ES ss CE ne sm cn Ale de Cart. de line Erin ne AUIATENSTELEEZ RTE | . CS Sn us mad, LATÉRAL EC AETE HOTTE HA fTEL 4 HN tite 1113 sit 0 Ph cou) es qua, can A rot LAN Aires Ven on Pere V fe festeiteite Shen: ei minis mm vue + ce ser ere à ah men pue vus ons #29) on RES , AU GATECEE taxe {1 {£ {4 IL 1t 45 fl fi stLrires t{usfttite AR SSECEGATLAEE ANATIUET r 11 RENTE LUE ET ORNE ETAT TELTUIE METTENT Nitcrrrrintse { AUTEUR : ( sfr { ECHEC LRECTEIRUTEE A ÉRETECETENEE CEE RAIN RENTE ETATETEFCNECEE fimenen ere fiteaipiere tite age cest LELCRSTIT ENT ACLLLALEE LEMULLT CLIC FE RRAZTUNEENT AUHMAT AN HRAFRA IEEE] ITR TECT ET) LENAA CRETE CLTEET ACTE EC MELRETFILTATIEE LERTTRGU EE LETIRERETET bi ér-&5 mm + mé TOC LCIITENE PELCTE LIRE ŒLETET CET LÉRRDETEEREEE TE TEE IE CRSET ENT FETEE TETE EEE LAUILMELEIERTEENTE rte RERELETENTE EEE .. f UE LERTAEEECIT: tite LDEUTEUMEUTLETT CLR TE CETTE ! MAURTELTELIT TITI 11149, EREUAEENTTIE CIRE CET AUMTUMITIUE ' EC CTELEREE TE ECTETTIEEEET METAL CCLETRELITETEEI DRUDITEATTEEITEZ ATIETESRENNEETEET7: # J à AREA ”, "vai n' Ets ié 'L Ÿ 88 Utré ane TA VOL 044 sk RO ue fe Li Le + L'ENL S F BUERESREN SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE = ” Gand, imp. C. Annoot-Braeckman. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE FONDÉE LE 1% JUIN 1862 TOME QUINZIÈME il BRUXELLES AU SIÉGE DE LA SOCIÉTÉ JARDIN BOTANIQUE DE L'ÉTAT / 1876 Conseil d'administration de la Société pour l’année 1876. Président : M. B.-C. Du MorrTier. Vice-présidents : MM. F. Muzcer.— J.-J. Kickx. Secrétaire général : |: Secrétaire des publications : M. F. CRÉPIN. | M. A. Cocniaux. Trésorier : M. L. Coomaxs. Conseillers : MM. Cu. BaGuer. MM. L. Piré. CH. GILBERT. C. VAN HAESENDONGK. Env. MARTENS. CR " iLPEER or nr LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE. (1876) MEMBRES EFFECTIFS. ALporr (Morton), naturaliste, à Hobart-Town (Tasmanie). Ascamax, docteur en médecine, président du Collége médical et de la Société botanique, à Luxembourg. BAETENS (E.), fabricant, à Lokeren. BaGuer (C.), avocat, place du Peuple, à Louvain. BaLassE (Alph.), rue de Laeken, 6, à Bruxelles. Bamwps (C.), étudiant en médecine, rue de la Station, 89, à Louvain. Bauwexs (L.), receveur des contributions, à Koekelberg, près de Bruxelles. Beaux (R.), directeur de l’École moyenne, à St-Hubert. BezLynck (A.), professeur d'histoire naturelle au Collége de N.-D. de la Paix, à Namur. BerxarD (C.), rue Malibran, 5, à Ixelles. BERTRAND, commis à la direction des postes, place St-Josse, 17, à St-Josse-ten-Noode. BLocx (l'abbé), professeur au coilége St-Rombaut, à Malines, ( vu ) BLoxnnau, ancien régent à l’École moyenne, à Thuin. Bopsox (L.), pharmacien, rue des Guillemins, 17, à Liége. Bocarrrs, directeur des Jardins royaux, à Laeken. BoreLor (l'abbé CI.),curé à Filée-Goesmes et Jallet (Condroz. — Namur). Bommer (J.-E.), conservateur au Jardin botanique de l’État, professeur à l’Université, rue de la Chancellerie, 18, à Bruxelles. BonxaerT (Raoul), rue de la Réunion, 5, à Mons. BouizLor, professeur d’arboriculture, à Salzinne. Bourpeau (H.), pharmacien, à Soignies. Briarr (Alex.), à La Hestre. Brirren (James), assistant à l’herbier du British Museum, ? 2 Londres. Broquer (B.), commissaire d'arrondissement, à Ath. BruxauD (P.), avoué-licencié, à Saintes (Charente-Inférieure). BurGers, pharmacien, faubourg St-Léonard, à Liége. Cawpiox (F.), à Vilvorde. Caxoëzr, docteur en médecine, à Hautpré (Liége). Caron (Évariste), propriétaire, Marché aux Veaux, 1, à Gand. Canxoy (Pabbé J.-B.) docteur en sciences naturelles, à Bauffe, près de Brugelette. Carrow (G.), rue Coppens, ©, à Bruxelles. Cerr (H.), rentière, rue des Champs-Élysées, 41, à Ixelles. CuarLier (Eug.), docteur en médecine, faubourg St-Gilles, 19, à Liége. Coexex (Arm.), à Heer, près de Maestricht. Cocxiaux (A.), conservateur au Jardin botanique de l’État, rue Botanique, 4, à Bruxelles. Coowaxs (L.), pharmacien, rue du Poinçcon, 62, à Bruxelles.” Coomaxs (V.), chimiste, rue du Poinçcon, 62, à Bruxelles. Coururier (L.), professeur à l’École moyenne, à Soignies. Coyow, professeur au Collége, à Dinant. (x ) Craninex (Osc.), place du Peuple, 16, à Louvain. Esplanade, 8, à Bruxelles. ; DarDexxe (É.), régent à l’école moyenne, à Andenne. 5. Darox (P.), rentier, chaussée de Wavre, 85, à Ixelles. DE Beiz, rentier, rue St-Alphonse, 59, à St-Josse-ten-Noode. De BRUTELETTE (B.), membre de la Société botanique de France, rue St-Gilles, à Abbeville. DE BuLLEMONT (E.), rue d'Orléans, 55, à Ixelles. Degy (J.), ingénieur, rue de la Vanne, 21, à Ixelles. DE CANNART-D'HAMALE, sénateur, à Malines. DE CONTRERAS (F.), ex-consul, rue de Vienne, 15, à Ixelles. DE HeLDreicH (Th.), directeur du Jardin botanique, à Athènes. DE KERCHOVE (Osw.), avocat, quai au Blé, 15, à Gand. DeEkerck (G.), horticulteur, rue Charles VI, à St-Josse-ten- Noode. DE Keyzer (Edg.), docteur en droit, rue des Sœurs-Noires, k, à Gand. DE LAcERDA, consul de Belgique, à Bahia. DELuALLe (D.), rue de Tirlemont, à Louvain. DeLocxe (C.), aide-naturaliste au Jardin botanique de l’État, place St-Josse, 17, à St-Josse-ten-Noode. DEmoor (V.), médecin-vétérinaire, à Alost. pe Prrreurs (Ch.), docteur en seiences naturelles, à Zepperen, par St-Trond. DE Pris (A.), docteur en droit, place du Peuple, à Louvain. De Rinoer (l'abbé P.),directeur de l’Hospice St-Antoine, à Gand. DÉSÉGLisE (A.), rue Thalberg, 4, à Genève. DE SeLys-LonGcuamps (Edm.), sénateur, boulevard de la Sauve- nière, 54, à Liége. à DETERME (T.), à Mariembourg. DewaeL (J.), docteur en sciences naturelles, rue Otto-Venius, à Anvers, (x) Doxckier DE DoxceeL (Henri), aide-préparateur au Musée royal d'histoire naturelle, à Bruxelles. Doucer (I.), rue de la Loi, 157, à Bruxelles. Drumaux (A.), professeur au Collége, à Bouillon. Du Morrier (B.-C.), ministre d’État, à Tournay, et Montagne du Parc, 15, à Bruxelles. Durowr (Éd.), directeur du Musée royal d'histoire naturelle, à Bruxelles. Duraxp (É.), rue Lambert-Lebègue, 12, à Liége. Duraxp (Th.), étudiant, rue Lambert-Lebègue, 19, à Liége. DuverGiER DE HAURANNE (E.), membre de la Société botanique de France, rue de Tivoli, 5, à Paris. Errera (Léo), rue Royale, Ga, à Bruxelles. Fiscuer (E.), médecin-vétérinaire, à Luxembourg. FonTaixe (A.), général, quai des Moines, à Gand. Foxraixe (C.), bourgmestre, à Papignies. Forir (H.), étudiant, re Robertson, 15, à Liége. Fuxcr (N.), directeur du Jardin zoologique, à Cologne. Fusxor, chaussée de Waterloo, 129, à Ixelles. GExEviER (G.), pharmacien de 1"° classe, quai de la Fosse, 85, à Nantes. Gevarrt (Paul), étudiant, rue des Petits Carmes, à Bruxelles. GevaerT (Gustave), étudiant, rue des Petits Carmes, à Bruxelles GiELEN (J.), rentier, à Maeseyck. GizgerT (Ch.), rentier, rue du Nord, 29, à Anvers. Gize (N.), professeur à l’École de médecine vétérinaire, à Cureghem. GiLLekens, directeur de l’École d’horticulture de l'État, à Vilvorde. GizLox (J.), rue de Bériot, 59, à St-Josse-ten-Noode. GiLkiner (Alfred), docteur en sciences naturelles, rue Renkin, à Liége. Graver (Fréd.), à Louette-St-Pierre, près de Gedinne. (x) Grüx (K.), docteur en sciences naturelles, pharmacien, à Dison. GuiLuor (l'abbé), curé, à Bourseigne-Ncuve. Haxwow, étudiant en médecine, rue Malibran, 193, à Ixelles. Hanox (F.), docteur en médecine, rue du Marais-Meiboom, à Bruxelles. Harpy (A.), professeur à l’École moyenne, à Visé. HarTuan (L.), chaussée de Wavre, 91, à Ixelles. HeckixG (Osc.), rentier, boulevard, 19, à Louvain. Hennuy (L.), rue St-Pierre, à Dinant. Hogkirk (Ch.-P.), West Riding Union Bank, à Huddersfield. Houzeau ne Lenave, professeur à l’École des mines, à Hyon, près de Mons. Howse (T.), membre de la Société Linnéenne de Londres, Highfield, Sydenham Hill, à Londres. Heyman (Ch.), étudiant, rue Pascale, 40, à Bruxelles. InGeLs (R.-C.), directeur de la Maison des aliénés, hors de la porte de Bruges, à Gand. JAcKksoN (B.-D.), Stockwell Road, 50, à Londres. JACQUEMIN (G.), capitaine au régiment des carabiniers, rue du Théâtre, 15, à Bruxelles. Jouy (A.), professeur à l’Université, rue du Conseil, 71, à Ixelles. ; Kickx (J.-J.), professeur de botanique à l’Université, directeur de l’École d’horticulture de l'État, rue St-Georges, 28, à Gand. Kourz (J.-P.-J.), garde général des eaux et forêts, à Luxem- bourg. LABOULLE, inspecteur des écoles communales, à Verviers. Lacroix, géomètre, rue de Stassart, 75, à Ixelles. Lacasse, professeur de chimie à l’École normale, à Nivelles. Lacasse (Ern.), avocat, rue de la Paille, 36, à Bruxelles. LaxGLois (J.), rue de l'Hôpital, 55, à Bruxelles, ( x ) Lesouce (H.), docteur en médecine, rue Charles-Quint, 22, à Gand. Le Cowre (Th.), membre de plusieurs sociétés savantes, à Lessines. Lecoyer (J.), professeur à l’École moyenne, à Wavre. Lenecanck (C.), docteur en médecine,rue des Longs-Chariots,26, à Bruxelles. Leseuxe (Ph.), directeur de l’Institut agricole, à Gembloux. Le Lorrain (C.), lieutenant au dépôt de la Guerre, à la Cambre, près de Bruxelles. Louis (H.), horticulteur, hôtel d’Arenberg, Petit-Sablon, à Bruxelles. LouvelGxé (H.), professeur au Collége, à Lierre. Lupgers (L.), chef de eulture au Jardin botanique de l'État, secrétaire de la Société royale de Flore, rue du Berger, 26, a Ixelles. MAEs (Arnold), étudiant en médecine, à Louvain. Mazaise (C.), professeur d'histoire naturelle à l’Institut agricole, à Gembloux. Marcuaz (É.), conservateur au Jardin botanique de l'État, professeur à l’École d’hortieulture de Vilvorde, rue Botani- que, 40, à Bruxelles. MarLote, régent à l’École moyenne, à Dinant. Manrexs (Ëd.), professeur de botanique à l’Université, à Louvain. MassaxcE (L.), à Malmedy. Masson (J.), pharmacien, à Haillot, près d’Andenne. Maugerr (le frère), directeur des frères des écoles chrétiennes, faubourg Ste-Marguerite, 60, à Liége. Méuu (Ad.), pharmacien de 1'e classe, rue Nationale, 160, à Villefranche (Rhône;. Mervaerts (J.-F.), curé, à St-Alphonse-in-’t-Goor (Heyst-op- den-Berg; province d'Anvers). ( x ) Mercier, pharmacien, chaussée de Wavre, 98, à Ixelles. Merscu, médecin-vétérinaire, à Vilvorde. Meyer (J.), chimiste, à Eisch, près de Luxembourg. Micuor (l'abbé), à Mons. Miécevizze (l'abbé), à Notre-Dame-de-Garaison (département des Hautes-Pyrénées). Monueim (V.), conseiller communal, à Aix la-Chapelle. Mourox (V.), étudiant, rue d’Archis, 55, à Liége. Muzcer (F.), président de la Société royale Linnéene, rue du Beau Site, 2, Quartier-Louise, à Bruxelles. Nogrxer, professeur retraité, rue des Orphelins, 22, à Louvain. NoeL(L.), professeur à l'Université, rue de Tirlemont,à Louvain. Opry (H.), docteur en médecine, Marehé-aux-Grains, 57, à Bruxelles. OnBax (F. née baronne DE Vivant), à Castelalne, par Havelange (province de Namur). Perir (E.), à Nimy-lez-Mons. Picarp, maître d’études au Collége communal, rue de l’Arse- nal, 7, à Malines. PienBogur (Théodore), à Jupille. Picoy (L.), place de Brouckère, 5, à Bruxelles. Piré (L.), professeur à l'Athénée royal, secrétaire du Conseil de surveillance du Jardin botanique de l’État, rue Keyen- veld, 411, à Ixelles. PLox, régent à l’École moyenne, à Schaerbeck. Poncix (J.-J.), professeur de sciences commerciales à l'Athénée royal, à Arlon. PREUDHOMME DE BoRRE (A.), conservateur-secrétaire au Musée royal d'histoire naturelle, à Bruxelles. Purzeys (J.), secrétaire général au Ministère de la Justice, chaussée St-Pierre, 70, à Etterbeck, près de Bruxelles. Pyvarrr (Éd.), architecte de jardins, professeur à l'École d’horticulture, rue de Bruxelles, 142, à Gand. ‘ Ÿ- F tume m2 ( xiv ) Rome, instituteur, à Forest, près de Bruxelles. Ronier, secrétaire de la Cour d'appel, rue Saubat,27,à Bordeaux. Ronicas (Ëm.), directeur du Jardin zoologique, professeur à l'École d’horticulture, quai des Moines, à Gand. Roxpay (H.), capitaine au 2° rég. de Chasseurs à pied, profes- seur à l'École spéciale des sous-officiers, à Hasselt. RossiéoL (Alph.), professeur au Collége, à Chimay. Royer (Ch.), avocat, à St-Rémy, près de Montbard (Côte-d'Or). ScHamBerGer (P.), régent à l’École moyenne, à Boom. Simaux, directeur du Pare, à Enghien. Sonxer (Ern.), préparateur au Jardin botanique de l'État, à Bruxelles. STEPHENS (I1.), architecte de jardins, rue St-Séverin, à Liége. SrrAIL (l'abbé Ch.), curé, à Magnée. STRATTON (Fréd.), à Newport (Ile de Wight). — Angleterre. Tuys (J.), horticulteur, à Wynendaele (Thourout). Tizman, régent à l’École moyenne, à Visé. Tosquixer (J.), médecin de régiment, à Bruges. Van BamBeke, docteur en médecine, professeur à l'Université, rue Haute, 5, à Gand. Van BasreLaEr (D.-A.), pharmacien, Ville-Haute, à Charleroy. VANDENBORN (l'abbé H.), professeur à l’École normale, à St- Trond. VanxDEN BRoeck, secrétaire de la Société centrale d'agriculture de Belgique, rue des Palais, 121, à Bruxelles. VANDERHAEGHEN (H.), rue des Champs, 68, à Gand. VANDERKINDERE (L.), professeur à l’Université libre, à Uccle. VanDer MAESsEN, étudiant en médecine, rue St-Jean-en-Ile, 18, à Liége. Vaxner Meerscu, docteur en médecine, rue de Bruges, 49, à Gand. Vanper STock, professeur à l’École normale de garcons, rue Ducale, 65, à Bruxelles. Cxv ) Vanper WEE, pharmacien, à Lierre. Van Haesexponck (C.), docteur en médecine, à Tongerloo. Van Heurck (H.), professeur de botanique au Kruidkundig Genootschap, rue de la Santé, 8, à Anvers. Van Horex (Fr.), conservateur au Musée royal d'histoire natu- relle, à Bruxelles. Van Horen (H.), pharmacien, à St-Trond. Van MeerBeeck (E.), rue Vieille-Bourse, à Anvers. Vaxpré, régent à l’École moyenne, échevin, à Forest. Van SeGveztr (Edm.), pharmacien, rue du Serment, 11, à MaLiNes. Van Zuyeex (Alb.), avocat, rue Porte-aux-Vaches, 49, à Anvers. VERUEGGEN (H.), régent à l'École moyenne, à Maeseyck. VinpevoceL (F.), chef de service au Jardin botanique de l’État, à Bruxelles. WaRsace (W.), répéiiteur d'histoire naturelle et de zootechnie à l'Institut agricole, à Gembloux. WESmAEL (A.), architecte de jardins, à Nimy. Wizeus (A.), horticulteur, architecte de jardins, rue du Bourgmestre, à Ixelles. WiLLière (Paul), professeur à lAthénée royal, à Mons. a ( xvi ) MEMBRES ASSOCIES. ALLEMAGNE. Braux (Al.), professeur de botanique à lUniversité, neu Schôneberg, près de Berlin. De Bary (A.), professeur de botanique à l’Université, à Stras- bourg. ErcuLer (A.-\W\.), professeur de botanique à l'Université, à Kiel. FENZL, professeur et directeur du Jardin botanique, à Vienne. GARCKE (A.), professeur et conservateur de lherbier roval, à Berlin. Kocu (K.), professeur à l'Université, Gendhiner Strasse, 55. W., à Berlin. Lôüur (M.-J.), pharmacien, à Cologne. PrixGsueim (N.), à l’Académie des sciences, à Berlin. ReicuexBAca fils, professeur et directeur du Jardin botanique, à Hambourg. REICHENBACH se ancien professeur de botanique, à Leipzig. SCHIMPER (P. ), professeur à l'Université, à Strasbourg. SCHULTZ (le pe F.), membre de plusieurs académies et sociétés savantes, à Wissembourg (Alsace). Srossicx, secrétaire de la Société d’'horticulture, à Trieste. ANGLETERRE: Barixeron (Ch.-C.), professeur de botanique à l'Université, à Cambridge. Baker (J.-G.), assistant à l’herbier du Jardin royal, à Kew. ( xv1 ) Bexraam (G.), ancien président de la Société Linnéenne, Wilton Place, 25, S. W., à Londres. Hooker (J.-D.), directeur du Jardin royal, à Kew. Moore (D.), directeur du Jardin botanique, à Dublin. Ouver, conservateur de l’herbier du Jardin royal de Kew. AUSTRALIE. . 22 MüLzer (Ferd. von), ancien directeur du Jardin botanique, : Melbourne. DANEMARK. FC Lance (J.), professeur et directeur du Jardin botanique, Copenhague. FRANCE: ue Bureau (Éd.), professeur au Muséum, quai de Béthune, 24, : Paris. CLos (D.), professeur et directeur du Jardin des plantes, à 4 Toulouse. Cossox (E.), docteur en médecine, rue Abbatucei, 7, à Paris. Decaisxe (J.), professeur au Muséum, rue Cuvier, 57, à Paris. Ducxarrre (P.), professeur de botanique à la Faculté des sciences, rue de Grenelle, 84, à Paris. Durœu DE Maisonxeuve, directeur du Jardin des plantes, à Bordeaux, Duvar-Jouve (J.), inspecteur honoraire d'académie, rue Auguste Broussonnet, 1, à Montpellier. Fournier (Eug.), docteur en médecine et en sciences naturel- les, rue Neuve-St-Augustin, 10, à Paris. Germax DE SainT-Pierre (E.), au château de Bessay, par Chan- tenay-St-Imbert (Nièvre). (:xvin ) Goprox (D.-A.), professeur honoraire de l’université, rue de la Monnaie, 4, à Nancy. Jorpax (A.), rue de l’Arbre-Sec, 40, à Lyon. Le Jouis (V.), président de la Société des sciences naturelles, à Cherbourg. Lesrigoupois (Th.), correspondant de l’Institut, rue d’Amster- dam, #1, à Paris. NyLANper, ancien professeur de botanique, à ne PLaxcuox (É.), professeur à la Faculté des sciences, à Mont- pellier. Tuzasxe (L.-R.), membre de l'Institut, à Hyères. HOLLANDE. Oupemaxs (C.-A.-J.-A.), professeur à lAthénée illustre, à Amsterdam. SURINGAR, professeur de botanique à l’Université, à Leyde. VAN DER SANDE LacosrE (C.-M.), à Amsterdam. ITALIE. De Noranis, professeur de botanique à l’Université, à Rome. ParnLatTone (Ph.), professeur de botanique au Musée royal d'histoire naturelle, à Florence. LUXEMBOURG. KroupAca (J.-H.-G.), ancien pharmacien, à Luxembourg. RUSSIE. Fischer DE WaLouein, professeur à l'Université, à Varsovie. Maximowicz (C.-J.), membre de l'Académie des sciences, à Saint- Pétersbourg. ReGeL (E.), directeur des Jardins impériaux, à Saint-Péters- bourg. (xx) SUÈDE. Fries (EL.), ancien professeur de botanique, à Upsal. SUISSE. Bossier (Edm.), rue de l'Hôtel-de-Ville, 4, à Genève. DE CanpoLee (Alph.), cour St-Pierre, 5, à Genève. Fiscner, professeur et directeur du Jardin botanique, à Berne. Liste des Académies, Sociétés savantes, revues pério- diques, etc., avec lesquelles la Société de botanique échange ses publications. Allemagne. Berlin. — Botanischer Verein für die Provinz Brandenburg und die angrenzende Länder. Brême. — Naturwissenschaftlicher Verein. Brunn. — Naturforschender Verein. Carlsruhe. Naturwissenschaftlicher Verein. Chemnitz. — Naturwissenschaftlicher Gesellschaft. Giessen.— Oberhessische Gesellschaft fürNatur-und Heiïlkunde. Graz. — Naturwissenschaftlicher Verein für Steiermark. Künigsberg. — Künigliche physikalische-ükonomische Gesell- schaft. Leipzig. — Botanische Zeitung; rédacteurs : MM. De Bary et Kraus. Metz. — Société d'histoire naturelle. Trieste. — L'Amico dei campi; rédacteur : M. Stossich. Vienne. — Kaiserliche-Kôünigliche Zoologische Botanische Gesellschaft. ZLwickau. — Verein für Naturkunde, (xx ) Angleterre. Londres. — Journal of Botany ; rédacteur : M. Trimen. » Linnean Society. » Monthly microscopical Journal ; rédacteur : M. Lawson. The Gardeners’ Chronicle; rédacteur : M. Masters. » Belgique. Bruxelles. — Académie royale des Sciences, des Lettres et des Beaux-arts. » Société entomologique. » » malacologique. » Fédération des Sociétés d’horticulture. Mons. — Société des Sciences, des Lettreset des Arts du Hainaut. Danemark. Copenhague. — Botaniske Forening ’s Kjübenhavn. États-Unis. Boston. — Society of Natural History. Washington. — Smithsonian Institution. France. Alger. — Société algérienne de Climatologie, Sciences physi- ques et naturelles. Angers. — Société Académique de Maine-et-Loire. Bordeaux. — Société Linnéenne. Caen. — Société Linnéenne de Normandie. Cherbourg. — Société des Sciences naturelles. Lyon. — Société Botanique. » » d'Agriculture, Sciences et Arts utiles, Caen) Montpellier. — Revue des Sciences naturelles; rédacteur : M. Dubreuil. » Société d'Horticulture et d'Histoire naturelle. Paris. — Société Botanique de France. Rouen. — Société des Amis des Sciences naturelles. Toulouse. — Académie des Sciences, Inscriptions et Belles- Lettres. » Société des Sciences physiques et naturelles. Grand-duché de Luxembourg. Luxembourg. — Institut Royal Grand-Ducal. » Société botanique. Hollande. Nimèque. — Nederlandsche botanische vereeniging. Italie. Bologne. — Giornale d’agricoltura industria e commercio del regno d'Italia; rédacteur : M. Botter. Milan. — Societa Italiana di Scienze naturali. Palerme. — Giornale di Scienze naturali e economische. Pise. — Nuovo Giornale botanico italiano. Russie. Moscou. — Société impériale des Naturalistes. Saint-Pétersbourg. — Jardin impérial de Botanique. Suède. Lund. — Université. Upsal. — Société royale des Sciences. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE. — Do — 1876. — N° 1. Séance du 7 mai 1876. (Extrait du procès-verbal.) M. B.-C. Du Mortier, président. M. F. Crérix, secrétaire général. | Sont présents : MM. E. Bactens, C. Baguet, C. Bamps, Bertrand, L. Bodson, G. Carron, A. Cogniaux, L. Cou- turier, P. Daron, CG. Delogne, de Selys-Longchamps, H. Donckier de Donceel, É. Durand, Th. Durand, L. Errera, A. Fontaine, G. Gevaert, P. Gevaert, Ch. Gilbert, J. Gillon, L. Hartman, O. Hecking, Ch. Heyman, J.-J. Kickx, J. Lecoyer, C. Le Lorrain, É. Marchal, Mercier, F. Multer, Picard, L. Piré, P. Schamberger, H. Vanderhaeghen, C. Van Haesendonck, Vanpé, A. Willems. Co) Le Secrétaire général donne lecture du procès-verbal de la séance du 5 décembre 1875. Ce procès-verbal est adopté. Le Président fait connaitre à l'assemblée que deux membres associés de la Société, MM. Brongniart et Des Moulins, sont à remplacer et que le Conseil propose de nommer MM. Oliver, conservateur de lherbier du Jardin royal de Kew et A. Fischer de Waldheim, professeur à l'Université de Varsovie, comme membres associés. L’as- semblée ratifie le choix du Conseil. En conséquence, M. Oliver remplace feu Brongniart, et M. Fischer de Waldheim remplace feu Des Moulins. Le Président fait ensuite connaitre à l'assemblée la démarche que le Conseil de la Société avait faite près de Monsieur le Ministre de l'Intérieur, afin que la dite Société fut appelée officiellement à faire partie du Congrès de botanique horticole organisé par la Fédération des Sociétés d'horticulture de Belgique. Le Secrétaire général donne lecture de la lettre que le Conseil avait adressée à ce sujet, le 15 février dernier, à Monsieur le Ministre de l'Intérieur. Le Président annonce que cette lettre a eu pour résul- tat une invitation faite à notre Société par les Président et Secrétaire de la Fédération des Sociétés d'horticulture de Belgique d'envoyer deux délégués de la dite Société au Congrès de botanique horticole. 1 ne fut donné aucune suite à cette invitation, qui ne répondait pas aux vœux du Conseil de la Société. En présence d’un Congrès de botanique organisé sans le concours officiel de la Société royale de botanique de (5) Belgique, le Conseil de la dite Société à fait un rapport sur l’objet principal soumis aux discussions du Congrès, c’est-à-dire sur le projet d'un Hortus Europaeus. Ce rap- port, que le Président communique à l'assemblée, est approuvé et il est décidé qu'il sera transmis, s'il y à lieu, à Monsieur le Ministre de l'Intéricur. Les trois projets d’herborisation proposés dans la cireu- laire du 20 avril sont discutés. Le premier projet est adopté et il est décidé que lherborisation LT rénérale de la Société aura lieu, dans la deuxième moitié de Juin, aux - environs de Maestricht et Fauquemont. MM. Marchal et Hardy sont nommés commissaires. M. L. Piré donne lecture d’une notice sur une Flore illustrée de l’'Hindoustan. Après cette lecture, 11 fait passer sous les yeux des membres de lassemblée deux des volumes de louvrage, qui fait partie d’une riche biblio- thèque de la capitale. Les travaux inscrits pour être publiés dans le Bulletin sont les suivants : Dialomées et Desmidiées observées dans les eaux de la ville de Bruxelles et des environs, par M. C.-H. Delogne. (Sont nommés commissaires : MM. Deby, Vandenborn eh Pire.) Notes sur les Thalictrum, par M. Lecoyer. (Mêmes com- missaires que pour Île travail précédent du même auteur.) Primrriae Moxocrapaiae Rosaruu. — Matériaux pour servir à l'Histoire des Roses, par M. F. Crépin (4° fasci- cule). (Mèmes commissaires que pour les faseicules précédents.) FR) Le Secrétaire des publications fait connaitre à lassem- blée une critique qu'un journal horticole belge avait faite au sujet d'un article des nouvelles de l'avant dernier N° du Bulletin concernant lun de nos membres associés, M. le docteur Fenzl, de Vienne ; il démontre que cette critique n'était nullement fondée. Les membres effectifs suivants ont été admis par le Conseil, et leur admission est ratifiée par l'assemblée : MM. Delhalle, rue de Tirlemont, à Louvain; présenté par MM. Bamps et Hecking. Picard, maitre d'études au Collége communal, rue de FArsenal, 7, à Malines; présenté par MM. Coyon et Crépin. Bogacrts, directeur des Jardins royaux, à Laeken; présenté par MM. Muller et Crépin. senté par MM. Crépin et Cogniaux. M. Vanderhaeghen distribue aux membres présents des échantillons desséchés de Fritillaria Meleagris, qu'il à recueillis dans une prairie à Waereghem (Flandre orien- tale). (5) COMMUNICATIONS ET LECTURES. Considérations sur la Flore de l'Hindoustan, par Louis Piré. La Flore de l'Hindoustan est sans contredit l'une des plus riches de la zone intertropicale; aussi a-t-elle fixé depuis nombre d'années l’attention des botanistes les plus éminents. Dès l'an 1578, Christobal Acosta publiait un ouvrage Important sur les plantes officinales des Indes orientales (1), et en 1582, Clusius en donnait une traduc- tion en latin, éditée par notre célèbre imprimeur Plantin. Quelques années plus tard, Joseph de Acosta fit paraitre un second ouvrage plus important encore que le premier et traitant de l'histoire naturelle de la péninsule (2). En- viron un siècle plus tard, on vit paraitre l'Hortus malaba- ricus de Rheede, travail colossal renfermant 794 planches; le dernier volume parut en 170565). A peu près à la même époque, Commelyn publiait un volume intitulé « Flora malabarica ». En 1757, Jean Burman, dans son Thesau- rus Zeylanicus(®, faisait connaitre les plantesles plus remarquables de l'ile de Ceylan. Dix ans plus tard, Linné publiait à son tour une Flore de cette ile si riche au point (1) Acosra, Cur. Tractado de las drogas y medicinas de las Indias orientales ; Burgos, in-4°. (2) Acosra, Jos. Historia natural y moral de las Indias, in que se tratan las eosas notables del cielo, y elementos, metales, plantas, y animales dellas ; Sevilla, in-#°. , (5) Raeepe tot DraakesrTeIN Hortus indicus malabaricus : 12 vol. in-folio. (4) J. Burwanx Thesaurus Zeylanicus ; 1 vol. in-4°, avec 110 planches. (6) de vue botanique (D, et peu de temps après il faisait con- naitre dans les Améænitates academicæ, les plantes les plus intéressantes de l’île d'Amboine (2). Presqu'en même temps, paraissaient la Flore de l'Inde de Nicolas Burman 6), et la Flore de Malabar de Jean Burman(#. Quelques années plus tard, C. Milne donnait un catalogue descriptif des plantes de l'Hindoustan Ô), et Sonnerat, dans la relation de son voyage aux Indes orien- tales et en Chine, faisait connaitre toutes les plantes observées par lui dans ces riches contrées (6). C’est vers cette époque qu'on vit paraitre un naturaliste auquel la botanique de l'Inde est grandement redevable. Jean- Gérard Koenig, disciple de Linné, se rendit dans l'Inde en qualité de médecin de la mission danoise établie à Tranquebar, et il se livra à des recherches actives sur l'histoire naturelle de cette contrée. Employé pendant plusieurs années comme naturaliste du nabab d’Arcot, il résida fréquemment à Madras, visita les établissements anglais situés sur la côte et fit des excursions dans Îles montagnes près de Vellore, d’Ambour, etc., ainsi qu'un voyage dans l’ile de Ceylan. En 1778, il alla dans le détroit de Malacca et à Siam, et à la fin de 1779, il rapportait de ce voyage une ample moisson de plantes curieuses. Il fit ensuite des excursions à Trincomale et (1) Linnaeus Flora Zeylunica ; in-8e, (2) Id. Herbarium Amboinense ; 1. c., IV, pp. 112-145. (5) N.-L. Buruan Flora indica ; un vol. in-4°, avec 67 planches. (4) 3. Burmax Flora malabarica ; in-fol. ; 1769. (5) C. Mix À descriplive catalogue of plants from the Euast-Indies ; 1 vol. in-4° ; 1775. (6) Sonverar Voyage aux Indes orientales et à la Chine fait par ordre du roi de 1774 à 1781 ; 2 vol. in-40, 140 pl.; 1782. C7") à Colombo et en 1784, se rendant à Caleutta, il séjourna pendant quelque temps à Vizagapatam. Il y revint l’année suivante et partit pour Jagrenatporoum, où il mourut le 26 juin 1785. I] avait légué ses manuscrits et ses plantes à sir Jos. Banks, le même qui fut chargé dix ans plus tard de la publication des plantes de Coromandel recueillies par Roxburgh. Pendant son séjour dans l'Inde, l'exemple et les leçons de Koenig répandirent parmi ses compagnons le goût de la science. Bientôt des naturalistes tels que Jones, Fleming, Hunter, Anderson, Berry, Roxburgh, Heyne, Klein, Hamilton, marchèrent sur les traces de Koenig et formèrent sous le nom de « Société des Frères unis, » une association dans le but de concourir à l'avancement de la botanique et à la connaissance complète de la flore de l’'Hindoustan. Toutes les plantes recueillies dans la pénin- sule et dans les iles de l'archipel indien, étaient examinées et nommées en commun (1). Le docteur W. Roxburgh, l’un des membres de cette glorieuse phalange, avait étudié la botanique sousle docteur Hope, professeur à l'Université d'Edimbourg. En 1766, il fut attaché à la Compagnie des Indes de Madras et il recuelllit dans ce pays de riches collections. Appelé en 1795 par la Compagnie des Indes au poste de surintendant du Jardin botanique de Caleutta, il poursuivit activement ses recherches sur la flore de la contrée et il fit dessiner un grand nombre d'espèces. Cette riche collection de planches exécutées avec le plus grand soin, admirablement dessinées et coloriées à la main, se trouve actuellement au Jardin de Kew et se compose de douze fascicules. Trois cents de ces N —— (1) Voy. Musée botanique de B. Delessert, par Lassèque ; 1 vol. in-8° ; Paris 1845, p. 557. (8 ) planches ont été publiées par les soins de la Compagnie des Indes, sous le titre : Plants of the coast of Coromandel ; 5 vol. in-folio, 1795-1819. Le reste, c’est-à-dire la plus grande partie, n’a jamais été publié. L’exemplaire de Kew n'est pas unique. Je viens de découvrir dans la bibliothèque d'un grand seigneur, ici à Bruxelles, un second exemplaire de la collection Roxburgh. Il se compose de treize volumes in-folio, renfermant en tout 1825 planches. Je crois que ces treize fascicules sont les duplicata de ceux de Kew ; ayant eu l’occasion de les comparer avec l'ouvrage de Rox- burgh Plantes de la Cote de Coromandel, dont notre biblio- thèque royale possède le premier volume, j'ai reconnu que les cent planches que renferme ce volume sont la reproduction exacte de cent planches dessinées et coloriées à Ja main qui font partie de la collection susmentionnée, et comme Îles gravures de l'ouvrage de Roxburgh ont été exécutées d’après l'exemplaire de Kew, on peut conclure l'identité des deux collections. Il est à supposer que Rox- burgh ne se borna point à faire exécuter un seul exem- plaire de ces dessins, qu'il en fit d’abord faire un pour la Compagnie des Indes dont il était le mandataire, et qu'il en conserva des copies pour lui et pour certains membres de l'association des Frères Unis. Ce qui me porte d'autant plus à adopter cette opinion, c’est que l’exemplaire que J'ai sous les yeux et que son propriétaire a eu l’extrème obligeance de me confier, porte à chaque page le nom de Fleming, l'un desmembresde la dite Association. Les tables manuscrites qui se trouvent au commencement de chaque volume, les indications que porte chaque planche, et la signature susdite sont toutes de la même main. Fleming serait-il l'auteur des dessins ou ne serait-il que le premier propriétaire de la collection? C'est là une question que, (9) pour le moment, il m'est impossible d’élucider. J'en ai écrit à notre savant collègue de Kew, Monsieur Baker, qui m'a fourni de précieux renseignements sur la collection de Kew, mais qui n'a pu me donner aucun éclaireissement au sujet de Fleming. J'ai également demandé des rensei- gnements à Calcutta, mais jusqu'à ce jour je n'ai point encore reçu de réponse. J'attendrai done pour trancher cette question. Quoiqu'il en soit, cette collection est d’une valeur ines- timable et sans contredit, le travail le plus considérable qui ait Jamais été exécuté sur la Flore de l'Hindoustan et desiles de l’Archipel indien. Elle se divise en deux séries:la première comprend huit volumes in-folio où sont figurées 1296 espèces, classées d’après le système de Linné. La deuxième série est de cinq volumes également in-folio, qui renferment 529 planches non Ru dans un ordre systématique. La plupart des plantes sont nommées et portent souvent, outre la dénomination scientifique, Île nom sansérit, les noms vulgaires en Bengalais ou en Hindoustani, l'indication des localités, quelquefois Fépo- 2 de la floraison et La date de la récolte. Ces ren- eignements sont précieux, non-seulement au point de vue dé la botanique, mais encore à celui de la philologie, car ils nous donnent l'explication et l'étymologie de certains noms introduits dans la science, soit comme noms généri- ques, soit comme noms spécifiques et que les botanistes étrangers aux idiômes anciens et modernes de l'Hindoustan ne peuvent expliquer. Ainsi le nom générique Lrora est le nom sanscrit ésrara qui est l’une des nombreuses appellations du dieu Siva. Ce nom correspond au dominus des latins et au kiaos des grecs. Il dérive de la racine s — dominer, et (10) vara — excellent, et se traduirait en latin par : Dominus optimus (1), Le Jonesia Asoca est un bel arbre de 50 à 50 pieds de haut, au feuillage luxuriant, à fleurs d’un beau rouge écarlate, réunies en larges bouquets. Cet arbre est vénéré des brahmes et il n'y a point de fête religieuse sans que l’on ne voie les fleurs du Jonesia Asoka, répan- dues à profusion dans les pagodes et encombrant les autels des divinités hindoues. Le nom spécifique qui est inintelli- gible pour quiconque ignore l'antique idiome de l'Inde, est l’ancien nom sanscrit Ashoka, que les prêtres hin- dous ont donné à ce bel arbre souvent cité dans les splendides descriptions du Ramayana, cette gigantesque épopée de Valmiki. Ce nom, que Roxburgh a pris comme nom spécifique, est formé de a privatif et de shoka qui signifie {ristesse, mélancolie ; ashoka signifie donc littérale- ment : sans tristesse, qui chasse, qui dissipe la mélancolie. Un fait assez curieux à noter, c'est que le mot grec Nsreis qu'on rencontre dans le 4° livre de l'Odyssée, est formé exactement de la même manière. N3 est la particule privative, mev%os signifie deuil, tristesse, mélancolie. Tout porte à croire que les tribus ariennes venues du centre de l'Asie avaient emporté avec elles le souvenir de l'A shoka, ec bel arbre de la mère patrie, et que plus tard le nom en fut traduit Hittéralement dans leur langage modifié par la suite des siècles et appliqué à un baume bienfaisant qui, au dire d'Homère, apaisait la colère, chassait les soucis et effacait le souvenir de tous les maux. | Dans les deux séries de la collection qui nous occupe, il yaun certain nombre de plantes non dénommées qui portent (1) Borr Glossarium sanscrilum, p. 48. L CU les indications : Nov. gen. ou Nov. sp. J'ai pris au hasard quelques-unes de ces plantes et je suis parvenu sans beau- coup de peine à les déterminer au moyen de l'excellente Flore de l'Inde de J.-D. Hooker (1). Si cette collection est identique avec celle de Kew, il est probable qu'elle ne contient aucune nouveauté non encore décrite ; mais si elle renferme des planches en plus, il se pourrait qu'elle contint des espèces qui ont échappé aux investigations de Roxburgh ou qui ont été récoltées après sa mort. En effet, dans la dernière série, je trouve des planches datées de 1817, 1819, et Roxburg a quitté l'Inde en 1815 et après six mois de séjour dans l'ile de S'e-Hélène, 11 est revenu à Edimbourg où il est mort en 1814 (2). Quoi qu'il en soit, cette collection est d'une richesse in- contestable et renferme un nombre considérable d'espèces que l’on ne connait que par des diagnoses, mais que l’on n’a jamais vues représentées par la gravure. (1) Hooker J.-D. The Flora of british India ; London, Reeve, 1874. — 4 parties ont paru. (2) Lassècue Musée botanique de Delessert, p. 145. — Pritzel Thesaurus, ed. 2, p. 271, donne pour date exacte, le 10 avril 1815. (A2) Priwrrine Moxocrapuiae Rosarux. — Matériaux pour servir à l'Histoire des Roses, par Francois Crépin. QUATRIÈME FASCICULE. XIF. —— PRODROME D'UNE MONOGRAPHIE DES ROSES AMÉRICAINES. Au siècle dernier, les auteurs n'avaient décrit que cinq Roses américaines : Rosa carolina L., R. parviflora Ebrh., R. lucida Ebhrh., R. nitida Wild. et R. blanda Aït. I est mème à remarquer qu'à part le À. carolina, ces espèces n'avaient été décrites que sur des pieds cultivés. En 1820, Rafinesque enrichit le groupe américain d'une façon vraiment extraordinaire, mais tout porte à croire que ce botaniste n'avait pas saisi les vrais caractères de l’espèce dans le genre Rosa, et que la plupart de ses créations ne représentent que de simples variétés. Il faut arriver en 1840, pour trouver un tableau plus ou moins complet et fidèle des Roses propres à l'Amérique du Nord. Il est dù à Torrey, qui a décrit avee soin Îles types américains connus à cette époque. Postérieurement, les explorations plus fréquentes qui furent faites dans les régions occidentales de l'Amérique ont révélé l'existence de plusieurs types nouveaux qui ont été décrits par divers phytographes. Il cest probable que la science n'est pas encore en pos- session de tous les types propres à l'Amérique septen- trionale et que l'avenir nous réserve des découvertes intéressantes ; mais, en attendant celles-ci, je crois qu'il (15) est utile de dresser, dès maintenant, un tableau de nos connaissances actuelles sur les Roses de ce pays. Il est inutile que je rappelle ïei les herbiers que j'ai consultés et dont J'ai parlé dans les précédents fascicules ; seulement Je dois marquer que dans ces derniers temps, J'ai examiné les Roses de l'herbier Delessert, dont Ia com- munication m a été accordée par la bienveillante entremise de son conservateur, M. le docteur Müller d'Argovie. J'ai recu directement d'Amérique plusieurs collections intéressantes de Roses, que je dois à la bonté de M. le professeur Engelmann, de St-Louis et de M. le professeur Puissant, de Troy. Comme mon intention est de publier une monographie générale des Roses, je fais appel aux botanistes américains et je les prie de me faire parvenir de nombreux spécimens de Roses des diverses régions de l'Amérique du Nord, afin que je puisse compléter ces premières études. A. — APERCU HISTORIQUE. Le nombre des Roses indigènes signalées en Amérique varie beaucoup selon l’époque et selon les botanistes descripteurs. Au siècle dernier, Linné (Species plantarum) ne con- naissait que le Rosa carolina. Michaux, dans son Flora Boreali-Americana (1805), n'a décrit que quatre types spéciques : Rosa carolina L., Rosa laevigata Mx, — seligera Mx, — pensylvanica MXx. Le R. laevigala, ainsi qu’on le sait, est une espèce asiatique, mais qui s'est parfaitement naturalisée sur une assez vaste étendue de l'Amérique du Nord, Gi, Pursh, dans son Flora Americae Septentrionalis (181%), a décrit treize espèces : Rosa blanda Ait., Rosa carolina L., — parviflora Ehrh., — rubifolia R. Br., — niida Willd., — laevigata MX, — lucida Ebrh., — suaveolens Pursh, — gemella Willd., — pendulina L., — Lyoni Pursh, — lutescens Pursh. — seligera MX, Cet auteur n'avait pas connu le R. rubifolia, qu'il cite d’après Aiton et qui du reste n'est rien autre que le R. setigera; il n'avait pas non plus vu le À. pendulina, qui n'est qu'une forme du R. alpina et nullement d'origine américaine; quant au À. lutescens décrit sur une plante cultivée, son indigénat est plus que suspect; enfin Île R. laevigata doit être exclu. Il résulte de cela que les types américains signalés par ce floriste peuvent se réduire à neuf. Rafinesque, dans son Prodrome d'une Monographie des Rosiers de l'Amérique septentrionale (1820)(1), a décrit vingt-neuf espèces, classées de la facon suivante : Division 1. — PLusiEURS SÉPALES PINNATIFIDES OU APPENDICULÉS LATÉRALEMENT. Section 1. — Fruits globuleux ou sphériques. Rosa parviflora Wild., Rosa carolina L., — nilida Willd., — enneaphylla Raf., — gemella Willd, — _elegans Raf., -— glandulosa Raf, — globosa Raf., — seligera MX, — cursor Raf., — kenlukensis Raf., — pusilla Raf. — _lrifoliata Raf., (1) Annales générales des sciences physiques, par Bory de St-Vincent, Drapier et Van Mons, tome V; Bruxelles, 1820. (15) Section IT. — Fruits ovales el coniques. Rosa pratensis Raf., Rosa evralina Dumont. Section III. — Fruits obovales ou turbines. Rosa acuminata Raf., Rosa riparia Raf. Section IV. — Fruits oblongs ou ellipsoides. Rosa flexuosa Raf. Division 11. — SÉPALES SANS APPENDICES LATÉRAUX. Section V. — Fruits globuleux ou sphéroïdes. Rosa lucida Willd., Rosa Lyonnii Pursh, — rubifolia Ait., — obovata Raf., — blanda Willd., — serrulata Raf. Section VI. — Fruils ovales ou coniques. Rosa lacvigata Mx, Rosa suaveolens Pursh. Section VIT. — Fruits obovales ou turbines. Rosa nivea Raf. Seclion VIII. — Fruits oblongs ou cllipsoïdes. Rosa pendulina Willd., Rosa dasistema Raf. De cette longue liste, on peut écarter le R. laevigata MX, qui n'est pas indigène, ainsi que les R. gemella, R. evratina, R. Lyoni et R. pendulina que Rafinesque n'avait pas connus. Pour les autres espèces, je vais transcrire ci-dessous un tableau dichotomique que j'ai dressé- d’après les descrip- üons de cet auteur ; cette clef aidera peut-être les botanistes américains à retrouver quelques-unes des formes nommées par Rafinesque. Celles-ci doivent être recherchées dans les états suivants, dans lesquels Rafinesque, jadis professeur (16) à l'Université Transylvane de Lexington (Kentucky), avait herborisé : New-York, New-Jersey, Pennsylvanie, Maryland, Virginie, Caroline, Kentucky, Ohio, Indiana et Iinois. J. SÉPALES EXTÉRIEURS LATÉRALEMENT APPENDICULÉS. A. RécEPTACLE FRUCTIFÈRE GLOBULEUX. a) Aiguillons ordinairement géminés el plus ow moins recourbes ou croclus. | Rameaux aiguillonnés et hispidules (sétigères) . . R. elegans Raf. 1. Rameaux seulement munis d’aiguillons géminés ou sans (L eteuillous ue uit NES 5 | Rameaux flagelliformes ; tige grimpante . . . ÆR. cursor Raf. Rameaux non flagelliformes ; tige non grimpante . . . 5 3 Feuilles toutes à 5 folioles, ou ordinairement à 5 folioles. . 4 2. . \ a . Fedilles à:5-9. folioles ERA ENS RENE PE ee Folioles ovales-elliptiques, à face inférieure entièrement ; pubescente : 7". CCR EN ER PR ENTIER !, ARE } Folioles ovales, glabres en dessous ou seulement pubescentes aux aisselles des neryures# NRC ER 5. | Feuilles toutes trifoliolées ; folioles aiguës. . R. trifoliata Raf. | Feuilles à 5-5 folioles ; folioles acuminées. ,. _R. setigera Mx. \ Pétioles inermes ; pédicelles courts; petit arbuste à peine 6. ) haut d’un pied, à tige flexueuse . . . R. glandulosa Raf. Pétioles aiguillonnés A CE TR A TRUSER NT 0 ! * Rameaux aiguillonnés; pétioles pubescents ; feuilles à 5-7 fo- - \ lioles; folioles glauques en dessous”. . . . R. carolina L.. Rameaux inermes; pétioles glabres ; feuilles à 9 folioles ; folioles concolores. . . . . . . . R. enneaphylla Raf. b) Aiguillons droits. ( Folioles oblongues-lancéolées ; pétioles incrmes ; réceptacle LP USSe. OO RG TEE Folioles ovales, elliptiques, ou obovées. . 2 . . . . . . _ Cyr) Réceptacle hispide ; feuilles à 5-7 folioles ; folioles glabres ou pubescentes en dessous ; fleurs solitaires ou géminées R. parviflora Wild. 2 Réceptacle lisse; feuilles à 3-5 folioles; folioles velues ou pu- bescentes en dessous . . A PE A RUE Rameaux épais ; pétioles à aiguillons courbés ; folioles ovées, velues en dessous; fleurs paniculées, à panicule serrée ; réceptacle fructifère très-gros, du volume d’un Azerolle, Œ R. gl'obosa Raf. J. Tige procombante, tortueuse ; rameaux d’un brun pourpré ; fleurs solitaires ; pédicelles hispides, munis d’une bractée linéaire ; réceptacle fructifère déprimé, safrané. R. pusilla Raf. B. RÉCEPTACLE FRUCTIFÈRE OVALE, HISPIDE. Tige flexueuse ; aiguillons droits, stipulaires ; feuilles à 5-7 folioles ; foliolcs oblongues, aiguës, à base entière ; pétioles pubescents ; fleurs solitaires ou géminées ; calice hispide ; pétales obcordés, blancs ou roses ; arbuste haut R. pratensis Raf. d'un-pied "02 )". C. RÉCEPTACLE FRUCTIFÈRE OBOVALE OU TURBINÉ. Tige seulement aiguillonnée ; feuilles à 5-5 folioles; folio- les ovales-acuminées, à dents simples, à nervures pubes- centes en dessous ; fleurs presque ombellées ; pédicelles à glandes stipitées ; réceptacle fructifère obovale. R. acuminata Raf. Tige aiguillonnée et hispide, à aiguillons courts, jaunatres et droits ; feuilles à 5 folioles ovales, presque aiguës, dou- blement dentées, ciliées-glanduleuses, pubescentes et glau- ques en dessous; fleurs solitaires, grandes, très odorantes; pédicelles anguleux, hispides ; sépales hispides, à appen- dices basilaires 1-2, larges ; réceptacle fructifère turbiné- R. riparia Raf. | oblongs 1,15 = : GA } D. RécipTacLe FAUGTIFERE OBLONG, LISSE. Tige tortususe ; aiguillois solitaires, recourbés ; pétioles glabres, presque inermes ; feuilles à 5 folioles; folioles ovées, inégalement dentées, glabres ; fleurs solitaires R. flexuosa Raf. II. SÉPALES TOUS ENTIERS ; AIGUILLONS DROITS. A. REÉCEPTACLE FRUCTIFÈRE GLOBULEUX. Folioles à dents composées ; tige aiguillonnée et hispidule. R. serrulala Raf. Aiguillons droits ; folioles obovées . . . . var. genuinu. } Aiguillons menus, droits, nombreux ; folioles ovales-arron- | dies, à base entière . . . . % . |. var. rotundifolia. Folioles à dents simples ; tige seulement aiguillonnée . . . 2 ! Rameaux ponctués par des glandes brunes ; folioles petites, obovées, entières à la base, à nervures pubescentes en 9 dessous; fleurs solitaires; pédicelles glabres; sépales à E | glandes stipitées à la base . . . . . . R. obovata Raf. Rameaux non glanduleux ; folioles ovales-lancéolées ou oblongues : 22 Se EUR, CONSO ! Tige aiguillonnée; pétioles glabres, presque inermes; feuilles à 5-7 folioles; folioles ovales-lancéolées, presque obtuses, \ à dents grandes, luisantes en dessus; calice hispidule. 3. R. lucida Wild. Tige presque inerme ; pétioles aiguillonnés; feuilles à 7 fo- lioles ; folioles ob'ongues-aiguës ; sépales à glandes stipi- tées, spatulés, dentés au sommet. . . . À. blanda Willd. B. RÉCEPTASLE FRUCTIFÈRE OVALE. Aiguillons épars, droits ; pétioles semi-aiguillonnés, à glan- des stipitées ; feuilles à 5-7 folioles ; folioles ovées, serretées , avec quelques glandes stipitées en dessous, odorantes ; fleurs solitaires, pâles, à légère odeur ; pédi- celles à glandes stipitées ; arbrisseau de 4 à 5 pieds. R. suaveolens Pursh. Folioles g'auques ou päles en dessous . . . . var. glauca. Fleurs blanches … 2 PR (#2 C. RÉCEPTACLE FRUCTIFÈRE TURBINÉ. Tige presque inerme; pétioles hispidules ; feuilles à 5-4 fo - lioles; folioles ovales-oblongues, serreltées, acuminées, glabres ; fleurs solitaires ou réunies par trois, très-blan- ches, peu odorantes ; calice presque glabre . /?. nivea Raf. D. RÉCEPTACLE FRUCTIFÈRE OBLONG, HISPIDE. Tige presque inerme, velue; pétioles velus; feuilles à 5-7 folioles ovales ou obovales, à nervures velues en dessous : fleurs solitaires ; calice velu . . . . . R. dasistema Raf. D’après ce tableau analytique, il semble que Rafines- que ait eu sous les yeux d’asstz nombreux types spécifiques bien distinets et facilement reconnaissables ; mais, si Je m'en rapporte à l'examen que J'ai fait des herbiers, J'ai tout lieu de penser que cet auteur, attachant trop d'impor- tance à certains caractères, à cru voir des types distincts dans les variétés des quelques espèces propres aux régions orientales de T’Amérique du Nord. C'est ainsi qu'il attribue un peu trop d'importance à la forme des sépales et surtout à celle du fruit qui est sujette à varier beaucoup dans quelques-uns des types américains. J'ai cherché vainement, dans la plupart des grands herbicrs, des types authentiques de Rafinesque, et ce n’est que tout récemment, dans l'herbier Delessert, que J'ai découvert quelques échantillons de Roses provenant de ce botaniste. Malheureusement ceux-ci ne sont pas dénom- més. Ils représentent : 1° trois variations du R. caro!lina, provenant de lArkansas et des iles de Océan atlantique ; 2° deux variétés du R. parviflora provenant de F'Arkansas et des Monts Apalaches ; et 5° le R. serrulata Raf., provenant de PArkansas, et qui est peut-être une variété du À. par- viflora à folioles à dents composées-glanduleuses. (20 ) Lindley, dans son Kosarum Monographia (1820), décrit les espèces suivantes : Rosa nitidu Willd., Rosa blandu Aït., — Rapa Bose, — fraxinifolia Borkh., — lucida Ehrh., — stricla Mübl., — laxa Lindi., — montezumne H. B. et K., — parviflora Ehrh., — rubifolia R. Br., — Woodsii Lindi., —- lacvigata MXx, — carolina L., — seligera Mx. Le R. Bapa est une forme obscure; le R. laxa (R. Linit- leyi Spr.), créé sur une plante cultivée, ne parait être, d'après un échantillon authendique que j'ai examiné dans l'herbier du British Museum, qu'une forme du RÀ. parvi- flora; le R. stricta n'appartient pas à l'Amérique; le R. laevigata est, comme je l'ai déjà mentionné, d'origine asiatique; enfin les noms de R. rubifolia et R. setigera doivent se rapporter à la mème espèce. Trattinnick, dans son Rosacearum Monographia (1825), attribue à l'Amérique les espèces énumérées ci-après : Rosa lutescens Pursh, Rosa americana W aïtz, — stricla Lindl, — gemella Willd., — hudsoniana Thory, — Woodsii Lindl., — Solandri Trait., — Redouleana Thory, — blunda Jacq., — nilida Willd., — lucida Ehrh., — rubrispina Bosc, — seligera Mx, — laevigala Mx, — wvirginiana Du Roi, — evralina Bosc, — carolina L., — rubifolia Pursb, — parviflora Ebrh., — fenestrala Donn, — Lyonii Pursh, — montezumae H. B. et K. Cette liste comprend plusieurs noms qui ne représen- tent que de simples synonymes : À. virginiana, R. ame- ricana, R. rubrispina, R. rubifolia et R. fenestrata. (21) Sprengel, dans le tome IT de son Systema Vegetabilium (1825), énumère les espèces américaines suivantes : Rosa nitida Willd., Rosa gemetla W illd., — Rapu Bose, — carolina L., — lucida Ehrh., — Lyonii Pursh, — Lindlcyi Spr., — blandu Aït., — parviflora Ehrh., — fraxinifolia Borkh., — Woodsii Lindl., — stricla Mübl. Seringe, dans le tome IT du Prodromus (1825), signale les types américains énumérés ci-dessous : Rosa rubifolia R. Br, Rosa Lindleyi Spr., — seligera Mx, — parviflora Ehrh., — laevigala Mx, — Woodsii Lindl., — lucida Ehrh., — carolina L., — Rapa Bose, — Lyonii Pursh, — nitida Willd., — fraxinifolia Borkh. W.-J. Hooker, dans son Flora Boreali-Americana (1855), énumère, pour la partie boréale de l'Amérique, les types suivants : Rosa nitida Willd., Rosa fraxinifolia Borkh., — lucida Ehrh., — cinnamomea L., — Woodsii Lindi., — majalis Retz., — caroline L., — stricta Mühl, — blandu Aïit., — laevigata Mx ? Torrey et M. A. Gray, dans leur Flora of North America (1840), décrivent onze espèces indigènes, qui sont : Rosa setigera MX, Rosa fraxinifolia Borkh., — carolinaL., — Woodsii Lindl., — lucida Ehrh., — fo/iolosa Nutt, — nitida Willd., — gymnocarpa Nutt., — cinnamomea L., — stricta Lindl, — blanda Ait., (2) M. A. Gray, dans son Manual of the Bolany of the Northern United States (1866), n'admet que quatre types indigènes, Ce sont les suivants : Rosa setigera Mx, Rosa lucida Ebrh. (inel. R. nitida Willd.), — carolina L, — blanda Ait. M. Karl Koch, dans sa Dendrologie (1869), ne nous apprend rien de bien neuf sur les Roses de l'Amérique ; Il se borne à décrire les espèces déjà connues et cultivées en Europe. Von Schlechtendal et Chamisso, dans le Linnaea, tome IL (1827), décrivent un nouveau type spécifique sous le nom de Æosa californica. Presl, dans son Epimeliae (1851), décrit une nouvelle espèce américaine sous le nom de Rosa nutkana. M. A. Gray, dans les Proceedings of the American Academy of Arts and Sciences (1872), ajoute une nouvelle forme à la liste des Roses de l'Amérique, sous le nom de Rosa pisocarpa. M. Th.-C. Porter, dans son Synopsis of the Flora of Colorado (1874), décrit un Rosa arkansana. Enfin, moi-même, dans le tome XXII du Bulletin de la Société botanique de France (1875), j'ai donné la descrip- tion d'un nouveau type sous le nom de Rosa Durandii. B. — DESCR!PTION DES ESPÈCES Avant de faire la description des espèces, je vais tout d'abord donner le tableau synoptique de celles-ci, puis une clef dichotomique pour faciliter la détermination des types spécifiques. La classification fera l'objet spécial du paragraphe €. (25) Sect. L. — SYNSTYLAE. Rosa seligera Mx. Sect. IT. — ALpinae, Rosa acicularis Lindi. | Rosa blunda Aït. Sect. FF, — CiNNAMOMEE. Rosa nutkana Presl, Rosa aleutensis Crép., — Durandii Crép., — californica Cham. et Schlecht. Sect. IV. — CaRoOLINAE. Rosa carolina L., | Jiosa parviflora Ehrh., — lucida Ehrh., Ü — foliolosa Nutt. — nilida Willd., | Sect. V, — GYMNOcARPAE. Rosa gymnocarpa Nutt. Sect. VI. — CaniNieE. Rosa canina L. Sect. VII — Sinicas. Rosa laevigata Mx. \ Styles soudés en une colonne saïllante égalant les étamines | R.seligera Mx. Siyles DôrES no SAIS ee RP ST EMEA. 2 R. laevigata Mx. À Feuilles trifoliolées; stipules libres ou presque libres. / Feuilles 5-1 1-foliolées ; stipules à ailes longuement adhérentes \ AUD DOTCLEAR DCE NE AT Pa Sr EU RES ie: Fe ( Des aiguillons géminés sous les feuilles. . . . . . . de 1 . LA (hAreudidus- nuls on épars 2e. Eric 0 met: … 10 ( Sépales LOST D DES PONT RL ARE NEVER RP 27 LUS Pbepales = pinba tite 0202021200 4 RSS (2%) _Aiguillons crochus ou assez fortement arqués; fleurs en | corymbe ord, très-multiflore ; stipules des ramuscules 12 florifères ord. étroites, à oreillettes divergentes . , . 6 Aiguillons droits ou à pointe peu arquée; fleurs solitaires ou en corymbe ord. pauciflore ; stipules dilatées . . . . 7 { Corolle assez grande; réceptacle florifère ord. hispide-glan- duleux; sépales à la fin caducs; folioles à dents fines et sim- ! piles.” 27,9 menant Ce TN EN RP CR AR R Z | Corolle petite; réceptacle florifère ord. lisse ; sépales per- sistants; folioles à dents larges, ord. composées-glanduleu- Ses. ._ : «+ . « . . R.califormica Cham.:et Schlecht: Folioles ovales, arrondies à la base, à dents ord. composées- glanduleuses; sépales persistant sur le fruit R. nutkana Pres]. Folioles elliptiques ou étroitement obovales, atténuées à la base, à dents simples ; sépales à la fin eaducs. R, lucida Ehrh. Feuilles 7-11-foliolées; pédicelles florifères ord. très-courts \ R. foliolosa Nutt. ds / Feuilles 5-7-foliolées ; pédicelles floritères plus ou moins longs + su mie st NP EE / Stipules supérieures dilatées, à oreillettes dressées; sépales u \ ord. fous entiers . 2.0: SR une brh: ©} Stüipules supérieures étroites, à oreillettes divergentes ; sépales extérieurs plus ou moins pinnulés , . R. parviflora Ehrh. Tige munie de gros aiguillons erochus entremélés de nom- \ breuses glandes; ramuscules floriferes chargés de nom- 10. breuses glandes ..…. .. : 0 Re Run Orep: | Pas de gros aiguillons crochus entremélés de nombreuses glandes . - .. .. . .. NON (1. \: Tige chargée d'aiguillons sétaces | ADEME NE Ie PTigenon sétigère : .:. 2 ON SRE Pédicelles, réceptacle florifère et sépales chargés de nom- È | breuses soies glanduleuses .. . . . . . R. nitida Willd. al | Pédicelles, réceptacle florifère et sépales peu ou pas glandu- ER 5 0 6 à SOS 13. À Sépales 2-5 pinnatifides, . . . . . . R. parviflora Ehrh. …). | Sépales LouS entiers + . , CCC v (25) Feuilles ord. 3-foliolées ; sépales à la fin cadues ; fleurs et récep- I tacle fructifère très-petits . . . . . R. gymnocarpa Nutt. #, . Le L LA , La . . Feuilles 5-7-foliolées ; sépales redressés sur le fruit et persis- = Li , Tige, rameaux et ramuscules florifères abondamment séti- \ tants ; réceptacle fructifère assez gros . . . . . geres ; fleurs solitaires; folioles glanduleuses en dessous, à dents composées-glanduleuses ou à bords glanduleux. R. acicularis Lindl. 15. / Tige sétigère en tout ou en partie, rameaux et ramuscules florifères ord. inermes, ou chargés d’assez rares aiguillons sétacés ; fleurs ord. en corymbe pauciflore; folioles ord. | non glanduleuses en dessous et à dents simples. \ KR. blanda Ait. MP Picnlions érochus épars EN ES RE crane LL: dE | Aiedrllions nulse. ee SR EEE URSS NE 717 Sépales 1-5 pinuatifides. . . . . . . . À. foliolosa Nuit. SÉDAESONSONMEnRSEN NM RER NULS L LCR Lee." 216 Stipules toutes étroites, enroulées en dedans; sépales à la fin IS cadues ; folioles à dents très-fines . . . . ÆR. carolina L. © ) Stipules supérieures plus ou moins dilatées; sépales per- Vesistantsfolioles à dents assez larges. 0. 40.207 19 Folioles elliptiques, ord. églanduleuses en dessous et à dents simples ; stipules supérieures à ailes modérément dilatées R. blanda Ait. Folioles largement ovales, glanduleuses en dessous, à dents composées-glanduleuses ; stipules supérieures à ailes très- DRISES RER AE NE DER Palentensis CHE. Sect. [. — SyYNSTYLAE. Î. Rosa setigera Mx 71. Bor.-Amer., 1, p. 295 (1805); R. rubifolia R. Br. in Hort. Kew., éd. 2, IE, p. 560 (1811). Argrisseau. Arbrisseau à tiges grimpantes pouvant acquérir une grande longueur. : brie Tices. Tiges plus ou moins flexueuses, à écorce glabre, plus ou moins glaucescente, devenant purpurine du côté exposé au soleil, modéré- ment aiguillonnée, à aiguillons épars, assez robustes, crochus ou arqués, à base assez épaisse. Ramuscuces rLorRIrÈREs. Ramuscules florifères ord. longs, flexueux en zigzag, à entrenœuds ord. allongés, d’un vert glaucescent, à aiguillons peu nombreux, épars, parfois irrégulièrement géminés sous les feuilles, assez grèles, crochus ou arqués. Feuzes. Feuilles des tiges 5-foliolées, celles des ramuscules florifères presque toujours 5-foliolées ou l’inférieure parfois 5-foliolée. Stipules toutes allongées et étroites, glabres et pubescentes, à ailes plus ou moins abondamment eiliées-glanduleuses, à oreillettes étroite- ment lancéolées-acuminées et divergentes, à bords ciliés-glanduleux. Pétioles glabres où pubescents, glanduleux, aiguillonnés, à aiguillons crochus, Folioles ord. grandes ou assez grandes, d’un vert glaucescent en dessous, à face supérieure glabre et un peu luisante, à face infé- rieure glabre, pubescente ou presque tomenteuse, à nervures assez saillantes sur le sec, à dents simples ou irrégulièrement doubles, rare- ment glanduleuses ; les folioles latérales ord. pétiolulées, ovales- elliptiques, plus où moins atténuées à la base, assez longuement atténuées-acuminées au sommet ; les folioles terminales des ramuscules floriferes plus amples, ord. ovales, à plus grande largeur vers les deux tiers supérieurs, atténuées-arrondies à la base, assez brusquement acuminces au sommet. Ixeconescexce. Fleurs réunies en un corymbe simple ou composé, à entrenœuds plus ou moins glanduleux, accompagnées de bractées et de bractéoles. Bractées et bractéoles étroites, acuminées, à la fin cadu- ques, glabres ou pubescentes en dessous, à bords ciliés-glanduleux ; les bractéoles égalant environ la moitié de la longueur des pédicelles. Pédicelles de longueur moyenne, assez grêles, abondamment hispides- glanduleux, à glandes fines. Réceptacle florifère ovoïde, plus ou moins atténué à la base ou ovoïde arrondi, abondamment hispide-glandu- leux, à glandes fines. Sépales lancéolés, finement et abondamment glanduleux sur le dos, à face interne et à bords pubescents-tomen- teux, à pointe courte, ne dépassant pas le bouton, les extérieurs pourvus sur les bords de 1-5 pinnules sétacées. Les sépales sont réfractés pendant l’anthèse, ne se relèvent pas et sont caduces. Corolle (27) de grandeur moyenne, d’un rose foncé, à pétales échancrés en cœur, plus longs que les sépales. Siyles glabres, soudés en une colonne grêle, égalant les étamines. Réceptacle fructifère ovoïde-arrondi ou globuleux, assez petit. FLoraisox. Juin-juillet. AIRE DE DISPERSION. Torrey (Flora of North America) indique cette espèce dans les comtés occidentaux et méridionaux des États-Unis, depuis le Michigan et |’Ohio jusqu’à l’Arkansas, la Louisiane et la Géorgie. J’en ai vu des échantillons du Missouri, de l'Illinois, de l’Ohio, de l’ouest du Canada, de la Caroline du Sud et du Texas. En latitude, cette espèce parait s'étendre sur 15 degrés environ et en longitude sur 11 à 12 degrés. Torrey décrit deux variétés : x. glabra : feuilles 5-foliolées, à face inférieure glabre. B. tomentosa : feuilles 3-foliolées, parfois 5-foliolées, à face inférieure tomenteuse. La variété glabre, à laquelle se rapporte la var. Ê fenes- tralis Lindley (CR. fenestrata Donn) du R. rubifolia décrit par Lindley (Rosarum Monographia), parait beau- coup moins répandue que la variété {omentosa. Entre ces deux variétés, il existe des formes intermédiaires qui les réunissent. Si l’on voulait appliquer à ce type le mode de subdivision qu'on a appliqué aux types européens, on pourrait le subdiviser en plusieurs espèces secondaires basées sur les variations de la pubescence de feuilles, des dents de folivles, qui sont simples, doubles ou glandu- leuses et sur la forme du fruit. Le R. setigera est le seul représentant américain connu jusqu'ici de la section ces Synstylae. L'Europe possède deux Synstylées (R. arvensis Huds. et R. sempervirens L.), l'Afrique en possède également deux (R. sempervirens L. et À. abyssinica R. Br.), tandis que l'Asie en possède (28 ) huit (R. phoenicia Boiss., R. Leschenaultiana Wight et Arn., R. longicuspis Bert., R. moschata Aït., R. multiflora Thunb., À. Luciae Franch. et Rochbr., R. microcarpa Lindl, et R. Davidi Crép.). Le type américain se distingue facilement des types de l'ancien monde par les feuilles de ses ramusceules florifères presque toujours trifoliolées. Lindley a cru que le type de Michaux était distinet du R. rubifolia et l'a placé dans la section des Banksianae, tandis qu'il range le second dans la section des Systylae. Ainsi que je l'indique par la synonymie et chose du reste qui a déjà été signalée antérieurement, 1l y a identité par- faite entre le À. setigera et le R. rubifolia. C'est ce que j'ai pu constater en examinant l'échantillon authentique de l'herbier de Michaux, conservé au Muséum de Paris. Cet échantillon qui appartient à la variété glabra est accom- pagné de deux étiquettes. L'une de celles-ci porte : « Rosæ arvensis var. ? Rosæ stylosæ Desv., var.? »; l’autre porte : « Rosa setigera Mich. Amérique sept. Michaux. » Lindley attribue à son R. rubifolia une colonne stylique pubescente (styles united into a downy, elavate column) ; or les nombreux spécimens de ee type, tant indigènes que cultivés, qui me sont passés sous les yeux, m'ont toujours offert une colonne stylique parfaitement glabre. Il est probable que le R. cursor de Rafinesque doit se rapporter au type de Michaux. (29 ) Sect. IT. — ALPINAE. 9. Rosa acicalaris Lindl. Rosar. Monogr., p. #4, tab. 8. | Var. Bourceauiaxa Crép. (R. Bourgeauiana Crép. olim). Arsrisseau, Forme un petit arbuste ne paraissant pas dépasser 4 déci- mètres. Tices. Tiges ou branches grèles, à entrenœuds droits, à écorce d’un brun rougeâtre, chargées de nombreux aïguillons sélacés, droits, d’un brun grisâtre, les uns assez longs, à pointe horizontale ou un peu relevée, les autres petits et plus nombreux. RauuscuLes FLoRIFÈRES, Ramuscules florifères courts (environ 5 centi- mètres), {rès-abondamment aïquillonnés, à aiguillons inégaux, sem- blables à ceux des branches, parfois entremélés de glandes longue- ment stipitées. Feuies. Feuilles des ramuscules florifères 5-7-foliolées; les moyennes des ramuscules florifères ord. 7-foliolées ; les supérieures 5-foliolées, rarement 5-foliolées. Stipules assez longues, glabres, toutes très-abon- damment glandaleuses en dessous, finement denticulées-glanduleuses sur les bords: les inférieures et les moyennes à ailes assez larges, à oreiilettes assez courtes, lancéolées-triangulaires, aiguës, assez diver- gentes; les supérieures à ailes plus longues, à oreillettes plus larges, aiguës, moins divergentes. Pétioles finement et densément pubescents, abondamment glanduleux, à glandes brièvement stipitées, inermes ou très-finement aiguillonnés. Folio'es de grandeur moyenne, un peu écartées ou se recouvrant un peu par les bords, d’un vert gai, glabres et glaucescentes en dessus, plus pâles et glaucescentes, finement et très-abondamment glanduleuses en dessous, avec quelques poils interposés entre les nervures, à côte et à nervures secondaires un peu velues, à dents larges, ouvertes, simples ou presque simples, bordées de glandes ou très-composées-glanduleuses, dégénérant vers le tiers inférieur du limbe en denticules glanduleux atteignant le pétiolule; les folioles latérales presque sessiles, ovales-elliptiques, arrondies ou un peu atténuées à la base, brièvement aiguës ou (36) subobtuses au sommet; la terminale plus ou moins étroitement obovale-elliptique, plus atténuée à la base. : IxrLorescence. Fleur solitaire portant à sa base une feuille 7-5 ou 5-foliolée, plus rarement munie d’une bractée élargie. Bractée ovale-clliptique, atteignant le sommet du pédicelle, glanduleuse en dessous. Pédicelles de longueur moyenne, presque toujours lisses, très-rarement munis de quelques glandes pédicellées. Réceptacle florifère ovoïde-arrondi, un peu atténué à la base, lisse. Sépales entiers, lancéolés, assez étroits, terminés par une pointe un peu élargie, glabrescents et un peu glanduleux sur le dos, tomenteux à la face interne et sur les bords. Corolle assez grande, égalant ou dépassant un peu les sépales extérieurs, à pétales obovales, un peu échancrés au sommet (probablement roses). Fruit ovoïde-arrondi et assez gros, plus ou moins penché ou incliné, couronné par les sépales persistants. FLoraisox. Juin-juillet. Aire De Disrersiox. Baie d'Hudson (Coll. Wright, Burke); bassin du Saskatchewan entre le fort Carlton et le fort Edmonton (Coll. Bourgeau, Richardson); Montagnes Rocheuses près du fort Jasper (Coll. Burke); vallée des Ares (Coll. Bourgeau); bassin du Mackenzie entre le fort Simpson et le lac de l’Ours (Coll. Pullen); Rivière Rouge (Coll....?) J'ai longtemps hésité avant d'identifier cette forme amé- ricaine avec le Rosa acicularis de l’ancien monde, mais après avoir cherché en vain de véritables caractères spéei- liques pour distinguer ces deux Roses, je me suis vu forcé de les réunir. Ce qu'on peut, me semble-t-il, aflirmer c’est que l’une et l’autre dérivent d’un même type ancestral. Peut-être, en étudiant des matériaux plus complets que ceux que J'ai eus sous les yeux et surtout en étudiant la var. Bourgeauiana à l’état vivant, parviendra-t-on à découvrir des caractères distinctifs qui permettront d'élever celle-ci au rang d'espèce. La variété Bourgeauiana se distingue du R. acicularis de l'ancien monde : 1° par ses folioles abondamment glanduleuses sur toute la face inférieure, à dents simples (51) ou presque simples bordées de glandes, ou à dents compo- sées-glanduleuses ; 2° par ses stipules à oreillettes moins longues et moins divergentes ; 5° par ses pédicelles lisses, très-rarement chargés de quelque glandes stipitées ; 4° par ses sépales à pointe moins longue. Dans la variété Bourgeauiana, le réceptacle florifère est ord. moins allongé. Dans le Flora Boreali-Americana, 1, p. 199, cette variété est confondue avec le À. blanda. Borrer qui a fourni à Hooker les déterminations pour l’article Rosa de cet ouvrage, faisait remarquer que certaines variétés du R. blanda étaient difficiles à distinguer du R. acicularis ( « It varies, however, in the abundance of glands on the underside of the leaves and stipules, nor do [ know how R. acicularis Lindl. (Ros., p. 144, t. 8) is to be distin- guished. » ) Ce qui fait que Le R. acicularis américain a été méconnu par les auteurs et les voyageurs, c’est qu'il se trouve souvent accompagné d'une variété naine complètement sétigère du À. blanda, avec laquelle il n'est pas toujours facile de le distinguer. IL est probable que la variété Bourgeauiana est répandue sur une vaste étendue de l'Amérique au-delà du 50° degré et qu'elle atteint l'Océan arctique. Jusqu'ici, je n’en ai pas vu d'échantillons provenant des régions à l’est de la baie d'Hudson. Il reste maintenant à savoir si cette espèce reste confinée dans les régions froides de l'Amérique, sans dépasser, vers le sud, le 50° degré. J'ai vu dans l’herbier du Jardin botanique de St-Pétersbourg un échantillon déterminé sous le nom de R. blanda, recueilli en 1861 par Parry dans le Colorado (From the head-waters of Clear Creck, and a \ Porte (32) the alpine ridges lying east of « Middle Park » ), qui semble se rapprocher beaucoup de la var. Bourgeauiana, mais je n’oserais me prononcer sur son identité spécifique. 9. Rosa blanda Ait. Hort. Kew., ed. 1, I, p. 202 (1789); Jacq. Fragm. bot., p. 70, t. 105 (1800-1809) ; R. fraxinifolia Gmel. FE Bad.-Als., HW, p. 415 (1806) ; R. Woodsii Lindi. Ros. Monogr.,p. 21 (1820); R. Solandri Tratt. Rosac. Monogr., H, p. 150 (1825) ; R. arkansana Porter Syn. F1. of Colorado, p. 58 (187%). Argrisseau. Arbrisseau variant de 2 décimètres à 1 mètre et pouvant atteindre dans les jardins 2 mètres et plus. Souche longuement rampante. Tices. Tiges assez grêles, droites, à écorce glauque, devenant d’un brun rougeâtre, chargées dans leur partie inférieure de nombreux aiquillons sélacés, où entièrement sétigères dans la variété sericera, à branches ord. inermes, rarement chargées d’un petit nombre d’aiguillons sétacés. Ramuscuces FLorIFÈRES. Ramuscules florifères courts ou allongés, grêles, presque loujours inermes, rarement chargés à la base de quelques aiguillons sétacés. Feurcres. Feuilles des ramuscules florifères 5-7-foliolées ; les moyennes ord. 7-foliolées ; les supérieures 5-foliolées, rarement 5-foliolées; celles des tiges 5-9-foliolées. Stipules assez longues, glabres ou pubescentes, très-rarement glanduleuses à la face inférieure, assez Michement den- ticulées-glanduleuses aux bords; les inférieures et les moyennes à ailes assez fortement dilatées, à oreillettes assez courtes, lancéo- lées-triangulaires, assez divergentes; les supérieures à ailes plus longues, à oreillettes plus larges, dressées. Pétioles pubescents ou gla- bres, inermes, rarement un peu glanduleux. Folioles de grandeur variable, un peu écartées ou se recouvrant un peu par les bords, glabres et glaucescentes en dessus, glaucescentes, pubescentes ou glabres en dessous, à dents un peu incombantes, simples, rarement quelques-unes doubles, non glanduleuses; les folioles latérales pres- que sessiles, ellipliques-subobovales, ord, assez atténuées à la base, brièvement aiguës ou subobtuses au sommet ; la terminale à peu près de même forme. 