Auge entferntes Trommelfell. Ihr Rumpf ist meist . etwas kráftiser und weniger schlank als bei Agilis; die oberen Enden des Beckens treten stark hervor. Der ziemlich grosse mässig abgeplattete Kopf ist bald mehr, bald weniger gestreckt, vorn ziemlich niedrig, mehr oder weniger zugespitzt verschmälert und serundet, mit leicht gewólbtem Schnauzenende, mässig vorgezogener Oberlippe und fast senkrecht abfallender hügelgegend. Die Augen sind kleiner als bei В. iberica, sie treten mässig stark hervor, ihr Abstand von einander auf dem Scheitel ist bald grösser, bald kleiner als die grösste Breitenausdehnung des Oberlides. Die Ent- fernung der kleinen, unterhalb der Schnauzenkante gelegenen Na- senlöcher von einander ist gleichfalls sehr verschieden; in einigen Fallen ist der Zwischenraum zwischen ihnen ziemlich bedeutend srösser als der Interpalpebralraum und gleicht genau dem Durch- messer des Auges, in anderen Füllen aber erscheinen sie náher an einander gerückt, so dass Internasal- und Interpalpebralraum gleich sind. Die Nasenlócher kónnen in der Mitte zwischen Augen und Schnau- zenspitze liegen, oder sie befinden sich näher der Schnauzenspitze als dem Auge; die Entfernung der Augen von den Nasenlüchern scheint stets geringer zu sein als der Abstand der letzteren unter sich. Das Trommelfell ist kleiner als bei Iberica, es ist zewóhn- lich hóher als breit, im Durchmesser ungefáhr nur halb so gross wie das Auge und stets in ziemlicher Entfernung von ihm; bis- weilen gleicht die Distanz zwischen Trommelfell und Auge fast genau dem Durchmesser des Trommelfells. Die Zunge ist gross, namentlich aber breit; ihr Hinterrand ist mit einer ziemlich tiefen Einbuchtung versehen, wodurch sie zweihórnig erscheint. Gaumen- zühne auf zwei kurzen, nach hinten konvergierenden, vorn etwa die obere Grenzlinie der Choanen erreichenden Reihen. Aeussere und innere Stimmsäcke fehlen. Die Pupille hat die Form eines Querovals, dessen unterer Rand eine stumpfwinklig gebrochene Liuie darstellt; bisweilen erscheint sie vorn und hinten wie abgestutzt '). *) Aus meinen Notizen ersehe ich, dass bei einer Latastei, die ich vor eini- gen Jahren in der Gefangenschaft gehalien habe, der obere Rand der Pupille in der Mitte gleichfalls winklig, wenn auch nur spurweise sich einknickte und da- dureh die Pupille etwa eine Rautenform erhielt. Seitdem habe ich diese, nach Ley- dig, dem grünen Wasserfrosch zukommende Pupillenform weder bei R. Latastei noch bei irgend einem braunen oder grünen Frosch zu beobachten Gelegenheit gehabt" — 340 — Das Vorderbein ist lang und zwar länger als der Unterschenkel. Der zweite Finger ist in der Regel etwas kürzer als der erste, diese beiden Finger kónnen aber auch gleich lang sein; der dritte ist um die Länge von zwei Gliedern länger als der erste und um die Länge von anderthalb Gliedern länger als der vierte Finger. An der Handfläche steht rechts, dem Daumen entsprechend, und links, dem 4. Finger entsprechend, ein länglicher Ballen und da- zwischen befindet sich ein rundlicher und etwas breiterer Ballen, der dem dritten Finger entspricht; der Daumenballen erscheint bei näherer Betrachtung aus zwei Hügeln zu bestehen; die vordere Partie nämlich ist hoch gewölbt und nahezu eben so stark vor- tretend wie der Subarticularhécker, während die nach hinten zu liegende Partie flach gewölbt ist. Das Knie erreicht die Achsel nicht; das tibiotarsale Gelenk reicht bei Anlegung des Beines an den Körper bis zur Schnauzenspitze, oder aber um etwa 1 bis 4 mm. über dieselbe hinaus. Die Fusswurzel ist sewöhnlich der halben Länge der Tibia gleich, mitunter ist sie länger als die grösste Kopfbreite, bisweilen aber nur ebenso lang. Der äussere Metatar- salhöcker ist gewöhnlich sehr deutlich, Fersenhöcker schwach, weich, einen länglichrunden stumpfen Wulst bildend, bald so gross wie das Trommelfell, bald aber etwas kleiner, oder im Gegentheil wenig grüsser als der Durchmesser des Trommelfells; in der Regel beträgt seine Linge etwas mehr als ein Drittel des übrigen Theiles der Innenzehe, er kann aber auch wenig linger, oder im Gegen- theil etwas kürzer sein. Beim brünstigen Männchen reicht die Schwimmhaut fast bis zur Spitze der 1., 2., 3. und 5. Zehe und etwas über die Basis der Endphalanx an der 4. Zehe; beim brün- stigen Weibchen ist die Schwimmhaut gleichfalls fast vollständig, denn sie geht etwas über die Wurzel des Endgliedes der 1., 2. und 3. Zehe, bis zur Wurzel des vorletzten Gliedes an der 4. Zehe und bis zur Hälfte der letzten Phalanx der 5. Zehe. Sowohl die Zehen, als auch die Finger sind mit Ausnahme der längsten Zehe und des längsten Fingers bei zu ihrem etwas verdickten Ende na- hezu gleich dick und mit stark knopfartig vorspringenden, bald srösseren, bald kleineren Subarticularhöckern . versehen (Vergl. Holzstich 29 bei Camerano, op. cit.). Die Körperoberseite und die Oberseite der Beine ist glatt oder, wie es bei den jüngeren Stücken öfters der Fall zu sein pflegt, schwach und fein gekörnelt; die Aftergegend und die Hinterseite der Oberschenkel erscheinen wie granuliert, da sie mit zahlreichen, sehr kleinen Wärzchen besetzt sind, ebenso die Leibesseiten, ob- — 341 — schon ziemlich selten; in vielen Fällen tritt längs der Fusswarzel unten mehr nach aussen hin eine Reihe feiner Höckerchen zutage. Die ganze Unterseite ist glatt, die Sohlen und die Schwimmhäute fühlen sich samtartig an. Die vom Hinterwinkel des Auges über die Körperseiten sich hinziehenden drüsigen Wülste sind sehr schmal und schwach ausgeprägt; oftmals erscheinen sie in zahlreiche kurze Wülste aufgelöst. Etwas vor und über dem Mundwinkel entspringt ein anderer Wulst, welcher sich gegen die Insertionsstelle des Vor- derarmes hinzieht. Masse in mm. aus Toscana: Totallänge des Körpers 54, Länge des Kopfes 17.5, Kopfbreite 17.5, Kopfhöhe 6.5, Interpal- pebralraum 3.5, Augendurchmesser nicht ganz 6, Durchmesser des Trommelfells etwas über 2, Entfernung der Schnauzenspitze vom Ause 7, des Trommelfells vom Auge 1.5, Rumpflänge 36.5, Vor- derbein 32, Hinterbein 90, Unterschenkel 30, Fersenhöcker 2.5, Innenzehe, vom Fersenhöcker an gemessen, 6.5.— 9 aus Piemont: Totallänge 58, Länge des Kopfes 18, Kopfbreite 18, Kopfhöhe etwas über 7, Interpalpebralraum 4, Augendurchmesser 5.5, Durch- messer des Trommelfells 2, Entfernung der Schnauzenspitze vom Auge 4, des Trommelfells vom Auge 2, Rumpflänge 50, Vorder- bein 35, Hinterbein 104, Unterschenkel 34, Fersenhöcker 2.5, Innenzehe, vom Fersenhöcker an gemessen, 7.—Die Länge des er- wachsenen Thieres beträgt, nach Camerano, durchschnittlich beim Männchen 55, beim Weibchen 68 mm. Färbung und Zeichnung. Die Grundfärbung, von welcher die dunklere Zeichnung sich abhebt, spielt in den verschiedensten Schattirungen von einfarbig Hellbräunlich oder Gelbgrau an bis zum Kupferroth oder Dunkel- braun und wie beim Springfrosch sind auch bei R. Latastei die Weibchen gewöhnlich lichter, die Männchen dunkler gefärbt. Ober- seits einfarbige Exemplare kommen wohl nie vor; die Körperober- seite scheint meistens schwarzbraun oder graubraun gefleckt oder punktirt zu sein. Auf der Nackengegend hebt sich mehr oder we- niger deutlich eine \/-förmige Zeichnung ab; die Lider zeigen nach innen zu fast immer einen dunklen Fiecken, welcher mit dem entsprechenden des anderen Lides durch einen Strich verbunden ist und von einem anderen, der sich der Mittellinie des Kopfes entlang zieht, durchkreuzt wird, mitunter aber ist diese Kreuzzeich- nung nur durch undeutliche Makeln angedeutet; die Frenalgegend 2. 1889. 23 —— BAD — ist dermassen mit Dunkelbraun durchsetzt, dass sie bedeutend dun- kler als die Oberfläche des Kopfes aussieht, nur nach unten hin tritt der helle Untergrund zutage, zu einem regelrechten hellen Oberkieferstreifen kommt es aber hier nicht, ein solcher tritt erst unterhalb des Auges auf, umsäumt den spitz auslaufenden und sich fast bis zur Insertionsstelle des Vorderbeines hinziehenden, bei dunklen Stücken dunkelbraun, bei helleren dagesen graubraun oder hellbraun, dunkelbraun gefleckt erscheinenden Ohrfleck; der Ohr- fleck ist heller als bei В. agilis. Der Schnauzenkante entlang zieht sich ein Streifen hin, welcher stets dunkler gefärbt ist als die Ziigelgegend; oben wird dieser Streifen von einem, auch auf den freien Rand des Oberlides übergehenden und über dem Ohr- fleck noch nachweisbaren Saume begleitet. Der Rücken ist mit undeutlich abgegrenzten Flecken besetzt, welche mitunter sich aus- dehnen und durch allseitizes Zusammenfliessen zur Grundfarbe wer- den, auf der dann der Rest der einstigen Färbung als helle, mei- stentheils rundliche Flecken oder Arabesken zu erkennen ist; bei derart gekleideten Stücken spielt die dunkle Zeichnung mit Vorliebe ins Violettgraue. In anderen Fällen tritt die Fleckung scharf her- vor, meistens sind es Punkte oder runde Fleskehen, welche in srösserer Anzahl vorn und ganz hinten am Rücken sowie auch den drüsigen Wülsten entlang eingestreut sind und durch gegen- seitiges Zusammenfliessen dunkle Umsäumungen an den nicht durch- weg durch ihre lichtere Farbe von der Umgebung. sich abheben- den Wülsten bilden kónnen. Die Leibesseiten sind etwas heller als der Rücken, gegen die Achselgegend hin röthlichgrau, gegen die Hinterbeine gelblich und undeutlich gefleckt; auf den hell grau- braun, bei brünstigen Individuen röthlichgrau oder röthlichgelb ko- lorirten Hinterbacken sind helle Wärzchen eingestreut. Bei beson- ders intensiv punktirten oder gefleckten Individuen können ferner die dunklen, mehr oder weniger deutlichen Querbänder au den Hinterbeinen nahezu gänzlich verschwinden und durch ziemlich dicht gestellte dunkle Punkifiecken ersetzt werden. Die Vorder- extremitäten haben nur Andeutungen von dunklen Querbarren und auch das nicht immer; der Oberarmstreifen ist bald dunkler, bald heller, bisweilen durch gruppenweise angeordnete Punktflecken er- setzt, er ist meistens heller als bei R. iberica; der dankle Strei- fen längs der Hinterseite des Vorderbeines kann gleichfalls durch eine Fleckenreihe vertreten werden, oder aber fast gänzlich aus- bleiben, ebenso der vorn am Oberschenkel, aussen am Unterschen- kel und an der Fusswurzel und Sohle bis zur Spitze der 5. Zehe — 343 — sich hinziehende dunkle, bei intensiv gezeichneten Exemplaren hell umsäumte Streifen; mitunter ist eine Spur desselben nur am Knie sichtbar, mitunter aber tritt er im Gegentheil sehr dunkel und namentlich auf der Unterseite der Fussohle und des Fusses sehr breit auf. Die Kórperunterseite ist vorherrschend weisslich, doch nicht selten auch gelblich oder róthlich; Kehle, Brust sowie auch in vielen Fállen der Bauch tragen graue, graubraune und beinahe schwarze Nebel-, Puder- oder Sternflecke, welch letztere durch ge- genseitiges Zusammenfliessen eine an der Kehle, bisweilen von Roth, Rosa und Gelb durchsetzte Marmorzeichnung erzeugen; diese Zeichnung überzieht wie es scheint niemals die ganze Kehle, die Grundfarbe tritt vielmehr in der Mitte der Kehle deutlich zum Vorschein und bildet hier ein medianes Band, das sich mit einem anderen, bisweilen scharf ausgeprägten, Kehle und Brust irennen- den Bande vereinigen und somit eine Figur bilden kann, die etwa der Form eines umgekehrten T ähnlich sieht (Vergl. Fig. 4 auf Taf. I in der Monografia degli Anfibi anuri von Camerano, |. c.). Spuren von Gelb und Roth finden sich namentlich zur Brunstzeit auch an der Brust vor. Der Bauch ist stets weniger dunkel ge- zeichnet und öfters auch fleckenlos, einfarbig ebenso wie die Un- terseite der Vorder- und Hinterextremität mit Ausnahme des ge- fleckten Handtellers und der graubraunen, dunkel gefleckten Sohle; die selblichen Gelenkhöcker sowie auch der Fersenhöcker sind oft- mals dunkel bestäubt. Die Iris ist auf Goldgrund mit wenig zahl- reichen Adern durchsetzt, vorn und hinten tritt das dunkle Pig- ment etwas stärker zutage, verschwindet aber am Rande der Pu- pille unten und oben gänzlich, wodurch dieselbe von einem Gold: saume umgeben erscheint. Camerano theilt uns mit, dass zur Be- gattungszeit die Farben lebhafter und gesättigter aufzutreten pile- gen; das Männchen erscheint dunkler, beinahe schwarz, mehr ein- tónig gekleidet und man möchte sagen, wie von einem bläulich- erauen Nebel umgeben. Dass zu dieser Zeit die dunkle Zeichnung sowie auch das Roth der Kehlgegend schärfer В ervorzutreten pflest, habe ich bereits erwahnt.—Die jungen Exemplare sind den Alten im Allgemeinen sehr ähnlich, nur kommen bei ihnen die schönen röthlichen Tinten an der Kehle nicht oder nur sehr wenig zur Geltung. Aeussere Geschlechtscharaktere. Das Männchen zeigt im Hochzeitskleide eine anfangs graue, spä- ter aber bräunliche, ziemlich stark entwickelte Schwiele, die sich 23* cag es vom Daumenballen über die Oberfläche und den Innenrand des Daumens ausbreitet; sie ist meist mehrfach eingebuchtet und zer- fällt dadurch in Abtheilungen. Da die Stimmsäcke bei dieser Spe- cies fehlen, so sind die Geschlechter ausserhalb der Paarungszeit üusserlich nur daran zu erkennen, dass Daumen und Vorderarm beim Männchen dicker und weniger biegsam erscheinen als beim Weibchen. Lebensweise. Abbildungen. Ueber die Lebensweise der R. Latastei ist noch sehr wenig bekannt; man weiss eigentlich nur, dass sie gern in Gesellschaft von R. agilis lebt, dabei aber, wie Camerano ausdrücklich her- vorhebt, ihre specifischen Merkinale stets beibehält, und bereits ge- sen Ende des Winters zum Laichen schreitet. Die aus Varese Ende Januar von Camerano erhaltenen Exemplare hatten schon ihr Hoch- zeitskleid angelegt. Einer Angabe Boulenger’s zufolee ähnelt ihre Stimme sehr derjenigen von h. agilis, ist aber durchdringender als bei dieser; auch soll, nach demselben Forscher, R. Latastei sich mit grosser Leichtigkeit bewegen und hierin der Agilis nicht nur nachstehen, sondern dieselbe sogar überireffen; meiner Ansicht nach aber dürfte diese Art in der Springkunst kaum mit R. agi- lis oder iberica wetteifern kónnen, denn sie ist, wenigstens in der Gefangenschaft, schwerfalliger als diese beiden und nähert sich hierin eher der R. muta. Die aus Florenz stammenden, mir von Turin Anfang Marz nach Nizza übersandten briinstigen Thiere kamen von der kurzen Reise derart erschöpft an, dass sie sich erst nach einigen Wochen bei ausserordentlich sorgsamer Pflege erholten. Ende März leste eine Weibchen ohne Beihülfe des Männ- chens ihren, zu einem unregelmässig geformten Klumpen vereinig- ten Laich ab, der aus 307 in Gallertkugeln eingeschlossenen hell- braunen, dunkelbraun gefleckten Laichkörnern bestand; die einzelne Gallertkugel hatte 5—6, das Laichkorn 2 mm. im Durchmesser. Die Larve von R. Latastei kennen wir noch nicht. Das Werk von Camerano ,Monografia desli Anfibi anuri italiani“ enthalt drei kolorirte Abbildungen der R. Latastei, wovon die eine (Taf. I, Fig. 4) die Kehle, die zwei anderen (Fig. 2 und 3) ein Männchen und ein Weibchen, von oben gesehen, veranschauli- chen. Camerano hat ferner eine Zeichnung des Skeletts halbsche- matisch gegeben (Taf. IL, Fig. 2) und die Seitenansicht des Kop- fes sowie die untere Fläche des Fusses beim Weibchen und Männ- chen abgezeichnet (Holzschnitte 29 und 30). — 345 — Vorkommen. Die Latastei wurde bisher nur in Ober-ltalien beobachtet, ‚dürfte aber wahrscheinlich auch im Süden der Halbinsel vorkom- men..In Ober-Italien schliesst ihr Vorkommen das der R. agilis absolut nicht aus, wie es irrihümlicher Weise angegeben worden ist, im Gegentheil das Zusammenleben beider Arten an denselben Lokalitäten ist von einigen Punkten bekannt. Man kennt R. La- tastei bis jetzt von folgenden Orten: aus Venedig und Treviso (Ninni, 165); aus Valle di Marcellise (De Betta), Cordovado (S. Vi- to al Tagliamento), S. Daniele del Friuli, aus den Umgebungen von Caleinaro in der Veroneser Ebene, sowie aus Castelfranco Ve- neto (140); aus der Umgegend von Mailand, woher die Original- exemplare dieser neuen Art stammen sollen (9.—S. 46; 132.— 8. 180), aus Cavenago d'Adda und Bertonico in der Provinz von Lodi (Lombardei, nach De Betta) und aus der Umgebung von Va- rese (13); vom Monte Morello bei Florenz und aus dem Piemont (224). Dass das Thier in der Umgegend von Perugia vorkommt, schliesse ich aus einer Sendung von den Herren Prof. Andrea Ba- telli und Frizzi. Endlich erfahren wir durch Bottger, dass diese Art auch in Bosnien und in Griechenland beim Dorf Musinitza im Korax-Gebirge (Grenze von Aetolien und Doris), in etwa 1800 M. Meereshöhe angetroffen worden ist (270.—S. 148). 6. RANA IBERICA, BLGR. 1879. Literatur und Synonymik. R. iberica Boulenger, in Bull. Soc. Zool. de France, IV, p. 177; Cat. Batr. Sal. Coll. Brit. Mus. London, 1882, p. 46. Böttger, in Sitzungsber. d. k. preuss. Akad. d. Wiss. zu Berlin. Physikal-math. Cl. 38%. SSmo. Aeusserer Habitus. Auf der pyrenäischen Halbinsel werden die vorbeschriebenen Arten theilweise oder gänzlich ersetzt und vertreten durch eine Verwandte, welche den Namen iberica sehr mit Recht trägt, weil sie nur in Spanien und namentlich in Portugal zu leben scheint. — 346 — Dieser Frosch vereinigt in sich mehrere Charaktere von R. muta, R. agilis und R. Latastei und hat ausserdem manches mit der letzteren gemein, so dass er als Uebergangsform von der einen zu den anderen Species betrachtet werden könnte. R. Latastei nimmt bekanntlich die Mitte zwischen K. muta und R. agilis und steht der letztgenannten etwas näher als der anderen, wäh- rend В. iberica im Gegentheil im allgemeinen eine grössere Aehnlichkeit mit dem Grasfrosch zeigt; die Unterschiede zwischen ihr und der Muta sind jedoch sehr markant denn es genügt das Hinterbein bei R. iberica nach vorn zu strecken und an den Körper zu legen, um wahrzunehmen, dass es länger ist, indem es mit dem Tibiotarsalgelenk über die Schnauzenspitze hinausragt, während bei R. muta das untere Gelenk des Unterschenkels kaum die Schnauzenspitze erreicht; darin sieht in Rede stehende Art eher der R. agilis und R. Latastei ähnlich, unterschei- det sich jedoch von der ersteren namentlich durch die Grósse und Lage des Trommelfells und von der letzteren namentlich dadurch, dass ihr Auge und Trommelfell etwas grösser sind, ihr Fersen- hócker aber kleiner und ihre Haut rauher ist und vor allem da- durch, dass die Lange ihres Fersenhóckers dem halben Durchmes- ser des Trommelfells gleicht oder nur ein klein wenig grósser ist. Wenn bis jetzt angenommen worden ist, dass das Hauptunterschei- dungsmerkmal zwischen der Latastei und Iberica darin be- stehe, dass bei jener der erste Finger länger sei als der zweite, bei dieser hingegen diese beiden Finger von gleicher Lange seien, so muss darauf entgegnet werden, dass die Länge dieser Finger bei beiden Arten variabel ist und wie dem Systematiker zum Troiz bei R. Latastei aus Toscana Finger 1. und 2. gleich lang sein können, während bei R. iberica im Gegentheil der 2. Finger wenn auch nur wenig, so doch merklich länger sein kann als der i. Finger. Der Kórper ist in der Regel schlank, der Kopf etwa so lang als breit, mit ziemlich langer, zugespitzter Schnauze, steil abfallen- den Seiten, mássig vorgezogener Oberlippe und platter Oberseite. Die Augen sind gross und stark vortretend; die Breitenausdehnung des oberen Lides ist ungefähr gleich der Entfernung der Augen- hügel von den Nasenlóchern. Das etwa in der Mitte zwischen Auge und Schnauzenspitze, unter der Schnauzenkante sich befindende Nasenloch ist fast um '/, Augendurchmesser vom Auge entfernt; seine Entfernung vom Auge beträgt etwas mehr als die Hälfte und etwas weniger als drei Viertel des Abstandes der Nasenlöcher — 947 — von einander. Das Auge und das Trommelfell sind etwas grösser als bei R. Latastei, hingegen misst die Entfernug ces Trommel- fells vom Auge bei der letzteren etwas mehr als bei Iberica; bei R. iberica kann der Durchmesser des Trommelfells die halbe Augenlinge etwas übertreffen oder im Gegentheil dieselbe nicht erreichen; die Entfernung des Trommelfells vom Auge ist etwas srösser als der halbe Durchmesser des Trommelfells. Die Pupille erweitert sich queroval und zeigt einen in der Mitte winklig ge- brochenen unteren Rand, während der obere Rand stets einfach sewölbt zu sein scheint. Die Zunge ist breit und lang, hinten stark bogenförmig eingeschnitten und zweilappis. Die Vomerzähns bilden zwei schwach gebogene, die obere Grenzlinie der Choanen nicht erreichende, nach hinten konvergierende Reihen. Aeussere und in- nere Stimmsäcke fehlen. Der Vorderarm ist etwas länger als der Unterschenkel. Am Hand- teller sind drei ziemlich schwach ausgeprägte und unter einander fast gleich grosse, längliche Ballen sichtbar, von denen der eine dem Daumen, der zweite dem dritten Finger und der dritte dem vierten Finger entsprechen; der Daumenballen kann etwas schmá- ler erscheinen als der äussere Ballen. Die ersten zwei Finger sind entweder gleich lang, oder aber der erste Finger ist ein klein we- nig länger als der zweite, während der dritte Finger um die Län- se von anderthalb Gliedern oder etwas weniger länger als der vierte und nicht ganz um die Länge von zwei Gliedern länger als der erste Finger ist. Die schlanken Finger sind mit ziemlich stark entwickelten Gelenkhóckern versehen; etwas vor dem ersten Ge- lenk am zweiten sowie auch am dritten und fünften Finger zeigt sich ein etwas schwächer vorspringender Hocker. Die Hinterbeine sind lang; bei nach vorn gelegten Beinen überrast das Tibiotar- salgelenk die Schnauzenspitze meistens um ein Geringes; das Knie kann die Achselgrube erreichen, die Tibia ist dabei etwas kürzer als die Ausgestreckte Vorderextremität und nicht ganz doppelt so lang wie die Fusswurzel, die ihrerseits etwas kürzer ist als die grôsste Breitenausdehnung des Kopfes. Der Fersenhócker ist sehr schwach entwickelt, wohl kleiner als bei irgend einer anderen braunen Rana, weich, länglich rund, einem Wulst oder einem Ge- lenkhöcker ähnlich, nur etwas grösser, wenig länger als ein Vier- tel der Innenzehe, vom Fersenhócker gemessen, und stets merklich kürzer als der Duchmesser des Trommelfells und bisweilen nur halb so lang als dieser. Der äussere Metatarsalhócker kann feh- len. Bei den mir vorliegenden abgelaichten Weibchen ragen die — 948 — Endphalangen an der 1. und 2. Zehe, anderthalb Glieder an der 3. wid 5. Zehe und zwei bis zwei und einhalb Glieder an der 4. Zehe aus der Schwimmhaut heraus. Beim brünstigen Männchen sind die Sehwimmháute etwas mehr ausgedehnt, denn sie reichen bis über die Wurzel der Endphalanx, an der 1. Zehe, bis zur Wurzel dieser Phalanx an der 2.,3. und 5. Zehe und bis zur Basis der vorletz- ten Phalanx an der 4. Zehe. Die Schwimmhäute sind somit be- deutend kürzer als bei R. Latastei. Die Gelenkhöcker mässig stark, an den Zehen schwácher entwickelt als bei R. Latastei. Die Haut fühlt sich auf der Körperoberseite ziemlich rauh an, namentlich ist der Hinterrücken ziemlich dicht mit hóckerartigen und harten Wärzchen besetzt; auch auf der Oberseite der Hinter- extremitäten und sogar an der Sohle und der Unterseite der Fuss- wurzel, ferner in der Aftergegend treten Granulationen und Höcker hervor. Ein junges Weibchen, das mir augenblicklich lebend zur Verfügung steht, sieht hinten geradezu wie stachelig aus. Die Ober- seite des Fusses, der Vorderarm und die Bauchfläche sind glatt. Vom hinteren Winkel der Augenlider erstreckt sich bis zum An- fang des Schenkels jederseits ein mehr oder weniger breiter wel- lig verlaufender driisiger Wulst; längs der Oberkinnlade und über dem Temporalfleck verläuft ein anderer, etwa unter dem Auge entspringender und auch hinter dem Mundwinkel sich hinziehender breiter Wulst; die Frenal- und Temporalregion sowie auch mitun- ter die Kopfoberfláche erscheinen mit körnigen Warzen besetzt. Masse in mm. С aus Coimbra: Lange des Körpers 30.5, des Kopfes 10.5, Breite des Kopfes 10, dessen Höhe 4.5—5, Inter- palpebralraum etwas über 2.5, Durchmesser des Trommelfells 1.5, Augendurchmesser zwischen 2.5 und 3, Entfernung des Auges von der Schnauzenspitze 4.5, vom Trommelfell nicht ganz 1, Rumpf- länge 20, Vorderextremitát 19, Hinterextremität 60, Unterschen- kel 19, Fersenhöcker 1, Innenzehe, vom Fersenhöcker an gemes- sen, 4.— 9 aus Coimbra: Länge des Kórpers.51, des Kopfes 17, Breite des Kopfes 16.5, dessen Höhe 7, Interpalpebralraum 4, Durchmesser des Trommelfells 3, Augendurchmesser 5, Entfernung des. Auges von der Schnauzenspitze nicht ganz 7, vom Trommel- fell 2, Rumpflänge 34, Vorderextremität 30.5, Hinterextremität 89, Unterschenkel 29, Fersenhöcker nicht ganz 2, Innenzehe, vom Fer- senhöcker an gemessen, 7. ag Färbung und Zeichnung. Färbung und Zeichnung varüren bis zu einem gewissen Grade; in der Färbung des Männchens herrscht oberseits ein mehr oder minder lichtes Braun, in der des Weibchens Braungelb, Braunroth und Gelbrosa vor, jedoch kommen ebenso gut hellfarbige Männ- chen wie dunkel kolorirte Weibchen vor. Bei den hellen Stücken tritt wohl nur selten eine unregelmässige dunkel- oder graubraune Marmorzeichnung oder Fleckung auf der Rückenfläche deutlich zum Vorschein, meistens sind nur wenige verwischte Flecken am Kopf und Rücken zu sehen, während die Leibesseiten, namentlich gegen den Bauch zu, etwas stärker gemarmelt erscheinen; zu der Mar- morzeichnung können sich noch dunkelbraune oder schwärzliche Punkte gesellen, die an den Leibesseiten, insbesondere den »eiten- wülsten entlang, in ziemlich grosser Anzahl, am Rücken aber we- nig zahlreich eingestreut sind; diese Punkte, welche sich meistens auf den Wärzchen befinden, können prachtvoll rosaroth und die Marmorzeichnung auf den Leibesseiten gegen die Wurzel der Hin- terbeine bei besonders hell, gelbrosa und seitlich gelb kolorirten Individuen auf ein Minimum reducirt erscheinen; in diesem Fall tritt das Hellbraun nur am Ohrfleck, an der Schnauzenkante und mitunter fleckcheweise auch auf der oberen Kopffláche vor, wäh- rend die Querbarren an den hinteren Extremitäten schön rosaroth sefärbt erscheinen; mitunter, so bei stark bewarzten, frisch ge- häuteten Weibchen während ihres Wasseraufenthaltes, nimmt die rosarothe Farbe dermassen überhand, dass die Thiere ein gleich- massig róthliches Gewand zu haben scheinen; von der für R. ibe- rica charakteristischen dunklen Zeichnung am Bauch ist zuweilen nichts, und an der Kehle nur noch eine Spur davon zu sehen, hingegen aber tritt der dunkle Fleck an der Vorderseite des Obe- rarmes als sehr schmaler dunkelbrauner Streifen stets sehr deut- lich zutage. Dieser Streifen ist auch bei den dunkelgefarbten Indi- .viduen recht schmal und mitunter zackig. Der Strich der Ober- kinnlade, der bei den hellfarbigen Stücken ganz hell braun und metallischglänzend erscheint, der Frenalstreifen, sowie auch der Trommelileck zeichnen sich bei den dunkelfarbigen R. iberica durch ihr tiefes Braun aus und sehen bisweilen schwärzlich aus; vom braunen Fond ihres Rückens heben sich deutlich dunkelbrau- ne isolirie oder zu einer unregelmässigen Marmorzeichnung ver- schmelzenden Flecke ab; im Nacken tritt oftmals eine mehr oder — 3860 — weniger dunkle Figur zum Vorschein, welche die Form eines um- vekehrten \/ nachahmt; die Kopfoberseite ist dunkel gepunktet und mit einem quer zu Scheitel und Lidern gestellten, mehr oder weniger ausgesprochenen Streifen versehen; der helle, silberglän- zende weissliche oder aber gelbliche, unterhalb des Auges und des frommelfells sich hinziehende Streifen kommt hier mehr als bei der hellgefárbten Form zur Geltung, auch sind die Leibesseiten bedeutend stärker dunkelbraun gefleckt und gegen die Bauchgren- zen hin deutlicher auf gelblichem Gründe marmorirt als wie bei dieser. Sowohl die vorderen als auch die hinteren Extremitäten sind bis zu den Finger- oder Zehenspitzen deutlich der Quere nach dunkelbraun bebändert. Langs der Hinterseite des Vorderbeines so- wie auch der Vorderseite des Oberschenkels, der Aussenseite des Unterschenkels und der Unterseite der Fusswurzel und des Fusses entlang bis zur Spitze der 5. Zehe zieht sich ein mituuter von hellen, gelblichen oder weisslichen Strichen oder Flecken unter- brochener oder umsäumter Streifen hin. Die Unterseite des Kör- pers ist weisslich, rosaweiss oder schmutzig weiss; cie Kehle ist stets, wenn auch nur spurweise gefleckt; bei stark gefleckten und dunklen Stücken sind die Kehlseiten stark bräunlich oder schwärz- lich mit Beimischung von Rosa gezeichnet, oder auch nur überflo- ven, ebenso Brust und Bauch namentlich vorn; ein Mittelband hel- ler Grundfarbe tritt deutlich an der Kehle zum Vorschein, es stösst an einen ähnlichen Streifen, der Kehle und Brust trennt, oder aber es durchkreuzt ihn und geht auch auf die Brust über; im ersteren Fall entsteht die Figur eines umgekehrten T, im letzte- ren die eines Kreuzes; in dieser Hinsicht sieht R. iberica sehr R. Latastei ähnlich. Der Unterschenkel ist unterseits gelblich oder röthlich, fleckenlos, der Oberschenkel aber zeigt bisweilen eini- ce dunkle Tupfen; die Hinterbacken haben zwischen den dunklen schriftartigen oder marmorirten Zeichnungen gelbliche oder röthli- che Warzchen eingestreut; die Fusssohlen sind auf braunem Grunde dunkel braun und die Schwimmhäute schwärzlich bestäubt; die Ge- lenkhöcker und der Fersenhöcker sind bald von der Farbe der Umgebung, bald aber gelblich. Die Iris ist in ihrer unteren Hälite, namentlich aber vorn, hinten und unten in der Mitte dunkelbraun oder schwärzlich pigmentirt, so dass das Goldgelbe gewöhnlich nur oben und am Pupillenrand in seltenen Fällen auch unten linker- und rechterseits von der eingeknickten Stelle des Pupillenrandes zur Geltung kommt. Ganz frei von dunkler Bestäubung ist auch die obere Irishalfte nicht; Goldglanz tritt vorzugsweise bei frisch- — 351 — gehäuteten brünstigen Thieren längs der Seitenwülste, auf den Schenkeln, an den Leibesseiten, sowie auch hie und da am Rück- en, an den Lidern und sogar an der Kehle auf; auch am Trom- melfell kann Goldschimmer zutage treten. Ausser diesen Zierden können bisweilen bei dunklen Stücken auch rothe Flecke vorn an der- Wurzel des Vorderbeines, am Vorderbeine selbst und den drü- sigen Wülsten entlang auftreten; der helle Wulst unter dem Trom- melfell und die Oberseite der Fusswurzel nach innen zu können ausserdem roth überflogen erscheinen. Zwischen den einjährigen und ausgewachsenen В. iberica habe ich hinsichtlich des Far- benkleides keinen namhaften Unterschied zu finden vermochi. Aeussere Geschlechtscharaktere. R. iberica nähert sich hierin R. agilis, bei welcher Art sich die Geschlechter ausser während der Laichzeit weniger unterschei- den als bei R. muta. Zur Brunstzeit findet sich am Daumenbal- len, am Innenrande und auf der Oberseite des Daumes bei männ- lichen Iberica eine graue oder bräunliche Schwiele, welche sich aber nicht über die Endphalanx auszudehnen pflegt. Aeussere und innere Stimmsäcke fehlen. Der Kopf ist beim Männchen etwas schmäler als beim Weibchen und seine Kniebeuge erreicht oder überrast die Achsel, während bei den mir zu Gebote stehenden Weibchen die Kuiebeuge kaum die Achsel erreicht. L'élansmre se Ueber das Freileben der R. iberica ist wenig bekannt, viel- leicht auch wenig zu berichten. Ich habe erst kürzlich junge Exem- plare durch Herrn Adolpho F. Moller erhalten und bin leider noch nicht in der Lage die wenigen Mittheilungen, die wir Bosca (Bull. Soc. Zool. de France, V, p. 259) und Boulenger (ibidem, IV, p. 180) verdanken, in erwiinschtem Masse zu vervollstándigen. ‚Bei Bosca finden wir nur folgendes: Se trouve dans les ruisseaux et dans les sources, et parmi les herbes de leurs bords. Elle ne s'éloigne pas des eaux. Lorsque les individus sont découverts on les prends aisement au filet^. Dem fügt Boulenger hinzu: ,R. ibe- rica a les mouvements trés-lestes et execute des bonds d'une étendue considérable. Sa voix, en juillet, ressemble plus à celle de В. agilis qu'à celle de В. fusca‘. Bei meinen Pfleglingen habe ich keinen anderen Ton gehört, als eine feines, rasch hin- — 352 — tereinander ausgestossenes pi-i-i-i, das in der Regel mit einem „Ks“ abgeschlossen wird und dem Quiken einer jungen Maus nicht unáhnlieh ist '). Offenbar ist dies nur ein Angst- oder Schmer- zenslaut, denn er wird nur dann hörbar, wenn das Thier gequält oder erschreckt wird. R. iberica scheint ängstlicher zu sein als irgend eine andere Art von braunen Fröschen, mitunter genügt es, dass ein kleiner Triton sich ihr nähert und ihr Angstgeschrei nimmt kein Ende. Meistentheils sowohl im Sommer, als auch im Winter sitzt sie im Wasser und verlässt es, wenigstens in der Ge- fangenschaft, nur dann, wenn es warm wird und erneuert wer- den muss; je kálter das Wasser ist, umso wohler scheinen sich diese elesanten Geschöpfe darin zu fühlen. Die Gefangenschaft er- trägt diese Art nur bei ausserordentlich sorgsamer Pflege und da es interessant ware ihre Lebensweise náher kennen zu lernen, so glaube ich hierselbst meinen Fachgenosseu, welche in der glickli- chen Lage sein sollten, dies seltene Thier lebend unter den Hän- den zu haben, empfehlen zu müssen, vor allem für die Reinlich- keit des Kafigs, in dem es gehalten wird, Sorge zu tragen, das Wasser in einem nicht allzu tiefen, mit Sand, Kieseln und grösse- ren Steinen versehenen Behalter stets frisch zu halten, die Erde nicht zu durchnässen und mit frischem Moos und Lykopodium zu bepflanzen und endlich R. iberica möglichst gesondert von allen übrigen Kriechthieren zu halten.—Die Larven sind meines Wissens nirgends beschrieben, bekannt ist nur, dass die von Boscà am 22 Marz in der Serra de San Mamede gefischten Quappen sehr klein waren und eine Linge von 0,024 hatten. Um diese Zeit he- rum traf Boscà ein Mánnchen mit Hochzeitsattributen. Vorkommen. Die Verbreitung dieser Art ist eine ziemlich geringe, indem sie ausschliesslich auf die iberische Halbinsel beschránkt zu sein scheint. Auf Grund der gegenwärtig vorhandenen Belegstiicke werden fol- sende Fundorte genannt: Eskorial, Santander, Tuy (Monte San Julian), Pontevedra in Galicien (14.—5, 259), Bom Jesus do Mon- ie in der Nähe von Braga (225), Serra do Gerez und Caldas do Gerez in Entre Douro e Minho (1.—S. 180), Valle Passos in !) Ausgewachsene Weibchen, welche ich nachträglich aus Coimbra erhalten ha- be, stossen unangerührt ein leises Grunzen aus; die im Zimmer lebenden mittel- grossen Männchen lassen ein kurzes knarrendes Schreien ,krr, krr^ hören. — 353 — Traz oz Montes (16), Beira und Coimbra (Sammluug v. Bedriaga, ded. А. Е. Moller), Lissabon (Böttger, |. c.) und Serra de S. Ma- mede in Alemtejo (Bosca). Ihr Vorkommen in Andalusien bedarf, wie es scheint, noch der Bestätigung (226). 7. BUFO VULGARIS, LAUR. 1768. Litteratur und Synonymik. B. vulgaris Laurenti, Synops. rept. p. 28, 125. Bonaterre, Tabl. Enc. Erpét, p. 16, Ne 11, pl. VI, fig, 1. Daudin, Hist. nat. Rept. vol. VIII, p. 139. Hist. nat. Rain. Gren. Стар. p. 72, pl.-XXIV. Bell, Hist. of Brit. Rept. p. 105. г. fig. London, 1839. Dwmér?l et Bibron, Erpetol. génér. t. VIII, p. 670. Bonaparte, in Mem. Accad. Sc. di Torino, ser. II, Tom. IL, p. 385; Iconografia della Fauna ita- lica, IL, c. tab. Tschud?, Classificat. d. Batrach., in Mém. Soc. helvet. sc. nat. Neuchatel, Il, p. 88. Günther, Cat. Batr. Sal. Brit. Mus. p. £69. De Betta, Erpetologia Prov. Venete e del Tirolo merid. p. 303. Verona. 1857; Rettili ed Anfibi, in Fauna d'Italia. Milano. 1874. Gui- chenot, Exp. sc. Algérie. Reptiles, p. 27. Leunis, Synops. d. Natur- gesch. d. Thierreichs, I, 5. 338. Hannover. 1860. Schinz, Europ. Fauna, S. 73. Menke, in Isis XX, S. 172. 1827. Schlegel, De Die- ren van Nederland. Gewervelde Dieren, p. 32, tab. VIII. Haarlem. 1862. Collin, in Naturhist. Tidsskrift, 3 В. VI Bd. p. 325. Steenstrup, Bidrag til Bestemmelsea af de nordiska Arter af Rana og Bufo. Vidensk. Medd. fra den naturhist. Forening i Kbhn. 1869, №№ 1—5. Kopen- hagen. 1869. Sonnini et Latreille, Hist. nat. Rept. t. I, p. 106. Brehm, Thierleben, VIL Bd. S. 601. Fig. auf S. 596. Leipzig. 1378. Fatio, Faune d. Vertébrés de la Suisse, III, p. 387. Schreiber, Erpe- tologia europ. p. 134. Strauch, Essai d'une Erpétologie de l'Algérie. Mém. Acad. Imp. St. Petersb. (7) УП. 1862. Lessona. Studi sugli Anfibi anuri del Piemonte. Atti Accad. dei Lincei. Mem. Cl. Sc. fisiche, math. e nat. Ser. 3, vol. I, p. 1080, tav. IV, fig. 3, 4, 9, 11—19. Leydig, Die anuren Batrach. d. deutsch. Fauna, S. 12, m. Fig. Bou- lenger, Cat. Вайт. Sal. Coll. Brit. Mus. p. 303; Proc. Zool. Soc. of London, 1880, p. 569. Lataste, Essai d'une Herpétologie de la Gi- ronde, p. 283, pl. XI; Bull. Soc. Zool. de France, 1880, p. 66; Re- vue internat. d. Se. 1878, pp. 492, 494; Le Naturaliste, 1880, p. 219. Héron- Royer, De la fécondité des batraciens anoures, in Bull. Soc. Zool. de France, 1878; Observations relatives 4 la ponte du B. vulga- Tis, in Bull. Acad. roy. de Belgique, 3 série, t. IX. 1885. Franke, Amphibien Deutschlands, 5. 149. Leipzig. 1881. Knauer, Naturgesch. — 354 — 4. Lurche. $. 123. Wien. 1878. Guérin. Iconogr. Règn. Anim. Cuvier, Reptiles, Pl. ХХУП, fig. 1. Fitzinger, Neue Classificat. S. 65. Camera- no, Monogr. degli Anfibi anuri italiani—B. colchicus, Æichwald, Zool. spec. Ross. et Polon. III, p. 167. Vilnae. 1831.—B. Roeselii Dau- din, Hist. nat. Rain. Gren. Crap. р. 77, pl. ХХУП; Hist. nat. Rept. vol. VIII, p. 150, pl. 96. Cloquet, in Dict. Sc. nat. XI, p. 351. Risso, Hist. nat. princip. product. Eur. mer. IIT, p. 94.—B. terrestris major Schwenkfelt, Theriotropheum Silesiae, p. 159. Leipzig. 1603.— B. al- pinus Schinz, Europ. Fauna, 5. 73; Naturgesch. u. Abbild. d. Rept. 5. 236. Taf. 96, Fig. 5; Fauna helvetica, p. 144.—B. ferrugino- sus, Risso, op. cit.—B. tubereulosus ibidem.—B. praetextatus Boje, in Isis 1826, 5. 224.—B. palmarum Cuvier, Régn. anim. 1 édit. t. IL, p. 94. 2 édit. t. II, p. 109. Bibron et Bory de St. Vincent, in Expéd. scient. Morée, II, р. 75, pl. XV, fig. 1.— B. commutatus Steenstrup, in Bericht üb. d. 24-te Versamml. d. deutsch. Naturforsch. in Kiel, 1847, S. 134.—B. spinosus, Dau- din, Hist. nat. Rept. vol. УШ, p. 199. Bose, in Dict. Hist. nat. t. VI, p. 488.—B. ventricosus Sonnini et Latreille, Hist. nat. Rept. I, p. 108, fig. 2. Paris. 1802. Daudin, Hist. nat. Rain, Gren. Crap. p. 83, pl. XXX, fig. 2; Hist. nat. Rept. vol. VIII, p. 168. Mer- rem, Versuch eines Syst. d. Amphibien, S. 181.—B. cinereus Dau- din, Hist. nat. Rept. vol. VII, p. 141. Hist. nat. Rain. Gren. Стар. p. 73. Pl. XXV, fig. 1. Merrem, op cit. S. 182. Koch; in Ber: Senckenberg. naturforsch. Ges. 1872, 8. 174. Schneider, Hist. amph. nat. I, p. 185. Jena. 1799—1801.—B. salsus Schrank, Naturhist. Briefe üb. Oestreich, I, S. 308. Salzburg. 1785. Schneider, op. cit. p. 215.— Phryne vulgaris JFeteinger, Syst. rept. I, p. 32. Wien. 1843.— Rana salsa Gmelin, Syst. nat. I, p. 1049, sp. 18. Lipsiae. 1188. —Вапа rubeta Zinne, Syst. nat. I, p. 355, ed. XII. Holmiae. 1766. Gesner, Hist. anim. quad. ovip. IL, p. 460. Schneider, l. c. p. 227. Linné, Fauna suec. p. 101, sp. 276. 1761.— Rana bufo Meyer, Synops. rept. p. 8. Sturm, Deutsch. Fauna. Abth. Ш. Shaw, Gener. Zool. vol. III, part. I, p. 138, pl. 4°. Müller, Prodr. Zoolog. Danic. p. 35, sp. 292. Linne, Syst. nat. ed. ХШ. T. I. P. Ш, p. 1047, ed. X. T. Гр. 210; Fauna suec. sp. 275. Wagler, Natürl. Syst. d. Amphib. 5. 207.—Gemeine Króte, Bechstein, De la Ce- pede's Naturgesch. П. 5. 425, Taf. 35, Fig. 1.—Crapaud commun Lacepéde, Hist. nat. quadr. ovip. t. I, p. 568. Cuvier, Régne anim. 1 édit. t. IL, p. 94.—Rana verucosissima Pallas, Zoograph. ross.-asiat. II, p. 17.—Bufo ferrugineus sso, |. c. p. 94.— ? B. japonicus Camerano, in Atti Accad. Torino, XIV, p. 884. 1879.—? B. vulgaris japonicus Schlegel, Fauna jap. Rept. p. 106, tab. IL, fig. 5, 6. Lataste, in Bull. Soc. Zool. de France, 1880, p. 66. QS ae Aeusserer Habitus. Die gemeine Kröte zeigt einen ziemlich plumpen und zugleich kräftigen Körperbau und erreicht die grössten Dimensionen unter ihren europäischen Nächstverwandten. Der Rumpf ist an den Seiten mehr (9) oder weniger stark bauchig aufgetrieben; seine Ober- fläche ist je nachdem, ob das Thier schwimmt, zusammengekauert oder mit gehobenem Vorderkörper sitzt, entweder ziemlich abge- flacht oder gewölbt und in der Mitte vorn fast immer deutlich der Länge nach vertieft. Der Kopf ist in der Regel breiter als lang, mit kurzer, hoher vorn in bald spitzerem, bald stumpferem Bogen zugereundeter Schnauze (B. vulgaris acutirostris und obtu- sirostris bei Lessona, op. cit.). Die Schnauzenkante tritt bis- weilen sehr deutlich zutage, wodurch die flache, zwischen den Augen mitunter der Länge nach äusserst schwach vertiefte Kopflä- che triangulär erscheint. Die mässig grossen, kugelförmigen Augen treten stärker nach oben als nach aussen hervor; ihr Abstand von einander auf dem Scheitel ist grösser als die grösste Breite des oberen Lides und mitunter auch grösser als der Durchmesser des Augapfels; die Entfernung der Augenwinkel von einander ist klei- ner als die Länge des 1. Fingers. Die Nasenlöcher sind von einan- der etwa so weit wie von den Augen oder vom Oberkieferrand entfernt, sie sind bedeutend näher nach der Schnauzenspitze als nach dem Auge gerückt; sie sind rundlich, ziemlich klein, weisen einen Randwulst auf und liegen eher seitlich als vorn. Die Kopf- seiten sind in der Jugend und bei den Männchen beinahe senkrecht abfallend, die Mundspalte erstrecki sich bis ziemlich weit hinter das Auge. Die nahezu.doppelt so lange als breite Zunge ist ellip- tisch und in ihrem hinteren Theile vollkommen frei und heraus- schlagbar (Fig. 1, Taf. V, in Fatio, Faune des Vertébrés de la Suisse, III); die Schallblase fehlt. Das wenig sichtbare, aber durch seine verhältnissmässige Glätte von der warzigen Umgebung leicht zu unterscheidbare, kleine, rundliche Paukenfell ist ungefähr halb so gross wie das Auge, oder wie die Entfernung des Nasenloches vom Augapfel. Die sehr stark vorspringenden, halbmondfórmig ge- kriimmten, nierenfórmigen oder einfach wulstförmisen Parotiden sind mindestens zwei Mal so lang wie sie breit sind und gleichen an Länge ziemlich genau ihrer Entfernung von der Schnauzen- spitze; der Abstand der Parotiden von einander ist namentlich nach hinten sehr bedeutend, während vorn der Zwischenraum zwischen — 356 — ihnen nur ungefähr doppelt so gross ist wie der Interpalpebral- raum; in äusserst seltenen Fällen sind sie fast geradeaus gerichtet. Die Pupille bildet einen feinen ,Querspalt mit mittlerem punktför- migen Loch“ oder ein Dreieck, dessen grósster Winkel nach unien liegt, oder aber ein Queroval, dessen unterer Rand deutlich, des- sen oberer Rand weniger deutlich in der Mitte wirkelig eingek- nickt ist und somit einem rautenförmigen Viereck nicht unähnlich sieht; dabei erscheinen sämtliche Pupillenränder stets, wenn auch nur schwach gewölbt, während die Augenwinkel eine Abrundung oder Abstutzung zeigen. Die Umgestaltung der in der stärksten Ve- rengerung nur einen feinen Querspalt bildenden Pupille in ein stumpfwinkeliges Dreieck, dessen schwache und wenig oder auch sar nicht sichtbare Einkerbung am oberen Pupillenrande nach- träglich deutlicher zum Vorschein kommt und schliesslich der Pu- pille die Rautenform verleiht, ferner die Erweiterung dieses Vie- recks und seine allmähliche Umgestaltung in ein Queroval, an des- sen unterem, sowie auch bisweilen am oberen Rande bei näherer Betrachtung noch immer Einknickungen zu sehen sind, geht rasch von statten, wenn das Thier aus dem grellen Licht in die Dun- kelheit versetzt wird. Die vertikale Ausdehnung der Pupille kann mitunter derart zunehmen, dass die Pupille nahezu kreisfórmig wird. Die Vorderextremitäten sind beim Männchen bedeutend länger und kräftiger gebaut als beim Weibchen; über den Rücken nach hinten gestreckt, erreichen sie beim ersteren mit der Fingerspitze die Afteróffnung. Die gegen das Ende etwas verjüngten Finger sind ziemlich kurz; der 3. Finger ist der längste, der 4. und 2. sind an Länge gleich, oder der 4-te ist etwas länger als der 2-te; der 4. Finger ragt bedeutend über die vorletzte Gelenkstelle am 3. Fin- ger hinaus. Die Subartikularhöcker stehen je paarig; es trifft sich aber auch, dass diese Höcker während des Aufenthaltes dieser Kröte im Wasser aufschwellen und sich zu einem einzigen Höcker verei- nigen, wobei gewöhnlich eine schwach ausgeprägte furchenartige Vertiefung die Vereinigungsstelle andeutet. Auf der Unterfláche der Hand finden sich zwei stark entwickelte Ballen, von denen der srössere runde die Mitte der Handwurzel einnimmt, während der kleinere ovale Ballen an der Basis des Daumens sitzt. Die mässig verlängerten Hinterbeine erreichen, nach vorn gestreckt, mit dem äusseren Metatarsalhöcker entweder das Nasenloch, oder den Vor- derwinkel des Auges (<) oder sie reichen nicht ganz bis zur Achselgrube (9). Der Unterschenkel ist, vom äusseren Fussballen an gemessen, etwas kürzer als der Kopf; die Unterschenkeldrüse — 357 — ist mässig entwickelt. Der Fersenhöcker springt sehr stark vor; er ist lànglich und hat ein abgerundetes Ende. Der äussere Meta- tarsaltuberkel ist bedeutend kleiner, wenig vortretend und dem Handballen ähnlich; er befindet sich an der Basis der fünften und vierten Zehe. Die Zehen sind mässig verlängert, ziemlich abgeplat- tet -und mit verhältnissmässig gut entwickelten, wenigstens halben Schwimmhäuten verbunden; die 5. Zehe erreicht die Wurzel der 2. Phalanx an der 4. Zehe. Bei den brünstigen Thieren reicht die Schwimmhaut bis zum letzten Gliede der vier kürzeren Zehen; an der längsien Zehe ist die Schwimmhaut am schwächsten entwi- ckelt, so dass die drei letzten Phalangen blos mit einem Rand- saum versehen erscheinen. Die Hocker an den Beugestellen der Zehen sind durch furchenartige Vertiefungen in zwei Theile zer- lest (Fig. 6, in Leydig, Die anuren Batrachier d. deutsch. Fauna). Die ganze Oberseite des Thieres, mit Ausnahme der meistens slatten Ohrdrüsen und Scheitelgegend, ist mit grösseren rundlichen, mehr oder weniger zahlreichen und dicht gedrängten, bald glatten, bald mit Hornhóckerchen versehenen Drüsenwarzen und Warzen besetzt. Diese Hornhöcker laufen bisweilen spitz aus und sehen, da auch die Warze mitunter kegelförmig erscheint, genau aus wie Dornen oder stachelartige Auswüchse, «ie insbesondere an den Halsseiten und an- den Extremitäten durch ihre Grösse auffallen; mit ähnlichen, aber schwächer entwickelten Dornspitzen können die Warzen am Rücken und namentlich an der Brust, der Kehle sowie auch an der ganzen Unterseite beim Weibchen und die Kehl- - gegend beim Männchen besetzt erscheinen (Textfigur 19, in Came- rano's Monografia degli anfibi anuri italiani, l. c. Auch Fig. 77 und Fig. 78 bei Leydig, op. cit.). Die Dornen sind braun, bis- weilen mit selblicher Basis und heller Spitze. Auf der Unterfläche des Kórpers sind die Warzen kleiner als oben, aber so dicht an einander gedrängt, dass sie nur durch linienfórmige Zwischenräume setrennt sind. Die sogenannte Unterschenkeldriise ist stets, die Ohrdrüse und die Scheitelgegend aber selten mit Warzen und noch ‚seltener mit Hornhöckern besetzt. Die Drüsenóffnungen sind sehr gross und mit unbewafinetem Auge deutlich sichtbar; die Paroti- den und die Drüsenwarzen am Oberarm und Unterschenkel sehen wie mit der Nadel eingestochen aus. Erhabene Hautleisten an der Innenseite der Fusswurzel und Drüsenwulste werden bei В, vul- caris vermisst, höchstens sind vor der Wurzel der Vorderextre- mitäten und längs der Rumpfseiten bei Männchen oder bei abge- magerten Weibchen Hautfalten sichtbar; dagesen findet sich am Л 2. 1889. OA ps Rande des oberen Lides ein schmaler, aber beim lebenden Thiere stark vorspringender Wulst. Masse in mm. @ aus Nizza: Korperlänse 98.5, Kopflänge 24.5, Kopfbreite 30.5, Kopfhöhe 14.5. Kopfumfang 84, Interpalpebral- raum etwas über 7, vom Nasenloch bis zum Auge 5, Augapfel im Durchmesser circa 6.5, Internasalraum nahezu 5.5, Parotiden- länge 21, Grósste Breite der Parotis 8, geringste Entfernung der Parotiden vorn 12, grösste Entfernung: derselben hinten 27, Trom- melfell im Durchmesser 4, Vorderextremitét 64, Hinterextre- mität 130, Unterschenkel im Fleisch 32, Fuss 41.— 9: Körper- länge 110, Kopflänge 32.5, Kopfbreite 35, Kopfhöhe 18, Kopfum- fang 106, Interpalpebralraum 8, vom Nasenloch bis zum Auge beinahe 6.5, Augapfel etwas über 8, Internasalraum etwas über 5.5, Parotidenlänge 23.5, Breite der Parotis 10, Abstand der Paroti- den vorn 19, hinten 36, Trommelfell im Durchmesser 4, Vorder- extremität 67, Hinterextremität 119, Unterschenkel 37.5, Fuss 46.— Die Grösse der gemeinen Kröte nimmt von Norden nach Süden zu; Stücke aus dem Süden Europa’s erreichen bisweilen bedeutende Masse und überschreiten die Länge von 20 cm. Der Rumpfumfang beim trächtigen Weibchen erreicht enorme Dimensionen, bei einem mir vorliegenden 10'/, cm. langen Individuum beträgt derselbe 21 cm. Nach dem Abwerfen des Schwanzstummels misst die junge Kröte 9 bis 10 mm. | Färbung und Zeichnung. Die Oberseite ist gewöhnlich braun, manchmal ins Olivengrüne, háufiger ins Graue, Gelbliche und Kupferbraune (B. ferrugino- sus Risso) spielend. Ganz einfarbige, braune, umbrafarbene, blei- sraue (В. cinereus Schneider), olivenfarbene, schwärzlichgraue oder róthliche (Rana rubeta Liuné) Individuen sind ziemlich sel- ten, in der Regel ist die Farbe der Oberseite ein Gemisch von Braun und Grau, mit eingemengten helleren oder dunkleren Fleck- chen, welche bisweilen die Warzen einnehmen und von dunklen Randfleckchen begleitet sind. In vielen Fallen tritt eine Kombina- tion von drei braunen Tinten auf, indem drei breite braune, dun- kelbraun gefleckte Binden iiber den Riicken hinziehen und dazwi- schen etwas schmälere hellbraune, grau- oder gelblichbraune Zo- nen enthalten; die Ränder dieser Binden sind meistens gekerbt und ausgebuchtet; durch gegenseitiges Zusammenfliessen kann nicht selten ein Netzwerk entstehen, dessen Maschen durch die helle — 359 — Farbe ausgefüllt werden. Längs der Rumpiseiten zieht sich bis- weilen eine Reihe sehr heller Warzen hin, welche sich von der sie umgebenden dunklen Zeichnung sehr deutlich abhebt; ähnliche helle, manchmal gelblichweisse, ziemlich grosse Warzen sind aus- serdem, jedoch in geringer Anzahl, am Halse, hinter dem Mund- winkel und am After namentlich bei den Weibchen sichtbar. Die von aussen durch einen dunklen Streifen umsäumten Ohrdriisen sind meistens einfarbig und heller gefärbt als der Rücken oder sie scheinen nur deshalb heller zu sein, weil sie in der Regel sanz glatt sind; etwas heller als der Rücken sind auch die Kopfseiten uud die Kopfoberfäche. Die dunklen Hornhöcker auf den Warzen tragen zur Verdunkelung des Körpers bei; diese Höcker haben öfters eine helle Gipfelspiize und Basis. Die Extremitäten sind oberseits einfarbig oder dunkelbraun auf hellerem Braun mehr oder weniser stark gefleckt, Hand und Fuss sind in der Regel heller als der Rücken und haben nur spurweise angedeutete Flecken; Fersenhöcker und äusserer Handballen braun, stets dunkler als die übrigen Hocker und die Zehenspitzen. An der "Wurzel des Vorder- beines vorn ist namentlich bei spanischen Stücken oftmals ein gros- ser dunkler Fleck vorhanden. Die weissgraue beinahe milchweisse, selbliche oder bräunliche, einfarbige oder dunkel gefleckte und semarmelte Unterseite des Körpers spieli im Frühjahre häufig ins Röthliche und ist bei den Weibchen dicht mit dunklen Höckerchen besetzt. Die Iris ist bei den mir zu Gebote stehenden Thieren gold- selb, stark roth geädert und schwarz umsäumt; hinten und na- mentlich vorn häuft sich schwarzes Pigment. an, sodass die Iris in eine untere und obere Hälfte getheilt zu sein scheint; ausser- dem wird die untere Hälfte durch einen senkrechten schwarzen Strich in zwei Theile getheilt. Nach Leydig ist die Grundfarbe der Iris ein helles Gelb, dem Orangegelb beigemengt ist, zu beiden Seiten mit etwas dunklem Pigment; nach aussen von dem Gelb soll sich ein grüngoldener Saum befinden. Die Färbung und Zeichnung ist nach Alter, Standort, Geschlecht und Jahreszeit einigen Verschiedenheiten unterworfen. Die jungen Thiere, welche eben das Wasser verlassen haben sind sehr dun- kel gefärbt; bei einjährigen Exemplaren tritt eine bedeutende Auf- hellung der Farben ein (Vergl. Fig. 15, 17, 12 auf Taf. IV bei Lessona, |. с.); sie sind meistens oberseits lehmfarben, lederbraun, eraubraun oder róthlich, bisweilen prachtvoll rosa, roth oder gelb, einfarbig oder nur spurweise gefleckt und mit etwas helleren Warz- €hen an den Leibesseiten versehen; ihre Unterseite ist in der Re- 24* — 360 — gel grau-weiss. Ein junger, ungefáhr 33 mm. langer B. vulga- ris aus Coimbra, den ich der Freundtichkeit des Herrn A. Moller verdanke, ist oben ziegelroth mit verwischten grauen Flecken. Die Ohrdrüsen, die oberen Lider und die Hinterbacken sind gelblichroth, heller als die Umgebung; den gelblichen Leibesseiten entlang ver- läuft eine hinter dem Auge entspringende graue Binde. Die Extre- mitäten sind oben grau auf ziegelrothem Grunde gefleckt; am After sitzen hochrothe Wärzchen. Bauchmitte und Seiten hochgelb, se- sen den After hin fleischfarben; Kehle gelblich, Brust grau gefleckt, Unterseite des Fusses und der Fusswurzel hell sraubraun. Ganz. rothe, róthliche oder rosa (B. roseus Merrem) erwachsene Exem- plare kommen auch vor, aber bedeutend seltener und scheinen hauptsächlich im hohen Gebirge, so z. B. zwischen Faide und Oli- vone, vorzukommen. Fine ebenfalls wohl nur im Gebirge lebende Form soll nach Schinz oberseits schwarzbraun, mit weissen schnör- kelartigen Zeichnungen wie Arabesken, auf den Schenkeln weiss, braun quergebändert und unterseits schwarzbraun marmorirt sein (B. alpinus). Gelbe Individuen mit dicht stehenden dunkelbrau- nen Flecken, welche zuweilen marmorartig in einander verlaufen und mit intensiv braun auf сеет Grunde gefleckten und gebän- derten Extremitäten sind aus Nordspanien bekannt. Weit häufiger sind solche, deren Körperoberseite mit prachtvoll rothen Warzen oder grösseren rothen und veilchenblauen Flecken. besetzt erschei- nen. Dunkle Töne, namentlich solche, die eine Neigung ins Grüne zeigen, kommen vorzugsweise bei den Männchen vor, während die Marmorzeichnung am Bauche sowie die Bebänderung am Rücken eher dem Weibchen eisen sind; bei den ersteren sind die braunen Ballen und Höcker am Fuss und der Hand heller als bei letzteren. Während der schönen Jahreszeit pflegen die dunklen Zeichnungen schärfer abgegrenzt und die Farben lebhafter zu sein als im Win- ter; die erste Häutung im Frühjahre bewirkt schon eine merkliche Veränderung des Farbenkleides. Unter dem Einfluss der atmosphä- rischen Luft kann die Veränderung in der Farbe schnell vonstatten sehen. Leydig sah lichtgraue und lichtröthliche Individuen sich 'verdunkeln, schwärzliche Stücke bei Gewitterluft in schmutzig Braun- roth sich verfärben und wiederum bei Südwind und Resen sich aufhellen und vermuthet, dass gar manche Zoologen, wenn sie von Farbenvarietäten des B. vulgaris sprechen, wohl keine Ahnung davon haben, dass es sich in den meisten Fällen nicht um feststehende, sondern veränderliche Zustände handelt (Vergl. Leydid, Ueb. d. allgem. Bedeckungen d. Amphibien, in Arch. f, mikroskop. — 361 — Anat. bd. XII). Nach Koch wird. der Habitus durch diese Verän- derlichkeit weniger alterirt; mit der Veränderlichkeit der Grösse aber sollen sich auch feine Formenunterschiede finden, unter denen, laut demselben Forscher, besonders vier verschiedene Varietäten hervorgehoben zu werden verdienen. Ohne näher die Frage zu erörtern, ob B. vulgaris Varietäten-Abtrenpungen zulässt, möchte ich hierselbst bemerken, dass Koch's Var. minor lediglich eine kleinere Gebirgsform der sogenannten „Var. typus* zu sein scheint, wahrend sein vulgaris hybridus wohl nicht als Abart bezeich- net werden kann, weil Koch selbst ihn für eine Hybride von В. ci- nereus (—vulgaris) und B. viridis (—variabilis) halt. Ueber Var. medius, B. commutatus Steenstr., В. palmarum Cuv. und b. spinosus Daud. erlaube ich mir kein Urtheil zu fällen, glaube aber, dass unter diesen wohl nur ,B. spinosus“ als gute Abart gelten kann. Aeussere Geschlechtscharaktere. Das Weibchen ist vom Männchen schon durch die Körperform ziemlieh leicht unterscheidbar; es ist grósser, der Rumpf ist ge- streckter, der Bauch mehr aufgetrieben, gerundeter und dicker, die Gliedmassen kürzer als beim anderen Geschlechte. Bei näherer Un- tersuchung fallen ferner folgende Unterscheidungsmerkmale auf: Mannchen.—Die Hinterbeine, nach vorn gestreckt, ragen über die Schnauzenspitze um die Fusslänge hinaus; der Oberarm ist etwas kürzer als der Vorderarm, seine Länge ist ungefähr der Entfer- nung des Mundwinkels von der Schnauzenspitze gleich; der. Vor- derarm ist nahezu dem Abstand zwischen den beiden Mundwinkeln am Kinn gleich; der Oberschenkel, vorn im Fleisch gemessen, und die Fusswurzel sind an Länge ziemlich gleich; Vorderarm dicker fleischiger, Ellenbogen stark eckig vortretend; Hand- und Fussbal- len, auch Zehenspitzen heller, Hornhöcker weniger zahlreich; dritte Zehe überrast merklich die Wurzel der 2. Phalanx an der 4. Zehe. — Weibchen.—Die Hinterbeine, nach vorn gestreckt, ragen über die Schnauzenspitze höchstens um einige Zehenglieder hinaus; der Obe- rarın ist bedeutend, bisweilen um die Hälfte kürzer als der Vor- derarm, seine Länge ıst höchstens der Entfernung des Mundwin- kels vom vorderen Augenwinkel gleich; der Vorderarm ist bedeu- iend kürzer als der Abstand zwischen deu beiden Mundwinkeln; der Oberschenkel ist merklich kürzer als die Fusswurzel '); Vor- 1) Nur bei einem geradezu stachelig aussehenden Weibchen aus Spanien ist der Unterschied in der Länge des Oberschenkels und der Fusswurzel weniger auffallend. — 362 — derarm dünner, Ellenbogen weniger stark eckig vortretend; Hand- und Fussballen, auch Zehenspitzen dunkler, Hornhécker zahlreicher; dritte Zehe überragt kaum die Wurzel der 2. Phalanx an der 4. Zehe.—Das Männchen ist von dem Weibchen noch dadurch verschieden, dass es zur Paarungszeit am Daumen, am Innen- und Dorsalrand der zwei zunächst stehenden Finger, sowie am Innen- rand des inneren Handballen dunkle Schwielen zeigt (Verel. Fig. 5, in Leydig, Die anuren Batrachier d. deutsch. Fauna}. (ran vite: Die Larven der gemeinen Kröte, die bekanntlich zu den grössten unserer europäischen Arten gehört, sind auffallend klein; ihre Ge- samtlänge beträgt höchstens 29 mm. und das wohl nur selten, gewöhnlich aber werden sie nur 18 bis 25 mm. lang; die grössten mir vorliegenden Stücke haben eine Länge von 25'/, mm., wo- von der Körper 10 mm. und der Schwanz 15',, mm. misst; der Kór- perumfang beträgt ungefähr 19 mm.; der Schwanz misst in der Höhe 4°/, mm., die Hinterbeine sind 3'/, mm. lang und der Zwi- schenraum zwischen den Augen beträgt 2°, mm. Der Kopf ist so gut wie gar nicht von dem Rumpfe geschieden, nur unterseits nimmt man an der Abflachung der Kehlgegend die Grenze zwi- schen Kopf und Rumpf, wenn auch sehr undeutlich, wahr. Von oben gesehen bilden Kopf und Rumpf eine eifórmise Figur; der Rücken ist flach gewölbt, der Kopf ist oberseits im hinteren Theile ziemlich flach, an der Schnauze gewölbt und nach vorn zu stark abschüssig mit flach bogenförmig zugerundeter Schnauze. Die klei- nen Augen liegen eher seitlich als oben; der Raum zwischen den Augen ist mehr als doppelt so gross wie der Abstand der Nasen- löcher von einander. Das Nasenloch liegt viel näher dem Auge als пеш Lippenrand, seine Entfernung vom Auge ist etwas geringer als der Raum zwischen den Nasenlöchern, während die Entfernung vom Lippenrand nahezu drei Mal so gross ist wie seine Distanz vom Auge. Das Nasenloch ist nach unten und vorn gerichtet und wird von einem kaum merklichen schmalen wulstigen Rande be- srenzt. Die Mundöffnung ist sehr lang, länger als bei den Larven von B. calamita und B. viridis, denn sie erreicht die Breite des Interocularraumes und übertrifft dieselbe mitunter; ihre Län- genausdehnung ist ferner grüsser als die Entfernung des Nasenlo- ches vom Lippenrand; die Oberlippe ist im stumpfen Bogen ge- rundet. Die Mundwinkel sind mit ziemlich langen, etwa wie Bart- — 363 — fäden aussehenden Pupillen besetzt, während die wulstartig vor- stehende Oberlippe sowohl, wie auch die Unterlippe zum grössten Theil am Rande mehr nach innen zu bezahnt erscheinen; die be- zahnte Partie des oberen Mundrandes ist gewöhnlich länger als die am unteren Mundrande; diesen äusseren Zahnreichen schliessen sich oben eine in zwei laterale Stücke zerfallende Zahnreihen, welche bereits an der Unterfläche der Lippe gelegen ist, unten aber zwei ununterbrochene, oder eine ganze und eine andere- und zwar ti fer liesende—in zwei Theile getheilte Reihen an, welche an der eln- nenfläche der Lippe verlaufen. Die Zähnchen haben ziemlich lange, aber schmale Kópfe, deren Rander 9 bis 13 lange Zacken auf- weisen; der trichterförmig auslaufende Körper ist gleichfalls ziem- lich schmal; es sitzen sewöhnlich zwei Ersatzzähne unter dem aus- gebildeten Zahn. Die dunkeblraunen Kieferplatten treten nieht sehr stark vor. Das kleine Kiemenloch liest links und ist ungefähr ebenso weit vom Auge als von der Ansatzstelle des Hinterbeines entfernt. Der Bauch erscheint nach hinten zu etwas stärker auf- vetrieben. Die in der Mitte hinter den Beinen sich befindende, nach hinten und unten gerichtete, überall ziemlich gleichbreite Analröhre ist sehr lang, jedoch nur ein ganz klein wenig länger als der Flossensaum; bei der von mir gemessenen Larve erreicht sie fast 1 mm. an Länge; ihre Wandung ist ziemlich dick und da sie im Verhältniss zur Länge sehr schmal ist, so sieht sie genau wie ein Schlauch aus; hinten wird sie vom Flossensaum besrenzt. Der Flossensaum geht nicht auf den Riicken über; er ist sowohl oben als auch unten ziemlich hoch, mit flachbogenférmigen Rändern und breit abgerundetem Ende. Ganz junge Thiere sind stets tiefsamt- schwarz, während ältere bisweilen auch schwarzbraun oder bräun- lich kolorirt erscheinen können; bei dunkelfarbisen Individuen sind auf den Körperseiten sowie auf der Bauchseite kaum merkliche soldglänzende Punkte eingestreut, bei den etwas heller gefärbten Stücken treten diese metallisch slänzenden Punkte und Sternílecke in srösserer Anzahl auch an der Körperoberseite auf; Bauch und Kehle erscheinen mitunter dieht damit besetzt. Der Flossensaum ist oberseits und unterseits, je nachdem der Körper dunkler oder heller gefärbt ist, stets mit mehr oder weniger dunklen Sprenkeln versehen. Bei den vierbeinigen Larven hellt sich der Untergrund bis zu Hellbraun auf und es treten am Rücken und namentlich oberseits an den Beinen dunkle, bisweilen deutlich hell umsäumte Flecken auf. Die Hautdrüsen (,Seitenlinie“) treten bei der Larve von B. vulgaris im Leben weniger als hei in Chromsäurelösung — 564 — getödteten Individuen auf. Es sind hier nämlich vier Hauptzüge heller Drüsen vorhanden, deren Zusammenhang unter einander ich nicht zu entdecken vermag. Zwei dieser Züge nehmen in der Nähe des Mundes ihren Ursprung und zwar fängt der eine oben an, um- fasst das Nasenloch und Auge und zieht dieht am oberen Rande des Nasenloches und am unteren Rande der Augengrube vorbei, während der andere etwas oberhalb des Mundwinkels entsprinst, sich nach oben in die Richtung des Auges erstreckt, einen Ast unten hin entsendet, um darauf sich nach unten zu senken, und wie es scheint, mit seinem Aste auf der Körperunterseite zusam- menzuireffen. Die Vereinigung dieser beiden Hauptzüge dürfte längs des Wulstes an der Oberlippe stattfinden. Hinter dem Auge in der Nähe der postorbitalen Drüsenreihe entspringen ferner jederseits zwei dorsale, nach rückwärts mässig divergirende Züge ähnlicher Drüsen, die sich dem Rücken entlang hinziehen und auch auf die obere Schwanzhälfte sich fortsetzen, indem sie die Richtung nach oben gegen den Flossensaum hin einschlagen; an diesem angelangt. werden sie unsichtbar; die untere Reihe erstreckt sich etwas über den dritten Theil des Schwanzes, während die obere schon am Schwanzanfang den Flossensaum erreicht. Die vierte Reihe dieser Drüsen fängt vorn vom Kiemenloch an, umfasst dasselbe von oben bogenförmig, senkt sich darauf nach unten und zieht sich nach den Hinterbeinen hin. Diese Seitenorgane sind schon Lessona auf- gefallen, nur finde ich, dass er ihre Vertheilung nicht richtig wie- dergiebt; die Richtung, welche die Drüsenserien einschlagen, kann allerdings variiren, jedoch glaube ich kaum, dass bei В. vulga- ris je nur zwei einfache, am Schnauzenende anfangende und sich über die Augen auf den Rücken hinziehende Serien vorkommen (Vergl. Taf. V, Fig. 29, in Lessona’s Studi sugli Anfibi anuri del Piemonte, I. с.). Lebensweise. Abbildungen. Die Paarunsslást scheint die gemeine Króte aus ihrer Winter- herberge zu treiben, denn ehe noch das Männchen Zeit gehabt hätte sich nach der langen Fastenzeit ordentlich zu sättigen, oder auch nur umzukleiden, schreitet es, falls sich ihm ein Weibchen in den Weg stellt, sofort zur Paarung und da auch zur Begattungs- zeit keine Nahrung genommen wird, so muss der Geschlechtsirieb sehr heftie auftreten und die Lebensenergie sich stark steigern, um den bisweilen verhältsissmässig lange andauernden Begattungs- und — 365 — zugleich Geburtshelferakt zu vollenden. Auch sind die Thiere in der Regel hernach derart abgespannt, dass sie mit Mühe ans Land kommen, sich wie halbtrunken ihre Hinterbeine kaum bewegend, bis zum ersten besten Versteck schleppen und unter einem Steine oder einem Baumaste sich auf mehrere Tage verbergen, von hier aus ruhig auf die vorüber kriechenden Kerbthiere Umschau hal- tend. In der Regel aber sind es wiederum die Männchen, welche lange bevor die Weibchen zum Absetzen ihrer Eier bereit sind, aus ihrem Wintertodtenschlummer erwachen und auf ihren Streifziigen auf der Suche nach Weibchen genug Zeit und Musse finden, ihre Nahrungsbedürfnisse zu befriedigen und sich zu hauten. Zeigt sich ein Weibchen, so wird es auch auf dem Lande verfolgt und bis- weilen sofort bestiegen; in solchen Fällen muss die Gattin, den sie fest unter den Achseln umfassenden Gatten in irgend ein in der Nähe gelegene Lache tragen. Hier im Süden sind es namentlich die mit langsam fliessendem klaren Wasser versorsten Bewässerungs- kanäle oder Gräben längs der Chausseen, deren Boden mit Vege- tation überwuchert ist, die zum Laichen bevorzugt werden, in Hei- delberg waren es aber die tiefen Stellen einer überschwemmten Wiese, wo ich die meisten b. vulgaris in Kopula angetrotfen habe. Sobald sich nun ein umschlungenes Párchen auf der Was- seroberfláche zeigt, wird es meist von Junggesellen umringt, die die possirlichsten Purzelbáume schlagen, um das Weibchen an sich zu ziehen oder sich an sie anzuklammern, und dabei Klagelaute aus- stossen, die ungefahr wie ,kunk, kunk, kunk, kunk^ klingen; es selinst ihnen öfters die Beine des Pärchens so fest zu umfassen, dass man im Stande ist, die ganze Gesellschaft auf ein Mal mit dem Netze aus dem Wasser zu holen und auf’s Trockene zu brin- sen, ohne dass sich auch nur ein Stück lostrennte; werden sie aber mit Gewalt getrennt, so dauern die krampfhaften Zukungen in den Vorderbeinen noch eine Zeitlang fort und die Thiere su- chen die Finger des Friedenstórers zu umklammern; wird aber die brünstige Junggesellenschar in Ruhe in ihrem Element gelassen, so sehen die überzähligen Männchen von selbst, man möchte sagen respektvoll auseinander, sobald das Weibchen Anstalten trifft, ihre Eier abzulegen. Das Laichen, sowie auch dessen Vorboten dauern, wie gesagt, lange an, bisweilen schwimmt das Pärchen mehrere Tage lang müssig umher, ohne sich zu trennen. ‘Kins der von mir in diesem Februar bei Nizza erbeuteten Pärchen blieb im Aqua- rium 28 Tage unzertrennlich in Umarmung bevor das Weibchen zur Eierablage schritt; das Absetzen der Eierschnüre fand am Tage i BOR statt und dauerte etwa acht Stunden; das Männchen schrie unter- dessen sehr oft und knurrte dazwischen. Beim Legeakte scheint das Männchen der Gattin behülflich zu sein: zunächst ändert es seine Stellung, es ‚gleitet ein klein wenig vom. Rücken herab und siebt dem Weibchen, sei es um es zu reizen und zum Abstossen der Eier anzuspornen, sei es um die Eier herunter zu pressen, mit seinem Arm, oder abwechselnd bald mit der einen, bald mit der anderen Hand leichte Schläge und Stösse in die Seiten und tastet mit den Zehen an der Kloake des Weibchens solange he- rum, bis die Laichschnüre heraustreten, worauf die Befruchtung stattfindet. Nun tritt eine Pause ein und das Männchen nimmt seine frühere Position wieder ein, seine Fäuste in die Achselgruben des Weibchens stemmend. Die auf diese Weise in mehreren Reprisen, bisweilen im Laufe von nicht weniger als sechs Stunden abge- stossenen Eierschnüre werden von dem Pärchen ganz lose um Pflanzen sewunden und bleiben hie und da an denselben haften. Die Eierschnüre sind anfangs ungefähr 6—7 mm. im Durchmesser, quellen aber alsbald um das Doppelte auf und erreichen binnen einem Tage bisweilen die Dicke des kleinen Fingers; ihre Länge wird verschieden angegeben: Spallanzani schätzt sie auf 43 Fuss, Bosed auf 10 Meter, Rösel auf 3 Meter, Héron-Royer auf unge- fahr ebenso viel; die in meinem Aquarium zu Welt gekommenen Eierschniire haben bei der Messung beide eine Länge von 5 Meter ergeben; sie sind sehr dehnbar und bestehen aus einer kristall- hellen Gallerte, in der die 1200 bis 6000 Eier etwas schräg ge- stellt und dreireihig angeordnet sind und aus einer äusseren су- lindrischen Gallerthülle, welche auf Héron-Royer’s Tafel im Bull. Acad. roy. de Belgique, 3 série, t. X, Ne 11 wiedergegeben ist. Das einzelne braunschwarze, weiss gefleckte Laichkorn hat etwa 2 mm. im Durchmesser. Wird die Laichschnur ausgedehnt, so er- scheinen die Eichen darin in zwei oder in einer Reihe eingebettet zu sein. Die Quappen durchbrechen die Eihäute ungefähr am zwölften oder vierzehnten Tage und setzen sich auf der Gallert- schnur dicht aneinander; bald darauf verlassen sie auch diese, um sich zu Tausenden an den Wasserpflanzen anzuhángen; von nun an entwickeln sie eine grosse Thätigkeit: bewegen sich rasch, fressen viel, wachsen und vollenden ihre Verwandlung ungefähr in der zehnten Woche ihres Larvenstadiums. Inzwischen haben die Eltern schon lüngst das Wasser verlassen; nur in den heissen Klimaten trifft man bei anhaltender Trockenheit bisweilen gemeine Króten auch ausserhalb der Brunstzeit im Wasser, zumeist kranke mit = 300 — Parasiten, namentlich um die Nasenlocher herum befallene Indivi- duen, die Heilung im Bade suchen. Sonst verbringen sie den zan- zen Sommer hindurch auf dem Lande, tags über in einem Loche oder unter einem Stein im kühlen Orte verborgen, nachts, seltener tags, und auch nur dann wenn ein Gewitter droht, nach Beute jagend, Auf ihren Streifziigen, wenn gerade keine Gefahr iu Sicht ist, springt die Króte selten, sondern sie geht bedachtigen Schrit- tes mit Vorliebe in gerader Richtung längs einer Strasse, Mauer oder eines Wassergrabens. Wird ihr ein grosser Schrecken ein- vejagt, so kauert sie sich nieder und lest sich möglichst platt auf der Erde nieder. In der Gefangenschaft gehalten, namentlich in Gesellschaft von Fröschen, macht sie hinsichtlich ihrer geistigen Higenschaften einen sehr vortheilhaften Eindruck, denn alie ihre Bewegungen scheinen berechnet zu sein; sie giebt das Klettern am Glase hinauf, sobald sie merkt, dass sie nicht weiter kommt, ihre Versuche, die Wand ihres Käfigs einzudrücken, um sich zu befreien, in der Regel bald auf; sie wird ruhig und ergiebt sich in ihr Schicksal, oder aber sie sucht durch Graben oder auf irgend eine andere Weise zu entkommen, wahrend inzwischen der Wasserfrosch sich durch sein unbändiges betragen und nimmer enden wollende Sprünge die Schnauze wund schlägt am Glase. Wird b. vulgaris auf einen Tisch gesetzt, so spaziert er ruhig umher bis er an den Rand gelangt, hier halt er Umschau und schätzt offenbar sein Springvermögen und den Abgrund, den er vor sich hat, während ein Frosch, wie Héron-Royer treffend sagt, vom fünften Stockwerk eines Hauses springen würde ohne irgend welches Bedenken über die Folgen. Diese Kröte ist leicht zu zähmen und lernt sehr bald seinen Herrn und den Futternapf kennen; ihr Gehör scheint fein zu sein, denn ehe sie noch die Küchenschabe im Terrarium sehen kann, hört sie sie kratzen, kriecht alsdann sacht aus ihrem Ver- steck hervor und schleicht ihrer Beute nach gerade wie eine Katze; merkt das Opfer seinen Verfolger und sucht es zu entwischen, so bleibt die Króte eine Weile wie festgenagelt auf ihrem Platze, um hernach sich der Küchenschabe ganz leise zu nähern; ist der gün- stige Augenblick zum Zuschnappen gekommen, so erhebt sich die Kröte auf allen Vieren, streckt ihren Körper nach vorn und man vernimmt einen schmalzenden Laut, wie den eines Feinschmeckers, sagt Heron-Royer ganz richtig, ein Zeichen, dass die Beute he- runtergeschluckt ist. Da B. vulgaris einen verhältnissmässig ge- lenkigen Hals hat, so kann er umso leichter Umschau halten und den Kopf bald seitlich drehen, bald ihn nach unten bücken, wobei — 368 — auch der Rücken sich etwas krümmt. Der Geruchsinn scheint sleichfalls entwickelt zu sein, Héron-Royer glaubt sogar, dass der männliche B. vulgaris im Wasser das Weibchen nach dem Ge- ruch, den letzteres hinterlässt, sucht und dies scheint plausibel zu sein, wenn man Kröten am Grunde des Wassers im Schlamme wühlen und offenbar nach etwas suchen sieht. Hinsichtlich ihrer Stimme sagt Bruch: „von den männlichen b. communis, der keine Schallblase besitzt, habe ich keinen anderen Ton gehört, als ein feines, rasches wi, wi, wi, wie von jungen Hühnern, beson- ders wenn er in der Kopulation gestört wird, ein Laut, der durch den japanesischen Namen Fiki (nach Schlegel) sehr gut ausge- drückt ist“; de l'Isle ein sonst vortrefflicher Beobachter behauptet, dass das Geschrei dieser Art „errraa, crrraa, queru, queru* lautet, dass es dem Bellen eines Hundes nicht unahnlich ist und eher am Tage als nachts sich hören lässt. Man frägt sich unwillkürlich, ob hier nicht eine Verwechselung mit dem Geschrei des B. calamita stattgefunden haben dürfte. b. vulgaris scheint die Vorliebe des Pelobates zum Graben nicht zu theilen; er zieht es vor sich in fremde Löcher einzuquartieren oder in eine Ritze zwischen oder unter Steinen sich zu verkriechen; er gräbt höchstens in lockerer Erde und auch dann meistens nur eine genügend grosse Hóhlung, um sich bequem darin hinein zu legen. Im Käfig kehrt er immer wieder in dasselbe Loch zurück, dabei ist es erwähnenswerth, dass er sein Ruhelager sehr sauber hält; die Kothmassen werden mit den Beinen weggeschoben, ja er befriedigt sogar seine Bedürfnisse an einer von seinem Versteck entfernten Stelle. Die Angaben über den Zeitpunkt der hauptsächlichsten Erscheinungen im Leben der semeinen Kröte, sowie auch aller übrigen Anuren, so hinsichtlich der Dauer des Winterschlafes, der Laichzeit, der Dauer des Lar- venlebens und sogar der embryonalen Entwickelung sind insofern von geringem Werth, als alle diese Vorgänge lediglich von den äusseren Verhätnissen, der Temperatur, der Trockenheit und der Nässe abhängen und in den verschiedenen Orten oder Klimaten zu verschiedenen Zeiten sich einstellen. Hier bei Nizza irifft man Lar- ven von B. vulgaris bereits am 1 Februar und Anfang April sieht man bisweilen die jungen Króten scharenweise das Wasser verlassen, während ich in Brunnen am Vierwaldstätter See einst Anfangs August eine Unzahl junger Kröten aniraf, welche eben ihre Metamorphose absolvirt hatten und im Begriff waren, die stau- bige Chausee, welche ihre Brutstätte vom Walde trennte, der Quere nach zu ‚durchziehen. In Deutschland sah Bruch das erste Paar — 369 — am 10 März und giebt an, dass die ersten Larven am 10 April ausschlüpften und am 2 Juni ihre Verwandlung bereits beendet hatten; ein anderes Mal traf Bruch Anfang Juli Larven im Wasser vor. Im Süden, so an der Riviera, trifft man diese Art von De- cember oder Ende November an nur beim Graben oder Umwälzen von Steinen. Nach Fatio sollen die Männchen grüsstentheils im Sehlamme vergraben ihren Winterschlaf halten und einem Manne wie Fatio muss mau glauben schenken, vorausgesetzt, dass er dies nicht nur vom Hörensagen mittheilt. Meinen Erfahrungen nach wühlt die Króte nur zur Laichzeit im Schlamme oder aber auch bei anhaltend trockenem Wetter, jedoch nur an seichten Stellen; so trifft man öfters im Hochsommer die Króte am Rande eines Wassergrabens niedergekauert ihr Mittagsschläfchen haltend. Gegen Temperaturwechsel sind die Kröten überhaupt empfindlich, nament- lich aber die Larven von B. vulgaris; sowohl die Larven als auch das ausgewachsene Thier vertragen besser niedrige als hohe Temperatur und es fällt bisweilen schwer die eingefangenen Lar- ven in der Gefaugenschaft zu erhalten oder überhaupt lebend nach Hause zu bringen; in der Regel sterben die meisten sofort nach- dem sie in das Aquarium versetzt werden oder nachträglich beim Wasserwechsel, infolgedessen ist es rathsam, falls das Wasser im Behälter sich nicht stets erneuert, denselben im Schatten an einem kühlen Orte zu halten, und um den oftmaligen uud plötzlichen Wasserwechsel möglichst zu vermeiden, das Aquarium mii gut ge- deihenden Pflanzen, die das Wasser beleben und zugleich den Pfle- slingen als Nahrung dienen werden, zu versorgen, auch die Thiere gesondert von den stärkeren Arten, wie z. В. Hyla arborea, Pelodytes punctatus oder Alytes obstetricans zu halten. Da die Larven von B. vulgaris nur mit Mühe von unten nach oben schwimmen um Luft zu schöpfen und unterwegs öfters an ‘den Pflanzen hängen bleiben, so müssen für sie wenig hohe Be- hälter gewählt werden; im Freien leben sie gesellig und schwim- men in grossen Zügen umher; bisweilen genügt es ein paar dieser ‘ Larven zu beunruhigen, damit die ganze Gesellschaft sich in Be- wegung setzt und den fliehenden folgt. Schliesslich will ich hier- selbst auf die recht interessanten neueren Beobachtungen über die Lebensweise der gemeinen Kröte bei Lataste (Essai d'une Faune herpétologique de la Gironde, p. 290), Fatio (Faune des Verté- brés de la Suisse, Ш, p. 396 — 401), Bruch (Würzburg naturwiss. Zeitschr. Ш Bd. 8. 182, IV Bd. S. 91), Héron-Royer (Bull. Soc. d'Etudes sc. d'Angers, 1886; Bull. Acad. roy. de Belgique, t. X) — 370 — und Leydig (Die auuren Batrachier d. deutsch. Fauna, 8. 14—19) hinweisen und den Leser auf einige mir vorliegende Abbildungen aufmerksam machen. Zunächst sind es die kolorirten Abbildungen bei Rósel, welche trotz ihrer Mangel, namentlich in Bezug auf die Farbenauswahl, zu den besseren gezählt werden müssen uud jeden- falls denjenigen bei Daudin (Hist. nat. Rain. Gren. Crap. Pl. XXIV. D. vulgaris, Pl. XXV. B. cinereus, Pl. ХХУП. B. Roeselii. Hist. nat. Rept. vol. VIIL Pl. XXXXVI. В. Roeselii), bei Bech- stein (De la Cepede’s Naturgesch. d. Rept. IL Taf. 35) und so- gar bei Bonaparte (Iconografia della Fauna italica, II), dessen sämt- liche, von Ruspi und Quattroechi ausgeführten Krötenbilder aus- nahmsweise sehr übel gerathen sind, nicht nachstehen. Bei Rösel (Hist. ranarum nostr.) finden wir abgebildet: zwei Paar in Kopula, Laichschnüre mit nur in zwei Reihen angeordneten Eiern und einzelne Eier, ferner auf Taf. XX und XXI mehrere Larven in di- versen Entwickelungsstadien und anatomische Abbildungen. Die Rö- sel'schen Figuren sind von Bechstein (Fig. 1, Taf. 35), Schlegel (Taf. VIII, in Die Dieren van Nederland) und von v. Reider und Hahn (Fauna boica) als nachahmungswiirdige Muster betrachtet worden, nur ist zu bedauern, dass die in etwas grösserem Mass- stabe gehaltene Kopie in der Fauna boica gegen das Originalbild abfällt. Farbige Originalabbildungen sind ferner in den Werken Lataste’s und Lessona's zu sehen. Im „Essai d'une faune herpéto- logique de la Gironde* enthält Taf. V ein unisono gekleidetes Weib- chen und einen jungen В. vulgaris, während Taf. IV wiederum ein Paar, das sich begattet, wiedergiebt; dem Werke Lessona’s „Studi sugli Anfibi anuri del Piemonte‘ ist eine grössere Anzahl, zum Theil vortrefflicher Zeichnungen und kolorirten Abbildungen, sowohl der ausgewachsenen Thiere als auch der Jungen, Larven und Eier von Camerano beigegeben, namentlich verdient Fig. 16 auf Taf. IV. Beachtung. Sein eigenes Werk über die schwanzlosen Lurche hat Camerano leider etwas stiefväterlich ausgestattet, in- dem er blos zwei Holzschnitte und zwar nur den Vorderkórper eines stark bewarzten B. vulgaris aus Sicilien lieferte. Endlich liegen mir die Zeichnungen in den Werken Bell’s (Hist. Brit. Rept. р. 105), Eichwald’s (Fauna caspio-caucasica, tab. XXXI В. cine- reus var. colchica), Brehm’s (Thierleben. Kriechthiere, S. 596. Auflage 1578) und Leydig’s (op. cit. Fig. 2, 4, 5) vor. Die Ori- ginalfiguren bei Brandt und Ratzeburg (Medicinische Zoologie, Taf. XXIII. Berlin 1829) und bei Cuvier (Regne animal) habe ich augenblicklich nicht zur Hand. Die Quappen von der gemeinen x pel s Krôte sind oftmals abgebildet worden, so vor allem von Rósel; seine Tafeln XX und XXI enthalten zahlreiche Abbildungen von den verschiedensten Entwickelungsstadien unseres Thieres, von de- nen mehrere Kopien sich in Sturm's Fauna Deutschlands wieder- finden. Recht hübsche Originalfiguren enthalten ferner die Werke Lataste's und Lessona's, nur scheinen mir bei Lessona die Quap- pen auf Taf. IV nicht in natürlicher Grösse, . sondern stark ver- srössert ausgefallen zu sein; die Larve von B. vulgaris dürfte doch wohl kaum die Lange von 5 em. erreichen! Vorkommen. Mit Ausnahme des höheren Nordens, Irlands und mehreren In- seln im Mittelmeer kommt B. vulgaris in ganz Europa vor, ver- breitet sich aber auch über Mittelasien und Japan und findet sich ebenso in Alserien und Marokko. Seine vertikale Verbreitung mag nicht viel über 6000 Fuss hinaufreichen. Was zuerst sein Vor- kommen im Norden Europas anbetrifft, so ist er in Norwegen nur im Süden mit Sicherheit nachgewiesen worden (131). Einige wollen sie zwar im Drontheimer Amte und gar in Nordland angetroffen haben, aber diese Angaben sind durch keine Belegstücke erhärtet. Das Berliner Museum soll sie aus Bergen (Lichtenstein. 150) und Collet (227) von den Wallfischinseln erhalten haben. In Schweden ist sie nicht nur in Götland, in Sverige (104, 154) und auf den Inseln Gottland (136) und Gottska Sandön (228) verbreitet, son- dern dringt auch weiter nach Norden vor (104). In Dänemark ist B. vulgaris die am meisten verbreitete Krötenart; sie findet sich mit wenigen Ausnahmen überall und soll sogar an der nördlichen Spitze Jütlands in Skagen nicht fehlen (103). In Grossbritannien, wo sie ebenfalls ziemlich häufig ist, auf Irland aber, wie bereits bemerkt, fehlt (141), findet sie sich von der Südküste an bis nach Schottland und kommt auch auf einigen kleinen Inseln, wie z. В. Isle of Arran, vor (9). Ueber die Verbreitung in Deutschland be- ‚sitzen wir recht zahlreiche und mitunter auch sehr detaillierte An- saben, die ich hier zum Theil aufführen will. Was zuerst ihr Vor- kommen in Ost- und Westpreussen anbetrifit, so scheint sie da- selbst ziemlich häufig zu sein (74). Für Schlesien hat sie Kalu- za (75) längst nachgewiesen und Gloger bemerkt hierzu, dass sie nur in Oberschlesien häufiger und bisweilen sehr gross gefunden wird, sonst aber in Schlesien „nicht eben sehr gemein“ zu sein scheint (175). In der Fauna der Provinz Brandenburg gehört sie u- amp = zu den gewöhnlichsten Erscheinungen (76). Struck führt sie für Mecklenburg auf (77) und dass sie in der Umgegend von Bre- men (215) und im Oldenburgischen nicht fehlt, wissen wir (78). Suffrian erwähnt sie in seinem Verzeichniss der innerhalb des kó- nigl. preuss. Regierungsbezirks Arnsberg beobachteten wild leben- den Wirbelthiere (96), Behrens beobachtete sie in der Umgebung von Elberfeld (229). und Leydig fand sie am Mittel- und Nie- derrhein, ferner in der Eifel und im Moselthal. „Bei Bonn“, sagt Leydig, „gehört die Art zu den noch häufigen Thieren* (170), in der Eifel sah er sie hin und wieder, aber in der Umgebung des Laacher Sees fiel ihm die grosse Individuenzahl dieser Krótenart auf; bei Bertrich am hómerkessel stiess Leydig auf ein riesiges Exemplar, das ihn daran erinnert habe, dass Schafer in seiner ,Moselfauna* der „übermässig grossen Individuen“ von „В. pal- marum“ gedenkt (173). Gleichfalls überaus grosse B. vulgaris sind mir in Kreuznach an der Nahe aufgefallen. Zu den specielle- ren Fundorten am Mittelrhein gehört auch Linz (95). Kirschbaum hat sie im Nassauischen überall häufig gefunden (92) und Koch giebt an, dass sie im Unter-Main- und Lahn-Gebiet überall vor- kommt und fügt hinzu, dass besonders grosse Weibchen sich am Nesselpof bei Dillenburg und in anderen Bergweihern daselbst fin- den (93). Koch’s Varietäten „minor“, „medius“ und ,hybri- dus“ stammen bekanntlich von der Bieberer Höhe bei Offenbach, aus dem Frankfurter Walde und aus einem Sumpfe bei Frankfurt. Leydig fand sie in der Umgegend von Amorbach im Odenwald, im Gebiete der Tauber so gut, wie in dem des Neckars; F. Mül- ler hat sie aus Oberweiler erhalten und ich habe sie mehrmals in Heidelberg gesammelt. Dass sie in baden überall gemein ist, erfahren wir aus Niisslin’s ,Thierwelt* (90). Ueber das Vorkom- men der gemeinen Króte in Würtemberg berichten Plieninger, Krauss (89) und Leydig. Um Tübingen wird sie als in ziemlicher Menge vorhanden aufgeführt (88). In Bayern soll sie nach Hahn fast in allen Gegenden beobachtet sein (171, 85, 85, 82). Ley- dig kenni sie aus den Umgebungen von Kissingen und Würzburg sowie auch von der Herreninsel des Chiemsees und. für die Um- gegend von Regensburg wird sie in der „Fauna Ratisbonnensis* (84) mit dem Zusatz „gemein“ erwähnt. In der Rhön ist sie an Stellen, wo sich Laichplätze finden, zahlreich (Leydig. 94). Aus Eisenach, Weimar, Jena und Leipzig kenne ich sie aus eigener Erfahrung und ihr Vorkommen in Sachsen und in der Ober-Lausitz ist von Reibiseh (80), E. Haase (177) und Tobias (81) angezeigt worden. x DEA = Dass sie in Magdeburg und Osterburg vorkommt erwähnt W. Wol- terstorit (230). In Belgien ist diese Kröte nach de Selys-Longchamps sehr ge- mein (98). Sie soll auch in Holland allgemein verbreitet sein und findet sich sogar auf dem Eiland Rottum (99); ebenso ist sie im Luxemburgischen nicht bloss überall einheimisch, sondern auch sehr häufig (97). In der Schweiz ist sie gleichfalls weit verbreitet und geht, wie Schinz (231) und Fatio (41.—S. 396) überein- stimmend angeben im Berner Oberland und im Engadin über 6000 Fuss hinauf. In der Umgegend von Basel findet sie sich nach F. Müller überall, namentlich aber in sehr grosser Menge beim Allschwyler Weiher (169.— S. 411), kommt ferner in Arles- heim, in Langenbruck, in Müllheim, in der Umgebung von Chur (232), bei Ragaz, im Ober-Engadin (166), obschon selten, so 1. В. in Pontresina (Giebel), in Olivone, Faido, Lugano, in Luzern und in Morschach ob Brunnen, in Bern (Müller), in Frutigen, Fau- lenseebad, bei Vevey, im Jura-Gebirge (83.—S. 142) und in Genf (233.—S. 545) vor. Alsdann bewohnt sie Frankreich und ist daselbst über das ganze Land verbreitet (34). So ist sie in den Ardennen nach Collin de Planey (35) die gemeinste Króte, findet sich demselben Gewährsmann zufolge in den Départements Nord und Pas-de-Calais gleichfalls häufiger als b. calamita und ist nach La- taste (54, 52) bei Abbeville beobachtet worden. Im Département Meurthe et Moselle soll sie nach Holandre (142) und Collin de Plancy vorkommen, im Département de l'Aube wäre sie nach Ray (234) sehr semein, nach Collin de Planey aber scheint im Norden dieses Dépar- tements b. calamita die vorherrschende Art zu sein. B. vulgaris kommt ferner in den Départements de la Haute-Marne, de l'Yonne (36), in der Umgegend von Paris, so iu Bondy, Si. Germain, Marly, Meudon, Levallois-Perret (34) und Auteuil (35.—5. 199), in den Départements de la Sarthe (29), de la Loire-Inférieure, Vendée (34), de la Vienne (28), de Maine-et-Loire (30). de la Charente- Inferieure (25, 26), de la Charente (27), Gironde (24), de l'Al- Пег (a1), du Jura (39), dur Doubs (38), @ Те (40), du Hérault (152) und endlich in den Seealpen sowie auch in der ganzen Provence (156). Auf der iberischen Halbinsel ist die Art sehr verbreitet (161). in Galicien kommt sie nach Seoane (235), Boseà und Boulenger (9) namentlich in Ferrol, Coruna, Santiago, Lugo, Mondonedo, Vivero und Tuy vor, in Asturien hat Cisternas sie bei Oviedo beobachtet und Bosca giebt an, dass sie in Sala- manca, Bejar, ferner in San Ildefonso (Alt-Kastilien), iu P. de J 2. 1889. 25 c Du Avilla in Novara angetroffen wird und sich auch in Barcelona fin- det. Ueber ihr Vorkommen in der Provinz Aragon berichtet Asso (237). In der Provinz Valencia ist sie an mehreren Orten, so na- mentlich in den Gemüsegärten in Foyos, Albuykech, Jativa, Puebla de Rugat, Dosaguas und anderwarts beobachtet worden und soll daselbst, wie Bosca mittheilt, in grosser Zahl anzutreffen sein. In Neu-Kastilien kommt sie in Madrid (Acala de Henares), in Esco- rial, Ciudad-Real (Despoblado de la Caracollera), Almadnejos und in Chillon vor. In Mureia hat Steindachner (20) die sogenannte Var. asiatica und in Algeciras hat Herr Simon (21) sowohl die „typische Form“ als auch die „Var. spinosa Daud.“ sesammelt und dass B. vulgaris bei Sevilla am Guadalquivir vorkommt, wissen wir durch Machado (18). Herr Dr. Simroth fand ihn in der Serra do Gerez und in Braga (1), Boulenger hat ihn aus Porto erhalten (9), Sequeira kennt ihn aus Penafiel und Vallon- so (15) und meine eigenen Exemplare dieser Art sind von Herrn A. F. Moller in Coimbra erbeutet worden. In der Provinz Estre- madura ist sie in Trafaria (Bosca) und in Collares (Simroth) und in den Provinzen Alemtejo und Alsarve in Portospada (Serra de S. Mamede. Bosca) und in Silves (238.— 5. 497) gesammelt wor- den. Einer Mittheilung Herrn A. F. Moller's zufolge käme sie auch in Monchique vor. Was nun schliesslich ihr Vorkemmen auf den Balearen anbetrifft, so soll sie nach Ramis (239) auf Minorca ein- heimisch sein. Diese Angabe dürfte wohl auf Verwechselunz be- ruhen, da ihrer weder in Barcelö’s Katalog, noch auch in Bosea’s Arbeiten über die Kriechthiere Spaniens und der Balearen Erwäh- nung geschieht. Aus Corsica und aus Sardinien haben wir keine sicheren Nach- richten über das Vorkommen der gemeinen Kröte. Bonaparte (240) citirt allerdings „В. carbunculus*, der aus Sardinien stammen und im Pariser Museum aufgestellt sein soll, als Synonym zu Vul- saris, bemerkt aber anderwärts, dass die grüne Kröte wohl die einzige ist, welche auf Sardinien lebt. Hingegen ist B. vulgaris oder die sogenannte klimatische Varietät spinosa oder palma- rum auf Sicilien längst entdeckt worden. Sava verzeichnet die ge- meine Kröte unter den Thieren, die am Etna leben (241); in den Nebroden hat sie Minà-Palumbo beobachtet (56); nach den Mit- theilungen von Böttger scheint sie in der näheren Umgebung von Palermo sowie auch in Taormina nicht selten zu sein (242.— 8. 143) und Camerano (13) erwähnt sie aus Catania. Doderlein und Giglioli geben übereinstimmend an, dass auf Sicilien das Thier, — 375 — namentlich die Weibchen, eine enorme Grösse erreicht. Auf der apenninisehen Halbinsel ist sie weit verbreitet und scheint mehr oder weniger überall vorzukommen. Dass sie in Kalabrien, so iu Arena und Pizzo, zu Hause sei, ist aus den Schriften De Bet- ta’s (243) und Giglioli’s ersichtlich. Für die Umgebung Roms (Lago d'Albano) führt sie Giglioli auf (48) und in Rom selbst habe ich sie an den Ufern des Tibers gesammelt. Nach Camerano findet sie sich in Arezzo, fiir Elba wurde sie durch Giglioli nach- sewiesen, aus Livorno hat sie Е. Müller erhalten und bei Viareg- sio habe ich sie im Fichtenwalde ,Pineta^ gesehen und in Spezia gesammelt; ebenso begesnet man ihr in Bagni di Lucca, Florenz, Vallombrosa und im Casentino (244). In Toscana und in Ligu- rien (50) dürfte sie nirgends fehlen. Sie ist gemein in ganz Pie- mont und wird speciell aus der Umgebung von Turin (49), aus Casale und Domodossola erwähnt und findet sich auch in der Lom- bardei (65), so z. B. in der Umgegend von Mailand, in Varese, 4astegsio sowie an den Ufern des Langen-Sees und des Comer- Sees, wo ich sie im Cannobbio-Thal und bei Varenua öfters zu sammeln Gelegenheit hatte. Leydig traf sie in der Umgebung des Gardasees. Nach Bonizzi (53) und Riccardi (245) kommt sie im Modenesischen vor und in den venetianischen Provinzen ist sie, naeh dem Werke von De Betta (246) zu schliessen, áusserst ge- mein; Giglioli bezeichnet Belluno und Treviso als Orte des Vor- kommens. Dass sich B. vulgaris in Tirol finde erwähnt z. B. Gredler in seiner Fauna der Kriechthiere und Lurche dieses Lan- des. Gredler vermuthet, dass seine Verbreitung bis zu 5000 Fuss Meereshöhe eine allgemeine durch ganz Tirol und Vorarlberg sei und bemerkt, dass seine Wohnsitze mannigfaltig sind. Die von ihm selbstgesammelten Exemplare stammen von Vils, Telfs, von Zun- tererberg bei Hall, von den Gehängen südlich um Innichen „wohl über 5000 Е. ti. M.“, vom Sarnthal, Ritten (bei 5000 F., See von Wolfsgruben und Oberbozen), von den feuchten Gründen an der Etsch bei Bozen, von Montan und dem Lago di Doblino im Sarkathale, Leydig fand ihn in Brixlege im Innthal und in Klo- benstein bei Bozen. Gerstäcker soll ihn in den Alpen des Risstha- les und Canestrini (189) im Trentino beobachtet haben. In Vo- rarlberg, bei St. Gerold, kommt er nach Bruhin (73) häufig vor. Am Gebhardsberg bei Bregenz traf ihn Leydig. Auch in Kärnten findet er sich nach v. Gallenstein (62) und Latzel (61) ungemein häufig. Freyer erwähnt ihn in seiner Fauna der in Krain bekann- ten Säugethiere, Vögel, Reptilien und Fische (Laibach, 1842) und 25* der 375 0 — Qo H Fitzinger (187) hat ihn für Niederósterreich angezeigt. In Bóhmen ist er den Angaben Fritsch’s zufolge nach der Feuerkróte die häu- figste Art, die überall an schattigen feuchten Orten vorkommt; Karoli (180) und Jeitteles (181) erwähnen ihn aus Ungarn, Bielz £67) fand ihn in Siebenbürgen, Heinrich (68) in Mähren und Oesterreichiseh-Schlesien und bei Zawadski (69) ist er als in Galizien vorkommend verzeichnet. In der Babia géra (W. Kar- pathen) beobachtete ihn Stobiecki (179). Ueber die Verbreitung der zemeinen Kröte auf der Balkan-Halbinsel liegen uns spärliche Angaben vor. Wir wissen nur, dass sie in Dalmatien (59), auf Lesina, in Bosnien (114), in Attika (247.—N 2. S. 307) und in Morea lebt. Herr L. Münter, General-Inspektor der konigl. Gü- ter, hat sie in Tatoi bei Athen und die Mitelieder der französi- schen Morea-Expedition haben sie in Arkadien (Ruinen von Mega- lopoli) und Katavroton in der Ebene von Francovrysi gesammelt. Nach v. Heldreich (190) wäre sie sowohl in Morea als auch an- derwärts in Griechenland sehr gemein und käme auch auf Zante vor. Einigermassen auffallend ist es, dass sie nach Erhard und Raulin den ägäischen Inseln und Kreta fehlen soll, während sie von der Insel Cypern (205) citiert wird. Auch mir wollte es nicht selinsen sie auf den Cykladen aufzufinden '). Was die Verbrei- tung im Russischen Reich anbelanget, so zieht sich B. vulgaris wohl über ganz Russisch-Europa hin. Kessler sah ihn in der Samm- lung taurischer Thiere im Gymnasium zu Sympheropol, ich selber beobachtete ihn im Gebiet des Don im Gouvernement Woronesch und Czernay (110) meldet, dass er im Charkow’schen und den anliegenden Gouvernements vorkommt, obschon sehr selten. Für die Umsebung von Kischinew und Kamenez-Podolski wird er als sehr häufige Erscheinung verzeichnet. Angaben über sein Vorkom- men in Podolien, Wolhynien, Lithauen, Russisch-Polen und im Cherson’schen Gouvernement enthalten die Schriften von Eich- wald (249), Andrzejowski (195) und Taezanowski (194). Auch in dem Verzeichniss der Säugethiere, Vögel, Reptilien und Amphi- bien von Seidlitz ist er aufgeführt. Für das Gouvernement St. Pe- tersburg hat ihn v. Fischer (106) angezeigt, im Gouvernement Jaroslaw ist er übrigens nur einmal bei Gorodistsch von Saba- 1) Aus dem eben erschienen „Verzeichniss d. v. Hrn. E. v. Oertzen aus Grie- chenland u. aus Kleinasien mitgebrachten Batrachier u. Reptilien“ von Böttger (Sitzungsber. k. k. preuss. Akad. d. Wiss. zu Berlin, 1888) ersehen wir, dass diese- Art auf dem höchsten Berge Kowari auf Andros, sowie bei Marathukampos auf Sa- mos und in Smyrna sich vorfindet. — 577 — nejew (108.—S. 279) gesehen worden, im Gouvernement Wo- logda fand ihn Mejakow (201) und bei Archangelsk ist er von Blasius entdeckt worden (Reise nach Russland). Ich selber beo- bachtete ihn im Gouvernement Moskau und Samara, Sabanejew (107) soll ihn im mittleren Ural entdeckt haben und Lichtenstein (150) hat ihn aus Orenburg und von den Kirgisensteppen erhalten. Ueber sein Vorkommen am Fluss Ural meldet schon Pallas (250). In Sibirien ist er ausserdem im Altai (203) und bei Alexandrowsk oberhalb Siranowsk im Thale der Buchtarma (202) gesammelt worden. Ueber sein Vorkommen im Kaukasus liegen die Angaben vor von Pallas, Güldenstaedt und Eichwald, wonach sie im ganzen kaukasischen Gebiet gefunden wird, ferner von Böttger, der das Thier aus Psirsk in Abchasien erhalten hat (222.— 5S. 145). Eich- wald (112) nennt den im Westen Transkaukasien einheimischen b. vulgaris var. colchica. Was nun den Verbreitungsbezirk der gemeinen Kröte in Persien anbetrifit, so lässt sich zur Zeit nichts sicheres darüber sagen und, seitdem es weder De Filippi noch Blanford gelingen wollte sie in Persien aufzufinden und die Angabe Pallas (251) hierüber zu be- stätigen, ist ihr Vorkommen daselbst zweifelhaft geworden. Ihr Vorkommen in Tibet bis zu bedeutender Höhe hinauf ist nach Leydig wieder jüngst in der mir zur Zeit nicht zur Verfügung ste- henden Zeitschrift „Der Zoologische Garten“ vom Jahre 1884 an- sezeist (170.—S. 13. Anmerkung 1). Ferner bewohnt В. vul- garis Japan (9. 253) und China und ist daselbst nach Boulen- ger und Lataste (252) in Pekin, Tschifu, Schanghai, Ningpho und auf der Insel Tschusan erbeutet worden. Endlich kommt diese Art, wie schon Guichenot (255) angegeben hat, auch in Algerien vor. Strauch hat sie in der Nähe der Stadt Alger in der Ebene von „Maison carrée“ und Herr Kobelt in Tlemcen gefangen. Von Lara- che in Marokko wird sie von Camerano angegeben (4.—5. 542). Ihr Vorkommen in Nubien (255) bedarf noch sehr der Bestati- sung, umsomehr da sie in Aegypten, über dessen Fauna wir ziem- lich gut unterrichtet sind, so viel ich weiss, noch nicht entdeckt worden ist. Die Angaben Bechsteins (165.—58. 455 und 439), dass auf der Goldküste ungeheuer grosse gemeine Króten die , Tod- feinde der Schlangen sind und dass Carthagena und Portobello in Amerika zu den Ländern zu zählen sind, wo die gemeinen Kró- ien in ungeheurer Menge leben, brauchen nicht erst widerlegt zu werden. 8. BUFO VIRIDIS, LAUR. 1768. Synonymik und Literatur. bufo viridis Laurenti, Synops. rept. p. 27, 111. Tab. L Wien. 1768. Latreille, Hist. nat. Salamandres de France, p. XLI. Daudin. Hist. nat. Rain. Gren. Crap. p. 79, pl. XXVIII, fig. 2; Hist. nat. Rept. vol. VII, p. 157. Sturm, Deutschlands Fauna, 8. 31, sp. 1 (nach Bonaparte!). Bonaparte, in Mem. Accad. Se. Torino. Ser. II, Tom. IL р. 385; Iconografia della Fauna italica, II, c. fig. Fatio, Faune des Vertébrés de la Suisse, vol. HI, p. 410. Shaw, Gener. Zool. vol. HI, part. I, p. 153. London. 1802. Dumeril et Bibron. Erpétologie génér. vol. УШ, p. 681 (part.) De Betta, Erpetolog. delle Prov. Venete e del Tirolo merid. p. 313 (part.); Rettili ed anfibi in: Fauna d'Italia. Gunther, Cat. Batr. Sal. Brit. Mus. p. 58. Boulenger, Cat. Batr. sal. Coll. Brit. Mus. p. 297; Proc. Zool. Soc. of London, 1880, p. 553, pl. Г. Guichenot, in Lefevre, Voy. Abyss. IV. Zool. p. 221 (1848). Strauch, in Mém. Acad. Imp. Sc. St. Petersbourg (7). IV, № 7. Sto- liczka, in Journ. As. Soc. 1870, p. 155. Collin, in Naturhistorisk Tidsskrift 3 В. VI В. p. 336. Kopenhagen. Steindachner. Amphibien, in Reise d. óstrerreich Fregatte Novara. Zoolog. Theil I. Lessona, in Atti Aecad. Lincei. Mem. Cl. Se. fisiche, math. e nat. Ser. Ш, vol. I, p. 1085, m. Fig. v. Reider und Hahn Fauna boica. Nürnberg. 1832. m. Fig. Cameraio, in Association franc. pour l'avancement des se. 1881, p. 680; Monografia degli Anfibi anuri italiani. Mem. Acc. Se. di Torino. Ser. II, T. XXXY. Tav. IL, Fig. 5. Textfig. 14—18. Бойдег, in Zoolog. Anzeiger, 1880, № 72. (Var. balearica). Koch, in Be- © richt Senckenberg. naturf. Ges. 1872, S. 170.— B. variabilis Mer- rem, Versuch eines Syst. d. Amphib. $. 180, Sp. 1. Gravenhorst, Delic. muss. Vratislav. p. 63. Fichwald, Zool. spec. Ross. et Polon. Pars poster. p. 167. Zschudi, in Mém. Soc. nat. Neuchâtel, t. II, р: 88. Schinz, in Nouv. Mém. Soc. helvet. t. I, p. 145. Schreiber, Herpetolog. europ. p. 138, Fig. 26. Leunis, Synops. d. Naturgesch. d. Thierreichs, I. S. 339. Hannover. 1860. Brehm, Thierleben, VII, S. 601, Fig. S. 596. Wagler, Natürl. Syst. d. Amphibien. $. 207. Franke, Reptilien u. Amphibien Deutschlands, S. 153. Leydig, Die anuren Batrachier d. deutsch. Fauna $. 29, Taf. I, Fig. 3. Knauer, Naturgesch. d. Lurche, S. 123. Wien. 1878.— B ufo arabicus Küp- pel, Reise nord). Afrika. Reptilien, S. 20, Taf. V, Fig. 2. 1827.— В. calamita Günther, Rept. Brit. India, p. 426.—? В. Boulengeri Lataste, in Revue intern. des se. 1879, p. 438.—B. sitibundus Schneider, Hist. nat. amphib. I, p. 225, sp. 15.-B. Schreber- sianus Laurenti, op. cit. p. 27.— В. cursor Daudin, Hist. nat. А — Rept. vol. VIII, p. 164.— Rana variabilis Pallas, Spicilegia 2001. р. 1, tab. VL. fig. 1, 2; Naturgesch. merkwürd. Thiere VII, fig. 1, 2. Gmelin, Syst. nat. Linn. t. I, pars 3, p. 1051, № 26. Linné, Syst. nat. ed. XIII, Tom. I, p. 1051, № 26 (nach Sturm/).—R. sitibun- da Gmelin, Syst. nat. Linn. t. I, pars 3, p. 1050, X 28. Bech- stein, De la Cepede’s Naturgeseh. d. Amphibien If, 5. 450.—Grund- streifige Kröte, Bechstein, |. e. S. 452, Taf. XXXV, Fig. 2.— Rana bufina Müller. Zoologiae Danicae prodromus, p. 293. Hav- niae. 1776. Retzius, Fauna suec. p. 283, sp. 2. Leipzig. 1800.— В. bufo var. y, Gmelin, Syst. nat. I, p. 1047, № 3. 1790.—Cra- paud variable, Lacepède, Hist. nat. Quadr. ovip. et des serpents, t. I, p. 586. Paris. 1787—1788. Cuvier, Règne animal, 1 édit. t. II, p. 96. 2 édit. 6. IL, p. 110. Latreille et Sonnini, Hist. nat. Rept. t. IL, p. 115. Paris. 1502.—R. pieta Pallas, Zoographia rosso-asia- Ива, Ш, р. 9.—Uralischer Frosch Suckow, Anfangsgründe d. theoret. u. angewandt. Naturgesch. d. Thiere, Ш, S. 72. Leipzig. 1798. Aeusserer Habitus. B. variabilis zeigt ,die Haltuug eines Frosches*; sein Kórper ist mässig plump, sestreckter: beim Weibchen, gedrungener beim Männchen, in der Mitte beim ersteren etwas mehr als beim letzte- ren, im allgemeinen aber nicht stark bauchig erweitert, oberseits ziemlich flach und bisweilen sogar deutlich abgeplattet. Der Kopf ist breit, oben platt, niedriger als bei Calamita, mit einer län- seren, mehr vortretenden Schnauze und mehr schief nach aussen und unten geneigten Seiten versehen; die Schnauzenkante ist deut- lich, jedenfalls schärfer als bei der Kreuzkröte ausgeprägt, auch stehen die ziemlich grossen eiförmigen Nasenlócher bei jener etwas weiter von den Schnauzenkante entfernt und niedriger als bei die- ser; sie sind mehr seitlich als nach vorn gerichtet, der Zwischen- raum zwischen ihnen ist ungefáhr der Entfernung des Nasenloches vom Auge oder von der Schnauzenspitze gleich, während ihr Ab- stand vom Oberkieferrand gewöhnlich etwas grösser erscheint als der Internasalraum, und der Zwischenaugenraum bald gleich dem Abstand der Nasenóffnungen von einander, bald etwas grüsser oder im Gegentheil kleiner als dieser ist. Die oben stark hervorragen- den Augen sind kleiner als bei D. calamita; der Durchmesser eines Auges ist ungefähr der kürzesten Entfernung des vorderen Augenwinkels vom Oberkieferrand, also in gerader Richtung ge- messen, oder der Breite des Lides gleich; bei Calamita hingegen ist das Auge länger als das Lid breit ist und auch länger als die — 3880 — Distanz des vorderen Augenwinkels vom Oberkieferrand. Im Lichte bildet die Pupille ein Queroval, dessen untere Linie bei näherer Betrachtung einen stumpfwinklig gebrochenen Verlauf zeigt; im srellen Sonnenschein verengert sie sich zu einem feinen Querspalt und nimmt, da der untere Pupillarrand seine schwach winklige Einknickung beibehält, annähernd eine dreieckige Form an. „In einzelnen Fällen“, behauptet Bruch, „bemerkt man sogar bei B. ca- lamita und viridis eine schwache Einkerbung am oberen Pu- pillarrand, so dass die Pupille rautenformig wird. Im Schatten er- weitert sich die Pupille und erhält in der Abenddämmerung auch am Oberrande eine, allerdings nur spurweise angedeutete Einkni- ekung, die ungefähr aussieht, als wenn man den oberen Irisrand mit einer Nadel etwas emporgehoben hätte; vorn erscheint die Pu- pille in flachem, hinten in etwas spitzerem Bogen abgerundet; des Nachts, in vollkommen erweitertem Zustande, ist die Pupille nur etwas breiter als sie hoch ist, beinahe rund, oben und unten in der Mitte äusserst schwach eingeknickt ';. Das Lid ist am Rande mit einem Wulste versehen, der von der Seite betrachtet, in fla- chem Bogen gekrümmt ist; unter dem Auge ist eine, auch nach vorn hin sich erstreckende Vertiefung und vorn am kieinen, rund- lichen, etwas hóheren als breiten und deutlich zutage tretenden Trommelfell, dessen Hóhendurchmesser ungefähr der halben Länge des Auges leicht, eine halbkreisformige wulstartige Erhabenheit sichtbar. Die Mundspalte erstreckt sich etwas weiter nach hinten als der Augenschlitz. Die Zunge ist schmal und lang, fast doppelt so lang als breit, hinten verenst endigend, zu Hälfte vorn am Boden der Mundhöhle befestigte, zu Hälfte hinten frei. Die Männ- ehen sind mit inneren Stimmsäcken versehen, die weniger stark als bei den männlichen Kreuzkröten entwickelt erscheinen; der Ein- sang zum Stimmsack liest zwischen Zunge und Mundwinkel, bald linker-, bald rechterseits. Die Parotiden sind von wechselnder Grösse und Gestalt; bei den meisten europäischen Stücken sind sie mehr oder weniger nierenförmig, etwa so lang wie ihre Entfer- nung von der Schnauzenspitze und eiwa so breit wie ihr Abstand von einander; sie können jedoch auch kürzer oder im Gegentheil, so namentlich bei asiatischen Individuen bedeutend länger sein als ihre Entfernung von der Schnauzenspitze und auffaliend breit er- t 1) Auf Fig. В im Bull. Soc. Zool. de France, 1884, S. 30 scheint mir die Kinknickung am oberen Pupillarrand von Héron-Royer etwas zu stark wiederge- geben zu sein. S. gol — scheinen (Boulenger, in Proc. Zool. Soc. of London, 1880, p. 555. vergl. auch Fig. 2 bei Leydig, in: Die anuren Batrachier d. deutsch. Fauna und die Abbildungen 14, 15 in Camerano’s Monografia); sie ziehen, nahe am Hinterrande des Lides aufangend in fast pa- ralleler Richtung oder nach riickwarts schwach divergirend hin und sind bald stärker, bald schwächer vortretend. Die Vorderextremitäten sind beim Weibchen etwas schwächer gebaut als beim Männchen, nach hinten gelegt, erreichen sie nicht die Afteröffnung. Die Finger enden nicht so spitz wie bei Cala- mita und scheinen auch weniger abgeplattet zu sein; dass sie alle länger sind als bei Calamita, kann ich nicht bestätigen, hinge- sen ist es richtig, dass der erste und namentlich der vierte Fin- ser bei der grünen Kröte länger sind als bei Calamita; auch finde ich nicht, dass bei Viridis der 4. Finger der kürzeste ist, wie es behauptet wurde, im Gegentheil er ist länger als der zweite; der zweite Finger ist kürzer als der erste, der 4-te ragt bedeu- tend über die vorletzte Gelenkstelle am 3. Finger hinaus und er- reicht fast die Wurzel der Endphalanx. Da ich bei der Unterschei- dung des B. viridis von B. calamita grosses Gewicht auf die Länge der Finger legen zu müssen glaube und gefunden habe, dass beim letzteren der 4. Finger merklich kürzer als der zweite und bedeutend kürzer als der dritte erscheint, wogegen bei der erünen Króte die Längenverschiedenheit dieser beiden Finger sich bei weitem nicht so auffallend erweist, so möchte ich die Auf- merksamkeit der Forscher ganz besonders auf diesen Punkt lenken, umsomehr da ich mit meinen Fachgenossen hierüber nicht übe- reinstimme. Ausserdem fällt es auf, dass bei B. viridis vom Binnenland, dessen Schwimmhäute zwischen den Zehen bedeutend länger sind als diejenigen bei B. calamita, die Bindehaut zwi- schen und am Grunde der mittleren Finger dicker, kürzer und we- niger einer Schwimmhaut ähnlich ist als bei der Kreuzkröte. Nur bei den auf den Balearen lebenden, mit nahezu vollkommener, „eifectiv“ bis an die Zehenspitzen reichenden und nur vor der längsten Zehe beiderseits etwas bogig ausgerandeten Schwimmhäu- ten versehenen Varietät von B. viridis sollen merkliche Spann- haute zwischen den Fingern sich vorfinden (Böttger, in Zoolog. Anzeiger, 1880, 8. 643). Dem längsten Finger und zum Theil auch dem 2. Finger entsprechend, findet sich auf der Handwurzel eiu grosser Ballen und nicht weit davon ein etwas kleinerer Daumen- ballen, der grösser ist als derjenige bei Calamita. Die Hinter- eliedmassen sind länger als bei B. calamita, nach vorn ge- = 389 == streckt, erreichen sie mit dem Fersenhöcker beim Männchen das Nasenloch oder den vorderen Augenwinkel (Boulenger), beim Weib- chen, dessen Körper etwas länger ist, reichen sie blos bis zum hinteren Winkel des Auges oder nur etwas darüber hinaus. Der Oberschenkel ist länger als bei der Kreuzkröte, der Unterschenkel kürzer als der Fuss und ungefähr ebenso lang wie der Kopf. Die Zehen sind ziemlich breit und abgeflacht; die vierte ist die läng- ste, dann folgen die dritte und die fünfte, die erste ist die kür- zeste; die 5. Zehe erreicht die Wurzel der 2. Phalanx an der 4. Zehe, die 3. Zehe überrast merklich die Wurzel der 2. Phalanx an der 4. Zehe. Der Fersenhöcker ist ziemlich gross, merklich länger, hö- her und härter als bei b. calamita, sowie stärker entwickelt als der runde äussere Metatarsaltuberkel; dieser letztere ist ebenfalls stärker entwickelt als bei der hier zum Vergleich gezogenen Krö- tenart. Die Schwimmhaut reicht bis zur halben Länge der vier kürzeren Zehen; sie kanu, wie.es beispielsweise bei der baleari- schen Form der Fall ist, nahezu vollkommen erscheinen und bis an die Zehenspitzen reichen; auch bei Exemplaren aus Mitteleuropa können die Schwimmhäute, so namentlich zur Sommerzeit, über die halbe Länge der Zehen hinausgreifen und bis zur Hälfte des letzten Gliedes reichen, nur an der längsten Zehe bleibt sie be- deutend zurück und erstreckt sich bloss bis zur Wurzel der 2. Pha- lanx oder wenig darüber hinaus. Bei jungen Individuen sind die Schwimmhäute in der Regel kürzer als bei den alten; die Schwimm- haut setzt sich in einem gewohnlich gut sichtbaren Hautsaum längs der Zehenränder fort. Die Zehenspitzen sind gelblich oder bräun- lich, die Gelenkhöcker sind sowohl an den Fingern als auch an den Zehen stark entwickelt; von einer Zweitheilung ist keine Spur zu sehen (Fig. S, in Leydig's „Die anuren Batrachier d. deutsch. Fauna“ und Holzschnitt 18 in Camerano’s Monographie). Sämtliche übrigen höckerartigen Erhabenheiten sind an der Unterseite des Fusses und der Hand wenig zahlreich, aber grüsser und regel- mässiger angeordnet als es bei Kreuzkröte der Fall zu sein pflegt. Die Oberseite, namentlich Rücken und Rumpfseiten sind mit mehr oder weniger dicht stehenden, kleineren und grösseren Warzen be- setzt, die ihrerseits am Gipfel zuweilen wie Dornspitzen aussehende Hocker tragen. Ausser diesen Höckern sind an den grösseren War- zen zahlreiche Poren und an den Leibesseiten eine Menge winzig kleiner sandkornartiger Erhabenheiten zu sehen; die grösseren, an der Spitze meist braun gefärbten Höcker können auch am Obe- rarın, und zwar zahlreicher am Unterschenkel, weniger zahlreich — 989 = am Oberschenkel auftreten; grosse Warzen finden sich hinter den Mundwinkeln vor und sind hier in einer Reihe angeordnet, deren Fortsetzung oftmals auch den Leibesseiten entlang sichtbar ist; die Parotiden sind ziemlich stark durchlóchert und mitunter nicht ganz vlatt, sondern von winzigen Erhabenheiten oder Drüsenwarzen be- deckt; am Kopf sind nur nach hinten zu und an den Lidern, aber nieht immer, Warzen zu sehen, sonst sind Oberseite und Kopfseiten slatt, hie uud da puuktartig eingedriickt. Die Unterseite des Thie- res ist mit dicht stehenden, vorm flachen, nach hinten sieh hóher erhebenden Wärzchen besetzt; der Unterschenkel unterseits und Unterkiefer sind glatt. Die Unterschenkeldrüse scheint bei der euro- päischen grünen Kröte gänzlich zu fehlen, bei asiatischen und afri- kanischen Stücken aber ist sie nachgewiesen worden; der Innen- seite der Fusswurzel entlang, mehr nach unten zu, tritt eine Kante oder Hautleiste auf. Masse in mm. cf aus der Umgebung von Halle: Körperlänge 70, Kopflänge 20, Kopfbreite 24, Kopfumfang 66, Kopfhóhe $. 5—9, Interpalpebralraum 5, vom Nasenloch bis zum Auge 4.5, Augen- durchmesser 6, Internasalraum 4.5, Parotidenlänge 17—13, ihre Breite 8, ihr Abstand von einander 9, Breite des Trommelfells beinahe 3, dessen Höhe etwas über 2, Vorderextremität 41, Hin- terextremitäten 96, Unterschenkel 26.5, Fuss 33.5.— 9: Körper- lange 81, Kopflänge 25, Kopfbreite 26, Kopfumfang 72, Kopf- hóhe 10.5, Interpalpebralraum 6, vom Nasenloch bis zum Auge 6, Augendurchmesser 6, Internalraum 4.5, Parotidenlänge 18, ihre Breite 8, ihr Abstand von einander 9.5, Breite des Trommel- fells 2.5, dessen Höhe 3, Vorderextremitat 46, Hinterextremi- tät 100, Unterschenkel 28.5, Fuss 34. Färbung und Zeichnung. Varietäten. Die Grundfarbe kann von einem schmutzigen Weiss, helleren Grau oder Gelbgrau durch Hellbraun und Olivenfarben fast bis ins . Grauschwarze oder Dunkellila in vielen Abstufungen wechseln, wo- bei im allgemeinen die dunkleren Tinten häufiger bei alten Thie- ren, bei kühler Witterung und in der Dunkelheit, die helleren hin- gegen mehr bei jungen Thieren oder bei warmem Wetter und hel- lem Tageslicht angetroffen werden. Je mehr sich nun die Grund- farbe verdunkelt, desto undeutlicher werden auch in der Regel die srossen, am Kopfe und den Gliedmassen ziemlich regelmässig, am Rumpf aber regellos vertheilten grünen Flecken, welche meistens — 384 — von einem etwas dunklerem grünen Saume und ausserdem noch von einem zweiten hellen Reif umgeben sind, dessen Farbe stets von einer helleren Nuance ist als diejenige des Grundtones. Die Flecken erscheinen mit dunkelerünen Punkten und Warzen besetzt, die Grundfarbe wird von dunklen, sei es grauen oder graubrau- nen oder, wie es namentlich den Rumpfseiten entlang, am Halse, oberseits an der Wurzel der Vorderbeine und an den Binterextre- mitäten der Fall zu sein pflegt, von mennig-, rosen- oder tief «unkelrothen Warzen unterbrochen. Sehr häufis, insbesondere bei hellfarbenen russischen Stücken, treten diese rothen Warzen über die ganze Körperoberseite dicht zerstreut auf; auch kann sich das Roth der Warzen zu Flecken ausdehnen und dem Thiere ein buntes Aussehen verleihen; am Kopf kommen diese rothen Flecke vor- zugsweise in der Parotidenregion, auf dem Lide, an der Schnauze und deu Mundwinkeln vor. Bei südeuropáischeu Individuen sollen nicht selten die ganzeu Augenlider und Parotiden schön rosenroth gefarbi erscheinen. „bei Stücken aus dem südostlichen Europa stos- sen die Flecken in der Nackengegend oft in Form zweier, mit ihrer Convexität einander zugekehrter Halbmonde oder eines so- genannten Andreaskreuzes zusammen, zwischen dessen sämtliche Schenkel eine rundliche Mackel iu ziemlich regelmassiger Weise zestellt ist; diese Varietät wird von Eichwald als b. erucigera beschrieben* (Schreiber, Herpetolog. europ. p. 140). Die dunkle Kopfzeichnung ist in Bezug auf die Umrisse der Flecken ziemlich beständig, denn die an ihrem Rande zackig ausgefressenen Binden lings der Schnauzenkante, jene, welche der (uere nach am Lide sich hinziehen und mit der Zeichnung am Hinterhaupt sich verei- nigen können, sowie auch diejenigen, mitunter, namentlich bei süd- russischen Exemplaren, zu Flecken aufgelösten Binden auf den Pa- rotiden finden sich bei den meisten Exemplaren wieder; auch die grossen dunkelgrünen Flecken an den Kopfseiten und die bald kleineren, bald zu Querbarren erweiterten Flecken auf der Ober- seite der Gliedmassen fehlen wohl nie. Die Flecken am Rumpf können isolirt von einander stehen und eine inselformige Verthei- lung zeigen oder durch Zusammenfliessen Landkartenflecken bilden. Mitunter, aber ziemlich selten, namentlich bei italienischen Indivi- duen, verläuft über die Mitte des Rückens eine, meist nur spur- weise angedeutete und vielfach unterbrochene helle Linie, also ge- nau wie wir es in der Regel bei der Kreuzkröte sehen. Die helle, ‚meist weissliche Unterseite ist entweder fleckenlos, oder am Bauche und ‚an der Brust wenigstens, mit ziemlich grossen, aber wenig — 385 — zahlreichen graubraunen, grünlichschwarzen oder schwarzen Makeln und mehr oder weniger deutlich ausgeprägten Wolken- oder Rauch- tlecken besetzt; bei brünstigen Exemplaren beiderlei Geschlechts erhält die Unterseite der Oberschenkel und der Unterleib einen ziemlich deutlichen blauen Anflug; die, sonst helle, bisweilen rein weisse, und wie es scheint stets fleckenlose Kehle wird gleichfalls, wenn auch nur spurweise bläulich angehaucht. Unterseits unge- fleckte oder nur spärlich dunkel gezeichnete B. viridis kommen wohl meistens im Osten Europas und in Vorder-Asien vor; bei sy- rischen Individuen erscheint der Bauch mitunter gelb und nach hinten zu sogar bräunlichgelb überflogen. Die Angabe, dass die Unterseite beim Weibchen häufiger und in stärkerem Grade als beim Männchen gefleckt oder gemarmelt sein soll kann ich nicht bestätigen; nur insofern, glaube ich, dass Weibchen und Männchen hinsichtlich ihrer Färbung Unterschiede aufweisen können, als die Färbung beim letzteren in vielen Fällen im allgemeinen dunkler wie beim ersteren erscheint. Zur Laichzeit sind die Männchen aut- fallend dunkel; die dunklen, von hellen Säumen umgebenen Flecken sind meistens auf dunklem samtartigen, ins Lila neigenden Fond zerstreut. Die Handfläche, die Unterseite der Fusswurzel und die Sohle sind auf hellem oder ziemlich dunklem Fond mit dunklen Flecken besetzt; die Hocker sind hell, die Finger- und Zehenspit- zen bräunlich, die Spannhäute dunkel, hell umsáumt. Die Jungen sind von den Alten nur wenig verschieden, indem sie in der Re- sel im allgemeinen heller gefärbt und namentlich hellere srüne Flecken aufweisen. Die metallisch glänzende, bald blassgelbe, bald srünliche Iris ist namentlich unten dicht und stark mit schwarz- braunen oder schwarzen Pünktchen, seltener mit Adern durchsetzt; der sonst fleckenlose, schmale Goldsaum um die Pupille herum wird vorn und hinten durch einen, die Iris in eine obere und un- tere Hälfte theilenden dunklen Querstrich unterbrochen; bisweilen zeiet sich in der Mitte, an der unteren lrishálfte ein dunkler senk- rechter Strich. Farbe und Zeichnung haben Veranlassung zu Va- rietáten-Abtrennunzen gegeben. Camerano ') führt folgende an, auf deren Einzelheiten hier nicht näher eingegangen werden kann: Var. crucigera Hichwald (1. c.) mit dem Andreaskreuz in der Nackengesend, Var. lineata Ninni (Sulla supposta esistenza del Bufo calamita nel Veneto. Atti R. Ist. Ven. ser. V, vol. V) mit 1) Monografia degli Anfibi anuri italiani, 1. c. 2. gp. einer hellen, longitudinalen Linie in der Riickenmitte und Var. concolor Lessona (Atti Acc. Lincei Mem. ser. Ш, vol. I, p. 1085) mit graubrauner, fleckenloser Körperoberseite und nur spärlich ge- fleckten Hinterbeinen. Var. balearica Dótte. unterscheidet sich vom Typus, laut Bött- zer (Zoolog. Anzeiger, 1880, Ъ. 642. Abhandl Senckenb. na- turforseh. Ges. XII, S. 391), „durch nahezu vollkommene, effektiv bis an die Zehenspitzen reichende und nur vor der längsten Zehe beiderseits bogig ausgerandete Schwimmhaut an den Hinterfüssen und merkliche Spannháute zwischen den Fingern au den Vorder- sliedmassen aus. Auch hat die var. balearica meist ein etwas srösserer Trommelfell, das, halb so gross wie der Bulbus, in sei- nen Dimensionen die Grösse des Trommelfells der ägyptischen Form von B. viridis zeigt, ohne aber jemals die des verwandten B. regularis Reuss zu erreichen. Der innere Hocker des Hand- tellers ist zudem oft fast so gross wie der äussere, und beide, auch der innere, sind mehr linsenförmig gestaltet. Der erste Finger der Hand ist nicht viel länger, aber viel kräftiger als der zweite“. Aeussere Geschlechtscharaktere. Das Mánnchen ist kleiner als das Weibchen, sein Vorderarm ist dicker, namentlich zur Brunstzeit weniger gelenkig als beim letz- teren; bei jenem erreicht und überragt das Knie die halbe Ent- fernung zwischen den Ansatzstellen des Vorder- und Hinterbeines, bei diesem reicht die Kniebeuge nicht bis dahin, sondern bleibt ein gutes Stück dahinter zurück. Die Hintergliedmassen nach vorn sestreckt, erreichen mit dem Fersenhöcker beim Männchen das Na- senloch oder wenigstens den Vorderwiakel des Auges, beim Weib- chen aber höchstens die halbe Länge des Auges, beim letzteren ist der Unterschenkel im Vergleich zu dem des Männchens kurz. Die Schallblasen sind bei den Männchen vorhanden, bei den Weib- chen fehlen sie. Der Daumen ist beim männlichen Geschlecht zur Paarungszeit dicker als beim Weibchen; oben am Daumen, an sei- nem Innenrand, sowie auch am Daumenballen ist eine zur Laich- zeit dunkelbraune oder schwärzliche. Epidermiskruste zu sehen; ähnliche „Hornschwielen“ oder ,brunstwarzen* zeigen sich am Innen- rande des 2. und 3. Fingers. Diese Schwielenbildungen fehlen dem Weibchen. sen — Larve *. Die Larven von B. viridis sind grösser als diejenigen von der gemeinen Kröte und von der Kreuzkröte, denn sie erreichen eine Gesamtlänge von 42 mm., wovon der Körper 17 mm. und der Schwanz 25 mm. misst; der Schwanz ist 8 mm. hoch, die Beine sind 11 mm. lang und der Kórperumfang beträgt ungefähr 26 mm.; der Interoceularraum misst 4 mm., die Analröhre 1 mm. Der vom Rumpf durch eine seitlich sichtbare halsartige Einschnürung sehwaeh abgesetzte, vorn sehr merklich verschmälerte Kopf ist unterhalb der Augen aufgetrieben und am breitesten; seine Oberfläche ist hinten schwach gewölbt, an der Schnauze abwärts ziemlich steil abfallend; die verhältnissmässig langestreckte Schnauze erscheint in spitzem Bogen gerundet. Die mässig grossen Augen liegen mehr seitlich als oben; ihr Abstand von einander ist bald grösser, bald ungefähr ebenso gross als die Mundlänge und doppelt oder nicht sanz doppelt so lang ais die Entfernung zwischen den grossen, von einem schmalen, schwach wulstartig vortretenden Rande begrenzten Nasenóffnungen; letztere sind bedeutend näher dem Auge als dem Munde selesen, ihre Entfernung vom Auge ist geringer als die Distanz der Nasenöffnungen von einander, ihr Abstand vom Lip- penrande ungefähr ebenso gross wie der Raum zwischen den Augen. Die Oberlippe ist stark bogenförmig gekrümmt; Unter- und Ober- lippe erscheinen deutlich getrennt und sind gegen die Mundwinkel hin mit Papillen besetzt, im übrigen aber bezahnt; die äussere Zahnreihe an der Oberlippe ist sehr lang. Die Unterlippe ist im Vergleich zu derjenigen von B. vulgaris oder B. calamita ziemlich lang und ап. beiden Enden nach unten gebogen, anstatt nach nach oben, wie es bei den eben erwähnten Arten der Fall ist. Die Zähnchen sind ziemlich schmal; der Körper läuft trichter- formig aus, der Kopf ist mit 6 bis 14 Zacken versehen; die Zahn- säule besteht aus zwei übereinander sitzenden Ersatzzähnen und einem ausgebildeten Endzahn.—Der Rücken ist ziemlich flach ge- wólbt, Rumpfseiten und Bauch aufgetrieben; das linkerseits gele- gene Kiemenloch ist gross, grösser als die Afteróffnung. Die Anal- róhre ist diinnwandig, kurz, in der Mitte gelegen, nach hinten und unten gerichtet und an ihrer hinteren Wandung mit dem Flossen- !) Die mir zur Verfügung stehenden Larven dieser Art sind mir von Herrn Héron-Royer als B. viridis bestimmt zugesandt worden. — 988 — saume vereinigt, Der wenig hohe Schwanz ist mit stark ausgebil- detem Flossensaume umgeben; die obere, sich auf dem Rücken spurweise, aber doch merklich fortsetzende Flosse ist mit stark bogenformig gekriimmtem Rande versehen, während die untere Flosse am Rande verhältnissmässig schwach abgerundet erscheint und am Schwanzende abgestutzt aussieht. Der Schwanz samt der Schwanzflosse ist ungefähr anderthalbmal so gross wie der übrige Körper. Die Hinterbeine sind lang, scheinen aber ziemlich spät zum Vorschein zu kommen, wenigstens bei den mir vorliegenden, 26 mm. langen Larven sind nur Spuren von ihnen zu sehen. Die Oberseite dieser Larve zeigt in der Regel ein Dunkel- oder Schwarz- braun, dem metallisch slänzende Fleckchen eingemengt sind, die Unterseite, namentlich aber die Kehle ist bedeutend heller, bis- weilen srau oder bräunlichsrau mit mehr oder weniger deutlichen kupferglanzenden Flecken besetzt. Die obere Schwanzflosse ist deut- lich dunkel gefleckt, wahrend die untere Flosse nur am Schwanz- ende wenige dunkle Sprenkeln zeigt und durch ihr gleichmässig helles Aussehen im Vergleich zur bunten marmorirten oberen Flosse auffällt. In späterer Zeit, kurz vor dem Hervorsprossen der Vor- derextremitäten, hellt sich der Untergrund bedeutend auf und es zeigen sich schliesslich auf hellbraunem oder graugriinem Fond dunkelbraune oder sraubraune Fleckchen, begleitet von zahlreichen schwärzlichen winzigen Hóckerchen und etlichen gelblichen, war- zenartisen Erhabenheiten; namentlich tritt die duukle Fleckung an den Extremitäten besonders scharf und schon recht früh auf. Der Bauch färbt sich grau, während die Kehle und die Unterseite der Hinterbeine gelblich erscheinen. Die Hautdrüsen (Seitenlinie) treten bei den mir zu Gebote stehenden Larven nicht zum Vorschein. Nach Lessona würden sich zwei hinter dem Auge anfangende Rei- hen dieser Organe dem Rücken entlang hinziehen und ungefähr in der Höhe des Spiraculums Seitenzweige nach unten hin auf die humpfseiten entsenden. Vergl. Fig. 37 auf Taf. V, in „Studi sugli Anfibi anuri del Piemonte“. Aehnliche Hautdrüsenreihen sind höchst wahrscheinlich auch am Kopfe vorhanden und sind wohl nur über- sehen worden. Nach dem Abwerfen des Sehwanzstummels misst die junze Króte 16 bis 20 mm. Lebensweise. Abbildungen. В. viridis ist gleichfalls ein Nachtthier, lässt sich aber auch © 2 Tags sehen und zwar im Wasser zur Laichzeit, auf dem Lande bei == EN) e sehwüler Luft und vor oder nach einem Gewitter. Gewöhnlich mel- det er den Regen, indem er in grosser Anzahl wie herbeigezau- bert auf einmal erscheint und unruhig herumhüpft. In den Wol- gacegenden ist bisweilen der Boden in den von ihm bewohnten Ortschaften wie besáet und man hat öfters Gelegenheit eine uu- seheure Menge dieser Thiere sich bewegend und wahrhaft impo- sante Züge bildend zu treffen, wobei die Masse die Richtung, wel- che die vordersten einschlagen streng einzuhalten pflegt, ja bis- weilen genügt es die „Anführer“ in eine andere Richtung zu lenken, damit der ganze Zug nach links oder rechts abschwenkt; nach und nach steuern sie aber in die von ihnen ursprünglich einge- schlagene Richtung zurück uud es scheint beinahe, dass sie nicht so ganz zweck- und ziellos, sondern wie von einem Lufizug ge- irieben, dahin wandern und es wáre interessant zu erfahren, ob sie auch wirklich, wie ich bemerkt zu haben glaube, vor der Re- sen verkündenden Wolke fliehen. b. viridis bewegt sich wie die Frösche springend und ist im Stande weite Sätze auszuführen und wird daher von Laien mitunter für einen Frosch gehalten; beim Schwimmen ist er gewandter als seine Verwandten und soll er auch gut klettern können. Das Bedürfniss zum Graben kommt bei ihm wenig zum Vorschein, er zieht es vor von fremden Löchern Besitz zu nehmen und sich darin bequem einzuwühlen, oder er wählt seinen Schlupfwinke! im Erdgeschoss eines Hauses oder in einer Kluft zwischen den Steinen einer feuchten, womöglich ver- fallenen Mauer. Hinsichtlich des Klimas sowie auch der Bodenbe- schaffenheit ist er nicht wählerisch, denn er wird sowohl im Nor- den Europas, als auch in Algerien und auf den wasserarmen Cy- kladen angetroffen, gedeiht aber am besten, wie es scheint in Russland. Auch in Betreff seiner Laichplatze ist er sehr leicht zu befriedigen, denn er laicht ebenso sern in klarem Wasser als auch in unreinen Pfützen. Die Laichzeit fällt in den Monat Mai; in eini- sen Gegenden und in Ausnahmefällen dauert dieselbe bis in den Juni, ja sogar August hinein. So traf Koch im Jahre 1871 noch im August Laich von В. viridis vor, der in Regenpfützen zwi- schen trocken gelegenen Feldern in kleinen Klümpchen und kurzen Schnurstückchen mit sehr losem Zusammenhang sruppirt war. Koch spricht nun die Vermuthung aus, dass dieser Laich rasch gelegt worden sein muss und giebt au, dass die Quappen, die von die- sem Laich herrührten, ebenso rasch sich entwickelten und ver- wandelten und zwar bevor sie ihre normale Grósse erreicht hatten. Die Laichzeit und die Dauer des Larvenlebens hängt somit sehr M2. 1889. 26 — 390 — viel von günstiger oder ungiinstiger Temperatur ab, das eine aber steht fesi, dass unter normalen Verhältnissen D. viridis ziemlich bedeutend später seinen Winteraufenthalt verlässt und dem Laich- seschäft obliegt als die gemeine Kröte und dass er dem Cala- mita in den Laichplätzen meist zuvorkommt; mitunier aber wer- den diese beiden Species in denselben Gewässern angetroffen und tauschen sie dann gegenseitig mit ihren Weibchen. Das Absetzen des Laiches geht im Verhältpiss zur Zahl der Eier rasch von statten, denn es werden binnen zehn bis zwölf Stunden emsiger Thätigkeit sesen Tausend Laichkörner zur Welt gebracht, die in zwei, unge- fäbr 3 mm. dicken und 3 bis 4 Meter langen Gallertschnüren in einer kontinuirlichen Spirale angeordnet liegen und bei oberflächli- cher Betrachtung regelmässige Dreiecke bilden. Da die kristallhelle Gallerte im Wasser aufzuquellen pfiest und die Schnur infolge der Furchung und Verschiebung der Laichkörner länger wird, so hängt Dicke und Länge der Schnur von der Dauer ihres Aufenthaltes im Wasser ab. Auch dürfte es schwerlich gelingen die normalen Massverhältnisse der Laichschnur zu erfahren, da sie sehr dehubar ist und sofort beim Verlassen des weiblichen Körpers vom Männ- chen hin und her gezerrt wird; jedenfalls aber ist die Schnur bei B. viridis länger als bei Calamita und vielleicht auch als bei B. vulgaris und dünner als bei diesen beiden, während die Eier kleiner sind als bei den zwei anderen Krötenarten. Die Ehe wird mitunter auch auf dem Lande geschlossen, in diesem Fall muss es sich das Weibchen gefallen lassen, ihren Gatten auf dem Rücken herumzutragen bis es an einen Laiehplaiz gelangt. Die Art und Weise wie die Männchen ihre Weibchen vom Rücken aus hinter den Wurzeln der Yorderextremitäten umfassen, ist bei allen un- seren Kröten ziemlich dieselbe, insofern nur ist beim grünen Bu!o ein Unterschied vorhanden, als die Männchen sich nicht damit beg- niigen den Weibchen ihre Hände in die Achseln zu stemmen oder es um die Achseln zu umfassen, sondern sie umarmen es, gleich den Fröschen, förmlich um die Brust. Diese Art und Weise der Umarmung ist übrigens, wie ich mich aus den von mir zu Rathe gezogenen Berichten über die Fortpüanzung der Anuren habe über- zeugen können, auch bei unseren übrigen Krötenarten beobachtet worden. Der männliche B. viridis scheint sein Weibehen zum Absetzen der Eier zu reizen, indem er die Kloakeumündung des- selben mit den Zehen streichelt; sobald die durchsichtigen Gallert- schnüre zum Vorschein kommen, zieht er an ihnen mit den Füssen herum, um ihr Hervortreten zu beschleunigen und befruchtet die — 391 — Eier; nun werden die langen Schnüre ausgebreitet, um Pflanzen herumseführt und umgewunden, so dass sie grosse Schlingen bil- den, die hie und da angeheftet werden, um sie vom Fortschwem- men zu sichern; die Laichkörner liegen in 2 bis 3 Zeilen alter- nirend eingebettet, sie sind tiefschwarz mit hell- oder schwarzbrau- nen Flecken (Héron-Royer, in Bull. Soc. Zool. de France, 1888, p. 26). Bruch sah Larven dieser Art, die aus Laich vom 4. April herrührten, Anfang Juni sich verwandeln und trat in demselben Jahre vom 3. bis zum 11. April zahlreiche Paare in Begattung, von da an bis zum 18. Mai aber nur einzelne Nachzügler sieh paaren (Würzburg. naturwiss. Zeitschr. Ш. Bd. S. 201). Er giebt ferner an, dass zu Anfang August noch Larven zu sehen waren. Nach Bruch werden somit die Larven zwei Monate alt, ehe sie zur Metamorphose schreiten; Fatio dagegen schätzt das Larvenleben des B. viridis auf drei Monate, oder auch auf etwas länger. Meine Erfahrungen über die Entwickelung dieser Larven sind nicht mass- sebend, da sie nicht unter normalen Verhältnissen gesammelt wur- den und nur insofern dürften sie einiges Interesse haben, da sie als Beispiel der Abkürzung der Dauer des Larvenlebeus unter dem Einfluss von ungünstigen Bedingungen im Freileben dienen können. Die von mir beobachteten grünen Kröten setzten nämlich ihren Laich in der ersten Hälfte Mai in ein Reservoir ab, das in der Nahe von einem Stalle lag und als im Juni das Wasser durch Hitze und nachträgliche Verunreinigung verdarb und einen uner- träglichen Geruch verbreitete, schwammen sämmtliche Quappen auf der Oberfläche des Wassers nach reiner Luft schnappend und ge- sen den 25. Juni waren sie alle samt und sonders in der Meta- morphose рестШеп, oder bereits verschwunden; somit waren diese Larven kaum sechs Wochen alt und hatten schon ihren Wasser- aufenthalt mit dem Leben auf dem Lande vertauscht. Aus den Mittheilungen Koch’s (Bericht Senckenberg. naturforsch. Ges. 1872, S. 170) und Camerano's (Ricerche intorno alla vita branchiale degli Anfibi. Mem. В. Accad. Sc. di Torino, ser. II. T. XXXV) lässt sich, glaube ich, der Schluss ziehen. dass D. viridis zuweilen im Lar- venstadium im Freien überwintert. „Die Stimme wird von Manchem dem Knarren einer Thüre verglichen*, sagt Leydig und fügt zu- sleich hinzu: ,Die im Zimmer lebenden Thiere lassen bei bevor- Stehendem Regen ein kurzes glucksendes Schreien hören“. Bruch aber sagt hierüber: „Seine Stimme ist eiu eigenthümlich klagendes, nicht unangenehmes ша, ша, mà, welches dem Geschei der Rohr- króte an Schallkraft lange nieht beikömmt und daher nur in un- 26* — 592 — mittelbarer Nähe heraus zu hören ist“. Die Angabe Bruch’s rührt von einer Verwechselung mit irgend einer anderen Art her; an den mir von Herrn A. Goldfuss am 25. April d. J. aus der Umgebung von Halle freundlichst übersandten brünstigen Männchen habe ich mich vergewissern können, dass Leydig, und nicht Bruch die Stim- me dieser Kröte gehört und richtig wiedergegeben hat; die Stimme des Männchens reiht sich in Stärke derjenigen von B. vulgaris an; sie besteht aus Tönen, die etwas durch „krru, krru, kruu* wiederzegehen werden können; es sind klagende, aber wohlklin- sende, kurze, rollende Laute, die rasch auf einander folgen und von mehreren Männchen zu gleicher Zeit ausgestossen, wie ein halblautes, in singendem Tone gehaltenes vertrauliches Gespräch klingen. Unsere sämmtlichen schwanzlosen Lurche sind mehr oder weniger stimmbegabt, insofern wenigstens, als die Männchen, selte- ner auch die Weibchen zur Brunstzeit, oder wenn sie gequält und bei der Begattung gestört werden, eigenthümliche leise Lockrufe, oder aber Klage- und Schmerzenslaute ausstossen; diese Laute: jedoch sind in Bezug auf Klang und Zusammensetzung ôfters von der Stimme, welche sie hören lassen, wenn der Brunsttrieb seinen Höhepunkt erreicht hat, gänzlich verschieden. Das Hochzeitslied der männlichen grünen Kröte besteht, nach Angabe Héron-Royer, aus einem klangvollen und rollenden Pfeifen, das etwas an den Gesang der Nachtigal erinnert. Dieses „Lied“ habe ich ebenfalls. bei einem Männchen, das in Begriff stand ein Weibchen zu bestei- gen, veruommen; es klaug mir wie ein ziemlich greller, rollender Pfiff aus einer kleinen Sigaalpfeife. Vor und nach dem Fortpflanzungsakt verbleibt B. viridis eine Zeitlang im Wasser, hernach sucht er selten die Wassertümpel auf und besnügt sich auch dann nur mit einem Sitzbade. Im Herbst bezieht er sein Winterquartier eher als b. vulgaris und später als B. calamita. In der Gefangenschaft lässt ev sicht nich so leicht zihmen wie seine Nächsiverwandten und ist darin dem Wasserfrosch äbnlich; sonst ist В. viridis ein gar unschuldiges Geschöpf trotz der geradezu abschreckenden und das Vorurtheil, welches viele Menschen gegen die Króten hegen, nur noch ver- srössernden Schilderung De la Cepede-Bechstein’s. Diese beiden Bearbeiter der „Naturgeschichte der Amphibien“ machen aus ihm ein Ungeheuer. „Es scheint“, sagen sie, „dass der ätzende Saft von dieser Kröte noch schädlicher ist, als von der gemeinen. Jedesmal, wenn. sie Athem holt, blässt sie die Kehle auf. Im Zorn funkeln ihre Augen und der Körper überzieht sich mit Schleim, der einen — 908 — Gestank verbreitet wie der schwarze Nachtschatten (Solanum ni- erum), nur ungleich heftiger“. Statt alledem sucht unsere Kröte bei drohender Gefahr durch geschickte Spriinge zu entwischen, oder drückt sich nieder ganz ergeben in ihr Schicksal und lässt ihre Klazerufe hören; ihre Augen drücken höchstens Schrecken aus aber nichts anderes. Die von Bruch, Koch, Fatio, Leydig und Hé- ron-Royer angestellten trefflichen Beobachtungen über die Lebens- weise des В. viridis sind in folgenden Schriften und Werken veróffentlicht worden: „Beiträge z. Naturgesch. u. Classificat. d. nackten Amphibien“ (l. с.) und „Neue Beobachtungen z. Naturgesch. d. einheimischen Batrachier* (Würzburg. naturwiss. Zeitschrift, IV), „Formen u. Wandlungen d. ecaudaten Batrachier d. Unter-Main- und Lahn-Gebietes“, ,Faune des Vertébrés de la Suisse, Ш“, „Die auuren Batrachier d. deutsch. Fauna“, „Notices sur les moeurs des Batraciens, Ш“ (l. c.). Die uns hier interessirende Kröte wird bekanntlich zum ersten- mal beschrieben und gezeichnet vom Verfasser der Laurenti'schen Synopsis. Diese Originalfigur finden wir in Bechstein's deutschen Ausgabe der De la Cepede'sehen Naturgeschichte der Amphibien (Bd. IL. Taf. 35, Fig. 2) wieder; diesem Bilde nach würde das Thier eher lila als grün zu bezeichnen sein! Eine andere Original- figur aus dem vorigen Jahrhundert ist diejenige von Pallas in der ,ppicllegia zoolosica*; ich meine Fig. 1 und 2. auf Taf. VI, welche hana variabils“ darstellt. Eine Originalzeichnung ist abermals die Figur bei Daudin (Hist. nat. Rain. Gren. Crap. pl. 28, fiv. 2), ebenso diejenige bei Rüppel (Zoolog. Atlas z. Reise im nördl. Afrika, Taf. V. Fig. 2), welche mir leider augenblicklich nicht zur Ansicht vorliegt. Bonaparte's Iconografia della Fauna italica, nur aus Originaltafelu bestehend, enthält ebenfalls eine Abbildung unseres Thieres, sie ist aber als misslungen zu betrachten. Hinge gen die neueren Abbildungen, so beispielsweise die Zeichnung in Brehm's ,Thierleben* (Bd. VII. S. 596. Leipzig, 1888) und na- mentlich die von Viandier und Camerano kolorirten Figuren iu den Schriften von Boulenger (Proc. zool. Soc. of London, 1880, pl. L) und Lessona (Studii sugli Anfibi anuri del Piemonte. Atti В. Accad. dei Lincei. Ser. HI. vol. I. Tav. IV. Fig. 1, 8, 18) sind gut, zum Theil ausgezeichnet. Endlich wäre noch zu erwähnen, dass die Arbeiten Leydigs (Die anuren Batrachier), Lessona's und Boulen- ger’s Abbildungen einiger Körpertheile der grünen Kröte enthalten. SS — Vorkommen. Bis vor kurzem war man der Ansicht, dass B. viridis vom südlichen Schweden angefangen durch fast ganz Europa mit Aus- nahme Grossbritanniens, Irlands und Hollands verbreitet sei. Die neueren Forschungen aber haben ergeben, dass die Angaben über ihr Vorkommen auf der iberischen Halbinsel vorderhaud noch durch keine erreichbaren Belegstücke erhärtet sind und mit Recht ange- zweifelt werden müssen (197.—S. 141; 275; 276). Ausser Europa ist diese Species im gemassigten Asien und nórdlichen Afrika ver- breitet. —In Schweden, wo sie nach Nilsson (104) und Wallengren (134) nur im Süden anzutreffen ist, hat sie Nilsson bei Lund und Nöbbelöf und Mewes (136) auf Gottland gefunden. In Norwegen, in Grossbritannien und in Irland scheint sie zu mangeln. Hingegen isi sie in Dänemark einheimisch und ist daselbst bei Kopenhagen, auf Amager, Saltholm, bei Kronberg, Hellebaek, Praesto, Skjelskjor, ferner bei Bogense, Roden, Skagen und anderwärts gefunden worden (103). Was ihr Vorkommen in Deutschland anbetrifft, so ist sie daselbst weit verbreitet, obschon sie, wie Leydig (170: angiebt, „diesseits der Alpen nirgends in solcher Menge auftritt, als jenseits derselben“. Aus Ost- und Westpreussen erwähnt sie Rathke (74) mit dem Zusatz „selten“, in Schlesien hat sie Kaluza (75) rings um Breslau, namentlich vor dem Oderthore, und „über Prausnitz, Trachenberg bis hinter Raviez in Polen“ häufig beobachtet und Gloger (175) bezeichnet sie als ein in Schlesien gewöhnliches, an der rechten Oderseite fast überall gemeines Thier. In der Ober- lausitz (81) und in Sachsen (80.177) kommt sie gleichfalls vor. Zenker erwähnt diese Kröte aus Thüringen und dass es in der Umgebung von Halle bei dem Kloster Rossleben zum ersten mal in Deutschland von Schreber entdeckt worden ist, bemerkt Leydig. In dem vorläufigen Verzeichniss der Reptilien und Amphibien der Provinz Sachsen von W. Wolterstorff (230) wird sie für Arnstadt, Weimar, Sulza, Cröltwitzer Höhen, Trothaer Felsen, Dólauer Heide, Seeben, Petersberg, Salziger See, Seeburg, Hettstedt, Quedlinburg und Magdeburg (Biederitzer Busch) genannt. In der Mark Branden- burg fand sie Schulz sehr häufig aut den Rüdersdorfer Kalkbergen bei Berlin (76.—S. 468); Sturm (256) und Struck (77) erwähnen sie für Mecklenburg; Edler fand sie (mach Mittheilung von Pallas) bei Lübeck; Magdeburger Exemplare habe ich selber unter den Händen gehabt und für die Umgebung Bremens führt sie Brügge- — 9395 — mann (215.—S. 205) auf. Am Unterrhein und am Mittelrhein hat sie Leydig (94) bei Bonn und bei Speyer gesammelt und bei Linz a. Rh. hat sie Melsheimer (95.-- S. 90) beobachtet. Dass sie in der Umsebung von Elberfeld vorkommt, erwähnt Behrens (229). Aus Wiesbaden, Mombach und Heddernhein hat sie Kirschbaum (92) angezeigt; in der Unter-Main- uud Lahn-Gegend soll sie an vielen Orten fehlen, so namentlich im Westerwalde, dem oberen Lahnthale, dem Sieg- und Dillthale; im unteren Taunus findet man sie ganz vereinzelt; zahlreicher gegen den Rhein zu, und sehr haufig bei Frankfurt, so in der Nähe des Röder-Wäldchens, bei Offenbach und Mainz (93). Ziemlich verbreitet scheint sie in Baden am Rhein vorzukommen; im Neckarthal traf ieh die Kreuzkróte bei Heidelberg und Leydig hat sie in Weinheim an der Bergstrasse sowie auch in der Rheinpfalz bei Speyer gesammelt. In Elsass und Lothringen wird sie schwerlich fehlen, doch liegen mir hierüber keine be- stimmten Angaben vor. Im Koniereich W üritemberg, wo sie nach Plieninger nicht selten, nach Krauss (89) aber im Unterland nicht häufig vorkommt und in Oberschwaben gänzlich fehlt, hat sie Leydig (88.170) für die Tübinger Gegend als ziemlich häufig be- zeichnet. ,In der „Oberamtsbeschreibune von Württembers“ z. B.“, sagt Ley die, „wird wir Kröte nur aus dem Oberamt Maulbronn vom Oberförster Kommerell und ebenso aus dem Oberamt Brackenheim vom Forstreferendar Karrer angezeigt, während die Berichte über die Fauna der übrigen Gegenden des Landes davon schweisen, und man darf vermuthen, dass unter der beliebten Redensart „von Fröschen und Kröten kommen die sewöhnlichen Arten vor“ der nicht unterschiedene B. variabilis öfters stecken mag“. Leydig nimmt wohl mit Recht an, dass diese Art in Süddeutschland gewiss noch verbreiteter ist, als es nach den Schriften mancher Faunisten den Anschein hat. Alsdann bewohnt B. viridis Bayern (82. 83) und ist daselbst in der Würzburger Gegend, z. B. auf dem Kugel- fang, im Thal von Gerabrun, auf der Maininsel, in Rothenburg ob d. Tauber (Leydig), bei Nürnberg und um Reseusburg beobachtet worden (v. Reyder u. Hahn). B. viridis scheint im Luxembur- sischen zu fehlen, auch wird er in dem Werke Schlesel’s über die Thiere in Holland nicht erwähnt. In der Fauna Belgiens von de Selys - Longchamps wird er. ebenfalls nicht genannt, hingegen in einem, im Jahre 1854 veröffentlichten Vortrag von demselben Ver- fasser über Belgiens Thierwelt geschieht seiner Erwähnung, indessen vermuthet Collin de Plancy, dass diese nachträgliche Bemerkung auf einem Fehler in der Bestimmung beruhen müsse, indem viel- et) One > leicht ein Calamita ohne hellen Vertebralstreifen mit der grünen Kröte verwechselt worden sei und da Boulenger der Ansicht ist, dass letztere in Belgien fehlt, so ist, glaube ich, Grund genug vorhanden die Angabe de Selys- Longchamps zu bezweifeln. Das Vorkommen des B. viridis in Frankreich ist neuerdings gleich- falls in Frage gestellt worden ungeachtet dessen, dass Ogerien (39), Millet (30), Betrémieux (26), Mauduyt (28), Charvet (40), Olivier, (38), Verany (153), Bose (259. 33.—5. 157). De Serres (152) und Crespon (260) ihn in ihren Schriften über die Fauna der Dé- partements Jura, Maine-et-Loire, Charente-Inferieure, Vienne, Isere, Doubs, Alpes Maritimes, Hérault, sowie auch für die „ehemalige Bourgogne“ die Umgegend von Langres und den Süden Frankreichs erwähnen. Die Herrn Franzosen scheinen durch Dumeril und Bibron bezüglich der Unzertrennbarkeit von B. viridis und В. calamita dermassen irre geführt zu sein, dass sie noch heutzutage ,leicht fassbarer Unterscheidungsmerkmale“, wie sie z. B. Heron-Royer in neuerer Zeit geliefert hat, bedürfen, um diese zwei in anderen Ländern hinlänglich bekannten Krótenarten unterscheiden zu können. Lataste. der sich viel mit der Frage über das Vorkommen der grünen Króte in Frankreich befasst hat, theilt uns mit, dass Millet's Sammlung keine grüne Kröte enthält und dass Mauduyt’s „В. vi- ridis* sich als Pelodytes punctatus entpuppt hätte. Und wenn Risso (23) angiebt, dass B. viridis die Hiigel um Nizza bewohne, so fügt er gleichzeitig bei, dass es die „Varietät cal a- mita* sei, die in den Seealpen vorkommt; dieses Zugeständniss ist uns sehr gelegen. Um Nizza herum ist mir diese Art nie zu sesicht vekommen und wenn ich dieselbe hier unter die Thiere der franzósischen Fauna aufnehme, so geschieht es, weil einige Andeutungen vorliezen, als ob sie am Mont-Blane und in dessen Umgebung zu Hause wäre (43) ') Man wird kaum fehlgreifen, wenn man die Aussagen Rosenhauers (19), Seoane (235) und Machado's (18) über das Vorkommen von В. viridis im Rio Grande bei Yunquera, bei Sevilla und in Galicien gleichfalls für irrig erklärt und auf Unkenntniss und Verwechselung beruhen lässt, denn Herpetolozen von Fach wie Bosca, Bóttzer und Lataste wollte 1) Nachträglicher Zusatz. Aus dem Bull. Soc. Zool. de France, 1888, № 2 ersehe ich, dass es В. Blanchard gelungen ist, die uns hier interessirende Kröte auf fran- zösischem Boden zu entdecken. „L’ete dernier“, sagt Blanchard, „j’ai trouvé de tres jeunes exemplaires de cet Anoure au Bourget, localité des Hautes-Alpes située à quelques centaines de métres de la frontiere italienne, par une altitude de 1900 metres“. — 397 — es nicht gelingen Exemplare dieser Art von der iberischen Halbinsel zu erhalten. Hingegen ist die Art nicht selten auf den Balearen und wird in allen Bewässerungsbassins, so namentlich in der Umge- bung von Palma, oft zu Hunderten angetroffen; für die Insel Ibiza hat sie Barceló y Combis (159) nachgewiesen, auf Minorca soll sie Martinez Saez beobachtet haben (161.—p. 257) und von der Insel Majorca hat Böttger eine besondere Abart erhalten, die er als Var. balearica kürzlich beschrieb (221). Von der Insel Sardinien hob schon Gené (261) hervor: ,ubique frequeus, sed praesertim in umbrosis et sub lapidibus; mehrere sardinische Exemplare des B. viridis im Museum in Turin stammen aus Luras und Cagliari (Camerano) und Giglioli erwähnt seines Vor- kommens auf dem Gennargentu. Auf Corsica ist er in der Umge- hung Bastia’s und Ajaccio’s (262. — S. 256) und in Bonifacio (Gislioli) beobachtet worden. Ueber sein Vorkommen auf Sicilien liegen uns die Angaben vor von Mina Palumbo (56) und Doderlein (263), wonach er im. Madoniagebirge und auf der kleinen Insel Us ica in grósserer Anzahl gefunden wurde; ferner von Camerano (13) und Bottger, die diese Art aus Catania, Modica und Messina erhalten haben sollen. Auf der apenninischen Halbinsel scheint sie allgemein heimisch zu sein; ,è sparso dove più, dove meno abbon- dante, in tutta l'Europa al pari del vulgaris“, womit wir uns allerdings nicht ganz einverstanden erklären können. Nach Giglioli (48) findet sie sich in Arena und Pizzo in Calabrien, nach Bona- parte (240) ist sie in der Umgebung von Rom beobachtet worden, Camerano (op. cit.) giebt an, dass er sie aus Porto S. Giorgio (Marche) erhalten habe und bemerkt, dass sie in Toscana, Venetien, in der Lombardei und in Piemont verbreitet sei (264). Giglioli (48) fand sie in Florenz, Targioni-Tozzetti (244) im Casentino und im Modenesischen soll sie nach Bonizzi (53) einheimisch sein. In Pa- dova kommt B. viridis mit hellem Vertebralstreifen vor, eine Eisenthümlichkeit, welche die Verwechselung dieser Króte mit B. calamita zufolge hatte; im Trevignano ist die Wechselkröte an einigen Oertlichkeiten äusserst gemein, an anderen fehlt sie; in dem Garten des Lido ist sie von G. v. Martens (266) beobachtet wor- den; sie muss in dieser Gegend nicht selten sein, denn, wie Leydig (270) berichtet, hevölkerte sie im Herbst 1870 bei Venedig, na- mentlich bei Malamocco das Ufer in allegrösster Menge. De Betta (246) führi sie für die Provinzen Verona und Vicenza an, auch im Valle di Non und im Valle di Marcellise ist sie vorgefunden worden. In der Lombardei (65), so in der Umgebung Mailand’s T) (52) und in Piemont, z. B. in Rivoli, Venaria reale, bei Turin, Vigevano, Saluzze (49) und Casale (Giglioli) ist sie sehr gemein. Endlich bewohnt B. viridis, wie Е. Müller (52.— 5S. 258), Gig- lioli (48) und der mir unbekannt gebliebene Verfasser der ,Sta- tistica fisica ed economica dell'isola di Capri (267) uns mittheilen, n Livorno, die Insel Lipari und Capri; auf Capri allerdings ist : höchst selten und scheint von da allmählich zu verschwinden; auf Elba und auf den kleinen Inseln im Tyrrhenischen Meere kommt er nicht vor (48). In der Schweiz scheint er weniger verbreitet zu sein; so siebt Fatio in seiner „Faune des Vertebres de la Suisse“ an: „Je nai, jusqu'ici, trouvé moi-même cette jolie espèce, en Suisse, que dans les vallées qui s'ouvrent au sud des Alpes, dans le bas Tessin et dans le Val de Poschiano qui descend, dans les Grisons, de la Bernina à la Valteline, jainais au delà d'une hauteur maximum de 1000 métres audessus de la mer. M. G. Schneider m'a dit, ce- pendant, avoir observé la méme espéce dans les environs de Bale, et le professeur Théobald me l'a citée egalement prés de Coire*. In der Beilaze zum vierten band seiner Fauna bemerkt Fatio hin- sichtlich des angeblichen Vorkommens des B. viridis bei Basel folgendes; „Les D-rs Müller et Leuthner n'ont, ni l'un ni l'autre, réussi à rencontrer le Bufo viridis dans les environs de Bale; il est done probable que la citation de Schneider reposait sur quel- que confusion avec le В. calamita*. In der Umgebung von Chur scheint diese Art allerdings vorzukommen (232), in der Nahe Basels aber ist es F. Müller, wie wir es aus seinem ,Verzeichniss der in der Umgegend von Basel gefundenen Reptilien und Amphibien“ schliessen, nicht gelungen sie auffindig zu machen. Auch in Vo- rarlberz scheint sie zu fehlen. In Tirol beschránkt sie sich auf die Gehiete des würmeren Südens, wo sie aber stellenweise, wie um Brixen, Bozen, Meran, Lavis, Trient, um Fondo und Dambell auf dem Nonsberg ungleich häufiger als die gemeine Króte vorkommt. Ihre vertikale Verbreitung mag über 3500 Fuss nicht hinaufreichen (72.189). In Kärnten fand sie v. Gallenstein (62), in Dalmatien Kolombatovie (59.223). in Niederösterreich wurde sie bei Wien getroffen und zwar häufiger als B. calamita (187), Fritsch (184), Prach (186) und Glückselig (185) verzeichnen sie unter den Anu- ren Böhniens und in Uugarn ist sie von Käroli (180), Jeitteles -{181) und v. Mojsisovies (183) beobachtet worden. In Mähren, im Herzogthum Schlesien (68), in Galizien und der Bukowina (69) (am Dajestr und Bug) und in Siebenbürgen (67) kommt sie gleich- falls vor. In Bosnien traf sie v. Möllendorff (114) und nächts den — 399 — Mündungen der Donau, bei Tultscha wurde sie vom Grafen Ferrari und Zelebor gesammelt (64). В. Blanchard (268) fand sie in Belgrad und in Ravaniza iu Serbien. Auch für ihr Vorkommen in Griechenland haben wir einige bestimmte Nachweise, hingegen liegen keinerlei Nachricht vor über ihre Verbreitung in der Türkei. Das Museum in Basel enthält ein Stück aus Agrinion (55. — 8. 