BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ LINNÉENNE DE NORMANDIE FONDÉE EN 1823 Kl reconnue d'utilité publique par décret du ~2~2 avril 18fiy 6e série. — 3E volume IWIIS 1908190U (2' Partie) CAEN E. LANIER, Imprimeur 31, Boulevard Bertrand, 31 I il I 0 Les opinions émises dans les publications de la Société sont exclusivement propres à leurs auteurs ; la Société n'entend nullement en assumer la responsabilité (art. 2'\ du règlement intérieur). La Société Linnéenne de Normandie ayant été reconnue établissement d'utilité publique, par décret en date du 22 avril 1863, a qualité pour accepte) les dons et legs dont elle sciait gratifiée. TRAVAUX ORIGINAUX 3imr 4nn. Laurent. — AiboiiiîiII*'* florales «I'miio Labiée. Stachys sylvatica, L.) Je crois intéressant de signaler à la Société Linnéenne de Normandie les observations que j'ai faites, en 1910, sur une petite station de Sla chys sylvatica, L.. installée dans des décombres le long de la rue du XV Siècle, à Caen. Formée d'une centaine de pieds d'une végétation vigoureuse, et abondamment fleuris, la plupart de ceux-ci présentaient des anomalies florales de divers genres, desquelles je vais décrire sommai rement celles qui m'ont paru les plus dignes de remarque, du point de vue de la morphologie florale ; à savoir : 1° LesSynanthies.ou concrescences entre fleurs ; 2° Les Pélories : 3° Les Fleurs oligomères, c'est-à-dire dont le nombre des pièces était inférieur à la normale. 1 Synaiitliies Genre d'anomalie particulièrement fréquent dans cette station. Presque tous les pieds en por- taient des exemples, parfois jusqu'à 6 ou 7. Dans tous les cas que j'ai observés, il s'agissait d'une concrescence. plus ou moins avancée, entre deux fleurs, dont l'une était toujours la fleur ter- minale du glomérule. et l'autre sa voisine de droite ou de gauche Heur de 2e ordre par rapport à elle). Suivant les échantillons, cette concrescence variait dans son étendue, intéressant tantôt le calice seul, tantôt à la fois le calice et la corolle. <>n pouvait distinguer ainsi quatre types prin- cipaux, avec, entre eux. les intermédiaires qu'on peut facilement imaginer : 1er Degré. — Les calices simplement cônàrescènts extérieurement, par leur surface en regard, sur une partie seulement ou sur la totalité de leur longueur. 2e Degré. — Les calices entièrement, fusionnés, de manière à former un tube unique, à II) dents, mais dans lequel les corolles restent distinctes. 3e Degré. — Les calices fusionnés comme dans le cas précédent, et les corolles concrescentes à l'extérieur sur une plus ou moins grande longueur par leur surface en regard, à la manière des calices dans le premier cas. t" Degré. — Les calices étant fusionnés eu un lutte unique, comme précédemment, il en est de même des corolles. Les gynécées restent toujours nette ment séparés, tout en se Comprimant mutuelle ment. Dans ce quatrième cas. Le nombré:des dents du calice double se réduit souvent à 9 ou même à «S. parfois à 7. De même, la fusion des deux corolles peut être plus ou moins intime, avec une réduction correspondante du nombre des ('•lamines. ( >s quatre genres de cas n'étaient pas également fréquents. Mors que les anomalies du deuxième type se rencontraient dans plus des trois quarts des exemplaires, et celles du deuxième dans la ° em iron. celles du premier et surtout du troisième étaient beaucoup plus rares. Dans tous les pieds do plantes où j'ai observé celle anomalie, elle était localisée dans des glomé rules de la région moyenne et un peu supérieure de L'inflorescence, c'est à-dire là où ils compren nent le plus grand nombre de fleurs (au moins cinq). N. B- — Ce genre d'anomalie me semble être assez commun chez Staehys sylvatiea. malgré que les ouvrages classiques de Tératologie végétale ne le signalent pas dans cette espèce (tout en le men- tionnant pour diverses Labiées). Je l'ai observé çà et là — toujours sur des pieds vigoureux — dans presque toutes les stations que j'ai examinées aux rn\ irons de Caen. •£■• Pélorie* J'en ai trouvé une dizaine de cas, toujours chez des fleurs terminales, a l'extrémité des axes latéraux rattachés à la partie inférieure de l'axe principal. Les axes ainsi terminés sont très raccourcis, et leurs entre-nœuds réduits: de la sorte, les glomé- rules sont fort rapprochés, et leurs fleurs se trouvent groupées en un bouquet compact d'aspect caractéristique. Dans deux cas seulement, j'ai observé des fleurs d'apparence parfaitement aelinomorphe. l'une pentamère (S S, o P. 5 E. 2 C), cl l'autre fcétramère (4 S. i l>. 4E, 2 G). Dans trois autres cas. le nombre des [létales ( non des sépales , se trouvait porté à 7 ou 8, avec 6 ou 7 étamines I l J'ai déposé un échantillon cio ce type dans la collection i Laboratoire de Botanique de l'I nivcrsité de Caen. s Enfin, le cas le plus fréquent, était celui de fleurs imparfaitement pélorvées, ainsi constituées : Calice : ."> sépales à peu près égaux. Corolle : S pétales encore visiblement répartis en deux lèvres, mais celles-ci différant fortement de celles d'une corolle ordinaire parles caractères suivants : 1° Lèvre postérieure (supérieure), à deux lobes profondément divisés et étalés : 2° Lèvre antérieure (inférieure), à trois lobes bien séparés et sensiblement égaux, un peu moins étalés que dans la corolle normale. Une telle corolle forme une transition intéressante entre celle d'Une fleur ordinaire et celle dune fleur parfaitement péloriée. [ndrocée : tantôt \ élamines, comme dans une Heur ordinaire : tant (M 5, comme dans la fleur aetinomorphe. Gynécée : normal. On sait que les pélories sont assez fréquentes chez les Labiées: il en est toujours ainsi lorsqu'un axe porte, anormalement, une fleur terminale. Chez Slackys sylvatica en particulier, plusieurs auteurs ont décrit ce genre d'anomalie. (Voir, pour la bibliographie : Penzig, Pflanzenteratologie, tome II. page 245). Je ne crois pas. toutefois, qu'on ai! signalé les formes de transition que je viens de mentionner. îî Fleur* oligoinèrc* Anomalie rare. Trois cas seulement (sur trois pieds différents), toujours dans la même position : petites fleurs du 3e ordre, dans dos glomérules à 5 fleurs. Leur constitution était la suivante : Calice : \ sépales, donl un postérieur, un anté rieur el deux latéraux. Corolle : \ pétales formant deux lèvres : la pos térieure normale, l'antérieure réduite à ses deux lobes latéraux par disparition du pétale impair. Indrocée : 3 étamines, les deux antérieures étant remplacées par une seule, située dans l'intervalle des deux pétales de la lèvre antérieure. Gynécée : normal. Cette anomalie n'a pas encore été signalée, à ma connaissance clic/ Stachys sylvatica; elle a été décrite chez plusieurs Labiées, ainsi rpre chez diverses Scrophulariacées, etc.. mais en général sans indication de la position des fleurs. René Chevrel. - - Plantes rares du Cal- vados et nrinei paiement «les environs de Caeii. Dans le cours de mes herborisations annuelles, j'ai eu l'occasion de rencontrer, dans des stations où la plupart n'avaient pas encore été signalées, un certain nombre de plantes rares ou peu com- munes du Calvados el principalement des envi ronsdeCaen. Parmi elles se trouvent : 1° Thalictrum minas L., aux environs de la gare de Moull-Argences. Trouvée par Moiuère entre Mondcville et (formelles : par Brébisson. à Saint- Pierre sur Dives el ;iu\ monts d'Eraines : par Hardouin, RenOu et Le Clerc, à Cagny. Viran cl Chicheboville, clic a été signalée à Moult il > a quelques années par A. Chevalier. Depuis cette époque, elle semble prendre, dans cette dernière station, une extension continue. 2° Arabis hirsuta Scop.. à Moult. Le D' Perrier l'a trouvée à la Maladrerie : Hardouin, Renou et Le Clerc. àCaen, sur le Cours la Reine; ces mêmes auteurs la signalent également à Banville et urgences; Le Sauvage, ;i Chicheboville. Sa pré sence à Moult, situé entre Argenees cl Chichebo- ville, s'explique donc tout naturellement. 3° Cardamine impatiens L., à Mutrécv et à May, où je l'ai trouvée avec Corbière- — Hardouin. Renou et Le Clerc l'avaient signalée à Louvigm et Mal lu t. 4° Sisymbrium Sophia L., à Cabourg, où \. Cm. — 11 - valieb L'a également trouvée il > a quelques années: elle avait été précédemment signalée à Courseulles par Lignier. Jusque-là cette plante n'avail pas été rencontrée dans le Calvados. 5° Sinapis cheiranthus Koch, à Pont-d'Ouilly. ^.ssez abondamment répandue sur les talus de ta roule de l'ont d'Ouilh à la gare de Berjou-Cahan. 6° Lepidium Draba L., à Courseulles( où elle a déjà été signalée par Morièrej, à Ouistreham et près de la gare de Moult- Argences. 7 Lepidium ruderale L., à Courseulles et à Cabourg, où déjà l'avaient trouvée Hardouin, Renoi et Le Clerc. 8° Saponarha offtcinalis L. à Riva-Bella, Ouistre ham. Mervilîe, Cabourg. !»•• indrosœmum officinale AU., à Cabourg, et à Malloué près Campeaux. Elle a été signalée sur plusieurs points du département et en dernier lieu par le Dr F. Gidon, à Thaon et à Saint-Aubin d' \r Linaria supina Desi'. . au voisinage delà gare de Moult- Argences. 10° Phelipœa Mille folii. ou Phelipsea cœrulea, à Malloué. près Campeaux. Les caractères différentiels entre ces deux espèces me paraissent si minimes qu'il est difficile de se prononcer en faveurde l'une plutôt que de l'autre. Mon échantillon présente d'ailleurs des caractères propres à chacune de ces espèces : à la première appartiennent : la bractée axillante un peu plus longue que le calice et les longs poils que porte le sommet des anthères : à la seconde, les lobes acuminés et aigus de la corolle. En outre, je dois faire remarquer que les poils blancs et raides qui tapissent la face interne delà corolle sont très abondants à la lèvre inférieure et manquent presque totalement à la lèvre supé- rieure. J'ai trouvé dans la même station quelques pieds ÏÏOrobanche minor parasites sur les racines de Digilalis purpurea Tournef. . .l'ignore si cette obser valion a déjà été faite : je ne la trouve mentionnée nulle pari. 17° Stachys recia L., signalée par Corbière dans sa flore sous la simple mention : environs de Caen. Hardolin. Renoi et Le Clerc précisent mieux ses stations : Carrières Saint-Julien, roule de la Délivrande près du Calvaire, Luc. Clopée, Monde ville* Vimont, Àiran. .le n'ai pas en l'occa sion de la retrouver dans les endroits ci dessus i:: - indiqués; mais je L'ai rencontrée assez abondam ment sur les talus du chemin de fer de Gaen à Cherbourg, entre Brettevillè-sur-Odon et le bas de \ enoix. 18° Samolus Valerandi L., dans Le marais de Troarn. 19° Muscari comosixm MilL., près de la station de Moult-Argences. 20° Monotropa Hypopitys L.. dans le bois de Grimbosq. J'ai déjà signalé cette trouvaille dans le « Bulletin de la Linnéenne » pour 1898(1899). 21° Vincetoxicum officinale Mœnch., dans le bois voisin du Pont-du-Coudra\ , rive gauche de l'Orne, à quelque distance du moulin de Viard. 22° Daphne Mezereum L., dans le bois de Saint Vubin-d'Arquenay. Cette station m'a été indiquée par le D1' Ferd. Gidon. auquel je laisse le mérite de la découverte. 23° Ophrys muscifera Huds., dans le marais de Chicheboville, où il a déjà été signalé par Ligmek. 24° Neottia Nidus-cwis Rich., clans le petit bois voisin de l'Orne entre le Pont-du-Coudray et le moulin de Viard; dans la forêt de Cinglais et dans un petit bois voisin de Moulines. René Chevrel. — Anomalie u> la Hein* «I*» I evonica persica Poii*. on \ . Buxbaumii^en» \u mois de juillet de cette année, j'ai découvert à Saint- Aubin-d'Arquena\ plusieurs pieds de Veronica persica Poir. qui présentaient une ano malie de la corolle. La fleur normale des véroniques se compose d'un calice gamosépale à \ lobes; d'une corolle gamopétale à ï divisions inégales; de deux éta mines el d'un pistil formé de 2 carpelles concres- cents en un ovaire biloculaire. Dans les pieds considérés, la corolle ne présen- tai! que trois pétales, l'inférieur, qui est le plus petit, faisait complètement défaut. Je dois dire que cette anomalie a déjà été signalée par Camus pour V. Buxbaamii, el par Camus, Dedecek. Massalongo, YIcller 11. et Schlechtendal pour de nombreuses autres espèces du même genre. (Cf. Penzig, Pftan zenteratologie, tome 11. Scrophularinae, g. Vero- nica). L'intérêt qui s'attache à cette petite décou- verte est évidemment de minime importance, puisqu'elle n'a même pas le mérite de la nouveauté: mais si j'appelle à mon tour l'attention sur celle monstruosité, c'est dans le bul d'exposer les rai sonsqui, d'après moi. en provoquent l'apparition. Tout d'abord, je n'ai pas réussi à nie procurer les ouvrages des auteurs cités plus baul : je ne sais d'eux que ce qu'en dit Penzig. .l'ignore donc si leur description est accompagnée de considéra- lions sur l'étal physiologique où se trouvaient les plantes atteintes d'anomalies, el s'ils ont essayé de donnera celles-ci une explication quelconque. Tous les pieds inonsl rueuv que j'ai trouvés, au nombre de qiiatre seulement parmi une trentaine qui lès entouraient, étaient ehétifs. La tige, haute de 7 à 8 centimètres étail faible, simple, dressée; les feuilles qu'elle portait, étaient peu nombreuses el peu développées, •'» millimètres de long: la corolle mesurait 8 millimètres. En général, c'esl le contraire qui a lieu : les feuilles sont plus grandes que les fleurs. L'état ehétif des organes végétatifs permet de supposer que le bouton ne possédait pas, au moment de son épanouissement, des réserves nutritives suffisantes, ou n'a pas reçu la quantité de sucs nourriciers nécessaire à son développement normal. \insi doivent s'expliquer, je crois, la plupart des cas d'Oligomérie ; mais outre cette sorte d'ano- malie, les plantes en présentent une autre fort commune dans laquelle le nombre des pièces florales se trouve augmenté au lieu d'être diminué : c'est ce qu'on appelle la Polymérie. Or, s'il paraît vraisemblable d'attribuer l'Oligomérie à une insuffisance de nourriture ou à un trouble local de nutrition, ne peut-on, en revanche, considérer la Polymérie comme le résultat d'une surabon- dance d'alimentation ? Les faits viennent assez souvent donner du corps à cette hypothèse. Je me contenterai de rappeler que, par la culture, on obtient facilement le doublement de certaines fleurs. Dans la nature, il en est parfois ainsi et cette année même, dans la séance du 2 mai, j'ai fait connaître à la Société un cas de Polymérie double, c'est à-dire portant sur le calice et sue la - 16 - corolle, observé sur quelques pieds très \ igoureux de Ficaria verna Huds.. On peut donc présumer que la nutrition joue un rôle très important, sinon capital, dans les phénomènes de Polymérie el d'Oligomérie. Ces sortes de monstruosités ont peu de chance de se produire quand la nutrition s'opère normalement. car alors les sucs nourriciers sont équitablemenl répartis entre le tronc el les membres de la plante, dont le développement se poursuit conformément aux lois naturelles. Mais lorsqu'une plante porte quelques Heurs lératologiques. toutes celles qui écloront plus lard seront-elles nécessairement atteintes de la même anomalie ? Assurément non. L'anomalie doit disparaître avec la cause qui la produit. Le trouble de nutrition, pléthore ou pénurie des sues nourriciers, peut n'être que temporaire et la plante se retrouve alors dans des conditions à peu près normales. Si elle a poussé sur un sol pauvre ou s'est affaiblie par un effort prématuré, elle peut, à la longue, récupérer assez de vigueur pour fournir à ses divers membres et en particulier à ses organes floraux une alimentation suffisante. Il suit de là que l'Oligomérie doit se rencontrer principalement sur les Heurs qui s'épanouissent les premières ou sur celles qui sont situées sur les axes secondaires. J'ai pu vérifier le fait, pour le premier cas. sur les pieds que je possédais : si les Heurs épanouies étaient toutes anormales, celles <|ui étaient encore en boulon présentaient au contraire une structure normale. L. Sudry. I.a <«<'iiè*e «V* oolithes ferrugineuses ei les travaux «le M. Cayeux sur lew minerais «le 1er primaires. L'étude des minerais de 1er oolilhiques pri maires de la France, commencée eh 1897 par M. Cayeux, Lui avail déjà fourni, en 1898, des résultats de la plus liante importance, faisant l'objet d'un mémoire manuscril présenté à l'Aca demie des Sciences pour L'obtention du prix Vaillant. D'après l'auteur, les oolithes ferrugi neuses auraient été calcaires à L'origine Les vues de M. Cayeux furent d'abord loin d'être adoptées. M. Villain. en 1899. expliquait l'origine des minerais de fer de Lorraine par le jaillissement de sources sous-marines : leurs eaux, chargées d'acide carbonique el tenant en dissolution du carbonate de fer, auraient réagi en présence de l'eau de mer pour précipiter de l'oxyde de fer qui. entraîné parles courants dans le bassin de sédi mentation, se serait isolé dans les dépôts à l'étal d'oolithes. Le minerai de l'erse sérail donc formé directement sur le fond de la mer toarcienne. Telle esl aussi la conclusion à laquelle fut amené, en I9H1. M. Rolland. L'étude d'un fond marin côtier provenant de la Manche a permis à M. Thoulel d'expliquer, sans recourir à L'hypothèse bien improbable de sources sous-marines ferrugineuses, comment, dans c^v tains cas, des pisolitlies ou des oolithes limoni tiques peuvent se former au fond des mers. Un débris organique apporte des phosphates qui. 18 réagissant sur le carbonate de chaux dissous dans l'eau, servent de noyau à une petite concrétion calcaire et phosphatée. La silice en dissolution dans L'eau et surtout l'oxyde de fer emprunté à l'argile ferrugineuse ambiante se fixent sur la con- crétion par un phénomène d'attraction molécu- laire et épigénisent le phosphate et le carbonate de chaux pour former finalement un petit nodule de limonite avec un peu de silice et des traces de phosphore. Rien ne prouve que ce mode de formation soit celui des oolithes ferrugineuses : mais le fait que ces pisolithes ou oolithes d'oxyde de fer ont passé par un stade calcaire peut être interprété en faveur de l'hypothèse émise en 1898 par M. Cayeux Celle-ci fut reprise en 1901 parM. Stan. Meunier. pour qui les minerais de fer oolithique. non seulement n'auraient pas été ferrugineux, mais n'auraient même pas été oolithiques à l'origine. Le fait que le test des mollusques fossilisés dans ces dépôts est lui-même constitué par de la limo- nite prouverait que la limonite est une épigénie du calcaire et, d'autre part, la présence de débris de fossiles à l'intérieur d'oolithes montrerait que la structure oolithique n'a rien de commun avec celle du dépôt initial. La formation de ces minerais se serait donc réalisée en trois étapes successives : 1° Dépôt d'une boue calcaire ; 2° Différenciation d'une partie du dépôt en oolithes lentement con- crétionnées; 3° Ferruginilîcation des oolithes. Dans plusieurs notes présentées à l'Académie des Sciences en 1909 et 1910. M. Cayeux complète I!l el précise ses anciennes indications. Il expose avec détails ses observations el les conséquences qu'il en déduit dans un beau volume faisant partie de la série des Etudes des ^îlcs minéraux de la France : Les minerais de fer oolithiquè de France, par L. Cayeux, fascicule I : Minerais de fer pri maires. Paris, Imprimerie Nationale, 1909. L'ou- vrage est illustré de superbes héliogra\ lires repré- sentant des sections minces de minerais, de plusieurs cartes, dont deux cartes géologiques inédites, par M. A. Bigot, et de nombreuses figures, dont une coupe géologique hors texte, inédite, due à M. Couffon. L'idée directrice de ce travail est la même que celle de la « Contribution à l'élude micrographique des terrains sédimentaires » : l'his toire d'un sédiment ne finit pas avec sou dépôt, niais toute roche est postérieurement le siège de phénomènes physico- chimiques capables d'en modifier profondément la composition, la struc Inre et la physionomie- L'élude attentive des caractères actuels des minerais a permis à l'auteur de déceler les épigénies successives, qui ont chacune laissé leur trace, pour remonter enfin à la composition primitive, fort différente de celle d'aujourd'hui. Avant de suivre M Cayeux dans l'élude détaillée des minerais primaires auxquels est réservé le premier fascicule, nous croyons préférable d'ex- poser tout d'abord quels sont, an point de vue lithologique, les résultats les plus généraux du nouveau mémoire. - 211 — Genèse des oolithes ferrugineuses. — La majo- rité des minerais étudiés se résout en oolithes cimentées par une gangue; les minéraux élastiques elles organismes n'apparaissent, en général, qu'à titre d'éléments accessoires. Trois espèces minérales tiennent le principal rôle dans la composition de ces minerais : fer carbonate (sidérose), silicate (chlorite ou bavalile) et oxydé ( hématite) Souvent chacune forme exclu- sivement un grand nombre d'oolithes. Souvent aussi toutes trois sont associées : la sidérose occupe le centre des oolithes, la chlorite la zone moyenne, en paraissant ronger et déchiqueter le fer carbonate, et l'hématite rouge occupe la péri- phérie altérée et oxydée. La sidérose est donc le pins ancien des éléments constitutifs; elle a été épigénisée successivement par la chlorite, puis par l'hématite et l'histoire des oolithes ferrugi- neuses comporte au moins trois périodes succes- sives : 1° Genèse d'oolithes carbonatées: 2° Leur transformation en oolithes chlorileuses : 3° Formation d'oolithes hématisées par décom- position de la chlorite. Il y a\ait lieu de se demander si la phase sidé- rose correspondait vraiment à l'état primitif du dépôt, on bien si elle était simplement une étape dans l'enchaînement des métamorphoses d'un sédiment originellement calcaire. Dans beaucoup de minerais de fer primaires, surtout dans les minerais dévoniens, les coupes minces décèlent de nombreux organismes (Algues, — 21 Crinoïdes, Bryozoaires, Brachïopodés, Mollusques;, primitivement calcaires el épigénisés par le Ter. M. Câyeux voit dans ce t'ait de tories présomptions pour que les oolithes, accompagnanl ces orga- nismes et actuellement ferrugineuses comme eux, fussent à l'origine également calcaires. Presque toujours les restes organiques foui défaut : mais la présence de la calcite dans plu sieurs oolithes el dans le ciment est un indice précieux. Exceptionnel dans les minerais français et ne se révélant le plus souvent qu'à l'analyse chimique, le calcaire est très commun dans certains minerais primaires des États-Unis, no ta m ment ceux de Clinton, el y forme le noyau ou même la totalité de plusieurs oolithes. On peuten conclure que. d'une façon ahsolument générale, le point de départ a du être, pour le- oolithes fer- rugineuses comme pour le ciment, le carbonate de calcium. Les métamorphoses du ciment el celles des oolithes concordent dans leur ensemble'. \I. Cayeux montre qu'il se produit toutefois un retard relatif de l'évolution minéralogique du ciment. Le calcaire oolithique primitif a été baigné par des eau\ contenant des sels de fer feolubles cl pouvant n'en renfermer que des traces. Les parties les plus poreuses de la roche, c'est adiré les oolithes où la calcite a moins largement cristallisé que dans le ciment, ont, à ce qu'il nous semble, précipité les premières le 1er de sa dissolution pour épigénîser le calcaire par la sidérose. Celle- ci, une fois formée, s'est modifiée eu chlorite par silieitication. puis en hématite par oxydation. L'évolution des oolithes demeurant toujours en avance sur celle du ciment. L'étude détaillée de chaque minerai a montré à M. Cayeux l'existence de nombreuses épigénies accessoires : magnétite. martite, oligiste, gœthite, limonite. pyrite, quarlz, orthose. albite. La felds- pathisation, dans certains minerais de l'Anjou, de restes d'Encrines et de Bryozoaires, au même titre que les oolithes et que le ciment, est un des exemples les plus intéressants et les plus probants de ces modifications secondaires, indiscutables dans ce cas, ailleurs parfois hypothétiques. Les dépôts oolithiques étant extrêmement rares dans les océans actuels et limités à quelques plages sableuses des mers chaudes, au \oisinage de récifs, nous avons vu comment M. Stan. Meunier, tout en faisant siennes les conclusions de M. ( -a> eux relatives à la nature primitivement calcaire des oolithes ferrugineuses, avait supposé que les roches oolithiques dérivaient d'anciens calcaires vaseux compactes dont la substance avait été le siège de déplacements moléculaires sous lin lluence de la circulation bathydrique. Les résultats des recherches de M. Cayeux rendent cette théorie tout à fait inadmissible. Sans précise]- beaucoup les conditions, encore mal connues, de la forma- lion des concrétions oolithiques. M. Gayeux montre en effet qu'elles se sont déposées dans des eaux très agitées : il suffit, pour s'en convaincre. d'observer en coupe mince des fragments isolés d'oolithes. Si le morcellement avait été postérieur à la formation de la roche, ou trouverail des fragments contigus, ce qui n'est p;is. 23 Rôle des Girvanella. — D'après Wethered, les oolithes calcaires ne seraient pas des concrétions, mais résulteraient de l'enroulement de Girvanella, tubes déliés et microscopiques, repliés sur eux mêmes, pelotonnés et généralement considérés comme des algues calcaires. Or, dans les minerais siluriens de La Ferrière-aux Etangs (Orne), une multitude de Girvanella, toujours incluses dans les oolithes. se détachent sous forme de sidérose brun pâle au milieu de l'hématite. Les tubes abondent à la périphérie des oolithes : un petit nombre seulement en atteint le centre. L'existence de Gir- vanella est une nouvelle preuve de la nature priini I i\ ement calcaire des oolithes ferrugineuses. Mais, loin d'avoir formé les oolithes. les Girvanella semblent, d'après M. Cayeux, avoir au contraire contribué à leur altération et à leur destruction. I Les zones concentriques des oolithes cl les tubes de Girvanella, sont absolument indépendants. 2° La structure zonaire ne se montre jamais dans les noyaux envahis par les Girvanella. 3° Le diamètre des Girvanella dépasse toujours de beaucoup l'épaisseur des zones concentriques les moins fines. Les Girvanella ne peuvent donc être que des algues perforantes, fixées dans les oolithes à lu manière de parasites. A quel moment de la formation ou du dépôt des oolithes s'est produite la fixation des Girvanella ? Telle est la seconde question posée et résolue par M Cayeux. Tout d'abord, dans les oolithes composées, les 24 - Girvanella sont confinées dans la couche corticale commune. Les oolithes simples n'ont, donc pas été perforées avanl d'être agglomérées De plus. Lorsque «les oolithes se Irouveul conti gués et largement adhérentes, les tubes passentde L'une à L'autre. L'interposition d'une quantité minime de ciment surfît pour que les Girvanella demeurent isolées. \insi, le développement des Girvanella s'est produit uniquement à l'intérieur des oolithes et n'a commencé qu'après ieur dépôt. Lorsqu'elles ont été parasitées, les oolithes se trouvaient déjà en place, non pas à la surface même du sédiment, mais probablement à une faible profondeur. Les conclusions de AI. Cayeux sur La genèse îles oolithes ferrugineuses, qui. en 1898, paraissaient « pour Le moins inattendues » cl que la Commis- sion du prix A aillant n'enregistrait « que sous d'expresses réserves n. semblent aujourd'hui bien établies. De même, ses observations sur le rôle des Girvanella nous paraissent définitives. Minerais de ter primaires. — Les minerais primaires, siluriens ou dévoniens. sont seuls étudiés dans le premier fascicule. De nombreux documents et renseignements inédits ont été fournis à l'auteur par M. Bigot pour la Basse Normandie, par M. OEhlert pour le Maine el I' \n.joii, parM. Dav\ et \L Couffon pour l'Anjou, par M. Kerforne pour la Bretagne. La partie strati- graphiqùe de L'ouvrage est ainsi l'œuvre d'une multiple collaboration- Les minerais siluriens, groupés dans La presqu'île armoricaine, lurent sans doute utilisés dès La période gallo-romaine. Puis les exploitations se trouvèrenl peu à peu abandonnées au xvu . au xvnie et dans la première moitié du \i\ siècle. \ptvs la perte de L'Alsace-Lorraine, le bassin minier armoricain commença à se reconstituer . La dispersion des gîtes el La faible puissance des couches productives, les innombrables disloca lions <[ui les affectent, les variations de compo sition, l'insuffisance des moyens de transport, L'éloignemént des combustibles sont autanl de causes d'infériorité pour les excellents minerais de Basse-Normandie. d'Anjou et de Bretagne, en bien des points plus riches que ceux de Lorraine. Les gîtes sont : les uns interstratifiés dans Le grès armoricain, d'autres entre le grès armoricain el Les schistes à Galymènes, la plupart subor donnés aux schistes à Calymènes où ils peuvent occuper un ou plusieurs niveaux. Tous sont, par conséquent . ordoviciens. Les minerais de la liasse Normandie el du Maine se trouvent situés dans les nombreux synclinaux s'écbelonnanl depuis la campagne de Caen jus- qu'au bassin de Laval el s'orientanl généralement du N". W • au S. E. Seules, les quatre bandes les plus septentrionales sonl actuellement mises en valeur : 1° le bassin de Ma\ : 2° le bassin d'Urville; 3° la bande de Falaise ou zone bocaine: 4° Labande de Bagnoles. Domfront, Morlain. avec son embran chemenl de La Ferrière auxrE.tangs. Sur les deux lianes du svnclinal de May, quatre 26 concessions exploitent un minerai assez riche, d'une puissance moyenne de 2m30. Subordonné à la base des schistes à Calymènes, il repose direc- tement sur les grès feldspathiques Ses variétés sont nombreuses : variété chlorito-quarlzeuse. variété avec sidérose et chlorite. variété à base d'hématite rouge avec ciment de sidérose, variété dépourvue de ciment et formée d'hématite rouge : toutes présentent un intérêt considérable pour l'histoire des oolithes ferrugineuses. Toujours la proportion d'oxyde de fer libre décroît de la péri- phérie des corps oolit biques jusque vers leur centre où la sidérose est localisée, ce qui montre de la façon la plus nette le passage par un stade carbonate. La variété à base d'hématite rouge et à ciment de sidérose fournit un excellent argument eu faveur de la formation de la sidérose en deux temps, avec retard de l'évolution minéralogique du ciment. Le développement du quartz, toujours secondaire ci non élastique, revêt une grande importance à May : M. Cayeux espère que le pré- lèvement d'échantillons en des points déterminés lui montrera que la silicification est fonction de la distance à la surface. Souvent le minerai de \la\ présente des oolithes discoïdales. L'étude de ces déformations fera l'objet d'un prochain cha- pitre de M Cayeux. Comme, pour la même quan tité de fer, l'hématite occupe un volume presque de moitié inférieur à celui de la sidérose, il fau- drait, à notre avis, peut être chercher là une des raisons qui ont facilité l'écrasement des grains sous l'action de phénomènes dynamiques. Le bassin d'Urville comprend si\ concessions. Le minerai forme, comme à Ma\ , une seule couche exploitable, à La partir inférieure des schistes à Galymènes, mais ici avec une puissance de 6 à 7 mètres L'hématisation demeure superficielle et. suivant la règle générale, la sidérose domine en profondeur. La bande de Falaise esl le synclinal silurien le mieux développé de la Normandie. Le minerai de fer de la base des schistes à Galymènes \ est connu en plusieurs points, mais on ne l'exploite que dans deux concessions, dont l'une. Saint-Rémy. est la plus importante du Calvados. La région de Saint-Rémy est extrêmement disloquée. Le mine rai s'y montre essentiellement composé d'hématite el de martite, deux modalités du sesquioxyde de 1er. qui, dans ce cas. dérivent l'une el l'autre de la clilorite. Le quartz, toujours d'origine secondaire, esl rare et la teneur en 1er. 1res élevée, demeure \ oisine de 60 pour cent. Dans le synclinal de La Ferrière-aux-Etangs, M. Bigot a reconnu l'existence de nombreuses tailles longitudinales cl transversales. Le minerai forme une couche unique à la base des schistes à Calymènes, avec une puissance moyenne de 2m5G variant de 1 '"20 à im50. Sur quatre concessions accordées, trois sont exploitées. Les divers mine rais de La Ferrière-aux-Etangs ont été étudiés avec un soin particulier par M. Cayeux. Ils appartien- nent à trois types : minerais ordinaires, minerais de surface, minerais dits menus. Les minerais ordinaires, nettement oolithiques. sont caracté- 28 visés par l'extrême abondance des Girvanella dont l'évolution paraît avoir subi un retard par rapport à celle du reste de la roche, les tubes de Girvanella étant carbonates et la roche chloriteuse ou héma- tisée. Tous renferment une proportion notable de ehaux, de 1,5 à i pour cent, dont une partie au moins sons forme de calcite. La teneur en chaux- en sidérose, en chloritè et en hématite est indé- pendante de la distance à la surface actuelle du sol, ce qui montre que la composition chimique est fixée, dans son ensemble, depuis une période 1res ancienne. Les minerais rouges et noirs, c'esl à-dire hématisés ou chloriteux. s'ordonnent en couches parallèles au toit et au mur. les couches noires chloriteuses près du toit, comme si leur étal dépendait d'une action exercée normalement aux si raies, antérieurement à leur plissement. Plusieurs oolithes, parfois quart/ifiées. sont deve- nues discoïdales. M. Cayeux a constaté que la quartzification de leur noyau, antérieure en partie à la déformation, s'était continuée après l'écrase ment. Ainsi le quart/ semble avoir pris naissance en deux temps. Les minerais de surface, avec limonite et chloritè comme éléments essentiels, contiennent une notable proportion de pyrite et de quartz secondaire, englôbanl souvent un fragment de limonite. La formation de ces deux derniers minéraux est donc tardive cl liée au niveau hydrostatique actuel, lue conséquence pratique se dégage de cette constatation : la silicification doit diminuer avec la profondeur, et par consé quenl la teneur en fer augmenter. Les minerais 211 - menus, avanl toul pyritisésetquartzifères, restent inutilisés et d'un intérêt uniquement théorique. On pourrait les définir comme dessables pyriteux, chloriteux et quartzeux dont tous les éléments* sans exception, ont une origine secondaire. La genèsed'un tel sable aux dépens de sidérose et, -ans doute, primitivement de calcaire esl un l'ail remarquable et bien inattendu. Le synclinal de Bagnoles Morlain. qui se rattache au précédent, a permis à M. OEhlert de reconnaître L'existence, au milieu des schistes à Galymènes. de cinq niveaux distincts de minerai, dont quatre exploitables Deux demandes de concession sont actuellement en instance. A la Patricière, le minerai, 1res chloriteux. présente souVënl des oolitbes où les divers cristaux de ter silicate conservent une orientation optique unique : le quartz secondaire est très rare et la déformation des oolithes poussée à l'extrême. Dans le bassin de Laval, les minerais schistoïdes. subordonnés aux schistes àCalymènes et signalés par M. OEhlert, sont essentiellement chloriteux et, par altération, chargés de limonite. Les minerais de l'Anjou occupent de multiples horizons dans le grès armoricain et jalonnent les nombreux plis hercyniens orientés E S K \\ ^s \\ . Deux caractères principaux les distinguent : la prédominance de la magnétite, dérivée de la sidé rose, et l'élévation de la teneur en quartz secon- daire Bien que le développement de la magnétite détruise la structure primitive de la roche, bien que la proportion de silice suffise pour donner à .",11 quelques échantillons L'aspect dequàrtzite, l'étude micrographique démontre à M. Cayeux que tous ces minerais n'en ont pas moins été oolithiques et, sans doute, carbonates. L'abondance de la magnétite, du quartz et même des feldspaths paraît résulter de phénomènes de métamorphisme et par conséquent on ne doit pas s'attendre à trouver en profondeur un enrichissement en sidé rose et en fer. Depuis que M. Kerforne a rattaché au Dévonien le gîte de Bas-Vallon, il ne reste plus en Bretagne que deux minerais rapportés au Silurien : celui de Coatquidam, avec des grès, oolithiques ou non. à base d'hématite rouge et de martite, et celui de Sainte-Brigitte, avec ehlorite. magnétite et grenat, les deux derniers minéraux paraissant dus au métamorphisme exercés par le granité. Au Dévonien se rattachent les gîtes gédinniens de Bretagne, les gîtes eoblenciens de Normandie, les gîtes eiféliens de l'Ardenne. les gîtes lamen niens de Belgique Les minerais de Bretagne (Bas- Vallon), interstra- tifiés dans des schistes surmontés par des grès à Orlhis Mormieri ont été récemment classés dans le (iédinnien par M. Kerforne. Les uns carbonates, les autres chloriteux ou à base de magnétite. ils dérivent d'une roche oolithique calcaire renfer- mant des vestiges de crinoïdes dont plusieurs ont servi de centre à des oolithes. La fragmentation des oolithes. l'usure des débris organiques, mon lient l'agitation de l'eau au moment du dépôt. Le minerai coblencien de Diélelte présente, à .il première vue, un mélange de magné tile el de minéraux accessoires. De son observation atten- tive on peul pourtant déduire, d'après M. Cayeux, sa formation à partir d'une roche calcarifère ooli- thique. La composition et la structure actuelles ont été influencées par le passage du granité. Il est toutefois impossible de préciser à quel stade de révolution de la roche s'est produite l'action meta morphique. Dans l'Ardenne franco-belge, les minerais ei te- liens se rattachent à la division supérieure de la grauwacke d'Hierges à Spirifer cultrijugaUis. Malgré les différences de composition et de struc ture qui séparent les trois types étudiés par M. Cayeux, tous trois, d'après lui, ont une origine commune. Le moins évolué, celui de Momignies. avec ses restes extrêmement nombreux d'orga- nismes, prouve que le dépôt aujourd'hui ferru- gineux, n'était à l'origine qu'une accumulation de coquilles et de squelettes calcaires, avec ou sans oolithes. Le minerai d'Ohain, riche en débris d'Enclines où la sidérose a conservé la structure cellulaire, montre la substitution du carbonate de fer à celui de calcium. Enfin, un troisième stade fait succéder le fer silicate au fer carbonate. Dans certains cas, l'oxydation du minerai en hématite respecte les détails de la fossilisation ; M. Ca>eux range le sesquioxyde de fer parmi les milieux conservateurs des structures microscopiques et attire l'attention sur la possibilité de retrouver des organismes épigénisés par le fer dans les quartzites ferrugineux anciens que personne n'eût songé à explorer à ce point de vue. 32 L'étude des minerais famenniens de Belgique, subordonnés à l'assise à Rhynchonella Bumohti et interstratifiés dans des schistes \ iolacés. confirme les conclusions générales de M. Cayeux et apporte en leur faveur de nouvelles preux es. Dans leur ensemble, les minerais dévoniens de la France sont assez riches en calcaire, alors (un- ies minerais siluriens en sont presque dépourvus. Les différences, légères au point de vue minera to gique, sont notables dans le domaine organique : les minerais dévoniens paraissent partiellement ou totalement zoogènes, les minerais siluriens sont davantage oolilhiques. Des données géographiques et straligraphiques concernant la distribution des sédiments siluriens dans l'ouest de la France, M. Cayeux déduit une conclusion qui, si elle venait à être prouvée par de nouveaux arguments, présenterait un grand intérêt pour l'avenir du bassin minier armoricain. 