55 ) InrLorescence. Fleurs réunies au nombre de 2 à 8 (rarement plus) en un corymbe simple ou composé, accompagnées de bractées, plus rarement solitaires. Bractées inférieures dilatées, ovales-lancéolées, égalant les pédicelles ou plus courtes, glabres ou pubescentes en dessous. Pédi- celles de longueur variable, lisses. Réceptacle florifère ovoide-arrondi, un peu atténué à la base, lisse. Sépales entiers, lancéolés, assez étroits, terminés par une pointe un peu élargie, glabrescents et glanduleux sur le dos, tomenteux à la face interne et sur les bords. Corolle assez grande, dépassant un peu les sépales extérieurs, à pétales obova- les, un peu échancrés au sommet, roses. Fruit ovoïde-arrondi ou glo- buleux, couronné par les sépales persistants. FLoraisox. Mai-juin. Var. «. pubescens (R. blanda Lindl. non Aüit., R. Solandri Tratt.). Folioles plus ou moins pubescentes en dessous; tige inerme dans sa partie supérieure; branches et ramuscules florifères inermes ou presque inermes. Var. 8. glabra (R. blanda Ait. et Jacq., R. fraxinifolia Gmel.). Folioles glabres en dessous ; tige inerme dans sa partic supérieure; branches et ramuscules florifères inermes ou presque inermes. Var. 7. seligera. Folioles glabres ou pubescentes en dessous; tige ne dépassant pas ord. 3 décimètres, entièrement chargée d’aiguillons sétacés. AIRE DE DIspersION. Les variétés « et 8, d’après les échantillons que j’ai vus, existent dans le Canada : environs de Quebec et dans l’ile de Bigne (St-Laurent); aux bords du lac Winnipeg, dans l’état de New-York, dans le Wisconsin, l’Illinois et le Missouri. M. Porter (loc. cit.) les indique comme étant communes dans le Colorado. Il est probable que ces deux variétés, dont la première (var. «) est la plus fréquente, habitent une grande portion des États-Unis, à l'exception peut-être des états les plus méridionaux. La var y. habite plus spécialement le nord, à partir du 50e degré; elle s’avance jusque sur les côtes de l’Océan arctique, où elle a été recueillie par le capitaine Pullen entre le cap Barrow et l’embouchure du Mackenzie. Cette variété, en quelque sorte propre äux régions les plus froides de l'Amérique du Nord, se trouve çà et là au sud du 50e degré. J’en ai vu des échantillons provenant de Canon City, dans le Colorado, et du Nouveau Mexique. On la signale dans le Texas. ( 54) Le R. blanda n'a longtemps été connu en Europe que par sa variété glabra, cultivée dans les jardins et devenue à et là naturalisée. C’est Aiton qui la décrivit pour la première fois en 1789 sous le nom de À. blanda ; plus tard, Jacquin en a donné une bonne description accompagnée d'une figure exacte. Enfin, Gmelin, venant après ces deux auteurs, lui a donné le nom de R. fraxinifolia. Quant à la variété pubescens, elle n’a été connue que postérieure- ment et Lindley, croyant y voir une espèce distinete, la décrite sous le nom de R. blanda, en donnant la variété glabra sous le nom de R. fraxinifolia. Se basant sur ce que le nom de À. blanda devait rester par droit de priorité appliqué à la variété glabra, Trattinnick a, plus tard, désigné la variété pubescens sous le nom de R. Solandri. Il n’est guère possible de voir dans les deux formes dont il vient d'être question que deux variétés appartenant à un mème type spécifique. La pubescence est variable, et cer- taines variations établissent graduellement le passage entre les deux états. Quant à la forme des folioles, qui sont remarquablement allongées dans la variété glabra cultivée en Europe, elle est également variable et des variations relient insensiblement le R. fraxinifolia Gmel. aux sous- variétés de la variété glabra, dont les folioles sont, sous le rapport de la forme, semblables à celles de la variété pubescens. Lorsque l’on compare des échantillons des variétés x et B recueillis sur des pieds plus ou moins vigoureux et dont tous les axes supérieurs sont complètement inermes, avec des échantillons de la variété setigera, il semble, à pre- mière vue, qu'il n'y ait aucun rapport spécifique entre la dernière variété et les deux premières, tant la différence de facies est considérable entre la var. et les var. « et B. ( 55 Cette différence provient uniquement de la taille des indi- vidus. Dans les régions du nord et dans les montagnes, le R. blanda parait rester à l'état d'arbuste fort petit et, dans ce cas, la tige est complètement sétigère; celle-er porte presque toujours directement des ramuscules florifères courts et ord. inermes, ou bien elle donne directement à son sommet et dès la première année naissance à une inflorescence. Dans ce dernier état, fes feuilles de l'axe flo- rifère peuvent être 9 et même 11-foliolées, au lieu d’être ord. 7-foliolées, comme dans les ramuscules florifères nor- maux. Cette augmentation dans le nombre des folioles n'a rien d’extraordinaire, car on sait que les feuilles de la tige ou bien celles des branches sont, en général, à folioles plus nombreuses que celles des ramuscules florifères. Les variations dans l’armature des axes de certaines espèces à aiguillons tous sétacés épars, ou à aiguillons sétacés épars combinés avec des aiguillons géminés ont déjà fait, de ma part, l’objet d’une observation assez détaillée au sujet du À. baltica (Conf. Prim. Ros. Monogr., fase. I. Ces espèces, quand elles restent à l’état plus ou moins nain, peuvent présenter des axes caulinaires entièrement sétigères, avec des axes secondaires ou tertiaires également plus ou moins sétigères, tandis que lorsque par suite de diverses circonstances, elles acquièrent une taille plus ou moins élevée, les axes caulinaires deviennent inermes dans leur partie supérieure ou ne conservent que les aiguillons géminés, et donnent naissance à des axes secondaires ou tertiaires dépourvus ou presque complète- ment dépourvus d’aiguillons sétacés. I existe des espèces à aiguillons sétacés mélangés d’aiguillons droits assez ro- bustes épars qui nous présentent un phénomène analogue. C'est ainsi, par exemple, que le R. Sabini, quand il est de ( 56 ) petite taille, nous offre des axes caulinaires à aiguillons sétacés nombreux et simulant ceux du À. pimpinctlifolia, ainsi que des axes secondaires et tertiaires également sétigères ; mais dès que cette espèce, par suite de la ferti- lité du terrain, acquiert une taille d’un mètre et demi à deux mètres, les aiguillons sétacés disparaissent de la partie supérieure des axes pour être remplacés par des aiguillons plusou moins robustes, droits ou plus ou moins arqués. Le phytographe qui ignore ces faits importants de végé- tation peut facilement se tromper sur la nature de certaines formes et prendre pour des espèces distinctes de simples états ou des variétés d’un seul et unique type spécifique. C’est l'ignorance de ce phénomène qui a fait prendre à M. Porter (loc. cit.) une forme du À. blanda (7. setigera) pour une espèce inédite et qu'il a décrite sous le nom de R. arkansana. J'ai vu dans l'herbier de Kew un échantillon authentique de celui-ci envoyé par M. À. Gray, recueilli près de Canon City (Colorado), en 1874, par M. Bran- degee. Il est probable que c’est encore une forme de la variété 7. seligera que Borrer (F1. Bor.-Amer., 1, p. 199) était porté à considérer comme une espèce inédite. Voici ce que cet auteur en dit dans une observation concernant le À. blanda : «Mixed with R, blanda, and its broad leaved var. is a Rosa unknown to me, of a similar pale hue, with very numerous nearly equal setaceous prickles, petioles sHighUy hairy, and with a few prickles and setae, leaflets very obtuse, coarsely, sharply, and simply serrated, and naked on both sides. It is probably a species. » La variété seligera n’est pas toujours facile à bien distinguer à première vue de la variété Bourgeauiana du R. acicularis, à cause de la ressemblance de leur facies. Dans la dichotomie n° 15, page 25, jai taché de marquer (37) les différences qui séparent ces deux variétés. Si J'ai bien apprécié les matériaux de ces deux formes que j'ai vus, mais qui malheureusement n'étaient pas aussi nombreux que je l’eusse désiré, la variété setigera doit se distinguer de la variété Bourgeauiana : 1° par des aiguilions sétacés ord. moins fins, moins nombreux et disparaissant en tout ou en très-grande partie sur les axes secondaires; 2° par des folioles ord. atténuées à la base et ayant leur plus grande largeur vers les deux tiers supérieurs; 5° par des fleurs ord. en petit corymbe pauciflore et non toujours solitaires. Il existe un caractère qui permet de distinguer immédiatement les deux variétés, celui des feuilles glan- duleuses ou non glanduleuses en dessous, mais ce caractère n'offre pas une garantie absolue, car il peut arriver que l’on découvre certaines formes du R. blanda à folioles glanduleu- ses en dessous et à dents composées-glanduleuses. L'expé- rience nous a du reste appris qu'un grand nombre d'espèces présentent des variétés églanduleuses et glanduleuses, et qu'on ne peut, dans ce cas, se servir de la présence ou de l'absence des glandes comme caractère spécifique. IL est réservé aux voyageurs de constater sur le vif les autres caractères distinetifs qui séparent le À. acicularis var. Bourgeauiana, du R. blanda var. setigera. Le R. Woodsii Lindi., d'après des échantillons authen- tiques que J'en ai vu, est une variété du R. blanda, de taille plus ou moins élevée, dont les tiges et les branches portent des aiguillons épars, les uns sétacés, les autres plus robustes et droits. Cette forme, dont les folioles sont glabres, constitue une sous-variété qui réunit en quelque sorte la variété glabra à la variété setigera. Le R. Woodsii a été admis comme espèce distincte par Torrey (loc. cit., p. 460), qui l'indique le long du Mis- ( 58 ) souri. Cet auteur marque qu'il n'a pas vu d'échantillons authentiques de Lindley et il ajoute que [a variété à folioles pubescentes en dessous du À. Woodsii dont parle Borrer, dans le Flora Boreali-Americana, 1, p. 199, doit ètre rapportée au À. blanda.S'ai vu, en effet, dans l'herbier de Kew, un échantillon recueilli le long du Mackenzie, par Richardson, étiqueté R. Woodsii par Borrer et qui appartient au À. blanda var. setigera. Il est maintenant intéressant de comparer le R. blanda au À. cinnamomea de laneien monde. Remarquons tout d’abord que le vrai À. cinnamomea L. n'existe pas en Amérique, malgré l'affirmation de plusieurs auteurs. Ce que ceux-ci ont pris pour le À. cinnamomea sont des variétés du R. blanda ou le R. nutkana. Le R. blanda, quoique placé dans une autre section que le À. cinnamomea, présente cependant avec ce dernier une étroite affinité. Le R. blanda diffère principalement du R. cinnamomea : 1° par l'absence d’aiguillons géminés; 2° par ses folioles plus atténuées à leur base; 5° par sesstipules des ramuseules flo- rifères ord. beaucoup moins dilatées, à oreillettes des stipu- les supérieures ord. plus ou moins dressées divergentes, à bords extérieurs moins arrondis; 4° par ses pédicelles moins cachés par les stipules supérieures ou par les bractées. Si l’on se bornait à comparer Les formes typiques de ces deux espèces, on pourrait signaler des différences plus nombreu- ses, mais, dès qu'on doit tenir compte des variétés, il faut nécessairement s'arrêter aux notes distinctives principales. Le À. blanda, qui pourrait bien avoir le même type ancestral que le R. cinnamomea, est, parait-il, la Rose la plus printanière de l'Amérique ; elle est, en outre, l'espèce du genre la plus largement dispersée. (59 ) Sect. IT. — CINNAMOMEAE. 4. Rosa nutkana Presl Epimeliae, p. 205 (1851) ; R. fraxinifolia Torrey F1. of North-Amer., E, p. 460, non Borkh. nec Gmel.; R. megacarpa Nutt. Mss.; R. ca- ryocarpa Douglas Mss.; R. Lyalliana Crép. Mss. Argrisseau. Arbrisseau paraissant s’élever jusque un mètre à un mètre et demi. Tices. Tiges roides, épaisses ou assez grêles, à écorce à la fin brunätre, aiguillonnées, à aïguillons régulièrement géminés, robustes ou assez créles, à pointe ord. droite, à base ord. allongée ; branches à aiguil- lons géminés. RAMUSCULES FLORIFÈRES. Ramuseules florifères de longueur moyenne, inermes où munis d’aiguillons géminés. Feuicces. Feuilles des ramuscules florifères 5-7-foliolées, mais ord. 7-foliolées. S/ipules ord. longues, glabres en dessous, à bords très- finement denticulés-glanduleux, à ailes longues, à orcillettes larges, ovales, brièvement aiguës, à bords extérieurs arrondis, dressées, un peu convergentes, plus ou moins rapprochées de la première paire de folioles ; les s{ipules inférieures des ramuscules florifères glanduleuses en dessous ; les supérieures églanduleuses en dessous, ord. très-dilatées, cachant el dépassant ord. les pédicelles. Pétioles un peu velus, aiguil- lonnés, abondamment glanduleux. Folioles de grandeur moyenne, assez rapprochées et se recouvrant par les bords, opaques-glauces- centes et glabres en dessus, plus päles et glaucescentes, glabrescentes et ord. glanduleuses en dessous, à dents ord. composées-glanduleuses, larges et ouvertes, très-brièvement pétiolulées presque sessiles, ovales ou ovales-elliptiques, arrondies-atténuées à la base, celles des feuilles inférieures obtuses, celles des supérieures aiguës au sommet. IxrLoREscENCE. Fleurs solitaires ou en corymbe pauciflore (2-5 fleurs), accompagnées de bractées. Bractées ovales-aiguës, ord. glanduleuses en dessous, dépassant ord. les pédicelles Pédicelles ord. assez courts, assez épais, glabres, lisses. Réceptlacle florifère gros ou assez gros, ovoide-arrondi ou obovoïde-arrondi, lisse. Sépales assez longs, larges, (40 ) entiers, glabres et finement glanduleux sur le dos, fortement tomen- teux à la face interne et sur les bords, terminés par une longue pointe, dilatée au sommet et dépassant longuement le bouton. Corolle grande (probablement d’un rose foncé), à pétales larges, obovales, assez profondément échancrés, égalant environ les sépales extérieurs. Capitule stigmatique gros et velu. Réceptacle fructifère ord. gros, pyriforme ou globuleux, couronné par les sépales persistants, re- dressés el connivents. Fcoraison. (Les voyageurs n'ont pas indiqué la date de la récolte des échantillons). | Aire pe pispersiox. Île de Vancouver (Coll. Dr Lyall) ; bassin inférieur du Frazer, vers le 490 (Coll, Dr Lyall) ; sur les bords du Columbia (Coll. Douglas, Hinds); Fort Colvill (Coll. Dr Lyall). Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1851 par Pres! dans son Epimeliae. Walpers, qui a repro- duit la description de cet auteur dans ses Annales bota- nices systematicae, tome IT, p. 854, range cette forme dans la section des Caninae. Lorsque je vis pour la première fois, dans l'herbier royal de Berlin, des échantillons de cette espèce recueillis par le Dr Lyall, j'étais loin de m'imaginer que le type décrit par Presl et rapporté à la section des Caninac füt le même et c'est pourquoi j'appliquai le nom de À. Lyalliana aux récoltes du Dr Lyall. Le R. nutkana n'a rien de commun avec la section des Caninae ; e’est une espèce de la section des Cinnamomeae, présentant des aiguillons géminés et des sépales persistants sur le fruit mur, caractères propres à cette section. C'est cette même espèce que Torrey (loc. cit.) a décrite sous le nom de R. fraxinifolia et qu'antérieurement Nuttall avait distribuée sous le nom de À. megacarpa. J'ai vu des échantillons de ce dernier, étiquetés par Nuttall, dans l'herbier de Kew. Douglas avait, comme Nuttall, soupconné que cette espèce était inédite, car il lavait CN) appelée À. caryocarpa (Herbiers de Kew et du British Museum). Les aiguillons, qui sont normalement et presque tou- jours régulièrement géminés, sont sujets à varier. Ils appartiennent au type à pointe droite ; mais sur les tiges et les branches, ils peuvent être à base courte ou très-longue. Sur un échantillon conservé dans l'herbier de Kew, recueilli par Douglas sur les bords du Columbia, les aiguillons caulinaires sont larges, aplatis, étroitement trian- gulaires et affectant la forme des grands aiguillons du R. sericea. Rarement la pointe des aiguillons tend à s’in- curver un peu. Je ne serais pas étonné que cette espèce ne présentät à la base de ses tiges des aiguillons sétacés épars comme le À. cinnamomea Les folioles sont ovales ou ovales-elliptiques et n'ont aucune tendance à prendre la forme étroitement obovale du R. blanda. Remarquons du reste que les espèces propres aux régions occidentales de l'Amérique ont un type de folioles bien différent de la plupart des espèces habitant les régions orientales. Les premières sont relativement plus larges et moins atté- nuées à la base. Je n'ai compris sous le nom de À. nutkana que des formes à folioles glanduleuses en dessous et à dents composées-glanduleuses ; mais je suis porté à croire que ce type présente des variétés à folioles simplement dentées et non glanduleuses en dessous. C'est ainsi que des échantillons que j'ai vus dans l'her- bier de von Martius et dans celui de Kew et recueillis dans l’Orégon (Clear Water) par le Rev. M. Spalding pourraient bien appartenir à une variété du À. nutkan«. Ces échantillons qui ont été par erreur rapportés au R. blanda, présentent des folioles églanduleuses et à (42) dents simples; les pédicelles florifères sont plus allongés que dans la plante de l'ile Vancouver et des bords du Frazer et du Columbia. Il y a quelques années, j'avais donné à cette forme le nom de R. Spaldingü (in Herb. Berol.). Dans l'herbier du British Museum, J'ai examiné une feuille de lherbier portant deux échantillons, l'un fructifère et l’autre florifère, accompagnés de deux éti- quettes de Nuttall. Ces deux étiquettes sont placées de telle sorte qu'on ne peut pas dire à quel spécimen l’une ou l'autre se rapporte. L'une porte : Rosa megacarpa. Oregon R.; l'autre porte les noms de Rosa fraxinifolia et de R. megacarpa. Columbia R. L’échantillon fructifère me parait être un À. nutkana à folioles églanduleuses, à dents simples et qui provient probablement des bords du Columbia ; l'échantillon florifère est une forme très-voisine du R. Spaldingii Crép. olim. On voit donc par là que Nuttall avait compris dans son R. megacarpa une première variété à folioles glanduleuses en dessous et à dents composées-glanduleuses et une seconde variété à fo!ioles églanduleuses en dessous et à dents simples. Entre mon ancien À. Spaldingii et le R. nutkana type, il semble exister des variations intermédiaires. C’est ainsi que M. Elihu Hall a recueilli en 1871 dans l'Orégon un Rosa qui à été distribué sous le n° 144 et qui parait se rapporter à une forme qui établit une sorte de passage entre le À, nutkana et le R. Spaldingii. Dans ce Rosa, les folioles peuvent être peu glanduleuses en dessous (les glandes étant presque bornées à la côte médiane), et à dents simples. Une particularité des échantillons distri- buëés par M. Hall, c'est de présenter, sur leurs ramuscules florifères, des aiguillons sétacés épars, dont quelques-uns des plus petits sont glanduleux à la pointe. La présence de (45 ) ces aiguillons sétacés n'a rien qui doit surprendre et ne constituerait pas un caractère distinctif : seulement elle semblerait indiquer que, dans certaines circonstances, les axes du À. nutkana peuvent devenir sétigères. Le n° 144 de Hall a été rapporté avec le signe du doute (?) au R. blanda Ait. par M. A. Gray (Proc. amer. Acad. of Arts and Sciences, feb. 1872, p. 582). Le À. nutkana se distingue principalement du R. blanda : 1° par ses tiges, ses branches et souvent ses ramuseules florifères munis d’aiguillons géminés ; 2° par ses folioles d'un autre type; 5° par ses stipules plus dilatées, les supé- rieures à orcillettes plus ou moins convergentes. Il se distingue du R. cinnamomea : 1° par ses aiguillons géminés d'une autre forme, à pointe droite et non plus ou moins crochue; 2° par ses folioles relativement moins allongées et moins atténuées à la base. Il existe sans aucun doute d'autres différences que l’on découvrira, quand on pourra étudier comparativement ces deux types à l’état vivant. Si je me bornais à comparer le type du R. nutkana avec le type du À. cinnamomea, il me serait facile de donner un plus grand nombre de caractères distinctifs, mais Je dois tenir compte des nombreuses variétés du KR. cinnamomea, dont plusieurs présentent des folioles à dents composées-glanduleuses et à face inférieure parfois glanduleuse. En somme, on peut dire que le R. nutkana est plus voisin du À. cinnamomea que le R. blanda. Il est probable que l'aire de dispersion du R. nutkana est encore loin d'être connue. Douglas dit cette espèce très-commune aux bords du Columbia. Si la forme que j'ai appelée R. Spaldingii et si, d'autre part, le n° 144 de la distribution de M. Elihu Hall sont des variétés du R. nut- kana, celui-ci s'étendrait donc Jusque dans l'Orégon. Il est L , tt nee. V « 4 4 # É : N 2024 À > [ ER") bien possible que vers le nord, il atteigne le bassin du Saskatchewan. Un échantillon recueilli par M. Bourgeau dans cette dernière région, mais non suffisamment instructif, donne lieu à cette dernière supposition. C'est ici la place de parler d’une Rose décrite par M. A. Gray (Proc. amer. Acad. of Arts and Science, febr., 1872, p. 582) sous le nom de À. pisocarpa. La des- cription en a été faite sur les échantillons recueillis par M. Elihu Hall dans l'Orégon en 1871 et distribués sous le n°145. J'ai eu l'occasion de voir des spécimens de cette dis- tribution dans l'herbier Durand (Mus. Paris.), dans celui du Muséum de Paris, dans l’herbier de l’Académie de St-Pétersbourg et dans celui de Kew. D'après ce que j'ai vu dans l'herbier de Kew et dans celui du British Museum, cette forme parait déjà avoir été observée avant M. Hall par Douglas et Nuttall. C’est ainsi que dans l’herbier de Kew, il y a une feuille d’herbier sur laquelle se trouvent deux échantillons fructifères et trois spécimens florifères recueillis par Douglas le long du Columbia. J'ai rapporté les trois derniers spécimens au À. nutkana, tandis que jai déterminé les deux échantillons fructifères sous le nom de À. pisocarpa. Les réceptacles fructifères qui sont bien mürs et couronnés par les sépales persistants, sont assez petits, ellipsoïdes atténués-étranglés au sommet, ou étroitement pyriformes. Les axes de ces deux spéci- mens sont tout à fait inermes. Dans l'herbier du British Museum, trois spécimens sont fixés sur une feuille avec cette étiquette de Nuttall: « Rosa arguta Oregon R.» deux de ces spécimens pourraient bien appartenir au R. pisocarpa. Au sujet de ces divers échantillons, quoique je les aie déterminés, je n'oserais rien aflirmer sans les voir de nouveau; je ne vais done m'appuyer que sur les (45) échantillons distribués par M. Hall pour discuter la valeur du À. pisocarpa. Celui-ci présente, comme le R. nutkana, des aiguillons régulièrement géminés, qui peuvent toute- fois disparaître sur les ramuscules florifères. Les axes des échantillons que j'ai vus sont très-grèles et, comme consé- quence de cette gracilité, les aiguillons sont grèles. Reste à voir si les axes ne peuvent pas devenir robustes et porter des aiguillons robustes comme ceux du R. nutkana. La forme des folioles ne s'éloigne pas de celles de ce dernier ; seulement elles sont à dents simples. Les stipules sont beaucoup moins dilatées que dans le À. nutkana, ce quiest probablement dù à la gracilité des axes ; mais leur forme est la même. Les pédicelles sont plus grèles ; Le réceptacle florifère est sensiblement plus petit et la corolle est petite. Quant au fruit, voici en quels termes s'exprime M. A. Gray : « tubo.... fructifero fere globoso (pisi magnitudine) basi- bus tantum loborum persistentibus arcte reflexis coronato. » D'après ce que j'ai pu voir, les fruits plus ou moins jeunes qui se trouvent sur les échantillons recueillis par M. Hall ne paraissent pas bien développés, ce qui semble avoir empêché les sépales de se redresser. Je suis porté à croire que dans cette Rose les sépales se redressent après l’an- thèse et sont persistanis comme dans les À. nutkana et R. blanda et, d'autre part, que le fruit devient plus gros qu'un pois. Le R. pisocarpa constitue-t-il un type distinct ou n'est- il qu'une variété microcarpa du R. nutkana ? En présence de l’insuflisance des matériaux du premier et de l'incer- titude qui règne sur les limites de la variabilité du second, il est prudent de laisser la question sans réponse jusqu à plus amples informations. Pour suppléer au silence de la clef dichotomique con- ( 46 ) cernant de R. pisocarpa, voici comment on peut distin- guer celui-ci du R. nutkana. . Aiguillons gréles, sétacés ou presque sétacés; stipules supérieures modérément dilatées; folioles à dents simples; fleurs petites en corymbe pauciflore ou multiflore (2-10 fleurs) . . . R. pisocarpu. Aiguillons ord. robustes; stipules supérieures très-dilatées; folioles à dents ord. composées-glanduleuses; fleurs assez grandes, solitaires ou en corymbe pauciflore . . . . . . . . . . ., R. nutkana. 5. Rosa Durandii Crép. Bull. de la Soc. bot. de France, t. XXII, p. 19 (1875); R. kamtschatica A. Gray Proc. amer. Acad. of Sciences and Arts, febr., 1872, p. 582, non Vent. Angrisseau. Arbrisseau (probablement élevé). Tices. Tiges à écorce brunâtre, chargées de fines sélules el de poils glan- duleux très-nombreux, à aiguillons épars, très-robustes, larges, compri- més el falciformes. RamuscuLes FLorIrÈRES. Ramuscules florifères inermes, couverts de très- nombreuses glandes pédiculées. Feuirces. Feuilles des ramuscules florifères 5-5-foliolées. Stipules longues, abondamment glanduleuses en dessous; les supérieures plus ou moins fortement dilatées, égalant ou dépassant les pédicelles, à oreillettes dressées ou un peu convergentes. Pétioles inermes, pubescents et très- glanduleux. Folioles assez grandes, largement ovales, plus ou moins arrondies à la base, brièvement pétiolulées, brusquement aiguës au sommet, glabres à la face supérieure qui peut être un peu glanduleuse, abondamment glanduleuses sur loute la face inférieure, à côte et à nervures secondaires un peu pubescentes, à dents larges, composées- glanduleuses. IxFLorescence. Fleurs solitaires ou réunies par 2-5. Pédicelles épais, chargés de glandes fines et nombreuses. l'éceptacle florifère lisse, un peu glanduleux à la base. Sépales entiers, ovales-lancéolés, terminés par une pointe plus ou moins longue et étroite, pubescents-tomenteux à la face interne et sur les bords, glanduleux sur le dos, redressés (47 ) après l’anthèse. Corolle... Styles fortement laineux jusque sous le stigmate. Réceptacle fructifère ovoïde-arrondi ou subglobuleux, couronné par les sépales persistants et plus ou moins convergents. FLORAISON... cs AIRE DE DISPERSION. Orégon (Plantae oregonenses, no 146 : Coll. Elihu Hall, ann. 1871). La description qui précède est à peu près littéralement celle que j'ai donnée dans le Bulletin de la Société bota- nique de France. M. Asa Gray (loc. cit.) avait rapporté cette forme eurieuse au À. kamtschatika Vent., mais d’après l'étiquette qui accompagne l'échantillon conservé dans l'herbier Durand etquime parait provenir de M. Gray, celui-ci aurait postérieurement reconnu que son attribution était erronée. Le botaniste américain ne dit que ces quel- ques mots touchant le n° 146 de Hall: « In fruit only; the strong shouts densely setose and with immense dilated aculei. One or two smooth specimens also collected. An intermediate form is in D' Lyall's collection from Vancou- vers Island. » Remarquons tout d’abord que cette forme intermédiaire dont parle M. Gray est le R. nutkana, type spécifique avec lequel le R. Durandii semble avoir des rapports assez étroits. En effet, les folioles, les stipules avec leurs oreillettes, sont, quant à la forme, à peu près celles du R. nutkana; seulement ces organes sont plus glanduleux dans le premier. Les glandes qui, outre les feuilles, ont envahi les axes et les pédicelles, constituent un des traits frappants du À. Durandii. Ce qui caractérise encore celui-ci, ce sont ses grands aiguillons caulinaires aplatis et falciformes. Reste à voir si cès aiguillons remar- quables sont toujours épars et non régulièrement géminés comme dans le R. nutkana. M. A. Gray ne parle pas de la disposition de ces aiguillons ; quant à moi, je les ai vus (48) épars sur les rares matériaux conservés dans l’herbier Durand (Mus. Paris.). Si ces grands aiguillons sont norma- lement épars, la place du R. Durandii n'est pas parmi les vraies Cinnamomeae, où je lai placé provisoirement à cause de ses affinités avec le R. nutkana; mais Je suis porté à soupconner que ces aiguillons sont normalement géminés sous les feuilles et que ce n’est probablement que par accident qu'ils naissent solitaires. 6. Rosa aleatensis Crép. Bull. Soc. roy. de Bot. de Belg., t. NUE, p. 40. Ansnisseau. Arbrisseau peu élevé, à souche longuement rampante. Tices. Tiges et branches inermes. Ramuscuces FLontrèREs. Ramuscules florifères de longueur moyenne, inermes. Feuies. Feuilles 5-7-foliolées. Stipules des ramuscules florifères lon- ques, glanduleuses en dessous, finement ciliées-glanduleuses aux bords; les inférieures à ailes assez larges, à oreillettes larges et dressées; les supérieures à ailes très-larges, nerveuses, à oreillettes longues et larges, un peu convergentes, atteignant la hauteur des pédicelles. Pétioles pubescents, glanduleux, inermes ou finement aiguil- lonnés. Folioles amples, largement ovales-elliptiques, glabres à la face supérieure, modérément glanduleuses à la face inférieure, à côte et à nervures secondaires pubescentes, à dents larges, ouvertes, compo- sées-glanduleuses ; feuilles inférieures des ramuscules florifères un peu atténuées à la base, subobtuses ou brièvement aiguës au sommet; les supérieures à folioles plus ou moins arrondies à la base, subob- tuses ou brièvement aiguës au sommet ; feuilles caulinaires relative- ment plus étroites, aiguës. IxrLonescence. Fleurs solilaires ou en corymbe pauciflore (2-5 fleurs), accompagnées de bractées. Bractées grandes, ovales-lancéolées, glan- duleuses en dessous, égalant ou dépassant les pédicelles. Pédicelles lisses, assez épais, de longueur moyenne. Réceptacle florifère gros, subglobuleux, plus large que long, lisse. Sépales larges, lancéolés, (49) entiers, terminés par une longue pointe dilatée au sommet, tomen- teux à la face interne et sur les bords. Corolle grande, à pétales un peu échancrés au sommet, égalant les sépales. Capitule stigmatique gros et laineux. Fruit (probablement gros, globuleux et couronné par les sipales persistants). FLORAISON... ? Aire DE nispersION. Ile d’'Unalaschka (Xerb. Hort. bot. Petrop.). Ainsi que je l’ai précédemment marqué (loc. cit., p. 40), cette forme, dont je n’ai vu que deux échantillons dans l’herbier du Jardin botanique de St-Pétersbourg, parait avoir beaucoup de rapports avec le R. amblyotis Mey. Constitue-t-elle une variété de ce dernier ou est-elle une espèce distincte ? Il faudrait, pour répondre à cette question, pouvoir examiner une riche série d'échantillons de l’une et l’autre formes. Une autre question à poser est celle-ci: le R. aleutensis est-il toujours inerme? Je suis porté à croire qu'il peut présenter des aiguillons géminés, comme toutes les vraies Cinnamomeae , dont il présente, au sur- plus, les principaux caractères. Une remarque intéressante à faire ici, c'est que les Cinnamomeae des régions Améri- caines touchant à l'Océan pacifique présentent des folioles relativement plus larges, plus ovales que Ia plupart des Cinnamomeae d'Europe et d'Asie et que celles du R. blanda, qui représente le groupe des Cinnamomeae, au- delà du versant oriental des Montagnes rocheuses. 7. Rosa californica Cham. et Schlecht. Linnaea, t. Il, p. 55; Meyer Ueber die Zimmtrosen, p. 18 (Mém. Acad. imp. des Sciences de St-Pétersb.,.6° sér., t. VD). Arsrisseau. Arbrisseau de grandeur variable, pouvant être petit ct déli- cat ou robuste et atteindre jusque deux mètres. Ticss. Tiges grèles ou robustes, aiguillonnées, à aiguillons géminés, tantôt (50) très-robustes et cro-hus, à base épaissie, tantôt grêles, à pointe plus ou moins arquée rarement presque droite. Branches à aiguillons sem- blables à ceux des tiges, robustes ou grèles, à entrenœuds chargés d’aiguillons sétacés épars du de sétules glandulifères. Ramuscuces FLontrÈres. Ramuseules florifères très-longs, de longueur moyenne ou courts, aiguillonnés, à aiguillons géminés, ceux:e1 très- "arement accompagnés d’aiguillons sétacés épars ou de sétules glan- dulifères ou de glandes. Feuices. Feuilles 5-7-foliolées. Stipules courtes, glanduleuses ou églandu- leuses en dessous, gl'abres, pubescentes ou tomenteuses en dessous, à bords finement ciliés-glanduleux, à ailes étroites, à oreillettes divergen- tes ; les stipules supérieures des ramuscules florifères parfois à ailes un peu élargies, à oreillettes plus larges. Pétioles glanduleux ou églandu- leux, glabres, pubescents ou tomenteux, aiguillonnés ou inermes. Fo- lioles largementovales, ovales-arrondies, suborbiculaires ou elliptiques, arrondies, subcordées, atténuées-arrondies ou plus ou moins atténuées à la base, brièvement aiguës, subobtuses, obtuses ou aiguës au sommet, un peu glanduleuses ou églanduleuses, glabres ou pubes- centes à la face supérieure, glanduleuses ou églanduleuses, glabres, pubescentes ou tomenteuses à la face inféricure, à dents simples à bords églanduleux ou glanduleux, ou à dents très-composées-glandu- leuses. INFLORESCENCE. Fleurs ord. en corymbe plus ou moins mulliflore, plus rarement solitaires. Bractees glanduleuses ou églanduleuses, glabres, pubescentes ou tomenteuses en dessous, étroites ou peu dilatées, dépassant ou égalant les pédicelles ou plus courtes que ceux-ci. Pédicelles courts ou longs, lisses, glabres ou un peu velus, églanduleux ou chargés de fines glandes peu nombreuses. Réceptacle florifère ord. très-petit, ovoïde, arrondi ou ellipsoïde, arrondi à la base ou un peu atténué, ord. étranglé au sommet, lisse. Sépales entiers, étroits, terminés par une pointe plus ou moins longue un peu dilatée au sommet, tomenteux à la face interne et sur les bords, velus, églandu- leux ou un peu glanduleux sur le dos, se redressant après l’anthèse. Corolle petite, à pétales probablement ord. d’un rose pâle, assez étroits, un peu échancrés au sommet, égalant ou dépassant un peu les sépales extérieurs. Capitule stigmatique assez petit et velu. Réceplacle fructifère pelit, ne dépassant guère le volume d’un gros pois, arrondi, étranglé au sommet, sphérique ou ovoide, couronné par les sépales connivents et persistants. FLORAISON... ? Aire DE pispersiON. Californie (Coll. Douglas, 1853 ; Lobb, 1857 ; Brid- ges, 1857; Hartweg, 1848; Wislizenius, 1851; J. Remy, 1855; Coulter, Beechey). —Vallée du Sacramento (Coll. Jartweg).— Santa Clara (Coll. Sinclair). San Francisco (Coll. Chamisso, Hinds, Barclay). En lisant la description qui précède, on peut déjà soup- çonner qu'on a affaire à un type spécifique très-polymorphe. C’est bien, en effet, une espèce très-variable et dont les spécimens recueillis par les voyageurs peuvent, par leur diversité, faire croire à l'existence de plusieurs espèces. Moi-même, lorsque j’étudiai pour la première fois ce type sur deux échantillons conservés dans l’herbier royal de Berlin et dans l’herbier de von Martius, Je crus reconnaitre dans ceux-ci deux espèces inédites et distinetes de la forme décrite par Chamisso et von Schlechtendal sous le nom de R. californica. J’appliquai à l'échantillon accompagné de l'étiquette : « 65. Californien. Bridges » (in Herb. Berol.) le nom de R. Aschersoniana et à celui accompagné de l'étiquette : « In valle Sacramento Calif. Hartweg, n° 1717 » le nom de R. Hartwegiana. Les caractères présentés par ces deux spécimens ne correspondaient pas à la des- cription originale du R. californica. Bien plus, un troi- sième échantillon conservé dans lherbier royal de Berlin et que Je crois pouvoir aujourd'hui rapporter au R. cali- fornica, avait été étiquetté par moi R. Bridgesii. Ce spé- cimen est accompagné de l'étiquette : « 62. Californien. Bridges ». M. Decaisne, à son tour, a cru trouver une espèce nouvelle dans une forme glabre du R. californica élevée de graines au Jardin des plantes de Paris, forme qu'il a fait étiqueter sous le nom de R. myriantha. (52) C.-A. Meyer (loc. cit., p. 18 et 19) décrit deux variétés du R californica dans les termes suivants : : «. Chamissontana : foliolis supra pubescentibus subtus villosis simpli- citer serratis vel subbiserratis, serraturis secundariis glandula termi- natis. — À. californica Cham. et Schlecht. — In California prope San Francisco legit cel. Chamisso. B. Peterslana : foliolis supra glabris subtus pubescentibus duplicato serratis, serraturis secundariis glandula terminatis. — In California versus San Francisco legit Dr Peters. D'après les descriptions de cet auteur, la var. 4 ne pré- sente sur ses axes que des aiguillons géminés droits ou plus souvent un peu incurvés et les folioles ont de rares glandes cachées dans la pubescence de leur face inférieure ; la var. 5 présente deux sortes d’aiguillons, les uns géminés robustes, souvent légèrement ineurvés, les autres épars plus petits et plus grèles et droits, et les folioles sont abon- damment glanduleuses à leur face inférieure. Il me serait facile d'enrichir ce type de plusieurs variétés nouvelles, car presque tous les échantillons que j'ai examinés sont différents les uns des autres sous le rapport de la pubes- cence et de la glandulosité des divers organes, de la forme des folioles et des aiguillons, mais je me contenterai pro- visotrement de distinguer trois groupes de formes établis sur l’état des folioles et que je désignerai sous le nom de variétés. z &labra. Folioles glabres sur les deux faces et églanduleuses, à dents simples (incl. R. myriantha Decaisne). B. pubescens. Folioles plus ou moins pubescentes ou velues-tomenteuses sur les deux faces, ord. glanduleuses en dessous, à dents simples ou presque simples (incl. var. Chamissoniana C.-A. Mey., R. californica Cham. et Schlecht., À. Hartwegiana Crép. olim, R. Bridgesii Crép. olim). 7. &laudulosa. Folioles glabies ou presque glabres, très-glanduleuses en (55) dessous, parfois glanduleuses en dessus, à dents simples ou composées- glanduleuses (incl. var. Pelersiana C.-A. Mey., R. Aschersoniana Crép. olim). Chacune de ces trois variétés, qui sont, je le répète, plutôt des groupes de formes basés sur l'aspect des deux faces des folioles et sur leur dentelure, devront être démembrées plus tard, quand on connaîtra mieux les limites de l'espèce. Jai tout lieu de croire que celle-ci offre une série de formes plus ou moins parallèies à celles de notre R. canina de l’ancien monde, formes qui seront vraisem- blablement tôt ou tard élevées au rang d'espèces par les botanistes de la nouvelle école. Les modifications que subit ce type californien sont assez importantes pour que je passe en revue celles que j'ai pu observer jusqu’à présent. La forme que J'avais désignée sous le nom de R. Hart- wegiana et représentée dans lherbier de von Martius par un grand échantillon florifère (n° 1717. Coll. Hartweg), se distingue : 1° par ses folioles assez grandes (12-19 mill. de largeur sur 17-50 mill. de longueur), rapprochées, se recouvrant assez largement par les bords, largement ovales, légèrement cordées à la base, sessiles, s’atténuant à partir de la moitié supérieure et aiguës; 2 par ses pédicelles très-courts (5-6 mill.). Ce même n° 1717 de Hartweg est représenté dans l’herbier du Muséum de Paris par une autre forme. La forme que j'avais désignée sous le nom de R. À scher- soniana et représentée dans l’herbier royal de Berlin par par un grand échantillon florifère (n° 65. Coll. Bridges), se distingue : 1° par ses folioles grandes (12-24 mill. de larg. sur 17-54 mill. de long.), assez largement écartées, ne se recouvrant pas par les bords, largement ovales (54 ) presque suborbiculaires, les terminales ayant une tendance à devenir cordées, les folioles des feuilles inférieures un: tiers plus longues que larges, subobtuses au sommet, celles des feuilles moyennes et supérieures très-brusquement aiguës, presque subobtuses; 2° par ses pédicelles longs (15-20 mill.). Une forme recueillie par le Dr A. Wislizenius (herb. Crép.) présente des folioles (qui sont pubescentes sur les deux faces et à dents simples) allongées, ovales-elliptiques, un peu atténuées à la base, aiguës au sommet. Une quatrième forme recueillie par le D' Coulter (herb. Kew.) se distingue : 1° par ses aiguillons géminés accom- pagnés de nombreuses sétules glandulifères ; 2° par ses folioles (qui sont très-glanduleuses en dessous et à dents composées-glanduleuses) assez allongées ; 5° par ses pédi- celles et ses sépales très-pubescents. La forme que J'avais désignée sous le nom de R. Brid- gesii et qui se trouve dans les herbiers de Kew et de Berlin (n° 62. Coll. Bridges), m'avait paru bien distincte du R. californica et ce n'est qu'après avoir constaté l’extrème variabilité de ce dernier que j'ai cru devoir la comprendre dans sa variété pubescens. Elle est représentée par des branches délicates qui ont probablement été recueillies sur des buissons chétifs, dont la végétation a été lente. C'est sans doute ce qui a fait que les fleurs, portées sur de très-courts ramuscules, sont solitaires. Les folioles (qui sont écartées ou plus ou moins rapprochées et se recou- vrant par les bords, un peu pubescentes en dessus, mais paraissant glabres à l'œil nu, un peu pubescentes et glan- duleuses en dessous, à dents composées-glanduleuses) sont petites, ord. suborbiculaires, à peu près aussi larges que longues, toutes obtuses au sommet et assez souvent un peu (35) tronquées à la base ou largement arrondies. J'ai vu dans l'herbier Durand une feuille glissée dans la chemise du R. gymnocarpa portant des échantillons florifères d'une forme qu'on peut rapporter au R. Bridgesii; seulement les folioles, également petites, sont souvent plus ou moins atténuées à la base. Cette feuille portait les mots suivants, écrits au crayon : « S. Nevada. HE. Praiten », ce qui sem- ble dénoter que le R. californica s'éloigne assez bien des environs de San Francisco et de la vallée du Sacramento. Une forme voisine de celle de la Sierra Nevada, recueillie par Lobb en 1857 en Californie et distribuée sous le n° 521 (herb. Kew.), a les foliolos obovales. Un échantillon conservé dans l'herbier de Kew, accom- pagné de l'étiquette :« California. Hartweg. 1716, » et qui appartient à une forme en quelque sorte intermédiaire entre les variétés pubescens et glandulosa, est composé d'une tige ou d’une branche avec entrenœuds chargés d'aiguillons sétacés épars et terminée par un ramuseule florifère dont les entrenœuds inférieurs portent également des aiguillons sétacés épars. Il est done probable que le R. californica, de mème que la plupart des Cinnamomeae, peut avoir des aiguillons sétacés épars associés avec les aiguillons géminés. Le R. californica est un type bien distinct des autres Cinnamomeae d'Amérique et qu'on ne peut jamais confon- dre avec les R. aleutensis, R. nutkana et R. Durandüi, pas plus qu'avee aucune autre espèce américaine. Les aiguillons des axes robustes sont épais et crochus comme ceux du R. canina ; sur les axes délicats, ils deviennent grèles, mais leur pointe reste ord. plus ou moins arquée et dénote le type crochu. L'un des caractères distinctifs de cette espèce, c'est la (56 ) petitesse de sa corolle et de son réceptacle florifère combi- née avec une inflorescence ord. multiflore. Celle-ci peut présenter jusqu'à quarante fleurs. Ces diverses particula- rités font penser au R. Beggeriana, qui lui aussi offre des corymbes très-multiflores, avec des fleurs petites. Ce trait de ressemblance du R. californica avec le R. Beggeriana n'est pas le seul, car dans le premier comme dans le se- cond, j'ai cru remarquer que souvent les axes foliifères se couronnent par des fleurs en corymbe multiflore et pro- duisant ainsi des ramuscules florifères anomaux dont la longueur peut dépasser 5 décimètres. Dans ces ramus- cules, ainsi que je l'ai fait remarquer pour le R. Beggeriana, les stipules supérieures, au lieu de se dilater plus ou moins, comme c'est le cas dans les ramuscules florifères normaux, restent ord. étroites et semblables aux stipules des vrais ramuseules foliifères ; de plus, dans ces longs ramuscules, les bractées sont étroites au lieu d’être plus ou moins dila- tées, comme dans les ramuscules florifères normaux. Remarquons en outre que le R. Beggeriana offre exac- tement des variétés parallèles à celles du R. californica. Il resterait maintenant à s'assurer si le R. californica a bien réellement des sépales persistants,comme Je le marque dans la description. Dans une observation que J'ai faite sur des échantillons fructifères conservés dans l’'herbier de Kew et recueillis par M. Hinds à San Francisco en 1841, je dis que les sépales persistent et sont relevés-dressés sur les fruits mürs, mais que j'ai tout lieu de croire qu’ils finissent par tomber. Cependant, sur de beaux échantillons en fruits provenant de pieds cultivés et conservés dans l'herbier du Muséum de Paris (R. myriantha Decaisne) , les sépales paraissent bien n'être pas caducs. Il y a donc là un point à élucider avee le plus grand soin. (57 ) Si les sépales sont à la fin cadues, il faudra ranger le R. californica dans les Microcarpae, section représentée dans l’ancien monde par les R. Beggeriana et R. anseri- naefolia. I est à remarquer que le R. Beggeriana traverse toute l'Asie et s'étend à l’est Jusque dans la Mandschourie. Si les sépales sont bien persistants dans le À. californica, on peut encore dire que ce type a les plus grands rapports avec les R. Beggeriana et R. anserinaefolia, types qu'il représente en quelque sorte sur le continent américain. . Sect. IV. — CAROLINAE. 8. Rosa carolina L. Sp. pl., ed. 2, 1, p. 705; Torrey F1. of North-Amer., [, p. 458; R. pensylvanica Mx F1. Bor-Amer., I, p. 295. Arprisseau, Arbrisseau s’élevant de [ à 2 mètres. Tices. Tiges et branches assez grèles, à écorce devenant souvent rou- geâtre, aiguillonnées, à aiguillons régulièrement géminés, rarement . quelques-uns épars, assez courts el plus où moins crochus, à base plus ou moins épaisse. Ramuseuzes rLorirÈres. Ramuscules florifères souvent longs, plus ou moins flexueux, aiguillonnés ou inermes, à aiguillons géminés et crochus. Feuires. Feuilles des tiges 7-9-foliolées; celles des ramuscules florifères ord. 7-foliolées, rarement 9-foliolées. Stipules longues, ord. pubes- centes en dessous, {oules à ailes élroiles, enroulées en dedans, à oreil- lettes étroites et divergentes. Pétioles velus ou pubescents, ord. églanduleux, aiguillonnés ou inermes, à aiguillons un peu arqués ou droits. Folioles grandes ou petites, glabres où un peu pubescentes en dessus, à pubescence très-variable en dessous, étroitement ou large- ment obovales, elliptiques ou lancéolées-elliptiques, assez fortement atténuées à la base, obtuses, obtusiuscules, brusquement ou lon- guement aiguës au sommet, à dents simples, fines el rapprochées. (58) IxrLorescence. Fleurs ord. réunies en corymbe pluriflore ou multiflore, accompagnées de bractées, rarement solitaires. Bructées petites el étroites. Pédicelles ord. assez courts, ord. un peu hispides-glanduleux. Réceptacle florifère assez petit, ovoïde-arrondi, ord. hispide-glandu- leux. Sépales tous entiers, très-rarement le plus extérieur muni de 1-2 très-petites pinnules, étroits, très-allongés, Lerminés par une pointe un peu dilatée au sommet qui dépasse longuement le bouton, tomenteux à la face intérieure et sur les bords, ord. à dos abondam- ment hispide-glanduleux, se redressant après l’anthèse, mais à la fin caducs. Corolle de grandeur assez variable, mais ord. assez petite dans la plante spontanée, à pétales d’un rose foncé, obovales, plus ou moins profondément échancrés en cœur, dépassant ord. les sépales extérieurs. S/yles velus. Réceptacle fructifère assez-petit, globuleux ou ovoïde-arrondi, ou pyriforme. FLoraison. Juillet. ARE DE pispersiON. Torrey (loc. cit.) indique cette espèce dans les termes suivants : Canada! and Northern States ! to Ohio ! and in the Southern States towards the mountains. » J'en ai vu des échantillons provenant de la Nouvelle-Écosse, des états de New-York, New-Jersey, Pennsyl- vanie, Ohio, Illinois, Kentucky, Arkansas, Louisane, Caroline du Sud, Virginie. Comme on le voit, c’est une espèce qui habite les états orien- taux des États-Unis en s'élevant au nord jusque dans le Canada. Hooker (F1. Bor.-Amer.) dit qu’elle s'étend jusqu’au Saskatchawan, mais je n’ai vu aucun spécimen provenant de cette dernière région et j'ai presque lieu de croire que cette indication est le résultat d’une erreur de détermination. A propos du nom de À. carolina donné par Linné, voiei ce que Torrey (loc. cit.) en dit: « Elliot is quite right in the suggestion that À. lucida, or at least somme other than the present species, was the original R. carolina. The species was entirely founded on « Rosa carolina fragrans » ete. Dill. Elth., t. 245, f. 516, in the first edition of the Species plantarum, vohids eertainly was not. intended for the present plant. In the second edition, Linnaeus has described from the specimen in his hown herbarium (from (59 ) the Upsal garden), which belongs to the present species, and has adduced the synonym of Dillenius with a mark of doubt. Hence it would be improper to restore the name to the original plant, which cannot be identified from the figure. » La figure 516 de Dillenius ne représente certainement pas le À. carolina tel qu'il est généralement connu aujour- d'hui, mais, selon toute apparence, le R. parviflora Ehrh. La description du R. carolina de la 2e édition du Species plantarum, quoique peu explicite et pouvant presque se rapporter au À. lucida Ehrh., parait bien s'appliquer au R. carolina tel qu'il est décrit ci-dessus. Il n'existe pas encore une bonne figure de la forme ordi- naire du À. carolina. Celle qu'a publiée Lindley (Ros. monogr., t. 4) et faite d’après une plante cultivée, est très- mauvaise. La figure de Redouté donnée sous le nom de R. hudsoniana salicifolia représente beaucoup mieux les caractères spécifiques de l'espèce. Le R. carolina est un type des mieux earactérisés. Ses dents foliaires, qui sont très-petites et nombreuses (40 à 80 par foliole et en moyenne au nombre de 7 pour une lon- gueur de 1 centimètre), permettent de le distinguer des autres espèces de sa seetion. Ses folioles, ainsi que je l'ai dit dans la description, sont extrèmement variables, mais elles conservent cepen- dant la forme plus ou moins allongée qui est un des traits distinetifs de la plupart des espèces propres aux régions orientales des États-Unis. Jusqu'ici, je n'ai vu aucune variété à dents doubles ou composées, ni à feuilles glan- duleuses en dessous. Il semblerait donc que ce type spécifique n'offre pas ou n'offrirait que très-rarement des folioles à dents composées ou à face inférieure glanduleuse. (60 ) La pubescence de la face inférieure des folioles est extrémement variable. Elle peut être bornée à la côte, ou à la côte et aux nervures secondaires, ou s'étendre sur toute la face, soit plus ou moins clair-semée, soit dense, de façon mème à rendre la face blanchâtre. Rafinesque semble avoir constitué sont R. enneaphylla avec la forme dont les ramuseules florifères présentent des feuilles 9-foliolées. Il est intéressant de faire remarquer que le À. carolina parait se distinguer, dans sa section, par deux particula- rités biologiques, qui sont de fleurir au mois de juillet et de croître dans les stations humides. 9. Rosa lucida Ebrh. Beitr., IV, p. 11; Willd. Sp. pl., I, p. 1069. Angmisseau. Arbrisseau pouvant s'élever jusqu’à { mètre environ. Tices. Tiges grêles ou plus ou moins épaisses, à écorce ord. rougeâtre du côté exposé au soleil, aiguillonnées, à aiguillons géminés, à pointe droile ou un peu arquée; aiguillons géminés ord. accompagnés, dans la partie inférieure de la tige, d’aiguillons sétacés épars. Branches munies d’aiguillons géminés semblables à ceux des tiges ou inermes. RamuscuLes FLOoRIFÈRES. Ramuscules florifères de longueur moyenne, inermes ou munis d’aiguillons géminés semblables à ceux des tiges. Feuicces. Feuilles des tiges ord. 9-foliolées; celles des ramuscules flori- fères 7-9-foliolées. Stipules des ramuscules florifères ord. larges, de longueur moyenne, à bords plus ou moins finement. denticulés, à oreilleltes larges et dressées, à bords extérieurs arrondis; stipules supérieures plus larges que les inférieures. Pélioles glabres ou pubes- cents, inermes, rarement aiguillonnés. Folioles assez rapprochées, se recouvrant un peu par les bords, assez épaisses, glabres et ord. lui- santes en dessus, glabres ou glabrescentes en dessous, à dents assez larges, simples; les folioles des feuilles inférieures étroitement obova- les-elliptiques, atténuées à la base, obtuses au sommet; celles des autres feuilles elliptiques ou ovales-elli ptiques-allongées, atténuées à la base, plus ou moins aiguës au sommet. (61) Ixrcorescence. Fleurs réunies en corymbe ord. pauciflore (2-8 fleurs), accompagnées de bractées, ou solitaires. Bractées dilalées, égalant environ les pédicelles. Pédicelles assez courts, roides, lisses ou plus ou moins hispides-glanduleux. Réceptacle florifère assez gros, ovoïde- arrondi ou globuleux, lisse ou plus ou moins hispide-glanduleux. Sépales larges, ord. entiers, rarement 1 ou 2 extérieurs munis de 1-5 pinnules, terminés par une longue pointe plus ou moins dilatée au sommet, blanchätres-tomenteux à la face interne et sur les bords, plus ou moins glanduleux sur le dos, se relevant après l’anthèse, couronnant le fruit, puis à la fin caducs. Corolle moyenne ou grande, à pétales d’un rose ord. vif, obovales, plus ou moins échancrés en cœur, égalant ou dépassant un peu les sépales extérieurs. Capitule stigma- tique gros et velu. Réceptacle fructifère globuleux ou subglobuleux. FLoraison. Juin-juillet (en Europe). AiRE DE Dispersion. Terre-Neuve (Coll. Æobert !) ; Nouvelle-Écosse, à Halifax (Coll. T. Smith !). Le R. lucida a été décrit par Ehrhart sur la plante cultivée en Europe et toutes les descriptions postérieures des auteurs européens ont également été faites sur la forme cultivée et devenue çà et là subspontanée ou naturalisée. La description qui précède a été rédigée principalement sur des matériaux provenant de pieds cultivés ou naturalisés. Dans le 2e fascicule des Primitiae, J'ai émis l’idée que le R. lucida pourrait bien être une variété du R. parviflora, mais depuis la publication de ce fascicule, les nouvelles études que j'ai faites me portent à renoncer à cette assimi- lation et à croire que le #2. lucida est spécifiquement distinet du BR. parviflora. Jusqu'ici, je n’ai-pu voir d'Amérique que deux échantillons spontanés qu'on puisse rapporter au vrai À. lucida. Le premier est conservé dans lherbier Cosson, provient de l’herbier Maille, et a été récolté par Robert en 1827 ; le second est dans l'herbier Delessert et a été recueilli par T. Smith en 1850. Dans ces spéci- (62) mens, les ailes des stipules sont largement dilatées, à oreil- lettes à bord extérieur arrondi de façon à rendre l'organe falciforme ; les pédicelles sont courts; le réceptacle flori- fère est arrondi-déprimé ; les sépales sont larges et entiers ou les extérieurs avec 1 ou peut-être 2 pinnules. Torrey (loc. cit.) comprend, sous la dénomination de R. lucida, le R. lucida décrit par Ehrhart et le R. parvi- flora du mème auteur, c'est-à-dire qu'il réunit une forme à stipules dilatées et à sépales ord. entiers (R. lucida Ehrh.) avec autre forme à stipules étroites et à sépales extérieurs toujours ou presque toujours munis de nom- breuses pinnules (R. parviflora Ehrh). IT attribue à son R. lucida trois variétés. Cet auteur, quoiqu'ayant pu étudier sur le vif de nombreuses formes du vrai R. parvi- flora et ayant mieux que tout autre connu les Roses américaines, me semble avoir méconnu les vrais caractères du R. lucida, forme qui ne me parait pas devoir être réunie au R. parviflora. Ainsi que nous le verrons ci-après, le R. parviflora est un type très-polymorphe, répandu dans une grande partie des États-Unis ; tandis qu'il est probable que le R. lucida, ou du moins sa souche, est beaucoup plus rare et n'habite peut-être que dans des régions plus septentrionales et est par suite moins connu. Il restera à voir si le R. lucida est un type autonome ou s'il n'est pas simplement une variété du R. nitida, variété qui se produirait spontanément en Amérique et qui, en Europe, aurait pu se produire sous l'influence de la cul- ture. Je discuterai cette question à propos du R. nitida. Dans les cultures, le R. lucida a donné naissance à une variété à fleurs pleines, qu'on désigne parfois sous le nom de mulliplex, et qui présente de gros réceptacles florifères (65) campanulés. C'est une forme voisine de cette variété que j'ai décrite dans le 2° fascicule des Primitiae, page 180. Il est bien possible que cette variété multiplex du R. lucida est la forme que l’on a décrite sous le nom de R. Rapa. Le R. laxa, que Lindley (loc. cit.) a figuré dans la plan- che 5 de son ouvrage, pourrait n'être qu'une forme du R. lucida. Il est probable que de R. baltica des auteurs français (conf. Prim. Monogr. Rosar., fase. 1, pp. 184-187) est également une forme du R. lucida. Ainsi que je l'ai fait ressortir en partie dans le tableau dichotomique, le R. lucida se distingue du R. parviflora : 1° par ses stipules des ramuscules florifères dilatées et non étroites, à oreillettes plus larges, dressées et même un peu convergentes et non divergentes ; 2° par ses bractées dilatées et non étroites; 3° par ses pédicelles ord. plus courts et moins grèles ; 4° par ses sépales plus larges, ord. entiers et non les extérieurs à pinnules assez nombreuses. Il doit y avoir d’autres caractères distinctifs, mais pour bien les saisir il faudrait étudier les deux types sur de riches séries d'échantillons spontanés et pouvoir les com- parer à l’état vivant. 10. Rosa nitida Willd. Enum. plant., p.544; Lindi. Ros. monogr., p. 75, tab. 2; Torey F1. of North-Amer., I, p- 459. Angrisseau. Constitue, d’après les auteurs, un petit arbuste. Tics. Tiges et branches à écorce rougeûtre, aiguillonnées, entièrement sétigères, à aiguillons sétacés rougeâtres,.ceux placés à la base des feuilles moins délicats et tendant parfois à devenir géminés. Ramuscuzes FLorirÈREs. Ramuscules florifères de longueur moyenne, entièrement séligères. Feuizces. Feuilles des ramuscules florifères 7-9-foliolées. Stipules des (64) ramuscules florifères ord. assez larges, à bords finement denticulés, à oreillettes assez larges et dressces; stipules supérieures plus larges que les inférieures. Pétioles glabres ou pubescents, inermes, rare- ment aiguillonnés. Folioles assez rapprochées, se recouvrant un peu par les bords, assez épaisses, glabres et luisantes en dessus, glabres ou glabreseentes en dessous, elliptiques-allongées, plus ou moins atté- nuées à la base, obtuses, obtusiuseules ou plus ou moins aiguës au sommet, à dents simples. Inrconescence. Fleurs solitaires ou réunies par 2-5 en corymbe pauci- flore, accompagnées de bractées. Bractées plus ou moins dilatées, plus courtes que les pédicelles. Pédicelles de longueur moyenne, assez gréles, entièrement chargés de soies longues devenant glanduleuses à la pointe vers le sommet du pédicelle. Réceptacle florifère globuleux ou ovoide-arrondi, abondamment hispide-glanduleux, à soies glandu- leuses assez longues. Sépales larges, entiers, terminés par une longue pointe, plus ou moins dilatée au sommet, blanchâtres-tomenteux à la face interne et sur les bords, abondamment hispides-glanduleux sur le dos, à soies glanduleuses assez longues, se relevant après l’anthèse, couronnant le fruit, puis à la fin cadues. Corolle moyenne ou grande, à pétsles d'un rose vif, obovales, plus ou moins échancrés en cœur, dépassant les sépales extérieurs. Capitule stigmatique gros et velu. Réceptacle fructifère globuleux ou subglobuleux. FLORAISON: JUN NEO Aire DE DisPERsION. Terre-Neuve (Coll. Cochrane ! Robert!) ; Ipswich, dans l’état de Massachusetts (Coll, Oakes!); Torrey l'indique de la facon suivante : « New Foundland! to Massachusetts, Mr. Oakes! » Le R. nitida a été décrit pour la première fois par Willdenow sur une plante cultivée au Jardin botanique de Berlin. La description de cet auteur pourrait laisser quelques doutes sur l'identité de l'espèce décrite, d'autant plus que dans son herbier, le R. nitida est représenté par un mélange d'échantillons appartenant à plusieurs espèces ; mais ainsi que je l’ai dit dans le 2° fascicule des Primiliae, pages 188 et 189, l’ensemble des ren- seignements que J'ai puisés dans les herbiers de Berlin (65) permet d'assurer que le R. nitida de Willdenow est bien celui que je décris ci-dessus. J'ai vu dans divers herbiers des échantillons distribués par Lindley. Il est à remarquer que cet auteur a exagéré les proportions de tous les organes de l'espèce dans la figure qu'il en donne. Ma description a été rédigée sur des spécimens prove- nant de pieds cultivés et sur des échantillons recueillis à Terre-Neuve par Cochrane et par Robert, et dans Île Massachusetts par M. Oakes. Le R. nitida diffère du R. lucida : 1° par sa taille plus petite, c'est-à-dire qu'il parait rester à l’état d'arbuste ; 2° par ses axes entièrement sétigères, sans aiguillons géminés bien distincts; 5° par ses foliales ord plus petites et relativement plus étroites et plus allongées ; 4° par ses pédicelles (qui sont plus allongés et moins épais), son réceptacle florifère et ses sépales plus abon- damment glanduleux, à glandes plus longuement stipi- tées. Mais ces différences sont-elles bien essentielles et ne sont-elles pas le résultat d’une réduction de taille due à un climat plus rigoureux? Le R. nitida n'est-il pas au fond au À. lucida ce qu'est la variété setigera du R. blanda au type de ce dernier ? Je suis assez porté à répondre affir- mativement à ces deux questions. On pourra m'objecter que je signale le À. lucida à Terre-Neuve et à la Nouvelle- Écosse et que ces pays nourriraient ainsi les deux formes ; mais ne peut-il pas arriver que, dans des conditions exceptionnelles, le À. nitida prenne à Terre-Neuve et à la Nouvelle-Écosse des proportions plus développées et se transforme en À. lucida ? En somme, le R. nitida, à part la présence d’aiguillons sétacés sur tous les axes et de soies glanduleuses plus longues et plus (66) abondantes sur les pédicelles, les réceptacles et les sépa- les, ne présente aucun caractère bien distinetif qui le sépare du À. lucida. Les observations que j'ai antérieu- rement faites sur l’armature des axes des R. acicularis et R. blanda peuvent légitimement faire penser que le R. nitida, en prenant un plus grand développement, verra peu à peu ses aiguillons sétacés disparaitre dans la partie supérieure de sa tige et de ses axes secondaires et, d’autre part, apparaitre des aiguillons géminés ; les inflorescences en s'éloignant de plus en plus de l'axe primaire verront, à leur tour, leurs soies glanduleuses devenir moins longues et moins abondantes. C’est la culture qui est appelée à résoudre le problème et à nous démontrer si le R. nitida est une espèce bien autonome ou si elle n’est qu'une variété seligera du À. lucida. Je ne suis pas du reste le premier qui propose la réduc- uon du À. nitida, car M, Asa Gray a déjà rapporté cette forme au R. lucida. I est vrai que cet auteur a confondu dans son R. lucida le R. parviflora qui doit, selon moi, ètre conservé comme un type distinct. Comme argument en faveur de la réduction du R. nitida, je dois citer le R. baltica Déséglise et Boreau, non Roth, de l’ouest de la France qui constitue une forme inter- médiaire entre le À. lucida et le R. nitida et qui nous présente, quant à l’armature des axes, des variations bien instructives selon que l’arbrisseau reste petit ou acquiert une taille plus ou moins élevée (Conf. Prim. Monogr. Rosar., fase. IT, pp. 185-187). Des variations analogues dans l’armature des axes peuvent également être eonsta- tées dans le À. parviflora. 11. Rosa parviflora Ehrh. Beitr., IV, 21; Wild. Sp. pl., HE, p. 1068 ; Lindl. Ros. monogr., p. 20. (67 ) ARsrisseau. Arbrisseau ord. délicat, de 3 à 10 décimètres, à souche longuement rampante. Tices. Tiges ord. grêles, à aïqguillons géminés, longs, gréles el à pointe droite, chargées dans leur partie inférieure ou dans toute leur longueur de nombreux aiguillons sétacés épars. Branches à aiguillons géminés semblables à ceux des tiges et plus ou moins sétigères. RamuscuLes FLORIFÈRES. Ramuscules florifères de longueur variable, à aiguillons géminés droits, plus ou moins sétigères, rarement Inermes. Feuicces. Feuilles des tiges 7-foliolées, rarement 9-foliolées ; celles des ramuscules florifères 5-7-foliolées. Stipules toutes étroiles, à bords ciliés-glanduleux ou finement denticulés, à oreillettes étroites et divergentes. Pétioles pubescents ou glabres, ord. glanduleux et aiguil- lonnés. Folioles plus ou moins écartées, glabres, rarement un peu pubescentes en dessus, plus ou moins pubescentes, glabrescentes ou glabres, à côte glanduleuse ou églanduleuse en dessous, elliptiques, étroitement ou largement obovales, atténuées plus ou moins à la base, obtuses, obtusiuscules, brusquement ou longuement aiguës au som- met, à dents simples, doubles ou composées-glanduleuses. Inrcorescence. Fleurs solitaires ou réunies en corymbe ord. pauciflore, accompagnées de bractécs. Bractées étroites. Pédicelles de longueur moyenne, assez courts ou assez allongés, ord plus ou moins hispides- glanduleux, rarement lisses. Réceptacle florifère ovoide-arrondi, glo- buleux ou ovoïde, plus ou moins abondamment hispide-glanduleux, rarement lisse. Sépales extérieurs (2-5) plus ou moins pinnulés, tous blanchâtres-tomenteux à la face interne, plus ou moins abondamment glanduleux sur le dos, terminés par une longue pointe plus ou moins dilatée au sommet, se relevant après lPanthèse, couronnant le fruit, puis à la fin caducs. Corolle moyenne ou grande, à pétales d’un rose ord. vif, obovales plus ou moins échancrés en cœur, égalant ou dépassant les sépales extérieurs. Capitule stigmalique gros et velu. Réceptacle fructifère petit ou gros, globuleux ou subglobuleux. Fcorason. Mai-juin selon Torrey. : AIRE DE DISPERSION. J'ai vu des échantillons provenant des états suivants : New-Jersey, New-York, Pennsylvanie, Ohio, Illinois, Missouri, Arkan- sas et Caroline du Sud. Comme Torrey a confondu le #. parviflora avec le R. lucida, il n'est pas possible de distinguer, dans l'aire de ( 68 ) distribution qu’il assigne à son À. lucida, celle qui est propre au R. parviflora. I me parait probable que celui-ei est répandu et assez commun dans toute la partie orientale des États-Unis. Pour tracer son aire de dispersion, on ne peut guère s’en rapporter aux auteurs ou aux voyageurs, qui ont confondu assez souvent le À. parviflora avec les À. lucida et R. carolina. Le R. parviflora a été décrit pour la première fois par Ebrhart sur la plante cultivée et à fleurs pleines. Ce type est extrêmement variable, et quand on n'en a pas fait une étude suflisante et sur de riches séries de spéci- mens, on est fortement tenté de considérer plusieurs de ses variétés comme des types distincts. La forme des folioles, leurs dents, leur glabréité ou leur pubescence, pourraient servir à caractériser d’assez nom- breuses variétés; d’un autre côté, la présence d’aiguillons sétacés sur tous les axes pourrait, à son tour, servir à distin- guer une variété setigera ; enfin d’autres organes pourraient fournir des notes distinctives pour établir des variétés. En présence de la variabilité de ce type, je me conten- terai de distinguer trois variétés ou plutôt trois séries de formes. Var. «. vulgaris (R. parviflora Ehrh.). Folioles glabres ou plus ou moins pubescentes en dessous, à dents simples non glanduleuses ; ramuscules florifères non sétigères. Var. 8. glandulosa. Folioles glabres ou plus ou moins pubescentes en dessous, à dents plus ou moins composées-glanduleuses ; ramuscules florifères non sétigères. Var y. setigera. Ramuscules florifères abondamment sétigères ; folioles glabres ou pubescentes, à dents simples ou composées. Comme on le voit, la variété setigera est plutôt un état que peuvent présenter les variétés et f, et cet état tient uniquement au moindre développement de l’arbrisseau. Quand celui-ci est de petite taille, la tige entière avec (69) toutes ses ramifications peut être complètement envahie par des nombreux aiguillons sétacés. Il est à remarquer que la tige entièrement sétigère peut se couronner, dès la première année, par une inflorescence, de façon à devenir en quelque sorte un ramuseule florifère partant de la souche même. On peut supposer que c’est le R. parviflora, avec ses nombreuses variations, qui à fourni à Rafinesque plusieurs des espèces créées par cet auteur. Le R. parviflora se rapproche du R. carolina par l'étroitesse de ses stipules, qui, dans l'un et l’autre types, restent étroites même dans les feuilles les plus supérieures ; mais les stipules du premier sont moins longues et ne sont point enroulées en dedans. De nombreux caractères séparent du reste ces deux types. C’est ainsi que les aiguillons géminés sont droits et allongés dans le À. parvi- flora, tandis que dans le R. carolina ils sont plus ou moins crochus et ord. courts; que les folioles ont des dents plus écartées dans le R. parviflora; que les fleurs sont beaucoup moins nombreuses dans l’inflorescence de celui-ci; que les sépales extérieurs sont pinnulés et non entiers. Le R. parviflora se distigue des R. lucida et R. nitida : 1° par ses feuilles à folioles moins nombreuses ; 2° par ses stipules étroites, à oreillettes petites et divergentes, et non dilatées et à oreillettes larges, dressées et un peu conver- gentes; 3° par ses sépales extérieurs pinnulés et non entiers. Peut-être la souche très-longuement rampante du R. parviflora pourra-t-elle ètre invoquée comme signe distinetif. D'après Les échantillons que j'ai vus, je n'ai pu savoir si la souche des R. carolina, R. lucida et R. nitida est rampante ou cespiteuse. (70 ) 12. Rosa folielosa Nuttall in Torrey et A. Gray FI. of North-Amer., 1, p. 460. ArBrisseau. Forme un petit arbuste haut de 15 à 50 centimètres. Tiges. Tiges simples, rarement rameuses, lerminées par une ou deux fleurs, inermes ou aiguillonnées, à aiguillons géminés très-pelits, droits, souvent sélacés. Branches ord. nulles. Feuuces. Feuilles 5-11-foliolées, ord. 9-foliolées. Stipules toutes étroites à bords un peu denticulés-glanduleux, à oreillelles petites et très- divergentes, atteignant ord. la paire inférieure des folioles; les stipules inférieures longues, les supérieures assez courtes. Pétioles glabres ou un peu velus, munis de quelques sétules glanduleuses ou inermes. Folioles petites, glabres en dessus, glabres en dessous ou avec quelques poids sur la côte, lancéolées-ellipliques, ord. 5 ou 4 fois plus longues que larges, à dents simples, obtuses, subobtuses ou brièvement aiguës au sommet, les latérales plus ou moins atténuées à la base, les terminales fortement atténuées à la base. IxrLorescence. Fleurs ord, solitaires, rarement réunies par deux, accom- pagnées ou non de bractées. Braclées très-étroites, dépassant le pédicelle. Pédicelles courts ou très-courts (2-11 mill.), lisses ou munis de quelques rares glandes. Réceplacle florifère ovoiïde ou ovoïde- arrondi, plus ou moins abondamment hispide-glanduleux ou presque lisse. Sépales tomenteux-blanchâtres à la face intérieure et sur les bords, abondamment hispides-glanduleux sur le dos, les extérieurs à 2-4 pinnules. Corolle petite ou moyenne, à pétales échancrés en cœur, dépassant un peu les sépales. Réceptacle fructifère (probablement ovoide-arrondi ou globuleux). FLoraisonx. Mai-juin. AIRE DE DISPERSION. Torrey (loc. cit.) signale cette espèce de la facon suivante : « Prairies of Arkansas, VNuttall! Dr Pitcher! Dr Leaven- worth! Texas, Drummond! East Florida? » J’en ai vu des échantil- tillons recueillis au Texas par Ch. Wright, mais sans indication de localité précise, par F. Lindheimer, provenant de Sabina et de Threedrrecks, par Drummond, provenant de Sau Felipe, par M. Elihu Hall, provenant de Dallas, et des spécimens recueillis dans PArkansas par Nuttall et dans la Floride par le Dr Pitcher. Dans son rapport sur la botanique de l’expédition dirigée par le Lieutenant Wbipple, du QC) Mississipi à l'Océan pacifique (1855-1854), Torrey signale le R. foliolosa dans la partie supérieure du Canadian River et dans les Sandia Mountains (Nouveau Mexique). Le R. foliolosa a été décrit pour la première fois par Torrey, qui en avait reçu des échantillons ainsi dénommés par Nuttall. Conime le dit Torrey, c'est une espèce vraiment remar- quable. Elie ne peut être confondue avec aucun autre type américain connu jusqu'à présent. Sur l'étiquette du n° 608 de la collection de Lindhei- mer, il est indiqué que l'espèce est stolonifère. Ce que j'ai pu voir sur les échantillons desséchés, c'est que la partie supérieure de la souche est verticale et qu'à son sommet ou au sommet de ses ramifications, naissent des tiges pres- sées les unes contre les autres, que ses tiges sont très- délicates et courtes, qu'elles restent simples, ou ne se ramifient que par accident et qu'elles paraissent se dessé- cher ou périr après un ou deux ans d'existence. Ces tiges fleurissent dès la première année en se couronnant ord. d’une ou de deux fleurs. Ce mode de végétation, qui parait très-rare dans le genre, est extrèémement remarquable et permet à lui seul de distinguer cette espèce des autres types américains, à l'exception toutefois de la variété seti- gera du Æ?. blanda. La forme des folioles est également remarquable. Quant au nombre de 1! folioles par feuille, il est caractéristi- que, quoique, à vrai dire, il tienne en grande partie à ce que les feuilles sont caulinaires au lieu d’être ramusculai- res. Cependant J'ai vu, sur des ramuscules florifères nés directement sur la tige et la mème année que celles-ci, des feuilles à 5 paires de folioles ; toutefois le plus grand nombre des feuilles de ces ramuscules sont à 4 paires de folioles. > 2° (72) N'ayant pas vu d'échantillons en fruits, je ne puis dire si les sépales sont cadues ou persistants; mais l’ensemble des caractères ne me laisse aueun doute sur la place natu- relle que doit occuper ce type, qui probablement présente, comme les autres Carolinae, des sépales redressés après l'anthèse et cadues à la maturité du fruit. Sect. V. — GYMNOCARPAE. 