BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ LINNÉÉNNE DE NORMANDIE FONDÉE EN 1823 ^^^^^^^^^ Kl reconnue d'utilité publique par décret du 22 avril 1863 *>y 5^ SÉRIE. — 7-^ VOLUME^^J;. ,,_, , .,x AIVIVÉE 1903 CAEN E. LANIER, Imprimeur Rue (iUILLAUME-LE-CoNQUÉRANT, 1 M" 3 1904 Les opinions émises dans les pulilicalions de la Société sont exclusivement propres à leurs auteurs ; la Société n'entend nullement en assumer la responsabilité ( art. "23 du ré^'lemenl intérieur ). La Société Linnécnne de Normandie ayant été reconnue éta- bllsseniciil d'utilité publique, par décret en date du 22 avril 1863, a qualité pour accepter les dons et legs dont elle serait gratifiée. COMPOSITION DU BUREAU DE LA SOCIETE l*oiii> l'année 1003. Président MM. Brasil. Vice -Président. . . Osmont (D'). Secrétaire Bigot. Vice-Secrétaire. . . Tison. Trésorier Chevrrl. Bibliothécaire . . . Gatois (D'). Vice-Bibliothécaire. Matte, Archiviste Ravenel. Sont Membres de la Commission d'impression pour l'année 1903 ; MM. les Membres du Bureau ; MouTiER (D'), Osmont (D''), Gallier, sortant en 1904 ; Noël Bernard, Duboscq (D'), Lignier, sortant en 1905. 30535 MEMBRES DÉCÉDÉS DEPUIS LE 15 MARS 1902 MM. Tastemain, ancien négociant a Caen. Lemarchand, médecin principal de l'armée en retraite, à Amélie-les-Bains (Pyrénées Orien- tales). TuRGis (D'). sénateur, président au Conseil général du Calvados. Liste générale des Membres de la Société AU 15 AVRIL 1904 MEMBRES HONORAIRES '^^ Date (le la nomination. MM. Bahrois (Cil.), inofesseur à la Faculté des Sciences de Lille (Nord) • . . 1892 Batiier (F. -A.), conservateur au Hritisli Muséum, à Londres 1900 BoREUX , ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, rue des Écoles, 42, à Paris 1875 Capellini, professeur de géologie à l'Université de Bologne (Italie) 1878 5 Dewaluue (Gustave), jirofesseur de minéralogie, géologie et paléontologie à. l'Université de Liège (Belgique) 1857 DouviLLÉ, professeur de paléontologie à l'École des Mines, boulevard Saint-Germain, 207, à Paris • 1883 Fayel (D"^), professeur à l'Ecole de Médecine de Caen. 1901 Gahéry, à Lisieux 1864 GuiLLOUARD, professeur à la Faculté de Droit de Caen 1890 10 Hébert (l'ahbé), ancien curé de Chaussey , à Fécamp 1889 Le Jolis , président de la Société des Sciences natu- relles de CherJjourg 1860 (1) Les Sociétaires dont le nom est précédé d'un * sont ceux qui ont demandé à recevoir le Bulletin par fascicules trimestriels ; les Membres correspondants dont le nom est précédé d'une " sont ceux qui ont demandé à recevoir les Mémoires. VI Date de la nominalion MM. Lennieu , présidi'iit do la Socii^té Gr!olo!,n(|uc du Normandie, au Havre 1860 MiCHALSKi, géologue en chef du Comité géologique impérial de Piussie 1900 MoELLER (de) , professeur de pal(';oiitologie à l'Ins- titut des mines à Saint-Pétersbourg (Piussie). . . 1878 15 CHiHLERT (D.-P.), directeur du Musée de Laval. . . 1897 "Sauvage (D'"), directeur du Musée d'Histoire naturelle, à Boulogne-sur-Mer 1883 TouTAiN, ancien maire de Caen, Juge au Tiibunal de la Seine 1898 Vatin, ancien préfet du Calvados, Trésorier-payeur général de la Haute-Garonne 1898 MEMBRES RÉSIDANTS MM. Adel (Auguste), prépai'ateur de géologie à la Faculté des Sciences, rue des Carmes, 41 1888 Aubert-Ghamperré, avoué, place Saint-Sauveur . . 1901 Badiou, répétiteur au Lycée de Caen 1902 Barette (D"'), professeur à l'Ecole de .Médecine, place de la République, 23 1890 5 Bernard (Noël), maître de conférences de botanique à la Faculté des Sciences 1902 Bigot (A.), professeur à la Faculté des Sciences, secrétaire, rue de Geôle, 28 1881 BouRiEN.^E (D'), rue de Geôle, 76 1891 Brasil (Louis), préparateur à la Facujté des Sciences, sous-directeur du Laboratoire de Bactériologie, rue de Louvigny, président pour 1903 .... 1893 Briard, étudiant en pharmacie 1902 10 Caillot, pharmacien des hôpitaux 1899 *Catois (D"'), docteur es sciences, professeur à l'Ecole de Médecine, bibliothécaire, rue Écuyère, 14 . . 1879 Chevrel , docteur es sciences naturelles, chef des travaux de zoologie à la Faculté des Sciences , professeui' à l'École de .Médecine, trésorier, lue du D'-Rayer, 5 1882 VII Date de la nomination .MM. Demelle, pharmacien de l'^ clisse, boulevard du Théâtre, 7 1880 DuBOSCQ (D'), maître de conférences à la Faculté des Sciences, rue de Bretagne, 55 1894 15 Fauvel (Albert), avocat, rue Choron, 1 1859 Gai. LIER, vétérinaire, rue Leroy, 2 . . ... 1899 Gidon(D''), docteur es sciences naturelles, rue Saint- Pierre, 118 1895 GossELiN (D"'), professeur à l'École de Médecine, rue des Carmes, 23 1878 Hettier, rue Guilbert,27 1900 20 JouAN, libraire, rue Saint-Pierre 1904 * Joyeux-Laffuie (D^). professeur de zoologie à la Faculté des Sciences 1887 M™* Joyeux-Laffuie 1891 MM. Lanier, imprimeur, rue Guillaume-le-Con(|uérant, 1 . 1892 Le Bey (Piaymond), rue des Costils-St-Julien . . . 1900 25 Le Breton, propriétaire à la Maladrerie 1902 Ledart (Piaoul), rue de Lisieux 1895 Léger (Paul D'),rue de Bernières, 10 1898 *LiGNiER (Octave) , ])rofesseur de botani(iue à la Faculté des Sciences, rue Basse, 70 1887 Matte, répétiteur général au Lycce,vice-bibliolfiécaire . 1898 30 Moutier (D"'), professeur à l'Ecole de Médecine, rue Jean-Piomain, 6 1870 MuLLOis, pharmacien, rue Saint-Pierre, 41. . . . 1882 NouRY (D'), professeur à l'Ecole de Médecine, rue de l'Arquette 1896 OsMONT (D') , professeur à l'École de Médecine, rue Jean-Romain, 40, vice-président pour 1903 . 1896 PouETTKE, propriétaire, place de la Républi(jue . . 1901 35 PiAVENEi-, rue des Carmélites, 18, Archiviste . . . 1875 René.mes.nil (P. de), chef de division à la Mairie, rue de l'Église-Saint-Julien, 12 1870 MM. Tison, préparateur de botanique à la Faculté des Sciences, place Saint-Sauveur, 32, vice-secrétaire. 1895 VIII MEMBRES CORRESPONDANTS Date de la nomination MM. Ameline, pharmacien à Vire 1901 Anfray (abbé), curé de Tocqueville, jiar Saiiit-Pierre- Eglise (Manche) 1895 '°*Appert ( Jules ) , membre de plusieurs Sociétés savantes, à Fiers (Orne) 1887 * Balle (Emile), place Saint-Thomas, 14, à Vire (Calvados) 1891 5 Bansard des Bois, député, maire de Bellème (Orne). 1888 Barbé (Charles), médecin à Alençon 1888 Beaumont (Félix-Elie de), ancien procureur de la Réi)ublique, 8, impasse Saint-Laui*ent, Nantes . . 1877 Blais (abbé), curé de Saint-Hilaire la Gérard, par Mortrée (Orne) 1902 " BoNNECHosE ( HE ) , luc Frauclie , 13, k Bayeux (Calvados) 1891 10 BoiuuER (Emile), pharmacien, rue de Grélry, 20, à Montmorency (Seine-et-Oise) 1876 Bougon, docteur-médecin , 45 , rue du faubourf,' Montmartre, Paris (IX') 1872 BoiiTiLLiER, géolof,^ue, à RonciKu-ollis, par Darnétal (Seine-hiférieure) 1866 'Bureau (Ed.), professeur au Muséum, (|uai de Béthune, 24, Paris (IV*) 1858 ^ Canel, principal du collège de Sées 1899 15 Canivet, conseiller général de l'Orne, maire de Chambois, H, boulevard Magenta, Paris (X°) . 1872 MM.°Cheueau, avoué à Mayenne 1894 ° Chevalier, directeur de la mission scienti{i(pie du lac Tchad, au Muséum d'histoire naturelle, Paris. 1894 CoLLiGNON (D'), niédeciti-inajor au 25° d'infanterie, à Cherbourg 1898 ""* Corbière, professeur au Lycée, rue Asselin, à Cher- bourg (Manche) 1887 — IX — Date de la nomination 20MM.-COUSIN, propriétairo, ;i Domiront 1897 Créances (J.-B.), priiici|ial honoraire, 115, boulevard Longchamp, à Marseille 1886 'Daisgearu, professeur à la Faculté des Sciences de Poitiers (Vienne) 1883 Delavigne, pharmacien de l" classe, au Mans. . . 1884 Demagny, négociant, maire d'Isigny (Calvados) . . 1882 25 DoLLFUs (Gustave), ancien président de la Société géologtque de France, rue de Chabrol, 45, Paris (X*) 1873 Drouet, propriétaire, à Croissanville (Calvados) . . 1891 DiJQUESNE, pharmacien à Saint-Philbert, par Montfort- sur-Piisle (Eure) 1873 DuRET, professeur à la Faculté libre de Médecine de Lille (Nord) 1870 "" DuTOT, greffier du Tribunal de Commerce à Cher- bourg (Manche) 1883 30 Edet, pharmacien, Grande-Rue, à Alençon . . . . 1902 ■^ * Fauvel (P.), docteur es sciences naturelles, professeur- adjoint à l'Université, Villa Cœcilia, Angers . . . 1894 Fleurioï (D"), conseiller général du Calvados, k Lisieux (Calvados) 1873 FoLLAiN, professeur à l'École primaire supérieure, Saint-Lô (Manche) 1900 Fontaine, naturaliste, à la Chapelle-Gauthier, par Broglie (Eure). . 1881 35 ""FoRMiGNY DE La LoNDE(nE), cliàteau de La Londe à Biéville-sur-Orne (Calvados) 1901 MM. "Fortin (Raoul), rue du Pré, 24, à Rouen (Seine- Inférieure) 1874 FoucHER, rue de la Véga, 17 et 19, Paris (XII") . . 1871 FouQUET (Camille), député de l'Eure, à Montreuil l'Argillé (Eure) 190 2 'Gadeau de Kerville, homme de sciences, rue Dupont, 7. à Rouen (Seine-Inférieure) .... 1888 40 "■* GuÉRiN (Charles), propriétaire, à Mesnil-Thébault, par Isigny-le-Buat (Manche) 1890 — X — Date de la nomination MM. GuERPEi. (de), au château de Plainville, par Mézidon (Calvados) 1894 GuTTiN (l'abbé), curé de Montaure, par Vernon (Eure) 1892 Heîbert, notaire à Alençon . 1902 Hkcart, sous-directeur de la fabritpie de crayons Gilbert, 24, place Méliul, Givet 1899 45 Homme Y, médecin, conseiller général, à Secs (Orne). 1838 HoMMEY (Joseph), docteur-médecin, à Sées (Orne). . 1881 HosciiEDÉ, à Giverny, par Vernon (Eure) 1896 Hoi'EL, ingénieur des Arts et Manufactures, à Gondé- sur-Noireau, (Calvados) 1890 Hue (l'abbé), 104, rue de Gornicilles, à Levallois- Pcrret (Seine) 1894 50 HuET (D^, rue Jacob, 21, à Paris (VI") 1879 " Hus.NOï, botaniste, à Cahan, par Atliis (Orne). . . 1864 Jardin, pharmacien au Neubourg (Eure) 1898 JouAN, capitaine de vaisseau en retraite, 18, rue Bondor, à Cherbourg (Manche) 1874 JouAUX (abbé), curé de Tanville, près Sées (Orne) . 1902 55 JouviN, pharmacien, à Condé-sur-Noireau (Calva- dos) 1875 Lacaille, naturaliste, membre de plusieurs Sociétés savantes, à Bolbec (Seine-hiférieure) 1869 Langlais, professeur départemental d'Agriculture, à Alençon (Orne) 1883 Leroucher, pharmacien, 118, route du Mans, à Alençon (Orne) 1886 *LEC(tEUR, pharmacien à Vimoutiers (Orne) .... 1880 60 M"" Lecokur, à Vimoutiers 1891 Lecointe, j)rofesseur à TEcole normale d'Evreux. . 1892 MM. Lemarchand (Augustin), négociant, rue des Chartreux, à Petit-Quevilly (Seine-Inférieure) 1888 Lemée, bibliothécaire de la Société d'horticulture à Alençon 1896 Le Sénéchal (Piaoul), docteur en droit, Le Merlerault (Orne) 1883 XI Ddle de la nomination 65 ■" * Letacq (abbé Arthur), aumônier des Petites Sœurs des Pauvres, route du Mans, 105 bis, à Alcnçon (Orne) 1871 LEVAVASSELiii, ancien pharmacien, à Bures (Calvados). 1875 "LoiuoL (riE), géologue, Chalet des Bois, par Crassier Vaud (Suisse) 1869 "LouTREUiL, Prentchiiitska, 17, Moscou 1897 Macé (Adrien), négociant, rue de la Duchée, 28, à Glicrbourg (Manche) 1884 70 Mahot, pharmacien à Sées (Orne) 1904 Malinvaud (E.), secrétaire général de la Société botanique de France 1864 Marchand (Léon), ])rofesseur à l'Ecole sujtérieure de pharmacie, docteur en médecine et es sciences na- relles, à Thiais, par Choisy (Seine) 1868 Marie, professeur à l'Ecole primaire supéiieure de Dourdain (Seine et Oise) 1900 Martel, directeur de l'Ecole primaire supérieure et professionnelle, rue Samt-Lô, 22, à Rouen (Seine- Inférieure) 1891 75 Mknager (Piaphaël), industriel, à Beaufai, par Aulje fOrne) 1889 'Michel, agent-voyer, à Evrecy (Cylvados) .... 1887 "MoiSY, avocat, boulevard de Pont-l'Evèque, àLisieux. 1896 MouTiER (fils), interne des ho|)itaux, rue Linné, 19, Paris (V) 1899 Mouton, pharmacien, à May-sur-Orne (Calvados) . . 1896 80 NiEL, botaniste, rue Herbière, 23, à Rouen . . . 1894 Pelvet, docteur-médecin, à Vire 1883 Pierre (D'), à Briouze (Orne) 1892 Pointus, négoci.mt, rue Louis XVI, Cherbourg . . . 1889 Potier de Lavarde (Robert), lieutenant au 48= d'in- fanterie, a Guingamp (Gôtes-du-Nord) .... 1895 85 Rasi'ail (Julien), 19, avenue L.ipl.ice, à Aicueil (Seine) 1900 XII Date de la nomination MM. Renai'lt (Bernard), aide-naturaliste au Muséum, pro- fesseur de Paléontologie végétale, rue de la Collé- giale, 1, Paris (V) 1885 Renault, professeur de Sciences physiques et natu- relles au Collège de Fiers 1881 PiENÉMESNiL (G. de), profosscur au Collège Stanislas, rue Notre-Danne-des-Cliamps, 6G, à Paris. . . . 1882 RiCHER (l'abbé), rue des Tisons, à Alençon (Orne) . 1881 90 Robine (D--), à La Haye-du-Puits (Manclie) .... 1901 Tétrel, receveur de l'enregistrement en retraite, à Louviers 1896 Val'llegeard (D'), à Condé-sur-NoireaH (Calvados). 1893 Vaulleoeard, docteur ès-scicnces, industriel k Condé- sur-Noireau (Calvados) 1891 ZuRCHER, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, à Digne (Basses-Alpes) 1893 Nota. — Prière à MM. les correspondants de rectifier, s'il y a lieu, la date de leur nomination et leur adresse. LISTE DES SOCIÉTÉS SAVANTES ET ÉTABLISSEMENTS AVEC LESQUELS LA SOCIETE FAIT DES ÉCHANGES DE PUBLICATIONS France 1. Aube. Troyes. — Société académique d'Agricul- ture, Sciences et Arts de l'Aube. 2. Bouches-Du-Rhone. Marseille. — Musée Colonial, 3. Calvados. Caen. — Année Médicale de Caen. 4. id. Caen. — Académie des Sciences , Arts et Belles-Lettres. 5. id. Caen. — Société d'Horticulture. 6. Côte-d'Or. Dijon. — Académie des Sciences , Belles-Lettres et Arts de Dijon. 7. id. Seinur. — Société des Sciences histo- riques et naturelles de Semur. 8. Creuse. Gucret. — Société dfes Sciences naturelles et archéologiques de la Creuse. 9. Deux-Sèvres. Pamproujc. — Société Botanique des Deux-Sèvres. 10. Eure. Évreux. — Société d'Agriculture, Sciences et Arts de l'Eure. 11. Gard. Nîmes. — Société d'étude des Sciences natu- relles de Nîmes. 12. Garonne (Haute-). Toulouse. — Académie des Sciences , Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse. 13. Garonne (Haute-). Toulouse. — Société des Sciences physiques et naturelles de Toulouse. 14. id. Toulouse. — Société française de bota- nique. 15. Gironde, Bordeaux. — Société Linnéenne de Bor- deaux. 16. id" Bordeaux. — Société des Sciences phy- siques et naturelles de Bordeaux. 17. Hérault. Béziers. — Société d'étude des Sciences naturelles de Béziers. 18. id. Montpellier. — Académie des Sciences et des Lettres de Montpellier. 19. Ille-et-Vilaink, Bennes. — Société scientifique et médicale de l'Ouest. 20. Isère. Grenoble. — Société de Statistique, des Sciences naturelles et des Arts de l'Isère. 21. Loire-Inférieure. Nantes. — Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France 22. Maine-et-Loire. Angers. — Société d'Agriculture, Sciences et Arts d'Angers. 23. id. Angers. — Société d'Etudes scientifiques d'Angers. 24. id. Ani^ers. — Société Industrielle d'Angers. 25. Manche. Cherbourg. — Société nationale des Sciences naturelles et mathématiques de Cherbourg. 26. Marne. Beims. — Société d'étude des Sciences naturelles, 27. id. Vitry-le-François. — Société des Sciences et Arts de \'ilry-le François. 28. Meuuthe- ET- Moselle. Nanctj. — Société des Sciences de Nancy (Ancienne Société des Sciences naturelles de Strasbourg). 29. Meuse. Verdun. — Société Philomatique de Ver- dun. 30. Nord. Lille. — Société Géologique du Nord. 31. Orne. Alençon. — Société Historique el Archéolo- gique de l'Orne. 32. Pyrénées (Hautes-). Ba<^nères-de-Bigorre. — So- ciété Ramond. 33. Pyrénées-Orientales. Perpignan. — Société Agri- cole, Scientifique et Littéraire des Pyrénées-Orientales. 34. Rhône. Lyon, —r- Société d'Agriculture, Histoire naturelle et Arts utiles de Lyon. 35 id. Lyon. — Académie des Sciences, Arts et Relies Lettres de Lyon. 36. id. Lyon. ■ — Comité des Annales de l'Uni- versité de Lyon (Bibliothèque Univer- sitaire, quai Claude Bernard). 37. id. Lyon. — Société Linnéenne de Lyon. 38. Saône-et-Loire. Mdcon. — Académie de Mâcon. 39. id. Autun. — Société d'Histoire naturelle d'Autun. 40. Sarthe. Le Mans. — Société d'Agriculture, Scien- ces et Arts de la Sarthe. 41. Seine. Paris. — Société Zoologique de France (7, rue des Grands-Augustins). 42. id. Paris. — Société Botanique de France (84, rue de Grenelle). 44. id 45. id 46. id — XVI — 43. Seine. Paris. — Société Géologique de France Hôtel des Sociétés savantes, rue Ser- pente, 28. Paris. — Ecole Polytechnique. Paris. — Ecole des Mines. Paris. — Société Philomatique de Paris (7, rue des Grands-Augustins). 47. id. Paris. — La Feuille des Jeunes Natura- listes (35, rue Pierre-Charron). 48. id. Paris. — Muséum d'histoire naturelle. 49. id. Paris. — Ministère de rinstruclion pu- blique. — Revue des travaux scienti- fiques. 50. id. Paris. — Ministère de l'Instruction pu- blique. — Bulletin des Bibliothèques et des Archives. 51. id. Paris. — Bulletin Scientifique de France et de Belgique (14, rue Stanislas). 52. Seink-Inférikuhk. Le Havre. — Société Géolo- gique de Normandie. Rouen. — Académie des Sciences, Belles- Lettres et Arts de Rouen. Rouen. — Société centrale d'Agriculture de la Seine-Inférieure. Rouen. — Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen. Elheuf. — Société d'étude des Sciences naturelles d'Elbeuf. 57. Somme. Amiens. — Société Linnéenne du Nord de la France. 53. id. 54. id. 55. id. 56. id. — XVII — 58. Vienne (Haute-). Limoges. — Revue scientifique du Limousin (dir. M. Le Gendre). 59. Vosges, Saint-Dié. — Société Pliilomatique Vos- gienne. 60. Yonne, Aujcerre. — Société des Sciences histo- riques et naturelles de l'Yonne. Tunisie 6L Tunis. Institut de Garthage. Alsace-Lorraine 62. Strasbourg. Botanische Zeitung (Dir. D"" Solms Laubach). 63. Metz. Académie de Metz. 64. id. Société d'Histoire naturelle de Metz (25, rue de l'Evêché). Allemagne 65. Berlin. Berliner entomologische Zeitschrift. 66. id. Neues Jahrbuch fur Géologie und Miné- ralogie, Johachimsthalerstrasse, 11, Ber- lin W. 67. id. K. Preussische Akademie der Wissen- schaften. ' 68. id. Deutsche Geologische Gesellschaft, Invali- denstrasse, 44. 69. id. Musée de Zoologie. 70. Brémk. Naturwissenschaftlicher Verein zuBremen. 71. GASsi:i,.B()tai.is(hesCentralblatt(Dir.C.d'Uhl\vorni). B 72. Francfort-sur-Mein. Senckenbergische Naturfor- schende Gesellschaft. 73. Francfort-s-Oder. NaturwissenschàftlicherVerein fur den Regierungsbezirk Frankfurt a. Oder. 74. Fribourg-en-Brisgau (G. D. de Bade). Naturfor- schende Gesellschaft. 75. FiuEDNAU (bei Berlin). Just's botanische Jahresbe- richte, Saarstrasse (D'' E. Koehne,Dir.). 76. GiESSEN. Oberhessische Gesellschaft fiïr Natur-und Heilkunde. 77. Hambourg. Naturwissenschaftlicher Verein zu Hamburg. 78. Iena. lenaische Zeitschrift fiir Naturwissenschaft. 79. Kœnigsberg. K. physikalisch-ôkonomische Ge- sellschaft zu Konigsberg. 80. Leipzig. Zoologische Anzeiger (Dir. D"" Garus). 81. Munich. K. Bayerische Akademie der Wissen- schaften zu Mûnchen. 82. id. Bayerische botanische Gesellschaft. 83. Munster. Westfâlischer Provinzialverein fiir Wis- senschaft und Kunst. 84. Stuttgart. Verein fiir vaterlandische Naturkunde in Wurtemberg. Australie 85. Adélaïde. Royal Society of South Australia. 86. SiDNEY, Department of Mines. 87. id. Linnean Society of New South Wales. Autriche-Hongrie 88. Brûnn. Naturforschender Verein in Brûnn. 89. Budapest. K. Ungarische geologische Anstalt. 90. Prague. K. Bohinische Gessellschaft der Wis- senscliaften. 91. Vienne. K. K. Akaderaie der Wissenscliaften. 92. id. K. K. Naturhistorisches Hofmuseum. 93. id. K. K. Geologische Beichsanstalt. 94. id. K. K. Zoologisch-botanisclieGeselIschaft in Wien, Wolizeile, 12 Belgique 95. Bruxelles. Académie R. des Sciences, des Lettres et des Beaux-Arts de Belgique. Société R. de Botanique de Belgique. Société R. Malacologique de Belgique. Société Entomologique de Belgique. Société belge de Microscopie. Société belge de Géologie, Hydrologie et Paléontologie. 101. Gand. Dodonea. 102. LiiîGE. Société Géologique de Belgique. 103. id. Société R. des Sciences de Liège. Brésil 104. Para. Muséum d'Histoire naturelle. Caixa do Gorreio 399. 105. Rio-de-Janeiro. La Escola de Minas de Ouro- Preto. Muséum nacional do Rio-de- Janeiro. 96. id. 97. id. 98. id. 99. id. 100. id. — XX — Canada lOG. Halifax, Nova Scotian Institute of Sciences Chili 107. Santiago. Société Scientifique du Chili (Casilla 12 D). Espagne 108. Madiui). Sociedad espanola de Ilistoria nalural. 109. id. Real Academia de Cieucias exactas fici- cas y iiaturales. Etats-Unis 110. BuFFALO. Society of natural Sciences. 111. Boston (Mass.). Society of natural History. 112. id. American Academy of Arts and Sciences. 113. CAiMiîiiii)(;ic ( Mass. ). Muséum of comparative Zoology at Harward collège. 114. Chapel-Hill (North Garolina). Elisha Mitchel scientifîc Society. 115. New-PIaven. Gonnecticut Academy ot Arts and Sciences. 110. New-York. The New-York Academy of Sciences. 117. Philadelphie. The Academy of natural Sciences of Philadelphia. 118. id. The Wagner Free Institute of Sciences. 119. RocHESTEiî. Rochester Academy of Sciences. 120. Sr-Louis du Missouiu. The Academy ol Sciences ofSt-Louis. 121. id. Missouri hotanical Garden. 122. San-Fi!Ancisco. Calilornia Academy of Sciences. 123. ToPEKA (Kansas). Kansas Academy o( Sciences. 124. Thenton. The Trenton naliiral Hislory Society. 125. Washington. Smithsonian Instilulioii. 126. id. United States Geological Siirvey. 127. id. Bureau of'x\merican l<]thnol()gy. 12(S. id. National Muséum ot Natural liistory. 129. id. Département of Agriculture. Hollande 130. Amsteiîdam. Académie des Sciences d'Amsterdam (Koninkligde Akademie van Weten- schappen). 131. id. Nederlandsche entomologische Vereeni- ging. 132. NiMÈGUE, Nederlandsche Boianisohe Vereeniging. Iles-Britanniques 133. Dublin. Royal geological Society of Ireland. 134. Edimbourg. Pioyal physical Society of Edin- burgh. 135. Glasgow. Geological Society of Glascow. 136. LivERPOOL. Biological Society. 137. Londres. Linnean Society of London. 138. id. Entomological Society of London. 139. id. Geological Society of London (Burling- ton House, Piccadilly, London, W). 140. Londres. Zoological Society of London(Librarian . of), 3 Hanover Square, London W. 141. id. Royal Society, Burlington House, Lon- don W. 142. id. Geologist's Association, St-Marlin's public Library, St-Martin"s Lane, London W. G. 143. Manchrster. The Manchester litterary and philo- sophical Society, 144. id. Mancliester Geological Society. Indes Anglaises 145. Calcutta. Geological Survey ot India. 146. id. Asiatic Society of Bengal. Italie 147. Bologne, R. Academia délie Scienze delT Istitulo di Bologna. 148. Floiîence. Societa Enloinologica Italiana. 149. id. Societa Botanica Italiana. 150. id. Bibliotheca nazionale centrale di Firenze (BoUetino dellp publicazioni italiani) 151. GÊNES. Museo civico di Storia naturale di Ge- nova. 152. id. Malpighia(0. Penzig, à l'Université). 153. Paiîme. Nuova Notarisia (de Toni, au Jardin bota- nique de l'Université). 154. Rome. R. Instituto botanico di Roma. 155. id. Societa romana per gli Studi Zoologici. 156. id. R. Comitato Geologico dllalia. 157. id. Reale Académie dei Lincei. Japon 158. ToKio. Université. Luxembourg 159. Luxembourg. Institut Grand-Ducal de Luxem- bourg. 160 id. Société de Botanique du Grand -Duché de Luxembourg. Mexique 161. Mexico. Sociedad cientifica Antonio Alzale. 162. id. Observatorio meteorologico centraL 163. id. Instituto geologico. Portugal 164. CoïMBiJE. Sociedada Brotenaria. 165. LisBONNF. Gommisiio dos irabalhos geologicos de Portugal. 166. PoHTO. Annaesde Sciencias naturaes (^Dir. M. Aug. Nobre). Russie 167. Helsincfohs. Société des Sciences de Finlande (Finska Vetenskaps Societeten). 168. id. Societas pro Fauna et Flora fennicse. 169. KiEW. Société des Naturalistes de Kiew. 170. Moscou. Société impériale des Naturalistes de Moscou. 171. Odessa. Société des Naturalistes de la Nouvelle- Russie. — XXIV — 172. Saint - Pétersbourg. Académie impériale des Sciences. 173. id. Comité géologique. Suède et Norwège 174. Chhistiania. Université. 175. LuND. Universitas Lundensis. 17G. id. Botaniska Notiser (D"" Nordstedt). 177. Stockolm. Kœngliga Svenska Akademien. 178. id. Entoinologiska Fôreningen (94 , Drott- ninggatan). 179. Upsal. Societas Scientiarum Upsalensis ( K. Wetenskaps Societel). 180. id. Université. Suisse 181. Berne. Schweiz. Naturforschende Gesellschaft. 182. id. Société entomologique Suisse. 183. Chambézy. (près Genève). Herbier Boissier 184. Genève. Société de Physique et d'Histoire natu- relle. 185. id. ' Jardin Botanique. 186. Lausanne. Société vaudoise des Sciences naturelles. 187. Neufchatel. Société des Sciences naturelles de Neufchâtel. Uruguay 188. Montevideo. Museo nacional (Dir. Arechavaleta). PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES SEANCE DU 5 JANVIER 1903 Présidence de M. Gallier, puis de M. Brasil La séance est ouverte à 8 heures et demie. Sont présents : MM. Bigot, Brasil, D"- Gatois, D'' Duboscq, Gallier, Le Bey, Lignier, Matte, Mazetier, 1> Osmont, Tison. Le procès-verbal de la séance précédente est lu et adopté. Gommunication est donnée de la correspondance qui comprend une circulaire de M. le Ministre de l'Instruction publique, fixant au mardi 14 avril l'ou- verture de la session du Gongrès des Sociétés savantes qui se tiendra à lîordeaux en 1903. M. le Ministre demande qu'on lui fasse connaître, avant le 1*='' mars, le nom des délégués de la Société. — Le Gongrès des Botanistes italiens transmet les vœux adoptés dans la réunion de Padoue, relativement aux langues offi- cielles des réunions botaniques internationales ; il est désirable qu'on n'adopte qu'une langue internationale qui serait le Français, mais si plusieurs langues devaient être officiellement admises, les Congressistes de Palerme expriment le vœu que lltalien figure parmi elles. Les ouvrages reçus depuis la dernière séance sont déposés sur le bureau. Ils comprennent, offerte par Fauteur, la brochure suivante : — XXVIII — A. Bigot, Les eaux souterraines dans les régions calcaires. Il est procédé au renouvellement du bureau et d'une partie de la Commission d'impression. (Voir le résultat du scrutin, p. III). M. Lignier fait une communication sur les Bénet- titées. (Imprimée dans le t. XXI des Mémoires). A 10 heures la séance est levée. SÉANCE DU 2 FÉVRIER 1003 Présidence de M. Brasil, Président Sont présents : MM. Badiou, Bernard, Bigot, Brasil, Chèvre], D' Duboscq, Le Bey,Lignier,Matte, Mazetier, D'' Moutier, D"" Osmont, Bavenel, Tison. Le procès-verbal de la séance de janvier est lu et adopté. Les ouvrages reçus depuis la dernière séance sont déposés sur le bureau. Il est donné connaissance par le. Trésorier de son compte de gestion pour l'année 1902. Ce compte, examiné par MM. Lignier et Ravenel, est approuvé et des félicitations sont adressées au Trésorier. M. Briard, étudiant en pharmacie, est présenté comme membre résidant par MM, Chevrel et Bigot. M. le D'' Moutier montre une petite valve de Lin- gula trouvée dans la couche à Koninckbia de May ; la présence d'un fossile aussi fragile dans une couche de charriage est tout à fait exceptionnelle. M. Noël Bernard fait une communication sur le rôle physiologique de l'alcool. (Voir 2" partie du Bulletin). M. le D'" Moutier, tout en acceptant les conclusions du travail de M. Duclaux, regrette cependant qu'il — XXX — ait fourni l'occasion de reprendre la campagne en faveur de l'alcool. Le côté physiologique de la ques- tion ne doit pas faire perdre de vue les résultats indiscutables constatés dans la clinique, qui est en somme le meilleur critérium en manière d'hygiène. On ne doit pas non plus oublier que l'alcool chimi- quement pur est quelque chose de tout à fait diffé- rent des alcools de consommation et que ceux-ci sont fabriqués avec des essences particulièrement nocives. M. Brasil donne connaissance de ses recherches sur les fonctions des Gœcums œsophagiens de l'Aré- nicole. M. Brasil présente la photographie d'un Centrisciis scolopax, péché dans l'Orne en aval de Gaen ; c'est un poisson de la Méditerranée très rare dans la Manche. M. Lignier donne communication d'une lettre de notre confrère, M. Chevalier. (Voir 2'' partie de ce Bulletin). A 10 heures la séance est levée. SEANCE DU 2 IMARS 1B03 Présidence de M. Brasil, Président La séance est ouverte à 8 heures et demie. Sont présents: MM. Badiou, Bigot, Brasil, D'Gatois, Mattfi, Mazetier, D'' Moutier, Tison. Le procès-verbal de la séance de février est lu et adopté. Il est donné communication de la correspondance qui comprend : Une lettre de la Société d'émulation du Doubs relative aux échanges qui ont été suppri- més depuis 1890. Une lettre du Geological Survey des Etats-Unis, qui demande à la Linnéenne de lui compléter sa collection de nos publications ; il en est ainsi décidé. Les ouvrages reçus depuis la dernière séance sont déposés sur le bureau. M. Ghevrel, trésorier, annonce que deux obliga- tions P. L. M. sont sorties au dernier tirage; la Société autorise M. Ghevrel a en toucher le montant et à l'atïecter à l'acbat de deux obligations nouvelles au mieux des intérêts de la Société. Par suite de la présentation faite dans la dernière séance, M. Bhiard, étudiant en pharmacie, est admis comme membre résidant. — XXXII — M. Matte communique le résultat de ses expé- riences de fécondation artificielle sur le Ceralozamia mexicana. Ces expériences ont eu un plein succès et on a pu récolter des graines arrivées à maturité. A 9 heures et demie la séance est levée. SÉANCE DU 30 MARS 1904 (Remplaçant la séance d'avril) Présidence de M. Brasil, président La séance est ouverte à 8 h. 1/2. Sont présents: MM. Bigot, Brasil. Lignier, Matte, Mazetier, D'' Moutier, D' Osmont, Tison. Le procès-verbal de la séance du 2 mars est lu et adopté. La correspondance comprend: i" Une circulaire relative au IX^ congrès géologique international, dont la session se tiendra à Vienne au mois d'août 1903; 2° Une circulaire du Comité d'organisation des Assises de Caumont, faisant connaître que la 3^' session des Assises se tiendra à Gaen les 4, 5, 6 juin 1903. En présentant une livraison spécimen de la Paleon- tologia UnivcrsaHs, M. Bigot expose le but de cette publication, destinée à figurer à nouveau les types d'espèces fossiles, décrites d une façon plus ou moins reconnaissable par les anciens paléontologistes, ou d'espèces dont la description est pour ainsi dire perdue dans des ouvrages difficilement accessibles. La collection Defrance, conservée au musée de Gaen, fournira une contribution très large à la prochaine livraison qui comprendra 80 fiches. Les ouvrages i-eçus depuis la dernière séance sont déposés sur le bureau. c XXXIV — M. Brasil fait connaître qu'ayant demandé pour son rapport aux Assises de Gaumont, des renseigne- ments sur les travaux du laboratoire maritime de Tatihou, cet établissement a exprimé le regret que sa bibliothèque ne reçut pas les publications de la Société Linnéenne. Une proposition d'envoi sera soumise à la Commission d'impression. La Société s'occupe ensuite du choix de la ville oîi se tiendra la réunion annuelle. Bernay et Mortain sont proposés, et le Secrétaire est chargé de présenter dans la prochaine séance des indications basées sur les renseignements qu'il aura recueillis. M. Tison fait une communication sur les traces foliaires des Conifères dans leur rapport avec l'épaississement de la tige. Ce travail sera inséré dans les Mémoires. (Voir t. XXI). La séance est levée à 9 h. 1/2. SEANCE OU 4 lïlAI 1903 Présidence de M. Brasil, Président La séance est ouverte à 8 h. 3/4. Sont présents : MM. Bigot, Brasil, Giievrel, D"- Dubosq, Matte, Mazetier, D'" Moutier, Ravenel. Le procès- verbal de la séance du 30 mars est lu et adopté. Les ouvrages reçus depuis la dernière séance sont déposés sur le bureau. Il est convenu que la réunion générale annuelle se tiendra à Caen le 7 juin prochain, de façon à coïn- cider avec les Assises de Gaumont. M. Bigot signale l'existence, à Gesny-Bois-Halbout, d'un atelier de taille de silex dans lequel il a recueilli de nombreux nucléus, percuteurs, éclats de taille, fragment de hache polie et débris de poteries gros- sières, dont quelques-unes ornées de dents de loup. Il annonce qu'avec M. Œhlert il a découvert au Sud de Vitré, dans les environs d'Argentré du Plessis un lambeau de Garbonifère à faciès de Gulm (voir 2^ partie du Bulletin). — XXXVl M. Bigol appelle l'attention sur une note de M. Gos- selet relative aux plages soulevées des environs d'Etaples et aux dunes de Gamiers. Des faits iden- tiques s'observent sur le littoral de la Normandie où les dunes de Biville et Garteret recouvrent des sta- tions néolithiques avec silex, débris de poteries et haches polies. La séance est levée à 10 heures. Réunion générale annuelle à Caen, les 7 et 8 juin 1903 Suivant la décision prise dans la séance de mai, la Société a fait coïncider sa réunion annuelle à Caen avec la clôture de la 3<> session des Assises de Gau- mont et la réunion de la Société normande d'Études préhistoriques. Ont pris part à cette réunion les membres de la Société Linnéenne dont les noms suivent: MM. Badiou; Ballé, Noël Bernard, Bigot, Brasil, Corbière, Dela- vigne, Dollfus, Drouet, D-- Dubosq, Fontaine, Fortin, Camille Fouquet, Hommey père, Le Bey, Lignier, Matte, D'' Moutier, F. Moutier, D'' Osmont. Auxquels se sont joints les membres de la Société Normande d'Études préhistoriques. La matinée du dimanche 7 juin a été consacrée à la visite des collections du Musée d'histoire naturelle et de la Société des Antiquaires de Normandie. L'at- tention s'est plus particulièrement portée, au Musée d'histoire naturelle, sur les collections ethnogra- phiques nouvellement accrues des nombreuses pièces données à la Faculté des Sciences par M. Albert Peschard. Dans laprès-midi, les deux Sociétés ont étudié les terrains quaternaires de lancienne rivière d'Orne, et le tumulus de Fontenay-le-Marmion. La séance tenue à 5 heures dans une des salles de l'Université, a été présidée par M. Brasil, assisté au — XXXVIII — bureau par M. Raoul Fortin, secrétaire de la Société Normande d'Études préhistoriques, et par M. Bigot, secrétaire de la Linnéenne. Après avoir souhaité la bienvenue aux membres de la Société Normande d'Etudes préhistoriques , le président donne la parole à M. Bigot pour deux com- munications, l'une sur les anciennes terrasses pleis- tocènes de FeugueroUes, l'autre sur la géologie du Cinglais. — La première de ces communications a été insérée dans le Bulletin de la Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen (1); la deuxième figure dans la 2*^ partie du présent Bulletin. • M. Rouxel, membre de la Société normande d'études préhistoriques à Cherbourg, présente des silex néo- lithiques provenant d'une station qu'il a découverte à Tourlaville (Manche). M. Coutil, vice-président de la Société normande d'études préhistoriques aux Andelys, signale la décou- verte, aux environs de Louviers, d'une belle défense d'éléphant qui a été acquise par le Musée de Lou- viers. M. Coutil fait connaître que la Commission des monuments mégalithiques dont il fait partie serait disposée à faire classer comme monument historique le tumulus de Fontenay-le-Marmion visité par la Société dans l'excursion de l'après-midi. M. Bigot rappelle que l'attention des archéologues avait été ramenée sur cet intéressant monument par (1) Notes pour servir à Vhisloire physique de la Vallée de VOrne, I. Les Anciennes Terrasses de FeugueroUes. (Bull. Sor. Am. Se. nat., Rouen, 1" série, 1902, 17 p., 2 pi.). — xxxrx — notre collègue Sausse dans un article de la Revue archéologique. M, Bigot propose que les deux Socié- tés émettent le vœu que des mesures soient prises pour assurer la conservation et la restauration de ce monument. La chose paraît d'autant plus facile que le tumulus appartient à la famille de notre vice président, le D"" Osmont, qui verra prendre avec satisfaction les mesures nécessaires. La séance ayant été levée à 6 heures et demie, les deux Sociétés se sont rendues à l'hôtel de la Place Royale où avait lieu le banquet annuel. Le lundi S juin, les Linnéens ont gagné, par le tramway de Falaise, St-Germain-le-Vasson, d'où des voitures les ont conduits à Grimbosq par Fontaine- Halbout. Pendant que les. botanistes exploraient la vallée de la Laize et la Forêt de Grimbosq, les géo- logues ont étudié la succession et les relations des assises qui constituent le pays de Cinglais. On était de retour à Gaen à 7 heures par le chemin de fer de Laval . R. Glievrel. — Coiiipto-rciiclu de rexciii» sioii l>otRiii<|tie du S Juin 1 903 Les excursions annuelles de la Société Linnéenne se faisant habituellement dans des régions peu ou point connues de la plupart des excursionnistes, il est indispensable qu'elles soient placées, pour être fructueuses, sous la direction d'un membre ayant une connaissance sutlisante du pays à explorer et des richesses qu'il renferme ou produit pour la plus grande satisfaction du naturaliste. Autrement, si tout est livré au hasard, on est exposé à ne faire qu'une maigre récolte. C'est un peu le cas des Botanistes qui ont pris part à l'excursion du 8 juin 1903. Ils étaient sept en tout, MM. Badiou, Bernard, Glievrel, Hommey père, Le Bey, Lignier et Tison, auxquels s'était joint un zoologiste, M. Duboscq. Faute d'entente préalable, ils se trouvèrent un peu déconcertés, à la petite station de Saint-Germain-le-Vasson, sur la ligne du tramway de Gaen à Falaise, lorsqu'il s'agit d'explorer la vallée de la Laize et les régions avoisinantes. Aucun d'eux ne connaissait bien le pays. Ils s'avan- cèrent donc « au petit bonheur », fouillant ferme les bords et le lit de la rivière, les prés qui la bordent, les coteaux boisés qui l'encadrent et rendent la contrée si pittoresque ; puis, gravissant les hauteurs qui la dominent, ils inspectèrent avec la même ardeur les rochers nus, les champs arides, les bords — XLI — des sentiers et des chemins, les murs délabrés et les vieux toits de chaume. La route à parcourir était longue, le soleil chaud, l'air orageux et accablant ; mais la bonne humeur et l'entrain de l'un des doyens de la Société Linnéenne, M. Hommey, Conseiller général de l'Orne, ranimait les courages chancelants. Il en est des vieillards robustes comme des chênes séculaires; la tête peut être chenue, mais le cœur est sain, le pied ferme. On s'en aperçut à l'hôtel de Bois- Halbout, rendez-vous des Géologues et des Botanistes, où s'élaborait le déjeûner réparateur; à peine arrivés, les jeunes gens, passablement fourbus, se mettaient en quête d'un siège, sur lequel ils se laissaient tomber lourdement, et pendant ce temps l'infatigable doyen, du même pas qu'au départ de St-Germain-le-Vasson, arpentait les rues du bourg à la recherche d'une mousse rare ou d'une graminée intéressante. Le repas fut gai comme il l'est toujours en pareille circonstance ; au plaisir de se trouver, entre gens qui s'estiment et qu'anime un même souffle scien- tifique, autour d'une table d'oîi toute contrainte est bannie, s'ajoutait la satisfaction de sentir la fatigue s'évanouir en même temps que le contenu des verres et des plats. Et comme l'esprit a droit de cité partout où se trouvent groupées des intelligences, les mets furent encore mieux assaisonnés par les convives que par le cordon-bleu. Le retour vers Grimbosq se fit partie en voiture, partie à pied. La belle forêt de Cinglais, que la route traverse sollicitait une exploration ; les Botanistes ne perdirent pas l'occasion de la faire. Ils en furent d'ailleurs récompensés par la beauté de certains sites — XLII — et par la découverte de quelques plantes rares ou peu communes. Les recherches furent interrompues par les menaces du temps ; la chaleur était lourde et de sourds grondements se faisaient entendre au loin. La crainte d'être surpris par l'orage nous fit précipiter le retour; la précaution était sage, car avant d'être parvenus à la halte, nous recevions les premières gouttes d'une pluie qui devenait torrentielle quelques minutes plus tard. Les excursionnistes avaient suivi, le matin, le chemin vicinal qui part du village de la Fontaine, en Saint-Germain-le-Vasson, et se rend à Bois-Halbout par Moulines et Fontaine-Halboult ; le soir ils prirent la route deFresney-le-Vieux,Saint-Laurent-de-Condel et les Moutiers-en-Cinglais, pour gagner la halte de Grimbosq. Dans ce long trajet, ils recueillirent près d'une centaine d'espèces de plantes; mais la plupart sont communes ou très communes. Il y a cependant quelque intérêt à les mentionner, tant au point de vue de leur distribution par familles que de leur répartition géographique. Les Renonculacées n'étaient représentées que par Ranunculus fluitans, B. flammula, R. repens, R. acris et Aquileqia vulgaris ; les Crucifères par Lepidinm helerophylhnn et Cardamine pratensis. Les Caryophyllées étaient relativement peu nom- breuses : Silène niitans, Spergiilaria rubra, Lychnis diurna et Ly . vespeiHina, Stellaria holostea, St. média, St. graminea, St. iiligi7iosa et Sagina pro. ciimbeiis; e\ il en était de même des Papilionacées; Genista sagittalis. Orobits tiiberosiis, Lotus corni- citlatus, Trifolium repens, Tr. striatiim, Tr. minus, — XLIII — Tr. filifoi^me, Tr. prociimbens, Vicia hirsiita, V. angiistifolia, V. Sepium ; des Rosacées: Geum urbaiium, Potentilla erecta^ P. argenlea, Poterium sanguisorba, Alchemilla arvensis, et des Ombelli- fères : OEnanthe crocata, OE. silaifolia, Anthriscus silvestris, Sanicula eiiropœa, Conopodium clenuda- tiun et Heracleum sphondylium. Au premier abord, il semble étonnant qu'en présence du grand nombre d'espèces que renferment ces familles, on n'ait pas fait une récolte plus abondante; mais l'étonnement disparaît, au moins en partie, si Ton observe qu'à la date de l'excursion, beaucoup de plantes plus prin- tanières ont déjà disparu, et que celles qui doivent fleurir en aoiît et septembre ne sont pas encore suffisamment avancées pour attirer l'attention. C'est peut-être ce qui explique la pénuris des Labiées: Melittis melissophglhim, Ajuga reptans, Lamium galeobdolon et Slachys silvatica ; des Primulacées: Lysimachia nemonim et L. nummiilaria ; des Liliacées: Convallaria maialis, Alliiim itrsininn, Polygonatum multifloriun et Endymion nutans, ces derniers défleuris et à fruit presque mûr, et des Composées : Hieracium pilosella, H. rtmrorum, Cirsiitni anglicum et Hypochœris radicata. Dans certai:ies familles on ne comptait qu'un seul genre mais plusieurs espèces, telles les Rubiacées, les Ericacées, les Rorraginées et les Joncées qui étaient respectivement représentées par le genre Galiimi et les espèces cruciata, saxatile, molhigo et palustre, le genre Erica et les espèces cinerea et tetralix, le genre Myosotis et les espèces collina, versicolor, intermedia et palustris, et enfin le genre Luzula^ 'Q3 — XLIV — les espèces pilosa et nmltiflora. Aux arbres et arbustes d'essenses diverses plantés de main d'homme et rencontrés sur tout le parcours de notre excursion, nous devons ajouter les espèces indigènes suivantes : llex aqidfolmm, Rhammis frangiila, Evonymus enropœiis, Vibwmim optthis, V. lantana et Tilia parvifolia. Les Orchidées formaient un lot satisfaisant avec 0/'cA?ç??ior/o, 0. laxiflora, O.macu- lata, 0. montana^ Listera ovata, Gymnadenia conopsea et Neotlia nidus-avis, ainsi que les Fougères : Blechnum spicant, Polypodmm vidgare, Pteris aquilina, Asplenhim adiantinn-nigrum, Athyrium filix-fœmina^ PoIysticJmm spinulosum et P. filix-mas. Si aux espèces citées nous ajoutons celles que nous ont fournies, en petit nombre, certaines familles: Rhinanthus glaber^ Pedicularis silvatica, Melampyrinn pratense, Veronica cha- mœdrys,V. arvensis, V. officinalis et \ . beccabunga ; Orobanche rapum; Umbiliciis penduliniis, Sedum vulgare, S. reflexum; Phyteiima spicatiim, Jasione montana; Scleranthus annuus ; Oxalis stricta; Monotropa hypopitys ; Saxifraga granulata et Chrysospleniwn oppositifolium ; Vhica ininor ; Liniim catharticinn ; Polygala vulgaris; Hypericum humifusum; Helianthemum vulgare; Euphorbia amygdaloides ; Géranium lucidwn; Tamus com- munia ; Cynosurus cristatiis et Briza média ; Scirpus silvaticiis, S. setaceiis et un Eleocharis, nous dépassons légèrement la centaine. Mais dans ce nombre, on n'en compte guère qu'une douzaine qui, en raison de leur rareté absolue ou relative, offrent quelque intérêt pour un botaniste, telles sont : — XLV — OEnanthe silaifolia, Neottîa ?iidiis-avis, Tilia par- vifolia, Genisla sagittalisj Monotropa hypopitys, Melittis melissophyllnm etc. ; on peut donc dire que la récolte ne répondit pas aux espérances. C'est d'ailleurs ce qu'un des membres (ce devait être un Géologue) traduisit d'une façon à la fois ironique et spirituelle, en comparant les 7 botanistes aux 7 vaches maigres de l'écriture. Confrère, lui répartit l'un des visés, il serait plus juste, je ne dis pas plus modeste, de les comparer aux 7 branches du Chandelier d'or. SÉANCE DU 9 NOVEMBRE 1003 Présidence de M. Brasil, Président La séance est ouverte à 8 h. 1/2. Sont présents: MM. Adel, Bernard, Bigot, Brasil, D"" Catois, Ghevrel, D"" Duboscq, Le Bey, Lignier, Matte, D'" Moutier, D"" Noury, D'" Osmont, Ravenel, Tison. Les procès-verbaux des séances de mai et juin sont adoptés après lecture. Communication est donnée de la correspondance qui comprend une lettre de M. le Ministre de l'Ins- truction publique, annonçant que le 42" Congrès des Sociétés savantes s'ouvrira à la Sorbonne, le mardi 5 avril 1904; il est donné lecture des questions du programme qui se rattachent aux études de la Société. Les nombreux ouvrages reçus depuis la dernière séance sont déposés sur le bureau. Sur la proposition de la commission d'impression, M. Gahéry membre de la Société depuis 1864, est nommé membre honoraire. Est présenté pour faire partie de la Société Lin- néenne comme membre correspondant, M. Mahot, pharmacien à Sées (Orne), par MM. Chevrel et D"" Hommey. M. Lignier donne lecture d'une lettre de M. Auguste Chevalier, qui sera insérée dans le Bulletin. — XLVII — Il communique également une lettre de M. Ray- mond, professeur au Collège de Vire, qui contient des renseignements sur le tremblement de terre du 15 juin 1903. Ces renseignements sont remis à M. Bigot, qui les joindra à ceux qu'il a déjà recueillis sur ce phénomène. M. Lignier résume ses impressions d'un voyage qu'il a fait en Angleterre, lors de la dernière session de l'Association Britannique. M. Lignier conserve la parole pour une commu- nication dans laquelle il examine si les Gnétacées peuvent, comme on l'a dit, avoir été un type inter- médiaire aux Gymnospermes et aux Angiospermes. (Voir 2« partie du Bulletin). M, Matte signale une anomalie de structure dans l'écaillé ovulifère du Ceratozamia Mexicana; il est vraisemblable que cette structure est due à l'accole- ment de deux écailles voisines. (Voir 2" partie du Bulletin). M. Le Bey présente un échantillon de Lomatopteris liasiiia des grésCharmouthiensde Sainte-Opportune. A 10 h. 1/2 la séance est levée. SÉANCE DU U DÉCEMBRE 1903 Présidence de M. Brasil, Président La séance est ouverte à 8 heures 1/2. Sont présents : MM. Bigot, Brasil, Le Bey, Lignier, Matte, Mazetier, D"- Mou lier, D"" Osmont, Ravenel, Tison. Le procès-verbal de la séance de novembre est lu et adopté. Le Secrétaire communique une lettre de M. le Ministre de l'Instruction publique qui demande de lui faire connaître avant le 1" mars, dernier délai, les délégués de la Société Linnéenne qui désirent bénéficier du demi-tarif pour se rendre au 42'"^ Con- grès des Sociétés savantes. — L'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Dijon, fait part de la mort de M. Garnier, conservateur des archives de la Gôte- d'Or. — Le 2"i« Congrès international de botanique adresse une circulaire relative au Congrès de Vienne. Les ouvrages reçus depuis la dernière séance sont déposés sur le bureau. Ils renferment les brochures suivantes, offertes par l'auteur M. Gadeau de Kerville : 1° U accouplement des Hémiptères ; 2" U accouplement des Forfkulidés. — Des- cription de Coléoptères anormaux et de Lépi- doptères albins ; 3° Veau et poulain à double tête ; — XLIX — 4° Note de Tératologie mammologique et ornilho- logique ; 5° Matériaux pour la faune des Hyménoptères de la Normandie, notes i à 4 ; 6° Quelques ré flexions sur l'intelligence du cheval domestique ; 1° Allocution présidentielle à la Société des sciences naturelles de Rouen. Il est procédé au vote sur l'admission de M . Mahot, pharmacien à Sées, présenté dans la dernière séance par MM. Chevrel et D' Hommey ; M, Mahot est élu membre correspondant. Est présenté pour faire partie de la Société comme membre résidant M. Jouan, libraire à Gaen, par MM. Lanier et Bigot. Le Secrétaire communique un manuscrit de M. l'abbé Letacq sur les observations d'histoire natu- relle et la collection ornithologique de M. Pv. de Saint- Martin, de Belléme. (Voir 2« partie du Bulletin). M. Le Bey dépose, au nom de M. Lignier et au sien, le manuscrit de la 'à^ partie du Catalogue de l'Herbier général du Jardin botanique. C-e travail est inséré dans le présent Bulletin. M. Lignier fait une communication sur les affinités des Elquisélinées el des Sphénophyilées. (Voir 2*" par- tie du Bulletin). M. le D'' Moutier présente : 1° Une carapace d'//o- molus Audouini Desl. recueillie par lui dans le Bradfordien de la carrière de la Halte d'Amfréville ; — L — cet échantillon appartient à un individu plus grand que le type de Deslongchamps ; — 2» Une grande huître provenant du Bradfordien des carrières de Ranville. M. Bigot pense que cette huître est un individu de VOstrea Wiltonensis Walker, qu'on trouve adhérente sur les surfaces perforées du Bradfordien et au con- tact de cette assise avec le Gornbrash. Il est probable que la coexistence de la forme plate et adhérente et de la forme dressée est déterminée par des condi- tions semblables à celles que M. Munier Chalmas a signalées pour l'O. miilabilis dans les sables de Beauchamps. M. Brasil communique de la part de M. Langlois, instituteur à Glincliamps, une série de nucléus, lames, fragment de javelot? grattoirs en silex que M. Langlois a recueillis à Clinchamps, près de la ferme de Panthou, dans un champ à l'angle du chemin de Mutrécy. Il y a là une véritable station, où M. Langlois a trouvé près d'un millier d'éclats, A dix heures, la séance est levée. TRAVAUX ORIGINAUX 3 A. Bigot. — Groupement et l\otatioti (les Assise^i siluriennes de TOuest (le Ist France. Les assises siluriennes du Massif armoricain ont été étudiées en détail dans presque toute l'étendue du Massif. Vingt-deux feuilles de la carte géologique détaillée de la France résument, pendant une période de vingt années (1881-1902), les résultats des travaux de MM. Barrois, Bigot, Bochet, Bureau, Guillier, de Lapparent, Lebesconte, Le Cornu, Letellier, D.-P. Œhlert, Potier. Quelle qu'ait été dès l'origine la conscience qu'ont apportée à cette œuvre les auteurs de ces feuilles, on ne saurait espérer qu'un travail confié à plu- sieurs observateurs et espacé sur une période aussi longue puisse présenter une homogénéité absolue. Nos connaissances sur la stratigraphie et la faune des divers termes du Silurien ont été acquises pro- gressivement ; telle assise qui, à l'origine, pouvait passer pour négligeable, s'est trouvée par la suite présenter une miportance qui a justifié sa distinc- tion ; d'autre part, tant que la faune et les relations stratigraphiques des assises ont été moins bien con- nues, on a pu admettre des groupements et des nota- tions qui ne répondaient plus à létat de la science au moment de l'apparition de feuilles plus récentes. La publication de la nouvelle édition de la carte géologique de France au millionième nous parait fournir l'occasion d'introduire dans les notations adoptées une réforme qui les mette en harmonie avec _ 4 — l'état de nos connaissances sur le Silurien du Massif Breton. La légende de la Carte géologique détaillée de la France n"a été publiée que pour les terrains supé- rieurs au Néocomien. Pour apprécier la signification des notations employées pour les assises siluriennes sur les premières feuilles, on doit se reporter à l'idée qu'on se faisait de la succession et du groupement de ces assises, au moment de la publication de la pre- mière feuille (Mortagne, juillet 1882). Les travaux de Dalimier, de Tromelin, Morière, Lebesconte aboutissaient au classement suivant : Terrain dévonien ( Zone des nodules ampéliteux et calcaire de \ ^ j Feuguerolles. / | Zone des ampélites et des phtanites de l'Anjou. I CD- Grès culminant. | 3 ' CD Schistes ardoisiers de Riadan et de R.enazé à Trinucleus Pongerardi. Grès de May. Schistes ardoisiers d'Angers à Calymene Tristani avec minerai de fer à la base. ' ^ \ m i m Grès armoricain, très souvent lié avec l'as- sise inférieure. Grauwackes lie de vin et schistes rouges avec lentilles calcaires. Poudingues. CD Terrain Cambkien : Phyllades de Saint-Lô et Schistes de Rennes. Ce groupement n'est pas celui qu'a admis Guillier dans la légende de la Carte géologique de la Sarthe de Triger (1875-1882). Au Gambrien sont rapportés les Phyllades de Saint-Lô (44 S) et les Schistes de Parennes (44 Sa), mais Guillier classse, avec doute il est vrai, dans le Silurien primordial, c'est-à-dire dans le Gambrien, les poudingues (43 Sp), les dolomies (43 Sd), les cal- caires magnésiens (43 Sm), et des schistes et grau- wackes (43 Ss). Quant aux schistes rouges (42 Sr), ils forment la base de son Silurien inférieur qui corres- pond pour lui à la Faune seconde, c'est-à-dire à l'Or- dovicien, qui comprend en outre : Grès armoricain (42 S), schistes à Cah/mene Tristan! et Aragoi (41 S), grès ordoviciens supérieurs (40 S). Le Silurien supé- rieur de la légende est constitué par des grès et schistes avec ampélites à Graptolithus colonus (39 M) et des Schistes et argiles avec boules siliceuses à Ceratiocaris, Orthocères, Cardiola interrupta (38 M). Ainsi, en 1882, au moment de la publication de la feuille de Mortagne, Guillier reconnaissait trois grands groupes dans le Silurien. Sa notation S^ de la feuille Mortagne désigne l'ensemble du Silurien supérieur, car dans sa Géologie de la Sarthe (1886, p. 50), Guillier signale à la base du Silurien supé- rieur (39 M) de ce département une « alternance assez compliquée de grès blanc ou noir, de phta- nites et de schistes de différentes couleurs, avec veines d'ampélites et nids de pyrite de fer ». Il dis- tingue ces grès des grès sans fossiles, placés au som- met de son Silurien inférieur, et qu'il rapporte au Grès de May (40 S), en prenant soin de les distinguer des grès culminants de Tromelin {Géologie de la Sai'the, p. 48). La notation S' s'appliquant d'autre part sur la feuille Morlagne au Grès armoricain, les assises comprises entre ce Grès armoricain et le Silurien supérieur (1) auraient dû, si elles avaient été représentées sur cette feuille, être désignées par la notation S^ qui corres- pondrait ainsi aux Schistes d'Angers à Cali/tneîie T?istani, Grès de May, schistes de Riadan à Trhm- clens Ponfjerardi. Cette notations' pour leGothlandien a été presque immédiatement abandonnée. Quelques mois après la publication de la feuille Mortagne paraît la feuille Avranches (Décembre 1882). MM. Potier et de Lapparent y distinguent dans le Silurien : Grès armoricain (S*), Schistes d'Angers (S*), Grès de May (S'i, Schistes de Saint-Sauveur avec am- pélites et Monoç/raptus (S*). Les schistes S* correspondent aux schistes S' de la feuille Mortagne. Quant aux grès groupés sous le nom de grès de May (S'), nous savons qu'ils com- prennent deux horizons que de Tromelin avait dis- tingués à Domfront (2) ; l'horizon supérieur que de (1) Les schistes S' de la feuille Mortagne ne sont pas Gothlan- diens, mais quel que soit leur âge réel, il suffit pour la question qui nous occupe, de constater que Guillier les assimile explicitement au Silurien supérieur. (2) B. S. L, N.. 3° série, t. II, 1871-78. p. 11. — 7 — Tromelin a appelé grès culminant est formé de quart/ites se liant par leur sommet aux ampélites ; un horizon schisteux, bien développé au N. de Dom- front, les sépare des grès ordoviciens, rouges ou rosés. Le niveau des giès culminants se retrouve avec une grande constance, non seulement dans les envi- rons de Mortain et de Domfront, mais sur les feuilles Alençon, Mayenne, Laval, Chàteau-Gontier, les Pieux, Barneville et Cherbourg, au-dessous des schistes am- péliteux et des schistes à sphéroïdes du Gothlandien. Les grès de Gamaret et de Poligné des feuilles Piedon, Ghâteaulin, Pontivy, Dinan, occupent la même posi- tion. Il ne nous paraît pas douteux que si leur impor- tance dans le Massif armoricain et leur liaison avec les ampélites eussent été établies au moment de la publication de la feuille Avranches, on ne les eût séparés des grès ordoviciens, sur la carte et dans la légende, en leur attribuant une couleur ou tout au moins une notation spéciale. En supposant abandonnée la notation S' pour les schistes à sphéroïdes, on aurait pu adopter les solu- tions suivantes : 1° Le Grès de May est désigné par la notation S% les grès gothlandiens (grès culminants) deviennent S*», les ampélites et les schistes à sphéroïdes S*^. 