11 t'ait observer que la puissance et la grosseur des éléments augmentent de Test vers l'ouest, aussi bien pour les poudingues pourprés et pour les schistes rouges cambriens que pour le grès armo ricain. taudis qu'au contraire les calcaires subor donnés aux schistes cambriens, bien développés dans la vallée de la Laize au sud de Caen, dispa laissent à l'ouest. La mer silurienne qui s'étendait sur le territoire français était donc limitée par un cbntinenl situé sur l'emplacemenl actuel de l'Atlantique. De même que les marbres cambriens. les dépôts oolithiques siluriens, également cal caires et dépourvus de matériaux élastiques, 33 s'épanouiraient vers Le Large. Les gisements connus de minerai de fer, situés à la Lisière du lmssin de Paris, seraienl seulemenl L'amorce de leur principal développement vers L'est, sons une couverture de terrains secondaires. Celte dernière conclusi Le VI. Cayeux nous paraît peut être moins bien fondée que la partie lithologique de .son mémoire. L'analogie n'est pas complète entre les calcaires cambriens el les dépôts oolithiques siluriens, sépares par la trans gression ordovicienne, et, surtout, le développe nient du minerai vers le large de la mer à Caly- mènes semble en désaccord avec les conditions de sa genèse. Les oolithes aujourd'hui ferrugi neuses portent, d'après M. Cayeux, les traces de l'action d'eaux fort agitées et particulièrement troublées. Il faudrait admettre que les conditions de trouble et d'agitation de l'eau n'auraient été réalisées qu'à une grande dislance du rivage, au large de la mer ordovicienne, phénomène bien improbable. \1. Cayeux fait d'ailleurs des réserves au sujet de la partie pratique de sa dernière déduction. Il insiste sur la prudence, la circonspection, qu'il faudra apporter aux recherches éventuelles de minerais siluriens dans la partie occidentale du bassin de Paris et il recommande de suivre les couches ferrugineuses de proche en proche, sous les terrains secondaires qui les revêtent. Un second et un troisième fascicules, consacrés aux minerais secondaires et aux conclusions gêné raies, compléteront le nouveau mémoire de 3 — 34 — M Cavcux. œuvre fondamentale au point de vue de la lithologie des roches oolithiques et des minerais de fer. Laboratoire de Géologie de la Faculté des Sciences de Caen. Janvier 191 1 Lignier (O). — Essai *in* |"|\\ oint ion inoi- pliolo^iqnc «In ItôgJM» \ ^Y'iaï (1). On sait combien, dans la nature actuelle, certains milieux très spécialisés sont capables d'imprimer aux diverses plantes qui les habitent un aspect commun malgré des origines souvent très différentes. La flore des déserts, celle des palétuviers, celles des eaux saumâtres, des dunes, des marais, des débris organiques, etc.. fourmil- lent d'exemples qui le démontrent. Pour les mêmes raisons, deux piaules de la même famille peinent prendre des aspects 1res divers. En a I il toujours été ainsi aux époques géolo giques ? Certes, il est logique d'admettre que toujours le milieu a influé sur la morphologie de la plante, mais il semble bien qu'à l'origine les milieux spéciaux aient été moins nombreux, moins fragmentés qu'à l'époque actuelle. Si. par exem- ple, nous considérons le milieu spécial constitué par les régions lagunaires. à climat équatorial de l'époque carbonifère, nous le voyons régner sur une étendue considérable de la surface terrestre et son uniformité nous esl attestée par la remar- quable uniformité de sa végétation 2 . Ce n'est que plus tard pendant l'époque secon (1) Réimprimé d'après le C. R. du Congrès de Glermont- Ferrand, Assoc franc., août 1908. (2) Cela ne veut du reste nullement dire qu'à celte époque il n'y ait pas eu d'autres milieux spécialisés que celui des lagunes; il semble au contraire évident qu'il en a existe d'autres, par exemple de plus froids ou de plus secs, cl il daire et, plus encore, pendant l'époque tertiaire que les milieux biologiques tendirent à se res- treindre, à se multiplier et à se spécialiser davantage, entraînant comme conséquence des adaptations diverses de plus on plus multipliées, de plus en plus énergiques des plantes qui les habitaient. On comprend combien ces adaptations spéciales indépendantes de la généalogie doivent nous rendre difficile la reconstitution des phases par lesquelles est passée la forme générale des plantes à mesure que se produisait l'évolution du Règne végétal, c'esl adiré, en un mot. combien elles nous rendenl difficile de retrouver les lignes générales de l'évolution morphologique des plan- tes au cours des temps passés. Toutefois, de ce qui vient d'être dit, il résulte aussi que la difficulté se présente surtout en ce qui concerne les plantes les plus récentes et qu'elle est moindre en ce qui concerne les plantes anciennes. D'autre part dans le corps d'une plante adaptée, il subsiste presque toujours quelques parties plus ou moins étendues qui n'ont pas subi celte adap- tation et qui permettent de retrouver les affinités réelles. De telle sorte que. finalement, il devient est même vraisemblable que c'esl l;'i que se smil produits par adaptation nom elle certains groupes de transition aujourd'hui disparus que nous aurions tant d'intérêt à connaître. Cela signifie donc simplement que l'uniformité lagunaire de l'époque carbonifère était probablement plus étendue que celle d'aucun milieu ultérieur. (Note ajoutée à la réimpression). 37 d'ordinaire possible, malgé les variations de la forme, de retrouver le groupemenl auquel appartient une plante donnée, même fossile, et, comme conséquence, d'arriver dans une certaine mesure à reconstituer l<- type morphologique moyen des divers groupements. En procédant de la sorte pour arriver à la reconstitution des types morphologiques moyens, puis en les comparant entre eux, organe à organe, enfin en tenant compte de l'ordre d'apparition de ces types à la surface de la terre, ou mieux de nos connaissances actuelles sur les grandes lignes de la généalogie du Règne végétal, je crois être parvenu à comprendre l'évolution subie par la morphologie de la plante au cours des âges. Ce sont les résultats de cette étude que je voudrais esquisser ici dans ce qu'ils ont de plus général (1). Origine des plantes à port aérien A. — Il semble bien que les premières plantes apparues à la surface de notre globe se soient 1 1 Les laits morphologiques intéressants au point de vue évolutif sont excessivement nombreux, surtout depuis que les belles découvertes paléobotaniques de ces dernières années sont venues diriger nos pas au milieu de toutes les difficultés de la recberche. Il en est, par suite, un grand nombre qui, malgré leur intérêt, ont dû être laissés de côté dans cet Essai, ,1e me bornerai simplement à y signaler ceux qui intéressenl les grandes lignes de l'évolution morphologique du Règne végétal et même, parmi ces derniers, ceux seulement qui m'ont paru plus en rapport avec la compréhension que je me suis faite de la succession des formes. - 38 - développées dans la mer et aient appartenu à l'embranchement des Algues. Mais les documents que nous possédons sur cette flore primitive sont trop informes pour nous permettre de disserter sérieusement sur leur morphologie. A ce point de vue ils nous sont même moins utiles que la connaissance des algues actuelles. B. — L'envahissement des régions terrestres a vraisembablement tout d'abord commencé par les terrains humides, peut-être exondés, situés au voisinage de la mer et c'est là que se différen- cièrent les premières plantes dont ladisséminalion par spores devint aérienne. Leur thalle pouvait être encore aquatique ou peut être déjà couché sur le sol humide, mais certaines de ses branches se redressaient pour élever hors de l'eau les spo- ranges terminaux et mettre ainsi à la portée du vent les spores qui devaient aller envahir les territoires voisins. Ce sont ces plantes qu'ail- leurs (1), j'ai appelées Prohépatiques. Leurs glandes sexuées étaient peut être déjà des archégones et des anlhéridies analogues à ceux des Hépatiques actuelles : mais, plutôt, elles se rap- prochaient davantage des poils sexués de certaines algues vivant aux niveaux marins supérieurs, en particulier des Cutlériées chez lesquelles toutes les cellules du poil sont également productrices de gamètes, les poils mâles et les poils femelles ne I) Equisétales et Sphénôphy Haies. Leur origine filiçi- néenne commune (Bull. Soc. Linn. de Normandie. 5' sér., t. vu, p. 93, Gaen, 1903). — 39 — se différenciant guère que par La taille cl Le nom bre des cellules constituantes. En Ions cas, il arriva un moment où il se produisit, dans ces poils, une spécialisation des cellules superficielles pour la protection du reste de la glande et ainsi se constitua l'assise d'enve Loppe qu'on observe chez Les Archégoniates. D'autre part, à l'intérieur des poils femelles, les cellules sexuées cessèrent progressivement de l'être toutes à un même degré: Tune d'elles devint L'oosphère privilégiée, alors que ses sœurs se transformaient en cellules du canal. On sait du reste que les anthéridies et les ar- chégones, une fois caractérisés, se sont conser- vés pendant très Longtemps sans grande modifi cation dans la descendance Chez les Prohépatiques, Le cycle vital compre nait deux phases sporophyte et gamétophyte) comme, du rester cela existait déjà vraisembla- blement chez leurs ascendants marins. Il est pro bable que. pendant ces deux phases, leur thalle ('■luit également Lamelleux dichotome et. ainsi que je l'ai dit plus haut, soit encore aquatique, soit déjà couclié sur le sol humide: seules les extré- mités sporangifères se redressaient dans l'air. Dans la snite. le thalle lui même lendit à se redresser de plus en plus, pour devenir finalement plus ou moins aérien et former des appareils dichotomes qu'ailleurs (toc. cit., p. 95 j'ai dénom- més cauloïdés. Sur ces derniers apparurent des poils lamelleux qui se transformèrent de même en des sortes de petites feuilles (phylloïdës). în Plantes a port aérien Appareil végétatif. G. — Dans la descendance de ces Prohépaliques la différenciation morpho- logique du corps do la plante se fit suivant deux directions. Chez les uns (Muscinées), la phase gamétophyte prit une grande importance au point de vue végétatif: à elle seule, elle forme presque tout l'appareil visible; presque seule, elle constitue ce que nous appelons l'hépatique ou la mousse. Par contre, la phase sporophyte se réduisit énormément et celle réduction se montra comme la conséquence de ce que : 1° L'oosphère, devenue unique, cessa d'être mise en liberté pour la fécondation ; 2° L'embryon résultant de la fécondation resta lui-même emprisonné à l'intérieur de la glande mère (archégone Ne trouvant ainsi que peu de nourriture à sa disposition, vivant en vrai para site, il réduisit son développement jusqu'à n'être plus, en quelque sorte, qu'un sac à spores plus ou moins prédonculé (sporogone) ( I ). (1) Ce cas semble comparable à celui des Balanophorées, en particulier des A^podanthés. N'est-il pas également com- parable dans mie certaine mesure à celui de la plantule des végétaux supérieurs il En effet, chez les ancêtres cycadoft- licinéens de ces derniers, l'oosphère fécondée au contact du sol humide, là où la graine avait apporté côte à côte la macro- et la microspore, se développait directement en une plante adulte. Ce fui seulement lorsque cette oosphère vint à être fécondée de 1res bonne heure, sur la plante mère de I — Chez les autres Plantes vasculairés), ce fut ["in- verse- C'est la phase gamétophyte qui subit une extrême réduction, tandis que la phase sporo- phyte devenail végétative. Dette dernière, en ou- tre, prenail un développement inconnu chez les Muscinéés, même dans leur phase gamétophyte, grâce, peut être, à la spécialisation de certains cauloïdes envasés qui se transformaient en appa- reils dabsortion (racines) (I. Consécutivement les tissus servant au transport des liquides acqué raient, dans toutes les parties du corps de la plante, un perfectionnement inconnu jusque-là et se recoin raient de cette ornementation si spéciale qui caractérise tout l'embranchement. I). — Sous l'influence de cette exubérance de végétation des premières plantes vasculairés et la graine» que ta jeune plante, résultat de cette féconda- tion, ne trouvant plus de matériaux nutritifs en quantité suffisante et suffisamment durable, prit l'habitude d'inter- rompre sa végétation et de rester dans la graine à l'état de plahtule. I) La trace de cette origine commune des cauloïdes aé- riens et des racines se retrouve chez les Lycopodinées, chez lesquelles la structure de ces deux sortes d'organes ne dif- fère bien souvent que par la présence ou l'absence de phyl- loïdes et des faisceaux qui les desservent. <>n peut citer encore à l'appui de la même opinion, l'origine exogène des premières racines de certains Lycopodes, celle des porte- racines des Sélaçinelles, la ramification dichotomique des racines des Lycopodinées. ramification qui, aux époques géologiques, a subsisté encore chez les Filicinées, chez les articulées et même chez certaines Conifères. Les racines ne sont donc, en somme, que les plus anciens des rhizomes. VI sous celle des nouvelles conditions de statique (jiii en résultèrent, l'appareil cauloïdal d'abord à disposition dicholome ne larda pas à se sympo diser, cerlainesbrancb.es devenant prédominantes, tandis que les autres restaient plus faibles cl subordonnées. Toutefois, tandis que chez une partie de la des cendance (Lycopodinées), cette disposition ne frap- pait les cauloïdes que d'une façon en quelque sorte individuelle et ne provoquait, par suite, qu'une différenciation de l'appareil cauloïdal en branches d'importance variée, chez une autre partie (Primofilicées), cette même sympodisation devenant collective appendicularisait, par rapport à de grosses brandies support, des groupements entiers de cauloïdes el préparait ainsi l'établisse ment des organes que chez ces plantes nous dénommons tiges et feuilles, (1). Vers la même époque, sur ces groupements appendicularisés, la cladodification de certains groupes de petits cauloïdes terminaux produisit les premières pinnules, dont l'apparition provoqua la disparition des phylloïdes par substitution fonctionnelle. Dans ces pinnules. la trace des 'l Voir l"f. cit., [). '.Mi el suiv. et I.k.mek »>.. Sur l'origine des Sphénopkyllées Bull. Soc Bot. de France, t. LY. p. 27!i . Des apperidicularisations analogues s'observent également chez certaines Sélaginelles et \ simulent de même des sortes de feuilles composées. Mais. ici. la différenciation ne va jamais jusqu'à la formation de pinnules terminales ni. par suite, jusqu'à la disparition des phylloïdes primitifs. 43 cauloïdes constituants subsista Longtemps encore sous la forme de nervures dichotomes I )• E. — Cette spécialisation des feuilles aux dépens de certains groupements de cauloïdes el celle des liges aux dépens des cauloïdes qui les portaient, ont établi dans le port de l'appareil végétatif un étal nouveau dont l'importance est devenue consi- dérable dans la nombreuse descendance des Pri- molilicées, c'est-à-dire, en somme, chez toutes les plantes supérieures. On peut même dire que cette transformation domine toute la morphologie de leur appareil végétatif. De telle sorte qu'il est juste de grouper sous un même nom, celui de PHYLLINÉES, toutes les plantes de ce vaste embranchement, réservant celui de P1I\L1J)1 DÉ ES i\ celles chez lesquelles la modification ne s'est pas produite. Aux PHYLLOÏDÉES appartiennent les Museinées (Phylloïclécw gaiiiétoplivdée») et les Lycopo- dihées (Phylloïilées *poi*ophytées) (2) : aux 1 1 Ce sont Là des faits analoguesà ceux que l'on retrouve sporadiquement chez les Phanérogames, par exemple, (liez les Phyllocladus. (2) Depuis la première publication de cel Essai, Tanslets (Lectures on the Evolution of tke filicinean vascular System, p. '.). New PhytoL, octobre 1908) a émis l'opinion que, tandis que les feuilles des Filicinées résultent de la transformation de « tout un système de branches » conformément à ma propre interprétation), chez les Lycopodinées les expansions foliacées seraient non pas équivalentes de celles des Musci- nées, mais fournies par « spécialisation foliacée de courtes branches indivises du thalle » c'est-à-dire, en somme, grâce à une sorte de sympodisation régulière et liés abondam- - 44 - ment répétée avec lamellisation des branches ainsi rejetées sur les côtés et restées simples A cette hypothèse on pourrait certainement opposer des objections sérieuses tirées, les unes, de la comparaison avec ce qui existe chez les Muscinées comme, par exemple, le fait que dans cet embranchement les cauloïdes et les phylloïdes peuvent être déjà desservis par des cordons spé- cialisés pour le transport des liquides quoique non encore ornementés comme ceux des piaules vasculaires ; les autres, tirées de l'extrême abondance des phylloïdes qui recouvrent les cauloïdes de certaines Lycopodinées ; constatation qui forcerait à admettre qu'il s'est produit un nombre incalcu- lable de dichotomies successives suivies de sympodie. Cependant, d'autre part, il est certains faits qui militent peut-être en faveur de l'interprétation fournie par Tanslei el bien que celle-ci soit en opposition évidente avec ma propre opinion, je crois juste d'indiquer ici celui de ces faits qui me parait le plus important- Il est tiré de la manière d'être des SliT0, il est. dans ers organes souterrains, d'autres caractères qui les rapprochent si bien des racines d'Isoetes que c'est à cette dernière assimilation que l'auteur anglais a donné sa préfé- rence. Ton-- ce-- renseignements semblenl donc en apparence absolument contradictoires Or. il est remarquable (pie l'hypothèse de Tansley, à peine modifiée, permet d'en donner une explication facile. V plusieurs reprises déjà Equisétales cl Sphénophyllales, p. 95; Essai sur l'Evolution..., p. 533), j'ai montré que, très vraisemblablement, les racines ne sont en somme que les premiers rhizomes des plantes vasculaires, des rhizomes datant de l'époque où le corps de la plante n'était encore formé que de cauloïdes dichotomes ; d'où la ramification dichotomique qu'elles continuent à posséder chez les Lyco- podinées actuelles cl qu'elles ont eu a l'origine chez les lilicinees. voire même chez certaines plantes à graines. Les racines ne seraient donc que des cauloïdes envasés qui auraient été modifiés physiologiquement et anatomique- ment sous l'influence de leur nouveau milieu. Les Stigmaria représenteraient, pour les Lycopodinées fossiles, les plus gros des rhizomes, tandis que leurs appendices plus ou moins dichotomisés seraienl les plus petits d'entre ces rhizomes. Mais alors, si l'on admet l'opinion de Tansley en ce qui concerne les parties aériennes de ces plantes, on est directe- ment appelé à assimiler les appendices souterrains aux phylloïdes aériens, à la seule condition de modifier un peu la définition de Taxsley et de dire que les phylloïdes se sont formés aux dépens de cauloïdes ultimes indivis ou fai- — t6 — PHYLLINÉES, Les Primofilicées, Les Fiîicinées, 1rs Cyeadofilicées, toutes Les Gymnospermes et toutes les Angiospermes. F. — Une fois constituée, La plante phyLlinée se mit à évoluer suivant plusieurs directions. a) Dans l'une de ces directions elle conserve. accentue même, à certains points de vue, la pré- pondérance de La feuille par rapport à La tige. blement dirigés. Sur les appareils tic-riens, ces cauloïdes ultimes, rejetés sur le côté par sympodisation, auraient été indivis dès le début ou du moins rapidement ramenés à l'indivision ; sur les appareils souterrains (Stigmaria) ils seraient restés plus fréquemment dichotomes. En outre. s'adaptant à leurs milieux respectifs, les premiers se seraient transformés en organes foliacés, tandis que les seconds devenaient des rhizomes grêles ou radicelles. Ainsi se trouveraient mises d'accord les opinions en appa- rence inconciliables qui ont été émises sur ces appareils souterrains, les uns les considérant comme des phylloïdes adaptés à la vie souterraine, les autres comme des radi- celles. Mais, dans le cas où cette interprétation de l'origine des organes appendicularisés aériens et souterrains viendrait à être démontrée juste et où. par suite, l'opinion de Tansley devrait être admise, il est évident que mon groupe des Phylloïdées ne pourrait plus subsister tel que je l'avais compris tout d'abord. II devrait être démembré; seules les Muscinées pourraient continuer à y figurer. Quant aux Lycopodinées, elles devraient constituer un petit embranchement parrallèle au grand embranchement des Phyllinées et, pour tenir compte du mode de forma- tion de leurs appendices dans une certaine mesure analogue à celui des Phyllinées, mais aussi des différences qui les séparent, on pourrait désigner cet embranchement sous le nom de Paraphyllinées {Note ajoutée à la réimpression). Î7 Celle-ci pourra même se réduire de manière à n'être plus qu'un bulbe ou mm rhizome sur le quel s'insèrent des feuilles excessivement rami- tiées. à croissance terminale persistante et lon- gues souvent de plusieurs mètres (1). Aux plantes de cette division, je donnerai le nom de ilarroplivllinéc*. en \ rattachant les Primofilicées, les Filicinées, les Cycadofllicées, les Bennettitées et les Cycadées. Les Macrophillinées peuvent, du resle. en se basant sur leur morphologie externe, être elles mêmes divisées en deux grands groupes: celui «les Ptéridophyllinées chez lesquelles l'aspect de la feuille est celui d'une feuille de Fougère et celui des Cycadophyllinées avec feuille à aspect de feuille eycadéenne (2). b) Dans les autres directions de la descendance, la tige prend une plus grande place relative dans le port de la plante. Sa ramification est plus abon- dante, plus grêle, ses entre-nœuds plus allongés. En même temps, par une sorte de compensation, la feuille réduit la durée de sa croissance apicale et perd de sa puissance relative. Mais celte modification dans les proportions re- l Des fails analogues se sont produits ultérieurement dans d'autres sous-embranchements, en particulier dans relui des Monocotylédones. 2) Le groupe des Cycadophyllinées correspond vraisembla- blement à celui des Cycadophytes de Nathorst (Beitr. z. Kenntn. ein. Mesozoischen Cycadophyten, K. Svenska Vet.- \kate ajoutée à là réim- pression;. 53 ». A l'origine, les Cycadoftlicées (Ptériçlospermées) ne semblent guère avoir différé morphologique ment des Primofilicées, ou peut-être des premières Filieinées. que par l'acquisition de l'hétérosporie. Mais tandis que. dans ce dernier phylum, tous h>s sporanges avaient peu à peu émigré de leur posî tion marginale primitive vers la faee inférieure du limbe foliaire, il est à remarquer que chez les Cycadofilicées-Cycadées. leur déplacement ne s'esl fait dans cette direction que sur les microsporo- phylles. Sur les macrosporophylles . en effet, les synanges se montrent établis à la face supérieure des pinnules Lagenostoma, Cycadées . Enfin, dans ce phylum. les synanges femelles s'organisèrent rapidement de manière à constituer des appareils très semblables à des ovules et se transformant en graines lors de la maturation I I I; D'autre part, après avoir été isolés à l'origine, les micro- et les macrosporophylles se groupèrent sur des tiges spéciales pour former des appareils qu'ailleurs j'ai appelés ptéridostrobiles (2) et dont probablement les uns étaient uniquement mâles et les autres uniquement femelles. Chez les Cycadées, les ptéridostrobiles se retrou- vent encore à peine modifiés dans la rosette du Cycas : ailleurs ils s'y sont transformés en descônes. j3. Le cas des Bennettitéès qui se rattachent au t Ouveb et Scott, On Lagenostoma Lomaxi,//ie Seed of Lyginodendron Proc.R. Soc, vol. LXX1, 1903 . (2 Le fruit des Bennettitéès et l'ascendance des Angiospermes Bull. Soc. Bot. de Franc. I. LV, 1908, p. 14). phylum des Cycadofdicées-Cycadées est assez spé cial. Il montre une complication de l'appareil reproducteur très différente de celle des Cycadées dont cependant les Bennettitées ont le port végé- tatif. Chez elles, il y a réunion des sexes dans un ap- pareil conique. Au-dessus d'un ptéridostrobile mâle à disposition verticillée, on trouve un or- gane femelle très complexe qui paraît représenter un groupement de ptéridostrobiles femelles ré- duits chacun à un seul macrosporophylle, c'est- à-dire, en somme, représenter une inflorescence femelle (1). Mais, en dépit de cette complication de l'en- semble de l'appareil, certains détails révèlent une organisation très primitive, plus primitive même que celle des Cycadées. Ce sont, par exemple, la morphologie des microsporophylles. qui est en- core absolument tilicinéenne, le prolongement du nucelle en un bec allongé analogue à celui du Lagenostoma. En somme, les Bennettitées semblent appartenir (1) D'après Wieland American fossilCycads, Washington, 1906) et Hallier (Beitràge zar Morphogenie der Spqrophylle undder Trophophylls in Beziehung zurPhylogenie der Kormo- phyten, Jahrb. Hamb. Wissensch. Àmt., XIX, 10ii:^,cet organe terminal ne représenterait, qu'un cône femelle de Cycadée dont d'après Ahber et Paukin (On theÔrigin ofAngiosperms, Journ. Linn. Soc. of London, vol. XXXVIII, 1907,. les l'oli .les de chaque feuille au lieu d'être concrescentes en un appa- reil unique protecteur de deux graines, seraient restées libres, dressées et protectrices d'un ovule lui-même dressé au sommet de l'une d'elles (Note ajoutée à la réimpression). à un petit phylum spécial, né tout à l'ail à la base de la généalogie des Cycadées. e) Chez les irticulées, c'est L'organisation 9po rangiale des Primofilicées qui persiste. Chez les Spénophy liées, les sporanges isosporés sont encore portés sur les bords des pinnules .1 > soni de même soi! pédoncules, soit sessiles. Ton tet'ois. les sporophylles sont réduits el modifiés par verticillation dans le même sons (pic les feuilles végétatives, ils sont, en outre, groupés en des épis plus ou moins spécialisés. Os dernières particularités s'accentuenl encore chez les. autres Articulées {rchasomlamites, <'. rônt dénommée [nthostrobUei I I. Elle semble avoir élé constituée à l'origine par la superposi- tion de deux strobiles. l'un mâle inférieur, l'autre femelle terminal et. peut-être, a toujours été accompagnée d'un involucre basilnire formé de feuilles transformées en bractées. Les strobiles constituanls el. par suite. L'en semble de l'appareil, me paraissent se rattacher assez facilement au type ptéridostrobile déjà décrit. Mais à l'origine. Les macrosporophx lies n'\ étaient pas encore collecteurs du pollen comme le sont les carpelles de YEuanthostrobile des Angin spermes. La fonction collectrice du pollen resta, pendant un certain temps, rem [die par les ovules eux mêmes. Ils la conservèrent même, plus tard, alors que peut-être ils étaient déjà enfermés dans une chambre carpellaire, celle-ci étant encore largement béante au dessus d'eux Hémiangio- spermes el Proanlh&strobiie d' Arber cl I'arkin). La fermeture de la chambre earpeMaire, surve nue en dernier lieu, vint enfin terminer la carac lérisatiou de rAngiospermie. Ainsi donc les Mes pin Minées doivent être divi- sées en deux grands groupes successifs : les Hémiangiospermes et les Uigiospermes. i Voir égalemenl à ce sujet II mi ni; loc-. cit. ■ — 50 — i) Chez toules les Macrophyllinées à .mai nés. chez les Microphyllinées et chez les Mésophylli- nées la microspore s'est transformée ea un grain de pollen par réclusion du prothalle et des glandes mâles qui, antérieurement, proéminaicnl au dehors. De la même façon, la macrospore s'esi trans- formée en sac embryonnaire et endosperme. Mais tandis que le grain de pollen, à maturité, restait lihre à la façon de la spore dont il dérivait et conservait ainsi la faculté de gagner, porté par le vent ou autrement, les lieux favorables à la fécondation, la macrospore prit l'habitude de rester en place dans la glande qui l'avait produite. Elle s'y chargea de plus en plus des réserves nutri- tives nécessaires aux premiers développements de l'embryon futur on devint la cause de l'accumu- lation de ces réserves autour d'elle-même. Toutefois, la macrospore ne perdit son habi- tude de tomber sur le milieu humide où son prothalle rencontrait le prothalle mâle, elle ne commença à rester fixée dans la glande qui l'avait produite que le jour où le grain du pollen put ve nir s'attacher au voisinage de celte glande, grâce à l'établissement de particularités morphologi- ques nouvelles. A. l'origine, ce fut. semble-t-il, le sommet du nucelle qui. simplement devenu vis- queux, suffit à ce rôle. Mais, ensuite, le sommet s'allongea hors du micropyle en bec spécialisé pour la collection (Lageiwstoma, Bennettites ' ?), \rau- cariées, peut être certaines Cordaïtées). Ailleurs (Saliburvées, Conifères!, le nucelle sécréta une — 60 - petite gouttelette et ce fut elle qui vint se dresser hors du micropyle pour arrêter le pollen apporté par le vent ou autrement. Ailleurs encore, chez les Mésophyllinées angiospermes, la fonction col- lectrice fut reportée plus extérieurement et fut dès lors remplie par le sommet des macrosporophylles (carpelles soit encore nombreux, alternes et isolés des uns des autres, soit plus rares, groupés en cercle et plus ou moins coalescents entre eux: Cette intervention des carpelles devenus en même temps protecteurs des ovules eut une importance considérable et Ton peut dire que c'est elle qui domine toute la morphologie des Mésophyllinées actuelles, auxquelles, par suite, on donne avec justesse la dénomination habituelle d'Angios- permes j) Parmi Les Mésophyllinées angiospermes, on a, depuis longtemps, distingué deux groupes : les Monocotylédones et les Dicotylédones, caractéri- sées par le nombre de leurs cotylédons et dont la classification phylétique est encore à faire. I! semble bien que. comme on tend à l'admettre actuellement, les premières soient de très bonne heure dérivées des secondes. Peut être même la dicotylédonie était elle déjà fixée presque au début de la formation du Ptéridostrobile ? (Réimprimé, février 1911 61 — tHufâwti» LUMcy&vfcù / ALGUES Tableau récapitulatif (1). (1) Ce tableau diffère de celui de 1908 par quelques points. Dans le précédent, les Gnétacées étaient marquées comme appartenant peut-être aux Hémiangiospermes. Des recher- ches récentes opérées sur les fleurs de ces plantes (Ligmk.k et Tison, Les Gnétales sont des Angiospermes apétales, C. R. Yc. d. Se, janvier 1910 m'ont, depuis, convaincu qu'elles sont plus élevées en organisation que je ne le croyais alors. et que ce sont de véritables Angiospermes à organes flo- raux condensés et réduits. Sous ce rapport elles ressemblent aux Amentales et possèdent peut-être avec elles une parenté éloignée, bien qu'ayant plus qu'elles conservé certains ca- ractères nettement gymnospermiques. J'ai encore modifié l'ancien tableau en ce qui concerne les Conifères et ai remplace'' celles-ci par leurs deux groupes constituants : celui des Vraucariales qui comprend les Vraucariées. les Saxegothéées et les Podocarpées, et celui des Cupréssinales qui renferme toutes les autres Conifères. J'ai voulu indiquer par là qu'à mon avis les Conifères, tout en dérivant toutes de la base des Ginkgoales, l'ont fait (mi deux fois. Le premier pbylum, celui des Vraucariales. s'en serait détaché de très bonne heure, à une époque où la structure Dadoxy Ion était encore très répandue et commune 1res probablement non seulement aux Cordaïtales, mais encore aux Ginkgoales et même aux Hémiangiospermes. Le second, celui des Cupréssinales, ne se serait spécialisé que plus tard alors que les Ginkgoales avaient déjà perdu la structure Dadoxylon Vote ajoutée à In réimpression). Gerbaalt (Ed.