13. Rosa gymnocarpa Nuttall in Torrey et A. Gray Ft. of North-Amer., 1, p. 461. Report on the United States, and Mexican Boundary Survey. Part. 1. Botany of the Boundary, by Torrey, p. 61, tab. 21? Arerisseau. Parait constituer un arbuste peu élevé et ne dépassant pro- bablement pas 5 décimètres. Tiers. Tiges grèles et délicates, à écorce devenant brunâtre, aiguillon- nées, à uiguillons sélacés, ord. délicats, plus ou moins nombreux, disparaissant parfois plus ou moins au sommet des tiges où ils peuvent devenir géminés. Rawvcsceuces rLortrères. Ramuscules florifères assez courts, d’ordinaire paraissant naître directement de la tige, un peu sétigères ou inermes. Feuiuces. Feuilles caulinaires 9-foliolées ; celles des ramuscules florifères 3-7-foliolées. Stipules des ramuscules florifères courtes el ord. étroites, à bords finement denticulés-glanduleux, à oreillettes très-divergentes, longuement écartées de la paire inférieure des folioles ; les stipules supérieures plus courtes et ord. plus étroites que les inférieures. Pétioles très-grêles, à glandes stipitées très-fines. Folioles de grandeur variable, mais ord. assez petites, minces, écartées, d’un vert très-clair et glaucescentes en dessus, plus pâles et glaucescentes en dessous, à côte chargée de quelques très-fines soies glanduleuses, à dents très-composées-glanduleuses, larges et ouvertes ; folioles des feuilles inférieures obovales, atténuées à la base, obtuses au sommet ; (75 ) celles des supérieures ovales-elliptiques, moins atténuées à la base, brièvement aiguës au sommet. Inrconescence. Fleurs ord, solilaires, rarement géminées. Pédicelles longs, dépassant longuement les stipules supérieures, grêles, lisses ou chargés de glandes stipitées très-fines, parfois munis à leur base d’une très-petite bractée. Réceplacle florifère très-petit, ovoïde ou ellipsoïde atténué aux deux bouts, lisse. Sépales très-pelils, entiers, glabres sur le dos, tomenteux à la face interne et sur les bords; les extérieurs munis de quelques fines glandes vers le sommet, terminés par une pointe filiforme plus courte que la partie élargie; les intérieurs ter- minés par un mucron. Corolle petite, à pétales dépassant longuement les sépales, obovales, très-faiblement échancrés au sommet, parfois avee un mueron au fond de l’échancrure (rouges, d’après Nuttall). Capitule stigmatique très-petit et velu. Réceptacle fructifère très-petit, dépassant rarement la grosseur d’un pois, ovoïde ou arrondi, atténué au sommet, renfermant un très-petit nombre d’akènes, dénudé au sommet par la chute des sépales qui sont cadurs. Fcoraisox. Fin d’avril et mai. Aie DE DISPERSION. Torrey (loc. cit.) l’indique de la facon suivante : « Oregon, in shady woods, common Muttall! Douglas! » Ce même auteur, dans son rapport sur la botanique de l’expédition dirigée par le Lieutenant W hipple, du Mississipi à l'Océan pacifie (1853-1834), signale l’espèce dans ces termes : « Near Bolizas, apr. 19; wet ravines, grass valley, may 20 (in flower) ; also mountains near Oak'and, april 5 (with the fruit of the preceding season). Je ne trouve pas la localité de Bolizas dans mes atlas, mais il est à supposer qu’elle est située en Californie comme Oakland. J'ai vu des échantillons recueillis dans la partie inférieure du bassin de Frazer (Coll, Lyalt), dans l’ile Vancouver (Coll. Lyall et C.-B. Wood), le long du Columbia (Coll. Douglas), dans l’Orégon sans indication de localité (Coll. Muttall, E. Hall), à Monterey en Californie (Coll. . . . . ?). D’après les indications qui précèdent, cette espèce habiterait done le voisinage du Pacific entre le 50e et le 55e degrés de latitude. On l'indique à San Dicgo en Californie vers le 55e degré, mais nous verrons ci-dessous que cette localité n’est pas sans laisser quelques doutes. Cette espèce a été déerite pour la première fois par OLD Torrey, c'est-à-dire que cet auteur a reproduit une descrip- tion que lui avait fournie l'inventeur de l'espèce. Cette description ne laisse aucun doute sur l'identité de la plante de Nuttall et celle que j'ai décrite; du reste J'ai vu, dans l'herbier du British Museum, des échantillons authenti- ques étiquetés par Nuttall lui-même. La planche 21 représentant le R. gymnocarpa publiée dans le Report onthe United States, and Mexican Boundary Survey (1859) m'inspire quelques doutes sur l'identité de la plante. Peut-être le dessinateur n'a-t-il pas figuré fidèlement les organes ou peut-être a-t-1l eu sous les yeux une variété qui s'éloigne assez sensiblement du type par plusieurs caractères. Tout d’abord, les folioles n’ont pas la forme caractéristique du type que J'ai décrit, et leur nombre est moindre dans les feuilles ; les pétales sont plus étroits et présentent une autre forme et enfin les aiguillons caulinaires sont moins délicats. Il est prudent, me semble- til, de réserver son Jugement sur la plante de San Diego que représente la planche 21 citée ci-dessus. Le R. gymnocarpa est un type très-distinet et qui ne peut ètre confondu avec aucune autre espèce américaine. Torrey (loc. eit.) dit qu'il appartient à la section des Caninae (Dog Rose section), mais c'est là une assimilation tout à fait fausse et qu'il n’est pas même besoin de discuter. C'est avec la section des Microcarpae que ce type a le plus d’aflinités. En effet, nous observons dans le À. gymnocarpa des stipules étroites, mème les supérieures, des bractées étroites, un réceptacle fructifère très-petit, renfermant peu d’akènes et privé à la maturité des sépales, qui sont entiers ; les fleurs sont petites et, comme dans le À. Begge- riana, les pousses foliifères peuvent se couronner par des fleurs. Les caractères principaux qui séparent le R. gym- (75 ) nocarpa du À. Beggeriana sont : 1° des aiguillons sétacés épars non accompagnés d'aiguillons géminés ; 2 des folioles relativement plus longues et plus courtes et plus atténuées à la base ; 5° des fleurs ord. solitaires et non en corymbe plus ou moins multiflore ; 4° une corolle rouge et non blanche ; 5° une taille plus basse et des axes plus grèles. Comme le R. californica, le R. gymnocarpa produit par- fois et peut-être assez souvent des pousses foliifères qui se couronnent par une inflorescence. Ces pousses qui devien- nent ainsi de longs ramuscules florifères, présentent un tout autre aspect que les vrais ramuscules florifères : leurs feuilles sont ord. 9-foliolées. Sect. VI. — CANINAE. + Rosa canina L. Sp. pl., ed. II, p. 704. Var. Monrezumae Seringe in Thory Prodr., p. 106. R. Montezumae H.,B. et K. Nov. gen., VI, p. 222 ; Crép. Prim. Monogr. Ros., fase. I, p. 198. Tiges paraissant souvent inermes, rarement aiguillonnées, à aiguillons petits, crochus et épars. Ramuscules florifères ord. inermes. Folioles ovales, doublement dentées, glabres ou pubescentes. Pédicelles un peu velus. Réceptacle florifère ovoïde. Styles velus. Réceptacle fructifère ovoïde ou globuleux. Sous-var. glabra (R. Montezumae H., B. et K.). Folioles glabres ou glabrescentes. Sous-var. pubescens. Folioles plus ou moins pubescentes sur les deux faces. FLcoraison. Mai. AIRE DE pispersion. Entre Mexico et Moran à la cime du Cerro-Ventoso (Coll. Æumboldt et Bonpland) ; Mexico (Coll. W. Bates !), vallée de 7 (76) Mexico à San Angel (Coll. Bourgeau !), Real del Monte (Coll. Hartweg !), Zimapan (Coll. Dr Coulter!), Prov. de San Luis (Coll. Virler d’Aoust !); prope Talucam (Coll. G. Andrieux !); Trompillo (Coll. Berghes !). Depuis que j'ai décrit en 1872 (Prim. Monogr. Ros., fase. II, p. 198) le R. Montezumae sur l'unique échan- tillon de l’herbier de Willdenow, j'ai eu l'occasion d'étudier d'assez nombreux spécimens de cette Rose dans les herbiers Fournier et Delessert et dans ceux de Kew et du Jardin des plantes de Paris. L'étude que j'ai faite de ces matériaux m'a convaincu que le À. Montezumae appartient bien certainement au R. canina ; M. Bourgeau, que j'ai entretenu de cette forme, est convaincu que celle-ci est indigène au Mexique; il m'a dit qu'elle croit dans les haies et dans d’autres stations parfaitement naturelles. Malgré l'autorité de ce voyageur expérimenté, je ne puis admettre qu'une simple variété ou race de notre À. canina européen, type qui ne dépasse pas Îles régions occidentales de l'Asie, qui n'existe pas dans l'Asie centrale et orientale, ni dans tout le nord de l'Amérique, se trouve indigène dans le haut Mexique. Il ne peut guère exister dans cette région qu'à l'état d'introduction plus ou moins ancienne. A part sa tige, qui est souvent inerme, le À. Montezumae ne diffère par rien d'essentiel de notre R. canina, et si des échantillons mexicains se trouvaient confondus avec des spécimens européens, on ne serait pas tenté de les prendre pour autre chose que pour de simples formes ou variétés de notre R. canina. La variété pubescens, qui est représentée dans mon herbier par une tige en fruits recueillie par M. Bourgeau dans les haies de San Angel, le 25 mai 1865, peut être rapportée à une variété du R. tomentella Leman à folioles à dents doubles. Entre LES cette variété, dont les folioles sont assez abondamment pubescentes, à fruits globuleux ou subglobuleux, et la variété glabra, à feuilles tout à fait glabres, à fruits ovoides ou ovoïdes-arrondis, il existe des formes intermé- diaires. Il est probable qu'avec le temps et à mesure que le R. canina se répandra au Mexique, ce type produira, dans cette contrée, des variétés assez nombreuses. Dans la variété Montezumae, les sépales restent réfractés après l’anthèse et se détachent du réceptacle pendant la maturation de celui-ci. Sect. VII. — SINICAE. + Rosa laevigata Mx F1. Bor.-Amer., 1, p. 295 (1805); R. ternata Poiret Enc. méth. Bot., VI, p. 284 (1804); R. nivea DC. Cat. Hort. Monsp., p. 157 (1813); R. cherokeensis Donn Kort. Cant., éd. 8, p. 170 (1815 R. hystrix Lindi. Ros. Honogr., p. 129, tab. 17 (1820); R. cucumerina Trait. Rosac. Monogr., I, p. 180 (1895); R. amygdalifolia Seringe Prodr., IT, p. 601 (1825). Angrisseau. Arbrisseau pouvant s'élever à une grande hauteur. Tices. Tiges sarmenteuses, assez grêles, à écorce d’un vert glaucescent, aiguillonnées, à aiguillons plus ou moins robustes, erochus, épars, parfois mélangés d’aiguillons sétacés ou de glandes stipitées. RamusouLes FLorRIFÈRES. Ramuscules florifères de longueur très-variable, aiguillonnés, à aiguillons semblables à ceux des tiges, mélangés ou non d’aiguillons sétacés ou de glandes stipitées. Feuizces. Feuilles presque toujours trifoliolées, très-rarement 5-folio- lées. Stipules à ailes ord. très-courtes, brièvement adhérentes au pétiole, à oreillettes très-longues, divergentes, parfois caduques. Pétioles épais, glabres, aiguillonnés. Folioles amples ou assez petites, épaisses, coriaces, luisantes, glabres, ovales-elliptiques, ovales, obo- (78) vales, atténuées à la base, obtuses, brièvement aiguës ou longuement atténuées au sommet, à côte aiguillonnée ou non aiguillonnée, à dents simples, superficielles et étroites. IxrLonescence. Fleurs solitaires, dépourvues de bractées. Pédicelles longs ou assez courts, épais, chargés de nombreuses soies roides, glandu- leuses ou non à la pointe. Réceptacle florifère assez gros, ovoïde, atténué à la base, assez épaissi au sommet, chargé de nombreuses soies. Sépales entiers, larges, les extérieurs terminés par une longue pointe dilatée, hérissés de soies sur le dos et sur les bords, tous tomen- teux-blanchâtres à la face inférieure, se relevant après l’anthèse, persistant sur le réceptacle mür sur lequel ils forment une sorte de coupe. Corolle grande ou très-grande, ord. d’un beau blane, à pétales très-larges, échancrés au sommet, dépassant ou égalant les sépales extérieurs. Capitule sligmalique velu. Réceptacle fructifère gros, ord. en forme de bouteille renversée, assez coriace à la maturité, fortement hérissé par les soies qui se sont épaissies. FLoraison. Avril selon Torrey. ARE DE DiSPERSION. Géorgie, Alabama, Floride, Caroline du Sud, Louisiane et Jamaïque. J'ai cru devoir donner la description de eette espèce asiatique naturalisée dans le nouveau monde, parce que c'est en Amérique ou du moins dans une Flore d’Amé- rique qu'elle a été distinguée pour la première fois. Pour l'histoire de cette espèce, je renvoie le lecteur au 9° fascicule de mes Primitiae Monographiae Rosarum, pp. 559-565. C. — CLASSIFICATION DES ESPÈCES. Les auteurs américains n'ont pas en quelque sorte cherché à classer naturellement les Roses de l'Amérique du Nord. Torrey a bien admis deux groupes : l’un com- prenant le Rosa setigera, l'autre les R. carolina, R. lucida, KR. nitida, KR. cinnamomea, R. blanda, R. fraxinifolia, R. Woodsii, R. foliolosa, R. gymnocarpa, R. stricta ; (797) mais ce n'est là qu'une ébauche de classification. Lindley distribue les espèces américaines de la façon suivante : Sect. — CiNnamomear. Rosa nitida, Rosa Woodsii, — Rapa, — carolina, — lucida, — blanda, — laxa, — fraxinifolia. — parviflora, Sect. — PiMPiNELLIFOLIAE. Rosa stricta, Rosa lutescens. Sect. — RuriGINOSAE. Rosa Montezumae. Sect. — SYSTYLAE. Rosa rubifolia. Sect. — BANKSIANAE. Rosa laevigata, Rosa setigera. Comme on a pu le voir déjà, j'ai réparti les espèces de la section Cinnamomeae en trois sections distinctes : À lpi- nae, Cinnamomeae et Carolinae. La section Pimpinellifoliae n'existe pas pour l'Amérique, puisque les R. stricta et R. lutescens ne sont pas des espèces américaines. Quant au R. Montezumae, il doit se ranger dans la section Caninae. Les R. rubifolia et R. setigera ne sont qu'une seule et uni- que espèce, qui appartient à la section des Synstylae. Enfin le R. laevigala ne peut pas rester associé dans la même sec- tion avec le R. Banksiae ; il constitue à lui seul une section que J'ai désignée sous le nom de Sinicae. C.-A. Meyer, dans son mémoire intitulé : Ueber die Zimmtrosen, comprend dans ses vrais RosaE cINNAMOMEAE les R. blanda, R. stricta, R. Woodsi et R. californica. ( 80 ) Le R. blanda fait partie, avec les R. alpina et R. ma- crophylla de la Série L. SuBixenuEs, caractérisée de la façon suivante : Trunci adulti ramique floriferi glabri, plerumque penitus inermes, rarissime aculeolo uno alterove setaceo vel setis raris instrueti. Le R. stricta avec le R. acicularis fait partie de la série II. AcicuLARES, ainsi caractérisée : Trunei adulti ramique floriferi glabri, aculeis setaceis velacieularibus (in R. macro- phylla compressis latissimis) confertis vel sparsis setisque armati ; aculei stipulares distineti nulli. Les R. Woodsii et R. californica, avec les R. laxa, R. cinnamomea et R. amblyotis, font partie de la Série III. DracaNTHAE, ainsi caractérisée : TFrunei hornatini aculeis setaceis saepissime instrueti. Frunei adulti ramique glabri superne ad stipularum basin aculeis geminatis (stipularibus) subulatis insigniti et interdum aculeis alis minoribus gracilioribus armati. Ce même auteur, à la fin de sa monographie, caractérise une section nouvelle sous le nom de ROSAE OPERCULATAE, dans laquelle il range, toutefois sans les décrire, les espèces suivantes : R. rubrifolia Vill.! — R. lucida Ehrh.! — R. carolina L.! — R. nitida W.! (ex Lindl., t. 2). — R. Silverhielmii Schrenk! — R. glandulosa Bell. — R. microcarpa Lindl.? (t, 18). — R. parviflora Ehrh.? — R. Rapa Bosc? — R. turbinata Aït.? Au sujet des trois dernières espèces, il dit : « Ultimae tres species sectionem forsitam distinctam constituunt. Calyeis tubus in fruetu vix succulentus, campanulatus, ore lato apertus, limbi laciniae in fructu reflexae, pro parte deciduae. » En comparant la nouvelle classification que je propose avec celle de Meyer, on peut remarquer que la première était en germe dans la seconde. Les Subinermes et les (81) Aciculares, dont les espèces ne peuvent pas être séparées, puisque leur distinction ne repose que sur l'abondance ou la rareté des aiguillons sétacés, rentrent en ce qui concerne les types américains, dans la section des Àlpinae. La série Diacanthae, dont j'exelus le À. Woodsii qui, selon moi, n'est qu'une variété du R. blanda, répond à ma section des Cinnamomene. Enfin les espèces américaines des Rosae operculatae, c'est-à-dire les À. lucida, R. carolina, R. nitida et R. par- viflora, constituent la nouvelle section des Carolinae. Avant de discuter la valeur des caractères employés pour l'établissement des sections, je vais donner la diag- nose des sections dans lesquelles sont réparties les espè- ces américaines. I. — Styli exserti, Styles plus ou moins saillants en colonne au-dessus du disque. Sect. I. — SYyNSTYLAE. Styles agglutinés ou pressés les uns contre les autres en une colonne grêle, égalant ou dépassant les étamines. Stipules supérieures non dilatées. Bractées étroites. Rosa setigera Mx. IT, — Styli inclusi Styles non saillants au-dessus du disque. Sect. IT. — ALPINAE. Aiguillons plus ou moins sétacés, tous épars. Tiges entièrement sétigères ou seulement sétigères à la base, sans aïguillons géminés. Sépales entiers, redressés après l’anthèse et persistants. Fleurs solitaires, ord. munies d’une bractée, ou en corymbe pauciflore. Rosa acicularis Lindi., Rosa blanda Aït. (82 ) Sect. III. — CINNAMOMEAE. Aiguillons de deux sortes, les uns sétacés épars, les autres plus ou moins robustes, droits ou erochus, régulièrement géminés. Tiges ord. sétigères à la base. Sépales entiers, redressés après l’anthèse et persistants. Fleurs en corymbe pauciflore où multiflore, ou solitaires munies d’unc bractée. Rosa nulkana Presl, Rosu aleutensis Crép., — Durandii Crép., — californica Cham. et Schlecht. Sect. IV. — CanroLiNAE. Aiguillons de deux sortes, les uns sétacés épars, les autres plus ou moins robustes, droits ou crochus, régulièrement géminés : rarement les aiguillons faisant défaut. Tiges sétigères ou non sétigères à la base, rarement entièrement sétigères. Sépales tous entiers ou les extérieurs pinnulés, redressés après l’anthèse, cadues à la maturité du fruit. Fleurs en corymbe pauciflore ou multiflore, ou solitaires munies d’une bractée. Rosa carolina L., Rosa parviflora Ebrh., — lucida Ehrbh., — foliolosa Nutt. — niida Willd., Sect. V. — GyYmNocARPAE. Aiguillons tous sétacés et épars. Tiges ord. entièrement sétigères. Sépales entiers, caducs à la maturité du fruit, Fleurs solitaires munies ord, d’une bractée, plus rarement géminées. Fruit très-petit et renfermant un très-petit nombre d’akènes, Rosa gymnocarpa Nutt. Sect. VI. — Caninas. Aiguillons épars, ord. plus ou moins erochus et robustes. Tiges entière- ment aiguillonnées. Sépales cadues, les extérieurs pinnulés, Fleurs en corymbe ord. pauciflore, ou solitaires munies d’une bractée, Rosa canina L. (85) Sect. VIT. — Sinicac. Aiïguillons crochus, épars, rarement mélangés d’aiguillons sétacés. Tiges entièrement aiguillonnées. Sépales entiers et persistants. Fleurs solitaires sans bractée. Feuilles ord. trifoliolées. Stipules à ailes ord. très-courtes, peu apparentes, à oreillettes très-longues. Rosa laevigata Mx. La section des Synstylae fait partie d’un groupe spécial qui comprend, outre cette section, les sections que j'ai appelées {ndicae et Stylosae. Par leurs styles longuement exserts, agglutinés ou réunis en une colonne ord. mince et allongée, les Synstylae occupent la tête du groupe des Srvui ExSERTI. Les Jndicae, par leur colonne stylique moins $aillante, viennent ensuite, mais elles conservent avec les Synstylae beaucoup d’aflinité, à cause de leur inflorescence à bractées étroites et de leurs feuilles à stipules toutes étroites. Enfin les Stylosae établissent en quelque sorte le passage du groupe des SryLiexsERTI avec celui des Srvu INCLUSI. Les Synstylae constituent une section naturelle qui pourrait cependant être subdivisée en plusieurs sous- sections. La section des Alpinae se rapproche beaucoup de celle des Cinnamomeae ; elle n’en diffère guère essentiellement que par l'absence d’aiguillons géminés. La section des Cîinnamomeae me laisse quelques doutes en ce qui concerne plusieurs types américains. C’est ainsi que le À. Durandii ne paraît être connu jusqu'ici qu'avec des aiguillons robustes épars, alors que ces aiguillons devraient ètre géminés pour que l'espèce puisse prendre définitivement place parmi les Cinnamomeae; mais, ainsi (84) que Je l'ai déjà dit, ilest probable que ce type présente nor- malement des aiguillons géminés. Le À. aleutensis n'a été recueilli qu'à l’état inerme, mais tout me porte à croire qu'il peut présenter des aiguillons géminés et que ce n’est pas une espèce sétigère de la section À {pinae. Quant au R. californica, il reste à s'assurer si ses sépales sont bien indéfiniment persistants. Si ceux-ci étaient à la fin caducs, l’espèce devrait passer dans la section des Microcarpae. La section des Carolinae n'est peut-être pas parfaitement homogène, mais c'est ce que l’on peut dire de presque toutes les sections qu’on a constituées jusqu'à ce jour dans ce genre difficile. Le R. carolina présente un cachet spécial qui n’est pas celui des autres espèces de la section ; 1l se rapproche des R. lucida et R. nilida par ses sépales entiers: et des R. parviflora et R. foliolosa par ses stipules supé- rieures et ses bractées étroites. Le R. nitida n'est connu jusqu'ici qu'avec des axes sétigères sans aiguillons gé- minés bien apparents; mais j'ai fait remarquer que cette absence d’aiguillons géminés est probablement due à la taille réduite de cette forme et qu'il est probable qu'en devenant plus vigoureux, il montrerait, dans la par- tie superieure de ses axes, les aiguillons géminés propres aux Carolinae. Dans cette section, les R. lucida et R. nitida se distinguent par leurs stipules supérieures et leurs brac- tées dilatées. En somme, les Carolinae présentent comme caractères communs des aiguillons géminés, des folioles ord. allongées, atténuées à la base, des sépales se redres- sant après l’anthèse, mais devenant à la fin cadues et lais- sant le fruit nu à parfaite maturité. Les espèces de cette sec- tion sont propres à la partie orientale de l'Amérique du Nord. bé (85) La section des Gymnocarpae ne se compose jusqu'ici que d'une seule espèce. Si celle-ci présentait des aiguillons géminés combinés avec ses aiguillons sétacés, elle ferait naturellement partie de la section des Microcarpae. Les sépales en tombant laissent à découvert, au sommet du réceptacle fructifère, un disque très-étroit, mince et saillant, bordant le canal très-étroit qui livre passage à un très-petit nombre de styles. Je n'ai rien de particulier à dire de la section des Cani- nae, qui est bien connue. La section des Sinicae ne comprend qu'une seule espèce et il est probable qu'elle restera une section monotype. Dans le 3° fascicule des Primitiae, p. 364, j'ai fait remarquer que le R. laevigata ne pouvait être associé avec aucune autre espèce connue. Dans les diagnoses des sections qui précèdent, je me suis surtout préoccupé des types américains ; mais lorsqu'il s'agira d'embrasser l’ensemble des espèces qui doivent faire partie de ces sections, les diagnoses de celles-ci devront prendre plus d'extension. On trouvera peut-être que j'ai trop multiplié Le sections, que je ne condense pas assez les espèces en larges grou- pes. À cette objection, je répondrai que dans le genre Rosa, 11 n'est pas possible de constituer de grandes sections naturelles, ainsi qu'avaient voulu Île faire quel- ques auteurs. [ y a bien dans ce genre plusieurs sections assez importantes, telles que les Synstylae et les Cinna- momeae; mais la plupart des autres sections doivent être très-limitées, sous peine d'être artificielles, et un certain nombre d’entre elles doivent même rester mono- types. C'est ainsi que le R. laevigata doit rester seul dans sa section, de même que les R. sericea, R. mi- ( 86 ) crocarpa et R. Banksiae. Ce que j’avance 1ex est le fruit d’une longue expérience et de travaux qui reposent sur une masse de matériaux qu'il ne sera peut-être plus donné à un autre botaniste d'examiner comme je l'ai fait. Certains classificateurs ont tenté de faire reposer toutes leurs sections sur un petit nombre d'organes qui parais- saient offrir des caractères primordiaux, mais ils ne sont parvenus qu'à établir des sections plus ou moins artificielles. Quant à moi, j'ai attaché de l'importance à tous les organes et, selon leur degré de stabilité, je les ai pris en considé- ration pour constituer les sections. C’est ainsi que les aiguillons, qui ne sont cependant que des organes appendieulaires, ont une valeur de premier ordre. Leur disposition et leur forme correspondent tou- Jours ou presque toujours à certains caractères également de premier ordre. Ils se sont du reste imposés à la plupart des monographes, qui en ont tiré un heureux parti, soit pour la distinction des sections, soit pour la distinction des espèces. Les sépales peuvent également offrir de bons caractères de sections, selon qu'ils sont cadues ou persistants. D. — DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE DES ESPÈCES. D'après ce qu’on a pu voir ci-dessus, l'Amérique septen- trionale parait présenter trois régions distinctes pour les Roses : les régions boréale, occidentale et orientale. A. — Région boréale. La région boréale, qui pourrait s'étendre de l'Océan glacial jusque vers le 50° degré de latitude, nous offre deux espèces, qui sont les R. acicularis var. Bourgeauiana et R. blanda. Le R. acicularis var. Bourgeauiana s'étend du bassin Len srl ( 87 ) du Saskatschewan jusqu'aux bords de l'Océan glacial. Peut- être existe-t-il dans les montagnes au sud du 50° degré, mais je n’oserais rien affirmer ou nier à cet égard. Ainsi que je lai dit précédemment, je n'en ai pas vu de spéci- mens provenant des régions situées à l'est de la baie d'Hudson. Le R. blanda, sous sa variété setigera, semble être largement répandu entre le 50° degré et l'Océan glacial. I n’est pas cependant propre à cette région, car 1} descend au midi, principalement sous ses variétés glabra et pubescens, dans les états suivants: New-York, Wisconsin, Minnesota, Illinois, Nebraska, Missouri et jusque dans le Colorado et le Nouveau-Mexique. On le signale même dans le Texas. Je n’en ai pas vu d'échantillons des états sudo-orientaux. B. — Région occidentale. Je considère comme formant la région occidentale les contrées de l'Amérique du Nord situées le long de l'Océan pacifique et comprenant la partie méridionale de la Colom- bie anglaise, l'État de Washington, l'Orégon et la Cali- fornie, Je ne puis rigoureusement tracer sa limite à l'est, à cause du manque de renseignements, mais 1l est probable qu’elle devra comprendre toute cette partie de lAmé- rique dont les eaux se jettent dans l'Océan pacifique. En allant du nord au sud, nous trouvons, dans cette région, les espèces suivantes : À. aleutensis, R. nutkana, R. Durandii, R. gymnocarpa et R. californica. Le R. aleutensis n’a été jusqu'ici observé que dans une des iles Aléoutiennes. Le R. nutkana parait ètre abondamment répandu vers le 50° degré. Au nord, il s’avance peut-être jusqu’au bassin du Saskatschewan et, sous une ou deux variétés, 11 parait descendre au midi jusque dans lOrégon. (88 ) Le R. Durandii n'a encore été découvert que dans l'Orégon. Le R. gymnocarpa s'étend de File Vancouver et du bassin inférieur du Frazer jusque Monterey en Californie. On le signale mème dans ce dernier pays à San Diego, mais je n'ai pas vu d'échantillons de cette localité. Enfin le À. californica habite la Californie, surtout dans le bassin du Sacramento. C. — Région orientale. La région orientale comprend la vaste étendue de l'Amérique septentrionale à l’est des Montagnes Rocheuses, limitée au midi par le golfe du Mexique, à l’est par l'Océan atlantique et comprenant le Canada, la Nou- velle-Écosse et Terre-Neuve. Dans cette région, on observe les espèces indigènes suivantes : À. blanda, R. nitida, R. lucida, R. carolina, R. parviflora, R. setigera et R. foliolosa. La dispersion du R. blanda à déjà été indiquée. Le R. nitida parait habiter exclusivement le nord-est de cette région, c'est-à-dire de Terre-Neuve au Massachu- sets. Peut-être s'avance-t-il dans la région boréale à l'est de la baie d'Hudson. Le R. lucida tel que je le comprends ne parait encore avoir été observé qu'à Terre-Neuve et à la Nouvelle- Écosse. Le R. carolina est largement répandu et s'étend de la Nouvelle-Écosse et du Canada à la Caroline du Sud et à la Louisiane. Le R. parviflora présente une aire de dispersion qui se rapproche beaucoup de celle du À. carolina. H habite de l'état de New-York jusqu’à la Géorgie et la Louisiane du NS (89 ) Sud, et s'étend à l'ouest jusqu'à l'Illinois, le Missouri et l'Indian Territory. Le R. setigera habite les états occidentaux et méridio- naux depuis l'ouest du Canada et le Michigan jusqu'au Texas, la Louisiane et la Géorgie. Il semble ne pas exister dans les états orientaux. Le R. foliolosa est une espèce méridionale habitant le Texas, l’Arkansas, la Louisiane et la Floride. Je n'ai nullement la prétention de donner cet aperçu de la distribution des Roses américaines comme étant un tableau complet. Ce n'est qu'une esquisse très-imparfaite. L'Amérique septentrionale est une immense région, dont de vastes parties ont été à peine traversées par les bota- nistes et il n'y aurait rien d'étonnant à ce que plus tard non-seulement les aires des espèces de Roses connues soient modifiées dans leurs limites, mais à ce que le nombre des types soit augmenté. Il est néanmoins probable que les grands traits de la distribution ne seront pas profondément altérés, et que les types de la région orientale resteront, dans leur ensemble, bien distincts de ceux de la région occidentale, La région occidentale nourrit plusieurs espèces de Cinnamomeae qui se relient au groupe des Cinnamomeae asiatiques. Ceite mème région nous présente une espèce, le R. gymnocarpa, qui représente en quelque sorte la section des Microcarpae asiatiques. Par ses diverses espèces, la région occidentale nous offre des rapports assez étroits avec la flore rhodologique des contrées de l'Asie situées au nord du 40° degré. Jusqu'ici, on n’y a pas encore signalé d'espèces de la section des Synstylae, section qui a eepen- PP a, * t _ # HUE" (90) dant son plus grand développement dans les contrées les plus orientales de l'Asie. La région orientale nourrit un groupe tout à fait étran- ger, non-seulement à la région occidentale, mais à l'Ancien monde, le groupe des Carolinae. Celui-ci est associé à une espèce de la section des Synstylae (R. selosa) et à une espèce de la section des Alpinae (R. blanda). La région boréale rappelle assez bien la même région de l’Ancien monde par sa variété Bourgeauiana du R. acicularis qui, comme son type, s’avance dans les con- trées les plus froides. Le R. blanda var. setigera lui tient compagnie à peu près comme le fait, sur certains points de la région boréale de l'Ancien monde, le À. cinnamomea pour le À. acicularis type. Les contrées montagneuses qui séparent la région orien- tale de la région occidentale ne sont que très-imparfaitement connues ; l'avenir leur réserve peut-être un rang particu- lier par les découvertes qu'on y fera. E. — REMARQUES SUR QUELQUES ROSES PEU CONNUES OU DOUTEUSES. Ainsi que je l'ai déjà dit, je n’ai pas eu la prétention de présenter ce travail comme une véritable monographie; ce n’est qu'un essai destiné à préparer la publication d'un travail descriptif complet. Pour que celui-ci devienne possible, il faut que de nouvelles recherches et observa- tions soient faite sur les espèces qui ont déjà été décrites et que les formes douteuses ou critiques fassent l'objet d’une étude approfondie. Je vais passer ci-après en revue quelques formes dou- teuses ou critiques sur lesquelles j'attirerai l'attention des botanistes américains. (91) 1. Rosa serrulata Raf. — Dans l'herbier de Deles- sert, j'ai vu un échantillon indéterminé provenant de l’Arkansas et recueilli par Rafinesque, que j'ai rapporté au R serrulata. Cette forme, qui constitue peut-être une espèce distincte de celles que j'ai déerites, appartient à la section des Carolinae. Elle rappelle beaucoup certaines formes ou variétés de À. parviflora à dents foliaires compo- sées-glanduleuses, mais, chez elle, les sépales sont entiers et les stipules supérieures sont dilatées, à oreillettes dres- sées et même convergentes. Toutefois on peut se deman- der si ees caractères sont constants ou s'ils ne sont qu’acci- dentels. Afin qu’on puisse retrouver cette forme, je vais en donner une courte description. Tiges ou branches délicates, à aiguillons géminés grêles et droits, mélan- gés d’aiguillons épars sétacés. Ramuseules florifères à aiguillons géminés très-grêles et droits, mélangés dans la partie inféricure d’ai- guillons sétacés épars qui se transforment parfois en glandes stipi- tées. Feuilles 5-7-foliolées. Pétioles un peu velus, aiguillonnés et abondamment glanduleux. Stipules à bords finement ciliés-glandu- leux ; les inférieures à oreillettes dressées ; les supéricures assez large- ment dilatées, à oreillettes dressées-convergentes. Folioles ovales ou largement obovales, un peu atténuées à la base, obtuses ou briève- ment aiguës au sommet, glabres en dessus, un peu velues en dessous, à dents composées-glanduleuses. Fleurs solitaires ou en corymbe pau- ciflore. Pédicelles courts, hispides-glanduleux. Réceptacle florifère ovoide, hispide-glanduleux. Sépales entiers, ou lun des extérieurs avec une petite pinnule, abondamment glanduleux, terminés par une longue pointe dilatée au sommet. Pétales d’un rose vif, 2. Rosa Fendieri Crép. Mss. olim. — J'avais établi cette espèce sur un échantillon conservé dans l'herbier royal de Berlin accompagné de l'étiquette suivante : « Planiae Novae-Mexicanae, n° 210. Fendler. Coll. 1847.» Voie la description que j'avais faite d'après ce spécimen : 8 (92) Paraît constituer un petit arbuste très-rameux, à végétation lente et peu vigoureuse. Tige à écorce d’un brun rougeâtre, devenant grisätre par le soulèvement de l’épiderme, à aiguillons épars, peu nombreux, petits, grêles, droits, presque sétacés. Rameaux à écorce d’un brun rougeätre, à épiderme se soulevant par places sous forme de plaques grisètres, à aiguillons épars, peu nombreux, pelits, grêles, sétacés. Ramuscules florifères courts, grêles, un peu flexueux, à écorce d’un vert clair, ord. inermes. Feuilles 5-7-foliolées, Folioles assez petites (5-12 mill. de larg. sur 8-22 mill. de long.), se recouvrant un peu par les bords, d’un vert clair, glaucescentes et glabres en dessus, plus pâles en dessous, glaucescentes, très-finement glanduleuses, à glandes jaunâtres, à côte et à nervures secondaires un peu velues et avec quelques poils interposés entre les nervures, à dents composées- glanduleuses, dégénérant à la partie inférieure en denticules glandu- leux jusque près du pétiolule, qui est court (1/2 mill.), ovales-ellipti- ques, les latérales arrondies-atténuées à la base, les terminales un peu atténuées ; celles des feuilles inférieures subobtuses au sommet ; celles des feuilles supérieures brièvement aiguës. Pétioles assez grêles, à fine et courte pubescence, abondamment et finement glanduleux, chargés de très-fins aiguillons sétacés se poursuivant avec les glandes entre les ailes stipulaires, de même que sur la côte de la foliole ter- minale et souvent sur la côte des deux folioles latérales supérieures. Stipules courtes, toutes glanduleuses en dessous, à ailes étroites (1-2 mill.), les supérieures un peu élargies, à bords entiers, finement glanduleux ; orcillettes petites, toutes divergentes, brièvement aiguës, les supérieures ovales-triangulaires, plus ou moins écartées de la pre- mière paire de folioles. Fleurs solitaires. Pédicelle assez court, (7-10 mill.), grêle, un peu flesueux, glaucescent, glabre, lisse, por- tant à sa base une petite bractée ovale-lancéolée, environ une fois plus courte, glanduleuse à la face inférieure. Réceptacle florifère petit, arrondi-ovoïde, un peu atténué à la base et au sommet, glaucescent et lisse. Sépales petits, entiers, glabres sur le dos, présentant quel- ques fines glandes à leur partie supérieure, modérément tomenteux à la face interne et sur les bords, à pointe très-étroite, à bords finement ciliés-glanduleux. Corolle petite (de 50 mill. environ de diamètre), paraissant avoir été blanchâtre ou d’un rose päle, à pétales assez étroits, tronqués ou très-superficiellement échancrés au sommet, plus longs que les sépales. Capitule stigmatique petit et velu. Réceptacle fructi- fère (probablement petit et arrondi). (95 ) J'ai vu des échantillons de ce n° 210 de Fendler dans lherbier du British Museum et dans celui de Kew. L'échantillon conservé dans l’herbier du British Museum présente des aiguillons géminés. Ce R. Fendleri constitue-t-il une espèce autonome ou bien n'est-il qu'une forme d'une espèce déjà connue ? Si les aiguillons étaient normalement épars, nous aurions affaire à une forme de la section des Alpinae et nous aurions à la comparer aux R. acicularis var. Bourgeauiana et R. blanda, mais je suis porté à croire, d'après l’échan- tillon de l'herbier du British Museum, que les aiguillons ne sont épars que par suite de l’état chétif des axes et de la brièveté des entrenœuds de la tige et des branches et que sur des pieds plus vigoureux les aiguiilons sont gémi- nés. Si cette supposition est fondée, il faudra ranger cette forme, qu'on avait rapportée au À. blanda, dans la section du Cinnamomeae et la comparer aux R. nutkana et R. cali- fornica. En somme, il n’est guère possible sur le peu de matériaux que J'ai examinés et qui sont seulement en fleurs de se prononcer sur la valeur de ce R. Fendleri. 9. Sur deux Roses du Colorado. — M. Engelmann m'a envoyé des fruits de Roses recueillis « Higher parts of Clear Creek Valley in Colorado, 8500-10,000, alt. » A l’un de ces fruits, qui sont couronnés par les sépales entiers et persistants, reste attaché un fragment de ramus- eule avee deux aiguillons géminés. Ayant scmé des akènes de plusieurs de ces fruits, je saurai dans deux ou trois ans à quelle espèce ceux-ci appartiennent. M. Engelmann me les a envoyés avec le nom de R. blanda ? forma scopulina. Si les aiguillons sont géminés, nous aurons affaire, non pas au À. blanda, mais à une espèce de la section Cinnamomeae, (9%) A la page 51, j'ai parlé d’une forme recueillie dans cette mème région du Colorado et qui semble se rappro- cher beaucoup de la var. Bourgeauiana du R. acicularis. Le seul échantillon que j'en ai vu est haut de 10 centi- mètres environ et semble être constitué par une tige entière, présentant des axes de plusieurs générations dont les plus anciens sont sétigères et sans aucune apparence d'aiguillons géminés ; les ramuscules florifères sont courts et ne présentent que des glandes stipitées ; les folioles sont finement glanduleuses en dessous, à dents simples, mais à bords glanduleux ; les fleurs sont solitaires, à pédicelles lisses, à réceptacle globuleux et lisse, à sépales entiers, à corolle mesurant de 40 à 45 millimètres de diamètre et à styles velus. C'est encore là une forme que des recherches ultérieures sont appelées à nous faire mieux connaitre. 4. Sur une Rose du Nebraska. — M. Engelmann m'a envoyé deux échantillons en fruits recueillis par M. le D: Hayden en 1855-1854 dans les mauvaises terres du Missouri. Si ces spécimens ne présentaient pas des aiguil- lons régulièrement géminés sur les ramuscules et sur la tige et sans aucune trace d’aiguillons sétacés épars, je les rapporterais sans hésitation à la variété glabra du R. blanda. M. Engelmann m'a en outre envoyé un beau spécimen en fleurs recueilli par M. Hayden dans le bassin supérieur du Missouri (Nebraska) et qui me parait appartenir au même type spécifique que les échantillons fructifères dont il vient d’être question. M. Engelmann à rapporté cet échantillon au À. lucida var. glaberrima. Les aiguillons sont géminés sur les branches et les ramus- cules florifères. L'extrême ressemblance de cette forme avec le À. blanda fait naitre des doutes sur Pabsence és ti (95 ) constante d’aiguillons géminés dans celui-ci. Je ne puis rien certifier d’une facon absolue à cet égard, mais j'ai cependant tout lieu de croire, en me basant sur l'examen que j'ai fait de nombreux matériaux du R. blanda, que celui-ci n'offre que des aiguillons épars. S'il en est bien ainsi, il faudra voir dans la Rose recueillie par M. Hayden, soit une espèce nouvelle et distincte de la section du Cinnamomeae qui viendrait enrichir la région orientale d'un type nouveau, soit peut-être une variété du R. nutkana, type qui, de la région occidentale, viendrait envahir la région orientale. Pour élucider la question spécifique, il faut nécessairement faire de nouvelles observations sur des matériaux plus complets. 5. Sur une Rose de l’Utah. — M. Engelmann m'a envoyé un fragment de tige avec ramuscules stériles d'une Rose qu'il a recueillie, pendant l'expédition du Capitaine Simpson en 1858-1859, à Simpson's Creek, le 27 mai. Ce fragment de tige porte de longs et grèles aiguil- lons géminés un peu arqués, sans mélange d'aiguillons épars ; les ramuseules sont inermes ; les folioles, qui sont jeunes, sont petites, étroites, pubescentes en dessous et à dents simples. Cette forme parait appartenir à la section des Cinnamomeae, mais je ne puis faire aucune supposi- tion sur son identité spécifique. Par ce que j'ai exposé sous les n°% 5, 4 et 5, on peut reconnaitre que la flore rhodologique des contrées placées entre les régions occidentale et orientale est imparfaite- ment connue et qu'elle doit faire l'objet de nombreuses recherches. 6. Rosa peudulina Willd. — Cette forme est signalée en Amérique par Pursh et Rafinesque. Le À. pendulina de Willdenow, d'après un échantillon authentique que (96 ) J'ai vu dans l'herbier de cet auteur, n’est qu'une forme du À. alpina et n'appartient certainement pas à l'Amérique (Conf. Prim. Monogr. Ros., fase. If, p. 152). Le R. pendu- lina de l'herbier de Linné que j'ai examiné estégalement une forme du R. alpina, ce qu'avait déjà constaté Lindey. Du reste Linné (Sp. pl., ed. 2, 1, 765) a décrit sous le nom de Æ. pendulina une forme européenne qui d’après la planche de Dillenius qu'il eite (EU, 525, 1. 245, f. 517) est bien une variété du R. alpina. 7. Rosa stricta Mühl. — Lindiey signale cette forme en Amérique d’après Dillenius et Mühlenberg. Il est à remarquer, en premier lieu, que cet auteur s'est trompé en identifiant la figure de Dillenius dont J'ai parlé ci-dessus à son R. stricta, car cette figure se rapporte exactement à une variété du À. alpina. Il ne lui reste done plus que l'autorité de Mühlenberg pour attribuer le R. stricta à l'Amérique. Lindley a décrit son R. stricta sur une plante cultivée qui, d'après des échantillons authentiques que j'ai vus, est une forme du À. pimpinelli- folia. Dans tout les cas, Je n'ai vu aucune forme améri- caine qui se rapprochàt de ce R. stricta et je suis à peu près certain que celui-ci n'est pas américain. W.-J. Hooker (F1. Bor.-Amer., 1, p. 200) signale une variété du À. stricta le long du Saskatchewan d’après une plante recueillie par Drummond, mais il est probable que cette prétendue variété du Æ. stricta est le R. blanda var. seligera. Torrey, sur la foi des renseignements de Hooker, signale également cette variété du R. stricta sur les bords du Saskatchewan. 8. Rosa gemella Willd. — Dans le 2° fascicule des Primitiae Monographiae Rosarum, pp. 189-191, j'ai assez longuement traité cette forme, qui parait être une variété (97) du R. blanda Ait. Pursh, Rafinesque et Sprengel la signalent en Amérique. 9. Rosa cinnamomea L. — J'ai déjà fait remarquer précédemment que cette espèce n'existe pas en Amérique, où l'ont signalée Hooker et Torrey. 10. Rosa majalis Retz. — Cette forme qui appar- tient spécifiquement au R. cinnamomea L., n'est pas américaine. Ce que Hooker a indiqué (loc. eit., p. 200) sous ce nom comme croissant des bords du Saskatchewan au Makenzie, doit probablement être le R. acicularis var. Bourgeauiana. 11. Rosa fraxinifolia Borkh. non Gmel. — La forme décrite sous ce nom par Borkhausen est une variété du R. alpina et n'existe pas en Amérique. La plante que Hooker et Torrey ont signalée dans la région occidentale de l'Amérique est le R. nutkana Presl. 12. Rosa americana Waitz. — D'après un échan- tillon authentique que j'ai vu dans l'herbier royal de Berlin, cette forme est une variété cultivée du R. pimpi- nellifolia à folioles pubescentes en dessous et à dents simples. 15. Rosa Lyonii Pursh. — Pursh a décrit cette forme sur des échantillons desséchés (herb. Lyon). N'’en ayant pas vu de spécimens, je ne puis que faire des suppositions sur son identité spécifique. Lindley (Ros. Monogr., p. 155) pense que cette Rose est une variété du À, carolina L. Dans les jardins botaniques, on cultive des formes du À. blanda Ait. sous le nom de R. Lyonti. 14. Rosa suaveolens Pursh. — Lindley rapporte cette forme à son R. rubiginosa. N'ayant pas vu d’échan- (98) tillons authentiques de cette forme, je ne puis, comme pour le À. Lyonii, me prononcer sur son identité. 15. Rosa lutesceus Pursh. — Pursh a décrit cette forme sur une plante cultivée et vraisemblablement ori- ginaire de l'Europe ou de l'Asie. Jai vu des échantillons authentiques du À. lutescens décrit par Lindley et qui ne sont rien autre qu’une forme du À. pimpinellifolia. 16. Rosa rubæispiaa Bose. — C'est un synonyme du À. nitida Willd. 17. Rosa virginmiana Du Roi. — Est considéré comme un synonyme du À. carolina L. 18. Rosa Rapa Bosc. — Ainsi que je lai déjà dit, cette forme doit être une variété horticole du À. lucida Ehrh. 19. Rosa evratina Bose. — Cette espèce indiquée dans la Caroline m'est inconnue. 20. Rosa Redouteama Thory. — Cette forme, signalée en Amérique par Trattinnick, m'est également inconnue. 21. Rosa laxa Lindl. — J'ai déjà dit précédemment, page 20, que le À. laxa Lindi., que Sprengel a appelé R. Lindleyi, me paraissait être, d’après un échantillon authentique que J'avais vu dans l’herbier du British Museum, une forme du À. parviflora Ehrh. D'un autre côté, J'ai vu dans l'herbier de Kew un autre échantillon authentique qui parait appartenir à une forme du R. lucida Ehrh. La figure (tab. 5) de Lindley représentant le À. laxa parait plutôt se rapporter au R. lucida qu’au KR. parviflora. TABLE DES MATIÈRES. Aperçu historique 12 M on des copeces 0 el, Te ce el R SR Ce Pan dlesesperes ane. Je, QU NOTE. 78 Distribution géographique des espèces . . . SAR LR PP ET Remarques sur quelques Roses peu connues ou eme ot ue CE OU LISTE DES ESPÈCES. ROSA. RÉ TETE OA LAINE RS NAS PA Vi Le acicularis Lindi. var. Bour- carolina LL. . 37 geauiana Crép.. . . . 29 — 12, 15, 14, 16, 90, A LE acieularisLindi, . °: . . 81 22, 82 acuminata Raf. . . . 13,17 caryocarpa Douglas . . . 59 aleutensis Crép. . . . 48, 82 cherokeensis Donn . . . 77 americana Waitz . . . 20,97 einnamomea L. . . . 21,97 amygdalifolia Ser. . . . 77 cucumerina Tratt. . . . 77 MRnaNUIte ee, Su .t 4 eursor Raf. . . . 14, 16,28 arkansana Porter. . ,. 22, 52 disistemasRafs 41202045, 19 Aschersoniana Crép. . 51, 52 DurandiiCrép. . . . . 46 baltica Auct. gall. . . . 65 _ PR Ta LAS O2 MOT AL EU SN 92 élesans Halte Et 10 — 12, 14, 15, 18, 20, 21, enneaphylla Raf. . 14, 16, 60 22, 55, 81 evratina Bose. . . . 20,98 Hindi... ./. : . 55 TA EN 0e. ‘49 Bourgeauiana Crép.. . . 29 Éendieri DD ce « Al Bridgesii Crép. . . . 51, 52 fenestrata Donn. . . 20,27 californica Cham. et Schlecht. 49 flexuosa Raf. . . . . 15,18 — . . + . . 22,52, 82 foliolosa Nutt. . . . . 70 canina L. var. Montezumae ES MON …: Di Ser. 75 fraxinifolia Borkh. . 20, 21, 97 ( 100 ) fraxinifolia Gmel. . . 52,55 —TOrTEY 4 20%. 99 gemella Willd. 14, 20, 21, 96 glandulosa Raf, . . . 14, 16 clobosa Raf.:. its CA IT gymnocarpa Nutt. . . . 72 EE has ne à ANS PS INIO Hartwegiana Crép. 51, 52 hudsoniana Thory . . 20, 59 Bysire LINE" ESPN kamtschatica A. Gray . . 46 kentukensis Raf. . . 14, 16 laevigaia Mx. . : ... 77 — 15, 14, 15, 20, 21, 85 laxa Lindl. . 20, 65, 98 LindleyiSpre.: C2 NeR20n! luevda Ehrh: ER 2000 — 12,14,15, 18, 20, 21,22, 82 lutescens Pursh. . . 14, 20,98 Lyalliana Crép. "259 Lyouii Pursh. 14, 15, 20, 21, 97 majalis ReLz PS OSEO megacarpa Nutt: . 0/57 %99 Montezumae H., B. et K. 20, 75 myriantha Decaisne . . 51, 52 nutda NAN ES SN NE EDS — 12, 1#,16;20, 2162 HIVEd DCE CEE ET riivea Raf.s . ON MD US nutkana Presl.: SN us ins ORNE bhovata Raf:. "SERIES parviflora Ehrh. 66 —— 12, 14, 17, 20, 21, 82 pendülinaiL; 12440 = MAlld:: 2,2; 2 CRIER pensylvanica Mx. . . 15, 57 pisocarpa A. Gray . 22, 44, 46 pratensis-Raf. °° 45,07 pusidà -Rof, 20,200 J'EURTRE Rapa Bosc. . 20, 21, 98 Redouteana Thory . 20,98 TIDRPIA ARS 2206; NS TOUR rubifolia R. Br. 14, 15, 20, 21, 25 rubrispina Bose. . . . 20, 98 serrulata Raf. . . 15, 18, 91 setigera: Mx: OEM — 15, 14, 16, 20, 21, 22, 81 Solandri Tratt. 20, 32, 33 Spaldingii Crép. . . . . 45 stricta Mühl. 20, 21, 96 suaveolens Pursh. 14, 15, 18, 97 ternata Poires", 2 ANT trifoliata Raf.. . . . 14,16 virginiana Du Roi . . 20, 98 Waodsii Lindl. 20, 21, 52, 57 (101) Monographie des Anoxis de l’Europe, extraite de la FLorE p’EuroPe 2nédite de M. le baron Oscar DE Dieuponxé, et publiée, d'après les manuscrits de l'auteur, par A. Cogniaux. Dans un remarquable article publié par M. A. De Prins (1), il a déjà été longuement question du projet qu'avait formé notre regretté confrère, M. le baron Oscar de Dieudonné, de combler une lacune dont tous les botanistes se plaignent, en publiant une Flore générale de l'Europe. Ce projet grandiose avait été avant lui le rève de diffé- rents botanistes éminents; mais tous avaient reculé effrayés devant les nombreuses difficultés que présente un aussi vaste ouvrage. Ces difficultés étaient parfaitement bien appréciées par M. de Dieudonné, mais elles ne l'avaient pas rebuté, et nous tous qui connaissions la profondeur et la variété de ses connaissances botaniques, l'étendue de son intelligence et la solidité de son courage, nous n'avions aucun doute sur le succès de son entreprise, que favorisait d'ailleurs sa position de fortune. Avec cette ardeur infatigable dont sont capables seuls ceux que dévore le feu sacré de la science, il s'était mis à l'œuvre pour rassembler les matériaux qui devaient servir de base à son travail. Après dix années d'efforts, cette première et plus ingrate partie de son programme se trouvait à peu près réalisée : il était en possession d'un des plus riches herbiers européens qui existe, et nous (1) Notice sur M. le baron Oscar de Dieudonné, par A. De Prins, in Bulletin de la Société royale de Botanique de Belgique, XUI, pp. 566-574. (1® ) avons pu apprécier en maintes circonstances combien la végétation de l'Europe lui était devenue familière, non- seulement en ce qui concerne les grands types linnéens, mais même pour les variations sans nombre élevées au rang d'espèce dans ces derniers temps et dont, pour la plupart, il possédait des types authentiques. Il pouvait déjà penser à l’époque prochaine où il eom- mencerait à recueillir le fruit de ses peines, car il était arrivé au moment de prendre la plume et de commencer la rédaction de son ouvrage. Mais il sut réprimer le désir cependant bien natureld’en arriver le plus tôt possible à ce résultat et sa grande préoccupation était de rendre sa Flore d'Europe le plus parfaite qu'il lui serait possible. Pour y parvenir, voici quel était son projet, ainsi qu'il nous l'avait confié dans des entretiens intimes : il allait rédiger un spécimen de son ouvrage tel qu'il l'avait projeté, soit par exemple la famille des Renonculacées ou quelques-uns des genres qui la composent, et le publier dans le Bulletin de la Société royale de botanique, afin de pouvoir le soumettre aux critiques de tous les savants compétents; 1[ se proposait alors de s'inspirer de toutes les observations qu'il aurait ainsi provoquées pour dresser son plan définitif et com- mencer sa rédaction. Un tel projet ne méritait certes que des éloges, et il montre bien quelles étaient les vues élevées de notre regretté confrère. Mais, hélas ! il ne devait pas même lui être donné de terminer ce préambule de son grand travail, car avant qu'il eût rédigé les genres Clematis, Anemone, Adonis et Ranunculus (principalement la section Batra- chium), la mort le frappait à l’âge de moins de vingt-neuf ans, et anéantissait, en un instant, le fruit d’un si long et si rude travail. (105 ) Heureusement non, cependant, tout ce travail n'est pas perdu, et le riche herbier de notre confrère sera con- servé à la science : grâce à la générosité de Madame la baronne de Dieudonné, qui vient d’en faire don au Jardin botanique de l'État, cette remarquable collection viendra prendre place à côté du célèbre herbier de von Martius, et restera à la disposition des botanistes qui, nous en sommes convaineu, attacheront un grand prix à pouvoir le consul- ter pour leurs travaux. Le genre Adonis, que nous avons extrait des manus- crits de M. de Dieudonné, devait faire partie de ce spécimen de sa Flore qu'il voulait publier d’abord. Cepen- dant, d’après le plan que l’auteur s'était tracé et dont nous donnerons un extrait plus bas, on ne doit pas considérer ce fragment comme étant terminé, mais comme étant seulement une ébauche; nous Favons choisi de préfé- rence, au lieu de prende, par exemple, les Anemone ou les Batrachium, qui nous paraissent contenir plus d'obser- vations originales, parce que ces deux genres présentent des lacunes considérables et s'éloignent davantage, pen- sons-nous, de ce que l'auteur aurait voulu publier. D'ailleurs notre but est avant tout de faire apprécier le travail qu'avait projeté M. de Dieudonné ; et nous prions de ne pas perdre de vue qu'il n’a pu mettre la dernière main au genre Adonis, pas plus qu'aux autres genres que nous avons mentionnés. Avant de terminer, signalons un fait qui montre quelle précision M. de Dieudonné voulait apporter dans son travail: dans ses manuscrits, chaque espèce est accom- pagnée d’une carte d'Europe sur laquelle il marquait au crayon rouge la dispersion de l'espèce, dispersion qu'il complétait à mesure que de nouveaux documents le lui (104) permettaient. Nous croyons inutile d'exposer les avantages que présente ce système de cartes, qui est précisément celui que l'on a adopté depuis au Jardin botanique de Bruxelles. A. CoGxiaux. Extrait du plan tracé par M. de Dieudonné pour la rédac- tion de sa FLore p'Etrore. « Le texte sera-t-il en latin ou en français ? « L'ordre des familles et des genres, ainsi que leurs diagnoses, seront copiés textuellement du Genera Plan- tarum de MM. Bentham et Hooker. » Chaque genre sera accompagné d’un tableau dichoto- mique conduisant à la détermination de chaque espèce. » L'espèce sera prise dans le sens le plus large, l'espèce linnéenne. A chaque espèce, se rattacheront les sous- espèces, les variétés et les formes décrites à la suite de l'espèce principale. » Le nom de l'espèce sera le nom s’adaptant au Genera de Bentham et Hooker et le plus ancien. » Les synonymes seront aussi complets que possible ; cependant les synonymes antérieurs à Linné ne seront ordinairement pas indiqués. » La diagnose sera courte, ne renfermant que les caractères essentiels, et aucun des caractères renfermés dans la diagnose des genres et des sections. On attachera surtout de l'importance aux caractères facilement discer- nables et les plus fixes. La diagnose se fera autant que possible d’après des échantillons bien déterminés et en ayant sous les yeux la diagnose de l’auteur de lespèce. On comparera cette diagnose avec celles des principaux (103 ) ouvrages et on en tirera une diagnose définitive aussi claire que possible. » Après la diagnose, viendra l'énumération, avec courtes diagnoses, des espèces critiques, formes et variétés se rattachant au type décrit. » À la diagnose, suecèdera la distribution géographique de l'espèce type ; si c'est nécessaire, on indiquera la distribution géographique de chaque variété. » La distribution géographique sera très-soignée. Elle indi- quera d’abord la région botanique (d’après Grisebach), puis l'altitude moyenne, l'indication des pays où elle se trouve et surtout ses habitations extrêmes en longitude eten lati- tude. Le degré de densité sera aussi exprimé pour chaque pays. Les noms de localités ne seront donnés que pour les espèces extrèmement rares ou pour les habitations extrêmes. » On indiquera d'une manière générale la dispersion dans les autres parties du monde s'il y a lieu. » Pour les diagnoses et la distribution géographique, seront consultés : 1° les Flores les plus récentes et les plus généralement admises de chaque contrée ; 2° toutes les revues botaniques et les Flores locales seront compulsées, autant que faire se pourra. » GENRE ADONES L. Clef dichotomique des Avoxis d’Europe. Plantes vivaces; style recourbé en dehors . | 2 : | Plantes annuelles; style droit 7 Feuilles radicales squamiformes. 5 Feuilles radicales herbacées . b) 4 ( Calice pubescent . 5. , D bre ONU ee un AINET un, 0 =: + A. apennina, (106 ) { Lobes des feuilles très-entiers . . . . . . À. vernalis. : } Lobes des feuilles dentelés . . . . . . +. À. wolgensis. $ ( Sépales égalant presque la corolle . . . . . . . . . 6 " { Sépales ne dépassant pas la moitié de la corolle . À. pyrenaica. | Sépalés OMR Me CRAN cn CANNES oi: | Sépales aigus-lancéolés , . . . . . . . À. cyllenea. : nn RCE Reltben MR eMEl ER cu petites ce SAINTES * À Calice glabre . . . SU en dite) URI { Bord supérieur des ele à 1-2 doute nopute, re TON CUERRE É | Bord supérieur des carpelles sans dents . . ,. . . . . 10 Carpelles gros, à deux dents sur le bord supérieur À. aestivalis. ke | Carpelles petits, à une dent . 1.2 % . . . À. nucrocarpu. Bord supérieur des carpelles bossu dans son milieu; 10. RECIFECONFRE MER" : +. + . À. autumnalis. | Bord supérieur des carpelles droit : a Ai conti- \ nuant la direction du bord supérieur du carpelle. À. baetica. |. Adonis vernalis L. Sp. 771 Style recourbé à l'extérieur. Feuilles radicales squami- formes, les médianes et les supérieures sessiles, multi- fides, à lobes très-entiers. Calice pubescent. Pétales 10-19, oblongs, un peu dentés. Carpelles velus. 2. sminor. Fleurs plus petites. 6. æmajow. Fleurs du double plus grandes. Disrr. GéOGR. — Scandinavie : iles d’Aland et de Gottland. Allemagne : vallée du Rhin de Dürkheim à Bingen, Haute-Bavière, Bohème, Thuringe, Francfort-sur-l’Oder, Alsace, Suisse: Valais. Autriche : Autriche, Bohème, Moravie, Galicie, Croatie, France : Cévennes, Mende, Montpellier. Hongrie : Transsylvanie. Russie : Russie moyenne : Lithuanie, près de Pinsk ? Varsovie? Volhynie, Kursk, Kasan, Voronèche, Tomboov, Pensa, Simbirsk, Orembourg, Russie méridionale : Podolie, Ucraine, Cherson, Don? Volga inf.? Taurie, Terek, Caucase, Ibérie. Ztalie : Frions. Espagne : Arragon, Valence, Catalogne, Alava (Vittoria). CAO7 ) 9. Adomis wolgensis Stev. in DC. Syst., I, p. 545. Feuilles radicales squamiformes, les moyennes et les supérieures sessiles, multifides, à lobes dentelés. Calice pubescent extérieurement. Carpelles presque velus. Disrr. céoGr. — Région des forêts. Transsylvanie : Klausenbourg. Russie : Podolie méridionale (Jaorlik). — Région des steppes. Russie : environs du lac salé Elton (désert Casp.), Don ? Stavropol ? Oss. — L’A. hybrida Wolf. — À. wolgensis X vernalis Freyn. — Transsylvanie : Klausenbourg. 5. Adonis apennina L. Sp. 779, £. sibirica Ledeb. Fl. Ross., I, p. 25. — A. sibirica Patr., Ledeb. Ind. sem. hort. Dorpat.; Rchb. Icon. crit., cent. IV, p. 22, tab. 522. — 4. Jrentiana DC. Prodr., I, p. 25. — A. vernalis G. sibirica DC. Prodr., 1, p. 25. Plante tout à fait glabre. Feuilles inférieures squami- formes ; les moyennes et les supérieures sessiles, bipinna- tipartites ; lobes lancéolés, confluents à la base, entiers ou pinnatifides. Sépales glabres. Pétales obovales. Carpelles subglobuleux, obovés, rugueux, pubescents. Disrr. céocr. — Région des forêts. Monts Ourals : Slatoust. Os. — Bertoloni prétend que dans les Apennins ne croit aucune espèce voisine de l’A. apennina autre que l’A. distorta Ten. Linné aurait décrit son À. apennina sur un exemplaire de l’A. vernalis monstrueux provenant de Francfort-sur-l’Oder. Nous ne donnons donc que l’A. apennina B . sibirica, qui croit dans l’Oural. 4. Adonis pyremaica DC. FT. Fr., V, p. 655. Feuilles toutes herbacées, les radicales longuement pétiolées, les moyennes etles supérieures sessiles ou sub- sessiles, 3-4 fois ternées, à divisions linéaires, dentées. Sépales glabres, de moitié plus courts que les pétales. Pétales obovales, obtus Carpelles pubescents, rostellés au sommet ; bec comprimé, roulé en dehors. ( 108 ) Disrr. céoer. — France : Pyrénées orientales (vallée d'Eynes). Espagne : Castanèse au-delà du port de Venasque (Arragon). 5. Adonuis cyllenea Boiss. Diagn., sér. 2, V, p. 5; Fl::Orient:; pp: 15. Feuilles toutes herbacées, les radicales et les inférieures longuement pétiolées, plusieurs fois décomposées en lanières oblongues-lancéolées. Sépales égalant presque la corolle, lancéolés-aigus. Carpelles ovales-triangulaires, gibbeux sur le dos, glabrescents, surmontés d’un style droit, recourbé au sommet. Disrr. GÉoGr. — Région méditerranéenne. Grèce : Mont Cyllène (Ma- levo?) au-dessous de Flambouritza altit. 4500”, Péloponèse. 6. Adonis distorta Ten. F1. Neap. pr. app. IV, p. 10. Feuilles toutes herbacées, très-divisées, les radicales cespiteuses, pétiolées ; pétioles largement dilatés infé- rieurement. Sépales obtus. Pétales nombreux, lancéolés- spatulés. Carpelles non gibbeux, oblongs, courtement atténués en style. — Tige et pétioles tordus. Disrr. GÉo6r. — Région méditerranéenne. Italie : Apennins (mont Veltare) ; Abruzzes (mont Velino, mont Cornu et Costone). 7. Adonis aestivalis L. Sp., 771, non DC. — A. am- bigua Gaud. FI. Helv., I, p. 518. — A. dentata DC. Syst., 1, p. 524, non Del. — À. flava Schlecht. Berol., p. 502. — A. maculata Wallr. Sched., p. 270. — A. miniala Jacq. Austr., tab. 554, Calice glabre, appliqué contre la corolle. Carpelles bidentés sur le bord supérieur et dentés sur le bord infé- rieur, Style ascendant, de même couleur que le carpelle, (109 ) — Fleurs d’un rouge vermillon, parfois marquées d’une tache noire à la base des pétales. 6. pallida Keh. Fleurs d’un jaune pâle. — A. flava MulCat., p.274; DC. Syst., I, p. 222. — À. citrina Hoffm. F1. Germ., 1, p. 251, non DC. 7. barviflora. Fleurs de moitié plus petites, ne dé- passant pas le calice. — A. parviflora Fischer in DC. Prodr., 1, p. 24. — Lacs salés d'Elton et Inderi, désert Caspien. 2. sqnarrosa Bois. FI. Or., I, p. 18. Épis plus con- densé. Carpelles tétragones à la base, à crête très-aiguë ; dent du bord supérieur très-proéminente, égalant environ le style. — À. squarrosa Stev. in Bull. Mosq., 1848, II, p. 272. — Taurie et Crète. Disrr. Géo, — Région des forêts. Allemagne. Hollande : près de Baarn ? Belgique : quelques localités aux environs de Rochefort (zone calcarcuse). Autriche. Suisse. France : Lyon, vallée de la Limagne (Puy de Dôme), de la Nièvre, l’Aube, la Lozère, la Provence, Pyrénées orientales, Corse à Bonifacio. Espagne : Arragon, iles Baléares, Grenade. Portugal. Ltalie : Sardaigne. Dalmatie. Croatie. Hongrie. Transsylvanie. Macédoine. Grèce. Crète, Russie : Podolie, désert Caspien, Taurie, Caucase. 75. Adonis dentata Del. F1. Aegypt. ill, p. 17, non DC. nec Ledeb. ; Boiss. F1. Or., I, p. 18. Plante basse, rameuse dès la base. Fleur petite. Calice glabre. Pétales obovés, glabres. Epi compact, allongé, cylindrique. Carpelles petits, profondément alvéolés, rugueux, munis vers leur milieu d'unè crète circulaire, dentée, atténués en un style ascendant, contigu à la dent du bord interne. Disrr. céocr. — Égypte, Palestine, Chypre, Syrie, Alep, Arabie pétrée, Perse, Afrique septentrionale. (10. ) Oss. — Le véritable À. dentata Del. ne croit pas en Europe. Il a été indi- qué par Ledebour en Russie par confusion avec l’A. autumnalis var. cau- data. La plante indiquée sous le même nom en Grèce est l’A. microcarpa DC. De Candolle indique l’A. dentata var. provincialis dans le midi de la France : c’est l'A. aestivalis L. Ce genre est encore très-embrouillé et a besoin d’une bonne révision. 8. Adonis microcarpa DC. Syst., 1, p. 225. — A. cupaniana Guss. Syn., Il, p. 57; Boiss. F1. Or., LD. 19. Fleur petite. Calice glabre. Pétales plans, elliptiques. Épi dense, oblong. Carpelles petits, rétieulés en fossettes, oblongs, atténués en un style un peu long, ascendant ; dent du bord interne obtuse, contiguë à la base du style. B. intermedia Boiss. F1. Or., I, p. 18. — A. inter- media Webb. Phyt. Can., p. 12. — Épi condensé et rude. Carpelles munis vers leur milieu d’une crête cireu- laire, garnie de dents. — Ile de Crète près de Malaxa (Raulin). — Espagne. 7. citrina Tod. F1. Sic. exsic. — Fleurs jaunes. Disrr. GéoGR. — Portugal. Espagne. Italie : Naples, Sicile, Sardaigne. Grèce : répandu partout dans les cultures. Macédoine. Crète : Malaxa. 9. Adonis flammea Jacq. Austr., IV, p. 29. — A. anomala Wallr. Sched., p. 275. — A. aestivalis Gaud. Helv., IIE, p. 517 ; DC. Syst., I, p. 225. Calice velu, appliqué contre la corolle. Pétales étalés. Carpelles en épi allongé, cylindrique. Bord supérieur du carpelle droit; l'extérieur presque denté; bec dressé, noir, sphacélé, naissant en avant et au-dessous de l'angle interne du carpelle et incliné sur lui. (111) B. abortiva Gren. et Godr. F1. Fr., 1, p. 16. — A. anomala Wallr. Sched., p. 273. — Trois pétales inégaux, pointus, lacérés au sommet. 7. ballida Gren. et Godr. F1. Fr., 1, p. 16. — A. citrina DC. Syst., 1, p. 225. — Fleurs d’un jaune soufre. 9. ceaudata Boiss. F1. Or., I, p. 19. — A. caudata Stev. Bull. Mosq., 1848, If, p. 272. — Pétales un peu plus grands. Style allongé. — Grèce : près de Rachova au Parnasse. Taurie. €. Preslii. — A. Preslii Todaro Enum. FI. Si. ined. (1). Disrr. céoGR. — Allemagne : cà et là dans les moissons, par des graines échappées des jardins ; très-rare : vallée du Rhin, de la Nahe, Thuringe, Breenthooch. Belgique : environs de Mons, Ciply ; très-rare. France : Lorraine, Bourgogne, Auvergne, Paris, Troyes, Lyon, Gap, Draguignan. Suisse : Valais. Autriche : n’est pas vraiment indigène, dans quelques moissons de l’Autriche, du Tyrol, de la Carinthie, etc. Ztalie : Piémont, Lombardie? Toscane, Sicile. Dalmatie. Hongrie. Transsylvanie. Grèce : Rachova au Parnasse, Caucase, Tuurie. 10. Adonis autumnalis L. Sp., 771. — A. micran- tha DC. Syst., 1, p. 222. Sépales glabres, ouverts. Pétales 5-8, étalés, concaves, connivents. Carpelles en épi dense, ovale-oblong ; bord supérieur des carpelles bossu vers son milieu, sans dents; (1) M. de Dieudonné ne donne pas la diagnose de cette variété dans son manuscrit, mais indique qu'il doit la rechercher. Il est probable qu'il lavait consignée dans son herbier (A. C.). (122) bec recourbé ; réceptacle creusé de fossettes bordées de membranes. Feuilles découpées en lanières fines. Disrr céÉoGr. — Angleterre : En Sussex ct en Suflolk; naturalisé jusqu’en Écosse. Hollande : subspontané ? et seulement sporadique. Belgique : envi- rons de Mons. France : moissons de presque toute la France (Aude, Nar- bonne, Avignon, Montpellier, Lyon, Dijon, Nevers, Paris, Bourbon- Vendée, Auvergne. — Gren. el Godr.). Suisse : Valais. Autriche : Pola (Istrie), seule localité donnée comme indigène par Keh ; ailleurs en Alle- magne et en Autriche, subspontané. Portugal? Espagne. Italie : Frioul. Dalmatie. Hongrie. Transsylvanie. Grèce : Attique. Crète. Caucase, Taurie. 