2° Connaissant les liaisons fauniques des Grès de May avec les schistes d'Angers, le grès de May est considéré comme une subdivision du S% les Grès gothlandiens conservent la notation S', les schistes avec ampélites et sphéroïdes sont désignés par S*. Ces deux solutions ont été admises par les auteurs des différentes feuilles du Massif armoricain, quand — 8 — les progrès des études ont montré la constance des niveaux et précisé leurs affinités fauniques et leurs relations stratigraphiques. La première solution est celle que M. Le Cornu a adoptée d'une façon invariable (Goutances, sept. 1884; — Gaen, 1889; — Saint-Lô, 1891 ; — Falaise, 1893 ; — Cherbourg, 1895). Le Grès de May est toujours dési" gné par S', le Gothlandien par S*. Nous avons également (Alençon et Barneville, 1894 ; — Les Pieux 1901) employé la notation S* pour le Gothlandien dont S*=' désigne les grès noirs de la base, S*'' les ampélites. Dans les couches englobées sous la notation S^, nous avons distingué un horizon inférieur gréseux (Grès de May 8'=')^ et un horizon supérieur schisteux (Schistes à Trinucleus S""^). M. Bureau (Ancenis 1891) englobe sous la notation S*-' les grès ordoviciens à CalymeneUa Bayani et les couches gotlhandiennes, comprenant des grès blancs avec ampélites, le niveau à sphéroïdes, des schistes avec phtanites. C'est encore la première solution envi- sagée. M. Barrois a adopté la seconde solution. Sur les feuilles Châteauhn (1886) et Quimper (1892), les schistes et grès de Gamaret représentent le Silurien supérieur et la notation S*-' s'applique au Gothlan- dien, puisque M. Barois déclare d'autre part (1) qu'on n'a pas encore trouvé dans le Finistère les équiva- lents des schistes à Trinucleus de Riadan et du grès de May. Sur les feuilles de Redon (1890), et de Dinan (1) Constitution géologique de la rade de Brest (B. S. G. F., •s., t. XIV, p. 680), 9 (1894), S*-' désigne encore le Gothlaadien, représenté par les schistes et grès de Poligné. Lorsque M. Barrois distingue le grès ordovicien (grès du Châtellier), il lui donne la notation S"'' ; les schistes de Riadan à Trinucleus deviennent S'^, les schistes d'Angers à Cali/mene Trisiani, S^^. (P^edon, 1890). De même S' sapplique sur la feuille Quimper (1892), à tout rOrdovicien moyen et supérieur, depuis les schistes à faune d'Angers jusqu'au calcaire de Rosan à Orthis Acteoniœ. Toutefois sur la feuille Rennes (Barrois et Lebes- conte, 1898), la notation S* restant attribuée aux am- pélites et schistes à sphéroïdes, les grès de Saint- Germain-sur-Ille qui renferment la faune typique des grès ordoviciens de cette région sont désignés par la notation S', jusqu'alors réservée par M. Barrois aux grès gothlandiens. Sur la feuille Saint-Brieuc (1897), S'-' comprend des schistes (gothlandiens?) et les grès (ordoviciens) de Saint-Germain. Enfin, M. Œhlert s'est prononcé nettement pour la seconde solution que nous avons indiquée. Sur la feuille Ghâteau-Gontier (Bureau et Œhlert, 1896) et sur la feuille Mayenne (1900), on trouve en effet les notations suivantes : S* Schistes et quartzites avec ampélites. S' Grès culminant. S'c Schistes a Trinucleus Pongerardi. S*^ Grès de Saint-Germain-sur-Ille. S'=* Schistes à Calymene Tristani. S' et S* appartiennent au Gothlandien. On remar- — 10 — qiiera que les notations S'», S"^, S'"^ sont celles em- ployées en 1890 par M. Barrois sur la feuille Redon. En résumé, la notation S% d'abord appliquée aux schistes à ampélites a été remplacée uniformément par la notation S*, qui désigne les couches supé- rieures du Gothlandien. — En Normandie la notation S^ a été transportée aux assises supérieures de l'Or- dovicien, et désigne explicitement, tout d'abord l'en- semble de ces assises réunies sous le nom de Grès de May, puis les grès de May (S'^) et les schistes à Tri- nucleii^ (S''^) quand ceux-ci sont distingués. — Au contraire, en Bretagne et dans le Maine, S^ est for- mellement appliqué aux grès gothlandiens, S* aux schistes à ampélites et sphéroïdes, tandis que les schistes à Trinucleus, le grès de May ou de Saint- Germain ne forment que des subdivisions du S". La feuille Avranches (déc. 1882) correspond à une région où le Gambrien n'est pas représenté ; le Grès armoricain y repose directement soit sur le granité, soit plus généralement en discordance sur les schistes de Saint-Lô (Précambrien) Les assises cambriennes n'ont pas été reconnues par Guillier sur la feuille Mortagne (Juillet 1882). Par suite la question ne s'est pas posée alors d'attribuer une notation et une cou- leur aux différents termes du Gambrien, mais il n'est pas douteux que si l'on se fût trouvé en présence de cette nécessité on n'eût adopté la solution qui a pré- valu deux ans plus tard, lors de la publication de la feuille Goutances (Le Gornu, sept. 1884). II En 4884, comme en 1882, on considérait que les assises cambriennes se liaient au sommet avec le Grès armoricain. Cette opinion était basée sur ce fait qu'on n'avait pas encore distingué dans ces grès un horizon inférieur, réellement lié aux schistes et grès pour- prés du Cambrien. MM. de Tromelin et Lebesconte avaient insisté sur cette liaison (1). Sur la feuille Coutances, publiée en septembre 1884, ces couches cambriennes sont très développées ; la légende comprend sous le nom à'étage des grès dits à bihôites, et avec la notation générale S', toutes les couches comprises au-dessus des Schistes de Saint-Lô, jusqu'au Grès armoricain inclus. Une même teinte est attribuée à toutes ces couches qui sont distinguées seulement par un figuré spécial avec les notations 8'=" pour le niveau inférieur formé de grès tantôt pour- prés, tantôt gris clair, — S* pour les grès et schistes pourprés. — S*'^ pour le Grès armoricain. L'importance de ce système des conglomérats, grès et schistes pourprés, et leur indépendance du Grès armoricain furent mis en évidence par les travaux de MM. Le Cornu, Renault, Hébert, Œhlert et Bigot, qui établirent les laits suivants ; 1° Le système des conglomérats, grès et schistes verts ou pourprés (avec lentilles calcaires), grès feldspathiques, correspond au Cambrien anglais (faune primordiale). Cette conclusion basée sur des relations purement lithologiques et stratigraphiques (1) Essai d'un catalogue raisonné des fossiles siluriens des déparlements du Maine-et-Loi)e, de la Loire-Inférieure et du Morbihan, elç. (Ass. fr. p. l'av. des se, Congres de Nantes. 1875, p. 601). 12 a été singulièrement renforcée par l'étude de M. Bar- rois sur la faune de Grès armoricain (1). La présence du genre Ogygia, de Céphalopodes, Lamellibranches, l'abondance des Phyllocarides et la position au-des- sous des Schistes d'Angers (2) montrent que cette faune occupe une position intermédiaire entre la faune primordiale et la faune de Llandeilo, et comme les Lamellibranches du Grès armoricain se rappro- chent plus de ceux de l'Arénig que de ceux de Tré- madoc, on est amené à paralléliser le Grès armori- cain avec la base de l'Ordovicien (3) et par suite à rapporter au Gambrien les couches qui lui sont infé- rieures. 2° La liaison entre les schistes rouges et le Grès armoricain, invoquée à l'appui de leur réunion dans un même système, est le résultat dune confusion entre deux horizons de grès. Dans les régions où le Gambrien est représenté, les grès placés entre les schistes rouges et les schistes à Calymènes prennent généralement une grande épaisseur. Ils alternent réellement à leur base avec des bancs schisteux dont l'importance diminue rapi- dement à mesure qu'on s'élève dans la série ; la liai- son de cet ensemble avec les schistes inférieurs (1) Mém. sur la faune du Grès armoricain (Anii. Soc. Géol. Nord, t. XIX, 1891, p. 154). (2) Que leur faune de Trilobites et de Graptolitlies parallélise avec l'assise de Llandeilo (Barrois, Mém. sur la distr. des Graplolithes en France, Ann. Soc. Géol. Nord, t. xx, 1892, p. 75). (3) La faune du Grès armoricain étudiée par M. Barrois provient des couches supérieures ; les formes de la base de ces grès sont inconnues. 13 n'est pas douteuse. Les grès de la base sont générale- ment grossiers, souvent avec grains de felsdpath kaolinisé, et présentent souvent dans chaque banc une stratification entrecroisée. Ils ont été parfois désignés sous le nom de (jrès. feldspalhiques, mais cette dénomination peut prêter à confusion, parce qu'il existe des grès feldspathiques semblables dans l'assise des schistes rouges, et que les grès de la base de rOrdovicien sont parfois grossiers comme ceux du sommet du Cambrien. Il nous paraît utile d'aban- donner cette dénomination de grès feldspathiques. et de les appeler grès supérieurs du Cambrien. Dans plusieurs localités, ces grès inférieurs sont séparés des grès de la base de l'Ordovicien par une assise de schistes (schistes de Portnaye, Montsurs, val- lée de la Laize, etc.), dont le classement dans le Cam- brien ou l'Ordovicien reste indéterminé. 3'^ Nous avons fait connaître (1) que le ridement des couches précambriennes avait constitué dans l'axe du Massif armoricain une région surélevée qui n'a pas été atteinte par la mer cambrienne. Cette vaste région n'a été envahie par la mer qu'avec le Grès armoricain. Partout, de l'E. de la Forêt de Mon- naye jusqu'à Mortain, et depuis Mayenne jusqu'à Brest (2) le grès armoricain repose directement sur les schistes précambriens ou le granité. Les grès infé- rieurs font défaut, comme les autres assises cam- briennes, et il y a indépendance absolue de ces grès et des grès à Tigillites et à Bilobites. L'existence dans (1) L'Archéeii et le Cambrien dans le Nord du Massif Breton et leurs équivalents dans le Pays de Galles, 1890, p. 136. (2) Siiiif dans lu région du Finistère. — 14 - ces derniers de la première faune ordovicienne de l'Ouest coïncide avec cette importante transgression et donne à la distinction de ces deux grès une valeur presque égale à la limite qui sépare le Gambrien des assises sous-jacentes. L'importance de cette coupure a été diversement appréciée par les auteurs de diverses feuilles du Mas- sif armoricain, et les notations attribuées aux assises cambriennes et au Grès armoricain sont assez dispa- rates. Ainsi, le Grès armoricain (comprenant quelquefois les grès supérieurs du Gambrien) est tantôt noté S"', tantôt S* ; les poudingues et grès pourprés de la base sont désignés par S» ou S^"" ou S^ . La solution extrême est celle que nous avons adoptée sur la feuille les Pieux (1900) où, comme l'avait fait M. Le Cornu sur les feuilles Falaise et Cherbourg, et, comme nous l'avions fait sur les feuilles Alençon et Barneville, nous avons réservé la notation S' au Grès armoricain (Ordovicien) ; pour marquer la séparation entre l'Ordovicien et le Gam- brien, nous avons désigné les poudingues pourprés par S'' , les schistes rouges et verts par S", les grès supérieurs du Gambrien par S''. Une notation analogue a été adoptée pour le Gam- brien sur la feuilUe Mayenne (1900), ou M. Œhlert désigne l'ensemble du Gambrien par S, ses différentes assises étant distinguées par les lettres m, n, v, t. On voit par ce long exposé historique que si l'on s'est facilement mis d'accord sur la succession et le — 15 — groupement des assises siluriennes de l'Ouest de la France, il n'a pas été possible, en raison même des conditions dans lesquelles ces connaissances ont été acquises, d'uniformiser les notations attribuées aux divers niveaux, et il nous reste à rechercher com- ^ ment on pourrait arriver à une notation logique, en rapport avec l'état de nos connaissances sur le Massif armoricain. La division en trois termes de l'étage silurien n'est pas contestable. Cet étage étant désigné par la lettre S, chacun des termes doit être distingué par les exposants 1, 2, 3. S* Gambrien. S" Ordovicien. S' Gothlandien (1). Ces trois notations sont partout applicables, et la difficulté ne commence que quand il s'agit d'établir des subdivisions dans ces trois groupes. Théoriquement ces subdivisions devraient être' assez générales pour s'appliquer partout ; comme les divisions de premier ordre, elles devraient être indé- pendantes du faciès, déterminées par l'identité ou le synchronisme des faunes, basées par suite sur la parallélisme avec une échelle stratigraphique de ces faunes. La faune ordovicienne du Massif armoricain com- (1) dette notation a été adoptée sur la feuille Paris au wôtôôo* 1 S y désigne le Gambrien i.Faune primordiale de Banande), 2 S rOrdovicien (faune seconde de Barrande), comprenant une subdivi- sion iS' poui' le grès armoricairj. - 16 — mence à être assez bien connue pour qu'on puisse être tenté de subdiviser l'Ordovicien d'après ces prin- cipes. Les recherches poursuivies par MM. Barrois et Kerforne sur les faunes du Graptolithes du Goth- landien nous mettront sans doute en mesure d'appli- quer cette méthode aux assises du Silurien supérieur. Quant aux couches cambriennes, tant qu'on n'y aura pas trouvé de fossiles, il sera impossible de les rap- porter aux termes Géorgien, Acadien, Potsdamien, basés sur la faune trilobitique. Pour certains niveaux et en particulier pour le Gothlandien du Massif armoricain, la connaissance de la succession des faunes sera pratiquement d'une utilité nulle en raison de l'état des affleurements et de la rareté des fossiles. Enfin l'importance prise dans certaines régions du Massif, au point de vue topographique, tectonique ou utilitaire, par des couches qui, dans une autre région, ne se distingueront ni par leur faune, ni par leurs caractères lithologiques, rend désirable que les sub- divisions adoptées aient une certaine élasticité. Etag-e Gambrien S' On peut y distinguer de bas en haut : Poudingues et grès inférieures. S'» Schistes avec calcaires .... S'*' Grès supérieurs S": Ces trois subdivisions sont fondamentales, mais l'application de cette échelle présente dans la pra- tique quelques difficultés qui tiennent aux conditions — 17 — du dépôt du Gambrien dans les divers synclinaux et qui nécessitent quelques éclaircissements. Les poudingues et les grès qui leur sont associés forment à la base du Gambrien un niveau très cons- tant : leur épaisseur, leur couleur, la nature et les dimensions de leurs éléments peuvent varier ; les poudingues sont tantôt à la base, tantôt intercalés dans les grès, mais cet horizon est partout reconnais- sable. Les calcaires magnésiens ne sont pas un élément constant des schistes inférieurs. Très développés dans les synclinaux de May, la Brèche-au-Diable, E. de la zone bocaine, synclinaux de Pail et des Gouëvrons, Gharnie, etc., ils sont rudimentaires en Bretagne et à l'O. de la zone bocaine et manquent dans le N. du Gotentin (1). Dans le synclinal de la Brèche-au-Diable, le flanc Nord montre dans la vallée de la Laize un important développement des grès supérieurs du Gambrien (2) ; sur le flanc Sud, ils sont beaucoup plus réduits et on voit commencer un régime très accentué à l'O. du synclinal de la zone bocaine. Dans ce dernier syncli- nal situé au Sud de celui de la Brèche-au-Diable, l'épisode sableux des grès feldspathiques, ébauché au-dessus de l'assise des marbres avec les grès de Gaumont-sur-Orne, a été interrompu par un puis- sant dépôt argileux, qui s'est peut-être continué jus- qu'au début de l'Ordovicien. (1) Les calcaires oolilhiques de Carteret sont plus récents que ces calcaires magnésiens. (2) Même eu tenant compte d'un pli secondaire qai augmente la largeur de l'affleurement. 2 — 18 — Les schistes de Saint-Rémy, qui surmontent les grès de Gaumonl, sont très épais; les grès inférieurs aux schistes d'Angers sont très amincis, séparés de ces schistes de Saint-Rémy (Type au Pont à la Mousse) par des grès et schistes rouges. Malgré la différence de faciès, et autant que peut le permettre une assimi- lation qui n'est hasée que sur des caractères stratigra- phiques, les schistes de Saint-Rémy et les grès de Caumont correspondent aux grès Gambriens supé- rieurs de la vallée de la Laize, c'est-à-dire au S'<=. Dans le N. du Cotentin, les grès et poudingues du Gambrien (S'") sont surmontés par des schistes verts (S*'^);sur le flanc N. du synclinal de la Hague ces schistes sont surmontés par les grès feldspathiques de Ste-Groix-Hague (Grès Gambriens supérieurs S''^) auxquels succède le Grès armoricain ; sur le flanc S. de ce synclinal et dans celui de Gouville, les schistes toujours supérieurs aux arkoses et poudingues (S*''), prennent une très grande puissance ; le faciès si typique des grès cambriens supérieurs a disparu ou est tout au moins considérablement réduit, si l'on admet que les grès grossiers de la base du Grès armoricain de cette bande appartiennent au Gam- brien. En tous cas, les relations du Grès armoricain avec les assises sous-jacentes peuvent être le résultat dun changement de faciès du sommet du Gambrien ou de la transgression ordovicienne. Dans le premier cas, qui est le plus probable, l'ensemble de ces schistes correspondrait aux deux divisions S^^ et tout ou partie du S"^. Le synclinal des Gouëvrons est la région où le Gambrien montre la plus grande complication, au — 19 — moins en apparence. On y trouve à la base les grès et poudingues (S'-'') avec leurs caractères habituels et les schistes et calcaires magnésiens (S*''), mais le Gambrien supérieur y prend une grande puissance. Toutefois, cette grande puissance est due à l'interca- lation dans les grès cambriens supérieurs (S='''), et grès de Sainte-Suzanne, (S-"" de la feuille Mayenne), de brèches et poudingues d'orthophyre et de porphyrite avec ciment pétrosiliceux qui se relient à des coulées de porphyre pétrosiliceux et d'orthophyres. Contem- poraine du dépôt des grès supérieurs du Gambrien, cette série est avant tout d'origine éruptive ; elle s'intercale localement dans les assises S"= ; le grand développement qu'elle prend à ce niveau dans les Gouëvrons rend sa distinction nécessaire sur la carte, mais cette intercalation n'altère pas la division fon- damentale du Gambrien en trois termes. Étage Ordovicien S" On a admis dans l'Ordovicien du Massif armoricain quatre horizons, basés surtout sur le faciès litholo- gique : 1° Grès armoricain ; 2" Schistes d'Angers ; 3" Grès avec intercalations schisteuses, compris sous le nom de grès de May ; 4° Schistes de Riadan. Ges quatre horizons ont été distingués sur les diffé- rentes feuilles de la carte géologique, le Grès armo- ricain par S' ou S'b, les Schistes d'Angers par S" ou S'*, le Grès de May par S"'^ ou S''', les schistes de Riadan par S'«^ ou S'i^. — 20 — L'étude de la faune de ces assises, encore qu'elle soit très incomplète, montre que ces divisions litho- logiques ne paraissent pas rigoureusement compa- rables dans les divers synclinaux du Massif. On peut actuellement distinguer, au dessus du grès armoricain, deux faunes reliées par un certain nombre d'espèces communes, Acidaspis Buchi, Caly- mene Arago'i, Plœsiacomia OEhlerti, Dalmanites incertus, Pélécypodes et Brachiopodes. La faune inférieure est caractérisée par Calymene Tristani ; c'est essentiellement la faune des Schistes d'Angers, avec des modifications tenant au faciès et à la position des assises dans la série. — Les couches qui renferment cette faune se terminent par les schistes à Trinucleus Ihireaui (Schistes de Kerar- nior), dans lesquels s'éteint le Cal. Trislaiii. Avec ces schistes finit ce qu'on peut appeler l'Ordovicien moyen. La faune de l'Ordovicien supérieur est plus difficile à caractériser, en raison de la variété de faciès des assises. En Normandie, les grès supérieurs de May {à Roma- lonotus Deslongchafiipsi et Conulaires), les grès de Besneville et du Valdecie (Manche) à Ho7n. Bonnis- aenti, ceux du Cercueil (Orne) appartiennent à la base de l'Ordovicien supérieur. Au-dessus viennent les schistes à Trimicleiis de la Sangsurière, Sottevast (Manche), La Ferrière Béchet (Orne), les schistes sans fossiles de May qui paraissent représenter l'ho- rizon de Riadan. Dans l'Ille-et-Vilaine cette série est entièrement — 21 — arénacée (Grès de Saint-Germain-sur-Ille, Liffré, la Bouexière, Ghampeaux, Vitré). Dans le Finistère (Presqu'île de Crozon), elle débute par des schistes (Schistes de Raguenez) ; les grès de Kermeur ont une épaisseur très variable ; les tufs et calcaires de Rosan qui terminent l'Ordovi- cien sont un faciès spécial à la région où les schistes de Riadan si développés dans le Maine-et-Loire et la Mayenne ne sont pas signalés. Ces faciès si divers, dont le synchronisme absolu ne peut être quant à présent établi, sont caractérisés par des formes qui leur sont spéciales ; l'Ordovicien supérieur se distingue surtout de l'Ordovicien moyen par la disparition de Cah/mene Ti^istani et l'impor- tance que prennent les Trimicleus. La limite inférieure de l'Ordovicien moyen est très rationnelle, puisqu'elle coïncide avec la disparition de l'espèce la plus adondante et la plus caractéris- tique des Schistes d'Angers. II paraît donc logique d'établir dans l'Ordovicien du Massif armoricain trois divisions, inférieure (Grès armoricain), moyenne (Faune à Calymene Tris/a/i?), supérieure (Faune à Tri- nucleiis Pongerardi). Ces trois divisions correspon- dent en gros à l'Arenig, au Llandeilo et au Bala-Garadoc. Les limites admises font passer dans l'Ordovicien moyen la partie inférieure du Grès de May, c'est-à- dire les grès ferrugineux de la base, les grès à Hoina- lonotus Vicaryi et H. Serratus, les schistes à Trinu- cleus et Calymene Tristani (1), (1) Au S. 0. du Massif armoricain on a assimilé à ce grès infé- rieur de May les schistes de Morgat à Placoparia Tourneminei 22 On aperçoit immédiatement les difficultés qu'en- traine cette division de l'Ordovicien en trois termes, quand il s'agit de l'appliquer au tracé des assises sur la carte géologique. La rareté des fossiles, les res- semblances lithologiques, rendront pendani long- temps impossible l'attribution de tel grès ou de te' schiste à l'Ordovicien moyen ou à l'Ordovicien supé- rieur, quand surtout cette limite devra, comme à May, être placée au milieu d'un massif degrés. On doit d'ailleurs ne pas perdre de vue que, si une carte géologique s'attache à représenter la distribu- tion des assises, elle se propose aussi de donner un aperçu de la structure d'une région. Cette structure ressort de la distribution des bandes gréseuses et schisteuses, qui se traduit à li surface du sol par le modelé topographique ; la distribution des crêtes et des dépressions permet seule dans bien des cas, en raison de la rareté des affleurements, le tracé de ces bandes, que leur faune ne suffit pas à distinguer. Nous pensons donc que pendant longtemps encore nous ne pourrons admettre que les quatre subdivi- (Kerforne, presqu'île de Crozon, 1901, p. 12t). Cette assimilation ne nous paraît pas établie. En effet, dans la bande Mortain-Dom- front, les schistes d'Angers présentent une zone à Placoparia Tour- 7ieminei ; au-dessus des grès du Tertre Chapon qui surmontent ces schistes, il existe au Pont de Caen un second niveau schisteux contenant en grande abondance Beyrichia Bussace7isis ; M. Matte vient d'y trouver Plaesiacomia Œhlerti ; des grès et des schistes séparent cette assise des grès gotlilandiens ; par suite, si les schistes du Pont-de-Caen correspondent aux schistes à Trinucleus Bureaui, les grès du Tertre-Chapon qui sont au-dessous représentent les zones inférieures de May et celles-ci ne peuvent être parallèlisées avec les schistes de Morgat. 23 — sions indiquées plus haut, tout en faisant remarquer que la coupure entre l'Ordovicien uioyen et l'Ordo- vicien supérieur doit être placée dans l'ensemble des couches désignées sous le nom de grès de May. On aurait ainsi les notations suivantes, correspon- dant à des désignations auxquelles ils ne faut pas attribuer un sens absolu, à cause du remplacement des grès par des schistes dans des synclinaux diffé- rents : Etage Gothlandien S' On a distingué dans la Carte géologique deux assises : i" A la base des quartzites noirs, désignés par S' ou S^" ; 2° Des schistes avec ampélites, sphéroïdes et cal- caires, distingués par S* ou S'^. Dans ces schistes supérieurs, les recherches de MM. Barrois et Kerforne ont permis de reconnaître 24 neuf zones fossilifères. Huit d'entre elles sont carac- térisées par des graptolithes ; elles se parallèlisent avec les zones graptolithiques du Gothlandien an- glais, et le Gothlandien entier, du Ludk)w au Llando- very, est ainsi représenté dans le Massif armoricain. Quelle que soit l'importance de cette conclusion, la distinction de ces zones sera pratiquement impossible au point de vue qui nous occupe, en raison de l'état des affleurements, de la rareté des fossiles, et il y a avantage à ne conserver que les deux divisions jus- qu'ici admises : S'*' Grès noirs de la base. S''» Schistes avec ampélites, sphéroïdes et calcaires. Lorsque les grès inférieurs ne peuvent être distin- gués, l'ensemble du Gothlandien serait désigné par S' ou S'a-''. Il nous est impossible de signaler tous les travaux qui nous ont fourni les éléments de cette étude ; ce serait faire l'historique des pubhcations sur le Silu- rien du Massif armoricain. On trouvera la liste de ces publications dans la thèse de M. Kerforne : Etude de la région silurique occidentale de la presqu'île de Grozon, Rennes, 1901, p. 216-226). Il faut y ajouter les notices explicatives des feuilles de la carte géolo- gique de France au g^^. Laboratoire de géologie de l'Université de Caen. 15 Mars 1903. 25 A. Bigot. — Observations, à propos tl'iiii travail de M. Masse, sur le Synclinal de la Brèclie-au-Diable et le Silurien I\^orniand. Dans une note insérée aux Annales des Mines, M. René Masse a fait connaître sous le titre de Con- tribution à l'étude des gîtes minéraux de la Nor- mandie (1) des faits intéressants qui confirment ce que Ton prévoyait de la structure du synclinal de la Brèche-au-Diable et de l'allure des terrains juras- siques qui le recouvrent presque partout. L'exposé très sommaire des travaux publiés (2) montre en effet que depuis les travaux de M. Le Cornu et depuis les recherches effectuées dans les ■ concessions d'Urville, Gouvix, Barbery, l'on était suf- (1) Annales des Mines, 1902, t. I, p. 581-603, 22 fig., 3 pi. (2) Incidemment dans cet exposé, M. R. Masse mentionne des recherches de houille faites sans résultats appréciables au commen- cement du siècle dernier (XIX") vers Bayeux et la Manche. — Le bassin houiller du Plessis-Littry a été exploité au Plessis (Manche) de 1757 à 1859, et à Littry (Calvados) de 1743 à 1882. La produc- tion de Littry a atteint son maximum en 1840 avec 532.000 quintaux métriques. — Voir Vieillard, Le terrain houille?' de Basse-Nor- mandie, ses ressources, son avenir, dans Bull. Soc. Linn. Norm., 2* sér., 7* vol., p. 231-389, une carte au jgjpôôo ^^ ^ feuilles de coupes. 26 fisamment fixé sur l'existence de la couche de mine- rai de fer ordovicieu à l'E. du synclinal et sur son allure pour déterminer les points oi^i des sondages pouvaient la rencontrer. En 1898, pour un cours que je faisais à la Faculté des sciences, j'avais dressé, en m'inspirant des tra- vaux de M. Le Cornu et de mes observations person- nelles, une carte au j^^^ôj des terrains primaires de la Basse-Normandie. Dans cette carte qui est, depuis cette époque, exposée au Musée d'histoire naturelle de Caen, j'avais eu précisément pour but. en suppo- sant enlevé le recouvrement des terrains secondaires, d'appeler l'attention sur l'allure des synclinaux silu- riens et sur les points où l'on pouvait espérer trou- ver le minerai de ter, alors très recherché dans la région. Cette carte était complétée par une coupe menée à travers le Calvados, de Gondé-sur-Noireau à Dives, et qui est également au Musée. J'ai la satisfac- tion de voir que la carte du synclinal de la Brèche- au-Diable et la coupe (pi. XV) données par M. Masse dans son travail, sont aussi semblables qu'il est pos- sible aux deux documents que je viens de signaler. ■Je désirerais cependant dans cette note examiner plusieurs points du travail de M. Masse, soit pour discuter certaines de ses conclusions, soit pour expo- ser quelques considérations qui résultent des faits qu'il a présentés. Nappe aquifère sous-jurassique. — Les calcaires jurassiques qui recouvrent le synclinal correspon- dent à un plateau, ondulé incliné au N.-E., et par- — 27 — couru par des vallées asséchées, à l'exception de celle du Laizon. Ces calcaires forment le bassin d'alimen- tation d'une nappe bien connue, constituée par l'in- filtration des eaux de surface qui viennent s'arrêter au niveau relativement imperméable du soubasse- ment primaire. Ce soubassement présente des bandes plus résistantes demeurées en saillie avant le dépôt du jurassique ; elles sont séparées par des dépres- sions, formées aux dépens des couches plus tendres, et qui ont été comblées peu à peu par les dépôts du Lias, du Bajocien et du Bathonien, ce dernierdépas- sant seul dans la région le sommet des crêtes. Les crêtes étant dirigées transversalement à l'écou- lement de la nappe vers le N.-E., celle-ci est subdi- visée en une série de bassins qui ne communiquent entre eux que si la surface piêzométrique est assez relevée pour passer par dessus le barrage qui les sépare. C'est à cette disposition de la nappe en cuvettes distinctes qu'est due l'apparence de deux nappes, signalée par M. Masse (p. 591) dans les travaux des Feugles ; l'existence de la nappe à deux niveaux dif- férents dépend de la proéminence de la crête de minerai qui sépare les deux cuvettes ; si la crête est au-dessous de la surface piêzométrique les deux cuvettes communiquent et les nappes se confondent. L'affleurement des grés armoricains et celui de la zone des schistes à Calymênes qui contient le mine- rai de fer correspond à un de ces barrages oîi l'épais- seur de la zone des eaux de facile circulation se trouve ainsi très réduite. La transformation du car- bonate en hématite au-dessous du Jurassique ne — 28 — correspond pas à la position de la nappe actuelle, mais à la position de celle qui s'était constituée pen- dant la période continentale antérieure au dépôt du Jurassique. De cette conception, il résulte qu'une appréciation de la valeur des gîtes placés dans ces conditions, qui ne serait basée que sur la considération du niveau actuel de la nappe, serait entachée d'erreur. J'ai déjà montré pourquoi à l'O. du synclinal, dans la région du Cinglais, le minerai de fer ordovicien se présente très rapidement à l'état de carbonate (1). Je me pro- pose de revenir ultérieurement sur cette question à propos de chacun des gisements du Calvados et de l'Orne. LlMONlTES DE DÉCALCIFICATION. — M. MasSe a signalé (p. 590) l'existence, au-dessous du Bathonien moyen, d'un a dépôt d'alluvion argileux, riche en morceaux de minerai » ; il a trouvé dans ce dépôt des morceaux de calcaire contenant des Rhyncho- nelles et le considère comme le résultat de l'érosion du minerai silurien, érosion pouvant avoir eu lieu à l'époque tertiaire. Ces argiles, avec nodules de limonite, proviennent de la décalcification de calcaires jurassiques dont elles représentent le résidu insoluble avec concentra- tion et oxydation du fer qu'ils contenaient. Ce phénomène est général dans la région, même dans des points très éloignés de l'affleurement du [l) A. BiooT, Sw la géologie du Pays de Cinglais, C. R. Ac. se. , Séance du 2 juin 1903. — 29 — minerai ordovicien ; je n'en citerai que quelques exemples : 1» A Donnay le Jurassique débute au dessus du Précambrien par le Gharmouthien. La décalcification des calcaires charmouthiens et surtout de calcaires toarciens, qui contiennent de nombreuses oolithes ferrugineuses, donne des argiles rousses avec petits nodules de limonite ; ^° La décalcification des calcaires vésuliens dans la Forêt de Cinglais et dans le bois de Saint-Clair a laissé, comme résidu, des argiles à silex avec nodules de limonite qui ont été autrefois exploités aux Mi- nières d'Ouilly-le-Basset ; 3° Le talus 0. de la route de Tassilly à Ouilly-le-" Tesson, contre le grès armoricain de Saint-Quentin de la Roche, montre avec la plus grande netteté l'alté- ration des calcaires bradfordiens et leur transforma- tion en argiles avec limonite. Certains blocs déjà très transformés, presque entièrement ferrugineux, pré- sentent encore des fossiles très reconnaissables. Il n'y a donc aucun doute sur l'origine des argiles avec minerai de fer qui surmontent le Bradfordien à Assy et que M. Masse signale également à la Brèche- au-Diable. Des nodules de limonite provenant de ces dépôts modifiés se rencontrent sur un grand nombre de points de la région. Ils méritent de retenir l'attention parce qu'ils ont donné lieu parfois à des recherches malheureuses du minerai ordovicien, par confusion avec les limonites de l'affleurement de ce minerai. 30 Accidents transversaux du synclinal. — Le synclinal de la Brèche-au-Diable ne présente pas l'al- lure d'une cuvette allongée, retrécie à TE. et régu- lièrenneut fermée à ses deux extrénnités ; comnne l'indique la feuille Falaise de la Carte géologique de France, il est interronripu vers les Moutiers-en-Gin- glais par une faille transversale à peu près parallèle à la route de Gaen à Harcourt et qui met en contact avec le Précambrien les schistes rouges qui sur- montent les poudingues. Le bord 0. de cette faille correspond à la lèvre relevée ; elle porte à 6 kil. de distance, sur la rive gauche de l'Orne (cote î)6 entre Marlinbeau et Neumer), un lambeau de poudingues pourprés qui témoigne de l'ancienne extension du synclinal dans cette direction. Un second accident transversal vient interrompre la régularité du bord du synclinal vers la vallée de la Laize : la direction des affleurements du poudingue pourpré de la Pio- chette de Boulon, de la vallée du ruisseau de Fres- nay et du ruisseau du Pont à la Housse vient passer k 500'" au N. de l'affleurement du Rocreux ; sur le bord sud du synclinal, une ligne joignant les affleure- ments de la vallée de Fontaine-le-Pin, du Moulin de Bray et de Moulines vient passer au sud de l'affleu- rement de la vallée de la Huppe (Les Moutiers-en- Ginglais). Quelle qu'en soit la cause, surélévation de la cuvette synclinale à l'O. de l'accident, ou rappro- chement plus accentué des deux flancs, l'affleure- ment des poudingues pourprés, et par suite l'affleure- ment des autres bandes siluriennes qui lui sont paral- lèles, est affecté à l'O. de la vallée de la Laize d'un rejet horizontal vers le sud, dont l'amplitude atteint au moins 500". :n Un autre accident détermine entre Bretteville-sur- Laize et Gouvix une déviation dans le parallélisme des affleurements. La carte géologique montre très nettement que la bande de grés armoricains de Gou- vix et du parc d'Outre-Laize n'est pas parallèle à la direction de la bande des poudingues pourprés, mais que ces deux bandes tendent à converger dans la direction de l'Ouest. Cette convergence est détermi- née par un anticlinal secondaire qui affecte les grés feldspathiques du Gambrien supérieur entre Brelte- ville et Gouvix et qui amène un moment, dans la tranchée du chemin que suit le tramway de Caen à Falaise, un plongement de ces couches en sens inverse du plongement normal des assises du flanc Nord. Les accidents transversaux, que nous avons cons- tatés aux Moutiers-en-Ginglais et à Bretteville-sur- Laize, nous permettent de prévoir que le rétrécisse- ment de la cuvette synclinale à partir d'Olendon est dû à un accident du même genre et non une inflexion graduelle de l'affleurement. 11 est très vraisemblable aussi que le changement brusque de direction du grès armorij^ain du Breuil s'accompagne de cassures compliquées dont l'exploi- tation du minerai nous montrera la disposition. Structure DES synclinaux primaires. — M. Masse s'est efforcé de démontrer que les synclinaux pri- maires de la Basse-Normandie ont leurs flancs très réguliers et que les irrégularités, par suppression — 32 — d'une partie des assises de l'un des flancs ou de ce flanc tout entier, peuvent s'expliquer par le simple jeu des érosions ; il s'élève contre l'emploi des mul- tiples failles directes, si commodes qu'on peut craindre d'être tenté de les faire trop facilement et trop sou- vent intervenir. On s'explique très bien que M. Masse, ayant eu affaire au plus régulier des synclinaux de la Basse- Normandie, ait été amené, à considérer que tous les synclinaux pouvaient se rapporter à ce type qui est au contraire absolument exceptionnel. Mais avant d'éten- dre cette conception à l'ensemble des synclinaux, il eut été nécessaire d'aller les étudier, même sommai- rement, au lieu de se borner à interpréter par des coupes les indications de la carte géologique. D'ailleurs, en établissant ces coupes, M. Masse a été obligé de faire intervenir au N. des synclinaux de Domfront et d'Halouze (pi. XV), du synclinal de la Ferté-Macé (pi. XV!), du synclinal de la Forêt Auvrai (fig. 13) ces failles directes contre lesquelles il s'élève avec tant de force. Si j'ajoute que la terminaison N. du synclinal de May est inexactement figurée (pi. XV), nous sommes amenés à constater que sur 7 syncli- naux (1) que traversent les coupes de M. Masse (pi. XIV, XV et fig. 13 à 16), 2 seulement (2) ne se terminent pas au N. par une faille. Des observations qui s'étendent à la totalité des synclinaux primaires de la Basse-Normandie m'ont (1) Domtroiit, Halouze, Id Ferté-Macé, Forêt-Auvrai, zone bocaine (Falaise, S'-Rémy), la Bièche-au-Diable (Perrières), May. (2) Zone bocaine et la Brèche-au-Diable. - 33 — montré que tous ces synclinaux sont caractérisés par une dissymétrie de leurs flancs, aboutissant à la suppression totale ou partielle de leur flanc Nord par une faille longitudinale. (Exception faite de ceux du Nord du Gotentin). Je n'en citerai que quelques exemples : 1" Synclinal de Moi tain à la Forêt de Monnaye. — La terminaison par faille de ce synclinal au N. a été signalée depuis longtemps par M. de Lappa- rent (1). La série silurienne plongeant au N. com- mence avec le grès armoricain, discordant sur le Précambrien (tranchée de la ligne de Vire à Fougères) et s'étend jusqu'aux ampélites gothlandiennes qui butent contre les schistes de Saint-Lô. Cette structure se poursuit à Domfront; les coupes de Michel et mes observations personnelles (2) ne laissent aucun doute à ce sujet, non plus que sur la continuation de cette structure jusqu'à la forêt de Monnaye oîi le grès de May est en contact avec le granité. Dans la branche qui se détache à Saint-Michel des Andaines vers la Forêt d'Halouze, on trouve égale- ment au N.-E., c'est-à-dire dans le sens du plonge- ment, une faille oblique mettant en contact avec le Précambrien et le granité, les termes successifs du Silurien, depuis le grès armoricain jusqu'au Gothlan- dien. (1) DE Lappakent. Noie sur le bassiii silurien de Mortain (B, S. G, F, 3. S. T. V. 1877. p. 562) et feuille Avranches de la Carte géologique détaillée de la Fiance 1879. (2) Carte géologi(iue détaillée de la France, feuille Alençon 1894. — 34 — 2* Synclinal de la Forêt Auvrai. — Le synclinal est réduit ici aux poudingues et grès de base du Gam- brien et aux schistes avec marbres qui les surmon- tent. Les assises cambrieiines reposant sur le granité plongent au N.-E. et s'interrompent brusquement par faille contre le Précambrien. 3° Synclinal de la zone hocaine. — De Pierrefitte à Roucamps ce synclinal comprend ses deux flancs, mais à l'E., vers Falaise, il est très probablement limité au N. par une faille parallèle qui met en con- tact le grés armoricain du château de Falaise avec les quartzites et les schistes précambriens du Val d'Ante. 4° Synclinal {Isoclinal) de May. — La terminai- son par faille de ce synclinal à son bord Nord est incontestable. Elle a été signalée en 1886 par M. Le Cornu (I) dont les observations sont très exactes. Sur la rive gauche de l'Orne à Maltot comme sur la rive droite à Elavaux, les grès feldspathiques du Gam- brien supérieur sont en contact immédiat avec les schistes précambriens, sans intercalation de l'épaisse série formée par les poudingues et les marbres dans la lèvre sud du synclinal. Si l'on admet avec M. Masse que le laminage des couches dû au plissement a abouti à la suppression de ces assises inférieures du Gambrien, l'existence d'une faille d'étirement à la limite N. de l'isoclinal est par cela même prouvée. Je me contenterai de rappeler que M. Le Gornu (2) a montré que cette structure de l'isoclinal de May est (1) Le Counu, aiir le Silurien des vallées de l'Orne et de l'Odon (B. S. L. N., 4- série, t. 1, 188G, p. 19). (2) Loc. cit. 1886. — 35 — conforme à celle que l'on doit s'attendre à trouver contre l'obstacle sur lequel sont venus buter les plis, résultant d'une poussée Sud-Nord qui a déterminé les synclinaux du Calvados. Si nous voulions sortir de la Basse-Normandie, je pourrais montrer, au S. de l'anticlinal d'Ecouves, les synclinaux se terminant fréquemment par une faille, placée à leur bord sud ; tels sont le synclinal d'Alen- çon, celui de Villaine-la-Juhel et surtout le grand synclinorium de Ménez-Bélair, qu'une faille limite à son bord sud (1). Mais la démonstration me paraît suffisante pour qu'il n'y ait pas lieu de substituer aux failles directes d'autres causes pour expliquer les aspects géologiques actuels. Conditions du dépôt des couches siluriennes DE cette région. — Les divers observateurs qui se sont occupés de la géologie du massif armoricain et en particulier MM. Barrois et D. P. Œhlert ont depuis longtemps établi que la structure des ter- rains primaires de cette région et leur disposition en longues bandes synclinales alignées dans une direc- tion générale de l'E. et l'O. sont le résultat de ride- ments se groupant au moins autour de 3 phases : 1° Plis calédoniens, affectant les couches précam- briennes avant le dépôt du Gambrien qui repose en discordance sur leurs tranches arasées ; 2" Ridement antérieur au Dinantien, esquissant les synclinaux actuels, dans lesquels les couches (1) Ch. Danois, le Bassin du Ménez-Bélair (Ann. soc. Géol. Nord, t. XXll, p. 181). — 36 — dinantiennes reposent en transgression sur les diffé- rentes assises dévoniennes, siluriennes et même précambriennes. Nous avons montré récemment, M. Œhlert et moi (1) que cette transgression a été encore plus importante qu'on ne l'avait cru jus- qu'alors et qu'elle a même atteint les anticlinaux ; 3° Plis hercyniens, qui ont donné aux synclinaux leur structure actuelle. J'ai montré d'autre part qu'il s'était produit au début de l'Ordovicien une transgression qui avait permis à la mer silurienne d'envahir une vaste région respectée par la mer cambrienne (2). Ce sont là des points qui sont depuis longtemps bien établis. ■ . • On est moins fixé à l'égard des conditions du dépôt des couches sur les emplacements qui correspondent aux synclinaux et sur les changements de faciès que l'on observe quand on passe de l'un dans l'autre. Il est remarquable en effet que tandis que ces synclinaux conservent une très grande régularité dans le faciès de leurs couches suivant leur axe, quelle que soit sa longueur, deux synclinaux même très rap- proches peuvent être très dissemblables ; bien plus les assises peuvent se. modifier d'un flanc à l'autre d'un même synclinal, (synclinal de la Brèche-au- Diable dans la vallée de la Laize). L'un des plus remarquables exemples de dissem- blance entre deux synclinaux voisins nous est fourni par la comparaison du synclinorium de Menez Bélair (1) Société Linnéenne de Normandie, séance de mai lOOo. (2) L'Archéen et le Cambrien dans le Nord du massif Breton et leurs équivalents dans le Pa/js de Galles, Thèse, 1890, p. 135. — 87 — avec le massif de la Forêt de Paimpont. Tandis que dans le premier l'Ordovicien repose sur le Précam- brien, dans le second qui n'en est cependant séparé (1) que par une distance de 16 kil., les pou- dingues pourprés et les schistes rouges du Cambrien ont une épaisseur qui varie entre 5 et 500™. On ne saurait se refuser à voir là, avec M. Barrois, une preuve de l'importance des dislocations qui ont ainsi rapproché des synclinaux, oi^i les conditions de sédi- mentation étaient si différentes, qu'il faut nécessaire- ment les considérer comme appartenant à des régions qui étaient très éloignées à l'époque silurienne. D'une façon générale, on peut avancer qu'en Basse- Normandie, au-dessus des schistes avec lentilles de marbres qui surmontent le grès et poudingues de base, le Cambrien présente dans chacun des syncli- naux et même sur les deux flancs d'un même syncli- nal des différences de faciès qui sont la preuve de changements dans les conditions de sédimentation. L'inégal développement du faciès arénacé du grès armoricain dans un même synclinal témoigne aussi, au début de l'Ordovicien, d'un défaut d'uniformité. Je détaillerai prochainement mes observations à cet égard voulant seulement montrer ici que l'his- toire de la formation des synclinaux du Massif armo- ricain est une question très complexe, qui ne saurait être résolue par l'étude, si détaillée fut-elle, d'un seul de ces synclinaux. Laboratoire de Gêoloirie de l'Université de Caeii. l'-'-Juin 1903. fl) Suivant le méridien de Monfort-sur-Meu. — :38 A. Bifjot. — Sur raliiiientatioii eu eau potable du littoral de Oulstreliaui sV CourseuUes. La situation des communes du littoral, de Cour- seuUes à Ouistreham, au point de vue de l'alimenta- tion en eau potable, préoccupe non seulement les municipalités de ces communes, mais encore les nombreux propriétaires des immeubles des stations de la côte et les baigneurs qui fréquentent ces sta- tions pendant les mois d'été. La plupart des localités ne disposent que de puits peu profonds, donnant souvent de l'eau de bonne qua- lité, parfois aussi saumâtre, contaminée ou contami- nable, en tous cas en quantité insuffisante. Certains de ces puits tarissent d'ailleurs pendant la séche- resse; les habitants sont obligés d'avoir recours à la complaisance des voisins, ou d'utiliser des eaux de pluie, recueillies dans des citernes, ce qui constitue pendant la saison sèche des expédients très aléatoires. Il y a dans cette situation un grand obstacle au dé- veloppement des stations balnéaires, auquel les mu- nicipalités se préoccupent de trouver un remède; à l'exception de Douvres, ces communes ont cependant reculé devant l'aléa d'une recherche de nappe sou- terraine, susceptible de fournir, à une profondeur 30 raisonnable, et dans des conditions sutTisamment économiques, la quantité d'eau nécessaire pour des- servir l'agglomération. J'ai à plusieurs reprises préconisé le principe d'une distribution unique, basée sur l'utilisation d'un puits à grande section, allant chercher l'eau dans une des nappes profondes de la région. Dans le butd'éclairer la Société, quelle qu'elle soit, qui voudrait doter d'eau potable les communes du littoral, j'exposerai ici les éléments du problème, et j'appellerai l'attention sur la nécessité de fixer, par des études sérieuses, l'emplacement du puits qui dé- termine toute l'économie du projet. L'exécution des travaux, leur entretien, le service de distribution d'eau sur le littoral peuvent être as- surés de trois laçons : 1° Ou bien les communes intéressées contribue- ront, dans une proportion à débattre, à l'exécution des travaux et au service de distribution ; 2" Ou bien ayant exécuté les travaux, elles concé- deront l'exploitation à une Société ; 3" Ou bien enfin ces travaux seront exécutés et entretenus par une Société qui distribuera l'eau aux communes et aux particuliers par abonnement. Il est très vraisemblable que cette dernière solution est celle à laquelle les communes préféreront s'arrê- ter. Dans l'espèce elle ne peut que présenter des avan- tages, parce qu'il serait difficile d'établir la quote- part de chaque commune dans les frais d'exécution — 40 — et d'entretien, et surtout parce que les communes n'auraient alors à faire aucune avance de fonds et par suite à contracter d'emprunt. Un cahier des charges, suffisamment détaillé et explicite, donnerait, dans le cas d'une eau prélevée à une nappe souterraine, toutes les garanties désirables en pareil cas au point de vue de la quantité et de la qualité de l'eau distribuée. Nous nous placerons donc dans l'hypothèse où une Société se chargerait à ses frais de l'exécution des travaux et du service de distribution, les com- munes n'étant, comme les particuliers, que des abonnés de la Compagnie concessionnaire. La première question à trancher est celle de la quantité d'eau à distribuer journellement pendant la période oii les besoins senties plus grands, c'est- à-dire au moment de la saison balnéaire (Juillet à Septembre). Pour fixer cette quantité deux éléments sont néces- saires : i" consommation journalière par tête ; 2° nombre d'habitants. Sur le premier chitïre on ne peut avoir que des données très vagues ; alors que Paris se trouve insuffisamment doté avec 280 litres par habitant, que Gaen trouve à peine suffisante la quantité de 150 litres dont elle dispose, Bruxelles se contente de 25 litres par habitant. Le chiffre varie entre des limites très éloignées suivant les habitudes locales, les besoins particuliers des milieux industriels ou agricoles qui sont desservis. 41 Le nombre des habitants en Juillet-Septembre est difficilement appréciable ; la population sédentaire des 10 communes du littoral, de Courseulles à Ouistreham, et de Douvres dépasse 10.000 habitants ; admettons qu'elle soit triplée pendant la saison des bains de mer. Nous pensons qu'en disposant de 3.000"'' d'eau par jour on pourrait avoir en tous temps une bonne dis- tribution, correspondant à une consommation par tête de 100 1. par habitant pour une agglomération de 30.000 âmes. Ce volume de 3000'"' correspond à un débit de 125'"'6 à l'heure, ou un peu plus de 34 î. 7 à la seconde. Si l'on admet qu'il suffira de 2000""' par jour, il faudrait s'assurer d'un débit de 85">'333 par heure et 23 1. 14 par seconde. D'où peuvent être tirés ces 2000 ou 3000"^' par jour? Dans la région du littoral et même loin en amont dans les terres, il ne faut pas songer à emprunter ce volume à des sources; il faudrait aller loin, dans des vallées différentes, pour recueillir un ensemble sus- ceptible d'assurer undébit minimum de 23 1. 