258) und meine eigene Exemplare sind von Herrn L. Münter in Tatoi im Pentelikon Gebirge erbeutet worden. Im Peloponnes, wo das Thier nach v. Heldreich (190) nicht selten sein soll, ist es bei Modhon in Messenien den Mitgliedern der französischen Morea- Expedition begegnet (248). Auf den Inseln im jonischen und ägäi- schen Meer findet sich diese Art ebenfalls vor, so führt sie De Betta (192) von der Insel Corfu, Erhard (191) von der Insel Naxos, Erber (269) von Tinos und v. Bedriaga von Syra (247.— Ne 2, 8. 306). Auch auf Nikaria und in Kladiso, Omalos in 1050 m. ü. M. und im Lasithi-Gebirge auf Creta ist sie angetroffen wor- den (116.— 270). Ueber ihre Verbreitung nach Osten liegen noch folgende be- stimmte Angaben vor. Pallas, Rathke und Kessler sprechen vom Vorkommen des B. viridis in der Krim; Rathke fand sie beson- ders. häufig an der Südküste, insbesondere bei Nikita in Wasser- tümpeln, auch am Kap Fanari, zwischen Kalksteinen (272); aus der Nähe von Aluschta stammt ein Exemplar, das Köppen (271.— S. 76) dem Museum der Akademie in St. Petersburg mittheilte, ein anderes Individuum wurde von Herrn Kuschakewitsch iu Sudak erbeutet. Dass die Art in Odessa, Nikolaew und in Kischenew in Bessarabien zu Hause sei, ist aus den Mittheilungen Dr. Strauch's an Boulenger (233) bekannt. Andrzejowski verzeichnet sie unter den Anuren Wolhyniens, Podoliens und des Gouvernements Cherson (195) und Belke (196) bezeichnet sie für die Gesend von Kame- netz-Podolski; auch in den Gouvernements Kiew, Poltava, Charkow (110), Woronesch, Samara, sowie nächst den Wolga-Mündungen bei Astrachan (112) ist die in Rede stehende Króte äusserst ge- mein und kommt an einigen Oertlichkeiten, so am Don und an der Wolga in so erosser Auzahl vor, dass die Gärten nach einem warmen Regen damit förmlich wie besáet sind. Nordwärts ist sie beobachtet worden in den Gouvernements Orel, Tula, Moskau (im Bezirk Serpuchow) und in den Ostseeprovinzen (105). Was ferner ihr Vorkommen in den Kaukasus- und Kaspi- ländern anbetrifft, so ist sie daselbst gleichfalls weit verbrei- tet und findet sich ausserdem noch in Sibirien. Im Kaukasus — 400 — soll sie nach Kessler fast überall in grosser Menge und in bedeu- tender Hóhe anzutreffen sein. Ménétries hat sie haufig in Groznaia beobachtet, Portschinski erbeutete einige Exemplare in der Nähe von der Poststation Kasbek bei 6445 Fuss ü. M. (121), Strauch theilt mit, dass sie in Baku, Elisawetpol und Elenowka lebt (233) und nach Kessler (l. c.), Camerano (264) und Boulenger (233) kommt sie in Menge um den See Goktscha (6500 F. ii. M.), in Eriwan, Aralych am Ararat, Etschmiadzin und Tiflis vor. Von Len- koran kennt sie Bottger (120). „In Caucaso*, sagt Krynicki, ,mense septembre observavi illam frequenter meridiei tempore in agris ambulantem; ex hac regione individua communiter majora sunt, maculis obscuris fere confluentibus. Ad mare nigrum locis apertis, torridis saepe eam ex fissuris terrae profundis aqua expellebam, ubi gregatim tempore diurno iu contuberuio non raro Blapium delitescere solet^. B. viridis kommt ferner um Fluss Emba, auf der Halbinsel Mangyschlak, um Nukuss, in Tschinas, an den Ufern des Balchasch, des Ili, der Lepsa, in Karakol (202. 203), in Barnaul und endlich an den Quellen der Tunguska (233) vor und voraus- sesetzt, dass keine Verwechselung mit В. Raddei Strauch statt- sefunden hat, auch am Amur und im Thale des Flusses Ussuri (Maak. 170. — 8. 39). Auch in Kuldscha (Strauch), in China, in Tibet, so in Balti (9.— 58. 298), in Sikkim (Himalaja. 125.— 5$. 434) uud angeblich in Japan (5) soll B. viridis vorkommen. In Belutschistan scheint er durch eine verwandte Species b. oliva- ceus Blanford vertreten zu sein und kommt nur in Dizak vor (123). Im benachbarten Persien dagegen soll er im ganzen Lande verbreitet sein. De Filippi (119) sagt: ,s'incontra dovunque siano pozzanzhere o stagni*, Blanford giebt an, dass er ihn in der Nähe von Bam im Südost-Persien, westlich von Bam und bei Rescht in Gilan angetroffen habe und nach Nikolski (124) findet er sich in den Niederunzen des Flusses Gürgen und in Keliate-Chitsch in Nordost-Persien. Dass er in Kleinasien, in Syrien und Palästina, auf Cypern und im peträischen Arabien zu Hause sei, ist haupt- sächlich aus den Mittheilangen Boulenger’s (9), Böttger’s und Stein- dachner s (64. — S. 1123) bekannt. In Klein-Asien wurde er in Smyrna, Brussa, Albistan, im Cilicischen Taurus und in Xanthus sesammelt, ebenso am Euphrates; für Cypern erwähnen ihn Lich- tenstein (150) und Steindachner (205) und in Syrien und Palastina findet er sich bei Beyrut, am Libanon, in Damaskus, auf dem Berg Karmel, am Todten Meer und iu Jericho. In Afrika lebt die Art „auf der ganzen Nordküste, von Algerien ey ad — (Strauch) an über Tunis (Günther) und Tripolis (Boulenger) bis Aegypten (Dóttger. Е. Müller) und findet sich auch noch in den Vasen der Süd-Sahara (Tristram)* (5). Schon Lichtenstein (255) und Gravenherst (274) gedenken ihrer aus Aegypten und speciell wird sie von Aegypten erwähnt aus Kairo und Heluan (193); nach Steindachner (20) kennzeichnet sich die grüne Kröte aegyptischer Herkunft durch das Fehlen der hellen Vertebrallinie und der paro- tidenähnlichen Drüse an der Oberseite der Waden. Aus dem Werke Strauch's ,Essai d'une Erpétologie de l'Algérie erfahren wir. dass se in der Umgebung von Oran sehr gemein ist und dass Eichwald sie bei Mousaia im Atlasgebirge gefunden hat. Endlich haben, wie Böttger und v. Martens (349) uns mittheilen die Herren Simon und Ruhmer das Thier in Casablanca, auf der Route Magador- Marokko und in der Umgebung von Bengazi in der Oyrenaika. — Ueber die senkrechte Verbreitung des B. viridis hatte ich noch zu bemerken, dass er im Thale des Spiti-Flusses, wie Steindachner behauptet, bis zu einer bedeutenden Seehóhe hinaufsteigt. 9. BUFO CALAMITA, LAUR. 1768. Literatur und Synonymik. B. calamita Laurenti, Synops. rept. p. 27. Рамат, Mist. nat. Ramsoreusitrap- р. 6 р. 28, fie) 1. Hist. nat. Верь, t. УШМ, р. 153. Latreille, Hist. nat. Salamandres de France, р. ХЫ. La- cepede, Hist. nat. quadr. ovip. t. I, p. 592. Bonaterre, in Tableau Encyclop. meth. Erpet. p. 18, sp. 16, pl VI, fig. 4. Bonaparte, in Mém. Acad. Se. Torino, ser. IT, T. II, p. 365; Iconografia della Fauna italica, Il, c. fig. Bell, Hist. Brit. Rept. p. 116, m. Fig. London, 1839. Latreille et Sonnini, Hist. nat. Rept. IL p. 114. Gravenhorst, Delie. Mus. zool. Vratislav. p. 65. Merrem, Tent. Syst. 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Pars 3, p. 1047, № 3. Var. B (nach Sturm/).—R. foetidissima Hermann, Tabulae affinitatum animalium, p. 260. Strassburg, 1783.—Crapaud des jones, Cuvier. Règne animal 1. edit. t. IL, p. 95. 2 édit. t. IL, p. 109.— Die Kreuzkróte Goeze, Europ. Fauna, УП Bd. S. 78, № 2. Aeusserer Habitus. В. calamita kennzeichnet sich durch gedrungene Gestalt, plum- pen Leib und sehr kurze Hinterbeine. Der Rumpf isi kurz, zwei bis zwei- und einhalbmal so lang als der Kopf, breit und im gan- zen wenig gewolbt. Der Kopf ist stets breiter als lang, am Schei- tel in der Regel platt, seltener flach gewölbt, an der Schnauze nach vorn zu abwärts gewölbt, mit abgerundeter Schnauzenkante, steil abfallenden Seiten uud zugerundeter, sehr. kurzer, aber hoher Schnauze. Die vortretenden grossen Augen sind durch sehr breite obere Lider geschützt und infolgedessen nur von der Seite sichtbar; ihr Abstand von einander ist kleiner als die Breite des Lides und meistens bedeutend geringer als der Durchmesser des Augapfels; die Entfernung zwischen dem vorderen und hinteren Augenwinkel ist gleich der Länge des 1. Fingers. Der Randwulst am oberen Lid ist breit, nur an seinen beiden Enden stark vortretend. Die ziemlich grossen Nasenlöcher sind weit nach vorn an die Spitze der Schnauze geriickt; sie sind von einander stets weniger weit pou als vom Kieferrand und in vielen Fällen weiter als von den Augen entfernt; ihr Abstand von einander ist meistens geringer als der- jenige zwischen den oberen Lidern. Der Mund ist nicht so weit nach hinten gespalten wie bei der gemeinen Króte, die Spalte reicht bis an den hinteren Augenwinkel oder nur sehr wenig darüber hinaus. Die Zunge ist lang, bisweilen doppelt so lang als breit, dick, nach rückwärts nur wenig erweitert, im Leben elliptisch, bei Weingeiststückeu durch Einschrumpfung oft bandförmig. Das Männ- chen besitzt eine unpaare, in der Mitte der Kehle gelegene Schall- blase, die im lufigefiillten Zustande derjenigen beim Laubfrosch ähnlich sieht; der Eingang liegt rechter- oder linkerseits zwischen Zunge und Kiunlade. Das Trommelfell ist undeutlich und tritt bis- weilen nur in seiner vorderen Partie zum Vorschein; es ist nahe am Augapfel gelegen, im Durchmesser etwa gleich einem Drittel des Augendurchmessers oder der halben Entfernung des Nasenlo- ches vom vorderen Augenwinkel. Die Parotiden sind flach gewölbt, mitunter wenig sichtbar, von eiförmiger, oder nach hinten stark verjüngter, daher dreiseitiger Gestalt, viel kürzer als bei Vulga- ris und Viridis, etwa nur um ein Drittel länger als breit, nach hinten mässis oder auch gar nicht divergirend und ziemlich genau in die Längsaxe des Körpers gestellt; ihre Läuge ist entweder dem Augendurchmesser oder der Entfernung zwischen ihrem Vorderende und dem vorderen Augenwinkel oder dem Nasenloch gleich. Die queroval aussehende Pupille zeigt eine schwache Einkerbung am oberen und unteren Rande ^). Die Vorderbeine sind beim Männchen kräftiger gebaut als beim Weibchen, über den Rücken nach hinten gestreckt, reichen sie nicht immer bis zur Afteröffnung. Die Finger sind kurz und laufen ziem- lich spitz aus; der dritte: Finger ist der längste, der vierte der kürzeste, während die beiden übrigen meistens gleich lang sind; der 1. Finger kann etwas kürzer sein als der 2-te. Wichtig für 4) Die Pupille von Calamita hat schon Bruch zu untersuchen Gelegenheit gehabt und giebt an, in einzelnen Fällen bemerkt zu haben, dass eine schwache Einkerbung am oberen Pupillenrand sich zeigt, so dass die Pupille rautenförmig wird. Héron-Royer hat ebenfalls die Formen der Pupille bei Calamita und Vi- ridis erörtert; ihm zufolge würde die Pupille bei der Kreuzkröte unten in der Mitte eine winkelige Einknickung, oben aber einen winkeligen Ausschnitt zeigen (Holzsehnitt A, in Bull. Soc. Zool. de France, 1884, S. 30). Somit würde nach Hé- ron-Royer, die ?upille bei Calamita sich wesentlich von der der übrigen Krö- ten unterscheiden und eine Eigenthümlichkeit aufweisen, welche Bruch und mir entgangen ist. In meinen Notizen finde ich, dass der Goldrand, welcher die Pupille umgiebt, oben in der Mitte „wie mit einer Nadel emporgehoben ist“. — 404 — die Unterscheidung der Kreuzkróte von der grünen Art scheint nür der Umstand zu sein, dass bei jener der 4-te Finger kaum die halbe Lange des dritten Fiugers erreicht, dass ihr zweiter Finger merklich lánger ist als der 4-te und endlich, dass zwischen dem 2. und 3. Finger eine, obschon nur spurweise, aber dennoch, insbesondere wenn man die Finger auseinanderbreitet und gegen das Licht betrachtet, gut sichtbare Spannhaut sich vorfindet, wah- rend bei B. viridis diese Spannhaut áusserst reducirt, oder, so namentlich beim Männchen, gar nicht zum Vorschein kommt; der 4. Finger erreicht bei der grünen Króte dreiviertel der Länge des 3. Fingers, während der 2. Finger entweder etwas kürzer als der 4-te ist, oder die gleiche Länge wie dieser hat. Bei diesen zwei Arten scheinen demnach die Läugenverhältnisse der Finger ganz und gar verschieden zu sein, indem bei Calamita auffallende Längendifferenzen zwischen dem 3. ива: 4., bei B. viridis aber merkliche Unterschiede zwischen dem 2. und 3. Finger sich vor- finden. Die Unterfläche der Finger zeigt wohl entwickelte, zwei- reihige Gelenkhöcker, welche übrigens nur am Grunde der dritten und der vorletzten Beugestelle des 1. und 2. Fingers deutlich zu sehen sind. Palma der Hand mit einem grossen rundlichen, bald flach gewülbten, bald auffallend stark vortretenden und ziemlich harten, median sitzenden Ballen und daneben einem kleineren Dau- menballen. Am Vorderarm eine schwach entwickelte Drüse. Die Hinterbeine sind kürzer als bei b. vulgaris und D. viridis, nach vorn an den Körper angelegt mit der Spitze den 1. oder 2. Zehe das Schnauzenende und mit dem Fersenhöcker den vorderen (2) oder hinteren (2) Augenwinkel erreichend. Der Oberschen- kel ist derart in der Haut verwachsen, dass das Thier nicht sprin- sen kann, die zutage tretende Partie desselben, vorn gemessen, zeist ungefähr die Länge des 3. Fingers; es ist dies eine Eizen- thümlichkeit, die sich sonst bei keiner unserer Króten wiederfindet. Der Unterschenkel, vom äusseren Ballen an ‚gemessen, ist kürzer als der Fuss und länger als der Kopf. Der Fersenhöcker ist lang- lich rund, kürzer und nicht so stark vorragend wie bei der ge- meinen Króte; der rundliche äussere Metatarsalhöcker ist etwas kürzer als. der Fersenhöcker. Die Zehen sind kurz, abgeplattet und mit schwach entwickelten Schwimmhäuten versehen; die 5. Zehe erreicht nicht die Wurzel der 2. Phalanx an der 4. .Zehe, die 3. Zehe überragt kaum die Wurzel der 2. Phalanx an der 4. Zehe; die Randsäume an den Zehen sind bald mehr, bald weniger aus- gebildet; die Hócker an den Beugestellen der Zehen stehen paarig — 405 — (Fig. 7, in Leydig, Die ‘anuren Batrachier d. deutsch. Fauna) '). Mit Ausnahme der Schnauze, der Kopfseiten, der Hand und des Fusses, sowie auch der meistens nur mit Drüsenölinungen wie be- säeten Obr- und Gliedmassendrüsen ist die ganze Körperoberfläche mit'dichtstehenden kleinen Drüsenwarzen bedeckt; dazwischen sind in geringerer oder srösserer Anzahl grosse, vereinzelt stehende und mehrere Oeífnungen zeigende Drüsenwarzen zerstreut, die bis- weilen, so namentlich an den Leibes- und Halsseiten sowie an den Schenkeln selbliche niedrige, wie Sandkórnchen aussehende Hocker tragen; eigentliche Dornen sind nirgends am Körper vorhanden. Die ganze Unterseite trägst zahlreiche warzenähnliche Erhabenheiten, die durch lineare Impressionen getrennt, gleichsam als Maschen eines unregelmässigen .Netzes erscheinen und vielfach punktartis eingedrückt sind; nach rückwärts hin erscheinen diese Warzen etwas erüsser und zeigen mitunter auf ihrem Gipfel weiche Höckerchen. Handteller und Fusssohle sind gleichfalls mit zahlreichen weichen Höckern besetzt; ausserdem erscheinen beim brünstigen Männchen der Daumenballen, die Oberfläche des Daumens und des zweiten Fingers sowie auch der Innenrand des 3. Fingers mit einer dun- klen Epidermiskruste überzogen. Die Unterschenkeldriise ist in der Regel wohl entwickelt und fühlt sich hart an; längs der Innen- seite der Fusswurzel befindet sich eine meistens ziemlich erhabene Hautleiste. Masse in mm -^ aus Coimbra: Körperlänge 66.5, Kopflän- se 16.5, Kopfbreite nicht ganz 23, Kopfumfans 67, Kopfhöhe etwas über 9, Interpalpebralraum 4, vom Nasenloch bis zum Auge nicht ganz 4, Augendurchmesser 6.5, Entfernung der Nasenlöcher von einander nicht sanz 4, Parotidenlänge 13.5, ihre Breite 7.5, ihre Entfernuny von. einander 9.5, Breite des Trommelfells 3, dessen Höhe 3, Vorderbein 41, Hinterbein 71, Unterschenkel 24.5, Fuss 30.— € aus Coimbra: Körperlänge 68, Kopflänge 18, Kopf- breite 23.5, Kopfumfang 64, Kopfhóhe 10, Interpalpebralraum bei- nahe 5, vom Nasenloch bis zum Auge beinahe 4.5, Augendurch- messer 8, Enifernung der Nasenlöcher von einander 4.5, Paroti- *) Bei dieser Gelegenheit muss erwähnt werden, dass zweireichige Tuberkel nicht allen Zehen und Fingern zukommen und dass nur gewisse Gelenke damit versehen sind; an der 3. und 4. Zehe z. B. stehen sie an zwei Gelenken paarig, an der 2. Zehe ist eine Beugestelle damit versehen, wihrend die 1. und 5. Zehe meistens keine déuilich ausgeprägte Hicker aufzuweisen haben. Aehnlich verhält es sich auch bei der gemeinen Kröte, J 2. 1889. 27 — 406 — denlänge 12.5, ihre Breite 7, ihre Entfernung von einander 11.5, Br:ite des Trommelfells 2.5, dessen Höhe 3, Vorderbein 39, Hin- terbein 59, Unterschenkel 21, Fuss 24.— 9 aus Nizza: Körper- lange 76, Kopflange 19, Kopfbreite 21, Kopfumfang 73, Kopf- hóhe 11.5, Interpalpebralraum 6, vom Nasenloch bis zum Auge 4.5, Augendurchmesser 7, Entfernung der Nasenlöcher von einander 4.5, Parotidenlänge etwas über 14, ihre Breite 8, ihre Entfernung von einander 10.5, Breite des Trommelfells 2, dessen Höhe 2.5, Vor- derbein 49.5, Hinterbein 69, Unterschenkel 23, Fuss 28.—Die ganz alten Stücke erreichen eine Körperlänge von 80 mm., die jungen Individuen messen nach ihrer Verwandlung 9 bis 15 mm. Aeussere Geschlechtscharaktere. Männchen: etwas kleiner, Leib geschmeidiger; Vorderarm sehr dick, Finger stärker zugespitzt, 4. Finger etwas kürzer als der 2-te; Hinterbeine, nach vorn an den Körper gelegt, erreichen mit der l. Zehe die Schnauzenspitze; der innere Handballen ist gegen den Rand des Daumens zu mehr nach aussen gerückt; Schallblase an der Kehle wohl entwickelt; Dunkeifarbene, braune oder schwarz- braune Epidermiskruste (Schwiele) am Daumenballen, an der Ober- fläche des Daumens, des nächstliegenden Fingers und oben, mehr gegen den Innenrand zu, am 3. Finger *). Weibchen: grösser, dickbauchiger; Vorderarm dünner, Finger we- niger zugespitzt, 4. Finger bedeutend kürzer als der 2-te; Hin- terbeine, nach vorn an den Körper gelegt, mit der 1. Zehe höch- stens den Vorderwinkel des Auges, mit der 2. höchstens das Na- senloch erreichend; der innere Handballen befindet sich auf dem Handteller mehr nach innen gerückt; Schallblase und Schwiele fehlend. L.a.r: vie. Die Larven von Calamita sind etwas grósser als diejenigen von der semeinen Kröte, aber kleiner als diejenigen von B. vi- !) Es wird gewöhnlich angegeben, dass bei B. calamita die Schwielenbil- duugen sich am Daumen und am Bande der zwei nächstliegenden Finger zeigen und sogar hinzugefügt, dass diese Schwielen sich an der Innenfläche dieser: drei Finger entwickeln. Dass dies auch der Fall sein kann bezweifle ich nicht, finde aber, dass bei meinen brünstigen Männchen aus Portugal und aus Nizza die Schwie- len eher auf der Fingeroberiläche zu sehen sind, nur am Daumen breiten sie sich auf die Innenseite aus. op — ridis; sie erreichen eine Gesamtlänge von 50 mm., bei 10'/, mm. Körperlänge; der Körperumfang beträgt circa 25 mm., der Inter- ocularraum fast 3 mm. und die Analróhre nahezu 2 mm. Von oben betrachtet ist der Körper eiförmig, Kopf und Rumpf erscheinen nicht abgesetzt, hingegen bei der Betrachtung des Thieres von un- ien nimmt man eine Abflachung am Kopf und eine Auftreibung am Bauch wahr. Hintertheil der Kopfoberfläche und Rücken sind flach gewólbt; von den Augen an neigt sich die Kopfoberfläche sanft gegen die Nasenlócher, um von da an ziemlich steil nach unten abzufallen; der Schnauzentheil ist kürzer und breiter als bei В. vulgaris und B. viridis und erscheint in ziemlich flachem Bogen gerundet. Die Augen sind etwas grüsser als bei der vor- beschriebenen Larve, sie liegen seitlich, ihre Entfernung von einan- der ist ungefähr drei Mal so gross wie der Raum zwischen den mässig grossen, nach vorn gerichteten, von einem merklich vor- tretenden Randwulst begrenzten Nasenlöchern; die Entfernung des Nasenloches vom Auge ist etwas geringer als der Abstand der Nasenlöcher von einander und seine Entfernung von der Lippe ist ungefähr zwei und einhalbmal so gross wie seine Distanz vom Auge. Die Mundóifuung ist bedeutend kürzer als bei B. vulga- ris, denn ihre Länge erreicht bei weitem nicht die Länge des Interocularraumes; bei Exemplaren, deren Interocularraum 3 mm. misst, beträgt der Mund nur 2 mm. Die Oberlippe ist im flachen Bogen gerundet; an den Mundwinkelu sind Papillen an den Lip- penrändern sichtbar, sonst sind die Ränder ohne Papillen, aber mit Zähnchen besetzt; an der Innenfläche der Oberlippe sitzt fer- ner linker- und rechterseits je eine kurze Zahnreihe und an der Innenflàáche der Unterlippe sind zwei ununterbrochene Zahnreihen sichtbar. Die Zähnchen sind kurz; ihr Körper ist trichterförmig erweitert, ihr oberer Theil am Rande mit 12 bis 14 Zacken ver- sehen; zwei oder drei Ersatzzähnchen sitzen übereinander und wach- sen mit ihrem Kopf in die trichterförmige Mündung des oberen Zahues hinein Das Kiemenloch ist kleiner oder ebenso gross wie die Afteröffnung; es liegt links an der Rumpfseite, näher am Auge als am Bein. Der Bauch ist schwach aufgetrieben. Der Schwanz ist fast doppelt so lang als der übrige Körper, der ziemlich hohe Flossensaum nimmt seinen Anfang an der Schwanzwurzel, sein Rand ist stärker bogenförmis gekrümmt als bei B. vulgaris, schwächer aber als bei B. viridis und am Schwanzende weni- ger breit abgerundet als bei diesen beiden Arten. Die ziemlich diekrandige, lange, bisweilen vom Flossensaume getrennte Anal» 27* — 408 — rühre liegt hinter der Insertionsstelle der Beine in der Mittellinie des Körpers, ihre Geffnung ist nach hinten gerichtet. Junge Lar- ven sind oberseits schwarz oder schwarzbraun, am Bauch schwärz-- lich und an der Kehle weisslich; der fieischige Theil des Schwan- zes ist in der Regel etwas heller als der Rücken, sein heller Flossensaum ist sowohl auf der dorsalen wie auf der ventralen. Seite dicht dunkel bestäubt und gesprenkelt. Mit fortschreitendem Wachsthum, insbesondere aber zur Zeit wenn die Vorderbeine her- vorpressen, helleu sich die Farben auf: die Oberseite wird braun oder bräunlich und schliesslich treten einige graue Fleckchen zum: Vorschein, begleitet von einer hellen, sei es weisslichen oder gelb- lichen Linie, die sich dem Rückgrat entlang hinzieht; die Farbe der Rumpfseiten und des Bauches hellt sich gleichfalls auf, sie wird aschfarben, blau überflogen. Nachdem die Vorderbeine sich gezeigt haben, erhalten Kopf und Rücken mehrere kleine braune, hell gepunktete Warzen; dunkle Fleckchen zeigen sich an den Bei- nen und die helle Vertebrallivie tritt schärfer zutage, während die Kehle weissiich, der Bauch grauweiss erscheinen. Die sogenannten Seitenorgane sind wohl auch bei der Larve von B. calamita im Leben zu sehen, bei den in Weingeist getüdteten Exemplaren, die mir vorliesen, ist es mir nicht gelungen ihrer ansichtig zu werden. a Lebensweise. — Abbildungen. B. calamita unterscheidet sich in Betreff seiner Lebensbedürf- nisse und der Lebensweise in mancher Hinsicht von seinen Näch- stverwandten. Er zeigt sich empfindlicher sowohl gegen allzu hohe als auch niedrige Temperatur, verlässt sein Winterquartier später als B. vulgaris und B. viridis und zieht sich im Herbst etwas. früher in sein Versteck zurück als diese beiden Krötenarten. So- dann meidet er das höhere Gebirge und wird selten in Höhen von 1200 M. ü. M. angetroffen, während die allerorten verbreitete semeine Kröte bekanntlich viel höher hinaufgeht und noch oberhalb der Baumregion gut gedeiht. Hier an der Riviera hält sich В. ca- lamita mit Vorliebe in Gärten nahe am Meerestrande auf oder auch auf sandigem Boden längs der Flussufer; in Mitteleuropa, in seiner eigentlichen Heimat, soll er weniger wählerisch sein und in feuchten Niederungen nicht fern von stehenden Gewässern ebenso wie in trockenen, weit von allem Wasser entfernten Berghalden unter Steinen leben und auch in Gárten und selbst im Erdgeschoss. der Hauser zu finden sein; daher auch der vulgáre Name ,Hausun- jo ke“. Im Frühjahre, sobald das Thier Bediirfniss nach Wasser spürt, wandert es oftmals scharweise herum bis es auf einen mit Rohr oder anderen höheren Gräsern bewachsenen Wassertümpel stösst und in Ermangelung eines solchen begnügt es sich mit einer pflan- zenlosen Pfütze, um zu laichen. Obgleich die Rohr- oder Kreuzkröte nicht springen kann und nur wenn sie geneckt wird, plumpe Ver- suche macht fort zu humpeln, bewest sie sich mit unglaublicher Geschwindigkeit und kommt, indem sie mit erhobenem Körper auf allen Vieren geht und läuft, viel schneller vom Fleck als b. vul- garis oder sogar В. viridis, der bekanntlich weite Sprünge ausführt, sich aber nach jedem Sprung eine Weile zu erholen pflegt und über die einzuschlagende Richtung nachzusinnen scheint. Die Gangart der Kreuzkróte ist eine regelrecht geschäftsmässige und wenn es gilt eine längere Strecke rasch zurückzulegen oder zu ent- wischen, so sieht sie in der That einer Maus nicht unähnlich und erinnert unwillkürlich an Daudin’s „В. cursor‘, mit dem sie auch, wohl unnóthiger Weise, identificirt worden ist. Unter allen unseren Krötenarten ist sie die letzte, die zur Paarung schreitet; sie scheint damit keine Kile zu haben, denn sie erwacht aus ihrem Winter- schlaf Ende Marz oder Anfang April und erst einen Monat spater erfolgt das Absetzen des Laiches; inzwischen jagt sie, badet sich und konzentiert mit ihressleichen, mitunter aber, bei ausnehmend milder Temperatur, fallt die Laichzeit der Kreuzkróte in die erste Halfte des Monats April; ja sogar schon im März will de Ге ihr Laichen beabachtet haben; andrerseits aber hat derselbe Forscher laichende Individuen auch im September angetroffen (De l'hybrida- tion chez les amphibies anoures et urodéles. Ann. Sc. nat, V. serien, Zoologie, T. XVII. Paris, 1872). Wáhrend B. vulgaris mehr ein Einsiedlerleben führt, scheint Calamita Gesellschaft zu lieben und in Ermangelung von Individuen ihrer eigenen Art, gesellt sie sich zu B. viridis und wird auch ausserhalb der eigentlichen Laichzeit, namentlich aber vor der Paarung im Wasser angetroffen, oder genauer gehört, denn die Kreuzkröte scheut sich vor Licht mehr wie ihre Nächstverwandten und ist im Wasser recht schwer zu entdecken, da sie sich unter Wasserpflanzen verborgen aufhält. Auf der Jagd nach derselben führt ihr Geschrei öfters irre, denn sie ist ein rechter echter Bauchredner und de l'Isle bemerkt sehr richtig, dass man meist keine Ahnung davon hat, dass die Konzert- seber, auf die man fahndet, direkt vor einem im Wassertümpel stecken. Die Angaben der Autoren über seine Stimme wiederspre- chen sich, wie es gewöhnlich hinsichtlich der von den Batrachier- — 410 — arien ausgestossenen Laute der Fall ist, nur darin stimmen wir alle überein, dass B. calamita nach dem Laubfrosch die lauteste Stimme hat. Schon Rösel hebt hervor, dass er sein „Liebeswerk mit starkem Geschrei. welches fast dem Geschrei des Laubfrosches ähnlich ist“ begleitet. Und darin müssen wir Rüsel beistimmen, denn das „kraua, kraua, krraa* oder „krroa und kuerru“, das er weit erschallen lässt, klingt frappant ähnlich dem Geschrei des Laubfrosches, wenigstens der Var. meridionalis. Das geübte Ohr wird allerdings die Stimmen dieser beiden zu unterscheiden wissen, da Calamita seine Laute durch Hinzufügen von zahl- reichen ,R^ mehr in die Länge zieht und seine Stimme etwas Schnarrendes, Ruhiges, so zu sagen Gesetzies hat, während der Laubfrosch mit seinem Stimmorgane zu prahlen scheint, man móchte sagen mit einer gewissen Keckheit und Herausforderung seine Stimme erschallen lässt und kurze, nervöse Töne ausstösst. Nach Angabe Bruch’s, eines ausgezeichneten Beobachters, der sich rühmt die Stimmen der deutschen Anuren eingehend studirt zu haben und die Behauptungen der anderen Autoren hierüber für fast durchweg ungenau und irrig erklärt, fängt das Geschrei der Kreuzkröte mit einem leisen ,gluck, gluck“ an, das dem Glucksen brütender Hühner ähnlich sein soll, worauf dann „das charakteristische ra, ra folet, das bald, wenn der Chorus einstimmt, in ein kontinuirliches, weithin schallendes, intonirtes R gutturale übergeht“. Bruch spricht alsdann die Vermuthung aus, es sei bisweilen das Geschrei des Laubfro- sches, und zwar das ,zák, gäk*, das er gehört zu haben behauptet, mit demjenigen des Galamita verwechselt worden, vergisst aber uns mitzutheilen, worin das angebliche ,sák* des Laubfrosches mit dem „ra“ des Calamita eine, wenn auch entfernte Aehnlichkeit besitzt. Zum Absetzen ihres Laiches wählt die Kreuzkröte Plätze von geringer Tiefe, so dass bisweilen nur das Weibchen sich voll- ständig im Wasser befindet. Bei der Paarung sitzt das Männchen auf dem Weibchen und stemmt ihm seine geballten Fäuste in die Achseln, also genau so wie B. vulgaris es zu thun pflest, oder aber „setzt es die beeden Daumen mehr auf der Brust, als unter den Achseln des Weibleins an“ (Rüsel). Das Laichgeschäft findet Nachts statt und wird binnen einer Nacht beendet; in der Gefan- genschaft kann es auch Tags und in auffallend kurzer Zeit, „innerhalb einer Stunde völlig gethan* werden, sagt Rösel. Das Männchen ist seiner Gattin beim Eierlegen insofern behülfiich, als es an dem Laichschnüren mit den Hinterbeinen zieht und offenbar dieselben auseinander breitet. Hernach werden diese Schnüre im Kreise herum — 41 — geführt, so dass sie eine Art Schlingen bilden, an Pflanzen oder Steinen haften bleiben und auf diese Weise am Fortschwemmen verhindert werden. Aehnlich wie bei В. vulgaris sind es auch hier zwei Schnüre, die gleichzeitig abgestossen werden, nur sind sie hei der uns hier interessirenden Art kürzer und dünner als bei der-zuletzt genannten; anfangs sind sie 3 bis 4 Mm. dick, späterhin kónnen sie bis zu 6 Mm. aufquellen; die Gallerte ist hell durch- sichtig und enthalt nur eine Doppelreihe tief schwarzer, aschgrau sefleckter Laichkörner, deren Durchmesser circa 0,7 mm. beträgt. Die Laichschnüre sind somit leicht von denjenigen des Vulgaris unterscheidbar, vorausgesetzt, dass diejenigen von der gemeinen Kröte nicht allzu stark ausgedehnt worden sind und die Eier die rautenformige Vierecke bilden, welche dadurch zu Stande kommen, dass die Laichkörner in schräger Richtung zu dreien angeordnet erscheinen. Mit fortschreitender Entwickelung finden bei beiden Arten Verschiebungen der Eier statt; bei Calamita erscheinen sie dann in einer einfachen Reihe angeordnet; auch büsst die Gallerte allmählich ihre cylindrische Form ein, indem sie Einschnürungen zeist, von denen eine jede ein Ei einschliesst. Ueber die Dauer des embryonalen Lebens habe ich weder Erfahrungen sammeln, noch etwas näheres darüber in den mir vorliezenden Abhandlungen Héron-Royer's finden kónnen. Auch bei Rósel steht nur angegeben, dass die „Krötenwürmer“ am fünften Tage ihr Leben durch rasches Bewegen zu erkenneu gaben, worauf sie sich nach und nach aus ihrem Schleim heraus begeben. In der vierten oder fünften Woche des Larvenlebens erreichen die Thierchen ihre definitive Grósse, in der sechsten, bisweilen aber auch erst in der achten Woche be- sinnen sie ihre Metamorphose, so dass junge Kröten bereits in den leizien Tagen des Monat Mai angeiroffen werden. Andrerseits aber laichen die Kreuzkröten, obschou durch die nämlichen Witterungs- verhältnisse begünstigt erst im Juli, während die Verwandlung im August stattfindet. Leydig giebt sogar an, dass ihm Larven des В. calamita sogar bis tief in den Oktober zu Gesicht kamen. Diese Erscheinung lässt sich weniger durch die Annahme, dass bei D. ca- lamita eine zweite Brut vorhanden sei, als vielmehr dadurch, dass einzelne Exemplare zufalliger Weise vom Laichen zur rechten Zeit abgehalten werden, erklären '). !| Es ist eine bekannte, aber noch wenig von den Physiologen beachtete Er- scheinung, dass Umstinde, die uns geringfügig zu sein scheinen, Stockungen in den Zeugungsverrichtungen sowohl bei den Anuren, als auch bei den Urodelen ve- — 412 — Beim Graben verfährt B. calamita verschieden je nach dem, ob er sich nur vorübergehend oder auf langere Zeit zu verscharren beabsichtigt. Im ersteren Falle gräbt er in ähnlicher Weise wie Pelobates mit den Hinterbeinen und hilft mit den Vorderbeinen nach; sobald die Höhlung in der lockeren Erde tief genug ist, um seinen meist aufgeblähten Körper aufzunehmen, setzt er sich in dieselbe hinein und stösst die noch etwa überflüssige Erde mit den Hinterbeinen fort. Gilt es aber tiefer zu graben, so wird stramm mit den Vorderbeinen gearbeitet und mit der Schnauze nachge- stossen. Auf diese Weise entstehen in schräger Richtung, in seltenen Fällen vertikal verlaufende Gänge, welche weit genug sind, um mehreren Kreuzkröten als Obdach zu dienen. b. calamita sieht nämlich nicht ungern fremde Eindrinslinge und scheint sogar die Geselliskeit unter seines sleichen während des lang andauernden Winterschlafes dem Einsiedierleben vorzuziehen. Mitunter erspart sich die Kreuzkróte die Mühe des Grabens und verbirgt sich in Mauerritzen und da sie trotz ihrer Plumpheit und Schwerfalligkeit sehr gut klettern kana—die jungen Individuen bringen es sogar fertig an senkrecht gestellten Glasscheiben kleben zu bleiben—, so ist ihr meistens senüsende Gelegenheit geboten sich leidlich und mühelos einzuquartiren und in einigen Fällen auch eingemauert zu werden. Rösel bezeichnet die in Rede stehende Art als stinkende Landkróte, „weil wenn man sie beunruhigt, dieselbe einen uner- rursachen und besonders ist es das weibliche Geschlecht, das zu einer gewissen Zeit vor dem Laichen äusserst empfindlich ist; wird z. B. ein trächtiges Weibchen zu dieser unpassenden Zeit in Gefangenschaft versetzt, so gelingt es selten, nament- lich bei den Urodelen, dem gegen di» veränderten Aussenumstände weniger empfind- lichen Männchen das Weibehen zum Eier-Absetzen zu bewegen, es müsste denn gerade ein Weibchen sein, dessen Zeitpunkt zum Laichen kurz vor dem herange- kommen war und das dem Drange nicht widerstehen kann; solehe Weibchen stossen ihre Lier ab auch ohne jegliches Zuthun seitens des Männchens. Beim Weibchen, die vom Laichen abhehalten worden sind, verkümmern die Eier; es trifft sich aber auch. dass nachträglich die Ovarien sieh mit einer neuen Auflage von Eiern füllen und dass das Weibchen, falls es sich an das Gefangenleben- inzwischen akkommo- dirt hat, nach Verlauf von einigen Monateu zum Laiehen schreitet. Ferner kónnen, wie ich glaube, Verspätungen im Laichen und das Nichteinhalten der regelrechten Laichzeit wohl dadurch zu erklären sein, dass die Thiere nicht durchaus und durehweg alle im Frühjahre, sondern bisweilen auch etwas später mannbar werden. Dass das Auftreten der Mannbarkeit nicht immer mit der Paarungszeit der älteren Thiere zusammenzutrelfen pflegt, habe ich beim Bippenmolch zu beobachten Gele- genbeit gehabt; die seiner Zeit von einer Reise nach Spanien mitgebrachten jungen und im Aquarium aufgezogenen Pleurodeles wurden zu den verschiedensten Jahres- zeiten manubar und erst nachträglich, mit fortschreitiendem Wachsthum wurde die sonst iibliche Fortpflanzungszeit im Frühling eingehalten. Die Kreuzkröte wird, wie es scheint, im dritten oder vierten Jahr mannbar. — 415 — träglichen Gestank von sich giebt, der einiger massen wie ange- zündetes Sehiesspulver riechet, dabei aber etwas viel widrigeres hat* und Leydig fügt hinzu, dass die betäubende Wirkung der Hautab- sonderung besonders während der Fortpflanzungszeit erhöht zu sein scheint. Sämmtliche Króten entleeren angesichts eines Feindes ein übel. riechendes Hautsekret, aber nur bei der äussersten Gefahr, während die Feuerkröte, auf die .Rósel's Benennung wohl am ehesten passen würde, stets einen Geruch um sich verbreitet, so dass die übrigen Lurche ihre Gesellschaft meiden. Schätzenswerthe Mittheilungen über die Lebensweise des В. ca- lamita enthalten die öfters citirten Arbeiten von Rósel, Bruch, de lIsle, Fatio, Leydig, Héron-Royer (Notices snr les moeurs des Batraciens IIl. Bull. Soc. d'Etudes sc. d'Angers, 1887), Lataste und de la Fontaine (Faune du Pays de Luxemburg. Reptiles. Luxem- bourg, 1870). Kolorirte Abbildungen finden sich in den Werken Rösel’s, Bonaparte’s, v. Reider und Hahn’s und Bechstein’s; sie sind mittelmässig oder geradezu schlecht. Eine Ausnahme davon machen die recht gelungenen Abbildungen der jungen Thiere in Rósel's Historia naturalis ranarum nosiratium. Schmidt’s Original- zeichnung in Brehm’s Thierleben (Bd. VII. S. 597. Auflage 1878) macht einen vortrefflichen Eindruck. Ferner sind zu erwähnen die schwarzen Abbildungen der ganz jungen Thiere bei Laurenti, Dau- din (Hist. nat. Rain. Gren. Crap. pl. 28, fig. 1) und bei Bell (Hist. Brit. Rept. р. 116. London, 1839), sowie auch die Abbil- dungen einzelner Körpertheile bei Rösel und Leydig (Die anuren Batrachier d. deutschen Fauna, Fig. 1, 7). Die Larven sind, so viel ich weiss, nur von Lataste abgebildet worden; sein ,Essai d'une Faune herpétologique de la Gironde“ enthalt drei Figuren, welche die Rücken-, Bauch- und Seitenansicht des Thieres veranschaulichen. Vergl. Fig. 1—3, Taf. XI. Eine farbige Abbildung der Kreuzkröte mit Stummelschwanz findet sich im Werke von Rósel vor. Färbung und Zeichnung. Varietäten. Färbung und Zeichnung dieser Kröte sind im allgemeinen ziem- lich veränderlich. Die Oberseite zeigt in der Regel ein helles Grau oder Gelbgriin, das aber einerseits durch Braun, Braunröthlich oder Olivenbraun bis ins Schwärzliche, anderseits bis ins Olivengriine übergehen kann. Auf dieser Grundfarbe stehen bald grössere, bald kleinere und nur auf die srösseren Warzen beschränkte dunkel- erüne, dunkeleraue, braune oder selbst schwärzliche Flecken, die — pee sehr háufig von einem dunkleren Saume oder von dunklen Punkten umgeben sind. In einigen Fällen dehnen sich diese Flecken aus und fliessen bindeartig zusammen oder sie bilden durch theilweises Verschmelzen eine unregelmässige Marmorzeichnung; in anderen Fällen heben sich die grösseren Warzen durch ihre hellbraune oder rothe Färbung scharf von den dunklen Flecken ab, wobei das Roth allerdings nur selten die ganze Warze gleichmässig überzieht, ge- wöhnlich aber nur punktartig auftritt; prachtvoll roth gefärbte Punkte und Punktflecken sind namentlich beim Männchen an den Rumpf- seiten, an den Hinterextremitäten und hinter dem Mundwinkel zu sehen, am Halse sind sie meistens hofartig von Gelb umgeben; auch die freien Ränder der Lider können einen rothen Saum auf- weisen; bei den Weibchen kommt diese Zierde weniger zur Geltung; die Halswarzen sind meistens einfach gelb und zur Seite des Leibes zieht in der Regel eine helle buchtige Binde hin. Erwähnenswerth ist ferner, dass die Männchen gewöhnlich dunkel erscheinen, wäh- rend die Weibchen mehr auf hellerem, meistens weissgrauem Grunde srünlich gefleckt sind. Während diese Körperflecken manchmal nur sparsam vorhanden sind oder, wie es namentlich am Kopfe der Fall zu sein pflest, von der Grundfarbe sich nur wenig abheben, ja. mitunter sogar fehlen können, sind sie auf den Extremitäten wohl stets zu sehen; die Ohrdrüsen treten entweder dadurch, dass sie gar nicht, oder nur spärlich am Rande gefleckt erscheinen, oder aber durch ihre, vom Grundkolorit abweichende, meistens bráun- liche oder röthliche Farbe deutlich hervor; die Unterschenkeldrüse ist greichfalls öfters roth überflogen. Ueber die Rückenmitte ver- läuft eine, mitunter schon zwischen den Nasenlöchern beginnende und bis zum After hinziehende, etwas vertiefte, glatte, selbe Linie. Am Vorder- und Hintereck des Auges ist ein gelblicher Fleck sichtbar. Die inneren Finger und Zehen, sowie die innere Hälfte der Hand und des Fusses sind oberseits gelblichweiss; ebenso der Innenrand der Fusswurzel; die Finger- und Zehenspitzen sind braun oder, wie es namentlich zur Brunstzeit zu sein pilest, schwarz. Durch die blass oder grünlichgelbe metallisch glänzende, schwarz oder braun geäderte Iris zieht ein dunkler Querstreif, welcher namentlich vorn deutlich zutage zu treten pflegt; um die Pupille herum ist ein pigmentfreier Goldrand sichtbar; das bewegliche Unterlid ist kristallhell mit soldglänzendem Rand. Die Unterseite soll nach Schreiber (Herpetologia europaea, S. 144) in der Regel einfarbig weisslich, nach Héron-Royer im Gegentheil stets gefleckt erscheinen. Die elf mir zur Zeit vorliegenden Calamita sind — 415 — sämmtlich, Männchen und Weibehen am Bauche mit bald grösseren, bald kleineren und nach hinten zu etwas dichter gedrängten schwarzen, rundlichen Flecken besetzt, sogar die Unterseite der Hinterbeine und die Kehle weisen derartige Flecken auf. Die Grundfarbe ist gelblichweiss bei den Weibehen und weissgrau bei den “Männchen. Während der Paarungszeit kann bei jenem die Kehle velbrosa, bei diesem bläulich oder violett überflogen erscheinen. Handfläche und Sohle grau oder graubraun, hell gefleckt und mit hellen, in der Regel gelblichen Höckerchen besetzt. Hand- und Fussballen gelb oder bräunlich, Fersenhöcker brüunlich. Zur Win- terzeit tritt eine Verdunkelung sämutlicher Farben ein und die rothen Punkte schwinden zum eróssten Theil und werden durch gelbliche Fleckchen ersetzt; erst im Frühjahre nach der ersten Häutung hellt sich die Grundfarbe auf, wodurch sich die dunkle Fleckung schärfer abzuheben pflegt. Das Licht und atmosphärische Luft die Farben der Kreuzkróte beeinflussen, erfahren wir durch Leydig. Er giebt nämlich an, dass junge Calamita im Herbst bei Son- nenschein gefangen, eine ziemlich helle, graubraunliche Grundfarbe des hückens zeigten; über Nacht aber waren sie im Käfig dunkel- braun geworden. Andere Exemplare, welche Leydig in Gefangen- schaft hielt, setzten im Januar in einer Nacht bei sehr dickem Nebel und — 4° R. ihre Farbe ins stark Dunkle um und waren am Rücken fast schwarz geworden, ja selbst vom hellen Rücken- streif war nur eine Spur zu sehen. „Tags darauf“, sagt Leydig, ,hatien sie wieder die olivenbraune Grundfarbe angenommen, von der sich die réthlichen Warzen schón abhoben; auch der gelbe Riickenstreifen war wieder von seiner alten Helle und Breite“. Junge Calamita sind oben grün, olivenbraun, róthlichbraun oder erau, gewöhnlich mit scharf abgehobenen dunklen Flecken und röthlichen, ziemlich grossen und regelmässiger als bei den Alten angeordneten Warzen; die gelbe Rückenlinie ist bereits bei der Larve sichtbar und beim Jungen sehr deutlich. Die dunklen Bauch- flecken sind klein, aber stehen meistens dichter an einander als es hei den ausgewachsenen Individuen der Fall ist; die Grundfarbe der Korperunterseite ist vorzugsweise bläulichrau oder gelblichgrau; mitunter, so unmittelbar nach der Verwandlung, sind die jungen Kröten unterseits so dicht mit allerdings schwach hervortretenden Flecken besetzt, dass das Grau zur Grundfarbe wird, auf der dann die später auftretende Färbung nur als helle Puderung zu erkennen ist. — 416 — ‚Nach Koch ') sind neben den unwesentlichen Farben- und Fun- dort-Verschiedenheiten „zwei wesentlicher auseinanderlaufende Va- rietäten zu registriren, welche ebensoweit von einander entfernt sein dürften, wie Bombinator brevipes von dem typischen Bombinator igneus“; auch sollen sich beide in verschiedenen Gegenden mit Ausschluss der einen durch das Vorkommen der anderen vertreten. Das dies auch wirklich der Fall sei, ist möglich, nur ist es insofern aus der Aufzählung der Merkmale, welche Koch für seine Var. typus und Var. alpestris giebt, nicht ersichtlich, als -Koch die Geschlechtsunterschiede nicht geniigend hervorhebt und wir beim Männchen und Weibchen ungefähr dieselben Unter- schiede iu betreff der Beinlánge vorfinden, wie dieser Autor bei seinen Varietäten registrirt. Koch's Kreuzkröten sind überhaupt kurzbeiniger als diejenigen, welche Lataste, Schreiber, Fatio und mir vorgelegen haben, denn bei seiner Var. alpestris reicht die längste Zehe „über die Augen hinaus etwa bis an deren vordere Begrenzung“, bei der Var. typus aber „kaum bis an die Augen“, während doch andere Forscher angeben, dass die längste Zehe, namentlich bei den Männchen, ziemlich weit über das Schnauzen- ende hinausreicht. Die Bemerkung Koch’s, dass bei Var. typus die zweite Zehe der Hinterfüsse „kaum mehr als ihre drei End- glieder die erste Zehe* überrage, während bei Var. alpestris die zweite Zehe vollkommen um mehr als ihre drei Endglieder über die 1. Zehe hinausrage ist ganz und sar unverständlich, da die 2. Zehe bekanntlich nur zwei Phalanzen hat; muss vielleicht die 2. Zehe nicht durch die 4-te ersetzt werden? Vorkommen. Die eigentliche Heimat unseres Thieres scheint Frankreich zu sein, wo es so ziemlich allerwärts verbreitet sein dürfte, und 2. B. um Paris, so in Bondy, Levallois-Perret, namentlich in den Beiestigungsgräben, in den Steinbrüchen von Issy, in Villiers-sur- Marne, St. Maur, port Créteil und Chevreuse äusserst gemein sein soll (34. 35). Im Département de l’Aube hat Ray (234) es in Predillon nordöstlich von Troyes sehr häufig gefunden und nach Collin de Planey kommt es in Chally (Seine-et-Marne. — 35) und Meurthe- et Moselle vor, ebenso haben Godron, Holandre, Malherbe '; Formen u. Wandlungen d. ecaudaten Batrachier d. Unter-Main- u. Lahn-Ge- bieies, S, 48. Frankfurt а. M. 1872. — 417 — und Fournel in ihren Schriften über die Fauna der Mosel und Lothringens diese Art genannt, meisteus aber ohne die Fundorte anzugeben (146. 142. 144. 143). baillon hat sie in der Umee- bung von Abbeville gefunden und Boulenger (9) kennt sie aus Calais. Ueber ihr Vorkommen in der Bretagne, in den Dépariements de la Sarthe, Maine-et-Loire, Loire-Inférieure und Vendée, Vienne, Charente, Charente-Inférieure, ferner iu der Gironde, so iu Tondu, Arlac und St.-Loubés, wo sie übrisens ziemlich selten ist, und endlich iu Bayonne berichten Gentil (29), Millet (30), De l'Isle, Thomas (34), Mauduyt (28), De Rochebrune (27), Beltrémieux (26), Lesson (25) und Lataste (24). Orespon, der Verfasser der ,Faune meridionale“, hat diese Art gewiss nicht gekannt, sonst hätte er sie für das Département de l'Hérault, wo sie bei Montpellier, iu Cette, Bagnols in der Nahe von Béziers, am Flüsschen Valras, in den Mooren von Vias und Rigaud bei Agde, in den Gräben am Meeresufer und in und bei Lodève (vertikal bis 600 Е. ü. M.) hinauf vorkomunt, und für das Départament der Seealpen (Nizza) nennen müssen. In den Werken Risso’s und Verany's wird statt ihrer irrthümlicher- weise wiederum В. viridis erwähnt; dagegen scheint Réguis (156) einer der wenigen Franzosen zu sein, welehe Calamita von Viridis zu unterscheiden wissen, denn er verzeichnet den erste- ren mit seinem richtigen Namen unter den in der Provence vor- kommenden Thieren und fügt die Bemerkung hinzu, dass diese Art nirgends selten, aber weniger häufig als b. vulgaris zu finden sei. Im Westen des Landes wird Calamita nach Charvet (40) im Departement de l'Izére, nach Ogérien (39) im Jura, nach P. Bert (36) im Dép. de l'Yonne, nach E. Olivier im Dép. du Doubs (38) sowie im Dép. de l'Allier (31) angetroffen. Alsdann bewohnt Calamita die iberische Halbinsel und ist auf derselben gleichfalls weit verbreitet und meist auch sehr häufig: in Portugal hat Herr A. F. Moller ihn bei Coimbra, in Villa Real de: S. An- tonio und in Castromarim in Algarve beobachtet, nach Bosca (14. p. 257) ist er in Ovar (Beira), Portalegre und Portospada (Serra de San Mamede) in Alemtejo einheimisch, Sequeira (15) fand ihn in Penafiel (Entre Douro e Minho), Böttger (1.—S. 181) hat sein Vorkommen in Alfeite, Sao Bartholomeu de Messines (Algarve) angezeigt und dass er in Porto, Bussaco, Estarreja so- wie in der Serra do Gerez vorkommt, ist aus den Mittheilungen Boulenger's und Lopez Vieira’s (16) bekannt. Aus Nordwest Spa- nien haben das Thier Steindachner (20), Seoane (235) und Boscà aus Ferrol, Vigo, Cabanas, Vivero und Tuy angezeigt. Aus Sana- B ce bria und Zamora (Leon) erwähnt es Steindachner (1. c.), in Ba- dajoz hat es Bosca gefunden und das British Museum besitzt Exem- plare aus Madrid (Boulenger), endlich geben Bosca, Böttger und Steindachner an, dass es in Eskorial, Ciudad-Real, Caracuel, Ve- radas und Almadnejor in Neu-Kastilien, ferner in Burjasot, Ma- aises, Jativa, Olleria und Villamarchante in der Provinz Valencia, in Logrofios und Gredos in Alt-Kastilien, in Almansa (Murcia), in Almeria und in Gibraltar vorkommt. Machado’s (18), Rosen- hauers (19) und Seoane's „В. viridis‘ aus Sevilla, vom Rio Grande bei Yunquera und aus Galicien sind, wie ich vermuthe, B. calamita. Auf den Balearen, auf Corsica und Sardinien fehlt B. calamita. Von der Insel Sicilien sagt De Betta (243) nur folgendes: „fu annunciata come raccolta in Sicilia e nel Nizzardo“; man wird infolgedessen neuere und bestimmte Aufklärungen ab- warten müssen. Auch hinsichtlich seines Vorkommens auf der itali- schen Halbinsel fehleu uns verbürgte Angaben. Giglioli (48) be- zeichnet ausdrücklich nur die Ostgrenze Italiens als Ort des Vor- kommens, giebt aber dabei nur den einen Fundort S. Bartolomeo an, der in der Nähe Nizza's und somit auf französischem Boden liest. In dem Werke Lessona's über die Anuren Piemonts wird sie nicht aufgezählt und die Aussage Daudin’s (33.— p. 158), wonach Bose diese Art in den Hammerwerken am Mont-Cenis öfters ge- funden habe, hat wenig Werth, umsomehr, da wir vermuthen, dass der betreffende Fundpunkt in Frankreich liegt. Ihr Vorkommen in der Lombardei meldet Jan (65), indem er den immer sich wie- derholenden Fehler begeht und die Kreuzkröte als Varietät zu B. viridis zieht. Jan's Calamita existirt, so viel ich weiss, im Mailander Museum nicht und überhaupt sind in diesem Mu- seum keine Exemplare dieser Art lombardischer Herkunft vorhan- den. Schliesslich muss noch hinzugefüst werden, dass Ninni (277) zu der Ueberzeugung gelanet ist, dass Nardo's Behauptung В. ca- lamita käme in Venetien vor (278), ein Irrthum zu Grunde lie- sen müsse; derselben Ansicht scheint in letzterer Zeit auch De Betta beigetreten zu sein und Camerano (13) geht noch weiter, indem er ausdrücklich sagt: „In Italia non abbiamo che il Bufo vulgaris ed il Bufo viridis“. In Tirol hat Gredler vergeblich die Kreuzkröte gesucht und er vermuthet, dass sie dort ganz fehlt. In Krain (60) und Kärnten (62) scheint sie aber heimisch zu sein, kommt jedoch, wie v. Gallenstein mittheilt, in Kärnten viel selte- ner vor als B. vulgaris. Dass sie sich bei Wien findet, erwähnt Steindachner (20); in Böhmen ist sie, den Mittheilungen Glückse- — 419 — lig’s (185) und Prach’s (186) zufolge, ebenfalls einheimisch; nach Fritsch (184) kommt sie in der Gegend von Prelaue und Elbe- teinic, sowie in der Gegend von Pilsen vor; ihr Vorkommen. in Mahren-Schlesien meldet Heinrich (68), für Ungarn, woselbst sie hóchstens auf einige Oertlichkeiten beschránkt leben soll, zeigt sie Entz (279) am, für Siebenbürgen Bielz (67), für Galizien und Bu- kowina Zawadzky (69). „Ueber Nord- und Mitteldeutschland“, sagt Leydig (170.—S. 37), „scheint sie weit verbreitet zu sein“ und dies ist wirklich der Fall. Nach Rathke (74) findet sich die Kreuzkróte ziemlich häufig in Ost- und Westpreussen, nach Holland (280) in Pommern und Struck (77) hat sie in Meklenburg beobachtet. In der Mark be- wohnt sie nach Schulz (76) die nassen Wiesen und ist „nicht häu- fig zu sehen“; in Schlesien, wo sie gleichfalls „gar nicht häufig“ vorkommen soll (175), hat sie Gravenhorst (274) aus Bre- siau erhalten; Tobias (81) giebt an, dass sie in der Ober-Lausitz vorkommt, und nach Reibisch (80) soll sie in Sachsen einheimisch sein. Am Ufer des Salzigen Sees (zwischen Halle und Eisleben) sowie bei Halle selbst kommt sie, einer brieflichen Mittheiluug des Herrn A. Goldfuss zufolge, vereinzelt vor; sie findet sich ferner auf den Cröllwitzer Höhen, am Galzenberg bei Halle, in Quedlin- burg, in Peschau bei Magdeburg, in Magdeburg, iu Osterburz 1230), in Thüringen (281), bei Góttingen (274), im Lüneburgischen (79), bei Hamburg (9), bei Bremen (213), am Dümmer See (12), im Herzogthum Oldeuburg (73) auf den Sand- und Moorboden, sowie auf den Inseln Rügen (283), Borkum und Sylt *). B. cala- mita lebt ebenfalls in der Rhön: am Stellberg und bei Kleinsassen, fehlt auch nicht im Odenwald, so bei Amorbach (94). Im Unter- Main- und Lahn-Gebiete fehlt sie, wie Koch (93) vermuthet, wohl nirgends, ist aber seltener als die beiden anderen Krótenarten, und scheint entweder dureh Verwechselung mit B. viridis mehrfach übersehen worden, oder erst in neuerer Zeit häufiger geworden zu sein, denn ältere Beobachter führen sie von verschiedenen Stellen gar nicht an, wo sie jetzt eine haufige Erscheinung ist. Die Var. typus Koch soll im Rheingau und von da abwärts überall, in den Ebenen des Unter-Main-Gebietes stellenweise die häufigste Króte sein, so z. В. bei Enkheim und Seckbach in der Gegend von *) Mein Freund Herr Fr. Borherding theilt mir mit, dass er B. calamita von allen ostfriesischen Inseln erhalten hat; er besitzt Stücke aus Nordenei, Borkum, Wangerooge, Spickerooge, Juist und aus Bremerhafen. — 420 — Frankfurt und an der Lahn von Wetzlar an abwärts bis an den Rhein vorkommen. Die zweite Koch'sche Form, námlich die alpe- stris, ist seltener als die typische; sie findet sich bei Dillenburg und Herborn, vereinzelt an höheren trockenen Bergen der Lahn- gegend; „bei Dillenburg und Herborn schliesst ihr Vorkommen das der typischen Form aus, und kann sie dort als Vertreter dersel- ben gelten“. Kirschbaum (92) erwähnt die Art von Geisberg bei Wiesbaden und aus Mombach und theilt mit, dass Herr v. Heyden sie bei Höchst, Soden und an anderen Lokalitäten gefunden habe. ,Auch am Rhein“, sagt Leydig (170.—S. 38), ,fehlt Bufo ca- lamita nicht: ich sammelte Exemplare am Niederwald bei Rü- desheim, dann hier bei Bonn treffe ich die Króte nieht selten iu wärten der neuen Stadttheile, von wo sie an warmen Regenaben- den im Erdgeschoss der Häuser sich einfindet (,Hausunke^; auch auf dem rechten Ufer, z. B. an den Mauern der Kirche von Sehwarz- Rheinfeld, und im Sumpfgebiete von Siegburg habe ich das Thier wiederholt beobachtet. Endlich bemerkt Leydig in seiner Schrift über Verbreitung der Thiere im Rhöngebirge uud Mainthal, dass er die Kreuzkróte auch in der Eifel und im Moselthal bei Alf ge- iroffen habe. Dass sie in der Umgegend von Trier und bei Metz vorkommt, wussten wir schon früher (173). Im Kreise Rothenburg in Hessen (178), bei Karlsruhe, im Müllheim und auf dem Istei- nerklotz in Baden (Nüsslin, F. Müller) und in der Umgebung Thü- bingens, so auf dem Spitzberg, der Roseck, Waldhäuserhöhe und Pfrondorfer Hóhe (170.88) und in der Stuttgarter Gegend (Plie- ninger) in Waiblingen, Kirehheim und Waldsee kommt die Art ziemlich selten vor (89); ihre Verbreitung über Württemberg wäre noch, meint Leydig, festzustellen. In Bayern findet man das Thier beinahe in allen Gezenden (171.85.83); Leydig sammelte es bei Rotheburg ob der Tauber. „wo es sich seit vielen Jahren an den Abhängen des Wachsenberges, dann im Mainthal bei Würzburg, allwo es in den vierziger Jahren äusserst häufig war, namentlich auf der unterdessen verschwundenen „dürren Wiese* und dass diese. Kröte um Regensburg lebt, erwähnen Koch, Herrich-Schäffer und Forster in ihrer „Fauna Ratisbonnensis* (84). Endlich muss noch hinzugefügt werden, dass Koch angiebt die in Rede stehende Art in den Vogesen beobachtet zu haben und dass F. Müller sie aus Neudorf.in Elsass erhalten hat. In der Schweiz wird B. cala- mita mehr oder weniger häufig in allen Kantonen angetrolen, scheint aber vertikal nicht so hoch zu gehen wie B. vulgaris, Fatio (41.—p. 408) wenigstens wollte es nicht gelingen ihn im — «494 = Jura über 1200 M. Meereshóhe und in den Alpen über 1000 M. ü. M. aufzufinden, obschon Heer und Blumer (285) ihn für die Bereregion im Kanton Glarus angezeigt haben. F. Müller verzeich- net ihn aus der Umgebung Basel’s (169), aus Turtmann (Wallis) (11) und aus Brestenberg (Aargau), v. Brügger (232) fand ihn in der Umgebung von Chur und Boulenger (233.—p. 545) hat Exemplare aus Genf unter den Händen gehabt. Im Luxemburgi- schen ist das Thier ziemlich allgemein verbreitet; in den Ardennen und in den warmen Thalern der Mosel und Sauer kommt es eben- falls vor (97) und in Belgien wird es nach de Selys-Longchamps (98) hauptsächlich in den Ardennen-Provinzen und im Kempenland angetroffen. In Holland ist es nach Schlegel (99) in den Provinzen Groningen, Gelderlaud, sowie in den anderen Grenzprovinzen ein- heimisch. Alsdann findet sich die Kreuzkröten auch in Grossbri- lannien und Irland; „this species, although found in considerable numbers in certain localities, is far from being commonly met with“, sagt Bell (102) und giebt an, dass sie auf Blackheath und an mehreren anderen Orten in der Nähe Londons, sowie auch bei Deptford und an den Ufern von Solway Firth in einem Morast zwischen den Dórfern Carse und Southerness (Schottland) lebt; ihr Vorkommen in Cambridgeshire und Norfolk meldet Fleming (286), für Linkolnshire zeigt sie Pennant (287) an und dass sie in eini- sen Theilen der Grafschaft Kerry in Irland sich findet, erwähnt Friedel (141). b. calamita kommt auch in Dänemark vor, wo er namentlich den Küstensaum bewohnt. Speciell sind als Fun- dorte aufzüfren Kallundborg, Objergsard bei Nestved, Skjelskór, die Inseln Asgersö, Omö und Samsó, Hofmansgave, Hyllested-Hede bei Odense, Sundby Gruusgrav, Lolland, Broholm bei Svendborg, Thor- sens, Klitterne bei Nymindegab, Merringgaard bei Horsens und Skagen (103). Ueber sein Vorkommen in Norwegen liegen mir keine Angaben vor; die Aufzählung der Amphibien, welche Collet veröffentlicht hat, enthält sie nicht. In Schweden dagegen wurde er namentlich in den südlichen Gegenden Schonens, so bei Kase- berg, Ingelstad, sowie auch in Halland nachgewiesen (104.134), Von Deutschland und den östlichen Grenzdistrikten Oesterreich- Ungarns würde sich, den Mittheilungen Seidlitzs (105), Eich- wald’s (249) und Taezanowski's (194) zufolge, das Wohngebiet des b. calamita auch über die Ostseeprovinzen, sowie über die russischen Gouvernements längs der Westgrenze ausdehnen, jedoch lasst sich zur Zeit über ihre Verbreitung im Russischen Reich nichts M2. 1889. 28 P ppc Bestimmtes mittheilen ‘), jedenfalls scheinen mir die Angaben Maak's (170.—5. 59) und Daudins (55.—p. 164), dass diese Species am Amur, im Thal des Flusses Ussuri und in den Steppen von Peremót am Jaik augetroffen worden sei, höchst verdächtig. Auch der Fundort bei Lichtenstein (150) „Aegypten“ für „В. vi- ridis var. calamita^ muss in Zweifel gezogen werden. В. ca- lamita, eine westeuropäische Form par excellence, wird je wei- ier wir uns nach Osten wenden, umso spärlicher und dürfte ost- warts den Dnjepr, aber nicht die Wolga überschreiten und in Asien sowie in Nordafrika theilweise durch b. viridis, zum Theil aber durch B. Raddei und b. mauritanicus ersetz und vertreten sein. Fassen wir nun die Ergebnisse der Nachforschungen über die Verbreitung der Wechsel- und Kreuzkröte zusammen, so ergiebt sich, dass im Westen Europa's, so in Frankreich und auf der py- renäischen Halbinsel erstere durch letztere abgelöst wird, während in Centraleuropa, so z. b. in Deutschland und in Oesterreich-Un- carn beide Arten sieh vorfinden, ja oftmals eine und dieselbe Lo- kalität bewohnen, und dass in Osteuropa die vorherrschende Spe- cles В. viridis ist. Diese wenigen Thaisachen, das Vorkommen der beiden Kröten betreffend, genügen vollkommen, um uns über ihre ursprüngliche Heimat und ihr Verbreitungscentrum aufzuklären und es wäre nur noch die einigermassen auffaliende Thatsache er- wähnenswerth, dass Calamita bei seinem Vorrücken in östlicher Richtung sowohl die italische- als auch die Balkan-Halbinsel, wo bekanntlich die Wechselkröte lebt, gemieden hat. Es waren bei dieser Unterbrechung in der Kontinuität der Verbreitung wohl we- niger die Bodenbeschaffenheit und die klimatischen Verhältnisse, als einerseits das Meer und anderseits das Gebirge die Ursache. (Fortsetzung folgt). 1) Ein Exemplar von В. calamita aus Leal stammend, glaube ich bei Herrn Dr. A. Strauch in St. Petersburg gesehen zu haben. NOTES SUR LES MODES DE PROPAGATION DES POISSONS DES EAUX DOUCES. IPSINS IPSAS Par Se INO Mien in PDI Il arrive bien souvent dans l'histoire des sciences naturelles qu'une théorie, expliquant parfaitement certains phénomènes et n'ayant été employée par l'auteur méme que dans un sens tout particulier, entraine de plus en plus et devient à la mode. On commence à s'en servir dans des cas si divers, qu'on la pose enfin pour théorie universelle, enlevant à ses partisans toute pos- sibilité d'en admettre d'autres, qui auraient pu expliquer le méme phénoméne. Une de ces théories à la mode, ой la géologie et la séographie zoologique se rencontrent dans leurs corrélations mu- tuelles, a, ces derniers temps, tout particulièrement attiré mon attention à la suite de l'apparition d'une longue série d'ouvra- ges sur cette question. Depuis l'apparition des ouvrages zoogéographiques bien connus de M. le prof. Loven sur les lacs de la Suéde, et surtout grace à la cénéralisation de ses idées dans les ouvrages de M. le prof. ©. Pe- schel, on a commencé à envisager l'existence méme des moindres traces de la faune marine ou de ses descendants plus ou moins modifiés dans les lacs, comme une preuve indubitable de la réu- nion ancienne de ces lacs avec la mer, réunion qui a dü étre suivie de la retraite de la mer, ou du soulévement de la contrée. Cette explication s'est tellement enracinée, que les géologues, étu- diant l'histoire de la période posttertiaire, se sont vus obligés dans Je 3. 1889 29 IS I CENT edi e 2 Sn — 424 — leurs conclusions, de se conformer à l'étude zoologique des lacs contemporains, et les zoologues ont commencé à demontrer aux seologues des procédés dinamiques là, où il n'y a point de don- nées geologiques pour constater de pareilles révolutions. Quant à moi, je suis de l’école des zéologues, qui établissent l'histoire géologique de la terre d'abord sur des faits et des phé- nomènes se manifestant dans la vie contemporaine de la terre, et qui ne se servent des phénoménes se manifestant hors des conditions actuelles que dans des cas exactement prouvés, quand ces conditions paraissent insuffisantes pour l'explication du phénomène donné. Voilà pourquoi j'ai éprouvé un si grand plaisir à l'apparition de l'ouvrage sérieux de M. Rudolf Credner *), qui a, comme je le crois, mis fin à l'entrainement causé par l'idée sur l’origine marine des dits ,Reliktenseen“. L'ouvrage de M. Credner me pa- rait avoir tracé les limites réelles de cette étude, en débarrassant en méme temps les géologues de toutes sortes de contradictions et de difficultés insolubles. Cependant, l'exagération des procédés géologiques par les zoo- zéographes fut remarquée ces derniers temps non seulement dans l'explication sur l’origine de la faune marine de nos lacs, mais aussi dans la determination des limites de l'extension des fau- nes des divers systemes flwviatiles. Quelques zoologues, зе ba- sant sur la ressemblance des faunes des deux systèmes de fleu- ves, coulant dans des directions opposées, ont affirmé que, dans la période géologique contemporaine, ces systèmes fluviatiles, quoi- que separés maintenant par une trés haute chaine de montagnes, n'en formaient qu'un seul. Cela posé, on en a déduit que les faits de la parenté faunistique peuvent non seulement s'expliquer par des procédés géologiques (partout où ces procédés sont prouvés par quelques autres arguments), mais servent à ieur tour à prou- ver d’une manière indiscutable l’activité récente des procédés orogéniques ef autres dans la contrée. Si la seconde partie de cette thèse était prouvée, le géologue s’occupant de la période posttertiaire devrait dépendre de la zoogéographie. Si, au con- traire, on avait trouvé quelques autres agents pouvant déterminer la méme ressemblance entre les faunes de deux systémes fluviatiles opposés, la zoogéographie n'aurait point pour le géologue l'impor- tance qu'on lui attribue dans ce cas. ll me semble pourtant que 1) Die Reliktenseeu. Petermann’s Mittheil. Ergünzungsh. №№ 86 u. 89, 1887— 1588. и: = dans cette question ainsi que dans celle, sur la faune des „Reliktenseen*, plusieurs naturalistes font une faute grave et fon- damentale en généralisant une explication particulière, très favora- ble dans quelques cas, mais loin d'étre universelle. On a déjà beaucoup écrit que les petits crustacées, les insectes etc. émigrent facilement et par diverses voies d'un systeme fluvia- tile dans un autre, de sorte que ce passage n’exige point la réunion (quoique transitoire) de ces systemes; de pareils faits, ainsi que les explications qu'on en donne sont si connus, qu'ils ne laissent aucun doute à ce sujet *). Pour le moment, nous nous intéressons spécialement à la question concernant l'émigration des poissons d’un systeme fluviatile dans un autre, sans que les grandes ré- volutions géologiques y prennent part. Cette question a été déjà théoriquement résolue depuis longtemps sous une forme affirmative, quoique les preuves définitives man- quassent. Quant aux modes d’emigration des poissons d'un bas- sin dans un autre, les savants ont expliqué le phénoméne en ques- tion de deux manieres: premierement, on a remarqué la tendance qu'a le poisson à émigrer, principalement dans la période du frai, dans les ruisseaux, dans les sources des riviéres, dans les marais, les petits lacs et autres bassins, si communs dans quel- ques-unes des contrées séparant les deux systèmes fluviatiles. Cette explication est surtout applicable aux régions, ot un hiver trés neigeux suit un printemps subit. La quantité de ces réservoirs y augmente alors considérablement, et la région couverte d'eau atteint dans ces cas de si grandes dimensions, que les petits bassins la- custres se transforment souvent en lacs contiuus. Les ichthyologues des diverses écoles et des opinions les plus opposées, sont parfai- tement d'accord sur cette question; mais il est à regretter que, dans les ouvrages spéciaux, on oublie souvent l'explication ci-des- sus et on a volontiers recours à de prétendues révolutions géolo- siques, avant d'analyser la possibilité ou l'impossibilité de cette explication. Secondement, nous connaissons des faits qui prouvent que les erandes eaux du printemps n'ont pu avoir aucune influence sur la propagation des poissons, et, dans ces cas-là, on a encore re- cours à d'autres agents particuliers. Parmi ces agents, le plus im- 1) Voir la liste des ouvrages traitant ce sujet dans l'oeuvre susindiquée de M. Credner, de méme qu'un nouvel article de Jules de Guerne, publié dans les ‘Comptes-rendus de la Soc. de Biologie. Paris, 1888. Vol. V. 99% — 496 — portant et le plus universel doit étre le suivant: c'est que les oiseaux nageurs (dont la distribution géographique est immense) transportent les oeufs des poissons, surtout’ pendant leur passa- ge, coincidant avec la période du frai des poissons. Ce furent principa- lement les Anglais, Mr. Lyell, Darwin, Wallace, Günther ‘) ete. dont l'attention a été attirée par cette explication, et qui lui attribuent une grande importance. Il est vrai que notre ichthyologue éminent, feu le Pr. Kessler, ne reconnaît presque pas ce rôle des oiseaux; mais une négation sans preuves et mise en parenthèse ^), ne peut, quoique exprimée par un systématique aussi distingué que l'était M. Kessler, être acceptée par un investigateur impartial, d'autant plus que Mr. Kessler appartenait au nombre des zoologues, qui expliquaient le plus volontiers les phénomènes zoogéographiques par les procédés géologiques (réels ou imaginaires). Malheureusement, la littérature zoologique semble manquer d'in- vestigations appuyées sur des faits, qui auraient pu déterminer le rôle des oiseaux dans le transport des œufs des poissons; quant à moi, qui ne suis point spécialiste dans cette question, je ne connais que les indications données par M. Gmelin et alléguées encore par M. Lyell. Voilà pourquoi, dans intérét de la science, il serait désirable qu'on rassemblát le plus grand nombre pessi- ble d'observations exactes sur les faits des migrations des pois- sons, de leurs apparitions dans de nouveaux réservoirs, étangs ete. Ce ne sont pas les zoologues seuls qui ont à communiquer leurs observations dans des journaux scientifiques, c’est aux personnes qui s'occupent de la pisciculture, et en général aux habitants du pays, observant attentivement les phénoménes de la nature, que nous prions de bien vouloir nous communiquer les observations qu'ils auront faites sur cette question. Selon moi, le brochet (Esox lucius), son apparition dans de nouveaux réservoirs, de nouveaux bassins et des piscines, peut servir de sujet d'observations. Maleré tous les soins que, pendant l'installation de nouveaux ré- servoirs, on prend pour barrer le chemin à ce poisson rapace, souvent on n'y réussit pas. Dans la plupart des cas, on expli- que cet insuccés par la coutume qu'ont les brochets, pendant la période du frai, de remonter les ruisseaux, de visiter les petites baies, les marais situés prés des riviéres et des lacs, les réser- *) M. Sewertzow s'en tient aussi à cette explication dans plusieurs cas d'iehthyo- géographie. 2) Travaux de Pexpédition Aralo-Caspienne. T. IV. St. Prb. 1877, p. XIX. T AQ В = х voirs transitoires, etc. Il faut ajouter à cela que les grands bro- «hets se contentent alors d'eaux si peu profondes, qu'on voit même souvent le dos du poisson au-dessus de l'eau. Vu que la période du frai des brochets coincide plus ou moins avec les dé- hordements du printemps, il est bien clair pourquoi les petits bro- chets se rencontrent souvent dans des bassins tout-à-fait fermés, où leur présence, observée en été, nous parait tout-à-fait inexpli- cable. Malgré cela, mes propres recherches ne me permettent pas d'accepter cette explication comme unique pour les cas que je connais, et je crois qu'un observateur attentif de la nature pourrait citer bien des faits pareils à ceux que je vais raconter. Dans mon enfance et dans ma jeunesse, j'allais passer chaque été aux environs de Moscou, dans un petit domaine de mon pére, amateur passionné de pisciculture et de l'organisation des étangs, qu'il remplissait en arrétant par une digue l'eau contenue dans de petits bassins creusés dans des endroits bas et marécageux. Ces bassins étaient destinés à certaines espéces de poissons. Mon pére faisait tout ses efforts pour empécher le brochet d'y pénétrer, mais en vain. L’apparition du brochet dans les étangs courants, com- muniquant par un ruisseau avec la riviére voisine de Setoune, pleine de poissons (et de brochets sans doute), pourrait être ex- pliquée par l’émigration de ce poisson rapace de la manière sus- indiquée c. à d. par l'habitude qu'il a de remonter les ruisseaux, quoique ces étangs fussent séparés par une haute digue. Mais je me rappelle trés bien un petit étang creusé au milieu d'un ma- rais tourbeux; cet étang n'allait jamais, méme pendant les débor- dements du printemps, se réunir avec la rivière; l’eau de ce ré- servoir ne sortait jamais de la dépression, mais, grâce aux рго- priétés du sous-sol, l'eau excédante passait dans la rivière par une filtration souterraine. Cependant, au grand chagrin de mon père, le brochet apparaissait dans ce bassin isolé. Dans ce cas, je ne puis expliquer autrement cette apparition que par le transport des œufs; mais, comme on ne pouvait nullement y supposer l'action de l’homme, il fallait attribuer ce transport des œufs du brochet aux oiseaux nageurs domestiques. Voici encore un cas qui m'a prouvé la justesse de cette expli- cation, et qui, d’après les conditions locales, mérite d’être traité plus attentivement. ll y a de vingt à trente ans, quà 10—15 kil. m. de Moscou, $ étendait une vaste plaine non cultivée et couverte de buissons, où passe maintenant la ligne du chemin de fer de Moscou-Brest, et oü 2 = se trouve la gare de Nemtschinowo, avec les maisons de campagne environnantes, qui ont beaucoup changé le caractére de ce pays. Cette plaine appartenait à des paysans demeurant à une grande distance, et ne produisait que de l'herbe. La plaine allait un peu en pente, d'un cóté vers la riviére de Setoune et de l'autre, vers la Moskwa, toutes deux coulant à quelques kil. m. de cet en- droit. Les pluies, et surtout la fonte des neiges, contribuaient beau- coup au développement de l'effet de Vérosion, grâce auquel toute la région de 20—30 kil. m. carrés se couvrait d'une série de larges ravines peu profondes et à pentes douces. En quelques endroits, ces fossés avalent de petites excavations et des réservoirs, où les eaux se conservaient assez longtemps à cause du sous-sol argileux. Mais ordinairement, vers la fin de juillet, ces réservoirs se trouvaient entièrement desséchés, sauf de petits marais toujours couverts d'herbe et situés le long de ces fossés, qui conservaient encore quelque humidité. Ajoutons que, méme pendant la plus grande crue des eaux, on n'a jamais observé aucune réunion des eaux de ces réservoirs avec la Moskwa (au moyen de la petite riviere coulant prés du village de Romachkowo), comme avec la rivière de Setoune, et méme avec le grand étang de Kountzewo, seuls bassins constants, Фой pourrait pénétrer le brochet pendant le frai. Connaissant bien cet endroit, je nie absolument la possi- bilité d'une pareille émigration. Ces ravines, avec leurs réservoirs et leurs marais, ont attiré toute mon attention pendant bien des années de ma jeunesse. D'un côté, c'était alors un lieu très favorable à la chasse au fusil; au printemps, ainsi qu'en automne, on pouvait souvent y rencontrer des canards sauvages se dirigeant le long de ces fossés, de la vallée de Setoune dans celle de la Moskwa. D'un autre cóté, ce lieu m'offrait un vaste champ pour mes re- cherches zoologiques et botaniques de tous genres, auxquelles je m'adounais alors avec toute l'ardeur de la jeunesse. C’est dans ces bassins, qui abondent en toutes espéces d'animaux aquatiques, que je réussissais à trouver en été, avant le desséchement de ces bassins, de jeunes brochets (de 6—10 centim.), qui péris- salent sans doute chaque année, comme tous les autres habitants de ces bassins transitoires. Je me rappelle surtout trois cas pa- reils, dont deux ont eu lieu la méme année et le troisiéme, un an plus tard. Je me rappelle aussi que ces mémes observations avalent été faites dans la partie centrale de ceite plaine, par rapport aux fossés situés immédiatement à droite de la chaussée de Smo- lensk, derrière le village de Nowaïa Setoune, en un mot, dans les — 429 — endroits les plus éloignés de ces riviéres-!a, d’où les poissons auraient pu émigrer dans les fossés, si l'on avait admis la communication des eaux. Vu toutes ces circonstances, je me puis expliquer ces cas que par le transport des ceufs par de nombreux oiseaux sau- vases aquatiques. Voici les faits que. j'ai réussi à observer moi- méme, et qui sont bien connus des paysans chasseurs et pécheurs. I| serait à désirer de rassembler autant que possible des faits pa- reils critiquement vérifiés. J'ai déjà eu l’occasion de mentionner que les conditions et les modes de propagation des poissons est une question qui est loin d'étre purement zoologique. Toute une série d'ouvrages démontre le lien étroit qui existe entre cette question et les phénoménes géologiques. Il s’agit seulement de savoir si c’est la connais- sance exacte préliminaire de l’histoire géologique de l'endroit donné, jointe à d'autres facteurs, qui donne l'explication de plusieurs phénomènes de Vichthyogéographie, ow bien si ce sont les faits de la distribution géographique des poissons, qui peuvent indiquer la succession des procédés géologiques de l'endroit donné. Je suis persuadé que, dans la plupart des cas, la seconde position est tout-à-fait mal fondée, et tous ceux qui se laissent entraîner par cette erreur, arrivent à des idées fan- tastiques sur l'histoire géologique de la contrée. Comme illustra- tion, je me permets d'analyser un ouvrage sur l'ichthyolosie de l'Asie centrale, qui vient de paraître; l'auteur de cet ouvrage me semble abuser des déductions de la science géologique. L'ouvrage présente l'analyse d'une collection de poissons du bassin de Balkhach, apportée et étudiée par Mr. A. Nikolsky '). Les conclusions faites par l'auteur ont méme attiré l'attention a l'étranger, et sont les suivantes: 1) Le bassin de Balkhach est très pauvre en poissons (16 espè- ces en tout); sa faune est même plus pauvre que celle du bassin de Lob-Nor, quoique cette dernière soit encore peu étudiée. 2) Dans cette faune du système de Balkhach, on voit prédo- miner les formes alpines, et, en général, celles qui remontent très haut vers les sources des rivières. | 3) Dans le lac de Balkhach et le lac Alakoul, situé tout près de ce dernier, il n'y a qu'une seule espèce ou variété de perche qui se rapproche de la Perca fluviatilis ordinaire, très commune dans *) Travaux Soc. Natur. de St. Prb. T. XIX. Sec. zoologique, pp. 59—188. 25 (AS) = les rivieres de la Sibérie, et deux nouvelles espéces de Schizo- thorax, qui ne sont propres qu'à ce bassin et appartenant à un senre trés répandu dans les rivieres de toute la haute Asie centrale. 4) Parmi les 16 espéces de poissons des riviéres du bassin de Balkhach, 6 sont identiques à celles des eaux du bassin de Ta- rime; quant aux autres, il y en a plusieurs qui se rapprochent beaucoup de celles du Tarime. 5) La faune en question se rapproche de celle du bassin de l’Ob, par la forme indiquée de la perche, et par un petit poisson alpin, Phoxinus laevis, en général trés répandu et trouvé méme dans l'Irtysch, ainsi que par une autre espèce très rapprochée du même genre. 6) Cette faune n'a, selon l'auteur, rien de commun avec celle des riviéres du bassin Aralo-Caspien; cependant, les sources de la riviére de Tchou et, en général, les riviéres des montagnes du Turkes- tan, appartenant au bassin Aralo-Caspien, sont habitées par la méme faune des genres Schizothorax et Diptychus, poissons les plus caractéristiques du Balkhach et du Tarime (quoique cette faune n'y soit pas représentée par des formes identiques, ces formes sont cependant très rapprochées de celles du Balkhach et du Tarime). Le bassin Aralo-Caspien a, selon l'auteur, fourni à la riviere Ili un représentant du genre Barbus. Quelles causes pourraient donc nous expliquer une pareille ichthyo- faune, si nous voulons rester dans des limites factiques? D'abord, ce caractére de la faune enléve toute la possibilité de faire quel- ques considérations sur une mer quelconque qui, selon les suppositions de plusieurs investigateurs, a jadis couvert les dépressions du Bal- khach et du Tarime et est venue se réunir avec la mer Aralo- Caspienne et l'Océan polaire de la Sibérie. Nous n'y pouvons trou- ver non seulement aucun reste de représentants de la faune ma- rine, mais méme aucun descendant éloigné quelconque; du moins la littérature traitant ce sujet ne nous en dit pas un mot. Si méme il était permis de tirer quelques conséquences de données exclu- sivement négatives, voici la seule que nous pourrions en déduire: ni la dépression du Balkhach, ni méme celle du Tarime n'ont pu étre recouvertes par la mer, dans une période géologique si peu éloignée de nos jours, que ce phénomène peut laisser des traces du moins dans les descendants trés modifiés de la faune marine. Si une pareille faune a existée jadis, l'exiguité de l'ichthyo- faune contemporaine de ces lacs semble étre bien favorable à la conservation et à la propagation de ces représentants marins. Mais '— 431 — iehthyofaune actuelle du Balkhach a un caractère migratoire et nous indique clairement que tout ce bassin est d'origine tout-a- fait nouvelle (dans le sens géologique). Elle rappelle vivement p. ex. la faune d'iles, qui n'ont jamais été directement réunies au continent, et, dans ce cas-là, les montagnes et les déserts qui entouraient ce nouveau bassin ont joué le méme róle par rapport à ce bassin, que l'océan par rapport à la faune terrestre et à la faune d'eau douce des îles. Une pareille analogie d’origine est con- firmée par: a) la pauvreté des espéces caractéristiques de la faune du bassin du balkhach, b) par le caractére presque exclusivement alpin de ces espéces, c) par leur tendance à diverger en plusieurs variétés ou nouvelles espéces locales. Cette divergence est provo- quée, d'un côté par l’accommodation des animaux à de nouvelles conditions locales et, de l'autre, par les obstacles qui se présentent lors de la migration réitérée des espéces typiques dans l'endroit cité. Le croisement des nouvelles variétés avec la forme primitive ' typique, et par conséquent leur retour à cette derniére, est, gráce à cette circonstance, presque impossible. En examinant les routes de migrations des habitants du bassin du Balkhach, nous arrivons inévitablement avec l'auteur de l'arti- cle à la conclusion que la communication la plus énérgique (mais non pas la véun?on) de ce bassin, s'est opérée avec le système de la riviére de Tarime et, le plus probablement, au moyen des riviéres d'Uldouss et de Kounguess. D'un autre cóté, il faut aussi admettre la communication du Balkhach avec le bassin de l'Ob au moyen du Nor- Zayssan, Kokpekta et Ajagouss. Le développement de la faune du Balk- hach et du Tarime dans les affluents supérieurs du Syr-Daria et du Tchou, doit étre expliqué par la migration de cette faune des ré- gions du Tarime et du Balkhach, plutót que par un procédé dans une direction opposée. Quant aux modes de migrations, si l'on prend en considération les conditions actuelles de la contrée, ceux que je viens d'indiquer sont suffisants pour expliquer tous les phéno- ménes, d'autant plus que nous pouvons accepter avec l'auteur, que la région en question se trouve dans la période de desséche- ment, et que l'époque oü cette région était beaucoup plus riche en eau, n'est pas trés éloignée. Les cas de migration des poissons alpins, ayant la tendance de remonter les ruisseaux de montagnes jusqu'à leur source, de traverser la borne de séparation des eaux, etc., ont pu avoir lieu partout, sans qu'on supposát la réunion constan- te des bassins du Tarime, de l'Ili, de l'Irtysch, du Naryn, du Tchou etc. La ressemblance et non l'identité entre les faunes correspondantes, — 452 — nous confirme de méme qu'une pareille réunion n'a pas eu lieu. Mais ce qui est surtout remarquable, c'est la participation plus que probable de ce facteur-là, sujet principal de mon article dans ces procédés de migration: j'entends la participation des oiseaux na- seurs dans le transport des oeufs de poissons. Des ouvrages de MM. Sewertzow, Prjewalsky etc., il suit que toutes ces rivières alpines et les passages entre leurs vallées, servent de routes ordinaires pour les migrations des oiseaux nageurs, dont les accumulations fabuleuses sont bien connues de tous les voyageurs. Si le transport des oeufs de poissons par ces oiseaux est aussi vraisemblable que le trausport de divers animaux aquatiques par les oiseaux (ce qu'ont confirmé des investigations directes), on comprend bien alors la prédominanee du type de la faune du Tarime et de l'Uldouss dans la rivière d’Ili, et par conséquent dans tout le bassin du Balkhach: l'Uldouss, rivière du système fluviatile parallèle à lli, s'approche tout prés de cette dernière par de nom- breux affluents servant de routes de passage aux oiseaux па- geurs. Quant à l'origine primitive du type ichthyologique en ques- tion, qui caractérise les bassins du Tarime et du Balkhach, il paraît que jusqu'à présent nous ne savons rien, et cette origine reste pour nous aussi énigmatique qu'elle le parait à M. Sewetrzow ‘), qui renonce à l'idée que l'ichthyofaune alpine asiatique présente les restes de la faune d'une mer ancienne. Je n’ai rien pu trou- ver digne d’attention à ce sujet, ni chez l'auteur que j'ana- lyse maintenant, ni dans ioute la littérature que j'ai étudiée. On ne connait que le type indiqué de la faune propre à tout le Khan- Khay (Chan-Chai de Richthofen) ou Plateau Oriental de TAsie, d’après d'autres géographes. La présence de cette faune dans toute la région oü dominent les conditions loeales identiques, favo- rables à l'existenee du type iehthyologique en question, confirme indirectement à son tour la participation des oiseaux dans ce fait, comme l'a aussi supposé M. Sewertzow. On ne peut donc admettre que tous les systémes fluviatiles de cette immense région présen- tassent un jour un réseau non interrompu de riviéres et de canaux. A quels résultats arrive done notre auteur? Si l'on prend en considération quelques pages des déductions de son ouvrage défi- nitif (pp. 174—177; 182—186), l'on trouvera que l'auteur ne differe de nos idées qu'en repoussant tout-à-fait la participation des oiseaux nazeurs dans la migration des poissons, quoique il le *) Sewertzow. Voyage dans le Turkestan. St. Prb. 1873. p. 269. — 433 — fasse sans preuves et qu'il ne cite que l'affirmation peu fondée de M. Kessler. Malgré cela, l'auteur admet complètement l’origine migra- toire de cette faune, mais n'admet aucunement le développement autochtone de celle-ci de quelques restes de la faune marine (Re- liktenfauna). Au contraire, si nous examinons une notice prélimi- naire de l'auteur '), dont toutes les déductions sont réitérées dans son ouvrage définitif (p. 178—181; 187—188), nous y verrons une contradiction complete avec les pages susindiquées (174—177, 182—186) du méme ouvrage, et nous ferons peut-étre une con- clusion tout-à-fait fausse au point de vue de l'auteur, ce qui est arrivé à quelques référendaires étrangers du compte-rendu préliminai- re de M. Nikolsky. C'est pourquoi, il est nécessaire que nous nous arrétions sur cette circonstance. Tout le compte-rendu préliminaire et les pages susindiquées de l'ouvrage définitif, donnent la prédo- minence aux pensées suivantes: 1) ,Sous le point de vue ichthyolo- sique (?!) nous devons considérer le bassin du Balkhach comme un restant de la mer immense de Khan-Khay, qui s'avancait dans la dé- pression Aralo-Sibérienne sous la forme d'un golfe réuni avec la partie principale du Khan-Khay par un bras étroit de la Djoungary“. 2) „La séparation de la mer balkhach et des mers Aralienne et Polaire c. à d. l'apparition de dessous le niveau des eaux d'une barrière pré- sentée par le Tarbogatay, le Tschinistaou et par les montagnes Tchou- Ili, s'est opérée avant que le bassin Aral füt tout-à-fait isolé de la mer polaire“. 3) „Si, dans un temps récent, on n'a pu admettre la réunion de l'Irtych avec les eaux du Balkhach qu'au moyen de trés petits ruisseaux alpins, il y a eu, au contraire, entre le Balkhach et le Tarime une réunion immédiate et libre *), au moyen du Koun- guess et de l'Uldouss, cette réunion existant même après que la commu- nication avec l’Irtysch fût arrêtée“. Comme le compte-rendu préli- minaire n'explique point quelle a été cette réunion, mais qu'en méme temps l'auteur donne beaucoup d'importance à cette réunion avec le Tarime, il est clair pourquoi les référendaires ont eu le droit (en partie, contre le gré de l'auteur) de voir en lui le défenseur des grandes révolutions géolosiques, et pourquoi on lui a atiribué l'idée des révolutions, qui ont transformé des mers immen- ses en continents et ont formé des géants tels que le Thian-Chan dans la période qui succéde au développement des ichthyofaunes ) Trav. Soc. Natur. St. Pirb. T. XVI, Livr. I, pp. 18—21. ?) Daus l'ouvrage définitif de l'auteur le mot réunion est one par le mot communication, ce qui, sans doute, n'est pas la méme chose. — 434 — actuelles du Balkhach et du Tarime, dont les espèces ne présentent que des descendants modifiés des habitants de la mer de Khan-Khay. Dans l'ouvrage définitif de M. Nikolsky, nous voyons que l'opinion de l'auteur differe beaucoup de la précédente; dans ce dernier il a conclu que toute la faune du Balkhach n'a aucun rapport avec la faune marine, soit contemporaine, soit éteinte; que cette faune est de caractère migratoire, et qu'enfiu son élément principal, selon les conclusions de Herzenstein adoptées par l'auteur, vient de l'Hi- malaya. Il est d'autant plus étonnant de rencontrer dans le même ouvrage définitif, les théses ci-dessus sur les mers problématiques inté- . rieures de l'Asie et sur leur histoire non moins problématique, quand, d’apres Jes investigations exactes de l'auteur lui-méme, nous ne pouvons former aucune conclusion à ce sujet. Nous ne voulons pas ici analyser les idées des différents savants sur ce point; il me semble seulement que de pareilles mers s'évaporent et se des- séchent beaucoup plus à la suite du scepticisme des géologues- investigateurs, qu'à la suite de la sécheresse croissante du climat asiatique contemporain. Le développement des idées, qui ont forcé l’auteur de réunir, dans son ouvrage définitif, les résultats de son étude sur les procédés de mizration des poissons de l'Asie cen- irale, à des considérations mal fondées sur des mers problémati- ques de la méme contrée, nous est complétement indifférent. Mais il est nécessaire de dire que dans le compte-rendu préliminaire de. lauteur, nous trouvons moins les propres investigations de l'auteur, que l'entrainement causé par quelques considérations théorétiques de MM. Sewertzow et Kessler, considérations qui ne forment point la partie essentielle et meilleure des ouvrages de ces célébres inves- tigateurs. Tandis que tout ce qu'il y а de précieux dans l'ouvrage de M. Nikolsky, n'est que le résultat des études comparatives de lauteur sur les ichthyofaunes contemporaines des diverses partie de l'Asie, entreprises par lui, comme on a lieu de le croire, non sans étre influencé par la critique des déductions de son compte- rendu préliminaire. En tout cas, l'ouvrage sérieux de M. Nikolsky nous montre clai- rement les résultats qui peuvent étre obtenus dans l'étude de la z002éo2raphie, au moyen de minutieuses recherches comparatives sur les faunes contemporaines, leur influences réciproques, les lois et des modes des migrations. C'est aprés avoir examiné les condi- tions contemporaines que le zoologue doit étudier les conditions des périodes passées; mais, dans ce cas, il doit savoir faire la distin- ction entre des données prouvées et bien fondées et des hypothè- а ses plus ou moins brillantes, mais temporaires. Les conditions con- temporaines et les modes de la propagation des poissons d'eau douce sont à elles seules à peine suffisantes, pour qu'elles puis- sent servir à établir le développement successif des procédés géo- logiques de la période récente. DIE UEBERTRAGUNG DER ELECTRISCHEN ENERGIE ). you J. Weinberg. 1. Die von Marcel Deprez angestellten Versuche hinsichtlich der Uebertragung der electrischen Stromenergie haben mit Recht die Aufmerksamkeit sowohl der Gelehrten, als der Techniker ange- rest. Ueberhaupt wichtig erwiesen sich die vom 13 Februar bis zum 24 Mai 1887, zwischen Creil (la Chapelle) und Paris (Dis- tanz 56 kilometer) veranstalteten Versuche. Wir besitzen darüber einen ausführlichen Bericht von Maurice Levy, Mitglied der seitens der Pariser Academie der Wissenschaften ernannten und an besag- ten Versuchen betheiligten Commission. Wir bezwecken hier die Bedingungen aus einander zu legen, denen der Generator und Receptor entsprechen müssen, auf dass die Uebertragung der electrischen Energie am vortheilhaftesten von Statten gehe. 2. Bezeichnen wir mit J die Stromstärke in der ganzen Kette, mit В — den totalen Widerstand, mit E —- die electromotorische Kraft des (Generators, mit e — diejenige des Receptors. Es sei ferner die Länge einer Drahtwindung des Generators l, die Zahl der Windungen n, der Querschnitt derselben p, die Geschwindigkeit des Generators v; die resp. Werthe des Receptors bezeichnen wir 1) Zuerst erchienen im Journal „Электричество“ (1388, №№ 12, 16). Beistehend wird diese Frage von einem andern Gesichtspunkt und auch umstandli- cher betrachtet. mit Г, п, р’, v. Wenn; wir die in Folge der Induction, hervorge- brachte BR Kraft, wenn obengenannte Grössen — 1 sind, mit x bezeichnen, so ist, wie bekannt, E — anlv. Da, die electromotorische Kraft. des Receptors sowohl von den Grössen п’, 1‘, У’, so wie auch von der electrischen Energie des Generators abhängt, so ist: Eon; e= anlv. alnv = a’lnvl'n’v....(1 ? : Nehmen wir E positiv an, so muss e (dem Archhoff schen Gesetze zufolge) negativ genommen werden, folglich: Me Bec (Letztere Gleichung zeigt auch, dass alle verlorne Energie in Wärme-Energie übergegangen sei, da nach Joule: EJ — eJ = J^R). Wenn wir in (2) die Werthe für E und e aus (1) setzen, so erhalten wir: | JR 2-Janlvi— a*niva'l’y .... (3) woraus folet: PS aH (db Lm) о anly Wir ersehen daraus, dass die Rotations-Geschwindigkeit des Receptors um so grösser ist, je grösser п, |, v und je kleiner wl’, so wie auch das Product JR sind. Hs soll demnach zu diesem Zwecke die Länge der Drahtwindungen und deren Anzahl im Generator möglichst gross, im Receptor hingegen möglichst kleiner sein. Es ist ausserdem zu ersehen dass , 1 Y sein muss. E an’ |’ 3. Aus Gl. (3) entnehmen wir: à 1 JR ] =: у шу— An'T'v' JR CBS DEUS ee ree enge A2 RO nly nlvn']'v 2n lv Da « immer eine reelle Grösse ist, demnach die subradicale Function nicht imaginär sein kann, so folst daraus: nlv у’ a UE oder a В <— AVIV — 488 — Wir erhalten demnach folgende maximale Grössen: nlv nlv vi (max.) — AJRn АИТ. ; (JR) (max. — дату’ Jouer (4) Den ersten Werth schreiben wir folgendermassen: vang s nlvJ Ax T PR. Es ist also die Geschwindigkeit des Receptors um so grósser, je kleiner die Quantität der entwickelten Wärme ist. Aus Gl. (4) folgt auch, dass В, d. В. der totale Stromwiderstand, möglichst kleiner sein muss, — was auch vorauszusehen war. 4. Bezeichnen wir die Arbeit des Generators mit T, diejenige des Receptors mit t, den Coefficienten der nützlichen Arbeit des Receptors (le rendement mécanique industriel) mit k, so ist: i — | —— m — — — — T=; tee, T—(— RB Senke... (5) Die ersten drei Gleichungen ergeben: Е = yE’—4Rt, An Е = yR’—4ht War OR В. 9 Es ist leicht einzusehen, welches Zeichen anzunehmen sei. Nehmen AVE wir bei J das -+-, so wird J cmm ‚ oder I< d doch nicht sein kann, da nach Gl. (2) augenscheinlich J i . Wir müssen also in der Formel für J das negative, folglich Mc e » das positive Zeichen nehmen und erhalten demnach: EVE aRt Bae yar : J До SS eee , te 6 SRI E 3 (6) Da J und e immer reelle Werthe haben, so 5d also E? >4Rt, oder E*—4RJe; da aber e = Ek, so ist k <——— 2 folglich: K (max) ap) SN ee (7) — 139 — Wir ersehen daraus, dass die grösste mützliche Arbeit des Receptors in geradem Verhältnisse zur electromotorischen Kraft, wie auch zur Arbeit des Generators und in wmge- kehrtem Verhältnisse zum Producte JR, so wie auch zu dem beim Rotiren beider Maschinen sich entwickelenden Wärmeguantum steht, — wie es auch zu erwarten war. Aus Gl. (6) erhalten wir: E | J (max) = OR > © (min.) == i eG (8) . Dem Maximum J entspricht das Minimum e, wie, dieses auch aus Gl. (2) zu ersehen ist. | niv Aus (4) folgt. auch: I (max) = ртр} letzterer Ausdruk, in Bezug auf (8), ergiebt aber: 3 uly Wenn J — (max.); SO Ist E — Only * € € e e» (9) Setzen wir in e = »'nlvn'l'v' anstatt у’ seinen maximalen Werth aus Gl. (4), so wird: a? lv? E? © (max.) = TN = CEN US UAR (10) 5. Aus den Gleichungen: IB) cane el сиу] Da aber e immer kleiner als E ist, demnach K — 1, so ist auch x il " Um C E alv< —, oder, mit andern Worten, für jedwedem Receptor e ^ muss nlv kleiner als eine gewisse constante Grüsse sein. E 4Jh. «c.l Da immer K <1, so folgt aus Gl. (7): folglich: J (min.) — R (min.) = AOT (Tan № 3. 1389. 30 — 440 — Aus: E > 4Rt, oder auch E* > 4ReJ folgt aber: d ne Mad AJ т Aus Gl. (8) und (12) ersehen wir, dass die Stromstärke zwis- R (max.) == chen den Grenzwerthen J < oR und JS a erhalten sei. Da, wie oben bewiesen, dem J min.) das e max.) entspricht und vice versa, so folgt: ‚ (max. ) min.) « (max.) (min.) Аи) À AR 2 7 qux) = Im) B= gi E 55 } (14) Е E* T: (min. == 1d (inns) NE (min.) (min.) AR Ap AR | Wir ersehen also, dass (mac) doppelt so gross ist als Umax.) und dass letzteres dem Toninim.) gleich ést. E—e . E(1—k) 6. Aus Gl. J = SA olst: j = 3 Bl ee hah a folglich k «T. Aus Gl. (7) haben wir: E jh; da aber R> x: so ist E 3 He UR T und daher folet aus Gl. (3): ] anlv —2«?nlvn'l'v' > = À 2 2 oder auch: an’l’y’ 5 oder Ka a en 1 2 Zuerst wollen wir beweisen, dass K immer Tn 9 uc 3 : : 2 A Bae enthalten sei. Denn ware ke so Würde k(maxim.) = =p aR 3" 3 2 folglich JR — g- E. Dann aber wäre auch: 5 — und aus: L 2 2 3 T—t=RJ? folge: T — Eu T =: EJ, oder, wenn wir statt T — 44] — 1 3 seinen Werth EJ setzen, ware dann aii gh: Es muss also | Cie <: sein. 1 has! E Beweisen wir, dass k > y ist. Aus 4Rt — E. folet: R << ww Е —е und aus J— Um erhalten wir demnach die Bedingung: AeE—A4e?«E', welche durchaus fordert, dass e grösser oder kleiner als og sei, nie aber 5 sleichen kann. Nehmen wir aber an, dass м. Е — e E IN unse C NE so folgt aus Amp dass J — эр: Was unmüg- E : : lih ist, da, wie bewiesen, Tax) = ор. Es bleibt also nur ein | E Il Fall übrig, nämlich: e — о, folglich ist k > 9 : Dasselbe Resul- €(min. 1 зи аб folgt auch aus Gl. (8): mr Ust K(min.) == < Demnach hat k folgende Grenzwerthe: 1 2 the и. \ ie Ue are: P ome (16) Wir ersehen also, dass der Coefficient der niitzlichen Wir- hung des Receptors kleiner als =, oder 66,7°/, der Arbeit des Generators ist. Dieses Resultat haben auch die von Marcel Deprez (13 Febr. bis 24 Mai 1887) zwischen Creil und Paris angestellten Versuche bestätigt. In 16 Versuchen, bei verschiede- ner Ratationsschnelligkeit des Generators, erwies sich der maxi- male Werth der Arbeit der Receptors — 44,83°/,, der minima- le — 40,6'/, der Arbeit des Generators. Es wird weiter unten bewiesen, dass die für k gefundenen Grenzwerthe sich noch be- trächtlicher einschränken lassen. 7. Wir wollen den elecirischen Widerstand der Drahtwindungen des Generators mit г, derjenigen des Receptors mit r', den des Drahtes zwischen beiden Stationen mit о bezeichnen und haben alsdann: ) В = a + r” ans o 80* Зи (der Verlust in Folge der in Wärme übergangenen electrischen Energie, so wie auch andere schädlich wirkende Factoren werden nicht in Betracht genommen). Behalten wir vorige Bezeichnungen und benennen mit 3 den _electr. Widerstand einer Drahtwindung, deren 1 — 1, p = 1, so ist: nl Bu'r — а. 17 hie (17) = n'l'p e р © ir r =^Г., $0 lst y 25 ——- Setzen W т, 1 nlp” 8. In Folge Gl. (18) bekommt (1) folgende Form: , Е — onlvale — TUE LE d Mio (19) .. nl | wenn wir 5 -— m setzen, so wird Gl. (2): __ apmy — a^ym^vv'pp' blam. ae (20) woraus folgt: . pmv cm DIOE d y mp. sce] me acto meer e — im?vv'pp' ~m?vv pp’ pmy == У uev — Em pru 23 2 gl X — SEE rears ID RC ети а 2ym°vv pp da x immer eine reelle Grósse ist, so folgt: y = 4yv’ » [m(1 + vy) + 2] : 1] jm Sm U Ist also v== (minimum), so ist dann auch «= 1 Bes com Gl. (1) und (5) ergeben aber in diesem Fallle: e 1 p k= д = ИУ = 5, also — den schon vorher für К gefun- denen minimalen Werth. Wir schliessen daraus, dass dem Mini- mum der Rotations— Geschwindigkeit des Generators auch das — 445 — Minimum des Coefficienten der nützlichen Arbeit des Re- ceptors entspveche. 9. Aus der für v ($ 8) gefundenen Bedingung entnehmen wir: ES + y)m3 F = Avv! р 73 und daher: Y 6 C(max.) = ZW — (1 + y)m3..... (21) oder, wenn man anstatt y und m m Werthe setzt und auch die Gleichungen nl = п 2 nm = s benutzt: nlv ; rpv Q (maxim.) = Jug (гг) = EVI al Em) >»... (22) Da c eine positive Grösse und dabei immer grösser als 1 Ohm ist, so folet aus Vorigem: Vo av E Jm(1 + y)3 py — 4yv'pJm(1 + 1)5 > Avv'p'J oder auch: T pv VS а + 5 a- 1] aus der ersten Bedingung erhalten wir: , V(minim.) = 4yv’ elle cea Ru (28) und aus der zweiten Rr Die erste Bedingung ergiebt gleichfalls: 4 DATE 7) 35 OR = a Line #y)B ..... (25) — 444 — oder auch: 1 ОА EA — (nga? 2 Jm(1 + 3)8 1, - (rer) Aus Gl. (24) und (26) ist zu ersehen, dass beim Uebertragen der electrischen Energie die Lotations-Geschwindigkeit des Receptors (v') desto grösser sein kann, je grösser die Ver- | | : háltnisse т = a sind, und je kleiner hingegen die Sum- — me (r +7’) ist. Da aber aus der Gl: К = an'l'v' das v'(max) dem k max.) entspricht, so ist vorige Regel auch auf k anwendbar. 10. Aus (23) und (24) folgt: V(min.) « V. (max.) ER гг и l--r-r °° . (27) Es ist darum: У.У > V(min. V(max.). Setzen Wir: V(min.)=V=— à V'(max) = V + b, so ist:. vv’ > (v — a)(v — b), oder auch: M — Y (max.) der V(min.) +4 V (max.) —_ ть о ee pee che a) SUE Au ) : folglich: die Zunahme der Rotations er des Re ceptors erfolgt viel schneller, als die Verminderung der Sue ligkeit des Generators von statten geht. a? 11. Aus 61. (17) und (19) folgt: E==— rvp; eZ Е Bi REIT ue Dre vs à E—e x Setzen wir diese Grössen in J= - und nennen r'—.,. IH | (^r p = ст, 80 ist: a a? р 7 gee ge Nil 5 Л — ——— ОИ" ЗК ЗИК ЗС (28) 1 y +0 und daher: x CERA , En) — 445 — Da aber c immer positiv ist, so ist auch: & qa р gp Es opp sc Ulla) B B É a P TIN, Oder auch: a vp (1 — g Y Yr ) > I( + y) Da auch J(1 + y) immer positiv ist, folglich: ce) ANNA a 1 cent el; D onem JUL E (29) so ist, à fortiori: vp N Sus pu iG db 8 Ver (1 ru vrp ) > J(12-y); oder : J(1-+-y) S 3 vp Alsdann ist aber auch: a (par ps "Low Ty uw qub 6: ius part oder, wenn wir anstatt 9 seinen Werth + setzen: т i> =" a? ТУ Pan VV'IT pp — RN Jg > pr Be rvp oder auch: peur E - ТУР, ne An Le aus X folglich: 2H — e — т т ra Ara Ha da, augenscheinlich, р (minim. =.0, so erhalten wir, im solchem Falle, (d.i. wenn Generator und Receptor unmittelbar an einander anliegen): AE = e + EH ;; woraus: а = rvp Y NETT TUR м a Dieser Werth — ist der allergrösste (da, wie angenommen, - с = 0). Bezeichnen wir, für diesen Fall, die maximalen Grössen mit Maximum, so folgt: ( г (Maximum) = (9E — e) = E (30) Wir hatten aber vorher: E = nr 2 ^ p» = 7 rp | (S) us = ш(1 +y)5. 4H "Em AJ(r + г) 5 tese AN Va ae und da (>) Uhr Le ( ) ME ist folglich: | rp uw ; np ; C ae c Xr) c ; also: 4J(r-- ') < Е-— e-- Е Es ist aber E — e — RJ, und da, im besagten Falle, o = 0, also R — r a- r', so ist: 4J(r a- г) < J(r +1’) + E; << In diesem Falle haben wir also: E Jim) = 3c, e (31) Es ist dieses der allergrósste Werth, den die Strom-Intensitat überhaupt erreichen kann. 12. Aus Gl. (28) folgt: а ow VY трата rS Or vvy'pp' Da « und 8 immer reelle Grössen sind, so folgt die Bedingung: vp > AJryv'p'(1 + y + à), woraus: vp vip js Arvv'p (1 + y-+ 2)? a din Av'r'p'(r + r' 4-9) folglich ist: ; J (maxim.) = AVT "e a (32) "pr" + 9) Qu — 447 — Setzen wir in dieser Formel o — 0 und vergleichen mit (31), so erhalten wir: И Sere Le di 4vr'p(ra-r) 3(r--r) y __ 4Er’ AEr'p' folglich: — CES Da aber, in diesem Falle, letzterer Ausdruck mit dem (30) iden- lisch sein muss, so ist: AEr' 'P zt = (Oh opes woraus pia rp rp 3 Dieser für e erhaltene Werth ist der allergrösste (da Generator und Receptor von einander nicht geschieden sind), folglich: (Maxim. 2 Кам = m 3 Dasselbe Resultat, wie in (15). Also: Befinden sich Generator und Receptor in gewisser Distanz von einander oder sind sie unmittelbar vereinigt, so kann in jedem Falle k nicht grösser als 66,7°/, sein und ist demnach dieser Coefficient gänzlich von benannter Distanz unabhängig (wenn andere störende Factoren nicht in Betracht gezogen werden). 13. Da JMaxim. > J(maxim.), so folgt aus Gl. (31) und (32): VIP Botas UT 4Er'p'(ra-r'2-2) Av'r'p'(r--r'a-g) < 3(ra-r)? folglich у’ < 3rp(ra-r') es ist also: (> ud ARr'p'(r +r + c) cia m 9rp(r pt: 1’) E ‚Setzt man diesem Werth in (32), so wird J(maxim) = Ser)’ also der nämliche Werth wie in § 11 und wirklich ist dieses der möglicht grösste Werth bei getrenntem Generator und Receptor. Vergleicht man diesen Werth mit demjenigen in (8), so ist also R== ———— eee d) oR = NSW 9 da aber Rr +1” +2, 50 ist: — 448 — 14. In Folge der GL. (16) entnehmen wir aus К = nl v zwei ' Formeln: T K(max.) 2 1 | (max) 7 Ges x TAY) nl Sand aA 9 .. (34) ny K(min. |. Il 1 | V (min. ) — on! = 9 i anl J Vergleicht man die erste Formel mit der in (24), so ist: pv ==. i а Шу Su Ap [12-mü--3)8] 8 al? PE Marien) 30 woraus folet: 8j(1 + jo uae SE Jo 0 r +) = Защу = 3E; TEES LT E : Setzt man in J = TT statt E, e, r, r' deren Werth, so ist: ] Sor 9 Der 5 mS TuS woraus: ‚ 32 8k—8 HT = в BÜRESOOSE wi 5 (35) Da aber r +71 immer positiv ist, so ist auch gleichzeitig: 3o--8k 28; 578k. Es können aber die Ungleichheiten: З2-+8К< 8; 2 e 8k nicht statt finden, denn wir erhielten dann 2 < 1, da doch o grösser als 1 Ohm ist. Es Pn also nur Pu 3p + 8k > 8; — 3 5 Du. woraus ht zi kg Wir bekommen also für k engere — kan == L - k : — 5 (36 (minim,) == 9 ? (maxim.) — 83 dir Y ) Wenden wir den so eben gefundenen Werth auf Gl. (34), so wie m etie SUME t | auch auf J= al Er 1) an, so ist: у’ sa 1 : ja SP "Arm S ul een — 449 — ; i EE Der letzte Werth, vergliechen mit J = ——_,—— ergiebt: nt cb 2E(o — 1) = (3E— 5e) (1 + r + r) : 2E 3E— 5 Da aber (1+ DE) sec so ist o = +1 und da ei) 501 136198 > de; kip . Wir bekommen also für k(max.) einen noch engern Grenzwerth: 1 9 u eg k(max.) = Em um. (97) Es ist demnach die nützliche Arbeit des Receptors grósser als 50°/, und weniger als 60°/,. Die Beobachtungen zwischen Creil und Paris ergaben, wie schon gesagt, nicht mehr als 40,6°/, bis 44,8°/,. Im mittlern hätte also К = 55°/, sein können, wenn andere perturbirende Factoren nicht da gewesen waren. 3 15. Rechnet man in S 14 mit kmax) ==, so ist: 5 5E , o 92 + 12k — 12 ra Tato Sir pla pope wel nens) da aber, nach (33): scc A : 5 SO. © WA и zo Ak aa (39) 12k ui B : |. ИН erechnet man diese Formel mit K¢max.) == 5; k(min.) = ga $8 wird: (r + r'))max) = 4; (Г-Н r')(min) = 1,78; g¢max.) — 2 Da (tr) 1, so ist aus (38): 52 -- 12k — 19 7 7 — 12k — 24 | oder auch: Q(min.) = 5 is da aber o > minim.) folglich: ' © 19—24k an E E 5 und (T-+-T’)(min.) = em Da aber dem — 450 — (rar Jun, das K(max.) correspondirt, so ist folglich (r-r')min.)— 38 — 48. — 5 [JV on — 1,8 — fast dasselbe Resultat wie vorher. €» 16. Es war: Yin) = > BL. M Mar ue) — po aay ЗИ m1 > den in dieser Gleichung statt y und m deren Werthe gesetzt, so bekommt man: 12]. 1994 — +- — (1 + =) В = day nl р nlp’ р _ 5pxy — 1248 al 12) (1 4 =f) Da aber + immer positiv ist, so ist auch: woraus folgt: a 12 J dpav > 12J2; Y(min.) = ne г - Bewiesen ist aber (§ 8), dass wenn v ein minimum ist, gleich- I : MR RE 24 J3 Y falls Be ganar ist, folglich: : Y(min) = 5 ii п’Гу’. Vergleicht 6 man diesen Ausdruck mit dem in (25) so wird: 5 = nl nl 1 ; Kg : qus +) = EE) woraus folgt: » r” soi d n'l'p ie rr. Jus um 21039 8521 40) Nach (27) ist: oe ee an. da abeı NEN тнт Ba jor, Su , V(min.) — "g^ pub ‚ V (max) = Se on? folglich: — AD Boe n y — 2,8 zie =). dn Folglich ist die Rotation des Generators desto schneller, je kleiner (r-—r') und p, und je grösser J ist— was auch vorauszusehen war. Setzt man statt « seinen Werth aus E= anlv und anstatt r’ die Grüsse 0,2r, so folet aus (41): 25E 5E ropes dtt "(1 у N Ben oder auch: = Es ist also die Strom-Intensität von der Distanz zwischen Generator und Receptor unabhängig (wenn andere störende Factoren nicht Bezug genommen werden) und hängt blos von deren Widerstand, so wie auch von der electromotorischen Kraft des Generators ab. Wie aus (42) ersichtlich, hat der Widerstand des Generators auf die Intensität besonders. be- deutenden Einfluss. 2 17. Wird (38) mit dem Mittelwerthe von kqnax) = z- und 1 11 K(min.) = 5 5 dico ing HR dS ers 50 berechnet, so erhalten wir den Mittelwerth: r+-r’ == 2,57; folglich ist o0 — 1,28; R — 3,85. Da aber r= 5r', so erhalten wir (mit Bezug auf § 15) folgende relative Werthe: 5 г-н" = 2,57; г==2,14; г’ = 0,43; p= 1,28; R= 3,85 (г 7 Г) пах.) — 4,00; T(max.) — 3,33, T'(max.) = W005 ¢(max.) — 2,00; В(пах.) = 6,00; Gar T )(min.) = 1,78; T(min.) — 1,48; I'(miu.) = 0,30. setzen wir r — 100, so ist nahezu: r--r—120; r—100; r=20; о—60; R=180; (r-+-1’)(max,) = 187; T(max.) = 156; т (шах.) == ole ¢(max.) == 93; R(max.) —) 280: (+ r')min = 83; r(min.) = 69; r'(min.) = 14. — 452 — 18. Wird in Gl. (22) anstatt J sein Werth aus (38) gesetzt so isl: 3rpy(l Егору г) P(max.) — 5Erpv Da aber (max) > 1, so ist: Srpv(lo-r-er') — 5Er' p v (rer) > > BEDp'v; da aber r' = 0,2r, folglich: у т EL 1 Е. ey) 7 р 9 | woraus zu ersehen ist dass wenn IS р, dann v > v' ist. Es ist aber § 9 pun worden, dass die Rotation des Receptors desto schneller ist, je : kleiner ist. Folglich muss in diesem Falle E3 sein und ist dann auch v > v”. Beweisen wir, dass gesagtes dann beständig statt findet. Genü- gen wird, wenn wir beweisen, dass dann sogar v(minim.) grösser ist als У (maxim.). Nach S 16 ay EE INNO ПИ Kai) = Sean is А, 3 1 BV! Es ist aber: V'(max.) = Bon 5 = Wird statt J und r' deren Werthe aus (42) und (40) gesetzt, so ist: V(mins), 4% 2Erk p у (max) - 3+ 3, 34 8, 0r p 3 Wird statt k sein maximaler Werth 5 sesetzt SO ist: V (min.) 2Erp: V' (max.) 5p + Grp Auf dass У(шш.) grösser als V’(mas.) sei, muss 2Erp > 5p + 6rp oder auch 5p + (6p — 2Ep')r < 0, welches durchaus fordert ass — 455 — E s Us dass y p ist, so muss auch E > 3 sein. Dieses kann auch ganz unabhängig von k bewiesen werden. Ist immer у > ie E auch V(min.) > У (mar) so folgt aus (27): У’ (шах.). У (max.) n M ic ry" j Y ES Vite re ar ane = «v l--rar ’ nach (24) ist aber: у (max) __ rp ^ mui ub ceteros) also ist: Seen a Ar'p'J(1 г-н г) ] --r--r Wird anstatt J dessen Werth aus (42), so wie auch = 5 gesetzt, so ist: р (3+ 3,67) Ve Пе А ale р’ mcr У те TUA AE x l-er-er Es ist folglich 3p << Ep’; ist aber, wie gesagt E >>], so. muss E>>3 sein. Ist also p > p’ und E> 3, so ist immer v > v. 19. Die in S 15 gefundenen Grenzwerthe für k ermöglichen das mechanische Wärme — Aequivalent, welches verloren geht, zu berechnen. Es ist В =Т —t—T(1-—k). Der maximale und minimale Werth von k ergiebt sofort: ee | RIT (1- >) RJ E Ms ucr(1-5); le. T| Es gehen also im Mittel 45"/, der mechanischen Arbeit als Wärme verloren. Bezeichnen wir das Verhältniss dieses mechanischen Wärme- Aequivalenis, zur Arbeit des Generators und Receptors respective mit und &, so ist: folglich: Da aber К immer < 1, so ist ф< 5. Wir ersehen also, dass der mechanische Verlust in Folge der sich entwickelenden Wärme die Arbeit des Generatovs weniger beeinträchtigt, als diejenige des Receptors. Bull. 1899. № 8. ie Wo Podoces Panderi — 6onbe обыкновенный типъ rHb3Ja. : (Сбоку m нЪфсколько сверху.) &ororania Шерерь Haero x Kc въ Мосжев. Podoces Panderi — гн%здо съ крышей. (Сбоку и WECKONBKO сверху.) UBER DIE NISTYERHALTNISSE DES SAXAUL- BÀHERS. (PODOCES PANDERI) (Mit 1 Tafel). yon N. Zarudny. Während meiner letzten Reise durch Transkaspien, im Sommer 1889, ist es mir besser als früher gelungen, einen der interessan- testen und für das ganze aralo-kaspische Tiefland bezeichnendsten Vögel, den Saxaul-Háher, kennen zu lernen. Sowohl in Hinsicht auf — seine geographische Verbreitung, als auch in Betreff der Lebensweise ist dieser Vogel noch so ungenügend bekannt, dass die wenigen Daten, die ich sammeln konnte, nicht uninteressant erscheinen dürften. Was die Verbreitung des Saxaul-Hähers im Bereich des eigeutli- chen Transkaspiens betrifft, so kónnte ich hier nur die schon in meinem Berichte über die Reise von 1886 gemachten Angaben wiederholen. Auf bucharischem Gebiete traf ich den Vogel ziemlich selten in den sandigen Wiistenstrichen, die an das Culturland des südlichen Ufers des Amu-Darja grenzen, zwischen Tschardjui und . dem Orte „Maidan“ bei Kerki. Nach mündlichen Angaben soll der Saxaul-Häher stellenweise sehr häufig in der Sandwüste längs den Strassen vorkommen, die aus dem Thale des Amu-Darja nach Andhoi führen, also schon auf dem Gebiet des afghanischen Turk- meniens. | In ganz Transkaspien ist mir keine Gegend bekannt, wo der Saxaul-Häher so häufig vorkäme wie in der Wüste, die zwischen der Nordgrenze der Oase von Mery und den Gärten von Tschardjui Л 5. 1889. . 91 — 456 — liest. Hier lebt der Vogel in ausserordentlicher Menge, hier ist folglich auch der Ort, wo man am ehesten nach deu characteri- stischen Merkzeichen seiner bevorzugteu Standórter suchen muss. Hat man jedoch diese Merkzeichen an einer oder der anderen Localität der Wüste gefunden, so folet daraus noch nicht, dass auch die Vogel da sein müssen. Ich kónnte im Gegentheil viele derartige Stellen in Transkaspien angeben, wo unsere Vógel entwe- der ganz fehlen, wie am südlichen Usboj und in der Gegend zwischen dem Kaspischen Meere und den westlichen Vorbergen des Balchan, Kurianin-Dagh und der Atrek-Berge, oder nur selten vorkommen, wie z. D. zwischen den Mittelläufen des Murghab und Tedjend. — Das vom Saxaul-Häher am dichtesten bewohnte Gebiet scheinen die centralen Theile der Wüste Karakum-Kisilkum, nördlich und südlich vom Aiu-Darja, zu sein, und die Südgrenze seines Gebietes überhaupt verläuft längs der Südgrenze der transkaspischen und afghanisch-turkmenischen Wüsten. Die Gesend der Karakum-Wüste zwischen der Oase von Merv und Tschardjui zerfällt topographisch in drei Theile, von denen zwei an jene Ortlichkeiten grenzen, während der dritte eine mittlere Lage einnimmt. Die Gegend bei Merv zeichnet sich durch häufige Salzlachen und lehmige Ebenen in der Sandwüste, diejenige bei Tschardjui durch die starke Ausbildung loser Sanddünen aus. Hier und dort kommen unsere Vögel nur spärlich vor, in ersterer Gegend nistend, in der anderen nur zufällig. Der mittlere Theil der bezeich- neten Region ist es aber, wo wir so viele Saxaul-Häher fanden. Die Localität hat zwar keine scharfen Grenzen, lässt sich aber ziem- lich gut durch den Abstand von den Brunnen Utsch-Adschi über die Station Peski bis Repetek definiren. Die Gegend wird von Sandhügeln eingenommen, die mehr oder weniger durch lebende oder abgestorbene Vegetation caementirt sind,- mit verhältnissmässig wenig ausgedehnten Salzflächen und seltenen Dünen losen Sandes. Hier fehlen eine zusammenhängende Grasdecke sowie ausgedehnte und dichte Saxaul-Waldungen. So weit das Auge reicht, sieht man von der Hóhe der dominirenden Hügel auf dem selblichen Grundton der Sandwüste nur niedere, grüne oder dunckle, vereinzelie Bäumchen des Saxaul und einer Leguminose, sowie Gebüsche von Djusgun (Calligonwm sp.) und Kujan-Ssujuk (Ammo- dendron sp.), die stellenweise etwas dichter wachsen und mit srasigen oder vollkommen nackten Flächen abwechseln. Mitunter findet sich in den Niederungen zwischen den Sandhügeln auch eine etwas dichtere Vegetation — Wälder und Dickichte en miniature — und wenn man nicht schon zu sehr mitgenommen ist von Durs: und Hitze, wenn sich noch ein Schluck Wasser in der Flasche am Gürtel findet — dann wird man unwillkührlich von ihrer Schönheit ergriffen, streckt sich im Schatten hin und ruht eine Weile, um dann mit erneuter Kraft über den glühenden Sand zu wandern und den interessanten Geschópfen nachzugehen, an denen die Wüste so reich ist. An solchen Stellen halten sich auch unsere Vögel auf. Der Saxaul-Häher!—Ein Vogel, der fast gar nichts von einem Häher hat, nieht mehr als ein Nusshäher (Nucifraga caryocatac- tes), welchem er in allen Beziehungen viel eher gleicht ‘), als dem Eichelhäher. Seine Stimme ist nicht stark, lässt sich aber doch weit durch die Stille der Wüste hören, besonders am frühen Morgen oder am Vorabend, wenn alle Laute deutlicher werden und auch unser Vogel am liebsten seinen Ruf ertönen lässt. Sie ist höchst eigen- thümlich und obgleich etwas an den Schrei von sScotocerca in- quieta errinnernd, hat sie doch keine Aehnlichkeit mit einer mir bekannten Vogelstimme. Es ist eine anhaltende und schnelle Wie- -Gerholung von eigenthiimlich klingenden Sylben wie „dschi-dschi- dschi...^ welche ohne jegliche Tonerhöhung, in vollkommen mo- notoner Weise ausgestossen werden. Es scheint, dass dieser Schrei ein Lockruf ist und von beiden Geschlechtern, je nach den Um- ständen mit verschiedener Intonation ausgestossen wird. Andere Laute habe ich vom Saxaul-Häher nie vernommen, bin auch überzeugt, obgleich ich sein Benehmen zur Paarungszeit nicht kenne, dass seine Stimme nur geringer Modulation fähig ist. Jedenfalls fehlt es ihm an jeglicher Fahigkeit zum Nachahmen, während in dieser Hinsicht der Eichelhäher (Gurrulus glandarius) sich oft als Virtuos erweist. Es darf nicht unberiichsichtig bleiben. dass er in dieser Beziehung an den Tannenhäher errinnert, der gleichfalls keine frem- den Laute nachzuahmen versteht und dessen Lockruf ein anhalten- des und monotones Krächzen ist. Der Flug des Saxaul-Hähers errinnert an den des Tannenhähers, scheint aber etwas schneller zu sein; ich habe nie bemerkt, dass sich derselbe höher als 40 —50 Fuss erhoben und auf eine grös- sere Entfernung erstreckt hatte. Der Vogel streicht gewöhnlich unmittelbar über dem Boden, höchstens einige Fuss davon entfernt. *) Zu demselben Schlusse über die systematische Stellung der Pedoces-Gat- tung bin ich durch anatomische Untersuchung gekommen. Die Resultate dieser Un- tersuchung werde ich nächstens publiciren.— Prof. M. Menzbier. ST — i58 — Von einem Eisenbahnzug erschreckt, vom Menschen verfolgt oder nach einer Stelle eilend, die ihm Futter verspricht, lauft er uach kurzem Fluge eine Strecke weit über den Sand, um sich auf's Neue zu erheben und dann wieder einzufallen; dabei erfolgt der Wechsel zwischen beiderlei Bewegungsarten vollkommen sanft, so dass sie ganz unmerklich in einander übergehen. Was aber dem Beohachter besonders auffällt, ist die Fähigkeit des Saxaul-Hähers zu einem anhaltenden, äusserst schnellen und gewandten Laufen. Einen angeschossenen Vogel zu fangen machte mir oft nicht wenig Mühe, zumal es auch für den Menschen nicht leicht ist, im tiefen Sand zu laufen. Wahrend des Laufes halt er Körper, Kopf und Schwanz wagerecht mit etwas ausgestrecktem Halse, hilft sich dabei auch durch häufige Flügelschläge, und in diesem Falle erreicht seine Schrittweite, wie man an den Spuren in Sande sehen kann, °/, bis eine Arschin. So viel ich weiss, macht der Saxaul-Häher niemals Sprünge, er geht oder läuft nur; seine Fussspuren verlaufen immer in ununterbrochener Linie. Das Herumklettern im Astwerk scheint er weder zu lieben noch zu verstehen, man sieht ihn nur manchmal für kurze Zeit in den Gipfeln der Bäume und Sträuche sich ausruhen. Ich habe die Vö- gel auch auf den Dächern der Stationsgebäude sitzend gesehen. Die Nahrung des Saxaul-Hähers besteht im Sommer aus ver- schiedenen Insecten und deren Larven, besonders Käfern und Wan- zen. Grosse Käfer berührt er nicht, verschlingt aber grosse Lar- ven. Oft habe ich Exemplare geschossen, deren Magen vollgepf- ropft war von lebhaft grünen Acanthosomen und Pentatomen, die auch die Lieblingsspeise der dortigen Ziegenmelker (Caprimulgus. arenicolor) bilden. Jedenfalls sind unsere Vögel viel weniger blut- dürstig als die eigentlichen Häher und ich habe sie entschieden. niemals über irgend welche Wirbelthiere herfallen gesehen, nicht einmal über Eidechsen und kleine Sáuger, die in der Wüste so häufig sind. Ausser thierischer Kost besteht die Nahrung auch aus den Sämereien verschiedene Wüstengewächse, und dies nicht nur im Herbste, wenn die Insecten seltener werden, sondern auch frü- her im Jahre, je nachdem die Samen reifen, für manche Arten bereits Ende Mai. Längs der Eisenbahnlinie besuchen die Saxaul- Häher, besonders wenn die Jungen erwachsen sind, die verschie- denen Stationsgebäude, Wachthäuser u. dgl. und wühlen in un- mittelbarer Nachbarschaft des Menschen im Kehricht herum, um nach verschiedenen Abfällen zu suchen, ja sie verlaufen sich bis- weilen sogar in die bewohnten Räume. Zu demselben Zwecke hal- — 459 — ien sie sich auch làngs der Schienen auf, nach Brotkrumen und verschiitteten Kórnern suchend. Ich schoss einmal ein Exemplar, welches sich eben an Reiskörnern aus dem weggeworfenen Reste eines Pilaw vollgefressen hatte. Man glaubt gewöhnlich, dass der Saxaul-Häher nie Wasser trinke. Unsere Beobachtungen (meines heisegefáhrten А. Г. Jaschtschenko und die meinigen) scheinen dem in gewissem Sinne zu widerspre- chen. Es ist wahr, dass er sich meistens ohne Wasser behilft, wie er es in früheren Zeiten gethan hat, als es in der Wüste noch keine Menschen und folelich auch keine Brunnen gab. So mag es sich auch jetzt an Ortlichkeiten verhalten, die von den Karava- nenstrassen und anderen Wesen entfernt liegen. Wo es aber Was- ser giebt, erscheint der Saxaul-Häher am Trinkplatz, zwar nicht oft und regelmässig, aber er erscheint doch. Verschiedene Male sah ich die Vögel in der Nähe der Station Utsch-Adschi aus einem Troge trinken, der für Schaafe bestimmt war. Ungefähr 4 Werst von der Station Peski befindet sich ein Wachthaus, welches von zwei persischen Arbeitern bewohnt war und hier erschienen die Vógel jeden Morgen, um an einem Wasserkübel, der an der Thür für die Hühner ausgestellt war, ihren Durst zu löschen. Nach der Aussage dieser Leute soll sogar einer der Häher von einem Huhn getódtet worden sein, welches ihm diese Gemeinschaft am Trink- platze übel nahm. In der Nähe menschlicher Wohnungen macht der Saxaul-Häher den Eindruck eines sehr zutraulichen Vogels, doch wird er auch hier durch Verfolgung ziemlich vorsichtig. Er lernt bald erkennen, von welcher Seite er Gefahr zu befürchten hat: einen Reiter lässt er näher heran als einen Fussgänger, und beide wiederum an bewohnten Ortliehkeiten näher als in der offe- nen Wüste; unter einer Schafheerde spaziert er unbekümmert he- rum, vermeidet aber die Nähe eines Hundes oder einer Katze. Einige musste ich aufscheuchen, um sie nicht durch den Schuss zu zerschmettern, während Andere mich durchaus nicht auf Schuss- weite ankommen liessen. Ich weiss nicht, wie es sich im Winter verhält, im Sommer aber, nachdem die Jungen ausgeflogen, sieht man die Häher nur selter. in Gesellschaft, ausser an Stellen, wo es viel Futter giebt. Meistens leben sie vereinzelt, und auch die Jungen zerstreuen sich alsbald, nachdem sie erwachsen sind. Doch halten manche Päärchen auch nach Erledigung des Brutgeschäftes noch zusammen; mir ist es wenigstens vorgekommen, dass dort, wo ich einen Vogel des einen Geschlechtes geschossen, ich in der Nähe auch seinen Ehegenossen — 460 — fand. Die Männchen verlassen in den meisten Fällen ihre Familie sehr zeitig, sobald die Jungen das Auffliegen erlernt, und führen dann ein vollkommen einsames Leben. Es kann sein, dass später, wenn die Jungen selbstständig werden, die Männchen von Neuem ihre Weibchen aufsuchen. Die Tagesordnung unseres Vogels ist. annáhernd folgende. Er erwacht sehr früh, wie alle Wüstenvögel, beim ersten Morgen- grauen; dann hört man auch am öftesten seine eigenthümliche Stimme, ein monotones, klingendes Schnattern. Am frühen Morgen: läuft er geschäftig herum, den verschiedenen Nachtkäfern nach- jagend, die sich noch nicht in ihre Schlupfwinkel verkrochen ha- ben. Wenn die Sonne erscheint und die Wüste zu erwärmen be- sinnt, treibt er sich mit Vorliebe im Gebiisch herum uod wühlt mit dem Schnabel im Sande und zwischen dürren Aesten. Um die heisseste Tageszeit ruht oder schläft er unter herabhängenden Zwei- sen, im Sande oder auf einem dieken Aste sitzend. Wird es dann kühler, so beginnt der Häher auf’s Neue sein Herumrennen und Fuitersuchen. Seine Beute bilden meist kriechende oder laufende, seltener fliegende Thiere, auf welche er sich entweder vom Ge- büsche oder auch von der Erde stürzt. Dabei stösst er oft ganz senkrecht nach oben und zeigt eine Gewandtheit, die man ihm am wenigsten zutrauen würde. Das Nachtlager suchen manche Häher ziemlich frühe, eine bis zwei Stunden vor Sonnenuntergang, während andere noch wachen, wenn es bereits ziemlich dunkel geworden ist. Sie nächtigen im Dickicht, in Haufen dürrer Aeste oder auch in Höhlen, in welche sich oft auch angeschossene Exem- plare flüchten. Der Saxaul-Häher hat wenig Feinde, schon aus dem Grunde, weil überhaupt die Zahl der Raubthiere in der Wüste nicht gross ist. Unter diesen liessen sich für die Sommerzeit der grosse Bus- sard (Buteo feroz), der Karakal (Lynx caracal) und der Ka- ragan (Vulpes sp. neo typ. Vulp. melanotis) anführen. Zur Paarungszeit habe ich leider den Saxaul-Häher nicht ange- iroffen, dagegen gelang es mir, seine Nistverhältnisse ziemlich gründlich kennen zu lernen. . Gleich den gewóhnlichen Dohlen, gewissen Sperlingen und man- chen anderen Vögeln, nistet der Saxaul-Häher entweder in fertig vorgefundenen gedeckten Localitäten, d. h. in Höhlen, oder offen auf Bäumen und Sträuchern. Die Dohlen und Sperlinge wählen aber die eine oder andere Nistart je nach der Beschaffenheit der Gegend, der Entfernung menschlicher Wohnsitze, der stärkeren oder me AO = geringeren Bewaldung, der Anzahl der Feinde etc., während der Saxaul-Häher in völlig einfórmiger Umgebung bald versteckt, bald offen nistet. Es ist schwer anzugeben, welcher Nistart er den Vor- zug giebt, doch scheint es mir die Letztere zu sein. Betrachten wir zunächst die gedeckten Nester. «Ich bin nicht sicher, ob sich die Saxaul-Häher ihre Höhlen selbst ‚graben oder bereits fertige benutzen. In zweien unter vier Fällen, wo ich die Nester in Höhlen fand, blieb mir der Ursprung der Letzteren zweifelhaft, in zwei anderen gehörten sie sanz gewiss einem Fuchse (Vulpes sp.), wobei die Vögel ihre Ne- ster nicht im Grunde des Baues, sondern ungefähr 3'/, Fuss weit von seiner Mündung angelegt hatten (in den zwei ersten Fällen lag das Nest im Grunde der Höhle in 3—4 Fuss Tiefe). Den Un- terbau dieser Nester bildete eine unordentlich aufgehäufte Schicht von dünnen Reisern des Saxaul und Kujan-Sujuk, die sich auch von allen Seiten an der Wandung des Theiles der Röhre erhob, in dem das eigentliche Nest lag. Von aussen war dasselbe aus den feinsten Reisern der genannten Gewächse geflochten und innen bestand es aus einem dicken. festen Filze halbverwester Halme und hauptsichlich aus weichen, feinen und nicht sehr langen Fa- sern, die wahrscheinlich aus der Rinde des Saxaul und Djusgun stammten. Die Ränder des Inneres des Nestes erhoben sich merk- lich über das Niveau des ganzen Baues, da sie aber allerseits weitläufig von den Reisern der äusseren Schicht umbaut waren, stachen sie nicht besonders stark von dem Unterbau ab. Am 30 Mai, einige Werst von der Station Repetek, bemerkte ich zwei jünge Häher, die sich an einem Sandhügel herumtrieben, an dessen Grun- de die Offnung eines Fuchsbaues sichtbar war. Bei meiner Annä- herung flüchteten die Vögel in den Bau. Als ich ihn ausgrab, fing ich zwar die Häher nicht, — sie hatten sich wohl in das äusserste, mir unerreichbare Ende der. Röhre gerettet,—fand aber zu meiner srossen Freude ein Nest, das erste, welches ich in Transkaspien erbeutet. Seitdem habe ich mehr als 30 Nester entdeckt und untersucht, welche alle, mit Ausnahme der schon angeführten, frei auf Bäumen und im Gebüsch gebaut waren. Alle ohne Ausnahme standen auf Saxaul, keines auf einer anderen Pfianze.—Ein Nest, auf welches mich die Eisenbahnarbeiter aufmerksam machten, war einige Schritte weit vom Wahthause in einem Depot von Saxaul-Holz angelest. Dies ist das einzige mir bekannte Beispiel, dass ein Häher in sol- cher Nähe des Menschen nistete. cu Mop = Meistens stehen die Nester auf dicken, untersetzten Bäumen (verhälinissmässig selten auf Sträuchern), in einer Höhe von 1!/, — 6 Fuss und vorzugsweise an der Nord- oder Ostseite. Die Nester variiren sehr in der Befestigungsart am Astwerk, in der Grösse ihrer Aussenschicht und dem allgemeinen Ansehen, haben aber das Gemeinsame, dass das Innere des Nestes im Verhältniss zur Grösse des Vogels sehr klein erscheint *). In dieser Hinsicht errinert Podo- ces Panderi an den gewöhnlichen Häher, dessen Nester eben- falls nicht so umfangreich sind, wie man es nach der Körpergrösse erwarten dürfte. Die Nester stehen grésstentheils unter dem Schutze dichter Zweige, in der Gabelung zwischen Stamm und einem dicken Aste, oder an verschiedenen Stellen zwischen diesem selbst und den Seitenzweisen, oder endlich in einer Gabel zwischen zwei Hauptästen. In drei Fällen waren in Gabeln angelegte Nester nur mit ihren seitlichen Theilen daran befestigt, während die Mitte frei in der Luft hing, wie bei den Nestern des Pirols (Oriolus). In drei anderen Fällen waren sie mit Dächern aus Reisern versehen, die ungefähr 5 Mal dicker als der Lauf des Vogels waren, wie es bei Elstern Gebrauch ist, nur mit dem Unterschiede, dass diese Dächer einen weniger compacten Bau und überall gleishe Dichte hatten. An einigen Nestern wurde dies künstliche Dach durch ein natürliches ersetzt, welches aus dürren oder frischen, noch am Baume hängenden Zweigen bestand, welche sich über das Nest senkten und meistens gegen seine Ränder zurückgeschlagen waren. Als Unterbau diente in einem Falle ein altes Nest von Zduna languida. Jedes Nest zeigt scharf und deutlich zwei Lagen, eine äussere und eine iunere. Die äussere Lage besteht aus einem lockeren, groben Geflechte von Reisern. des Saxaul, Djusgun, Kujan-Sujuk und anderen Wüstengewächsen. In manchen Fällen ist diese Schicht sehr umfangreich und übertrifft um das Vielfache die Dicke .der inneren Lage; andererseits kann sie aber auch so dünn und un- ordentlich sein, als wäre sie nur des Princips halber da. Die innere Schicht ist sehr dicht, vollkommen undursichtig und dauerhaft aus feinsten Reiserchen, weichen halbverwesten und zerfaserten Halmen und Blättern verschiedener Grasarten geflochten, hauptsächlich aber aus weichen Fasern, die wahrscheinlich der Rinde des Djusgun oder Saxaul angehören, zumal sich in den Saxaul-Dickichten immer ') Das ganze Nest ist oft kleiner, als bei Lanius assimilis (?) — 463 — genug alte halbvermoderte Stämme mit zerfaserter Rinde vorfinden. Diese Fasern sind, nebenbei gesagt, auch das geschatzteste Mate- rial für den Nestbau vieler anderer Wüstenvögel, wie 2. В. Lanius Grimmi, L. assimilis (?), Iduna languida, Scotocerca inquieta u. m. A.—Als Nebenmaterial kónnte man noch feine Wurzelfasern, Hasenwolle und eine Art kleiner Früchte erwähnen, die mit gro- ben, róthlichen und lanzen Haaren bedeckt sind. Eine innere Aus- fütterung des Nestes fehlt, selten findet man am Grunde und an den Seiten einige Federn. Die allgemeine Färbung des Nestes ist erau.—Die Form des ganzen Nestes und seines Inneren ist mehr oder weniger halbkuglig bis oval, wobei im letzteren Falle seine Tiefe fast immer geringer ist als im ersten; im Allgemeinen ist sie immer sehr unbeträchtlich. Da die Reiser der äusseren Schicht ganz unregelmässig nach allen Seiten abstehen und ihre Verflech- tung nach innen allmählig dichter wird, so ist es sehr schwer, die Grösse des Nestes in Maassen anzugeben. Deshalb sebe ich hier nur die Maasse der inneren Schichten, die das eigentliche Nest selbst darstellen. Ovale Form. Höhe = 60—85 mm. Tiefe = 30— 55 mm. Längsdurchmesser oben = 145—170 mm. Querdurchmesser oben — 120—150'/, mm. Langsdurchmesser der Öffnung = 100—125 mm. Querdurchmesser derselben = 75—95 mm. Halbkuglige Form. Hohe = 75—95 mm. Tiefe = 55—65 mm. Durchmesser oben = 125—145 mm. Durchmesser der Öffnung = 75—95 mm. Ich kam zu spät nach Transkaspien, um noch Eier des Saxaul- Hähers finden zu können. Nach mündlichen Angaben fand man in den Umgebungen der Stationen Utsch-Adschi, Peski und Repetek schon Mitte Februar dieses Jahres Nester mit je 2—4 Eiern; Ende Mai waren bereits alle Jungen schon fliigge oder konnten wenig- stens flattern und hatten mit wenigen Ausnahmen ihre Nester de- finitiv verlassen. Bei der geringer Grösse der Letzteren ist es un- zweifelhaft, dass die Jungen die Nester sehr frühzeitig verlassen. — 464 — Náhert man sich einer Haherbrut, so suchen die Alten die Auf- merksamkeit abzulenken, stossen bestündig ihren klingenden Ruf aus, laufen oder fliegen herum und setzen sich iu die Wipfel nie- derer Bäume und Sträuche. Die Jungen verbergen sich unterdessen, wo sie gerade ein Versteck finden, manchmal in einfache Vertie- fungen im Sande, und verschwinden dann völlig, dank ihrer gelb- lichen Schutzfärbung. Die Nahrung der Jungen scheint ausschliess- lich aus Insecten zu bestehen. Über die Mauser sind unsere Erfahrungen sehr ungenügend. Ende Mai fanden wir die Jungen in noch nicht vóllie ausgebildetem er- stem Kleide. Von Anzeichen einer Mauser haben wir bei den Alten nichts gesehen. Unserem Reiseplane folgend, verliessen wir die Hei- math der Háher uud begaben uns auf bucharisches Gebiet. wo wir wegen der Seltenheit der Vógel fast keine Beobachtungen anstellen konnten. Erst zwischen dem 17-ten bis 21-ten Juli haben wir sie wieder am Orte unserer ersten Bekanntschaft aufgesucht. Wir trafen jetzt die Alten in voller Mauser und zwar des Kleingefieders wie der grossen Federn. Wir fanden Exemplare, die schon zur Hälfte neu befiedert waren, aber kein einziges in nahezu beendigter Mau- ser. Die inneren Schwingen und mittleren Steuerfedern waren zum Theil durch junge Federn ersetzt, die bei vielen Exemplaren eben nur hervorsprossten. Wir beobachteten eine mehr oder weniger starke Mauser aller Pterylen, haben aber in dieser Zeit nichts von einer Verjüngung der Federn an dem schwarzen Kehlfleck be- merkt, die wahrscheinlich am spätesten eintritt. Die Mauser wird wohl nicht vor Mitte oder gar Ende August beschlossen sein. Zu- gleich mit dieser wurde bei einigen Vógeln auch eine Verjüngung der Hautschilder an Läufen und Zehen bemerkt. Was die jungen Vogel betrifft, so zeigten einige eine vollkommen ausgebildete erste Befiederung, ohne Spuren einer Mauser, andere waren dagegen in vollem Begriif, das Kleid der Erwachsenen anzulegen.. Doch zeigte auch unter diesen kein einziges Exemplar eine Spur der Entwicke- lung des schwarzen Kehlfleckes, welcher auch in diesem Falle sich unzweifelhaft am spätesten ausbildet. Es ist bemerkenswerth, dass im Sommer und Herbste—ob im Winter, ist mir unbekannt—bei allen jungen und alten Vögeln das ganze Fersengelenk auf weit grössere Entfernung, als bei verwand- ten Gattungen entblösst ist, und dass der untere Theil des Unter- schenkels eine sehr schwache Befiederung hat, die mitunter (we- nigstens im Sommer) fast ganz fehlt. Man kann darin offenbar eine Annäherung der Beine des Saxaul-Hähers an die sog. „pedes cur- — 465 — sorii* erkennen, welche noch durch die geringe Krümmung der Krallen, die flache verbreiterte Unterfläche der Zehen, deren ab- seflachte Schilderung und die abgestumpften Krallen der alten Vö- sel erhöht wird (bei den jungeren sind sie ebenso spitz, wie bei ausgewachsenen Exemplaren des eigentlichen Hähers). Die Verschie- denheit der Krallenlänge bei Individuen desselben Alters ist augeu- fällig: bei einigen sind dieselben um ein ganzes Drittel länger, als bei anderen. Das Auge des Saxaul-Hähers ist dunkelbraun, die Beine bleich blau-grau bis rein weiss ‘), der Schnabel bläulich- srau mit schwärzlicher Spitze, wobei der bläulich-graue Ton bald heller ist, hald einen schwärzlichen Anflug hat. Der Unterschied zwischen den Geschlechtern ist unbedeutend. Bei den Männchen sind die schwarzen Zügel und der Kehlfleck etwas grösser, auch der metallische Abglanz der schwarzen Federn merklich stärker als bei den Weibchen. Ausserdem unterscheiden sich die Männchen durch die grössere Zahl der schwärzlichen Bor- sten in den Federn, welche die Nasenlöcher decken, sowie durch etwas beträchtlichere Grösse. Orenburg, 19 October 1889. Erklärung der Tafel V. 1. Das Nest des Saxaul-Hähers. Die gewöhnliche Form des Nestes, ohne Dach. 2. Das Nest des Saxaul-Hähers. Die seltenere Form des Nestes, mit Dach. $) Bei den meisten alten Exemplaren sind sie fast rein weiss. DIE LURCHFAUNA EUROPAS о. I. Anura. Froschlurche. Dr. J von Bedriaga. 10. HYLA ARBOREA, L. 1766. Synonymik und Literatur. Hyla arborea Linné, Syst. nat. ed. X. T. I, p. 213, ed. ХИ. T. I, p. 357; Mus. Adolph. Fred. I, p. 47; Fauna suec. 280. Gmelin, Syst. nat. Linn. T. I, p. 111. Retzius, Fauna suec. p. 286. Müller, Zool. Danieae prodromus, p. 35. Schwenkfeld, Theriotroph. Siies. р. 153 . Rósel, Hist. ranarum nostr. Sturm, Deutschl. Fauna, Ш, Heft 1. Latreille, Hist. nat. Salamandres de France. Collin, in Naturhistorisk Tidsskrift, 3 R. 6 B. p. 302. Kopenhagen. Schreiber, Herpetolog. europ. p. 106. Leydig, Die anuren Batrachier d. deutsch. Fauna, 8. 94, Taf. IV, Fig. 33, 34, Taf. VI, Fig. 59, 60. De Betta, Rettili ed Anfibi Fauna d'Italia. Günther, Cat. Batr. Sal. Brit. Mus. p. 107. Boulenger, Cat. Batr. Sal. Coll. Brit. Mus. р. 379. Böttger, Beitr. z. Kenntn. d. Rept. u. Amphib. Spaniens. Abhandl. Senckenberg. Ges. XII; Reptilien v. Maroeco, eod. loc. IX; Die Rept. u. Amphib. v. Marocco, Il. Frankfurt a. M. 1883; Liste v. Rept. u. Batrach. Ber. üb. d. Senckenb. naturf. Ges. 1879 —80, S. 261; eod. 106 1886—81, S. 148; Zoolog. Garten, XVIII. S. 27. Koch, Formen u. Wandlungen d. ecaud. Batrach. d. Unter-Main- u. Lahn-Gebietes. Frankfurt a. M. 1872. Glückselig, Syuops. rept. et amphibior. Bohemiae, p. 44. Schlegel, in Fauna japo- nica, р. 112, tab. Ш fig. 6. Camerano, Monografia degli Anfibi anuri !) Bulletin dies. Jahr. II, p. 423. — 467 — italiani, |. e.; Osservazioni intorno agli anfibi ete. in Atti В. Accad. Se. Torino, XIIL.—H. viridis Lawrenti, Synops. rept. p. 33. Рамат, Hist. nat. Rept. VIII, р. 23; Hist. nat. Rain. Gren. Crap. p. 14, pl. 1. Duméril et Bibron, Erpét. génér. VIII, p. 581. Gravenhorst, Delic. Mus. zool. vratislaviensis, I, p. 28. Banaparte, Iconografia della Fauna italica, II, e. fig.; Mem. Accad. Sc. Torino, Ser. II, T. II, р. 385. La- treille, Hist. nat. Rept. T. IL, p. 169, Fig. 1. Lataste, Essai d'une Faune de la Gironde. Act. Soc. Linn. Bordeaux, XXX. Кайо, Faune des Vertébrés de la Suisse, III, p. 423. Lessona, Studii sugli Anfibi anuri del Piemonte, l. c. Nilsson, Skandinavisk Fauna, III, p. 87. De Betta, in Accad. Agricolt., Arti e Commercio Verona, XXXY. Fit- zinger, Neue Classif. d. Rept. 3. 63.—? Rana viridis Linne, Fauna suecica ed. I, p. 94 (nach Fatio und Leydig!)—La Rainette commune Cuvier, Règn. anim. 1 édit., t. Il, p. 94; 2 édit, t. II, p. 107.—Ranocchio verde Сей, Anfibi e Pesci di Sardegna, Ш, p. 39.—Der grüne Laubfrosch, Bechstein, De la Cepede's Na- turgesch. d. Amphibien, II, S. 397.—Dendrohyas viridis, Fitzin- ger, Prodr. Faun, Austr. p. 327; Syst. rept. I, p. 30.—D. arborea, Tschudi, Classificat. d. Batrach., in Mém. Soe. Se. nat. Neuchatel, II.— Calamita arborea, Schneider, Hist. amphib. fase. I, p. 153. Merrem, Versuch eines Syst. d. Amphib. 8. 170.—Hyas arborea Wagler, Natürl. Syst. d. Amphib. p. 201.—Ranunculus viridis Gesner, Hist. animal. lib. II, p. 98.—Hyla Savignyi Audouin, in Deseript. de l'Egypte. Hist. nat. T. I (Supplém.), p. 183, pl. 2, fig. 13.—— H. Perezi Bosca, in Ann. Soc. Esp. Hist. Naf. IX, p. 181; eod. loe. X, T. IL, fig. 7—10. —H. japonica Camerano, in Atti R. Accad. Se. Torino XIV, p. $95.—H. barytonus Héron-Royer, in Bull. Soc. zool. de France, IX, p. 220, pl. IX. Aeusserer Habitus. Den hauptsáchliehsten, jedem Laien bekannten Charakter für diese Art bilden die Haftballen an den Zehen der Gliedmassen, wodurch sie sich vor allen einheimischen Anuren auszeichnet. Ihre Gestalt ist schlank; der Rumpf, vom Kopf ziemlich deutlich gesondert, ist beim Männchen etwas kürzer und seitlich weniger stark aufgetrieben als beim Weibchen; gegen die Wurzel der Hinterbeine ist er, na- mentlich beim letzteren, stark eingezogen, auf der Oberseite ge- wölbt, auf der Unterseite ziemlich platt. Der ziemlich hohe, brei- tere als lange Kopf hat eine kaum oder auch gar nicht einge- drückte Stirn, steil oder schief nach aussen und abwärts gerich- tete Seiten und eine mehr oder weniger abgerundete, mitunter fast senkrecht abfallende Schnauze; Kopfoberfläche und Kopfseiten sind — 468 — deutlich durch eine oberhalb des über dem mässig grossen, mehr seitlich als oben sich befindenden Nasenloches verlaufende und bis zum Auge sich erstreckende Schnauzenkante abgesondert; als Fort- setzung dieser Kante kann ein, über dem kleinen, beinahe runden und gut sichtbaren Trommelfell hinziehender Wulst gedeutet wer- den, welcher hinten am Orbitalrand anfängt und über der Wurzel des Vorderbeines bisweilen in eine Rumpfseitenfalte übergeht. Das Trommelfell ist im Durchmesser etwa halb so.lang wie das Auge und beinahe ebenso gross wie der Saugnapf an den Zehen; es ist bald näher an den Mundwinkel gerückt (Var. meridionalis), bald weiter davon entfernt (Typus). Die Augen treten oben mässig stark hervor; sie stehen seitlich, greifen aber dabei auch auf die Oberfläche über. Die Pupille erweitert sich im Schatten und des Nachts und wird nahezu kreisförmig, wie es bekanntlich die Rö- sel’sche Abbildung zeigt; im Lichte verengert sie sich und erscheint bei oberflachlicher Betrachtung queroval, untersucht man aber ihre Konturen näher, so nimmt man alsbald wahr, dass ihr oberer und namentlich ihr unterer Rand eine winklig sebrochene Linie dar- stellt. Interpalpebralraum, Augendurchmesser und der Abstand zwi- schen Auge und Nasenloch sind nahezu von gleicher Länge, wäh- rend der Zwischenraum zwischen den Nasenöffnungen geringer ist und die Entfernung der letzteren von der Schnauzenspitze sehr klein ist. Der Interpalpebralraum kann übrigens, namentlich bei den osteuropäischen Exemplaren, bedeutend srösser sein als die Entfernung des Nasenloches vom Auge. Am Oberkiefer sitzen kurze, gedrungene, wenig gekriimmte zweispitzige Zähne (Fig. 33, 34 in Leydig, Die anuren Batrachier); am Gaumen befinden sich zwei kleine, aus je drei oder vier Zähnchen bestehende Gruppen, wel- che zwischen den kleinen Choanen stehen und nach hinten kon- vergiren, ohne sich gegenseitig zu berühren. Die Gaumenzähne se- hen im allgemeinen den Oberkieferzähnen ähnlich, wie sie Leydig abbildet und beschreibt, denn sie sind ebenfalls zweispitzig, kurz, gedrungen und schwach gebogen, nur kommt hier die lappige Form der Spitzen des Oberkieferzahnes weniger zum Vorschein, indem die Zahnspitzen stumpf, aber auch kaum erweitert und nicht abgeplattet erscheinen und die längere Spitze sich nur ganz schwach über die kürzere hinüberbiegt; bei oberflächlicher Betrachtung sieht das Ende des Zahnes wie einfach gefurcht aus. Der Unterkiefer ist zahnlos. Die grosse flache Zunge ist in ihrer hinteren Partie und zwar zum grössten Theil frei, von unregelmässig kreisförmiger Gestalt, mit gefurchter Oberfläche, hinten mehr oder weniger aus- — 460 serandet. Ein Kehlsack findet sich beim Männchen vor; die zwei in die Mundhöhle führenden Kehlsackóffnungen liegen an der Un- terkinnlade. Die Finger nehmen vom 1. bis zum 3. an Linge zu, der 4-te ist wieder kiirzer, aber langer als der 2-te; sie sind am Grunde mit ganz kurzen, aber ziemlich dicken Spannhäuten verbunden und bis zu ihrer scheibenförmig erweiterten Spitze mit kaum merkli- chen Hautsäumen umgeben. Die Unterfläche der Hand ist mit klei- nen Polstern besetzt, von denen der Daumenballen am deutlichsten zutage tritt. Die Subarticularhöcker sind nur an der Basis der vorletzten Glieder stark vortretend, während die dahinter sitzenden und an die Saugscheiben srenzenden Höcker bedeutend schwächer entwickelt erscheinen. Die Hinterbeine, nach vorn gestreckt, rei- chen mit dem tibiotarsalen Gelenk etweder bis zur Schnauzenspitze, oder nur bis zum Vorderrand des Auges; beim Weibchen scheinen sie durchwegs länger zu sein als beim Männchen, am längsten sind sie beim südländischen Laubfrosch und zwar bei Var. meridio- nalis, am kürzesten bei der typischen und der südrussischen Form (Var. orientalis). Der Fusswurzel entlang, nach innen zu zieht sich eine leistenartig vortretende Kante oder Falte. Die Zehen sind mit bis zur Hälfte oder darüber hinaus reichenden Schwimmhäuten versehen (Faune des Vertebres de la Suisse, II, pl. V, fig. 14). Dem mehr oder weniger stark entwickelten Fersenhöcker gegenü- ber auf der entgesengesetzten Seite der Sohle sitzt ein mitunter äusserst schwach ausgebildeter Metatarsalhöcker; die Subartieular- höcker sind ungleich stark entwickelt. Die Haut ist oben glatt und glänzend, mit der Lupe betrachtet, fein chagrinirt, unten dicht mit Wärzchen besetzt. Ausser dem bereits erwähnten Supratympa- nalwulst und einer Erhabenheit hinter dem Mundwinkel sind sonst keine Proeminenzen vorhanden. Quer über die Brust, an der Hand- wurzel und mitunter auch den Rumpfseiten entlang befinden sich Falten. 5 Var. meridionalis. Typus. un, aus Nizza. aus VE b. Bremen с d 2 c 2 оао 2.8 os hehe 41. 48. 97.5 89. Roanne Зи. 1988)5 и 12. GENE обо собовововьор вос 18.5—14. 16. 14. 18. Kuumpiumtane Ae Cu 48. | 59.5 43. 40. Wordle rb eint ire cyto V ees “4, 26. 278113). 25) Handke RENS sa oe. HDs 14, JE: 12% Hinterbein (v. Anus bis z. Fin- Вос воров 67. 77. 56. 59. Oberschenkelin aaa eR 18. Die 16.5—17. 17.5—18. Unterschenkel ss Dil DEL 16.5. 16.5. AUS eee ce 18. 21. 15 5. 17.5. — 410 — Die jungen Exemplare von Var. meridionalis sind unmittel- bar nach ihrer Verwandlung 12—17 mm. lang, diejenigen von Var. Savignyi 19 mm. lang. Farbung und Zeichnung. Varietaten. Die Fárbung der Oberseite ist wandelbar; sie kann einerseits von einem ins Grünliche spielenden Gelb, Apfelgrün oder Hellgrau durch mannigfaltige Nuancen ins Olivenfarbige und Braune, andrer- seits von Grün durch Blaugriin oder Violett bis zum Schwarz oder aber im Gegentheil bis zum reinen Schneeweiss (nach Bruch!) in zahlreichen Zwischentónen mehr oder weniger rasch wechseln, vor- herrschend aber ist ein ,freudiges Grün“, das Rücken, Kopf, die Vorderbeine, mit Ausnahme der bisweilen ganz hellsefärbten Wur- zel und der inneren Finger, ferner die Hinterbeine und sogar die Kehlseiten, wie es z. b. bei Meridionalis der Fall ist, meistens eleichmássig überzieht. Da das Farbenspiel vom Nervensystem be- herrscht wird und die südländischen Laubfrésche bedeutend emp- findlicher sind als ihre Geschwister aus dem Norden, so giebt jenen ihr jedesmaliger Gemüthszustand nieht nur Veranlassung zum Farbenwechsel, sondern es treten auch mitunter auf der Rücken- fläche dunkle, sei es braune, schwarze, violette, röthliche oder eoldglànzende Punkte und Flecken auf, welche bisweilen deutliche Umrisse und auch helle Säume zeigen können, während bei der nordischen Arborea die Flecken weniger scharf markirt und ab- segrenzt erscheinen und dem Thiere zuweilen ein zemarmeltes Aussehen verleihen, wobei gewöhnlich Bronzeschiller hinzutritt. Auch scheint die Expansion derjenigen zusammengehäuften Chromatopho- ren, welche die dunkle Fleckung hervorbringt, bei den Südlän- dern leichter von statten zu gehen, auch haben die Chromato- phoren bei ihnen das Vermögen länger im expandirten Zustand zu verharren, was zur Aufstellung einer besonderen gefleckten Art, ich habe namentlich H. sarda Bonelli im Auge, Veranlassung ge- geben hat.—Eines der stichhaltigsten Merkmale bei der Unterschei- dung der Varietäten von H. arborea ist, wie Bótiger richtig erkannt hat, das Vorhandensein oder das Fehlen und die bald ge- ringere, bald grössere Entwicklung eines bei der typischen Form des Laubfrosches vor dem Nasenloch entspringenden und längs der Schnauzenkante über die Augen und das Trommelfell bis an die Hüften sich hinziehenden, mehr oder weniger breiten, braunen oder schwärzlichen, oben am well. gebogenen Rande seiner ganzen — 471 — Lange, nach unten aber nur zwischen den Augen und an der Wurzel des Vorderbeines weisslich oder gelb gesäumten Streifens. Während nämlich bei der auch als Species (H. Perezii Bosca, H. barytonus Heron-Royer) citirten Abart meridionalis Bött- ger^ die, wie ihr Name andeutet, im Süden einheimisch ist, von konstater Zeichnung sich nur ein dunkler Frenal- und Ohrstreifen kaum angedeutet bis in die Axillargegend hinzieht (Vergl. die Abbildungen bei boscà und Héron-Royer), lässt sieh bei Var. Sa- vignyi Audouin, einer auf einigen italienischen Inseln vorkom- menden und über „das ganze semässiste Asien“ verbreiteten Form, eine Fortsetzung dieses Streifens über die Mitte der Rumpfseiten hi- naus verfolgen, wobei der Streifen bald unterbrochen und allmahlich gegen die Hüfte hin schmäler wird, bald aber sich nach hinten zu in ziemlich hell umsáumte dunkle Flecken auflóst. Bei der allge- mein in Europa verbreiteten Form tritt dieser Streifen scharf mar- kirt auf und bildet vor der Insertion der Hinterbeine einen nach: vorn und oben gerichteten, hellumsäumten Hacken, die soge- nannte Hüftschlinge nämlich, welche bei den mir aus Charkow und Tultscha vorliegenden Stücken vom Streifen selbst abgelöst erscheint (Var. orientalis m.). Die dunkle, hellumsáumte Strei- fung beschränkt sieh übrigens nicht allein auf Kopf- und Rumpi- seiten, sondern schmückt in verschiedenem Grade der Entwicke- lung auch die Oberkieferränder, die Extremitäten und die After- gegend. Am üppigsten entwickelt erscheint sie bei der typischen Form, namentlich aber bei der portugiesischen „Var, Molleri m.*, indem hier an den Kinnladen ein ziemlich breiter dunkelbrauner, oben am Oberkiefer hellumsäumter Streifen verläuft und in Wel- lenbiegungen auf die Halsseiten und von da längs der Innenfläche des Vorderbeines, obschon hier meist nur angedeutet, sowie auch über das Handgelenk und der Aussenfläche des Vorderbeines ent- lang sich hinzieht. Dieser Streifen erleidet bei den aus Sassari stammenden Stücken der ,Savignyi* Unterbrechungen und kann sich unterseits an der Wurzel der Vorderextremität ausbreiten und einen länglichen, an den Axillarstreifen vieler Anurenarten erin- nernden Flecken bilden. Auch das dunkle Rumpfseitenband setzt sich auf die Hintereliedmassen fort und zwar als schmaler, hell- umsäumter Streifen, der längs. des Aussenrandes der Schenkeln schärfer, dem Innenrande entlang aber schwächer und manchmal nur spurweise ausgeprägt zum Vorschein tritt; die Fusswurzel und die 4. und 5. Zehe erscheinen oberwärts von ähnlichen Streifen Je 3. 1889. 