-L.. — Observations sur quel- ques pélories de l;i Violette. Les pélories de la violette ont fait l'objet d'un assez grand nombre d'observations (1). Mais les fleurs péloriées dont ont parlé jusqu'ici les auteurs étaient toujours, à ma connaissance du moins, des fleurs anomales portées exceptionnellement et isolément sur des plantes qui. en dehors d'elles, présentaient une floraison normale. \u ((mus d'une herborisation que je faisais en avril 1907, sur le territoire de la commune de SaintOuen de Mimbré. dans le Nord de la Saillie. j'eus la bonne fortune de rencontrer un plan! de violette dont toutes les fleurs sans exception étaient péloriées (2). Ce plant se trouvait dans une haie et faisait par- lie d'une station assez abondante d'une violette à fleurs blanches, appartenant à l'une des espèces élémentaires du groupe linnéen de Yodorata En raison : I des rejets courts, non radicants (du moins dans la lre année); 2°des longs poils couvrant feuilles et pétioles : 3° de la couleur caractéris I On trouvera une bibliographie détaillée du sujet dans U. Penzi-g : Pflanzen Tératologie, vol. 1, p. 284 et suiv. — Consulter également J. Camus : Anomalie e varielà nella flora modanese dans Atti délia Société dei naturalisa i male- matici in Modem, Î885, 1887, 1888 et Zanfrognigni : ano- malie del fiore délia viola odorata Linn. Même recueil 1892. (2 Date a été prise de cette découverte par une commu- nication faite le S mai 1910, à la Société des Sciences de La Sarthc. V. Gerbault : Viola scotophylla Jordan peloria dans Bulletin de la Société d'Agriculture, Sciences et Arts, de la SarVœ. Années 1909, 1910, V fase . p. 456, 457 et 502. m tique, violacée, des feuilles estivales; 4° des fleurs cleistogam.es nombreuses sur la souche même et rares sur les rejets ; 5° de la précocité de la florai- son : 6° de la forme générale|]de la fleur et de la couleur violette de l'éperon, j'ai cru pouvoir iden- tifier cette violette avec Viola scotophylla Jordan (ac. Lloyd : Flore de l'Ouest, 5e édition , p. 44(1). Le pied pélorié, dont l'appareil végétatif parais- sait absolument sain et normal, avait essaimé à quelques mètres autour de lui ; je ne saurais dire si ce fut par stolons ou par graines. Les touffes récoltées ont été soigneusemt trans- plantées dans mon jardin. En 1908, 1909, 1910 elles ont fleuri et oui produit des centaines de fleurs qui toutes, sans exception, ont présenté 2, 3 ou 4 éperons à la corolle. Jamais un seul éperon. Ja- mais non plus 5 éperons comme on l'a quelque fois constaté sur des fleurs 'isolées (2). Le nombre relativement considérable de fleurs péloriées dont j'ai pu disposer m'a fourni un sujel d'études dont voici les résultats. (1) Viola alba var. scotophylla, Camus : Catalogue P + 5 E + 3 G). Les trois premiers verticiiles obéissent à la loi de la phyllotonie : les carpelles diagonaux y déro- gent. Les cinq sépales sonl tous appendiculés à labase. Le pétale antérieur est muni d'un éperon qui donne à la corolle et à toute la Heur son aspect zygomorphe si caractéristique. Les deux étamines antérieures sont munies à La base d'un appendice nectarilere qui se loge dans l'éperon corollin. L'extrémité du stigmate en lète est fortement re- courbée et infléchie en avant. Le premier type anormal (bicalcarata) est à pé- lorie double. Il se subdivise en deux sous-types : «i, à 3 carpelles, (fig. 2) et *, à 4 carpelles (fig. 3) : Le diagramme èmpiriquedu sons-l> pe *d, comporte cinq verticiiles : Ier vêrticiile : ï sépales diagonaux, de dimen- sion et d'aspect normaux, insérés au bord du ré- ceptacle, appendiculés à la base comme dans la fleur normale ; 2e vêrticiile : I sépale latéral droit, plus ou moins réduit dans ses dimensions, mais principalement dans sa dimension transversale, inséré sur le ré- ceptacle nettement à l'intérieur des i premiers, et démuni d'appendice à la base: 3e verticile : 5 pétales alternes avec les sépales, savoir : 1 pétale antérieur éperonné ; 1 pétale postérieur éperonné, correspondant, par déviation du point d'insertion, au pétale postéro-diagonal gauche du diagramme normal: 1 pétale latéral gauche plan mais présentant un premiers verticilles de la Heur est fonction de ,. Celle affirmation appelle quelques explications. *, présente par rapport à *, le groupe corres- pondanl de la fleur normale (fig. I). une différen ciation qu'il est important de retenir. 1° Le sépale de * esl inséré comme les autres sépales de La fleur au bord même du réceptacle. Il esl appendiculé. Le sépale de *, est inséré à la face supérieure du réceptacle. Il esl démuni d'ap- pendice. Il est réduit dans ses dimensions, sur- tout dans sa largeur. Au total, il présente les signes d'un avortement plus ou moins avancé, il a ten- dance à disparaître et disparaît effectivement dans beaucoup de cas. 2° Les pétales de *, ont, par rapport aux pétales correspondants de *, leurs points d'insertion beau- coup plus rapprochés l'un de l'autre et plus rap- prochés du point d'insertion du sépale du même groupe. Le pétale postéro diagonal a tendance à disparaître e1 avorte effectivement dans beaucoup de cas. 3° L'étamine de <î»: est généralement plus ou moins réduite dans ses dimensions. Elle demeure généralement fertile lorsqu'elle existe, ,1e l'ai ce- pendant, dans un cas, rencontrée réduite à une écaille. Au total, elle manifeste une tendance à l'avortemenl et disparaît effectivement dans beau- coup de cas. En résumé*i, par rapport à *. subit un resser- ■Il renient à la fois latéral et Longitudinal. Il a une tendance marquée à se réduire, d'abord par con- crescence pouvanl intéresser soi! seulement le phyllenchyme, soit même le squelette fibro-vas culaire. ensuite par atrophie et disparition des autres pièces, à une seule pièce : le pétale antéro- diagonal droit. Les fig. i. 5, 7, S. 9, 10, IL à la planche, mettent en évidence et permettent de suivre cette dégra dation et cette simplification croissantes des for- mes dépendant du même type bicalcarata. Cette réduction de t à une pièce unique a pour corol laire des modifications portant à la fois : 1° : sur le seul pétale diagonal droit qui subsiste: 2° : sur le pétale latéral gauche. Examinons ces modifications : 1° A mesure qu'ayortenl les autres pièces du groupe i n'a pas subi une réduction suffisante dans ses parties, soit par ce que le pétale antéro- diagonal droit subsistant seul a subi une modification équivalente à l'éperon- nement (ampleur excessive, sépalisation par- tielle, etc.), mais non l'éperonnement, nous obtenons la forme tri-calcarata. Ou réciproque- ment lorsque l'éperonnement apparaît à droite sans apparaître à gauche c'est encore la forme tri-calcarata (fig. 10 et 11 à la planche). La subor- dination de la forme à 3 éperons au type à 2 éperons apparaît de la sorte évidente. Lorsque le pétale latéral gauche s'est éperonné comme il est dit ; lorsqu'en même temps *, s'est, par avortement des autres pièces, réduit au pétale antéro-diagonal droit : lorsque la modification concomitante subie par ce dernier pétale con- siste en son éperonnement, on aboutit au type chamœaquilegia (1) à i éperons. (Fig. II. 12. 13, 14, à la planche). Le type anomal 2 {chamœaquilegia) apparaît dès lors comme le terme des modifications éprom ées, (I) J'ai adopté ce nom chamœaquilegia, par ce que la vio- lette à pélorie quadruple rappelle grossièrement une petite fleur d'ancolie. Ressemblance d'ailleurs bien superficielle, la violette chamœaquilegia étant tétramère dans ses trois verti- cilles externes et parfois dans tous ses vertieilles. - 73 - suivant le mécanisme évolutif décrit plus haut. par le type anomal 1 (bicalcarala). Entre ces deux types on trouve une série de passages. Le type anomal 2 avec ses -nus types Pi ^diffé- renciés l'un de l'autre uniquement par la Irimérie ou la tétramérie de l'ovaire est figuré en dia- grammes sous les numéros 12 et 13 de la planche. Le sous-type 3, comprend 4 verticilles : 1er verticille : i sépales diagonaux de dimension et d'aspect normaux, appendiculés à la hase : 2e verticille : 4 pétales Ions éperonnés, savoir : I pétale antérieur, I pétale postérieur. 2 pétales latéraux ; 3e verticille : î étamines diagonales, opposées aux sépales. Ces i étamines portenl toutes à la base un appendice nectarif ère qu'elles logent en général dans les éperons corollins anléro -postérieurs. f4e verticille : 3 carpelles, savoir : 1 carpelle anté- rieur : 2 carpelles postéro diagonaux. Dans le sous-type 3, le 4e verticille est composé de i carpelles opposés aux pétales. Nous avons ici une pélorie parfaite, lafleurdeA ienl actinomorphe, avec obéissance, dans toutes ses parties, à la loi phyllotonique d'alternance. Le sous-type J3a (gy- nécée tétramère) est beaucoup plus fréquent que le sous type 3, (gynécée trimère). La formule florale du type 2 est donc : 4 S + 4 P + 4E + (3ou4)C (1) (I) 0. Penzig op. cit. indique : I : Vol I. p. 281, sub viola canina L. arec référence à Forbe : Linnean Society, 6 juin 18â8), des fleurs dont il dit simplement : « dreispornige,- Les observations qu'à L'occasion des sous-types *, as nous axons présentées concernant le pas sage de l'ovaire Lrimère à L'ovaire tétramère et concernant les modifications du style et du stig- mate seraient à répéter au sujet des sous-types ?. et %. Ces mêmes observations s'appliquent égale- ment aux sous-types 7, à ovaire lrimère cl 7, à ovaire tétramère du type anomal 3 qui nous reste à étudier. Le type 3 (hexamera) (fig. L5 et 10. à la plan che) dérive du type précédent {chamœaquUegia) par la substitution, aux pétales antérieur et pos- térieur éperon nés. de groupes de pièces 4>2 et *, composés comme le groupe *i précédemment étudié, savoir de : 1° : un sépale non appendiculé inséré sur la face supérieure du réceptacle ; 2°: deux pétales à insertions rapprochées l'une de L'autre et de l'insertion du sépale : 3° : une étamine non appendiculée opposée au sépale. Le diagramme empirique de 7, es! le suivant : 1er verticille : 4 sépales diagonaux, de dimension et d'aspect normaux, appendiculés à la base, in- sérés au bord du réceptacle : 2e verticille : 2 sépales anléro postérieurs réduits de dimension, non appendiculés, insérés à l'inté- sonst normale Blùthen ». — 2" : Vol. /. p. 282 sub viola odo- rata I. {avec référence à Hildebrand : ùber einige Fâlle ab- normer Blùthenbildang. Botan. Zeitung, \\ 1862, p. 213), ries fleurs à l éperons de formule florale : K C \ C (c'est-à-dire : l S- 2+2) P+4 K 2 ou 3)C rieur du Ier verticille, à la surface supérieure du réceptacle : ;; verticille : 6 p. '-laies, savoir: 2 pétales Latéraux éperonnés — 4 pétales non éperonnés, diagonaux, insérés à l'intérieur des dièdres formés par : 1° le plan médian antéro-postérieur de la Fleur : 2° les plans d'insertion des sépales diagonaux : ie verticille : 6 étamines opposées aux sépales. savoir : 2 étamines antéro-postérieures non ap- pendiculées, fertiles niais souvent d'aspect nia lingre el de dimensions réduites; - ï étamines diagonales, généralemenl appendiculées à la base et dont les appendices s'insèrent dans les éperons des pétales latéraux. ."» verticille : :\ carpelles disposés comme dans la fleur normale. Le sous-type ;, présente an gynécée l carpelles. 2 latéraux obéissant à la loi phyllotonique d'al- ternance, 2 antéro postérieurs opposés aux éta- mines antéro-postérieures. Le sous-type y* (ovaire tétramère) est beaucoup plus fréquent que le sous-type -y, ovaire trimère : ce dernier sons type est même très raie. La formule florale du type //cramera est donc : (4 + 2) S + 6 P+ 6 E-r (3 ou 4) C (1) M 0. Penzig Pflanzen Tératologie, vol. I. p. 281, sub viola canina /.. {avec référence à ./. Camus), cite le cas de (leurs à 2 éperons el 6 pétales. Penzig ajoute comme explication : o Evidemmenl le pétale antérieur s'étail dédoublé. ■< Camus, à la somec visée par Penzig (Atti délia Società de naturalisa i matematici in Modena. ser. III, vol. 1 //. En étudiant plus haut le type bicalcarata nous avons déjà eu l'occasion de relever l'équivalence morphologique existant entre : 1°: un pétale plan d'un développement anormal dans ses dimen- sions ; 2° : un pétale plus ou moins virescent ou sépalisé ; 3° : un pétale éperonné. L'étude attentive des \ ariations du lypehexamera nous confirme flans cette interprétation. \u surplus, une élude comparée des types bical- carata et Iw. ruinera nous a fait apercevoir que les pièces florales particulières des trois sortes sus- énumérées peuvent non seulement se substituer entre elles, mais encore se substituer avec les groupes de pièces que nous avons désignés par les symboles *, 4>,. *._,, *3, (et même 4. fig. 6 et 7. à la planche). L'équivalence morphologique, la valeur de remplacement que nous visons, appa- raît avec évidence quand on suit attentivement, sur de nombreux échantillons, les modifications de forme du type pentamère à 2 éperons et son passage, marqué par une série de transitions, vers le type tétramère à 4 éperons, en passant parla forme à3 éperons. (V. fig. 6, 7. 8. 10, M. 12, 10 à 20, à la planche). anno Wlh article intitule : « ileune nuove osservazioni teratologiche sulla florà 'Ici Wodanese, » indique simple- ment, a titre d'observation tératologique mm- viola canina 1,. o flore con sci petali di cui due speronati. » — Je ne saurais dire, d'après ces seules indications, si, dans le cas cité par M. Canins, el dans le cas décrit an présent Mémoire il s'agit d'une même anomalie mais différemment inter- prétée ou bien s'il s'agit de i\r\\\ anomalies différentes. Une question se pose '1rs lors naturellement à L'esprit. Quelle est la signification de ces groupes * dïndices divers, qui plus ou moins complets ou réduits dans leurs parties, peuvent se substituer, dans les diagrammes empiriques avec une feuille florale de nature particulière ? Certaines données tératologiques que j'ai rassemblées me portent à penser que ces groupes * d'indices divers oui la valeur homologique de ph\ Homes complets. Tou- tefois ces données tératologiques démandent à être contrôlées par des recherches auatomiques et organogéniques que je n'ai pas eu jusqu'à pré sent le loisir de pousser assez avant pour conclure des maintenant en loule certitude. Le polymorphisme des fleurs de Viola peloria permet de saisir le mécanisme de formation de l'éperon. Entre le pétale plan ordinaire et le pétale com- plètement éperonné on rencontre toutes les tran- sitions imaginables. En comparant de nombreux échantillons, on voit la tendance à l'éperonne- ment simplement indiquée par une légère cour- bure, puis cette courbure de plus en plus mar- quée : on aperçoit tous les degrés de passage entre la simple bosse et l'éperon parfait. Il faut d'abord rappeler que chez tout sépale et tout pétale de violette le squelette tibro-x asculaire est fondamentalement composé, au-dessus du ré- ceptacle, par 3 faisceaux primaires. 2 latéraux et un médian. Le médian aboutit chez la forme nor- male, c'est à-dire la plus ordinaire, de pétale, au fonds d'une échancrure plus ou moins marquée au sommet de la pièce florale. Les deux faisceaux latéraux s'avancent jusqu'à l'extrémité des deux lobes latéraux, de part et d'autre de l'échan- crure. Chacun des 3 faisceaux fondamentaux sus- indiqués se ramifie latéralement \ine ou plusieurs fois et des anastomoses se produisent entre les ramifications secondaires ou tertiaires. Tous ces faisceaux sontnoyés dans une même lame phyl- le'nchymateuse recouverte elle-même d'un épi- derme continu. Toutefois, si l'on considère l'ensemble composé d'un faisceau primaire et des tissus qu'il com- mande, cet ensemble, tout en demeurant cou crescent avec l'ensemble ou les deux ensembles correspondants voisins, parait posséder une cer- taine individualité propre. Cette individualité est mise en évidence par l'examen des cas. nombreux chez Viola peloria, de sépalisation ou de simple virescence partielle des pétales. Dans les cas observés, la virescence ou la sépalisation n'ont presque jamais porté sur la tota lité du pétale, mais seulement sur l'un des ensembles indiqués ci-dessus à l'exclusion des deux ensem blés correspondants de la même pièce florale, ou bien encore sur deux de ces ensembles à l'exclu- sion du troisième. > . à la planche fig. T. pièces <■> et e " — fig- '"• pièce? —fig. 11). pièces t. t, — les parties \ireseenles sont en gris). Le pétale doit, dès lors, se comprendre comme ■ composé de 3 Lames accolées, concrescentës, bord abord. L'éperonnemenl pinson moins prononcé d'un pétale se produit, par suite de la concrescence des trois lames, lorsque la lame médiane suivit, dans sa région basilaire, un accroissement inter- calaire auquel ne correspond pas chez les deux lames Latérales un accroissement correspondant. On comprend dès lors aisément pourquoi l'épe- ronnemenl n'est nullement un caractère fonda- mental de la constitution florale de la violette et pourquoi l'on rencontre parfois des Heurs entière- ment dépourvues d'éperon et parfaitement nor- males à part cela. Tous les ou\ rages de tératologie végétale relaient Le cas. et je l'ai moi-même à dix erses reprises constaté sur des fleurs isolées notamment chez Viola Riviniana. Quelle est la signification homologique des 3 lames constitutives, par leur accotement, du pé- tale de violette ? Zanfrognini (1) a vu, sur des plantes atteintes de piqûres d'insectes, des fleurs à pétales com- plètement transformés en vraies feuilles pétiolées avec sépales à La base. Il a vu (\v> sépales trans- formés dans les mêmes conditions. Pasquale _; parle de pétales munis de stipules, dans des fleurs anormales de \ iola sy 1res tris. I Zanfrognini : inomalie del flore délia Viola odorata Linn. Atti délia Società del nalaralisti i matematici in Modena. Série III. vol. \. \nn<> \\\. Modena 1892. (2) Pasquale F.): Sopra alcune mostruosità del flore délia \ iola odorata è délia Viola sylvestris. — Rendiconli délia H. ieademia délie Sciencie Fisicke di Nûpoli KVI, 1877, fasc 5. Moi-même dans une ileur du type hexamera (fig. 20, à la planche, pièce 6), j'ai rencontré une pièce florale cor- \ respondant au sépale du phyl- lome 4>:, el qui présentait une anomalie remar- quable. Cette pièce était tiifo- loliaire. Les 2 fo- lioles latérales, munies chacune de 3 nervures pri- maires, ressem- blaient à des pe- tits sépales non appendiculés ou encore à des sti- pules. (V. fig. 1). La foliole mé- diane également trinerviée était pétaloïde. Sans doute faut-il voir là un commence- ment de foliation complète. En présence Fig. I. Série do pétales plans nor- maux el anormaux — a pétale anormal profondément échancré, correspondant à une feuille florale réduite à la partie vaginaire. — b pétale ordinaire. — c pétale anor- mal dont la partie pétiolo-limbaire est plus développée que dans le pé- tale normal. — cl même cas que c ; pièce florale rencontrée dans une violette-anormale du t\ pe bicalcarata (aberrante), (diagramme 7 à la plan- che) ; Ici la lame pétiolo-limbaire du pétale esl virescente (en gris sur la figure). — e pièce florale rencontrée dans une violette anormale du type hexamera (diagramme 21) à la plan- che) ; chacune des 3 nervures fonda- mentales s'est triplée ; la foliole mé- diane est pétaloïde; les folioles laté- rale sont sépaloïdes et ciliées au bord — en (/ et en e les nervures secon- daires ne son! pas indiquées. des t'ails précé- dents il ne paraît pas téméraire de considérer les pétales de la violette, ainsi d'ailleurs que les SI sépales, comme homologues à des feuilles com- plètes, e1 de considérer, dans le pétale, la lame médiane comme d'équivalence pétiolo-limbaire et les deux lames latérales comme de valeur vaginaire (homologues aux stipules). Il faudrait alors voir, dans les pétales plans ordinaires des violettes, des feuilles florales où la partie pétiolo-limbaire est très-réduite. Dans les pétales anomaux souvent cités par les téralolo gistes et profondément fendus jusqu'à la base, il faudrait voir des feuilles florales réduites à la partie vaginaire. Les pétales éperonnés seraient à regarder comme des feuilles florales où la partie pétiolo- limbaire a subi un développement particulier sans cesser de demeurer concrescente avec les lames vaginaires ; ce seraient par conséquent des pièces florales qui éprouveraient un commence- ment de métamorphose régressive, une tendance à la dialyse. Certains phénomènes significatifs de dialyse qui accompagnent souvent la pélorisation tendent à confirmer cette interprétation : virescence fré- quente des pièces de la corolle chez les formes bical- carata et hexamera — dialyse partielle fréquem- ment visible du gynécée tétramère chez les sous- types »â 3S y, — lobation des pétales éperonnés surtout chez le type chamœaqailegia (I). (1) Camus dans la citation rapportée pins haut parle, rappelons-le, d'une pélorie pentamère « compliquée de sé- palisation partielle ». 6 83 La ileur dilc normale de violette apparaît dès lors comme une monstruosité d'ordre dialytique fixée par hérédité. Si les observation sde Darwin et de ses continua- teurs sur l'intervention des insectes dans la fécon- dation des violettes (de certaines sections) sont exactes, il est possible que par suite de l'adaptation héréditaire d'organismes interdépendants à la mutation tératologique envisagée, la sélection naturelle ait également, dans la suite, joué un rôle pour la fixation de la monstruosité et pour l'éli- mination des types antérieurs non monstrueux. Les violettes à plusieurs éperons apparaissent comme des Heurs chez lesquelles la tendance à la dialyse est plus accentuée que chez la violette nor- male et à des degrés divers selon le type anomal considéré. On admet généralement que les phénomènes d'ordre dialytique sont chez la fleur, des faits de régression. Il est intéressant, pour la connais- sance des relations du phylam viola de constater que les divers types régressifs apparus chez 1 Ma peloria ont une tendance marquée au tétramérisme de l'ovaire. Quoiqu'il en soit de la valeur des aperçus pré- cédents, nous pouvons, dès à présent, affirmer comme certaine une autre homologïe intéressante. C'est celle de L'appendice nectarifère qui se trouve chez la violette normale à la base des deux éta- 83 mines antérieures, et que nous axons, chez Viola peloria, rencontré si fréquemmenl répété dans la fleur. L'observation d'une violette horticole, une vio- lette blanche à fleurs doubles, m'avait déjà fourni une indication cligne d'attention. Dans cette fleur le pétale antérieur conserve L'éperon primitif ; les pétales surnuméraires qui correspondent aux éta- mines normalement appendieulées, possèdent un éperon bien marqué qui s'insère dans celui du pétale antérieur. Ce fait laissait déjà supposer que L'appendice staminal pourrait bien être homologue de l'éperon du verticilie précédent. Toutefois L'hypothèse demandait confirmation, le fait pouvant à la rigueur s'expliquer autrement, par une sorte de moulage produit clans le boulon à la suite de la compression des pétales internes contre la face eonea\ e du pétale extérieur éperonné. Une autre violette de mes cultures m'a fourni la confirmation cherchée. Il s'agit d'une violette au sujet de laquelle j'es- père pouvoir vous faire plus tard une communi- cation et qui au cours de deux floraisons succes- sives, s'est signalée par la fixité de certaines anomalies et notamment par une duplieature caractéristique du calice. Chez une fleur de celte race monstrueuse j'ai rencontré une pièce liés significative. C'est une étamine diagonale antérieure gauche à régression pétaloïde. Cette pièces florale avait l'aspect d'un petit pétale blanc. 84 Dans le limbe pétaloïde existaient 4 sacs pol- liniques. Une coupe transversale m'a permis de constater que les deux sacs - médians conte- naient des grains de pollen apparemment normaux. Les 2 sacs- latérauv, d'aspect écra- sé, ne contenaient que des débris de cellules mortes. La couche de cellules pariétales des 4 sacs présentait ra dialement les épaissis- sements lignifiés ca- ractéristiques du tis sus staminal. L'épiderme de la pièce ne différait pas de l'épiderme d'un pé- FiG.2.Staminopétale rencon- tre' chez une violette anomale. a ce staminopétale vu en per- spective ; m lobes scléreux ; /) coupe du limbe de ce pétale pollinilcre suivant / i\ mon- trant les 4 sacs polliniquesdes deux latéraux écrasés et sté- riles, les deux médians fer- tiles ; fc faisceaux du connec- tif. c coupe, suivant i> p1, de l'appendice nectarifère. taie ordinaire. Latéra- ralement existait un lobule qui présentait l'aspect scléreux et la couleur jaune de ce lobule staminal que les Aoristes appellent l'appendice supérieur des étamines. Ce pétale pollinifère était appendiculé à la base. L'appendice ne différait pas, à première vue, ni comme forme, ni comme dimension, ni comme aspect général de l'appendice ordinaire des élu mines antérieures. Il était vert avec l'extrémité un peu teinté de violet. Seulement une coupe trans- versale, à un millimètre de son point d'insertion 8;i a fait voir une fente à 3 branches, dont la surface interne était recouverte de cellules épidermiques papilleuses identiques à celles de la face interne d'un pétale. Cet épidémie était d'ailleurs en continuité avec l'épiderme superficiel de la pièce florale. L'appendice basilaire île ce pétale pollinifère apparaît dès lors comme nettement intermédiaire cidre l'appendice neelarifère staminal ordinaire et l'éperon corollin. Le passage est évident. M. Hugo de Vries, a cru pouvoir énoncer une pro- priété des races monstrueuses ; c'est l'accumula- tion des formes autour de certains types et la rareté des formes intermédiaires. Giard. pour expliquer la loi de De Vries disait non sans humour : « On ne peut pas monter la moitié ou une fraction quelconque de marche d'escalier. » Le cas particulier de Viola scotophylla peloria apporte une justification à la loi de De Vries. Les formes parfaites des types Ucalcarata — chamœa- quilegia — hexamera correspondent bien chacune à ces échelons dans les types, auxquels Giard fait allusion. Pourtant il m'a semblé que les types anormaux parfaits sont relativement peu communs, et que les formes intermédiaires ne sont pas ici aussi rares que De Vries l'a constaté pour d'autres plantes. Dans une communication ultérieure j'apporterai — 86 — à ce sujet les données biométriques que je suis en train de recueillir. Des graines mûries sur le pied récolté et transplanté en 11)07 ont donné neuf jeunes plants qui ont fleuri en 1909, el qui tous ont produit comme la plante initiale des fleurs péloriées. Les caractères anomaux de Viola scotophylla peloria ont donc une certaine tendance à fixité puisqu'ils ont pu se transmettre de semis. Toutefois le nombre des observations culturales faites jusqu'ici est encore trop restreint pour qu'on en puisse tirer des conclusions solides sur la stabilité et les caractères de la variation. Il est particulièrement intéressant de soumettre cette violette à des expériences méthodiques de culture et de tenter sur elle des essais analogues à ceux d'H. de Vries concernant Linaria vulgaris peloria Rudb. Si. en effet, dans la suite des semis, les types chamœaquilegia et hexamera, venaient à se trouver isolés et fixés ce serait un résultat appré- ciable pour la science de l'évolulion. Car en par- tant d'une souche connue, la violette normale, on aurait vu apparaître et se fixer par mutation deux types certainement aussi éloignés de l'ancêtre et éloignés l'un de l'autre que le sont bien des l\ pes classés par les systématisles Linnéens, non-seule ment comme espèces, mais comme genres diffé- rents. Fresnay-sur-Sarthe (Sarthe), Le 1" Juin 1910 EXPLICATION DE LA PLANCHE I pigt f. _. Diagramme de la violette normale. Fig. '2. — Diagramme du type anomal bicatcaratà (sous-type a,). Fig. 3. — Sous-type a3. Fig. 'i à fi. — Diagrammes de formes aberrantes, du type bicalcarata. On suil sur ces diagrammes les sim- plifications et les modifications éprouvées par le groupe de pièces (phyllôme '.') 4», et concommitamment par le pétale latéral gauche. Fig. U. — Le sépale et le pétale postéro diagonal de *, sont concrescents ; la concrescence aflécte le sque- lette fibro-vasculaire. Fig. 5. — Le pétale postero-diagonal de 4», a disparu. Le sépale et le pétale qui restent sont concrescents. Ici encore la concrescence intéresse non seulement le phyllenchyme, mais aussi le tissu fibro-vasculaire. Fig. 6. — i est complet. Une étamine surnumé- raire est apparue axillairement au pétale latéral gauche. Fig. 7. — , est réduit à un pétale dont la lame mé- diane est virescente. Concomitamment le pétale latéral gauche à subi la même modification. Fig. 8. — Letamine de , a disparu. Les autres pièces sont réduites à deux concrescenles à la base par le phyllenchyme seul. L'une d'elles est entièrement péta- loïde (c'est sans doute le pétale antéro-diagonal devenu latéral)— l'autre, extérieure, est sans doute le sépale modifié, elle est entièrement virescente. s, s Fig. 9 — *, est réduit au pétale antéro-diagonal dé- placé de manière à devenir latéral. L'étamine subsiste. Fig. 10. — *, est réduit à un pétale éperonné. Le pétale latéral gauche a subi concomi laminent nue modification : l'une de ses lames latérales est virescenle (forme Irica/caraln). Fig. 11. — Passage du type bicalcarata, par sa forme tricalcarata, au type chamœaquilegia. Fig. 12. — Diagramme du type chamœaquilegia (sous-type (3,). Fig. 13. — Sous-type (32- Fig. l't. — Type chamœaquilegia où les deux pétales latéraux n'ont qu'un éperon réduit. Fig. 17>. — Diagramme du type hexamera (sous- type y,)- Fig, 16. — Sous-type -;s. Hexamera dérive de cha- mœaquilegia par substitution aux pétales éperonnés antéro-postérieur de ce dernier type de deux groupes *, «1>:, équivalents à ! (limités par un pointillé). big. 11 à '20.— Diagrammes de formes aberrantes, du type hexamera. Fig. 17. — Le groupe <Ç;! est réduit à un pétale dont 2 lames sont virescentes ; seule une lame latérale de- meure pétaloïde. Fig. 18. — 2 pièces, le sépale et le pétale antéro- diagonal du groupe , sont concrescentes. La concres- cence affecte non-seulement le phyllenchyme mais encore le tissus libéro-ligneu\. Fig. 19. — Simplification des groupes *., *3. Fig. '20. — *» et *:! sont complets. Le sépale de 4>., a subi un commencement de foliation complète. Emile Kallê. — A^ro'stis lurent terminés au cours de L'année 1909 et les observations qui font L'objet de celte note datent du "mois d'août 1910. A cette dernière époque, la partie des terrasse ments qui était la moins envahie, était la partie située au milieu, près du pont, la végétation étant notablement plus abondante aux extrémités, surtout à L'extrémité sud-ouest. Dans la partie médiane, le chemin de halage, c'est-à-dire le niveau Le plus asséché, était aussi L'endroit resté Le plus dénudé. a— a. Sur la banquette supérieure de la digue (che- min de halage) de celle partie médiane, dans cet endroit le plus dénudé, les plantes étaient en effet encore largement espacées. Parmi les espèces les mieux représentées, il y a lieu de signaler : Polygonum aviculare Poa anima Plantago major Medicago lupulina Crépis virent Hanunculus repens Semblera coronopus Sisymbrium officinale Agrostis alba Trifolium retiens Dations carota Mais j'y ai trouvé aussi quoique moins abon- dantes : Capsella Bursa-pasloris Plantago lanceolata Lappa major (jeunes) Veronica persica Chenopodium album Cardans crispus très jeunes) Senecio vulgaris divers antres Chmopodium Lychnis dioica Polentilla reptans Linaria vulgaris (en Slellaria média Plantago média un seul point). Enfin quelques rares pieds de Taraxacum Dens-leonis Calamintha Clinopodium Malriearia ChamomUla Veronica polila - 94 — Puis quelques grosses touffes d'Urtica dioica évidemment poussées sur rhizomes ; de même «lassez nombreuses pousses d'Ulmas campes/ris et de Populus alba qui s'étaient développées sur des fragments de vieilles racines, tous ces débris sou- terrains ayant été évidemment transportés avec les terres et provenant de l'ancienne digue. 3. Sur les extrémités de la nouvelle banquette, je l'ai déjà dit, la végétation avait un développe- ment plus grand qu'au milieu. En outre des plaides de premier établissement il s'y trouvait déjà un certain nombre de graminées dont les espèces croissent au voisinage dans la prairie. Mais c'est tout particulièrement à l'extrémité sud- ouest que cet envahissement des graminées était x isi ble. A côté des Poa anima qui se trouvaient partout, on observait des Lolium perenne, Cyno- surus crisfalit.s, I/olcus lanalus, Arrhenaterum eta lins, Dactylis glomerata, Hordeum murinum et peut- être encore d'autres espèces non fructifîées et par suite non délerminables. 11 semble que dans ce cas. l'envahissement se soit fait de proche en proche par dissémination des graines à faible dislance. Toutefois peut être faut-il, pour expliquer la plus giande fréquence des graminées dans cette région, faire également intervenir la présence d'arbres dont l'ombre, maintenantune plus grande fraîcheur, favorisait, plus qu'ailleurs, la faculté germinalive des graines disséminées. Dans ces mêmes régions, en outre des grami- nées de deuxième établissement, on trouvait encore quelques plantes qui semblaient avoir été de premier envahissement. Ce sont : 93 1° Des plantes claires 1res abondantes etdonl la présence, en entretenant L'humidité du sol, semble avoir favorisé la germination de quelques autres espèces comme, par exemple, celle du Poa annua : ce sont Medicago lupulinà, Trifolium repens, T. pratense, Loi us corniculatas ; 2° Des piaules plutôt dressées et, en lous cas. moins touffues que les précédentes : nombreux Leontodon autumnale, Crépis virens, Plantago lan- ceolata, PL média, quelques Lychnis dioica, Ceras- liutn vulgatam, Vicia augustifolia, Capsella Bursa- pastoris : 3° Des plantes de grande taille : Cirsium arvense, C. lanceolatum, Reseda lu/cola. b — En arrière de la digue, sur les terrains bas et humides si lues cuire elle et le nouveau fossé, à peu près au niveau de la prairie voisine, se sont presque exclusivement développées une large colonie de Cirsium lanceolatum tous serrés les uns contre les autres et d'une belle venue, puis une colonie basse mais également très étendue d'EquL setum palustre. La première évidemment déve- loppée de graines, la seconde non moins évidem- ment fournie par des rhizomes. Très vraisembla- blement du reste, ces rhizomes préexistaient dans la prairie sous-jacente et leur grand développement avait été favorisé par la destruction des graminées concurrentes sous une petite couche de terre rapportée. c — En tirant de la digue, sur la berge même du canal il \ avait lieu de distinguer, comme sur le chemin de halage, la région médiane et les extré- 00 mités des nouveaux terrassements, la région médiane pou envahie encore et les extrémités déjà bien regarnies. Toutefois dans cette bande basse, humide et généralement étroite, sauf auprès du pont, l'envahissement par les plantes était d'ordi- naire plus avancé que sur le chemin de hàlage. a. Dans la région médiane les plantes étaient encore assez espacées. Par places, mais toujours dans les régions basses momentanément recou- vertes par les remous de l'eau lors du passage des bateaux, il n'y avait que déjeunes pieds isolés ou rarement groupés de Ranunculus sceleratus. Du reste la distribution de ces pieds au milieu des débris apportés par l'eau était telle qu'ils prove naient évidemment d'achaines charriés par les eaux (1). Ailleurs, sur les mêmes régions momentanément inondées de la berge, j'ai observé en outre des Lycopus curopreus jeunes, des Helosciadium nodi- florum, des Juncus lamprocarpus et effasiis, des Garexvulpina, puis, plus rarement, des pieds isolés de Glyceria aquatica . Iris pseadûcorus . Juncus bufonius, Nasturtiam officinale. ilismaPlantago. Sur cette même berge, dans des parties plus asséchées, il y avait des 1 gros lis cdba et de jeunes plantes qui m'ont paru appartenir au Chenojpodium il La distribution de ces pieds de R. sceleratus en lignes parallèles au bord des régions mouillées par l'eau, rappelait beaucoup celle que l'on observe en avant dos dunes mari- times pour les germinations de diverses graines transportées par la vague, en particulier de celles du Cakîle maritima. Bonus Henricus, d'assez nombreux Juncus effusus espacés et nettement de semis, d'abondants Cheno podium rubrum d'âges variés, des Polygonum aviculare espacés à rameaux l)ien rayonnants dans chaque touffe, très allongés, très vigoureux, pas très aplatis contre le sol, certaines touffes pouvant atteindre jusqu'à 50 centimètres de diamètre ; des Medicago Lupulina également vigoureux, mais, eux, bien aplatis contre le sol, des Loliumperenne, des Poa anima, de rares Chenopodium album du reste malingres. Dans quelques points à végétation plus dense, il y avait des Sonchusoleraçeus, Senecio vulgaris, Sisymbrium officinale, Capsella Bursa- pastoris, Alopecurus pratensis, quelques Rumex conglomeratus, des Polygonum persicaria et de jeunes pieds espacés d'un Carex qui était proba- blement le C. vulpina. p. Les extrémités des berges nouvelles se raccor- dent aux anciennes. Aux points de raccordement le Phragmïtes commuais qui borde tout le canal avait gagné un peu de terrain le long des nouvelles beiges. Mais il étaitévident que ce faible gain était entièrement dû à l'allongement des rhizomes: nulle part l'extension ne provenait de graines. Du reste ce Phragmïtes, à mesure qu'il avançait faisait disparaître la plupart des plantes de premier envahissement. Parmi ces dernières les plus résis- tantes et par suite les pins développées étaient Glycerla aquatica et fluilans (celle-ci seulement à l'extrémité N.