14 par seconde. Par leur situation, les sources qu'on devrait capter ne présenteraient pas de garanties contre les contaminations ; leur achat coûterait probablement fort cher; les indemnités aux riverains des ruisseaux alimentés par les sources captées, et par suite sup- primées pour les usagers habituels, seraient certaine- ment élevées. Cette solution, condamnée déjà par des impossibilités pratiques, entraînerait la légion de procès qui accompagnent d'ordinaire le captage de sources Une deuxième solution à laquelle s'était d'abord arrêtée la Société des eaux du littoral et qui a déter- miné le choix de l'emplacement du forage qu'elle a exécuté à Reviers, consiste à utiliser l'eau d'une rivière, et à lui faire subir une épuration qui la débar- rasse des matières organiques et des germes dont elle s'est chargée le long de son cours. On ne doit pas repousser a priori ce système d'épu- ration de l'eau ; dans beaucoup de cas, des eaux de rivières filtrées sont préférables à des eaux de sources quand celles-ci sont susceptibles d'être contaminées. Mais cette solution ne doit être adoptée que comme un pis-aller et dans le cas d'une impossibilité bien constatés de se procurer autrement l'eau cherchée, surtout parce que l'épuration de l'eau par bassins filtrants est une opération très délicate qui demande un contrôle permanent et sans défaillance, difficile à exercer avec une compagnie concessionnaire, plus préoccupée d'assurer la quantité que la qualité de l'eau distribuée. Reste un dernier moyen, qui est celui auquel on fait d'ailleurs appel dans toutes nos régions calcaires quand il s'agit de se procurer de l'eau. Il est basé sur l'utilisation des nappes aquifères logées dans les cal- caires et que vont déjà atteindre un certain nombre de puits. Nous devons donc examiner quelle est celle de ces nappes qui est susceptible de fournir le cube de 3000'"' par 24 heures nécessaire pour l'alimentation — 43 — des communes du littoral et chercher l'emplacement où cette nappe pourra être le plus facilement atteinte. Nous ferons d'abord remarquer que si la géologie de la région est suffisamment connue dans ''es traits généraux, si elle est même à certains égards très détaillée, elle demande à être complétée quand il s'agit d'en tirer certaines indications pratiques. Les études géologiques avaient fait connaître l'existence et l'allure générale de la couche de minerai de ter qui a fait l'objet de plusieurs concessions récentes dans le Calvados ; mais pour fixer les points précis où se trouve cette couche de minerai, jalonner son tracé exact, déterminer sa puissance et sa richesse, il a été nécessaire de compléter les indica- tions fournies par la carte géologique et les études antérieures. La révision de la carte géologique, en vue de ces recherches spéciales, n'a jamais été faite ; elle aurait cependant évité bien des erreurs et des travaux coûteux demeurés sans résultat. Par les relations qu'elles affectent avec les couches qui les logent, les nappes aquifères de la région de Caen sont comparables à ces couches de minerai de ter On connaît d'une façon générale leur place dans la série des couches géologiques et leur allure ; ces indications sont suffisantes pour le forage de puits domestiques, mais quand il s'agit de puits de l'importance de celui qui est projeté, elles doivent être complétées par des travaux préliminaires de reconnaissance. — 44 — Une nappe d'eau ne suit pas comme une couche solide les mouvements des assises dans lesquelles elle est logée. Grâce à leur mobilité, les eaux tendent naturellement à se réunir dans les synclinaux qui for- ment des vallées souterraines, tandis qu elles peuvent totalement manquer sur les crêtes anticlinales qui séparent ces vallées. De plus, une couche occupant la même position dans la série des assises peut changer de nature ; perméable et aquifère quand elle est calcaire, elle devient imperméable et sèche quand elle se transforme en argile. Seule une étude géologique détaillée, exécutée en vue d'évaluer la richesse aquifère d'une région et d'une nappe, et complétée par des sondages de recherches, permet de formuler des conclusions et de déterminer remplacement le plus propice pour l'établissement de l'ouvrage définitif.. Quoi qu'il en soit, nos connaissances sur les nappes de la région sont déjà suffisantes pour per- mettre une première discussion de la question. Nous allons donc fixer l'emplacement de ces nappes et examiner si Ton peut prévoir que l'une d'elles satisfait aux conditions demandées. La région des petits plateaux, comprise entre la SeuUes et l'Orne, fait partie de la Campa{/ne de Caen dont elle présente la composition géologique. Nous décrirons successivement les terrains qu'on y rencontre au-dessous du limon des plateaux, et les nappes qu'ils renferment, en commençant par les plus élevées. — 45 — 1" Couches brad- FORDIENNES (BATHO- NiEN supérieur), vi- sibles dans les car- rières, les coteaux qui bordent la Seul- les et l'Orne, les fa- laises littorales. Ces assises sont formées à la base de gros bancs calcaires ex- ploités comme pierre de taille (Reviers, Orival) et au-dessus de calcaires en pla- quettes, plus ou moins sableux, avec lits d'argiles plus ou moins continus. A rOuest de Cour- seulles, une nappe existe à la base de ces calcaires et ali- mente au Nord de Crépon les émergen- ces du ruisseau de Provence (Fontaine de Bouillon , Mare Fontaine) ; elle est déterminée par le contact des calcaires bradfordiens avec les — 46 — couches marneuses sous-jacentes du Vésulien. Ces émergences, dans la vallée de Grépon, donnent nais- sance à un ruisseau assez important, mais dont le débit est certainement très inférieur à celui qui serait nécessaire par la distribution d'eau des communes du littoral. C'est très probablement cette nappe qui alimente les puits de CourseuUes et qui a été rencon- trée à la cote -f 3'" dans le forage fait à Reviers. Ces calcaires supérieurs renferment d'autres nappes dont la position est variable et à laquelle s'alimentent les puits de la région. Ces nappes sont déterminées soit par des lits argileux, soit par les surfaces dur- cies de certains bancs connus sous le nom de chiens. Les petits bassins ainsi formés par les couches argi- leuses et les surfaces imperméables sont peu éten- dus ; ils sont en tous cas insuffisants pour alimenter un puits dans les conditions indiquées. D'autre part, leur situation dans des calcaires fissurés, l'existence de nombreux puits contami- nables qui sont des regards sur la nappe, rendent suspect l'avenir réservé à la qualité de l'eau. 2'^ Couches vésuliennes. — Au-dessous du Brad- fordien, on rencontre dans la région de Caen les calcaires blancs bien connus, exploités comme pierre de taille. Au sud de Caen, ces calcaires logent à leur base une nappe importante que vont atteindre les puits des plateaux d'Allemagne et de La Mala- drerie et qui se déverse en partie dans l'Orne au- dessous d'Allemagne. Cette nappe est alimentée par l'infiltration des eaux atmosphériques sur l'affleure- ment des calcaires perméables qui la surmontent. Dans le Dessin, ces calcaires perméables sont rem- — 47 — placés par une trentaine de mètres d'argiles et de calcaires marneux, bien visibles dans les falaises d'Ârromanches à Port-en-Bessin. Par suite de Tim- perméabilité des argiles, la nappe de la base du Vésulien ne peut se constituer. A Crépon, on observe un faciès intermédiaire de ce niveau, représenté ici par des calcaires marneux avec argiles peu perméables, contenant cependant un niveau d'eau qui alimente de petites sources vers Meuvaines. Ces deux constatations, transformation des calcaires perméables en calcaires marneux peu perméables à Crépon, faible débit des sources à Meuvaines, jointes à la considération des affleurements, nous inspirent de très sérieux doutes sur la possibilité de rencontrer dans le forage de Reviers le volume nécessaire à l'alimentation du littoral. 3° Couches bajociennes. — A Gaen et dans le Bessin, au dessous de la nappe du Vésulien, on traverse de nouveaux bancs calcaires, connus sous le nom d'oolithe blanche à spongiaires, qui surmontent une assise de calcaires àoolithesferrugineusesépaisse au plus de 1 mètre. Au niveau de cette oolithe ferru- gineuse, existe dans la région de Caen une nappe puissante, à laquelle viennent s'alimenter les puits, dits artésiens, de la partie basse de Caen. Cette nappe est atteinte, dans les bas quartiers de Caen, à une profondeur de 25 à 28 mètres ; elle donne une eau remontante dont la surface piézométrique se tient, place Saint-Pierre, à 0"'60 au dessous du sol, c'est-à-dire à 5'"30 au-dessus du niveau de la mer. Elle surmonte les calcaires du Bajocien inférieur (Malière), imper- — 48 — méables par suite de leur caractère marneux et surtout de la surface durcie qui les termine. Cette nappe alimente la vallée de la Gronde ; un puits foré à RyeS; (propriété Mofras) Ta rencontrée à 13 mètres de profondeur ; elle fournit une eau abondante, dont la surface se tient au niveau de la rivière. 4° Lias. — Le sondage exécuté en 1849, place Saint-Pierre, à Caen, après avoir traversé le Bajocien et le Lias, est sorti des terrains jurassiques à la pro- fondeur de 45 mètres, (cote 38,90), pour entrer dans les terrains anciens sans rencontrer d'autre nappe. De cet exposé de la constitution géologique et de la situation des nappes de la région, il résulte que deux de ces nappes pourraient être utilisées pour l'alimentation des communes du littoral, la nappe de la base du Vésulien et la nappe de l'oolithe ferrugineuse, à la condition d'être atteintes sur des points où elles pourraientfournirle volumenécessaire, et situés de telle sorte que le captage, l'emména- gement et la distribution puissent se faire dans de bonnes conditions économiques. Mais nous répétons qu'il est impossible de fixer sans des études préalables la nappe à utiliser et l'emplacement du puits. Nous nous bornerons à appeler l'attention sur un certain nombre de points dont on devra tenir compte au moment d'effectuer les recherches. i° Nappe c('siilie?me : l'examen géologique dé- montre que la rencontre de la nappe vésulienne dans la région de Courseulles est très aléatoire. La trans- — 49 — formation des calcaires perméables en argiles el calcaires argileux peu ou point perméables, le peu d'importance du bassin d'alimentation donnent à penser que si cette nappe existe elle est peu impor- tante et ne permettra pas de prélever les 2.000 à 3.000'"' qu'on lui demandera chaque jour. Une autre raison, celle-là d'ordre technique, nous fait considérer que l'emplacement de Reviers est très mal choisi. Placé dans la région de Gourseulles, le puits sera à l'extrémité de la région à desservir. Le réservoir d'emménagement est à une altitude si basse, que pour assurer l'alimentation des communes situées à l'extrémité de la conduite de distribution, il faudra employer des tuyaux d'un très grand diamètre. La seule solution logique est celle qui place le puits au centre ou près du centre de la région à desservir. On pourrait utiliser par exemple pour le travail de recherche le forage exécuté par la commune de Douv;*es, près de la route de Tailleville. On aurait ainsi l'avantage de se rapprocher de la région dans laquelle la nappe vésulienne est connue. Nous devons encore faire remarquer que le choix de l'emplacement ne peut être déterminé que par une étude géologique détailée qui est entièrement à faire. La pente générale des assises au N.-E. qui assure l'écoulement de la nappe dans cette direction n'est pas régulière. Elle est notamment interrompue au N de Troarn par un bourrelet transversal des cou- ches qui continue vraisemblablement l'accident bien connu des Hachettes. Si ces deux accidents sont bien la continuation l'un de l'autre, Douvres est au 4 — 50 — Nord de ce bourrelet qui arrêterait dans cette direc- tion la nappe du Vésulien (1). 2° Nappe bajocienne. — La conclusion qui résulte de l'hypothèse d'un bourrelet transversal à l'écou- lement de la nappe vésulienne s'applique intégra- lement à la nappe bajocienne dont l'allure est déter- minée par celle des terrains dans lesquels elle est logée. Qu'on s'adresse à la nappe bajocienne ou à la nappe vésulienne, une étude géologique et hydro- logique est absolument indispensable. On pourrait être assuré de rencontrer cette nappe, fournissant largement la quantité d'eau suffisante, si l'on choisissait pour l'emplacement du puits la région de Caen, où cette nappe est bien connue et très constante, et pourraitêtre rencontrée à une profon- deur qui varierait de 25 à 35 mètres, suivant l'empla- cement choisi. Mais cette solution présente de sérieux inconvé- nients : 1° Le puits et l'usine élévatoire, le réservoir, seraient très éloignés de l'agglomération à desservir; 2° La conduite d'amenée devant avoir une longueur de 11 kilomètres, les frais d'établissement et d'entre- tien seraient très élevés ; elle serait exposée à des ruptures ; 3° Son trajet emprunterait le territoire de plusieurs communes auxquelles l'administration imposerait (1) La constatation de ce pli permet d'expliquer pourquoi, dans le sondage exécuté à l'Usine de Dives, on n a pas rencontré les nappes bajocienne et vésulienne. — 51 — peut-être l'obligation de concéder au passage une certaine quantité d'eau ; 4° L'emplacement à choisir étant situé dans le territoire de Gaen, les frais d'établissement, d'en- tretien et de service seraient plus élevés par suite des droits d'octroi auxquels sont soumis les maté- riaux de construction, les fontes et les charbons. Dans ces conditions nous pensons que cette solution est à rejeter, ou tout au moins à n'envisager qu'en dernier lieu, au cas où les travaux de recherches démontreraient l'impossibilité d'obtenir 2000 à 3000""' par jour dans la région même qu'on veut alimenter. En résumé nous conseillons avant d'entreprendre le travail définitif de faire procéder à une enquête géologique et hydrologique de la région pour déter- miner les points oîi le puits pourrait être foré, de s'assurer par un sondage préliminaire de la profon- deur à laquelle est située la nappe et du débit qu'elle peut fournir. Laboratoire de Géologie et de Paléontologie de l'Université de Gaen. 5 août 1903. — 52 — H. Matte. — Une anomalie de strnc- ture dans récaille ovulilère €le Ceratozamia meocicana, Bron^ii. '^ La base du pétiole de l'écaillé ovulifère de C. Jiiexi- cana montre un système fasciculaire représenté par une rangée de faisceaux normaux qui, soit pendant son trajet à travers l'écorce de l'axe floral, soit dans le pétiole même de l'écaillé, produit le plus souvent un certain nombre de petits faisceaux antérieurs à orientations diverses. Sans mattarder ici sur l'étude complète de ce système, étude qui trouvera sa place dans un travail prochain, je voudrais dès maintenant citer une anomalie de structure que j'ai eu l'occasion de rencontrer dans quelques écailles de cette Cycadée. Une première écaille fertile m'a montré à la base !■ du pétiole, outre l'arc nor- e\ mal de faisceaux, trois autres petits faisceaux situés posté- rieurement et avec orienta- tion inverse (Fig. 1) ; ces trois faisceaux rangés sur un arc Fig. 1 schématisée. concave en dehors s'y multi- /, liber. — t, bois. plient rapidement en se divi- (Grossiss':6diam.). sant; en même temps la * Séance du 9 nov. 1903. — 53 — Fig. '2 schémalisi'f. Même léf^eude que fig. 1. (Grossiss' : 6 diamètres). courbe qu'ils jalonnent s'accentue fortement de façon à porter les faisceaux médians vers le milieu de l'arc normal qui, tout en subissant les mêmes divisions, effectue un mouvement semblable en sens inverse. Le système libéro-ligneux entier prend alors la forme d'un X à branches courbes (Fig. 2). Dans la région limbaire élargie et bombée, au-dessus du niveau d'insertion des ovules, les deux branches de rX se séparent à droite et à gauche du plan antéro-postérieur ; elles prennent l'aspect de deux lignes bien distinctes et fortement con- caves en sens inverse l'une de l'autre (Fig. 3). Fig. 3 schématisée. Ce dernier état subsiste jus- /", faisceaux libéro-ligneux. — qu'à la base des cornes termi- 1 P, plan antéro-postérieur nales de l'écaille dans les- Grand. nat. quelles les faisceaux se terminent en pointe libre. Cette anomalie du système libéro-ligneux s'est montrée encore plus exagérée dans une deuxième écaille, également fertile, dont le système postérieur n'était représenté que par un seul faisceau qui s'éteignait rapidement dès la base du pétiole. Je vais montrer que cette particularité de structure ne doit correspondre en somme qu'à un simple cas tératologique. En effet, dans la région terminale du cône, où 54 certaines écailles stériles subissent entre elles une concrescence plus ou moins forte, j'ai retrouvé une dispo- sition de faisceaux analogue à celle que je viens de décrire; elle y répondait àl'accolement Fis. u schémaiisée. latéral de deux écailles voisi- /", faisceaux libéro-lignciix nes avec rebroussement pos- p, face postérieure ou inférieure, térieur (ou inférieur) des deux Grand, nat. ' • ». ■ /tp- i\ marges mterposees (Fig. 4). Ainsi donc, il est vraisemblable que la structure des deux écailles fertiles précédentes est due à une concrescence sur laquelle la forme extérieure, en tous points semblable à celle des écailles normales, ne fournit aucune indication. 55 — O. Lifjiiier. — Lîi Fleur «les Giiétacées est-elle iiiteruiécliaire entre celle des Gyiiiiiosperuies et celle des Aii^iosperuies ? * I La paléontologie végétale ne nous a pas encore révélé l'origine du Règne angiospermique. Un ins- tant, il est vrai, de Saporta croyait l'avoir trouvée, lorsqu'il établit son groupe des Proangiospermes. Mais les recherches ultérieures ont fait disparaître ses illusions. Quelle que soit en effet la position que l'on doive assigner aux Bennettitées, auprès des Gycadées, dans le voisinage des Cordaïtées ou ailleurs encore, il semble bien établi maintenant par l'étude anatomique de leurs fruits, qu'elles ne sont pas les ancêtres des Angiospermes. Mais, en présence de l'impuissance de la paléo- botanique, la connaissance des plantes actuelles, ne peut-elle nous fournir aucune donnée sérieuse sur l'origine des Angiospermes? C'est là un sujet sur lequel on a déjà beaucoup discuté et que je n'ai nullement l'intention de reprendre aujourd'hui ' Cette note a fait roJ)jet d'une communication au Congrès de Southport, tenu par la British Association en septembre 1903. — Communiqué à la Société Linnéenne le 9 novembre 1903. /T^y^ w A I — 56 — dans son ensemble, mais dans lequel je voudrais simplement chercher à préciser les faits sur un point particulier. II En ce qui concerne l'origine de la fleur des Angios- permes, la théorie régnante est celle du bourgeon : cette fleur serait toujours un axe simple portant des feuilles dont les unes, appelées étamines, four- nissent des microsporanges ou sacs polliniques et dont les autres, appelées carpelles, produisent les macrosporanges ou nucelles. La fleur angiosperme ne serait donc, d'après cette théorie, qu'une rosette ou un cône de Gycadée, qui, lorsqu'elle est herma- phrodite, serait formée de feuilles mâles dans sa partie inférieure et de feuilles femelles dans sa partie supérieure. Cette rosette y serait simplement de taille excessivement réduite et de forme un peu modifiée surtout en ce qui concerne le mode d'agglo- mération des feuilles fertiles constituantes. D'autre part, quelques morphologistes et des ana- tomistes ont été amenés à admettre que, dans la nature actuelle, ce sont les Gnétacées qui se rappro- chent le plus des Angiospermes et que, par suite, les Gnétacées forment une sorte de stade intermédiaire entre ces mêmes Angiospermes et les au très Gymnos- permes. Mon intention n'est ici, ni d'examiner la valeur intrinsèque de la théorie du bourgeon simple chez les Angiospermes, ni de rechercher si les Gnétacées sont bien réelle/nent parmi les ancêtres immédiats des Angiospermes. Je veux simplement me borner à — 57 — l'étude des deux points suivants : 1° L'appareil floral des Gnétacées répond-il à la notion d'un axe simple portant des étamines et des carpelles ? 2" Cet appareil présente-t-il une organisation qui laisse la possibilité de le considérer comme intermédiaire à ceux des Gymnospermes et des Angiospermes ? III Chez toutes les Gnétacées, le bourgeon mâle, placé isolément ou en groupe dans l'aisselle d'une bractée d'inflorescence, comprend un très petit axe qui porte à sa base quelques verticilles de bractées décussées. Welwitscliia. — Chez le Wehvitschla, l'axe floral mâle se termine par un dernier verticille transversal de bractées opposées-connées portant chacune trois sores (6, 8, 10), et enveloppant un ovule central avorté. Chacune des bractées sorifères est desservie par trois faisceaux libéro-ligneux qui, descendant de chacun des sores, se réunissent en un seul cordon pour rentrer ensuite dans la tige. Ces deux stami- nophylles ne se distinguent en somme des bractées du verticille sous-jacent, également connées, que par leur spécialisation sorifère et par la particularité libéro-ligneuse qui en résulte. Aussi pouvons-nous dire que, dans la fleur mâle du Welwitschia, les étamines sont sans conteste des feuilles insérées directement sur Vaxe du bourgeon. Ephedra et Gnetum. — Thibout a démontré (14) d'une façon qui me paraît, péremptoire et est d'ail- leurs confirmée par mes propres recherches, que la colonne centrale sorifère qui termine la fleur mâle de ces deux genres est formée par l'accolement de deux staminophylles opposés et concrescents. Cette fleur mâle ne se distingue donc en réalité de celle du Welwitschia que par l'atrophie plus précoce du sommet végétatif du bourgeon, ainsi que par la spécialisation et la coalescence plus grandes des staminophylles. En résumé, la fleur mâle des Gnétacées représente morphologiquement un bourgeon simple dont les deux dernières feuilles opposées sont sorifères. IV Chez toutes les Gnétacées le bourgeon femelle est très petit et se termine par un ovule orthotrope dressé, unitégumenté, pourvu d'une chambre polli- nique à son sommet et dont le sac embryonnaire, malgré certaines modifications, paraît encore répondre au type gymnosperme. Le tégument ovulaire se prolonge en un long tube dont l'extrémité, collectrice du pollen, peut porter un stigmate en entonnoir [Gnehim, Welwitschia). Autour de cet ovule dont le développement est relativement considérable et qui, quelle que soit son origine, parait prolonger l'axe du bourgeon, se trouvent un nombre variable de bractées décussées. Parmi ces dernières, celles du verticille le plus élevé ou même celles des deux derniers verticilles [Gnetum) (1), sont transformées (i) Cette description montre (juu, relativement à ces enveloppes extérieures, j'adopte la première manière de voir de Stasuckger (5^, celle de G. Eg. Bertrand (8) et celle de Lotsy (15). Mon opinion n'est d'ailleurs pas uniquement basée sur les travaux de ces — 59 — en un appareil enveloppant de l'ovule, auquel les uns ont donné le nom de tégument, d'autres celui de tégument supplémentaire, d'autres celui de périanthe, d'autres encore celui d'ovaire. a. Chez le Welwitschia et le Gnetiim, une telle disposition est très facilement reconnaissable. Dans le premier genre, chez lequel il n'existe qu'un seul tégument supplémentaire, celui-ci me paraît très certainement, ainsi que l'a démontré C. Eg. Ber- trand (8), formé par l'équivalent du verticille staminal. Dans le deuxième, il n'est pas moins évident que les deux téguments supplémentaires de l'ovule se produisent aux dépens des deux derniers verticilles du bourgeon floral. L'anatomie et la morphologie sont d'accord sur ce point. b. Le cas de VEphedra mérite qu'on s'y arrête un peu plus longtemps. On sait que, dans ce genre, l'inflorescence porte de petits rameaux femelles dont chacun comprend un axe couvert d'un certain nombre de bractées décussées et d'ordinaire charnues, au moins celles du sommet. Le dernier de ces verticilles forme une cupule à l'intérieur de laquelle se trouvent un ou deux petits organes auxquels on donne d'ordinaire le nom d'ovules. a. Van Tieghem qui semble n'avoir étudié que 1'^^. distachya a émis successivement deux opinions. Dans la première (3), il compare l'appareil femelle à un petit cône de Gonifère (par exemple à celui d'un botanistes, mais aussi sur des recherches personnelles qui ont porté sur les deux genres Gnelum et Ephedva, et qui seront publiées dans un rnémoire ultérieur. — 60 — Cephalotaxus) ; il admet que les bractées du verti- cille en cupule sont des bractées mères dans l'aisselle desquelles l'écaillé ovulifère s'est normalement déve- loppée. Ce qui caractériserait les Gnétacées, c'est que cette écaille porte et enveloppe son ovule sur sa face interne. Ce que j'ai considéré comme un tégument supplémentaire formé par la coalescence de deux bractées représenterait donc l'écaillé ovulifère deve- nue enveloppante. Les deux faisceaux qui, chez YE. distachya, desservent ce tégument, l'un à droite, l'autre à gauche, seraient les deux faisceaux de cette unique écaille, et ils seraient, par suite, homologues de la paire de faisceaux qui dessert chacune des feuilles végétatives de VEpIwdra. Cette explication du tégument supplémentaire de VEphedra qui n'avait été édifiée que sur la connais- sance du seul E. distachya, a le tort, à mon avis, d'être inapplicable ou du moins de n'être que bien difficilement applicable aux genres Wehvitschiael Gnetîun (1) et, plus encore, de ne pas s'appliquer du tout à certaines autres espèces du genre Ephedra lui-même. En effet, chez YE. alata dont la cupule renferme deux ovules terminaux de même que chez VE. dista- (1) Il faudrait en effet, admettre 1° que les deux téguments sup- plémentaires du Gnetum n'ont pas même valeur morpliologique, l'extérieur correspondant à la cupule de VEphedra et l'intérieur à son unique tégument supplémentaire (écaille ovulifère), 2° que l'écaillé ovulifère manque cliez le Welwitschia, 3° que dans le dernier verticille de bractées mères connées du Gnehim et du Welwitschia il n'y en a jamais qu'une seule qui soit fertile, ce qui, d la vérité, se rencontre assez fréquemment chez certains Ephedra. — 61 — chya, le tégument supplémentaire est nettement trigône dans sa région renflée et tridenté à son sommet, et son aspect extérieur paraît le montrer certainement formé par la coalescence de trois brac- tées. Or, chacune de ces bractées est desservie par un unique faisceau médian. Chez VE. allissima, par contre, l'unique ovule que renferme la cupule est enveloppé dans un tégument supplémentaire desservi par deux paires de fais- ceaux qui ressemblent entièrement aux paires norma- les des feuilles végétatives. Or ces paires de faisceaux occupent chacune la position de Vun des deux faisceaux du tégument de VE. distachya et se montrent ainsi, chacune, comme Vhomologue de Vun de ces deux faisceaux. Ces quelques exemples prouvent, je pense, que, si les feuilles et les bractées de certains Ephedra sont normalement desservies, chacune, par deux fais- ceaux parallèles, il peut également arriver que ces deux faisceaux y soient remplacés par un unique cor- don libéro-ligneux (1). Ils démontrent de plus que le tégument supplémentaire des Ephedra est constitué par la coalescence de deux (ou de trois) feuilles connées, encore pourvues, chacune, de deux faisceaux chez VE. aliissima, mais desservies par un unique cordon libéro-ligneux chez VE. alata et VE. distachya ainsi que, d'après Jagcard, chez VE. helvetica. (1) Il se produit probablement ici un fait analogue à celui que l'on connaît dans les aiguilles de Pinus où le méiiphyte est repré- senté tantôt par un seul faisceau (aiguilles étroites des espèces dites à 3 ou à 5 feuilles), tantôt par une paire de faisceaux (chez les Pins à 2 feuilles). — 62 — D'ailleurs Van Tieghem, dès 1891 {9, p. 1474) abandonna sa première opinion, et il admit alors que le tégument supplémentaire est constitué par « deux écailles latérales concrescentes » qu'il compara même à un ovaire « dépourvu de style et de stigmate ». En résumé, l'explication donnée par C. Eg. Bertrand et Lotsy pour les téguments supplémen- taires du Welwitschia et du Gnetiim est, ainsi que l'avait déjà soutenu Jaccard (13) à propos de VE. Jielvetica partaitement valable pour celui des Ephedra en général : ce tégument est constitué par un verticille de 2 (ou de 3) bractées connées immé- diatement sous-jacentes à l'ovule (1). p. Si nous admettons que le tégument supplémen- taire de VEphedra est ainsi homologue de celui du Welwitschia et du tégument supplémentaire interne du Gnetiim (2), il faut admettre également que l'ensemble constitué par l'ovule et son tégument sup- (1) c. Eg. Beutband (8, p. 64) a admis que le tégument propre de l'ovule est lui-même constitué par la coalescence d'un dernier verti- cille de bractées. Ceci me paraît beaucoup moins démontré et je crois plutôt que ce tégument est bien le tégument de l'ovule ou qu'au moins, il appartient, ainsi que je le montrerai dans un instant, à l'axe porteur de l'ovule et non à l'axe porteur des téguments supplémentaires. Mais cela, du reste, importe peu dans la présente discussion. (2) D'après Lotsy (15, p. 90) le tégument supplémentaire de VEphedra correspondrait au contraire au tégument supplémentaire extérieur du Gnelum, l'intérieur étant avorté comme cela se pro- duit dans les fleurs femelles incomplètes des épis androgynes. Cette interprétation- de Lotsy. si elle était démontrée vraie, ne gênerait nullement mon raisonnement. — 63 — plémentaire s'y montre assimilable à la fleur de ces deux genres ; il représente donc en réalité une fleur dJEphedra et non pas un simple ovule bitégurnenté. Mais alors quelle' est la valeur de la cupule qui renferme le ou les pseudo-ovules, c'est-à-dire les fleurs? Cette cupule est le dernier verticille, le seul fertile, d'un axe florifère très réduit, et cet axe flori- fère est lui-même, malgré son extrême réduction, comparable à l'épi du Gnetum ou au cône du Wel- witschia. D'ordinaire cette sorte d'épillet, réduit à seul verticille fertile (l), produit encore une fleur dans l'aisselle de chacune des deux bractées qui le composent, mais il peut arriver, comme chez VE. altissima, que l'une seulement de ces bractées en fournisse et, dès lors, l'épillet ne porte qu'une seule fleur qui parait prolonger et terminer son axe (2). (1) La fleur du Gnetopsis ei^ipiica présente une grande analogie avec celle de ÏEphedra. Ce que B. Renault {Cours de Bot. foss., t. IV) y appelle ovaire, correspond à la cupule de VEpliedra et ce qu'il dénomme ovules à ses fleurs ; mais il y a lieu de remarquer ici que l'aisselle de cha- cune des bractées mères (cupule) renferme deux fleurs au lieu d'une seule. Dans chaque fleur chacune des bractées du tégument supplé- mentaire est desservie par une paire de faisceaux comme chez VE. allissima. Notons en passant que le verticille dénommé ovaire par B. Re- nault n'est nullement homologue de celui auquel Strasburger (1" opinion, 5) et Van Tieghem (2° opinion, 9) attribuent cette dé- nomination. (2) Une telle disposition prête à plusieurs réflexions : 1° La cupule, qui appartient ainsi à l'épillet uniflore, prend l'as- pect d'un deuxième tégument en croix avec le seul vrai. Ne peut-on dès lors, au lieu d'accepter pour le Gnetum l'interprétation de — 64 — Ce que je viens d'exposer permet, je pense, d'éta- blir que chez toutes les Gnétacées la fleur femelle est représentée par un petit axe portant, à son som- met, un ovule dressé, orthotrope, d'aspect terminal, pourvu d'un tégument propre allongé en tube col- lecteur, et, au-dessous de lui, un ou deux verticilles de bractées connées transformés en un ou deux tégu- ments supplémentaires (1), Ceci étant établi, quelle interprétation faut-il don- ner de l'ovule ? Doit-on, avec Strasburger (5 et 7), Jaggard (13) et Lotsy (15) le considérer comme de nature axile ? ou bien faut-il, avec Van Tieghem (3 et 9), admettre qu'il est d'origine foliaire? Bien que j'aie repoussé la première opinion de Van Tieghem (3) en ce qui concerne le tégument Lotsy mentionnée dans la note 2, p. 62, ou celle que j'ai moi-même préférée, se demander si le tégument supplémentaire externe de ce genre, qui est également en croix avec l'interne, ne serait pas, pour des raisons analogues, l'homologue de la cupule de VEphedra? 2" 11 y a lieu de remarquer que la fleur de VE. aliissima qui, quoique d'origine axillaire, prend, par le fait qu'elle est seule, l'as- pect termina], se conduit en cela conformément aux explications fournies par Van Tieghem (3) à proi)os de l'ovule pseudo-terminal du Taxas et conformément aussi à l'interprétation que je donnerai, dans un instant, de la position terminale de l'ovule cliez les Gnéta- cées en généial. Les mômes causes reproduisent les mêmes effets aux dépens d'organes différents. (l) C'est avec intention que j'emploie toujours ce terme de tégu- ment supplémentaire de préférence à ceux de tégument, d'ovaire ou dé périanlhe, parce que, tout en indiquant la fonction, il ne préjuge rien en ce qui concerne les homologies. — 65 — supplémentaire, il ne me semble pas douteux que ses vues étaient alors justes en ce qui concerne l'origine de l'ovule. Il sutfitpour s'en conTaincre de relire sa belle étude (3) sur la feuille ovulifère des Cycadée? et sur les transformations qu'elle subit chez les Conifères On y voit comment, chez ces dernières, par une série de réductions successives, cette feuille ovulifère, seul reste d'un bourgeon axillaire, peut arriver à ce confondre avec l'ovule qu'elle porte. On y voit aussi, p. 281, comment, chez le Taxus, une seule bractée mère demeure fertile à l'extrémité d'un bourgeon, comment, dans l'aisselle de cette unique bractée fertile, il se produit un ovule unique confondu avec son écaille ovulifère très réduite (1), comment, enfin, par suite de l'arrêt du développement ultérieur dont est frappé le sommet du bourgeon, cet unique ovule se met dans le prolongement de l'axe de ce bourgeon qu'il semble dès lors terminer. Je crois que l'explication si méthodique et si logi- que donnée par Van Tieghem pour le Taxus est également vraie pour les Gnétacées. Dans cette feuille l'ovule y est également c^'on^wp foliaire et dimer- tion axillaire. S'il a Taspect terminal, c'est que le sommet du bouton floral s'est éteint sitôt après avoir produit sa bractée mère ; c'est aussi que l'écaillé ovulifère, née dans l'aisselle de cette bractée, est très réduite ; c'est encore qu'elle n'a fourni qu'un seul ovule qui est dressé et dont la masse est devenue (1) C. Eg. Bertrand, a montré (ju'il y a ici concrescence de l'écaillé ovulifère et de l'ovule .inséré sur la base de sa face infé- — 66 — considérable par rapport au bourgeon floral tout entier (1) (2). RÉSUMÉ Pour éviter les confusions pouvant résulter de l'emploi de mots sans signification suffisamment précise, j'appellerai désormais a-fleur le bourgeon floral simple, c'est-à-dire l'axe qui porte les feuilles transformées soit en étamines soit en carpelles; p-fleur, le bourgeon floral qui porte les a-fleurs dans l'aisselle de ses bractées (3) ; y-fleur celui qui porte des p-fleurs; et ainsi de suite s'il est nécessaire. (1) J'ai déjà (2° note 2, p. 64), fait allusion à de semblables modi- fications qui se produisent chez les Ephedra aux dépens des fleurs dans l'épillet. L'existence de deux fleurs dans la cupule de divers Ephedra (E. distackya, E. helvelica, E. ulata, etc.), permet encore de com- prendre facilement (ju'elles sont axillaires des bractées de la cupule et d'admettre qu'elles ne paraissent former des couples terminaux que grâce à l'atrophie du sommet végétatif de l'épillet qui porte les bractées mère (roalescentes en une cupule). Chez VE. altissima, où il n'existe plus qu'une seule fleur au lieu de deux, celle-ci se met, au contraire, dans le prolongement de l'axe et semble le terminer ; aussi, dans cette dernière espèce, rien, au moins dans l'extérieur de l'épillet adulte, n'y laisse plus supposer son origine axillaire. (2) Dans sa deuxième opinion (9), Van Tieghem admet que l'ovule, quoique toujours d'origine foliaire, est inséré, non pas sur une écaille ovulifère axillaire, mais sur les bractées mêmes qui compo- sent le tégument supplémentaire ; c'est d'ailleurs pour cette raison qu'il compare celui-ci à un ovaire. Cette opinion, qui est très différente de la mienne, fait en somme des Gnétacées de véritables Angiospermes primitives nettement difféi'cntes des Conifères et même des Cycadées. (3) La p-fleur et les suivantes sont donc, en réalité, de véritables inflorescences; ce ne sont plus de vraies fleurs. Si je leur ai con- 67 Dès lors je puis dire, pour me résumer, que la fleur mâle des Gnétacées est une a-fleur qui, malgré son extrême réduction, a la même valeur morpho- logique que le cône des Cycadées et le chaton des Conifères. La fleur femelle est notablement plus complexe. Dans les genres Gnetiim et Wehvitschia ce qu'on appelle la fleur femelle est une {3-fleur dont les appendices sont constitués par les bractées décussées basilaires et les téguments supplémentaires et qui porte une a-fleur excessivement réduite, d'aspect terminal et uniquement représentée par l'ovuie unitégumenté. Chez VEphedra la complication est plus grande encore. Ce qu'on appelle la fleur femelle est une Y-fleur représentée par la cupule et les verticilles sous-jacents (épillet). Cette y-fleur renferme tantôt une, tantôt deux p-fleurs homologues de celles des deux genres précédents et qui renferment, comme elles, une a-fleur pseudo-terminale. Cette agglomération des a- et des p-fleurs se trouvait déjà chez le Taxus, de même que la réduc- tion de l'a-fleur, l'isolement de son ovule et la prédominence terminale de ce dernier. Mais ce qui distingue absolument les Gnétacées des Taxas, comme d'ailleurs de toutes les Taxinées, c'est la transformation en tégument supplémentaire du der- nier ou des deux derniers verticilles de la p-fleur et serve le nom de fleur c'est uiiiqueinent pour ne pas modifier la nomenclature habituelle, ce qui eût provoqué une effroyable con- fusion. — 68 — l'allongement simultané du tégument propre de l'ovule en un tube collecteur du pollen (1), CONCLUSIONS La fleur mâle des Gnétacées est un a-bourgeon dont le type ne semble pas différer forcément de celui qu'on décrit chez les Angiospermes. Sa grande réduction et sa position dans l'aisselle d'une bractée (1) De ces explications comme des descriptions précédentes il résulte que, bien qu'admettant avec Van Tiegheji l'origine foliaire de l'ovule dans la famille des Gnétacées, je n'accepte, en ce qui concerne l'insertion de l'ovule, que partiellement sa première opinion (3) et pas du tout sa deuxième (9). D'après cette dernière, eu effet, l'ovule serait une dépendance da tégument supplémen- taire lui-même (considéré comme ovaire) ; or je le crois axillaire de ce tégument. D'après sa première opinion, l'ovule serait bien, comme je le pense, inséré sur une écaille axillaire, mais 1° ce qu'il considère comme l'écaillé ovulifère est pour moi un verticille de bractées mères coalescentes, c'est mon tégument supplémentaire ; 2° l'ovule serait inséré sur la face ventrale de cette écaille et se diflérencierait ainsi de celui des Taxinéos qui est porté sur sa face dorsale comme celui des autres Conifères. Or, je crois que cet ovule des Gnétacées n'est inséré ni sur une face, ni sur l'autre, mais bien sur le sommet de l'écaillé et dans son prolongement. Thi- BOUT (14) a en effet montré par l'étude de l'appareil mâîe les rap- ports étroits qui unissent les Gnétacées aux Gordaïtées et je crois que ses vues sont justes. Or déjà chez les Gordaïtées les ovules me paraissent être terminaux sur l'écaillé ovulifère. Ce qui détermine une insertion en apparence semblable chez les Gnétacées et les Taxinées, c'est, de part et d'autre, l'extrême réduc- tion de l'écaillé ovulifère. Grâce à cette réduction, l'écaillé des Taxmées en arrive à ce confondre avec le tégument ovulaire, tandis que chez les Gnétacées l'ovule devient sessile. Il en résulte pour ces deux familles une convergence de forme qui ne permet plus de econnaître l'insertion originairement différente de l'ovule. 69 mère la rapprochent plus particulièrement de celle des Amentacées. Leur fleur femelle représente au contraire une véritable inflorescence excessivement réduite et exces- sivement condensée. De telle sorte que, s'il est vrai que, comme on l'admet actuellement, la fleur femelle des Angiospermes représente un a-bourgeon compa- rable à la rosette ou au cône des Gycadées, il devient évident que le type si complexe de la fleur femelle des Gnétacées ne peut être considéré comme un terme de passage entre la Gymnospermie et VAngiosperynie. Telles sont les réponses aux deux questions que nous nous étions posées au début de cette étude. Nota. — On n'en sera pas moins frappé de certaines analogies extraordinaires qui, en outre de celles des fleurs mâles, existent entre, les fleurs femelles des Gné- tacées et celles de certaines Apétales (par exemple, les Myricées et les Juglandées). Et si, un jour, il venait à être prouvé que ces analogies sont de réelles homo- logies, on serait nécessairement amené à admettre que la théorie du bourgeon simple (a-bourgeon) n'est pas applicable aux Angiospermes, ou, plutôt, qu'elle n'est pas applicable à toutes les Angiospermes. Mais alors la conséquence logique d'une telle consta- tation ne serait pas de poser les questions suivantes : Les Angiospermes proviennent-elles toutes d'une souche uni- que ? Ne pourraient-eiles dériver, les unes, d'ancêtres com- parables aux Gnétacées et, les autres, d'ancêtres se rafj- prochant davantage des Cycadées, les premières à fleurs femelles complexes, les secondes à fleurs femelles simples ? Institut botanique de Caen. 15 juillet 1903. 70 Index bibliographique 1 HoOKEii J. D., On Welwitschia, a new ^enus of Gnetaceœ ( Tr?.ns. Linn. Soc. of London, t. XXIV, pi. 1-14, 1863). 2 EiCHLEit A. W., Uehcr Welwitschia mirabilis (Flora, t. XLVII, 1803). — E.vciirsiis />iorp/io!oi^icus de foriiiatione florum Gymnosperinnriuu (Ann. Se. nat., Bot., 4* s'^ t. XIX, 18G3, p. 257). 3 VajN Tieghem Ph., Anatoniie comparée de la fleur femelle et du fruit des Ci/cadées, des Conifères et des Gnétacées (Ann. des Se nat.. Bot., 5e s'^ t. X, 1809). 4 BECCAni 0., Délia organo^enia dei fiori feminei de! Gnetum Gnemon L. (Nuov. Giorn. Bot. Ital., t. VII, 1877). 5 Strasbuuger E., Die Coniferen und die Gnetaceen, lena, 1872. 6 Mac Nab W. R., On tlie Development of the Floi.\'ers o/" Welwitschia mirabilis (Trans. Linn. Soc. of London, t. XXXVIII, p. 507 etsuiv., 1877). 7 Strasbuuger E., Die Angiospermen und die Gym- nospermen, lena, 1879. 8 Bertrand C. Eg., Etude sur les téguments séminaux des végétaux phanérogames gymnospermes [Ann. des Se. nat.. Bot., 0« s*e, t. VII, 1878). 9 Van Tieghem Ph., Traité de botanique, 2*^ édo°, 1891. 10 IvARSTEN G., Beitraei^e zur Entwickelungsgescliiclite der Gatt. Gnetum (Bot. Zeit., 1892). — 71 — 11 Kaksten g., Untersucliungen ueber die Gattung Gnetum L. (Ann. du Jard. bot, de Buitenzorg, vol. XI, 1893). 12 Karsten g. Zur Enti\'ickelungsgeschichte cl. G, Gne- tum (Gohn's Beitr. z. Biol. d. Pflanz., t. VI, pi. 8-11, 1893). 13 Jaccard p., Recherclies embryologiques sur /'Ephe- dra helvetica (Bull. Soc, Vaudoise, vol, XXX, 1894). 14 Thibout E., Recherches sur l'appareil mâle des Gymnospermes, Lille, 1896, 15 LoTSY J. P., Contributions to the Life-history of the genus Gnetum. I. The grosser Morphology of Production o/" Gnetum Gnemon L. (Ann, Jard. bot. de Buitenzorg, s'« 2, t, I, pi. 2-11, 1899) 16 Goutter et Chamberlain, Morphology of Spenna- tophytes (New-York, 1903). 11 Abbé A. -L. Letacq —]\otes sui» quelques Oiseaux du cléptirteiueiit de TOi-iie, rédîgrces d''aB>i*ès la Collection et les Manuscrits de M. Abel Martin, de Bellènie (*). Ces notes sont le supplément le plus important que j'aie fait à la monographie des oiseaux du département, dont la publication fut terminée en 1899 (1). M. Abel Martin mort à Bellême, il y a une quarantaine d'années, avait formé un Musée zoologique, comprenant quelques mammifères, la plupart des oiseaux du pays et bon nombre d'exo- tiques, en tout 700 exemplaires. Mais il s'était surtout consacré à la faune ornithologique régionale : non content de composer une collection, il a laissé des manuscrits renfermant la description, les habi- tudes et les stations de nos différentes espèces et variétés d'oiseaux. Ce n'est qu'après l'étude compa- rative du Musée et des notes manuscrites que je me décide à publier les faits rares ou nouveaux pour le pays. (*) Séance du 14 décembre 1903. (1) A.-L. Letacq, Les Oiseaux du département de l'Orne, Catalogue analytique et descriptif, Alençon, E. Renault de Broise, 1899, m-8*, 324 p. — Ouvrage publié en trois fascicules extraits du Bulletin de la Société d'Horticulture de l'Orne. — 73 — Jacques-Abel Martin appartenait à une ancienne et très honorable famille de Bellême (1), alliée à Magné de Marolles, originaire de Tourouvre, auteur de La Chasse au fusil (1788), à qui nous devons un certain nombre de notes intéressantes sur la faune normande au XVIile siècle. Ce fut sans doute par suite de cette parenté que M. Martin hérita de ses livres et de ses manuscrits. Lui-même était né à Bellême, le 8 janvier 1776. Il fit toute sa carrière dans l'enregistrement et en parcourut les différents grades jusqu'à celui de véri- ficateur; les quelques loisirs que lui laissaient ses devoirs professionnels étaient consacrés à l'Histoire naturelle. Appelé par ses fonctions à passer plusieurs années au Havre, il entretint des rapports suivis avec le savant ornithologiste de Dieppe, Josse Hardy, qui prit un vif intérêt à sa collection, et l'engagea forte- ment à continuer ses recherches sur la faune du pays. (1) Les frères Martin, Thomas-Henri et Louis, également originaires de Bellême, qui ont laissé dans l'Université un nom si justement honoré, étaient les neveux de M. Abel Martin. Le premier, nommé à sa sortie de l'Ecole normale professeur au Lycée de Dijon, fut ensuite professeur au Lycée de Caen, professeur à la Faculté des Lettres de Piennes, et en 1845, doyen de cette Faculté. Ses travaux sur l'Histoire des Sciences dans l'antiquité lui valurent d'être nommé en 1855 correspondant de l'Académie des Sciences de Berlin, et en 1871 membre libre de l'Académie des Inscriptions et Belles- lettres; il mourut à Rennes, en 1884. Louis qui avait été le camarade de son frère à l'Ecole normale et son collègue au Lycée de Dijon, aborda l'étude du droit et devint professeur à la Faculté d'Aix-eu-Provence ; mort en 1871. Cf. H. WallOiN, Notice sur Th.-H. Martin (1884). — 74 — Admis à la retraite vers l'âge de 60 ans, il revint habiter Bellême, mais n'ayant plus à subir les exigences de son emploi, il put se donner sans réserve aux travaux scientifiques. Sa collection régio- nale s'accrut rapidement, grâce à ses captures personnelles et aux échanges qu'il faisait avec quel- ques amateurs de la contrée, entre autres le D'' Léger, d'Alençon. On voit à la lecture des manuscrits de M. Martin, que les auteurs les plus en renom de son temps, Vieillot, Temminck,Degland, le prince Gh. Bonaparte lui étaient familiers. Ses notes prises avec une minu- tieuse exactitude, témoignent d'un observateur habile et consciencieux. M. Martin mourut à Bellême le 22 octobre 1863. Son Musée, passé après sa mort entre des mains qui n'en eurent pas tout le soin désirable et ne surent pas préserver de la destruction nombre de pièces et des plus rares, est devenu la propriété de M. Jean Bournisien. de Bellême, l'un de ses arrière-neveux. M. Bournisien, non moins dans l'intérêt de l'Histoire naturelle que par respect pour la mémoire de son oncle, a fait installer ce qui reste (environ 500 exem- plaires), dans un appartement spécial, bien aéré et pourvu de fort belles vitrines. M. Bournisien a bien mérité de la Science, et les naturalistes lui sauront toujours gré d'avoir conservé une collection si précieuse pour la faune du pays. Après le Musée d'Alençon, c'est incontestablement la plus complète que nous ayons dans le département. Les manuscrits de M, Martin et ceux de Magné de Marolles sont aussi en la possession de M. Bournisien — 75 — et je ne saurais trop le remercier de l'extrême bien- veillance avec laquelle il a bien voulu me confier tous ces documents et m'autoriser à les publier. Aqiiila fulva Sav. (Aigle fauve). — Cet Oiseau, plus connu sous les noms de Grand Aigle, Aigle Royal, très accidentel en Normandie, et non encore signalé chez nous, est représenté dans la collection par un exemplaire tué le 23 octobre 1817, au voisi- nage de la forêt d'Ecouves. C'est un jeune mâle de deux ou trois ans, caractérisé par le dessus de la tête et du cou d'un brun clair, les rectrices blanches marbrées de brun, et les plumes, qui couvrent les tarses jusqu'aux doigts, entièrement blanches. L'auteur du manuscrit, après une longue descrip- tion, ajoute quelques détails assez curieux sur un aigle de la même espèce, capturédans un département voisin : « J'ai eu, dit-il, en ma possession un autre sujet, ayant le même plumage mais d'une taille beaucoup plus forte ; c'était je crois une femelle. Elle avait été tuée en novembre 1815, près Vibraye (Sarthe), par un tout jeune paysan, qui, l'ayant abattue, voulut s'en emparer sans prendre aucune précaution. Mais en se défendant, l'oiseau saisit son agresseur à la poitrine avec l'une de ses serres et emporta une large pièce d'un gilet d'assez grosse étoffe, qui couvrait l'inexpérimenté chasseur. Celui-ci, au moyen d'un second coup de fusil tiré presque à bout portant, resta enfin le maître de son redoutable adversaire ». ^9'?/27a;i«i.'i«Bress. (Aigle criard). — Le manuscrit signale un sujet de cette espèce tué près de Bellême, — ve- au mois d'octobre 1848; il ne figure pas dans la collection, mais on en voit un autre capturé aux environs de Paris très bien déterminé et décrit avec détails, ce qui permet de croire que l'oiseau de Bellême se rapportait bien à l'aigle criard. Aquila penriata Gm. (Aigle botté). — Cet aigle a niché en 1834 dans la forêt de Bellême; le nid con- tenait deux petits, dont l'un, mort après avoir été nourri en captivité pendant sept à huit mois, fut donné à M. Martin, et est aujourd'hui conservé dans son Musée. — Degland, qui, dans V Ornithologie euro- péenne, 2* édit., T. I, p. 37, signale l'aigle botté dans l'Orne, avait peut être eu connaissance de l'intéres- sante capture faite à Bellême. M. Martin indique aussi de visu un Aigle botté tué près d'Alençon et faisant partie de la collection Léger. Aquila haliœtus L. (Aigle Balbuzard). — Je cite le manuscrit, a Le Balbuzard n'est pas rare dans le dépar- tement de l'Orne et dans les pays qui l'environnent. Il fréquente les bois voisins des étangs, où il trouve sa nourriture qui consiste presque uniquement en poisson... Bien que jusqu'ici je n'aie pu me procurer les œufs de cet oiseau, je pense cependant qu'il niche dans le pays, puisqu'on l'y voit tout l'été. Il arrive ordinairement vers la fin de mars ou le commence- ment d'avril et disparait vers le mois de novembre ». Quelques exemplaires de Balbuzard se montrent chez nous chaque année au printemps, et surtoutà la fin de l'été et en automne près de nos grands étangs de la Trappe, de Vrigny, du Mortier, des Bablais et des Personnes, mais il n'a jamais, que je sache, niché — 77 — dans le pays, et n'y paraît point pendant toute la belle saison. On le voit encore quelquefois au moment de la pêche des étangs, et il est alors d'une audace et d'une voracité singulières. Voici un fait raconté à M. Martin, par un ancien juge de paix de Regmalard, longtemps fermier de plusieurs étangs appartenant à M. le comte d'Andlaw (La Forge et les Personnes, commune du Mage). « Il m'est arrivé plusieurs fois, dit-il, lors de la pêche de ces étangs, et lorsque l'eau mise au cours était devenue assez bass3 pour laisser apercevoir le poisson, de voir un Balbuzard planer à une assez grande élévation au- dessus de l'étang, se précipiter subitement sur un poisson et l'enlever malgré les cris des pêcheurs et des nombreux assistants à la pêche, qui voulaient le faire fuir, et au milieu desquels il se trouvait en quelque sorte enveloppé, à une distance de 25 à 30 pas. » Aquila GalUca Gm. (Aigle Jean-le-Blanc). — La note consacrée au Jean-le-Blanc par M. Martin, mérite d'être reproduite. « J'ai, dit-il, dans ma col- lection un vieux mâle de cette espèce, tué le 14 juin 1815. Depuis 3 ou 4 ans, il fréquentait avec sa femelle un terrain de plus de cent hectares, com- planté en bois taillis très clairs, peu élevés et en bruyères et broussailles ; quelques portions défri- chées étaient en labour. Ce terrain, nommé la Tour du Sablon et les Bruyères de La Houssaye, est situé en grande partie sur la commune de l'Hermitière, canton du Theil (Orne). Il forme le plateau d'une haute colline qui domine le pays. Plusieurs parties de ce plateau sont presque toujours humides, à cause — 78 — du peu de perméabilité de son sol, retenant une partie des eaux pluviales, qui ne peuvent être absor- bées ni s'écouler ; aussi y rencontre-t-on des bécas- sines à l'automne et à la fin de l'hiver. J'y ai vu aussi des œdicnèmes criards. » « Il est bien vraisemblable que ce couple de Jean-le- Blanc a niché sur ce terrain, ou il avait été remarqué pendant trois ou quatre années consécutives, et que dans ce cas il aura fait son nid dans la bruyère, car il n'y avait sur ce plateau que quelques vieux arbres rabougris et presqu'isolés Cette conjecture d'un nid de Jean-le-Blanc placé à terre, s'accorde avec l'opinion de plusieurs naturalistes, notamment M. Vieillot, dans le Nouveau Dictionnaire d'histoire naturelle, et M. Bouteille dans son Ornithologie du Dauphiné » « Lorsqu'on m'apporta mon Jean-le-Blanc, je remarquai qu'il avait l'estomac lourd et très rempli de nourriture. Curieux de savoir ce qu'il contenait, j'y trouvai lorsque je l'ouvris, une couleuvre à collier tout entière, longue d'environ 1 mètre. Elle n'avait encore subi presqu'aucune al tération par la digestion ; seulement, il semble qu'avant de l'avaler, l'oiseau l'avait fortement froissée; c'est sans doute peu d'instants après l'avoir avalée qu'il fut tué lui-même ». Cet exemplaire de Jean-le-Blanc se voit encore dans la collection ; il mesure 0'"73 de longueur ; cette taille est un peu plus forte que d'ordinaire, mais les autres caractères tirés de la forme et du plumage se rapportent bien à l'espèce. Le Jean-le-Blanc, assez commun par toute la France du temps de Buffon, mais rare aujourd'hui, I — 79 — se montre encore quelquefois dans noire pays ; il a été capturé à Argentan (1884) ; dans la forêt d'Ecouves, près du Gué d'Ecouflard, un couple fut tué en 1888 ; il a niché dans la forêt d'Andaine en 1892, et dans la forêt de Perseigne en 1899. Milviis regalis Briss. (Milan royal). — « Le Milan royal, dit M. Martin, est sédentaire dans nos forêts, il y niche tous les ans snr les arbres les plus élevés. Il n'y est cependant pas nombreux. C'est un oiseau qui s'apprivoise facilement lorsqu'on l'a pris jeune. Le propriétaire de l'auberge du Grand Cerf à Alençon en a élevé un qu'il possède depuis plusieurs années ; il le laisse libre. Dans les premiers temps il allait souvent à la campagne et revenait le soir se percher sous un abri, qui lui avait été ménagé dans la cour de l'auberge. Depuis quelque temps il est devenu plus sédentaire et ne s'éloigne que rarement de son gîte. On le nourrit avec des débris de volailles dont il est très avide ; il n'attaque cependant pas les poules vivantes qui courent dans la cour où se trouve son abri. Un habitant de Bellême a eu aussi un oiseau de cette espèce parfaitement apprivoisé, qu'il laissait également libre. 