32 — 472 — ' wie einrerahmt. Endlich existirt noch ein ziemlich breiter dunkler, sleichfalls hellgesäumter Streifen über der Afteróffnung. Sowohl nach den mir vorliegenden Stücken von H. arborea aus Deutschland, Russland und Sardinien, als auch nach den Abbil- dungen von Rósel (op. cit. Taf. IX), v. Reider und Hahn (Faunà boica), Schlegel (Die Dieren van Nederland. Gewervelde Dieren, Taf. VI), Bonaparte (lconografia della Fauna italica, If), Lessona (op. cit. Tav. Ш, Fig. 10, 20, 22) und Camerano (l. c.) zu ur- theilen, sind die dunklen Zeichnungen bei der typischen Form, bei Molleri Savignyi und Orientalis stets, wenn auch in ver- schiedenem Grade der Ausprágung vorhanden; bei den zwei zu- Jetzt genannten Varietäten kann die Streifung unterbrochen sein, oder die Streifen können am Rande wie zerfressen und ausgezackt erscheinen. Bei Meridionalis hingegen sind nur schwache An- deutungen derselben wahrnehmbar; am beständigsten erweisen sich bei dieser Form die bereits erwähnten Kopfstriche, ferner die kur- zen hellumsäumten Streifen auf der Kniebeuge, am tibiotarsalen Gelenk, am Anus und endlich die oftmals unterbrochenen Streifen am Hinterrand des Vorderarmes, der Fusswurzel und des Fusses, während die sonstigen Streifen an den Extremitäten nur durch Bronzenflecken angedeutet zu sein pflegen; so finden sich öfters an den Schenkeln, namentlich nach hinten zu, metallglänzende Bänder oder Streifen, welche die zwei Hauptfarben scheiden; mitunter ist Gold- und Kupferglanz auch an den Hinterbacken, unterwärts an der Fusswurzel, au den Hüften und oben an der Wurzel der Vor- derbeine zu sehen. Die dunkle Streifung am After und an den Vor- derbeinen kann fehlen und es sind in diesem Fall nur helle, bald weisse, silber- oder goldglänzende Streifen vorhanden ‘). Goldglanz tritt vorzugsweise an den dunklen Streifen, Silberglanz an den hellen Säumen auf. Das Trommelfell ist stets dunkel gefärbt und unten hell umsäumt. Die goldgelbe oder kupferglanzende Iris ist dunkel gesprenkelt und hinten bisweilen durch einen dunklen Streif in eine untere und obere Hälfte getheilt. Der Goldgrund tritt mei- ') Bei dieser Gelegenheit muss erwähnt werden, dass selbst an deutschen Exem- plaren diese Zeichnungen sich zurückbilden kann; bei Thieren, die Leydig iu den Mooren bei Schwebheim in Franken sammelte „war der schwarze Strich auch nur in Spuren vorhanden und anstatt desselben verlief eine weissliche Abgrenzungslinie zur Seite her“ (Die Anuren d. deutsch. Fauna, S. 98). Auch in der Schweiz sollen nach Fatio insofern abnorm gezeichnete Laubfrösche vorkommen, als der Rumpf- seitenstreifen sich in einzelne Flecke auflöst (Faune des Vertebres de la Suisse, Ш, S. 428). — 473 — stens oben reiner zutage. Bei Var. meridionalis breitet sich die grüne Farbe unterhalb der Mundwinkel auch auf die Kehlsei- ten oder auf die Kehlunterseite aus, während bei der typischen Form, und so viel ich nach Spirituspräparaten urtheilen kann, auch bei Var. Savignyi und Var. orientalis die Kehle des Männ- “chens auch in der Mitte srösstentheils grau, olivenfarben oder erünlichbraun gefärbt erscheint. Bei den Weibehen von der typi- schen Form ist die Kehle weisslich. Der Bauch ist mit weisslichen, gelblichen, oder rosa überflogenen Warzen auf zrauem oder fleisch- farbenem Grunde besetzt; nach hinten gegen die Hinterbacken zu, an der Brust, Kehle und am Daumen tritt oftmals, namentlich zur Brunstzeit, Gelb auf. Dass der Bauch bei Meridionalis von Te- neriffa auch dunkelbraun gefärbt erscheinen kann, erfahren wir durch Böttger (Reptilien von Marocco ete., in AbhandL Sencken- berg. naturf. Ges. IX). Die Unterfläche der Hand und des Fusses sind fleischfarben, die Finger- und Zehenspitzen mitunter rosa oder röthlich. Die zwei extremen und die vier Uebergangsformen von H. ar- borea, welche in Europa und den angrenzenden Ländern leben, unterscheiden sich durch nachstehende Merkmale. Typus. — Ein dunkler, oben und am Halse auch unten von einem weisslichen Saume besleiteter Streifen zieht sich vom Na- senloch durch das Auge und von hier breiter werdend über das Paukenfell bis zu den Hüften hin und bildet hier eine „Hüftschlinge“. Die Kehle ist am Rande mitunter dunkel, der Kehlsack grau, oli- venfarben oder schwärzlich gefärbt. Der Fuss, vom Fersenhöcker an gemessen, ist kürzer oder ebenso lang wie der Unterschenkel; Unterschenkel etwas kürzer als der Oberschenkel, oder ungefähr . von gleicher Länge. Kehlsack nicht sehr gross, in luftleerem Za- Stande in mässig starken und mehr transversalen Falten zusam- mengezogen. Habitat: Europa, Afrika (nach Boulenger), Klein-Asien und Südsibirien (?). Var. orientalis m.—Unterscheidet sich vom Typus dadurch, dass Rumpfseitenstreifen und Hüftschlinge getrennt, und bisweilen schwach ausgeprägt sind; der helle Saum ist breit an den Rumpf- seiten, mitunter sogar breiter als der dunkle Streifen; der untere Rand des breiten Frenalstreifens kann hell umsäumt erscheinen. Der Fuss ist wenig kürzer als der Unterschenkel; Unter- und Ober- schenkel sind ungefähr gleich lang; Kopfseiten steil abfallend. Fun- dorte: Charkow, Tultscha. | 32° | | | — 474 — Var. Savignyi Aud.—Ohne Hüftschlinge, Rumpfseitenstreifen und: namentlich dessen heller Saum öfters in unregelmässige Flecken aufge- lóst; Frenal- und Supraorbitalstreifen mitunter nur schwach angedeu- tet, Ohrstreif vorhanden. Der Fuss ist kürzer als der Unterschenkel; Unterschenkel wenig länger als der Oberschenkel. Kehlsack gross. Die ziemlich kurze Schnauze ist sehr breit und in flachem Bogen ge- rundet, die Kopfseiten sind steil nach abwärts gerichtet. Habitat: Elba, Corsica, Sardinien, Cypern, Palästina und Syrien, Euphratgebiet und Mesopotamien, Kleinasien, Nordpersien, Aegypten und Hainas. Var. intermedia Blgr. (Cat. Вайт. Sal. Coll. Brit. Mus. р. 381. London, 1882).—Hüftschlinge schwach ausgebildet; Rumpfseiten- streifen vorhanden oder nach hinten zu in Punkte aufgelöst; Frenal-- streifen fehlt; Ohrstreif vorhanden; das Grün der Oberseite geht an den Kinnseiten ähnlich wie bei der Meridionalis Bitter. auf die Kehlunterseite über; der Kehlsack ist an den Seiten dunkler als in der Mitte. Die Hinterschenkel sind auffallend schmächtig und zierlich. gebaut (Böttger). Habitat: Bologna (Boulenger), Piemont (Came-- rano), Sicilien (Böttger). Var. meridionalis Btter.—Hiiftschlinge und Rumpfseitenstreifen fehlen, Frenalstreif kann schwach ausgeprägt erscheinen, Ohrstreif vorhanden; das Grün der Oberseite erstreckt sich von den Hals- seiten auf die Kehlunterseite oder wenigstens auf die Seiten der Kehle und überzieht bei den Mánnchen zum Theil den Kehlsak. Unter- schenkel ziemlich bedeutend länger als der Oberschenkel; der Fuss merklich kürzer als der Unterschenkel; Kehlsack gross, grösser als bei der typischen Form, in luftleerem Zustand zieht sich die äussere Haut an der Kehle in sehr grossen Längsfalten zusammen. Habitat: ' Südfrankreich, Italien (Umgegend von Genua, Ventimiglia, Bordi-- ghera, Bologna) pyrenäische Halbinsel, Balearen, Algerien, Tunis, Marokko, Canaren, Madeira. | Var. Molleri m.—Hüftschlinge sehr stark ausgebildet, ebenso humpfseitenstreif; Frenal- und Ohrstreif vorhanden; die Kehle scheint stets wie bei der typischen Form gefärbt zu sein. Der Unterschenkel ist klein, wenig länger als der Oberschenkel; der Fuss ist etwas länger als der Unterschenkel. Der. Kehlsack ist auffallend gross, ebenso gross wie bei Var. meridionalis; in luftleerem Zu- stande zieht er sich in grossen Längsfalten zusammen. Die verhäl- tnissmässig lange Schnauze ist in spitzem Bogen gerundet und mit. schief nach aussen und abwärts gerichteten Seiten versehen. Fun- dort: Coimbra. — 475 — Var. Molleri bildet eine Uebergangsstufe zwischen der typi- schen Form und Var. meridionalis uud erinnert an Boulenger’s Varietät intermedia, welche gleichfalls die Mitte zwischen diesen beiden einnimmt. Läge nur die Originaldiagnose Boulenger’s vor ‘), so könnte man geneigt sein Var. Molleri mit der ‘intermedia zu vereinigen; die nachträglichen und ausführliche- ren Beschreibungen Böttger’s ^) und die Aussagen Camerano °) aber beweisen zu Genüge. dass die portugiesiche Uebergangsform M o |- leri und die italienische intermedia nicht ein und dasselbe Thier sein kann. Var. Molleri betrachte ich als eine Meridi- onalis mit der Zeichnung der typischen Form. Der Vollstandig- keit halber will ich hier noch erwähnen, dass Japan seine besou- dere Varietät von H. arborea beherbergt; es ist dies die ja- ponica mit dunkel quergebänderten Schenkeln, einem dunklen, hellumsáumten, nicht bis zur Weichengegend reichenden, mitunter in unregelmässige Flecken sich auflósenden Rumpfseitenstreif und angeblich konstanten, grossen, unregelmassigen dunklen Flecken am Rücken. Vergl. Fig. 6, Taf. Ш, in Schlegel’s Fauna japonica, Amphibien, ferner Camerano’s Schrift, in Atti В. Accad. Torino, XIV, p. 895, Günther's Cat. Batr. Sal. p. 109, Boulenger’s. Cat. Batr. Sall. Coll. Brit. Mus., p. 381 und Boulenger’s schöne Ab- bildungen in Proc. Zool. Soc. of London, 1887, pl. Li. Aeussere Geschlechtscharaktere. Die Männchen sind kleiner als die Weibchen und haben einen etwas hóheren und breiteren Kopf, als letztere, auch sind sie da- durch leicht unterscheidbar, dass sie einen grossen Kehlsack besit- zen, der im leeren Zustande in grösseren Längs- oder kleinere Querfalten zusammengezogen erscheint. Die Männchen haben ferner, wenigstens im Süden, zur Brunsizeit eine rosa, oder bräunlich gefärbte Daumeuschwiele, welche sich bis zur Basis des vorletzten Gliedes erstreckt (Vergl. Lessona, Studii sugli Anfibi del Piemonte, Ic Law Var Pis 112: ') „Agrees with the typical form iu having a lateral line and a mark on the loin; but the green extends on the sides of the throat, as in var. meridiona- lis“ (op. cit. p. 381). B pano üb. d. Senckenberg. naturf. Ges. 1880—81. S. 143; 1880—82. . 261. 3) Monografia degli Anfibi anuri italiani, |. c. *) Vergl. dessen Monografia degli Anfibi anuri italiani, l. c. — 476 — eta trilv) e. Der Körper der eben ausgeschlüpften, ungefänr 7—8 mm. langen Larve sieht etwa wie ein gelblicher Stecknadelkopf aus. der, wie Rösel treffend bemerkt, von einer mit Wasser angefiillten - ovalrunden, durchsichtigen Blase umgeben zu sein scheint. Mit fortschreitendem Wachsthum vergrössert sich der geiärbte Inhalt der durchsichtigen Hülle und wird allmählich dunkler, etwa gelb- lichgrün oder geiblichgrau, dabei fallen die relativ grossen, weit von einander entfernten Augen dadurch sehr auf, dass sie vou der dunklen Körperpartie getrennt und wie im hellen Medium einge- bettete Kórner erscheinen; davor treten zwei Fleckchen auf, welche auf die Nasenöffnungen, und nach unten dunkle bogenförmige Linien, die auf die Hornkiefer deuten. Den hinteren Theil des Kórpers nimmt zum gréssten Theil ein bráunlichgrüner, mit Gold- puder bestreuter Flecken ein, welcher ganz eingenthümliche Umrisse zeigt und an einen, in eifórmigem hellem Bernsteinstiick einge- schlossenen Rüsselkäfer erinnert, dessen Rüssel zwischen den Augen vorragt und dessen Beine nach vorn gegen die Augen der Quappe serichtet sind. Zu beiden Seiten der weit auf den Rumpf sich er- streckenden Schwanzflosse ist ein Goldstrich sichtbar, während die Rumpfseiten und namentlich der kugelig aufgetriebene Bauch schön perlmutterglänzend erscheinen, der Schwanz aber abwechselnd dun- kelgrün und gelb gestreift, und der durchsichtige Flossensaum wie mit goldglänzendem und braunem Puder bestäubt aussieht. Wenn Koch angiebt, dass man die Laubfroschlarve, wenn man sie einmal sesehen, leicht wieder erkennt, so muss ich ihm darin beistimmen; nicht nur „an der stumpfen, fast abgerundeten Form des Kopies“ und „gegen das Ende des Larvenzustandes an der gleichförmig srünen Färbung der Oberseite", sondern auch au der prachtvollen Färbung des Bauches, am auffallend hohen, von seinem letzten Drittel an stark verjüngten Schwanze mit abgerundeter Spitze, dessen Flossensaum auf der dorsalen Seite bisweilen über die halbe Körperlänge hinausragt und stark bosig erscheint, ist die mir le- bend vorliegende Quappe von Arborea meridionalis sehr leicht kenntlich. Von oben betrachtet scheint gestreckt eiförmig, mit mehr oder weniger breitem, nach vorn wenig verschmälerten, aber sehr niedrigen langen und vom Rumpf durch eine seitlich sichtbare Furche geschiedenen Kopf und seitlich mehr oder weniger stark, unten aber zuweilen auffallend stark aufgetriebenem Bauch, der — 477 — wie eine bleifarbene oder durchsichtige Kugel aussieht, deren In- halt an ein perlmutterglänzendes, gewundenes Schneckengehäuse erinnert; in diesem Falle erscheint der Kopf bedeutend niedriger; die sehr breite und ziemlich flache Stirn senkt sich allmälich ge- sen die schwach gewölbte, vorn bei jungen Individuen abgerun- dete, bei alten aber fast abgestutzte Schnauze, an deren Seite man deutlich die vortretenden Lippenränder am Mundwinkel wahrnimmt. Die ganz seitlich, weit von einander abstehenden Augen mit run- der Pupille und bläulichem oder silberweissem, später gold- oder kupferfarbenem Reif sind weit nach hinten gerückt, springen stark hervor und beeinträchtigen derart. den Umriss des Kopfes, dass lezterer nahezu vierseitig erscheint. Der Interocularraum ist un- gefähr dreimal so gross wie die Entfernung des Auges vom Na- senloch und öfters genau ebenso lang wie die Distanz der Schnauzen- spitze vom Flossensaum, der allerdings mitunter nahe der durch die Augenbulbi gezogenen Queraxe seinen Ursprung nimmt und hier ziemlich dick ist. Die deutlich sichtbaren Nasenlöcher sind um ein Geringes weiter von einander als vom Orbital- oder Lippenrand. Im normalen, halbgeschlossenen Zustande bildet die mässig lange Mundóffnung ein stumpfwinkliges Dreieck, dessen grösster Winkel nach vorn gerichtet und abgerundet erscheint und dessen längste Seite den zweimal bogenfürmig ausgerandeten, gezackten und wulst- artig vortretenden unteren Mundrand bildet; namentlich an den Mundwinkeln pflest die wulstig aufgetriebene Lippe stärker vorzu- treten und greift von da auch nach oben über, wodurch der Ober- lippenrand zum Theil gezackt erscheint; in der Mitte aber ist der- selbe bezahnt: eine ziemlich lange Reihe schwärzlicher, vom hellen Grunde stark abstechender, am Rande gesáster, oder genauer mit neunblätterigem Kopfende versehener, ungleichgrosser Zähnchen be- walfnet nämlich die mittlere Partie des Mundrandes und rückt von da an, wo der Lippenrand einen Zackenbesatz erhält, nach hinten von diesem, d. №. auf die Innenflache der Lippe '). Hinter dieser äusseren Zahnreihe befindet sich linker- und rechterseits eine kurze reihe ähnlicher Zähne, die somit bereits an der Innenfläche der Oberlippe zu suchen sind; endlich befinden sich noch drei Zahn- reihen an der Innenfläche der Unterlippe, von denen diejenige, *) Van Bambeke und Heron-Royer bezeichnen dergleichen seitlich von aussen mit Papillen begrenzte Zahnreihen ais „obere medianliegende Gaumenreihen“ und geben an, dass der Lippenrand bei Arborea zahnlos sei (Bull. Soc. Zool. de France, VI, p. 81). — 478 — welche dem zahnlosen, mit Pappillen besetzten Lippenrande am nächsten liegt, die Mundwinkel nicht erreicht und einfach bogen- förmig verläuft, während die zweite, darauffolgende Reihe zwei Bosen bildet und in der Mitte einen kurzen, winklig gegen den Kiefer gerichteten Vorsprung zeigt und die dritte in der Mittellinie zerissen erscheint. Die Zähnchen, ven denen gewöhnlich drei über- einander sitzen, sind im allgemeinen denjenigen bei Alytes ob- stretricans ähnlich, nur sind sie bei Arborea meridionalis kleiner, namentlich schmäler und die Zahl der Zacken geringer. Die Kiefer sind sehr deutlich sichtbar. Das Kiemenloch mit seiner nach hinten und oben gerichteten Oeffnung liegt links, ungefähr auf der Grenze zwischen Rumpf- und Bauchseite. Die rechterseits am Schwanzsaume sich óffnende kurze Afterröhre erreicht nicht deu Rand dieses Saumes, der ohne merkliche Ausrandung in die Bauch- decke übergeht. Die grösste zweibeinige Larve von Var. meridionalis, die ich vor mir habe, ist 46 mm. lang und hat einen Rumpfumfang von cirea 32 mm. ‘), die Körperlänge beträgt 17 mm., die grösste Schwanzhöhe i3.5 bis 14 mm. und die Hinterbeine sind 13 mm. lang; der Interocularraum ist etwas über 8 mm. breit und die Entfernung des Auges von der Schnauzenspitze beträgt ungefähr 6 mm. Die Hinterbeine zeigen sich auffallend spät; sie wachsen anfangs sehr langsam, nehmen aber kurz vor der Metamorphose rasch an Länge zu, während nämlich bei der 46 mm. langen Larve die Beine 13 mm. lang sind und deutliche tellerartige Erwei- terunzen an den Zehenspitzen zeigen, haben andere 39 und 35 mm. messende Stücke kaum 5 resp. 2 mm. lange Hinterbeine mit An- deutungen von Anschwellungen an den Zehenspitzen; endlich bei 24 mm. langen Individuen sind nur Spuren von Hinterextremitäten zu sehen und in Fig. 8 und 14 Taf. HI bei Lessona (op. cit.) ist von den Beinchen sogar bei 50 mm. langen Thieren noch nichts zu sehen. Die auszewachsenen Larven behalten im grossen und ganzen ihre früheren Farben bei, nur insofern ist ein Unterschied vorhanden, als die Oberseite zum srössten Theil mehr srünlich, selb- oder grünlichbraun oder braun (Fig. 17. Taf. Ш. bei Les- sona), metallisch glänzend und mit grünlichschwarzem Pulver be- streut erscheint, während die Schnauze mehr gelblich und durch- !) Die Larven von einer anderen südländischen Varietät und zwar von Var. S a- vignyi erreichen die ansehnliche Körperlänge von ungefähr 20 mm. — 479 — sichtig bleibt. Sowohl über als auch unter dem Auge und am Kinn mehr nach hinten zu ist Goldpulver im reichlichen Masse zer- streut; die Rumpfseiten glanzen wie Gold und die Bauchseiten sind schön perlmutterglänzend, stellenweise mit Metallglanz, bisweilen auch rosa angehaucht; am Schwanze treten die bereits bei der ganz jungen Quappe sichtbaren Längsstreifen und. die Fleckchen am Flossensaum mit mehr Intensität auf. Mittelerosse Stücke kön- nen mit den farbenpráchtigen Edelsteinen wetteifern. Im vorge- schrittenen Wachsthum wird der Körper der Quappe schlanker und der bereits früher schon vorhandene, vom Nasenloch zum Auge hinziehende weissliche Streifen tritt deutlicher auf und lässt auf die Schnauzenkante des Frosches schliessen; auch ein goldglänzen- der, unten dunkel umsäumter Ohrstreif wird sichtbar und allmäh- lich tritt eine Abflachung des Kopfes und Rumpfes auf, wobei der Schwanzsaum nach hinten zurücktritt, niedriger wird und ein- schrumpft: die Hinterbeine nehmen rasch an Länge zu und erhalten an den Schenkeln eine bräunliche Zeichnung; Kopfoberfläche und Rücken werden gleichmässig gelblichgrau, indem nämlich die Fle- ckung hier in der Regel zurücktritt und statt dessen bei einigen Varietäten mehr oder weniger deutlich ausgeprägte Streifen längs des Kopfes und der Rumpfseiten aufzutreten pflegen, so dass man in der Lage ist, das noch mit Schwarz versehene Thier mit Leich- tigkeit bestimmen zu können; der Gold- und Perlmutterglanz, der die Rumpfseiten und den Bauch überzieht, verschwindet und macht der milehweissen Farbe Platz. Erwahnenswerth ist ferner, dass mitunter die dunklen, über den Rücken der ganz jungen Larve unreselmässig zerstreuten, wenig sichtbaren Punkte bei der vier- beinigen Quappe sich zu Fleckchen anhäufen und auf diese Weise dem Rücken ein vorübergehend fleckiges Aussehen verleihen, das übrigens auch beim ausgewachsenen Laubfrosch auftreten und wie- derum verschwinden kann. Vierbeinige Larven von Var. meri- dionalis haben in der Regel einen Rumpfumfang von 21'/, mm., wührend die jungen, oberseits selblichzrünen, unterseits rosa oder grau überflogenen Fröschen bedeutend schlanker und gewöhn- lich 17'/, mm lang sind. Die Larve von Arborea meridio- nalis ist von Lataste (Act. Soc. Lin. Bordeaux, XXX, pl. X, Fig. 4— 6, und in neuerer Zeit von Héron-Royer (Bull. Soc. Zool. de France, IX, pl. IX, Fig. 15, 16) abgebildet worden. Die Quappe von der typischen Arborea unterscheidet sich in einigen Punkten. von derjenigen der Meridionalis, insbesondere sollen die Unterschiede bei ganz jungen Thieren auffallend: zutage -— 480 — treten ‘) Die erwachsenen zweibeinigen Larven von Arborea typica lassen sich vor allem dadurch erkennen, dass die Schwanz- flosse sich nicht so weit auf den Rücken fortsetzt und hier be- deutend dünner ist als bei Var. meridionalis; die Augen sind bei jener etwas grösser und treten etwas stärker vor als bei die- ser und ihr Kopf ist breiter. abgerundet als bei der Südländerin; bei der letzteren ist der fleischize Theil des Schwanzes in eine lüngere ausgezogen als bel der ersteren. Die Afteróffnung ist bei ihr grösser als bei Meridionalis. Auch hinsichtlich der Färbung und Zeichnung sind einige Unterschiede vorhanden: die Larve von typica scheint mir etwas dunkler und einfacher gefärbt zu sein als diejenige von meridionalis, auch ist sie weit weniger mit Gold-, Silber- und Perlmutterglanz überzogen als diese, und na- mentlich wird die zartrosa Farbe am Bauch und an der Kehle bei der typica vermisst, oder sie tritt nur andeutungsweise auf; der Schwanz erscheint bei dieser bedeutend dunkler als bei jener, indem bei typica die obere Partie des eigentlichen Schwanzes nahezu vollständig mit braun gefleckt und bestäubt ist und der Flossen- saum grosse dunkle metallisch «länzende Flecken aufweist, bei Meridionalis aber sind sowohl am fleischizen als auch am membränösen Theile des Schwanzes kleine Fleckchen, Linien und weniger dieht an einander gerückte dunkle Punkte zu sehen und die eingedrückte Furche dem Schwanz entlang pilegt hier als schwarzliche Linie, dort mehr als breite Binde aufzutreten. Abbil- dungen von den zwei» und vierbeinigen Larven der typischen Form finden sich in den Werken von Rösel, v. Reider und Hahn, Schle- sel, Héron-Royer und Lessona. Schliesslich muss noch bemerkt werden, dass die sogenannten Seitenorgane auch bei der Larve des Laubfrosches zum Vorschein treten. Lebensweise, . In Mitteleuropa sollen die Laubfrösche im Mai, ja sogar schon Ende April, wohl nur bei ausnahmsweise sünstiger Witterung, lai- chen; im Süden findet man das Thier selten vor Ende März und seine eigentliche Laichzeit fällt auf den Mai. Die meisten sich bis dahin sowohl des Nachts als auch am Tage im Wasser, zuweilen in ansehnlichen Scharen herumtummelnden Laubfrösche sind Männ- '| Die ganz jungen Larven sind verglichen und beschrieben worden durch Hé- ron-Royer, |. c. — 481 — chen, die auf der Suche nach Weibchen sind und ihre Stimm- organe einüben. Die Weibchen scheinen solange ihre Eier zum Ablegen noch nicht reif sind, das Wasser zu meiden, um den vor- zeitigen Bewerbungen der brünstigen ‚Männchen zu entgehen, denn sobald letztere ein Weibchen erblicken, umringen sie es und su- chen mit ihm in Kopulation zu treten, indem sie ihm aus der nächsten Nähe auf den Rücken springen. Bei der Begattung fasst das Männchen das Weibchen mit seinen zwei inneren gekrümmten Fingern über und hinter der Achselerube, oder aber es stemmt seine geballte Faust in die Achselgrube seiner Gattin (Vergl. Taf. IX bei Rósel und die Zeichnung bei Héron-Royer, 1. c.). Die Umar- mung ist jedoch nicht allzu krampfhaft und der Paarungstrieb we- niger lebhaft als bei anderen Anuren, denn das kopulirte Pärchen trennt sich bei der geringsten Störung und geht auseinander. Das Absetzen des Laiches findet vorzugsweise nachts statt und geht ziemlich rasch von dannen; die 800 bis 1000 kleinen Eier wer- den binnen 6 bis 10 Stunden klumpenweise abgestossen und sin- ken entweder zu Boden oder bleiben an Pflanzen hängen '). Mi- tunter aber sieht man das paarungslustige Pärchen tagelang he- rumschwimmen und erst am dritten oder vierten Tag sein Laich- seschäft vollenden. Der Dotter hat 1—1.5 mm. Durchmesser; die Gallerthiille ist nicht homogen, sondern besteht aus einer ziemlich derben ovalrunden Substanz, welche den Dotter umgiebt und von einer anderen schleimigen Masse, welche dem Eierklumpen das Aussehen einer strukturlosen, zerquollenen und kristallhellen Sub- stanz giebt, in der die grössten, zum Theil gelblich und zum klein- sten Theil bräunlich kolorirten Laichkörner im Abstand von unge- fahr 5 mm. eingestreut erscheinen. Ueber die -Laichzeit, das Lar- venleben und die Verwandlung des Laubfrosches in Deutschland und an der Riviera liegen mir einige Angaben vor, die ich hier mittheilen will. Bruch (Würzb. Naturwiss. Zeitsch. IV, S. 133) erhielt am 17 April zum ersten Mal frischen Laich und bemerkt, dass die einzelnen Eier langsam nach einander gelegt waren und ‘) Es ist kürzlich behauptet worden, dass „Hyla barytonus* (=meri- dionalis) sich von H. arborea (=typica) unter anderm dadurch unter- scheidet, dass sie ihren Laich auf Pflanzen absetze; dies kommt jedoch auch bei der typischen Form vor, ja Franke behauptet sogar, dass der Laich in Klumpen abgeht und unter dem Wasser spiralfürmig um Sehilfpflanzen geschlungen wird; anderseits aber habe ich zu beobachten Gelegenheit gehabt, dass hier in Nizza Var. meridionalis ihren Laich bald auf Pflanzen absetzt, bald aber einfach auf den Boden der meistens pflanzenleeren Cisterne sinken lässt. ' 2 ABO c setrennt am Boden des Wasserbehälters lagen; dreizehn Tage da- rauf war der Laich sowohl im Freien als auch im Zimmer dem Ausschlüpfen nahe und in den ersten Tagen des Mai verliessen die Larven die Eihüllen; zu dieser Zeit gab es noch im Freien fri- schen Laich. Am 1. August, also nach Verlauf eines etwa drei- monatlichen Larvenlebens, fand Bruch Laubfrösche in der Ver- wandlung begriffen und Ende Septembers schrieen noch die Thiere bei 10° und 16° Wärme. Ein anderes Mal bemerkte Bruch bereits am 25. März männliche Individuen im Wasser und am 1. April die ersten Weibchen; die Laichzeit dauerte bis zum 1. April; die er- sten kiemenlosen Larven traf Bruch am 21. April, solche mit Hin- terextremitäten Ende Mai; am 2. Juli waren vierbeinige Individuen zu sehen und die Metamorphose soll bis den August hinein ange- dauert haben (ibidem, III. Bd. S. 201). Nach Rösel’s Beobachtun- gen verliessen die Larven am 10. und 11. Mai den am 28. April abgelegten Laich; ihre Kiemen verschwanden gegen den 13. Juni und ihre Hinterbeine zeigten sich am 29 desselben Monates; am 30. Juli traten die Vorderbeine vor und gegen den 2. August schwand der Schwanzstummel. Die nizzaer meridionalis sind hinsichtlich ihrer Verwandlung um einige Wochen den deutschen voraus. Der hiesige Laubfrosch lässt selten seine Stimme vor Ende März hören; das Laichen fängt in der ersten Hälfte des April an und erreicht den Höhepunkt im Mai. Die ersten Larven sind in Nizza selten vor Ende April oder Anfang Mai zu .sehen, während junge Frösche bereits Ende Juni anzutreffen sind, so dass man das Larvenleben auf 8 bis 10 Wochen schätzen kann. In der Schweiz sollen die 12 bis 14 Wochen alten Thiere verwandlungsfähig sein (Fatio). In Piemont scheinen die Verhältnisse wiederum etwas an- ders zu sein. Lessona giebt nämlich au, dass dort die Laubfrösche auch in den ersten Halfte des Juni laichen und dass Quappen mit äusseren Kiemen sogar Anfang August noch zu sehen sind; er schien anfangs zu glauben, dass der Laubfrosch zweimal laiche, fand aber nachträglich für wahrscheinlicher, dass diese Quappen aus einem verspátet abgelegten Laich stammten und das wird wohl auch der Fall sein, denn, so viel ich weiss, laicht das Thier nur einmal im Jahre und die Larven überwintern im Freien nicht; in der Gefangenschaft aber sollen bisweilen Stockungen in der Ent- wickelung eintreten, so dass in diesem Fall die Ueberwinterung stattfinden kann. Wenn Leydig sagt, dass die Stimme der genueser Hyla viel kraftiger, voller und namentlich rauher klingt als bei den deut- — 483 — schen, und hinzufügt, dass aus Klein's Angaben man den Schluss ziehen könnte, dass die Stimme der Laubfrösche im nordöstlichen Deutschland sich abschwäche, so stimmt dies sowohl mit Heron- Royer’s als auch mit meinen eigenen Beobachtungen überein. Diese Erscheinung hängt wohl damit zusammen, dass bei dem südländi- sehen Laubfrosch und zwar nicht nur bei Var. meridionalis, sondern auch bei Var. Molleri die Schallblasen bedeutend grös- ser sind als die der deutschen Thiere uud im luftleeren Zustande lange und ganz eigenthümliche Falten bilden, worauf bereits Hé- ron-Royer (Bull. Soc. Zool. de France, IX. Holzschnitt S. 234) und Bosca :Anal. Soc. Esp. Hist. Nat. X. Taf. II, fig. 8, 9. Vergl. auch die Sehallblase bei typica bei Lessona, op. cit. Tav. V, fig. 33) unsere Aufmerksamkeit gelenkt haben. Auch ist es voll- kommen richtig, wenn Leydig angiebt, dass die sardinischen Laub- frósche dureh ihr zorniges, leidenschaftliches Wesen von den deut- schen abweichen. Auf Stimme und Temperament wirkt in erster Linie das Klima, dann aber auch hat der länger andauernde Ge- brauch der Stimmorgane beim südländischen Laubfrosch, dessen Sommerleben im Vergleich zu seinen nordischen Geschwistern ein sehr langes ist, gewiss einen Einfluss auf die Ausdehnung der Schallblase. Das Geschrei der nordländischen Form unterscheidet sich ferner von dem der Meridionalis dadurch, dass esin der Regel aus drei bis vier rasch aufeinanderfolgender Laute und hart klingender Intonationen besteht, welche einige durch ein krak oder karak-karak-karak, kre-kre, kra oder ra, ra, andere aber, so z. B Bruch, durch ein sehr hastiges, trompetenartiges und rasch hinter einander ausgestossenes gäk, gäk, gäk oder tchit, tchit (nach Klein) ausdrücken. Mir fehlen leider sichere Erinnerungen über die Stimme des nordländischen Thieres, ich glaube aber, dass Bruch’s Angaben eher auf einer Verwechselung mit einer anderen Anuren- art beruhen, denn das Geschrei der Hyla in Nizza besteht haupt- sächlich aus Lauten, die mir wie krua-krue, bisweilen auch brua- brue klingen, wobei das U stark accentuirt, da A gezogen wird und das krue oder brue in kürzeren Intervallen aufeinanderfolgen und weniger laut schallen; dazwischen hört man einzelne Frösche in künstlerischer Weise trillern: brerre mit einer Unzahl von В, was gar nicht übel klinst '). Das Geschrei des Männchens—die 1) Nachträgl. Zusatz.— Durch die Güte des Herrn A. Goldfuss habe ich zwei deutsche Arborea-Männchen erhalten und am 27. Mai vernahm ich in der Däm- merung ihre Stimme. Das Geschrei des Nordlinders unterscheidet sich von dem der Meridionalis hauptsächlich dadurch, dass es in der Regel mit einem lei- sen tschit, tschit beginnt, worauf dann tscharak, tscherek, tschereke folgt. "154 — Weibehen sind stumm—beginnt kurz vor Sonnenuntergang, indem der Vorsänger den ersten lauten Ton von sich giebt, worauf so- fort die ganze Nachbarenschar, als wenn sie aus dem Schlaf er- weckt, zur Attacke gerufen mit einem weithin erschallenden und kontinuirlichen Chorusgesang einstimmt; nun fallen auch die Be- wohner des benachbarten Gartens in den Gesaug ein und mit einem Mal, wie auf gegebenes Signal, erfüllen sich Berg und Thal in der ganzen Umgebung mit dem nimmer endenden Gesang und man kann buchstüblieh sagen, dass hier an der Riviera, vor lauter Laubfréschen man weder den Wellenschlag des Meeres noch den vorbeisausenden Eisenbahnzug zu hóren vermag. Zur schónen Jahres- zeit, also im April, Mai und Juni wird nach Mitternacht pausirt, gegen Sonnenaufgang aber wird wieder lustig geschrieen, aber weniser lang und weniger anhaltend; im Hochsommer verstummt das Geschrei, uur bei Veränderung der Witterung, vor und nach einem Regen, hört man von allen Seiten Freudenlaute; von Okto- ber oder November an tritt wirkliche Ruhezeit an und von da an begegnet man Laubfrüschen, welche auf der Suche nach einem bequemen Plätzchen sind, um den Winter in gänzlicher Abgeschlos- senheit zu verbringen. Im Norden, nach der Aussage der Fachge- nossen, pflegt der Laubfrosch die rauhe Jahreszeit im Schlamm zu verbringen, nur wenige Forscher und ‚darunter Franke ‘), geben an, dass er sich unter Dunghaufen, in Erdlöchern, hohlen Bäumen oder tiefem abgefaulten Laube verkriecht. Hier im Süden werden die Cisternen, der Lieblingsaufenthalt der НУа, öfters gereinigt, so dass sich kein Schlamm ansammelt, und die Laubfrösche su- chen hohle Olivenbäume auf, wo sie in grüsserer Anzahl beisam- men überwintern. Es sind auch sonst noch andere Verschiedenhei- ten hinsichtlich der Lebensweise der nord- und südländischen Arbo- rea, die Klima und Bodenbeschaffenheit mit sich bringen, so ver- leben sie in Deutschland den Sommer über in ausgedehnten Wie- sen- und Feld-Distrikten, welche von Graben und stehenden Was- sern durchzogen sind, oder in sumpfigen Wäldern und an deren Rändern und werden meistens mehr vereinzelt angetroffen, hier an der Riviera bringt es der Wassermangei mit sich, dass der Laub- frosch zu einem Hausthier geworden ist, die Gärten den Fluren, die kein beständiges Wasser haben, vorzieht und sich massenweise in der Nahe der Cisternen aufzuhalten pflegt. Tagsiiber halten sie sich in luftigen Höhen von Orangen- und Citronenbäumen auf und 1) Die Reptilien u. Amphibien Deutschlands. Leipzig, 1881. — 485 — mitunter braucht man nur einen Ast zu schutteln, um die Thier- chen dutzendweise vom Baume fallen zu sehen. Nach Boll’s Erfah- rungen liebt die Meridionalis das Wasser mehr als die typi- sche Form und das kann ich bestätigen. Abends, auch mach der Brunstzeit, steigt der Laubfrosch in der Regel vom Baume heruu- ter und man trifft sie zu dieser Zeit scharenweise nach dem Was- serbehälter pilgern; er wird nämlich tag-täglich gebadet und zwar in eigenthümlicher Weise, indem das Thierchen unmittelbar über der Wasseroberfläche an der Wand der Cisterne klebt und den hinte- ren Kórpertheil vom Wasser bespülen lässt und somit förmlich ein Sitzbad nimmt. Stehendes und übel riechendes Wasser wird von ihm gemieden und sobald der Zufluss des frischen Wassers ш die Cisterne aufhört, zieht auch die Laubfrosch-Kolonie aus dem Gar- ten aus, so dass man fürmlich sagen kann, dass Eigenthümer und Laubfrösche den Garten gleichzeitig verlassen. Sei es, weil das rasch fliessende Wasser zum Absetzen der Eier nicht taugt, oder weil die Hyla sich ungern unter anderen Anuren menst, trifft man sie hier selten in Bächen. Cisternen in denen Pelodytes hausen, werden von ihr gleichfalls gemieden; hingegen werden die von ihr einmal gewählten Orte ganz und gar in Beschlag genommen; ein fremder Eindringling wird mit sichtbarem Unwillen behandelt. Dem Menschen gegenüber legt der Laubfrosch, sobald er ausserhalb des Wassers ist und nicht gerade auf einem Rasenplatz herumspringt, wenig Scheu an den Tag und lässt sich z. В. bei der Orangen- blüthenlese nicht stören, höchstens ändert er sein Sitzplatzchen, indem er mit der Geschicklichkeit eines Akrobaten vom der Ober- flache des Blattes auf die Unterfiäche sich begiebt oder sich be- dachtig und durch die Störung gelangweilt bei Seite schiebt. Höchst possierlich nimmt es sich aus, wenn eine ganze Gesellschaft rei- henweise hinter und dicht aneinander mit eingezogenen Vorder- beinchen auf einem Zweige ihr Mittagschläfchen hält; nur hin und wieder wird ein oder das andere Thierchen rege, um nach einem Insekt zu schnappen oder eine Ameise die auf der Schnauze he- rumkriecht, mit der Hand zu entfernen. In der Gefangenschaft ge- haltene Laubfrösche werden sehr bald zahm und zutraulich und lernen sogar auf den Ruf hören; auch die Quappen halten das Gefangenleben trotz ihres zarten Wesens sehr sut aus und sind durch ihren 6016- und Silberglanz eine Zierde für das Aquarium; sie brauchen ‘weder ständig wechselndes Wasser noch besondere Nahrung, denn sie begnügen sich mit dem Nasen an Wasserpflan- — 486 — zen, Fleischstücken oder Thierleichen; dabei zeigen sie eine Vor- liebe für die Leichen ihrer eigenen Geschwister. In Betreff des Auftretens von dunklen Flecken auf der Riicken- flache muss hervorgehoben werden, dass dasselbe wohl zum Theil, namentlich dann, wenn die Flecken längere Zeit hindurch nicht schwinden und unverändert in Form und Grösse auf braunem Grunde zerstreut bleiben, im schlaffen d. h. zeitweise contraetions- unfähigen Zustande der beweglichen Farbzelle beruhen, was somit eine krankhafte Erscheinung sein dürfte. Ueber den Farbenwechsel beim Laubfrosch und die Umstände, unter denen die Erscheinung hervortritt, macht Leydig einige interessante Mittheilungen in sei- ner Schrift über die allgemeinen Bedeckungen der Amphibien (Arch. f. mikroskop. Anatomie, Bd. XII). Vorkommen. Die Verbreitung des Laubfrosches ist eine sehr grosse: derselbe findet sich in ganz Mittel- und Süd-Europa, einem Theile von Nord- europa, iu Vorder-Asien, in Sibirien, in Japau und vielleicht auch in China; in allen Mittelmeerländern kommt er in ausserordentlich srosser Individuenzahl vor und tritt hier in mehreren Formen auf. Auch an der atlantischen Nordküste Afrika's sowie auf den Cana- ren und Madeira ist er noch recht häufig und nach Tschudi, Bech- stein (165.—5. 406) and Daudin (33.— S. 25) würde er auch in Amerika, ja sogar in Australien einheimisch sein, woran man aber zweifeln möchte. Ueber das Vorkommen der Meridionalis auf den Canaren und auf Madeira berichten Barker Webb und S. Berthelot (288), Greeif, Bóttger (290) und Boulenger (9.— S. 381). Die beiden zuerst genannten Forscher geben an, dass sie ihn auf Teneriffa in der Schlucht von Paso alto bei Santa-Cruce vorzugsweise aber und in grösserer Zahl in den hoch gelegenen Oertlichkeiten, so auf dem über 2000 Е. ü. M. gelegenen Plateau Mesa de Tegina unweit von der Stadt Laguna gefunden haben; Prof. Grenacher und Dr. Noll sollen ihn, wie Böttger uns mitt- heilt, im Thal von Orotava gesammelt, und Greff grüne weissgelb punktirte Stücke im botanischen Garten von Orotava beobachtet haben. Peters und Doria (350) nennen ihn dann auch für die Sal- vages, einer Inselgruppe zwischen Madeiren und Canaren. Aus Ma- rokko haben Béttger (5) und Camerano (4.—S. 557) die Meri- dionalis von Tanger, Tanger-Tetuan, Casablanca, Mogador-Ma- rokko, Saffi und Mazagan erhalten und aus Algerien und zwar aus — 487 — Algier, Boudouau, Tizi-Ouzou, Constantine und Oran, aus Tunis und Aegypten kennen den Laubfrosch Guichenot (253), Schlegel (291.— 8. 133), Strauch (6), Boulenger (9) und Е. Müller (Verhandl. naturf. Ges. Basel 1879. S. 586). In allen diesen Ländern, viel- leicht mit alleiniger Ausnahme von Aegypten, woher die Original- exemplare der Savignyi stammen, ist die meridionalis, wel- che wir sonst bis jetzt nur von der pyrenäischen Halbinsel, aus Südfrankreich, einem kleinen Theile Italiens und aus Kleinasien kennen, verbreitet. Var. Savignyi soll nicht nur in Aegypten, sondern auch auf Cypern (295), am Todten Meer, bei Jerusalem, in Wadi el Kurm, am See von Galiläa (294), in der Ebene von Esdrelon, am Fuss des berg Tabor, in Jericho (117.—5. 189), bei Haiffa (295), ferner in Kleinasien, in den Euphratgegenden und Mesopotamien (Böttger), in Nord-Persien, so in Pärchapä, südl. von Rescht, Provinz Ghilan (123.—$. 433), uud auffallenderweise auch auf Hainan (9), also im Meerbusen von Tonking vorkommen, während in Japan, so z. B. in Tokio (296) und wohl auch in Honto (Yeso. 208.—5. 120) sowie in China (11) Var. japo- nica Schleg. lebt. Die aus Basra (123), Kleinasien (297) und speciel aus Brussa (64.—S. 1125) erwähnten Stücke dürften zur Savignyi zu zählen sein; übrigens ist die typica sowohl aus Kleinasien, so vom Giaur-Dagh (Boulenger) als auch aus Damas- kus (Camerano) und Kutais in Transkaukasien (120.— $8. 80) be- kannt. Aus dem Kaukasus finde ich ferner den Laubfrosch ohne náhere Bezeichnung der Form, als in grosser Anzahl sowohl in Cis- als Transkaukasien, so in den Kuban- und Terek-Thalern, in Kyslar, in den Flussgebieten von Rion, Arax und Kur, namentlich in den Wáldern um Lenkoran, in Sakatal, Eschmiadsin, Suchum- Kale und in Poti vorkommend angegeben (121) und dass er in Nordost-Persien, in der Provinz Mazenderan und in Südsibirien nicht fehlt, wissen wir durch Eichwald und Kessler. Aus dem mitt- leren Ural kennt ihn Sabanejew (107.—S. 273); längs der Nie- der-Wolga soll er selten in den Wäldern und in Weidenbüschen vorkommen (112.— S. 157); in den Gouvernements Woronesch und Charkow scheint er nicht häufig zu sein (110); gleichfalls selten ist er laut Pallas (298) in der Krim; Köppen (271.—S. 76) fand ihn an der Südküste der Halbinsel; Belke (196.—S. 24) führt ihn aus der Umgebung von Kamienez-Podolski an und in den Schriften Eichwald’s (112) und Andrzejowski’s (195) über die Thiere Podolieus, Wolhyniens, Lithauens und des Gouvernement Cherson finde ich ihn erwähnt. Taczanowski (194) fand ihn häufig Ae 3. 1889. 33 — 488 — in der Umgebung von Warschau. Nach Fischer (199) und Seid- litz (105) kommt er in den Ostseeprovinzen vor; hingegen in den Gouvernemenís Petersburg, Jaroslaw und Wologda scheint er zu fehlen. Auch in Grossbritannien, Irland und Norwegen wird er vermisst. In Schweden aber ist er namentlich im Süden, so iu Horr, Nóbbelóf, Kalmar und in noch anderen im Nilsson'schen Werke ,Skandinawisk Fauna“ aufgezahlten Oertlichkeiten beobach- tet worden, Alsdann bewohnt H. arborea typica Dänen soll jedoch nur stellenweise vorkommen; sie findet sich in der Umgebung Ko- penhagens, bei Kiöge, Stevens, in Prästo, bei Sorö, Slagelse, Ma- ribö, Nykjóbing, in Liselund, Marienborg (Móen) in Juelsborg bei Nyborg, Glorup in Fünen, Merringgard bei Horsens, Taulov bei Kolding, in Veile, Aarhus, Als, ferner in Jylland und auf der Insel Bornholm (103.—S. 302). Was ferner ihr Vorkommen in Deut- schland anbetrifit, so ist sie hier weit verbreitet, obschon es, abge- sehen vom Hochgebirge, welches sie entschieden meidet, Striche zu geben scheint, denen sie mangelt. Boie hat sie in Schleswig- Holstein beobachtet, Boulenger führt sie aus Hamburg an und Brüggemann (213.8. 210) und Herr F. Borcherding fanden sie in der Umgebung von Bremen und Vegesack; im Lüneburgischen findet sie sich gleichfalls vor (79), auch in Oldenburg, wo sie nach Wiepkeu und Greve (78) nicht selten sein soll. Ueber ihr Vorkommen in Meklenburg, in der Provinz Brandenburg und in Ost- und West-Preussen berichten Struck (77), Schulz (76) und Rathke (74). 0. Reinhardt (174) fand sie bei Lohme, nahe Stub- benkammer (Rüsen) und nach Gloger (175) kommt sie in Schle- sien vor. Wir wissen ferner, dass sie in der Oberlausitz (81.— S. 57) und im Königreich Sachsen (80) einheimisch ist. Aus der Umgebung von Halle, allwo sie nach der freundlichen Mittheilung des Herrn A. Goldfuss, an einem Steinbruch (dem Tautz), wo weit und breit kein Baum und kein Strauch steht. alle Jahre im Grase und an Schilf beobachtet wird, verdanke ich einige Stücke der Güte des Herrn W. Wolterstorif und dass der Laubfrosch auch in den Thüringischen Landen anzutreffen ist, weiss ich aus eigener Erfahrung (Verzl. auch. 163 in meinem Verzeichniss der bei die- ser Arbeit benutzten Literatur); sonst wird die Art aus der Pro- vinz Sachsen noch erwähnt für die Umgegend von Magdeburg (Bie- deritzer Busch und Umgegend), von Gommern, aus Neuhaldensle- ben, Rosátz, Osterburz und aus Quensted und Quedlinburg am Harz (230). In den Vorberzen der Rhón bei Kissingen hat Leydig — 489 — ihre Stimme sehört, dagegen in der eigentlichen Rhön scheint. sie nicht vorzukommen (94). Im Nassauischen ist sie überall ziemlich häufig (92); Behrens fand sie in der Umgebung von Elberfeld (229) und im Resierungsbezirk Ansberg in Westphalen ist sie von Suf- frian beobachtet worden (96.—S. 126). „Im Rheinthal*, sagt Ley- dis, „stellenweise sehr zahlreich, bei Bonn nicht häufig, am ehe- sten zur Laichzeit in den Tümpeln am Fuss des Venusberges zu sehen, dann auch in denen von Lengsdorf; häufiger auf der rech- ten, wärmeren Rheinseite. Weiter abwärts wird der Laubfrosch immer seltener, wie solches aus den Angaben von Cornelius über das Bergische Land hervorgeht“. Sein massenhaftes Vorkommen während der Brutzeit in den Sumpflöchern zwischen Ahr und Brei- ‘sig meldet Melsheimer und dass er der Moselfauna angehört und auch iu Lothringen vorkommt, wissen wir durch Schäfer (173) und Godron (146). Bei Kreuznach habe ich öfters gesammelt; im ganzen Nahegebiete zeigt er sich ebenfalls verbreitet (352); in der Eifel hat ihn Leydig nur am Lacher See schreien gehört. „Bei Frankfurt“, sagt Koch in seiner öfters citirten Abhandlung über die Formen und Wandlungen der ecaudaten batrachier, „am gan- zen Mittel- und Oberrhein- Gebiete, am Westerwald und in den Thä- lern der Oberlahn- und Sieg-Gegenden ist der Laubfrosch auffal- lend selten- und scheint in einzelnen Gebieten, wo es an stagni- renden Wassera fehlt, sogar gar nieht. vorzukommen, wie z. В. bei Dillenburg, und nórdlich davon in den Bergen der Kalten- ‚Eiche“. In Hessen hat man ihn im Kreise Rothenburg beobachtet (179) und im Grossherzogthum Baden kommt er wohl überall, das hóhere Gebirge ausgenommen (90), vor; im Neckarthale bin ich ihm ófters in Neuenheim und Ziegelhausen, sowie auch in Hei- delberg begegnet. Ueber sein Vorkommen am Oberrhein berichtet Penot (299). In Württemberg ist er, wie Plieninger (87), 6. w. Martens (86), Leydig (88) und Krauss (89) übereinstimmend an- geben, ebenfalls verbreitet und kommt stellenweise, so bei Rothen- burg a. d. Tauber, sowohl in der Umgebung der Stadt, als auch auf den Keuperhóhen bei Neusitz, Erlbach u. s. w. in grosser Menge vor (170.— S. 95); auch bei Tübingen wird er häufig an- setroffen. Alsdann giebt Leydig an, dass er ihn im Mainthal bei Würzburg, bei Bamberg und auch sonst in Franken gesammelt habe. In der „Fauna Ratisbonensis von Koch, Herrich-Schäffer und Forster a wird er als ziemlich selten bezeichnet; auch ‚Schrank (85), Clessin (82), v . Reider und Hahn (171) und Jä- «kel (85) nennen ihn in ihren Schriften über die Thiere Bayern’s. 33* — 490 — In der Schweiz ist er nach Fatio (41) ziemlich allerorten, aber nicht über 900 oder 1000 M. üb. Meer, zu finden. Tschudi (42) meldet ebenfalls, dass er in der Bergregion nur selten vorkommt. und Venance Payot (43) hat ihn im Gebirgstock des Montblanc bloss bis zu einer Meereshóhe von 600 M. angetroffen. Im Kanton. Tessin habe ich öfters seine Stimme am Langen- und Lugano-See. sehört.. Während in Deutschland, in der Schweiz und grösstentheils- auch in Russland nur eine Form des Laubfrosches lebt, sind zwei wohlgeschiedene Formen in Frankreich einheimisch, denen sich noch eine dritte Form anschliesst, welche auf Corsica vorkommt. Die vorherrschende dieser Formen ist die typische; sie findet sich sowohl in Nord- als auch in Mittel-Frankreich und dürfte auch im Süden hie und da anzutreffen sein; die zweite weniger verbrei- tete Form ist diejenige, welche Böttger als Meridionalis, Hé- ron-Royer als barytonus sp. bezeichnet hat; sie ist bis jetzt in der Gironde, im Département de l'Hérault und in der Provence. beobachtet worden. In denjenigen Theilen des Landes, über deren Fauna mir Angaben vorliegen, wie namentlich in den Departements Somme (bei Abbeville), Seine-et-Oise (im Walde von Meudon und. in Bellevue) (34), Seine (bei Bondy), Seine-et-Marne (35), Marne, Ardennes, Meurthe-et-Moselle (142.143.144.145), Aube (35), Yonne (36), Cóte d'Or (Semur und Epoisses), Doubs (300.38), Jura (39), so namentlich in der Ebene, Allier (31), Sarthe (29), Maine-et-Loire (30), Loire-Inférieure (24), Vendée, Vienne (28), Charente (27), Charente-Inférieure (25), Hérault (33.—$. 26.— 219), Bouchesdu Rhône, Gard (149), Basses Alpes (Digne), Var, Alpes Maritimes und in der Gironde (24) ist der Laubfrosch übe- rall zu Hause, so dass sich wohl annehmen lässt, dass er auch in den übrigen Départements, über deren Fauna mir Nachrichten. fehlen, sicherlich vorkommen und somit über das ganze Land ver- breitet sein wird. Im Luxemburgischen ist der Laubfrosch nach. De la Fontaine (97) ebenfalls gemein; er findet sich auch in Bel- gien und in Holland vor (99). Aus Portugal sind mir zwei Formen bekannt und zwar die Me- ridionalis und die Molleri, beide aus Coimbra; andere For- scher behaupten wiederum, dass auch- die typica in Portugal, so in Porto (9), Penafiel und Portospada in der Serra. de San Ma- mede (Bosca) vorkommt. Die Orisinalstücke der Perezi Bosca (—meridionalis) stammen von der portugiesisch-spanischen Grenze; diese Form soll aber auch noch in Beira, in Lissabon, in Portalegre, an den Ufern der Seda im Alemtejo sowie auch in a 49 ss ‘Spanien, so bei Badajoz, in Magacella und Cabeza del Buey in Estremadura, in San Sebastian, Vitoria, Almadenejos in Neu-Kasti- lien, Belmez (Granada), am Guadalhorce bei Malaga, in Algeriras und endlich auf Minorca (21.—8. 371) einheimisch sein. Die i y- pica soll in Spanien vorherrschen und namentlich im Norden und im Centrum des Landes viel verbreitet sein. Bosca kennt sie aus Zaragoza und aus der Umgebung von Epila in Aragon, aus Bar- celona und La Cerdania in Catalonien, aus Las Hurdas, Merida, Alange und Cabeza del Buey in Estremadura, aus Tuy in Galicien, wo sie nach Seoane gemein sein soll, aus Salamanca, Eskorial, Madrid, Malagon, Ciudad-Real, Despoblado de la Caracollera und ‘Chillon in Neu-Kastilien, Vitoria, Pamplona und $. Sebastian im Baskenlande, Lagrofio, Burgas und Valladolid iu Alt-Kastilien. Ma- chado’s Laubfrösche von den Ufern des Guadalkuivir (18) sollen gleichfalls der typischen Form angehören, ob dies auch wirklich der Fall ist, lásst sich zur Zeit wegen Mangels an Material nicht behaupten, jedenfalls aber dürfte meine Molleri bisweilen mit der ty pica verwechselt worden sein; Lataste deutet bereits. da- rauf hin, dass bei den Laubfrüschen aus Ciudad-Real der Seiten- streif stärker ausgeprägt aufzutreten pflegt als bei den französi- schen Stücken und dies ist eine der Eigenthümlichkeiten, welche unsere neue. Form auszeignet. Bosca bemerkt ebenfalls, dass dieser Streifen bei allen spanischen „typischen Arborea* scharf markirt ist.—Nach Böttger hat Herr Will die meridionalis bei Ciudella auf Minorca, nach Bosca aber auf Majorca gesammelt. Ob die bei Barcelo y Combis (159) und bei Ramis y Ramis (239) erwähnten Hyla der typica oder der meridionalis angehören ist nicht ersichtlich. Aus Corsica und aus Sardinien (Cagliari, Sassari) be- sitzte ich Exemplare von Var. Savignyi; dieselbe soll auch auf Elba einheimisch sein (Boulenger). Es ist höchst wahrscheinlich, dass H. sarda Bonelli in Gene’s Synopsis, H. arborea aus Ajaccio in F. Müller's Katalog und die sardinischen Laubfrösche, deren Leydig in seiner Arbeit über die allgemeinen Bedeckungen . der Amphibien gedenkt, mit Var. Savignyi identisch sind, denn die typica soll nach Camerano sowohl auf Corsica als auch auf Sardinien fehlen. Dieser Forscher theilt uns mit, dass auf Sardi- nien eine Var. fuscomaculata vorkäme (13), die möglicher- weise mit nigromaculata Gené identisch ist (261). Wahrend Sava (241), Minà-Palumbo (26) und Doderlein (57) nichts na heres über die auf Sicilien, so auf dem Etna und im Madoniage- birge einheimischen Laubfrösche melden, geben Boulenger und Ca- merano an, dass sie aus Palermo eine Varietät und zwar die in- termedia Boulgr. erhalten haben; aueh ей uns Bottger mit, dass seine von Bagheria, vom Monte Pelegrino bei Palermo, von Aranella und vom Deposito Acqua Santa bei Palermo stammenden Stücke nicht der var. sarda, wie er es anfangs glaubte, sondern der inter media angehören; er fügt ausserdem den neuen Fundort Sta. Favorita bei Palermo hinzu (242.—S. 143.—327.—5. 261). Auf Malta soll nach Camerano auifailenderweise nur eine und zwar die typische Form leben; in Italien hingegen sind drei, und nicht. zwei Formen, wie man es bis jetzt anzugeben pileste, einheimisch; erstens die meridionalis, deren Vorkommen in der Gegend von Genua bereit Leydig meldet (170) ‘), zweitens die interme- dia, welche man jetzt nur aus Bologna erhalten hat (Boulenger) und drittens die ziemlich überall mehr oder weniger verbreitete typica. Letztere hat Giglioli aus Arena und Nicotera in Cala- brien und aus Ostia und Bonaparte aus Civitavecchia und aus Rom, wo sie in den Fontänen lebt erhalten (48.—240); F. Müller (55.—S. 258) giebt an, dass das Basler Kabinet Exemplare aus Livorno besitzt und dass das Museum in Florenz Stücke enthält, die aus Florenz, Casale und Domodossola stammen, ersehen wir aus Giglioli’s Elenco. Aus Piemont wurden mehrere untergeordnete Varietäten von Lessona (49) beschrieben. Sassi (50) kennt die Art aus Ligurien, Cornalia und Campessi (52) aus der Lombardei und dass sie häufig ist im Modenesischen, im Veronesischen und Venetianischen Gebiet wissen wir aus den Schriften Riccardi’s (245), Bonizz's (53), De Betta's (246) und Nardo's (278). Die Verbreitung der ty pica scheint auch in Tirol eine fast allge- meine zu sein, wenigstens in den zwei Hauptthälern des Inn und der Etsch (72.189). De Betta (246), der sie vom Nonsberg ver- zeichnet, lässt sie auch auf Bergen von bedeutender Erhebung vorkommen; Gredler hat über ihren Höhengang keine genauen Erfahrungen gesammelt, sagt aber, dass sie bei Windischmatrei und Serfaus—also bis zu 4650 F. ii. M. beobaéhtet worden ist und fügt hinzu, dass sie jedoch der eigentlichen alpinen Region be- stimmt fehle; um Bozen lässt sie bereits Ende März ihre Stimme erschallen und zeigt sich in grösserer Anzahl in den ersten Tagen des April. Von Voralberg gedenkt Bruhin ihres Vorkommens bei *) Ich entsinne mich Var. m eridionalis in Ventimiglia und in Bordighe- ra gesehen zu haben und ersehe aus Boulenger’s Katalog, dass das British Museum Exemplare dieser Form aus Bologna erhalten hat. — 49, — Mehrerau auf Schilf (Zoolog, Gart. УШ. S. 437), Fitzinger (187.— 8. 331) und Knauer (71) kennen sie aus Niederösterreich, aus der Umgebung Wiens und aus Ischl erhielt ich typische Stücke zugesendet; in Böhmen beobachteten sie Fritsch (70.—S. 105) und Prach (186); auch in Galizien und in der Bukowina (69), in Máhren und Oesterreichisch Schlesien (75.68) sowie in Sieben- bürgen (67) soll das Thier zu Hause sein. Jeitteles (181) sah es häufig gegen Torna zu in Oberungarn und über sein Vorkommen in Béllye und Darda meldet v. Mojsisowies (185); in Karnten, in Krain und in Dalmatien zeigt es sich ebenfalls verbreitet (59). Ueber das Vorkommen des Laubfrosches auf der Balkan-Halbinsel lasst sich zur Zeit nur wenig sagen, wir wissen nur, dass er in Bosnien (114), an der Donau-Mündung und in Griechenland vor- kommt. Exemplare aus Tultscha enthält meine eigene Sammlung und Stücke aus Agrinion in Akarnanien sind im Basler Museum aufbewahrt; aus Tatoi im Pentelikon-Gebirge besitze ich ebenfalls ein Stück, das ich der Freundlichkeit des Generalinspektors der königl. Domänen L. Minter verdanke; im Peloponnes soll er, wie у. Heldreich (190) behauptet, gemein sein; die Mitglieder der fran- zösischen Morea-Expedition haben ihn in Modhon in Messenien und in Arkadien gesammelt (248.—S. 74); auf Korfu (9), Zante (Samm- lung v. Bedriaga), in Süd-Eubóa (270), auf Naxos, Tinos (269) und auf Kreta (Büttger) kommt er ebenfalls vor. 11. PELOBATES FUSCUS, LAUR. 1768. Synonymik und Literatur. Pelobates fuscus Wagler, Natürl. Syst. d. Amphib $$. 206. 'schudi, in Mém. Se. Soc. Nat. Neuchatel, II, p. 88. Siebold, in Arch. f. Naturgesch. 1838. I. 5. 375. Bonaparte, Iconogr. Fauna italica, II, m. Abbild. Nilsson, Skandinavisk Fauna. Amfibierna Ш, p. 113. Leunis, Synops. d. Naturgesch. d. Thierreiches, S. 338 (1866). Brehm, Thierleben, УП. (1878). Koch, Formen u. Wandlungen d. ecaud. Batrach. S. 31. Moquin-Tandon, Observations sur les premié- res phases du développement du Pelobates fuseus. Comptes rendus. Ac. se. Paris, 1874. Knauer, Rept. u. Amphib. Nieder-Oesterreichs, S. 31. Collin, iu Naturhistorisk Tidsskrift 3 В. 6. B. p. 316. Cornalia, Osservazioni sel P. fuseus. Atti Soc. ital. Sc. nat. XVI. Tav. II. a, b IIl. Fatio, Faune des Vertébrés de la Suisse, Ш, p. 376. Duméril et — 494 — Bibron, Erp. géner. VIII, p. 477. Bruch, in Würzburg. naturwiss. Zeitschr. IV. 5. 93; III. $. 182. Leydig, Anure Batrach. d. deutsch. Fauna, 8. 77. Fig. 29, 30, 35, 50, SO u. 92. Camerano, Intorno alla scoperta del P. fuscus in Italia. Boll. Mus. Zool. ed Anat. compar. della R. Universita di Torino I; Monografia degli Anfibi anuri ital. l. c. Tav. IL. Fig. 10. De Betta, Rettili ed Anfibi, in Fauna d'Italia. Вои- lenger, Cat. Batr. Sal. Coll. Brit. Mus. p. 437. Günther, Cat. Batr. Sal. Brit. Mus. p. 40. Lataste, in Revue internat. d. sc. 1878, p. 488; Feuille d. jeunes naturalistes, 1. sept. 1877. Paris. Lessona, in Atti Accad. Lincei 1866— 77, p. 1077, tav. Ш, fig. 18, 21, 24, 46. Schreiber, Herpetolog. europ. 5. 90. van Bambeke, Recherches s. le développement du P. brun. Mém. d. savants étrangers. Acad. Sc. de Belgique, t. 34. Wolterstor/f, in Zeitschr. f. zesammt. Naturwiss, 61. Bd. $. 27.—P. latifrons Heron-Royer, in Bull. Soc. zool. de France, X 3, p. 85, m. Abbild. Peracca, Sul valore specifico del P. latifrons, in Bollet. Mus. Zoolog. et Anat. compar. della Università di Torino, Ш.— P. insubricus, Cornalia, in Atti Soc. Ven. Trent. Se. nat. 1873. II, p. 44.—Rana alliacea Shaw, Gen. Zool. Ш, p. 146, pl. 41, 42.— В. fusca, Gravenhorst, Delic. mus. zool. Vratislaviensis, I, p. 32. Meyer, Synops. rept. p. 10. Gottingen. 1795.— R. scorodosma Her- man, Observationes zoologicae posthumae. Paris, 1804.—Cultripes minor Müller, in Isis XXV. S. 538; Zeitschrift f. Physiologie, IV, $. 212 (1831). Schinz, Europ. Fauna, Il, $. 70 —Crapaud brun Daubenton, Quadrup. ovip. et serpens, in Diet. anim. p. 595. Lace- pede, Hist. nat. quad. ovip. П, p. 357. Cuvier, Règne anim. 1. edit. t. Il, p. 95; 2. edit. t. II, p. 110.—Braune Króte Donndorf, Zoolog. Beitr. S. 45. Leipzig, 1798.—B ufo aquaticus, allium re- dolens, maculis fuscis Aösel, Hist. nat. ranarum nostr. p. 69, tab. 17—19.— B. fuseus Laurenti, Synops. rept. p. 28, 122. Dau- din, Hist. nat. rept. VIIL p. 161. Hist. nat. Rain. Gren. Crap. p. 81. pl. 29, Fig. 1. Schinz, Naturgesch. u. Abbild. d. Rept.; Enrop. Fau- na, li, 5. 75. Merrem, Versuch eines Syst. d. Amphib. $. 183. Bo- naterre, Tableau encycl. et méthod. Erpét. p. 15, pl. VI, fig. 3. De la Fontaine, Faune du Pays de Luxembourg. Rept. p. 38. Griffith, Anim. Kingd. Cuv. vol. IX. Schneider, Hist. amphib. I, p. 196. La- treille, Hist. nat. d. Salamandres de France, p. 40.—Bombina fusca, v. Reider u. Hahn, Fauna boiea, m. farb. Abbild.—B. marmorata (Dehne) Koch, in Sturm’s Deutsch. Fauna. Abth. Ш. НН. 5, 6 *).— Bombinator fuscus Pitzinger, Neue Classificat. der Reptilien. S. 65. ' Bombina marmorata Dehne, Koch, oder Bombina Koch, Hahn, wird von Wagler, Duméril und Bibron, Schreiber und Boulenger als synonym hier- her gezogen, obschon ich diese Benennung weder in der mir vorliegenden Minia- tur-Ausgabe von Sturm’s Fauna, noch in der Fauna boica vorfinden konnte; bei Sturm ist das uns hier interessirende Thier als ,Rana fusca Bechstein“ und bei v. Reider und Hahn als ,Bombina fusca Koch“ benannt. — 495 — Aeusserer Habitus. P. fuscus ähnelt sowohl den Króten als auch den Fröschen und es wäre richtiger ihn als Knoblauchfroschkröte zu bezeichnen. Sein Körper ist gedrungen, plump krôtenartis, der Rumpf ist oben sewölbt, in der Mitte stark bauchig verdickt, der sehr kurze Kopf fällt seitlich steil ab, verschmälert sich nach vorn und senkt sich, von der Seite gesehen, rasch und bogenfórmig von der Scheitel- segend nach dem breit verrundete Schnauzenrande zu; die Schnauze ist bedeutend kürzer, breiter, höher und in viel stärkerem Bogen nach abwärts gewölbt als bei P. eultripes. P. fuscus kenn- zeichnet sich ferner dadurch, dass er zwischen den Augen, und namentlich auf dem Hinterkopf eine starke Wölbung, einen knó- chernen Vorsprung oder Scheitelhöcker zeigt, der bei einigen Indi- viduen einem förmlichen Auswuchs gleicht oder wie ein Helm aus- sieht. Schnauzenkante fehlend. Der Augapfel springt stark aus der Orbitalhöhle hervor; er ist eher bei der Seitenansicht als von oben sichtbar; der Zwischenraum zwischen den länglich runden von einem Wulste umgebenen Nasenlöchern, die Entfernung derselben vom vorderen Augenwinkel und der Durchmesser des Auges sind nahezu gleich gross, während der Interpalpebralraum gewöhnlich etwas breiter ist als der Durchmesser des Auges. Die grösste Breite des Lides ist gleich der Entfernung des vorderen Augenwinkels vom Nasenloch oder vom Auge. Ohrdrüsen und Drüsenwülste fehlend; ebenso meistens das Trommelfell, in seltenen Fällen, so namentlich bei lebenden alten Individuen, wie Lessona richtig angiebt, ist letzte- res ziemlich deutlich sichtbar. Die sehr grosse rundliche, hinten mit einer oftmals kaum angedeuteten Ausbuchtung versehene Zunge ist hinten vollkommen frei, ihre seitlichen Ränder sowie auch ihr Vorderrand sind gleichfalls, wenn auch in geringer Ausdehnung frei. Die Gaumenzähne bilden zwei zwischen den ziemlich grossen Choanen und zwar in der Richtung der vorderen Grenzlinie der- selben liegende, mehr oder weniger von einander abstehende, stark . vorspringende und ziemlich gerade Querreihen. Im Lichte oder beim schlafenden Thiere hat die Pupille die Form einer senkrechten Spalte, nachts oder beim beunruhigten Pelobates erweitert sich die Pupille und bildet ein ziemlich aufrecht stehendes Oval ‘), dessen 1) Die verengte Pupille ist eigentlich keine vollkommen „aufrecht stehende Spalte“, denn ihr oberer erweiterter Theil ist eher nach vorn geneigt als ihre un- tere verengte Partie. Im erweiterten Zustande kann der Breitendurchmesser der Pu- pille ihrem Höhendurchmesser gleich sein; die kreisfórmige Gestalt aber wird da- durch beeinträchtigt, dass der untere Pupillenrand sich zuzuspitzen pflegt. 1—— EN iG oberer Theil erweitert und abzerundet erscheint. Die Pupille kann sich auf Kosten der goldgelben, bei jungen Stücken stärker, bei älteren Individuen schwächer mit schwarzen Adern besetzten Iris erweitern: in diesem Fall ist der Kontrast zwischen dem oberen breiten und unteren verengten Theile der Pupille weniger gross und ihr hinterer Rand erscheint bedeutend weniger gewölbt zu sein. Das dunkle Pigment häuft sich in der Mitte der Iris derart an, dass sie durch einen dunklen Streifen in eine untere und obere Hälfte getrennt zu sein scheint; die untere Hälfte enthält in der Rezel mehr dunkles Pigment als die obere. Ist die Pupille erwei- tert, so zeigt sich um sie herum ein meistentheils intakter rein soldgelber Ring, verengt sie sich aber, so sieht man am Ring Risse, so namentlich am unteren zugespitzten Theile der Pupille. Die Beine sind kräftig, die vorderen, nach vorn gestreckt, über- ragen die Schnauze wenigstens um Handlänge, die hinteren errei- chen mit der Spitze der 5. (c?) oder 4. Zehe das Nasenloch. Die ziemlich rundlichen, nur gegen die Ränder etwas zusammenge- driickten, eher stumpf als spitz endenden Finger sind ohne Spur einer Schwimmhaut; der 3. Finger ist bedeutend länger als die drei anderen, der 4-te ist etwas kleiner als der 2-ie, während der 2. uud der 1. nahezu die gleiche Länge besitzten. Nur ein Gelenkhócker ist an jeder Zehe unterseits vorhanden, am aller- schwáchsten erscheint er am 4. und am allerstárksten am 1. Fin- ger entwickelt ‘). An der Palma der Hand steht rechst zwischen dem 5. und 4. Finger und links an der Basis des 1. Fingers ein länglich runder ziemlich grosser Ballen (Fig. 29, in Leydig. Die anuren batrachier). Eine vollständige Schwimmhaut umfasst die schwach abgeplatteten, am Ursprung breiten, gegen das Ende aber spitzallmählich ausgehenden Zehen, die von der 1. bis zur 4. an Länge zunehmen; die 5. Zehe ist wieder kürzer, etwa von Länge der dritten. „An der Fusssohle*, sagt Leydig (Ueber d. Bau d. Zehen bei Batrachiern. Morpholog. Jahrbuch, IL 8. 169) „gegenü- ber der sechsten Zehe, ein schwaches Höckerchen“, von dem ich aber keine Spur zu entdecken vermocht habe. Höckerbildungen an den beugestellen der Zehen finde ich gleichfalls nicht vor, hinge- gen aber scheinen die Metatarsalknochen kräftig entwickelt zu sein. An der Ferse befindet sich eine grosse linsenförmige, flache und harte, mit bogigem, schneidigen Rande versehene und nach !) Es scheint, das diese Subartikularhäcker fehlen können (Vergl. Boulenger, Cat. Batr. Sal. Coll. Brit. Mus.). — 497 — innen zu bald geneigte oder aber emporragende Scheibe, die als „Metatarsal-Sporn“, „Horn- oder Messerschwiele“ oder „Fersenhö- cker“ bezeichnet wird, in der Wirklichkeit aber die sechste mit Hornkamm versehene Zehe repräsentirt, welche vom grabenden Thiere als förmliche Schaufel gebraucht zu werden pflegt (Fig. 30, ‚ in Leydig, Die anuren Batrachier). Diese Zehe ist ungefähr ebenso lang wie der gegenseitige Abstand der Nasenlöcher; ihre Farbe ist gelblich oder bräunlichgelb, der scharf schneidige Rand ist stets dunkler; die Finger- und Zehenspitzen sind hell, gelblich. Die feine, meist glänzende Haut kann nahezu eben sein oder mit ziemlich grossen, aber wenig vorspringenden glatten Warzen besetzt sein ') Wohl nur ausnahmsweise befinden sich diese Auftreibungen auch am Rücken, meistens sind es die Rumpfseiten, die damit versehen sind; etwas kleinere, aber dennoch deutlich sichtbare hügelartige Hervorragungen können, wenn auch in ge- ringer Zahl, oben am Unterschenkel vertheilt erscheinen; in der After- und Inguinalgegend hingegen sind stets ziemlich dicht neben einander stehende und von Runzeln umgebene Höckerchen vorhan- den. Die Kopfhaut ist zum grössten Theil glatt; nur bei einem mir vorliegenden alten Weibchen sind die Lider sowie auch die Re- gion zwischen den Lidern und dem Scheitelhöcker rauh. Den Kopf- seiten entlang ziehen sich bei abgemagerten Stücken Hautfalten; bei wohlgenährten Stücken aber, namentlich bei alten Weibchen, befindet sich vor der Insertionsstelle des Vorderbeines eine Falte, die ein förmliches Polsterchen bildet. Von Hornhöckern ist nichts zu sehen. Masse in mm — df. Totallänge 55, Kopflänge 20, Kopfbreite 23, Interpalpebralraum 6.5, Augendurchmesser 6, grösste Breite des Lides 4.5, Rumpfumfang 64, Hinterbein 79, Unterschenkel im Fleisch 20.5, Fuss 29. — 9. Totallánge 69, Kopflänge 23, Kopf- breite 26, Inierpalpebralraum 7.5, Augendurchmesser 6—6.5, Breite des Lides 5, Rumpfumfang 129, Hinterbein 91.5, Unter- schenkel beinahe 24, Fuss 33. Färbung und Zeichnung. Varietäten. Die Grundfarbe, welche von grossen, sich mehr oder weniger scharf abhebenden braunen, grau- oder grünlichbraunen Flecken *) Darin stimme ich mit Fatio, Lessona, Schreiber und Camerano überein. Auch Bruch sind die Unebenheiten auf der Haut aufgefallen. — 498 —. verdrängt, nur wenig zum Vorschein kommt, ist licht grau, grau mit einem Stich ins Gelbe oder gelblichweiss mit dunklem Puder bestreut; mitunter spielt der Grund ins Olivenfarbene; die grossen Flecken enthalten ihrerseits kleine, mehr oder weniger deutlich ausgeprágte, bisweilen ganz dunkle, schwarzbraune runde Flecken. Ueberdies finden sich, so namentlich bei eher braun als grün ge- fleckten und mit kleinen dunklen Warzen versehenen Stücken auf der ganzen Kórperoberfláche kleine mennigrothe Tupfen, die jedoch in der Regel nur am Hinterrücken, an den Rumpfseiten, insbeson- dere an der Einlenkung der Gliedmassen, und auf den Hinterextre- mitäten in grösserer Anzahl aufzutreten pflegen; bisweilen aber, so bei Individuen, welche Herr A. Goldfuss mir aus der Umgebung von Halle giitigst mitgetheilt hat, treten diese rothen Flecken in so bedeutender Anzahl auf und dehen sich an den Hinterschenkeln, an den Leibesseiten und am Kopf dermassen aus, dass sie die Grundfarbe und die sonstige dunklere Fleckung in den Hintergrund drángen und das Roth, so zu sagen zum Grundtone wird, auf dem dann der Rest der lichten Grundfarbe nur noch als Längsbände- rung und als sich schlängelnde, auf den Rückenseiten und am Kopf vielfach unterbrochene und mit mennigrothem Puder bestreute Bin- den zu erkennen ist. Derartig roth gefleckte Knoblauchkróten kón- nen mit den am prächtigsten gefärbten exotischen Arten wetteifern. Die braunen, olivengrün überflogenen Individuen sind im Gegentheil sehr schlicht gekleidet und weisen auf ihrer Körperoberfläche nur drei Nuancen von Braun, resp. Olivenbraun auf, welche nicht scharf von einander abgesondert erscheinen; die Grundfarbe ist nur etwas heller als die grossen Flecken und diese letzteren sind we- uir heller als die kleineren Flecken, welche sich auf ihnen befin- den; zur Laichzeit übrigens, und namentlich wenn die Thiere sich im Wasser aufhalten, nehmen diese dunkelfarbenen Individuen einen schwach metallisch glänzenden Schimmer an. Die Zeichnung ist veränderlich, indem die Flecken hinsichtlich ihrer Grösse und ihrer Umrisse Verschiedenheiten aufweisen, im grossen und ganzen aber lässt sich nicht nur eine Hauptform der Zeichnung- und zwar die Lángsbebünderung,— sondern auch die streng symmetrische Anord- nung der Flecken nachweisen. Iusofern ist also die Bezeichnung der Flecken beim Fuseus als „Landkartenilecken“ nicht immer zu- treffend. Diese Symmetrie beruht hauptsächlich darauf, dass längs des Rumpfes fünf lichte, zum Theil nur spärlich und undeutlich sefleckte Zonen hervortreten, welche nach vorn hin sich koncen- triren, nach hinten aber divergiren und vier bald getrennte, bald — 499 — vorn sich vereinigende und etwa hufeisenförmige Figuren bildende dunkle Fleckenfelder einschliessen. Eine dieser lichten Zonen, wel- che eigentlich nichts andres als die Grundfarbe des Thieres vor- stellt, liegt in der Mitte des Rückens; sie ist die schmälste und die kürzeste, denn sie fängt etwas vor dem Kreuzbein an und pflegt nicht den After zu erreichen; die ihr linker- und rechterseits zunächst liegenden etwas breiteren und deutlich braun und roth sefleckten Zonen können sich mitunter bis zu den Lidern fortset- zen und bilden nach hinten zu, also gegen die Insertionsstelle der Hinterbeine hin zwei Aeste, welche inselartige, zum Theil dunkel- braun, 7. Th. mennigroth gefärbte Räume in sich schliessen. Die Ш. und IV. Zone endlich enthalten scharf ausgeprägte grosse dun- kelbraune uud róthliche Fleckchen und Punkte; sie nehmen die ganzen Rumpfseiten ein und grenzen an den Bauch. Die dazwischen liegenden braunen, dunkelbraun gefleckten Zonen kónnen theilweise zurücktreten (vergl. Fig. 21, Taf. Ш, in Atti В. Accad. dei Lin- cei, Ser. 3, Vol. 1) und sich in einzelne Flecken auflösen (Fig. 6, ebendaselbst, auch Fig. 1 und 2 auf Taf. ID; oder im Gegentheil mit einander, z. Th. wenigstens, so namentlich am Nacken, ver- schmelzen und sich dermassen ausbreiten, dass sie die hellen Zo- nen nahezu vollständig verdrängen; die Zwischenräume der hellen Grundfarbe erscheinen in diesem Fall sehr schmal, namentlich die seitlichen, die oftmals durch dunkle Makeln unterbrochen werden. Das gänzliche Schwinden der hellen Mittelzone findet aber wohl nicht statt, denn bei einer grösseren Anzahl von mir untersuchten dunklen Pelobates war am Hinterrücken in der Mitte stets ein heller Streifen vorhanden. Die dunklen, oftmals hellumsäumten Augenli- derflecken sind gleichfalls fast in allen Zeichnungsvarietäten sehr beständig; sie dehnen sich häufig nach hinten aus und fliessen mit den dunklen Rückenfeldern zusammen, vorn aber erreichen sie nie den Rand des Lides, das zum grössten Theil hell, lichtgrau oder bräunlich kolorirt erscheint. Der Schnauzenkante entlang zieht sich ein dunkles Band hin, dessen Ränder ein gezacktes Aussehen haben; ‚dieses Band wird übrigens öfters vermisst und in diesem Fall sind an der Nasenlöchern mehr oder weniger deutlich ausgeprägte dun- kle Flecken vorhanden. Desgleichen erscheint die helle Oberkinn- lade oft dunkelbraun und röthlich gefleckt. Der vom Hinterwinkel des Auges bis zu den Wurzeln der Vorderbeine sich hinziehende Streifen ist gleichfalls dunkelbraun. Die Gliedmassen sind, wenig- stens mit Ausnahme von ganz hellen Exemplaren, stets mit gros- sen dunkelbraunen und etwas kleineren Flecken besetzt. Die Un- — 05009 — terseite des Körpers ist weisslich, gelblichweiss oder blaulichweiss, einfarbig oder dunkel, aber nicht scharf geädert und gepunktet; am deutlichsten pflegen diese Fleckchen an den Bauchseiten, an der Kehle und an den Hinterextremitäten hervorzutreten; bisweilen zeigen sich auch unterseits, am Kinn, am Bauch und an der Un- terfläche der Oberschenkel mennigrothe Flecken und an den Rumpf- seiten, besonders gegen die Wurzeln der Gliedmassen, kann Griin- selb deutlich zutage treten. Die Sohlen sind auf hellgrauem, grau- braunem oder braunem Grunde dunkel gepunktet, die Schwimm- haute kónnen unterseits rothe Punktflecken enthalten; der Metatar- salsporn ist weisslich, gelblich oder „gelblich hornbraun*, gegen die Basis hellgrau. Das Hochzeitsgewand oder richtiger das Früh- lings- und Sommerkleid des Thieres besteht darin, dass seine Grund- farbe sich mehr aufhellt und der anfangs düstere, dunklere Grund- ton allınählich in ein lichtes Grau, ia selbst „fast in ein reines Weiss“ übergeht. Auch das anfangs dunkle Rothbraun der Zier- flecken geht nach und nach in ein Mennigroth über, während das Grau des Sporns ableicht. Die Jungen sind von den Alten wenig verschieden, nur dass sie gewöhnlich eine ziemlich dunkle Gruud- farbe besitzen und am Rücken mit einer grösseren Anzahl rother Pünktchen besetzt sind. Koch (op. eit.) unterscheidet zwei Varietäten: „Var. typus, mit hellbraungrauer Grundfarbe, kastanienkrauner Fleckenzeichnung und röthlichen Warzenflecken; Zwischenraum der Aughügel so breit, wie der grösste Durchmesser des Aughügels; Schwimmhaut hell- farben ohne Wulstsaum. Die Larven dieser Varietät sind 70 bis 75 mm. lang, schlanker als die der folgenden Form, und hell ockerbraun bis ockergelb gefärbt; sie finden sich in pflanzenarmen Gräben mit mergligem oder thonigem Boden. Die typische Form von P. fuscus ist die gewöhnlichste au allen mir bekannten Fund- stellen; sie laicht erst in der zweiten Hälfte des April oder im Mai, geht in der Nacht oder schon frühzeitig auf das Trockene und hüpft ziemlich gut.—Var. lividus mit dunkel bleigrauer Grund- farbe, die deutlich Blau durchschimmern iásst, schwarzbrauner oder blauschwarzer Fleckenzeichnung und dunklen Warzenflecken ohne röthliche Beimengung: Zwischenraum zwischen den Aughügeln schmäler als der Durchmesser des Aughiigels; Schwimmhaut dun- kel blaugrau mit weisslichem Wulstsaume. Schnauze spitzer als bei Var. typus. Die Larven werden 90 bis 94 mm. lang, sind plump und dick, und über die Rückenseite dunkel schwarzgrau oder blau- schwarz, seltener dunkel graubraun gefleckt; sie finden sich zwi- ze e schen Wasserpflanzen in verwachsenen Gräben und überschwemmte:: Torfwiesen. Die bleigraue Form von P. fuscus ist selten, und ausgebildet, wie im Larvenzustand, mir nur von den Wiesen in der Nähe des Röder-Wäldchens bei Frankfurt bekannt; die Thiere lai- chen schon im März und in der ersten Hälfte April, und halten sich im Frühjahre länger im Wasser auf, wo sie im Schlamme liegen und schwierig aufzufinden sind“. Koch hat, glaube ich, wohl daran gethan, dass er seinen Pelobates-Formen bloss Varietäten- namen beilest, denn es dürfte schwerlich gelingen nachzuweisen, dass P. fuscus der Autoren aus zwei zusammengeworfenen Arten besteht, oder genauer, dass die Knoblauchkröte aus der Umge- bung von Turin auf einen besonderen Artnamen Anspruch erheben darf, namentlich dann, wenn man, wie es kürzlich Heron-Royer für seinen „P. latifrons^ gethan hat (Bull. Soc. Zool. de France, № 3, p. 85 und № +, p. 108) *), das Hauptzewicht auf den Schädelbau lest, denn die Knoblauchkröte variirt hinsichtlich der Form ihres Schädels und der Umrisse der einzelnen Schädelkno- chen in so starkem Grade, dass man diese Variationen höchstens erwälnen, nicht aber zur Artunterscheidung benutzen sollte. P. la- tifrons könnte mit dem „insubricus“ Cornalia^, oder noch eher mit Var. typus Koch identisch sein. P. insubricus ist eine jener Arten, die bereits in Vergessenheit gerathen ist; sie soll durch das Fehlen der Oberarmdriise, welche dem männlichen P. fuscus zukommt, ausgezeichnet sein. Kin Männchen von P. fus- cus ohne jegliche Spur einer Oberarmdrüse, auch zur Brunstzeit, würde allerdings unser Interesse erregen, der Umstand aber, dass Cornalia in seiner nachträglich in den Atti Soc. it. Sc. nat. vol. XVI publieirten Schrift über die Knoblauchkróte den ,insubricus“ nur beiläufis erwähnt, und nur über „fuscus“ spricht, sowie auch die Thatsache, dass unten den mir von Herrn Sordelli freundlichst geschenkten Mailänder Stücken von Fuscus, welche sich unter Cornalia's Dubletten vorfanden, kein einziges Männchen zu finden war, lässt mich vermuthen, dass ,P. insubrieus“ auf Weibchen von P. fuscus begründet sei. Aeussere Geschlechtscharaktere. Die Unterscheidung der Geschechter bietet bei erwachsenen Indi- viduen keine Schwierigkeiten. Vor allem fällt beim Männchen eine 1) Die Abhandlung im 4. Heft dieser Zeitschrift ist leider noch nicht beendet und es ist möglich, dass sie noch andere Unterscheidungsmerkmale enthalten wird. — 502 — grosse Drüse am Oberarm auf, welche dem Weibchen fehlt (Fig. 11, Taf. II. a, in Atti Soc. it. Sc. nat. vol. XVI). Diese von J. Müller bei P. cultripes entdeckte und beschriebene länglich ovale, leicht gewölbte und namentlich hinten von der Umgebung deutlich abgegrenzte helle Drüse nimmt beinahe die ganze Länge der obe- ren und zugleich hinteren Fläche des Oberarmes ein und scheint zur Begattungszeit etwas stärker entwickelt zu sein als sonst, doch hierüber lauten die Angaben verschieden; so giebt Bruch an, dass diese Drüse überhaupt nur zur Begattungszeit entwickelt, während Héron-Royer mittheilt, dass sie während der Brunstzeit von grés- serer Ausdehnung und Festigkeit als sonst sei, folglich das ganze Jahr hindurch persistirt. Ausserdem haben Cornalia und Camerano auf ein anderes Kennzeichen, das nur dem Männchen eigen ist, aufmerksam gemacht. An der Innenfláche des Armes sind kleine Hocker in geringer Anzahl und in grósserer Entfernung von einan- der vertheilt. Diese Höcker dürften sich nur während der Laichzeit zeigen und Camerano bemerkt mit Recht, dass Cornalia dieselben eher mit den kopulatorischen Attributen, wie wir sie bei anderen Anuren kennen gelernt haben, als mit den Parotiden hätte ver- sleichen sollen, denn aller Wahrscheinlichkeit nach dienen sie dazu, um das Weibchen während der Begatiung fester zu umfassen. Das Vorhandensein dieser Hócker habe ich bei den mir vorliegenden männlichen Stücken nicht nur am Arm, sondern auch auf der Handoberflache konstatiren kóunen, worauf übrigens schon Came- rano unsere Aufmerksamkeit gelenkt hat. Endlich dürfte denjenigen, denen eine grössere Anzahl von Pelobaten zu Gebote stehen, auf- fallen, dass die Männchen kleiner und schlanker gebaut sind als die Weibchen und dass bei den letzteren die Extremitäten etwas kürzer sind. Wravnav aed „Die im April und Mai erscheinenden jungen Larven der Kno- blauchkróte sind im ersten freischwimmenden Stadium 4 mm. lang; wachsen nun sehr rasch und erreichen Mitte Juli und im August die ansehnliche Grösse von 70 bis 92 mm. bei 30 bis 40 mm. Körperlänge. Die Schwankungen zwischen den absoluten Längen ausgewachsener Pelobates-Larven sind ziemlich bedeutend, sie sind von der Nahrung abhängig, und influirt dabei die verschiedene Natur der vorkommenden zwei Varietäten; dadurch können Unter- schiede von 30 Procent und mehr des Minimalmasses vorkommen“ (Koch, Formen und Wandlungen d. ecaudat. Batrachier d. Unter- — 503 — Main- u. Lahn-Gebietes, S. 33). Sämmtliche mir vorliegenden Lar- ven sind ausgewachsene Exemplare mit wohl entwickelten Hinter- beinen. Beim grössten 113 mm. langen Individuum misst der Schwanz 69 mm. in der Lange und 28 mm. in der Hohe; der Kórperumfang betrági nicht weniger als 76 mm., der Interocular- faum 15 mm. und die Hinterbeine sind 21 mm. lang. Der an den Seiten durch die Spur einer halsartigen Verengung schwach abge- sonderte Kopf ist nach vorn zu etwas verengt, mit breit abgerun- deter Schnauze und schwach abwärts geneigter Oberfläche, die nach hinten zu flach oder schwach gewölbt erscheint. Der Inter- ocularraum ist sehr breit, ungefähr dreimal so breit als der Abstand der kleinen Nasenlócher von einander; die Entfernung der grossen, seitlich liegenden Augen vom Nasenloch ist ungefähr der Entfer- nung des letzteren von der Oberlippe gleich; der Abstand der Na- senlócher von einander ist in den meisten Fallen geringer als ihre Entfernung vom Auge und, wenigstens bei den zweibeinigen Lar- ven, fast doppelt so breit als der Augendurchmesser; mit fortschrei- tendem Alter des Thieres, so bei der vierbeinigen Larve, rücken dieselben náher zusammen und von da an ist die Quappe des fuscus von derjenigen des cultripes dadurch leicht zu unter- scheiden, dass bei der ersteren der Metatarsalsporn hellfarbeu und höchstens am scharfen Rand bräunlich erscheint, bei der letzteren aber dieser Sporn breit schwarz oder schwarzbraun umrandet ist. Die Lippenränder sind mit Ausnahme der mittleren Partie des obe- ren Mundrandes dicht mit Papillen besetzt, welche namentlich ge- sen die Mundwinkel zu zwei- und mehrreihig angeordnet erschei- nen. An den Mundwinkeln findet keine Unterbrechung dieses aus- sefranzten Randes statt, er verläuft bogenförmig ohne jedwede Einknickung; oben in der Mitte aber wird er von einer kurzen Reike brauner Zähnchen ersetzt; diese Zahnreihe ist mitunter ge- nau so lang wie der Raum zwischen den folgenden, mehr nach innen zu liezenden zwei Zahnreihen und kommt bisweilen genau in dasselbe Niveau mit diesen letzteren zu liegen, so dass es scheint, als ob die äussere Reihe aus drei Theilen besteht. Die Oberlippe ist im ganzen mit vier Zahnreihen bewalfnet, von diesen nimmt die kürzeste Reihe die mitilere papillenfrei Partie des äus- seren Randes der Mundöffnung ein, während die übrigen drei durch den Oberkiefer getrennten und je in zwei Theile zerlegten Zahnrei- hen mehr nach innen zu liegen. Die Anordnung der Zahnreihen an der Unterlippe ist fast genau dieselbe, denn auch hier ist die mittlere áussere unpaare Zahnserie jederseits von drei heihen be- Л 3. 1889. 94 25040 v|eitet; nur insofern ist ein Unterschied bemerkbar, als sich die äussere unpaare Reihe nicht am Lippenrande wie oben, sondern nach innen zu befindet. Erwähnenswerth ist noch, dass am Mund- winkel mehrere ganz kurze Zahnreihen sichtbar sind, welche wie abgelöste Stücke von den eben erwähnten längeren Reihen erschei- nen; bei in Chromsäurelösung getödteten Stücken bemerkt man aber, dass diese kürzeren Reihen auf besonderen wulstig vortretenden Leisten ruhen, und dass letztere mit den Leisten der langen Zahn- reihen nicht zusammenstossen, sondern sich mit ihren Enden zwi- schen dieselben schieben. Hinter diesen kurzen Zahnreihen sind mehrere Papillen sichtbar. Die Zanhreihenformel muss wohl ohne Berücksichtigung jener kurzen Reihen aufgestellt werden, so dass dieselbe folgendermassen lauten würde: oben 1 mediane und 3—3 laterale Zahnserien, unten 1 mediane und 3—5 laterale Serien. bisweilen gesellt sich zu den drei, in zwei Hälften getheilten Zahn- reihen an der Unterlippe noch eine vierte ähnliche in zwei Hälften cetheille, aber nur spurweise angedeutete Supplementarreihe. Die tief dunkelbraunen oder schwarzen Zähnchen sind klauenförmig, sie enden spitz und haben einen trichterfórmig auslaufenden Kör- per; die Zacken am Rande fehlen; die zwei übereinander sitzenden Ersatzzähnchen wachsen in die trichterförmige Mündung des End- zahnes hinein. Die Kiefer sind schwarzbraun und sehr stark ent- wickelt. | Die Rumpfoberfläche ist nach vorn zu ziemlich flach, nach hin- ten zu schwach gewölbt, die Seiten und der Bauch sehr stark aufgetrieben. Das grosse Kiemenloch liegt seitlich links am Rumpf ^). Der an seinem vorderen Theile stark verdickte, nach rückwärts aber zusammengedrückte und ziemlich dünn endende Schwanz ist sowohl auf der dorsalen wie auf der ventralen Seite von einem hohen Flossensaum begrenzt; dieser Saum nimmt seinen Ursprung an der Schwanzwurzel oder am Rücken in geringer Entfernung von der Schwanzbasis. Die Analröhre öffnet sich in der Mittellinie der Unterecke des Schwanzes und zwar zwischen den Beinen. Die Beine sind kraftig, die Zehen erscheinen durch ziemlich lange ') In Bezug auf die Lage des Kiemenlochs ist Héron-Royer ein Fall bekannt, dass das Spiraculum statt auf der linken, sich auf der rechten Seite befand und ein anderer Fall, wo die Larve mit zwei Kiemenlöchern und zwar einem auf der rechten, einem auf der linken Seite versehen war. Die Larve mit den zwei Kiemen- löchern ist im Bull. Soc. Zool. de France 1884 auf S. 162 abgebildet. Zwei Kie- menlöcher kommen bekanntlich nur beiden Dactylethriden und Pipiden vor. Sämtliche Phaneroglossa sind nur mit einem Spiraculum versehen. — 505 — Spannháute verbunden, der gelbe Fersenhöcker tritt sehr deutlich zutage. Die ganz jungen Larven sind sehr dunkel, beinahe schwarz ge- färbt; mit fortschreitendem Wachsthum wird ihre Farbe lichter und es heben sich mehr oder weniger deutlich vom braunen oder oli- venbraunen Grund dunkle Flecken ab; gegen die Bauchseiten hin hellt sich der Untergrund auf und erhält zahlreiche helle, auch auf dem srauweissen Bauche und der unteren Schwanzhälfte einge- streute runde Flecken. Der Schwanz ist gewöhnlich heller als die Körperoberseite; er enthält dunkle verloschene Flecken sowie dun- kle lineare Impressionen und wird oben jederseits von einem dun- klen Strich besrenzt; der Flossensaum ist mitunter, namentlich oben vorn deutlich braun kolorirt und grau und hell gefleckt, wie es namentlich unten gegen das Ende hin der Fall zu sein pflegt. Die Rumpfseiten sind mit goldglanzenden Flecken bedeckt, auch auf der Körperoberseite, oberhalb der Augen und am Schwanz ist Goldslanz vorhanden. Bei der vierbeinigen Larve hellt sich der Bauch bedeutend auf, oberseits heben sich die dunklen Flecken scharf ab, und nehmen allmählich die Umrisse der Flecken des fertigen Thieres an. Die Hautdrüsen (,Seitenlinie“) bilden drei Reihen, von denen die obere von der Schnauze an etwa bis zum Anfang des zweiten Drittels des Schwanzes sich hinzieht und über dem Auge und längs der Rückenseite verläuft, während die untere Reihe unter dem Auge und den Rumpfseiten entlang sich auf die vordere Schwanz- hälfte erstreckt und die dritte unterste und zugleich kürzeste, längs der Baucherenze verläuft. Der mittlere Zug dieser Drüsen scheint ausserdem nach unten hin Zweige zu entsenden, von denen der eine an der Schnauzenspitze, der andere am Schwanzanfang sich hinzieht. Die Vertheilung sämmtlicher Hautdrüsenreihen habe ich jedoch an den mir vorliegenden Spirituspräparaten nicht eingehend untersuchen können und war vielmehr auf die Abbildungen Cor- nalia's (Fig. a, b, Taf. Ш. Atti Soc. it. Se. nat. vol. XVI) und Oamerano's (Fig. 24, Taf. Ш, Fig. 19, 20, 28, Taf. V, in Les- sona, Studii sugli Anfibi anuri del Piemonte, |. e.) angewiesen. bei einer mir vorliezenden vierbeinigen, mit Stummelschwanz ver- sehenen Quappe sind diese Züge nur am Kopfe deutlich sichtbar; der supraorbitale Zug erscheint aber vorn vom infraorbitalen ge- trennt, hingegen vereinigen sich diese beiden Züge hinter dem Auge indem sie eine Schlinge bilden. Die Fortsetzung des unteren Zuges auf die Leibesseiten ist vorn gut sichtbar; die einzelnen 34* — 506 — dunklen Punkte oder Striche begleitet hier je ein Wärzchen; die oberen Züge sind hoch oben am Hinterrücken in geringer Entfer- nung von einander noch wahrnehmbar. Erwähnenswerth ist ferner, dass bei der mit vier Beinen versehenen Larve die Schnauze be- deutend kürzer und breiter abgerundet erscheint als bei der zwei- beinigen, dass ihre Haut mit warzenartigen Erhabenheiten besetzt, und endlich, dass die zwei grossen hellumsäumten Flecken auf der Kopfoberfläche vor allen anderen scharf ausgeprägt und abgegrenzt. erscheinen; auch der zukünftige Frenalstreifen ist recht deutlich. Lebensweise. Abbildungen. Abgesehen von der Laichzeit, welche den P. fuscus dem Was- ser zuführt, oder der grossen Trockenzeit, welche ihn bisweilen zwingt, ein erfrischendes Bad zu nehmen, verbringt er sein ganzes Leben auf dem Lande und da die Begattung bei ihm verhältnissmässig kurze Zeit dauert, so ist die viel verbreitete Ansicht er sei eine ,Was- serkröte* befremdend. Sofort nach beendeter Kopulation, die nach Aussagen einiger Forscher nicht über eine Nacht, nach Anderen aber zwei bis vier Tage hindurch andauert, verlässt das Thier das Wasser und ist von da an in seltenen Fällen in späteren Tages- stunden, in der Regel aber nachts nur auf dem Lande anzutreffen. Es kann allerdings vorkommen, dass die Pelobaten längere Zeit im Wasser verbleiben, dann sind es aber hauptsáchlich nur paarungs- lustige Männchen, die ungeduldig darob, dass die Weibehen auf sich warten lassen hin und her schwimmen und sich im Wasser geberden, als wären sie in ihrem Element. In einigen Krankheits- . fallen mag das Thier vielleieht seine Lebensweise ándern und ein Bedürfniss fühlen im Wasser zu sitzen, denn ein halbverhungertes, wohl in der Gefangenschaft erkranktes Individuum, das mir diesen Herbst zugeschickt worden ist, erholte sich dank der Wasserkur, die es allabendlich gebraucht. Gesunde Thiere, die man ausserhalb der Brutzeit zwingt im Wasser zu bleiben, sollen im Gegentheil erkranken, wassersüchtig werden und an den Fingern und Zehen leiden. Während der warmen Jahreszeit verkriecht sich P. fuscus Tags über in selbst gegrabene Locher und verharrt darin regungslos in bis zur Unförmlichkeit aufgeblähtem Zustande bis zur einbre- chenden Dàmmerung; im Herbst pflegt er sich tiefer zu vergraben, um den ganzen Winter hindurch Winterschlaf zu halten. Die Art zu graben bleibt siets dieselbe. Mit Hülfe der Hinterbeine stösst er die Erde hinter sich nach beiden Seiten hinweg und setzt sich in Az dieser auf solche Weise entstandenen Vertiefung zurecht; alsdanu wird für die Erweiterung des Raumes durch Einwühlen mit dem Hintertheil unter Benützung der Fusswurzeln und noch mehr der schaufelfórmigen sechsten Zehe zum Wegschaffen der ausgegrabenen Erde gesorgt. So entsteht nun ein Gang meist in schräger Richtung und daneben ein Wall angehäufter Erde; findet durch die fortge- setzten wühlenden Bewegungen des Thieres ein Erdrutsch statt, so kann der Pelobates völlig von der Erde bedeckt werden; diese sänzliche Abgeschlossenheit von der Aussenwelt scheint ihm aber willkommen, da er auf diese Weise von indiskreten Besuchern verschont bleibt und ruhig verdauen kann. Zur Nachtzeit fördert er sich in gleicher Weise, mit den Beinen arbeitend, hinaus, wohl gedrängt von dem sich in ihm regenden Appetit, denn bevor er sich gänzlich von seiner Decke befreit hat, schnappt er nach der Insektenlarve, die er aufgewühlt haben mag. Da die Höhlung mit Leichtigkeit und erstaunlicher Geschwindigkeit, binnen einer bis zwei Minuten, hergestellt zu werden pflegt und von der lockeren Erde meist verschüttet wird, so kehrt er nicht wieder in dieselbe zurück, sondern vergräbt sich am folgenden Tag an der Stelle wo der Tagesanbruch ihn überrascht hat, vorausgesetzt, dass die Boden- beschaffenheit sich dazu eignet. Die Gefrässigkeit des Pelobates ist ungeheuer und um dieselbe zu befriedigen dehnt er sein Jagdgebiet bedeutend aus, unternimmt nachts lange Streifzüge und um die Entfernungen abzukürzen, führt er weite Sprünge aus. Sie durch- streifen förmlich ihr Jagdgebiet nach allen Richtungen hin und mögen wohl auch auf diese Weise ganz und gar aus einigen Gegenden auswandern, wenigstens hört man oftmals sagen, dass Pelobates in ein und derselben Gegend in einem Jahre zahlreich anzutreffen und in den darauf folgenden Jahren nicht aufzutreiben war. Ganz im Gegensatz zu ihrem Betragen am Tage, achten die Pelobaten nachts auf alles was vorgeht und verfolgen ihre Beute auf lange Strecken hin und darin unterscheiden sie sich im wesen- tlichen von den Kröten, die gewöhnlich ruhig abwarten bis die Beute sich ihrer Schnauze nähert. Ihre Nahrung besteht aus In- sektenlarven, Käfern und Dipteren, sie sind darin nicht wählerisch, schnappen vielmehr nach allem, was kriecht und fliest und können mitunter kaum die hartflügzelisen oder allzugrossen Käfer herunter- würgen. In der Gefangenschaft begnügen sie sich mit Mehlwürmern und nehmen, wenisstens die Jungen, auch im Winter Nahrung zu sich, sollen aber, einer Angabe Bruch’s zufolge, hinsichtlich der Trägheit die Króten übertroffen. Obgleich ich bis jetzt wenige — 508 — Srfahrungen über das Gefangenleben des fuscus namentlich im sommer zu sammeln Gelegenheit gehabt hatte, erlaube ich mir zw bemerken, dass die Kröten in der Gefangenschaft eine Lebhaftig- xeit zeigen, die sie im Freien nicht haben und dass wohl das Gefühl des Eingesperriseins hiervon die Ursache sein mag. Die: „Anoblauchkröte* gewöhnt sich leichter an ihren Käfig und braucht darin nicht zu jagen, weil ihr das Futter vorgesetzt wird. Auch verändert sie zuweilen in der Gefangenschaft ihre Lebensweise infolee von Krankheiten; in solchen Fällen scharrt sie sich nicht. mehr, sondern sitzt möglichst hoch auf den Vorderbeinen aufserichtet „mit geschlossenen, nicht vorgequollenen, sondern in die Tiefe gezogenen Augen da, einem indischen Gotzenbilde^, wie Leydig treffend sich ausdrückt, „nicht unähnlich“. Ein eben eingefangener Pelobates legt sofort von seiner Scheu und Beweslichkeit Zeugniss ab: noch ehe man ihn heimgebracht hat kratzt und schaufelt er ganz gehörig in der Botanisirbüchse herum; in den Käfig gesetzt, vergräbt er sich so fort und holt man ihn heraus, so sucht er alsbald wieder sich zu verkriechen und wird nie des Grabens müde; erst Abends arbeitet er sich gegen die Erdoberfläche hindurch und sieht sich erst nach allen Seiten um ehe er sich entschliesst ganz. herauszuklettern; nähert man sich ihm aber, so zieht er sich in der Regel zurück und überrascht man ihn wenn er bereits seine Grube verlassen hat, so versucht er sich zu verbergen indem er rückwärts kriecht. P. fuscus ist während seines Aufenthaltes im Wasser schwer zu fangen, da er sogleich taucht und ausserordentlich lange am Grunde des Wassers verharren kann. Nur während des Laichens lässt er seine sonstige Vorsicht bei Seite und ist gegen die Vorgänge in der Aussenwelt fast unempfindlich, so dass es zuweilen ohne Mühe gelingt eine ganze Gesellschaft in situ aus dem Wasser zu holen. In Mitteleuropa erwachen die Pelobates aus ihrem Todtenschlummer in der zweiten Hälfte März und suchen ihre Winterquartiere im Herbst auf, sobald die kühle Witterung eingetreten ist. Bei Bonn fand Leydig am 5 April die erste Laich- schnur „bei noch sehr winterlichem Charakter der Umgebung des Tümpels“, während Bruch in seinem Bericht über das Brutjahr 1861 (Würzburg. naturwiss. Zeitchr. Ш. S. 200) angiebt, dass er schon vom 16. bis 31. März einzelne Exemplare dieser Art, und zwar meistens Männchen antraf, ferner, dass die Thiere bereits am 28. März zu laichen anfingen und dass frischer Laich am 30. und 31. März zu finden war. Bruch fügt noch hinzu, dass ungefähr am 10. April das Laichgeschäft beim Pelobates beendet war. Wir 34509. — wissen aber aus einer Mittheilung, welche van Bambeke an Héron- hoyer gemacht hat, dass in belgien diese Thiere im Mai im Wasser anzutreffen und dass Laichschnüre sogar in der zweiten Hälfte Julis noch zu finden seien. Nun aber weiss ich nicht zu entscheiden, ob Larven, die hin und wieder mitten im Winter angetroffen werden, -Spätsommer- oder Herbst-Larven sind. lm letzteren Fall müsste eine zweite Laichzeit im Jahre und zwar im Herbst stattfinden. Ueber das Erwachen aus dem Winterschlaf und über das Fort- pilanzungsgeschäft berichtet Héron-Royer. „Der braune Pelobates“, erzählt er, ,vergräbt sich in den letzten schönen Herbsttagen in die Erde tiefer als sonst; er verfällt darin in einen Zustand der Erstarrung und wartet ab bis die Frühlingssonne ihn durch die dicke ihn umhüllende Decke durchwärmt, denn das ist. das Zeichen des vorgeschrittenen Erwachens der Natur. An einem schönen Abend wird unser Thier geräuschlos emporsteigen, ganz als wenn er Kunde davon erhalten hätte, dass der Schnee schon seit vielen Tagen geschmolzen, der Boden mit dem ersten Frühlingsgrün überzogen, und am Horizont der Himmel wolkenlos ist. An der Erdoberfläche mit seiner Schnauze angelangt, lauscht er nun und sobald irgend ein Lärm sich hörbar macht, der ihn an die Stimme seiner Geschwister erinnert, zieht er in die Richtung hin, woher der Laut kam. Bald stösst er auf eine Lache; nun spiegelt er sich drin und scheint mit sich selber zu berathschlagen, schliesslich wagt er auch das Abenteuer indem er geräuschlos in das klare Wasser untertaucht '). Jetzt schwimmt er hin und her zwischen den durch die anhaltenden Winterresen überschwemmten Aesten; nun macht er sich ein Sitzplätzchen am Stamme einer Pflanze zurecht und, als wenn er anzeigen wollte, dass er genau weiss, dass die Paarungszeit im Anrücken ist, stüsst er weiche Töne aus“, die nach Heron-Royer durch die Silben „elo-clo, clo-clo, clo-clo- *) Aus diesen Worten Heron-Royer’s darf nicht der Schluss gezogen werden, dass P. fuscus nur in reinen Gewässern laiche, denn Pflüger berichtet, dass er seine Brut in stark stinkenden Sümpfen bei Poppelsdorf angetroffen habe. Das die Knoblauchkröte überhaupt hinsichtlich der Wahl des Brutplatzes nicht wählerisch ist und für das Gedeihen der Brut nicht Sorge trägt, wie es beispielsweise Alytes zu thun pflegt, ersehen wir aus den Worten Leydig’s. „Auch Pelobates müsste nach der ungemeinen Menge von Larven, welche in einem einzigen Graben zugegen sind, ein sehr häufiger Batrachier werden, wenn die Alten nicht fast regelmässig gerade solche Laichplätze wählten, welche gegen den Juni hin austrocknen, ehe die Vollendung des Thieres so weit vorgerückt ist, um das Wasser verlassen zu können. Es ist ein trauriger Anblick, wie in den wasserleer werdenden, dann völlig austrocknenden Gräben und Tümpeln die Larven massenhaft zusammengedrängt zu Grunde gehen“. — 510 — clo“ ausdrückt werden können, während Bruch angiebt, dass sein Geschrei als „ein lautes und energisches, aber sehr tiefes wök, wök, wök, in kurzen Intervallen, das aus einiger Entfernung dem Tischklopfen ähnlich ist“ sich hörbar macht und in der Stärke der Stimme des Wasserfrosches gleichkommt. Mir persönlich ist leider nur der Schmerzenslaut bekannt, der etwa dem Kreischen einer jungen Katze, wie es Rüsel bereits hervorgehoben hat, nicht unähnlich ist. — Zeigt sich ein Weibchen auf der Oberfläche des Wassers, so macht sich das paarungslustige Männchen sofort an dasselbe heran, besteist es und umfasst es mit den Vorderbeinen um die Hüften, das Kinn gegen den Rücken der Gattin stemmend. In Ermangelung eines Weibchens seiner Art hängt es sich an die Weichen eines Männchens oder eines Weibchens einer anderen Species, oder es setzt sich auf andere Thiere, wie z. B. Schwanz- lurche oder Fische, fest. bisweilen hängen sich zwei männliche Pelobates einer grösseren gemeinen Kröten an. Der Paarungstrieb soll so heftig sein, dass er noch zu grösseren Geschlechtsverir- rungen führen kann, denn es sind Fälle bekannt, dass das Männchen sich an Thierleichen vergriff. Obgleich Pelobates seine Gattin nicht fest zu umklammern pflest, verlässt er sie unverichteter Sache nur wenn er sehr erschreckt wird. „Diese Anuren“, sagt Heron- Royer, „zögern mit der Ablegung des Laiches nicht so lange wie die braunen Frösche, die wir drei- bis vier Wochen lang vereinigt gesehen haben. Zwei bis vier Tage am längsten genügen ihnen. Auch habe ich oftmals beobachtet, dass die Weibchen sofort nach stattgefundener Umarmung laichten und will noch hinzufügen, dass ein Weibchen, deren Legezeit sich meldet, selten auf den Gatten länger als fünf bis sechs Tage wartet und, falls dieser immer noch nicht am Platze ist, ihre Eier nicht mehr zurückhalten kann; letztere gehen aber, da sie nieht befruchtet worden sind, zu Grunde. Das kopu- lirte Paar bleibt nicht müssig: das Weibchen ist in ihren Bewe- sungen frei, es sinkt, den Gatten mit sich ziehend in die Tiefe, und, sieht sich überall nach hohen Graspolstern oder Pflanzen um, an deren zweisen es ihre Eier ankleben könnte. Es dauert nicht lange . und krampfhafte Bewegungen machen sich unter den Armen des Männchens bemerkbar, dies sind die Vorboten des Laichens. Das Männchen hebt sich alsbald empor, krümmt seinen Rücken ') und versucht das Ende der Laichschnur zu erreichen, indem es die !) Gerade diese Körperstellung des Männchens während der Begattung ist aui der Abbildung Rósel' wiedergegeben worden. — 511 — Kloakenmündung des Weibchens mit den Zehen betastet. Auf diese Weise erregt, umklammert sich nun seine Gattin an ein Graspolster und beginnt alsdann ihren Laich abzulegen, wobei der Gatte am Ende der Laichschnur herumzieht, dieselbe in die Nähe seines Afters bringt und befruchtet. Das Laichen dauert inzwischen noch immer fort, sobald aber die Eierschnur die Länge von ungefähr 10 cm erreicht, wird sie vom Weibchen an dem Graspolster befestigt und um dasselbe geschlungen. „Die Schnur, in der sich die Eier mehr- und nicht einreihig, unregelmässig zerstreut befinden, ist meistens kurz '), rund und erreicht 12 mm im Durchmesser; sie entsteht aus zwei Schnüren, die beim Austritt aus den Eileitern zu einer einzigen Schnur zusammenfliessen. Das einzelne dunkel- braune Laichkorn hat 1 mm Durchmesser; die Körner stehen in ungleichen Abständen, aber ziemlich dicht gedrängt nebeneinander. Das Verbleiben des Embryo innerhalb des Eies dauert nicht lange im Vergleich zu seiner Weiterentwicklung, die er fast unbeweglich an der Laichschnur suspendirt, durchmacht. Erst am siebenten Tage gewinnt sein Schwänzchen etwas an Ausdehnung, wodurch der Larve allmählich die Möglichkeit gegeben wird, sich bewegen zu können und erst nach Ablauf von ungefähr zwei Wochen verlässt das noch mit Kiemen versehene Thierchen die Gallerte. Von. diesem. Augenblicke an halten sich die Larven nicht mehr sesellig beisammen, sonderu gehen ihren eigenen Weg und leben vereinzelt. Eine Woche später sind sie zu regelrechten Quappen geworden, kiemenlos, d. h. nur mit einem Spiraculum versehen, und etwas gewachsen, 12 bis 15 mm lang. Von da an entwickelt sich ihre Gefrässigkeit in ungeheurem Masse und je nach der Nahrung, die sie zu sich nehmen (Pflanzenstoffe, Thierleichen, Exkremente) machen sie grössere oder kleinere Fortschritte in ihrem Wachsthum und erreichen gegen das Ende des zweiten Monates die bedeutendste Grösse unter allen europäischen Anuren mit alleiniger Ausnahn:e des Pelobates cultripes, welcher mit Bezug auf die Grösse seiner Larve sich mit P. fuscus sehr wohl messen kann. Um diese Zeit sind die Hinterbeine ausgebildet und zwei Wochen später kommen auch die Vorderextremitäten zum Vorschein und die Umwandlung der 10 bis 12 cm langen Quappe in das lungenathmende Thier findet in unmerklicher Weise 1) Wie es scheint kann die Laichschnur die Länge von 26 cm erreichen (Koch, Formen u. Wandlungen ete.); auch bei Rösel ist die Schnur von Pelobates von bedeutender Länge dargestellt worden. — 512 — statt. Die Metamorphose schreitet übrigens nicht gleichmässig und ' gleichzeitig fort und die Larvenzeit kann zehn Wochen bis vier Monate, ja selbst darüber andauern, so dass den ganzen Sommer hindurch von der zweiten Hälfte Juni an bis September frisch verwandelte Exemplare anzutreffen sind. Auch Larven von sehr verschiedener Grösse trifft man um diese Zeit herum in genügender Anzahl und auch noch viel später, so im November und gar im Januar und April und es scheint demnach, dass unter günstiger Bedingungen die Pelobateslarve überwintern kann und erst im Frühjahr in ihren definitiven Zustand übergeht. Die Metamorphose wird nicht im Wasser, sondern auf dem Lande beendet; die Larve verlässt das Wasser ehe noch der Schwanz vollständig geschwun- den ist und wird von nun an ein echter Landbewohner. Die jungen Thiere verleben zu mehreren beisammen den Rest der schönen Jahreszeit in der Nähe des Brutplatzes unter Steinen und in Löchern verborgen, vergraben sich genau wie die Alten es thun beim Eintreten der kalten Witterung, um in dem darauf folgenden Frühjahr sich in alle Richtungen zu zerstreuen. Eingehende Schilderungen über die Sitten von P. fuscus enthalten die oben erwähnten Werke von Rösel, Leydig, Heron- Royer und Bruch. Namentlich aber hat der zuletzt genannte Forscher interessante Beobachtungen veröffentlicht. Es bliebe mir nur noch übrig hinzuzufügen, dass an einigen Orten P. fuscus auf den Fischmarkt gelangt und gegessen wird; hauptsächlich sind es die Quappen die in der Bratpfanne ihr Lebensdasein beenden, denn das verwandelte Thier hat den üblen Ruf einen wiederlichen Geruch zu verbreiten und seinen Namen mit Flug und Recht zu tragen; ihre Schenkel sollen übrigens geniessbar sein. Der von ihr ausgehende Geruch wird namentlich von Vögeln und Kriechthieren nicht vertragen, seibst die Unke, welche ihrer Ausdünstungen wesen von anderen Anuren vermieden wird, bleibt in respektvoller Entfernung von der Knoblauchkröte fern. P. fuscus ist öfters kolorirt abgebildet worden und zwar zum erstenmal von Rósel, dann von v. Reider und Hahn, Cornalia und Camerano. Rósel's „Natürliche Historie der Frösche“ enthält nicht weniger als drei Tafeln, wovon die eine (Taf. XVII) Abbildungen von Männchen und Weibchen in der Begattung vorstellt, die zwei anderen (Taf. XVII und XIX) verschiedene Entwicklungsstadien von Larven und cie inneren Theile veranschaulichen. Rósel's Originalfiguren der ganzen Thiere wurden von seinen Nachfolgern öfters in verkleinertem Massstabe und unter getreuer Wiedergabe — 515 — der bei Rósel wohl etwas zu lang gerathenen Laichschnur kopirt, so z. B. in Sturm's „Deutschlands Fauna“. In der „Fauna boica* hingegen findet sich eine Originalfigur, die aber mit den prächtigen Bildern Rósel's nicht verglichen werden kann. Auch die Original- fisuren bei Cornalia in den Atti Soc. it. Se. nat. XVI stehen den - Rosel’schen sehr nach, ganz davon abgesehen, dass sie gar dicke und plumpe Thiere vorstellen. Cornalia's Tafeln sind immerhin willkommen, da sie die von ihm entdeckten ,Ghiandolette brachiale* veranschaulichen und einige anatomische Abbildungen enthalten. Alle bis jetzt erwähnten bildlichen Darstellungen sowie auch diejenigen bei Daudin (Hist. nat. Rain. Gren. Crap. Pl. 80, fig. 1) und bei Shaw (Gener. Zool. Ш. pl. 41, 42) werden von den Figuren bei Brehm (Thierleben, Bd. УП. S. 590. Auflage 1878) und namentlich von denjenigen, welche wir Camerano (Atti R. Accad. dei Lincei, Ser. III. Vol. I. Tav. 3, Fig. 4, 6, 18, 21, 24) verdanken, übertroffen. Endlich muss hinzugefügt werden, dass die Werke von Leydig, Camerano und Schreiber einige Abbildungen von einzelnen Kórperpartien enthalten. Vorkommen. Nehring hat vollkommen Recht, wenn er die Knoblauchkróte zu denjenigen Batrachiern rechnet, deren Verbreitungsbezirk bisher noch ungeniigend festgestellt ist. Der Grund dafür mag wohl zum Theil darin liegen, dass man diese Art nur zur kurz andauernden Laichzeit zu Gesicht bekommt, zum Theil aber darin, dass man in der Regel das Sammeln von Larven vernachlassigt uud sie überhaupt weniger gut als die verwandelten und ausgewachsenen Lurche kennt, denn der Nachweiss der viel leichter aufzufindenden Quappe des P. fuscus würde hinlänslich genügen, um uns in Betreff seines Vorkommens im Umkreise einer Gegend zu orientieren. Wir sind jedoch geniigend unterrichtet worden, um angeben zu können, dass diese Art die mittleren Zonen Europas bewohnt und mit einem verhältnissmässig kleinen Theile ihres Verbreitungsbezirkes dem Norden und dem Mittelmeergebiete angehört. Im Süden Europas kennt man sie mit Bestimmtheit nur aus der Lombardei (302), wa sie, laut Cornalia (147), in Noverasco und Mirasole in der Nähe von Mailand zu gewisser Zeit ziemlich gemein ist, ferner aus Piemont (Rivoli, Testona bei Moncalieri, Settimo-Torinese, Aequi, Vercelli, Quinto Vercellese, Nibbia, Novarese, Vigevano, Vanchiglia bei Turin. — 13. 49), Bologna (9 — 5. 438) und ebenso — 514 — aus der Veroneser Tiefebene (bei Calcinaro, Gemeinde von Nogara. — 303). Dass P. fuscus auch in der Umgegend von Pavia vorkommt glauben einige Forscher aus den Schriften Spal- lanzani's (304) schliessen zu können. Nachforschungen in jüngster Zeit (302. 305. 306) haben nämlich ergeben, dass die Ehre der Entdeckung dieser Art in Italien nicht unseren Zeitgenossen, wie allgemein angenommen wurde, sondern Spallanzani und Rusconi (307. 308) gebührt und es ist daher möglich, dass Schinz und andere, als sie über das Vorkommen des Fuscus in Italien mel- deten, eben die Arbeiten dieser beiden italienischen Gelehrten im Auge hatten. Hingegen scheint Bonaparte in diesem speciellen Fall die Schriften seiner Landsleute und Vorgänger nicht berücksi- chtigt zu haben, da er weder in seiner Abhandlung „Amphibia europea“, noch in der Iconografia von italienischen Fundorten spricht; in der Iconografia della Fauna italica ist allerdings von „Bufo fuscus* sowohl im Text als auch in der Einleitung die Rede, die Abbildung aber stellt in Wirklichkeit den P. cultripes dar, und dass das Ori- ginal aus Spanien stammte, geht aus der Tabelle in der Einleitung hervor, wo das betreffende Stück unter ,Specie illustrata als „Bufo fuscus juv. hispanicus* und daneben unter „Nomen- clatura moderna* als /„Pelobates cultripes“ bezeichnet wird. Eben diese Verwechselung seitens Bonaparte hatte nun zur Folge, dass Fuscus als in Spanien vorkommend angeführt worden ist, während thatsächlich auf der Pyrenäenhalbinsel diese Art durch Cultripes ersetzt und vertreten ist. — Endlich muss noch einiger südlicher mir verdächtig erscheinender Fundorte Erwähnung ges- chehen. Erhard behaupiet nämlich auf S. 95 seines Buches „Fauna der Cykladen*, dass er „B. fuscus im wasserreichen Jahre 1857 auf allen Inseln, selbst Syra nicht ausgenommen“ beobachtet habe; diese Angabe dürfte wohl auf Verwechselung beruhen, jedenfalls ist sie durch kein Belegstück erhärtet. Lataste giebt an, dass P. fuscus in der Türkei vorkommt und Rafinisque erwähnt ,batrachus fuscus“ für Sicilien. | Die wenigen Fundorte, an welchen die Knoblauchkróte in Russ- land beobachtet worden ist, liesen zum gréssten Theil im Süden. Was zuerst ihr Vorkommen in den südlichsten Punkten des euro- päischen Russland anbetrifft, so existiren nur sehr dürftige und mehr auf Vermuthungen basirte Angaben. Bonaparte (309) erwähnt die Taurische Halbinsel unter den Fundorten dieser Species und Pallas (298. —S. 413) spricht von gefleckten, girrenden Króten,— und darunter sind, wie aus einer beigefügten Nota hervorgeht, — 515 — Rana variabilis und R. vespertina gemeint *). welch letztere als P. fuscus gedeutet wird, — an denen die Krim einen Ueberfuss haben soll Köppen (271.—S. 77) scheint aber beiden Angaben wenig Gewicht beizulegen und wohl mit Recht. Noch weniger ‚Seachtung verdient, meiner Meinung nach, der Fundort „Kirgisen- steppe“ im Lichtenstein’schen Nomenclator, da es hinlänglich be- kannt ist, dass der Verfasser bei der Aufzeichnung der Fundorte es nicht so genau genommen hat °). Die Angabe Daudin’s (33), dass P. fuscus in den ‘Gewässern der Wolga und des Ural-Flusses in der Nähe des Kaspischen Meeres angetroffen worden ist, beruht wohl nur auf Vermuthungen, umsomehr weil er zu glauben scheint, dass „Rana ridibunda Fitz., Pall., Gm., Shaw, Merr.^ Bufo ri- dibundus Bonnat., Schneid.“ und sein ,Bufo fuscus^ ein und dasselbe Thier sind. In den Gouvernements Kiew (Umgebung von Kiew), Podolien (bei Igorlik, Kamenez-Podolski), Poltawa (bei Pol- tawa) und Tschernigow (bei Starodub) haben ihn Kessler (289) und Belke (Bull. de Moscou, 1859, Ne 1, S. 24) gefunden. Im Werke Andrzejowski's ,Reptilia imprimis Volhyniae, Podoliae et vubernii Chersonensis^ (195) findet man ihn ebenfalls verzeichnet. Nach Taczanowski (194) kommt er in der Umgebung Warschaus vor, aber nicht häufig, Seidlitz (105) kennt ihn aus den Ostsee- provinzen und Sabanejew (107) giebt an, dass er im mittleren Ural zu Hause ist ?). Nilsson (104) führt die Knoblauchkróte für Südschweden (Hel- singborg, Skegrie, Rónneberga, Steglarp, Skifvarp) auf und Me- wes (136) für Gottland. Die Fundorte in. Danemark, wo sie die seltenste Anurenart sein soll, sind in Collin's ,Danmarks Froer og Tudser“ aufgezählt. In Norwegen und in Grossbritannien fehlt sie und in Holland ist sie noch nicht aufgefunden; hingegen für Bel- . zien hat de Selys-Longchamps ihr Vorkommen in der Antwerpener Gegend angezeigt (98). „Was Deutschland anbetrifít^ sagt Leydig 1) In der „Zoografia rosso-asiatica“ sagt Pallas, dass diese Species im südli- chen Sibirien haufig angetroffen wird. 3) Lichtenstein's Verzeichniss der Dubletten d. 200105. Mus. in Berliv enthält einige Ueberraschungen hinsichtlich der Wohngebiete des P. fuscus; man erfährt nümlich daraus, dass ausgezeichnete Exemplare aus Südsibirien und Nubien zu einem im Verhältniss zu den interessanten Fundorten billigen Preise zu haben seien. 3) Späterer Zusatz.—Exemplare aus dem Gouvernement Petersburg (Charlamowa Gora), aus dem Gouvernement Moskau, aus Kiew, Tschernigow, Taganrog, Niko- laew, Podolien, Miropolie, Franzfeld, Uralsk, Galizino im Gt. Saratow, Baskuntschak und von den Wolga- und Emba-Ufern besitzen die Museen in St. Petersburg. und Moskau. РОЗ MUN NU e I Re ee E RR Ka i OR em (170.—S. 78), „so ist die Knoblauchkröte bisher in Strichen des nördlichen, mittleren und südlichen Theiles beobachtet worden“. Nehring (310) fügt dem hinzu, dass die bekannt gewordenen deut- schen Fundorte vorläufig noch ziemlich zerstreut liegen. Aus den mir vorliegenden Schriften ersehe ich, dass das Thier an vielen norddeutschen Oertlichkeiten beobachtet worden ist. So wurde es in der Nähe der Stadt Jever durch Wiepken und Greve (78) nach- sewiesen, und dass es in der Gegend von Bremen vorkommt, geht aus der Mittheilung Brüggemann’s (213) hervor. In grösserer An- zahl hat es Brüggemann in Tümpeln bei Schwachhausen und in der Gegend zwischen Osterholz und Mahndorf angetroffen; im nord- westdeutschen Tiefland soll es keineswegs aller Orten zu finden sein. Das British Museum besitzt einige Exemplare aus Hannover (9) und Nehring berichtet, dass es bei Helmstedt, vor den Thoren der Stadt Braunschweig, in Wolfenbüttel und in Hornburg in Preussen sefangen worden ist und dass Fossilreste im Diluvium von We- sterezeln bei Magdeburg und von Thiede bei Wolfenbüttel zu fin- den sind. Aus Göttingen hat es Gravenhorst erhalten (274.— 5. 33). Im Fürstentbum Lüneburg (79), in Meklenburg (bei Gadebusch, zu Vietlubbe (311)) sowie in der Umgegend von Berlin (312), so 7. В. in der Nähe von Lankewitz (76.—S. 470), kommt. die Knoblauchkrote ebenfalls vor; nach Rathke soll sie in Ost- und Westpreusseu sogar ziemlich häufig anzutreffen sein (74) und nach Nehring kommt sie auf Riigen vor (313). Ferner findet sie sich in Schlesien, woselbst sie nach Gloger (175) „nicht häufig, we- nigstens nicht überall gewöhnlich“ sein soll. Kaluza (75) bezeich- net die Umgegend von Ratibor als Fundort für seine ,Rana fusca“ und Gravenhorst und Leydig erwähnen des P. fuscus aus Breslau. Um Górlitz ist die Knoblauchkróte ,wenig bekannt^ (81). lu der Umgebung von Dresden ist sie nach Reibisch (80) ,nicht gar zu häufig“. Als sicherer Fundort für die Larven nennt E. Haase (177) den Mokritzer Teich bei Dresden. Aus der Umgegend von Halle, so z. B. der Werderau hatte Herr W. Wolterstorff die Freundlich- keit, mir einige Exemplare mitzutheilen; mit anderen Stücken vom Tautz stammend wurde ich kürzlich durch Herrn A. Goldfuss er- freut; W. Wolterstorff meldet ihr Vorkommen in Saalfeld und Sulza, 1) Herr A. Goldfuss theilt mir freundlichst mit, dass er sie auf einer Reise durch Dänemark auf der Insel Seeland in der Umgebung von Röskilde am Weis- sen See, bei Lethraberg, sowie auf der Insel Moén bei Liselund und am Aborre See gefunden hat. 2 ON s. bei Halle am Klausthor im Alluvium, auf den Cróllwitzer Hóhen, am Seeburg, bei Magdeburg in Prester bei Magdeburg und am Weg nach Gübs (230). Bezüglich der Thüringischen Staaten lasst sich zur Zeit nichts Bestimmtes sagen. Bechstein (163.—S. 475) behauptet aller- dings, dass in Thüringen diese Art in Menge in Teichen anzutreffen sei, aber diese Angabe, wie Leydig ganz richtig hervorhebt, ver- liert sofort ihre Bedeutung, wenn man in Betracht zieht, dass der Uebersetzer und Verbesserer des Lacepede'schen Buches Bufo vi- ridis und Pelobates fuscus zusammen geworfen hat. ,In der Rhön und Eifel“, sagt Leydig (94), „liess sich keine Spur des Thieres bemerken“ Hingegen ist es nicht selten am Niederrhein in Poppelsdorf bei Bonn (94) und in Elsdorf bei Köln (55.— 8. 259) an der Lahn bei Weilberg (92), in Moselgebiete (97.143.170) ‘) und an mehreren Orten im Maingebiete, so zwi- schen Hausen und Ginheim (91), bei Griesheim (92), bei Offen- bach, zwischen Hanau und Offenbach ,in vereinzelten Graben und Pfützen* und endlich um das Röder-Wäldchen bei Frankfurt (93). Im Nahegebiete scheint diese Art selten zu sein; Geisenheyner (252) fand die Quappe an zwei Stellen, nämlich in einem Graben auf dem rechten Naheufer, Norheim geveniiber, und in dem Weiher beim stádtischen Forsthause am Rheingrafenstein. Nach Nüsslin (90) käme sie auch in der Mannheiner Gegend vor und Е. Müller er- wahnt sie aus Speier (168), Gross-Hüningen und Neudorf an der Schweizerischen Grenze (169). Vom Oberrhein und aus Elsass hatten sie bereits früher die Verfasser des zoologischen Abschnittes der Statistique générale du Département du Haut-Rhin und der Erpe- tologie générale (vol. VIII, p. 480) angezeigt. ,Aus den Observa- tiones zoologicae Hermanns geht hervor“, sagt Leydig (265), „dass er das Thier im Jahr 1790 bei Strasburg in zwei Exemplaren selber aufgefunden habe. Er nennt es Rana scorodosma und ührt in lateinischer Sprache Tagebuch über das, was er au den zu Hause gehaltenen Thieren beobachtet“. Auch im Luxemburgi- schen kommt es in den Thälern der Mosel (97) und Sauer vor. . „la Württemberg", sagt Leydig, „ist Pelobates noch nicht aufge- funden worden; ich wenigstens habe alldort vergeblich darnach gesucht und nur ein einziger Autor will das Thier als Glied der Fauna des genannten Landes aufzählen; indessen lässt sich zeigen, 1) Nach Leydig sollen Schiffer und Schnur den P. fuse us an der Mosel bei Trier beobachtet haben. Holandre indessen führt ihn nicht auf und in Godron’s Werk über die Fauna Lothringens wird er ebenfalls nicht genannt. — 518 — wie das unten noch mit einigen Worten geschehen mag, dass er den fraglichen Batrachier schwerlich gekannt hat und die Angabe auf einem Fehler beruhen muss“. Dass der hier nicht benannte Autor Plieninger, der Verfasser des „Verzeichniss der Reptilien Württembergs^ (Jahreshefte d. Ver. f. vaterländ. Naturkunde in Württemberg, Ill, S. 201.1847) heisst, geht aus einer Anmerkung auf S. 85 des Leydig’schen Werkes ,Die anuren Batrachier d. deutsch. Fauna“ hervor. Im Königreiche Bayern (83.895.150), wo man ihn sowohl im Norden als auch im Süden beobachtet hat, wird er speciell aus der Gegend um Nürnberg, wo er bekanntlich in den Gewässern der Ober-Bürg zum ersten Mal von Rösel (314) entdeckt wurde und „keine Seltenheit“ ist (171), vom rechten Main- ufer, gegen Veitshöchheim zu, bei Würzburg sowie vom Zellerthor (Leydig, op. eit. 8. 79, 8. 81. Anmerkung 1), aus der Münche- ner Umgegend (v. Reider u. Hahn, op. cit.) und endlich aus Mur- nau am Staffelsee (A. Goldfuss) angezeigt. Alsdann bewohnt P. fus- cus einige Länder der ôsterreichisch-ungarischen Monarchie: in Böhmen haben ihn Glückselig (185) und Prach (186) beobachtet, nach Heinrich (68) findet er sich in Mähren-Schlesien, Zawadzky erwähnt ihn in seiner „Fauna der galizisch-bukowinischen Wirbel- thiere^ und Frauenfeld meldet über sein Vorkommen um Budös in Siebenbürgen. Auch De Betta (243) soll ihn aus Ungarn erhalten haben. Käroli (180) bezeichnet in einem Verzeichniss der Amphi- bien Ungarns P. fuscus als sehr selten; dem widerspricht Entz. Um Wien, wo er „nicht selten“ sein soll, haben ihn Stricker (316) und Knauer (71) angetroffen und aus Krain kennt ihn Freyer (60); auch Kolombatovie gedenkt seiner in der Schrift „Imenik Kral- jesnjaka Dalmacije. II. Die Drozivei, Gmazovi, i Ribe. Split 1886“, indem er jedoch bemerkt, dass er diese Art nicht selbst aufzutrei- ben vermochte. Latzel (61) vermuthet, dass sie auch in Kárnten zu Hause ist; ebenso Gredler bezüglich Tirols. Ueber die Verbrei- tung des P. fuscus in der Schweiz theilt V.-Fatio (317) folgen- des mit: „Cette intéressante espèce, après avoir été longtemps citée à tort dans notre pays *), a été enfin réellement découverte, en 1876, sur notre frontière septentrionale, non loin de Bâle: d'abord à Neudorf, sur la rive du Rhin, à une demi-lieue de notre limite, *) Ueber das Vorkommen des P. fuscus auf schweizerischen Gebiet haben bekanntlich Razoumowsky (284), du Plessis et Combe (253) und v. Tschudi (42) berichtet; Fatio aber bezweifelt die Richtigkeit der Bestimmung und glaubt viel- mehr, dass diese Angabe auf der Verwechselung von B. calamita und B. vul- garis mit P. fuscus beruhen. — 519 — sur le sol alsacien, par le Dr. F. Müller, puis, peu aprés, sur le sol suisse à Allschwil, non loin du premier point par les Drs We- veli et Leuthner“. Im Grundstock des Montblanc ist P. fuscus nach Venance Payot (43) wenig verbreitet. In Savoyen will. man ihn bei Faucigny gesehen haben („Le Faucigny?, Ne 47. 1869. Nach Fatio!). Ogérien (39) fand ihn in der Umgebung von Po- ligny, von Lons-le-Saunier und bei St. Claude im Jura-Département, Charvet (40) will ihn im Département Isere beobachtet haben, Olivier. (38) kennt ihn aus dem Bezirk von Montbeliard im Dépar- fement du Doubs, Héron-Royer (149) erwähnt seines Vorkommens in den Départements Haute-Marne und Yonne und Ray (234) traf ihn in Lusigny im Dép. de l'Aube, wo er jedoch sehr selten sein muss, da es Collin de Plancy nicht gelingen wollte ihn in diesem Département wiederzufinden. Sein Vorkommen im Département Meurthe-et-Moselle scheint erst vor kurzem nachgewiesen zu sein, wenigstens findet man ihn nicht erwähnt in den Werken von Ho- landre, Malherbe und Mathieu. Ueber sein Vorkommen um St. Quen- tin im Département de l'Aisne berichtet Lataste (318). Ferner findet sich die Knoblauchkröte nach Heron-Royer, Lataste, De Si- nety (319) und Collin de Plancy in den Départements de l'Oise, de la Seine, de la Seine-et-Marne und de Seine-et-Oise. In den Umgebungen von Paris ist sie in den Gemeinden von Belleville und Pantin (820.—S. 482), in Etang du Tronchet (Meudon. 35), in Enghien, Argenteuil und Bondy anzutreffen (34). Im Départe- ment Loiret ist sie von Héron-Royer am rechten Ufer der Loire, so in Saint-Jean-le Blanc, Orléans gegenüber, gefangen. Auch im Dép. de Loire-et-Cher und im Dép. d'Indre-et-Loire soll sie dem- selben Gewährsmann zufolge nicht fehlen. Endlich finde ich sie als im Dép. de la Sarthe (29) und in Nantes (9) vorkommend angegeben. Im Südwesten Frankreichs scheint P. fuscus gänzlich zu fehlen und durch die Art Cultripes ersetzt und vertreten Zu sein. 12. PELOBATES CULTRIPES. 1829. Synonymik und Literatur. P. cultripes Tschudi, Classificat. d. Batrachier in: Mém. Soc. se. nat. Neuchatel, IL, p. 33. Günther, Cat. Ваш. Sal. Brit. Mus. p. 41. Duméril et Bibron, Erpetologie génér. УШ, p. 483. Leydig, Anure Je 3. 1889. 95 —..520;— Batrach. d. deutsch. Fauna, 5. 92. Fatio, Faune des Vertebres de la Suisse, Ili, р. 236. Boulenger, Cat. Ваш. Sal. Coll. Brit. Mus. p. 438. Schreiber, Herpetolog. europ. p. 92. Lataste, in Revue internat. d. sc. 1878, X 42, p. 488; Feuille d. jeunes naturalistes, 1877, 1. Sep- tembre; Essai d'une Faune herpetolog. de la Gironde, pl. X, fis. 1, 2, 8.—P. fuscus Bonaparte, Fauna italica, Il, e. tab. Fig. 1.— Rana cultripes Cuvier, Règne animal, t. IT, p. 105. 2. édit. Grif- fith, Anim. Kingd. Cuv. vol. [X. R. calcarata Schinz, Europ. Fau- na, П, S. 69. Michahelles, Neue südeurop. Amphibien, in Isis 1830 ').—Bufo calearatus Schinz, Naturgesch. u. Abbild. d. Rep- tilien, S. 233, Taf. 96, Fig. 2. Leipzig, 1853.— Cultripes provin- cialis Müller, in Isis XXV, S. 538. Schinz, Europ. Fauna, IL, S. 70. Tiedemann’s Zeitschr. Phys. IV, 5. 212.—Bombinator fuscus Dugès, Recherches s. l'ostéol. et la myologie d. Batrac. in Mém. Sa- vans étrangers, VI, p. 7, pl. II, fig. 11—14. Paris, 1834. Aeusserer Habitus. Diese Species ist mit P. fuscus früher vereinigt worden, ob- wohl sie durch ihren schlanken Kórperbau, ihren niedrigen Kopf und durch die schwarze Hornschneide am Hinterfuss schon auf den ersten Blick leicht zu erkennen ist. Ihr Kórper ist gedrungen, aber mehr froschartig. Der Rumpf ist, namentlich beim Männchen, kurz, auf der Oberseite gewölbt, in der Mitte mässig stark aufgetrieben. Der Kopf ist gross, länger und vorn spitzer endend als bei der vorhergehenden Species, seitlich abschüssig. oben von den Nasen- lócheru an nach dem Schnauzenrande zu ziemlich steil abfallend, nach hinten aber allmählich aufsteigend, im allgemeinen ziemlich flach, in der Scheitelregion am hóchsten; ein Auswuchs am Schei- tel, wie ihn P. fuscus zeigt, fehlt bei Cultripes, es tritt auf dem Hinterkopf höchstens eine Wölbung zutage, die gewöhnlich nur beim Männchen deutlich sichtbar ist. Die Schnauze ist niedri- ‘) Wenn Leydig sagt: „Dass die noch sehr jungen, zum Theil dem Larven- stadium fast nahestehenden Fröschehen, welche Michahelles durch Waltl aus Süd- spanien erhalten und als Rana calcarata bekannt gemacht hat, auf den P. cultripes sich beziehen und nicht auf P. fuscus, noch weniger, wie An- dre gewollt, auf R. esculenta, darf wohl als ausgemacht gelten. Der Nürnber- ger Zoologe weist, indem er die sechste Zehe der Frösche überhaupt bespricht, nieht bloss auf die Ausbildung dieses Theiles bei seiner В. calcarata hin, son- dern hebt ausdrücklich hervor, dass der die sechste Zehe überkleidende Nagel schwarz sei“, so kann ich dem beipllichten. Die Worte Schinz’s: „an der Wurzel der ersten Zehe ist eine schwarze, erhabene, mit einem Nagelringe umkleidete Her- vorragung, die als Glied einer sechsten Zehe anzusehen ist“ weisen gleichfalls da- rauf hin, dass R. calcarata zu Cultripes zu stellen ist. Ho RER ger, in spitzem Bogen zugerundet und. länger als bei Fuseus. Die Augen sind bedeutend ‚grösser als bei letzterem; . sie "quellen stark hervor und besitzen breite Lider; die grösste Breite des Lides ist der Entfernung des Nasenloches vom vorderem Augenwinkel ungefähr gleich, während das Auge den breiten [nterpalpebralraum an Ausdehnung übertrifit, oder wenigstens von gleicher Grösse wie dieses ist. Der Internasalraum ist ‚bedeutend schmäler als der Durchmesser des Auges; die stark nach vorn gerückten Nasenlö- cher sind von einander nicht so weit wie von den Augen entiernt und haben einen eiförmigen Umriss. Die Schnauze ist vorn zuge- rundet und nicht wie bei P. fuscus vom Scheitel an fast senk- recht zum Mundrande abfallend.—Der Unterschied: von P. fus- cus besteht nicht nur in der Grösse des Augapfels, sondern auch in der Form der Pupille und in der Farbe der Iris. Die Pupille hat im Lichte die Form einer aufrecht stehenden, kaum sichtbaren Spalte, mit gerade verlaufenden Rändern; beim schlafenden Thiere verengert sich die Pupille dermassen, dass keine Spur von ihr mehr zu sehen ist und nur an den unpigmentirten, metallisch glän- zenden selben Irisrändern, die in diesem Fall aneinander stossen und einen vertikalen Streifen bilden, erráth man, dass die Pupille zu einer senkrechten Spalte sich gestaltet. Mit eintretender Dun- kelheit erweitert sich die Spalte überall gleichmässig, wobei aber die Ränder, ja sogar die oberen und unteren eine Zeitlang ihren seraden Verlauf beibehalten; erst Nachts, wenn die Pupille sich stark erweitert hat, nimmt sie eine ovale Gestalt an, indem die Ränder bogenformig zugerundet erscheinen und die obere und na- mentlich untere Pupillenpartie sich leicht zuspitzt. Die Pupille kann übrigens nahezu ganz rund und nur etwas höher als breit erschei- nen; in stark erweitertem Zustande wird die Iris zu einem schma- len Reif. Nachts treten die sehr grossen Augen äusserst stark aus der Orbita hervor und sind grösser und schöner als bei irgend einem anderen Batrachier. Das Trommelfell ist in der Regel voll- kommen unsichtbar; nach längerem Liegen in starkem Weingeist wird es spurweise angedeutet. Ohrdrüsen fehlend. Zunge gross, dick, rundlich, oben rauh, seitlich und vorn nur an den äusser- sten Rändern, hinten jedoch vollkommen frei und oftmals gar nicht eingebuchtet. Gaumenzähne in zwei, in der Mitte des Gaumens ge- trennte, kurze, gerade Querreihen zwischen den vorderen sehr stark vortretenden und leicht geschwungenen Rändern der Choanen an- geordnet; die hinteren Choanenränder liegen bedeutend tiefer. 95* — 022 — Der Rumpf ist kurz, besonders beim Männchen, auf der Ober- seite gewölbt, mitunter in der Mitte stark bauchig aufgetrieben und infolgedessen mehr krötenartig. Die Beine sind kräftig entwickelt, die vorderen, nach vorn gestreckt, reichen mit dem Handgelenk bald bis zur Schnauzenspitze, bald bis zum Nasenloch (<) oder bis zur halben Entfernung des Nasenloches vom Auge (2), die hinteren mit der Spiize des 5. Fingers bis zur Schnauzenspitze. Die rundlichen, dicken Finger sind vollkommen frei, mit undeutli- chen Gelenkballen an den Ossa metacarpi. Von den vier Fingern ist der dritte der längste, der vierte der kürzeste, der erste und der zweite sind gleichlang oder der erste ist etwas länger als der zweite. Auf der Handfláche und zwar unter der Basis des 1. Fin- gers und unter der Basis des 3. und 4. Fingers sind zwei länglich runde Ballen sichtbar. Die Zehen sind mit fast vollkommener Schwimmhaut versehen, welche ziemlich dickhäutig ist, zwischen der 4. und 5. Zehe Falten bildet und die längste 4-te Zehe bis zur Spitze umsáumt. Die vier ersten allmählich sich verdünnenden, unter und oben glatten Zehen nehmen progressiv an Grösse zu, die 5-te ist die kürzeste. Die Zehenspitzen sind dunkel gefärbt, namentlich die Spitzen der drei ersten Zehen zeichnen sich durch ihre intensiv dunkelbraune nahezu schwarze Farbe aus; die am Innenrande des Fusses sich befindende grosse Hornplatte mit gerun- det schneidig geschärftem Rande und etwas ausgehölter Innenfláche ist gleichfalls schwarz. Die vordere Partie dieser im Vergleich zu P. fuscus dünnen Hornplatte wird, sobald letztere gegen die Fuss- flache sich anlehnt, von einer Falte umgeben oder zum Theil ver- deckt, so dass sie wie in einer Art von Tasche zu liegen kommt. Diese Hautfalte, oder wenigstens derjenige Theil der Hautfalte, welcher näher an dem Fussrande liegt, scheint eine rudimentäre die „sechste Zehe* mit der 5. Zehe verbindende Schwimmhaut zu sein. Die Haut ist entweder glatt oder mit warzenartigen kleinen Her- vorragungen versehen, welche dem Rücken oft ein unebenes Aus- sehen verleihen. Die Kopfoberseite ist bisweilen durch die höcker- artigen Vorsprünge am Schädel sehr rauh (vergl. Fig. 11, 13, 14 auf Taf. II, in Dugés Recherches sur l'Ostéologie et la Myolo- sie des Batraciens. Paris, 1834). Auch in der Inguinal- und After- segend treten deutliche Höckerchen auf; es fehlen ihnen aber, wie wir es bei P. fuscus gesehen haben, dunkle Spitzen; überhaupt scheinen bei Cultripes dunkel pigmentirte Verhornugen nur am sogenannten Fersenhócker und an den Zehenspitzen vorhanden zu sein. Drüsenseitenwülste fehlen; sie sind durch Falten ersetzt, wel- — 523 — che bisweilen auch beim aufgeblähien Pelobates, sobald er seine Vorderbeine zurückzieht und sich zu Ruhe begiebt, jederseits sicht- bar werden, indem sie die Beine überdecken. Andere Hautfalten trennen den Kopf vom Rumpf und sind ausserdem vor der Inser- tionstelle der Vorderbeine sichtbar. Die Unterseite des Kórpers ab- sesehen von einigen Querfalten ist glatt. Masse in Mm.— Männchen: Von der Schnauze bfs zum After 73, Kopflänge 23, Kopfbreite 28, Interpalpebralraum nahezu 7, Augen- durchiuesser 8.5, Grösste Breite des Lides 6, Rumpfumfang 111, Abstand des Afters von der Spitze der längsten Zehe 99, Unter- schenkel im Fleisch 26.5, Fusslänge 33.— Weibchen: Von der Schnauze bis zum After 88.5, Kopflänge 25.5, Kopfbreite 31, In- terpalpebralraum 8.5, Augendurchmesser 9.5, Grösste Breite des Lides 6, Rumpfumfang 108, Abstand des Afters von der Spitze der längsten Zehe 111, Unterschenkel 30, Fusslänge 37.5.—Die jungen Thiere sind unmittelbar nach der Verwandlung, von der Schnauzenspitze bis zum After gemessen 23 bis 30 mm. lang. Färbung und Zeichnung. Bei den mir vorliegenden lebenden portugiesischen Individuen männlichen und weiblichen Geschlechts ist die ganze Oberseite hell- braun, gelbbraun oder bräunlich. Auf dieser im Winter und Herbst weniger als im Sommer wechselnden Grundfarbe ziehen sich unre- selmässige, buchtige, bindeartig zusammenfliessende Flecken hin, von dem Grundton in der Regel nur schmale sich schlängelnde Zwischenräume frei lassend. Diese Zeichnung variirt ziemlich be- deutend und die Vertheilung der Farbentöne verhält sich auf bei- den Seiten eines und desselben Thieres keineswegs symmetrisch; nur auf dem Kopf scheint die Zeichnung charakteristisch aufzutre- ten. Die oberen Augenlider zeigen nämlich einen dunklen Flecken, welcher nach hinten und innen zu bald mehr, bald weniger aus- gedehnt erscheint und in manchen Fällen sich mit dem entspre- chenden des anderen Lides zu einem Nackenflecken in Form eines nach vorn zu offenen Winkels, vereint. Dieser grosse Nackenflecken kann auch mit den Rückenflecken zusammenfliessen. Die gewóhnlich vor den Narinen oder am Mundrande entspringenden und bis zu den vorderen Augenwinkeln reichenden dunklen Binden kénnen vorn durch einen Zwischenraum von der Grundfarbe getrennt nach hin- ten zu erweitert und einander genähert erscheinen und verschmel- zen; der hellbraune oder gelblichbraune Interpalpebralraum wird auf — 524 — -diese Weise sowohl vorn als auch "hinten von dunklen Flecken -hofartig umgeben. Die dünklen Flecken scheinen nie einfarbig zu sein, sondern machen vielmehr den Eindruck, als ware ein dunkler brauner Ton auf einem hellbraunen Grundton aufgetragen; in den meisten Fällen wird ein helles Mittelfeld erst von einem dunkel- braunen Saume umgeben. Griinlich gefleckte Individuen kommen namentlich beim männlichen Geschlechte vor; auch scheinen grün- liche Farbentóne vorzüglich zur schönen Jahreszeit und insbeson- dere auf den Rumpfseiten, den Lidern und an den dem Lichte zu ge- kehrten Partien der Vorderbeine aufzutreten; besonders schón grün metallisch glánzend erscheint die Oberarmdrüse; auch die Rumpf- seiten und die Aussenseite der Hinterschenkel und des Vorderbei- nes erhalten zur Sommerzeit beim Männchen einen grünlichen, schwach metallisch schimmernden, beim Weibchen einen bräunlich- selben, ebenfalls schwach metallisch glänzenden Anflug. Die Vor- derbeine haben einige erloschene dunklere Flecken; die Hand ist in den meisten Fallen nahezu einfarbig gelblich. Die Oberseite der Hinterbeine ist ebenfalls dunkel, aber sehr deutlich gefleckt, die Spitzen an den vier kürzeren Zehen oder nur an den zwei inneren sind dunkel. Die Unterseite bei den mir zu Gebote stehenden Thie- ren ist weisslieh oder grau und zum Theil blau überlaufen und fleckenlos; nur die Bauch- und Kinnseiten, der untere Kieferrand und die Fussfläche erscheinen mit erloschenen dunklen Punktflecken oder Fleckchen besetzt. Róthliche Zierfleckchen, wie wir sie bei P. fuscus vorfinden, mangeln beim Cultripes. Iris blass mes- singgelb mit grünlichem Schimmer und mit dunklem Pigment be- sprengt. | | Die Fárbung und Zeichnung dieser Art ist nach dem Standort einigen Abänderungen unterworfen, denn Lataste und Héron-Royer geben an, dass die Grundfarbe bei französischen Individuen von einem Röthlichbraun durch Grau bis ins Gelblichgrau abändern kann und dass dunkle Flecken auch auf bräunlich-grauem Grunde vertheilt erscheinen. Lataste bemerkt ferner, dass bei den Cul- tripes aus dem Südwesten Frankreichs die gelblichweisse Unter- seite mit röthlichbraunen Punktflecken besetzt erscheint, dass diese Flecken in grösserer Anzahl am Kinn, auf der Brust, in der hin- teren Partie und an den Seiten des Bauches sowie auch am Vor- derbein auftreten und fügt endlich hinzu, dass die Jungen hinsicht- lich der Färbung und Zeichnung ‘den Alten ähnlich. zu sein schei- nen. Hingegen machen meine lebenden Cultripes aus Portugal, Spanien und Montpellier, sobald ich sie mit lebenden Fuscus aus — 925 — Halle vergleiche, den Eindruck, als wären die ersteren srün, die letzteren aber braun. Aeussere Geschlechtscharaktere. . Sowohl die bleibenden als auch die zeitweilig auftretenden äus- serlichen Geschlechtsverschiedencheiten sind genau dieselben wie bei P. fuscus. Der männliche Cultripes zeichnet sich nämlich durch den kurzen Rumpf und dicken, muskulósen Vorderarm aus, sowie ferner durch eine grosse glatte Drüse an der oberen Fläche des Oberarmes, die er das ganze Jahr hindurch beibehalt. Wahrend der Bruizeit entwickeln sich beim Männchen einige an der Innen- seite des Vorderarmes und auch auf der Oberseite der Hand zer- streute glänzende, bisweilen bräunlich kolorirte höckerartige Vor- sprünge, die wohl sicher als Hülfsorgane bei der Begattung zu deuten sind, umsomehr da sie im Winter zu verschwinden pflegen. Dem etwas grösseren Weibehen fehlen sowohl diese Hocker als auch die Oberarmdrüsen. Schallblasen mangeln beiden Geschlechtern. Das Weibchen grunzt, während das Männchen ziemlich laut quacken kann; das nämliche ist bei der gemeinen Knoblauchkröte beobach- tet worden. [DAC Die Quappe von Cultripes sieht im allgemeinen derjenigen von Fuscus ähnlich, unterscheidet sich von derselben aber nicht blos durch ihre hellere Färbung, sondern auch durch den mit dunklem Rande versehenen Fersenhöcker sowie durch den bedeu- tend längeren, sich weit über den Rücken erstreckenden Flossen- saum '). Sie ist in der Regel kleiner als die Larve von P. fuscus und scheint die Länge von 80 mm nicht zu überschreiten. Das grösste mir zur Verfügung stehende Exemplar misst 73 mm, der Schwanz 44 mm in der Länge und 18 mm in der Höhe; der Körperumfang beträgt 48 mm, der Interocularraum 10. 5 und . das Hinterbein ist 22 mm lang. Rumpf und Kopf sind nur durch *) Wenn wir das Buch wataste’s über die herpetologische Fauna von der Gironde zu Ваше ziehen, so finden wir ausdrücklich darin erwähnt, dass der Flossensaum imb Nacken seinen Ursprung nimmí, hingegen ist auf der diesem Werke beigefügten Tafel. X, welche, beiläufig sei es erwähnt, wohl die einzigen existirenden Abbildungen der uns "hier interessirenden Larve enthält, der Flossensaum wenig (Fig. 1) oder auch’ gar nicht (Fig. 2) auf den Rücken ausgedehnt; es ist. leicht möglich, dass das dem Zeichner vorgelegene Thier diesen Saum bereits eingebüsst hatte. — 026 — eine an den Seiten sichtbare halsartize Verengung abgesetzt, sonst von eifórmiger Gestalt; der Kopf ist an der Scheitelgegend flach, die Schnau- ze gewölbt, kurz und theils gerundet, theils abgesetzt. Der Interocular- raum ist sehr breit, zwei und ein halb bis über dreimal so gross wie der Abstand der mässig grossen Nasenlöcher; der Raum zwi- schen den Nasenlöchern ist wenig breiter als der Augendurchmesser; er ist übrigens hinsichtlich seiner Breite sehr veränderlich, bei älteren Larven rücken die Nasenöfinungen näher zusammen, hinge- sen bei jüngeren stehen sie etwas weiter auseinander und sind mehr nach unten gerichtet. Die Augen sind gross und liegen seitlich; ihre Entfernung von den Nasenlöchern ist ungefähr ebenso sross wie vom Lippenrande. Die Anordnung der Zahnserien ist senau dieselbe wie bei der Quappe von P. fuscus; an der pa- pillenfreien mittleren Partie des oberen Mundrandes findet sich nämlich eine kurze Zahnreihe und nach innen zu von derselben, also bereits an der Unterflache der Lippen, sind linker- und rech- terseits drei ähnliche Reihen angeordnet. Am unteren Lippenrande sind hingegen nirgends Zähne zu sehen, hier sitzen sämmtliche Zahnreihen an der Innenfläche der Unterlippe *); es sind im ganzen fünf aufeinander folgende Reihen, von denen die äusserste dem Lippenrand zunächst liegende ziemlich kurz ist und in der Mitte sich befindet, während die übrigen in zwei laterale in der Mittel- linie zusammenstossende oder getrennte Hälften zerfallen; die letzte Doppelreihe ist allerdings nur sehr wenig sichtbar und kann, allem Anscheine nach, sogar gänzlich fehlen; ferner sind noch etliche — 3 bis 5 — ganz kurze Zahnreihen in der Nähe des Mundwinkels vorhanden. Die hellbraunen Zähnchen sind zackenlos; in die trichterformige Mündung des ersten fertigen Zahnes schiebt sich der spitz auslaufende obere Theil des Ersatzzahnes, dessen trichterförmiger Körper zur Aufnahme eines zweiten Ersatzzahnes dient. Die Rumpfoberfläche ist lach gewölbt, die Rumpfseiten und der запер mehr oder weniger stark aufgetrieven; das Kiemenloch be- lindet sich seitlich links am Rumpf und scheint etwas weiter nach hinten gerückt zu sein als bei P. fuscus. Der an seinem Anfang *) Bei dieser Gelegenheit muss bemerkt werden, dass Heron-Royer und van Bambeke angeben, dass die Zähne an den äusseren Lippen gänzlich mangeln (Bull. Soe. Zool. de France, 1878, p. 77, 81), da jedoch bei mehreren mir vorliegenden Larven sowohl von Cultripes als auch von Fuscus die Mitte des oberen Lippenrandes deutlich bezahnt erscheint, so glaube ich berechtigt zu sein die Diagnosen dieser beiden Larven zu berichtigen. stark verdickte fleischige Schwanz endigt spitz; die hohe Schwanz- flosse beginnt weit vorn auf dem Rücken und erreicht beinahe die Augen, während sie bei P. fuscus die Schwanzlänge nicht, oder nur äusserst wenig überschreitet. Die Lange der Schwanzflosse, oder genauer ihre Ausdehnung auf den Rücken genügt in vielen Fallen, um die jüngeren Quappen von Cultripes von denjenigen von P. fuseus zu unterscheiden; bei älteren Individuen, deren Flosse bereits sich rückzubilden begonnen hat, verschwindet dieses Unterscheidungsmerkmal allerdings, statt dessen aber tritt ein neues hinzu und zwar der Fersenhócker, der sich bei fortschreitendem Wachsthum der Larve an den Hinterbeinen entwickelt, sich sehr in der Lange ausdehnt und einen ziemlich breiten dunklen Rand erhált; diese dunkle Fleckung des sogenannten Spornes ist eins jener Kennzeichen, welches P. cultripes auch nach der Meta- morphose vom P. fuscus, dessen Sporn gelblich gefárbt ist, unter- scheidet. Die Zehen sind beim ersteren lánger und dünner als beim letzteren; sie sind mit Spannháuten verbunden und mit Säumen versehen. Die Analröhre ist etwas länger als bei der Quappe von P. fuscus, sie óffnet sich in der Mittellinie der Unterecke des Schwanzes, zwischen den Beinen. Ein weiterer Unterschied zwischen den Larven von P. cultripes und P. fuscus liegt in der Färbung. Die Quappe von Cultripes ist im Vergleich zu Fus- cus heller gefärbt. Ihre Rückenzone ist gelblichgrau oder bräun- lichzelb und ihre Rumpfseiten sind etwas dunkler braun; diese beiden Farben sind jedoch keineswegs scharf abgegrenzt und überziehen nicht gleichmässig die erwähnten Körperregionen, son- dern werden von bläulich schimmernden Flecken unterbrochen; bei besonders hellfarbigen Individuen heben sich vom Untergrunde rothlichbraune Punkte ab. Am Scheitel, oberhalb der Nasenöffnungen und über den Augen sind dunkle, undeutlich abgesrenzte Flecken sichtbar. Der eigentliche Schwanz ist bräunlichgelb, oben und unten von einen dunkleren Streifen begrenzt, in der Mitte am Schwanzanfange von einer dunklen Linie und nach rückwärts zu .von einer Doppelreihe dunkler Fleckehen durchzogen; die linearen, winklig zusammenstossenden Impressionen am Schwanz sind braun. Der hellbráunlichgelbe Flossensaum ist insbesondere in seiner Mitte von braunen Punkten und kleinen Flecken besetzt. Der Bauch ist grauweiss, bisweilen bläulich mit unregelmassigen Linien und perl- mutterfarbenen Punkteu; die Kehle ist bläulichgrau, gegen den Mund hin gelblich. Mit fortschreitenden Wachsthum hellen sich die Farben auf, so dass die vierbeinige Larve weisslich grau, bräunlich gefleckt — 528 — erscheint und hinsichtlich der Färbung- mehr dem schwanzlosen Thiere ähnlich sieht. Die runde Pupille soll nach Lataste von einer braunen Iris umgeben sein, welche ihrerseits einen goldgelben Aussenrand aufweist; der Orbitalrand soll hellgelb erscheinen. Den Angaben Lataste's zufolge heben sich sowohl auf der Oberseite als auch auf den Kopf- und Rumpfseiten der Larve schwarze reihenweise angeordnete Punkte ab, welche auf die Anwesenheit der sogenannten Seitenlinie deuten. Diese Punktserien oder genauer Hautdrüsen sollen das Auge und Nasenloch jederseits umgeben und sich über der Mundöffnung vereinigen; hinter den Augen bildet jede Punktserie eine Schlinge, welche zwei nach hinten zu längs den Rücken- und Rumpfseiten sich hinziehende und auf den Schwanz übergehende Aeste entsendet; der obere dieser Aeste soll bedeutend kürzer erscheinen als der untere. Eine zweite ähnliche Hautdrüsenreihe gehört zum Theil den Seiten: des Kopfes und Rumpfes, zum Theil aber der Unterseite des Thieres an; sie fängt etwa am Mundwinkel an, zieht sich nach hinten hin und entsendet ungefähr in der halben Entfernung des Nasenloches vom Auge wiederum zwei Aeste, von denen der eine vordere über die Kehle sich hinzieht, um daselbst mit dem Aste der entgegengesetzten Seite zusammen zu stossen, während der hintere sich mit der oben erwähnten Hautdrüsenreihe zu vereinigen scheint, um darauf sich nach unten zu senken, mit dem Aste der entge- sengesetzten Seite zusammen zu treffen und auf diese Weise eine zweite transversale Hautdrüsenreihe am Bauche zu bilden. Endlich verläuft noch eine dritte, isolirt stehende, etwa den Konturen eines umgekehrten S ähnlich sehende Hautdrüsenreihe, welche oberhalb des Kiemenloches ihren Ursprung nimmt und sich auf die Bauch- seiten erstreckt. Der Verlauf dieser Hautdrüsen scheint somit komplieirter zu sein und ihre Zahl srósser als bei der Larve von Pelobates fuscus (Vergl. die Holzstiche auf S. 315, in Lataste, Etude sur le Discoglosse. Act. Soc. Lin. de Bordeaux, XXXIII). Lebensweise. Abbildungen. "^ Ueber die Lebensweise des P. cultripes haben wir erst in neuerer Zeit einige Kunde erlangt '). Zu seinem Aufenthaltsorte dient ihm, vorausgesetzt, dass der Untergrund àus Sand oder use *) Lataste, Essai d'une Faune Set: de la Gironde, l. c.; Wu élementaires sur la faune erpétologique francaise, in Feuille des spines Naturaliste s, 1877. — Héron-Royer, Notice s. les moeurs de Batraciens, IT, :]. — 529 — Erde besteht, vorzugsweise das Meeresgestade. Wo er in den Dünen häufig ist, begegnet man ihm überall aber nur während der wärmeren Jahreszeit und nach Sonnenuntergang; denn auch seine Arbeitzeit ist die Nacht. Tags über hält er sich während der Brunstzeit im Wasser unter Pflanzen versteckt auf, zu anderen Zeiten aber im Sande vergraben und nur dem erfahrenen Amphi- biensammler wird es gelingen ihn nach den Spuren, die er beim Graben im Sande an der Oberfläche zuriickgelassen hat, in seinem Versteck zu entdecken. Einmal vergraben lässt er sich in seiner Ruhe und Verdauung nicht stóren, mag auch, wie de l'Isle sich ausdrückt, der Wind vom Strande so stark wehen wie er wolle oder eine Heerde über seinem Kopfe vorbeiziehen. Er grabt im Boden solange in senkrechter Richtung mit den Hinterbeinen umher bis die Erde sich über ihm schliesst; seine schaufelfórmigen Horn- platten leisten dabei gute Dienste, denn sie eignen sich sehr woh! zum Entfernen. aller Hindernisse beim Graben und namentlich zum Zerreissen der lästigen Wurzeln. Mit diesen Hornplatte ertheilt P. eultripes beim Graben oder Rücklingsgehen so starke Hiebe, dass er im Terrarium Seinesgleichen und den übrigen Mitbewohnern seradezu gefährlich wird, indem er ihnen die Haut aufritzt und ziemlich tiefe Wunden beibringt. Abends kommt er später als seine Geschwister zum Vorschein, jagt aber umso fleissiger und vertilst für seinen verhältnissmässig kleinen Körper eine geradezu fabelhafte Menge Insekten. Wie gefrässig er ist erfuhr Heron-Royer, welcher die seinen Pfleslingen vorgesetzten Insekten zählte: ein einziges Individuum verzehrte im Laufe einer Nacht Hundert Insekten, welche die Grüsse eines Mehlwurmes hatten. Im Freien náhrt sich P. cul- tripes hauptsächlich von Schwarzflüglern. Seine Bewegungsfähig- keit nimmt aber auch gegen Sonnenuntergang beträchtlich ab und er springt nicht mehr in grossen Sátzen wie mit nüchterem Magen, wenn es sich darum handelt seine Beute zu erhaschen. Aus den mir vorliegenden Mittheilungen ist nicht mit Bestimmtheit ersicht- lich wann er im Frühjahr sein Winterversteck verlässt, oder wann er in seine Winterherberge zurückkehrt. Die Zeitdauer seines Winterschlafes wird wohl, ähnlich wie es bei anderen Lurchen der Fall ist, vom Klima und von der Witterung abháugen. Im Dépar- tement de l'Hérault kommt er bei günstiger Witterung etwa im Februar zum Vorschein und in Spanien traf Bosca “Anfang März briinstige Exemplare an. Die Paarung findet im stehenden Wasser nachts statt. Das Männchen umfasst das Weibchen um die Lenden, also gerade wie P. fuscus. Nach de l'Isle soll der Laich zwei — 530 — Schnüre bilden welche nicht zu gleicher Zeit abgehen. Ob diese beiden Eierschnüre auch zu gleicher Zeit abgestossen werden und wahrend dem Legen oder kurz vorher sich vereinigen ist nicht mit Sicherheit bekannt; letzteres ist aber wahrscheinlicher. Wenn Bruch sagt: „Eine weitere Eigenthümlichkeit des Pelobates, die ihn auf das Bestimmteste von den Kröten sowohl als auch von den Frö- schen unterscheidet, ist die einfache, kurze und dicke Eischnur, welche zwischen den zierlichen langen Eischnüren der ächten Kröten und den klumpigen Eihaufen der Ranae und Hylae die Mitte hält“ (Würzburg. naturwiss. Zeitschr. Ш, S. 194), so kann ich dem beipflichten. Die Laichschnur des Pelobates zeichnet sich auch dadurch aus, dass sie nirgends eingeschnürt ist und dass die Eichen ganz ordnungslos darin zerstreut liegen. Bei der Art „fuscus“ ist die Oberfläche der kompakten, cylindrischen Gallert- schnur ziemlich glatt, bei P. cultripes hingegen bildet der Laich mit der weniger widerstandsfähigen Gallerte eher ein Band, wel- ches breiter als dick ist. Auch hinsichtlich der embryonalen Ent- wickelung sind bei diesen beiden Arten Unterschiede vorhanden auf die ich hier nicht näher eingehen kann, sondern nur auf die diesbezüglichen Arbeiten von Héron-Royer verweise '). Ausserdem soll die Eierschnur bei Cultripes weniger dick aber länger sein als es bei Fuscus der Fall ist und in Betreff der Gruppirung der Eier eine Aehnlichkeit mit der Schnur von Pelodytes zeigen, indem nämlich die äusserst durchsichtige Gallerte jedes einzelne Ei zu umschliessen pflegt. Frisch gelegte Eier sollen schwarz sein, später werden sie braun und hellen sich bisweilen bis zu Grau oder Gelblichweiss auf. Es lässt sich zur Zeit noch nichts mit Gewissheit darüber sagen, ob Cultripes zwei- oder nur ein Mal im Jahre laiche und ob seine Larven überwintern. Lataste theilt uns mit, dass er bereits Mitte April sehr grosse Larven aus Dax, also aus dem Süden Frankreichs, erhalten habe, von denen die eine am 15 Juli ihre Metamorphose beendet hätte, während die zweite kleinere im Larvenzustande verharrte, und giebt die Möglichkeit zu, dass erstere überwintert habe und um viele Monate älter gewesen sei als letztere. Wenn dies wirklich der Fall ist, so darf man wohl vermuthen, dass P. cultripes wenigstens in den südlichen Gegenden sowohl im Frühjahre als auch im Herbste laiche, denn die Verwandlung der Larven kann *) Bull. Soc. Zool. de France, VIII, p. 412. — Bull. Acad. rey. de Belgique, 3. ser. t. X, № 11, 1885. — 531 — hier im Süden schwerlich dureh kalte Witterung im Herbst beein- trächtigt werden, wie es bekanntlich mit den Larven von der Knoblauchkröte in kalten Landstrichen zu geschehen pilegt. In den „Notes herpétologiques^, welche Lataste seinem Werk über die heptilien-Fauna der Gironde beigefügt hat, entdecke ich, dass de Ре mitgetheilt haben soll, dass beim P. cultripes die Begattung vom März an bis zum September andauern kann. Die warmen lerbstregen im Süden, welche auf die meist trocknen und heissen Sommermonate folgen, wecken die Lurche aus ihrem Sommerschlaf und regen oftmals den Geschlechtstrieb auch bei denjenigen Arten, die sonst in Mitteleuropa blos ein Mal laichen, dermassen auf, dass die Thiere ihr Hochzeitskleid anlegen und sich in Kopulation setzen. Auch sind die Begattungsversuche bei weitem nicht so fruchtlos, wie man es erwarten könnie, denn zu dieser Jahreszeit sind die Ovarien reich an reifen Eiern, während in den nördlichen Gegenden die Entwickelung der Herbsteier durch die niedrige Temperatur überrascht und zum Stillstand gebracht wird. Ueber das Eintreten der zweiten Begattungsperiode im Jahre bei den Lurchen, so bei R. fusca &, Discoglossus &, Pelobates cultripes 2 und Pleurodeles Waltlii à, berichtet schon Lataste in seinen „Tentatives d’hybridation chez les Batraciens anoures et urodeles (Bull. Soc. Zool. de France, 1878, p. 325. Anmerkung 1.). Derselbe Forscher giebt uns eine interessante Schilderung der etwas schwierigen Jagd auf den P. cultripes und theilt uns ferner mit, dass sein Geschrei sich von dem der Knoblauchkröte dadurch unterscheidet, dass beim ersteren die Töne niedriger und die Pausen zwischen den einzelnen Silben „co, co, co“ länger sind. Der Lockruf während der Paarungszeit soll, laut de Ре, sich vom Geschrei zu gewöhnlichen Zeiten in nichts unter- scheiden. Ganz verschieden davon ist der Schmerzenslaut, denn es ist nicht mehr dem Glucken eines Huhnes, sondern eher dem Miauen einer Katze etwas ähnlich. P. cultripes ist aufgeweckter als sein Verwandter der Fuscus und macht in der Gefangenschaft seinem Pfleger viel Freude, gelegentlich aber auch viel Kummer, indem er von Zeit zu Zeit sich an seinen Kameraden vergreift und sie auffrisst; selbst grössere schwarze Salamander fallen ihm zu Opfer. Ueber das Gefangenleben des Cultripes hat V. Fatio einige interessante Beobachtungen in seinem schönen Werke über die schweizerische Reptilien-Fauna eingeschaltet. Es scheinen überhaupt nur drei Abbildungen vom lungenathmen- den P. cultripes zu existiren und zwar diejenigen bei Bonaparte ——— ———— ——————— — TR ee — 552 — (Fauna italica IL, P. fuscus) und diejenige bei Schinz (Naturgesch. u. Abbild. d. Reptil. Taf. 96, fig. 2.: Bufo calcaratus), die mir leider augenblicklich nicht zu Gebote stehen. Ferner enthält die bereits citirte osteologische Arbeit Dugés’ einige Schádel-Ansich- ten während im Buche Lataste's über die Fauna der Gironde Ab- bildungen von Larven sich befinden. Die Figur bei Bonaparte ist insofern missrathen, als das Auge viel zu klein, die Nasenlöcher- zu weit von einander entfernt, der Hals zu dick und der Kopf zu hoch dargestellt worden sind. Der Gesamtumriss und namentlich die Pose scheinen mir beim jungen P. cultripes richtiger wie- dergegeben zu sein als bei dem daneben auf derselben Tafel abze- bildeten erwachsenen Thiere. Vorkommen. P. cultripes besitzt ein weit weniger ausgedehntes Wohngebiet als die vorige Art; er begleitet den Triton marmoratus in einem grossen Theil seines Verbreitungsbezirkes, ist aber mehr auf den Südwesten Frankreichs beschränkt und dringt nordwärts nicht über die Departements Loire-Inférieure (34), Maine-et-Loire (30), Loir-et-Cher, Säone-et-Loire und Isere hinaus, wo er auch nur stellenweise und dermassen selten vorkommt, dass manche Fun- dortsangabe bis jetzt unbestätigt geblieben ist '). Auch beruhen die Angaben über sein Vorkommen bei Blois im Département Loir- et-Cher und in Cluny im Dép. Säone-et-Loire blos auf mündlichen Mittheilungen, welche die Herren Braconnier und Donnadieu Herrn Lataste gemacht haben sollen (318). Sein Vorkommen im Dép. de l'Isère ist uns nicht besser verbürgt, da Charvet's „Bufo fuscus* (40) nicht mit völliger Sicherheit als P. c ultripes gedeutet wer- den kann. Es wird ferner angenommen, dass die südóstliche Grenze des Verbreitungsbezirkes dieser Art im Dép. du Var und in den Basses-Alpes, etwa im Durance-Thale zu suchen ist (149), doch liegen uns gar keine Belegstiicke vor, die diese Vermuthung plau- sibel machen könnten. Von den erwähnten in östlicher Richtung weit vorgeschobenen Standorten verdienen nur die Umgebung von Aix (156) und von Gardanne, das Dorf Montfavet bei Avignon und *) Bis jetzt ist er nur in der Umgebung von Nantes, in den Dünnen zwischen Pouliguen und dem Flecken Batz sowie auch bei Croisic in grüsserer Anzahl vor- gefunden worden. Vergl. Lataste’s Essai d'une Faune herpetolog. de la Gironde, p. 278, Anmerkung 1, und Heron-Royer, Notices sur les moeurs des Batraciens. Bull. Soc. d'Etudes scient, d'Angers, 1885. — = Joop e Nimes und Saint-Gilles im Département du Gard der Beachtung; (Héron-Royer). Im Dep. de l'Hérault ist P. cultripes sehr wer- breitet und soll namentlich in der ‘Nahe von Montpellier, bei Pa- lavas und Carnou sowie im Fliisschen Valras bei Béziers, in den Steinbrüchen von Brégines, in den Morästen von Rigaud bei Agde und in Roquehaute (219) gemein sein. Im Dep. de l'Aude hat ihn Heultz in der Gegend von Narbonne beobachtet (nach Héron- Royer!) und Companyo's „Bufo fuscus^ aus den Ost-Pyrenäen (321) könnte als Cultripes gedeutet werden. In der Oberen Ga-, ronne hat ihn de l'Isle in Toulouse gefunden und aus Dax hat, ihn Lataste erhalten; die Universitätssammlung in Basel besitz Stücke dieser Art aus Bordeaux (11) und im Museum in Bordeaux sind Exemplare aus der Umgegend von Saint-Loubès aufbewahrt (Lataste). Ferner hat ihn Lataste in Soulac gesammelt und be- merkt, dass er in der Gironde an gewissen Orten in Menge anzu- treffen ist. Endlich ist behauptet worden, das P. cultripes auch im Département Vienne einheimisch sei (28). Auf der pyrenäischen Halbinsel soll das eigentliche Wohngebiet des P. cultripes die. Küsten- und Central-Provinzen umfassen. Bosca (14.