11. Adonis baetica Coss. Not. Esp., p. 25 (1). Disrr. GÉoGR. — Espagne : dans les champs près de Cadix. Notice sur quelques Thalictrum, par C.-J. Lecoyer. L'espèce végétale comprend, suivant la plupart des auteurs, une quantité variable d'individus qui se ressem- blent et se reproduisent par la génération, mais soumis eux-mêmes, ainsi que leurs descendants, à des altérations continues ou accidentelles. Parmi ces modifications, les unes nous révèlent encore aujourd'hui les effets primitifs de l’action créatrice, tandis que les autres nous offrent de sérieuses difficultés pour laisser reconnaitre, au moyen d’un examen rapide et superficiel, la nature du type spécifique auquel ces individus transformés se rapportent. (1) La diagnose de cette espèce ne se trouve pas dans le manuserit. Outre la source citée, on peut la trouver dans Walpers Annales, UW, p. 809 (A. C.). OTIS ) La quantité d'individus semblablesque comprend l'espèce dans le genre Thalictrum est limitée d'une façon précise pour les groupes croissant en Asie, en Afrique, en Améri- que, et en général, dans tous les lieux où les observations botaniques n'ont pas été très-nombreuses ni souvent répé- fées ; mais cette précision des limites spécifiques n'existe plus pour la majeure partie des Thalictrum d'Europe, surtout pour les Euthalictrum du groupe minus et du groupe flavum, à la suite des recherches multipliées et des travaux successifs de tous les botanistes qui se sont occupés de ce genre de plantes. C. Linné considérait déjà la distinction des espèces du genre Thalictrum comme très-difficile et, depuis, la difficulté n’a fait que croitre. L'ensemble des formes étu- diées se rattachant aux deux groupes cités plus haut con- stitue aujourd'hui une série continue d'espèces aflines s'enchainant entre elles par des transitions imperceptibles, qui rendent impossible toute détermination immédiate du plus grand nombre de ces espèces critiques. Nous ne pouvons admettre néanmoins que toutes ces formes ne soient que des évolutions diverses d’un type primitif unique, et tout nous porte, au contraire, à conclure que le signe caractéristique de l'espèce ne fait souvent défaut que par suite d'observations incomplètes ou mal définies. Il ne serait done nullement étonnant de voir des espèces, signalées mais mal étudiées par leurs auteurs et qui ont été reléguées ensuite parmi les variétés, repren- dre leur place dans la série spécifique au moyen de nou- velles observations étendues, conformément aux conseils de De Candolle, jusqu'aux détails physiologiques. Cette hypothèse est d'autant plus vraisemblable que, selon l'opinion de ce savant, ces caractères microscopiques, (114) généralement dédaignés ou délaissés, devront fournir, tôt ou tard, les éléments de la distinction non-seulement des espèces, mais encore des genres, des familles et mème des classes. La plupart des Thalictrum ayant la tige arrondie, plus ou moins glaucescente, les folioles variables, les filets des étamines flexueux et les akènes sillonnés, sont rapportés au T. minus L., dont voici la diagnose du Prodromus de De CanpoLee : « TT. minus L. caule tereti polline glauco, floribus laxe paniculatis cernuis 4-sepalis, foliorum seg- mentis qlabris subrotundis apice dentalis subtus glaucis, carpellis utrinque acutis striato-sulcatis » ou au T, foeli- dum L. qui y est caractérisé de la façon suivante : « T, foetidum L. caule simplici, basi nudo, medio folioso, apice paniculato, foliis pubescenti-viscidis, segmentis denti- bus obtusis. » Cependant ce dernier peut quelquefois se confondre avec le premier et réciproquement, à tel point que M. Régel, dans sa Monographie des Thalictrum d'Europe, ne trouve pas le T. foetidum L. suffisamment caractérisé, ni vraiment distinct du 7, minus L. ; il dit qu'il pourrait être considéré comme une forme afline du T°. elatum Jacq., propre aux lieux secs et montagneux, tout en admettant que la culture ne lui enlève pas le facies particulier qui l’a fait séparer du T°. minus L. M. Hooker (The Flora of British India) va plus loin encore ; il refuse absolument d'admettre le T. foetidum L. comme une espèce propre et le considère seulement comme une variété glanduleuse-pubescente du T°. minus L. Nos propres observations infirment les conclusions de ce dernier auteur, et nous permettent de séparer nette- ment le T. minus L. du T. foetidum L. Si dans les évolu- tions ordinaires de ces deux espèces, les caractères sn monts SX, Inca (115) généraux de chacune d'elles se modifient de façon à les confondre quelquefois l’une avec l'autre, il existe toujours un caractère anatomique constant qui per- met de reconnaitre immédiatement le 7. foetidum L. ou de le distinguer facilement au premier coup d'œil des formes affines se rattachant au 7. minus L. Ce carac- tère s’observe dans la forme des poils glandulifères qui recouvrent les folioles du T°. foetidum L. La majeure partie des formes se groupant autour du T', minus L. sont plus ou moins glanduleuses-pubescentes, ainsi que les diverses formes du T. foetidum L., et les poils qui causent cette glandulosité ou cette pubescence sont ordinairement de deux sortes : simples et dressés ou aranéeux-anastomosés. Les poils glandulifères dressés sont généralement capités, c’est-à-dire terminés par un renfle- ment qui constitue la glande proprement dite. En plaçant sous l'objectif du microscope un fragment de foliole du T'. foetidum L. récolté par Gariod en 1866, au col des Baumettes, dans les Hautes-Alpes, nous avons remarqué le parenchyme et surtout la nervation couverts de poils glandulifères dressés; mais à la différence des autres sortes de poils, la base de chacun de ceux-e1 était constituée par un faisceau de 4, 5, 6 cellules se détachant de la nervure pour se relever verticalement et former ainsi une sorte de pédicule au poil glandulifère qui naît au centre du sommet de ce faisceau. Nous avons remarqué en outre que les cellules du sommet de ce pédieule s’écar- taient quelquefois en rayonnant et formaient de cette façon à la base du poil glandulifère, une espèce de rosace étoilée, comprenant, suivant les cas, 4, 5 ou 6 rayons. Un simple coup d'œil suflit pour constater immédiatement l'existence de ce poil glandulifère pédieulé, qui est pour nous la marque caractéristique du T. foetidum L. (116) Nous l'avons, en effet, observé sur les folioles du T'. foeti- dum L. que nous eultivons et sur celles de la même espèce des Jardins botaniques de Bruxelles et de Gand. Nous l'avons remarqué également sur des échantillons récoltés en 1865 par F. Graf sur les montagnes de la Styrie, et sur le mont Riffel, en 1860, par M. Ducommun. Il existe aussi sur les échantillons provenant du mont Cénis et du Seiseralpe, sur ceux d'Oetzthal communiqués par Zucca- rini, et du Tyrol méridional, par Elsmann. Ce poil caractéristique distingue encore les formes pres- que glabres provenant du Caucase et communiquées par l’Académie de Saint-Pétersbourg, et il s’observe aussi sur les individus de l’Altaï récoltés par Ledebour, sur ceux du Baïcal communiqués en 1856 par Turczaninow etenfin sur les exemplaires récoltés en 1840, par Karelin et Kiriloff, parmi les rochers du mont Narym et sur les rives de l'Uba, entre Ustkamenagorsk et Burchtarminsk. Le Thalictrum de Himalayan Herbarium de R. Stra- chey and Winterbottom, « n° 12, T. minus L. » récolté à Saptel, Kumaon, n’est évidemment que le T. foetidum L., avec les folioles abondamment pourvues du poil glandu- lifère pédiculé; il en est de mème du T. minus L. de l'Herb. Ind. Or. de Hook. fil. et Thomson, n° 16, prove- nant de Ladak, Cashmir. L'un des spécimens incomplets du T. vaginatum Royle de l'herbier Martius se rapporte aussi au T°. foetidum L, mais l’autre est réellement le T. isopyroides C.-A. M., ainsi que l'indique d’ailleurs une seconde étiquette placée sous la première. Le T. saxatile Vill., récolté en 1858 par Ozanon, parmi les moraines autour de la forêt de Fraux, à l’ouest de La Grave, et publié dans lexsiccata de Billot, sous le (117) n° 2401, se trouve totalement dépourvu de poils glandu- lifères pédiculés et doit être séparé du T. foelidum L., si cet échantillon représente bien le type authentique. Quoique le T. foetidum L. soit signalé comme étant _ abondant dans la vallée de Saas, où Gaudin a récolté son T. alpestre, la plante recueillie sous ce dernier nom par Thomas doit être aussi écartée de la synonymie du T°. foe- tidum L., si elle est conforme au type de Gaudin; il en doit être de même du T. odoratum Gren. et Godr. des Hautes-Alpes, que certains botanistes considèrent à tort comme identique au T. foetidum L. Le T. pubescens Schleich., de l’herbier de Bruxelles, communiqué par le Muséum de Paris et provenant des environs d'Avignon, possède aussi la marque distinctive du T°. foetidum L. et n'est, par conséquent, qu'un synonyme de ce dernier. ’ On considère généralement le T. acutilobum DC. comme un simple synonyme du T. foetidum L.; cepen- dant les échantillons que l’herbier de Bruxelles possède sous ce nom, récoltés par Ledebour sur les versants de PAltaï, peuvent être séparés du T°. foetidum par l'absence totale de tout poil glandulifère pédiculé. Il reste à savoir si ce Thalictrum est identique au T. acutilobum de De Candolle, et l’examen de la planche 10 des Icones selectae plantarum de Delessert peut même faire supposer le contraire, car la constitution des folioles de cette figure fait soupçonner un rapport intime entre le Thalic- trum de De Candolle et le T,. foetidum L., comme l'absence absolue du signe caractéristique dans les spéei- mens de Ledebour permet de disjoindre son Thalictrum du T. acutilotum DC. (118) Annotations nouvelles à la Flore de la province de Bra- bant, par CnarLes BaGuer. Depuis plus de vingt ans, la Flore du Brabant n'a cessé de faire l’objet de nos investigations et de nos recherches. Les diverses publications qui se sont occupées du tapis végétalde cette partie du pays et les découvertes que l'on y a signalées ont constamment attiré notre attention. Nous aurions désiré pouvoir réunir tous les documents et le fruit de toutes les études pour faire connaitre d'une ma- nière assez complète la végétation de notre province. Tout au moins, nous eussions souhaité être à même de publier la Flore du bassin de la Dyle, et cela, comme pour la province, en ne négligeant point la nature des terrains divers que l’on y observe. Malheureusement, 1l reste encore plusieurs cantons presque entièrement inconnus ; d'autre part la dispersion réelle des espèces dites assez communes ou communes n'a pas suffisamment éveillé l'attention des investigateurs. Enfin dans plusieurs des travaux publiés, on ne s’est guère inquiété de la nature des terrains où croissent les plantes dont on à indiqué la découverte. Il résulte de là que, malgré l'existence de publications importantes, les matériaux sont trop incomplets encore pour atteindre le but que nous avions en vue. Nous engageons vivement nos confrères du Brabant à publier les observations qu'ils ont faites et ce qu'ils ont noté au sujet de la géographie botanique de notre province. C’est afin d'arriver au résultat désiré que nous faisons connaître les plantes que nous avons remarquées en Brabant pendant ces dernières années. Aussi avons-nous (119) consigné dans ces notes diverses espèces peu rares et d'autres que l’on croit trop souvent, sur la foi des livres, ètre répandues partout, tandis qu'elles se rencontrent au contraire dans des limites assez restreintes. Nous joignons la mention de quelques espèces observées dans d’autres parties du pays. Thalictrum flavum L. — Prairies à Betecom, Tremeloo, Testelt (Nob.), Gelrode (0. Hecking). — Emblehem. — Le plus souvent c’est une forme se rapprochant du T. Morisonii Gmel. qui s’observe dans ces localités, Anemone ranunculoides L. — Wilsele : bords d’un ruisseau ; avec la variété pedicellis geminis. — Nous avons retrouvé cette espèce, assez rare en Brabant, à l'endroit même où M. le professeur Cra- ninx nous a dit depuis l’avoir récoltée il y a plus de 40 ans. Quoi- que cette habitation eût été parcourue cent et cent fois par tous les botanistes de Louvain, l’Anemone n’avait plus été remarqué pen- dant ce long espace de temps. Ne croyons done jamais légèrement à la disparition de certaines de nos espèces indigènes. — — var, à trois fleurs. — Trazegnies (professeur Noël). Myosurus minimus L. — Peut-être plus commun qu’on né le pense; il passe parfois inaperçu à cause de sa petitesse. — Wesembeek, Stockel, Gastuche, Vieux-Héverlé, Rotselaer, Winxele (Nob.), Lub- bcek, Lovenjoul (0. de Dieudonné), Linden (0. Heck.). — À Exaerde, nous l’avons rencontré dans un chemin herbeux le long du canal, mais nous ne l’avons point vu dans les champs. Ranunculus hederaceus L.i— Kerckom (A. De Prins), Holshbeek (0. H.). — Ordinairement la forme à feuilles presque entières. — hololeucos Lloyd. — Gelrode. : — — var. terrestris Gr. et God. — Gelrode. — Offre deux formes : l’une à feuilles toutes divisées en lanières fines, l’autre ayant les feuilles supérieures peltées, tripartites, à lobes cunéiformes. — Lenormandi F. Schulz. — Nous avons visité cette année l’unique habitation de cette rarissime espèce qui occupe à peine quelques ( 120 ) mètres carrés dans un chemin humide à Zonhoven. La plante y était très-abondante et vigoureuse; certains pieds atteignaient jusqu’à 15 centimètres. La forme des feuilles varie beaucoup : nous en avons remarquées qui étaient profondément lobées, à lobes entiers, tandis que d’autres étaient profondément trilobées, à lobes bi- ou trilobés. Ranunculus divaricatus Schk. — Fossés à Kerckom. A R. — fluitans Lmk. — Rhode-Ste-Agathe (0. H.). — — var. lerrestris Godr. Monog., p. 29. — Cette variété n’a pas encore été signalée à notre connaissance en Belgique. Nous l’avons récoltée en abondance sur de petits ilots dans la Dyle à Wilsele. La tige varie de 5 à 15 centimètres ; les segments des feuilles sont épais, courts, dilatés au sommet ; il n’y pas de feuilles divisées en lanières ; la fleur est assez grande. — aquatilis L, var. succulentus Koch. — N'est que la variété terrestre de l'espèce. Tantôt toutes les feuilles sont décomposées en lanières courtes; tantôt les feuilles supérieures sont tronquées ou peltées, et parfois profondément incisées en forme d’étoile. — Kessel-Loo, Wackerzeel, Boortmeerheek. — — var.? — On rencontre dans la Nèthe à Emblehem une forme extrêmement remarquable sur laquelle nous croyons devoir attirer l'attention. C’est une plante très-allongée, ayant un port tout parti- culier. Les feuilles flottantes, longuement pétiolées, sont semi-orbi- culaires à base arrondie, divisées en 5 lobes aigus ou subaigus, parfois dentés ; les feuilles submergées sont décomposées en lanières fines, se réunissant en pinceau. Le réceptacle est velu et les feuilles assez grandes. Les pédoncules sont très-longs. — Baudotii Godr. — Nous avons observé dans les dunes de notre littoral les trois variétés de cette espèce décrites dans la Flore fran- caise de Grenier et Godron. — auricomus L. var. integrifolius W allr, — Abbaye d’Aulne. — Lingua L. var. parviflorus. — Beyssem. — — var. longifolius. Feuilles très-larges, très-longues, lancéolées, très-fortement courbées en faux. — Willebroek. Caltha palustris L. var. minor DC. — Kessel-Loo. (121 ;) Nigella damascena L. forma minor. — Lieux incultes sablonneux à Vieux- Héverlé. Introduit. Aquilegia vulgaris L. var. fl. albo. — Abbaye de Villers (0. H.). Delphinium Consolida L. — Wilsele (0. H.). Dianthus prolifer L. 8. subuniflorus GC. et G. — Parc. — Armeria L. — Muysen, Betecom, Genval. Saponaria officinalis L. — Maransart, Ottignies, Gastuche, Soetwater. — M. O0. Hecking l’a observé en quantité au bord de la Dyle à Rhode- Ste-Agathe. Silene venosa Gil. — Corbeek-Loo, Saventhem, Cortenbergh. AR. — — var. angustifolia (S. angustifolia DC). — Kessel-Loo, W ygmael. — gallica L. — Gelrode. — La forme de cette localité offre en même temps des fruits dressés et des fruits apprimés. — nocliflora L. — Lieux incultes à Louvain. — diurnum Gke, var. — Plante très-velue-glanduleuse, feuilles assez étroites, fleurs petites d’un rose pâle. A ne considérer que le port de cette plante, on la trouve entièrement distincte de l’espèce qui croit en Brabant. — Rocailles à Walzin (Nr). Spergularia segetalis Fenzl, — Court-St-Étienne, Bousval, Maransart, Sagina marilima Don. — Les spécimens que j’ai vus dans les dunes du littoral, à Knocke, sont fort petits, à tige unique dressée, le plus souvent uniflore. Arenaria serpyllifolia L. 6. glutinosa Koch. — Plante entièrement hérissée de poils courts, glanduleux, surtout au sommet. — Ohain. — Nous ne l’avions pas encore rencontrée dans le pays. — leptoclados Guss. — Très-distincet. Assez commun dans les moissons, les jardins et les lieux herbeux. Stellaria nemorum L. — Rhode-Ste-Agathe (0. H). — media Vill. var. triandra. — Le S. neglecta Wecihe est une plante robuste, à feuilles larges, à 10 étamines. La variété {riandra se distingue également du S. media par sa haute taille et par lam- pleur de ses feuilles. Seulement, alors que la plante est si vigoureuse et que les fleurs sont grandes, on remarque une diminution notable (12) des étamines qui, au lieu d’être au nombre de 5 ou de 10, sont réduites à trois. Cette variété se rencontre à Wilsele (Brab.), à Blaesveld et à Exaerde, sans être mélangée au type. Stellaria neglecta Weihe. — Cette espèce foisonne dans les bois d’'Eegen- hoven et d’'Everbergh, et à Court-St-Etienne. Obs. — Rien de plus polymorphe que le Stellaria media. 1 y a quelque temps, nous avons aperçu dans un jardin une plante en forme de gazon très-serré, ayant à peine un centimètre de hauteur. En l’examinant, nous avons reconnu avoir affaire à un Stellaria, peut-être, pensions-nous d’abord, à l’A/sine (Stellaria) pallida Dmrt. Les pétales étaient très-petits, bipartites, un tiers plus courts que le calice; les étamines étaient au nombre de trois ; les stigmates étaient arqués et recourbés sur l’ovaire comme dans le S. pallida ; le style était court. Seulement la fleur s’ouvrait et la fécondation n'avait pas lieu à fleur fermée. Les pédoncules fructifères étaient toujours dressés. Quant aux feuilles, à peine pétiolées, elles étaient ovales aiguës, petites. Ayant changé la plante de milieu, en la transplantant dans un terrain plus riche, nous l’avons vue s’allonger et s’élever peu à peu. Les étamines n’ont pas varié en nombre, le style et les stigmales sont demeurés les mêmes. Mais des tiges sont nées, portant des feuilles sensiblement pétiolées et revenant à la forme ordinaire. Les pédoncules, d’abord courbés, se redressent, puis se recourbent de nouveau ; eux aussi se sont fortement allongés. Le gazon serré s’est dégarni et la plante a repris le port ordinaire de l’espèce (forme petite). — glauca With. — Gelrode, Blaesveld. — — var. Dilleniana Mônch. — Blaesveld, Exaerde. Cerastium semidecandrum L. var. abortivum C. et G. — Maransart, Bousval. Radiola multiflora Lmk. — Observé le plus souvent dans les sables cam- piniens ; en Brabant, notre regretté confrère, O. de Dieudonné, la trouvé à Blanden et à Hamme-Mille (Arg.-sabl ). Oxalis corniculata L.— Champs à Pare. — M. O. Hecking en a vu de nom- breux pieds sur un des remparts de Louvain. Inpatiens Noli-tangere L. —- Lovenjoul (0. de D.). ( 123 ) Impatiens parviflora DG. — Encore une plante très-rare dont nous devons la découverte à notre ami de Dieudonné. L’Impatiens parviflora est subspontané dans un bois voisin du pare de M. le professeur Michaux, à Nodebais, De Dieudonné a pris au sujet de cette espèce tous les renseignements possibles, et il a pu constater que nul ne se souvient avoir vu l’Impaliens, si abondant dans le bois, cultivé au château ou dans les environs. Geranium columbinum L. — Wilsele (Nob.), Holsbeck (0. H.). Malva moschata L. var. laciniata Desr. — Ecgenhoven (Jean Giele). Althaea officinalis L. — Pellenberg. Erodium cicutarium L’Hérit. — On voit parfois une forme de cette espèce se présentant avec les caractères suivants: fleurs blanches ou presque blanches ; plante peu velue, entièrement apprimée sur le sol, acaule ; pédoncules souvent uniflores. Non mêlé à l’espèce. — Kessel-Loo, Héverlé, Louvain. — moschatum L'Hérit. — Wilsele; voisinage d’une usine. Introduit, Polygala serpyllacea Weïhe (P. depressa W end.). — Couture-St-Germain, Eveibergh. Monotropa Hypopitys L. — Wesemael, Beausart (Nob.), Hamme-Mille (0. de D.), Weert-St-Georges (A. De Prins). Hypericum lineolatum Jord. — AC. aux environs de Louvain ; Plancenoit, Mont-St-Jean, Couture-St-Germain. — montanum L. — Bois de Berthem (0. H.), Bierbeek, Nethen, Terlae- nen (Nob.). Parnassia palustris L. — Assez disséminé. C. dans la vallée de la Lasne ; Lasne, Genval, Maransart, Couture-St-Germain, Plancenoit (Nob.), Huppaye, Bierbeek (0. H.). Drosera rotundifolia L. — Espèce fort rare dans la zone argilo-sablonneuse. — Couture-St-Germain. — N'est indiqué dans cette zone qu’à Pécrod, Weert-St-Georges, Thombeek et Bonlez. Pyrola minor L. — Tervueren, Woluwe-St-Pierre, — rolundifolia L. var. arenaria Koch. — Knocke, Lisseweghe, Heyst, La Panne. (12%) Chelidonium majus L. — Se rencontre dans toutes les communes du Brabant ; ne s’écarte pas des haies, ni des jardins. Corydallis solida Sm. — Corbeek-Loo, Ergenhoven. — Ecaussines. — claviculata DC. — Lieux cultivés à Louvain. — lutea DC. — Vieux murs à Soetwater (O0. H.). Fumaria capreolata L. (F. pallidiflora Jord.). — Hoyelaert, Winxele. — densiflora DC. — Tremeloo. Barbarea intermedia Bor. — Haccht, Glabais, Vieux-Genappe. — Lede, Leupeghem, Etichove. Arabis hirsula Scop. — Parc. Cardamine amara L. — Lasne, Bousval, Maransart, Couture-St-Germain, Ceroux-Mousty, Everbergh, Lovenjoul, Bierbeek, Saventhem. — hirsula L. var. B glabra Lej. Forme élancée, peu feuillée, toute glabre. — C., AC. environs de Louvain. Nasturtium sylvestre R. Br. var. arcuata. — Héverlé. Erysimum orientale R. Br. — Vieusart. Brassica nigra L. — Décombres à Louvain. Lepidiun campestre R. Br. — Linkebeek, Glabais, Nivelles, Ways, Genappe, Maransart, Bousval, Obhain, Argenteuil, Cortenberg (Nob.); Wilder (0. H.). — ruderale L. — Bord des chemins à Héverlé. — Très-rare dans la zone argilo-sablonneuse. Senebiera Coronopus Poir. — À R. Kessel-Loo, Glabais, Kerckom (Nob.), Montaigu (0. H.). Camelina dentata Pers. var. pinnatifida Lej. Rev. — Tongerloo. Neslia panicuiata Desv. — Champs à Exacrde. RR. Viola palustris L. — Holsbeek. — canina L. — Rare. Ohain, Couture-St-Germain, Lasne. Lotus tenuis Kit. — Se distingue facilement du L. corniculatus L — Argenteuil, Chapelle-St-Lambert, Mont-St-Jean. Rare. Melilotus officinalis Desr. — Indiqué rarement en Brabant et le plus sou- vent dans les trèfles et les luzernes. — Céroux-Mousty, Ottignies, Waterloo, Argenteuil, Mont-St-Jean, Rhode-Ste-Genèse, Mont-Saint- Guibert, Dion-le-Mont, Corroy-le-Grand, Genval,. (425; ) Melilotus albus Desr. — Assez disséminé. Mont-St-Jean, Argenteuil, W ater- 100, Glabais, Braine-l’Alleud, Mousty. — EntreFurnes et la Panne. Trifolium filiforme L. — Bousval (Nob.), Rhode-Ste-Agathe, Holsbeek (OK). — repens L. var. phyllanthum Scer. — Dans cetie forme, les divisions du calice sont changées en petites feuilles et les pédicelles sont allongés. Nous avons constaté la même chose sur le Trifolium pratense L. — pralense L. var. heterophyllum Lej. (T. glareosum Dmrt.). — Bords des chemins à Holsbeek. — scabrum L, — St-Gilles-Waes (A. De Prins). — fragiferum L. — Hacren, Campenhout, Dieghem, Gastuche, Archennes. Me dicago maculata L. — Wilsele (0. H.). — denticulata Willd. — Wilsele, Montaigu, Kessel-Loo (0. H.). Vicia villosa Roth.— Observée jusqu'ici à Lede (zone campinienne), à l’ab- baye de Villers (Arg.-sabl.), et à Bouny (Calc.), cette espèce ne s’est rencontrée dans ces localités qu’en échantillons peu nom- breux. Nous venons de la voir à Ohain au bord d’un chemin et dans des moissons, en assez grande quantité. — Indépendamment de ses caractères spécifiques, cette plante attire l’attention par sa villosité grisätre abondante et par ses fleurs grandes et d’un bleu violacé. — lathyroides L. — Corbeek-Loo. — Très-rarement observé en Brabant. Lathyrus sylvestris L. — Wesemael, La Hulpe. — Aphaca L. — Moissons. Wilsele (0, H.), Mont-St-Jean. — Missolia L. — Pare, Kessel-Loo, Wackerzeel, Corbeek-Lo». Peplis Portula L. — Bois à Averbode (0. H.). — Dans toute la zone argilo-sablonneuse du Brabant, nous ne connaissions cette plante qu’à Maransart, où elle croit dans un chemin humide sur un plateau boisé. Montia minor Gmel. — Weert-St-Gcorges (0. H.), Haecht, Hever, — ivularis Gmel. — Aerschot (0. H.). ( 126 ) Herniaria hirsuta L. — Linden (0. H). Sedum Fabaria Koch. — Cette espèce, que nous avons récoltée à Comblain- au-Pont, se distingue parfaitement du Sedum purpurascens Koch. Les feuilles sont cunéiformes à la base et fort distinctement pétio- lées. — reflexum L. var. glaucescens Crép. (S. rupestre L.). — Couture- St-Germain, Argenteuil. Spiraea Ulmaria L. var. denudata (S. denudata Presl). — Corbeek-Dyle, Maransart, Couture-St-Germain, Argenteuil, Everbergh. Comarum palustre L. — Kessel-Loo (0. H.). Rubus caesius L. — Kerckom. Potentilla procumbens Sibth. — Beggynendyck (0. H.). — verna L. var. wunbrosa C. et G. — Comblain-au-Pont. Rosa arvensis L. — Manque dans beaucoup de cantons. — Everbergb, Couture-St-Germain, Céroux-Mousty, Maransart, Ways, Obhain, Baisy-Thy, Argenteuil. — rubiginosa L. — Ohain, Maransart. Agrimonia canescens Dmrt. — Hamme-Mille (0. de D.). Poterium Sanguisorba L. pp. — Maransart. — — var. glaucum Spach (P. glaucescens Rchb.). — Louvain. Alchemilla vulgaris L. — Bousval. — — var. glabra Auct. — Dongelberg, Wilsele, — Adseux (Lg.). — glabra Dmrt. (non Auct.). — Plateaux élevés à Adseux, Rouge- Thier, Andoumont (Lg.). Cette espèce est distincte de PA. vulgaris L. var. glabra. Cette dernière ne diffère du type que par Pabsence complète de pubescence. L’A. glabra Dmrt. offre des caractères spéciaux que nous avons retrouvés aux trois localités indiquées et qui la font distinguer au premier coup d'œil: plante d’un vert jaunûtre, petite, parfaitement glabre, entièrement couchée sur le sol. Malus acerba Mér. — Nous l'avons trouvé en fleurs dans des ravins sablon- neux à Couture-St-Germain. à 4 | Ë (127 ) Amelanchier vulgaris Mônch.— Hocquart signale dans sa Flore l'existence de cet arbrisseau à Chimay. Depuis le temps d’Hocquart, bien des recherches ont été tentées en vain pour y retrouver cette espèce. Doit-on la rayer définitivement de notre Flore? Nous ne le pensons pas. Nous possédons en herbier un spécimen de l’Amelanchier, avec étiquette de la main de M. l’abbé Carnoy, notre savant confrère ; étiquette porte : Chimay ; collection Sauvace Ce spécimen nous a été donné il y a une douzaine d’années. L’'Amelanchier a donc été retrouvé après Hocquart par M. Sauvage. Reste à savoir dans quelles conditions l’arbuste végétait. Tant de plantes rayées d’abord de notre Flore ont déjà dù y être réintégrées, parce que leur indigénat a fini par être définitivement constaté ; n’en serait-il _ pas de même de l’espèce qui nous occupe ? Epilobium lanceolatum Seb. et M. — Offus, Louvain, Ways, Bousval, Couture-St-Germain, Villers, Pécrot. — Bilsen. — letragonum L. — Ottenbourg. Rare. —- umbrosum Dmrt, — Dans les dunes du littoral, entre Heyst et la pointe de Knocke. OEnothera biennis L. — Commence à se répandre. On le rencontre dans les bois de Court-St-Étienne, dans les bruyères de Villers, à Ohain, Maransart, Gastuche, Vieusart, Kessel-Loo, Wilsele, Héverlé, Parc, Tilly, Vaelheek, Vicux-Héverlé, Eegenhoven, Marbais, Hérent, Laroche, Ottignies, Wavre, Limal, Limelette, — et, dans la zone cainpinienne, à Betecom. Circaea lutetiana L. — Louvain, Nivelles, Argenteuil, Bousval, Grez, Winxele, Court-St-Étienne, Biez, Pellenberg, Berthem, Wespelaer, Wesemael, Holsbeek, Archennes, Everbergh, Helosciadium nodiflorum Koch var. minus Koch. — Simule le type suivant. Maransart, Pécrot, Gelrode, Ways, — Kieldrecht (A. De Prins), Oostdunkerke. — repens Koch. — Gelrode. — Hérenthals. … — inundatum Koch. — Wesemael, Holsbeek. Selinum carvifolia L. — Velthem-Beyssem, Bierbeek, Blanden, Boort- meerbeek (Nob.}), Lovenjoul, Hamme-Mille (0. de D.). Heracleum Sphondylium L. var. angustifolium. — Forêt (Lg.) (128 ) Caucalis daucoides L. — Kessel-Loo. Rare. Anthrisceus Scandix Aschs. — Kessel-Loo, Louvain. Viscum album L. — Monstreux, Bornival (Nob.), Everbergh (0. H.). — Esneux (Lg), Ecaussines (Ht). Chrysosplenium alternifolium L. — Trazegnies (Noël). — opposilifolium L. — Trazegnies (Noël.). Lysimachia vulgaris L. — La variété paludosa Bünn., à nombreux stolons épigés très-longs, se rencontre à Exaerde, Centunculus minimus L. — Bierbeek (0. de D.). Anagallis carnea Schrk. — Maransart, Court-St-Étienne, Bousval. — coerulea Schreb. — Glabais. — arvensis L. var. violacea. — Dans les dunes du littoral, on remar- que un Anagallis très développé, à feuilles larges, à fleurs très- grandes et d’un beau violet. — Blankenberghe. Litorella lacustris L. — Averbode (0. H.). Plantago intermedia Gil. — Forme assez répandue. — media L, var. glabra. Feuilles oblongues dressées, plante glabre. — Aywaille. — lanceolala L. var. tenuifolia Crép. — Dans une herborisation à Holsbeek avec M. Hecking, nous avons tiouvé dans un champ de trèfle cette variété, qui, à son port, serait prise pour une espèce distincte. Les feuilles sont dressées, filiformes, n’ayant que 1/2 ou 1 millim. de largeur; elles sont presque sétacées. — — var. lanuginosa (P. lanata Portenschl.). — Existe en abondance au bois de la Cambre. N’a point jusqu'ici été signalé en Belgique. — Souche très-grosse ; épi ovale; feuilles, surtout vers la base, couvertes de longs poils blanes soyeux; pédoncules à longs poils blancs étalés. — Coronopus L. — Louvain, Parc. Ilex aquifolium L. — Se rencontre assez communément dans les haies et les bois. Gentiana Amarella L. — Abondant à Knocke. — Pneumonanthe L. — Tremeloo, Cortryck-Dutzel (0. H.). éd 2/2 À dE OR ne de pe à dt ss dé és OR rt Ba 0 D nt di nr Sn LS à PURE RE UT SSI S eV D Um. (129 ) Erythraea pulchella Fr, — Rare, Lieux herbeux à Hamme-Mille (0. de D.). Cuscuta major DC. — Berthem (O0, H.), Mousty, Sichem, Schaffen. — minor DC. — Eegenhoven. — Epithymum Murr. — Lasne, Mousty. — Trifolii Bab. — Maransart, Ottignies, Glabais (Nob.), Huppaye (0. H.). — Epilinum W eihe. — Exaerde. Myosotis sylvatiea Hoff. — Court-St-Étienne, Genappe, Bousval, Ways, Nivelles, Vieux-Genappe. — Ecaussines. Pulmonaria officinalis L. — Bois à Lubbeek (9. de D.). Echium Wierzbickii Habrl. — Louvain (0. H.). Nicandra physaloides Gärtn. — Cette espèce, d'introduction assez récente, tend à se naturaliser rapidement. — Elle est indiquée en Brabant : à Ixelles, St-Gilles, Vilvorde, Schacrbeek, Loupoigne, Wavre, Jodoigne. Nous l’avons récoltée à Wilsele, Kessel-Loo, Corbeek-Loo, Pare, Louvain, Montaigu, Pécrot, Court-St-Étienne, Maransart, Couture-St-Germain, Ohain, Lasne. — Anvers. A Louvain, nous avons observé une variété remarquable de cette espèce, var. crispa, à feuilles fortement déchiquetées, ondulées- crépues. Hyosciamus niger L. — Ohain. — Cette plante est le plus souvent annuelle ; elle se présente sous deux aspects : tantôt à tige simple, pauciflore, s’élevant à peine à 50 ou 40 centimètres ; tantôt à tige très-vigoureuse, atteignant un mètre. Dans ces deux cas, elle est annuelle : je ne sais si j’ai jamais rencontré réellement la forme bisannuelle. J’ai observé à Louvain les A. pallidus Kit. et H. agrestis Kit., dans des pelouses, sous la forme simple et petite; plus loin, dans des terrains riches, se rencontrent les deux mêmes variétés, mais avec des proportions si grandes que l’on dirait qu’elles appartien- nent à l'espèce bisannuelle, tandis qu’elles sont annuelles. Solanum Dulcamara L. var. velutinum (S. littorale Raab.; G. et G.). — Tige tomenteuse, d’un gris-blanchätre, ainsi que les feuilles et les pédoneules ; avec l’âge, l’aspect blanchâtre diminue, mais la plante reste velutineuse. Le calice est poilu ; les feuilles sont entières ou portent deux lobes à leur base, — Glabais, — N’avait pas encore été signalé dans le pays. ( 150 ) Verbascum thapsiforme Schrad. — Ohain. Rare. — nigrum L. — Weert-St-Geor ges, Wilsele, Ways, Bonlez, dd de Tirlemont, Vieux-Héverlé, Court-St-Étienne. — Lychnilis L. var. luteum (V. micranthum Moret.). — Kessel-Loo. — Dans les environs de Louvain, c’est toujours le V. Lychnitis à fleurs blanches que l’on rencontre. A Pare et à Kessel-Loo, il en existe une variété à fleurs blanches passant légèrement au jaune, à feuilles inférieures assez longuement pétiolées, glabres-luisantes en dessus; plante très-peu tomenteuse. — Blattaria L. — Louvain (A. De Prins), Bettecom. A Kessel-Loo croissent ensemble les V. Thapsus, Lychnitis ct nigrum. M. Hecking m’a communiqué plusieurs hybrides récoltés à cette localité ; il en fera prochainement l’objet d’une note spéciale. Veronica polita Fr. — Assez répandu : Laurensart, Jodoigne, Nivelles, Wilsele, Maransart, Pécrot, Velthem, Offus, Nieuwrode, Pare, Cortenberg. — persica Poïr. — Assez rare : Hamme-Mille (0. de D.), Argenteuil, Couture-St-Germain, Maransart, Plancenoit, Glabais. — peregrina L. — Kessel-Loo (0. H.), Argenteuil, Crainhem. — serpyllifolia L. var. numinulariaefolia. — Maransart. — Anagallis L. var. anagalliformis (V. anagalliformis Bor.). — Héverlé, Werchter, Pare, Rotselaer, Beyssem, Perk, Everbergh. — sculellata L. — Bois à Bierbeek (0. H.). — Beccabunga L. var. limosu (V. limosa Lej.). Bractées longues, éga- lant ou dépassant les pédicelles, fleurs roses. — Everbergh. Nous ne l’avons jamais vu ailleurs. Scrophularia umbrosa Dmrt. — Louvain, Lovenjoul, Ohain. Rare. Digitalis purpurea L. — Lubbeek (0. H.), Argenteuil, Lillois. — — var. glabrescens. Tige brune ou verte, luisante, glabre presque jusqu’au sommet de l’axe floral ; feuilles peu velues. — Aywaille, Ti. Linaria Elatine Mill. — Archennes, Kerckom, Genval, Ohain, Maransart, — Cymhalaria Mill. — Kessel-Loo. (151) Orobanche Rapum Th. — Becquevoort (0. H ), Beggynendyck, Ways. — minor Sutt. — Gelrode (sur Hieracium Auricula), Maransart (sur Crepis virens), Louvain (sur Petunia variabilis, Angelica Archan- gelica, Aralia hispida, Levisticum officinale, Trifolium repens) et, dans le jardin de M. Hecking, sur Dipsacus laciniatus. Obs. — Nous ne pouvons actuellement faire autrement que ratta- cher toutes ces Orobanches à l’O. minor. Cependant l’Orobanche du Dipsacus nous paraît mériter une mention toute spéciale, parce qu’elle offre quelques différences avec l'O. minor type, dont elle a à peu près la fleur, mais plus grande : Tige renflée à la base en un gros bulbe ; bractées lancéolées, longuement subulées, à base pres- que ovale, atteignant ou dépassant le tube de la corolle, multiner- viées, à pubescence glanduleuse ; sépales divisés jusqu’à la base, où ils sont contigus, offrant une dent de chaque côté ou d’un seul côté, à 4 nervures, à pubescence glanduleuse; ovaire glabre, à style presque entièrement glabre, presque blanc; stigmate pourpre ; étamines insérées au-dessus du tiers inférieur du tube de la corolle, munies à la base de poils non glanduleux; anthères brunätres. Plante robuste, élevée, à épi assez serré. — minor Sutt. var. ? — Depuis plusieurs années, nous observons, sur les racines d’un vieux AMVerium Oleander, une Orobanche tres- curieuse, d’un port tout particulier, que provisoirement nous rat- tachons à PO. minor : Tige finement et courtement poilue-glandu- leuse, luisante, à peine renflée à la base; fleurs en épi allongé, distantes d'un centimètre (ce qui donne à la plante un cachet spécial}, petites; bractées lancéolées-ovales, à base ovale, acumi- nées, atteignant la moitié du tube de la corolle, à 7 nervures, pubescentes-glanduleuses ; sépales à base ovale, soudés dans leur Liers inférieur, subitement acuminés-subulés, plurinerviés, ordi- nairement entiers, ou offrant parfois une petite dent à un seul des sépales, n’atteignant guère que la moitié du tube de la corolle; corolle blanchâtre, avec quelques stries lilas, légèrement teintée de violet pâle, a lèvres irrégulièrement et assez fortement denticulées, la supérieure bilobée, l’inférieure à 5 lobes arrondis, denticulés, presque égaux; ovaire glabre; style présentant quelques poils glanduleux, violet très-pâle, presque blanc; stigmate violet; étami- nes insérées environ au tiers inférieur du tube de la corolle, à filets munis vers la base de quelques poils non glanduleux. (152) Orobanche Hederue Duby. — Cette espèce a été semée au Jardin botanique de Louvain, où elle se propage admirablement sur le Lierre. Mentha sylvestris L. — Lasne. — viridis L. 8. macrostemma Lej. — Plancenoit. Calamintha Acynos Clairv. — Hérent, Wilsele, Saventhem, Maransart. Nepita Cataria L. — Bousval, Louvain, Ohain, Maransart, Rixensart. Salvia pratensis L. — Prairies à Argenteuil. Rare. Lamium amplexicaule L. var. clandestinum Rehb. — Corolle entièrement ou presque entièrement incluse dans le calice. Nous ne l'avons jamais vue ouverte, — Se rencontre cà et là. Galeopsis angustifolia Ehrh. — Vieux-Héverlé. Leonurus Cardiaca L. — Kessel-Loo, Court-St-Etienne, Bousval, Meen- sel, Genval, Rixensart, Ohain. Campanula rapunculoides L. — Lasne, Couture-St-Germain. — Rapuneulus L. var. patula Lej, — Maransart, Speculariu hybrida À. DC. — Vilvorde, Saventhem, Peuthy, Melsbroeck, Perck, Glabais, Vieux-Genappe. Phyteuma nigrum Schm.— Kessel-Loo, Linden (0. H.), Everbergh, Gelrode. Lonicera Periclymenum L. var. laciniata (L. quercifolium Aït). — Forme à feuilles ressemblant à la feuille de chêne. — Bois à Offus. Sambucus Ebulus L. -- Neer-Velp (0. H.), Dion-le-Mont. Sherardia arvensis L. var. hirsula. — Plante entièrement hérissee, grisâtre. — Pellenberg. — — var. Walravenii Wirtg. Herb. pl. cril., n° 567. —Se distingue du type en ce que les dents du calice, qui sont grandes et qui s’acerois- sent après la floraison, n’existent pas dans la variété ou sont réduites à de petits tubercules à peine visibles. — Cette variété, non encore signalée en Belgique, a été récoltée par nous, cette année, à Obain, sur les berges de chemins très-sablonneux. Asperula odorata L. — Bierbeek, Corbeek-Loo (0. de D.). Galium saxatile L. — Maransart, Terlaenen. — uliginosum L. — Eegenhoven. Valeriana dioica L. — Court-St-Etienne, Lasne, Glabais, Couture- mn." .* "2 = ( 155 ) St-Germain, Pécrot, Gastuche, Vilvorde, Erps, Saventhem, Bergh, Holsbeek, Peuthy, Melsbroek, Everbergh. Valerianella olitoria Poll. var. lasiocarpa. — Kessel-Loo. — dentata Poll, var. lasiocarpa. — Maransart,. — carinata Lois. — Maransart. Très-rare, bord des prés. Dipsacus sylvestris Mill — Wackerzeel, Gastuche, Court-St-Etienne, Plancenoit, Ceroux-Mousty, Pellenberg. Onopordon Acanthium L. — Présente une forme entièrement verte, à tige et feuilles non laineuses. Rare; çà et là. Cirsium lanceolatum Scop. var. nemorale (C. nemorale Rehb.). — Lieux couverts à Wilsele. — arvense Scop. var. incanum (C. incanum Fisch.). — Maransart, Glabais. Rare. — — var. mie Koch. — Nous continuons à cultiver cette plante, depuis neuf ans, dans divers milieux, ou plutôt nous l'y laissons se repro- duire spontanément. Elle maintient, dans toute leur intégrité, ses caractères distinctifs. La seule remarque à faire c’est que sur des pieds de près de deux mètres de hauteur, les épines molles et courtes qui terminent les dentelures des feuilles sont parfois un peu plus piquantes. Quant au reste, la plante conserve son facies si remarquable. Nous avons aussi observé que, sur les pieds de pre- mière année, les feuilles sont quelquefois blanchâtres, soyeuses en dessous. — oleraceum X palustre. — Prairies à Argenteuil et à Lasne. Cirsium..... — Au bord d’une prairie à Couture-St-Germain, croit un Cirsium qu’il est impossible de rattacher à aucune de nos espèces. Est-ce une simple forme du Cércium lanceolatum L. ? Nous serions tenté de le croire. En tous cas, voici les caractères que présen- tent les spécimens que nous avons récoltés: Calathides solitai- res ou subsolilaires, accompagnées de 2 à 5 feuilles florales, ne dépassant pas les calathides ; port des calathides du €. lanceolatum ; péricline ovoïde, à peine aranéeux, à écailles lancéolées, appliquées, munies au sommet d’une nervure dorsale longuement acuminée, terminées par une épine étalée, recourbée en dehors; akènes brunâtres, luisants ; feuilles à spinuies sur leur partie supérieure, offrant quelques poils mous à la partie inférieure, à bords planes; (134) les plus inférieures pinnatipartites, à lobes inégaux, étalés; les caulinaires aiguës où obluses, arrondies au sommet, simplement sinuées, de même que les supérieures qui sont lancéolées ; tige sillonnée, non ailée, un peu pubescente; quelques feuilles sont à peine visiblement un peu décurrentes. Centaurea montana L. — Notre confrère et ami, M. Hardy, nous a commu- niqué un Centaurea montana L. croissant dans des bosquets à Solre-St-Gery. C’est la var. 8. angustifolia Lej. Les feuilles, égale- ment larges dans toute leur longueur, sont étroites (15 mill. au maximum), très-longues, offrant, sur les bords surtout, beaucoup de duvet blane. Les écailles inférieures de l’involucre n’ont que quelques petites dents courtes. Centaurea Calcitrapa L. var. appressa. — Namur. — Cette variété était très-abondante dans un terrain inculte. La plante a à peine 10 à 15 centimètres de diamètre; ses feuilles sont entièrement couchées sur le sol et forment un cerele régulier. Du centre de ce cercle, naît un capitule normal, radical, sessile, ou parfois, comme on le voit dans la variété caulescens du Cirsium acaule, ayant une tige courte, à peine feuillée. Les épines de l’involucre sont aussi grandes que dans le C. Calcitrapa. Anthemis Cotula L. — Espèce souvent dite à tort assez commune ou Ccom- mune partout. Elle manque dans beaucoup de localités ; il arrive qu’en certains lieux elle remplace entièrement le Matricaria Cha- momilla dans les moissons. Nous l’avons observée à Aerschot, Wese- macl, Kerckom, Butsel, Vertryck, Maransart, Ways, Couture- St-Germain, Plancenoit, Glabais, Ohain, Argenteuil, Mont-St-Jean, Lasne, Waterloo, Genval, Court-St-Étienne, Bousval, Maransart, Bautersem., Matricaria Chamomilla L. var. discoideu. Fleurons ligulés nuls.— Wilsele. Pyrethrum Leucanthemum C. et G. var. discoideum. — Maransart. — Parthenium L. var. discoideum. — Ottignies, Ceroux-Mousty, Ma- ransart. Filago apiculata Sm. — Berthem, Gastuche, Werchter, Pellenberg, Bous- val, Gelrode, Tremeloo, Montaigu, Sichem, Diest, Limal, Maransart. Gnaphalium luteo-album L. — Maransart. Artemisia Absinthium L.— Subsp. à Ottignics, Ohain, Genval. Pulicaria vulgaris Gartn. — Rotselaer, Louvain. — Rumes. ( 135 ) Stenactis annua Nees. — Argenteuil. Cineraria palustris L. var. discoidea. — Meerdonck (A. De Prins). Senecio aquaticus Huds. — Se remarque, surtout dans les dunes du littoral, sous la forme canescens ; toute la plante, — la tige et les pédoncules surtout, — est entièrement couverte de poils aranéeux- blanchätres. — erucaefolius L. — Nous avons souvent observé dans les dunes, outre la forme canescens, la variété tenuifolius, à feuilles toutes divisées en lanières étroites. — Jaeobaea L. var. discoidea. Fleurons ligulés nuls. — Lasne, Vieux- Héverlé. — Fuchsii Gmel. — Couture-St-Germain, Lasne, Gastuche. Pelasites officinalis Mônch. — Glabbeek. Hypochaeris Balbisii Lois. — Tremeloo. Tragopogon minor Fr. — Dans les dunes à Heyst. Taraxacum officinale WNigg. — M. Hecking nous a communiqué un Taraxacum offrant deux pédoncules et deux capitules complète- ment soudés. — laevigatum DC. — Plante printanière, très-distincte; s’observe bien avant la floraison du T. officinale. AC. — erylhrospermum Andr. — Parc, Vieux-Héverlé, Héverlé. Lactuca Scariola L. var, angustana AIl. Feuilles toutes entières. — Louvain. Barkhausia taraxacifolia DC. — Champs à Court-St-Étienne. — prostrala Dirt. — Maransart. RR. Crepis diffusa DC. var. integrifolia. Plante basse, extrêmement feuillée, formant un gazon très-dense, tiges très-courtes, fleurs solitaires, feuilles très-étroites, entières, — Heyst-sur-Mer, Sonchus arvensis L. var. paludosus.— I] existe, à la Tête-de-Flandre, devant Anvers, une variété du S. arvensis atteignant plus d’un mètre de hauteur, et qui a parfois été prise par erreur pour le Sonchus palustris L., lequel du reste se trouve à cette localité. Elle offre des feuilles non roncinées, lancéolées, obtuses, très-allongées. (156) Hieracium Pilosella L. var. hirtum. — Pédoncules, feuilles et stolon . entièrement hérissés de longs poils roux étalés. — Lieux arides à Kessel-Loo, Gelrode. — Auricula L. — Glabbeek, Meensel. Obs. — L'Hieracium saxifragum Fr. a été indiqué par erreur, dans une note précédente, comme croissant à Louvain. L’existence acciden- telle d’une fausse rosette avait été la cause de cette détermination. Quant à l’Hieracium rigidum Hartm., mentionné à Kessel-Loo, ce ne peut être qu’une forme remarquable de A. tridentatum Fr. — tridentatum Fr. — Pécrot, Ceroux-Mousty, Maransart. Xanthium spinosum L. — Wilsele (O0. H.), Maransart (lieux cultivés), Hérent (moissons). — Introduit. Euxolus viridis Moq.-Tand. — Couture-St-Germain, Limal, Argenteuil, Maransart. — Taintegnies. Amaranthus retroflexus L. — Berthem, Parc (0. H.), Couture-St-Germain, Limal (Nob.), champs à Bierbeck (0. H.). Atriplex patulum L. var. erectum Huds. — Cà et là. Chenopodium Vulvaria L.— Pécrot, Peuthy, Dieghem, Haeren, Archennes, Kerckom. — Manque dans beaucoup de localités. — murale L. — AR. Couture-St-Germain, Maransart. — paganum Rchb. — AC. — hybridum L. — Limal (Nob.), W ygmael (0. H.). Bliltum Bonus-Henricus Rehb. — Cortenberg, Ohain, Couture-St-Germain. — Castillon. Rumex sanguineus L. — Parait rare. Corbeek-Dyle (Nob.), Hamme- Mille (O0. de D.), Holsbeek (0. H.). — marilimus L. — W aenrode (E. Martens). Polygonum Bistorta L. — Louvain, Boortmeerbeek, vallée de la Lasne, Meensel. — amphibium L. var, coenosum Koch. — Genck, Hersselt. Rare. — lapathifolium L. var. incanum (P. incanum DC.) — Wilsele, Gelrode, Wesemael. — Exaerde. Rare. — littorale L. Fmrt — Cette espèce, très-distincte par son facies, se (137) trouve cà ct là dans toutes les dunes du littoral et surtout à Heyst. Elle est peu feuillée, à feuilles étroites, un peu allongées-aiguës ; le fruit est un peu luisant, dépasse le périanthe et a un bec allongé; les gaines sont argentées, très-longues et très-profondément déchiquetées-laciniées. — A côté de cette espèce, végète le P. aviculare L.: forme dense, robuste, feuillée jusqu’au sommet, à feuilles courtes assez larges; glomérules axillaires et feuilles très- rapprochés. | — dumetorum L. — Maransart, Couture-St-Germain, Lasne, Nieuw- rhoden, Eegenhoven, Ohain, Genval, Linden. Humulus Lupulus L. — Nous avons constaté la présence de cette espèce dans presque loutes les communes du Brabant et assez souvent dans les bois, Parielaria erecta M. K. — Pecq. Hippuris vulgaris L. — Tervueren (0. H.). Arislolochia Clematitis L. — Argenteuil, Pécrot. Euphorbia Esula L. — MM. De Prins et Hecking nous signalent cette remarquable découverte. Ils ont trouvé l’£uphorbia, en abondance, au bord de la Dyle à Gastuche. Bien qu'elle nous paraisse seuie- ment introduite à cette habitation, sa prétence à Gastuche ne mérite pas moins d’être notée. Cette plante habite en Belgique la zone calcareuse et la zone campinienne dans la vallée de la Meuse. — Lathyris L. — Subspontané à Nivelles et à Lasne. — anygdaloides L. — AC. au sud de Louvain et de Bruxelles ; nous ne le connaissons pas dans le reste du Brabant et jamais nous ne l’avons vu dans la zone campinienne. Mercurialis perennis L. — Lubbeck (Bamps et Hecking), Wilder, Rotse- laer (0. H.), Holsbeek, Wesemael, Melsbroek, Monstreux, Nivelles, Peuthy, Bornival. Callitriche hamulata Kütz. — Thiidonck, Bergh. Rare. Salix Seringeana Gaud. — Holsbeek, Wesemael. Butomus uwmbellatus L. — Hacren, Weert-St-Georges, Rhode-Sainte- Agathe. Tulipa sylvestris L. — Très-abondant dans les vastes prairies de la Dyle, à Malines. C’est à notre confrère et ami, M. Van Segvelt, que ( 158 ) l’on doit cette découverte. Les prairies en question sont éloignées de l’agglomération des habitations; l'espèce a l’air d'y être, sinon indigène, ce que nous ne pourrions affirmer, du moins naturalisée depuis fort longtemps. —L'habitation du Jardin St-Georges (anciens remparts), à Louvain, est détruile par suite de l’établissement du pare. Obs. — Nous attirons l'attention de nos confrères sur une parti- cularité qu'offre le Tulipa et que l’on ne peut constater sur nos exemplaires d’herbier, parce que l’on ne connaît pas assez le carac- tère distinctif dont nous voulons parler. Dans nos herbiers, le Tulipa se montre avec une souche bulbeuse unique. Or de cette souche nait un pédicelle qui s’enfonce souvent verticalement dans le sol et au bout duquel se trouve un bulbe en forme de pipe; de cette souche bulbeuse naît un second pédicelle terminé de même par une souche bulbeuse ; le tout s'étend parfois à 10 ou 15 centi- mètres en longueur (1). Gagea spathacea Salisb. — Stockel. — Fleurit rarement ; parait aflec- tionner le pied des gros hêtres. Nous l’avons rencontré abon- damment à l’état non fleuri. Endymion non-scriptus Gke. — Piancenoit, Glabais, Maransart, Court- St-Étienne, Bousval, Stockel, Ceroux-Mousty. Allium ursinum L. -— Everbergh, Wilder (O0. IS. et Bamps), Holsbeek, Wesemael. Muscari botryoides DC. — Holsbeek. Paris quadrifolia L. — Boortmeerbeek, bois de Soignes, Maransart, Auderghem, Beyssem, Corbeek-Loo, Melsbroek. — La variété à 5 et 7 feuilles s’observe à Wilder (0. H.) et à Melsbroeck. Asparagus prostratus Dmrt. — Retrouvé en 1875 à Mariakerke par M. Hecking. Orchis latifolia L. var. subincarnata, — Héverlé. — incarnala L. — Couture-St-Germain. Gymnadenia conopsea R. Br. — Vallée de la Lasne. (1) Voir Bull. Soc. bot. de France, XXI, p. 186. à (159 ) Epipactis latifolia AI. — Lubbeck (0. H.). — Castillon. _ _ var, minor. Feuilles petites, cvales-lancéolées, tige petite, portant 3-5 fleurs. — Dans les dunes à Adinkerke. Cette espèce varie à fleurs verdâtres rosées; — à fleurs entière- ment vertes ; — à fleurs entièrement blanches. Ces deux dernières formes se rencontrent dans les dunes du littoral, — palustris Crtz. — Blaesvelt. Neottia Nidus-avis Rehb. — Heinsch (Lxg). Elodea canadensis Rich. — Gelrode, Aerschot, Betecom. Triglochin palustre L. — Thildonck, Hauwaert. Potamogeton alpinus Balb. — Rotselaer, Holsbeek. — — var. obscurus (P. obscurus DC.). — Holsbeek (0. H., Nob.). — — var. anguslifolius. Feuilles très-étroiles, allongées. — Holsbeek. — praelongus Wulf. — Lummen. — crispus L. var, serrulatus (P. serrulatus Schrad.). — Wygmael. — acutifolius Link. — Lummen. — oblusifolius M. et K. — Lummen. — compressus L. — Lummen, — mucronalus Schrad. — Lummen, Kerckom (Bt). — peclinalus L. — Abbaye d’Aywières, Lemna gibba L. — Bergh (0. H.), Boortmeerbeek. — arrhiza L. — Gelrode, Holsbeek. Acorus Calamus L. — Dans de grands marais à Lummen. Typha angustifolia L. — Muysen. — Battel (Van Segvelt), Lummen. Sparganium natans L. — Hauwaert, Holsbeek. — — var, terrestre. — Hasselt. Juncus tenuis Willd. — Nethen. — Vorst (De Prins), Waenrode (E. Martens.). Carex pulicaris L. — Everbergh (Hecking et Bamps). — virens Lmk. — Pellenberg, Ways, Lubbeck, Bousval. — Chaud- fontaine. AR. ( 140 ) Carex elongata L. — Blaesvelt. — paniculata L. — Dieghem, Ever, Terlacnen, Haeren, Argenteuil. — Willebrock, Heyndonck. é — — var. simplicior Anders. — Terlaenen, Argenteuil, Corroy- le-Grand, Holsbeek, Beyssem, Pécrot. — trinervis Desgl. var. elatior. Tige de 40-50 centimètres, feuilles atteignant le sommet de l’épi mâle. — Dunes à Heyst. — verna Vill. var. umbrosa(C. umbrosa Host). — Louvain. — strigosa Huds. — Bois de Laurensart, où nous avons retrouvé cette année le Tamus communis. — riparia Curt. — Blaesvelt. — Pseudo-Cyperus L. — M. de Prins a observé à Heyst-sur-Mer une variété gracilis : plante très-grêle, peu élevée, à épillets petits et grêles. Scirpus selaceus L. — Kerckom. AR. . Eriophorum polystachyum L. — La variété congestum (E. Vaillantii P. et T.) se trouve à Martinrive (Lg.). Leersie oryzoides Sw. — Bettecom, Gelrode. — Emblehem, Duffel, Lokeren. Setaria verticillata P. B. — Lieux cultivés, champs. Maransart, Plancenoit, Couture-St-Germain. — Varie à soies dépassant très-longuement les épillets ou à peine aussi longs qu’eux. — glauca P.B. — Abbaye d'Aywières. Digitaria sanguinalis Scop. — Westmalle, Malines. Agrostis salina Dmrt. — Espèce très-remarquable, fort abondante à la pointe de Knocke. — bryoides Dmrt. — Nous l'avons observé assez souvent dans les dunes du littoral. Apera Spica-venti P.B. var. pumila Lej. Panicule contractée. — Corbeek- Loo (0. de D.). Corynephorus canescens P. B. — Maransart, Lasne, Longueville, Chapelle- St-Laurent, Couture-St-Germain, Aywières, Genval, Limal, Ohain, Laurensart, Pécrot. Deschampsia caespitosa P. B. — Lubbeek (0. H.), Wilsele, Soetwater, Caimpenhout, Kerckom. CPE T?) Avena fatua L. — Bettecom, Holsbeek, Maransart, Lasne. — Blaesveld, Taintegnies, Willemeau, Lesdain, Ere, Guignies. — brevis L.— Bord des chemins à Haeren. — strigosa Schreb. — Wilsele, Pécrot, Nethen. — pubescens L. — Héverlé. Arrhenatherum elatius M. K. var. tuberosa (Avena tuberosa Gil.). — Hérent, Wesembeek, Stockel. Catabrosa aquatica P. B. — Limal, Couture-St-Germain, Haeren, Winghe- St-Georges, Meensel, Kerckom. Quand cette espèce croit hors de l’eau, elle a les tiges couchées, seulement redressées au sommet, enracinées à chaque nœud et munies, à chaque nœud, d’une tige non florifère, Dactylis glomerata L. var. glaucescens Willd. (?) Panicule compacte, à rameaux sessiles. — Thildonck. Glyceria fluilans L. var. depauperata. Chaume étalé redressé dès la base; grappe simple; rameaux sessiles ou très-courtement pédi- cellés, apprimés contre le chaume ; épillets bien plus courts que dans le type, solitaires ou rarement géminés; tige simple. — Prairies à Couture-St-Germain et à Lasne. Ammophila arundinacea Host. — Dunes sablonneuses à Asch, près de Genck (0. H.). Bromus tectorum L. — Nivelles, Ottignies, Corbeek-Loo, Uccle, Bierbeek, Lovenjoul, Wilsele, Soetwater, Hérent, Limal. — asper Murr. «. vernus Benek. — Rouge-Cloitre. — — 6. serotinus Benek. — Haeren. — erectus Huds.— Prairies à Bousval : c’est ici la forme presque glabre. — arvensis L. — Ottignies (0. de D.). Festuca elatior L. var. pseudo-elatior Fr. — Bousval, Cortenberg, Erps- Querbs. Lolium perenne L. var. compositum Lej. — Nieuwrode. — — var. ramosum Lej. — Blanden, Bierbeek, Corbeek-Loo. — — var. cristatum — Wilsele, Couture-St-Germain. (142) Lolium temulentum L. — Argenteuil, Ohain, Glabais, Genappe, Couture- St-Germain, Lasnes, Wavre, Archennes, Beyssem, Mont-St-Jean, Holsbeek, Ottignies, Maransart, Hérent, Pécrot, Nethen. — Nous avons récolté à Wilsele la forme L. robustum Rchb., présentant tan- tôt des arêtes molles et courtes, tantôt des arêtes longues et fortes. Agropyrum aristatum Dôll. — Thildonck, Pellenberg, Maransart. — Exaerde. — glaucescens Dmrt. — Nous avons remarqué cette plante, d’un glauque bleuâtre dans toutes ses parties, à Hérent, Thildonck, Wilsele, Exaerde. M. De Prins l’a vue abondamment dans une grande partie de la zone poldérienne. — repens P. B. var. villosum Ed. Martens. Cette variété diffère de la var. dumetorum M. K. en ce que cette dernière n’a que le rachis velu, tandis que la variété villosum a en outre les épillets velus. La var. villosum a souvent les fleurs longuement aristées. — Corroy- le-Grand, Aerschot, Gelrode, Bettecom. — çaninum R. et S.— AR. Court-St-Étienne, Gastuche, Baulers. — Esneux, Comblain-au-Pont. Polypodium vulgare L. var. digitatum. Fronde se divisant vers le sommet en deux parties. — Couture-St-Germain. Pteris aquilina L. var. lanuginosus des auteurs allemands. — Cà et là : Gelrode. \ Nous avons observé, dans les bois de Couture-St-Germain, une forme, sans doute anomale, qui offre les caractères suivants : Fronde ovale-triangulaire, bi-tripennatipartite ; segments opposés, triangulaires, longuement acuminés ; lobes sessiles, décurrents d’un côté sur le péliole, d’autres non décurrents ; lobes entiers, non lobulés, irrégulièrement crénelés ou dentés et lobes lobulés ou entiers sur le même pied ; lobules aigus ou obtus, triangulaires ou ovales. Parfois les lobes ont à leur base un ou deux lobules ; tantôt les lobes sont arrondis, tantôt fortement acuminés, aigus au sommet. On retrouve sur la même fronde toutes les transitions possibles. Scolopendrium vulgare Sym. — Bergh (dans un puits). — — var, dedalaeum C. et G. Fronde digitée. — Tessenderlos, (145) Asplenium Adiantum-nigrum L, — Thielt-Notre-Dame (0. H.et Bamps) Hérent (Nob). — — $. obtusilobum Lej. — Chaudfontaine. — Filix-femina L. var. pinnatifidum. — Soetwater. Polystichum Thelypteris Roth. — Tombeek, Terlaenen. — ‘montanum Roth. — Couture-St-Germain, Ceroux-Mousty, Lubbeek, Court-St-Etienne, Lovenjoul, Auderghem, Stockel. — Filix-mas Roth. var. crenatum Milde. — Héverlé. Aspidium lobatum Sw. — Genappe, Maransart, Wesenbeek, Crainhem. — Souvent difficile à distinguer de l’A. aculeatum Sw. — — var, Pseudo-Lonchitis. — Lieux couverts à Corbeek-Dyle. Equisetum nemorosum Bllck. — AC. — maximum Lmk. — Beggynendyck, Thombeek, Terlaenen, Otten- bourg, Ohain, — et à Kerckom, où il vient dans les prés, les chemins et les moissons. — sylvaticum L. — Ohain, Argenteuil. — Genck (0. H. et de Bullemont). — limosum L. var. polystachyum. — Héverlé. — palustre L. var. polystachyum.— Wilsele (0. H.), Gastuche, Archen- nes, Bousval. Chara fragilis Desv. var. elongata C. et G. — Parc. — — var. capillacea. — Pécrot. — hispida L. -— Bergh (0. H.), Peuthy. — foetida R.Br. — Holsbeek, Dieghem, Beyssen, Thildonck, Wespe- laer. Nilella intricata Ag. — Iolsbeek (0. H.). — glomerata Kütz. — Exaerde (0. H.). — capitata Ag. — Gelrode (0. H.), Lummen. - (144) BIBLIOGRAPHIE. Synopsis analytique de la Flore des environs de Paris destiné aux herborisations, par E. Cosson et Germain de Saint-Pierre (1). La 2e édition de ce Synopsis date de 1859 ct depuis longtemps elle était épuisée. Répondant aux pressantes demandes qui leurs étaient faites, les auteurs ont bien voulu se remettre à la besogne fastidieuse de revoir avec soin et de perfectionner tous les tableaux dichotomiques de leur excel- lent manuel. Cette 5° édition n’est done pas une simple réimpression, comme on pourrait peut-être le penser. Du reste, les 65 pages qui se trouvent en plus dans la 5° édition prouvent bien qu'il y a eu de nombreuses modifications dans le corps de louvrage. Les travaux de nos savants confrères sur la flore des envi- rons de Paris sont trop connus et trop justement estimés pour qu'il soit besoin d’en faire resssortir ici les mérites. F. CRÉPIN. Flore de l'Ouest de la France, 5° édition, par James Lloyd (2). Dans cette nouvelle édition, qui a changé de format, l’auteur a apporté plusieurs modifications très-heureuses et parmi lesquelles nous signalerons les tableaux synoptiques qui se (1) Un vol. in-18°, de L-646 pages; Paris, 1876. (2) Un vol. in-12, de CXXIV-408 pages ; Nantes, 1876. , ( 145 ) trouvent en tête des familles importantes et qui permettent d'arriver, par l'analyse, au nom du genre et de contrôler l'analyse faite antérieurement à l’aide du tableau dichoto- mique général. M. Lloyd à en outre enrichi son ouvrage des formes ou espèces nouvelles découvertes depuis la publication de la 2° édition (1868), ainsi que de nouveaux renseignements concernant la distribution des espèces. Comme la réputation de l'excellente Flore du botaniste nantais est faite depuis longtemps, nous nous bornons donc à la recommander à tous ceux qui s'intéressent à la végétation si riche et si curieuse de l'Ouest de la France. F. CRÉPIN. Notions succinctes sur l'origine et l'emploi des drogues simples de toutes les régions du globe, par le Docteur Henri Van Heurck(1). Ainsi que le porte le titre, cet ouvrage de notre confrère M. Van Heurck est le catalogue systématique de la collection de matière médicale, commerciale et industrielle faisant partie du Musée botanique de l’auteur. Ce catalogue comprend près de 5000 produits se rapportant aux trois règnes de la nature, et chacun des produits est désigné sous son nom scientifique accompagné des indications concernant l’origine, l’usage, ete. Ce recueil, nous n’en doutons aucunement, sera consulté avec fruit par tous ceux qui s'occupent de la matière. Il sera un bon guide pour les élèves que M. Van Heurck aura sous sa direction au Jardin botanique d’anvers et qui trouveront dans le Musée de ce professeur de riches matériaux pour leurs études. F. CRÉPIN. ( 146 ) GENERA PLANTaRUM ad exemplaria imprimis in herbariis Kewensibus servata definila ; autoribus G. Bentham et J.-D. Hooker. Voluminis Secundi, Pars IE (1), La haute réputation scientifique des auteurs de cet ouvrage considérable et indispensable dans toute bibliothèque botani- que, nous dispense d’en énumérer ici les mérites ; nous sommes d’ailleurs persuadé qne nous n’apprendrions rien de neuf à la plupart de nos confrères, qui ont eu depuis longtemps locca- sion d'apprécier la grande valeur de ce nouveau Genera. Nous leur dirons seulement que, depuis quelques années, il est poussé avec une activité telle qu’on peut espérer d’en voir la fin dans un avenir peu éloigné. Cette seconde partie du deuxième volume, que nous annon- cons aujourd’hui, termine les Dicotylédones gamopétales, dont l'étude avait été commencée dans la première partie du même volume, publiée il y a à peine trois ans. On voit que le plus important des embranchements du règne végétal n’est pas loin d’être terminé. Nous nous bornerons à mentionner ici brièvement les prin- cipales modifications apportées dans la manière de considérer habituellement les familles et les genres faisant partie de notre flore, et compris dans le fascicule qui vient de paraitre. Les Lobéliacées forment une tribu des Campanulacées. Les Vacciniées, les Monotropées et les Épacridées sont maintenues comme familles distinctes des Éricacées ; celles-ci comprennent les Pyrolacées. Le genre Hypopithys Scop. est maintenu séparé du genre Monotropa. Les Cuscutacées sont réunies comme tribu aux Convolvulacées. Le genre Calystegia R. Br. est séparé (1) Un volume in $°, pp. VIN, 555-1279 ; Londres, 1876. (147) du genre Convolvulus. Les Verbascées forment une tribu des Serophularinées. Le genre Odontites n’est pas admis ; mais au lieu d’être réuni au genre Euphrasia, comme le font habituel- lement les auteurs qui ne le considèrent pas comme distinet, il est réuni au genre Bartsia. M. Bentham n’admet guère que vingt-cinq espèces dans le genre Mentha, c'est-à-dire qu'il s'en tient au chiffre d'espèces qu'il avait adopté autrefois dans le Prodromus de De Candolle. Comme dans ce dernier ouvrage, le genre Clinopodium est une section des Calamintha, le genre Galeobdolon une section des Lamium, et le genre Glechoma est fondu dans les Vepeta. Le genre Betonica, admis encore dans le Prodromus, est donné en synonyme au genre Stachys. La famille des Plantaginées est placée hors cadre comme famille anomale, à la fin des gamopétales,. A. CoGNiIaux. The Flora of British India, by 3.-D. Hooker, part IV (1). Il y a trois ans que nous avons annoncé la publication de la première partie de cette Flore importante (Bulletin, XI, p. 114); les botanistes doivent se féliciter de la voir avancer rapidement, car elle vient combler une lacune considérable. Lorsque nous avons rendu compte de la première partie, nous avons donné quelques détails sur le plan de Fouvrage; il est donc inutile d'y revenir aujourd'hui, car l’auteur se conforme scrupuleusement au cadre qu’il s'était tracé, La quatrième partie, qui vient de paraitre, commence le second volume et comprend les familles des Sabiacées, Anacardiacées, Coria- riées, Moringées et Connaracées, traitées par M. Hooker; puis (1) Un volume in-8e, de 240 pages ; Londres, 1876. (148) presque tout le groupe des Papilionacées de la famille des Légumineuses, la plus considérable de la flore indienne, traitée par M. Baker. * Le nombre des espèces nouvelles décrites dans cet ouvrage est considérable, comme on doit s’y attendre; quant aux genres, les auteurs travaillant à peu près sur les mêmes maté- riaux que ceux qui ont servi à élaborer le Genera plantarum, on conçoit qu’il ne peut guère s’en présenter d'inédits : nous en avons cependant relevé un dans cette quatrième partie, le genre Melanochyla, comprenant quatre espèces nouvelles de la famille des Anacardiacées. A. CoGNiaux. Notions élémentaires de botanique à l’usage des écoles, par François Crépin et J.