-E.), Typha latïfolïa, Juncus effusus et J. lamprocarpus. Parmi les plantes de premier envahissement de ces deux extrémités, il faut encore citer le Ranun- culus sceleratus qui y était peut-être la plus abon- dante de toutes. Cependant si son envahissement avait été précoce et général, il était parmi les plantes que l'arrivée d'autres espèces faisait disparaître le plus rapidement et ne subsistait réellement que là où il était à peu près seul- Notons encore le Sanlnlus Valerandi et le Juncus bufonius au sujet desquels on pourrait faire des observations presque semblables aux précédentes, puis le Carex vulpina, le Nasturtium officinale, des Lycopus europœus très jeunes ; enfin, des pieds moins nombreux et répartis de façons variées soit dans des régions très humides : Veronica Beccctbunga , quelques Baldingera arundinacea , quelques Rumex hydrolapathum, des Scirpus lacus- tris, quelques Polygonum Persicaria, de rares Palicaria dyssenterica; soit dans des parties plus asséchées : Ranunculus repens, Rumex conglomé- rats, Agroslis alba, encore Pulicaria dyssenterica. Odontites rubra, de nombreux Salix alba de semis, quelques touffes du reste très vigoureuses d'Agro- pyrum repens, de beaux pieds de Pkmtago major, d'assez nombreux Equisetum palustre provenant de rhizomes. En résumé : 1° Dans l'envahissement des nouvelles berges du pont de Blainville par la végétation, il y a lieu de distinguer deux phases successives. Pendant la première, ces berges ont été rapidement recou- vertes par des plantes en général différentes de celles que renfermait leur voisinage immédiat. Pendant la deuxième, les précédentes piaules sont peu à peu éliminées et remplacées par celles du voisinage immédiat : 2' Les plantes delà première phase sont presque toutes absolument vulgaires et semblent devoir surtout leur faculté envahissante à l'adaptation de leurs fruits et de leurs graines à la dissémination par l'air et par l'eau. Pour beaucoup, en effet, les graines ou les fruits sont pourvus d'aigrettes, de poils, d'ailes, etc. (Com- posées, Ombellifères, Salix, I limier. Linaria, etc.). Chez beaucoup d'autres, cependant, les graines sont plus ou moins sphériques, mais il semble que leur extrême petitesse (1/2% à 1 % 1/2), permette une facile dissémination par le vent (les Cfienopodiuin, Capsella Barsa-pastoris, Sisymbrium officinale, les Trifolium, Agrosiis alba, Poa anima, 1 eronica poli fa, etc. ). Cependant d'autres plus grosses l eronica per- sica, Senebiera coronopus, les Plantago, les Polygo- nain, etc.), ont pu être transportées par des oiseaux granivores. Peut-être encore, certaines de ces graines dont on sait l'énorme puissance de conser- vation, étaient elles simplement enfouies dans le sol ancien et ont-elles dû leur germination au hasard des fouilles qui les ont ramenées près de l'air libre ? Les plantes à graines ou fruits probablement véhiculées par l'eau sont nombreuses et, bien entendu, localisées sur les bords du canal. Ce sont : Rannnculas sceleratas, Lycopus europseus, Samolds Valerandi, Jancus effusus,J. lamproearpus 100 et probablement ./. bufonius, Helosciadium nodiflo- rum, Carex vulpina, peut-être Glycerla aquatica et fluitans, Nasturiium officinale, Alisma Plantago, Veronica Beccabunga, peut-être Rumex hydrolapa- thum, Seirpus lacustris, peut-être Baldingera arun- dinacea, etc.); 3° Dans cette première végétation des berges, les plantes à rhizome ont un rôle bien effacé Elles ne sont guère représentées que par V Equisetum palustre qui, seul des plantes de la prairie, a pu résister au recouvrement par des terres rapportées. Encore n'a-t-il subsisté que dans les parties basses des terrassements. Toutefois à cette espèce il semble juste d'ajouter ÏUrtica dioica, YUlmus campestris et le Popalus alba dont les débris souterrains charriés par les ouvriers ont produit d'assez nombreuses boutures, peut- être aussi l'Iris Pseudo-Acorus dont les pieds sem- blent avoir pris naissance sur des rhizomes charriés par les eaux, probablement après avoir été déterrés par les ouvriers, peut-être encore les Glyceria. le Rumex hydrolapalhum et le Baldingera arundinacea; 4° Les plantes de deuxième envahissement sont surtout les Graminées des prairies voisines dont les lourdes graines ne sont projetées par le vent qu'à une faible distance de la plante mère et qui par suite, ne progressent que lentement de la périphérie vers le centre. C'est également, au bord de l'eau, le Phragmites coin munis qui. lui, ne s'avance que par allonge- ment de ses rhizomes et qui par suite n'envahit également que lentement le terrain; un 5° Mais, si ces plantes de deuxième envahisse- ment ne progressent que lentement, leur domi- nation sur le terrain conquis paraît être définitive; elle a en outre comme conséquence de fairedispa- raître toutes celles des plantes de premier enva- hissement qui ne comptent pas parmi celles appartenant à la prairie. Quant à ces dernières (Eqaisetum palustre, Leorttodon autamnale, Crépis virens, Taraxacam dens-leonis, Samolus Valerandi, Glyceria aquatica, etc.), elles persisteront -nais en reprenant, au milieu de la nouvelle végétation, la position subordonnée qui leur était habituelle ; 6° Il est à remarquer qu'en général les plantes à envahissement éloigné, facile et rapide sont peu résistantes dans la lutte corps à corps et que, par contre, celles qui sont puissamment armées pour cette lutte corps à corps, n'ont que des moyens d'envahissement lents et courts. Il semble que chez toutes ces plantes se soit établi une sorte de compensation entre la robustesse adulte et la faculté disséminatrice à distance : Il y a cependant des exceptions : les Crépis arvensis, Leontodon autamnale, Taraxacam dens- leonis, Glyceria aquatica, Gl. fluitans, etc., et surtout le Saliœ alba en sont de bons exemples ; 7° La distribution sur les nouveaux terrasse- ments des plantes à dissémination facile, offre un bel exemple de l'importance considérable que l'humidité du sol a pour la réussite de la germina- tion des graines. Il est en effet vraisemblable d'admettre que les graines ou fruits de ces espèces ont été répandues 102 à peu près partout, et cependant les plantes qui en sont dérivées, se montraient en général nettement localisées, celle localisation correspondant d'ordi- naire avec l'état hygrométrique du sol. C'est ainsi que le Poa anima se rencontrait dans toutes les régions des nouveaux terrassements, sauf cependant là où l'humidité était trop grande et dans les points absolument secs et qu'il était tout particulièrement abondant à l'abri d'an 1res plantes, là où il trouvait un peu d'ombre et par suite une légère humidité. D'autres (Daucus carota, Senecio vulgaris, Ma/ri caria Chamomilla, Calamintha Clinopodium, Vero- nica poli fa, V. persica, Reseda luteola, Cerastiam vulgalum, Lyclmis dioica, etc.) n'avaient poussé que dans les parties hautes de la digue, là où le sol s'était davantage asséché. D'autres, au contraire, (Polygonum Persicaria, Carex vulpina, Piilicavia dyssenterica, Juncus effusus, Chenopodium rubrum, Scirpus lacustris, Salix alba, etc.). ne s'étaient développés que dans les parties basses, sur la berge, souvent, il est, vrai, en dehors des parties mouillées parles remous du canal, mais cependant sur un sol plus trais que celui du chemin de halage et de ses pentes. Institut botanique de Caen, 28 février 191 1 103 O. Lignier el 11. Lortet. — l.i*<«' îles Plantes vasenlaires que s'enferme l'Herbier puerai de Tl ni versité TO du class' 1782. Periandra 9 coccinea Ben th. - Bré- sil, Hooker; Mori- cand). \. du fois M art. — Brésil, Hooker; Jacobine, Moricand. 1783. Clitoria i. arborescens Ait — Su- rinam, Buchinger. 1. cajanifolia Bentli. — Bahia, Salzmann. 2. Grahami Steud. — Rhasia, e\ Herb. Ind. Or. 3. gaianensis Ben th. — Guyane Fse, Sagot. 12. hetevophylla Lam. — Ile Maurice, Sieber; Ile Bourbon, ex Herb. Mus. Paris. 8. lasciva Boj. — Mada- gascar, Baynaud. 6. Mariana Lin. — Mary- land, Canby; S. Caro- lina, Curtis. 5. mexicana Link. —(Su- rinam). 7-9. Ternatea Lin.— Nubie. Kotschy; Guadelou- pe. Duchassaing ; Noukahiva , Jardin ; (ex Herb. Ind. Or.). 10. Ternatea Lin. var. — N" du class* Ile Bourbon, Lamare- piquet; Ind. Or., Ho- henacker. 11. Ternatea Lin. var. An- gustifolia. — Abyssi- nie, Schimper. 1784. Cj/0£an'a 1. pulchelta H. B. et R. — Guadeloupe, Bichard. 2. sp. — Oaxaca, Buchin- ger. 1785. Amphicarpaea 1. monoïca Eli. et Nuit. — Ohio, Frank; Viscon- sin.Rumlien ;S'-Louis M", Engelman; Hort. Paris., Lesible. 1786. Dumasia 2. glaucescens Miq. — Zollinger, Java. 1. villosa D. C. — Ceylan, Thwaites, Hooker; Nilagiri, Hohenacker. 1787. Shuteria 1. vestita W. et Arn. — Ceylan, Thwaites, Hooker; Java, Zollin- ger; Sikkim. Thom- son. 1788. Glycine 3. angustifolia Jacq . — Java, Zollinger. 105 N"du class* 7. clandeslina Wendl. — Tasmanie, Archer, i. Javanica Lin,— Ceylan, Thwaites, Hooker; le Cap, Drège. 2. micranfha Hochst . — Abyssinie, de Fran- queville. 5. rnonili forme Hochst. — (Schimper). 6. Petitiana Schweinf. — Abyssinie, de Fran- queville. 8. sericea Benth. — Aus- tralie. Muller. 4. Soja Sieb. et Zucc. — Sikkim , Thomson ; Japon, ex Herb. Lugd. Batav.; (Hort. Paris). 10. tabacina Benth. — Aus- tralie, de Franque- ville. 9. sp. — Culta, Chàtel. 1789. Teramnus 2. labialis Spreng. — Cey- lan, Hooker; lie Mau- rice, Perrottet; Ind. Or , Thomson ; le Cap, Drège ; Sénégal, De- caisne. 1. uncinatus S\v. — Guyane Fse. Deplan- che; Surinam, Rap- pler. N" du class1 1790. Hardenbergii 2. Comptoniana Benth. — Culta, Tliuret, Duval. 1 . Lindleyi Meissn. — Aus- tralie, deLimminghe; Culta, Buchinger, Geffroi. 3. monophylla Benth. — Nouv . H o 1 1 a n d . . Hochstetter, Lesson, ex Herb. Mus. Paris.; Culta, Guebhard, Daignaux, Huguenin. 1791. Kennedy a 2. arabica Hochst. — Nubie, Arabie Heur.. Kotschy. 4. arenarla Benth. — Port Adélaïde, Muller. 1. Baumanni Meissn. — Culta, Buchinger. 5. coccinea Vent. — Nouv. Holland., Hochstetter. 3. Mariattae Lindl. — Australie, Herb. Gra- vis. 6. prostrata R. Br.— Aus- tralie. Harvey, ex Herb. Mus. Paris ; Culta, Buchinger. 7. rubicunda Vent. — Nouv. Holland., Ho- chstetter; Sydney, Vieillard ; Hort. Pa- ris ; Decaisne. — 106 N"du class' 1793. Erythrina 4 abyssinica Lam — Abyssinie, Schimper. Quartin-Dillon. 6. acanthocarpa E. Mey. le Cap, Drègc. 7. Andersonii. — Culta, Godron . 12. àrborescens Roxb. — Khasia, ex Herb. Ind. Or. 10. caffraThunh.— LeCap. Ecklon. 11. Çorallodendron Lin. — Culta, Lesible. 8. Crista-galli Lin. — Cul- ta, Godron, Dufour, Thuret. 5. Humeana Spreng. — Le Cap, ex Bot. Soc. of London ; Afr. austr , Sonder. 2. Indica Lam. var. leu- cantha. — Nouv, Ca- lédon., Vieillard. 1. MoëlebeiVieill—Nouv. Calédon., Vieillard. 3. sarinenlosa R. Br. — Abyssinie, de Fran- queville. 9. velutina Willd. — (Hort. Paris.). 1795. Strongyiodon 1. raber Vog. — Ceylan Hooker. N" du class' 1796, Âpios 2. cannea Ben th. — Ind. Or., Hooker f. I. tuberosa Moench. — Texas. Lindheimer, Vincent; Visconsin, Kumlien ; Delaware, Canby; Culta, Disi- gny. 1797. Mucuna 10. altissima D. C. — Guyane Fsc, Sagot. 7. atropurpurea D. C. — Ceylan, Hooker. 8. gigantea D. C. ? — Noukahiva, Jardin ; Java de Franqueville. 3. macrocarpa Wall. — Sikkim,exHerb.Ind. Or, 4. macrophylla Miq. — (de Franqueville). 6. melanocarpa Hochst .— Abyssinie, Schimper. 2. monosperma D. C. — Nouv. Calédon. /Vieil- lard, Deplanche. 9. pruriens D. C. — Cana- ries, Sagot ; Santa- (iruz, Richard; Java. Zollinger, ex Herb. Lugd. Balav. 5. prurita Hook. — (de Franqueville 107 N°'du class' 1. sp. — Java, ex Herb. Lugd. Batav. 1799. Butea 2. frondosa Roxb. — (ex Herb. ïnd. Or.); Cal- cul ta, Babington. 1. minor Buch-Ham. 1800, Spatkolobus 2. ferrugineus Bentb. — Java, ex Herb. Lugd. Batav. t. littoralis Hassk. — Java, ex Herb. Lugd. Batav. 3. Roxburgii Ben th. — Ind. Or.; Hoober f- 180!. Calopogonium 1. cœruleum Hemsl. — Cuba, la Sagra. 1804. G 'a la et ta 6. canescens Benth. — Texas, Lindheimer. 3. coccinea Rich.— S'-Tho- mas, Richard. 13. cubensis H. B. et K. — Cuba, la Sagra. 8. dubia D. C. — Guade- loupe, Duchassaing ; (Martinique). 10. glabella Michx. — Ma- ryland, Camby; Caro- line, Curtis: Amé- N" du class' rique Bor., ex Herb. Michaux. 5. heterophylia A. Gray. — Texas, Engelmânn, Lindheimer. 2. leucodyction Benth. — (ex Herb. Ind. Or.) 11. mollis Michx. — Dela- ware, Canby; Caro- line, Curtis. 12. pilosa Torr. et Gray non Nutt. — Caroline. Curtis. 14. sericea Pers. — Mada- gascar, Richard. 7. sessiliflora Torr. et Gray. — Louisiane, Caroline, Curtis, 1 . ton uiflora Willd. — Cey- lan, Hooker. 9. tuberosaD.C— Mexico, Parreyss. 4. velutina Benth. — (An- dersen). 1806. Camptosema 1. pedicellatum Benth. — Brésil, Hooker. 1808. ûioclea 3. apurensis H. B. et K. — Bahia, Salzmann. 1. glycuioides Hort. Belg. Cuba, Thuret. 2. lasioenrpa Benth ? — Guyane FSe, Sagot ; — 108 N" du class* Brésil, de Franqeu- ville; (ex Herb. Mus. Paris.). 1810. Puer aria 2. phaseoloidës Benth. — Java, Zollinger, ex Herb. Lugd. Batav. 5. peduncalaris B. Grah. — (ex Herb. Ind. Or.). i. subspicata Bentb? — India, Syme. 3. Tkomsoni. — Khasia, ex Herb. Ind. Or. 4. Wallichii Ben th. — Kha- sia, ex Herb. Ind. Or. 1811. Cana oelia 4. ensiformis D. C. — Cuba, La Sagra. 5. gladiata D. C. — Java, Zollinger; Ceylan, Hooker. 6. oblusifolia D.C, —Java, Zollinger; Ceylan, Hooker; Nouv. Calé- don., Deplanche; Horl. Monsp., Léman. 7. oblusifolia D. C. var. emarginata — Le Cap, Drège ; Guyane FBe, Deplanche ; Ceylan , Hooker. 2. revisa W. Arn.— Java, Zollinger. N" du class' 3. rosea D. C — Guyane Fse, hagot. 1. turgida B. Grah. — Java, Zollinger. 1813. Pfiaseolus 3. amœnus Soland. — Noukahiva, Jardin. I. calcarafus Boxb. — Ceylan, Hooker ; (ex Herb. Ind. Or.). 35. Caracalla Lin. — Cul- ta, Despréaux. II. chrysanthus Miq — Java. Zollinger. 29. compressas D. C — (Culta). 5. crolalarioides Mart. — Cuba, de Franque- ville. 12. cy/isoides Zoll. — Java, Zollinger. S. decipiens Salzm. — Bahia, Salzmann. 19-22. diversifolius Pers. — Nov. Anglia, Curtis; S'-Louis M0. Engel- mann ; North Ame- rica, ex Bot. Soc. of London. 23. gibbosifoliâs Orteg. — Mexico. Parreyss. 4. glycinae fanais Weinm. — Cuba, Thuret. 26. haematocarpus Savi. — Marseille, Castagne. - 109 N"du class' 20. helvolus Lin. — Mary- land, Canby ; Caroli- ne, Curlis; Alabama, Buckley; 13. leiospernius Torr. et Gray. — Illinois, Cur- tis. 24. lunatus Lin. — Java, ex Herb. Lugd. Ba- tav. ; Corse, Disigny ; Hort. Paris., Léman ; Cnlta, Sagot; Antil- les). 14. marginatus Bernh. — Surinam, Kappler ; 15. max Lin. — 32. multiflorus Willd. — (Culta). 18. Mungo Lin. — T. Ca- nara. Hohenacker. 25. nantis Lin. — (Culta). 6. opisotrichus Hochst. — Abyssinie, Schimper, 9. pascuorum Mart. — Guyane F3U, Sagot. 34. pcrennis Walt. — De- la ware, Canby ; (llli- lois). 17. racliatus Lin. — (Hort. Paris). 7. retusus Bentb. — Te- xas, Engelmann. 28. saponaceus Savi. — (Culta). 16. semiereclus Lin — v du class' Martinique, Jardin; Guyane Fse, Sagot; Taïti, Jardin; Java, Zollinger; Cuba, Des- préaux; Culta, Thu- ret. Surinamensis Miq ? — Guyane Fs% Sagot. trilobus Ait. — (Ben- gal). trinervius Heyne. — Ceylan. Thwaites, Hooker. truxillensis H. B. et K. India, Syme ; Ceylan, Hooker. tumidus Savi. — (Cul- ta). vulgaris Lin. vulgaris Lin. var varie- gatus. — (Culta). 1815. Vigna 6. capensis Walp. — Java, ex Herb. Lugd. Batav.; le Cap, Drège, Boivin. 2. car inalis Ben th. — Kha- sia, ex Herb. Ind. Or. 10. frutescens A. Rich, — Abyssinie, Quartin- Dillon. 9. hcterophylla A. Rich. — Abyssinie, Quartin- Dillon. 12. glabra Savi. — Guade- 110 V du class' loupe, Duchassaing, Jardin; Antilles, Thu- ret; Martinique, Jar- din. 8. lancifolia A. Rich. — Abyssinie, Quarlin - Dillon. 1. luteola Ben th. - Cey- lan. Hooker. 7. membranaceà A. Rich. — Abyssinie, Quartin- Dillon. 5. oblongifolia A, Rich. — Abyssinie, Ouartin- Dillon. 4. tuberosa A. Rich. — Abyssinie, Quàrtin- Dillon. 3. vexillata A. Rich. — Cuba, La Sagra ; S1- Louis de M0, Engel- mann, Riehl. 11. villosa Savi. — Cuba, La Sagra. 1817. Pachyrhizus 2. angulatus A. Rich. — Philippines, Cuming; (Java). 1. Ihuinberglanus S et Z. —Japon, Maximow icz. 1818. Psophocarpus t. longepeduneulatus Ha s s k. — Java, e\ Herb. Lugd. Batav. N" du class' 1819. Oolic/ws 10. angustlfolius E etZ. — Afriq. Austr., Sonder; Le Cap, Drège. 5. anguÊtifolius Vàhl? — Nubie, Kotschy. 8. axlllaris $ glaber E. Mey. — Le Cap, Drège. 18. biflbrus Lin. — (Hort. Paris). 2-21. capensisWn. — Le Cap, IIeuschel;Culta,Thu- ret. 16. Catjang Lin. -— (Abys- sinie). 19. cUialus Klein— Ceylan. Hooker. 7. debilis Hochst. -Abys- sinie, Schimper. 20. fakatus Klein. — Cey- lan, Hooker : (ex Herb. Ind. Or.). 25. formosus Hochst. — Abyssinie, Ouartin- Dillon. 4. gibbosus ïhumbg. — Le Cap, ex Bot. Soc. of London. 3. Lablab Lin. — Guade- loupe, Duchassaing ; Ceylan. Hooker; Java, ex Herb. Lugd. Batav. 23. lignosus Lin. — Chili, Bertero ; Culta, Kicky, Guebhard. III \"du class' 9. lineàris E. Mey. — Le Cap, Drège. 12. melanoplitahnus D C — Culta, Castagne. 15. niloticus Delile. — Saïda, Gaillardot; Sy- rie, Rotschy. I. obtiïsifolius Steud. — 14. scaber Rich. — Abys- sinie, Schimper. II. seSquipedalis Lin.— (Hort. Paris). 6. sfenoearpus Hochst. — Abyssinie, Schimper. 22. luberosa Lam. — Aus- tro-Caledon., Webb. 13. unguiculatus Lin. — (Hort. Paris). 17. ûnifloriis Lam. — Cey- lan. Hooker). 24. sp. — Ile Bourbon. 26. sp. — 27. sp. — 28. Sp. — 29. sp. — 1820. Cajanus 4. bicolor D. C — Man- galor, Hohenacker ; Coromandel, Macé ; Martinique, Jardin. 3. flavus D. C - Nubie, Rotschy; Bahia, Salzmann ; Noukahi- va, Jardin, (Cuba) ; Hort. Paris., Léman. Y" du class* 2. indiens Spreng. — Cey- lan, Hooker; Java, ex Herb. Lugd. Batav. ; India, Syme ; Philip- pines, Cuming; (An- derson). 1. sp. — (Australie). 1821. Fagelia 1. bitaminosa D. C. — Le Cap, Drège. 1822. ûumbaria 3. constricta. — Java, Zol- linger. 1. Heynci Wight. et Arn. — Ceylan, Hooker. 2. latifolia Wight et Arn. — (exHerb.Ind. Or.). 4. polysperma Miq. — Java, Zollinger. 1823. Atylosia G. albicans Ben th. — Cey- lan. Thwaites; (ex Herb. Ind. Or.). 8. barbata Baker. — Rha- sia, Himalaya, Hoo- ker f . 1 . Candollei Wight et Arn . — Ceylan, Thwaites, Hooker ; Nilagiri, Ho- henacker. 3. clongata Benth. — Rha- sia, Hooker f. 112 - N" du class' 2. /mea/a WightetArn — Kkasia, Hooker f. 7. rugosa Wightct Arn.— Ceylan, Thwaites, Hooker; Nilagari,Ho- henacker. 4 . scaraboeoides Ben th — Ceylan, Hooker; Java, Zollinger ; (Bengal) ; (Nossi-Bé) . 5. sericea Benth.— (Mala- bar). 1S24 Cy lista 1. scariosa Roxb. — Ind. Or., Hohenacker. 2. sp. — 1825. Rhynchosia 16. acwninatissima Miq — Java, Zollinger. t7. adenantha Miq. — Java, Zollinger. 29. adenodes Eckl. et Zeyh. Le Cap, Drège. 12. affinis A. Rich. — Abys- sinie, Quartin-DilloD. i8. amatymbycea Eckl. et Zeyh. — Le Cap, Son- der. 4. aurai D.C.— (exHèrb. Ind. Or.). 19. aureo-guttata Anders. — (Anderson). 13. bibracteata A. Rich. — Abyssinie, Quartin- Dillon. N" du class1 1. bullata Benth. — Le Cap, Drège. 31. cana D. C. — (ex Herb. Ind. Or.). 40. caribaea D.C— Guade- loupe, Duchassaing ; Hort. Paris., Pelvet. 44. cyanosperma Benth. — Ceylan, Thwaites ; (ex Herb. Ind. Or.). 32! densiflora D. C. — (Schimper). 4 2 . diffonn isD.C — Caro- line, Curtis. 11. elegans k.Wich.— Abys- sinie, Schimper, Quar- tin-Dillon. 10; ferruginea A. Rich. -- Abyssinie, Quartin- Dillon. 2. ferulaefolia Benth. — Afriq. Austr., Ecklon et Zeyher. 18. fdipes Benth. — Nilagiri, Hohenacker. 26. flagellaris Fenzl. — Ethiopie, Hohenacker. 8. flavissima Hochst. — Abyssinie, Schimper. 27. gibba E. Mey. — 21-24. glandalosa D. C. — Le Cap, Drège, ex Mus. Paris. 22. hirsuta Eckl. et Zeyh. — Le Cap. Drège. m N- du class' 20. latifolia Nutt. — r[V\;is. \ iricenl ; Louisiane. Curtis. 7. medicaginea D. C. — India. Syme. 34: Memnonia I). C. — Nu- bie kotschy; Egypte. Kralik. 33. Memnonia D. C. p brachypoda Fenzl. — Ethiopie, Hohenacker. 38. minimal). C — Ceylart, Hooker; Cuba, de Frànqueville ; Séné- gal. Pennl tel, Buchin- ger; Texas. Engel- mann; (ex Herb. Ind. Or.). 3. nummulafia D. C. — Geylan , T lovai tes, Hooker. 23. paniculata Steud. — Le Cap, Drège. 36. phase oloj.de s B.C. — Guyane Fse, Sagot; Bahia, Salzmann. 6. puberula Steud. — Le Cap. ex Bot. Soc. of London. 39. punctata B. C. — Nou- kahiva, Jardin; Suri- nam, Hohenacker; Cayenne. Deplanche; Bahia. Salzmann. 43. re ni for mis D. C. — V du class' Caroline, Curtis; Ala- bama, Buckley. 45. resinosa Hochst. — \b\ssinie, Schimper, Quartin-Dillon. 35. re/icula/aB.C —Cuba, La Sagra. 30. rufescens I). C. — Cey- lan, Hooker. 14. Schimperi Hochst. — Abyssinie, Schimper. 15. sericeq Yungh. — Java, Zollinger. 9. stipulosa A Richs. — (Abyssinie). 4L tomentosa Hook. et Ara. var. erecta D. C. — Maryland, Canby ; Ca- roline. Curtis. 5. villosula Thw. — Cey- lan, Thwaites. 40. viscosa D. G. — Hort. Paris., Léman. 37. volubilis Lour. — 1826. Eriosema 3. chineuse Vog. — Suri- nam, Kappler. 6. cordifolium Hochst. — Abyssinie, Schimper. 9. glomeratum Hook. — Sénégal, Leprieur. 4. parviftorum E. Mey. — Le Cap, Drège. 10. polystachium Baker. — 114 - N" du class' Abyssinie, Quartin- Dillon. radicosum A. Rich. — Abyssinie , Quartin- Dillcm. salignum E. Mey. — squarrosum Walp. — Le Cap, Drège; Afriq. Austr., Sonder. tuberosum A. Rich. — Abyssinie, Schimper. virgatum Ben th. — (ex lier. Ind. Or.). 1827 Flemingia congés ta Roxb. — Cey- lan, Hooker ; Java, Zollinger; Bengal, ex Herb. Ind. Or. involuerata Ben th. — Sikkim., ex Herb. Ind Or. latifolm Ben th. — Java, ex Herb. Lugd. Bâ- ta v. lineata Roxb. — Cey- lan, Hooker. procumbens Roxb. — (ex Herb. Ind. Or.). semialata Roxb. — (ex Herb. Ind. Or). stricto, Roxb. — Philip- pines, Cuming. strobilifera Ait. — Phi- N- du class' lippines, Cuming ; T. Canara, Hohenacker. 7. H/a///c/t«'Wight.etArn. — (ex Herb. Ind. Or.). Tribus IX. — Dalber^ieae 1828. Oalbergia 8. Blâme i Hassk. — (Ja- va). 13. Championii Thw. — Ceylan, Hooker. 14. confertiflora Ben th. — (ex Herb. Ind. Or). 5. ferruginea Roxb. — Moluques, ex Herb. Lugd, Batav.; T. Ca- nara, Hohenacker. 4. frondosa Roxb. — Cey- lan, Hooker, Thwai- tes; Ind. Or., Hohe- nacker ; (ex Herb. Ind. Or.). 6. Gardneriana Benth. — Nilagiri, Hohenacker. 1. latifolia Roxb. — (Ho- henacker). 9. melanoxylon Guill. — Abyssinie, Schimper; Ethiopie, Kotschy; (Sénégal). 21. Miseolobiam Benth. — Brésil, Claussen ; (Mo- ricand). 14bis. monosperma Dalz. — (ex Herb. Ind. Or.). n :. — N" du class' 12. muUijuqa Zoll — Ja- va, Zollinger. 11-15. rimosa Roxb. — ln- dia, Syme; (ex Herb. Ind. Or.). 3. rubiginosa Roxb. — (ex Herb. Ind. Or.). 2. Sissoo Roxb. — Pondi- chéry, Perrottet ; Ja- va, ex Herb. Lugd. Ratav. 16. stipulacéa Roxb. — (ex Herb. Ind. Or.); (Han- ce). 17. sympathetica Nimmo. — (ex Herb. Ind. Or.). 10. tamarindifolia Roxb.— Rornéo, Java, Suma- tra, ex Herb Lugd. Ratav. 18. Thomsoni Renth. — fex Herb. Ind. Or.). 7-19. variabilis Vog. — (Mo- ricand) ; Brésil, Hoo- ker. 20. sp. — Mangalor, Hohe- nacker. 1830. Ecastaphyllum 2. Brownei Renth. — Gua- deloupe, Duchas- saing; Bahia, Salz- mann ; Sénégambie. Hendelot 5. molle Miq. — Rrésil, Hohenacker. N°'du class' l. Mohetaria Pers. — Su- rina m . Kâppler ; Gua- deloupe, Duchas- saing. 3. Plumier i Pers. — Para- maribo, de Limmin- ghe. 6- Quarlinlanum . — Abys- siïiie, Quartin-Dillon. i . Sp. — 1831. Cycloloblum 1 . Clausseni Renth. — Rré- sil, Claussen. 1832 Machaerium 2. acaciaefolium Mart. — Rrésil, Claussen. 1. a cale al u. m Raddi. — Rahia, Parreyss. Mo- ricand. 4 . açutifolium Vog. — Rré- sil, Hooker. 8. bracteatum Renth. — Guyane Fse, Sagot. 5. ferrugineum Pers. — Rio - Janeiro, Langs- dorff; Guyane F", Sa- got; Surinam, Hohe- nacker. 9. Kegelii Meissn. — Guyane, ex Herb. Gravis. 6. leiophyllum Ben th. — Guyane Fse, Sagot ; Surinam, Ruchinger. ne N- du class' 3 . Schomburgkii B e n t h. — Surinam, Hohenac- ker 7. secundiflorum Mart. — Brésil, Heuschel, M.ir- tius. 1833 Drepanocarpus 2. in un datas Mart. — Guyane Fse. Sagot. 1. polyphyllus Benlh. — Brésil, Claussen. 1834. Tipuana 1. maçrocarpa Ben th. — Brésil, Hooker, Yau- thier. 1835. P la ty podium 2. elegans \ og. — (Mori- cand). 1. viride Vog. - Brésil. Claussen. 1830. Centrolobium 2. robustum Mart. — Kio- Janeiro, Riédel. 1. tomentosum Guill. — Brésil. Claussen. 1837. Pterocarpus 7. abyssinicus Hoclist. — Al>\ ssi nie, Schimper. 1. Draco Lin. — lie Bour- bon. Perrottet. N" du class' 6. emarqinatus — Mada- gascar, Giraudy. 5. gummifer Bert.— Cuba, La Sagra. 4. indiens Willd. — Java, Zollinger; Bornéo, ex Herb. Lugd. Batav. 3. Marsupium Roxb. — Ceylan, Thwaites, Hooker. 9, RohriiVahl. — Guyane Fse, Sagot. 2. suberosus Pers. — Guyane Fse . Sagot ; Surinam , Hobenac- ker. 8. sp. — Madagascar, Gi- raudy. 1843. Lonchocarpus 4. laxiflorus Guill. et Perr. — Abyssinie. Schimper; Ethiopie, Hohenacker. 3. neuroscapha Benth. — Brésil. Moricand. 5. platycarpus — Cuba, Meissner. 1. Swartzii D. C. — S'- Thomas, Richard. 2. violacens H. B. et R. — Martinique, Jardin; Guadeloupe, Duchas- saing. 6. sp. — Brésil, Claussen. 17 N" du class' 1846. Demis 2. Ben I ha nui Thw. — Ceylan, Hooker. 20. guianenéis Benth. — Surinam, Hostman. 15. jubipetala Miq. — Java, ex Hcrl). Lugd. Batav. )7. opalifoïia Benth. — Ni- lagiri, Holienacker. 18. ovalifolia Benth. var.— Ceylan, Hooker. 3. parviflora Benth. — Ceylan, Hooker. 21. robusta Benth. — In- des. Giraudy; T. Ca- nara, Holienacker. 1. scandens Benth. — Cey- lan. Hooker; Java, ex Herh. Lugd. Batav.; T. Canara, Holienac- ker ; Nilghiri, Hoo- ker f. 16. sinuala Benth. — Cey- lan, Hooker. 4 timorerisis Blum. — (ex Herb. Lugd. Ba- tav.). 19. uliginosa Benth. — Ceylan. Hooker ; Thwaites, Hance. 5. sp. — (Berlandier). 6. sp. — Abyssinie, Quar- tin-Dillon. 7. sp. — (Anderson). IV" du class' 8. sp. — (Fernambouc). sp. — Nouv. Caléd., Vieillard. sp. — Gabon, Jardin. sp. — Guinée, Jardin sp. — Surinam, sp. — Bornéo, ex Herb. Lugd. Batav. sp. — Java, ex Herb. Lugd. Batav. 1847, Pongamia glabra Vent. — Ceylan, Hooker, Thwaites; Malabar, Hooker f. ; T. Canara, Holienac- ker; Java, Zolbnger. grandi folia Zoll. etMor. — Java, Zollinger. 1849. Mue liera moniliformis Lin. — (Calcutta). 1851. Ândira Aubletii Benth. — Su- rinam. Rappler. cuiabensis Benth. — Brésil, Gardner. ihermis H. B et k. — Surinam, Buehinger ; Abyssi nie, Schi m per ; Bahia. Salzmann. failli folia Benth. — — 118 — N" du class' 6. paniculata Benth. — Brésil. 5. racemosa Lam. — Ba- hia, Salzmann. ;'. retusa H. B. et K. — Guyane Fse, Sagot. 8. sp. — (Fernambouc). 9. sp. — Brésil, Claussen. 1852 Geoffraea 1. superba Hurab. et Bonpl. — Brésil, Hoo- ker. 1853. Dipteryx 1. alata Vog. — Brésil, Claussen. 2. odorata Willd. — Guyane, Richard. 1854. Pterodon 2. abruptus Benth. — Ja- cobine, Moricand. 1. polygalaeflorus Benth. — Brésil , Claussen , Hooker. 1856. Inocarpus 2. edulis Fors t. — (Har- vey) ; Taïti, Decaisne, Vieillard. 1. proaacensis Aubl. — Guyane Fse, Sagot. N" du class' Tribus X. — Soptaoreae 1858. Dallwusiea 1. bracteata. R. Grab. — India, Syme. 1864. Virgiliû 1. capensis Lam. — Nila- giri, Hohenacker; Le Cap, Drège, Vieillard; Afriq. Austr., Bur- chell. 1865. Calpurnia 1. lasiogyne E. Mey. — Abyssinie, Schimper. 2. sylvatica E. Mey. — Le Cap, Ecklon et Zey- her, ex Bot. Soc. of London. 1866. Cladr astis 1. qmurensis Benth. — M a n d c h o u r i e, Schrenk. 2. tinctoria Rafin. — Ca- roline et Géorgie, Bucklay; Culta, Thu- ret, Lesible, Chesnel. 1868. Ammodendron 1. Sieversii D. C. — Son- garia, Schrenk. 1871. Sophora 4. acuminata Benth. — (ex Herb. Ind. Or.). 11!» — N" du class' 6. affinis Torr. et Gray. — Texas, Lindheimer. 1°. alopecuroides Lin. — Perse Austr., Hohe- nacker ; Arménie, Huet du Pavillon; Transcaucasie, Bu li- se; Songaria, Schrenk. 19. denudata Bory. — lie Bourbon, Giraudy. 11. flavescens Ait. — Hort. Paris., Léman. 20 glauca D. C. — Nilagiri, Hohenaker. 14. havanensis Jacq. — (Cuba). 12. hèptaphylla Lin. — Ceylan, Thwaites. Hooker. 2. hortensis Boiss. et Buhse. — (Buhse). 16. jâponicà Lin.— Japon, Maximowicz ; Culta, Thuret. 13. littoralis Schrad. — Bahia, Salzmann. 18. macrocarpa Sm . — Phi- lippines, Hohenacker. 9. pachycarpa Schrenk. — Songaria, Schrenk. 1. persica Boiss. et Buhse. — Perse, Buhse. 8. songarica Schrenk. — Songaria , Schrenck . 5. speciosa Ben th.— Texas, Lindheimer. N" du class' 3. tetraptera J. Mill. - Chili, Lechler, Hohe- nacker; Cul la. Thuret. 15. tomentosa Lin. — S'- Domingue ex Ilerb. Turpin; Nouv.Caléd., Vieillard, Deplanche; Madagascar, Boivin; Philippines, C u- ming. 7. velutina Lindl. — Nila- giri, Hohenacker. 17. sp. —(Nelson). 1876. Ormosia 1. macrophylla Benth. — Rio-Janeiro, Riédel. 1878. Pericopsis 1. Mooniana Thw. — Cey- lan, Thwaites. 1879. Oiplotropis 1. Guianensis Benth. — Guyane F", Sagot. 1880. Bowdichia 2. major Mart. — Brésil, Claussen. 1. Sebipira Steud — Bré- sil, Martius. 3. virgilioides H. B. et K. — Bahia, Moricand. 1887. Myroxylon 1. toluiferumH. B ètK. — — 120 N" du class' Siveetia 2. dasycarpa Benth. — Jacobine, Moricand: Brésil. Clausseii. 1. rïiiens Benth, — Suri- nam. Hohenacker. 1891. Cadia 1. varia L'Hérit. — \bys- sinie. Quartin-Dillon. Tribus XI. — Swartzieae 1892. Zo lier nia 1. Uicifolia Vog. — (Bré- sil). 1896. Swartzia 12. apeiala Raddi. — Jaco- bine, Moricand ; Ba- hia, Salzmann. 5. Bentfiàmiana Miq. — Guyane Fse. Sa go t. 10. bifida Sleud. - Suri- nam , Hohenacker , Buchinger. N" du class' 8. capparioides Klotzsch. — (Guyane Angl.) il Langsdorfii Raddi. — Brésil, Hohenacker. 6. multijuga A Rich. — (Cuba). T. pi l al i fera Benth. — Brésil, Claussen. 9. polyanthera Slcud. — Surinam, Hohenac- ker. 4. polyphylla D. C. — Guyane Fs% Sagot. 1. simplicifolia Willd. — Martinique, Perrottet. 13. tomentosa D. C. — Guyane Fse, Sagot. 2. triphylla Willd. — Rio- Janeiro, Riédel ; Su- rinam. Kicky. 3. sp. — (Moricand). 1897. Cordyla 2. calycandrà A. Rich. — Sénégal, Perrottet. 1. sp. — Sénégal. Heude- let. Subordo II. — CAESALPINIE£ Tribus XII. — Sclerolobieae 1898. Selerolobium 2. aureum Baill. — (Bré- sil). 1. rubiginosum Mart. — Brésil, Claussen. 1900. Poeppigia 3. densiflora Tul. — Jaco- bine, Moricand. [21 N" du class' 1. ëxcelas \. Rich. — Cu- ba. La Sagra. 2. ferruginea Tul. — Brésil. Pratis. 4. sp. — Brésil. Claussen. (Guebhard). 5. sp. — Brésil, Claussen. 6. sp. — (Brésil). 1903. Melanoxylon 1. Brauna Schott. — Bré- sil. Claussen. 1904. Cenostlgma 1. angustifolium Tul. — Bahia. Moricand. 1907. Phyllocarpus 1 . laricioïdes Mart. — Bré- sil, Claussen. Tribus XT1I. ÉucaesÀlpïnieae 1908. Peltophorum 1. V'ogelianùm Walp. — Bio-Janeiro, Riédel ; Brésil, Claussen ; Ja- cobine. Moricand. 1909. Mezoneurum 4. cueullatum Wight. et Arn. — Ceylan . Thwaites. 3. enneaphyllum Wight . et Arn. — Ceylan, Thwaites. N" du class' 2. Parmi) Mi<[. — Java. Zollinger. 1. macrophyiîum Benth, — Java, e\ Herb Lug. Bata'vl 1910. Caesalpinia 13. Bohducella Fleniing. — Nom. Galédon., Vieil- lard ; T. Canara. Ho- henacker ; (ex Herb. Ind . Or. ); Java, ex lie il) Lugd. Balav. ; Surinam, Buchinger; Guadeloupe, Duchas- saing. 16. brasiliensis Lin. — Bré- sil, Guebhard. 1 . digyna I loi 1 1 . — Ceylan , Thwaites. 5. fero.r Hassk. — Man- galor, Hohenacker. 17. GUUesiiWaU. - Cul ta, Dunal, Hanry. 8. glabrata II B. et K, - Jacobine, Moricand. 2. Glenierii Thw. — Cey- lan, Thwaites. 4. horrida A. Rich. — Cuba, La Sagra. 3. japonica Sieb. et Zucc. Japon, Maximowicz. 10. Nuga Ait. — Java, ex Herb. Lugd. Batav. 14. pûlchërrïmà Sw. — Java, ex Herb. Lugd. — 122 — N"du class* Batav. ; Guyane F8e, Sagot; Ile-de-France. Gommer son. 9. Sappan Lin. — Taïti, Jardin; Guadeloupe, Duchassaing. 7. sepiaria Roxb. — Java, Teyrmann; Ceylan, Thwaites; Martini- que, Jardin; Bengal, Hooker f. 6 sepiaria Roxb. var. villosior. — Nilagiri, Hohenacker. 11. tinctoria Domb. — Bo- livie, Mandon. 12. sp. — Le Cap, Ecklon. 15. sp. (ex Herb. Chauvin). 1911. Hoffmanseggia 1 . falcariaCay.- Amériq. Mérid., Herb. Ekarti; (Chili); Culta, Bon- jean, Léman. 1912. Haematoxylon 1. campechianum Lin. — Guadeloupe, Duchas- saing; Martinique, Jardin. 1913. Pterolobium 1 . lacer ans R. Br . — Abys- sinie, Schimper, Quar- tin Dillon. N" du class' 1914. Gymnoo/adus 1. canadensis Lam. — Sl-Louis M". Riehl: Culta, Delise. 1915. Gleaitschia 2. capsica Desf. — Perse, Buhse ; Lenkoran. Hohenacker; (Hort. Paris.) 3. horrida Willd?- Hort. Rhedon, Delise. 5. macracantha Desf. — (Japon), Culta, Des- préaux. 1. monosperma Walt. — Louisiane. Curtis. 5. orienlatis Box. — Culta, Bonjean; Hort. Paris., Léman. 6. triacanthos Lin. — St- Louis M°, Riehl ; Montpellier, Salle; Hort. Paris.. Decais- ne ; Culta. Lesible. 1917 Wagathea 1. spicata Dalz — (Ile Bourbon) ; T. Canara, Hohenacker. 1919 Poinciara 2. elata Lin. — Arabie, Schimper. 1. regia Boj. — Madagas- car. Richard. — 123 N" du class' 1921. Moldenhauera 1. emarginata — Jacobi- ne, Moricand. 1923. Parkinsonia 1. aculeata Lin. — Abys- sinie , Schimper ; T. Canara, Hohenacker; Perse Aust.. Kotschy; Guadeloupe, Duchas- saing. 2. africana Sond. — Le Gap, Ecklon et Zey- her. Tribus XIV. — Cassieae 1925. Martia 1. parvifolla Bentb. — Brésil, Kooker. 1927. Dicorynia 1. sp. — Guyane Fs% Sa- got. 1928 Storckiella 2. Pancheri Baill. — Nouv. Calédon., Vieillard. 1. sp. — Nouv. Calédon., Vieillard. 1929. Cassia 51. AbsusLm.— (Mayotte); Abyssinie, Schimper; Ceylan, Hooker; Ma- dagascar , Giraudy ; Nubie. Kotschy. N" du class' 90. acutifolia Delile. — Nu- bie, Kotschy. 95. acutifolia Delile? — ln- dia, Syme. 108. adenopoda Miq. — Bré- sil, Claussen. 93. alata Lin. - (Bengal); Cuba, La Sagra ; Guyane, Bichard. 4. ampliflora Steud. — Su- rinam, Hohenacker. 110-150. angulata Vog. — Brésil. Claussen ; Ja- cobine. Moricand. 79. Apoucouita Aubl. — Guyane Fse, Sagot. 109. appendiculata Vog. — Surinam, Hohena- cker. 39. arenaria H. B et K — Bahia, Salzmann. 116. Arereh Delile. — Abys- sinie, Schimper. 61-168. auriculala Lin.