—p. 254) theilt mit, dass er in Las Hurdas, Alange, Don Benito, Magacela, Cabeza del Buey (Estremadura), in Eskorial, Madrid, Ciudad-Real, Malasón, Despoblado de la Caracollera (Neu-Kastilien) und in Valle de Albayda, Jativa, Dehesa de la Albufera (Valencia) angetroffen worden ist, Seoane (235) hat ihn nicht besonders häufig in Ga- licia, so in Ferröl, Santiago, Lugo und Mondenedo beobachtet und Machado (18) erwähnt ihn aus Sevilla; auch in Malaga soll er einheimisch sein (Bosca). In Portugal scheint er bisher nur bei Faro in Algarve (Böttger, in Zeitschr. f. die. ges. Naturwiss. LII, S. 527), in Coimbra (16) und in Aveiro (225.—S. 478) nach- gewiesen worden zu sein. Dass die Fundortsangabe „la cöte du Liban“ (322) sehr einer Bestätigung bedarf brauche ich wohl kaum hinzuzufügen. 13. PELODYTES PUNCTATUS, DAUD. 1802. Synonymik und Literatur. | Pelodytes punctatus Bonaparte, Iconografia della Fauna ita- lica, IL, m. Fig.; Mém. В. Acvad. Sc. di Torino, Ser. II, p. 385, Fst- zinger, Syst. rept. I, p. 32. Dumeril et Bibron, Erpétologie gener. VII, p. 463. De Betta, Rettili ed Anfibi, in Fauna d'Italia. Fa£?o, Faune des Vertébrés de la Suisse, Ш, p. 353. Thomas, Note sur la généra- : tion du Pélodyte ponctué. Ann. Sc. nat. 4. série, t. I. Schreiber, Her- petolog. europ. S. 99, Lataste. Essai d'une faune herpétol. de la Gi- ronde, p. 242; Revue internat. des Sc. 1878, p. 488. Bötiger, in Zeitschr. f. d. ges. Naturwiss. LIL S. 529. Bulenger, Cat. Batrach. Sal. Brit. Mus. p. 438; Bull. Soc. Zool. de France. VI, p. 73. Héron- Royer, Notice sur les moeurs des Batraciens. Bull. Soc. d'Etudes seient. d’Angers, 1885; Bull. Soc. Zool. de France, Ш, р. 275, IV, p. 229, УГ, p. 75.— Rana punctata Daudin, Hist. Nat. Rain. Gren. Crap. p. 51, pl. XVI, fig. 1, 2; Hist. nat. Rept. VIII, p. 100.—R. plica- ta Daudin, Hist. nat. des Rainettes eet. p. 53; Hist. nat. Rept. VIII, р. 102. Cuvier, Règne Animal, 2. édit. t. Il, p. 106.—R. Daudi- nii, Merrem, Versuch eines Syst. d. Amphibien, S. 177.—Pelody- tes daudini Bosca, in Bull. Soc. Zool. de France, V,p. 24.—Bom- binator plicatus /itzinger, Neue Classificat. d. Reptil. S. 55.— Obstetricans punctatus Dugès, Recherches sur l'Ostéologie et la Myologie des Batraciens, p. 7. Paris, 1834.—Alytes punctatus Tschudi, in Mémoires Soc. nat. Neuchâtel, 1839, p. 84. Schinz, Europ. Fauna, II, S. 77. Aeusserer Habitus. Durch den namentlich beim Männchen schlanken, mehr froschar- tigen Körper, die langen Hinterbeine, die Anwesenheit eines aller- dings oftmals wenig sichtbaren Trommelfelles sowie durch den Man- sel von eigentlichen Schwimmhäuten und Hornkamm am Fersen- höcker unterscheidet sich P. punctatus auf den ersten Blick von den übrigen europäischen Pelobatiden. Diese Art ist ausserdem kleiner als ihre Geschwister, denn sie erreicht eine Körperlänge von kaum 46 mm. Der Körper ist in der Regel ziemlich schlank, auf der Oberseite nur schwach gewölbt und froschartig, der Kopf flach, etwas kürzer als im hinteren Theile breit und ziemlich nie- drig, mit etwas vorragender, beim Weibchen in ziemlich spitzem Bogen gerundeter, beim Männchen mehr breiter Schnauze; die Kopf- seiten sind schief nach aussen und abwärts gerichtet. Die mittel- grossen, beim lebenden Thiere rundlichen, beim todten aber etwa eiformigen, mit einem schwach entwickelten handwulste umgebe- nen Nasenlöcher liegen unterhalb der gerundeten, jedoch gut un- terscheidbaren Schnauzenkante; der Zwischenraum der Nasenóffnun- gen ist kleiner als derjenige zwischen den Augenhiigeln, der Abstand der Narinen vom Lippenrand, ihre Entfernung von den Augen und der Durchmesser des Aughügels weisen nur sehr geringe Differen- zen auf. Die Augen sind mässig gross and sehr vorstehend. Die ZH CUM Pupille ist eigentlich keine vollkommen senkrecht gestellte, sondern leicht nach vorn geneigte Spalte mit bogenfórmigen Rándern, oben und unten zugespitzt und oben etwas breiter als unten; im Dun- keln erweitert sich die Pupille sehr bedeutend und wird fast voll- kommen rund. Das Lid ist ungefähr so breit wie der Internasal- raum. Das bald ziemlich deutliche, bald aber nahezu unsichtbare ovale Trommelfell ist bedeutend kleiner als das Auge; es ist ge- wohnlich breiter als hoch und mehr nach unten zu gegen den Mundwinkel gerückt. Die „Ohrdrüsen“ treten als Drüsenwülste auf, die am hinteren Augenwinkel anfangen und über das Trommelfell und die Wurzel der Vorderbeine hinwegziehen und in bald gerin- ver, bald grósserer Breite an den Seiten des Rückens oftmals bis zum Ursprung der Hinterbeine verlaufen; ähnliche, aber sehr kurze Wülste entspringen hinter der Einlenkung des Unterkiefers und ziehen sich nach oben gegen die oberen Drüsenwülste hin, um bereits über der Ansatzstelle der Vorderbeine aufzuhören. Die Gaumenzähne stehen zwischen den inneren rundlichen Nasenóffnun- sen; sie bilden jederseits eine kurze, etwa von dem vorderen Innenwinkel der Choanen ausgehende Reihe, die aus 4 bis 5 Zähn- chen besteht, deren kurze, cylindrische, stumpfendende Krone auf einem breiten und ziemlich hohen Sockel sitzt. Die Zwischenkiefer- zähne erscheinen etwas länger, sie sind schmal und mit ihrer un- ten oftmals leicht eingeschnürten, oben spurweise gedoppelten Krone nach innen zu gekrümmt; die übrigen Öberkieferzähne scheinen dagegen eher denjenigen am Gaumen ähnlich zu sehen. Der Unter- Kiefer ist zahnlos. Die grosse, gerundet eiförmige Zunge erreicht seitlich in der Regel die Kinnlade nicht, sie ist nach vorn ziem- lich stark verschmälert, oben mit furchenartisen Vertiefungen, am Vorderrande in der Mitte stets, wenn auch nur wenig ausgerandet, hinten mit freiem, bald mehr, bald weniger, oder auch gar nicht ausgeschnittenem Rande versehen. Die Beine sind lang und schlank; die Vorderbeine, welche. bei den Männchen länger und stämmiger sind als bei den Weibchen, überragen nach vorn gestreckt die Schnauzenspitze um ein Beträchtliches, oft fast um die Hälfte der Bein- länge (cf) oder um Handlänge (2). Von den freien, schwach abgeplatteten oder rundlichen Fiugern ist den erste der kürzeste, der vierte wenig länger als der zweite und der dritte am läng- sten; an den Gelenken befinden sich unterseits im ganzen 4 bis 5 Höcker und am Handteller sind 3 gut entwickelte längliche Ballen sichtbar. Die Hinterbeine, welche nach vorn gestreckt mit dem Fersenhöcker ziemlich weit über die Schnauzenspitze hinausragen, AM 3. 1889. 36 о — haben stark gestreckte, gegen das Ende schwach erweiterte Zehen, die am Grunde mit wenig merklichen Spannháuten und an den Seiten mit ungefáhr 1 mm. breiten, bis zur Zehenspitze reichenden Hautsäumen versehen sind; die 4. Zehe ist die längste, die 3-tte ist etwa doppelt so lang wie die 2-te, welch letztere länger als die erste, kürzer aber als die 5-te ist. Die Gelenkhöcker sind mässig entwickelt und an den Sohlen finden sich keine Anschwel- lungen vor; ein länglich runder, anderthalb bis zwei mm. langer Höcker stellt die „sechste Zehe^ vor; der äussere Metatarsaltuber- kel fehlt gänzlich. Der Rücken, die hintere Partie des Bauches, die Hinterbeine oberseits sowie auch die Unterseite des Oberschen- kels sind warzig; die Warzen tragen auf ihrem Gipfel meistentheils winzige Hornnöcker, welche wie dunkle Punkte aussehen. Masse in mm. -.— Körperlänge 43, Kopflänge 13:5—14, Kopi- breite 15, Kopfhöhe 5, Augendurchmesser 4, Rumpfumfang 50, Vorderbein 30, Hand 12, Hinterbein 74.5, Unterschenkel 21, Fuss 23.— 9 .—Körperlänge 45, Kopflänge 13.5, Kopfbreite 14—14.5, Kopfhóhe 4, Augendurchmesser 3.5—4, Rumpfum- fang 50, Vorderbein 27.5, Hand 11, Hinterbein 71.5, Untersch-n- kel 20, Fuss 21.5. Die junzen Thiere messen nach ihrer Ver- wandlung 20 bis 25 mm. Farbung und Zeichnung. Die mir zur Zeit aus Cimiez bei Nizza vorliezenden lebenden Individuen sind oben aschgrau, wahrend die Warzen mit Ausnahme eines helleren Punktes oder Striches sehr schón dunkel moosgriin erscheinen. Die Punkte und Längsstriche sind stets dunkler als die dazwischen liegende Haut. Auf den Hinterextremitäten beschränkt sich der grüne Ton nicht nur auf die Wurzel selbst, sondern tritt in Form von grösseren Flecken auf, welche zuweilen eine Neigung - zeigen sich zu vereinigen und Querbinden zu bilden; ähnliche, aber kleinere Flecken sind an den Kopfseiten und auf der beinahe slat- ten Oberfläche der Vorderextremitäten sichtbar. Kehle und Brust sind vollkommen glatt, gelblichweiss, während die runden Wärz- chen in der Inguinalregion und auf den Bauchseiten rosa oder röthlich angeflogen erscheinen; mitunter finden sich auf der Kehle, sowie auch in der Inguinalregion vorn einige graue Punktfleckchen vor; auf der Unterflache der gelblichen oder röthlichen Oberschen- kel sind im ersteren Falle weissliche, im zweiten gelbliche Warzen vorhanden. Diejenigen Warzen, welche die Seitenwülste bilden, sind ste AO a entweder spurweise (€) oder oftmals ziemlich lebhaft kupferslän- zend (4). Bei anderen Stücken, die ich zu untersuchen Gelegen- heit hatte, und besonders bei den Weibchen mengte sich zum Aschgrau des Untergrundes der Oberseite etwas Gelb hinzu. Beiden Geschlechtern kommt noch eine ziemlich stándige Zeichnung zu, nimlich zwei helle Streifen, welche vorn am Rücken sich kreuzen und etwa die Form eines X darstellen; sowohl diese Streifen wie auch diejenigen, welche dahinter sich befinden und die Gestalt eines V haben und gleichfalls hell erscheinen, sind nur bei leben: deu Exemplaren gut sichtbar. Die Finger und Zehen sind oben und unten dunkel quergestreift, unterwárts ist die Streifung in der Mitte unterbrochen. Der im Leben grünlichen Fusswurzel entlang zieht sich unterseits in den meisten Fällen ein dunkler, bräunli- cher oder srünlicher Streifen hin, der seitlich von einigen hellen Wärzchen begleitet wird. Die jungen Individuen unterscheiden sich iusofern von den alten, als ihre Gesamtfärbung heller ist; die Bauchseite ist bei ihnen gewohnlich von milchweisser Farbe. Die Iris ist grósstentheils dunkel pigmentirt, nur oben tritt Gold deut- lich zu Tage. Aeussere Geschlechtscharaktere. Ausser der Laichzeit ist das Mánnchen vom Weibchen vor allem durch den Besitz von Schallblasen und den Bau der Vorderbeine verschieden: sein Arm erscheint námlich bedeutend dicker, musku- lóser und weniger gelenkig als es beim Weibchen der Fall ist, und das Gelenkende des Oberarmknochens springt in der Ellenbogen- gegend stärker hervor; auch hinsichtlich ihrer Länge sind die Vor- derbeine bei beiden Geschlechtern verschieden, denn beim Weibchen überragen die Vorderbeine, nach vorn gestreckt, den Kopfnur um Handläuge, während beim Männchen die Vorderbeine fast um die halbe Beinlänge über die Schnauze hinausragen. Der Unterschenkel reicht bei jenem bis zum hinteren, bei diesem bis zum vorderen Ausenrand. Die Hautsáume an den Zehen sind beim Männchen, insbesondere während der Brunstperiode, breiter und der Fersen- hocker ist dicker und abgerundeter als beim Weibchen. Ausserdem ist das Männchen dadurch erkennbar, dass sein Kopf etwas breiter und sein Rumpf schlanker und nach hinten zu mehr eingezogen erscheint. Hinsichtlich der Färbung fallen gleichfalls einige Ge- schlechtsunterschiede auf, so kommen beim Männchen auf der Ober- seite meist olivensraue oder olivenbraune Töne zum Vorschein, 36* — 938 — während bei den Weibchen eher das Grau in hellen Schattierungem vorherrscht; die Warzen sind bei ersterem von einem gesättigten Grün, die Flecken an der Kehle und an den Extremitäten eher grün als braun und die lateralen Drüsenwülste am Rumpf mitun- ter stark kupferglanzend; die dunkle Punktirung am Bauche und an der Kehle fehlt eher beim Mannchen als beim Weibchen. Die " sekundären äusseren Verschiedenheiten beider Geschlechter treten im Früjahr bedeutend schärfer hervor. Zur Laichzeit nämlich zeigt. das Männchen ausgebreitete, dunkle Schwielenbildungen, die sich nicht nur auf die Oberfläche der zwei inneren Finger beschränken, sondern auch die Innenseite des längsten Fingers umfassen können. An der Unterfläche des Oberarmes, an der Innenseite und mitunter auch an der Aussenseite des Unterarmes, ferner auf der Brust, linker- und rechterseits, und endlich zuweilen auch in der Achsel- gegend, neben der oberen Armschwiele sind gleichfalls derartige, aber bedeutend grössere Brunstwarzen vorhanden. Ausser diesen anfangs grauen oder hell violettfarbenen, späterhin aber dunkel- violetten und zuletzt dunkelbraunen, nahezu schwarzen Finger-, Arm- und Brustschwielen fallen noch andere kleinere und etwas hellere Schwielenbildungen auf, welche die Inguinalresion und die Rumpf- und Bauchseiten besetzen. Die Unterfläche der Zehen er- scheint mit Hornhöckerchen ausgestattet, welche mit Ausnahme der Innenzehe, doppelreihig jederseits an der Zehe angeordnet und bis- weilen so dicht aneinander gereiht erscheinen, dass sie förmliche dunkle Streifen bilden, die an den Gelenkstellen unterbroshen sind und somit in mehrere Stücke zerfallen. Mit ähnlichen dicht anei- nander sitzenden dunkelbraunen Hornhöckern kann auch der Rand des Unterkiefers besetzt erscheinen (Vergl. die Abbildung bei Bou- lenger, in Bull. Soc. Zool. de France, VI, p. 74). Diese sámmtlichen Hochzeitsattribute sind bisher nur beim briinstigen Männchen be- obachtet worden, hingegen kommen Hornhöckerchen am Hinterrü- cken, auf der Oberfläche der Hinterbeine längs der lateralen Drü- senwülste, sowie an der Fusswurzel bei beiden Geschlechtern zur Laichzeit vor; sie sind aber beim Weibchen stets weniger zahlreich und weniger stark entwickelt oder kónnen, so namentlich diejeni- gen an der Fusswurzel, gänzlich fehlen. Auch ist die Vertheilung der Hornhóckerchen beim Weibchen insofern von derjenigen beim Mannchen verschieden, als beim ersteren auf dem Gipfel der Warze in der Regel nur ein einziger Hócker sitzt, wihrenddem beim Mann- chen dieser Hocker von einer Anzahl winziger Hóckerchen umge- ben zu sein pflegt. Die Unterfläche des Oberschenkels fühlt sich — 539 — bei beiden Geschlechtern, vorzugsweise aber beim Männchen rauh an. Die Angabe Boscà's (Bull. Soc. Zool. de France, 1880, p. 255), dass das Weibchen von Pelodytes punctatus mit Brustflecken (,taches pectorales) ausgestattet sein soll, kann ich nicht bestäti- gen, vermuthe aber, dass darunter die Brustschwielen, welche bei GOberflàáchlicher Betrachtung wie runde dunkle Flecken aussehen, gemeint worden sind und dass, da letztere nur beim brünstigen Männchen vorkommen, ein Irrthum in der Geschlechtsbestimmung ist. Der Streifen schwärzlicher Epidermiskruste am Rande des Un- terkiefers, sowie auch die grosse Schwiele an der Aussenfläche des Unterarmes scheinen sich nur bei den im Süden lebenden Pelody- tes zu entwickeln. Der Pelodytes aus der Umgebung von Nizza un- terscheidet sich auch sonst noch in vielen Stücken von den Indi- viduen, welche mir aus der Umgebung von Paris vorliegen, so namentlich dadurch, dass er bedeutend grösser und kräftiger ge- baut ist; sein Kopf ist breiter und die Hinterbeine sind länger als beim Pariser Pelodytes; bei diesem erscheiut die Tibia etwas län- ger, bei jenem ist sie ebenso lang wie die Entfernung des Knies von der Afteröffnung. Larve. Die circa 7 mm. langen Quappen verlassen die Eihüllen am zehnten Tage. Bei erwachsenen, zweibeinigen Nizzaer Larven misst der Körper 25 шш., der Schwanz, dessen obere Flosse etwas vor der Schwanzwurzel beginnt, 40—44 mm. in der Länge und ganz vorn 14—15 mm. in der Höhe. Der Körperumfang beträgt un- sefähr 48 mm., die grösste Körperbreite 16 mm. und die Länge der Hinterbeine 9—22 mm. Bei der zweibeinigen Larve erscheint der Rumpf ziemlich plump, am Hinterrücken leicht gewölbt, an den Seiten, namentlich nach hinten zu, bauchig aufgetrieben; erst nach- dem die Vordergliedmassen hervorgesprosst sind, bekommt der Rumpf ein etwas schlankeres Aussehen, indem der Rücken sich abflacht und der Rumpfumfang bedeutend abnimmt. Der Kopf ist nach vorn zu verschmälert, mit etwas rüsselartig nach unten vor- gezogener Schnauze. Das Auge ist mássig gross, bei jüugeren Exem- plaren oben, bei älteren hingegen mehr seitlich als oben gelegen; der Abstand der Augen von einander ist ungefähr dreimal so gross wie die Entfernung der ziemlich grossen, nach oben ‚gerichteten Nasenöffnungen von einander; die Distanz des Nasenloches vom Auge ist ein klein wenig grösser als der Zwischenraum zwischen — 540 — den Nasenlóchern, ihre Entfernung aber vom Mundrand ist sehr bedeutend. Die Länge des Mundes gleicht ziemlich genau dem In- terecularraum. Am Unterlippenrande und seitlich an der Oberlippe. sind längere Papillen sichtbar, die den Mundrändern ein franzen- artiges Aussehen verleihen; die mittlere Partie des oberen Mund- randes ist mit einer Reihe klauenförmiger und ganzrandiger duu- kler Zähnchen bewaffnet; die zunächst dieser äusseren Zahnreihe an der Innenfläche der Oberlippe befindliche lange Zahnreihe ist in der Medianlinie öfters, wie man sich bei näheren Betrachtung, namentlich mit der Lupe, vergewissern kann, zerrissen; linker- und rechterseits vom dunklen, wenig vortretenden Oberkiefer befinden sich ferner meistens je drei kurze Zahnserien. An der Innenfläche der Unterlippe sind entweder 6 oder 5 Zahnreihen vorhanden, von denen die zwei oder die drei vorderen Reihen ununterbrochen sind, die übrigen hingegen in zwei laterale Stücke zerlegt erscheinen; die vorderste median liegende Reihe ist kurz. Den Angaben von Heron-Royer und van Bambeke ') zufolge, wäre die Innenfläche der Unterlippe mit nur einer ununterbrochenen median liegenden und jederseits mit 4 Zahnreihen bewaffnet; es lässt sich daher annehmen, dass die Larve von P. punctatus hinsichtlich ihrer Bezahnung Abweichungen aufweisen kaun. Der Zahn hat eine aus- gebreitete Basis mit trichterförmiger Mündung, weiche zur Auf- nahme der Spitze des Ersatzzahnes dient und in die Höhle dieses Ersatzzahnes wächst wiederum ein anderer Ersatzzahn hinein, so dass eine aus drei übereinander sitzenden Zähnchen gebildete Säule entsteht; wird der Endzahn abgenutzt und abgeworfen, so tritt der unter ihm liegende Eısatzzahn an seine Stelle. Das Kiemenloch liegt an der Seite links; es ist nicht viel kleiner als die After- offnung. Die Analröhre ist ziemlich lang und ziemlich breit; sie öffnet sich in der Mittellinie der Unterecke des Schwanzes. Der bald sehr lange, bald etwas kürzere Schwanz ist mit einem, na- mentlich auf der dorsalen Seite hohen, am Schwanzanfang oder etwas davor entspringenden Flossensaume umgeben; am Ende er- scheint er gerundet zugespitzt oder breit abgerundet. Da einerseits die Tiefe und Qualität des Wassers, anderseits die Temperatur auf Färbung und Zeichnung einwirken, indem man bald heller, bald dunkler gefärbte Thiere antrifft, so können die Pelo- dytes-Larven in zwei nahe gelegenen Wasserbehältern verschieden *) Bull. Soc. Zool. de France, VI, p. 79. — 9541 — gezeichnet erscheinen oder ihre Farbe ändern, sobald sie in die Gefangenschaft versetzt werden; es ist dies übrigens eine Erschei- nung, welche bei allen Larven und sogar bei ausgewachsenen Amphibien in grósserem oder geringerem Grade aufzutreten pflegt und die genaue Beschreibung ihres Farbenkleides erschwert. Bei den mir vorliegenden lebenden Pelodytes-Larven aus Nizza ist die Grundfärbung der Körperoberseite hell- oder dunkelgrau, das ins Bräunliche, Gelbliche und ins Olivenfarbene übergehen kann, wobei die dunkelbraune, dunkelgraue, schwärzliche oder dunkelolivenfar- bene Fleckenzeichnung oftmals kaum sichtbar ist, oder mindestens sich nicht scharf abhebt. Die bei jüngeren Stücken bald hellere, bald dunklere metallisch glänzende, schieferfarbene Körperunterseite ist bei den älteren Larven dicht hell gemarmelt und gegen die Bauchseiten hin oftmals soldslänzend. Der Schwanz und der obere Flossensaum sind dunkel gefleckt, wáhrend auf der unteren Flosse nur hinten einige Flecken sichtbar sind. Sowohl der Schwanz als auch der Körper sind mit einer äusserst feinen schwarzen Gitter- zeichnung überzogen; bei näherer Betrachtung nimmt man ferner an der Schwanzflosse milchweisse oder gelblichweisse undeutlich abgegrenzte Sprenkeln wahr. Die oberseits spärlich dunkel gefleck- ten Hinterbeine sind unterwärts gelblichweiss und ungefleckt. Die Hautdrüsen (,Seitenorgane*) treten am Körper und Schwanz sehr deutlich auf, so namentlich bei den älteren Larven, und bilden mehrere Züge, von denen der eine die Nasen- und Augenregion umgiebt und zwischen deu Nasenlöchern mit dem Zuge, welcher sich auf der entgegengesetzten Seite befindet, nahezu in Berührung tritt; eine andere, hinter dem Auge, nächst der vorbeschriebenen Serie anfangende doppelte Reihe ähnlicher, wie helle Punkte aus- sehender Hautdrüsen zieht sich an den Rumpfseiten hin und geht auch auf den Schwanz über, wo die Drüsen grösser erscheinen; vom zweiten Schwanzdrittel an scheint sich diese Doppelreihe Drüsen in einen einzigen Zug zu vereinigen. Ferner findet sich ein ähnlicher mandibularer Zug, der gegen die Bauchseite hin eine Schlinge bildet und endlich ein vierter, oberhalb des Kiemenloches entspringender und vor den Insertionstellen der Hinterbeine enden- der Zug, welcher weniger deutlich zutage tritt. Ausserdem ist noch eine kurze Reihe dieser Hautdrüsen längs des oberen Mundrandes sichtbar, welche den Infra- und Supraorbitalzug der einen Seite mit demjenigen auf der anderen zu verbinden scheint. Lebensweise. Abbildungen. P. punctatus halt sich während der Fortpflangzungszeit im Wasser auf, doch trifft man ihn im Süden auch mitten im Winter bei anhaltend warmer Witterung in den Cisternen an. Die Männ- chen verlassen die Winterverstecke früher als die Weibchen und es scheint beinahe, dass letztere den Höhepunkt der Paarungslust beim Männchen abwarten und nur dann den Männchen ins Wasser folgen, wenn diese mit Hochzeitsattributen in Gestalt von kopula- torischen Bürsten ausgestattet sind. Während dieser Zeit lässt das Männchen seine Stimme vernehmen; die von ihm ausgestossenen Töne, ein ziemlich schwaches, aber dennoch deutliches „kruin, krein, krei^ sind Lockrufe, denen das Weibchen willig folst; die Liebeswerbung bleibt aber in dem Fall, wenn das Männchen die kopulatorisehen Bürsten, welche ziemlich locker an den Fingern und am Arme anhaften zufälligerweise abgestossen hat, erfolelos, da das immer wieder von Neuem umarmte Weibchen ihm leicht entschlüpft. Bei den Nizzaer Pelodytes ist eine zweimalige Laich- zeit beobachtet worden. Die erste dauert über zwei Monate an und zwar von Ende Februar bis zum Mai; die Paarungslust mel- det sich beim Männchen sogar etwas früher; die Entwickelung der Larven nimmt etwa zwei bis drei Monate in Anspruch, doch kann die Umwandlung durch ungünstige Witterungsverhältnisse aufge- halten werden, in der Regel aber geht sie rasch von statten. Die zweite Laichperiode fällt auf die Monate Oktober und November; die Herbstlarven brauchen eine längere Zeit zu ihrer Entwickelung und erreichen eine bedeutendere Grösse als diejenigen, welche im Frühjahr zur Welt kommen. Augenblicklich, am 10. Marz, kann man in den Cisternen von Cimiez bei Nizza kolossale Herbstlarven, frisch gelegten Laich und brünstige Pelodytes sammeln. In den nördlichen Gegenden aber, so in der Umgebung von Paris, soll diese Art blos einmal im Jahre und zwar im Frühling laichen und etwa 60 his 90 Tage zu ihrer Entwickelung brauchen. Bei der Begattung umfasst das Männchen seine Gefährtin mit den Vorder- beinen um die Lenden, wobei seine Ellenbogen mit der Inguinalge- send der letzteren in Kontakt treten und die längs der Mittellinie des Bauches nach vorn zu krampfhaft ausgestreckten Vorderarme sich gegenseitig berühren. Die zahlreichen, etwas über 1 mm erossen, anfangs zu Hälfte weiss gefärbten, zu Hälfte dunkel pig- mentirten Eier gehen in der Regel in zwei Schniiren oder richti- DX De NU ser in einer Doppelschnur ab, welche sofort nach ihrem Erscheinen vom kopulirenden Pärchen um einen Grashalm oder um ein Aest- chen solange im Kreise herumgeführt wird bis sie sich um diese Stütze schraubenartig windet und anheftet (Vergl. die Abbildung bei Héron-Royer, in Bull. Soc. Zool. de France, 1879, pl. X, fis. 1); nur in seltenen Fallen bleibt diese Schnur intakt um eine einzige Stütze gewunden, meistens wird sie vom Männchen, das mit seinen Hinterbeinen beim Schwimmen an ihr herumzert, zer- rissen und falls sich die Stütze zu kurz erweist, um den hest der. aus der Kloake hängenden oder austretenden Eierschnur aufzuneh- men, so sieht sich das Pärchen in der Nachbarschaft nach einer neuen Legestätte um. — Im Wasser halt sich Pelodytes mit Vor- liebe in den weniger tiefen Stellen auf und zwar am Rande des Wasserbehälters, wo Pflanzenwuchs vorhanden; nur im Nothfalle entfernt er sich vom Ufer auf der Oberfläche des Wassers schwim- mend, meistens aber taucht er bei der leisesten Gefahr unter, um nach einer Weile wieder zu erscheinen, dabei lässt er aber gewöhn- lich nur seinen Kopf sehen, denn er halt sich im Wasser in eher stehender als liegender Stellung auf. Er erjagt seine Beute auf dem Lande und besteigt dabei das Gelaub von Gebüschen oder erklet- tert glatte Steinflächen, im Nothfalle bleibt er sogar auf senkrech- ten Glasscheiben kleben und ähnelt darin dem Laubfrosch. Das Gefangenleben ertrágt er bei guter Pflege leicht. Seine Lebensge- schichte schildern Héron-Royer (1. e.) und v. Fischer (Zoolog. Garten, XXV, S. 177). Unter den bildlichen Darstellungen des uns hier interessirenden Thierchens nehmen die Zeichnungen bei Heron-Royer (Bull. Soc. Zool. de France, t. Ш, pl. Ill; t. IV, pl. X und XI) und bei Bonaparte (Iconogratia della Fauna italica, Il) den ersten Rang ein. Die einzigen mir bekannt gewordenen Abbildungen der Larve hat Héron-hoyer erscheinen lassen (1. c.); Fig. 20 auf Taf. XI scheint mir insofern missrathen zu sein, als die medianwärts am Oberlip- peurande dargestellten Papillen bei den mir zu Gebote stehenden ‘Larven aus Nizza fehlen; statt ihrer finde ich eine Reihe Zähnchen vor. Es ist aber möglich, dass bei Quappen aus anderen Lokali- täten, so aus den nördlichen Gegenden Frankreichs die Bezahnung eine wesentlich andere ist als bei den südeuropäischen Exemplaren. ‚Fig. 1, 2 und 3 auf Taf. IX bei Lataste (Act. Sec. Lin. de Bor- deaux, i XXX) sind irrthiimlicherweise als Larven von HN NOS punetatus bezeichnet worden. — 944 — Vorkommen. P. punctatus, der bisher nur aus Frankreich und von der iberischen Halbinsel bekannt war, ist neuerdings auch in Italien entdeckt worden. Das Vorkommen bei Castino in Piemont hat Peracca angezeigt (323) und dass unser Thier sich an der West- küste Liguriens vorfindet, wissen wir durch Lessona (49), da je- doch nichts genaues über die ligurischen Fundorte bekannt gewor- .den ist, so wird vermuthet, dass das von Lessona erwähnte Exemplar in Mentone oder in Monaco erbeutet worden sei (13). Weiter nach Osten scheint diese Art in Italien nicht angetroffen zu werden ') wenigstens haben sich die von Targioni-Tozzetti (244) und Carruccio (324) als P. punctatus bestimmten toskanischen und modenesischen Anuren als braune Frósche erweisen (220). Die óstlichen Départements in Frankreich, in welchen Pelodytes vorkommt sind: Alpes Maritimes (Nizza, Cimiez, Turbie, Trinité), Basses-Alpes (bei Digne. — 156), Isere (Vallée d’Isere. — 43), Àin und Jura (39), Doubs (58), Yonne (36), Aube (Umgebung von Bar-sur-Seine und Etussac, bei Troyes und Prédillon. — 35) und Seine-et-Marne. — 319). Die Angabe Fournel's (145), wonach das Thier auch in das Moselgebiet eindringe, hat sich bis jetzt noch nicht bestätigt (142). Im Nordosten Frankreichs scheint es zu fehlen, tritt aber im Westen wieder auf, wo es nach Norden weiter vordringt als im Osten; nach Héron-Royer (149) wurde es in Lamballe (Cótes-du-Nord) und in Porspoder (Küste von Finistére) konstatiert. Alsdann ist es nach Duméril (325), Lataste (34), Héron- hoyer (149), Gentil (29) und Olivier (31) in den Départements Seine-et-Oise (Suey, Brétigny), Seine, Loiret (im Walde bei Orléans, Cercotte, Tuilerie, St. Jean-le-Blanc), Loir-et-Cher, Sarthe (Le Mans, Ecommoy, Chateau de Fontenaille, Chateau de l'Epine bei Mans, Montbizot, St. Jean-d’Assé, Ste. Sabine, Conlie, Millesse), Indre-et- Loire und Allier einheimisch und soll daselbst keineswegs zu den Selienheiten gehören. Das eben Gesagte gilt für die Départements Maine-et-Loire (30) und Loire-Inférieure. Ferner findet es sich nach de hochebrune (27) in der Charente und Mauduyt (28) und La- taste (24) haben es in den Départements Vienne, Gironde (Cadil- ‘) Aus der inhaltreichen Schrift von G. Doria „Res Ligustieae. I. I Chirotteri trovati finora in Liguria“, welche 1887 in Genua erschienen ist, erfahre ich, dass Prof. Issel die uns hier interessirende Art in der unteren Hóhle von Santa Lucia ober Tirano bei Loano, also in Ost-Ligurien, erbeutet hat. о ae. lae, bourg und zwischen bordeaux und Tondu) und Cantal (Liovran) beobachtet. In den südlichen Departements, so in den Ost-Pyrenäen (321) im Dép. de l'Aude (Narbonne nach Héron-Royer) im Hé- rault (219), so in der Umgebung von Béziers, Cette, Montpellier, und in den Dép. Gard (Nimes), Vaucluse (Avignon, Apt), des Bouches-du-Rhóne (Marseille), du Var (Draguignan) und endlich, wie bereits erwähnt, im Dep. das Alpes-Maritimes kommt es gleich- falls stellenweise recht háufig vor. In Spanien gehórt Pelodytes mehr dem Süden an. Nachgewiesen wurde er in der Sierra de Cordoba (bei Ovejo, Provinz Granada), in der Montes de Toledo (Lei Urda), in Ciudad-Real (14), bei Utrera in der Provinz Sevilla (18), ferner in der Provinz Valencia (bei Paterna, Foyos, Jativa, Puebla de Rugat und besonders zahl- reich in der Umgebung von Valencia und bei Algeciras (21). Aus den faunistischen Abhandlungen Böttger’s (238) und Bosca’s über die iberische Halbinsel erfahren wir, dass diese Art in Portugal einheimisch ist; speciellere Fundorte sind hier Mertola und Portalegre in Allemtejo und Villanova de Portomao in Algarve. 14. DISCOGLOSSUS PICTUS, OTTH. 1837. Synonymik und Literatur. - Discoglossus pictus О, Beschreib. einer neuen europ. Fro- schgatt. Discoglossus, in Neue Denkschr. d. algem. schweizer. Ges. f. d. gesammt. Naturwiss. I, S. 6. Fig. 1—8. Tschudi, Classificat. 4. Batrach. Mém. Soc. helvét. se. nat. II, p. 80. Bonaparte, Iconogralia della Fauna Italiva, IL, e. p.; Amphibia europ. Mém. В. Acead. Sc. Torino. Ser. II, ‚Tom. П. Gervais, in Ann. Se. nat, X, p. 202. Duméril et Bibron, Erpetologie génér. VIII, p. 425. Günther, Cat. Batr. Sal. Coll. Brit. Mus. p. 35. Strauch, Essai d'une Erpétologie de l'Algérie. Mém. Acad. Imp. Sc. de St. Petersbourg. Ser. VIL, t. IV, X 7. Cope, in Nat. Hist. Revew, 1865, p. 105; Journal Ac. Philad. | V], р. 76. 1866. Steimdachner, Amphibien in: Reise d. österreich. Fregatte Novara um die Erde. Zoolog. Theil. Wien, 1867. De Betta, [rettili ed anfibi del Regno della Grecia. Atti. В. Istit. Ven. Sc. Lett. ed Arti, XII, Ser. Ш; Rettili ed Anfibi, in Fauna d'Italia. Camerano, Monografia degli Anflbi anuri italiani, |. с. m. Abbildungen; Osservazioni sueli anfibi anuri del Marocco. Atti В. Accad. Se. Torino, XIII; Studi sul genere Discoglossus, ebendaselbst, XIV, Tav. III. Lataste, in Act. Soc. Lin. Bordeaux, XXXIII, p. 275, pl. III. IV. et V; in: Revue internat. — 546 — d. Sc. 1878, p. 494. Schreiber, Herpetolog. europ. p. 112. Böttger, in Zeitschr. f. d. ges. Naturwiss. LII, $. 531; Reptilien u. Amphibien von Maroeco, IL, Frankfurt a. M. 1883. Boulenger, Cat. Batr. Sal. Coll. Brit. Mus. p. 445. Héron- Royer, in Bull. Soc. Zool. de France, X, p. 565, p. XIV. — Discoglossus sardus Tschudi, Nachtrag zu Otth’s Beschreib. einer neuen europ. Froschgatt. in: Neue Denkschrift. allg. sehweizer. Ges. f. d. gesammt. Naturwiss. I. Bonaparte, op. cit. Camerano, op. cit. — Pseudis sardoa Gene. in Mem. В. Accad. Se. Torino, ser. IL, t. I, p. 257. Tav. V. Leunis, Synops. d. Natur- gesch. d. Thierreichs, S. 337, Hannover, 1860. — P. pictus Lewnis, op. cit, — Rana aequajuola Cette, Anfibi et pesei di Sardegna, III, p. 38. Sarrari, 1777. — R. picta Schlegel, in Wagner's Reisen in d. Regentschaft Algier, Ш, S. 134. Leipzig, 1841.— В. temporaria Позер, Voyage dans la régence d'Alger, t. I, p. 230. Paris, 1833. Eichwald, Naturhist. Bemerk. üb. Algier. и. d. Atlas. Mém. Soc. Imp. nat. Moscou, IX. Aeusserer Habitus. Wohl in der oberflachlichen Aehulichkeit, welche zwischen der Rana und dem Discoglossus besteht, begriindet sich wahrscheinlich die Anschauung derjenigen Forscher, welche diese beiden als Mit- slieder ein und derselben Familie betrachten. In ihrem Leibesbaue unterscheiden sich die Discoglossus untereinander, je nach dem von wo sie stammen, nicht unwesentlich, da es schlanke, zierlei- bige oder im Gegentheil kräftig gebaute und gedrungene unter ihnen zjebt; das gemeinsame, sie verbindende äusserliche Merkmal aber ist die niedergedriickte, flache Kopfferm. Der hinten breite, nach vorn zu allmälig, aber verhältnissmässig stark verjüngte, an der Schnauze kegelförmig zugespitzte oder aber nur in ziemlich spitzem Bogen gerundete und iu diesem Fall etwas breiter aussehende und mit weniger steil nach aussen und abwärts gerichteten Seiten versehene Kopf erinnert hinsichtlich seiner Konturen an R. arva- lis. Der abgerundete Cauthus rostralis ist bei den eher stumpf- als spitzschnäuzigen Stücken wenig sichtbar; die Scheidung der Kopfoberflache von den Kopfseiten ist undeutlich; vom Hintereck des Auges anfangend, über dem Trommelfell weg und dasselbe bisweilen theilweise hinten einfassend, zieht sich ein schmaler, aber meist ziemlich scharfkantiger, so zu sagen die ,0hrdrüse“ ersetzender Längswulst hin, dessen Fortsetzung an den Rückensei- ten wahrnehmbar ist. Das Trommelfell ist selten im Leben sichtbar, witt aber bei todten Stücken, so im Weingeist befindlichen oder der trocknen Luft ausgesetzten, zu Tage als eine ovale. Fläche, а deren Höhendurchmesser halb so gross ist wie der Augendurchmes- ser und deren Entfernung vom Auge etwa der Höhenausdehnuns der Fliche selbst gleich ist. Der Zwischenraum zwischen den kleinen, inmitten von ringfórmigen Wulsten, nahe hinter dem Schnauzenrande gelegenen Nasenlóchern ist ungefähr eben so gross, wie der flache Interpalpebralraum, der °/, des Augendurchmessers beträgt; die Entfernung des Nasenloches vom seitlich liegenden, oben aber ziemlich stark vortretenden Augapfel ist etwas kleiner als der Längendurchmesser des Auges. Die Pupille wird gewöhn- lich als dreieckig oder triangulär-abgerundet bezeichnet, was nicht, oder wenigstens nicht ganz zutreffend ist; bei mittlerer Oeffnung am Tage ist sie rundlich, mit schwach winklig eingeknicktem unteren Rande (Fig. 18, PI. V, in Act. Soc. Linn. Bordeaux, XXXIII; des Nachts erweitert sie sich und weist nur eine Spur von Ein- kniekung auf (ebenda Fig. 17); im hellen Sonnenschein und unmit- telbar nach dem Tode sieht sie einem Kreisausschnitte ähnlich, oder sie zeigt die Rautentorm, wobei sámmtliche Seiten, mit Ausnahme des nach vorn und unten gerichteten konkaven Randes, konvex sind, und die obere und hintere Ecke abgerundet erscheint; wahrend dieser Umwandlungen in ihrer Form nimmt die Pupile auch hin und wieder die Umrisse eines Kartenherzens an (I. c. Fig. 16). Die Pupille bei Discoglossus sieht somit derjenigen des Frosches und zugleich derjenigen des Bombinator etwas ähnlich, sie unter- scheidet sich von der ersteren hauptsächlich dadurch, dass sie bedeutend höher erscheint als diese, ja bisweilen höher als sie breit ist, von der letzteren aber dadurch, dass bei ihr das Trian- suläre viel weniger ausgeprägt zutage tritt. Nicht unerwähnt will ich lassen, dass die Pupille bei Discoglossus, und wohl auch bei anderen Arten auf der dem Lichte zugekehrten Seite verschmälert, hingegen auf der im Schatten sich befindenden Seite erweitert erscheint; bei einem im Käfig verendeten Discoglossus blieb auf diese Weise die eine Pupille bedeutend stärker verengt als die andere. — Die grosse, oberseits breiter als lange, beinahe den ganzen Boden der Mund- hóhle deckende Zunge ist hinten und auch zum Theil seitlich, wenn auch nur in geringer Ausdehnung frei; von einer Ausbuchtung am Hinterrande ist keine Spur zu sehen. Die Choanen sind mittel- eross, quer elliptisch oder oval; sie sind weit von einander und nahe an den Gaumenrand gerückt; nach hinten in einiger Entfer- nung von ihnen befinden sich die Gaumenzähne in zwei langen, ziemlich geraden, in der Mitte des Gaumens, nahe an einander gerückten und beinahe his zum Gaumenrand reichenden Querreihen. — 548 — Der ziemlich lange, wenig hohe und namentlich beim Weibchen breite Rumpf ist am Rücken gewölbt, unten flach (7) oder sanft serundet (9) und nach hinten zu eingezogen. Die Vorderbeine, welche nach vorn gestreckt das Schnauzenende mit der Spitze des 3. Fingers erreichen und beim Männchen kräftiger gebaut sind als beim Weibchen, haben, wenn man das Rudiment des Daumens mitrechnet, fünf abgestumpfte, weit von einander gestreckte Finger, von denen der vierte und längste, schwach abgeplattet und am Rande mit einer Art Kante, welche nur bei näherer Betrachtung sichtbar ist, versehen erscheint; sonst sind keine Spuren von Schwimm- oder Spannhäuten vorhanden. Der 3. und 5. Finger sind in Länge und Dicke ziemlich gleich, während der 2-te gewöhnlich, namentlich beim Männchen, etwas kürzer und zugleich auch dicker ist, insbesondere aber nimmt sowohl dieser Finger als auch der rundimentäre Daumen beim Männchen während der Brutzeit an Stärke zu und erscheint mitunter um das Dreifache dicker als die übrigen Finger; beim Weibchen hingegen bleibt das Daumenrudi- ment als ein unansehnlicher Vorsprung, der gewöhnlich als Hand- ballen bezeichnet wird. Von den zwei Ballen, welche sich auf der - Volarseite der Handwurzel befinden, liegt der grössere, länglich runde Ballen an der Wurzel des 4. Fingers, während das kleinere rundliche öfters stark vorspringende Bällchen an der Basis des 3. Fingers sitzt. Die Hinterbeine, nach vorn gestreckt, erreichen seJ- ten und wie es scheint nur bei den Männchen, bei denen der humpf etwas kürzer ist als bei den Weibchen, mit dem unteren Gelenk des Unterschenkels die Schnauzenspitze, meistens aber reicht das tibiotarsale Gelenk nur bis zum hinteren oder vorderen Augenrand. Der Unterschenkel ist, wenigstens bei den mir vorlie- senden Stücken, durchweg länger als der Oberschenkel, während der Fuss sammt der Fusswurzel ungefähr um die Länge von drei Phalangen der längsten Zehe die Unterschenkellänge überragt. Die ziemlich fein endenden und zierlich gebauten, rundlichen oder gegen die Ränder hin etwas abgeflachten Zehen nehmen von der 1. bis zur 4. progressiv an Länge zu, die 5. Zehe ist in der Regel ziemlich viel kürzer als die 3-Це. Die mehr oder weniger, je nach dem Alter, Geschlecht und Jahreszeit, entwickelten Schwimm- häute scheinen stets vorhanden zu sein, nur zwischen der 1. und 2. Zehe kann die Schwimmhaut beinahe gänzlich oder aber total fehlen. Mit Ausnahme des kleinen, länglich runden, wulstför- mig vorspringenden Fersenhöckers sind auf der glatten Unterseite des Fusses sonst keine Erhabenheiten zu sehen. т © Die Haut ist im Leben stets schlüpfrig und angefeuchtet; oben entweder matt und fein chagrinirt, häufiger jedoch und zwar am Rumpf ist sie zwischen den mehr oder minder zahlreichen, warzen- artigen, runden und länglichen Erhabenheiten ganz glatt und spiegelglänzend. Sowohl am Kopfe als auch auf der Oberseite der Beine und der Unterfláche der Fusswurzel treten diese Erhöhungen iu ziemlich ansehnlicher Menge auf, büssen aber das Aussehen von srösseren Warzen ein uud sehen eher wie Knötchen aus, welche durch ihre meist helle Farbe vom dunklen Untergrunde sich deut- lich abzuheben pflegen. Die bereits erwähnten. vom Hinterwinkel des Auges beginnenden und sich über das Trommelfell und die Wurzel der Vorderbeine hinziehenden schmalen Wülste setzen sich nur in seltenen Fällen ununterbrochen auf die Rückenseiten fort, am häufigsten werden sie hier von der Wurzel des Vorderbeiues an durch eine Längsreihe, meist länglicher Warzen ersetzt, deren Fortsetzung an der Vorderseite des Unterschenkels öfters durch einen äusserst schmalen Wulst angedeutet wird. Der supratympa- nale Wulst hat in der Regel einen geraden Verlauf; in einigen Fällen sendet er seitwärts, nach unten einen kurzen gebogenen Ast, der das Trommelfell von hinten umgiebt. Die Bauchfläche sieht glatt und glänzend aus; sie ist mit in grösserer Entfernung von einander stehenden, winzigen körnerartigen Erhabenheiten besetzt; um den After herum, namentlich nach unten zu erscheinen letztere grösser, mehr warzenartig und sind dichter vertheilt, da- zwischen kreuzt sich eine Menge linearer Impressionen. Beim männlichen Geschlechte fühlt sich die Oberfläche der Hinterextre- mitäten stellenweise sehr rauh an; die Oberseite der zwei inneren Finger, des Daumenrudimentes und der Rand des Kinns ebenfalls, doch darüber näheres im Abschnitt über die sekundären Geschletchts- unterschiede. Um die gegenseitigen Massverhältnisse der einzelnen Körpertheile besser übersehen zu können, lasse ich hier folgende Zusammenstellung folgen. cf aus Bastelica auf Corsica. Totallange 72 mm., Kopflänge 2] mm., grösste Kopfbreite 22'/, mm., grösster Rumpfumfang 90 mm., Vorderbein 34 mm., Hiuterbein 100 mm., Tibia im Fleisch 32 mm., Fusslänge, vom Fersenhöcker an gemessen, 29'/, mm.— Q aus Orezza auf Corsika. Totallänge 54'/, mm., Kopflänge 17, mm., Kopfbreite 19 bis 19'/, mm., Rumpfumfang 63 bis 64 mm., Vorderbein 27 mm., Hinterbein 81 mm., Tibia beinahe 28, Fusslange 24 mm.— aus Coimbra. Totallange 54 mm., Kopf- lange 17—17'/, mm., Kopfbreite 17 mm., Rumpfumfang 71 mm., — 550 — Vorderbein 25 mm., Hinterbein 77 mm., Tibia 26'/, mm., Fuss 22 mm.— 9 aus Coimbra. Totallänge 60'/, шт, Kopflänge 19 mm., Kopfbreite 19 mm., Rumpfumfang 91 mm., Vorderbein 24 mm., Hinterbein 83 mm., Tibia 28'/, mm., Fuss 25 mm. ‘). Farbung und Zeichnung. Varietaten. Die Oberseite ist röthlich-braun, bisweilen mehr braun, dunkel- kastanienbraun, aschgrau, gelblich-grau oder ins Griinliche über- gehend; auch olivenfarbene Individuen kommen vor. In der Grumd- : farbe treten gewöhnlich mehr oder weniger deutlich ausgeprägte Flecken oder Binden auf, die bei einigen Stücken mehr dunkel- braun, bei anderen, so z. D. bei den heller gefärbten, braungrau, mitunter mit einem Stich ins Olivenfarbene und bei noch anderen können sie beinahe oder gänzlich fehlen. In diesem Fall scheinen die róthlichbraunen und falben Tóne auf der Oberseite des Thieres vorzuherrschen. Vergl. Lataste's Fig. a. op. cit. In der Regel aber ist bei den auf den ersten Blick einfarbig erscheinenden Stücken, so bei den mehr grau oder grünlich kolorirten aus Sardinien und Corsica, doch eine ins Graubraune ziehende Fleckung vorhanden. Ist aber der Untergrund hellbraun (Lataste's Fig. b. l. c.), so sind die etwas dunkleren, wenn auch undeutlich begrenzten und wenig zahlreichen Flecken auch aus der Ferne sichtbar und fallen ins- besondere dadurch auf, dass sie meistens auf den Rumpfwarzen liegen und in vielen Fallen, so bei den spanisch-portugiesischen Stücken durch helle mehr strichfórmig aussehende Mittelfelder un- terbrochen werden. Die Augenflecken oder Längsstriche, sowie auch die helle Umsäumung der Flecken selbst können gänzlich fehlen, obschon bei Exemplaren mit prononcirter dunkler Fleckung dies seltener als bei den schwach gefleckten Individuen von den grós- seren Inseln der Fall zu sein pflegt. Die Anzahl dieser Flecken ist verschieden, bisweilen sind nur sehr wenige da und vorzugsweise an den Rückenseiten vertheilt, mitunter aber sind sie so zahlreich und gross, dass der Untergrund förmlich zurückweicht. Je ausge- sprochener die Makeln sind, umso schärfer ausgeprägt tritt auf dem Kopfe und Nacken ein dreieckiger, trapezartiger oder T-für- miger, nach hinten zwei kurze oder längere Fortsätze entsenden- der, vorn von einem hellen Bande oder Saume begleiteter grosser *) Die jungen Thiere sind unmittelbar nach der Verwandlung ungefähr 11 mm. lang, — 991 — Querfleck, dessen vorderer grösster Rand die Interpalpebralregion und die Augenlider der Quere nach durchzieht und die grösste Breitenausdehnug des Flecken repräsentirt. Dieser für den Disco- slossus im allgemeinen sehr charakteristischer Flecken kann wohl auch durch zwei kleinere Makeln vertreten sein, welche auf den Augenlidern nach hinten und innen zu sich befinden; letztere wer- den aber auch gänzlich vermisst, wie es z. D. bei den einfarbigen oder bebänderten Individuen vorkommt. Die bebänderte, von Camerano als „Var. vittata^ bezeichnete Form ist durch eine helle, mitten durch den Kopf und längs der Vertebrallinie verlaufende breite Zone sowie durch zwei andere von den Lidern an beginnende Zonen, die ebenfalls hell sind, aus- sezeichnet. Dazwischen nun befinden sich zwei braune durch die Intensität des Tones mehr oder weniger von den hellen Zonen abstechende, bald aschgraue, bald gelblich- oder schwarzbraune bänder, deren Randpartien stets dunkler als das Mittelfeld oder von dunkleren Flecken bedeckt erscheinen und einen gelblichen oder weisslichen Saum erhalten. Diese dunklen Bänder fangen au der hinteren, mehr nach innen zu liegenden Partie der Augenlider an und werden am Rumpfe an allmählich breiter. Die vordere mittlere Kopfregion scheint stets ungefleckt zu sein, während der Schnauzenkante entlang, also von Schnauzenrande an bis zum Vordereck des Auges sich ein dunkler Streifen hinzieht und nur bei den spärlich gefleckten oder einfarbigen Individuen sich bis auf ein Punktfleckchen am Nasenloch reducirt. Ebenfalls recht bestándig ist der sogenannte Ohrfleck mit seinem meist lichten Saume; er überzieht das Trommelfell und erschwert die Auffindung desselben. Auch eine dunkle Oberkinnfleckenreihe ist vorhanden. Gegen die Bauchgrenzeu hin sehen die Flecken meist undeutlich und verschwommen aus, jedoch kommt es vor, dass eine oberhalb der Wurzel der Vorderbeine oder an der Achsel beginnende, nach hinten zu nur auf eine kurze Strecke sich hinziehende Fleckeuserie scharf zutage tritt und so zu sagen als Fortsetzung des Ohrfleckes . gelten könnte. Ferner scheint immer ein, wenn auch nur schwach ausgeprägter dunkler Streifen oder Flecken am Oberarm sich vor- zufinden. Die Oberseite der Vorderbeine ist von der Farbe des hückens und mit mehr oder weniger zahlreichen und ausgeprágten Flecken besetzt, welche am Innen- und Aussenrande des Vorder- armes zusammenfliessen und eine Verdunkelung verursachen kön- nen; die Hinterbeine sind mit dunklen Querbinden oder Querflecken versehen, die bei mehr eintönigen Stücken bisweilen nur am obe- J& 3.1889. . 37 = 550} == ren Innenrande des Unterschenkels sowie am Aussenrande der Fuss- wurzel sichtbar sind. Sowohl die oben etwas heller gefärbten làng- sten Finger als auch die Zehen sind bisweilen nur äusserst schwach der Quere nach gefleckt. Die stark bewarzte hintere und untere Partie der Oberschenkel ist gelb mit einem Stich ins Braune oder aber gelblich. Die sandkornähnlichen Erhabenheiten am Rücken, Kopfe und an den Beinen stechen durch ihre etwas hellere Fär- bung vom Grundtone und insbesondere von den dunkleren Flecken ab. Auch die Supratympanal- und Dorsolateral-Wülste und die nach hinten zu erseizenden länglichen Warzen heben sich meistens von der Umgebung durch ihr helleres, mehr ins Rôthlichbraune oder Gelbliche spielende Kolorit ab und sind obschon selten mit Me- tallschimmer überflogen. Die Körperunterfläche kann, wie es na- mentlich bei Exemplaren von der pyrenäischen Halbinsel oder aus Algerien, glänzend weisslich oder gelblich sein und mit etwa elfen- beinfarbenen Höckerchen besetzt erscheinen; die Unterseite der Hand und des Fusses, der Kinnrand, so beispielsweise beim brünstigen Männchen sind stets von einer dunkleren Tinte. Bei anderen gleich- falls aus Spanien, sowie von den Inseln stammenden Thieren er- scheint zuweilen auch der Bauch, die Brust und die Kehle bräun- lichgrau marmorirt oder mit bräunlichgrauem Anfluge versehen. Bei sanz jungen, eben verwandelten Stücken aus Coimbra ist die Zeich- nung im allgemeinen dieselbe wie bei den alten, uur ist sie mit Ausnahme des Interpalpebraldreiecks, der bereits bei den vierbei- nigen Larven angedeutet zu sein pflegt, weniger ausgesprochen auf dem eher grauen als braunen Grunde. Die in der Herpetologia europaea S. 114 erwähnten jungen Discoglossus scheinen aller- dings von den meinigen abzuweichen; Schreiber schildert sie näm- lich folgenderweise: „Ganz junge Thiere sind oben einfarbig grau, mitunter mit vier mehr weniger deutlichen dunkleren Längslinien, die dunklen Flecken der Oberseite höchstens an den Beinen in schwachen Spuren vorhanden*.—- Die Iris ist srösstentheils braun mit Goldpuder bestreut, nur oben und am Rand tritt matte Gold- farbe zutage. Da Camerano trotz aller Auseinandersetzungen in seiner frühe- ren Ansicht in Betreff der Trennung des Discoglossus in zwei For- men beharrt und hierin also dem Beispiele einiger seiner Vorgän- ger folgt, so habe ich die minutiöse Vergleichung meiner Disco- slossus von neun Lokalitäten vorgenommen, indem ich dabei selbst- redend darauf bedacht war die Discoglossus von Camerano (Atti В. Accad. Sc. Torino, vol XIII, p. 542, vol. XIV, p. 441) und em gag = die Einwürfe Lataste's (Act. Soc. Lin. Bordeaux, t. XXXIII, p. 324) im Auge zu behalten und bin zu der Ueberzeugung gelangt, dass trotz der Unbestandigkeit vieler von Camerano aufgezählter Unter- scheidungsmerkmale, es dennoch möglich ist den sogenannten pic- tus sardus aus Corsica oder Sardinien vom pictus typicus aus Algerien, aus Südspanien, Portugal und höchst wahrscheinlich auch aus Sieilien zu unterscheiden, sobald man nur auf die Brei- tenausdehnung des Kopfes, die Abstumpfung der Schnauze, die Länge des Rumpfes, ferner die verhältnissmässig bedeutende Länge der Extremitäten und endlich die seringere Entfernung des Auges von der Ansatzstelle des Vorderarmes beim ersteren und die bedeutend seringere Breitenausdehnung des Kopfes, die Verengung der Schnauze, die grössere Rumpflänge, dann die Kürze der Beine sowie die grös- sere Entfernung des Auges von der Wurzel des Vorderbeines beim letzteren in Betracht zieht. Obschon all diese Kennzeichen sich nicht vut ziffermässis ausdrücken lassen, mag dennoch nachstehende Zu- sammenstellung folgender Zahlenverhältnisse der Auffassungsweise Camerano’s dienlich sein: Pietus 2 aus - Sardus 9 aus Coimbra Corsica. mm. mm. Ronan ies Le MA iat 56*/, 54 Kopfbreite unterhalb der Augen.......... 18 16 Grosste! Kopfbreile. 25522. ade. are H 11 1955 infenpatpebralraum (0. . Je deis a s eit ees 34/2 4 Entfernung des Auges von der Vorderbein- TO ORE Oe CI CUM REESE 10 12 Enifernung des Afiers vom Knie ......... 24 Dm Lünge des Unterschenkels im Fleisch ..... 26 2 » der Fusswurzel bis zum Fersenhöcker. 14 15 » des Fusses v. Fersenhócker an b. z. Spitzeid. Jàngst-TiZ&heljs 398 99. «20 25 25 Wie man sieht sind beim portugiesischen Weibchen bei grösse- rer Gesamtlänge des Körpers alle übrigen Masse geringer als bei dem kleineren Weibehen aus Corsica. Wenn hier die Masse von nur zwei Weibchen aus verschiedenen Ländern angeführt worden sind, so geschieht es nur weil unter den in meiner Sammlung sich befindenden Discoglossus keine anderen sich vorgefunden, deren Körper annähernd dieselbe Länge besitzen; ich kann aber versi- chern, dass bei sämmtlichen ausgewachsenen Stücken aus Corsica und Sardinien einerseits und aus Portugal, Mittel- und Südspanien und Algerien andrerseits senau dieselben Unterschiede sich aus- rechnen lassen, was für die Scheidung der zwei genannten For- 37* — 554 — men spricht. Nur in einer Hinsicht können noch Zweifel auftreten: im Nordwesten Spaniens *) nämlich, so in Galicien, ferner auf den Inseln Giglio und Montecristo leben Uebergangsformen, welche in Bezug auf die Form der Schnauze eher dem sardus ähnlich se- hen; dieser Umstand macht es schwierig eine natürliche Grenze zwischen den Verbreitungsbezirken der beiden Grundformen zu zie- hen. Wir haben übrigens genügende Beispiele davon, dass die Be- wohner der kleinen Inseln im Mittelmeer sowie auch Spaniens, die- ses in klimatischer Hinsicht so grossen ,Versuchsfeldes^ für die Ausbildung von neuen Formen, bisweilen überraschende Abweichun- cen vom ,Typus* bieten und sowohl dem Systematiker als auch dem Zoogeographen fast unüberwindliche Schwierigkeiten bereiten. Wir kónnen aber trotzdem hierselbst, um im Abschnitte über die seographische Verbreitung nicht mehr darauf zurückzukommen, an- deuten, das Pictus typicus auf Sicilien, woher es mir leider an Material mangelt, wahrscheinlich auch auf Malta und Gozo, in Nordafrika, vielleicht mit Ausschluss Marokkos, Wo laut Camerano eine besondere Form „Scovazzi“ einheimisch sein soll, ferner in Süd- und Mittelspanien und endlich in Portugal vorkommt, während der Sardus der Fauna Corsicas und Sardiniens angehört, wäh- rend Galicien, Giglio und Montecristo nicht näher zu bestimmende Uebergangsformen beherbergen. Erwähnenswerth ist die Thatsache,. die bereits Camerano aufgefallen ist, dass bebänderte Exemplare, wie sie auf den Tafeln Bonaparte's, Camerano's und Lataste's zu sehen sind und über die spáter die Rede sein wird, der typischen Form, nicht dem sardus angehóren. Die dritte marokkanische Form wird von Lataste und Böttger (Vergl. Reptilien und Amphi- bien von Marokko, II. Frankfurt a. M. 1883) bestritten und von letzterem mit sardus identificirt; dabei ist mir nur eins uner- klärlich geblieben: Böttger meldet nämlich, dass seine „Var. sar- doa* aus Marokko sich in keinem wesentlichen Punkte von der spanisch-algerischen Form unterscheidet, während doch, wie ich bemerken muss, in diesen beiden Ländern ausschliesslich oder gröss- tentheils die typische und nicht die sardinische Form vorkommt Die Angabe Böttger’s, dass aus der Vergleichung seiner Sardoa 1) Bosca will allerdings den sardus auch in Alemtejo und bei Ciudad-Real gefunden haben (Bull. Soc. Zool. de France, V, p. 258).—Hierselbst möchte ich noch hinzufügen, dass Lataste angiebt, dass beim Discoglossus die Schnauzenform bis zu einem gewissen Grade vom Alter abhängig ist und dass die Zugespitztheit der Schnauze mit fortschreitendem Wachsthum der Abstumpfung Platz macht, was ich nicht bestätigen kann. — 555 — aus Marokko mit dem Discoglossus aus Nordwestspanien, wo, wie bereits erwähnt, die eher stumpfschnauzige Uebergangsform vor- kommt, ergeben habe, dass erstere weniger stumpfschnauzig als letzterer ist, scheint darauf hinzudeuten, dass das marokkanische Thier sich im Gegentheil eher dem pictus typicus nähern dürfte. Aeussere Geschlechtscharaktere. Die sekundären Geschlechtsdifferenzen treten während der Brunst- zeit sehr auffallend zutage; um diese Zeit herum nehmen sowohl das Daumenrudiment als auch die ersten zwei Finger bedeutend an Dicke zu, büssen ihre Gelenkigkeit ein und erhalten oberseits dunkelbraune Schwielen, welche fast über die ganze Oberfläche und den Innenrand des ersten, fast scheibenförmig angeschwollenen Fingers und des rudimentáren Daumens sich ausdehnen und nur einen schmalen Streifen Haut gegen den äusseren Rand des Fin- gers frei lassen; am 2. Finger ist die Schwiele bedeutend kleiner und da Boulenger sie im Cat. Batr. Sal. Coll. Brit. Mus. nicht erwähnt, so muss angenommen werden, dass sie bisweilen gänzlich fehlt. Vergl. Fig. 6, 7 bei Otth, l. c. Diese rauhen schwarzbrau- nen Schwielenbildungen sind zweifelsohne beim Discoglossus zum Kopulationsakt in beziehung zu bringen, um:o merkwürdiger aber erscheint uns die Mittheilung Héron-Royer's (Bull. Soc. Zool. de France, X, p. 570), wonach beim ausgewachsenen Männchen dieselben das ganze Jahr hindurch persistiren sollen. Die mir vorliegenden männlichen Individuen sind sämmtlich während der milden Jahres- zeit gesammelt worden und besitzen alle Schwielen in verschiede- nem Grade der Ausbildung und in verschiedener Farbe, vom gelb- lichen an bis zum tief dunkelbraunen Tone. Die Thatsache, dass diese Schwielen sowohl bei den mir im März aus Spanien gesand- ten, als auch bei den von mir selbst im Sommer und Herbst in Corsica gesammelten Männchen vorhanden sind, scheint darauf hinzudeuten, dass beim Discoglossus der Paarungstrieb während drei Jahreszei- ten, vielleicht mit kleinen Unterbrechungen, währt; etwas ähnliches ist auch bei der Unke beobachtet worden. Ziehen wir in Erwä- sung, dass die Anuren wohl selten aus ihren Winterverstecken seholt, in unsere Hände gelangen, so liest die Vermuthung nahe, dass Heron-Royer möglicherweise die zu seinen Beobachtungen benutzien Thiere aus wärmeren Gegenden, so aus Algerien, bezo- sen habe, wo bekanntlich die Lurche mitten im Winter fortpflan- zungsfähig zu sein pflegen; die Veränderung des Klimas und na- — 556 — mentlich die Versetzung des Lurches in Gefangenschaft kann aus- serdem mitunter auffallende Erscheinungen mit sich bringen und ist es nicht unwahrscheinlich, dass unter dem Einflusse der neuen Lebensbedingungen die Discogiossus bei Héron-Royer ihre bereits sehr lange andauernde Brunstzeit noch mehr prolongirt, oder we- nigstens ihre Hochzeitsattribute beibehalten haben. Das ist übrigens, wie gesagt, bloss eine Vermuthung. Jedenfalls aber bedürfen die Mittheilungen Lataste’s und Came- rano’s, wonach die Schwielenbildung beim Männchen vorüberge- hend während der Brutzeit aufzutreten pflegt, der ihnen gebühren- den Berücksichtigung. Auch andere Körpertheile, so der ganze Umkreis der Kehle, die Ränder der Schwimmhäute und die schmalen Säume an den Zehen- rändern, können mit Brunsthöckern besetzt erscheinen; ausserdem ist die Oberfläche und bisweilen auch die Aussenseite des Unter- schenkels, die obere Basalpartie der vierten und längsten Zehe sowie eines Theiles des Oberschenkels und der Aussen- und Dor- salrand der Fusswurzel durch kleine Höcker oft mehr oder weni- ser rauh. Bei den Weibchen ist weder eine Spur von Schwielen- bildungen zu sehen, noch sind- bei ihnen die hellen, etwa sandkör- nerartigen Erhabenheiten an den Hinterextremitäten von dunklen Höckern gekrönt. Ferner. werden als bleibende Geschlechtsunter- schiede folgende angeführt: Männchen. — Kopf kürzer, Rumpf abgeplatteter, Vorderarm kürzer und kräftiger gebaut (Lataste), Schwimmhäute länger (Ca- merano); rudimentäre Stimmsäcke (Héron-Royer). Weibchen. — Kopf länger, Rumpf gewölbter, Vorderarm länger und zierlicher gebaut (Lataste), Schwimmhäute kürzer (Camerano), keine Stimmsäcke (Heron-Royer). Von diesen Unterschieden sind in der Praxis zwei die brauch- barsten, nämlich die mehr oder weniger kräftig entwickelte Mus- kulatur des Vorderbeines und die geringe Gelenkigkeit desselben, sowie die Ausdehnung der derben Schwimmhaut an den Zehen. Obschon während des Aufenthaltes im Wasser oder während der Brutzeit etwas stärker entwickelt, erreichen beim Weibchen die Schwimmhäute in der Regel nur das erste Zehenglied; in seltenen Fällen dehnen sie sich etwas darüber aus ohne jedoch das zweite Drittel (vom Mittelfussknochen an gemessen) oder die halbe Länge des Zehengliedes an der längsten Zehe zu erreichen, von da an zieht sich an den längeren Zehen ein schmaler Randsaum hin. Beim Männchen mögen die Schwimmhäute eine derartige geringe — 057 — Ausdehnung nur während seiner periodisch eintretenden Schlum- merzeit zeigen, beim wachen Thiere aber sind sie bedeutend stär- ker entwickelt und reichen bisweilen beinahe bis zur Spitze der Innenzehen und reichlich bis zum zweiten Zehengliede. Ira рам Mee Die Larven von D. pictus sind klein; meine gróssten Corsicaner messen 32 mm, wovon auf den Schwanz 19 mm kommen; die grösste Schwanzhóhe betrágt 6 mm und die Hinterbeine sind 10 mm lang. Hinsichtlich ihrer Form sind die Larven sehr veränderlich; die cor- sicanischen haben einen breiten Rumpf uud einen nach vorn stark verschmälerten, etwa dreieckig ausgezogenen Kopf, bei den aigie- rischen Exemplaren hingegen ist der Rumpf weniger breit, gestre- ckter, während der Kopf abgerundeter und nicht so stark nach vorn verschmalert erscheint. Kopf und Rumpf sind spurweise oder auch gar nicht von einander abgesetzt und von etwa elliptisch eifórmiger Gestalt. Im Profil gesehen erscheint die längs der Wir- belsäule und Kopfmitte gezogene Linie bogenförmig, bald senkt sie sich vorn ganz allmählich nach unten, bald fällt sie von den Na- senlóchern an ziemlich steil nach abwärts; die Rumpfseiten und der Bauch können stark oder auch nur scwach aufgetrieben er- scheinen; in der Kehlgegend befindet sich eine ziemlich tief ein- sedrückte Aushóhlung, wodurch der Schnauzentheil, von der Seite gesehen, ein Schnabel- oder rüsselartiges Aussehen erhält. Die mässig grossen, mehr oben als seitlich liegenden Augen sind ziem- lich nahe aneinander und weit nach vorn gerückt, der Interocu- larraum ist kleiner als der Mund und ungefähr doppelt so gross wie der Abstand der nach vorn gerichteten kleinen Nasenlöcher; letztere liegen viel näher dem Auge als dem Munde. Die Lippen sind am Aussenrande mit winzigen Papillen besetzt; die Oberlippe greift an den Mundwinkeln ein klein wenig über die untere hinweg. . An der Innenfliche der oberen Lippe befinden sich zwei sehr lange, - bogenförmige, ununterbrochene, hintereinander gestellte Zahnreihen, an der Innenfläche der Unterlippe aber sind drei Zahnreihen zu sehen, wovon die äussere kurz, und median gelegen, die darauf folgende zweite sleichfalls ununterbrochene etwas länger und die dritte in zwei Hälften zerlegt erscheint. Die dunklen Zähnchen sind sehr klein, ihre trichterförmig geóffnete Basis ist mässig breit; der vom Basaltheil bald weniger, bald stärker abgesetzte lüffellartig erweiterte und schwach gebogene Kopf ist am Rande mit 11 bis oe 15 zierlich angeordneten, oben dicht, unter weniger dicht anei- nander gestellten abgerundeten Zacken besetzt; in der Regel be- finden sich unterhalb des Zahnes zwei Ersatzzähnchen, die genau dem oberen Zahn ähnlich sind. Der schmale dunkle Oberkiefer verdeckt die untere Kieferhälfte und liest ziemlich tief im Munde. Das kleine Kiemenloch liegt in der Mittellinie des Körpers und s:heint etwas näher an die Schnauze als an den Schwanz gerückt. Der Schwanz ist ziemlich lang, am Ende ziemlich breit abgerundet, sein oberer Flossensaum setzt sich mehr oder weniger weit, oder auch nur spurweise auf den Rücken fort und zeigt nach hinten zu einen schwach bogenförmig verlaufenden Rand, während der untere Flos- sensaum am Rande fast geradlinig erscheint; beide Säume nehmen | allmáhlich und unbedeutend an Hohe zu und sind fast gleich hoch. Die kurze, mit grosser Oeffnung versehene Analrühre liest in der Mittellinie des Kórpers. Die jungen Larven sind am Rücken ziemlich gleichmässig dun- kelbraun, am Bauche weisslich grau; bei älteren Individuen hellt sich die hückenmitte gegen die Scwanzwurzel hin auf und es zei- sen sich kleine dunkle Fleckchen; später tritt allgemein eine Auf- hellung des Untergrundes auf, während die dunklen Flecken sich reihenweise anordnen, grösser werden und bisweilen, wie es z. В. bei den corsicanischen Larven der Fall ist, zusammenfliessen und allerdings nur andeutungsweise die charakteristiche Zeichnung des vierbeinigen Thieres bilden, insbesondere pflegt der Fleck am Hin- terkopf und Nacken sich scharf ausgeprägt abzuheben. Der flei- schige Theil des Schwanzes ist entweder gleichmässig auf gelblichem Grund dicht, aber äusserst fein und undeutlich bräunlich gepunktet oder, so namentlich oben, mit srósseren, aber wenig zahlreichen braunen Sprenkeln besetzt; im ersteren Fall erscheint der Flossen- saum fein dunkel bestäubt, im letzteren mit etlichen mehr deut- lichen Fleckchen versehen; die untere Flosse, besonders nach vorn zu, ist spärlich gezeichnet. Die Beine erhalten schon sehr früh dunkle Fleckchen, die sich allmählich zu Querbarren gestalten. Zu- sleich mit dem Hervorsprossen der Vorderbeine zeigen sich auf der ganzen Oberseite des Kopfes, Rumpfes und der Beine weisse Punkte und weisse winzige Höckerchen, während der Untergrund bräunlichgrau und die Unterseite gelblichweiss erscheinen. Die jungen, im grossen und ganzen in Betreff ihrer Färbung und Zeich- nung den ausgewachsenen Individuen ähnlich sehenden Discoglossus sind unmittelbar nach ihrer Verwandlung 11 mm lang. — = — Eine ausführliche Beschreibung der Larve von Discoglossus ent- halt die schóne Schrift Lataste's, welche in den Act. Soc. Lin. Bordeaux, t. XXXIII betitelt ,Etude sur le Discoglosse* erschienen ist; ihr sind unter anderem vier Abbildungen der Larve und mehrere andere, die zur Veranschaulichung der Bezahnung und des pigmen- tirten Netzwerks auf der Hautdecke der Larve dienen, beigefügt. Nicht : minder wichtig für die Geschichte der Entwickelung dieser Larve ist ferner die im Bull. Soc. Zool. de France, 1885, publicirte und von nicht weniger als zwölf Figuren begleitete Schrift Heron- Royer’s. Endlich soll Е. E, Schulze über die Larven von D. pictus in den Sitzgsber. Ges. Nat. Fr. Berlin, 1886, . 2, 8. 5 und Xe 5, $. 31 Mittheilunzen gemacht haben; diese Schrift ist mir leider unbekannt. Kopien der Abbildungen von Lataste finden sich aus- serdem in Camerano’s ,Monografia degli Anfibi anuri italiani*. Lebensweise. D. pictus lebt in den wärmeren Gegenden den grössten Theil des Jahres im Wasser, wo er sich mit Vorliebe an den wenig tiefen Stellen aufhält. In Bezug auf die Temperatur oder die Beschaffenheit des Wassers scheint er weniger wählerisch zu sein, da er sowohl in kristallhellen Gebirgswassern, als auch in sumpfig und salzhaltisen Seen, wie sie an der Ostküste Siciliens sich vorfinden, gedeiht. Und, wenn ich richtig unterrichtet worden bin, soll er sogar die warmen Quellen auf einigen Eilanden im Tyrrhenischen Meere nicht verschmähen. Am häufigsten sind es die Ufer, die von ihm bewohnt werden und hierin ähnelt er dem grünen Wasserfrosch, mit dem er auch sonst bezüglich seines wilden Naturels viel Gemeinschaft- liches hat, nur insofern ist ein Unterschied zu verzeichnen, als R. esculenta in der Regel am Wasser ihre Ruheplätze wählt und nur bei drohender Gefahr oder zur verhältnissmässig kurz andau- ernden Brutzeit sich ins Wasser begiebt, während Discoglossus im Wasser auf dem Ufergrunde sitzend und nur seinen Kopf aus dem Wasser streckend die milde Jahreszeit verbringt. Auch pflegt er nicht, obgleich ein guter Schwimmer, auf der Flucht weit hinaus zu schwimmen und erst in grösserer Entfernung von Ufer unter- zutauchen, sondern taucht, wenn es irgendwie möglich ist, gleich in der Nähe seines Sitzplatzchens; wird aber von seinem Verfolger desto leichter im Schlamme oder unter einem Steine entdeckt, umsomehr da er in vielen Fällen nur seinen Kopf in Verwahrung bringt und Rumpf und Beine exponirt; hierin übrigens sehen sich a alle Anuren, namentlich aber die Frösche ähnlich und scheinen darin übereinzustimmen, dass die Gefahr, die sie nicht sehen für sie nicht vorhanden ist. Im fliessenden Wasser oder in vom Was- ser reich durchströmten Gegenden stösst man selten auf eine grüs- sere Anzahl von Exemplaren beisammen und es scheint beinahe, dass die Stromschnelle diesem Wasserbewohner par excéllence mit sich forireisst . und das gesellige Zusammenleben stört. Hingegen in wasserarmen Strichen und in Sümpfen soll er zahlreicher an einem und demselben Orte hausen, so z. B. sah F. Müller sie in Menge in dem Sumpfe hinter Torre di Capitello bei Ajaccio und meldet, dass bereits Ende Januar Discoglossus in der bei Ajaccio und zwar in der Nähe von Madonna del Carmina, nahe am Meer ge- lezenen Lache sich vorfanden. Auf Corsica hatte ich Gelegenheit diese Art nur im Sommer und im Herbst und blos im Gebirge zu beobachten und habe sie ausschliesslich im Wasser angetroffen; die ausgewachsenen Männchen waren zu dieser Zeit sámmtlich mit ko- pulatorischen Bürsten ausgerüstet. Ihr Aufenthalt im Wasser ist je nach Ort und Klima von verschiedener Dauer. In Nordafrika, wo bekanntlich die Mitte des Winter für alle Lurche diejenige Jahres- zeit ist, welche dem Frühjahre in Mitteleuropa entspricht, hingegen die wärmere Periode des Jahres von ihnen zu einer Art von Som- merschlaf benutzt wird, trifft.man den Discoglossus mit Hochzeits- attributen ausgerüstet im Februar und; wohl auch früher im Was- ser an und aus Spanien erhält man schon Ende Februar trachtige Weibchen und brünstige Männchen. Bosca will letztere sogar im Dezember vorgefunden haben. Vermuthlich um diese Zeit herum obliezen die Thiere im Freien ihrem Laichgeschäft. In der Gefan- senschaft gehalten, laichten bei Lataste algerische Individuen Mitte Februar, die spanischen aber um einen Monat später. Héron-Royer sah gegen Ende Mai in seinem Aquarium einen männlichen Disco- zlossus versuchen sich mit einem Weibchen zu begatten, aber er- folglos, da letzteres ihm aus seiner Umarmung entschlüpfte. Mitte Juli war dieser Forscher Augenzeuge der Paarung und des Laichens bei seinen Pfleglingen, die allem Anscheine nach aus Algerien stammten. Ueber die Art und Weise wie die Begattung stattfindet, wird weiter die Rede sein. Héron-Royer giebt an seine männli- chen Discoglossus schreien gehört zu haben und da der Genannte dabei von Lockrufen spricht, die dem Weibchen gelten und etwa wie sieben oder acht Mai rasch aufeinander folgende und abwechselnd stärker und schwächer klingende „ra-a“ lauten, so kann man vermu- then, dass diese Art nur während der Brutzeit ihre Stimme hören A lässt. Lataste hingegen ist es gelungen nur leise ausgestossene Töne wahrzunehmen, die ähnlich, dem Lärm waren, welchen "gewisse Käfer durch das Reiben an der Hautdecke hervorzuheben pflegen; er giebt ferner an, dass Bosca ihn auf den Schmerzenslaut beim Discoglossus aufmerksam gemacht hat. ,Tandis que le jeune Dis- coglossus^ schreibt nämlich Boseà an Lataste, ,qu’on tourmente pousse un cri semblable au miaulement d'un jeune chat, l'adulte émet un son qui rapelle le petit cri délicat et dentelé d'une souris en rut“. Mir erginy es ähnlich wie Lataste; auf Corsica, in den. Gegenden, wo Esculenta fehlte, Discoglossus aber sich vorfand, habe ich nie eine Anurenstimme zu hóren bekommen und meine Pfleslinge waren, sei es weil sie auf der Reise in ihrem engen Behälter in übler Stimmung sich befanden, oder weil zu Hause angelangt die ungünstige Jahreszeit bald eintraf, stumm. Darüber, ob Discoglossus auf dem Lande oder im Schlamme vergraben den zu gewissen Jahreszeiten eintretenden Winter- oder Sommerschlaf hält, habe ich keine Erfahrungen '). Jedenfalls zwischen diesen periodisch wiederkehrenden Schlummerzeiten trifft man ihn im Freien selten ausserhalb des Wassers und nähert man sich ihm allzunahe, so sucht er alsbald zu entwischen, was ihm mitunter gelingt, da er als seschickter Springer und gewöhnlich ortskundig die Richtung des Wassers einschlägt und im Nu sein Wasserbecken erreicht, oder aber er macht sich dem Feinde unsichtbar, indem er auf der Erde niederkauert und ausharrt bis die Gefahr vorüber ist; so sieht man ihn öfters im Кайо sitzen, wobei er seinen Rumpf bis zur Unförmlichkeit aufbläht und abplattet. In der Gefangenschaft behagt ihm allem Anscheine nach am meisten ein mit nassen Kieselsteinen bedeckter Boden. In der neueren Zeit haben Lataste und Heron-Royer Erfahrun- gen über das Fortpflanzungsgeschäft des Discoglossus gesammelt 1) In Gefangenschaft gehaltene Discoglossus verbringen den Winter im Sande und in lockerer Erde vergraben, kommen aber ab und zu aus ihren Verstecken heraus um ein Bad zu nehmen und Nahrung zu suchen. Auch im Sommer sitzen die Thiere viel in der Erde, aber nicht so tief vergraben wie im Winter; meisteus stecken sie den Kopf an die Oberfläche empor, um auf vorbei kriechende und vorüber fliegende Insekten zu lauern. Namentlich verwundete Individuen halten sich gern in der Erde vergraben; die Hautwunden, ja sogar die bei den Amphibien gefährlichen Wunden am Maule heilen in der Regel sehr rasch, wenn dem Thiere die Möglichkeit gegeben ist sich in reine, lockere Erde zu verkriechen. Der Disco- glossus verliert in der Gefangenschaft, wenn man zart mit ihm umgeht, seine Scheu, ‚lässt sich aber nicht anrühren und wird geradezu wild und unbändig wenn man es thui; die Weibchen legen mehr Zutrauen gegen ihren Pfleger an den Tag als die Männchen. und darüber berichtet. Aus diesen allerdings in der Gefangenschaft semachten Beobachtungen geht hervor, dass die Begattung im Wasser stattfindet und dass das Männchen seine Gattin um die Lenden umfasst. Das Weibchen, obschon paarungslustig, macht ge- wöhnlich dem Männchen viel zu schaffen ehe sie sich ihm hingiebt; anfangs soll es ihren Freier förmlich necken und reizen, macht er aber Anstalten sie mit seinen Vorderbeinen zu packen, so entwischt sie ihm, kommt aber immer wieder zurück, wohl durch sein Locklied „ra-a, ra-a“ angezogen. Dieses Liedchen klingt zu Anfang leise und schüchtern, wird aber nach und nach lauter und mit Leidenschaft vorgetragen. Gelingt es dem Männchen sich der Umworbenen ungestüm zu bemächtigen, bevor diese bereit ist ihre Eier abzustessen, so geberdet sie sich in seiner Umarmung wild, wendet und dreht ihren Körper derart, dass beide Brust an Brust auf dem Boden des Behälters ringen und sich herumwälzen, sie stösst dabei mit ihren Beinen weit umher, indem sie sich gegen die Brust und die Schenkel des Männchens stemmt; ihre schlüpfrige und straff sezogene Haut kommt ihr dabei zu statten, denn sie befreit sich nach einer Weile und lässt den in seinem Liebeseifer sestörten, von krampfhaften Zuckungen in der Becken- und Lenden-Gegend befallenen Gatten auf dem Kampfplatze liegen. Erholt von seinem Anfalle scheint er durch das Misslingen seiner Versuche sich zu begatten auch nicht im mindesten verblüfft, sondern sucht sein bevorzustes Sitzplätzchen wieder auf und lässt sein Schnarren womöglich noch kräftiger ertönen, als wäre er soeben Sieger iin Kampfe geblieben. Inzwischen hat sich seine Gattin eines besseren bedacht, die Legezeit ist herangetreten, sie nähert sich gefügiger dem Gatten und lässt sich dieses Mal von ihm umarmen. Diese Umarmung dauert aber nur kurze Zeit; es entfallen der Kloake einige wenige Eier, worauf das Weibchen sich entfernt, während das Männchen mit seinen Werbungen fortfährt. Auf diese Weise vergehen die Abendstunden; erst nachts lässt sich das Weibchen auf längere Zeit umarmen; die Laichkörner werden einzeln gelest und der Laich wird befruchtet. In den zwei darauf folgenden Abenden und Nächten wird das nämliche mit dem gleichen endgül- tigen Erfolge begleitete Liebesspiel erneuert, tags über aber pausirt. Die Eier, theilt uns Heron-Royer mit, kleben fest am Boden des Aquariums ohne aneinander zu haften. Aus Vorsicht wurden sie in dem am meisten erhellten Eck zwischen der Glasscheibe und einem Ziezelstein gelegt; sie waren nebeneinander gereiht und bildeten ein Beet von 7 bis 8 cm in Quere und Lange; der von ihnen — 565 — verdeckte Platz war rechteckig und die Eier lagen darauf in dicht gedrängten regelmässigen Serien, genau wie Perlen vertheilt, und nur diejenigen Eichen, welche anfangs abgestossen und vom herumtobenden Weibchen auseinander geworfen waren, schwommen vereinzelt an der Wasseroberfläche umher oder blieben an Pflanzen kleben. Der Dotter soll einen Durchmesser von 1 mm haben, an seiner oberen Hälfte braunschwarz, an der unteren weiss erscheinen und anfangs von einer dünnen Hülle, die einige Stunden später aufquillt und eine Dicke von 1 bis 2 mm erhält, umgeben sein. Am dritten Tage verlässt der 3 mm lange Embryo die Eihülle und setzt sich an der Wand des Behälters an. Die Embryonalentwicke- lungsvorgänge nehmen weniger wie zehn Tage in Anspruch, der Kaulquappenzustand soll 40 bis 50 Tage dauern (Héron-Royer).— Larven von Discoglossus werden in wärmeren Gegenden Corsicas, so bei Ajaccio, mitten im Winter (Е. Müller), im corsicanischen Gebirge den ganzen Sommer hindurch sowie auch im Frühherbst und in Algerien im Februar angetroffen. Ob wir daraus den Schluss ziehen dürfen, dass die Herbstlarven in rauhen Zonen überwintern? Ueberhaupt fallt es bei einer Art, wie Discoglossus pictus, die in den verschiedensten Klimaten lebt und folglich an die verschiedensten Lebensbedingungen anpassungsfähig ist, recht schwer, und namentlich dann wenn Aufzeichnungen spärlich sind, etwas sewisses über die Lebensweise derselben mitzutheilen. Sowohl von D. pictus typicus als auch von pictus sardus liegen mir vorzügliche Abbildungen vor. Von den ältesten sind diejenigen bei Gené, bonaparte und Otth sehenswerth. Gené hat uns zwei farbige Bilder von sardus sowie die Abbildung des Beckengiirtels hinterlassen, während Bonaparte auf einer der Tafeln seiner Iconografia die Oberansicht von beiden Formen und auf einer anderen die Seitenansicht zweier Zeichnungsvarietäten von pictus iypicus in sitzender Stellung hat abzeichnen lassen. Diese | Seitenansichten sind die weniger gut gelungenen, da die Zugespitzt- heit des Schnauzenendes wenig sicbtbar ist und die Kopflänge insofern nicht ganz natürlich erscheint, als auf dem Lande der Discoglossus nur dann seinen Kopf so hoch hebt, wenn er nach einem Insekt schnappen will. In den nämlichen Fehler ist auch derjenige Künstler, der die schönen Tafeln zu Lataste’s „Etude sur le Discoglosse“ celiefert hat, verfallen, denn eine solche, man möchte sagen aufrechte Kürperlage und eine solchen aufgeweckten und nüchternen Ausdruck, wie es auf Fig. a, b, d wiedergegeben ist, nimmt der Discoglossus nur dann an, wenn er im Wasser zb sitzt; auf dem Lande aber kauert er sich gewöhnlich zusammen, so etwa wie er auf Fig. c dargestellt ist, und sieht weniger keck aus; seine ganze Haltung verräth, dass das Land nicht sein Element ist und dass er sich ducken muss, um nicht des Feindes Beute zu werden. Sonst lassen die Figuren bei Lataste in Bezug auf die Feinheit der Ausführung und in Betreff des Kolorites nichts zu wünschen übrig und gehören zu den besten die wir Amphibiologen besitzen. Die dritte Tafel bei Lataste enthalt ferner sehr willkommene osteologische Details sowie vier verschiedene Ansichten von der Quappe, Abbildungen von Larvenzühnen und endlich die Umrisse der Pupille beim ausgewachsenen Thiere. Camerano's Zeichnung sind gleichfalls lobenswerth. Textfigur 1. a, b in seiner grossen Anuren-Monographie zeigt die Ausdehnung der Sehwimmháute an den Zehen biem Mannchen und Weibchen; Fig. 2. a, b, с, d, e geben die Umrisse des Kopfes bei pictus typicus und bei sardus und Fig. 9 auf Taf. Il stellt das Gerippe von sardus dar, während Taf. III in seiner früheren, in den Atti. В. Accad. Sc. Torino 1879 veröffentlichten Abhandlung. die drei von ihm anerkannten Formen veranschaulicht. Vorkommen. Diese wohl nur in den westlich gelegenen Ländern des Mittel- meerbeckens vorkommende Species hat in Europa eine ziemlich beschränkte Verbreitung. Als ihre eigentliche Heimath muss hier die pyrenäische Halbinsel angesehen werden, woselbst sie nament- lich im Westen, also in Portugal, im Süden und in den Central- provinzen Spaniens allenthalben gemein und an einigen Orten in Gemeinschaft mit R. esculenta anzutreffen ist. Aus Portugal wird sie von Porto (1), Penafiei, Vallongo, Santa Cruz de Bispo - (15). Mattozinhos bei Porto, Braga (1), Coimbra (157), Ovar (161. p. 253), Setubal und Arrentella in Estremadura (Bóttger), Mertola und Serra de San Mamede in Alemtejo (238. 8. 531) und Monchique in Alzrave genannt. Ihre spanischen Fundorte sind Monte de San Julian de Tuy auf der portugiesisch-galicischen Grenze (225. p. 479), Pontevedra, Ferrol, Cabanas iu Galicia (225), Madrid, Somosaguas bei Madrid, Ciudad-Real und Despo- blado de la Caracollera, Cabeza del Buey in Estremadura (14. p. 283), Sevilla (18). Algeciras (21) und Albacete. Auf den Balearen ist D. pictus zur Zeit noch nicht nachgewiesen, auf Corsica dagesen ist er sowohl im Gebirge im fliessenden Wasser, so in — 565 — Bastelica, Bocognano, Corte, Vivarrio und Orezza (262. 8. 255), als auch in sumpfigen Gegenden nahe am Meeresufer, so z. B. bei Ajaccio (163) zu Hause; er soll aber im Süden der Insel häufiser sein als im Norden. Die corsicanischen Stücke im Museum in Turin stammen aus Sartene (13). Sein Vorkommen auf Sardinien ist seit längerer Zeit bekannt, schon Cetti (162) erwähnt ihn unter dem Namen ,Rana acquejola“. Alsdann ist es Gene (261) sewesen, der ihn als auf der südwestlich von Sardinien gelegenen Insel S. Pietro, in Gallura, Barbagia und Ogliastra vorkommend angegeben hat. Aus Luras hat ihn Camerano, vom Gennargentu Giglioli (48) erhalten und aus der Umgebung von Sassari besitze ich ein Exemplar. Auf einigen, zwischen dem Festlande Italien und Corsica liegenden Inseln, so auf Giglio und Montecristo ist er sleichfalls einheimisch (Giglioli. 326. S. 97). Auf Sicilien scheint er z. Th. den gemeinen Frosch zu vertreten und die Sümpfe und Salzseen am Meeresufer zu bevölkern (263). Mina Palumbo kennt ihn übrigens auch aus den Bergen, so aus den Nebroden, wo im Madoniagebirge eine besondere Varietät nebrodensis vorkommen soll (56). Speciellere sicilianische Fundorte sind Villa Julia bei Palermo, Calatafimi und Giardino Garibaldi in Palermo (327), Caltanisetta und Catania (240), Modica (328), Faro, Messina und Siracusa (Giglioli). Dass das Thier auch auf Malta und Gozzo nicht fehlt, wissen wir durch De Betta (243), Boulenger (9. p. 446) und Giglioli (op. cit.). Auch soll nicht unerwähnt gelassen werden, dass De Betta (192) und v. Heldreich (190. S. 76) das Vorkom- men des Thieres auf Santa Maura im Jonischen Meer verbürgen wollen. Ausserdem behauptet v. Heldreich, dass es in Attika vor- käme; darüber, ob diese Behauptung auf eigenen Erfahrungen beruht, oder nur eine Wiederholung der Angabe vom Duméril und Bibron (320. p. 428) ist, kann ich kein Urtheil haben, jedenfalls aber muss bemerkt werden, dass D. pictus mir weder in Attika noch auf den Cykladen begegnet ist. Im Museum zu Athen war im Jahre 1880, als ich Griechenland bereiste, kein einzizes Exemplar dés Discoglossus vorhanden; sämmiliche unter diesem Namen im genannten Museum konservirten Stücke erwiesen sich als R. es- culenta. Auf die Mittheilung Lataste's, wonach der Discoslossus in Klein-Asien sich vorfinde, kann ich ebenfalls keinen besonderen Werth legen, denn diese Fundortsangabe stammt aus zweiter oder dritter Hand und ist Thieren beigefügt worden, welche aus einer Naturalienhandlung stammen. Weit mehr Vertrauen verdienen die meisten auf belesstücke gestützten Angaben verschiedener Forscher — 566 —. über das Vorkommen des Discoglossus in Nord-Afrika; sein Wohn- gebiet scheint sich hier von Tunis an (9) auf Algerien und Ma- rokko auszudehnen. In Algerien ist er sowohl an der Küste, so z. B. in Jardin d'essais (6), in der Umgebung dieser Stadt und in Oran, als auch im Inneren, wie z. В. in Biskra (Lataste), in der Provinz Constantine (329. p. 202. — 292. S. 475) und in Tlemsen (207) von Strauch, Lataste, Kobelt und anderen gesammelt worden. Aus den Angaben Camerano’s (4. 328) und Böttger’s (5) geht ferner hervor, dass er an verschiedenen Punkten in Marokko sich findet. Das Museum in Turin besitzt Stücke aus Tetuan und Moga- dor und in der Senckenbergischen Sammlung sind Exemplare vor- handen, welche in Tanger, Casablanca und zwischen Mogador und Marokko erbeutet worden sind. — Auf Corsica beobachtete ich diese Art bis nahezu 750 m. Seehóhe. 15. BOMBINATOR PACHYPUS (FITZ.) BONAPAR- TE. 1838. Synonymie und Literatur. Bombinator pachypus Bonaparte, Iconografia della Fauna ita- lica, Il. с. fig. Boulenger, in Bull. Soc. Zool. de France, 1888, p. 175.—B. bombinus Boulenger, in Proc. Zool. Soc. London, 1886, p. 499, pl L, fig. 1. Héron- Royer, in Bull. Soc. Zool. de France, 1887, p. 640, pl. XI et XII, fig. 2, 10, 12, 18, 46—49. Wolter- storff, in Zeitschr. f. gesammt. Naturwiss. 61 Bd. S. 28.—Feuer- kröte, Rösel, Hist. nat. ranar. nostrat. tab. 22, p. 97. Bechstein, De la Cepede's Naturgesch. d. Amphibien, il. Weimar, 1880 (Spielart).— Rana bombina Sturm, Deutschland’s Fauna, Ш. m. Taf. Latreille, Hist. nat. Salamandres de France, p. XXXIX.—Bufo bombinus Dau- din, Hist. nat. Rain. Gren. Crap. p. 75, pl. 76; Hist. nat. Rept. VIII, р, 146. Schinz, Fauna helvetica, p. 145.—Bo mbina ignea, v. Rei- der u. Hahn, Fauna boica, HI. m. Taf. Koch, in Sturm, Deutschl. Fauna, Ш. 1828 (nach Bowulenger!)—Bombinator igneus Du- méril e Bibron, Erpétologie zéner. Vlil, p. 487. Lataste, iu Revue intern. des Sciences, 1878, p. 494. Bonaparte, Amphibia europea, I. c. part. Schlegel, De Dieren van Nederland. Gewervelde Dieren. Haarlem, 1862, p. 36. Pl. IL De Betta, Rettili ed Anfibi, in Fauna d'Italia. Fatio, Faune des Vertébrés de la Suisse, Ш, p. 369. Camerano, in Mem. В. Accad. Sc. Torino, 1883, р. 211. Leydig, Die anuren Ba- írach. d. deutsch. Fauna, S. 60. Fig. 9, 10, 31, 32, 51, 63, 64, — 567 — 72—74, 76. Boulenger, Cat. Ват. Sal. Coll. Brit. Mus. p. 447. v. Bedriaga, in Zoolog. Anzeiger, 1879, 5. 664. De Betta, Erpétoloz. Prov. Venete e del Tirolo merid. Accad. Agricolt. Arti e Commercio di Verona, XXXV. Lataste, Essai d'une Faune herpétolog. de la Gironde. Bordeaux, 1876. Koch, Formen u. Wandlungen d. ecaudat. Batrach. d: Unter-Main- u. Lahn-Gebietes, S. 45 (Var. brevipes). Schreiber, Herpetolog. europaea, pp. 95, 96 (Var. а). —B. brevipes, Lichten- stein, Nomenclator rept. et amphibior. mus. zoolog. Berolinensis, p. 40 (nom. nud.). Bombinator, Bruch, in Würzburg. naturwiss. Zeitschr. 1053096: Aeusserer Habitus. Der Körper ist plump, gedrungen und von oben niedergedrückt, nur zwischen den Schultern ist eine schwache Wölbung sichtbar; der Kopf ist deutlich kürzer als im hintersten Theile breit, oben platt, mit im Vergleich zu bom binus breit abgerundeter Schnauze und schief nach aussen und unten gerichteten Seiten. Die Schnau- zenkante ist verrundet; die Kehle ist nicht aufgetrieben. Die klei- uen, nach oben gerichteten Nasenlöcher stehen von einander na- hezu ebenso weit entfernt wie von den Augen; der Zwischenraum zwischen ihnen ist ungefähr dem Interpalpebralraume gleich, die Breite des Lides hingegen ist merklich grösser als der Abstand der Augen von einander. Die nahe an einander stehenden grossen Augen sind konvex nach oben und aussen gerichtet und im Durchmesser erösser als die Entfernung der äussersten Ränder der Nasenóffnun- sen von einander. Die Pupille hat die Umrisse eines Kartenher- zeus oder eines Dreieckes, dessen spitz auslaufender Winkel nach unten und dessen zwei übrige abgerundete Winkel nach hinten und vorn gerichtet sind; sowohl die Seitenränder als auch der Okerrand der Pupille sind bogig. Die Pupille ist fast ebenso hoch wie breit. Nachis ist sie nicht einfach kreisrund, wie Bruch angiebt, sondern rund mit einem nach unten zu gerichteten vertretenden stumpfen Winkel, allerdings ziemlich genau so wie bei den meisten unserer Batrachier. Wenn Bruch ausserdem, sagt, dass die Pupille bei Bom- binator „nicht eigentlich dreieckig, wie Wagler und Tschudi mit einiger Abweichung angeben, sondern dreispaltig, nämlich eine senk- rechte Spalte, welche sich nach oben in zwei kurze Seitenschenkel spaltet“ aussieht, so ist mir dieser Satz, namentlich, wenn ich mir die Beschaffenheit der Pupille an den vor mir sitzenden lebenden Feuerkröten näher betrachte, nicht klar. Das Trommelfel und die Ohrdrüse fehlen; ebenso die Stimmsa- cke; die Warzen hinter den Augen können jedoch etwas stärker Л 3. 1889. 88 — 565 — entwickelt erscheinen und eine wulstartige Hervorragung bilden. Oberkinulade und Gaumen sind bezahnt, Unterkinnlade zahnles. Die Oberkieferzähne sind von Leydig in seinem Buche über die Anuren auf Taf. IV abgebildet worden; sie sind stark einwärts gekrümmt und mit hakenformigen, zweispitzigen oder zweilappigen Enden ver- sehen. Die Zähne am Gaumen bilden eine in der Mittellinie des. Gaumens unterbrochene, hinten und zwischen den Choanen stehende Reihe. Die gewöhnlich breitere als lange, ziemlich glatte Zunge ist ' mit ihrer ganzen Unterseite ап den Boden der Mundhöhle festge- wachsen, nur die Seitenränder sind in geringer Ausdehnung frei. Die Gliedmassen sind etwas kräftiger entwickelt als bei bom- binus das nach vorn gestreckte Vorderbein erreicht mit der Spitze des kürzesten Fingers die Schnautzenspitze. Die Hand ist breiter, die Finger sind kürzez und stärker abgeplattet als bei bombinus; zwischen dem längsten dritten, dem zweitlängsten vierten und dem drittlängsten zweiten Finger sind beim Männchen, namentlich zur Brunstzeit, ganz kurze, aber ziemlich derbe Bindehäute zu sehen. Der Daumen ist ziemlich dick und kürzer als die übrigen Finger; der Längenunterschied zwischen dem 2. und 4. Finger ist ein un- bedeutender, diese beiden Finger können fast gleichlang sein. Der Daumenballen ist grösser als bei bombinus, insbesondere beim brünstigen ‚männlichen pachypus; ihm gegenüber auf dem ent- segengesetzten Rande der Handwurzel sitzt ein bedeutend kleinerer allen und dazwischen kann sich noch ein dritter hinzugesellen, der bei den aus Dalmatien stammenden Stücken so gross und so stark hervortritt, dass ich vorschlagen möchte, falls es sich erge- ben sollte, dass die Dalmatiner stets mit drei deutlich ausgepräg- ten Hautballen versehen sind, sie als Var. Kolombatoviei zu benennen, zu Ehren des Prof. Kolombatovie, dem ich die mir vor- liegenden Individuen aus Spalato verdanke. Die kräftig gebauten und dicken Hinterbeine erreichen, nach vorn gelest, mit dem Fer- senhöcker das Auge (-7), oder aber nur die Mundwinkel, wie es bei den Weibchen der Fall zu sein pflegt. Der Fuss, vom kleinen Fersenhöcker an gemessen ist kürzer als der Unterschenkel, oder aber Fuss und Unterschenkel haben dieselbe Länge. Die Zehen sind etwas kürzer, aber breiter und stärker gebaut als bei bom- binus, sie sind sehr breit, abgeplattet, gegen die Spitze zu we- niger dünn auslaufend und nie so spitz wie bei bombinus en- dend; sie nehmen von der 1. zur 4. rasch an Länge zu, während die 5. Zehe kürzer als die 3. ist. Die Unterschiede in der Zehen- länge scheinen mir beim Weibchen grósser zu sein als beim Männ- — 569 — €hen, namentlich hinsichtlich der drei letzten Zehen. Die Spann- haute sind bedeutend länger und weniger stark ausgerandet als hei bombinus: beim Mannchen erreichen sie fast die Spitze der vier ersten Zehen und die Spitze der 5. Zehe, beim Weibchen lassen sie die letzten Glieder an den ersten drei Fingern frei und erstrecken sich an der 4. und 5. Zehe bis nahezu zur Spitze hin; zur Brunstzeit erscheinen die Schwimmhäute etwas stärker entwi- ekelt als ausserhalb derselben. Die Gelenkhöcker fehlen; es sind höchstens einige elatte oder mit Hornhöckern .versehene Warzen an der Unterseite des Fusses vorhanden. Die Oberseite des Thieres ist namentlich am Rücken und an den Schenkeln in der Regel mit zahlreichen, ungleich grossen, bis- weilen in Gruppen angeordneten, meist grösseren ‚Warzen als bei hombinus besetzt, welche mit dunklen, bald grösseren, bald klei- neren Hornhöckern oder Hornstacheln gekrönt sind; jede Warze ist entweder nur mit einem solchen Höcker besetzt, oder aber der Hocker wird von mehreren anderen umringt. Vergl. Fic. 76 in Leydig, Die anuren Batrachier d. deutsch. Fauna. Die Unterseite ist mit flacheren, weniger zahlreichen Warzen und weniger stark entwickelten Hornhöckern versehen, sie kann auch ganz glatt er- scheinen; am stärksten ausgebildete und wie wahre Dornen aus- sehende Hocker finden sich auf den Schenkeln; die Warzen auf den Lidern sind in der Regel grösser als bei В. bombinus. Masse in mm. c. Körperlänge 41; Kopflänge 12.5, Kopfbrei- te 13.5, Hinterbein 51, Oberschenkel 14.5, Unterschenkel 14.5, Fuss, vom Fersenhöcker an gemessen 14.5, Vorderbein 19.5.— ©. Körperlänge 40.5, Kopflänge 12, Kopfbreite 15, Hinterbein 49, Oberschenkel 14, Unterschenkel 14.5, Fuss 13, Vorderbein 19.5. Färbung und Zeichnung. Die Oberseite ist gleichförmis grau, manchmal ins Olivenfarbige, háufiser ius Braune spielend, mit in der Regel nicht sehr zahl-. ‘reichen, kleinen und meist undeutlich ausgeprägten dunklen, eher dunkelerauen und braunen als grünen Flecken und von dunklen Hornhöckern oder Hornstacheln gekrönten Warzen. Die dunkle Fle- ckung tritt am deutlichsten an der Oberkinnlade, an den Rumpf- seiten und auf den namentlich oberseits auf dem Unterarm, am Unterschenkel, auf der Fusswurzel und dem Fusse eine grünliche Querbänderung bilden; die dunklen Flecken am Rücken und auf den Lidern sind gewöhnlich weniger scharf umgränzt; am Vorder- QQ* 55 — 570 — rücken treten bisweilen zwei nach rückwärts divergirende, kurze dunkle Striche auf, die, obschon sie vorn nicht zusammenstossen, etwa die Figur eines breiten V bilden; vor diesen findet sich bis- weilen ein, allerdings nur spurweise angedeuteter Fleck, welcher stets heller als der Untergrund erscheint und in Verbindung mit einem ähnlichen am Hinterrücken sich befindenden Fleck eine Form annimmt, die etwas an die X-fürmige Figur bei Pelodytes erinnert. bei Thieren im Wasser, insbesondere aber zur Brunstzeit, erschei- nen die Körperoberseite, sowie die Gliedmassen, wie Leydig es bereits erwähnt hat, mit einem Bronzeschimmer überflogen. „Es ist dasselbe Pigment“, sagt Leydig, „welches auch der Iris die braune Erzfarbe giebt“. „In den Hochalpen, z. В. bei Lebermoos*, fügt derselbe Gewährsmann hinzu, ,daun im unteren Innthal, war allge- mein der Rücken der von mir gesammelten ausgewachsenen Thiere stark dunkel, beinahe schwarz; wohl aus gleichem Grunde, warum in feuchten, kühlen Gebirgsgegenden auch die Farbe anderer hö- herer und niederer Thiere gern ins Dunkle zieht. Exemplare, die man bei uns in schattigen Waldsräben antrifft, zeigen auch oft eine schwärzliche hückenfarbe, welche sich, indem man die Thiere zu Hause hält, in ein lichtes gelblich Grau umsetzt“. Nahezu ober- seits fleckenlose und einfarbige Individuen von B. pachypus kommen gleichfalls vor. Die Unterseite ist vorherrschend gelb, doch nicht selten auch gelblich weiss oder orange. Auf dieser, im Ge- sensatz zu bombinus hellen Grundfarbe stehen bald grössere, bald kleinere, mehr oder weniger dunkle, graue, blaugraue, zu- weilen etwas dunkler, fast schwarz umrandete und helle Punkte enthaltende, bald von einander getrennte, bald wieder theilweise untereinander zusammenhängende und Marmelbinden bildende Fle- cken, welche sich aber wohl nie in dem Grade ausbreiten, dass sie den Grundton verdrängen. Die dunklen Flecken oder Kreise auf der Kehle sind nur in geringer Zahl vorhanden; das Gelb der Kehle ist von dem des Bauches in der Regel durch ein dunkles .Band getrennt; hingegen erstreckt sich die gelbe Grundfarbe der Rumpfunterseite meist ununterbrochen bis auf die Unterseite des Vorderarmes, nur an der Handwurzel findet gewöhnlich eine Un- terbrechung der Grundfarbe statt, indem der graue, dunkel gefleckte Fond der Oberseite der Beine sich nach unten zu ausdehnt, so dass das Gelb hier einen grossen, den grössten Theil der Hand- wurzel einnehmenden Fleck bildet und den ersten Finger unten und am Inneurande überzieht, während die übrigen drei Finger dun- kel, und nur an ihren Spitzen sowohl unterseits, als auch in dew — 511 — meisten Fällen oben gelb erscheinen. Auf der Brust können, ob- sehen selten, die dunklen Marmelbinden derart zusammenfíliessen, dass die Grundfarbe in Form von zwei Flecken auftritt, also ähnlich wie bei bombinus. Das Gelb des Bauches setzt sich wohl stets ohne Unterbrechung jederseits auf die Oberschenkelunterseite fort ‘und bildet hier eine sich schlängelnde oder am Rande vielfach ausgezackte Binde, welche einen breiten Ast nach oben auf die Hinterfläche des Oberschenkels entsendet, der mitunter bei der Be- trachtung des Thieres von obeu sichtbar ist. Aehnlich wie bei bombinus zieht sieh auch bei pachypus eine gelbe, aber brei- tere Binde auf der Unterseite der Fusswurzel entlang, nur insofern ist ein Unterschied vorhanden, als diese Binde in der Regel mit dem gelben Fleck auf der Sohle vereinigt erscheint und nicht wie bei bombinus von diesem getrennt ist. Auch erscheint dieser Fleck an der Sohle etwas grösser wie bei letzterem, denn er ent- spricht der Breite von meistens vier Zehen, er dehnt sich etwas weiter auf den Innenrand der kürzesten Zehe aus und fliesst, bis- weilen mit dem Gelb zusammen, das die Innenseite der Fusswurzel überzieht; die erste Zehe ist unterseits gelb, mitunter mit einem dunklen Querfleck gezeichnet, auch oberseits ist diese Zehe gelb gefleckt; alle Zehenspitzen sind gelb; die Spannhäute dunkel ge- adert und gefleckt, jene zwischen der kleinsten und der zunächst liegenden Zehe mit einem hellen Fleck versehen. Schliesslich muss noch erwähnt werden, dass die weisslichen, von dunklen Flecken umgebenen Punktflecke, welche bei bombinus an den Rumpf- und Bauchgrenzen, an den Kehlseiten sowie auch vorn an den Gliedmassen vertheilt erscheinen, bei B. pachypus schwächer und meistens nur an den Flanken zutage treten. Die Augen sind bei pachypus insofern schöner wie bei bombinus, als bei diesem das metallischglänzende Pigment eher als bei jenem einen Gold- schimmer annimmt; bei pachypus ist der Grund von Hellbraun derart durchsetzt, dass die Iris, wie Leydig richtig bemerkt, eine braune Erzfarbe zeigt. Auch ist hier das Goldgelb am Rande der Pupille blasser und weniger deutlich ausgeprägt als bei bombi- nus. Mitunter bildet das Braun vom unteren, spitz zulaufenden Theil der Pupille weg einen senkrechten Strich; die obere lris- hälfte ist, wie es auch bei bombinus von mir beobachtet wurde, etwas dunkler als die untere; der helle Saum ist bei beiden Arten an den Pupillenecken in der Regel von dunklem Pigment unter- brochen. Jüngere Thiere zeigen oberseits in der Regel mehr ein lichtes, E yag. c. ins Aschfarbene ziehende Grau, unterseits erscheinen sie nach eben bestandener Verwandlung, am Bauch und an der Kehle weisslich und an den Beinen gelblich, erst mit fortschreitendem Wachsthum veht das Weiss in Gelb über, wobei die anfangs kleinen und. we- aig scharf umgrenzten Flecken, sich vergrössern und dunkler wer- den. Die hellen Flecken zwischeu den Schultern uud quer über der Rückenmitte treten bei den jungen Exemplaren schärfer als bei den Alten zum Vorschein. Erstere sind somit durch die Farbe des Bauches, letztere auch durch die Ausbreitung der hellen Grund- farbe von der Rumpfunterseite auf die Unterseite der Gliedmassen, Oder genauer dadurch, dass das Gelb des Rumpfes in Zusammen- hang steht mit den gelben Flecken der Gliedmassen, vou B. bo n- binus leicht zu unterscheiden. Aeussere Geschlechtsunterschiede. Die brünstigen Männchen besitzen dunkle Schwielen am Innen- rande des zweiten und dritten Fingers, am Innenrande und auf der Oberseite des 1. Fingers, am Daumenballen, sowie an der Innenfläche des Unterarmes ') und der Unterseite der 2,3. und mi- tunter auch 4. Zehe ^); oftmals übrigens ist die Schwiele nur an der 3. Zehe zu sehen; am auffallendsten entwickelt zeigen sich die Schwielen am Daumenballen und am Unterarm. Ausserhalb der Brunstzeit sind die Geschlechter schwieriger zu unterscheiden, jedoch ist es immer möglich das Männchen an seinem verdickten und we- niger als beim Weibchen gelenkigen Vorderbein, an seiner breite- ren, mit einem etwas grösseren Daumenballen versehenen Hand, sowie an den kräftiger gebauten Hinterextremitüten zu erkennen; auch sind bei ihm die Schwimmhäute, namentlich zwischen den drei letzten Zehen, länger ais beim Weibchen und erreichen fast die Zehenspitzen, wahrend sie beim Weibchen dahinter bleiben. Das Männchen ist im allgemeinen meistens kräftiger gebaut als das Weibchen; es besitzt keine Kehlsäcke. In der Farbe oder der Be- schaffenheit der Hautdecke habe ich keine, jedenfalls keine nam- haften Unterschiede aufzufinden vermocht. *) Vergl. Fig. 9 in Leydig, Die anuren Batrachier d. deutschen Fauna. 2) Ibidem, Fig. 10; Fig. 1e bei Boulenger, in Proc. Zool. Soc. London, 1886, pl. Ls Holzschnitt 18 in Sereiber's Herpetologia europaea und Holzsehnitt 7 in Camera- no’s Monografia degli Anfibi anuri italiani. pila pue Die durchschnittliche Grösse dieser Larve beträgt zwischen Schnauzenspitze und Schwanzende 43 mm; dabei ist der Schwanz ‚27 mm lang, so dass der Körper 16 mm misst; die grösste Höhe des Schwanzes . beträgt 8'/, mm, der. Körperumfang 50 mm und das Hinterbein ist 15 mm lang. Unter günstigen Umständen sollen die Bombinator-Larven zu sehr statilicher Grösse heranwachsen und, wie Leydig angiebt, beinahe die Masse von denjenigen des Pelobates erreichen, woran aber Pilüger zweifelt. Der Körper ist ziemlich breit und niedrig, eiförmig; Kopf und Rumpf sind seitlich spurweise von einander abgesetzt; der Rumpf und der Hinterkopf sind gewölbt, die Kehle eingedrückt, die Rumpfseiten und der Bauch mässig stark aufsetrieben; der Schwanz ist etwas mehr als anderthalbmal so gross wie der. übrige Körper mit einem wohl entwickelten, oben schwach bogenförmigen, auf den Rücken sich fortsetzenden, unten etwas stärker gebogenen Rande und massig verschmälertem und abgerundetem Ende. Das Auge ist mässig gross; es liest mehr seitlich als ‚oben; der Abstand der Augen von einander gleicht ungefähr der Eutfernung der Nasenlöcher von der Oberlippe oder der Länge des Mundes; der Zwischenraum zwischen den kleinen, ganz vorn gelegenen Nasenüffnuugen ist geringer als ihre Entfernung vom Auge und circa einem Drittel ihres Abstandes vom Lippenrande sleich. Die «dunklen Zahnserien sind nicht ein-,,sondern mehrreihig; segen die Mundwinkel zu sind sie meistens in zwei, gegen die Mitte aber iu drei bis vier ziemlich regellos zusammengedrängte Reihen angeordnet. Die einzelnen Zähnchen unterscheiden sich von einander durch ihre stärkere oder schwächere Ausbildung und zeigen auch hinsichtlich ihrer Form einige, allerdings nur seringfügige Verschiedenheiten; in der Regel sind sie ziemlich kurz und haben einen breiten, vom Kopftheil wenig abgesetzten trichterförmigen Basaltheil; der Rand des etwa löffelartig erweiterten und gebogenen Kopfes ist mit 10— 12 bald stumpf, bald spitz eudenden, bald dicht an einander gedrängten und ziemlich kurzen, bald weiter von einander entfernten und längeren Zacken besetzt. Unterhalb des Zahues befindet sich ein Ersatzzähuchen, das mit seinem Kopfende in den Trichter des oberen Zahnes hineinpasst; in einigen Fälien sind zwei Ersatzzähnchen vorhanden. Die Lippenränder sind mit äusserst feinen Papillen besetzt; an der Iunenfläche. der Oberlippe sind zwei. lange ununterbrochene, au der Innenfläche der Unterlippe drei gleichfalls lange ва ne und uaterbrochene Zahnreihen zu sehen; die dunkelbraunen Kiefer treten sehr wenig zum Vorschein. Das Spiraculum befindet sich ia der Mittellinie des Körpers und zwar etwas näher an der Schnau- zenspitze als am Schwanzanfang. Die Analröhre ist nach hinten und unten gerichtet; sie öffnet sich in der Mittellinie der Unterecke des Schwanzes, die Oeffnung ist ziemlich gross. Die. Oberseite ist sewöhnlich bräunlich grau, heller oder dunkler braun, selten röthlich braun, mit dunkleren, oft wenig merklichen Flecken bald mehr, bald weniger besetzt. Zu beiden Seiten des weit vorn beginnen- den und hier ziemlich dicken Flossensaumes zieht sich, gleichsam als Fortsetzung der hellbraunen oder bräunlich gelben, braun bestäubten Schwanzmitte, eine etwas hellere und von Flecken weniger unter- hrochene braune Binde hin. Der Rücken und namentlich die Rumpfseiten nach hinten zu sind mit glänzenden Fleckchen besetzt, am bläulichgrauen Bauche sind diese Flecken ziemlich hell; die hell sefärbte Kehle ist in der Mitte dunkel bestäubt, seitlich dunkel segittert. Auch am Flossensaume ist eine Gitterzeichnung vorhan- den, von der sich dann einige dunkelbraune Sprenkeln abheben; die untere Schwanzflosse ist übrigens äusserst spärlich und in der Regel nur nach rückwärts zu gesprenkelt. Die Larven, welche Leydig unter den Händen gehabt hatte, sahen etwas anders gefärbt aus. „Die noch sehr jungen Larven“, sagt dieser Gelehrte, „deren Schwanz die gewöhnliche Form besass und nicht die bei Rösel sezeichnete, waren (12. Mai) am Rücken grau, am Bauch gelblich weiss; die Schwanzflosse, deren Rückentheil sehr weit vorn beginnt, ist hell, später mit zierlicher Gallertzeichnung versehen. Ein dunkler Streifen zieht sern über den Rücken hin; auch Fleckenbildung tritt auf. Die älteren, aber noch immer fusslosen Larven deren Haut wie sedoppelt aussieht, da sich ein Theil derselben gallertiz umgebildet hat, können als Grundfarbe ein schönes Silbergrau zeigen. Da jedoch auch hier schen die Chromatophoren thätig sind, so erscheinen sie auch wohl einfach grauschwärzlich, Seite und Bauch weisslich gefleckt. Bei vielen zeigt sich auf dem Scheitel ein dunkler Querstrich, der sich zuspitzend von je einem Auge weggeht“. Noch bevor die Vorderbeine sich zeigen erhält die Oberseite ein rauhes Aussehen; es heben sich nämlich vom inzwischen heller sewordenen, etwa graubraunen oder grauen, selten gleichfarben, meistens fleckigen Grunde zahlreiche warzenartige Erhabenheiten ab, die in späterer Zeit bei der vierbeinigen Larve am Gipfel mit dunklen Höckerchen versehen erscheinen. Gelbliche Flecken zeigen — 515 — sich auf der Fusssohle, am Handteller, der unteren Fläche der Oberschenkel und am Kinn, während das Gelb in der Regel am Bauch erst dann aufzutreten pflegt, wenn der Schwanz einzusch- rumpfen beginnt. Die Oberseite der Beine ist deutlich dunke! sefleckt. Grüne Flecke fehlen auf dem Körper gänzlich. Die Seitenorgane sind bei der Bombinatorlarve ziemlich gut sichtbar; sie erscheinen als winzige weissliche, in Reihen angeordnete Punkte. : Die jungen Feuerkröten messen nach ihre Verwandlung gewóhn- lich 14. mm. Von Originalabbildungen, welche, nebenbei, bedeutend zahlreicher sind als diejenigen von bombinus, sind mir die bei Rósel (Hist. nat. ranarum nostrat. Tab. 22, 23), Lataste (Act. Soc. Lin. de Bordeaux, XXX, pl. IX, Fig. 10—12), Gótte (Entwickelungsgesch. d. Unke. Leipzig, 1875) und Héron-Royer (Bull. Soc. Zool. de France, XII, pl. XII, fig. 6, 10, 12, auch pl. XI, fig. 3—5) bekannt. Auch Sturm’s Fauna enthalt Abbildungen vou der Bom- binatorlarve, doch sind dies nur schlecht ausgefallene Kopien von Rósel's Figuren in verkleinertem Massstabe. Lebensweise. — Abbildungen. Innerhalb der deutschen Grenzen beschrankt sich das Vorkommen von B. pachypus, wie Wolterstorff uns mittheilt, nur auf das Hügel- und Bergland, in anderen Ländern aber, so in Frankreich, wird das Thier auch im Tieflande angetroffen. Im Gebirge steigt es, laut Fatio, bis zu 1200 Meter Höhe über Meer empor und nach Gredler wird es in Tyrol bis nahezu 1500 M. Vertikalhôhe angetroffen; jedoch kommt es keineswegs überall vor, fehlt vielmehr manchen Gegenden gänzlich. Wo es vorkommt, tritt es meistens sehr häufig auf und ist, da es immer gesellig in ansehnlicher Menge lebt, äusserst leicht zu entdecken. Als echtes Wasserthier hält es sich den ganzen Sommer über in Sümpfen, Brüchen, Teichea, Wassergräben und Pfützen auf und verlässt das Wasser zeitweise nur erst gegen Abend oder in der Frühe, um seine Beute zu erjagen; bei regnerischer Witterung oder an trüben Tagen kommt b. pa- chypus auch am Tage aus dem Wasser und verbringt Stunden lang träumend am Ufer sitzend, er entfernt sich auch auf der Suche nach Nahrung nie vom Wasser, sondern treibt sich in der nächsten Nähe desselben am Ufer umher und macht bei drohender Gefahr schleunigst in das Wasser kehrt; überrascht, und vom Wasser abgeschnitten, drückt er sich, wenn die- Situation bedenklich: wird, platt an den Boden und и die Arme über den Kopf, wohl um den Verfolger nicht zu sehen. Seine Bewegungen auf dem Lande sind rasch, aber ungeschickt, und da. er nur kurze Sprünge aus- zuführen vermag, auch im Kriechen nicht vorwarts kommt, und bei seiner Nervosität in der Eile über jedweden Gegenstand zu stolpern die Möglichkeit findet, so giebt er in der Regel den Fluchtversuch schon sehr bald auf und lässt sich ohne Schwierigkeiten ergreifen; bedenklich wird ihm übrigens meistens nur das Begegnen mit Amphibiensammlern, von sonstigen Feinden hat er sich weniger zu fürchten, da er von den amphibienfressenden Thieren | verschmäht und sogar von seinen Nächstverwandten nicht gestört und gemie- den wird; er scheint unter seines gleichen übel verschrien zu sein und ist meistens der einzige Bewohner der Lache, höchstens gesellt sich ihm noch Pelobates. bei, und nur in ausgedehnteren Gewässern, namentlich im Gebirge, wird er in Gesellschaft von anderen Lurchen angetroffen. Als Freund der stehenden Gewässer und der Wärme ist er vorzugsweise in übelriechenden, von Wasserlinsen bedeckten Tümpeln zu suchen; an solchen, bisweilen zum Ohnmäehtigwerden stinkenden Orien scheint er besonders gut zu gedeihen und wird in einem bisweilen sehr seichten und wenig ausgedehntem Wasser mitunter zu Hunderten in verschiedenem Alter, und was besonders hervorgehoben zu :werden verdient, in Gesellschaft von ganz jungen und alten Larven angetroffen. Bombinator ist im Schwimmen und Untertauchen geschickt, ег hält sich aber mit Vorliebe ruhig an der Wasseroberfläche auf, die Beine auseinandergespreizt uud den Kopf über die Oberfläche aus der grünen Pflanzendecke hervorstreckend und nach allen Seiten hinlauernd; am wohlsten scheint er sich zu fühlen, wenn die Sonnenstrahlen sengeud auf ihn fallen. ‚Gegen Temperaturwechsel und Licht ist er unempfindlich; er bleibt in der srössten Sommerhitze als auch bis in den Spätherbst hinein draussen und vertauscht erst mit dem Eintreten der kälteren Witterung seinen Wasseraufenthalt gegen das Landleben. Auf dem Lande sucht er nicht, wie es bekanntlich Discoglossus, mit dem. die Gattung bombinator vereinigt eine Familie bilden soll, sich. ein Winterquartier durch Graben herzustellen, sondern er sieht sich nach einem fremden Loch oder irgend einem Schlupfwinkel unter Baumästen oder Steinen um; hier verbringt er oftmals in der unbequemsten Lage und mit anderen Individuen seinesgleichen einen ganzen Knäuel bildend den ganzen Winter. bis in. den April hinein. Die ersten aus dem Win- terschlaf erwachten Thiere traf Leydig bei Würzburg iu der Mitte — 517 — des April, bei Tübingen gegen Ende April; ihm zufolge gilt als Laichzeit allgemein der Juni, doch wären sie auch bereits Anfanys Mai „in durchwärmten Gräben“ in Kopulation anzutreffen. In der Gironde soll sich das Thier, wie Laiaste.meldet. von April an bis iu den Juli hinein und vielleicht auch noch später paaren und Кайо fügt dem hinzu, dass Leydig anzunehmen scheine, dass bom- binator zwei Mal im Jahre laiche, ob dies wirklich der Fall ist, bleibt unentschieden, jedenfalls aber ist es sicher, dass die manu- lichen bombinator ihre Schwielenbildungen an deu Fingern, Zehen und am Arm den ganzen Sommer hindurch beibehalten können und, wie ich mich an den von mir am Vierwaldstätter See gesam- melien und aus Evreux erhaltenen Stücken habe vergewissern können, versuchten die Männchen sogar noch im August und Sep- tember die Weibchen zu umklammern; auch die Thatsache, dass neben ausgewachsenen Quappen ganz junge Larven gefunden w erdeı " deutet darauf hin, dass das Absetzen der Eier zu verschiedenen Zeilen und wohl auch von einem und demselben Paar zweimal stattlindet. Bei der Paarung umfasst der бабе seine Gatlin um die Lenden, wobei die Schwielen ihm sut zu statten kommen. Die Stellung, welche das briinstige Pärchen annimmt, ist bei Rösel auf Taf. XXII richtig wiedergegeben. Rósel war auch dem Begattungs- akte zug gegen d theilt folgendes darüber mit: „Das erste Paar, welches ich in dieser Absicht mit Aufmerksamkeit beobachtet, fieng sein Liebesspiel den 17. Junii, Nachmittags um ein Uhr an, nach- dem selbiges bereits acht Tage vorher gepaaret gewesen. Gleichwie aber diese Krötenart in allen ihren Verrichtungen sehr hurtig ist: so geht auch die belruchtung und Geburt des Laiches geschwind von statten, so, dass beedes bey diesem Paar schon um vier Uhr und also in einer Zeit von drey Stunden vollbracht war. Während dieser Zeit, seschahe die Befruchtung zu zwölf verschiedenen malen, wobey es folgendermassen zugiens. Wann dem Weiblein die verliebten Wehen ankamen, so leste es sich auf den Boden, das Mánnchen aber schob sodenn seinen Leib ziemlich kurz zusam- men, Ohne dabey einen so erhöhten Rücken, wie das Mänuchen der grossen Wasserkröte sehen lässt, zu machem. Wenn nun sein Alfter, nahe.über das Weibchen. seinem zu stehen kam, so bewegte es seinen hintern Theil ganz schnell von einer Seite zur auderen, während solchem aber gab das Weiblein einen kleinen Klumpen seines Laiches von sich, wobey die hintern Schenkel des Mänuchens ganz ruhig blieben, und wie sonst von einander stunden. Sobalıl aber der ersiseborne Klumpen von Гаев durch das Mävnlein be- — 578 — fruchtet worden, so bald streckte das Weiblein seine hintern Schenkel, welche ganz nahe an einander lagen, sammt dem Leib, der Länge nach aus. Der für diesesmal befruchtete Laichklumpen fiel so dann zu Boden, beede aber nahmen hierauf wieder die Stellung der 4. Figur an; nachdem sie aber etwan 15 Minuten ausgeruht hatten fiengen sie das námliche Spiel wieder an, bis sie solches, wie bereits gemeldet, zwölfmal getrieben hatten“. Der Laich bleibt in einzelnen, aus zwei bis etwa dreissig ziemlich lose an einander gereihten Eiern bestehenden Klümpchen an Gräsern und Wasserpflanzen haften. Das einzelne Laichkorn hat, nach Aus- sage Koch’s, 1,4 Mm, die Gallerte, die es kugelig umschliesst 3 Mm Durchmesser; unter sich stehen die einzelnen Kugeln in keiner umfassenden Verbindung. Die embryonale Entwicklung vollzieht sich, laut Rösel. binnen sieben Tage, mitunter aber ver- lässt das Thier seine Eihülle etwas später oder etwas früher; im ersten Stadium des Freilebens ist es etwa 6 Mm lang, es wächst raseh und schreitet zu seiner Verwandlung am Ende des dritten oder im vierten Monat seines Larvenlebens; in Verwandlung begrf- fene Exemplare werden in der Regel von Ende August bis in den Oktober hinein angetroffen. Unter günstigen Bedingungen erreichen die Larven die Grösse derjenigen von R. esculenta (nach Bruch) oder selbst von Pelobates fuscus (Leydig), in der Regel aber werden sie nur 45 mm lang. „Die Stimme der männlichen Feuerkröte ist das „Unken“, sagt Leydig; es besteht aus einzelnen, klar, aber ziemlich leise ausge- stossenen, rasch hintereinander folgenden Klagetönen „0, 6, 6 oder ,Onk, önk, önk“, die bisweilen wohlklingend, aber sehr wehmüthig und eintönig sind; beim Schreien wird in der Regel viel pausirt. Das brünstige Weibchen mäckert zart, verschieden von dem ge- wöhnlichen Unkenruf (Leydig), jedoch habe ich die Stimme des Weibchens noch nicht vernommen; B. pachypus lässt in Gefan- geschaft überhaupt selten seine Stimme hören und schreit bei wei- tem nich so gern wie sein nächstverwandter bombinus. „Ausführ- lichere Beschreibungen über die Lebensweise dieser Bombinator- Art, sowie auch über ihre Entwickelung, auf die hier aus leicht verständlichen Gründen nicht näher eingegangen werden konnte, enthalten die Werke Rösel’s (op. eit.), Bruch’s (Würzburg. natur- wiss. Zeitschr. IV. S. 96—100), Koch’s (I. c.), Fatio's, Lataste’s, Leydig’s, Brehm's (Thierleben, VII. S. 591 —503. Leipzig, 1878), Gótte's und Héron-Royer's (Bull. Soc. zool. de France, XII, p. 641). Auch Thomas’ Schrift „Note sur la génération du Pelodyte ponctué“ ES ugs > in den Ann. sc. nat. 1854 soll einige Mittheilungen über die uns hier interessirende Species enthalten. b. pachypus ist sehr oft abgezeichnet und gemalt worden. Zu den älteren und zwar besse- ren Abbildungen des ausgewachsenen Thieres gehóren die Figuren bei Rüsel; weniger gut ausgefallen sind diejenigen Rösel’schen Ab- bildungen, welche das junge Thier und die Larve veranschaulichen; Taf. 22 und 23 im Buche Rósel's enthalten ferner Abbildungen vom Ei und vom Embryo, sowie auch einige anatomische Bilder. Einige dieser Figuren finden sich in Sturm's Fauna, meist in ver- kleinertem Massstabe nachgebildet; als Originalfigur kann wohl nur diejenige gelten, welche den Augapfel mit der dreieckigen, von einer leider roth ausgefallenen Iris umgebenen Pupille veranschau- licht. Die Abbildungen bei Shaw (General. Zoology, Ш, pl. 35) sollen ebenfalls nur Kopien nach Rösel sein; diejenigen im , Tableau encyclopédique et méthodique des trois régnes de la nature* (Erpé- tologie et Ophiologie) von Bonnaterre kenne ich nicht, auch der Atlas zu Gótte's „Entwicklungsgeschichte der Unke^ liegt mir zu meinem Bedauern augenblicklich nicht vor. Das Bild im Atlas von Rösel scheint auch v. Reider und Hahn als Vorbild vorgelesen zu haben (Vergl. die Fauna boica). Die Figuren bei Daudin (Hist. nat. Rain. Gren. Crap. pl. 24) stehen den Rösel’schen kolorirten Abbildungen sehr nach. Eine Originalfigur aus etwas spáterer Zeit ist die von „В. pachypus* in Bonaparte’s Iconografia della Fauna italica, ferner diejenige bei Schlegel (De Dieren van Nederland. Gewervelde Dieren, pl. IX), bei Brehm (op. cit.) und bei Boulen- ser (Proc. Zool. Soc. London, 1886, pl. L, fig. 1). Boulenger’s Abbildungen sind wie gewöhnlich vorzügliche Leistungen; seine Ta- fel enthalt die Ansicht von oben und von unten des ausgewach- senen und jungen Thieres, ferner Figuren, welche die Ausdehnung der gelben Farbe und der Spannhäute und die Brunstwarzen am Fuss, sowie auch die Muskulatur an der Kehle verauschaulichen. Den Werken Schreiber’s (Herpetologia europaea, Fig. 18), Leydig's (Die anuren Batrachier d. deutsch. Fauna, Fig. 9, 10, 31, 51, 69, 72—73, 76. Vergl. auch Leydig's Abbildungen in Morpholoz. Jahrbuch, IT, Taf. VII, X und XI) und Camerano's Monografia degli Anfibi anuri italiani, 1. с. Holzschnitte 5— 7 und Fig. 11 und 12 auf Taf. II) sind mehrere Abbildungen von einzelnen Körpertheilen und anatomische Bilder beisefüst; in diesen Werken beziehen sich die Mittheilungen in dem Abschnitt über „В. igneus gróssten- theils auf pachypus; der Farbung der Unterseite von b. bom- binus geschieht nur beiläufis Erwähnung. Vor kom mi^e-n. + Bis jetzt kennt man diese Art aus Frankreich, Belgien, Nieder- landen, West—, Süd- und Gentral-Deutschland, aus der Schweiz, aus Italien, Oesterreich-Ungarn einschliesslich Dalmatien, Montene- sro, Moldau und Griechenland. Die genaueren Fundorte sind: die Umgebung von Bordeaux (330), Evreux, das Departement Indre- et-Loire (331), Umgegend von Tournay und Lüttich, Luxemburg (Boulenger, in Bull. Soc. Zool. de France, 1888, p. 176), Rhein- provinz, das Unter-Main- und Lahn-Gebiet, wo an manchen Orten, wie z. B. im Lahnthale und Dillthale B. pach ypus und B. bom- binus gesellig zusammenleben, der Stoppelberg bei Wetzlar, Kir- berg im Taunus (93), im Nahegebiete, bei Kreuznach besonders im Beinder Graben, in der Kuhtrünke, an den Saliaen, iu Tüm- peln am Naheufer, ebenso hinter Ebernburg, im Weiher am stad- tischen Forsthause, in Laubenheim, im Trollbach und im oberen Gräfenbach (332—5. 29), die Umgegend von Frankfurt a. М. (Bóttger, Boulenger), Heidelberg, Goslar (Blasius, Koch): ‘), Oster- feld bei Goslar (230), Harzgebirge, Hannover (Boulenger), Tiefen- ort bei Eisenach (Wolterstorff, Boulenger), Sulza (A. Goldfuss), Sonneberg in Thüringen, bei Weismain und Muggendorf, am Starn- berger See, Umgebung von München ^), bei Salzburg (Boulenger), Ischl, Umgebung von Wien (331.—8. 653), San Romedio in Süd- Tirol, Spalato (Prof. G. Kolombatovie in lit.), Ungarn, Brostenii in der Moldau (Boulenger), Calabrien, Florenz, Provinz Verona (Bou- lenger, Giglioli, De Betta). Monti Ascolani und Alpi Apuane (240), Genf. Vevey, Ragaz, Morschach ob Brunnen und Sisikon am Vier- waldstatter See. ') Im „Nomenelator reptilium et amphibiorum musei zoologiei Berolinensis* finden wir zwei europäische Bombinator-Arten erwähnt; die eine—B. igneus—käme nach Lichtenstein in der Mark und in Bordeaux, die andere—B. brevipes—in Goslar vor. 2) Nach den Beobachtungen Wolterstorffs kommt diese Art in Deutschland nur im Hügel- und Bergland vor, in der norddeutschen Tiefebene ist sie, demselben Gewährsmann zufolge, noch nicht nachgewiesen, woh! aber in der rings von Gebir- gen umschlossenen oberrheinischen Tiefebene, 16. BOMBINATOR BOMBINUS, I.. 1766. Synonymie und Literatur. Bombinator igneus Merrem, Tentamen systematis amphibiorum, p. 179. Gravenhorst, Deliciae mus. zoolog. Vratislaviensis, I. p. 67. Schulz, Fauna marchica, S8. 470. Bonaparte, Amphibia europ. Mem. В. Accad. Sc. Torino, Ser. II, Tom. II; Ieonografia Faun. ital. (part.). Nilsson, Skand Fauna. Amphibierna, 111 (1860). Collin, in Natur- hist. Tidsskr. 1869, p. 307. Boulenger, in Proc. Zool Soc. Lond. 1886, p. 500, pl. L, fig. 2. Camerano, Monografia degli Anfibi anuri italiani, |. c. (part.). Wolstorff, Unsere Kriechthiere u. Lurche. Haile a. 5. 1888. — Schreiber, Herpetolog. europ. р. 95. (part.). Koch, Formen u. Wandlungen d. ecaudat. Batrachier. d. Unter-Main- und Lahn- Gebietes, 5. 44 (Var. typus).—Bufo igneus Lawrcnt?, Synops. rept. p. 29, 129. Schneider, Hist. amphibior. I, p. 187. Feuerkróte, Bechstein, De la Ceped's Naturgesch. d. Amphibien, II, S. 465, Taf. 37, Fig.1—Rana bombina Linne, Fauna suec. 2. ed. p. 101; Syst. nat. 12 ed. I. p. 355. —? R, variegata Linne, Syst. nat. 10. ed. p. 211. Aeusserer Habitus. B. bombinus (= igneus Laurenti-Boulenger) ähnelt in. seiner allgemeinen Erscheinung der zuletzt beschriebenen Species, aber seine Unterschenkel sind kürzer und die Farbung der Unter- seite des Körpers ist eine andere. Der Körper ist niedergedriickt, mehr krotenartig, mässig plump, oder genauer weniger plump und etwas länger als bei pachypus, nach hinten zu au den Seiten mässig oder auch gar nicht erweitert, unterseits abgeflacht; der etwas längere und schmälere Kopf erscheint spurweise vom Rumpf abgesondert, seine Oberfläche ist platt, seine Seiten sind schief nach aussen und unten gerichtet, die Schnauze ist weniger breit abge- rundet, aber etwas länger als bei pach yp us, die Schnauzenkante ist, obwohl verrundet, so doch bisweilen spurweise hervortretend; die Kehle, namentlich beim Mannchen, zeigt eine deutliche Auf- ireibung. Die Nasenlócher sind etwas weiter von der Schnauzen- spitze entfernt als bei pachypus, sie sind klein, länglich eiförmig und nach oben gerichtet; ihr Abstand von einander ist ungefähr dem Interocularspatium oder der Entfernung des Nasenloches vom Auge gleich. Die nahe an einander stehenden, kugelformigen, sowohl naeh oben als auch nach aussen stark hervorragenden Augen sind — 582 — etwas kleiner als bei pachypus; der Durchmesser des Augen- schlitzes ist etwas kleiner als der Abstand zwischen den beiden äussersten Rändern der Narinen. Die Pupille bildet ein gleichschen- keliges aufrecht stehendes Dreieck, dessen stark zugespitzter Winkel nach unten liegt, während die nach vorn und nach hinten gerich- teten Winkel bei näherer Betrachtung eine Abrundung zeigen; sämmtliche Pupillenränder sind meistens schwach bogenfürmig ge- krümmt; der obere Rand kann gewölbt, oder im Gegentheil einen ınit der konkaven Seite nach oben gerichteten Bogen bilden; im letzteren Fall sieht die Pupille den Umrissen eines Kartenherzens oder Kleeblattes frappant ähnlich, umsomehr, da die übrigen zwei Kander der Pupille meist, wenn auch nur schwach, ausgebuchtet erscheinen und die Pupille nach unten zu stark verjüngt und zugespitzt ist. Diese geschilderten Modifikationen hinsichtlich der Pupillenumrisse treten unter gleichen Bedingungen auf. In der Dunkelheit erscheint die Pupille rundlich mit einem nach unten serichteten stumpfen Winkel. Das Lid ist etwas breiter als der luterpalpebralraum. Das Trommelfell ist nicht sichtbar. Als Ohr- drüse wird ein hinter dem Auge anfangender und in die Richtung der Wurzel des Vorderbeines sich erstreckender Wulst gedeutet; dieser Wulst aber kann fehlen, oder im Gegentheil, so bei russischen und ungarischen Individuen sehr deutlich zutage treten. Die inneren Schallblasen sind beim männlichen Geschlechte gut ausgebildet; sie sind gedoppelt *) und treiben die äussere Kehlhaut zu einem mitunter sehr grossen Sack aus, der nicht nur unten, sondern auch seitlich out sichtbar zu sein pflegt *); diese Stimmsäcke scheinen mit der Mundhöhle nicht zu kommunicieren, wenigstens ist es weder Bou- lenger, noch mir gelungen den Eingang in die Schallblasen zu entdecken. Die Zunge ist ziemlich gross, den ganzen vorderen Theil der Mundhöhle ausfüllend, sie ist mit ihrer sanzen Unterfláche angewachsen und nur an ihren Seitenrändern in geringer Ausdeh- nung frei. Die untere Kinnlade ist zahnlos, der Oberkiefer und der Gaumen sind bezahnt; die Gaumenzähne bilden zwei getrennte, kurze, hinter und zwischen den inneren Nasenlüchern stehende Gruppen. Die bei beiden Geschlechtern ziemlich dünnen, den Kopf um ein Geringes überragenden Vorderbeine haben freie; ziemlich rund- liche und im Vergleich zu B. pachypus lange und schmale 1) Vergl. Taf. L. Fig. 2 f, in Proc. Zool. Sec. London, 1886. 2) Vergl. Taf. XII. Fig. 15 und 16, in Bull. Soc. Zool. de France, XII. — 583 — Finger, von denen der erste kleiner als der zweite, dieser aber bedeutend kürzer als der dritte ist; der zweite und vierte Finger sind beinahe von der gleichen Länge, der dritte und längste ist sewöhnlich um ein klein wenig länger als der Längendurchmesser des Auges. Der Daumenballen ist nicht viel grösser als der im eleichen Niveau auf der Handwurzel sich erhebende und dem 4. Finger entsprechende Ballen; dazwischen finden sich mitunter zwei Wärzchen, sonst sind keine Erhabenheiten auf der Handfläche zu sehen; die Gelenkhöcker fehlen. Die etwas kräftiger gebauten Hinterbeine, nach vorn gelegt, erreichen mit dem Fersenhócker die vordere Augenhälfie (5) oder nur das Auge (9); der Fuss, vom Fersenhöcker au gemessen, ist länger als der Unterschenkel. Die Zehen sind etwas länger, aber weniger breit und zarter sebaut als bei pachypus, sie sind abgeplattet, an der Basis ziemlich breit, gegen die Spitze aber stark verschmälert, von der 1. bis 4. progressiv an Grósse zunehmend; die 5. Zehe ist bedeu- tend kürzer als die 3., länger aber als die 2-te; der Fersenhöcker ist sehr klein. Die Schwimmhäute lassen beim Männchen die letzten Glieder der 1. und 2. Zehe frei, an der 3. Zehe erstreckt sich die Schwimmhaut bis zur Hälfte des vorletzten und an der 4, nur bis zum vorletzten Gliede; an der 5. Zehe erreicht sie die Spitze der letzten Phalanx nicht; beim Weibchen erscheinen die Schwimmhäute iu der Regel etwas kürzer als beim Männchen. Die Haut ist am Rücken mit grüsseren, am Bauche mit kleineren Warzen besetzt, welche an ihrem Gipfel mii dunkelbraunen Horn- höckern oder Hornstacheln versehen sind; die Bauchwarzen sind sewöhnlich flacher und treten sehr wenig zum Vorschein; Hand und Fuss, sowie auch Kehle, Schnauze und Lider entbehren in der Regel der Hornhócker; bei den südrussischen Stücken, welche sich durch stark entwickelte und zahlreiche Hocker auszeichnen, sind jedoch auch diese Kórpertheile dicht damit besetzt. Masse in mm. С. Totallänge 44, Kopflänge 14, Kopfbreite 13, Vorderbein 22, Hinterbein 54, Oberschenkel 16, Unterschenkel 14, Fuss, vom Fersenhöcker an gemessen, l7. — 2. Totallänge 44, Kopflänge 19, Kopfbreite 12.5, Vorderbein 20.5, Oberschenkel 14, Unterschenkel 14, Fuss 18. Färbung und Zeichnung. Die Grundfärbung der Oberseite kann von einem mehr oder weniger schmutzig Aschgrau durch Oliven- oder Braungrau bis ins Dunkelgraue М 3. 1889. | 39 — 581 — oder Schwärzliche wechseln, im allgemeinen aber zeigt sich die Art in Färbung und Zeichnung ziemlich beständig. Die Grundfarbe scheint stets durch bald mehr, bald weniger deutlich hervortretende, auf eine oder mehrere Warzen ausgebreitete dunkelgriine, grünlich- braune oder schwärzliche, meistens hellgeaugte Flecken unterbrochen, die in ihrer Vertheilung und Gestalt eine gewisse Regelmässigkeit zeigen; am Vorderrücken pflezen zwei bogenförmig gekrümmte, mit ihren konvexen Seiten einander zugekehrte dunkle Linien hervorzu- treten und zwischen den Schultern zeigen sich mitunter, so bei den mir aus Ober-Weimar und Magdeburg vorliegenden Stücken zwei helle, griine Flecke, welche zusammenfliessen und sich, obschon selten, auch auf den Kopf und làngs der mittleren Dor- salzone ausbreiten können; am auffallendsten- scheint diese Zierde sich zur Brunstzeit zu entwickeln, im Winter kónnen diese Flecken sänzlich schwinden und bisweilen, so bei einigen mir von Prof. Margö freundlichst mitgetheilten Individuen aus Budapest, sind sie durch hellbraune Makeln ersetzt, oder sie fehlen gänzlich, wie es . sewöhnlich bei sehr dunklen osteuropäischen Exemplaren der Fall zu sein scheint. Die Beine sind oberseits fast immer deutlich sebändert und gefleckt; ebenso Hand und Fuss. Am Oberkiefer, an den Kórperseiten gegen den Bauch hin, ferner auf der Vorderfläche des Vorderbeines und des Oberschenkels und am After zeigen sich weissliche Punktflecken, desgleichen an den Kehlseiten, wo sie sich sehr deutlich vom dunklen, sei es stahlblauen oder blausch- warzen Untergrund abzuheben pflezen; auf den Flanken erscheinen sie von rundlichen dunklen Flecken begleitet. Langs der Schnauzen- kante tritt mehr oder weniger deutlich ein dunkler Strich zum Vorschein und am Oberkiefer zeigen sich regelmässig vertheilte kurze, bandartige, aufrecht stehende dunkle Flecken; am Nacken erscheint bisweilen ein dunkle V-förmige Zeichnung. Die Unterseite des Thieres ist blauschwarz oder stahlgrau mit zinnoberrothen oder orangerothen Flecken und weisslichen Punktflecken bald zahlreicher, bald spärlicher besetzt, jedoch prädominirt die Grund- farbe in der Regel. Die rothen Flecken sind rundlich, oder sie bilden schnörkelartige, isolirt stehende Figuren; am Kinn erscheinen sie etwas grösser, ebenso auf der Brust, wo gewöhnlich zwei neben einander und in gewisser Entfernung von dem gleichfalls rothen Fleck an der Unterseite des Oberarmes stehen; dieser Oberarmfleck kann, obschon selten mit demjenigen an der Ощет- seite der Unterarmes zusammeníliessen, wogegen der rothe Fleck an der Handilache isolirt da steht; die Unterseite der Beine ist — 585 — ebenfalls mit rotheu Flecken geziert, welche mit den schmalen, mehr der Quere nach gestellten Flecken am Unterbauch, nicht verbunden erscheinen; gewöhnlich findet sich unterseits am Ober- -schenkel, am, Unterschenkel und an der Fusswurzel je ein Fleck, da jedoch diese letzteren am Rande wie ausgefressen erscheinen "und schnörkelartige, bisweilen augenformige Figuren bilden, so zerfallen sie mitunter in mehrere Flecken und werden von kleineren rothen Flecken besleitet; eine Verbindung der Oberschenkel- mit den Unterschenkel- resp. den Fusswurzelflecken findet wohl nie statt; der rothe, mehr mach innen sich befindende Fleck auf der "Sohle ist gleichfalls durch die dunkle Grundfarbe von den übrigen Flecken gänzlich isolirt, er ist gewöhnlich von der Breite der Basis der drei inneren Zehen. Weissliche Punktflecken treten in nur geringer Anzahl auf der Unterseite der Gliedmassen auf; die Sohle ist schwärzlich, die Spannhäute unterseits schwarz geadert, die Bindehaut zwischen der kleinsten und der nächsiliegenden Zehe kann selblich gefärbt erscheinen; die drei inneren Zehen und die zwei inneren Finger sind an der Innenfläche ihrer Spitzen, so beispielsweise bei den mir aus Budapest und aus Tornau bei Halle vorliegenden Stücken, orangegelb gepunktet. Die rothen Flecken an den Gliedmassen sowie auch am Unterbauch, auf der Brust und vorn am Kehlrande fehlen wohl nie, obschon sie mitunter etwas kleiner wie sewöhnlich erscheinen können; die übrigen Flecken aber, so am Bauch und an der Kehle werden zuweilen gänzlich vermisst; in diesem Fall erscheint der dunkle Untergrund nur durch weissiiche Punktflecken unterbrochen; diese Punkte können in grosser Anzahl auftreten, jedoch sind sie am Bauch wohl nie so dicht gestellt wie an der Kehle. Von der Grundfarbe heben sich ferner dünkle Hornstacheln ab, welche die Warzen krönen; mit diesen Stacheln, Hornhöckern oder Dornspitzen können auch die rothen Flecken der Unterseite des Thieres besetzt ersch- einen. — Die Iris ist auf goldgelbem Grunde stark mit Braun durchsetzt, sodass sie bronzebraun aussieht; Schwarzbraun tritt in ‚geringer Quantität oben nahe am Rande auf; von reinem Goldgelb ist wenig, nur am oberen Pupillenrand und unten an den Rändern der Pupille zu sehen. Die Jungen sind im Allgemeinen von den Alten wenig und nur insofern verschieden, als sie etwas heller gefärbt und gezeichnet erscheinen. | : Die Farbe der Flecken an der Kórperunterseite und ihre Ver- theilung ist für die Speciesunterscheidung von Wichtigkeit und man 39* — 586 — kanu wohl ohne Fehlgriff zu thun behaupten, dass man die beiden uns bekannten europäischen bombinator schon danach richtig be- stimmen kann, je nachdem, ob die rothen Flecken an der Glied- massenunterseite von einander und von denjenigen am Dauch und an der Brust getrennt sind, oder im Gegentheil in der geschilder- ten Art und Weise mit einander zusammenhängen. Aeussere Geschlechtscharaktere. B. bombinus zeigt eine grössere Verschiedenheit zwischen Männ- chen und Weibehen. Die ersteren haben einen, eigentlich aus zwei Aussackungen bestehenden Kehlsack, der zur Brunstzeit stark her- vorgetrieben wird, ferner braune Schwielen am Innenrande des 2. Fingers, am Innenrande und oben am Daumen, am Daumen- balen und an der Beugeseite des Vorderarmes; die zwei zuletzt erwähnten Brunstwarzen sind in vielen Fällen zu einer einzigen langgezogenen, bis zum Ellenbogen reichenden Schwiele vereinigt. Diese sämmtlichen zur Liebezeit sich entwickelnden Schwielen fehlen dem Weibchen. Die B. pachypus zukommenden Zehenschwielen scheinen der uns hier interessirenden Species gänzlich zu mangeln; bei einem mir zu Gebote stehenden brünstigen Männchen aus Char- kow zeigt sich die Haut am Fersenhöcker, sowie auch am Innen- rande der 5. und 4. Zehe allerdings etwas rauh, jedoch sind auch beim Weibchen aus derselben Lokalität Spuren einer solchen Epi- dermiskruste an diesen Stellen zu sehen. Die Männchen scheinen mir zur Brunstzeit etwas dunkler gefärbt zu sein als die Weib- chen.—Die Larve von B. bombinus liegt mir nicht vor. Lebensweise.— Abbildungen. Die Verbreitung des bombinus geht nicht so weit nach We- sten wie diejenige des pachypus und nicht in das Gebirge hi- nauf; er ist entschieden eiu Bewohner der Ebene und vermuthlich von Osten nach Mitteleuropa eingewandert. Hier und da tritt er sehr häufig auf, im allgemeinen aber scheint er in Central-Europa viel seltener vorzukommen als sei Nüchstverwandter. In ihren Sitten und Gewohnheiten unterscheiden sich die zwei Bombinator-Arten so wenig von einander, dass man ein Lebensbild beider entwirft, wenn man die Lebensweise einer Art schildert. Bombinus halt sich, von den Wintermonaten abgesehen, in Gewässern auf, mit Vorliebe in stehendem und seichten Wasser. Erst wenn wirklich EIE . der Frühling eingetreten, also viel später als der Grasfrosch und die gemeine Kröte und etwa gleichzeitig mit В. esculenta er- wacht er aus dem Winterschlaf; die ersten Exemplare, die ich iu diesem sehr ungiinstigen Frühjahre (1883) erhalten, waren am 2. April in der Umgegend von Budapest von Herrn Prof. Margó und am 25. April in Tornau bei Halle von Herrn A. Goldfuss ge- sammelt worden. In wärmeren Sirichen beginnt die Begattungszeit Ende Mai und erreicht ihren Hóhepunkt im Juni, iu Russland zeigen sich die ersten brünstigen Männchen iu der Regel erst in Juni; sie sind leicht daran erkeunbar, dass sie mit stark aufgeblasenem Kehl- sack und aufgetriebenem Banche auf der Wasseroberfläche umher schwimmen. Die Brunst scheint besonders heftig zu sein, die ehe- liche Umarmung aber ist meistens nur von kurzer Dauer; bei der seringsten Störung trennen sich die Gatten, um hernach sofort wieder sich zu vereinigen; bei Mangel an Weibchen hängen sich die unbeweibten Männchen dem vereinigten Paar an und stören es durch ihre stürmischen Umarmungen. Ein von Männchen umwor- benes Weibchen bleibt sewöhnlich stille auf der Wasseroberfläche liegen, die Bewerber entwickeln eine grosse Rührigkeit, benehmen sich aber, insbesondere wenn ihrer viele sind und es gilt den be- sten Platz angesichts des Weibchen einzunehmen, recht täppisch; sie drängen sich gegenseitig weg und ertheilen mit ihrer Schnauze Stösse gegen die Schnauze der Umworbenen. Das Liebesspiel kann den ganzen Sommer hindurch, auch nachdem das Weibchen bereits abgelaicht hat, foridauern, und bei der geringsten Aufregung wird das Weibchen vom Männchen bestiegen. Bei in Gefangenschaft ge- haltenen Thieren giebt bisweilen Hunger und Gier dem Männchen Anlass, sich dem Weibchen um die Lenden anzuhängen, wird z. В. dem letzteren Futter vorgehalten und sieht das erstere den Le- ckerbissen, so klettert es schleunigst auf den Rücken des Weib- chens, um ihm den Wurm wegzuschnappen und bleibt bei dieser Gelegenheit eine Zeitlang auf dem Weibchen in ehelicher Umar- mung sitzen. Eines Regenwurmes wegen kann sich ein erbitterter Kampf entspinnen, sind beide Kämpfer von gleicher Stärke, und eelingt es keinem von ihnen durch Zerren den Wurm an sich zu bringen, oder zu zerreissen, so wird die Beute von beiden Enden nach und nach heruntergewürgt, die Kämpfer nähern sich einander und berühren sich mit der Sehnauzenspitze, immer noch durch den Wurm vereinigt; um nun aus dieser misslichen Lage herauszukom- men, wälzen und drehen sie sich auf dem Boden so lange umher, bis es ihnen gelingt den Wurm durch Drehung zu zerreissen. — 588 — В. bombinus legt sich gern auf den Rücken, namentlich wenm Gefahr droht, höchst wahrscheinlich in der Absicht, den Feind durch «die grelle Farbe des Bauches abzuschrecken. Bisweilen um den Verfolgern zu entgehen, sucht er, seine vergeblichen Flucht- versuche einsehend, sich durch List zu retten, indem er: sich auf die Erde niederdrückt und seine Füsse über den gekriimmten Rü- cken derart zusammenlegt, dass das Roth der Unterseite der Beine und des Unterleibes sichtbar wird; in dieser verrenkten, höchst komischen Lage bleibt er längere Zeit unbeweelich liegen und stellt. sich allem Anschein nach todt. Im Wasser ist er ziemlich flink und sehr scheu, seine überaus grosse Hast hat aber zur Folge, dass er in der Regel seine Handlungen nicht überlegt, die Vortheile, welche ihm die Situation bietet, nicht ausnutzt und schliesslich ’ ohne Schwierigkeit sich fangen lässt. Die Sitten von der Feuerkróte schildernd, sagt Lataste sehr richtig. dass das Thier, bei seinen Versuchen dem Verfolger zu entwischen, leicht den Kopf verliert und sich wie wahnsinnig benimmt; das nämliche ist auch auf B. bombinus zutreffend, wenn er in die Enge getrieben wird. Das Geschrei von bombinus unterscheidet sich von dem des pachypus hauptsächlich dadurch, dass es etwas lauter erschallt; es besteht aus eigenthümlich, traurig klingenden Tönen „punk, unk, unk*; gewöhnlich wird dieser Laut drei bis vier Mal hinter einander in kurzen Intervallen ausgestossen, worauf eine langere Pause eintritt. B. bom binus lässt seine Stimme auch in der Ge- fangenschaft ófter hóren als sein Verwandter der pachypus; mit- unter, aber selten, giebt er laute Töne von sich, ähnlich denjeni- gen eines jungen Wasserfrosches, die Leydig auch bei pachypus sehört zu haben angiebt und mit einer Art Bellen vergleicht. Die Stimme des Weibchens habe ich, wenigstens in der Gefangenschaft, nicht vernommen. Die Gefangenschaft ertragen beide Bombinator- Arten sehr gut und zwar nicht nur „bei ausserordentlich sorgsamer Pflege“, sondern auch wenn sie stiefmütterlich behandelt und etwas vernachlässigt werden. Auch verlangen sie keineswegs, wie Brehm zu glauben scheint, dass man ihr Wasserbecken „tagtäglich mit frischen Wasserlinsen füllt“; reines Wasser scheint ihnen überhaupt nicht zu behagen, denn sie verlassen ihr Reservoir, sobald das Wasser darin erneuert worden ist und kehren erst dann dahin zu- riick, wenn das Wasser lauwarm uud abgestanden ist. Die Warme ausserhalb des Wassers vertragen sie allerdings nicht und sterben auf trockenem Boden oder in der Hand gehalten sehr bald. Ueber- haupt scheinen diese Thiere gegen Berührung und Quälerei sehr — 9089 — empfindlich zu sein; sie können unter einander in dichtem Knäuel zusammengedrängt leben, vertragen aber nicht, dass man sie be- rührt; es genügt bisweilen sie an den Leibesseiten leicht zu quet- schen, um sie zu tódten; sie verfallen sofort iu Krámpfe, strecken die Hinterbeine aus und verenden, wenn man sie nicht schleunigst auf durchfeuchtete Erde setzt. Trotz ihres etwas hässlichen Ausse- hens sewinnt das treuherzig dareinblickende und anspruchlose Thier- chen durch sein munteres und geschäftiges Wesen bald die Zunei- suns ihres Pflegers. Ueber die Lebensweise und die Entwieklung des bombinus finden sich einige Mittheilungen im Buche Bechstein’s „De la Ce- pede's Naturgeschichte der Amphibien (II Bd. S. 467) und in der Schrift Héron-Royer’s ,Observations comparatives sur le dévelop- pement externe et l'état adulte des Batraciens du Genre Bombinator“ (Bull. Soc. Zool. de France, XII, p. 640). Héron-Royer beschreibt fliichtig die Verschiedenheiten in der embryonalen Entwicklung der europäischen Bombinator-Species, auf die hier nicht näher einge- sangen werden kann. und berührt ebenfalls nur oberflächlich die Unterschiede zwischen den ausgewachsenen Larven von pachypus und bombinus. Aus den Untersuchungen dieses Forschers ergiebt es sich, dass der rauienförmige graugelbe Zwischenraum zwischen den zwei ersten braunen Dorsolateralbandern bei der Larve von bombinus etwas schmaler ist als bei paehypus (=bombi- nus Héron-Royer); übrigens soll dieser helle Zwischenraum im dritten Entwicklungsstadium der Larve verschwinden und man soll zu dieser Zeit die beiden Quappen nur daran unterscheiden kön- uen, dass bei bombinus der Kopf breiter und die Kehle weniger eingedrückt, bei pachypus hingegen der Kinn stärker eingedrückt erscheinen. bei der vierbeinigen Larve von bombinus zeigen sich auf dem Vorderhaupt rothgelbe Flecke auf braunschwarzen Grunde, welche sich auch zwischen die Schultern ausdehnen; diese Flecken vereinigen sich zu einer hufeisenformigen Figur und setzen sich allmählich in Grün um; zwei andere, aber kleinere graue Flecken sind am Hinterrücken zu beiden Seiten der Schwanzflosse sichtbar. Die grüne Zeichnung fehlt der vierbeinigen Larve von pachypus, sie ist durch zwei kleine graue Makeln ersetzt; ähnliche Flecken befinden sich auch am Hinterriicken, also wie bei bombinus. bei beiden Arten ist die Korperunterseite braun und gefleckt; Gelb zeigt sich fleckenweise erst an den Füssen, dann am Kinn und an den Handen; die bei pachypus gelblichen, bei bombinus róthli- chen Bauchflecken treten erst zum Vorschein, nachdem das Thier — 590 — seinen Schwanzstummel abgeworfen hat. Abbildungen der 8, 11, 13 und 14 Tage alten, sowie auch der vierbeinigen Larve vom bombinus enthalt die oben citirte au Héron-Royer's (Taf. XI und XID. Vom erwachsenen bombinus kenne ich nur wenige Abbildun- zen und zwar jene von Béchstein (op. cit. mit dem etwas zu sross gerathenen Vorderbein, dann die ebenfalls kolorirten Figuren bei Boulenger (I. c.) und endlich die Figur bei Héron-Royer (1. e.). Es braucht wohl kaum hinzugefüst werden, dass die Abbildungen bei Boulenger wie immer obenan zu stellen sind. Die Iconografia della Fauna italica und Brehm’s Thierleben enthalten Abbildungen wohl auch von B. bombinus; die kolorirten Ausgaben dieser bei- den Werke, welche mir leider nicht zu Gebote stehen, dürften si- chere Auskunft darüber geben. Veoensk-o: m. те m» B. bombinus ist bis jetzt bekannt aus Süd-Schweden, Däne- mark, Deutschland 5), Böhmen, Nieder-Oesterreich, Ungarn, Moldau und Russland. Die genaueren Fundorte sind: Kullen, Christianstad, Själland °), untere Main-Gebiet (93), Ober-Weimar bei Weimar (Herr Fr. Borcherding iu lit.), Magdeburg (Herr W. Wolterstorit in lit.), Ammendorf und Bitterfeld bei Halle a. S. (Herr A. Gold- fuss in lit.), Lindenau-Lóssnitz —(Dr. Erich Haase, Hofrath Dr. Meyer in lit.), Dresden, im Elsterthal bei Leipzig (230), Umgebung von Berlin (350), Prag (Boulenzer) Wien, Umgebung von Budapest (Prof. Margó in lit.), Sumpf bei Dorosslo (Unter-Ungarn), Sieben- bürgen (K. k. zoolog. Kabiuet in Wien), Brostenii (Boulenger), das Gouvernement Moskau, Umgebung von Charkow (Prof. Stepanow , Kiew und Kasin bei Kiew, Nowo-Zybkow im Tschernigow’sshen Gt. Taganrog und der obere Lauf des Or (Zoolog. Mus. К. Akad. St. Petersburg).— Die wohl noch genauer festzustellende Nord- srenze entspräche nach Kessler in Russland etwa dem 56°. Geographische Verbreitung der Bombinator-Arten. (В. pachypus und ВБ. bombinus). Bis vor kurzem sind, wie ich bereits in der Einleitung hervor- sehoben habe, die zwei europäischen Bombinator-Arten nicht 1) Nach Wolterstorff scheint bombinus auf das Tiefland beschränkt zu sein, wenigstens in Deutschland. 2) Bull. Soc. Zeol. de France, 1888, p. 175. — 591 — unterschieden oder genauer, nicht genügend beachtet word; es ist daher in den meisten Fällen nicht möglich festzustellen, welche von diesen beiden Species in den verschiedenen uns vorliegenden faunistischen Schriften gemeint ist. Folsende Zusammenstellung aller mir gesenwärtigen Augaben über die geographische Verbrei- tung des Bombinators dürfte die Amphibiologen veranlassen, Nä- heres über die Wohngebiete einer jeden dieser Species mitzutheilen. Dass Bombinator im Süden Schwedens, so bei Trelleborg, Svedala, Bórringe, Andrarum, Jordberg, Sófdeborg und an anderen Oertlichkeiten nicht fehlt, darüber liegen bereits aus alter Zeit Angaben vor (Linné, Fauna suecica. 