-J. Ponein (1, C'est une chose généralement reconnue qu'il n’est rien de plus difficile à faire qu'un bon livre classique, surtout pour l’enseignement élémentaire ; aussi, parmi le grand nombre de ceux qui ont paru sur les différentes branches des sciences naturelles, en est-il bien peu que l’on puisse présenter comme tout à fait propres à être mis entre les mains des jeunes élèves. L'ouvrage de MM. Crépin et Poncinest un des rares manuels pour l’enseignement élémentaire que nous puissions sincère- ment recommander ; les auteurs ont toute l'expérience voulue, résultant d’une longue pratique de l’enseignement, et le nom de M. Crépin est une garantie de la plus scrupuleuse exactitude scientifique. Le style est simple et clair, en même temps que très-concis; de nombreuses figures généralement très-bien (1) Un volume in-18, de 85 pages, avec 178 figures ; Bruxelles, 1876. (149 ) exécutées facilitent d’ailleurs beaucoup l'étude de l'anatomie et de la morphologie des végétaux. Le choix de la matière est généralement très-Judieieux ; cependant à notre point de vue et eu égard aux développe- ments donnés à certains sujets, la physiologie aurait dû avoir une part un peu plus large ; parmi les fonctions végétales qui auraient pu être décrites un peu plus longuement, nous cite- rons la circulation, la respiration et la fécondation, qui sont à peine mentionnées. A part cette légère lacune, qu’il sera d’ailleurs facile de combler dans une prochaine édition, nous n’avons que des éloges à donner au petit manuel de MM. Crépin et Poncin, et nous ne pouvons que le recommander vivement pour lensei- gnement élémentaire. A. CoGNiaux. Du MOUVEMENT VÉGÉTAL. — Nouvelles recherches anatomi- ques el physiologiques sur la motililé dans quelques organes reproducteurs des PHANÉROGAMES, par Édouard Heckel (1). Comme le titre l'indique, l’auteur n’a pas embrassé dans son ensemble la vaste question du mouvement végétal. Après d’intéressantes considérations générales dans lesquelles il trace à grands traits l'historique de ces remarquables phénomènes et les divise en trois catégories, les mouvements provoqués, spon- tanés etspontanés et provoqués ou mixtes, il traite successivement dans une série de chapitres : du mouvement provoqué dans les étamines des Berbéridées, dans les stigmates des Scrophulari- (1) Un volume in-&, de 164 pages et 4 planches ; Paris, 1875. (150 ) nées, Bignoniacées, Sésamées, Goodéniacées, Brunoniacées, et dans les étamines des Synanthérées ; du mouvement mixte dans les étamines des Sparmannia, Cistus, Helianthemum, Portulaca, Cereus et Cactus ; et enfin du mouvement pério- dique spontané dans les étamines des Æula, Saxifraga et Phytolacca. Dans chacun de ces chapitres, l'auteur expose avec beaucoup de précision un grand nombre d'observations qui lui sont propres, puis il en tire des conclusions que nous croyons instructif de reproduire ici : « Dans les végétaux supérieurs, le mouvement peut recon- naître deux causes primordiales attribuables à lirritabilité fonctionnelle et à l'irritabilité nutritive. Les mouvements spontanés placés sous la dépendance de la seconde propriété (générale) se différencient surtout des provoqués, que régit la première (spéciale), par leur résistance à l’action des anesthé- siques. » L'irritabilité fonctionnelle peut résider dans des organes différents: cellules de l’épiderme (Tiliacées, Cuctées, Cistées, Portulacées, etc.); cellules parenchymateuses (Berbéridées, Synanthérées); enfin probablement vaisseaux spiraux (Bigno- niacées, Sésamées, etc., et généralement toutes les lames stigmatiques irritables). Le mouvement provoqué peut dans certaines plantes se trouver réuni au mouvement spontané, se produire probablement par le concours des mêmes organes, et rester cependant indépendant. « Dans les cellules irritables ‘elles ne sont généralement pas complètement tendues), la membrane d’enveloppe jouit d’une contractilité spéciale qui lui permet, soit une plication, soit une rétraction sans pli, au moment même où lirritabilité lui est transmise. Le protoplasme joue un rôle encore obscur qui se traduit par une concentration de sa masse au centre de la cellule : il est probablement l'organe sensible par excellence. (151) Quant au rôle des trachées, quoiqu'il soit physiologiquement indiscutable dans le mouvement stigmatique, nous n'avons pu le définir avec toute la précision désirable. « Les différents agents physiques et chimiques dont nous avons étudié l'influence sur le mouvement provoqué ont une action qui rapproche sensiblement ce phénomène de celui qui existe chez les animaux. » A. CocNiaux. Catalogue des plantes soit spontanées soit cultivées en grand, observées en Belgique, à l’usage des herborisations, par A. Bellynck (1. Ce catalogue est l’application d'une idée heureuse, car il ne consiste pas seulement dans l'énumération des familles, genres ct espèces de notre flore: chaque genre, ainsi que chaque espèce, est accompagné d'une diagnose très-concise, puisque avec le nom et les autres renseignements, tels que la durée et l'époque de la floraison, celle n’occupe jamais qu'une ligne. Cependant si concise qu’elle soit, cette diagnose est générale- ment suffisante pour permettre de distinguer sans difficulté un genre des autres de la même famille et de reconnaitre une espèce parmi ses congénères. On comprendra donc facilement l'utilité de cette petite diagnose : l'étudiant, après peu d’her- borisations, parvient sans peine à déterminer à vue la famille d’une plante, et bientôt même le genre auquel elle appartient; cependant en cas de doute, si on lui donne le caractère saillant de ce genre, soa hésitation cessera de suite. Bientôt il pourra de même distinguer de suite la plupart des espèces d'un (1) Un volume in-18 de 80 pages; Namur, 1876. (152) genre; mais pour certains espèces très-voisines et principale- ment celles dont le port est analogue, il restera longtemps avant de ne plus les confondre, surtout si, au moment où il les récolte, il n’a pas présent à l'esprit le caractère qui les distingue. C’est ainsi, par exemple, que nous avons vu souvent des botanistes herborisant depuis longtemps et connaissant bien les espèces de la flore, hésiter entre le Geranium molle et le G. pusillum, parce qu’ils avaient oublié le caractère qui sépare ces deux espèces; mais si on leur disait que le premier a les coques ridées et le second les coques non ridées, ils pou- vaient donner de suite et avec exactitude, le nom de leur plante. A tous ceux qui herborisent donc, nous recommandons le Catalogue de M. Bellynek comme le meilleur vade-mecum, car il est extrêmement portatif, n'ayant pas même un demi- centimètre d'épaisseur sous un tout petit format. De plus, ils peuvent y noter au moyen d’un signe les espèces qu'ils possè- dent et voir ainsi celles qu’ils doivent récolter. L'auteur a suivi pour l’ordre des familles la classification de son Cours élémentaire de botanique, ce qui parait assez naturel. Cependant nous regrettons qu'il s'éloigne sous ce rapport considérablement de l’ordre suivi dans le Hanuel de M. Crépin. Ce dernier livre étant indispensable à tous ceux qui herborisent en Belgique, une classification identique pour le Cataloque eût été avantageuse pour ceux qui veulent se servir de l’un et de l’autre de ces ouvrages. A. CoGNiaux. MÉLANGES. Nouvelles observalions sur le PECOPTERIS ODONTOPTEROIDES Moris, par François Crépin. Dans sa séance du 6 mars 1875, j'ai eu l’honneur de lire devant la Classe des sciences de l’Académie royale de Belgique une note sur le Pecopteris odontopteroides(1). Je faisais remarquer dans cette note combien les paléortologistes étaient embarrassés pour classer cette fougère, que je rap- portais alors au genre Odontopteris en émettant l’idée qu’elle pourrait bien appartenir à l’Odontopteris alpina Geinitz. Lors d’un voyage à Londres, au mois de septembre 1875, M. Carruthers me fit voir dans les collections du British Museum des pièces de ce même Pecopteris odontopteroides provenant de Tasmanie (Tivoli Coal-mine). A la suite de l’exa- men que je fis de ces pièces, du reste semblables à celles que j'avais décrites antérieurement, j'abandonnai complètement l’idée de l'assimilation que j'avais proposée. En proposant celle-ci, j'étais dans la croyance que les empreintes que j'avais reçues de la Tasmanie provenaient du vrai terrain houiller; or le terrain qui les renferme appartient à l'étage dans lequel on trouve le Glossopleris Browniana, c’est-à-dire aux forma- tions jurassiques moyennes de la période de loolithe. Outre les empreintes de Pecopteris odontopteroides prove- nant de la Tasmanie, M. Carruthers m’en a montré d’autres de la même espèce recueillies dans l’Afrique australe (loc. Hastings Coal Workings). —— — eee re EL a A LS EL =” a (1) Bull, Acad, roy. de Belg., 2e série, tome 59, pp. 258-262. (154) Ainsi que je l'ai déjà avancé dans ma première note, M. Schimper a rapporté avec doute l’espèce décrite par M. Morris au genre Cycadopteris (Traité de paléontologie végétale, 1, p. #88), sans signaler dans quel terrain elle se trouvait; puis le même auteur l’a encore rapportée, toujours avec doute, au genre Alethopteris (loc. cit., p. 569), en la signalant dans le bassin de Jérusalem (Tasmanie). Dans le 5° volume de son grand ouvrage, p. 660, au tableau de la flore des formations jurassiques moyennes de la période de l'oolithe, le savant botaniste de Strasbourg cite la même espèce sous les noms de Cycadopteris odontopteroiiles et de Cladop- teris odontopteroides. Les diverses assimilations que fait M. Schimper s’expliquent par l'ignorance où l’on était de la nervation du Pecopteris odontopteroides. En 1872, M. Carruthers (in The Quarterley Journal of the Geological Society of London) figure l'espèce avec sa nerva- tion, et moi-même, en 1875, je figure également la nervation d'après des pièces envoyées au Musée royal d'histoire naturelle par M. Alport. Mais dans les figures publiées par M. Car- ruthers et par moi, la nervation n’est pas représentée d’une facon satisfaisante et tromperait celui qui voudrait rapporter l'espèce à son véritable genre. Après avoir examiné avec beaucoup de soins les matériaux provenant de Tivoli Coal-mine (Tasmanie) et de l’Afrique australe, J'ai reconnu que d'ordinaire dans les lobes de la partie moyenne des frondes, il y a une nervure médiane bien distincte, se détachant du rachis sous un angle très-aigu, que cette nervure médiane, après avoir donné naissance à sa base à plusieurs nervures secondaires, ne tarde pas, vers le tiers ou la moitié inférieure des lobes, à disparaître en se subdivisant en plusieurs nervures secondaires étalées en éventail. Dans les ( 155 ) lobes placés vers les deux extrémités de la fronde, la nervure médiane devient moins distincte et est accompagnée de ner- vures secondaires qui naissent directement du rachis. Tel est le mode de nervation dans Iles frondes de dimensions moyennes, à lobes moyens assez allongés et peu confluents entre eux à la base ou peu décurrents; mais dans les frondes à lobes plus courts, plus larges et plus confluents entre eux, la nervure médiane, dans les lobes moyens, est accompagnée de nervures secondaires naissant directement du rachis, et dans les lobes des extrémités la nervure médiane devient de moins en moins distincte et finit par disparaitre. On constate donc dans le Pecopleris odontopteroides une sorte de combination des deux modes de nervation propres aux groupes des Pécop- téridées ct des Ncuroptéridées. Ce mode de nervation du Pecopteris odontopteroides me parait être tout à fait celui du genre Thinnfeldia et me fait croire que cette fougère n’est rien autre qu'une espèce du genre Thinnfeldia voisine ou peut-être identique avec le T. rhomboidalis Ettingsh. J'ai sous les yeux deux spécimens d'un T. rhomboidalis provenant de la Bavière qui rassemblent d'une façon étonnante au Pecopleris odontopteroides de la Tasmanie et de l'Afrique australe. A propos du Thinnfeldia rhomboïidalis dont je viens de parler, je dois faire remarquer que sa nervation diffère un peu de celle des figures 1, 2 et 5, tab. XXVIT, publiées par M. Schenk (Die fossile Flora der Grenzschichten des Keupers und Lias Frankens). Dans ces figures, la nervure médiane de chaque lobe est plus apparente, se poursuit plus longuement et semble être très-rarement accompagnée de nervures secondaires naissant directement du rachis ; tandis que dans les deux pièces auxquelles je fais allusion, la nervation est semblable à celle que j'ai décrite ei- dessus pour le Pecopleris odontopteroides. En second lieu, ( 156 ) remarquons que dans les figures du Thinnfeldia rhomboidalis publiées par M. de Saporta (Plantes jurassiques, 1, tab. XL), la nervation parait être bien différente de celle des figures données par M. Schenk. Il y a tout lieu de croire que ces différences proviennent en grande partie du fait des artistes qui ont dessiné les figures. Je le répète, il est probable que le Peropteris odontopte- roides est un Thinnfeldia et peut-être le T. rhomboidalis. Comme M. Carruthers possède, dans les collections du British Museum de beaux et nombreux matériaux de l’espèce de M. Morris, je laisse à ce savant distingué le soin de discuter la question spécifique. La plante de Tasmanie et de l'Afrique australe paraît consti- tuer une fougère de petite taille, à fronde souvent bifide, à tissu épais et coriace. Sur les pièces provenant de Tivoli Coal- mine, on trouve, en mélange avec les frondes pinnées du Pecopteris odontopteroïdes, des frondes entières ou presque entières, à bords très-superficiellement sinués et qui rappellent extrêmement les figures 9 et 10, tab. XX VIT, qui, dans l'ouvrage de M. Schenk, représentent le Thinnfeldia saligna. Aurions- nous affaire au T. saligna ou bien à de jeunes frondes du Pecopteris odontopteroides seu Thinnfeldiu rhomboidalis ? Je suis assez porté à croire que ces frondes entières ou presque entières qui se trouvent en mélange sont simplement de jeu- nes frondes du Pecopteris odontopteroides seu Thinn/feldia rhomboidualis. Reste à voir si le Thinnfeldia saligna est bien un type autonome. Peut-être n'est-il qu'un simple état du T. rhomboidalis. Il est bien possible que le genre Thinn- feldia n’est pas aussi riche en espèces qu'on le pense et que plusieurs de ses types spécifiques ne sont que des états d’une seule et unique espèce à divers degrés de divisions. Jusqu'ici, je n'ai guére envisagé la question du Pecopteris ( 157 odontopleroides qu'au point de vue morphologique : il reste à l'examiner au point de vuc stratigraphique, L'espèce est signalée dans le niveau stratigraphique du Glossopteris Brow- niana, c'est-à-dire dans loolithe, tandis que les Thinnfeldia rhomboidalis, T.decurrens, T.obtusa et T. saligna sont signalés dans un étage jurassique inférieur à l’oolithe, c’est-à-dire dans l'étage rhétique; en outre le T. incisa Sap. est signalé dans le lias inférieur. Si l'assimilation que je propose est fondée, on aurait done à constater la persistance du genre Thinnfeldia jusque pendant la période oolithique. Je dois faire remarquer, en terminant, que sur les pièces provenant de Hastings Coal Workings (Afrique australe), le Pecopteris Athersionei Tate (The Quarterley Journal of the Geological Society, XXII, p.145, tab. V, fig. 2a et 2?) se trouve en mélange avec le Pecopteris odontopteroides. NÉCROLOGIE. Notice nécrologique sur AnoLpne BRroNGntaRT. ADoLpne BRoNGNiarT, que notre Société comptait dans son sein depuis 1864, est mort le 18 février 1876. La perte de cet homme illustre ne touche pas seulement la France, mais le monde entier, car ce savant s'était acquis une réputation universelle. En Belgique, tous ceux qui s'occupent de botanique ou d’horticulture ont été douloureusement affectés en apprenant la mort de l’homme qui, pendant plus d'un demi siècle, a fait briller la science des plantes d’un si vif éclat. Adolphe Brongniart est né à Paris le 14 janvier 1801. Sous l'impulsion de son père, le célèbre Alexandre Brongniart, le ( 158 ) jeune savant parcourt rapidement les premières étapes scien- tifiques; à peine a-t-il dépassé l'âge de 20 ans qu'on le voit publier un mémoire important sur la classification et la distri- bation des végétaux fossiles (Sur la classification et la distri- bution des végétaux fossiles en général, et sur ceux des terrains de sédiment supérieur en particulier ; 1822). Cest par la paléontologie végétale qu'il débute et, comme nous allons le dire, c’est cette même branche qui l’occupe principalement pendant les dernières années de sa vie. En 182, il produit un travail d'un autre ordre, mais ayant également un caractère général. Nous voulons parler de son : Essai d’une classification des Champignons, ou Tableau méthodique des genres rapportés jusqu'à présent à cette famille. Pendant qu'il s'occupe de paléontologie ct de cryptogamie, il poursuit des recherches délicates d'anatomie et de physiolo- gie dont les résultats sont consignés dans son célèbre mémoire d'embryogénie (Recherches sur la génération et le développe- ment de l'embryon dans les végétaux phanérogames ; 1826), qui lui vaut, en 1827, le grand prix de physiologie expéri- mentale. A peine ce dernier mémoire a-t-il paru, que Brongniart donne comme thèse pour le doctorat en médecine une bonne monographie des genres composant la famille des Rhamnées (1827), à laquelle succèdent coup sur coup son Prodrome d’une histoire des végétaux fossiles (1828) et son Histoire des végétaux Jossiles. Ces publications et beaucoup d’autres qu'il serait trop long d’énumérer placent Brongniart au premier rang des botanistes de l'époque; il est nommé professeur au Jardin des plantes, où il succède à Desfontaines. En 1854, il est admis au sein de l’Académie des Sciences. A partir de eette époque, les soins qu'il doit consacrer à son ( 159 ) enseignement et à diverses fonctions officielles, ne lui per- mettent plus de publier avec autant d’abondance que par le passé, mais il n’en reste pas moins l’homme laborieux et actif par excellence. Chaque année, il publie plusieurs travaux origi- naux et des rapports importants sur des mémoires présentés à l'Institut. Vers la fin de sa carrière, c’est, comme nous l'avons dit, la paléontologie végétale qu'il étudie plus spécialement. Les fameuses plantes silicifiées de St-Étienne attirent son attention et, aidé d'un habile et savant préparateur, M. Renault, il découvre une série de graines et de fruits qui jettent un jour tout nouveau sur la flore de l’époque carbonifère. Il avait déjà résumé ses découvertes dans une notice publiée dans les Annales des sciences naturelles (1874) ; mais son travail définitif, pour lequel ilavait fait graver et peindre d’admirables planches, devra être publié par son successeur en paléonto- logie. M. Renault, auquel on doit les préparations des silex, aura sans doute pour tâche de compléter les recherches de son maitre. Nous laisserons à d’autres plus autorisés le soin d'apprécier l'œuvre de notre illustre membre associé et nous nous borne- rons à dire en terminant que celui-ci a été un grand botaniste et l’une des gloires les plus pures de la science française. Brongniart, sous un aspect un peu réservé, était un homme foncièrement bon et extrêmement bienveillant. Tous ceux qui ont eu des rapports personnels avec lui, et nous sommes du nombre, conserveront le meilleur souvenir du vénérable savant. F. CRÉPIN. À Notre confrère Louis Vax Hourte, l’horticulteur gantois si connu, est mort à Gendbrugge le 9 mai 1876. Il était né à Ypres le 29 juin 1810. ( 160 ) Van Houtte a beaucoup fait pour l'horticulture. Après avoir exécuté un voyage d'exploration au Brésil et avoir dirigé pen- dant quelque temps le Jardin de la Société royale d'horticulture de Bruxelles, il s'établit à Gendbrugge, aux portes de la ville de Gand. C’est là que peu à peu il forma un vaste établissement horticole connu du monde entier. Van Houtte n’était pas un simple horticulteur-marchand, n'ayant en vue que l'exploitation de ses cultures; c'était un homme ambitieux et qui voulait être le premier floriculteur du monde. Il n’a reculé devant aucun sacrifice, devant aucune peine, pour atteindre le but que lui marquait sa noble ambi- tion. On peut dire, en toute vérité, que c’est à lui principa- lement que Gand, la capitale de Flore, comme on se plait parfois à l’appeler, doit sa réputation universelle. Il ne s'est pas contenté d’être un habile praticien, de diri- gcer un vaste établissement où tous les genres de cultures étaient largement représentés ; il voulut faire connaître, par la voice de la presse, les nouveautés qu'il introduisait, les pro- cédés qu’il employait, ete., et il entreprit la publication de ce splendide recueil qui a pour titre la Flore des Serres et des Jardins de l'Europe. Van Houtte, comme tous ceux qui veulent être au premier rang, eut beaucoup à lutter et la lutte souvent ardente qu’il eut à soutenir à usé avant le temps sa robuste organisation. Mais si pendant sa vie ses adversaires ou ses compétiteurs se sont assez souvent montrés injustes à son égard, à sa mort, les passions se sont calmées, et la foule qui assistait à ses funé- railles montrait bien quel rang élevé était généralement accordé au grand horticulteur. F. CRÉPIN. (161) NOUVELLES. — Jardin botanique de l’État, à Bruxelles. — Par arrêté royal du 24 mai 1876, M. F. Crépin, membre de l'Académie royale des Sciences de Belgique, conservateur au Musée royal d’histoire naturelle, est nommé directeur du Jardin botanique de l’État. — M. le comte G. de Saporta a été élu membre correspondant de l’Aca - démie des sciences de Paris, en remplacement de M. Thuret. — M. A. Barrandon, l’un des auteurs de la Flore de Montpellier, vient d’être nommé conservateur des herbiers au Jardin des plantes de Montpel- lier, en remplacement de M. Touchy, admis à la retraite. — M. L. Fuckel, connu pour une Flore de Nassau et surtout pour d’im- portantes publications sur la famille des Champignons, est mort à Vienne le 8 mai dernier. — Nous apprenons que M. Ch. Martins est occupé à une traduction fran- caise du dernier ouvrage de M. Darwin sur les plantes insectivores. — Le 69 fascicule de la Flora Brasiliensis vient de paraitre ; il contient la seconde partie des Composées, tribu des Eupatoriées, par M. Baker, avec 52 planches. — Nous avons déjà annoncé précédemment le Dictionnaire de Botanique de M. H. Baillon. M. Bail!lon s’est assüré pour cet ouvrage la collaboration d’un grand nombre de botanistes français. On annonce qu’un fascicule paraitra tous les six semaines, à partir du mois d’août 1876. Chaque fasci- cule, du prix de 5 francs, se composera de 10 feuilles de texte in-4°, avec gravures en noir et une planche coloriée. L’ouvrage entier sera illustré d'environ 10,000 gravures. — Le {er fascicule vient de paraitre. — La dernière livraison de l’Histoire des Plantes de M. Baïllon contient les familles des Castanées, Combrétacées et Rhizophorées. — La deuxième année (1874) du Botanischer Jahresbericht du Dr Just est maintenant complètement publiée. Elle forme un volume de VIII- 1500 pages, ce qui montre qu’elle a recu beaucoup plus de développements que la première année. Le plan de l’ensemble de l'ouvrage a d’ailleurs recu les améliorations que l'expérience avait indiquées. Il est à désirer de voir se continuer cette utile publication. ( 162 ) — Nous apprenons par le Journal of Botany que la traduction française, due à M. J.-J. Kickx, de l’ouvrage de M. Strasburger, Sur la formation et la division des cellules, vient de paraitre à Féna. Elle est illustrée de 8 planches et se vend 16 marks (20 francs). — Nous avons recu de M. Koltz, l'Allosurus crispus, qu'il a découvert, croissant en abondance, dans la carrière du Vieux-Renard, à Vielsalm. — M. Honoré Dandois a observé cette année les espèces suivantes, qu’il nous a remises pour l’herbier du Jardin botanique : Erucastrum Pollichii : champs et moissons à Rhode-Ste-Genèse, — Coia linctoria : moissons à Waterloo (1 pied). — &nuphalium luteo-album, Calamintha menthaefolia, Alyssum calycinum, Arrhenatherum elatius var. tuberosum (CCC.), Cheno-. podium ficifolium : champs à Rhode-Ste-Genèse. — Geranium phaeum : bois frais à Rhode-Ste-Genèse. — La culture de l’Orge de Salonique à Rhode- Ste-Genèse, à occasionné l’introduetion des espèces suivantes, qui la plu- part étaient abondantes sur un espace d’un demi-hectare : Vicia varia, V. hybrida, V. narbonensis, V, lutea, V. Ervilia, V. peregrina, Lathyrus Cicera, L. Nissolia, L. Aphaca, Melilotus parviflorus, Galium tricorne, Bupleurum rotundifolium et Saponaria Vaccaria. BIBLIOTHÈQUE. The Flora of British India, by J.-D. Hooker, part IV. (Don de l’auteur). Notions succinctes sur l’origine et l’emplor des drogues sim- ples de toutes les régions du globe, par le Dr Henri Van Heurck; 4 vol. in-8°; Bruxelles, 1876. — Annales de la Soctété phytologique el micrographique de Belgique ; tome I, livr. 18-19 (Dons de M. Van Heurck). Catalogue des plantes soit spontanées, soit cultivées en grand, observées en Belgique, à l’usage des herborisations, par A. Bellvnck; un vol. in-18 (De la part de l'auteur). L'âge d’un arbre a-t-il une influence sur l’époque moyenne de sa feuillaison, par M. Alph. De Candolle ; broch. in-8° (Don de l’auteur). ct pr de (165 ) Discours prononcés le 21 février 1876 sur la tombe de M. Adolphe Brongniart; broch. in-#°. Sur les SCLEROPOA RIGIDA ef HEMIPOA ; broch. in-8°. — isto- taxie des feuilles des Graminées; broch. in-8°. -- Peut-on établir des règles pour une distinction rationnelle entre les groupes qu’on désigne par les noms d'espèce, race, variété ; broch. in-8° (De la part de l’auteur, M.J. Duval-Jouve). Sulla alimentazione della piante cellulari. Studio critico di G. Cugini; part. 1 et 2; 2 broch. in-8° (Don de l’auteur). Salita sul monte Biocovo in Dalmazia; broch. in-8°, avec 1 carte (Don de l’auteur, M. Ad. Stossich). Deux brochures in-8°, avec 3 planches, en russe (Don de l’auteur, M. A. Fischer de Waldheim). Phanerogamen-Flora von Chemnitz und Umgegend. Bear- beitet von Franz Kramer; broch. in-4° avec carte (Don de la Société d'histoire naturelle de Chemnitz). Contributions imycologiques, par C.-A.-J.-A. Oudemans; broch. in-8° (Don de l’auteur). Sommaire des articles de botanique contenus dans les publications périodiques reçues par la Sociéte. ALLEMAGNE. BERLIN. — Verhandlungen des botanischen Vereins der Pro- vinz Brandenburg. Siebenzehnter Jahrgang. P. Magous : Bericht über die Botanischen Ergebnisse der Untersuchung der Schlei von 7. bis 10, Juni 1874. Nebst Karte. — C. Warnstorf : Bericht über den im Juli 1874 im Amftrage des botanischen Vereins unternomme- nen Ausflug nach der Niederlausitz. — A. Matz : Beitrag zur Flora von Zittau. — A. Strähler : Nachträge zur Phanerogamen-und Gefässkrypto- gamen-Flora von Gürbersdorf im Kreise Waldenburg in Schlesien. — V. v. Borbas : Bemerkungen über die Verbascum-Arten und hybriden des (164) Banates.— E. Hampe : Rückblicke zur Flora des Harzgcbietes. — P. Ascher- son : Zusatz. — Timin et Wahnsechaff : Ein kleiner Beitrag zur Kenntnis der Hamburger Moosflora. — P. Ascherson : Uber Æ£uchlaena mexicana Schrad. — A. Winkler : Drei Keimblatiter bei dicotylen Pflanzen. — C. Warnstorf : Märkische Laubmoose ; Bitte; Sammlung deutscher Laubmoose, — 3. Grünland : Mikroskopische Präparate. J. Zimmermann: C.-F. Schwarzer. Nekrolog. BrèMEe. — Abhandlungen herausgegeben vom naturwissen- schaftlichen Vereine. IV Bd. 4 Heft. — V Bd. 1 Heft. Fr. Buchenau : Monographie der Juncaceen vom Cap (5 pl.) — Th. Irmisch : Ucher einige Pflanzen, bei denen in der Achsel bestimmter Blälter eine ungewôhnlich grosse Anzahl von Sprossanlagen sich bildet, — Schumacher : Der wissenschaftliche Nachlass von J.-C. Mutis. — W.-0. Focke : Capsella rubella Reut. — F. Buchenau : Mittheïlungen über die Flora von Rehburg. Caewxirz. — Fünfler Bericht der Naturwissenschaftlichen Gesellschaft. J.-T. Sterzel : Die fossilen Pflanzen des Rothliegenden von Chemnitz in der Geschichte der Palacontologie. Riz. — Schriften des Naturwissenschaftlichen Vereins für Schleswig-Holstein ; I, erstes Helft. P. Prahl: Eine botanische Exeursion durch das nordwestliche Schles- wig nach der Insel Rôm. — P. Prahl: Schleswigsche Laubmoose. — R. v. Fischer-Benzon: Ueber die Flora des südwestlichen Schleswigs und der Insel Fôhr, Amrum und Nordstrand. — P. Hennings: Stan- dorts-Verzeichniss derbei Hohenwestedt vorkommenden selteneren Pflan- zen. — P. Hennings : Standorts-Verzeichniss der Gefässpflanzen in der Umgebung Kiels — Eichler : Ueber die Mistel. Lerwzic. — Botanische Zeitung, 1876, n°° 15 à 52. J. Wiesner : Ueber die krystallinische Beschaffenheit der geformten Wachsüberzüge pflanzlicher Oberhäute, — H.-G. Holle : Ucber den Vegetationspunkt der Angiospermen-W urzeln, inshesondere die Hauben- bildung (1 pl). — W. Velten: Ueber die wahre Pilanzenelektricität. — P. Ascherson: Kleine phytographische Bemerkungen. — P. Ascherson : Ê LS ( 165 ) Noch einige Bemerkungen über die Namen Malaguctta-oder Melegueta- Pfeffer. — F.-W.-C. Areschoug : Ueber ein Paar Weiïhe’ scher Rubi. — V. de Borbas: Conspeeëtus Dianthorum dubiorum et eis aflinium. -— R.-A. Philippi: Ucber den Sandelholzbaum der Insel Juan Fernandez ; Ueber Primula pistiifolia Gris. — E. Reuther : Beiträge zur Entwicle- lungsgeschichte der Blüthe (2 pl). — Graf zu Solms-Laubach: Die Entwickelung der Blüthe bei Brugmansia Zippelii Bl. and Aristo!oc/ia Clematitis L. (1 pl.). — 3. Kuhn: Téllelia Secalis, eine Kornbrandform des Roggens. ANGLETERRE. Lonpres. — The Journal of Botany, edited by H. Trimen, 4876, mai-aout. R. Spruce: On Anomoclada, a New Genus of Hepaticae, and on its allied Gencra, Odontochisma and Adelanthus (2 pl). — H. Christ: Les Roses des Alpes Maritim?s. — F.-M Webb: On Utricularia neglecta and on U. Bremii, as a British Plant, — Merrifield : Recent Additions to the British Marine Flora. — 4. Berkeley: An Enumeri- tion of the Fungi collected at the Cape of Good Hope during the stay of the English Transit of Venus Expedition in 1874. — A. Ernst: Florula Chelonesiaca, or a List of Plants collected in January, 1874, in the Island Tortuga, Venezuela. — C.-P. Hobkirk: On Zygodon rupestris. — W.-B. Hemsley: Notes on some Chinese Plants, with Descriptions of a few New Species. — H.-F. Hance: On a Mongo- lian Grass producing Intoxication in Cattle. — M.-T. Masters: On certain Small-Fruited Pears (1 pl). — 4J.-G. Baker: New Species of Ixieae, — H.-F. Hance: Corolla Pierreana ; sive Stirpium Cambodia- narum à cl. L. Pierre, horti bot. Saigonensis praeposito, lectarum Ec'ogiae. — Short Notes. — The Monthly Microscopical Journal, vol. XV (1876), nu 90-92. ù C. Stodder Remarks on Frustulia saxonica, Navicula romboides, and MVavicula crassineruis. ( 166 ) FRANCE. = ANNECY. — Revue savoistenne ; 17° année, n° 8. E. Picard : Flore de la dent de Lanfon. CAEN. — Bulletin de la Société Linnéenne de Normandie, année 1874-75. E. Jardin : Énumération de nouvelles plantes phanérogames et crypto- games découvertes dans l'Ancien et le Nouveau Continent. — 4. Pierre : Note sur l’épuisement du sol par les pommiers. — Crié : Coup-d’œil sur la Flore tertiaire des environs du Mans. — Crié : Note sur un cas de synanthie offert par le Digilalis purpure«. Lyon. — Annales de la Société botanique ; 3° année, n° 2. Saint-Lager : Observations sur le Gagea saxatilis de Vienne. — A. Magnin : Sur l’hétérostylie chez les Primulacées. — H, Perret : Note 5 sur les Tulipes du Lyonnais. — Debat : Note sur une nouvelle espèce de mousse, le Leptobryum dioicum. — A. Méhu : Herborisation à Hauteville. — Saint-Lager : Notice sur la végétation de la forêt d’Arvières et du Colombier du Bugey. MonTpELLIER. — fievue des sciences naturelles, publiée sous la direction de M. E. Dubrueil. — IV, n°4; V,n°1. De l'absorption des bicarbonates par les plantes dans les eaux naturelles, par À. Barthélemy. -- Théorie des plantes carnivores et irritables de M. Morren, par J, D.-J. — La méthode naturelle et le principe de l’évolu- A : Ï tion, par Ch. Martins. — Note sur le Sorbus latifolia, par D.-A. Godron. » P ; — Du développement de lembryon dans le Nelumbium speciosum et de sa germination, par A. Barthélemy (1 pl). — Etudes morphologiques sur les feuilles des très-jeunces végétaux, par L. Collot. — Note sur une forme anomale grimpante de l’Antirrhinum majus, par A. Faure. — Revue des travaux botaniques français, par A. Faure et E. Dubrueil. — Annales de la Société d’Horticulture et d'Histoire naturelle de l’Herault ; 1876, n° 2. Les plantes dites carnivores ; lettres sur cette question de MM. Faivre, Naudin, Duchartre, Parlatore et Bechamp. (167) Paris. — Bulletin de la Société botanique de France, XXII, n° 5; XXIIL, n° 1 et 2. C. Roumeguère : Les Hépatiques de Bornéo, récente publication de M. de Notaris. — Germain de St-Pierre : Hybrides à divers degrés développés spontanément entre le Primula officinalis, mère, et le P. grandiflora var. hortensis, père. — Loret : Sur les bulbes pédicellés du Tulipa sylvestris. — E. Mer : Recherches sur les anomalies de dimensions des entre-nœuds et des feuilles étiolés. — Cauvet : Sur l’absorption des liquides colorés. — L. Brisout de Barneviile : Troisième note sur quelques plantes phanérogames rares ou peu communes dans la circonseription de la Flore parisienne. — G. Rouy : Note sur quelques localités nouvelles pour la Flore parisienne de plantes rares ou peu communes. — É. Mer : Recherches sur la végétation des feuilles détachées du rameau. — C. Roumeguère : Note sur la synony- mie et l’aire de végétation de l’Agaricus palomet. — C. De Candolle : Sur quelques cas d’embryons velus. — J. Duval-Jouve : Note sur l’Althenia filiformis rencontré avec l’A. Barrandonii. — Lamotte : Rectification synonymique.— Discours de M. Bureau.— E. Cosson : Notice biographique sur M. de Schœnefeld. — E. Fournier : Révision du genre Schoenefeldia. — J. Duval-Jouve : Sur l’histotaxie du genre Schoenefeldia, — L. Lérolle : Essai d’un groupement des familles végétales en alliances naturelles. — Weddell : Sur ce que l’on appelle espèce en botanique.— Ph. Van Tieghem : Sur la structure et le mode de déhiscence du sporange des Pilobolées,et sur deux nouvelles espèces de Pilobolus. — J. Duval-Jouve : Note sur quelques plantes récoltées en 1875. — M. Cornu : Altération des radicelles de la vigne sous l'influence du PAylloxera vastatriæ. — P, Sagot : Note sur la variation de la forme des graines dans les genres Hucuna et Divelea. — G. Rouy : Description de cinq espèces françaises nouvelles du genre Rosa. —Gautier : Herborisations aux îles de l’étang de Leucate, près de Narbonne. — J. Duval-Jouve : Sur les Scleropoa rigida et hemipoa. — Ph. Van Tie- ghem : Sur l’Absidia, nouveau genre de Mucorinée. — J, Daveau : Excur- sion à Malte et en Cyrenaïque (carte). — M. Cornu : Différentes méthodes de conserver les préparations microscopiques. — G. Genevier : Sur les Cham- pignons mangés à Nantes sous le nom de Champignon rouge. — P. Van Tieghem : Sur le travail récent de Brefeld sur les Mucorinées et spéciale- mentsurles Pilobolus. —F. Leelere : L’épigenèse de la tige et l’allongement du pédoncule..— Roze: Essai d’une nouvelle classification des Agarieinées.— Magnin : Sur les Mousses et les Lichens de la partie supérieure de la vallée de l'Ubaye (Basses-Alpes). — Van Tieghem : Sur le rôle physiologique et la ( 168 ) cause déterminante de la courbure en arcades des stolons fructifères dans les Absidia. — Discours prononcés aux obsèques de M. Ad. Brongniart. — Liste des travaux publiés par M. Brongniart. — Weddell: Notice monographique sur les Amphiloma de la flore francaise. — Van Tiegiem : Nouvelles observations sur le développement du fruit et sur la prétendue sexualité des Basidiomycètes et des Ascomycètes. — Clos : Aflinilé réei- proque des genres Rubus et Rosa. — Roze: Catalogue des Agaricinées observées aux environs de Paris. — Boudier : Du parasitisme probable de quelques espèces du genre Ælaphomyces et de la recherche de ces Tubé- acées. — Cornu : Où doit-on chercher les organes fécondateurs chez les Urédinées et les Ustilaginées. — Mouillefarine: Note sur une Société d'échanges à Pesth. — Lettre de M. Durieu de Maisonneuve et extrait d’une lettre de M. Balansa. — Parlatore : Lettre relative au décès de M. Brongniart. — De Saporta : Sur les végétaux fossiles de Meximieux. — Duval-Jouve : Note sur quelques plantes dites insectivores. — Lefèvre : Observations sur le ÆRubus plicatus. — Cauvet : Sur la direction des racines. — Quélet : Sur la classification et la nomenclature des Hyméniés. — Bertot : Procédé pour prendre l'empreinte des plantes. — Bainier: Note pour servir à la recherche du moyen de conserver la couleur des plantes. — Heckel : Lettre relative aux plantes carnivores. — Ripart : Notice sur quelques espèces rares ou nouvelles de la Flore cryptogamique du centre de la France (Algues). RouEx. — Bulletin de la Société des Amis des Sciences natu- relles ; 1875, 2e semestre. Malbranche : Étude sur les Rubus normands ; — Examen de la méthode histotaxique de M. Duval-Jouve, appliquée à la détermination des espèces ; — Plantes critiques ou nouvelles de la Flore de Normandie. HOLLANDE. NimÈGue. — Vederlandsch Kruidkundig Archief; 2° série, IF livr. 1-2. W.-F.-R. Suringar : Aanwinsten voor de Flora Algologica van Neder- land (2 pl). — Vander Sande Lacoste : Aanwinsten voor de Flora van Nederland. — C.-A.-J.-A. Oudemans : Aanwinsten voor de Flora Myco- logica van Nederland. — W. Burck : Over de ontwikkelingsgeschiedenis van den aard van het Indusium der Varens (2 pl.). — H. de Vries : Bestui- a ( 169 ) ving van bloemen door insekien. — W. Pleyte : De Egyptische Lotus (1 pl). — W. Burck : Voorloopige mededeeling over de ontwikkelings- geschicdenis van het prothallium van Aneimia. — De Witt Hamer : Sup- plement op de lijst der planten die in de Nederlandsehe Duinstreken gevonden zijn. — Treub : De rol der bastvezels volgens de nicuwere beschouwingswijze. ITALIE. Micax. — Atti della Societa Italiana di Scienze naturali ; XVII, fase. 4; XVIII, fase. 4-2. Delpino : Ulteriori osservazioni e considerazioni sulla dicogamia nel regno vegetale. — Rapporti tra insetti e n°ttarii estranuziali in aleune piante. Pise. — Muovo giornale botanico Italiano, diretto da T. Caruel. — VIE, n° 2. Gibelli : Di una singolare struttura delle foglie delle Empetraceae (2 pl.). — T. Caruel : Sulla identità specifica dei tre Ruscus Hypophyllum L., R. Hypoglossum L. e R. microglossus Bert. — A. Mori : Sull irritabilità delle foglie dell” Aldrovanda vesiculosa. — Peruzzi : Descrizione di alcune filliti della lignite del Casino. — Cugini : Sulla alimentazione delle piante cellulari. — Delpino : Dicogamia ed omogamia nelle piante. — Saccardo: Fungi veneti novi vel eritiei. RUSSIE. Moscou. — Bulletin de la Société impériale des natura- Meres: 1875, n° 4: 1876, n° 1. AI. Bunge : Ungernia, Amaryllidearum novum genus. — R. Ludwig : Fossile Pflanzen aus der Steinkohlenformation im Lande der donschen Kosaken (1 pli.). BULLETIN SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE. 1876. — N° 2. Séance extraordinaire tenue à l'Hôtel de Ville de Maestricht le 25 juin 1876. 2 (Extrait du procès-verbal.) M. F. Muzzer, faisant fonctions de président. M. F. Crépin, secrétaire général. Sont présents : MM. C. Baguet, E. Baetens, L. Boüson, A. Cocnen, L. Coomans, P. Daron, L. Errera, J. Gielen, A. Hardy, Osc. Hecking, Kerens de Wolrath, Noefnet, E. Petit, L.-N. Scheffers, H. Vanderhaeghe, Vander Stock, membres de la Société. Un grand nombre de personnes natables de la ville assistent à la séance, parmi lesquelles se trouvent MM. Pyls, bourgmestre, Roersch, président de la Société de phar- macie, H. Jacques, pharmacien à l'Hôpital. (CA72% La séance est ouverte par un discours de M. le Prési- dent, qui expose tout d'abord à l'assemblée les motifs qui ont déterminé la Société à choisir Maestricht pour y tenir, cette année, sa session extraordinaire. La riche végétation de la Montagne-St-Pierre et des collines de Fauquemont méritait d’être soigneusement étudiée par les botanistes belges. M. Muller eite les noms des botanistes maestrichtois qui ont, par leurs recherches et leurs publications, fait connaitre la flore si intéressante de leur province Dumoulin, Franquinet et M. H. Jacques. 11 remercie ensuite l'administration communale de l'accueil bien- veillant qu'elle fait à la Société. Le Secrétaire général donne lecture du procès-verbal de la séance du 7 mai 1876. Ce procès-verbal est adopté. Il donne ensuite lecture : 1° D'une lettre adressée la veille au Président de la Société par la Société de pharmacie de Maestrieht et ainsi CONCÇUE : « Maestricht, le 24 juin 1876. « Monsieur le Président de la Société royale de Botanique de Belgique, « La Société de Pharmacie de Maestricht, informée par une lettre de « M. le Président de la Société d’horticulture et d’arboriculture (1) que « votre Société fera cette année son excursion annuelle dans nos environs, « a l'honneur de vous adresser, à cette occasion, comme témoignage de « sympathie et de haute estime, quelques exemplaires du Catalogue des plantes de nos environs publié aux frais de la Société, sous le titre de: A 2 (1) Le Président de cette Société est notre honorable confrère M. le chevalier Kerens de Wolrath. Celui-ci, pendant le séjour de la Société à Maestricht et dans les environs, a été pour les botanistes belges d’une obligeance à toute épreuve. (175) « Guide du botaniste dans les environs de Maestricht (1), ainsi qu’une liste « de quelques plantes remarquables qu’on pourra trouver dans les localités « indiquées (2). » Espérant que votre excursion sera aussi fructueuse que possible, « je vous prie, M. le Président, d’agréer l'assurance de notre haute « considération. « La Société de Pharmacie de Maestricht, « Le Président, P. ROERSCH. » Après lecture de cette lettre, M. le Président propose à l'assemblée de voter des remerciments à la Société de Pharmacie. 2 De lettres de MM. Oliver, conservateur de l’herbier de Kew, et Alexandre Fischer de Waldheim, professeur à l'Université de Varsovie, qui remercient la Société de leur nomination de membres associés. Les travaux suivants sont annoncés : Notice sur le Vioia Laxcirouia Thore, par M. Osc. Hecking. (Sont nommés commissaires : MM. Baguet, De Prins et Martens.) Note de paléontologie végétale, par M. F. Crépin. (Sont nommés commissaires : MM. Bommer, Cogniaux et Gil- kinet.) (1) Les exemplaires de cet ouvrage, dû à la plume de feu L.-3.-G. Du- moulin, ont été distribués aux membres de la Société qui ont pris part à la session extraordinaire. (2) Cette liste a été dressée par M. Henri Jacques. Ce botaniste, qui connait parfaitement la flore des environs de Maestricht, a bien voulu diriger la Société dans son excursion à la Montagne-St-Pierre. Non content de nous faire profiter de son expérience, il nous a distribué de nombreux exemplaires desséchés d'espèces rares du Limbourg hollandais, (174) Catalogue raisonné ou énumeération méthodique des espèces du genre Rosier, pour l'Europe, l’Asie et PA frique, spécialement les Rosiers de la France et de l'Angleterre, par M. A. Déséglise. (Sont nommés commissaires MM. Marchal, Delogne et Th. Durand.) Le Secrétaire général donne connaissance à l'assemblée du passage d’une lettre de M. A. Devos à M. Hardy ainsi conçu : « Dimanche prochain, dans l’herborisation de la « Société royale de Botanique que vous aurez à diriger « comme commissaire, une des plus grandes raretés à « signaler est l’Hieracium amplexicaule. Pour les bota- « nistes dont le champ d'étude ne s'étend pas au-delà « des frontières, ils accueilleront peut-être cette plante « avec indifférence, mais si vous leur dites qu'elle est « devenue belge, que je viens de la trouver, dimanche « 18 juin, à Tongres, sur les vieux murs des Jardins, « c’est-à-dire dans des stations identiques à celles qu'elle « possède à Maestricht, ils la récolteront avec plaisir. » Après cetie lecture, il dépose sur le bureau des échantillons de l'Hymenophyllum tunbridgense recueillis récemment dans le Luxembourg hollandais par M. A. Coenen. Ces échantillons sont distribués aux membres de l'assemblée. Les membres effectifs suivants ont été admis par le Conseil, et leur admission est ratifiée par l'assemblée : MM. Kerexs pe Wozraru, président de la Société d’horti- culture et d’arboriculture de Maestricht; présenté par MM. Muller et Crépin. RE (175) MM. Scuerrer (L.-N.), à Maestricht; présenté par MM. Muller et Crépin. Mansvezr (Alfred), à Mariembourg; présenté par MM. Muller et Vanderhaeghe. Casier, sous-lieutenant, à Mons; présenté par MM. Muller et Vanderhaeghe. GeimnagrT (B.), horticulteur, à Sleidinge ; présenté par MM. Crépin et Marchal. STRUELENS (Alfred), professeur, à Grammont; présenté par MM. Hecking et Crépin. eee Après la séance, M. le Bourgmestre invite les membres de l'assemblée à visiter la bibliothèque de la ville, où des livres et des manuscrits précieux sont conservés, ainsi que l'herbier de feu Dumoulin. Cet herbier, fort intéressant à plus d'un titre, est examiné avec soin par les botanistes belges. (176 ) COMMUNICATIONS ET LECTURES. Catalogue raisonnée ou énumération méthodique des espèces du genre Rosier, pour l’Europe, l'Asie et l'Afrique, spécialement les Rosiers de la France et de l'Angleterre, par Alfred Déséglise. Res nalturales proprio privilegio munitæ persistunt, ut quedmadmodum errores in his comimissi à nullo defendi, ila nec veritales observationibus innixæ, 4 1010 eruditorum orbe conceulari possun£. (LINNE, Sp. plant. (1762), præf.). Les espèces paraissent ètre le but de Ta nature, comme elles sont lPobjet de nos recherches, de nos méthodes et de nos observations botaniques. (VizLars, Cat. de Strasbourg (1807), p. XXIX). Jl serail temps en effet que le juste respect pour l'autorité de Linné, n'allàt pas jusqu’au fétichisme, et jusqu'à faire considérer mème ses erreurs pour des articles de foi. (PLancuox, Ann. se. nal., XVIII, p. 359). Étudier les plantes pour arriver à distinguer et à séparer tout ce que la nature elle-même à séparé, en observant en même temps tous les points de contact qu'ont entre elles les diverses espèces, C'est ramener la science à son but. (Jorpax, Asphodèles, Sess. extraord. de la Soc. bot. de France à Grenoble, VIE, p. 725). D'abord peu nombreuses et mal définies, les espèces du genre Rosier, mieux observées, ont pris, dans ces der- niers temps, dans leur nombre un accroissement considé- rable. Il m'a semblé qu'il ne serait pas sans intérêt aujourd'hui de réunir et de coordonner de nouveau les faits épars dans différents écrits ou disséminés dans les grands herbiers, de former un tableau unique de toutes nos connaissances sur les rosiers, et d'y ajouter quelques réflexions que l'étude des auteurs et l'examen des types authentiques m'ont suggérées. 177.) C’est sans doute une grande témérité de vouloir, dans l’état actuel de la science, dresser l'inventaire des nom- breuses espèces du genre Rosier, qui croissent en Europe, en Asie et en Afrique. Leur nombre, qui va en augmentant chaque année, ne fera qu'accroitre de plus en plus la confusion qui existe déjà dans leur nomenclature ; mais les herbiers et les vastes bibliothèques de MM. De Candolle et Boissier, ont considérablement facilité mes recherches ; j'y ai trouvé une foule de documents que j'eusse vainement cherchés ailleurs. Je viens exprimer de nouveau à MM. De Candolle et Boissier, ma vive reconnaissance pour tous Îles renseignements qu'ils ont bien voulu mettre à mia disposi- tion durant la rédaction du présent mémoire. Selon que l'esprit de synthèse ou d'analyse prédo- mine dans la pensée des hommes qui s'occupent de la fixation des espèces botaniques, on voit le nombre de celles-ci diminuer ou grandir. De ce point de départ apparaissent deux écoles, dont lune est pour Ta mulüipli- cation des espèces, tandis que l’autre, poussée par la tendance contraire, tend sans cesse à en restreindre le nombre. Le travail le meilleur sera celui qui se trouvera le plus conforme à la nature, et quand on voit les êtres tels qu'ils sont on est toujours dans le vrai. Ne nous hàtons pas trop de généraliser, mais observons incessamment et soyons convaincus qu'il n’est pas de fait particulier de si minime importance qu'il semble d'abord, qui ne se rattache à des lois naturelles. Je suis persuadé que le plus humble observateur peut, à laide d’une expérimentation très-simple, arriver à résoudre bien plus surement une question quelconque d’espèce que le savant le plus distingué, qui, en portant son jugement sur la même question, serait disposé à ne tenir aucun compte de l'expérience. Ur) Le savant de nos jours ne s'élève pas à des idées géné- rales, en posant son pied sur le terrain mobile des hypo- thèses, mais en lappuyant sur des faits précis dont il déduit des conséquences aussi rigoureuses que le permet- tent ses méthodes d'observation. L'habitant des grandes villes condamné à étudier beaucoup plus en herbier que sur la nature vivante, se fait de l'espèce une idée tout autre que l'observateur des champs. Il se forme de chaque espèce un type idéal plus ou moins large, selon le nombre et l’état des spécimens qu'il a pu voir dans les herbiers. Il faut dire aussi que bien des noms donnés comme nouveaux dans ces derniers temps, existaient depuis long- temps dans l'histoire de la botanique, ignorés de la plupart des auteurs qui s'occupent de faire des flores ; l'érudition semble leur faire défaut ; cependant 11 y à un livre qui peut les édifier sur les noms spécifiques publiés anciennement : c'est Steudel, Nomenclator botanicus. Ce sont de ces erreurs qui peuvent être passées à un Jeune botaniste sans expérience, car souvent outre son défaut de jugement, les livres nécessaires lui manquent, et les types authentiques sont une lacune dans son herbier ; mais, si ses erreurs doivent lui être pardonnées, en admettant que la science veuille bien consacrer Fusage des circonstances atténuantes, il ne doit pas en être de mème pour celui ou pour ceux qui ont un nom faisant autorité dans la science, car l'expérience est fille du temps et elie ne s’acquiert qu'avec le nombre des années. Une flore est plus difficile à faire qu'une monographie ; puis n'est-il pas du devoir du floriste comme du mono- eraphe de mentionner tout ce qui a été écrit avant eux sur les questions qu'ils traitent ? Si on n'est pas à même (179 ) de distinguer l'espèce d'un auteur, pourquoi la passer sous silence et croire qu'on se défait facilement des espè- ces critiques au moyen d’un oubli volontaire et qu'un trait de plume suffit pour rayer une espèce de la nature ? C’est une grave erreur : la vérité se fait toujours voir dans un temps-plus ou moins éloigné; les faits existent quand même et l'observation basée sur l'hypothèse est un non-sens. Un système, établi uniquement sur des hypothèses et en dehors de faits spéciaux, n'a pour base que l’idée d’un possible dont le contraire est possible au mème degré; et dans de telles conditions, ce système est placé sur l'extrême bord d’une pente glissante et rapide qui peut aboutir à l'absurde. La science vit de certitudes et non de possibi- lités. Alors on cherchera à prouver par des théories inac- ceptables, puisqu'elles sont l'opposé des faits, que le R. canina passe au R. andegarensis, puis aux formes velues, de là au À. tomentosa, puis au R. rubiginosa, et enfin finit par produire le R. arvensis et le R. sempervi- rens. Wallroth, dans son Historia Rosarum, a déjà fait une besogne analogue et personne n'a écouté Wallroth, sort réservé à tous ceux qui voudront condenser ée que la nature a séparé | Je dirai aux partisans de cette école qu'ils feraient beaucoup mieux de n’admettre que deux types dans les Rosiers : un sauvage qu'ils pourraient appeler À. sylvestris et l’autre cultivé, le À. sativa : ce qui à déjà été proposé il y a près de cinquante ans. Cette méthode de réduetion à l'avantage de simplifier beaucoup les choses ; mais Je crois que ceux qui, dans la science, cherchent avant tout la vérité, seront d'avis comme moi que les décisions de la fantaisie ou de l'inexpérience ne méritent pas qu'on Sy arrête. ( 180 ) Si l'école progressive a des torts, je puis dire que l’école stationnaire en a de plus grands en négligeant de faire connaitre ce qui existe et en traitant trop légèrement une foule de questions dont la solution de sa part est loin de présenter l'exactitude même. C'est ce dédain magistral qui fait dire aux Jeunes débutants phytologistes : Que les types anciens ne sont d'aucune importance à notre époque, ces vieilles espèces étant plutot un amas confus de formes hétérogènes qu'une vraie et solide forme bien carac- lérisée, en sorte qu'on ne doit en tenir compte que d’une manière tout à fait secondaire. Alors à quoi sert d'écrire tant de volumes si, par l'arrêt de la jeunesse, les vieux pères ne doivent plus être consultés ? Pourquoi créer comme à l’envi des genres méconnaissables et des espèces qui le sont plus encore? Gloriole, vanité, occupations frivoles, sans éclat pour leur auteur et sans profit pour la science! Nier et expliquer sont deux choses différentes, dont l’une ne remplace jamais l'autre : la négation est indivi- duelle et laisse toujours le fait rebelle et incompatible ; l'explication est collective et soumet le fait au système général de la science positive. Tout en cherchant à rendre la botanique aussi facile que possible, cherchons avant tout à la rendre exacte et précise, persuadés que ce sont là les bases de la méthode qu'on doit suivre pour délimiter les espèces. Je dis que, quand une description est compréhensible, ou que, d'autre part, à l’aide d’un type authentique ou à la vue d’une bonne gravure on reconnait une plante, on doit adopter le nom imposé par son inventeur et non Île rejeter par bon plaisir? Ces chicanes d'écoles doivent être aban- données. Le vrai savant comme le simple amateur ne (181) demandent que la vérité et des faits présentés sans char- latanisme. Il ne suflit pas pour faire une monographie de réunir des espèces en plus ou moins grand nombre, supposant même qu'on les distribue le plus méthodiquement pos- sible ; ce n’est point l'unique objet auquel doit s'attacher celui qui se livre à l’étude spéciale d’un genre de plantes, Il doit être historien, faire connaitre toutes les particu- larités remarquables que peut offrir ce genre ; toutes Îles considérations doivent être passées en revue. Le botaniste vraiment digne de ce nom n’a d'autre mobile que Îa recherche de la vérité. Il est en garde contre l'esprit de routine. Il ne craint pas les mauvaises espèces, €'est-à- dire celles qui n'existent pas dans la nature; ïl sait qu’elles servent à confirmer les bonnes, celles qui sont. Il n’est pas donné à l’homme de pouvoir atteindre jusqu à l'essence des choses, jusqu'aux espèces. Tous ses efforts en ce sens sont impuissants où ils ne produisent que des œuvres frappées de stérilité. Quant aux hybrides, ils peuvent être contestés, du moins la majeure partie des hybrides qui ont été créés dans ces derniers temps et sur lesquels leurs auteurs ne sont nullement d'accord. Les hybridolatres sont à la bota- nique ce que les homcopathes sont à la médecine. Des plumes beaucoup plus puissantes que la mienne, se sont occupées de Jeter l’anathème contre une nomenclature spécifique aussi barbare que contraire aux lois de la nature, celle de Schiede, qui fut le principal promoteur des hybrides spontanés ; depuis lors des imitateurs fana- tiques ui ont succédé. M. Ch. Des Moulins, ce patient observateur, dans 1e Supplément final de son Catalogue de la Dordogne (1859), dit : « L'hybridité spontanee est (18 ) possible, puisque nous pratiquons lPhybridation arti- ficielle ; mais cette hybridité spontanée doit être rare, sinon dans un certain nombre de genres déterminés, du moins eu égard à l’ensemble du règne végétal. Cette rareté proportionnelle est démontrée par la fixité bien constatée d’un nombre immense d'espèces. « Or, si cette fixité n'était par la règle générale, sujette à un petit nombre seulement d’'exceptions, — la loi en un mot, — tout, depuis les temps historiques, serait confusion dans le règne végétal. Or encore, la confusion n'est pas, ne doit pas, ne peut pas être Ja loi dans les œuvres de la suprème Sagesse. Tout est réglé dans l'univers ; tout doit être réglé dans chacune de ses parties. Confusion et loi sont deux idées qui s'exeluent d'une manière absolue ; et l'hybridisme, c'est la confusion, la rupture de la loi, partant l’excep- lion, l'anormalité. La méthode (ou le système), et la nomenclature qui en est l'expression, doivent s’appli- quer exclusivement à ce qui est normal. « L’hybridisme végétal n'est pas et ne saurait être la loi; donc 11 doit être nécessairement rare, et j'applau- dis à la réserve prudente et sensée de Koch : Hybride sunt vel saltem pro hybridis habentur (Syn., p. 589). « Si les caractères de ces formes sont constants, si elles se reproduisent normalement et indéfiniment, ce sont des espèces qu'on n'a pas Jusqu'ici distinguées et qu'il faut distinguer à l'avenir. Si non, ce sont des accidents passagers, et il ne faut pas, en présence de l’admirable harmonie de la création, en présence de la paix, ou, comme dit Saint-Augustin, en présence de la tranquilité de l’ordre qui brille de toutes parts dans les œuvres de Dieu — il ne faut pas croire, dis-je, que (185 ) certains êtres non modifiés par artifice s'écartent de la règle, — assez fréquemment pour que cette aberration prenne une apparence de normalité — jusqu'à remplir à l'égard d’autres êtres spécifiquement différents, la double fonction de fécondateur et de fécondé, que la mode du jour attribue alternativement, indifféremment et si Je l'osais dire, promiscuément, à une même espèce. « Je mets fin à cette digression, fondée, je crois, sur les principes les plus sains de la philosophie, de la raison et de l'observation. Je sais qu'on peut se tromper sur les faits. Mais dès qu'on ne se trompe pas sur les principes, Je me fais honneur de proclamer avec M. Alexis Jordan que le principe est plus fort que le fait, et que, si ces deux choses sont en contradiction, il faut nécessairement que le fait ait été mal observé ou mal interprété, car le fait n’est dans l’ordre des choses possibles, que parce qu’il est la réalisat'on d’un principe; autrement 1Î ne pourrait avoir lieu. La philo- sophie la plus élémentaire enseigne que deux vérités ne peuvent pas être opposées l’une à l’autre ; or, qui dit principe et qui dit fait, les proclame également vérités. » Fidèle à la loi que je me suis imposée de n’admettre aucune de ces espèces nominatives connues de leurs auteurs seulement, dont les descriptions sont toujours à venir, Je les passe sous silence. Ces noms spécifiques donnés à des plantes sans une description ou une planche sont nuls et non avenus. Les plantes diteSinédites, publiées dans les exsiccata, sans une description sont dans les mêmes conditions. Je ne chercherai pas ici à fortüfier, par des raisonne- ments anticipés, les opinions émises dans cette publication ; (184) Je les donne avec conviction, toujours prêt à modifier ma manière de voir aussitôt que des raisons plus solides m'apporteront de nouvelles lumières. C'est toujours avec la plus grande reconnaissance que je recevrai toutes les observations que les botanistes voudront bien me commu- niquer ; je leur soumets le résultat de mes recherches et de mes critiques; mon but a été de chercher la vérité et de rendre à chacun ce qui lui appartient; si ce mémoire obtient leur approbation, elle sera pour moi la plus belle récompense | J'ai cité dans le cours de ce mémoire les personnes qui m ont communiqué des échantillons, souvent accompagnés de notes instructives ; €’est pour moi un devoir, bien doux à remplir, de les citer ici et de leur témoigner mes bien vifs remerciments. En première ligne, je dois placer M. Boreau, directeur du Jardin botanique d'Angers, pour la bienveillance qu'il a mise à me donner son avis chaque fois que je l'ai consulté, et en me procurant, au moyen de sa vaste correspondance, des échantillons de rosiers, tant de la France que des pays étrangers. Des herborisations faites pendant de longues années dans le département du Cher, avec M. le docteur Ripart, sont pour moi des souvenirs agréables ajoutés à une amitié sans bornes. Gustave Tourangin, qui fut mon premier guide dans la botanique, ne peut plus recevoir mes remer- ciments, il est mort depuis trois ans, sa mémoire me sera toujours chère ! Le comte Jaubert, qui fut le promoteur de la botanique dans le centre de la France, dont la riche galerie botanique m'a été si généreusement ouverte, ne peut plus recevoir mes remerciments, 11 a été enlevé à sa famille, à ses nombreux amis et à la science le 5 décem- (185) bre 1874; je garderai toujours un précieux souvenir du comte Jaubert ; 1l faut espérer que parmi ses petits-fils, il y en aura un qui se Livrera à l'étude de Ta botanique et qui marchera sur les traces de l’auteur des Zlustrationes plantarum orientalium. A ces noms, j'ajouterai ceux de MM. l'abbé Puget, d'Annecy; l'abbé Boullu, de Lyon; Ozanon, de Lyon ; Hanry, du Var; Pierrat et l'abbé Boulay, des Vosges ; Lloyd, de Nantes; Lamotte, de Clermont; Grenier, de Besancon; Verlot, de Grenoble; Timbal-Lagrave, de Toulouse; Franchet, du Loir-et-Cher ; Mabile, d'Auxerre; Jullien, d'Orléans; Bor:et, d'Antibes ; l'abbé Chaboisseau, de Paris; Genevier, de Nantes ; Lamy, de Limoges ; Pail- lot, de Besançon; Gariod, de Gap; Songeon, de Cham- béry ; Bordère, des Pyrenées. En Angleterre, M. J.-G. Backer, de Londres, m'a pro- curé, outre des types authentiques de Woods, venant de lui-même, tous les rosiers d'Angleterre, qui sont si peu répandus dans les herbiers du continent; je lui témoigne ma bien vive reconnaissance, et je le remercie sincèrement pour tous les renseignements qu'il m'a communiqués sur l’herbier de Linné et autres collections. — MM. Archer- Briggs, de Plymouth ; F.-M. Webb, de Liverpool. En Belgique, M. Crépin, de Bruxelles. En Allemagne, M. Caspary, de Kônigsberg ; feu Wirigen, de Coblence. En Autriche, M. Kerner, d'Innsbruck. En Italie, M. To- daro. En Suisse, M. Rapin, de Genève ; M. l'abbé Cottet, de Fribourg; M. de la Soie, chanoine du St-Bernard à Bovernier ; M. Christ, de Bâle. Je prie toutes les personnes que Je viens de citer, de recevoir l'expression de ma vive reconnaissance ; puissent- elles, en voyant l'usage que J'ai fait des secours qu'elles ( 186 ) m'ont fournis, Continuer à m'honorer de leur précieuse bienveillance ! Je déclare en outre que j'ai écrit ce que Je pensais, sans aueune intention de nuire à qui que ce soit, mais seulement dans lespoir que par ces diverses opinions on parviendra à trouver la vérité. | Genève, 10 mai 1875. Rapport sur les Rosiers d'Europe de l’herbier de Linneé, par M. J.-G. Baker (1). L'herbier de Linné contient environ 50 échantillons de rosiers presque tous en bon état. Il y à 50 espèces d'Europe environ; la moitié sont étiquetées de la propre main de Linné : généralement il n’y a que le nom seul ; quelque- fois une note; parmi les autres, un grand nombre vien- nent de Jacquin et sont accompagnés d'étiquettes char- gées de nombreuses notes et collées sur la feuille ; deux ou trois ont des étiquettes de quelque correspondant français de Linné (du Roï?); il existe aussi sur quelques feuilles une note au crayon faite par Sir J.-E. Smith. Avec son herbier, on conserve l’exemplaire qui a appartenu à Linné de la seconde édition du Systema plantarum, qui contient beaucoup de notes manuscrites d’une date plus récente que Île texte imprimé, des corrections de syno- nymes, etc.; je les ai toujours ajoutées quand elles m'ont paru avoir une certaine Importance. (1) M. Baker, de Londres, a bien voulu comparer les types de mon Essai monographique sur Les Rosiers de France, avec ceux de lherbier de Linné, collection conservée dans les galeries de la Société Linnéenne de Londres. Voici le résultat de ses recherches que je donne in extenso; ces notes recues en septembre 1864, devaient paraitre de suite, quand des cir- constances indépendantes de ma volonté m’empéchèrentde le faire plus tôt. ( 187 ) REMARQUE SUR LA COLONNE COPIÉE. Etiquettes de la mair de Linné dans lherbier. Notes manuscrites de Linné dans l’exemplaire du Systema. Etiquettes de la main de Jacquin coliées sur les feuilles de Lin. herb. signitie Lin. syst. ” Jacq. herb. » l’herbier. Smith, herb. » Notes de Smith dans l’herbier. COPIÉ D'APRÈS L’HERBIER OU LE LIVRE. 1. Eglanteria lutea, Sm. herb. R. lutea Bauh. pin. 455, Hall. fl. suec. et R. eglanteria Tabern. Lin. Syst. 2. Bicolor. eglanteria var. Smith, herb. 5. Bicolor nobis. Germinibussubglobosis glabris, pedunculis inermibus, fol. cal. subaculeatis, petala intus rubicunda. Jacq. herb. %. Rubiginosa. Differt a R. lutea foliis rugosis el sublus rubiginoso-glandulosis, qua in lutea sunt glaberrima glauca. R, eglanteria auctorum nec Linnaeï nec a Kramero, Jacquiniano, Cranlzio obser- vala. R. bicolor Jacq. forte est R. lutea et varietas. Lin. herb. 5. Cinnamomea H. U. (hortus Upsalien- sis). Lin. herb. 6. Foecundissima. Jacq. herb. 7. Cinnamomea avec une etiquette du correspondant français. 8. Pimpinellifolia. Lin. herb. OBSERVATIONS DE M, J.-G. BAKER. 1. lutea ordinaire, feuilles légèrement velues en dessus; pétioles velus mais très- peu glanduleux ; feuilles glanduleuses sur toute -la surface inférieure; pédoncules tout à fait glabres. 2, lutea var. punicea Miller. QI . lulea var. punicea Miller. 4. Ceci montre que Linné distinguait clairement le À. lutea du R. rubiginosa. Cet échantillon, le ‘seul de la collection étiqueté rubiginosa par lui, est évidem- ment ou votre rubiginosa ou le comos«. Il a ies styles fortement laineux; le fruit (non mür) obovoïde, un peu aciculé à la base ; les feuilles un peu velues en dessus, très-glanduleuses en dessous, la foliole ter- minale ovale et même arrondie; les pétioles garnis de nombreux petits aiguillons iné- gaux; les bractées et les stipules supé- rieures nues sur le dos. 5, 6, 7. Cinnamomea ordinaire, 8. C'est notre spinosissima ordinaire en Angleterre, et votre plante n’est certaine- ment pas le A. rubella Smith, pédoncule et fruit tout à fait nus; feuilles simplement dentées ; pétioles sans glandes et à peine munis de quelques petits aiguillons; fruit (non mür) subglobuleux ; styles laineux. 1# (188) ‘COPIÉ D'APRÈS L’HERBIER OU LE LIVRE. 9. Pimpinellifolia Lin. syst. (avec une barre transversale sur le nom). Spino- sissima ? Smith. herb. (avec une barre sur le point d’interrogation). L’échan- tillon vient de Jacquin étiqueté comme il suit : Rosa Austriaca Crantz n° 110 b Halleri a botanophyllo Halleriano fruticem accepi e montibus Genevae. À À. Spinosis- sima, vVix differt nisi corollis purpureis odorantibus, frutice minor, minus spinosa. Contra Hallerum foliola calyeina apud nos simplicia nec pinnata; germen glabrum non hispidum ut xxx Crantzius. 10. Villosa. Ackero Sudermania. Osbeek. Lin. herb. Caulis laevis, aculeis sub genicula 2 ad 4 confertis. Petioli aculeati. Folia obtusa tomentosa. Peduneuli hispidi. Germina globosa hispida. Petala rubra. Lin. Syst. 11. Rosa sylvestris virginiensis Parkin- son. Cum À. Carolina L. non nihil con- venit spinis stipularibus fructibus ovatis hispidis et licet Dill. diversam esse monet in hort. Eltham. p. 525. Jacq. herb. Smith a écrit : R. pomifera melius. R. villosa hortorum et fl. Brith. Smith. herb. 12. Sempervirens Lin. herb. 15. Gallica Jacq. herb. Caulis lacvis vel aculeatus, petioli aculeati, folia supera nuda, subtus vix tomentosa subacuta. Pe- duneuli hispidi. Germina ovata basi his- pida. Flores pleni rubri aut albi. 14. R. belgica Miller. Frutex humanae altitudinis. Caulex et rami frequenter iner- mes, non nulli tamen aculeis recurvis, OBSERVATIONS DE M, J.-G. BAKER. 9. Je doute que vous rapporliez aussi celte espèce au À. spinosissima. 1 n’y a rien dans la collection étiqueté spino- sissima par Linné. Cet échantillon a une” fleur qui n’a pas plus d’un pouce de lar- geur, les feuilles simplement dentées, les pédoncules tout à fait lisses. C’est une plante tout à fait différente de celle que vous appelez R. austriacu Crantz. Mais. Jacquin aurait bien pu appliquer correctes ment un nom de Crantz. 10. C’est tout à fait le AR. mollissima Fries. Des feuilles rugueuses molles grises sur les deux faces, très-légèrement glan=« duleuses en dessous ; stipules molles comme les feuilles et tout à fait glanduleuses sur« le dos; tube du calice globuleux, légère: ment aciculé ; sépales presque simples avee une longue pointe feuillée. 11. R. pomifera. Sans doute un cxem-= plaire cultivé dans un jardin et venant de Jacquin. Notez que c’est le mollissima et non celui que Linné à nommé vwillosa. Consulter Fries Novit. fl. Suec. 12. Est-ce votre sempervirens ou votre scandens? Je n’en suis pas sûr. Feuilles larges, de deux pouces de longueur, large= ment ovales arrondies. à la base. Stipules glanduleuses ciliées:; colonne des styles très-velue ; tous les sépales entiers et glan- duleux sur toute leur surface extérieure. 15. R. Gallica. 14. Evidemment À. provincialis. Feuilles longues de deux pouces, larges d’un demi: pouce, non ciliées, poilues principalement { ( 189 ) COPIÉ D'APRÈS L’HERBIER OU LE LIVRE. | OBSERVATIONS DE M. J.-G. BAKER. obsiti. Flores corymbosi, omnium mihi rosarum maximi. Germen ovato-oblongum. Petala pallide incarnata extus albidena. Jacquin, herb. 45. « Rosula pulcherrima nana dicta. Rosa burdigalensis ; rose de Dijon. An villosae varielas. Le correspondant fran- cais (du Roi ?). 16. Rosa holosericea Miller. FI, intense carmesinus odoris gratissima. Jun. Jul. — Foliola magis ovata quam ut À. provin- eiali Mill. Nec non xxx duriara et nonnihil viseida. Flos etiam multo minor. Jacquin, herb. 17. Rosa moschata Mill. Frutex #4 pe- dalis ramosissimus. Caulis et rami aculeis copiosis recurvis muniti, foliola saepe septena tenerrima utrinque viridia subtus glandulosa odorem fortem À. eglanteria spargunt. Flos rubescens hemisphericus R. centifolia duplex minor fragrantissimus,. Jacquin, herb. 18. Rosa. Frutex humanae altitudinis. Aculei in caulibus rariores, folia utrinque villosa et tactu mollia inferne albida : flores copiosi corymbosi suaveo- lentes plani, minus pleni quam À. centifo- lia ejusdemque coloris, germen turbina- tum. Jacquin, herb. 19. 20. Gallica var. Lin. herb. 21. 22. Alpina Lin. herb. en dessous sur les nervures, quelques-unes des dents surchargées de dents accessoires ; sépales prolongés en une longue pointe feuillée ; tube du calice resserré au col ; fleurs larges de trois pouces. 15. Série des rubiginosa. Echantillon en mauvais état ; fleurs presque détruites par les insectes ; folïoles terminales petites, typiquement ovales, dentelures fines un peu surchargées de dents accessoires. 16. À. pumila. Feuilles plus petites que le n° 14, doublement dentées, les dents secondaires glanduleuses, foliole terminale largement ovale. 17. Série des Gallicanae. 1S. Série des Gallicanae. 19. Série des Gallicanue. 20. Je pense que c’est l’arvina. Styles réunis en colonne velue plus courte que les étamines, feuilles à nervures proémi- nentes en dessous, obovales et arrondies à la base, tube du calice glanduleux à la base, sépales laineux et légèrement glan- duleux sur ie dos. 21. Série des Gallicanae. 22. Votre plante, mais à pédoncules hispides, ainsi que le tube du calice, et pétioles légèrement aciculés et garnis de soles. ( 190 ) COPIÉ D'APRÈS L’HERBIER OU LE LIVRE. 25. Alpina Jacq. herb. 24. R. sylvestris pumila C. B, non Linnaei. An ejus R. Gallica ? Lin. herb. Pumila Willd. Smith, herb. 95. Canina Lin. herb. 26. R. Creticamontana foliis subrotundis glutinosis et villosis. Jacq. herb. R. glutinosa fl. Graec. T. 482. Sm. herb. 97. R.dumetorum. E. B. 1. 2579 ? R. rubiginosa xxx Smith, herb. 28. R. Collina. Jacquin, herb. 29. Pendulina. R. inermis fructu longissimo. Lin. herb. 50- Alba. Lin. herb. 51. Monsp. (Montpellier). Lin. herb. 92. Monsp. id. Lin. herb, OBSERVATIONS DE M. J.-G. BAKER. 25. Deux échantillons avec une étiquette. de la main de Jacquin. Un est À. ADI TE vera, l’autre est R. Pyrenaica. 25. Exactement R. luteliana Lem. Den: telures simples ; pétioles avec 5 ou 4 aiguil lons recourbés, mais ni velus ni munis de soies ; stipules légèrement ciliées-glandu: leuses : 2 pédoncules nus; sépales très pin natifides et fortement ciliés- nel sur toute leur étendue. 26. R. glutinosa Sibth. 27. Le même que le n° 4, mais san$ aucune étiquette de Linné sur la feuille, 28. Votre plante. Feuilles glabres en dessus, velues et dessous principalement sur les nervures foliole terminale presque ronde, toute simplement dentées ; pétioles velus € chargés de petites g glandes : tube du calice arrondi et pédoncules chargés de soies et d’aiguillons ; styles très- velus. 29. C'est tout à fait votre plante. Linné é. et non Aiton est l'autorité originale pour le nom. "4 2 . La o{. Alpina vera. . 4 92. R. sepium Thuil., caractérisé. 90. Exactement votre plante. échantillon bien (191) HULTHEMIA. Dumort., Not. sur un nouv. genre de plante (1824); Boissier, fl. orient., IF, p. 668 (1872); Lowea Lindley, bot. regist. (1829), XV; Rhodopsis Bunge in Ledeb., fl. Alt. (1850), Il, p. 224; Rosae sp. Pallas; Jussieu: ulld-; Poir.; Pers.; Lindl.: Tratt.;: DC. H. berberifolia Dumort., L. c., p. 15 et monog. des roses de la flore Belge (1867), p. 39; Boissier, L. c.; Rosa berberifolia Pallas, nov. act. Petrop., X, p. 579; Roessig, die rosen (1801), n° 55; Pers., syn. (1807), I, p.47; Lindi., monog. rosar. (1820), p. 1; Thory, prod. du gen. rosier (1820), p. 55; Tratt., monog. ros. (1825), IL, p.214; de Pronv., monog. du genre ros. (1824), p. 25; R. berberifolia var. Redouteana, Seringe, in DC., prod. (1825), IL. p. 602; R. Persica Juss., gen. (1789), p. 459; R. simplicifolia Salisb., hort. Allert. (1796), p. 359; Poiret, enc. suppl. (1804), p. 276; Dum.-Cours., bot. cult. (1811), V, p. 467; À. monophylle Desportes, roset. gal. (1827), p. 1; Lowea berberifolia Lindley, bot. reg. (1829), tab. 1261. Icon. Olivier, voy., atl. tab. 453; Pallas, L c., fig. 5; Roessig, 1. e.; Redouté, les roses (1824), livrais. I, B. Exsic. Aucher-Eloy, n° 1428; Kotschy, pl. Perse bor., n° 698; Karelin et Kiriloff, n° 250. Has. Mai, juin. — Perse. Amaden (Olivier), Assadabad (Haussk.), les Monts Elvind (Olivier 1822, in herb. DC. — Aucher-Eloy), Téhéran (Kotschy). — Turtarie chinoise. Désert de la Songarie (Bunge in herb. DC. ; Turezanninoff in herb. Boissier). Var. b. stenophylla Boiss., |. €., p. 669. — Humilior, folia angus- tiora lineari-oblonga (Boiss.). — Perse. Téhéran (Kotschy, exs. n° 26!). Var. c. velutina Ser. in DC., |. c, — Perse, herb. DC. Oss. Introduit en France par Michaux et Olivier ; en Angleterre, par Banks, 1790, d’après Desportes. (192 ) ROSA. Tourn., inst., 1, p. 646, tab. 408; Lin., gen., n° 651; Juss., gen., p. 572; Lamarck, illust, tab. 440; Gaertn., fruct., I, p. 547, tab. 75, f. 4. SECT. |. — Synstylae. A). Sempervirentes. Europe. Anglet. France. Asie. Afrique. R. Leschenaultiana Red. . . . — thyrsiflora Leroy. al — imultiflora Thunb. ! — Luciae Franch. et Rocheb. — moschata Miller . . . . .| — ——Phoenicea Boissier? {2 421000 & — Dupontii Déségl. | — Abyssinica R. Br. — Brownii Tratt. URRS LVTE — ruscinonensis Déségl. et Gren.| — — longicuspis Bert. — sempervirens Lin. . . . .| — — scandens Miller ! | —AprostrataiDE. 027 LARMES El B). Arvenses. — conspicua Boreau. — rusticana Déségl. . . — Beggeriana Schr. . . . .| — —_aivensis Huds.: ,. 1.4 MORTE DATE ‘te USSROE = oommialLejeune. . . CUUINEMIRE — gallicoides Déségl,. . . . .! |. — Eitbibraeteata-Bast : !, 2e == | = c). Stylosae. R. stylosa Desvaux . ET — — — Clotildea Timb. -Lagr. EURE — | — systyla Bast' . . «OURS — —ÿ 41 — immitis Désegle +. :. . … . — — parvula Éeuré PMU: .! 1.10 — | — virginea Ripart . . . . . — — | — leucochroa Desvaux . . . . — — R. —— ol Æ . involucrata Roxb. . . . | (195 ) SECT. Il. -— Indicae. Europe. Anglet. France. Indica Lin. ; Lawranceana Sweet . semperflorens Willd. longifolia Willd SECT. III. — Bracteatae. bracteata Wendi. Lyellii Lindley SECT. IV. — Banksianae. . Banksiae Br. — microcarpa Lindi. (Le R. hybrida Schleicher — Polliniana Sprengel . amoyensis Hance. Sinica Murr. . hystrix Lindi. SECT. V. — Gallicanae. arvina Krocker | arenivaga Déségl. subinermis Chabert . L LÉ NE DEN POP EC ER Fourraei Déségl. . 