11 allait fréquemment dans la forêt qui n'est éloignée de la ville que d'un kilomètre... L'on m'a apporté, il y a plusieurs années un milan royal qui avait été pris dans un piège sur lequel on avait mis pour appât un membre de fouine. Les Buses se laissent prendre assez souvent à ce même piège. » C'est probablement ce dernier exemplaire, une femelle adulte, qui figure dans la collection. Il me paraît difficile d'admettre que le Milan royal 80 ait été autrefois sédentaire dans notre pays, tandis qu'il est noté comme accidentel par tous les natu- ralistes des régions voisines de la nôtre. C'est un oiseau de passage périodique dans le centre de la France, où il arrive au printemps pour repartir à l'automne après la reproduction et on conçoit que quelques couples s'égarent de temps en temps chez nous, en particulier dans l'Est de l'Orne, où se trouve la forêt de Bellême; il aurait même niché, dit-on, il y a quelques années, dans une forêt peu éloignée de Bellême, celle de Perseigne (Sarthe). Il semble cependant certain, au rapport des vieux chasseurs du pays, qui appellent le Milan Buse à queue fourclme, qu'on le voyait plus fréquemment autrefois. Ce que nous pouvons affirmer avec certitude, c'est qu'aujour- d'hui le Milan royal est une espèce rare et acciden- telle dans nos localités : je n'en connais que trois captures depuis une vingtaine d'années : à la Ferté- Fresnel, à St-Sulpice-sur-Rille (exemplaire conservé à Vimoutiers) et à la Bellière non loin d'Ecouves (exemplaire préparé et conservé à Vrigny). Falco Siibbuteo L. (Faucon habereau). — La nidification de cette espèce, constatée aux environs de Bellême par M. Martin, est un fait qui n'avait pas encore été signalé dans le pays. Asio Bubo L. (Hibou Grand-Duc). — « Je n'ai connaissance, dit M. Martin, que d'un seul sujet de cette espèce tué dans le pays; c'était dans la forêt de Perseigne, près la ville de Mamers (Sarthe) ». Le Grand-Duc, commun dans les hautes montagnes, ne semble pour nos régions signalé avec certitude que dans ia Seine-Inférieure, et encore une seule - 81 — fois. Cf. H. Gadeau de Kerville, tanne de la Normandie, fasc. I, p. 75. Picus viridis L. (Pic vert) , P. canus Gm. (P. cendré). — Quelques notes du naturaliste de Bellême sur les habitudes de ces deux oiseaux, montreront avec quelle exactitude il faisait ses observations. « Ces deux espèces de Pics, dit-il, vivent et nichent dans les mêmes bois et forêts de nos départements, et je ne crois pas qu'on y ait l'exemple de l'accouplement d'une espèce avec l'autre, malgré la ressemblance qui existe dans leur conformation, leur nourriture et leurs habitudes. Je dois cependant signaler ici une différence que j'ai cru remarquer dans les habitudes de ces deux Pics. Le Pic cendré ne s'éloigne que très peu des grands bois et forêt ; je ne l'ai jamais vu bien avant dans les campagnes ; le Pic vert au contraire, se trouve très fréquemment à des distances assez éloignées de ces bois et forêts, et y établit son nid dans le creux des pommiers ou autres arbres, qui se trouvent au milieu des pièces de terre, ou dans les haies qui les closent. « L'espèce du Pic vert est plus nombreuse que celle du Pic cendré. J'ai reçu beaucoup d'œufs de la première et fort peu de la seconde ; ceux de cette dernière espèce sont un peu plus petits ; ils ont du reste la même apparence, c'est à dire qu'ils sont d'un blanc d'ivoire très poli. Leur transparence, lorsqu'ils sont frais, permet d'apercevoir le jaune à travers la coquille et leur donne une nuance qui altère le blanc de la coquille >». Le Pic cendré considéré à juste titre comme rare en Normandie et dans la majeure partie de notre 6 — 82 — département, semble plus répandu dans la forêt de Bellême. J'en ai vu dans une collection récente plusieurs exemplaires provenant de cette localité. Piciis ?nartiiis L. (Pic mar). — Deux exemplaires, mâle et femelle de cette espèce, figurent dans la collection, mais le manuscrit qui contient une note très détaillée sur les différences caractéristiques de l'Épei- che, de l'Épeichette et du Pic mar, n'indiquent poir aucun de ces trois oiseaux, les localités de capture; les deux premiers sont, il est vrai, assez répandus, tandis que le dernier est fort rare. Toutefois, l'auteur assurant avoir examiné de nombreux sujets du Pic mar, il est à croire qu'ils provenaient des environs de Bellême. La seule capture bien authentique, que je connaisse d'ailleurs de cette espèce dans le pays, a été faite dans une localité peu éloignée de Bellême, St-Maurice dans la vallée de l'Huisne. Fringilla Montifringilla L. (Pinson des Ardennes). — Quelques notes de M . Martin sur les habitudes du Pinson des Ardennes dans nos régions, me paraissent dignes d'être reproduites. « Cet oiseau n'est que de passage dans ce pays. On l'y voit chaque année en plus ou moins grand nombre. C'est surtout dans les hivers un peu rigoureux ou lorsqu'il y a grande abondance de Fênes, qu'on en voit des bandes innombrables s'abattre sur les hêtres. Ils sont alors chargés d'une graisse huileuse dont le goiît n'est pas agréable. On fait une grande destruction de ces oiseaux en tirant des coups de fusil dans les masses épaisses qui s'abattent sous les arbres où les fênes sont tombées, et qu'ils cherchent même dans la neige. Les oiseaux qui forment ces bandes, venant à 83 s'élever presque tous à la fois, produisent un bruit qui ressemble à un fort coup de vent. Le Pinson des Ardennes mange aussi le fruit du Charme. Il est presque toujours réuni en grandes troupes pendant son séjour au pays, qu'il quitte au mois de mars. J'en ai vu jusqu'à la fin de ce mois et quelquefois, mais en petites bandes, jusque vers la mi-avril, lorsque l'hiver s'est prolongé. Ils disparaissent alors en totalité; je n'ai au moins aucun exemple qu'on en ait vu quelques couples rester au pays. Lorsqu'ils nous quittent, ils n'ont pas encore leur plumage de noces. Encore bien que ces oiseaux ne paraissent ordinai- rement en très grandes bandes que dans les hivers rigoureux, on en voit cependant des bandes consi- dérables dans tes hivers assez doux, mais c'est qu'alors il y a une grande abondance de fênes. C'est vers le mois de novembre qu'ils arrivent dans nos forêts », Emberiza nivalis L. (Bruant de neige). — Sur ce Bruant qui niche en Islande, en Laponie et dans quelques massifs montagneux de l'Ecosse, mais ne paraît chez nous que dans les hivers très rigoureux, tels que ceux de 1829-30, 1870-71, 1879-80, M. Martin donne cette brève indication : « C'est un oiseau de passage accidentel dans ce pays ; j'ai connaissance d'un sujet tué en 1851 près la ville d'Alençon ». Parus biarmicus L. (Mésange à moustaches). — Cette jolie petite espèce, si facile à reconnaître à ses deux longues moustaches qui partent des commis- sures du bec pour s'étendre en pointe le long du cou, est très rare et accidentelle dans le pays, bien qu'elle soit de passage régulier sur certains points de la - 84 - Normandie, en particulier au Marais-Vernier, où, d'après Lemetteii, elle niche tous les ans. Notre auteur en signale un sujet tué à Sées; c'est la seconde capture faite dans l'Orne, car le Musée d'Alençon en possède un exemplaire. Régulas cristatus Koch (Roittelet huppé); /?. Igni- capilliis Brehm, (R. à triple bandeau). — Ces deux Roitelets communs chez nous à l'hiver dans les plantations de conifères, arrivent en octobre pour repartir fin avril, avant la reproduction. Cependant, tous les exemplaires de la première espèce n'émigrent pas et j'ai signalé {Les Oiseaux du déparlement de VOrne, p. 113) le nid du Roitelet huppé dans le parc de Bagnoles. Même observation faite aux environs de Bellème par M. Martin. Sur le Roitelet à triple-bandeau, notre auteur s'exprime ainsi : « Il est de passage comme le précé- dent et aux mêmes époques ; il habite aussi les mêmes lieux. J'ai reçu, il y a plusieurs années, un nid de cet oiseau dans lequel il y avait sept œufs blancs piquetés de petites taches rougeâtres peu foncées. Ce nid entièrement composé de mousse, en forme de coupe un peu allongée et pointu du bas, était placé àl'enfourchured'un poirier entre de menues branches auxquelles il était solidement attaché ». Etait-ce bien le nid de notre Roitelet? Sa forme, sa composition, la couleur des œufs sont assez concor- dantes, mais le nid placé dans un poirier serait une station exceptionnelle, carie roitelet à triple-bandeau, comme son congénère, ne niche que sur les pins et les sapins. Il ne semble pas, du reste, malgré les affirmations de quelques auteurs (H. Gadeau de — 85 — Kerville, Faune de la Normandie, fasc. II, p. 175), que le fait de la nidification de cet oiseau dans notre province soit encore bien établi. Corvus corax L. (Corbeau commun). — M. Martin dit de cet oiseau plus connu sous le nom de Grand Corbeau à cause de sa taille (0'"67), bien supérieure à celle des autres espèces du genre : « Il est peu commun dans nos forêts. J'en ai cependant vu plu- sieurs que l'on nourrissait chez des particuliers, et qui provenaient, disait-on de ces forêts; mais on ne m'en a jamais apporté, malgré les nombreuses demandes que j'en ai faites. » Le Grand Corbeau habitait autrefois notre pays, bien qu'il y fut très peu répandu : quelques couples seulement dans nos grandes forêts; je possède dans ma collection des œufs provenant de la forêt de Perseigne, avec la date de 1877. Mais je ne sais s'il y existe encore : toutes les demandes que j'ai faites depuis dix ans aux gardes-forestiers et aux chasseurs pour me le procurer sont restées sans résultat. Nucifraga caryocatactes L. (Casse-noix vulgaire). — Un exemplaire dans la collection Martin, provenant du département de l'Orne, sans indication précise de la localité. On sait que le casse-noix ne vient dans nos régions qu'à des époques fort éloignées les unes des autres. En octobre 1900, il y eut chez nous un passage assez considérable de ces oiseaux ; des exemplaires furent tués non loin d'Ecouves à Tanville, Fontenay-les- Louvets et Macé ; j'en ai vu récemment d'autres sujets provenant de la forêt de Bellême. — 86 — Atnpelis garruliis L. (iaseur de Bohême). — Sur cet oiseau qui habite les régions du cercle arctique de l'Europe et de l'Asie, et ne vient chez nous que d'une façon très accidentelle, pendant l'hiver, je trouve dans les notes de M. Martin le renseignement suivant : « J'ai connaissance de deux sujets tués, il y a quelques années, dans ce département, l'un près d'Alençon, qui est dans la collection d'un amateur de cette ville, l'autre près de Bellême, qui me fut apporté en mon absence, et que je trouvai totalement gâté lors de mon retour ». Perdix rubra L. (Perdrix rouge). — Les rensei- gnements que donne M. Martin sur cette Perdrix et les causes de sa diminution dans nos contrées, méritent d'être conservés. « C'est, dit-il, un oiseau sédentaire dans ces pays, où il fut apporté, dit-on, il y a près de deux siècles, par un ancien seigneur possesseur de domaines assez considérables. Il y a trente ans cette perdrix était presque aussi com- mune dans le pays que la grise. Le perfectionne- ment des armes de chasse et surtout le plus grand nombre de chasseurs ont amené une diminution sensible dans ces deux espèces, principalement dans celle de la Perdrix rouge, qui se défend moins bien que l'autre des poursuites du chasseur. La Perdrix rouge eFt proportionnellement plus diminuée et il est à craindre que dans quelques années elle soit, sinon totalement détruite, du moins très rare ». « La Perdrix rouge perche assez fréquemment par les temps humides et lors des gelées blanches; elle se perche encore lorsqu'elle est trop poursuivie par le chasseur. — 87 — « Bien qu'on trouve quelquefois cette perdrix dans les lieux bas, couverts de haies épaisses, et même au bord des prairies, elle préfère cependant les coteaux élevés et surtout les bruyères et les bois qui s'y trouvent. » Les causes de la diminution de la Perdrix rouge dans nos régions, sont d'abord, ainsi que l'in- dique M. Martin, le perfectionnement des armes à feu qui permet un tir plus juste, et le nombre des chasseurs qui s'est beaucoup accru depuis un siècle, mais il faut aussi faire entrer en ligne de compte les pratiques de culture, qui ont changé en terres de labour ou en prairies artificielles nos coteaux autrefois couverts de taillis et de bruyères, et ont privé cet oiseau de ses remises favorites. Gomme le dit Toussenel, l'œdicnème, la bécassine et la perdrix rouge ont horreur des exploitations agricoles. On me permettra de rappeler que j'ai exposé avec détails l'histoire de la perdrix rouge dans l'Orne, par trois articles successifs, publiés dans le Bulletin de la Société desAinis des Sciences naturelles de Rouen, en 1897 : La Perdrix rouge (Perdrix rubra L.), son histoire, ses stations dans le département de VOrne, p. 27 ; Observations de Bureau de la Malle sur la Perdrix rouge aux environs de Mortagne, p. 37 ; Limites septentrionales de la Perdrix rouge dans l'Orne, la Sart/ie et la Mayenne, p. 87. Ces notes ont été reproduites à peu près intégralement par M. H. Gadeau de Kerville, dans la Faune de Nor- mandie, fasc. IV, p. 554. Quant à la tradition rapportée par M. Martin d'après laquelle la Perdrix rouge ne serait chez nous qu'une espèce introduite et naturalisée, je n'en ai trouvé trace nulle part. Bureau de la Malle qui, dès le commencement du XIX« siècle recueillit de pré- cieuses observations sur la Perdrix rouge aux envi- rons de Mortagne et de Bellême, n'en parle pas. D'ailleurs, pour réussir, les essais d'acclimatation d'espèces à tendances méridionales, comme la Per- drix rouge, doivent être poursuivis pendant de longues années et entourés de soins particuliers. Le faisan commun, par exemple, malgré son abon- dance relative dans nos bois et nos forêts, ne subsis- terait pas longtemps, si l'on ne veillait à entretenir cette population en lâchant presque chaque année un certain nombre des sujets élevés dans les faisan- deries. Or, je ne sache pas qu'on ai rien tenté d'ana- logue pour la Perdrix rouge. C'est un oiseau bien indigène dans le pays. Otis larda L. (Outarde barbue) ; 0. tetrax L. (0. Ganepetière). — ce Ce n'est que de loin en loin que l'on voit ces oiseaux dans nos parages, où ils passent quelquefois, sans pour ainsi dire y séjour- ner. Je n'ai connaissance que de quatre à cinq sujets tués dans le pays. » Ces renseignements pourraient être plus précis, d'autant que si l'Outarde barbue fut toujours acci- dentelle et très rare chez nous, sa congénère s'y montrait autrefois presque chaque année. OEdicnemiis crepitans Temm. (Œdicnème criard). — M. Martin, tout en constatant la rareté de cette espèce aux environs de Bellême, a cependant observé quelquefois son nid. On sait que l'Œdicnème niche chaque année dans les grandes plaines du centre du — 89 — département de l'Orne. A.-L. Letacq, L'OEdicnème dans les plaines de Chambois et de Montmerrei (Bull. Soc. des Amis des Se. nat. de Rouen, 1902). Ardea cinerea L. (Héron pourpré). — « Quelques couples nichent tous les ans dans ce pays ; ils font leur nid sur les hauts arbres des bois situés au voisi- nage des étangs et des marais. » Le nid du Héron cendré n'avait pas encore été signalé dans l'Orne ; seulement il est regrettable que l'indication ne soit pas plus précise. Notre auteur cite encore le nom de plusieurs espèces voisines, mais également d'une façon beau- coup trop vague : le héron pourpré {Ardea pnrpii- rea L.), beaucoup plus rare que le précédent, niche dans la région, tandis que le huiov ( Ardea stellaris L.), Je Garzette(^. garzetta L.), le Grabier {A. comata Bail.), le Bihoreau (-4. nycticorax L.), et la Grue cendrée ("Gn^cmerea L.) y sont accidentels et rares. Tous ces oiseaux sont représentés dans la collection, mais le manuscrit ne mentionne aucune localité de capture. Ciconia nigra Bechst (Cigogne noire). — « Cet oiseau passe rarement dans le pays ; le sujet que je possède a été tué à quelques lieues de Bellême, près des grands étangs ; il était isolé. » Ce curieux spécimen, qui existe encore dans la collection, est le seul exemplaire de Gigogne noire constaté d'une façon certaine dans nos régions. Gfr. A.-L. Letacq, Les Oiseaux du département de l'Orne, p. 262. Platalea leurocodia L. (Spatule blanche). — « J'ai vu un jeune sujet de cette espèce tué près de la ville — 90 — d'Alençon ; il est dans la collection du D"" Léger, médecin ». C'est probablement l'exemplaire que l'on voit main- tenant au Musée d'Alençon. Scolopax major. Gm. (Bécasse double-bécassine). — Espèce signalée par M. Martin comme très rare dans l'Orne, mais malheureusement sans indication géonémique. — Je n'en connais pas de capture dans le pays, et elle n'est aujourd'hui représentée dans aucune de nos collections. Scolopax gaUinago L. (Bécasse bécassine). — Les notes de M. Martin sur le séjour de la Bécassine dans notre pays sont à conserver. « Elle est, dit-il, très commune dans nos marais, dans les prairies humides et même sur les bruyères des plateaux élevés, oii, malgré leur élévation l'eau séjourne. Elle est sédentaire dans quelques contrées du dépar- tement de l'Orne, notamment du côté de Domfront, dans les marais de St-Gervais-de-Messei et de Ceaucé, et aussi dans la forêt d'Andaine où se trouvent des marais presque inabordables ». La Bécassine se montre chaque année chez nous en bandes nombreuses au printemps et à l'automne; quelques unes même s'y cantonnent pendant l'hiver quand il n'est pas trop rigoureux. Elle passe la belle saison dans le nord de l'Europe, mais comme elle se reproduit aussi en assez grand nombre au bord des étangs de la Sologne et de la Brenne, il est possible que quelques couples restent pour nicher aux environs de Domfront et en Andaine. Cependant, bien que j'aie beaucoup exploré cette région, je n ai pas constaté le fait, et aucun des chasseurs, que j'ai — 91 — interrogés, ne m'en a parlé. Ces marais de Messei et de Geaucé sont aujourd'hui, du reste, à peu près desséchés, et la Bécassine, privée de ses demeures favorites, n'y séjourne probablement plus. Comme l'a observé Hudson en Angleterre, le drainage et la culture des terrains très humides, ont chassé cet oiseau des localités qu'il affectionnait jadis ; {British Birds, p. 299). Il en est de même du Vanneau, qui nichait autrefois à Briouze et au Grais, mais ne fait plus qu'y passer, depuis qu'une notable partie des marais a été transformée en prairie. Phalaropus fiilicarius Briss. (Phalarope dentelé). — « On le voit très accidentellement ; il en a été tué un près de la ville d'Alençon; il était en plumage d'hiver; dans la collection du D"" Léger ». Cet exem- plaire appartient maintenant à notre Musée. Thalassidroma pelagica L. (Thalassidrôme des tempêtes). — «Je possède un sujet de cette espèce trouvé mort en été dans un champ, à deux lieues de Bellême ; cette ville est à trente lieues de la mer ». Ce petit oiseau, dont la taille ne dépasse guère celle du Pinson, se voit assez fréquemment sur les côtes normandes à la suite des bourrasques, mais il est très rare ailleurs ; sa présence aux environs de Bellême est donc intéressante à signaler. C'est la seconde capture faite dans l'Orne ; nous en avons un exemplaire au Musée d'Alençon. Phalacrocorax carho Dum. (Cormoran commun). — Cette espèce est représentée dans la collection Martin par deux exemplaires : l'un en plumage de noces, tué en avril, sur un arbre près d'un étang, au Haras- du-Pin ; l'autre, avec sa livrée d'hiver, tué au mois — 92 — de septembre, sur un étang, à deux lieues de Bellême. Aiiser leiicopsis Bechst. (Oie bernache). — Un mâle adulte, tué au printemps sur un étang, près de La Ferté-Bernard (Sarthe), se voit dans la collection. L'Oie bernache est accidentelle et rare dans nos régions. Colymbus articus L. (Plongeon lumme). — « J'ai vu un sujet adulte de cette espèce trouvé vivant au milieu de la campagne ; il était échoué à terre et ne pouvait plus s'envoler, malgré qu'il ne fut pas blessé; c'était un mâle adulte on plumage de printemps. On l'a conservé vivant pendant quelque jours, en le nourrissant avec du poisson. Il est dans la collection de M. Besard, dessinateur à Mamers (Sarthe). Cet oiseau avait été trouvé près de cette ville, qui est distante de la mer d'environ trente lieues. » Le Plongeon lumme, rare et accidentel dans le pays, ne s'y montre qu'à l'hiver. J'en ai vu des exemplaires capturés à l'étang des Rablais, com- mune de Gesne-le-Gandelain (Sarthe), et aux étangs de Bagnoles et de Cessé (Orne). " 93 O. Lignier. — Equîsétales et 8phé- iiopliyllales. Leur orig-îiie filici- iiéeiiiie commune. AVANT-PROPOS Il ne me paraît pas inutile, pour la bonne com- préhension de l'étude qui va suivre, de fournir tout d'abord quelques indications succinctes sur la façon dont je comprends la phylogénie des groupes de Plantes vasculaires. Je me figure que les Cryptogames vasculaires et les Muscinées ont dû dériver d'un type unique (encore entièrement hypothétique et que, pour faciliter les explications ultérieures, j'appellerai type Prohépa- tique). C'est ce type qui, descendu lui-même d'ancêtres aquatiques, parvint à s'adapter à la vie sur la terre ferme(l). Son cycle vital était divisé en deux parties, l'une qui s'étendait de l'embryon à la sporula- (1) Le Coleochaete et le Riccia, que beaucoup de botanistes con- sidèrent comme des types primitifs pour la série de plantes qui nous occupe, me semblent n'être que des genres réduits par des conditions biologiques spéciales. Le dernier en particulier doit vraisemblablement sa simplicité apparente à un retour dans l'eau, de même que le Saivinia et VAzolla parmi les Filicinées, le Lemna et tant d'autres plantes nageantes parmi les Phanérogames. D'ail- leurs, ce serait, je crois, une grave erreur d'admettre que l'état primitif de plantes aussi élevées en organisation que les Archégoniates doit nécessairement se rencontrer chez des g&nres à thalle réduit. — 94 — tion par diodes (phase sporidatrice), l'autre de la spore à la fécondation (phase fécondatrice). Le thalle, encore entièrement cellulaire, restait à peu près semhlable à lui-même pendant tout le cycle vital individuel, c'est- à-dire pendant la phase sporulatrice et la phase fécondatrice : il était dichotôme, couché sur le sol et par suite plus ou moins lamelleux à la façon de celui des Hépatiques inférieures ; de même que chez ces dernières, il présentait déjà, sur sa face inférieure, des expansions foliacées, sortes de poils lamelleux que j'appellerai phylloïdes. Vers la fin de la phase sporulatrice, il se formait sur le thalle des sporanges terminaux et vers la fin de la phase fécondatrice, des organes sexuels. Par la suite et tout d'abord uniquement pendant la phase sporulatrice, ce thalle tendit à se redresser vers le ciel et à prendre, en conséquence, une symétrie cylindrique (en passant probablement par des états intermédiaires comparables à ceux que présentent encore actuellement, pendant la phase fécondatrice, le pédoncule des chapeaux sexués chez le Marchantia et la tige feuillée des Jungermanniées). Peut-être même doit-on admettre que cette disposition plus ou moins redressée du thalle sporulateur existait déjà chez les Prohépatiques. Pour arriver aux Muscinées, le thalle sporulateur redressé subit une notable réduction simultanément avec une très grande spécialisation et devint le spo- rogone. La phase fécondatrice, au contraire, ou bien continua à être représentée par un thalle couché de forme à peu près primitive (Hépatiques inférieures), ou bien le fut par un thalle qui se redressa, lui 95 aussi, et se transforma à peu près complètement en un appareil complexe, plus ou moins cylindrique, dans lequel il y a lieu de distinguer les axes (ou cau- loïdes) et les appendices (ou phylloïdes) ainsi que les rhizoïdes (Jungermanniées, Mousses). Chez les premières Cryptogames vasculaires ce fut la phase fécondatrice qui se réduisit considéra- blement, mais en conservant sa forme primitive (prothalle). Le thalle sporulateur prit, par contre, un grand développement et devint nettement un appareil redressé, toujours dichotôme, dans lequel il y eut, de même que sur le thalle fécondateur des Mousses, lieu de distinguer des cauloïdes et des phylloïdes. A ses extrémités continuèrent à se former des sporanges terminaux^ (de même que dans le sporogone des Muscinées) et peut-être bivalvaires (comme celui de VAnthoceros). Parmi les plantes vivantes et fossiles connues, il semble que ce soit le Psilophytonqm reproduise le mieux cette disposition primitive (1). Dans la nature actuelle, les Tmésiptéridées ne diffèrent guère du type précédent que par la locali- sation des sporanges sur des branches spéciales, réduites et agglomérées en des sortes de petits épillets latéraux, portant encore deux phylloïdes à leur base (sporanges bi- ou triloculaires, situés, en apparence, dans l'aisselle de feuilles accouplées) (2) (3). (1) 11 est probable que, dès cette époque, certains cauloïdes modifiés par la vie souterraine, s'étaient déjà transformés en racines. Cette origine expliquerait facilement pourquoi tant de plantes vascu- laires anciennes ont des racines dichotômes. (2) Celte interprétation des sporanges bi- ou triloculaires des — 96 — Chez les autres Lycopod'mées l'appareil végétatif est encore représenté par des cauloïdes dichotôines et par des phylloïdes. Mais ces organes y ont pris une importance et une organisation bien supérieures. En outre, les épillets sporangifères y sont toujours très réduits, iinisporangiés et situés dans l'aisselle d'un phylloïde ; enfin ces phylloïdes axillants se grou- pent d'ordinaire de manière à former des épis (4). Ce qui caractérise surtout l'apparition du type Fili- cinéen, c'est lui changement total dans la statique de l'appareil végétatif et dans la subordination de ses parties composantes, ainsi que le remplacement physiologique des phylloïdes par des organes foliacés jiouveaux. Chez les Prohépatiques et les Lycopodinées, les Tmésiptéridées et de leurs deux phylloïdes basilaires est très différente de celle donnée par Bowek {Sludies in Ihe Morph. of spore-producing M embers in Phil. Trans. of R. Soc. of London, B.V, 196, 1903). Elle s'accorde, par contre, avec les notions anato- miques fournies par C. Ej^. Bektkano (Rech.sur les Tmésiptéridées, pp. 283 et 463, in Arch. bot. du nord de la France, Lille, 1881), notions d'après lesquelles le sporange du Psilotum triquelrum c< n'est nullement une production épiphylle » mais a « la valeur d'une terminaison de branche simple aérienne ». Toutefois, d'après mon interprétation, cet appareil réprésente une branche lamiflée avec 3 sporanges terminaux bivalvaires et concrescent» et non une branche simple avec sporange terminal triloculaire. (3) Il est probable que l'absence de racines chez le Tmésiptéridées est le résultat d'une dégénérescence en rapport avec leur saprophy- tisme et non un caractère primitif. (4) Tout ce premier groupe de Cryptogames vasculaires corres- pond à l'ordre des Miadesmidées, de M. C. Eg. Bertrand (Rech. sur les Tmésiptéridées in Arch. Bot. du No^d de la France, T. I, Lille, 1891, p, 538). 97 axes et les appendices étaient toujours ce que j'ai appelé des cauloïdes et des phyiloïdes. Chez les Filicinées il y eut enfin constitution de tiges (ou stipes) et de feuilles (ou frondes). La chose se fit vraisemblablement de la façon suivante. Les cauloïdes dont se composait le corps de la plante se mirent, les uns par rapport aux autres, en état de subordination progressive de la base au sommet, du centre à la périphérie et symétriquement par rapport à certains plans, cette transformation se produisant suivant une méthode fréquente dans le règne végétal, la méthode sympodiale. C'est ainsi que, par raison de statique, certains cauloïdes devinrent prédominants et axiaux par rapport à l'ensemble ou simplement par rapport à une partie de l'ensemble ; ils constituèrent le tronc et les rameaux (tiges) alors que les parties subordon- nées prenaient l'aspect d'appendices symétriques cha- cun par rapport à un plan unique [feuilles). Dans les parties appendicularisées il se produisit, de même, en même temps qu'une dorsiventralité accusée, une subordination progressive des cauloïdes de la base au sommet et du plan médian vers les bords, subor- dination qui détermina la formation d'un rachis prin- cipal et de rachis latéraux d'ordres successifs (1). (1) PoTONiÉ a, lui aussi, à diverses reprises, soutenu des idées ana- logues. A ce sujet, voir {Die Beziehung zwischen dem echt gabe- ligen und dem fiederigen Wedel Aufban der Farne in Ce/', d. D. bot. Gesellsch., 1895, p. 244. — Zur Morphogenie der Blatt-Ade- rung in Naturwissenschaf'tliche Wnchenschrift, Bd XI, 1896, p. 33), et tout ])articu[ièreineiit (Die Herkunft des Blattes in Deutsche Bot. Monatsschrift, XV, 4897), noie préliminaire dans laquelle il dit : « Die Blâtter sind im Laufe der Génération aus 7 Ce sont d'ailleurs là des faits analogues à ceux que l'on peut observer fréquemment soit chez les Lycopodes actuels, soit surtout chez les Selaginelles. Mais, en outre de toutes ces transformations, qui se sont peut-être simplement plus affirmées chez les Filicinées que partout ailleurs, il en est une qui semble leur avoir été tout à fait particulière. C'est que les petits cauloïdes terminaux des régions appen- dicularisées, ne continuant à se diviser dichotomi- quement que dans un plan horizontal, acquirent une dorsiventralité de plus en plus accusée et prirent l'habitude d'être coalesccnts entre eux. Ils formèrent ainsi des lames plus ou moins larges {limbes) dans lesquelles l'existence des cauloïdes constituants ne resta plus indiquée que par lès cordons vasculaires {nervures dicholônies). L'apparition de ces nouveaux appareils provoqua la disparition des phylloïdes deve- nus inutiles ; elle détermina d'une façon définitive l'évolution des parties appendicularisées en feuilles et, par suite, la caractérisation des parties axialisées en tiges. Les caractères qu'ont les feuilles des Filicinées d'avoir encore une croissance apicale prolongée, une nervation fréquemment dichotôme et une lobation très abondante, rappellent cette origine cauloïdale ; ils sont en rapport avec ce fait que la spécialisation de la portion du thalle (mériphyte) qui leur a donné Thallus-Stiicken liervorgegangen, dadurch dass Gabelaste iiber- gipfelt und die nunmehrigea Seitenzweige zu Blatteru wurden ». Voir également, du même auteur : {Die Métamorphose der Pflanzen im Lichle palaeontologischer Tliatsachen, Berlin, 1898), et son Lehrbuch de)' Pflanzenpalseontoloçfie, Berlin, 1899. — 99 — naissance n'est encore relativement que peu intense. Chez les Phanérogames, cette spécialisation du méri- phyte comme appendice s'accentue davantage, et la croissance apicale de la feuille cesse d'être longue- ment persistante (sauf chez les Gycadées), la nerva- tion elle-même cesse d'être dicholôme (sauf chez les Gycadées et les Salisburiées), la lobation se réduit nota- blement (sauf dans certaines conditions biologiques). Quant aux sporanges terminaux et bivalvaires des Prohépatiques, on les retrouve chez les fougères fossiles très anciennes, avec des caractères à peine modifiés (ils sont encore gros, sans aimeau et bival- vaires à déhiscence longitudinale). Leur localisation est à peine déplacée : ils sont encore situés près des extrémités des nervures (c'est-à-dire près du sommet des cauloïdes). Mais, par la suite, chez les fougères plus récentes, ils descendirent nettement sur la face infé- rieure du limbe et s'y groupèrent en sores, en même temps qu'ils réduisaient leur taille et modifiaient les conditions de leur déhiscence. Nota. — C'est sous l'influence de cette compréhen- sion spéciale que j'avais des membres de la plante vas- culaire, qu'en 1888 et en 1889 je publiai deux notes sur le système libéro-ligneux foliaire, et qu'en 1896 je créai le terme mériphyte (partie de plante), pour désigner la feuille (ou plus spécialement son système libéro-ligneux), par opposition à celui de tige^ qui désigne le membre dont la prédommance résulte, en grande partie, de l'extension des traces mériphy- taires à son intérieur (1). Ces quelques explications (1) LiGNiER 0., De l'iinporiance du système libéro-ligneux foliaire en Analomie végétale (G.-R. Acad. d. Se, Juillet 1888. — 100 montreront toute la différence qu'il y a, dans mon esprit, entre la théorie du mériphyte ainsi comprise et celle du phyton reprise et rajeunie, dans ces derniers temps, par divers botanistes. Dans la théorie du phyton, la tige n'est formée que par l'aggloméra- tion des bases des feuilles ; dans celle du mériphyte elle est un axe cauloïde propre, à développement originairement sympodial, et qui a été simplement accru, transformé, grâce aux apports que lui four- nissent les mériphytes (groupements de cauloïdes appendicularisés) successifs. En outre, dans la théorie du mériphyte, les rachis (ou pétioles, pétio- lules et nervures) de divers ordres sont entre eux, comme les pétioles sont aux tiges : ce sont encore, en principe, des cauloïdes provenant de dichotomies suc- cessives, et dont certains sont devenus prédominants suivant la méthode sympodiale. Ainsi donc, ce qui, à l'origine, distingue le pétiole de la tige, c'est unique- ment la symétrie. Extérieur de la Tige et des feuilles Les Equisétales et les Sphénophyllales (1) ont les uns et les autres l'aspect dit équisétiforme, c'est-à-dire que leurs tiges sont toujours formées de longs entre- nœuds côtelés, séparés par des nœuds sur lesquels De la forme du système lihéro-ligneux foliaire chez les Phané- rogames (Bull. Soc. Liiiu. de Normandie, Gaeii, février 1889). — Explication de la fleur des Fumariées d'après son anatomie (C.-R. Acad. d. Se, mars 1896). (1) J'emploie ce terme dans le sens que lui a donné Scott, {Studies in Fossil Botany, p. 114, London, 1900). — 101 — s'insèrent des verticilles de feuilles petites et nombreuses. Ce qui distingue de suite la tige des Equisétales de celles des Sphénophyllales c'est que 1°, d'ordinaire, les côtes et les feuilles y alternent d'un entre-nœud et d'un nœud au suivant, — elles sont toujours super- posées chez les Sphénophyllales; 2Mes feuilles y sont presque toujours simples, — elles sont dichotômea ou à nervures dichotômes chez les secondes. On peut encore ajouter: 3° le plus souvent, les côtes de la tige sont très nombreuses chez les Equisétales, tandis qu'elles ne sont qu'au nombre de trois chez les Sphenophyllum; 4° les tiges des Sphénophyllales sont pleines, tandis que celles des Equisétales sont d'or- dinaire fistuleuses. Mais ces caractéristiques subissent de nombreuses exceptions qui rendent incertaines les limites entre les deux familles. Ainsi chez les Asterocalamites [Archœocalamiles Stur), qui sont nettement des Equisétales, les côtes sont toujours superposées et, bien entendu, il en est de même pour les feuilles; celles-ci sont en outre normalement dichotômes. La superposition des côtes et des feuilles se retrouve encore sporadiquement chez d'autres Equisétales et même jusque dans les épis (la superposition ordinaire dessporangiophores y laisse en effet, malgré certaines descriptions contraires, supposer celles des feuilles — Calamostachys Binneyana, C. Ludwigi, Ca- lamodendrostachys Zeilleri, Arthropityostachys Grand'Eiiryi, etc.). Enfin je compte démontrer au cours de cette noie que les feuilles semblent devoir être, au moins dans l'épi, considérées comme nor- 102 malement dichotômes chez beaHCOup d'Equisétales fossiles. Quant au nombre des côtes, il semble être en rap- port avec l'accroissement diamétral de la tige. Du reste il est tellement variable, chez les Équisétales elles-mêmes, suivant les espèces et même suivant les rameaux d'une même espèce, qu'il ne semble pas avoir une grande valeur indicatrice pour la taxi- nomie. Et, d'ailleurs, si le Cheiroalrobus est bien réellement une Sphénophyllale ainsi que l'admet Scott, la symétrie trois ne serait elle-même pas constante dans toute cette famille (1). Ce que je viens de dire pour les côtes s'applique évidemment de même aux feuilles. Enfin l'état fistuleux est, lui aussi, en rapport, non seulement avec l'accroissement diamétral de la tige mais encore probablement avec des causes anatomico- physiologiques que nous examinerons plus loin. Structure de la tige et des feuilles Par une série de considérations qui seront, en partie au moins, exposées au cours de cette note, j'ai été amené à penser que les Sphénophyllales et les Équisétales dérivent toutes deux des Filicinées anciennes. Aussi, désirant indiquer la façon dont je comprends cette filiation et les homologies qui en résultent, je vais, tout d'abord, examiner comparati- vement le schéma de la tige et des feuilles chez les (1) Il y a lieu de remarquer cependant que la symétrie du Çhei- rostrobus répond au nombre 12, qui est un multi|ik' de 3. — 103 — Filicinées anciennes, chez les Sphénophyllales et chez les Équisétales. FiUcinéBS. - il semble probable que les Filicinées qui nous occupent ici sont très anciennes et très dif- férentes des Salviniacées et des Marsiléacées, chez les- quelles divers paléobotanistes ont voulu voir l'origine ou au moins la proche-parenté des Sphénophyllales. Ces Filicinées anciennes retenaient probablement encore- des traces notables de leur origine proiycopo- dinéenne, telles, par exemple, que des tissus ligneux centripètes. Il semble, d'autre part, également vrai- semblable qu'elles ont donné naissance non seule- ment aux Spénophyllales et aux Équisétales, mais encore plus ou moins directement aux Botryoptéri- dées et aux Cycadofilicées. Aussi croyons-nous que les genres Botrt/opteris, Zi/gopteris, Heterangiiim et Lyginodendron sont capables de nous fournir quel- ques bonnes indications sur ce qu'a été la structure caulinaire et foliaire de ces Filicinées anciennes (1). Nous croyons que lorsque leur tige était grêle elle renfermait, au centre, un cordon ligneux primaire plein, à différenciation centripète (de même que chez V Reteranghim ou le Botryopteris). Lorsqu'elle était d'un plus large diamètre, ce même cylindre ligneux à bois centripète devenait creux (comme chez le (1) Ce sont ces Filicinées anciennes que, dans un Mémoire récent (Le fruit du Williarnsonia gigas Carr. et les Bennellitales, in Métn. Soc. Linn. de Normandie, t. XXI, Caen, 1903), j'ai dénommées Protoptéridées, employant ainsi un terme impropre parce qu'il éta- blit une confusion avec le genre Prolopteris de Sternberg. Il serait donc plus opportun et plus juste de les désigner sous le nom connu d'A rchaeopte'ridées. — 104 — Zygoptcris) ou même se fractionnait en un certain nombre de cordons qui, comme ceux du Lygino- dendroUy s'isolaient sur un cercle autour d'une moelle bien caractérisée (1). Fig. 1. — A. Schéma d'une Filicinée ancienne montrant: 1° une portion de tige avec son cylindre ligneux centripète, sa couronne de tissus libéro-ligneux secondaire et sa trace foliaire mériphy- taire bifasciculée ; 2° une portion de feuille avec sa ramification nervulaire dichotomique. — B. Diagramme schématique d'un nœud de Sphenophyllum. La feuille I appartient au type S. verticilla- tum; la feuille II comprend un lobe 2 du .?. Schlot/ieimii et un lobe 3 du S. erosum var. saxifragaefolium ; la feuille III com- prend de même un lobe 4 du S. tenertnmum et un lobe 5 du S. cuneifolium (portion de tige où les lobes foliaires sont simples et complètement isolés les uns des autres). L'étoile ligneuse centrale et les traces foliaires présentent des varia- tions en rapport avec les formes spéciales de ces diverses feuilles ou lobes de feuilles. Ces fig. A et B permettent de faire facilement la comparaison entre le mériphyte des Filicinées et celui des Sphénophyllales, ainsi que de comprendre leurs homologies. Les traces foliaires (flg. 1, A) lorsqu'elles étaient (1) Ce sont là des différences qui, dans une certaine mesure, doivent vraisemblablement être comparées à celles que l'on observe — 105 — peu complexes, ne comprenaient qu'une paire de faisceaux, ainsi que cela existe chez beaucoup de Fougères actuelles, et comme on le voit aussi très nettement chez le Lyginodendron. Vers le bas, les deux faisceaux de ces traces venaient s'accoler à la périphérie du cylindre central (plein, creux ou fractionné), soit après s'être fusionnés en un seul cordon (Heterangium, Bolryopteris), soit en restant plus ou moins longtemps indépendants l'un de l'autre {Ly qinodendron). Vers le haut ils pénétraient dans un limbe plus ou moins découpé, dans lequel ils subissaient une série de dichotomies succes- sives. Ajoutons que, chez ces Filicinées anciennes, il existait une couronne libérienne primaire autour du cylindre central et, vraisemblablement aussi, de même que chez les Gycadofilicées, une couronne libéro-ligneuse secondaire intercalée entre le bois et le liber primaires; enfin, que les tissus constituant cette couronne secondaire ne devaient pas se prolonger en dehors d'elle, le long des traces foliaires sortantes, celles-ci restant entièrement primaires. C'est là une entre le Lepidodendron Jiitieri et le L. Rliodumnense, le premier pourvu d'un système ligneux primaire centripète réduit à des cordons isolés à la périphérie d'un parenchyme médullaire et le second pos- sédant un cordon ligneux central plein. Cette différence peut également être comparée à celle qu'offrent les tiges des Fougères actuelles suivant qu'elles sont grêles ou larges. Chez les premières (certains Gleichenia, Trichomanes, etc.), il existe un cylindre ligneux primaire plein, duquel les traces foliaires se détachent de place en place, tandis que, chez les dernières, le cylindre ligneux est creux et enveloppe une moelle plus ou moins large. — 106 — hypothèse qu'on peut, comme les précédentes, déduire de l'examen des faits chez les Cycadotilicées. Quant à la distribution des feuilles elle était vrai- semblablement spiralée, comme celle des Filicinées ordinaires. SptlénoptiyUales. — Sphenophyllum. Le schéma que je viens de donner pour les Filicinées anciennes s'applique presque complètement aux Sphenophyl- lum à condition qu'on admette 1° qu'ils avaient des \,'\ge?, grêles \ 2° que la symétrie spiralée y avait été remplacée par une symétrie vei^ticillee; 3° que les feuilles y étaient très réduites (1), sessiles et divisées radialenient jusqu'à leur base en cm moins deux lobes (2) ou, souvent, en un plus grand nombre (fig. 1, B). (1) Ce qui est très probablement en rapport avec la verticillatlon. — On pourra remarquer que ma compréhension du type Spheno- phyllum est très différente de celle de Scott (Sludies in Fossil Bolany) et de Bower (Sludies in the Morphology of spore pro- ducing Members) puisque, pour moi, sa feuille s'est caractérisée en se réduisant à partir d"un type filicinéen à grandes feuilles, tandis que, pour les deux botanistes anglais, elle s'est caractérisée en se développant k partir d'un type Psilotacée à petites feuilles. J'admets bien comme eux que les Tmésiptéridées ou des types analogues sont parmi les ancêtres des Sphénophyllales, mais celles-ci ne sont pas dérivées directement de celles-là. Entre elles deux, et aux dépens des premières, s'étaient déjà différenciées les Filicinées anciennes, chez lesquelles les phylloïdes (feuilles des Tmésiptéri- dées) avaient été remplacés physiologiquement par les frondes — voir Y Avant-propos — . Les feuilles des Sphénophyllales sont des frondes réduites et non des phylloïdes étendus, développés. (2) Cette disposition bilobée de chacune des feuilles est particu- lièrement reconnaissable chez le Sphenophyllum (Trizigia) speciosum (lig. 3) et le S. verlicillatum (I, fig. 1, B). — 107 - En effet, le massif ligneux primaire central, que montre la section transversale d'une tige de Sphenopinjllum rappelle le cylindre plein des Filicinées grêles [Heterangium, Botryopteris, etc.) ; sa forme triangulaire qui est si régulière et qui semble si spéciale n'est en réalité que la conséquence d'une verticillation superposée qui, ainsi que je le démontrerai dans un instant, était toujours composée de trois feuilles. Si les groupes trachéens y sont localisés au sommet des angles du triangle central, et non répartis sur toute sa périphérie, c'est encore pour la même raison. Il ne faut, en effet, pas oublier que ces groupes trachéens sont, en somme, formés par la fusion des traces foliaires superposées. Ce n'est pas la symétrie et par suite l'aspect des tissus libéro-ligneux de la tige qui commande la position des appendices à la surface de cet organe, mais bien, au contraire, la distribution des appendices qui impose aux tissus libéro-ligneux de la tige leur aspect et leur symétrie (1). De même que chez les Filicinées, chacune des traces foliaires sortantes est constituée par deux faisceaux entièrement primaires, qui pénètrent dans la feuille correspondante et s'y dichotomisent plus ou moins rapidement (fig. 1, B, I, S. verticillatum), plus ou (1) LiGNiER G., De Vimportance du système libéro-ligneux foliaire en Aîialomie végétale (C.-R. Acad. d. Se, juillet 1888). — De la forme du système libéro-ligneux foliaire chez les Phanérogames (Bull. Soc. Linn. de Normandie, février 1889). — De l'influence que la symétrie de la tige exerce sur la distribu- tion, le parcours et les contacts de ses faisceaux libéro- ligneux (id., déc. 1888 et avril 1889). 108 moins abondamment. La structure fondamentale du mériphyte (système libéro-ligneux foliaire) est donc la même dans les deux cas. Il existe, il est vrai, dans les détails, des différences notables entre ces deux familles, mais elles tiennent Fig. 2. — Sphenophyllum (Trizigia) speciosum Royle. D'après 0. Feistmantel. toutes à ce que, comparée à la feuille des Filicinées qui était longue, pétiolée et ramifiée ou lobée en tous sens, celle des Sphénophyllales est très réduite dans le sens de la longueur et relativement élargie à sa base ; ses lobes sont en outre devenus radiaux. Toujours; cette feuille présente au moins deux lobes complètement isolés l'un de l'autre (fig. 1, B, I, S. vo'ticillatînn; II, .S. Schlotheimii et 5. erosum), lobes qui sont ordinairemeîit considérés, à tort, comme représentant chacun nne feuille. Mais il peut arriver aussi que sa lobation soit plus abon- dante, et qu'étant en outre très profonde, elle isole les unes des autres, à la surface de la tige, un plus grand nombre de languettes dont chacune simulera — 109 — une feuille indépendante (J\%. \, B, III, S. tenerri- mum et /S. cuneifolinm), ces languettes pouvant d'ailleurs, suivant les cas, soit le plus souvent être elles-mêmes dichotômes, soit quelquefois être tout à fait simples. Ce sont toutes ces variations qui font que, dans les verticilles des Sphenophyllum^ les feuilles sont souvent décrites comme étant au nombre de 6 ou d'un multiple de 3. Mais quelle que soit la complication apparente du verticille, l'existence réelle de 3 feuilles peut toujours être mise en évidence grâce à la structure du nœud dans lequel on ne retrouve jamais que 3 mériphytes. Si ces feuilles sont simplement bilobées (il y a alors 6 pseudo-feuilles), chaque trace mériphytaire bi- fasciculée se détachant de l'un des angles du triangle ligneux primaire, sort directement dans la feuille bilobée correspondante (fig. 1, B, I et II, S. verlicilla- tum,S. Schlotheimii, S. erosiun) ; si elles sont mul- tilobées (il y a un grand nombre de pseudo-feuilles), les deux faisceaux de chaque trace se dichotomisent d'abord plus ou moins rapidement dans le paren- chyme cortical de la tige (fig. 1, B, III, S. tenerri- 77uun, S. ciineifoiium), puis ce sont les branches de ces dichotomies qui pénètrent dans chacun des lobes (pseudo-feuilles). Ainsi donc, dans ce dernier cas qui s'éloigne le plus du type primitif, les dichotomies de chaque méryphyte se font d'une façon très précoce dans le parenchyme cortical de la tige, au lieu de se produire dans le limbe ; il semble qu'il y ait une sorte de concrescence entre la tige et les feuilles. C'est, semble-t-il, comme nous le verrons, le cas habituel des verticilles dans les épis. — 110 — Ces quelques explications démontrent bien, je pense, comment le type Sphenophyllum se rattache, en somme, assez facilement au type des Filicinées anciennes. Notons cependant encore d'autres parti- cularités : 1° Les deux faisceaux de la trace mériphytaire ont l'habitude évidente de sortir à travers l'écorc^ cauli- naire en s écartant obliquement l'un de l'autre de façon à y former une sorte de V. — Ce fait est vrai- semblablement en rapport avec la sessilité de la feuille et avec l'élargissement tangentiel de son insertion ; il correspond d'ailleurs à une première dichotomie, c'est-à-dire à la bilobation première de la feuille ; 2° Le massif trachéen que présente chacun des angles du triangle ligneux central de la tige, peut lui- même s'élargir en V (voir II et III, fig. 1, B) ou même être remplacé par un couple de massifs presque indé- pendants l'un de l'autre. —Cette particularité résulte de l'exagération du fait précédent et est par consé- quent, elle aussi, en rapport avec la largeur d'inser- tion de la feuille et la précocité de la première dicho- tomie du mériphyte. Elle rappelle, d'autre part, ce qui existe chez les Filicinées à tige large, chez lesquelles l'insertion de chacun des deux faisceaux de la trace mériphytaire se fait isolément sur chacun des bords de la maille du cylindre caulinaire. En somme, lorsque l'écartement des faisceaux rentrants des mériphytes superposés est peu accusé, ces faisceaux se fusionnent complètement pour former un groupe trachéen caulinaire qui reste unique et simple ; si cet écartement est pi us prononcé, 111 ils restent plus ou moins isolés jusque dans le groupe trachéen caulinaire qui prend alors la forme en V ou même est remplacé par un couple ; 3" Il peut arriver que chaque groupe trachéen caulinaire donne naissance à un canal par destruc- tion des trachées initiales (lacune antérieure de G.-Eg. Bertrand). Dans le cas oii le groupe trachéen est remplacé par un couple trachéen, le canal d'ordi- naire unique est lui-même remplacé par un couple de canaux ; 4° Les faisceaux foliaires sont très grêles et tou- jours formés de très petits vaisseaux. En cela ils diffèrent de ceux des Filicinées qui, généralement, renferment en outre un certain nombre de gros vaisseaux et qui, par suite, au moment de leur sortie du cylindre ligneux central, emportent une portion plus importante de ce cylindre. Mais ce sont là des variantes qui sont évidemment en rapport avec la taille grande ou réduite des feuilles ; 5° La couronne de bois secondaire des Spheno- phyllum avec ses vaisseaux larges et courts, plongés au milieu d'un parenchyme plus ou moins abondant, offre une structure qui s'écarte notablement de celle que l'on connaît chez les Filicinées à bois secondaire {Lijginodendron, Heterangium). Mais il semble que cette particularité, qui n'est d'ailleurs bien accusée qu'en face des côtés du triangle ligneux central, ne constitue en réalité qu'une variation due à des causes biologiques spéciales, comme, peut-être, à l'influence d'une atmosphère très humide autour de ces plantes qui étaient probablement grimpantes (1). (1) Seward, Fossil Fiants, vol I. p. 414, 1898. — 112 — En tous cas, il y a lieu de remarquer que cette particularité est plus prononcée chez les Sphcno- pliylluMi récents ei moins accusée chez le ^\ insigne qui compte parmi les plus anciens connus (1). Ce' qui tendrait à faire croire que chez les premiers Sphenophyllum, la structure du bois secondaire devait être à peu près normale. Cheirostrobus. L'appareil végétatif de ce genre n'est pas connu, et nous ne pouvons qu'en soupçonner très vaguement la structure par celle de son épi et de son pédoncule dont Scott nous a donné une si intéressante description (2). On y retrouve, comme chez les Splienophi/Ilum, un cylindre plein central, presque entièrement formé de bois primaire centri- pète, mais ce cylindre, au lieu d'être triangulaire, comme celui des Sphenophyllum, a, en section trans- versale, la forme d'une étoile à 12 rayons (peut-être 4 X 3)- Dans l'épi, les faisceaux sortants se détachent isolément du sommet de chacun des rayons ; pui?, avant de pénétrer dans les languettes foliaires et dans les sporangiophores, ils se divisent dans le paren- chyme cortical suivant un mode constant. Mais ces quelques renseignements, tout précis qu'ils sont, ne nous permettent pas de tirer des conclusions au sujet de ce qu'était le mériphyte des feuilles végétatives. Notons seulement que les languettes foliaires de l'épi sont bifides au sommet (fig. 6), et que les faisceaux (1) Scott D. H., Sludies in Fossil BoLany, p. 88, Black, London, 1900. (2) Scott D. H., Structure, and Affinities of Fossil Plants from the Palœozoic Rocks, P. I. On Cheirostrobus (Pliil. Truns,, vol. 189, B, 1897). — 113 — qui les desservent subissent une dichotomie corres- pondante. EQUiSétalBS. — «. Les P^quisétales n'appartiennent plus au type caractérisé par un cylindre ligneux primaire plein, mais, ainsi que j'essaierai de le démontrer dans un instant, à celui dans lequel ce cylindre est fractionné en un certain nombre de cor- dons rangés en cercle autour d'une moelle bien caractérisée. Toutefois, la description schématique que j'ai donnée des Filicinées anciennes (p. 403), montre que cette différence n'a qu'une importance très relative, et qu'elle ne nous oblige nullement à éloigner les Equisétales ni de ces Filicinées anciennes, ni même des Sphénophyllales. Assurément on objec- tera à cette opinion que les paléontologues sont d'ac- cord pour affirmer l'absence complète de bois cen- tripète chez les Equisétales; que, dans ces conditions, leurs tiges ne peuvent appartenir ni au type à cylindre plein, ni même à celui avec cylindre frac- tionné, et que, par suite, mon raisonnement pèche par la base. A cela je répondrai tout d'abord que cette absence de bois centripète ne me semble pas rigoureusement démontrée dans tous les cas. On admet, il est vrai, que c'est toujours par destruction d'un tissu unique- ment centrifuge que sont formés les canaux anté- rieurs de la tige des Equisétales fossiles. Mais, l'exemple des Eqinsetum actuels est là pour nous mettre en garde contre une interprétation trop hâtive ; chez ces plantes en efîet, malgré les abondants maté- riaux dont nous disposons, la compréhension des tis- — 114 — sus dont la destruction provoque la formation de semblables canaux ne reste-t-elle pas difficile et dou- Fig. 3 — A, Section schématique d'un Polypodiiim : /■», faisceau libéro-ligneux à lame ligneuse bipoiaiie tangentielle ; //, pôles ligneux de cette lame ; a, b, traces foliaires bifasciculées sortant à des niveaux différents. B, Section schématique d'une tige grêle A' Equiselum : a, faisceaux sortants qui se détachent de la lacune, la, placée dans l'angle d'un V ligneux dont chacune des branches représente une lame ligneuse, f^, bipolaire et tangentielle; //, pôles ligneux. teuse (1)? Je crois même fermement que certaines Equisétales fossiles, parmi celles déjà étudiées, ont dû (1) Chez les Equisetum, il semble que chaque cordon libéro- ligneux caulinaire possède, en section transversale, trois pôles de différenciation ligneuse dont un, médian et intérieur {la, fig. 3, B), serait double, les latéraux étant simples et un peu extérieurs — c'est du médian que se détachent les faisceaux sortants, a. — La différen- ciation ligneuse ultérieure tend à relier ces trois pôles entre eux, en formant deux lames bipolaires, Bourgeau. 33. Clusii Dun. — Espa- gne, Boissier; (h. Du- four), 4. complicatus Lam. — Genève, (h. de Nota- ris) ; Trézène, Des- préaux. corbariensis Pourr. — (h. Loret); (h. Des- préaux). creticus Lam. — (h. Ekart) ; (h. Boissier). crispus L. — Var, Ha- nry, Huet et Jacquin, Giraudy ; Narbonne, Dunal; hort. Cadom., Chauvin ; Espagne, Boissier. 6. eriocephalus Viv. — Corse, Maire ; (h. Aunier) ; (h. de Fran- queville) ; (h. Re- quien). 