— Bombay, Babington ; (Anderson); (exHerb. Ind. Or.). 46 australis Sims. — Nouv. Holl.,Herb.Chauv. 114. bacillaris Lin. — Bahia, Salzmann. 78. bicapsularis Lin. — Guadeloupe, Duchas- saing; Cuba, La Sa- gra; Martinique, Jar- din. 1 24 N" du class' 74. biflora Lin. — Hort. Paris., Decaisne. 45. Blancheti Benth. — Ja- cobine, Moricand. 122. brasiliana Lam. — Cuba, La Sagra. 8. brasiliensis ? — Cul ta, Sagot. 60 133. calliantka C. F. W. Mey. — Guyane F", Sagot; Brésil, Claus- sen. 27. cqpensis Thbg. — Le Cap, DnVc. 7. cqryifoliq Vog. —■ Bré- sil, Hooker. 28. Chamaecrista Lin. — Maryland, Canby; Ohio, Frank: Texas. Vincent; Missouri, Curtis; Hort. \ al, Léman. 99. chincnsis Làm. — Cu\la, Bonjean. 80. chrysophylla A. Rich. — Cuba, La Sagra. 82. chrysotrichq Collad. — Cuba, La Sagra; Guyane FS!, Sagot. 139. coluteoides Collad. Bré- sil, Claussen. 98. çoromandeliana Jacq. — (Giraudyj. 101. corymbosa Lam. — Culta, Godron, Lé- man. N" du class' 36 cuneatq D,C — (Cuba). 22-23. diffusa D. C. - Gua- deloupe. Duchas- saiiàg; Babia, Salz- mann. 43. diphylla Lin,. - Guyane F", Sagol ; Oaxaca, Bùçhinger; S' Do- minguo,e\ Ilerb.Tur- pin. 12. disadena Steud. — Su- rinam, Hobenacker. 136. disparW\\\d -(Brésil). 83. dwaricata Nées.— Java, ex Herb. Lugd. Batav. 9. eïïiarginuta Lin. ') — 104. eremophyla A. Cunn. — Australie, Sonder. 67-7 1- 14 4 . excels a Schrad . — Brésil, Claussen, Vaut! lier. 65. exsudans Benth. — Brésil, Claussen. 142. fagonioides Vog.— Bré- sil. Claussen. 118-172. FislulaUn. — Mar- tinique, Jardin; Java, ex Herb. Lugd. Batav.; Egypte, Herb. Ekarti; Philippines, Cuming. 16. flcxuosa Burm — Bahia, Moricand : Su- rinam, Hohenacker. 129. flexuosa Lin. — Brésil, Claussen. 12; N" du class* H»:,, flindersîi: — HorI . Monsp., Dunal. 105. floribundq Cav. — (Pé- rou): Culta, Godron. 170. florida Vahl. - Ceylan, Thwaites. 26. g la n . — (Brésil). 6. Palisoti Benth. — Séné- 14. sp. — (Brésil). gambie, Heudelot. 15. sp. — Oaxaca, Buchin- 5. multijugum Benth. — ger. Surinam , Hohenac- 17. sp. — (Brésil). ker. 18. sp. — (Cuba). 2_ iltea j. F. Gmel. — 20. sp. — (Brésil), Claussen. Surinam , Hohenac- ker. Vuapa j. F. Gmel. — Surinam, Kicby. 22; sp. — Coromandel, Macé. 3. 1938. Cercis 1948. Eperua 2. canadensls Lin. — Dela- 1. falcata Aubl. — Suri- ware, Canby; Texas. nam . Ilobenacker , Harvey; S'-Louis M0, Guyane Fse, Sagot. Riehl. 1951. Afielia 1. chinensis Bunge. — Ja- 2. af ricana Sm. — Séné- pon. Mfrxlmowicz, ex pal, Heudelot. Herb. Lugd. Batav. 1. MoelereïS ici 11— Nouv. 4. siliquastrum Lin. — Caléd , Vieillard, De- Saïda, Gaillardot; planche. Pise,Durando ; Grasse, Giraudy. 1952. Ta mar indus 3. sp. — Cali fornie, Bailey. 1. nul ira Lin. — Philip- !32 — N" du class' pines, Cuming; Bom- bay, Babington; Man- galor , Hohenacker ; Noukahiva, Jardin; Sénégal, Decaisne; Abyssinie, Schimper; Java, Zollinger ; Ba- hia, Salzmann. 1954. Schotia 2. qngustifolia E. Mey. — Le Cap, Drège. 1. latifolia Jacq. — Le Cap, Ecklon et Zey- her. 4. speciosa Jacq. — Le Cap. ex Herb. Mus. Paris. ; Afriq. Austr., Sonder ; Hort. Paris., Decaisne. 3. tamarindifolia Àfzel.— Le Cap. Ecklon; Hort. Monsp., Dunal. 19Ô7. Trac/uga/ia 1. partie niai a Aubl. — Guyane Fs% Sagot. 1939. Hynaenaea 5. coriacea Mart. — Bré- sil. Claussen. 8. Cour bar il Lin. — Guyane Fse, Sagot. 1. Martiana Hayne. — (Brésil). 7 venosa Yahl. — Guyane F". Sagot. N" du class' 6. verrucosa Gaertn. — Java, ex Herb. Lugd. Batav. 2. sp. — Brésil, Claussen. 3. sp. — Surinam, Bu- chinger. 4. sp. — (Moricand). 1962 Saraca 2. indica Lin. — Mercara. Hohenacker: (Ben- gal). 1. m in or Miq. — Java, Zollinger. 1003. Cruda 1. Pariooa D. C — 2. spicata Willd. — Guyane Fse, Sagot. Tribus XVII. — Cynouietreae 190i'. Detarium 2. edule — Sénégal, Per- rottet. 1. Zeylanicum Tbw. — Cey- lan, Thwaites. 1967. Copaifera 4. coriacea Mart — (Bré- sil). 7. elliplica Mart. — (Mo- ricand). Ji. guianensis Desf. — Su- rinam, Hohenacker. 8. hymenaefolia Moric. — (Cuba). i :v.\ N" du class* 5-10. Langsdorffii Dcsf. — (Brésil); (Moricand). 9. nitida Mari. — Brésil, Claussen. sp. — Jacobine, Mori- cand. sp. — Brésil, Claussen. sp. — (Brésil). sp. — (Moricand). sp. — Brésil, Claussen. 1970. Pterogyne 1. nitcns Tul. — (Mori- cand). L9î Cynometra cauliflora Lin. Zollinger. Java, N" du class' 2. cubcnsis A. Rich. — (Cuba . 1. HosimaniiTul. — Suri- nam, Hohenacker, Buchinger, Guyane Fs% Sagot. 4. polyandra Roxb. — (Wallich . 5. ramiflora Lin. — Cey- lan, Hooker. 3. sp. — Bornéo, ex llerb. Lugd. Batav Tribus XVIII. — l»iiuorphan- dreac 1975. Dimorphandra 2. mollis Benth. — Brésil, Claussen. 1. sp. — Surinam, Kicky. Subordo III. MIMOSE/E Tribus XIX. — Parkieac 1978. Pentaclethra macrophylla Benth. — Sénégal, Ileudelot. 1979. Parkia Java. ?>. africana R. Br Zollinger. 2. Brunonis R Grah. — (Culta). 1. plalyccphala Benth. — Jacobine, Moricand. Tribus XX. — Piptadenieae 1980. Entada 1. abyssinica Steud. — Abyssinie, Schimper. 3. A de na ni liera D. C. — Nom .-Caléd. Vieil- lard. 4. Purshaeta D. C. — (Babington). 2. scande us Ben th.— Man" galor, Hohenacker ; Cevlan, Hooker. 134 N- du class' 1981. Platyme.ia 1. foliolosa Benth. — Bré- sil, Hooker. 2. reticulata Benth. — Brésil, Claussen 1982. Piptadenia 2. corn m unis Benth. — Brésil, Claussen. 4. latifolla Benth. — Bré- sil, Vauthier. 3. macradenia Benth. — Brésil, Claussen. 1. peregrina Benth. — Ja- cobine, Moricand. Tribus XXI. - Adenanthe- 1983. Xylia 1. dolabriformis Benth. — T. C an ara. Hohenac- ker; Culta, Babington. 1984. Stryphnodendron 2. discolor Benth. — Brésil, Moricand, Hooker, Langsdorfî. 1. floribandum Benth. — Fernambouc, Hooker. 1985. AdenantSera 2. bicolorMoon.— Ceylan, Hooker. 1. falcata Lin. — 3. pavonina Lin. — Guyane Fsc, Sagot; N" du class' Java, ex Herb. Lugd. Batav ; Mangalor, Ho- henacker. 4. sp. - Ceylan, Thwaites. 1988. Gagnebina 1. tamariscina D. C — Ile Maurice, Hochstetter. 1989. Prosopis 2. Blanchetii Hochst. — (Moricand). 7. éléphant ina E. Mey. — Le Cap, Drège. 1. çjl.andulosa Torr. — Texas, Lindheimer. 4. juliflom D. C — Horl. Paris , Thuret. 8. pubesccns Benth. — Colorado, Bolander. 5. spicigera Lin. — (Ex Herb. Ind. Or.). 6. Stephaniana Runth. — Georg.Caucas., Hohe- nacker; Syrie, Bois- sier. 3. torquata D. C. — (Hort. Naples). 9. sp. — Iles Sandwich. Jardin 10. strombulifera Benth.— (Pérou). 1991. Dicrostachys 2. cinereaMiq. — T. Ca- [35 V du class' nara, Hohenacker; Ceylan, Thwaites, Hooker (exHerb.Ind. Or.)- 5. cinerea Wight et Arn. — Culta, Sagot. 3. nulans Ben th. — Gui- née, Jardin Ethiopie, Kotschy. 1. Irichostachys Wight et Arn. — Abyssinie, Schimper. 4. sp. — Madagascar, Boi- vin. 1992. Neptunia 2. lutea Ben th. — Texas, Lindheimer. 3. oleracea Lour. — Cey- lan, Hooker; (Philip- pines). 7. plena Benth. — Cara- cas, Moritz ; S,e-Croix, Richard; (Herb. Gra- vis). 6. pubescens Benth. — Lima); (ex Herb. Chauvin). 5. stolonifera, Guill. et Perr. — Ko r do tan, kotschy. 1. surinaniensis Steud. — Surinam , Hohenac- ker. 4. triquetra Benth. — Ma- dras, Hooker f. N" du class' Tribus Wll. Eumimoseae 1993. Desmanttius 1. brachylobus Benth. — Louisiane, Curtis. 2. velutinus Scheele. — Texas, Engelmann. 3. virgatus AN i lld. — Cu- ba, La Sagra; Culta, Léman. 1994. Mimosa 8. acanthocarpa Poir. — Mexico, Parreyss; Culta, Godron. 20. acutistipula Benth. — (Brésil). 36. adenocarpa Benth. — Brésil, Claussen. •29. angusta Benth. — Bré- sil, Gardner. 9-42- asperata Lin. — Bré- 45. sil, Gardner, Claus- sen ; Calcutta, Babing- ton. 4L aurivillus Mart. —Bré- sil, Claussen. 24. barbigera Benth. — Brésil, Gardner. 58. Bartheriqna? — Culta. Hanry. 40. bijuga Benth. — (Bré- sil). 53. caesalpinictdfolia Benth. — Brésil, Gardner. — 136 N" du class' 52. Calodendrqn Mart. — Brésil, Claussen. 51. Calothamnus Mart. — Brésil, Claussen. 10. calycina Bcnth. — Bré- sil, Claussen, Vau- ttiier. 33. Cl cuisse ni Benth? — Brésil, Claussen. 3L. dis/ans Benth. — Bré- sil, Claussen. 32. dollens Well. - Brésil, Claussen. 6. flavescens Splitg. —Su- rinam, Buchinger. 23-47. floribunda VVilld. — Mexique, Ricky ; Oa- xaca, Buchinger; Bré- sil, de Limminghe. 5. fra;/ nuis A. Gray. — Texas, Engelmann. 10. Habbas Deltle. — (ex Herb. Siéber). 13. hispida \\ illd. — Ba- hia, Salzmaun. 37. lasiocarpa Benth. — Brésil. Claussen, Vau- thier. 48. leiocarpa D. C. — Bré- sil, Claussen. 4. Lindheimii A. Gray. — Texas, Engelmann. 59. myriadenia Benth. — Surinam, Hostman. 34. nervosa Bong. — Bré- N" du class' sil, Claussen, Yau- thier. 20. notata Steud. — Suri- nam, Hohenacker. 16. obovata Benth. — Guyane Fse, Sagot 30-38. palndosa Benth. — Brésil, Gardner, Claussen. 46. pauciseta Benth. — Bré- sil, Claussen. 12. pel/ita. Humb.etBonpl. - Bahia, Salzmann. 57. pilulifera Benth. — Bré- sil, Claussen. 11. polyacantha Willd. — Nubie, Rralik; Egypte, Hohenacker. 17. polydaclyla Humb. et Bon pi. — Guyane Fse, Sagot. 49. ptocurrens Benth. — Brésil, Claussen, Vau- thier. 2. pteridifolia Benth. — Jacobine. Moricand. 18-19. pudica Lin. — lie du Prince, Le Jolis; Mar- tinique, Jardin ; Guyane Fse, Deplan- che; S'-Domingue, ex Herb. Turpin ; Guade- loupe, Duchassaing ; Taïti, Jardin; India, Syme ; Ile Bourbon , 137 - N" du cl.'iss' ex Herb. Mus. Paris.; Culta, Delise. ir . rubicaulis Lam . — Pon- dichéry, Monin; Coro- mandel.ex Herb. Mus Paris, 1 . schrankioides Ben I h . — Guyane Fse, Sagot 21. sensitlva Lin. — Bahia, Moricand; Canaries, Sagot. 44. sepiaria Ben th. — Bré- sil, Gardner; Bahia, Salzmann. 14. somniaris Humb. et Bon pi. — Bahia, Salz- mann. 61. spicata E. Mey. — Le Cap, Drège. 3. striato-stipulaSteud. — Surinam, Hohenac- ker. 7. strigillosa. — Torr. et Gray. — Louisiane, Curtis. 25. ursina Mart. - Brésil, Gardner. 27. verrucos'a Benth. — Brésil. Gardner. 22. lu'mWell— (Heuschel). 35. xanthorentra Mart. — Brésil, Claussen, Yau- thier. 28. sp. — Bolivie, Mandon. 37. sp. — Noukahiva. Jar- N- du class' din ; Philippines, Cu- ming. 39. sp. — Brésil, Claussen. 43. sp. - 5i. sp. — Brésil, Claussen. 55. sp. — Jacobine, Mori- cand. 56. sp. — Oaxaca, Buchin- ger. 60. sp. — Bolivie, Mandon. 62. sp. — Brésil, Vauthier. 1995. Schrankia 1 . une inat a Willd. — Caro- line. Curtis; Texas, Harvey. 2. angustataTorr. et Gray. — Texas, Engelmann ; (Floride). 3. leptorarpa D. C. — Bahia, Salzmann. 4. aculeata Willd. — S1- Domingue, Richard. 5. brachycarpa Benth. — Brésil, Claussen. 1996. Leucaena 1. glauca Benth. — Cuba La Sagra ; Noukahiva. Jardin ; Taïti, Jardin; Culta, Aubert. Tribus XXT1I. — Acaoieae 1997 Acacia 136. abyssinica Hochst. — Abyssin ie, Schimper. 138 — N" du class' 55. . acinacea Lindl. — Aus- tralie, Sonder. 178. albida Delile. — Saïda, Gaillardot ; Abyssinie, Schimper ; Egypte , Boissier. 140. amythethopylla Steud. — Abyssinie. Schim- per. 2. Angico Mart. — Boli- vie, Mandon. 82. angulata Desv.— Nouv. Holl.,ex Herb. Mus. Paris. 188. arabica Willd. - Ma- dras, ex Herb. Ind. Or.; Canaries, Des- préaux ; Egypte, Schimper; Calma, Wiesl ; Sénégal, De- caisne. 166. arborea. — Hort. Paris. Decaisne. 92. àrgyrophylla Hook. — Muller). 9. annula R. Br. — Cul- ta. Lesible; Hort. Mousp., Dunal. S. barbinervis Ben th. — Swan-River. Sonder; Australie, de Lim- minghe. 16. bidentatû Ben th.— Aus- tralie, de Limminghe. 24. Brownel Steud. — N" du class" Nouv.Holl .Hochstet- ter. 173. caesia Wight. et Ara. — Nilagiri, Hohenacker. 151. raffra Willd. — Le Cap, Drège. Jaubert, Burchell; Afriq. Austr., Sonder. 163. campylaçantha Hochst. — Abyssinie, Schim- per. 120- 148-1 50. Catechu Willd. — Pondichéry, de Francqueville ; Cey- lan. Thwaites; Coro- mandël, Macé; Abys- sinie. Schimper. 149. cathechuoides Benlh. — India, Syme; Sikkim. llooker f. 189. cavenia Bert. — Chili, Bertero, Mertens. 95. chordophylla F. Muell. — Australie. Muller. 127. Clausseni Benth. — Brésil, Claussen. Yau- thier. 106. coc h I caris Wendl.— Nouv Holl., ex Herb , Mus Paris 20. collelioides F. Muell. — Nouv. Holl , Muller. 142-175. concinna D C. — Ceylan, Thwaites, Hooker; lie Bourbon, 139 N" du class' Lamarcpicquet; Man- galor, Hohenacker. 180. cornigera Willd. — Vera-Cruz, Jardin. 52. crassiuscula Wendl. — Culta, Dunal. 14. cuneata Ben th. — Aus- tralie, de Limminghe. 40. cyanophylla Lindl. — Australie, de Lim- minghe; Sydney, Vieillard. 84. Cyclops A. Cunn. — Hort. Monsp., Dunal; Nouv. Holl., Pépin; Culta, Pelvet. 90. eyenorum Benth — Australie ; de Lim- minghe. 115. eyenorum Benth. var. sedifolia Meis'sn. — Australie, Harvey. 85. dealbata Link. — Hort. Monsp., Dunal ; Swan- River, Cuming ; Tas- manie Hooker. 12. decipiens R. Br. — (Port du Roi Georges] ; Jard. de Gand, kicky. 59. declinala F. Muell. — Nouv. Holl., Muller. 81. decurrens Willd. — Sydney, Vieillard; Nouv. Holl., Hoch- stetter; Culta, de l>ré- bisson. N" du class' 72. deeussala Tenore. — Culta, Buchinger; Guebhard. 60. dentifera Benth — Aus- tralie, de Limminghe. 94. dictyocarpa Benth. — (Mullerj. 22. diffusa Lindl. — Tas- manie, ex Herb. Hoo- ker; Culta, Thuret , Huguenin, Lesible. 5. diptera Lindl. — Aus- tralie, de Limminghe : Swan-River, Cuming. 80-116. discolor Willd. — Tasmanie, ex Herb. Hooker; Sydney, Vieillard. 109. divergeas Benth. — Cap Riche, Harvey. 57. dodonaeifotia Willd. — Hort. Monsp., Dunal; Culta, Lesible, de Bré- bisson. 91. Drummondii Benth. — Australie, de Lim- minghe. 144. damosa Wight. et Arn. — Hort. Calcutta, Ba- bington. 184. eburnea Willd. — Cey- lon, Hooker; Culta, Decaisne. 62. e Ion gâta Siéber. — Nouv. Holl., Hoch- stetter. 140 N" du class' 69. ephedroides Ben th. — Swan-River, Sonder. 66. falcata. — (Australie) ; Culta, tïanry. 65. farinosa Lindl. — ( Vus- tralie). 117-126-190. Farnesiana Willd.— Mexico. Par- reys; Sydney, Vieil- lard : V a r , H a n r y ; Nou kahi va, Jardin; Java, ex Uerb. Lugd. Bat av., Zollinger; Egypte, Boissier, Kxa- lik; Guadeloupe, I)u- chassaing; Guyane Fs% Desplanches; Ceylan, Hooker. 152. ferrugineaD C — Hort. Calcutta, Babington. 170. fllicina Willd. - Culta, Thuret, Du four.. 71-73. floribunda Willd. — Nom. Hollï, Hoch- stetter; Sydney, Vieil- lard; Hort. Paris., Decaisne. 187. giraffae Hochst. — (Abyssinie). 61. glaucescens Willd. — (Australie). 135. glaucophylla Steud. — Abyssinie, Schimper: Chine, Petit. 118. glomerosa Ben th. — (Brésil). N" du class* 15. Gunnii Ben th. — Tas manie, ex Herb. Hoo- ker. 155. Guyanensis Aubl. — Guyane F \ Sagot. 177. gyrocarpa Hochst — Abyssinie, Schimper. 132. Haematoxylon Willd. — Afriq. extra Trop . Burchell. 113 Harveyi Benth. — Cap Riche, Harvey; Syd- ney. Vieillard. i3. hastalata Sm. — Aus- tralie, linge] : Swan- River, Sonder: Culta. Thuret, Hnguenin. 67. heterophylla Willd. — "Ile Bourbon; Giraudy; 1 le - de - France, Gué - pin. ex Herb. Mus. Paris,; lies Sandwich. Jardin i('>y. hirta Nuit. — Loui- siane, Curtis. 107. hispidula Willd. — Sydney. \ ieillard. 2'.). Hookeri Meissn. — Aus- tralie, de Limminghe. 18?. horrida Willd. — Le Cap, Jaubert; Afriq. Auslr., Burchell. 96. imbricata F. Muell. — Porl Lincoln, Muller. 7. incurva Benth. — Aus- tralie, de Limminghe. lil — N" du class' 128. insularum Guill. — Nouv.-Cal., Vieillard. Deplançhe. 174. Intsia Willd. — Philip pines, Cuming. 41. iteaphylla V. Muell. — Nouv. -Holl., Mullcr 23-1 10. jùniperina Willd. — Nouv. Holl.,e\ Herb. Mus. Paris ; Sydney, \ ieillard; Swan- River, Cuming; Port- Jackson, de Fraixpie- ville; Nouv. Holl., Hochstetter. 176. Lahal Steud etHochst. — Abyssinie, Schim- per. 56. Latrobei Meissn . — Vic- toria, Muller. 68. laurifolia Willd. — \"ii\ .-Caléd. , Vieil- lard. Deplançhe. 50. lèprosa Sieber. — Aus- tralie, Muller. 119-181. leucophloea Willd. — Bombay, Babing- ton; Ceylan, Hooker. Coromandel. Babing- ton. 70. linearis Sims. — Syd- ney. Vieillard; Nouv.- HolL, Hochstetter; Horl. Paris, Neumann: Hort., Buchinger. 46. UnifoliaWilld.— Nouv, V du class' Holl., e\ Herb. Mus. Paris.; Culla, Lcsible. 111. linifolia. — Swan-Biver, Cumming; Hort. Paris; Decaisne. 153. luela B. Br. — Abys- sinie, Schimper. 76. longifolia Willd. — Nouv. -Holl., Hohe- nacker ; Nancy, Go- dron; Le Cap, Drège; V ictoria, Muller ; Port-Jackson, ex Herb. Mus. Par.; S'-Hélène, Cuming. 33. luneala Sieber. — Syd- ney. Vieillard, Nouv.- Iloll., Hochstetter. 131. malacophylla Steud. — Abyssinie, Schimper. 37. marginata B. Br. — Australie, Muller, Hiigel. 64. tnelanoxylon R. Br. — Tasmanie, ex Herb. Hooker; Australie, Muller; Culla, Naples- de Martens ; Hort. , Bu- chinger. 156. mellifera Benth. — Abyssinie, Schimper. i'i. modesta Wall. — (ex Herb. Ind. Or.). 83. mollissima Willd. — Sydney, Vieillard; Nouv. Holl., Muller. - 142 V du elass' 140. monacantha Willd. — Brésil, Moricand. 48. mon lan a Ben th.— Aus- tralie, Muller. 74. mucronata Willd. — Victoria, Sonder; Tas- manie, ex Herb. Hoo ker. 34-36. myrtifolia Willd. — Swan-River, Cuming; Nouv. Holl.. Muller; Culta, Decaisne. 129. Nemu Willd. — Java, Zollinger; Japon, Ma- ximowicz. 186. nilotica Delile. — Egyp- te, Léman. 147. nudiflora Willd.— (S'-Thomas). 114. obscura A. D. C— Port du Roi Georges, Har- vey. 143. odoratissima Rich. — Cuba, La Sagra. 32. oleaefolia A. Cunn. — (Nouv. Holl.). 93. ovoidea Ben th. - Tas- manie, ex Herb. Hoo- ker. 10. paradoxa D. C . — Hort. Paris.. Thuret; (Nouv. Holl.). 172. pennata Willd. — In- dia, Syme; Java, ex Herb. Lugd. Batav. N"du class' platyptera Lindl. — (Buchinger) ; (Kicky). 1-171. polyphylla D. Ç. — Jacobine. Moricand. 47. prominens A. Cunn. — Australie, Muller. 15S. pseudoinisia Miq. — Ja- va, Zollinger. 160. pterygocarpa Hochst. — Abyssinie, Schim- per. 86. pubescens R. Br. — (Nouv. Holl.); (ex Herb. Sieber). 89. pulchclta R. Br. — Swan-River, Cuming ; Australie, Muller. 39. prenant ha Ben th. — Sydney, Vieillard; Nouv. Holl.. Muller. 51. reclinata F. Muell. — Victoria, Muller. 45. retirtodes Schlecht. — Nouv. Holl. Muller. 28. Riceana Hemsl. — Ho- bart-Town, ex Coll. Verreaux. 179. figidulû Ben th. — Me- xico, Parreyss. 159. Roemeriana Scheele. — Texas, Engelmann, Lindheimer. 87. rutaefolïa Link. — Hort. Monsp.., Du- nal; Culta, Thuret, 143 v du class* 44. salicina Lindl. — Nouv. HoJl.. Muiler, ex Herb. Mus Paris. 141. sanguinea Hôchst. — \byssinie, Schimper, 165. sarmentosa. — Guade- loupe, Dùchassaing ; Brésil, Vauthier. 63. sclerophylla Lindl. — Australie, Sonder. 3. scolopendrioides — (ex Herb. Fulchironi). 130. sericocephala Fenzl. — -Vbyssinie, Schimper; Ethiopie, Kotschy. 21. scssilis Benth. — Swan- River, Sonder. 183. Seyal Delile. — Abys- sinie, Schimper. 191. Sieberiana D. C. - 75. Sophorae R. Br. — Tas- manie, Gunn ; (Syd- ney,; Culta, Lesible, Thuret. 77. spirorbis Labill. — Nouméa, Vieillard. 12bis. stenocarpa Hochst. — Abyssinie. Schimper. 6. stenoptera Benlb — Australie, de Lim- minghe. 54-58. stricto, Willd. — (Cultaj; Tasmanie, ex Herb. Hooker; Vic- toria. Muiler. V du class' 88. stigosa Link. — Swan- River, Sonder; Culta, Thuret. 53. suaveolens Labill. — Nouv.-Holl., ex Herb. Mus. Paris. 38. suaveolens Willd. — Sydney, Vieillard; Nouv.-Holl., Hoch- stetter; Culta, Lesible. 42. subbinervia Meissn. — Australie, de Lim- minghe. 112. subcoerulea Lindl. — Australie, Harvey. 79. subtilinervis F Muell. — (Culta). 19. sukala R. Br. — Aus tralie, de Limminghe. 145. Sundra D. C. — (Ex Herb. Ind. Or.). 18. taxifolia A. Cunn. — Australie , Chauvin ; Swan-River, Cuming. 98. tenga Rich. — 168. Tomentilla Zipp. — Java, Zollinger. 134. triacantha Hochst. — Abyssinie, Schimper. 17. trinervata Sieber. — Swan-River, Cuming. 137. tr hier via. — Culta, Thuret. 162. Valenzuelana A. Rich. - (Cuba). m N- du class' 139. venosa Hochsl. — Abys- sinie, Schimper. il. Vêpres F. Mue 11. — Nouv.-Holl , Muller. 185. vera Willd. — Java, Zollinger. 49 verniciflua A. Cunn. — Australie, Muller. 25. verticillata Willd. — Victoria, Mueller ; Nouv.-Holl,, exHerb. Mus. Paris.; Culta, Huguenin, Lesible. 27. vertieillala Willd. var. angustata D. C. — 26. verticillata Willd. var. latifolia — Hobart- Town, ex Coll. N er- reaux. 30. vestita Ker. Gowl. — Hort. Paris.. Thuret; Culta, Huguenin. 31. sp. — (Nouv. HolL). 35. sp. — (Hobart. Town). 4 S. sp. — Nouv.-Holl., ex Herb. Mus. Paris. 78. sp —(Culta). 97. sp. — Australie, Muller. 99. sp. - (Mayotte). 100. sp. — Nossi-Bé, Boivin. 10 . sp. — (ex Herb. Tur- pin). 102. sp. — (Cubai. 103. sp. — Madagascar, Gi- raudy. N" du class' 104, sp. — Chine. Iwan. 105. sp. — Brésil. Claussen. LOS. sp. — Australie, Hogd- son. 121. sp. — Noukahiva, Jar- din. 122. sp. — India, Syme. 123. sp. — Madagascar, Gi- raudy. 124. sp. — Ceylan, Thwai- tes. 125. sp. — 138. sp. — Cuba, La Sagra. 157. sp. — Pondichéry. Per- rottet. 161. sp. — Brésil, Vauthier. 164. sp. — 167. sp.— Bahia.Salzmann. 192. 5p. — Jacobine, Mori- cand. 193. sp. — Bolivie, Mandon. 194. sp. — Madascar, Ber- nier. Tribus XXIV. — Inçeac 1999. Calliandra 1 . dysantha Ben th . — Bré- sil, Claussen. 12. haemàtocephala Hassk. — Calcutta, Zollinger. 5. microphylla Bentb. — Brésil. Claussen. 7-8. portoricensis Benth. — Culta, Decaisne, Bu- chinger. — 145 V du class' 11. purpurea Benlh. — Martinique, Richard. 9. quadrangularis Walp ? — Oaxaca, Buchinger. 10. scssi/is Benth. — Bré- sil, Moricand. 13. tergemina Benth? — (Guépin). 0. umbellifera Benth. — Brésil, Hooker. 2. sp. — Oaxaca, Buchin- ger. 3. sp. — Bolivie, Mandera. 4. sp. — Brésil. 2000. Albizzia 10. amara Boiv. — Ceylan, Hooker. 5. Four nie ri Vieil. — Nouv. Caléd., Vieil- lard. 2. fulgens Benlh. — Aus- tro.-Caléd., Webb; Nouv. Caléd., Vieil- lard. i. granulosa Benlh. — Nouv. Caléd . Vieil- liard. 13. Julibrissin Dnraz~. — Abyssinie, Schimper; Himalaya. Anderson; Georg. Caucas.. Hohe- nacker ; Japon, Okl- ham; Co nstantine Godron : Perse, Buh- Y du class' se; Lankoran, Hohe- nacker. 12. Lebbek Benth. — Mar- tinique, Jardin ; Bon- bay, Babington; Su- rinam. Buchinger. 11. lophanta Benlh. — Le Cap, Vieillard; (Cul- tal. 15. lucida Benth. — Culta, Babington. 6. montana Benth. — Ja- va, ex Herb. Lugd. Batav. 9. odoratissima Benth. — Ceylan, Hooker. i. paivana Fourn. — Nouv. Caléd., Vieil- lard. 14. Quartiniana Walp. — Chili. Quartin-Dillon. 3. rivularis Fourn. — Nouv. Caléd., Vieil- lard. 8. stipulata Boiv. — Cey- lan. Hooker; (ex Herb. ILugd. 'Batav.). 7. streplocarpa Fourn. — Nouv. Caléd., Vieil- lard. 2001. PithecoloJjium 25. adianthifolium Benth. Guyane F"", Sagot. 4-15. angulatum Benlh. — (Java); Babington. 10 146 V du class" 6-14. bigeminum Ylart. — Ceylan, Thwai tes, Hookcr ; Java, Zollin- ger. 39. càuîiflorum Mart. — Surinam, Hostman. 3-10-1S. Clypearia Benth. — Ind. Or., Andersen; Mer car a, Hohenac- ker; Java, ex Herb. Lugd. Batav. 28. rorymbosum Benth. — Surinam, Buchinger, Hohenacker. 38. dulce Benth. — Inde, Pondichéry, Monin. 2. dumosu m lien th. — (Brésil). 16. fasiculatum Benth. — Java, ex Herb. Lugd. Batav. 36. filicifolium Benth. — Cuba, La Sagra. 40. filipes Benth. — S'-Do- mingue, Turpin. 33. geminatum Benth. — Ceylan, Hooker. 24. glabratum Mart. — Jacobine, Moricand. 21. glomeratam Benth. — Suri n a m . Iv i c k y ; Guyane FSe, Sagot. 41. junghuhniarium Benth. Java, Zollinger. 23. lasiopus Benth. — Guyane Fs', Sagot. N" du class" iT lateriflorum Blume. — Java, ex Herb. Lugd. Batav. 37. latifolium Benth. — Culta, Hanry. 35. montanum Benth.— (Java). 27. multiflorwn Benth. — Surinam . Hohenac- ker. 2(J. parvifolium Benth. — Jacobine, Moricand; Cayenne, Richard. 26. pedicellare Benth. — Guyane F '. Sagot. 1. pruinoswn Ben th. — N. S. Wal , Harvey. 20. sculi forum Benth. — Philippines, Cuming. 22. Spruceanum Benth. — Guyane Fse, Sagot. 31. slipellatum Bernh. — Surinam, Hohenac- ker. 10. subacutum Benth . — Philippines, Cuming. 32. subcoriaceum Thw. — Ceylan, Hoober. 30. tenuifolium Benth. — Guyane Fse, Sagot. 13. trapezifol'uim Benth — Surinam. Hohenac- ker; Guyane F . Sa- got. 17-12. umbellatwn Benth. — 147 N du class' Java, ex Herb. Lugd. Bal av. ; Coromandèl , Babington. 42. I nguis cati Ben th. — Guadeloupe, Duchas- saing; (Martinique]. 5. sp. — Perrotet, Pondi- chér> . 8. sp. — Nossi-Bé, Boivin. 9. sp. — Geylan, Thwaites. 11. sp. — Cuba, Parreyss. 34. sp. — Canara. Hohe- nacker. 2002. Enterolobium 1. ellipticum Ben th. — Brésil, Claussen. 2. Schomburgku Benth.— Guyane Fse, Sagot. 2003. Serianthes 1. grandi flor a Benth. — Philippines, Cu - m i n g ; 2. myriadena Plançh. — N o u v . - C a 1 é d . . De- planche, Vieillard. 2005. Inga 31. acrocephala Sleud. — Surinam, Hohenac- ker. 4. acutifolia Benth. — Brésil, Gardner. 8. affinis D. C? — Nou- kahiva, Jardin; Bré- \ ■ du class" si L, G laussen, Vau- thier. 26. assimilis \liq. — Suri- nam, Hohenacker. 10. Benthamiûna Meissn. — Guyane, de Limmin- ghe. 11. lier le ri a na D. C. — Guatemala, e.v Herb. Mus. \ indohon. 22. Buorgoni D. C. — Guyane Fse, Sagot. 34. ciliata Presl. — Brésil, Moricand. 41. clavigera Mor. — (Ex Herb. Sonder). 20. coruscans 11. et B. — Jacobine, Moricand. 21. elliptica Blume, — Java, Zollinger. 23. fagifolia Willd. — S'- Domingue. Richard. 17. flagelliformis Mart. — Rio-Janeiro, Riedel. 35. florihunda Benth. — Surinam, Hostman. 15. heterophylla Willd. — Surinam, Hohenac- ker. 30. Humboldtiana H. B. et k. — Bahia, Salz- mann. 12-38. ingoides Willd. — Rio-Janeiro, Riedel; Surinam, Buchinger; Bahia. Salzmann. 148 N" du class' 10. laterlflora Miq. — Suri- nam, Kicky, Hohe- nacker. 19. laurina Willd. — Mar- tinique,Jardin; Bahia, Salzmann. 31. leiocalycina Ben th. — Guyane Fse, Sagot. 7. maritima Benth.— Rio- Janeiro, Riedel. 33. pilosiuscula Desv. — Guyane Fse, Jardin; Surinam, Hohenacker 43. pubiramea S t eu cl. — Surinam, Hostmann. 28. Riedeliana Benth. — Guyane Fse, Sagot. 37. Salzihanniana Benth. — Bahia, Salzmann. 36. scabriuscula Benth. — Surinam, Hostnian. 13-25. Sciadion Steud. — Surinam, Buchinger; Guyane Fse. Sagot. Rio-Janeiro, Yau- thier. N01 du class' 2-24. semialata Mart. — Ba- hia. de Limminghe; Brésil, Hohenacker. 29. sericantha Miq. — Su- rinam, Buchinger. 14. sertulifera D. C. — Su- rinam, Buchinger. 27. stipularis Link. — Cayenne, Sagot ; Su- rinam, Hohenacker. 6. tenuiflora Salzm. — Bahia, Salzmann. 3-18. tetraphylla Mart. — Brésil, Claussen, Rie- del, ex Herb. Martii. 39. Thibaudiana D. C. — Guyane F,e, Sagot. 5. vulpina Mart. — Bré- sil, Vauthier. 1. sp. — Bolivie, Mandon. 9. sp. — Brésil, Claussen. 40. sp. — Guyane FSB, Sa- got, Deplanche. 42. sp. — lndia, Syme. TABLE ALPHABÉTIQUE (i) FAMILLES, TRIBUS ET GENRES, CONTENUS DANS LE 1" VOLUME Abroraa, 5. VIII, 190:5, 233.; 263. Abrus, 6, 11. 1908-09, 213; 508 Acacia. 6, III. 1908-09, 137; 543. ACACIE/E, 6, III. 1908-09, 137; 54:5. \c,Hil(i|)hyllum,5,VII,1903, 193; 1?6. Acer, 6, 1, 1907, 40 ; 365. ACER AGE^E, 6, 1, 1907, 40 ; 365. Achlys, 5, V, 1901, 177; 46 Acmadenia. 5, X, 1906, 43 312. Aconitum, 5. V, 1901, 159 28. Acridocarpus, 5. X, 1906, 12; 281. Acronichia, 5, X, 1906, 50; 31». Acrotrema. 5, V, 1901, 163; 32. Actaea, 5, V. 1901, 161; 30. Vctinidia. 5. VIII. 1904.206; 236. \dansonia,5.VIII,1904,226; 256. Adenandra. 5, X, 1906, 43 ; 312. Adenanthera, 6, 111/1908-09, L34; 540. ADENANTHERE/E, 6', III. 1908-09, 13i,540. Adenocarpus, 6, II. 1908,59; 401. Adesmia, 6, 11,1908-09, 191; 486 Admandra,5,\llI,1904.2(J5: 235. Adlumia, 5, V, 1901, 183; 52. Adonis, 5. V, 1901, 143; 12. Aeschynomene,(5, II, 1908-09, 189 ; 484. Aesculus, 6, I, 1907, 40; 365 Aethionema,5,YI, 1902, 405; 105. Afzelia, 6, III, 1908-09, 131 ; 53? Agathosma. 5, X, 1906, 44 ; 313. Agation, 5, Vil. 1903, 164; 14?. I Dans la Table, le 1" chiffre indique la série; le 2e en chiffre romain, le volume ; le 3% l'année ; le 4*, la page du Bulletin de la Société Lin. de Normandie. Le ."i", en chiffre gras, indique la page du tiré à part. Ex. : Abrorna 5' Série, VIII vol., 1903, page 233 ; Tiré à part, page 263. 150 Agenia. 5, VIII, 1904, 233: 263. Aglaia, 5, X, 1006, 59; 328. Ailanthus, 5, X, 1006, 54; 333. Ai ton ia, 6, 1. 1907, 39; 364. Akebia, 5, V. 19 ,125; 45. Albizzia. 0, II F, 190809, 145; 561. Alectryon. 6. I, 1907, 36; 361. Alhagi, 6, II, 1908-09, 189 ; 484. Allophylus, 6, I, 1907, 33; 358 Alphitonia, 5, X, 1906, 79; 348. Alpbonsea, 5, V, 19 , 172 ; 41. ALSINE/E, 5, VII, 1903, 213; ii>6. Alsodeia, 5, VII, 1903, 164; 147. ALSODEI/E, 5, Vil. 1903, 164; 14?. Althaea, 5, VIII, 1904, 210; S40. Alycicarpus, 6, II, 1908-09, 199; 494. ALYSSINE/E, 5, VI. 1902, 372 ; 72. Alyssopsis, 5, VI, 1902, 378; 78. Alyssum, 5, VI. 1902, 37 i ; 74. AIVIHERSTIE/E, 6,in, 1908- 1909, 131; 537. Ammodendron, 6, III, 1908- 1909, 118; 524. Amoora, 5, X, 1906, 59, 328. Amorpha, 6, II, 1908-09,149; 444. AMPELIDAGE^l, 6, I. 1907, 26; 351. AMPEUDE/E, 6, 1,1907, 6; 351. Ampélopsis, 6, I, 1907, 28; 353. Amphicarpea,6, III, 1908-09, 104; 510. Amphithalea, 6, II, 190S.44; 386; Amyris. 5, X, 1906, 51 ; 320. Ànacampseros,5, VIII, 1904, 191, 221. ANACARDIACE^E, 6. I. 1907, 45; 370. Anacardium, 6, I. 1907. 45; 370. Anagyris. 6, II. 1908, 37; 379. Anamirta, 5, V. 1901, 173; 42 Anaphrenium, 6, I. 1907, 47; 372. \_nastatica, 5, VI, 190?, 372; 72. Vnaxagorea, 5. V, 1904, 170; 39. 151 Ancbiotea. F,, \ H. 1003, 154; 137. Anchoniuro 5,\ I. L9j2,420; tso. Vncistrocladus,5,VIIi,1904, 20S; £38. Andiia. 6, III, 1908-09, 117; 52:5. Aiinii.mc.W. 1901, L40; 9. A.nisoptera,5, Mil, 1904,209; 839, Vnomospermum, 5, V, 1901, 173; 42. Anona, 5, V. 1901, 171; 40. ANONAGEJ1, 5, V, 1901, 1G8; :;?. Anthyllis, 6, III, 19 , Aolus. G. 11, 1908, 42; 384. \priba. 5. 8, 1004,2i0;2?O. APEIBE/E,5. VIII, 1904,240; 2?9. Aphania, 0. I, 1907. 34 ; 359. APHANIE/E, n. |. 1907, 34; 359. \pios. 6, III. 1908-09, 106; 512. \pndytes, 5, X, 190H, 62; 33 f. Aquilogia, 5, V, 1901. 156; 25. ARABIDE/E,r>.\ [,1902,3 9; 59. Arabis,5, \ I, 1902,365; «*. Araclus. 6, II. 1908-09, 192; 48?. Arenaria, 5, VII, 1903, 222; 205. Argcmone, 5, \. 1901, 181; 50. Argyrolobium, 6. Il, 1908, 58; 4<>0. Aristotelia,», VIII, 1904, 240; 2TO. Axtabotrys, 5, V, 1901, 169; 38, Arytera, 6,1, 1907. 37; 362 Ascyrum,5, VIII, iOOi.195; 225 Asimina,5, V, 1901,170:39. Aspalatbus, 6, II, 1908, 48; 390. Aspidoplerys.ô, \, 1900, 14; 283. Asterolasia, 5, X, 1906, 4S; 31 T. Astragalus,6, IL 1908-09, 162; 45?. Astronium, VI, I, 1907, 50; 3~5. Alalantia. 1, \. 1906, 52; 321. Atalaya, 6. I, 1997,34,359. Uelanthera, 5, \ 1,1902,362; C52. Uylosia, 6, III. 1910, 111: 51?. Aubrielia, 5, VI, 1002, 373; ?3. AURANTIAC/E, 5, \, 1906, 51 : 320. 132 - A-verrhpa. 5, X, 1906, 36; 305 Âzara.5,MI, 1903,166:149. Azadirachta, 5, X, 1906, 58; 327. B Balanites, 5, X, 1906, 54; 323. Balbisia, 5, X, 1906,32,301. BALSAMINES, 5, X, 1906, 36 ; 305. Banisteria, 5, X, 1906, 13; 283. BANISTERIES, 5, X, 1900; 5, X, 1906, 12; 281. Baptisia,6,II,1908,38;38O. Barba rea, 5. VI, 1902, 363; 63. Barbieria.'6, 11. 1908-09; 156; 451. Barosma.ô.X 1006, 43; 31 2. Bauhinia, 6, III, 1908-09, 129; 535. BAUHINIES, 6, III, 1908-09, 129; 535. Beatsonia, 5, VII, 1903, 183; 166. BERBERE>E,5,Y,1901, 175; 44. BERBERIDE^E 5, V, 175; 44. Berberis, 5, V, 1901, 175 ; 44. Berchemia, 5, X. 1906, 73, 342. Berrya, 5, VIII, 1904, 234; 264. Bersama,6, 1/1907, 43; 368. Biebersteinia, 5. X. 1906,17; 286. Billardiera, 5. VU, 1903, 170; 153. Biophytum, 5, X, 1906,36; 305. BiscuteUa, S, \ I, 1902, 407; ÎO1?, Biserrula, 6, II, 1908-09, 181, 4T6. Bivonaea, 5, VI, 1902, 405; 165. Bixa, 5, Ml ,1903, 165; 148. BIXE/E,5, VII, 1903, 165; 148. BIXINE^E, 5, VII, 1903, 165; 148. Blighea, 6, 1. 1907, 37, 362. Bocagea,5,V, 1901, 172; 41. Bocconia, 5, V, 1901, 182,51. Bœnninghausenia, 5, X,1906, 36, 310. BOIVIBACE/E, 5, VIII. 1904, 226; 256. Bombax. 5, Mil. 1904, 226; 256. Bongardia, 5, V, 1901, 177; 46. Bonnclia, 5, Mil, 1904,208; 238. BONNETI/E, 5, MIL 1904; 208; 238. - 153 — Boquila, 5. V,1901,175;44L Borbonia, 6, II, 1908, 46; 388. Boreava, 5, \ 1. 1902, 415; 115. Boronia, 5, X, 1906,46,315. BORONIE/E, 5, X, 1906, 45; 814. Boscia, 5. VIT, 1903, 142; 125. Bossiaea, 6, II, 1908, 45; 387. Boswellia, 5, X. 1906, 56; 325. Botryceras, 6, I, 1907, 47; 372. Bowdichia, 6, III, J1908-09, 119; 525. Brachycarpea, 5. VI, 1902, 402^102. Brachypteris, 6, \, 1906, 12; 281. Brachysema. 6, II, 190s, 39; 381. Brasenia, 5, V, 1901. 178; Brassica. 5, VI, 1902. 396; 96. BRASSICE^E, 5. VI, 1902, 396; 96 Bredemeycra, 5, VII, 1903 180; 163. Brongniarlia, 0, II, 1908-09, 155; 450. BROWNEOVIE/E, 5, VIII 1904, 234; 26*. Brucea,5, \, 1906, 5i;323 Buchaniana, 6, I, 1907, 45 370. Buchenrœdera 6. II 1908 51 ; 393. Buchingera, 5, VI, 1902, 373 73. Buettneria,5, VIII, 1904,233 263. BUETTNERIE/E, 5, VIII 1904, 233; 263. Bufonia, 5, VII, 1903, 232 215 Buaias,5,VI, 1902, 416; 116 Bunchosia, 5, X, 1906. 11 286. Bursaria, 5, VII, 1903, 169 152. Bursera,5, X, 1906, 55; 325 BURSERACE^E, 5, X 1900.56; 325. Burtonia, 6, II, 11)08, 40 382. Butea, 6, III, 1908-09, 107 513 Byronia, 5, X, 1906, 64 ; 333 Byrsonima, 5. \, 1906, 10 279. Caboni ha, 5, V. 1901, 178; *7. CABOMBE/E, 5. V, 1901, 178; 47. 154 Cadaba, 5, VIT. 1903. 141; 124. Cadia. 6, III, 1908-09, 120; 526. Cœsalpinia, 6, III, 1908-09, 121; 52?. C/ESALPINIE/E.r,. 111,1908 1909, 120; 526 Cajanus, 6, III, 1908-09, 111; 51? Cakile, 5, VI, 1902,418; il 8. Calandrinia, 5, VIII, 1904. 192, 222. Galepina, 5, VI, 1902, 416; 114$. Calliandra, 6, III, 1908-09, 144; 560. Callirhœ, 5, VIII, 1904, 214; 244. Callistheoe,5,VII.1903.181; 164. Calodendron, 5, X, 1906. 41; 31©. Calophaca, 6,11,1908-09,161; 456. CALOPHYLLE/E, 5, VIII, 1904, 203; 233. Calophyllum, 5, VIII, 1904, 203; 2:i:5. Calopogonium, 6, III, 1908- 1909, 107; 513. Calpurnia, 6, III, 1908-09. 118; 52*. Caltha, 5, V, 1901, 153; 22. GALYGANTHAGE^E, 5, V, 1901, lo5; 34. Calycanthus, 5, V, 1901, 105; 34. Calycotome, G, II, 1908, 59; 401. Camelina, 5. VI, 190?, 395 ; î>5. CAIVIELINE/E, 5. VI, 1902, 395; i>5. Camellia, 5. VIII, 1905, 107; 23?. Campnospernia, 6; I. 1907, 46; 3?i. Camptosema, 6, 111,1908-09, 107; 513. Cananga, 5, V, 1901, 169; 38. Gandollea, 5, V, 1901, 165; 34. Canarium, 5. X, 1906, 57; 326 Canavelia,6.lll, 1908-09,108? 514. Canella, 5. \ II. 1903, L55; 148. GANELLACEJ1, 5, 5, VII, 1903, 165, 148. Cansjera,5, X,1906,61 ; 330. CAPPARE/t, 5. VII, 1903, 141; 124. GAPPARIDE^E.S.VIl, 1903,138, 12 t. Capparis, 5, Ml. 1903. 142, 125. Capsella, 5. VI, 1902, 401, IOI. Caragana,6, II. 1908-09, 161; 450. — 155 Caraipa, 5, VIII, 1904. 208, 238. Carapa, 5, Y 19G6,60;3»9. Ci, «lamine. 5, VI, 1002,369; 69. Cardiospermum, 6, 1. 1907, 32 ; 35?. Carmichaelia, 6, II. 1908-09, 159; 454 Carrichtera, 5, VI, 1002, 401; toi. Caryocar, 5, MU. L90Ï, 204; 234. G ARYOPH YLLEiE, 5, VIL 1903, 18 i; 16?. Cassia, 6, III, 1908-09, 123; 529. CASSIE/E, 6, III, 1908-09. 123; 529. Cassine, 5, X. 1906, 67 ; 336. Gathà, 5, Y 1906, 66; 335. Ceanothus,, 5. \. 1906, 75; 3441. Cedrela,5,X,1906,60;329. CEDRELE/E, 5, \. 1906,60; 329. CELASTRINE^E, 5, X. B1906, 6-">; 334. Celastrus, 5. \. 1906, 67; 336. Cenostigma, 6. III, 1908-09, 121; 52?. Centrolobium. 6,111 1908-09, 116; 522. Centrosema, 6, III, 1908-09; 10.5; 509. Cerastium, 5, VII, 1903,213; 196. Ceratonia, 6, III. 1908-09, 129; 535. Cercis, 6, III, 1908-09, 131 ; 53? Chasmanthera, 5, V, 1901, 173; 42. Cheiranthera, 5, VU, L903, 170. 153. Gheiranthus, 5 VI, 1902,361: 61. Cheirostemon, 5. VIII, 1904, 228; 258. Chelidonium,5,V, 1901, 182; 51. Ghimonanthus, 5, V, 1901, 165; 34. Chisocheton, 5, \, 1906. 58; 32?. Chloroxylon. 5, \, 1906,60; 329. Chorispora, 5, VI, 1902. 420; 126 ChoTizema, 6. 11. 1908, 39; 381. Christaria, 5,VIII, 1904,215; 245. Christolea, '■>. \ !. 1902, 394; Chukrasia, 5, \. 1906, 60; 32». Cicer, 6, II. 1908-09, 201; 496 156 — Cimicifuga, 5, V, 1901, 461; 30. Cipadessa, 5. \, 1906, 57; 326. CISSAMPELIDE/E, 5, A, 1901, 174; 43. Cissampelos, 5. \ , 1901, 174 : 43. Cissus. 6, I, 4907, 28; 353. CISTINE^E, 5. Vil, 1903, 146; 139. Cistus, 5, VII, 1903. 146; 139. Citriobatus. 5, MI, 1903, 170; 153 Cilrus, 5, X, 1906, 53; 323. Cladastris, 0, III, 1908 09, 118; 534. Claytonia, 5, MIL 1904, 193; 333 CLEIY1ATIDE/E, 5, V, 1901, 136; 5. Clematis, 5, V, 1901, 136; 5. Cleome, 5, VII, 1903, 138, 13t. CLEO M EJE, 5, VII, 4903, 438; 13t. Glianthus. 