2 Boraeana Béraud. Austriaca Crantz . incarnata Miller . virescens Déségl.. . velutinaeflora Déségl. et Ozan. mivabilis Déségl. sylvatica Tausch . decipiens Boreau . opacifolia Chabert. gallica Lin. Provincialis Ait. assimilis Déségl. pygmaea Bieberst. Czackiana Besser . Wolfgangiana Besser. ; | LL TOR ON A PSE — MERS SIAPAME EI Asie, 2 Afrique. (194) SecT. VI. — Centifoliae. Europe. Anglet. France. Asie. Afrique. R. centifolia Lin. — sancta Richard . — parvifolia Wild. — muscosa Ait. . — pomponia DC. . — pulchella Willd. — turbinata Ait. — Damascena Miller. SEcT. VII. — Pimpinellifoliae. R. pimpinellifoha Lin. ., : +, .| — — ——Spinbsissimas Lin.) AIN — — —— HDESSERLEL PAL 000 ee QUES — Mathonneti Crépin . . . .| — = — consimilis Déségl. . . . .| — — —spreta Déségl. .… . » +4 — — —=OzanonuaiDeseel.) Eu AN — — mitissima Gmelin. . . . .| — — —#Altaica Wild. 4: 4 np — — oxyacantha Bieberst. . . . — —(Wéebbiana Wall "27508 .: — = falbicansiodel ie 02 VE ES ne — — oxyodon Boissier . . . . . — =rubella Smith: ».: 4e — — reyersa W. et Kit. :: . | — — — gentilisSternb: . . . . | — — — myriacantha DC... . . . .| — — —upartu Déségl. LR AU — —dichroa Lerchi 10010 LIMITES SECT. VIII. — Sabimiae. RS Saint Woods: 2,1 72, RUE RLITUES — —— = Donna W00dS : 072 Qt — — craeilis: Woods: Retour = Ar icont Borrer bi GES LINE — = Anoliasonith : LCR — — coronata Crépin . . . . .| — — PO RAIN - .(. 40 SECT. IX, — Cinmamomenc. H'cmaamemEa Dr, |. 0e ? pes a — Willdenowii Spreng. . . .| — —Caveleaies 0, LL PSE — Halte EDEN el. : … SOIMSES — — blanda Jacquin . . . . .| — — — Fischeriana Besser . . . .| — AA REPAS NS © à NOIRE ( 195 ) Europe. Anglet. France. Asie. Afrique. R: Daiburicn Pallas 2", - ‘. … + —— —"SilverhieleiSehr., . .. . | — Bungeana Boiss. et Buhse . . A — anserinaefolia Boissier . . . = — lacerans Boiss. et Buhse. . . se — Lehmanniani Bunge. :. . . — = DaDulIcA BOISSIER. 0 |: 0 4 0 | — — Elymaitica Boiss. et Hauss . . — ÉOhentalis Dupont. 14: + :* — = oischyans Bolss. We Ne NE — EtKamtchatica Vent: :. 17 2 . — | — rugosa Thunb. . . . . . — PEN NOIRE CR RE — — microphylla Roxb. . . . . — ——_ macrophyllaLindl. . . . . — | ericed Linda M Si Le — dissimilis Déségl. 2 00 x — = Halearica Desfont, L ., + 2)" — SECT. X. — Alpinae. alpinar Ein. NAS an ee — Se rmlerealarts Deségl6r 20. == nadjecta Déseel 0e 2 el — — | = Monspeliaca/Gouan9 l-10.| — — | — pendulina Ait. . .- . . . — — lagenaria Villars. . . . . —— — Pyrenaica Gouan. . . . .| — — — glandulosa Bellardi . . . .| — SECT. XI. — Montanae. D Hrauzonr Christ eue, © LAN rerrugimea Villars. 12, 5:14 4 — — noniana Vilars-."ts 2: 1 — —— Salaevensis Rapin. |. . . . — = Pérrieri Songeon., |. . | — —— — Caballicensis Puget . . . .| — — = Gorenkensis; Besser! .. . . ..| — } — oplisthes Boissier. . . . . = mieadPusel m0 Act — D Iscana Crépin. 0. > .… | — Amen Villars, . M -2t— — -— — complicata Grenier . . . .| — — — = ntricata Grenier... , 4, | —— ÉtAmaEI Grenier /e. Le 0 L ©, — _ UE OSUSMMTEZ 52000 OL Le — — Crepiniana Déségl. . . . .| — — — suberistata Baker. . . . . — = alpestris Rapinr .. . °. . | — — — Hiberdica Smith: . :. . . . — —\SChUIEAIRiIpart . |... «| — | — ( 19% ) SEcT. XII. — Caninae. A). Nudae. Europe. Anglet. France. Asie. Afrique. pcanna Lin VS ER RUE — —— — — glaucescens Desvaux . . . .-| — — nitens Desvaux CORRE LE — syntrichostyla Ripart. LUEUR — — macroacantha Ripart. . . . — mucronulata Déséglise . | — — —— senticosa Achar 4) © . 2: | — — Hexrbiis Deseak #0 Vr0, Eoe — — fallens Déségl.. NSP PAR — AddiaiDesenl TR Or _— calycina Bicherst. . — armata Steven. . CRÉOET DE Transtivanica Schr. |: SL Touranginiana Déségl. et Rip..| — ramosissima Rau. . . . .| — — Amansii Rip. et Déségl. . . . — globularis Franchet . . . .| — — montivaga Déségl. . . . .| — — SDOUPE DESERIERPRNES NE = sphaerica Grenier. ! ©: . .| — — — CRIS CFEDIN 20 SUR NEA VAE aciphyllehau 7 ATEN = B). Biserratae. . Carioti Chabert medioxima Déségl. Malmundariensis Le; . . . Mandonui-Deségl.,+ 0200: squarrosa Rau. ; rubelliflora Ripart rubescens Ripart. vinacea Baker . dumalis Bechst glaberrima Dumort. . oblonga Déségl. et Rip. cladoleia Ripart . . . | sylvularum Ripart . . — — insignis Rip. et Déségl. Chaboissaei Grenier . . . eriostyla Ripart curticola Puget stenocarpa Déségl. ; villosiuscula Ripart. . . armatissima Déségl. et Rip. stephanocarpa Peel et ce adscita Déségl. (197 ) Europe Anglet. France. Asie. Afrique. R. megalocarpa Déségl. . . . . — macrocarpa Mérat. . . . . = bhisenralaMerat 0 7, + | — == — sphaeroidea Ripart rie — brachypoda Déségl. et Rip. . .! — Armidae Webb. . . | c). Hispidae. Me Pouzini Trait. 1.17 .000, — | — inconsiderata Déségl. . . .| — nivo hapin nier USE ae EE Wplir de laSote. 0.1. 1, — rvaruni Grenier 0). « | = =. surculosa Woods. ©. . . . — absent Deségle nn, UN 1? — Andegavensis Bast. . . . .| — = | vinealsiRipart 202% Le. — ÉrVer (of CrEpIn ee Ce pure — ES RSUDeL tt RIPAFE. SU, ue LU — = | — Rousselii Ripart . . . . . —— | — interveniens Déségl.. . . . — =atebrosa Désésl, . "2.7: — = — ambigua Lejeune. . . . .| — ? — Kosinsciana Besser . . . .| — = D PUS EL es CR — | — aspernata Déségl.. . . . . — = | — verticillacantha Mérat . . . — | — inconspicua Déségl. . . . .| — = — | ——_ oenensis Kerner . . . .. .| — — Schottiana Seringe . . . .| — : | char Bb . MSN re lue — | ÉnChaberti Déségl. 157.0. = | — Haberiana Puget . . . . .| — TU] Waitziana Traft, 1 ne en — transmota Crépin. . . . . — | — psilophylla Rau . . . . .| — | D Aumieri Gariot::2.04 00, 2 1 ne | — | D oseri Puget. 240 6... — -- hamathodes Boissier . . . . — | E Hampeans Griseb. |. - ..1.| — | — Djimilensis Boissier . . . . l _ ; — Soongarica Bunge. . . . . p- TT: Hart lc EL .p.5; Déséslise, lc, p.:69,et extr.; p.55; de Martr.-Donos, 1. c., p. 228; Cariot, 1. c., p. 168; R. leucochroa var. angustana Desv., journ. bot. (1815), IT, p. 115; R. canina var. fastigiata Desvaux, 1. c., p. 114; Seringe, in DC., prod., IL, p. 615; Duby, I. c., p. 178; R. brevistyla var. DC., ff. fr., V, p. 557; R. rustica Leman ! bull. philom. (1818), extr., p. 11, n°28; R. stylosa var. leucochroa Seringe, L. e., p. 599, part.; Duby, I. e , p. 176, part.; G. et Godr., L. €., p. 555, part.; R. collina var. fastigiata Thory, prod., p. 70; R. serpenti-canina Kirschl., 1. e.; R. stylosa Gaudin, fl. helv., IE, p. 556 (non Desvaux); Rchb., fl. exeurs., I, p. 624; Reuter, Cat. de Genève, p. 70; Dumort., monog. des ros. de la flore Belge, p. 64 part.; R. stylosa var. trivialis Gren., fl. Jura., p. 241. Icox. Redouté, les roses (1824), livrais. 11, B. Exs. Billot, n° 1665; Déséglise, n° 5, n° 59. Has. Juin. Haies, bois. — Angleterre. Cornwall : haies à Burraton, Saint-Stephens, Saint-Mellion (Briggs); — Glocestershire : Sydney (Pur- chass); — Devonshire : haies près de Plymouth (Baker). — France. Loire- inférieure : Thouaré (Lloyd, flore); — Morbihan: Vannes (Lloyd, flore); — Deux-Sèvres : Lassaudière (Sauzé) ; — Vendée : Napoléon-Vendée (Gre- nier); — Maine-et-Loire : Angers (Bastard, 1815 in herb. DC.), C. dans ce (2% ) département (Boreau, catal.); — Loiret: le Briou, Ardon en Sologne (Jullien); — Indre: Chateauroux (Boreau); — Cher : C. C. dans ce dépar- tement; — Haute-Vienne: Saint-Jean-Ligoure, coteau de la Roselle (Lamy); — Saône-et-Loire : Autun (Carion), Chälon-sur-Saône (Ozanon); Tarn : A. C. dans ce département (de Martrin-Donos, flore); — Lot-et- Garonne : Pommaret près d’Agen (Ozanon) ; — Haute-Garonne : Avigno- net, Toulouse (Timbal-Lagrave); — Rhône: Lyon à Couzon, au pont d’Alay (Ozanon), Charbonnière, tour de Salvagny (Chabert), Tassin, Brouilly-Saint-Lager (Boullu); — Var: les Maures (Hanry); — Haute- Savoie : Pringy, bois de Proméry et de Barioz, Thonon, Tessy (Puget). — Suisse. Cant. de Genève : Carouge! — Cant. de Vaud: Nyon, Versoix, Coppet (Reuter, catal.) ; — Cant. de Bâle : Jura de Bâle (Christ). Var. b. Ianceolata Lindley, monog. ros., p.111; de Pronv. 1. c., p.115; R. brevistyla b. lanceolala Tratt., 1. e., p. 47; R. stylosa var. ? lanceolata Seringe, in DC., prod., Il, p. 599. « Foliolis ovato-lanceolatis, fructo sphoerico. » — Lindley. Les feuilles sont plus grandes que dans le type, elliptiques-lancéolées, la terminale arrondie à la base et plus ou moins acuminée au sommet, vertes, glabres en dessus, pubescentes sur les nervures, d’autres folioles n’ont de villosité que sur la côte médiane, simplement dentées ; pétioles pubéru- lents ou glabres, parsemés de quelque rares petites glandes fines ; pédon- cules glabres ou munis de quelques soies glanduleuses peu abondantes, solitaires ou réunis en corymbe de 5-15 au sommet des rameaux; bractées ovales-acuminées, glabres, plus courtes que les pédoncules ; tube du calice sphérique ; styles en colonne glabre, plus ou moins saillante, disque conique ; fleur d’un rose clair ; fruit rouge globuleux. Has. Maïi-juin. Haies, bois. — Angleterre. Indiqué dans le midi de l'Irlande, par Lindley. — France. Yonne : Auxerre (Mabile) : — Vienne Montmorillon (Chaboisseau); — Cher : Berry, Boulon ; — Rhône : Char- bonnière (Chabert). Ons. A l’exemple de De Candolle, flore francaise, j'avais séparé dans mon essai monographique des rosiers de la France le R. fastigiata Bast., du R. systyla Bast., mais une étude plus approfondie de ces deux formes me fait adopter l’opinion de M. Boreau; le savant auteur de la flore du centre de la France dit en observation, p.215: « Bastard a établi le R. systyla « sur des individus à rameaux uniflores et à longs styles, et le R. fastigiata « sur des pieds à fleurs en corymbe et à styles moins saillants, mais les « variations s’observent souvent dans le même buisson. » (295 ) Nous ne chercherons pas à éclaircir les observations plus ou moins judicieuses émises par M. Grenier, dans sa flore du Jura; pour lui, les R. slylosa, R. systyla, R. fastigiata et R. leucochroa, tout ne fait qu’un et, à l’en croire, on trouverait sur le même pied toutes ces formes réunies : pour M. Grenier, « le R. stylosa Desv. édité en 1810, n’est que la forme pubescente atteignant son maximum de développement. » M. Du Mortier, dans sa monographie des rosiers de la Belgique, sous le nom de À. stylosa, nous semble avoir en vue le R. systyla Bast., et le R. leucochroa Desv. ? Il indique ce rosier dans le Luxembourg, et le dit répandu en Angleterre. C’est, il nous semble, le contraire : le R. systyla Bast. y est rare; Lindley et Woods ont pris pour le R. systyla, le R. bibracteata Bast., qui est loin d’y être commun. 26. IR. immmitis Déséglise in mém. soc. Acad. de M.-et-Loire (1875), XXVIIE, p. 17, extr., p. 1, descript. de qq. esp. nouv. du genre rosa. Has. Juin. Bois. — France. Cher: bois de Marmagne! bois de Rouet près les vignes, commune de Mehun ! 27. R. parvula Sauzé et Maillard, cat. du départ. des Deux-Sèvres (1864), p. 27; R. modesta Ripart, in Crépin, primit. monog. ros., fase. I (1869), p. 39. « Cette espèce inédite est commune dans le midi du » département; elle se distingue facilement du R. systyla » par ses fleurs beaucoup plus petites, ses pédoncules » glabres, ses styles en colonne toujours saillante, par ses » tiges grèles et ses feuilles d’un vert tendre. » — Sauzé et Maillard, catal. A Arbrisseau à aiguiflons robustes, dilatés à la base, courbés ou presque droits, ceux des rameaux plus petits, écorce verdâtre ou violacée, tiges flexueuses ; pétioles pubescents, sillonnés en dessus, inermes, quelques pétioles très-faible- ment aiguillonnés en dessous ; 5-7 folioles toutes pétiolées, la terminale ovale, terminée en pointe au sommet, les laté- rales elliptiques aiguës ou arrondies aux deux extrémités, (2%) petites, glabres, d’un vert clair en dessus, pubescentes sur les nervures, simplement dentées; stipules étroites, glabres, à oreillettes aiguës, droites; pédoneules solitaires ou réunis en bouquet par trois. glabres; tube du calice ovoïde, glabre; divisions calicinales ovales, terminées en pointe, les extérieures appendiculées, les intérieures entières, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle ; fleur d’un rose clair; styles glabres, en colonne saillante ; disque conique; fruit petit ovoïde. Has. Juin. Haies, bois. — France. Deux-Sèvres : (Sauzé !) ; — Cher : pacage de Bouy, commune de Berry, forêt de Fontmoreau, bois de Mortho- mier, Marcay près de Quiney ; — Haute-Garonne : Toulouse, à Laramette (Timbal-Lagrave). 28. R. virginea Ripart, in Déséglise, not. extr. de l'énum. des rosiers, the journ. of botany, juin 1874, extr. p. 1; R. leucochroa D. lactea floribus candidis Loisel.? notice, in Desvaux, journ. (1809), IT, p. 257; Desportes, 1. e., n° 2440 (). Arbrisseau robuste, touffu, aiguillons nombreux, dilatés à la base, recourbés au sommet, ceux des Jeunes rameaux moins forts ; pétioles un peu velus au bord du sillon et à la naissance des folioles, quelques pétioles portent de petites glandes fines stipitées peu abondantes, aiguillonnés en dessous ; 5-7 folioles ovales-aiguës ou ovales-arrondies, glabres, vertes en dessus, plus pàles en dessous, simple- ment dentées ; stipules glabres, bordées de glandes, oreil- lettes aiguës, divergentes ; pédoneules 1-4, glabres, ayant à leur base des bractées ovales, cuspidées au sommet, glabres, (1) Cette description a paru en juin 1874, dans le The Journal of Botany, et je crois devoir la reproduire, ( 297 ) égalant ou plus courtes que les pédoncules ; tube du calice obovoide, glabre ; divisions calicinales spatulées au sommet, les extérieures entières, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réfléchies à lPanthèse, non persis- tantes; styles glabres en une colonne plus ou moins sail- lante, disque conique ; fleur d’un blanc pur même à l'onglet ; fruit rouge, sphérique. Has. Mai, juin. Haies, bois. — Angleterre. Lancaster (Wel:b). — France. Cher: Fussy (Ripart), bois de Rouet! Mehun! forêts de Fontmoreau! du Rhin-du-bois!, Berry !, Boursac!, Nierzon !, Aubusset! — Calvados : bois de Manerbe près de Lisieux ! 29. R. leucochroa Desvaux, journ. bot. (1809), [F, p.516, et (1815), IE, p. 115; Loisel., notice (1810), p. 81 excel. var. b.; DC. cat. Monsp., p. 158; Saint-Amans, fl. Agen. (1821), p. 204; Desportes, 1. c., n° 2459; Boreau, bull. Soc. ind. d'Angers (184%), extr. p. 9 et fl. cent., éd. 2, n° 655, éd. 5, n° 817 et catal. M.-et-Loire, p. 78; Désé- glise, essai monog., L.c. X, p. 65 et extr., p. 25; de Martr.-Donos, 1. c., p. 228; Cariot, 1. c.. p. 169; Lloyd, L e., p. 179; R. brevistyla a. DC., fl. fr. (1815), V, p.957; Thory, 1. c., p. 140; Tratt., |. c., p. 47; R. stylosa var. leucochroa Seringe, in DC., prod., II (1825), p. 599; Duby, I. c., p. 176; Delastre, fl. de la Vienne (1842), p. 157; Gonnet, fl. élément. de la Fr. (1848), p. 485; | 4 L° 19 Gr. et Godr., 1. c., p. 555. Icox. Desvaux, I. €. (1815), tab. XV; Redouté, les roses (1824), livrais. 6, A. è Has. Mai, juin. Haies, bois. — Angleterre. Devonshire : Egg, Buckland, Modbury, Newton (Briggs). — France. Vosges : Liezey ! — Loire-infé- rieure : Thouaré (Lloyd) ; Vendée : Napoléon-Vendée (Pontarlier in herb. Grenier) ; — M.-et-L. : Angers, Chalonnes (Boreau) ; — Deux-Sèvres : La-Mothe-Saint-Héray (Sauzé) ; — Vienne : Poitiers (Desvaux, in herb. (:228") Déséglise) ; — Cher : Saint-Florent! Saint-Martin-d’Auxigny ! Berry ! Mehem ; — Tarn : A. C. dans ee département d’après de Martrin-Donos, flore ; -- Rhône : Lyon à Charbonnière (Chabert), Villeurbane, Tassin (Ozanon) ; — Var : Hyères (Huet). SECT. II. — Endicae. Crépin, primit. monog. rosar., fase. 2 (1872), in Bull. de la Soc. roy. de Botan. de Belgique, XE, p. 158, extr. p. 22; Chinenses DC., in Seringe, mus. helv. (1818), 1, p. 2, pro part.; Smithiana Tratt., monog. ros. (1825), Lip. 68: excl. R-Sinica. Styles plus ow moins saillants ; stipules toutes étroites. Par son mode d'inflorescence, cette section a sa place marquée à coté de la section des Synstylae. — La section des Indicae est composée de formes dont la délimitation spécifique est encore très-obscure, ce qui est du à ce qu'elles ont été toutes primitivement décrites sur des plantes cultivées et plus ou moins profondément modifiées par une longue culture, non- seulement dans les jardins d'Europe, mais dans ceux de la Chine et du Japon. -- Crépin. 50. R. Endica L., sp., 705; Pers, syn., IE, p. 50; rat... p.96: Richt:/:codex (p.297/Mn79 740 « Rami inermes ; rarius armati una alterave spina tenuis- » sima versus folia vel in petiolis. Folia pinnata : foliolis » quinis, subtus tomentosis, supra glabris, serratis : extimo » duplo majore. Pedunculi longi, nudi simplices. Calyx » Incisus, laevis. Fructus magnitudine sorbi aucupariae. » (Lin.) Hab. in China. Oss. — Lindley, dans sa monographie dont de Pronville a donné une traduction en langue francaise, dit: « Il n’est peut-être plus temps de « demander ce que Linné a voulu désigner par /ndica, puisque son carac- «tère spécifique et sa description ne conviennent à aucune des espèces ( 229 ) « indigènes de la Chine, du moins à celles qui composent cette tribu. La « figure de Petiver (tab. 55, f. 11) sur laquelle il se fonde et en quoi il a « été suivi par Willdenow, Poiret et autres, appartient à une plante bien « différente qui a beaucoup de rapport avec le R. Banksiae et que j'ai « appelée microcarpa. J’ai toutefois examiné les échantillons de Linné et je « ne doute pas qu’ils n’appartiennent à cette espèce; mais ayant étudié « pareillement le spécimen dont S. James Smith forme le type du « R. sinica, Je n’hésite pas à prononcer que cet échantillon est une « monstruosité de l’Indica de nos jardins. Les stipules sont étroites, poin- « tues, finement dentées en leurs bords, les aiguillons droits, faibles, « inégaux, ce que l’on doit trouver dans l’Indica, et ne convient pas au « port ou à l’état faible du Sénica. Ce nom m'ayant paru suranné, je Pai « réservé pour la plante qui le porte dans l’hortus Kewensis. » (Lindley, monog., trad. de Pronville). Voici ce que M. Crépin dit des échantillons du R. Indica de l’herbier de Willdenow, n° 9875 : « ce numéro est représenté par deux feuilles « simples. Fol. f). Un rameau florifère. — Ne se rapporte nullement à la « diagnose de Linné, reproduite par Willdenow sur l’étiquette. Il doit « appartenir au À. Jndica humilis, publié par Seringe dans ses roses « desséchées, n° 59. — Fol. 2). Un rameau rauni d’un ramuscule florifere. « — Appartient au R. Sinica Murray. » — Crépin. Le R. Indica de l’herbier DC., n’est pas celui décrit par Linné : une note écrite par De Candolle se trouve dans son herbier, et donne la descrip- tion suivante de ce qu’il prend pour À. Indica Lin. « Sous-arbrisseau de 5-6 décimètres, écorce verte, aiguillons rouges, « recourbés, épars, stipules ciliées de poils glanduleux, pétioles munis « d’aiguillons et de poils glanduleux, portant 5 folioles ailées, ovales « lancéolées, rouges en leurs bords, inégalement dentées en scie, glabres « et lisses ; pédoncules garnis de poils glanduleux ; ovaire glabre, ovale, « divisions du calice dentelées, corolle d’un rose vif. Bengale. » (DC.). Le R. Indica Seringe et ce qui se trouve dans lherbier DC., nous semblent rentrer dans le R. Bengalensis. 51. R. Lawranceana Sweet, hort. suburb. Lond. (1818), p. 119, et. hort. brit. (1839), p. 216; Lindley, Po m110%de Pronv.; 1. €: p24110; Desportes, I. e:; DR Lanrentfiae Andr: fasc:158; Tratt., |. ©. #, p. 105; R. Laurentiae subinermis Tratt., 1. c., p. 106; ( 250 ) R. Indica var. Lawranceana Thory, prod., p. 151; Wallr., hist. ros. p. 101; R. Indica var. acuminata Seringe, in DC., prod., IE, p. 601; R. Fndica var. humilis Seringe, mélang., fase. I, p. 44 et in DC., prod., IL, p. 600 ; À. pusilla Mauritius cat. p. 15? teste Lindley; KR. semperflorens var. minima Sims, bot. mag., tab. 1762. Icox. Curtis, bot. mag., tab. 1769; Lindley, bot. reg., tab. 558; Redouté, les roses (1824), livrais. 5, D., livrais. 59, A. Has. — La Chine? — À été introduit en Angleterre en 1810 ; à Paris par Noisette, mais j'ignore la date de son introduction en France. Os. Je passe sous silence le R. Noisettiana Thory (hybride obtenu du R. moschata fécondé par le R. Indica), et les rosiers à fleur double qui sont du domaine de lhorticulture, plutôt que des espèces botanques, dont les origines sont des plus obscures, comme les noms sous lesquels ils figurent dans les catalogues. 52. R. seimperflorens Willd., sp., Il, p. 1078 (1797), et enum. hort. (1809), p. 547; Jacq., hort. Schônbr., III, p. 17; Seringe, mélang., fase. I, p. 11; Lindley, 1. e., p. 108; R. diversifolia Ventenat, jard. Cels, n° 55 (1800); R. Bengalensis var. Chinensis Pers... L. c.; R. Sinica Tratt., 1. c., p. 89 (non Murray); À. atro- purpurea Brotero, fl. Lusit. (1805), IT, p.488 ?; Seringe, in DC., prod., IE, p. 601; R. Indica var. semperflorens Seringe, |. c. Icox. Curtis, bot. mag., VITE, tab. 284 ; Jacquin, hort., tab. 281, et obs., tab. 55; Ventenat, tab. 55; Redouté, les Roses (1824), livrais. 15, B.; Roessig, die Rosen, tab. 19; d’après l'autorité de Lindley, je cite: Miss Lawrance, tab. 25 ; Smith, exot., fase. 2, tab. 91; Pritzel mentionne : Savi, fl. ital., I, 38 et IL, 2; Kerner, hort., 114. (251 ) Exs. Compagnie des Indes-Orient. (1829), n° 686; Wallich in herb. DC. et herb. Delessert, échantillon eul- tivé au jardin de Caleuta ; Seringe, roses desséchées, n° 5; Bourgeau, expédit. du Mexique, n° 2942. Har.— La Chine, passant pour être originaire du Bengale (Ventenat, l.c.). — Indes (Lambert, 1816, in herb. DC.); Bengale (Leschenault, 1821 in herb. DC.); Calcuta, 1829, in herb. DC. — Mexique. Orizaba (Bourgeau), Spont? — Brésil (Theremin, 1819, in herb. DC.), spont. ? — Guyane hollandaise. Surinam (Wright, in herb. DC., 1829), spont. ? — Afrique. Tanger, jardin du consulat du Danemark, où 1l forme d’énormes buissons à l’état sauvage, fleur simple (mai 1849, Reuter !). Oss. Loiseleur-Deslonchamps, dans le dictionnaire des sciences natu- relles, XLVI, p. 264, dit : ce rosier, originaire de la Chine et des parties septentrionales du Bengale, a été introduit en Angleterre en 1771 et ce n’est guère que 20 ans après qu'il a été introduit en France. — Redouté dit qu’il a été introduit en Europe par les Anglais, qui l’ont rapporté de l’Inde, et il a fleuri pour la première fois en Angleterre vers l’année 1795. — D’après Desportes, son introduction en France date de l’année 1800. 55. R. lougifolia Willd., sp., Il, p. 1079 et herb., 0872; Pérs LC, p- 50; Poirel, tencycl-:suppl:, VE p. 296; Tratt., 1. c., I, p. 101; R. Indica var. longifolia Lindley, L. c., p. 106 ; Seringe, in DC., prod., IE, p. 600; R. semperflorens var. longifolia de Pronv., 1. e., p. 108 ; R. persicifolia Hortulan. Icox. Redouté, les roses (1824), livrais. 18, A. Has. — Les Indes. SECT. III. — Bractentae. Lindley, monog. ros. (1820), p. 7 ; de Pronville, mo- nog. du genre rosier, p. 28 ; Wendlandiana Trattinnick, monog. ros. (1815), Il, p. 188 ; Chinenses K 5. Seringe, in DC., prod., IE, p. 602. (232 ) 54. R. involucrata Roxb., in Lindley, L. e., p. 8 ; dépPronv..L\e.;p.1 29% Seringetin ‘DC->Xprod ie p. 602; Desportes, 1. €., p. 2; R. Lindleyana Tratt., Le., p. 190; R. clynophylla Thory, prod., p. 126 ; Seringe, 1. c., p. 606. Icon. Bot. regist., tab. 759 ; Redouté, les roses (1824), livrais. 11, A. Exs. Compagnie des Indes-Orient. (an. 1820), n° 696, in herb. DC. Has. — Les Zndes et la Chine. — Les Indes (Lambert, 1816, in herb. DC.) ; Assam (Colonel Jenkins, 1825, in herb. DC.).); Bengale orient. (Hooker et Thomson). Introduit en Angleterre par Whitley, en 1820. Oss. R. Hardii Paxton, mag. of botan., X, (1845), p. 195. Hybride formé entre le R. berberifolia et le R. involucrata. H n’a que les fleurs du premier, les feuilles ont aussi un aspect singulier, les pédoncules et les calices sont recouverts d’un duvet épais et feutré. Cette plante était culti- vée au jardin de Paris en 186$, d’où proviennent mes échantillons. 55. R. bracteata Wendl., obs. n° 50 et hort. Herren.; Pers. L:c.,4.00: Dindley 1e. p710%"4de Pro 61n..60% Trac "IL Up1189 SENS MDI prod., Il, p. 602 ; Desportes, L. c., p. 2; R. Macartnea Dum.-Courset, bot. cult., éd. 2 (1811), V, p. 485. Icon. Ventenat, jard. de Cels, tab. 28; Roessig, die rosen, pl. 52 ; Redouté, les roses (1824), livr. 2, B. — Je cite d'après Lindley : Wendland, hort. Herrer., 7, tab. 22 ; Miss Lawrance, tab. 28 sub nom. À. lucida non Ehrb. Has. — La Chine. Var. b. scabricaulis Lindl., !L. c.; Seringe, 1. c.; R. bracteata, Mônch, meth. sup., 290 ; Jacq., frag, p. 50. (255) Icon. Jacquin, L. e., tab. 54, f. 2 ; Curtis, bot. mag., tab. 1577. Ramis setigeris, aculeis minoribus, rectiusculis. Has. — La Chine. Os. Ce rosier, originaire de la Chine, a été introduit en Angleterre par Georges Staunton en 1795 ; introduit à Paris par Gels en 1795, d’après Desportes. Jo. Lvellié Eindley, lc p. 12: Tratt lc. p. 191; Seringe in DC., prod., I, p. 601. Icox. Lindley, I. c., tab. 1. His. — Le Népaul (Wallich, 1829, n° 682, in herb. Delessert). CT. IV. — Banksianae. Lindley, monog. ros. (1820), p. 125 ; de Pronville, monog. du genre rosier, p. 125 ; Chinenses \ 2 Seringe, in DC., prod., IE, p.601; Purshiana Tratt.,monog., ros., Hp: 180% Atontane Tratt:, L.°ce., p. 211: 57. R. Banksiae R. Br., in Ait., Kew., ed. alt., IT, p2258; Lindley, L c., p. 151; Thory, prod.; p.59; rate, p. 212 de Pronv:; 1 €: p.128: Seringe in DC., prod., IE, p. 601 ; Desportes, roset. gall., p. 115, n° 2495, n° 2496. Icon. Curtis, bot. mag., tab. 1954, flore albo; Bot. reg., tab. 597, flore pleno; Roessig, die rosen, pl. 57 ; Redouté, les roses (1824), livrais. 50, A. Has. — La Chine. Ors. Introduit en Angleterre, en 1807, par William Ker ; son introduc- tion en France date de 1817, par Boursault. Le type est à fleur blanche; il y a une variété à fleur jaune introduite en 1824 et plus répandue que le type daus les jardins. 58. R. microcarpa Lindley, L. c.,p. 150; de Pronv., (254) 1. c., p. 128 ; Seringe, in DC., prod., IT, p. 601 ; R. tri- phylla Roxb. in Lindl., L. e., p. 158 ?; Seringe, in DC., prou:, AL; p.000? R:cym0s0 Rat... le MR pere Icox. Lindley, |. e., tab. 18; Petiver, gaz. 57, tab. 55, FTTTe Has. — La Chine. Ors. Lindley, dans sa monographie, fait la remarque suivante : « Il ne « peut y avoir une preuve plus frappante de la connaissance imparfaite « que Linné avait des rosiers asiatiques, qu’en le voyant citer celui-ci bien « figuré par Petiver, comme étant l’/ndica. Willdenow a reproduit cette « erreur, parce que probablement il regardait le R. Indica Lin., comme « une plante qui lui était inconnue, » (Lindley, trad. de Pronville). 59. R. Amoyensis Hance in Seem., journ. of botan. (1868)/VE :p: 297. Has. — Chine. Autour de la ville d’'Amoy (Hance). 40. R. Siniea Murray, syst. veget. (1774), p. 594; Ait, Kew., éd. 2, HT (1810)/:p-261; Lmdiey, L::2p426; de Pronv., 1. e., p. 195; R. laevigata Michx, fl. Amer.- bor. (1805), I, p. 295; Pursh., fl. Am.-sept. (1804), I, p.545: Pers., syn::(1807); El."p.149:%Poir;;euereh suppl. VI, p.295; Lindley#l.:c;p.125; Tratt, Le IE p. 184 ; ‘de Pronv:,'l. €; p. 124; Seninge mp0 pr., I, p. 600; R. nivea DC., cat. Monsp. (1815), p. 157 (non 'Raf.); Seringe, l,-c., p.599 Trait. Lyc rRORSE Mhory, prod., p.37; À: térnata) Poir:, LKc/101800; p. 284; R. trifoliata Bose, dict. d’agricult., éd. 2 (1811), XII, p. 280; R. Cherokensis Don, cat., éd. 8, p. 172. Icon. Lindley, 1. c., tab. 16; Lindley, bot. regist., XXII, tab. 1922; Curtis, bot. mag., tab. 2847; Redouté, les roses (1824). livrais., 9, B. Exs. Compagnie des Indes-orient. (1829), n° 694. (235 ) Has, — La Chine (Expédition francaise en Chine, collection du docteur Yvan, an. 1845-46, herb. Jaubert !); les échantillons de l’herbier DC. viennent du jardin botanique de Montpellier (15 mai 1808), ils sont iden- tiques à la plante distribuée par la compagnie des Indes et à celle que je possède de Louisiane. Espèce remarquable par ses folioles ternées, coriaces, glabres ; les divi- sions calicinales entières, les extérieures très-dilatées au sommet ; le pédoncule dans sa partie supérieure et le tube du calice sont chargés de soies spiniformes assez longues ; les styles sont velus ; la fleur grande, blanche ; les aiguillons petits, dilatés à la base, courbés ou crochus. D’après Aiton, il a été introduit en Angleterre en 1759, par Philip Miller ; j'ignore la date de son introduction en France. 41. R. hystrix Lindley, monog. ros. (1820), p. 129; Braits, l.c.,IE, p. 182: de Pronv:;Le.p2 127:Seringe in DC., prod., IL, p. 559; À. cucumerina Tratt., I. c., D. 19: Icox. Lindley, [. c., tab. 17. Il diffère du À. Sinica, par les tiges qui sont plus aiguillonnées, les rameaux sont couverts de petites soies fines, mélangées de petits aiguilions inelinés ou droits ; les pétioles sont armés de nombreux petits aiguillons grèles qui se retrouvent sur la nervure médiane des folioles ; les divisions calicinales sont bordées au sommet de petites soies ; les pédoncules et le tube du calice sont chargés de nombreuses soies spiniformes ; les styles sont obscurément hérissés. Has. — Le Japon (Lindley) ; — la Chine (Fortune, herb. Déséglise). Ors. R. recurva Roxb., in Lindl., 1. c., p. 127; Tratt., 1. c., I, p. 227; Seringe, in DC., prod., I, p. 600. — Hab. lè Népaul. — Espèce bien incertaine, dont il m’a été impossible de voir un type dans les herbiers. SECT. V. — Gallicanuae. DC., in Seringe, mus. Helv. (1818), p. 2 et p. #; Besser, enum. Pod. et Volh. (1822), p. 60; Déséglise, 17 (256 ) essai monog., in mém. de la Soc. Acad. de M.-et-Loire, X (1861), p. 20 et extr., p. 10, et in the naturalist (1866), n° 20, p. 510; Cariot, étud. des fleurs (1865), IL, p. 169 ; Crépin, primit. monog. ros., fase. [ (1869), p.15; Cinnamomeae Seringe, in DC., prod., IH, (1825), p. 602, part.; Duby, bot. gall. (1828), [, p. 176, part.; Lorey et Duret, fl. de la Côte-d'Or (1851), I, p. 504, part.; Centifoliae Lindley, monog. ros. (1820), p. 68, part.; de Pronville, monog. du genre rosier (1824), p. 66, part.; Rchb., fl: excurs.. (1830), Il, p. 622, part.;: Nobiles Koch, syn. (1845), p. 255, part.; Reuter, cat. de Genève (1861), p. 75, part.; Diastylae, tib. Dimorphacanthae Godet, fl. du Jura (1855), p. 204. | Styles agglutinés en colonne velue, glabre ou héris- 1 Seb MAIS on SOUS NAN 2112.90. RNA l Styles libres, glabres, hérissés ou laineux . . . 4. Colonne stylaire égalant les étamines, corolle rose ARR 0 CR MERE AS Aie k ) Colonne stylaire plus courte que les étamines, \ Corolle rbse tie PEN TES SONT EN RUES POP Styles velus, tube du calice grêle, obovoïde, glan- 9. duleux, fruit ovoïde, rouge orangé. . . . . hybrida. ( Styles glabres, tube du calice ovoïde, glabre, fruit ovoïde, d’un rouge obseur . . . . . . . Polliniana. L | Styles lameux is ee RO EP ARR LES EMERATS MSiyles slabres OnhénissEs NN EL PRE 5 À Biyles .glabres EURE RENE PR CU HSE les hérissés 2: UM Len ra NIMES Arbrisseau, folioles ovales-elliptiques, doublement | dentées, tube du calice obovoïde, glabre, fleur [HE grande, odorante, d’un beau rose, fruit ovoide, | POMEISHIE . . . OR ER D NON OPEN TON SOS ONDISSEAU. - . 0. SORT UNE 7: | 12. >. EN. ( 257 ) Pétioles pubescents glanduleux, folioles ovales ou obtuses, dentées en scie, souvent surchargées de petites dents secondaires, la eôte ayant quel- ques glandes, tube du calice ovoïde, glabre, fleur Staute QU DIANC TO OUR NC MEME Pétioles glabres, glanduleux, aiguillonnés, folioles aiguës, vert sombre en dessus, velues sur les ner- vures, la côte glanduleuse, simplement dentées, tube du calice oblong, fleur grande, d’un blane satiné, fruit ovoïde, rouge-brun . . . . . . Fleur rouge foncé ou rouge, à nuance veloutée . DÉTOUR Em or s e Folioles oblongues-lancéolées, d’un vert pâle en dessus, grisätres en dessous, la côte légèrement velue et parsemée de glandes, doublement dentées, tube du calice ovoïde, glabre ou hispide à la base, fleur grande, rouge, à nuance veloutée, fruit Te EN EE AIDE UTP RENE PETR RORE Dr Folioles ovales, pubescentes en dessous, ne conser- vant à l’état adulte de la villosité que sur la côte, simplement dentées, tube du calice obovoïde, glanduleux, fleur grande, rouge foncé, à onglet court, jaunâtre, fruit pyriforme, rouge orangé . AFDTISSONLE AR AP ET SOUS-APDIISSEAUS #22. 8 2 Melle or MA Folioles orbiculaires, tomenteuses en dessous, dou- blement dentées, fleur d’un beau rose, à onglet bnchätre brllant 264670: Een EI Foliblesnon arbieulairess/1# m4 eue une Folioles ovales-aiguës, blanchâtres, pubescentes en dessous, inégalement dentées, sépales bordés de glandes, tomenteux au sommet, fleur grande, dun belrnose SUPER dns CERN) PAU (e. Folioles ovales-arrondies, blanchätres, pubescentes en dessous, la côte glanduleuse, à dents plus ou moins surchargées de dents accessoires, sépales glabres, fleur rose . Fourraei. opacifolia. 10. virescens. velutinaeflora. austriaca. 12. sylvatica. decipiens, 16. 172 es 19. D _— r an. ( 258 ) Tiges et rameaux floraux inermes . Tiges florales aiguillonnées . Pétioles aiguillonnés, folioles grandes, ovales-aiguës, cordiformes à la base, nervures velues, la côte parsemée de glandes, simplement dentées, tube du calice ovoïde, glabre, fleur grande, d’un beau lOSG APE Pétioles inermes, folio les ovale ? s-elliptiques, päles, pubescentes en dessous, la côte glanduleuse, den- tées en scie, à dents surdentées, tube du calice ovoïde, glanduleux, fleur d’un beau rose . Folioles grandes, ovales, tube du calice globuleux, fleur très-grande, d’un blanc lavé de rose, fruit arrondi, rouge sale . . Folioles médiocres, tube du calice ovoïde. Folioles orbiculaires, pubescentes en dessous, péta- les blancs, un peu rosés au sommet, fruit arrondi, roure eu . Folioles ovales, à nervures velues, villosité dispa- raissant avec l’âge, la côte velue et parsemée de glandes, simplement dentées, quelques-unes sur- chargées de dents accessoires, pétales grands, d’un beau rose, fruit rouge, obovoïde . Folioles orbiculaires Folioles non orbiculaires. . Folioles doublement dentées, tube du calice ovoïde, arrondi, fleur rouge foncé, avec nuances velou- tées, fruit globuleux, rougeâtre . ) le] 2 te] Folioles simplement dentées, en cœur à la base, tube du calice ovoïde-oblong, fleur d’un beau rose nuancé de points blancs. Fleur rouge . . . Fleur rose vif, onglet jaunâtre, folioles ovales- aiguës, nervure médiane velue, glanduleuse, tube du calice globuleux, fruit arrondi 14. 15. subinermis. incarnal«. Boraeana. 16, geminala. mirabilis. 18. 19: provincialis, assimiilis. 20. rurulis. (259 ) ! Fleur d’un rouge très-foncé, folioles ovales-ellip- tiques, presque simplement dentées, fruit around, FoUSeAITe Le) a lets) .. Gallica. Fleur d’un rouge vif pâle en dehors et à l° Mars ù | folioles ovales, doublement dentées, fruit pyri- forme, rouse'orangél "4 0 00 2 7.0". pumila. a). Styles rapprochés en colonne velue, hérissée ou qlabre. 42. R. hybrida Schleicher, catal. 1815; Willd., herb., n° 9858, teste Crépin, I. e., fase. 2 (1872), p. 45; Rchb., 1. c:. p. 625?; Mutel, fl. fr. (1854), E, p. 555?; Boreau, f1. cent., éd. 2, n° 660, éd. 5, n° 829; Gr. et Godr., I. c., E, p. 555; Arrondeau, fl. Toulous., p. 124; Reuter, I. e., p. 73; Déséglise, L. c., p. 67 et extr., p. 27; Grenier, fl. Jura., p. 224; Cariot, 1. €, p. 170; R. Gallica var. hybrida Seringe, in DC., prod., IE, p. 605 excel. syn. Rau; Godet, l.-c., p. 207; R. arvensis var. hybrida Lindley, I. c., p. 115 excl. syn. Rau; Lois., fl. gall., F, p° 5017; R. Axmanni Gmel., fl. Bad.-Als., IV, p.567?; R. Gallico- serpens Kirechleger, fl. Als., [, p. 2%4; R. agrestis Gmel, 1. e., I, p. #16, teste Seringe ; R. Rhodani Chabert ! in Cariot, 1. c., p. 677, ex exempl. auth. Exs. Schleicher, pl. Helv., cent. [, n° 54; Scringe, roses desséchées, n° 54; Schultz, exs. n° 1446 et herb. norm., n° 47; Déséglise, herb. ros., n° #4. Has. Mai, juin. Bois. — France. Cher : bois de la Brosse longeant Tra- vaille Coquin (Blondeau, 1829, in herb. Déséglise), forêt de Fontmoreau (Ripart), forêt du Brouard près Levet ! bois ‘de Givray près de Bourges ! bois de Charron et de Marmagne! bois de Saint-Florent ! — Puy-de-Dôme : bois de Lezoux (Lamotte); — Haute-Garonne : Bouconne à Toulouse (Timbal-Lagrave) ; — Rhône: bois de Charbonnière, Dardilly, Grésieux (Chabert), Brouilly-Saint-Lager, Tassin, Crapone (Boullu). — Suisse. Cant. de Genève : bois de la Bâtie, Veyrier, Troënex, Compesières, Laney. — Bavière. Lac de Starnberg (Christ). ( 240 ) 45. R. Polliniana Sprengel, plant. min. cogn. pug. (1815),I1, p. 66; Poiret, eneyel. supp., IV (1816), p. 715; Pollini, Viag. al lago de Garda, p. 129; Lindley, L. e., p. 1557; Tratt., I. c., Il, p. 101? R. Pollinaria de Pron- ville, 1. e., p. 152? R. pumila b. Pollini, A. Veron., If, p. 145; R. conica Chabert! in Cariot, 1. c., p. 171; R. intermedia Chabert! in herb. Déséglise ; À. arvensis- Gallica Gremli! R. ambigens Gremli! R. canina-Gallica e. ambigens Gremli! R. sylvestris flore majore el rubente Seguier, fl. Veron., IE, p. 511. co Pollini C5 tab 195. Exs. Billot (suites), n° 5717. Sous-arbrisseau atteignant un mètre au plus, rameaux grèles, à écorce verte ou rougeàtre, les uns presque inermes, les autres armés d’aiguillons grèles en forme de disque à la base, droits ou légèrement inclinés, rougeûtres ou grisätres, mélangés de soies pédicellées au sommet, ceux de la tige principale plus robustes; pétioles légèrement pubescents, glanduleux, aiguillonnés en dessous; 3-5 folioles ovales, arrondies à la base, aiguës au sommet ou ovales-elliptiques et d’autres tout à fait arrondies, vertes et glabres en dessus, glaucescentes en dessous, la côte glanduleuse et portant quelques poils, dentées en scie, à dents mucronées, quelques folioles ont les dents surchargées de petites glandes fines qui les font paraitre comme dou- blement dentées ; stipules lancéolées, glabres, à oreillettes aiguës, droites, à bords glanduleux ; pédoneules solitaires ou réunis par 2-4, assez longs, rougeàtres, portant des glandes pédicellées ; des bractées qui se trouvent à la base du bou- quet, l’une est dilatée ou terminée par trois folioles, Pautre est ovale, cuspidée, glabre ; les pédoncules extérieurs ont (241 ) deux petites bractées opposées, le pédoncule central en est dépourvu; tube du calice pruineux, ovoïde, glabre ; divi- sions calicinales terminées en pointe, glabres en dessous, les extérieures appendiculées, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle; styles glabres au-dessus d’un disque conique (comme dans l'échantillon de Sprengel) plus ou moins élevé ; pétales roses, grands; fruit ovoïde, d'un rouge obscur. Os. La plante que je viens de décrire est identique à l'échantillon qui se trouve dans l’herbier DC., sousle nom de R. Polliniana, venant de Sprengel et donné sans localité en 1825, par de Welden. — M. Cariot, en décrivant le À. conica, dit : « pétales aussi larges que longs, cordiformes- » arrondis à l'onglet. » C’est une erreur, les pétales sont cunéiformes à la base, émarginés au sommet, d’après les beaux échantillons que j'ai de Chabert. Has. Mai, juin Bois. — France. Cher : bois de Charron près de Mar- magne ! — Rhône : bords des bois à Charbonnière, pont d’Alaï, Dardilly (Chabert). — Suisse. Cant. de Schaffhouse : Wirbelberg (Gremli). — Jtalie. Mont Baldo (Huguenin). k4. R. arvina Krocker, fl. Silesiaca (4790), IE, p. 150; Rav, -enum: ros. (1816), p: 106; Trait: ><. p.26, Rehb., 1. e., p. 625 excl. syn.; Boreau, bull. de la soc. indust. d'Angers (1844), ext., p. 10, fl. cent., éd. 2, n° 661, éd. 5, n° 850, catal. de M.-et-Loire, p. 79; Gonnet, fl. élém. de France, p. 482; Gr. et Godr., 1. c., p.554; Arrondeau, I. c., p. 125; Déséglise, |. c., p. 68 et extr., p. 28; Cariot, L. c., p. 170; R. Gallica var. arvina Seringe, in DC., prod., IE, p. 604; R. serpenti-Gallica Kirschleg., 1. e., p. 245; R. Gallico-stylosa Timb.-Lagr.! in herb. Ripart; R. canino-Gallica Timb.-Lagr.! in herb. Déséglise. Has. Juin. Haies et bois. R. R. — France. Maine-et-Loire : Angers (Boreau) ; — Haute-Garonne: Toulouse à Bouconne (Timbal-Lagrave), (22) Laramette à Toulouse (Baillet); — Rhône : Lyon à Charbonnière (Ozanon), vallon de Tassin (Chabert). — Syrie. Grätz (Reichenbach, flora). — Bavière, Retzbach près Wurtzbourg (Rau). — Silésie (Krocker). B). Styles libres, hérissés ou glabres. 45. R. aremivaga Déséglise in Jullien, catal. svst. de qq. pl. nouv. pour la flore orléanaise, in mém. de la soc. Acad. de M.-et-Loire, XIT (1862), extr. p. 9. Exs. Déséglise, herb. ros. n° #1. Has. Juin. Haies. — France : Loiret : levée de la Loire à Orléans près le bois de l'Isle (Jullien), Saint-Denis-en-Val (Boreau, in litt.). | À 46. R. subinewrmis Chabert, in Cariot, 1. ce. p. 175. Has. Juin. Haies, bois. — France. Rhône: Dardilly (Chabert), haies au Gau Francheville, Charbonnière ? (Boullu). 47. R. gemiäinata Rau, énum. ros. (1816), p. 98 et p.169 Trait, 120, 18)/p:229;hchb. ul ep 004 Boreau, bull. de la soc. indust. d'Angers (184%), extr., p.10: fl:"cént-ed: 2,n°658, 6125, n°,820;°Gr-et Gore le Ds Déséolise, ec. Xp bONetMEx pe CGanot, 1 €, p.171; Fourreau, eat. pl'du)courstdu Rhône (1869), p. 75; R. agrestis Kirschleger, I. ce., E, p. 244 an Gmel. ?; R. incomparabilis Chabert! in Cariot ! Pepe 170. Icox. Redouté, les roses (1824), livrais. 25, c. Exs. Billot (suites), n°° 3578, 5718. Has. Juin. Haies, bois. — France. Cher : Aubigny (Delastre in herb. Boissier) ; — Indre : Mézières (de Jouffroy, in herb. Grenier) ; — Rhône : Dardiliy, route de la tour de Salvagny (Chabert), Charbonnière, Craponne, Marey, Saint-Lager, Méginant (Boullu). — Allemagne. Wurzbourg (Rau); Franefort-sur-Mein, forêt de Wilbeler (Rchb.). (245) 48. R. Fourraei Déséglise, descript. de qq. esp. nou. de rosiers, in mém. de la soc. Acad. de M.-et-Loire, XXVIIL, (1875), p. 98, extr. p. 2; R. mixta Chabert! in Cariot, 1. c., p. 677 (non Trattinnick). Has. Juin. Bois, haics. — France. Rhône : Charbonnière près de Lyon (Chabert), Sainte-Consorce, Tassin à Méginant (Poullu). 49. R. Boraeana Béraud, mém. de la soc. d’Agrieuit. d'Angers, V, p. 555 ; Boreau, I. c., éd. 2, n° 659, éd. 5, n° 821 et catal. de M.-et-Loire, p. 78; Déséglise, essai monog. in mém. de la soc. acad. de M.-et-L., X, p. 70 et extr. p. 50; R. arvina Lloyd! fl. ouest (1868), p. 181 (non Krocker). Has. Juin. Haies. — France. Loire-inférieure : Couerron (Boreau) ; — Maine-et-Loire : Angers (Boreau). 50. R. Austriaca Crantz, stirp. Austr. (1769), fase. 2, 06: Poll4/Palat:, LE, p. 50; Tratt, 1.0.1, p.61: Boreau, fl. Cent., éd. 5, n° 824; Déséglise, I. e., p. 71 et Br p31:Cariot, l:c..p.171 :; Fourreau, L c.;-p. 75; R. Gallica Roth, fl. Germ.(1789), I, p. 559 (non Lin.); Krocker, L. e., IL, p. 145; R. Gallica var. hispida Seringe, in DC., prod., IE, p. 605; À. pumila Jacquin, f. Austr., If, p. 59 (non Lin. fil); Wallroth, ann. bot., p. 62; R. pumila var. hispida Rau, 1. e., p. 116; R. hispida Münchlaus. Hausv., V, p. 281; Schrank, baier. f., IF, p. #1, teste Trattinnick.’ Icon. Jacquin, 1. c., tab. 198. Exs. Reichenbach, n°2250 ; Déséglise, herb. ros., n° 42. He. Juin. Haies, bois des terrains ealcaires. — France. Cher : bois de Charron près de Marmagne ! vignes de la Chapelle-saint-Ursin ! bois de la Grange-saint-Jean près de Levet! — Rhône : Lyon à Charbonnière (Cha- bert). — Autriche. Au pied de Freuenberges près de Langelois (Wider- Spach); — llyrie : Trieste (Tommasini in herb. Boissier) ; — Croatie : 1Banat (Wierzhicki). — Ltalie. Mont Pastello près de Veronc (Boissier). ( 244) 51. R. incarnata Miller, dict., n° 19, trad. franc., VE, p9527; Boreau; lc, €ed..2, n° 609,600 ne ne Deseslise, L:c,p. 72%Pxtre p. 52; FourreauL'c1/p94 R. laevis Boullu, in litt. Has. Juin. Bois. — France. Cher : bois de Marmagne ! bois de Contre- moret près Bourges ! bois de Givray, commune de Trouy (Ripart) ; — Loir-et-Cher : Cheverny, Fontaines en Sologne (Boreau, flore) ; — Rhône : Tassin à Méginant, Marcy (Boullu), Charbonnière, Dardilly (Chabert) ; — Haute-Garonne : Toulouse à Colomiers (Timbal-Lagrave). — Suisse. Cant. de Genève : bois des Frères, près de Genève ! 52. R. virescens Déséglise, |. e., p. 75, et extr., p. 55; Jullien, cat. syst. de qq. pl. nouv. de la f1. Orléan., p. 8; R. Gallica Auet. pr. part. ; À. Gallica var. inermus Seringe, in DC., prod., IE, p. 604? Has. Juin. Haies, bois. — France. Loiret : bois ae Plissai, bords de la rivière des Montées près Orléans (Saint-Hilaire, 1805, in herb. du mus. d'Orléans et 1812, in herb. DC!) Saint-Jean-le-Blane (Jullien). 55. R. velutinaeflora Déséglise et Ozanon, descript. de qq. esp. nouv. de rosiers, in mém. de la soc, Acad. de M.-et-Loire (1875), XXVIE, p. 100 et extr., p. #; Four- reau, L. €.,p. 75 ; R. Gallica var. velutinaeflora Gariot, L. c., bel. Has. Juin. Bois. — France. Rhône : Lyon, bois de l'Étoile (Ozanon), Charbonnière (Chabert), colline de Brouilly, Saint-Lager (Boullu). 54. R. mérabilis Déséglise, L. e., XXVIIE, p. 101 et ex: Fourreau, 1/6. p.70 Has. Juin. Bois. — France. Cher : bois de Marmagne! — Rhône : vallon de Tassin, bois de Charbonnière (Chabert), Brouilly à Saint-Lager, Marey-le-Loup (Boullu). 55. R. svlvatica Tausch, in diar. bot. flor. dicto ann. 2, IE, p. 464; Tratt., L. c., [, p. 58; BI. et Fing., comp. fl. germ. (1825), I, p. 657; Seringe, in DC., prod., I, ( 245 ) p. 625; Boreau, I. e., éd. 3, n° 927 et catal. de M.-et- Loire "p78;"Déségslise, Le... X, p. 74 et extr:, p: 25; Carecote tp. 172; R. pulchella' Boreau;, L'e:; éd. 2, n° 662; Guépin, flore de Maine-et-Loire (1850), sup., p. 56 (non Willd.); R. triflora Chabert! in herb. Désé- glise. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 45. Has. Juin. Bois, taillis. — France. Maine-et-Loire : Angers, Brissac (Boreau) ; — Cher : Trouy, bois des Dames (Ripart), bois de Marmagne! Saint-Florent ! forêt de Fontmoreau aux brûülis! — Nièvre : Marzy (Boreau, flore); — Rhône : bois de l'Étoile (Ozanon), Charbonnière, pont d’Alaï, Gau (Chabert), vignes de Brouilly-saint-Lager, Sainte-Consorce, Franche- ville au Gau, St-Genis-des-Ollières (Boullu). — A/sace. Mutzig (Billot, in herb. Grenier) — Autriche. In umbrosis, collinis in Bohemia (Trat- tinnick, 1. c.). 56. R. decipiens Boreau, |. e., éd. 5 (1857), n° 898; escale fc p:751etextr),p: 99; Cariot, lt cp. 172: Fourreau, L €., p. 75; À. nemorum Ripart, in herb. Déséglise. Has. Juin, juillet. Bois. — France. Cher : Montifaut, près de Bourges (Ripart), bois de Marmagne ! bois de la Grange-saint-Jean, près de Levet ! forêt de Fontmoreau aux brülis! — Rhône : Lyon au pont d’Alai, Charbonnière (Chabert et Ozanon), Sainte-Consorce, Brouilly-saint-Lager (Boullu). — Suisse. Cant. de Genève : Le Vangeron près de Genève ! 57. R. opacifolia Chabert! in Cariot, 1. c., p. 677. Description comnruniquée par feu Chabert. Racine non tracante, sous-arbrisseau bas de 5 à 6 déci- mètres, à rameaux dressés, fermes, armés d’aiguillons épars, grèles, un peu arqués, mêélés de soies glanduleuses. Pétioles glabres, un peu canaliculés, couverts de glandes rougeàtres, aiguillonnés en dessous. Stipules étroites, glabres, à oreillettes lancéolées, aiguës, divergentes, glan- ( 246 ) duleuses aux bords. 5-7 folioles courtement pétiolées, aiguës, d'un vert sombre, glabres en dessus, opaques en dessous et poilues sur les nervures, à côte médiane glandu- leuse, simplement dentées, à dents aiguës, mueronées ciliées. Pédoncules rougeûtres, hispides-glanduleux, munis de bractées lancéolées-aiguës, opposées, les pédoncules sont solitaires ou groupés par 2 ou 5. Tube du calice glabre, oblong, hispide à la base. Sépales rougeûtres, les extérieurs pinnatifides, glabres, les intérieurs tomenteux en dedans sur les bords, les appendices sont étroits, glanduleux. Corolle très-grande, d’un blane satiné. Styles glabres, un peu plus courts que les étamines, disque peu saillant. Fruit ovoide, d'un rouge brun (Chabert). Bien voisin du À. decipiens, dont il diffère par ses folioles plus petites, à dentelures plus aiguës, ses styles glabres, ses fleurs d'un blanc satiné. A. D. Has. Juin. Haies. — France. Rhône : entre Charbonnière et Tassin, haies au Gau (Chabert) c). Styles libres, laineux. 58. R. Gallica. L., sp.,704; Allioni, fl. Pedem. (1785), I, p. 159, excel. syn. dé Crantz; Gilibert, pl. d'Europe (1800), E, p. 584; Pers., syn., (1807), IT, p. 48 ; Willd., enum. plant. (1809), p. 545; Dum.-Cours., bot. cult., éd. 2 (1811), V, p. 474; Saint-Am., fl. Agen. (1821), p0207; Trait, Le. (1825), L'p. 80: Balbe ons (1827), I, p. 258 ; Dumort., fl. belgica (1827), p. 95; Chevalier, fl. génér. de Paris (1827), I, p. 696; Rchb., fl. excurs. (1850), If, p. 622; Richter, codex (1840), p. 497, n° 5749; Gr. et Godr., L. e. (1848), E, p. 592; Boreau, I. c., éd. 3 (1857), n° 822 et catal. de M.-et- Loire (1859), p. 78; Reuter, cat. de Genève (1861), (247) p.29: Déseshse/l ce. (1861); X, :p. 76, et extr. p. 56; Cariot, 1. c. (1865), El, p. 175; Dumort., monog. des ros. de la fl. Belge (1867), p. 45; Loscos, pl. aragon. (1867), p. 150; Fourreau, I. ce. (1869), p. 73; Verlot, pl. du Dauph. (1872), p. 115; Boissier, fl. Orient. (1872), Il, p.676; À. Gallica A. DC., fl. fr. (1805), IV, p. 444; Lindley, 1. c. (18290), p. 68; R. Gallica var. officinalis Seringe, in DC., prod., IE (1825), p. 603; Duby, L. c. (1828), p. 176; R. rubra Lam., fl. fr. (1778), IL, p. 130: R. sylvatica Gatereau, fl. Montaub. (1789), p. 94; R. Belgica Brotero, fl. Lusit. (1801), I, p. 558 test. Lindley; R. blanda Brotero, 1. c.? teste Lindley; R. sem- perflorens Desvaux, obs. (1818), p. 154 non Curtis nec Desf.; R. cordifolia Host, fl. Austr. (1851), IT, p. 25 teste Rchb. Icox. Woodv., med., 5, 179; Nouveau Duhamel, VII, pl. 8; Sturm, flora, X. 54; Guimpel, holzgow., 89; Guimp. et SchL., 50 ; Hayne, IE, 59; Wagner, 105 : ces planches sont citées d'après Pritzel. — Roessig, die rosen, n° 56; Lobel, ie., IE, tab. 240; J. Bauh, hist., IE, p. 54, f. 1. Exs. Billot, n° 554 bis. Has. Juin. Bois. — La Belgique, la France, la Suisse, l’Autriche, lAlle- magne, PEspagne. — Trattinnick dit : habitare seu sponte nascei videtur in Hispania et Gallia Australi. — M. Boissier, dans sa flore d'Orient, dit : Europa media a Belgio, Germania ad Hispaniam, Italiam, Dalmatiam, Rossiam mediam et Australem. — Angtelerre. Surrey près de Chartwood Wiison Saunders journ. of bot., 1871, IX, p. 275); spont. ? — France. Maine-et-Loire : Saint-Gemmes-sur-Loire, Andard, coteau de Trèves (Boreau, catal.); — Sarthe : bois de Bouillon (Boresu, flore) ; — Vienne : Vezières, bois de Villiers (Boreau) ; Loiret : Orléans, Saint-Denis-en- Val (Borcau in litt.) ; — Loir-et-Cher : parc du Breuil (Franchet) ; — Cher : bois de Marmagne ! forêt du Rhin-du-bois à Jarry ! — Puy-de- Dôme : bois de Lezoux (Lamotte) ; — Lozère : Chaldecorte! — Rhône : (248) bois de l'Étoile près de Lyon (Ozanon); Dardilly, Charbonnière (Cha- bert), pont d’Alaï, Brouillv-saint-Lager (Broullu) ; — Basses-Alpes : Digne (DC. 1809!) ; — A/sace. Mont Saint-Quentin près de Metz (Fauché in herb. Boissier). — Suisse. Cant. de Genève : bois des Frères, Veyrier. D’après Aïton, ce rosier était cultivé en Angleterre, en 1596, par John Gerard. Oss. I. R. Gallica versicolor Tratt., monog. ros., I, p. 40; R. Gallica marmorea Seringe in DC., prod., IT, p. 605. Icon. Roessig, die rosen, n° 14; Redouté, les roses (1824), livrais. 11, C ; Bot. mag., pl. 1794 ; Bot. regist., pl. 448. Je ne connais la plante que cultivée, à fleur presque simple. Thory, prodrome du genre rosier, p. 92, dit : « cette variété croit naturellement « près des frontières d’Espagne d’où elle m'a été rapportée par de Man- « gourit. » Oss. IT. À. Gallica Willd., herb. no 9840; M. Crépin, I. c., fase. 2, p. 57, dit : « Ce n° est représenté par cinq feuilles simples. Fol. 1). Parait « être le À. Gallica tel qu’on l’entend ordinairement, mais je n’oserais me prononcer. — Fol. 2 et 5). Deux ramuscules florifères rappellant assez A « le Rosa cultivé au jardin botanique d'Angers, que M. Boreau désigne 2 sous le nom de À. provincialis. — Fol. 4). Je n’ose me prononcer sur = cette forme. — Fol. 5). Parait devoir être rapporté au À. pumila. » Oss. IL À. adenophylla Willd., enum. plant. (1809), p. 546 et herb. n° 9657; Lindley, Le, p.91; Tratt:,l.°e.'1. p.82. M. Crépin, 1 e., p. #1, dit : « Cette espèce parait être une Gallicane « à folioles petites et probablement produite dans les cultures. » Patrie inconnue. 59.R. provincialis Ait., Kew (1789), IT, p. 204; Willd., énum. plant., 545; Pers., syn., I, p. 48; Dum..- Cours., I. c., V, p. 473; Boreau, I. c., éd. 3, n° 823 et catal. de M.-et-Loire, p. 78 ; Déséglise, IL. c., p. 77, et extr., p. 97; Cariot, L. c., IE, p. 175; R. Gallica Bastard. ess. fl. de M.-et-L., p. 188. Has.— L'Espagne et l'Italie, d’après Aiton et Willdenow.— La Bohème, l'Italie, l'Espagne, la France, selon Persoon. — Gussone, synopsis fl. siculae, ne fait aucune mention de ce rosier. — Pohl, dans sa flore de ( 249 ) Bohème, considère le R. provincialis et le R. Gallica, comme variétés l’un de l’autre. — Borckhausen regarde le R: provincialis Miller comme étant la même espèce que le R. centifolia de Linné. France. Maine-et-Loire : naturalisé à Angers, Avrillé, Beaucouzé, Faye (Boreau, catal.) ; — Loir-et-Cher : pare de Breuil, an spont. ? (Franche); — Cher : bois de Marmagne (Ripart), vignes de la Chapelle-st-Ursin : — Rhône : Charbonnière (Cariot, flore), Tassin (Boullu in Fourreau, cat.); — Var: le Luc (Hanry). — ftalie, Turin (herb. DC. 107), Palerme (Todaro ! ). Ons. I. Loiseleur-Deslonchamps, diet. des se. nat., dit que « le R. de « Provins a, dit-on, été rapporté de Syrie à Provins par un comte de Brie, « au retour des croisades ; mais rien n’est moins prouvé que ce fait; et il « parait au contraire que cette espèce a élé connue de toute antiquité et « que c’est probablement d’elle qu'Homère à vanté les vertus dans « l’Iliade. » — D’après Aiton, ce rosier était cultivé en Angleterre en 1596 par John Gerard. Oss. Il. R. provincialis Willd., herb. n° 9857, est réprésenté par dix feuilles simples. M. Crépin, L. e., fait les remarques suivantes : Fol. 1 et 2). « Ces deux spécimens appartiennent au R. tuguriorum Wild. Fol. 5). Je « ne puis me prononcer sur cette forme, dont le facies ne rappelle aucune- « ment les gallicanae. C’est problement un hybride. Fol. 4). C’est une « Gallicane : Wallroth a écrit à côté « À. chamaerhodon v. gallicae var. « 9 quae sequenta. » Fol. 5). C’est la même forme ou à peu près que la « précédente et toutes les deux peuvent à la rigueur être rapportées au « gallica tel qu’on l’entend ordinairement. Fol. 6). Pourrait bien apparte- « nir au À. centifolia Lin. Fol. 7). Pourrait bien avoir quelques rapports u avec le R. damuscena L. Fol. 8). Pourrait bien être une forme du « R. pumila. Fol. 9). Me parait être à peu près la même forme que le « À. provincialis cultivé au jardin botanique d’Angers ; seulement les « folioles sont un peu pubescentes en dessous sur toute la surface. Fol. 10). « Appartient probablement au À. gallica. » 60. R. assianilis Déséglise, descript. de qq. esp. nouv de Ros., in mém. de la soc. Acad. de M.-et-Loire, (1875), XXVINH, p. 105, et extr., p. 7; R. cordifolia Chabert, im Cariot, 1. c., IE, p. 675 (non Host); Fourreau, L. e., p. 75. Pour la description voir Cariot, L €. ( 250 ) Has, Juin. Bois. — France. Rhône : Vaïlon de Ganches à Charbonnière (Chabert), Marcy-les-Roses près du bois de l'Étoile (Boullu). 61. R. pygemaen M.-Bieb., fl. Taur.-Cauc., I (1808), p'397 et IF (1819))1p: 342; Trait. 15 CE Ep 0060 Seringe, in DC., Sn IL, . 604; R. Gallica var. pyg- maea Boissier, 1. e., p. 676. Icon. M.-Bieb., cent. pl. rar. Ross., [, tab. 2. Has. — In Tauria (M. B.). Oss. M. Crépin, 1. e., p. 47, a donné une description détaillée de l’échan- tillon qui existe dans l’herbier de Willdenow, sous le n° 9855 et venant de Marschall von Bieberstein. 62. R. ruralis Déséglise, essai monog., in mém. de la soc. Acad. de M.-et-Loire (1861), X, p. 79, et extr., p. 59; Fourreau, 1. e., p. 75. Has. Juin, juillet. Haies, bois. — France. Cher : Moulon, près de Bourges (Blondeau 1850, in herb. Déséglise), pacage de la Servanterie près de Mehun; — Rhône : au Gau, au-dessus du pont d’Alay (Chabert), bois de l'Étoile (Ozanon), Tassin à Méginant (Boullu). 65. IR. Czackiama Besser, enum. Podol. et Volh., Pr:01 et :p166%%Tratt, VEtEUpraet DOME Has. — Podolia ad Tyram (Besser, 1824, in herb. DC !). Voici la description de l’échantillon de Besser conservé dans l’herbier DC. — Un rameau portant #4 pétioles et deux fleurs. Le rameau a des grandes stipitées et de petits aiguillons fins. Les folioles sont grandes, oblongues-eiliptique, rugueuses, coriaces, mesurant de # à 6 cent. de lon- gueur, jusqu’à 5 cent. de largeur, glabres en dessus, pubescentes en dessous, nerveuses à nervures saillantes, la côte médiane parsemée de petites glandes, simplement dentées, à dents ciliées et surchargées de petites glandes. Pétioles pubescents-glanduleux, aiguillonnés en dessous. Stipules allongées, glabres, bordées de glandes, orcillettes divergentes. Pédoncules hispides-slanduleux, Tube du calice ovoïde, glanduleux et ( 251 ) couvert de petites soies spiniformes, ces dernières se retrouvent aussi au sommet des pédoncules. Divisions calicinales, les intérieures cuspidées au sommet, les extérieures spatulées, appendiculées, à appendices étroits, plus courtes que la corolle. Fleur grande. Styles hérissés. Il y a lieu de s'étonner de voir ce rosier passé sous silence par Seringe dans le prodromus. 64. R. Wolfgangiana Besser, 1. €., p. 67; Tratt., Pc -1P prof. p. X VE A R. Czackiana, recedit iterum, caeterum illi proxima Rosa ab III. Colon. Ratomski in sylva prope Wielhor in distr. Rowniensi lecta, foliolis minus glandulosis, recep- taculo graciliori, coarctura colli intra stamina conice elevata, petalis pallidis minoribus, stylis longissimis superne pubescentibus liberis, fructu setis evanescentibus subnudo pyriformi. (Besser.) Besser place cette espèce de ses Gallicanae; mais est-ce bien une Gallicane ? N'ayant pas vu un type de Besser dans l'herbier DC., ni dans celui de M. Boissier, j'ai cru devoir donner la courte description de Besser. 65. R. pusmila Lin. fil., sup. (1781), p. 262; M.-Bieb., fl. Tau.-Cauc., HE, p. 542; Wahlenb., fl. Carp. (181%), bp 150; Rau, enum., p. 112.excel. var: b:; Trait; Pvc. L p. 45 ; Gmel., fl. Bad.-Als. (1826), IV, p. 564; Rchb., fl. excurs., IE, p. 622 ; Host, fl. Austr. (1851), IL, p. 23; Boreau, I. c., éd. 5, n° 825; Guss., I. c., [, p. 562; Désé- loc: Xp 18:et extn., p:198:: Cariot, lc, IE p. 174; R. Gallica Auet., pr. part.; R. humilis Tausch? in diar. bot. flor., ann. 2, IL, p. 465; Tratt., ? 1. c., p. 42. ëxs. Seringe, ros. desséch., n° 55; Billot., n° 554 part. ; Déséglise, herb. ros., n° 44 et 44 Dis. Has. Juin. Bois. — France. Loir-et-Cher : Cour Cheverny {Franchet) ; — Cher : bois de Marmagne, de Charron, petit bois des Vignes de la Cha- 18 ( 252 ) pelle-Saint-Ursin, forêt du Rhin-du-bois, bois de Givray près de Bourges ; — Nièvre : Marzy (Boreau, flore) ; -- Doubs : Mont Brégille à Besancon (Grenier) ; — Haute-Garonne : Toulouse (DC. 1807); — Rhône : Lyon, bois de l'Étoile (Ozanon), Charbonnière (Chabert), Tassin, Brouilly-Saint- Lager (Boullu). — A/sace. Mutzig ! — Suisse. Cant. de Genève : environs de Genève. — Autriche. Rehbergerthal près de Krems (Kerner); — Bohème : Leitmeritz (Kerner). — Allemagne. Franconie : les Monts Hoesselberg (Hausser). — Italie. La Vénétie (Balbis, 1809, in herb. DC.). — Turquie d'Europe. Roumélie : Hagion (Grisebach, in herb. Boissier) ; — Moldavie (Guebhard, 1848, in herb. DC.). — Russie d'Europe : la Podolie (Besser, 1824, in herb. DC.).— Grèce. Patras (Fauché, in herb. Boissier). — Turquie d'Asie, Anatolie, mont Alemdagh (Noë, in herb. Boissier). Oss. Le R. pumila de l’herbier de Willdenow, n° 9859, est représenté par cinq feuilles simples. M. Crépin, I. c., p. 58; fait les observations suivantes : « Fol. 1). Appartient au À. alpina L. — Fol. 2). Paraît appar- « tenir au À. pumila, mais l'échantillon est trop incomplet pour pouvoir « garantir l'assimilation. — Fol. 5). Ressemble beaucoup au R. gallica « Wibel. — Fol. 4). La destruction des styles dans ce spécimen m’empêche “ de bien juger de cette forme, qui parait être bien voisine du R. virescens « Déségl. — Fol. 5). C’est la même forme que le R. pumila Wibel, fol. 5. » — Introduit en Angleterre, d’après Aïton, en 1775, par Kennedy et Lee, SECT. VI. — Centifoliae. DC., in Seringe, mus. helv. (1818), I, p. 5. Doit-on réunir les espèces de ce groupe aux Gallicanae ou en faire une section séparée? Voici la description que De Candolle donne pour les Centifoliae. « Styles libres ; « fruit ovale; divisions du calice pinnatifides; pédicelles « hérisses de poils glanduleux ; folioles deux fois dentées en « scie; fleurs presque toujours doubles. » | Cette division renferme sans contredit la partie la plus intéressante du genre pour les amateurs et les hortieul- teurs, mais d’un faible intérèt pour le botaniste, car ces belles roses qui charment la vue sont des monstruosités pour lui, outre que la plupart sont sans patrie et sorties probablement des cultures. ( 255 66. R. ceutifolia L., sp., 704; Willd., en. plant., p. 545; Boissier, fl. Orient., Il, p. 676. Exs. Aucher-Eloy, n° 4486 ! Kotsehy, iter cilico, n° 49. Has...? — Cultivé en Angleterre en 1596, par John Gerard; j'ignore la date de son introduction en France. Os. Willd. herb. n° 9859 ; « ce numéro est représenté « par deux feuilles. — Fol. 1). Appartient-il au À. cen- « tifolia L.? je n’oserais me prononcer sur lui. -— Fol. 2). « Spécimen atteint de monstruosité dont 11 m'est impos- « sible de déterminer le type spécifique » (Crépin, L. €., p. #4). Kotschy, iter cilico, n° 49, a distribué un rosier à fleur presque simpie ; est-ce le type du R. centifolia L.? devant des matériaux incomplets, il devient très-difficile de se prononcer. Aucher-Eloy, n° 4486, a distribué un rosier venant d’Ispahan, à fleur presque simple, mais rien ne dit s’il est pris dans les cultures ou à l’état sauvage; M. Bois- sier, dans sa flore d'Orient, ne fait aucune mention de ce n° d’Aucher-Eloy. — Rœssig, dans sa description écono- mique et botanique des roses, a donné une dissertation tendant à prouver que le R. canina L. est le type véritable du Rosier à cent feuilles, lequel, selon lui, ne serait qu'une variété de ce premier rosier, perfectionnée par la culture dans une longue suite de siècles (Thory, in Redouté, les roses, 1824). — M. Bieberstein l'aurait trouvé.spontané dans les forêts du Caucase oriental où, mème à l'état sauvage, on Île rencontrerait à fleur double. Oss. Les rosiers suivants font partie de cette section. R. parvifolia Ebrh., beitr. VI, p. 97; Willd. herb, no 9870; Crépin, Î. c., p. 42. — Hab. ? ne (254) R. muscosa Ait. Kew., 2, p. 207; DC., f. fr., IV, p. 442; Willd., herb. n° 9864; Icon. Rocssig, die rosen, n° 6; Curtis, bot. mag., tab. G9; Redouté, les roses (1824), livrais. 2, D.; livrais. 5, C. ; livrais. 7, B. — Hab ? R. pomponia DC., I. c., p. 445; R. Burgundiaca Desf., cat, p. 175. Icon. Curtis, bot. mag., tab. 407 ; Redouté, L e., livrais. 5, D. — Hab. ? R. pulchella Willd., enum. plant., p. 545 et herb. n° 9856; Crépin, I. c., p. 44. — Hab. ? R. turbinata Ait., 1. e.; R. Francofurtana Gmel., f..Bad.-Als., IT, p. 405; R. campanulata Ehrh. Exs. Wirtgen, p. crit., n° 465. — Hab. ? R. Damascena Miller, diet., n° 5; Willd., herb. n° 9841 ; Crépin, L e., p. 45. — Hab. ? R. sancta Richard, voy. en Abyss. (1847), IV, p. 292; Walpers, ann. bot., II, p. 466. Hab.:: Colitur cirea Ecclesias in provineia Tigre. Le port de ce rosier est à peu près celui du R. centifolia L. ; mais il en diffère par ses rameaux glabres, glauques, non glanduleux et armés seule- ment d’un petit nombre d’aiguillons recourbés, par ses fleurs beaucoup plus petites, à pédoncules glabres, glauques et non glanduleux. Cette espèce est cultivée dans les cours qui environnent les églises, dans une partie de l’Abyssinie (Richard). © Secr. VII — Pismpinellifoline. DC., in Seringe, mus. Helv. (1818), E, p. 5 ; Lindley, monog. ros. (1820), p. 56, part. ; Besser, enum. Pod. et Volh. (1822), p. 60 ; Déséglise, obs. on the differ. meth. for the class. of the spec. of the genus rosa, in the Natu- ralist (1865), n° 20; Cariot, étud. des fleurs (1865), I, p. 174; Crépin, primit. monog. ros., fase. I (1869), p. 14; ser. Woodsiana Tratt., monog. ros. (1825), I, p. 117, part.; Cinnamomeae Seringe, in DC., prod., Il, p. 176, part.; Lorey et Duret, fl. de la Côte-d'Or (1851), p. 50%, part. ; Diastylae trib. leptacantae Godet, ( 255 ) fl. Jura (1855), p. 204, part.; Alpinae Reuter, Cat. de Genève (1861), p. 65, part. bou . 19 Q1 = ee) =) 10. TO PSS 0 nn z- = SE RE. CC D) Un ous + es Le. Hisesebrameaux mermess 05:10 4 0 Tiges et rameaux aiguillonnés . . . . Folioles petites, styles peu velus, fleur blanche. Folioles assez grandes, nervure médiane velue, tube du calice très-petit, styles laineux . Folioles doublement dentées, glanduleuses en RÉ AN TO NE NE RP ET Folioles simplement ou doublement dentées, cehoduleuses es 7 TS EE Folioles à face inférieure portant des glandes nombreuses, pédoncules hispides-glanduleux, à soies glanduleuses fortes. :-" . ". ."1. Folioles à nervures secondaires peu glanduleu- ses ou églanduleuses, la nervure médiane glandulease, pédoneules peu glanduleux ou ARLES PAR els Less à Fleur blanche ou blanche à onglet jaunûtre. Fleurroscourouse." +. 0 ns Êta 4 CHAT 'ONSESESSRESS Styles glabres ou hérissés. . . . . Fruit gros, pyriforme, pétioles un peu pubéru- Jen IDPFRESNE UP ANNS ME MINES Fruit globuleux, pétioles glabres, aiguillonnés. Styles glabres, folioles à côte médiane un peu velue dans Le jeune âge, tube du calice petit, elobuleux, ébre Li XNA AURRE Le Styles hérissés, folioles glabres en dessous, tube du calice contracté au sommet . . Folioles doublement dentées . . . . . . Folioles simplement ou irrégulièrement dentées. Folioles glabres, fleur d’un rouge foncé, fruit pendant, ovoïde, rouge. LT HTEENR Folioles velues en dessous sur la côte de quel- ques nervures secondaires, fleur d’un rose clair . 2 d. milissimu. zanonit. myriacantha. Ripartii. 6. 9. 7: 8 Mathonneti. spinosissima. consimalis. sprela. 10. 11. rubella. r'eversa«a. Lo (256 Ÿ * Folioles simplement dentées, fruit globuleux, noirätre à la maturité . . . . . . . . pimpinellifolia. 11. © Folioles simplement ou irrégulièrement den- tées, fruit ovoïde ou arrondi, rouge à la ma- QUE NOIRS LE ECS OMR 2 ON enne: a). Folioles églanduleuses en dessous. 67. R. pimpüinceilifoléa Lin., syst., X, n° 1, A ; syst., XII, n° 2; spec., ed. IE, p. 705; Willd., enum. plant., p. 545 (non herb. n° 9826) ; Krocker, fl. Siles., IE, p. 145; Thuillier, fl. Par., p. 251; Pers., syn., IL., p. 47; Gmelin, fl. Bad.-Als., IE, p. 415; Rau, enum. ros., p. 62; BL. et Fing., comp., I, p. 620; Richter, codex, p. 496, n° 5755; HR: Dorealis Pratt, "LCI" pe 1210 odeur Schrank, bavar., n° 774 (non Jacq.); ER. chamaerhodon Villars? fl. Dauph., IE, p. 555; R. affinis Sternb., bot. Zig. (1826), beil. p. 80 (non Rau); À. pimpinellifolio- alpina Kirschleger! fl. d'Als. (1852), E, p. 245 (non Rapin); À. pimpinellifolia Var. rosea et var. afjinis Koch, syn., p. 247; R. Scotica Miller, diet. n° 5, trad. frane., VE, p. 925; À. spinosissima Var. flore roseo Hermann, diss. p. 6; À. campestris À. pimpinellifolia Wallroth, hist. ros., p. 111; R. pumila spinosissima, flore rubro 4. Bauhin, hist., Il, p. #1; Tournefort, inst. (1729), p. 658. Icox. Jacquin, fragm., tab. 107, f. 1; Redouté, les roses (1824), livrais. 24, C. (la plante figurée par Redouté est sortie d’un semis fait dans les pépinières de Descemet) ; livrais. 25, B.; livrais. 58, C. ; Loddiges, cab., p. 687; les planches suivantes sont citées d’après Pritzel : Nouveau Duhamel, VII, p. 16; Dietr., fl. bor., XIT, 864; Regel, Gartenfl. (1862), 552; Guimpel, holzg., 86. (257 ) Has. — France. Seine-et-Marne : Fontainebleau (Thuillier, flore); — Vosges : escarpements des hautes Vosges, le Hohneck (Kirschleger, 1852! Boulay, 1860 !); — Basses-Alpes : Gap et le Devoluy (Villars, flore). — Silésie (Krocker, f1.). Oss. Linné, dans son #fantissa, p. 599, a fait la suppression du R. pimpi- nellifolia en le réunissant au À. spinosissima, mais sur quoi a-t-il basé cette réunion sans motif et si peu légitime? Gmelin et Rau, ayant cultivé pendant de longues années ces deux plantes, les considèrent comme deux bonnes espèces. Dans notre Essai monographique sur les rosiers de la France, nous avons cherché à faire voir la confusion qu’il y a parmi les auteurs, pour le À. pémpinellifotia el le À. spinosissima. Nous pensons que Tournefort connaissait les plantes tout aussi bien que Linné! s’il n’eüt pas vu dans le R. pumila spinosissima flore rubro de J. Bauhin, une espèce tranchée, Tournefort n’eut pas manqué de rejeter ce synonyme en l’ajou- tant au R. campestris spinosissima flore albo odorato de C. Bauhin. Je ne puis admettre qu'aucun botaniste du XVile siècle ait jamais con- fondu le À. campestris spinosissima flore albo odorato C. B., avec le R. pim- pinellifolia Gerard; dans le theatrum botanicum de Parkinson, ils sont figurés comme tout à fait distincts. Le R. spinosissima est seulement dans la première édition du species plantarum (1755); le R. pimpinellifolia est publié pour la première fois dans le Syst. Nat. ed. X, p. 1026 (1759) : mais, en réalité, Linné connais- sait peu ces plantes ; on peut en juger par les Amoenilates academicae éd. 2, V, p. 220, où, en 1758, il éerit lui-même ou fait écrire par son élève dans une énumération des arbrisseaux de la Suède « R. spinosissima per “ totam Sueciam crescit, praecipue in acervis lapidum et ad agros, adeoque « in sabuletis et montibus ; altitudo ejus vix guna superat. » C'était sans doute le R. cinnamomea et c’est pourquoi Wahlenberg, dans sa flore de Suède, appelle À. spinosissina le R. cinnamomea. Smith, £ngl. flora, dit que lon doit rejeter ce nom (pimpinellifolia) obseur et employer celui de spinosissima pour ce que l’on donne ordinai- rement sous le nom de R. pimpinellifolia. Mais que deviennent les syno- nymes de Baubin et de Tourncforl? Avant de vouloir rejeter un nom, il faudrait voir si les botanistes modernes ne font pas une. confusion, préfé- rant donner une hypothèse pour un fait acquis à la science ! Si nous con- sultons l’herbier de Linné, nous trouvons étiqueté un À. pimpinellifolia, qui est le R. spinosissima ordinaire de l’Angleterre et de la France. L'herbier de Willdenow, n° 9826, sous le nom de R, pimpinellifolia, ( 258 ) comprend quatre feuilles simples qui toutes appartiennent au À. spinosis- sima, d’après l'étude particulière que M. Crépin vient de faire du genre Rosa de cette collection. Je ne suis pas éloigné de voir dans la plante de Sternberg, le R. pimpi- nellifolia, réédité en 1826 sous Le nom de À. affinis Sternb. (non Rau, 1816). 