2. heterophylhis Desf. — Algérie, Dunal ; (h. Cosson) ; cuit., Bon- jean. 18. H, — 147 — N" du class* 25 . hirsutus Lam . — Fini s- tère, Crouan. Bonne- maison; (h. Bataille), (h. Taslé). 10. incanus L. — Pise, (h. Durando); Corse, Debeaux. 32 . ladaniferus L . — Algé- rie,Cosson; Espagne, Bourgeau ; Var, Hanry; (h.Salzmann); (h. Hoclisteller) ; (h. Giraudy) ; h. Wel- witsch). 30-31 . laurifolius\,. — Cons- tantinople, (h. Cas- tagne) ; Montpellier, (h. Dunal); (Il Salle), Espagne, Boissier ; Narbonne, Debeaux. 26. laxits Brot. — (h. Wel- witsch). 23. Ledon L. — Montpel- lier, Salles ; (h. Du- val); (h. Roussel). 27. longifolius Lam. — Narbonne, Irat, (h. Dunal). 19-20-24. inonspeliensis L. — Ligurie, Piccone ; (h. Durando) ; Corse, (h. Delise); (h. Dunal); (h. Castagne) ; (h. Giraudy); (h.Solier); (h. Botteri) ; Arabie, Welwitsch ; Espa- N" du class' gne, Boissier; Tene- riffe, Webb, Des- préaux ; (h. Maire) ; Monte-Novo, Léman; (h. Monnier) ; Cana- ries, Despréaux ; (h. Prévost) ; (h. Bois- sier); Landes, Mon- nier, (h. Welwitsch); Espagne, Bourgeau. 21 . obbœnsis Huet et Han- ry. — Var, Hanry. 3. parviflorus Lam. — Crète, (h. Hohenac- ker). 29 . populifoUuslu. — Cuit., Thuret; Montpellier; (h. Gretan); Nar- bonne, Soc. Vog. — Rhén., Espagne, Boissier; (h. Dunal); (h. Salzmann); (h. Welwitsh). 22 . porquerolensis Huet et Kanry — Var. Hanry. 13. PouzzolzxiYiQ\. — Algé- rie, Salle. 1. purpureus Engel. — (h. Delise); Grèce, Hanry. 17. salvifolius L. — Ba- yonne, Darracq; (h. Dufour); (h. Casta- gne); (h. Botteri); (h. Dunal); Saida, Gail- larde!. 148 N" du class' 35. 15. 28. 37. salvifolius var . foliis sessilibus ? Lenor- mand. sericeus Mb. — Oran. vaginatus Ait. — Cana- ries, Sagot, Des- préaux. villosus Lam . — Dalma- tie, Petter; Naples, de Parseval Grand- maison ; (h. Botteri); Corse, Salle ; (h. Des- préaux). sp. — (h. Delise). sp. — 462. Helianthemum 37. œgyptiacum Mill. — Oran, Bourgeau ; Smyrne , Balansa ; Perse, (h. Hohenac- ker) ; (h. Buchinger) ; (h. Limminglie). 57. alpestre Dun. — (h. Mougeot); (h. Bu- chinger) ; (h. Casta- gne) ; (h. Aunier). 6. alyssoides Pesn. — Dax, de Forestier; Bayonne, Grenier ; (h. Guèpin) ; (h. Bois- sier); (h. Darraeq). 79. angustifoUurn Pers. — (h. Botteri). 87. apenninum DC. — Al- gérie, (h. Limmin- N" du class' ghe) ; Fontainebleau, Vieillard; (h. Prost). 47. arabicum Pers. — Al- gérie, Letourneux; Syrie, Kotschy : (h. Botteri); (h. Des préaux). 8. atriplicifoliumWilld. — Espagne, Boissier ; (h. de Franqueville); 52. Barrelieri Ten. — Blida, (h. Limmin- ghe) ; Palerme, (h, de Notarisj ; (h. Gue- bhard) ; Naples, Lé- man. 98. Breiceri'Pld.nch. — (h. Bail). 43 . Broussojietii Webb . — Ténériffe, de la Pé- raudière. 15. canadense Michx. — Caroline,Curtis ; Mis- souri, Rielil; Dela- ware, Canby ; (h. Engelmann). 42. canarien se Willd. — Canaries, Despreaux, Husnot. 59-62-65 canuni Dun. — (h. Boreau) ; (h. Boreau) ; (h. Bouvier); Doubs, Grenier; (h. Aunier); deBrebisson; (h. Bu- chinger); Drôme, Chabert; (h. Hugue- — 149 — N°' du class' nin); (h. Durand); Alpes, Chesnon ; (h. Léman) ; (h. Vieil- lard); Var, Hanry. 101. Caput-felis Boiss. — (h. Boissier). 16. carolinianum Michx. — Caroline, Curtis; (h. Harvey) ; (h. Canby). 10. cheiranthoidesPers. — (h. Hochsteller). 94. ciliatiim Desf. — (h. Dufour). 13. corymbosum Michx. — Floride, Curtis. 72. croceum Pars. — (h. de Franqueville). 32. denticulatum Dun. — Madrid, (h. Léman) ; Ajaccio, (h. Maire); (h. Aunier) ; Mar- seille, Soyer; Bar- celouette, Chauvin; Montpellier, (h. Du- nal). 82. c^eser^i Coss.— Algérie, Kralik. 40. elliptiaim Pars. — Perse, Hohenacker. 44. ericoides Cav. — (h. Dufour). 24. eriocaulon Dun. — Montpellier, (h. Du- nal). N" du class' 104. Fontanesii Boiss. — Oran, Bourgeau. 7. formosuni Dun. (h. Du- nal). 45. Funiana DG. — Stoc- kholm , Andersen ; (h. Pries); Gottlan- die, Nyman; (h. Le- frou) ; (h Castagne) ; Corse, Delise; Dijon, (h. Durât); (h. Bu- chinger); (h. Bon- gard). 73-80. glaucun Pers. — Es- pagne, Bourgeau, Boissier; (h. Léman); (h. de Franqueville); Tunis, Kralik. 54. glutinosum DC. — (h. Castagne); Montpel- lier, (h. Dunal); (h. de Notaris; (h.) Grenier); Marseille; Arabie, Welwitsch ; Baléares, Despréaux; (h. Dufour); (h. Bot- teri). 75. grandifiorum DC. — Naples, Léman; (h. Trévisan); (h. Soyer Willemet) ; (h. Bon- gard); M'-Cenis, (h. Bonjean); (h. de Fo- restier). 19-20-21-108. guttatum Mill. — Var,Huet;Drôme, 150 — N" du class' Ghabert; (h. Hohe- nacker); Bayonne, Grenier; Corse, de Forestier ; Narbonne, Viala; Gorse, Ivralik; (h. Aunier) ; Paris, Léman; Bordeaux, (h. Grenier); (h. Ho- chsteller) ; (li. Lebel) ; (h. Botteri); (h. Disi- gny); (h. Giraudy); attique, (h, de Hel- dreich.) 11 . halimifolium Wild. — Gorse, Debeaux; Jer- sey, Delise ; Algérie, Mumby;(h. Kralik) ; (h. Léman); (h, Wel- witsch); (h. Léman); (h. Bourgeau) ; Ma- roc, Balansa, 81. hirtum jyC.— ToMXon, Jacquin et Huet ; Montpellier, Gené- vier; (h. Gastagne) ; Espagne, Bourgeau; (h. Léman); (h. Du- nal); (h.Gosson). 31. intermedium Thib. — Espagne, Bourgeau; (h. Welwitsch;; Montpellier, Maille. 64. italicum Pers. — Var, Jacquin et Huet; (h. Lepine); (h. Botteri). 51. juniperinum Dun. — Montpellier, Dunal : N»' du class' 41, 99. (h. Duchartre); (h. Despréaux). kahiricum Delil. — Egypte, Wiest ; Ara- bie, Boissier. Kotschyamiyn Boiss. — Alep, (h. Mus. palat. Vindob.). 49. ZœyeGav. — (h.Dufour). 48. lœvipes Willd. — (h. Piccone) ; Marseille, (h. de Notaris) ; (h. Aunier); Toulon, Pré- vost; (h.Welwitsch): (h. Dufour); (h. Bois- sier). 83. Lagascœ Dun. — (h. Dufour). 9. lasianthum Pers. — (h. Welwitsch); Es- pagne, Bourgeau. 70. lavandulœfoUum DG. — (h. Gastagne); Marseille), (h. So- lier); Espagne, Gre- nat; Algérie, Salle; (h. Léman) ; Saïda, Gaillardet ; (h. Des- préaux) ; h. Dufour). 30 . ledifolium DC .— Mont, pellier, (h. Dunal) ; (h. Gastagne) ; (h. Ghauvin). 21. Libanotis Willd. — Espagne, Bourgeau; (h. Hochsteller). — 151 — N" du class' 38. Lip2n i Pers. — Arabie, Boissier; (h. Hohe- nacker); (hort. Pa- ris.). 27. lunulatum DG. — Al- pes, Reuter; (h. Gen- nais). 23. macrosepalwin Dun. — Tanger, Boissier et Reuter; (h. Salz- mann). 95. majoranœfolncm DC. — (h. Limminghe); (h. Castagne) ; (h. Léman). 66. niarifoliuyn Mill. — (h. Lefrou); (h. Du- four); (h. Castagne); (h. Welwitsch.). 107. mitlibum Coss. — Al- gérie, Cosson. 12. multiflorum Ziz — Tanger ; (h . Salz- mann). 92. mutabile Mœnch — Apennins,Guebhard; hort. Cadom., Chau- vin ; hort. Paris. . 29. niloticum'Pers. — Mar- seille, (h. Giraudy); Valence, Dufour; (h. de Notaris) : Algérie, Jamin; (h. Hohenac- ker); Canaries, Des- préaux ; Espagne ; N°' du class' Boissier; Caucase, Prescott. 76. obscurum Pers. — Nancy, (h. Godron) ; (h. Grenier); (h.Ghes- non). 78. obscurum var. num- inularium DC. — (h. Despréaux). 5. ocymoides Pers. — (h. belise) ; (h. Wel- witsch). 56. œlandicu7n'DC. — Stoc- kolm,Anderson; Nar- bonne,Viala; (h.Ny- man); Mende, de Brébisson; (h.Meiss- ner); (h. Eq.Pittoni); (h. Piccone) ; (h. Bot- teri) ; (h. Anderson). 61 . œlandicum DC. var. niermum. — (h. Bot- teri). 55 . origanifoUum Pers. — Malacca, Boissier. 96. pannosuni Boiss. — Espagne, Bourgeau. 106. papillare Boiss. — Oran, Cosson. 26. paradoxum Dun. — Espagne, Boissier et Reuter. 58. penicillatum, Thib. — Montpellier, (h. Du- nal) ; (h. Castagne). — 152 — N" du class' 100. piliferum Boiss. — (h. Boissier). 60 . piloselloides Lag. — (h. de Forestier). 77-84-85. pilosum Pers. — Narbonne, Viala; Es- pagne, (h. Léman), Bourgeau ; (h. Cas- tagne) ; (h. Duchar- tre); (h. Gennais) ; (h. Solier) ; Toulon, (h. Roussel); hort. Cadom. , Chauvin ; hort. Paris.. 18. plantagineum Pers. — Canaries, Desi^réaux; (h. Welwitsch); Al- gérie, Roussel ; Man- che, de Brébisson ; Cadix, (h. Buchin- ger). 88. polifolimn Hook. — (h. Grifïths). 68. polyanthos Desf. — Algérie, Boissier et Reuter. 46. procumhens Dun. — Caucase, (h. Pres- cott) : Montpellier, (h.Dunal);Cévennes, (h. Salle) ; Vienne, (h. L. Lloyd). 89. pulverulentum DC. — Ligurie , Piccone ; Montpellier, (h. Du- nal);(h. deMartens); N°' du class* (h. Lefrou); (h. So- lier) ; (11. Durand) ; (h. Aunier); (h. Hanry). 91. rhodanthum Dun. — (h. Trévisan). 93 . roseum DG . — Algérie, (h. de Limminghe) ; Ligurie, de Notaris ; (h. Piccone) ; cuit., Disigny; (h. de Fran- queville). 67. rotundifolium Boiss. — (h. de Franque- ville). 63. rubellum Presl. — Si- cile, Leresche ; Al- gérie ; (h. Nyman). 34-35. salicifolhim Pers.— Valais, Reuter ; Mar- seille, Kralik; (h. Du- four); Rome, Parse- val-Grandmaison ; (h. Thielens); Saida, Gaillardet;Dalmatie, Hohenacker ; Algé- rie, Cosson ; (h. de Notaris); (h.Botteri). 36. sariguineum Lag. — (h. Reuter) ; Perse, Kotscliy. 14. scoparmm Nutt, — (h. Bolander). 25. scorpioides Cosson — Espagne, Bourgeau. — 153 N"' du class' 97. semiglabrum Bad. — (h. Gennais). 22. serratumCdiN. — Alger. Salle. 39. sessiliflorum Desf. — Algérie, Cosson; Arabie, Boissier; (h. Ducouret). 69. squammatum Pars. — (h. de Franqueville); Espagne, Boissier. 103. Stabianum Ten. — Na- ples, (h. Guebhard). 71. stœchadifolhim Pers. — (h. Welwitsch). 53. thymifoUutn Pers. — Marseille, (h. Casta- gne); Sardaigne, (h. de Notaris ; (h. Kra- lik; Corse, (Delise) ; Alger, Salles; (h. Des- preaux). 17. TuherariaMiW.—WeAe Porquerolle, Léman ; (h. Welwitisch) ; Corse, Debeaux ; Toulon, Huet ; (h. Giraudy). 1-4. umbellatum Brst. — (h. Welwitsch) ; Fon- tainebleau,Vieillard ; (h. Lefrou) ; (h. Mon- tagne) ; (h. Bureau) ; (h. Irat) ; Tlemcen, Bourgeau. N"' du class* 90. 102. 28. 86. 50. velutinum Jord. — (h. Grenier). vesicarium Boiss. — Palestine, Boissier. villosuTït Thib. — (h. Reuter). virgatuin Boiss. — Oran, Balansa. viride Ten. — NapJes, Parseval-Grandmai- son ; Sardaigne, (h. Monnier) ; Palerme, (h. deFranqueville); (h. Trévisan). 105. viscidulum Boiss. — {h. Boissier). 74. vulgare Gaertn. — Naples, Leresche ; (h. Botteri) ; (h. Ra- vaud) ; (h. Chauvin) ; (h. E. Pittoni) ; (h. Buchinger) ; (h. de Brebis s on) ; (h. Viala). 33. sp. — Smyrne, Ba- lansa. 109. sp. — (h. Garovaglis). 463. Hudsonia 1. ericoides L. — New- Jersey, Parker; (h. Tuckerman). 2. montana Nutt. 3. tomentosa Nutt. — Delaware, Canby ; — 154 — N" du class* (h.Harvey);(h.Tuc- kerman). 464. Lechea 1-2. major Michx. — St- Louis, (h. Lindhei- mer) ; (h. Ravenel) ; Etats-Unis, Tucker- man ; Illinois, (h. Hall ) ; Caroline , Léman, Curtis. 3. m^/^or Lam. — Caro- line, Curtis ; New- N°' du class' Jersey, Tuckerman; (h. Sonder). 6. rosmarinifolia Mo- ric. — Mexico, Ber- landier. 5. tenuifolia Michx. — Caroline, Curtis ; (h. Harvey). 4. thymifolia Mich. — New-Jersey, Curtis ; (h. Jardin) ; (h. Pursh). Ordo XVI. — VIOLARIE^ Tribus 1 . — Viole»e 469. Viola 465. Corynostylis 1. Atcbletii DG. — Snri- nam, Hohenacker. 466. Noisettia 1. sp. — Rio-Janeiro, (h. Delesert). 2. sp. — Brésil; (h. De- lesert). 3. sp. — Rio-Janeiro, (h. Delesert). 467. Ancfiletea 3. pyrifolia Mak. — Mi- nas-Geraës, (h. Dal- ton. 2. salutaris St-Hilaire. — (h. Riedel). 1. s^. — (h. Riedel). 185. abyssinica Steud. — Abyssinie, Schim- per. 97. acuininata Ledeb. — Mandshuria, (h. Acad. Petrop.). 142. agrestis Jord. — (h. Hanry) ; (h. Lebel); (h. Boreau). 37. a^;>aBess.— -Nancy,(h. Godron) ; Caucase, (h. Hohenacker). 31-145. alpestris Suand. — (h. Billot) ; (h. Du- f our) ; Savoie, Cha- bert; (h.Huguenin). 115. alpina Jacq. — Au- triche, (h. Léman) ; (h. Sieber); (h. Mûl- 1er). — 455 — N"" du class* N" du class' 132. altaïca Pall. — Son- garia, (h. Acad.Pe- trop.) ; (h. Monin). 131. amœna Syme — (h. Syme), 5i. angustifoUa Ph. — Chili, Pliilippe. 100. arhorescens L. — Va- lence, (h. Léman) ; Murcie, Bourgeau ; Algérie , Cosson ; Narbonne, (h. Gué- pin) ; Var, Hanry. 84-85. arenaria DC. — Stoc- kolm, Andersen; (h. Giraudy) ; Sibérie, (h. Acad. Pétrop.) ; (h. de Notaris) ; (h. Areschoug ) ; Gè- dre, Bordère ; (h. Schultz) ; (h. Gre- nier) ; (h. Reuter) ; (h. Léman) ; (h. Chabert). 138-141. arvensis Marr. — Cap, Drège ; (h. Des- préaux) ; Hague- neau, (h. Billot) ; (h. Welwitsch). 5. asarifolia Pursh — Ohio, Frank. 149. hananica Kit. — Suisse, Schleicher. 18. betonicœfolia Sm. — (h. Harvey) ; N'^'"' Hollande, Hochstel- ler,(h.Hook.); Swan- river, Cuming. 173. ôico^or Pursh — Ohio, Frank ; (h. Riehl). 106-107. bi/lora L. — (h. Andersen) ; Au- triche, Léman ; (h. Buchinger) ; Altaï, Prescott ; M*-Cenis, (h. Aunier) ;(h.Du- chartre) ; (h. Mon- nier) ; (h. Monin) ; (h. Delise); (h. Du- four) ; (h. de Brébis- son) ; (h. Delise); (h. Thiélens) ; (h. Darracq) ; Stocklom, Anderson. 92. Billotiana Schultz — Strasbourg, (h. Bil- lot), (h. Schultz). 23. blanda Wild. — Ca- roline, Curtis; Dela- ware, Canby. i25-i2Q. cale ara ta L. — Alpes, llusnot ; (h. Reuter) ; (h. Hugue- nin) ; (h. de Brébis- son) ; (h. Léman) ; (h. Bouvier) ; (h. Scleicher). 30. campestris Bieb. — (h. Giraudy) ; (h. Heuffel) ; (h. Acad. Petrop.). — 156 — N»' (la class' 78-111. canadensis L. — Ca nada ; (h. Bot. Soc. of London) ; Sitcha, (h. Acad. Petrop.) ; cuit., (h. Thuret) ; (h. Gilbert); (h. Bai- ley) ; (h. Kamp- mann) ; (h. Curtis). 61. canescens Wall . — Himal.(h. Hook. fil. et Thomson) ; (h. Anderson). 64-65-66-69-77. canina L. — Ténériffe, Des- préaux ; Bitche, (h. Schultz ) ; Cam- bridge, Babington ; Var, Hanry ; (h. Genevier) ; Falaise, de Brébisson ; (h. Buchinger) ; (h. Lo- ret) ; Vire ; Colmar, Kampmann ; (h. Go- dron);Suisse,Schlei- cher; (h. Billot) ; (h. Oldham) ; (h. Le Bailly) ; (h. Boreau) ; (h. Anderson ; (h. Samson) ; (h. Des- préaux) ; (h.Delise). 120-143. ce«?'5m L. — (li. Mouillefarine) ; (h. Bonjean) ; (h. Lé- man) ; (h. Aunier) ; (11. Reuter) ,• (h. Du- chartre). N- du class' 189. cerasifoUa A. St. Hil. — Minas, Geraes. — (h. de Limminghe). 123. cheirantifolia Hbd. — Canaries, T. Hus- not, (h. Webb),. (h. Chauvin). 174. chrysantha Hook. — (h. Bolander) ; (h. Harvey). 172. cinerea Boiss. — (h. Kotschy). 32. collina Bess. — Géor- gie, Hohenacker ; Tyrol ; (h. Kuhle- wein) ; Savoie, (Cha- bert); (h.Kornicke); (h. Hohenacker). 105. congesta Hook. — Ad. de Jussieu. 4. corrfate Walt.— Ohio, Frank. 118. cornuta L. — (h. Mon- nier) ; (h. Grenier) ; ;h. Duchartre) ; (h. Dufour) ; Arménie. 103. Cotyledone Ging. — Chili, Lechler. 7. cucullata Ait. — De- laware, Canby ; St- Louis, Riehl ; Pen- sylvanie, (h. Har- vey) ; (h. Curtis) ; (h. Lefrou) ; (h. En- gelmann). — 157 — N" du N°' du class* class' 83. Cunninghamii Hook. 155. Curtisii Forst. — An- gleterre. 50. 9. dactyloides R. et Sch. — Sibérie, (h. De- lise). 73. 128. declinata Hook. — Vésuve, (h. Gueb- 156. hard) ; (h. Kovàts) ; (h. Helvet). 170. 98. decumbens L. — Cap, Drège; (h. Sonder). 76. 2. delphinifolia Nutt. — St-Louis, Riehl ; (h. 19. Hall). 171. demetra Boiss. — Es- pagne, Bourgeau ; 166. (h. deFranqueville). 167. Beseglisei Jord.—Cher, (h. Boreau). 129. 169. dichroa Boiss. etHuet — Arménie, Huet du Pavillon. 62. distans \Vall. — (h. Hook.). 95. elatior Pries — Stoc- klom, Andersen ; 133. (h. Schultz) ; Stras- bourg, Billot ; (h. Vosselmann); Lyon, Jordan ; (h. Hens- 108. chel). 22. epipsila Ledeb. — (h. Kuhlewein ) ; ( h . 183. Monin) ; (h. Nyman); Prusse, Kornicke ; Stockholm, Ander- sen. fimbriata Steud. — (h. A. de Franque- ville) ; (h. Lecler). flavicornis Sm. — (h. Watson). flavida Jord. — Pyré- nées, (h. Lebel). fragrans Sieh. — Crète de Heldreich. glauca Bieb. — (h. Giraudy). Gmeliana Sch. — (h. Bongard) ; (h. Mo- nin). gracilescens Jord. — Pyrénées, Bordère ; Vendée, Genevier. gracilis Guss. — Mes- sine, (h. Nyman) ; (h. de Franqueville); (h. Leresche) ; (h. de Notaris) ; (h. Tré- visan) ; (h. Gueb- hard). grandi flora L. — Monde, (h. Prost) ; (h. Mougeot) ; (h Henschel). hastata Michx. — Etats-Unis, Canby ; (h. Porter). hederacea Labill. — Australie, (h. Vieil- lard) ; Swan-river, — 158 N" du class' 127. 27. 82. 35. 34. 134. 187. 96. 184. 150. Cuming; (h. Labil lardière) ; (h. Ba- taille) ; (h. Kamp- mann). heterophylla Bertli. — Corse, Léman ; (h. Eq. Pitton) ; (h. Tré- visan); (h.Gennais). hirta L. — (h. Acad. scient. Petrop.) ; (h. Loret) ; Blida, (h. de Limminghe) ; Caen, Chauvin ; Vire, Di- signy ; (h. Turpin) ; (h. Léman) ; (h, Hu- guenin); (h.Nyman); (h. de Brébisson). HuidoùrnGa,Y — Chili, Philippe. hutnilisH. B. — Mexi- co, (h. Parreyss). incompta Jord. — Var, Hanry. intermedia L. — Bel- gique, (h. Kralik). incurtiana Turcz. — (h. Monin). Jordani Hanry — Var, Hanry. kanaaensis Gray — Tibet, (h. Hook. fil. et Thomson). Kitaibeliana Schult. — Caucase, Hohe- nacker; (h. Léman). N" du class' 12. lanceolata L. — Caro- line, (h. Léman) ; Pensylvanie. 86. lancifolia Steud. — (h. Lebel) ; (h. Bu- chinger) ; (h. Chan- telot) ; (h. Hohenac- ker) ; Vire, Lenor- mand ; [F. Laclea Smith], (h.Schultz). 47. Langsdorffii Fisch. — Unalaschka, (h. (Acad. Petrop). 81. Leclderi Gris. — Chili, Lechler. 49. maculata Cav. — (h. Hooker); (h. de Fran- queville) ; (h. Hohe- nacker). 158. meduanensis Bor. — Vendée, Genevier ; (h. Boreau). 165. mentita Jord. — (h. Boreau). 152. niercurii Boiss. — (h. de Franqueville). 53. micranthella Wed. — Bolivie, Mandon. 104. Miersii Bert. — (h. Bertero) ; (h. Ad. de Jussieu) ; (h. de Limminghe). 48. mirabilis L. — St- Pétersbourg , ( h . Sanson) ; Hanovre, (h.Decaisne);Nuits, — 159 — N" da class' 175. 119. 68-94 N" du class' 157. 59. 58. 38, 154. (h.Duï-et);(h.Hamp- mann) ; (h. Kor- nicke) ; (h. Monin) ; (h.Nyman) ; Mende, Prost. modesta Fenzl. — Syrie, Boissier. mombryana Boiss. — Alger , Durando , Boissier et Reuter. . montana L. — Stoc- kholm, Anderson ; Lyon, Aunier ; (h. Duret) ; (h. de Bré- bisson) ; (h. Hens- chel);(h.Duret);Bar- celonnette, Chauvin . monticola Jord . — . Pyrénées, Bordère ; (h. deFranqueville); (h. Boreau). Muhlenbergiana Ging. — Groenland, (h. Nyman). Miihlenhergii Poir. — (h. Ménard) ; (h. Bailey) ; [F. Muhl. var. mullicaulis Jor. etGray], Kentuchy, Curlis. niulticaulis Jord. — Besançon, Grenier ; (h. Reuter); (h.Lag- ger). nana DG. — Calvados, Durand-Duquesney; 72. 140. 177. 54. 114. 147. 57. 36. 159. 130. (h. Genevier) ; Var, Hanry ; (h. Gay). neglecta Biel). — (h. Giraudy). nemausensis Jord. — Loire-Inférieûre, Jordan. 7ievadensis Boiss. — SierraNevada, Bois- sier. muaZis Benlh. — Boli- vie, Mandon. nummularifolia AIL — Corse,(h.Delise) ; (h. Reuter). occultahéhm. ~ Géor- gie, (h.Hohenacker); cuit., Godron ; (h. Godron). och7 oleuca Levsàs — (h. Frank) ; Missouri, Riehl. odorata L. — Stoc- kholm, Anderson; Canaries , Despré- aux ; Corse, Kralik ; Vire ; Var, Hanry ; Volga, Becker ; (h. Loret) ; (h. Grenier); (h. Mandon) ; (h. Kotschy). olen^iensis Genev. — Vendée, Genevier. Oreades Bieb. — Armé- nie, Huet du Pavil- lon, 160 N" du class* 191. 15. 116. 144. 3. 124. 20. 6. 117. 178. 151. 13. Orx)hanidis Boiss. — (h. de Heldreich). ovata Nutt. — Pensyl- vanie ; (h. Soc. bot. of London). pachyrrhiza Boiss. et Reut. — Aleppe , Hohenacker. pallescens iord. — Var, Hanry. ■palniata L. — Saint- Louis, Riehl ; Flo- ride, Curtis ; Pen- sylvanie. palmense, Nob. — (h. Webb.) ; (h. Salle). palus tris L. — (h. Reuter) ; (h. Mou- geot) ; (h. Schultz) ; h. Kornicke ) ; Stoc- kholm , Anderson . X)apili07iacea Pursh . — Pensylvanie. papillaris Boiss. et Hohenacker. — Perse, Hohenacker. paradoxa Lowe — Ma- dère, Mandon. parvula Ten. — Crète, de Heldreich ; (h. de Franqueville) ; Damas, Kotschy ; Corse, (h. Delise). Patrinii DC. — (h. Monin) ; Japon, (h. Lugd. Batav.) ; (h. N" du class' Oldham) ; Ceylan ^ Thwaites. 1. pedataL- — Delaware, Canby ; Etats-Unis^ Léman ; St-Louis, Geyer ; (h. Bot. soc. of London). 110 pedunculata Torr. — Californie, (h. Har- vey) ; (h. Bolander). 21. pensylvanica Michx. 176-188. 2isntadacti/la¥em\. — Aleppe, Kotschy ; Syrie, Haussknecht. 93. persicœfolia Schreb. — (h. Fries) ; Stoc- kholm, Anderson. 160. Pesneaui G. Genev. — Loire-Inférieure , Ge- nevier. 8. pinnata L. — Suisse, (h. Bonjean) ; (h. Huguenin) ; Suisse, Schleicher ; Sibérie, (h. Acad. Petrop.) ; (h. Eq. Pitton). 11. pennulœfolia'L. — De- laware, Canby ; (h. Tuckerman). 109. prœmorsa Dougl. — (h. Bolander), 14. prionantha Bunge — (h. Bongard). 161. Provostii Bor. — (h. Genevier) ; (h. Bo- reau). — 161 — N" du class' 112. pu bescens A\l. — (h. Bailey) ; Pensylva- nie, Turpin ; (h. Kumlien ; (h. Soc. of London) ; (Dela- ware, Canby). 87. pumila Chaix — Al- pes, Chabert ; Gap, (h. Grenier) ; (h. Bil- lot);(li.Kampmann); (h. Schultz) ; (h. Jor- dan). 55. pusillima Wedd. — Bolivie, Mandon. 102. liygmœa ' Poir. — Bo- livie, Mandon ; Pé- rou, Lechler. 67. Reichenbachiana Jord. — Vendée, Genevier. 52. rhombifolia Leyb. — Santiago, Philippe. 71. Riviniana Reich. — (h. Durand-Duques- nay); Norvège, Bois- sier et Reuter ; (h. Genevier). 74. rostrata Pursh — (h. Tuckermann). 136. rothomagensis Desf. — Rouen, Vieillard, Irat. 24. rotundifoUaMichx.— Ohio, Frank ; De- laware, Canby ; (h Soc. of London). N" (lu class' 180. 179. 88. 164. 153. 17. rubella Cav. — Chili, Lechler; (h.Brown). ■rupestris Ten. — (h. de Franqueville). Ruppii Sjnop. — (h. Kampmann) ; (h. Schleicher). ruralls Jord. — Cher, (h. Boreau); Ven- dée, (h. Genevier). sabulosa Bor. — (h. Cussac); (h. Borch). sagittata Ait. — De- laware, Canby; St- Louis, Engelmann; (h. Riehl); (h. Soc. of London). 181. scandens Humb. — Oaxaca, (h. Buchin- ger). 90. SchuUzuW\\oi — }la.- gueneau, (h. Billot). 43. sciaphila Koch — Gèdre, Bordère; Ty- rol, Gander). 33. scotophylla Jord. — Var, Hanry ; Lyon, (h. Chabert); Yonne, Sagot ; (h. Grenier); (h. Sagot). 99. scrotiformis DC. — Cap, (h. Ecklon). 139. seé'etoZis Jord.— Stras- bourg, Jordan; Ven- dée, Genevier; (h. Billot); (h. Lebel). il - 162 N- (lu class' 41. sepincola Jord. — Lyon,Chabert; Var, Hanry. 45. serpens Wall. — Sik- kim, (h. Hook. fil. et Thomson); (h. An- dersen). 26. sororia Wild. — Oliio, Frank. 89-91 stagnina Kit. — Cam- bridge, Babington; (h. Chabert); (h. Billot) ; (h. Lefrou) ; (h. Schultz) ; (h. Bu- chinger); (h. Hens- chel). 182. stipularis Sw. — Gua- deloupe, (h. de Lim- minghe). 56. striata Ait. — De- laware, Canby ; St- Louis, • Geyer ; (h. Vanden Bosch). 40. suavis M. B. — (h. E. Pries). 42. suavissima Jord. — Genève. Lagger. 101. suberosaDesî. — Algé- rie, Boissier et Ren- ier ; (h. Roussel) ; Maroc, Balansa. 135. sudetica Willd . — Mende, (h. Prost) ; Vosges. 70. sylvatica Fries. — (h. Billot) ; Cambridge, , N- (Iii class' Babington ; (h. Ko- vàts) ; Delaware , Canby ; (h. Kuhle- weïn) ; (h. Fries) ; (h. Andersen). 44. Thoniasiana Song. et Perr. — Haute-Sa- voie, Chabert. 163. Timhali Jord. — (h. Reuter). 146. tricolor L. var. elegans Bunge. — (h. Acad. Petrop). 187. tricolor L. var. hor- tensis. — Cuit. ; Vire, Lenormand ; Stockholm, Ander- sen. 148. tricolor L. var. saxa- tilis. — (h.Theimer); Suisse, Schleicher. 46. uliginosa Schrad. — St-Pétersbourg , Sanson ; (h. Monin) ; (h. Kiihlewein) ; Stockholm, Ander- sen ; (h. Sonder) ; Silésie, (h. Ekart) ; (h. Burkhardt). 28. uïuhrosa Fr. — Stoc- khlom, Andersen ; (h. Areschoug) ; (h. Angstrem). 113. utiiflora L. — (h. Mo- nin) ; Altaï. — 163 N" (lu chiss' 122. N" du class' Valderia Ail. — (h. Reuter) ; Dauphiné, Bonjean. 162. -yaWato Jord. — Cher, Billot; (h. Boreau). 80. verecunda A. Gray. — Japon, (h. Acad. Petrop.). 25. villosa Walt. — Pen- sylvanie ; Delaware, Ganby ; Philadel- phie, (h. Bot. Soc. of London). 39. vinealis Bor. — (h. Sagot). 60. Wightiana Wall. — Metz, (h. de Lim- minghe) ; Thwaites, Ceylan ; (h. Hohe- nacker) ; [V. Metziana Hoh.], (h. Hohenac- ker). 16. sp. — (h. Gilbert). 63. sp.— Sikkim,(h.Hook. fil. et Thomson). 79. sp. — (h. Boreau). 168. sp. — (h. Lebel). 186. sp. — (h. Leseble). 190. sp. — (h. Riedel). 470. lonidium 7. Australasiœ Behr. — Nov. Holland., (h. Millier). 23. avstro-caledonicum Wieill. — Wagape, Vieillard. 8. ca pense Thumb. — Cap, Drège. 2. concolor Benth. et Hook. fil. — Dela- ware, Canby. 9. erucaspennuni Vent. — (h. Lugduno-Ba- tavo). 5. filiforme Mueller. — (h. de Limminghe), 19. florihundum. Walp.— (h. Mûller). 20. ilicifolium Vieill. — N"''-Galédonie, De- planche, Vieillard. 4. Ipecacuanha Vent. — Brésil, D. Hooker, 3. Ittib'u Ging. — Gu- yanne F^^, Jardin; Bahia, (h. Salz- mann) ; (h. Mori- caud). 22. latifolium Vieill. — Wagape, Vieillard. 16. lineare Torr. — North american, Hall. 21. lenearifoliuniWieiW. — Gatape, Vieillard. 12. linifolium DC. — Nos- sibé, (h. de Lim- minghe). 6. nionopetalum Rœm. et Schult. — Aus- tralie, Vieillard. — 164 N" du class' 13. polygalœfolium Vent. — (h. Giraudy) ; hort., Paris.. 18. ratuosissimum Thw. — Ceylan,Thwaites. 17. rhabdospermum Hochst. — Ethiopie, Kotschy, 10. strictumVeni. — Gua- deloupe, (h. Duchas- saing), h. de Lim- minghe). 14. suffruticosum Ging. — Ceylan, Thwaites; (h. Ind. Or. Hook. fil. et Thomson). 11. thesiifolimn DG. — Sénégal, (h. de Lim- minghe); (h. Buchin- ger). 15. thymifolium Presl. — Cap, Drège. 1. sp. — Rio Janeiro, (h. Riedel). 471. Hybanthus 1. havanensis Jacq. — Havane, de Fran- queville. 2. surinamensis Miq. — Surinam, Hohenac- ker. 472. — Agation 2. Ler.jrmaKd'i Vieill. — Balade, Vieillard. N" du class* 1. Pancheri Brong. — Balade, Vieillard, 3. Vieillardi Brong. — Balade, Vieillard. Tribus III. — Alsodeiae 476. Alsodeia 7. echinocarpa Korth. — Sumatra, (h. Lugd.- Batav.). 2. flavescens Spreng. — [Conohoria flavescens Aubl.] Surinam, Bu- chinger, (h. Hohe- nacker). 6. j)hijsiphora Brown — Rio-Janeiro, (h. Rie- del). 3. pubiflora Benth. — Hôhenacker. 1. Riana Kl. — (h. de Limminghe) ; Suri- nam, (h. Kickx.) 4. zeylanicaThw. — Cey- lan, Thwaites. 5. sp. — Nossi-Bé, (h. de Franqueville). 481. Hymenanthera 1. dentata Brown. — Mel- bourne, (h. Bot. Soc, of London). 482. Scyphellandra 1. virginata Thw. — Cey- lan, Thwaites. — 1G5 Tri bu i IV. Sauvag-eslse ciàss^ ^83. Sauoagesia 1 erecta L. — Oaxaca, (h. Buchinger; Ga])on, Jardin ; Martinique, Sieber; (h. Salz- mann) ; Fernambouc, D. Hooker ; (h. de Franqueville). 5. Kappleri Miq. — Suri- nam, Hohenacker. 7. linearifolia St-Hil. — Brésil, D. Hooker. .\- du class' 6. racemosa St-Hil. — Brésil, D. Hooker. 3. serpyllifolia Mart. — Bahia. (h. Salzmann); (h. Parreyss). 4. surinamensis Miq. — Guyanne française ; Sagot ; [deftexifolia], Surinam, Hohenac- ker. 2. tenella A. Si-mh — Bdi- liia, (Salzmann). Ordo XVII. — GANELLAGE^ 489. Canella 1. alba Murr. Ordo XVIII. - Tribus 1. BIxese 492. Cochlospermum 3. GossypiumDC — Pon- dichéry, Perrottet. 2, serratifoliuin DC. — Fernambouc. 1. sp. — Brésil, Glaussen. 294. Bixa 1. Orellanah. — Bengale, (h. Hook. fil. et Thom- son) ; Brésil, Glaus- sen ; (h. de Franque- ville). 2. sp. — (h. Mus. Paris.). BIXINE^ Tribus III. Flacourtieee 502. Ryana 1. parvifiora DG. — Guyanne française , Sagot. 2. speciosa Vahl . — Guyanne française , Sagot. 503. Laetia 1. casearivides Sag. — Guyanne française , Sagot. 504. Ludla 1. heterophylla Lam. — Madagascar, Boivin. [m — 9 3. mi/rtifoïia Lam. — Ile Bourbon, (h. Liin- minghe). sessiliffora Lam. — Ile Bourbon, (h. Mus. Paris.). sp. — Ile Bourbon, (h. Mus. Paris.). 510. Azara brasiliensis . — Rio- Janeiro, (h. Riedel). celastrina Don — Chili, (h. Ad. de Jussieu). chiloënsis Hook. fil. — Chili, (h. Brown). deîitata Ruiz et Pav. — Valparaiso, (h. Har- vey). hirtella Miq. — (h. de Franqueville). integrifolia Ruiz et Pav. — Chili, (Ad. de Jussieu) ; Lechler; Valparaiso , ( h . Brown). lanceolata Hook. fil. — Chili, Lechler, (h. de Franqueville). microphylla Hook. fil. — Chili, (h. Brown). sparsiflora Steud. — Valparaiso, (h. Esslin- gen). 511, Scolopia acuminata Clos — Cey- lan, Thwaites. .\' (lu class' 1. crenata Clos. — Phi- lippines, Cuming ; Inde, Hohenacker. 5. chinensis Clos — (h. Hance). fi-9. Echloni Eckl. — Cap, Drège ; Afrique Austr.. 3. Gaertneri Thw.- - Cey- lan, Thwaites. 2. Hookerianus [Phoheros Hoolierianus Wight]. — Ceyian, Thwaites. 7. Mundtii Arn . — (h. Sonder). 8. Zeyheri Arn. — (h. Sonder). 512. Erythrospermum 3. ellipticum Poir. — Ile Bourbon, (h. Mus. Paris.). 4. lanceolatum Rchb. — Ile Maurice, (h. Hochsteller). i. inacroiphylluYYi Poir. — (h. Hochsteller). 5. phytolaccoides Gand. — Ceyian, Thwaites ; (h. Decaisne). 2. sp. — Ile Bourbon, (h. Mus. Paris.). 513. Flacourtia 6. Rukam Zoll. et Mor. — Philippines, Cuming. 167 — N" (lu chiss' 4. N" du dass' cataphracta Roxb. — Java, Zollinger ; (h. Giraudy). 2. inermis Roxb. — Inde, Hohenacker ; ( h . Syme). 5. rhamnoides Burch. — Cap,EckleretZeyler, Drège. 1. sapicla Roxb. — (h. Hook. fil. et Thom- son); (h. Anderson); Ceylan, Thwaites. 3. sepiaria Roxb. — (h. i Mus. Paris.). 515. Idesia 1. polycarpa Maxim. — Japon, (h. Acad. Petrop.). 516. Xylosma 3. abyssinica Rich. — Abyssinie,Schimper. 1. coriacea ? — Brésil, D. Hooker. 5. Cumingii Clos — Phi- lippines, Cuming. 6. japonicuni A. Gray — Japon, (h. Acad. Petrop.) ; (h. Roy. Gard. Kew). 2. Lebecarpa ? — Ceylan, Thwdites. 4. suaveolens Forsi. — Taïti, Vieillard; Iles Sandwich, Hille- brand. 7. sp. — (h. Harvey). 8. sp. — Cap, Ecklon. 517. Douyalis 1. verrucosa [aberia verru- cosaHochst.JAbyssi- nie, Schimper. 518. Trimeria 2. alnifolia Harv. — (h. Burchell). 1. trinervisU.ii.vx. — Tribus IV. — Pangrlese 522. Trichadenia 1. zeylanica Thw. — Ceylan, Thwaites. 525. Hydnocarpus 4. alpina Wight. — Cey- lan, Thwaites. 2. heterophylla Blum. — Java, Zollinger. i. inebrians Vahl. — Ceylan, Thwaites. 3 octandra Thw. — Cey- lan, Thwaites. 526. Kiggelaria \. africana L. — (h. Hochsteller) ; (h. Ekart);Cap de B.E., Bot. Soc. of London; (h. Godron). 168 - N" du class' 37. 34. 36. 1-3. 28. 26. 19. 11. 21. integrifolia .lacq. — Cap, Drège, Vieillard, (h. Sonder); (h. Sieber); Mus. Paris.. .N- du class' 3 ferrupinea Eckl. et Zeyl. — Gap, Drège, Ecklon et Zeyler. Ordo XIX. — PITTOSPORE^ 528. Pittosporum abyssiniciim Hochst. — Abyssinie,Schimper. bicolor Hook. — Swan- river, Cuming ; Tas- manie, (h. Hook.) ; (h. Verreaux). brachysepalum Turcz. — Philippines, Cu- ming. candelabrum Klatt — Canaries, Despréaux. coriaceum Ait. — Ma- dère, Mandon ; (h. Decaisne) ; Balade, Vieillard. crassifoiiuin Soland. — N«"«Calédonie, Vieil- lard. dasycaulon Miq . — Indes, Hohenacker. densifloruni Putterl. — Java, Zollinger. echinatum, Brong. — Balade, Vieillard. eugenioides A. Cunn. — (h. Klatt). ferrugineuin Pancher — N^"= Calédonie, Vieillard. 29. florib^indum Wight — Nilgiri, (h. Hook. fil. et Thomson). 33. glabratum Lindl. — Khasia, (h. Hook. fil. et Thomson). 39. glabrum Hook. et Arn. — Iles Sandwich, Hillebrand. 35. javanicuTYi Blum. — Malacca, Cuming. 14. loniceroides Brong. — N"« Calédonie, Vieil- lard. 20. Morieri Vieill. — Wa- gape, Vieillard. 30. nepalense DC. — Kha- sia, (h. Hook-. fil. et Thomson). 32. neelgherrense Wight. — (h. Harvey). 18. Pancheri Brong. — N"« Calédonie, Vieil- lard; (h. Klatt). 22. panicidatum Brong. — Nouvelle- Calédonie, Deplanche, Vieillard. 8. phyllirocoides DC. — Swan-river, Cuming; 169 N" du class* Nouvelle - Hollande , (h. Mus. Paris.). 7. revolutum Ait. — Cuit., Lesèble; (h. Thuret); (h. Huguenin) ; (h. Mùller) ; (h. Mus. Paris.). 10-37'''^ rhombifoli u m A . Cunn. — (h.Mueller); h. Gand, Kickx. 23. rhytidocarpum Gray — Nouvelle-Calédonie, Vieillard. 17. sandwicense Putterl. — Nouvelle-Calédonie, Vieillard, Deplanche. 40. Senacia Putterl. — (h. Monin) ; (h. Klatt) ; Ile Bourbon, (h. Mus. Paris.). 24. fa lïewse Putterl. — Taïti, Vieillard et Pancher. 38. terminalioides Plancli. Ile Sandwich, fli. Hillebrand). 25-31. tetraspermiini Wight — (h. Klatt) ; Kajole. Hohenacker; (h. Klatt);(h.D.Hooker). 5. Tobira Ait. — Cuit., (h. Huguenin) ; Japon, (h. Lugd. batav.). 15. tristeYiQil. — Wagape, Vieillard. 6. undulatutn Yenl. — (h. Mus. Paris.) ; cuit., N" du class' Bonjean ; (h. Ekarl) ; (h. Decaisne). 13. verticillatum Vieil. — Wagape, Vieillard. 12. Yieillardi Brong. — Balade, Vieillard. 4. viridiflorum Sims — (hort. Paris.) ; (h. Syme). 27. zeiilanicum Walp. — Ceylan. Tliwaites ; (h. D. Hooker). 16. sp. — Balade, Vieillard. 530. Hymenosporum 1, flavurn Muell. — Cla- rence river, Mueller. 531. Bursaria 2. procumbens Putterl. — Tasmanie,(h.Hook.). 1. spinosa CdiX . — Sydney, (h. de Franqueville) ; (h. Verreaux) ; (h. Boursault) ; (h.Muel- ler). 532. Marianthus 2. bignoniaceus Muell. — (h. Klatt). 1. cœlestis VMiierl. — Nov. Holl.,(h.Mus. Paris.). 4. procumbens Ben th. — (h. Klatt). 3. venustus Putterl. — (h. Harvey). 170 N" du 533. CitrioMtus class' 1, multiflora Cunn. — Gand, (h. Kickx). 534. Billardiera 2. ajigustifolia DC. — Australie, Vieillard. 8. cyniosa Mùll. — Aus- tralie, (h. Klatt). 5. fusiformis Labill. — (h. Harvey); Nov. Holl., (h. Mus. Paris.); cuit., de Brébisson, Hugue- nin. 4. linearis 'Lm^l. — Gand, Kickx. chiss' 6. /o??£/?/?or« Labill. — Ho- bart-Town,Verreaux; Swan-river, Cuming; cuit., Lesèble. 3. macrantha Millier — Nov.Holl.,(li.Mûller). 1. scande ns Svaxih. -Aus- tralie, Vieillard ; (h. Beckl) ; Nov. Holl., (h. Mus. Paris.). 7. sp. — (h. Klatt). 537. Cheiranthera 1. linearis Cunning — Nov.Holl., (h. Klatt). Ordo XX. — TREM ANDREA 533, Tetratheca 9. hauerœfolia Millier — (h. Sonder), 7. ciliata Lindl. — Tasma- nie, (h. Hook.); Aus- tralie, Mueller. 5. ericifolia Sm. — Aus- tralie, Vieillard, (h. Hochsteller) ; (h. Mus. Paris.). 1. glandulosa Labill. — Australie, (h. de Fran- (|ue ville), (h. Chau- vin) ; Tasmanie, Hook.; (h. Webb). 10. Gunnii Hook. — Tas- manie, (h. Hook.). 2. juncea Sm. — Austra- lie, (h. Hochsteller), (h. Harvey), (h. Mus. Paris.) ; (h. Sieber). 4. yjî7osa Lab. --Tasmanie, (h.Hook.);(h.Webb); (h. Mueller). 3. sp. — Swan-river, Cu- ming. 6. sp. — Swan-river, Cu- ming. 8. sp. — Australie, Harvey. 540. Tremandra 1. diffusa R. Br. — (h. Harvey);(h. Chauvin). 2. verticillata Hueg. — Gand, Kickx. 3. sp. — Hobart-Town, (h. Verreaux). 4. sp. — N-^"^ Hollande, Webb, Chauvin. 171 3. 1. Ordo XXI. 541. Salomonia POLYGALE.^ 2. 158, 27, 102- 100- 77 Arnottiana Miq. — Sumatra, Korthals. cantoniensis Lour. — Khasia, (h. Hook.fil. et Thomson) ; (h. Mettenius). cordata Arn. — Ceylan, Thwaltes. Hookeri Hassk. — Philippines, Cu- ming. ohlongifolia DC. — (h. Hook. fil. et Thom- son). ohovata Wight. — (h. Chauvin);(h.Bourou). 542. Polygala ahyssinica Br. — Abyssinie, Schim- per. acerosa E. Mey. — (h. Burch); (h. Sonder); Cap, Drège. 102^'^ adpressa^Qnih. — Surinam, Hohenac- ker. 104. adenophora DC. — Guyane F^^, Sagot ; Surinam, Hohenac- ker, Kickx. alpestris Rchb. — Savoie, Huguenin, Mueller ; [amaro-de- IN ■ lin clnss" 70- 18. 120. 16. 61. 75. 87. 162. 168. pressa Schultz] — Sa- voie, (h. Huguenin). 76-78. amara L. — Vire, Lenormand ; Chambéry, Hugue- nin ;Vienne,Ivovats; (h. Grateloup); Pé- . tersbourg, Sanson ; Pyrénées, de Ches- nel ; (h. Schultz) ; Italie, Léman; (h. Henschel) ; (h. (iro- dron) ; (h. Billot). amatymbica Eckl. — Cap, Drège. ambigu a Nutt. — Pennsylvanie, Can- by ; (h. Sonder). amœna Thbg. anatolica Boiss. — Perse, Buhse ; Ar- ménie, Bourgeau. Angelisia Ten. — Es- pagne, (h. Gueb- hard. arvensis L. — Car- natic, (h. Hook. fil. et Thomson). Arnottiaîia Miq. — Mangalor, Hohenac- ker. arillata Don — Inde, Hohenacker ; Sik- 172 N" du •S" (lu class* class' kim, (h. Hook. fil. 26. et Thomson). 46. asbestina Burch. — Cap, Drège, Sonder. 161. 94. aspalata L. — Brésil, (h. de Franqueville); 137. Brésil, (h. D. Hoo- ker). 141. 3. attenuata Lodd. — Gap, Sonder. 128. Baldwinii Nutt. — Floride, Curtis. 83. Boissieri Goss. — Es- 68. pagne, Hohenacker, 134. Bourgeau. 7. bofboniœfolia Burch. — Cap, Drège , 11. Ecklon et Zeyler. 148. Boykini Nutt. — Ala- bama, Curtis. 73. 23. bracteolata Burm. — Cap, Drège, (h. Bot. Soc. of London). 125. brasiliejtsis L. — Bré- sil, (h. Henschel) ; (h. Delessert). 110. brevifolia Nutt . — New-Jersey, Canby. 24-30 . Burmanni Eck. et Zey. — Cap, Drège, Ecklon et Zeyler. 1. 71. calcarea F. Schultz — Bavière, Schultz ; Calvados, Durand- 95. Duquesney;(h.Thie- 65. • lens). calycina Presl . — Cap, Drège. canarana Miq. — Mangalor , Hohe - nacker. copillaris E. Mey. — Cap, Drège. Chamœbuxus L. — (h. Bonjean) ; (h. Ko- vàts) ; Var, Jacquin et Huet ; (h. Hugue- nin). ciliataheh. — Manche. cinerea Willd, — Guyane française, Sagot. cluytioides Burch. — Cap, Drège ; (h . Son- der). comosa Schenk . — Prusse, Kornicke ; Stockholm, Ander- son; Nancy, Godron; Genève, Reuter; (h. Buchinger); (h. Areschoug) ; (h. Tré- visan) ; Hanovre, Decaisne. cordata Harv. — Cap, (h. Henschel), (h. Sonder). corisioides St-Hil. — Bahia, Parreys ; Fer- nambouc, D. Hook.. cor sic a Boreau — Corse, Debeaux. 173 N" du class' 126. 89. 109. 106. 127. 93. 170. 74. 101. 144. corymhosa Michx. — Delaware, Canby ; (h.deFranqueville) ; Floride, Curtis. crotalarioides Roxb . — Himal.,(h. Hook. fil. et Thomson), Babington ; Philip- pines, Cuming. cruciata L. — Dela- ware, Canby; Caro- line, Curtis ; (h. Areschoug); (h. Harvey). cuspidata DC. — Bré- sil, Claussen ; (li. Moricand). cymosa Walt. — Floride, Curtis. Cyparissias A. St-Hil. — (h. de Franque- ville). densiflora Bl. — Java, Zollinger. depressa Wenderoth — Savoie, Hugue- nin ; (h. Schultz) ; (h. Thielens); (h. Billot); (h. Lefrou); (h. Sonder). diversifolia Miq. — Surinam, Hohenac- ker. elongata Klein — (h. Hook. fil. et Thom- N"' du class' son) ; Ceylan , Thwaites. 164. elongata Klein var. hirsitiila. — Ceylan. Thwaites. 41. ericœfolia DC. — (h. Hook.); (h. Boivin); (h. Burchell). 85. erioptera DC. — Ethiopie, (h. Hohe- nacker) ; Sénégal, de Franqueville; Nubie, Kotschy. 19. erubescens E. Mey. — Cap, Drège. 84. exilis DC. — Montpel- lier, Loret ; (h. Bu- reau); (h. Léman) ; (h. Lalzmann). 111. fastigiata Nutt. — Delaware, Canby. 159. fiaccida Rich. — (h. de Franqueville). 63. flavescens DC. — Rome, Parseval- Grandmaison ; Flo- renee, Hohenacker; Pise. (h. Durando). 62. floribunda Boiss. et Heldr. — Arménie, Huet du Pavillon. 123. galioides Poir. — Guyane f'% Sagot ; Surinam, Hohenac- ker. 174 — N" du class' 39. Garcini DC. — Cap Vieillard , ( h . de Franqueville ) , Ecklon et Zeyler , (h. Hochsteller). 38. genistoïdes Poir. — (h. Hochsteller). 172. Gerardiana Wall. — Himal.,(h.Hookfil. et Thomson). 12. glauca E Mey. — Cap, Drège. 92. gnidoïdes Willd. — Chili, Zeller. 131-135 grandiflora Walt, — Caroline, Curtis. 155. granulata Hochst. — Abyssinie, Schirn- per. 163. hirsutula Arn. — In- des, Hohenacker. 45. hispida ^Mxch. — Cap, Drège. 21. hispidula Presl . — Cap, Drège. 154. Hohenackeriana Fisch. — Holenen- dorf, Hohenacker. 40. hoUentotta Presl. — Cap, Drège. 80. hyhrida DC. — Son- garie, (h. Acad. Pe- trop.). 99. incarnatah. — Mary- land, Canhy ; (h. Engelmann). N" du closs' 152. 52. 90. 17. 8. 72. 44. 142. 129. 4. 112. 36-39 60. irregularis Boiss. — Nubie, Kotschy. japonica Hoult. — Ja- pon, (h. Lugd. Ba- tav.). javayia DC. — Ceylan, Thwaites; Carnatie, (h. Hook. fil. et Thomson). lœvigata E. Mey. — Cap, Drège. latifolia Ker. — Cap, Ecklon et Zeylier. Lensei Bor. — (h. Bo- reau). Leptophylla Burch. — Cap, Drège. ligustroides A. S' Hil. — (h. de Franque- ville). linoides Poir. — (h. Trévisan). Loddigeriana Stdl. — (h. de Franqueville). lutea L. — Caroline, Curtis ; New-Jersey, Canby, Harvey. ^'' macra DC. — Cap, Ecklon et Zeyher, Drège. major Jacq. — (h. Kovats) ; (h. Muel- 1er) : (h. Monin) ; Arménie, Bourgeau; (h. Boissier). — 175 N°' du class' 119. mexicana Moç. — Mexique, Hohenac- ker. 149. micrantha Perr. — Sénégal,(h. Buchin- ger). 143. microphyUa L . — Espagne , Boissier et Reuter, (h. Bour- geau). 138. modesta Miq. — Suri- nam, Hohenacker. 81-82. monspeliaca L. — Ile de Ré, Lloyd ; Marseille, Solier ; (h. Léman); (h. Gi- raudy); Montpellier, Salle ; (h. Godron); (h. Dufour); Espa- gne, Bourgeau; (Ii. Despréaux) ; Algé- rie, Boissier et Reu- ter, (h. Cosson) ; (h. Gaillarde!). 169. Munbyaîia Boiss. — Oran, Wariou. 13-15. myrtifolia L. — Australie, Burchell ; (h. Boivin) ; Gap, (h. Trévisan) ; Gand, Kickx ; cuit., Hu- guenin; (h. Hens- chel) ; (h. Drège). 113. naitaDG. — Louisiane, Gurtis. N- du class' 58. 117. 86. 151. 10. 153. 2. 54. 121. 124. nicœensis^isso. — (h. Petter). Nuttalii Torr. et Gray — Delaware,Canby ; Caroline , Gurtis ; Etats-Unis, (h. Watson) ; Louisia- ne, (h. Harvey). obtusata DC. — Ara- bie, Schimper. obtusissima Hochst. — Abyssinie, Schim- per. Ohlendorfiana Eck. — Gap, Drège, Ecklon et Zeylier. oligantha A. Rich. — (h. Schimper). oppositifolia L. — Gap, Drège ; (h. Sonder); Nancy, Godron; (h.deFran- queville);(h. Boivin). oxycoccoides Desf. — Algérie , Wariou , (h. deFranqueville). paludosa A. St-Hil. — Bahia, Salzmann. paniculata L. — Gua- deloupe, Sagot; Oaxaca, (h. Buchin- ger) ; Martinique, Jardin ; Bahia, Salzmann; (h. Sie- ber) ; (h. Schaffner). — 176 — N" du class' .48-140. pauciflora Thunh. — Afriq. austr., (h. Sonder) ; (h.Canby) ; (h. Bailey). 40. peduncîUaris Bnrch.- 88. persicœfolia Wall. — Khasia (h. Hook. fil. et Thomson). 160. Petitiana Rich. — (h. de Franqueville). 33. pinifoliaLa.rn. — Cap, Drège. 107. Poaya Mart. — Bahia, Martius, (h. Mori- cand). 132. polygamay^dili. — Ca- roline, Curtis ; (h. Harvey) ; (h. Blake). 47. polyphi/lla'DC — Cap, Wel)b, (h. Thuret). 42. pungens Burch. — Cap, Ecklon et Zey- her. 116. purpurascens DC. — Mexique , Schlum - berger. 114. purpurea Nutt. — Illinois, Curtis ; (h. Harvey); (h. Engel- mann). 34. réfracta E. Mey. — Cap, Drège. 43. rigens Burch. — Cap, Drège; (h. Sonder). 59. rosea Desf. — Var, Hanry ; (h. Salle) ; N" du class' (h.Huet et Jacquin) ; (h. Buchinger); (h. Schultz) ; Var, Gi- raudy. 20-165. rosmarinifolia'E.ei Z. — Cap, Ecklon et Zeyher ; Indes, Ho- henacker; (h. Hook. fil. et Thomson). 156. rupicola Hochst. — Abyssinie, Schim- per. 115-136. sanguinea L. — Amérique du Nord, (h. Bot. Soc. of Lon- don); Delà w are, Canby,Pensylvanie, Moser ; St-Domini- que, (h. Turpin). 53. saxatilis Desf. — Mar- seille, Giraudy; Al- gérie, Boissier et Reuter.Cosson; Es- pagne, Léman ; h, Monnier. 56. Schimperi Presl. — Arabie, Schimper. 130. Senega L. — Upsal, Kumlien; St-Louis, Engelmann ; Pen- .sylvanie, Canby. 51. sibirica L. — (h. Mo- nin). 28. spartioides Burch. — Cap, Drège; (h. Sie- ber). 177 — .\"" du class" 29. speciosa Sims. — Cap, (h. Thuret);(h. Mo- nin); (h. Lesèble); (h. Hochsteller) ; (h. Sonder). 150. spinescens Decaisne . — Sinai, Schimper. 49. Spyrengeliana E. et Z. — Gap, Ecklon et Zeyher. 97. Stellera DC. — Suri- nam, Hohenacker. 55. supina Schreb. — Sy- rie, Boissier. 145. telephioides Willd. — Ceylan, Tliwaites. 50. te7iuifolia hiïïk. — (h. Sonder) ; (h.Monin) ; Altaï, (h. Acad. Petr.). 32. teretifolia L. — Cap, Drège;[jDinz7biiaLam.] (11. Ecklon et Zeyher). 5. tetragona Burch. — Cap, Drège. 157. tetrasepala Hochst. — Abyssinie, Schim- per. 91. thesioides Willd. — Valparaiso, Brown; (h. Anderson). 105. Timoutou Aubl. — Guyane F^*^, (h. Des- longchamps). N" du class' 14(3. tranquebarica Mart. — Philippines, Cu- ming. 79. uliginosa Rechb. — Strasbourg, (h. Bu- chinger) ; (h. Kamp- mann); Vienne, Kovats ; Stockholm, Anderson; h. Ny- man. 22. umbellata Thumb. — Cap, (h. de Fran- queville). kS>}'^''uncinata E. Mey. — ■ Cap, Drège. 147. uva-ursi. — Cuit., Lé- man. 108. variabilis H. B. — Mexique, Mûller. 175. venenosa Juss. — Java, (h. Lugd. Ba- tav.), 166. veronicea F. Mûll. — (h. Sonder). 122. verticillata L. — Ca- roline, Curtis ; St- Louis, Riehl; Pen- sylvanie, Canby ; (h. Geyer). 133. violacea Vahl. — Gu- yane F'^'^, Deslong- champs; Bahia, Salzmann. 31. virgata Thumb. — Cap, Drège. 12 178 — N" du class' 118. 66-67. 167. 9. 14. 25. 35. 37. 64. 96. 103. 139. 171. 173. viridescens Walt. — Caroline,(h. Léman). -69. vulgaris L. — Nice, Disigny ; Corse, Léman ; (h. Sanson);Stockholm, Andersen; Var, Huet et Jacquin ; Belgique, Thielens; Hagueneau, Billot ; Vire, Lunormand ; (h. Hochsteller) ; (h. Hanry) ; (h. Acad. Petrop.). Wallichiana Wright — Indes, Hohenac- ker. Zeyheri Spreng — Cap, Ecklon et Zey- her. sp. — Cap, (Bot. Soc. of London). sp. — Cap, Verreaux. sp. — Cap, Verreaux. sp. — (h. D. Hooker). , sp. — Cap, (h.Syme). sp. — Cap, (h. Syme), sp. — (h. Smith). sp. — Rio-Janeiro, G, Delessert. sp. — Brésil, D. Hook. sp. — Brésil, Claussen sp. — Brésil, Claussen sp. — (h. Andersen). sp.— Brésil,Moricand N" du class' 174. sp. — Brésil, Moricand. 544. Muraltia 3. alopecuroides DC. — Cap, (h. Mus. Paris.). 25. asparagifolia Eckl. — Cap, Drège ; (h. Son- der). 26. brevicorna DC. — Cap, Drège. 6. Burchellii Eckl. et Zey. — Cap. Drège ; (h. Webb.); (h. Sonder); (h. Mus. Paris.). 39. carnosa E. M. — Cap, Drège. 21. ciliarisDC — (h. Hens- chel). 23. Decandollei Eckl. et Zeyh. — Cap, Drège. 12. diffusa Burch. — Cap, Drège ; (h. Hochstel- ler). 41. divaricata'EckX.eiZey. — Cap, (h. Paris.). 31. dumosa DC. — Cap, Drège. 10. ericœfolia DC. — Cap, Drège, Syme. 33. fasciculata DC — Cap, (h. Mus. Paris.) ; (h. Sonder). 29. filiformis DC. — Cap, (h. Mus. Paris.), Drège ; (h. Sonder). 179 — N" du class' 35. hamata E. M. — Cap, Drège ; (h. Syme). 1. Heisteria DG. — Cap, Drège ; (h. Harvey) ; (h. Delessert). 13. incompta E. M. — Cap, Drège. 2b-3i. laï-icifolia E. et Z. — (h. Sonder) ; [aspam- gifolia] Gap, Drège ; Afr.Aust.,(h.Ecklon et Zeyher). 32. laxa DC— Cap, Drège. 17. linophylla Buch. — Gap, Drège ; (h. de Franqueville). 18. macroceras DC. — Gap, (h. de Franqueville), Ecklon et Zeyher. 37. metalasiœfolia Eckl. et Zeyh. — (h. Sonder), 40. micranthaDO. — Gap, (h. Sonder, h. Mus. Paris.). 19. mixta De. — Nancy, Godron ; (h. Hens- chel) ; Gap, Vieillard ; (h. Lesèble). 27. obovata DG. — Cap, Drège ; (h. Sonder) ; (h. Ecklon et Zeyher). 22. onoiiidifolia'E. et Z. — (h. Sonder) ; Gap, Drège s N" du class' 30. pauciflora DC. — Gap, Drège ; (h. Ecklon et Zeyher). 38. rigida E. M. — Cap, Drège ; (h. Sonder), 36. rubiacea Eckl. et Zey . — Gap, (h. Sonder). 4. ruscifolia Eck. et Zey. — Cap, Drège, (h. Mus. Paris., h. Sonder). 11. satureioides Burch. — (h. Syme). 2. serpylloides DG . — Gap, (h. Hochsteller); (h. Sonder) ; (h. Bot. Soc. of London). b-i6-2S. sguarrosa DG. — (h. Sonder) ; Cap, (h. Mus. Paris) ; (h. Ecklon et Zeyher). 7. stipulacea L. — (h. Léman). 8. thyrnifolia DG. — (h. Ecklon) ; (h. Sieberj. 15. virgata Burch. — Gap, Drège, Syme. 16. virgata var. longifolia. — Gap, Drège. 9. sp. — Cap, Syme. 14. sp. — Cap, Drège. 20. sp. — Cap, Drège. 24. sp. — Cap, Drège, Syme. 545. Mundtia 4. albi/iora Eckl. — Gap, Drège; (h. Sonder). 180 — N»' du class' 3. montana Eckl. et Zey. — (h. Sonder). 2. scoparia Eckl. — Cap, Drôge. 1, spinosa DC. — Cap, Bot. Soc. of London, Drège ; (h. Mus. Paris.). 546. Comesperma 5. calymega Lab. — Tas- manie, (h. Hook). 1. compactum Labill. — N''"^ Hollande, Hochsteller; Tasma- nie, (11. Hook); (h. Webb); (li. Hens- chel). 3. ericinum DC. — N""^ Hollande, Chauvin; Sydney, Vieillard ; (h.Hochsteller) ; Tas- manie, (h. Hook); (h. Sieber); (h.d'Urville); Sydney, Vieillard. 7. patens Schelecht. — Nov. HolL, Mueller. 11. penœa L. — St-Do mi- nique, (h. Turpin). 8. polygaloides Miill. — N«"« HolL, Mueller. 6. volubilis Labill. — N«"^ Hollande, (h. Hochsteller) ; Swan- river, Cuming ; (h. Vorreaux) ; (h. N- du class' Webb) ; Tasmanie, (h. Hook). 2. sp. — Port-Jackson, (h. Mus. Paris.). 4. sp. — Swan-river, Cu- ming. 9. sp. — Brésil, Claussen. 10. sp. — (h. Moricand). 548. Bredemeyera 1. floribunda Benth. — Brésil,(h.D.Hooker). 551. Securidaca 8. Cumingii Hassk. — Philippines, Cuming. 6. hebecladaDG. — Bahia, Salzmann. 1. oblongifolia Rich. — Abyssinie, Petit. 7. paniculata Lam . — Guyane F'S Sagot. 5. 2^'^bescens DC . — Guyane F^% Sagot. 11. scandens Lam. — (h, Syme). 3. virgata Sw. — Cuba, (h. de Franqueville). 4. volubilis!^. — Surinam, Buchinger, Hohenac- ker ; Guyane F^% Sa- got ; Cuba. 2. sp. Cuba, (h. de Fran- queville). 9. sp. — Surinam, Hohe- nacker. — 181 — N" du class' 10. sp. — Brésil, Claussen. iO'''^5/).— Rio-Janeiro, Vau- thier. 12, sp. — (h. Riedel). 554. Monnina 4. cuneata St-Hil. — Bré- sil, (D. Hooker). 3. linearifolia DC. — Val- paraiso, Bertero. 1. pubescens Kx\.x\ih — (h. Parreyss). 2. xalapensis Kunth — Oaxaca, (h. Buchin- ger). 555. Xanthophytlum 4. a/7?;2é? Korth. — Bornéo (h. Lugd. Batav.). N" du class' 3. cordatum Korth. — Bornéo, (h. Lugd. Batav.). 1. excelsum DG. — Java, (h. Lugd. Batav.). 5. virens D. Dietr. 2. vitellinum DC . — Java, (h. Lugd. Ba- tav.). 557. Krameria 1. Ixana L. — St-Domi- nique, (h. Turpin). 2. latifolia Moric. — Bré- sil, D. Hooker. 3. triandra Rui/,. et Pav. — Bolivie, Mandon. Ordo XXIL 558. Callisthene VOGHYSIAGE^ 3. fascicidata Mart. — Brésil, D. Hooker. L wa^or Mart. — Brésil, Claussen, (h. Hohe- nacker). 2. m^wor Mart. — Brésil, D. Hooker; (h. Mori- cand). 559. Qualea 2. cœrulea Aubl. — Suri- nam, Hohenacker ; Guyane F'*', Sagot. 3. grandifloï-a Mart. — Brésil, D, Hooker. 4. parvifiora Mart. — Brésil, D. Hooker. 1. sp. — Brésil, Claussen. 5. sp. — Brésil, Claussen. 6. sp. — Brésil, Claussen, 7. sp. — Brésil, Claussen. 8. sp. — Brésil, Claussen. 9. sp. — Brésil, Claussen. 10. sp. — Brésil, Moricand. 561. Vochysia 3-4. emarginata Poir. — Bahia,Salzmann; Rio de Janeiro, Riedel. 1. gicianensis Lam. — Guyane F=®. Sagot. — 182 — M" du class' 11. macropoda Lam. — Bahia, (h.Moricand). 7. refusa — Rio-Janeiro, (h. Rledel). 5. tetraphylla DC. — Guyane F'*^, Sagot; Surinam, Hohenac- ker. 2. tomentosa DC. — Guya- ne F=% Sagot. 6-10. Tucanorîon Mart. — (h. Henschel) ; Rio- Janeiro, Riedel; Bré- sil, Glaussen. 8. sp. — Brésil, Glaussen. 9. sp. — Brésil, (h. Deles- sert). 12. sp. — Brésil, Glaussen. 13. sp. — Brésil, Glaussen. N" du class' 562. Saloertia 1. convallariodora A. St- Hil. — Brésil, Glaus- sen; (h. Henschel); (h. D. Hooker). 563. Trigonia 2. lœvis Aubl. — Guya- ne F'% Sagot. 5. 7nicrocarpa Sag. — Guyane F^^, Sagot. 3. parviflora Benlh. — Rio-Janeiro, (h. Rie- del). 1. villosa Aubl. — Guya- ne F**, Sagot. 4. sp. — (h. Moricand). 6. sp. — Brésil, Glaussen. 7. sp. — Brésil, Glaussen. Ordo XXIII. — FRANKENIAGE.^E 565. Frankenia 24. Boissieri Reut. — Es- pagne, Bourgeau, Boissier et Reuter. 23. capitata Webb. — Ca- naries, Husnot. 27. chilensis Presl.— Ghili, Bertero. 16. corymbosa Desf. — Al- gérie, Boissier et Reuter ; (h. Buchin- ger). 17. ericifolia Smith. — Té- nérifïe, T. Husnot; de la Peraudière, Sagot; (h. Webb). 19-21. fruticulosa. — Ile St-François,(h. Mus. Paris.). 26. grandifolia Gham. — Galifornie, Bolander, (h. Harvey). 15. hisjnda DG. — Grèce, (h. Hohenacker) ; (h. Acad.Petrop);Volga, Becker ; Altaï, Pres- cott ; Laconle, (h. Despréaux). — 183 — N" du class' i3-ii.intermedia DG. — Cette, Salle ; Corse, Delise;(h.Duchartre); (h. Wunderlich) ; (h. Hohenacker) ; (h . Roussel) ; Canaries, Despréaux ; Alger, (h. Solier) ; (h. Kuh- lewein). 7. Kresbsn Schldl. — (h. Sonder) ; Cap, (h. Mus. Paris.). 8. lœvis L. — Espagne, Mandon; Var, Hanry; (h. Welwitsch) ; (h. Bourgeau) ; Sar- daigne , Monnier ; Messine, (h. Nyman); (h. Despréaux) ; Mar- seille, (h. de Cler- mont);(h,Chantelot). 9. lœvis var. thymoides Cos. — Espagne, Bourgeau. 10. lœvis var. viridis Hochst. — Corvo, Hochst. b-i2. nodiflora Lam. — Cap, Drège ; (h. Bot. Soc. of London). 6. Nothria Thunb . — Cap, Drège. 20. pauciflora DC — (h. Henschel);(h.Muller). 29. pemca Boiss. —Perse, Hohenacker. N" du class' i-2-3.2nilverulenta L. — Taygète, Despréaux ; Sardaigne, Monnier ; (h. Boissier); (h. Rous- sel) ; (h. Boivin) ; (h. Hochsteller ) ; Cap , Drège ; Canaries, Despréaux; Egypte, Wiest ; (h. Webb) ; (11. Acad. Petrop.) ; Sicile , Loresche ; Marseille, (de Cler- mont) ; (h. Mougeot); Perse, Hohenacker ; (h. Van den Bosch) ; Syrie, Kotschy;Pan- jab, (h. Hook. fil. et Thomson) ; (h. De- caisne) ; (h. de Fran- queville). 22. revoluta Forsk.-Egyte, (h. Mus. Paris.). 18. thymifolia Desf . -- Sahara. Wariou ; (h. Boissier). 28. triandra Remy — Bo- livie, Mandon. 25. IFeô&uBoiss.-Murcie, (h. de Franqueville). 4. Si-). — Canaries, Des- préaux. 11. sp. — Cap, Thuret. 566. Beatsonia 1. portulacœtolia Roxb . — St-Hélène , ( h . Acad. Petrop.). 184 — Ordo XXIV. — GARYOPHYLLE^ Tribus I. N"' du Silenese 568. Velezia class 3. fasciculata Boiss. — Syrie, Boissier. 2. quadridentata Sibth. (h. de Notaris). 1. rigida L. — Syrie, Kotschy ; Var, Hanry ; Marseille, Solier; Ar- ménie,Haussknecht; (h. Welwitsch); (h. Dufour) ; (h. Godron) ; (h. Leresclie); Bul- garie, Chauvin. 569. Dianthus 81. abyssiniens R. Br. — Abyssinie, Schim- per. 154. acicularis Fisch. — (h. Kuhlewein). 50. aciphyllus Sieb. — (h. Sieber); (h. Ekart). 118. actinopetalus Fenzl. — Gulek-Boghas, Balansa. 47. affinis Brot. — (h. Welwitsch). 8. aggregatus Encycl. — (h. Paris.). 130. albens Ait. — Cap, Sonder, Ecklon et Zeyher. N°' du class' 35. alpestris Sibth. — (h. Lefrou) ; (h. de Mar- tens). 103. aljnnus L. — Alpes, Huguenin,Hochstel- 1er ; (h. Meissner). 116, anatolicus Boiss. — (h. Boissier); (h. de Franque ville). 85. arbustulus. — (h. Ba- taille). 134-140. arenarius L. — Cuit,, Bonjean ; Prusse, Kornicke ; Stockholm, Ander- son; (h. E. Fries) ; Pologne , Schultz ; (h. Areschoug) ; (h. Kuhlewein); (h, Léman). 1. Armeria L. — Var, Hanry ; Falaise, Lou- dière ; Narbonne, Viala ; (h. Hens- chel) ; (h. Buchin- ger) ;Caen, (h. Chau- vin) . 64. Arrosti Presl. — Dal- matie, (h, Trévisan); (h. de Franqueville). 31-33. asper Willd. — Cau- case, (h, Acad. Pe- trop.), (h. de Notaris); fh. Chauvin ; (h. 185 — N- du class' Reuter) ; (h. Disigny); (h. Bonjean). 17. atlanticus Nob. — (h. Salle). 11. atrorubens Bbrst. — Caucase , Hohenac- ker ; Ciimée, Chau- vin ; (h. Acad. Pe- trop.). 23. atrorubens Ail. — (h. Soyer, Willanet) ; (h. Bonjean) ; Lautaret, (h. de Brébisson) ; (h. Huguenin) ; Pie- mont, Léman. 45. attenuatus Sm. — Hé- rault, D"" Montagne, Duchartre. lf>7. axilliflorus Fenzl. — Taurus, Kotschy. 16. Balhisii Ser. — (h. Bataille ) ; Var , Hanry ; (h. Sonder); (h. Ekart) ; (h. Bon- jean). 187. banaticus Heuff. — Transylvanie. 4. barbatus L. — Pyré- nées, Bordère, de Franqueville ; Car- niola, (h. Pitton) ; (h. San son), Cuit. 96. bicolor Adam. — Cau- case, (h. Acad. Pe- trop. ) ; Sarepta, Drège. N"' du claes' 96*^'^ bicolor Bieb. — Orfa, (h. Mus. Palat, Vin- dob.). 110. biflurus Sibth. — (h. Despréaux). 1.58. binatus Baril. — (h. Trévisan). 'Ib-'è2.brachyanthus Boiss. — Pyrénées, Jor- dan ; Espagne, Bourgeau. 155. brachypetalus Fenzl. - (11. Mus. Palat. Vin- dob.). 124. brevicaulis Fenzl. — Taurus, de Fran- queville, (h. Kots- chy). 161. brevifoUus Friv. — Abyssinie, (h. de Franqueville). 159. Broieri Boiss. — (h. de Franqueville) ; (h. Guirao). 66-101. cœsius Sm. — Corse, Disigny; (h. de No- taris); (h.Schimper); Savoie, (h. de Bré- bisson) ; (h. Hens- chel) ; Corse, Disi- gny ; (h. de Notaris) ; (h. Schimper) ; Sa- voie, (h. de Brébis- son) ; (h.Henschel); (h. Disigny) ; (h. So- yer-Willemet) ; (h. A' ^:.^C/1 ,o^^ ^o ^. — 186 — N" du class' 109. 182. 40. 42. 21. 29-58 169. 141. 57. 13. 119. Léman); (h.Hugue- nin); (h. Billot). cœsjniosus Thunb. — Cap, Ecklon et Zey- her). calocejyhalus Boiss. — Arménie, (h. Acad. Petrop.). campestris Bieb.