6,11, 1908-09, 159, 45*. Cliftonia, 5, \, 1906, 64; 333. Cliloria, 6, III, 1910, 104; 510. Clusia, 5, MU, 190 i, 202; 333. CLUSIE/E,5,MII,1904,202; 333. Clypeola, 5, M, 1902, 414; 114. Cneorum, 5, \, 1906, 54; 333. CNESTIDE^E, 6.1, 1907,52; :sv 7. Cnestis, 6, I, 1007,52; H77. Cochleaiïa, 5, VI, 1902, 382; 83. Cochlospermum,5,VII,1903, 165; 148. Coccuhis, 5. V. 1901, 173; 43. C0CCULE£,5,V, 1901,173; 43. Coleonema, 5, X, 1906, 42; 311 Colletia, 5, \. 1006, 80; 349. COLLETIE/Ejô, \, 1906,80; 349. Colobanthus, 5, VII, 1903, 234; 31 T. Cologania. 6, III, 1908-09; 104; 510. Golubrina, 5. X. 1906, 77; 346. Columbia,5,MII, 1904,236; 366. Colutea, 6, II, 1908-OU, 160; 455. Coluteocarpus, 5. VI, 1902, 37 'i ; T4. — 157 Comesperma, 5. \ II, 1903, 180: 163. Coscimium, 5, Y, 1901, 17:',; 43. Commersonia. 5, MIL L904; Cossignia.6,I,ia07,38;3C3. C0SSiGNIE£,6, 1,1907, 38; 233; 263. Commiphora, 5, \. 1906, 56 : 325. Comoclada, 6, [, 1907, 47; 372. CONNâRAGE^, 6, I. 1907. 51; 3T6. CONNARE/E, 6, 1. 1907,51; 376. Connarus, 6, 1, 1907, 52; 377. Conriûgia, 5, VI, 1902, 390; 90. Copaifera, 0, 111, 1908-09; 132 : 538. Coptis. 5. \. 1901, 154; 23. Corchoropsis, 5, VIII, 1904, 238 ; 260. Corchorus,5. Mil, 1904, 238; 268. Cordyla, G, 111,1908-09, 120; 526 Coriaria, 0, 1, 1907, 51 ; 376. goriariej:, g, i, 1907, 51 ; 376. Coronilla, 6,11, 1908-09, 183; 478. Correa, 5, X, 1906, 48 ; 31 T. Corydalis, 5, V, 1901, 1S4 ; 53. Corjnostylis, 5, Ml, 1903. 154; 13?. 363. Cotinus, 6, 1. 1907,47; 372. Grambe, 5, M, 1902, 417; 117. Crataeva, 5, Ml, 1903, 143; i 26. Cremolobus, 5, M, 1902, 406; 106. Cristatella, 5, MI, 1903, 140; 123. Crotalaria, 6. II, 1908, 51; 393. Crowea, 5, X, 1906, 48; 317. CRUCIFERE, 5, M, 1902. 359; 59. Crudia, 6, 111, 1908-09, 132; 538 Crumenaria, 5, X, 1906. 80; 349 Cryptandra, 5. X, 1906, 79; 348. Cucubalus,5, MI. 1903,211; 194. Cullenia, 5, VIII, 1904, 226; 256 Cupania,6,I,1907,36;361. CUPANIE/E, 6, I, 1907,36; 36i Curatella, 5, V, 1901, 162; 31. CUSPARIE^,'. X,1906,39; 308. Cyamopsis. 6, II, 1908-09, 150, -445. (;yathocalyx;5, V, 1901,169; 38. Cyclolobium, 9, III, 1908-09, 115; 521. Cyclopia, 0. II, L90S, 38 ; 380. Cycloptychis, 5, VI. 1902, 4L7; 11?. Cylisla, 6, 111. 1908-09, 112; 518. Cynometra, 0, III, 1908-09, 133; 539 CYNOIYIETRE/E, 6,111. 1908- 1909, 132; 538 Cyrilla, 5, \, 1906, 6i ; 33» CYRILLE^, 5, X, 1906, 64; 333 II Dactylaena, 5, Vil, 1903, 138; 121, Dalbergia, 6, III, 1908-09, 114; 520 DALBERGIE/t, 6, 111, 1908- 1909, 1 14 ; 520. Dalea, 6, II, 1908-09. 149; Dalhousiea, 6, III. 1908-09, 118; 524. Daviesia, 6, II, 1908, 41 ; 3S3. Davilla, 5, Y. 1901,162; 31. Delima, 5, V, 1901, 162; 31. DELIIY1E£, 5, V, 1901, 162; 31. Delphinium, 5, Y, 1901, 156 ; 25. Dendromecon, 5, V, 1901, 182; 51. Derris, 6, III, 1908-00, 117; 523. Desmanthus, 6, III. 1908-09, 13), 541. Desmodium, 6, II, 1908 09, 193; 488. De tari um, 6. III, 190809, 132; 538. Dialium,6, 111,1908-09, 129; 535. Dianthus, 5. VII, 1903, 18. ; 1«T. Dicenlra,5.Y, 1901, 183; 52. DIGHAPETALEiE, 5, X, 1906, 60; 329. Dichapelatum, 5, Y, 1906, 60; 329. Dichilus, 6, II, 1908, 51; 393. Dicorynia, 6, III, 1908-09, 123; 52». Dicrostachys, 6, III, i '.'08-09, 131; 540. Dictamnus, 5, Y. 1906, 41: 310. Didymophysa, 5, VI, 1902, 407; ÎO?. Dilleuia,5, Y, 1901, 161:33. — 159 DILLENIACE^E, 5, \ 1901, 162; 31. DILLENIE/E, 5, V, 1901; 163; 32. Dilhvynia, 6, II, 1908, 13 : 385. DimorpKandra, 6, III, L908- 1909, 133; 539. DilVIORPHANDRE/E, »>. III, 19 i8-09, 133; 531». Dioclea, 6, III, 1908-09, 107; 513 Diosma,5, \. I906,42;3tl. DI0SIV1E/E, 5, \. 1906, 41; 310. Diphylleia. 5, \. 1901, 177; 46. Diplolaena, 5, X, 1906, 48; 31?. Diplotaxis, 5. VI, 1902, 399, 99 Diplotropis, 0, III, 1008-09, 119; 535. DIPTEROG ARPEGE , 5, VIII, 1904, 208; 238. Dipterocarpus,5, \ III. 1904, 208; 238. Dipterygium, 5. VI, 19^2, 415; 115. Dipteryx,6, 111,19 i8-09 118; 524 Discaria, 5, \, 1906,80, 349. Disoxylum, 5. \. 1906, 58; 32? Dobinea,0, 1, 1907, 43 ; 368. Dodonaea, 6, I. 1907, 38; 363. D0D0NAE/E,<>, I. 1907,38; 363 Dolichos, 6, III. 1908-09,110; 516 Doliocarpus, 5, V. 1901, 162; 31. Dombeya. 5, \ III, 1904, 228; 258. DOMBEYE/E, 5, VIII. 1904, 228, 258. DontosteiiK.n, 5, M, 1902, 385; 85. Dm,, na. 5, VIII, 1934, 209; 239. Dorycnium, 0, II, 1908-09, 142; 43?. Dovyalis, 5, VII, 1903, 167; 150 Draba,5, VI, 1902, 378; ?8. Dracontomeluni, 6, I, 1907, 46; 3?1. Drepanocarpus, 6, III, 1908- 1909, 116; 522. Drymaria, 5, \ II, 1903, 235 ; 218. Drymis, 5, V, 1901, 166; 35. Drypis, 5, \ II. 1903, 193; 1?6 Duguetea, 5, X, 1901, 169; 38. Dumasia. 6, 111, 1908-09, 104; 510. 160 Dumbaria, 6, 111, 1008-09, 111; 51?. Dupinia, 5, VIII, 1904, 235; S05. Ebenus, 6,11, 1908-09; 4»3. Ecastaphyllum, 6, III, 1908- 1909. 115; 521. Einsenhardtia, 6, II, 1908 09, 149; 444 Êkebergia, 5, \, 1006, 59; 328. EL/EOCARPE/E, 5, VIII, 1904, 240; 2TO. Elœocarpus, 5, VIII, 1904, 240; 270 Elœodendron, 5, X, 1906, 69 ; 338. Elvasia, 5, X, 1906,56,325. Empleurum, F, X, 1906, 45; 314. Enarthrocarpus, 5, VI, 1002, 419; 119. Entada, 6, III, 1908-09, 133; 539. Enterolobium, 6, 111,1908-09, 147; 563. Epimedium, 5, Y, 1901, 177; 46. Eperua,*6, III, 1908-09, 131; 53? Eranthis,5, Y, 1901, 154; 23. Eremosparton,6, IL 1908-09, 160; 455. Erinacea, 6, II, 1008, 04; 406. Erinocarpus, 5, VIII, 1904, 236, 266. Erioglossum, 6, I, 1907, 34; 359. Eriolaena, 5, VIII. 1904, 228 ; 25* ERI0L/ENE/E,5. VIII, 1904, 228, 258. Eriosenia, 6, 111,1908-09,113; 519. Eriostemon, 5, X, 1906, 47; 316. Erodium, 5, Y, 1906, 22 ; 291. Erophila. 5, VI, 1902, 382; 82. i: ii ira, 5, \ 1,1902, 400; ÎOO. Erucaria, 5, VI, 190?, 419; 119 Erysimum, 5, VI, 1902, 391 ; 91. Erythrina, 0, III, 1908-09, 106; 512. Erythropetalum, 5, Y, 1906; 64; 330. Erythrophysa, 6, 1. 1907, 38 ; 363. Erythrospermura, 5, VII, 1903, 166; 149. ERYTHROXYLE/E, 5, Mil, 1904, 246, 2?6. Erythroxylon, 5, VIII, 1904, 246, 2T6. — ICI - Eschscholtzia,fsX, 1901,183; 52. Esenbeckia, "», \. 1906, 50; lit*.} EUC/ESALPINIE/E, 0. III. 1908-09, 121; 527. Euchœtis, 5, \. 1900, 42 ; 310 Euchlora, 6, II. 1908, 40; 388. Euclidium, 5, VI, 1902,416; 146 EULINE/E.5, VIII, 1904,242; 272. EU.MIMOSE/E, 6, III, 1908- 1909, 135; 541. Eunonia, 5. VI, 1902, 400; km; EUPAPAVERACE/E, 5, \. 1901, ISO; 49. EUPAULLINIE/E, <-, 1,1907, 31; 356. Eupomatia, 5. \. i901, 172; 41. Eurya. 5, VIII, 1904. 206; 236 Euryale, 5, \, 1901, 179; 48. Euscaphys, 6, I 1907, 44, 36» Eutaxya, 6, II. 1908, 43; 385. EUTHEMIDE/E, 5, X, 1906, 50, 325. Kutliemis, 5, X, 1900, 50; 325. Eversmannia, 0. II. 1908-09, L84; *79. Evodia, 5, \. 1900. 4S; 317. Evonymus, 5, \, 1906, 65; 33 *. Fagelia, 0, III. 1908-09, 111: 517. Fagonia, 5, X, 1906, 10, 285. Farsetia,5,\I. 1902, 373.73. Fcronia, 5, \, 1200, 53; 322. Filicium, 6, I, 1907, 311; 364. Flacourtia, 5, VII, 1903,100; 149 FLACOURTIE/E, 5, VII, 1903, 105; 148. Flemingia, 0, III, 1908-09, 114; 520. Fleurostylia, 5, \, 1000, 07; 336. Flœrkea,5,X,1906,32;3Ol. Frankenia, 5, Nil, 1903, 182; 165 FRANKENIAGE^E, 5, VII, 1903, 182; 165. Fraunhofera, 5, X, 1900,09; 33* FREMONTIE/E, 5, VIII, 1904, 228 ; 258. Freziera, 5, VIII, 1904, 200; 236 Fugosia, 5, Mil, 1901. 22 j; 255. 11 — 162 Fumaria, 5. V. 1901, 180; 55. FU MARIAGES. 5, V. 1001, 183; 52. Gagnebina, 6. 111, 1908-09, i:Vi ; 540. Galactia, 0, III, 190 '-09, 107; 513. Galega, 6, II, 190S-09, 156; 45i. Galipea,6,X, 1806, 39; 308 Galphimia, 5, X. 1906, 11 ; 280. Garcinia, 5, Mil, 1904, 202; 232. GARCINIE/h, 5, VIII. 1904. 202; 332. Garuga, 5, X, 1906,56,325. Gastrolobium, 6, II, 1908, 42; 38-4. Geigera,5, X, 1906,50; 319. Gcissaspis, 6, II, 1908-09,191; Genista, 6,11, 190?, 59 ; 491 . 38«. GENISTE/E, 6, II, 1908, i4; Geaffraea, 6, III, 1908-09, 118; 524. GERANIAGE.E 5, X, 1906, 17; 28« Géranium, 5. X, 1906. 18; 28?. Glaucidium, 5, V, 1901,1.-3; 22 Glaucium, 5, Y. 1901, 182; 51. Gleditschia, 6, III. 190809, 122: 528. Glennica, 6, 1,1907, 35; 3CO Gluta, 6, I. 1907, 45; 3?©. Glycine, 6, III. 1908-09, 10'.; 5tO. Glycyrrhiza, 6, II, 1908-OJ, 181; 4?« Glyptopetalum, 5. \, L906, 67 : 335 Godoya, 5.\, 1906, 56; 325. Goldbachia, 5, M, 1002. 120; 120 Gompbandra, 5. K, 1906, 62; 331 Gompholobium, 6, II, 1908, 10 : 382. Goniotbalamus, 5, Y, 1901, 170; 3». Goodia, 6, II, 19J8, 46; 388. Gordonia, 5, VIII, 1904, 207 ; 23? GORDONIE/E, 5.VIII, L904, 2()7 ; 23?. Gossypium, 5, VIII. 190'), 226 ; 250. Gouania, 5, V, 1906, s.) ; 349 GOUANIE/E, 5. \. L906, 8 ; 349. Goupia,5;X, 1906,70; 339. 163 Graellsia. 5, \ 1. 1902, 373; ?3. Grahamia, 5, \ III, 1904. L9J ; 22 i . Grewia, 5, VIII, 1904, 234; 364. GREWIE/E, 5, Mil, 1904, v.".i : 264. ( iuaiacnm, 5, \. 1906, 17. 286. Guarea, 5, \, 1906,58,32?. Guatteria, 5, V, 1901, 168; 3?. Guazuma, 5. VIII, 1904, 233; 263. Guichenotia, 5, VIII. 1904, 234; 264. Guioa, G, 1. 1907. 37: 362. Gymnocladus, 6,111, 1008-09, 122; 528. Gynandropsis, 5, VII, 1903; 141; 124. Gypsophila,5;VH,1903, 193; ira il Haematoxylon, 6, III. 1908- 1909, 122; 528. Htvmocharis, 5, VIII, 1904 207; 23?. Halimodendron, 0, 11. 1908- 1909, ICI; 456. Hallia, 6, II, 1908-09, 199; 404. Hardenbergia,6,III, 1908-09, 105; 511 Harpalyce, 6, II. 1908 09, 155; 450. Harpullia, 6, I. 1907. 39; 364 HARPULLIE^n. 1. 1907; 39, 364. Hartogia,5,X,1906.67;336. Hedysarum, 6 II, 1908-09, 184; 4?9. Heldreichia, 5, VI. 1902, 408, 108 Heisteria,5, \, 1906, 61. 330. Helianthemum, 5, VII, 1903, 148; 13*. Helicocarpus, 5, VIII, 190 i, 237; 26? HELICTERE£,5.\ 111,1904, 227; 25?. Helicteres, 5, VIII, 1904, 227; 25?. Helinus,5,\, 1906, 80; 349. Heliophila, 5, VI, 1902, 394, 94. HELLEBORE/E, :;, \, 1901, 153: 22. Helleborus, 5, V, 190), 154; 23. Helminthocarpum, 6, II, 1908-09, 141; 436. HenophytoD, 5. VI, 1902, 400 ; ioo. Hermannia, 5, VIII, 1904, 229; 259. — 164 HERMANNIE£,5,YIII,1904. 229; 359. Herminiera, 6f II. 1908 09, 189; 484. Hespeiïs, 5, VI, 1002, 383; 83. Heteropterys, 5, X, 1906. 12; 381. Heylaudia. 6, II, 1908, 51; 393. Hibbertia, 5, V, 1901,164; 33. HiBBERTIE/E, 5, V, 1901, 164 ; 33. HIBISCE/E, 5. VIII, 1004, 222; 353. Hibiscus, 5. Mil, 1904, 222; 353 BIPPOCASTANE^E, 0. I, 1907, 40 ; 3fi5. Hippocratea, 5, X, 1906, 70; 339. HIPPOCRATEACE^E, 5, X, 1906, 70; 33». Hippocrepis, 6, II, 1908 09, 184, 479. Hiptage,5,X, 1906. 14; 383. HIRAE/E, 5, \, 1906, 13; 383. Hoffmanseggia, 6. III, 1908- 1909, 122; 538. Holbœllia, 5, V. 1901. 175; 44. Holigarna, 6, I, 1907, 51: 376 Hololachne, 5, VIII, 1904, 195, 335. Holosteum, F., \ II, 1903.213; 196. Hopea. 5, VIII, 1904, 209; 339. Hosackia, 6,11, 1908-09, 146; 441. Hovea, 6, 11,1908,45; 38?. Hudsonia, 5, VII, 1903, 153; 136 Hugonia. 5, Mil, 1904, 246, 376. HUGONIE/E, r,, VIII, 1904. 246, 376. Humboldtia, 6, III, 1903-09, 131; 537. Humiria, 5, Mil, 1904, 248; 378. HUMIRIACE^E,5,Y11I. •1904, 248: 378. Hunnemannia. 5, \ , 1901. 182; 51. HUNNEMANNIE/E, 5. Y, 1901. 182; 51. Hutcbinsia. 5, M, 1902, 412; 113 Hybanthus, 5, VII, 1903, 164 ; 147. Hydnocarpus, 5. VII. 1903, 167; 159. Hydrastis, 5. \. 1901, 153; 33 Hydrocera, 5, \, 1906, 39, 308 Hymena3a, 6, III, 1908-09, 132; 538. - 165 — Hymenanthera, 5, \ II. L903, 164; 147. Hymenophysa, 5. VI, 1902, i05; tOS. Hymenosporum,5,VII,1903, 169; 152 Hypecoum, 5, V. 1901, 183; 52. HYPERICE/E, 5, VIII, 1904, 195 ; 225. HYPERICINE^E, 5, VIII, 1904, 195; 225. Hypericum, 5, VIII, 1904, 195; 225. Iberidella, 5, VI, 1902, 413: 113. Iberis,5,\ [,1902 410; HO. ICACINE/E, 5, V, 1906, 62; 331. Idesia, 5, VII, 1903, 167; 15©. llex.5. \. 1906, 63; 332. ILICLNE^E, 2, \, 1906, 63 ; 332. Illicium, 5, V, 1901, 166; 35. Impatiens, 5, \, 1906, 36 ; 305 ïndigofera 6, II, 1908-09, 150 : 445. Inga, 6, III, 1908-09, 147 ; 563 INGE/E, 6, 111,1908-09, 144; 560. [nocarpus, 6, ni, 1008-0?. IIS; 524. Iodanthus, 5, VI, 1902, 372; 72. Ionidium, 5, VII, 1903, 163; 146. Ionopsidium, 5, VI, 1902,401 ; toi. ISATIDE/E,i ., VI, 1902, 413; 113. Isa lis. 5, \ I. 1002,414; 114. Isopyrum, 5, V, 1901, 155; 24 Jacksonia, 6, II, 1908. 40 ; 382. Kadsura, 5, V, 1901, 168; 37. KAKILINE/E, 5, VI, 1902, 417; 117. Kayea 5. VIII. 1904, 204; 234. Kennedya,6, III. 1908-09,105, 511. Kiggelaria, 5, \ll. 1903, 107; 150. Kielmeyera,5,VIII, 1904,208; 238. KItaibelia, 5, \ III, 1904, 210; 240 — 166 Kleinhovia, 5, YIIT, 1904, 227; 257 Knowltonia, 5, V, 1901, 1 13; 12 Kœlreuteria, 6, I. 1907, 38; 363 KŒLREUTERIE/E,6, I, 1907, 38; 363 Kokoona, 5, \. 1906, 66; 335. Krameria, 5, Vil, 1903,. 181; 164. Kurrimia, 5, \, 1906, 68 ; 338 Kydia. 5, VIII, 1904, 220; 256. Labichea, 0, III. 1908-09, 129: 535. Laetia. 5. VU, 1903, 165 : 148. Lansium, 5, X, 1906, 59; 328 Lardizabala, 5. V, 1901, 175, 44. LARDIZABALE>E,5,V,l90l, 175, 44. Larrea, 5, X. 1906, 17 ; 286. Lasianthera, 5, X, 1906, 62 ; 331. LASIOPETALE/E, 5, Mil, 1904, 233 ; 263. Lasiopelalum, 5, VIII, 1904, 234 ; 264. Lathriogyne, 6, II, 1908, 45 387. * Lathyrus, 6, II, L90S-09, 208 503. Latrobca, 6, II, 1908, 43; 385. Lavatera. 5, Mil, 1 «. >0 5 , 24; 241 Leavenworthia, 5. \ l, 1902, 372; 72. Lebeckia. 6. II. 1908, 48; 3»0. Lechea, 5, VII, 1903, 154 ; 137. Leea, 6, I, 1907, 30; 355. LEE^E, G, I, 1907, 30; 355. LEGUMINOS^E, 0, II. 1908, 37 ; 37î). Leontice, 5. V, 1901, 177 ; 46 LEPIDINE£, f, VI, 1902, 401 ; 161. Lepidium, 5, \ I, 1902, 402; 162 Lepidopetalum, 6. I, 17<>7, 37; 362. Lepionurus, 5, X, 1906, 62; 331 LEPISANTHE/E, G. 1. 1907, 34: 35J>. Lcpisanlbes, G, !, 1907, 34 ; 35î>. Leptaleum, 5, \ I, 1902, 395 ; ï>5 - 167 Leptononis. 6, II. L908, n : 3*>i». Lespedeza, 63 II. 1'.» 8-09,200; 495 Lessertia,6, II, 1908-09, 160; 455 Leucaena,6, III, L908-09, 137; 543 Limacia, 5. \, 1901, 173: 42. LIIYINANTHE/E, 5, \. 1906; 31 ; 300. Limnanthes, 5, \. 1906, 31 ; 300. Limonia, 5. \, 1900. 52; 331. LINE^E, 5, VIII. 1904,242; 2?2 Linum. 5, VIII, 1904. 242; 2?2. Liparia, 6, II. 1908, 44; 384». Liriodendron, 5. \ . L901, 167 ; 36. Liriosma, V \. 1906, 61 ; 330. Listia, 0, II. 1908, 4s ; :$«0. Litchi, 6, I. 11)07, 35; 34Î4K Lithrœa, 6, I. 1907, 47;3T2. Llagunoa, 6, I. 1907, 3S ; 363. Loddiuesia, 6, II. 1908, 67 ; 44>9. Lœflingia, 5, \ II. 1903, ^36; S 4». Lonchocarpus, 6, III, 1908- I'.' i9, 116; 522. Lonchophora, 5, VI. 1902, 372 ; ?2 Lophira, b, Mil, 1904, 200; 23». Lophopelatum, 5. \, 1906; 66; 335. LOTE/E, 6, II, 1908-09, 140; 435. Lotus, 0, II, 1908-09, 143; 438. Lourea, 6, II, 1908-09, 198; 493 Loxostylis, 6, I, 1907, 47; 3?2. Ludia,5,vil, 1903, 165; 148. Luhea, 5, VIII, 1904, 238; ses. Lunaria, 5, M, 1902, 372; ?2 Lutiasia,5,X,1906, 50;319; Lupinus, 6, IL 1908, 56 ; 398. Luvunga, 5, X, 1906, 52; 321 LUXEMBURGIE/E, 5. \, 1006, 56: 325. Lychnis, 5. Ml. 1903, 211; 194. Il Machaerium, 6, III, 1908-09. 115, 521. 168 Macrolobium, 6, III, 1908- 1909, 131; 537. Macropodium,* 5. VI, 1902, 369 ; 69. Macrostylis, 5, X, 1900, 42; aie. Macrua, 5, VII, 1903, lil : 1*4. Magnolia, 5, V, 1901, 166; 35. MAGNOLIAGE^E, 5, V, 1901, 166; 35. MAGNOLIE^E, 5, \, 1901, J66; 35. Magonia, 6, 1. 1907, 39; 364. Mahernia, 5, VIII, 1904,231; 26 1 Malachra, 5, VIII, 1904,220; 250. Malcolmia, 5, VI. 1902, 384 ; 84. Malope, ?, Mil, 1904, 210; 246. Malpighia, 5, X. 1906, 11 ; 280. MALPIGHIACE^S, 5, X, 1900, 10; 279. MALPIGHIE/E, 5, X, 1906, 10, 279 Malva, 5. Mil, 1904, 212; 242. MALVAGE^l, 5, Mil, 1904, 210; 240. Malvastrum, 5, VIII, 1904, 214: 244. Malvaviscus, 5, VIII, 1904. 22? • 252 MALVE/E,r. Mil, 1905,210 ; 240 Mammea, 5, VIII, 1904, 204; 234. Mancoa, 5, M, 1902, 401 ; m, Mangifera, 6, I, 1907, 45; 37©. IVIANGIFERE/E, 6, I, 1907, 45 ; 376 Marcgravia, ;\ Mil, 1904, 205 ; 235. IYIARCGRAVIE/E, 5. Mil, 1904, 205 ; 235. Marianthus, 5, VII, 1903, 169; 152. Maiïia. 6, III, 1908-09, 123; 529 Matayba,6, 1, 1907,37 ; 362. Malliewsia, 5, M, 1902, 395 ; 95. Matthiola, 5, M, 1902, 359 ; 59 Mauria, 6, I. 1907, Ï6; 371 Maylenius, 5, \, 1906, 69: 338. Meconopsis, 5, V, 1901, 18! : 56. Medicago, 6, II, 1908, 74 ; 416. Melanoxylon, 6, III, 1908-09, 121; 527. Melhania. 5, VIII, 1904, 229; 259 — 169 Molia, 3, \. 1906, 57 ; 326 ME LIAGES, 5. \, 1906, 5G ; 326 MELIANTHACE^.G, I, 1907, 43; 368. Melianthus, 6, I. 1907, 43; 360. Meliccoca, 6, I, 1907. 35; 360. MELICOCCE/E, 6, I, 1907; 35; 360. Melicope. 5, X, 1906, 4S ; 31?. MELIE/E, 5, X. 1906, 57; 336. Melilotus, 6, II, 1908, a.\\ 1,1902, L06; 106. Mesua. 5, VIII. 1904, 204; 234. Mclopium. 6, 1, 1907. 47: 37». | Metrodorea, 5, X, 1906, 50; 310. Mezoneurum. 6, III, 1908-09, 121 ; 527. Michelia, 5, V, 1901. 167; 36. Micromelum, 5, X, 1906, 51 ; 320. Microsemma, 5, ,\ III. 1904, 21 is ; 238. Microli'opis, 5, X. 1906, 66 : 335 Uiliusa. 5, V, 1901, 172 ; IVIILIUSE/E, 5, Y, 1901,172; 41. Milletia, 6, II, 19084)9, 158; 453. Mimosa, 6, III. 1908-09, 135; 541. IY1IIV10SE/E, 6, III. 1908-09, 133; 539. Mirbelia, 6, II, 1908, 40; 382. MHschocarpus, 6, I. 1907. 37; 362 Mitrephora, 5. \, 1901, 170; 3». WIITREPHORE/E,5,V,1901; 170; 39. Modiola,5, VIII, 1904, 220; 259. Moldenliauera, 0, m, 1908- 1909, 123; 529. 170 — Monnieria- 5, \, f906, 39; 308 Monnina, 5, VII, 1903, 181 ; 164 Monocarpia, 5, V. 1901, 170; 3» Monodora, 5, \ . 1901, 171, 40 Monsonia, 5, \. 1906, 18 ; 287. Montia, 5, \ III, 1904, 193; 223 Montrousiera, 5, VIII, 1904, 202 ; 232 Morettia, 5, VI, 1902, 372; 72 Moricandia, 5, VI, 1902,400; ÎOO Moriera, 5, VI; 19; 2. 414; 114. Moringa,6, [, 1907,51; 376. MORINGE^E, 6,1, 1907, 51; 376. Moronobea, 5, VIII, 1904, 202; 232 WIORONOBE/EJ5,VIII,1901, 202 ; 23 2. Mucuna,6, III, 1908-09, 106; 512. Muellera. 6, III, 1908-09, 117; 523. Mundtia, 5, VII, 1903, 179: 162. ; M u n ion i a ,5, \ , 1 901 >, 57 : 326 Muntingia, 5, VIII, 1904,238; 26» VI u rallia, 5, VII, 1903, 178; 161 Muricaria. 5, VI, 1902, 418; 118. Vlurraya, 5, X, 1906, 52; 321. Myagrum, 5, VI, 1902, i 16 ; 116 Myginda,5, V 1906, 69; 338. Myosurus, 5. \, 1901, 144; 13 Mvriearia, 5, VIII. 1904, 194'; 224. Myrodia, 5. VIII. 1904, 227 ; 257. Myroxylon, 0, III, 1908-09, L19: 525. Nandina, 5. V, 1901, 177; 46. Napea, 5, VIII, 1904, 21 i ; 244. Naravelia, 5, V, 1901, 138 ; 7. Naregamia, 5, X, 1906, 57; 326 Nasturtium, 5, V [,190C,362; 62. Natsiatum, 5, \. 1906, 62 ; 331 Negundo, G, I, 1907, 43; 368. 17! NELUMBONE/E,r>, Y, îoci, 179; 48. Nelumbium, 5, V, 1901, 170; 48. Nemopanthes, 5, \, 19 6. 6 i : 333 Nephelium, 6, I, 1907, 35; 360. Neptunia, 6,111,1908-09,135; 541. Neslia,5, VI, 1902, 415; 115. Nhotopegià, G, I, 1907, 50; 375 Niebuhria,5, \ II. 1903, 141; 124 Nigella, 5. V, 1901, 155; 24. Nitraria, 5. \, 1906, 15; 284. Noisettia, 5, VII, 1903, 154; 137 Norantea, 5, VIII, 1904, 205; 235 Notoceras, 5, VI, 1002, 372 : 72. Nuphar, 5, \ , 1001, 178: 47. Nymphaea, 5, V, L9ÏM, 178 ; 47. KYMPHiËAGETE. 5, Y, L901. 178 ; 47. NYMPH/EE£,5.\io l.iTs; 47. O Ochna, 5, Y. 1906,54; 323. OCHNAGE^E,.-,, \,100(\, 54 ; 323. OCHNE/E, 5, \, 1006, 51; 323 Ochradenus, 5, \ II, 1903; 146; 129. ( Ichrocarpos, 5, \ III, i90i, 203; 233. Odina, 6, I. 1907, 46; 371; OLACE/E, 5, Y, îooo, 61 . 339 OLAGINE^E, 5. \. lono. 61, 330; 330. Olax, 5, \, 1906, 61 : 330. Oligomeris, 5, VII, 1903, 146; 129. Onobrychis, 6. II. 1908-09, 186; 481. Ononis,6, II, 1908/67; 409. Opilia, 5. \. 1906, 62; 331 . OPILIE/E, 5. \, 1906, p. 62; 339 Ormocarpum, 6, il. 1908-09, 180; 484. Ormosia, 6,111. 1908-09, 119; 525. Orophea; 5, Y, 1901, 1-72 ; 41 Ortegia, 5, VII, 1903, 236; 219. Ougeinia, 6, !!, 1908-09, 193.; 488. Ouratea, 5. Y, 1906, 55; 324. OXALIDE/E, 5,X, 1906, 32; 391 Oxalis, 5. Y, 1906,32; 391. 172 Oxylobium, 6, II, 1908, 39; 3H1. Oxygraphis, 5, V, 1901, 1:3; 22 Oxymitra, 5, V, L901, 170; 39. Oxytropis, 6, II, 1,908-09,178; 473 Pachira, 5, VIII, 1905, 226; 256. Pachygone, 5, V, 1901. 175 ; 4\ PACHYGONE/E, 5, V. 1901, 175 ; 44. Pachyrrhizus, 6, III, 1908-09, 110; 516. Pachystinia, 5, \. 1906, 66 ; 335. Pœonia, 5, V, 1901, 161 ; 30 Palava, 5, Mil, 1904, 210; 249 Paliurus, 5, X, 1906, 71 ; 340 PANGIEj£,5,VlI,1903, 167; 150. Papaver, 5. V, 1901, 180 ; 49. PAPAVERACE/EjW.i-.im. 180 ; 49. PAPILIONACE/E,6,II,1908S 37 ; 3?9. Paramignya, 5, X, 1906, 52 ; 321 Parkia, 6, III, 1 08-09, 133; 539 PARKIE/E, 6, III, 1908-09, 133; 53!). Parkinsonia, 6, III, 1908-09. 123; 52». Parlatoria, 5, VI, 1902, 420 ; ISO. Parochetus, 6, II. 1908, 71. 413. Parolinia, 5, VI, 1902, 372; 72 Parrya, 5. VI. 1902, 361 ; 61. Parvatia, 5, V, 1901, 175 ; 44 Paullinia. 6, 1, 1907, 32 ; 357. PAULUNIE/E, 6, I. 1907, 31; 356. Pavonia, 5, VIII. 1904, 221 ; 251. Pegamum, 5, X, 1906, 41 ; 31©. Peixotoa, 5, \. 1906, 26 ; 283. PELARGONIE/E, 5. \. 1906, 26 ; 295. Pelargonium, 5, X. 1906, 26 : 295. Pellaria, 5, VI, 1902. 413; 113 Peltophonim, 6, III, 1908-09, 121; 527. Penthaclethra. 6, 111, 1908 09, 133: 539. 173 - Pentapetes, 5, VIII, 190'., 2?S ; 258 Pericopsis, 6, III, 1908-09, 119'; 525. Periandra, 6, III, 1908-09, 104; 516 Pericampylus, 5. \ , 1901, 174: 43. Periptera, 5, VIII, 1904,220; 250. Petalostemon. 6, II, 1908-09, 149; \\\ PHASEOLE/E, 6, III. 1908- 19U9. 103; 50ï> Phaseolus,G, III, 1908-09,108; 514. Phebaliurn, 5, \, 19^6, 47; 316. Phelline, 5. X. 1000, 51 ; 330. Phellodendron, 5, X- 1906, 50; 31i> Philotheca, 5, X. 2906, 48 ; 31 T. Phlebochitou, 6, I, 1907.40; 371. Phylica, 5, X, 1900, 77 ; 346 Phyllocarpus, G. III. 1908-09, 121; 527. Phyllota. 0, II. 1908, 42 : 384. Physostemon, 5, VII, 1903; lit): 123. Phytocrene, 5. X. 1900, 02 ; 331. PHYTOCRENE/E, .X.l'Hir,. 62; 331. Pickeringia, 0, II, 1908, 38: 380. Picramnia, 5, X. 19 6, 54; 323 PICRAMNIE/E, 5, \. 1906, 51 ; 323. Picrasma, 5, X, 1900, 54; 323 Pilocarpus, 5, X, 1900, 50 ; 31Î) Piptadenia, 6, III, 1908, 134; 540. PIPTADENIE/E, (>, III, 1908- 1909, 133; 53». Pistacia, 6 I, 1907. 4->; 371 . Pisum, 6, II. 1908-09, 212; 507. Pithecolobium, 6, III, 1908- 1909, 1 >5; 56 «. PITTOSPORE^E,5,V II, 1903, 168; 151. Pittosporum, 5, VII, 1903, ION : 151. Pityranthe, 5, Mil, 1004, 234 ; 264. Plagianthus, 5, VIII, 1904, 215, 245. Platea, 5, X, 1900, 62; 331. Platylobium, 0, II. 1908, 45; 387. Platymenia, 6, III, 1908-09, 134; 546. Platypodiuin, 0, III, 1908-09, 116; 522. 174 — Platystemon, 5, V, 190', 180; 49 Platystigma, 5, V, 1901, 180; 49 Podalyria, 6, 11, 1908, 3s ; 380. Podophyllum, 5, V, 1901, 177: 46. Pœppigia,6, 111,1908-09,120; 526 Poinpiana, 6, III, 1908-09, 122; 528. Poiretia, 0, II. 1908-09, 189; 484. Polanisia, 5, VII, 1903, 140; 123 Polyathia, 5, \ , 1901, 170 ; 39. Polycarpaea, 5, VII, 1903, 236; 21». POLYCARPE/E,5,VII,1903, 235; 218. Polycarpon, 5, VII, 1903, 235; 218. Polygala, 5, Ml. 1903, 171 ; 154 POLYGALE^, 5, VII, 1903. 171 ; 154. Pomaderis, 5. \. 1906 ; 7'.); 348. Pometia, 6, 1, 1907, 30; 361 . Pongamia, 0, III, 1908-09, 117; 523. Popowia, 5, \ , 1901, 170 ; 39. Poraqueiba, 5, \. 1906, 1906, 02; 331. Porcelia. 5, V, 1901, 168; 3T. Portulaca, 5. VIII, 1904, 191 ; 221 PORTULAGEiE, 5. MU, 1904, 191 ; 221. Priestleya, 6, II, 1908, 44. 386 Priotropis, 0, II, 1908, 56 ; 398 Prosopis,6, 111,1908 09, 134; 540 Protium, 5. \. 1906, 50; 325. Pseudarthria, 6, II, 1908-09, 198; 493. Psoralea, 0, II, 1908-09, 146; 441, Psophocarpus, 6 III, 1908- 1909, 110; 516. Psychine, 5. M, 190?, 406; 166 Ptœroxylon, 6, I, 1907, 39; 364 Ptelea, 5. X, 1906, 50; 319. Pterocarpus, 6, 111. 1908-09, 110; 522. Pterocelastrus, 5, \. 1906, 69 ; 338. Pterodon, 0,111,1908-09, 118; 524. Plerogyne, 6, III. L908-09, 133; 539. Pterolobium, 6, III. 1908 09, 122; 528. Pterospermum, W III. L904, 228 ; 358. Pueraria, 6. III. 1908-09, 1ns : 514 Pultenaea. 6, Il 1908-09, 42; 3©4. Pyrenacantha, 5, \, 1906, 62; 331. Pyrenarïa, 5. Mil, 1904, 207; 23? Qualea, 5, \ II. 1903. 181 : 16* Queria, 5, \ II, 1903, 234 ; 21? Quivisia. 5, \. 1906, 57; 32« Radiola, 5, Mil, 1904, 242; 372. Raffenaldia, 5, \ I. 1903,420; 12p. Rafnia, 0, II, 1908,46; 388. Randonia; 5, VII, U>0". 144 : 12?. R ANUNCUL ACE^E . ?, V, 1901, 136, 5. RANUNCULEyE,5,y, [901, 144; 13. Ranunculus, 5, V. 1901? lïi : 13. RAPHANE/E 5, VI, 1902, 119; il» Raphanus, 5, \ I, 1902, 119 ; il». Rapistrum, 5, \ . 1902, 418; 11H. Ravia, 5, \, 1906, 39; 308. Reaumuria, 3, Mil, 1904, L95 ; 225. REAUMURIE/t,5,MII,l9 4, 195; 225. Rengifa, 5, Mil, 1905, 202; 232. Reseda, 5. VU, 1903, 144 ; 12? RFSEDACE^E, 5, VII, 1903, 143; 12«. RHAMNEiE, 5, X. 1906, 71;340. Rhamnus, 5, \. 1906, 73; 342 Rheedia, 5, VIII, 1904, 203 ; 233 RHIZOBOLE/E, 5,\III,1904, 204; 234. Rhus, 6, I, 1907, 48 ; 3?2. Rhynchosia, 0, III, 1908-09, 112; 518. Ricotia, 5, VI, 1902, 372; ?2. Robinia, 0, II, 1908-09, 159; 454. Rœmeria, 5, Y, 1901, 182; 51. Rollinia, 5, V, 1901, 171 ; 40. — 170 — R0IYINEYE/E,5,V. 1901, ISO; 49 Rothia,6,II, 1908. 48; 390 Roucheria,5,VIII, 1904, 246; 2?6. Rourea, 6, 1.1907,51 ; 3?6 Ruta, 5, \. 1906, 39; 308. RUTACEiE. 5, X, 1906; 39; 398. RUTE/E,5,X,1906,39;3O8. Ruyschia, 5, VIII, 1904, 205 ; 335. Ryana. 5, VII, 1903, L65; 148, Ryssopteris, b, X. 1906, 12: 281 S Sabia.6, I, 1907, 44; 369. SABIACE^E, <>. T. 1907, 44; 309 Sagereea, 5, V. 1901. L68 ; 3? Sagina, 5. VII, 1903, 233; 216 Saheria, 5, VII, 1203, 141; 124 Salaria, 5, X, 1906, 71 ; 340 Salomonia, 5, VII, 1903. 171; 154 Salvertia, 5, VIT, 1903. 182 ; 165. Samandura, 5, X, 1906, 54 ; 323 Sandoricum, 5, X, 1906, 58; 32? Sanguinaria, 5, V. 190',182; 51 SAPINDACE^E, 6, I, 1007, 31 ; 356. SAPINDE/E, 6, I. 1907, 34; 359. Sapindus, 6, I, 1907. 3i ; 359 Saponaria. 5. VII, 1903. 195; l?8. Saraca, 6. 111, 1908-09, 132 538. Sarcocapnos, 5, V, 1901, 186 55. Sarcocaulon, 5, X, 1906, 18 28?. Sarracenia, 5. V, 1901, 179 48. SARRACENIE^,5,V 1901, 179; 48. Saurauja, 5, Mil, 1904, 207 23?. SAURAUJE/E,Ô.VIII,1904, 206; 236. Sauvagesia,5. VII, 1903, 165; 148. SAUVAGESIE/E, 5. VII. 103, 165 ^ 148. Savigna, 5,' VI. 1902, 400 ÎOO. Schœfleria, 5, X, 1906, 69 338. Schiraa, 5, VIII, 1904, 207 23?. Schimpera, 5, VI, 19Q2, 4.16; 11». Schinus. 6, [,.1907, 47; 372. Schleichera, 6, I, 1907, 35; 360. SCHLEICHERE/E, 6, [, 1907, 35; 36». Schizandra, 5. V, 1901, 107 ; 36. SCHIZANDRE/E, 5.Y,1901. 167 ; 36. Schizopetalon, 5, VI, 1002, 383; 83. Schœpfia, 5, \, 1900, 61 ; 330. Schorea, 5, VIII, 190't, 20'. » ; 339. Schotia, 6, III, 1908-19, 132; 538. Sckrankia, fi, III, 1908-09, 137; 543. Schumacheria, 5, Y, 1901, 163; 33. SCLEROLOBIE/h, 6, III. 1908-09, 120; 526. Sclerolobium, 6, III, 1908 1909, 120; 526. Scolopa, 5, VII, 11)03, 166; 14». Scorpiiurus. 6, II, 1908-09, 182 ; 47 7. Scutia, 5, \, 1906,76; 345. Securidaca, 5, VII, 1903, 180; 163. Securigera, V\ II, 1908-09, 142 ; -437. Semecarpus, 6, I, 1907, 50 ; 375 Senebiera, 5, VI, 1902, 401 ; toi. Serianthes, fi, III, 1908-09, 147 ; 563. Seringia, 5, VIII, 1904, 233; 263. Serjania, 6, I. 1907, 31; 356. Sesbania, 6, II, 1908-09, -159 ; 454 Shuteria, 6, 111,1908-09, 104; 510. Sida. 5. VIII. 1904, 215; 245. Sidalcea, 5, VIII, 1904, 214; 244 Silène, 5, VII, 1903. 197 ; 18©. SILENE/E, 5, VII, 1903,184; 167. Simaba, 5, X, 1906,53; 322. Simaruba, 5, \, 1906, 53; 322 SIMARUBACE^E, 5, 5, \. 1906, 53; 322. SIIY1ARUBE/E, 5, X, 1900, 53; 322. SISYMBR!E£, 5, VI, 1902, 383 ; 83. Sisymbrium, 5, VI, 1902, 386 ; 86. Skimmia, 5. \, 1906, 51; 320. Sloanea, 5, Mil, 1904, 240 ; 27». 12 178 SLONAE/E, 5. VIII, 1904. 240; 3TO. Smelonskia, 5, VI, 1902, 391 ; 91. Smithia, 6, II, 1908-09, 190 ; 485. Sophora, 0, III, 1908-09,118; 534. SOPHORE/E, G, III, 1908-09, 118; 534. Spachea, 5. \, 190C, 12; 381. Sparmannia, 6, VIII, 1904, 237 ; 36?. Spartium, 6, II, 1908, 63; 405. Spatholobus, 6. III, 1908-09, 107; 513. Spergula, 5, VII, 1903, 234 ; 31? Spergularia, 5, VII, 1903, 235; 318. Sphœrolobium, 0, II, 1908, 41 ; «83 Sphœrophysa, 6, II, 1908-09, 160; 455. Spiranlhera, 5, X, 1906, 39 ; 308. Spirospermum, 5, V, 1901, 174 ; 43. Spondias, 6, 1, 1907,45; 3TO. SPONDIE/E, 0, I, 1907, 45; 3VO. Stackousia, •% X, 1900, 71 ; 340. STACKHOUSIE^E, 5, X, 1906, 71 ; 340. Stadmannia, 6, I. 1907, 36; 361. Staphylea, 6, I, 1907, 44; 369. S T A P HYL E AG E^E , 6, I. 1907, 44; 369. Stauntonia, 5, V, 1901, 175; 44. Stelechocarpus, 5, V, 1901. 168 ; 3?. Stellaria, 5, VII, 1903, 219; 303. Stemonurus, 5, X, 1906, 62 ; 331. Stenopetalum, 5, VI, 1902, 395 ; 95. Stephania, 5, V, 1901, 174; 43 Sterculia, 5; VIII, 1904. 226; 356. STERGULIAGE^E, 5, VIII, 1904, 226; 356. STERCULIE>E,5, VIII, 1904, 226 ; 356. Sterigma, 5, VII, 1903, 138 ; 131. Stigmaphyllon, 5, X, 1906. 12; 381. Stipulicida, 5, VII, 1903, 236 ; 319 Storckiella, 6. III, 1908-09, i?3; 539. Strepanthus, 5, VI, 1992, 369 ; 69 IT'.I Strombosia, 5. X, 1906, 61; Svnoum. 5. \, 1905, 59; 330. 328. Strongylodon, 6,111, 1908-09, 106; 512. Stryphnodendron, 6, III, 1908-09, 134; 540. Stuartià, 5, VIII. 1904, 207; 33?. Stubendorfia, 5, VI, 1902, 406; ÎOC. Stylophorum, 5, V, 1901, 181 ; 50. Stylosanthes, 6, II, 1908-09 ; 191 ; 486. Subularia, 5, VI, 1902, 395 ; 95. Succowia, 5, VI, 1902, 401 ; ÎOI Suriana, 5, X, 1906, 54 : 323. Sutherlandia, 6, II, 1908-09, 160 ; 455. Swainsona, 6, II, 1908-09, 160; 455. Swartzia, 6, III, 1908-09, 120; 526. SWARTZIE£, G. 111,1908-09, 120; 526. Sweetia. 5, III, 1908-09, 120; 526 SWIETENIEfc, 5, X, 1906, 60 ; 32». Sychnosepalum, 5, V. 1901, 175, 44. Sylitra, 6, II, 1908-09; 156; 451. Talauma, 5, V, 1901, 166; 35. Talinum,5, VIII, 1904, 192: 222. Talisia, 6, 1,1907, 35; 366, Tamarindus, 6. III, 1908-09. 131; 53?. TAMARISCE/E, 5, VIII, 1904, 193 ; 223. TAMARISGINE^E, 5, VIII, 1904. 193; 223. Tamarix, 5. VIII, 1904, 193; 223 Tapirira,0,I,1907,46;3?l. Tapura, 5, X, 1906, 60 ; 329. Tauscheria, 5, VI, 1902,415; 145 Taverniera, 6, II, 1908-09, 186; 481. Teesdalia, 5, VI, 1902, 412; 112 Templetonia, 6, II, 1908, 45 ; 38? Tephrosia, 6, II, 1908-09, 156; 451. Teramnus, 6, III, 1908-09, 105 ; 5 1 1 . TERNSTR^MIÀ- CE^E, 5, VIII, 1904,204; 234 TERNSTRŒMIE£,5,VÏII, 1904, 205 ; 235. 180 Tetracera, 5. V, 1901, 162; 31. Tetradiclis, 5, X, 1906, 42; 310. Tetrapterygium, 5, VI, 1902, 415; 115. Tetrapteris, 5, X, 1906, 14 ; 383. Tetratheca, 5, VII, 1993, 170 ; 153. Texiera, 5, VI, 1902. 416 ; 116 Thalictrum, 5, V, 1901, 138; V. Theobroma, 5, VIII, 1904, 233 ; 263. Thermopsis, 6, H, 1908, 37; 379. Thespesia, 5, VIII, 1904, 225; 255. Thlaspi,5, VI, 1902,408; 108. THLASPIDE/E, 5, VI, 1902, 406; 106. Thomasia, 5, VIII, 1904, 233; 263 Thouinia, 6, I, 1907, 33 ; 358. rHOUINIE/E,6. 1,1907,33; 358. Thryallis, 5, X, 1906, il ; 280. thyrsodîum, 6, I, 1907, 46; 371. ïhysanocarpus, 5, VI, 1902, 414; 114. Ticorea, 5, X, 1906, 39; 308. Tilia, 5, VIII, 190i, 239; 268 TILIACE^E,5,VIII, 1904, 234 ; 264. Tiliacora, 5, V, 1901. 173; 42 TILIE/E, 5, VIII, 1904, 237 ; 26?. TINOSPORE/E, 5, V, 190!, 173; 42. Tipuana, 6, III. 1908-09, 1 6; 52*. Toddalia, 5, X, 1906, 50 ; 31». TODDALIE/E, 5, X, 1906, 50; 319. Toulicia, 6, I, 1907, 34; 359 Trachigalia, 6, III, 19< 8-09, 132; 538. Trautvette, 5, V, 1901, 144; 13. Tremandra,5, VII, 1903, 170; 153. TREMANDRE^,5, \ II. 1903, 170; 153. ïrevoa, 5, X, 1906, 80; 349. Tribulus, 5, X, 1906, 14 ; 2S3. Trichademia, 5, VII, 1903, 167; 150. ïrichilia, 5, X, 190-, 59; 328. 181 TRICHILIE£, 5, X, 1906, 5S ; 327. TRIFOLIE/E, G, 11, 1908,67; 469 Trifolium, 6, II, 1908, 82; 424 Trigonia, 5, 1903, 182; 165. Trigonella. G, II, 1908, 71 ; 413 Triopteris, 5, X, 1006, 14 ; 283 Triphasia. 5, X, 1906, 52 ; 321 Trisema, &, V, 1901, 164 ; 33 Tristellateya, 5, X. 1906, 13 ; 282. Triumfetta, 5, VIII, 1904, 236; 266. TROCHODENDRE/E, 5, V, 1901, 16G; 35. Trochodendron, 5, V, 1901, 1G6 ; 35. Trollius, 5, V, 1901, 154; 23 Tropœolum, 5, X, 1906, 31 ; 300. Trymalium, 5, X, 1906, 79 ; 348. Tunica, 5, VII, 1903, 192; 175. Turpinia, 6, I, 1907, 44; 369 Turrea, 5, X, 1906, 57; 326. U Ulex, G, II, 1908, G4; 406. Ungnadia, G. I, 1907, 39 ; 364. Unona, 5, V, 1901, 169; 38. UNONE/E, 5, V, 1901, 169; 38. Uraria, 6, II, : 908-09, 198; 493 Urena, 5, VIII, 1904, 220; 256. U RENE A, 5, VIII, 1904,220; 250. Urvillea, G, 1,1907, 32; 357. Uvaria, 5, V, 1901,168; 37. U VARIETE, 5, V, 1901, 168; 37 Vateria, 5, VIII, 1904, 209; 230. Velezia, 5, VII, 1903, 184 ; 167 Vella, 5, VI, 1902,401; SOI. VENTILAGINE/E,5,X,1906, 71 ; 346. Ventilago, 5, X, 1905, 71; 340. Vesicaria, 5. VI, 1902, 374 ; 74. Viborgia, 6, II, 1908, 48; 390. Vicia, 6, II, 1908-09, 201 ; 496 182 — Victoria, 5, V, 1901, 179; 48. Vigna, 6, III, 1908-09, 109 ; 515. Virgilia, 6, III, 1908-09, 118; 524 Viminaria, 6, II, 1908, 41 ; 383 Viola, 5, VII, 1903, 154; 137. VIOLARIE^E, 5, VII, 1903, 154; 137. VIOLE/E, 5, VII, 1903, 154; 13? Vismia, 5, VIII, 1904. 201 ; 331. VISMIE>E, 5, VIII, 10U4, 201 ; 331. Visnea, 5, VIII, 1904, 205; 335. Vitis, 6, I, 1907, 20, 351. Viviana,5, X,190G,32;3Ol. VIVIAN E/E, 5, X, 1906, 32; 301. Vochysia, 5, VII, 1903, 181 ; 164. VOGHYSIAGB^E,5, VII, 1903,181, 164. W Wagathea, 6, III, 1908-09, 122; 538. Waltheria, 5, VIII, 1904, 232; 363. Walsura, 5, X, 1906, 59 ; 338. Wendtia, 5, X, 1906, 32 301. WENDTIE/E,5,X,19l6,32; 301 WINTERE/E,5,V,i9ûl,166; 35 Wistaria, 6, II, 1908-09, 158; 453. Wormia, 5. V, 1901, 163; 33. Xanthophyllum, 5, VII, 1903, 181; 164. Xanthorhiza, 5, V, 1901,161; 30 Xerospermum, 6, I. j907, 35; 360. Ximenia, 5, X, 1906, 61 ; 330. Xylia, 6, III, 1908-09, 134; 540 Xylopia, 5,V, 1901, 172; 48. XYLOPIE£, 5, V, 1901,171; 40. Xylosma, 5, VII, 1903, 167 ; 150. Z ZANTHOXYLE/E,5,X,1906, 48; 31 T. Zanthoxylum, 5, X, 1906, 49; 318. is:t Zerdana. 5, VI, 1902, 394; »4. Zieria, 5, X, 1900, 45; 314. Zilla, .",. VI, 1902,417; HT. ZIZYPHE/E, 5, X, 1906, 71; 340. Zizyphus, 5, X, 1906, 72 ; 340 Zollernia, 6, III, 1908-09, 120; 536. Zornia, 6, II, 1908-09, 192; 487. ZYGOPHYLLE^E, 5, X, 1906, U ; 383. Zygophyllum, 5, X, 1906, 15; il. Lortet. — Rapport annuel sur les Collections botaniques de Cacn I. — ÉCOLE BOTANIQUE 1* PLATES BANDES Un certain nombre d'espèces nouvelles pour l'École Botanique nous ont été rapportées par M. René Maire, maître de conférences de bota- nique à la Faculté des Sciences de Caen, de son voyage dans les Alpes-Maritimes. Ce sont: Géranium nodosum, Lin-: Sempervivum hirsutum, Lin.; Saxifraga cuneifolia, Lin.; Saxi- fraga lingulata Bell.; Astrantia minor Lin.; Tro- chiscanthes nodiflorus, Koch ; Paradisia liliastrum, Berth. La liste d'échange des graines récoltées en 1910, comprendra 400 espèces de graines, de plantes presque toutes annuelles ou bisannuelles dont la vérification a été faite à nouveau. II, - COLLECTIONS SECHES Ie HERBIERS L'empoisonnement de l'Herbier Lenormand, a été continué. Comme l'année dernière, nous avons - 185 — traité les familles les plus susceptibles d'être attaquées par les parasites des herbiers. 2° FOUGÈRES DE L'HERBIER LENORMAND Les Fougères de Y Herbier Lenormand n'étaient, jusqu'à ce jour, pas classées. De nombreux cartons, reçus par Lenormand dans les dernières années de sa vie. n'étaient pas intercalés. Nous en avons entrepris le classement et le catalogue sur fiches en nous aidant de Y « Index Filicum » de Christensen. 3° HERBIER ALGOLOGIQUE LAMOUROUX CHAUVIN Le catalogue de la Collection Algologique Lamou- roux-Chauvin n'existe pas. Nous l'avons également entrepris. Mais ce travail, très difïîcultueux en raison de très nombreux cas de synonymie, est très peu avancé. Nous maintiendrons, pour cette collection, l'ordre absolu du classement de Lamouroux et Chauvin, sauf pour les groupes étudiés depuis par les spécialistes. 4° HERBIER DE BRÉBISSON Un certain nombre de cartons non classés de YHerbier de Brébisson (Flore de Normandie), ont été étudiés ; nous avons fait plusieurs intercala- 186 tions et nous avons mis de côté, pour le service des échanges, tous les doubles en plusieurs parts. 