68. R. spisosissima L., sp. (1764), 705; Herm., diss. (1762), p. 6, part.; Crantz, stirp. Austr. (1769), p. 84; Scopoli, fl. Carn. (1772), I, p. 555 ; Leers, fi. herb. (1775), p. 118; Huds., fl. Angl. (1778), p. 218, excel. syn. Gerard ; Allioni, fl. Pedem. (1785), n° 1794 ; Roth;:tent. "#/-Germ:. (1788), TL 2p: 217, 1 wp 16056 Vaars, LC. (1789) LE; p. 555; Krocker, 1e "01798) p. 145; Gilibert, pl. d'Europe (1800), I, p. 585; Smith, A2Brit(180%): 1L°p.:587,;/Gmelin, 15e (600) AIRE p. 414; Sprengel, fl. Hal. (1806), p. 145 ; Pers., syn. (1807), IL, p. 48 ; Mérat, fl. Par. (1812), p. 189; Rau, enum. ros. (1816), p. 58; Woods, monog. of roses, (1816), in trans. soc. linn., XI, p. 178 et herb , n°7 à 15; Hooker, brit. fl. (1855), p. 229; Déséglise, ess. monog., in mém. de la soc. Acad. de M.-et-L., X (1861), p. 86 et extr., p. 46; Grenier, fl. jura. (1864), p. 226; R. spi- nosissima var. pusilla Woods, 1. e., p. 179; R. pimpi- nellifolia DC., fl. fr. (1805), IV, p. 438; Mérat, L c.: Bastard, essai fl. de M.-et-Loire (1809), p. 187; Rchb., fl. excurs. (1850), IL, p: 612; Mutel, fl. fr. (1834), 1 p. 545 ; Boreau, fl. cent. de la France, éd. 1 (1840), n°409, éd. 2 (1849), n° 668, éd. 3 (1857),1n° 853; Godet, fl. jura (1853), p. 205; Reuter, cat. Genève (1861), p. 65; À. pimpinellifolia à. vulgaris Duby, bot. (1828), 1, p. 177; R. pimpinellifolia a. collina Kirschleger fl. Alsace (1852), [, p. 245; R. potertifolia Besser, énum. Pod. ettWolh:(1822), p. 627 2®Pratt; ie IL MpraeR p. xix ; À. OŒEderiana Tratt., |. c., p. 155. ( 259 ) Icon. Flora danica, tab. 598; Swenk, bot., tab. 559; Engl. bot., EL, tab. 187, éd. 5, tab. 461 (figure mauvaise, qui représente le fruit rouge au lieu d'être noiràtre); Jacquin, frag., tab. 124; bot. regist., tab. 451; Roessig, die rosen, n° 9, n° 25, n° 59; Redouté, les roses (1824), hivrais. 7, G.; livrais. 40, A. Exs. Karelin et Kiriloff (1840), n° 249 ; Schultz, no Billot, «n°1182; et bis et ter: Fries,therb: norm., fase. X, n° 52; Déséglise, herb. ros., n° 6. Has. Mai, juin. Bois, coteaux, broussailles. — Espèce commune dans toute l’Europe. M. Boissier, fl. Orient., 11, p. 675, dans la distribution géographique de cette espèce, dit: « Europa omnis, Sibiria, China borealis, India boreali-occidentalis. » La plante des Indes est différente de celle de l'Europe ! — Gussone, synop. Sicul., n'indique pas le R. spinosis- sima en Sicile; Kirschleger le dit rare dans le Grand-duché de Bade, nul dans le Kaïisersthul en Brisgau; il manquerait en France, dans le départe- ment du Tarn, d’après la florule de Martrin-Donos ; M. Arrondeau, dans sa flore Toulousaine, ne cite pas ce rosier. Var. b. tomentella Boissier, 1. €.; # foliola minuta utrinque tomen- « tella. » — ab. in monte Albo inter Djungutai et Kutuschi Daghestaniæ (Loissier) Var. c. Mariburgensis Seringe, in DC., prod., IL, p. 609 : Déséglise, exs. herb, ros., n° 5. — Hab. Hautes-Alpes, Villars-d’Arène (Ozanon). 69. R. Besseri Tratt., monog. ros., IE, p. 198 ; Crépin, primit. monog. ros., fase. [, p. 40 ; R. micro- carpa Besser, cat. crem. (1811), p. 20 et enum. Pod. et Volh., p. 18 et p. 62 (non Lindl., nee Thunb.); R. me- lanocarpa Link, enum. Berol., H, p. 57; Desportes, ros. gal., n° 117 ; R. pémpinellifolia var. microcarpa Seringe, in DC., prod., IF, p. 608. Has. — Russie d'Europe. La Volhynie (Besser, 1820, in herb. DC ). 70. R. Mathonmeti Crépin, L c., p. 42; R. Villar- siana Sieber ; R. pellucina Arvet-Touvet ! ( 260 ) Exs. Sieber (1829), n° 57, sub nom. R. Villarsiana Sieber ; Maille, reliquiae, n° 1085. Has. Juin. Région des montagnes. — France. Vosges : Ballon de Saint-Maurice (Pierrat}; — Doubs : Crêt des Roches à pont de Roiïde (Paillot); — Isère : Saint-Christophe en Oisans (Boullu), en montant du Freney à l’Alpe du mont de Lans; mont Rachet (Verlot)}; — Hautes-, Alpes : mont Gondran près de Briancon (Sieber, 1826), La Grave (Mathonnet); — Basses-Alpes : Saint-Paul de Vars (Arvet-Touvet); — Haute- Savoie : Le Salève (Puget); Jura de Soleure (Christ). Savoie : mont Nivolet (Songcon). — Suisse. Ors. En 1829, Sieber a distribué en exsiceata un Rosa Villarsiana Sieber, j'ignore si la description a paru ; cette plante de Sicber me semble la même que le R. Mathonneti Crépin. M. Verlot, dans son excellent cata- logue des plantes du Dauphiné, ne fait aucune mention de la plante de Sicher, ni de celle de Maille. 71. R. consimilis Déséglice, |. c., p. 90, et extr., p. 90; Verlot, cat. du Dauph., p. 115, obs. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 9. Has. Juillet. — France. Lozère : (Prost, 1813, in herb. DC.); — Hautes-Alpes : La Grave (Ozanon, Verlot), Villard-d’Arène (Verlot); — Isère : Montagne de la Salette (Verlot), Saint-Eynard (Ravaud, in herb. Grenier); — Haute-Savoie : Mont Veyrier près d'Annecy, Mandallaz (Puget); — Savoie : Mont Nivolet (Songeon). — Autriche. Illyrie Slavnik près de Trieste (Tommasini, in herb. Boissier). 72. R. spreta Déséglise, L. e., p. 89, et extr., p. 49; Verlot, 1. c. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 8. Has. Juin, juillet. Région des montagnes. — France. Pyrénées- Orient. : Eynes (Ripart); — Hautes-Alpes : La Grave (Ozanon), Villard- d’Arène (Verlot), Rabou près de Gap (Grenier); — Isère : Montagne de Comboire près de Grenoble, Mont Rachet, Saint-Eynard (Verlot); — Haute-Savoie : Montagne de Veyrier près d'Annecy (Puget); — Savoie : dent de Nivolet près de Chambéry (Songeon). — Suisse. Valais : Mont Cornu (Orsini, in herb. Boissier): D er .. Ar es } na . 75. R. Ozamonmii Déséglise, L c., p. 88, et extr., p. 48; Verlot, 1. c., obs. ’ ,’ . a Le] Exs. Déséglise, herb. ros., n° 45. Has. duin, juillet. Région des montagnes. — Jsère: Saint-Eynard (Verlot); — Hautes-Alpes : La Grave, le Puy Vacher (Ozanon), — Suvoie : mont Brizon ! Oss. R. petrogenes Ozanon, in Crépin, primit. monog. ros. (1869), fase. [, p. 40. — Je ne connais pas ce rosier ; M. Crépin, dans sa clef analy- tique, dit : «“ tige ct rameaux inermes, pédicelles et base du réceptacle « florifère plus où moins hispides-glanduleux ; folioles des rameaux flori- « fères assez souvent doublement dentées. ; æ 7h. ER. mitissioma Gmelin, fl. Bad.-Als., IV, p. 558; Boreau, fl. cent. de la Fr., éd. 5, n° 854; R. pimpinel- lifolia var. inermis DC., fl. fr., IV, p. 458; Seringe, in DC., prod., If, p. 609; R. pimpinellifolia var. mitissima Koch, syn., p. 247; R. pimpinellifolia b. montana Kirsch., fl. Als., [, p. 245; R. balloniana Herm., in Kirsehl., L. c. Has. Juin. Brousseilles des Montagnes. — France. Cantal; — Monts Dores ; — Sources de la Loire, mont Gerbier (Boreau, flore) ; — Doubs: Besancon (Grenier); — Savoie : Mont Nivolet (Songeon); — Vosges : Champ du feu (DC., flore), ballon de Soulz, Hohneck, Hohenstaufen, ballon de Saint-Maurice (Kirschleger, flore). — Suisse. Cant. de Soleure : Ravallen- fluk (Cbrist }. 75. R. Aléaica Willd., enum. plant., p. 545; Besser, M Crem. ann. 1816, p. 417; Tratt., 1 ce., IL, p. 120; Rchb., 1. excurs., IE, p. 615; R. pimpinellifolia Pallas, Îl. ross., Îf, p. 62; À. pimpinellifolia var. Altaica Seringe, in DC., prod., Il, p. 608; var. grandiflora Ledebour, fl. ross., Il, p. 75; R. spinosissima var. Pallasii Lindley, monog. ros., p. 1; À. grandiflora Lindley, 1, €., p. 55; R. Sibirica Tratt., 1. e., p. 250; R. lutesrens var fl. albis Link, enum. berol., IF, p. 56. (262 ) Exs. Karelin et Kiriloff (1840), n° 248. Has. — Sibérie, Zmeofskoï (herb. DC., 1816); Mont Camuse (Fischer de Gorenki, 1810, herb. DC.) ; Mont Tarbagatai ad torrentem Dschamybek et Terekty (Karelin et Kiriloff)}. 76. R. oxyacantha M.-Bieb., fl. Taur.-Cauc., EE, p. 996: Trait., lc, "p:158Seringe, in DCE prod Il, p. 609; Ledebour, fl. Altaie., Il, p. 228; Karel. et Kiriloff, enum. plant. Alt., n° 525; R. pimpinellifolia var. oxyacantha Ledeb., fl. Ross., If, p. 74. Exs. Karelin et Kiriloff (1840), n° 247. Has. — Désert de la Songarie (Karelin et Kiriloff, in herb. DC.). Ons. L’échantillon conservé dans l’herbier DC. mesure 12 centim. de hauteur ; les aiguillons sont fins, droits, horizontaux, blanchâtres ; pétioles velus, inermes ; 5-7 folioles, d’un vert clair, glabres en dessus, glaucescentes en dessous, simplement dentées ; divisions calicinales entières, glabres ; tube du calice petit, globuleux ; les pédoncules portent quelques soies éparses ; styles laineux ; fleur grande. 77. R. Webbiama Wallich, catal., n° 682; Royle, 111. Himal., pl. 208; Walpers, repert. bot., I, p. 11; R. pim- pinellifolia Hooker et Thomson, exs. herb. des Ind.-Orient. Has. Juin. — Asie. Les monts Himalaya (Hooker et Thomson). 78. R. albicaus Godet, in Boissier, fl. Orient. (1872), IL, p. 675. xs. Bunge, n° 7; Haussknecht, n° 569 A. Has. — Perse, Mont Parrow (Haussknecht, in herb. Boissier), Teheran (Bunge, in herb. Boissier). 79. KR. oxyodon Boissier, fl. Orient., IE, p. 674. Has. — Le Caucase oriental (Ruprecht, in herb Boissier). 80. KR. rubella Smith, engl. bot., XXXVI, n° 2521; Woods, the brit. spec. ros. in trans. soc. Linn., XI, ( 265 ) p'177080therbièr n2;%n 6;:)Lindléy, L.'e., p. 40; de Pronmbenewc 10.191: Tratt.; Le, IE, p.187; Smith, engl. flora, If, p. 574; Despories, ros. gall., p. 10; Rehb., fl. excurs., IL, p. 615; Hooker, brit. flor. (1855), p. 228; Baker, Northumb. et Durh., p. 162; R. Candolleana elegans Thory, descript. nov. spee. gen. rosae (1819), p. 7; R. alpina var. rubella Seringe, in DC., prod., IE, p. 612. Icon. Engl. bot., tab. 2521 et third edit., tab. 462; PHOEV, lc: Has. — Angleterre. Coast of Durham (Winch, 1819, in herb. DC. ! Lyell, 1820, sans localité, in herb. DC.) ; je possède an échantillon cultivé venant de Woods ! 81. R. reversa W. et Kit, hung., III, p. 295; Liudley,L:c.,/p° 57; Trait. l. ce, :p. 114; Desportes, lc, n°214; Rehb., I. c., p.615; Koch, syn., p.247; R. Alpina var. reversa Seringe, in DC., prod., IE, p. 611; R.Wulfenii raté he, p. 200. Icon. W. et Kit., I. e., tab. 264. Has. Juin. Région des Montagnes. — France. Savoie : mont Nivolet, au- dessus de Monterminod (Songeon). — Autriche. Hongrie : les monts de Matra (W.. et Kit.). Oss. I. La plante que j'ai de la Savoie correspond à la planche 264 de la flore de Hongrie. Les folioles sont ovales ou ovales-arrondies, glabres en dessus, velues en dessous sur la côte médiane et quelques-unes des ner- vures secondaires ; les styles sont velus ; les aiguillons sont grêles, dilatés à la base en forme de disque, longs, droits où inclinés ; les pédoncules solitaires ou réunis par 2-5; la corolle est d’un rose clair ; je n’ai pas vu le fruit, Wald. et Kit. disent : feuilles « duplicalis serratis » la planche représente des folioles à dents simples, comme dans la plante de la Savoie ; en présence d'échantillons incomplets et en l’absenee d’un type authenti- que, il est difficile d'affirmer. ( 264 ) Oss. IL. R. suavis Willd., en. berol. sup., p. 57; Link, en. hort. berol., Il, p. 57; Desportes, L. e., n° 79; Tratt., 1. c., IT, p. 154 ; Seringe, in DC., prod., Il, p. 612; R. Alpina b. suavis Rehb., fl. excurs., H, p. 615. Hab... ? Cultivé au jardin botanique de Berlin en f815, d’après Desportes ; a été introduit en Angleterre en 1817, selon Sweet, I] était eul- tivé à Berlin depuis plus longtemps, puisque l’herbier de Kunth contient un échantillon récolté en 1806. Reichenbach dit que cette plante se trouve dans le sud de la Suisse : « ên der südlichen Schweiz » — Willd., herb. n° 9848 : M. Crépin dit : « M. K. Koch, dans sa dendrologie, rap- « porte le R. suavis Willd., au À. reversa W. et K. En se basant sur « l’échantillon représentant le n° 9848, on est porté à admettre cette iden- A tification ; cependant, dans cet échantillon, les folioles sont une fois plus « petites que dans le spécimen du À. reversa n° 9854, à côte seule velue « et glanduleuse. Dans l’herbier de Link, n° 208, se trouve un ramus- « cule en boutons du À, suavis, récolté dans le jardin botanique de « Berlin, identique avec le spécimen du n° 9848 de l’herbier de Willdenow. « Dans l’h?rbier de Kunth, n° 162, la même espèce récoltée en 1806 dans a le même jardin botanique. » Crépin, I. c., fase. 2 (1872), p. 51, p. 52. 82. HR. gentilis Sternb., bot. Ztg. (1826), beil., p. 79; Koch, syn., p. 247; R. rubella Godet ! A. jura, p. 205 (non Smith); Grenier, fl. jura., p. 227 ; R. pimpinellifolio- alpina Rapin, in Reuter, cat. Genève (1861), p. 64 (non Kirschieger) ; R. alpino-pimpinellifolia Keuter, 1 e.; Verlot, plant. du Dauph. (1872), p. 115. Has. Mai, juin. Région des montagnes. — France. Ain : Gex à la Faucille (Boullu); — Haute-Savoie : le Salève au-dessus de Monnetier! — Isère : mont Rachet, Villard-d’Arène. (Verlot). — Suisse. Cant. de Neuchâtel : sommet du Chaumont (Godet); — cant. de Soleure : Ravellen (Christ). — Autriche. Istrie : mont Maggiore. B). feuilles glanduleuses en dessous. 85. IR. myriacamtha DC., fi. fr. (1805), IV, p. 459, V (1815), p. 555; M.-Bieb., f1. Taur.-Caue., HT (1819), p. 12; Lindley, 1. e., p. 55 ; Thory, prod., p. #4; Tratt., ( 265 ) Léc APRES MBesportes: Pice0p42MRechb;; L e:, p. 615; R. myriacantha a. pumila Desvaux, journ. bot. (1815) IE, p. 118; À. pimpinellifolia var. myriacantha our DE. prod. Il, p.606: Lois, 1 sal: E p. 599; Duby, bot., ,p. 177; Koch, syn., p.247; R. cam- pestris e. myriacantha Wallr., hist. ros., p. 119; R. pro- vincialis var. parvifolia M.-Bieb., 1. €., p. 558 teste Wallroth; R. parvifolia Pallas, fl. ross., If, p. 62, test. Wallroth; R. spinosissima Gouan, fl. Monsp., p. 257; R. Granatensis Willkom. in Linnaea (1852),XXV, p. 24! Walpers, Ann. bot., VII, p. 877. Icox. Lindley, I. c., tab. 10 ; Redouté, les roses (1824), livrais. 24, A, medioc. Exs. Willkomm (1845), n° 1159 ! Has. Juin. — France, Dauphiné (DC); — Hérault : entre Montpellier et Mireval (DC., 8 mai 1807), Roquehaute (Ozanon); — Pyrénées-Orient. : Collioures! — Espagne. Sierra Alfacar (Willkomm, 1845, Reuter, 1849). 84. R. Ripardii Déséglise, L. e., p. 87 et extr., p. 47; Verlot, cat. pl. du Dauph., p. 115; R. spinosissima rat 10 IE, p.118 (non Bin) RchbE le p612; Mutel, f1. fr., [, p. 545; R. pimpinellifolia var. e. Lloyd, fl. ouest (1868), p. 175. Exs. Billot, n° 5578; Déséglise, herb. ros., n° 7; Wirtgen, pl. crit., n° 75!, n° 197 pro part. Has. Mai, juin. Haies, bois, coteaux calcaires. — France. Loire- inférieure : bourg de Batz! Le Pouliguen ! — Cher : A. C. Saint-Florent, le Subdray, Morthonnier, Trouy, Bourges, ete.;° — Hautes-Alpes : mont Bayard (Verlot). — Prusse. Ockenheim près de Bingen (Wirtgen). — Sibérie (Herb. DC., sans date). Ons. R. macropoda Ripart! caractères du R. Ripartii, dont il diffère par son fruit gros, pomiforme, à pédonecules charnus au sommet. Has. — Cher : Vignes de la Grange-St-Jean, Vignes de Givray (Ripart). (966 ) 85. R. dichroa Lerch., in Ostr. bot. Zeitsch. (1872), XXIL, 5, p. 145; Christ, dic rosen, p. 72. Has. — Juin. — Suisse. Cant. de Neuchâtel : château ruiné de Roche- fort (Godet). Feuilles vertes, parsemées de poils courts apprimés, ou glabres en dessus, velues en dessous principalement sur les nervures, portant en outre des slandes éparses, doublement dentées; pétioles velus, parsemés de rares glandes fines, inermes. SEcr. VIII. — Sabiniae. Crépin, primit. monog. ros. (1869), fase. I, p. 15; Pimpinellifoliae Lindley, L. e., p. 56, part.; série Bieber- steeniana Tratt., 1. e., E, p. 107, part.; Cinnamomeae Seringe, in DC., prod., I, p. 602, part.; Caninae Seringe, L:16peb1M part. ; Folioles doublement dentées . . . . . 2. © ( Folioles simplement dentées . . . . . Wäilsoni. 9 Folioles églanduleuses en dessous. . . . 5. | | Folioles glanduleuses en dessous . . . . 4. ! Folioles glabres sur les deux faces . . . . Sabauda. | Folioles pubescentes sur les deux faces, fleur D: blanche. Kôrs LLC PROS Ste Arr | Folioles parsemées de poils apprimés en des- \ sus, velues en dessous, fleur rose . . . Sabini. 4. Folioles glabres en déssns/ 0 mL EN Folioles pubescentes sur les deux faces . . 6. / Folioles pubescentes et très-glanduleuses en dessous, tube du calice subglobuleux, gla- \ bre, pédoncule glabre, fleur d’un rose vif. coronata subnudu. D: Folioles velues sur les nervures en dessous,un | peu glanduleuses à la base, tube du calice globuleux, hispide-glanduleux, pédoncules glanduleux, fleur rose à onglet blane . . involuta, ( 267 ) Folioles portant de nombreuses glandes bru- nâtres en dessous, fleur d’un rose pâle, fruit subglobuleux ou ovoïde, rouge orangé. . coronala. 6. © Folioles un peu glanduleuses en dessous, tube du calice sphérique, chargé de petites soies, fleur d’un beau rose, blanche à la base, Mraneslobulene JU 2 LU Li 'oracilis. 86. R. Sabini Woods, brit. spec. of ros., in trans. lin. soc. (1816), XIE, p. 188 et herb. n° 22 à n° 24; Lindley, L. e., p. 59, excl. var. b.; Smith, engl. fl. (1824), Il, p. 580; de Pronv., monog. du genre ros., p. 65, exel. var. b.; Trait, l..c., L, p. 150; Hooker, .brit. fl (1855), p. 252, excl. var. b. c.; Rehb., fl. excurs., IE, p. 164, excl. var. b.; Babington, man., ed. 6, p. 124; Baker, rev. of the Brit. ros., p. 5, exel. syn.; R. nivalis Don, hort. Cant., ed. 8, p. 170 ; R. involuta var. Sabini Baker, monog. of Brit. ros. in Linn. Society's journ., XI, p. 205, part. exl. syn. Icox. English bot., tab. 2954, third ed., tab. 465. Exs. Baker, herb. ros. brit., n° 1, n° 2. Has. Juin, juillet. Haies. — Angleterre. Cheshire : près de Claughton (Webb) ; — Warwickshire : road side near Oakley Weod (Brunswich); — Yorkshire : Cleveland (Baker). — France. Haute-Savoie : le mont Salève! — Suisse, Cant. de Soleure : Ravellen (Christ). Oss. Sur vingt échantillons anglais que j’ai en herbier, je ne vois pas de trace de glandes sur la face inférieure des folioles, même dans ceux distri- bués par M. Baker, herb, ros. brit., n° 1 et n° 2. Le rosier que j'ai récolté au Salève et celui que j'ai recu de M. Christ, venant du Jura soleurois, sont identiques à mes échantillons anglais. à 87. R. Domiana Woods, L. e., p. 185 et herb. n°° 18 D Erait, lc, p.153; Smith, 1. ‘€, p. 9578; Desportes, ros. gal., n° 219; R. Sabini var. Doniana 19 ( 268 ) Lindley, 1. e., p. 59; Seringe, in DC., prod., IF, p. 615; Rebb:, Le, p. 614; Hooker, L c., p. 252 ;:Babingion, L. e., p. 124; R. involuta var. Doniana Baker, monog. of brit. ros., in Linn. Society's journ., XI, p. 206. Icox. English bot., tab. 2601. Has. Juin. — Angleterre. Sussex (J. Woods, in herb. Déséglise); — Yorkshire : Thomton-le-Shief (Baker), — Cheshire (W ebb). Var. |. gracilescens Baker, 1. c., p. 206. C’est une forme robuste d’Irlande récoltée à Antrim par le docteur Moore. Feuilles à peu près de 3-3 1/; pouces de long, ovales, maigrement poilues sur les deux faces, non glanduleuses ; pédoncule aciculé et tube du calice elliptique, lisse. — Je n’ai pas vu cette forme. Var. 2. Robertsoni Baker, L. c.; R. Sabini var. b., engl. fl., IF, p. 580; R. involuta Winch, gcogr. distrib., £1 (non Smith). Exs. Baker, herb. ros., n° 5. Intermédiaire entre R. Sabini et R. involuta. Les feuilles sont parsemées de poils apprimés en dessus dans le jeune äge, glabres quand elles sont adultes, velues en dessous sur les nervures, non glanduleuses; tube du calice quelquefois mais non toujours lisse. Has. — Angleterre. Yorkshire : les haies à Sowerby près Thirsk (Baker); — Northumberland : Newcastle (Winch, 1819, in herb. DC.). 88. R. gracilis Woods, IL. c., p. 186 et herb. n° 21 ; Smith, 1. c., p. 8793 Tratt., 1. e., L'p:,151; R Sabim var. gracilis Rchb., 1. c., p. 614; Babington, L. e., p. 124. Icox. English bot., tab. 585. Has. Juin. — Angleterre. Cumberland : Pooley-Bridge près d’Ambleside (Forster! recu de M. J.-G. Baker); — Durham : Darlington (Hailstone, 1827); — Yorkshire, haies à Newsham Carr : collines à Ayton (Baker). 89. R. Wälsoni Borrer, in Hooker, brit. fl. (1855), p. 251 ; Rchb., fl. excurs., IF, p. 614; Babington, L e., p. 125; À. involuta var. Wilsoni Baker, 1. c., p. 208. (2269) Icox. English bot., tab. 27925 et third edit., tab. 464. Has. Juin. — Angleterre. Carnarvonshire : bords du Menai près de Bangor (Wilson! Baker, Webb). 90. R. inveluta Smith, fl. brit., HE, (1804), p. 1598, et Engl. fl. (1824), IL, p. 577; Woods, I. c., p. 185 et herb. n° 17; Lindley, |: c., p. 56, excl. syn. Don; Tratt., Pen 52 Rchbl-1exeurs., IE p. 615; Hooker, brit. f1., p. 251; Babington, [. c., p. 125 ; Baker, rev. of the Brit. ros. (1864), p.8; À. involuta var. Smithii Baker, monog. of Brit. ros., in Linn. Society's Journ. XT, p. 207, exel. syn. Rapin ; À. pimpinellifolia var. involuta Seringe, in DC., prod., IF, p. 609. Icox. English bot., tab. 2068 et tab. 2601. + Has. Région des montagnes. — Angleterre. Les montagnes occidentales de l'Écosse. — Mon échantillon me vient de Woods, il a été récolté sur la plante cultivée dans le jardin de Borrer, — Turner en 1816, Lyell en 1820, ont envoyé ce rosier à DC. ; les étiquettes sont sans indication de localité. Var. laevigata Baker, I. c., p. 207. Le pédoncule et le tube du calice glabres, ce dernier petit, globuleux; les divisions calicinales tout à fait simples et non glanduleuses sur le dos. Has. — Angleterre. Yorkshire : Broughton (Haitstone, Baker). La même plante a été communiquée à M. Baker, par M. le docteur Moore, venant de Antrim et Derry ; — Cheshire : près de Hoylake rivay station ? (Webb). Var. Moorei Baker, [, c. Has. Near the sea, Tamlaghbard, Derry. — Je n’ai pas vu cette variété à aiguillons plus vigoureux que dans les autres variétés, les grands 5 à 6 lignes de long, légèrement courbés, larges à la base de ? de pouce. Folioles presque glabres en dessus, faiblement velues et extrêmement glanduleuses en dessous. Pétioles à peine poilus, mais glanduleux et pourvus de nom- breux acicules: inégaux, les plus forts courbés en faulx, Pédoncule et tube du calice hispides-glanduleux. Les sépales grands, de 8 à 9 lignes de lon- gueur, légèrement pinnés. ( 270 ) Var. occidentalls Baker, 1. c.; À. spinosissima var. pilosa Lindley, 1. c., p. 5 ; Hooker, 1. c., p. 229 ; R. pimpinellifolia var. pilosa Seringe, in DC., prod., IE, p. 60). Described by Lindley from an irish specimen still in the Hookeriam herbarium, the exact station not known (Baker). M. Baker, in litt. 25 juin 1865, me fait les observations suivantes sur cette curieuse forme : « Elle a tout à fait la feuille du R. pimpinellifolia « avec des dentelures doubles, la nervure médiane et le pétiole aciculés, « glanduleux et légèrement velus. Les sépales, qui sont glanduleux sur le « dos, sont plus feuillés et dilatés à la pointe, deux d’entre eux sont « légèrement pinnatifides. » 91. R. coronata Crépin, notes sur qq. pl. rar. ou crit. de la Belgique, in bull. de l’Acad. roy. de Belgique, XIV (1862), n° 7 et extr. p.25. ExsWartgen, n° 270 et.270î:. Has. Mai-juin. Coteaux boisés. — Belgique. Prov. de Namur : Han-sur- Lesse (Crépin). — France. Savoie : Praz-Flandet au-dessus de Chevron près d’Albertville ? (Puget). Var. subnuda Crépin, 1. c., p. 26. Has. Mai-juin. — Belgique. Prov. de Namur : Han-sur-Lesse, Wavreille (Crépin). 92. R. Sabauda Rapin, bull. soc. Hall, p. 175, et guide cant. de Vaud., éd. 2, p. 191; Reuter, cat. genève (1861), p. 64; Grenier, fl. jura., p. 229. Has. Juin. Région des montagnes. — France. Haute-Savoie : le Mont Salève ! SECT. IX. — Cinnamomene. DC., in Seringe, mus. Helv. (1818), I, p. 2; Lindley, monog. ros. (1820), p. 15; Besser, enum. Pod. et Volh. (1822), p. 60 ; Seringe, in DC., prod. (1825), IE, p. 602, part.; Duby, bot. Gall. (1828), I, p. 176, part.; Lorey ORAZT :) et Duret, 1. Côte-d’or (1851), I, p. 50%, part. ; Déséglise, L e., X (1861), p. 50 etextr., p. 10 et obs. on the differ. meth. prop. for the class. of the spec. of the gen. rosa, in the naturalist (1865), n° 20, p. 511; Cottet, énum. ros. du valais, in bull. soc. Murith., fase. 5 (1874), p. 58 ; Cassiorhodon Du Mortier, Hulth. (1824), p. 11, florula Belgica (1827), p. 95, monog. des ros. de la flore Belg. (1867), p. 45; Diastylae trib. dimorphacanthae Godet, fl. jura (1855), p. 204, part. Folioles pubescentes sur les deux faces . . . . cinnamomea. * ( Folioles glabres sur les deux faces . . . . . 2. ( Rameaux aiguillonnés, folioles petites . . . . Baltica. 7° À Rameaux inermes, folioles grandes . . . . . blanda. 95. R. cinnamomea L.,sp., 705; AIL., fl. Pedem., Ibn 198% deers,4:Uherb:/p: 118: Moeneh,,,methr., p. 687; DC., fl. fr., IV, p. 459; Willd., enum. plant., p. 545; Woods, I. c., p. 175 et herb. n° 1 ; Afzelius, ros. suec-. asc. EL, p: 2: Trait. l. €, -1l,p: 171 ;-Simith eng IF, p.572; Lindliey, L. c., p. 28;-Du Mort... fi: bele.: p. 95 et monog. des ros. de la flore de Belg., p. 43; Los. Ui gall”t Ltp.:358 :6Duby;vIe.; ,.p21476:Rchb?, fl. excurs., IL, p. 614, Host, fl. Austr., IE, p. 26 ; Mutel, cet p or: Hooker, fbric 1°p:,227:-"boreau, H' cent., éd. 1, n° 410, éd. 2, n°-666, éd. 5, n° 851 : Kirschleger, fl. Als., 7, p. 246; Koch, syn. 248; Gonnet, Hrelemide France, /p:477;-Gr:iet Godr:; 1. de Fr, E p. 556; Godet, IL. e., p. 207 ; Reuter, cat. genève (1861), Doi Deseslisé, [°c "D. 87, extr.., p. 41; Grenier, fl. jura, p. 255; Cariot, I. c., (1865), IE, p. 174; Baker, nat. hist. trans. of Northumb. and Durh., I, p. 161; Boissier, 1. e., II, p. 676 ; Babington, man., éd. 6, p. 125, R. cinnamomea a. majalis Rau, enum. ros., p. 55; BL. et (272 ) Fing., !. e., E, p. 622; Desvaux, journ. bot. (1815), IL, p. 120; R. cinnamomea var. latifolia Seringe, in DC., prod., Il, p. 606; À. cinnamomea var. collincola Seringe, lLc:, p. 605; R:#ajalhis'Hlerm:,diss., p. 8; Retz; 0bs> fase. 5, p. 55; Wahlenb., fl. Lap., n° 256; Desf., fl. All., [,:p.:400?; Lindley, «Le, p.54: Tratt., lc, IL :p°1472; R. collincola Ebrh., beitr., Il, p. 70 ; R. simplex Scop., carn., 1, p. 555 ; À. spinosissima Wahlemb., fl. Ups., pu117, et fl." Succs, p., 616 08° mure) Miller M Danica, IV; Trait, Pre, Ip: 16952R;/"Soopohana Tratt., 1. e., p. 229; R. turbinella Swartz in Spreng., syst., IL, p. 544%; Seringe, 1. c., p. 625; R. cinerea Sw.? Icox. English bot., vol. 54, tab. 2588 (excel. le fruit); Redouté, les roses (1824), livrais. 10, D.; Flora Danica tab. 688; Svensk, bot., VIIL, tab. 555 ? Exs. Scheicher, n° 55; Seringe, n° 2; Schultz, n° 648; Aucher-Eloy, n° 1451; Fries, herb. norm., fase. 7, n° 45 et n° 46. Has. Mai, juin. — Suède. Laponie (Andersson, 1864, in herb. DC.). — Norvège. Christiania (Buchinger). — Angleterre. Bois d’Aketon près de Pontefract, Yorkshire, où ilest probablement introduit (probably not a native); Birkhill, Galston, Ayrshire, d’apparence sauvage (apparently willd. — Hooker, brit. fl); — Bois près Alnwick (Baker, northumb. and Durh.) ; M. Baker, dans sa revue et sa monographie des rosiers anglais, ne fait aucune mention de ce rosier, ce qui porterait à croire qu’il n’existe- rait pas en Angleterre à l’état spontané : cependant Sweet, hort. Brilanni- cus, regarde ce rosier comme spontané en Angleterre; un échantillon de Lyell, donné en 1820, existe dans l’herbier DC., mais sans localité. Aiton le dit natif du sud de l’Europe et cultivé en Angteterre en 1596, par John Gerard. — Belgique. En abondance près de Luxembourg, d’après M. Du Mortier. — France. Vosges (Mutel fl. fr.) ; Meurthe: Nancy (Grenier) ; — Puy-de-Dôme : entre Sainte-Marguerite et le pont de Longue (Lecoq et Lam., catal.) ; — Creuse : Aubusson (Bridel, in herb. DC.!, (275 ) montagnes de la Creuse où il est certainement spontané (Boreau, in litt., 90 mai 1871); — Jura: St-Loup (Puget). — Suisse. Cant. de Vaud: Lausanne (Schleicher) ; — cant. du Valais : Mont Catogne (de la Soie), Zermatt (Cottet), Loëches ; — cant. de Fribourg : Furi (Lagger) ; — cant. de Berne : rives de l’Aar à Berne (Seringe).— Autriche. Tyrol : entre Zirl et Onipontem (Kerner). — Allemagne. Lithuanie (Besser, 1824, in herb. DC.) ; — Bavière : Ingolstaat (Schonger). — Asie. Arménie (Aucher- Eloy) ; Perse (Bélanger). Seringe, dit: Ad ripas fluminum Europae et Americae? — Trattinnick, in Suecia, Dania, Anglia, nec non in Germania boreali. — M. Boissier, Europa borealis et media in Alpinis, Sibiria omnis, Songaria. D’après M. Crépin, le no 9819, À. cinnamomea de l’herbier de Willde- now, est représenté par huit feuilles simples. « Fol. 1). Appartient au « R.tuguriorum Willd. Fol. 2, 5, 4, 5). Flore pleno. Fol. 6). Parait être « une forme du À. tomentella Lem. Fol. 7). Pourrait bien être une forme « du À, cinnamomea à folioles amples, allongées. Fol. 8), n’appartient pas « aux Cinnamomeae, pourrait bien être le À, coriifolia Fries. » (Crépin, 1. « C., fase. 2, p. 49). Oss. I. R. foecundissima Münch. Hausv., V, p. 279 ; Roth, fl. Germ., I, p. 997; R. cinnamomea Gmelin, fl. Bad.-Als., IF, p. #11; Lindley, L e., p. 28 ; Dematra, monog. ros. de Fribourg (1818), p. 4; R. cinnamomea var. foecundissima Koch, syn., p. 249; Reuter, cat. Genève (1861), p. 65 ; R. odore cinnamomi flore pleno C. Bauch., pin.; À. cinnamomea flore pleno Clusius, hist., 1, p. 115; R. domestica Matth. 55, f, 1; Camerarius, epit.,,98, f. 1. Icox. Roessig, die rosen, tab. 5; Lindley, 1. c., tab. 5 ; Redouté, les roses (1824), livr. 57, B ; flora Danica, tab. 1214. _ Exs. Seringe, n° 29 : Billot, n° 5845; Déséglise, herb. ros., n° 58. Has. Mai, juin. Subspont. dans les haies. — France. Meurthe : Château- Salins (Maire); — Doubs: Besançon (Paillot) ; — Jura : Salins 3 — Landes : Mont-de-Marsan (Debeaux, in herb. Grenier) ; — Haute-Savoie : Pringy, Arenthon (Puget). Ons. IT. R. fluvialis Müller, fl. Danica, tab. 868 ; Tratt., 1. c., p. 174; Pers., syn., II, p. 47 ; R. cinnamomea var. b. Lindley, 1. e., p. 28. Je n’ai pas vu ce rosier, indiqué en Suisse par Hooker in Lindley et en Danemark par Müller. La planche S68 du flora Danica représente les (274) divisions calicinales plus courtes que le bouton, les feuilies ovales, à dente- lures ouvertes assez profondes. Oss. IL. R. aristala Lapeyr., hist. pyr., p. 285; Lindley, L c., p. 55; Tratt., L. e., IH, p. 165; Seringe, in DC., prod., 11, p. 606; Lois., fl. gall., E, p. 558; Desportes, roset. gal., n° 48; Duby, 1. e., 11, p. 1009; Mutel, L. e., p- 555 ; Gonnet, I. e., p. 479, n° 12. Has. Mai, juin. — Les Pyrénées à Barrèges (Lapeyrouse). « Cette espèce, admise par Lindiey, Seringe, Duby, Loiseleur, Mutel u et Gonnet, omise par MM. Grenier et Godron, a sans doute disparu de & l’herbier; à sa place, se trouvent deux espèces: l’une le À. rubiginosa L., u« l'autre le R. arvensis var. bructeata Gr. et God. » (Clos, révision de l'herbier de Lapeyrouse, p. 261). 9%. R. Willdenowii Sprengel, syst., IT, p. 547 ; Seringe, in DC., prod., IF, p. 621; Crépin, I. €., fase. 2 (1872), in bull. soc. bot. de Belg., XT, p. 166, extr., p. 50 (non Trattinnick); R. microphylla Willd., herb. n° 9828 (non Roxb.); R. arenaria M.-Bieb., in herb. Willd. Has. — Sibérie. 95. R. Carelica Fries, sum. veget. scand. (1846), E, p- 171 ; Scheutz, in Crépin, |. e., p. 245 et extr. p. 129; Exs. Fries, herb. norm., fase. XIII, n° 59. Has. — Suède. Westerbotten (Dyhr, in herb. DC.; — Buchinger, in herb. Déséglise). 96. R. Baltica Roth, nov. pl. spec., p. 254; Tratt., L c., IE, p. 57; Bluff et Fing., comp., I, p. 623; Rchb;, LREMIL D: 6155" Serméé, m'DC.; prod MID 'pA0M Boreau, précis des herb. faites en M.-et-L. (1862), extr. p. 19; R. lucida Koch, syn., p. 444 (non Ebrh.); R. spinosissima Pesneau, catal. de la Loire-inf. (1841), p. 181; À. pseudo-lucida Besser ! in herb. DC. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 46. (275) Has. Sables maritimes. Juin. — France. Loire-inférieure : naturalisé dans les dunes de Pornichet (Ledantec, Provost et Jullien); — Doubs : bois de Brégille à Besançon? (Paillot). M. Paillot, dans sa lettre du {5 juil- let 1865, m’écrit: «11 m’a été impossible de remettre la main sur le « R. baltica, dont j'ai recueilli il y a deux ans un échantillon stérile dans « le bois de Brégille. » — Allemagne. Hambourg à Nienstäden (Lagger), Hambourg (Sonder in herb. Grenier). 97. R. blanda Ait., Hort. Kew., éd. 1, II, p. 202 (1789); Jacquin, fragm. (1809), p. 70; Wailld., sp., I, me l0boret herb:, n° 9818: Tratt., LC. TE ,p; 157; Rehb., fl. excurs., Il, p. 614; R. fraxinifolia Gmel., fl. Bad.-Als. (1806), II, p. 412; Seringe, mélanges, I, p53 et mmus. hel., 1, p.295; Lindiev;,. J#c.,,p..26; Du Mortier, f. belg., p. 95; Lej. et Courtois, comp., IE., p. 140 ; Déséglise, in Billot, annot. fl. de Fr. et d'Allem., p. 295; R. Virginiana Miller, diet. n° 19, trad. franc., VI, p. 526 ex Lindley; R. fraxinea Willd.? enum. plant. sup., p. 57; R. cinnamomea Mérat, rev. fl. Paris (1845), p. 290; Coss. et Germ., fl. Paris (1845), p. 181; 2. cin- naïmomea var. globosa Desvaux, journ. bot. (1815), IE, p- 120. | Icox. Jacquin, I. e., tab., 105; Bot. regist., tab. 458. Exs. Seringe, n° 28; Wirtgen, pl. cerit., fase. IX, n° 464; Kickxia belgica, n° 5062. Has. — Belgique. Prov. d'Anvers : Zammel (Van Haesendonck), Hersselt (Thielens) ; M. Du Mortier le signale près de Huy ; Lejeune et Courtois disent qu’il n’est pas rare vers Liége. — France. Loiret : Malesherbes (Cosson) ; — Seine-et-Oise: Dampierre ! — Oe : Pierrefonds près de Compiègne (Ozanon) ; — Seine-et-Marne : Nemours (Mérat, revue fl. Par.); — Gironde : Bordeaux (Ozanon) ; — Côte-d'Or : Dijon (Daenen); — Lozère : Mende (Prost, 1815, in herb. DC.). — Suisse. Cant. de Genève : Bois des Frères près de Genève! — Allemagne. Coblence (Wirtgen). 98. R. Fischeriana Besser; Desportes, ros. gal., (276) p. 11%; R. saxatilis hort. genevensis! non Steven. Arbrisseau de 1-2 mètres, à tiges très-faiblement aiguil- lonnées, rameaux inermes, purpurins ou verdâtres ; pétioles pubérulents, inermes ; 5-5 folioles d’un vert glaucescent, glabres en dessus, nervures velues, villosité disparaissant plus ou moins avec l’âge, mais la côte médiane reste toujours velue, elliptiques, les inférieures quelquefois ovales, doublement dentées, à dents assez profondes, les secondaires terminées par une glande; stipules lancéolées, glabres, bordées de glandes, à oreillettes aiguës ; pédon- eules solitaires ou réunis par 1-5, courts, glabres, cachés par les bractées, le pédoncule solitaire porte à sa base une bractée ovale, euspidée, plus longue que le pédoneule, ceux réunis en bouquet portent à la base deux braetées opposées, souvent une foliacée, le’ pédoncule central est dépourvu de bractées; tube du calice petit, globuleux, glabre ; divisions calicinales entières, lancéolées, spatulées au sommet, longuement saillantes sur le bouton, dépassant la corolle, réfléchies à l’anthése, glabres, les extérieures à bords glanduleux ; styles libres, très-velus; fleur rouge ; fruit ovoide, rouge, couronné par les divisions ealicinales redressées, persistantes. Has. — Russie, ex Steudel. 99. R.laxa Retz, in Hoffm.,phyt. BI., 1, 59; Hornem., hafuSnoctf, p. 472; Trait, 1/0. p//197 Senna DC., prod., IL, p. 605. Has. — Sibérie. 100. R. Dahurica Pallas, f1. ross., IT, p. 61; Lindley, 1:26: 00008 Tratt., Luc p2170/ESerimee les p. 606; Rchb., fl. excurs., Il, p. 615 ? Has, — In Daburiae et Mongoliae trausalpinae apricis et betulis (Pallas). (271 1) 101. R. Silverhiclsmii Schrenk, bull. de la classe phys.-mathém. de l’Acad. imp. soc. de St-Pétersbourg, IT, p. 195; Fischer, sup. cat. de St-Pétersb., 25 janv. 1844, p. 17; Walpers, repert., V, p. 649. Has, Juin. — In arundinetis ad fl. Tschu. — Des échantillons que j'ai en herbier, lun vient du jardin botanique d’Angers (Boreau), l’autre a été récolté par moi dans celui de Genève; dans l’herbier de M. Boissier, les échantillons ont été pris dans un jardin. 102. R. Bumgenma Boiss. et Buhse, transk. u. Pers. pflz. (1860), XIT, p. 81; Walpers, an. bot., VIE, De O7), Icox. Boissier et Buhse, 1. e., tab. VE. Har. — Jn radice M. !llangledagh et in valle Dechagri prope Nachit- schewan. 105. R. amserimaefolia Boissier, diagn., série E., fasc. 7, p. 51 et fl. Orient., Il, p. 677; R. Daënensis Boissier, diagn., sér. [, fase. 7, p. 51. Exs. Aucher-Eloy, n° 1457! n° 4485! ; Kotschy, n° 424, 622, 655, 682. Has. — Perse (Aucher-Eloy); mont Kuh-Daëna et mont Elbrus (Kotschy). — Les deux numéros d’Aucher-Eloy ne sont pas cités par M. Boissier dans sa flore d'Orient. 104. R. lacerans Boissier et Buhse, L €., p. 85; Boissier, fl. Orient., IE, p. 677. Has. — Perse. Entre Nischapur et Mechhed, etre Herat et Tebbes (Bunge, in herb. Boissier). (1) Dans Walpers, il y à une faute d'impression qui change le nom spéei- fique; c’est R. Bungeana qu'il faut dire et non R. Burgeana comme Pécrit Walpers, (278 ) 105. R. Lehananmiama Bunge, pl. Lehm., p. 287; Walpers, ann. bot., IV, p. 656; Boissier, fl. Orient., IE, p. 678. Har. — Asie, Samarcand (Lehmann, in herb. Boissier). 106. R. Cabuliea Boissier, L. c., p. 678. Has. — In regni Cabulici Alpinis ad Erak et Sir i Chusma (Boissier). Var. b. latispina Boissier, |. c.; R. latispina Boissier, diagn., sér. IF, fase. 2, p. 49. Has. -— In Alpinis regni Cabulici prope Kalou (Boissier). 107. R. Elysmaitica Boissicr et Haussk., in Boiss., f1. Orient., IE, p. 675. Exs. Aucher-Eloy, n° 1459! Ce n° n'est pas cité par M. Boissier; il est identique au R. Elymaitica qui se trouve dans son herbier. His. — La Perse (Aucher-Elov), Teng Nalli (Boissier). 108. R. Orientalis Dupont, in DC., prod., I, p. 607; Boissier, fl. Orient., II, p. 680. Exs. Kotschy, n° 70, 295,545, 539, 540, 791- Has. Juin. — Région alpine inférieure du Taurus près de Gulek- Maden (Balansa), mont Elbrus près de Passgala ; mont Gara (Kotschy). Var. b. Glympica. — Feuilles doublement dentées. R. pygmaea var. Olympica Clement, sert. olymp., p. 40; R. qlutinosa b. tomentella Boissier, 1, e., p. 679. — Cetre forme me semble plutôt appar- tenir au À. Orientalis, qu’au R. glutinosa Sibth. Has. — Olympe de Bithynie (Clement). 109. R. Kotschyana Boissier, diagn., sér. E., fase. 10, p. 5, et fl. Orient. IE, p: 685. Exs. Kotschy, n° 657! ( 279 ) Has. Juin-juillet. — Perse. Mont Kuh-Daëna (Kotschy). Oss. Ce rosier, avec ses divisions calicinales entières, me semble plutôt appartenir à la section Cinnamomeae qu’à celle des Tomentosae, où M. Bois- sier le place ? 110. R. Kasmtschatica Ventenat, jard. de Geïs (1800), 07 Ai, Kew.,-ed.2, IL 1p: 259: Pers.,'syn., ‘IE Mr Eindley "Lie, Op ,6:Frait.; lc." IE p:0196; Seringe, in DC., prod., IL, p. 607; de Pronv., 1. c., p. 27; Desportes; L: c., p. 2. Icon. Ventenat, I. c.; Bot. regist., tab. 419; Bot. mag., tab. 5149. Has. Mai. — Kamtschatka. 111. R. rugosa Thunb., fl. Jap. (1784), p. 215; eric p, 40; Hinidley,:Lic p.95 Pratt, Le IT p. 116; Seringe, in DC., prod. IT, p. 607; Sieb. et Zuec., 1: Jäp.; p.06; R. ferox Ait, Kew., ed. IT, (1811), KIT, 07 lindley,/L,6;, p.93; de Pronv,Lcc p.225: Desportes, 1. e., p. 1; R. Kamichatica Thory, prod., De 25> Caro étud.vdes fleurs /(1865);LIIT; p.179; R. Kamichatica var. ferox Seringe, 1. e.; R. echinata Dupont; R. Regeliana Lind. et André, illust. hort, (1879), p. 571 (non Reuter). | Icox. Miss Lawrance, tab. 42 ex Lindley; Bot. regist., tab. 420; Redouté, les roses (1824), livrais. 5, A; Roessig, die rosen, tab. 60; Sieb. et Zucc., 1. e., tab. 28; Lindley, Pac, tab. 19. Has, — Le Japon: — Tous les échantilions que j'ai été à même de voir viennent des jardins et ceux que je possède en herbier ont la même ori- gine., Sweet, hort. brit., dit que ce rosier a été introduit en Angleterre en 1796. Var. glabriuseula Crépin, L. e., fase. 2, p. 55; À. coruscans W aitz in Link, enum. hort. berol., 1, p. 57 ; Tratt., 1. c., II, p. 178; Desportes, I, c., n° 215 ; Seringe, in DC., prod., IL, p. 610. ( 280 ) Has... .? [l était cultivé dans le jardin de Berlin en 1822, d’après Desportes ; il a été introduit en Angleterre, selon Sweet, en 1825. 112. R. Iwara Sicb., cat. rais. des pl. du Japon (1856), p. 6; Regel, ind. sem. hort. Petrop. (1861), p. 59; Koch, dendrol., E, p. 257. Has. — Japon. 115. R. emicrophylla Roxb., in Lindley, 1. e., p. 9, p. 146; de Pronv., IL. e., p. 104; Seringe, in DC., prod., IL, p. 602; Desportes, 1. e., p. 91, n° 2029; Hardy, journ. des jard. (1828), p. 47; R. Roxburgii Tratt., L. e., I, p- 255. Icox. Bot. regist., tab. 919; Bot. mag., tab. 5490. Has. — Chine (Wallich, 1819, in herb. DC.). 114. R. macrophylia Lindley, [. ©, p. 55; Tratt., l.°c.,/p 106; Seringe, in DC. prod. 1P\p- 612-Dons hort'UGant-(1825);1p198;. Desportes,’ 14e pie R. velutina Royle. Icon. Lindley, 1. e., tab. 6; Wallich, pl. Asiat., pl. 117. Exs. Wallich, pl. ind., n° 690. Has. — Jndes. Himalaya (Wallich, 1829, in herb. DC.), Kidrinath (Wallich, 1829, in herb. Delessert), Sikkim (Hooker). Oss. Je rapporte le R. velutina Royle, qui était cultivé en 1868 au Muséum de Paris et dont j’ai des échantillons, au À. macrophylla Lindl. 115. R. sericea Lindley, 1. e., p. 105; Seringe, in | DC., prod., Il, p. 615; de Pronv., I. e., p. 105; R. Wal- Æ liéherSlratt., Le: 40;/p. 195: | Icox. Lindley, 1. c., tab. 12; Bot. mag., tab. 5200. Exs. Wallich, pl. ind., n° 695. Has. — Jndes. Kamaon (Wallich, 1826, in herb. DC.), Swinaghot (Webb, 1852, in herb. DC.), Sikkim (Hooker). (281) 116.R. dissimilis Déséglise, in the journ. of Botany, Juin 1874 et extr. p. 1; R. cinnamomea Karelin et Kiril., exs., n° 560 (non Lin.), 1840. Has. — Semipalantinsk (Kiriloff et Karelin, in herb. DC.). 417. R. Gimelini Bge, in Ledeb., fl. Alt., IE, p. 128; Bunge et Mey., sup. fl. Alt., n° 109; Karelin et Kiriloff, cou pl n0356;Ledeb., 4 :r0ss. "IE p 070" R. Alpina Pallas, fl. ross., IE, p. 61. Exs. Bunge, soc. imp. nat. cur. mosqu., n° 599. Has. — Sibérie. Semipalantinsk (Karelin et Kiriloff, 1840, in herb. DC.); Dalurie (Bunge, in herb. Boissier). 118. R. Balenrica Desfont., cat. Paris (1804), et exempl. authent. in herb. DC.; Pers., syn., IE, p. 49 (1807); Dum.-Cours., bot. cul. (1811), V, p. 484; Désé- glise, obs. sur les R. Balearica Desf. et R. vosag., Desp., in the Journ. of Botany for March, 1874, extr. p. 1; R. Carolina var. laevis, Seringe, in DC., prod., I, p. 605; R. Virginiana Tratt., L. c., IL. p. 154. Icox. Redouté, les Roses (182%), livrais. 7, A. His. — Ile Majorque (Desfontaines ! in herb. DC.). Espèces douteuses ou peu connues. R. ambiyotis C.-A. Meyer, flora, XXXIE, 745; Wal- pers, ann. bot., Il, p. 465. Has. — Kamtschatka. : R. Guilelmi-Waldemarii Klotzsch, Prinz Walde- mar Reise, p. 155; Walpers, L. c., VIL, p. 877. Has. — Jimalaya. ( 282 ) R. Hofmeiïisterii Klotzsch, 1. e., p. 165, tab. VIT; Walp:,10c., 878: Has. — Himalaya. R. Krockeri Tratt.,l. c., p. 251; Seringe, L e p. 625; À. pygmaea Krocker, fl. Siles., IF, p. 154. 2] Has. — Silésie. R. smuricata Waitz, in Link, enum. hort. berol., I, p. 96; Tratt., L. c., p. 173; Seringe, I. e., p. 622. FAR: R. platyacantha Schrenk, bull. Acad. St-Pétersb., p. 254; Ledebour, fl. ross., IL, p. 75. Ha. -— Sibérie. R. Gleberiana Schrenk, |. e., 1, p. 80; Ledeb., I. C,4D-105 VW alRers repert bot ND: 020: Has. — Sibérie. R. Taurica Steven, in M.-Bieb., fl. taur.-cauc. (1808), L: p. 8943 Lindiey;:L'e4p3 100 /Æratt. 10e ADD Seringe, l:°c:, p: 615. Has. — In dumetis Tauriae. SECT. X. —- &ipinae. Déséglise, 1. c., X, p. 51 etextr., p. 11, et obs. on the differ. meth. prop. for the classif. of the spec. of gen. ros., in the naturalist (1865), n° 20, p. 511; Crépin, primit. mono. ros., fasc. L (1869), p.14; Cottet, /1f0:p-098; Caninae Seringe, 1. e., p. 611, part; Duby, 1. c., p. 177 part; Pimpinellifoliae Lindley, 1 c., p. 56, part.; Koch, 1, c., part; Diastylae trib. leptacanthae et trib. homaeacanthae, Godet, L. ce. (285 ) Rameaux munis de petits aiguillons . . . . 2. 1. s RTE DLES UE Mo 2 un Us le On dr Aiguillons fins, sétacés, styles velus, fruit ovoïde 2. SL CT AMEN RE D PRET ALAN Re ee SE 7 TR | Aiguillons plus robustes, styles laineux, fruit gros, ovoide Of pyriforme 9.0, 41 Ne adiecte NO CIE REMISES Ne 07 DST AT couer PoUre, É SOyIES velus 541. 5 PR CNE ME Pétioles inermes, fouilles vertes en dessus, fruit | oblong ou subglobuleux . . ; . Alpina. 4. © Pétioles parsemés de petits FAT sétacés, feuil. | . les d’un vert sombre en dessus, fruit allongé en fdemerde fuseau. 0047, 2, NRA agenaren: Folioles portant quelques glandes éparses en D. | dessous . . PR ares UP MUNIE Urerater: Folioles ane re A DER TESTEMLE Folioles à dents profondes, neutres pétales k rouges, pales en dehors, onglet jaunâtre, fruit 6. ovoïde ou subglobuleux. . . . . . . . Monspeliaca. Folioles à dents régulières, la côte parsemée de : poils et de glandes, corolle d’un rose vif. . . pendula. 119. R. Aipina L., sp., 705; Jacq., fl. Austr., IT, p. 45; AÏL., fl. Pedem., n° 1798 ; Roth, tent. fl. germ., II, pars prior, p. 999; Villars, fl. Dauph.,IIT, p. 552; Lam., fl. fr., IL, p. 152; Krocker, fl. Siles., Il, p. 158; Gili- bert, pl. d'Europe, 1, p. 584; DC., fl. fr., IV, p. 446 (excel. var. b.); Gmelin, fl. Bad.-Als., Il, p. 429 ; Pers., syn., IE, p. 49; Tratt., monog. ros., IL, p. 198; Balbis, fl. Lyon., I, p. 260; Rchb., fl. excurs., IT, p. 615; Host, fl. Austr., Il, p. 24; Richter, codex, p. 496, n° 5745; Boreau, fl. cent., éd. 2, n° 670, éd. 5, n° 586 ; Gonnet, D clem der. p. 477; Gr..et Godr., fl. de Fr., I, p. 556, part.; Kirschleg., fl. Als., [, p. 246; Godet, fi. Jura, p. 206, part. ; Déséglise, essai monog., p. 55; Fourreau, 1. c., p. 75; Verlot, 1. c., p. 114; Boissier, 20 (284 ) L. c., p. 675; R. Alpina var. a vulgaris Desvaux, journ. bot. (1815), "EL, :5p.1 119: Seringe, in «DC: prods, OL p. 611; Duby,'E €, E p. 177: R. Alpina ar.a. .Bltet Fing., l e./1p641; Lois. ;"gall., L, p. 500%: MuteL,"f îr.; Lp: 547 ; Godr., f:Lorr=Wlrp:"218-"Koch terne p. 248; R. rupestris Crantz, stirp. Austr., p. 85; R. inermis Miller, dict.. n° 6, trad. franc., VI, p. 525; R. cinnamomea Herm., dissert., p. 7 ; Rosa non spinosa Haller, opuse., p. 218 ; R. rubello flore simplici non spinosa J. Bauh., hist., vol 2, p. 59; R. inermis, foliis septenis glabris, calycis segmentis indivisis Haller, helv., no 1107 Icon. Jacquin, 1. c., tab. 279; Bot. regist., tab. 424; Redouté, les roses (1824), livrais. 55, e. (médioc.). Exs. Seringe, n° 6, n° 49, n° 50; Fries, herb. norm., fase. 9, n° 48; Déséglise, herb. ros., n° 10; Bourgeau, Alp. de la Savoie (1848), n° 79. Has. Juin, juillet. — Montes Europae mediae et australis. Var. setosa Seringe, in DC., prod., Il, p. 612; À. Alpina hircina Desvaux, journ. bot. (1815), II, p. 119 ? Pédoncules et tube du calice cou- verts de petites soies fines. Has. Juillet. Région des montagnes. — France. Pyrénées-orientales (Coder, 1814, in herb. DC.); — Isère : Chamechaude, mont Rachet (Verlot) ; — Savoie : Col du Frêne au-dessous d’Apremont (Songeon). — Suisse. Berne (Seringe, 1817, in herb. DC.). Var. glohosa Desvaux, I. c.; Seringe, 1. ce. (excl. syn. canina ambiqua Desv.); R. Alpina var. pedunculo valde hispido, ovario glabro pendulo globoso DC., fl. fr., V, 556; À. oreinosa Ripart, in litt. ! Pédoncules lisses ou glanduleux, tube du calice globuleux ou subglobuleux, glabre. Has. Juillet. Région des montagnes. — France. Doubs : Morteau (herb. ( 285 ) Grenier) ; — Vosges : ballon Saint-Maurice (1) (Pierrat) ; — Lozère : Mende (Prost, 1815, in herb. DC); — Pyrénées orient. : Montlouis, pédoncules solitaires, glabres, tube du calice glabre (Ripart) ; — Alpes-ma- ritimes : Forêt de Clans, pédoncules solitaires, glanduleux ainsi que le fruit (Bornet) ;: — Isère : Chamechaude, pédoncules solitaires, glanduleux, fruit glabre, divisions calicinales glabres (Verlot), Villard-de-Lans à la Fauge, pédoncules glanduleux, solitaires ou réunis par deux, tube du calice et sépales glabres (Boullu); — Haute-Savoie : Habère-Lullin, pédoncules 1-2-4, glanduleux, sépales glabres, tube du calice glabre ou glanduleux ; Allonzicr (Puget), Saint-Gervais sous le glacier de Tré-la-Tet, pédoneules très-longs, peu glanduleux, fruit qlabre, sépales parsemés de glandes sur le dos (Boullu), Foge, sépales, fruit, pédoncules glanduleux (Puget), mont Salève ! pédoncules et fruit glabres, sépales parsemés de glandes. — Suisse. Cant. de Vaud. : Creux-dessus près de Monthovon, pédoncules réunis par deux, glabres, fruit et sépales glabres. — Autriche. Schwargan, méme forme que celle de la Suisse (Kerner). — Piémont : Val Pesio, pédoncules, fruit et sépales glabres (Bornct). Var. pyriformis Seringe, in DC., prod., Il, p. 612. Fruit court, pyri- forme, glabre. | Has. — France. Vosges : Le Hohneck! — Suisse. Belpherg près de Berne (Seringe, 1815, in herb. DC.). Var. helleborina Seringe, |. e. Les trois échantillons de l’herbier DC. viennent du Jardin botanique de Moscou et ont été donné en 1821 par Goldbach. Forme très-curieuse qui, mieux étudiée, formera un type spécial; mais il est difficile de se pronon- cer sur des échantillons incomplets. Oss, À. Alpina sorbinella Seringe, L. e., p. 611. L’échantillon qui existe dans l’herbier DC. provient du Jardin botanique de Berne (1835, Seringe), et je ne vois pas de caractère pour le séparer du type. — R. Alpina hispi- della Seringe, 1. e., plante cultivée et qui me paraît étrangère à cette section (1) Pédoncules solitaires ou réunis par deux, hispides-glanduleux, fruit glanduleux ainsi que les divisions calicinales. — 11 est probable qu’une étude plus approfondie de ces différentes formes fera séparer ce que je crois devoir réunir pour le moment au type de Seringe, ( 286 ) (herb. DC. sans loc.). — R. Alpina turbinata Seringe, 1. e., p. 612; R. turbinata Vill., fl. Dauph., IE, p. 550, ex Seringe; R. mixta Tratt., 1. e., I, p. 156 ex Seringe. Plante cultivée à fleur double (herb. DC.). 120. R. intercalaris Déséglise, descript. de qq. esp. nouv. du genre rosa, in mém. soc. Acad. de M.-et-Loire, XXVIIT (1875), p. 104, extr., p. 8; R. alpestris Déségl., ess. monog. obs., p. 55 (non Rapin); R. editorum Ripart, in litt.! Exs. Déséglise, herb. ros., n° 59. Has. Juillet. Région des montagnes. — France. Vosges : escarpements du Hohneck (Ozanon), ballon de Saint-Maurice, petit Rotabac (Pierrat) ; — Pyrénées orient. : Montlouis (Ripart); Alpes-Maritimes : Colmiane près” de Saint-Martin-de-Lantosque (Bornet); — Isère : Charminelle près de Voreppe, Saint-Christophe-en-Oisans (Boullu), mont Saint-Eynard près de Grenoble (Verlot) ; — Hautes-Alpes : vallon de Puy-Vacher, cant. de la Grave (Ozanon) ; — Haute-Savoie : les Voirons (Puget) ; — Savoie : mont Nivolet, au-dessus de Monterminod (Songeon). 121. R. adjecta Déséglise, I. e., XXVIIT (1875), p. 105, extr., p. 9; R. intricata Déségl., ad amic. (non Grenier); Cottet, 1. e., p. 58; R. Alpina var. aculeata Seringe, in DC., prod., Il, p. 611 exel. syn.; Reuter, cat. Genève (1861), p. 64. Has. Juin-juillet. Région des montagnes, — France. Vosges : ballon de Saint-Maurice (Pierrat) : — Doubs: mont Suchet!; — Jura (Seringe, 1825, in herb. DC.); — Alpes-Maritimes : Vallon d’Anduebis, près de Saint-Martin-de-Lantosque (Bornet) ; — Pyrénées orient. : Montlouis (Ripart) ; — Hauie-Loire : mont Mezene (Boullu) ; — Isère : Saint- Christophe-en-Oisans, Villard-de-Lans (Boullu) ; — Savoie : mont Nivolet (Paris) ; — Haute-Savoie : Habère-Lullin, Brenthonne, mont de Coux-sur- Cervens, Bourdignin (Puget), bois de Notre-Dame-de-la-Gorge près de Saint-Gervais (Boullu), Chantemerle au-dessus de Samoëns! — Suisse. Cant. de Fribourg : pied de Lurqui près de la Cape au Moine ! — Cant. du Valais : Bovernier, Zermatt (Cottet), broussailles près la cantine de Proz, chemin de Saint-Bernard ! -— Autriche. Tyrol : Val di Ledro (Kerner). ( 287 ) 122. R. Monspeliaca Gouan, fl. Monsp., p. 255; Déséglise, I. c., X, p. 96,extr., p. 56; R. Alpina var., DC., ir ON pe 590. Has. Juin-juillet. Région des montagnes. — France. Les Cévennes : bois des Aubrets à l’Esperou (Roubieux, 1809, in herb. DC.) ; — Hautes-Alpes : La Grave (Ozanon) ; — Savoie : mont Cormet (Puget). — Suisse. Cant. de Fribourg : Grandvillars (Cottet) ; — cant. du Tessin : Valle W aggra (Christ). — Autriche. Tyrol : mont Baldo (Kerner). 125. R. penduliina Ait., Kew. (1789), IL, p. 208, ed. 2 Get EL p.265; bLeers; fl. herb.;.pt,118>Pers 0e, ne 40 Pratts ke; 1l::p. 204; Désslisegic pr 9%et extr., p. 97; R. Alpina var. pendulina Desvaux, |. c., (1815), IL p. 119; BL. et Fing., L. e., I, p. 649; Lindley, 1 c., p. 57; KR. Alpina var. latifolia Seringe, I. c., p. 612; KR. Andrewsti Tratt., 1. c., p. 205; Seringe, 1. c., p. 625. Icox. Redouté, les roses (1824), livrais, 7, D?; Miss Lawrance, tab. 91 ex Lindley. Exs. Seringe, ros. desséchées, n° 26? Has. Juin, juillet. Région des montagnes. — France. Hautes-Vosges (Pierrat) ; — Pyrénées-orient. (Coder, 1814, in herb, DC.); — Isère : Saint- Nizier près de Grenoble (Verlot) ; — Hautes-Alpes : La Grave, forêt des Fraux (Ozanon) ; — Basses-Alpes : Colmars (Loret, in herb. Grenier) ; — Haute-Savoie: dents de Lanfond près d'Annecy, la Caille (Puget) ; — Savoie : montagne de Saint-Cassin près de Chambéry (Sengeon). 124. &. lagemaria Villars, dauph., I, p. 555; Tratt., 161, p 202: Déséglise,- lc; X, pr97'etextr, p.:57; R. Alpina b. DC., fl. fr., IV, p. 446; R. Alpina var. lagenaria Seringe, in DC., prod., IE, p. 611; R. pendulina Rehb., fl. exeurs., I, p. 615. Has. Juin, juillet. Région des montagnes, — France. Jura (Gaudin, 1814, in herb. DC.) ; — Lozère : Mende (Prost, 1815, in herb. DC.) ; — Hautes- ( 288 ) Alpes : Embrun (Villars, 1810, in herb. DC.) ; La Grave, forêt des Fraux (Ozanon) ; — Isère : Col de l'Arc, près de Grenoble (Verlot) ; — Haute- Savoie : Habère-Poche (Puget). 125.R. Pyrenaica Gouan, ill. et obs. bot. (1775), p-:51; DC., fl fr, IVSp 246 Pers.; 1. e., bp 49; rates Le. pr 199 Rebel tcp 615" Host, Tr AustETUIR p. 24; Boreau, fl. cent., éd. 5, n° 857?; Déséglise, L. e., X, p. 95 et extr. p. 55; Fourreau, L. c., p. 74; R. Alpina var. hispida Desv., 1. c., p. 1197; R. Alpina à DC., f1. fr., V, p. 556; R. Alpina var. Pyrenaica Seringe, in DC., prod’ IL p:'611;"Bl'et Fimg: lc tp. 6215 Dors en p: 500; Duby, 1.'C,'p. 177; Mutel//Ilte p.547; Gonnel I. c., p. 477; Godr.? fl. de Lorr., I, p. 218; R. hispida Krocker,:11./Silés. (1790) "IL 'pars"L;p.M52/ex mans Blettine4176-7p095. Icon. Gouan, 1. c., tab. 19. Exs. Huet du Pavillon, plant. Napolitanae, n° 511; Bourgeau, Pyrén. Espagnoles, n° 156. O8s. Depuis la publication de mon Essai monographique sur les rosiers, J'ai pu compléter mes premières notes données en 1861, ayant recu de diverses localités cette rare espèce. Voici la description que j'ai établie sur les échantillons que j'ai pu me procurer. Arbrisseau peu élevé (j'ai en herbier un échantillon complet avec racine qui mesure 50 cent. de haut, les autres ont été pris sur des arbrisseaux de 1 mètre à 1 mètre 50 cent.), inerme, ou offrant sur les jeunes tiges quelques petits aigquillons grèles, droits, sétacés, blanchatres, rameaux grêles, à écorce rougeûtre ou verdàtre; pétioles plus ou moins chargés de petites glandes fines, stipitées, inermes ; 3-7-9 folioles ordinairement petites, ovales-ellip- ( 289 ) tiques, ovales-obtuses ou arrondies, fermes, glabres, vertes en dessus, glauques en dessous, un peu nerveuses, la côte blanchätre portant des glandes fines, glandes qui se retrou- vent aussi sur quelques nervures secondaires, doublement dentées, à dents glanduleuses ; stipules étroites ou larges, glabres en dessus, Les unes plus ou moins chargées en dessous de petites glandes fines, les autres glabres, oreil- lettes obtuses ou un peu aiguës, dressées ou divergentes ; pédoncules solitaires, glanduleux; tube du calice petit, grèle, glanduleux, ovoïde; divisions calicinales verdâtres ou rougeàtres, entières, lancéolées, spatulées au sommet, glanduleuses en dessus, atteignant presque la corolle ; styles courts, velus; fleur rouge; fruit ovoide, rouge, hispide ou glabre, penché ou dressé, couronné par les divisions calieinales persistantes. Has. Juin, juillet. Région des montagnes. — France. Doubs : Pontarlier (Grenier) ; — Rhône : Mont Pilat (Fourreau, catal.) ; — Hautes-Pyrénées : Gèdre (Bordère), vallée d'Eynes (Schmidt, 1817, in herb. DC.), Cirque de Gavarnie (Ozanon et Ripart), Cagire (Timbal-Lagrave). — Italie. Mont Corno (Huet du Pavillon, in herb. DC.). — Espagne. Pyrén. espagn. : Castanèze (Timbal-Lagrave), col de l'Hôpital de Viella (Bourgeau). — Turquie d'Europe. Bosnie (Sendtner). Trattinnick indique aussi les Alpes de la Suisse; mais nous n’avons pas vu d’échantillons de ce rosier venant de ce pays. 126. R. glandulosa Bellardi, act. Taur. (1790), So DC" tr. NV, pr099: Trait? L'estp. 111; Dub 1l/€" p1617:Crépin,vl.c;fasc:2 (1879), p. 29; Herb. Willd., n° 9867. Has. — Llalie. à SECT. XI. — Montanae. Crépin, primit. monog. ros. (1869), fase. I, p. 15; Cottet, énum. des ros. du Valais, in bull. Soc. Murith. (1874), fasc. IL, p. 58. Mt. 1 , — Œ . RS OR ( 290 ) Folioles simplement dentées . . . . . . %. Folioles- doublement dentées. . . :. .. . … : 1. Pédoneules lisses, sans glandes. . . . . . 3. Pédoncules lisses, portant quelques soies glandu- GS RS ee Le d'a te ARS Aiguillons uniformes, ne dégénérant pas en soies SÉPACES AN SIL NEPTUNE Aiguillons mélangés au sommet des rameaux de soeSiSétACÉES) LL RS ON USSR 57 SN Tito Tube du calice slobuleux %, 27120200" :50..0 45: Tube du calice over, MER EN EEE Aïguillons peu nombreux, folioles ovales-ellipti- ques, souvent rougeûtres, styles velus, fleur rose, fruit, globuleux1:1 L'0 00, 20 LRU SN rer rupÈnce Aïguillons nombreux, folioles orbiculaires, vertes, styles hérissés, fleur rose pâle, fruit gros, ovoïde Schultzii. Styles hérissés, pétioles glabres, incrmes, fleur blanche ou rose clair, fruit gros, ellipsoïide . . falcata. DUYIESVELUS IE, VER MAS ARE LOL EE EME Folioles ovales ou ovales-obtuses, glauques, à ner- vures un peu rougeûtres, fleur d’un rose vif, fruit gros, rouge-orangé, subglobuleux ouovoide glauca. Folioles ovales, fruit ovoïde, rouge-sanguin, cou- ronné par les divisions calicinales persistantes . Crepiniana. Divisions calicinales entières, folioles glauques, souvent rougetres, fruit petit, globuleux ferruginea b. hispidula. Divisions calicinales extérieures pinnatifides. . 9. Pétioles inermes, folioles ovales, fleur d’un rose vif, fruit assez gros, globuleux . . . . . intricata. Folioles ovales-elliptiques, espacées sur le pétiole. 10. Tube du calice ovoïde-allongé,glabre, fleur d’un rose vif pourpré, fruit très-gros, ovoïde-allongé, cou- ronné par les divisions calicinales persistantes. Salaevensis. Tube du calice ovoïde, hispide à la base, fleur d’un rose foncé, fruit ovoïde, presque arrondi. Cuballicensis. Ecdononies plabres . 51 SORA RER ENS Pédauenles Plandüleux 5 260 Ne CNE ES —— ( 291 ) Pétioles pubérulents-glanduleux, folioles ovales- aiguës, fruit globuleux, rouge, couronné par les | divisions calicinales persistantes. , + . . subcrislala. Pétioles glabres, glanduleux. . . . . . . 15 / Folioles ovales, glauques, nerveuses, tube du calice ovoïde, fruit gros, presque arrondi, rouge, couronné par les divisions calicinales persis- 15. CAES SNA PR TL RL VS A Sven Folioles ovales-aiguës, à côte portant quelques | glandes, fruit ovoïde, divisions calicinales per- | sistant jusqu’à la coloration du fruit . . . complicatu. Folioles portant quelques glandes éparses en dessous, disparaissent en partie avec l’âge . alpestris. Folioles églanduleuses en dessous . . . . . 15. Folioles arrondies, pédoncules hérissés de longues soies glanduleuses, fleur d’un blanc rosé, fruit gros, -ovoide, Herisse Lu Le. 0e, 92 LL" montana. RON IS MATE S PR ANNE PATES er AS D TO elliptiques, fruit très-gros, ovoide-allongé, fleur d’un pourpre vif, sépales glanduleux . . . Perrieri. Rameaux floraux aiguillonnés, tube du calice l ovoïde ou obovoïde, sépales glabres, bordés de \ quelques glandes, fruit globuleux . . . . fugax. | Rameaux floraux presques inermes, folioles ovales- 16. | 127. R. Franzonii Christ, die rosen der Schweiz (1875), p. 174. Has. — Suisse. Cant. du Tessin : Mogno (Christ). 128. R. ferruginea Villars, prosp. (1779), p. 46; R. glauca Pourr., chlor. Narb. act. Acad. Toul. (1788), II, p. 526; Desfont., cat. (1804), p. 175 (non Villars); R. rubrifolia Villars, fl. Dauph. (1789), HE, p. 549; Bellardi, act. Tur. (1790), p. 22; Jacquin, fragm.. p.70; DC... fl. fr., IV, p. 445; Gmelin, fl. Bad.-Als., IV, p. 961; Pers., syn., Il, p. 47; Lindley, monog. ros., (29) p. 104; Tratt., monog. ros., II, p. 92; BI. et Fing., comp., 1, p.626 ; Balbis, f1. lyon., I, p. 259; Du Mortier, fl. Belgica, p. 94; Lois., fl. gall., [, p. 558 (excl. var. b.); Desportes, ros. gall., p.90; Rchb., fl. exeurs., IE, p. 621 ; Mutel,: fl. 17: -90/p952-"Roch;syn:, 249 "Godr ie Lorr., I, p. 219; Gonnet, fl. élém. de France (1848), p. 280/'excl: syn. "bell Gr etGodr., (1 dennR ee p457;Boreau, fL'cent., éd. 21829), n° 672,ked°%s (1857), n° 858 ; Kirschleger, fl. Als., I, p. 246; Godet, fl. Jura, p. 208; Reuter, cat. Genève (1861), p. 66; Déséglise Le, X, p: 99, rextr p299; Gremer ur p. 257; Gariot, étud. des fleurs (1865), Il, p.175; J. Pardo, serie imperf. (1867), p. 150; Verlot, cat. pl. Dauph., p. 114; R. rubrifolia à laevis Seringe, mus. Helv. L' p:9Vétein DC, prod, IL'p7009"Dubr bobo p. 177; R. rubicunda Haller fils, in Rômer, arch. (1799), IL, p. 6; R. glauca Desfont., cat. Paris. (1804), p. 175, non Villars; Dum.-Cours., bot. cult., éd. 2 (1811), V; p.475; LR. uridae bAndr.,v60s:,"1a802022 (ex Lindley); Fratt., 1. e., p. 91; R. cinnamomea oblonga Desv., journ. bot. (1815), IE, p. 120. Icon. Bellardi, L. e., tab. 9 et app. fl. Pedem., tab. 4; Roessig, die rosen, tab. 54; Redouté, les roses (1824), livrais. I, D. Exs. Bourgeau, Alp. de la Savoie (1848), n° 81, dis- tribué sans nom spécifique ; Bourgeau, pl. Pyrénées espagnoles (1847), n° 157; Seringe, ros. desséch., n° 8; Billot, exs., n° 1185. Hs. Juin, juillet. Région des montagnes. — France. Vosges : Le Hohneck ! — Doubs : mont Suchet, mont d'Or ; — Cévennes : Esperou (Bouchet, 1807, in herb. DC.) ; Lozère : Mende (Prost, 1815, in herb. DC.) ; — Puy- de-Dôme: les monts Dômes ; — Cantal: Col Laurent entre Murat et ( 295 ) Aurillac (Bridel) ; — Pyrénées : Gavarnie (DC., 1807, ; — Hautes-Alpes : La Grave (Ozanon) ; — Haute-Savoie : Malatrais au Brezon (Bourgeau), le Salève. — Suisse. Valais : Val Ferret, Fins-Hauts (Cottet). — Autriche. Tyrol : Val di Ledio (Kerner). Var. hispidula Seringe, mus. helv., p. 8 et p. 12, et in DC., prod., I, p. 609 ; À. glaucescens Wulf., in Roemer, arch. (115), HE, p. 576 (non Desvaux) ; Tratt., L.e., p. 95; À. cinnamomea var. glauca Desv., journ. bot. (1815), IT, p. 120; R. livida Host, fl. Austr. (1851), I, p. 25; Willd., herb., n°9821; R. Gutensteinensis catal. hort. univ. Vindob.; R. coerulescens Kerner l'in litt. Foliolis ovatis, floribus rubris, fructibus corymbosis laevibus, pedunculis hispidulis (Seringe). Icon. Seringe, mus. helv., tab. { ; Jacquin, fragm., tab. 106 ; Lindlev, bot. reg., vol. 5, tab. 450. Exs. Déséglise, herb. ros., no 11. Has. Juin, juillet. Région des montagnes. — France. Puy-de-Dôme : Le Puy-de-Dôme (Lamotte) ; — Ain : la Faucille (Michalet, in herb. Gre- nier) ; — Doubs : Morteau, ruisseau des Saules (Grenier) ; — Hautes- Alpes : au Grand-Pra-Bessé, aux Lauzières canton de la Grave (Ozanon) ; — Jsère : Saint-Eynard sur le chemin du Sappey et coteaux de Sassenage en allant à Saint-Nizier (Verlot\; — Haute-Savoie : Reyvroz, Annecy (Puget), Le Salève! — Autriche. Tyrol : Muliboden vallée de Gschnitz, Schwargan (Kerner). — Espagne. Pyrénées d'Aragon : vallée de Lessera (Timbal-Lagrave). Os. « Lapeyrouse a dans son herbier, sous le nom de R collina Murr., “ deux plantes : l’une d’elles à sépales entiers, eadues, est le R. rubrifolia « Vill., et l’autre le R. sphaerica Gren.»Clos, révis. herb. Lapeyr., p. 261. 429. R. monétama Chaix, in Villars, fl. Dauph., I, p. 546; III, p. 547; Gmelin?, fl. Bad.-Als., IV, p. 565; Mrs Loc, p.90; Œrait?, 1. e., p. 50: Murith, bot. val., 01 Mutel?, Le, p. 546; ,Gonnet; "1. c.,; p. 477; Gr. et Godr., L c., p. 558; Godet, I. c., p. 208; Reuter, ep. 09; Déséglise, l.e., p.92, rextr.,;p. 52; Grenier, fl. Jura, p. 256; Verlot, L. c., p. 115; Fauconnet, herb. au Salève, p. 164; R. Reynieri Haller fil, in Rümer, ( 294 ) arch., LE, fase. 2, p. 7; R. rubrifolia montana Gaudin, f. helv., ILE, p. 248; R. rubrifolia glandulosa Seringe, mus. Helv., T, p.12 /etin DC. \prod., 'IL/p.1610Nexel sx; Bell.); R. glandulosa Déséglise, 1. e., p. 91, extr., p. 51 (non Bell.); R. Salaevensis Verlot, 1. e., p. 115 (non Rapin); À. longepedunculata de la Soie in Christ, rosen der Schw. (1875), p. 180; Cottet, I. c., p. 59; R. Salaevensis forma longepedunculata Christ, L. e., ex exempl. auth.!; R. sanguisorbifolia de la Soie !, 1. e., p. 181 ex exempl. auth.!; Cottet, L. ce. (non Don); R. Salaevensis forma san- quisorbella Christ, I. c. Icox. Seringe, mus. Helv., pl. 2, f. 5 et 4, mala. Exs. Schleicher, n° 55; Billot, n° 1184; Bourgeau, Alp. de la Savoie, n° 77. Has. Juin, juillet. Région des montagnes. — France. Hautes-Alpes. Charrance, Rabou (Blanc), bois Mondet (Maillard), La Grave aux Lauzières (Ozanon), Malacharre-sous-Aurouse près de Gap (Gariod); — Basses-Alpes : Barcelonnette, au-dessus du col de Fours (Ozanon) ; — Isère : les Etages près de Saint-Christophe-en-Oisans (Boullu) ; — Alpes-Maritimes : Amen près de Puget et vallon de Libaré (Bornet) ; — Haute-Savoie : mont Salève à la grande gorge ! — Savoie : Longefoy (Puget).— Suisse. Valais : Vercoring (Christ), Crettaz-Gabioud (Puget), mont Clou à Bouvernier ! graviers de la Drance près de Sembrancher! Finshauts! —— Jtalie. Saint-Rémi, vallée d’Aoste ! Oss. 1. Reichenbach indique ce rosier dans le Frioul ; il manquerait aux Vosges (M. Godron ne cite pas le À. montana dans sa flore), au Jura, à l'Auvergne, aux Pyrénées; Lapeyrouse l’indique dans cette dernière loca- lité, mais M, Clos, dans la révision de l’herbier de Lapeyrouse, ne parle pas de ce rosier: il manque aussi à l'Espagne. Oo Oss. IL. C’est la phrase rapportée par Mutel, dans sa flore française, qui m'avait fait admettre pour la même espèce deux noms différents : une étude plus approfondie du À. montana m'a fait reconnaitre mon erreur. M. Verlot, dans son catalogue des plantes du Dauphiné, dit : « Quant à la ( 295 ) « plante décrite par Mutel sous le nom de À, montana, elle est très-diffé- « rente de celle de Chaix; si l’on en juge d’après l'échantillon de son « herbier, c’est un Rosier pompon (R. Remensis DC., fl. fr., n° 5708) « d’origine cultivée (car les fleurs sont doubles), qu’il a décrit, en ajoutant « la phrase latine copiée sur l'étiquette du véritable R. montana donné par Chaix à Villars et conservé dans son herbier. Cette malencontreuse description, formée d’éléments divers, doit être considérée comme = « n'étant d'aucune valeur. Verlot, L. c., p. 115. » Oss. III. Herbier de Wilidenow, n° 9842, R. montana; n° 9845. R. Reynieri. « Dans ces numéros, les deux échantillons appartiennent « identiquement à la même forme ! (R. montana) et cependant les deux « diagnoses de Willdenow sont différentes. » (Crépin, I. c., fase. 2, p. 75). Ons. IV. J'ai reçu de M. l’abbé Poullu un rosier qui me semble différent du À. montana Vill., mais n’ayant vu qu’un échantillon incomplet, je ne puis rien aflirmer. À. Ravaudi Boullu in litt.! Arbrisseau de 2 à 5 mètres, à rameaux gréles et inclinés, aiguillons faibles dilatés droits; pétioles incrmes ou presque inermes, glabres ; 5-7 folioles ovales-aiguës, vertes en dessus, glaucescentes en dessous, doublement dentées; pédoncule et tube du calice chargés de petites soies fines, blanchâtres, terminées par une glande; sépales couverts de glandes en dessous; fruit non parvenu à la maturité, ovoïde, les sépales sont redressés et paraissent persistants; styles peu velus. Has. — Isère : Corencon près de Villard-de-Lans (Boullu). 150. R. Salaevensis Rapin, bull. de la Soc. Haller. (1856), p. 178 et guide du cant. de Vaud (1862), p. 191; Reuter, L. e., p. 64; Fourreau, 1. c., p. 74. “ Exs. Billot (suites), n° 5585. Has. Juin, juillet. Région des montagnes. — France. Haute-Savoie : Mont Salève ! — Savoie : Mont Nivolet (Paris, Songeon). Oss. La plante de La Grase aux Lauzières (Ozanon), appartient au R. montana Vill. et non au R. Salaevensis. Quant aux indications de Le Devez, Rabou, Briancon, localités citées par M. Verlot, cat., p. 115 et 594, je n’ai pas vu d'échantillons et je doute jusqu’à présent que le R. Sulae- vensis existe dans le Dauphiné. ( 296 ) 151. R. Perrieri Songeon, in Verlot, 1. c€., p. 115, sine descript. Description établie sur les notes et échantillons commur- niqués par M. Songeon. Arbrisseau élevé de 2 mètres à 2 mèt. 50 cent., quelque- fois fortement aiguillonné à la base ou inerme, aiguillons presque droits, subulés, brusquement élargis à la base (Songeon, lettre du 9 décembre 1862); rameaux à écorce d'un pourpre vineux, les uns inermes, d’autres munis d'aiguillons droits, dilatés à Ia base en forme üe disque ; pétioles glabres, parsemés de glandes, aiguillonnés en dessous ou inermes; folioles 5-7, glabres, souvent lavées d'un rouge vineux en dessus, glauques en dessous, à nervure médiane portant à la base quelques glandes, ordi- nairement doublement dentées où simplement dentées et quelques dents surchargées de dents accessoires ; stipules larges, glabres, bordées de glandes, à oreillettes aiguës, divergentes; pédoncules solitaires ou réunis par 2-5, plus ou moins chargés de Soies fortes terminées par une glande, bractées ovales, euspidées, glabres, plus courtes que les pédoncules; tube du calice violacé, ovoïde, hispide-glandu- leux à la base; divisions calicinales ovales, spatulées au sommet, glanduleuses en dessous, 2 entières à bord tomenteux, 5 pinnatifides à appendices étroits, saillantes sur le bouton, n'atteignant pas la corolle; styles velus, disque peu saillant ; fleur d’un pourpre clair; fruit rouge sanguin, murissant de bonne heure dans la région subalpine, gros, souvent penché par son propre poids, ellipsoide, couronné par les divisions calicinales persis- tantes. Exs. Billot (suites), n° 5584. ( 297 ) Hae. Juin, juillet. Région des montagnes. — France. Savoie : forêt d’Apremont près de Chambéry, mont Nivolet (Songeon), mont Margeriaz (Paris). — Italie. Saint-Rémi, vallée d’Aoste ! 152. R. Cabaïlicemsis Puget in Déséglise, Billotia Me) D sb lc. p.139; OCottet, lc; p.39: Exs. Déséglise, berb. ros., n° 16et 16bis; Billot (suites), n° 5)82. Has. Juin, juillet. Région des montagnes. — France. Haute-Savoie : Habère-Lullin, Uabère-Poche, Reyvroz, les Voirons (Puget) ; — Savoie : Saint-Marcel près de Moutiers, mont Cenis (Puget) ; — Hautes-Alpes : Chaudun près de Gap (Verlot, catal.). — Suisse. Valais : Grüben près de Zermatt (Lagger). 155. R. Gorenkensis Besser; Desportes, |. e., p. 10. Voici la description que j'ai établie sur les deux échan- tillons conservés dans l'herbier DC. Arbrisseau.......; ramuscules inermes, à écorce verdàtre sur le spécimen en fleur, purpurine sur celui en fruit; pétioles inermes, tomenteux, portant quelques rares glandes fines; folioles 5-7, grandes, elliptiques, glabres (d’un vert glaucescent sur le sec) en dessus, velues en dessous, à nervures très-saillantes, irrégulièrement dentées, à dents grandes et quelques-unes accompagnées d’une dent accessoire, ciliées aux bords dans le ramuscule flori- fère et dépourvues de cils dans celui en fruit; stipules larges, glabres, oreillettes aiguës, dressées, un peu denti- culées au sommet; pédoncules glabres ou faiblement hispides ; bractées larges, glabres, égalant les pédoncules ; tube du calice glabre, globuleux ; divisions calieinales lon- gues, spatulées au sommet, hispides, glanduleuses en dessous, entières, ou des extérieures portant 1-2 petits appendices courts, filiformes ; styles libres, velus; disque plan ; fleur... ; fruit à la maturité rouge, globuleux, les ( 298 ) divisions calicinales existent sur un fruit, l'autre trop avancé est écrasé. Has. — Circa Gorinki (Besser, 1824, in herb. DC.). 