277. Nilsson, Skandinawisk Fauna). Hingegen in Norwegen scheint er nicht vorzukommen. In Dänemark, wohin er, wie angenommen wird, von einem dänischen Edelmann Peder Oxes im 17. Jahrhundert eingeführt worden sein soll, ist er nicht selten; man weiss durch Collin (103), dass er bei Frederiksdal, in Slagelse, Taarnborg bei Korsór, Bakkebölle bei Vordingborg, bei Overby (Själlands Odde), bei Jägersborg, auf Sprogö, Nyborg, Glorup auf Fünen, Svendborg, Smaaörne auf Fejó und auf Moen vorkommt. Aus Collins Beschreibung geht hervor, worauf Boulenger neuerdings aufmerksam gemacht hat, dass der danische Bombinator als bombinus (= igneus bei Boulenger) zu. deuten sei. In Grossbritannien und Irland fehlt das Thier; in Frankreich dagegen scheint es (pachypus!) weit ver- breitet zu sein. De Selys-Longchamps (98) giebt an, dass es in der Picardie vorkommt und baillon (32) führt es unter den Amphibien des Bezirkes von Abbeville auf. In dem Ardennen- Département soll es nirgend fehlen (35) und in den Departements Seine-et-Oise, so in der Umgebung von Cernay-la-Ville, in den Mooren von Bouley-les-Trous und in Monthlery (35), und Seine-et- Marne (319) ist es von Taton, Lataste und De Sinety beobachtet worden. Die Angabe Latreille's (259), wonach es in der Umgebung von Paris vorkommt, obschon sehr selten, ist bis jetzt noch nicht bestätigt worden; Lataste vermuthet nur, dass es gelingen dürfte es daselbst ausfindig zu machen. Im Département de l'Yonne ist es sehr häufig (36); Holandre (142), Fournel (143), Malherbe (144) und Collin de Planey (35) haben es für das Departement Meurthe et Moselle angezeigt und aus den Angaben de Selys- Longchamps würde sich ergeben, dass es östlich von der Meuse vorfindet. Im Département de l'Aube ware Bombinator nach Collin de Plancy im Bezirk von Bar-sur Seine, aber nur in den Wald- morásten zu Hause. Girod-Chantrans (300) und Olivier (38) kennen on — ihn aus der Umgebung von Besancon und aus den Morästen au der Sàone, im Gebirge hingegen soll er seltener vorkommen. In Jura ist er ebenfalls verbreitet (39). In Chamonix und in Bouchet de Seroz in Hoch-Savoyen ist er durch Venance Payot (43) nach- sewiesen; für das Departement Isere wird er von Charvet (40) aufgeführt und die Sammlung Westphal-Castelnau enthält Stücke aus dem Cevennen-Gebirge (207). Im Süden Frankreichs dürfte sein Vorkommen sehr beschränkt sein. De Serres (152) und Ju- meau (219) geben ihn aus dem Hérault an und Lataste (24) beobachtete ihn in der Gironde; jedoch wird, wie ich erfahre, sein Vorkommen im Hérault, so bei Montpellier, in Saint-Aunes, im Teich von Vendres und in den Morästen von Agde, neuerdings in Zweifel gezogen; für die Umgebung von Allauch in der Provence hat ihn Réguis als häufig angezeist. Ueber seine Verbreitung in den Départements Charente-Inférieure, Charente, Vienne, Maine-et- Loire, Loire-Inférieure, Vendée, Sarthe, Indre-et-Loire liegen uns die Angaben von Lataste (34), De Rochebrune (27), Mauduyt (28), Millet (50), De l'Isle und Thomas, Gentil (29) und Héron- Royer (331) vor. d Machado (18) und Cisternas (158) glauben das Thier auch in Spanien, so bei Sevilla am Guadalquivir, bei barcelona und Sala- manca gefunden zu haben, doch werden ihre Angaben darüber wohl mit Recht bezweifelt; Bombinator dürfte die Pyrenäen nicht überschreiten. Aus Corsika, Sardinien und von den Balearen finde ich denselben nirgends verzeichnet; auf Sicilien ist sein Vorkommen noch nicht sicher erwiesen (241.56). Auf der apenninischen Halb- insel findet er sich häufig in Venetien (278.13.246) und soll auch in Emilia, in Marken, in Toscana, im Neapolitanischen, in iomagna und in Calabrien (48) nicht selten sein. Die Angaben über sein Vorkommen in der Lombardei (65.333) wurden. neuer- dings angezweifelt; nach der Aussage Balsamo’s soll er in Tremezzo am Comersee einheimisch sein (147). In Piemont ist er noch nicht sefunden worden. Aus den „Alpi Apuane“ kennt ihn Bonaparte (240). Speciellere Fundorte in Italien sind die Ebene von Venedig und Treviso, Marcellise in der Provinz Verona, Verona, Belluno, Florenz; Pratovecchio, das Casentino-Thal, Montestigliano, Arena, Serra de Bruno und Soriano in Calabrien, sowie angeblich auch die Abhänge des Etna. Alsdann findet sich Bombinator auch in der Schweiz und zwar, wie Fatio (41) angiebt, fast allerorten bis zu 1200 Meter ü. M., nur iu den Südthalern des Tessin ist er ziemlich selten. Speciell sind als Fundorte anzuführen: Roche und Vernayaz an der Rhone — 59: (103. S. 312), Vevey, Montreux, Brunnen, Sisikon, Morschach, hagaz (D. pachypus), Umgegend von Chur (232) und von Basel, wo er uugemein häufig sowohl in Tümpeln als auch im Wider- wasser fliessender Bache und Flüsse gefunden wird (169). In Deutschland ist er weit.verbreitet und ist in vielen Strichen Süd- deutschlands der gemeinste Batrachier. F. Müller erhielt ihn aus Gross-Hüningen in Elsass und aus Isteinerklotz iu Baden und ich fand ihn (d. h. B. pachypus) in der Umgebung von Heidelberg; nach Nüsslin (90) ist Bombinator in Baden fast überall gemein. Ueber sein Vorkommen in Württemberg melden mehrere Forscher (89.86.87); bei Tübingen, Metzingen, Weilheim sammelte ihn Leydig (88.170); bei Stuttgart ist er nach Plieninger in den Wasseransammlungen der Weinbergsgruben und verlassener Stein- brüche häufig; für die Umgegend von Maulbronn soll er von Kommerell mit dem Zusatz „seltener“ und für das Oberamt Backnang vom Revierfórster Calwer erwähnt sein (Leydig, op. cit.); auch aus der Gegend von Oehringen im Hohenlohe’schen wird, wie Leydig meldet, sein Vorkommen angezeist; Leydig fügt hinzu, dass ihm das Thier aus Oberschwaben zusesandt worden sei. Ueber das Vorkommen des Bombinators in Bayern berichten Schrank (83), Clessin (82), Jäckel (85) und v. Beider und Hahn (171); die zuletzt Genannten bemerken, dass sie in allen Gegenden Bayerns, und in manchen in ungeheurer Mense anzutreffen sei. Leydig traf ihn im Mainthal bei Würzburg und bei Kissingen, Schrank in Berchtesgaden (33) und Koch, Herrich-Schäffer und ‘ Forster (84) erwähnen ihn für die Umgegend Regensburgs. Dass das Thier im Gebiete der Tauber lebt, erfahren wir durch Leydig; im hhóngebirge aber scheint es sellen zu sein (94); im Kreis hothenburg, Hessen, hat es Eisenach (178) beobachtet und für das Nassauische, allwo es überall häufig sein soll, zeigt es Kirschbaum an (92). Im Unter-Main- uud Lahn-Gebiete fehlt Bom- ‚ binator, wie Koch (93) berichtet, nirgends; im Lahnthale und Dillthale sollen bombinus (= igneus, var. typus Koch) and pachypus (= var. brevipes Koch) gesellig zusammen- leben; im unteren Maingebiete scheint bombinus die häufigere Art zu sein, wahrend pachypus die hochgelegenen Gegenden vorzieht. Koch fügt hinzu, dass die zuletzt erwähnte Art bei Kirberg im Taunus, an dem Stoppelberge bei Wetzlar, im Harz- sebirge und in Goslar vorkommt. Welche von diesen beiden Arten von Römer-Büchner (91) in der nächsten Umgebung von Frankfurt а. М. und von Suffrian (96) im Regierungsbezirke Arnsberg beo- og — 594 — bachtet worden, ist mir unbekannt geblieben. Am Niederrhein ist Bombinator häufig; sein Vorkommen bei Bonn, Kessenich, Dotten- dorf, Reuel, am Drachenfels und in Aggerthal meldet Leydig; für Linz a. hh. und Umgegend zeigt ihn Melsheimer an (95); in der Umgebung von Elberfeld fand ihn Behrens, (229); in der Mosel-, Saar- und Sauergegend sowohl im Tiefland als aach im Hochwald zeigt er sich ebenfalls verbreitet (173); F. Müller (334) erwähnt ihn aus dem Hardtwald und dass er in der Eifel vorkommt, wissen wir durch Schäfer und Leydig. Wiepken und Greve (78) fanden ihn in der Nähe der Stadt Oldenburg, Brüggemann (213) beo- bachtete ihn in der Umgegend von Bremen; er findet sich ferner in Lüneburg (79), in Mecklenburg (77, in der Mark Brandenburg (76), bei Barth (Ostsee), in West- und Ostpreussen (74), in Schlesien (175.75), wo er überall, wenigstens im flachen Lande, sehr häufig sein soll, in der Oberlausitz (S1) und in Sachsen (80).— Im Luxemburgischen ist er nach De la Fontaine (97) allgemein ver- breitet und findet sich in den Ardennen sehr häufig; in Belgien wird er nach De Selys Longchamps (97) namentlich in den Ardennen und in Condroz in grösserer Anzahl angetroffen. Aus den nierderländischen Grenzprovinzen hat ihn Schlegel (99) angezeigt. In den Ländern der ósterreichisch-ungarischen Monarchie scheint Bombinator nirgends zu fehlen. So giebt Bruhin (73) an, dass er im Vorarlbergischen, so bei Riedern, Nüziders, Düns und an anderen nicht näher bezeichneten Orten nicht selten sei; nach Gredler (72) hat er durch Tirol eine allgemeine und zugleich massenhafte Verbreitung und soll in den ganzen Flussgebieten des Lech, Inn, Ziller, der Eisch, Noce, Brenta und des Cismone einheimisch sein und bis nahe zu 5000 Fuss Vertikalhöhe angetroffen werden; im Sarnthal bei Bozen traf ihn Leydig, im Bad Ratzes in Südtirol Prosslinger (188), im Valle di Non De Betta (335). Ferner be- wohnt er nach Latzel (61) Kärnten, kommt nach Freyer (60) und v. Gallenstein (62) ungemein häufig in Krain vor, wird nach Knauer (71) in Niederösterreich weberall angetroffen, lebt an der Donau-Ufern (163.8. 465), findet sich nach Karoli (180) und Jeitteles (181) in Ungarn und soll nach Glückselig (185) in Böhmen, nach Heinrich (68) in Mähren-Schlesien, nach Zawadzky (69) in Galizien. undin der Bukowina und nach Bielz (67) in Siebenbürgen vorkommen 5); Stobiecki (179) fand ihn auf der Babia-Göra (W. Karpathen), ———- 1) Nachträgl. Zusatz. lu Siebenbürgen kommen beide Arten—b o m binus und pachypus—vor. — 599 — Ueber sein Vorkommen in Triest, in Dalmatien (Spalato) und iu Bosnien melden Collin (103), Kolombatovie (223) und v. Möllen- dorff (114); in Montenegro soll Schreiber zufolge, eine besondere Lokalvarietat leben '). Sordelli erwähnt ihn aus Orta Keuei (Adrianopel) *), das Museum in Athen enthält ein Stück aus dem Parnass Gebirge (247. — II. S. 292), Herr General-Inspektor der königl. Domänen L. Münter in Athen theilt mir mit, dass er den Bombinator in Attika auf dem Berge Parnes in der Quelle Palikori bei Agios Triada (3000 F. Seehóhe) entdeckt habe und aus Erber's Bericht über seine Reise nach den griechischen Inseln ersehen wir, dass das Thier auch auf Tinos lebt (269). Ueber seine Verbreitung im Russischen Reich lässt sich zur Zeit nur wenig sagen. Seidlitz (105) und Fischer (199) haben es in den Ostseeprovinzen ange- troffen, Andrzejowski (195) verzeichnet es unter den Amphibien Wolhyniens, Podoliens und des Cherson’schen Gouvernement, Tac- zanowski (194) fand es in den Weichsel-Provinzen, Belke in der Umgegend von Kamienez-Podolski und Czernay (110) auf seinen Reisen im Charkow’schen und den anliegenden Gouvernements. Aus Asien kennt man Bombinator, so viel ich weiss, nur aus China und zwar speciell aus Tschifu (9. — S. 447) ?); in Africa scheint er gänzlich zu fehlen °). 1) „Die Haut ist bei denselben“, sagt Schreiber, „im Ganzen genommen, glatt, mit aus ihr stark hervorstehenden, zahlreichen, von einander meist getrennten Warzen. Die bei der Stammform auf letzteren einzeln oder nur sehr zerstreut stehenden schwarzen Drüsenpunkte sind hier auf jeder Warze viel zahlreicher und alle an der Spitze derselben zusammengedrängt, so dass namentlich der Rücken durch die von der glatten Haut scharf abgehobenen, mit schwarzen Drüsenkörnern gekrónten Warzen sehr ausgezeichnet ist; mitunter fliessen mehrere hinter einander stehende Warzen zu unregelmässigen schwarzen Längswülsten zusammen; auch werden sie am Kopf und besonders gegen das Ende der Beine niedriger, so dass dann die schwarzen rauhen Gipfelilecken derselben unmittelbar auf die Haut zu sitzen kommen. Auch sind diese montenegrinischen Stücke durch die Färbung aus- gezeichnet, indem bei denselben die Unterseite meist Schwarz zur Grundfarbe hat, auf welcher gewöhnlich nur sehr vereinzelte untergeordnete oder auch gar keine gelben Flecken vorkommen“. Die im K. K. Naturalienkabinet in Wien aufbewahrten Feuerkröten aus Montenegro gehören, wie ich glaube, zu B. pachypus var. ?) Rettili di Orta Keuei (Adrianopel) in: Rend. Ist. Lomb. 1886. Milano. 3) Das Vorkommen des pachypus oder bombinus in China ist überaus unwahrseheinlich. Die aus Wladiwostok und Ussuri stammenden, in der Sammlung der Petersburger Akademie aufbewahrten Exemplare des Bombinator stimmen mit keiner der beiden genannten Arten überein. *) Es existirt allerdings eine Angabe Stecker’s in den Mittheilungeu 4. afrika- nisch. Ges. Deutschl. Berlin, 1879, 2. Ней, dass die Feuerkröte in Ain Scherschara in Tripelitanien vorkommt, diese Angabe aber soll, wie Peters uns mittheilt (Mo- natsber. d. К. Akad. d. Wiss. zu Berlin, 1880, S. 309), auf einer Verwechselung der Feuerkrüte mit Rana esculenta beruhen. = UOS 17. ALYTES OBSTETRICANS (BRONG.), LAUR. 1768. Synonymie und Literatur. Bufo obstetricans .Lawrenti, Synops. rept. p. 28, 128. Brongniart, in: Bull. des Se. Soc. philom. an VIII, № 12, p. 91. pl. VI, fig. 4. Latreille, Hist. nat. Salamandres de France, p. XL. Daudin, Hist. nat. Rain. Gren. Crap. p. 87, pl. 32, fig. 1; Hist. nat. Rept. VIII, p. 176. — Bombinator obstetricans Gravenhorst, Deliciae mus. zoolog. Vratislaviensis, I, p. 68. — Rana obstetricans Wolf, in Sturm's Deutschl. Fauna. Abth. III, Heft IV, m. Taf. — Obstetricans vulgaris Dugès, Recherches s. l'ostéologie et la myologie des Batraciens, p. 7. Paris, 1834.—? Rana campanisona Lau- renti, op. cit. p. 30, 133. — Crapaud accoucheur Daubenton, Dict. erpét. in Enc. meth. p. 612. Cuvier, Règne animal, 1. éd. t. Il, p. 96. 2. éd. t. II, p. 110. — Le petit crapaud terrestre, accoucheur à la femelle, Demours, in Hist. de Acad. roy. d. Sc. 1741, p. 29; 1781, p. 18. — Alytes obstetricans Merrem, Ten- tamen systematis amphibior. p. 179. Bonaparte, in Mem. R. Accad. Sc. Torino, Ser. II, Tom. Il, p. 385; Iconografia della Fauna italica Il, c. fig. Wagler, Icones et deseript. amphibior., tab. 22, fig. 3—5. München, 1833. Schinz, Europ. Fauna, IL, S. 75; Naturgesch. u. Abbild. d. Reptilien. 1833. Koch, Formen u. Wandlungen d. ecaud. Batrachier d. Unter-Main- u. Lahn-Gebietes. Frankfurt a. M. 1872. Tschudi, in Isis 1837. S. 702; Klassifikat. d. Batrachier. Soc. sc. nat. II, p. 84. Neuchatel. Duinéril et Dibron, Erpétologie génér. Ш, p. 467. Bruch, in Würzb. naturwiss. Zeitschr. Bd. Ш, S. 213. Bd. IV, S. 91; in V. Bericht d. naturwiss. Ver. zu Offenbach a. M. 1864, Fatio, Faune des Vertébrés de la Suisse, III, p. 358. Brehm, Kriech- thiere u. Lurche, in Thierleben, 5. 586. Leipzig, 1878. De l'Isle, Note sur l'aceouplemeat de l’Alytes obstetricans. Act. Soc. Lin. Bordeaux, XXX; Mémoire sur l'Alyte aecoucheur, in Ann. Sc. nat. 1873. Lataste, Essai d'une Faune herpétolog. de la Gironde. l. e. Taf. IX, fig. 1—3, 7—9; Revue intern. d. Sc. 1878, p. 488; ibidem, vol. II, p. 543; Quelques observations sur les tétards des Batraciens anoures, in Bull. Soc. Zool. de France, 1577. Lendig, Anure Batrachier, S. 64. Héron- Royer, in Bull. Soc. Zool. de France, Ш, p. 278; VIII. p. 415, pl. ХШ; XI, p. 671. Camerano, Monografia Anfibi anuri ital. |. c. Вои- lenger, Cat. Batrach. Sal. Coll. Brit. Mus. p. 448. Aeusserer Habitus. Ein in so vielen Beziehungen auffallende Gattung, welche die Merkmale der Frösche und Kröten vereinist, in gewisser Beziehung — 597 — sosar mit den exotischen Formen, wie z. B. Rhacophorus reticu- latus oder Rhinoderma, übereinstimmt, ist Alytes. Derselbe nähert sich den Ranae durch die Bezahnung des Oberkiefers, in den übri- - gen Charakteren, so namentlich in Bezug auf seine Gestalt stimmt er aber mit Bufo überein. Sein Kopf ist sross, hinten und in der Interorbitalgegend flach und breit und scheint insbesondere beim Männchen ohne Unterbrechung in den Rumpf überzugehen; die Schnauze ist ziemlich spitz, fast dreieckiv, zugerundet, gewölbt und nur zwischen den kleinen Nasenléchern leicht abgeplatet; die Schnauzenkante tritt nicht deutlich hervor, die Kopfseiten fallen beinahe senkrecht ab. Die Nasenlöcher sind von einander etwas weniger weit entfernt als von den Augen oder von dem Oberkie- ferrand: die Entfernung des Oberkiefers vom Auge ist kleiner als der Abstand der letzteren oder als der Augendurchmesser. Die Augen sind gross, stark hervortretend; der Raum 2wischen den Augenhii- seln ist ungefähr so gross wie die Entfernung des Nasenloches vom Auge. Die Pupille bildet einen langen, weit nach oben und unten reichenden bikonvexen, senkrechten Spalt; die Iris ist auf glanzen- dem goldfarbenem Grunde stark schwarz gezeichnet, namentlich an ihrer unteren Hälfte; auch unten und oben in der unmittelbaren Nähe der Pupille häuft sich meistens das Schwarz dermassen an, dass man annehmen könnte, der Pupillenspalt zeige eine bis zum äussersten sichtbaren Rande des Augapfels sich erstreckende Erwei- terung. Bei Stücken deutscher Herkunft soll die Iris auf schwarzem Grunde mit metallisch glanzendem Gelb durchsetzt sein, das sich besonders in der oberen Hälfte, weniger dagegen in der unteren anháuft und eine horizontale Zone fast ganz freilässt, so dass es aussieht als ob ein dunkler, nicht scharf begrenzter Streifen die Iris in eine untere und obere Hälfte trennt (Pflüger). Nach Leydig soll die Iris auch blass goldgelb, schwarz seaderi und die Pupille „sen- krecht rautenfórmig, verengert ein Längsspältchen, mit winkliger Kinknickung* sein. Meine Erfahrungen stimmen damit ganz überein. Im normal:n Zustande ist bei meinen Thieren aus Paris der verti- kale Pupillenspalt eher bikonvex und nur dann wenn man dem Thiere etwas zuleide thut, nimmt der Pupillenrand, vorzugsweise nur der eine vordere, einen winklig gebrochenen Verlauf an, wäh- rend der andere Rand meist bogenförmig aussieht; erhält letzterer sleichfalls eine winklige Einknickung, so haben wir allerdings eine rautenförmige Pupille vor uns, aber nur vorübergehend, denn sobald sich das Thier beruhigt und die Pupille sich verengert oder erweitert hat, verschwindet die wiuklige Kinknickung. — 598 — Das nahe am Auge und am Gelenkende des Kiefers sich befindende, deutlich auszeprügte rundliche Trommelfell ist im Durchmesser drei Viertel so gross wie das Auge; darüber hinweg zieht sich ein Drüsenwulst, den man als schmale Parotis zu bezeichnen pflegt, deren Fortsetzung zu beiden Seiten des Rückens als eine Reihe Warzen, die knopfíórmig hervortreten können und so zu sagen Seitenwülste bilden, nachweisbar ist. Hinter dem Trommelfell ent- sendet diese Drüsenreihe einen anderen Zweig, welcher das Pau- kenfell von hinten umgiebt und am Gelenkende des Unterkiefers endet und eher als eine abgeschniirte, einer grösseren Warze ähnlich sehende Partie des oben erwähnten Wulstes gedeutet werden könnte. Die nahezu den ganzen Boden der Mundhöhle einnehmende gefurchte, nur vorn leicht ausgerandete, sonst aber abgerundete, breitere als lange Zunge ist am Hinterrande und auch seitlich, obschon in sehr geringer Ausdehnung frei. Die mit einer dreikantigen Spitze versehenen Ober- kieferzähne sind im Werke Leydig’s auf Taf. IV abgebildet. Leydig sagt, dass die drei Kanten in einige feine Vorsprünge ausgehen, was mit einer felderigen Skulptur auf der freien Fläche zusammen- hängt. Dass der Zahn bei A. obstetricans im Laufe des Wachsthums des Thieres grossen Veränderungen in der Gestalt unterworfen ist, ersehen wir aus Leydig's Fig. 36 und 37, welche einen jungen und einen fertigen Zahn am Gaumen darstellen. Bei den mir vorliegenden ausgewachsenen Stücken stehen die aus 9 bis 4 grösseren und 1 bis 3 kleineren Zähnchen bestehenden Querreihen entweder dicht neben einander oder in geringer Eni- fernung von einander hinter und einwärts von den Choanen; an den grösseren Zähnchen sehe ich deutlich 3 bis 4 quere wulstar- tige Erhabenheiten an der im Verhältniss zum kurzen Sockel ziem- lich hohen Zahnkrone. Das lange, ziemlich kraftig gebaute Vorderbein erreicht, sobald es nach vorn lings der Mundspalte ausgestreckt wird, das Nasen- loch auf der entgegensetzten Seite des Kopfes mit der Spitze des 2. Fingers und kann, wie es beim Weibchen der Fall ist, auch etwas weiter reichen. Der Oberarm ist nicht in der Haut verwach- sen, wie es bei A. Cisternasi der Fall ist, sondern tritt frei zu- tage. Auf der Volarseite der Handwurzel befinden sich drei Ballen °), * Laut Pflüger kann das dritte Handbällchen fehlen; hoffen wir, dass derartige Fälle höchst selten sind, denn es wire beklagenswerth, wenn solche oftmalig auf- tretende Anomalien unsere Klassifikation Einbusse thun sollten; ich habe nämlich À. Cisternasi, eine spanische Art im Auge, welche unter anderm dadurch sich von A. obstetricans unterscheidet, dass sie blos zwei Handballen auf der Vo- larseite der Handwurzel aufweist. -— 5989 — 2 welche dem 1., 3. und 4. Finger entsprechen; der äussere Ballen ist gross und breit, der innere lang aber schmal und der mittlere am kleinsten. Die Finger sind im Vergleich zu A. Cisternasi lang und schlank, sie sind frei, rundlich, oder leicht abgeplattet, an den Enden nicht erweitert; der 3. Finger ist bedeutend länger als der 2-te, welch letzterer etwas länger als der 4-te ist, diese beiden Finser können übrigens auch ziemlich lang sein; der Dau- ven ist der kürzeste von allen. Das Hinterbein, nach vorn gelegt, überragt mit der 1. Zehe die Schnauzenspitze und erreicht mit dem Tibiotarsalgelenk das Trommelfell. Die ziemlich flach ausse- henden, allmählich spitz auslaufenden Zehen sind seitlich mit einem schmalen Saum und am Grund mit einer Spur von einer Spann- haut versehen; der Fersenhöcker ist mässig entwickelt, aber deut- lich sichtbar, sonst sind auf der Planta des Fusses nur ein bis drei äusserst kleine Tuberkel wahrnehmbar; die Zehen nehmen von der ersten bis zur vierten rasch an Länge zu, während die 5. Zehe nahezu ebenso lang ist wie die zweite. An dem Aussenrande der Fusssohle und namentlich des Unterschenkels treten wulstartige Erha- benheiten auf, welche als Fusssohlen- und Unterschenkel-Drüsen be- zeichnet werden. An den Zehen- und Finger-Gelenken sind keine Anschwellungen. . Die dünne und zarte Haut ist mehr oder weniger dicht mit bald schwächer, bald. stärker hervortretenden Warzen besetzt; am mei- sten entwickelt sind letztere über dem Trommelfell (Ohrdrüsen- wulst), unter dem Paukenfell, zu. beiden Seiten des Rückens (Sei- ienwülste) und am Unterschenkel; etwas schwächer entwickelt, aber meist daran gut erkennbare Drüsen, dass sie wie weiss gepundert aussehen, finden sich auf den oberen Augenlidern, am Oberkiefer, an den humpfseiten, oben am Vorderarm und auf der äusseren Seite des Fussrandes. Die Bauchseite und die Inguinalgegend sind warzig und runzelig, wahrend Brust, Kehle, Schnauze und Unter- ‚seite der Gliedmassen zum srössten Theil elatt erscheinen. Wäh- rend die Drüsen auf der dem Lichte zugekehrten Seite des Kör-, pers ein überaus reiches, unangenehm riechendes grauweisses Sekret ausscheiden, das beim Einwerfen des Thieres in Weingeist an den Drüsenmündungen haften bleibt, koagulirt und so das Vorhanden- sein der kleinsten Drüsen oftmals verräth, erzeusen die Kehldrü- sen und diejenigen an den Bauchgrenzen wenig und auf dem Bauch fast gar kein Sekret.‘ Masse in mm. -^ aus Deutschland: Körperlänge 40, Kopilän- se 14, Kopfbreite 16, Vorderbein 23, Hand 10, Hinterbein 54.5, . N 3. 1889. 40 — 600 — Fuss 15.— 9 aus der Umgebung von Paris: Körperlänge 47, Kopfläuge 15.5, Kopfbreite 17, Vorderbein 24.5. Hand 11, Hin- terbein 61, Fuss 17.5. Farbung und Zeichnung.—Varietaten. Die Färbung der Oberseite ist ein Bleigrau oder dunkles Aschgrau, das einerseits durch einen unbestimmtes ins Gelbliche ziehenden srauen Ton, anderseits durch Olivengrün bis zum Braun abändern kann. Bei einem Männchen aus Lippstadt ist die Körperoberfläche braun mit dunkelbrauuen, meist auf die grösseren, wenig zahlrei- - chen Warzen beschränkten Flecken besetzt, während seine Beine oben mit grösseren derartigen Makeln versehen erscheinen. Die Warzen an den Extremitäten sowie diejenigen, welche den Längs- wulst an den hückenseiten bilden und auch sonst an den Leibes- seiten zerstreut liegen, sind im Gegentheil etwas heller als der Untergrund, ja stellenweise sogar gelblich. Stirn und Nacken sind dicht und fein dunkel punktirt, während die Schnauze nahezu fle- ckenlos ist. Am Oberkieferrande, namentlich vorn, gesellen sich den braunen Zeichnungen gelbliche Fleckchen hinzu. Die Bauch- segend ist gelblichweiss, die Kehle, besonders an den Seiten, die Brust und die Bauchgrenzen sind braun gesprenkelt. Der Wulst hinter dem Paukenfell ist gelbbraun gepunktet, während das gelblich- braune Paukenfell dunkelbraun gefleckt erscheint. Die Ellbogen und die Kniebeuge sind etwas heller als ihre Umgebung. Die Unterflache der Zehen ist bedeutend dunkler als die unten eher gelben Finger. Bei den mir aus Paris vorliegenden, von Lataste als ,delislei* bezeichneten Individuen zeigt die Oberseite ein helles Aschgrau, auf welchem zahlreiche, ziemlich dicht angeordnete schwärzliche, dun- kelgrün oder bräunliche Fleckchen stehen. Da bei diesen franzósi- schen obstetricans, wie bereits erwähnt, die Drüsenwarzen klein und in der Regel nur rückwärts zahlreich werden, se be- schränkt sich die dunkle Fieckung nicht nur auf die Warzen selbst, sondern es sind auch Flecken dazwischen zerstreut. Die Warzen sind gewöhnlich am Grunde dunkler, am Gipfel aber heller; auf dem Lid, an der Schnauze und Wange ist ihre Zahl gering. Das Trommelfell ist graubräunlich gesprenkelt, die dahinter liegende srosse Drüsenwarze gelblichgrau gefärbt; gelblichgrau sind auch diejenigen Drüsen, welche die Seitenwülste konstituiren. Oftmals habe ich ferner sowohl über dem Paukenfell, als auch am Rumpfe röthliche, ja selbst schön roth kolorirte Drüsenwärzchen vorgefun- — 601 — ‚den. An den Leibesseiten erscheinen die Warzen sonst gelblichweiss und sind also denjenigen ähnlich, welche auf dem etwas ins Grau ziehenden Weiss der Unterseite des Thieres vertheilt sind. An der Kehle seitlich sehe ich nur wenige dunkle Flecken, die Fusssohle ist auf grauweissem Grunde bräunlich besprenkelt. Der Oberschen- kel ist oftmals, namentlich während der Brunstzeit unterseits, so- wie nach hinten fleischfarben oder roth. Die Bauchlläche kann aber auch lichtgrau, ja sogar bläulich, die Rückentlecken blass- bis satt- grün oder rein braun erscheinen, während die meisten Drüsen- warzen mit einem rothen Gipfelpunkt versehen sind; langs der Mit- tellinie des Bauches kann eine bräunliche Zone zum Vorschein treten. Von den jungen Exemplaren, welche ich aus der Umgebung von Paris besitze, sind mehrere bedeutend dunkler uud zwar ganz dun- kelsrau, die anderen ebenso hell kolorirt wie die Alten; bei den dunklen Jungen tritt die Fleckung undeutlicher hervor und nur an den Drüsenwarzen, bei den hellen hingegen sind dunkle Punktfle- cken gut erkennbar, aber ihre Anzahl ist geringer als bei den Erwachsenen. An den Ohr- und Seiten-Wiilsten sieht man helle und schön roth kolorirte, mit Kupferglanz überflogene Stellen; auf der lichtgrauen Kórperunterseite sind viele dunkle Flecken vorhan- den; auch die Extremitäten mit alleiniger Ausnahme der mittleren Resion des Oberschenkels sind intensiv dunkel besprenkelt, der Fersenhöcker und die übrigen Prominenzen sind aber stets von sleichmässiger weisslicher oder gelblicher Färbung. Die jungen obstetricans, sowie auch die zwei- und vierbeinigen Larven sind letzthin eingehend nach Thieren deutschen Urspunges von Pflü- ger im Arch. f. d. ges. Physiologie, XXIX, beschrieben worden und da es nicht meine Absicht ist hier die Details zu rekapituliren, so will ich die Aufmerksamkeit des Lesers auf diese Arbeit mehr des- kriptiven Inhalts lenken. Lataste verdanken wir die Beschreibung einer neuen, bis jetzt nur auf der iberischen Halbinsel konstatirten Varietät von A. ob- stetricans. Diese als Var. Boscai benannte Form unterschei- det sich von der typischen vor allem dadurch, dass ihr Schädel länger und breiter als die Länge der Wirbelsäule ist, während bei der Grundform der Schädel kürzer als die Wirbelsäule und ebenso breit wie letztere sein soll. Abgesehen von anderen Verschieden- heiten im Skelettbau unterscheiden sich ferner diese Alytes da- durch, dass bei der Boscai die Haut feiner und glatter erscheint und dass die Drüsenseitenwülste bedeutend schwächer hervorzutre- ien pflegen als bei der Grundform. Auch ist bei der ersteren der 40* -— 602 — das Paukenfell von hinten umgebende Wulst weniger sichtbar; das Paukeufell selbst ist grösser und scheint infolgedessen dem Auge und Kiefer näher gerückt zu sein; der Abstand zwischen den Na- senlöchern ist nicht so gross, die Entfernung aber der Nasenlöcher vom Kieferrand ist etwas grösser, da bei ihr die Schnauze höher ist als bei der bekannten Geburtshelverkröte. Die Iris ist röthlich mit Goldsehimmer. Oberseits heben sich vom hellgrauen oder gelh- lichen Fond grössere bräunliche oder grünliche Flecken ab, mit dazwischen, und namentlich gegen die Leibesseiten hin, eingestreu- ten rothen Punkten. Áuch sind am Rücken mitunter recht deutlich. ausgeprägte helle Bander sichtbar, welche die Form eines umge- kehrten V nachahmen. Die Schnauze ist gepunktet. Die wenig rauhe Körperunterseite ist in den meisten Fällen ein reines Weiss oder Gelblichweiss und nur an den Extremitäten mit fleischfarbenem An- fluge. Bei den Individuen der Boscai aus den gebirgigen Gegen- den Nordspaniens trifft es sich, dass die Kehle dunkel gezeichnet erscheint. Total weisse, rosa-weisse oder gelbliche obstetricans mit. rother Iris sind gleichfalls beschrieben worden *). Schöne Abbil- dungen dieser Albinos wird man in der Abhandlung Lataste’s vor- finden. Aeussere Geschlechtscharaktere. Da A. obstetricans keine Schallblasen und keine Schwiele aufzuweisen hat, so gilt die Unterscheidung der Geschlechter schwie- rig. Lataste giebt allerdings an, dass die Geschlechter dadurch äusserlich verschieden sind, dass beim Weibchen der Kopf etwas kleiner und länger ausgezogen ist als beim Männchen, ferner, dass: beim ersteren Kopf und Rumpf schwach abgesondert erscheinen und endlich, dass bei ihm die Beine etwas kürzer, der Rumpf länger, abgerundeter und zugleich breiter ist als es beim Männ- chen der Fall zu sein pflegt. Fatio fügt dem hinzu, dass beim Männchen mitunter eine schwach entwickelte Schwielenbildung an der Hand zum Vorschein kommt. In den meisten Fällen aber war man in der Lage mit Sicherheit das Männchen äusserlich nur zur Laichzeit und nur daran zu erkennen, dass es den abgesetzten Laich mit sich um die Hinterbeine gewickelt herumträgt. Für mich 1) Lataste, Sur une nouvelle forme de Batraciens anoure d'Europe. Act. Soc. Lin. Bordeaux, vol. 34, pl. XI, fig. 1, 2. Bull. Soc. Zool. de France, Ш, p. 46. Héron-Royer, ibidem, vol. ИГ p. 131; vol. VIII, p. 408; vol. XI, p. 671. EN o s bot die Unterscheidung der Geschlechtern keine Schwierigkeiten auch ausserhaib der Brunst oder Brutpflege-Perivde, denn, wenn die Kniebeuge beim ruhigen Sitzen des Thieres, das ich vor mir hatte, kaum die halbe Lange der Entfernung zwischen den Wur- zeln des Vorder- und Hinterbeines erreichte, so konnte ich sicher sein, dass es ein Weibchen sei, das ausserdem noch daran erkennt- lich ist, dass es einen bedeutend längeren Rumpf aufweist und überhaupt eine ziemlich ansehnliche Körperlänge erreichen kann, überragte aber die Kniebeuge jene halbe Entfernung und kam sie nahezu mit der Achsel in Berührung, so erwies sich das betreffende Stück stets als ein Mannchen. Auch dürfte beim letzteren in der Regel der Fersenhöcker etwas schwächer erscheinen als beim Weibchen. bs ev Cw © Die mir vorliegenden aus Ramsach in Baselland stammenden Larven der typischen Geburtshelverkróte sind 53 mm. lang. wo- von 22 mm. auf die Körperlänge und 31 mm. auf die Schwanz- linge kommen; der Schwanz misst 13'/, mm. in der Höhe, die Hinterbeine sind 2 mm. lang und der Kórperumfang beträgt 39 mm. Dass hin und wieder das Thier die ansehnliche Gesamtlänge von 80 oder 81 mm. erreichen kann, ist bekannt; diese Larve ist mit- thin die srüsste von allen einheimischen Arten mit medianem Spi- raculum. Der Kórper ist sehr breit, der humpfumfang nahezu übe- тай gleich gross, nur ganz nach hinten nimmt er etwas zu; ober- seits ist eine leichte Wélbung, am Bauche aber eine schwache Abplattung sichtbar. Der Kopf ist sehr breit, hinten fast ohne Spur einer halsartigen Verengung, zwischen den Ausen schwach, an der Schnauze hingegen stark gewölbt; die Schnauze ist breit abgerun- det. Die ziemlich weit hinten, mehr seitlich als oben stehenden Augen sind gross; ihre Entfernung von einander ist nahezu doppelt so gross wie der Abstand der kleinen, stark nach oben gerückten Nasenlöcher oder die Distanz zwischen Auge und Nasenloch; letz- tere beträgt ungefähr die halbe Länge der Entfernung des Nasen- loches vom Mundrande; die Mundöffnung ist in der Regel um eine Kleinigkeit kleiner als der Interocularraum. Die Lippenränder sind mit ziemlich langen, auch mit unbewaffneten Auge deutlich sicht- baren Papillen besetzt. Die am Rande ausgezackten schwarzbraunen Zähnchen ‘), mit denen die Innenfläche der Lippen bewaffnet ist, 1) Vogt. Untersuchungen üb. d. Eutwicklungsgeschichte d. Geburtshelverkrüte, S. 90, Taf II, Fig. 9—13. — 004 — stehen oben in zwei, unten in drei Bosenreihen angeordnet; die untere dritte, dem schwarzbraunen, wenig vortretenden Kiefer zu- nächst stehende Zahnreihe zeigt in ihrer Mitte eine Unterbrechung und erscheint somit in zwei laterale Theile zerlest. Die einzelnen braunsehwarzen, dicht an einander sitzenden Zähnchen sind an ihrem oberen Theile löffelartig erweitert und am Rande mit circa 12—16 Zacken versehen; die erweiterte Basis des Zahnes enthalt eine Hóhlung, die einen, dem fertigen oberen Zahn genau ähnlich ~ sehenden Ersatzzahn, oder genauer dessen gezackten Kopftheil von unten aufnimmt; in seltenen Fällen sieht man noch einen dritten Zahn oder 2. Ersatzzahn, meistens ist aber nur die Zelle, d. h. die Bildungsstätte desselben erkennbar. Auf diese Weise entsteht nun eine vertikale ‚Zahnfolge, die nicht senkrecht säulenartig, son- dern schwach nach innen gebogen ist. Das Kiemenloch liegt in der Mittellinie des Bauches; es ist ziemlich weit nach vorn gerückt. Der Schwanz ist mit einem hohen und bisweilen ziemlich weit auf den Rücken reichenden, an seinem Ende breit abgerundeten Flos- sensaum umgeben. Die lange, namentlich aber breite Analröhre öffnet sich in der Mittellinie der Unterecke der Schwanzflosse; die Oeffnung ist sehr gross. Die Hinterextremitäten erreichen kurz vor dem Hervorsprossen der Vorderbeine die Länge von 12 mm. Die erwachsenen Exemplare aus der Schweiz sind oberseits grau- schwarz gefärbt und über die ganze obere Körperfläche finden sich metallisch glänzende, gelbbraune bis braune Sprenkeln, welche bei Jüngeren Individuen lichter und deutlicher zutage treten sollen. Der Schwanz ist bräunlichgrau, unten mit undeutlichen, oben aber mit scharf ausgeprägten dunklen Flecken besetzt; mehr oder weniger zahlreiche braune und auch einige helle Punkte sind auf dem farb- losen oder oberseits bräunlich überflogenen Flossensaum sichtbar. Von der grauen oder weisslich grauen Bauchseite heben sich zahl-- reiche, metallisch glänzende, gelblichweisse Sprenkeln ab, welche segen die Medianlinie dicht zusammengedrängt erscheinen. Die Kehle und die Unterseite der Beine sind heller gefärbt als der Bauch und manchmal mit einigen Punkten versehen. Bei etwas älteren Thieren, insbesondere aber zur Zeit wenn die Vorderextremitäten sich zeigen, hellt sich die Farbe des Bauches auf und geht all- mählich in Gelblichweiss über, während die Oberseite aschfarben oder dunkel grau gefärbt ist. Der Rücken büsst allmählich seine siatte Oberfläche ein; es entwickeln sich nämlich zahlreiche kleine Wärzehen und den Rückenseiten entlang ziehen Reihen von Drü- senanhäufungen, welche die Seitenwülste beim jungen Alytes bilden; — 605 — diese Drüsen treten auch in der Parotidenregion auf und fallen durch ihre Grösse und weissgelbe Farbe auf. An der Kórperoberfláche treten meistentheils dunkle Punktflecken auf, die Beine erscheinen oberseits intensiv dunkel gefleckt und am Oberkiefer nimmt man dunkle, durch helle, etwa gelblichgraue Zwischenräume getrennte Flecken wahr. Nach Koch sollen die überwinterten Larven „kräftig markirte grössere kastanienbraune Flecken über den ganzen Körper mit Ausnahme des Bauches“ erhalten, die namentlich auf der durch- schwimmernden Schwanzilosse auftreten und ein sehr charakteri- stisches Erkennungsmerkmal für diese Larve abgeben. Bei der als Var. Boscai unterschiedenen Form ist bei der Larve die Oberfläche des Körpers braun auf grauem oder grau- braunem Grunde gefleckt oder aber gleichmässig schwärzlich. Der Bauch ist in der Regel mit goldselben Sprenkeln besetzt, die dicht zusammengedrängt stehen und durch gegenseitiges Znsammenfliessen der Bauchmitte ein goldgelbes Aussehen verleihen. Der Schwanz ist entschieden braun, der Flossensaum bräunlich oder, wie es na- mentlich bei jungen Individuen der Fall ist, durchsichtig und far- blos mit meist scharf markirten dunklen Fleckchen. Bei oberseits eleichmássig fast schwarz gefärbten Stücken ist der Flossensaum auf der dorsalen Seite dunkelgrau oder schwärzlich. Auch in Be- treff ihrer Körperform unterscheidet sich die Quappe von Var. Bos- cai von der Grundform; ihr Körper ist bei weitem nicht so breit als bei dieser und scheint daher etwas länger zu sein, der Kopf erscheint nach vorn stärker verschmälert und die Schwanzilosse ist bedeutend nredriger als bei der typischen Geburtshelverkröte. Lebensweise. Abbildungen. Die Schilderungen der Autoren über die Paarung bei A. obste- tricans lauten verschieden. Demours zufolge, welcher bereits im letzten Jahrhundert über die Begattung und die Brutpflege bei die- ser Art an die Pariser Akademie berichtete, ergreift das Männchen sein Weibchen um die Brustseiten, also ähnlich wie wir es beim Frosche kennen, und hält es längere Zeit hindurch in Umarmung bis es seine Eier ablest. Koch hingegen hebt ausdrücklich hervor, dass das Weibchen vom Männchen nicht bestiegen wird, sondern vielmehr, dass beim Laichen beide in entgegengesetzter Richtung derart sitzen, dass sich ihre Kloakenmündungen berühren. „Eihülle und Verbindungsschnur sind bei dem Legen mit zähem klebrigen Schleim umgeben; das Weibchen lest in dem ersten Legdrange — 606 — 3 bis 5 Eier ab; diese fasst das Männchen bei angezogenen Hin- terfüssen mit der Kniekehle und wirft sich drehend auf den Rü- cken und in derselben drehenden Bewegung wieder auf den Bauch, wodurch sich die Eierschnur um den Hinterschenkel windet und durch den klebrigen Ueberzug, welcher während dieses Aktes trock- net, besser haften bleibt; danach zieht das Männchen die mit eini- ser Kraft aus dem Weibchen gezogene weitere Eierschnur auch nach dem anderen Schenkel, und indem es in seiner wälzenden Bewegung mit strampelnden Beinen bis zum Schlusse des Gechlechts- aktes verbleibt, windet sich die ganze Eierschnur achterartig ver- schlungen um die Schenkel des Männchens“.—-De l’Isle’s ausführ- liche Beschreibung dieses Vorganges nähert sich eher an diejenige von Demours. Nach ihm hält das Männchen das Weibchen in der bei Bombinator oder bei Pelohates üblichen Weise, d. h. es umarmt es um die Lenden, zieht dann seinen Körper dermassen zusammen, dass die Kniekehle den Ellbogen überragt und те abwechselnd mit den Zehen des linken und rechten Fusses die Kloakenmündung des Weibchens. Nachdem diese und ähnliche Liebkosungen, deren Erwähnung uns hier zu weit führen würde, ungefähr eine halbe Stunde gedauert haben, drückt das Männchen, kurz vor dem die Eier abgestossen werden, die Leibesseiten seines Weibchens kräftig zusammen, worauf zwei Eierketten rasch hervortreten, um sich als- bald zu einer einzigen Schnur zu vereinigen. Etwas vor dem Her- vorstossen der Eier presst das Weibchen mit seinen Beinen, die Knien von einander haltend, die Beine seines Gatten derart zu- sammen, dass die Zehen und Fusssohlen des letzteren den Boden und die Hinterwand, die Beine des Weibchens dagegen die Seiten- wände zu einem Raum bilden, der vorübergehend als Behälter für die Ausnahme des Laiches benutzt wird. Darauf hin, meldet de Isle, ändert das Männchen seine Stellung, indem es seine Vorder- beine befreit, um alsbald sein Weibchen um den Hals zu umfassen und von da an diesen als Stützpunkt beim „Geburtshelverakie“ zu benutzen. Zwei bis drei Samenergiessungen finden nun unter zu- ckenden Bewegungen des Männchens statt und befruchten die zwi- schen den Beinen, wie in einem Behälter liezende Eiermasse, wo- rauf eine kleine Pause, eine Art von Betäubung des kopulirten Pärchens eintritt, während welcher die Eierschnüre am Fussknö- chel des Männchens kleben. Da jedoch die Schnüre nicht genügend fest haften bleiben, so windet das Männchen dieselben sich um die Schenkel; indem es nämlich seine Hinterbeine befreit und wieder- holt nach ausswärts hin und her bewest, wird die anhaftende — 607 — Eiermasse vorerst ausgebreitet; darauf hin werden die Hinterbeine nach vorn vorgezogen, indem die Füsse auf die Hóhe der Kreuz- beingegend gebracht werden, alsdann ausgestreckt, um hernach in die nunmehr plattgedrückte und ausgebreitete Eiermasse eingetaucht zu werden. Dadurch, dass diese Bewegungen bald mit dem einen, ‘bald mit dem anderen Beine wiederholt und die Eierschnüre immer höher hinaufgeschoben und zusammengedrängt werden, winden sie sich regelmässig am die Beine herum und bleiben mittelst des klebrigschleimigen Ueberzugs, welcher nach und nach trocknet, fest haften. Gewöhnlich nachdem das Männchen sechs bis zwölf Male seine Beine in den Laich eingetaucht hat, ist der gauze Knäuel untergebracht; es begiebt sich nun an einen Ort, wo den Eiern die zu ihrer Entwicklung nöthige Feuchtiskeit nicht mangelt, oder aber es begattet sich, falls seine Last nicht allzuschwer ist, von neuem mit einem anderen paarungslustisen Weibchen, das ihm in den Weg kommt, und verdoppelt, ja verdreifacht bisweilen, auf diese Weise seine Bürde. Héron-Royer hat gleichfalls kürzlich einen werthvollen Beitrag gu unseren noch mangelhaften Kenntnissen ther das Fortpflanzungs- geschäft bei A. obstetricans geliefert. Die Beobachtungen De lIsle's in ihren Hauptzügen bestätigend und vervollständigend, theilt er nämlich ungefähr folgendes mit: ein Weibchen, das die Liebeswerbungen entgegengenommen hat, legt sich mit dem Bauch auf die Erde, breitet seine Hinterbeine auseinander und bringt dic Kniekehle auf die Höhe der Leistengegend, worauf es vom Männ- chen um die Lenden ergriffen wird; in kniender Stellung streckt nun letzteres seine Hände gegen den After aus und reibt mit seinen Zehen an der Kloakenmündung des Weibchens hin und her. Dass die Kniekehle des Mánnchens bis zur Ellbogenhöhe hinaufragt, wie de l'Isle behauptet, hat Héron-Royer nicht beobachten kónnen, glaubt vielmehr, dass das Thier in dieser Stellung wohl kaum seiner Bewegungen Herr sein dürfte. Mitunter, berichtet dieser Forscher, trennt sich das Paar aus der Umarmuns auf eine Zeitlang und spaziert umher, wobei das Männchen seine Gefährtin nicht aus dem Auge lässt, sich dicht an ihrer Seite hält und seinen flótenartisen -Ruf ertünen lässt; das Weibchen pflegt ihm mit leiser Stimme beizu- stimmen, ihre Kloake ist bereits stark angefeuchtet. Nachdem dieses Vorspiel zur Kopulation einige Male, etwa alle zehn Minuten sich wiederholt und im ganzen bisweilen ungefáhr zwei Stunden lang angedauert hat, verfallt das Weibchen in Geburtsschmerzen und seine beine hängen schlaff herunter; nun giebt das Männchen seine — 608 — frühere, bereits geschilderte Position auf, es befreit die Lenden des Weibchens, um es mit den Vorderbeinen um den Hals zu umarmen '), worauf die Eier stossweise und fast mit einem Male austreten. Darüber, ob den Eiern zu ihrer Entwiekelung nur eingewisser Grad Feuchtigkeit oder zeitweise die direkte Einwirkung des Wassers unumgänglich nothwendig sei, ist man noch nicht einig geworden. Einige geben an, dass Obstetricans nur dann das Wasser auf- sucht, wenn die Quappen reif zum Ausschlüpfen sind, andere wie- derum behaupten, dass das Männchen regelmässig nachts ins Wasser tauche, um den Eierklumpen zu baden. Ueberhaupt sind diejenigen; welche ihre Aufmerksamkeit auf die Lebenserscheinungen dieser Art sewandt haben, und ihre Anzahl ist nicht gering, auffallenderweise in vielen Punkten von ganz entgegengesetzter Meinung; es ware daher erwünscht, wenn Amphibiolozen, denen Alytes in Hülle und Fülle zu verschiedenen Jahreszeiten zur Verfügung stehen, sich mit diesem Gegenstand näher befassten; allenfalls aber müsste der Beobachter, um unbeeinflusst durch aprioristische Schlussfolgerungen zu einem Resultate zu gelangen, sowohl den Geschlechtsakt als auch die Brutpflege verfolgen, ohne irgendwelche Rücksicht auf die bisherigen Beobachtungen zu nehmen. Wenn einerseits behauptet worden ist, dass das mit Eier bela- stete Männchen während der ganzen embryonalen Entwickelung der Quappen in vollständiger Zurückgezogenheit lebt und in einer Felsritze oder in einem Loch in der Erde vergraben bleibt, so erfahren wir anderseits, dass es im Gegentheil nachts herumzu- streifen pflegt und, den Eierklumpen schleppend, jagt oder gar nach neuen Liebesabenteuern sich umsieht. Auch wollen einige sesehen haben, dass statt des Männchens das Weibchen für ihre Nachkommenschaft sorgt, indem es sich des Eierknäuels annimmt, eine Augabe, welche sicherlich auf Verwechselung der Geschlechter beruht. De l'Isle spricht ferner die Vermuthung aus, dass die Eier insofern thatsächlich vom Männchen gebrütet werden, indem es ihnen seine eigene Kürperfeuchtigkeit zuführt. Die Experimente Lataste’s scheinen dies nicht zu bestätigen, da die von ihm tags in Dunkelheit im feuchten Moos aufbewahrten und abends während einiger Minuten im Wasser sehaltenen Eier sollen sich ganz normal entwickelt haben. Dieser Forscher bemerkt allerdings, dass die zu seinem Experiment gebrauchten Eier erst am dritten Tage nachdem 1) Vergl. auch Lataste, in Revue internationale des sciences, 1879, р. 491. — 609 — sie selest worden sind, dem Vater abgenommen worden waren. Nur insoweit stimmen die Autoren überein, dass sie sämmtlich ange- ben, dass das Laichen auf dem Lande stattfindet und dass die Eier vor dem Ausschlüpfen der Larven ius Wasser setragen werden. Da mir in Nizza augenblicklich keine brünstigen Exemplare vor- liegen und ich leider auch sonst keine Gelegenheit hatte die jeden- falls nur kurze Zeit andauernde und eben weil sie auf aer Erde und nicht im Wasser vor sich seht, schwer zu kontrollirende Begattung zu beobachten und ich aus eigener Erfahrung weiss, wie schwierig es zuweilen ist diejenigen Hauptmomente des Vorspieles oder der eigentlichen Paarung ausfindig zu machen und treu wie- derzugeben, ohne dabei unwillkürlich seiner Phantasie freien Lauf zu lassen, so bin ich geneigt anzunehmen, dass Demours nur die zweite Phase des Geschlechtsaktes beschrieben und dabei möglicher- weise ein Männchen vor sich hatte, das sein Weibchen im Liebes- feuer anstatt am Halse in der Achselgegend umklammerte und dass Koch vielleicht ein Pärchen vorgelegen haben dürfte, das während der Begattung gestört wurde; der Mangel eines Stützpunktes beim Männchen während der Begattung konnte vielleicht jene drehende Bewegung verursacht haben, welche Koch beobachtet hat. Ob das Männchen sein Weibchen im wahren Sinne des Wortes entbindet, indem es die anfangs getrennten, späterhin aber vereinigten Eier- schnüre aus der weiblichen Kloake herauszieht, ist fraglich, jeden- falls aber passt der für die uns hier interessirende Art gewählte Name nicht ausschliesslich auf diese allein, denn auch bei anderen Anuren, so z. b. bei Bufo, Pelobates und Pelodytes pflegt das Männchen dem Weibchen bei der Eierablage nachzuhelfen, indem es an den Eierschnüren mit den Hinterbeinen herumzieht und sie dabei auch herauszieht. — Die Eier, deren Anzahl zwischen 22 und 86 schwankt, sind durch zwei Fäden, welche aus der Erhär- tung der anfangs schleimig-klebrigen allgemeinen Aussenhülle der Eier hervorgehen, an einander befestigt; sie sind auffallend gross, wachsen aber noch nach dem Laichen ziemlich beträchtlich. Der Dotter ist gelb; die embryonale Entwickelung vollzieht sich be- deutend langsamer als es bei den im Wasser abgelegten Eiern sonst der Fall zu sein pflegt, die Larven verlassen aber auch die Eihülle in einem verhältnissmässig vorgeschritteneren Zustande. 24 bis 42 Tage nachdem der Laich ahgelegt worden ist, hat das einzelne Laichkorn eine Länge von 5 mm erreicht und die Embryonen, bei welchen die äusseren sehr langen Kiemen geschwunden, der Schwanz, der Flossensaum sowie auch die schwarzbraune Pigmentirung des — 610 — Grundes und die gelblichweissen, metallisch slänzenden Flecken bereits sich entwickelt haben, sind zum Ausschlüpfen und zum Wasserleben reif. Das Männchen geht alsdann ins Wasser; die vorhin ziemlich hart gewesene Umhüllung des Laiches sowie auch die Eihülle selbst erweichen durch die Einwirkung des Wassers, wodurch der jungen Quappe das Durchbrechen der sie umschlies- senden Wandung erleichtert wird; überdies nagt sie anfangs mit ihren bereits entwickelten Zähnchen an der Wandung so lange herum bis letztere ganz dünn wird und schliesslich einen Riss zeigt, nunmehr genüst eine kleine Anstrengung, ein Ruck seitens des Thierchens, um sich von der Umschliessung zu befreien. Es ist beobachtet worden, dass falls der Vater zufálliserweise das Wasser verlassen muss ehe alle Quappen ausgeschlüpft sind, die Eier ihre ursprüngliche Form annehmen und dass die Larven mit der be- sonnenen Arbeit so lange pausiren bis der Vater wieder ins Was- ser taucht. : Der bekannte Kenner der Anuren-Larven, Héron-Royer, ver- öffentlichte im Bull. Soc. Zool. de France, 1877, №. 62. einige Ergebnisse seiner Untersuchungen über die Einwirkung der Aus- senumstände auf die Färbung der Quappen und es ergiebt sich daraus, dass Nahrung und Licht auf indirekte Weise, d. h. durch den damit zusammenhängenden chemischen Process im Wasser, nicht aber der Anpassungsdrang des Thieres an die Umgebung, auf die Farbung Einfluss auszuüben vermag. Dieser Einfluss aber bleibe von geringer Bedeutung auf die Alytes-Larve und zwar, uud das ist interessant, weil diese bedeutend später, d. h. in bereits vorgeschrittenem Entwickelungsstadium die Eihülle verlässt und zu dieser Zeit bereits eine verhältnissmässig mehr ständige Färbung erhalten habe und gegen äussere Einflüsse sich weniger empfäng- lich zeige als dies bei anderen Arten der Fall ist, bei denen die embryonale Entwickelung auf Kosten der postembryonalen bedeutend verkürzt ist. Heron-Royer fügt hinzu, dass die aus zwei unweit von einander entfernten Lachen stammenden Obstetricans- Larven verschieden kolorirt sein können; diejenigen, welche er in einer wenig hoch gelegenen Lache auf felsizem Grunde gesammelt hat, waren grau, die anderen aber, die aus einer höher gelegenen grösseren und tiefen Lache, deren Grund nur Feisblöcke bildeten und die gar keine Vegetation enthielt, stammten, waren schwärz- lich. Diese verschieden gefärbten Thiere, unter gleichen Bedingungen in die Gefangenschaft versetzt, behielten ihre ursprüngliche Farbe. Derselbe Forscher glaubt, dass Obstetricans nur zweimal im — oll — Jahre laiche und giebt an, dass die embryonale Entwickelung ge- wóhnlich 30 bis 35 Tage in Anspruch nehme. Als echtes Land- und Nachtthier halt sich Alytes am Tage unter Steinen, zwischen Mauer- und Felsritzen, Steinhalden oder in vor- gefundenen oder selbsigegrabenen Bauen, flach auf dem Bauche niedergekauert und verlässt sein Versteck erst bei eintretender Dämmerung, um kurz vor Sonnenaufgang sich in derselben Grube zu verbergen oder ein neues Loch mit seinen Vorderbeinen zu graben, wobei die ausgegrabene Erde mit den Hinterbeinen forteestossen wird, und sich darin zurechtzusetzen, sobald die Grube hinreichend tief ist, um ihn aufzunehmen. Da er keine Vorrichtungen an seinen Extremitäten zum Graben hat, so nimmt diese Arbeit ziemlich viel Zeit in Anspruch; dabei wird öfters pausirt, namentlich wenn es sili beim Herannahen der kalten Witterung einen tiefen unterirdi- schen Gang, vorzugsweise im merselhallisen Grund zu bewerkstel- ligen, um darin den Winter zu verbringen. Die Bewegungen des mit Eierklumpen beladenen Männchens sind schleppend und langsam, sonst aber springt Alytes gern und erjagt förmlich seine Beute. Das Wasser wird ungern, und, wie es scheint, nur im Nothfall und zwar nur vom Männchen auf kurze Zeit während der Entwick- lung der Eier aufgesucht; das Weibchen soll wasserscheu sein und sosar im Wasser sehr bald sterben, was allerdings mit meinen Erfahrungen nicht- übereinstimmt, denu oftmals sah ich in Gefan- senschaft gehaltene Weibchen in den Wasserbebälter stolpern und darin längere Zeit ungezwungen sitzen. Im tiefen Wasser benimmt sich Alytes unbeholfen und zappelt darin mehr als er schwimmt; wird er dazu gezwungen, so taucht er unter und kann ziemlich lange Zeit am Grunde verweilen, wobei die Gliedmassen gewöhn- lich ausgebreitet werden. Ein gewisser Grad Feuchtigkeit, beson- ders während der Brutpflese, ist ihm willkommen, eine Douche aber scheint ihm nicht zu behagen; zur normalen Zeit, also aus- serhalb der Brutpflegeperiode kann er länger als selbst die Kröten im Trocknen aushalten und dabei nicht einmal abmagern, wie dies bei den Kröten beobachtet worden ist, im Gegentheil je trockener der Boden ist, umso stärker bläht er sich auf und er scheint wohl- senährter. Erst wenn der Frühling eintritt, etwa gegen Ende März, besinnt der Fessler sein Fortpflanzungsgeschäft, das aber auch viel später stattfinden und bis Oktober sich hinziehen kann. Das Weibchen soll, nach de Ге, drei bis vier Male, nach Héron-Royer aber, wie gesagt, nur zwei Male im Jahre laichen und 100 bis über 300 Eier zur Welt bringen, eine Zahl, welche mir etwas zu hoch ge- — 612 — eriffen erscheint, die jedenfalls aber weit hinter den 1000 bis 1600 Eiern bei Pelodytes zurückbleibt. Die Eier brauchen je nach der Temperatur und Feuchtiskeit 3 bis 8 Wochen zu ihrer Ent- wickelung, das Larvenleben dauert zuweilen nahezu ein ganzes, ja sogar über ein Jahr '), wührend das fertige Thier in seinem zwei- ten oder dritten Jahre mannbar wird. Trotz seiner verborgenen, meist subterranen Lebensweise giebt A. obstetricans Beweise einer sewissen Dosis Intelligenz, denn nicht nur wird vom Männ- chen für die Nachkommenschaft während der embryonalen Entwi- ckelung der Larven Sorge getragen, sondern auch die ferneren Lebensbedingungen für die Brut nicht ausser Acht gelassen; da nämlich die Quappen längere Zeit hindurch aus Wasserleben ange- wiesen sind, so wird der Laich in bestündiges und tieferes Wasser gebracht, damit die Larven nicht durch frühzeitige Verdunstung des Wassers zu Grunde gehen, wobei einem Bach, einem tiefen Weiher oder mit Quellwasser gefüllten Tümpel in Steinbrüchen der Vorzug gegeben wird. — Die vibrirende, nicht laute, klangvolle Stimme, welche das Thier von Zeit zu Zeit bei einbrechender Nacht während der ganzen schönen Jahreszeit ertönen lässt, ist flötenartig oder erinnert an den Ton, welcher durch das Anschlagen an eine Glocke aus Glas hervor gebracht wird. — De Ге, Fatio, Lataste, Bruch, Koch und Héron- Royer haben die Lebensweise des Fesslers ausführlich beschrieben, worauf ich hinweise. Brongniart (Bull. d. sc. Soc. philom. An VIII. Pl. VI. fig. 4), Sturm (Deutschlands Fauna), Daudin (Hist. nat. Rain. Gren. Crap. pl. 32, fig. 1), Latreille (Hist. nat. Rept. t. IL), Wagler (Icones et descript. amphibior. tab. 22, fie. 3— 5), Bonaparte (Iconografia della Fauna italica, Il), Brehm (Thierleben) und Bruch (5. Bericht 4. naturwiss. Ver. zu Offenbach a. M. 1864) gaben uns mehr oder weniger gut gelungene Zeichnungen des fertigen Thieres. Vogt (op. cit.) und Heron-Royer (Bull. Soc. zool. de France, VIII, pl. 13) füsten ihren Arbeiten über die Entwickelungsgeschichte dieser Species mehrere Tafeln hinzu, welche Details euthalten und Lataste (Essai d’une Faune herpétologique de la Gironde, pl. IX, fig. 7—9. Sur ') Die Verzögerung der Entwiekelung, ja sogar ein Stillstand findet in Aquarien öfterst statt. Das Larvenleben kann bis zu einem vollen Jahr andauern und es bleibt noch unentschieden, ob die Quappe auch im Winter wüchst, oder ob sie bereits im Spätherbst ihre endgültige Länge erreicht, Zweijährige Larven sogar sind beobachtet und beschrieben worden (Zoolog. Anzeiger, 1878, S. 104). — Am ersten Tage ihres Freilebens erscheinen die Larven. mit 15 Mm Länge, wovon der Schwanz volle 10 Mm misst. — 613 — une nouvelle forme de Batracien anoure d'Europe, in Act. Soc. Lin- Bordeaux, t. 34, pl. ХТ. fig. 1) und Héron-Royer (Bull. Soc. zool. de France, Ш) lieferten Abbildungen von Larven; in vorzüglicher Weise ausgeführte farbige Bilder von Obstetricans de l’Islei und Boscai enthält die bereits eitirte Schrift Lataste's. Endlich verdanken wir Leydig (Anure Batrachier etc.) mehrere Figuren, welche den histologischen Bau des Intesumentes und die Gestalt der Zähne veranschaulichen. Vorkommen. A. obstetricans, der dem. westeuropäischen Faunengebiete angehört, ist besonders in Frankreich und auf der iberischen Halb- insel verbreitet, kommt aber auch in der Schweiz und ın Deut- schland vor und ist selbst, wenngleich sehr selten, in Belsien und zwar in der Umgebung Lüttichs und in Flandern (98) beobachtet worden. Was zuerst sein Vorkommen in Frankreich anbetrifft, so stimmen mehrere Forscher, welehe mit der Verbreitung der Anuren sich befasst haben, darin überein, dass er dort überall mehr oder weniger häufig vorkommt und je nach den Départements bald mehr, bald weniger zahlreich anzutreffen ist. Jedoch aus der mir augen- blicklich vorliegenden, möglicherweise lückenhaften Angaben lässt sich mit Sicherheit nur sagen, dass er im Westen des Landes so ziemlich allenthalben, im Osten in vielen Strichen und im Norden und Süden in nur wenigen Departements beobachtet worden ist. Nachgewiesen wurde er in den Départements Sarthe (29), Loire- Inférieure (34), Maine-et-Loire (30), Vendée (34), Vienne (28), Charente-Inférieure (25) und Charente (27), ferner in der Gironde (24), wo er ungemein häufig sein soll, in den Basses-Pyrenées, so beispielsweise bei Biarritz (Lataste) und im Hérault, so in Lodéve, Salvetat, Costeste und in den Steinbrüchen von Bregines bei Béziers (219. S. 181). Dass er auch bei Montpellier vor- kommt (207), ist zweifelhaft. Hier in den See-Alpen bin ich ihm nicht begegnet, auch finde ich ihn nicht in den и Verany's und Risso's verzeichnet, hingegen im Departement der Basses-Alpes soll er nicht fehlen (156) und weiter nórdlich in die Départements Isere (40), Lozére, Puy-de-Dóme (bei Volvic. 336) und Allier (31) vordringen sowie auch in den Départements Jura (39), Doubs (38), wo er bei Besancon, so namentlich bei Vaux, recht häufig und auch im Gebirge anzutreffen ist, Yonne (36), Marne, wenisstens im Süden dieses Départements (35), Aube, wo er im Dezirk Dar- — 614 — sur-Seine längs den Mauern haust (Collin de Plancy), einheimisch sein. Alsdann ist er im Mosel-Departement nachgewiesen worden (145); Hollaudre (142) und Godron (146) haben ihn bei Pont-à- Mousson und Nancy beobachtet; de Sinety (319) verzeichnet ihn unter den Thieren, welche er im Département Seine-et-Marne ge- funden hat, und Lataste (34) und Collin de Plancy geben an, dass sje den Fessler in Fontainebleau, Enghien, Argenteuil, St. Germain, Meudon, Val-Fleury, Bondy, Romainville, Arcueil, Issy, Point-du- jour, Passy und in Auteuil, also alles in der Umgebung von Paris, sesehen haben. Ja, in Paris selbst soll er vorkommen, denn die- jenigen Exemplare, welche Demours im vorigen Jahrhundert zu seinen Beobachtungen über die Brutpflege gedient haben, stammten aus dem Jardin des Plantes. Der nórdlichste Fundort in Frankreich soll Abbeville sein (Baïllon). In der Schweiz scheint Obstetricans nur in der Kantonen Waadt, Neuchatel, Solothurn, Bern, St. Gallen, wo er bei St. Gallen nicht selten und auch an der Sitter und im Oberhasli in der Alpenregion angetroffen wird (42. S. 55), ferner in den Kantonen Appenzell und Zürich einheimisch zu sein und in Hóhen von etwa über 1500 Meter noch vorzukommen, denn Fatio spricht vou Exemplaren, die er im Berner Oberland an der Mägisalp gesammelt hat (41. S. 362). F. Müller berichtet, dass das Basler Museum A. obstetricans von den Margarethenhiigeln in der Nähe von Basel, aus Basel selbst, aus Arlesheim und von der Reichensteiner-Schlossruine be- sitzt (169). Da einerseits mit Sicherheit festgestellt worden ist, dass diese Art nur auf cer Nordseite der Alpen vorkommt und anderseits sie in den neuen Werken über die Amphibien Italiens nicht erwähnt wird, so glaube ich den Behauptungen einiger Autoren (231. S. 76. — 357. — $. 586. — 338. — 90. — 197. S. 97), dass sie in Italien lebt, nich viel Gewicht beilegen zu müssen; jedenfalls sind diese Behauptungen durch keine Belesstücke erhärtet. Es ist merkwürdiserweise leider zu oft der Fall, dass gerade irrthümliche Fundortsangaben immer wieder aufgefrischt auftauchen, während zugleich Thatsachen leicht übersehen und erst nach geraumer Zeit einer Berücksichtigung werth sefunden werden; so war der Fall z. B. hinsichtlich des Vorkommens von Obsttetricans in Italien *) und so ist es mit den italienischen Fundorten von Pelobates fuscus. Dass die Angabe über das Vorkommen des Fesslers in г) Späterer Zusatz. Die naturhistorische Sammlung in Mailand enthält, wie ich mich letzthin habe vergewissern können, A. obstetricans mit der von Jan herrührenden Etikette: „Italia“; die betreffende Flasche trägt die № 98. 6 — Görz (326) gleichfalls auf einem Missverständniss beruht, erfahren wir aus dem neuesten Werke Camerano's, dass er auch sonst in Illyrien, in Dalmatien und in Steiermark nicht vorkommt, wissen wir aus den Arbeiten Kohlmayer’s, Freyer’s, v. Gallenstein’s, Latzel’s und Schreiber’s. Ueberhaupt liegen mir nur zwei Angaben vor über sein Vorkommen innerhalb der Grenzen von Oesterreich-Ungarn; die eine stammt von Wartmann und lautet eher als eine Vermuthung; „ich glaube“, heisst es nämlich in Bruhin’s „Wirbelthiere Vorarl- bergs“, „diese Art auch in St. Gerold gefunden zu haben, doch stimmt sie mit der Beschreibung nicht ganz überein“; die andere Angabe hinsichtlich ihres Vorkommens in der Bukowina und auch in Podolien (69) datirt von 1840 und ist seither nicht bestätigt worden, erwähnenswerth ist aber, dass Laurenti seine Rana cam- panisona, welche Art man mit A. obstetricans für identisch zu halten pflegt, bei Wien schreien gehört zu haben behauptet. Gredler glaubt, dass Alytes in Tirol wohl kaum fehlen dürfte. Darüber, ob das Thier wirklich in Podolien oder im Ekaterino- slaw’schen Gouvernement lebt (110), können nur sachkundige Nachforschungen an Ort und Stelle oder Mittheilungen von Beleg- stücken Sicherheit bringen. Neuere Angaben, ausser den bekannten von Zawadzky, Andrzejowski und Czernay existiren meines Wissens sar nicht. Die Verbreitung des Fesslers in Deutschland scheint sleichfalls nicht zur Genüge bekannt, denn einerseits wird angegeben, dass er auch in Bayern—-vielleicht in der Rheinpfalz—(150.83.65.85), in Stuttgart (339), östlich der Weser, so bei Göttingen, im botanischen Garten zu Göttingen, bei dem Dorf Stöckey, am Südfuss des Harzes, etwa 40 Kilometer östlich von Göttingen (310), am Hohenstein bei Nordhausen (230), im Regierungsbezirk Arnsberg (96), bei Lippstadt, im Teutoburger Walde, im südwestlichen Theile des ° Herzogihums Braunschweig, so bei Eschershausen, Kreis Holzminden (340) und in den benachbarten Strichen der Provinz Hannover (341) und endlich auch bei Hamburg (342) und vielleicht noch in Schle- sien (175) sich vorfindet, Das Maximilians-Museum in Ausburg besitzt, wie Friedel meldet ‘), „В. obstetricans“ aus Leipzig. Am Oberrhein wurde der Fessler bei Müllheim und bei Freiburg von F. Müller und Nüsslin wahrgenommen. Bonaparte fand ihn bei Mannheim (240) und Leydig vermuthet, dass er auch bei Worms sich finden dürfte. Durch Schäfer (173), Schnur (343), Zeitler und Koch (95) erfahren wir, dass er an steinigen Orten der Saar-, Mosel- 1) Zoolog. Garten, 28. Jahrg. S. 323. № 3. 1889. 41 — 616 — und Sauergegend nicht fehlt und namentlich im Sirzenicher Thal, im Pfalzeler, Eurener und Zewenner Wald, ferner im Rahlinger Róder bei Metz sowie auch bei Trier einheimisch ist. Geisenheyner (352) fand ihn bei Kreuznach, so am Oranienhofe, am Viktoriastift, um den Graben der Kuhtränke, an der Theklawiese, auf dem Rotenfelsplateau, am Buschberge im Goldloche, dem Thale des Trollbaches unterhalb Laubenheim und in anderen Oertlichkeiten naheaufwarts, so z. B. bei Gemünden. Er kommt gleichfalls im Rheingau, in den Tümpeln bei St. Goar (342), im hohen Taunus, namentlich an dessen Abfállen naeh dem Lahnthale und um den Westerwald herum vor, findet sich ferner in den Thälern der oberen, mittleren und unteren Lahngegend, besonders im Dillthale, so z. B. bei Dillenburg (93) und auch am Wehrholz bei Weilburg, wo er von Schenk entdeckt worden ist (92). Iu der Eifel, am Palmberg bei Bertrich und in dem bei Cochem ins Moselthal mündenden Enderthal ist er durch Leydig nachgewiesen worden. Max Weber fand ihn am Mosenberge (94), Melsheimer kennt ihn aus Linz und Umgegend, Goldfuss spricht über sein Vorkommen bei Kessenich (344), J. Müller (345), Troschel (170) und Pfliiger (546) haben ihn bei Bonn gefunden. Im Luxemburgischen soll er sehr häufig und der Moselebene an bis in die Ardenuen verbreitet sein (97). Was uun schliesslich das Vorkommen und die Verbreitung des A. obstetricans oder genauer der Abart Boscai auf der py- renäischen Halbinsel anbetrifft, so soll sie nach Bosca zunächst in den Küstengebieten ziemlich allgemein zu Hause sein und auch auf den balearen, so z. D. auf Majorca nicht vermisst werden. Aus den Schriften über die Amphibien-Fauna der pyrenäischen Halbinsel, welche uns vorliegen (15.157.1.347.160.18.225.235), erfahren wir, dass sie in den Gemüsegärten von Bunol, in Foyos, Jativa, Puebla de Rugat in Valencia, bei Teruel (Aragon), in Sevilla und Cordoba sowie an den Ufern des Guadalquivir, in Las Hurdes (Estremadura), in Madrid, in Santas Albas, Passübergang von Leon nach Oviedo in Asturien, in Santander, in Galicien, so in Torres de Allo, Ordenenes, Villalva, Tuy (Bom Jesus), in Campanua, am San Julian-Berg (Entre Douro e Minho) und in Coimbra einhei- misch ist. — 617 — 18. ALYTES CISTERNASI, BOSCA. 1879. Synonymie und Literatur. | ' Alytes Cisternasii Bosca, in: Anal. de la Soc. Esp. de Hist. Nat. VIII, p. 217. Boulenger. Cat. Вайт. Sall. Coll. Brit. Mus. p. 449.— Ammoryctis Cisternasi Lataste in: Comptes rendus Acad. Paris, № 19, 1879, p. 983. Bosca in: Anal. Soc. Esp. Hist. nat. X. Lam. II, { 1—6. v. Bedriaga in: Bull. Soc. Imp. des Nat. de Moseou, 1879, DU (py 921. NOU SS Sip ep ма вис. Diese Art ist erst kürzlich von Lataste und Bosca beschrieben worden; sie unterscheidet sich von die vorigen vor allem durch die Körpergestalt und die Länge dei Extremitäten, sowie auch durch die Beschaffenheit der Haut und die Zahl und Grösse der Ballen auf der Volarseite der Handwurzel. Als ferneres Unterschei- dungsmerkinal kann die Stellung der Gaumenzähne und die Breite des Interocularraumes dienen; endlich soll ausser dem Färbung und Zeichnung, welche mitunter von derjenigen bei A. obstetricans ziemlich abweichen kann, und auch der Skelettbau Erkennungs- mittel abgeben. Der Körper ist plump, in der Mitte bauchig erweitert und ver- hältnissmässig kurz, der Kopf ist kurz, kürzer als er im hinteren Theile breit ist, zwischen den Augen flach, an der auffallend kurzen, in ziemlich spitzem Bogen gerundeten Schnauze gewölbt; seine Sei- ten fallen senkrecht ab; die Schnauzenkante ist nicht deutlich aus- seprägt; die Augen treten mehr oder minder stark hervor, sie lie- sen seitlich und erscheinen näher an den Oberlippenrand gerückt als bei A. obstetricans; der Längsdurchmesser des Augapfels ist um 1 mm. grüsser als der Abstand der Augen unter sich; die Pupillenspalte vertikal. Zwischenraum zwischen den Augenhiigeln srösser als die Entfernung des Nasenloches vom Auge. Das rund- | liche deutlich sichtbare Trommelfell ist kleiner als das Auge, sein Durchmesser der Entfernung der Nasenlöcher gleichkommend. Von hinten umgiebt das Trommelfell ein Drüsenwulst, dessen Uebergang in den Drüsenseitenwulst weniger scharf ausgesprochen ist als bei der vorigen Art. Hinter dem Trommelfell, etwa in der Hóhe der Mundspalte befindet sich eine hellgefärbte, meist gelbliche Drüsen- warze, welche auch Obstetricans zukommt. Die Zunge ist gross, 41* — 618 — sie füllt beinahe den ganzen Boden der Mundhöhle aus, im allge- meinen von kreis- oder eiförmiger Gestalt mit freiem hinteren, spurweise freiem Seitenrand und ohne Ausrandungen. Die Choanen sind klein; die Gaumenzähne bilden zwei kurze aus 4 bis 12 (Boscà!) Zähnchen bestehende, in der Mittellinie des Gaumens cetrennte, nach vorn leicht konvergirende und etwas hinter und zwischen den inneren Nasenóffnungen stehende Reihen. Das Vorderbein ist auf- fallend kurz; nach vorn gestreckt, erreicht es das Nasenloch nicht. oder berührt es kaum. Der Oberarm fällt durch seine geringe Längenentwickelung auf, denn er ist in der Haut verwachsen; seine Anwesenheit ist, man möchte beinahe sagen, nur am präparirten Skelett sichtbar. Die Kürze des Armes ist bereits Lataste aufze- fallen, denn in seiner Schrift über ,Ammoryctis Cisternasi* finden wir folgenden Passus: ,Bracchio usque ad cubitum in cute abscondito, breviore robustior“, hingegen über A. obstetricans äussert sich derselbe foleenderweise: ,Bracchio a cute prae cu- bitum emergente. Ueberhaupt scheint das Vorderbein nicht nur durch seine Kürze und Dicke sich auszuzeichnen, sonder auch andere brauchbare Merkmale aufzuweisen, welche die Unterscheidung der Arten Cisternasi und obstetricans ermöglichen; so sind bei- spielsweise bei der ersteren die Finger bedeutend kürzer und an "der Basis breiter; am Handteller, und zwar an der Wurzel der Hand, sind blos zwei Ballen vorhanden, von denen einer äusserst klein ist, der andere aber bedeutend grösser und mehr nach aussen gelegen, dem 4. Finger entspricht. Der erste Finger ist etwas län- ser als der vierte, oder beide sind nahezu an Länge gleich; der 2. Finger ist wenig kürzer als der dritte und merklich länger als der vierte. An den Gelenkstellen sind keine Anschwellungen vor- handen; die Finger sind frei. Das Hinterbein erreicht mit der Spitze der 1. Zehe das Nasenloch, sein Tibiotarsalgelenk erreicht nicht das Trommelfell, während bei A. obstetricans im Gegentheil die Hinterbeine, nach vorn gestreckt, das Trommelfell mit dem Tibiotarsalgelenk erreichen. Die spurweise abgeplatteten Zehen sind nahezu ganz frei, denn es sind nur Andeutungen von Bindehäut- chen an der Basis derselben vorhanden; sie nehmen von der 1. bis zur 4. rasch an Länge zu, während die 5. Zehe etwas kürzer als die dritte ist. Die Gelenkhöcker treten nicht vor; der Fersenhöcker ist klein; schwach ausgeprägte Protuberanzen auf der Fusssohle und am Handteller pflegen nur durch ihre helle Farbe vom dun- kleren Grund sich abzuheben. Beim ruhigen Setzen berühren sich — 619 — gegenseitig die Unterschenkel mit ihren Gelenken nicht und errei- €hen den After nicht. Die Haut auf der Kórperoberseite ist bedeutend glatter als bei A. obstetricans, bisweilen sogar nahezu ganz glatt. Die Warz- chen finden sich vorzugsweise und in grösserer Menge an den Lei- besseiten zerstreut, ohne jedoch hier besonders scharf markirte Drüsenseitenwülste zu bilden. Ferner sind ungefahr fünf helle War- zen oben am Auge und mehrere andere an den Wurzeln der Extre- mitäten vorhanden; die einzelnen Drüsenwarzen, welche die soge- ‘nannte Parotis konstituiren, treten nicht scharf ausgeprägt zu Tage. Masse in mm. Weibchen: Totallänge 35.5, Kopflänge 11, grösste Kopfbreite 15, grosster Rumpfumfang 52.5, Vorderbein 18, Hand mit 3. Finger 8, Hinterbein 49, Fuss 14 mm.; geringste Breite zwischen den Augen 4, Durchmesser des Augapfels 5.—Die Be- stimmung der Grössenverhältnisse nach Bosca ergiebt: Totallän- ge, 7: 36, ©: 42, Kopflänge, 7:6, 9: 7, Oberarm, 7: 4, Об Напа 0: ЭФ: 3» (berschenkel, ©: 8 ‘©: 9° Russ, A: 14, 9: 13 mm. Aus dieser Masstabelle ergiebt es sich, dass Fuss und Hand beim Männchen verhältnissmässig länger sind als beim Weibchen. Da bei Cisternasi die Schallblasen fehlen und auch sonst keine Geschlechtsverschiedenheiten namhaft gemacht worden sind, so ist die Differenz, welche die Messung der Hand und Fusses ergeben, immerhin beobachtenswerth. Farbung und Zeichnung. ‚ Der Rücken ist grau- oder hell- bis dunkelbraun oder aber grau; wahrend bei den briinstigen Individuen die Zeichnung stets von dunklerem Braun als dasjenige des Grundes erscheint und mitunter so üppig sich entwickelt, dass sie die Grundfärbung grösstentheils zu verdrängen pfiest, prädominirt bei den eher grau als braun ge- färbten Stücken der Grundton; bei den ersteren tritt zuweilen am hinteren Rückentheile in der Mitte der Grundton in Form einer Langsbinde auf, bei den letzteren bilden die sonst am Rücken ziemlich vereinzelt stehenden dunklen Flecken auf dem Kopf eine Figur, welche etwa die Form eines X hat; ausserdem ist noch zu bemerken, dass bei diesen Stücken die Fiecken stellenweise, so am Kopf, an den Gliedmassen und zuweilen auch am Vorderrücken eine Neigung zeigen ins Grüne zu spielen. Sowohl bei den dunkel als auch bei den hellgefärbten, sowie auch bei alten und jungen Exemplaren läuft ein heller Querstreifen über die Stirn hin; dieser — 620 — Streifen geht auch auf das obere Augenlid über, davor befindet. sich ein heller Punktfleck. Das Trommelfell ist braun, dunkelbraun sesprenkelt; Iris auf goldgelbem Grunde mit Schwarz durchsetzt,, das sich insbesondere in der unteren Hälfte anhäuft. Die kleinen Warzen, namentlich diejenigen am Auge, an den Gliedmassenwur- zeln sowie an den Leibesseiten sind orange; die Rückenwärzchen sind mitunter, vorzugsweise bei hell gefärbten Stücken, grünlich dunkel umsäumt. Gegen die Analregion hin und auf den Beinen hellen sich Grundton und Zeichnung in ziemlich bedeutendem Grade: auf; die gelblichen Finger sind oberwärts spurweise dunkel ge- zeichnet. Die Bauchseite ist weisslich, rosa überflogen und mit in srösserer Menge, ziemlich dicht stehenden weisslichen Wärzchen besetzt; die weisse Kehle ist bisweilen gegen den Kiefer zu (zart bräunlich gezeichnet; die Extremitäten, mit Ausnahme der bräun- lichen, mit hellen und zur Brunstzeit mit röthlichen Punkten be- setzen Fusssohlen, sind gelblich oder röthlichgelb.—Die jungen A. Cisternasi sollen insofern von den alten verschieden sein, als ihre dunkle Zeichnung üppiger entwickelt ist als dies meistens bei den älteren Exemplaren der Fall zu seiu pflegt. миа уе: Erst nachdem die Vorderbeine hervorgesprossen sind, vermag ich die Larve von A. Cisternasi mit Leichtigkeit zu erkennen, ja selbst auch dann, wenn die zum Vergleich gezogenen Larven beider Arten zufälligerweise die gleiche Grösse zeigen. Bei der Quappe von Cisternasi nämlich ist die Haut glatt, glänzend und der Ohrenwulst ist als eine schwach ausgeprägte Hautfalte, welche sich vom hinteren Eck des Auges gegen die Wurzeln der Vorder- beine hinzieht, angedeutet; dagegen bei der Larve von Obste- tricans erscheint die Haut warzig, eher matt als glänzend und die Ohrdrüsenwülste bestehen aus, wenn auch kleinen, so doch recht deutlich sichtbaren gelbweissen Warzen; ausserdem vermisse ich bei der vierbeinigen Larve von Cisternasi die bei Obste- iricans aus einer Reihe weissgelber Drüsenanháufungen beste- henden Seitenwülste. Der Zahn ist genau ebenso geformt wie bei Obstetricans, denn er besteht aus einer nach unten zu trich- terförmig auslaufenden hohlen Basalpartie und einem Kopfe, der an den erweiterten Endtheil eines Löffels erinnert, dessen Ränder sezackt sind. Bezüglich der Stellung des fertigen und des Ersatz- Zahnes sowie auch der reihenweise Anordnung der Zähnchen ist 25 60b — bei der Species Cisternasi kein Unterschied zu verzeichnen. Was die Zeichnung anbetrifft, so unterscheidet sich A. Cisternasi von der Obstetricans-Larve dadurch, dass bei der ersteren die Flecken am Schwanze und am Flossensaume zahlreicher und be- deutend schärfer ausgeprägt zu Tage treten, namentlich im Ver- sleich der typischen Obstetricans. Lebensweise.—Abbildungen. Boscà (l. c.) theilt uns mit, dass er im April trächtige Weib- chen in El Pardo bei Madrid gefunden und dass er im Winter im Flüsschen Valdeazogues, zwischen dem Dorfe Veredas und der Eisenbahnhaltestelle Caracollera, Herbstlarven gesehen habe und füst hinzu, dass die im Mai und Juni von ihm gesammelte ver- wandlungsfähige Quappen vermuthlich vom Frühjahre stammten und dass eiertragende Männchen übertags in ihren Schlupfwinkeln sitzen, nachts hingegen herumstreifen und die Eier baden. Lataste’s Ver- muthung, dass die Einwirkung des Wassers auf das Ei von Alytes die Entwickelung des Embryo fórdere, scheint sich somit zu be- stätigen. A. Cisternasi gräbt mit seinen Vorderbeinen und hält sich mit Vorliebe auf sandigem Boden auf und ist sowohl darin, wie auch in Farbe und Beschaffenheit der Haut den Pelobates etwas ähnlich, nur graben die Pelobates bekanntlich mit den Hin- terbeinen. Das einzige mir bekannt gewordene Bild unserer Króte hat Bosca in den Anales de la Soc. Esp. de Hist. nat. Tomo X. Lam. ll. erscheinen lassen. Die Tafel enthält ausserdem drei Abbildungen, welche die Seitenansicht sowie die Ansicht vou oben und unten von der Larve veranschaulichen. Diese Abbildungen mégen die Um- rise des Thieres getreu wiedergeben, sie sehen aber den mir vor- liegenden, von Herrn Boscà gesammelten und bestimmten Quappen keinesfalls áhnlich, so dass ich es nicht wage hier eine ausführ- liche Beschreibung dieser Stücke folgen zu lassen. Vorkommen. bis jetzt kennt man diese Art nur von der pyrenäischen Halb- insel, wo dieselbe namentlich im Inneren vorkommt und hier den A. obstetricans Boscai zu vertreten scheint. In der Provinz Aragon ist sie in Panticosa, in Neu-Kastilien bei Toledo, Madrid, Malagon und in Despoblado de Caracollera bei Ciudad-Real, in. — 622 — Estremadura bei Merida und in der Umgebung von Alange bei Ba- dajoz und endlich in Portugal in Portalegre, in der Serra de San Mamede (Alemtejo) und in Braga beobachtet worden (Boscà, in Bull. Soc. Zool. de France, V, p. 252, Anal. de la Soc. Esp. de Hist. Nat. Ш, p. 217). DIE EINWIRRUNG DER MITTERUNG AUF PFLANZEN UND TRIERE. Von Alex Becker. Wie die wildwachsenden Pflanzen durch Einwirkung der Witterung in manchen Jahren häufiger, in manchen seltener sind, viele, oder wenige, oder gar keine guten Früchte bringen, die Wurzeln ge- schädist werden durch Trockenheit, oder Nässe, oder Kälte; so werden durch Einwirkung der Witterung auch die Insekten in ge- ringer, oder grösser Zahl verbreitet, oder auch gänzlich vernichtet. Im Bulletin N 2, 1855 berichtete ich von der schädlichen Ein- wirkung der Nässe auf Pflanzen und Insekten der Sareptaer Ge- gend. Ich führte daselbst das Verfaulen der reifenden Æriosyna- phe longifolia- und Chaerophyllum Prescotti-Samen und die Nichtentwickelung der ‚Früchte anderer wildwachsenden Gewächse, dagegen auch ein Befördern zur nochmaligen Blüthe vieler Pha- nerogamen und raschen, fortdauernden Entwickelung der Krypto- gamen an. Auch erwähnte ich der schädlichen Einwirkung des vie- len Regens auf die Kartoffel-, Arbusen-, Melonenfelder und Wein- gärten. Ich erwähnte auch der Orgyia dubia-Raupen, die sámmt- lich durch die Nässe starben, dagegen andere Schmetterlingsrau- penarten und besonders Botys sticticalis sich massenhaft durch die Nässe entwickelten und fast alle Pflanzen auf Hunderten von Wersten vernichteten. Durch Besünstigung der Witterung wer- den oft alle Blätter und Blüthen grosser Apfelgärten bei Sarepta von den Raupen verdorben, grosse Senffelder von Haltica atra und Mylabris-Arten abgefressen, die Aepfel, Birnen, Kirschen, Schlehen von Rhynchites auratus angebissen, die bald darauf — 624 — unreif abfallen, viele Iris tenuifolia und Г. aequiloba-Bliithen von Oxythyrea hirtella abgefressen, fast alle Iris aequiloba- Samen von Mononychus spermaticus verdorben, der nur in diesen Samen seine Fortpflanzung hat, viele Tulipa Gesneriana, T. tri- color-, Valeriana tuberosa-, Ranunculus polyrhizos-Bliithen von Amphicoma vulpes abgefressen, Glycyrrhiza glandulifera von Haltica oleracea auf weite Strecken kahl .gefressen, fast alle Astragalus vulpinus-Samen von Bruchus tesselatus-Larven zer- stört, die Astragalus physodes-, Vicia branchytropis-, V. picta-, Lathyrus incurvus-Samen von anderen Bruchus-Arten zu ihrer Fortpilanzung grossentheils verbraucht, die Blüthen, Früchte, Sten- sel und Wurzeln der Compositen und Umbelliferen von vielen Käfern, Hautflüglern, Wanzen, Fliegen geschädigt u. s. w. Durch warme Witterung werden die Insekten befördert, durch kalte zurückgehalten, auch wohl getödtet; daher kommt es, dass Felder und wildwachsende Pflanzen bei warmen Witterung von den Insekten zerstört, bei kalter Witterung von denselben nicht berührt werden. Der Schaden, den die Insekten den wildwachsenden Gewächsen bringen, wird kaum brachtet, dagegen wendet man alle vorge- schriebenen Mittel und Geräthschaften an, um die Rebläuse, Rau- pen, Heuschrecken, Getreidekäfer, getreideverderbenden mücken- ähnlichen Fliesen von Gärten und Feldern abzuhalten und zu ver- nichten. Aber wie gering und unzureichend ist die menschliche Kraft und Weisheit! Durch Ausgrabung und Vernichtung der Wein- stöcke werden die Weingärten ruinirt, aber nicht sämmtliche Re- bläuse ausgerottet. Von den Verwüsteugen der Getreidekäfer (Ane- soplia) hört man jetzt wenig; es wird auch eine Zeit kommen, wo man von dem Schaden der Reblaus Phylloxera vastatrix we- nig sprechen wird, denn gleichzeitig mit der wachsenden Zunahme der schädlichen Insekten entwickeln sich auch die Hauitlügler, Flie- gen und Raubkäfer in grösser Zahl, die angewiesen sind von ihnen zu leben und ihre Brut an sie zu legen und setzen so im Verein mit der Einwirkung der Witterung den Fortschritten der Massen- entwickelung ein Ziel. Als vor mehreren Jahren die kleinen Heu- schreckenarten sich von Jahr zu Jahr immer mehr vermehrten, kam plötzlich der Tod unter sie; sie sassen erstarrt an und auf den Pflanzen. Woher kam dieses Sterben? Jedenfalls durch Einwir- kung der Witterung, durch Nässe, oder Kälte, oder herbeigeführte schädliche Stoffe. Ich habe oft schon erlebt, wenn plötzlich eine Insektenart sehr häufig erscheint, sie im nächsten Jahre fast gar 2 699g. nicht zu sehen ist. So erschien vor einigen Jahren der Schmetter- ling Melitaea Phoebe var. aetherea in grösser Zahl, sodass man daraus folgern konnte, dass er im nächsten Jahre noch häufiger kommen wird, und es erfolgte gerade das Gegentheil; er war sehr selten. Ebenso häufig war im Jahre 1883 Zegris eupheme. Auf- fallend war schon in demselben Sommer, dass die Raupen dieses Schmetterlings auf ihren Futterpilanzen nicht zu iinden waren. Man konnte schon daraus schliessen, dass seine weitere Vermehrung durch schädliche Einwirkungen verhindert wurde, und iu der That gab es von demselben im nächsten Jahre fast nichts zu fangen. Ebenso ist es mit der Wanderheuschrecke, die massenhaft erscheint und oft schon im nächsten Jahre kaum zu finden und dann erst nach Jahren wieder in grossen Schwármen ankommt. Wie die Insekten zahlreich kommen und verschwinden, so kom- men und verschwinden auch die Sáugethiere, z. B. die Wander- ratten und die Mäuse. Die Zieselmäuse (Spermophilus | citillus) waren immer bei Sarepta gewesen; vor 60 Jahren verschwanden sie in einem Sommer plötzlich. In diesem Sommer war ein Wol- kenbruch bei Sarepta und man glaubte, dass sie durch denselben sämmtlich ersäuft wurden. Das konnte aber nicht möglich sein, denn der Wolkenbruch war nur auf eine kleine Lokalität be- schränkt. Sie werden einer Senche erlegen sein, welche durch Ein- wirkung der Witterung entstand. In den nächsten Jahren waren die Zieselmäuse nicht mehr sichtbar. Nach und nach vermehrten sie sich wieder so, dass zu ihrer Vertilgang jeder Bürger in Sa- repta gezwungen wurde, ihre Beine und Schwänze in bestimmter srösser Anzahl einzuliefern. Dadurch wurden Tausende der Ziesel- mäuse weniger, aber zu ihrer gänzlichen Vernichtung in der wei- ten Steppe fehlte noch sehr viel. Man ersieht hieraus wieder, wie unzureichend die menschliche Kraft der starken Vermehrung dieser und anderer Thiere gegenüber ist. Besser wäre es vielleicht ge- wesen, wenn man einige Dutzend Hunde, die bekanntlich eifrige Verfolger der Zieselmäuse sind, unter Aufsicht die Steppe täglich hatte durchziehen lassen. Der Iltis begiebt sich häufig in ihre Be- hausungen (tiefe Löcher in der Erde) und tödtet sehr viele. Trotz- dem hört man alle Jahre Klagen der Bauern über theilweise Ver- nichtung der Getreidefelder durch dieses Ungeziefer. Die Vögel erscheinen in manchen Jahren ebenfalls in srösser Zahl, z. b. die Rosenstaare (Merula rosea), die vor vielen Jahren plötzlich nach Sarepta kamen und daselbst massenhaft in den Holz- stössen nisteten. Das Fausthuhn (Syrrhaptes paradoxus) zog 1888 — 626 — zahlreich nach Deutschland, wohin es früher nur im Jahre 1863 seine Wanderung richtete. Wahrscheinlich wurde es durch die Einwirkung der Witterung dazu veranlasst, denn 1888 war ein so frühes Frühjahr, wie ich es nie erlebte; die Pflanzen blühten 2 bis 3 Wochen früher als in normalen Jahren. Die Rosenstaare fanden an den durch mehrjährige günstige Einwirkung der Witterung stark vermehrten Orthopteren reichlich Futter. Die Fische machen vielleicht ähnliche Wanderungen durch Ein- wirkung der Witterung. Es ist bekannt, dass sie z. D. im Caspi-See oft so dicht beisammen sind, dass sie den Lauf der Schiffe hemmen. Durch Einwirkung der Witterung entstehen auch wohl die mei- sten Krankheiten, z. b. Masern, Keuchhusten, Scharlach, Bräune, Pocken. Letztere erscheinen fast immer bei den Kalmücken im Herbst, oder Winter. Bekanntlich sind diese Krankheiten ansteckend; wer aber zuerst diese Krankheiten bekam, bekam sie nicht durch Ansteckung. Die an hheumatismus Leidenden fühlen die Einwirkung herannahender Witterungsveränderung oft Tage voraus. Die Rindviehseuchen werden auch wohl durch Einwirkung der Witterung erzeugt, die sich dann durch Ansteckung weiter verbrei- ten. Nicht nur durch Trockenheit und Futtermangel, sondern auch durch Einathmung der in der Luft schwimmenden schädlichen Stoffe, die oft aus weiter Ferne mit den Wolken herbeigeführt und abge- lagert werden und die sie auch mit den Pflanzen fressen, kónnen sie gleichfalls erkranken. Im Bulletin № 2, 1864, erwähnte ich des gelbgrauen Staubes, der sich im April im saratowschen Gou- vernement auf grosse Strecken ablagerte. Zur Untersuchung sandte ich diesen sehr feinen Staub nach St. Petersburg, in welchem man mehrere Thiergattungen fand, die, nach mir mitgetheilten Berichten, mit den Wolken aus dem Steppenstaube Mittelasiens herbeigeführt wurden. Auf ähnliche Weise können auch Pflanzen durch Samen aus weiter Ferne in einer Gegend verbreitet werden, die früher nie daselbst wuchsen. Zypha stenophylla fand ich auf einer Reise im südlichen Daghestan am Samurfluss. Später fand ich sie auch bei Sarepta. Da sie bei Sarepta früher nie gefunden wurde, so ist es wahrscheinlich, dass ihr sehr leichter Same durch die Wolken vom Samurfluss, oder auch von Sibirien, wo Schrenk diese Pflanze auch entdeckte, nach Sarepta geführt wurde, wo er in einem ausgebreiteten seichten Wasser an der Ergeni-Hügelkette leicht wurzeln konute. Daselbst stand diese T'ypha in einem Som- mer häufig, aber leider war die Freude an derselben init dem Verschwinden des Wassers schon im nächsten Jahre zu Ende. — 627 — Es ist seit mehreren Jahren bei Sarepta eine bedeutende Ver- minderung der Insekten eingetreten. Weder die grossen, noch die kleinen Heuschrecken schaden jetzt durch ihre sehr geringe Zahl den Feldern; auch die Schmetterlinge, Kafer, Wanzen, Hautflügler, Fliesen sind weniger geworden; nur die Mücken sind einerlei zahl- ‘reich geblieben, was jedenfalls von dem nie verschwindenden Was- ser der Wolga und Sarpa herkommt. Der Grund der Verminderung der übrigen Insekten kann doch wohl nicht nur von dem eifrigen Fangen der Entomologen herkommen, obgleich es wohl Einfluss haben kann, wenn z. b. Schmetterlinge zu Hunderten fortgefangen werden. Wenn man die grosse Zahl der Eier eines einzigen Schmet- terlingsweibchens in Betracht zieht, so muss eine enorme Zahl der Eier vieler Schmetterlinge herauskommen, die durch den Fang zu Grunde gehen. Doch nicht nur die Entomologen können eine Ver- minderung herbeiführen, eine unendlich grössere Verminderung brin- sen die insektenfressenden Vögel, z. B. die Staare, die oft in un- seheurer Zahl die Steppen und Wiesen besuchen und sehr fleissige Sammler sind. Die allgemeine Iusektenabnahme kann aber doch wohl nicht von Entomologen und den insektenfressenden Thieren herkommen, sie muss ebenfalls der Einwirkung der Witterung zu- geschrieben werden. Wir hatten keine ausgezeichnet gute Ernten in den letzten Jahren, es gab wenig Steppenheu, und das alles hing mit der Einwirkung der Witterung zusammen. : Die Einwirkung der Witterung empfindet wohl jeder weit Rei- sende. In Derbent ist es am Tage ebenso heiss and trocken wie in Sarepta; in der Nacht fállt dort Thau von dem Caspi-See, der im Sommer bei Sarepta selten ist. Ich fühlte dort wenig Storung in meinem Wohlbefinden, nur das Wasser aus den Ziehbrunnen, das salzig ist und ich zu Thee und Kalfee brauchen musste, wirkte schädlich, und eine kleine Mücke, Phlebotomus papatosii, die auch in Baku lastig, brachte durch ihre Stiche mein Blut in Wal- lung. In Kisil-Arvat (Achal-Tekke) war es ebenso heiss wie in Sa- repta, aber die Luft war trockner und brachte mir Luftröhrenent- .zündung. Sehr wohl fühlte ich mich an und auf den Bergen Schach- Dagh, Schalbus Dagh, Magi Dagh, Alachun Dagh, wo im Sommer kühl, nächtlicher Thau und gutes Quell- und Schneewasser ist. Am wohlsten befand ich mich in Achty. Hier traten gleich am ande- ren Tage nach meiner Ankunft rasche, wohlthuende Verrichtungen in den Eingeweiden ein, dabei guter Appetit, guter Schlaf und sehr befriedigende Ausleerungen. Anfangs schrieb ich diese raschen, wohlthuenden Veränderungen dem Samurwasser zu, das ich zu Thee — 623 — und Kaffee brauchte, aber der Kreischef in Achty sagte mir, dass die Ursache der Einwirkungen den Einwirkungen des sehr reichen Sauerstoffs der Luft zuzuschreiben sei. Fünf Mal habe ich in Achty gewohnt und jedes Mal bemerkte ich schon am nächsten Tage nach meiner Ankunft dieselbe inneren Vorgänge. Kranke in Der- bent reisen oft nach Achty, um ihre Gesundheit zu verbessern. Dagegen wird der in Achty geborene Lesginer in der Regel krauk, wenn er nach Derbent reisen und daselbst verweilen muss. Wegen eines Prozesses musste der bruder meines Hauswirths sich nach Derbent begeben und kam nach zwei Wochen sehr krank am Fie- ber zurück. Mehrere Lesginer sagten mir, dass sie in Achty blei- ben müssten, denn wenn sie nach Derbent kämen, bekämen sie Blutandrang nach dem Kopf. Es ist also immer wieder die Ein- wirkung der Witterung, die theils niederschlagende, theils empor- strebende Erzeugungen zu Stande bringt. Sarepta, 30 Marz 1889. —— En ——À — as ro Cile u (UN $ x M - M by A PESCA DE Bulletin de Moscou1889. _ © MocksayszBencez Suro: A x: y a SUR LES PROPRIÉTÉS IMPORTANTES DES COU- RANTS MÉTÉORIQUES. Par Th. Bredichin: (Avec deux planehes). Dans mon mémoire „Sur les étoiles filantes* j'ai montré com- ment les cometes moyennant leurs queues anomales deviennent les génératrices des météores. Dans ces queues anomales les cor- puseules ne sont animés que de la force de Vattraction univer- selle; ils se détachent de la masse cométaire par le choc initial ] dans la direction vers le Soleil et décrivent des orbites qui dif- ferent selon les valeurs de 7 et de l'angle J, formé ‘par la di- rection du choc avec le rayon vecteur (+ J en arrière du rayon et — J en avant de ce rayon). La variété des orbites et de leurs temps de revolution est telle- ment grande qu'elle implique en général la possibilité de la ré- pétion annuelle du phénoméne avec l'intensité variable et plus ou moins considérable. . L'examen attentif m'a montré plus tard des circonstances im- portantes qui servent entre autres à expliquer les apparitions des couranis intenses séparés par plusieurs années (Léonides, Andro- médides). " | Pour rendre mes raisonnements plus clairs, je dois commencer par quelques tables qui présentent la variété des orbites dérivées produite par la différence des angles J et des chocs 7. Л 4. 1889. 43 — 630 — Soient: 4 — le grand axe de l'orbite d'un corpuscule, 7 — le temps de sa révolution, © — la distance périhélie, P — le demi- paramètre, V" — l'angle de l'axe de cette orbite avec l'axe de l'orbite génératrice (-4- quand ie périhélie du corpuscule est en arrière de celui de la comète), В — le rayon vecteur dans l'orbite . dérivée pour le point diamétralement opposé au point d'éruption. Les points des éruptions sont déterminés par le rayon vecteur 7 et l'anomalie v. Dans la table I l'orbite génératrice est une parabole. ayant la distance périhélie д — 0.5; j— 0.1. Dans la table Il l'orbite génératrice est une ellipse ayant les dimensions de l'orbite de ja comète de Biela. Dans la table Ш la parabole est la méme (q = 0.5), mais 0:02: Dans la table IV 5= 0.1 et l’angle J varie de dégré en dégré entre + 18° et — 18°. La premiere colonne de J se rapporte au point de l'orbite de la comète Biela, où r=1 et v= + 477.5; dans la seconde colonne r = 1, v == — 47?.5; la troisième co- lonne se rapporto au point del'orbite parabelique (4 == 0.88), ой qued gut 90%, I. gez: gib J A T Q P y R y = 0.5 (E + 30° 5.263 12.07 0.499 0.950 +6°2 7.109 + 20 7.886 22.15 0.499 0.966 +6.0 14.140 A y = 0.75 qum 05 S150 2 90 93 6.19 0.498 0.923 +3.8 1193 0 . 5.601 13.26 0.595 1.000. — 9 T 228500 eye 33.333 192.45 0.541 1.073 — 6.4 1.881 B y — 1.00 v= 90 30, 3.799 7.411 0.482. 0.902 +624.) 959 0 5.263 19.07 0.526 1.000 0.0 1.000 — 30 115.823") 629.94 0.5611 1,103) 246 1 0909 — 631 — © == 125 v ==) Jor. 327.2 4- 30 4.172 8.52 0.465 0.879 +8.0 10.678 0 5.309.) 12348) 02526:1 1.000 +18 0.833 — 301 12.550 | 4446 0.581 1.134 — 6.0 1.038 p r— 1,50 v==109 30.0 -+- 30 4.546 9.69 0.450 0.855 +9.0 0.598 0 5.599.1° 13295) 0.5241 1.000. cee 2 0° 0.750 — 30 11.530 39.15 0:598 1155 — 5.5 0.939 II. 7 0 (jj es BADD | J A d r=1, v=—47°5 -+-45° 2.608 4.21 0 9.463 MID ET — 45 27.988 148.07 yal, v=+47.5 +45 1.955 2.73 0 2.745 4.56 — 45 6.103 15.08 III. J Á T Q Jd Y y = 0.50 Qs 0° + 30° 25.25 126.9 0.500 0.990 --1*.1 0 sale ae pu jee zm NON) sn nO Lis ER BEN y = 0.75 "wies 70° 3 -4- 30 17.01 70.13 0.500 0.985 + 0.6 0 26.79 138.63 0.505 1.000 —0.4 — 30 178.57 2386.20 0.508 1.015 —1.3 43* S oap | pes ANY =. y= 90° 18.44 79.16) 0,497 0.980. + Ш 25.25 . 126.90 0.505 1.000 0% 70.23 588.47 0.512 1.020 —1. r—1.95-' o-—101 322 20.1920 90:250 00494 10:925. fam 25.77 130.85 0.505 1.000 +0 56.82 498.98 0.515 1.005 —1 r — 1.50 y==109 28.2 91:93... 2109/20: 0.292. _0.970° ME 26.79 138.63 0.505 1.000 +0. 52.82 383.84 0.518 1.050 — 1. IV: 04 jp em 1) DR SEHR 3.50 6.99 14.70 3.55 7.14 19.20 3.60 1.33 15.83 3.64 1653 16.48 3.69 ets ere 3.74 7.96 17.83 3.80 8.20 18.54 3.86 8.43 19.53 3:92 8.70 20.52 3.98 8.95 21.62 4.04 9.24 22202 4.10 9.51 24.07 4.17 9.83 25.42 4.94 10.16 27.06 4,32 10.48 28.69 D > m Fr po © — 633 — j204 r=1 MENT И PA 30 4.39 10.82 30.79 9 441 _ 11.18 32.89 Le] 4.55 11.54 35.85 0 4.63 11.96 38.80 ul AO 19.36. 41.61 9 4.81 19.79 45.44 3 4.90 13.24 49.90 4 5.00 13.72 55.25 5 5.10 14.95 61.64 6 5.90 14.84 69.37 7 5.31 15.46 78.85 8 5.43 16.06 90.99 9 5.54 16.74 106.24 "10 BOT Ab 126.77 11 5.80 18.16 154.89 192: 5.93 18.96 195.18 13 6.07 19.80.1000 190958: 18 14 6.91 20.68 358.57 15 6.36 91.62 557.85 16 6.52 29.68 1046.70 17 6.68 23.78 3057.70 118 6.84 24.99 infin. Pour l'angle J — 0, comme le montre la table I, le rayon vecteur A du point diamétralement opposé au point du départ des corpuscules est égal au rayon vecteur de la parabole géné- ratrice qui a pour l’anomalie 180 — v. Ainsi, pour le point A l'anomalie du rayon vecteur В est 180" — 70° 32' = 109° 28’. Les nombres de la I table sont illustrés par la figure 1. de la planche dont l'échelle est 1.0 — 4 centimétres. La petite lettre a, avec et sans index, se rapporte au méme point du départ A etc... L'axe de la parabole est 00. | Faisons remarquer en passant que pour la parabole, deja au périhélie, les orbites elliptiques ne sont pas produites pour toutes — 634 .— les directions de 7, et par conséquent la partie de la parabole avant le périhélie em général n’est pas capable d’engendrer des orbites météoriques; dans l'ellipse, au contraire, méme pour les limites plus étendues de J (p. ex. == 45°) les ellipses sont pro- duites avant le périhélie, à une distance considérable de ce point. Pour les valeurs plus grandes de 4 qui s'approchent de l'unité et la surpassent, la parabole commence à produire des ellipses dans sa partie avant le périhélie et dans des limites assez larges des J positifs. La comparaison des tables I et II nous montre que dans la parabole le faisceau des orbites de météores est plus dispersé, pour ainsi dire, par rapport aux temps de révolution 7; cela im- plique les apparitions annuelles dont l'intensité peut être plus ou moins variable. Dans l'ellipse ce faisceau, méme pour des limites plus étendues de J, est beaucoup moins dispersé par rapport aux temps 7, surtout dans la partie aprés le périhélie, où de préfé- rence on a observé les queues anomales, c'est à dire la gé- nération des météores. Ainsi, dans le cas de l'ellipse on doit s'attentre à une pauvreté et parfois à une interruption totale dans les apparitions annuelles; mais en revanche elles doivent être plus riches à des certaines époques quand les corpuseules de la partie centrale et plus dense du cone d'éruption viennent rencontrer la Terre. Done, en général, moins allongée est l'ellipse génératrice, plus clairement doivent se distinguer les époques des maxima parmi les autres années. Avec l'aecroissement du grand axe de .l’ellipse génératrice les maxima deviennent moins saillants, et dans la para- bole on n'aura que les apparitions plus pauvres mais à chaque année. Comme le terme extréme de comparaison, nous pouvons indi- quer le cercle générateur, ayant le rayon = 1; pour la valeur de j = 0.1 et pour les angles J = + 45°, 0°, — 45°, on aura respectivement les temps de révolution suivants: 0.83, 1.02, 1.28 ans. On voit jusqu'à quel point est restreint ici le faisceau d’or- bites elliptiques par rapport aux temps de révolution. ‘La table IV peut servir à rendre notre idée encore plus claire. La partie la plus dense du faisceau d'éruption,— sortant non d'un point mais d'une surface,—doit avoir la forme d'un ey- lindre ou d'uu cône peu ouvert; par conséquent les angles J pour cette partie ont des limites trés restreintes. Les corpuscules sortis sous des angles J plus considérables sont en petite quantité com- parativement, et leurs directions servent à élargir l'aire de ra- — 655 — diation qui se réduirait presque à un point dans le cas de l'érup- tion parfaitement cylindrique. Puis, la direction naturelle et normale de la partie condensée de l'éruption doit se trouver non loin de /=0. Or, prenons dans la table IV le cone d'éruption ayant les limites prés de ==5°; la première colonne nous donne pour ce cône les différences des temps extrêmes 4.2 et 5.1, c'est à dire moindre d'un an. Par conséquent la période du phénoméne sera prés de 5 anms. Note. Ne sera-t-il pas trop faible ce phénomène, méme dans son maximum, n'ayant pour lui qu'une mince couche différentielle de corpuscules reprendiculaire au plan de l'orbite?— Non, car une couche pareille avec le temps de revolution 7-47 lui viendra en aide du point de l'obrite génératrice pour lequel le rayon vecteur est r=#dr, et ainsi de suite Les phénoménes des autres années seront produits seulement par la concurrence des corpuscules à différents temps 7, ayant leurs angles J hors des limites admises. Mais ces phénoménes seront plus faibles car leurs corpuscules n'appartiennent pas à la partie centrale et dense, et en outre la variété des temps T est irés modique dans la premiere colonne. Dans la troisième colonne les mêmes limites de J (==5°) donnent la couche pour le maximum moius dense, ceteris paribus, car pour ces limites restreintes on trouve déjà la variété des temps qui monte à 54 ans; mais en revanche le phénoméne annuel est assuré pour ces 94 ans, et puls pour les autres années la con- currence des corpuscules est plus efficace pour chaque année, vu la variété énorme des temps de révolution pour les différenis J. J'iusiste sur l'idée que je viens d'exposer, car dans chaque cas particulier ses détails bien envisagés peuvent servir à vaincre des difficultés apparentes. 2. Nous avons dit plus haut qu'avec l'aceroissement du grand axe de l'ellipse génératrice les maxima du phénomène deviennent plus faibles et les apparitions ont lieu chaque année. Dans les Andromedes (27 novembre), eù l'ellipse génératrice na que 6.62 ans de révolution, les maxima soni divisés par les intervalles de 13 ans, et dans ces intervalles le phénomène est excessivement faible. Les Leonides ont pour génératrice l'ellipse à 99.2 ans de revolution, et leurs maxima se répétent en moyenne dans 33 ans, mais le phénoméne est assez considérable dans des années voisines aux maxima. L’orbite génératrice est plus allongée et les apparitions annuelles commencent déjà à se faire remarquer. 4 = 6316 Les Aquarides appartiennent à la cométe dont la révolution est de 76 ans, et on les voit chaque année (le 4 mai) en petit nombre. Dans les Perseides l'orbite génératrice a 120 ans de révolution; on les observe chaque année et leurs maxima ont une longue durée. Cet objet est digne d'un examen plus attentif, auquel nous vou- lons passer. Pour la cométe de Biela la rencontre de la Terre avec l'orbite génératrice a lieu dans la partie avant le périhélie, et ici l'angle B:= 110° 13’,8, 1:4 = 0.283640, H? = 0.716360; pour les météores on a’ 7 — 13, 1:4 — 0.180872; Ы" Ole rons: Фой (voir les formules de notre mémoire sur les étoiles filantes) on obtient 7 — 0.14 pour J = 0°. Avec la valeur de ; = 0.1 on a! FB “pours Ms Ainsi, pour léruption puissante qui a produit les Andromèdes on peut admettre telle ou telle valeur de 7 à laquelle correspond la direction déterminée (J) de la partie centrale et dense de l’eruption. Il est à noter que l'examen des aires de radiation prouve toujours la nécessité d'augmenter le nombre 7 admis’ jus- qu'à present et qui ne se laisse déduire des dimensions des tétes de cométes qu'avec une approximation assez grossière; dans les phénomènes météoriques l'échelle sur laquelle se deploii l'influence di ce choc est beaucoup plus étendue et par conséquent plus apte à dévoiler la vraie valeur de 7. Doit-on admettre une seule éruption pour ia formation d'un courant météorique donué, ou faut-il supposer la succession d'érup- tions dans plusieurs approches au Soleil, — c'est une question qui ne peut étre abordée que dans chaque cas spécial. La périodicité régulière el constante des maxima sera certainement la preuve de la premiere supposition, et vice versa. Il parait que dans les Léonides on a le premier cas, ou du moins qu'une seule éruption y fut excessivement prépondérante. Les uud laissent suppo- ser des éruptions réiterées etc. Passons maintenant aux Léonides dont la période embrasse 33 ans. Les éléments de la cométe de 1866, I donnés par Oppol- zer (Ast. Nachr. b. 68, pg. 249) sont: 0.90542 auc 42,94 Qi 23126 а = 10.32479 leg = 9.98968 U = 33.1756 ans. L’incertitude dans ce temps de révolution surpasse un an, d’après Oppolzer. — 637 — La Terre traverse le plan de l'orbite prés du noeud descen- dant, aprés le périhélie du noyau, quand l'anomalie v»— + 9° 2/10”, В = 85) 42/29" et ler — 9.922486. ‚ Pour le temps de revolution 7Т== 33 ans on a H’ = 1.93917, Pr 1095882. Avec ces nombres on obtient pour J=0.1 la valeur de J = — 2° 10’; pour 7=0.15 on aura J — — 1? 9'. Pour = On) a J— — 0! 8. La valeur un peu plus grande de U donne J un peu plus petit pour le méme j. Pour se faire une idée des changements de J et j avec le changemeut des temps U et T, posons premièrement que 7'— 30; alors la valeur de ; — 0.1 nous donne J == — 6°.1, et pour 40.15) on aura. J —=)— 900. En admettant le temps Z= 35 ans, nous aurons avec les mêmes valeurs de 7 les valeurs de J correspondantes: — 7°.6, — 6°.7. — Та valeur de U = 34.36 nous donne 7 = 33.25 pour jim 0.2: et J = 0. On voit en général qu'une petite déviation de la partie dense de l’eruption produit pour la méme valeur de j une variation considérable dans le temps de révolution des météores; et il est clair que le cône très mince sera réparti sur quelques années et produira des apparitions plus faibles autour de chaque maximum. Il ne faut pas perdre de vue que les corpuscules rencontrés dans ces apparitions auront les temps de révolution différents et correspondants aux valeurs de J. Supposons maintenant que les apparitions abondantes d'un courant quelconque proviennent d'une seule éruption puissante et calculons les temps de révolution dans chaque apparition. Soit ¢ le moment de Ia formation des météores (l'éruption), — dans un des noeuds du noyau, où » — 1,— ayant une série de différents 7, et la Terre vient à ce noeud dans le moment #", c’est à dire dans l'intervalle # — £, ot ¢’ — test positif et plus petit qu'une année. Pour que la Terre puisse rencontrer quelques uns des corpuscules aprés un nombre entier d'années m, leur temps de révolution 7 évidemment doit être T =m + (t' — t). La rencontre suivante aura lieu avec les particules dont 2 T'—m' + (t — ty pour la troisième rencontre 9 I” im" + Г — t) et ainsi de suite. Dans la seconde rencontre peuvent se trouver aussi les parti- cules dont Al = 2m+ (t — t) ete; mais nous aurons en vue seulement les particules de la peer axiale et plus dense de l'éruption. Nous ne sommes pas en état de préciser pour les courants connus le temps ¢; mais si le courant est assez ancien, comme celui des Léonides, l'intervalle ? — $ est divisé dans l'expression de 7’ par un mombre considérable et n'a pas d'influence sur le temps périodique des maxima. La plus ancienne apparition connue des Leonides est celle de 902 an. Supposons que c'est la première apparition aprés l'érup- tion génératrice. La comète de 1866 I se trouva dans son noeud descendant en 1866,06; le passage au même noeud, en comptant trente révolutions d’Oppolzer en arrière, a eu lieu en 870.78, donc c'est notre $. Le passage correspondant de la Terre dans cette année fut arrivé en 870.87, qui est notre Г. : La table suivante donne les temps du noeud n, les années des apparitions v, les nombres des révolutions accomplies des cerpu- cules % et les temps de révolution des corpuscules rencontrés par la Terre 7. L'astérisque indique les apparitions qui précèdent et suivent les maxima: n a и JT. 905.96 902 1 32.09 — 931 2 30.55 937.14 934 2 32.05 1005.46 1002 4 Sup 1102.99 1101 7 33.01 1202.52 1202 10 33.241 1368.40 1366 15 33.07 1534.28 1533 30 39.43 1600.63 1602 22 33.28 1790.16 1698 25 33410 — 639 — n 4 и Tq 1799.69 1799 35 33.18 — 1828 29 32.86 1832.88 18925 29 DD — 1833 29 DORM — ВА 29 93:24 —, 1863* 30 3340 1866.06 1866 30 3.20 — 1868* 30 Down En admettant U = 34.363, on a pour # = 869.53,—29 ré- volutions en arriére,—et pour ¢’ = 869.87, Г —t= 0.34 et on obtient la table suivante: n 4 и JE 903.90 902 1 SUE — 931 2 dst rj 938.26 934 2 920 1006.99 1002 4 99: 9D 1110.08 1101 7 39.19 ITS AIT 1202 16 33.99 1350.62 1366 15 Эээ. Во 1522.44. MO: 20 Doge 1591.16 1602 DD 33.99 1694.25 7698 25 ВИ 1791.34 1799 28 RZ -- 1823 29 32.91 1831.70 1832 29 2089/2 — 1853 29 33.29 — 1834 29 39128 — 1863 30 9814 1866.06 1806 30 39.24 == 1868 220 23-94 L’apparition de 1823 est trés éloignée du noeud prochain, et dans la théorie des anneaux cela exige un anneau presque en- — 640 — tier, ce qui n'est pas compatible avec d'autres faits. Voilà pour- quoi on propose l'hypothése de la division de cet anneau en plu- sieurs parties. Pour les Andromédes, les données d'observation sont assez pau- vres, et on doit se contenter de leurs apparitions en 1872 et en 1885. Le passage du noyau (ou de son lieu géométrique) au noeud des- cendant a eu lieu en 1885.81. En supposant que c'est la pre- miére apparition des Andromédes, et en décomptant 8 révolutions de 6.62 ans chacune, on obtient le passage correspondant en 1832.85. En prenant ce nombre pour £, on obtient pour 7 1832.90, d’où ¢ — 7 — 0.05, et la table pour les Andromédes sera: n d U T 1872.57 1872 3 13.35 1879.19 — — — 1885.81 1885 4 13.26 Si l'apparition en 1838.93 appartient aux Andromédes, on doit la régarder comme produite par l'éruption dans le point ayant lanomalie v — — 47°. Done, pour les corpuscules de cette érup- tion on aura 7'— 5.8 ans; et effectivement dans la table IV on trouve ce 7 pour J = — 11°. Pourtant cette apparition, comme celle de 1798, a lieu le 6 dé- cembre et non le 27 novembre. Done il faudrait encore démontrer leur parenté avec la cométe de Biela. Les Perséides appartiennent à la cométe de 1862 III, dont l'orbite est déjà très allongée et par Jans uuen) leurs apparitions sont annuelles. Pourtant, la. partie centrale (J — 0) de l'éruption doit donner une abondance plus marquée. La Terre rencontre l'orbite dans le noeud descendant, ой l’anomalie v — + 22° 29’ 40" et pea 0 Pour 7=0.1 ‘et J—0 on a 4H —]1.959241 et Я, — 1-915930» dot 7—41 ans. L’abondance extraordinaire a été remarquée vers la fin du siécle passé et puis vers le milieu du siecle présent. — 641 — Les accroissements et les affaiblissements moins prononcés du phénoméne oni été notés dans la seconde moitié du siéele ртб- sent. Ils conduisent à la supposition de plusieurs éruptions secon- daires. Et en eflet, lors de la derniére apparition de la cométe on a ‘yu l'appendice anomal qui est en général la source des météores. L'orbite des Lyrides par rapport à la production des météores a déjà la propriété des orbites paraboliques. 3. En parlant de la rencontre de la Terre avec l'orbite comé- faire, nous avons supposé toujours que х — 1; mais quelquefois la Terre passe par la ligne du noeud à une distance considérable de la trajectoire du noyau. Pour la cométe de Biela cette distance est égale à 360000 lieues geogr. La rencontre de la Terre avec les corpuscules peut étre expliquée dans ce cas de deux т es qui, n'excluent pas l'une l’autre. 1) L'orbite à laquelle se rapportent les éléments différe de l'or- bite génératrice,—celle-ci pouvant être changée avec le temps par les perturbations planétaires. 2) La Terre rencontre les orbites des corpuscules météoriques provenant non du point qui se trouve dans le noeud, mais d’un autre point de l'orbite, qui sont par conséquent à une distance considérable de l’orbite du noyau. Soient (planche, fig. 2): S— le Soleil, Sm la ligne du noeud, т — 1е point sur l'orbite, а — la position de. la Terre quand elle traverse le plan de l'orbite, b — un autre point de la trajectoi- re, ab etc... sont les orbites des corpuscules. Le point Ó est si- tué tellement que l'orbite météorique sortant de ce point rencon- ire la Terre en a. L'anomalie et le rayon vecteur du poini m. sont respectivement v et 7; pour le point b ils sont v et 7”; Sbm—f”, abm = +’. Sola — y Ay —UR Le triangle bma nous donne: 1) bm? = R? + r’? — 2Rr’ cos (v — v) 2) bm : sn(v —v) =A: sn (B ey Par quelques épreuves très faciles on obtient v' qui donne la valeur de y' égale à celle qui se trouve à l'aide de la formule 3) sny’ = 9. 806” : Hi. 4 — 642 — Appliquons nos formules à la comète de Biela, Les éléments de son orbite (pour 1846) sont: m= 1092 9,477 О = 245 56 58 lg a = 0.5442926 lg g = 9.9326238 e = 0.7554705 L'anomalie pour le noeud descendant est v — — 43° 8’ 49" et pour cette anomalie 17 == 9.9863512, В = 108° 25’ 16". A l'aide de 7 et а on trouve 77^ = 1.77828. Pour les mé- téores avec le temps de révolution T'— 13 ans on obtient H,? = 1.88298, et pour J — 0, c’est à dire pour la partie cen- irale et dense de l'éruption on aura 7 = 0.11. Le rayon vecteur de la Terre pour le temps du passage par Vorbive 510498627. Фо Ar — + 0.0170. Ainsi la Terre passe assez loin de l'orbite, et elle ne rencontre pas des corpuscules sortis du point 2; cherchons le point db, dont lanomalie inconnue est v'. Pour cette anomalie on trouvera aprés les valeurs 7, et 7’. Les épreuves nous donnent en effet: s = — 35° 55', BY = 105* 22’ où i’ == 1.859018, H,* == 1.963713,—pour, le, temps = ans,—et 7 == 0.1237; les formules 1), 2) et 3) donnent la mé- me valeur de 7:4" 53). | Ainsi les corpuscules sortis du noyau a cette anomalie = — 35° 5d’ et sous l'angle J — 0 pourront rencontrer la Terre qui traverse le plan de l'erbite dans le point pour lequel lanomalie correspondante du noyau est — 45° 9”. Les orbites météoriques forment autour de l'orbite génératrice, — comme le montre la fig. 2,—une espèce de brosse, par laquelle la Terre passe en traversant le plan de l’orbite cométaire. Pour mieux comprendre quelle part prennent les corpuscules sortis des dif- férents points de l’orbite génératrice, dans la formation du phé- nomene pendant toute sa durée, il faut avoir en vue la Note du premier paragraphe. Pour les Léonides l'anomalie du noeud descendant est v= 4-9? 2’ 1" et В==85° 42' 29”: —0:98231, В=0.98924 d'où Ar=0,0069. — 643 — А l'aide d'épreuves on trouve v'—1 1^ 40’ 1” et В’=84° 23' 29”, De notre triangle amb on obtient + — 8" 15 et la formule 3), pour 7 = 0.2 et H,* correspondant à 7 — 33, nous donne presque la méme valeur y’ — 8° 14’. Cet accord nous suffit parfaitement dans ces calculs approxima- tifs par leur essence. Les mémes raisonnements s'appliquent au cas où la Terre passe dans l'intérieur de l'orbite: elle y trouvera aussi, comme on le voit sur la fig. 2, une brosse pareille d'orbi- tes météoriques. 4. Il est intéressant d'étudier comment se disposent dans l'espace les orbites de tous les corpuscules sortis .dans un temps donné sous la forme d'un cône. Supposons que ce cone est circulaire et voyons 1) quelle forme aura le faisceau de toutes les orbites prés du point de départ (le point 5, p. ex. de la fie. 1) et 2) comment elles seront disposées sur la ligne des noeuds de l'autre côté du Soleil. Pour résoudre la première question, il suffit évidemment de trouver les angles y pour les angles limites J dans le plan de Yorbite où 9 — 0 et 9 = 180, et puis calculer l'angle x d’après la formule : iP ee d mall 9 EST qui correspond à © = 90" et o = 270" (voir les formules de mon artiele sur l'origine des cométes périodiques). La différence des y donne l'ouverture du cóne d'orbites dans le plan, et 2 z — son ouverture dans ie plan perpendiculaire. Pour la comète de Biela avant le périhélie et au point où х == 1, В = 110° 13,8. Les angles limites de J soient = 45° et 7 = 0.1. La formule Sny=—79. Sn (В — J): H, donne les y limites 4°6 et 1°43’, d’où l'ouverture du cône dans le plan de l'orbite ou son diamètre angulaire dans ce plan est 27.4. Pour @ — 90° et J — 45° on alg H, — 0.12643'et 27 — 61.1, qui est le diamètre angulaire du cône dans le plan perpendiculaire à l'orbite. Le rapport de ces deux diamétres est 2.5. Ainsi le cône d'orbites météoriques prés du point du départ a la forme elliptique. Pour la méme orbite aprés le périhélie et pour les mêmes valeurs dej et Jona В = 69°46’; la différence des y sera 1'.9 et 2x == 6°.3, d'où le rapport des diamètres SERMO E Dans l'orbite parabolique avec 4 = 0.5, pour les valeurs j— 03b50g == = 30° et "-— 1, la différence desc jest! 12751" — 644 — et 24 == 4°14’, dot le rapport des diamètres est 1.5. La forme du cône d'orbites reste donc elliptique. Passons à l'autre partie de la question proposée. Chaque section du cóne d'éruption perpendiculaire au plan de l'orbite et passant par le noyau donnerait à ce qu'il parait, pres- que un point sur le prolongement de la ligne des noeuds de l'autre côté du Soleil. Une autre section pareille donnera wn autre point. Ainsi, les corpuscules sortis d'un seul point se disposeront le long d'une ligne. On le voit déjà d'aprés les différences des valeurs de R dans la table I. Mais nous voulons examiner cette disposition plus en détails. Supposons que le cône d'éruption est circulaire, r — 1 et la valeur limite de l'angle J est 30°. Coupons ce cóne par des plans perpendiculaires à l'orbite, passant par le noyau et formant des angles différents D avec l'axe du cons. Le plus grand de ces angles est 30°, et il est aisé de voir que ip D —is J. es o dow 12 50 —— 0.977. 00. 0.6 Imaginons une section quelconque, pour laquelle, p. ex., tg D est égale presque a 0.2, c’est à dire J = 70°. Dans cette section à différents © correspond une série de différents J, et pour chaque © on peut calculer son J. Avec ces J, appartenant à la méme section perpendiculaire à l'orbite, on peut calculer les rayons vecteurs À pour les points où les orbites météoriques se coupeut avec l'orbite du noyau dans le noeud opposé à celui du départ. Les résultats de ces calculs sont donnés dans la table suivante, ой l'on trouve aussi les inclinaisons ı des orbites météoriques à l’orbite du noyau. l) La section se trouve en arriére du rayon vecteur 7: J Q iron Ji 30" TUS 2°44’.2 0.9389 25 64 56'.8 2 14.0 0.9342 20 57 8.17 140.6 0.9307 - 15 42 31.7 dodo 0.9275 1172072 020.0 0 0.0 0.9260 — 645 — 2) La section est en avant du rayon vecteur: 30° 110° 238.7 1.0762 25 1 Qd 20 gy 1.0777 20 122 51 .3 137.0 1.0794 15 137 28.3 059.0 1.0807 И 10.2 180 0 0.0 1.0812 On voit d’après les différences des À que les orbites de chaque section du cône dans leurs noeuds opposés ne se coupent pas dans un point, quoique leurs distances dans ces points ne sont pas srandes. Pour voir quelle forme ont les sections qui donnent des orbites météoriques se coupant exactement dans un seul point, c'est à dire ayant les mêmes А dans leurs noeuds opposés, faisons les calculs suivants. Calculons premièrement les valeurs de В pour les différents J dans les limites 0° et 30° dans le plan de l'orbite, où 9 = 0 et 9 = 1805 puis cherchons les А pour les points sur la surface du cône d'éruption correspondants aux différents 9, pour voir comment varie À avec la variation de о et de J. Pour le premier cas nous donnons les angles y, pour le second les angles :. Dans ces calculs on a aussi g= 0.5, r =], où = OV en == 0.1 и 20 10 в 5199-0 149.7 2 9'.4 2071 94513 0.0 В 0.3223 0.8470 0.8739 0.9028 0.9325 0.9660 1.0000 | pho. о 5 10 15 20 25 30 уэ 006 149 2 27.3 3 37.9 3 46.8 3 55.7 3 58.8 0000 1.05356’ 1.0726 1.1106 1.1495 1.1888 1.2281 Les orbites des corpuscules sortis sous l'angle J = 0, dans le noeud opposé se coupent avec l'orbite méme de la cométe, ayant Ji em e. Jb 4. 1889. 44 4 t R 9 t В Àu 30° 25° 2.5020 1225.2 1.0051 1.0050 0 15 0720.07 046.7, 0.8223 0.8280 105 120 2.43.81, 2 251 1:0585 1.1107 dessous du plan de l'orbite, c'est à dire depuis o — 180" jusqu'à o = 360° on obtient les mêmes valeurs respectives de В. Maintenant une simple interpolation nous donne à l'aide des tables précédentes la table suivante qui montre à quelles valeurs de 9 et de J dans le plan de l'orbite et sur la surface du cóne correspondent les mémes valeurs de А dans les noeuds opposés au noeud de l'éruption: R 0.8223 0.8470 0.8739 0.9028 0.9525 0.9660 1.0000 1.0356 1.0726 1.1106 1.1495 1.1888 12261 — 646 — © — 90° 20° 15° 1:577:5.001829/70 1.0022 1.0014 Ji 308 30 45 12987277641 0.8447 0.8687 135 150 57920002 201 1.1580 1.1954 0° i 9 o | En c c io) => 10° 0 567.5 1.0006 60 2 32.6 0.9095 165 0 42.4 1.2206 J = 30° 0? 0 0.0 1.0000 15 2 48.1 0.9542 180 0 0.0 1.2281 — 647 — Sous le plan de l'orbite on obtient des valeurs correspondantes de 9. La simple construction graphique de la table précédente (plan- che, fie. 3) nous montre la légère courbure des sections per- pendiculaires à l'orbite, dont chacune donue pour tous ses points la même valeur de А. La seule inspection des valeurs de А dans la table I fait voir sur quelle grande étendue sont réparties dans ces régions de l'orbite génératrice les orbites météoriques suivant la progression de leurs temps de révolution 7. Les orbites provenant des points de l'orbite génératrice voisins au point où 7 — 1, ayant leurs v plus petites ou plus grandes, coupent de nouveau le plan de cette orbite sur des droites pare- iles à la précédente, ayant leurs 180 — v respectives. L'ensemble de toutes ces orbites dérivées peut produire, dans des certaines limites, une juxtaposition des orbites à différents 7; mais om voit qu'en tout cas les météores seront rares dans ces régions, leur périodicité annuelle sera souvent interrompue et la forme de l'aire de radiation doit y étre irréguliére. D'un autre cóté, la Terre peut rencontrer ces météores pres du plan de Vorbite génératrice à distances très considérables de la courbe méme de l'orbite, comme le montrent les valeurs de R de Ja table I. Pour se faire une idée des radiants des pareils météores, il faut effectuer des calculs spéciaux pour chaque cas particulier. Les considérations tout à fait générales peuvent étre déduites de la constuction graphique de la courbe génératrice et de ses ellip- ses dérivées, qu'on trouve sur le dessin fig. 1. 5. Il est difficile d’admettre que les corpuseuies différents par leur volume et leur poids puissent recevoir la méme vitesse initiale, le méme choc 7; on peut.supposer plutót qu'aux corpuscules plus pesants correspond une valeur plus faible de 7. Dans ce cas pour le méme J ces corpuscules auront un autre temps de révolution. Cette différence des temps T° devient claire quand on compare la table Га la table III, où j — 0.02. Par conséquent, dans les courants à maxima prononcés les bo- lides et les météorites sortis sous langle „Л = 0 doivent rencon- irer la Terre pas à l'époque de la pluie abondante de petites cor- puscules, mais dans une autre année, en appartenant pourtant à Ja méme, ou presque à la méme aire de radiation. 44* — 648 — Les observations continues et minutieuses pourront donner le moyen d'évaluer les différences respectives de 7. Certainement, les corpuseules avec ces 7 plus faibles peuvent être lancés sous des angles J tels qu'ils recevront la possibilité d'entrer aussi dans le courant de maximum. Les météorites peuvent étre regardés comme des trés petites cométes indépendantes, mais cela n'exlue pas la possibilité pour quelqu'uns d'entre eux d'étre produits par l'éruption sur quelque comète considérable. Nous n'avons pas l'intention d'entrer ici dans la discussion de tous les faits recueillis jusqu'à présent par rapport aux radiants des bolides (fireballs), mais notons seulement quelques cas des plus récents. A Bristol, dans la nuit du 13 novembre 1888, M. Denning a observé 17 météores qui par leurs directions et leur aspect appar- tenaient au courant des Léonides '). Leur radiant se trouva dans sa position ordinaire 149° + 22°, et trois de ces météores ont été extraordinairement grands. Le bolide apparu à 16^ 55” était un objet splendide; l'autre, ob- serve à 17^ 19” fut aussi considérable, mais son éclat était très di- minué par sa position tout prés de l'horizon. En méme temps M. Backhouse, à Sunderland, a vu à 17^ 19” un grand éclat de lumiére et quelques secondes plus tard il s'aper- cut d'une raie, d'une bande météorique très intense, longue de 4° et qui dura neuf minutes. En comparant ces deux observations faites à 17” 19"' M. Den- ning a trouvé qu'elles se rapportaient au méme objet, et il en déduit le radiant du bolide 149? + 25". Le radiant des Léoni- des, résultant des nombreuses observations est 150° + 22°. Les observations correspondantes faites a Bristol et à Sunderland per- mirent de déterminer les hauteurs du bolide dans sa marche dans: l'atmosphére: Commencement du météore (à Bristol)........ 65 lieues angl. Commencement de la raie lumineuse à Sunderland 57 2 under lanrale s m, Qo LER dy Gan NO Ar (dV od : Tun du) meieore (à Bristol) Je rn... oss i 57 N *) Denning. Month. Not. В, A. $. 1889, pg. 66. — 649 —. La derniére hauteur parle en faveur de la masse considérable du météore qui a pu se conserver en penetrant dans les couches assez basses de notre atmosphere. : M. Kohl a recueilli les déscriptions de 265 bolides (fireballs) Observés à Danemark et dans des pays voisins dans la période :1875—1888, et il donne une table *) de la distribution de leurs apparitions par mois, qui pourrait conduire entre autres à adopter l'opinion sur la périodicité des apparitions des bolides. Il trouve difficile de faire une distinction entre les bolides et les étoiles fi- lantes: ,Fireballs are very different in their appearances, and it is not possible, without difficulty, to draw the line between them and shooting stars. An ordinary shooting star can grow to a real fireball“. Pour les apparitions au mois de novembre on trouve dans la- dite table les dates suivantes: Novembre 1875 He SUG 1876 LOMME 1878 194.91 1880 22 6. 1017216 1882 12, 96 1885 QA DUET 1886 UNE 07 1887 al, dum 1888 8, 10 M. Köhl ajoute à la fin de sa table la remarque suivante: „The table shows that Fireball Maxima occur on the following dates: January 2, February 1, March 2—5, April 26—27 (2), Mai 1 and 10—11 (?), July 18 and 30, August 1, 10, 24, Septem- ber 28, October 30, November 10—12 and 26—27 (?) De- cember 10—15*. Les deux époques de novembre paraissent indiquer les dates des Léonides et des Andromèdes, qui sont le 13 novembre et le 27 no- vembre. ‘) The Journal of the Liverpool Astr. Soc. Vol. VIL, pagg. 159—162. — 650 — Les radiants de ces bolides ne sont pas déterminés, mais les dates mémes de leurs apparitions suggérent la pensée qu'ils appar- tiennent aux courants EUH mom périodiques nommés ci- dessus. 6. Le faisceau d'orbites des météores prés du point iD leur origine a la forme d'un cône. Ce cone peut étre trés bien com- paré a un entonnoir coniqne, ou plutót à deux entonnoirs Us sés, unis par leurs sommets. Par cet entonnoir passent, à la fin de leur révolution complete, les corpuscules appartenant à la méme section perpendiculaire au plan de l'orbite et ayant le méme moment d’origine. Prés de l'axe de cet entonnoir se trouvent les axes des enten- noirs pareils correspondants aux moments ¢ == dé, et aisi de suite: et pour comprendre les résultats de cette juxtoposition il faut de nouveau avoir en vue la Note de notre premier paragraphe. Le cóne d'éruption est plus ou moins ouvert selon la valeur li- mite de l'angle J de la partie centrale, du jet central, et dense et des valeurs límites plus larges des angles J sous lesquels les autres corpuseules non appartenant au jet central sortent de la sur- face du noyau. M. В. S. Ball a observé еп 1866 le courant des Léonides et il dit que les étoiles filantes ont été innombrables et que la trajec- toire de chaque météore provenait de la constellation du Lion, et non seulement de cette constellation, mais d'un sewl point dé- terminé. Cela montre que le jet central dans ce courant fut un cone trés peu ouvert et par conséquent les directions initiales des orbi- tes météoriques y son presque paralléles. De là vient aussi la concentration du phénoméne dans une année; car nous avons vu plus haut que les propriétés de l'orbite géneratrice des Léonides sont telles que les angles J de plusieurs degrés pourraient éten- dre le maximum sur plusieurs années consécutives. Le nombre d'ans présentant la durée du phénoméne pourrait servir a trouver les limites de J appartenant au jet central. Dans les Perséides, les propriétés de l’orbite génératrice étant analogues aux precédentes, le maximum dure plusieurs années, et de là on doit conclure que le jet central est un cône considéra- blement plus ouvert. Dans les Andromédes, au contraire, plusieurs degrés en J don- nent la différence au dessous d'un an dans les temps de révolu- Hon correspondants. — 651 — Les dimensions de l'aire de radiation dépendent principalement de ces corpuscules qui se trouvent dans la partie extérieure du cóne d'éruption, qui sont sortis plus ou moins obliquement par rapport au jet centra] et dont le nombre est comparativement moins considérable et qui s'apercoivent vers la périphérie de l'aire de radiation. _ Cette opinion peut être illustrée si non démontrée par mes obser- vations des Perséides en 1874 (voir les Annales de notre obser- vatoire), le 10 aoüt. : Dans l'intervalle de 3 heures j'ai porté sur la carte 56 mé- téores et j'ai trouvé pour leur radiant &.— 46".0, à = 48°.1. Autour de ce radiant, pris comme centre, j'ai décrit 5 cer- cles, dont les rayons sont les distances entre les étoiles de Persée T, 1—%, t — 9, t— 9, 1 — €. Les directions des météores ? i? prolongées en arriére sont reparties de la maniére suivante: | — Е Еее cercle разно deed. chsh. eye ei ciel 28 mét. Bam lanneau,entge 161 ebule 2) cercle. «3-5 40... 13744 Manneaussuivant Contient. ios). ин: 10, Еее anneau. nat que; 9». ner 000 9 TU STINE Dans levdermer anneau on trouve........ AR De Les observations plus abondantes pourront donner des meilleures notions sur cette propriété des aires de radiation des courants météoriques. La progression donnée ci-dessus doit être beaucoup plus rapide dans l'aire de radiation des Léonides. Dans la théorie des directions paralléles des météores la diffu- sion des radiants en général s'explique par l’attraction de la Terre sur les météores, qui passent dans sa proximité. M. Schiaparelli a soumis à l'examen cette action de la Terre, surtout dans le cas spécial des Léonides, et il énonce les résul- tats suivauts ^). sIndem ich... die Einwirkung der Erdanziehung auf die Novem- bermeteore untersuchte, fand ich, dass der Winkel der gróssten Ablenkung der relativen Bewegung fur die der Erde ganz nahe vorbeigehenden Meteore 1° 28’ ist. Nimmt man überdies die Um- laufzeit dieser Meteore zu 33.25 Jahren an, so kann die aus der !) Schiaparelli. Entwurf einer Astronomischen Theorie der Sternschnuppen. pgg. 146—155. — obo — Stérung hervorgehende Bahn bis auf 28.67 Jahre Umlaufzeit ver- kürzt oder bis zu 49.92 Jahren Umlaufzeit verlängert werden. Die Einwirkung des Vorüberganges der Meteore nahe bei der Erde kann sich also, wie man sieht, als eine sehr beträchtliche Verän- derung der Umlaufzeit für uns darstellen. Bei der Annahme, dass eines dieser Meteore bei dem nahen Vorbeistreifen desselben bei der Erde und bei seinem weiteren Fort- sange in seiner relativen Bewegung die grösste Ablenkung von 1° 28’ erfahren habe, wird, wenn dasselbe nach einem oder nach mehreren Umláufen auf die Erde fallt, wie man leicht begreifen kann, sein Radiationspunkt von dem der anderen Meteore um 1° 98' entfernt worden sein, wohl verstanden, wenn man seine Position für die Zenithatiraction und die tägliche Aberration cor- rigirt. Nimmt man ferner an, dass durch einen ganz besonderen Zu- fall das Meteor bei seiner zweiten Annáherung an die Erde ihre Oberfläche fast streift und dann weiter vortgeht, und dass es als- dann nach einem oder nach mehreren Umläufen auf die Erde fällt, so wird der Radiationspunkt in einer dritten Position beobachtet werden, welche 1° 28’ von der zweiten und um weniger als 2° 56’ von dem Radiationspunkt der anderen Meteore entfernt ist“. Ainsi, l’action de la Terre sur le changement du point de ra- diation en général n'est pas considérable, et dans les phenomenes des maxima elle peut être tout à fait laissée de côté, car une fois le corpuscule a recu un autre temps de révolution, —il n’appar- tient plus aux époques des maxima et par conséquent ne prend aucune part dans les dimensions de leurs aires de radiation. Quant aux radiants des météores observés dans les années entre les maxima—leurs radiants doivent être diffus, car ils correspon- dent aussi aux différents J, sous lesquels ils sont sortis. 1890, Février. an Si, be E m & OR = Ys 3 & I II SI NS 3 3 S 3 S = Bulletin 1889, A 4, Рис. В. Auens. Phone Mer Hast ue Bulletin 18 "DER Puc. B.A« Bulletin 1889. en Рис. B. Auyens. fi ETUDES SUR L'HISTOIRE PALEONTOLOGIQUE DES ONGULES. Par Marie Pavlow. (Avee 3 planches.) IV. Hipparion de la Russie. Avant d'aborder l'étude sur l’Hipparion et les chevaux pléis'- cénes de la Russie, je veux ici exprimer ma profonde reconnais- sance aux savants russes et étrangers qui m'ont aidée à accomplir cet ouvrage. O'est Mr. le prof. Inostranzew et M. Wenioukow que je remercie de m'avoir prété la collection de M. Rogovitch, appartenant à l’Université de St. Pétersbourg et renfermant plus de 200 dents de chevaux pléistocénes; Mr. le prof. Stoukenberg, qui a mis en ma disposition des cranes et autres ossements de chevaux trouvés dans le diluvium de Kazan, et dansle cabinet géologique duquel j'ai, cet été, trouvé de riches matériaux paléontologiques; MM. les prof. Bog- danow et Lindeman, qui m’ont fourni des matériaux zoologiques trés précieux pour la comparaison entre les formes fossiles. Mr. le prof. Lahusen, qui m'a prété une belle mâchoire d'Zpparion et quelques dents de chevaux de la collection de l'Institut des Mines; MM. les prof. Theophilactow et Armachevsky, qui m'ont envoyé de l'Université de Kiew des dents d'Hipparion et quelques os de che- vaux fossiles des euvirons d'Odessa. Parmi les professeurs étrangers, — 654 — cest à M. Gaudry de Paris et à M. Weithofer de Florence, que jexprime ici ma reconnaissance pour la bienveillance avec laquelle ils m'ont permis de voir leur collection renfermant des spécimens d' Equus stenonis Cocchi et d Aipparton; MM. Flower, Thomas et Smith Woodward a Londres et M. Nehring et Koken a Berlin, pour la bonté avec laquelle j'ai été introduite dans leurs musées. Les renseignements que nous avons sur l'existence de l'zppa- rion de la Russie sont très peu nombreux. C’est N. Barbot de Marni qui en fait mention pour la premiere fois en 1871 *). D’apres l'auteur, les restes de cette forme ont été trouvés avec le Rhzno- ceros Schleiermacheri Kaup, le Dinotherium giganteum Калу, le Mastodon sp. (des Trilophodontes) dans les balastiéres sablonneu- ses dela Podolie, entre Vinniza et balta, prés de Toulchino. L'auteur a rapporté ces sables au pliocene, et les a parallelises avec les sables d'Eppelsheime du bassin du Mainz et avec les graviers du Belvédère du bassin de Vienne, leur donnant le nom d'étage de Balta. Les fossiles sus-nommes out été déterminés par M. le prof. Suess; mais ils sont restés jusqu'à présent ni déerits, ni figures. Je re- mets l'étude des mammiféres, accompagnant cet Hipparion, à mon prochain ouvrage et je ne m'occuperai dans cet article que de ce dernier, représenté par une belle mâchoire inférieure appartenant au musée de l'Institut des Mines. En 1875, A. Rogovitch, feu prof. à Kiew, indique *) la pré- sence de quelques dents d’ Hipparion gracile Kaup. dans le pléi- stocéne, ,diluvium*, avec Г Equus adamiticus Schl., le Rhinoceros tichorhinus Cuv., le Bos primigenius Boj., l'Elephas primigenius Blum. Ces trouvailles ont été faites: au N. de Kovel en Volhynie, pres de Novgorod-Seversk, gouv. de Tschernigow et pres de Vor- solow, district de Glouchow, méme gouvernement. Toutes ces for- mes, ainsi que celles de N. Barbot de Marni, n'ont été que nom- mées sans être décrites et figurées. Les dents d' Hipparton (3 mo- laires) se trouvent dans la collection géologique de l'Université de Kiew. Мг. N. A. Sokolow indique la première trouvaille d' Zepparton 1) N. Barbot de Мати». Recherches géognost. faites dans le gouv. de Kiew, en Podolie et en Volhynie. *) A. Rogovitch. Notice sur le gisement des mammifères dans le sud-ouest de la Russie. * — 655 — gracile en Crimce, à 15 klm. de Simpheropol *). C'est un mor- ceau de la mächoire supérieure renfermant 3 molaires. L'échan- tillon se trouve dans le musée géologique de St. Pétersbourg, et n'a pas été figuré. . Enün, le dernier indice que la littérature russe donne sur cette forme, se trouve dans la communication qu'en a faite M. Ch. Vogt de St. Pétersbourg, le 30 mars 1887, à la Société des Natura- listes de St. Pétersbourg 7). C'est en Crimée, pres du village de Nikolaewka, que M. Vogt a trouvé un crane, des vertébres et quel- ques os des membres d'un Zpparion âgé d'un an. Autant que cela est parvenu à ma connaissance, cet exemplaire sera décrit par M. Vogt lui-méme. Outre ces matériaux plus ou moins connus, j'ai rencontré dans le musée géologique de Moscou, une collection d'ossements ren- fermant des dents et des os d’ Hepparion, mélés avec ceux de Ma- stodon Pentelici Gaudry, Mastodon sp., Palaeoreas ete. (fossiles de Pikermi). Cette collection a été remise à Université par la Société des Naturalistes de Moscou, qui l'avait possédée pendant plus de 50 ans et qui l'avait de M. Bertholdy, sous le nom de „frasments d'ossements fossiles de la Crimée“, en 1835 (voir Bull. Mose. 1835. T. УШ, p. 375— 367). Cet envoi a eu lieu presque au moment de la fondation du genre [ит par Kaup (modifié plus tard en Hepparion), et il n'y a rien d'étonnant si ces osse- ments n'ont pas été alors plus strictement déterminés. Il est bien à regretter que nous n'ayons pas d'indication plus précise sur le gisement de cet Hepparion, mais les restes de Mastodon Pen- (elici et d’autres formes qui l'aecompagnent indiquent le même âge que pour les trouvailles de l'Attique, d’où ces formes ont été décrites par M. Gaudry (Géologie de l'Attique). Le musée géologique de Moscou possède encore quelques molai- res inférieures trouvées dans le gouv. de Kiew, une phalange et deux metacarpiens appartenant à un Arpparion et trouvé à Séva- stopol avec Phoca. Un de ces metarcarpiens mérite l'attention par sa taille d'une petitesse toute particuliére. Tout récemment, la Société Archéologique a remis au Cabinet géologique encore quelques osse- ments d'Hepparion et de Phoca provenant de la Crimée. 1) N. A. Sokolow. Notice sur Mastodon arvernensis et Hipparion gracile des format, tertiaires de la Crimée. 1881—2? ; 2) Ch. Vogt. Travaux de la Société des Natur. de St. Petersb. 1887. T. XVIII, p. 29. — 656 — En ce moment, je dispose donc des débris d'Zepparion de la Podolie, des gouvern. de Kiew, de Tschernigow et de la Crimée. Il est vrai que ces matériaux ne sont pas riches; mais, ayant en vue le peu de données que posséde la littérature russe sur cette forme, considérant le manque total de figures représentant l’Hipparion de la Russie, et le bon état de conservation de ces spéeimens, je crois utile de combler, en partie du moins, cette lacune, en faisant l'étude détaillée des ossements que j'ai en ma disposition. Hipparion gracile Kaup, Hipparion mediterraneum Hens. Pl. УП. fig. 1. La mächoire inférieure droite provenant du pliocene de Jourav- levka (prés de Toultehino) en Podolie, déterminée par Mr. le prof. Suess, renferme 6 molaires trés bien conservées. Ces dents se distinguent par leur petite longueur comparée à la largeur, par la complication et l'épaisseur de l'émail et l'épaisseur du ciment. La longueur générale de la dentition est de 159 mm. prs pr pr! m! m? m? Lonsueur ere 31 шм., 25 mm. 25 mm., 29 mm. 24 mm: ölamniı: 5 2 4 ? 1 Largeur prise par le milieu des feuillets. 15 „ OL LO (RS Mg NS. = 16257 On peut compter presque 4 mm. de ciment sur le bord externe de chacune des dents. En les comparant avec les dessins et les descriptions que nous avons dans la littérature, j'ai trouvé le plus de ressemblance entre ces dents et celles de l’Hipparion mediterraneum Hens. '). Cette ressemblance consiste principalement dans la forme de l'en- foncement intérieur @ entre les deux feuillets (fig. 1—a), qui est plus prononcé dans les deux formes nommées que dans I Heppar. gracile Kaup ^) et dans celui décrit par M. Gaudry ?) Chez les deux dernières formes, ces enfoncements sont beaucoup plus faibles et peu marqués. Les plis latéro-antérieurs (5 fig. 1) de l'émail s'élévent trés haut, jusqu'à la hauteur méme des feuillets. 1) Hensel. Ueber Hipp. mediterrameum (Abhandl. d. Кбп. Akad. d. Wis- senschaft z. Berlin. 1860, p. 27). 3) Каир. „Die zwei Urweltlichen Pferdeartigen Thiere“. 1883, f 3. 3) A. Gaudry, Animaux fossiles et Géologie de l'Attique. 1862—67. T. 34. f. 8. — 057 — Les demi-feuillets c sont de la méme hauteur que les feuillets principaux, ainsi que chez Hipparion mediterraneum Hens.; chez Hipp. gracile Gaudry et Hipp. gracile Kaup., ils sont un peu moins développés. . Le caractére qui distingue ces dents de celles de tout autre Hipparion connu, c’est l'espace très étroit de d fig. 1. Nous trou- vons encore une forme rapprochée de la nôtre, c’est Hipp. me- diterraneum Rüt. ') à cette difference que le pli secondaire, figuré par M. Rütimeyer dans les m’, p^, p^ (a), n'existe dans notre mâchoire que sur la m’ (fig. 1. e), et a la forme d'un petit rondelet d'émail; aucune trace de ce pli n'existe sur les autres dents. Un rondelet semblable d'émail se trouve dans la partie postérieure du feuillet secondaire de la m? (e fig. 1. m). Parmi les trois dents d'Zpparion de la collection de l'Univer- site de Kiew et trouvées par Rogovitch, deux soni désignées comme ayant été trouvées dans le gouv. de Tschernigow; la 3-me ne porte pas d’indication de localité. Mais, comme Rogovitch n'a nommé que le gouv. de Tschernigow et la Volhynie comme loca- lités où ila fait ses trouvailles, je crois ne pas commettre d'erreur en attribuant la 3-me dent de l'Heppariom à une de ces deux localités. Hipparion gracile Gaudry. Pl. УП. fig. 2. Une dent supérieure du ,dilluvium* des fossés prés de Nov- gorod-Seversk (couv. de Tschernigow) présente une pr” abso- lument identique à la pr^ d’Hipparion gracile de Pikermi, décrite par M. Gaudry (Attique, Pl. 34. fig. 7). C'est la méme forme de dent, le méme plissement d'émail, la méme forme arrondie du denticule antéro-interne. Dans les deux exemplaires, les deux côtes antérieures sont également aplaties et non arrondies; chez Æippar. gracile Kaup d’Eppelsheim, la côte moyenne est plus saillante, plus étroite et plus aigüe. Cette dent est assez usée et ne pré- sente que 20 mm. de hauteur; les racines sont cassées. Sa lon- gueur est de 25 mm.; sa largeur de 27 mm.; le ciment ne s'est conservé que par place autour de la dent. Par le mode de conservation, cette dent se rapproche le plus de celle de Pikermi du musée géologique de Moscou. 1) Г. Rütimeyer. Fossile Pferde. 1863. T. IV. f 39. — 658 — Hipparion gracile Hens. Pl. VIL fig. 8. Une autre molaire trouvée dans des fossés, prés de Novgorod- Seversk, gouv. de Tschernigow, présente un tout autre mode de conservation: cette dent est noire, couverte de grains de sable ferrugineux fortement adhérent, de sorte que la surface masticatrice a dû être seiée, pour permettre de voir le dessin de l'émail, aprés quoi il est devenu parfaitement net. On y voit le denticule antéro-interne complètement séparé; la forme de cette dernière est allongée longitudinalement et non arrondie, comme dans la dent précédemment décrite, la cóte moyenne y est étroite, arrondie, non dédoublée comme la côte antérieure. C'est une m’ d'un in- dividu très jeune; elle est très peu usée: sa hauteur est de 47 mm. (racines cassées), sa longueur de 26 mm, et sa largeur de 23 mm. Dans cette dent et dans la précédente, la différence entre les rapports de la longueur et de la largeur dépend de la différence de leur âge: à la base, prés de la cassure des racines, le rap- port entre ces deux dimensions est le méme pour les deux dents. Cette forme se rapproche le plus de l'Hepparéon gracile Hens. (Pl. 3. fig. 11.) et d Hippar. antelopinum Fale. *), mais elle est moins usée que cette derniére forme, ce qui explique sa plus erande longueur. Outre les caractères sus-nommés, elle se distingue de la forme fis. 2, par l'émail, qui est beaucoup moins compliqué. Hipparion gracile Gaudry. Pl. VIL fig. 4. La troisiéme dent de la collection de Rogovitch est encore une molaire supérieure. Quoique son gisement ne soit pas indiqué sur l'étiquette qui l'accompagne, elle doit, d’après ce que nous avons mentionné sur les trouvailles de I’ Hepparion par Rogoviteh, ap- partenir ou au méme gisement que les deux dents précédentes, c'est-à-dire. au gouv. de Tschernisow, ou aux environs de Kovel (Volhynie). La dent dont il est question doit être une pr‘; elle a, comme les autres dents de cette collection, les racines cassées; sa hauteur est de 36 mm., sa longueur de 26 mm et sa largeur de 1) Falcaner et Cautley. Fauna antiqua Sivalensis. T. 82. f. 18. — 659 — 27 mm.; l'email est trés compliqué; le denticule antérieur a la forme allongée, comme dans la fig. 3, la côte moyenne presque arrondie, l'antérieure dédoublée. Cette forme semble étre la plus rapprochée d’Hippar. gracile de Pikermi, appartenant au cabinet géologique de Moscou, et représenté à la fig. 24. Pl. I de mon précédent ouvrage. Mais c’est parmi les formes de l'Amérique décrites par M. Leidy que je irouve une forme avec la quelle je crois pouvoir identifier la nôtre; c'est l'Hépparion speciosum Leidy 5). D’après le dessin de l'émail, cette dent se rapproche beaucoup d’Hippar. theobaldi Lyd. ^), mais ce dernier est plus robuste et plus grand. Le denticule antéro-interne allongé semble caractéristique pour plusieurs formes qui ont existé en Europe (Pikermi, Eppelsheim et Russie), en Asie (Inde) et en Amérique (Dakota et Nebraska); cependant ce caractère n'est pas suffisant pour fonder à lui seul une espèce distincte d'ZZipparionm. La collection désignée en 1835 par feu Bertholdy sous le nom de ,fragments d'ossements fossiles de la Crimée“, renferme quelques molaires supérieures et inférieures d'Zipparion, la partie antéri- eure d'une máchoire avec 5 iucisives, quelques os de tarses, de carpes, des bouts de metatarsiens et des metacarpiens, etc. Ces os étaient mélés avec ceux de Mastodon, de Palaeoreas et autres, indiquant, comme je l'ai dit plus haut leur âge pliocène. La roche renfermant ces ossements est tendre, jaune-grisätre, et ressemble au loess. Hipparion gracile Hens. PI. УП. fig. 5 et 6. Nous avons dans cette collection 5 molaires supérieures bien conservées. Parmi celles-ci, deux dents de lait ont déjà été figurées dans mon dernier article sur les Equidae (fig. 31. T. I). Elles se distinguent par leur denticule elliptique её par l'email à plissement très compliqué. Les trois autres molaires sont une m^ et deux m”? Ces dents peuvent être identifiées avec celles de notre Hipp. gracile 1. 3. (Hensel f. 3 m^ et 11 T. 3). Ces dents sont encore plus usées que les précédentes; chacune a 53 mm. de hauteur (racines cassées); la longueur est de 27 mm. pour les m? et de 1) Jos. Leidy. Extinct Mammals of Dakota and Nebraska. T. XVIII. f. S. *) В. Lydekker. Tertiary Vertebrata. Geol. Surv. of India. Vol. И. T. XIII f. 1. — 660 — 26 pour la m’; largeur de 20 mm. pour les m’ et de 24 pour la m’. Je donne (fig. 6) le dessin d'une des m’, et fig. 5 celui d'une m’. Hipparion gracile Hens. Pl. VII. fig. 7a, 7b. Quelques molaires inférieures peuvent étre attribuées au méme individu trés jeune. Dans un morceau de la mâchoire droite, la pr” et la pr? sont à peine usées, surtout la pr^ la pr’ n'est pas encore completement sortie de l'alvéole. Outre ces trois prémolaires, nous avons une m' de la méme machoire et une pr? gauche. Les quatre dents de droite sus-nommées s'ajustent trés bien par leur côté et indiquent leur appartenance au méme animal fig. 7a Pl. VII. Leur aspect est tout autre que celui de la fiv. 1: elles sont plus longues, plus étroites et moins massives; le ciment en est moins développé. Comme la mastication n'a encore que faiblement usé ces dents, l'étude détaillée de la structure de l’émail n'est guère possible; mais la forme générale du dessin est déjà bien prononcée, et peut être comparée avec celle de l'Zepparion, donné par Herman v. Meyer 5), de l Heppar. gracile Gaudry (М. Leberon T. 5. f. 10) et de I Hippar. antilopinum Lyd. (Tert. Vertebrata т. №. Е 2 pour а м). La longueur totale de ces quatre dents étant de 105 mm., pr? pr? pr! m! Haufen wesen. 40 mm. 54 mm. 52 mm. (cassée, puis une autre très jeune 52 mm.). DRUSI DEROS OE Sen ба 25 Ши: lfEigaditónosodogoogupo ler 120 (nonsvisiDio) 199 Outre ces jeunes dents, nous en avons encore quelques autres, appartenant à un vieil animal; mais la surface en est tellement usée, qu'elles ne peuvent servir de comparaison. La mieux con- servée (fig. 7b) est peut-être une m?, que je figure pour donner l’idée de ces dents. La partie antérieure de la mächoire, renfermant les 5 incisives en place (la 6-e est cassée), appartenait, selon toutes les appa- rences, au méme animal (trés vieux) que les derniéres molaires. La surface en était devenue presque triangulaire dans le sens transversal, et toute trace d'alveoles avait disparu. 1) Herm. v. Meyer, Indien und hoch-Asien fossil Wirbel-Thiere (Palaeonto- graph. (1865. Tos f. 7). ae s Parmi les dents de la collection pliocéne de la Crimée, ce sont Ja celles qui méritent d'étre déerites plus ou moins en détail. Je passe maintenant à l'étude de quelques os des membres qui ne sont pas aussi bien conservés que les dents. Le Metacarpien ILI de V Hipparion, Pl. УП, fig. За, Sb. est re- “présenté par quelques fragments de la partie supérieure et infé- rieure de celui-ci, avec la surface articulaire. Le bout proximal de cet os présente à sa surface supérieure un caractère qui le distingue de tous les os d’Hipparion décrits jusqu'à présent; c'est une échanerure partageant la facette unciformienne en deux par- ties (f. Sb м), comme nous l'avous vu chez Anchitherium, et une proéminence du bout antérieur de cette facette; le bord opposé esi uni, sans échancrure. Cette division de la facette unciformienne présente un pas progressif de la part de l'animal pour rapprocher la structure de ses membres des membres perfectionnés des chevaux. Dans la littérature sur l'Hipparion, je ne connais pas de dessin représentant ce caractère (existant chez Anchitherium, comme nous l'avons vu ,Equidae^ T. II, f. 4. 9). La surface pour l'articula- tion avec l'os grand est très étroite d'avant en arrière, compa- rativement à la longueur (23 : 42), ce qui dépend de la faible épaisseur de ce metacarpien, comparativement à celui de Pikermi, ou ce rapport est de 30 : 42 (comparez.,Equidae* T. IL f. 6). Le bout inférieur de cet os et sa surface articulaire (f. 8a), large de 35 mm., paraît, par ses dimensions, occuper le milieu entre les deux formes de l Hipparion de l'Attique, décrites par M. Gau- QN UON, ГУ de 59 ша № 1.8 de) 20 mms /entreviles deux bords articulaires inférieurs). La créte moyenne de cette articulation est trés bien développée dans notre forme. Grand os semblable à celui de l'Heppariom de Pikermi („Equidae* T. IL, fiv. 3) possède une facette lunaire étroite (com- parée à celle d’Anchitherium) mais présente déjà un faible en- foncement T, n'existant pas chez |’ Hipp. de Pikermi et autres connus dans la littérature. La surface pour le metacarpien est plus large d'avant en arriére que la surface correspondante de ce der- pier (fip, 8b), ce qui prouve que les deux os ont appartenu à des individus différents. -Metatarsien III. Parmi plusieurs débris de cet os, se trouvant dans cette collection de la Crimée, le morceau le mieux conservé pré- sente une partie inferieure de 90 mm. de longueur; un autre mor- ceau de 30 mm. de longueur offre une partie supérieure trés ecra- sée, de sorte qu'ii a méme perdu la forme caractéristique arrondie Л 4. 1889. 45 — 662 — de la surface proximale dévenue allongée, Pl. VIL fig. 10a, 10b. Cependant, on voit que cet os est, ainsi que le metacarpien III, moins épais que celui de Pikermi. Pour les metatarsiens II et IV, les facettes se sont bien conservées, et on voit méme un petit en- foncement sur le bord gauche (prés de la facette pour le IV mett.); mais cet enfoncement p (fig. 10b), plus développé que chez I’ Hipp. de Pikermi (Equidae T. II, fig. 12), est ici beaucoup moins allongé que chez l’Anchitherium, où il arrive presque jusqu'à la moitié de la surface articulaire. Le bout inférieur (fig. 10a) ne se dis- tingue pas de celui de Pikermi, et conserve au-dessus de la créte moyenne l'enfoncement caractéristique (@) qu'on ne trouve pas sur les metacarpiens. La largeur entre les deux crétes latérales est de 39 mm.; la moyenne est très saillante. La surface antérieure et postérieure de cet os ne présentent rien de particulier. Metatarsien IV (fig. 11. T. VII). Dans ma collection, je n'ai que la partie supérieure de cet os de 29 mm. de hauteur; mais cette partie, toute petite qu'elle est, mérite l'attention par sa grande largeur de 30 mm. à sa surface supérieure, largeur que je n'ai vue ni pour les échantillons de Pikermi se trouvant dans le cabinet géologique de Moscou, ni pour les moulages en plâtre envoyés par Mr. le prof. Gaudry, ni sur les dessins connus dans la littérature. Les facettes pour le metatarsien IIT, sont bien conser- vées et plus grandes que chez | Hipp. de Pikermi. Cette largeur paraît étrange, le mett. Ш, n'étant pas plus robuste, et les deux os s'ajustant bien entre eux. Or, l'animal auquel ont dü appartenir ces deux metatarsiens a conservé le тей. IV, très grand, malgré le développement progressif de la surface supérieure du mett. III. Cuboide droit se distingue par sa grandeur; la longueur de sa facette pour le calcanéum est de 36 mm.; celle de la facette pour le mett. IV a 20 mm. et est courte et élargie. 5z0utre les os décrits, nous avons encore quelques morceaux de cótes, d'omoplates, d'humerus etc., mais l'état de leur conserva- tion ne permet pas de les décrire en détail. En résumant tout ce que, sur l'Zéppar?on, nous avons dans cette collection du pliocéne de la Crimée, nous pouvons dire que ces ossements ont appartenu à plusieurs individus de taille et d’äge différents. Le degré de développement des dents et des membres, p. ex. le plissement trés compliqué de l'émail et quelques enfon- cements, des échancrures sur les metacarpiens et les metatarsiens, permet de conclure que ces Aipparion, arrivant au plus haut — 663 — point de leur développement, ont surpassé beaucoup les chevaux par la complication des dents, tandis que par la structure des mem- bres, ils ne se sont rapprochés de ces derniers que faiblement. Hipparion (9?) minus n. sp. ВУИ. 2. 