5° PRÊTS Nous avons communiqué à plusieurs botanistes des échantillons de nos collections : À M. Guignier, professeur à l'École Nationale des Eaux et Forets de Nancy : Les Salix clnerea et Salix ruftnervis des Herbiers de Brébisson et Joret. A M. Petrak. professeur à l'Institut Botanique de Vienne (Autriche) : Cirsium eiliatnm ; C. odonlo- lepsis Bss.: C. lanceolaium : C fcrox: C. eriophorum : C. echinatum: C. deeussalam: C. f ariens; des Her- biers Lenormand et de Brébisson. A M- Antony Gepp. assistant au British Muséum, à Londres: Nesea penieillus, var.; A. dumelosa: N. Phœnix; de l'Herbier Lamouroux. ÉCHANGES Notre liste d'oblata de Plantes d'Herbier, mise en distribution en décembre 1909, comprenait 205 numéros, en plusieurs parts chaeun, prove- nant des doubles de Y Herbier Lenormand. Nous avons, en août 1910, distribué aux Bota- nistes et Établissements spéciaux suivants : M. Lecomte, directeur des Herbiers du Muséum, à Paris, 24 parts. M. Nentien, ingénieur en chef des mines, à Cha- lon-sur-Saône, 61 parts. M. Flahault, directeur de l'Institut Botanique, à Montpellier, 43 parts. — 187 — S. A. le Prince Roland Bonaparte, à Paris, 28 parts. M. Bonati, pharmacien à Lurc (Haute-Saône), 27 parts. M. le comte de Boissieu. an château de Varam- bon (Ain), 30 parts. M. Giraudias, à Orléans, 9 parts. M. de \\ illdeman, directeur du Jardin Botanique de FÉtat, à Bruxelles (Belgique), 80 parts- M. Hans Schinz, directeur du Musée Botanique de Zurich (Suisse), 32 parts- M- Paulsen, directeur du Musée Botanique de Copenhague (Danemark), 23 parts. M. Lindman, directeur du Musée Botanique de Stockholm (Suède), 60 parts. M. Piper, à Washington (États-Unis), 6 parts. M. Fisher, à Saint-Thomas-Ontario (Canada), 67 parts. M- Reader, à Casterton-Victoria (Australie), 9 parts. M- Maiden. directeur du Jardin Botanique de Sydney (Australie), 10 parts. Plus: Doubles de l'Herbier Lenormand (Nouvelle- Calédonie), 97 parts- Total des sorties : 205 numéros en 006 parts- En contre-échange, nous avons reçu de : M. Garmer, pharmacien à Nancy : Plantes de l'Amérique du Nord, 63 numéros. M. Maiden, directeur du Jardin Botanique de Sydney (Australie) : Plantes d'Australie, 104 numé- ros. M- de Wildeman, directeur du Jardin Botanique — 188 — de l'État, à Bruxelles (Belgique) : Plantes de France, de Belgique, de l'Amérique du Sud, 78 numéros. M. le comte de Boissieu, au château de Varam- bon (Ain) : Plantes de France et d'Asie, 140 numé- ros. M. Beader, à Casterton-Victoria (Australie) : Plantes d'Australie, 29 numéros. M. Giraudias, à Orléans : Plantes de la France et de l'Europe méridionales, 26 numéros. M. Fowler, à Kingston-Ontario (Canada) : Plantes du Canada, 93 numéros. S. A. le Prince Boland Bonaparte, à Paris : Plantes du Mexique. fiO numéros. M. Bené Maire, maître de conférences à la Faculté des Sciences de Caen : Plantes des Alpes : 25 numéros. Total des entrées : 020 numéros. II. Sainlange Savouré. — i ViiIihiitii vulgaris Oodroii. Description «les sous-espèces, rares, variétés et formes de transition. INTRODUCTION En publiant ce travail, je n'ai pas eu la pensée de présenter au public une monographie com- plète du Ceistaurea vulgaris. Un tel ouvrage devrait donner la distribution géographique ou l'habitat, non seulement de toutes les sous-espèces, races et variétés, mais aussi des formes de transi- tion. Celui-ci est incomplet, notamment sur le dernier point, mais il vous appartient, lecteur, de combler cette lacune soit en publiant vos décou- vertes, soit en me communiquant par colis postal, en gare de Nonant-le-Pin (Orne), une part de vos récoltes, numérotée et munie d'une liste indiquant le lieu ou a été cueilli chacun des numéros. Pendant vingt ans au moins, j'ai récolté aux environs de Paris, puis dans le Maine, en Nor- mandie et en Beauce, toutes les formes de Cen- taurea vulgaris qui paraissaient avoir quelque intérêt. En outre j'ai obtenu par échanges un certain nombre d'exsiccata provenant d'Autriche, d'Allemagne, du centre et du sud de la France. Profitant des renseignements donnés par M. Au- guste Chevalier, j'ai eu la bonne fortune de trouver à 300 mètres de ma porte, sous Domfront, deux prés ou croissaient un grand nombre de Cen- taurea que je reconnus sans peine comme étran- gers et introduits. Interrogeant le propriétaire du terrain, j'appris - 190 - qu'il avait semé là, vers 1880, — nous étions alors en 1900, — des graines de Jacées provenant de la maison Vilmorin. Mais, me demanda-t-il à son tour : Qui vous a donc dit que j'y en ai semé, puisqu'elles n'ont pas levé et qu'il n'a poussé que du llanoii? (Hanou est le nom vulgaire des Jacées dans le département de l'Orne). De la comparaison et de l'étude constantes de ces nombreux matériaux, de la culture dans mon jardin, pendant dix ans, de ces Centaurées liti- gieuses, sont issues les conclusions suivantes- Ces plantes reliées les unes aux autres par de nombreux intermédiaires, se confondent en un faisceau de formes de valeur inégale, en une espèce composée ou stirpe, le Centaurea vulga- ris Godron. DiViSlOV — J'ai reconnu dans ce stirpe neuf espèces de 2e ordre ou sous-espèces : Centaurea amara, C. «laeea, C. pratensis, C mieroptilon, C. nigreseens, C. derventana, C. Debeauxii, C. nenio- ralis et C. ©bsciira; plus cinq espèces de 3e ordre ou races : C. Weldeniana, G. serotina, C. neapolitana, C. salicifolia et G. consimilis. La plupart de ces entités se subdivisent en un certain nombre de variétés; puis toutes les variétés, les races, les sous-espèces même, sont à ce point polymorphes, que chacune d'elles peut se pré- senter sous toutes ou presque toutes les sous- variétés ci-après : genuina. geminata. pallescens, falvescens, variegata, nana, ou minor, majuscula, latifolia, longifolia, angustifolia. Imearifolia, pimia- Upartita ou pinnatlfida, subpinnalifida. bracteata, pubescens, subglabra, glabra, etc. — 191 — Formes »e tramsitiom. — J'appelle FORME de transition, toute Jacée ambiguë possédant un ensemble de caractères distinctifs, dont une partie appartient à une sous-espèce ou race et l'autre partie à une seconde sous-espèce ou race. Entre le C. amara et chacune des autres sous- espèces, races ou variétés ; entre le C. Jacea et chaque autre entité ou variété du stirpe ; et ainsi de suite : il existe une chaîne de formes intermé- diaires, non semblables entre elles, se reprodui- sant par semis sans changement apparent ; possé- dant à la fois des caractères propres à deux entités différentes. Souvent elles sont beaucoup plus abondantes que les sous-espèces ou races, et occu- pent de larges espaces. J'ai remarqué qu'elles ne croissent ordinairement pas, ainsi que cela à lieu pour les hybrides et les métis, en société des deux sous-espèces dont elles partagent certains carac- tères- Pendant mes premières années d'études, j'ai commis l'erreur de les considérer comme hybrides ; plus tard, je les rangeais dans mes col- lections sous le titre de métis ; c'était peut être une autre erreur. Mais quelle est donc leur origine, d'où sortent-elles? Sont-de des métis fixés ayant persisté depuis des temps reculés, adaptés à un milieu dans lequel leurs ancêtres n'ont pu se maintenir? J'ai cherché longtemps la solution de ce problème, je n'ai pas trouvé de réponse satis- faisante. Un fait, cependant est bien évident : le G. vulgaris est aujourd'hui en pleine évolution. Les Centaurea mictolepis Lévl, C. Duboisii Boreau, C. majusculaRovLj, C. GodetiRouy, C. Schran- kii Rouy, C. decipiens Gosson et Germ., Rouy, an thuil- lier, non Boreau, nec Corbière nec Lévl. : C deci- piens var. Reichenbachi Rouy, C. decipiens Cossod et Germ. var. sublacera Schur., C. Lamyi Lamotte, C. recognita Rouy. C- ruscinonensis Boiss., C. ropalon Pomel, C gradata Rouy,C. Gentiliana Lévl., C. approœi- mata Grenier, C. nigrescens Willd., subvar. microchœta Borbas, Rouy, C. nigrescens G. et G. non Willd-; C. carpelana Boiss. C. grkollensis Timb., Rouy ; sont probablement tous des formes de transition. Pour donner la description complète de tous les intermédiaires, on écrirait des volumes; ce serait la pulvérisation, la confusion dans laquelle on ne distinguerait plus rien- D'autre part, il est certain que la nomenclature binaire ne leur est pas applicable ; elle exposerait à désigner sous un même vocable des formes ayant peut-être la même origine mais devenues parfois fort diffé- rentes. Dans le but de faciliter la détermination, j'ai cru devoir renoncer au mode habituel de descrip tion et commencer par les caractères les plus importants, les plus saillants ou les moins varia- bles. J'ai passé sous silence la description des feuilles, des rameaux, de la tige et le degré de pubescence, chaque fois que leur excès de varia- bilité m'y a contraint. De grands botanistes, Cosson et Germain, Godron, Grenier. Boreau même, ont pensé que la présence de fleurs rayonnantes à la circonférence du capitule des Jacées avait peu d'importance: je ne puis partager cette opinion. Je considère la m présence de fleurs rayonnantes, ainsi que celle d'une aigrette au sommet des achaines, comme des caractères de premier ordre. Par appendices, sans autre indication, j'entends l'extrémité des bractées des rangs du milieu de l'involucre: par marge, le bord de l'appendice entier divisé ou cilié; par rachis, la partie cen- trale, jamais divisée ni ciliée, de l'appendice. En terminant, qu'il me soit permis d'adresser ici le témoignage de ma plus vive reconnaissance à M. H. Corbière, le sympathique maire deNonant, pour la bienveillance et les encouragements qu'il m'a prodigués: à M. L Corbière, t'éminent bota- niste, professeur au Lycée de Cherbourg, lauréat de l'Institut, dont les conseils éclairés m'ont été d'un si précieux secours ; à mon savant camarade d'excursions, M. R. Le Sénéchal, du Merlerault (Orne): à mon ami M. Auguste Chevalier, bota- niste explorateur en Afrique occidentale: à tous ceux de mes collègues qui m'ont commu- niqué des exsiccata : MM- IL Léveillé, du Mans, Directeur du Monde des PJantes ; P. Ilariot. du Muséum de Paris; Karl Fritsch et Franz Krasàn, professeurs à Graz (Autriche). SAVOURÉ. Vnimii (Orne), 2 avril 1111 1 . — 194 — OUVRAGES CONSULTÉS Borean (A.), Flore du Centre de la France, 3e éd. 1857. Kréhisson (.4. de). Flore de la Normandie, 4e éd., 1869. Corbière (L.), Nouvelle Flore de Normandie, 1893. — additions et rectifications a la nouvelle flore de Normandie, 1895. — Deuxième Supplément a la Nouvelle Flore de Nor- mandie, 1898. Cosson et Germain, Synopsis analytique de la Flore des environs de Paris, 2e éd., 1859. Grenier el Godron, Flore de France, lome II, 1850. Léreillé (11.^ Essai sur les Centaure a du Maine, 1897. — Les Centai rea de l'Ouest de la France, 1898. lierai (F .-"¥.), Nouvelle Flore des environs de Paris, tome II, 4e éd. , 1836. Kouy (G.), Classification raisonnée des Centaurea de la section Jacea. 1898. — Flore de France, tome IX, 1905. Thuillier (J.-IV, La Flore des environs de Paris. 2e éd., an VII. Stirpe CEITAIREA VULGARIS Fleurs purpurines ou rarement d'un blanc sale, toutes égales ou celles de la périphérie rayonnan- tes. Achaines nus ou couronnés d'une aigrette courte. Bractées de l'inyolucre glabres, 'menues. terminées par un appendice scarieii.r, moins long qu'elles, non décurrent, appliqué ou arqué en dehors, plan ou convexe, à marge entière ou divisée. Capitules de 10 à 20 mm. de diamètre, ovoïdes ou globuleux, solitaires ou parfois gémi- 195 nés à L'extrémité des rameaux. Feuilles inférieures entières ou profondément déniées, ou même Urées, jamais pennatipartiles ; les raméales tou- jours entières. Ombilic ovale, non barbu. Plante vivace, de 1 à S, dm. — Syn. C vulgaris Godron Flore Lorr. éd. I, II, p. 53 (sensu amplo); C. Jacea Goss. et Germ., Flore env. de Paris éd I. p. 392 et Synops., éd. 2. p. 301 : Bonnier et de Layen?, Xoav. Fi éd. 2. p. NT el FI. /•'/■. p. 180; non L ; c. vvni.v- bilis H. Léveillè. Essai s«r les Centaurea du Maine. in Bull. Suc. des sciences nui. de l'Ouest de lu France. T. 7 fasc. III. I8!l7 et tirage à part, p. 278. en note : Les Centaurea de l'Ouest de la France, in " Le Monde des Piaules " n*s 102 el lui;. 1898 et Bull. de l'Associât, française de Bol. nos l à . p.). IV. — Sous-espèce C. pratensis. V. — Race C serotiua. 2e série. — Tous les achaines nus; pas de fleurs — 196 — rayonnantes ; marge pectinée-ciliée : cils courts et non plumeux; bractées apparentes. a) — Appendices arqués en dehors. C. jaceoides Lévl., /. c. p. 15; (p.p.). VI. Sous-espèce C. microptilon. b) — Appendices petits, écartés, appliqués ou lâche- ment appliqués. VII. — Sous-espèce C nig-rescens. VIII. — Race C. neapolitina. 3e série. —, Achaines aigrettes ; pas de fleurs rayon- nantes ; marge pectinée-ciliée. a) — Appendices petits, écartés, appliqués ou lâche- ment appliqués. IX. — Sous-espèce C. derveutana. X. — Race C salicilolia. b) — Appendices légèrement arqués en dehors ; cils longs et plumeux. C. nigra Lévl., /. c. p. 15 ; [p. p.). XI. — Sous-espèce C Debeauxii. c) — Appendices appliqués ; cils longs et plumeux. C. nigra Lévyl., /, c. p. 15; (p. p.). XII. — Sous-espèce C nemoralis. XIII. — Race C consiniilis. XIV. — Sous-espèce C. obscura. a) TABLEAU ANALYTIQUE DES SOUS-ESPÈCES ET DES RACES 1. Achaines sans aigrette de poils raides h leur som- met 3 Achaines surmontés d'une aigrette de poils raides, gros, courts et inégaux ; fleurs de la circonférence égales et semblables à celles du milieu du capitule. 3e Série, » 2. Fleurs de la circonférence égales et semblables à celles du milieu du capitule .... S' Série, "9 l'.r Fleurs de la circonférence rayonnantes, plus grandes que celles du centre i" Série, 3 lre Série. — Tous les achaines nus et fleurs de la périphérie rayonnantes. 3. Marge des appendices du milieu, entière, fendue ou peu déchirée 41 Marge des appendices du centre régulièrement pectinée- ciliée; cils longs et non plumeux; appendices appli- qués «» 4. Appendices fortement convexes et subcucullés au sommet; marge scarieuse 6/anc/id/re; rameaux raides, étalés dressés ou étalés ; tige dressée dès la hase, souvent très rameuse a Appendices peu convexes, à sommet non cucullé; marge brune, fauve ou hlonde; rameaux épais. III. C. Jacea. 5. Rameaux grêles; feuilles ordinairement étroites, les inférieures entières ou sinuées-dentées, les supérieures entières, linéaires-lancéolées. Plante d'un blanc ver- dàtre, pubescente-aranéeuse .,..!.€. aniara. Rameaux ordinairement bifurques ou composés, assez forts ou gros. Feuilles épaisses, entières, lancéolées; à nervures apparentes ci plus pâles que le limhe cendré; les raméales supérieures dépassant souvent le milieu du capitule, ingles de la tige, des rameaux et ner- vures des feuilles d'un blanc sale. Plante couleur gris de cendre II. C. Weldeniana. C Rractées entièrement cachées par les appendices imbriqués; capitules ovoïdes globuleux ; plante d'un vert grisâtre i\ . < . pratensis. Bractées presque entièrement couvertes; appendices sca- rieux pâles, blonds ou fauves ; plante blanchâtre ou floconneuse V. C. serotina. 2e Série. — Tous les achaines nus ; fleurs de la péri- phérie semblables à celles du milieu; marge régulière- — 198 — ment pectinée-ciliée ; cils courts et non plumeux; bractées apparentes. T. Appendices bruns, noirs ou fauves, fortement arqués en dehors el découvrant les bractées : rachis allongé, triangulaire ou lancéolé : capitules ovoïdes ; rameaux grêles, raideset longs, étalés-dressés. "VI. C.microptilon. Appendices appliqués ou lâchement appliqués, petits et espacés, laissant voir les bractées s 8. Plante d'un vert cendré, non floconneuse; angles de la tige et des rameaux ordinairement jaune pâle; rameaux nombreux et longs. . Vil. C. nig-rescens. Plante, d'un vert foncé, parsemée d'une légère pubes- cence blanchâtre, aranéeuse ou floconneuse; Feuilles caulinaires souvent lyrées, pennatilobées ou dentées. parfois entières 1 1II. C. ncapolitana. 3e Série. — Acbaines couronnés d'une aigrette ; Heurs de la périphérie égale- et semblables à celles du centre: marge régulièremen t pectinée-ciliée. J>. appendices petits et espaces, ne cachant pas les brac- tées ; cils courts et non plumeux : angles de la tige et des rameaux sou vent jaune pâle lo Appendices grands, presque contigus ou imbriqués: cils longs et brièvement plumeux il iO. Acbaines couronnés d'une aigrette assez longue; rameaux nombreux et longs; feuilles caulinaires sou- vent lyrées, les raméales ordinairement auriculées et entières. . IX. C. derventana. Achaincs couronnés d'une aigrette très courte: tige épaisse et peu rameuse; rameaux courts: feuilles toutes entières, longues et lancéolées. . . X. C. salicifolia. 11. Appendices appliqués sur les bractées . . . i£ Appendices légèrement arqués en dehors, découvrant un peu les bractées ; rachis elliptique, lancéolé ou trian- gulaire; capitules ovoïdes; tige dressée des la base XI. G. Debeauxli. — 199 — 12. Bractées incomplètement cachées; capitules ovoïdes, aranéeux à la base; plante semblant légèrement poudrée de cendre *■■■. €. consiniîiis. Bractées entièrement couvertes par les appendices lar- gement imbriqués *3 13. Hachis lancéolé ou elliptique; capitules ovoïdes. tige élevée, ordinairement dressée dès la base. XII. C. nenioralis. Raehis orbiculaire ou elliptique; capitules globuleux; rameaux très épais et dressés; tige peu rameuse, par- fois simple, peu élevée, courbée à la base puis dressée. XIV. C obscura. Plante ambiguë, ne répondant pas exactemement aux caractères précédents Tableau (h [. _ Sous-espèce f EUT AU RE A VU .lit i Acharnes sans aigrette de poils raides. à leur sommet. Fleurs de la circonférence rayonnantes, plus grandes que celles du centre. Bractées de l'involucre vertes, à base moins large que les appendices et entièrement recouvertes par eux. Appendices suborbiculaires, imbri- qués, dressés ou lâchement appliqués; nettement connexes extérieurement, subcucullés au sommet ; les médians entiers, ceux des rangs inférieurs fendus ou déchirés. Raehis au centre de l'appendice de couleur plus foncée que la marge scarieuse blanchâtre. Capitules ovoïdes. — Août-octobre. — Stn. C amara E. Spec. 1292 ; G. et G. FI. Fr. II, p. 240 ; Bor. FI. Centre éd. 3, II, p. 350. Rouy Classificat. raisonn. des Centaurea sect. Jacea in " Le Monde des Plantes " n° 101, 1898 et Bull de V issociat. française de Bot. nos 1 à 6, 1898 ; tirage à part, p. 2; FI. Fr. IX. p. 121. C. Jacea var. C. amara Lévl. /. c. p. 15, (p.p.). — Habit. Pâturages secs des terrains calcaires ou argilo-calcaires, lieux incultes, che- >oo m ins. Commun dans le Midi; rare, nul ou introduit ailleurs. Var. a. gennina. - — Rameaux de longueur variable, grêles, raides, étalés dressés ou étalés. Tige droite dès la base, ordinairement très rameuse. Feuilles le plus souvent étroites, les inférieures entières ou sinuées- dentées; les supérieures entières, linéaires, lancéolées. Plante de2 à S dm., d'un blanc rerdâtre.pubescenle. ara. néeuse. — Syn. C amara a. genuica ROUY Class. p. 2 et FI. Fr. IX, p. 121. — Hab. Midi, remonte jusqu'aux environs de Lyon; indiqué en Seine-et-Marne (je ne l'y ai pas vu); Manche, Lessay ! adventice (Guillemot ap. Corbière). Var. (3. nana. — Plante naine de 5 à 20 cm.; tige cou- chée; feuilles linéaires étroites. — Syn.C amara [i nana DUBY Bot. I. p. 289; Rouy Class. p. 2 et FI. Fr. IX. p. 121 ; var. pygmœa K. Fritsch exsiccat. — Hab. FRANGE méri- dionale, environs de Montpellier ; AUTRICHE, Harz. II. — Race €E\TAlREâ \VÎ]| ,U»I M t \ % Fruits sans aigrette et fleurs de la périphérie rayon- nantes. Rractées de l'involucre à base moins large que les appendices et entièrement cachées par eux. Appen- dices suborbiculaires, imbriqués, faiblement appliqués ou dressés; nettement convexes, subcucullés au sommet ; les médians entiers, les inférieurs fendus ou déchirés. Rachis de couleur plus foncée que la marge scarieuse blanchâtre. Capitules ovoïdes. Angles de la tige des rameaux et nervures des feuilles, d'un blanc sale. Feuilles épaisses, entières, lancéolées, à nervures très distinctes, plus pâles que le limbe cendré ; les raméales supérieures dépassant souvent le milieu du capitule. Plante couleur gris de cendre, rameuse dès la base; rameaux ordinaire- ment bifurques ou composés, raides, longs et assez forts. 201 — Août-octobre. — S>v. «'. Wclfleniana REIGHB. FI. excurs. p. 213 ; Rouy Class. p. 2 ; C. \m ui\ va) . Welde- niana Evers, exsicc. : C. amara var. tridentina Evers. exsicc. — Habit. Chemins, pâturages et lieux incultes des terrains calcaires ou argilo-calcaires. EUROPE austro- orientale ; AUTRICHE : Istrie, Hongrie, etc. Yar. 3. bracteata. — Se distingue du type par ses feuilles elliptiques, plus courtes, à nervures peu appa- rentes ; par ses rameaux plus courts et plus gros. — Stn. C. amara S. bracteata D. G. Prodr. VI. p. 570 ; Rouy, Class. p. 2 et FI. Fr. IX, p. 122. C bracteata Scop. Délie. Insubr., p. 17, t. 9; Bertol. Rar., p. 23 ; C. panno- nica Heuffel. — Hab. Horgrie ; FRANCE méridionale; Seine-et-Marne (Rouy). 111. — Sous-espèce UE\T4ERE4 JACEA Achaines sans aigrette de poils. Fleurs de la circonfé- rence rayonnantes, plus grandes que celles du centre. Bractées de l'involucre entièrement couvertes. Appen- dices beaucoup plus larges que la base de leur bractée, imbriqués, appliqués, orbiculaires, convexes mais à sommet non cucullé ; les médians entiers, les inférieurs fendus ou déchirés. Rachis de l'appendice plus foncé que sa marge scarieuse. Capitules subglobuleux. — Juin- septembre. — Six. C Jacea E. Spec. 1293 ; G. et G. FI. Fr. II. p. 241 ; Bor. FI. Centre, éd. 3, II, p. 350 ; Cor- bière, Nouv. FI. Normand, |>. 351 ; Rouy, Class. p. 3 et FI. Fr.. IX, p. 117. (/>. p.) ; C. Jacea var. C. Jacea Lévl. / c, p. 14. — Habit. Près des terrains calcaires ou argilo-calcaires, pelouses incultes, chemins Rare dans le Midi, commun dans le Centre, très rare ou nul dans le Nord. Var. a. typica. — Riante verte ou grisâtre, peu velue ; feuilles de forme et de longueur variable. — Hab. Envi" 202 rons de Paris : assez commun. Normandie : très raie ou introduit : Calvados, environs de Caen et de Mesnil- Mauger (Bréb. ap Corb.), Plainville (de la Thuillerie et Léger, ap. Corb): Manche, Saint-Sauveur-le-Vicomte (Tabard, ap. Corb); Orne, introduite Domfront (A. Che- valier) ; Eure, Giverny (Hoscheclé ap. Corb.); Sarthe. Yvré-1'Evêque, Bazouges, Saint-Calais, Conflans, Sablé (H. Léveillé); Mayenne. Chemeré (11. Léveillé). Var. (3. tomentosa. ■ — Plante d'un blanc rend) Ire. pubescenie, aranéeuse. — Stn. €'. Jacea var. tomentosa ROUY Class. p. 3 et FI. Fr. IX, p. 118; C. .Jacea subrar. tomeatosa ASCHERS FI. v. Brand., p. 34S; C. Jacea fi. canescens Briq. (p.p)ap. Rouy FI. Fr. 1\. p. 118. — Il us. Seine-et-Oiïs, Houilles. — Obs. Cette prétendue variété n'es! peut-être qu'une forme de passage entre C. Jacca et C. serotina. IV. — Sous-espèce 1E1TAIREA l»K ITEîlSIS l'as d'aigrette de poils sur les acha'mes. Fleurs de la circonférence rayonnantes. Bractées de l'involucre com- plètement couvertes, appendices beaucoup plus larges que la base de leur bractée, imbriqués et appliqués; les médians suborbiculaires, les inférieurs plus étroits. Rachis plan, ovale ou lancéolé, de couleur souvent plus foncée que celle de la marge scarieuse régulièrement pectinée-ciliée. Cils longs et flexueux, non plumeux, ceux des appendices inférieurs plus courts. Capitules ovoïdes-globuleux. Tige souvent peu rameuse, quelque- fois simple. Rameaux ordinairement dressés. — Juin- septembre. — Syn. C. pratensis VAILL., Par. 107, ap. THUILLIER FI. Paris, éd. 2, p. 444, [p. p.) : Bor. FI Centre. éd. 3, 11. p. 351 : Corb. Nouv. FI. Vormand., p 3bl ; Rouy, Class.. p. 5 et FI. Fr. IV p. 124, I p. p.) ; C. \n,i;i SCI SS auct. plur. non Willd. nec D.C., nec G. et G ; C. jaceokles 203 Lévl. var. C. nigrescens Lévl., /. c, p. L5. ■ — Habit. Prés, lieux incultes, bords des chemins, dans presque toute la FRANGE. Rare dans le Midi, assez raie dans le Centre; commun aux environs de Pari?, en Beauce, dans le Nord, l'Ouest et la Normandie, mais manque sur les terrains purement siliceux. Introduit à Domfront (Orne). V.— Race CENTAEREA SEKOTIAA Pas d'aigrette au sommet des achaines. Fleurs de la circonférence rayonnantes. Bractées de l'involucre presque couvertes, appendices scarieux, appliqués; les médians suborbiculaires. Hachis plan, elliptique ou lancéolé, ordinairement taché de bran ou de jaune, tran- chant avec la marge blanchâtre, régulièrement pectinée- ciliée; cils longs, non plumeux. Capitules ovoïdes, de grosseur médiocre, 10 à 12 mm. ; floconneux, blan- châtres ou blonds. Plante pubescente on abondamment blanchâtre, floconneuse; à rameaux grêles ou épais.— Août-octobre — Syn. C. serotina BUREAU, FI. Centre. éd. 3, II, p. 350 ; deBrebiss^n Fi Normand., éd. 4. p. 170; Gorb. tXoiiv. Fl.Normand., p. 152, [pro. var.); Rouy, Class. p. 5 et FI. /•'/•. I\. p. 125; C. jaceoides Lévl. var. C sero- tinahévl. I. c, p. 15. — Habit. Coteaux, pelouses sèches, bords dos chemins cl des haies. Commun dans le Centre Boreau . Seine-et-Oise, rare ; Houilles. Mont- \ alérierj ! .le ne 1 ai pas \ n dans les déparlements sui- vants : Eure-et Loir, Sarthe. Mayenne, Eure, Orne. Indi- qué par de Brébisson à argentan. VI. — Sous-espèce EEXTAl'KEA MBOKOPTILOA' A.chaines -ans aigrette. Fleurs de la circonférence semblables à celles du centre. Appendice du milieu de l'involucre fortement arqués eu dehors : laissant à décou- 204 vert presque toutes les bractées vertes ou rougeàtres. Rachis longuement lancéolé, plan ; plus étroit que la base de la bractée. Marge régulièrement pectinée-ciliée. Cils relativement courts, égalant 2 à 3 fois la largeur du rachis. Capitules ovoïdes, de grosseur médiocre (dia- mètre 10 à 12 mm.). Tige dressée dès la base, très rameuse, à rameaux grêles, raides, longs, étalés-dressés. — Août-septembre. — Stn. C. microptilon G0DR0N ET GRENIER FI. Fr. II, p. 212, (p. p.) ; Bcr. FI Centre, éd. 3, IT, p. 351. (p. p.) ; Brébiss. FI. Normand., éd. 4, p. 170. Corb. Nouv. FI. Normand., p. 352, (provar.); Rouy, Class. p. 0 et FI. Fr. IX, p. 126. (p. p.) ; C. jaceoides Lévl., var. C. Gentillana Lévl. Essai sur les Centaurea du Maine, in Bull. Soc. se. nat. Ouest France, t. 7, fasc. III. 1897, p. 276, subvar. C. microptilon Lévl Les Centaurea de l'Ouest de la Fr., tirage à part, p. 15. — Habit. Bords des chemins : Bellevue et Lardy, près Paris ; Metz, Pom- merieux, Thionville, Hayange, Pont-à-Mousson, Nancy, Lille, Mulhouse, Montbéliard, Montpellier, Saint-Jean- Pied-de-Port (Godron et Grenier) ; environs de Limoges ( Lamy ap. Bor.) ; rare etj probablement introduit en Nor- mandie : Caen (A. Chevalier) ; Manche, Cherbourg, Jobourg, Lessay (Corbière) ; Fernanville (Ani'ray) ; Saint- Sauveur-le-Vicomte (Tabard) ; Eure, Giverny (Hoschedé et Monet);Louviers, Andé (ïétrel); St-Didier (Guttin). [Corb. Nouv. FI. Norni : Additions et Reclificat. à la Nouv. FI., extr. du Bull. Soc. Linn. Norm., 4e sér., 9e vol., 2e fasc, p. 100); Orne, introduit à Domfront. Var. fi. macroptiton. — Capitules ovoïdes, gros (15 à 18 mm. de diamètre). Plante plus forte dans toutes ses parties. — S^n. G. mieroplilon p. macroptilon Rouy, FI. Fr. 1\, p. 127; C macroptilon Borbas, Geograph. atque Fnum. plant. Castriferrei. p. 247; C. Berheri F. Gérard. Notes PI. Vosges, p. 94; Rouy, Class. p. C — H vu. EUROPE centrale et austro-orientale; introduit à Dom- front (Orne). — 205 - VII. — Sous-espèce CENTAURE A \U.ltlsU\s Achaines sans aigrette. Fleurs de la périphérie sem- blables à celles du centre. Bractées de l'involucre non couvertes, presque huiles visibles. Appendices médians, de couleur variant du blanc verdâtre au noir foncé ; écartés, lâchement appliqués ou légèrement dressés ; plus étroits que la base de leur bractée. Rachis plan, petit, orbiculaire, elliptique, lancéolé, triangulaire ou subulé. Marge régulièrement peclinée-ciliée. Cils non plumeux, relativement courts (également environ 2 fois la largeur du rachis). Capitules ovoïdes, de grosseur moyenne (diamètre 15 mm. environ). Tige souvent à angles jaunâtres et à faces d'un vert cendré ; dressée dès la base ; à rameaux ordinairement composés, nom- breux et très longs. Feuilles inférieures elliptiques, entières ou sinuées dentées. — Août-octobre. — Stn. C. nigrescens WILLD. Spec. III, 2288; Rouy, Class., p. 4 et tl. Fr., IX, p. 123, (p. p.) ; non D. C. Prodr. nec G. et G., nec Lévl. ; C. Kochii F. W. Schultz. — Habit. Prairies et bords des chemins. EUROPE centrale et orientale. Var. a. Kochii. — Appendices médians très petits, trian- gulaires, appliqués, très écartés et laissant voir presque toutes les bractées. — Sy>t. C. nigrescens a. Kochii ROUY. Class. p. 4 et FI. Fr. IX, p. 124 ; G. transalpina SCHLEICH., non Reichb. ; C. dubia Suter, non Gmel. ; C. nigrescens ■x. transalpina Koch ; C. nigrescens a. lypica Beck, (p, p.) — Hab. SAVOIE, Alpss-Mariti nés (Rouy); Bouches-du-Rhône, importé près d'Aix (Achintre ap. Rouy) ; introduit égale- ment dans l'Orne, à Domfront (1). (1) Indiqué aussi dans la Manche, landes de Lessay (Corbière), et dans l'Eure, bois de Saint-Didier, près Argeronne (Guttin). Voy. L. Corb. Addit. et Iteclif. à la Nom). FI. Normand.; in Bail. Soc. Linn. Norm., i° sér., 9e vol., 2e fasc, p. 100. 206 Var. 3. oochinensis. — Appendices médians étalés ou subarqués au sommet; très petits, étroitement lancéolés ou subulés ; 1res espacés, laissant toutes les bractées à nu. — Syn. Ç. nigrescens (3, vochinensis ROUY, Class., p. i ; C vochinensis Berch. ; C. nigrescens oc. lypicaBeck , [p. p.). — Hab. EUROPE centrale et austro-orientale: intro- duit à Dqmfront (Orne). Var. y- Candollei. — Appendices médians appliqués : triangulaires, elliptiques ou orbiculaires ; grands, pres- que contigus, mais ne masquant pas toutes les bractées. — Syn. C. nigrescens Y-CanJolleiKOGH; Roay. Class. p. 4; C transalpina REIGHB. non Schleich. ap D. C; C. nigres- cens, var. Candollei et praticola Beck. — Hab. EUROPE cent! aie Domïronl (Orne), introduit. VIII.— Raca CENTAURE A NEAPOLITAN A Aigrette nulle. Fleurs du bord semblables à celles du centre du capitule. Bractées de l'involucre vertes, incomplètement cachées. Appendices médians lâchement appliqués ou dressés; entièrement brunâtres ou seule- ment tachés sur le rachis et à marge blonde ou blan- châtre. Hachis plan, lancéolé ou triangulaire. Marge régulièrement pectinée-ciliée. Cils courts, non plumeux. Capitules ovoïdes, de grosseur moyenne (diamètre 15 mm. environ); verdâtres floconneux. Tige dressée à rameaux étalés dressés, nombreux et longs. Feuilles inférieures souvent lyrées, pennatilobées ou dentées; les supérieures embrassantes et entières : rarement toutes entières. Plante d'un vert foncé, parsemée d'une légère pubescence blanchâtre, floconneuse. — Août-octobre — Syn. 1". neapolitana B01SS. ; Rouy, Class., p. i. — Habit. Prairies et lieux incultes. ITALIE d a Sud; introduit à Do m front (Orne). — 21)7 — IX. — Sous-espèce CENTAURE A IH1CVCY I t VI Achaines surmontés d'une aigrette de poils raides, inégaux et courts. Fleurs de la périphérie semblables à celle-- du centre du capitule. Appendices médians écartés, plus étroits que la base de leur bractée ; de cou- leur variant du blanc verdâtre au noir; lâchement appli- qués, rarement dressés; laissant voir presque toutes les bractées. Hachis ordinairement plus coloré que la marges plan, lancéolé, triangulaire ou subulé. Marge régulier rement pectinée-ciliée ; cils courts et non plumeux. Capitules ovoïdes de grosseur moyenne ; d'un blanc verdâtre, blonds, bruns ou couleur de cendre. Tige dressée dès la base, présentant souvent une ligne jau- nâtre sur les angles et des faces d'un vert cendré. Rameaux étalés dressés, longs et nombreux. Feuilles inférieures pétiolées, sinuées, dentées ou pennatifides ; les caulinaires lyrées; les raméales souvent auriculées, entières, linéaires allongées : rarement toutes entières. Plante d'un vert cendré. — Août-octobre. — Stn. C. derventana VIS. et PANC. Pl.Serb. dec. II, p. 10; Rouy, Class., p. 5. — H.usit. Prés et lieux incultes : EUROPE orientale, Serbie, Herzégovine et Macédoine ; introduit à Domfront (Orne). X. — Race CEATAEIÏEA SAE1C1EOEIA Achaines surmontés d'une aigrette de poils raides, inégaux et très courts. Fleurs du pourtour semblables à celles du centre du capitule. Appendices médians de couleur variant du blanc verdâtre au noir; appliques, 1res petits et 1res étroits, espacés et laissant voir les brac- tées : les inférieurs rapprochés et presque contigus. Rachis plan, petit, longuement lancéolé ou subulé. Marge régulièrement pectinée-ciliée. Cils non plumeux . — 208 — et courts, égalant environ 2 ou 3 fois la largeur du rachis. Capitules ovoïdes de grosseur moyenne. Tige épaisse, dressée dès la base, ayant ordinairement les angles jaunes et les faces vert pâle ; peu rameuse (3 ou U rameaux vers le sommet). Feuilles toutes entières, longues et lancéolées. — Août-octobre. — Syn. C. sali» cifolia MARSGH etBIEB. FI. Taur. II, p. 343; Rouy, Class. p. 5 ; C. integrifolia Tausch. — Habit. Prés et bords des chemins. EUROPE orientale ; Caucase , Transylvanie, Arménie. Introduit dans l'Orne, à Dom front. XI. — Sous-espèce CEITAIREA »EBE4I XII Achaines pourvus d'une aigrette de poils raides et inégaux. Fleurs toutes semblables. Appendices du milieu étalés ou légèrement arqués en dehors ; ne cachant pas entièrement les bradées. Rachis de l'appendice trian- gulaire ou lancéolé. Marge régulièrement pectinée-ciliée. Cils longs et brièvement plumeux Capitules ovoïdes, brunâtres ou fauves. Tige dressée presque dès la base. Rameaux forts, étalés dressés, plus ou moins nom- breux, et de longueur variable. — Juillet septembre. — San. C. Del»«auxii G0DR0N et GRENIER FI. Fr. II, p. 243 ; Rouy, Class ., p. 6 et FI. Fr. IX, p. 127 ; C deci- piexs BUREAU, FI. du Centre, éd. 3, II, p. 350, (p. p.) ; Corbière, Nouv. FI. Normand., p. 352; an? THUILLIER, FI. Paris, éd. 2, p. 445; non Coss. et Germ., nec Rouy; C. nigra Lévl. var. C. lepidolopha Lévl. et C. decipiens Lévl. subvar C. Debeauxii Lévl. /. c. p. 16. — Habit. Lieux incultes, bords des chemins, talus, haies ; tout l'Ouest de la FRANCE ; com-mun en Normandie, particu- lièrement sur les terrains siliceux. Environs de Paris, de Chartres, du Mans et de Mayenne. Var «. microcephala. — Capitules petits (10 à 12 mm. de diamètre). — Syn. V. Deheauxii var. microcephala DEB. ; Rouy, Class.. p. é et FI. Fr. IX, p. 127 ; C. nigra var. decipiens DESM. \ ar. % macrocepha/a — Capitules gros (43 à 18 mm. de diamètre); plante robuste. — Syn. C. Debeau.xii var. raacrocephala DE POMMARET ; Rouy, Class*, p. G et Fi Fr. IX, p. 127; C. rcigra St-Am ; C. nigha, yar. Debeauxii MÙLL. et F. SGHULTZ. XII. — Sous-espèce CHNTAUIIEA \E.HOR4LIS Achaines couronnés d une aigrette de poils courts, épais et inégaux. Fleurs tubuleuses, toutes semblables. Bractées de l'involucre à base moins large que leur appendice et complètement cachées. Appendices médians appliqués et largement imbriqués. Rachis plan et lan- céolé, parfois plus coloré que sa marge. Marge régu lièrement pectinée-ciliée. Cils longs, sétacés, brièvement plumeux. Capitules ovoïdes, ordinairement brunâtres, plus rarement noirâtres, fauves ou blonds. Tige élevée, presque toujours dressée dès la base ; à rameaux étalés dressés, de longueur variable. Souche brièvement ram- pante. — Juillet-septembre - - St'n. C iicinoralis JORDAN Pugill.. p. 104; Gorb., Nouv. FI. Normand., p. 352 ; Rouy, Class.. p. 7 et FI. Fr. I\, p. 129 ; C. nigra BUREAU, FI. Centre, éd. 3, II, p. 352, an LINNÉ, non Rouy; C. nigra Lévl., var. C. nemoralis Lévl., /. c, p. 10. — Hab. Bois, haies, bords des chemins, prairies ; com- mun dans le Nord, l'Ouest et le Centre de la FRANGE ; rare ou nul clans la région méditerranéenne. XIII. — Race CEATtlREA CO* SIMILIS Achaines pourvus d'une aigrette de poils courts, gros et inégaux. Fleurs le plus souvent rouge pâle; celles de la circonférence semblables aux autres. Appendices 14 — 210 — médians appliqués, recouvrant à peine toutes les brac- tées. Rachis plan et lancéolé, coloré. Marge scarieuse, pâle, régulièrement pectinée-cihée. Cils longs et briève- ment plumeux. Capitules ouoides, médiocres; couleur de cendre, aranéeux à la base. Tige dressée presque dès la base ; à rameaux étalés dressés, plus ou moins nom- breux et de longueur variable. Plante grisâtre ou d'un blanc verdàtre, semblant légèrement poudrée de cendre. — Juillet-octobre. — Syn. C. eonsimilis BOREAU FI. Centre, éd. 3, p. 351 ; Gorb., Nouv. FI. Normand, p. 353, {pro var.) ; C nemoralis [3. pallens ROUY, Class., p. 7 et Fi Fr. IX, p. 129 ; C. nigra var. C nemoralis, subvar. C. eonsimilis Lévl., /. c, p. 16. — Hab. Prés, chemins et lieux incultes. Angers (Boreau) ; Calvados, Baron, près Caen (Corb.) ; Eure, Saint-Didier et Martot (Guttin, ap. Corb.); Manche, Brillevast (Anfray) et Portbail (Cor- bière); environs de Mayenne et de Chartres. Domfront (Orne), dans un pré, où il m'a semblé introduit. XIV. — Sous-espèce CENTAIÏRE4 OBMIItl Achaines couronnés d'une aigrette de poils inégaux, gros et courts. Fleurs de la circonférence non rayon- nantes. Bractées de l'involucre à tbase moins large que les appendices et entièrement couvertes par eux. Appen- dices médians appliqués et fortement imbriqués. Rachis ou centre de l'appendice plan, orbiculaire ou largement elliptique. Marge scarieuse, régulièrement pectinée-ciliêe. CÀlslongs, sétacés, brièvement pkuneux. Capitules globu- leux, souvent noir foncé, mais parfois bruns, fauves ou blonds. Tige peu élevée (3 à6 dm.) ; ordinairement cour- bée à lu base, puis redressée ; simple ou rameuse. Ra- meaux dressés, relativement gros, de longueur variable. — Juin-septembre. — SYN.C.obscura JORDAN ap. Billot, Arch., p. 320 ; Boreau FI. Centre, éd. 3, II, p. 352, (p. p.); Corb. \oiw. FI. Normand., [>■ •!