— (h. Hohenacker) ; (h. Buh.se); (h. Monin). campestris \wc.glabra Fraut. — Songarie, Schrenk. Carthiisianorum L. — Poitiers, Mandon;(h. Henschel) ; (h. Des- préaux) ; (h. Hugue- nin) ; (h. Schultz). -60. caryophyllus L. (h. Trévisan) ; (h. Chauvin) ; (h. Le- frou) ; (h. Duby) ; (h. Piccon) ; Cher- bourg, Lenormand. catalaunicus Pourr. — (h. de Notaris). caucasiens M. B. — Caucase, (h. Acad. Petrop.). chinensis L. — Le- normand. cihrarianus Glém. — Olympe, Clément. ciliatus Guss. — Naples, Leresche. iN°* du class' 183. cinnabarinus Sprun. — (h. Pries). 88. ci')inamomeus'SAh\h.. — Grèce, Hohenacker ; (h. Boissier). 34. collinus Waldst. — Moscou, Sanson ; Hongrie, Léman. 69. collivagus Jord. — Ain, (h. Billot). 6. compactus Kit. — (h. Kovats). 22. congestus Bor. — Ht« Vienne, (h. Ma- linvaud). 86. corymbosus Poir. — (h. Thuret). 36. Courtoisii Reichb. — Allemagne, (h. Kichx). 176. crenatus Thunb. — Cap, Drège. 146. crinittis Sm. — Son- garia, (h. Acad. Petrop.) ; (h. Hook. fil. et Thomson) ; Caucase, Hohenac- ker ; Arménie, de Franqueville; Perse, Kotschy. 1 26 . crossopetalus Fen zl . — Perse, Kotschy. 41. Cyri Fisch. et Mey. — Nancy, (h. Godron). 187 N°' du class' 172. (feltoides L. — S toc khlom, Andersen (h. Meissner) Vosges , Mougeot (h.Schultz);(h.Thie- lens) ; (h. Irat) ; (h. Monnier) ; Cher- bourg, Sanson ; (hort. Paris.). 17-4. deltoïdes var. glau- ciis Ser. — (h. San- son); (h.Angstrom); (h, Areschoug). 53. dentosusYÀsch. — Son- garia, (h. Acad. Petrop.) ; (h- Kuhle- wein). 14. diutinus Reich. — (h. Reuter). 94. divaricatus D'Urv. — Alger, Durando; (h. Chauvin). 115. duhius DC. — Hort. Paris.). 166. dumulosus Boiss. et Huet — Arménie, Boissier; (h. Bour- geau). 30. erinaceus Boiss. — (h. Boissier). 20. ferrugineus L. — (h. Montagne). 145. fitubriatus M. B. — M a s m e n e u-D a gh, Balansa ; (h. Mus. Palat. Vindob.) ; N" (lu class* Passagala , Hohe- nacker ; Arménie, (h. Acad. Petrop.). .56. Fischeri Spreng. — (h. Monin) ; (h. De- lise) ; (h. Bonjean). 143. fragrans M.B. —Cau- case, (h. Acad. Pe- trop.) 26. fruticosus L. — (h. Despréaux) ; Crète, Sieber. 37. furcatus Balb. — Pié- mont, Reuter, (h. Léman). 128. gallicus Pers. — Mor- bihan, Taslé ; (h. de Clermont) ; (h. Darracq). 186. gelidus Schott — Transylvanie. 18. giganteus d'Urville — Bulgarie, Chauvin; (h. Delise). ^^-iOk.glacialis Hanke — Tyrol, Huguenin ; (h. Schimper) ; (h. Buchinger) ; (h. Reu- ter) ; (h. Achnstei- 1er) ; (h. Sonder) ; (h. Ekart) ; (h. Jor- dan) ; (h. Léman) ; Mont-Cenis, (h. de Notaris); (h. Delise); (h. de Brébisson). — 188 .\" du N" du class" cliiss' 173. glaucus Huds. — (h. Angstrom) ; (h. Areschoug) ; (h. 27. Sanson) ; (h. de 170. Marteux). 196. glutinosus Boiss. — Smyrne, (li. de Hel- 165. dreich). 62. Godronianus Jord. — Corse , Debeaux ; 76. Var, Hanry. 114. 49. graniticus Jord. — Gard, Billot ; (h. Cïi'\ Salle) ; (h. Lory). 90. 51. guttatus Bieb. — Cau- case, (h. Acad. Pe- trop.). 184. hœmatoca lyx Boiss. — Attique,El.Fries. 106. 48. hirtus Vill. — Lozère, Prost ; Provence. 152. 93. hispanicus Asso — Espagne, Dufour. 135. Hoppii. — (h. Léman). 87. 129. incurvus Thunb. — Cap, Vieillard; (h. 15. Van Heurck) ; (h. Ecklon etZeyher). 120. integer Vis. — Dal- matie,(h.Trévisan); (h. Petter). 181. 10. japonicus Thunb. — Japon, Oldham, (h. 113. Acad. Petrop.). juniperiniis Sm . — Crète, (h. Holienac- ker) ; (h. Trévisan). Kotschyanus Boiss. — Cilécie , Kotschy , Balansa. lactiflorus Fenzl. — Taurus, Kotschy. laricifoUus Boiss. et Reut.— (h. Reuter). leptoloma Steud. — Abyssinie, Schim- per. leptopetalus Willd. — Caucase, (h. Monin); Sarepte, (h. Kuhle- wein); (h. Acad. Pe- trop.). leucophœus Sibth. — Olympie, Boissier; (h. de Notaris). Libanotis Labill. — Arménie, (h. Acad. Petrop.); (h. Schim- per); (h. Thuret). Liboschitzianus Dec. — (h. Hohenacker). libiirnicus Bartl. — Var, Huet ; Drôme, Chabert ; Hyères, Grenier; (h. Trévi- san); (h. Heulïel). lilacinus Boiss. — (h. Fries). littoralis Yiofii. — Dalmatie, — 189 N" du class' 78. longicaulis Ten. — Corse, Debeaux; (h. de Franqueville) ; (h. deMartens). 46. lusitaniens Brot. — Espagne, Bourgeau, Boissier ; (h. Reu- ter) ; Algérie. 19. lydus Boiss. — (h. Pinard) ; (li. Bois- sier). 123. macrolepis Fenzl. — Kuh-Daëna, Holie- nacker. 125. inacronyx Fenzl. — Perse, Kotschy. 164. micranthus Boiss. — (h. de Franqueville) ; (h. Balansa). 83. micropetalus Ser. — Cap, Sonder, Drège. 148. monspessulanusWnli. — Pyrénées, Mon- nier. 59. montanus Bieb. — Caucase, (h. Acad. Petrop.) ; (h. Hohe- nacker). 136. moschatus Poir. — (h. Chauvin). 163. multicaulis Boiss. et Huet — Arménie, Huet du Pavillon. 121. multinervis Vis. — (h. Botteri). N" ihi class' 105. multipunctatus Ser. — Syrie, Kotschy ; (h. Gaillardet); (h. Boissier) ; (h. Haus- sknecht). 98. neglectus Lois. — Lau- taret, Chabert ; (h. Montagne) ; M' Ce- nts, Reuter ; (h. Irat) ; (h. Dunal) ; (h. Grenier) ; (h, Roussel) ; (h. Hu- guenin);(h.Hu3not). 43. nitidus Waldst. — Alpes. Hazslinszhy. 194. obcordatus Reut. — Dalmatie. 178. oreaduni Hance — (h. Mettenius). 63. orophilus Jord. — (h. Ravaud). 52. pallidiflorus Ser. — Sarepte, Drège; (h. Acad. Pétrop.). 175. pollens Sibth. — Tau- rus, Kotschy ; (h. de Notaris). 180. parnassiens Boiss. — (h. Fries). 167. parvifiorns Boiss. — Arménie, Bourgeau . 160. pendilla Boiss. — (h. Gaillardet). 107. petrœus Bieb. — (h. Huffel). — 190 — N" du class' 77. Petteri Boiss. — (h. Boissier) ; Dalmatie, Hohenacker. 133. X)lum,arnis L. — (h. Pfendler);(h.Ekart); Var, Hanry. 162. 'pogo7iopetalus Boiss. — Syrie, Kotschy. 127. polycladus Boiss. — Syrie, Boissier. 12. 2^oiymorphus Bieb. — (h. Kuhlewein) ; (h. Monin) ; (h. Mus. Palat. Vindob.). 89. pomeridianus Smith. — (h. Cliauvin). 55. pratensis Bieb. — Caucase, (h. Acad. Petrop.); (h. Kuhle- wein) ; (h. Monin). 192. prolifer L. — Stoc- kholm, Anderson ; (h. Castagne) ; Ren- nes, Pontalier; Mar- seille,(h. Castagne) ; (h. Delise) ; (h. Go- dron). 144. prostratus Bieb. — Cap, Webb. 2. Pseudo-ArmeriaBieh. — Caucase, (h. Acad. Petrop.). 3. pubescens Sibth. — (h. de Notaris) ; Lydie, Boissier. N" du class' 102. x>f'^(^heUus Reich. — (h. Huguenin). 5. pulcherriynus Loisel. (h. Guebhard) ; (h. (h. Le Frou). 91. pungens L. — Aude, Irat ; (h. Dunal) ; (h. Boissier). 112. racemosus Vis. — (h. Botteri) ; (h. Ho- henacker) ; (h. Pet- ter) ; (h. Trévisan). 44. ramosissimus Pall. — Songaria (h. Acad. Petrop.). 156. recticaulis Ledeb. — Taurus, Kotschy . 54. repens Wild. — (h. Ac. Petrop.). 111. rhuteniciis Roem. — (horl. Paris.). 177. rigidus M.B. — Sa- repta, (h. Acad. Pe- trop.) ; (hort. Paris). 28. rupicola Biv. — Pa- lerme, Buchinger ; (h. Salle). 24. sanguineus Vis. — Dalmatie, (h. Tré- visan). 108. scaber Schl. — Cap, Drège. 73. Scheuchzeri Reichb. — (h. Aunier) ; (h. Sagot). — 191 — N" du class' 153. scoparius Fenzl. — Perse, Kotschy. 32-80. Seguiern Vill. — Mu- nich, (h. Schultz) ; (h. Dœll) ; (h. Bu- chinger) ; Japon, (h. Lugd. Batav.) ; Es- pagne , Bourgeau . 138. serotinus Waldst. — (h. Areschong) ; (h. Bayer) ; (h. Sonder). 97. serratifolius Sibth. — Grèce, Hohenacker. 39. serratus Lapeyr. — Pyrénées, Bonjean ; (h. Chauvine ; (h. de Forestier), 131-132. serriilatus Desf. — Alger, Durando ; (h. Salle) ; (h. de Lim- minghe) ; (h. Bois- sier ) ; Espagne , Bourgeau. 79. siculus Presl. — Pa- lerme, Todaro ; Corse, Debeaux. 35'''^. speciosus Reichb. — 142. s^warrosMsM.B. — Sa- repta, Kuhlewein ; (h. Becker). 38. Sternhei-gii Sibth. — Suisse, Guebhard ; (h. Soyer-Wille- met) ; (h. Huguenin). 122. striatellus Fenzl. — Syrie, Boissier ; (li. N"' du class' Balansa ) ; Liban , Gaillardet. 84. suaveolens Spreng. — (h.Sanson); (h. Des- préaux). 137-147-149. superbus L. — S*-Péters])0urg, San- son ; (h. Monin) ; cuit., Bonjean ; (h. de Brébisson) ; (h. Huguenin) ; Carnio- la, Eg. de Pitton ; Stockholm, Ander- sen ; (h. Fries) ; Vosges, Mougeot ; (h. Aunier) ; (h. Du- buisson) ; (h. Thie- lens) ; (h. Kuhle- wein) ; (h. Monin). 151. superbus ^ rubicun- diis. 65-67-70. sylvestris Wulf.— Jura,Buchinger; (-h. Jordan) ; (h. Meiss- ner;; Bonjean, Gham- béry ; (h. Grenier) ; (h. Reuter) ; (h. Bu- chinger) ; (h. De- llse) ; Piémont, (h. de Brébisson) ; (h. Chesnon) : (h. Schultz). 71. sylvestris var. odora- tus Sal. — Corse. 72. sylvestris var. suba- caiilis Koch. — Pro- — 192 N" du class' vence,Thielens ;(h. Meissner) ; (h. Lé- man). 168. talyschensis Boiss. — Perse, (h. Buhse). 100. tener Balb. — Alpes- Maritimes, (h. de Notaris). 171. tenuifolius Willd. — Sibérie, (h. Thuret). 68. toxicola Jord. — Doubs, Grenier. 7. trifasciculatus Kit. — (h. Trévisan) ; (h. Kufïel). 95. tripunctatuslÀhVfi.— (11. Holienacker) ; (li. Mus. Palat. Vin- dob.). 25. vaginatus Vill. — (li. Heuffei). 193. velutinus Guss. — (h. Imhoof) ; Vésuve, Guebhard ; (h. de Notaris); (11. Ekart); Pise, Durando ; (h. Sonder) ; (h. Clé- ment). 189. virgatus Pasq. — Ita- lie, Van Heurclv. 61. virgineus L. — (li. Huet) ; (h. Peter) ; (h. Salle) ; (h. Kra- lik) ; (h. Dufour); (h. Reuter). N" du class' 14. 150. 82. 117. 9. 139. 185. 188. 190. 191. 195. 1. viscidus Bory — ( h . Fries). Wimmeri Wicli . — (h. Thielens). xylorrhizus Boiss. — (h. Holienacker). zonatus Fenzl. — Tau- ro , Kotschy ; ( li . Boissier). sp. — Cap, (h. Syme). sp. — (hort. Paris.). sp. — (h. Fries). sp. — (h. Hook. m. et Thomson). sp. — Ile de Crète, Sieber. sp . — Arménie ( h . Acad. Petrop.) . s/j. — (h. Fries). 570. Tunica hicolor Jord. — Corse, Debeaux. dianthoides Fish. et Mey. — Crète, (h. Hohenacker). pachygona Fish . et Mey. — Smyrne, (h. deFranqueville); (h. Boissier). stricta Mey. — Armé- nie, Boissier ; (h. Salle) ; (h. Acad. Petrop.) ; Djimil,(h. Balansa) ; Caucase, (h. deFranqueville). 193 — dlsï 5'^^- Acanthophyllum 7. bracteatum Boiss. — (h. Hahenacker). 5. crassifoliu7n Boiss. — Kuh-Daëna, Hohe- nacker. 6. Fontanesii Boiss. — Kuh-Daëna , Hohe - nacker. 1. mucronatiim C. A. Mey. — Perse, Hotie- nacker. 2. spinosum C. A. Mey. Songaria, (h. Acad. Petrop.). 3. sguarrosum Boiss. — Arménie, (h. Acad. Petrop.). 4. versicolor Fisch. et Mey. — Arménie, (h. Acad. Petrop.). 572. Dry pis 1. spinosa L. — Laconie, (h. deFranqueville); (h. Guebhard). 573. Gypsophita 8. acutifolia Fisch. — Ti- flis, Hohenacker ; Arménie, (ti. Acad. Petrop.) ; Caen, Chauvin ; (h. Mar- teux). 4. altissima L. — Astra- chan, (h. Acad. Pe- trop ). N" du class' 6. anatolica Boiss. — Ar- ménie, (h. Ac. Pe- trop.). 33. Arrostii Guss. — Na- ples, (h.deMartens); (h. Salle) ; Messine, Xyman. 31. aspera Krentz — Croa- tie, Huguenin. 46. cerastoides Don. — Hi- mal., (h. Hook. fil. et Thomson). 45. cœlesyriacum Boiss. — Syrie, Kotschy ; (h. Boissier). 21. compressa Desf. — Al- gérie, Giraudy, Wa- riou. 36. curvifolia Fenzl. — Taurus, (h. de Fran- queville). 16. dahurica Turcz. — (h. Monin). 17. dahuricaya.T.rupestris Turcz.— (h.Turcz.). 17 '''^ dahurica var. inter- media Willd. — (h. Monin). 42. damascœiia Boiss. — Syrie, Kotschy, (h. Boissier). 52. desertorum Bung. — Altaï, (h. Acad. Pe- trop.). 10. elegans Bieb. — Armé- nie, Huet du Pavil- 13 — 194 — N" du class' Ion, Bourgeau ; Cau- case, Hohenacker ; (h. Monin) ; (h. Pel- vet) ; (h. Balansa) ; (h. Acad. Petrop.). 46. fasciculata Marg. et Reut. — Grèce, Ho- henacker. 2. /«s^iV/mfaL.- Prusse, Kornicke; (h. Fries); Stockholm, Ander- sen, (h. Sonder) ; (h. Buchinger); (h. Léman) ; (h. Soyer- Willemet). 22. glotnerata Pall. — (h. Hohenacker) ; (h. Trévisan) ; Caucase, (h. Acad. Petrop.) ; (h. Soyer-WiUe- met). 14. GmeliniBnng. — (h. Acad Petrop.) . (h. Kulilewein). 12. graminea Sibth. — (h. Despréaux ) ; ( h . Chauvin). 45. gypsophiloidesYenzl. — (h. Hohenacker) ; (h. Mus. Palat. Vin- dob.). 40. Libani Boiss. — Syrie, Kotschy. 41. libanotica Auch. — Taurus, Kotschy. N" du class' 53. minuartioides Boiss. — (h. de Notaris). 19. muralis L. — Stock- holm , Andersen ; Eure, de By ; (h. Thomines); (h. De- lise) ; (h. Durand- Duquesney). 48-54. na/m Boiss. — Crète, (h. Hohenacker) ; (h. de Franqueville; (h. de Heldreich). 51. olympica Boiss. — (h. de Nôtaris), 28. ortogioideslào'iss. — Sy- lie, Haussknecht. 9. paniculata L. — (h. San- son) ; (h. Ac. Petrop. J; Sarepta, Drège ; Au- triche, Jessen ; (hort. Cadom.), Chauvin ; Perse. Buhse ; (h. Ko- vats). 35. permixta Guss. — Ita- lie, Van Heurck ; (h. de Franqueville); (h. Guebhard). 50. petrœa Fenzl. — Al- taï, (h. Ac. Petrop.). 26. polyclada Fenzl. — Kuh-Daëna , Hohe- nacker. 13. repens L — Munich, Schultz ; Briançon, Ravaud ; Grenoble, (de Brébisson) ; (h. — 195 — N" du class' Thielens); (h.Lesque- reux) ; (h. Schultz) ; (h. Dufour); (h. Au- nier); (h. Bordère). 32. riglda L. — [talie, Kra- lik, (h. de Franque- ville). 18. Rokejeka Delil.— Egyp- te, Boissier; (h.Kra- lik); (h. Mus. Paris.). 24. ruscifolia Boiss. — (Sy- rie, Hausskneclit; (li. Kotschy). 29-30. SaxifragaL. — Corse, Delise ; Lausanne, (11. Tliielens),(li.Bucliin- ger) ; Autriclie, (li. Léman); (h.Scliultz); (h. Ctiesnon); Italie, de Brébisson ; (li. Du- four) ; Var, Hanry ; (h. Botteri). 7. scorzonerœfolia DG. — Cuit., (h. Monnier), (h. Chauvin). 37. serpiilloides Boiss. — (h. de Franqueville). 23. sphœrocephala Fenzl. — Aleppe, Holienac- ker ; (h. Mus. Palat. Vindob). 11. Steveni Fisch. — Cau- case, (h. Bongard) ; (11. Holienaclcer). 1. Struthium L. — (li. de Franqueville) ; (li. N" (lu class' Reuter) ; (h. L. Du- four). 34. !^-zovitsii¥\sc\\ et Mey. — Arménie, (h. Acad. Petrop.) ; (li. Hens- chel). 38. taurica Boiss. — Tau- rus, de Franqueville. 5. tr ichotoma Wendr. var. pubescens. — Songaria, (h. Ac. Pe- trop.); h.Kuhlewein). 15. triquetra Ledeb. — (h. Acad. Petrop.). 20. tubulosa Boiss. — (h. Boissier). 39. uralensis Less. — (h. Buhse); (li. Kûhle- v^^ein) . 2.5. venusta Fenzl. — Sy- rie. Haussknecht. 49. violacea Fenzl. — (h. Bulise). 27. virgata Boiss. — Perse, Hohenacker. 3. viscosaMxiVT. — Syrie, Boissier. 44. s p. — (h. Andersen). 574. Saponaria 4. alsinoides Viv. — (h. de Notaris). 12. astroides Fenzl. — Orfa, (h. Mus. Palat. Vindob.) — 196 N- du class' 6. atacioides Boiss. — Arménie, Bourgeau. 24. Boissieri Kotsch. — Lyrie, Kotschy. 20. cœspUosa DG. — Ma- ladetta, Duchartre ; (h, Monnier); (h. Du- four). 23. calabricaGxias. — Cala- bre, (h. de Franque- ville). 22. cerastifolia Fisch. et M. — (h. Buchinger) ; (h. Soyer-Willemet). 11. cretica Fisch. et Mey — (h. Hohenacker). 19. depressa Biv. — Etna, (11. de Franqueville) ; Algérie, Cosson. 18. fllicaulis Boiss. — Sy- rie, Kotschy, Bois- sier. 25. fruticulosa Bor. et Ch. — Taygète, Des- préaux . 8. g lutin osa Bieh. — Cuit., Thuret;(h. Boissier). 15. hirsuta Labill. — Sy- rie , Kotscliy ; ( h. Schimper). 9. illyrica^ibih. — Sicile, Leresche; (h. Fries) ; (h. Despréaux). 7. Kotschyi Boiss. — Tau- rus, Kotschy, Ba- lansa. IN- du class' 21. lutea L, — Mont-Cenis, Huguenin, Bonjean, Reuter; Piémont, Reuter. 5. mesogitana Boiss. — (h. Boissier.) 26. moUis Boiss. — Syrie, Kotschy. 28. ocellata Boiss. — (h. de Franqueville). 3. oxymoides L. — Var, Giraudy ; Alpes, Chesnon; (h. de Mar- tens); Corse, Délire; (h. Huet); (h. Hugue- nin) ; (h. Monnier) ; (h. Reuter). 2. offLcinalis L, — Lor- raine, Thielens ; (h. Buchinger). 14. orientaiis L. — Armé- nie , Boissier; (h. Ekart); (h. Acad. Pe- trop.); (h. Decaisne); Géorgie , Hohenac- ker. 17. pamphylica Boiss. — (h. de Notaris). 13. porrigens Boiss. — Mar- seille, Giraudy ; Ar- ménie, (h. Acad. Pe- trop.) ; (h. Gaillardet); (h. Castagne); (h. Chauvin): 16. pulvmcwis Boiss. — Syrie, Boissier. — 197 — N" du class' 1. Vaccaria L. — Aude, Irat; Var, Kanry; (h. Duret); Falaise, de Brébisson; Canaries, Despréaux ; (h. Schimper); (h. Wel- witscli); (h. Kovats); (h. Gaillarde!) . 10. sp. — (h. Dunal). 27. sp. — (h. Kotschy). 575. Silène 170-171. rtcrtef^/sL.— Stock- holm, Anderson ; Is- lande, Thielens ; (h. Gréville) ; Bavière, Schultz ; G an i g ou, Montagne ; (h. Du- nal); (h. Buhse); (h. Jardin); (h. Lesque- reux); (h. Porter); (h. Bordère). \1V''\ acaulis var. elongata DC. — Lautaret, de Brébisson ; (h. Bon- jean) ; (h. Gréville) ; (h. Despréaux) ; Sa- voie, Chabert. 172. acaulis var. exscapa AU. — M*-Cenis, Bon- jean; (h. Gay); (h. Reuter). 261. œgyptiaca L. — Egypte, Ralph. 78. alpestris Jacq. — (h. Ekart); (h. Sonder). N- du class' 213. 82. 176. 262. 60. 58. 192. 73. 112. 109. 48, altaïca Pers. — Son- garia, (h. Acad. Pe- trop.). ammophila Boiss. — Crète, de Heldreich. anglica L. — Falaise, (h. Godey) ; (h. Schultz); Paris, Lé- man; (h. de Fores- tier). angustifoHa. Bieb. — (h. Bongard). annuJata Thor. — (h. Dufour). antÀrrhina L. — Ohio, Franck ; St - Louis , Engelmann; (h. Go- dron); (h. Chauvin). apetala Wild. — (h. Gay); Perse, Hohe- nacker; Algérie; (h. Mus.Palat.Vindob.); Canaries, Sagot, Des- préaux, de la Perrau- dière; (h. Decaisne). argolica Boiss. arguta Fenzl. — Erze- roum, Huet du Pa- villon. armena Boiss. — Ar- ménie , Bourgeau , Puet du Pavillon. Armeria L. — Lyon, Aunier; Montpellier, (h. Aunier) ; Corse, (h. Kralik);(h. Heuf- — 198 — N" flu fel); (h. Lefrou); Le- naudiéres. 108. ascendens Lag. — An- dalousie, Bourgeau. 44. Atocion Murr. — Pa- lestine, Boissier; cuit. , Thuret ; (h. Gay) ; Saida, Gaillar- det; (h. Giraudy) ; (hort. Paris.). 295. Aucheriana Boiss. — Perse, Hohenacker. 305. aiiriculata FI. — Grèce, (h. de Hel- dreich). 169. Baiimgarteni Schott et Kotschy — Tran- sylvanie, Kotschy. 9-309. Behen L. — Saida, Gaillardet; Canaries, Despréaux. 36. bellidifolia Jacq. — Cap, Drége. 71. bicolor Thore — Lan- des, Monnier; (h. Léman); (h. Reiiou); (h. Grétan). 226-227-232. biparti ta Desf. — Alexandrie, Gi- raudy; Nice, Hanry ; Sicile, Kralik; (h. Pi- nard); (h. Buchin- ger) ; (h. Bourgeau); (h. Decaisne) ; (h. Hu- guenin) ; h. Dufour) ; Attique, Boissier; (h. N" du class' Gaillardet); (h. Des- préaux) ; Malte , Chauvin. 234. bipartita var. iasioca- lix Godr. — Algérie, Boissier et Reuter ; (h. Cosson] ; (h. Ba- lansa). 235. bipartita var. ptero- pleura Coss. — Algé- rie, Cosson. 85. Borderi Jord. — Pyré- nées, Bordère. 268. Boryi Boiss. — Espa- gne, (h. de Franque- ville). 200 brachypetala DC. — Ile de Ré, (h. Lloyd); Al- gérie, Welwil.sh; (h. Soliers); (h. Botteri) ; (h. Despréaux). 94-164. buplearoides L. — Arménie, Huet du Pavillon; Djimil, Ba- lansa; (h. Hohenac- ker). 210. cœsia Sibth. — (h. Fries); (h.deNotaris). 196. calyci )ia Sdilzm.. — Ca- naries, Despréaux ; Algérie, Cosson; (h. Léman) ; Espagne, Bourgeau, (h. de Franqueville). 76. camp}anHla Pers. — (h. Gennais). 199 — N" du class' 187. 230. 107. 277. 121. 180. 244. 115. 38. Candollei Jord. — Pa- lerme, (h. de Fran- que ville). canescens Ten. — Na- ples, Léman; (h. Roussel); (h. Des- préaux); Andalousie, Bourgeau. capitellata Boiss. — Arménie , Huet du Pavillon. catholica DC. — Vin- cennes.(h.Irat);cult., Bon Jean; (h. de Mar- treux);(hort.Cadom.). caucasica MB. — (li- Hohenacker). cerastoides L. — Mar- seille, Castagne; Pié- mont, Léman; (h. Gay); (h. Delise); (h. Giraudy). cer7iu(i Thunb.— Cap, Drège; (h. Joubert) ; (h. Bonjean) ; (h. Syme). chirensis Ricli. — Abyssinie , ( h. de Franqueville). chlorœfolia Smitli. — Arménie, Bourgeau; (h. Bonjean); (h.Gay); (h. Boissier); (h. Du- nal); Persepolis, Ho- henacker. N°* du elass' 284-302. clorantha Ehrh. — Russie, (h. Acad. Pe- trop.) ; (h. Monin) ; (h. de Pitton); (h. Kuntze); (h. Sonder); (11. Buchinger). 214. ciliata Pourr. — Pyré- nées , Bordère ; (h- Irat); (h. Montagne); (11. Duchartre). 194. coarctata Lag. — Ma- laga, Salzmann; (h. Gay); h. Léman) ; (h. Cosson). 207. colorata Schousb. — Cuit., Bonjean. 39. co iiimelynœfolia 50. Boiss. — henacker compacta Caucase, Petrop Perse, Ho- Fisch. — (h. Acad. Arménie, Haussknecht ; Liban, Gaillardet ; (h. Huet du Pavillon). 17-18. conica L. — Nar- bonne, Viala; Smyr- ne, Baiansa; Drôme, Chabert; (h. de Cler- mont) ; Fontaine- bleau, Roussel; (h. de Franqueville); (h. Chauvin) ; (h. Girau- dy); (h. de Notaris) ; Caucase, (h. Acad. Petrop.);(h.Kovats). 200 N" du class' 224. conoidea L. — Sinaï, Schimper; Nice, Gre- tan; Caucase; Armé- nie, Huet du Pa- villon ; (h. Léman) : Perse, Hohenacker ; Himalaya, (h. Hook. fll. et Thomson). , 263. cordifolia AU. — (h. Reuter); (h. de Nota- ris). 257. corsica DC. — Sar- daigne, de Notaris; (h. Giraudy): (h. Gay) ; (h. Bonjean) ; Corse, Debaux, Kra- lik, Delise. 223. crassifolia L. — Cap, Webb; (h. Bot., Soc. of London). 52. creteceaYisch. — Rus- sie (h. Acad. Petrop.) . 61-311. cretica DC . — Corse ; Delise; (h. Giraudy) ; (h. Kovats); Crète, (h. Ekart); (h. De- beaux); (h. Léman). 189. cruentata Jord. — Var, Hanry. 22. cylindriflora Otth. — Damas, Gaillardet. 114'''^ damascena Boiss. — Liban, Gaillardet. 221. decumbens Boiss. — (h. Durando) ; (h. Soyer-Willemet) ; (h. N" du class' Salzmann); (h. Lé- man) ; (h. Roussel). 273. densifl.ora d'Urv. — (h. Chauvin). 55. depressa Bbrst. — (h. Hohenacker). 100. dianthif'olia Gay — Arménie , Haussk- necht. 19-167. dianthoides Pers. — (h. Chauvin) ; (h. Schimper). 217. dichotonia Ehrh. — Belgrade, Huguenin; Toulon, Grenier; (h. Gennais) ; Smyrne, (h. Boissier) ; (h. Gi- raudy); (h. Hohenac- ker); (h. Monin) ; (h. Balansa) ; (h. Mar- treux). 59. Dilleniana Schott. — (h. Chauvin). 25. dioica Fisch . — Da- mas, Gaillardet. 241. distaehya Brot. — (h. Welwitsch). 190. disticha Willd. — Cuit., Leresche; (h. Leresche) ; (h. Chau- vin); (h. Godron) 47. divaricata Clém. — Espagne, Bourgeau; Oran, Durando ; (h. de Franqueville). 201 — N°" du class' 238. Duriœi Spach. — Al- gérie, Durando ; (h. Salle). 28. Elisabethœ Jan — Suisse, Reuter; Ita- lie, Grateloup; (h. de Pitton). 10. Fabaria Sibth. — Cuit., (hort. Paris.). 266. falcata Sm. — 01 y m- pie, de Notaris. 57. finna, Sieb. et Zucc. — Japon, Oldman. 209. flavescens Kit. — (h. Martreux) ; (h. Heuf- fcl);(h.Lefrou). 130. foliosa Maxim. — Mandshuria, (h. Acad. Petrop.). 158. fruticosa L. — Paler- me, (h. de Franque- ville) ; (hort. Paris.). 72. fructlcuiosa Sieb. — Crète, Sieber ; (h. de Franqueville). 35. fuscata Link. — Si- cile, Kralik ; Saïda, Gaillardet ; ( h. Lé- man); (h. Schimper). 271. galioides Pettaloz — (h. de Notaris). 174-175-178-186. gallica L.— Bolivie, Mandon ; (h. Acad. Petrop.) ; Sy- rie, Kotschy ; (h. Ber- N" du class* tero); (h. Despréaux); (h. Botteri); (h. Bo- lander); (h. Sonder) ; Espagne, Bourgeau ; Cap, (Bot. Soc. of London) ; ( h. Mon- nier) ; Bayonne, Dar- racq ; Canaries, de la Péraudière ; cuit., Godron. 179. gallica var. sardoa DC. — Cuit., Bon- jean. 216. germana Gay — Es- pagne, Bourgeau. 110. gibraltarica Boiss. — Oran, Bourgeau. 137. gigantea L. — Caen, Lamouroux; Afrique, Ekart ; (h.Decaisne). 16. glareosa Jord. — Co- rinthe. 5. globosa L. — Islande, Thielens. 86. glutinosa Pers. — (h. Becker). 114. goniocalyx Boiss. — Syrie, Kotschy. 124. grœca Boiss. — Syrie, Kotschy. 247. Graefferi Guss. — Abruzzes, (h. de Franqueville) ; (h. Gennais). 202 IV- du class' 106. graminea Vis. — Dal- matie, Trévisan. 294. gratninifolia Otth. — Daliurie,(h.Acad.Pe- trop.); (h. Schrenk) ; (h. Monin). 116. grisea Boiss. — Syrie, Kotschy. 299. Gypsophila Desf. — Cuit., Bonjean ; (h. Gay); (h. Thuret). 248-249. hirsîUa Lag. — (h. Reuter) ; (h. Wel- witsch); (h. Léman); (h. Salzmann)' 225-251. hispida Desf. — Modon, Despréaux; (hort. Cadom.) ; (h. Gennais) ; Marseille, Giraudy ; (h. Soyer- Willemet); (h. Son- der. 202. Hochslelleri Buch. — Abyssinie , Schim- per. 83. Hoe/rtinna G. A. Mey. — Caucase ; (h. Muel- 1er). 289. Hornemanhi Steud. — (h. Soyer-Willemet ; (h. Chauvin). 220 iberica Bieb.— Tiflis, Giraudy ; (h. Des- préaux). 23. ignobilis Lowe — Ma- dère, Mandon. N- (in class* 205. hnhricata Desf. — Alger, Soyer-Wille- met, Cosson. 62. inaperta h. — Toulon, Huet; Pyrénées, Gre- nier; (h. Gay); Corse, Delise ; Espagne , Bourgeau ; Canaries. Despréaux. 105. incurvîfolia Fenzl. — Taurus, Kotschy. 31. indïca B.oxb. — Cuit., Bonjean. 1-4. inflata Sm. — (h. Des- préaux); (h. Ilochs- teller) ; Falaise ; Stoc- kholm , Andersen ; Arménie (h. Acad. Petrop.); {\\. Ander- son ; (h. Thielens). 2. infiata Sm. var. pu- bescens — Lisieux, Durand-Duquesnay ; (h. Boreau) ; (h. Bu- chinger). 3. inflata Sm. var. foliis ciliarîs — Port-Ven- dres. (h. Montagne). 3'''^ inflata var. angusti- folia DC. — Italie, (h. Bonjean); (h. Du- ret). 4'^'-''. inpata var. viridi- 1 flora DC. — (h. Du- I chartre). 203 — N" du class' 4'". inflataviXT.umffora DC— (h.Guebhard); (h. Roussel) ; Alpes, Jayet; Mont-Genis, Bonjean ; (h. de Nota- ris); (h. de Brébisson) . 4quater inflata var. mari- tima Lowe — (h. A r e s c h 0 u g ) ; Ma- dère, Mandon; Stoc- kolm, Andersen. 6. inflata var. faharia DC— Espagne, Bois- sier et Reuter ; (h. Chantelot). 29-46. integripetala Boiss. — Sicile, Hanry ; (h. Huet) ; (h. Hanry) ; Pylos, Despréaux; (h. Boissier). 133. isjiirensis Boiss. — Arménie, Bourgeau. 141-143-147. ifalica DC. — Var, Giraudy ; Casta- gne; (h. Despréaux); (h. Gay); Pise, Du- rando ; (h. Letrou) ; (h. Botteri) ; Sinyrne, de Franqueville ; (h. Huguenin) ; (h. Bon- jean) ; (h. Delise) ; (h. Boissier); (h. d'Ur- ville) ; (h. Gay). 212. jeniserifiis AVilld. — Sibérie, (h. Acad. Pe- trop.). N" du class' 20. juvenalis Del. — (h. Boissier); (h. Leres- che); (h. Gay). 242. Kotschyi Boiss. — Ar- ménie, Haussknecht ; (h. Hohenacker). 140. lagunensis Sni. — Té- nériffe , de Pérau- dière. 304. lanceolata L. — Iles Sandwich, (h. Hille- brand). 13. lanuginosa Bert. — Alpes , Hubert ; (h. Gay) ; (h. Bonjean) ; (h. Durando) ; (h. de Notaris). 270. lasiopetala Fenzl. — Perse, Hehenacker. 103. lazica Boiss. — Ar- ménie , Huet du Pa- villon. 128. legionensisllovi.— (h. Boissier et Reuter). 131. leptopetala Sclir. — (h. Buhse); Songaria, (h. Acad. Petrop.). 219. Lerchenfeldiana Baumg. — Transyl- vanie, Schott. 117. libanotica Boiss. — Syrie, Kotschy. 68. linearis Dec. — Ara- bie, Schimper. — 204 — (h. N" du class' 64. Unicola Gmel. — Buchinger); Ekart). 208. linifolia Willd. Cuit. , Bonjean ; Gay). 173. Uttoralislox'X.—Q.ov'àQ. Debeaux. 286. livida \\\\\(\. — (h. Sonder); (h. Heuf- fel); Chambéry, Bon- jean. 224. longicaulis Pourr. — Espagne, Bourgeau. 291. longicilia Otth. — Lu- sitanie, Welwitsch. 165. longiflora Ehrh. — Cult.j Bonjean; (h. Gay) ; (hort. Paris.) ; Hongrie, Kovats; (h. Léman). 104. longipetala Vent. — Damas, Gaillardet. 177. lusitanica L. — Crète, (11. Ekart); Modon. 102. lydia Boiss. — Smyr- ne, Balansa. 119. machmeliana Boiss. Syrie, Kotschy; Perse, Buhse. 114. tnacrodonta Boiss. — Syrie, Haussknecht. 193. macropetala Soy. — Abyssinie , Schim- per. IN" (lu class' 204. macrorhiza Gay — (h. Soyer-Willemet) . 166. tnacrosolen Steud. — Abyssinie, Scliim- per ; (h. de Franque- ville). 101. melanophy lia Boiss. - Arménie, Bourgeau, Huet du Pavillon. 92. Mesmenœa Boiss. — Arménie, Haus- skneclit. 310. methanea Heldr. — Grèce, de Heldreich. 184. micrajitha Link. — (h. Chauvin). 182. micro pelala DC . — Cuit., Lefrou. 162. mollissima Pers. — Espagne, de Notaris. 113. Montbreliana Boiss. — Syrie, Haussk- necht. 303. niultiffora Pers. — Songaria, (h. Acad. Pc trop.) ; (h. Chau- vin) ; (11. Millier). 66-307. Musci/mlah. — Var, Hanry ; Espagne, Bourgeau; (h. Girau- dy) ; (h. Gray) ; (h. Huet); (h. Ekart); Al- gérie, Balansa; Saïda, Gaillardet ; cuit. , Bon- jean ; (h. de Hel- dreich). — 205 — N" du class' 259. nana Cambess. — Ba- léares , Despréaux ; (h. Gay). 99. nardifoUa Boiss. — Arménie, Huet du Pavillon. 181-201. neglecta Ten. — Vésuve, (h. Gue- bhard) ; (h. de Fran- queville) ; (h. Trévi- san) ; (h. Gay) ; cuit., Trévisan ; (h. Bon- jean). 142-146. netnaralis Kit. — Géorgie , Hohenac- ker ; Prague, Bu- chinger ; (li. Prost) ; (h. Buchinger) ; (h. Kalchbrenner). 255. nicœensis AIL — Al- gérie, Cosson; Nice, de Candolle ; (h. de Franqueville); (h.Gi- raudy) ; (h. Bonjean) ; (h. Despréaux) ; (h. de Notaris) ; (h. de Martens) ; (h. De- Caisne) ; (h. Gay) ; (h. Despréaux). 12. nivea DC. — Angle- terre , Porter ; Illi- nois, Hall. 26. noctiflora L. — Pé- tersbourg, Sanson ; Nuits, Duret ; Armé- nie , Boissier; (h. N" du class' Chauvin); (h. De- caisne) ; (h. Buchin- ger) ; (h. Despréaux); (11. Schleicher); (h. Martreux). 198-199. nocturna L. — Ca- naries, Despréaux; Espagne, Mandon ; Var, Giraudy; (h. Castagne); (h. Lé- man) ; (h. Godron) ; (h. Parseval-Grand- maison); (li. Gaillar- det); (h. Bourgeau); (h. Chauvin). 78'''^ NotarisH Ces. — Italie, Gennais. 282-283. nutans L. -- Stoc- kolm, Anderson; Russie, (h. Acad. Pe- trop.); (h. de la Pé- raudière) ; Aix, de Brébisson; Suisse, Kralik ; Pise, Du- rando ; Mende, Prost ; (h, Buchinger) ; 285. nutans var. glabrius- tyula — Mont-Cenis, Bonjean. 285'>'^ nutans \î\.v. rubiflora — (h. Boreau). 205-206-229. obiusifolia Willd.— Cult.,Soyer- Villemet; (hort. Pa- ris.) ; h. (Bonjean.) 206 — N" du class' 53-54. odontopetala Fenzl. — Damas, Kotschy ; (h. Balansa) ; (h. Ho- henacker) ; (h. Mus. Palat. Vindob.). 139. odoratissima Bung. — Songaria, (h. Acad. Petrop.). 222. Oliveriana Otth.— Sy- rie , Kotschy ; (h. Boissier) ; (h. Hauss- kneclit); (li. Gaillar- det). 191. olympica Boiss. — (h. Boissier); (h. de No- taris). 27 ornata Ait. — Cuit., Thuret. 272-275. otites Sm. — Ven- dée, G. Genevier ; (li. Prost) ; (11. Botteri) ; (h. Babington) ; (h. Kampmann) ; (h. Du- four). 8. ovata Pursli. — ( li. Buclvley). 125. palestina Boiss. — Sy- rie, Kotschy. 152-153'^'=. paradoxa L. — Corse, Debeaux ; Na- ples, de Brébisson ; (h. Grenier); (h.Soyer- Willemet) : (h. de Martens); (h. Gay) ; (h. Delise). N" du class' 150-270. %)arviflora Bor. — Attique, Fries, (h. Acad. Petrop) ;Volga, Holienacker. 145-15(3. patula Desf. — Te- neriffe, Husnot ; (h. Salle). 149. paucifiora DC. — Corse, Giraudy, De- lise; (h. Bonjean) ; (11. Salzmanii). 295. paucifolia Ledeb. — (h. Buhse). 287. pelidna Reichb. — (h. Trévisan) ; (Ii. de Notaris). 215. pendilla Bert. — Sicile, Hanry ; (h. de Mar- treux) ; (h. Kamp- mann); (hort. Paris.); N a p 1 e s , Parse val- Grandmaison; (h.Le- frou); (h. Gay). 41. peiisylvanica Michx. — (h. Curtis). 98-313. pentcUca Boiss. — Grèce, Hohenacker ; (h. Fries); Crète, de Heldreich. 97. Pestalozzœ Boiss. — Arménie, Huet du Pavillon. 96. pharmaceifoliaYQml. — Taurus, Kotschy. 40. physocalyx Fenzl. — Perse, Hohenacker. — 207 N" du class' 70. 144. 79. 15. 129. 4t). 67. 236. 168. 95. picta Pers. — (h. Go- dron) ; (h. Boissier); (h. Gaillardet). pilosa Spr. — (h.Soyer- Villemet). pinctoruïïi Boiss. — Crète, de Heldreich. procumbens Murr. — (h. Monin); (h. Hohe- nacker) ; (h. Acad. Petrop.). pruinosa Boiss. — Arménie, Bourgeau. pseudoatocion Desf. — Algérie, Boissier et Reuter ; (h. Duran- do ; (h. Cosson) ; (h. de Franqueville). pteropleura Boiss. — Algérie, Durando. pubescens Lois. — Corse, Debaux; (li. Salle). pudibunda ReichL». — (h. de Martens); (h. Henschel); (h. Heuf- fel) ; (h. Fries). Pumilio Wulf. — (h. Hoffmann) ; (h. Lé- man) ; Tyrol, Zanar- dieri ; (h. Niessl); (h. Boissier). pungens Boiss. — Ar- ménie, Huet du Pa- villon. N- du class' 87. quadridentata DC. — Pyrénées, Bordère ; (h. Bonjean); (h. Gre- nier); (11. Huguenin); (il. Delise). 89. quadrlflda L. — Ty- rol. 188. qiiinquevulnera L. — Ajaccio, Maire ; Can- nes, Giraudy; Tou- lon,Huet; (h.Solier); (11. Roussel) ; Cap, Drège; (li. Vieillard); (h. Despréaux) ; (h. Decaisne). 218. racemosa Otth . — Smyrne, Balansa; Ar- ménie, (h. Acad. Pe- trop.) 30. ramosisslma Desf. — Algérie, Boissier et Reuter ; Espagne , Bourgeau ; (h. Du- four). 151. raphanensis Sibth. — (h. Léman); (h. Bon- jean). 288. reclinata — Var, Hanry. 298. repens Murr. — Ircu- tia, (11. Monin), (li. Acad. Petrop.). 153-159. Requ ienii Olih. — Scardamoula, Des- préaux; (h. Reuter); (h. Gay); (h. Kralik). 208 — M- du class' 155. reticulata Desf. — (h. Salle). 69. rigidula Sibth. — (h. Boissier) ; (h. Soyer- Wlllemet). 43. rotundifolia Nutt. — Kentuchy, Curtis. 33-34. ruhella L. — Algé- rie, Solier; Espagne, Léman; Sardaigne, Duby; (h. de Nota- ris) ; Egypte, Kralik ; (h. Dufour) ; (h. Bour- geau); (h. Godron) ; (h. Gaillardet); (hort. Paris.). 84. rupestris L. — Stoc- kolm, Anderson; (h. Duchartre) ; Vosges. Becker; (h. de Mar- tens) ; (h. Kamp- mann); (h. Nyman); (h. Delise); (h. Jor- dan) ; (h. Areschoug). 126. sahendica Boiss. — Perse, Buhse. 161-153. Salzmanni Otth. — ( h . G e n n a i s ) ; Corse, Salle; (h. Kra- lik); (h. Gay); (h. de Forestier). 11. saponariœfolia Schott — (h. Gay). 306. S art or a Boiss. et Heldr. — Attique, (h. de Heldr.). N" »lu class' 281. saœatilis Sims. — Caucase, (h. Ac. Pe- trop.); Arménie, Huet du Pavillon , Bour- geau; (h. Balansa). 74-75. Saxifraga Ij. — Tou- lon , Huet ; Pyrénées, Monnier; (h.Lebel); (h. Duchartre); (h. Hanry); (h.Ravaud); (h. Huet); (h. Bon- jean) ; Piémont, de Brébisson; (h. Cha- bert). 195. scabrida Soy.-Will. et Godr. — Algérie, Wariou. 32. scabriflora Brot. — Naples. 265. Sc/ia/Va Gmel.— Géor- gie, Hohenacker. 80-81-312. sedoides Jacq. — (h. Solier); Modon, Despréaux; Sicile, Leresche ; (h. Solier) ; Saïda, Gaillardet; (h. de Notaris); (h. Bois- sier); (11. Chauvin). 237. sericea Ail. — Ligurie, Piccone; (h. Maire); (h. de Notaris); Sar- daigne, Aunier; (h. Delise); (h. Buchin- ger) ; (h. Kralik). 296. setifoliaMon.—Tvdins- baïkal, Hohenacker. 209 — N"' (lu class' 276. 123. 21. 290. 297. 308. 254. 280. 278. 91. 63-65 sibirica Pers. — Son- garia, (h. Acad. Pe- trop.); (hort. Paris.). sisianica Buhs. — Si- sian, Buhse. smyrnœa Boiss. — (h. hort. bot. Genuen- sls). spathulœfolia Jord. — Alpes, Reuter. spergulifoUa Desf. — Arménie, (h. Acad. Petrop.); Perse, Buhse; Syrie, Kots- chy; (h. Boissier) ; (h. Hohenacker) ; (h. Mus. Palat. Vin- doh.). spinescens Flor . — Attique, (h. de Hel- dreich). squmnigera Boiss. — •Smyrne, Balansa. stellata Ait. — (h. Kumlien); (h. Paker). stenopetala Stev. — (hort. Paris.), De- caisne. stentoria Fenzl. — Ci- licie, Kotschy, (h. Pries). stricla L. — (h. Go- dron); (h. Gay) ; (hort. Paris.); (h. Wel- witsch). N" du class* 1 35 . strut hio lo ides A . Gray — (h. Hillebrand); (h. D. Hooker). 148. Suheri¥er\z\. — Crète, Hohenacker. 120. suhulata ^o\ss. — Ar- ménie, Bourgeau. 1,57. succulent a Forsk. — Tunis , Kralik ; Alexanderie, (h. Gi- raudy) ; (h. Gaillar- de!). 51. supina Bieb. — (hort. Paris.) ; Russie, (h. Acad. Petrop.) ; (h. Hohenacker); ( h . Fries);(h. Kotschy). 37. sîoertiœfoliaJioiss. — Syrie, Haussknecht. 185. sylvestris Schott — Ajaccio, (h. Maire). 122. syriaca Reut. — Sy- rie, Kotschy. 301. tatarica Pers. — Mos- cou , Sanson ; ( h . Fries); (h. Acad. Pe- trop.) ; (h. Kornicke). 127. tegedensis Boiss. — Syrie, Kotschy ; Es- pagne, Hohenacker. 56. tenella Mey. — Cau- case, Hohenacker. 7. TenoreanaGv. etGod. — Corse, Debeaux, 14 210 — N" du class' (h. Requiem); (h. Gaillardet). 211. tenuiflora Guss. — Apulie, Guebhard. 90. Thirkeana Koch — Arménie, Huet du Pavillon. 246. triflom Pett. — (h. de Notaris). 253. trinervia Seb. — (h. Petter) ; cuit., Go- dron; (h. Soycr-Wil- lemet); (h. Gennais); (h.Gay); (h. Léman). 77. Urvillii Schott — (h. Chauvin). 267. vallesia L. — JNP-Viso, Grenier; (h. de No- taris) ; (h. Chabert) ; (h. Ravaud). 160. vchUina Pourr. — E.s- pagne, Bourgeau; Al- gérie, Gosson; (li. Grenier). 228-231-233. vespertina Ret>:. — Malaga, Salz- mann ; (h. Buchin- ger) ; (h. Boissier) ; Naples, Parseval- Grandmaison; (h. Fries); (h. Guebhard); (h. Dunal). 250. vestita Soy. — Espa- gne, Bourgeau; (h. de Franqueville). | N- du class' 258. 259^ 42. 292. 300. 204. 14. 49. 113. viUosa Del. — Egypte, Wiest; (h. Hochstel- 1er) ; (h. Schimper) ; (h. Trévisan); (h. Ekart); (h. Salz- mann); (h. Kralik). ^ vilLosa var. micrope- tala — Algérie, Gos- son. virginica L. — Dela- ware, Ganby; Garo- line, Gurtis. viridiflora L. — (h. Guebhard); (h. de Martreux). viscosa Del. — Stoc- icolm, Anderson ; (h. Acad. Petrop.); (li. Hohenacker); (h. Lé- man); Arménie, Huet du Pavillon ; (h. Niessl); (h. Hook. lil. et Tliomson). Yiviani Steud. — Al- gérie, Wariou. volgensis Otlh. — (h. Hohenaclver) ; (h. De- caisne) ; Songaria, (h. Acad. Petrop.). Zawardzkii Herb. — (h. Ghauvin); (h. Soyer-Willemet) ; (h. dePitton). sp. — (h. Hohenacker). s p.— — 211 — N- du class' 118. sp.— Syrie, Kotschy. 132. sp. — Songaria, (h. Acad. Petrop.). 134. ,sp.— Taurus, Kotschy. 136, sjj.— Japon, (h. Lugd. Batav.) 138. sp.— Crète, Sieber. 154. sp.— Tibet, (h. Hook. fil. et Thomson). 183. sp. — Alger, (h. Gi- raudy). 197. sp. — Algérie, De- caisne. 239. sp. — (h. Gaillardet). 240. sp. — (h. Gaillardet). 243. sp. — A b y s s i n i e , Schimper. 245. sp. — Cap, Syme. 269. sp. — Lusitanie,Wel- witsch. 273"*'. sp. — (h. Soyer-Wil- lemet). 273»". sp. — (h. Buchinger). 576. Cucubalus 2. hacci férus L. — (h. Lé- man) ; Narbonne, Viala ; (h. Bonjean) ; (h. de Brébisson) ; Sikkim, (h. Hook. fil. et Thomson). 1. fimhriatus Bbrst. — Géorgie, Hohenacker. 3. stellaticsh. 10-. affi72isFr.— {h. Fvies). 34. alpina L. — Stockholm, Anderson; (h. Pries); M'-Cenis, Bonjean ; (h. Léman) ; Terre- Neuve , Despréaux ; (h. Gréville) ; (h. Ny- man) ; (h. Van den Bosch). 9. angustifolia Ruper. — (h. Angstrom). 11. apetala Pries. — Stoc- kholm , Anderson ; (h. Acad. Petrop.) ; Himalaya, (h. Hook. fil. et Thomson) ; (h. Nyman). 7. asj}era Poir. — (h. Go- dron) ; (h. Giraudy). 13. brachypetala Fisch. — (h.Soyer-Willemet); (h. Pries) ; (h. Acad. Petrop.). 2. chalcedojîicah. — Cuit., Bonjean ; Songaria, (h. Schrenk) ; (h. Acad. Petrop.) ; (h. Bonjean). 6. Cœli'7-osa Desr. — (h. Delise) ; (h. Kralik) ; Espagne, Bourgeau ; (h. Leresche) ; Sar- daigne, (h. de Nota ris) ; h. Despréaux) ; (h. Giraudy). — 212 — N" du class' 35. corpnaria DesY . — Nar- bonne, Viala ; (h. Heuffel) ; (h. Soyer- Willemet) ; (liort., Lenaudières). 30. cors/ca DC. — (h. Girau- dy) ; (h. Bonjean) ; Corse, Delise ; (h. Hanry) ; (h. Grétan); (h. Duby) ; (h. Pré- vost) ; (h. Aunier). 28. diclinis Lag. — (h. Lé- man). 19. dioica L. — Vire, Le- normand ; Naples, Parseval - Grandmai- son. 22. dioica L. var. rosea — Barfleur. 23. divaricala Rchb. — Pa- lerme, de Franque- ville ; (h. Fries). 33. Flos-cuculi L. — Paris, (h. Léman) ; cuil., Delise ; Chambéry, Bonjean. 3. Flos-JovisV.aiVS\. — Isère, Jayet ; (h. Ravaud) ; Alpes, Aunier ; (li. Giraudy); (h. Mou- geot) ; (h. Bonjean) ; (II. Léman). 5. fulgens Fisch. — Sibé- rie, Sanson ; cuit., Thuret ; Dahurica, (h. IN"' du class' Acad. Petrop.) ; (h. Decaisne). 36. Githago L. — Stock- holm, Anderson ; (h. Gaillardel) ; Var, Hanry ; (h. Botteri) ; (11. Despréaux) ; Tau- rus, Hohenacker; Vire, Lenormand. SlAO.gracilis Boiss. — (h. de Franqueville); Thessalie, (h. de Hel- dreich). 4. grandiflora Jacq . — Cuit., Bonjean; (liort. Paris.). 27. indica Benth. — Hima- laya, (h. Hook. fil. et Thomson). 21. 29. italica Pers. — Lyon, (h. Aunier) ; (h. Bot- teri) ; Corse, Salle. lœta Ait. — Espagne, Bourgeau ; Bordeaux, (h. Monnier) ; (h. Welwitsch) ; (h. Salz- mann) ; (h. Chauvin); (h. Chanteloup) ; (h. de Notaris) ; (h. De- caisne). macrocarpa Boiss. — Espagne, Bourgeau ; (h. Salle) ; Algérie, Decaisne ; (h. Cos- son) ; Corse, De- — 213 N" du class' 15. 16. 20. 32. 31. 18. 14. 12. 17 beaux; (h. Kralik) ; (h. Giraudy). magellanica Fenzl. — (h. Zeller). nemoralis Heuff. — (h. Heufïel). nivalis Kit. — Badna. oculata Backli. — (h. Buchinger). pratejise Fenzl. — Sy- rie, Kotscliy. pyrenaïca Berg. — (h. Grenier( ; (h. Hoclis- teller). saxatilis Turcz. — Si- bérie, (11. Acad. Pe- trop.). sibirica L. — Mands- liuria, (h. Acad. Pe- trop.) ; (11. Monin). sylvestris Rohl. — Stockholm, Ander- sen ; (h. Aunier) ;| (h. Parseval- Grand-] maison) ; Gaen, Cliau- vin ; Perse, Hohe- nacker ; (li. Delise). triflorwin Vahl. — (h. Buhse). tristis Bung. — (h. Ho- henacker), (h. Turcz). . variegata Boiss. et Reut. — Crète, (h. Holienacker). . viscaria L. — Belfort, Kralik; (h.Decaisne); N- (lu class' (h. Becker); (h. Ny- man). 26. sp. — (h. d'Urville). 39. s/). — Tibet, (h.Hooiv. m. et Thomson). Tribus II. — Alslneae 579. Holosteum 2. tenerrimum Boiss. — (h. Boissier). 1. umbellatum L. — Stockol m , Andersen ; (h. Chabert); (h. de By) ; (h. Buchinger) ; (h. de Notaris); (h. Despréaux); (h. De- Use) ; (h. Chauvin); (h. Drège); Perse, Hohenacker. 3. umbellatum var. Crète, de Heildreich. j 580. Cerastium [ 47. aggregatum Dur. — Toulon, Billot ; (h. Hanry); (h. Schultz): (h. Huet). 26. alpestre Schur. 25-67-68. alpinum L. — Stockholm, Anders- son; (h. Acad. Pe- trop.); (h. Nyman); (h. Gré ville) ; (h.Har- vey); Groenland, Chesnel; (h. Van dtn Bosch) ; Espagne 214 — N" du class' Boissier; (h. Zetters- tedt); (h. Kuhlewein) . 69. alpinu7n L. var. gla- bratum Whlnb. — 70. alpinum h.YduT. fflan- duliflorum, Koch. — (h. Kuhlewein), 71. alpinvm L. var. hirsu- tum Whlnb. — Si- bérie, (h. Acad. Pe- trop.);(h.Zetterstedt). 108. altissimum Boiss. — (h. de Franqueville). 38. androsaceum DC. — Corse, Delise. 91. angustifolium Fisch. — Chili, Bertero. 44. aquaticum L. — S*^- Pétersbourg, Monin; Lisieux, Durand-Du- quesney; (h. Des- préaux); Stockholm, Andersen ; Maine-et- Loire, Genevier; Hi- mal., (h. Hook. fil. et Thomson). 109. armeniacum Gren. — Arménie , Huet du Pavillon, Bourgeau. 85-86. arvense L.- — Mands- huria, (h. Acad. Pe- trop.) ; Valparaiso, Brown ; Stockolm, Anderson; Cam- bridge , Babington ; (h. Lebailly); Islande, N°' du class' Jardin; (h. Hugue- nin) ; (h. Grenier); Al- pes, Chesnon; Terre- Neuve, Despréaux ; (h. Delise); (h. D. Hooker). 19. atrovirens Bab. — (h. Babington) ; (h. Sy- me). 104. azoricum Hochst. — Cuit., Watson. 105. heeringianum Cham. — (h. Acad. Petrop.). 63. Bubersteinii DC. — Cuit. 103. Boissieri Gren. — Corse, Debeaux ; (h. Kralik ) ; Espagne, Bourgeau. 34-40. bracht/petalumDesp. — Nancy, Godron ; Espagne, Bourgeau ; (h. Billot);(h.Debse); (h. de Brébisson); (h. Mougeot); (h. Ko- vats) ; (h. Grenier). 3-57. cœrulea Boiss. — Smyrne, Balansa, Boissier. 59. catnpanulatimi Viv. — Boulogne, Grenier; (11. Henschel) ; Na- ples, de Franquevil- le; Corse, Delise; (h. Grenier ; (h. Duran- do) ; (h. Richard). 215 — N" du class' 8. cldorœfolmm Fisch . — Cuit., Godron ; (]i. Dunal); (h. Salle). 82-92. ciliatum Turcz. — (h. Monin); (h. Tré- visan). 17. Cotnmersonianutn DC. - Chili, Bertero. M. Dahuricum Fisch. — (h. Acad. Petrop.) ; (h. Soyer-Villemet) ; (h. Hohenacker). 58. deflexum Ser. — Cau- case, Prescott. 14-116. dichotomum L. — Damas , Gaillardet ; (h. Hohenacker) ; (h Boissier); (h.Reuter); Algérie, Cosson; (h. Soyer-Villemet); At- tique, de Heldreich. 100. falcatuin L. — Altaï, (h. Acad. Petrop.). 9. fngidum M. B. — Ar- ménie, Huet du Pa- villon ; (h. Buchin- ger) ; (h. Acad. Pe- trop.); cuit., Thuret; (h. Hochsteller). 101. gibraUaricum Boiss. — Espagne, Boissier et Reuter. 80. glaciale Gaud. — Al- pes, Rechsteiner; (h. Soyer-Villemet); (h. Zettersdedt) N°' du class' 21-22. glomeratum Thuill. — Var, Hanry ; Al- gérie , Cosson ; Hu- gueneau, (h. Billot); (h. Roussel); (h. Sy- me); (h. Henschel); (h.Buchinger);Saïda, Gaillardet; (h. Bot- teri); (h. Billot); (h. Welwitsch); Cap, Drège;(h.Doell); (h. Grenier). 52. glatinoswin Fries. — (h. Botteri) ; (h. Doell) ; (h. Grenier). 110. gnaphalodes Fenzl. — Boulgarmaden , Ba- lansa. 4-117. grœca Benth. — (h. Fries) ; (h. de Hel- dreich), 61. grandiflorunWaldstt — (h. Petter) ; (h. Hohenacker) ; (h. Soyer-Willemet); Messine, Boissier ; (h. Heuffel). 41. Grenieri Schultz — Bitche, Schultz. 98. hirsutum Ten. — Na- ples, deMartens ; (h. Leresche) ; (h. Te- nore) ; (h. Buchin- ger) ; (h. de Franque- ville). — 216 — N»' du class' 96. illyricum Ard. — II- lyrie, Boissier ; Mo- don, Despréaux. 60. incanuyn Ledeb. — Si- bérie, (h. Acad. Pe- trop.) ; (h. Grenier). 15. inflatum Link. — Nan- cy, Godron; Persepo- lis, Hohenacker ; (h. Buchinger). fi5. insubricKm Moret. — (h. Grenier) ; (h. Ber- tero). 111. intermedium Boiss. — Perse, Boissier. 107. Kasbeck Parrot — Perse, Hohenacker. 66. lanatum Lam. — (h. Duchartre) ; (h. Mon- tagne) ; (h. Grenier) ; (h. Monnier) ; Pyré- nées, de Franque- ville ; Suisse, Bon- jean; (h. Duchartre) ; (h. Soyer-Willemet); (h. Bachelot). 78. latifoliuyn L. — Al- pes, Reuter ; Pyré- nées, Godron; (h. de . Pittoni) ; (h. Gueb- hard ; (h. Pries) ; (ti. Soyer-Willemet) ; (h. Jordan). 94. Ledehourianwiïi Le- deb.— (h. Bongard); (h. Acad. Petrop.). N" (lu class' 88. lineare AU. — (h. Hu- guenin) ; (h. Kralik). 76. liUiospermifoliuin Fisch. — Altaï, (h. Acad. Petrop.) ; (h. Hohenacker). 49-51 litigiosum De Lens — (h. Boreau) ; (h. Gre- nier) ; (h. Billot) ; Boulogne, Kralik ; (h . Chaboisseau). 43. luridum Guss. — Si- cile, Reuter. 56. manticum L. — (h. Heuffel) ; Italie, Lé- man ; (h. Chauvin) ; (h. Boissier) ; Tay- gète, Despréaux ; (h. Hohenacker); (h.Bon- jean). 12. maximum L. — Sibé- rie, (h. Acad. Pe- trop.) ; (h. Grenier) ; (h. Kuhlewein). 99. m,icrospermum G. A. M. — (h. Acad. Pe- trop.). 10. multifloruïn G. A. Mey. — Caucase, (h. Acad. Petrop.). 6. nemorale M. B. — (h. Monin) ; Hohenac- ker); (h. Hoefft). 106. nigrescens Edm. — Cuit., Wastson. — 217 — N- du N" du class' class' 93. nntans Raf. — Dela- waro, Canby; Mis- souri , Riehl ; (h. Engelmann). 7. 13. oMongitolium Jord. — Delaware, CanJjy. 48. 30. obscurum Chaub. — Lot-et-Garonne , 72. Schultz;(h.Chabert); (h. Genevier); (h. 32. Grenier) ; Nancy, Go- dron. 2-54. octandnwi Salz. — Algérie, Decaisne ; 64. (h.Giraudy);(h. Salz- mann) ; Abyssinie, 75. Schimper. 77. ovatiim Hoppe — (h. Kovatb) ; (la. Reuter) ; Afriq. Austr. , Son- 1. der; (II. MuUer); (h. 46. Hoclisteller). 5. patwiflorum Stev. — (h. Monin); (h. Du- nal). 83. 79. pedunculatum Gaud. — (h. Grenier); (h. Tliomas); (h. Reuter); 95. Lautaret, de Brebis- son ; (11. Huguenin) ; (11. Mougeot). 16. 33. pellucidum Gtiaub. — Le Havre, Grenier. 31. pentandrum Krock. — Falaise, Godey; (h. 97. Grenier). perfoliatuni L. — An- dalousie, Buurgeau; (liort. Paris., De- caisne) ; (11. Buchin- ger); (h. Disigny). petraeum ^Scliultz — H'^-Vienne, Schullz. pilosum Horn. — Ncncy, (h. Loret). pumihmi Gurt. — (li. Bucliinger); (h. Van denBosh); Missouri, Riehl; (h. Grenier). pusillum ser. — (h. Acad. Petrop.). pijrenaicuni Gay. — (11. G. Grenier). quaternellam, Elirh. — (h.Boissier); (h. Wel- witsch). rainosissrmum Boiss. — Espagne, Boissier; (h. Reuter) ; (h. Gre- nier). repens L. — Espagne, Boissier ; Sardaigne, Monnier. rigidutn Ledelj. — Baïkal, (h. Acad. Pe- trop.) ; h. Monin). ruderale M. B. — Ar- ménie, (11. Acad. Pe- trop.) ; (h. Holienac- ker). Scarani Ten. — (h. Guebhard) ; (Ii. Salle). — 218 — N" du class' 34-36-37. semidecandrum L. — Paimpol, de Clermont; (h. Léman); Falaise, Godey ; (h. , de Parseval - Grand- maison) ; Vendée, Genevier; (h. Billot); (h. Godron); (h. Des- préaux) ; (h. Casta- gne) ; (h. Thielens) ; (h. Schultz). 35. seiiiideca udruin b. glandulosiim. — (h. Van den Bosch). 37'''*. semidecandrum var. viscidulum. — (h. Aresclioug). 55. simense Hochst. — (h. Schimper), 73. Soleirolii Dub. — Corse, Delise. 74. squalidam Ram. — Pyrénées, Bordère ; Bayonne, Darracq ; (h. de Franqueville). 89. strictmn Will. — Var, (h. Hanry) ; (h. Huet et Jacquin). 42. strigosutn Fr. — (h. Areschoug). 81-8L sylvaticiim W. Kit. — (h. Botteri) ; (h. Despréaux) ; (h. Turcz); (h. Grenier); (h. Ekart) ; (h. Reu- N<" (lu claes' ter) ; (h. Kovats) ; (h. Kerck). 18. tetrandruïn Curt. — Vire , Lenormand ; (h. Chantelot) ; (h. S 0 y e r-W i 1 le m e t ) ; (h. Gay) ; (h. Fries). 113. Thomasii Ten. — (h. de Notari.s). 28-62-115. tomentosiimBo]. — (h. Giraudy) ; Tay- gèle, Despréaux ; (h. Hohenacker) ; (h. Le- resche) ; (h. Soyer- Willemet); cuit., De- lise; (h. de Heldreich). 23-29. triviale Link — Da- huria, (h. Acad. Pe- trop.) ; (h. Botteri) ; (h. Bosch) ; (li. Ares- choug). 87. vagans Lowe — Ma- dère, Mandon. 27. viscosumlj. — (h. Cas- tagne) ; (h. Schultz) ; Stockholm, Ander- sen ; (h. Grenier); (h. Buchinger) ; Transyl- vanie, Curtis ; (h. Nyman) ; (h. Gre- nier); (h. Despréaux). 20. vulgatum L. — Hi- mal. (h. Hook. fil. et Thomson) ; (h. An^ derson) ; Cap, Syme ; Terre-Neuve, Jardin ; 219 N- (lu class' (h. Roussel) ; Stock- holm, Anderson; (h. Grenier); (h.Nyman). 24. vulgaUim var. — (h. Pries). 24*'''' vulgatiim var. cilia- tnm Ledeb. — (II. Buhse). 45. sp. — (h. Decaisne). 50. sp. — 53. sp. — (h. Harvey). 90. sp. — (h. Monin). 102. s/j. — (h. Acad. Pe- trop.). 112. S}}. — (h.Hohenacker), 114. Sp. — Californie. 581. Stellaria 53. alpestris F ri es — Stockholm , Ander- son; (h. Fries). 22. anomala Reichb. — Perse, Buhse; Syrie, Kotschy ; Arménie , Huet du Pavillon. 67. apetala Mers. — Pa- lerme, de Franque- ville. 1. aquatica Scop. — Vire; L u s i t a n i e , W e 1 - witsch ; (h. Nyman); (h. Sanson). 38. Arenaria\}0. — Cwli., Bonjean; (h. Salz- mann); (h. Decaisne). N" du class' 60. australasica Fish. et Mey. — Nov. Rol- land., Millier. 35. 6?'/7ora L.— Anderson, Stockolm; (h.Huter); (h. Sonder). 17. Boraeana Jord. — An- gers , Boreau ; (h. Lloyd); (h. Genevier). 54. borealis Big. — Nor- vège. Boissier et Reu- ter; (h. Fries); (h. Nyman) ; Canada. 47, brachypetala Bung. — Altaï, (h. Acad. Pe- trop.). 21. bulbosa Wulf. — (h. Henschel); (h. Son- der). 52. calijcantha Bong. — Russie, (h.Bongard). 32-33. cei-astoides L. — (h. Areschoug) ; (h. Bois- sier) ; (h. Bordera); M'-Cenis, Bonjean: (h. Acad. Petrop.) ; (h. Duchartre) ; (h. Monnier) ; (h. Bu- chinger) ; (h. de No- taris); (h. Grenier) ; Himal., (h. Hook. fil. et Thomson) ; Stoc- kolm, Anderson. 31. crassifolia Ehrh. — (h. Sonder); (h. Mo- nin); Stockholm, An- — 220 N" .lu class' derson; (h. Fries); (h. Areschoug) ; (h. Zetterstedt). 46. crispa Ch. et Sclil. — Sitcha, (h. Acad. Pe- trop.). 70. crispata Wall. — Kha- sia, (h. Hook. fil. et Thomson). 55. dahurica Spreng. — Dahuria , (h. Acad. Petrop.). 65. debilis d'Urv. — Ma- gellan, Lechler ; (h. de Franqueville). 15. decipiens D. Hook. — ^h. D. Hooker). 68. decumbens Edg. — Sik- kim, (h. Hook, fil. et Thomson). 19. dichotoma L. — Baïkal, Turcz ; Sibérie, (h. Acad. Petrop.). 49. Edtoarsii R. Br. — (h. Sonder); (h. Vahl). 42. elongata Nutt. — N*"'«- Amér., Curtis. 30. falcata Ser. — (h. Mo- nin). 28. Frieseana Ser. — Prusse, Kornicke ; (h. Fries); Stock- holm, Anderson ; (h. Reuter); (h. Spach); (h. Nyman). N" (In class' 48. glareosa Turcz Monin). (h. 29. glauca With. — Her- selt , Thielens ; An- derson, Stockholm ; (h. Acad. Petrop.); (h. Samson) ; (h. Du- ra n d-D uquesney); Caen, Chauvin; (h. Monin). 2. glutiiiosum Fisch. — Songaria, {h. Acad. Petrop.). 26. graminea L. — Ti rie- mont, Thielens; Stockholm , Ander- son ; Besançon, Gre- nier ; (h. Turker- man); Caon, Chauvin; Nancy, Godron ; (h. Buchinger); (h. Kuh- lev\'ein). 37. gfoenla7idica Vahl. — (h. Sonder); h. Par- ker); (h. Tukerman); (h. Van den Bosch) ; (h. Porter). 25. Holostea L. — Autri- che, Thielens ; Stock- holm, Anderson; Sarepta, Drège. 34. humifusa Swartz. — (h. Sonder); (h. Fries); (h. Acad. Petrop.) ; Sibérie, Buhse. 221 N" du class' 58. Kotschyana Fenzl. — Perse, Hohenacker. 50. labradorica Schv^vùi — (h. Van den Bosch). 10-75. latifoUa Edg. — (h. Despréaux) ; (h. An- derson). 3. linifioruni Stv. — Cau- case, Hohenacker; Arabie , Schimper ; Saïda, Gaillardet; (h. Boissier). 43-44. longifoUa Michx. — Delaware,Canby; (h. Harvey) ; (h . Kuh- lewein) ^ (h. Buhse). 45. longipes Gold. — (h. Hall). 61. longissima Wall. — (h. Anderson) 11. média Vill. — (h. Bot- terl) ; Sinai, Schim- per ; (h. Despreaux); Islande, Jardin; Hl- mal., (h. Hook. fil. et Thomson) ; Tasma- nie, (h. D. Hook.). 13. média Vill. var. ape- tala — Persepolis, Hohenacker; (h. de Franqiie ville). 69. rnonosperma Buch. — Sikkim , (h. Hook. fil. et Thomson). 12. negtecta Weih. — Vos- ges, Pierrot; Lisieux, N" du class' Durand-Duquesney ; (h.Botteri);(h.Lebel); (h. Henschel). 6. nemorum L. — Stoc- kholm , Anderson ; (h. Pries); (h. De- lise); (h. Pierrot); (h. Léman); (h. Bil- lot) ; (h. de Brébis- son) ; (h. Desma- zières) ; (h. Mougeot) ; (h. Nyman) ; (h. Angs- trom). 36. nivalis Lindl. — Nor- vège. 18. PallasianaSev. — Mon- golie, Bongard. 51. pedufzcularis Bge. — Altaï, (h. Acad. Pe- trop.). 7. pentagyna Gaud, — (h. Guebhard). 56. petraea Bge. — Dahu- rie , ( h . Acad . Pe- trop.); Sikkim, (h. Acad. Petrop.) 16-63. prostrata Baldw. — (h. Engelmann); (h. Buckley). 20. pubera Mich. — Etat- Unis, Léman ; Pen- sylvanie, Canby; (h. Frank). 64. p)ulvinalis F. et M. — Nov. Holland., Mûl- 1er. — 222 — N" du class* 9. radians L. — Mand- shuria, (h. Acad. Petrop.). 77. rupestris Turcz. — Baï- kal, (h. Acad. Pe- trop.). 41. ruscifoiia Willd. — Sibérie, Buhse. 8. Saxifraga Bertol. — Alpes, Léman; Na- ples , Leresche ; Chambéry, Bonjean. 39. scapigera Willd. — Pyrénées. 4. Sibthorsini Boiss — Smyrne, Balansa. 66. stenopetala Phil. — Chili, Philippe. 40. StephanianaW iWû.. — Monghol., (h. Acad. Petrop.). 27. uliginosa Murr. — De- lawarre, Ganby; Stockholm , Ander- sen; Himal., (h. Hook. fil. et Thomson). 57. umbellata Turcz — Sikkim, (h. Hook. fil. et Thomson) ; (h. Ho- henacker). 59. uniflora Walt. — Ca- roline, Curtis. 23-24. viscidaJi\)Vëi. — Cau- case , Hohenacker ; (h. Zanardieri) ; (h. Schultz) ; (h. Mou- N" du class' geot) ; (h. Chantelot) ; (h. Botter!) ; Wolga, (h. Acad. Petrop.); (h. Léman); (h. Bo- reau) ; (h. Daellinger); (h. Guépin). 14. sp. — (h. Hohenacker). 62. sp. — Swan-river, Cu- ming. 71. sp. — Ceylan,Thwaites. 72. sp. — Sikkim, (h. Hook. fil. et Thomson). 73. sp. — Sikkim, (h. Hook. fil. et Thomson). 74. sp. — Abyssinie, Schim- per. 74bi^ sp. — (h. Chauvin). 76. sp. — Terre-Neuve, Des- préaux. 583. Arenaria 137. algarblensis Well. — (h. Welwitsch). 199. altaica Boiss. — (h. Fries). 26. anceps. — Nouv. Holl., (h. Muller). 22. anodontoptera Nob. — (h. Lebel); (h. Bo- lander). 77. arcticaSiQ'v . — Sibérie, (h. Acad. Petrop.). 155. Arduini Vis. — Dal matie, Petter ; (h. Tré- visan). — 223 — N" du class* 223. 125. 54. 62. 149. 213. 150. aretioides Rob . — Marseille, de Brébis- son; (h. Bonjean) ; (h. Irat) ; (h. Casta- gne); (h. Solier); (h. Sonder); (h. Léman); (h. Hochsteller); (h. Millier). Armeriastrum Boiss. — Granat, Bnissier; Espagne , Gampo , Bourgeau. Aucheriana Fenzl. — Perse, Hohenacker. austriaca L. — Cau- case, (h. Hook.fil. et Thomson) ; (h. Hochs- teller); (h. Grenier); (h. Kovats); Autri- che, Thiélens. balearica L. Corse, Debeaux; (h. Dunal); (h. Thuret; (h. Re- quiem); (h. Delise); (h. Duby); (h. De- caisne) ; (h. Mon- nier). bavarica L. — (h. de Pitton.); (h. Zanar- dieri) ; (h. Ekart) ; (h.Huguenin); (h. Lé- man); (h. Kovats). biflora L. — (h. Ra- vaud) ; Pyrénées, Monnier; (h. Bon- jean); (h. Jayet) ; N" du class' (h. Reuter); (h. Schimper) ; (h. Lé- man). 85. brevifolia Jord. — (h, Ravaud). 222. campestris L. — Algé- rie, Cosson ; (h. Ekart); Caucase, (h. Acad. Petrop.). 45. capillaris Poir. — Si- bérie, Kuhlewein. 158, caplllipes Boiss. — Espagne, Boissier. 186. cappadocica Boiss. — Arménie, Bourgeau ; (h. de Franqueville). 147. cerastiifolia Ram. — Pyrénées i Bordère; (h. de Forestier). 153. cerastioides Poir. — Algérie, Cosson. 140-141. ciliata L. — Mon- de, Prost; (h. Gi- raudy); (h. Duchar- tre); (h. Dufour); (h. Ekart); (h. Angs- trom ) ; Narbonne , Viala; (h. Grenier) ; (h. Rehsteiner); (h. Monin) ; (h. de Bré- bisson); (h. Fries) ; (h. Soyer-Willemet); (h. Meissner) ; (h. Chabert) ; (h. Reuter), 84^'\ collina Turez. — (h. Turcz — (h. Monin). 