12. Metacarpien III. Cet os, trouvé à Sévastopol avec quelques os de Phoca, présente une grande particularité par sa petitesse. A notre grand regret, le bout supérieur est cassé, de sorte que la longueur totale ne peut étre indiquée que comparativement. La comparaison entre ses dimensions et celles du metacarpien d’ Hipp. gracile du M. Leberon (Alb. Gaudry T. VI, fig. 10), nous permet de conclure que la longueur totale de notre mete. doit être de TAG mm. 0) Le dessin sus-nommé de Mr. Gaudry nous donne une forme grêle d Hippar. gracile (fig. 10), et rappelle beaucoup notre me- tacarpien par sa configuration générale, sauf les dimensions. Les traces des doigts latéraux n'y sont pas trés marquées dans la lon- sueur moyenne de l'os qui est aplati et ne possede pas d'en- foncement a au-dessus de sa crête moyenne, ce qui pourrait la faire confondre avec le metatarsien (bout supérieur manquant). Cette créte est trés bien développée, ce qui distingue cet os du même os d’Anchitherium aurelianense, duquel il se rapproche beaucoup par les petites dimensions, qui le distinguent positi- vement de toutes les formes d’Hipparion décrites, ainsi que cel- les qu'on peut trouver dans les musées de l'Europe occidentale que j'ai visités en 1888: tels sont le musée de Paris avec le ca- binet paléontologique de Mr. le prof. Gaudry, trés riche en osse- ments tertiaires en général et en ceux d’Aipparion en particulier; le musée de Munich, de Vienne, de Londres, de Berlin et de Flo- rence. Les formes gréles avec toute leur élégance surpassent beaucoup en grandeur cette forme de Sévastopol. Cependant, la compléte ossification de ce metacarpien ne laisse aucun doute sur son appar- tenance à un animal adulte, et tous les caractères nommés per- mettent de le rapporter à l'H?epparion qui devra être nommé *) Nous comparons la largeur du bout inférieur des deux os, qui est de 24 mm. dans notre échantillon et de 36 mm. dans celui de Mt. Leberon (rapport 2:3). En supposant que le rapport entre la largeur et la longueur de l'os soit le méme dans les deux échantillons et que cette dernière soit de 210 mm. dans la f. 10, PI. VI, nous aurons 140 mm. de longueur de notre os. 45* — 664 — Hipp. minus, quand les os et les dents offrant les dimensions correspondantes, seront trouvés. Le mode de conservation de cet. os se distingue par la couleur brun-clair et plutôt jaunâtre de los, qui est rempli de calcaire blanchätre. Cet ouvrage étant terminé, le cabinet géologique de Moscou a recu de la part de la Société Archéologique de Moscou quelques os trouvés. en Crimée et appartenant les uns à l’Æipparion qui vient d’être dé- crit, les autres à Phoca, et une vertebre de Zzphius. Les premiers sont représentés par un débris de metacarpien Ш (dépourvu de son bout inférieur et supérieur) de mémes petites dimensions que l'échan- tillon sus-déerit (fis. 12. Pl. VID, et par un radius dont les deux extrémités sont aussi cassées et qui, par ses dimensions, se rappro- che des metacarpien de la méme localités. Les ossements apparte- nant au Phoca consistent en deux phalanges, une partie supé- rieure de tibia et un morceau d'une cote '). Ls mode de con- servation de tous ces os est absolument le méme que celui de la fig. 12. Les restes de ce mammifére marin trouvés, avec les restes de р Hipparion, indiquent l’âge sarmatique de ce dernier. Il est bon de noter qu'un côté du radius sus-nommé est recou- vert par le caleaire jaundtre avec un grand nombre de moules internes et externes de bivalves. Il est à regretter que leur mode de conservation ne permette pas de les déterminer avec présision, mais leur forme générale permet de supposer qu'elles ont appare tenu au Mactra podolica. Pour terminer la description des restes fossilles de l'A2pparion de la Russie, je trouve utile de mentionner les dents conservées au Musée Géologique de Moscou, provenant du ,diluvium* des en- virons de Kiew, comme le désigne feu Rogovitch qui rapporte ces dents à "quus sp. Ce sont quatre molaires inférieures, parmi lesquelles deux (pr? et m?) se distinguent des deux autres (pr^ et m?) par leur grandeur et le mode de conservation. Les premiéres sont foncées et ont des grains de sable adhérent; les autres sont claires et couvertes d’argile jaunätre. Il est vrai que les dents inférieures de l'Æipparion, trou- vées isolément, ne sont pas faciles à distinguer de celles des che- vaux; mais l'étude des nombreuses formes fait pressentir l'appar- tenance de ces dents à | Hipparion; la comparaison avec des échantillons bien determinés fortifie cette détermination. 1) Les restes de Phoca seront décrit en detail plus tard. — 665 — Ces dents inférieures sont très semblables à celles de Pikermi. Je figure la pr? Pl. УП, fig. 9 et la m? fig. 13; elles donnent les dimensions suivantes: pr? m? m? (nou figurée) pr’ (non figurée) Haute. d DS EIC 45 mm. 15 mm. 20 mm. 20 mm. ен s e. 24400: 2500 20 MO DON LOSE Dus desee ipie TS yh 1040... MT ONE HUE Ces dents, trouvées dans le pleistocène de Kiew, et présentant un intérêt particulier par leur position géologique, ont dû appar- tenir à 2 ou 3 individus, d'une taille différente. Conclusions générales. D’après les restes d'Hopparion que je viens de décrire, on peut tirer les conclusions suivantes: a) que cet animal est représenté chez nous par deux variétés identiques à celles de l’Europe occidentale et de la Grèce: Hipp. mediter- ranewm Hens. et Hipp. gracile Kaup, ne formant qu'une seule espèce, plus une très petite forme, Hipp. (?) menus n. sp. comple- tement inconnue ailleurs et représentée chez nous par deux meta- carpiens et un debris de radius; b) que ces formes ont existé en Russie pendant le mio-pliocene et le pleistocéne; c) qu'elles n'ont pu se développer sur place, car aucune forme plus ancienne, qu'on peut considérer comme en étant rapprochée, n'est connue chez nous, p. ex. Palaeotheriwm, Anchitheriwm; d) qu'elles ont dû arriver chez nous d'autres pays, où elles se sont dévelop- pées en grand nombre depuis le mio-pliocéne, quoique leur ancé- ire direct n'y soit pas connu. La migration de ces formes pen- dant le mio-pliocène а pu se produire, d'un côté de l'Attique vers le sud de la Russie (ce qui explique la présence de ces for- mes en Crimée); de l'autre, de l'Ouest de l'Europe vers la Podolie, ou ils se sont développés pour arriver dans le pleistocene des souv. de Kiew et de Tschernigow; e) Comparés aux formes des autres pays, quelques Æipparion de la Russie présentent, par le développement des dents et des membres, un pas progressif. — 666 — Ve Chevaux pleistocenes de la Russie. En terminant mon ouvrage sur „le développement des Equidae“, jai désigné par le nom commun d’.Eguus caballus les formes chevalines du postpliocéne, sans en séparer les espéces telles que: Eq. asınus, quagga, hemionus etc., mon but principal étant alors la désignation du type culminant, qui s’est développé de la forme chevaline éocéne. Pour le moment, en faisant l'étude com- parative de ces formes culminantes fossiles avec les formes vivan- tes, je trouve utile de rappeler les espéces déjà nommées. Les espèces eauvages sont aujourd'hui peu nombreuses: Equus zebra, quagga et Bourchelli habitant le sud de l'Afrique, Eq. asinus en Abyssinie et en Asie, Eq. onager en Perse et en Inde, Eq. hemippus en Syrie et le kiang ou dziggetai dans les montagnes du Tibet *). L'existence du tarpane et du koulane en Russie, indiquée pour l'époque historique, n'est pas démontrée d'une manière positive pour nos jours; la présence de I’ Equus caballus sauvage est indiquée pour les temps historiques en Allemagne, en Suise, en Espagne eí en Grece *). L' Equus caballus domestique présente aujourd'hui une si grande variété de races, en partant du petit poney jusqu'aux gigantesques chevaux de train (bituke), que l'étude des meilleures collections des musées de l'Europe, suffirait à peine pour établir les relations génétiques de ces formes. Et quelque riches qu'ils soient, ces musées possédent rarement les squelettes de chevaux avec une stricte définition de race. Ce n'est en grande partie que le nom général d' Eqwws caballus qui indique le cheval domestique. La collection de M. Nehring à Berlin est, autant que je sache, la plus riche en formes cheva- lines, nettement déterminées par races. Ce savant, aussi bien connu des zoologues que des paléontologues, s'est, dans ses tra- yaux, bien des fois appuyé sur des données tirées de ces matériaux ostéologiques. Pendant l'été de 1888, j'ai eu le plaisir de visiter ce musée, et grâce à l'obligeance de M. Nehring, j'ai pu voir toutes les richesses de sa collection. Le peu de temps dont je disposais 1) Angelo Heilprin. The Geographical and Geological Distribution of Animals. 1887. p. 370. 2) Boyd Dawkins. Preliminary Treatise of the pleist. Mammalia. 1878. p. 37. — 667 — ne m'a pas permis, il est vrai, de l'étudier en détail, mais la connaissance préalable des travaux de M. Nehring m'a beaucoup aidée dans la revue que j'ai faite de sa collection, et m'a permis d'en profiter, maleré mon court séjour à Berlin. Une autre collection de squelettes de dilférentes races et es- peces chevalines, est celle que j'ai vue à Londres, dans le mer- veileux „British Museum“, ce temple des sciences naturelles, ou Charles Darwin préside, calme et pensif dans son fauteuil, et ou il se sent complètement „at home“. C'est à la bienveillance de M-r le directeur du musée, M-r Flower, et aux conservateurs des collections ostéologiques, M. M. Smith Woodvard et Thomas, que je dois mes remerciments les plus sincéres pour la permission qu'ils m'ont accordée de voir en detail les richesses zoologico- paléontologiques de ce musée. Je crois qu'une indication détaillée des localités où les ossements des chevaux pléistocénes de la Russie ont été trouvés, serait utile. Les trois eránes et les os de la collection de Kazan ont été trouvés dans le „dilluvium* du gouv. de Kazan avec des os de carpes et de tarses de Rhinoceros, de Bos et de Cervus. Dans les collections de Puniversité de St-Pétersbourg et de Kiew, on trouve: a) un grand nombre de dents (200) de chevaux, rassemblées par M. Rogovitch dans le ,dilluvium* dw gowv. de Kiew, dans un banc de sable du Dnieper, entre Tripolié et Cholopié; les dents de chevaux sont ici mélées à celles de Dos. La plupart sont désignées par M. Rogovitch, comme trouvées avec des débris d'autres ossements dans des déchets de cuisine. b) 3 dents du gouv. d’Orel (village Zinovievo), district de Kromy. 6) 1 dent trouvée dans de l'argile, prés de Kalouga. d) 1 autre en Volhyme, district d'Ovrutch, village de Zbranki. e) 2 denis de Krasnojarsk (Sibérie). Dans la collection de l’Institut des Mines, nous avons: a) 2 dents du gouv. de Sembersk (№ 62/898) 84 et 2553, 68. b) 1 dent de Koujatche au district d’Ekaterinbourg. 6) 3 dents des tourbieres de la Courlande. Outre cela, nous avons deux dents trouvées au bord de la mer, pres de Rével, et appartenant à l'Académie de Pétrovsky-Rasou- movskoie, quelques os de membres provenant des fentes tertiaires des environs d’ Odessa, trouvés avec des os de Bos et d' Ursus et appartenant à l'Université de Kiew. Au musée géologique de Moscou — 668 — nous avons: des dents du ,dilluvium* de AZew, trouvées par M. Rogovitch; quelques dents et os de membres du gouv. de Sim- birsk, trouvés avec des ossements de mammouth par M. le prof. A. Pavlow; une mâchoire inférieure, trouvée avec le crâne d’un Bos latifrons et envoyée par M-r le souverneur de Perm; une dent du couv. d Orel, district de Briansk, station de chemin-de-fer de Dou- brovka. Le mode de conservation de ces débris fossiles est différent; mais la plus grande partie d'entre eux présente un aspect brun-noir, quel- ques-uns conservent des particules du sable fluvial dans lequel ils ont été trouvés (cranes de Kazan). En décrivant en détail chacune des formes offrant un intérêt paléontologique, j'indiquerai la particula- rité du mode de sa conservation. Mais avant de passer à la partie monographique, je veux rappeler ce qu'on trouve dans la littérature concernant les chevaux pléistocènes de la Russie; ces données sont peu nombreuses et trés vagues: Ed. Eichwald, en 1830-—1 ^') indique la trouvaille qu'il a aite dans le „dilluvium“ de Podolie, d'un crâne de cheval se distinguant des chevanx vivants par un développement de ,Muskelleiste“: il donne à cette forme le nom d' Eq. priscus. En 1833—4, le même auteur signale encore une fois cette forme sous le méme nom ^). En 1838, Fischer de Waldheim indique la trouvaille de dents molaires d' Equus caballus primigenius v. Meyer en plusieurs endroits du gouv. de Moscou. L'auteur rappelle un crane trouvé en Volhynie ef dessiné ^ar lui; mais je n'ai pu le découvrir, la place du dessin n'étant pas indiqué par l'auteur °). Charles Rouillier, en 1846, indique des dents d Equus cabal- lus primigenius v. Meyer et d'Eq. fossilis Rouil. et Frears dans des sables des environs de Moscou ^). En 1860, Ed. Eichwald, dans sa paléontologie de la Russie, fait observer que liq. caballus fossils Cuv., se distinguant à peine du cheval vivant, est distribué partout dans ,l'alluvion* de la Russie, avec des ossements de ruminants et de carnivores, mais qu'on les trouve particuliérement dans les cavernes de Chancha- 1) Ed. Eichwald. Naturhist. Skizze v. Lithauen, Volhynien u. Podolien. 1830—1. S. 238. | ?) Ed. Hichwald. De pecorum et pachyderm. reliquis fossilibus in Lithuania, Volhynia et Podolia repertis (Nova Acta Acad. Loop. 1833. Vol. XVII, P. IL, p. 680). 3) Fischer de Waldheim. Notice sur les fossilles du gouv. de Moscou (Bull. 1838, № 5, p. 434). *) Ch. Rowillier. Explicat. de la carte géolog. des environs de Moscou. p. 68. * — 669 — rinskaja et de Tcharinskaja, ainsi qu'aux environs d’Odessa. L'auteur a lui-même trouvé des máchoires avec des dents recouvertes par le tuf calcaire, prés de Kislovodsk, au bord de la mer Noire, pres «Odessa, dans toute la Bessarabie et la Nouvelle Russie '). C'est ici qui l'auteur rappelle le crane quil a trouvé en Podolie et quil а décrit sous le nom d’Eg. priscus; mais, cette fois, il fait Observer que cette forme ne mérite pas d'étre séparée pour former une espéee nouvelle, ses caractères distinctifs étant très insignifiants. Al. Nordman, en 1858, décrit quelques dents trouvées à Neru- bay, pres d'Odessa, dans des molasses tertiaires supérieures et dans des dépôts post-pliocénes, à Nekopol au gouv. d'Ekaterino- slawl et prés d'Odessa. L'auteur distingue: 1) ГА. fossilis major, 2) l'Eq. pygmeus et 3) l'Asimus minor ei major °). En 1860, Ed. Eichwald, en faisant la revue générale de la faune de cette époque, mentionne encore une fois les chevaux du post-pliocéne de la Russie. Mais il s'appuie sur les données publiées par Al. Nordman, et n'ajoute rien sur ses propres re- cherches ?). D'aprés ce que je viens de résumer, on voit que les données de la littérature russe sur la question qui nous occupe, ne sont pas nombreuses; c'est pourquoi, il me semble que les matériaux qui sont à wa disposition méritent, par leur bon état de conser- vation, ainsi que par la diversité des localités ой ils ont été trou- vés, d'étre étudiés et décrits en détail. Il est vrai que, pour que cette étude soit fructueuse et qu'elle nous permette d'en tirer des conclusions positives, il faudrait possé- der de riches matériaux ostéologiques comparatifs. Mais ces col- lections sont rares, comme j'ai déjà eu l'occasion de le dire. Quant à moi, outre les collections de l'Europe occidentale qne j'ai vi- sitées et dont j'ai déjà parlé, c'est au Musée Zoologique de l'Université de Moscou et dans celui de l’Académie de Petrow- sky-Razoumovskoie, que j'ai trouvé des matériaux ostéologiques. J'ai eu à ma disposition 20 cranes, que j'ai étudiés et m .surés d'après la méthode de М. Nehring *). Il est vrai que ce nombre n'est pas grand, mais la comparaison entre les don- !) Eduard Eichwald. Paléontologie de la Russie. 1850, p. 190 (en russe) 1855. Lethaea rossica ou paléontol. de la Russie, p. 362, le mot „alluvium“ est remplacé par ,terrain tertiaire“. *) Al. Nordman. Palaeontologie Südrussland. 1858, p. 172. 3) Ed. Hichwald. Saeugethierfauna des südlichen Russlands (Bull. 1860, № IV, ann): | ^) Alf. Nehring. Foss. Pferde. Seite 95. — 670 — nées résultant de ces derniers, et celles qu'on rencontre dans la littérature paléontologique de l’Europe occidentale, qui est trés vaste et que je me suit efforcée d'étudier en détail, peut avoir de l'importance dans les conclusions générales de cette étude. Mais, en supposant méme que étude et la description des chevaux pléis- tocènes russes ne nous permettent pas d'arriver tout d'abord à des conclusions positives sur les rapports entre ces formes, celles de l'Europe et les formes chevalines fossiles et vivantes en géneral, elles serviront en tout, cas de matériaux de comparaison dans le déve- loppement futur de cette question. Je ne fais pas l'analyse de la littérature paléontologique occiden- tale, quoique elle soit trés ancienne et datant de G. Cuvier, et quoi- que nous y rencontrions les noms illustres des: MM. Owen, Riiti- meyer, Lydekker, Branco, Nehring, Woldrich et d'autres. L'excellent travail de M. Wilckens „Forschungen auf dem Gebiete der Paläon- tologie der Hausthiere^ '), dans lequel l'auteur donne la revue complète et détaillée de tout ce qui a été fait sur l'étude des chevaux fossiles, me permet de ne me borner qu'à la comparaison des formes étrangéres avec celles de mes formes qui m'en pa- raitront le plus rapprochées. Il me semble pourtant utile d'indi- quer ici les pays ou la présence des chevaux pléistocénes a été constatée par ces paléontologues: c'est l'Angleterre, la France, l'Allemagne, l'Autriche et l'Italie. Pour les pays situés hors de l'Europe, c'est l'Inde en Asie, le nord de l'Afrique et l'Amérique tout entière, d’où nous avons ces formes décrites. I. Je commence la partie monographique de cet ouvrage par la description des trois cranes du Musée de Kazan. Chacun d'eux a appartenu à un individu d’äge différent, et se distingue par le degré de développement des dents et par les dimensions générales. Equus caballus Linn. Eq. spelaeus Ow. PI ‚VIII fig: 2а, 25. Ce crâne, indiqué dans la collection par '/,,, a été trouvé dans un banc de sable prés de Krasnovidovo, gouv. de Kazan. Il s'est 1) M. Wilckens. Biol. Cenir.-Blat. 1889. — 671 — bien conservé, mais les os nasaux sont cassés et la mâchoire in- férieure manque. L'individu devait avoir 2'/, ans, à en juger d'aprés les incisives perpétuelles supérieures, dont les deux moyen- nes seules apparaissent à peine. Les autres incisives manquent dans ce cräne, les temporaires étant tombées et les perpétuelles ‘restant encore dans la profondeur des alvéoles. La place des cani- nes est à peine marquée par deux petits trous (c). Du cóté droit, on voit 6 molaires (4 pr. et 2 mol.), dont la premiére, aprés la diasthéme, est pr* qui s'est conservée; les deux suivantes sont la pr^ et la pr” perpétuelles, qui ont remplacé les dents de lait; la quatrième dent, qui se laisse facilement retirer, est la d' (fis. 2b) recouvrant la pr’ prête à sortir de l'alvéole; enfin, les deux dernières (5-e et 6-e) sont la m' et la m?, déjà sorties de leur alvéole, tandis que la m* n'est pas encore visible. Du cóté gauche, les deux premiéres dents ne se sont pas con- servées, les autres correspondent à celles du cóté droit. Les dimensions que je donne dans le tableau général des for- mes fossiles et vivantes, sont prises d'aprés la méthode de Mr. le prof. Nehring, indiquée dans son ouvrage ,Fossille Pferde aus deutschen Dilluvial-Ablagerungen“ p. 98, fig. 7. T. VII. Tous les points de départ y sont nettement indiqués, ce qui permet de donner des mesures ne provoquant aucun malentendu. Pour la comparaison du crane fig. 2a, 2b avec un crane de cheval vivant, je n'en avais pas un précisement du méme age; le plus rapproché était un peu plus jeune: il n'avait que deux ans; mais la comparaison entre les dimensions de ces deux cranes a démoniré leur corrélation sénérale, c'est-à-dire, qu'à la lon- sueur un peu plus notable du crane pleistocene viennent corres- pondre les autres dimensions plus prononcées de ce crane. Le contraire a lieu pour la longueur générale des molaires, qui est un peu plus considérable chez le cheval vivant; mais cela peut dépendre de la présence de la d?, qui est plus longue que la pr’. La partie antérieure du museau, renfermant les incisives et les canines, est plus élargie dans la forme fossile. Aux points de jonction des maxillaires et des intermaxillaires, la mâchoire est élargie dans la forme fossile, tandis qu’elle est comprimée dans la forme vivante. Les autres parties du crane, largeur du front, distance entre les os jugals, etc. ne présentent que quelques diffé- rences dépendant de l'áge. Molaires. Comme je l'ai déjà dit, dans ce crâne nous avons six molaires développées de chaque côté (4 pr. et 2 mol.). La — 672 — pr‘ est encore recouverte par la d' qui est usée et prête à tom- ber de l'alvéole ^. La sculpture et la forme de la d' se distinguent de celles de la m' qui est à côté; la longueur en est de 27 mm., la largeur de 23 mm. (en partant de la cóte moyenne antérieure jusqu'au bord interne du tubercule antérieur); la hauteur, du cóté antérieur de la couronne, n'est que de 12 mm. La longueur de la m‘ est de 30 mm., la largeur de 25 mm. Les autres molaires sont encore trés peu usées, et le dessin deleur émail ne s'est pas encore pro- noneé. En comparant ces dents avec celles des formes déjà déeri- tes, on voit qu'elles ressemblent beaucoup à celles de I Equus spelaeus Ow., et que la d', trés usée, ressemble à la d* (is. 6, 5. T. LX. ?) Les rapports entre la longueur et la largeur coinci- dent parfaitement dans ces deux dents. La petite différence de la forme de la côte moyenne (e fig. 2b), plus arrondie dans notre dent, dépend de l’âge. Les dents de lait de l'Equus fossilis Rüt. ") different par une plus grande longueur (tout en conservant la même largeur), par leurs côtes moyennes plus simples, non dédoublées, et par leur denticule antérieur pius élargi. Les m^ et m' de uotre cràne ressemblent aussi par leur aspect général à celles de | Eg. spelaeus Ow. avec leurs côtes moyennes non dédoublées. La pr‘ s'est conservée, malgré le dé- veloppement complet des autres prémolaires. Equus caballus Linn. Eq. caballus Rüt. Pl. VIIL fig. 3. А coté du crâne qui vient d’être décrit, je figure un morceau de máchoire (fis. 3) renfermant trois dents de lait, trouvé avec Cervus megaceros dans des tourbiéres de Malo-Archangelsk, aa gouv. d'Orel, et transmis au cabinet géologique de Moscou par M-r le prof. Menzbier. Ces dents se distinguent de celles de la fig. 2b (la différence dans le degré de l'usure étant prise en considération) par une longueur plus considérable, un émail plus compliqué, et la cote 1) Je l'ai ótée de sa place (fig. 2b. Pl. VIII) pour faire voir la pr'. ?) R. Owen. Equine Remains. Philosoph. Transact. Royal Soc. of London. 1869. X» 2. La d' est nommée chez Mr. Owen d*. 3) L. Rütimeyer. Fossile Pferde. 1868. T. I. fig. 7. HE Ne sb moyenne dédoublée, et se rapprochent plus de celles de l’Æg. caballus Rüt. de Thayingen et de Wetzikon ‘). Quoique ces dents appartiennent à la méme espèce que les précédentes, c'est un pas de plus qu'elles ont fait dans le progrès de développement, et qui les rapproche ples de lÆg. caballus vivant. La d' de la même mâchoire a été figurée dans mon dernier article sur les , Equi- dae* (Pl. I. fig. 23). Dimensions: dias. hauteur — 21 mm., longueur — 32 mm., largeur — 24 mm. qe ae : d$ s ROT À SEE Re. N 18) 1s A AD р PX Quant à la pr‘, on ne trouve méme pas de trace d’alveole, quoique toutes les dents de lait se soient conservées, ce qui prouve aussi la position plus jeune de cette forme dans l'échelle du dé- veloppement, comparativement à la forme précédente. Ces dents des tourbiéres d’Orel présentent encore une grande ressemblance avec les dents de lait de Hg. sivalensis *) Lyd. dont elles sont trés rapprochées par leur age (deux ans) et le degré de trituration. Les rapports entre la longueur et la largeur, le dessin de lémail, les cótes moyennes et antérieures également dédoublées, permettraient non seulement de rapprocher ces formes, mais encore de les identifier, si l’âge géologique de | Hg. sivalensis n'était pas aussi éloigné de celui de notre forme. Equus caballus Linn. Eq. stenonis affinis Wold. : Pl. IX. fig. 11. Je trouve utile de décrire ici un morceau de mâchoire renfer- mant des dents de lait, ainsi que quelques dents isolées, appar- tenant évidemment au méme animal. Je ne figure qu'une seule d’. Ces ossements appartiennent à la collection de Rogoviteh de St.-Pé- tersbourg, et ont été trouvés dans un bane de sable du Dnieper, entre Cholopié et Tripolié, au gouv. de Kiew, avec des déchets de cuisine, comme l'a désigné Rogovitch. Parmi ces dents nous avons: une d^ et une d?isolées, un morceau de la mâchoire droite supéri- eure renfermant une d? bien développée, une m’ sortant à peine 1) Г. Rütimeyer. Weitere Beiträge. T. II. fig. 22 и 6. ?) R. Lydekker. Siwalik and Nebrara Equidae. T. XV. fig. 1. 1882. Lu Qua tu de l'alvéole, et une m? renfermée encore dans l'alvéole et à peine visible. Ces dents se distinguent des deux formes précédentes par leur longueur beaucoup plus considérable, comparativement à leur largeur (fig. 11. Pl. IX.). Outre cela, elles se distinguent des dents de la fig. 2. Pl. VIII. par leurs cótes antérieures plus dédoublées, et de celles de la fig. 3 par les mémes cótes moins développées et par le denticule antérieur plus petit. Dimensions: qiu DU hauteur — 20 mm., longueur = 35 mm., largeur — 21 mm. QE MEI NER 5 PAB 5 85005 5 DURS een, р SNL . Зе, x DONNE Cette prédominance marquée de la longueur sur la largeur s'ex- plique par la jeunesse des dents, cet animal ne devant pas avoir plus d'un an. En mesurant la longueur et la largeur de ces dents, à une hauteur égale à celle de la surface masticatrice des dents de la fig. 3. Pl. VIII, nous aurons des dimensions plus rapprochées de cette forme. Donc, par quelques-uns de leurs caractères, p. ex., par le développement de leur cóte moyenne, ces dents occupent le milieu entre la fig. 2 et la fig. 3. Pl. VIII. Par leurs autres caractères, p. ex., par le développement du denticule postérieur de la d^, ces dents précédent les deux formes nommées. Parmi les formes connues dans la littérature, ce sont celles de l'Equus stenonis affinis Wold *) fis. 13. T. X. qui, par leur état de trituration, peuvent étre rapprochées. En comparant toutes ces dents avec celles des formes vivantes du méme асе, c'est la fig. 3. Pl. VIII. qui s'en rapprochera le plus. Equus caballus Linn. Eq. spelaeus Ow. var. D. Pl. VII. fig. la, 1b. Ce crâne de l’Université de Kazan (marqué */,,,), et provenant du même gouvernement, a dû appartenir à un animal âgé de six ans. Quoique toutes les éncisives soient cassées, les parties restées dans les alvéoles montrent qu’elles ont été des incisives perma- nentes bien développées. Les canines sont grandes, mais aussi cassées à leur partie supérieure. 1) J. Woldrich.—Zur Fauna der Breccien. (Jahrb. Reichsanstalt. 1882). P (Eye Les molaires de droite se sont bien conservées, à l'exception de la m^, un peu cassée à l'extérieur. La mâchoire de gauche n'a conservé que la pr^, la partie recouvrant les molaires étant cassée. D'aprés ces dimensions, ce cräne a dü appartenir à un grand individu. Malheureusement, ce crâne est dépourvu de la má- choire inférieure, et quoique nous possédions un échantillon trés bien conservé d'une mâchoire inférieure du gouv. de Kazan, se rapprochant de ce crâne d’après ses dimensions, nous ne pou- vons pas considérer ces deux parties comme ayant appartenu au méme individu. En comparant les dimensions de ce crane avec celles d'individus vivants du méme âge, nous avons une grandeur un peu plus con- sidérable dans le crâne fossile. La principale différence consiste dans une larzeur plus marquée de la partie antérieure du museau, ce que nous avons déjà vu dans le jeune crane fig. 2a. La partie renfermant les canines n'est pas comprimée, mais présente la méme largeur que la partie renfermant les incisives. Outre cela, l'os parietal est plus large et plus bombé. Les os nasaux étant cassés, nous ne pouvons en comparer la longueur. Molaires. Le côté droit avec les six molaires très bien conservées, ne présente aucune trace d'alvéole pour la pr*. La longueur de ces dents est presque égale à leur largeur; l'émail est assez compliqué; le denticule antérieur est allongé, et cette longueur augmente en pas- sant de la pr? aux molaires; la profondeur de l'enfoncement entre ses deux moitiés augmente dans la méme direction. Ces dents peuvent être identifiées avec celles de l'Eqwus spelaeus Owen, var. В. (Phil. Trans. T. LX, fig. 3); la crête moyenne de la pr’ seule est plus développée dans notre forme que dans celle de bruniquel. Dimensions des molaires: Longueur. Dr: pr п m m? m? -Eg. spel. Ow. 38 mm. 32 mm. 30 mm. 27 mm. 25 mm. 30 mm. Eq. cab. fig.1b.38 „ 30 undal AR о. Eq cab. S8. TAT nd OG MUN NOON Ne OUO LEO WOOT Nt viv. Sun DOME BOW. dO T eM LOS E RO UNS Largeur. Hq spelt. Ow. 251, SOME 8 SOM LEO qo MEO Gun XO TOME Eg. cab. fig. 1b. 98 , ИИ lcassee), T Eq. cab. BE DER 0902 40 195 ILIO UN OUS vivant. 25 „ А NN DO es М. В. Owen démontre la ressemblance de l'Equus spelaeus var. В. avec lg. caballus vivant et, comme caractère distinctif c us entre ces deux formes, il indique la différence de la m? (p. 550 Philos. Trans.) qui, d'aprés ce savant, est beaucoup plus grande chez la forme vivante. En comparant le crane fig. 1. avec les dents des formes vivantes que je posséde, je n'ai pas trouvé cette différence entre leurs m’. Les dimensions comparatives montrent une différence plus notable entre la pr', la m' et la m*. En tout cas, l’Æquus spelaeus Ow. west qu'une variété de | Hquus caballus Linn. de l'époque pléistocène, et peut être considéré comme très rapproché de l’Eg. caballus vivant. Je n'entrerai pas ici dans ia description détaillée de chacune des parties des dents de Hg. spelaeus Ow., et je ne ferai pas de comparaison entre ces dents et celles de l'Eg. caballus, tout cela se trouvant déjà dans l'excellent ouvrage de M-r В. Owen ‘), ouvrage classique pour ceux qui étudient les différentes espèces chevalines. C'est encore avec le crâne, figuré par M. Nehring du ,dilluvium* de Remagan T. V. fig. 1 et 2. (Fossile Pferde), que notre crane a beaucoup de ressemblance; la sculpture des dents en est ausst trés rapprochée. Les dimensions sont un peu plus grandes dans le crâne de Remagan; mais, considérant qu il était âgé de 10 ans, et que le nôtre n'en avait que 6, cette différence devient très compréhensible. Le mode de conservation des cranes de Kazan est presque le méme que celui de Remagan. L'étude comparative entre les deux cranes de Kazan (fig. la, 1b et 2a), permet de les attri- buer à deux individus de la méme variété d'Eg. caballus=Lq. spelaeus, mais d’äge différent. C'est ici qu'il faut encore rapporter le troisième crâne de Kazan; i| est bien conservé, les os nasaux étant intacts, mais les dents en sont trés usées. Ces os sont plus courts que chez les formes vi- vantes du même âge; ils mesurent 85 mm., tandis que chez les in- dividus vivants, ils ont 90, 95, 100 mm. Dans sa forme générale, ce crane est plus petit que celui de la fig. 1, et la partie antérieure du museau est plus eomprimée à l'endroit oü viennent apparaitre les canines. La crête pariétale est moins développée et le front moins bombé que dans la fig. 1. Molaires. Parmi ces dents, les quatre de gauche et les deux de droite se sont conservées; elles sont toutes trés usées; la pr” et la pr’ le sont le moins, et elles ont conservé une structure d'émail qui les rapproche de celles de la fis. 1. (la pr? n'existe pas). 14, R. Owen. loc. cit. n 5 — 677 — Dimensions des dents. e pr! m‘ an? Monsueur:, leeren euere 98 mm. 25 mm. 20 mm. 22 mm. Largeur..... de 18088000008 о ONE PAS Uh eet ML BS LOU TAGE ros oo os Sameer et e's see. se 230%, 209 DER BE LENG Grace à son usure le denticule antérieur a une forme peu étirée en longueur, mais posséde néanmoins des angles aigus, non arrondis, ce qui, à l'état adulte de l'animal, témoigne de son déve- loppement considérable dans les deux directions de sa longueur. La ressemblance entre ces dents et celles des formes vivantes du méme âge est assez grande. Equus asinus Aff. Outre ces trois cranes presque complets, je posséde un échan- tillon intéressant d'une forme chevaline, dont la provenance n'est pas connue au juste, mais qu'on peut supposer comme ayant été trouvé en Volhynie. Cette partie inférieure du crane, avec les os palatins et les molaires de droite, a été transmise par la Société des Naturalistes de Moscou au Cabinet Géologique de Moscou. En étudiant la littérature russe sur les restes fossiles des che- vaux, j'ai (p. 18) trouvé chez Fischer v. Waldheim une indica- tion sur la trouvaille d'un crâne d’Eg. primigenius v. Meyer en Volhynie, crâne qui n'est indiqué dans aucun des musées que j'ai vi- sités. A la vue de notre échantillon, je me demande si ce n'est pas là celui qui, aprés avoir été longtemps conservé dans les collec- tions de la Société, a été transmis plus tard à l'Université? Je le répète, ce n’est qu'une question que je pose, sans oser y répondre affirmativement. La longueur générale des molaires de ce crane, égale 4 165 mm., est moins considérable que chez toutes les formes de chevaux que jai eu l’occasion de voir; chez un ane trés ágé, elle est de 145 mm.; chez I’ #9. asinus, Ow. T. 58, fig. 1, de 150 mm. La structure des molaires est aussi plus simple que chez les chevaux en gé- néral; on n’y voit ni fentes d'émail compliqué, ni allonge- ment du denticule antérieur; ces molaires rappellent plutót la structure simple de formes plus anciennes, telles que |’ Hq. steno- mis. Parmi les formes vivantes, ces molaires peuvent étre com- parées à celles de l'Eg. asinus et de l'Eg. hemionus, se dis- tinguant de la premiére par la cóte moyenne plus aigué, et de la № 4. 1889. - 46 — 678 — 2-me par le denticule antérieur moins développé. (Voir R. Owen, Transact. T. LVIIL fig. 1 et 13 1869.2). Dimensions des dents: pr pr? prt m! m? m* Hauteur c-r. 50 mm. 45 mm. 40 mm. 47 mm. 42 mm. 30 mm. Longueur: oe. 95 19 PARDO T THOSE NND 6o OD roo 2 linrgeutgt i2. RCE 2505 940551 2819570025; 51:525] a DIE La hauteur considerable de ces dents demontre qu’elles sont jeunes et par conséquent que la simplicité de leur structure ne dépend pas de leur usure. Leur grande ressemblance avec celles de Equus asinus figuré par М. Rich. Owen, permet de rapporter ce crane à cette espéce chevaline. Je ne donne pas la figure de cet échantillon, ear je n'en connais pas au juste le gisement; mais jai cru utile de faire la description de cette forme incontestable- ment fossille, dont les restes ne sont pas mentionnés en Russie et sont trés peu connus dans l'Europe occidentale. ; Apres la description des cranes et des débris des mächoires renfermant les molaires supérieures, je passe à l'étude des dents isolées, appartenant principalement à la collection de l'Université de St. Pétersbourg, et trouvées en grande partie par feu Rogo- vitch sur les bords du Dnieper, au gouv. de Kiew. Equus caballus Linn. Eq. spelaeus Ow. Dans cette collection, une grande partie des molaires supérieu- res (à peu prés 50) est désignée par A. Rogovitch comme appar- tenant à ,l'Zquus caballus ou cheval ordinaire, et ont été trouvées dans l'alluvium, dans des banes de sable du Dnieper, entre Tripolié et Cholopié, gouv. de Kiew, avec des déchets de cuisine des cons- tructions lacustres, avec du silex taillé, des os de poissons et d'oiseaux etc.“ N'ayant pas vu ces déchets de cuisine, je ne peux rien dire pour ou contre leur existence. Les dents dont il est question, sont trés semblables, et méme presque identiques avec celles du crane fis. 1. Pl. VIII. de Kazan; elles ne sont qu'un peu plus petites. Leur ressemblance consiste dans le méme rapport entre leur longueur et leur largeur, et dans le méme dessin de l'émail. La difference qui existe entre quelques-unes de ces dents ne dépend que de la différence d’äge. Je ne donne pas le dessin de ces mo- — 679 — laires, car ce serait répéter celui de la fig. 1. Pl. VIII, et je les rapporte à l'Eq. caballus = Eq. spelaeus Ow. var. B. C’est bien à la méme variété que doivent être rapportés les denis trouvées à Zbranki, district d'Ovruteh, en . Volhymie, celle des argiles prés de Kalouga, celle du district de Michailow au souv. de yazan, celle du district de Briansk au gouv. d'Orel (Univers. de Moscou) et les deux dents trouvées près de ‘Revel au bord de la mer (Académie de Petrowskaja). Equus stenonis Cochi. Eq. stenonis Fors. May. Pl. IX. fig. 12, 13, 14, 16. Dans la méme collection de A. Rogovitch nous trouvons quel- ques dents qui, au premier abord, se distinguent des dents précé- . dentes, mais proviennent de la méme localité du gouv. de Kiew, entre Tripolié et Cholopié. Le plissement de leur email est très simple et les rapproche de l Equus stenonis beaucoup plus que de | Hq. caballus. Le développement du denticule antérieur n’est pas grand, il ne dépasse pas de beaucoup le denticule postérieur. La comparaison entre ces dents et les dessins et les descriptions qu'en donne la littérature, démontre que par leurs caractères elles coincident avec les dents de l' Eq. stenonis Fors. Major ‘) (voyez nos fig. 13 et 14). Cette détermination peut être appuyée par la ressemblance de nos dents avec la fig. 15, qui est à côté et qui a été faite d’après le moule en plâtre de la pr‘ de l' Eq. stenonis Cochi du Musée de Florence. Cette dent et une molaire inférieure du méme animal ont été complaisamment envoyées par M. Weithofer à l'Université de Moscou. La principale différence entre les fiv. 13 et 15 consiste dans la grandeur; mais il faut encore tenir compte qu'il s’agit d'une pr’ (sten. de Florence) et d'une m* (sten. de Kiew). La fiz. 13 est très semblable à l'Eg. andium Br. T. VII fig. 2. Punin. La fig. 14 représente une pr' qui, conservant le type du denticule antérieur et de l’émail de l'Equus stenonis typique, a déjà dédoublé sa côte moyenne outre l'antérieure. | La fig. 12 au contraire, conservant les deux côtes simples, (fig. 13 et 15 ont dédoublé les antérieures) a allongé son denti- cule antérieur, se rapprochant ainsi du type de l'Eg. stenonis. 1) M. Forsyth Major. 1. cit. T. I, fig. 1. 46* — 680 — Cette derniére de nos formes se rapproche beaucoup des dents figurées par М. Woldrich sous le nom d' Eq. caball. fossilis Rüt. (T. IX, fig. 1. Breccien). Mais la forme de M. Riitimeyer se distingue par la longueur plus considérable comparitivement à sa largeur *), ce que nous aurons le cas d'indiquer dans les pa- ges suivantes. Chez A. Rogovitch, cette forme a été désignée sous le nom d' Eg. adamiticus Schl.; mais le dessin de cette espèce n'étant pas donné, il est impossible d'en conserver le nom. Dimensions: mi (fig. 12) mi (fig. 13) pr! (fig. 14) pr‘ (fig. 15) Hauteur С 80 mm. 70 mm. 70 mm. 70 mm. АО RE NN 30, 260, DT 3007 MATA Seco UNUM 30) 45. Done! 26 ; 28 ” D’aprés ces dimensions, on voit que les dents de la По. 12 sont plus robustes que les auires. | C’est à la meme espèce qu’il faut rapporter les 3 dents des. tourbiéres de la Courlande de la collection de l'Institut des Mines. Le denticule antérieur de ces dents ne dépasse pas beaucoup, dans son développement, le denticule postérieur. Equus fossilis Ow. PI. IX. fig. 8, 9, 10. Le troisiéme type que l'on peut distinguer parmi les dents de la collection de А. Rogovitch et provenant de Tripolié (gouv. de Kiew), est représenté par deux dents trés grandes appartenant évidemment au même individu, et qui sont une m' et une m’, désignées par A. Rogoviteh „Zguus fossils Cuv." ba m? est la mieux conservée; la partie infero-anterieure du ciment seule en est détruite, et c'est cette dent que je figure (fis. 8. Pl. IX.). Ces dents se distinguent a) par la prédominence de la longueur sur la largeur, b) par le denticule antérieur très long et très éiroit, c) par l'émail assez simple et d) par les cótes arrondies, caractères qui les font rapporter à l' Equus fossilis Ow. °). C’est bien encore à la même espèce que se rapportent les deux molaires (m^ et m?) du gouv. de Simbirsk, de la collection de 1) Г. Rütimeyer. Foss. Pferde T. I, fig. 7 et 8. Weitere Beiträge. T. I, fig. 5. 2) R. Owen. British Mammals, fig. 148. à — 681 — M-r le prof. Eahusen, et les deux molaires (m? et m?) du village de Zinovievo, district de Kromy, gouv. d’Orel, fig. 9. Ces dents ont appartenu à des individus d'une plus petite taille (surtout celles du gouv. d’Orel), mais elles conservent les mémes rapports de dimensions et la méme forme des parties prises séparément. © C’est ici que je place encore une dent (m?) trouvée à Kouyasch, district d’Ekaterinenbourg, dans des sables auriféres, à 1'/, kilm. du village de ce nom, à la profondeur d'une demi sagène (toise) (fig. 10. PI. IX.). Cette dent diffère de toutes les autres que nous possédons par le mode de conservation. Elle est blanche ou jaunátre avec de petits points brillants, et dépourvue de ciment tout autour. Dimensions: m? (fig. 8) (m? fig. 9) (m? fig. 10). Hauteur..... 85 mm. 73 mm. 70 mm. Longueur... 30 , 90 , AT, Largeur .... 25 , 26 „ 97 „ (la côte moyenne est très sail- lante, ce qui fait paraître la dent plus large). Je trouve utile de noter ici que ces dents, déterminées comme appartenant à l’Æq. fossilis Ow., peuvent trouver leurs analogues chez d'autres auteurs. Ainsi, la fig. 9 est très semblable à 1’ Eq. caballus Rüt. (Foss. Pferde T. I. fig. 9); les fig. 8 et 10 à ГРЕЧ. caballus Rüt. (Weit. Beitr. T. I. fig. 7). Quant à | Equus fossilis Rüt., que M. Rütimeyer croit identique à | Eg. stenonis, оп y rencontre quelques formes rapprochées de I. Eq. fossilis Ow. par leur forme plus longue que large, p. ex. la fig. 7. T. I. (Fossile Pferde); les prémolaires dans la fig. 5. T. I. (Weitere Beiträge), offrent plus de ressemblance avec I’ Eq. stenonis Cochi. fig. 6. 8. T. I. Foss. Pferde). En continuant l'étude des dents supérieures, je trouve dans la collection, outre les trois formes typiques (29. stenonis, caballus etfossilis), un grand nombre de dents présentant un passage entre ces formes. L'isolement complet de ces dents ne permet d'en assortir qu'un petit nombre dans l'ordre de leur disposition dans la mä- choire, mais je n'ai pas réussi à trouver les six molaires supérieu- res de la méme máchoire. Parmi ces dents isolées, on rencontre les représentants de beaucoup de formes chevalines décrites chez M. M. Rütimeyer, Owen, Forsyth Major, Woldrich, Branco et autres paléntologues qui ont étudié et décrit les différentes variétes ad’ Equus caballus. L'étude détaillée de ces dents m'a ammenée à — 682 — la conclusion que, malgré la grande diversité de formes, on peut distinguer parmi elles trois types principaux: Le type avec l’Æg. fossilis Ow. en téte, se distinguant par la longueur prédominant sur la largeur et par un grand développement du denticule antérieur dans les deux directions. Il-me type Equus caballus Linn.=Eq- spelaeus Ow., ой la longueur est presque égale à la largeur; les caracteres des dents supérieures de ces deux. formes les rapprochent de celles de | Eg. caballus vivant. Le Ш-е type est plus simple: c'est I Eq. stenonis Cochi, rappelant plutôt les dents del Eg. asinus vivant que celles de Eq. caballus vivant. Pour en finir avec les molaires supérieures, je mentionnerai ies dents trouvées à Krasnojarsk et appartenant a la collection de St.-Pétersbourg; par leur mode de conservation, elles me paraissent appartenir plutót aux formes vivantes; elles sont trés robustes et peuvent étre comparées à celles de РЕд. caballus Fors. Maj. (loc. cit. T. IL fig. 5 et 11). Je passe à l'étude des mächoires et des dents inférieures. Equus caballus Linn. Eq. caballus Fors. Maj. PI: VII. fig. 4; Cette mächoire inférieure a été trouvée au gouv. de Kazan, ainsi que les cranes décrits. Elle est trés bien conservée, et les bouts des branches coronnoides seuls sont cassés. Toutes les autres parties sont complètement entières, ainsi que les dents des deux côtés et les incisives. Cette mâchoire n’a pu faire partie d'aucun des indi- vidus auxquels ont appartenu les crânes décrits dans cet ouvrage. Cet animal devait avoir à peu près 5 aus. En comparant la hauteur et la longueur de cette mâchoire avec celles d'animaux vivants, j'ai eu: hauteur latérale du crâne fossile=230 mm. (en partant de la base du condyle jusqu'à la table où repose la mâchoire); longueur =470 mm. (en partant du point supérieur du dit condy- le jusqu'au milieu de la partie moyenne du museau, entre les inci- sives du milieu). Les máchoires d'animaux vivants du méme age sont moins grandes (210 mm. et 395 mm.). La partie antérieure du mu- seau ne présente pas, au point de sortie des canines, l'élargissement que nous avons vu aux mâchoires supérieures. La distance entre les premiéres incisives est plus grande que chez les chevaux vi- vants (65 mm. 58 mm.). La concavité entre les canines et les molaires est plus profonde; la distance entre les molaires des deux — 683 — côtés est plus petite (plus étroite): entre les pr'—40 mm. (45 mm. viv.), entre les m'—65 mm. (80 mm. viv.). La longueur des molaires (surface masticatrice) est de 183 (175 viv.). Ces dimensions nous. demontrent que la différence entre cette mächoire et celles des animaux vivants, ne consiste que dans la grandeur, ce qui ne peut ‘servir de distinction spécifique. Les molaires et surtout les pré- molaires se distinguent par leur forme allongée. Dimensions comparatives: Longueur. pr pr pr! m' m? m? Hq. de Kazan.. 36mm. 32 mm. 29 mm. 26 mm. 26 mm. 34 mm. (=183 mm.) Hg. vivant ....-- DA 90) OU 000 1.20 ihe Вам ЕЕ) Eq. de Perm... (cassées) 2D d MO SOR MEN» EU) Largeur. НОВО О lo... LG 16 „nlar, 145 2 7 Eq. vivant ..... MOH BE 12007 Salz LORS ToU Eq. de Perm... (cassées) 12 4, ПИ, La mesure de la largeur а été prise par le milieu des dents; celle de la longueur part du point le plus élevé des feuillets jusqu'au bord externe *). Je ne m'arréterai pas à la description détaillée de chacune des molaires, le dessin rendant parfaitement tous les détails. Je ferai seulement remarquer que ces dents, sans se distinguer beaucoup de celles de l'/q. caballus vivant, diffè- rent d'autres formes pléistocénes par a) un développement plus prononcé du bout interne du pli antérieur s (fig. 4. PJ. VII), qui, dans la pr? et la p', arrive jusqu'au bord interne des dents; b) par les feuillets secondaires qui s'élévent aussi à la hautenr des feuil- lets principaux. Mais ces caractéres n'appartiennent pas exclusive- ment à cette forme, et plusieurs se rencontrent dans quelques formes rapprochées, p. ex. pour les feuillets secondaires dans lZgq. caballus Fors. Maj. (Pl. УП, fig. 28) et dans quelques autres formes. Equus asinus Aff. Eq. caballus foss. minor Woldr. Une autre máchoire inférieure, envoyée avec des ossements de Bos latifrons à la Société des Naturalistes par M. le gouverneur de 1) Le dessin (fig. 4. Pl. VIII) représente des dimensions au-dessous de la moi- tié et en donne à peu prés les ?/.. — 684 — Perm, représente le côté gauche. Elle renferme 4 dents (prf, m‘, m^, m?); la partie antérieure, renfermant les incisives, manque. Par sa forme générale et par ses dimensions, cette mâchoire se distingue beaucoup de la máchoire décrite et de celles des chevaux vivants. Du côté postérieur, sa hauteur est de 190 mm. (la précéd. — 230 mm.); sa longueur est de 295 depuis le condyle jusqu'au bord antérieur de la pr’; la partie antérieure du museau étant cassée, la mesure de la longueur, correspondant à celle du crâne précédent, n'a pu être prise; dans ce dernier, cette lon- gueur est de 325 mm. Cette petitesse de dimensions se fait aussi remarquer, quand on compare la máchoire de Perm avec celle des formes vivantes de faille moyenne. — 685 — Mais ce qu'il y a surtout de particulier dans cette máchoire, c’est la forme du bord inférieur qui est ici concave depuis la ru- gosité de l'attache des muscles, tandis qu'il est convexe dans la máchoire de Kazan et dans celle des formes vivantes. La longueur des molaires est de 165 mm., comme je l'ai indiqué “(page 113), en donnant les mesures des dents de la mâchoire fig. 4: les dimensions des 4 molaires y sont aussi données; les deux pré- molaires sont cassées. Les dents de cette forme se distinguent des précédentes par un ciment moins fort et un pli antérieur moins haut. Elles peuvent être rapprochées de celles de l'Eq. caballus fossilis minor Woldr. de Nussdorf (prés de Vienne) (1. cit. T. 10, fig. X). C'est le méme enfoncement entre les feuillets, le pli antérieur n'arri- vant pas à la hauteur du bord interne de la dent; mais,la longueur de la surface masticatrice des 3 molaires (pr, m’, m^) de Nuss- dorf est de 86 mm., tandis que celles des molaires de Perm est de 72 mm., ces dernières sont plus courtes et moins robustes. La forme générale de Ja mächoire avec son bord inférieur plu- tôt concave que convexe, distingue, comme nous l'avons dit, cette mâchoire de celle du typique Hg. caballus, en la rapprochant de celle de l'Eg. asinus ') Нашу. et de celle de I’ Eguus stenonis Fors. Maj. (T. Ш. 1. eit.). Les dents quoique rapprochées de celles de Eg. caballus, présentent des différences assez notables pour permettre de les séparer de cette espéce. Molaires inférieures isolées de la collection de A. Rogovitch (gouv. de Kiew). Parmi le grand nombre de ces dents, nous en trouvons quel- ques-unes appartenant incontestablement au méme individu. Néan- moins, il est difficile de trouver les 6 dents de la méme máchoi- re du méme animal; ce n'est que pour un seul individu que j'ai eu réussi à l'assortir. Equus stenonis Coch. PIN he 16s Cette série de molaires est donc composée des dents dont je viens de parler; elles s'ajustent parfaitement les unes aux autres par leurs surfaces latérales, ne laissant aucun doute sur leur appartenance à la máchoire droite inférieure du méme individu. Ces dents sont les plus rapprochées de celles de Hq. stenonis Fors. Maj. (T. УП, !) Blainville. Ostéographie. T. II. Eq. asinus. — 686 — fig. 31, 1. cit.) sans leur être identiques. Les feuillets principaux sont plus allongés et à contours plus simples dans notre forme, qui se distin- cue des représentants d'Eq. caballus vivants et des espèces décrites par la forme plus aplatie des feuillets, et un émail moins compliqué. Dimensions des molaires, la longueur de toute la série étant de 180 mm.; la hauteur est prise au-dessus des racines: pr p? p! m! m? m? Hauteur ЗВ 32 mm. 45 mm. 50 mm. 45 mm. 40 mm. 40 mm. Роем... 84 , DE 28 IN 3 24 5 94 , Mar gers 959. 160357 duos 1585 155, 131115 25x Outre ces dents décrites, nous en avons dans la méme collec- lion encore quelques-unes appartenant à la méme forme; quelques autres peuvent être rapprochées de celles del Eq. stenonis affinis Woldr. (fig. 3. T. 9), d'autres encore de l'Eq. spelaeus Ow. (fig. 11) et de l'Eq. andium Br. Cette indication de ressemblance, appuyée par des dessins des auteurs, témoigne à elle seule et méme sans la description dé- taillée des dents, de la diversité des formes recueillies dans la méme localité (bane de sable du Dnieper, gouv. de Kiew). Mais, silon veut faire une description détaillée de chacune des formes nommées, on se trouve embarrassé de les caractériser strictement comme espéces distinctes. On est alors persuadé que l'adoption d'un aussi grand nombre d'espéces chevalines pléistocènes comme celui qu'on a créé aujourd'hui, présente un. grand embarras au lieu de faciliter la comparaison. Car, la grande majorité des ca- ractères de ces espèces: Eq. caballus fossilis, spelaeus, etc. est trés-peu stable (surtout par rapport aux dents) et dépend souvent de l’äge, du degré de trituration, etc. Outre cela, nous rencontrons encore un grand nombre de formes en voie de modification, des formes qui n'ont pas encore adopté de caracteres positifs. Ce sont des formes de différent degré de passage entre Il’ Equus stenonis type et les formes vivantes, ce qui oblige les paléontologues de désigner les espéces par des dénominations composées de plusieurs mots. C'est pourquoi il me semble rationnel de réunir les for- mes diverses d’ Hy. caballus sous ce seul nom, comme le fait M. Lydeker dans son catalogue du British Museum. ll serait peut- être utile d'ajouter le nom de fossilis pour distinguer les formes pleistocenes des formes vivantes, ou de conserver le nom d' Eq. fossilis donné par Cuvier à ces formes pléistocènes; mais ce der- nier nom a tant de fois modifié sa signification (Cuvier désignait par là en général fous les chevaux fossiles, M. J. Rütimeyer fait — 687 — ce nom synonyme de sienonis etc.) que l'adoption de ce nom pour les chevaux pléistocénes ne pourrait étre admise qu'avec le con- sentement général des paléontologues, si l'on veut éviter les ma- lentendus qui pourraient survenir en décrivant les formes cheva- lines. Outre cela, l'emploi de deux noms différents pour des formes pléistocènes et vivantes ne pourrait être justifié, à cause de l'im- possibilité qu'on a de les définir strictement. Cette difficulté de défi- nition a aussi lieu à l'égard de l' Equus stenonis, qui est loin d’être la méme forme chez les différents auteurs. Les spécimens du Val d'Arno mémes, conservés au Musée de Florence, présentent plu- sieurs variétés passant du type stenonis, forme à email peu com- pliqué et à tubercule antérieur peu allongé et presque arrondi, au type caballus, formes à émail beaucoup plus compliqué et à den- ticule antérieur allongé. L’illustre paléontologue suisse, M-r Rütimeyer, a proposé l'admis- sion de deux ,étapes^ dans l'étude du développement des chevaux: l'étape stenonis et l'étape caballus '), idée que M-r Branco a par- faitement développée. Il me semble que l'adoption de cette pro- position pourrait en grande partie faciliter la dénomination des formes chevalines, sans charger la nomenclature. Sans entrer dans des détails, je vais ici résumer les caractéres de ces deux étapes sous la forme de tableau. Molaires supérieures. Etape stenonis. Etape caballus. (Fig 15. T. IX). 1) Les cótes antérieures а seules des pr' et des pr* sont dédoublées; dans la pr’ et la d', la cóte moyenne est double. 2) Les deux enfoncements b— b à cóté de la cóte moyenne sont peu marqués. 3) Le tubercule antérieur ne prédomine que faiblement sur le postérieur. 4) L’émail est assez simple. (Fig. 7. T. I. Weitere Beitr.). 1) Les cótes antérieures et les côtes moyennes des pr' et des pr^ sont dédoublées. 2) Les deux enfoncements nom- més sont plus profonds. 3) Le tubercule nommé est beaucoup plus développé que le postérieur qui tend à disparaître. 4) L'émail présente des plis compliqués. ') J. Rütimeyer. Weitere Beiträge p. 21. Foss Pferde p. 675... ТУ. Branco. Süugethiere V. Punin, p. 46... a — Molaires inférieures 1). (Fig. 42. T. IV. Foss. Pferde). 1) Les feuillets (а—а l'Rüt.) sont aplatis; l'enfoncement b entre eux n'est pas profond. 2) L'enfoncement c est peu marqué (entre les deux moitié du côté externe). 3) Le pli d à côté dec es très faible. 4) Les deux moitiés des côtés externes des dents sont arrondies (Fig. 45. id.). 1) Les feuillets sont plus ou moins dressés verticalement; l’en- foncement b est profond. 2) L'enfoncement c est plus profond. 3) Le pli 4 est bien développé. 4) y et z sont limités par des lignes plus droites. (y et x). Exemples S Liq. andium Br., quel- E fig. v. Veyrier, quelq. ^ ques dents isolées d'Eg. v. | «S dents isolées d Eq. v. Thay- = Thayingen, à Eq. v.Bru- | = ingen et de Brunequel = S nequel. = spelaeus Ow. | S spelaeus Ow. var. B. oval a. EN SO SS Eq. stenonis Cochi. > Eg. caballus. oS „ ligeris Fale. % SD , arnensis Lart. 3 i N (Weitere Beiträge, p. 21, 23). Ce sont certainement là les caractéres des formes typiques, et on trouvera un grand nombre de formes oü un ou deux de ces caractéres pourront manquer, mais la prédominence d'autres carac- téres typiques indiquera la place de ces formes. Certes, les formes telles que asinus, zebra, hemionus, quoique appartenant par la forme des dents à l'étape séenonis, devront conserver leur noms spécifiques à cause d'autres caractères propres non seulement à leur squelette, mais encore à leur forme extérieure. Quant aux autres *) Les lettres sont indquées dans ce résumé pour mes figures 16, PI. IX. et 4. PI. VIII, quoique ce soient déjà des formes ayant un peu modifié leurs caractères typi- ques; dans ee sens, les indications des dessins de M-r Rütimeyer, données au commencement des résumés de chaque étape, peuvent eclaircir les rapports. Geo — formes chevalines, elles devront être réunies aux deux espèces stenonis et caballus, distinguées par les caractéres indiqués dans le résumé des étapes. Il est évident que ces caractéres ne pour- ront avoir de valeur scientifique que lorsqu'on sera sür de com- parer des dents dont la position est bien déterminée, c'est-à-dire quil faut être sûr que la pr^, par ex., est comparée à la pr^ et non à la m* ou à la m’, et, qu'outre cela, leur degré de trituration est le méme, car la différence peut étre sensible, si nous comparons une pr^ avec une m’, méme dans le méme individu. | Les formes pleistocenes que j'ai étudiées, ainsi que celles que j'ai trouvées déjà décrites dans la littérature, présentent une riche col- lection de formes intermédiaires entre Eq. caballus et V Eq. stenonis typiques, formes qui étaient en voie d'élaborer leurs caractères spécifiques. Quelques-unes d'entre elles, conservant la forme générale des molares supérieures de l' Equus stenonis ont allongé le den- ticule externe; d'autres n'ont acquis qu'un émail plus compliqué ou ont dédoublé les cótes antérieures et les moyennes, sans allonger le denticule antérieur; d'autres encore ont approfondi le pli a entre les feuillets des molaires inférieures, tout en conservant les feuillets secondaires faiblement développés, et ainsi de suite; les exemples seraient sans fin, si l'on voulait les nommer tous ici. Or, nous assistons au procédé de la modification des dents, aux différents efforts tentés par les chevaux pour élaborer les caractères les plus utiles, c’est pourquoi le nombre des variétés semble si grand qu'il pousse les investigateurs à créer des espèces nouvelles. L'époque pléistocène est si rapprochée de l’époque actuelle, que même les chevaux vi- vants n'ont pas encore eu le temps suffisant pour pouvoir élaborer tous les caractéres utiles de leurs dents et de leurs membres, et il est certain que beaucoup d'entre eux, sinon tous, cherchent encore actuellement à se rapprocher d'un type idéal et font des écarts dans les efforts qu'ils tentent pour y parvenir. Et cependant, ces écaris dans le développement des dents seules ne nous permettent pas de séparer les possesseurs de ces dents en espéces nouvelles; nous nous contentons d'y voir des races différentes. Dans les diffé- rentes formes du pliocéne supérieur (d Hg. stenonis) et du pleisto- cene (429. caballus), il serait aussi plus naturel de ne voir que des variétés ou des races, et non des espéces distinctes. Nous allons passer maintenant à l'étude des os des membres, et nous verrons si nous pouvons espérer pouvoir nous y appuyer pour ce que nous venons de dire; ou si, au contraire, ces os nous obligeront d'adopter le grand nombre d’especes distinctes. — 690 — Os du squelette et de membres. Dans la collection de l'Univer- sité de Kazan, on trouve un assez grand nombre d'os de squelettes, trouvés dans un banc de sable à Uslonskaja (Uslonskaja kossa, gouv. de Kazan); on y voit: deux bassins, quelques radius aves leurs cubitus, des tibias, des métacarpiens, des os de carpes, de tarses et des phalanges. Ces os des carpes et des tarses étaient mélés à ceux de Rhinoceros, de Bos et de Cervus. A l'Université de Kiew, on trouve quelques métacarpiens, méta- tarsiens et des débris de grands os, trouvés dans des bancs de sable du Dnieper (gouv. de Kiew, collection de A. Rogovitch) et aux environs d'Odessa. A l'Université de Moscow, il y a des méta- carpiens et des métatarsiens de Mokraja Bourla (prés d'Enboulatovo) au gouv. de Sembersk, et un bout inférieur de métacarpien, trouvé avec un mammouth au village de Zerkowni-Oubei (méme gouver- nement). Radius. Les deux radius droits, envoyés par M-r le prof. Stouckenberg à l'Université de Moscou, ont été trouvés à l'embou- chüre de la Kama, au village de Missi (gouv. de Kazan). Les os sont bien conservés, la partie supérieure de l'ulna seule est un peu cassée. La forme générale et la grandeur sont trés rapprochées de celles des chevaux actuels de taille moyenne. La longueur du cóté externe, en partant du bout de Varticulation inférieure jusqu'au bout supérieur, est de 340 mm.; du côté interne, elle est de 335 mm. Ce radius fossile est plus aplati, surtout dans sa partie moyenne, que celui des formes vivantes, et posséde au cóté interne un bord saillant se dirigeant en arrière et disparaissant sur le tiers infe- rieur de l'os. La facette scaphoidienne plus longue limite en arriére un espace plus large et séparé par le bord du reste de l'os. Chez les chevaux actuels, cette facette ne présente pas de limite aussi tranchée, mais passe insensiblement à la partie voisine de l'os, l'enfoncement qui le suit étant moindre. Le bout inférieur de l'una, adhérent au radius, présente une surface articulaire plus srande que chez les chevaux actuels de la méme taille, chez les- quels elle est plus réduite. Elle est égale à 17 mm., la longueur totale de l'artieulation radio-ulnaire étant de 67 mm.; chez les chevaux actuels, elle est de 15:67. Toutes ces déviations des caracté- res du radius-ulna fossile de celui de Eg. caballus vivant, coincident avec le dessin de M. Forsyth-Major (T. VI. fig. 41), représentant le bout inférieur du radius-ulna de l'Egwus stenonis de Terranuova, ce qui me dispense d'en donner le dessin. On voit donc que Рипа a été moins réduite chez ces formes, ce qui se fait le mieux voir — 691 — à sa partie postérieure chez les chevaux vivants, oit elle est moins développée, plus plate, et ой elle ne posséde pas d'enfoncement au bord articulaire. Les rugosités latérales de la partie inférieure du radius, ser- vant à l'attache des tendons, sont moins développées que chez les chevaux actuels; pour l'humérus, la surface articulaire est plus large. Cette description nous démontre que ces os fossiles, ne présentant rien de particulier comparativement aux animaux vi- vants, ne sont qu'un degré inférieur du développement progressif. Metacarpiens Ш. (fig. 1a, 1b, 2, 3, ба, 6b, T. IX). Ces os pléistocènes different entre eux tout d'abord par la longueur: le plus court est de 201 mm (de Kazan ?'/.,); le plus long de 253 mm (gouv. de Simbirsk, fig. 1b); le moyen de 215 mm (^7/,,, de Kazan) *). La différence de l'épaisseur de ces os et de la largeur de leur surface articulaire correspond à celle de leur longueur. Le bout du métacarpien trouvé avec le mammouth (de Zerkowni Oubei fig. 6a, 6b) ainsi que le métacarpien fig. la, 1b de Mokraja Bourla, prés d'Enboulatowo (les deux du gouv. de Simbirsk), présente une surface articulaire inférieure d'une largeur particulière qui est, entre les deux bords de l'articulation inférieure, de 57 et de 60 mm. Les mesures prises sur les autres formes fossiles et vivantes n'ont pas dépassé les 50 mm. La surface articulaire supérieure de ces métacarpiens présente aussi une différence sensible dans les différents os. Ainsi, celle de la fig. 3, qui est la plus petite, présente la facette wnciformienne divisée en deux parties par un faible enfoncement w, dépassant à peime la limite de cette facette. Cet échantillon rappelle le dessin de l'Equus asinus Fors. Maj. T. V. fig. 3. La fig. 2 possède un enfoncement plus profond (w), dépassant la limite de la facette unciformienne et occupant sur un espace de 3 mm. environ la surface pour los grand. Ce dessin pourrait être comparé à l’Æquus du dilluvium de Westeregeln, Nehring. (T. 9. fig. 7 cl. cit.), Eg. stenonis et asinus (fig. 3 et 5. T. V. Fors. Maj.). Dans la fig. 1a, cet enfoncement se prolonge en rugosité sur un espace de 10 mm. à la surface supérieure du métacarpien (facette pour l'os grand); cette figure ressemble à l'Eqwus de la fig. 8. T. V. Fors. Maj. Le bord opposé du métacarpien III, touchant le métacarpien IL, présente dans tous ces os un enfoncement marqué correspondant au passage des ligaments et des vaissaux sanguins. *) La mesure a été prise en partant de la limite entre les facettes pour l'os qrand et l'unciforme jusqu'au bord latéral de la surface articulaire inférieure. — 692 — Les métacarpiens des différentes formes chevalines d'aujourd'hui, que j'ai eu l'occasion de voir dans les collections de M-r le prof. Nehring, présentent aussi une assez grande diversité. Ainsi, chez un petit poney, trés jeune du reste, la division de la facette unci- formienne par l'enfoncement, n'est arrivée que jusqu'à la moitié de cette surface. Chez le zèbre (№ 1264 de cette collection), cet enfoncement a dépassé la limite de la dite facette; notre fig. 9 rappelle beaucoup cette forme. Chez Vg. asinus du № 1129, au contraire, cet enfoncement passant en rugosite, a beaucoup avancé et a occupé plus de la moitié de la facette de l'os grand; chez Equus caballus de la méme collection, les différences de surface se font aussi remarquer. Le bout inférieur du metacar- pien Ш ne présente rien de particulier comparativement à |’ Hq. ca- ballus; sa crête moyenne est très-saillante et très-bien développée. D'aprés ces données sur les métacarpiens Ш, on voit que les individus auxquels ils ont appartenu, se sont modifiés dans leur développement; l'articulation inférieure s'est bien développée, tandis que la surface supérieure de ces os présentent une grande diver- sité chez différents individus ce qui prouve que la stabilité idéale du doigt moyen n'a pas encore été atteinte par ces formes. Quant aux metc. latéraux de ces formes, on n'en a pas trouvé un seul, attaché aux méte. Ш, du gouv. de Kazan; mais, dans la méme localité, on a trouvé les métc. IL et IV isolés et mal conservés. Quant à l'échantillon de Simbirsk, il a conservé un métacarpien Il irés développé (fig. 1a, 1b. Pl IX) à la partie supérieure, sa ré- duction étant moindre que chez les chevaux actuels. Son bout in- férieur descend loin et se termine à peu prés aux ‘, de la longueur du métacarpien III. Les phalanges sont plus robustes, surtout la 2-me, comparative- ment à celles des chevaux vivants de la méme taille; les sabots larges et arrondis ne présentent rien de particulier. Plusieurs de ces phalanges conviennent parfaitement aux métacarpiens trouvés dans la méme localité (gouv. de Kazan), et peuvent étre considé- rées comme ayant appartenu aux mémes animaux. 3-e phalange. (sabot) 2-me phal. 1-е phal. (supér.) Largeur.... (Ne 9*4) 82 mm. (№ 59/,,9) 60 mm. 61 mm. 82 à (4) 45 , (petit) 56 , ” (C755) 67 , m Re? NIU E) Hauteur ... — Dans — Sich 82997 > put DAN и ПМ 7609 ” oa tom 46 , Wu SL TRO | Li — 695 — Os du carpe. Plusieurs de ces os: 1 scaphoide, 6 grands, 3 lunaires, etc., m'ont eté envoyés de Kazan. Ils appartiennent tous à des chevaux de grande dimension, mais il y a aussi une difference de grandeur entre eux. Ces os se distinguent par le mode de conservation des radius, des metacarpiens et des phalanges décrits; ils sont d'un noir luisant (ou brun très foncé), tandis que les autres sont plus clairs et mats. Ces os de chevaux étaient mélés à ceux de Bos, de Rhinoceros et de Cervus. L’os grand présente l’échancrure T (Equidae T. II, fig. 2) moins marquée que chez les chevaux actuels, et une facette plus petite pour le bout postérieur de l’unciforme. Depuis le bord de la facette pour l'os lunaire jusqu'au bord de la facette scaphoidienne, sa longueur est de 50 mm., sa largeur à travers la facette lunaire, de 40 mm. On voit, sur la surface inférieure de cet os, l'impres- sion du tendon passant entre l'os grand et la surface supérieure du métacarpien III. L'os lunaire se distingue par un prolongement assez notable du bout postéro-inférieur, dépassant la facette pour l'os grand, et par un enfoncement sur le cóté latéral, se dirigeant vers le pyramidal; cet os est en général plus massif que celui des chevaux actuels. L'os scaphoide est plus étiré en longueur, c'est-à-dire dans la direction d'avant en arriére, que chez nos chevaux actuels; leur mauvais état de conservation ne permet pas d'en faire une com- paraison détaillée. Ces deux derniers os, ainsi que le bout inférieur du radius avec son ulna non encore complétement ossifiés, semblent appartenir au méme individu, trés jeune. Membres postérieurs. La collection de Kazan renferme deux bassins, trouvés avec d'autres restes de chevaux pléistocènes. A mon grand regret, en visitant le Musée Géologique de Kazan, je n'avais pas de maté- riaux comparatifs pour étudier ces bassins en detail, mais dans leur forme générale, ils paraissent ne rien présenter de particulier. Les tebias. Les deux tibias gauches, trouvés au village de Missi district de Laptevo, embouchüre de la Kama (gouv. de Ka- zan), correspondent par leurs dimensions à ceux de notre cheval de taille moyenne. Un de ces os est plus robuste et plus aplati dans la moitié in- férieure, ce qui paraît n'étre qu'un effet de l’âge. En le compa- J 4. 1889. 47 — 694 — rant en détail avec les tibias des chevaux actuels, j'ai trouvé la rugosité de la surface du genou pour l’attache des muscles, moins développée, la longueur des deux os étant à peu prés la méme (325 mm. pleist. et 337 vivants), l'enfoncement moyen moins pro- fond et la saillie du côté droit de cet enfoncement moins élevée. Dans les autres caractéres, on ne peut indiquer une différence no- table quelconque entre les deux formes. Ces os paraissent avoir appartenu à des individus plus petits, comparativement à ceux dont nous avous eu les os carpaux. Le mode de conservation de ces os est semblable à celui des radius. Le tibia (№ 22) trouvé dans des ,fentes de terrains tertiai- res prés d'Odessa* (collection de A. Rogovitch de Kiew) avec des os d’Ursus, de Bos et avec quelques débris de métatarsiens et de longs os d'Ziquus, présente un mode de conservation tout dillérent de celui que nous avons eu jusqu'à présent. Ш est, comme les autres os avec lesquels il a été trouvé, jaunätre, trés poreux et trös léger. Il n'est pas complet (260 mm.), son bout supérieur étant cassé; par ses dimensions, il dépasse faiblement les spéci- mens de Kazan, et en différe par la forme des enfoncements artieu- laires pour l'astragale, qui sont moins profonds et moins obliques, surtout l'enfoncement interne. Les rapports entre ces os (tibia) fossiles et ceux des chevaux actuels démontrent (ainsi que les rap- ports des radius) qu'ils ne sont que des degrés différents du dé- veloppement des mémes formes. Les collections qui sont à ma disposition sont trés pauvres en métatarsiens. Il n'y a que deux bouts inférieurs, trouvés avec le tibia qui vient d'être décrit et provenant des environs d’Odessa, qui puissent étre mentionnés. Ces deux pieces se distinguent par leur grandeur, et dépassent de 3 mm. de largeur celle des métacar- piens de Simbirsk (fig. 1b et 6b). La crête moyenne de l'artieulation inférieure étant très saillante, ces os ont dû appartenir à des individus de grande taille. Os dw tarse. Parmi ces os de la collection de Kazan, ce sont les astragales qui prédominent; il y en a plus de 10. Outre ceux- la, on y trouve quelques naviculaires, cunéiformes, calcanéwms et cuboides. Les astragales présentent une assez grande variété de dimen- sions correspondant a celles du métacarpiens; ainsi l'astragale (Ne 29/159) droit est trés bien conservé et a appartenu à un indi- vidu de grande taille; la hauteur de son cóté interne est de 70 mm.; sa surface articulaire pour le naviculaire est égale à — 695 — 58 mm. Parmi les chevaux vivants, ces dimensions sont rares (aux environs de Moscou j'ai pourtant trouvé un astragale ayant les mêmes dimensions); la hauteur de l’astragale mesure ordinairement 60 mm., ei la surface pour le naviculaire 54 mm. Un autre exem- plaire d'Ouslonskaja kossa (banc de sable) mesure 62 et 54 mm, quelques autres exemplaires se rapprochent de ce dernier par leurs dimensions; mais le Ne 32/159 est tres petit; sa hauteur n'est que de 50 mm., et la surface pour le naviculaire de 44 mm. La forme et la disposition des facettes articulaires ne présente que des variétés de peu d'importance; p. ex., les 2 facettes supéro-latérales pour le calcanéum passent ou insensiblement l'une dans l'autre, ou sont séparées par une rugosité. Quant aux caractères principaux, on n'y saurait indiquer une différence notable entre ces os et ceux des formes vivantes. Les calcaneums correspondent par leur dimensions aux grands exemplaires d’astragales; leur hauteur est de 156 mm. (chevaux actuels de taille moyenne 105 mm.). Comme caractère distinctif, on peut indiquer un développement plus faible de la saillie supé- rieure, pénétrant entre les deux moitiés de la facette supérieure de Vastragale; la saillie latérale est aussi moins longue chez ‚cette forme fossile. Les naviculaires présentent aussi quelques différences de gran- deur, répondant à celles de l'astragale. L'un d'eux (fis. 7. Pl. IX) a55 mm. de longueur et 45 mm. de largeur; les autres plus petits, ont 46 mm. de longueur et 34 mm. de largeur. Sur la surface su- périeure de chacun d'eux, on distingue nettement l'impression des ligaments de l’astragale, se prolongeant plus ou moins foin. Sur le côté postérieur, l'enfoncement ¢ (fig. 7) n'est pas aussi profond que chez les formes actueles. Sur la surface inférieure, les trois fa- cettes pour les cuboidiennes sont nettes; mais celle pour le cun.” se distingue dans quelques échantillons par son prolongement dans la direction de la largeur de l'os, plus que dans celle de la lon- sueur. La facette pour le bout postérieur du cun.? esttantót sé- parée de la partie antérieure demi-circulaire de la facette (comme chez les formes actuelles), tantôt n'en est que le prolongement. Le grand cunéiforme (cun.") représenté dans la collection de Kazan par plusieurs exemplaires, n'est pas adhérent au cun". Sa surface supérieure (pour le naviculaire) est divisée en deux par- ties par une rugosité: une partie demi-circulaire et une partie ellip- lique. Sa surface inférieure (pour le métt. II) est également di- visée en deux parties par une rugosité. 47* — 696 — D'aprés cette surface du cun.?, nous pouvons nous faire une idée de la surface supérieure du métatarsien Ш qui nous manque complétement dans les collections. Le cuboide (de Kazan) est représenté par trois exemplaires de méme grandeur. Le caractére distinctif de cet os, c'est le déve- loppement marqué de la facette pour le métatarsien IV (fig. 5a) et un raccourcissement de la facette pour le bout postérieur du naviculaire (fig. 5a f). Dans les formes actuelles, cette facette arrive presque jusqu'à celle pour le calcanéum (la supérieure) fig. 4b cl. Cette différence entre les cuboïdes des deux formes correspond parfaitement à une réduction plus grande du métatarsien IV chez. les formes actuelles (diminution de la facette), et à une articula- tion plus solide entre le calcanéum et le cuboide (augmenta- tion de la facette f). On voit, d'aprés les descriptions de ces ossements que, parmi les os des membres postérieurs, aussi bien que parmi les os des membres antérieurs, on trouve des formes de différentes dimen- sions, avec quelques caractéres indiquant un développement de membres, précédant ceux des chevaux actuels. Or, tous les os, ainsi que les dents, que nous venons d'étudier, nous permettent de conclure que les formes auxquelles ils ont. appartenu étaient en voie de développement se dirigeant des for- mes tertiaires de l'Egwws stenonis vers | Equus caballus de nos jours, et possédant déjà la diversité de dimensions que nous trou- vons aujourd'hui. | Toutes ces formes doivent être rapportées à l’espèce caballus, à l'exception des fig. 12, 13, 14, 16 qui ont encore conservé les caractères de l Eg. stenonis. il. Après avoir terminé la partie monographique de mon ouvrage. sur les chevaux pléistocénes de la Russie, j'aborde l'étude sur les rapports entre ces formes et d'autres formes chevalines fossiles ei les chevaux actuels. Ces rapports ont été plus d'une fois étu- dies, et la question a été résolue tantöt dans un sens, tantót dans un autre. Je ne ferai pas ici la revue détaillée de tous les points de vue des paléontologues s’occupant de l'étude des che- vaux, mais j’envisagerai quelle est, à ce sujet, la question qui ix y bts jp M =. О 2 690 — attire en particulier l'attention des paléo-zoologues. En étudiant la littérature paléontologique touchant les chevaux, mous rencon- irons toujours la méme question: „Les chevaux habitant aujourd'hui un pays queleonque sont-ils dérivés des chevaux pléistocénes du mé- me pays, ou ces derniers se sont ils éteints, et les chevaux de nos jours sont-ils arrivés d'un autre pays, comme cela a été indiqué pour l'Amérique?“ Ce sont toujours les chevaux pléistocénes „du dilluvium* que Гоп prend comme point de départ. Mais pourquoi? Est-ce parce- qu'on les considére comme s'étant développés des formes tertiaires qui les ont précédés précisément dans la méme localité ot Гоп trouve leurs restes fossiles? Avons-nous assez de données pour affir- mer ce fait? Pouvons-nous admettre les formes pléistocénes comme point de départ du développement ultérieur de la question sur la provenance des chevaux de nos jours, et répondre avec assurance que nous en connaissons le développement successif, et qu'ils pro- viennent précisement de |’ Hg. stenonis, cheval tertiaire de l'Euro- pe? Et quant à lg. stenonis, connaissons nous sa provenance et son développement en Europe? Telles sont les questions qui se sont présentées à mon esprit pendant mon étude sur les chevaux pléistocénes, et qui m'ont forcée de descendre à une époque géologique plus reculée, avant de ré- soudre la question sur le rapport entre les chevaux pleistocenes et les chevaux vivauts. Plusieurs paléontologues ont déjà touché cette question, entre autre M. Branco qui l'a développée dans son ouvrage sur les mammiféres fossiles de Punin. Mais, comme le but que je me propose dans mes ouvrages sur les mammiferes, est de donner un développement paralléle des formes en Europe et autres pays, je crois utile de m'arréter ici à la question sur l'existence et le développement des chevaux dans tous les pays connus. En étudiant le développement général des chevaux (Kquidae, p. 70), j'ai donné un tableau résumant toutes les données tou- chant cette question. . Nous avons eu la derniere forme commune à l'Europe et à l'Amérique, l'Anchitherium du miocène, dont les représentants ont un développement assez différent dans ces deux parties du monde, et qui est jusqu'à présent inconnu en Asie. L’Hipparion, considéré jusqu'à présent comme intermédiaire entre l'Anchitherium et l Equus, a été, dans ce tableau, exclu de la ligne chevaline directe, et n'y est considéré que comme branche latérale. En étudiant l'Anchitherium, nous avons vu qu'il ——— 698 — apparait en Amérique plus tót qu'en Europe, et que les formes de ce dernier pays sont beaucoup plus développées, ce qui s'expli- que en admettant que l’Anchitherium s’est principalement de- veloppé en Amérique, et qu'en arrivant en Europe, il y a conti- nué son développement progressif. La distribution de l’Anchithe- rium aurelianense en Europe est trés limitée; il n'est connu qu'en France, et encore sur un espace très restreint. Nous connaissons les descendants ultérieurs de l_Anchithertum en Europe, c'est V Hquus, mais il nous manque des formes intermédiaires, tels que | Hy- pohippus, V.Anchyppus ei Parahippus Leidy, le Meryhippus et le Protohippus Marsh si nombreux dans l'Amérique du Nord. Je veux bien admettre que l’Anchitherium aurelianense a pu laisser des descendants qui se sont plus tard développés en chevaux ter- tiaires; mais, jusqu'à présent, nous ne connaissons en Europe aucu- ne forme qui pourrait étre placée comme provenant immédiatement. de l'Anchsth. aurelianense. En tout cas, le nombre de ces for- mes n'a pu étre que trés petit, autrement il serait étrange de n'avoir jusqu'à présent trouvé en Europe aucune trace de ces ani- maux si nombreux en Amérique. Les formes américaines sus-nom- mées du mio-pliocene, réunissent done l’ Anchitherium avec Y Equus, ayant le Protohippus comme dernier représentant des précur- seurs du genre quus et Г Hippidium ') des auteurs, ainsi que | Equus excellus Leidy, comme premiers représentants des che- vaux proprement dits (genre quus). En Asie, c'est dans le pliocène inférieur de l'Inde que nous trouvons pour la premiere fois | quus sivalensis Falc. et Cautl., dont les précurseurs sont inconnus dans cette partie du monde. En passant en Europe, ce n'est que dans le pliocène supérieur qu'on rencontre |’ Eq. stenonis, premier représentant du genre qui nous occupe (voir le tableau, p. 134), ce qu'on peut indiquer aussi pour l'Afrique du nord. Or, nous voyons, que I’ Eq. hippidium et V Eq. excellus *) de l'Amérique ainsi que I Eq. sivalensis de l'Asie occupent, d’après l’âge géologique, le milieu entre le Protohippus et | Eq. stenonis. ') M. Leidy стой le Protohippus = Hippidiwm Ow. (Proceeding of the Aca- demy of Nat. Scienc. of Philadelphia 1870, p. 127). M. Lydekker place l’Hippidium dans le genre Equus (Catalogue, Part Ш, p. 65). Je considère cette forme, depourvue des doigts latéraux, comme appartenant au genre Equus. (Equus hippidium). *) M. Cope. The mezoz. and caenos. Realms of the interior of N. America (Amer. Natur. 1887. May, p. 445). Upper pliocéne Perissodactyla p. 1076. — 699 — En continuant, dés cette époque, l'étude du développement des Equidae, nous le suivons sans interruption jusqu'à nos jours, dans chacun des pays où nous avons rencontré les trois formes primitives; pour l'Amérique du nord seule, une interruption dans le développement des chevaux a été indiquée, et encore est-elle démontrée d'une ma- nieré absolue. Aprés avoir rappelé en quelques mots la distribution des Equidae dans le pliocène, il me semble nécessaire d'examiner: 1) le rapport entre les trois formes (stenonis, sivalensis et hippidium) et le Protohippus, ainsi que leur rapport réciproque; 2) la possibilité du développement de ces formes en chevaux du pliocéne supérieur et du pléistocéne dans les méms pays (ca- ballus, nomadicus, major), aprés quoi nous étudierons 3) les rapports entre ces formes pleistocenes et les chevaux actuels. En comparant les trois formes nommées avec le Protohippus Leidy, il est facile de constater que, parmi elles, ce dernier est la forme la plus simple et la plus primitive: les deux denticules des molaires supérieures sont ésalement développés; les plis de l'émail sont simples et les côtes antérieures arrondies; la pr’ ne diffère que faiblement de la pr^. A notre grand regret, dans la littérature, nous ne rencontrons pas de figures détaillées des molaires inférieures de cette forme; une seule a été donnée par M. Leidy (Dak. Nebr. West. Ter. T. 20. fig. 20.), et par sa forme, elle occupe une posi- tion inférieure à celle des chevaux proprement dits. La máchoire infé- rieure du Protoh. sejunctus, figurée par M-r Wortman (Origin of Horses, p. 72) et M-r Cope (Perissodactyla, p. 1071), renferme toutes les dents, mais Je profil de ces mächoires ne permet pas de voir en détail la surface masticatrice des dents. Les membres du Protohippus correspondent aussi, par leur faible réduction, à la position de cette forme; il posséde encore les trois doigts, avec les phalanges complètes, quoique les doigts latéraux ne touchent pas la terre '). 1) C’est iei que je crois à propros de répondre à l'observation de M-r Cope (Amer. Natur. 1888. № 257. p. 449) sur Vindication que j'ai faite (Développ. d'Equidae) concernant l'absence de la description des membres du Protohippus. L’estimé professeur indique que cette description a été donnée par iui et que le dessin en a été fait par M. Wortman dans „la Revue scientifique“ 1883, p. 712. En relisant cet article, j’ai trouvé que ce n’est qu’une traduction de Vouvrage de M-r Wortman, écrit en anglais et intitulé „Origin of Horses*, que j'ai eu l'occa- sion de citer plusieurs fois (1. cit). Quant au dessin des membres, figure dans la Rev. Scient, et dans „Orig. of Horses“, et répété encore par M-r Cope dans les ,berissodaetyla^, il ne saurait d'aucune maniere servir pour une étude détaillée. C'est pourquoi, je ne peux considérer comme juste l'observation de M. Cope sur „some minor errors“. — 700 — La forme la plus rapprochée du Protohippus est incontestablement V Hippidowm des auteurs, chez lequel la prédominance du denticule antérieur est déjà prononcée, quoique cette différence soit peu sensible. Toutes les autres formes du pliocéne sont déjà beaucoup plus développées; ainsi, nous pouvons considérer Kg. hippidium comme le premier représentant des chevaux proprement dits dans le pliocéne. Voyons maintenant si les trois formes nommées (stenonis, sivalensis et excellus) ont pu se développer de cette forme primitive aprés son émigration dans les différentes parties du monde, la position géolo- sique de toutes ces formes ne s'opposant pas à cette supposition. En étudiant lg. sivalensis, stenonis et excellus comparées entre elles et entre les formes voisines de celles-ci, nous voyons qu'elles présentent plusieurs caracteres communs qui indiquent et leur provenance d'une forme commune (229. hippidium) et une paren- té intime entre elles, quoique la ressemblance ne soit pas absolue. Ainsi, ГАО. excellus du pliocene de l'Amérique (Dak. et Nebr. T. 21) est très rapproché de Iq. hippidium Owen et Burm. par la forme générale des molaires presque rectangulaires, comme par la simplicité de l'émail et des côtes externes; mais le denticule anté- rieur est beaucoup plus développé que le postérieur, quoiqu'il ne présente pas d'enfoncement moyen, caractéristique aux formes plus jeunes. Nous trouvons des variétés de cette forme dans l Equus occidentalis (Western Terr. T. 33. fig. 1—2), que M-r Cope стой identique avec la forme précédente (Perissodactyla, p. 1076). J'indiquerai ici encore l'Eq. crenidens Cope (Periss. fig. 42), forme de grande taille qui, tout en conservant les carac- teres de l' Equus excellus, a acquis un enfoncement du cóté interne du denticule, avant méme que ce dernier se fût sen- siblement développé. J'ai cité quelques-unes des formes améri- caines, outre l’Æg. excellus, dont elles sont trés rapprochées; elles se trouvent dans les mémes dépóts pliocénes et peuvent étre considérées comme formant un seul groupe. L'Eqwus sivalensis Lyd. du pliocène d'Asie (Tert. Vertebr. T. 14. fig. 2.) présente avec le denticule antérieur faiblement dé- veloppé et l'émail peu plissé (caractères semblables à ceux de Iq. hippidium), le dédoublement des côtes externes des prémolaires (caractére de formes plus jeunes). : Equus stenonis Cochi du pliocène supérieur de l'Europe (Fors. Maj. T. 1. fig. 1) et de l'Afrique, le plus rapproché de lg. hip- pidium par la forme du denticule antérieur, n'a pas acquis le — 701 — dédoublement des côtes moyennes de | Hquus sivalensis, ce qui le fait distinguer de ce dernier. C’est avec les dents de cette forme que Kg. andium Br. a une grande ressemblance; mais la diffé- rence de la forme du crâne а obligé M-r Branco d'en créer une espece nouvelle. Je ne veux pas énumérer en détail tous les caractères de res- semblance et de dissemblance des formes nommées, ce travail ayant déjà été accompli par d'éminents paléontologues; je n'ai indiqué que quelques-uns de ces caracteres, montrant le lien intime de ces formes entre elles et entre celles de l'Amérique. Tout ce qui a été dit nous permet d'admettre ,qwe c’est Ü.Amérique du nord qui, durant le pliocene moyen, a fourni les chevaux aw vieux monde, où ils se sont développés pendant le pliocene supérieur“. En continuant notre étude sur les Æquidae qui ont suivi les espéces pliocénes dans les deux hémisphéres, nous rencontrons dans le pleistocene de l'Amérique aq. major; dans celui de l'Europe | Eq. caballus, et dans celui de l'Asie Eg. nomadicus. Toute la différence de ces formes, comparées aux précédentes des mémes pays, consiste dans le degré plus ou moins grand du développement progressif du crâne, des membres, des dents. Ainsi | Equus major (= americanus = complicatus) Leidy (West. Territ. T. 23) differe des formes précédentes de l'Amérique par la complication de l'émail des dents supérieures, par le dédoublement des cótes moyennes des deux prémolaires, par l'enfoncement sur le côté interne du denticule antérieur allongé. Nous avons ces mémes modifications progressives chez l'Eq. nomadicus, descendant de | Eg. sivalensis en Asie, et chez l' Eq. caballus, descendant de l'/cg. stenonis en Europe, ce qui rend toutes ces formes trés semblables entres elles. Durant le pléistovéne, ces trois formes ou plutôt groupes, car elles renferment plusieurs variétés, continuent à compliquer la structure de leurs dents et à réduire leurs membres. Tous les caractères secondaires qui les distinguent, dépendent à proprement dire des conditions du milieu dans lequel ces formes se sont développées, et ne pré- sentent pas un seul caractère qui puisse mous obliger à rejeter leur ancétre commun et à supposer qu'elles ont pu se développer, non seulement des deux formes différentes, mais encore qu'elles ont eu, durant toute l'époque tertiaire (en partant de l’éocène), deux lignes génétiques différentes venant aboutir toutes les deux à | Equus sp!... C’est ce que nous trouvons précisément chez M-r Cope (Perissodactyla 1888. p. 1075) dans le résumé suivant: Equus sp. Equus sp. d / Hippidium / Protohippus a Anchitherium by | Anchippus Mesohippus / Palaeotherium Paloplotherium 2. Epihippus. En continuant à suivre le développement des formes pléistocenes, nous voyons que cette période est plus riche en formes chevalines que les précédentes; nous y trouvons non seulement le développe- ment progressif des espéces que nous venons d'étudier, mais nous voyons encore dans l’ancien monde quelques espèces déviant de cette ligne de développement, et, en Amérique, quelques espèces conservant les caractéres primitifs. Ainsi, dans le pleistocene de ce pays, nous voyons la conservation du type simple de |’ Eq. occı- dentalis et le développement de l Eg. major. Ce type simple, développé dans le pliocéne supérieur, peut être considéré comme étant encore contemporain de l'homme (M. Cope, Perissodact. p. 1076). Je parle ici des chevaux pleistocenes de l'Amérique du nord en général, sans m'arréter aux différentes provinces de ce pays (Mexique, Orégon, Texas etc), que je ne considére pas comme des contrées fermées au passage des animaux et propres à limiter leur développement. Si les données que nous avons sont suffisantes pour constater, dans l’Orégon et au Texas,l'existence de chevaux contemperains à l’homme, chevaux sauvages sans doute, je ne vols pas pourquoi ils n'auraient pu émigrer dans les pays voisins, durant cette époque et une époque plus jeune. | Dans le pléistocéne de l'ancien monde, nous avons encore, outre V Equus nomadicus et Г Eq. caballus progressivement développés des chevaux pliocénes, quelques nouvelles espéces dont le développement ne peut être nommé progressif, p. ex. l Eq. asinus, l Eq zebra, lV Eq. quagga. Pour bien comprende l'apparition de ces types, qui ont conservé quelques caractéres de formes anciennes, surtout ceux. des dents, il nous faut descendre jusqu'à l' quus stenonis du plio- cène supérieur. J'ai déjà eu l’occasion de rappeler la diversité de cette forme dans les collections les plus classiques, p. ex. au musée de- Florence, oü sont réunis les exemplaires du Val d'Arno, cette patrie de Hg. stenonis. Pendant l'été de 1888, j'ai eu le plaisir de visiter ce musée, et j'ai vraiment été frappée de la ressemblance des dents de quelques échantillons de cette forme avec celles de Eg. hippidium, et d'autres avec celles de |’ Hq. caballus (avec tous les de- erés intermédiaires). C'est à la base du développement de l’ Eq. stenonis, que nous devons chercher l’origine de ces formes du pleistocene, qui ont conservé quelques caractères de Lg. stenonis. Leurs res- tes fossiles sont encore tres peu connus, et pour démontrer leur développement en détail, il faut attendre que nous ayons plus de données. Pour le moment, on ne peut qu'indiquer leur origine ou l'époque de leur séparation des chevaux proprement dits. Actuelle- ment, les restes de I’ Ag. asinus ne sont pas indiqués avant le pléistocéne. C'est dans les dépóts de cette époque, qu'on les trouve en Europe, en Asie et au nord de l'Afrique. Ce sont donc des branches latérales qui se sont séparées au commencement du pléisto- cène de la ligne chevaline directe (de lE. stenonis). Nous pou- vons en méme temps suivre l'apparition et le développement de ces formes nouvelles, stationnnaires pour ainsi dire, et le développement d'un trés grand nombre de formes progressives, telles que les différen- tes variétés d'Zqwus caballus en Europe et d’ Eq. nomadicus en Asie. Quoique les représentants de cette dernière forme ne portent qu'un seul nom spécifique, en étudiant avec attention les différentes figures représentant leurs restes fossiles (voir Falc. Fauna Ant. Sival. et Lydekker Paleont. Indica), on est persuadé que les va- riétés en sont assez nombreuses, et que c’est plutôt le nom d'étape qu'il faudrait employer pour les désigner, comme l'a pro- posé M-r Rütimeyer pour les variétés de stenonis et de caballus. Aprés avoir admis ces étapes, on réunirait dans la 1-ère les va- riétés de l'Eg. sivalensis, et dans la 2-ème, celles de l'Eq. nomadicus. Nous voyons done que les formes chevalines du plé- siocene, présentent encore dans les deux hémisphéres une grande ressemblance ne permettant de les distinguer que par des carac- téres secondaires, qui ont pu se développer dans des conditions dépendant du climat, de la nourriture etc, en un mot du milieu dans lequel ils vivaient; ajoutons à cela, la suite du mélange qui a dû s’operer lors de l'affluence continuelle des formes des pays voisins. D'aprés tout ce qui a été dit, il me semble possible de donner le tableau suivant qui résume le développement des chevaux dans les deux hémisphéres, en partant du pliocene inférieur jusqu nos jours. Ce tableau est accompagné d'un résumé. ; Pe Oe E 64. caballus & ED бу PAIE Co he He n ons. 7 и if -e ee & Cy ева, AUI UE | | | Г | I ' 1 re ey CRUE: \ \ \ $ р = XA (у: О C. L eC (ullos / if} / slocene: He I 7 excel ll 13 1 | I | ] I / 1 1 | | | | 2 / / / / / // td ® lbs. Es qu. Ne. S ft eje (2 22 Moy, cl oue. NIE €— Mio C 2 cancel lino. | 97 и Yih “ft fi CUM. Polos Vets. MOI. m2 \ ij 5 /enont. U Ww y © 6g 2? often. um mg: Au commencement du pliocene moyen, les formes chevalines voisines de |’ Hg. hippidium, développées jusqu’alors en Amérique seulement, se sont dirigées de l’Orégon et d'autres provinces occi- dentales vers l'Asie, et, pendant le pliocène moyen, se sont de- veloppées dans les montagnes de S?wal?k en formes, dont les res- tes nous sont connus aujourd'hui sous le nom d'Eq. sivalensis. Une partie de ces formes s'est dirigée de l'Asie vers l'Afrique (à cette époque réunie avec l'Italie), pour arriver jusqu'en Europe '). Et c'est dans le pliocène supérieur de l'Afrique et de l'Euro- pe, que nous trouvons les restes fossiles de Hg. stenomis, très rapproché de l'Eg. sivalensis. Cette voie d'émigration des che- vaux de l'Asie en Europe par l'Afrique, parait plus naturelle que si elle avait été suivie par eux directement d'Asie en Europe, et de cette derniére en Afrique, à cause des conditions géographiques. Du reste, le résultat aurait été le méme, si les chevaux du pliocéne supérieur avaient pris l'une ou l'autre de ces deux di- rections. Des recherches futures en Afrique pourront éclaircir cette question. Il est intéressant de constater que c’est dans le plioceéne su- périeur que les chevaux sont arrivés de U Asie en Europe, et que, laissant leurs restes fossiles de l'étape sfenonis en Italie, en Autriche, en Angleterre, en Allemagne, en Russie, en France ils ont continué à se développer, eu se transformant insensiblement en Eq. caballus du pléistocène. Mais une partie seule de ces formes avait quittó l'Asie pour émigrer en Europe, une autre a continue à se développer sur place, en se transformant en 29. nomadicus, parallèlement aux formes de l'Amérique (fg. excellus et Eq. major), à celles de l'Europe (caballus) et à celles de l'Afrique (cab. fossilis). Or, dans le »leistocene des deux hémisphéres, nous avons, d'un côté, les trois groupes chevalins qui se sont développés pro- sressivement et parallèlement les uns aux autres (Hg. major, nomadicus ei caballus), de l'autre côté, quelques formes qui ont retardé leur développement (29. excellus, asinus, eic.). 1) M. Gaudry. Provinces d. Constantine. M. Branco. 1. cit. p. 106. M. Wai- kens. l. cit. p. 338. NUE Je le répète, c'est dans le pléistocène de l'Europe que nous rencontrons une grande diversité dans les formes chevalines, diversité qui doit étre en grande partie expliquée par la mo- dification des conditions géographiques et par la continuelle émi- sration de chevaux venant de l'Asie d'un cóté, et de différentes parties de l'Europe, de l'autre. Cette affluence longtemps naturelle, c’est-A-dire provoquée simplement par la lutte pour l'existence des animaux, a grandi encore dans les temps préhistoriques, grace à l’homme qui a amené de l'Asie ces bêtes déjà rendues domes- tiques. Jai lieu de croire que les questions posées au commencement de ce chapitre 1) sur le rapport des trois formes chevalines du pliocène entre elles et entre le Protohippus et -2) sur le rap- port entre ces formes et celles des chevaux du pléistocéne, peu- vent étre considérées comme résolues. Il nous reste maintenant à examiner quel rapport il existe entre ces chevaux pleistocenes et ceux de nos jours. En étudiant la littérature comparative des chevaux pléistocenes et vivants, nous rencontrons presque partout Vindication que ,ces chevaux fossiles ne different presque pas de l4. caballus vi- vant* *). Cette indication, si unanimement reconnue, est à elle seule suffisante pour qu'il soit permis de voir dans les chevaux pléi- stocénes les ancétres directs de ceux de nos jours. Les travaux de Mr. le prof. Nehring, les dimensions qu'il donne d'un très erand nombre de chevaux avec l'indication des races auxquelles ils ont appartenu, l'ont amené à la conclusion que les chevaux „oceidentaux“ de l’Europe (robustus, noriche) sont les descendants directs de l'Eguus du „dilluvium“ de l'Allemagne septentrionale et moyenne, forme que Mr. Nehring désigne sous le nom d Kg. caballus germanicus. Mr. Wilkens croit que les chevaux actuels de l'Europe dérivent directement des chevaux fossiles de l'Europe, et explique la difie- *) MM. Steinitz, Giebel, Kaup, Gervais, Leidy, Nehring ei autres paléon- tologues. Je n'énumére pas chacun deleurs ouvrages, car ce serait répéter des indi- cations déjà données. C’est dans l'ouvrage cité de M. Wilkens, qu'on trouve facile- ment toutes ces citations. — 707 — rence de taille de nos formes par la difference qui existait déjà dans les chevaux fossiles (L cit. p. 299). Chez Mr. Woldrich, nous trouvons une indication sur l'existence de trois groupes de chevaux pléistocénes (outre l’ Equus quaggoi- des) qui ont dü donner naissance aux trois groupes de chevaux actuels: 1) Equus stenonis affinis, ancêtre du cheval de l’âge de bronze et du grand Hg. caballus à émail trés compliqué. 2) Eq. caballus fossilis (très grand), ancêtre de Hg. cabal- dus vivant, à émail simple. 3) Eq. caball. foss. minor, ancêtre de l' Eq. caball. minor (cit). Ces subdivisions des chevaux pléistocénes ne peuvent être ap- puyées sur des caractéres anatomiques bien définis, et on ne de- vrait plus y voir que des races et non des espèces, ce qui se voit d'aprés la nécessité dans laquelle on est d'employer quatre mots pour désigner une seüle forme, sans cependant qu'on soit sûr d'avoir bien désigné la forme voulue (p. ex. 29. caball. foss. minor). Pour les chevaux pléstocenes de la Визяе, la question parait encore plus difficile. Dans la partie monographique de cet ouvrage, nous avons vu quelle est la diversité de ces formes russes: on y trouve presques toutes les formes identiques avec des représentants de chevaux du pléistocène de l'Europe occidentale. La trouvaille de ces formes, faite. en grande partie au bord de grands fleuves, permet de supposer que parmi elles on pourrait trouver quelques formes plus anciennes (du plioc. sup.), les vallées des fleuves de la Russie étant trés anciennes. Les comparaisons qui ont été faites, et les dimensions des crá- ues et des os de ces formes et des formes vivantes, sont indi- quées dans le tableau suivant en milimétres, d'aprés la méthode de Mr. le prof. Nehring 1. cit. p. 95. d 1 et 2) Rasoum@vskoe caballus vivants du es d' Equus an 14, 15 el 16 (PES Ут о oN 11 et 12 de l’Academie Pétrowskoe- 1 x & 10 © e (=) < 9980г SOI ом © © = e = = 19 "10380 d soaistout РЕ em а e =: = sep exue eaußgsrgp "IT | “US = E x = = ex Е ; e = e e = = oup) np none “OL | = я > E ES = mong | E gre Bom cu E 2 = ‘это na e a ea A E e e ° co co (=) © Dre] -M9jgur OJMOUSEN *6 kan] $ со = 5 19 zr + + = = + oo tt in) C2 (194504 ЭЛ rs 10 & ES NS "этот SOT 914449) nvos 2 E Lee г np odxuorijue EM о eo о eo & oryıwd ep op SAUT ‘8 I90n$ = > e = 2 AE p euo о e o SONY] TI S = = = = -o sop 1nenguoT */| -19dng E = D D a Е — — = ЕЕ = = | e 5 © e 1© "SOUBOUI Sep INf99 jo ES а a E a со | 19ue4 np paoq of “eyıdıo | | c | -90 пом ep emue oourjsm ‘9 = eo » eo ^ I = ma — m > ved 10 e > = © e e e e e (pn © e = e © — e GO LA ra ra It ae Saan S2an Om tN Om ao (gc e1juo) xnok Sop uonrmoq 'G ROT — к = а De HE Ecce C— BEE m c о cuu CREME сс Se > (su 2) S a & E = snssap-ne) OORT в] op *2 °F v = = = Gal Ar a e = AVESNES ‘(D 99 9) quoay np anesae'[ 'e = = s = 6» » iem *o1nor1 = 5 eo E! c -9dns ooRjans в] op “Зо ‘5 io ko 1® xo 10 . e a Esp ue en ome QUES S OD - a e np eseq eT op anonsuoy ‘т о = о Y 10 "08V = co > 10 o co = Е ee ee ee eee — a со = > *(4, SOON 12 du cabinet géologique de Moscou; les N *) Les premiers 10 numéros appartiennent aux cr de Kazan. Musée Zoologique de Moscou; les №№ B ? le N — 709 — ‘SOLIBIOU 59] "ı9Ju] 49 ‘19804 soAıstour ———— sep олрио couts TT | ‘dns "eine попе -M9jur erouorp °6 *1non$2uoT ‘(199504 Им 'SI2UI So] 91juo) nv os : AU np omolioque oyırd ep op “SIT 'g apdng "SO.JIR] UT -0Ut sop 1nonguor */, ‘indng ‘souBola sop moo je Jour04 пр pioq oy 'pejidro -90 noJj Of O04juo oouv]si * '(q—p—» 9.419) xnoÁ sop uontsoq 'q ‘(„u sop SNSSOP-NB) 00e} v[ op "Sau *y "p 19 2) Juoay np 1neguvT *g *01ngri dns oovjins vy op “uy c “OURO np eseq в op uinon2uom 'T *09Y *809UIn N “OURIO np inejnv][ ‘OI S MO © ; | > = S | | Acetum re rot — UE ue. МЕНЕЕ НЕЕ a TR CN © © Yen) & a (<>) (ep) г = — — © > A peo r4 = = со co CN | ~~ = icm | | | a со (ae) © © © © | 15 Co) со | | > A Cd a CN © © © | e e > | | | X <= = © © co | © © 19 | | | 1D S = =) =) Е 10 oo eo => ID eo => We) xt о e co = © RE | Lo) r- r- | | (S Lon] re v C] co He © © © © Se (oo) > r- eo oo [er] > 19275 c = = — rA = Len а © a e ie) co co о со [an] xt on = со © са a eN al A T CN = CN [em] ics} [an] M r- e [an] со N - N —ч — — rA = — == = > =H (e e a © or) - = r- sa on eo => | =н > Nm m = =a oum, = ED = um” mn en Se US un Soe arua mom mn u umm, ura ERE eo” AS) ins} ns} GS} — T EEUU ee meg pue et or dc EE - Yen) a © e [6 6) CO m oo | = — = F4 rA m Se, ee OS ol Ne ome ee ВЕ e Ye) => © 1Q co M © <> a © op) © 10 a Len GN N rc Gy rei x eo oo A bm a 1Q © [ep] a < A XH CN 10 < 1Q 1 Yes) 1Q о = © © 10 oS es SS = > D [on] oO ee) © © c. x =H ИФ.) = 10 Le) co a ES я я я я LS ed oo [99] = oo eo eo a - — land m O0 <> © — a eo re (a! i re 48 1889. 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Si nous nous en rapportons aux témoignages de la dite époque, nous trouvons chez Eichwald (Paléont. de la Russie p. 364) l'indication ,qu'en 1096, le prince de Kiew, Wladimir Monomakh, faisait encore la chasse aux chevaux sauvages du gouv. de Tschernigow, comme il — 711 — de dit lui-màme dans son testament; il en a de ses propres mains, pris de 10 à 20, non seulement dans des foréts, mais aussi dans des plaines“. Dans un autre de ses ouvrages, le méme auteur dit, ,qu'encore aujourd'hui (1860), quelques troupeaux de chevaux sauvages, dont les individus adultes ne sont pas susceptibles d'étre apprivoisés, arrivent dans les steppes, prés d’Ekaterinoslawl“. (Bull. Mosc. 1860. № IV p. 388). Les recherches et les indica- tions de quelques autres investigateurs sur l'existence des „Tarpan“, chevaux sauvages, dans les steppes de la hussie orientale, sont encore très vagues; la trouvaille d'un Æquus Prgewalski, décrit par M. Polyakow '), ne peut résoudre cette question d'une maniere positive; il est bien possible que ce soit une forme spécialement asiatique. Mais l'absence de chevaux sauvages actuels ne prou- ve d'aucune manière une interruption dans leur développement, et nous trouvons encore quelques races, comme le „Viatka“ *), qui ont conservé leurs caractères propres, malgré. leur état d’appri- voisement. : L'absence de chevaux sauvages dans l'Europe occidentale n'est pas contestée; pourtant on trouve encore quelques races pures ef non mélangées avec de nouveaux-venus. Ainsi. M-r Sansan (Z00- technie) indique la race de 1 Hq. caballus belgius (Bassin de la Meuse) comme descendant de | Hq. fossils de Solutret; la race arlandaise, Eq. cab. hibernicus, comme ayant ses ancêtres parmi les chevaux fossiles du Mont St- Michel; la race séquanaise, donnant à la ville de Paris les meilleurs ehevaux d’omnibus et ayant son centre de développement dans le bassin parisien de la Seine, trou- ve ses ancétres parmi des formes fossiles rencontrées avec le mam- mouth. Tel est le petit nombre de formes vivantes pour lesquelles le lien avec les formes fossiles est indiqué. Mais la pureté méme de ces races est maintenant soutenue artificiellement par l'homme. Quant aux autres races vivantes, c’est déjà un produit artificiel qui n'a pas d'aneétres directs dans les formes fossiles, mais dérivé du croisement de formes diverses, choisies par l'homme ou dépendant des conditions géographiques. (race de chevaux Kal- mouks et Kirgises). Quant aux millions de chevaux des villes et des campagnes de la Russie, c'est. un tel mélange de tous les caractères possibles, qu'on ne peut méme pas indiquer la moindre limite pour les séparer en races. Tout ce qui a été dit ) M. Polyakow. Bulletin de la Soc. géograph. T. XVIII. ?) Petit cheval du gouvern. de Viatka, aux caractères très stables. . — 712 — témoigne de la difficulté qu'on a d'établier une limite entre les chevaux pléistocènes et ceux de nos jours. Il y a cependant quel- ques paléontologues qui ont essayé de le faire, en donnant nm caractère quelconque à telle espèce ou à telle autre. Ainsi, M. Cope dit: ,l Lg. caballus diffère de toutes les espèces disparues en Amérique, par un plus grand allongement du museau provenant d'un plus grand développement des diasthémes antéro- et postéro- canines des deux mächoires“; *) mais c'est là un caractère qui ne peut, à lui seul, servir à distinguer une espèce. M. Eichwald а indiqué que Г/Р. priscus du pléistocène de la Podolie et de la Volhynie, se distingue des chevaux actuels par un développement plus considérable des „Muskelleisten“; ^) mais, plus tard, l'auteur a vu lui-méme que ce caractere ne suffit pas pour fonder une espèce nouvelle ^). Tout cela démontre qu'on ne peut indiquer de limite entre les chevaux des deux dernières époques, pléistocène et actuelle, et que, par conséquent, il n'a pas existé d'intervalle daus leur développement en Europe et en Asie. Quant à l'Amérique, pour laquelle l'absence des chevaux, à l'arrivée des Espagnols, a été tant de fois indiquée, on pourrait se poser la question si l'absence des chevaux dans cette partie de l'Amérique envahie par les Espag- nols, peut prouver l'absence de ces animaux dans le continent tout entier? Wagen dit. que les chevaux ont habité les Andes en méme temps que le Mastodon, et ont disparu lonstemps avant la ,Con- изба“. Mr. Garman indique que la disparition des chevaux pendant le pliocéne (?) de l'Amérique, est due aux hivers rigoureux qui, aujourd'hui encore, influent de la méme maniére sur les chats et les autres animaux. Par le mode de conservation et par celui de pétrification, ces derniers se rapprochent de ceux des chevaux“ (?) *). Nous trouvons chez M. Wilkens, l’indication suivante (1. cit. p. 330): la disparition des chevaux de l'Amérique pendant le quaternaire est mise en doute, malgré le témoignage des Espagnols. ,Nach einer Notiz v. Jordan (Biolog. Centralbl. Ш. S. 19), berichtet E. L. Berthald im. Amer. Natur. 1883. S. 434, von einer Karte v. Cabot (der im Jahre 1530 v. seiner Heise zum La Plata und 1) E. Cope. Extinct Mamm. Mexica. 1884. р. 9. *) М. Eichwald. Pecor. et pachiderm. 1834. p. 680. 5) Id. Bull. 1860. *) Mr. Garman. Proceeding Boston Soc. of Nat. Hist. 1883. Voi. XXII, p. 252. — 113 — Parana nach Spanien zurükkehrte), die auch mit Abbildungen v. Thieren jener Lander ausgestattet ist, unter denen sich auch das Pferd befindet. Da, seit der Entdeckung v. Peru bis zur ersten Auffindung des La Plata durch Cabot, kaum 20 Jahre vergangen waren, so kann man nicht wohl annehmen, dass das Pferd über die Anden hinüber sich bis nach dem obern La Plata verbreitet haben sollte; demnach dürften Zweifel darüber, ob das Pferd in Südamerika nicht bereits vor dem Eindringen der Spanier daselbst heimish war, nicht unberechtigt erscheinen“. La question sur la disparitlon des chevaux à l'époque du pléistocène de l'Amérique ne parait done pas complétement résolue. Eu résumant tout ce qui a été dit dans cet artiele, et en rappelant la diversité des formes pléistocénes russes, je crois avoir le droit de conclure que nos chevaux actuels, quelque différents qu'ils soient dans les représentants des races. ne sont que des variétés de la méme espéce provenue des formes fossiles du pléistocène, et se distinguent aussi par la multiplicité des variétés. Ces variétés dépendaient du mélange continuel des formes dévelop- pées en Russie avec celles qui arrivaient de l'Asie d'un côté, et de l'Europe occidentale, de l'autre. C'est pourquoi, leur ressemblance avec les chevaux actuels étant trés grande, ils ne peuvent cepen- dant leur être parfaitement identifiés '). 1) L’influence des conditions géographiques sera indiquée dans le chapitre ré- sumant la faune pléistocéne russe. Fig. 3 = À Explication des figures. Planche VII. 1. Mächoire inférieure d'un Hipparion gracile Kaup. de la Po- dolie (Institut des Mines). 2, 3, 4. Molaires supérieures d'un Hippar. gracile Kaup. du gouv. de Tschernigow (Université de Kiew). 5, 6. Id. Та, 7b. Molaires inférieures id. 8a, 8b. Bout inférieur et bout supérieur du metacarpien Ш d'un Hipparion gracile. 9. 2-me prémolaire d'un Hépparion gracile de Kiew. 10a, 10b. Bout infer. et bout supérieur du metatarsien III d'un Hippar. gracile. 11. Surface supérieure d'un métatarsien IV. id. 12. Metacarpien Ш d’Aipp. minus n. sp. 13. Troisième molaire d'un Hipparion de Kiew. partir du № 5, les numéros suivants appartiennent aux formes de la Crimée et se trouvent à l'Université de Moscou. fr Q pr) с. la, 1b. Crane d'un Equus caballus (= Spe- Planche VIII. | Université de laeus Ow.) QM 2a, 2b, id. d'un jeune individu 3. Dents de lait id. (tourbiéres d'Orel). Université de Moscou. 4. Mächoire inférieure d'un Eg. caballus (—fossil. Wold.). Univ. de Kazan. Planche IX. ja, 1b. Métacarpiens Ш et II d'un £g. caballus du pléistocène de Simbirsk (Université de Moscou). 2, 3. Surface supérieure des métacarpiens Ш d'un Ey. caballus de Kazan. — 715 — Fig. 4a, 4b. Cuboideum d'un Eq. caballus vivant. N 9a. Bids s pléistocène de Kazan. ба, 6b. Bout inférieur du métacarpien Ш d'un £4. cab. de Sim- birsk (Univers. de Moscou). 7. Navieulaire d'un Eq. caball. de Kazan. 8, 9. Molaires supérieures d'un Lg. fossilis Ow. de Kiew. Sw LO! T d'Ekaterinenbourg (Institut des Mines). 11. Dent de lait d'un Eq. caballus = fossilis Ow. (de Kiew). 12, 13, 14. Molaires supérieures d'un Eg. stenonis id. 15. Moule en platre id. (du val d'Arno). „ 16. Molaires inférieures d'un Eg. stenonis de Kiew. (Les échantillons figurés sous les numéros 11, 12, 13, 14 et 16 appartiennent à l'Université de St. Pétersbourg). Liste des travaux cités dans l'ouvrage. Barbot de Marni. Recherches géognostiques faites en 1868 en Po- dolie, en Volhynie et au gouv. de Kiew. St. Pétersbourg. 1871. Boyd Dawkins. Preliminary treatise on (he relation of the pleisto- cene mammalia to those now living in Europe (Palaeont. Society. Part A). 1578. Ed. Cope. Extinct mammalia of the valley of Mexico (Paleontolog. Bulletin, № 39. 1884). Edouard Eichwald. Paleontologie de la Russie (en russe). 1850. à Lethaea Rossica ou paléontologie de la Russie (en francais). 1855. x Naturhistorische Skizze v. Lithauen, Volynien und Podolien 1830—1. 5 De pecorum et pachydermorum reliquis fossibilus in Lithua- nia, Volhynia et Podolia repertis. (Nova Acta Acad. Leop. 1855—4. Vol. 17. Рам. ID. - Ueber die Saeugthierfauna der neuer Molasse des südlichen Russlands und die sich an die Mollasse anschlissende vor- historische Zeit der Erde (Bull. Moscon 1860, № 4). Mr. Garman. Proceedings Boston Soc. of Natur. Scien. 1883. Vol. XXII, p. 252. Herman v. Meyer. Indien und Hoch Asien fossil Wirbelthiere. (Pa- laeontograph. 1865. T. 1). М. Leidy. Protohippus (Proceedings of the Academy of Natur. Scien- of Philadelphia, 1870, p. 127). R. Lydekker. Siwalik and Nebrara Equidae (Memoirs of the Geolog. Survey of India. 1882. Vol. Il, Ser. X. T. 15). — 116 — Angelo Heilprin. The geographical and geological distribution of ani- mals. 1887, p. 370. Al. Nordman. Palaeontologie Südrussland 1858. M. Polyakow. Equus Pjewalsky (Bull. de la Société Géograph. T. XVIII). М. Sansan. Zootechnie. Al. Rogovitch. Notice sur le gisement des mammiféres fossiles dans le sud-ouest de la Russie (Bull. de la Société de Kiew. 1875. Tom. IV). Ch. Rouillier. Explication de la carte géolog. des environs de Moscou. М. Sokolof. Sur le Mastodon Arvernensis et 1 Hipparion gracile des formations tertiaires de la Crimée. 1881—2. Ch. Vogt. Notice sur l’exeursion en Crimée (Trav. de la Société des Natur. de St. Pétersbourg 1887. T. 18, p. 29). Fischer v. Waldheim. Notice sur les fossiles du gouv. de Moscou (Bull. Mose. 1838. № 5. p. 534). М. Wilckens. Forschungen auf dem Gebiete der Paläontologie der Hausthiere (Biolog. Central Blat. 1889). J. Woldrich. Zur Fauna der Breccien und andere Dilluvialgebiete Oesterreichs (Jahrbuch d. K. K. Geol. Reichsanstalt 1882. X 4. Bd. 32). Alfred Nehring. Fossille Pferde aus deutschen Dilluvial-Ablagerungen (Landwirthschaftl. Jahrbücher 1884. Bd. 13. Heft. 1, p. 81). Ed. Cope. The Perissodactyla. (Amer. Natural. 1887. Novem. p. 985). Les autres ouvrages nécessaires sont cités dans les deux premiers chapitres de ces études (I. Groupe primitif de l'éocéne inférieur et II. Développement des Equidae). NOTE SUR LA ROTATION DU SOLEIL. Par Th. Sloudsky. Les observations récentes (20—30 an.) des taches solaires ont appris que le mouvement de cet astre autour de son centre de gravité est trés compliqué. Néanmoins le dit mouvement ne différe pas beaucoup d’une rotation uniforme. Vu ces résultats, la recherche de la rotation du soleil se réduit à la recherche d'un mouvement rotatoire, qui différerait le moins possible du mouvement réel du soleil. Essayons de donner une solution théorique du probléme en question. Si l'on compare deux mouvements quelconques d'un systeme de points, il est naturel de mesurer leur déviation de l'un de lautre à chaque instant donné par la somme des carrés des diffe- rences géométriques des vitesses des points. Rapportons le mouvement du soleil à trois axes rectangulaires, qui ne changent pas leurs directions dans l'espace et qui se cou- pent au centre O du soleil. Désignons par u, v, w les compo- santes de la vitesse d'une particule du soleil, paralléles aux axes mentionnées. Imaginons un mouvement rotatoire du soleil autour du point 0. Soit О la vitesse angulaire de cette rotation; Q,, O,, О. — ses composantes suivant les axes Oz, Oy, Oz. Les vitesses corre- spondantes des particules auront pour expressions £0,—1430.; z0,—20,; yO, —20.. c mouse. La déviation du mouvement réel du soleil de celui de la dite rotation sera mesurée par l'intégrale 20,90, —u)-- (00, — 20, —0) + (y, —0, —y Ad, étendue à tout le volume V du soleil. Désignons cette intégrale par 1. Le mouvement rotatoire, le plus rapproche du mouvement reel du soleil, sera determine par la condition 1—0 Nous aurons donc Q Ja? are 2)dV — 0, fzyd Y — 0, fexdV = | yw — ev)d V; О, [(2* + 2*)d V — 0, fyedV — ©, Jay Y = jew — aw) dV; se о, fa? + y)dV — 9, Jexd V — © ‚[yzdV = |(av — yu)dV. Comme la surface du soleil peut seule étre observée, on ne peut rechercher que la rotation de cette surface. Cette surface © étant sphérique, nous aurons, en nous servant des coordonnées sphériques À, ©, A, Ri. done i= =| {si in 22 cos À D as, di 9 : da В . AA DM | [os n 5 Sin 29 sin A aI dS; (A) R’ A GIN OQ, = Tw 9 dt ds; ou A= Jc + y’)dS = КЕ и — Г y^ + 2*)а5. Les formules (A) nous donneront la position de l'équateur so- laire et la vitesse de la rotation du soleil. Pour avoir quelque application de nos formules, évaluons la du- rée de la rotation du soleil en admettant: a) que les points de la surface solaire n'aient aucun mouvement en latitude; b) que leur mouvement en longitude suive la loi empirique de M. Faye ah == 862’ — 186’ sin?z. dt — 119 — Le plan de l’equateur solaire étant pris pour celui des x, y, nous aurons 2 ; Qu e a | [ise 2/—1048' sin*g+-186' sin*o (cos cd. 9d^—825'. 0 La durée de ibs rotation du soleil sera égale a e M NC. а. d. 26,2 jours. XOSMISCHER URSPRUNG DER BITUMINA >. Von WESokotont Indem ich zur Darstellung meiner Ansichten betreffs der Frage über den Ursprung der Bitumina schreite, finde ich es für nöthig zu erklären, dass ich hier einstweilen nicht eine ganz vollendete Untersuchung, sondern nur eine vorläufige Mittheilung der allge- meinen Resultate, zu welchen ich beim Studium dieser Frage ge- kommen bin, zu geben bezwecke. Zugleich finde ich es für nicht überflüssig zu bemerken, dass bei der Lösung dieser Frage ich, wenn nicht ausschliesslich, so doch wenigstens hauptsächlicher Weise stets geologische Facta und Gründe vor Augen haite, ob- sleich selbstverständlich solche Begründung der Sache die Prüfung meiner Ansichten vom Standpunkte der Chemie, der Physik und anderer Wissenschaften nicht ausschliesst. Im Gegentheil wäre eine solche Prüfung aüsserst wünschenswerth, und für jede Andeutung in dieser Hinsicht sage ich im Voraus meinen innigsten Dank. Es giebt in der Natur eine Reihe natürlicher brennbarer Kör- per, welche grösstentheils aus Kohlenwasserstoffen bestehen. Wei- ter werde ich diese ganze ziemlich zahlreiche Gruppe von Körpern einfach Ditumina nennen. Dieses ist ein lateinisches Wort und bedeutet „harziger Stoff“ (bitumen). Die Bitumina kommen nicht nur auf unserem Planeten, sondern auch auf anderen Himmelskörpern vor, wesswegen sie in telluri- sche und kosmische Bitumina eingetheilt werden können. Ohne !) Mittheilung, vorgelesen in der jährlichen Sitzung des Gesellschafts am 3-ten October 1889. ihrem Wesen nach verschieden zu sein, unterscheiden sie sich nur nach dem Orte ibres Vorkommens. Die Ersteren sind Bestandtheile unseres Planeten, die Zweiten wurden entdeckt in kosmischen Kór- pern, wie z. b. Kometen und Meteoriten. Die tellurischen bitu- mina sind uns freilich zugänglicher und besser erforscht, als die kosmischen; doch giebt dieses uns noch kein Recht, bei Erwägung der Frage über den Ursprung der Ersteren, die Frage über den Ursprung der Zweiten vullständig bei Seite zu lassen. Dessen un- seachtet ist es ganz natürlich, beim Studium der Frage über den Ursprung der Bitumina in Allgemeinen, hauptsächlich die telluri- schen Bitumina zu berücksichtigen, deren Kenntniss den Grund- stofi zur Lösung dieser Frage bietet. Alle tellurischen Bitumina gehören zu einer ziemlich bestimmten und reichen Gruppe der natürlichen brennbaren fossilen Körper. In dieser Hinsicht bilden die Bitumina vollkommen einen Gegen- stand der geologischen Forschung, und ist die Geologie mehr, als jede andere Wissenschaft, competent in der Lösung der Frage über ihren Ursprung. Man muss die Bitumina und überhaupt die bituminösen Körper durchaus mit den Mineralkohlen und kohlenhaltigen Brennschie- fern (Pyroschiste) nicht verwechseln. Ungeachtet ihrer chemischen Aehnlichkeit enthalten die Mineralkohlen weniger, als 5°/, Wasser- stoff, die Bitumina—stets über. 5°/,. Ausserdem ist die kohlige Substanz der Mineralkohlen und kohlenhaltigen Brennschiefer nicht schmelzbar und löst sich nicht in Aether, Schwefelwasserstoff und anderen Lösmitteln, während die Bitumina leicht geschmelzt wer- den können und sich in den genannten Lösmitteln leicht lösen. Die in der Natur vorkommenden Bitumina können gasformig, flussig und fest sein, wobei die gasförmigen und festen Bitumina oft in den flüssigen gelöst sind. In flüssigem Zustande sind sie ölartig, in festem Zustande haben sie den Character amorpher wachs- und pechartiger Substanzen, welche sich nicht durch grosse Härte auszeichnen. Ungeachtet des scheinbaren Unterschiedes in ihrem physischen Zustande, haben alle Bitumina sehr viel Gemein- sames mit einander. So kennzeichnen sie sich alle in reinem Zu- stande durch ihre chemische Indifferenz, sind im Wasser aüsserst schwer löslich, mehr oder weniger flüchtig, und brennen leicht, wobei sie Kohlensäure und Wasser bilden. Ausser ihrer Aehnlich- keit in chemischer Hinsicht, sind sie einander ähnlich wie in den Bedingungen ihres Vorkommens in der Natur, so auch in ihrer Entstehung. Auf diese Weise kann man die Bitumina als eine na- compo E türliche und abgeschlossene Gruppe brennbarer Körper mit ganz bestimmten petrogenetischen Character betrachten. Die wichtigsten Vertreter der bitumina sind: der gasfürmigen Bitumina—die natürlichen Brenngase, der flüssigen— Erdöl und Bergtheer oder Maltha, und der festen— Erdwachs oder Ozo- kerit, Erdpech und Asphalt. Jedes von den genannten Bitumina hat keine constante chemische Zusammensetzung, sondern stellt vor ziemlich veränderliche Mischungen entweder reiner, oder oxydirter Kohlenwasserstoffe, manchmal sogar mit Beimengung fremder Kör- per. Sehr oft durchtränken die Bitumina manche Gesteine, z. B. Sandsteine, Kalksteine, u. s. w., welche in Folge der Anwesenheit der Bitumina in ihnen mehr oder weniger betwminds werden. Was die gasformigen Bitumina anbetrifit, so scheinen sie in der Natur sehr weit verbreitet zu sein, indem sie wie auf Himmels- körpern, z. B. Kometen, so auch auf unserem Planeten als soge- nannte natürliche Brenngase vorkommen. Auf der Erde treten sie auf entweder nur als Begleiter anderen Bitumina, hauptsächlich des Erdöls, oder als selbstständige Substanzen, welche manchmal unter etwas ausschliesslichen Umständen, wie z. B. ihre Ausschei- dungen aus den Salsen oder Schlammvulkanen, ebenso wie bei echten Vulkanausbrüchen ausgeschieden werden. Die natürlichen Brenngase, welche stellenweise dem Schoosse der Erde entstrémen, sind Gemenge, welche hauptsächlich aus gasförmigen Kohlenwasser- stoffen bestehen. Zu ihren Bestandtheilen gehören: in erster Reihe das Sumpfgas oder das Methan (CH,), sodann Aethan (C,H,), manchmal Propan (€,H,) und Butan (6,H,,), auch Stickstoff und nichtige Quantitäten von: Aethylen ©,H,, Wasserstoff, Sauerstoff, Kohlensäure und Kohlenoxyd. Der vorwiegende Bestandtheil ist das Methan, dessen Menge bis auf 95°/, steigt. In frischem Zu- stande besitzen die natürlichen Brenngase einen eisenthümlichen Geruch, welcher aber bald verschwindet. Dieser Geruch entsteht nach aller Wahrscheinlichkeit in Folge der Anwesenheit von Spu- ren von Kohlenwasserstoffen, welche einen höheren Platz, als das Propan, einnehmen. Mit der Tiefe steigt der Zufluss der Gase und ihre Menge wird grösser, ihr Druck erhöht sich, und ihr Ausströ- men wird nicht selten begleitet von Explosionen, Geräusch und dergleichen Erscheinungen. Bei vulkanischen Ausbrüchen werden die natürlichen Brenngase sewöhnlich in den letzten Stadien der Erup- tion ausgeschieden. So wurde, nach Sainte-Clair Deville.') bei dem 1) Ann. Chim. 1858, Vol. 52, p. 19 und vgl. Fouqué: Com. Ren. LX, 1865, p. 1185. Ur ne que Ausbruche des Vesuv im Jahre 1855 solche Aufeinanderfolge der Ausscheidungen beobachtet: 1) CIH, Chloride und 30., 2) Wasser- dämpfe, und 3) CO, und Kohlenwasserstoffe; und bei der Erup- tion des Aetna um 1868 nach Sylvestris Beobachtungen ') wur- den zuerst Dämpfe von NaCl, ein wenig СН und Wasserdämpfe ausgeschieden, nachher stiegen auf nur Wasserdämpfe und CIH, und endlich, in einem späteren Moment, folgten Kohlenwasserstoffe, Wasserdampf und etwas SH,. Unter den gewöhnlichen Bedingun- sen der Ausströmung der natürlichen Brenngase werden sie oft be- sleitet von salzigem Wasser und. verschiedenen Schwefelverbindun- sen. Ausserdem geben auch manchmal die Gasquellen festen Nie- derschlag, z. b. Chlorcalcium und kohlensauren Ammoniak. Die Quantität der natürlichen Brenngase, die seit undenklichen Zeiten dem Schooss der Erde ausströmen, ist erstaunlich gross und schwer zu berechnen. Die flüssigen Bitumina bestehen hauptsächlich aus verschiedenen Kohlenwasserstoffen, angehörend zur Methan-Reihe und dem Aethy- len-Typus. In einigen Fällen gesellen sich zu ihnen, und zwar in nichtigen Quantitäten, Kohlenwasserstoffe auderer Reihen, so wie auch Schwefel in freiem Zustande und in der Form verschiede- ner Schwefeiverbindungen und endlich mineralische Beiinengungen. Solcher Art ist wenigstens die Zusammensetzung eines der verbrei- tetesten flüssigen Bitumina, nämlich des Erdöls (Petroleums). Das Erdöl enthält in seiner mittleren normalen Zusammensetzung 85°/, € und 15°/, H, wenn man nur den Sauerstoff und andere Substan- zen nicht mitrechnet, welche keine wesentliche Bedeutung bei der chemischen Charakteristik des Erdöls haben. In frischem Zustande ist das Erdöl eine ölige Flüssigkeit von veränderlicher, am óftesten dunkel schwarzbrauner Farbe mit srünlichem Schiller und charakteristischen Geruch. Die Dichte des Erdöls, welche an der Luft grösser wird, schwankt zwischen 0,7 und 0,9 und noch mehr, wobei es jedoch nie den Werth von 1,0 erreicht. Bei seinem Hervorquellen auf die Öber- fläche der Erde gehorcht das Erdöl nicht so viel dem hydrostati- schen Drucke, als der Spannkraft der Gase, welche es stets be- gleiten. Gewöhnliche Begleiter des Erdöls, ausser den natürlichen Brenngasen, sind salziges Wasser und ‚manchmal auch Schwefel- verbindungen. Die Vorräthe an flüssigen Bitumina in der Erde sind eben so ungeheuer gross, wie die Vorräthe gasférmiger Bitumina. *) Atti Accad. Catania, 1867, pp. 224, 235. — 724 — Die festen Bitumina verdanken ihre Entstehung der Verdichtung und Oxydation der flüssigen Bitumina, wesswegen sie auch immer Sauerstoff enthalten. Sie alle sind ziemlich dicht, von dunkler und oft sogar vollkommen schwarzer Farbe, zerbrechlich, schmelzbar, brenn- bar, und enthalten nicht selten mineralische Beimengungen. Sie be- stehen, ausser Kohlen-, Wasser- und Sauerstoff, noch aus Stick- stoff und Asche in grósserer oder geringerer Menge. Sehr nahe zu den festen Bitumina stehen verschiedene bituminöse Gesteine, wie z. B. die bituminósen Mineralkohlen, bituminósen Schiefer, und der- gleichen, wo der Inhalt an Bitumina ziemlich beträchtlich sein kann. Wie die festen Bitumina, so auch die bituminösen Gesteine kom- men in der Natur vor entweder als Begleiter zusammen mit an- deren Bitumina, z. B. dem Erdöl, oder vollkommen selbstständig, indem sie nicht selten mächtige Anhäufungen bilden. Man muss den- ken, dass auf diese Weise verdichtet und oxydirt worden sind unge- heuere Vorráthe mehr beweglicher Bitumina, welche also gleichsain von verschiedenen Theilen unseres Planeten eingesaugt worden sind. Indem ich mich jetzt zur Darstellung der geographischen Ver- breitung der Bitumina auf der Oberfläche der Erde wende, werde ich erinnern, dass sie sehr häufig einander begleiten, und dass die Bedingungen ihres Vorkommens vollkommen identisch sind. Ohne alle einzelnen Gegenden, wo sie in dieser oder jener Form ge- funden wurden, herzuzählen, werde ich nur bemerken, dass sie zur Zahl der wie auf der Oberfläche, so auch im Schoosse der Erde äusserst verbreiteten Substanzen gehören. Zwar sind die Bitumina bei weitem nicht überall in solcher grossen Menge, wie in den Vereinigten Staaten Nordamerikas oder auf dem Kaukasus, an- sehäuft. Doch wenn man erwägt, dass der beträchtlich grössere Theil des festen Landes noch vollständig unerforscht bleibt in Be- {тей der geographischen Verbreitung der Bitumina und des Reich- fhums ihrer Vorräthe, und wenn man ausserdem zulässt, dass sie auch in anderen Theilen der Erdoberfläche eben so oft, wie in Europa vorkommen, so werden wir ohne jede Uebertreibung das Recht haben, anzuerkennen, dass die Vorräthe an Bitumina in der Erde überraschend gross sind, und dass ihre Ausscheidung in den Erdschichten nicht zufällig ist und keinen ausschliesslich loca- len Charakter trägt, sondern, im Gegentheil, wahrscheinlich bedingt wird durch die Gesammtheit solcher Erscheinungen, welche übe- rall auf unserem Planeten vor sich gehen. bei solcher weiten Verbreitung und ungewöhnlichen Fülle der Bitumina können wir nicht sagen, dass sie an irgend welche be- — 725 — stimmte geographische Lage gebunden wären,— sie kommen vor in allen Erdzonen, angefangen von den Polargebieten, bis in die Tro- penländer hinein. Folglich hängen die Bitumenvorkommnisse nicht im Mindesten von der geographischen Lage ab. Eben so wenig abhängis sind die Bitumenvorkommnisse auch vom Relief des festen Landes, oder, besser gesagt, von der Höhe über der Meeresoberfläche. So am Todten Meere, dessen Grund 700 Me- ter unter dem Niveau des Mittelländischen Meeres liegt, kommen die Bitumina wie an seinen Ufern, so auch auf seinem Grunde vor, während auf dem Kaukasus sie auf einer Höhe von bis 2000 Metern über der Meeresoberfläche gefunden worden sind. Durch Nichts sind auch die Bitumenvorkommnisse an das geolo- sische Alter und die petrographische Zusammensetzung der Gesteine sebunden. Wir finden die Bitumina in Ablagerungen jedes geolo- sischen Alters, von den ältesten, den archäischen, angefangen, bis an die jüngsten Ablagerungen der gegenwärtigen geologischen Epo- che. Es ist wahr, dass die Bitumina am häufigsten und in grössten Massen in Sedimentarschichten vorkommen, doch werden sie auch in krystallinischen Schiefern und massigen Gesteinen angetroffen. Der Asphalt wurde vorgefunden im Gneiss und Glimmerschiefer Schwedens, Erdöl und Asphalt kommen auch vor im Melaphyr un- weit Semil in Böhmen und in der Nähe von Oberstein in der Rheinpfalz, in Parada's Trachyt im nördlichen Ungarn, im Diorit Haspe’s in Canada, im Granit nahe bei Clermont in der Auvergne, im Basalt am Fusse des Aetna in Sicilien u. s. w. Nach Silvestri *) enthalten die basischen Laven sehr oft in Form von Einschlüssen so- wohl gasformige Kohlenwasserstoffe, als auch Erdöl und Paraffin. Nach den Anzeigen von Serrao, Dolomieu und Ferrara zeigen frische, nicht längst ausgeworfene Stücke vulkanischer Schlacken auf dem Vesuv ziemlich deutliche Spuren von Erdöl. Auf Grund Alles oben angeführ- ten haben wir das Recht, zu folgern, dass die Bitumina in ihrer geo- sraphischen Verbreitung an kein geologisches Alter der sie enthal- tenden Gesteine gebunden sind, und durch Nichts mit dieser oder jener petrographischen Zusammensetzung dieser Gesteine zusam- menhängen, obschon sie bis jetzt am häufigsten in sedimentären Gesteinen vorgefunden worden sind. Die Menge der Fossilien in irgend einer Sedimentárschicht hat ebenfalls keinen Einfluss auf die Fülle der in ihr befindlichen 1) Atti Accad. Catania, Ш, XII. Л 4. 1889. 49 70 Bitumina. Es giebt Gesteine, welche sehr reich an Bitumina sind und keine Fossilien enthalten und, umgekehrt, enthalten an orga- nischen Ueberresten äusserst reiche Gesteine sehr haüfig nicht die seringste Spur von Bitumina. Sogar die Anhäufungen von Mineral- kohlen werden selten von Bitumina begleitet,—in der Kohle kom- men sie eben so zufällig vor, wie in jedem anderen Gestein. Es sind also die Bitumenvorkommnisse auf der Oberfläche der Erde weder an eine bestimmte geographische Lage, noch an eine bestimmte Höhe über der Meeresoberfläche, weder an ein be- stimmtes geologisches Alter der Gesteine, wo sie eingeschlossen sind, noch mit ihrer petrographischen Zusammensetzung, noch mit der Fülle der organischen Ueberreste in diesen Gesteinen gebunden. Beim Mangel irgend welcher Abhängigkeit in den genannten Verhältnissen ist es dennoch unzweifelhaft, dass auf die grös- sere oder geringere Anhäufung der Bitumina einen sehr star- ker Einfluss die Structur dieses oder jenes Gesteines, wo sie ge- wöhnlich vorkommen, ausübt. Alle unoxydirte Bitumina sind äus- serst beweglich und verändern ihre Stelle sehr leicht, wozu sie buchstäblich unsichtbare Bahnen benützen. Es ist augenscheinlich, dass sie bei solcher Fähigkeit um so leichter und schneller in ein sewisses Gestein eindringen werden, je durchdringlicher für sie dasselbe sein wird. Die Durchdringlichkeit jedoch dieses oder jenes Gesteines hängt ihrerseits von seiner Lockerheit und Porö- sität ab. Folglich, je lockerer und poröser ein Gestein sein wird, desto wahrscheinlicher wird in ihm die Anhaüfung von Bitumina sein, besonders bei dem hohen Drucke, unter welchem sie sich in grossen Tiefen befinden. In der That sind die Conglomerate, der Sand, die Sandsteine, Mergel, porösen Kalksteine diejenigen Gesteine, in welchen wir gewöhnlich Anhaüfungen der. Bitumina antreffen. Wenn aber die gasférmigen und Nüssigen Bitumina fähig sind, mit ungewöhnlicher Leichtigkeit durch die feinsten Poren in den Gesteinen zu dringen, so werden sie um so leichter durch solche Gesteine dringen, welche nicht nur nach ihrer Structur mehr oder weniger porös sind, sondern dazu noch von Spalten verschiedener Dimensionen zerklüftet sind. Auf diese Weise er- scheint die Porösität und sogar die Zerspaltung der Gesteine, welche die Bitumina enthalten, als der einzige Umstand, welcher ihre Anhäufung in mehr oder weniger beträchtlichen Quantitäten bedingt. Die Zerspaltung aber irgend eines Gesteins entsteht am haülig- sten dann, wenn dasselbe eine Dislocation erleidet, unter deren Im — 127 — Einfluss Verwerfungen, Falten, Zertrümmerung des Gesteins u. $. w. entstehen. Je beträchtlicher dabei die Dislocation der Gesteine sein wird, um so mehr werden sie von Spalten zerklüftet sein, und, folelich, um so wahrscheinlicher wird das Vorkommen der Bitumina in ihnen sein. Es wird folglich die Anhaüfung der Bitu- mina durch die Porösität und die Zerspaltung der sie führenden Gesteine, die Zerspaltung aber dieser Gesteine durch ihre. Dislo- cation bedingt. Daraus leuchtet ein, dass die Bitumenvorkommnisse au die Dislocationsrichtungen, d. h. an die Richtungen der Verwer- fungen, Falten u. drgl. gebunden sein müssen. Directe Beobacht- ungen bestätigen diesen Zusammenhang vollkommen. Aüsserlich eiebt sich dieser Zusammenhang darin kund, dass die ' Bitumenvorkommnisse am häufissten mit der Richtung der Gebirge zusammenfallen, was seinerseits durch den inuigsten Zusammen- hang zwischen den Dislocationen und der Entstehung der tektoni- schen Unehenheiten an der Oberfläche der Erde bedingt wird, und desswegen ist es nicht erstaunlich, dass zwei Resultate eines und desselben Vorgangs in ihren Richtungen zusammenfallen. Mit ande- ren Worten rufen die Dislocationen die Zerspaltung der Gesteine hervor und begünstigen dadurch auf indirecte Weise die Anhäu- fung der Bitumina in ihnen, und andererseits bedingen sie auch die Entstehung der Gebirge. Daraus ist es augenscheinlich, dass die Bitumenvorkommnisse an die Richtung der Gebirge gebunden sein müssen. Aufmerksame Erforschung der geographischen Ver- breitung der Bitumenvorkommnisse bestätigt in der That diesen Zu- sammenhang. Ohne alle einzelnen Fälle vorzuführen, werde ich nur sagen, dass alle Vorkommen solcher Bitumina, wie die na- türlichen Brenngase, Erdöl oder Asphalt, hauptsächlich in der Rich- tung der Bergketten von tektonischem Typus, oder, richtiger, in der Richtung der Dislocationen verschiedener Art concentrirt sind, da der äussere Effect der Dislocationen nicht immer von der An- wesenheit von Gebirgen im orographischen Sinne dieses Wortes begleitet wird. Also sind die Bitumenvorkommnisse eng verbunden mit den Dislocationen, und folgen strenge ihren Richtungen. | Mit diesem Schlusse, welcher von den Thatsachen vollkommen bestátigt wird, ist innig verbunden die nicht minder wichtige Fol- gerung, nämlich, dass die Bitumenvorkommnisse nicht mit ihren Ur- sprungsorten, d.h. mit dem Orte ihrer ursprünglichen Entstehung zusammenfallen kónnen. Mit anderen Worten stellen die Bitumina in ihren gegenwärtisen Vorkommen eingewanderte Producte vor, welche am gegebenen Orte dadurch entstanden sind, dass die Bi- 49* — 728 — tumina bei ihrer grossen Beweglichkeit hierher durch Spalten aus anderen Orten und nach alier Wahrscheinlichkeit aus tieferen Thei- len unseres Planeten, wo der Ort ihrer ursprünglichen Entstehung sich auch befindet, eingedrungen sind. Mit dieser Folgerung stimmt die Mehrzahl der Forscher überein, und nur Wenige, obgleich ohne senügende Gründe, fahren fort zu beweisen, dass die in der Natur am meisten verbreiteten Bitumina, z. D. das Erdól, an denselben Orten, wo sie entstanden, eingelagert sind, d. h. dass sie sich in ihren ursprünglichen oder primären Lagerstätten befinden. Nachdem wir übereingekommen sind, dass die Ursprungsorte der Bitumina nicht mit ihren Vorkommen zusammenfallen, und dass die Bitumina in die letzteren Orte aus den Tiefen der Erde, und wahrscheinlich beträchtlichen, eingedrungen sind, wollen wir sehen, | aus welchen Materialien und unter welchen Bedingungen sie hier entstehen und nachher durch poróse und zerspaltene Gesteine in die Orte ihrer gegenwärtigen Vorkommen einwandern konnten. Oder kürzer gesagt, wollen wir die Frage über den Ursprung der Bitumina betrachten, wobei wir hauptsächlich die gasformigen und flüssigen Bitumina in Sicht haben werden, da die festen ein un- zweifelhafter Product der Umwandlung der letzteren sind. Das Wesen aller Hypothesen, die bis jetzt zur Erklärung des Ursprungs der Bitumina vorgeschlagen worden sind, besteht darin, dass ein Theil der Forscher ihren organischen Ursprung aus ve- setabilischen oder animalischen Stoffen vertheidigt, während andere Forscher beweisen, dass sie auch aus unorganischen Materialien entstehen konnten. Ein wesentlicher Mangel aller dieser Hypothesen besteht darin, dass sie alle den Stempel der Einseitigkeit und, so zu sagen, der Laboratoriumexelusivität tragen, weiche ihre wissen- schaftliche Bedeutung besonders bei aufmerksamer (Controle des Geologen schwächt. Auf laboratorischem Wege bekam man aus den verschiedenartigsten Materialien einige Kohlenwasserstoffe, wel- che zu den Bestandtheilen des Erdöls gehören, doch bedeutet die- ses noch nicht, dass das Erdöl auch in der Natur auf dieselbe Weise entstanden ist. Wenn bei Destillation der Fette man Kohlen- wasserstoffe bekommt, welche nach ihrer Zusammensetzung einigen Kohlenwasserstoffen des Erdöls nahe stehen, so beweist es noch zar nicht, dass das Erdól sich aus Fetten, deren mehr oder we- niger reiche Vorräthe wir in der Natur nicht kennen, gebildet hat. Das Einzige, was durch diese laboratorische Methode der Erzeu- gung der bitumina bewiesen werden kann, ist das, dass zwischen C und H eine innige chemische Verwandtschaft existirt, und nichts — 729 — weiter. Es ist augenscheinlich, dass bei solcher Begründung der Frage keine einzige von den vorgeschlagenen Hypothesen über den Ursprung der Bitumina für befriedigend anerkannt werden kann, da alle diese Hypothesen eine Voraussetzung der Existenz solcher Materialien und Processe fordern, welche wir in der Na- tur nicht kennen. Desswegen ist es nicht erstaunlich, dass sie alle einander erfolgreich wiederlezen, wodurch sie auch ihre wissenschaft- liche Bedeutung schwächen. Ausserdem leiden alle diese Hypothesen an dem äusserst wichtigen gemeinsamen Mangel, dass bei der Er- laüterung des Ursprungs des Erdóls und anderer Bitumina sie die Frage über den Ursprung der kosmischen Bitumina, deren Exi- stenz wir aber nicht ausser Augen lassen dürfen, gar nicht be- rühren. Indem ich mich nun zur Wiirdigung dieser Hypothesen im Ein- zelnen wende, werde ich zuerst bei den Hypothesen vom organi- schen Ürsprung der Bitumina verweilen. Ohne die Meinungen ein- zelner Autoren anzuführen, werde ich nur erwáhnen, dass unter ihnen die Einen die Bitumina von vegetabilischen Stoffen ableiten, die Anderen — von animalischen, die Dritten endlich — von ver- mischten Materialien sowohl vegetabilischen, als animalischen Ur- sprungs. Dabei werde ich an das Factum erinnern, dass die Menge der organischen Ueberreste in irgend einem Gesteine keinen Ein- fluss auf die Fülle der Bitumina in ihm ausübt, woraus man fol- sern muss, dass zwischen der Menge der organischen Ueberreste in irgend einem Gesteine und dem Inhalt der Bitumina in demsel- ben kein wrsächlicher Zusammenhang existir. Ferner, wenn man die Hypothese vom organischen Ursprung der Bitumina annimmt, so kann man zwei Voraussetzungen machen: entweder dass sie sich aus Pflanzen und Thieren, die nach ihrem Absterben in Zer- setzung auf der Oberfläche der Erde begriffen sind, kürzer gesagt, aus frischem Leichenmaterial gebildet haben; oder dass sie aus schon modificirten vegetabilischen und animalischen Ueberresten, welche in sedimentáren Ablagerungen in mehr oder weniger be- trächtlicher Tiefe begraben liegen, etstanden sind. Im ersten Falle müssen sich die Bitumina schon in fertigem Zustande zugleich mit anderen Sedimentárbildungen ablagern; in zweiten Falle werden zuerst organische Ueberreste abgelagert als Sedimentärschichten, welche nachher in den Tiefen irgend welche Veränderungen erleiden, die zu- letzt Bitumina geben, welche auf die Oberfläche der Erde in dieser oder jener Gestalt ausgeschieden werden. — 730 — Wenn man die erste Voraussetzunz annimmt, so muss der Ent- stehungsort der Bitumina derjenige Theil unseres Planeten sein, wo das organische Leben seinen Sitz hat. Diesen Theil unseres Planeten nennt man bisweilen die Biosphäre, indem man hierher das feste Land und die Gewässer, welche von lebendigen Wesen bewohnt werden, zählt. Alle nach dem Absterben erfolgenden Veränderungen, welchen die Leichen der Thiere und der Pflan- zen unterworfen sind, sind gut bekannt. Durch Fäulniss und Verwesung zersetzt sich dieses Leichenmaterial fast ohne Rest. Uebrigens bilden sich als Resultat der Zersetzung organischer Kör- per ausser verschiedenen flüchtigen Producten manchmal Anhäufun- sen von unschmelzbarem kohligen Stoff mit geringem Wasserstoit- inhalt. Dieser Stoff, welchen Gümbel ') ,Carbohumin* genannt hat, ist amorph, und giebt, indem er die mikroskopisch kleinsten zer- setzten organischen Ueberreste cementirt, den Torf und die Mine- ralkohlen. Man versuchte auf die Algen als auf ein für die Bil- dung der Bitumina taugliches Material hinzuweisen, und nannte unter Anderem die Sargasso-Meere als solche Orte, wo auf dem Grunde des Oceans aus den auf seiner Oberfläche schwimmenden Alsen sich bituminöse Absätze bilden können. Jedoch haben Ana- lysen des oceanischen Schiammes aus solchen Orten überzeugend bewiesen, dass der Grund der Sargasso-Meere mit gewöhnlichen pelagischen Absätzen manchmal sogar vulkanischen, aber durchaus nicht bituminösen Characters bedeckt ist. Auch haben Tiefsee-For- schungen nirgends auf dem Grunde des Oceans die Anwesenheit irgend welcher bituminösen Absätze, welche sich bei Zersetzung organischer Stoffe zugleich mit anderen Absätzen des Grundes' des Oceans gebilbet hätten, erwiesen, was besonders wichtig für die Schátzung der Hypothesen vom thierischen Ursprung der bitumina ist. Wie gross auch die Ansammlung der Thiere in manchen Thei- len der Meere und Oceane ist, dessenungeachtet bilden sich auf ihrem Grunde nirgends solche Fett- oder Eiweiss-Absätze, deren Zersetzung Bitumina, die entweder hier, auf dem Grunde des Oceans, bleiben oder auf die Oberfläche des Wassers emporschwimmen, seben könnte. Die Vertheidiger der Hypothese vom thierischen Ur- sprung der Bitumina aus Leichenmaterial beriefen sich oft zum be- weise ihrer Richtigkeit auf das Vorkommen von Erdól in den Ko- rallenriffen des westlichen Ufers des Meerbusens von Suez in der Gegend von Gebel-Sêt, was durch die Forschunzen von Fraas ^) ') Sitz. d. math.-phys. Classe d. К. B. Ak. d. Wiss. zu München, 1883, ll. 1. ?) „Aus dem Orient“ 1867, p. 192—3. « — 131 — bezeugt worden ist. Hinsichtlich dieses Factums erscheint es zu aller erst äusserst befremdend, wesswegen das Erdöl nur an die- sem Orte, aber auf keinen anderen Korallenriffen gefunden worden ist, obgleich dieselben zu wiederholten Malen der Gegenstand sehr senauer Untersuchungen gewesen sind? Ueberdies ist nach Hrn. Walter’s *) Angabe, welcher in geologischem Zwecke die Sinai- halbinsel nicht seit Langem besucht hat, das Erdól in den Koral- lenriffen von Gebel-Sét gar nicht das Product der Zersetzung der Polypen und anderer Thiere, sondern gelangte hierher eben so zu- fällig, wie in jedes andere poröse Gestein. Es wurde vom Kalk- stein des Korallenriffs aufgesaugt, indem es von unten aus tiefe- ren Schichten der Kreidezeit durchsickerte, was auch durch Trei- ben von Bohrlóchern in dieser Gegend bewiesen worden ist. Aus- ser dem Allen, was hóher erórtert worden ist, ist sehr bemerkens- werth das vollständige Fehlen organischer Stoffe im Meereswasser, welches nur in seltenen und ausschliesslichen Fallen dieselben in kaum merklicher Menge enthalt, wobei es jedoch nicht die gering- sten Spuren von Bitumina zeigt. Auf diese Weise kennen wir bei der gegenwärtigen Ordnung der Dinge, welche auf der Oberfäche unseres Planeten oder seiner Biosphäre herrscht, keine solche Bedingungen, bei welchen sich die Bitumina entweder auf festem Lande oder auf dem Grunde der Meere und Oceane durch Zersetzung der Thier- oder Pflanzen-Lei- chen bilden könnten. Wenn wir sogar zugeben würden, dass irzend- wo, für uns verborgen, solche Bedingungen existiren, so bleibt es dennoch ganz unbegreiflich, in welcher Form und auf welche Weise die jemals in der Biosphäre gebildeten Bitumina sich nachher in Schooss der Erde begaben, um jetzt wieder auf ihre Oberfläche empor zu steigen. Aus Allem, was höher erörtert worden ist, halte ich mich für berechtigt zu schliessen, dass die Hypothese vom organischen Ursprung der Bitumina aus der Zersetzung der Thier- und Pflanzen-Leichen auf der Oberfläche unseres Planeten oder in seine Biosphäre durchaus unbegründet ist. Mit anderen ‚Worten, können die Bitumina nicht zu den an der Oberfläche der Erde entstehenden Bildungen, zu yelchen alle übrigen Sedimen- tärbildungen gehóren, gerechnet werden. Jetzt bleibt übrig zuzugeben, dass die Bitumina nicht aus orga- nischem Leichenmaterial und nicht auf der Oberfläche der Erde *) „Die Korallenriffe der Sinaihalbinsel^ XIV B. Abhandl. d. math.