•>_>. (pro car.) : V. nigra G. etG.. FI. Fr.. II, p 24.!. (p. p,) ; Jordan, Pugillus. p. 104; Rouy.C/ass.. p 6el Fl.Fr . I\.|>. 128, [excl C.conglomerata C. A. Mey.), an LINNÉ Spec, L288 ; C. nigra var. C. nemo- ralis subvar. C <>l>slus longues, les caulinaires si nuées-dentées ou entières ; les raméales entières, étroitement linéaires; par sa tige et ses rameaux munis de poils blancs, courts, couchés en tous sens ; enfin par les appendices des bractées moins fortement imbriqués. — Juillet-septembre. — II vb. Orne, Dora- front, introduit ! Vraisemblablement originaire de l'EUROPE orientale. Var. S. Endressi. — Tige de 4 à 8 dm., ordinairement courbée à ta base puis redressée, épaisse et robuste ; feuilles grandes : capitules très gros. — Août-septembre. — Svx. C, nigra ,8. Endressi ROUY, Class., p. 7 et FI. Fr. IX, p. 128 ; C. Exdbessi HOCHSTT. et STEUD. ap. Endress. ; C, phrygia Lapeyr., non L. ; C. coronala Lamy. — Hab. Montagnes. — 212 - h) TABLEAUX ANALYTIQUES DES CHAINES DE FORMES DE TRANSITION Obseroation. — Les sous-espèces et les races présentent toujours ta totalité des caractères énoncés au tableau conduisant à leur nom. Au contraire, les Chaînes de formes de transition ne possèdent qu'une partie des carac- tères inscrits à chacun des deux tableaux qu'il est néces- saire de suivre pour les déterminer. Ces clefs analytiques sont compliquées et les répéti- tions y sont fréquentes; mais pour traiter un sujet aussi difficile, où les entités si nombreuses, si voisines, mal caractérisées et variables, s'enchevêtrent ou se confon- dent, on ne pourrait donner des clefs brèves et sans répétitions qu'aux dépens de l'exactitude. Le tableau que j'ai élaboré pour les Formes de tran- sition, m'a demandé beaucoup de travail et n'est cepen- dant pas parfait ; on pourra lui reprocher de conduire à des erreurs comme celles-ci : Formes de transition entre Jacea et Jacea, ou bien encore Formes de transi- tion entre pratensis et pratensis, etc. Si un botaniste obtenait un tel résultat, la plante à déterminer ne serait pas une forme intermédiaire ; ce serait une véritable sous-espèce ou race, C Jacea, C pratensis, etc. En conséquence, il n'y a pas lieu de compliquer encore ce tableau pour éviter le reproche. t. Sommet de tous achaines nu, dépourvu d'aigrette ou de poils raides 3 Sommet de chaque achaine couronné d'une aigrette, ou biens les uns nus et les autres munis d'une aigrette, d'un rudiment d'aigrette ou de quelques poils raides, gros, courts et inégaux 3 2. Fleurs de la périphérie longuement ou brièvement rayonnantes, plus grandes que celles du milieu du capitule 1" Série, 4 — 213 — Fleurs de la circonférence égales et semblables à celles du centre 2- Sérte, 9 3. Fleurs de] la circonférence égales et semblables à celles du centre 3* Série, 18 Fleurs de la circonférence longuement ou brièvement rayonnantes 4° Série, 23 lrp Série. — Tous les achaines nus et fleurs de la périphérie rayonnantes. 4. Appendices à rachis convexe extérieurement; à marge ordinairement entière, fendue ou peu déchirée, par- fois divisée en franges ou lanières, plus rarement pectinée- cilié . ■ 5 Appendices des rangs du milieu de l'involucre à rachis plan y 5. Rachis fortement convexe et subcucullé au sommet ; marge à bords (franges, lanières ou cils) scarieux blan- châtres ; rameaux raides, étalés-dressés ou étalés; tige dressée dès la base ; plante ordinairement très rameuse 6 Rachis convexe à sommet non cucullé : marge à bords (franges, lanières ou cils) scarieux bruns, fauves ou blonds ; rameaux épais. Forme de transition entre C. .laeea et C . 28 <$. Rameaux grêles ; feuilles ordinairement étroites, les inférieures entières ou sinuées-dentées ; les supé- rieures entières, linéaires-lancéolées. Plante d'un blanc verdâtre, pubescente aranéeuse. Formes de transition entre C. amara et C . 28 Rameaux ordinairement bifurquésel assez gros. Feuilles épaisses, entières, lancéolées, à nervures apparentes et plus pâles que le limbe cendré ; les raméales supé- rieures dépassant souvent le milieu du capitule. Angles de la tige et des rameaux et nervures des feuilles d'un blanc sale. Plante couleur gris de cendre. Formes de transition entre C\ Weldeniana et C 28 214 T. Marge entière, fendue, peu déchirée, frangée ou divisée en lanières fines 5 Marge régulièrement peetinée-cilée: cils longs et nonptu- meux ; appendices appliqués 8 8. Appendices largement imbriqués, bruns, noirs, fauves ou blonds couvrant toutes les bractées ; rachis ovale ou lancéolé; capitules ovoïdes-globuleux; plante trapue, peu rameuse, parfois simple ; rameaux ordi- nairement dressés. Formes de transition entre c. pratcnsis et C. 38 Appendices à peine contigus scarieux pâles, fauves ou blonds ; rachis plus coloré que les cils blanchâtres ; plante pubescente ou blanchâtre floconneuse, souvent grêle. Formes de transition entre C. serotina et C. 38 2- Série. — Tous les achaines nus ; fleurs de la péri- phérie semblables à celles du milieu. 9. Rachis convexe ; marge ordinairement entière, fendue ou peu déchirée, parfois divisée en franges ou lanières plus rarement pectinée-ciliée ÎO Hachis plan 13 ÎO. Rachis fortement convexe et subcucullé au sommet ; marge à bords (franges, lanières ou cils) scarieux blanchâtres ; rameaux raides, étalés dressés ou étalés ; tige dressée dès la base; plante ordinairement très rameuse 11 Rachis convexe à sommet non cucullé; marge à bords (franges, lanières ou cils) scarieux brims, fauves ou blonds ; rameaux épais. Formes de transition entre C. Jacea et C. 35 11. Rameaux grêles ; feuilles ordinairement étroites, les inférieures entières ou sinuées-dentées ; les supé- rieures entières, linéaires-lancéolées. Plante d'un blanc verdâtre pubescente aranéeuse. Formes de tran- sition entre C. a m ara et C. 35 — 215 - Rameaux ordinairement bifurques et assez gros. Feuilles épaisses, entières, lancéolées, h nervures appa- rentes et plus pâles que le limbe cendré, les raméales supérieures dépassant souvent le milieu du capitale. Angles de la tige et des rameaux et nervures des feuilles d'un blanc sale. Plante couleur gris de cendre. Formes de transi tiou entre C. Weldeniaua et C. 35 12. Marge entière, fendue, peu déchirée, frangée ou divisée en lanières fines lo arge régulièrement peelinée-ciliée 13 13. Cils longs, appendices presque contigus ou imbri- qués 1>s Cils courts et bractées apparentes 1G 14. Appendices fortement arqués en dehors et décou- vrant les bractées 16 Appendices appliqués sur les bractées .... 15 15. Appendices largement imbriqués, bruns, noirs, fauves ou blonds, couvrant toutes les bractées; rachis ovale ou lancéolé ; capitules ovoïdes globuleux ; plante trapue, peu rameuse, parfois simple; rameaux ordinairement dressés. Formes de transition entre C. pratensis et C. 35 Appendices à peine contigus, scarieux, pâles, fauves ou blonds ; rachis plus coloré que les cils blanchâtres ; planté pubescente ou blanchâtre floconneuse, souvent grêle. Forme de transition entre C. serotina et C 35 16. Appendices fortement arqués en dehors, bruns, noirs ou fauves; rachis allongé, triangulaire ou lan- céolé; capitules ovoïdes; rameaux grêles, raides et longs, étalés dressés. Formes de transition entre C. microptilon et C. 35 Appendices appliqués ou lâchement appliqués, petits et espacés, laissant voir les bractées 1"? 1T. Plante d'un vert foncé, parsemée d'une légère pubes- cence blanchâtre floconneuse ; feuilles caulinaires ordi- — 216 - nairement lyrées, parfois entières. Formes de transi- tion entre C.neapolitanaetC. 35 Plante non floconneuse, vert cendré, rougeâtre ou bru- nâtre; angles ordinairement jaune pâle; feuilles elliptiques entières ou sinuées dentées; rameaux nombreux et longs. Formes de transition entre c. nîg-rcscens et C 35 3e Série. — Sommet de chaque acharne surmonté d'une aigrette, ou bien les uns nus et les autres munis d'une aigrette, d'un rudiment d'aigrette ou de quelques, poils raides,gros. courts et inégaux; fleurs du pourtour non rayonnantes. 18. Cils. courts et non plumeux; bractées apparentes; appendices petits, appliqués ou lâchement appliqués; angles de la tige et des rameaux ordinairement jaune. pâle 1» Cils longs et brièvement plumeux ; appendicesgra/u/s. 20 1». Feuilles toutes entières, longues et lancéolées i rameaux courts et peu nombreux. Forme de transi- tion entre C. salicifolia et C. 28 Feuilles caulinaires lyrées, les raméales ordinairement auriculées et entières. Formes de transition entre C. derventana et C. 28 SO. Appendices légèrement arqués en dehors, ne cou- vrant pas entièrement les bractées; rachis elliptique, lancéolé ou triangulaire ; capitules ovoïdes ; tige dressée dès la base. Formes de transttion entre C. Oebeauxii et C. 28 Appendices appliqués sur les bractées 2i 21 . Bractées incomplètement cachées: capitules ovoïdes, aranéeux à la base; plante semblant légèrement poudrée de cendre. Formes de transition entre C, consimiliset C. 28 Bractées entièrement couvertes par les appendices largement imbriqués ^ — 217 — 22. RachiS lancéolé ou elliptique; capitules ovoïdes; tige élevée, ordinairement dressée dès la basé. Formes de transition entre C. nemoralis et C 28 Rachis orbiculàire ou elliptique; capitules globuleux; rameaux très épais el dressés ; tige peu rameuse, par- fois simple, peu élevée, courbée à la base puis dressée. Formes de transition entre C. obseura etc. 28 -4e Série. — Sommet de chaque achaiue surmonté d'une aigre Ile; ou bien achaines les uns nus et les autres pourvus d'une aigrette entière ou ru cl i m en taire, ou seulement de quelques gros poils courts, raides et iné- gaux ; fleurs de la circonférence rayonnantes. 23. Rachis convexe: marge ordinairement entière, fendue ou peu déchirée, parfois divisée en franges ou lanières, plus rarement pectinée-ciliée. ... 24 Rachis plan 26 24i. Rachis fortement convexe el subcucullé au sommet; marge à bords (franges, lanières ou cils) scarieux blanchâtres; rameaux raides, étalés dressés ou étalés; tige dressée dès la base ; plante ordinairement très rameuse 25 Rachis convexe ci sommet non cueullé; marge à bords (franges, lanières ou cils) scarieux bruns, fauves ou blonds : rameaux épais. Formes de transition entre C, Jacea et C. . 39 25. Rameaux grêles; feuilles ordinairement étroites, les inférieures entières ou sinuées-dentées ; les supé- rieures entières, linéaires-lancéolées. Plante d'un blanc verdâtre, pubescente et aranéeuse. Formes de transition entre C. amarà et C. 39 Rameaux ordinairement bifurques et assez gros. Feuilles épaisses, entières, lancéolées, à nervures apparentes et plus pâles que le limbe cendré ; les raméales supé- rieures dépassant souvent le milieu du capitule. Angles — 218 — de la tige et des rameaux et nervures des feuilles d'un blanc sale. Plante couleur gris cendre. Formes de transition entre C. Weldenlana et C. 39 26. Marge entière, fendue ou peu déchirée, frangée ou divisée en lanières fines 341 Marge régulièrement pectinée-ciliée ; cils longs et non plumeux ; appendices appliqués 3*y 27. Appendices largement imbriqués, bruns, noirs.fauves ou blonds, couvrant toutes les bractées; rachis ovale ou lancéolé; capitules ovoïdes-globuleux; plante trapue, peu rameuse, parfois simple; rameaux ordinaire- ment dressés. Forme de transition entre C. pratensis et C. 39 Appendices à peine contigus, scafietiXj pâles, fauves ou blonds; rachis plus coloré que les cils blanchâtres; plante pubescente ou blanchâtre floconneuse, souvent grêle. Formes de transition entre C. serotina et t\ 39 <") 28. Rachis convexe; marge ordinairement entière, fen- due ou peu déchirée, parfois divisée en franges ou lanières, plus rarement pectinée-ciliée .... 39 Rachis plan 3i 29. Rachis fortement convexe et subcucullé au sommet . marge à bords (franges, lanières ou cils) scarieux blanchâtres ; rameaux raides. étalés-dressés ou étalés ; tige dressée dès la base ; plante ordinairement très rameuse 39 Rachis convexe à sommet non cucullé ; marge à bords (franges, lanières ou cils) scarieux bruns, fauves ou blonds ; rameaux épais. Formes de transition entre C. . . . et C. Jacea. 30. Rameaux grêles; feuilles ordinairement étroites, les inférieures entières ou sinuées-dentées ; les supé- - 219 - rieures entières, linéaires -lancéolées. Plante d'un- blanc, verdâtre, pubescente, aranéeuse. Formes de transition entre C. . . . et C. amara Rameaux ordinairement bifurqtiés^X assez, gros. Feuilles épaisses entières, lancéolées, à nervures apparentes et plus pâles que le limbe cendré ; les raméales supé- rieures dépassant souvent te milieu du capitule. Angles de la tige et des rameaux et nervures des feuilles d'un blanc sale. Plante couleur gris de cendre. Formes de transition entre C... et C. 1%'cldeniana. 31. Marge entière, fendue, peu déchirée, frangée ou divisée en lanières fines £*> Marge régulièrement pectinée-ciliée 3« 32. Cils longs et non plumeux 33 Cils courts et non plumeux ; bractées apparentes. 36 Cils longs et brièvement 'plumeux 41 33. Appendices fortement arqués en dehors et décou- vrant les bractées 3 ï Appendices appliqués sur les bractées 3-5 34. Appendices largement imbriqués, bruns, noirs, fauves ou blonds, couvrant toutes les bractées; rachis ovale ou lancéolé ; capitules ovoïdes-globuleux ; plante trapue, peu rameuse, parfois simple; rameaux ordinairement dressés. Formes de transition entre C. ... et C. pratensis. Appendices à peine contigus, scarieux, pâles, fauves ou blonds; rachis plus coloré que les cils blanchâtres; plante pubescente ou blanchâtre floconneuse, souvent grêle. Formes de transition entre C. . . et C. serotina 35. Cils courts et non plumeux ; bractées appa- rentes 36 Cils longs et brièvement plumeux 4i 36. Appendices fortement arqués en dehors, bruns, noirs ou fauves; rachis allongé, triangulaire ou lan- — 220 — céolé; capitules ovoïdes; rameaux grêles, raides et longs, étalés dressés. Formes de transition entre C. .etc. microptllon Appendices appliqués ou lâchement appliqués, petits et espacés, laissant voir les bractées 3? 37. Plante d'un vert foncé, parsemée d'une légère pubes- cenec blanchâtre floconneuse ; feuilles caulinaires ordinairement lyrées, parfois entières. Formes de transition entre C. . . et €3. neapolliana. Plante non floconneuse, vert cendré, rougeàtre ou bru- nâtre; angles de la tigeet des rameaux ordinairement jaune pâle 3S 38. Feuilles elliptiques, entières ou sinuées-dentées; rameaux nombreux et longs. Formes de transition entre C. . . et C. nigrescens. Feuilles et rameaux ne possédant pas l'ensemble de ces caractères 40 39. Cils courts et non plumeux ; bractées appa- rentes 40 Cils longs et brièvement plumeux 41 4©. Feuilles toujours toutes entières, longues et lancéo- lées ; rameaux courts et ptu nombreux. Formes de transition entre . . . C. et C. salicifolia. Feuilles caulinaires lyrées, les raméales ordinairement auricutées et entières. Formes de transition entre C. . . et C. denentana. 4t. Appendices légèrement arqués en dehors ne cou- vrant pas entièrement les bractées; rachis elliptique, lancéolé ou triangulaire; capitules ovoïdes; tige dressée dès la base. Formes de transition entre C. . .etc. Debeauxlï. Appendices fortement arqués en dehors ; rameaux grêles . 36 Appendices appliqués sur les bractées 4S 42. Bractées incomplètement cachées ; capitules ovoïdes. 21 aranéeux à la base; plante semblant légèrement poudrée de cendre. Formes de transition entre C. . .et C. eonsimilis. Bractées entièrement couvertes par les appendices large- ment imbriqués 43 43. Hachis lancéolé ou elliptique ; capitules ovoïdes, tige élevée, ordinairement dressée dès la base. Formes de transition entre C. . . . et C. nemoralis. Hachis orbiculaire ou elliptique; capitules globuleux; rameaux très épais et dressés; tige peu rameuse, par- fois simple, peu élevée, courbée à la base puis dressée. Formes de transition entre C et C. oliscura. DÉSIGNATION, SYNONYMIE ET HABITAT DES FORMES DE TRANSITION i'° Série. - Acharnes nus et fleurs de la périphérie rayonnantes. A H ARA et Weldeiiiaua. — Inconnues. — Jacea. — Hab. Doubs, Montbéliard {Leg. J. Strich); Orne, Gare de Surdon, adventices, AUTRICHE (leg. Fr. Krasàn). — pratensis. — Hab. Seine-et-Oise, Montlhéry, n™ 2967 bis et ter. serotfna. — Syn. C. Duboisii BUREAU. — Hab. Centre de la France (Boreau); à rechercher. — microptiloii. — Hab. Orne, Domfront n° 1555; introduites. nlg-rescens. — Inconnues. — ncapolitaiia. — derventana. — — salicifolia — — Deheau \ ii . Syn. C. approximala Gren. ? (1 ). (1) Plusieurs synonymes sont incertains et peuvent être erronés. Hab. Seine- et-Oise, Montlhéry, n* 2990, etc. ; Orne, adventices, Gare de Surdon, n°" 2574 et 298. %YI Vit A et ucnioralis. — Inconnues. — consimilis. — obseura. — Hab. Orne, Gare de Surdon, n" 2573, adventices. WELDEIIAIA et Jaoea. — Inconnues. — pratensis. — scrotiua. — — niicroptilou. — — nig;rcsceus — — iieapolitana. — — derveutana. — — salicifolia. — — Dcbcauxii — nemoralis. — — consimilis. — — obseura. — JACEA et pratensis. — S\n. C mictolepis Lévl., (p. p.); C. decipiens COSS. et GERM., Synopsis, Rouy, an THUILL., non Boreau nec Corbière: C. decipiens [3, Reichenbachii Rouy ; C. decipiens Reiclib. ; C. decipiens y. sublacera Schur., Rouy; C Jacea var. lacera et crispo-funbriata Koch; C. rusci- nonensis Boiss. ; G. ropalon Pomel. ; G. transition Jacea-subjacea Fr Krasàn e.rsicc. ; C styriaca Hayek Die Centaurea Arten Oesterreich-Ungarns, p. 127. — Hab. Aube, Méry-sur-Seine (leg. P. Hariot); Seine-et-Oise, Yilleneuve-St-Georges, St-Martin-de-Bréthencourt , Corbreuse ; Orne, Nonant, n° 2548, etc. ; Macé, n° 2970 ; Chailloué, introduites à Domfront; Gare de Surdon n" 3124. AUTRICHE, Styrie, environs de Graz ; Tyrol. — serotiua. — Svn G. Schrankii Rouy? — Hab. Seine, Gennevilliers, Mont-Valérien; Seine-et- Oise, Houilles. AUTRICHE, Innsbruck [leg. Evers). 223 JACEA i l niicroptilon. — Inconnues. — — var. macroptilon. — Syn C- Preis- smarmi Hayek. /. c, p. 130. — Hab. Prusse, Silésie [leg. W . Pa- chlow). AUTRICHE, Styrie leg.. Fr. Krasàn. — nigrescens — H vis. Orne, Domfront, introduites. — neapolitana. — Inconnus. — dervantana. — salicifolia. — Debeauxii. — Hab. Orne, Gare de Surdon, No- nant, n° 3161. — nemoralis. — Hab. Le Mans {leg. H. Léveillé); Orne, Domfront, n" H16, 2070, 3044 bis, etc., introduites. — cousiniilis. — Inconnues. — obscur». — Hab. Seine-et-Oise, Saint-Martin-de- Bréthencourt, n" 136 et 138 ; Eure-et-Loir, Lui- sant, n° 414, Berchères-les-Pierres, n° 528 ; Orne, Argentan, n° 2966, Gare de Surdon, n° 2986 ; Calvados. Caen, n°' 72 et 74 (leg. Léger). — var. o. Endressi — Syn. G majuscule. Rouy? — Hab. Montagnes. PKATEI§IS et serotina.. — A signaler. niicroptilon. — Syn. C.grizollensisTimh. ? — A signaler. — nigrescens. — Syn C. nigrescens G. et G. ? non Willd.. nec D. C Prodr., nec Lévl. ; G. gradata Rouy? — Hab. AUTRI- CHE, environs de Graz [leg. Fr. Krasàn). Innsbruok; Tyrol, Salurm et Margried (leg. Evers). A rechercher en FRANCE. — neapolitana. — Inconnues. — derventana. -- — salicifolia. — Debeauxll. — Hab. Orne, Macé n" 2970 bis, Nonant n"' 3157 et 3163. — neiuoralis. — Hab. Seine, Boulogne, n" 69. — 224 - PRATEHS1S et consimilis. — A signaler. obscura. — Stn., C nigrescens D. Cs Prodr. VI, p. 571 ? Mérat. FI. env. Paris, 4' éd. 1836, t. II, p. 355 (p. p.); non Willd., nec G. et G., nec Lévl. — Hab. Orne, Nonant n° 2551. §EROTIiil et microptilou. — Inconnues. — nigresceus. — ueapolitaua. — — derventana. — salicilolia — I>eheauxii. — ueiuoralis. — consimilis. — — obscura. — 2' Série. -- Achaines nus et fleurs toutes semblables. A M % ICA et niicroptilon. — Hab. Orne, Domlront n°" 1503 et 2208, introduites. . — niicroptilon, var. macroptilon. — Hab. Orne, Domfront n°* 1059 et 1143, introduites. _ nig-rescens. — Hab. Domfront, n" 1137, intro- — duites. — ueapolitaua. — Inconnues. derventana. — Hab. Domfront, n° 1440, etc., introduites. _ salicilolia. — Hab. Domfront, n" 2H4, intro- duites. — Oebcauxii. — A signaler. — uemoralis. — consimilis. — — obscura. — Hab. Orne, Gare de Surdon, n* 3123, adventices. WELDEJUIAiXA et microptilou. — Inconnues. — nig-rescens. — ueapolitaua. — derventana. — — salicilolia. — — Dcbeauxii. — WEMHElilANA ci neuioralls. - [riconnues. consiniilis. — obscura. — JACEA et niicroptiton.- Il w, Domfront, n" I4i2. UlQ,etc, introduites, var. macroptilon. — Il vis. Domfront n" 1139 el 2203, introduites : AUTRICHE, environs de Graz leg Fr. Krasàn), subnomineC. forma intermè'dia inter C. pratensim et C. macroptilon. nigrescens. — Hab. Domfront, n°" 1138, etc., introduites. — neapolitana. - II vu. Domfront, n" 1136, intro- duites. derventana. — Hab. Domfront, n0' 1485, 1480, lois, etc., introduites. — salicifolia. — Inconnues. Debeauxii. Hab. Orne. Nonant, n" 3103. nenioralis. — Hab. Le. Mans {leg. H. Léveillé); Orne, introduites à Domfront, n0' 1224, 3050, etc. — consimliîs. — Hab. Chartres; Orne, introduites à Domfront. n01 1528 et 1561. obseura. — Hab. Seine-et-Oise, Saint-Martin-de- Bréthencourl ; Eure-et-Luir, Saint-Rémy-sur- \\re. n° IIS, Luisant, n° 4,11, Béville-le-Comte, n" 585 bis et 599 ; Orne, Nonant, n" 3158 et 3159 — var. orientalis. — Hab. Domfront, (Orne, ne,2i2i et 212"), introduites. l'ItATEHSIS et microptilon. — Inconnues. var. macroptilon.— Hab. Dom- front. n" 1420, introduites. nigrescens. — Inconnues. ueapolitana. — / — derventana. — Hab. Domfront, n" 2079- introduites. salicifolia. — Inconnues. Debeauxii. - Sw. C. Genfiliana Lévl.* 1» - 226 — Essai sur les Centaurea du Maine, in Bull. Soc. se. nal. Ouest, France, t. VII, l'asc III, 1897, p. 270. — Hab. Le Mans (leg. H. Léveillé) ; Orne, La Haute-Cha- pelle, n* 1497, Géaucé, n' 2225, INonant, • 3164. PK4TENS»I§ et nemoralis. — A signaler. — eonsimilis. — obseura. — Hab. Eure-et-Loir, Meaucé, n* 474 ter, Béville-le-Comte, n" 589, 590, etc. ; Orne, Nonant, n"2551, 3160, etc. : Champ-Haut, n°2788. §EKOTIfA et nilcroptilon. — Inconnues. — nig-rescens. neanolltaua. — denentana. salicifolia. Deheauxii. nemoralis. eonsimilis. — obseura. — MICKOPTILOX et var. macroptilon. — Hab. Domfront, introduites. uig-reseeus. — Hab. Domfront, intro- duites. — neapolitaua. — Inconnues. — derveutana. — H\b. Domfront, intro- duites. salicifolia. — Inconnues. — Dekeauxii. nemoralis. — eonsimilis. obseura. Var. MACROPTILON et nîgrescens. — Hab. Domfront, n" i 995, 2000, 3055, etc., introduites. neanolitana. HAB.Domfront,n°2006, introduites. — derveutana. — Hab. Domfront, intro- duites. 221 Yai . MACROPTILON el salicifolia. - Inconnues. Debeauxii. nenioralis. consimilis.— H vis. DoniiVont, intro- duites. obscura. Inconnues. IKatEM'OM el néapolitana. - Hab. Domfront, n* 2168, etc., introduites. derventana. — Hab. AUTRICHE, Tyrol, Trente. Introduites à Domfront (Orne). salicifolia. — Inconnues. Debeauxii. nenioralis. — Hab. Domfront. n' 2150, introduites. consimilis. — Hab. Domfront, intro- duites. obscura. — H vb. Domfront, n* 2003, introduites. var. orientalis — Hab. Dom- front. n' 21 31 . introduites. IEAPOLIT.IIA et derventana — Inconnues. salicifolia. Debeauxii. nenioralis. — consimilis. — H\b. Domfront, intro- duites. obscura. — Inconnues. 3' Série. — Achaines aigrettes et fleurs toutes semblables. DERVEITAIA et amara. — Hab. Orne, Domfront, n* 1487, introduites. — tVeldeniana. — Inconnues. Jaeea. — Stn. C. patula, Corbière.— Hab. Domfront, n°* lo44, 1343, 2011, etc., introduites. pratensis. — Hab. Domfront n* 2079, introduites. 22X WEKIEITAXA et serotina. — Inconnues. — niicroptilon. — EÏAB. Domfront, n" 1131, etc., introduites. — var. macroptilon. — Stn. G. hirsuta Savouré in herb. — Hab. Domfront, n0' 1504 et 1520, intro- duites. nig-rescens. — Sy\. G- nigrescens Willd. subvar. mickoc.iikt a BORBAS ; Rouy. — Hab. Domfront, n" 1469, 2025, etc., introduites. aeapolitana. - Hab. Domt'ront. n° 1478, etc., introduites. salicifolia. — Inconnues. — Debeauxil.- Hab. Domfront (Orne;, n° 2170, introduites. nemoralis. — Hab. Domfront, n* 2022' introduites. — consiuiilis. — Inconnues. — ohscura. S %!.!< Il Ol.l % et aniara. — Inconnues. — IVeldeniaua. — Inconnues. .lacea. — pratensîs. serotina. niicroptilon. nig-reseens. neapolitana. — Debeauxil. nemoralis. — consiniilis. obscura. l»l Itl \l XII et aniara. lYeldeniana. — _ Jacea. — Hab. Orne, Gare de Surdon, n" 2982 ; Nouant. n° 3163 bis; Domfront, n° 1201 bis, etc., introduites dans cette dernière localité. — 229 — d»l Itl II \ll et pratensls. — \ rechercher. — serotina. — Inconnues. microptilon. var. macroptilon. Hab. Domfront, n" 1040 bis et H35, intro- duites. — nig-rescens. — Hab. Domfront n" 1997, 2001, etc., introduites. neapolitana. — Inconnues. nemoralis. — Hab. Seine-et-Oise, Saint- Martin-de-Bréthencourt : Eure-et-Loir, Meaucé ; Orne, Domfront, La Haute- Chapelle, Céaucé, Coulmer, Mayenne-, Le Mans {leg. H. Léveille . consiniilis. — II\ii. Orne. Domfront. introduites. Environs du Mans (ley. H. Léveille); de Mayenne, n"21, 23 et 93. obseura. — Hab. Seine-et-Oise. St-Martin- de-Bréthencourt. Chartres, nos 24 et 25 ; Le Mans [leg. H. Léveille) ; Mayenne, n' 27 : Orne, Domfront. (iacé. n° 2726 ; Nonant, n" 3162 ; Gare de Surdon, n" 2985; Aubry-en-Exmes, n° 2700. 1EUOR ALIS et aniara. — Inconnues. Weldeniana. — Inconnues. Jacea. — Hab. Sarthe, Le Mans et Yvré- l'Evêque (leg. H. Léveille). Introduites à Domfront (Orne), n" 1181,3050 bis, etc. — pratensis. — Hab. Seine, bois de Vin- cennes, n° 68. serotina. — Inconnues. — microptilon. — var. macroptilon. — Hab. Domfront, n" 1042 bis, introduites. nig-rcscens. — Hab. Domfront, n" 1510, etc., introduites. neapolitana. — Hab. Domfront. n 1041 bis, introduites. 230 \KllOHAI,IS et consimilis — H\b. Seine-et-Oise. Cor- bf euse ; Eure-et-Loir, Lèves, Chavannes ; Mayenne, Mayenne, St-Georges-Butta- vent. Aron, St-Frambault-de-Prières. Orne, introduites à Domfront. — obscura. — Hab. Eure-et-Loir, Luisant; Sarthe, Le Mans et Yvré-1'Evêque (leg. H. Lcveillê) : Mayenne; Orne, Le Chà- telier et Cisai-Saint-Aubin. COMSIHILIS et «mara — Inconnues. — Weldoniana. — Inconnues, — Jacea. — Hab. Seine-et-Oise, Gorbreuse. Chartres. Introduites à Domfront, n° 1120. — pratensis. — Hab. Domfront, n 1455, introduites. — serotina. — Inconnues. mieroptllon. — var. macroptilon. Hab. Domfront, introduites. nig-rescens. — Hab. Domfront, n" H33, etc., introduites. _ neapolitaua. — Hab. Domfront, intro- duites. — obscura. — Hab. Mayenne, Mayenne, n" 20 ; Parigné, n1" 31, 32, 33 ; St-Fram- bault-de-Prières, n" 38 ; Saint-Georges- Buttavent, n° 17; Ajron, n" 43, etc. OBMCUR4 et amara. — Inconnues. — Weldcniaua. — Jacea. Hab. Seine, bois de",\ incennes. n° 66 ; Seine-et-Oise, Saint-Martin-de-Bré- thencourt; Eure-et-Loir, Chartres, n" 494. Bonville, n° 549. Béville-le-Comte, n" 592 et 601, St-Remy-sur-Avre, n° 118; Orne, Nonant, n* 2259; Gare de Surdon. Caen. — var. ORIENTALIS et Jacea. - Hab. Dom- front, n° 2124. introduites. - 231 — Olt

7.ï. adventices. \VI;LI»E\I\VA et derventiana. — Inconnues. salicifolia. — TOeltcanxii — îiemorallis. — consiniilis. — ohscura. JtCE.% et dervéntana. — salicifolia. Debeauxiî. — Hab. Orne, Gare de Surdon, n" 2676% Nfonant, 3101 bis. — nenioralis.— Hab. Domfront. n" M 10 et 2070. introduites. — consimilis. — Inconnues. — obscnra. — II vb. Seine, Boulogne, n" 02 ; Seine- et-Oise, St-Martin-de Bréthencourt, n"' 137 et 217 ; Eure-et-Loir, Meaucé, n" 473 et i~4 : Orne, Nouant, n" 2560. — 232 - PRATENSI4S et dcrveutana. - Siv C. brevipappa Boiss. et Reut. : C cassia Boiss. P A re" chercher. — salicifolia. — Inconnues. Debeauxii.— Il vu. Orne, Macé, n°2(.l7ii ter. nemoralis. — IIws. Seine, Boulogne. — ronsiniilis. — Inconnues. — obscura. — Syn. C. nigra var. y. radiata D C. Cat. Monsp. et FI. Fr. VI, 1815, p. 400; Coss. et Germ. (/*/•<< subvar. . il. Paris, éd. 1, ISKi, p. 392 ; C. conglo- merata C. A. Mey. : C carpetana Boiss. ? C. nigrescens D. C. ? FZ. Fr. VI, p. 160 et Prodr. VI, p. :i7l ; Mérat. FI. env Paris. 4' éd. 1836, t. 2, p. :u;i (/> p.) ; non Willd . aec G. et G., nec Lévl. — Il us. Orne. Nonant, n" 2350 et 2554. KEltO'l'l VI cl dervcnlaiia. — Inconnues. salicifolia. — Dcheauxii — nemoralis. — coiisimilis. obscura. TABLE ALPHABETIQUE CENTAUREA Pages AH lie t sous-espèce) 199 amara l. 199 — var. bracteata D. C -'(il — — genuina 200 — nana 200 - pygma?a Fritsch 200 — — tridentina Evers 201 - Weldeniana Evers 201 approximata Gren 201 berheri F. Gér . 204 bracteata S'cop 201 brevipappa Boiss. et Reut 232 carpetana Boiss . . 2o2 cassia Boiss 232 conglomerata Cl. Mey 232 eonsiniilis race) 212 consimilis Boreaii 212 coronata Lamy 2 1 1 *H ICI II \lfl (sous-espèce 208 Debeauxii «Woilr et Gren 208 var. MACR0CEPHALA «le Pomni 209 MICROCEPHALA «eh 208 decipiens Coss. et lierm , an Thuill 222 — var. Reichenbachii Rouy 222 — - sublacera Schar 222 DECiPiENS Bor. an ? Thuillier 20S decipiens Lévi 2US l»l IC\I\ I A\A (sous-espèce) 207 derventana %is. et Pane 207 dubia Suter, non Gmel 20.'i 234 Pages DUBOISI1 Boreau 221 Endressi Hochs. et Steud 211 Gentiliaha Lévl 204, 225 — subvar. C. microptflon Lévl 20i gradata Rouy . • 22:'. grizollensis T'unit 223 hirsuta Savouré 228 integrifolia Tausch 208 JACKA (sous-espèce) 201 var. amara Lévl 199 — — canescens Briq... 202 crispo-fimbriata Koch 222 Jacea Lévl 201 — lacera Koch 222 — — mictolepis Lévl . 222 T0MENT0SA Rouy 202 subvar. tomentosa A&chers 202 var. TYPIGA 201 Jacea C0SS. ET GERM. ; B. ET DE L. non L. ... 195 Jlacea Lévl., non L 195 Jacea L 201 jaceoides Lévl 195, 196. 203 var. Gentiliana Lévl 204 sous-var, microptilon Lévl. 204 — nigrescens Lévl. ; non Willd 202 serotina Lévl 20^ K il F. Schultz 205 lepidolopha Lévl 208 macroptilon Borbàs 204 majuscula Rouy 223 iw< i«oi»i il o\ (sous-ëspèce 203 var. MACROPTILON Rouy . . . 204 microptilon €iodr. et liren 204 mictolepis Lévl 222 neapolitana (race) 200 neapolitana Boiss 206 \i «B4»it%i is sous-espèce) 20o — 235 — Pages nemoralis Jordan 200 — var. pallens Rouy. . . ' 210 nuira Godr. et Gren 211 mgra St-Am 209 nigra Boreau 209 nigra var. decipiens 'Desm 2U(.) - Debeanxii M. et Sch 209 — Endrossi Rony 211 nigra Lévi 196, 208 — var. decipicns Lévl 208 s-, var. Dcbcauxii Lévt. ■ . ■ 208 nigra var- lepidolopha Lévl 208 — nemoralis Lévl 209 — s- var. consimilis Lévl 210 obscura Lévl 21 1 IKiitEKCEVS (sous-espèce) 205 NiGRESCExs auct. i>lur. non Wilhlt, nec l>. Ç. Prodr., nec G. et G 2(12 mgresck>s Lévl., non Willd ; nec D. C- Prodr., nec G. et G -202 nigrescens D. C. Prodr. non Willd. nec G. et G., nec Lévl. . . • 224, 232 nigrescens GODR. ET GREN.. non Willd., nec D. C. Prodr.. nec Lévl 223 NIGRESCENS Willd , non D. C Prodr. nec G. cl G., nec Lévl 205 var. CANDOLLEI lioch 206 KOGHIIKouv 205 subvar.. microch;eta Borbàs Rouy . . . 228 var. praticola Beck 206 — transalpina Koch 205 typica Beck 205, 206 V0CHINENS1S Kouy 206 OB§riiU (sous-espèce 210 ObSCUra Jordan 2 M' var. ENDRESSI 211 — — 0RIENTAL1S 211 - PRJEC0X 211 36 Pages Obscura var. RAMOSA 211 pannonica Heuffel 201 patula Corbière . 227 phrygia Lapeyr., non L 211 PK4TE1SIK (sous-espèce) 202 pratensis Valll. ap. Thuillfer 21)2 Preissmanni Hayek 223 rapalon Pomel 222 ruscinonensis Boiss 222 »>al ici loi ia (race 207 salicifolia llarsck. el lêi. I. 208 Schrankii Rony 222 serotina (raco) 203 serotina Boroau 203 styriaca Hayek 222 transalpina Sphleich 20;; transalpins Reichb 2ii(i transition Jacea-subjacea Krasàn 222 variahilis LÉVL 195 voehinensis Bernh 206 lILtilltlS (stirpe) 194 vulg-aris G0DR0N . 195 W«'lcl\, Recher- ches sur la chute des feuilles chez les Dicotylédones (108 p., 5 pi.). — O. LIGlîlER, Végétaux fossiles de Normandie. — 111. Etude anatomique du Cycadoïdea mycromyela Mur. (65 p., 1 pi.). T. XXI; 1" fascicule (108 p., 4 pi.). — A. TISOU, Sur le mode d'accroissement de la tige en lace des faisceaux foliaires après la chute des feuilles chez les Dicotylédones. — O. LlfiAIER, Le fruit du Williamsonia giffas Carr. et les Benettitales. — A. TISOA, Les traces foliaires des Conifères dans leurs rap- ports avec l'épaississeraent de là tige. — A. BIGOT et E. BRASIE, Contributions à l'étude de la faune jurassique de Normandie ; 3°' mémoire : Description de la faune des sables jurassiques supérieurs du Cilvados (1" article). Le 2°* faseieule du t. XXI paraîtra ultérieurement. T XXII (333 il, 23 pi.). - H. IIATTE, Recherches sur I'ap- 'pareil libéro-ligneux des Cycadacées. - O. LIGUER, Végé- taux fossiles de Normandie — IV. Bois divers (1" série). T. XXIII (160 p., 10pl.,nombr. fig. dans le texte). — 4». LIG\Ii:R, Végétaux fo sites de Normandie, V. Nouvelles recherches sur le Propalmophyllum tiasinum Lignier. — M. E ©S SU A NX, à propos de Cerithium eotnucopiœ Sow. — 'A. S1IITII WOOD1V4KD, On some remains of Pacln/cormus and Hypsocormus from the Jurassic of Normandy. - H. MATTE, sue le développement morphologique et »natomique de* erermi- nations des Cycadacées. - E. BRAS1L et G. PEMME- T1ER, le Zèhe du Muséum d'histoire naturelle de Rouen, Euuus Burchelli Pàcocki. — Robert DOUILLE, Cépha- lopodes Callnviens d'Agences. — A. TISOl, Gothsen ennspicua Lindley. Prix de chacun de ces volumes 20 fr. le Saxe ÀVI» La Société possède encore en magasin un certain nombn son Bulletin : elle les mel en vente aux prix suivants : Tomt I" Série. I, 1855-56 . II, 1856-57 .... 4 III, 1857-58 (très rare). 7 IV, 1858-59 (très rare). 7 V, 1859-60 (très rare). 10 VI, 1860-61 (rare) . . 6 VII, 1861-62 (rare) . . 7 VIII, 1862-63 . . . (épuisé) IX. 1863-64 . . . (épuisé) 1864-65 . 2e Sébie. 6 fi Tome e V, 1869-70 . . VI, 1870-72 . . VII, 1872-73 . . VIII. 1873-74 . . IX, 1874-75 (rare) X, 1875-76 . . 3e Skkie. e I, 1876-77 (rare) II, 1877-78 (très ri III, 1878-79 . . IV, 1879-80 . . V, 1880-81 (rare) VI, 1881-82 . . VII, 1882-83 . . VIII, 1883-84 . . IX, 1884-85 . . X, 1885-86 . 6 . 8 . 7 . 7 (épuisé) . 6 fr. i). 10 . 7 (épuisé) . 10 fr. . 6 . 7 . 11 . 6 . 7 I, 1865-66 .... 8 fr II, 1867 7 » III, 1868 6 » IV, 1868-69 .... 6 Les volumes des 4« et 5* Séries sont, vendus chacun Pour toute demande d'achat, s'adresser à M. Bigot . de Geôle, 28, a Caeu (1). (1) Afin de permettre à ses Membres de compléter leur collection, la Société leur accordera une réduction de 1/5 sur les prix ci-dessus. 10 fr. •rétaire /gg m MBL WHOI LIBRARY UH 1ÔNX S