224 — N"' du class* 162. 84. 136. 87. 39. 38. 104. 163. 196. 43. 223. condensata Presl. — Sicile, de Brébisson). conferta Jord. — (h. Botteri). coniynbricensis Brot. — (h. de Notaris) ; (h. Welwitsch); (h. Boreau ) ; ( h . De- beaux); (h. Schultz); (h. Guépin); (h. Le- frou). cnstata Bung. — (h. Acad. Petrop.). cucuhaloides Smith — Arménie, Bourgeau ; (h. Hohenacker). dahurica Fisch. — Dahur. , (h. Acad. Petrop.) ; decipiens (h. Monin) Fenzl. - (h. Hohenacker); (h. Gaillardet); (h. Bois- sier). deflexa Decais. — Ara- ])ie, Schimper; (h. Mus. Paris.). diandra Heldr. — Grèce, Pries; Algé- rie, Cosson; Tunis, (h. de Franqueville). dianthoides Sm. — Arménie, Boissier ; (h. Buhse). dichototna L. — (h. Dufour); (h. Reuter). N°' du class' 146. diffusa EIL' — Wil- mington, Ganby. 215. diversifolia Doll. — (h. de Pittoni) ; (h. Niessl). 191. emarginata Brot. — (h. Welwitsch.) 107. f asciculata VdiW. — (h. Ekart) ; (h. Prost) ; (h. Meissner). 106. fastigiata Gon. — Pyrénées, Monnier; (h. Buchinger); (h. Kampmann); (h. Du- ret); (h. Mougeot). 192. formosa Fenzl. — (h. Mus.Palat,Vindob.). 216. frutescens Paniz. — Luglio, Panizzi. 88. Gerardi Will. — Terre-Neuve, Des- préaux ; (h. de Mar- tens); Narbonne, Viala. 100. glabra Michx. — (h. Harvey). 21. glandulosa Jacq. — (h. Buchinger). 218. glaxica Leybold — Tirol, Huter. 61. ylohulosa G. A. Mey. — Caucase, Hohe- nacker; (h. Salle). 110. gïomerata M. B. — Caucase, (h. Acad. Petrop.); (h. Delise). 225 — N°' du class' 127-166. gothica Fr. — Rus- sie ; Stockholm, An- derson; (h. Pries). 164. gracilis W. K. — (h. Zanardieri); Crète, (h. Hohenac- ker). 35. graminea Fisch. — Taurus , Ilohenac- ker). 33. graminifolia Schrad. — Caucase, Buhse; (11. Monin) ; (li. Kuh- lewein) ; (h. Acad. Petrop.); (li. De- caisne) ; (h. Léman). 64-65. grandiflora L. — Pyrénées, Bordère ; (h. Leresche) ; (h. de Notaris); (h. Soyer- Willemet); Moravie, Hochsteller; Genève, Reuter ; (h. Boissier); Dauphiné , Léman ; (h. Roussel) ; (h. De- caisne). 173. grineensis Gren. — (h. Ekart) ; (h. Reuter). 44. ggsophiloideslj. — Ar- ménie, Bourgeau ; (li. Hohenacker) ; (h. Lé- man) ; (h. Mus. Pa- lat. Vindob.) ; (h. Bulise). 8. halophila Schrenk — Son g aria, (h. Schrenk) . N°" (lu class' 66. Ilelmii Fisch. — Altaï, (h. Acad. Petrop.). 105. heteromalla M. B. — (h. Boissier). 76-99. hirsîitaFeu7A. — Géor- gie, Perse, Hohenac- ker; Lydie, Boissier. 80-17'». hirta Wahl. — Nor- vège, Boissier et Reu- ter; (h. Zetterstedt) ; (h.Sieber);(h.Ekart). 90. liispida L. — Vigan, Jordan ; (h. Loret) ; (11. Buchinger). 209-210. holosteoides C. A. Mey. — (h. Acad. Pe- trop.) ; Nancy, Go- dron; Arménie, Huet du Pavillon; Himal., (h. Hook.fd. et Thom- son) ; Perse, Buhse ; Djimil, Balansa. 190. humifusa Wahl. — (h. Nyman) ; (h. Pries). 68. hyhrida Jord. — Drô- me, Chabert. 51. i'tnbricata G. A. Mey. — (h. Hohenacker) ; Arménie, Boissier. 179-198. inconspicuaPoQ^'ç». — Chili. Lechler, Zeller. 180. intricata Gay. — Mur- cie, Bourgeau. 193. iyregularisYis. — Ci- licie, Boissier. 15 — 226 — N" du class' 37. 53. 182. 127 b 57-60. 144. 93. 168. 135. juncea D. C. — Sibé- rie, Kuhlewein. jumîjerina Fenzl. — Syrie, Kotsciiy ; Ar- ménie , Bourgeau ; Grèce, Hohenacker ; (h. Boissier) ; (h. de Notaris). Kotschyana Fenzl. — (h. Boissier). ' . lanceolata Ail. — Provence, Jordan ; (h. Ekart) ; (h. Gen- nais); li. de Pittoni) ; (h. Reuter). laHcifolia Whal. — (h. Chabert) ; (h. De- caisne) ; (Ii. de Bré- bisson) ; (li. Léman); (h. Kovats) ; (li. Du- re!) ; (h. Bongard) ; Caucase; (h. Sonder). lateriflora Fenzl. — (11. Fries) ; Ircutia, Turcz ; (h. Harvey) ; (h. Acad. Petrop.) ; (11. Kuhlewein). l(i,jca Jord. — Drôme, Chabert. Leclehouriana Fenzl. — Taurus, Boissier; (h. Kotschy) ; (h. Mus.Palat.Vindob.). leptoclados Gay. — (h. Loret) ; Gibraltar, .N- du class' Chauvin ; (h. Gene- vier). 121. Lessertiana Fenzl. — Perse, Buhse ; (h. Ho henacker). 176. leucocephala Boiss. — (h. Boissier). 170. libanotica Boiss. — Syrie, Kotschy. 58. liniflora Gaud. — (h. Buchinger) ; (h. Ekart); (h. Grenier); Pyrénées; M'-Genis, Huguenin; (h. Hu- ter); Savoie, Chaljert. 36. longifolia DC. — Son- garia, (Acad. Pe- trop.); (h. Kuhle- wein); (h. Monin). 42. lynchnidea Bieb. — (h. Monin); (h. Acad. Petrop.). 71. lydia Boiss. — (h. Gaillardet). 67-132. macrocarpa Pursch — Sibérie, (h. Acad. Petrop.); Naples. de Martens. 15-23. inacrorrhiza Req. — S'-Miguel, Hochstel- 1er; (h. Bot. Soc. of London) ; Corse, Kra- lik ; (h. Requien). 4-19. marginata DC. — Tu- nisie, Kralik ; Mar- — 227 N" du class' seille ; (h. Castagne); Manche, Lebel ; Li- gurie, Piccone ; (h. de Parseval-Grand- maison); Lusitanie, Welwitsch. 11. marina Smith — (h. Godron) ; (h. Kovats); (h. Despréaux) ;Caen. 172. Marschlinsii Koch. — Tirol, de Pittoni ; (h. Ekart). 5-10-18-25. média L. — Ba- yeux ; Sardaigne - Monnier ;. Palerme , de Franqueville; (h. Bertero); Upsal, Amstrong ; (h. Kal- chbrenner); (h. Syme) ; (h. Kralik) ; (h. Huguenin) ; (h. Acad. Petrop.); Ca- naries, Despréaux ; (h. Decaisne); Cap, Drège. 70. tnesogitana Boiss. — Liban, Gaillardet ; (h. Hohenacker); (h. Boissier). 56. Michauxii Fenzl. - (h. Kumlien). 126. modesta Dufour — Marseille. Giraudy ; (h. DufQur); Espagne, Hohenacker; (h. Schultz). N" du class' 17. molluginifolia Pourr. — Cuit., Bonjean. 129-224, montana L. — (h. Chantelot) ; Espagne, Bourgeau; Le Mans, de Clermont ; (h. Welwitsch); (h. Hochsteller); (h. Boissier); (h. Trévi- san) ; (h. Lefranc) ; (h. Hohenacker). 108-229. macronata Koch. — (h. Ekart); (h. Botteri) ; (h. Bou- vier); (h.Reuter); (h. Prost); (h. Buchin- ger) ; (h. Léman) ; (h. Huguenin) ; Grèce, de Heldreich. 187. mumbriana Boiss. — Bone, (h. Decaisne). 194. muscif07-mis WaAl. — Tibet, (h. Hook. fd. et Thomson). 212. mKscosa L. — Alpes, Léman ; (li. Bon- jean); (h. Montagne); (h.Duret);(h.Kunth); (h. de Brébisson). 78. lianlifolia Ledeli. — Altaï, (h. Acad. Pe- trop.). 165. neelgherrensis W. et A. — Inde, Hohenac- ker; Perse, Ivotschy. 228 — N" du cla^s 157. nodosaBory etChamh. — Taygète, Des- préaux. 183. 'pamphylica Boiss. — (h. de Franqueville). 217. papiilosaBQYio\. — (h. Reuter). 188. parnassica Boiss. — Grèce, Heldreich. 89. pa^i^^a Michx. — Mis- souri, Canljy ; Terre- Neuve, Despréaux. 92. pendula Waldst. — (h. Heuffel) ; (h. Hochsteller). 195. pennixta Jord. — (h. de Notaris). 161-219. pentandra Gay — Pyrénées, Guebhard ; (h. Giraudy) ; (h. Maille) ; (li. Monin) ; (h. Huet et Jac(iuin). 206. peploides Fr. — Stock- holm, Anderson ; (h. Durand-Duquesney) ; (h. Darracq) ; Groen- land, (h. de Chesnel) ; Islande, Jardin ; (h. Curtis) ; (h. Acad. Pelrop.). 3. perpusilla Leb. — Egypte, Schimper. 151. phy sodés Fisch. — (li. Acad. Petrop.). 119 picta Fenzl. — (h. Ho- henacker) . N" du class' 160. pilifera Turcz — (h. Acad. Petrop.). 46. pinifolia Bieb. — (h. Acad . Scient . Pe- trop.). 115. pol i/c/onoides Koch. — Isère, Chabert ; (h. Hcnschel); (h. de No- taris) ; (h. Guebhard); (h. Monnier) ; (h. Ra- vaud). 213'^'^ Foiiae Reichb. — (h. de Pittoni) ; (h. Son- der). 34. prjcera Spr. — Hon- grie, (h. Léman). 154. procîimbens Salzm. — Algérie, Boissier et Reuter ; ( h . Salz- mann) ; Iles Baléa- res, Despréaux ; Si- cile, Leresche ; (h. Fries) ; h. de Nota- ris) ; (h. de Limrain- ghe). 27. prostala Boiss. — Sy- rie, Kotschy ; (h. Schimper) ; (h. Kra- lik). 138. pubescens d'Urv. — Suez, (h. de Franque- ville) ; (h. Boissier) ; Syrie, Kotschy ; Grèce, Hohenacker; (h. d'Urville). — 229 N" du class* 124. 49. 128. indvinata Boiss. — Smyrne, Balansa. ptingens Clem. — Es- pagne, Boissier, Bourgeau. piirpiirascens Ram. — (h. Monnler) ; (h. Du- four): Pyrénées, Cos- son ; (h. Duchartre) ; (h. Guépin). 30. radicans Presl. — (h. cleFranqueville). 75. recurva Ail. — Alpes, Gennais ; (h. Hugue- nin); (h. de Pitton.); Canigou, Montagne, (h. Thielens); Suisse, Schleicher. 159. refusa Boiss. — Espa- gne, Bourgeau. 41. rigida Bieb. — (h. Du- nal); (h. Acad. Pe- trop.). 148. rotundifolxa M. B. — Taurus, Boissier. 201. Roylei Benth. — (h. Hook. fil. et Tliom- son). 79. rubella Whlb.— Nor- vège, Fries; (h. Son- der) ; (h. Syme). 1-2-8. rubra L. — Calva- dos , de By ; Lusi- tanie,Welwitsch; (h. Engelmann) ; Caro- line, Curtis ; Perse, iN°- .lu class' H 0 h e n a c Iv e r ; ( h . Syme); Abyssinie, Schimper ; Madère, Mandon. 169. rtipestris Fenzl. — Syrie, Kotschy, Bois- sier; (II. Millier) ; (h. Lebel). 14. 7'i(picola Leb. — Bar- fleur, Lebel ; Calva- dos, de By. 200. rwpifraga Fenzl. — Tibet, (h. Hook. fll. et Thomson). 167-203. sabulinea Gris. — Taurus, Hohenacker; (11. Mus. Palat. Vin- dob.) ; Syrie, Haussk- necht. 16. salina Presl. — Bel- gique, Thielens; (h. Despréaux) ; (h. De- lise) ; Stokholm, An- dersen ; (h. Fries). 13. salsuginea Bung. — Songaria, (h. Acad. Petrop.) ; Marseille, Giraudy ; (h. Acad. Petrop.). 177. Saxlfraga Boiss. — (h. Boissier); (h. de Franqueville). 109. Schirnperi Hochst. — Abyssinie, Schim- per. 230 — N- du class' 214. secUfolia Balb. — Fré- jus, (h. Guebhard); (h. Huguenin) ; (h. Reiiter). 222. sedoides L. — Pyré- nées, Dufour ; (h. Gré ville) ; (h. Du- chartre) ; (h. Meiss- ner) ; (h. Bordère) ; Savoie, de Candolle ] (h. Montagne). 6. segetalis Fenzl. — Bel- gique, Thielens ; (h. Lefrou) ; (h. Durand- Duquesney) ; (h. Acad. Petrop.) ; (h. Guépin). 142. serpens Knntli — (li. Henschel). 130-131-134. serpylUtoUa L. — (h. Botteri) ; (li. Loret) ; Ténériffe, Husnot ; Modon, Des- préaux; Aix, (h. Cas- tagne) ; Himal., (h. Hook. fil. et Thom- son) ; Indes, Hohe- nacker. 134. serpyUifolia L. var. macrocarpa Nol. — (h.Lebel);(h.Lloyd). 101-102. setacea Thuil.— Ra- tisltonne, Holzer et Ruf ; (h. Acad. Pe- trop.) ; (h. Buchin- ger) ; h. Decaisne) ; N°" du class' (h.Durel); (h. Nave); (h. de Pittoni) ; (h. Prost). 103. setacea var. pubescens Fenzl. — Algérie, Ba- lansa ; (h. Kotschy) ; (h. Boissier). lOS'''". setacea var. trachys- perrna Fenzl. — (h. de Franqueville); 227. sibirica Reg; et Fil. — (h. Buhse). 118. sinaica Boiss. — Ara- bie, Boissier. 175-230. ^Smithii Fenzl. — (h. Fries) ; (h. Bois- sier) ; Grèce, de Hel- dreich. 1.52. spathulataDesî. — (h. Dunal) ; Alger, Du- rando ; (h. Goupil). 47. spergnloides Schreb. — Arménie, Huet du Pavillon. 181. sphœrocarpa Ten. — Arménie , Huet du Pavillon. 156. spinuUfolia Ser. — Genève, (h. de Nota- ris). 50. squarrosa M i c h . — New-Jersey, Ganby ; (h. Tuckerman). 221. steilarioides Coss. — Algérie, (h. Cosson). — 231 N" du class' 55-112. s^Wcto Mich. — Mis- souri, Riehl ; (h.Cur- lis) ; cuit. Nyman ; (h. Pries) ; (h. Acad. Petrop.) ; (h. Gail- lardet). 184. stygia Boiss. et Heldr. — Grèce, Hohenac- ker ; (h. de Franque- ville). 74. 5??&^i7wFenzl.— Perse, Hohenacker ; Smyr- ne, Balansa. 113-189. tcnellaT\\x(^-L.— ^\. Monin) ; Californie, Harvey. 211 tenera Boiss. — Hi- mal., (h. Hook. fil. et Thomson). 69. tenuifolia Fenzl. — Mersine, Balansa. 72. temiifolia vBx.hrachy- petala Ledeb. — Perse, Hohenaclcer. 73. tenuifolia var. mari- tima. — Crète, de Heldr ei cil. 91-95. tenuifolia L. — Corse, Delise; (h. Castagne); (h. dePittoni):St-Lo, Godey ; Narbonne, Viala ; (h. Ekart) ; (h. Parseval-Grand- maison) ; (h. Nyman). 97. tenuifolia L. var. Bar- relieri DG . — Falaise , N- (lu class' de Brébisson ; (h. Bu- chinger). 97'^'" tenuifolia L. var. hy- brida DC. — (h. Cas- tagne). 185. tenais Gay — Anda- lousie, Bourgeau. 28. tenuissiina Nob. — Californie, Harvey. 122. tetraquetra L. — (h. Montagne) ; (h. Irat); ( h. Castagne) : (h. Prost) ; Pyrénées, Monnier ; ( h. Jor- dan) ; (h. Duchartre); (h. Despréaux) ; (h. Boissier); (li. de Franqueville). 171. tremula Boiss. — Sy- rie. Boissier ; (h. Ba- lansa). 178. trichoidea Nutt. — Californie, Harvey. 202. trichotoma Royle — (h. Hook. fil. et Thomson). 143-220. trinervia L. — Cal- vados, de By ; (h. Acad; Petrop.); (h. Gréville); Stoc- kholm , Anderson ; Lazistan, Balansa. 111-114. uliginosa Schleich. — (h. Blind); (h. Scliultz); (h. Gre- nier) ; (h. Rehstei- — 232 N" du class' ner); (h. Delise) ; (h. Léman), 145. umbrosa Bung. — (h. Acad. Petrop.). 81-82-83. verna L. — (]i. Buchinger); Caucase, (h. Acad. Petrop.) ; (h. Ravaud) ; (li. Ko- vats); (h. Reh.stei- ner); (h. Botteri) ; (h. Léman); (h. Gre- nier); (h. Gréville); Sicile, Leresche; (h. Huguenin); (h. De- lise) ; (h. Kichx); (h. Henscliel) ; (h. Bou- vier). 63. Yillarsii Kocli. — Alpes, Renier; (h, Chabert) ; (h. Jor- dan); (h. Soyer-Wil- lemet) ; (h. Ekart) ; Perse, Hohenacker ; (h. Buhse); (h. Kots- chy). • 98. viscidtila Tliuil. — Rhône, Chaliert; (h. Léman) ; (h. Hens- chel); (h. Vieillard). 96-225. viscosa Schreb. — (h. Ekart) ; Berlin ; Grèce, de Heldreicli. 197. Wilheltni Hochst. — (h. Buchinger). 7, sp. — N°' fin class' 9. sp. — Sicile, Kralik. 12. sp. — 20. sp. — Arabie, Schim- per. 24. sp.— 48. S2J. — Songaria, (h. Acad. Petrop.). 52. sp. — 86. sp. — 91. sp. — 116. «iJ. —(h. Acad. Scient. Petrop.). 117. sp. — (h. Schimper). 120. sp. — (h. Monin). 204. sp. — (h. Hook. fil. et Thomson). 205. sp. — Sikkiin, (h. Hook. fil. et Thom- son). 207'^i^ sp. — Terre-neuve, Despréaux. 585. Bufonia 8. enervis Boiss. — Perse, Hohenacker. 2-4. macrocarpa Gay — • (h. Castagne) ; Lyon, Chabert; Perse, Ho- henacker. 3. macrosperma Gay — Drôme, Chabert; Côte -d'Or, Duret ; Chaml)éry , Hugue- nin; Var, Hanry; (h. Debeaux). — 233 — N- (In cinss' 7. mnlticeps Decais. — Arabie, Schimper. 5. Oliveriana Ser. — Tau- rus, Balansa; (h. Mus . Palat . Vin- dob.); (Il- Hohenac- ker). 6. pere/tnis Pourr. — (h. Prost); (h. Dufour) ; (h. Montagne) : (h. de Franqueville). 1. iemiifoUa Lam. — (h. Kralik). 586. Sagina 12. ahyssinica Hochst. — Abyssinie, Schim- per. 9-10. apetala L. — Algérie, Decaisne; Calvados, Durand -Duquesney ; (h. Botleri); (h. Reu- ter); (h. Henschel) ; (h. Schultz); (h. Bu- chinger);Var,Hanry; (h. Welwitsch); (h. Gaillarde!) ; (h. Cas- tagne). 16. bryoides Froel. — Ty- rol. 13. caciwiinis Hochst. — Abyssinie, Schim- per. 17. chilensis Naud. — Cliili, Philippe. clnss' 7. 15. 6. 20. 3-5. 14. ciliata Pries — (h. Le- bel); (h. Areschoug). cofsica Jord. — Corse, Requien. densa Jord. — Var, Hanry. erecta L. — Ardèclie, Chaberl-,(h.Scliultz); Var, Hanry ; Nancy, Godron; (h. Schultz); (h. Buchinger). maritima Smitli. — Barfleur, Lebel ; (h. Lloyd) ; Toulon, Du- rieu de Maison- Neuve; (h. Wel- witsch) ; (h. Durand- Duquesney). ni va lis Lind. — (h. Kindberg) ; (h. Zet- terstedt) ; (h. Turcz). patf/Ia Jord. — Lyon, Cliabert ; (h. Thie- lens); (h. Reuter). procîinibens L. — (h. Bot. Soc. of Lon- don) ; lies Chausey ; Lusitanie, Wel- witsch; (h. de Fran- queville ) ; New Hampshire, Canby ; (h. D. Hooker) ; Hi- mal., (h. Hook fil. et Thomson) ; Bolivie, Mandon. — 234 N°' du class' 4. stricla Pries. — Mont- pellier; Toulon, Scliultz; (h. Van den Bosch ) ; Stokholm , Anderson. 18. suhulata Wimm. — Wilmington, Canliy. H. urceolataNiY. — Corse, Delise. 19. Zinnœii Presl. — (h. Hall). 2. sp. — Lusitanie, Wel- witsch. 2''^^ sp. — Arménie, Huet du Pavillon. 587. Co lobant hus 2. BenthamianKs Fenzl — (h. Chauvin) ; (li. D. Hooker) 1-5. Billardieri Fenzl — Iles Malouines, d'Ur- ville ; Tasnianie, Gunn ; Cap Horn, D. Hooker. 7. cherleroides Hook. fil. — Pérou, Hohenac- ker). 4. kerguelensis Hook. — (h. D. Hooker). 6. lycopodoides Griseb. — Magellan, Zeller; (h. Hohenacker). 3. muscoides d'Urv. — (h. D. Hooker). li" 592. Queria 2. chilensis Steud. — Chili, Berlero. 1. hispanica L. — Espa- gne, Boissier et Rou- ter ; (h. de Franque- ville) ; (h. Boissier) ; Caucase, (h. Acad. Petrop. ) ; Géorgie, Hohenacker. 593. Spergula 12. arvensis L. — Stock- holm, Anderson ; Ca- naries, Despréaux Hagueneau, Billot (h. Mus. Paris.) Corse, Kralik ; Syd- ney, Vieillard ; (h. Decaisne). 6. glabra Willd. — M'- Cenis, Huguenin ; Lautaret, de Brébis- son ; Alpes, Reuter ; (h. Jordan). 3. laricina L. — Dahuria, (h. Acad. Petrop.). 2. Morisouii Bor. — Anderson, Stock- holm ; Calvados ; (h. Schultz); (h. Grenier). 7. nivalis L. — Stock- holm, Anderson. 2*''^ nodosa L. — New Hampshire ; (h. Rous- sel); (h. Kovats) ; (h. Morière) ; (h.Buchin- 235 y du class' ger) ; h. Billot) ; (h. Chantelot) ; (h. Schultz) ; (h. Disi- gny) ; (h. de Cler- mont) ; (h. Renou) ; (h. Bory). 1. jjentandra L. — Himal., (h. Hook. fil. et Thom- son); Ténériffe, de la Peraudière ; (h. Bil- lot) ; Drôme, Chabert; Syrie, Kotschy ; (h. Soc. Vosg.-Rhén.). 5. pilifcra DC. — Corse, Kralik ; (h. de Fores- tier) ; (h. Delise). 10. prostrata Fenzl — Nu- bie, Kotschy. 4. saginoides L. — (h. Hu- guenin) ; (h. de Fo- restier) ; (h. Gueb- hard); (h.Henschel) ; Stockholm, Ander- soii ; (h. Jordan). 9. semidecandra Turcz — (h. Monin). 11. siibulata Swartz — (h. Areschoug) ; Corse, Delise ; (h. Aunier) ; (h. Lefrou);(h. Chan- telot) ; Stockholm, Anderson ; (h. Des- préaux). 13. vulgaris Soy. — Ha- gueneau, Billot ; (h. Schimper); (h. Gene- vier). N" du class' 8. sp. — (h. Chauvin). 594. Spergularia 1. cnmpestris Kindb. — Attique, de Hel- dreich. Tribus III. — l*oIyeai*|»ete 595. Dry maria 2. alsinoides Moricaud — (h. Berlandier). 4. ciliata H. B. — (h. Salle) ; (h. de Fore.s- tier) . 1. cordât a Willd — Sik- kim, (H. Hook fil. et Thomson) ; Ceylan, Thwaites ; (h.Syme); (h. D. Hooker) ; Mar- tinique, Jardin ; (h. Decaisne) ; Surinam, Buchinger, Hohenac- ker. 5. diffusa Moric. — (h. Berlandier). 3. divaricata H. B. — (h. Salle). 6. graciiis Chaui. — (hort. Paris.), Decaisne; (h. Dunal). 7. sp. — Ile Bourbon, Gi- raudy. 590. Polycarpon 6. alsinefoiia DC. — Syd- ney, Vieillard; (h. — 236 — N- du class' Castagne); (h. Gi- raudy) ; (h. Gaillar- det); (h. Despréaux). 8. Bivonae Gay — Tuni- sie, Kralik; (h. Lé- man) ; Smyrne, Ba- lansa ; Oran . Bour- geau. 4. diphi/llum Cav. — Mar- seille, Solier; (h. IIo- chsteller). 10. Loeflingia Wall'. — (h. de Limminghe); (h. Andersen); Ccy- lan, Thwaites; (h.D. Hooker). 7. peploides DC. — (li. Schultz). 9. polygonoidesVers. — (h. de Limminghe). i-2-3-5. tetraphyllimi L. — Cambridge, Babing- ton ; Toulon, Huet; Corse, Kralik ; Port- Louis, de Clermont; Iles Chausey ; (h. Despréaux) ; (h. d'Ur- ville) ; Espagne, Bois- sier etReuter; (h. de Parseval- Grand mai- son); (h. Mûller) ; (h. Curtis) ; Cap, Drége; (h. Salle); (h. Salz- mann); (h. Wel- witsch); Oi. Hochs- teller); (h. Gue- x^i"' (lu elass' bhard) ; Abyssinie, Schiniper;(h.Maire); (h. Botteri); (h. De- lise) ; (h. Acad. Pe- trop.); (h. Aunier). 597. Ortegia 2. dichotoma L. — (h. do Notaris) ; (h. Aunier). 1 . h ispan ica L . — ( h . Rf u- ter) ; Espagne , Du- méril. 598. Lœfflingia 1. hispanica L. — Espa- gne, Bourgeau ; (h. de la Perraudière) ; (h. Wohvitsch) ; (h. Lé- man); (h. Guebhard); (h. Lebel);(h. Salle). 602. Stipulicida i. sef acea Michx. — Caro- line, Curtis ; Wil- minghton, Canby. 603. Polycarpœa 5. aristata Smith — Ca- naries, Ilusnot ; (h. Pries). 16. atherophora Steud. — Surinam, Kichx, Ho- henacker. 20. candida Webb. — Canaries, Husnot. 13. carnosa Sm. — Tene- rife, Husnot ; (h. de 237 N" du class* la Perraudière) ; (h. Despréaux). 8. cort/mbosaL.àm. — Cap, Drège ; (h. Hance) ; Geylan, Thwaites ; (h.Hook. fil. et Thom- son) ; Indes, Hohe- nacker. 15. eriantha Hochs. — Abyssinie, Schim- per. 7. fragilis Del. — (h. Ho- henacker) ; (h. Mus. Paris.) ; Egypte, Schimper ; (h. de la Perraudière) ; (h. Wiest) ; Algérie, Cosson. 11. glabrifoUa'DC—Eih.io- pie, Kotschy ; Séné- gal, Perrottet. 1. gnaphalodes Poir. — Canaries, Despréaux; Maroc, Balansa. 2. latifolia Poir. — (h. Fries) ; (h. Decaisne). 12. linearifoUa DC. — Nu- bie, Kotschy ; Abys- sinie, Schimper ; Sé- N- du class' négal, de Limmin ghe). 6. inemjjhitica Del. — (h. Ekart) ; (h. Kralik). 17. rose« Hochst. — Egypte, Schimper. 10. s2Mdicea ha.m. — Indes, llohenacker. 19. staticœfonnis Hochst. — (h. Schimper). 9"^ subulata L. — Mada- gascar, Giraudy. 4. tenerifœ lÀnk. — Téné- riffe, Husnot ; (h. Fries) ; ( h. Des- préaux) ; (h. de la Perraudière) ; (h. Le- sèble) ; (h. Dafour) ; (h. Husnot). 18. villosa Del. — Egypte, (h. Mus. Paris.). 3. sp. — (h. Husnot). 9. sj). — Ile Bourbon, Mo- nin. 14. sp. — (h. Ilohenacker). 21. s p. — (h. Moricaud). [A suivre). — 238 A. Bigot et D. P. Œhlert. — I\ote pré- liiiiiiiaire sui* le Diiiaiitieii crAi*- S'entre {lile-et- Vilaine). Dans son étude sur le Massif du Mènez-Bélair, M. Ch. Barrois a insisté sur la localisation du Carbo- nifère dans le pli de Liffré. Il donnait ainsi une nouvelle preuve des mouvements précarbonifères du Massif arjuoricain, et de la transgression que lun de nous a signalée à plusieurs reprises dans le Bassin de Laval. La transgression du Carbonifère inférieur, parti- culièrement accusée au flanc Sud de ce Bassin, a non seulement recouvert les assises dévoniennes et siluriennes des synclinaux actuels, en venant toucher les schistes précambriens (Villiers, Charle- magne), elle a en outre franchi cette limite en lais- sant comme témoins des lambeaux dont l'impor- tance est actuellement très réduite, par suite des mouvements postérieurs. Nous venons d'étudier, entre Argentré-du-Plessis et Brielles (Ille-et-Vilaine), un de ces lambeaux de Dinantien à faciès de Culm, qui n'avait pas encore été signalé. Il se présente entre le Haut- Charil (Brielles) et les Rolands (Argentré), en une bande très étroite, longue de plus de 7 kil., dirigée S.-E.-N,-0., et formée de tronçons rejelés par des cassures transversales. — 239 — Entre le Haut-Charil et les Bois de Noirloup, cette bande est formée par des arkoses, généralement très grossières, reposant sur la granulite (Le Haut- Rocher), à laquelleelles ont emprunté leurs éléments, et dont elles contiennent parfois des fragments à l'état de galets. Dans la carrière de Maisonnette, près de la Glergerie, de petits lits irréguliers et discontinus de schistes noirs, avec débris char- bonneux, s'intercalent entre les bancs d'arkoses. Vers Argentré, cette formation débute par des microgranulites à structure fluidale (La Poulinière, Le Franchet), qui ont silicifié les schistes précam- briens. Ces microgranulites, avec parties bréchi- formes et petits bancs de schistes blaviériteux (La Poulinière), correspondent vraisemblablement à des coulées se rattachant à des filons qu'on voit ailleurs traverser la granulite' (La Giltière, bord S, de la forêt du Pertre). Elles sont surmontées par des poudingues à pâte argileuse, dont les galets, géné- ralement petits, sont formés de microgranulites et de schistes silicifiés (0. du Franchet). Au-dessus apparaissent des arkoses schistoïdes. Cette bande, large de 20 mètres à peine en certains points, suit très étroitement la bordure S. du massif de granulite du Pertre, sur laquelle elle repose. Les couches plongent vers le S.-O. et butent par faille contre les schistes précambriens qui forment de ce côté la lèvre relevée de la faille. — 240 — A. Bicjot. — Sur la g-oologîe «lu Pays (le Cinglais {Calvados^ Le Pays de Cinglais forme, entre les vallées de l'Orne et de la Laize, une région naturelle que l'on peut définir : un plateau de jurassique inférieur décalcifié, surmontant une pénéplaine de terrains paléozoïques. Cette pénéplaine est formée par les schistes et grès du Précambrien, entourant l'extrémité occidentale du synclinal silurien de la Brèche-au-Diable. Dans cette partie du synclinal, qui est aligné ouest- est, les deux lianes ont une tendance marquée à se rejoindre à l'ouest; les deux bandes de poudingue qui limitent le synclinal sont cependant interrompues dans cette direction par une faille transversale, dont la lèvre relevée porte, sur la rive gauche de l'Orne, un lambeau de poudingues pourprés (cote 95 entre Martinbeau et Neumer). Des déviations de direction et des accidents trans- versaux amènent sur le trajet du synclinal des rejets horizontaux, qui peuvent atteindre 500'", et dont les travaux des mines de fer de la région devront tenir compte. Les formations secondaires qui surmontent la péné- plaine débutent par des galets et des graviers, épais * C. R. Ac. Se, séance du 2 juin 1903. 241 d'au moins 20"^ à Grimbosq, et qui sont cantonnés suivant une ligne sud-est-nord-ouest, de Tournebu à Moulines et Grimbosq. Ils occupent une longue dépression qui part de Falaise, et va rejoindre le golfe du Gotentin, où ces formations caillouteuses très développées ont été rapportées au Trias. Cette dépression ajoué un rôle important dès le Stéphanien et lors de la transgression basique. Le Gharmouthien et le Toarcien forment une bande à peu près continue autour de Cinglai''. Les assises charmouthiennes offrent les mêmes carac- tères et les mêmes zones que dans la région de La Gaîne ; elles ont subi par place une silicification secondaire. Le Toarcien comprend toutes les zones reconnues dans le Bessin, avec une prédominance de calcaires oolithiques. Les diverses zones du Bajocien inférieur ont été également rencontrées : l'oolithe blanche, formée de calcaires avec gros spongiaires, se lie aux calcaires à silex du Vésulien. La décalcification de ces calcaires a fourni les argiles à silex qui couvrent le Cinglais. Au contact des terrains primaires avec les terrains secondaires existe une nappe aquifère très impor- tante, se déversant par de nombreuses sources au pourtour de l'affleurement du Gharmouthien ou dans le Trias. Le déversement se fait surtout du côté du nord, par suite de la pente rapide de la pénéplaine paléozoïque dans cette direction (11""/"" 5 par mètre entre Saint- Clair et Fontenay-le-Marmion), Toutefois la bande de poudingues pourprés de Mou- lines, celle des grès armoricains de Saint-Germain- le-Vasson, transversales à l'écoulement de la nappe, 1(3 242 déterminent, grâce à leur relief sur la pénéplaine, des barrages souterrains en amont desquels naissent le long de la vallée de la Laize et de ses affluents des sources importantes, captées par la ville de Caen. La position de cette nappe au-dessus des terrains paléozoiques permet de comprendre pourquoi, les eaux de circulation ne pénétrant pas dans le soubas- sement primaire, le minerai de fer de cette région est resté à l'état de carbonate oolithique et n'a pas été transformé en hématite comme à Saint-Rémy. A l'époque pléistocène, la limite des eaux perma- nentes était encore plus élevée qu'aujourd'hui, par suite du moindre creusement de vallées, dont les alluvions anciennes s'élèvent à plus de 70" au-dessus des cours d'eau actuels. — 243 Catalogue critique de la Collection Defraiice, conservée au Musée triiistoire naturelle de Caen. Première partie : PÉLECYPODES Par MM. Bigot et Matte Suite (1) Révision des Pectiuidés tertiaires Par M. Ch. Depéret, Correspondant de l'Institut, Doyen de V Université de Lyon Genre PEGTEN Belon 121. — PECTEN GRATISSIMUS Defrance, 1825 1825. Peigne guilloché ; Pecten gratissinius. Defrance, Dict. se. nat., t. XXXVIII, p. 261. Une seule valve gauche, provenant des faluns jaunes de Léognan, sans figure ni renvoi à une planche. Elle est identique au P. Beudanti Basterot de la même localité (Mém. s. 1. env. de Bordeaux 1825, p. 74, pi. 5, A'BG'). Le nom de Defrance tombe donc en synonymie de celui donné par Basterot. (1) Voir Bull. Soc. Linn. Norm. 5' s., 6' vol. 1903, pp. 152ài85. — 244 — Genre FLABELLIPEGTEN Sacco 122. — PEGTEN FALLAX, Defrance 1825 1825. Peigne à deux faces\ Pecten fallax, Defrance. Dict. se. nat. t. XXXVIIl, p. 259. Les types de Defrance comprennent cinq valves, dont une seule droite et quatre gauches, du Miocène de Saucats et de Léognan ; deux des valves gauches appartiennent à de jeunes sujets. Il n'y a ni figure, ni renvoi à la figure d'un autre auteur. Le nom de P. fallax a été employé en 1861 par Michelotti (Et. sur le Mioc. inf. de l'Italie sept. pi. 9, fig. 4, 5), pour un vrai Pecten synonyme de P. arcualus Brocchi, de l'Oligocène italien. Les types de Defrance se rapportent exactement au P. Burdigalensis Lamarck, espèce des faluns de Bordeaux, décrite sommairement et sans figure par Lamarck et Basterot. La première figure publiée est celle de Goldfuss(Petref. Germaniœ,pl. 96, fig. 9,9"), d'après des spécimens du Burdigalien d'Ortenburg et Dischingen en Bavière. Ges figures sont bien conformes au type de De- france. Pour les deux raisons ci-dessus indiquées, le nom de P. fallax doit céder la place au nom de P. Burdigalensis Lam. 123. — PECTEN BERAUDI Defrance 1825 1825. Peigne de Béraud; Pecten Beraudi, Defrance, Dict. se. nat. t. XXXVIIl, p. 262 Le type du Miocène d'Aubigné (Maine-et-Loire), est représenté par les deux valves d'un même sujet, — 245 — dont l'épiderme est malheureusement assez encroûté. L'espèce est décrite par Defrance, sans figure ni renvoi à la figure d'un autre auteur. L'espèce qui appartient évidemment au groupe du P. sievringemis Fuchs (= Besseri Hornes , non Andrj.) est nouvelle et devra être figurée. Elle se dis- tingue du P. sievringensis par ses dimensions plus faibles et la présence d'une côte intercalaire entre les côtes principales de la valve gauche. Millet a décrit la même année que Defrance (Indi- cateur de Maine-et-Loire, t. IL 1825) un Pecten recur- vatiis des faluns de la Loire, qui est évidemment du même groupe que l'espèce de Defrance ; cette forme n'a pas été non plus figurée. 124. — PECTEN FLABELLIFORMIS, Brocchi in Defrance, Dict. se. nat., t. XXXVIII, 1825, p. 255 Il existe dans la collection Defrance un bel exem- plaire, avec ses deux valves, d'un sujet du Pliocène du Val-d'Andone parfaitement conforme au type décrit dès 1814 par Brocchi et figuré par Deshayes {Expéd. Morée, pi. 20, fig. 1-2) Defrance cite d'ail- leurs cette espèce sous le nom de Brocchi (p. 265). Il n'y aurait donc aucune difficulté sur l'appella- tion de ce Pecten, si le spécimen de la collection Defrance ne portait une étiquette collée où figure le nom de Pecten Cortesii, décrit par Defrance à la page 262 du Dictionnaire. Cette description ne concorde pas avec l'échantillon, puisqu'il s'agit d'une petite forme à côtes écailleuses et un peu moins nom- breuses. — 246 — Il s'agit donc vraisemblablement d'une erreur d'étiquette et nous ne pouvons savoir actuellement ce qu'est le Pecten CoiHesii de Defrance, du moins jusqu'à ce que le type vrai ait été retrouvé. 125. — PECTEN FLABELLUM Defrance, 1825 1825. Peigne éventail ; Pecten fiabelluin, Defrance, Dict. se. nat.,t. XXXVIII, p. 265 Le type est une valve droite encore adhérente à une roche mollassique siliceuse et micacée, et sans provenance indiquée. 11 n'y a ni figure ni renvoi à une figure antérieure. Dans le texte, Defrance indique comme provenance la craie tufau. C'est là probablement une erreur ; la gangue du fossile ne ressemble en rien à la craie tuffeau mais est plutôt une mollasse sablo-gréseuse, analogue à celles de l'Astien d'Italie. La coquille en question nous semble en effet iden- tique au Pecten Alessii décrit par Philippi du Plio- cène de Sicile et figuré sous ce nom par M. Fucini (Plioc. de diiit. de Cerret.o Giiidi 1891, Bull. soc. Geol. ital. t. X, pi. I, fig. 3). Si cette déterminaison est exacte, le nom de Defrance devra céder la place à celui de Philippi. 126. — PECTEN HŒNINGHAUSI Defrance, 1825 1825. Peigne de Hœninghaus ; Pecten Hœninghausi Defrance, Dict. se. nat., t. XXXVIII, p. 256 Le type est représenté par 5 valves dont trois droites et deux gauches, provenant du Klein Spau- wen, entre Maëstricht et Tongres, dans une couche de sable quartzeux (Oligocène). - 247 — L'espèce a été figurée pour la première fois sou? le nom de Defrance par Goldfuss {Petref. Gcrm.^ p. 60, pi. 94, fig. 10), d'après des spécimens de la même localité. Le nom de Defrance est donc à conserver et le type à figurer. 127. — PEGTEN LAGANUM Defrance 1825 1825. Peigne beignet; Pecten lagaîni'tn, Defrance, Dict. se. nat. t. XXXVIII p. 258 Le type consiste en un spécimen complet bivalve, mais où la valve droite a été en grande partie enlevée et ne montre que le moule intérieur ; la valve gauche est en parfait état avec les deux oreillettes. Localité et niveau inconnus. Il n'y a ni figure, ni renvoi à une figure antérieure. L'espèce nous paraît devoir être rapportée à Pecten Koheni Fuchs, du Miocène de Malte, figuré par M. Fuchs (Uôer d. sogen. Badner Tegel auf Malta. Sitz. Akad de Wissensch. Wien, 1876, p. 71, pi. I, fig. 1,2). Le nom de Defrance doit donc passer en synonymie de celui de P. Koheni. 128. — PECTEN OBLIQUISSIMUS, Defrance 1825 1825. Peigne très oblique; Pecten obliquissimus ; Defrance, Dict. se. nat., t. XXXVIII. p. 258 Le type est un sujet bivalve, très déformé et rendu oblique par la pression, avec les sommets en mau- vais état. Localité inconnue. Pas de figure ni de renvoi. Ce Pecten nous semble se rapporter à Pecten Pasinii Meneghini du Miocène de Sardaigne (figuré — 248 — in La Marmora, Voyage en Sardaigne, partie Paléont. t. II, p. 591, pi. fig. 13.), C'est une forme du groupe du P. Koheniy dont elle diffère par ses côtes moins saillantes et plus effacées à la périphérie. Genre CHLAMYS Bolten 129. — PECTEN UNGINATUS Defrance 1825 1825. Peigne à crochets ; Pecten iincinatus Defrance, Dict. se. nat., t. XXXVIII, p. 255 Nous avons eu entre les mains un seul des deux types de cette espèce : il consiste en une seule valve droite, encroûtée en dessus, d'un grès moUassique siliceux et grossier. La localité est inconnue ; il n'y a ni figure ni renvoi à la figure d'un autre auteur. Cette coquille se rapporte sans hésitation au Pecten pabnatus Lam., déjà figuré par Walsch et Knorr (1768, Die. Naturg. der Verstein. II, p. 68, pi. B, 1, n" 14, fig. 1, 2), puis par Goldfuss sous le nom de Lamarck {Pclref. Gerni. p. 65, pi. 96, fig. 6 a et b), des sables miocènes de Dischingen (Bavière). Le nom de Defrance passe donc en synonymie de celui de Lamarck (1), (1) La valve « remplie d'oolitlies blancs et de débris d'encriiiites » que Defrance signale comme paraissant être une variété de sou Pecten uncinalus appartient au Pecten inœquicostatus Philips (Geol. of Vorksliire, t. I, pi. 4, p. 10), figuré également par lioëmer (Ool. Geb. 1836, pi. 3, fig. 18) sous le nom à'Octocostatus et dont M. de Loriol a donné d'excellentes figures et une description com- plète [Moll. Couc/ies Coralt. inf. Jura Bernois, p. 301. PI. XXXJI fig. 13-15, dans Mém.Soc. Pal. Suisse, t. XIX, 1892). Bigot et Matte. — 249 — 130. — PEGTEN BROCGHII, Defrance 1825 1835. Peigne de Brocchi ; Pecten Brocchii , Defrance, Dict. se. nat., t. XXXVIII, y. 2.57 Le type est une valve droite en très bon état, du Pliocène du Plaisantin ; il n'y a pas de renvoi à une figure. Cette coquille nous parait tout à fait semblable à une espèce vivante nommée par M. Locard P.aniso- pleurus (Monogr. du genre Pecten 1880, p, 86 j et figurée par M. Sacco (MoU. Piem. et Ligurie, 1897, part. 24, p. 43, pi. XIII, fig. 9), comme une variété, soit du P. inœqiiicostalis Lam., soit du P. glaber L. Que l'on considère cette forme comme une espèce ou une variété, le nom de Defrance doit disparaître et être remplacé par le nom donné par M. Locard. 131. — PEGTEN GIBBUS Defrance 1825 1825. Peigne bouelé\i Pecten gibbus, Defrance. Dict. se. nat. t. XXXVIII, p. 260 Le type est une seule valve droite d'un jeune sujet provenant des environs de Nice. Il n'y a aucun renvoi à une flgure. Nous rapportons sans hésitation cette 'espèce au Pecten Bollenensis Mayer {Journal de Conchyl. 1876, t. 24, p. 169, pi. VI, fig. 2), très commune dans tout le Pliocène du Sud-Est de la France et en particulier dans le Pliocène de Nice. Le nom donné par M. Mayer-Eymar, prime en con- séquence celui de Defrance. — 250 — 132. — PEGTEN TRIGARINATUS Defrance, 1825 1825. Peigne tricarénè ; Pecten tricarinatas, Defrance, Dict. se. nat., t. XXXVIII, p. 260 Le type est représenté par une seule valve droite d'un jeune sujet, dont le liord antérieur et l'oreil- lette antérieure sont en partie brisés. La localité est inconnue, mais il nous paraît probable, par l'aspect de l'enduit stalagmitique qui couvre l'intérieur de la valve, qu'il s'agit d'une coquille miocène de la région de la Touraine ou de l'Anjou. L'espèce appartient au groupe du P. opercularia L. qui comprend, dans toutes les niveaux néogènes, une série de formes ou de variétés encore assez mal étudiées, et dans lesquelles il y aura peut être lieu d'établir plus tard des coupures spécifiques. La coquille de Defrance, par sa forme plus allongée qu'orbiculaire, par l'ornementation nettement trica- rénée des côtes, par la présence d'une costule inter- calaire, se rapproche passablement des variétés distinguées par M. Sacco sous les noms de sds.sexdc- cimcostata du Plaisancien (Moll. terz. Piem. et Lig. part. 24, p. 15, pi. III, fig. 27-29) et de var, paiici- costata de l'Astien (id. p. 15, pi. III, fig. 30). Il y aura peut être lieu, quand le groupe sera étudié, de distinguer cette forme miocène sous le nom de Defrance, soit à titre d'espèce, soit au moins à titre de variété. Gh. Depèret. — 251 - 133. - PECTEN arachnoïdes. Defrance 1822 1822. Pecten arachnoides Defrance in Brongniart, Desc. Géol. env. Paris, \>. 15 et 384, pi. III, fig. 8-8^ 1825. Peigne arachnoïde, Pecten arachnoides, Defrance, Dict. se. nat., t. XXXVllI, p. 266 Brongniart a donné dans sa Description géologi- que des environs de Paris, 1822 (pi. III, fig. 8, S"), une figure de cette espèce, d'après un échantillon de la collection Defrance. Pecten arachnoides est re- présenté dans cette collection par trois échantillons de la craie blanche de Beauvais et Gravesend, seules localités énumérées par Defrance dans la description du Dictionnaire. Un des échantillons de Gravesend, mutilé dans la région cardinale, paraît bien être celui qu'a figuré Brongniart, bien que cet auteur indique que l'échantillon provient de Meudon. 13i. — PECTEN ARANEOSUS, Defrance 1825 1825. Peigne toile-d'araignée ; Pecten a?-aneosus Defrance, Dict. se. nat., t. XXXVIII, p. 262 Valve isolée d'un jeune exemplaire de Pecten acu- tiradiatus Lamarck. Les caractères répondent exacte- ment à la description donnée parDumortier {Et. sur le bassin du Rhône, t. III, 1869, p. 136 ; pi. 21, fig 7, et 39, fig. 3). La description donne comme provenance Subies, près Bayeux, indication qui figure sur le carton ; cette espèce est en eflet commune dans cette localitéau niveau des couches inférieuresduCharmou- thien. Est-ce par erreur que la localité de Valognes a été inscrite sur l'échantillon type ? — 252 — 135. — PEGTEN BEAUVOISII Defrance, 1825 136. — PEGTEN BRONGNIARTI Defrance, 1825 137. — PEGTEN BISTRIATUS Defrance, 1825 Types non retrouvés. 138. — PEGTEN GRETOSUS Defrance 1825 1822. Pecten cretosus in BrongniarL Desc. Géol. Env. Pari.s. p. 15 et 383, pi. III, fig. V^'' 1825. Peigne de la craie, Pecten cretosus Defrance, Dict. se. nat., t. XXXVIII, p. 267 Figuré par Brongniart d'après un échantillon de Meudon qui n'a pas été retrouvé dans la collection Defrance; cette espèce est représentée par plusieurs échantillons hrisés, mais très caractérisés provenant de Gravesend et Beauvais. Les figures de la Paléon- tologie française (Terr. Crét. t. III, pi. 440, fig. 1-7), ne paraissent pas très exactes. 139. — PEGTEN GRISPUS Defrance, 1825 1825. Peigne crépu, Pecten crispus , Defrance, XXXVIII, p. 257 Individu bivalve, mais sans oreillettes, de Pecten subfibrosus d'Orb. 1850 (Goldf. Petr. Germ. t. II. p. 47, pi. XG, p. 0.), provenant probablement du Callovien de la Normandie ou de la Sarthe. 140. — PEGTEN GONGENTRIGUS Defrance 1825 1825. — Peigne concentriqiie . Pecten concentricus , Defrance, Dict. se. nat., t. XXXVIII, p. 253 Valve d'un jeune individu de Pecten sur un mor- ceau de craie glauconieuse, qui porte aussi un frag- — 253 — ment d'Inocérame. Cette valve est plus allongée que celle du P. Orbicularis, Sow. figurée par d'Orbigny (Pal. fr. Crét. t. III, pi. 433,fig. 14-16), mais les lames concentriques ont la même disposition. Ce n'est qu'une variété de l'espèce très connue du Génoma- nien. 141. — PEGTEN CORTESYI Defrance, 1825 Voir N° 124. Pecten flahelliformis 142. — PEGTEN EXTENSUS Defrance, 1825 Types perdus. 143. — PECTEN FAUJASII Defrance 1825 1825. Peigne de Faujas ; Pecten Faujasil^ Defrance, Dict. se. nat., t. XXXVIII, p. 265 Une valve du Maëstrichtien de la Montagne Sainte- Pierre. Cette valve est mutilée ; elle est suffisamment complète pour permettre de reconnaître sans hési- tation que c'est bien la même espèce qui a été figurée sous le nom de Pecten Faiijasii par Goldfuss, pi. XCIII, fig, 7. 144. — PEGTEN FRAGILIS Defrance, 1825 Type perdu. 145. — PEGTEN FRAGILISSIMUS Defrance, 1825 1825. Peigne très fragile ; Pecten fragilissimus, Defrance, Dict. se. nat., t. XXXVIII, p. 256. Sous ce nom la collection Defrance renferme deux fragments d'un Pecten de petite taille provenant de — 254 — la craie blanche de Gravesend et Senonches. Les valves sont vues par l'intérieur et l'espèce est indé- terminable. 14G. — PEGTEN FUNICULATUS Defrance, 1825 1825. Peigne cordelé; Pecten funiculatus Defrance, Dict. se. nat., t. XXXVIII, p. 263 Fragment d'échantillon bivalve, sans provenance, qui doit être rapporté sans hésitation au Pectenvimi- neiis Sow. 1826 {Min. Conch. pi. 543, fig. 1-2), tel qu'il a été compris par M. de Loriol {Mon. Et. stip'^ Form. Jur. Boulogne-sur-Mer , dans Mém, Soc. Phys. et Hist. nat. Genève, t. XXIV, V^ partie, p. 204 (tir. à part, p. 360), pi. 23, fig. 1-5). 147. — PECTEN GERVILLEI Defrance, 1825 1825. Peigne de Gerville, Pecten Gervilii, Defrance, Dict. se. nat. t. XXXVIII, p. 266 Le type de la collection Defrance est une valve droite (bombée) de l'espèce bien connue sous le nom de Pecten Valoniensis. Cette espèce apparaît pour la première fois sous le nom de Valoniensis Defrance, substitué à celui de Gervillei, dans le Mémoire de de Gaumont {Sur quelques tei^ains de la Norman- die, occidentale) (Mém. Soc. Linn. Calv. 1825, t. II. p. 507); ce Mémoire en donna (pi. 22, fig. 6) une très mauvaise figure. La description et les figures de Du- mortier (Etudes pal. s. les dépôts jur. du Bassin du Rhône, l--^ partie, Infralias, 1864, p. 58, pi. 9, fig. 1-6, et 10, fig. 1-3) ont fixé très nettement les caractères du Pecten Valoniensis ({m&o'\i conserver le nom sous lequel de Gaumont l'a figuré pour la première fois. — 255 — 148. — PECTEN INCRUSTATUS Defrance, 1825 1825. Peigne encroûté, Pecten inscrustatus Defrance, Dict. se. nat., t. XXXVIII, p. 253 Neuf échantillons du Toarcien de Monlbart (Jura) et Mende (Lozère). Les valves sont vues du côté interne et portent onze côtes rayonnantes. Elles appar- tiennent à une espèce du groupe Ainiisshim Klein tel qu'il est défini par Fischer, soit le Pecteii perso- natm Goldf. in Zieten 4830 (Pétr. Wurt. p. 68, pi. LU, fig. 2) soit Pecten paradoxus Munster (in Goldfuss, 1838, Petr. t. II, p. 74, pi. XGIX, fig. 4). 149. — PECTEN LŒVIS Defrance, 1825 1825. Peigne lisse ; Pecten lœvis, Defrance Dict. se. nat., t. XXXVIII, p. 251 Deux échantillons provenant de Falaise (Calvados). C'est l'espèce bajocienne àxxgvow^B àw Pecten demis- sus Goldfuss (Petr. t. II, pi. XGIX, fig. 2) bien connue en Normandie sous le nom de Pecten sileniis d'Or- bigny 1850 [Prodi-. t. I, 10*^ Et. Bajocien, p. 284, n° 421). 150. — PECTEN LAMARGKI Defrance, 1825 1825. Peigne de Lamarek, Pecten Laynarckli Defrance. Dict. se. nat., t. XXXVIII, p. 260 Types provenant de Malte non retrouvés. Renvoi à une figure de Knorr, 2« partie, pi. B, 1 ; G, fig. 5. 151. — PECTEN MICHAUXII Defrance 1825 1825. Peigne de Michaux, Pecten Michauxii Defrance, Dict. se. nat.. t. XXXVIII, fig. 1, p. 263. Une valve de la Caroline du Nord. — 256 — 152. — PEGTEN ORPHANUS Defrance. 1825 153. — PEGTEN RQSTICUS Defrance, 1825 154. — PEGTEN SUBAGUTUS Defrance 1825 155. — PEGTEN SUBLŒVIS Defrance, 1825 156. — PEGTEN UNÛATUS Defrance, 1825 Types non retrouvés. 157. — PEGTUNGULUS AMERIGANUS Defrance 1826 Pétoncle américain; Pectunculus americanus Defrance, Dict. se. nat., t. XXXVIII, p. 225 Trois valves provenant do la Caroline du Nord; la plus grande est celle que cite la description du Dictionnaire. 158. — PEGTUNGULUS GOSTARIUS Defrance 1825 1826. Pétoncle à côtes douces, Pectunculus costarius Defrance, Dict. se. nat., t. XXXIX, p. 225 2 valves de l'Oligocène d'Etampes. C'est le Pec- tunculits angusticoslatm Lamarck. 159. — PEGTUNGULUS DISPAR, Defrance 1826 1826. Pétoncle de l'Oise; Pectunculus dispar, Defraince, Dict. se. nat. t. XXXIX, p. 223 Cinq valves du Lutétien de Saint-Félix, Liancourt, Mouchy, Chaumont-en-Vexin. C'est bien l'espèce dé- crite et figurée par Deshayes sous le nom de Defrance, 160. — PEGTUNGULUS OBLIQUUS Defrance 1826 1826. Pétoncle oblique, Pectunculus oblicjuus, Dict. se. nat. t. XXXIX, p. 224 Deux valves de l'Eocène de Hauteville (Manche). — ti57 — C'est un Limopsis quia été figuré par MM. Gossmann et Pissarro (R. S. G. Norm. t. XXII, 1902, pi. IV, fig. 3 à 5) sous )e nom de Limopsis obliqims ; les figures 3 et 4 de ce travail représentent les valves de la collection Defrance vues par la face interne. 161. — PEGTUNCULUS PECTINATUS Defrance, 1826 1826, Péto7îclé pectine ; Pectunculus pectinatus De- france, Dict. se. nat., t. XXXIX, p. 226 Deux valves de l'Eocène de Hauteville (Manche), figurées sous le nom de Axinœa pectinata par MM. Gossmann et Pissarro (B. S. G. Norm. t. XXII, 1902, pi. IV, fig. 1-2) qui ont repris le nom de De- france. 162. — PEGTUNCULUS REGISUS Defrance, 1826 1826. Pétoncle coupé, Pecten (sic) recisus Defrance, Dict. se. nat., t. XXXIX, p. 224 Onze valves du Miocène de Thorigné (Maine-et- Loire) représentent l'espèce de Defrance. C'est Pec- tuncidina A?radisii (Testa.), figuré par Sacco (Mol, Terz, d, Piemonte, p"= XXVI, pi. X, fig, 4-10) plutôt que P. anomala Eichwald, tel que Sacco l'a figuré id. id, fig, 11-23, 163. — PEGTUNGULUS SULGATUS Defrance, 1826 1826. Pétoncle sillonné ; Pectunculus sulcatus Defrance, Dict. se. nat., t. XXXIX, p. 225 Deux valves de la Caroline du Nord, 17 - ^258 — 161. — PERNA ANTIQUA Defrance, 1825 1825. Perne antique ; Perna antiqua Defrance, Dict. se. nat., t. XXXVIII, p. 516 Un seul échantillon représente cette espèce dans la collection. Cependant Defrance dans sa descrip- tion siû^nale que les individus de cette espèce varient beaucoup dans leur forme. Evidemment Defrance a eu à sa disposition plusieurs exemplaires des Pernes que l'on trouve aux Vaches-Noires,et qui sont connues sous les noms de Perna mytiloides Lamarck, et P. quadrilatera d'Orb. M. de Loriol a figuré (Mém. Soc. Pal. Suisse, Vol. XXIV, 1897, Moll. et Brach. Oxf. sup. et moy. Jura Bernois, p. 124, pi. XVI, fig. 3-4) les types de P. my- tiloides de Lamarck conservés au Musée de Genève et qui proviennent des Vaches-Noires; c'est la forme allongée, très abondante entre Villers et Beuzeval, très différente de P. antiqiiade la collection Defrance. Le type de Defrance n'est pas non plus la P. Kobyi de Loriol, mais il est aussi identique que possible à la figure de Zieten (Pétr. Wurt., pi. LUI, fig. l^"'^'-) qui reproduit un échantillon des couches oolithiques de Staufnecke rapporté par Zieten à une variété plana Hartmann de Perna quadrata. C'est pour cette forme sub-carrée, distincte du P. quadrata Sow. (Min. Conch., pi. 492), différente aussi du P. quadrata Goldf. (Petr. Germ. pi. CVIII, fig. 1) que d'Orbigny a fait sa P. quadrilatera (Prodr. t. 1, 1850, Vi<^ et. Oxf. n° 420). — 259 — 165. — PETRICOLA VARIABILIS Defrance 1826 1826. Petricole variable ; Petricola variahilis, Defrance, Dict. se. nat., t. XXXIX, p. 243 Renvois aux Vélins du Muséum, n. 9, fig. 6 et n° 22, fig. 12. — Une vingtaine d'échantillons du Lutétien de Grignon ; Coralliophaga Grignonensis (Deshayes). 166. — PHOLAS FAYOLLESII Defrance 1826 1826. — Pholade de Fayolles; Pliolas Fayollesii, Defrance, Dict. se. nat., t. XXXIX, p. 534 Les types de cette espèce avaient été recueillis par Fayolles qui les avait communiqués à Defrance; il est probable qu'ils n'ont jamais fait partie de la col- lection Defrance. MM. G. Dolfus et Dautzenberg ont fait connaître cette forme d'après des topotypes du Miocène de Towraine. C'est pour ces auteurs une simple variété Fayollesi Defrance d'Aapidopholas riigosa Brocchi sp. (G. Dollfus et Dautzenberg, Gonch. Mioc. moy. Bassin Loire, p. 102, t. I, fig. 12 à 17, in Mém Soc. Géol. Fr Pal., t. X, fasc. 2-3, 1902, Mém. n° 27). — Voir n" 187, Venerupis italica Def.). 167. — PINNA STRIATA, Defrance 1826 1826. Pinne striée; Pinna striata, Defrance, Dict. se. nat., t. XLI, p. 73 Un fragment du Sinémurien des environs de Carentan (Manche). Pinna inflata Chapuis et De- walque 1853 (Desc. Foss. terr. sec. Luxembourg, p. 184, pi. XXX fig. 1), qui est bien le même que — 260 — P. inflata Dumortier (Et. Pal. Et. Jur. inf. Bass. du Rhône, t. III, pi. XXXIII, fig. 3 et G). 168. — PLAGIOSTOMA L^VIGATUM Defrance, 1826 1826. Plagiostome lisse : Plagiostoma lœvigata De- france, Dict. se. nat., t. XLI, p. 202 Renvoi à la fig. 6 pi. XIII, t. III des Organk remains de Parkinson. Il n'y a pas dans la collection d'échantillons représentant cette espèce qui paraît être Lima piinctala Sow. 159. — PLAGIOSTOMA LUGIDUM Defrance 1826 1826. — Plagiostome luisant; Plagiostoma lucida Defrance, Dict. se. nat., t. XLI, p. 202 La forme type est représentée par 3 échantillons provenant du Sinémurien des environs de Nancy. C'est la Lima punctata Sow., telle qu'elle est figurée par Goldfuss (Pet. Germ. pi. CI, fig. 2, 2=») et avec l'ornementation caractéristique figurée par Ghapuis et Dewalque (Desc. Foss, terr. sec. Luxembourg, 1853, pi. XXX, fig. 4*^). — La variété de Namur est une autre espèce à déterminer. 170. — PLAGIOSTOMA TEREBRALULARlS Defrance 1826 Types perdus. 171. — PLIGATULA FOLLIS Defrance 1826 1826. Plicatule soufflet ; Plicatula follis, Defrance, Dict. se. nat., t. XLI, p. 401 La description du Dictionnaire donne comme pro- venance : Bracheux, mais le carton de la collection — 261 — Defrance sur lequel étaient collés 3 échantillons n'en porte plus qu'un provenant du Miocène de Thorigné (Maine-et-Loire). On doit prendre pour type de PL follis les figures de Deshayes (Coq. foss. env. Paris, t. I, 1824, p. 313, pi. XLV, fig. 1 à 6). 172. — PLIGATULA RARISPINA Defrance, 1826 1826. Plicatule rare-épine ; Plicatula rarispina De- france, Dict. se. nat., t. XLI, p. 401. Sept échantillons du Sinémurien du Cotentin représentent cette espèce qui est Harpax spinosus Sow., tel qu'il a été compris par Deslongchamps (Mém. s. Plicatules, in Mém. Soc. Linn. Norm., t. XI, p. 45, pi. X, fig. 26-27) spécialement la variété rarispina de cet auteur (fig. 29-34). 173. — PLIGATULA ROISSYI Defrance, 1826 1826. Plicatule de Roissy ; Plicatula Roissyi Defrance, Dict. se. nat., t. XLI, p. 401 Le Dictionnaire indique comme provenance « la couche de calcaire coquillier à Fontenai-Saint-Père près de Mantes, et à Gouberville «, en outre une variété à Thorigné. La variété de Thorigné (Maine-et-Loire) et les types de Gouberville (Manche) ne sont pas représentés dans la collection. Les types du Lutétien de Fontenai-Saint-Pères (Seine-et-Oise) comprennent deux valves adhérentes sur une huître et un autre échantillon provenant des glauconies inférieures. Les côtes qu'on voit sur le bord libre indiquent Plicatula Parisiensis Deshayes 262 1864 (Animaux sans vertèbres, t. II, pi. LXXX, fig. 5-7) à laquelle M. Gossmann réunit PI. Condylus Deshayes 1864 (id. fig. 11-13) qui ne serait que la valve gauche du PL Parisiensis. 174. — PLIGATULA SPINOSA Defrance, 1826 1826. Plicatule épineuse : Plicatula spinosa Defrance, Dict. se. nat., t. XLI, p. 401 Onze échantillons de Earpax Parkinsoni Bronn, provenant du Sinémurien du Gotentin et représen- tant diverses variétés de Deslongchamps(Mém.sur les Plicatules, Mém. Soc Linn. Norm., t. XLI, pi. IX et PI. X, fig. 1-22). 175. — PLICATULA STRIATA Defrance, 1826 1826. Plicatule striée; Plicatula striata Defrance, Dict. se. nat., t. XLI, p. 400 Neuf échantillons d'une petite Plicatule de Mio- cène de Touraine. — Espèce nouvelle? 176. — PULVmiTES ADANSONU Defrance, 1826 1826. Pulvinites Adansonii, Defrance, Dict. se. nat., t. XLIV, p. 107. Pulvinite d'Adanson, Atlas du Dictionnaire, Conchyliologie, pi. 88, fig. 3. Trois échantillons incomplets du Calcaire à Bacu- lites(Sénonien) de Fresville (Manche). L'échantillon figuré dans le Dictionnaire n'existe pas dans la col- lection. C'est le type et jusqu'ici l'espèce unique de ce genre Pulvinites, qui est très mal connu. D'Orbigny (Pal. Fr. Terr. Crét.,t. III, 1843, p. 522), sans figurer - 263 — l'espèce, conserve le genre Pidvinites, qu'il consi- dère comme nettement distinct de Perna et Inocera- mus ; il signale l'existence dans l'Oxfordien supérieur de la Rochelle d'un Pulvinitis (sic) oblonga sp. n., qui devient en 1850 le Pulvinites Rupellensis d'Orb. Prodr., t. II, iA' et. Corallien, n° 381). « Maintenant que nous connaissons parfaitement ce genre, re- marque d'Orbigny, nous pouvons dire que c'est une Anomya avec une charnière comme les Perna ». Le Pulvinites oblonga devient en 1853 le type du genre Hijpotrema d'Orbigny, conservé par Fischer ; ce dernier auteur émet l'hypothèse que Pulvinites et Hypotrema sont peut-être synonymes, ce que nous ne pensons pas, car le trou caractéristique de Hypo- trema ne parait pas exister chez Pulvinites. 177. _ SAXIGAVA ELONGATA Défiance, 1827 178. — SPONDYLUS CRASSUS Defrance, 1827 179. — TEREDO FIMBRIATA Defrance, 1828 Types perdus. 180. — TRIGHITES SPISSUS Defrance, 1828 em. 1828. — Trichite épaisse ; Trichita spissa, Defrance, Dict. se. nat. t. LV, p. 206 Le type du genre de Defrance est un fragment d'une grande espèce commune dans le Bathonien de Normandie, et qui est désignée dans la collection Defrance sous le nom de Trichite épaisse, Trichita spissa Defrance. Les indications de localité sont contradictoires ; sur l'échantillon même on lit, écrit par Defrance : Garantan, M. Cuvier,— sur une étiquette — 264 — volante : « près Falaise, fragment d'une grande coquille qui semble par son tissu^ perpendiculaire approcher des pinnites »; cette dernière indication qui n'est pas de la main de Defrance est probablement la vraie; l'échantillon est encroûté d'un côté par des Huîtres, Serpules, Bryozoaires et provient certaine- ment du Bradfordien qui n'existe pas dans le Coten- tin. Lenomjde T7ichUes doit être remplacé par celui de Pinnigena Deluc 1779 (voir Gossmann, seconde note sur les MoU. du Bath. de Saint-Gaultier, Indre, B.-S.- G.-F.-3« s., t. XXVIII, 1900, p. 178). 181. — VENERIGARDIA CAROLINENSIS 1828 1828. Yénéricarde de la Caroline: Venericardia Carolinensis, Defrance, Dict. se. nat., t. LVII, p. 235 Trois valves de la Caroline du Nord représentent la forme type; une autre valve du Miocène de Tho- rigné est rapportée à la même espèce à titre de variété. 182. — VENERICARDIA GRANULATA Defrance 1828 1828. Yénéricarde granulée; Yenericardia granulata Defrance, Dict. se. nat., t, LVII, p. 235 Trois valves de Cardita augusticostata Deshayes, du Lutétien de Ghaumont-en-Vexin et deux autres de Montmitail. 