-phys. Classe d. Kön. Süchs. Ges. d. Wissenschaften, № X, 1888, p. 481. gc entstanden sind, sondern dass sie sich aus mehr oder weniger um- zewandeltem und zusammen mit anderen Sedimentärbildungen im Schooss der Erde angehäuftem organischen Material gebildet haben. Indem wir diese Voraussetzung trotz ihres groben Widerspruchs mit den Resultaten der Analyse des oceanischen Schlammes anneh- men, wollen wir nachsehen, in wiefern sie auch von anderen Ge- sichtspunkten aus wahrscheinlich ist. Es ist augenscheinlich, dass für die Vertheidiger der Hypothese vom vegetabilischen Ursprung der Bitumina dieses Material aus vegetabilischen Resten bestehen muss, und für die Vertheidiger der Hypothese von ihrem animali- schen Ursprung—aus Ueterresten von Thieren. Von den Verthei- digern der Hypothese vom organischen Ursprung der Bitumina aus semischtem animalisch-vegetabilischen Material spreche ich dess- wegen nicht, weil mit der Beseitizung der beiden vorhergehenden Hypothesen auch diese letztere Hypothese ihren wissenschaftlichen Werth verliert. Man muss bekennen, dass die Lage der Vertheidi- ser der Hypothese vom vegetabilischen Urspung der Bitumina viel vortheilhafter ist, als die Lage der Vertheidiger der Hypothese vou ihrem animalischen Ursprung. In der That kónnen die Ersteren leicht auf colossale Vorräthe kohlenhaltiger Stoffe unzweifelhaft vegetabilischen Ursprungs, die im Schosse der Erde angehäuft sind, hinweisen. Nichts derartiges können die Zweiten thun, da nirgends, weder auf der Oberfläche der Erde, noch in ihrem Schoosse, sol- che Fett- oder Eiweiss-Gesteine existiren, durch deren Umwand- lung die Bitumina entstehen könnten. Man weist auf die Anhäu- fungen von Rhizopoden, Polypen, Mollusken und sogar Fischen in einigen Erdschichten hin als auf solche Ablagerungen, aus welchen die Bitumina entstanden sein sollen. Doch ist es ein augenschein- liches Missverständniss. Indem man auf Anhäufungen von thieri- schen Ueherresten in dieser oder jener Schicht als auf eine Ent- stehungsquelle der Bitumina hinweist, vergisst man gewöhnlich, dass hier nicht die Körper dieser Thiere angehäuft wurden, son- dern ihre so zu sagen unvergänglichen, mehr oder weniger mine- ralisirten Theile, oder sogar einfache Abdrücke dieser Thiere. Den Palaeontologen ist es gut bekannt, dass in den Sedimentärablage- rungen nur Reste solcher Thiere vorkommen, deren Körper wi- derstandskräftige Bestandtheile enthält, wie z. B. Knochen, Zähne Schalen, Stacheln u. s. w. Die Thiere aber, welchen solche Theile mangeln wie die Würmer, Medusen u. s. w. geben niemals sub- stantielle Ueberreste, indem sie sich in fossilem Zustande nicht erhal- ten und nur Eindrücke in plastischen schlammigen Ablagerungen — 733 — hinterlassen; doch kommen auch diese Eiudrücke sehr selten vor. Wenn wir auch in irgend welcher Schicht eine reichliche Anháufung von Fischen antreffen, so ist es etwas gewagt, zu behaupten, dass diese Schicht jemals durch eine Anhaufung crepirter Fische, die nachher zu Bitumina umgewandelt wurden, gebildet worden ist. ` Uebrigens gestehen sogar die Vertheidiger der Hypothese vom thie- rischen Ursprung der Ditumina aufrichtig selbst, dass sie ohne den Beistand der Palaeontologen und Geologen nichts ausrichten kön- nen, und wenden sich an dieselben mit der melancholischen Ditte, ihnen in den sedimentären Ablagerungen die für sie so nothwen- digen Anháufungen organischer Stoffe animalischen Ursprungs an- zuzeigen. Ich wiederhole es, es giebt nirgends solche Vorräthe fos- siler Eiweisstoffe oder Fette, und desswegen sind alle ihre Nach- suchungen vollkommen eitel. Einige Vertheidiger der Hypothese vom thierischen Ursprung der Bitumina, denkend, dass zu vorsilurischen Zeiten organisches Leben nicht existirte, behaupten, dass in Folge des Mangels an nothwen- diem animalischen Material die Bitumina sich in Sedimenten die- ses Alters auch nicht bilden konnten, und dass sie desswegen dort bis jetzt nicht gefunden worden sind. Ohne schon davon zu reden, dass unter anderen bituminósen Ablagerungen auch unzweifelhaft vorsilurische -bituminóse Gesteine bekannt sind, muss man auch das nicht vergessen, dass die Voraussetzung des Fehlens organi- schen Lebens in jener Zeit der thatsächlichen Begründung voll- kommen entbehrt, wesswegen auch dieser Beweis zu Gunsten der Hypothese vom animalischen Ursprung der Bitumina jede wissen- schaftliche Bedeutung verliert. Was aber die Hypothese vom vegetabilischen Ursprung der Bi- tumina aus kohlenhaltigen Stoffen, die sich zwischen anderen Se- dimentärablagerungen angehäuft haben, anbetrifft, so sind gegen dieselbe von allen Seiten so viele Einwendungen erhoben worden, dass sie gegenwartig fast von Allen als die am wenigsten be- sründete verworfen ist. Wenn wir sogar zugeben, dass die Bitumina sich durch Umwand- lung organischer Stoffe bilden können, so werden wir dennoch den Ursprung der Bitumina überhaupt nicht erklären, da die kosmi- schen Bitumina augenscheinlich auf diesem Wege nicht entstehen konnten. Indem wir nun alles Gesagte summiren, können wir behaupten, dass die Bitumina nicht aus organischen Stoffen enstanden sind, l-tens weil sie nicht aus Thieren und Pflanzen auf der Oberfläche = gd der Erde oder in ihrer Biosphäre, entstehen können, um nachher in schon fertizem Zustande sich mit anderen Sedimenten auf dem Meeresgrund abzusetzen, dann ferner sich in den Schooss der Erde zu begeben und von dort von Neuem auf ihre Oberfläche durch- zusintern; 2-tens desswegen, weil in dem Schooss der Erde es keine dazu nothwendigen Vorráthe organischer Stoffe giebt, durch deren Umwandlung die Bitumina entstehen könnten, ausser etwa der kohligen Stoffe, obgleich es auf Grund sehr gewichtiger Data schwer anzuerkennen ist, dass aus ihnen sich Bitumina bilden konnten, und endlich, 3-tens, weil dadurch der Ursprung der kosmischen Bitumina nicht erklärt wird. In Folge der Unmöglichkeit, den Ursprung der Bitumina mit Hilfe der höher angeführten Hypothesen zu erklären, schlugen viele Forscher vor und vertheidigten die Hypothese von ihrer Entste- hung aus unorganischen oder mineralischen Stoffen. Der Weg, dem sie dabei einschlugen folgten, ist mit dem Stempel nicht geringe- rer Laboratoriumexelusivität, als alle hypothetischen Speculationen der Vertheidiger der Hypothese vom organischen Ursprung der Bi- tumina bezeichnet. Am häufigsten fingen die Forscher damit an, dass sie zum Ausgangspunkt irgend eine passende chemische Reac- tion nahmen, auf diesem Wege den Bitumina ähnliche Substanzen bekamen und daraus auf die wahrscheinliche Entstehungsweise der Bitumina vermittelst der von ihnen gewählten Reaction der ver- schiedenen unorganischen Stoffe schlossen. Als der Ort aber, wo dieses vor sich geht, wird gewöhnlich der innere, glühende Theil unseres Planeten, oder seine Pyrosphäre vorausgesetzt, wobei ein Theil der zur Reaction nothwendigen Stoffe, z. b. das Eisencarbu- ret als sich an diesem Ort befindlich vorausgesetzt wird, ein an- derer Theil aber, hauptsächlich das Wasser von der Oberfläche der Erde durch Spalten in ihren oberflächlich gelegenen Theilen her- seleitet wird. Das Wasser ist in diesem Falle dem Chemiker obli- gatorisch nothwendig als eine Wasserstoffquelle genommen. Einige Chemiker bleiben dabei nicht stehen, und gehen noch weiter;— wissend, dass das Auftreten der Bitumina sehr oft von salzigem Wasser begleitet wird, nehmen sie für ihre hypothetischen Specu- lationen nicht süsses, sondern salziges Wasser, welches, nachdem es sein Werk im unterirdischen Laboratorium vollbracht hat, sie dienstfertig auf die Oberfläche der Erde zurück bringen muss. Eine eingehende Prüfung der Hypothesen vom unorganischen Ursprung der Bitumina zwingt zu anerkennen, dass auch sie nicht ohne wesentliche Mängel sind. Sogar die wahrscheinlichste unter — 135 — ihnen, nämlich die Hypothese. vom Entstehen der Bitumina durch Wechselwirkung von Metallcarbureten, hauptsächlich Eisencarburet, und Wasserdämpfen kann für befriedigend nicht anerkannt werden. Sie ist gegründet auf ‘folgenden hypothetischen Voraussetzungen: 1-tens der Anerkennung der Existenz unoxydirter Metalle in den "centralen Theilen unseres Planeten; 2-tens der Voraussetzung, dass es Metallearburete sind; 3-tens der Zulassung der Moglichkeit freien Eindringens oberflächlicher Gewässer ins Gebiet der Pyrosphäre, nnd endlich 4-tens der Voraussetzung, dass diese Gewässer nicht süss, sondern salzig sind. Von diesen vier Voraussetzungen kann nur die erste für genügend wahrscheinlich anerkannt werden, die übrigen drei haben zu schwankende Grundlagen auf, dass man sich auf sie mit Sicherheit stützen könnte. Daraus entspringt die Complicirtheit und Künstlichkeit der ganzen Speculation, in Folge dessen die eben genannte Hypothese vom unorganischen Ursprung der Ditumina, ihrem Wesen nach, sich durch keine unbe- streitbare Wahrscheinlichkeit auszeichnen kann, indem sie ziemlich wankend in ihren Grundlagen ist. Ueberdies ist sie ganz unan- wendbar zur Erklärung des Ursprungs der kosmischen Bitumina, da es schwer ist, vorauszusetzen, dass auf solchen kosmischen Kör- pern, wie die Meteorite und Kometen, das zu ihrer Entstehung nothwendige Wasser existiren könnte. Künstlich ist diese Hypothese hauptsächlich desswegen, weil sie ausschliesslich im Lichte der Laboratorium-Experimerte ausgear- beitet wurde, für welche auch sich erforderlich erwiesen—als Kohlenstoffquelle Metallearburete, und als Wasserstoffquelle—das Wasser. Im Laboratorium des Chemikers waren diese Stoffe wirk- lich nothwendig, doch sind sie ganz überflüssig dort, wo Kohlen- stoff und Wasserstoff in Ueberfluss vorhanden sind. In der That existiren in der Grundmasse des primären Stoffes, aus welchem sich die Erde und andere Himmelskörper gebildet haben, diese bei- den Elemente unzweifelhaft. Die äusserst weite Verbreitung dieser Elemente in den Himmelskörpern ist unbestreitbar bewiesen durch die Spectralanalyse und Erforschung der Zusammensetzung der Me- teorite. Ohne also die Frage von der Existenz unoxydirter Metall- carburete im Gebiete der .Pyrosphäre der Erde und vom ungehin- derten Vordringen der salzigen Gewässer von der Erdoberfläche bis zu diesen. Stoffen zu berühren, haben wir die Materialien und die Mitte, welehe nothwendig sind für die Entstehung der Kohlen- wasserstoffe, aus welchen nachher die Bitumina entstehen. Diese Materialien sind der Kohlenstoff und der . Wasserstoff, und diese — 136 — Mitte ist das Gebiet der Herrschaft der hohen Temperaturen, welches wir in den kosmischen Nebelu erblicken. Man muss denken, dass die Kohlenwasserstoffe, entstehend unter sleichen kosmischen Bedingungen, in sehr frühen Stadien der indi- viduellen Entwickelung der Himmelskórper als deren Bestandtheile erscheinen, nämlich wenn aus dem Chaos der dissociirten che- mischen Elemente die dauerhaftesten Verbindungen sich eben nur zu bilden anfangen. Nahher schon, in spáteren Stadien der Entwickelung der Himmelskórper, bleiben die Kohlenwasser- stoffe, in Folge ihrer chemischen Indifferenz, ohne weitere Verän- derung. Wenn wir die von mir vorgeschlazene Hypothese vom kosmi- schen Ursprung der Bitumina annehmen, so kónnen wir uns den sanzen Process ihrer Entstehung auf der Erde in folgender Weise vorstellen. Nach den herrschenden wissenschaftlichen Anschauungen über die Bildung unseres Planetensystems müssen wir uns zuerst die Erde als eine sehr verdünnte und glühende Masse von Damp- fen und Gasen vorstellen, in deren Zahl unzweifelhaft auch Koh- lenwasserstoffe anwesend waren. Indem sich nun diese Masse auf dem Wege complicirter Modificationen allmählig verdichtete, ver- wandelte sie sich endlich in ein flüssiges oder sogar záhes Magma, welches colossale Mengen von Dämpfen und Gasen verschlang. Ge- rade in diesem Moment erhielt das Magma der Erde denjenigen Grundvorrath an Kohlenwasserstoffen, welchen es bis in die Jetzt- zeit, bitumina erzeugend, auszugeben nicht aufhórt. Bei weiterem Vorschreiten der Verdichtung und Erkaltung der Grundmasse unseres Planeten, fingen seine oberflächlichen Theile an, allmählig zu er- starren, und in solchem Zustande erschien die Erde als ein ellip- soidaler Körper mit abgekühlter fester Hülle, oder Lithosphäre, und zähem Inhalt oder Magma, welches sich unter ungeheuerem Drucke und in hochglühendem Zustande befindet. Im Anfange, als diese Hülle noch nicht genug stark war, wurde sie oft zerstört, und die im Magma eingeschlossenen Dämpfe und Gase, und unter ihnen auch die Kohlenwasserstoffe, bahnten sich einen freien Aus- sang auf die Oberfläche der Erde. Mit der Zeit wurden die Um- stände allmählig complicirter, die Litosphäre erstarkte und die Exhalation der Gase und Dämpfe aus dem Magma wurde er- schwert. Das Magma, indem es sich allmählig abkühlte und im Vo- lumen abnahm, zwang die aüsseren festen Theile unseres Planeten sich zusammenzuziehen, zu falten und zu spalten, wobei nun nur stellenweise, nämlich durch Spalten, die Dämpfe und Gase fort- — 757 — fuhren, sich aus dem Magma auszuscheiden. Bei diesem Vorgange condensirten sich die gasförmigen Kohlenwasserstoffe zu flüssigen und festen Bitumina, welche sich allmählig in den oberflächlichen Theilen der Litosphäre anhaüften. Dieser Process hat bis jetzt noch nicht aufgehórt,— und bis jetzt noch führt das Magma fort, allmáhlig erkaltend sich im Volumen zu verringern, wobei es die in ihm eingeschlossenen Dämpfe und Gase, und, folglich auch die zur Condensation zu Bitumina fáhigen Kohlenwasserstoffe ausschei- det; die oberflächlichen Theile aber unseres Planeten hören auch sleich nicht auf, sich zusammenzuziehen, zu falten, zu spalten, und überhaupt Dislocationen zu erleiden, als deren Resultat eine ganze Reihe geologischer Erscheinungen entsteht: die Gebirgsbildung, die Erdbeben, vulkanischen Ausbrüche u. s. w. Daraus wird es uns ganz begreiflich, warum die Bitumenvorkommen durch die Dislo- cationsrichtungen bestimmt werden. Die von mir vorgeschlagene Hypothese vom kosmischen Ursprung der Bitumina findet ihre Bestätigung auch in anderen Hinsichten. Zu allererst werde ich erinnern, dass bei den vulcanischen Aus- brüchen des Vesuv, des Aetna und des Santorin die Ausscheidung der Kohlenwasserstoffe aus dem Magma auf unzweifelhafte Weise constatirt worden ist. Wollen wir auch nicht vergessen, dass in den basischen Laven und in einigen anderen massigen Gesteinen Bitumina vorgefunden wurden. Man kann darauf einwenden, dass die Bitumenvorkommen sehr selten an Orten intensiver vulcanischer Thátigkeit bemerkt werden, und dass es folglich schwer ist, zu- zugeben, dass sie sich aus dem Magma ausscheiden sollen. Jedoch erklärt sich die Sache ziemlich einfach, — in solchen Fällen haben die Kohlenwasserstoffe zugleich mit dem Magma freien Aussang auf die Oberfläche der Erde, wo sie sich in die Athmosphäre ver- flüchtigen, eine grosse Menge aber von ihnen verbrennt auf Kosten des Sauerstofs der Luft, wobei sie Kohlensaüre und Wasser bilden. Die Begleitung des Auftretens der Bitumina von salzigen Wasser ist ebenfalls vollkommen verständlich, da verschiedene Chlor- und Schwefelverbindungen immer bei vulcanischen Ausbrüchen vom Magma ausgeschieden werden, und folglich zusammen mit den Kohlenwasserstoffen in demselben eingeschlossen sind. Wenn aber die Kohlenwasserstoffe sich einen Ausgang durch die Spalten eröft- nen, so ist augenscheinlich derselbe Weg auch für andere im Magma eingeschlossene Gase offen. Indem sie zugleich mit den Kohlenwasserstoffen ausgeschieden werden, erheben sie sich zu den oberflächlichen Theilen der Erde, wobei die Kohlenwasserstoffe sich condensiren und unter giinstigen Umstanden im Wasser unlósliche Bitumina geben, während die Dämpfe der Chlorverbindungen sich im Wasser, welches ihnen entgegen von der Oberfläche der Erde durchsintert, lösen, und als gewöhnliche Begleiter der Bitumina auf- treten. Es giebt nichts Erstaunliches auch darin, dass nicht jede Dislocation von Ausscheidung und Anhaufung der Bitumina begleitet wird. Dieser letzte Umstand ist obligatorisch nur bei gewisser Com- bination nothwendiger Bedingungen. Zur Zahl der Letzteren muss man rechnen: die Verbreitung der Spalten bis zu demjenigen Ge- biete des Magma’s, welches noch genügend gesättist mit Kohlen- wasserstoffen ist; die Möglichkeit freier Ausscheidung der Letzteren, was durch secundäre Ausfüllung der Spalten, welche die Kohlen- wasserstofle in die oberflächlichen Schichten der Erde leiten, be- trächtlich erschwert werden kann; die Anwesenheit genügend po- rüser und zerspaltener Gesteine; die Vertheilung der Wärme und des Druckes, welche einen aüsserst grossen Einfluss auf den Process der Condensation der Kohlenwasserstoffe ausüben, auf ihrem Aus- scheidungswege, u. s. w. Letzterer Umstand ist wichtig auch für die Erklärung des Unterschiedes, welchen man im Charakter der Bitumina eines und desselben Vorkommens beobachtet. Die ziemlich niedrige Temperatur der gasférmigen und flüssigen Bitumina, wel- che im Moment ihrer Ausscheidung beobachtet wird, muss uns nicht befremden, 1-tens, weil die Bitumina auf die Oberfläche der Erde nicht direct aus dem glühenden Magma ausgeschieden werden, sondern nachdem sie einen ziemlich weiten Weg gemacht haben, auf welchem ihnen Zeit bleibt, sich genügend abzukühlen, und, 2-tens, weil bei Verminderung des Druckes bis auf den gewöchn- lichen Athmosphärendruck sie eine ziemlich starke Ausdehnung er- leiden, was ihrerseits ihre Temperatur beträchlich erniedrigt. Auch ist es begreiflich, warum die Bitumina sich hauptsächlich in Sedi- mentärschichten ansammeln. Das entsteht zu allererst desswegen, weil die sedimentären Ablagerungen den beträchtlich grösseren Theil des festen Landes einnehmen, und dann, nachher, auch desswegen, weil sie, indem sie eine geringere Dichtigkeit und haüfig eine erhebliche Porösität besitzen, die Bitumina leichter aufsaugen und condensiren, als die gewöhnlich dichten massigen Gesteine und sogar die krystallinischen Schiefer. Oft geschieht es auch, dass die Gesteine, welche das Liegende der Bituminaanhaüfungen bilden, dieselben in sich gar nicht enthalten; auf den ersten Anblick er- scheint es, als ob dieser Umstand ihrer Ausscheidung aus der Tiefe widerspricht; doch muss man nicht vergessen, dass die Sättigung ao der Gesteine mit Bitumina nicht nur in verticaler, sondern auch in horizontaler Rihtung geschehen kann, d. h. ein Gestein kann dieselben nicht nur von unten, sondern auch von den Seiten auf- saugen. Ohne mich bei der Erklärung weiterer Einzelheiten aufzuhal- ‘ten, werde ich mich einstweilen auf das Gesaste beschränken, und will mir zum Schlusse erlauben, in folgenden Worten das Wesen meiner Anschauungen über den Ursprung der Bitumina zu formuliren: 1) Die Vorräthe an Kohlenstoff und Wasserstoff auf den Him- melskörpern sind aüsserst gross; 2) Die sich aus ihnen bildenden Kohlenwallerstoffe, entstehend unter gleichen kosmischen Bedingungen, erscheinen als Bestand- theile der Himmelskörper in sehr frühen Stadien der individuellen Entwickelung derselben; 3) Auf der Erde sind sie auf demselben Wege, wie auf anderen Himmelskörpern, enstanden, wobei sie aus sich einen bestimmten Vorrath bildeten, welcher nachher in beträchtlicher Menge vom Magma verschlungen wurde; . 4) Bei weiterer Abkühlung und Verdichtung des Magma’s schie- den sich die in demselben eingeschlossenen Kohlenwasserstoffe aus, und fahren fort, ausgeschieden zu werden, wobei sie ihren Weg durch Spalten, welche in der Lithosphäre in Folge von Dis- locationen entstehen, nehmen; 5) Indem die Kohlenwasserstoffe eine Condensation in den ober- flächlichen Theilen unseres Planeten erleiden, liefern sie das Grund- material für die Entstehung der Bitumina. Es sind also die Bitumina von Stoffen ‚kosmischen Ursprungs entstanden, wesswegen: ich mir erlaubt habe, die von mir vorge- schlagene Hypothese als Hypothese vom kosmischen Ursprung der Bitumina zu nennen. RECHERCHES ZOOLOGIQUES dans la СОМТВЕЕ TRANS-CASPIENNE *. Par N. Zaroudnoi. IIIS Mammiferes. |. Vespertilio spec? \). 2. Vespertilio spec? !). 3 Rhinolophus spec? !). Ordinaire dans l’oasis de Pindé, où on le trouve en trés grand nombre dans les cavernes du bord droit et élevé du Mourg-Ab, vis-à-vis du village de Tochta-Bazar et prés de Méroutchak. 4. Sorex spec? 5. Erinaceus auritus, Pall.. Assez ordinaire dans les sables de Tchikichlar; n'est pas rare non plus à Kara-Koumy, prés des limites de l'oasis d'Ahal-Téké; se rencontre rarement dans les vallées des riviéres coulant au nord des chainons du Kopepet-Dag. *) V. Bulletin, Ne 1, 1889, p. 160. 1) Des exemplaires ont été remis à Monsieur Bogdanow, professeur à l’Univer- sité de St. Pétersbourg. i Mic rA M 6. Erinaceus macrocanthus, Blanf? Chez le sous-chef de la gare d’Askhabad, j'ai vu un héris- son adulte apprivoisé, appartenant trés probablement à cette espéce. Il ne diffère ni de la description de l'Erémaceus mocrocanthus que Blanford donne dans son ,Eastern Persia^ ni du dessin re- présentant cette espèce dans le méme ouvrage. C’est surtout par ses piquants *) que l'exemplaire mentionné ci-dessus diffère au premier coup-d’oeil de РЁ. auritus: ils sont beaucoup plus longs et leurs extrémités sont d'un noir brillant. 7. Erinaceus spec. Une espece particuliere de hérisson habite les vallées boisées du Tedgend et du cours moyen du Mourg-Ab. Il se rencontre en- core, mais plus rarement, dans les jardins de l'oasis de Merv et dans les espaces sablonneux recouverts de saxaouls et de buis- sons de tamarix, et s'étendant le long du canal d'Alikhanow. Dans ma collection, je n'ai que le crâne d'un exemplaire adulte et une peau à demi-pourrie. Notre animal ne diffère de ГЕ. ma- erocanthus ni par la longueur et la forme de ses piquants, ni par la teinte de la partie inférieure de son corps; la couleur de ses piquants est la méme que chez l'E. auritus, dont il se dis- lingue *) par les oreilles qui sont plus petites, par la dimension des piquants et la teinte de la partie inférieure du corps. Ce hé- risson ne peut non plus être rapporté à l’espèce de ГЕ. megalo- tas Blyth, vu quil a les oreilles plus petites que РЁ. auratus. Dans les tamarix qui croissent le long du canal d'Alikhanow, on a trouvé deux peaux desséchées, armées de piquants unicolores d'un blanc-jaunätre; j'ai vu un pareil exemplaire à teinte claire et unicolore, aux yeux bruns, apprivoisé à Merv. Blanford parle de trois В. macrocanthus blancs, provenant du Karmane. En 1884, j'ai vu un E. auritus blanc de Tschulinsky Poste; celui- là avait les yeux rouges et était un véritable albinos; il faut croire que la tendance qu'ont les hérissons de dégénérer et de devenir blancs, est plus remarquable dans les contrées que nous venons de nommer que dans les autres. 1) J'en ai coupé plusieurs pour ma collection. *) Ainsi que de ГИ. hypomelas, Brandt, d’après la grandeur des piquants et des oreilles. Л 4. 1889. 50 о e 8. Tigris regalis. Dans la contrée Trans-Caspienne je connais deux localités où le tizre se rencontre assez constamment. D'un cóté il n'est pas rare dans les bois le long du Tedgend, entre son embouchure et Sarax. Quatre de ces animaux ont été tués ce printemps par des Turcomans prés de Kara-Bend. D'un autre cóté, il se ren- contre beaucoup plus rarement dans les montagnes, les îles bas- ses et recouvertes de roseaux du Soumbar et du Tchandyr où, le trente Aoüt (11 Sept.), j'ai; en compagnie du Chef des armées du pays, vu un énorme exemplaire. Nous passions à cinquante pas de l'endroit où il était couché; les cosaques de notre escorte venaient derriére nous; ils chassérent l'animal en l'effrayant et ti- rérent à plusieurs reprises sur lui, mais sans l'atteindre. En quel- ques énormes sauts rapides, il atteignit la montagne plus proche, derrière la crête de laquelle il se cacha. Le tigre ne se rencontre guère le long du Mourg-Ab: il y a déjà longtemps qu'il y a été complétement détruit. 9. Leopardus pardus. Dans la contrée Trans-Caspienne, la panthére est en général rare. | est pourtant certain qu'elle se rencontre sporadiquement dans les montagnes le long du Tedgend et du cours moyen du Mourg-Ab. IO. Leopardus uncia, Schreber. Parmi les dizaines de peaux de panthéres que j'ai vues et que je me suis procurées dans la contrée Trans-Caspienne, je n'ai re- marqué que deux fois des peaux de Leopardus uncia: l'une était celle d'un animal provenant de la Perse septentrionale, l'autre, de Sarax. Il. Cynailurus jubatus, Schreb. Il est indubitable que le guépard est le-plus ordinaire de tous les grands animaux de la famille féline. Il se rencontre assez sou- vent dans les montagnes, prés des vallées de l'Atrek, dans le bas- sin de ce fleuve, en différents endroits du Kopepet-Dag, dans les montagnes du Songue-Dag et du Gulistane. Il n'est pas rare non plus dans les montagnes qui s'élévent le long du Tedgend et du cours moyen du Mourg-Ab. Dans ma collection, je possede un crane inté- — 743 — ressant d'un vieil animal: sa mâchoire gauche supérieure a deux canines; celle de derriére n'est pas beaucoup moins grande que celle de devant, qui est de grandeur normale. 12. Lynx caracal, Schreber. Se rencontre dans les montagnes non boisées près de Khodjane- Kala et prés de Karry-Kala. A Tchikichlar, j'en ai vu un exem- plaire vivant qui appartenait à Mr. Pomerantzew et avait été pris aux environs. 13. Lynx chaus, Güldenst. Cette espece est commune le long du Tedgend, du cours moyen du Mourg-Ab et dans les roseaux de l'oasis de Mery; elle n'est pas rare non plus dans les iles basses couvertes de roseaux de PAtrek, du Soumbar et du Tchandyr. 14. Felis servalina. Pai vu la peau de ce chat dans une boutique de Merv; au dire du marchand, l'animal avait été tué par des Turcomans de l'endroit. 15. Canis aureus. Trés ordinaire dans les bassins du Mourg-Ab et du Tedgend. 16. Canis lupus, var.? D'aprés des communications orales, il est ordinaire le long du Tedgend et du Mourg-Ab; aux environs du Douchak, j'ai person- .nellement vu trois de ces animaux (Monsieur Nikolsky le cite comme provenant de l’Abère). 17. Vulpes korsak. N'a point été observé pendant mon dernier voyage. 18. Vulpes melanotis. Il est ordinaire sur les bords du Tedgend et du Mourg-Ab, d’où il pénètre loin dans les déserts adjacents. Il est très nom- breux dans la région inférieure du bassin du Tedgend. 50* — (44 — I9. Hyaena striata. Se rencontre rarement dans les montagnes adjacentes aux plai- nes de l'Atrek et du Tedgend. Prés de Douchak, j'ai trouvé le crâne d'un grand exemplaire très âgé et aux dents très usées, que la erue des eaux avait apporté. 20. Mustela sarmatica, Pall. Cette espéce est assez ordinaire le long du Mourg-Ab, dans l'oasis de Merv et sur les bords du Tedgend. On m'a raconté qu'on la trouvait aussi parfois dans les montagnes situées près de Sarax et de Poul-i-Khatoune. 2l. Meles taxus? Il n'est pas rare le iong du cours inférieur de l’Atrek. A Tehikichlar,j’ai vu chez M. Jassevitch la peau d'un blaireau tué dans cet endroit. 22. Callocephalus caspicus, Gray. 23. Spermophilus leptodactylus. Il se rencontre assez souvent dans les deserts sablonneux situés entre la rive orientale de la mer Caspienne et des ramifications de montagnes. 24. Spermophilus fulvus. Il est assez ordinaire dans les collines sablonneuses qui en- cadrent la vallée du cours moyen du Mourg-Ab, ainsi que dans la vallée elle-même; il n'est pas rare non plus dans les plaines sa- blonneuses et argileuses de l'oasis de Pindé,- et est encore assez nombreux dans les contrées situées entre le Mourg-Ab et le Ted- gend. Je n'ai pas trouvé ici l'espece Sperm. leptodactylus. 25. Mus decumanus. J'en ai vu en grand nombre dans les ruines de l’Ancienne Merv et prés de Koouchoute-Hane-Kala. Il est assez nombreux sur les bords du cours moyen du Mourg-Ab, où il est à l'état com- plétement sauvage. — 745 — 26. Mus vagneri. Trés ordinaire dans toutes les villes et les villages. А Askha- bad, le 19 Avril (1 Mai), j'ai entendu dans mon logement des souris ,chanteuses^ de la même espèce: leur chant est faible, module et d'un ton agréable. 27. Cricetus phaeus, Pall. Trés nombreux dans les maisons de la ville de Merv et dans les habitations fixes, le long du cours moyen du Mourg-Ab et dans Voasis de Pindé. 28. Hypudaeus amphibius? Na point été observée. 29. Meriones spec? Elle est trés ordinaire prés de Tchikichlar, dans les sables au N. de la plaine de Téké, entre le Tedgend et le Mourg-Ab et aux environs du bassin formé par le cours moyen et inférieur du dernier fleuve. Le 12/24 Mai, prés de Dorte-Koyou, j'ai vu plu- sieurs exemplaires ágés de 10 jours environ. Cet animal n'est point craintif, et il est facile de le capturer. 30. Platycercomys spec? Na point été observé. 3l. Alactaga acontion. A été observé dans la plaine du Tedgend, prés de Kara-Bend. 32. Alactaga jaculus? Se rencontre dans les mémes endroits. 33. Dipus halticus, Illig. N'est point rare dans les sables entre Kara-Bend et Dorte-Koyou. 34. Hystrix hirsutirostris? Je fais suivre le nom de cette espéce d'un point interrogatif, car je ne suis pas sûr de pouvoir rapporter toutes mes observa- qo ees ^ tions à cette espéce, ou en partie à cette espéce et en partie à l'espéce H. cristata, L. Il est ordinaire dans les pays montagneux, adjacents aux plaines de l'Atek et du Tedgend, le long du cours moyen du Mourg-Ab, du cours inférieur du Soumbar et de l’Atrek; dans ce dernier endroit, les porcs-épics habitent en grand nombre les vallées des riviéres; ils y choisissent les bords argi- leux, creusés et lavés par l'eau pluviale. 35. Lepus Lehmanni, Sev. On le voit souvent dans tous les endroits que j'ai visités: dans les plaines basses, sablonneuses ou argileuses, ainsi que dans les collines sablonneuses. La proximité de l'eau et d'épais fourrés de ta- marix, de saxaouls ou de toute autre espéce de buissons ou d'arbres, sont les conditions principales des lieux qu'il recherche. Il s'éléve très haut dans les montagnes, et il n'est pas rare de le rencontrer méme dans des endroits favorables de la zone du genévrier. Cet animal n'est nullement peureux, et il est trés facile de s'en emparer. Le 30 Juillet (11 Août), j'ai trouvé une véritable Palestine de lievres, à trente verstes au S. de Kara-Bend, au bord du Tedgend. C'était un jour de repos. J'avais fait halte dans une plaine au milieu d'un épais massif d'arbres, et, mes travaux de ménage terminés, je m'étais assis sur une petite colline, prés d'une tente dressée pour la nuit, et me disposais à m’occuper de la proie prise pendant le jour. Levant la tête, j'apercois trois livres au milieu de la plai- ne: l'un couché et se chauffant au soleil, les deux autres, sautant lentement, allaient d'un buisson à l'autre. Je fis feu et tuai raide le lievre couché; cependant le bruit du coup n'avait pas mis les autres en fuite: ils se levérent seulement sur leurs pattes de der- riére, regardérent de mon cóté et continuérent à sauter d'un en- droit à l'autre. Je vis pourtant le nombre des lievres augmenter; il en vint d'abord un, puis un second, puis un autre encore: les uns arrivaient, les autres s'enfuyaient, sans faire la moindre attention à mes coups de fusil. Moins d'une demi-heure aprés, ef sans bouger de place, j'en avais tué huit et aurais pu en tuer trois fois autant si j'en avais eu le désir. J'ajoute que ce n'est ni un jeu de mon imagination, ni un récit de chasseur. Quel- ques-uns s’arrétaient à cinq pas de moi, se mettaient sur leurs pattes de derriére, remuaient trés vite leurs moustaches et me re- sardaient curieusement en ouvrant de grands yeux bêtes. L'un d'eux s'approcha tout prés de moi, se souleva, et, tremblant. — (47 — sur ses pattes de derrière largement écarquillées se mit à flairer mes pantalons tachetés de sang. Sa figure exprimait la peur et une attention concentrée; et quelle dróle de mine il avait! Je ne pus garder mon sérieux et partis d'un éclat de rire; il fallait voir quel saut énorme le lièvre fit pour se sauver à une distance respectueuse. 36. Lagomys spec? Trés ordinaire partout dans les rochers. Dés que le crépuscule étend son voile sur Jes montagnes, on entend de tous côtés son er] triste et trainant résonner à une grande distance. Pendant une partie du printemps et pendant presque tout l'été, on peut enten- dre le cri mélancolique des liévres-nains, s'appelant mutuellement jusqu'à l'aube du jour. 37. Cervus maral, Ogilby. N’est pas rare dans les bois aux arbres feuillés des montagnes de la province de Boudgnourt.. 38. Gazella subgutturosa. Trés ordinaire dans presque toutes les plaines basses, argileuses et sablonneuses. Elle s'éléve à une certaine hauteur dans les mon- " tagnes, et là, se tient ordinairement dans les vallées larges, sur des pentes couvertes d'herbe, et parfois méme sur les plateaux ой croît le genévrier. 39. Capra aegagrus, Pall. Trés ordinaire dans tous les rochers de la contrée Trans-Cas- pienne. 4O. Ovis arkal, Bdt . Est répandu de méme que l'espéce précédente. 4|. Equus hemionus, Pall. Se rencontre assez souvent dans les déserts argileux et sauva- ges de la contrée Trans-Caspienne. On le dit assez répandu dans le désert situé au N.O. de l’Atek, mais j'ignore si on le trouve entre l'Atrek et la mer. ae 42. Sus scrofa Il est trés ordinaire au bord des fleuves qui forment les bassins du Tedgend et du Mourg-Ab. Dans l’oasis de Merv, il est trés nom- breux et se tient dans les iles basses, couvertes de roseaux. Le long du cours moyen du Mourg-Ab et du Tedgend, il habite les fôrets épaisses et les jungles presque impénétrables de tamarix. Trés ordinaire aussi dans tout le bassin de l'Atrek riche en íles basses. Chez des cosaques de Tokhta-Bazar, j'ai vu un cochon appri- voisé et parfaitement habitué à l'homme. Pendant le diner, il de- mandait sa part, en grognant et en glapissant, et si on ne faisait pas attention a lui, il rappelait sa présence par des coups de groin trés sensibles au cóté ou ailleurs. Il grimpait sans aucune cérémonie sur le lit, touchait à tous les objets déposés dans les tentes, volait impitoyablement et tombait avec voracité sur la provision d'orge. Il était en grande amitie avec les chiens des cosaques et aimait à jouer avec eux, les gra- tifiant parfois de tels coups, que les chiens hurlaient de douleur. Le cochon prenait toujours une part trés active aux batailles qui survenaient entre ces chiens et ceux des Turcomans, et poussait des cris percants s'il arrivait trop tard sur le champ de bataille. Oiseaux. |. Bubo maximus sibiricus. Mes derniéres investigations dans la contrée Trans-Caspienne m'ont prouvé que le duc, mentionné dans mes ,Üiseaux de la con- irée Trans-Caspienne* sous le nom de Bubo turcomanus, appar- tient à une grosse variété claire de l'espéce européenne. Mais la caractéristique des lieux favoris de son habitat est juste. 2. Bubo turcomanus. Le duc turcoman est un oiseau assez commun dans les collines argileuses qui encadrent les vallées du Soumbar et du Tchan- dyr, prés du fort de Douslou-Oloume. Dans les hautes régions des montagnes, il ne se plait pas trop et y céde sa place à l'espàce précédente. Je l'ai souvent rencontré dans des ravins près du Mourg-Ab, le long du cours moyen du fleuve, ainsi que dans l'oasis una de Pindé; il n'est pas rare non plus dans les ruines isolées des plai- nes turcomanes, et un exemplaire a été tué à l'Ancienne-Merv, dans l'intérieur de la mosquée de Sultan-Sandjare, oü il faisait la chasse aux pigeons et aux choucas qui y venaient passer la nuit. Ce duc n'est évidemment pas trop circonspect: deux exemplaires capturés ' prés du cours moyen du Mourg-Ab ont été tués à la distance de 8 ou 10 pas. Dans leur estomac, on a trouvé des restes de liévres qui sont leur nourriture favorite. Les Turcomans de Téké le connaissent sous le nom de „Khou-oui“. 3. Aegolius otus. Je l'ai assez rarement rencontré dans les bois des vallées du Tedgend-Daria et du Mourg-Ab. Les exemplaires d'ici sont beau- coup plus clairs que ceux des environs d'Orenbourg. 4. Aegolius brachyotus. Celle espèce se trouve dans les mêmes endroits que la pré- cédente, mais y est moins rare. Je l'ai remarquée une fois dans la vallée du fleuve Kelté-Tchinar. En hiver, on le voit parfois dans la plaine d'Ahal-Téké. Chez M. Eiland, j'ai vu les ailes d'un exem- plaire pris prés d'Askhabad, cette année-ci, au mois de Janvier. 5. Scops zorca. Cet oiseau est rare dans les jardins de l’oasis de Pindé (à la fin de Juin et au commencement de Juillet), et dans les bois le long du Mourg-Ab et du Tedgend (Mai, Juin, Juillet). 6. Scops brucei. C’est un oiseau trés rare de la contrée Trans-Caspienne. Je n'ai pu en avoir qu'un exemplaire, le 13/25 Mai, dans des tamarix prés de Dorte-Koyou, oü il est évidemment arrivé de l'oasis de Merv et oü cependant je n'ai pas réussi à le trouver, ainsi que dans toute la partie connue de la contrée. 7. Athene plumipes. C'est l'oiseau le plus commun de la contrée Trans-Casp ienne et se rencontre partout dans les ruines, les bois, les bords escarpés des riviéres. Il n'aime pas trop la végétation touf- — 750 — fue des hautes montagnes et préfére les plaines chaudes, décou- vertes et voisines de l'eau. Les plaines du Tedgend, du Mourg- Ab, de l'Atrek et du cours inférieur du Soumbar et du Tchandyr répondent le mieux à ces conditions; les fissures et les crevasses des bords des fleuves offrent à notre chouette un nid tout prét et un lieu sür pour le jour, et les plaines lui promettent une nour- riture abondante !). Le 30 Avril (12 Mai), au bord du Tedgend, près de Kara-Bend, j'ai trouvé un nid dans le creux d'un arbre, à la distance de 6’ au- dessus de la surface de la terre. L'intérieur du nid était couvert d'une couche de bois tombé en poudre et de restes de nourriture broyée, consistant principalement en poil et en os de différents petits rongeurs. Dans le nid il y avait 5 jeunes oiseaux avec les ptériles déjà marqués. Le 5/17 Mai, dans le méme endroit je découvrais un autre nid dans le creux horizontal d'un ravin; il était recouvert d'une épaisse couche d'alchagi; le carrelage du nid était le même. Il s'y trouvait quatre jeunes oiseaux de la grosseur d'un moineau; pendant que jexaminais le nid, la chouette-mére était à 8 pas de moi et fai- sait claquer son bee. La plus grande partie des nids était construite aux bords de la riviére qui, à cette époque, avait débordé, ce qui les rendait inaccessibles à moi. Cependant, une fois, le 6/18 Mai, j'ai réussi à trouver un nid avec des œufs, non pas au bord du Tedgend, mais au bord du canal d'Alikhanow. Le nid était construit daus le vieux terrier d'un renard, dans une plaine, au milieu d'une forét de sa- xaouls; le carrelage du nid consistait en quelques tiges desséchées et en quelques restes de nourriture broyée; il s'y trouvait 4 œufs préts à éclore, d'un blanc pur et à surface polie; la forme des œufs était sphérique; les dimensions en étaient les suivantes: longueur: 3 cent. 2 mill.—3 cent. 5 mill. maximum de l'épaisseur: 2 cent. 6 mill.—2 cent. 9 mill. Jai vu pour la premiere fois à Merv des jeunes quitter leur nid le 24 Mai (5 Juin). La vie de famille continue encore assez long- temps aprés la sortie des jeunes du nid: prés de l'oasis de Pindé *) Dans mes „Oiseaux de la contrée Trans-Caspienne“, il est mentionné que cet oiseau se nourrit entre autre de ,cigales^ c. a. d.—Cicada. Mais, sous ce nom, je comprenais également les divers orthopteres sauteurs, comme cela est admis chez nous, dans la Petite Russie et au gouvernement d’Orenbourg. — 751 — et prés du Mourg-Ab, j'ai rencontré des familles de chouette les premiers jours de Juillet. 8. Circus rufus. Le busard harpaye est un oiseau trés commun dans les endroits ` marécageux de l'oasis de Pindé et particulierement dans celle de Merv; il est beaucoup plus rare prés de Luthfabad, le long de lAtrek, du Soumbar et du Tchandyr. Généralement parlant, la dis- tribution de l'oiseau dépend beaucoup de la présence de marais et de lacs en partie couverts de roseaux. J'ai remarqué pour la premiere fois de jeunes busards en vol le 8/20 Juin, dans l’oasis de Merv. Le 11/23 Juin, sur les lacs de Guek-Tepe on a tué un Circus rufus unicolor, Radde, & jeune, noir avec une tache jaunátre semi-lunaire à la nuque. 9. Strigiceps cyaneus. N'a pas été observé dans les endroits que j'ai visités cette année-ci. IO. Strigiceps macrurus Il. Strigiceps cineraceus. Ces deux espéces nichent rarement dans les bassins du Ted- send et du Mourg-Ab et plus souvent dans les steppes abon- dantes en herbes du long de l'Atrek, du Tchandyr et du Soumbar. Quant aux steppes basses et salineuses, on ne les y trouve jamais. Durant le dernier tiers du mois d'Aoüt, on a constaté pres de Tchikichlar un passage nombreux de ces oiseaux; ils volaient tantót isolés, tantót par paires du N. au S., et longeaient les bords de la mer. C'est à la méme époque que je les ai vus passer le long de l'Atrek et du Soumbar. Un passage non moins considé- rable a été remarqué au commencement de Septembre le long de la ligne d'Ahal-Téké qui va de l'ouest à l'est. I2. Micronisus badius. N'a pas été observé. I3. Micronisus cenchroides. Les Turcomans de Téké lui donnent le nom de ,Kyrgui*. C'est un oiseau trés commun dans les bois situés prés du Tedgend et du Mourg-Ab; il est certain qu'il est rare, du moins en été, dans — 752 — les jardins des oasis de Merv et de Pindé; en général, il cherche à éviter les endroits cultivés et peuplés. On ne le trouve pas non plus dans les bois et les foréts de tamarix de l'Atrek, du Soum- bar et du Tchandyr; mais il niche souvent prés de ces riviéres, dans les montagnes boisées voisines. Les bois situés prés de l'eau et dans les plaines sont les endroits que l'oiseau recher- che pour nicher. J'ai rencontré de jeunes oiseaux sortis du nid les premiers jours du dernier tiers de Juin. La sortie en masse s'effectue bientót aprés, précisément les premiers jours de Juillet; la vie en famille dure iusqu'aux derniers jours de ce mois. Mais, je ne doute pas que les vieux oiseaux ne se séparent point et continuent à vivre ensemble, méme aprés cette période. Les nids sont construits sur des arbres à une hauteur d'au moins une sagene; la construction est semblable à celle du nid du M. ba- dius („Viseaux de la contrée Trans-Caspienne“, p. 25). Dans les bois qui poussent au bord du Mourg-Ab, et ой notre oiseau est trés commun, il m'est arrivé de trouver sur le méme arbre deux nids à la fois; et les nids disposés sur les arbres voisins y sont trés fréquents. Le nombre des œufs varie de 2 à 5; mais le plus souvent on en trouve 2 ou 3. Leur couleur fondamentale varie entre le blanc pur et le jaune sale avec une teinte olivätre; ils sont bigarrés de taches brunes ou d'un roux-brun, séparées ou se fondant les unes dans les autres, mais presque toujours plus grandes et plus nom- breuses au gros bout. Dans deux pontes, j'ai trouvé un seul œuf de couleur blanche *). Dimensions: axe de la longueur: 3 cent. 2 mill. — 3 cent. 7 mill. maximum de l'épaisseur: 3 cent. — 3 cent. 5 mill. C'est à la mi-Juin, que j'ai fais mes observations sur des nids et jai trouvé que les œufs étaient sur le point d'éclore; mais dans la plupart des nids on trouvait de jeunes oiseaux a peine couverts de plumes. Notre épervier se nourrit principalement de petits oiseaux qu'il guette à l'ombre des arbres. Il fait aussi la chasse aux perdrix et aux jeunes faisans, et alors il s'éloigne parfois à deux ou trois *) Dans les provinces du Mazanderan et d'Astrabad en Perse, oü ces endroits sont très nombreux, c'est le Micronisus badius que l'on rencontre exclusivement. *) Ces oceuts étaient stériles. о die verstes de son nid. C'est dés la mi-Aoüt que notre oiseau com- mence sa vie nomade, mais la région de ses migrations m'est in- connue. Les vieux font leur mue au mois de Juin et de Juillet 14. Micronisus brevipes? Le 4/16 Septembre, prés de la station de Bala-Ichéme, un éper- vier faisant la chasse à un moineau, vint tomber dans un wagon, où il fut pris par le conducteur. Je n'ai pas pu l'avoir, mais je suis presque sûr que c’était précisement M. brevipes, Sev. Quoiqu’il en soit, il est hors de doute que ni celui-ci, ni Acct- piter nisus ne nichent dans les limites actuelles de la contrée Trans-Caspienne, et ne s'y rencontrent que pendant le passage ou l'hivernage. 15. Accipiter nisus. Le 24 Aoüt (5 Septembre), on a remarqué prés de Tchikichlar une paire consistant en un vieux cf et une vieile 2; le pre- mier a 656 tue. 16. Buteo ferox. La buse féroce est assez commune aux environs du Mourg-Ab, du Tedgend et du cours inférieur: de l'Atrek, du Soumbar, du Tchandyr; on la rencontre aussi sur les pentes orientales, privées de bois, de la contrée montagneuse du Khorossan. Les endroits fa- voris de cette buse sont les steppes desséchées, privées de bois, mais voisines de l'eau, et abondantes en ruines, en pentes escar- pées et en collines. Quoiqu’elle préfére les steppes argileuses, on la rencontre aussi nichant dans des collines de sable, pourvu toute- fois qu'elles ne soient pas éloignées de l'eau. Les premiers jours du mois de Juin, le long du Mourg-Ab j'ai trouvé des jeunes oiseaux volant déjà assez bien. L'eau est absolument né- cessaire à notre buse. Pendant les chaleurs de l'été, elle ne man- que pas d'aller à la recherche d'un courant, oü elle puisse etan- cher sa soif, se baigner et où, entrant dans l'eau jusqu'aux cu- lottes, elle reste trés longtemps à la méme place, le corps allongé horizontalement. Au mois de Juillet, il m'est souvent arrivé d'en troubler au moins 30 ou 35 individus à la fois, au milieu de leurs ébats, et à la fin de ce mois, j'ai rencontré près de la digue de Sultan-Bend une volée de buses consistant en 46 exemplaires. Ces — 754 — volées sont purement accidentelles, les oiseaux se dispersent dés qu'arrive le temps de la chasse. La buse se nourrit de grenouilles, de lézards, de serpents et de petits mammiféres: jeunes liévres, souris, zizels, mériones etc. Elle devore aussi les œufs et. les jeunes oiseaux, quand il lui arrive de trouver un nid, mais creint de faire la chasse aux oiseaux adultes. Une fois, j'ai tué une buse tiraillant un faisan qu'elle venait de saisir. C'est au printemps et au commencement de l'été, qu'il m'est le plus souvent arrivé de rencontrer des buses. typiques, c'est-à-dire le В. ferox leucurus, plus rarement le В. ferox rufinus, et ce n'est qu'une seule fois que j'ai rencontré le B. ferox eximius (28.1V/10.V, Douchak). 19. Archibuteo lagopus. Il est évident que la buse pattue se rencontre dans la contrée Trans-Caspienne, car j'ai un jour trouvé dans la steppe, prés de Baba-Dourmaz, un exemplaire mort et desséché. 20. Pernis apivorus. L'unique exemplaire de ma collection a été tué le 4/16 Sep- tembre pres de la station de Bala-Ichéme. C'est une grande fe- melle extraordinairement grasse. 21. Circaétos gallicus hypoleucos. Le 26 Aoüt (7 Septembre), j'en ai rencontré une paire dans les ramifications occidentales du Songou-Dag, prés de Douslou- Oloume, puis quelques paires dans des montagnes rocailleuses le long du Tehandyr, prés des ruines du fort de Khatartcha, et, plus loin, en remontant la riviére. | | 22. Pandion haliaétos. Nest pas trop rare prés du Tchandyr, mais niche trés rarement le long du Mourg-Ab et dans cette partie du Tedgend-Daria qui m'est connue. Quelques exemplaires de balbuzards ont été vus les premiers jours du dernier tiers du mois d'Aoüt aux bords de la mer prés de Tchikichlar. Il sera probablement arrivé ici des envi- rons de Guiasy, où il est trés commun. x 23. Milvus melanotis. 24. Milvus ater. Pendant l'été de 1884, j'ai souvent rencontré dans la plaine d'Ahal-Téké, des milans dont les rémiges primaires étaient à bases claires, et j'ai pris ces oiseaux pour le М. melanotis, d'autant plus que les exemplaires que j'avais (un vieux et un jeune) étaient vraiment de cette espéce. J'ai en méme temps réussi à prendre un exemplaire de M. ater, dont j'ai observé le passage à la fin d'Aoüt et au commencement de Septembre. Ces observations ont paru me prouver que le premier est un oiseau indigène par excellence, tandis que l'autre, peu rencontré en été, est très commun pendant le passage. Cette conclusion hâtive est complè- tement fausse, et je désire la rétablir. Cette année-ci, j'ai étudié les milans avec beaucoup de soin, et, en plusieurs endroits de la contrée Trans-Caspienne, ces oiseaux tombaient morts sous mes coups de fusil. Cette fois, je n'ai point trouvé de JM. melanotis, et toute cette quantité de milans tués appartenait à l'espéce M. ater, et il est hors de doute que: 1) le Milvus melanotis est un oiseau de passage très rare dans la contrée, et qu'il y niche par hasard, ce qui peut être prouvé par un jeune exemplaire tué en 1884. 2) le Melvus ater est en été commun dans plusieurs endroits de la contrée (il est assez commun dans l'oasis d'Ahal-Téké et dans les montagnes voisins); en automne, c'est un oiseau de passage dans la plaine de Téké. Ainsi donc, les observations suivantes doi- vent étre exclusivement attribuées à la derniere espéce. Dans toute la contrée Trans-Caspienne, le milan préfère pour son séjour les endroits favorables de la plaine aux montagnes, ainsi il est trés nombreux le long du cours moyen du Mourg-Ab et du Tedgend-Daria, dont les bords sont trés boisés. Dans Voasis de Merv et de Pindé, pendant la période de la nidification, cet oiseau se rencontre exclusivement par exemplaires isolés, ce qui peut étre expliqué par l'absence d'endroits favorables à sa ni- dification. On voit méme des paires isolées de milans habiter des bois de saxaouls et de tamarix situés prés de l'eau, dans des en- droits sablonneux, par exemple les bois le long du Douchak, du Tchongoul-Djar ete. Dans les bois situés le long du Mourg-Ab et du Tedgend-Daria, on rencontre des colonies entieres de milans, de sorte que, sur un espace de deux acres, on peut trouver jusqu'à ele 18 nids, et il faut dire qu’en général notre oiseau n'aime pas à s’isoler, méme pendant la nidification. Les derniers jours du mois d’Avril, j'ai trouvé de 1 à 3 œufs frais dans chaque nid, et le 12/24 Mai, on en a trouvé 4 également complétement frais dans un bois de saxaouls. П va sans dire que le milan construit exclusivement son nid sur les arbres. C'est à la mi-Juin que j'ai vu les premiers petits sortis du nid; mais, en gé- néral les jeunes milans quittent leur nid pendant le premier tiers de Juillet. Prés du cours moyen du Mourg-Ab, la mue compléte des vieux s’effectue à la fin du premier et au commencement du second mois. Le milan fait volontiers la chasse aux serpents, de préférence aux non venimeux. J'en ai tué une fois un tenant dans chaque patte un Zamenis karelini, les têtes étaient arrachées. Parmi ces oiseaux, on en voit qui sont trés amateurs de ces reptiles; prés de Jounvenly, j'ai trouvé un nid dont les bords étaient garnis d'ossements de serpents, parmi lesquels on reconnaissait aisément des restes de quelques serpents trés venimeux— Æchys arenicolor. 25. Haliaétos albicilla. J'en ai vu un exemplaire aux bords de la mer; c'était le 17/29 Àvril. 26. Haliaétos leucorypha. Niche parfois le long du Tedgend-Daria et du Mourg-Ab. 27. Aquila minuta. 28. Aquila pennata. 29. Aquila nipalensis. Le 17/29 Mai, prés de Dorte-Koyou, j'ai trouvé dans une forét de saxaouls un nid avec un seul petit. Le nid était posé au sommet dun vieux saxaoul a 1'/, sagène au-dessus de la terre. A mon grand regret je n'ai pu empailler la 9 que j'y ai trouvée, car ma balle lui avait fracassé la tête. Il ne m'est plus arrivé de ren- contrer l’aigle de saxaoul. 30. Aquila imperialis. L'aigle impérial n'a pas été observé. an 3l. Aquila fulva var? Je n'ai pas observé cet aigle pendant mon dernier voyage. 32. Hierofalco sacer. 33. Falco babylonicus. Le 18/30 Juin, jai vu un grand faucon planant au-dessus des ruines, pres de Jolatan. Il est douteux que ce soit P. peregrinus. 34. Hypotriorchis subbuteo. Le faucon hobereau est rare le long du Mourg-Ab et du Ted- send-Daria. 35. Tinnunculus alaudarius. Les Turcomans du Téké donnent à cette espéce le nom de ,Go- gonéque*. Il arrive souvent de rencontrer la cresserelle dans les plaines du cours moyen du Mourg-Ab, du Tedgend et dans l'oasis de Pin- dé, dans celle de Merv, il n'a été vu que prés de Jolatan et dans les ruines de Bayram-Ali-Khan; il est facile de le trouver nichant près de l'Atrek, du Soumbar et du Tchandyr, où ces fleuves ont des rives escarpées; il est aussi commun dans plusieurs endroits de mon- tagnes, oü on le rencontre au-dessous de la zone du genévrier. Les cresserelles préférent nicher sur les arbres, mais quand ceux- ci viennent à manquer, elles se contentent des fentes que leur offrent les bords élevés 'et escarpés des fleuves et les saillies de rochers peu accessibles. J'ai eu l'occasion de voir des petits à peine sortis du nid; c'était les premiers jours de Juin. Quant aux vieux oiseaux qui avaient achevés leur mue, je les ai observés à la mi-Juillet. 36. Cerchneis cenchris. Il a été trouvé nichant dans des ruines de l'Ancienne-Merv (à Bay- ram-Ali-Khan, à Sultan Sandjare, à Guyaour-Kala) et plus rarement prés du cours moyen du Mourg-Ab, dans l'oasis de Pindé et prés de Méroutchak. La particularité biologique la plus importante qui distingue le faucon rouge de la cresserelle, consiste en ce que les endroits qu'il recherche pour y faire son nid ne sont pas les arbres, Л 4. 1889, 51 — 498 — mais les creux et les fentes qu'il trouve dans les bords escarpés et découverts des fleuves, des ravins et en général dans les endroits non ou peu boisés et éloignés de l’eau, ce qui n'arrive jamais avec la cresserelle. 37. Erythropus vespertinus. Cette année-ci, malgré tous mes efforts, je ne l'ai nulle part trouvé dans la contrée Trans-Caspienne, et je suis persuadé que la nidification constatée en 1884 à Ahal-Téké, était accidentelle. 38. Gypaétos barbatus. 39. Neophron percnopterus. 40. Vultur monachus. 4|. Gyps fulvus. Les griffons nichent ordinairement partout dans les montagnes d’où, aprés la sortie des petits du nid, ils se dirigent dans les plaines situées au pied des montagnes, et s’eloignent à une di- stance de plusieurs verstes pour chercher leur proie dans les step- pes et les déserts. Il arrive souvent de les rencontrer prés du Ted- send, du Mourg-Ab et des plaines de l'Atrek, où ils n'avaient été vus auparavant que par exemplaires isolés. D'aprés Mr. le colon- nel Alikhanow, chef du district de Merv, on a un jour trouvé le nid d'un Gyps fulvus dans les bourkhans sablonneux de la steppe située entre Pindé et Sarax. C'était pour la premiére fois que, les derniers jours de Juin, j'ai vu à Pindé les petits de ces trois espéces. 42. Cuculus himalayanus. Les Turcomans de Téké donnent à cet oiseau le nom de ,Cou- couk, Iké-at-oeuk“, ce qui signifie „| manque deux chevaux“, les Kirghiz d'Orenbourg lui donnent le nom de -„Coucouk, ai djeuk“ (il manque un cheval); est-ce là une dénomination imitative? Le coucou est trés nombreux dans toute l'oasis de Merv, mais est beaucoup plus rare dans celle de Pindé, ainsi que le long du Tedgend et du cours moyen du Mourg-Ab. En été, on le ren- contre dans les jardins de Merv, mais il n’est pas moins rare dans les roseaux, loin des foréts et de toute espéce d'arbres. Il m'est mainte fois arrivé de trouver de jeunes coucous dans des nids de Budytes melanocephala, de Pratincola caprata et de cd ey) eia Daulias hafizi. Vai pour la premiere fois vu un petit sorti du nid le 15/27 Juin, et, à la mi-Juillet, ils étaient trés nombreux. Je n'ai plus entendu le chant du coucou aprés le 10/22 Juin. 43. Alcedo bengalensis. Le martin-pêcheur n'est point rare dans l'oasis de Merv et dans celle de Pindé, ой il creuse son nid au bord des arykes. Il aime à habiter les roseaux qui croissent dans l'eau pure des lacs et des arykes. C’est sur les lacs de Gueuk-Tépé et d'Ayna-Gueul qu'on la le plus fréquemment rencontré. Les petits quittaient leur nid vers la fin de Juin. 44. Merops persica. Les Turcomans de Téké lui donnent le nom de ,Dara-Clik“, ainsi qu'à l'espéce suivante. Ce bel oiseau évite les endroits montagneux et trés élevés au- dessus du niveau de la mer. D’apres Blanford, il est trés rare dans les parties montagneuses de la Perse. Selon Bogdanow, au Caucase, on ne le trouve que le long du Koura, pres de Saliany et de Lenkoran, c'est-à-dire dans des eudroits trés bas. Selon Evers- mann, on le trouve aussi à l'embouchure du Volga et de l Oural. Plusieurs auteurs en constatent la présence dans les limites de la plaine Aralo-Caspienne, daus les bassius de l'Amou et du Syr- Daria. Quant à la contrée Trans-Caspienne, le guépier d'Egypte choisit pour son séjour d'été les plaines chaudes oü en plusieurs endroits il est trés commun; il habite de préférence les collines sablonneuses, les ravins situés non loin de l’eau etc., endroits tou- jours abondants en hyménoptères et, parmi ces derniers, les abeil- les et les guépes préparent le mets favori de noire oiseau. Pour sa nidilication, ce sont de méme les collines sablonneuses qu'il pré- fere à toute autre localité. Dans mes ,0iseaux de la contrée Trans-Caspienne“, j'ai dit que dans la plaine d'Ahal-Téké, le guépier d'Egypte n’est commun que dans les parties orientales de l'oasis. Cette distribution est du à lorographie du pays et précisément aux conditions de la nidifica- tion de cette espèce de guépier. Presque partout dans les plaines, on rencontre cet oiseau plus souvent que le guépier ordinaire. Il est surtout nombreux dans l'oasis de Pindé, le long du cours moyen du Mourg-Ab et dans l'oasis de Merv. Le long du ca- nal d’Alikhanow, il arrive jusqu'à Djoudjoucli ой on le rencontre 51* — 760 — partout en grand nombre. Comme je l'ai dit plus haut, il aime particulierement à creuser son nid dans les sables, dans les bords coupés à pic ou parfois dans une plaine cimentée par la végéta- tion. Le ereux atteint jusqu'à 8' de longueur et, à la partie ter- minale, il est aplati de haut en bas. Le mále et la femelle pren- nent tous les deux part à la construction du nid. À Merv, les gué- piers font leur nid dans les murs des arykes. Le fond du nid est garni de brins d'herbe séches et de matériaux alimentaires broyés. Le nombre des cufs de chaque ponte varie de 4 à 6. La forme en est arrondie, la couleur d'un blanc pur. 9 Dimensions: longueur—2 cent. 3,5 mill. largeur maximale—2 cent. 0,2 mill. Les deux sexes couvent à tour de rôle. Vers la moitié du mois de Mai, j'ai trouvé à Dorte-Koyou des œufs frais, et le 28 Juin (10 Juillet), j'ai rencontré prés de Méroutchak des oiseaux préts à voler. Cette année-ci notre guépier a paru le 24 Avril (6 Mai), prés d'Askhabad, pendant le passage en masse des JM. apiaster. 45. Merops apiaster. Il est généralement beaucoup plus rare dans les plaines chaudes que la forme précédente; mais aussi est-il très com- mun dans les contrées montagneuses, de méme que dans la plaine du Gurganne, de l’Atrek, du Tehandyr et du Soumbar, où le М. persicus est irés rare. Prés de Bakou, le passage du prin- temps commence vers le 10/22 Avril, et à Tokhta-Bazar, le 24 Juin (6 Juillet), je rencontrais pour la premiere fois des pe- tits volant déjà. 46. Coracias garrula. Le rollier ordinaire est un oiseau trés commun de la contree. Il est surtout nombreux le long du cours moyen du Mourg-Ab et le long du Tedzend. Les derniers jours du mois d'Avril, j'ai observé au bord du Tedgend un passage de rolliers volant par petites bandes comprenant chacune jusqu'à six exemplaires. Pour sa nidi- fication, il choisit de préférence les vallées boisées des rivières coulant sur des plaines chaudes. Les nids sont construits dans les creux que forment les bords des vallées. A Méroutchae, des pe- tits volaient déjà les derniers jours du mois de Juin. AU UBI. — Chez les Turcomans le Coracias garrula est connu sous le nom de „Gueuque-Kerleuke“. 47. Junx torquilla. L'unique exemplaire de ma collection a été pris dans des ta- marix, prés de Dorte-Koyou, le 11/23 Mai. Il ne m'est plus arrivé de rencontrer cet oiseau dans la contrée Trans-Caspieune, et il est presque hors de doute que celui de ma collection était un des derniers individus de passage. Pendant le passage, on le rencontre prés du Mourg-Ab, d’où probablement il est arrivé à Dorte-Koyou. 48. Picus leucopterus. Trés commun dans les bois situés le long du Tedgend et du Mourg-Ab. Le 27 Juillet (8 Aoüt), un exemplaire a été remar- qué dans des saxaouls prés de Dorte-Koyou *), où il s'était probablement envolé d'une forét de torangues prés de Tchongoul- Djare. D’après ses mœurs, le pis à ailes blanches ressemble à notre P. major, mais son cri est moins fort, quoique comparati- vement on l'entende plus souvent. A la vue d'un duc reposant sur un tronc d'arbre, ou en apercevant le repaire d'un loup, d'un chacal, d'un tigre ou d'un sanglier, le pic se pose sur un arbre et se met à crier; à ces cris accourent d'autres pics qui font entendre un concert improvisé autour de l'animal ou de l'oiseau. Ce sont le plus souvent les sangliers qui provoquent leurs cris, d'où dérive leur nom ,Dongouse-Kouche*, ce qui signifie oiseau des cochons. : Les jeunes quittent leur nid les premiers jours de Juin, et à la mi-Aoüt, plusieurs d'entre eux se couvrent déjà de leur plumage adulte. La mue des vieux oiseaux se fait pendant la seconde moi- tie de Juillet et pendant la première moitié du mois d’Aoüt. 49. Gecinus flavirostris. J'ai trouvé ce beau pic dans des bois le long du cours moyen du Mourg-Ab, oü il est assez fréquent. Il doit aussi se rencontrer prés du Tedgend-Daria, quoique je ne l'aie pas apercu. 1) Il niche très rarement dans cet endroit, le saxaoul étant un arbre fort dur; une fois seulement j'ai trouvé dans un gros tronc de saxaoul un creux fait evi- demment par cet oiseau. Au contraire, le bois mou du peuplier varifolié se laisse facilement ereuser. о D'aprés la maniére de vivre de cet oiseau, on ne peut l'ob- server et le capturer qu'avec les plus grandes difficultés. Il se tient caché dans les foréts les plus épaisses et fait la chasse dans les branches touffues. Outre cela, il est trés circonspect, et, des quil apercoit un homme, il prend la fuite. Les jeunes pics à bes jaune sont méme plus prudents que les vieux pics à ailes blan- ches qui restent sur place méme aprés plusieurs coups de fusil manqués. Cet oiseau, à l'exemple du pivert ordinaire, perce plus rarement et avec moins de zèle l'écorce des arbres que le pic bigarré; de sorte que, pour arriver à l'endroit ot il se tenait, je devais presque exclusivement me laisser guider par son cri. Il m'est souvent arrivé de m'approcher furtivement des arbres, dans les branches touffues desquels retentissait le eri que j'aimais tant à entendre, je m'arrétais, j'écoutais et je regardais fixement, mais c'est à peine si je pouvais distinguer cet oiseau vert d'entre le feuillage touffu également vert. Quant à la nidification de l’espèce décrite, voilà ce qui m'a communiqué un officier, A. A. Newsky: Imam-Baba sur le Mourg-Ab, 30 Mars (11 Avril) 1887. „Hier, les cosaques ont apporté à la caserne un pivert vivant qu'ils avaient enlevé du nid méme. Le jour suivant, je me suis rendu à la place méme ot était le nid, à la recherche duquel j'étais depuis longtemps, et que je trouvai dans le creux d'un peuplier varifolié, à deux archines au-dessus de la surface du sol et à dix pas de la riviere. L'ouverture du creux était si large que la main y entrait facilement. Il était évident que ce creux avait été pratiqué par le pivert lui-méme: les parois en étaient assez fréles; la partie supérieure de l'ouverture était étroite; la partie inférieure allait en s’élargissant. Le cœur de l'arbre étant de nature assez friable, l'oiseau aura pratiqué ce creux sans trop de peine. Le fond du nid était tapissé de petits débris de bois à moitié pourri d'un pouce d'épaisseur, et contenait 4 œufs forte- ment couvés et d’un blanc pur. En voici les dimensions: longueur— 30 mill. largeur— 27,7 mill. 50. Cypselus apus. Est assez commun dans les parties de la contrée montagneuse du Khorossan que j'ai visitées; outre cela, il niche dans les ruines de l'Ancienne-Merv et dans l'oasis de Pindé. A la fin d'Avril, j'ai — 763 — observé prés du Douchak le passage de cet oiseau ainsi que celui de l'espéce suivante *). Je les ai vus ensemble et en grand nombre le premier tiers du mois d'Aoüt prés de Kara-Bend. Etaient-ce là des oiseaux de passage ou des exemplaires nomades ayant «quitté les montagnes pour gagner les plaines du Tedgend, je ne saurais le dire au juste; je penche cependant pour la premiere de ces deux opinions. 51. Cypselus melba. . Est assez commun dans les montagnes qui encadrent les plaines du bord occidental du Tedgend. 52. Caprimulgus europaeus. Dans la contrée Trans-Caspienne semble étre exclusivement un oiseau de passage: au printemps, je l'ai vu à la fin d'Avril, dans l'oasis d’Ahal et d'Atek; en automne, pendant le dernier tiers du mois d’Aoüt, prés de Tchikichlar et au bord de l'Atrek, ainsi que prés de Jagly-Oloum; en été, je ne l'ai jamais rencontré. 53. Caprimulgus unwini. Leur passage s'effectue dans les mêmes localités et à la même époque. Un passage très nombreux a lieu à la fin d'Avril, en descendant le Douchak. L'engoulevent indien est un des oiseaux les plus communs du bassin du. Tedsend et du Mourg-Ab et de cer- taines vallées de montagnes. En été, on le trouve souvent dans des sables couverts de tamarix et de saxaouls, quand toutefois il y a de l'eau douce à proximité. Ce n'est guère que vers la mi-Juin que j'ai rencontré les jeunes sortis du nid. 54. Caprimulgus arenicolor. L’engoulevent d'Egypte paraît au printemps, quelques jours plus tôt que le précédent, mais disparaît aussi plus tôt que ce dernier. Pendant la période de la nidification, il est assez commun dans l’oasis d'Atek et dans les sables adjacents, où il se tient près des petites rivieres; il est plus rare dans la vallée de l'Atrek. A différentes époques du mois de Mai, des couples nichaient dans les sables le long du canal d’Alikhanow. Quelque incroyable que cela paraisse, il est assez rare le long du Mourg-Ab et du Tedgend, où le C. wn- т и Du 90 au 24 de ce mois, le passage est considérable dans la plaine d'Ahal- éké. — (64 — wini est trés commun. Le 9/21 Juillet, je me suis emparé d'un jeune mále sortant du nid. Je profite de l'occasion pour corriger la faute grave que j'ai commise dans mes „Oiseaux de la contrée Trans-Caspienne*. Le cri dont je fais mention dans cet ouvrage n’appartient nullement à l'engoulevent, mais à l'Athene plumipes. Le cri de notre oiseau ressemble beaucoup à celui du C. ewropaeus, mais est un peu moins dur et moins prolongé. 55. Lanius grimmi. Est assez rare dans les plaines désertes de l'Atek; il est beau- coup plus fréquent dans les collines de sable couvertes de sa- xaouls et de djousgounes qui entourent l'oasis de Merv; il n'est pas rare non plus dans les sables qui s'étendent entre cette oasis et Tchardjoui, dans les plaines de l'Atrek et du Soumbar infé- rieur. Selon les apparences, on le rencontre sporadiquement méme dans tout l'espace compris entre l'Amou-Daria et les pentes sep- tentrionales des montagnes de Parapamise. 56. Lanius homeyeri? En été, en 1884, il m'est arrivé de remarquer de grosses pies- griéches à ailes blanches dans la zone du genévrier, entre le Koul- koulaou et le Soumbar. J'en ai vu de pareilles cette année-ci, le 2/14 Septembre, dans des genévriers, entre le Soumbar et le vil- lage de Noukhour. Mais ni alors, ni maintenant, je n'ai pu capturer ces pies-griéches qui doivent étre trés prudentes, mais appartiennent evidemment à l'espéce nommée. 57. Lanius minor. Le passage en masse a lieu le dernier tiers du mois d’Aoüt, le long des bords de la mer Caspienne, prés de Tchikichlar, et le long du Soumbar et du Tchandyr. 58. Collyrio erythronotus. 59. Enneoctonus collurio. Le passage en masse a lieu le dernier tiers du mois d’Aoüt, pres de Tchikichlar, et aux bords de l'Atrek, prés de Jagly-Oloum; à la fin d'Avril, on en a remarqué un faible passage descendant la vallée du Douchak. Su qos 60. Otomela isabellina. Est assez rare dans les endroits situés aux bords du Mourg-Ab et du Tedgend. П se tient dans les buissons épineux des bords des fleuves et dans les tamarix. 61. Otomela phoenicuroides. N'est pas rare prés du Douchak, le dernier tiers du mois d'Avril; il est probable qu'a cette méme époque ils avaient des nids, car ils se tenaient près de la lisière d'épaisses forêts de tamarix. 62. Erythrosterna parva. Le 24 Aoüt (5 Septembre), j'ai abattu un exemplaire de pas- sage prés de Tchikichlar; et, à la fin du méme mois, j'en obser- vais un autre prés du Tchandyr. Au dire du lieutenant K. D. Jassé- vitch, il est trés fréquent ici en Septembre et en Avril, ainsi que l'espéce suivante. j 63. Muscicapa atricapilla. Le 27 Avril (9 Mai) prés de Douchak, j'ai pris un exem- plaire de passage (9), autant que je pouvais en juger. Il niche parfois dans la vallée boisée du Kelté-Tchinar. 64. Butalis grisola. Est un oiseau assez commun dans les bois des rives du Tedgend et le long du cours moyen du Mours-Ab. Le dernier tiers du mois d'Aoüt, on en a remarqué uu passage considérable sur les bords de la mer Caspienne, prés de Tchikichlar. 65. Pratincola rubetra. 66. Pratincola indica. A la fin du second tiers du mois d'Avril et au commencement du dernier tiers de ce méme mois, jen ai vu un passage nom- breux dans l'oasis d'Ahal. A la méme époque, prés d'Askhabad et de Guiaouarse, quelques couples étaient déjà occupés à veiller aux besoins de la famille. Aprés la sortie des jeunes dans les plaines du Téké, les tariers indiens gagnent les montagnes avec leurs petits бб et se fixent dans les prairies arrosées par un cours d'eau; en été ils sont par conséquent très rares dans les plaines. A la fin d’Aoüt, le passage se fait en descendant le Tehandyr et le Soumbar. 67. Pratincola hemprichi. Jai vu un male typique dans la collection de M. Jassevitch. Selon lui, il a été pris ce printemps-ci, pres de Tchikichlar. Quant à moi, je n'ai pu trouver nulle part cet oiseau rare dans la con- tree Trans-Caspienne. 68. Pratincola caprata. C'est pour la première fois que le 28 Avril (10 Mai) j'ai trouvé ce beau et intéressant petit oiseau dans des buissons, au bord du Douchak. Les exemplaires que j'avais étaient évidem- ment des exemplaires de passage, car on n’apercevait pas encore les taches couveuses au ventre et à la poitrine des deux 9 2. Ces oiseaux vivaient en petites bandes, mâles et femelles ensem- ble. Je n'en ai pas trouvé un seul au commencement de Mai ainsi quà la fin de Juillet et au commencement d’Aoüt prés de Kara- Bend sur le Tedgend. Vers la mi-Mai, il n'était pas rare de ren- contrer des couples occupés à nicher le long du canal d'Alikha- now, mais je n'ai pas réussi à découvrir les nids, car jignorais encore les moeurs et les habitudes de cet oiseau. Enfin, je suis arrivé dans l'oasis de Merv, oü j'ai trouvé que le P. caprata est un des oiseaux les plus ordinaires. Je l'ai rare- ment vu sur les bords du cours moyen du Mourg-Ab; dans l’oasis de Pindé, on le rencontrait plus fréquemment, quoique en moins grand nombre que dans celle de Merv. On le dit commun le long du Guéri- Roud, près de Sarax. De sorte qu'en été, le Pra- tincola caprata se tient presque exclusivement dans les endroits cultivés: dans les endroits non cultivés on ne le voit apparaitre que comme oiseau de passage. Il est particulierement nombreux dans l'oasis de Khiva et de Tchardjoui, le long de l'Amou-Darja, au dire des récits des voyageurs qui ont visité cette contrée. Les endroits favoris de Pratincola caprata sont les plaines cultivées de la contrée; il se tient prés des arykes ordinairement couverts de roseaux et coulant à travers des plaines riches en herbe et. touffes isolées de roseaux; si dans le voisinage, il y a un jardin ou un flot de roseaux, notre oiseau semble parfaite- ment content de son sort: perché sur les plus hautes tiges, il — 767 — suette les insectes qui passent et se jette parfois sur eux verti- calement, eu s'élevant à une hauteur de 50 pieds. Pendant la chaleur, il se dirige vers un cours d'eau, aprés quoi gagne un endroit frais et ombreux, ой il passe une heure ou deux à se reposer et à s'assoupir. Quand la chaleur est passée, on le voit revenir à sa place favorite. Notre oiseau niche dans les creux et les fissures des murs des arykes, ainsi que sur le sol, sous les tiges les plus basses et les plus inclinées des touffes de roseaux. Son nid ressemble beau- coup à celui du P. indica d’Orenbourg, mais est mieux fait et mieux caché. Па la forme arrondie, la cavité peu profonde, et est fait avec de la laine molle et du coton entremélé de tiges séches et de plumes touffues de faisan. Dimensions: diamétre—jusqu'à 15 cent. hauteur du milieu— jusqu'à 4 cent. hauteur prés des bords—jusqu'à 15'/, cent. J'ai trouvé des nids pendant le second tiers du mois de Mai; ils contenaient de 4 à 7 petits à moitié couverts de plumes. C'était la premiére fois que, le 27 Mai (8 Juin), j'ai vu des jeunes sortis du nid. 69. Saxicola oenanthe. Niche au pied des montagnes qui s'élévent le. long du cours inférieur du Soumbar et du Tchandyr. On le voit rarement nicher dans l'oasis d'Atek, et méme ici, comme dans celle de l’Ahal-Téké, il prefere l'entrée rocailleuse des défilés. Vers le dernier tiers du mois d'Aoüt, on a observé son passage prés de Tchikichlar, le long du rivage de la mer Caspienne, et pres de l'Atrek, du Soum- bar et du Tehandyr, ainsi que dans la plaine d'Ahal-Téké. Les Turcomans lui donnent le nom d’„Ac-Kouiruk-Tehekeik“, . que l'on peut du reste donner à tous les Saxicola. 7O. Saxicola montana. N'a pas été observé. 71. Saxicola deserti. Niche dans les endroits déserts et couverts de collines traversés par l'Atrek, le Soumbar et le Tchandyr, il est plus rare dans — 768 — les plaines désertes et sablonneuses qui s'étendent entre Merv et Tchardjoui. 72. Saxicola vittata. Jen ai vu quelques exemplaires les derniers jours du mois d'Aoüt, sur les rivages escarpés de l'Atrek, prés de Jagly-Oloum et de Tchat. C’étaient probablement des oiseaux de passage. 73. Saxicola morio. N'a pas été observé. Les oiseaux de Bakou que j'ai décrits dans mes ,Oiseaux de la contrée Trans-Caspienne*, et que j'ai cru appartenir à cette espèce, étaient des ©. finschit et avaient les plumes du dos usées. 74. Saxicola leucomela. Ce n'est que sur des rochers prés de Baba-Dourmase qu'on en à vus occupés à nicher. A la moitié du dernier tiers du mois d'Aoüt, le passage s'effectue en descendant l'Atrek (prés de Jagly- Oloum). 75. Saxicola finschii. Niche dans les montagnes rocailleuses et désertes des bords du Tchandyr et du Soumbar. Vers la moitié du dernier tiers du mois d'Aoüt, j'en ai observé un passage nombreux le long des rives escarpées de l'Atrek, prés de Jagly-Oloum. 76. Saxicola picata. Est partout commun dans les régions inférieures des montagnes rocailieuses. Sur les pentes méridionales, ot la zone du genévrier ne descend pas aussi bas que sur les pentes septentrionales, noire oiseau se rencontre assez souvent jusqu'à la limite inférieure du senevrier, c'est-à-dire beaucoup plus haut qu'on ne pourrait le croire. 77. Saxicola isabellina. Quoique on rencontre cette espece dans les montagnes, par ex. dans les prés desséchés du Tchandyr, du Soumbar, du Guiarmaou etc., le Saxicola isabellina préfère la base pierreuse des montagnes et les plaines chaudes. Il est trés commun dans l'oasis d'Atek, — 169 — dans les steppes desséchées et argileuses qui s'étendent le long du Mourg-Ab, à Merv et à Pindé. Il niche aussi à une distance de quelques dizaines de verstes de l'eau, sur les anciennes salines au milieu des sables qui servent de limite entre le Mourg-Ab et le Tedgend, ainsi que sur la route qui va de Merv à Tchardjoui. Il niche dans les trous que se creusent les Meriones et d'autres petits mammiféres, sous les pierres et parmi les pierres, ainsi que daus les crevasses des rives argileuses. Le 8/20 Mai, prés de Kara-Batty, jai rencontré des jeunes sortis du nid, et, à partir du 13/25 du méme mois, il m'est souvent arrivé d'en voir. Chaque couvée contenait de 4 à 6 petits. A la fin de Juillet, j'ai rencontré des jeunes et des vieux qui avaient achevé leur mue. Le dernier tiers du mois d'Aoüt, jen ai remarqué un passage prés de Tchi- kichlar en suivant le bord de la mer, et le long de l'Atrek, du Soumbar et du Tchandyr. 78. Petrocincla saxatilis. N'a pas été observé. = 79. Monticola cyana. Le 22 Juin (4 Juillet) 1884, j'ai vu dans des montagnes prés de Kizil-Arvad des jeunes sortis du nid. 80. Turdus atrogularis. Le 20 Aoüt (1 Septembre), prés de Tchikichlar, j'en ai tué un exemplaire évidemment nomade; il était perché sur un arbre, prés d'une plantation d'arbouses. Par malheur, le plomb l'avait telle- ment endommagé, que je ne pus l'empailler. 81. Turdus torquatus. 82. Turdus merula. Le 20 Août (1 Septembre), j'en ai rencontré près de Tchi- kichlar quelques exemplaires probablement de passage. Ni sur les bords du Mourg-Ab, ni le long du Tedgend, je n'ai rencontré le merle noir. Il est commun dans les jardins du village de Noukhour, et est plus rare dans les défilés qui débouchent dans la plaine du cours supérieur du Tchandyr. Il est probablement fréquent par- tout dans les montagnes du Khorossan, dans les jardins plus ou moins touffus des villages. — 770 — . 83. Turdus musicus. L'unique exemplaire de ma collection a été tué le 3/15 Sep- tembre dans des genévriers, sur une chaine de montagnes, entre le Soumbar et Noukhour. En été la présence du merle chanteur dans la contrée Trans-Caspienne est un fait étrange, car il ne niche nulle part dans ce pays. ll est difficile d'admettre que ce soit un oiseau de passage, car méme à Orenbourg, le passage de cette espèce n'a lieu que beaucoup plus tard. Cet exemplaire ne differe en rien de celui d'Orenbourg. 64. Turdus hodgsoni. Est assez commun dans la zone du genévrier arborescent de la haute région des montagnes; il est particuliérement fréquent dans la partie orientale du Kopepet-Dag, sur les pentes et les defiles duquel il aime à se tenir. Vers le second tiers du mois d’Aoüt, jai fait la chasse à de jeunes et à de vieux exemplaires qui avaient presque achevé leur mue. Cet oiseau est, ainsi que le T. torquatus, irés circonspect. Cependant on le capture facile- ment quand jl se baigne ou se désaltére. En automne, il se nour- rit de grains de genévrier, ce qui donne à sa chair un mauvais goût amer, moins prononcé cependant que celle du Coccothraustes speculigerus. De même que le T7. torquatus, noire oiseau a une distribution sporadique, ce qui fait qu'il est facile de le manquer, comme je l'ai fait en 1884. 85. Dandalus rubecula. Je n'ai pas rencontré moi-méme cet oiseau dans la contrée Trans-Caspienne, mais il n'est pas à douter qu'au printemps et en automne, il y soit um oiseau de passage, car, dans la collection de Mr. Jassévitch, j'en ai vu un exemplaire tué prés de Tchikichlar, le 20 Octobre (1 Novembre) 1883. D'aprés lui, le passage de notre oiseau prés de ce fort, commence à la fin du mois de Mars et au commencement d’Avril. | 86. Cyanecula coerulecula. ll niche souvent dans l'oasis de Merv, ой on le rencontre 1е plus souvent sur des collines couvertes d'arbustes et au milieu dilots de roseaux. D’après Mr. Jassévitch, le passage du printemps LA M se fait prés de Tchikichlar, à la moitié du mois d'Avril, mais il nest pas douteux qu'on pourrait en trouver un exemplaire de passage à la fin d'Avril, prés de Kaakcha et de Douchak. 87. Ruticilla phoenicura. Le 7/19 Septembre, j'en ai rencontré quelques exemplaires de passage prés du port d'Ousoun-Ada. Sts, m aer e T el eu eu ex Les derniers jours du premier tiers du mois d’Aoüt et les pre- miers jours du second tiers du méine mois les cf c? achevaient leur mue dans des genévriers où ils ont été tués, prés de Chakh-Chakh et non loin de la source du Kelté-Tchinar. Quelques exemplaires avai- ent à la poitrine et autour du cou les traces d'un collier de duvet, ce qui prouve qu'ils échangent directement leur plumage du nid contre le plumage d'automne de l'oiseau adulte. Quelques & 4, après avoir achevé leur mue, ont à la partie antérieure de la tête et au- dessus du front qui est noir, des plumes à bases d’un blanc éclatant (ce qu'il est facile de remarquer dans l’exempl. Ne 2451, Kelté- Tehinar); de sorte qu'au printemps, quand ils ont perdu le bout gris- bleu de leurs plumes, leur front noir est encadré d’une raie transversale d’un blanc pur. Comme la base des plumes sus-nom- mées est d'un blanc particulièrement eclalant près du front, tan- dis que derrière, ces plumes deviennent d'un blanc plus terne qui finit par disparaître complètement, cette raie d'un blanc pur, vient se fondre insensiblement derrière avec la teinte générale de la partie postérieure de la téte. Je donne à cette variété le nom de Ruticilla atrata var. albifrons. Il me semble que cette variété qui, d’après les traits sus-nom- més se rattache à la А. phoenicura, est d'une grande importance dans les recherches généalogiques sur le groupe Ruticilla. esI |а Geil ik C'est parfaitement à tort que l’on réunit cette espèce avec la В. tithys. D'un côté, les exemplaires que j'ai tués à la méme place et à la méme époque que l'espéce précédente, prouvent bien que le plumage du nid des 47 et des 9 © se transforme en celui que Degland attribue à la R. cairii. D'un autre cóté, mal- gré toutes les recherches qui j'ai faites, je n'ai pas réussi à trou- — 772 — ver des exemplaires qui eussent pu prouver que le plumage de la В. cair se transforme en celui de la А. tethys ou du moins en celui de la À. atrata. On ne rencontre point la В. tithys dans la contrée Trans-Caspienne, et je suis bien persuadé que la 9 de cet- te espèce, trouvée en Janvier par Blanford en Perse (pres de Khisht), doit être attribuée au À. саги. Il est commun dans les endroits ot l'on trouve la..R. atrata. SOLID AUN aS In e i ng Est très commun dans les jardins de l'oasis de Merv, il est plus rare dans celle de Pindé: dans les foréts le long du cours moyen du Mourg-Ab et du Tedgend, notre rossignol niche fort rarement. Vers les derniers jours de Mai et à la premiére moi- tié de Juin, j'ai trouvé beaucoup de nids, mais jamais je ne les ai vus sur les branches des arbrisseaux. Les nids étaient toujours posés tout droit sur la terre, dans les endroits ombreux d'un jardin, sous les branches inclinées des arbustes ou sous les feuil- les et les tiges courbées de l'herbe. Quelques-uns se tiennent dans de petits enfoncements plats, d'autres iout simplement sur la surface de la terre sarclée. Chaque nid a la forme d'une cou- pe profonde, demi-sphérique ou «cylindrique; les parties extérieu- res sont garnies de feuilles et de tiges séches assez grosses, qui garnissent également l'intérieur du nid. Il est d'une con- sistance friable, peu solide, mais l'aspect extérieur en est assez élégant. Dans l’,Ornis caucasica^ de Mr. Radde, nous trouvons une planche représentant le nid de notre oiseau posé sur les branches d’un arbuste. D’apres le dessin, il ne differe point de ceux que je viens de décrire, et je suis presque persuadé que l'original a été trouvé sur ia terre, car il serait trop étrange de voir ce nid si friable et si peu solide posé partout ailleurs. En général, le nid du D. hafizi et celui du D. philomela se res- semblent beaucoup. Dimensions: hauteur du nid—jusqu’a 7 cent. protondeur 200 95 020-8 5beents Jar Seniesa В ESIGOD tS diamétre de l'intérieur. . 8 cent. On trouve dans le nid non pas de 4 à 6 oeufs, comme le di- sent quelques auteurs, mais de 3 à 6. Ils sont d'une couleur — 773 — olive-brun uniforme, parfois tacheté de petits points plus clairs, que l'on dirait percer à travers le fond principal. Dimensions: axe de la longueur... 2 cent. 2 mill. maximum de l'épaisseur 1 cent. 6 mill—1 cent. 7 mill. Le 11/23 Juillet, à Merv, j'ai rencontré pour la premiére fois des jeunes sortis du nid. A la fin d'Aoüt, j'en ai remarqué un fai- ble passage sur les bords du Tchandyr. 91. Daulias philomela. Est un oiseau qui niche rarement dans la contrée Trans-Caspi- enne, et s'il y niche, il est probable que c'est accidentel. Un exem- plaire (9) a été tué en 1884, au commencement de Juin, dans un jardin du Gueuk-Tépé tékin (à Ahal) Pendant le passage, il est irés commun à la moitié du mois d'Avril, vers le dernier tiers du mois d'Aoüt et à la premiére moitié de Septembre sur la ligne de l'oasis d'Ahal-Téké et sur la rive orientale de la mer Caspienne ‘). 92 эу| ма jendent On rencontre deux variétés de Sylvia jerdon? dans les mon- tagnes de Kopepet-Dag: 1) La S. jerdoni-orphaea avec les caractéres intermédiaires de la S. jerdoni et de la S. orphaea, ce que j'ai mentionné dans mes „Oiseaux de la contrée Trans-Caspienne“. 2) La S. jerdoni,: que j'ai pris cette année-ci à la fin du mois d’Aoüt, sur les pentes boisées du Songou-Dag, oü, à cet- te époque, il est assez commun. Des exemplaires de cette espéce tués prés du village de Firusé, ont été apportés par Mr. Nikol- sky en 1885. 93. Sylvia hortensis. Le passage en masse se fait vers le dernier tiers et à la fin du second tiers du mois d’Aoüt sur les bords de la mer Caspi- enne, prés de Tchikichlar. 1) J'en ai méme rencontré les derniers jours de Juillet dans les jardins de l'oasis d'Ahal-Téké. № 4. 1889. 52 song eee 94. Sylvia cinerea fuscipilea. Niche très rarement dans les mêmes endroits que la S. Jerdoni. Dans la plaine de l'Ahal-Téké, elle est commune pendant le passage d'automne, qui commence dès les premiers jours du mois d’Aoüt. A la fin de ce méme mois, on en remarque un passage considé- rable prés de Tchikichlar. Ce passage s'effectue surtout la nuit, à une hauteur comparativement assez grande, à en juger d’apres leurs cris. Le 20 Aoüt (1 Septembre), de grand matin, je remar- quai de notre bateau à vapeur beaucoup de Sylvia curruca, Acro- cephalus palustris, A. dwmetorum, Phylloscopus trochilus, Car- podacus erythrinus, Daulias philomela ei deux couples de T'ur- tur auribus, les oiseaux paraissalent fatigués et je parvins sans peine à en saisir quelques-uns avec les mains. Il est probable qu'en volant la nuit prés de la cóte, ils s'éloignent de leur ligne de passage et tombent dans la mer. J'en ai vu moi-méme plusi- eurs périr de la sorte et puis jetés par la mer sur les bords. Les exemplaires que j'ai tués le 2,14 Mai à Merv, étaient, se- lon moi, des exemplaires de passage, malgré la saison avancée, et me paraissent appartenir à Гезрёсе S. cinerea typica. 95. Sylvia affinis. Niche dans les montagnes et dans les mémes endroits que le. précédent. Dans la plaine de l'Ahal-Téké, on ne Je rencontre qu'en passage au mois d’Aont. 96. Sylvia curruca. A été trouvée en petit nombre à la fin d’Avril et au commen- cement de Mai dans des arbustes au bord du Tedgend, eníre Ka- ra-Bend et Jamau-Bend. Les exemplaires de ma collection provien- nent précisément de cet endroit. Quoi qu'il en soit, la nidification de cet oiseau dans la contrée Trans-Caspicnne me paraît douteuse. 97. Sylvia mystacea. Est sans contredit la plus commune de toutes les Sylvia qu'on rencontre dans la contrée Trans-Caspienne. Elle se tient ordinaire- ment près des petites rivières dont les bords sont couverts d’ar- bustes, dans les plaines de l’Atek et dans les premiéres ramifications — 170 — des montagnes voisines. On la trouve aussi en grand nombre dans les buissons des vallées du Tedgend et du cours moyen du Mourg-Ab, d'oü elle se répand sur un espace de quelques verstes dans les bois de tamarix et de saxaouls dont sont couvertes les plaines sablonneuses voisines; elle est plus rare en été dans l'oasis de Merv et de Pindé, mais trés fréquente dans les tamarix le long du canal d’Alikhanow. Vers le dernier tiers du mois d'Avril et au commencement de Mai, j'en ai observé un passage assez considé- rable dans la plaine de l'oasis d'Atek et dans celle d’Ahal. La migration d'automne commence dés les derniers jours de Juillet. Quoique notre oiseau s'éléve verticalement dans les montagnes et niche dans la zone du genévrier arborescent, son séjour d'été fa- vori n’en est pas moins les arbustes qui poussent au bord des rivières et des ruisseaux coulant à travers des plaines basses chaudes et sur les ramifications des chaînes de montagnes. Le nid et les œufs de cet oiseau étant complètement inconnus, je me fais un devoir de décrire les trois échantillons que j’ai trouvés. 1. 28 Avril (10 Mai); Douchak. Le nid a été trouvé dans une vaste plaine, au milieu de tamarix et sous un buisson isolé de cette plante; il était posé entre 5 jeunes branches, à la hauteur d'une demi-pied au-dessus de la surface du sol. Grâce à la nuance srisätre du nid, i| était difficile de le distinguer des branches et des vieilles tiges séches qui l'entouraient. La construction en est grossière et friable, mais beaucoup plus solide que celle du nid des sylviens d’Orenbourg. La construction de la partie supérieure du nid ainsi que celle des nids suivants, s’opére de six côtés. La partie inférieure est principalement faite de branches de ta- marix très minces ei de tiges; des branches plus grosses de tamarix garnissent la partie supérieure et l'entrée; l'intérieur est tapissé de tiges très minces et très flexibles et de quelques crins de queue de cheval. Dimensions: hauteur—8'/, cent. largeur—la même ou un peu moins que 8 cent. profondeur —5 cent. | diamétre de l'entrée—un peu plus que 5 cent. Daus le nid, il y avait 5 œufs fortement couvés. 2. 2/14 Avril; Kara-Bend. Le nid a été trouvé à la lisière d’une forêt de tamarix, sous un buisson isolé, à la hauteur de 7” 52* — 776 — au-dessus de la surface du sol, sur une fourchure et entre 4 bran- ches. La base, en forme de coupe, est faite de tiges minces, ten- dres et souples, dont quelques-unes vertes ont été évidemment cueillies toutes fraiches. Le lit du nid est exclusivement tapissé de tiges extrémement fines, tandis que la partie extérieure est faite de matériaux plus grossiers. Dimensions: hauteur—7 cent. largeur en haut—un peu plus que 7'/, cent. profondeur—un peu plus que 4'/, cent. diamétre de l’entree—4'/, cent. Deux œufs complètement frais. 3. 16/28 Mai; Kara-Batty. Le nid a été trouvé au bord du ca- nal d’Alikhanow qui avait débordé, sur les branches minces et in- clinées au-dessus de l’eau d'un buisson de tamarix. Le nid a la for- me d'une coupe et rappelle celui de l’Iduna, mais est plus gros- sierement construit; les parties extérieures sont faites de minces branches de tamarix, mélées de tiges et de duvet végétal; l'inté- rieur est garni de tiges trés minces et de filaments de vé- gétaux. Dimensions: hauteur—un peu plus que 6'/, cent. profondeur—4 cent. largeur—8 cent. diamètre de l'entrée—5 cent. Quatre œufs à реше couvés. Par leur forme, leur position et les matériaux, les nids des Sylvia mystacea ressemblent plus à ceux de divers calamoher- piens qu'à ceux des sylviens, mais par la construction, ils occu- pent le milieu entre ces deux. La forme des œufs est arrondie: sur le fond principal qui est d'un blanc brillant et uni (mélangé de rose dans les œufs du Ne 3), on remarque une quantité de petites taches et de points noir-gris, noirs ou brun-sale; le gros bout de l'euf en est surtout tellement couvert qu'on ne les y distingue plus les uns des autres; dans quelques œufs, ces taches et ces points noirs manquent complé- tement. — 777 — Dimensions: axe de la longueur—1 cent. 5 mill. jusqu'à 1 cent. 7 mill. maximum de la grosseur 1 cent. 2 mill. jusqu'à 1 cent. 3 mill. Le 5/17 Juin, prés de Merv, j'ai vu pour la premiere fois des jeunes sortis du nid. Les exemplaires tués au commencement d’Aoüt avaient presque achevé leur mue. 98. Atraphornis aralensis. Se rencontre sporadiquement partout dans les deserts sablon- neux, dans les jeunes foréts de tamarix, de djousgounes et dans des buissons de saxaouls. Il évite les forêts exclusivement composées de saxaouls; il est aussi fréquent dans les plaines argileuses et couvertes d'arbustes de l’oasis d'Atek. Le 7/19 Mai, prés de Dor- te-Koyou, j'ai vu les jeunes qui venaient de quitter leur nid. 99. Phylloscopus trochilus. Cet oiseau fait son passage le long des bords de la mer, prés de Tchikichlar, au commencement du dernier tiers du mois d'Aoát. (OO. Phylloscopus eversmanni. Le 10/22 Avril, on en pouvait remarquer quelques exemplaires dans des buissons, au fond d'un ravin, non loin du promontoire de Bailow, prés de Bakou. L'exemplaire que j'ai tué était trés maigre. Le 16/28, on s'est emparé avec les mains d'un exem- plaire de cette même espèce; c'était sur un bateau à vapeur, à l'embouchure du golfe de Michel. II n'est pas douteux que, sur les bords de la mer Caspienne, on puisse observer le Ph. rufa, mais il ne m'est pas encore arrivé de rencontrer cet oiseau. IOl. Lusciniola neglecta. Oiseau d'été assez commun dans les montagnes de la zone du genévrier du Kopepet-Dag oriental, ot il se tient principalement dans les mémes buissons qui poussent sur les pentes, les cavités et les défilés. Vers le dernier tiers du mois d'Avril, il m'est sou- vent arrivé de le rencontrer, probablement comme oiseau de pas- sage, dans l'oasis d'Ahal et d'Atek. Les exemplaires tués au der- nier tiers du mois d'Aoüt avaient presque achevé leur mue. — 778 — 102. Acanthopneuste nitidus. Est commun dans les bois le long du Tedgend, mais est assez rare le long du cours moyen du Mourg-Ab. On le rencontre assez fréquemment à différentes époques de la première moitié du mois d'Aoüt sur le Kopepet-Dag oriental, dans la zone du genévrier. Je ne puis affirmer que ce soient des oiseaux de passage; mais, à la fin du second tiers du mois d'Avril et au commencement du der- nier tiers du méme mois, j'en ai vu dansl'oasis d'Ahal, et encore le passage était-il déjà à sa fin. Aprés la mue, que plusieurs aché- vent à la mi-Juillet, cet oiseau devient souvent trés gras, ce qui lui arrive aussi au printemps. IO3. Acrocephalus stentoreus. Son nom tékin— „Djakyr-Kousch“. Est très commun dans les roseaux des lacs et des marais de l'oasis de Merv et de Pindé, aux embouchures du Kelté-Tchinar et le long du Douchak. Il est rare le long du Tedgend et du cours moyen du Mourg-Ab, ой il y a peu de lacs couverts de roseaux. Il est fort nombreux dans la plaine sablonneuse qui s'étend le long du canal d'Alikhanow, et se tient tout l'été dans les foréts de ta- marix, aux bords des takyrs submergés. J'ai vu pour la premiére fois des jeunes Acr. stentoreus sortis du nid à Bala-Mourgab, le 27 Juin (9 Juillet); mais ils avaient probablement déjà quitté leur nid vers le 10/22 du méme mois. J'ai plus d'une fois observé que cet oiseau faisait la chasse aux petites grenouilles, les tuait en les frappant contre la terre et les avalait ensuite. 104. Acrocephalus turdoides. On en remarque un faible passage à la fin d’Août par le bord de la mer, prés de Tchikichlar, ой, d'apres Mr. Jassévitch, il se tient jusqu'à la mi-Septembre, aprés quoi on ne Ру rencontre que très rarement jusqu'à la moitié d'Octobre. 105. Acrocephalus dumetorum. Est trés commun sur les bords des lacs couverts de roseaux de l'oasis de Merv et de Pindé; il niche aussi le long du Dou- chak et du cours inférieur du Kelté-Tchinar. Le 5/17 Juin, près des lacs de Gueuk-Tépé, j'ai vu pour la premiere fois des jeunes: — 779 — qui venaient de quitter leur nid. Le passage le plus considé- rable a lieu le dernier tiers du mois d'Avril dans l'oasis d'Atek et dans celle d'Ahal; en automne, il a été observé à la fin du se- cond tiers du mois d'Aoüt aux bords de la mer Caspienne, prés .de Tchikichlar. 106. Acrocephalus streperus. Est commun aux mémes endroits. C'est à la méme époque que jai vu des jeunes sortis du nid. IO7. Acrocephalus palustris. L'unique exemplaire de ma collection est celui que j'ai pris prés de Luthfabade, le 27 Avril (9 Mai) En été, je ne l'ai ren- contré nulle part. 108. Acrocephalus agricola. Est trés commun dans l'oasis de Merv; je l'ai rencontré beau- coup plus rarement dans celle de Pindé. J'ai remarqué des jeunes les premiers jours de Juin. A la fin d'Aoüt, on en observe un passage nombreux dans l'oasis d'Ahal. 109. Calamodus melanopogon. Est trés nombreux dans les roseaux des lacs et des marais de l'oasis de Merv. Dans celle de Pindé, il est beaucoup plus rare. Le 9/21 Juin, je voyais pour la premiere fois des jeunes C. melanopo- gon. A Merv, il parait étre le plus commun des calamoherpiens. ПО. Bradyptetes cettii. Je ne l'ai rencontré que dans des roseaux du lac d'Ayna-Gueul et dans les marais de Bouroune-Joulgoune. Il est probable qu'on peut aussi le trouver dans d'autres marais de l'oasis de Merv, mais, dans cet endroit, il a échappé à mon attention. Il est certain que tous les calamoherpiens cités évitent l'inté- rieur des îlots de roseaux qui se suivent sans interruption, mais en préfèrent les bords, ainsi que les lisiéres et les prés, comme le font aussi presque tous les oiseaux des bois. Ill. Hypolais icterina. C'est précisement cet oiseau qu'à la fin d'Aoüt 1884, j'ai ob- servé dans une vallée boisée de Karguy-Sou. Actuellement, c'est Deus a-dire le 19/31 Août, j'ai réussi à prendre un second exemplaire de cette espèce, pendant son passage près de Tchikichlar. On le rencontre rarement. Malheureusement, ces deux exemplaires étaient complétement endommagés par le plomb de mon fusil. |2. Iduna languida. Est selon les apparences un oiseau rare dans la contrée Trans- Caspienne. Il m'est arrivé d'en voir à deux occasions: une fois au mois de Mai occupé à nicher dans des sables couverts de djous- sounes prés de Dorte-Koyou, la seconde fois, le 21 Juin (3 Juillet). au moment de l'éclosion des petits (ad. 9 avec 4 jeunes), dans les mémes sables, à Jounvénly sur le Mourg-Ab. II3. Iduna caligata. Je l'ai vue à la fin d'Avril, pendant son passage prés du Dou- chak, d'où proviennent mes deux exemplaires. II4. Iduna pallida. |5. Iduna rama. Leur nom tékin—,Tchourlentki*. La distribution de cet oiseau dans la contrée Trans-Caspienne est considérable: ainsi, il est trés fréquent dans le bassin du Mourg- Àb et du Tedgend, dans l'oasis d'Atek et dans les montagnes voi- sines, au-dessous de la zone du genévrier arborescent. En été, on le voit aussi, accompagné de ses petits, paraitre dans des collines de sable, à quelques verstes d'une vallée arrosée par une petite riviére. Le séjour d'été favori de notre oiseau sont les endroits secs situés dans le voisinage de l'eau et couverts par place de buissons de tamarix ou d'autres arbrisseaux, et par place d'alcha- sis; on le rencontre aussi parfois dans des marais desséchés, cou- verts de buissons isolés et de petits roseaux clair-semés. En gé- néral, on peut dire qu'il est beaucoup plus commun dans les plai- nes que dans les montagnes. De l'oasis de Merv, il a pénétré par le canal d’Alikhanow dans les sables occidentaux, presque jusqu'à la saline de Djoudjoucli, ой les eaux du printemps, en debordant, ont submergé un grand nombre de nids de cet oiseau. Le 4/16 Juin, jai vu près du lac Ayna-Gueul des jeunes qui venaient de quitter leur nid. Cet oiseau est si commun dans la contrée, et il cache * — 781 — son nid avec un soin si peu jaloux que, depuis les derniers jours d'Avril jusqu'au commencement de Juin, il m'est arrivé d'en trou- ver au moins 60. Voici la description de quelques-uns de ces nids. 1. 6/18 Mai; Dorte-Koyou. Dans un bois de saxaouls, sur une colline de sable couverte d’alchagis et de buissons de saxaouls, on voit à 20 pas de l'eau et à 8" au-dessus de la surface du sable, un nid posé sur une branche assez grosse, entre quelques autres branches minces. Par sa forme et sa construction, il ressem- ble beaucoup à celui de l'Zdwna caligata d’Orenbours; la con- struction en est solide et élégante; les cótés ont deux couches bien distinetes; celle de l'intérieur, formée de tiges trés minces et for- tement tordues avec du duvet végétal, dont l'entrée est surtout sarnie; la couche extérieure consiste en tiges plus fortes et légé- rement tordues avec du duvet végétal et de gros flocons de laine de brebis. Le nid se construisait de six cötes. Tel est le type que l'on rencontre le plus fréquemment. Dans ce nid, il y avait cing œufs complètement frais, dont le fond est d'un blanc legere- rement rose et bigarré de taches grises et d'un brun-noir, sou- vent adhérentes entre elles; ces taches sont plus nombreuses au eros bout où, dans les 4 œufs, elle forment une couronne, et où ces taches (macules, picots, stries sinueuses) sont plus grandes et plus foncées. Dans l'étude des nids suivants, nous ne nous arréterons qu'aux traits principaux. 2. 8/20 Mai; Dorte-Koyou. Dans une clairiére entourée d'épais buissons de tamarix, il y a, à 1’ au-dessus de la terre, un nid posé dans un buisson d'alehagis de l’année précédente. La couche intérieure, d'un cent. d’épawseur, est faite de duvet vé- gétal fortement pétri et entremélé d'un grand nombre de brins de laine de brebis; à la surface intérieure, on voit quelques crins de cheval qui, grace à leur élasticité, permettent au nid de s’elargir et lui donnent de la solidité. La couche extérieure consiste en ti- ges seches et en feuilles de graminées, entremélées d'une grande quantité de duvet végétal, de laine de brebis et de zizel. Le nid contenait 6 œufs tout frais, à fond blanc, à peine teinté de bleu; les taches n'y forment pas de couronne, mais on remarque parmi elles des ombres d'un gris-viole plus ou moins intense et se fon- dant les unes dans les autres. 3. 8/20 Mai; Dorte-Koyou. Le nid était posé à 1'/,' au-dessus de la terre. dans un buisson de djousgeunes, sur la pente d'une — 782 — colline de sable et à 2 verstes du cours d'eau le plus voisin. C'est l'unique exemple de nid, trouvé à une aussi grande distance de l'eau. Le fond du nid est un peu évasé; la couche intérieure et la couche extérieure ne sont pas nettement divisées; les deux sont formées de minces branches vertes de tamarix et de trés peu de duvet et de laine; la première consiste en filaments de végé- taux trés flexibles et en tiges extrémement menues. Dans le nid, il y avait 4 œufs tout frais à fond blanc à peine teinté de lilas. Les taches (picots, ombres, traits, stries) se concentrent vers le gros bout, tandis qu'au bout pointu de l'euf, on en trouve peu. Dans l’un de ces œufs, la distribution de ces taches était d'une irrégularité étonnante: toutes se conceniraient autour du gros bout, oü il formait une couronne foncée, peu large et composée de lignes, de stries, d'ombres grisátres et de traits s'entrecroisant et se fon- dant les uns dans les autres. | 4. 9/21 Mai; Kara-Bend. J'ai trouvé dans le nid 7 œufs frais; jamais je n'en avais vu un plus grand nombre. 9. 9/21 Mai; Kara-Batty. Parmi un groupe peu épais de sa- xaouls, et à l'ombre de l'un d'eux, il y avait un nid à peine ca- ché qui s'élévait à 3” au-dessus de la surface du sol, au milieu de quelques minces tiges d'herbe. Ce nid consistait presque exclu- sivement en duvet et en filaments végétaux, et n'était pas divisé par couches. J'ai trouvé deux œufs dans le nid. Le bout pointu de l'un d'eux n'avait pas de taches et le gros bout en avait bien peu. 6. 10/22 Mai; Dorte-Koyou. Le nid était posé à 1' au-dessus du sol, sur les branches de l'année précédente d'un buisson isolé d'alehagis, au milieu d'un bosquet de tamnarix. La construction du nid était, comparée à celle des précédents, plus friable et moins élégante. La couche intérieure est faite de duvet, de filaments vé- gétaux et de quelques crins de cheval. Les principaux matériaux qui ont servi à composer la partie extérieure la plus épaisse du nid sont de minces branches de tamarix et du duvet. Le nid con- tenait 4 œufs frais à fond d'un rose-blanc sale et couvert de ma- cules. On y voyait comparativement beaucoup d'ombres et de points bruns, mais peu de lignes sinueuses et aucune tache. 7. 11/23 Mai; Dorte-Koyou. Le nid s'élevait à 6" au-dessus de la surface de la terre, et était-posé sur les branches séches d'un alehagi, au milieu d'un buisson clair-semé de tamarix. La couche intérieure y est remplacée par du duvet et du crin; l'en- irée est garnie de quelques petites plumes de faisan. La couche extérieure est composée de minces branches de tamarix, de Ша- — 783 — ments végéteaux et de cocons de Maicrogaster sp?, le gros bout de beaucoup de tiges est tourné en haut et ressort à l'extérieur. ll y avait 5 œufs peu couvés d'un blanc-sale légèrement teinté de rose. . 8. 26 Mai (9 Juin); Merv. Le nid était exclusivement composé de duvet végétal et d'une trés petite quantité de branches de ta- marix fort minces. Il y avait 6 œufs fortement couvés. J'ai trouvé la plus grande partie de ces nids dans des foréts de tamarix, dans des endroits desséchés et couverts de roseaux et au milieu de plaines plantées d’alchagis. Dimensions des uids: 1 2 3 4 5 6 7 8 Os file ом RN Gi, о ПО Ро босса The 7 Я АС и 1 68 65 profondeur ........ 4 7 4 4,— 48 5 42 57 84 diamétre (de lenirée. 5 7, 47 14) 7 48. 58. 5 49 47 largeur de la partie supérieure du nid. 8 5 10 8 CC | ии» Tes Dimensions des ceufs: longueur — de 1 c. 4 m. jusqu'à I e. 6'/, m. épaisseur — de 1 c. 1 m. jusqu'à 1 c. 35/, m. Le fond de la plupart de ces œufs est d'un blanc-rose ordi- nairement marqué de petites taches, de points, de stries sinueuses, de traies et d’ombres noir-brun, noires, brunes, srisätres et brun-uoir qui, dans la plupart des cas, se rencontrent à la fois dans le même œuf. La surface des œufs est unie et legere- ment brillante. La maniére de vivre de notre oiseau ressemble beaucoup à celle de l'Zduna caligata, mais sa voix diffère de celle du dernier. Son chant, quoique faible, est très argréable. Lorsque le mâle chante, il reléve souvent les plumes de sa huppe et se perche sur les branches découvertes les plus élevées du buisson, de sorte que, pendant ce temps, il est bien facile de le tuer. Eu été, il est plus difficile à atteindre, car alors l'oiseau se retire davantage. II6. Troglodytes pallidus. ИУ. Scotocerca inquieta. Il est très commun dans les sables qui entourent l'oasis de Merv et la plaine du cours moyen du Mourg-Ab. Le 7/19 Juin, j'ai ren- — 784 — contre une famille de Sc. inguieta dans des buissons qui pous- saient sur les ruines de Bayram-Ali-Khan-Kala. Il est aussi fré- quent.dans les plaines du Tedgend. Cette année-ci, je ne l'ai point trouvé dans les plaines basses de l'oasis d'Ahal-Téké, ni dans la localité voisine du désert de Kara-Koumy. On ne le rencontre sur les bords du Mourg-Ab que là où le sable forme des collines couvertes d'arbustes touffus et isolés les uns des autres. Le long du Tedgend, on le voit a»paraitre dans les plaines argileuses, plantées de buissons de tamarix, de brous- sailles etc. On ne voit point notre oiseau dans les jardins; il évite les endroits humides, offrant une végétation abondante et ombreuse, et préfére les endroits chauds et déserts, semblables à ceux dont nous avons parlé. La caractéristique que, dans mes ,Oiseaux de la contrée Trans-Caspienne*, j'ai faite sur le séjour de cet oiseau dans les montagnes, est juste. Il niche probablement deux fois par an, car les premiers jours de Juillet, j'ai plusieurs fois rencontré des jeunes qui venaient à peine de quitter leur nid; tandis que le 29 Avril (11 Mai), j'ai vu prés de Kara-Bend, des jeunes presque aussi gros que les vieux; par conséquent, les œufs n'avaient pas été pondus à cet endroit plus tard que les derniers jours du mois de Mars. Dans les éclosions hätives, j'ai trouvé six oisillons, dans les éclosions tardives, 3 ou 4, ce qui prouve encore que cet oiseau pond deux fois par an. J'ai en vain tenté tous les efforts possi- bles pour avoir un nid de ce beau, vif et capricieux oiseau. 18. A&don familiaris. Est assez commun dans les plaines couvertes de tamarix le long du Tedgend, du Douchak, du cours moyen du Mourg-Ab et dans l'oasis de Merv; dans celle de Pindé, il est plus rare, ee qui dépend exclusivement du caractère de l'endroit. Il était très commun le long du canal d'Alikhanow, ой il se tenait dans les jeunes bois de tamarix et de saxaouls. Il recherche le voisinage de l'eau, mais pour nicher s'en éloigne jusqu'à une distance de 8 verstes. Le nid de cet oiseau est caché avec une grande habileté, et pour ce- lui qui n'est pas expérimenté dans ces sortes d'explorations, ce n'est pas chose facile que de le trouver. Le 19/31 Mai, prés de Dorte- Koyou '), j'ai été assez heureux pour découvrir quatre exemplai- 1) Il est à remarquer que la nidification de tous les oiseaux établis le long du canal d'Alikhanow a eu lieu plus tard qu'à Merv. — 785 — res, et comme le nid de cet oiseau semble encore trés peu connu, jen fais ici la description. 1. Le nid a été trouvé à 300 pas de l’eau, sur la lisière d'une épaisse forét de saxaouls, sous des branches inclinées, dans un creux horizontal d'un pied de profondeur. 2. A été trouvé dans des sables couverts d'une herbe rare et de petits buissons de djousgounes et de saxaouls, éloignés les uns des autres; le nid était pratiqué dans un petit creux demi-rond, sous un tas de bois de saxaouls et à 8 verstes de l'eau la plus voisine. 3. A été trouvé dans une vaste clairiére, encadrée d'épais buis- sons de tamarix et plantée d’alchagis; i] était pratiqué dans un petit creux, sous quelques troncs de saxaouls jetés les uns sur les autres; il y avait de l'eau à la distance de 200 pas. 4. A été trouvé dans des sables couverts d'une végétation pau- vre et de quelques vieux saxaouls; il était pratiqué dans un petit creux, tout prés d'un tronc d'arbre et sous des branches sèches et inclinées. Le nid était à une demi-verste de l'eau la plus voisine. Dans ces trois derniers cas, l'un des cótés du nid était appuyé contre le tronc de l'arbre; dans le premier cas, contre la paroi postérieure du trou. Ces parties du nid étaient trés minces, tandis que les cótés opposés avaient jusqu'à 6 cent. d'épaisseur. La con- sistance du nid est trés friable *), la construction en est gros- siére et consiste en minces branches de tamarix, qui forment, pour ainsi dire, la charpente du nid, et en duvet végétal, qui en est la masse principale et dont l'oiseau fait des petites pelottes pour bou- cher les interstices. Le fond du nid est d'une construction plus élégante; il est compact, poli et couvert d'une couche de poil de chameau et de renard, mélé avec du duvet végétal. Il est à re- marquer que dans tous ces nids, le fond était tapissé de peaux de serpents. . Dimensions: ATOUT a. D. 11 cent.—13 cent. pxorondeur 259. 251208 м TS auteurs Se ai 5 cen diamètre de l'entrée... 5 ME 0. 1) A un tel degré, qu'il est trés difficile de conserver les nids pour en faire une collection. — 186 — L’aspect du nid est trés original et ne ressemble pas à celui des rossignols, des traquets, des calamoherpiens et d'autres espé- ces irés rapprochées. Les oeufs sont couvés par le mále et la femelle, de sorte que, quand c'est la femelle qui couve, le male lamuse par son chant ou la régale des insectes qu'il a attrapés. Dans le premier nid,j'ai trouvé 5 oeufs; chacun des autres en contenait 3. Les oeufs étaient frais, à fond blanc mélangé de bleuátre dans trois nids, et de verdátre dans un seul. Les oeufs de ce dernier nid étaient bigarrés d'une quantité de points et de macules brunes ou grises qui, vers le gros bout de l'oeuf, deve- naient plus grosses, plus serrées et se fondaient souvent les unes dans les autres. Sur 3 oeufs de trois nids différents, ces bigar- rures formaient une couronne au gros bout. Maximum de la grosseur—1 c. 4 m.—1 e. 5 m. A en juger d'aprés la description que Brehm, dans „La vie illustrée des animaux“ fait de I’ Addon galactodes, notre oiseau dif- fere peu de cette espéce, dont il se rapproche beaucoup. L’habi- tude qu'ont ces deux especes de tapisser le fond de leur nid de peaux de serpents desséchées est un fait biologique fort intéres- sant. L'intérét redouble encore quand Brehm nous apprend que les A. galactodes provenant d'Espagne n'ont pas cette habitude. A la fin du second et pendant le troisiéme tiers du mois d'Avril, jai remarqué un passage nombreux d'Aédon familiaris par les plaines de l'oasis d'Ahal-Téké et de l'Atek. A ce que j'ai entendu dire, il avait aussi lieu au milieu de ce méme mois le long du Mourg-Ab. Le passage d'automne commence à la fin d’Aoüt. 119. Chelidon urbica. Ne niche point dans la plaine de l'Ahal-Téké et n'y parait. que pour faire la chasse. Sur le bord du cours moyen du Mourg- Ab, j'ai trouvé une colonie composée de qüelques couples occu- pés à nicher dans les fissures des rivages escarpés du fleuve, comme le font les Chelidon wrbica des steppes d’Orenbours. Cette aunée-ci, il ne m'est pas arrivé d'observer le passage d'au- iomne. mais le 28 Avril, j'ai vu le passage du printemps se di- riger par les bords du Douchak, et au commencement de Mai, le Jong du Tedgend. а no 120. Cotyle rupestris. [21. Cotyle riparia. Est trés nombreux dans l'oasis de Pindé et dans celle de Merv, gráce “probablement aux prairies qui les recouvrent en partie, ce qui, joint à d'autres conditions, fait de cet endroit le séjour favori 'de l'oiseau. On le voit aussi trés fréquemment le long du canal d’Alikhanow, et de nombreuses colonies vont établir leurs nids dans les bords de ces élévations de sable, entre lesquelles passe la ligne du chemin de fer. Dans l'oasis de Pindé et de Merv, il ni- che dans des creux de rivages escarpés, dans des ravins, dans les murs d'arykes profonds et découverts, et méme dans les côtés des fosses, d’où l'on tire l'argile dont on se sert pour cer- taines bâtisses. Dans ces creux, les nids de l'hirondelle sont si prés les uns des autres, que l'on se demande presque comment il se fait qu'ils ne communiquent pas entre eux. Un jour, je me suis mis à mesurer la distance qui séparait les nids et j'ai trouvé qu'entre plusieurs il n'y avait qu'un intervalle de 3 cen- tim. Le 30 Mai (11 Juin), j'ai vu à Merv de jeunes hirondel- les qui devaient avoir quitté leur nid 5 jours auparavant. Du premier au troisième Mai (13—15 Mai), j'ai vu un nombreux passage d'hirondelles descendant les bords du Tedgend. 122. Hirundo rustica. Est très commun dans le bassin du Tedgend et du Mourg-Ab ainsi que dans l'oasis d'Atek; il ne niche que dans les endro- its occupés par une population stable. Plus d'une fois, j'ai vu son nid dans l'intérieur des kibitkes des Turcomaus. Il niche prin- cipalement dans toutes sortes de constructions, pourvu qu'il y trou- ve une solive en bois où il puisse consolider son nid. Le 18/30 Mai, à Dorte-Koyou, j'ai pour la premiere fois vu de jeunes hi- rondelles sorties du nid. Prés de Tehikichlar, le passage d'autom- ne avait lieu à la fin du second tiers du mois d'Aoüt; d'aprés Jassévitch, le passage dure jusqu'à la seconde moitié du mois d'Octobre. I23. Oriolus galbula. Il ne niche pas dans les jardins de la plaine d'Ahal-Téké, ot il ne parait que comme oiseau de passage. En 1884, on ne Гу a observé qu'à la seconde moitié du mois d'Aoüt. Il niche par- — 188 — fois dans les bois qui longent le cours moyen du Mourg-Ab et prés des bords du Tedgend, ой il a trés souvent été observé en passage a la fin d'Avril et au commencement de Mai. Un male dun an volant tout seul, a été tué le 11/23 Mai, prés de Kara-Batty, dans des tamarix, au bord du canal d'Alikhanow, un autre, volant également seul, a été vu le 7/19 Mai dans un jardin, pres de Merv. A la fin d’Aoüt et aux premiers jours de Septembre, je signalais un passage d'automne: quelques oiseaux isolés se dirigeaient le long de lAtrek, du Soumbar et du Tehandyr. 124. Tichodroma muraria. Je n'ai trouvé cette année-ci ce bel oiseau que dans un dé- filé ombreux près des sources de Kelté-Tchinar, dans la zone du genévrier arborescent. L'exemplaire capturé par moi (4, 9/21 Août) avait presque achevé sa mue; le dos était d'un blanc sale mélé d'un peu de gris; le sommet de la téte était d'un roux- brun; le derriére des yeux teinté de rose. 125. Sitta syriaca. Sitta rupicola, Blanf. Oiseaux de la contree Trans-Caspienne. Bull. 1885, p. 306. Est très commun le long de l'Atrek, de Jagly-Oloum jusqu'à Douslou-Oloum; il habite les bords escarpes, argileux et riches en ravins de l'ancienne et de la nouvelle vallée de ces fleuves. 126. Sitta neumeyeri. Sitta syriaca. Oiseaux de la contrée Trans-Caspienne. Bull, 1885, p. 306. C'est à cette espéce que nous devons rapporter les observa- tions faites en 1884 sur une sittelle, détermineé dans mon ouvraze comme S. syriaca. 127. Upupa epops. Est commun dans les oasis de Merv et de Pindé. C'est à Mery que le 27 Mai (8 Juin) j'ai pour la première fois vu des jeunes sortis du nid. 128. Cyanistes persicus. N'y a pas été obsérvé. 129. Parus phaeonotus. Les exemplaires que, du 8/20 au 15/27 Aoüt, j'avais capturé dans la zone du genévrier arborescent du Kopepet-Dag oriental — 189 — muaient ou plutót avaient presque achevé leur mue. Le chant de cette mésange ressemble beaucoup à celui de la Parus ater. I30. Parus bocharensis. Dans la contreé Trans-Caspienne, on rencontre deux variétés de cette mésange, qui en different passablement par leurs formes extrémes. a) Parus bocharensis typicus.—Avec des traits que plusieurs auteurs attribuent à la P. bocharensis, Licht. Elle est assez communne dans les bois qui longent le Tedgend, et ordinaire dans ceux qui s'étendent le long du cours moyen du Mourg-Ab; elle n'est pas rare non plus dans les jardins de l'oasis de Mery et se propage méme dans les sables du bord du canal d’Alikhanow, oü elle recherche les fourrés de tamarix et de sa- xaouls. Le 5/15 Mai, jai vu près de Kara-Bend des jeunes qui devaient avoir quitté leur nid quelques jours auparavant. ll est probable qu'elle niche deux fois par an, car le 8/20 Mai, prés de Dorte-Koyou, il m'est arrivé de trouver un nid tout prét à y recevoir la ponte. Voilà les conditions locales au milieu desquelles je le trouvai: un bosquet de saxaouls au haut d'une colline de sable, à une verste de distance de l'eau la plus voisi- ne; le nid était posé dans le creux d'un saxaoul, tout prés de la racine et était formé d'une couche de bois pourri et de quel- ques plumes de faisan; je tuai le male et m'emparai de la femelle au nid méme; j'en fis la dissection et trouvai dans l'ovai- re un oeuf presque mür que l'oiseau aurait pondu au bout de deux jours. b) Parus bocharensis var. intermedius, nob.—$e distingue principalement par une tache nuchale blanche mélangée d’un jaune ‘vif. Les plumes du manteau sont d'un gris-cendré teinté d'un vert-jaunátre. La poitrine est blanche, à teinte jaune trés prononeée sur les côtés. Pendant les chaleurs de l'été, le plumage des oiseaux trans-caspiens s'use considérablement, ces indices s'effa- cent, de sorte quil est plus difficile de distinguer nos variétés les unes des autres. A cette espèce doivent se rattacher les mésanges que j'ai pri- ses en 1884, dans les vallées du Karguy-Sou, du Firousé et du Gujarmaou. Elle habite exclusixement les montagnes et les foréts qui s’elevent sur les bords du Soumbar et du Tchandyr. Dans le chant et les moeurs de ces deux formes, on ne remarque aucune Je 4. 1889. 53 — 190 — différence, et il est douteux qu'il puisse y avoir une distinction biologique essentielle entre ces formes et la Parus major, dont le Par. boch. var. intermedius se rapproche également par quel- ques traits de coloration. 131. Panurus biarmicus. A été trouvé en petit nombre dans l’oasis de Merv, dans des roseaux prés du lac Aina-Gueul. On le voit parfois paraltre pres d'autres lacs de l'oasis de Merv. 132. Aegithalus macronyx. I| est assez commun dans les roseaux qui encadrent les grands lacs de Merv; dans l'oasis de Pindé il est beaucoup plus rare. Le nid est construit au bord des roseaux au-dessus de l'eau et ne diffère en rien de celui de l’Aegithalus macronyz, que j'ai ob- servé en 1885, prés de Gjasi. Les derniers jours de Juin, j'ai va pour la première fois des jeunes sortis du nid. 133. Motacilla alba. I34. Motacilla personata. N'est point rare sur les bords du cours supérieur du Mourg-Ab et dans l'oasis de Pindé (seconde moitié de Juin). Son absence à Merv, le long du cours moyen du Mourg-Ab et le long du Ted- gend peut être expliquée par le manque complet de bancs de sable, qui sont une des conditions nécessaires du séiour de cet oiseau dans un endroit. 135. Colobates sulphurea. Au bord du Tehandyr, on en a observé: quelques exemplaires à la moitié du dernier tiers du mois d’Aoüt, et, les premiers jours du Septembre, prés de petits ruisseaux entre le Soumbar et le vil- lage de Noukhour. Certaines données me permettent de croire que c'étaient là des oiseaux de la contrée. I36. Budytes flava. Vers le dernier tiers du mois d'Aoüt, j'en ai observé un pas- sage considérable descendant les bords du Tchandyr, du Soumbar — 791 — et de l'Atrek. Il ne niche jamais dans la plaine de l'Ahal-Téké et on ne l'y rencontre que comme oiseau de passage. Le 12/24 Avril, prés de Bakou, j'en ai vu un írés grand nombre en pas- sage, ils se dirigeaient tantót vers le nord, le long des cótes ma- . Titimes, tantót se reposaient dans les champs labourés des steppes de. montagnes. 137. Budytes citreola. Dans la collection de Mr. Jassévitch, j'en ai vu un exemplaire, tué cette année-ci, à la moitié d'Avril au bord de la Dos prés de Tehikichlar. i38. Budytes campestris. L'unique exemplaire de ma collection a été pris le 7/19 Mai, pres de Dorte-Koyou, au bord du canal d'Alikhanow. Le 12/24 Avril, j'en ai rencontré une petite bande de 5 individus dans une steppe de montagne, prés de Bakou. 139. Budytes melanocephala. Son nom tekin—,„Koioune-Kousch“. Est trés commun dans l’oasis de Merv et dans celle de Pindé. D'aprés Mr. Jassévitch, on l'a souvent observé à l'embouchure de l'Atrek. Son séjour d'été favori sont les prairies qui s'étendent entre les arykes ot cet oiseau est, de méme que la Pratincola caprata, le représentant le plus fréquent de la gent allée. Par le canal d’Alikhanow, il a pénétré dans la plaine sablonneuse située entre le Mourg-Ab et le Tedgend, un peu plus loin que Dorte-Koyou. Le nid du hochequeue à téte noire est assez difficile à trouver et je ne suis parvenu à découvrir que les deux suivants dont voici la description: 1. 27 Mai (8 Juin); Gueuk-Tépé dans l'oasis de Merv. Une prairie couverte d’alchagis s'étendait entre deux arykes; le nid était posé à terre, dans un petit creux presque plat, au pied et à la racine méme d'un buisson d’alchagis, là ой cette plante était plus clair-semée que dans le reste de la prairie. L'entrée du nid est lisse, la construction grossiére, massive, mais peu solide; la couche extérieure principale est faite de vieilles tiges gréles et pourries et de feuilles de graminées, mélées de quelques grosses branches d'alehagis de l'année précédente; la couche intérieure n'arrive que jusqu'aux deux tiers de la hauteur de la couche extérieure, et 53* — 792 — consiste en une touffe de laine de brebis foulée et recouverte de toute une couche de crins de cheval tordus. Пу avait 5 œufs fortement couvés dans le nid. 2. 27 Mai (8 Juin); Merv. La construction du nid ainsi que les conditions dans lesquelles ila été trouvé sont les mémes, mais les dimensions en sont autres. La ponte était de 5 aufs fortement couvés. Dimensions des nids: IL. 9. Phauveups i. «eese ire 9 cent. 2 mill. 6 cent. proiondeum eee 3 cent. 3 cent. diamètre superieur.. 9 cent. 9 mill. 9 cent. Smile Le fond des ceufs est d'un blanc sale faiblement bleuätre et tout: couvert de petites macules partout adhérentes les unes aux autres, de sorte qu'au gros bout de l’œuf, elles recouvrent complètement le fond. Ces taches sont d'un gris-brun clair; le gros bout de chacun des dix cufs avaient une ou deux stries sinueuses, noires ou brun-noir, qui, dans 7 exemplaires, formaient une couronne. La surface en est polie et brillante. Dimensions des aufs: longueur—de 1 c. 8 mill. jusqu'à 1 с. 9'/, mill. maximum de la grosseur—de 1 с. 4 mill. jusqu'à 1 c. 5 mill. Les petits avaient quitté leur nid vers le 18/30 Mai. 140. Anthus arboreus. Ne niche nulle part dans les jardins d'Ahal-Téké; dans la plaine de Téké, on ne le rencontre que comme oiseau de passage. Dans la vallée boisée de Karguy-Sou, j'en ai capturé un pendant l'été de 1884, et le 5/15 Mai, prés de Kara-Bend sur le Tedgend, jai tué l'un des individus d'un couple qui y était probablement en passage. |141. Anthus pratensis. 142. Anthus campestris. On le rencontre souvent en été sur les pentes des montagnes couvertes d’herbe, d’où il pénètre méme jusqu'à la zone du ge- — 793 — névrier arborescent. Les oiseaux de ces lieux semblent pour la plupart appartenir à la variété de l'Amthus (Corydalla) orien- talis, Alfr. Brehm, rousse à longs pieds, et à la forme inter- médiaire entre cette espèce et l' Amthus campestris. Quant à la - forme typique de ce dernier, il est évident que, dans notre pays, on la rencontre le plus souvent pendant les passages qu'au prin- temps, entre le 17/29 et le 25 Avril (7 Mai) on a observés prés d'Askhabad et dans la plaine de l'oasis d’Ahal et en automne, c’est-à-dire, à la seconde moitié d'Aoüt et au commencement de Septembre, le long du Soumbar et du Tchandyr et entre le Soum- bar et Noukhour. C'est à la méme époque, qu'on a constaté le passage de ГА. campestris orientalis. 143. Nigrilauda tatarica. Cette aunée-ci je n'ai nulle part rencontré cette alouette, et il est probable qu'un exemplaire que j'ai pris en 1884 n'était qu'un Oiseau de passage. 144. Melanocorypha leucoptera. ‚ Je puis en dire autant de l'alouette à ailes blanches. 145. Melanocorypha calandra. Entre le 8/20 et le 22 Avril (8 Mai) un passage considé- rable se dirigeait par la plaine d'Ahal, en suivant évidemment la ligne de l'est à l'ouest. Voici, à cette occasion, une particularité biolo- gique trés interessante que présente notre alouette dans la con- irée Trans-Caspienne: il est hors de doute que, pendant la période sus-indiquée de son passage, elle niche ‘) en grand nombre dans la plaine de l'oasis d'Ahal-Téké si florissante au printemps; mais, aprés l'éclosion des petits, quand la plaine est toute brûlée par les rayons ardents du soleil d'été, l'alouette quitte presque com- plétement la contrée; je ne saurais cependant indiquer l'endroit où elle se retire, car je ne l'ai point apercue dans les montagnes voisi- пез. Peut-étre s'éloigne-t-elle dans les steppes herbues de Gurgan, où Nikolsky et moi, en 1885, en avons trouvé en grand nombre. — *) Il m'est souvent arrivé de tuer des 22 portant les taches couveuses, et dans l'ovaire desquelles j'ai trouvé des ceufs à moitié márs. — 794 — Pour ce qui concerne le passage d'automne, il ne m'a pas été donné de l'observer. Il est possible que la Melanocorypha maxima, Gould, se ren- contre aussi dans la contrée Trans-Caspienne. A Tokhta-Bazar, jai entendu dire par le cornette Mirgorodsky que pendant un hiver rigoureux, il avait remarqué une très grosse alouette qui s'était, pendant quelques jours, tenue prés de sa kibitka, en com- paznie de beaucoup d'autres qui y passaient l'hiver. 146. Otocoris penicillata. 147. Ammomanes deserti. Il est commun en été dans les steppes couvertes de collines et creusées de ravins qui s'étendent le long de l'Atrek, entre Jagly- Oloum et Tchat. Parmi toutes les alouettes, celle-ci paraît la moins farouche. 148. Corys arborea. Est assez commun dans les steppes qui recouvrent les pentes du Kopepet-Dag oriental. Il niche méme dans la zone du gené- vrier arborescent. Du 10/22 au 20 Aoüt (1 Septembre) environ, jai fait la chasse à des C. arborea adultes et jeunes qui, à cette époque, avaient déjà presque achevé leur mue. 149. Calandrella brachydactyla. Dans mes „Oiseaux de la contrée Trans-Caspienne* cette espèce est indiquée sous le nom de Calandrella sp. Le 4/16 Septembre, prés d’Artchman, j'ai fait la capture de l'un d'eux dans la plaine de l'oasis d’Ahal. 150. Calandrella pispoletta. Il est étrange que cette alouette, si commune dans l’oasis d’Ahal, soit. si rare dans le bassin du Mourg-Ab, dans les plaines du Ted- gend, ainsi que dans les sables qui s'étendent entre ces deux fleuves. [5]. Galerita cristata. En été, on le rencontre sur les cötes de la mer pres de Tchi- kichlar, le long de l’Atrek et du Soumbar et dans la steppe com- — 795 — prise entre ces riviéres et la mer, il est, par exemple, commun près des puits de Caradgea-Batyr. Les exemplaires tués prés de Jagly-Oloum avaient presque achevé leur mue. I52. Galerita magna. Son nom tékin est „Mola-Torgai“. Oiseau trés commun dans les plaines de l'Atrek, du Tedgend et dans le bassin du Mourg-Ab; il arrive aussi souvent de le voir dans les plaines sablonneuses comprises entre ces fleuves et celles qui s'étendent entre Merv et l'Amou-Daria, oü il recherche le voisinage des puits ou de l'eau en général. Le 10/22 Mai, dans des salines prés de Dorte-Koyou, j'ai vu les premiers jeunes qui venaient de dénicher. 153. Alauda arvensis. Je l'ai assez souvent rencontré vers le 7/19 Aoüt dans les step- pes riches en herbe et privées d’arbres des larges vallées du Ko- pepet-Dag oriental. On n'y voit point РА. guttata, Brooks, qui, dans la contrée Trans-Caspienne parait exclusivement habiter les endroits bas et cultivés. En 1884, j'ai pris pour ce dernier oiseau une aloutte que j'avais manquée et que j'avais déterminée à vue d'oeil seulement. Quelques exemplaires de ma collection s'étant éga- res je ne saurais dire maintenant si l'oiseau que j'avais alors pour- suivi était une Alauda arvensis typique ou un exemplaire de sa grosse variété de la Perse et de l'Arménie (A. arvensis subsp. armenicus, Bdgn.). 154. Alauda guttata. Comme je l'ai déjà dit dans mes ,Qiseaux de la contrée Trans- Caspienne*, cette forme est en effet trés rare dans la plaine de l'oasis d'Ahal-Téké. Elle est trés commune, au contraire, dans l'oasis de Merv et de Pindé, mais ou ne la rencontre presque pas le long du cours moyen du Mourg-Ab. Elle préfére ordinairement les lieux cultivés et surtout ceux qui offrent une végétation semb/able à celle des prairies. Le 6/18 Juin, jai vu les premiers jeunes Alauda guttata quitter lear nid. Au mois de Juillet, l'oiseau mue, et, le 20 du méme mois (1 Aoüt), je tuais des adultes et des jeunes dont la mue était déjà presque achevée. D'un cóté, Mr. Radde affirme que son préparateur avais pris Un Certhilauda desertorum dans des sables prés de Molla-Karri. D’un — 796 — autre cóté, Mr. Nikolsky s'est emparé d'un Melanoc. bimaculata au village d'Abére, au N. du Khorossan: faits qui nous permettent de conclure que la contrée Trans-Caspienne est plus riche en alouettes que les autres contrées du pays. 155. Fringilla coelebs. Est commun le long du cours supérieur du Tchandyr, dans les bosquets ombragés des défilés situés au-dessous de la zone du ge- névrier. 156. Carduelis orientalis. Entre le 20 et le 30 Avril (2 et 14 Mai) il y en avait en grand nombre dans les jardins de l'oasis d'Ahal-Téké et dans des buissons de tamarix du bord du Douchak; il est assez nombreux aussi dans les jardins de Merv, d’où il pénètre dans les tamarix de la plaine sablonneuse qui s'étend le long du canal d'Alikhanow. 157. Linota cannabina. 158. Oraegithus pusillus. Des adultes, tués entre le 9/21 et le 12/24 Aoüt, muaient encore fortement. Les jeunes, pris en méme temps, avaient à la partie inférieure du corps, quelques petites plumes jaunes. C'esi incontestablement à tort que beaucoup d'auteurs rapportent cet oiseau au genre Pyrrhula: il n'y a entre eux de commun que la forme du bec; quant à la plastique, la coloration, l'époque de la mue et le caractére du changement du plumage, nous trouverons que notre oiseau se rapproche bien plus de la linotte et du serin que de la Pyrrhula, tandis que par ses mœurs, son vol et surtout par son chant, il ressemble beaucoup à notre Acanthis linaria; certains sons de leur chant sont méme tout-à-fait identiques. 159. Carpodacus erythrinus. Leur passage s’effectue entre le 15/27 et le 22 Avril (4 Mai), par la plaine de l'oasis d'Ahal-Téké; ils voyagent la nuit en se dirigeant vers l'ouest; le jour, ils font halte dans les jardins. Entre le 18/30 et le 30 Aoüt (11 Septembre) on en observe un passage assez considérable se dirigeant au sud, le long des cótes de la mer, prés de Tchikichlar. — 797 — 160. Mycerobas carneipes. Est répandu dans toute la partie orientale de la chaine de mon- tagnes du Kopepet-Dag, où on ne le rencontre que dans la zone ‘du genévrier arborescent, dont les baies lui servent de nourriture. Il m'est plusieurs fois arrivé de tuer des individus donc le bec était couvert d'une épaisse couche de résine de genévrier, et les plumes de la téte étaient tellement collées les unes contre les autres, que je dus renoncer à les voir figurer dans ma collection. Le vol de cet oiseau est hardi, bruyant et décrit des ondulations profondes, mais n'est pas de longue durée. Il saute assez gauchement à terre, où d'ailleurs je l'ai rarement vu descendre. Le cri. d'appel que le plus souvent il fait entendre en volant est composé de deux sons qu'on pourrait rendre par ,tyou-déric“; ces deux cris sont saccadés, surtout le premier. Lorsque l'oiseau est blessé et qu'on le saisit avec la main, il pousse de erands cris rauques. Il se rend plusieurs fois par jour à un courant d’eau, le matin et le soir surtout; il se baigne rarement le matin, mais trés sou- vent pendant la chaleur du jour et les tiedes soirées. Tout le re- ste de la journée, il se tient sur des genévriers, sautant adroite- ment et sans se fatiguer d'une branche à l'autre, et — dévorant les baies. Il passe la nuit dans les branches les plus touffues et dort d'un sommeil si profond que, si l'on remarque d'avance l'endroit ou il repose, on peut facilement grimper sur l'arbre et saisir l'oiseau avec les mains. (6l. Erythrospiza obsoleta. Est en été un oiseau assez commun dans les nombreux jardins de la partie orientale de l'oasis d'Ahal, ainsi que le long du Douchak, dans l'oasis de Pindé et dans celle de Merv. De cette dernière, il s'est répandu dans les collines de sable des bords du canal d'Alikha- now. Je serais embarrassé d'indiquer les endroits favoris de cet oiseau: d'un cóté, je l'ai souvent vu nicher dans des plaines déser- tes qui rappellent celle où s'élévent les ruines de l'Ancienne-Merv; d'autre part, il m'est arrivé de le voir dans des endroits fertiles et riches en jardins, en arbres, en buissons, etc. Quoi qu'il en soit, on peut affirmer qu'en. été, l'oiseau préfère soit un pays de. plaines, soit un pays de collines dont le sol soit sec, argileux, par place pierreux, pauvre en herbe, et n'offrant que ci et là quelques buissons ou quelques arbrisseaux isolés. Le voisinage d’un. D og cours d'eau, lac, riviére, aryke, est une condition indispensable. Le 5/17 Juin, j'ai vu toute une volée de jeunes volant parfaite- ment et formant des compagnies de 70 individus chacune. Quant aux nids et à la ponte, ce n'est que beaucoup plus tard, c'est- à-dire, vers le 17/29 du méme mois que je les ai trouvés. Le nid est construit tantót au sommet d'un buisson, tantót dans les branches latérales d'un arbuste isolé, mais il est toujours en vue et s'éléve rarement à une sagéne au-dessus de la surface du sol. Ceux que j'ai trouvés cette année dans la plaine différent par leur construction des nids des Ey. obsoleta de la montagne, décrits dans mes ,Üiseaux de la contrée Trans-Caspienne“. Dans chacun d'eux, on peut facilement distinguer deux couches: la couche extérieure, dont les parois sont trés peu serrées, mais suffisament solides, est com- posée de minces branches desséchées de toutes sortes d'herbes, dont les bouts sortent partout à l'extérieur !). La couche intérieure est formée d'un lit épais de coton et de laine molle, dont l'oiseau se sert aussi pour boucher les interstices. Le nid est en général d'un aspect élégant Dimensions: hauteur d eret de 7 cent. à 7 cent. 5 mill. profondeur и... Пер eu ROS hes largeurpduthauleweas 127 oot diamétre;de entrées брт OP Le nombre des œufs varie de 3 à 6. Dans ce dernier cas, ils sont placés deux à deux dans le sens de la longueur, et parallà- lement à la longueur du corps de l'oiseau couveur. Le fond des œufs est d'un blanc-bleuätre pâle (assez rarement bleu clair), bi- garré de points noirs ou noir-roux peu nombreux, qui, parfois, s’etendent et prennent la dimension de macules; vers le gros bout de l'euf, les points deviennent plus nombreux. Il n'est pas rare de voir l’œuf complètement dépourvu de bigarrures, et alors le fond est souvent plus pále. Dimensions des œufs: longueur—de 1 cent. 8 mill. à 2 c. I m. maximum de la grosseur—de 1 с. 3'/, mill. à 1 c. 5 m. 1) Cette couche extérieure rappele beaucoup celle du nid du Carpodacus ery- ghrinus d'Orenbourg. — 799 — Les uns sont plus arrondis, d'autres plus allongés; la lon- zueur de ces derniers est alors de la seconde dimension donnée, et la grosseur est de la première dimension indiquée. Le mâle couve aussi bien que la femelle, et celle-ci y met un zéle si in- fatigable qu'on s'en saisit aisément avec la main. Les mœurs de cet oiseau sont sociables et ilest rare que, pour nicher, il s'éloigne beaucoup de ses confréres. On pourrait rendre son cri d'appel par ШИК, QUAE inkl ero npa spine aes pink eres ^ qui rappelle celui de la Pyrrhula rubicilla, mais sa voix est plus faible et plus douce que celle de ce dernier oiseau. Les grains de l’alchagi, ceux du saxaoul etc. lui servent de nourriture. Le 25 Juin (7 Juillet), prés de Tochta-Bazar dans l'oasis de Pindé, j'ai vu un individu albinos de cette espéce d'un blane de neige; il se tenait tout solitaire car ses confrères l'avaient chassé de leur société; les hirondelles qui passaient à cóté de lui lui témoignaient aussi une certaine hostilité. Il échappa malheureusement à mes poursuites. l62. Pyrgita petronia. Se plait beaucoup dans les endroits montagneux, pauvres en arbres ou qui en sont complétement privés. 163. Salicipasser montanus. Est trés commun dans l'oasis de Merv et dans celle de Pindé. Au mois de Mai, je l'ai souvent vu en différents endroits dans des buissons de tamarix.et de saxaouls, le long du canal d'Ali- khanow. Il n’est pas rare non plus le long du Tedgend et du cours moyen du Mourg-Ab. 164. Passer salicarius. Nest pas rare dans l'oasis de Mery. 165. Passer domesticus. C'est de Tehikichlar que me vient l'unique exemplaire de ma collection. Il ne m'est plus arrivé de voir, méme ici, un autre oiseau de cette espèce. — 800 — (66. Passer indicus. Son nom tékin est „Syricha“. Il est trés commun dans l’oasis de Merv et dans celle de Pindé, assez rare le long du cours moyen du Mourg-Ab, et trés fréquent le long du canal d’Alikhanow; on le trouve en outre dans plu- sieurs autres endroits, mais toujours dans le voisinaze d'une po- pulatiou stable. Il niche dans les bätiments, les creux des arbres, les fissures des bords escarpés des rivieres et des ravins, et il est comparativement rare qu'ici on trouve son nid dans les branches des arbres, comme on l'a si souvent observé dans l'oasis d'Ahal et les montagnes voisines. Je ne saurais expliquer cette parti- cularité, mais je ne suppose pas qu'il faille l'attribuer au climat, aux conditions topographiques de la contrée et à celles dont dé- pendent la sécurité de l'oiseau. Dans les jardins de l'oasis de Mery et de Pindé, notre moineau se construit souvent un nid très origi- nal dont il ne se servira pas pour pondre, et dont la destination m'est également inconnue. Ces nids sont posés à une hauteur d'au moins 1!/, sagene, sur la fourchure des branches d'un arbre. La con- struction en est solide et comparativemet trés grande, la forme en est demi-sphérique. La partie extérieure du nid est faite des branches fraiches-cueillies du djidovnik avec ses feuilies d'un vert argenté et ses fruits jeunes; les feuilles ef les fruits pendent au dehors du nid et en forment les côtés et la partie inférieure. Les bords de l'entrée et le fond sont recouverts de tiges des- séchées et srossiérement entrelacées. Dimensions: hauteur—jusqu'à 25 cent. profondeur—jusqu’a 6 cent. largeur du haut—jusqu'à 22 cent. diamètre de l'entrée—jusqu'à 11 cent. Dans ces nids, Га! souvent trouvé de jeunes oiseaux qui volaient déjà assez bien et venaient s'y reposer. Le 20 Juin (2 Juillet), les œufs n'étaient pas encore couvés. Le maximum de chaque ponte était de 7 cufs. Au mois de Juillet, les moineaux indiens se rassemblent en troupes innombrables et volent d'un endroit à l'autre. Pendant ce temps-là, ils se transportent volontiers dans les ilots de roseaux de l'oasis de Merv. — 801 — Parmi nos oiseaux, i| n'est pas rare d'en rencontrer qui sont une forme intermédiaire entre les premiers et le JP. salicarius, et dont la coloration du dos, qui est d'une nuance chatain, est plus vive et plus foncée; le brun des côtés de la tête, de la par- Xe postérieure du cou et du manteau est plus développé, de méme que le noir du cou et de la poitrine. 167. Passer ammodendri. Ц est évident que la contrée Trans-Caspienne est la limite méridionale de la distribution géographique du moineau des sa- xaouls, car, jusqu'à présent, on ne l'a pas rencontré en Perse. Dans la partie du désert de Kara-Koumy adjacente à l'oasis d'Ahal- Téké, il est rare, depuis probablement que tous les bois de sa- xaouls y ont été coupés, car ces arbrisseaux sont une des condi- tions essentielles du séjour de l'oiseau dans cette contrée. Il est trés commun dans les plaines argileuses du Tedgend couvertes de saxaouls, et un peu plus rare dans les collines de sable voisi- nes de Merv. Quant au cours moyen du Mourg-Ab et aux en- virons de l'oasis de Pindé, jamais il ne m'est arrivé d'y rencon- тег cet oiseau qui, cependant, eût dû trouver dans ces localités tout ce qui eût pu satisfaire ses goûts, ses besvins. Il évite les fourrés de saxaouls éloignés de l'eau, et recherche surtout les en- droits sablonneux ou argileux, plantés de fôrets peu épaisses de saxaouls et, dans le voisinage desquels une rivière ou un puits peu profond permette au moineau d'aller plusieurs fois par jour se baigner ou se désaltérer, car l'eau lui est aussi nécessaire que la nourriture qui en été consiste principalement en graines de sa- xaouls et autres, en petits scarabées et en une infinité de petits orthopteres sauteurs. Il vole de la méme manière que les autres moineaux, mais son vol est plus rapide. Son cri, quoique beaucoup plus faible, res- semble à celui du moineau indien. En été, les Pyrgil. ammo- dendri vivent par couples et, pendant cette saison du moins, ne se mélent pas volontiers à la bande. Il niche le long des lisiéres des foréts de saxaouls et pose son nid dans des creux d'arbres, à une petite distance au-dessus de la surface de la terre. J'ai, un jour, trouvé un nid de P. ammodendri à cóté de celui d'un milan *), mais jamais il ne m'est arrivé d'en voir au milieu des !) Au fond des nids de milans et au milieu des tiges qui en formaient le fon- dement, j'ai plus d'une fois trouvé un nid de P. indicus ou de P, montanus. 271809. 5 branches. On le voit aussi nicher dans les fissures des pentes escar- pées des collines de sable, La construction du nid du moineau des saxaouls est peu solide, de forme sphérique ou cylindrique et consiste en tiges desséchés de graminées, en plumes et en poil de chameau; l'entrée se trouve de cóté ou en haut, selon la positiou du creux de l'arbre ou de la fissure. Le nid que j'ai trouvé dans celui d'un milan était d'une construction plus compacte et de forme sphéri- que; l'entrée était de cóté. Ces fissures et les nids eux-mémes sont quelquefois tapissés d'une couche plus ou moins épaisse d'herbe fraiche et succulente. L'oiseau pond deux fois par an au moins, car, d'un cóté, il m'est arrivé de trouver des ceufs tout frais en- core le 17/29 Mai; d'un autre, au commencement de ce méme mois, j'ai à plusieurs reprises tué des jeunes déjà en état de voler. Le maximum des ceufs de chaque ponte va jusqu'à 7; le plus souvent il y en a 5 ou 6. Par leur forme ef leur nuance, ces œufs ressemblent beaucoup à ceux du JP. domesticus et du P. indicus. Le fond en est blanc, parfois teinté d'un peu de bleu ou de vert, et est, en général, bigarré d'un trés grand nombre de macules grises ou d'un gris roux, se fondant les unes dans les autres vers le gros bout de l’œuf, où elles deviennent plus nombreuses. Ces macules sont rarement clair-semées ou isolées les unes des autres, et, dans ce cas, les dimensions en sont plus grandes. Dimensions des ceufs: longueur—1 cent. 9 mill.—2 cent. 2 mill. maximum de la grosseur— 1 cent. 3*/, mill.—1 cent. 5 mill. 168. Cynchramus schoeniclus. N'a pas été observé. 169. Cynchramus pyrrhuloides. Est assez commun dans les roseaux des lacs de l'oasis de Pindé et de Merv. Les premiers jours de Juin déjà, j'ai capturé des jeunes en état de voler. 170. Emberiza shach. 171. Emberiza huttoni. Est assez commun dans les montagnes prés du cours supérieur du Tchandyr. — 803 — 172. Emberiza cia. ? Emberiza cia. Oiseaux de la contrée Trans-Caspienne. Bull. 1885, p .309. [73. Emberiza spec. E Emberiza strachei. Oiseaux de la contrée Trans-Caspienne. Bull. 1885, p. 809. Les adultes que j'ai tués entre le 9/21 et le 13/26 Août muaient fortement. Cet oiseau est des plus commun dans la zone du genévrier arborescent de la partie orientale du Kopepet-Dag. L'Emberiza huttoni préfère la zone inférieure des montagnes. 174. Emberiza europaea. On la voit assez fréquemment dans l'oasis de Pindé et rare- ment, en été, le long du cours moyen du Mourg-Ab et dans 1’ oasis de Merv. Il s’abat volontiers sur les champs cultivés oü il se nourrit orge et froment. Le 15/27 Juin, j'ai observé les premiers jeunes qui venaient de quitter leur nid. 175. Emberiza icterica. Est assez commun en été dans l'oasis de Merv et dans celle de Pindé. Entre le 15/27 et le 22 Avril (4 Mai) j'en ai observé un passage assez considérable dans la plaine de Téké. Les oiseaux volaient en petites bandes qui, des plaines de l'Atek, diri- geaient leur vol par les vallées des riviéres et les défilés des mon- tagnes. C’est à la méme époque que j'ai abattu une femelle por- tant les taches couveuses. Les endroits favoris de notre oiseau sont les vallées des fleuves peu boisées, riches en herbe et cou- vertes de buissons isolés. Dans l'oasis de Merv et dans celle de Pindé, il habite également les buissons poussant ca et là dans les prairies qui s'étendent d'un aryke à l'autre. Il aime aussi les champs cultivées. Le 11/23 Juin, à Bayram-Ali-Khan, j'ai vu les premiers jeunes Jm. icterica capables de voler. La coloration de la tête des jeunes & varie entre le brun foncé et l'oran- ge clair. Le nom tékin de cet oiseau est „Bulle-Bulle-Goaya“. 176. Bombicilla garrula. D’après Mr. Jassévisch, l'unique exemplaire de cette espèce a été tué prés de Tchikichlar par le colonel Znosko-Borovsky, à la — 804 — fin du mois d’Octobre 1882, sur une colline au sommet de laquelle s'élevait une cible. Je n'ai aucune raison pour douter des paroles de Mr. Jassévisch, qui du reste, a fait une description exacte de cet oiseau. 177. Corvus corax. Est assez rare sur les bords du Tedgend et du cours moyen du Mourg-Ab; dans l'oasis de Pindé on le rencontre, au contraire, assez souvent, mais il niche exclusivement sur les éminences qui l'entourent; des exemplaires isolés ont été obsérvés au mois de Mai, près de la saline de Djoudjoucli et des puits de Koyou-Kirli. De sorte que, dans la contrée Trans-Caspienne, le corbeau est par- ticulierement un oiseau de montagnes ou de contrées situées au pied des montagnes. 178. Corvus orientalis. Est assez commun dans l’oasis de Merv, où il remplace le cor- beau. Il semble exclusivement nicher dans les ilots de roseaux, je ne l'ai du moins jamais vu construire son nid sur les arbres des jardins. A cet effet, il choisit un endroit sec de l'ilot, y en- tasse des roseaux, et c'est là le fondement de son nid pour la construction duquel il emploie de l'herbe séche, de menues bran- ches d'arbres et parfois aussi le nid abandonné d'un héron ou les roseaux abattus par le vent. A la fin du mois de Mai, j'ai trouvé dans l'un de ces nids de 3 à 6 petits préts à quitter leur nid. Le 21 du méme mois, les jeunes volaient déjà. Au mois de Juin et de Juillet, les familles nouvellement écloses se réu- nissent en petites bandes et voyagent d'un endroit à l'autre, dans les limites de Voasis. En éte, ils se nourissent de toutes sortes d'insectes (d’orthophéres pour la plupart), de charogne, d'oisillons, de centaines de petites espèces de rongeurs et des ordures qu'ils irouvent prés des villages. Le cri du C. orientalis ressemble beaucoup à celui de la corneille grise. | |79. Corvus cornix. Niche dans les montagnes prés du village de Noukhour. En hi- ver, selon. Mr. Jassévitch, on le rencontre parfois en nombre con- sidérable prés de Tchikichlar. 180. Frugilegus communis. Je n'ai jamais rencontré le freux dans la contrée Trans-Caspi- enne, mais on m'a dit qu'au printemps et en automne, on le voit — 805 — apparaitre ici en vol innombrable, et qu'il passe l'hiver prés de Tehikichlar, ainsi que dans l'oasis de Merv, de Pindé et le long du Tedgend. 181. Lycos monedula. Niche en grand nombre dans les ruines de l'Ancienne- Merv et dans les crevasses et les fentes des bords argileux et escarpés de l'Atrek, entre Tchat et Jagly- Oloum, ainsi que le long du Soumbar et du Tchandyr inférieur. Les jeunes que le 17/29 Mai jai vus, volaient trés bien, mais avaient sans doute quitté leur nid quelques jours auparavant. Les premiers jours de Juin, j'en ai observé des bandes composées de centaines d'individus dans les prairies de l'oasis de Merv. 182. Pyrrhocorax alpinus. N'a pas été observé. 183. Fregilus graculus. Du 20 au 30 Aoüt (1—11 Septembre), j'ai apercu des ban- des peu nombreuses de choucas à bec rouge sur les bords élevés et escarpés de l’Atrek, prés de Jagly-Oloum. Us volent parfois en compagnie de Lycos monedula. Il niche probablement dans ces mémes endroits. 184. Podoces panderi. Dans la contrée Trans-Caspienne, le geai des saxaouls atteint la limite méridionale de sa distribution géographique. Il est trés rare dans la plaine sablonneuse comprise entre le Mourg-Ab et le Tedgend, et je n'ai eu qu'une seule fois l’occasion de le ren- contrer; c'était au mois de Mai, prés du puits de Dorte-Koyou. D'aprés les renseignements que nous ont fournis des topographes, il n'est pas rare dans les collines de sable du désert séparant l'oasis de Merv de l'Amou-Daria. Les Turcomans, qui donnent à cet oiseau le nom de ,Tchour- Tchour“, prétendent qu'en hiver on le rencontre souvent dans les sables de Kara-Koumy, voisins de l'oasis d’Ahal; mais, en été, il y est trés rare. 185. Pica bactriana. Est trés nombreux dans les bois situés sur les bords du cours moyen du Mourg-Ab et du Tedgend; il niche ordinairement dans № 4. 1889. 54 — 806 — les foréts de tamarix qui poussent le long du Douchak et du canal d’Alikhanow. En été, on ne le rencontre ni dans l'oasis de Merv, ni dans celle de Pindé, oü, à ce qu'on dit, il n'arrive qu'en hiver. Cette espèce ne diffère de la Р. lewconota et de la P. leucoptera d’Orenbourg ni par la voix, ni par les moeurs. Le 28 Avril (10 Mai), sur les bords du Douchak, j'ai trouvé un nid contenant 5 oeufs tout frais; ailleurs, j'ai vu le méme jour des jeunes volant parfaitement bien. Le nid contenait 5 oeufs. Le nid et les oeufs sont exactement les mémes que ceux des especes d’Orenbourg. Aprés que les petits ont quitté leur nid, les oiseaux s'envolent à une distance de 15 verstes dans des sables oi poussent des saxaouls et des tamarix, et font la chasse à toutes sortes d’insectes. Il m'est une fois arrivé de voir une famille nouvelle- ment éclose poursuivre un petit liévre. Le nom tékin de cette pie est „Ala-Tchekak*. 186. Sturnus vulgaris. Dans la collection de Mr. Jassévitch, j'ai vu un exemplaire d’étourneau commun, tue prés de Tehikichlar, au commencement de Novembre 1885. Au dire de cet oflicier, on trouve cet oiseau ici jusqu'au commencement de Decembre. 187. Sturnus nobilior. Un de ces oiseaux a été capturé prés de Jagly-Oloum, dans la plaine de l'Atrek; il faisait partie d'une bande d'étourneaux roses, alors en passage. A l'époque de la propagation, ces étourneaux que Mr. Nikolsky et mol avons observés en grand nombre le long du cours inférieur du Gurgan, habitent aussi le cours infé- rieur de l'Atrek. 188. Sturnus sp? - Son nom Tékin est ,Kara-Sare“. Est un oiseau trés commun dans l'oasis de Merv; dans celle de Pindé il est beaucoup plus rare. A la fin d'Avril et au com- mencement de Mai, de petites bandes, en passage probablement, ont été remarquées le long du Tedgend, prés de Kara-Bend. Du 20 au 30 Juillet (1—11 Août), les adultes muaient fortement. Par sa maniére de vivre et son cri, cet oiseau ressemble beau- coup au Sturnus vulgaris. vm — 807 — 189. Pastor roseus. Son nom tékin est ,Ala-Sare“. Oiseau assez commun en été dans l'oasis de Merv et dans celle ° de Pindé. D’après Blanford, l'étourneau rose est inconnu dans la plus grande partie de la Perse, quoique en hiver on en voie des myriades en Inde, dans la partie méridionale de laquelle il passe l'hiver. Au mois de Mars, il s'envole dans la partie septentrionale, où il passe un mois ou plus (Jerdon). Vers le 15 Mai, il paraît à Smyrne. Pendant son passage, il longe les bords du golfe Persique, et, au commencement de Mai, on le rencontre déjà près de Bouchire. Oli- vier croit l'avoir vu prés de Bagdad, et Chesney en Mésopotamie. Néanmoins, les routes de passage de cette espéce nous sont par- faitement inconnues. En comparant ces renseignements avec ceux que j'ai obtenus pendant mes explorations en Perse, au gouv. d'Orenbourg, dans les ‘steppes des Kirguiz et en général dans la contrée Trans-Caspien- ne, les routes du passage de l'étourneau rose peuvent étre assez clairement déterminées et cessent d’être une énigme grâce aux données suivantes. Ces oiseaux, en quittant le nord de l'Inde, émigrent par les trois routes suivantes: une petite partie se dirigent vers le cours supérieur de l'Amou-Daria, tandis que la plus grande partie se rendent vers le cours supérieur du Mourg-Ab et du Tedgend. La route de passage, qui, au nord de l’oasis de Merv, va le long du Mourg-Ab, doit être très étroite, car ce n'est comparativement qu'un petit nombre d'oiseaux qui la suivent pour arriver directement à Tehardjoui sur l'Amou- Daria, d'oü ils se répandent dans le Turkestan et dans la partie méridionale de l’ancienne contrée d’Orenbourg. Du cours supé- rieur du Tedgend, la route suit le cours moyen du fleuve jusqu'à Mechkhed a peu prés, oü elle se divise en deux branches: l'une se dirige à l'O.N.O., vers Gurgane et Aster-Abad, le long du pied des montagnes, puis suit le littoral méridional de la mer Caspien- ne, C'est par cette voie méme que l’oiseau émigre d'un côté au Caucase et dans la Russie méridionale, de l'autre, en Asie Mi- neure et, plus loin, vers l'Occident. Un petit nombre d'étourneaux roses longent le littoral oriental de la mer Caspienne. Mais, au passage du printemps, la plus grande partie de ces oiseaux volent le long du Tedgend, atteignent l'oasis d’Atek et d'Ahal, d’où ils 54* — 808 — se dirigent vers la mer Caspienne, par le littoral oriental de la- quelle ils arrivent dans notre pays, près de l'embouchure de РЕшфа et de l'Oural. Les routes sus-indiquées de l'étourneau rose nous expliquent parfaitement pourquoi Blanford n'a pu observer le passage de cet oiseau à travers la Perse. C'est vers la moitié du mois d'Avril qu'on observe le passage le plus considérable de ces oiseaux le long du Mourg-Ab. Prés de Mechkhed, il a lieu entre le 15/27 et le 20 du méme mois (2 Mai) tandis qu'entre le 20 et le 25 Avril (2 et 7 Mai), on. en remarque un passage prodigieux dans l'oasis d'Atek et dans. celle d'Ahal. Les étourneaux migrent en bandes trés serrées, composées parfois de 300 individus chacune et s'élévent sou- vent à une trés grande hauteur. Ordinairement le passage d'automne s'opére peu à peu et non d'une fois, ce qui le rend difficile à observer. Les routes de passage de cette époque semblent les mêmes qu'au printemps. J'ai observé les étourneaux roses, à leur passage d'automne, dés les premiers jours du mois d’Aoüt, moment où les moyens d'observations étant venus à me manquer, jai dû, a mon grand regret, renoncer à mes explorations et quit- ter la contrée Trans-Caspienne. I9O. Palumbus torquatus. |191. Columba livia fera. Est un oiseau trés commun en été dans la plaine de l’Atrek, entre Jagly-Oloum et Douslou-Oloum, où il niche dans les fissures. et les crevasses creusées par l'eau, sur les pentes et les bords escarpés de la nouvelle et de l’ancienne vallée de la rivière. Il nest pas rare de le voir aussi nicher dans les ruines de ГАп- cienne-Merv, et il parait sporadiquement en bandes peu nombreu- ses et en compagnie du C. fusca sur les pentes escarpées du cours moyen du Mourg-Ab, prés de Jounvenly, de Sandyk-Katchan, et d'Ak-Maidjar. Au mois d'Aoüt, cet oiseau se réunit en bandes innombrables dans les montasnes. Columba livia fera x C. fusca. Près d'Ak-Maidjar, j'ai tué un pigeon à caracteres propres: à l’une et à l’autre de ces deux espèces. Je regrette beaucoup que cet exemplaire n'ait pu être empaillé et ne figure pas dans — 809 — ma collection: les cosaques qui m’accompagnaient le plumerent et rôtirent avec d'autres pièces de gibier pour leur déjeuner. Autant que je puis me rappeler, l'oiseau possédait les caractéres plastiques intermédiaires entre la C. livia et la C. fusca, et avait le crou- .pion d'un bleu-noir à reflet métallique, comme la С. №9; le bec était semblable à celui de la C. fusca, les ailes à bandes transversales bien développées, et le dessus de la tête teinté de rouge. 192. Columba fusca. Cette espéce se rencontre en général plus souvent dans les plai- nes que dans les contrées montagneuses, telles que celle que j'ai mentionnées dans mes ,Qiseaux de la contrée Trans-Caspienne*. On la trouve le long de l'Atrek, entre Jagly-Oloum et Douslou- Oloum, sur les bords du Douchak, du Tedgend, du cours moyen du Mourg-Ab et dans l'oasis de Pindé; dans celle de Merv, on la rencontre souvent dans les ruines de l'Ancienne ville de ce nom, et rarement le long du canal d'Alikhanow. Les endroits que ce pigeon recherche sont les vallées boisées des fleuves, et il va s'éta- blir en colonies nombreuses composées chacune d'environ 50 cou- ples, dans les creux des rives escarpées, ой on le voit souvent en compagnie des Merops apiaster, M. persica, Coracias gar- Tula, Sturnus spec?, Athene plumipes, Salicipasser montanus, Passer indicus. Ces colonies sont trés animées, et un coup de fusil produit un trouble extréme parmi elles. Les nids que ces pigeons construisent dans les creux des bords escarpés des riviéres ne sont pas à l'abri de tout danger, car, pendant les hautes eaux, comme par exemple celles que nous avons vues cette année-ci, les bords des riviéres s'écroulent à chaque instant dans l'eau et entrainent les nids des oiseaux. Les derniers jours du mois d'Avril, prés de Kara-Bend, j'ai trouvé une ponte composée de 2 cufs tout frais. Ils sont d'un blanc pur et sont je crois toujours un peu plus petits que ceux de la C. oenas du gouvernement d’Oren- bourg. Dimensions: longueur—de 3 cent. 5 mill. à 3 cent. 7 mill. maximum de la grosseur 2 cent. 4 mill. à 2 cent. 8 mill. Le nid consiste en une couche peu solide, composée d'herbe sèche et de menues branches. A la fin de Juillet et au commen- — 810 — cement d'Aoüt, j'ai vu sur les bords du Tedgend des volées de ces oiseaux, dont chacune était composée d'au moins 150 in- dividus. ‘La coloration du bas du dos varie du bleu-noir (elle est um peu plus pâle que celle du croupion) au blanc lavé de bleuätre.. Chez les jeunes individus, la couleur blanche est très pure. Son nom tékin est ,Koek-Koepteri“. 193. Turtur auritus. Est en été un oiseau très commun aux bords du Tedgend, dans l'oasis de Merv, d’où il pénètre dans les forêts de tamarix par le canal d'Alikhanow, le long du cours moyen du Mourg-Ab, ainsi que dans l'oasis de Pindé. Le 1/13 Mai, prés de Kara- Bend, j'ai trouvé un nid contenant deux œufs tout frais, et, le 17/29 Juin, j'ai tué près de Imam-Baba un jeune qui volait deja.—A la fin. d’Avril, un passage considérable, formé de bandes peu nombreuses, de 10 individus chacune, descendait le cours du Douchak et. du Tedgend. Le passage d'automne a lieu à la seconde moitié du. mois d'Aoüt et au commencement de Septembre dans la plaine d'Ahal-Téké, où les tourterelles se réunissent en bandes de 150 individus chacune. —Du 20—30 Août (1— 11 Septembre), un pas- sage considérable paraissait à Tchikichlar, sur le littoral. Son nom tékin est „Ak-Kouyruk-Koepteri“. 194. Syrrhaptes paradoxus. N'a pas été observé. 195. Pterocles severtzovi. Est trés commun dans la partie orientale et méridionale de l'oasis de Merv, et assez fréquent dans la partie occidentale, ainsi que dans les steppes qui longent le canal d’Alikhanow; mais il est comparativement beaucoup plus rare dans l'oasis de Pindé et dans les plaines du cours moyen du Mourg-Ab et du Tedgend. Le 8/20 Juin, dans la plaine qui s'étend entre les ruines de Bayram- Ali-Khan-Kala et celles de Gjaour-Kala, j'ai trouvé quelques nids à environ 20 pas de distance les uns des autres. Chacun avait la forme d'un creux presque plat, dont les bords étaient entourés de quelques tiges sèches. Les œufs, au nombre. de 2 ou de 3. dans chaque nid, étaient fortement couvés. Une plaine argileuse E Ej — 811 — couverte d'une herbe maigre, et un peu d'eau ой il puisse aller se désaltérer, voilà ce qu'en été recherche cet oiseau, quiest en cénéral beaucoup plus rare que l’espèce suivante. Son nom tekin est „Kil-Kouyruk“. 196. Pterocles arenaria. Son nom tékin est ,baguir-Kara*. Il est partout commun dans les plaines sablonneuses. Dans l'oasis de Merv, il est comparativement rare et céde la place à l’espece précédente. Il niche probablement plus d’une fois en été, car de 11 9 9 que jai tuées le 8/20 Juillet (prés de Sari-Jasi), 5 avaient des œufs à demi-miirs. Dans les plaines sablonneuses qui entourent l'oasis de Pindé et le cours inférieur du Kouchka, j'ai souvent rencontré un oiseau ressemblant beaucoup à la Pterocles arenaria, mais qu'à la gros- seur on distinguait au premir coup-d'oeil de ce dernier oiseau. La grosse variété est comparativement plus rare dans les sables qui s'étendent le long du cours moyen du Mourg-Ab. On le ren- contre généralement par paires ou par petites compagnies de 10 individus au plus chacune, et jamais il ne m'est arrivé de les voir former des bandes aussi innombrables que les Pt. arenaria typiques. Les exemplaires que j'avais empaillés avaient été, ainsi que quelques autres oiseaux, complétement abimés par des souris à Tasch-Kepri, et c'est de mes notes que j'emprunte sur cette intéressante variété les données suivantes: Pterocles arenaria var. magna nob. Elle est beaucoup plus grosse que la forme typique; les pattes sont plus hautes; les taches jaunes d'ocre de la partie supérieure du corps des 4 c sont de la méme dimension que celles de la Pt. arenaria typ., parfois méme elles sont plus petites et plus rares. Les bandes transversales noires et noir-brun que les 9 9 ont à Ja partie supérieure du corps sont comparativement rares et relativement plus étroites. Longueur du bec, en suivant la cour- bure du bord antérieur des marines — 1 cent. 6 mill. Longueur de Vaile 25 cent. jusqu'à 27 cent. Longueur du doigt du milieu jusqu'à l'ongle — 2 cent. 7 mill. Longueur du métatarse par de- vant 3'/, cent. Les dimensions des @ et des 9 © sont les mémes. — 812 — 197. Glareola melanoptera. N'a pas pas été observé cette année-ci, et l'apparition de cette espèce dans l'oasis d'Ahal-Téké en 1884 peut, selon toutes les- apparences, étre considérée comme accidentelle. 198. Glareola pratincola. Est un oiseau assez commun dans l'oasis de Merv; dans celle de Pindé, on le rencontre moins souvent. Cette espéce habite de préférence les pairies non boisées, assez sèches, mais pourvues d'eau dans le voisinage et tantöt couvertes d’herbe et d’arbustes bas, tantót d'endroits nus et argileux. C'est dans un pareil endroit, prés des ruines de l'Ancienne Merv que, le 9/21 Juin, j'ai trouvé toute une colonie de nids de Gar. pratincola, affectant la forme de petites cavités, presque plates, tapissées de quelques tiges sé- ches, et se trouvant à quelques pas les uns des autres. La ponte était de 3 à 4 œufs fortement couvés qui, par leur coloration et leurs dimensions, ne se distinguaient pas des œufs du Pr. mela- noptera d'Orenbourg. 199. Phasianus persicus. Est trés commun sur les bords du Soumbar, du Tchandyr et de l’Atrek, partout où les vallées de ces fleuves sont cou- vertes d'ilots de roseaux, entrecoupés d'espaces tantót privés de toute végétation, tantót couverts de haute herbe. A la fin d’Aoüt et au commencement de Septembre, parmi les faisans jeunes et adultes, il y en avait qui avaient complétement achevé leur mue; mais la plus grande partie des jeunes étaient en mue. A l’époque indiquée, les faisans s'abattent sur les champs déjà moissonnés; il y en a tellement que, parfois, ou ne peut faire cinq pas sans qu'on soit obligé de les chasser devant soi. Comme les habitants de la contrée poursuivent rarement cet oiseau, il ne craint guàre l'homme et se plait dans le voisinage des habitations. Tout en considérant le faisan de la Perse comme une езрёсе trés distincte, il est en méme temps une forme intermédiaire entre le Phas. principalis et le Phas. colchicus, car par les caractà- res presque identiques de coloration et de plastique, il se rappro- che du Phas. colchicus, et par les plumes d'un blanc intense des ailes, du Phas. principalis. — 813 — Toutes les indications que, dans mes ,0iseaux de la contrée Trans-Caspienne“, j'ai données sur le Phas. komarovi (Phas. prin- cipalis) doivent étre rapportées au faisan de la Perse. En 1884, dans la région sus-nommée, je n'avais réuss? à m'emparer que de femelles et de jeunes, et les avais par erreur rapportées au Ph. komarovi (Phas. principalis). Quant à l'exemplaire de cette dernière espèce, faisant partie de ma collection, il avait été tu6 a Kaakha, et c'était le général Komarow qui me l'avait fait тешейте. 200. Phasianus principalis. Son nom tékin est ,Kargooule*. ll habite les bassins du Mourg-Ab, du Tedgend, du Douchak, Kaakh et le long des petites rivières, riches en îlots de roseaux, coulant du haut des montagnes de Déréguez et de Kelat, et se dirigeant vers le N. et le N.O. pour se rendre dans la plaine basse Aralo-Caspienne. Il est également nombreux le long du canal d’Alikhanow, où il a pénétré de l'oasis de Merv. En été, il recherche les plaines du Tedgend et du cours moyen du Mourg-Ab, présentant tantót des espaces plantés de tamarix, tan- tôt des clairiéres couvertes d’alchagis ou de toute autre plante. Dans l'oasis de Merv et dans celle de Pindé, cet oiseau préfére les espaces offrant de l'herbe et de rares arbustes, et situés par- mi des îlots de roseaux dans le voisinage de champs de blé. Je ne saurais préciser au juste l'époque oü le faisan pousse son premier cri, mais du 20 au 30 Avril (1—12 Mai), je l'ai enten- du chanter à gorge déployée. Au bord du Douchak, le chant du faisan dure tout le mois de Mai et les dix premiers jours de Juin (c. a. d. jusqu'au 20—25 Juin n. s.), puis devient plus rare jusqu'à la fin du méme mois, et c'est à peine si de temps en temps on entend encore résonner sa voix jusqu'au 11/23 Juil- lei. Quand il chante, il aime à se percher sur un buisson ou sur un tas, tout prés de l'eau, car pendant cette époque de forte surexcitation, l'oiseau boit et se baigne méme pendant les inter- valles de son chant. Ce chant est accompagné d'un bruit léger et caractéristique des — ailes, rappelant celui que l'oiseau produit quand il prend son essor. C’est le matin, de trés bonne heure et vers le soir que le faisan chante, ce qui n'arrive guère pendant les fortes chaleurs de la journée et en- core moins la nuit. Son chant ou plutót son cri ne se fait ordinairement entendre qu'une fois de suite et est composé de — 814 — deux temps qui se suivent immédiatement. Pendant qu'il pousse ce cri, il regarde autour de lui, et son oeil vigilant cherche les poules faisanes; parfois il saute à la hauteur de deux pieds, et il est alors trés difficile de s'approcher de lui à une porte de fusil. Lorsqu'il apercoit une poule faisane qui s'avance vers l'endroit d'oü sort le cri, le coq se précipite vers elle avec impétuosité et la pour- suit jusquà ce qu'elle se soit rendue. Parfois, au lieu de celle- d, c'est un mále qui arrive, et alors une lutte acharnée s'engage entre les rivaux. Un jour, un potier turcoman m'a apporté deux faisans qu'il avait attrapés avec les mains pendant qu'ils se bat- taient. Le faisan vit en compagnie de plusieures femelles, ne les quitte pas pendant la couvaison et se proméne ensuite entouré de ses familles réunies. Il construit son nid sous un Buisson quelconque, souvent sous un boisson d’alchagis de l'année précédente, courbé par le vent; il est pratiqué dans la terre, dans un petit creux tapisse de tiges sèches, de duvet et de plumes. Du 10/22 au 20 Mai (1 Juin), jai plus d'une fois trouvé des nids de faisans contenant de 7 à 11 oeufs fortement couvés ). Il va sans dire que les petits étaient sortis beaucoup plus tôt de la plupart de ces oeufs. Au mois de Juin, de Juillet et d'Aoüt, loiseau mue fortement. A la fin d'Aoüt, on peut trouver des jeunes dont la livrée est presque celle des adultes; mais, à la seconde moitié de Juillet, j'ai tué quelques petits faisans qui n'étaient pas plus gros qu'une poule d'eau (Gallinula chloropus). Aprés l'éclosion des petits, la fai- sane reste plusieurs jours seule avec eux, puis toute la couvée d'un seul et méme nid se réunit et va errer d'un endroit à l'autre sous la conduite du faisan. Entre le 10/22 et le 20 Juillet (1 Aoüt), jai aperçu le long du cours moyen du Mourg-Ab, dans les sables ow commence le canal d'Alikhanow, toute une bande de jeunes fai- sans, dont chacune était composée de 50 individus. Leur nourri- iure consiste en semences de toutes sortes, en grains de blé non encore moissonné et en insectes. Ils viennent souvent s'abattre sur les plantations de melons d'eau dont ils font de grands dégâts. Le matin et le soir, ils aiment à se promener par les routes et les sentiers ой ils trou- vent facilement des scarabées et des orthoptéres; pendant la cha- leur, ils vont se désalter; et l'on peut alors s'en emparer facilement, 1) Ceux que j'avais réservés pour ma collection avaient tous éclatés. - -- i ONG nt Les faisans different beaucoup entre eux par le poids et les dimensions. Les plus gros se renconirent prés du lac Aina-Gueul, aux environs du village de Topasse (dans l'oasis de Merv) et aux environs de Méroutchak. Chez quelques individus máles, les plumes du cou ont prés de l'extrémité une bande transversale blanche ce qui donne naissance à un collier blanc qui, cependant, n'est pas visible, caché qu'il est par les extrémités vertes des plumes voisines. Ce collier fait rarement le tour de la gorge, et est toujours plus développé à la partie postérieure. 201. АНадеп francolinus. On le trouve le long du cours inférieur du Tchandyr et en certains endroits des bords du Soumbar; il se tient dans des ilots de roseaux entrecoupés de champs de blé et de prairies couvertes d'une herbe haute. 202. Coturnix communis orientalis. Le passage le plus considérable de cet oiseau a lieu entre le 10/22 et le 20 Avril (2 Mai), par la plaine d'Ahal-Téké. On a en méme temps souvent observé des 4 c? qui chantaient, et je ne doute pas que la caille niche dans l'oasis d'Ahal. Aprés l'éclosion des petits, elle émigre probablement dans les montagnes, car au mois de Juin et de Juillet, on la trouve trés rarement dans l'oasis sus-nommée. En été, on la rencontre dans l'oasis de Merv et dans celle de Pindé, mais elle est plus rare le long du cours moyen du Mourg-Ab. ‚Dans toutes ces contrées, elle recher- che des prairies assez séches. Dans l'oasis de Merv, j'ai encore entendu le cri de la caille le 20 Juillet (1 Août). D’après Mr. Jassévitch, son passage prés de Tchikichlar s'effectue à époques rares ef irrégulières et toujours par individus isolés. 203. Ammoperdix griseogularis. En été est très commun le long de l'Atrek, entre Douslou- Oloum et Jagly-Oloum. Il, зе tient. sur les collines argi- leuses, les pentes et les bords escarpés.de la vallée du fleuve. Il ne se plaît guère dans la zone du genévrier arborescent, mais on le rencontre souvent par ci par là dans les régions plus bas- ses et privées de bois. — 816 — 204. Perdix chukar. Les derniéres explorations que j'ai faites dans la contrée Trans- Caspieune ont prouvé que la Perdix chucar n’est pas exclusi- vement un oiseau de pays de montagnes, mais qu'elle s'en éloi- gne à une grande distance pour se répandre dans les plaines basses. On la voit assez fréquemment dans les steppes qui s'éten- dent des deux cótés du Douchak, dans les plaines le long du Tedgend, dans la vallée du cours moyen du Mourg-Ab et les collines de sable adjacentes, ainsi que dans celles qui entourent l’oasis de Pindé. Outre cela, deux familles de P. chucar nouvelle- ment écloses ont été trouvées, l'une le 10/22 Juin, dans les ruines de l'Ancienne-Merv, l'autre le 11/23 Mai, dans les bourkhans sablonneux des bords du canal d’Alikhanow. La P. chucar est, à ce que l'on dit, commune dans plusieurés endroits des plaines de l'oasis d'Atek, et se tient dans les ruines des villes et des forteresses. Le 16/28 Juin, dans les sables des bords de l'aryke de Jola- tan, il m'est arrivé de voir de jeunes perdrix presque aussi gros- ses que les adultes, tandis que, d'un autre cóté, à la fin de Juil- let et au commencement d’Aoüt, j'ai maintes fois trouvé des petits à peine éclos. On voit aussi souvent paraître la perdrix sur les collines argileuses, creusées par l'eau des pluies, et sur les bords escarpés de l'Atrek, entre Tchat et Jagly-Oloum, ainsi que dans les plaines basses du Soumbar, prés de Douslou-0loum et de Tchat. J'ai été extrêmement étonné de la rencontrer le long du Tedgend et du Mourg-Ab, car elle est considérée comme la perdrix typique des montagnes rocheuses. Une comparaison détaillée faite entre les exemplaires pris dans ces lieux et ceux des montagnes rocheuses, prouve qu'il y a deux variétés de Perdrix chukar liées entre elles par toute une chaine d'individus à caractéres intermédiaires. La variété propre à la plaine a les pattes beaucoup plus minces; les ongles sont bruns ou d'un rouge- brun, tandis que ceux de la variété de la montagne sont toujours plus foncés. Daus la variété de la plaine, les bandes transversales des flancs sont plus serrées et semblent plus nombreuses; la gorge est plus rousse à la partie postérieure du collier noir, et le plu- mage un peu plus pále. — 817 — 205. Megaloperdix"caspius. Est un oiseau très rare dans montagnes de la coutrée Trans- Caspienne. En 1884, j'ai signalé un vol de ces oiseaux, composé de 6 individus, dans un des défilés neigeux du Kopepet-Dag orien- tal. Cette année-ci, à la fin d'Aoüt, j'en ai trouvé une paire sur une pente de montagne couverte d'herbe, le long du cours supé- rieur du Tchandyr; je les ai en vain poursuivis pendant prés de trois heures. En hiver, on les apporte quelquefois au basar d'Askha- bad pour les vendre. 206. Charadrius pluvialis. Mr. Jassévitch atteste que cette espéce fait son passage prés de Tchikichlar au mois de Septembre. Le 6/18 Septembre, prés d’Ousoun-Ada, j'ai tué un Char. pluvialis faisant partie d'un vol de 15 individus, 207. Squatarola helvetica. Dans la collection de Mr. Jassévitch, j'en ai vu un exemplaire tué en automne près de Tchikichlar. Au mois de Septembre, d'après le témoignage de cet officier, on le rencontre en bandes nom- breuses sur les bancs de sable de la mer, mais à la mi-Octobre il disparaît présque complètement. 208. Eudromias morinellus. Le 6 Septembre, j'en ai tué un exemplaire qui était perché tout seul sur un banc de sable prés d'Ousoun-Ada. 209. Eudromias caspius. N'a pas été observé. 210. Eudromias geoffroyi. Entre le 20 et le 30 Aoüt (1 et 12 Septembre), j'en ai vu un petit nombre prés de Tchikichlar. 21. Eudromias cantianus. 212. Aegialites curonicus. Il n'est pas rare sur les bancs de sable du Mourg-Ab, mais plus rare le long du Tedgend où on en a observé un nombreux passage les derniers jours du mois d'Avril. — 818 — 213. Vanellus cristatus. Le vanneau huppé niche, quoique rarement, dans l'oasis de Pindé. Le 21 Juin (3 Juillet), nous en avons observé une famille nou- vellement éclose dans un champs de tréfle submergé, prés de l'aoule de Tochta-Bazar, et nous en avons emporté un exem- plaire. Mr. Jasséviteh assure avoir signalé un passaze considérable de vanneaux prés de Tchikichlar, à la fin d'Aoüt et dans le courant du mois de Septembre. 214. Chettusia gregaria. N’a pas été observé. 215. Chettusia leucura. On le voit trés souvent nicher dans l'oasis de Pindé et dans celle de Merv, ainsi que le long du canal d'Alikhanow; il est rare le long du Tedgend et du cours moyen du Mourg-Ab. Pen- dant la période de la nidification, on le dit trés commun dans la steppe prés du cours inférieur du Tedgend. Les endroits favo- ris de notre joli vanueau sont les plaines argileuses, ou argi- leuses et saliféres, qui entourent les rives plates et nues de lacs et de marais plus ou moins découverts, et dont la végétation con- siste en arbustes rares et en touffes d'herbe qui poussent ca et là. Et quoiqu'il me soit souvent arrivé de le voir dans le voisinage de l'eau salée, je ne saurais affirmer s'il préfère cette dernière à Реац douce. Par sa maniére de vivre et ses habitudes, ce vanneau a beaucoup de commun avec le vanneau huppé et le Chett. gregaria; mais il diffère beaucoup de l'un et de l’autre par son cri que je ne saurais rendre par aucun son. C'est un oiseau írés sociable, vif, gai et hardi. Il court vite, vole aussi bien que le vanneau huppé et, comme celui-ci, exécute les mémes danses aérien- nes pendant la période des amours. De méme que le Hypsibates himantopus, il est le zardien vigilant de tout le gibier emplumé des marais de l'oasis de Merv: de loin, il annonce par son cri l'appro- che d'un ennemi ailé ou à deux pieds, et, sans cesser de crier, il s’elance hardiment à sa rencontre pour l’éloigner de la colonie. Il est trés difficile de faire la chasse à des oiseaux aussi prudents que les oies ou les cygnes dans les endroits habités par le van- neau à queue blanche, car, dans la plupart des cas, ce dernier — 819 — remarque bien vite le chasseur qui rampe furtivement; alors, se mettant à voltiger autour de lui, il pousse des crix affreux qui annoncent le danger à toute la population ailée du marais. Combien de fois il m'est arrivé d'envoyer un coup de fusil à toute cette . bande turbulente, et d'aller essayer ma bonne chance ailleurs. Le vanneau à queue blanche n'aime pas à s'éloigner de l'eau, comme le Chett. gregaria, et c'est dans le voisinage de son ma- rais ou de son lac ou sur les bords de ceux-ci, ou encore dans une eau peu profonde, qu'il va chercher sa nourriture composée de toutes sortes d'insectes, surtout d'orthoptéres sauteurs, de larves, de limacons ei de vers. Pendant la chaleur du jour, il se repose ou sommeille sur la rive, le corps plongé dans l'eau jusqu'au ventre. Il niche par sociétés, et plus souvent encore séparément, mais toujours assez prés les uns des autres et, parfois en compagnie du Hypsibates himantopus. Son nid n'est autre chose qu'un tas de tiges séches dont le fond est peu profond. L'oiseau le construit sur le bord plat d'un marais, à la surface duquel il choisit une place humide ou desséchée, quelquefois aussi prés d'un pelit tas de terre. Le long du canal d'Alikhanow, je l'ai souvent trouvé posé dans de petites îles plus ou moins arides, au milieu de ta- kyrs submergés, ou dans des presqu'iles à surface plate, pauvres en herbe et entourées d'eau. Le nombre des œufs de chaque poate varie de 2 à 4. Par leur forme de poire, leur coloration et leurs bigarrures, ils rappel- lent beaucoup ceux de la Chett. gregaria. Le fond en est brun- clair et rarement mélangé d'une nuance olivâtre; il est bigarre d'une quantité de taches, de macules et de points d'un brun-noir qui va rarement jusqu'au noie; vers le gros bout des œufs, ces bisarrures deviennent plus grandes, plus nombreuses et quelquefois se fondent les unes dans les autres. Dimensions des cufs: longueur—de 3 cent. 7 mill à 4 cent. 3 mill. maximum de la grosseur—de 2 cent. 8 mill. à 2 c. 9 mill. Pendant les 10 premiers jours du mois de Mai, j'ai trouvé des œufs complètement frais et d'autres fortement couvés. Le 11/23 Juin, sur les lacs de Gueuk-Tépé (oasis de Merv), j'ai vu des jeunes qui commencaient déjà à voler. — 820 — 216. Lobivannellus indicus. Hoplopterus spinosus, Radde. Ornis, 1889, S. 109. Est un oiseau assez commun le long du Tedgend et du cours moyen du Mourg-Ab, ainsi que dans l’oasis de Pindé. A la fin d'Avril, prés de Kara-Bend, sur les bords des riviéres, submergés pendant la crue des eaux, j'ai observé des femelles et des máles. Les máles tournoyaient au-dessus de leurs compagnes et exécu- talent dans l'air toutes sortes d'évolutions, comme le fait à peu- prés le vanneau huppé. Vers le 15/27 Juin, les jeunes avaient quitté leur nid, et entre le 20 et le 50 du. menie mois (2 60008 Juillet), ainsi que pendant tout le courant du mois de Juillet, ils formaient de petites bandes de 4 à 18 individus chacune. Dans chaque famille séparée, il y avait de 2 à 4 jeunes oiseaux.— Parmi tous les vanneaux que je connais, celui-ci court et vole le mieux. Le cri du mäle se fait entendre au printemps, il est fort, assez mélodieux, mais difficile à rendre. Il n'est pas aisé de le surprendre, car il est craintif et toujours sur ses gardes; méme pendant la période de la nidification, jamais, à la vue de l'homme, il ne montre la méme bravoire que les formes parentes, mention- nées plus haut. En été sa nourriture principale consiste en diffé- rents orthoptéres sauteurs, dont abondent les prairies séches et les steppes situées aux bords des riviéres; il n'aime pas à s’eloigner de l'eau et préfère chercher sa nourriture sur les bancs de sable. 217. Strepsilas interpres. Le 20 Aoüt (1 Septembre), j'en ai capturé un sur la plage de Tchikiehlar. 218. Haematopus ostralegus. Il m'est parfois arrivé de rencontrer l'hüitrier au mois de Mai, de Juin et de Juillet, le lonz du Tedgend, du cours moyen du Mourg-Ab, dans l'oasis de Pindé et le long du Kouchka. Il sem- ble appartenir aux oiseaux qui nichent dans cette contrée-la, mais je n'ose cependant l'afürmer. 2i9. Cursorius gallicus. Est en été assez commun ‘) dans les plaines désertes, argi- leuses et sablonneuses qui s'étendent le long du cours moyen 1) Il est rare dans la plaine de l’oasis d’Ahal-Teke. Coon du Mourg-Ab et le long du cours inférieur du Kouchka. Pendant la seconde moitié de Juin et au commencement de Juillet, j'en ai constaté des bandes de 20 exemplaires chacune. Il niche évidem- ment deux fois par an, car le 21 Juin (5 Juillet), j'ai tué prés de Tasch-Képri une femelle dans laquelle j'ai trouvé un cuf pres- que mür brisé par mon coup de fusil. Ce fait est d'autant plus étonnant que la femelle tuée avait déjà commencé sa mue. Pen- dant les chaleurs de la journée, j'ai souvent vu les oiseaux boire sur les bancs de sable du Kouchka et du Mourg-Ab. Les estomacs des exemplaires tués étaient remplis de divers scarabées et de quelques petites espàces d'orthoptéres sauteurs. Par la forme de la tête, du bec, des ailes, par la coloration du plumage et par beaucoup de caractéres biologiques dont je ne parlerai pas ici, l'oiseau rappelle beaucoup les Glareola, et je ne doute pas de !a parenté de ces oiseaux entre eux. 220. Gallinago major. Le 23 Aoüt (4 Septembre), j'en ai tué une paire sur la plage de Tchikichlar. Elles étaient tellement grasses, qu'il était impossible de les empailler. 22| Gallinago scolopacinus. A la fin d'Avril, sur les bords du Tedgend, prés de Kara-Bend, jeu ai vu quelques exemplaires se diriger vers le N. D'autres ont été observés à différentes époques du mois de Juin, dans les marais de l'oasis de Mery. Et s'il arrive à la béeassine de nicher dans la contrée Traus-Caspienne, cela doit étre considéré comme un fait trés rare. 222. Scolopax rusticola. Je n'ai jamais eu l’occasion d’observer moi-même cet oiseau dans la contrée Trans-Caspienne, mais des gens compétents m'ont assuré l'y avoir vu quelquefois en passage. D’apres le témoignage de K. G. Hiland, un exemplaire isolé a été tué à la fin de Sep- tembre 1885, dans les jardins du village de Gjarmaou. Mr. Jassé- vitch raconte qu'à la fin de Septembre 1885, le centenier Karan- deiew en avait tué une paire sur les bords de l'Atrek. M 4. 1889. 55 — 822 — 223. Limosa aegocephala. J'ai, pour la première fois, vu la barge égocéphale près de Kara- Bend, le 28 Avril (10 Mai) pendant que je regardais passer de petits bandes de ces oiseaux descendant le Tedgend. Plus tard, le 21 Juin (3 Juillet) j'en signalais un nouvel exemplaire sur un petit lac situé au commencement du cours moyen du Mourg- Ab. Dés le 20 Juillet (1 Aoüt), on en voit apparaitre de grandes bandes de 50 exemplaires chacune dans les marais de l'oasis de Merv, que quelques-unes abandonnent ensuite pour se rendre dans celle de Pindé, par le cours moyen du Mourg-Ab. C’étaient évidemment des oiseaux de passage. L'apparition hátive de ces oiseaux dans l’oasis de Merv ne dépend-elle pas de ce qu'ils quittent trés tôt les steppes des Kirguiz, celles du gouvernement d’Orenbourg et de la province de Tourgay par ex.. Dans la contrée Trans-Caspienne, du moins dans les endroits que j'ai explorés, je ne crois pas que la barge égocéphale y niche. 224. Terekia cinerea. Le 28 Août (9 Septembre), sur la plage de Tchikichlar, Mr. Jassé- vitch en a tué un exemplaire faisant partie d'un vol de 5 individus. 225. Calidris arenaria. L'unique exemplaire de ma collection a été pris le 6/18 Sep- tembre prés d'Ousoun-Ada. 226. Machetes pugnax. Au dire de Mr. Jassévitch, cet oiseau est trés commun à Tchi- kichlar, pendant son passage, c'est-à-dire, en automne depuis la fin d'Aoüt jusqu'à la mi-Septembre, et au printemps pendant la se- conde moitié du mois d'Avril. ; 227. Tringa temminckii. N'a pas été observé. 228. Tringa cinclus. 229. Tringa subarquata. 230. Tringa minuta. Les derniers jours du mois d'Avril, prés de Kara-Bend, on a signalé des vols peu nombreux de ces trois espéces, qui descen- T — 823 — daient le Tedgend. Le passage d'automne a été remarqué sur la plage de Tchikichlar, entre le 18/30 et le 23 Aoüt (4 Septembre). 23l. Lobipes hyperboreus. Son passage a été observé au méme lieu et à la méme épo- que que celui de l'oiseau précédent. 232. Totanus calidris. ll niche peut-étre dans les marais de l'oasis de Merv, car, dans le courant de la premiere moitié de Juin, je l'y ai rencontré, quoique rarement. Les derniers jours du mois d'Avril, quelques bandes effectuaient leur passage prés de Kara-Bend, et, pendant les 20 premiers jours de Juillet, on en voyait d'autres bandes appa- raitre assez souvent dans l'oasis de Merv, pendant leur passage probablement. Un passage considérable a lieu entre le 18/30 et “le 23 Août (4 Septembre) par la plage de Tchikichlar, vers le Sud. 233. Totanus stagnatilis. Il niche souvent dans les marais de l'oasis de Merv. Le passage du printemps est considérable et a été observé dans les mémes lieux et à la méme époque que celui de l'espàce précédente. 234. Totanus fuscus. Dans la collection de Mr. Jassévitch, j'en ai vu un exemplaire tue au commencement de Septembre, près de Tchikichlar où, selon lui, cette espèce n'est qu'en passage et s'y voit très rarement. 235. Totanus ochropus. 236. Totanus glareola. J'ai souvent observé ces deux espéces du 15/27 Juin au 15/27 Juillet dans l'oasis de Pindé et le long du cours moyen du Mourg- Àb, oü il est probable qu'elles nichent. Entre le 10/22 et le 20 Juillet (1 Aoüt), sur les bords du Mourg-Ab, j'en ai vu des ban- des comprenant jusqu'à 40 exemplaires chacune; et a partir du 20 du méme mois, ces oiseaux étaient trés communs dans Yoasis de Merv. Mr. Jassévitch atteste qu'à la moitié de Sep- 55* — 824 — tembre, on en voit des bandes innombrables prés de Tchikichlar- A la fin d'Avril, j'ai observé moi-même le passage le plus con- sidérable le long du Tedgend. 237. Totanus glottis. J'ai maintes fois rencontré cet oiseau le long du cours supé- rieur du Mourg-Ab, où probablement il niche, car il y a été observé à la fin de Juin. Au mois de Juillet et au commencement d’Aoüt, il est trés commun le long du cours moyen du Moerg-Ab et le long du Tedgend, ct l'on en voit des vols de 20 exemplaires chacun. 238. Actitis hypoleucos. Au mois de Juin et de Juillet, il est assez rare le long du Mourg-Ab, à partir de l'oasis de Merv jusqu'à celle de Pindé. Du 20 au 30 Août (1—11 Septembre), des vols peu nombreux. d’ Act. hypoleucos en passage descendaient le Tchandyr, le Soum-- bar et l’Atrek. 239. Numenius arquatus. Cette année-ci, je ne l'ai pas observé dans la plaine d’Ahal- Téké, tandis qu'on signalait sa présence dans l'oasis de Pindé et sur les collines des steppes avoisinantes, ce qui permet d’admettre: que cet oiseau niche dans cette contrée. 240. Numenius tenuirostris. Cette année-ci, je n'ai nulle part rencontré le courlis à bec grêle. 24|. Recurivrostra avocetta. Àu commencement de Juin, j'en ai vu un exemplaire prés du lac Ayna-Gueul. 242. Hypsibates himantopus. L'échasse blanche est un oiseau très commun près des lacs, des marais salants et des marais d'eau douce de l'oasis de Merv - et de celle de Pindé, de méme que le long du. cours inférieur du Tedgend. Mais, à l'époque de la nidification, il est rare le long du cours moyen du Tedgend et du Mourg-Ab. Il niche en grand — 825 — nombre dans les prairies que le canal d'Alikhanow, en débordant, submerge de ses eaux. Les derniers jours du mois d'Avril, prés de Kara-Bend, j'ai souvent vu de petites bandes de passage attardées et descendant le Tedgend. Comme les échasses blanches sont des oiseaux sociables, il est rare de les voir rechercher l'iso- lement pour nicher; mais, autant que le leur permettent les con- ditions locales, ils forment des colonies nombreuses et construisent leurs nids tout prés les uns des autres, souvent à deux ou trois pas de distance entre chacun. Ces nids se trouvent au bord d'un étang peu profond, d'un lac ou d'une prairie submergée par la crue des eaux, dans un endroit humide, fangeux, pauvre en herbe et en buissons, et où, d’après les calculs de Voiseau, l'eau doit séjourner pendant quelque temps. Quelquefois aussi c’est un îlot, présentant les mémes caractéres de terrain. Chaque nid est formé d'un tas de tiges tendres et de certaines plantes de marais, au haut duquel l'oiseau pratique un creux plat qui tient lieu du fond du nid. La ponte complète est de trois ou quatre œufs, parmi lesquels, du 1/13 au 15/27 Mai, j'en ai trouvé de tout frais. L'échasse blanche pond, selon la forme, deux sortes d’eufs: les uns sont comparati- vement courts et gros, les autres longs et étroits ‘). Dimensions: FL LA 2. lousuenmsb s. 2.2.2... .. 4 cent; 2 mill. 4 cent. mill: maximum de la grosseur. 3 cent. 2 mill. 3 cent. 2 mill. Le fond brillant des œufs (comme si on l'avait légèrement frotté d'huile) est d'un brun clair mélangé d'une teiute olivätre ou rarement verdâtre; il est bigarré de grandes taches presque toujours arrondies et se fondant souvent les unes dans les autres, et de macules noires ou brun-noir; vers le gros bout de l’euf, ces taches et ces macules augmentent et s'étendent, mais dans certains cas, elles sont également répandues sur toute la surface de l’œuf. Quand les nids de la colonie sont construits au bord d'une prairie submergée, il arrive quelquefois que la crue augmen- te et les recouvre, et alors les oiseaux roulent leurs œufs dans des endroits plus secs; mais le plus souvent, à mesure que l'eau eroit, ils agrandissent leurs nids en ajoutant de nouveaux !) П ne m'est jamais arrivé de rencontrer des ceufs de différentes formes dans Je méme nid. — 826 — matériaux de construction, ce qui leur donne bientôt l'aspect de petits ilots. — Le 12/24 Juin déjà, j'ai vu sur les lacs de Gueuk-Tépé, des petits en état de voler. A la fin du méme mois, une quantité innombrable d'échasses blanches qui avaient niché dans les limites de l'oasis de Merv, avaient pris leur essor et se dirigeaient vers le cours moyen du Mourg-Ab, ot, à cette époque, de nombreux lits de riviére recouverts seulement d'eau stagnante, restaient à sec et se transformaient en bancs de sable. Pendant toute la période de la couvaison et de l'éducation des petits l'échasse blanche agit de la même manière que le vanneau, mais le surpasse beaucoup en importunité, car pen- dant ce temps, son cri ressemble à l'aboiement d'un petit chien et se fait entendre jour et nuit. Les vers, les petits insectes et principalement les orthoptéres sauteurs lui servent de nourriture. Il évite autant que possible les endroits boisés, méme lorsqu'elle méne une vie nomade. 243. Anthropoides virgo. N'a pas été observé. 244. Grus communis. Il ne m'est jamais arrivé de l'observer moi-méme, mais, selon Mr. Jassévitch, on le rencontre parfois en petit nombre pendant son passage pres de Tchikichlar. 245. Otis tarda. Niche parfois dans les steppes situées au pied des pentes septen- trionales du Kopepet-Dag. Mr. Jassévitch affirme l'avoir souvent vu en hiver dans les steppes prés de Tchikichlar, où l’outarde barbue arrive pendant la seconde moitié d'Octobre, pour dispa- raitre au mois de Mars. | 246. Otis tetrax. Niche en nombre considerable dans les endroits de steppes cou- verts de collines le long du Tchandyr et du Soumbar. 247. Houbara mac-queeni. 3023 En été est un oiseau assez commun dans la steppe basse et déserte enclavée entre l'Atrek et la plage de Tchikichlar. D’après — 827 — le témoignage de plusieurs topographes, on le rencontre souvent en été dans le désert sablonneux compris entre l'oasis de Merv et Tchardjouy. 248. Oedicnemus crepitans. L'oedienàme criard est trés répandu dans les plaines basses de la contrée Trans-Caspienne et particulièrement dans l’oasis de Mery et dans celle de Pindé, ainsi que le long du cours moyen du Mourg-Ab et du Tedgend. Les endroits qu'il habite offrent un ca- ractére trés varié, mais se trouvent toujours à la proximité d'une eau douce ou saumätre, car l'oiseau éprouve du moins une fois par jour le besoin de boire. Ainsi, je l'ai également rencontré dans les steppes argileuses, salines, pauvres en arbustes et en herbe, sur les collines de sable qui s'élévent aux bords des takyrs, dans les clairiéres séches, plus ou moins vastes et entourées de ro- seaux, et dans les plaines argileuses, riches en tamarix et en sa- xaouls. L'oiseau évite évidemment les pays de collines et surtout ceux de montagnes, et habite de préférence les plaines seches, désertes, présentant ci et là quelques arbrisseaux. Le 24 Avril (6 Mai), à 10 verstes environ d'Askhabad, j'ai trouvé un nid d’oedicnéme criard dans des sables, sous les bran- ches inclinées d'un buisson de tamarix et au milieu d'une couche de feuilles mortes. Le nid offrait l'aspect d'un petit creux plat et était tapissé de quelques tiges séches; tout prés du buisson, il y avait une saline dont le sol état friable et semblable à de Ja cen- dre, et, à 70 pas environ, s'étendait un marais salant. Les petits avalent déjà abandonné leur nid, et tandis que j'étais occupé à faire l'inspection de l'endroit, le père et la mère se mirent à voler autour de moi et à vouloir m'éloigner de là. Je me dirigeai du côté opposé, et trouvai bientôt à quatre pas l'un de l'autre deux petits poussant des cris aigus et cachés dans de profondes traces de chevaux. J'étais ravi de ma trouvaille. A mon approche, les petits sortirent de leur refuge et vinrent à moi, en sautillant gau- chement, les yeux écarquillés et le bec grand ouvert. Je n'étais ni un chacal, ni un renard: j'avais une bouteille d'eau sur moi, je leur eu donnai quelques gouttes qu'ils burent avec avidité, puis jattrapai quelques scarabées qu'ils dévorérent de même. Ils étaient sur la paume de ma main, sans témoigner la moindre crainte et la moindre défiance. Comment aurais-je pu me décider à tuer ces petits êtres? Aprés les avoir baisés à plusieurs reprises, je les posai dans leur asile et m’éloignai. — 828 — Les petits étaient de la grosseur d'un moineau et couverts d'un duvet gris-brun tacheté d'une nuance plus foncée comme celle du sol. Chaque couvée comprend de 2 à 4 petits. Le 26 Mai (7 Juin), c'était la première fois que je voyais de jeunes oedicnémes criards en état de voler, et vers la mi-Juillet j'en ai tué plusieurs vieux dont la mue était presque achevée. 249. Rallus aquaticus. Le 22 Aoüt (3 Septembre), j'en ai tué un exemplaire en pas- sage pres de Tchikichlar. On l'a plusieurs fois vu nicher dans loasis de Merv. 250. Porzana maruetta. Du 20 au 24 Aoüt (du 1 au 5 Septembre), son passage a lieu par la plage de Tehikichlar. La nuit, elles volent le long des cötes; le jour elles vont errer prés de l'eau en cherchant des in- sectes, ou se reposent sur des tas de varecs. D’après Jassévitch, dans ces endroits, le passage le plus considérable a lieu les der- niers jours d'Aoüt et à la premiere moitié de Septembre. On a souvent trouvé des exemplaires morts, tués par les fils télégra- phiques. 251. Porzana minuta. Se rencontre assez souvent dans les marais et prés des lacs de loasis de Merv. 252. Porzana pygmaea. Elle habite les mémes endroits que Гезрёсе précédente, et on la trouve également dans l'oasis de Pindé; cet oiseau doit étre plus commun que la Porzana minuta. 253. Crex pratensis. Emigre en grand nombre par la plaine d’Ahal-Teké entre le 10/22 et le 23 Avril (5 Mai). 254. Porphyrio poliocephalus. Il est probable que c’est précisément cette espéce qui, au dire des Russes et des indigénes habite, les roseaux prés de l'embou- chure de l'Atrek. Quant à moi, je n'ai pas eu l'occasion d'obser- vér eet oiseau moi-méme. — 829 — 255. Fulica atra. En été, on la rencontre fréquemment le long des lacs et dans les marais de l'oasis de Merv, d’où elle a pénétré en grand nombre dans les endroits situés le long du canal d'Alikhanow, oü il niche dans des buissons de tamarix, au milieu de takyrs sub- mergés par la crue des eaux. Entre le 6/18 et le 14/26 Mai, jai trouvé des oeufs complétement frais, ne différant ni par la nuance, ni par la grosseur de ceux de la Fulica atra d'Orenbourg. 256. Gallinula chloropus. Est irés commune dans les mémes endroits que l'espéce précé- dente, en compagnie de laquelle on la voit aussi paraitre dans l’oasis de Pindé, où cependant elle est rare, à cause du petit nom- bre de laes et de marais de cet oasis. Elle niche surtout dans les prairies inondées par le débordement des eaux du canal d’Alikha- now, sur des buissons de tamarix submergés *). Son nid, ainsi que celui de la foulque, est posé entre des branches immédiatement au-dessus de l'eau, et présente en général l'aspect d'une masse volumineuse, demi-sphérique et composée de tiges vertes et séches et de feuilles de toutes sortes de graminées. Les nids que j'ai irouvés à Merv ne différent point de ceux des Gall. chlo- ropus du gouvernement d’Orenbourg. La ponte complète varie entre 6 et 12 oeufs. La surface en est polie et un peu luisante; le fond est d'un jaune de rouile plus ou moins pale ou foncé, quelquefois mélangé d'une nuance verdátre assez marquée, quel- quefois faiblement teinté. de rougeätre; il est bigarré de nombreu- ses macules et de points arrondis d'un brun-rouge, d'un gris- lilas ou d'un gris cendré. Les dimensions des oeufs sont plus gran- des que celles données par Degland et par Gerbe: JON ET RON EEE — de 4 cent. 2 mill. à 4 cent. 6 mill. maximum de la grosseur de 3 cent. , a 3 cent. 3 mill. J'ai trouvé des oeufs frais à différentes époques du mois de Mai, c'est-à-dire entre le 6/18 et le 18/30.—Je ne puis rien dire re- lativement au passage de cet oiseau; quant à celui de la foulque, *) Les roseaux, les cougas et les tiphas ne poussent pas le long du canal d'Ali- khanow. on la voit, dit-on, au mois de Septembre et d'Octobre, émigrer en grand nombre le long de la cóte orientale de la mer. Le 10/22 Septembre 1884, j'en ai vu des compagnies considérables nageant dans la baie de Krasnovodsk. 257. Ardea cinerea. Est trés commune dans l'oasis de Merv et le long du cours inférieur du Tedgend. Elle niche aussi dans les tamarix submergés le long du canal d'Alikhanow. Le 10/22 Juin, on a remarqué de jeunes hérons cendrés qui avaient quitté leur nid. 258. Ardea purpurea. Est assez commun dans les mémes endroits, ainsi que l'espàce suivante. 259. Herodias alba. Le 10/22 Juin, des jeunes volaient déjà. 260. Egretta garzetta. Habite les mémes endroits, mais y est beaucoup plus rare que l'espéce précédente. 26|. Buphus comatus. Il n'est par rare de le voir dans les marais de roseaux et les lacs de l'oasis de Merv. hes jeunes que j'ai vus avaient abandonné leur nid le 15/27 Juillet, mais avaient probablement pris leur essor quelques jours auparavant. 262. Nycticorax griseus. Des bords du cours inférieur du Tedgend et des lacs couverts de roseaux de l'oasis de Merv ot cet oiseau est assez ordinaire, il s'est répandu dans les tamarix submergés le long du canal d’Alikhanow. Des colonies entières nichent dans l'oasis de Merv, parmi les ilots de roseaux; les nids du bihoreau sont semblables à ceux du héron cendré. A la fin d'Avril et au commencement de Mai, un passage trés nombreux descend le Tedgend. Celui du héron cendré, ‚du héron pourpré et de l'aigrette blanche y est aussi observé à la méme époque. — 851 — 263. Ardeola minuta. Habite les marais de Merv, d’où elle s'est répandu en grand nombre dans les tamarix recouverts par les eaux du canal d'Ali- . khanow. 264. Botaurus stellaris. On le rencontre assez fréquemment dans les marais de Merv, ой il est cependant beaucoup plus rare que les espéces de héron déjà mentionnées. Le 11/23 Mai, j'en ai remarqué un exemplaire au milieu d'un bois de saxaouls submergé par le débordement du canal d’Alikhanow, prés des puits de Dorte-Koyou. En été, tous les hérons décrits plus haut se rencontrent aussi dans les marais de l'oasis de Pindé, mais ils y sont beaucoup plus rares que dans celle de Merv, ой l'oiseau trouve comparati- vement beaucoup plus d'endroits favorables pour y construire son nid. Le long du cours moyeu du Mourg-Ab, ce n'est que le nid du héron cendré qui y a été observé. 265. Ciconia azreth? Le 29 Avril (11 Mai), prés de Kara-Bend sur le Tedgend, j'ai vu une paire de cigognes blanches descendant ce fleuve et ap- partenant probablement à cette espéce. En été, je ne l'ai point apercue dans les lieux que j'ai visités, mais il est fort possible que son passage ait lieu par l'oasis de Merv et en général le long du Mourg-Ab. 266. Platalea leucorodia. Est fort commune: dans les endroits marécageux de l'oasis de Merv, où des colonies entières viennent nicher au milieu des ro- seaux, qui entourent des clairiéres isolées. Les nids sont ordinai- rement disposés tout prés les uns des autres et quelquefois méme se touchent. Ils sont construits à la surface d'une eau peu profonde et consistent en un tas de tiges de roseaux; l'intérieur est peu profond. Il arrive parfois que deux paires de ces paisibles oiseaux déposent leur ponte dans deux nids construits sur le méme tas. A la fin de Mai, j'ai trouvé dans chaque nid de deux à trois jeunes oiseaux. C'est le 10/22 Juin, que j'ai vu les premières jeu- nes spatules voler en méme temps que les petits des bihoreaux et des falcinelles. | Les Turcomans de Téké lui donnent le nom de ,Pasch-Bouroun“. — ВО 267. lbis falcinellus. Est l’un des oiseaux les plus communs de l'oasis de Mery, où l'on en voit une quantité innombrable. On le trouve également à l'embouchure du Tedgend, et n'est pas rare dans l'oasis de Pindé. On ne le voit pas nicher le long du cours moyen du Mourg-Ab et du Tedgend, mais il y arrive au mois de Juillet et d’Aoüt, aprés l’éclosion des petits. A la fin d'Avril, j'en ai observé un passage assez nombreux descendant le Tedgend, prés de Kara- Bend. Il niche aussi dans certains endroits situés le long du canal d’Alikhanow. Les conditions de sa nidification sont les mémes que pour la spatule qui, par ses moeurs, ressemble beaucoup à la fal- cinelle. On a souvent vu des colonies de ces deux espèces d'oi- seaux les unes à cóté des autres. A la seconde moitié du mois de Mai, j'ai trouvé dans chaque nid de 2 à 4 petits. Les migrations que les falcinelles effectuent le matin et le soir et que j'ai observées à la seconde moitié du mois de Mai et au commencement de Juin, sont restées une énigme pour moi. Ces mi- srations sont composées par de bandes d'au moins 500 individus chacune, se succédant rapidement les unes après les autres, s’ele- vant dans les airs à uue portée de fusil et décrivant une ligne onduleuse qui s’agite comme la queue d'un cerf-volant. Ces oi- seaux observent toujours strictement la méme direction. Selon l'explication qu'en donnent les Turcomans, les migrations du ma- tin, qui se font toujours dans une direction opposée à celle du soir, ont pour but d'atteindre les endroits ой ces oiseaux trou- vent leur nourriture; les migratios du soir, au contraire, les amé- nent aux lieux où ils passent la nuit. Cette explication ne me satisfait nullement, car, premièrement, je sais qu'à l'époque où j'ai observé ces migrations, les falcinelles couvaient encore; deuxième- ment, autant que je puis en juger d’aprés le peu de données que je possède sur cet oiseau, le père et la mère prennent également part à l'éducation de leur postérité. | La falcinelle de la contrée Trans-Caspienne n’est pas craintive et les jeunes ne montrent aucune défiance à la vue de l’homme. Un jour que nous traversions à cheval les digues du lac de Gueuk- Tépé, nous en vîmes à plusieurs reprises qui, loin de s’envoler à notre approche, couraient en avant à quelques pas de nos che- vaux, comme le font les Plectrophanes. Nos coups de fusil cependand leur enseignérent bien vite la prudence. Son nom tékin est ,Carabay-Sambok*. . => — 833 — e 268. Pelecanus crispus. 269. Pelecanus onocrotalus. Ces deux espéces habitent en été l'oasis de Merv, mais je ne saurais alfirmer si elles y nichent aussi. Il ne m'est jamais arrivé d'observer ces oiseaux moi-méme, et les suppositions que je fais sont fondées sur les peaux de ces oiseaux, que j'ai vues chez des Turcomans, et il n'y aurait rien d'étonnant qu'on trouvát un jour qu'ils nichent au bord du lae Ayna-Gueul, que je n'ai guére exploré. 270. Phalacrocorax carbo. En été, il est assez commun le long du cours inférieur du Tedgend et dans l'oasis de Merv, d’où il s'est propagé dans les sables occidentaux des bords du canal d'Alikhanow. A la fin de Juillet, prés de Kara-Bend sur le Tedgend, j'ai vu des bandes de ces oiseaux comprenant environ 150 individus chacune. Du 10/22 au 20 Mai (1 Juin), j'ai souvent vu et méme tué des cormorans, dont la livrée a été prise par plusieurs auteurs comme étant celle de jeunes individus âgés d'un an, ce qui fait supposer que ces oiseaux pondent leurs premiers oeufs au plus tard au commencement d'Avril. Les dermers jours de ce méme mois, prés de Kara-Bend, j'ai observé des cormorans de trés petite taille. Je ne saurais dire si c'était là des Phalacrocorax py- gmaeus, car, malgré tous mes efforts, je n'ai pas réussi à en capturer un seul exemplaire. 271. Phoenicopterus roseus. Dans les limites de la contrée Trans-Caspienne, le phénix se tient exelusivement prés des bords de la mer. Entre le 17/29 et le 20 Juin (2 Juillet) 1884, et à la moitié du mois d'Avril 1886, j'en ai rencontré des bandes très nombreuses sur les bords plats, sablonneux et sinueux du golf de Michel. D’après le témoigna- se des Jomoudes, cet oiseau niche dans la contrée nommée plus haut, mais je n'ai pu obtenir aucun renseignement sur les endroits et les conditions de la nidification de cet oiseau. 272. Cygnus olor. Niche assez rarement dans l'oasis de Merv. Les Turcomans affir- ment que le lac Ayna-Gueul est le lieu de la nidification du cygne. — 834 — 273. Cygnus musicus. Je n'ai jamais eu l'occasion d'observer moi-même cette espèce de cygne; mais, dans l'oasis de Merv et sur les bords du Tedgend, jai vu des peaux de cet oiseau chez des Turcomans, et, selon l'assurance unanime de tous les chasseurs compétents, ce cygne parait en grand nombre à la fin de l'automne le long du Mourz- Ab et du Tedgend. 274. Vulpanser tadorna. Je n'ai pas vu cet oiseau dans l'intérieur de la contrée, mais il est assez commun sur les bords orientaux de la mer Caspien- ne, où il niche dans des trous formés dans les collines et les ravins. 275. Casarca rutila. Est en été assez commun dans les bassins du Mourg-Ab et du Tedgend. Les vingt premiers jours de Juin, j'ai souvent vu des jeunes qui savaient déjà voler. A la moitié de Juillet, jen ai observé quelques vols composés de 5 à 20 individus cha- cun, se dirigeant vers le sud, et suivant le cours moyen du Mourg-Ab. 276. Anas boschas. La nidification de cet oiseau a été observée à l'embouchure du Tedgend et dans l’oasis de Merv, où il est beaucoup moins nom- breux que les Marmonetta angustirostris, les Nyroca leucoph- talma et les Callichen rufina. 277. Chaulelasmus strepera. Est très répandue le long du cours inférieur du Tedgend et dans l'oasis de Merv, Фой elle a pénétré dans les prai- ries submergées du canal d’Alikhanow pour y venir nicher. Du 1/13 au 10/22 Mai, dans ces mêmes prairies, j'ai à plusieurs reprises trouvé des nids contenant de 5 à 12 oeufs que les oiseaux couvalent encore. Ces nids étaient construits à des endroits élevés, couverts d'alehagis, de saxaouls et de buissons de tamarix, à une distance de 10 à 30 pas de l'eau ja plus voisi- ne. Ils étaient pour la plupart posés sous de petits buissons d’alchagis de l'année précédente, dont les branches étaient incli- — 895 — nées vers la terre en forme d'arc, et les nids eux-mêmes pré- sentaient l'aspect d'un petit creux plat, couvert d'une épaisse — couche de branches séches, de duvet, de plumes, et entouré d'un petit rempart de branches sèches d’alchagis. Les oeufs sont d'un lane pur, les dimensions en sont les suivantes: ое: tre. de 5 cent. 2 mill. à 5 cent. 4 mill. maximum de la grosseur— 3 cent. 8'/, mill. 278. Dafila acuta. Les premiers jours de Mai, j'ai vu et tué quelques canards ma- les sur le Tedgend, prés de Kara-Bend et dans les prairies sub- mergées par le canal d'Alikhanow. Selon le temoignage de chas- seurs dignes de foi, il niche parfois dans l'oasis de Merv. 279. Mareca penelope. L'unique exemplaire de ma collection provient du lac Ayna-Gueul, ou il a été tué le 4/16 Juin. Il ne semble point nicher dans les limites de la contrée Trans-Caspienne, mais, au dire de beaucoup de chasseurs, il y est souvent en passage. 280. Spatula clypeata Est un oiseau qui niche souvent dans l'oasis de Merv. 28l. Querquedula crecca. La nidification de cet oiseau a échappé à toutes mes observa- tions. Mais, comme oiseau de passage, on le dit trés commun dans l'oasis de Merv, le long du Mourg-Ah et du Tedgend, ainsi que toutes les espéces précédentes de canards. 282. Pterocyanea querquedula. Il niche trés rarement à l'embouchure du Tedgend et dans l'oa- sis de Merv. 283. Marmonetta angustirostris. Parmi tous les canards qui nichent dans la contrée Trans-Caspien- ne, le canard à bec mince y est sans contredit le plus commun et celui qui s’y est le plus propagé. Ainsi, on le voit également à l'embou- 489b. — chure du Tedgend et dans l'oasis de Merv, et il parait assez sou- vent dans celle de Pindé et dans les marais ой se perd le Dou- chak. Dans les prairies recouvertes par la crue des eaux du ca- nal d'Alikchanow, le nombre des nids quil y construit est im- mense, et j'en ai vu plus d'une fois. On les trouve pour la plu- part à quelques pas de l'eau la plus voisine, sur un bord plat, humide et couvert d'une herbe touffue et de buissons isolés. Ce n'est qu'une seule fois qu'il m'est arrivé de trouver un nid éloi- gné de 700 pas environ de l'eau. Chaque nid présente l'aspect d'un petit creux plat, recouvert de tiges séches, de duvet et de plumes, et entouré d'un petit rempart fait des mêmes matériaux que le nid et de quelques branches séches. Ces nids sont ordinai- rement disposés sous un buisson d’alchazis, parfois sous les lar- ses feuilles d'une plante quelconque lui servant d'abri. Le ponte complete est de 7 à 12 oeufs, parmi lesquels les premiers sont déjà pondus les derniers jours d'Avril. L'époque de la ponte varie beaucoup, car, d'un cóté, les 20 premiers jours de Juillet, on pouvait voir des petits en état de voler, tandis que d'un autre côté, il y en avait qui étaient éclos une semaine avant l'époque citée. Les oeufs de notre canard ressemble beaucoup à ceux de la sarcelle ordinaire, et sont trés petits comparativement à la taille de l'oiseau. Les deux bouts sont presque ésalement arrondis. Le fond est blanc mélangé d'un peu de brun-jaunätre pâle. Dimensions: longueur;....-...... de 4 cent. 4 mil. à 4 cent. 17 maximum de la grosseur de 3 cent. 3 mill. à 3 cent. 3'/, mill. Le canard à bec mince n'aime pas les eaux profondes, et se tient plus volontiers prés des mares et des petits lacs entourés de roseaux et d'arbustes, et sur les bords fangeux desquels il court assez vite. Des insectes aquatiques (surtout les larves des demoiselles), des vers, des limacons et des semences de différentes plantes aquatiques lui servent de nourriture. Parmi tous les ca- nards que je connais, c'est le plus confiant, et on le capture sans aucune peine, particulierement pendant les fortes chaleurs. Vous en voyez, par exemple, une paire qui nage, vous tirez et tuez lun d'eux; l'autre s'envole pour revenir immédiatement aprés se poser à la méme place. Ou bien encore, vous vous tenez sur le bord d'une piéce d'eau, dans un endroit tout-à-fait découvert; les canards vien- | ; к (Beilage zum Bulletin de la Société Impériale des Naturalistes de Moscou. Deuxième série, Tome Illy METEOROLOGINGHE BEOBACHTUNGEN ausgeführt am METEOROLOGISCHEN OBSERVATORIUM DER LANDWIRTHSCHAFTLICHEN AKADEMIE BEI MOSKAU (PETROWSKO-RAZOUMOWSKOJE). ARLE — — Gedruckt in der Universitütsbuchdruckerei. am Strastroi Boulevard Erklarung der in den Tabellen gebrauchten Zeichen. A Thau. 4^ Graupeln. JY Starker Wind. LJ Reit. A Hagel. OC Hohenrauch. v Duft, Rauhfrost. & Sonnenringe. + Schneegestöber. €» Glatteis. (D Sonnenhof. |-| Säulen neben der Sonne. — Nebel. < Mondring. ^ Regenbogen. e Regen. i w Mondhof. & Nordlicht. > Schnee. = Eisnadeln. < Wetterleuchten. K Gewitter. Die diesen Zeichen als Koéficient beigegebenen Zahlen 0 und 2 qualificiren die Stärke. der angezeigten Erscheinung. Die rechts hinter den Zeichen stehenden grösseren Zahlen zeigen die Beobachtungstunde an, während welcher die gewisse Erscheinung beobachtet wurde (so bedeutet cie Zahl 1—7 Uhr Morgen, die Zahl 2—1 Uhr Nachmittags, die Zahl 3—9 Uhr Abends). Geographische Lage des Beobachtungsortes: Breite=55° 49’ 58". Länge=37° 33’ 7'' östlich von Greenwich,—2h 30m 12s. Höhe des Barometers über dem Meere=170 m, Barometer bei 0°, in Thermograpb | Absolute Feuchtigkeit. Relative Feuchtigkeit | Richtung und Stärke des Win- Datum. Millimeter. Duiiempsrstur SOLE Celsius. Millimeter, in Procenten. des Meter pro Secunde Bewölkung. 1. 5 In. Bemerkungen. - n ta 2 Radialions Thermo- Maximum. Mi 700-700 700+ 39,6] 39,6] 40,4/39,87 41,0 р 41,27 41,3 8,2/42.07 46,2 47,57 51,0 50,97 50,0] 48, 48,67 47,3) 47: 47,20 $. 47,2 5,6/47,10 5 8 SSW, 46,4 8| 45,8146,33 b { 4,8 53 0 44,4| 43,6 44,30 97. 2 3 0 47,6 47,00) 4 2 8 | 12, ) WSW, 42,3 ‚1141,00 E 3 р 33| SSW, | WSW, 40,1| 39,9 40,18 20.3 € WSW, | WSW, 42,5| 4€ 5,6|42.97 3 8 j 511 WSW, Wie 48,4 8 46,97 121 Al E 6 2| 9,8 0 0 38,2| 3: 5,3136,73 : € 3 6 33] WSW, | SSW, 37,4 2| : 37,83 e E D WSW, | WSW, 40,6| 43,9] 47,2/43,90| 1: : E О р 33] м, | WNW, 47,9 9 46,03 i 2 £ 0 : 5 ) ) SSE, SSE, 47,3 2]47,27 5,8 5,8 2,03 0 WNW, 47,7] 47,3] 46,2 47,07 NNW, | WNW, 45.9| 43.2 43.07 6 E : ESE, | SSH, 42,3 8 43,53 0 WNW, 46,5 ; 3145,97 0 W, 42,5 3140,57 SSE, | SSE, 36,7| 38,3| 39,2/38,07 f. 0 39,3 2,240.97 NNE, 0 49,8| 4 42.30 i ENE, | ENE, 40,7| 39,7] 39,1139,83| © 28 р : 2 | 14,3 13,6 3! € SSE, | SSE, 38,6 35,797.37 р 5 [9] NNW, 28,4 30,87 Е : ‘ WNW,| W, m S NNE, N, NE, ENE, NNE, | SSE, | "Oves maa wl co to cote Oo «o C» à: ооо юн чо » O2 bo OD O0 OO O0. 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Ctm mo Ho OOO [2 ES т COD A © #> ey tO rS ты < © © = Qo rr SSI Ot а SI OUI S O' OU iP- WN -1 7 DO QD -1 -1 OT B» AH C0 mo en wo ah to oc [e = [vi fe ho © DMO co -1 © © CO OD ON or oo so SOL OOO cO tO cO © co «x Fr NOD LOG -LCIHRir- = © 19 0 © CX C» OY C: -3 00 D Qo <> OD O0 OD OO —1 CO OO OO Co -1 lOO» -1 €» wow OV lO O0 -3 —— CO C» [m ew toc © 0) to lo OV lo 020» OU C C tO CO & O» 2 IND C» © LO HH OU to 00 mi DAMN cO €» £O» O c3 3 A Qooc'Ottoc-—oOoco-1c Hr £O tO tO CO SO cO co DOD <: -1-100 OCTOBER 1889. Thermograph | Absolute Feuchtig- Relative Feuchtigkeit | Richtung und Stirke des Celsius, IRSE E in Procenten. Windes. Meter pro Secunde, Barometer bei 0°, in Datum. Millimeter. Lufttemperatur Celsius. Bewülkung. Nieder- schlag. Bemerkungen. moter. h. 1. 7h.|1 h.|9 В. Radiations-Thermo- = > Verdunstungsmenge in Millimetern in 24 Stund Alter Styl ‚Neuer Sty] Minimum. 700+|700-+/700+|700+ 52,7| 53,4| 54,9153,6 56,5) 56,8 ; 58,2 58,5 55,6 52,4 50,9 48,5 45,5 51,4 52,1 50,9 51,9 52,8 53,7 52,8 52,7 52,0 50,7 49,2 43,4 41,3 40,1 46,6 48,0 48,9 47,5 55,5 60,1 52,2 top 00 05 orto tiu SRAOIAA MO CIOS o orco 0 =0 - 0,12; ca,2,p. @°n,1,a,2,p. en. COMO IMS © ND + ее“ DH HAMS op OI = CQ OP bo bO hc ENN HP -1 00 -1 C» j- OD C» OQ O0 CD E 00 -1 cO 00 —J 1 02 0 0» m m C tN OO -1-1- C» 0c -1 —!n,1,3; o°a,2; 03. Nemo 00-1 -1 L4 Co 0» C» 09 C» CIE toi te Et, DoOomÍmnmÍmooomoooooomomoccrtr- «500 =1 CO O1 > C9 RO en. @°2,2,2,p,3; —°n,1. @0;Aa,2,p;>K°p. ЖЖ а 2,p,8. Boro OD = cO C» OP OUO 10 ND © © = bb OUI 0 © Op Om OO = tp Ro UE = ENE, WNW, NW, NNW, WSW, WSW, W, Q9 bo hO,l2 Q2 —-1 00 O0 -1 C». £D Co CO CO SS DO 00 00 Oc -1 CHAN C' C» -3 QC QC i tO -1 00 -1 C! O0 nm CO CO -1 < BO bO BO hO -1 -1 00 -1 mn W Ln,1. 5| X°n,1,a,2,p; ^p. 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Un vol de canards effrayés par un coup de fusil ne s’éloigne jamais à une grande distance. Il va sans dire qu'à la fin de l'été et en automne, quand ces oiseaux se réunissent en nombreuses bandes, il est plus difficile de les tuer, mais on y parvient cepen- dant avec moins de difficulté que si on voulait tuer dans les mêmes conditions toute autre espéce de canard. Quand le canard à bec mince vole, il baisse parfois le cou et relàve en méme temps la tête, mouvement que j'ai remarqué à d'autres instants qu'à la pé- riode des amours, quoiqu'alors il soit comparativement plus rare. C’est probablement là un des gestes dont l'oiseau se sert pour s'exprimer dans son langage muet. Par son vol, qui n’est pas aussi rapide que celui de la sarcelle ordinaire, il rappelle le plus le chipeau bruyant. Quand les © 9 commencent à couver ou à éléver leurs petits, les c? cf se rassemblent en bandes et ne se soucient nullement de leurs familles. Ce fait se trouve en contra- diction avec l'opinion de Mr. Nikolsky, d'aprés lequel quand la coloration du plumage est presque la méme chez le mále et chez la femelle, ceux-ci prennent également part à l'éducation de leurs petits. j 284. Aythia ferina. Je ne l'ai vu nicher nulle part, mais à la fin d'Avril, j'en ai observé une petite bande sur le Tedgend, prés de Kara-Bend. 285. Fuligula cristata. Dans la contrée Trans-Caspienne ne niche positivement nulle part, mais il fait son passage prés de Tchikichlar, où il est connu des chasseurs de l'endroit. 286. Glaucion clangula. Ne niche pas dans ce pays. D’aprés Jassévitch, il n'est pas rare de le voir prés de Tehikichlar, à la seconde moitié de Sep- tembre et en Octobre. 287. Harelda glacialis. Au dire de Mr. Jassévitch, on en tire sur les bords du golfe de Gassan-Kouli. | AM 4. 1889. 56 288. Nyroca leucophtalma. Est trés commune dans l'oasis de Merv; mais dans celle de Pindé et le long du cours inférieur du Tedgend elle est beaucoup plus rare. Elle niche en grand nombre dans les prairies qu'a sub- mergées le canal d'Alikhanow, et se tient ordinairement sur les grands lacs profonds. 289. Callichen rufina. Abonde dans les mémes endroits que l'espéce précédente, et tout particulièrement sur les plus grands lacs de la contrée. Le 9/21 Mai, prés de Dorte-Koyou, j'ai trouvé 7 œufs tous frais dans un nid qui se trouvait au bord d'une prairie, que les eaux avalent recouverte à une assez grande profondeur; il était posé sur quelques branches basses et horizontales d'un buisson de ta- marix à demi-plongé dans l'eau, de sorte que la base du nid touchait la surface de l'eau; la construction en était solide; elle consistait exclusivement en branches de tamarix séches et avait la forme d'une coupe assez profonde de 16" de largeur, 12" de hauteur et 6" de profondeur; on n'y remarquait aucune trace de couche de duvet. La forme des œufs est arrondie, la surface en est polie, lézerement luisante et comme frottée d'huile; la co- loration est d'un blanc-brun clair. Dimensions: TONS UCU er er de 5 cent. 5 mill. à 5 cent. 7'/, mill. maximum de la grosseur—de 4 cent. 1 mill. à 4 cent. 3 mill. Parmi les canards de la contrée Trans- -Caspienne, la brante roussätre est la plus circonspecte. Sa chair n’est guère meilleure que celle du cormoran. 290. Undina mersa. Est un oiseau assez commun sur les grands lacs profonds, en- tourés de roseaux et de tchacans de l'oasis de Merv. Il niche probablement plus tard que toutes les autres espèces de canards, car la période de ses amours n'a été observée qu'entre le 10/22 et le 20 Juin (2 Juillet). 889 — 291. Mergus merganser. Il est hors de doute que le passage de cet oiseau s'effectue le long de la cóte orientale de la mer Caspienne. Prés de Tchikichlar, ‚ jai trouvé le cadavre désséché de l'un de ces oiseaux. 292. Anser cinereus. Niche ordinairement dans l'oasis de Merv et principalement à Vembouchure du Tedgend. Le 17/29 Juin, j'ai vu des jeunes qui volaient déjà. Il est certain qu'on le rencontre en passage dans la contreé Trans-Caspienne et que parfois méme il.y passe l'hiver. La liste des autres espéces d'oies serait encore longue, mais les matériaux me manquent pour le faire. 293. Podiceps auritus. Le 16/28 Avril, prés de Krasnovodsk, j'en ai tué un ex emplai- re qui n'y était évidemment qu'en passage. 294. Podiceps cornutus. J'en possàde deux exemplaires que j'ai tués dans le méme endroi et en méme temps que le précédent; ils faisaient partie d'une bande qui nageait tout prés du bord. 295. Podiceps minor. Est trés commun sur les lacs et les marais de l'oasis de Merv, d’où il s'est répandu dans les prés inondés par le canal d'Alikha- now. Le 15/27 Juillet, j'ai souvent fait la chasse à des jeunes qui savaient déjà voler. 296. Podiceps cristatus. On le rencontre trés fréquemment sur les grands lacs de l'oa- sis de Merv; mais, à l'embouchure du Tedgend, il est plus rare. On en trouve des nids nombreux dans les prairies recouvertes par le trop plein des eaux du canal d'Alikhanow et sont ordinairement posés sur les branches latérales de buissons de tamarix submergés, là oü l'eau est plus ou moins profonde; la masse principale de ces nids était complétement dans l'eau, le reste paraissait à peine à la surface. Le fondement consiste en grosses branches entrelacées et 56* — 840 — recouvertes d'un tas de branches plus minces et d'herbe sèches l'inté- rieur du nid, à peine perceptible, est, ainsi que toute la partie supé- rieure du nid, recouvert de toute une couche de vase verte et liquide. Le 20 Mai (1 Juin), pendant que j'examinais un de ces nids, je trou- vai que la température de l'eau environnante montrait 4- 1 9? R., et celle de la couche supérieure du nid, à 1|," de profondeur, était de+ 25° В. Il faut remarquer que dans ce moment-là,les vieux étaient absents. Depuis le 10/22 Mai jusqu'au 1/13 Juin, j'ai trouvé des œufs frais et non encore couves. La ponte complète est de 3 ou 4 œufs et rarement de 5 ou méme de 6, et dans ce dernier cas, il y en aura un de stérile ‘) et d'une dimension remarqua- blement petite. La surface de la coquille des œufs est calcaire, inézale et comme ecorchée par places, et elle est toujours plus ou moins sale; la forme des œufs est fortement allongée, le gros bout est quelquefois légèrement pointu. La coloration des ва lavés varie entre le blanc sale et une nuance verdátre sale et pâle. Dimensions des nids ^): hauteur—jusquà 2'/,’. diamètre—jusqu'à 2. Dimensions des œufs: longueur—de 5 cent. 3 mill. à 6 cent. maximum de la grosseur—de 3 cent. 5'/, mill. à 3 cent. 7*/, mill. Le trés petit cuf stérile: longueur— 3 cent. 6 mill. maximum de la largeur—2 cent. 8%, mill. Le 14/26 Juillet, dans des marais de l'oasis de Merv, jai vu des jeunes qui volaient déjà. 297. Larus cachinans. L'absence presque compléte des goélands pendant la nidification, hors de l'intérieur de la contrée est un fait remarquable; cependant !) On trouve aussi un cuf stérile dans une ponte de 5 œufs. 2) Je ne donne que les dimensions des nids trouvés le long du canal d'Alikha- now dans des conditions tout-à-fait exclusives. Ceux de l'oasis de Merv ne diffèrent en rien de ceux d'Ürenbourz. ; POE ET Hr RR C — 841 — les marais et les lacs de l'embouchure du Tedgend et de l’oasis 4e Merv semblent présenter toutes les conditions favorables du séjour d'été des espèces telles que le .L. cachinans, le L. canus, le L. ridibundus. i Le 16/28 Juillet, j'ai tué un Г. cachinans sur les lacs de Gueuk-Tepe. 298. Larus canus. 299. Chroicocephalus ichtyaétus. On assure qu'il niche ordinairement dans l'ile de Tchéléken. 300. Chroicocephalus ridibundus. Le 16/28 Avril, pres de Krasnovodsk, j'en ai vu quelques pe- lites bandes volant en compagnie de L. camus et de Г. cachi- nans. Ces trois espéces ont été aussi souvent observées prés de Tehikiehlar, entre le 15/27 et le 20 Août (1 Septembre). 301. Larus tenuirostris. N'a pas été observé, 302. Sterna caspia. 303. Sterna cantiaca. Ces deux espèces nichent, dit-on, dans les iles d'Ogourdjaly et de Tchéléken. 304. Sterna anglica. Niche souvent dans le bassin du Mourg-Ab et le long du cours inférieur du Tedgend. 305. Sterna hirundo. Nest pas rare dans les mémes endroits. 306. Sterna minuta. Est assez commune et, par places, méme trés ordinaire dans les mêmes lieux que les deux espèces précédentes. Le 20 Juin (2 Juillet), prés de Tasch-Képri, j'ai vu des jeunes qui volaient déjà, mais qui devalent avoir abandonné leur nid peu de temps auparavant. — 842 — 307. Hydrochelidon nigra. 308. Hydrochelidon leucoptera. Le 29 Avril (11 Mai) prés de Kara-Bend sur le Tedgend, j'ai rencontré une petite bande de ces oiseaux (5 exempl.), et en ai tué 3 d'un coup de fusil. Deux étaient des .H. nigra et un était une H. leucoptera. Il est probable que РН. nigra niche parfois dans l'oasis de Merv ‘). 309. Hydrochelidon leucapareia. Est très nombreuse dans les marais et sur les lacs de l’oasis de Merv et prés du Tedgend, ot il remplace les deux espéces précédentes, dont il se rapproche beaucoup par sa maniere de vivre et ses nids flottants. ll est à regretter que les œuis que javais recueillis aient été écrasés en chemin. Les Turcomans de Téké lui donnent le nom de „Kara-Balyktchi“. (A suivre). 1) Celui de ma collection du moins, un jeune, avait été tué le eee Juin sur les lacs de Gueuk-Tépé. CORRIGENDA. Errata im Manuscripte, welche im Druck wegen Abwesenheit des Verfassers nicht berichtigt werden konnten. 5. 218, 7. 5 v. o., statt sein, lies: sei. — 217 — 16 — statt Schnautzenspitze, lies: Schnauzenspitze. — 222 Anmerkung 2, statt an den Zehen, lies: und an den Zehen. — 223, 7. 11 v. o., statt Innenflache, lies: Innenfläche. — — — 12 — statt angerechnet, lies: an gerechnet. — 286 — 8 v. u., statt Planey, lies: Plancy. — 244 — 14 — statt Rande, lies: Rande; — 253 — 17 — statt Italieniern, lies: Italienern. — 258 — 5 — statt ein, lies: an. — 261 — Ту. o., statt und aus ihr, lies:, um aus ihr. — 262 — 10 v. u., statt entwickeln, lies: sich entwickeln. — 266 — 17 v. o., statt „seine Augen einzuziehen oder aber, um eine etwa nahende Gefahr nicht zu sehen*, lies: seine Augen einzuziehen und auf diese Weise sich dem Blicke uud Zorne seiner Feinde zu entziehen, oder aber um eine etwa nahende Ge- fahr nicht zu sehen. — 268 — бу. u, statt T. v. Fischer, lies: F. v. Fischer. — 273 — 3 — statt Werham, lies: Wereham. — — — 1 — statt wird, lies: wird sogar. — 276 — 3 vw. o., statt „var. ridibunda Pall. vel fortis Blgr. sind aber“, lies: Var. ridibunda Pall. vel fortis Blgr. und Bedriagai Cam. sind aber... — 282 — 18 — statt 5. Zehe; lies: 5. Zehe, — 288 — 15 v. u., statt vollig, lies: vóllig. — 289 — 1 — Anmerkung 1., statt Höhe, lies: Höhle. — 294 — 8 — statt möchten, lies: mochten. — 298 — 16 v. o., statt und ich, lies: und die ich. — 299 — 3 — statt Pontevectra, lies: Pontevedra. — 910 — 2v. п. stati der, lies: oder. — — — 20 — statt ihre, lies: durch ihre. — 844 — 2 — statt Höhe, lies: Höhle. 8 v. o., statt prestano, lies: presentano. 9 v. u., statt Grassfrosch, lies: Grasfrosch. 2 — _ stati gekleidet auf, lies: gekleidet als auf. 1 — statt „jener“, „dieser“, lies: jenen, diesen. 8 — statt/Zeichner-Camerano, lies: Zeichner Camerano. 5 v. o., statt umsäumt, lies: und umsäumt. 19 v. u., statt fleckcheweise, lies: fleckenweise. 17 v. o., statt Bose, lies: Bose. 13 — statt Faide, lies: Faido. 6 — statt Zahnreihen, lies: Zahnreihe. 2] — statt „wund schlägt am Glase*, lies: am Glase wundschlagt. 11 — statt sie, lies: er. 11 v. u., statt befestigte, lies: befestigt. 211 2 estatt) wir, liess mir. 5 — statt Seoane, lies: Seoane's. 15 v. 0., statt „in der Cyrenaika“, lies: in der Cyrenaika entdeckt. 17 v. u., statt „mit der Spitze den 1.*, lies: ‘mit. der Spitze der 1. 15 — statt serien, lies: serie. 17 v. o., statt Ostgrenze, lies: Westgrenze. 3 v. u., statt Borherding, lies: Borcherding. 11 — statt des Wachsenberges, lies: des Wachsenber- ges halt. 14 v. o., statt Kreuzkröten, lies Kreuzkröte. ] — stati „oberhalb des über dem, lies: oberhalb des. 8 v. u., statt Fröschen, lies: Frösche. 8 v. o., statt längere, lies: längere Spitze. 10 — statt „bis zum 1. April“, lies: bis zum 11. April. 5: Ve u.s 56а аа А“, lies: dasq A. 15 v. o., statt „habe ich“, lies: habe ich ihn. 12 — statt bereit, lies: bereits. 14 — statt dehen, lies: dehnen. 18 — statt ableicht, lies: abbleicht. 1 — statt an, lies: und. 3 — statt stehen, lies: steht. 20 — statt „am Rumpfe an allmählich“, lies: am Rumpfe allmählich. 4 v. u., statt: „auf den namentlich“, lies: auf den Bei- nen zu Vorschein und kann an letzteren na- mentlich oberseits auf dem Unterarn....... 16 — statt Gallertzeichnung, lies: Gitterzeichnung. 2 v. 0, statt wären, lies: waren. 621 211, 216 218 220 224 225 229 233 245 251 262 267 269 284 285 286 297 338 340 363 — 845 — statt word, lies: worden; Z. 3 v. u., statt vor- findet, lies: sich vorfindet. statt gepundert, lies: gepudert. 0. statt Geburtshelverkröte, lies: Geburtshelferkróte. e e 3 © statt Geburtshelverkróte, lies: Gebartshelferkrote. statt Geburtshelverakte, lies: Geburtshelferakte. statt „denn einerseits wird angegeben, dass er auch in Bayern“, lies: denn einerseits wird an- gegeben, dass er nur im Rheingebiete lebt, an- drerseits aber wird behauptet, dass er auch in Bayern..... statt der, lies: zur. ERRATA. statt confundirten, lies: confundirter; Z. 7 v. 0., statt Blasiu’s, lies: Blasius’; Z. 15 v. o., statt den, lies: denn. statt Conn, lies: bonn; Z. 21 v. o., statt uner- müdlichen, lies: unermüdliche; Z. 25 v. o., statt Maller's, lies: Moller's. statt Schnautzenspitze, lies: Schnauzenspitze; Z. 14 v. 0., statt Zahnreichen, lies: Zahnreihen. statt horisontal, lies: horizontal. statt Molluscenfauna, lies: Molluskenfauna. statt Rull., lies: Bull. statt Bosniens-Görlitz, lies: Bosniens. Görlitz. statt Haare, lies: Haase. statt Wulzeln, lies: Wurzeln. statt Fleckenreiche, lies: Fleckenreihe. statt Ohr, lies: Ohr—. statt (Böttger ‘), lies: (Böttger 1 *)). statt l'Jonue, lies: l'Yonne; Z. 13 v. u., statt Gröss-Hüningen, lies: Gross-Hüningen. statt abstehenden, lies: abstechenden. statt besitzt, lies: besetzt; Z. 17 v. o., statt Flöcken, lies: Flecken. statt anderen, lies: am anderen; Z. 15 v. 0. statt „Nord-Ost man“, lies: Nord-Ost trifit man. statt Vendrée, lies: Vendée. statt sein, lies: seien. statt bei, lies: bis. statt Zahnreichen, lies: Zahnreihen. — 846 — . 964 2. 9 — statt unten hin, lies: nach unten hin. 21 — statt Nesselpof, lies: Nesselhof. 12 — statt grüsserer, lies: grösseres. 17 v. u., statt Raviez, lies: Ravicz. 18 v. o., statt Usica, lies: Ustica. 20 v. u., statt im Müllheim, lies: in Müllheim. 15 — statt Flug, lies: Fug. 11 v. o., statt nebenbei, lies: nebeabei bemerkt. 21 — statt Beider, lies: Reider. 10 v. u., statt ganz, lies: nicht ganz. 13 — statt Ausnahme, lies: Aufnahme. 16 — statt der Moselebene an, lies: yon der Mosele- bene an. 27 v. u., statt von die, lies: von der; Z. 26 v. u., statt dei Extremitäten, lies: der Extremitäten. 18 v. o., statt sonder, lies: sondern; Z. 1 v. u., statt Setzen, lies: Sitzen. ПРОТОКОЛЫ BACBAAHIN ИМПЕРАТОРСКАТО MOCEOBCKATO ОБЩЕСТВА ИСПЫТАТЕЛЕЙ ПРИРОДЫ. 1889 года, 19-го Января, въ засЪдани Императорскаго Москов- скаго Общества Испытателей Природы, подъ предеждательствомъ президента 0. А. Бредихина, въ присутствш секретаря А. II. Пав- лова, и гг. членовъ: А. Ф. Головачева, M. H. Голенкина, И. H. Го- рожанкина, B. Il. Зыкова, H. A. Иванцова, А. И. Вронеберга, М. А. Мензбира, С. Н. Милютина, II. II. Мельгунова, II. С. Назарова, M. B. Павловой, C. И. Ростовцева, В. Д. Соколова, 9. В. Цикендратт, 0. IL. Шереметевскаго и 21 стороннихъ посфтителей, происходило CIbAY- ющее: 1. По открытш засфданя президентъь Общества 0. A. Бредихинь извфщаеть о кончинЪ почетнаго члена Общества Эрцгерцога Рудоль- фа Аветршекаго. 2. Читанъ m подписанъ протоколь завфданя 22-го Декабря 1888 года. ‚8. Попечитель Московскаго учебнаго округа препровождаеть въ Общество при отношенш 3a № 333 талонь за № 8 на получеше изъ Московекаго Губернскаго Казначейства 1619 py6., причитаю- щихся Обществу на содержане въ Январьской трети сего года. 4. Товарищь Министра Государетвенныхъ Имуществъ письмомъ на имя г. президента ©. А. Бредихина приносить свою благодарность 3a доставлене изданий Общества. 5. 0. А. Бредихинь передаетъ благодарность Мавла Карловича llhmepuóepwa 3a избране ero въ члены Общества. 6. Е. Beyrich благодарить за избране ero въ члены Общества m присылаеть свою фотографическую карточку. Re Oak 7. I. Густавь Фричь въ bepauub, принося благодарность Обще- CTBY 3a избране ero въ дЪИетвительные члены, обфщаетъ доставить свою карточку и недостающие въ бибмотекЪ Общества его труды. 8. Проф. T. A. Паркерь въ Отаго благодарить за maópanie его въ члены Общества. 9. Проф. Б. Еичень Llapxeps въ ЛондонЪ извъщаеть 0 получе- uiu диплома дЪйствительнаго члена m обфщаеть доставить свою кар- точку, какъ только будетъ имЪть удачную. 10. Rommuccia по международному OOMbHY изданш извЪщаетъ о HOCHIRS въ Общество трехъ пакетовъ доставленныхь Американекою Воммисслей. 11. Для напечатаня BB Запиекахъ Общества доставлены слФдую- mia статьи: 1) H. А. Зарудныи: Замбтки о н®которыхъ рЪ®дкихь птицахъ окрестностей Оренбурга. 2 A. Я. Bedpava: Амфибш европейской фауны. I, Anura. 3) Проф. A. II. Павловь: 0 юрекихь m м%ловыхь отложешяхъ ae I. Берхне- 10 pORIA и HUKHE-MBIOBHIA отложешя Poceim и Англии, CB 5-мя табл. рисунковъ. 4) А IT. Семеновь: Buprestis Nikolskii, sp. n Ею owe: 0бзоръ палеарктическихь родовъ Anchomenidae. 5) О. Родошковскаю: Замътки 0 родЪ Bombus. 6) 9. Балмонь: ЗамЪтки о видахъ Blaps, 3-я часть. 2. Проф. Блазвусь, редакторъ журнала „Огиз“, письмомъ на имя г. редактора Общества, проситъ объ oówbub изданями. 13. Неаполитанская Зоологическая станщя просить о высылкЪ ей по возмежности вефхъ изданй Общества, причемъ выражаетъ готов- ность взять BCS расходы по пересылкЪ на себя. 14. Общество Физическихь m Естественно-Историчеекихь Наукъ въ МеневЪ проептъ о высылкЪ ей мемуаровъ Общества. 15. Русски Литературно-Научный Кружекъ при Саксонскомь Во- ролевскомъ Политехникумь въ ДрезденЪ просить 0 BbIChLIKB издан Общества въ 1889 г. 16. Королевская Бельгйсвая Академя и Вюртембергекое Общество для производетва мфетныхъ изелфдованш просить о доставкЪ н5ко- рыхъ недостающихъ y нихъ изданш Общества. 17. Д-рь IT. Пельзнерь, проф. Нормальной Школы въ Pang, про- сить выслать ему Bulletin № 1 за 1869 г. m изъявляеть готовность прислать въ даръ Обществу свои работы по моллюскамъ. 8. Членъ Общества H. Tournier въ \енев$ проситъ выслать ему Bulletin, начиная съ 1884 года, такъ какъ вел детвте недосмотра высылка ему издаши была прекращена. 19. Благодарности за gmocrangemie изданш Общества поступили 07% 27 лицъ и учреждений. 20. Kommuccia по ревизш библюотеки докладываеть Обществу, что съ 26 Января посл дуеть открытие библотеки Общеетва по четвер- тамъ, oTb 12 до 3 дня для полученя книгъ, и по нонедъльникамъ и пятницамъ, OTH 6 до 9 часовъ, 21. 0. А. Bpeduxuns сообщаетъ: Нфеколько словь 0 перодиче- CRUXB кометахъ. 22. Г-нь Вотовичь: Сравнительные опыты по прим неню теле- фона m физтологическаго реоскопа къ изелфдываню электричеекихь sBJenii. 23. П. C. Назаровь: Естественно-историческй очеркъ сЪверо- восточной части Тургайекой области: Рька T0015 дЪлить сЪверо-восточную часть Тургайской области на ABS неравныя части, различныя по характеру и геологическому crpoenim. ЛЪвая часть по Teuenim р. Тобола xouwmera, изрфзана phu- ками и имбеть роскошную растительность; сложена кристалличе- скими породами (гранитами, дюритами, габро) и метаморфическими сланцами, преимущественно кремниетыми, слюдистыми, роговообманко- выми, прорфзанными многочисленными жилами кварца и серпентина. Правая сторона сложена мощнымъ слоемъ мелкаго слоистаго песка, который мЪетами заключаеть въ себЪ прожилки сильно желзистаго RDACHATO песчаника. Заключающияея въ посл®днемъ отпечатки раете- Hifi OTHOCATCA къ третичнымъ родамъ. МЬетами песчаные слои, будучи обнажены, образують сыпуче барханы. Характернымъ явлешемъ здЪеь служать соленыя, самоосадочныя и Горько-соленыя озера, CTE- пень концентрации воды которыхъ весьма различна. НаиболЪе инте- реены озера Уркачъ и Эбелей. Первое осаждаетъь во время лфтнихъ жаровъ чистую, обладающую сильно консервирующими свойствами соль. Въ HA дна этого озера осаждается въ BULL ромбическихъ, сеплюснутыхъ кристалловъь TI. Замфчательна связь соли CB KPACHbINDUBBTONB воды озера (въ на- выщенномъ cocrosuim), краснымъ цвфтомъ растущихъ по беретамъ солянокъ, интенсивность краснаго цвЪта которыхъ стоить Bb Ups- мой пропорцтональности съ содержанемъ солей въ почвЪ (Salicornia herbacea) m краснымъ цвътомъ безпозвоночныхъ, водящихея Bb BONS озера (ракообразныя, инфузори, монады). Другое озеро, Эбелей, замъчательно обимемъ горькихъ солей; его pana имфеть слёдующий составъ: сБрнокислой матнезш 0,311°/,, хло- pueraro натрия 2,97°/,, хлориетаго maria 0,8149/, (октябрь). При наступлени холодовъ озеро осаждаеть на дно глауберовую соль, происходящую BCIBACTBIE обмЪннаго разложеня cbpauonncuol marnesin и хлористаго натр1я. Хлористый warniü остается въ раство- pb, сБрнокпелый магв!Й остается BE BUI мелкихъ кристалловъ CJb- AE pr дующаго состава: еБрнокислаго магня 0,617/,, сЪрнокиелаго maTpis 41,23°/, и хлористаго marpia 2,00°/,, воды 56,05°/,. OrcyrerBie сЪр- нокислаго HaTpid ABTONB въ водЪ озера подтверждается наблюде- HieM при полномь вывыханш озера, когда поверхъ кубическихъ кристалловъ поваренной соли лежать призматическе кристаллы сЪр- нокислой магнезш. Составъ осадка въ различные года неодинаковъ. 24. Въ дЪъйствнтельные члены Общества избранъ Д-ръ Daniel Oelert. (По предложеню A. Il. Павлова и M. A. Мензбира). 26. Kn избрашю въ члены Общества предложено одно лицо. 1889 года, Февраля 16-го дня, въ засфданш Императорекаго Moc- ковскаго Общества Испытателей Природы подъ предебдательствомъ президента Общества 0. A. Бредихина, въ присутствии секретаря A. IL Павлова, и. д. секретаря Е. Д. Впелаковекаго m гг. членовъ: A. Il. Артари, И. H. Горожанкина, А. Ф. Головачева, M. И. Голенкина, 0. A. Гриневскаго, H. А. Иванцова, М. A. Мензбира, II. II. Мельгунова, С. Н. Милютина, М. В. Павловой, C. И. Ростовцева, В. Д. Соколова, M. В. Цвътаевой, 0. II. Шереметевскаго, Il. В. Штернберга и 12 стороннихъ посфтителей происходило слФдующее: 1. Читанъ и подписанъ журналъ засфланя Общества 19-го Янва- ря 1889 года. 2. Президенть Общества ©. А. Бредихинь заявляетъ, uro 0бще- ство понесло утрату въ лиц умершихъ членовь Общества проф. Giuseppe Meneghimi, В. H. Ульянина п D. А. Runpianoea. 3. Секретарь Общества A. II. Павловь, къ заявленю T. прези- дента о кончинЪ В. A. Виприяяова, считаеть CBONMB долгомъ ска- зать нЪеколько еловъ памяти покойнаго. „Въ текущемъ мЪеяцЪ наше Общество понесло тяжелую утрату въ лицЪ В. А. Випрянова, нашего члена СовЪта и одного изъ старЪй- шихъ и наиболье дъятельныхъь членовъ. В. А. состоялъ членомъ Общества съ 1852 г. и съ Toro же года и по настоящее десятилЪ- Tie помфщаль свои работы по палеонтологи въ оздан!яхъ Общества. „Наибольшее чиело работъ В. А. посвящено ископаемымъ остаткамъ рыбъ и морскихъ рептилй изъ мЪловыхь отложен центральной Poccin. „Изъ этихъ работь самая обширная и напболЪе важная Studien über die Fossilen Replilien Russlands, сопровождающаяся 66 табли- цами рисунковъ и напечатанная въ Mewyapaxe Императорской Ака- демш Наукъ. Въ этой работЪ xpowb детальнаго omneamis oómmpnoii коллекцш MEAOBBIAB рептилш, собранной В. А. Випрановымь, мы BoTpbuaews широкое прамфнене метода микроскопическаго изслЪдова- TIR a WU Hi тканей въ ископаемыхь объектахъ, давшее возможноеть обнару-- жить MHOTIA интересныя особенности гистологическаго строеня кост- ной и хрящевой ткани у представителей высшей группы морекихъ рептимй. Rpowb палеонтологическихь работь В. А. оставиль Hb- сколько геологическихъь coumHeHil, главнымъ предметомъ которыхъ были вопросы, имфюцие важное практическое значен!е; таковы его сочиненя „О строптельныхь матералахь Московской ryGepuin“, ‚ Геолотическя изслфдованя Bb Орловской и Курской тубершяхь“; въ поелфдней работ подробно указываются условля залегавя фосфо- рита въ MÉJOBBIXb слояхъ и описываются условля образованйя и par- BUTIA овратговъ. lpoxb той почетной извфетности, которую пр1о- брфль В. А. своими геологическими и палеонтологическими работами, OHS быль USBECTEHB еще какъ авторъ mbuaro ряда сочинений по спе- щальнымъ инженерно-техническимъ вопровамъ. Не имъя возможности товорить 006 этой сторонф дЪятельности D. А. Випр1янова, я закончу это краткое воспоминане 0 научныхъ заслугахь В. А. нЪеколькими строчками изъ только-что полученнаго мною письма отъ извЪетнаго парижекаго профеесора палеонтологи Годри, въ которомъ онъ пи- шетъь 0 впечатльнш, произведенномъ на Hero извфетемъ 0 кончин® В. A.: „Je suis bien touché du souvenir de Mr. Kiprijanow, qui m'avait paru non seulement un paléontologiste de grand talent, mais aussi un homme excellent. Grace à ses beaux travaux, son nom restera toujours en honneur parmi nous“. 4. Президенть Общества ©. A. Бредихинь предложиль Обществу почтить память покойнаго вотаванемъ. D. Воммисоя по международному обмЪну издан изв щаетъ о по- сылкЪ въ Общество S пакетовъ, доставленныхь Американскою ком- muccieñ, 20 пакетовъ-—Французскою коммисоей и 2-хь пакетовъ— Итамянекою коммисстей. 6. Д-ръ 7. Iudeich извЪщаетъ Общество, что имъ выслань BB даръ Обществу его совместный трудъ съ проф. Dr. Nitsche: Lehr- buch der Mitteleuropaischen Forstinsektenkunde, 1-я часть, и обфща- етъ выслать 2-ю по выхолЪ ея изъ печати. 7. Проф. S. Meunier извъщаетъь о посылкЪ въ Общество своего труда: Géologie régional de la France. 8. Публичная buóziorena Нацональнаго Музея въ Виктори mpe - провождаетъ въ Общество сочинене Макъ-Вой: Prodromus of the Zoo - logy. XVI. 9. Харьковское Общество Сельскаго Хозяйства maBbujaerb о N0- CBIR своихъ трудовъ за 1888 годъ. 10. Совъть Льонаго Института изьЗщаетъь о посылкЪ въ Обще- €) ство издаваемый Институтомъ „Ежегодникъ“. loir 3-й. ER 11. Директорь Варшавскаго Ботаническаго Сада препровождаеть въ Общество Ваталогь сфмянъ Варшавскаго Ботаническаго Сада за 1888 годъ. 12. Императорское Московское Общество Любителей Естествозна- Hid, Антропологи и Этнографш присылаетъь правила для соисканшя upeuin имени D. П. Мошнина. 13. Благодарности за получене изданй Общества получены отъ 8 учрежден. 14. Священникъ Болрянскй извъщаетъ Общество, что имъ по- сланъ въ 1887 г. въ Императорскую Археологическую Коммисстю KIBIRB AONOTONHATO животнаго и вышеозначенная коммиссля отв тила exy 14 Anpbaa 1887 года, что она передала клыкъ для Gombe точ- Haro опредълешя въ Московское Общество Испытателей Природы съ предложенемь прюбрсти его въ собетвенность Общества. He moay- чая до сихъ поръ отвта, г-нь Болрянский просить Общество yBb- домить его какому животному принадлежить клыкъ, а равно и ero стоимость. Изъ 1615 Общества значится, что оно никакого клыка отъ Археологической Воммисеш не получало. 15. Въ Бибмотеку Общества поступило книгъ и журналовъ 184 названя. 16. Вазначей Общества E. X. Кислаковскай предетавиль вЪдо- мость 0 COCTOAHIN кассы Общества къ 16 Февраля, въ коей значится въ приходЪ 1832 руб. 19 коп., въ расходъ 39 руб. 19 коп. m 5% наличности 1793 руб. 17. С. И. Ростовиевь сдфлаль сообщене „О флорф Елецкаго уЪзда, Орловекой ry6epHin, вызвавшее оживленные дебаты гг. Мензби- pa, Мельзунова и Горожанкина. 18. А. А. Космовскай сообщиль „0 daop& C.-3. части Пензен- кой губерши“. 19. Въ дьйствительные члены Общества избранъ Jess Захаро- вичь Mopoxoseus. (По предложен А. A. Шереметевскаго, М. A. Мензбира m А. IL Павлова). 20. Въ избраню въ члены Общества предложены два лица. tS ПРОТОКОЛЫ BACBAAHIN ИМПЕРАТОРСКАГО MOCKOBCKATO ОБЩЕСТВА ИСПЫТАТЕЛЕЙ ПРИРОДЫ. 1889 roga, Марта 16-го дня, въ засбдаши Императорекаго Москов- сваго дбщества Испытателен Природы, подъ предофдательствомь Пре- зидента 0. A. Бредихина, Bb upueyrorBiu секретаря А. 1. Павлова, и. д. секретаря E. Д. Кислаковекаго, гг. членовъ: А. Il. Aprapu, Я. И. Вейнберга, M. H. Голенкина, В. I. Зыкова, H. А. Мванцова, M. A. Мензбира, ©. Н. Милютина, M. В. Павловой, С. И. Ростовцева, A. Il. СабанЪева, D. Д. Соколова, n 12 отороннихъ носфтителей, пронсходило слЪдующее: 1. Читанъ m подписанъ протоколъ засфдаюя Общества 16-го Февраля 1889 года. 2. Правлене Императорекаго Московекаго Университета проситъ Общество доставить свфдЪшя o имбющихея BH ОбществЪ премляхъ. 3. Тульекая Губернекая . эемекая Управа присылаеть открытый листь на имя Петра Петровича Сушкина. 4. Имнераторское Русское Техническое Общество приглашаеть 06- щество принять участе Bb съфздЪ русекихъ дЪятелей uo Texumue- скому образованию въ Poccin. b. завъдующи Читальной залой на Всемирной ВыставкЪ въ Парижъ, Asıyem» Lio, предлагаеть Обществу присылать журналь Общества въ Читальную залу впиродолжеше выставки. Общество постановило вышеозначенное предложене отклонить. 6. Кавказекое Медицинское Общество BL Tudanch извъщаеть 06- щество, что 12-го Апрфля 1889 года преднолагаетея празднованте 25-ти аЪтняго юбилея Медицинскаго Общества. Ro дню юбилея Вав- казекаго Медицинскаго Общества была послана поздравительная TE- зеграмма. SL EEE — EEE EE OE EE ee say Oa 7. Д. Ч. 0. W. H. Caldwell присылаеть свою фотографичесвую карточку. 8. Императорская Археологическая Коммисея просить увЪдомить, получило ли Общество клыкъ допотопнаго животнаго, посланный ею 14-го Anpbaa 1887 roja, при отношенш за № 184. Общество mm- какого клыка, а равно и отношеня вышеозначенной Rowwmecim не полузало. 9. И. М. Съченовымь доставлена статья для напечатаня въ 3a- пискахъ Общества: „О конститущи соляныхь растворовъ mo отноше- ню EXb EB YLIERECIOTE“. 10. Директоръ Геологическаго Учреждентя и Горной Академи въ bep- лин извфщаеть о посылкЪ въ Общество Ежегодника за 1887 годъ. 11. Геодезическое ОтдБлене Главнаго Штаба извЪщаетъ o посылЕЪ въ Общество запиеокъ БВоенно-Топографическаго Отдфла Главнаго Штаба. 12. Edward Hölzel, въ Bbub, извъщаетъ o посылкЪ 1-го тома, 2-й части, сочинена Nitsche. 13. Въ Бибмотеку Общества поступило книгъ m журналовъ 140 названий. 14. Благодарности 3a позучене издан Общества поступили отъ 5 лицъ и учрежден. 15. Вазначей Общества доставиль вЪдомость 0 COCTOAHIM васвы Общества къ 16-му Марта 1589 года, въ коей значится въ приходЪ 1.87; руб. 19 коп., въ pacxorb 1.473 р. 90 коп. и въ наличности 406 р. 29 коп. Членсый взносъ по 4 рубля поступилъ отъ rr. C. Н. Никитина, В. B. Moumpesopa, 9. D. Христовь, 9. 9. Линдемана и II. C. Назарова. Wseuckiii B3HOCh и плата за дипломь (19 p.) получены orb V. A. Jarysena. 16. I. Чл. Я. И. Beiiucepw, по поводу новъйшихъ многочислев- ныхь наблюдений и напечатанной mw» въ „Bulletin“ статьи, едЪ- лалъ сообщен1е объ успокоени морскихъ волнъ посредетвомъ масла. Указавъ на исторически ходъ этого вопроса, начиная Ch древнихъ временъ и до нашего времени, референтъь перешель къ теоретическому объясненю успоконвающаго дЪйетв!я масла, при чемъ оказалось, что и BCH плаваюция на Bork тЪла обладаютъ TENB же свойетвомъ. Многочисленныя, сдфланныя за посл5дня 2—3 года, наблюдения при весьма различных вЪфтрахъ, не исключая урагана, вполнЪ подтвер- дили изумительно быстрое виян!е масла и вообще жировыхъ ве- ществъ на успокоеше волнъ, а потому Amuriilickoe Адмиралтейство, равно п Техническш Комитеть нашего Морскаго Министерства реко- мендують мореплавателямь это средство. При скорости корабля 10 узловъ (13 веретъ) въ "acb израсходуютея среднимъ числомъ лишь + EX nS 2 литра масла, притомъ самаго дешеваго, и YENB жирное вещество (тюлени или тресковый жиръ, нефть и T. п.) качествомь хуже, Tbw» лучше дЪйствуеть оно на успокоене MOPCKUXB BOIHB. 17. А. II. Павловь предетавилъь Обществу оттиски своей работы Etudes sur les couches jurassiques et crétacées de la Russie. I“ m сдЪлаль слфдующее coodmenie о 00Jb5JI0BaTeJbHOCTU и соотноше- няхъ верхне-юрекихь и нижне-мфловыхь 30Hb въ западной ЕвропЪ и Pocein. „Въ Февральскомъ засфданш Общества я изложиль результаты, Kb которымъ привело меня сравнительное изучене верхне-юрскихъ и нижне-мЪловыхъ слоевъ Англии и Poceiu, и которые составаяютъ CO- держан!е только что отпечатанной работы моей. Предметъ настоящаго реферата составитъ нЪкоторыя дополнения и разъясневя Kb предыду- щему моему реферату. Поводъ къ этимъ дополненямъ MHS даетъ cab- дующее обстоятельство: вопробъ мною затронутый, одновременно со мною былъ разработываемь еще двумя лицами—англйскимъ геоло- row» Лемплю (Lamplugh), знатокомъ мезозойныхъ отложен lopkum- pa, и нашимъ вочленомъ C. H. Никитинымъ, знатокомъ среднерусскихъ мезозойныхь отложен. Я считаю. полезнымь сопоставить результаты BCBXB трехъ изслЪдовани, указать въ чемъ они согласны между C0001 m разъяснить особенность моей точки 3PhHIA на вопросъ. „Muorie результаты изелЪъдованй Лемплю были мнЪ знакомы во время печатанля моей работы и, благодаря ero любезной готовности дълиться своими выводами, они вошли въ мою работу ранЪе, "bw были имъ публикованы и реферированы. На этихъ дняхъ состоялея рефератъ Лемплю въ Лондонскомь Геологическомъ Обществь и я полу- чить отчеть объ немъ. Въ своей pa6orb Лемпаю не задавался цълью параллелизировать подраздълешя неокомекихъь и юрскихъ отложений различныхъь wbernocTeli и ‚обратилъь глазное внимаве на детальное изучене горизонтовъ одной только мЪетности—Спитона. „Одинъ изъ результатовъ этого изученя представляеть особенную важность по отношентю къ вопросу, меня интересующему, это--—откры- Tie портландекихъь аммонитовъ въ слояхъ съ Bel. lateralis, подтвер- ждающее мой выводъ о портландекомь возрасть зоны Bel. lateralis. „Другой результать изелфдованш Лемплю— классификащя Спитон- скихъ слоевъ по белемнитамъ —имфетъ условное значеше, но во BCA- комъ c1yuab представляеть преимущество сравнительно съ прежнею классификащей, устраняя изъ чиела руководящихъ формъ плохо изу- ченную форму Amm. Astieri; я предложиль бы только дополнить эту новую классификацию Спитонскихъ слоевъ, разбивь Зоны Bel. jaculum на (Bb: нижнюю съ типичною формой Bel. jaculum, м. 6., тождествен- nom съ Bel. pestilliformis, и на зону Bel. lasykowi; тотда первая зона будетъ приблизительно соотвЪтетвовать 308b Amm. noricus и 00% этн формы, Bel. jaculum и Amm. noricus, будуть характеризовать нижний неокомъ сЪвернаго типа; вторая зона будетъ COOTBBTOTBOBQTb 30H% ei = Amm. speetonensis, T. e. npegmoTaB1sdeTb собою средне горизонты Cb- вернаго неокома. „Въ недавно вышедшей работЪ C. H. Никитина „Изъ побздокъ по Западной Erponb“ мы встрфчаемь попытку сопоставленя верхне- юрскихъ и неокомскихъ горизонтовъ Англии и Pocein. Бъ нЪкоторыхъ пунктахь выводы Никитина совпадаютъ съ моими, напр. въ призна- uiu одновременности виргатовыхъ слоевъ и нижняго портланда и въ параллелизацш слоевъ съ Amm. subditus и nodiger съ зоной Del. la- teralis Спитона. Существенное pasgmuie нашихъ воззрф в! заключается Bb TOMB, что зону Del. lateralis Спитона и соотвЪтетвующе ей друге слои я считаю за верхнШ портландъ, а Никитинъ выдЪфляеть UX въ особый ярусъ — верх волжекШ — не указывая, къ какой системЪ относитея этотъ ярусъ. Верхне портландеке слои Никитинъ считаеть параллельными Cb 060608 зоной, характеризующейся еще не описан- HBINB ammonntomp—-Perisph. Nikitini. При этомъ m верхние и нажне портландеке слон переименовываютея, изъ нихъ составляется дру- гой 060бый ярусъ — нижн! волжекш, который, какъ и верхнШ, не принадлежить ни къ wpb, ни къ MAY m не предотавляеть проме- жуточной между юрбй m мЪломъ толщи, а иметь самостоятельное значеше, замфщая напболфе верхнюю часть юры m напболЪе низке горизонты неокома. „Отетаивая самостоятельность своихъ волжекихь ярусовъ, Ники- THUS, какь и Bb прежнихь CBOUXB работахъ, продолжаетъ настаивать на невозможности точной ипараллелизащи западно - европейскихъь и русскихъ горизонтовъ верхней юры и нижняго неокома и замфчаетъ, что указываемыя въ ero таблиць сопоставленя границъ OTABABHBIXB ярусовъ ни коимъ образомъь не претендують даже на приблизитель- ную точность. Въ этомъ скептическомь отношении къ сопоставленямъ 3 также не схожусь съ Никитинымъ“Лакъ какъ признаю возможною. параллелизацию не только ярусовъ, но и зонъ. НесомнЪнный неокомъ начинается, по миЪнио Никитина, зоной Hoplites noricus; Bb этомъ 4 Cb нимъ вполиф согласенъ, но не согласенъ въ TOMb, что неокомъ Симбирска начинается этой нижнею зоной. Слои съ 016056. versicolor, которыми начинается Симбирск: неокомъ, соотеЪтетвують не 30H Hoplites norieus, a средне-нескомскимъ слоямъ съ 016056. speetonensis. Верхне слои неокома, составляющ!е ocHoBaHie ‘апта, еще очень дурно характеризованы палеонтологически и Pecten crassitesta (cinclus) едвали удержить значене руководящей для нихъ формы. ,Üreyrerpie пижней зоны неокома въ СимбирекЪ объясняется геократическимь (отрицатезьнымъ) перемфщешемь береговой лини въ ROMS юрекаго mepioja, поведитимь къ удалению моря съ o6mmp- HAD площадей Европенской Pocein. Нижне-неокомони Bh и для Росии, какъ для многихъ странъ западной Европы, быть BEROMB преобладашя суши и только въ средне-неокомеки вЪкъ начались обратный тидрократичесня перемфщеня береговыхь ляши и вновь m MM a появившееся здфеь море стало отлагать осадки Ch фауной, родетвен- ной фаунЪ среднихь торизонтовь англШекаго неокома. Вопросъ o COOTBETCTBIM горизонтовъ сЪвернаго неокома Ch извЪетными горизон- тама южно-европейскаго неокома, Valengien, Hauterivien, Barremien, не можеть пока быть paapburemb неносредотвеннымь сравненемь - фаунъ. Сравнительно малое географическое pacnpocrpanenie Valengien m слоевь съ Hoplites norieus и замбщене ихъ прБеноводными овад- ками говорить за одновременность этяхъ горизонтовъ; фаунистически этоть выводь находить себЪ нЪкоторое подтверждеше въ присутетви въ TOMB и другомъ торизонтЪ очень близкихъ, м. 0. тождественныхъ, белемнитовъ: Del. pistilliformis ‘въ Valengien m Bel. jaculus (type) въ 3046 Hoplites noricus“. 18. H. H. Любавинь сообщилъ результаты анализа Виванита ‚ изъ Тамани. 0бразець, доставленный г. Полторацкимъ изъ Тамани (Литвиновь Porp, на обрыв Азовекаго моря), быль анализируемъ студентомь В. Телухинымъ, "ppuwewb получены слЪдующе ре- зультаты: A Непосредетвенныя данныя анализа: ET BOB ON... 22 mede. e e ote Meere Ms Bag Boy Danomned532: CO)... cn. 37,05 Ио За 162015 ae: joe p OA Фосфорной кислоты P,0, ............. 02825 Qr pret rS DRITTE RO Cal. a С S B PR 0,54 Orate a Mo). а. 2,01 VnoasHon oumedogbn COS. Sa lene nals 015 100,469, Вомбинируя OCHOBAHIA и pin HOY qm: DORE OMEN! 2-50 О tia SALE ML LAN... 29,41% Фоефорнокиелой sarmen weabaa Ne Wena 61,45 Фосфорнокиелой закиси желфза Fe,0.P,0. 2,33 VRIERMENARO, HAIN CaCO PNEU 0,34 Фосфорнокиелаго RaJbuis 3Ca0P, DEE aie: 2370,64 Фосфорнокиелаго warmis 3Meg 0P,0,. à Ad tt 4,3 Избытовъ окиси желЪза Ке.0......... Ag ule 1,96 100,45 Анализъ породы, сопровождающей Виванить, произведенный CTy- дентомъ А. Настюковымъ: Окиси желфза Fe,0, ...... TOR PR HAE BLOM CMe MES a YE eO ea an IE SM ON: DR CR auro nm ag АБО eye eie Üren марганца, МО ade: ИСИ RAMI, AC AO PEN E 14,899/, 18,60 NO Ürcuwarmu MoO we... Meis 0,50 Фосфорной xucuoTbr P, Dr Re s So RS Wroxbuon, кислоты COS. A ll 19,26 DIAmHOGTH, A 0 PAT AU jS NE hu 4,43 Воды гигроскопической u И ве- О ene esos serene ль. 2,83 Веществъ aa BL соляной кис- HOTS (о 0) en S SD -. 14,00 100,02, Вомбинируя основан!я п кислоты, получим: Углекислой закиси желфза Fell, ......... 29,97% Окиси xexb3a Fe,0,....... RN EAU EN EN) Тлинозема AO 23:50:29. ae 10,43 Углекислаго марганца MnCO,............. GUI Углекислаго кальшя CaCO, ........... wid 8,73 Углекислаго marnia MgC0,.......... ii 1,05 Фосфорнокиелаго кальщя Ca,P,0, ......... 4,25 Веществъ нераетворимыхъ BB соляной кис- Ака DETENER, TEUER ; 21400 Воды u органических ив. м 1,26 99,73 Излищекь окиси RAMBIIA о... ORG 100,02°/, 19. Въ дЪйствительные члены Общества избраны: Prof. К. А. Forel и Prof. Н. G. Seeley. (По предложеню В. Д. Соколова и A. IL Павлова). 20. Въ избранию въ члены Общества предложено 5 amb. 1889 года, Апрфля 20-го дня, въ завфданш Императорекаго Мо- сковекаго Общества Испытателей Природы, подъ предебдательствомъ вице-президента М. А. Толстопятова, въ присутетви секретаря А. Il. Павлова, и. д. секретаря E. Д. ВКислаковскаго и rr. членовъ: A. ll. Артари, И. Н. Горожанкина, М. И. Голенкина, В. II. Зыкова, A. И. Вронеберга, C. Н. Милютина, Л. 3. Мороховца, C. И. Ростовцева, A. Il. Сабанфева, В. Д. Соколова, M. В. ЦвЪтаевой и девяти стороннихъ посфтителей происходило сл5дующее: 1. По открытш sacbaania вице-президенть M. A. Toacmonamoes заявляеть о кончинЪ членовъ Общества A. Ф. Головачева въ МоеквЪ, М. H. Слирнова въ ТифлисЪ и Шеврёля въ Париж и предла- raeTh Обществу почтить память усопшихъ вставанемъ. ime EN dee 2. Читанъ и подписанъ протоколъ засдания Общества 16-го Марта 1889 года. 3. Ванцеляря Орловскаго губернатора на просьбу Общества 00% открытомъ sucré 2. Шинареву спрашиваетъ Общество, какой откры- TRI листъ Общество желаеть получить, T. €. листъ-ли, свидфтель- отвующи личность v. Wumapeca, или же листъ Ha предметъ взима- Hid обывательскихь лошадей. 4. Tr. Пензенский и Рязанский губернаторы присылають въ 06- щество открытые листы на имя 2. Аосмовскаю и v. Милютина. 5. Вятокая Губернекая Земекая Управа, на просьбу Общества объ OTEPEITOMB листЪ на имя ?. bwnoea отвфчаетъ, что почтовыя станщи Вятской губернш находятся въ вфдьнш Уфздныхъ Управъ и потому предлагаеть Обществу обратиться въ Уфздныя Semcnia Управы 3a полученемъ необходимыхъ открытыхъ листовъ для 2. Бюлова. 6. Просимые Обществомъ открытые листы получены отъ Губерн- CENXB эемскихь Управъ: Московской, Владим!рекой, Пензенской, Ря- - занской, Тульской, Калужекой и Самарской. 7. Koumuccia по международному обмЪну издан присылаеть въ Общество четыре пакета Голландской Коммиссш m одинъ maker» Аме- риканекой Воммисош. 8. Попечительный Комитетъ ей Публичной Библотеки приносить Обществу свою благодарность за готовность Общества H0- оставлять безплатно Bulletin въ 1889 году. 9. Нолинекая Публичная земская Библотека просить о безплатной высылк% ей пздаюмй Общества въ 1889 году. 10. Внижная торговля Н. Kummer въ Purb просить Общество выелать платно HÉKOTOPHIA изъ изданш Общества. 11. Г. Родзянко просить Общество выслать ему списокъ изданй Общества. 12. Присылаютъ свош фототрафическя карточки члены Общества: P. и F. Sarasin, W. К. Parker. 13. Д’Олерть блатодаритъ за избране ero въ члены Общества. 14. Д. Чл. 06m. Беккерь, въ СарептЪ, представилъ для напечата- Hid статью: „О вмянш погоды Hà животныхь и растеня“. 15. К. К. Meinshausen прислалъь отатью: „Die Sparganien Russlands“, u 2. Nikitin — „Notes sur les modes de. propagation des poissons des eaux douces“. 16. Врачъ Николай Павловичъ Павловъ передаеть Обществу запе- чатанный пакетъ съ просьбой BCRDBITb его, по ero заявлентю, Bb одно изъ 3acbganiii Общества. 17. Благодарности за получене издашй Общества поступили отъ двухъ учрежденай. 285 Lo u gee pam age NT pre Hmm gm м 14 — 18. Въ Бибмотеку Общества поступило книгъ и журналовъ 139 назван. 19. Казначей Общества доставилъь вЪдомость 0 COCTOAHIM кассы Общества къ 20 Anpbaa 1889 года, въ коей значится въ приходь— 1. ры 19 Ks. Bb a ur 660 p. 85 коп. и въ наличныхь— js p. 94 коп. 20. A. JI. Сабанъевь едЪлалъ сообщене, посвященное памяти Шеврёля, который скончалея 9-го Anpbus, на 103 году. своей жизни. указавъ на заслуги Шеврёля въ области теоретической хим и въ учешяхь о цвътахъ, референть обратилъ 0coóoe внимаве Ha его работы надъ жирами животнаго и растительнаго проясхожденя и Ha Tb практическя открытя, которыми OH обогатиль современ- ную технику. 21. В. M. Цебриковь а 0 неовомскихь отложеняхъ Крыма. 22. Пр. A. IT. Павловь сообщиль сл5дующее о дислокации слоевъ въ сЪверной части Симбирской губернии. „Мин1я дислокации пересЪкаетъ p. Суру между c. Порзцкимъ u устьемъ p. Вири, отсюда направляется на 2. и проходить немного сЪвернЪе c. Анастасова; Halbe она пересЪкаетъ водораздфль Суры и Киши, выходя къ p. hums противъ c. Шувалова, отеюда идетъ вдоль западной Виши, направляясь къ верховьямъ p. Пьяны. Дислокация иметь характеръ сдвига, переходящаго въ флексуру. Наиболе древ- нею изъ числа породъ, сопровождающихь южный приподнятый край сдвига, является перис пористый известнякъ съ пустотками OTB ра- створившихся оолитовыхъ зеренъ; bb немъ найдены: Modiolopsis Pallasi, Schizodus obscurus, Schizodus planus, Pseudomonotis speluncaria, Gervillia ceranphaga. Turbo Burtasorum, Nautilus sp. и др. Противъ c. Шува- лова, Hà правомъ берегу p. Виши, юреюя сЪрыя глины съ Gryphaea dilatata находятся Ha одномъ уровнЪ съ кеокомскими черными глинами, содержащими Olcostephanus versicolor. Ha лфвомъ берегу западной Виши можно наблюдать внезапную CMEHY нижне-иЪловыхъ слоевъ нижне-келловейскими глинами съ Cadoceras Elatmae, Cosmoceras Gowe- rianum и др. U средне-келловейскимъ оолитовымъ мергелемъ. Породы эти образуютъ складки и мЪстами въ береговыхъ pasph3axb видно паденте слоевъ подъ угломъ до 60°. „Эта сЪверно-симбирская дислокащя, по своему положен1ю и направ- леню, соотвЪтетвуетъь дислокаши слоевь, подмфченной проф. Голов- канскимъ близь Казани, и, вЪроятно, обЪ дислокащи принадлежать одной и той же дислокащонной линш. C» присоединешемьъ этой дис- локаци къ другимъ, pakbe описаннымъ, нЪеколько ACHbE нам заетея на плошади Европейской Россш цфлая система дислокащонныхъь amni, сближающихся RB западу и вЪерообразно расходящихея къ B OCTORY. “ 23. Членомъ Cobra Общества единогласно избранъ почетный членъ 0. В. Бешняковь (по предложеню СовЪта). 24. Хранителемъь зоолотическихъь коллекии избранъ дЪйствитель- ный членъ D. JJ. Соколовь (no предложеншю Cobra). 25. Въ дЪйствительные члены Общества избраны: a) Алексьй Петровичь Гемельянь въ МосквЪ (по предложению M. A. Толстопятова, И. H. Горожанкина и Е. N. Вислаковекато). b) Андрей Петровичь Семеновь въ С.-Петербург (no предложеню М. А. Мензбира и А. П. Павлова). c) Kapaz Оеодоровичь Мейнелаузень въ С.-Петербург (no предло- memim A. II. Павлова, M. A. Мензбира m U. H. Горожанкина). d) Николай Ивановичь Paesckiit въ Mocks’ (no предложеню A. И. Вейнберга, A. П. Павлова u B. Д. Соколова). 26. Въ члены Общества вновь предложено три лица. ПРОТОКОЛЫ BACBAAHIN HMITEPATOPCKATO MOCROBCKATO ОБЩЕСТВА ИСПЫТАТЕЛЕЙ ПРИРОДЫ. 1889 года Сентября 21-го дня, въ засфданш Императорекаго Moc- ковекаго Общества Испытателей Природы, подъ предеЪдательствомъ президента 0. А. Бредихина, въ npucyrerBim секретаря A. II. Пав- лова, и. д. секретаря E. Д. Кислаковскаго, гг. членовъ: A. Il. Артари, А. И. Богуславекаго, М. И. Голенкина, И. Н. Горожанкина, 0. A. Гриневскаго, А. I. Вронеберга, H. H. Любавина, H. E. Лясковекаго, А. H. Маклакова, II. Il. Мельгунова, Л. 3. Мороховець, В. Д. M&- шаева, M. В Павловой, A. JI. Cabantera, 0. А. Слудекаго, B. Д. Co- колова, М. В. ЦвЪфтаевой, 0. А. Федченко и 18-ти стороннихъ nocb- тителей происходило слЪдующее: 1. Читанъ и подписанъ протоколъ 3acbianis Общества 20-го Anpbaa 1889 года. 2. Его Императорское Высочество Государь Веливй Kuasp Нико- лай Михаиловичъ изволилъь приелать въ даръ Обществу экзем- пляръ cBoero изданя ,Mémoires sur les Lepidopteres“, v. V. 3. Министерство Народнаго Просвъщеня, отношенемъ за № 7884; увЪдомляетъ Общество, что оно, согласно прошеню Общества, cxb- лало распоряжен!е о предоставлении секретарю Общества, B. H. .Льво- ву, рабочаго стола на Неаполитанской зоологической станци срокомъ съ 1-го Ноября 1889 г. по 1-е Марта 1890 года, 4. T. попечитель Московекаго учебнато округа изволиль прислать въ Общество талонъ за № 95 на получене 1619 р. майской трети содержания Общества. 5. Tr. Владим рек, Вологодек, Валужекш, ТульскШ, Херсонский, Basancriü п Самарский губернаторы приелали открытые листы на имя гг. Космовсколо, Милютина, Apmapu m Бълова. Mg x 6. Областной распорядительный Rowmrerb по земскимъ дъламъ Области Донекихъь Казаковъ въ НовочеркаскЪ прислаль открытый листъ на имя г. Литвинова. 7. Губернеюя Земекя Управы Daaguwiperas, Вологодская и Вур- ская прислали открытые листы на имя rr. Apmapu, Бюлова и Лит- винова. 8. Уъздныя Земекя Управы Орловская, Дмитровская, Трубчевекая, Вромская, Брянская, Болховекая, СЪФвекая, Елецкая, Ливенская и Ва- рачевекая прислали открытые листы на имя гг. Бюлова и Шин- ıapesa. | 9. Kommuccia по международному OOMBHY изданй посылаетъ 6 па- кетовъь Американской и Бель ской коммисой, 18 пакетовъ Фран- цузской и Американской коммисей n 2 пакета Италянской коммисеи. 10. Почетный члень Общества Oeo0op» Бладилировичь Bewna- X065, письмомъ на имя вице-президента Общества, приноситъ свою искреннюю благодарность за избран!е ero въ члены СовЪта. 11. Ивань Карловичь Ренарь благодарить Общество за присылку издании Общества. 12. Андрей Петровичь Семеновь благодаритъ Общество за избра- Hie ero въ члены Общества. 13. A. Forel, въ nuebwb на имя президента Общества, присы- Jaerb свою фотографическую карточку и благодарить за избраше ero въ члены Общества. 14. Императорская Археологическая ВКоммиссля доставила въ Обще- ство ящикъ Ch костями ископаемаго животнаго, найденнаго въ Верхне- Уральскомъ уЪздЪ, Оренбургской губернш, и клыкъ, найденный г. Ko- марсвымь близъ г. Тарусы, Калужской губ., п просить Общество увфдомить о результатЪ научнаго опредЪлен!я вышеозначенныхъ ко- стей. По поводу npio6phrenia Обществомъ клыка, найденнаго г. Ао- маровымь, Археологическая Воммисся предлагаетъ войти непосред- ственно въ соглашене съ г. Комаровымь. 15. Антропологическ!й конгрессъ въ ПарижЪ присылаетъ въ Обще- ство программу своей 10-й ceccin. 16. Г. Литвиновь провитъ доставить ему открытые листы BB Курскую губерню и Область Донекихь Вазаковъ. 17. Шубино-Вахтинская Сельско-Хозяйственная Школа въ cea ВахтинЪ, Даниловскаго у%зда, Ярославской губерни, предлагаеть Обще- ству обмфнъ издан1ями и просить выслать Bulletin sa npemuie годы; съ своей же стороны школа предлагаетъь выслать имфющеся дубле- ты по местной Quopb и фаунЪ. | 18. Публичная библотека и Музей въ Мельбурн посылаеть въ Общество: 1) Три ботаническихь counnenia Müller’a. LUN ng 2) M. Coy. Prodromus of the Zoology of Victoria. XVII. 19. Одессы organ Императорекаго Pocciücraro Общества Садо- BOACTBA посылаетъ отчеть и труды за 1888 roy. 20. Вавказскш Статистически Вомитетъ посылаетъь сводъ стати- стическихь данныхъ по Елисаветпольской — ryóepuim u Kapexoï Области. 21. Харьковское Общество Испытателей Природы посыхлаеть v. XXII евоихъ трудовъ. 22. Г. ректоръ Вазанскаго Университета присылаеть Ученыя За- писки Императорскаго Вазанекаго Университета по Медицинскому факультету за 1886 годъ. 23. Императорское Русское Географическое Общество присылаеть три экземпляра брошюры A. Illapmopema „Таблицы для вычиеле- Hid высотъь изъ барометрическихь наблюдении“. 24. Императорский Вазанскй Университеть присылаеть Ученыя Записки Императорскаго Казанскаго Университета по Физико-Мате- матическому и Медицинскому факультетамъ за 1887 г. и Юридиче- ckomy—-3a 1888—89 годъ. 25. Société Entomologique de France посылаеть , Annales de la So- ciété Entomologique de France“ ser. VIII, 1888. 26. Метеорологическая Обсерватория Петровекой Академ доставила въ редакщю Общества для напечатаня шесть таблиць метеорологи- ческихъ наблюдений. 27. Просятъ доставить издашя Общества: a) Внижный магазинъ г. Kummer въ Pars. b) Геологический Вомитетъ. e) Société Royale botanique de Ratisbonne. d) Société Entomologique de France. e) Verein für Geschichte und Naturgeschichte in Donau-Eschingen. 28. Центральное Метеорологичеекое Бюро въ llapmmb извъщаетъь Общество о перем н\ адреса. 29. Благодарность 3a получене издан Общества получена OTS 104 утрежденй и mm». 30. Библмотекарь Общества извЪщаетъ, что вновь поступило KHHI"b и журналовъ 426 названий. 31. Базначей Общества предетавиль BEAOMOCTL о COCTOAHIN кассы Общества uo 21-е Сентября 1589 года, въ коей значится въ прихо- 16 3.543 p. 19к., въ раеходЪ 2.417 p. 10 к., въ наличности 1.126 р. 09. к. Членск взноеъ получень orb г. Гороновича за 5 Xb5Tb— 20 руб. 32. A. 3 Mopoxoeews докладываетъ Обществу, что Упсальская Университетская Библиотека просить Общество продолжать высылку Je 5. 1889. 42 изданий Общества, которая прекратилась cb 1846 года. Общество постановило просить Л. 3. Мороховиа узнать, как!е года изданй Общества Упсальская Библютека желаетъь получить, TAKE какъ Hb- которые года полностшю He имфютея въ Обществ%. 33. B. A. Мизшаевь предетавилъ Обществу экземпляръ муравьи- Haro льва (Myrmelion), найденный г. Корневымь въ Тверской губ. 34. 9. А. Бредижинь сдфлалъ слФдуюцщия сообщеня: 1) 005 ано- мальномъ прилаткЪ въ кометь 1889 года и 2) нфкоторыя зам- Чательныя свойства метеорныхъ токовъ. 35. Е. М. Соколова едълала слбдующее сообщен!е объ образо- ванш эндосперма въ зародышевомь мЪфшк® y нЪкоторыхъ TOLOCK- МЯННЫХЪ. „Настоящее изложене представляетъ результать наблюденй надъ заложенемьъ ткани бЪлка y Pinus pumilis, P. sylvestris, Cupressus Law- sonii, Cryptomeria japonica, Juniperus communis, Taxus baccata, Ce- phalotaxus Fortunei m Ephedra vulgaris. Эти mabarpenia показали, что, при образован эндосперма, весь зародышевый wbniokb дЪлится пе- регородками на большое чиело дочернихъ клЪтокъ. Перегородки, вы- ростая отъ оболочки зародышевато мЬшка въ его полость въ радаль- HOMb направленш, nepecbramTes между собой, велЪдетв!е uero обра- зуется сплошная ткань, клЪтки которой вытянуты въ радальномъ направлении и расположены въ видЪ концентрическаго слоя. Часть UXb BOTpbuaeresz на оси зародышеваго wbmka, тдЪ ихь раздъляють OOMIA перегородки; другя ограничиваются раньше и принимають на продольномъ paspbab клиновидную форму. »CTpoenie протоплазмы и ядеръ въ зародышевомъ мъшкЪ roiocb- мянныхъ и TÉ измфненя, которыя они испытывають при заложени KISTOR, приводятъ къ тому заключен, что oópasoBanie и рость перегородокъ происходить подъ вмянемъ ядеръ. „Перегь заложенемъ эндосперма, оболочка зародышеваго MEIIRA Ch внутренней стороны выстлана плазматическимъ слоемъ, который состоитъ изъ многочисленныхь ядеръ, прилегающихь къ CTEHRB m тонкаго слоя протоплазмы, занимающаго промежутки между ядрами. „Строене ядра и протоплазмы сходно. 06% части плазматичеекаго ThA состоять изъ прозрачнаго OCHOBHATO вещества и зеренъ, расио- ложенныхъ рядами. Эти послЪднйя лежать только на поверхности ядра (хроматинъ авторовъ), а въ промежуткахъ протоплазмы направ- лены радально по отношению къ ядрамъ (соединительныя нити ABTO- poss). Téemo еближенныя зерна плазматическаго слоя пропзводять впечатлЪ не боле крупнаго зерна или волнистой нити; Takia обра- зовашя преобладаютъ въ ядрахъ; въ протоплазмЪ больше мелкихъ и нЪжныхь зеренъ. Основное вещество ядра и протоплазмы предетав- ляетъь OFHO WhO. eO DES ‚Первые признаки nbaenia плазматическаго слоя обнаруживаются велфдь за послфднимъ дфленемъ ядеръ. Заложене плазматическихъ перегородокъ (клЪточныхъь пластинокъ) идетъ рядомъ съ дробленемъ хроматина на мелкая зерна; при этомъ увеличивается количество крупныхъ и плотныхъ зеренъ въ зерниетыхь рядахъ протоплазмы, ` пересЪкающихь плоскость дфленя. Между этой плоскостью и ядромъ въ толщф протоплазмы появляется вакуоля, а Bb полости APICHIA остается плотно-зернистая плазматическая перегородка (каЪточная пластинка). ВлЪточныя пластинки лежать на равномъ разстояни OTB поверхности GOCBAHNXB Aleph и ALIATH BCM стЪнкоположную плазму на многоугольныя ячейки. OTH полости зародышеваго мЬшка ячейки отдЪлены тонкимь плазматическимъ слоемъ, Bb составъ котораго вхо- [ATS ядра своей внутренней поверхностью. Этотъ слой заключаеть радлальные ряды зеренъ (соединительныя нити), направленные OT ядра къ плоскоски дЪленя; въ немъ оканчиваются наростающее края KABTOUHBIXB пластинокъ. „Оъ дальнЪйшимъ расширенемъ плазматическаго слоя, полости многихъ ячеекъ постепенно суживаются, но наростающий край клЪ- точной пластинки оказывается всегда на равномъ PasCTOAHIN OTB двухъ COCÉAHUXE ядеръ, такъ какъ слой соединительныхъ нитей, огравичивающий ячейку, углубляется въ ея полость BWbCTb съ ядромъ. Онъ измЬняется, принимая форму воронки, затБмъ-— трубки и, Ha- конецъ, обращается въ UAAIMATAYECKIM шнурокъ, который связываеть ядро съ точкой пересВченя клЪточныхъ пластинокъ ячейки. Bs no- CABACTBIM эта связь уничтожается и ядро удаляется къ оболочк® за- родышеваго мьшка. Общ слой соединительныхъ нитей остается не- прерывнымъ и продолжаетъ удаляться OTL оболочки, но CB каждой новой замкнутой ячейкой число ero ядеръ уменьшается. „Рость mübrouwsoH пластинки сопровождается ея дифференцирова- nier на тонкую среднюю пластинку и два боковыхъ плазматиче- CRAXB слоя, принадлежащихь сообднимь клфткамъ. Средняя пластин- ка, это—нЪжнозернистая оболочка, обособление которой илеть по на- правлению OTS перифери зародышеваго мышка къ его полости. „вышеизложенное показываеть, что въ зародышевомъ м шк го- LOCEMAHHAIXG, при образоваши каЪтокъ, происходить не только 000- coüurenie первичной плазмы, но и новообразоваше;. оно обнаруживает- ея въ увеличении поверхности клФточной пластинки, т.-е. въ увели- ченли количества зеренъ въ плоскости Abacus. Эти зерна могутъ собираться на наростающемь краю кафточной пластинки только при посредетвЪ слоя сосдинительныхь нитей, только посредетвомъ того me слоя можетъ передаваться и вимяне ядра. Ядро является цен- ‘тромъ, управляющимь распредълешенъ зеренъ: въ плоскости дЪления, на равномъ pascTOAHIM отъ двухъ сосфднихь ядеръ, зерна входять Bb COCTABL каЪточной пластинки и часть ихъ обособляется въ 000- TE IG) cem лочку. ДЪлен!е протоплазмы и 0бособлене o0040umm—-saBzenia одно- временныя. Ея положене опредЪляется взаимодьйетвтемъ ядеръ, сл%- довательно каждая изъ нихъ обособляеть протоплазму настолько, на- сколько это позволяеть сила другихъ ядеръ, такъ какъ на границъ Abücrsia этихъ двухъ силъ яваляетея оболочка. „CB одной стороны, перемфщене зеренъ въ плоскость Abuemia со- впадаетъь, какъ мы видфли, Cb дроблемемъь хроматина дочернихъ ядеръ; это совпадеше такъ постоянно, что должно имЪть 3HaUenie для образован!я перегородокъ. Cb другой стороны— между ядромъ и про- ‘топлазмой существуеть тЪеная связь и CXOACTBO въ распредЪлени зеренъ. Между веществомъ ядра протоплазмы и перегородокъ всегда sawbuaeres соотвЪтетв!е: YBMb больше плотныхъ и крупныхъь обра- 3opanili въ ядрЪ, TÉMB налотнЪе зерна соединительныхь нитей, KJb- точныхь пластинокъ и перегородокъ, и наоборотъ; потому HBTB оено- ван!я ве допускать возможности перехода. зеренъ, покрывающихъ поверхность ядра, въ протоплазму. Изъ наблюден надъ rosocbmay- ными можно скорЪИ заключить, что ядро являетея, не только цен- тромъ управляющимъ раеспредъленемь зеренъ, но BMbCTE CB TENB и ихь источникомъ; это TEMP боле вЪроятно, что y нЪкоторыхъ го- LOCEMAHHBIXG ядра соединены только съ наростающимъ краемъ каЪ- точной пластинки, а съ остальной плазмой ячебки не имбють пря- мой связи“. 36. Л. 3. Mopoxoecus сдфлалъ. докладъ Обществу о методЪ u3cab- довашя физюлогическихь жидкостей въ небольшихъ количествахъ, 57. Въ дЪйствительные члены Общества избраны: a) Prof. Gregoriw Stefunescu въ Бухарест (uo предложению A. Il: Павлова u E. Д. Вислаковекаго). | b) Prof. Van Tieghem въ ПарижЪ (по предложению А. IT. Пав- лова и И. Н. Горожанкина). c) Prof. Albrecht Penck въ Bub (по предложению A. II. Павлова Е. Д. Вислаковекаго). 38. lus избраню въ члены Общества предложено À лица. 1889 года Октября 3-го дня, въ тодичномъ засфдант Император- скаго Московскаго Общества Испытателей Природы, подъ предежда- тельствомъ президента 0. А. Бредихина, въ присутетвш г. секретаря A. II. Павлова, и. д. секретаря E. N. Кислаковекаго и rr. членовъ Общества: А. П. Артари, А. И. Богуславекаго, Н. В. Бугаева, Я. И. Вейнберга, 0. В. Вешнякова, М. И. Голенкина, И. H. Горожанкина, 0. A. Гриневскаго, H. А. Иванцова, А. А. Врылова, M. А. Мензбира, С. Н. Милютина, М. В. Павловой, H. И. Раевскаго, A. II. Сабанфева, a= 9% — И. M. Сьченова, IT. К. Штернберга и 102 стороннихь посфтителей происходило сл5дующее: 1. Г. секретарь Общества, проф. A. М. Мавловь, прочелъ отчетъ о дфятельности Общества въ 1888— 59 году. 2. Проф. 0. А. Бредижинь вдфлалъь сообщене о Teopin коллизий въ MipoBows | пространств». 3. В. A. Ооколовь говорилъ о происхождени нефти и другихъ битумовъ. 1889 года Октября 19-го дня, въ засфдаши Императорскаго Moc- ковскаго Общества Испытателей Природы, подъ предсФдательствомъ президента 0. A, Бредихина, въ присутотви секретаря A. IL. Пав- лова, и. д. секретаря E. Д. Виелаковекаго и гг. членовъ: A. Il. Артари, M. И. Голенкина, И. H. Горожанкина, If. В. Гороновича, А. И. Вро- неберга, А. A. Врылова, Il. II. Мельгунова, C. Н. Милютина, М. В. Павловой, H. И. Раевекаго, A. II. СабанЪфева, В. T. Соколова и 20 сто- роннихъ посЪтителей происходило CABANE: 1. Читанъ и подписанъ протоколъ засфланя 21-го Сентября 1889 года. 2. По открытш засфдавия президенть Общества, ©. A. bpeduxun предложилъ въ почетные члены Общества À. Н. Бекетова, ко- торый былъ избранъ рег acclamationem. 3. Господинъ попечитель Московокаго Учебнаго Округа присылаетъ талонъ на получен! изъ Московекаго Казначейства 1.619 p., при- читающихея на сентябрьскую треть всодержаня Обществу. 4. Воммисея по международному обмЪну изданай извЪщаетъ o 110- chins 6 пакетовъ Бельгйской m Итамянской kommnecin и 8 mame- товъ Американской m Голланлекой коммисей. 5. Департаменть внутреннихъ сношенш Министерства Иностран- ныхь [bib присылаеть два пакета, доставленныхь Русскимъ гене- ральнымъ консуломъ въ Jonson’ для передачи Обществу. 6. Распорядительный Комитеть УШ-го съфзда Русскихъ Естество- испытателей и Врачей присылаетъ на UMA г. предефдателя програм- My и правила съфзда и просить оказать содЪйств!е гг. членамъ Общества, желающимь принять ywacrie въ трудахъ съ%зда. 7. Императорское Русское Техническое. Общество приглашает Общество принять yuaerie въ съфздЪ русскихъ дзятелей mo техни- ческому образованию, имфющему быть въ С.-Петербург® 6-го Января 1890 года. 8. Naturwissenschaftlicher Verein въ Bpemenb предлатаеть Обществу принять участие въ праздновани 25-3 b5Tusro юбилея его дЪятельно- EN сти. Согласно постановлешю Общества послана поздравительная Te- леграмма. 9. Prof. W. Parker и Н. G. Seeley присылаютъ свои фотогра- фическя карточки, причемъ поел дн! благодарить Общество за избра- Hle его въ члены. 10. Г. Аомаровь въ Tapyeb извфщаетъ Общество, что прислан- ный имъ клыкъ ископаемаго животнаго онъ желаеть передать на xpauenie въ Московскш Университеть и просить Общество оказать ему матер!альное содЪйетв!е въ paswbpb 10 рублей для производетва раскопокъ близъ г. Тарусы cb цфлью извлечен1я екелета ископаемаго животнаго. Согласно постановлению Общества означенная сумма г. Ko- марову послана. 11. Извъщеня o повылкЪ издан! получены: 1) Orb Московекаго Румянцевскаго Музея—отчеть 3a 1886—88 года и систематическое описане коллекций Румянцевекаго Этногра- фическаго Музея, вып. П. 2) Orp директора Императорекаго С.-Петербуртекаго Ботаническато Сада— Труды, т. X, вып. 2. 3) Or» Bioxornueeraro Общества въ Ливерпу4Ъ. 4) Or» Smithsonian Institut. 5) Or» Gesellschaft der Wissenschaften in Prag. 6) Ors Portland Society of Natural History. 7) Orn Académie Royale de Belgique. 8) Or» Gesellschaft der Naturwissenschaften in Marburg. 9) Or» Fondation de P. Teyeler van der Holst. 12. American Museum of Natural History проситъ о доставленш He- достающихь №№ Bulletin Общества. 13. Для напечатаня въ Запискахь Общества доставили статьи: 1) Я. И. Бейнберь —Die Uebertragung der electrischen Energie. 2) M. B. Павлова— Etude sur l'Histoire paléontologique des On- eulés. IV. Hipparion de la Russie. V. Cheveaux pleistocènes de la Rus- sie. Avec 3 pl. 14. Uspbmenia o чолученш издан Общества и изъявлений благо- дарноети поступило отъ 21 учреждения. 15. Ruurb и журналовъ поступило 134 назвавля. 16. Казначей Общества доставилъ свЪдъюшя 0 COCTOAHIM Racch Общества no 19 Октября, въ коей значитея въ приходЪ 5.196 руб. 69 к., въ расходЪ 2.951 р. 02 m. въ наличности 2.245 р. 67 к. Плата за дипломъ получена 15 p. orb г. Раевскало и членеве взно- сы по 4 p.- or» гг. Раевскало, beusemwpa u Цикендралта. Ha премю имени А. И. Ренара поступило orb неизвЪстнаго лица 67 рублей. 17. M. И. Голенкинь сдЪлалъ cooónjenie, озаглавленное „Очеркъ истори развитя Chlamydococcus alatus (Stein). 18. B. M. Цебриковь доложиль o геологической пофздкЪ въ Алек- ennekiü уЪфздъ Тульской губернии. 19. Сообщене В. JJ. Соколова: „Характеръ залеганя каменно- угольныхъ и девонскихъь отложенй Центральной Россш“ отложено за позднимъ временемъ до слфдующаго засЪданля. 20. Въ дЪйствительные члены избраны: а) Екатерина Muxaunoena Соколова (по предложеню И. H. Горожанкина и A. II. Павлова). b) Prof. Dr. Bornet, Prof. Dr. Cornu u Prof. Renault (по пред- ложеню И. H. Горожанкина u A. Il. Павлова). 21. Въ дфйствительные члены Общества вновь предложено 3 лица. ПРОТОКОЛЫ ЗАСЪДАН!Й ИМПЕРАТОРСКАГО MOCEOBCEATO ОБЩЕСТВА ИСПЫТАТЕЛЕЙ ПРИРОДЫ. 1889 года Ноября 23-го дня, въ засфдани Императорскаго Moc- ковекаго Общества Испытателей Природы, подъ предсЪдательствомъ г. президента 0. А. Бредихина, въ присутетвыи г. секретаря A. Il. Павлова, г. и. 7. секретаря E. Д. Кислаковекаго, гг. членовъ: A. Il. Артари, ©. В. Вешнякова, М. И. Голенкина, И. H. Горожанкина, 0. A. Гриневскаго, B. II. Зыкова, С. Н. Милютина, И. Ф. Огнева, M. В. Павловой, E. М. Соколовой, В. A. Тихомрова, 0. А. Oexuexeo и 26 стороннихъ посфтителей происходило слЪдующее: 1. Читанъ и подписанъ протоколъ засЪданля Общества 19-го Октября 1889 года. 2. По открытш завЪдан1я г. президентъ Общества, ©. A. Бреди- хинь, указавъ на научныя заслуги И. А. Стебута, предложилъ ето въ почетные члены Общества. Общество избрало И. А. Сте- бута въ почетные члены per acclamationem. 3. СовЪтъ Общества довелъ до cBbrbnia Общества просьбу Члена совфта ©. В. Бешинякова 0 caomenim съ него этой должности. Общество, выслушавъ это заявлене, постановило выразить ©. B. Бешнякову свое глубокое сожалЪ не o таковомъ ero pbuenim и про- сить его и впредь не оставлять Общеетво своими совфтами и попе- ченемъ. На образовавшуюся вакантную должность Члена coBbTa, Co- вфтъ предложилъ избрать дфйствительнаго члена И. M. Cnuenoea, который изъявилъ на то свое corzacie. 4. Въ виду приближающагося Декабря мЪсяца, г. президентъ Обще- ства 0. A. Бредихинь заявилъ, что 1-го Декабря кончается срокъ подачи сочиненй на премю Фишера-фон»-Вальбеймо. 5. Eommmecia, избранная СовЪтомъ Петровской Axagemim, nparaa- MaeTb Общество принять участ!е въ праздновани 35-abTHaTO юбй- OS ees лея Ивана Александровича Стебута. Совътъ Общества, въ 3a- сЪдани 18-го Ноября, составилъ поздравительный адресъ, просилъ H. Е. Лясковсколо поднести означенный адресъ и быть представи- телемъ Общества на предстоящемъ торжествЪ. 6. Императорское Археологическое Общество приглашаеть 0Обще- ство Испытателей Природы принять участе въ \УШ-иъ археологи- ческомъ съ$здЪ, имбющемъ быть въ МосквЪ, въ ЯнварЪ 1890 г., и въ празднованши 25-л1Ът1я дЪфятельноети Общества, назначенномъ на 8-е Января. Общество постановило просить В. J. Соколова быть его предетавителемъ Ha YIII-ws археологичеекомъ съЪздЪ и под- нести OTS Общества Испытателей Природы поздравительный адресъ Археологическому Обществу. 7. Die Naturforschende Gesellschaft zu Emden извЪщаетъ Общество, что 29-го Декабря сего года иметь быть празднованше 75-1bTia дЪ- ятельности Общества и предлагаеть принять въ Hem’ yuacrie. Обще- ство постановило послать поздравительную телеграмму. 8. Императорское Русское Географическое Общество предлагаетъ Обществу оказать содЪйств1е въ сборЪ пожертвовай Ha премю и медаль имени H, JM. Пржевальсколо m присылаетъ подписной листь для этой цфли. Общество постановило передать подписной листъ г. казначею Общества E. Д. Кислаковскому, для сбора пожертво- ваний. 9. Kiesckoe Общество Естествоиспытателей предлагаеть Обществу оказать матеральную поддержку издаваемому имъ „Указателю лите- ратуры по чистой математик и прикладнымъ наукамъ“, который находится въ печати. Общество постановило принять означенное за- явлене Kb cBbIbim. 10. Г. ректоръ Императорскаго Московскаго Университета пред- лагаеть Обществу ‘доставить oTueT за истекпий годъ. Отчетъ посланъ. 11. Благодарность за избрав!е въ члены Общества получена OTS т-жи Соколовой и г-жи Гемеланъ. 12. Департаментъ внутреннихъ сношенй Министерства Иностран- ныхъ Дфль извъщаетъь о посылкЪ въ Общество одного экземпляра 3-го выпуска Y тома 2-й cepin отчета Нидерландекаго Ботаническаго Общества и пакета съ книгами, присланнаго на имя Общества изъ Лондона. 13. ИзвЪщаютъ Общество o посылЕЪ своихъ изданш: 1) Петров- ское Общество изслЪдован1я Астраханскаго Края, 2) Società Real di Napoli и 3) Académie Royale des Sciences de Stockholm. 14. Просьбы o доставлени недостающихъ номеровъ изданий Обще- ства поступили отъ 14 учрежден. 15. Благодарноети за получене изданй Общества поступили OT 26 лицъ и учреждений. N Da 16. Книгъ и журналовъ поступило 106 назван. _ 17. Г. вазначей Общества доставилъ вфдомость 6 состоянш кассы Общества: по 23-е Ноября 1889 года, въ коей значится въ приходЪ 5.200 p. 69 к., въ расходь 4.679 p. 26 m. и въ наличности— 521 p. 43 к. Членекй взноеъ 4 р. поступилъ orb г. Анучина. Въ капиталЪ, собираемомъ на премю имени А. И. Penapa, состоитъ Bb процентныхъ бумагахъ — 800 р. и въ наличныхъ деньгахъ— 2 p. 35 к, 18. В. J. Соколовь сдфлаль cooómenie о характер залеганя ваменноугольныхъ и девонскихъ отложенй Центральной Poccin. 19. B. А. Jeünera доложилъ Обществу о современномъ COCTOAHIE CBHI o кадфточномъ содержимомъ y фикохромовыхъ водорослей. 20. B. IT. Зыковь сообщилъ о бодягахъ, ветрфчающихея въ ORPECTHOCTAXB Москвы. 21. И. d. Озневь сообщилъ нфкоторыя замфчашя о путяхъ BCa- CHIBAHIA въ желудкЪ. 22. Въ виду заявлен!я г. президента Общества 9. А. Бредихина o приближающемея срокЪ подачи сочинен!я на премю имени Фи- иера-фонз-Бальдлеймь, Общество въ закрытомъ засфданш избрало воммисею для просмотра и оцфнки означеннаго сочиненя. Въ co- ставъ коммисси вошли rr. дьйствительные члены: И. HM. Topo- жанкинь, В. A. Tuxomipoer, М. И. Голенкинъ, A. II. Apmapu и 0. A. Гриневскай. 23. ДЪйствительными членами Общества избраны ученые храни- тели Зоологтическаго Музея Императорской Академи Наукъ: Æ. А. Бихжнеръ, ©. Д. Плеске и C. М. Герценшитейнь (no предложеню M. A. Мензбира и E. Д. Вислаковекато). 24. Вновь предложено въ дЪйствительные члены Общества 3 лица 1889 года Декабря 21-го дня, въ засфданш Императорскаго Moc- вовскаго Общества Испытателей Природы, подъ предеЪдательствомъ г. президента 0. А. Бредихина, въ присутствш г. секретаря A. Il. Павлова, г. и. д. секретаря E. Д. Вислаковекаго, гг. членовъ: A. |l. Артари, M. U. Голенкина, A. И. Вронеберга, H. H. Любавина, ll. И. Мельгунова, М. А. Мензбира, С. Н. Милютина, М. В. Павловой, H. И. Раевскаго, A. II. Сабанфева, В. N. Соколова и 23 стороннихъ mocb- тителей происходило слфдующее: 1. Читанъ и подписанъ журналъ засфдашя 23-го Ноября 1889 г. 2. Г. президенть Общества ©. А. Бредихинъ, заявиль 0 смерти дъйствительнаго члена Общества Friedrich von Quenstedt. 0бще- ство почтило память усопшаго BCTABAHIEMB и постановило послать ee nm телеграмму ero семейству съ BbIpameHieMb соболЪзнован!я въ поне- сенной утратЪ. 3. Г. секретарь Общества A. II. Павловь, еказаль нЪеколько £40Bb памяти Фридриха donus Евениинедта. 4. Г. президенть Общества ©. А. Бредихинь, указывая на науч- ana заслуги Г. H. Шатилова m Г. И. Стебницкало, предложиль избрать ихъ въ число почетныхъ членовъ Общества. Общеетво pue 10 означенныхъ лицъ per acclamationem. 5. На основанши § 46 Устава Общества, была избрана коммисая, въ лицЪ JH. И. Paeeckaw и H. H. Любавина, для perusin вассы Общества. 6. Сочинен!е на премю имени Фишера-фонъ-Вальдгеймъ получено подъ девизомъ Lectori benevolo* и передано въ коммисею для раз- смотра. 7. Благодарность за избран!е въ члены Общества получена OTS г. Гериениипейна. 8. Директоръ Revue générale des Sciences pures et appliquées, Louis Olivier, просить выслать ему списокъ членовъ Общества. 9. Императорское Московское Общество Сельскаго Хозяйства maBb- щаетъ, что 7-го Января 1890 г. имЪетъ быть праздноване 25-лЪт- Haro юбилея президента Общества Jocuda Николаевича Шати- лова, въ коемъ и приглашаетъ Общество принять участе. Общество постановило послать привфтетвенный адресъ. 10. Кавказекое Общество Сельскаго Хозяйства проситъ объ обмЪнЪ издашями въ 1890 году. Общество постановило продолжать обмЪиъ. 11. Библиотека 1-го Студенческаго Общежит!я въ МосквЪ просить 0 безплатной высылкЪ Bulletin Общества. Общество постановило вы- сылать Bulletin съ 1890 г. 12. Членъ-корреспондентъ Общества ВБ. И. Anöoscktü, проеитъ выслать ему необходимыя ему для окончания его работы по duopb Новогрудскаго уфзда нфкоторыя сочинен1я изъ библютеки Общества. Общество постановило передать этотъ вопросъ въ СовЪтъ. 13. Извъщаютъ о посылЕЪ въ Общество своихь издавй: 1) Mu- seum and National Gallery of Victoria (Мас-Соу. Prodromus of the Zoology of Victoria. Decade XVIII, 2) United States Geological Survey. Bulletins 48 to 53. Monograph XIIL with Atlas. Monograph XIV. 3) luneparoperoe Общество Любителей EcrecrBosHaHis, Антропологв и ITHorpapin приеслало книгу издан Лейпцигокаго Музея, получен- ную имъ по ошибкЪ. 14. Баагодарятъь за привычку издан Общества 26 лицъ и учреж- genii. 15. Просятъ доставить недостающие №№ maganiii Обшества: 1) Глав- SAN Dos p ная Физическая Обсерватор1я, 2) Geological Society of India. Cal- cutta. m 3) Naturhistorisches Museum zu Hamburg. 16. Проф. A. П. Caó6ammees сообщилъь о мелекулярномъ вЪеЪ танина. 17. В. А. Щировский сообщиль результаты евоихъ изслЪдованй девонскихъ отложен окр. г. Воронежа (cc. ДЪвицы и Семилукъ) и €. Руссюй Бродъ (Орловской губ.), особенно интересныхъь съ точки зрён1я хронологической класенфикащи средне-русокихъ девонскихь отложен вообще. Въ первой изъ указанныхъ MbCTHOCTeH девонск1я отложеня представлены преимущественно синеватыми и желтоваты- ми мергелями съ подчиненными имъ глинами. Въ 1886 году Ц. H. Венюковь въ своей работь „Фауна девонекой системы сЪвероза- падной центральной Росси“ различилъ въ нихъ два палеонтологи- ческихь горизонта: верхнШ, характеризующся средне-девонскими формами Spirifer Anossofi, Vern., Cyathophyllum caespitosum, Goldf., и др.; нижн!й—со Spirifer Verneuili, Murch., Strophomena asella, Vern., Rhynchonella cuboides, Sow. и др., причемъ указаль одинъ случай Hazerauia перваго горизонта на второй (въ 2'/, верстахъ ниже Ce- милукъ, на Дону). Въ 1887 году 0. Н. Чернышовь въ своей мо- ‘нографи „Фауна средняго и верхняго девона западнаго склона Урала“ обратилъ особенное внимане на тотъ фактъ, что въ фаунЪ горизон- та co Sp. Verneuili значительный элементъ составляютъ верхне-де- BOHCKIA формы и на OCHOBAHIM своихъ изысканй Bb окр. Воронежа сдфлалъ предположен!е, что слои co Sp. Anossofi и слои co Sp. Ver- пеши, велЪфдетв1е оползней, представляются BB превратномъ Buys. Непосредственнаго налеганйя одного горизонта на другой нигдЪ въ окр. Воронежа г. Illuposckiü не видалъ: въ этой мЪетности обна- жены преимущественно мЪловые осадки и песчаники безъ ископае- MBIX'b, хорошихъ естественныхь разрЪзовъ девонскихъ плитняковъ въ настоящее время HTS, à плитныя ломки засыпаны щебнемъ. Ho референть обратиль вниман!е на слЪдуюцщий фактъ, указывающий на Gombe высокое стратиграфическое положене слоевъ CO Sp. Anossofi относительно слоевъ со Sp. Verneuili: Sp. Verneuili og находилъ или BB CaMOMb основана обнаження— въ зеленой глинЪ и илитняк\, вы- ступающихь у подошвы EpyTaro обрыва изъ-подъь толщи песчани- ROBB по p. ДЪвицЪ, въ 1'/, в. ниже села того же имени, или же Ha бичевникЪ среди обломковъ плитняка (берегь Дона ниже Семи- тукъ, Стрфлецек оврагъ близь c. ДЪвицы), между Tbus какъ Sp. Anossofi вотр$чались ему веегда въ пластахъ, залегающихь въ бере- тговыхъ обрывахъ на бол5е или менфе значительной высот Haj уровнемъ рёки (въ небольшомъ oBpar ниже Семилукъ на Дону, y Соловой и Маковкиной мельницы и въ Гниломъ лугу c. ДЪвацы). Ископаемые остатки Sp. Verneuili попадаются въ окрестностяхъ Bo- ронежа въ меньшемъ числЪ MBCTR, чЪмъ остатки Sp. Anossofi и это ut ER обстоятельство въ связи съ первымъ, быть можеть, указываетъ, по инфню референта, Ha болЪе глубокое залеган!е елоевъ со Sp. Ver- neuili. Въ основанш oómameniü окр. с. Pycckaro Брода залегаютъ, по изольдовамямъ Бенюкова, коралловые известняки, выше кото- рыхъ идуть желтыя глины, зеленая глина co Sp. Archiaci, Murch. a Rhynchonella livoniea, Buch, m zartur мергелистый известняЕъ co Sp. Archoci, Rh. livonica п Athyris concentriea, Buch. 3rer Бе- HI0KO6G pasrmTaeTb также два горизонта, болЪе новыхъ сравнительно съ Воронежекими: глины и BepxHili известнякъ онъ относить къ установленному имъ Елецкому горизонту, нижнй же коралловый известнякъ составляеть, по Венюкову, верхнюю границу ero Евла- HOBCKATO горизонта, нижн1е слои котораго, обнажающуеся изъ-подъ коралловыхъ же известняковъ въ Евланов, Крутомъ и пр., xapar- теризуются Sp. tenticulum, Vern., Murchisonia quinquecarinata, Venj. и Sp. Anossofi. ЩШировекй maneas HECKOIBEO экземиляровъ Sp. Anos- sol, Vern. и въ Русскомъ Bpon& среди обломковъ различныхъ породъ близь устья Йетребовскаго оврага m близь Бобковской мельницы г. Лаврова (на р. ЛюбовшЪ) на крутомъ обрыв$, на значительной высотБ надъ коралловыми слоями. Референтъ предполагаетъ на оено- ван!и минеральнаго характера найденныхъ UMS экземпляровъ Sp. Anos- Sofi, что nocrbiuie принадлежать частью зеленымъ тлинамъ, частью же верхнимъ известнякамъ, а въ такомъ случаь въ отложеняхъ Русскаго Брода должно видфть примфрь совмфотнаго нахожден!а Sp. Anossofi съ разновидностями Sp. disjunctus, Sow., Sp. Archiaei и формами почти тождественными съ типичнымъ Sp. Verneuili. 18. Е. J. Еислаковскай сообщилъь объ изелёдовани каменно угольнаго известняка Тульской губернии. 19. Г. казначей Общества представилъ в$домость 0 состоянш кас- сы Общества къ 21 Декабря 1889 года, въ коей значится въ при- X015— 5.208 p. 69 m., въ расходь- 4.679 p. 26 к. m въ налично- 078—529 p. 43 x. Ha mpewim имени К. И. Penapa поступило OTB Hem3BberHaro— 10 p. Yıenckii B3HOCB по 4 р. поступилъ ors A. И. Павлова и M. B. Павловой. 20. Проф. A. IJ. Сабантевь, въ виду предетоящаго выбора пре- зидента Общества, указалъ на громадныя научныя заслуги уважае- Maro президента Общества ©. A. Бредихина и прелложиль избрать его и на сл5дующее Tpexabrie per acclamationem. Общество едино- тласно избрало ©. А. Бредижина въ президенты на сл$дующее Tpexabrie. 21. Проф. A. П. Сабантевь, указывая на высоконаучныя за- слуги почетнаго члена Общества И. M. Cnuenoea, предложеннаго СовЪтомъ Общества въ члены СовЪта, также предлагаетъ избрать его Ha означенную должность per acclamationem. Общество вполнЪ при- соединилось KB его предложению. Se il 22. Въ закрытомъ засфданш Общества были избраны въ AKÜCTBH- тельные члены Общества: 1) Б. A. Jeünera (по предложеню И. H. Горожанкина и D. Д. Соколова). 2) Баронь Db. D. Розень (mo предложеню И. H. Горожанкина m С. Н. Милютина). 3) Prof. Ге Jolis (no предложеню И. H. Горожанкина и B. Д. Соколова). 23. Вновь предложены въ дйствительные члены Общества 5 amm. on Lt de la : | SOCIETE IMPÉRIALE DES NATURALISTES DE MOSCOU. Publié sous la Rédaction du Prof. Dr. M. Menzbier. ^ ANNÉE 1889. Amen № 1. (Avec 4 planches). WO a MOSCOU. Imprimerie de l’Université Impériale. 1889. XTRAIT DES RÉGLEMENTS SOCIÉTÉ IMPERIALE DES NATURALISTES DE MOSCOU. > Année 1889, — 84-bme de sa fondation. Tous les membres qui anron 4 Rbls ou une somme - aucune redevance nou” L'auteur de tout Mém. recevra gratuitement 50 Les travaux présentés à 1 les langues généralement en . La Société doit à la munificence de Sa somme annuelle de 4.857 r. 14 c. payé la cotisation annuelle fixée à CHEN EST :evront, sans те Séances pendant Гаппее 1889. 19 Janvier. 21 Septembre. 16 Février. 3 et 19 Octobre. 16 Mars. . 23 Novembre. 20 Avril. 21 Décembre. Les séances ont lieu dans le local de la Société, à l'Université. — ^ IREAU DE LA SOCIÉTÉ, Mx. Théo dore Bredichi n, Professeur. Conseiller d'État - actuel, à la Presnia, m. de l'Observatoire d’Astrono- | mie de l’Université. | Mr. Michel Tolstopiatow, Professeur. Conseil- r d'État actuel. Petite Dmitrovka, m. passer shilovski. Mr. Alexis Pavlow, Professeur. Chérémetiéosky lok т. Chérémeticw, М 65. = ie "rm Wéchniako Ww, Conseiller d'État . actuel. Ostojenka, m. Kipmanm. 2 Mr. Nicolas Liaskovsky, an Conseiller _ d'État actuel. Petite Loubianka, m. Rogal-Ivanovsky. Mr. Mi ichel M enzbier, ве, Chérémetiéusky - Péréoulok, m. Chérémetiéw, № 6 9. Mr. Voldemar BOLT Conservateur des col- lections zoologiques. Spassky Péréoulok, maison de AU "église. DON Deos Mr. Jean Gorojankine, Professeur. Conseiller d'État. Conservateur des collections botaniques. Aw jardin botanique de l'Université. "Mr. Alexandre Sabanéew, Professeur. Con- seiller d'Etat, Conservateur des collection paléonto- logiques. M. de l’Université. 'RIER. et AIDE-BIBLIOTHECAIRE: Mr. Eugene Kislakovsky, Aide- naturaliste a l'Université Mochovaia, m. Skvorzow. Th: Bredichin, A. В. A. S. — Sur l’origine des étoiles filantes, A. Pavlow. — Etudes sur les couches jurassiques et crétacées di 4 N. Zaroudnoi. — Recherches zoologiques dans la contrée 1 rans О oe Se tices oe hin ee ie EE Stanislas Meunier. — Sur un procédé naturel qui permet au: superficielles de pénétrer dans les régions chandes des fondeurs terrestres..." : UK. Е. Meinshausen. — Die Sparganien Russlands........ A. Paviow. — Communication supplémentaire sur les couche; miennes et jurassiques supérieures de la Russie et de РА > фегге ооо о ооо sense Br Zu Sr Zr BE Be Zur Sr Gear Bu Zr Zr ar Bee Sr ar Er ur ze Se ^ М, Tzebrikow. — Note sur le néocomien de la Crimée..... " Là té Impériale. iversi de a DE MOSCOU. Publié MOSCOU. 1889. ANNÉE 1889. Imprimerie de l’Un EXTRAIT DES RÉGLEMENTS - SOCIETE IMPERIALE DES NATURALISTES DE MOSCO JU. Année 1889, — 84-eme de sa fondation. 2 Tous les membres qui auront paye la cotisation annuelle fixée à 4 Rbls ou une somme de 40 Rbls une fois payée, recevront, sans aucune redevance nouvelle, les Mémoires et le Bulletin de la Société. L'auteur de tout Mémoire inséré dans les publications de la Société, recevra gratuitement 50 exemplaires de son Mémoire, tirés à part. Les travaux présentés à la Société Bean. étre pue dans toutes les langues généralement en usage. i La Société doit à la munificence de Sa Majesté l'Empereur une somme annuelle de 4.857 r. 14 c. Kun Séances pendant l'anrée 1889. 19 Janvier. - 21 Septembre. 16 Février. have _ $ et 19 Octobre. 16 Mars. | ` 23 Novembre. 20 Avril _ 21 Décembre. des séances ont lieu dans le local de la Société, à l'Université.» BUREAU DE LA SOCIÉTÉ, 'RÉSIDENT: Mr. Théodore de Professeur. Conseiller d'Etat "actuel, à la Presmia, m. de l'Observatoire d’Astrono- mie de l'Université. = ICE» PRÉSIDENT: Mr. Michel Tolstopiatow, Professeur. Conseil- ‘jer d'État actuel. Petite Dmitrovka, m. Vassiliew- - Schilovski. ECRÉTAIRES: "Mr. Basile Lvow, Aide- naturaliste à l'Université. — M. de l'Université, Mr. Aléxis Pavlow, ET Cheremetievsky Pereoulok, m. Cheremetieıe, M 65. ^ dreunes DU CONSEIL: | Mr. Théodore Wechniakow, Conseiller d’Etat actuel. Ostojenka, m. Kipmann. Mr. Nicolas Lias kovsky, Professeur. Conseiller d État actuel. Petite Loubianka, m. Rogal-Ivanovsky. IÉDACTEUR des Mémoires et du Bulletin: | Mr. Michel Menzbier, Professeur. ево Per coulok, m. DU Л 69. BIBLIOTHÉCATRE: Mr. аа. e Сгопе`его. Pokvor a Boulevard maison de l'église protestante, A 11. ONSERVATHURS DES COLLECTIONS: | Mr. Voldemar Sokolo w, Conservateur des col- lections ea Spassity Péréoulok, maison de l’église. | Mr. J ean Gorojankine, Pioicseur. Conseiller d'Etat. Conservateur des collections botaniques. Aw jardin botanique de l'Université. Mr. Alexandre Sabanéew, Professeur. Con- seiller d'Etat. Conservateur des collection paléonto- logiques. M. de l’Université. ; 'RESORIER et AIDE-BIBLIOTHÉCAIRE: i Mr. Eugene Kislakovsky, Aide-naturaliste à LINE — l'Université. Mochovaia, т. Skvorzow. de la ITE INPÉRIALE NN: DRS NATURALISTES DE MOSCOU. Publié sous I Redaction du Prof. Dr. M. Menzbier. ANNÉE 1889. _ №3. (Avec. 1 planches). hs MOSCOU. — . Imprimerie de l’Université Impériale. | 1890. = recevra gratuitement | 50 en de son Mémoire, tirés à part dd pendant l'année 1889. 19 Janvier. 16 Février. — — : | 23 Novembre. 16 Mars. : 20 Avril. | 2T Décembre. G DE LA SOCIÉTÉ, éodore tc deli n, ве Conseiller d'État tuel à la Presnia, m. de l'Observatoire Gas | de l’Université. | Mr. Mi et T olstopiatow, Bealeton, Conseil- r d'État actuel. Petite. a Dontrouka, m. Vassiliew- Schilovski. ie : tr. Basile ion. Aide: naturaliste a l'Université. de. й Université, Ale xis Pavlow, Professur. Cherdmetievshy en m. Chérémetiéw, M. 65. | Mr. T héodore Wéchniako w, Consell d'État actuel. Ostojenka, m. Kipmann. Mr. Nicolas Liaskovsky, Professeur. Conseiller iu État actuel. ‚Petite Eoubianka, т. Ho -Ivanovsky. n des Memoiren = du Bulletin; Mr. Michel Menzbier, Professeur. Chérémetiévsky Ph er ‘éouloh, m. Chérémetiéw, nr 69. E: Mr. PUO. Croneberg. Pokrorsky Bud ; zn maison de l'église are u, Ae 11. "DES COLLECTIONS: Mr. Voldemar Sokolow, Cn vatur dee col- d on Е Spasshy Péréoulok, maison de : l'église. | E Mr "Jean. Coke. Professeur. Conseiller. d'État. Conservateur des collections botaniques. Aw à jardin botanique. de V Université. Mr. Alexandre Sabanéew, ЕО Con- ’зеШег d'Etat. Conservateur des collection paléonto- A^ . logiques. JM. del’ Université. R et AIDE-BIBLIOTHÉCAIRE: Mr. Eugene Ki slako dee " Aide-naturaliste à a Université. Mi an m. Skvorzow. N Sa UTI use a THPERIALE NATURALISTES DE MOSCOU. АЙ ANNÉE 1889. EEE NT EXTRAIT DES RÉGLEMENTS SOCIETÉ IMPÉRIALE DES NATURALISTES DE MOSCOU. Année 1889, — 84-ème de sa fondation. > — Tous les membres qui auront payé la cotisation annuelle fixée à 4 Rbls ou une somme de 40 Rbls une fois payée, recevront, sans aucune redevance nouvelle, les Mémoires et le Bulletin de la Société. L'auteur de tout Mémoire inséré dans les publications de la Société, recevra gratuitement 50 exemplaires de son Mémoire, tirés à part. Les travaux présentés à la Société peuvent être rédigés dans toutes - les langues généralement en usage. La Société doit à la munificence de Sa Majesté l'Empereur une somme annuelle de 4.857 r. 14 c. Seances pendant l'annee 1889. 19 Janvier. . 21 Septembre. 16 Février. | 3 et 19 Octobre. 16 Mars. 23 Novembre. 20 Avril. 21 Décembre. Les séances .nt lieu dans le local de la Société, à l'Université. SUMMA à la e q. “de l'Observatoire d’Astrono- 2 ‚mie de l'Université. : Mr. Michel Tolstopiatow, Professeur. Conseil- ler d'État actuel. Petite Dmitrovka, m. Vassiliew- Schilovski. Fi Mr. Basile Lyow, Aide-naturaliste à l'Université. i М. de l'Université. ; Mr. Aléxis Pavlow, Professeur. Chérémetiévsky Péréoulok, m. Chérémetieu, Ne 65. MBRES DU CONSEIL: NUT — Mr. Théodore Wéchniako w, Conseiller d'État actuel. Ostojenka, m. Kipmann. Mr. "Nicolas Liaskovsky, uU ое т d' État actuel. Petite Loubianka, m. Rogal-Ivanovsky. GTEUR des Mémoires et du Bulletin; Mr. Michel Menzbier, Professeur. Chérémetiévsky Péréoulok, m. Oheremetiew, Л 69. 0' 'HÉCAIRE. Mr. Al aides Cro neber g. disce Boulevard. maison Hs l'église. protestante, № 11. sRYATEURS DES COLLECTIONS: Mr. Voldemar Sokolow, Conte des col- lections zoologiques. разу Pereoulok, maison de l'église. : Mr. Jean a Professeur. le d'État. Conservateur des collections botaniques. vo jardin botanique de l’Université. Mr. Alexandre Sabané ew, Professeur. Con- _ зеШег d'Etat. Conservateur des collection paléonto- aqua: M. Université. Mr. Eugéne MTM -Aide-natvraliste à l'Université. Mochovaia, m. Skvorzow. - (avec 3 siet. 0 E ME Th, Sloudsky. — Note sur la rotation du soleil.... ue W. Sokoloff. — Kosmischer pe der Bitumina ee N. Zaroudnoi. — BE EN 1 Протоколы засфданйй. Императорскато Московскаго Du т талелей Природы: Ноябрь и Декабрь 1889 г. . ae * 2 [№ i | ir n E | 1 N ' y i ОИ. Sl 3 5185 00296 6412 nada ^ WA AVI EA AS A EH Sve elas About a ent eme Las RTE Vienn nonem du À v Vm anne - x on ^ : . " EIC Mut \ RARE " " ren ^ CERA ; " RR ORTA - a mae ACA RIS Y ACA V mitt ve Y к M | à wi \ TN : Mise ^ "^ vi pne \ к : " ES VUA iere " WS AA X $ A e "eme at ST M NS ern Karen " M e MN rhe A A "n ma Tere . " Perte e Mn " " 4 TA r Net a MA ete " ^ M ^ Ww ‘ wann Mantas , \ ET or SRH N у 7 AN N | Pens » " An T 1 ! HA ET ARS UNES \ NIE (EN к Ye Wen yh \ "m T SUSAN À à ^ ‘ maa SAA N N AE AAA EL at м | A Aw = van \ T T N Ka : NUM К м u Lure IM au oh уе m te x vn | A NM А N : \ n Set : . PORTUM NUMAE naf RR ines à M AY N Vin \ TEN EN seit) ave Wert Y : win . ^ ae v " DANN rn ! 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