183. — VENERIGARDIA SPISSA Defrance, 1828 1828. Yénéricarde épaisse ; Yenericardia spissa^ Defrance, Dict. se. nat., t. LVII, p. 235 Sous le nom de Vénéricarde épaisse, Venericardia — 265 — crassa Defrance, la collection Defrance ne renferme qu'un échantillon avec 21 côtes rayonnantes, alors que la description en indique 30 à 32 ; ce n'est certai- nement pas l'échantillon type de V. spissa qui est perdu. 184. — VENERIGARDIA SPORTELLA Defrance, 1828 Types perdus. 185. — VENERIGARDIA SUBROTUNDA Defrance, 1828 1828. Yénéricarde orbiculaire ; Venericardia siihro- tunda Defrance, Dict. se. nat., t. LVII, p. 235 Les types au nombre de cinq sont du Lutétien de Damblainville. Deshayes (An. s. vert, t. I, p. 756), soupçonnait que cette espèce, imparfaitement décrite par Defrance, pouvait être le jeune âge de Cardita imbricata, mais " les échantillons de la collection Defrance sont plus orbiculaires et n'ont que 25 à ■ 27 côtes. La forme la plus voisine paraît être Cardita aspenila Desh. (Coq. foss. t. I, p. 155, pi. XXVI, fig.3-4). 186. — VENERUPIS BROGCHII Defrance, 1828 1828. Vénérupe ^deîBrocchi ; Venerupis Brocchii Defrance, Dict. se. nat., t. LVII, p. 245 Deux valves de Trapezium Parisiense du Lutétien de Ghaumont en Vexin (= Cypricardia oblonga — 266 — Deshayes 1831, Coq. foss. env. Paris, t. I, pi. XXXI, fig. 3-4). 187. — VENERUPIS ITALICA Defrance, 1828 1828. Vénérupe d'Italie; Venerupis italica Defrance Dict. se. nat., t. LVII, p. 240 Le type de cette espèce est un échantillon bivalve A' Aspidopholas rugosa Brocchi sp. du Pliocène d'Italie, logé dans le trou creusé par l'animal dans un calcaire dur gris foncé. Postérieurement à la publication du Dictionnaire, Defrance a reconnu l'identité de son Venerupis italica et du Pholas rugosa Brocchi. Une étiquette volante jointe à l'échantillon porte, de la main de Defrance, l'indica- tion: P//. ruf/osa, Brocc. tab. XI, fig. 12. Postérieu- rement à la publication du Dictionnaire, Defrance a attribué le nom de V. ilalica à un individu bivalve de CofoUïophaga lilhophagella (Lamarck) de Plio- cène d'Italie, conforme spécialement à la tig. 31 du Mémoire de M. Sacco (Moll. Terz. d. Piemonte, p^'^ XXVIII, 1900, p. 7, pi. I, fig. 28-33). 188. — VENERUPIS PARASITIGA Defrance, 1828 Types perdus. 189. — VENUS COMPLANATA Defrance, 1828 1828. Venus aplatie : Venus complanata,'DQivdi\\te, Dict. se. nat., t. LVII, p. 290 Deux valves del'Eocènedu Gotentin. — Espèce du groupe de la Venus texta Lamk. {Textivemis Gossm.) mais très comprimée. Espèce nouvelle. — 267 — 190. — VENUS FAUJASII Defrance, 1828 1828. Yenus de Faujas; Venus Faujasii, Defrance, ■ Dict. se. nat., t. LVII, pi. 294 Valve gauche d'une grande espèce de Pliocène d'Italie, très voisine de Meretrix {Amiantis) gigas, figurée par Sacco(Moll.Terz.d. Piemonte, p'« XXVIII, pi. VI, fig. 1), mais moins orbiculaire. 191. - VENUS? LISTERI Defrance, 1828 1828. Venus? de Lister; Venus Listeri, Beivcince, Dict. se. nat., t. LVII, p. 291 Deux valves gauches provenant de l'Hettangien de Valognes et du Luxembourg. La valve de Valognes est aussi semblable que possible à la figure de Cardinia sublamellosa d'Orb. donnée par Martin (Pal. Strat. Infra-lias Côte d'Or, Mém. Soc. Géol. Fr. 2« s , t. VII, Mém. n° 1, pi. III, fig. 19-21). — La valve du Luxembourg est identique à celle figurée sous le nom de Cardinia hybrida par Agassiz, fig. 9, pi. 12' des Etudes critiques sur les Moll. fossiles. 192. — VENUS NITIDA Defrance 1828 Type perdu. 193. — VENUS SUBROTUNDA Defrance 1828 1820. Venus presque ronde; Venus subrotunda,T)eireince, Dict. se. nat., t. LVII, p. 291 Valve gauche de Venus {VentricolaJ verrucosa Linné, var. costicillatissima Sacco (Moll. Terz. de Piemonte p'« XXVII, 1900, PI. VII, fig. 17). Miocène de Touraine. — 268 — 194. — VOLUPIA RUGOSA Defrance 1829 1829. Yoluiria rw^osa, Defrance, Dict. se. nat., t. LVIII, p. 451. Volupie ridée, Atlas du Dictionnaire, Conchy- liologie, pi. 97, fig. 1. Cinq échantillons, provenant de l'Eocène de Hau- teville(Manchej, représentent cette intéressante espèce dans lacollection Defrance. C'est probablementL?^cma tabulata Deshayes 1860, t. I, p. 575, pi. XLV, fig. 17-21) pour laquelle M. Gossmann a créé le genre Gradilucina (Cat. ill., app. 3, 1902, p. 16, pi. II, fig. 3-5). Fischer (Traité de Conch. p. 1084), place ce genre près des Venus. 269 Lettres de M. Aug. Chevalier à M. Lignier Pendant les voyages d'exploration qu'il a efTeclués successivement dans l'Afrique occidentale française et dans la région du Tchad, notre collègue, M. Aug. Chevalier s'est tenu en relations fréquentes avec M. Li gnier ; celui-ci a fait part à différentes reprises aux membres de la Société Linnéenne des nouvelles qu'il recevait de la brousse, d'où M. Chevalier a rapporté une si importante moisson scientifique. Nous avons groupé ici les lettres lues par M. Lignier dans les séances des 2 février, 7 juin et 9 novembre 1903. Diouma (Haute Ombella), le 28 octobre 1902. Cher Monsieur Lignier, Malgré l'espace qui nous sépare, ma pensée se reporte souvent vers la ville de Gaen et nos amis de la Linnéenne et les Amis de l'Université, dont je n'oublie point le trop aimable accueil de l'hiver dernier.... Je ferai tout mon possible pour lui rap- porter (à M. Bigot), pour son musée d'ethnographie, de quoi constituer une petite vitrine « Afrique cen- trale ». Naturellement la mission doit le fonds des objets qu'elle recueillera au Musée du Trocadéro, mais nous parvenons à réunir plusieurs exemplaires des mêmes spécimens. Toute la difficulté sera de pouvoir les rapporter. — 270 — Depuis près de deux mois, nous avons quitté les rives de l'Oubangui pour pénétrer dans l'intérieur du territoire du Ghari. Avant de pénétrer dans le bassin du Tchad, j'ai cru prudent de rester, jusqu'à la fin de l'hivernage, sédentaire dans les postes du territoire civil dépendant encore du bassin de l'Oubangui (Kemo^ Tomi, Ombella). 11 est en efïet extrêmement pénible de voyager dans la brousse pendant la saison des pluies. On est toujours exposé à être surpris pendant l'étape par une tornade ; forcés de camper sous la tente, la toile protège mal de l'humidité de la nuit ; en outre il faut se frayer un chemin à travers les hautes herbes, hautes de 3 mè- tres. Enfin, à tout instant, il faut franchir des mari- gots ou des rivières remplies d'eau à cette époque de l'année. Malgré toutes les précautions prises, nous avons déjà payé notre tribut au climat. Le plus atteint est le D^ Decorse Il aurait besoin de repos pour se remettre et nous ne pouvons l'amener à ralentir son zèle quelque temps. M. Martret s'est beaucoup dépensé pour l'installation du jardin d'essai à Kré- bebjé (Fort-Sifaut), centre de nos opérations. Il fallait absolument faire immédiatement les travaux de défri- chement pour faire les ensemencements avant la fin des pluies. Présentement nous avons 2 hectares en culture et les germinations commencent. Ne dispo- sant que d'une main-d'œuvre insuffisante et inexpé- rimentée, M. Martret a dû rester tous les jours, par tous les temps sous le soleil et sous la pluie, mettre constamment la main à la pâte et, comme vous le savez, ce sont des besognes auxquelles on ne se livre — 271 — pas impunément sous les tropiques. J'ai moi-même essuyé déjà quelques accès de fièvre que j'avais tou- jours ignoré au Sénégal et au Soudan. Je dois dire que les conditions où je me trouve sont aussi toutes différentes. Indépendamment du climat infiniment plus insalubre tant que nous n'aurons pas atteint le 9' degré de lat. N., j'ai trouvé ici des difficultés que j'avais toujours ignorées en Afrique occidentale, difficultés tenant d'abord à ce que je ne suis plus seul. Il faut pourvoir à des tas de choses dont je n'avais souci à mon premier voyage. En outre, au Soudan, le général de Trentinian nous avait procuré des facilités de travail que jamais, peut-être, mission- naire scientifique n'a rencontrées. Au Ghari, j'ai trouvé un tout autre esprit. Fort Grampel, le 27 novembre 1902 (1). Cher Monsieur Lignier, Je n'ai pu faire partir ma lettre au dernier courrier, et je la continue un mois plus tard, mais, cette fois, dans le bassin de Ghari. La saison des pluies a pris fin et j'ai quitté, il y a une vingtaine de jours, le cercle de Krébedjé pour monter vers le nord. Je vais être désormais accompagné de M. Gourlet seulement. J'ai dû laisser le D"' Decorse malade à Krébedjé ; il va beaucoup mieux mais il était impos- sible qu'il fasse la route avec nous ; il travaille d'ail- leurs plus facilement dans les postes à la préparation (1) Cette seconde lettre n'est en réalité que la seconde partie de la précédente. Elle est parvenue sous la même enveloppe. — 272 — des peaux et des insectes. M. Martret se remet d'une bilieuse hématurique également à Krébedjé où il va rester toute l'année au jardin d'essai que nous avons créé. Nous partons dans un moment pour un voyage de trois mois au Dar-Rounga, chez le sultan Snoussi, le même qui fît massacrer la mission Grampel, il y a dix ans. Je pense que nous n'y aurons point de diffi- cultés; l'attitude de ce sultan à notre égard a changé depuis la chute de l'empire de Rabali ; il a même traité avec M. Gentil et depuis quelques mois on entretient un résident français auprès de lui. li est vrai que ses Etats n'ont jamais. été.parcourus et c'est précisément ce que nous nous proposons de faire. Si notre voyage réussit, je pense qu'il sera très fructueux au point de vue scientifique et qu'il servira égale- ment un peu à développer l'influence française dans ces contrées qui nous ont été reconnues par les traités de 1899. Nos collections s'accroissent prodigieusement. J'ai déjà récolté plus d'espèces de plantes que dans toute ma campagne du Soudan. J'ai traversé ces jours-ci une petite forêt qui vous aurait bien intéressé. C'était tout un bois d'Encephalartosiprohahlement VE. sep- tentrionalis de Schweinfurth). On n'a pas tous les jours le loisir de se promener dans des paysages liasiques ! J'avoue d'ailleurs que je préfère les épais ombrages des.... (1) avec lianes qui au moins ne vous déchirent pas comme les épines de VEncephalartos et qui vous procurent un peu d'ombre. (1) Mot illisible. — 273 — Je commence à trouver des lois générales sur la vie des plantes de la brousse soudanaise. L'adapta- tion à la sécheresse, aux feux de brousse, à la dent des grands herbivores a transformé complètement ces plantes qui appartiennent aux mêmes familles que les espèces équatoriales du Congo, mais n'en ont ni l'ampleur, ni la luxuriance. Les plantes à latex, à gomme, à mucilage foisonnent, et ces produits doi- vent jouer, soit comme substances de réserves, soit comme substances protectrices, un rôle énorme dans la vie des plantes du Soudan. Ndellé, le 5 février 1903. Mon cher Monsieur Lignier, Vous avez donc dii savoir ainsi que nous étions depuis deux mois dans les états du sultan Mohammed es Snoussi, regardé à tort ou à raison comme l'insti- gateur du massacre de la mission Grampel. L'éponge a d'ailleurs été passée sur ce drame par le colonel Destenave depuis que Snoussi a mis son territoire sous le protectorat français. Perrot (1) vous a peut- être dit l'accueil excellent que nous avons eu chez ce petit potentat africain. Je ne me souviens pas avoir rencontré dans tout mon voyage au Soudan, en pays conquis et relativement connu, des moyens plus faciles pour me livrer en sécurité aux recherches que (1) Professeur agrégé à l'Ecole supérieure de Pharmacie de Paris, 18 — 274 - j'avais à faire. Dans une contrée où la razzia est la manière de vivre de Snoussi lui-même, où les expédi- tions arabes ont semé depuis 50 ans la dévastation la plus complète et où la vie humaine compte si peu, j'ai pu, sans être inquiété, aller partout où j'ai voulu. Certes les bazinguers (soldats arabes) que Snoussi nous donne pour nous protéger (?) dans nos tournées à travers ses Etats, sont des bandits, mais nous n'en visitons pas moins aisément les contrées que nous voulons; aussi c'est surtout la géographie qui va pro- fiter de nos études présentes. Nous venons de parcourir 500 kilom. d'itinéraires en pays inexplorés. Le fait le plus important que nous ayons constaté a été de découvrir le point de contact, par 827'" d'altitude, des 3 grands bassins africains : Congo, Chari et méditerranéen. Je n'ose encore dire que nous avons effectué la jonction du bassin du Chari au bassin du Nil, car la rivière Bakaka, coulant vers le Darfour et que nous avons relevée, irait se jeter dans un oued (0. Kabassa) darforien, et je n'ai pu savoir si ce dernier était tributaire du Bahr-el-Arab et par suite du Nil ou s'il constituait un petit bassin fermé. La région que nous avons parcourue constitue, malgré sa faible altitude, le nœud orographique de l'Afrique centrale. Vous qui arrivez des Alpes, vous sourirez de savoir que des fleuves géants comme le Congo, le Chari et le Nil ont le point de contact de leurs bassins et les sources de leurs principaux affluents par moins de 1000"^ d'altitude. La nature est d'ailleurs bien peu séduisante sur ces hauteurs. La brousse claire des plateaux ferru- — '275 — gineux y est l'exception et, si monotone que soit cette dernière en la saison où nous sommes (les incendies de brpusse ont tout brûlé), le botaniste a encore la chance de rencontrer de temps en temps un petit clos qui a échappé au feu, ou bien de découvrir au milieu des cendres tout un groupe de plantes (appar- tenant aux familles les plus différentes) ayant un système végétatif souterrain très remarquablement développé et qui fleurissent au ras du sol dès que l'incendie a passé. UEncephalarlos de Schweinfurth est de ce groupe. Ce qui domine sur les plateaux de 600 à 800"> d'altitude c'est le bambou d'Abyssinie (Oxytenan- thera abyssinica '?). Il m'est arrivé de faire 3 jours de marche (soit environ 75 kil.) ne voyant rien, rien que cette graminée. Et quel bambou ! Imaginez une grosse asperge de Belleville, montant à 10"™, venant par touffes de 50 à 100 tiges, couvrant 1°'" d'étendue, les touffes étant rapprochées de 2™ dans tous les sens. Ajoutez que ces bambous n'ont pas une feuille à cette époque de l'année et que les 3/4 des chaumes sont morts (la tige aérienne est bisannuelle) et inclinés dans tous les sens, entravant à tout instant la marche de notre cheval et vous aurez peut-être une idée du degré d'énervement que produit cette plante. Pour des mortels quelconques, c'est de l'aga- cement, mais pour un collectionneur de plantes qui ne trouve pour ainsi dire que cela pendant des semaines, cela devient de lirritation portée au pa- roxysme. Ah ! si le poète de la chanson des bambous avait vécu sous les bambous comme nous ! Je dois d'ailleurs à la vérité de dire que ce qui fait — 276 — le malheur des uns, fait la joie des autres. Deux mammifères très répandus dans la contrée où nous sommes, font leurs délices de ce végétal. L'éléphant, avec sa trompe, en déterre et en mange les rhi- zomes succulents, eL la girafe, à l'hivernage, en broute les sommités lorsqu'elles ont. . . 5 à 6™ de haut. Pour revenir à ma monocotylédone maudite, bien que je l'aie vue par milliards d'individus en toute saison au Sénégal, au Soudan ou ici, j'en suis réduit néanmoins à donner sa détermination avec ? parce que je ne l'ai jamais trouvée ni en Heurs, ni en fruits. C'est uniquement par ses rhizomes qu'elle se pro- page. En ce qui concerne la géographie et l'histoire de l'Afrique centrale, j'ai recueilli près des arabes un certain nombre de données nouvelles. C'est ainsi que je viens d'apprendre l'existence d'un grand lac de plusieurs centaines de km" d'étendue aux confins du Wadaï, du Darfour et du Dar Rounga. Il est à 12 jours d'étapes d'ici. J'ai le désir bien vif de m'y rendre. Je m'en suis ouvert au Sultan. Il veut bien me laisser accomplir ce voyage sous la protection d'une grosse escorte qu'il m'a offerte et accompagné par son propre fils. Je ne veux pas toutefois prendre une détermination aussi grave avant d'avoir consulté M. Fourneau, le nouveau Commissaire du Chari, ou plutôt, le délégué de M. Grodet. Je l'attend à Ndellé, dans une quinzaine de jours : il commence par ce point sa tournée dans les chefs-lieux de cercles et de résidence du Chari. Je me mettrai ensuite en route vers le N.-O. pour être, au mois de mai, aux monts Guère, sur les confins du Wadaï, en juin, au lac 277 Fittri et au Baguirmi et, en août, au Tchad, d'où j'irai peut-être au Kanem. M. Gourtet est toujours avec moi el se montre bon topographe. La santé de M. Decorse, duquel je viens de recevoir une lettre, me donne beaucoup d'inquié- tude. Martret est tout à fait i-établi et m'apprend que le jardin d'essai est en bonne voie. Aug. Chevalier. Ndellé, le 2 avril 1903. Cher Monsieur Lignier, Je suis heureux de vous annoncer la réussite de notre voyage au lac Mamoun, sur la frontière du Darfour. Nous sommes depuis cinq jours de rétour à Ndellé, préparant notre départ définitif. Nous allons nous rendre à Fort-Archambault, sur le Ghari, en traversant le Kouti,où fut massacré Grampel en 1891, et en longeant ensuite l'Aouk, dont nous avons relevé le cours supérieur. Nous avons, sans accident, visité une partie du Dar-Rounga et lié des relations avec les Goulla Homer, qui voyaient des blancs pour la première fois. L'escorté d'Arabes que le sultan Snoussi nous avait donnée a été attaquée par les Karas (peuplade de Darfour qui se trouvait en razzia chez les GouUas) au moment où nous venions de la quitter pour prendre l'avant. Les Arabes ont eu deux tués. Quant à nous, nous n'avons vu personne en dehors des Roungas et des GouUas et nous n'avons été l'objet d'aucun acte d'hostilité. — 278 — La vue du Mamoun a été pour moi une grande déception. Au lieu de la grande nappe d'eau que j'espérais rencontrer, nous n'avons trouvé que des mares sans importance. Il est vrai que nous nous y trouvions à la saison des plus basses eaux ; au mo- ment des pluies, cette contrée emmagasine l'apport des rivières du sud dans une immense dépression ayant au moins 100 kil. de long et 50 kil. de large, dépression toute couverte de chenaux actuellement à demi desséchés et qui doivent former en hivernage une anastomose inextricable de cours d'eau. Cette contrée nouvelle est entièrement comparable à la région d'inondation du Niger moyen, où je suis resté près de deux mois en 1899 au milieu des prairies aquatiques du Bourgou, ou mieux encore au Moyen- Nil (late Nô) près de la rencontre du Bahr-el-Djebel et du Bahr-el-Gazal, dans cette contrée nilotique ou Schweinfurth pataugea pendant des semaines, cher- chant vainement à dégager son embarcation du sedd, véritable barrière végétale formée de Pistia, d Azolla et de Lemna. Au Mamoun, si le sedd existe réelle- ment aux hautes eaux, ce que j'ignore, il fait défaut en cette saison. Le cours des rivières actuellement très bas, est libre. Au contraire, les mares dont je vous ai parlé, sont remplies de plantes aquatiques appartenant la plupart à des genres des contrées tempérées : Nénuphars, Naïas, Potamogeton, Val- limerie, Trapa, Ceratophylhim , Jiissieua. Je n'ai pas pu trouver un seul brin (ÏAzolla. Cette flore aquatique doit faire le bonheur des lamantins et des hippopotames fréquents dans les mares. N'ayant point les mêmes goûts que ces peu exigeants mam- 279 mifères, j'aurais préféré trouver une flore plus tropi- cale à la place de ces hydrophyles dont on peut récolter les congénères dans les étangs des Landes ou le long du canal de Caen à la mer, avec, en moins, la température vraiment exténuante qu'il faut endurer à cette époque de l'année: 40" cent entre midi et 2 heures et de 25° à 32° toute la nuit. La tem- pérature du jour se supporte encore, même en marche, mais la nuit il est absolument impossible de reposer. Fort Archambault, sur le Ghari moyen, 17 juin 1903. A Fort Archambault j'ai retrouvé le D''Decorse que son état de santé avait mis hors d'état de nous accompagner chez Snoussi. Il va mieux et part aujourd'hui par le Ghari pour s'installer quelques semaines à poste fixe aux bords du grand lac, afin de réunir les éléments de la faune. Malgré son état maladif, il a formé le long de la route d'étapes des collections zoologiques et ethnographiques très im- portantes et recueilli des renseignements fort curieux sur les peuplades. Il est plein d'énergie et lutte avec succès contre son mal Ma santé générale est bonne. Par l'usage régulier et suivi de la quinine, j'ai arrêté les accidents paludéens qui n'ont pas reparu depuis 8 mois, et cependant la saison des pluies a fait sa réapparition. M. Martret a repris aussi le dessus; j'ai de très bonnes 'nouvelles de lui. Malgré une main-d'œuvre dérisoire, il est parvenu — '280 — à constituer de toutes pièces un jardin d'essai sur lequel font des éloges tous ceux qui l'ont vu et M. l'Administrateur en chef Fourneau lui-même. Grâce à M. Martret, l'Afrique centrale se trouve aujourd'hui dotée de la plupart des arbres fruitiers tropicaux et autres plantes utiles, en jeunes plants. Quatre hectares sont, en outre, ensemencés en lianes à caoutchouc indigène (Landolphia), et je voudrais que l'on arrive à montrer à l'indigène l'utilité de ces plantations, le caoutchouc étant, en dehors de l'ivoire, le seul produit d'Afrique centrale qui puisse s'exploiter au Chari. M. Gourtet fait mon admiration par son égalité constante de vie et de caractère, son calme en toutes choses et la robustesse de sa santé qui n'a pas subi la moindre atteinte depuis son départ (il est vrai qu'il a 25 années de colonies). Quand, sous la tente ou la paillotte, il dessine quelques plantes ou quand il reporte nos itinéraires, il travaille avec le même soin et semble prendre les mêmes aises que s'il était confortablement installé dans un atelier de dessin. En somme, je suis satisfait de la marche de la mission que je considère comme aux trois quarts achevée. Nous ne rapporterons sans doute point des choses sensationnelles et nous ne révolutionne- rons rien, mais, par l'ensemble des collections et des documents recueillis, elle constituera un très sérieux sondage biologique de l'Afrique centrale Je ne trouve plus grand chose de nouveau en botanique. Lorsque j'avais vu pour la première fois au Niger la variété de la flore soudanaise, j'avais pensé que je ne parviendrais jamais à en récolter tous les élé- — 281 — ments. Aujourd'hui c'est un fait en grande partie accompli. Je ne rencontre plus que très rarement des espèces végétales que je n'aie pas encore re- cueillies et souvent en exemplaires assez nombreux pour pouvoir en distribuer aux principales grandes collections européennes, parmi lesquelles je com- prends, comme vous le savez, l'herbier de (>aen. A mesure que je monte vers le nord, la flore se mo- notonise et s'appauvrit très vite. C'est à peine si l'on trouverait dans les grandes plaines du Chari central 150 espèces ligneuses. On trouve cependant dans ces plaines une station des plus curieuses. Dans ces terrains plats qui sont inondés et transformés en ma- rais chaque année, les termites ou fourmis blanches ont édifié partout des tumuli qui atteignent jusqu'à 15 mètres de diamètre et 10 mètres de haut. L'eau ne monte jamais jusqu'au SQmmet de ces monticules, aussi l'insecte qui vit à la base en saison sèche, construit son palais d'hivernage au sommet lorsque arrive l'inondation. C'est grâce à la destruction de ces termitières accumulées les unes sur les autres que se constituent peu à peu les tumuli en question. La plupart de ces monuments (le nom n'est point exa- géré) de l'industrie animale, sont séculaires et inha- bités, et il s'est installé à leur surface une flore très spéciale constituée par des plantes croissant sur les plateaux secs du sud. Entre les 9^ et 12' de lat. N. le bassin du Chari n'est qu'un vaste marais et les plantes des stations sèches se trouvent exclusivement loca- lisées sur les termitières. Les termites tirent d'ail- leurs parti des fruits de la plupart de ces plantes pour leur nourriture. La graine est généralement — 282 — protégée par un tégument dur; c'est l'exocarpe et le mésocarpe mous du fruit qui seuls sont mangés. Les graines germent donc et il s'installe progressi- vement sur toutes les vieilles termitières des îlots de verdure qui tranchent absolument sur les plaines nues, habitées seulement par des graminées et des cypéracées. Je crois vous avoir déjà dit ailleurs que j'avais trouvé dans les galeries souterraines de ces mêmes termites, un champignon culticé par ces in- dustrieux insectes. Ce champignon qui est un hymé- nomycète produit sur son mycélium de petits scié- rotes blancs de la grosseur d'un grain de mil, sclérotes dont se nourrit l'insecte. Le fait n'est point d'ailleurs nouveau puisqu'on a étudié au Brésil les Pilzgarten de certaines fourmis, mais je crois qu'il est intéressant de signaler des cultures analogues chez les termites d'Afrique. Je regrette de n'avoir pas plus de temps à consacrer à l'observation de ces remarquables insectes; je crois qu'un philosophe ne perdrait point son temps à la contemplation de ces étranges petites bêtes et qu'il pourrait même en tirer des déductions intéressantes de sociologie hu- maine. Une autre espèce de fourmis de ce pays accu- mule dans des sortes de greniers d'abondance qu'elle recouvre de terre, des provisions de graines, si bien conservées et si bien triées que les nègres eux- mêmes, lorsque leurs propres greniers sont vides, s'en vont dans la brousse à la recherche de ces pro- visions et que, dans une seule fourmilière, ils trou- vent parfois assez de grain pour alimenter une seule famille pendant plusieurs jours — 283 — Une lettre adressée à ses parents : Pays des Koulfé sur le Balir-Salamat, entre le lac Iro et le Ghari, 6 juillet 1903. Mes chers Parents, Je profite du retour de mon compagnon M. Gourtet, à Fort-Archambault, pour vous rassurer sur mon sort. Notre expédition sur les frontières du Wadaï a réussi au delà de tout espoir. J'ai réussi à faire le tour complet du lac Iro, qu'aucun blanc n'avait pu approcher, avant nous, qu'à 150 kil. de distance. Nous avons découvert une dizaine de peuplades dont les noms mêmes n'étaient point connus avant notre voyage. Gela n'a évidemment point marché sans quelques difficultés. Pendant plusieurs jours, nous avons marché dans les marais où nos chevaux enfonçaient dans la vase jusqu'aux genoux et où nos hommes avaient parfois de l'eau ou de la vase jusqu'à la ceinture. Enfin nous sommes arrivés sur un pla- teau de terrain résistant entourant le lac de tous côtés. Le lac Ito étendait sa majestueuse nappe d'eau longue de 18 kil. devant nous. Nous avons fait une constatation importante, c'est que le Bahr-Salamat, un grand fleuve ancien, aujourd'hui presque asséché qu'on supposait tomber dans le lac Iro, comme l'in- diquent les caries d'Afrique, passe à côté pour aboutir au Chari. Les peuplades que nous avons rencontrées dans ces régions ont cela de curieux que les hommes sont des amphibies, qui vivent dans les marais comme les grenouilles dans nos étangs. Pendant la moitié de — 284 — l'année, leur pays est submergé et ils circulent à travers pour pêcher ou pour se rendre d'un village à l'autre, avec autant de facilité que s'ils allaient sur une grande route et cependant l'eau leur arrive sou- vent au-dessus de la ceinture. Nous avons été géné- ralennent bien accueillis partout. Ces peuplades n'avaient jamais vu d'hommes blancs et se deman- daient si nous tombions du ciel ou si nous sortions de l'eau. Une seule fois on nous' a fait une déclaration de guerre en forme, mais ces braves gens avaient bu du pipi qui est, comme je vous l'ai dit, une espèce de bière faite avec du mil. J'ai pris patience: il le fallait d'ailleurs puisque nous n'avions, selon l'habitude, qu'une escorte minime de trois hommes. Les vapeurs d'alcool dissipées, nous avons été reçus en amis. Ailleurs, il a fallu se fâcher pour empêcher ces grenouilles à deux pieds de nous suivre. Des villages entiers de 150 hommes armés nous accom- pagnaient et prétendaient aller partout oii nous irions, espérant tirer quelque butin d'une guerre qu'ils croyaient que nous allions faire . Bref, je suis très heureux de cette réussite qui rapportera, je l'espère, quelque honneur à notre pays et à ceux qui m'ont accordé leur confiance en me donnant les moyens d'accomplir la mission. Ma santé se maintient solide : toujours pas de fièvre Dans la plaine, d'interminables troupeaux d'antilopes défilent à tout inistant sous nos yeux ; les girafes et les rhinocéros abondent ; enfin, il serait impossible de compter les bandes d'hippopotames qui vivent dans le lac et dans les grandes profondeurs du marais. — 285 — Demain, je me sépare pour deux mois de mon compagnon (M. Gourtet) et je quitte les marais. Je vais me diriger vers le centre du Baguirmi, gouverné par le sultan Gaourang, avec lequel M. Gentil a passé un traité. Dès que je serai parvenu dans sa nouvelle capitale Tchecna, près Massenya, je vous ferai parvenir une lettre. Le vie très active que je mène depuis quelque temps, ne me laisse point le temps pour écrire aux amis chers qui ont témoigné leur sympathie à l'œuvre que j'accomplis. Ils m'excuseront, j'ea suis sur, quand ils sauront que je viens de parcourir 700 kil. en pays inexploré, en moins de sept semaines, et que j'ai passé chaque soir, après les fatigues d'une rude étape, à préparer mes collections et à tenir mon journal de route à jour. J'espère être au Tchad en septembre et revenir aussitôt. Gorbal (Sud du Baguirmi), le 25 juillet. Je suis en bonne santé. J'arriverai dans 15 ou 20 jours dans la capitale du Baguirmi 286 - Noël Bernard. — liiiportaiice physio- logique de Talcool. Un article récent de M. Duclaux, intitulé «L'alcool est-il un aliment ?» a soulevé des polémiques violentes qui sont le plus souvent restées à côté de cette question. Il ne s'agit pas en effet ici de la question de « l'alcoolisme », mais d'une question de physiologie générale (1). Il s'agit de savoir tout d'abord quelles transforma- tions préliminaires les hydrates de carbone (amidon, sucre, etc., qui sont des aliments quasi universels) subissent avant d'être incorporés au protoplasma des cellules qui forment les tissus. Les premières de ces transformations sont depuis longtemps connues ; la transformation de l'amidon en dextrine, maltose, puis glucose, celle du saccharose en sucre inverti, amènent ces substances à l'état de sucres isomères, correspondant à la formule G* H'^ 0* qui caractérise les hexoses. Ces transtormations préliminaires, qui s'accomplissent par l'action de diastases digestives, se présentent avec les mêmes caractères chez les êtres vivants très divers qui consomment ces hydrates de carbone : elles s'effec- (1) Les éléments du court résumé que j'en donne ici sont en majeure partie empruntés an traité de Microbiologie de Duclaux, et aux travaux récents de Mazé, parus dans les Annales de l'Institut Pasteur. — 287 — tuent pour une graine amylacée qui digère ses réserves comme pour une moisissure qui consomme de l'amidon ou du sucre, elles se retrouvent dans les processus normaux de la digestion chez les animaux supérieurs ou chez l'homme. C'est ainsi normalement à l'état d'hexoses que les substances hydrocarbonées pénètrent à l'intérieur des cellules. Les transformations qu'elles subissent alors ont été longtemps plus difficiles à suivre. La découverte de diastases intracellulaires qui conti- nuent, à l'intérieur des cellules, le travail commencé à l'extérieur par les diastases digestives, a récemment contribué à éclairer ce côté de la question, en mettant en relief une nouvelle série d'actes digestifs qui paraissent également généraux. C'est tout d'abord du contenu des cellules de levure de bière que Bûchner a réussi à isoler une diastase de ce genre : la zymase, capable de provoquer la décom- position du glucose en alcool et scide carbonique. La présence de cette diastase dans les cellules d'un microorganisme qui est un agent normal de « fermen- tation alcoolique » n'a rien qui puisse surprendre ; on pourrait seulement à première vue penser qu'il s'agit là d'un fait assez particulier. Un examen plus attentif de la question, montre au contraire que la zymase doit être chez les cellules vivantes une dias- tase aussi répandue que les diastases digestives dont je parlais tout à l'heure. On sait depuis longteziips, en effet, que les fruits les plus divers, les graines amylacées, les plantes supé- rieures, quand on les prive plus ou moins d'oxygène, forment de l'alcool aux dépens des hydrates de car^ 288 bone qu'elles renferment. Les cellules de ces divers organismes doivent donc renfermer des zymases au même titre que la levure de bière. On s'explique dès lors qu'on trouve de l'alcool presque dans tous les tissus vivants où on l'a recherché avec soin : dans des feuilles des tiges ou des racines fraîches, comme dans le cerveau ou le foie d'animaux herbivores qu'on vient de tuer. L'alcool ne s'accumule que dans la vie anaérobie et on a pensé d'abord que cette condition était la seule où il se produisait ; or il paraît au contraire probable que de l'alcool se forme normalement dans la vie aérobie des cellules, et qu'il ne s'accumule pas parce qu'il est alors consommé au fur et à mesure de sa production. Mazé a récemment extrait une zymase active d'une moisissure {Euroliopsis Cayoni) cultivée au large contact de l'air et respirant normalement ; ici c'est dans la vie anaérobie que la zymase ne se forme plus. Cette diastase est donc, en ce cas, une des diastases normales d'un être qui respire. Il devient évident, d'une manière corrélative, que la transformation des sucres en alcool doit être un processus normal de la transformation des aliments dans la vie aérobie. S'il est vrai, comme ces arguments amènent néces- sairement à le penser, que le terme alcool marque une étape normale dans la digestion des matières hydrocarbonées, les cellules qu'on nourrit de sucre doivent en définitive se nourrir d'alcool, et l'alcool en nature doit pouvoir remplacer les sucres dans leur régime alimentaire. C'est ce qu'on sait être vrai pour diverses moisis- — 289 — sures dont l'évolution s'accompli t normalement quand on leur donne de l'alcool pour unique aliment hydro- carboné, il faut alors seulement le fournir à un état de pureté et de dilution convenable, et en même temps que les aliments salins nécessaires, dans mi régime bien compris, en un mot. C'est ce qui est vrai encore, d'après les expériences de Mazé, pour des graines de plantes supérieures en germination. C'est enfin ce qui paraît vrai pour l'homme d'après les expériences récentes dont M. Duclaux rendait compte dans l'article qui a servi de point de départ aux polémiques actuelles. Le moins qu'on puisse dire est donc qu'il ne sem- ble pas démontré qu'on doive absolument prohiber l'alcool d'un régime alimentaire hygiénique. Il serait sans doute, en tous les cas, mauvais de ne pas faire état d'arguments expérimentaux raisonnables dans une question qu'on a discutée souvent avec plus de passion que de logique et sur laquelle il n'existe pour le moment qu'une opinion unanime : celle qui en reconnaît l'intérêt. 19 — 290 Emile Ballé. — ]\otîce sur Iticliard- Loiiis Dulïourg- trisi^iiy, botaniste viroîs. Richard-Louis Dubourg d'Isigny naquit pendant la Terreur, la même année et quelques mois après la mort de Louis XVI, le 17 Juillet 1793 (an 2 de la République), à Vire, rue du Neufbourg, qui fut nommée rue Egalité, à cause des gens nobles qui l'habitaient. Il eut pour père Louis-Charles Dubourg d'Isigny, et pour mère Monique-Augustine-Félicité Juhel de la Noslière, fille du dernier vicomte de Vire. Isigny, nom pris par les Dubourg, leur provenait d"un fief familial sis dans la paroisse de Gourson, aujourd'hui commune voisine de la forêt de St-Sever, forêt dans laquelle ont été récoltées un certain nombre de bonnes plantes ; citons pour exemple le Vaccinwm vitis idaea L. L'ancien fief d'Isigny est ac- tuellement une belle ferme appartenant à M'"*= James, née Rousselin. Après avoir fait ses classes au collège de sa ville natale, Dubourg d'Isigny vint à Caen pour y suivre les cours de la Faculté de droit ; il profita de son séjour en cette ville pour se rendre en compagnie de Sébastien-René Lenormand (dont il conserva l'amitié toute sa vie), aux leçons du professeur Lamoureux — 291 - qui sut inspirer, à ces deux jeunes gens d'alors, un goût profond pour l'étude si attrayante des sciences naturelles. Après avoir été reçu docteur en droit, Dubourg d'Isigny revint habiter Vire pour entrer, suivant sa vocation, dans la magistrature judiciaire. Ses qualités lui valurent d'être nommé, très jeune, président du Tribunal Civil de Vire; il n'avait que 28 ans!... Fidèle à ses convictions, Dubourg d'Isigny n'hésita pas, en 1830, à briser une carrière qui lui promettait, vu son réel mérite, le plus bel avenir. Il donna sa démission de président du Tribunal Civil de Vire, ce qui prouve qu'il fut un de ces hommes d'élite qui mettent leur conscience au dessus des ambitions humaines. Louis-Richard Dubourg d'Isigny épousa, le 7 no- vembre 1831, Marie-Henriette-Laure Guérard de Clény, arrière petite-nièce du savant Polinière, l'un des créateurs de la physique expérimentale en France. Il existe au musée de Vire un dessin à l'encre de chine, œuvre de Joseph-Joachim Guernier, alors pro- fesseur au collège, représentant Dubourg d'Isigny et sa jeune épouse ; c'est le seul portrait que nous connaissions de lui. Nous savons que ce beau dessin fut offert par l'auteur aux jeunes époux comme cadeau de noces. Nous connaissons deux biographies concernant Dubourg d'Isigny, l'une par M. Mury, docteur- médecin, parue en 1842 dans l'Annuaire Normand et l'autre, par M. Cazin, avocat, publiée en 1857, à Vire, imprimerie veuve Barbot ; mais, dans ces deux 292 travaux, les auteurs se sont occupés de Dubourg d'Isigny d'une façon générale, et c'est surtout comme botaniste Virois que nous nous sommes proposé d'en parler, car s'il fut littérateur, historien, archéo- logue et géologue, d'autres, plus autorisés que nous, pourront l'apprécier à ces divers points de vue. Les membres de la Société Linnéenne de Nor- mandie, dont Dubourg d'Isigny fut l'un des savants fondateurs, ainsi que l'a dit à Gondé-sur-Noireau, en 1873, le professeur Morière, se réunirent pour la première fois à Vire, le 24 mai 1836. A la séance publique, Dubourg d'Isigny donna lecture de ses Aperçus généraux sur la t/éologie et la flore de V arrondissement de Vire. C'est dans ce beau travail que ligure le premier et le seul catalogue des plantes spontanées do cet arrondissement. Nous pos- sédons les deux tirages à part de ce mémoire : l'un, in-8o paru en 1836, et l'autre, in-4° paru deux ans plus lard. Ainsi qu'il a déjà été dit, le catalogue des plantes de l'arrondissement de Vire a été élaboré avec le précieux concours du botaniste René Lenormand. Ce catalogue, dans lequel l'ordre suivi est celui du Botanicon du pasteur Duby, comprend 657 phanéro- games, 37 cryptogames vasculaires ; les cryptogames cellulaires comprennent 175 mousses, 49 hépatiques, 327 lichens et 72 algues; des cliampignons, peu connus à cette époque, il n'est pas tait mention. Ce catalogue n'est qu'une simple liste sans indica- tion de localités, ce qui le rend à peu près inutile pour les botanistes récolteurs, mais il est juste — 293 — d'ajouter que depuis 1836, par suite de cultures, de constructions de routes, de défrichements, etc., la Flore Viroise a tellement changé, que ce catalogue, eût-il été parfait, n'aurait plus aujourd'hui qu'un intérêt purement rétrospectif. Il existe à la hibliothèque de Vire quelques manus- crits de Dubourg d'Isigny ayant trait à la botanique, parmi lesquels nous signalerons: 1" Fougères du Bocage normand, 40 pages ; 2° Mousses, genres, étymologies, synonymes de Linné avec figures ; 3" Hydrophytes des environs de Vire, (simple énumération); 4" Projet de tableaux synoptiques de la méthode de Jussieu, Et 5° Projet d'une Société de Botanique. Parmi ces manuscrits, que M. Butel-Harael, biblio- thécaire, a bien voulu nous communiquer, ce dont nous le remercions, se trouve une liste des plantes Viroises demandées par Ren'i Lenormand, ce qui prouve que Dubourg d'Isigny était un chercheur connaissant les bonnes stations. Dubourg d'Isigny a laissé un herbier beaucoup plus précieux que ses écrits botaniques. Cet herbier se trouve actuellement au jardin des plantes de Gaen en compagnie des herbiers de René Lenormand, Delise, Chauvin et Pelvet, botanistes qui, tous ainsi que lui, ont habité Vire. L'herbier Dubourg d'Isigny, qui se compose de 25 volumes (30X40) comprenant chacun environ — 294 — 100 plantes différentes bien préparées et abondam- ment représentées, fut donné à la Faculté de Gaen par M. Pilleau et Mademoiselle Polinière-Duhaubois ses héritiers; ce fut là une heureuse inspiration, car, sous la haute direction de M. le professeur Lignier, avec le précieux concours du sympathique conser- vateur M. Pvay»nond Le Bey, cet herbier se trouve l'objet des soins les plus assidus et les plus intelli- gents, ce qui lui vaut sa conservation parfaite Divers Aoristes : M. Alphonse de Brébisson, auteur de La Flore de Normandie, M. L. Corbière, auteur de La Nouvelle Flore de Normandie et M. T. Husnot, auteur de La Flore des: Mousses du Nord-Ouest, ont consulté cet Herbier pour la rédaction de leurs ou- vrages. Aussi nous semble-t-il pouvoir dire à ce sujet : L'homme passe, mais l'œuvre survit. Malheureusement l'herbier de Dubourg d'isigny est dépourvu d'étiquettes, les noms des plantes sont inscrits sur les couvertures et même il n'est fait que rarement mention des localités : c'est un grave tort attendu qu'il est toujours possible de rectifier une détermination erronée tandis qu'on ne peut jamais retrouver ni une date, ni une localité; mais en agissant ainsi Dubourg d'isigny n'a fait qu'imiter la plupart des botanistes de son temps Dubourg d'isigny mourut le 20 janvier 1841, jeune encore, subitement frappé en pleine possession de sa belle intelligence; il rendit le dernier soupir dans sa maison, située, 2, rue des Gordeliers, à Vire, maison mitoyenne avec celle qu'avait habitée le poète Gastel; ainsi Dubourg d'isigny qui aima tant les — 295 — plantes expira près de l'ancienne demeufe de celui qui avait si bien su les chanter. Plus d'un demi-siècle s'est écoulé depuis la mort de Dubourg d'Isigny, ce qui nous permet de rendre sur son compte un jugement impartial — on loue généralement beaucoup trop ceux qui viennent de disparaître. — Ce fut un homme très distingué qui sut, avec raison, préférer aux jouissances maté- rielles celles de l'esprit, aussi pouvons-nous dire en terminant : il passa en montrant un bon exemple. TABLE DES MATIÈRES Pages Composition du bureau de la Société pour l'an- née 1903 III Membres décédés depuis le 15 mars 1902 . . iv Liste générale des Membres de la Société au 15 avril 1904 v Liste des Sociétés savantes et établissements avec lesquels la Société fait des échanges de publications XIII PROCÈS-VERBAUX DES SÉANCES Séance du 5 Janvier. — Lignier : Sur les Bé- nettilées XXVII SÉANCE DU 2 FÉVRIER. — D"" MouTiER : Lin<;ula du Toarcien de May. — NoEL Bernard : Rôle physiologique de l'alcool. — D"" Moutier : Ob- servalions. — Brasil : Cœcunis œsophagiens des Annélides . — Id. : Présentation d'un Cen- triscus scolopax. — Lignier : Communication d'une lettre de M. Chevalier XXIX Séance du 2 Mars. — Matte : Fécondation arti- ficielle du Ceratozamia me.cicana .... XXXI Séance du 30 Mars. — Tison : Traces foliaires des Conifères XXXIII 298 — Pages SÉANCE DU 4 Mai. — A. Bigot : Atelier néoli- thique de Cesny-Bois-Halhout. — A. Bigot et Œhlert : Carbonifère d'I Ile-et-Vilaine, — A. Bigot : Plages soulevées et dunes litto- rales XXXV RÉUNION GÉNÉRALE ANNUELLE A GaEN, LES 7 ET 8 Juin 1003. — A. Bigot : Terrasses pleisto- cèncs de Feuguerolles. — Id. : Géologie du Cinglais. — Rouxel : Silex néolithiques de Tourlai'ille (Manche). — Coutil : Défense d'éléphant des environs de Louviers. — Id. : Tunmlas de Fonlenay-le-Marmion. XXXVII Compte-rendu de l'excursion botanique du 8 .Juin 1903, par M. Ghevrel XL Séance du 9 Novembre 1903. — Lignier : Communication d'une lettre du M. Chevalier et d'une lettre de M. Raymond. — Id. : Impressions de voyage en Angleterre. — Id. : Communication sur les Gnétacées. — Matte : Anomalie de structure chez Ceratozamia Mexi- cana. — Le Bey : Présentation d\m Lomatop- teris liasina XLVI Séance du 14 Décembre 1903. — Letacq : Collection ornilhologique de M. A. de Saint- Martin. — Le Bey et Lignier : Catalogue de l'Herhier général du Jardin botanique. — Lignier : Affinités des Sphénophyllées et Equisétinées. — D"" Moutier : Homolus Audouini et Ostrea du Bathonien. — A. Bigot : Observation. — Brasil : Communication de — 299 — Pages silex néolithiques trouves à Clincliainps par M. Langlois XLVIII TRAVAUX ORIGINAUX A. Bkjot. — Groupement et notation des Assises siluriennes de l'Ouest de la France. ... 3 A. Iju;ot. — Observations, à propos d'un travail de M. Masse, sur le Synclinal de la Brèche-au-Diable et le Silurien Normand . . 25 A. Bigot. — Sur l'alimentation en eau potable du littoral de Ouistreham à GourseuUes . . 38 H. MAnii. — Une anomalie de structure dans l'écaillé ovulifère de Ceratozaiiiia mexicana, Brongn. (avec 4 figures) 52 0. LiGNiER. — La Fleur des Gnétacées est-elle intermédiaire entre celle des Gymnospermes et celle des Angiospermes ? 55 xVbbé A.-L. Letacq. — Notes sur quelques Oiseaux du département de 1 Orne, rédigées d après la Collection et les Manuscrits de M. Abel Martin, de Bellème 72 O. LiGNiEK. — Equisétales et Sphénophyllales ; leur origine fdicinéenne commune (avec 8 figures) . 93 0. LiGNiEH et R. Le Bey. — Liste des Plantes vasculaires que renferme l'Herbier général de l'Université et de la Ville de Caen (suite) . 138 A. Bigot et D.-P.' Œhi.ert. — Note prélimi- naire sur le Dinantien d'Argentré (lUe-et- Vilaine) 238 — 300 — Pages A. Bigot. — Sur la Géologie du Pays de Cinglais 240 Bigot et Matte. — Catalogue critique de la Collection Deîrance, conservée au Musée d'histoire naturelle de Caen. — Première partie : Pélécypodes (Révision des Pectinidés tertiaires, par M. Ch, Di'Im'îhet) 243 Aug. Chevalier. — Lettres à M. Lignier . . 269 Noël Behnaiîd. — Importance physiologique de l'alcool 286 Emile Balle. — Notice sur Richard-Louis Dubourg-d'Isigny, botaniste Virois . . . 200 LISTE DES COMMUNICATIONS PAR NOMS D'AUTEURS Emile Balle. Notice sur Charles-Louis Du- bourg d'Isigny, botaniste Virois .... 290 Noël BEnNAiiD. — Importance physiologique de l'alcool XXVII et 286 A. Bigot. — Atelier néolithique de Cesny-Bois- Halbout XXXV — Terrasses pleistocènes de Feugue- roUes (titre seul) xxxviii — Sur la géologie du Pays de Cin- glais XXXVIll et 240 — Vœu relatif au classement du Turau- lus de Fontenay-le-Marmion. XXXVIII — Observations à propos d'Ostrea Wiltonensis L — 301 — Pages A. Bigot, — Groupement et notation des Assises siluriennes de l'Ouest de la France 3 — Observations, à propos d'un travail de M. Masse, sur le Synclinal de la Brèche-au-Diable et le Silu- rien normand 25 — Sur l'alimentation en eau potable du littoral de Ouistreham à Cour- seulles 38 — Sur la géologie du Pays de Cin- glais XXXVIII et 240 — et Matte. — Catalogue critique de la Collection Defrance, conservée au Musée d'histoire naturelle de Caen. Première partie : Pélécy- podes (Révisiort des Pectinidés tertiaires, par M. Ch. Depéret). 243 — et D. P. Œhlekt. — Note prélimi- naire sur le Dinantien d'Argen- tré (lUe-et- Vilaine). , . XXXV et 238 L. Brasil. — Fonctions des Cœcums œsopha- giens de l'Arénicole (titre seul) XXX — Présentation d'une photographie de Centriscus scolopax. . . XXX — Communication de silex néoli- thiques recueillis à Glinchamps par M. Langlois L Aug. Chevalier. — Lettres à M. Lignier . . 269 — 302 — Pages René Ghevkel. — Compte-rendu de l'excursion botanique du 8 juin 1003 XL Léon Coutil. — Défense d'Eléphant trouvée aux environs de Louviers (titre seul) xxxviii — Classement du tumulus de Fontenay-le-Marmion . XXXVIII Ch. Depéhkt. — (Voir Brcox et Matii:). . . R. Le Bky. — Présentation d'un échantillon des Loniatopteris li.nsina . . . . XLVII — (Voir O. LiGNiEii) Abbé A.-L. Letacq, — Notes sur quelques oiseaux du département de l'Orne, rédigées d'après la collection et les manuscrits de M. Abel Martin, de Belléme .... XLix et 72 0. LiGNiER. — Sur les Bénettitées (titre seul), xxxili — Impression de voyage en Angle- terre (titre seul) XLVII — La Fleur des Gnétacées est-elle intermédiaire entre celle des Gymnospermes et celle des Angiospermes .... XLVll et 55 — Equisétales et Sphénophyllales ; leur origine filicinéenne com- mune (avec 8 figures). . XLix et 92 — et R. Le Bey. — Liste des Plantes vasculaires que renferme l'Herbier général de l'Université et de la Ville de Caen (suite) . . . XLIX et 138 — 303 — Pages H. Matte. — Fécondation artificielle de Cera- tozamia me.vicana (titre seul). XXXII — Une anomalie de structure dans l'écaillé ovulifère de Cerato- zaïnia tnexicana Brongn. (avec 4 figures) XLVII et 52 D"" MouïiER. — Présentation d'une Lingule du Toarcien de May .... XXIX — Observation à propos du rôle physiologique de l'alcool. . XXIX — Présentation d'un Homolus Au- douini et d'une Huître du Bathonien XLix D.-P. Œhlert, — Voir A. Bigot RouxEL. — Présentation de silex néolithiques trouvés à Tourlaville (Manche) .... xxxviii Tison. — Sur les traces foliaires des Coni- fères (titre seul) xxiv TABLE DES MATIÈRES 297 Gaen — Imphi.mehie E. LANIER, 1 et 3, rue Guillaume — 6849 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE NORMANDIE FONDÉE EN 1823 Et reconnue d'iilililé publicine par décret du 22 avril 1863 5'= SÉRIE. — 1^ VOLUME A1\IVÉE 1903 CAEN E. LANIER, Imprimeur Rue Guii.laume-le-('-onquérant, 1 P»' 3 1904 l*aru le 15 Juin iî>04 Avis relatif aux tirages à part Les Auteurs peuvent faire faire un tirage à part de leurs communications à leurs frais et aux conditions suivantes. L'Auteur devra en laire la demande expresse et par écrit soit en tête de son manuscrit, soit en tête du pre- mier placard, soit par une lettre spéciale qu'il adressera en même temps que le premier placard. Tout tirage à part devra porter la mention « Extrait du Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie » suivie de 1 indication du volume. Les tirages à part seront payés directement à l'Impri- meur conformément au tarif ci-après : iSOMBRE DE FEUILLES 1 feuille de 16 pages, satinaire, bro cliaf,a", i)liage compris 2/3 » ou 12 1/2 .. .. 8 1/4 » » 4 » Couverture inipriiuée » saus iH)|iicssion NOMBRE I) EXEMPLAIRES ■), 4.50 2.75 2.30 2.50 0.40 50 100 lÔô 6.25 7.75 11 5.75 7. 9.75 3.PJ0 4.75 7.25 3. 3.75 5.50 2.75 3.50 5.50 0.70 1. 2. 21 18 14 9 10 5.50 Composilioii et impression d'un faux titre, 2 fr. 50. Changement de folios, 0 fr. 40 par feuille de 16 pages. Nouvelle mise en pages pour une feuille de 16 pages, 3 fr. 25 ; pour une fraction quelconque de feuille, 2 fr. Nouvelle correction : 0,90 l'heure. Pour toute communication dont l'importance sera de plusieurs feuilles , l'imprimeur de la Société s'engage à faire une diminution sur le tarif ci-dessus. Cette dimi- nution sera proportionnée au nombre de feuilles de la communication. Les auteurs sont priés de s'entendre directement avec 1 imprimeur de la Société. INTERCALATION DE PLANCHES 50 EXEMPL. 100 EXEMPI. Clia(|ue plauelie collée ou avec onglet replié 0.60 1. » avec onglet ajouté 1. 1.7-- ClhUiue pli en sus 0.60 1. Le papier employé pour les tirages à part sera le même que celui du Bulletin. Pour les tirages de luxe et les changements de papier ou de format, les prix en seront donnés à l'avance sur la demande de l'Auteur. Sommaire des derniers volumes de Mémoires : T. XVII. — HOVELACCèUK M. , Reclierclies sur le Lepido- dendron selagino'ides Stenib. (163 p. , 61 lig. , 7 \)\.). — LETELiLiIÉR Aug:., Essai de statique végétale. — La racine considérée coinine un corps pesant et flexible (89 p., 10 lig.). — BIGOT A., Contribution à l'étude de la faune jurassique de Normandie. — 1" Mémoire: sur les Trigonies (86 p., 10 pi.). T. XVIII. — LIGIVIEIlt O., Végétaux fossiles de Normandie. — Structure et afiiuités du Benellites Morierei, Sap. et Mar. (78 ]>., 6 pi.). — DUUOi^CQ O-., La glande venimeuse de la Scolopendre (41 p., 10 fig.). — LIGIXIER O. , Végétaux fossiles de Normandie. — II. Contribution à. la flore liasique de Sainte-Honorine-la-Guillaume, Orne (32 p., 6 fig., 1 pi.). — A. BIGOT, Contiibution à l'étude de la faune jurassi(iuc de Normandie. — 2" Mémoire : sur les Opis (39 p., 3 lig., 2 pi.). — LiEGEB L<.-Jules, Reclierclies sur l'appareil végétatif les Papavéracées, Juss. (432 p., 38 fig., 10 pi.). T. XlX. — G. DOCLiFUS, Observations géologiques faites aux environs de Louviers, Veinoii et Pacy-sur-Eure (47 p., 12 fig., 1 pL). — L<«-J. L.KGEB, Reclierclies sur l'origine et les trans- formations des éléments libériens, 1"'' Mémoire (lô2 p., 7 pi.). — Acii. VAUL,L.EGEAIID, Reclierclies sur les Tétiarbyiifpies (191 p,,- 9 pi.). T. XX. -4; K. GIDOIV, Essai sur l'organisation générale et le dé- veloppement de l'appareil conducteur dans la lise et dans la feuille des Nyctaginées (120 p., 6 pi.). — A. TISOIV, Reclier- clies sur la clinte des feuilles cliez les Dicotylédones (108 p., 5 pi.). — O. LiIGIVIEK. Végétaux fossiles de' Normandie, 111. Etude analomiiiue du Cucadoidea mycromyela Mor. (65 p., 1 pi.). Prix de cbacun de ces volumes 20 fr. i^^THS . La Société possède encore en magasin un certain nombre de volumes de son Ttiillelin : elle les met en vente aux jirix suivants : 1" SlîlUE. Tome I, 1855-56 .... 4 fr. II, 1850-57 .... 4 » m, 1857-58 (très rare). 7 .. IV, 1858-59 (très rare). 7 « V, 1859-60 (très rare). 10 » VI, 1860-61 (rare) . . 6 » VII, 1861-62 (rare) . . 7 » VIII, 1862-63 . . . (éi)Uisé) » IX, 1863-64 . . . (épuisé) » X, 1864-63 .... 6 fr. 2» Série. Tome I, 186.5-66 . . . II, 1867 .... III, 1868 6 IV, 1868-69 .... 6 8 fr. 7 Tome V, 1869-70 . 6 fr. .. VI, 1870-72 . 6 .. VII, 1872-73 . 8 » VIII, 1873-74 . 7 .. IX, 1874-75 ( rare) . 7 .. X, 1875-76 (épuisé) 3e SkHIE. 6 fi Tome I, 1876-77 (rare) II, 1877-78 (très rare). 10 .. m, 1878-79 .... 7 IV, 1879-80 . . . (éi)Uisé) V, VI, 1880-81 (rare) 10 fr 1881-82 .... 6 » VII, 1882-83 » VIII, 1883-84 » IX, 1884-85 )) X, 1883-86 Les volumes des 4« et 5' Séhies sont vendus chacun Pour toute demande d'achat , s'adresser h M. Bigot . de Geôle, 28, à Caen (1). (1) Afin de permettre à ses Membres de compléter leur collection, la Société leur accordera une réduction de 1/5 sur les prix ci-dessus. , . . . 7 , ... 11 .6 . 7 . 10 fr. secrétaire , rue MBL WHOI LIBRARY UH lôNliJ R