15%. R. oplisihes Boissier, fl. Orient., vol. IT, p. 674. His. — Caucase oriental ; Daghestan et le mont Borbalo (Ruprecht, in herb. Boissier). 155. R. faleata Puget, in Déséglise, descript. de qq. esp. nouv. du gen. rosa, mém. soc. Acad. de M.-et-Loire, XXVII (1875), p.106. extr,:p. 10 Fourreau Wie p. 74; R. imponens Ripart!; Cottet, L. e., p. 59, sine descript. Has. Juin. Région des montagnes. -— France. Rhône : Chaponost (Boullu); — Haute-Savoie : Habère-Lullin, haies près les chalets de la Ciappaz (Puget); — Hautes-Alpes : Saint-Laurent-du-Cros près de Gap (Burle). — Suisse. Valais : Bovernier (de la Soie) ; — Cant. de Fribourg : Monthovon ! Paribaz ! Ons. M. Ripart, dans sa lettre du 28 février 1875, me dit relativement à son À. imponens : « C’est un R. Reuteri à fruit ovale, allongé-elliptique, très « gros et à sépales persistant jusqu’à la maturité du fruit; vous m'avez « donné un exemplaire de M. l’abbé Puget, n° 1079, que vous pouvez regar- « der comme un type de cette espèce. » Ce numéro de mon herbier dont parle M. Kipart est justement le type du R. falcata Puget! que j’ai recu de M. Puget et que j’ai distribué autrefois sous le nom de R, Reuteri forma ?, d’où je conclus que À. imponens Rip. est la même chose que le À. falcata Puget. Le R. imponens Rip., ayant toujours été cilé sans une description, c’est le nom de M. Puget qui a la priorité. Dans ma description de 1875, il faut exclure Déségl., herb, ros.. n° 60. 156.R. Iseama Crépin, primit. monog. ros. (1866), fase. An: 115. Han. — Hongrie. Hradek dans la vallée du Waag. 157. R. glauea Villars ap Lois., not. pl. ajout. fl. Fr., in Desv., journ. bot. (1809), I, p. 556 et ap. Lois., I. €. ( 299 ) extr. (1810), p. 80 (non Desf. cujus planta ad R. rubri- foliam spectat); Poiret, dict. encycl., sup. IV (1816), Do ete, 11 © (1825), p: 925; R. Vosagiaca (Vosegiaca) Desportes, ros. gall., (1828), p. 88; Déséglise, in the journ. of botany for March, 1874, extr. p. 5; R. canina var. glauca Desvaux, 1. e. (1815), I, p. 116; R. rubrifolia var. pinnatifida Seringe, mus. helv. (1818), ee tp er in DO: prod, Il (1825); .p27610: Duby, L. e., p. 177; R. rubrifolia var. Reuteri Godet!, fl. Jura (1855), p. 218; R. Reuteri Godet! in Reuter, cat. Genève (1861), p. 68; Déséglise, essai monog. in mém. soc. Acad. de M.-et-Loire (1861), X, p. 99, extr..0p. 109; Grenier, fl. jur: (1864),! p.258 \part.; Cariot, étud. des fleurs (1865), If, p. 175 ; Fourreau, cat. pl. du cours du Rhône (1869), p. 74; Verlot, I. c. (1872), p. 115; R. monticola à Reuteri Rapin, guide cant, de Vaud (1862), p. 194; R. alpiphila Arvet- Touvet!, ess. sur les pl. du Dauphiné (1871), p. 27 ex exempl. auth.!; R, montana germinibus glabris Schleicher, cat. (1815), p. 46. Econ: Seringe,:l:.c14pl..2, 12. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 60; Billot (suites), n° 5981, et 5581"; ce n° bis est un très-mauvais échan- üillon distribué sous le nom de var. foliis biserratis ; ce que nous avons recu à les feuilles simplement dentées. Has. Juin, juillet. Région des montagnes. — Angleterre. Lancashire : Sephton (Webb). — Belgique. Indiqué dans les montagnes boisées du Limbourg par Lejeune (revue de la flore de Spa) ; nous n’avons pas vu la plante belge, — France. Vosges : Champ du feu (Mougcot, 1814, in herb. DC. ! sub. nom. R. glaucae Villars), ballon de Saint-Maurice, Vagney (Pierrat), Gérardmer ! — Puy-de-Dôme : Mont d’or, Saint-Nectaire (Lamy), 21 ( 500 ) Fontanat près de Clermont! — Jura : Salins, mont Poupet ! — Doubs : Pontarlier à la Cluse ! — Isère : Chamechaude (Verlot), la Salette (Ozanon); — Lozère : Mende (Prost, 1815, in herb. DC.); — Pyrénées-Orientales (Coder, 1814, in herb. DC.) ; — Rhône : Francheville (Boullu) ; — Basses- Alpes : Saint-Paul-de-Vars (Arvet-Touvet) ; — Hautes-Alpes : La Grave (Ozanon), mont Bayard (Gariod); — Savoie : montagne des Chaires (Per- rier), mont Joigny, mont Nivolet (Songeon) ; — Haute-Savoie : Reyvroz, Habère-Lullin (Puget), mont Salève (Rapin). — Suisse. Cant. de Fribourg: la Tine près de Monthovon ! — Valais : Bovernier ! Salvan ! la Forelaz ! — cant. de Berne : Adelboden au fond du Simenthal (Seringe, 1815, in herb. DC.) ; — indiqué par M. Christ, die rosen der Schweiz, dans les cantons de Vaud, Neuchätel, Schaffhouse. — Autriche, Tyrol: Saint-Martin près de Hall, Mieders vallée de Stubai, Schwarzan (Kerner). — Prusse. Harz (Wallroth, 1854, in herb. DC.), Schlosswald (Garke, in herb. de Kônigs- berg), Kupyker Wald (Sanio, herb. de Künigsberg). — Espagne. Pyré- nées d'Aragon : vallée de Lessera (Timbal-Lagrave). Oss. Je crois devoir donner ici la copie des observations que j’ai publiées en mars 1874 dans le Journal botanique de Londres sur le À. Vogesiaca Desportes. 1809. — Ilest parlé pour la première fois du À. glauca Villars, par Loiseleur-Deslonchamps, en 1809, dans sa notice sur les plantes à ajouter à la flore de France, éditée par Desvaux dans son journal botani- que et dont le tirage à part a paru en 1810. « R. glauca Villars, inédit. « R. germinibus ovatis pedunculisque glabris, calycinis laciniis pinna- « tifidis, foliolis ovatis glaucis, aculeis sparsis. Ce rosier croit dans les « montagnes des Vosges ; il m’a été communiqué par M. Mougeot. » 1815. — Desvaux, 1. c., série 2, II, p. 116, disposition méthodique des espèces de rosiers naturels au sol de la France, croit devoir réunir cette plante au R. canina et en fait sa variété « glauca », R. glauca Vill. (non Desfont.) ; le R. glauca Desfont. est de 1808 et correspond au À. rubri- folia Villars. 1815. — De Candolle, flore francaise, V, p. 358, dit : « Sous le nom de « R. canina, je comprends tous les rosiers à fruit ovoide, glabre ainsi que « le pédoncule; à folioles glabres, simplement dentées en scie ; à tiges et « pétioles munis d’aiguillons erochus, à styles libres, à fleurs variant du « rose vif au rose le plus pâle ; quoique ce caractère exclue plusieurs des « variétés réunies à cette espèce par divers auteurs, il en reste encore un « nombre très-considérable, et parmi lesquelles il se trouvera probable- ( 501 ) « ment quelques espèces dignes d’être admises : le À. glauca Vill.,in Lois., « not., p. 80, remarquable par son feuillage glauque et le rose vif de ses « fleurs, parait être de ce nombre. » 1820. — Lindley, monograph of roses, admet en synonyme avec un point de doute le R. glauca Vill., à son R. canina. 1825. — Trattinnick, nonographia rosacearum, place le R, glauca Vill., dans sa série des species minus cognitae. 1825. — Seringe, in DC., prod., admet au R. rubrifolia, une variété pinnatifida qui est le R. glauca Vill. ! Seringe, en décrivant le genre rosa pour le prodromus, ne fait aucune mention du À. glauca Vill., pas même comme synonyme! Il y a lieu de s'étonner d’un tel oubli de sa part, puisque la plante a été décrite en 1809, et que l’herbier DC. possédait le type depuis 1814 ! Le volume du prodro- mus date de 1825. Libre à Seringe de ne pas admettre le R. glauca Vill., comme espèce distincte, mais il était juste de le mentionner en synonyme, surtout dans un livre qui passe pour enregistrer tous les faits connus ! 1828. — Duby, bot. gall., copie Seringe. 1828. — Desportes, rosetum gallicum, voyant que le À. glauca Villars, n’était pas celui décrit en 1808 par Desfontaines, lui donne le nom de R. Vosagiaca Desp. (1), R. glauca Vill., in Lois., not., p. 80. 1854. — Mutel, flore francaise, ne fait aucune mention du À. glauca Vill., dont il semble ignorer l’existence. 1845. — M. Godron, flore de Lorraine, dans la seconde édition, ne parle nullement de ce rosier; cependant l’herbier de Mougocot était à sa portée. Il y a lieu de s'étonner d’un tel oubli, l’espèce de Villars ayant pris nais- sance dans les Vosges ! 1847. — Gonnet, flore élémentaire de la France, ne fait aucune mention de ce rosier. 1848. — MM. Grenier et Godron, flore de France, ne connaissaient sans doute pas ce rosier ? 1852. — Kirschleger, flore d'Alsace, ne dit rien du À. glauca Vill.; il semble ignorer ce qui a été publié 40 ans avant lui ! 1855. — Apparait, dans la flore du Jura de M. Godet, un À. rubrifolia 8 Reuteri, qui n’est pas autre chose que la variété pinnatifida Seringe. (4) Il y a certainement une faute de typographie, car c'est Vogesiaca qu’il faut écrire. (502 ) 1861. — Reuter, catologue de Genève; la variété établie par M. Godet, dans sa flore du Jura, p. 218, se change en espèce distincte dans le cata- logue de Reuter et prend le nom de À. Reuteri Godet. 1861. — Nous même, dans notre essai sur les Rosiers, nous avons admis le R. Reuteri; mais nous gardions un doute sur cette espèce de nouvelle création, qui nous semblait devoir être décrite depuis longtemps, à cause de son abondance dans la région montagnarde où elle végète ; il nous paraissait assez étrange que cette forme marquante n’eût pas attiré l’atten- tion des anciens monographes. En 1855, herborisant dans les Vosges avec feu Billot, nous récoltämes ce rosier qui fut placé dans notre herbier sous le nom de R. Vogesiaca Desp., détermination que notre savant maître, M. Boreau, avait bien voulu nous communiquer en 1854. 1864. — M. Grenier, qui dans sa flore de France n’admet que 25 espèces de rosiers, donne dans sa flore jurassique, pour le Jura seulement, l’énu- mération de 46 types dont six sont de sa création. Il admet sans rien consulter du passé le À. Reuleri comme une nouveauté pour la flore francaise, mais, hélas ! qui avait été décrite 52 ans avant lui ! 1871. — M. Arvet-Touvet, essai sur les pl. du Dauphiné, décrit comme espèce nouvelle, sous le nom de À. alpiphila, le R. Vogesiaca Desp., réédité en 1861 sous le nom de À. Reuteri. R. glauca Desf. . . 1808 — R. rubrifolia Vill., 1789. » Vill. . . 1809 = R. Vosagiaca Desp., 1828. » Dierb. . 1818 — R. repens Scop., 1772. » Schott. . 1822 — R.Schotliana Ser.,1825 (sub.R.canina var.). R. Reuteri God. . 1861 — R. Vosagiaca Desp., 1828. R. alpiphila Ar.-T. 1871 — id. Le 5 avril 1874, M. Grenier me fit parvenir les notes suivantes sur le R. glauca Vill. « Lorsqu’en 1809, Villars donna à cette plante le nom spécifique de « glauca, ce nom avait déjà été appliqué à d’autres espèces, mais à des « espèces antérieurement dénommées. Ce nom était donc par le fait dispo- « nible, et Villars a pu l’employer légitimement pour désigner une espèce « nouvelle. Ainsi Pourret, en 1788, Desfontaines, en 1804, et après eux « Jaume-Saint-Hilaire ont imposé ce nom au À. ferruginea Villars (1779), « lequel ne diffère pas du À. rubrifolia Villars (1789). — Postérieurement « à 1809, Dierbach, dans son fl.heidelb.,11,p.140 (1819),a substitué le nom « de R. glauca à celui de R. arvensis L.; Schot, d’après Besser, enum. Pod. « et Volh.,p. 64 (1822), a donné ce nom à une forme du À. canina, ete. On ( 505 ) voit d’après cela que le nom créé par Villars a réellement la priorité, et qu’il doit être conservé, à la condition toutefois qu’on reprendra, pour « le À. rubrifolia Vill., le nom plus ancien de R. ferruginea Vill. (1779). » « Veuillez remarquer que le À. glauca n’est pas de Desfontaines, et de « plus que le catalogue dans lequel cette dénomination a paru est de 1804 « et nor de 1808. Le R. glauca, invoqué par Desfontaines pour remplacer le « R. rubrifolia Vill., est de Pourret, et ce nom de Pourret est antérieur à « celui de R. rubrifolia Nill.; jusque là Desfontaines avait raison, mais il « nous faut aller jusqu’au bout. Or voici la synonymie du R. rubrifolia & Villars. » « R. ferrugiana Villars, prosp. (1779), p. 46; R. glauca Pourret, chlor. « Narb., in act. Acad. Toul, (1788), EL, p. 526 et herb. ; Desfont., catal. « (1804), p. 175 (non Villars); R. rubrifolia Villars, fl. Dauph. (1789), IT, a p. 549.» « Ogs. En 1779, dans son prospectus, Villars donne à cette plante le nom « de R. ferruginea, faisant ainsi allusion à la teinte rembrunie qu’elle « prend souvent. Neuf ans plus tard, Pourret, qui n’avait sans doute pas « connu la publication de Villars, imposait à cette même plante le nom de « R. glauca (1788). L'année suivante (1789), Villars à qui la publication de « Pourret était probablement restée inconnue, trouvant que le nom de « R. rubrifolia rappelait mieux la couleur de ce rosier, erut pouvoir « substituer ce dernier nom à celui de ferruginea qu’il avait proposé « d’abord. Mais alors Villars n’était plus maitre de son espèce; il ne pouvait « pas plus en changer le nom que Pourret, qui, l’année auparavant, lui « avait à tort donné le nom de À. glauca, car si Villars avait du renoncer « à son nom princeps, il aurait été condamné à adopter celui de Pourret = ñ « et très certainement telle n’était pas son intention. » « On comprend ainsicomment Desfontaines, en ne tenant pas compte du « premier nom créé par Villars, a été conduit à remplacer le R. rubrifolia Vill, (1789), par le R. glauca Pourr. (1788). Seulement Desfontaines, en ne signalant pas Pourret comme auteur de ce dernier nom, a pu laisser = A « involontairement croire qu’il était l’auteur du R. glauca. » Grenicr, lettre du 5 avril 1874. 158. R. complicata Grenier, fl. jur. (1864), p. 259; Cottet, énum. des roses du Valais, in bull. de la Soc. Murith. (1874), fase. 5, p. 59; R. Reuteri var. intermedia Grenier, 1. c.; R. inclinata Kerner, oest. bot. Zeitschrift, ( 504 ) n° 11 (1869), extr. p. 2; Crépin, primit. monog. ros. fase. I (1869), p. 111; R. Reuteri var. b. Reuter, cat. de Genève (1861), p. 68; R. pennina de la Soie, in Cottet, I. e. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 64. Has. Juin, juillet. Région des montagnes. — Suède. Carlshaum (Scheutz). — Angleterre. Yorkshire : près de Ried Swaledale ; — Northumberland : haies près de Seaton Delaval (Baker). — France. Puy-de-Dôme : mont Dore (Lamy); — Doubs : route du fort de Joux à Pontarlier (Grenier); — Haute-Loire : Ceyssace près le Puy (Boullu); — Haute-Savoie : Reyvroz, Habère-Poche, Habère-Lullin (Puget). —— Suisse. Cant. de Fribourg : la Cernaz près de Monthovon ! — Valais : Mont Clou à Bovernier! — Autriche. Tyrol: Mieders, vallée de Stubai; Steinach, in valle fluvii Sill ; mont Schlern près de Alzwang; Kranabitten près d’Onipontem; Ziel (Kerner). — Allemagne. Bade : Kaisersthal (Christ). 159. R. intricata Grenier, fl. jur. (1864), p. 259; R. transiens Kerner! oestr. bot. Zertschreift (1870), n° 1; R. Reuteri var. transiens Gren., 1. c.; Christ, die rosen der Schw., p. 170; R. Rhoetica Kerner! in lit. Caractères généraux du R. glauca Viii., dont il diffère par ses pétioles peu ou pas glanduleux, ses pédoneules munis de quelques soies glanduleuses ainsi que le fruit ; les folioles sont aussi simplement dentées. Has. Juin, juillet. Région des montagnes. — Suède. Halland : Getinge (Scheutz). — France. Cantal : Murat (Clisson); — Doubs : Pontarlier (Grenier); — Saône-et-Loire : Chälon-sur-Saône (Ozanon); — Ardèche : la Louvese (Boullu); — Isère : La Ferrière d’Allevard (Boullu) ; — Haute- Loire : Ceyssac près le Puy-en-Velay (Boullu)}; — Haute-Savoie : Habère- Poche (Puget). — Autriche. Tyrol : Calvarienberg vallée de Gschnitz, Muliboden près de Trins, Saint-Leonhard vallée de Hernberg près de Brenner, Mieders Vallée de Stubai (Kerner). 140. R. fugax Grenier, fl. jura. (1864), p. 239; R. Delasoiei Lag. et Pug., in Cottet, 1. c., sine descript.; (505) R. discreta Ripart, in Crépin, L e., p. 16, sine descript.; Cottet, I. c.; À. Sambrancheriana de la Soie, in Cottet, I. c., sine descript.; R. Reuterivar.adenophora Grenier, 1. e. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 15 et 15bis. Il diffère du À. glauca Vill. par ses pétioles glanduleux, ses folioles doublement dentées, ses pédoncules et fruits munis de quelques soies glanduleuses. — Il diffère du R. complicata par ses pédoncules et le fruit portant quel- ques soies. — Il diffère du R. intricata par ses folioles doublement dentées. Has. Juin, juillet. Région des montagnes. — Angleterre. Carnarvon- shire près le pont de Menaï (W ebb).— France. Doubs : Pontarlier (Grenier); — Hautes-Pyrénées : Cirque de Gavarnie (Ripart); — Pyrénées-Orient. : Montlouis (Ripart,; — Hautes-Alpes : Villard d’Arène (Ozamon); — Haute- Savoie : Habère-Lullin, Habère-Poche (Puget). — Suisse. Vallais : Crettaz vallée d’Entremont, Bovermer (de la Soie), Mont Clou ! — Cant. de Fribourg : les Cases d’Allières près de Monthovon! — Autriche. Tyrol : Brenner, Roveredo ; Boomgarten, vallée du Danube (Kerner). 141. R. venosa Swartz, in Spreng., syst., Il, p. 554; Besser, enum. Volh. et Pod., p. 64; Seringe, in DC., prod., Il, p. 625; R. celsicola Arvet-Touvet, essai sur les pl. Dauph. (1871), p. 27. « Germinibus ovatis peduneulisque glabris, laciniis caly- « cibus elongatis subincisis margine tomentosis, aculeis «ramorum sparsis validis recurvis, petiolis inermibus « foliolisque duplicato-serratis venosis, subtus glaberrimis « glaucescentibus. Suecia » (Sprengel). La plante que nous avons en vue diffère de cette diagnose par les pétioles, dont les uns sont inermes (le plus grand nombre), d’autres sont faiblement aiguillonnés ; les divisions calicinales sont aussi plus que subincisis ; le caractère des folioles convient parfaitement. ( 906 ) Has. Juin, juillet Broussailles des montagnes. — France. Vosges : Saulxures, Cornimont (Pierrat), Liezey, sur le chemin entre la forêt et le presbytère ubi eam legi 17 sept. 1855! — Rhône : Tassin? (Boullu); — Isèse : forêt de Porte, derrière Chamechaude (Verlot)}, Villard-de-Lans (Boullu) ; — Hautes-Alpes : Lautaret (Arvet-Touvet) ; — Savoie : mont Joigny près de Chambéry (Songeon). — Suisse, Jura de Bâle (Christ). — Prusse. Harz (Wallroth, 1854, in herb. DC.), — Ztalie. Sicile : Madonie (Todaro, recu sous le faux nom de À. montana). 149. R. Crepiniama Déséglise, in Baker, rev. brit. ros. (1864), p. 28; Du Mort., monog. des ros. de la f1. Belge (1867), p. 62; R. nuda Woods? I. c., p. 205; Tratt.? 1. e., Il, p. 25 ; R. forme étrange Crépin, not. 2, P- 07. | Exs. Baker,in° 15?,:n° 21, n° 99. Has. Juin. Haies. — Angleterre, Yorkshire : Kilvington, Thirsk, Sowerby, Maunby, Earsden ? (Baker). — Belgique. Province de Namur : Haw-sur-Lesse (Crépin). 145. R. subcristata Baker, review of the British roses (1864), p. 29; R. tomentosa var 7. Woods, I. c., p. 197 et herb., n° 41; R. canina var. subcristala Baker, monog. of Brit. ros. (1870), in Linn. Society’s journ., XI, p. 254, excl. syn. Gren. et Déségl.; À. Caledoniae Borrer ex Baker. Exs. Baker, herb. ros. brit., n° 25. Has. Juin. Haies. — Angleterre. Yorkshire : Thirsk, Westerdale, (Baker) ; — Sussex : Dumbarton (Hailstone); — Cheshire : Kirby. — Écosse. Argyleshire : Gleneroc (Hailstone); — Perthshire : Earn (Hail- stone). 144. R. alpestris Rapin, in Reuter, cat. Genève (1861), p. 68; Grenier, fl. Jur., p. 255; À. monticola b. alpestris Rapin, guide cant. Vaud (1862), p. 194. me me ( 507 ) Has. Juillet. Région des montagnes. — France. Haute-Savoie : le Salève. — Suisse. Valais : Barberine (Boullu) ; — cant. de Fribourg : Bonnondon (Rapin). 145. R. Hibewmica Smith, engl. fl, I, p. 595; Woods, l:'c.,; p.22%%et herb: n° 107; Lindley, 1. €:, p.62; Dé P etE Vp."128;"Serimee, in .DC:, prod Il p'oirde Pronv. 1l'c"p. 85; Desportes, E\c4°p470; Rchb., 1. c., IL, p. 614; Hooker, brit. fl., p. 228; Baker, rev. of Brit. ros., p. 9 et monog. of Brit. ros., p. 209. Icox. Engl. Bot., tab. 2196 et third ed., tab. 465. Has. Juin. Haies. — Angleterre. Cheshire : Great Meots (Webb). — Irlande (Smith). Var. glabra Baker, herb. ros. brit., n° 4. Yorkshire : près de Newton dans le Cleveland (Baker); — Cheshire : Great Meols (Webb). « Discovered in the counties of Derry and Down, particularly near « Belfast harbour, by M. Templeton, who, in consequence of its being « judged a new irish plant, received from a sociely at Dublin, « exemplo « raro et inaudito, » a premium of 50 pounds sterling. This gentleman « has many more claims to botanical distinction. » Smith, engl. flora, vol. 2, p. 595. 126. R. Schultzii Ripart, in Schultz, arch. de la flore de Fr. et d’Allem. (1852), p. 254; Boreau, fl. cent., éd. 5, n° 845; Déséglise, I. c., p. 105 et extr, p. 65. Exs. Schultz, herb. norm., n° 45; Déséglise, herb. ros., n° 47. Has. Mai, juin. Haies. — France. Cher : les vallées à la Chapelle-saint- Urlin (Tourangin), Bourges, haies des Vignes d’Auron (Ripart), Bourges près de Saint-Lazare! Vignes d’Asnières où j'ai récolté ce rosier en magnifique état de fructification le 50 juin 1858. — Suisse. Cant. de Fribourg : la Tine près de Montbovon ! ( 508 ) SECT. XII. — Caninae. DC., in Seringe, mus. Helv. (1818), I, p. 5; Lindley, monog. ros. (1820), p. 97, part.; Besser, enum. Podol. et Volh. (1822), p. 60, excel. R. venosa Sw., R. terebenthina- cea Besser; de Pronv., monog. genre ros. (1824), p. 97, part.; Seringe, in DC., prod. (1895), II, p. 611, part.; Duby; bot. gall. (1828), T; pr part. RehbemiR exeurs. (1850-52), IT, p. 629, excel. À. rubrifolia ; Lorey et Duret, fl. Côte-d'Or (1851), 1, p. 507, part.; Koch, syn. (1845), p. 250, part.; Déséglise, ess. monog., in mêm. de la Soc. Acad. de M.-et-Loire, X (1861), p. 52, extr., p. 12, et in the Naturalist (1865), n° 20, p. 511; Grenier, fl. jur. (1864), p. 257, part.; Reuter, cat. de Genève (1861), p. 69, excl. R. stylosa; Cariot, étud. des fleurs (1865), IE, p. 176; Fourreau, catal. pl. du cours du Rhône (1869), p. 74; Crépin, primit. monog. ros. (1869), fasc. [, p. 17, excl. subd. G) tomentellae, H) scabratae ; Diastylae tib. campylacanthae Godet, fl. Jura (1855), a) pubescenti-tomentosae, c) nudae aut subnudae, p. 20%. Clef dichotomique des subdivisions de la section Caninae. \ Feuilles glabres sur les deux faces . . . 2h74 1. : Feuilles plus ou moins pubescentes sur les deux ( faces ou seulement velues surles nervures 4. Pétioles glabres ou à peu près, pédoncule et tube : du calice hispides-glanduleux, feuilles simple- 1 / ment ou doublement dentées . . . . . . Hispidae. Pétioles glabres, pédoncule et tube du ealice lisses. 5. / \ Folioles simplement dentées . . . . . . . MNudae. “4 | Folioles doublement dentées, . . . . . . Biserralue. r ( Pédoncule et tube du calice glabres. . . . . Pubescentae. " { Pédoncule et tube du calice hispides-glanduleux . Collinae. ( 509) A) Nudae Déséglise, different met. proposed for the class. of the spec. of the genus Rosa, in the naturalist (1864), n° 20, p. 511, part.; A) lutetianae et B) transi- toriae Crépin, 1. c.; Cottet, énum. des ros. du Valais (1874), in bull. de la Soc. Murith., fasc. HE, p. 59 et p. 40. Pétioles glabres ou à peu près, folioles simplement dentées, glabres, dépourvues de glandes et de villosité sur les nervures, pédoncule et fruit glabres. O1 4. ( ( PR / — TL En 2 a en ns , D. RS on Styles glabres. . Siyles hérissés ou velus . Petit arbrisseau à rameaux trés-allongés . . Arbrisseau à rameaux flexueux, folioles petites, mucronées, fleur rose. Aiguillons droits, folioles ovales, vertes, fleur rose. nt: PLACE Aiguillons inelinés ou courbés en faulx Folioles d’un vert sombre, assez espacées sur le pétiole, fleur blanche, assez grande Arbrisseau à rameaux très-florifères, folioles d’un vert jaunätre, fleur d’un blanc pur, onglet jaunâtre. Styles hérissés, fleur rose ou blanche . Styles assez longs, velus, fleur blanche, onglet jauuâtre Tube du calice et fruit globuleux Tube du calice et fruit ovoïde ou oblong Folioles petites Folioles assez larges . Folioles ovales-arrondies, fleur petite, blanche Folioles-ovales cuspidées, fleur petite, d’un blanc lavé de rose. Arbrisseau bas et touffu, folioles ovales un peu acuminées, styles légèrement hérissés Arbrisseau droit, non touflu. , Q1 mucronulata. macroacantha. 4, [lexibilis. albo-lutescens obs. 6. syntrichostyla. re Ai: 8. 9: Amansit. aciphylla. globularis. 10. 16. | ( 15. | | | | | 19. (510 ) Rameaux purpurins, folioles ovales-oblongues ou arrondies, d’un vert sombre, la nervure médiane souvent rougeâtre, styles hérissés. Rameaux verts, folioles ovales-aiguës, d’un vert clair, styles hérissés en faisceau court. Folioles ovales, fruit ovoïde . : Folioles orbiculaires, fruit gros, oblong-allongé Roliples petites, CNENOEMRENNENEE "ds Folioles assez larges . . . . . Rameaux courts, terminés par une touffe de folioles qui semblent sortir du même point, folioles ovales cuspidées, fleur rose carné . Rameaux non terminés par une touffe de loHOIBS 2) ETES Rameaux floraux courts, presque inermes, folioles ovales-arrondies, fleur rose pâle. Rameaux floraux plus ou moins allongés ,aiguil- ID DUES SAS SR TETE TA Tiges florales et stériles chargées de nombreux aiguillons, folioles ovales, fruit petit, ovoide Tiges florales et stériles non chargées de nom- breux aiguillons, folioles rétrécies aux deux EXÉTENLILES SUR Pétioles parsemés de quelques poils . Petioles APS ANT. Aer PACA EE Rameaux purpurins, folioles ovales-aiguës, fleur grande, d’un rose clair, styles faible- ment REPISSES Mr AMEN ES ENT REMISES Rameaux non purpurins Folioles, Vertés "2eme EE Lee Folioles'glauques Meme Folioles tres-luisantes . . . . . Hotoles d'un Vert Mat em nes OI montivaga. sphaerica. 12. Touranginian«. 15. 16. senticosa. 14. J'amosissine. 19. horridula obs. oxyphylla obs. LE 19: spuria, 18. fallens. glaucescens. nilens. canin«. 147. R. canina L.,sp., 704; R. sepium Lam., fl. fr.. (1795), HE, p. 129 (non Thuill.); R. Lutetiana Leman, bull. Philom. (1818), extr., p. 9, n°5; R. Swartziana Fries, nov., 54? Seringe, in DC., prod ?, IL, p. 615 ; (511) R. fallax Puget, in Déségl.. herb. ros., n° 60, sine des- cript.; R. finitima Déséglise, ad amic.; Cottet, 1. e., p. 59, sine descript. Icox. Roessig, die rosen, tab. 21 et tab. 29; Redouté, les roses (1824), livrais. 28, A.; Flora Danica, IV, tab. 555; X, tab. 1695; Swensk,bot., E, tab. 29, VIE, tab. 541; Engl. bot., tab. 2611 et third edit., pl. 474. Exs. Seringe, ros. desséch., n° 9; Fries, herb. norm., fase. VI, n° 41?, fase. VIIL, n° 45 part.; Billot, n° 2259; Déséglise, herb. ros., n° 12 et n° 60; Baker, herb. ros. brit., n° 12; Wirigen, plant. critiq., n° 74, n° 466; Aucher-Eloy, n° 1451bis; Kotschy, n° 257, n° 727? Ce dernier n° présente un caractère singulier dans l’incurva- tion du sommet des rameaux florifères, probablement un état anormal ?; de Heldreich, n° 2616 ? n° 2680 ?; Orpha- nides, n° 2711? tige et rameaux florifères inermes! proba- blement une espèce distincte du À. canina, mais il est difficile de se prononcer sur un échantillon incomplet. Has. Mai, juin. Haies, broussailles, bois. — Espèce vulgaire en. Europe. Je possède en herbier des échantillons de la Suède de la Belgique, d’An- gleterre, de France, de la Suisse, de l’Autriche, de l’Allemagne, de l’Es- pagne, de la Turquie d'Europe. J’ai aussi ce rosier d'Afrique. — Algérie : Tlemcen (Munby). — Trattinnick dit : in omni Europa et in Asia boreali. Os. T. D’après Loiseleur-Deslonchamps, le rosier doit son nom spé- cifique à la prétendue propriété que les anciens attribuaient à sa racine. Pline en parle comme d’un spécifique contre la rage ; cette vertu miraeu- leuse fut, selon lui, révélée en songe à une mère dont le fils avait été mordu par un chien et l’emploi de ce remède guérit le malade, Oss. IL. Fries, herb. norm., fase. VII, ,n0 45; R. canina var. opaca Fries, nov. — Sous ce numéro, représenté par deux échantillons en fleurs, &l y a cerlainement une confusion et je doute que ces deux échantillons aient été pris sur le même buisson ? Celui du bas a les feuilles simplement dentées, ovales-elliptiques ou ovales, les pétioles glabres, inermes, les styles héris- (312) sés : c’est tout simplement le À. canina Lin. L’échantillon supérieur a les folioles, les unes ovales-aiguës, les autres arrondies, pourzemenr dentées, les pétioles pubérulents, aiguillonnés, les styles très-velus : ÆR. dumalis Bechst ? Ces mélanges sont regrettables, surtout quand ils viennent de la part d’un botaniste aussi éminent que M. E. Fries. J’ai vu la même confusion dans trois exemplaires de l’herbier normal de Fries ! Oss. IT. J'ai distribué un rosier sous le nom de R. fallax Puget, in Déségl., herb. ros., n° 60, que je ne crois pas distinet du R. canina. — Haute-Savoie : Pringy (Puget); — Savoie : mont Nivolet (Songeon); — Cher : forêt de Nierzon! 148. R. glaucescens Desvaux, in Mérat, fl. Paris. (1812), p. 192 (non Wulf.); Boreau, catal. rais. du départ. de Maine-et-Loire (1859), p. 79; R. canina var. glaucescens Desvaux, Journ. bot. (1815), I, p. 114; Seringe, in DC., prod., IE, p. 615. Has. Mai, juin. Bois, haies. — France. Maine-et-Loire : Angers (Bastard, 1815, in herb. DC.); — Cher : Marmagne, la Chapelle-saint-Ursin, bois de Soye, bois de Rouet près de Mehun ; — Saône-et-Loire : Autun (Carion); — Isère: forêt de Portes, mont Rachet (Verlot) ; — Haute-Savoie : Habère-Poche (Puget); — Alsace. Gros Wald près de Reichoffen! — Autriche. Tyrol : Innsbruck (Kerner). 149. R. mitens Desvaux, in Mérat, fl. Par. (1812), p. 192; Boreau, 1. e.; KR, canina var. nitens Desvaux, journ. bot. (1815), I, p. 114; Seringe, in DC., prod., p. 615. Has. Mai, juin. Haies, — France. Vosges : Planois (Pierrat); — Cher : Givrai (Ripart), haies des vignes de la Chapelle-saint-Ursin, vignes de Couët près de Mehun, le Corpouay, commune de Berry; — Rhône: mont Genèvre près de Lyon (DC., 1809); — Isère : le Sappey (Verlot); — Haute- Savoie : Pringy (Puget). 150. R. syntrichostyla Ripart., mss. Arbrisseau peu élevé, à rameaux flexueux, écorce verte, ( 515 ) aiguillons des tiges forts, dilatés à la base, crochus, ceux des rameaux florifères plus petits, minces, allongés, dilatés à la base en forme de disque, courbés, les plus petits droits; pétioles glabres, très-légèrement velus en dessus à la base, parsemés de quelques glandes fines, sillonnés en dessus, aiguillonnés en dessous; 5-7 folioles toutes pétiolées, la terminale arrondie ou un peu rétrécie à la base, glabres, d’un vert foncé en dessus plus pàles en dessous, ovales- aiguës, ovales-elliptiques, quelques-unes obtuses, simple- ment dentées, les folioles inférieures portent quelques rares dents accessoires, on observe quelquefois sur la nervure médiane de la foliole terminale 1-5 petits acicules ; stipules plus ou moins larges, glabres, bordées de glandes, oreillettes aiguës, divergentes ; pédoncules lisses, solitaires ou en corymbe, portant à leur base des bractées glabres, lancéolées ou ovales, cuspidées au sommet, égalant ou plus longues que les pédoncules ; tube du calice ovoïde, glabre; divisions calicinales appendiculées au sommet, glabres, 2 entières à bords tomenteux, 5 pinnatifides à appendices étroits, saillantes sur le bouton, égalant la corolle, réflé- chies après l’anthèse, non persistantes sur le fruit; styles libres, très-velus, simulant une colonne plus ou moins sail- lante, disque conique ; fleur blanche, à onglet jaunatre ; fruit petit, ovoïde, rouge à la maturité. Ce rosier n’appartient pas au groupe du À. systyla, comme me l'écrit (25 févr. 1872) mon ami M. Ripart ; les styles sont libres ! et non soudés sur les échantillons recus de M. Ripart. Has. Mai, juin. Bois, haies, — Angleterre. Devonshire : Yeoem vale between Lee Mill Bridge et Yeo (Briggs); — Cornwall (Briggs). — Belgique. Prov. de Namur: Rochefort (Crépin). — France. Vosges : Rambervillers (Boulay) ; — Cher : vignes de Couët et bois de Rouet près de Mehun ! — (514) Isère : Saint-Christophe-en-Oisans (Boullu); — Rhône : Ronzière (Chabert); — Lot-et-Garonne : Agen (Ripart); — Haute-Savoie : Habère-Poche, la Caille (Puget). — Autriche. Krems, Schwargan (Kerner). — Italie. Sicile : Madonie (Todaro). 151, R. macroacautha Ripart, mss. Petit arbrisseau à rameaux très-allongés, gréles, étalés, dans le genre de ceux du R. repens, à écorce vineuse, aiguillons longs, dilatés à la base, droits ; pétioles glabres, portant quelques rares petites glandes, sillonnés en dessus, aiguillonnés en dessous ; 5-7 folioles toutes pétiolées, d'un vert clair, ovales ou ovales-elliptiques, glabres, sim- plement dentées ; stipules allongées, glabres, à oreillettes aiguës, droites ou divergentes, bordées de quelques petites glandes ; pédoncules solitaires ou réunis par 2-5, glabres, longs, ayant deux petites bractées opposées, ovales, acumi- nées, glabres, bordées de glandes, égalant ou dépassant les pédoneules; tube du calice ovoïde, glabre ; divisions calicinales appendiculées au sommet, glabres, 2 entières à bords tomenteux, 5 pinnatifides à appendices étroits, sail- lantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réfléchies à l’anthèse, non persistantes ; styles glabres, disque pres- que plan ; fleur rose, fruit ovoide, rouge. Très-remarquable par ses longs aiguillons droits, hori- zontaux, ni eourbés, ni erochus ; son port est différent aussi de celui du À. canina ; 11 a besoin de se soutenir sur les autres arbrisseaux qui sont à sa portée; ses styles sont glabres. Has, Mai, juin. Haies, bois.— France. Cher : Garenne de Turly près de Bourges (Ripart), bois de Givray près de Trouy ! 1592. R. mucrouwlata Déséglise, in Godet, fl. Jura, suppl. (1869), p. 71; R. hololeia Ripart, in Cottet, L. c. (1874), p. 58, sine descript. ; R. firmula Godet, I. c. ? mt (515) Arbrisseau peu élevé, à rameaux flexueux, aiguillons dilatés à la base, droits et d’autres un peu arqués, assez robustes, ceux des rameaux florifères plus petits ; pétioles glabres, parsemés de poils principalement à la base et sillonnés en dessus, aiguillonnés ou inermes en dessous ; )-7 folioles toutes pétiolées, petites, ovales-elliptiques, aiguës, mucronées, vertes, un peu luisantes, glabres, simplement dentées,à dents aiguës, les supérieures conniventes; stipules glabres, bordées de glandes, oreillettes aiguës, les unes droites et d’autres divergentes ; pédoncules ordinairement solitaires ou réunis deux ensemble, glabres, ayant à leur base deux bractées ovales-cuspidées, glabres, bordées de glandes, plus longues que les pédoncules ; tube du calice ovoide, glabre; divisions calicinales appendiculées au sommet, glabres, les intérieures entières, à bords tomen- teux, les extérieures pinnatifides, à appendices étroits, sail- lantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réfléchies à l’anthèse, caduques ; styles glabres, s'élevant au-dessus d’un disque un peu conique; fleur rose; fruit ovoïde, rouge. [ M. Godet attribue à mon À. mucronulata des feuilles «ordinairement doublement dentées ; » ce qui n'est pas, car mon type est à feuilles simplement dentées. M. Godet a déerit ce rosier, d’après l'avis de M. Grenier, sur un échantillon que j'avais communiqué sous ce nom provisoire à l’auteur de la flore de France. Has. Juin. Bois. — Angleterre. Yorkshire : Thirsk (Baker). — France. Cher : haies de Turly près de Bourges (Ripart), bois de Gérissé près de Mehun ! — Haute-Savoie : Habère-Lullin à l’Arpcttaz (Puget). — A/sace. Forêt de Vordersberg, côté des prairies de Niederbronn ! — Suisse, Jura de Bâle (Christ) ; — Valais : Bovernier (Cottet). Oes. Le R. oxyphylla Ripart, in litt., ne me semble différer du À. mucro- 22 4 à ( 516 ) nulata que par ses folioles rétrécies aux deux extrémités et ses styles héris- sés. — Cher : bois de Marmagne, Achères près de la forêt de Saint-Palais. — Alsace. Berges de l’étang de Niederbronn ! 155. R. senticosa Acharius, in act. Holm. (1815), p.91; KR. canina vulgaris b. Mutel, fl. fr., E, p. 559; R. canina b. senticosa Rehb., 1. e., p. 620, exel. syn. Rau; Godet, fl. Jura, p. 215; Reuter, cat. de Genève (1861), p. 70; R. orthacantha Kerner! in Christ, L. €., p. 168. Icon. Acharius, IL. c., tab. 5; Swensk bot., VIE, tab. 475. Port du R. canina, à rameaux courts, terminés par une touffe de 4-G feuilles, paraissant sortir d’un point commun, aiguillons des tiges robustes, dilatés à la base, droits ou courbés, ceux des rameaux plus petits, épars, souvent geminés au-dessous des pétioles; pétioles canaliculés, par- semés de poils à la base, glabres, du reste, aiguillonnés ou inermes ; 9-7 folioles toutes pétiolées, petites, d'un vert qai, glabres, fermes, ovales-cuspidées ou ovales-elliptiques, sim- plement dentées, à dents fines, aiguës; stipules lancéolées, glabres, bordées de glandes fines, oreillettes aiguës, diver- gentes; pédoncules courts, ordin. solitaires, glabres, portant à leur base une ou deux bractées ovales-cuspidées, glabres, plus longues qu'eux; tube du calice petit, ovoïde, glabre; divisions calicinales appendiculées au sommet, glabres, 2 entières à bords tomenteux, 5 pinnatifides à appendices étroits, linéaires, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réfléchies à lanthèse, caduques à la coloration du fruit; styles courts, hérissés ; disque plan ; fleur d’un blanc carné ; fruit ovoide presque arrondi, rouge. Has. Mai, juin. Haies, bois. — France. Cher : petit bois des Vignes de la Chapelle-saint-Ursin ! — Rhône : Lyon au grand camp (Ozanon); — Haute-Savoie : Arenthon (Puget), le mont Salève, dans le chemin de la ne à nn = … gs 0 M "D (517) Croisette, d’après Reuter. — Suisse. Cant. de Neufchâtel : d’après M. Godet, il serait sssez commun aux environs de Neuchâtel. — Autriche. Tyrol : Mieders, vallée de Stubai (Kerner). 154. R. flexibilis Nos. Arbrisseau de ? mètre à 1 mètre 50 cent. de hauteur, à rameaux flexueux retombants et cherchant un appui sur les arbrisseaux voisins; aiguillons des tiges nombreux, robustes, dilatés à la base, inclinés ou courbés en faulx au sommet, égaux, ceux des rameaux florifères rares, espacés, plus petits et de mème forme; écorce verdâtre, celle des jeunes pousses d’une couleur pruineuse: pétioles glabres, sillonnés, parsemés de poils blanchâtres dans le sillon, aiguillonnés en dessous ; 7 folioles d'un vert sombre en dessus, non luisantes, toutes pétiolulées, assez espacées sur le pétiole, ovales, ovales-elliptiques ou arrondies au sommet, rétrécies à la base, les inférieures plus petites, quelquefois obtuses, glabres, simplement dentées; stipules plus ou moins larges, glabres, bordées de glandes, oreillettes aiguës, droites ou divergentes; pédoncules glabres, en corymbe de 4-8-12-20 ou réunis en cyme bifide où trifide, le corymbe porte à sa base des bractées ovales-cuspidées, glabres, à bords glanduleux, les cymes trifides ont à leur base deux bractées opposées, les pédoncules extérieurs portent deux petites bractées, le pédoncule intérieur en est dépourvu ; les eymes bifides ont les mèmes bractées, mais un seul pédoncule porte deux bractées, l’autre en est privé ; tube du calice ovoïde, glabre ; divisions calicinales ovales, glabres, spatulées au sommet, deux entières, trois pinna- tifides à appendices larges, ciliés, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réfléchies à l’anthèse, non persistantes ; styles courts, glabres ; disque conique ; fleur assez grande, blanche; étamines blanchâtres, à anthères (318) jaunes; fruit rouge, ovoïde, ceux des corymbes ou des cymes trifides, le fruit du centre est obovoïde. Has. Mai, juin. Haies, bois. — Angleterre. Yorkshire : les haies à Sowerby ? (Baker).— France. Cher : Clairières du bois de Rouet, commune de Mehun près des vignes. 155. R. falilens Déséglise, in Fourreau, 1. c. (1869), p. 75, sine descript.; Cottet, 1. e., p. 40, sine descript. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 15. Arbrisseau élevé, à rameaux flexueux, aiguillons des tiges robustes, dilatés et comprimés à la base, inclinés au sommel ou presque droits, ceux des rameaux florifères peu abondants, espacés et plus petits; pétioles sillonnés et par- semés de poils en dessus, portant sur le bord du sillon quelques rares petites glandes, aiguillonnés en dessous ; 9-7 folioles toutes pétiolulées, vertes, glabres, ovales arron- dies à la base, terminées en pointe courte, ovales-elliptiques, arrondies et parfois rétuses, simplement dentées, à dents plus ou moins régulières ; stipules glabres, bordées de glandes, oreillettes aiguës, peu divergentes, les supérieures dilatées; pédoncules solitaires où réunis en bouquet, glabres, ayant à leur base des bractées ovales-cuspidées, glabres, bordées de glandes, égalant ou dépassant les pédon- cules; tube du calice ovoïde, glabre; divisions calicinales ovales, spatulées au sommet, glabres, 2 entières, 5 pin- natifides à appendices étroits, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réfléchies à l’anthèse, cadu- ques avant la maturité du fruit; styles courts, hérissés ; disque peu saillant; fleur grande, d’un rose pâle, à pétales émarginés au sommet ; fruit ovoide, rouge. Has. Mai, juin. Haies, bois. — France. Cher : bois d’Yèvre près de Vierzon, bois de Marmagne ; — Rhône: Craponne (Boullu) ; — Haute- Savoie : Thonon, Areuthon, Habère-Lullin (Puget.) (319) Os. R. albo-lutescens Ripart, in litt., nous parait bien voisin de l’espèce précédente. M. Ripart, dans sa lettre du 25 févr. 1875, dit : « Les fleurs « sont d’un blane pur avec l'onglet jaune, les filets des étamines sont d’un « jaune prononcé, les styles libres et glabres, tout le feuillage est d’un « vert un peu jaunâtre ; c’est un arbrisseau élevé, à long rameaux très- « florifères. » — Has. Mai, juin. — Cher : les Aix-d’Angillon (Ripart) ; — Rhône : Lyon (Ozanon) ; — Haute-Savoie : Thonon ? (Puget). 156. R. addita Déséglise, notes extr. de l’énum. des rosiers, in the journal of Botany, for June 1874, et extr., p. 2; R. coriacea Crépin (non Opiz); R. canina var. b. coriacea Boissier, fl. orient., IE, p. 685. Exs. Kotsehy, n° 265, n° 656. Has. Juin. Région des montagnes. — Perse. mont Elbrus à Passgala (Kotschy), entre Nischapur et Mechhed (Bunge, in herb. Boissier). Os. Il y a une faute de typographie dans le journal anglais : R. coricea, c’est R. coriacea qu’il faut lire. 157. R. calycina M.-Bieb., fl. Taur.-Cauc., IE, p. 549; Tratt., monog. ros., IT, p. 8. Has. Juin. — Russie d’Europe. Odessa. Ce rosier manque aux herbiers de MM. De Candolle et Boissier. — Seringe ne fait aucune mention du R. calycina, pas même dans ses species non satis nolae. — Rchb , fl. excurs., admet le R. calycina en synonyme au R. coriifolia, à tort selon nous, puisque ce dernier a les feuilles pubescentes et que le À. calycina les a utrinque glaberrimis. 158. R. armata Steven; Besser, enum. Pod. et Volh., p.62; Tratt., |. c., p. 224. Ce rosier ne se trouve pas dans les herbiers de MM. De Candolle et À Boissier, quoique dans le premier surtout les types de Besser soient si richement représentés. 159. R. Transilvanica Schur, enum. pl. trans., p. 202; Walpers, ann. bot., VII, p. 879. ( 520 ) Has. — Hangestein près de Kronstadt. Cette espèce n’est pas représentée dans les herbiers de MM. De Candolle et Boissier. 160. R. Touranginiana Déségl. et Ripart, L. e., X, p. 162 et extr., p.62; Cariot., I. e., Il, p. 176 ; Fourreau, CSD. 74 Has. Juin. Haies. — France. Cher : haies du chemin de Bourges à Givrai (Ripart), haies des vignes du château à Bourges, la Servanterie près de Mehun ; — Rhône : Lyon (Chabert) ; — Haute-Savoie : Arenthon (Puget). — Italie. Sicile : Palerme (Todaro). 161. R. ramosissima Rau, enum. ros., p. 74, sub. R. canina var. ; Déséglise, L. e., p. 105 et extr., p. 65; Cariot, 1. c., II, p. 177 ; Fourreau, I. c., p. 74; R. canina var. ramosissima BI. et Fing., comp., I, p. 627. Has. Juin. Haies, bois. — France. Cher : haies des vignes des Mache- riots près de Bourges, pacage de Bouy commune de Berry, Mehun, forêt du Rhin-du-Bois, Trouy, Vierzon, au bois d’Yèvre; — Marne : Reims (de Belley) ; — Saône-et-Loire : Saint-Forgent près d’Autun (Carion) ; — Rhône : Lyon, au-dessus de Couzon (Boreau) ; Doubs : Montmahoux (Paillot). 162. R. Amansii Déséglise et Ripart, in the journal of Botany for June 1874, extr., p. 5; R. Aginensis Ripart (non Desp.). Has. Juin. Haies. — France. Lot-et-Garonne : haies autour du château d’Arasse près d'Agen (Garroute, Ripart). Oss. J'ai recu d'Angleterre, du comté Nord d’York, de M. Baker, un rosier qui se rapproche beaucoup du À. Amansii par ses fruits et ses styles, mais l'échantillon étant dépourvu de feuilles, je ne puis pas me prononcer définitivement. 165. R. globularis Franchet, in Boreau, fl. cent. de la Fr., éd. 5, n° 859; Déséglise, ess. monog., p. 104, extr., p.°64% Cariot, 1. c., Il. p.177; Grenier, (jura? p. 242. (321 ) Hap. Juin. Haies. — France. Loir-et-Cher : Carrières de Bcaumont (Franchet} ; — Rhône : Francheville (Chabert) ; — Doubs : Besancon ! — Alsace. Forêt de Vordersberg près de Niederbronn ! 164. R. montivaga Déséglise, descript. de qq. esp. nouv. du genre rosa (1875), in mém. Soc. Acad. de M.-et-L., XXVIIL p. 107 et extr., p. 11 ; Fourreau, ND AE Verlotelïe p.114, 0bs.;/Cottet 7e; p. 40 ; R. monticola Déséglise, olim. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 61; Billot (suites), n° 5900. Has. Juin, juillet. Broussailles des montagnes. — France. Hautes-Alpes : Gap (Burle) ; — Isère : mont Rachet (Verlot) ; — Savoie : mont Nivolet (Songeon) ; — Haute-Savoie : mont Sion, Habère-Lullin, Habère-Poche, Saint-Germain-sur-Talloires, Pringy (Puget). — Suisse. Valais : Fins-Hauts (de la Soie), vallée de Binn (Cottet), mont Clou ! — Cant. de Fribourg : Paribaz, contrefort de la Cape au Moine! — Autriche. Tyrol : Mieders, vallée de Stubai (Kerner). 165. R. spuria Puget, in Déséglise, L e., XXVIIL HD) exr p.45; Fourreau, L/c.;\p7#:%#0Cotiet, LC p. 40. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 49; Billot (suites), n° 93979. Has. Juin, juillet. Broussailles des montagnes. — France. Vosges : Labresse (Pierrat) ; — Isère : forêt de Porte (Verlot) ; — Haute-Savoie : Pringy, Epagny, Saint-Martin, Annecy-le-Vieux, montagne de l’Ofliège (Puget). — Suisse. Cant. de Fribourg : Lurqui base de la Cape au Moine! — Autriche. Tyrol : Madona del monte ad Roveredo (Kerner); — Autriche infér. : Krems (Kerner). * 166. R. sphaerica Grenier, in Billot, archiv. de la f1. de Fr. et d'Allem., p. 555; Boreau, I. c., éd. 5, n° 841 ; Déséglise, ess. monog., in mém. Soc. Acad. de M.-et- Loire, X, p. 104, et extr., p. C4; Reuter, |. c., p. 70; (52 ) Gariot.; 1: c., IL, p. 177; Fourreaü, L. c., p. 74; Verlot, Le., p. 114; R. canina var. globosa Desv., journ. bot. (1815), I, p. 114; R. canina var. sphaerica Godet, f1. Jura, suppl., p. 75. Exs. Billot, n° 1479. Has. Juin. Haies, bois. — Angleterre. Cheshire : Hoylake (Webb) ; — Cornwall : haies près de Kingsmill (Briggs). — Belgique. Prov. de Namur : Rochefort, Han-sur-Lesse, Wavreille (Crépin). — France. Vosges : Saul- xures (Pierrat) ; — Loiret : Orléans (Jullien) ; — Cher : C., Trouy, Bour- ges, Mehun, Allogny, Vierzon, ete. ; — Puy-de-Dôme : Clermont ; — Doubs : Pontarlier (Grenier); — Jura : Saint-Loup (Puget) ; — Rhône : Lyon à Charbonnière (Chabert), Villeurbanne (Ozanon) ; — Isère: forêt de Porte (Verlot) ; — Hautes-Alpes : Charrance près de Gap (Burle) ; — Haute-Savoie : Habère-Lullin, Argonnex (Puget), mont Salève à Monne- tier! — Suisse. Cant. de Vaud : Chescières (Rapin) ; — Valais : Sion, Sembrancher (Cottet). — Autriche. Autr.-infér. : Krems (Kerner) ; — Tyrol : Trins, vallée de Gschnitz (Kerner). 167. R. exilis Crépin, in bull. de la Soc. roy. de Botan. de Belgique (1868). VIT, n° 2, extr., p. 1. Has. — Prusse rhénane. Vallée de la Nahe. 168. R. aciphylla Rau, enum. ros., p. 69; Tratt., Ke If p°°22% ble Fingecomp.; "p.024 -REUDe He exeurs.; 11;-p.. 619; Bor:, {ll cent. éd. 49, n19827 Désenlise th "cr, p106cet/extr., -p/66: Canoe p. 177; R. canina var. aciphylla Lindl., monog. ros., p. 99; Seringe, in DC., prod., IT, p. 614; R. sphaerica var. aciphylla Grenier, fl. jur., p. 242. Icon. Rau, 1. c., pl. 1; Redouté, les roses (1824), livrais. 59, B. Has. Mai, juin. Lieux secs et pierreux. — France. Cher : forêt de Font- moreau ! petit bois aux Loups dans les vignes de la Chappelle-saint-Ursin! bois de Rouet près de Mehun ! la Chapelle-saint-Ursin et Brécy (Ripart), (325 ) Bourges (Tourangin) ; — Doubs : Brégille à Besancon (Paillot); — Rhône : indiqué à Beaumont par M. Cariot, mais nous n’avons pas vu la plante de celte localité. — Suisse. Cant. de Fribourg : Montbovon ! — Bavière, Wurzbourg (Rau, 1817, in herb. DC.). — Belgique. Prov. de Namur : Jemelle (Crépin). Oss. R. horridula Déségl., in herb. ; R. ferox Chabert (non Aït.). — J'ai recu de feu Chabert un rosier sous le nom de À. ferox Chabert ! qui est très-remarquable, mais sur lequel je ne puis pas me prononcer, ne Île connaissant que par deux échantillons en fruit. — Il a le port du À aci- phylla, dont il diffère par les tiges chargées d’aiguillons inégaux, dilatés à la base, inclinés ou droits, ceux des rameaux florifères beaucoup moins nom- breux, espacés, petits, droits ; le fruit est petit, rouge, ovoïde ; les folioles un peu plus grandes que dans le R. acipylla; les folioles sont irrégulière- ment dentées. Has. — Rhône : Francheville, derrière le château (Chabert) ; — Cher : haies de Saint-Eloy-de-Gv, près du village. B). Biserrutae. Crépin, primit. monog. ros., fase. [ (1869), p. 17; Cottet, ros. du Valais, in bull. Soc. Murith. (1874), n°5, p. 40; Nudae Déséglise, obs. on the differ. meth. prop. for the class. of the spec. gen. rosa, in the Naturalist (1865), n° 20, p. 511, part. Pétioles glabres ou à peu près, folioles doublement dentées, glabres, dépourvues de glandes et de villosité sur les nervures ; pédoneule et tube du ealice lisses. Styles glabres ou presque glabres. . . . . 2. SiviesyeliS ou hérissest 10 Le RNA Pétioles velus ou légèrement velus . . . . 5. S duleux A ARE AE EN : Folioles orbiculaires, d’un vert glauque, fleur assez grande, d’un beau rose, fruit ovoïide . medioxima. O1 \ l 2. | Pétioles glabres, parsemés de glandes ou églan- / Folioles ovales, vertes, fleur d’un rose clair, fruit \ AN OP Ne CE NP 2" pallostusch le. Cr 10. 11: 14. | \ (52% ) Rameaux floraux inermes ou portant de rares algurllons HE Rameaux floraux aiguillonnés. . < Tiges faibles, retombantes, rameaux courts, iner- mes ou munis de rares petits aiguillons, folioles ovales-aiguës, tube du calice petit, ellipsoïde, fleur rose, fruit grêle, ellipsoïde, rouge-orangé. Rameaux florifères inermes "404 1%. . Folioles d’un vert sombre en dessus, fleur rose clair, styles très-obscurément hérissés, fruit Ovoide le HE ler. Folioles d’un vert clair, fleur blanche, fruit ovoïde presque arrondi . NL AL na Rameaux floraux courts, étalés, folioles assez petites, ovales-aiguës, fruit petit, ovoide . . Rameaux floraux plus ou moins allongés. Tube du calice ovoïde, styles entièrement glabres Tube du calice ovoïde-allongé, fleur rose, styles obscurément hérissés Folioles ovales-arrondies, fleur blanche Folioles ovales, à dents aiguës, fleur rose. Styles velus . Styles hérissés . Styles très-velus, simulant une colonne courte, folioles ovales, les inférieures subobtuses, fleur rose clair, fruit globuleux . . . . Styles velus, petit arbrisseau, folioles ovales, d’un vert glaucescent, pédoncule très-court, fruit gros, obovoïde, couronné par les sépales per- SISTANÉS, LTUENE Fruit ovoïde ou ovoïde allongé. . . . . Fruit globuleux.: . #4". pat Holiples petites 8x Ses NEA ETES Folioles assez larges . . . . . Tige couverte de nombreux aiguillons inégaux, horizontaux, fleur grande, d’un rose pâle, fruit gros, ellipsoïde, rouge-orangé . . . Tige non couverte de nombreux aiguillons, mais AIGUUIONNEe +. 0 DR ES TRS Le slenocarpa. 6. cladoleia. glaberrima. curticola. 8. 9. oblonga. Carioti. Chaboisaet. 41: 12: erioslyla. stephanocarpa. 15. 20. 14. 16. armalissima. 15. (325) Aiguillons rapprochés sur les rameaux florifères, lemme uit ovoide).. 12 ete sl: Aiguillons épars, fleur blanche, fruit ovoïde- allongé. Pédoneule court. . Pédoncule plus ou moins allongé . : Pédoncule long de 5-4 millim., fleur rose, fruit obovoïde, affectant une forme pyriforme . Pédoncule court, ayant plus de 4 millim., fleur rose clair, fruit obovoïde-allongé Fleur rose ou blanche . . . Fleur d’un rose vif . SAN Folioles latérales presque sessiles, ovales-ellip- tiques, d’un vert non luisant en dessus Folioles latérales pétiolées, ovales-aiguës, d’nn vert luisant en dessus po Luile ni ne Jeunes pousses d’un rouge vineux ou les stipules, les pétioles, les bractées, les nervures lavés d’un rouge vineux Eine Jeunes pousses peu ou point d’un rouge vineux. Jeunes pousses fortement lavées d’an vineux, fruit gros, presque arrondi, Pétioles, stipules, bractées, nervures des folioles lavés d’un rouge vineux, fruit subglobuleux, folioles-elliptiques à Petit sous-arbrisseau, fruit petit, globuleux . Arbrisseau élevé, fruit gros Feuilles luisantes en dessus Feuilles non luisantes en dessus . CRE Folioles ovales-aiguës, fleur rose pâle, fruit très- gros, de la grosseur d’une petite noix . Folioles ovales, d’un vert sombre, fleur rose. rouge squarros«. adscila. F7: {S. brachypoda. insiqgnis. dumalis. 19° rubelliflora. rubescens. Malmundariensis. vinace«. sylvularum. 23. sphacroiïdea. 24. mAicrocar pa. biserrat«. 169. R. Carioti Chabert, in Cariot, étud. des fleurs (1865), II, p. 677; Fourreau, 1. e, p. 74 (sine des- cript.); Crépin, primit. monog. ros. (1869), fase. I, p.44. Description établie sur les de feu Chabert. notes et échantillons reçus ( 5% ) Racine non tracante; arbrisseau de 2 à 5 mètres, touffu, robuste, aiguillons très-nombreux sur les tiges qui partent de la souche, crochus, ceux des rameaux moins nombreux, courbés en faux, rougeàtres; pétioles glabres, canaliculés, parsemés de glandes, munis de quelques poils à l'insertion des folioles, aiguillonnés en dessous, à acicules se prolongeant jusque sur la nervure médiane, une partie des nervures médianes ont ce caractère, mais pas toutes ; stipules lancéolées, longues, glabres, bordées de glandes, à oreillettes aiguës, divergentes; 5-7 folioles toutes pétiolées, glabres, ovales-arrondies ou obtuses, ver- tes en dessus, plus pales en dessous, doublement dentées, à dents ouvertes, les principales mueronées, les secondaires glanduleuses ; pédoncules lisses, solitaires ou groupés par 3-4, munis de bractées acuminées, dont une souvent terminée par un appendiee foliaire, glabres, plus longues que les pédoncules extérieurs, égalant celui du centre; tube du calice glabre, ovoïde, arrondi à la base, contracté au sommet; divisions calicinales spatulées au sommet, glabres en dessous, 2entières à bords tomenteux, 5 pinna- ufides, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réfléchies à l’anthèse, caduques; styles courts; disque conique ; fleur de grandeur moyenne, blanche, à pétales obcordés ; fruit ovoïde, arrondi à la base, un peu atténué au sommet, rouge en septembre, pulpeux en octobre. Has. Juin. Haies. — France. Cher : haies des vallées à la Chapelle-saint- Ursin près de Bourges (Tourangin) ; — Rhône : Lyon au Gau au-des- sus du pont d’Alay (Chabert) ; — Aude : montagne Noire, le Mas-Cabardès (Ozanon). 170. R. medioxima Déségl., descript. de qq. esp. nouv. du genre Rosa, in mém. soc. Acad. de M.-et-Loire, XAVIIEUS7S), p. 110 etiextr, p. 16: Crépin ice p. 17; Verlot, cat. pl. du Dauph., p. 394. (527 ) Has. Juin. Haies, buissons. — France. Cher : haies de Roulon, commune de Berry ! — Isère : forêt de Porte derrière Chamechaude (Verlot) ; — Haute-Savoie : la Malveria sur Annecy-le-Vieux, Thonon (Puget). — Alsace. Niederbronn ! — Autriche. Tyrol : Lienz (Kerner). 171. R. Malimamdariemsis Lejeune, fl. de Spa(1811), I, p. 251; Desportes, ros. gall., n° 1986; Boreau, I. c., éd. 2, II, p. 178, éd. 5, n° 842; Déséglise, ess. monog., in mém. soc. Acad. de M.-et-Loire, X, p. 107 et extr., p. 67; de Martr.-Don., fl. du Tarn, p. 229; Cariot, 1. c., p. 177; Fourreau, |. c., p.74; Pérard, cat. de Montluc., p. 85; À. canina var. Malmundariensis Chevalier, f]. génér. de Paris, Il, p. 69%; À. canina var. ambiqua Seringe, in DC., prod., IE, p. 614. Icox. Redouté, les roses (1824), livr. 26, B. mala. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 48; Billot (suites), n°5720 sub. R. afjinis Rau. Il peut se faire que ce soit Le R. afJinis de M. Grenier, mais non celui de Rau. Rau dit : « foliolis « supra pubescentibus, subtus glaucescentibus glabris. » Les échantillons distribués ont les feuilles littéralement glabres sur les deux faces. Orphanides, fl. graec., n° 5550? n° 2755° Has. Juin. Haics, bois. — Angicterre. Yorkshire : wood by the canal side Wood Newton (Hailstone); — Devonshire : Leigham Egg Bueklard (Briggs). — Prusse. Malmedy (Lejeune). — France. Indre : Mers, bois du Magner (Boreau); — Cher : A. C., Contremoret, Bourges, bois de Mar- magnc, Mehupn, ete. ; — Puy-de-Dôme : entre les Gazeriers et Sussat, les Vergnes près de Riom, Saint-Pardoux (Lamotte); Clermont ! — Allier : Montlucon (Pérard, eatal ); — Doubs : mont Brégille (Grenier); — Jura : Salins (herb. Grenier); — Saône-et-Loire : Chälon-sur-Saône, Chagny, Tessey (Ozanon); — Ain : Ambronay; — Gard : le Vigan (Diomède, in herb. Grenier); — Aude : Montagne-Noire, le Mascabardès (Ozamon); — Tarn : Saint-Urcisse (Martrin-Donos); — Rhône : Tassin, Ecully; — Isère ; (5% ) vallon J.-J. Rousseau à Pariset (Verlot); — Var : le Luc (Hanry);— Haute- Savoie : Thonon, Pringy, Reyvroz (Puget). Oss. Les folioles de ce rosier sont doublement dentées, contrairement à l’assertion de M. Du Mortier (monog. des roses de la fl. belge) ; Lejeune, l. c., ne parle pas de ce caractère dans sa flore de Spa, mais dans la revue de la flore de Spa, illes dit doublement dentées (duplicato-serratis). Nul doute ne peut s'élever à cet égard. 172. R. Mandomii Déséglise, descript. de qq. esp. nouv. du genre rosa, in mém. soc. Acad. de M.-et-Loire, XXVIIT (1879), p.111 et extr./p (19 Re ere Mandon, pl. Maderenses (1865-1866), exs. n° 98 (non Linn.). Has. — Madère, in dumetosis, jardin da serra, 1000 à 1500 mèt. d’alt. (Mandon). 175. KR. squarrosa Rau, enum. ros., p. 77 sub R. canina var.; Bor., fl. cent., éd. 5, n° 845; Déséglise, ess. monog., extr., p. 68; de Mart.-Donos, L. c., p. 250; Cariot, 1. c., IT, p. 178; : Fourreau, [. c., p. 74; Verlot, 1. c., p. 114, obs.; R. canina var. squarrosa Seringe, in DC... prod AL 1p-W614; 481. vet/Fine:, 12e bn 62E R. canina b. M.-Bieb., fi. Taur.-Cauc., 1, p. 400, ex Rau. Exs. Billot (suites), n° 5719. Has. Juin. Bois. — France. Vosges : forêt de Rambervillers (Boulay) ; — Cher : forêt du Rhin-du-bois, bois de Rouet près de Mehun ; — Saône- et-Loire : Chälons-sur-Saône (Ozanon) ; -— Ain : avant le pont de la Cadette près de Lyon (Chabert) ; — Tarn : la Sauzière (de Martrin-Donos) ; — Basses-Alpes : Barcelonnette (Ozanon) ; — Rhône : Francheville (Boullu), pont d’Alay (Ozanon) ; — Haute-Savoie : Pringy, Habère-Lullin, la Margeriaz (Puget). — Suisse. Cant. de Fribourg : la Cernaz près de Mont- bovon (Cottet). — Autriche, Tyrol : Aichholz près de Kapaun (Kerner). Oss. J’ai recu de feu Chabert un rosier sous le nom de À. serrulata Chab. qui est bien voisin du À. squarrosa ; il en a les caractères géné- ( 529 ) raux et n’en diffère que par ses styles glabres et sa fleur blanche. Voici la description que je tiens de Chabert: « À. serrulata Chabert. Arbrisseau élevé, à rameaux droits, touffus, aiguillons robustes, nombreux sur les tiges, courbés au sommet, ceux des rameaux moins nombreux, plus petits, presque droits ; pétioles parsemés de quelques poils à l’insertion des folioles, por- tant des glandes fines, aiguillonnés ; 5-7 folioles les unes obtuses d’autres ovales, glabres, vertes en dessus, plus päles en dessous, nervure médiane portant quelques glandes surtout à la base, doublement dentées, à dents aiguës ; pédoncules glabres, solitaires ou réunis par 2-5; tube du calice ovoïde, glabre ; divisions calicinales glabres en dessous, 2 entières, 5 pinna- üfides, plus courtes que la corolle ; styles glabres, disque conique ; fleur blanche; fruit rouge, ovoïde. » Has — Rhône : haies près de la ferme de la Glande sur le mont Verdin, au Gau (Chabert). 174. R. rubelliflora Ripart, in Déséglise, L e., p. 109 et extr. p. 69; Fourreau, L. c., p. 74. Has. Juin. Haies. — France. Cher : Saint-Éloy-de-Gy (Ripart), Marçay près de la Servanterie ? — Puy-de-Dôme : Saint-Pardoux (Lamotte) — Rhône : Lyon à Dardilly (Ozanon). 2 175. R. rubescens Ripart, in Déséglise, 1. c., p. 110 ÉLEXES ep 70Cottet, lc: p.40: Has. Juin. Haies. — France. — Cher : la Chapelle-Saint-Urbin (Ripart), le Corponay, près de Saint-Éloy-de-Gy. — Suisse. valais : vallée de Binn (Cottet). 176. R. vinacea Baker, review of the British roses (186%), p. 52. Exs. Baker, herb. ros. brit., n° 28. Has. Mai, juin. Haies. — Angleterre. Yorkshire : Sowerby (Baker). 177.R. dumalis Bechstein, forsth:, p. 241; Tratt., Le., IT, p. 24; Boreau, 1. e., éd. 5, n° 847; Déséglise, ne pb111"%0extr.;p. /1; de Martr.-Don., L. c., p. 250: Grenier, fl. jura., p. 244, excl. var. b.; Cariot, L. c., p. 178; Baker; [. c., p. 25; Pérard, L. c., p. 83; Fourreau, L e., p. 74; Verlot, L. c., p. 144; R. canina Leman, bull, ( 550 ) phil. (4818), extr., p. 9, et plurim auct ; R. canina var. glandulosa Rau, 1. e., p. 75; BL. et Fing., 1. e., p. 627; R. canina var. stipularis Chevalier, L. e., p. 695; R. canina var. sarmentosa Godet, I. c., p. 215; Reuter, I. c., p. 70; KR. canina var. dumalis Baker, monog. of brit. ros. in Linn. society's Journ., XI, p. 227; R. stipularis Mérat, fl. Par. (1842), p.199; Seringe, in DG-Lprod:, I, 11106075 R. sarmentacea Woods, linn. trans., XI, p. 215 et herb. n° 79 à 84; Smith, engl. f1., IE, p. 490; Trate., L. c., p.59; R. glaucophylla Winch, geogr. distrib. (1829), p. 45; R. sepium var. stipularis Desvaux, journ. bot. (1815), I, p. 116; R. fissispina Wierzhicki; R. ramulosa Godron, J-dLorr:, 64 2/4/p7291: Icox. Engl. bot., tab. 2595. (sub. R. tortuosa non Wierzb.), n° 1956 (sub 2. fissispina Wierzb.); Billot, n° 2260, n° 2062; Wirigen, pl. erit., n® 75, 76, 25b,:465, 407, 581; Déséglise,;‘herb:tros n® 14 et 14 bis; Baker, herb. ros. brit., n° 13 et 14; Bourgeau, pl. d'Espagne (1865), n° 2454. Exs. Seringe, ros. desséch., n° 9; Reichenbach, n°1751 Has. Mai, juin. Buissons de la plaine et des montagnes. — Très-répandu en Europe. Oss. 1. Le n° 1751, publié par Reichenbach, est-il bien le R. tortuosa Wierzb.? Je ne connais pas la deseription de ce rosier, mais je possède un type de Wierzbicki qui est complètement différent de la plante publiée par Reichenbach. Ce À. tortuosa Wierzb., est tout simplement le R. Andega- vensis Bast.! Celui de Reichenbach, que j’ai été à même de voir dans l’herb, de M. Boissier, est le R. dumalis. Os. IL R. erythrella Ripart est un À. dumalis « à fleur très-grande, d’un « rose vif rappelant la couleur des gallicanes » (Ripart, in lite. 25 fév. 1875). Je ne connais ce rosier que par deux échantillons en fleur; je n’ai pas vu le fruit; je ne vois pas trop en quoi il peut être différent du À. dumulis ; (351) une étude plus approfondie de ce rosier fera probablement reconnaitre d’autres ca’actères que celui tiré de la fleur. Ons. IT. À. rhynchocarpa Ripart, mss. — M. Ripart, dans sa lettre du 6 décemb. 1875, me dit :« Ce rosier a les feuilles irrégulièrement dentécs, « non glanduleuses, glabres ; styles glabres, à peine munis de quelques « poils; c’est son fruit surtout qui le caractérise, il est obovoïde, mais la « partie supérieure est amincie, de telle sorte qu’elle est plus étroite que le disque auquel elle sert de support. » Has. — France. Cher : bois de la Grange-saint-Jean (Ripart). — Belgique. Prov. de Namur : Han-sur-Lesse (Crépin). 2 178. R. glaberriama Du Mort., fl. belgica (1827), p. 94 et monog. des ros. de la fl. belge (1867), p. 65. Has. Juillet, — Belgique. Tournay (Du Mortier), — France. Cher : forêt du Rhin-du-bois ? — Haute-Savoie : broussailles du petit Salève près le château de Monnetier ! — Autriche. Tyrol: Ponale ad lacum Benacum (Kerner). — Jtalie. Les haies à Sta-Margherita a Montici près de Florence (Levier). 179.R. oblonga Déségl. et Ripart. Arbrisseau de 1 mètre à 1 mèt. 50 cent. de hauteur, à rameaux flexueux, munis d’aiguillons dilatés à la base, arqués, plus faibles et presque droits sur les jeunes tiges; pétioles glabres, parsemés de quelques rares glandes, aiguil- lonnés en dessous; acicules se prolongeant sur la nervure médiane de quelques folioles ; 5-7 folioles ovales-aiguës ou ovales-elliptiques, d’un vert clair luisant en dessus, glabres, fermes, doublement dentées, à dents secondaires glandu- leuses; stipules glabres, étroites, bordées de glandes, oreillettes ordin. droites ; pédoncules solitaires ou réunis par trois, glabres; tube du calice obovoide ou ovoïde- allongé, glabre; divisions ealicinales spatulées au sommet, glabres, 2 entières, 5 pinnatifides à appendices étroits, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réfléchies à lanthèse, caduques; styles obscuré- 25 ( 552 ) ment hérissés, presque glabres ; disque un peu conique ; fleur assez grande, rose ; fruit rouge, ellipsoïde. Has. Mai, juin. Bois, haies. — France. Cher : bois de Marmagne (Ripart), la Servanterie et Marçay près de Mehun, Fontiley près de Bourges, forêt de Fontmoreau, forêt d’Allogny, Allouis; — Haute-Savoie : Epagny (Puget). — Suisse. Cant. de Fribourg : Monthbovon. 180. R. eladoleia Ripart, in Crépin, L. c., fase. I, p. 44 (sine descript.); Verlot, 1. e., p. 594; Cottet, 1. e., p. 40 (sine descript.). Port du À. dumalis, remarquable par ses rameaux flori- fères inermes et ses liges sarmenteuses n'ayant pas ou très- peu d'aiguillons; pétioles glabres, sillonnés en dessus, parsemés de quelques poils et de rares glandes fines, inermes, quelques pétioles très-faiblement aciculés ; 5-7 folioles,la terminale ovale ou obovale ou elliptique, rétrécie aux deux extrémités, les latérales ovales, ovales-elliptiques, les inférieures quelques-unes obtuses, d’un vert sombre en dessus, glabres, doublement dentées; stipules glabres, à oreillettes aiguës, droites, à bords glanduleux et un peu serrulées au sommet; pédonceules solitaires ou réunis par 2-5, glabres, ayant à leur base une ou deux bractées assez grandes souvent terminées par un appendice trifolié, glabres, plus longues que les pédoncules ; tube du calice ovoïde, glabre ; divisions calicinales spatulées au sommet, 2 entières à bords tomenteux en dessous, 5 pinnatifides à appendices assez longs, saillantes sur le bouton, réflé- chies à l’anthèse, caduques ; styles glabres ou très-obscuré- ment hérissés ; disque conique; fleur d'un rose clair; fruit rouge, ovoide. His. Mai, juin. Haies, bois. — Belgique. Prov. de Namur : Rochefort (Crépin). — France. Cher : Bourges, haies des vignes d’Auron (Ripart), Pierre-Lai, près de Bourges ! communal du Nuente près de Brécy ! Bouy ( 555 ) commune de Berry ! forêt du Rhin-du-bois ! la Servanterie et les vignes de Couët près de Mehun ! — Autriche. Autr.-infér. : Schwargan (Kerner); — Tyrol : entre Ziel et Fragenstein (Kerner). 181. R. sylvuælaruem Ripart, Mss. Petit sous-arbrisseau à rameaux vineux ou verdàtres, grèles, avec des aiguillons droits, dilatés à la base en forme de disque ou un peu inelinés, ceux des tiges plus robustes, comprimés à la base; pétioles glabres, parsemés de glandes fines peu abondantes, aiguillonnés en dessous, quelques pétioles sont aussi inermes; 5-7 folioles petites, ovales, ovales-obtuses, glabres, d’un vert sombre en dessus, plus pâles en dessous, doublement dentées; stipules glabres, à oreillettes droites; pédoncules solitaires ou groupés par 2-5, glabres, courts, ayant à leur base des bractées ovales cuspidées, glabres, plus longues qu'eux; tube du calice ovoide, glabre; divisions calicinales glabres en dessous, 2 entières, 5 pinnatifides à appendices étroits, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réfléchies à l'anthèse, caduques; styles faiblement hérissés; disque conique ; fleur rose; fruit petit, rouge, globuleux. Has. Juin. Haies, buissons. — Belgique. Prov. de Namur : Rochefort, au Mont Rival (Crépin). — France. Cher : Saint-Germain-des-bois (Ripart) ; — Saône-et-Loire : Chälons-sur-Saône au péage (Ozanon) ; — Isère : vallon J.-J. Rousseau près de Grenoble (Verlot); — Haute-Savoie : Pringv, Thonon (Puget). — Suisse. Cant. de Fribourg : Monthovon ! — Cant. de Bâle : Jura de Bäle (Christ). — Autriche. Autriche-inférieure : Krems (Kerner). 182. R. insignés Déségl. et Ripart, in Déségl., descript. de qq. esp. nouv. du genre Rosa, in mém. soc. Acad. de M.-et-Loire, XXVIIL (1875), p. 112 et extr., p. 16; R. canina var. insignis Grenier, fl. jur., p. 245. Has. Juin, Haies. — Belgique Prov. de Namur : Rochefort (Crépin). — 554 ) France. Cher : Bourgneuf (Ripart), la Servanterie ! Bourges près le moulin Bätard ! — Loir-et-Cher : la Buissonnière commune de Maray ! — Allier : les Gazeriers (Lamotte); — Rhône : Francheville à Chaponost (Chabert); — Isère : mont Rachet (Verlot); — Savoie : Méry (Puget); — Haute-Savoie : Annecy-le-Vieux (Puget). 185. R. Chaboissaei Grenier, fl. jura., p. 241, obs.; Fourreau, |. e., p. 74. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 62 et 62 bis. Has. Juin. Haies, buissons. — Angleterre. Yorkshire : haies près de Thirsk (Baker). — France. Vosges : Rambervillers (Beulay), Rémiremont ! — Meurthe: Nancy (Godron, in herb. Grenier); — Seine-inférieure : Yvetot (Lebel); — Vienne : le Poirat, commune de Pindray (Chaboisseau, in herb. Grenier); — Cher : Quiney ! Graire! Berry ! Trouy ! entre la forêt de Saint-Palais et Achères ! — Allier : Vichy (Blanc, in herb. Grenier); — Jura : Salins ! — Haute-Garonne : Toulouse (Timbal- Lagrave); — Gard : le Vigan (Grenier); — Rhône : Lyon à la Tête d’or, Saint-Genis-des-Ollières (Boullu); — Haute-Savoie: Pringy (Puget). — Suisse. Cant. de Bâle : Bäle (Christ). — Vénétie. Garda ad lacum Benacum (Kerner). 184. R. eriostyla Ripart et Déséglise. Arbrisseau peu élevé, aiguillons plus ou moins nom- breux, inclinés ou droits, dilatés à la base; pétioles pres- que inermes, parsemés de poils et de glandes; 5-7 folioles ovales, ovales-elliptiques, les inférieures assez générale- ment sub-obtuses, glabres, doublement dentées, à dents secondaires ordin. terminées par une glande; stipules glabres, oreillettes dressées ou peu divergentes, bordées de glandes; pédoncules glabres, solitaires ou réunis par 2-4 en bouquet, portant à leur base des bractées ovales- cuspidées, glabres, plus longues qu'eux; tube du calice ovoïde, glabre; divisions calicinales 2 entières à bords tomenteux, » pinnatifides à appendices Hnéaires bordés de D RER A —— 4: NI glandes, saïllantes sur le bouton, égalant la corolle, réflé- chies à l’anthèse, non persistantes ; styles libres, très-velus, simulant une colonne courte; disque un peu conique ; fleur d’un rose clair ; fruit globuleux, dans ceux réunis en bouquet, le fruit central est souvent obovoïde. Has. Juin. Haies, bois — Angleterre. Carnarvonshire (Webb). — France. Haute-Savoie : Brenthonne, Habère-Lullin, Saint-Martin (Puget) ; — Haute-Garonne : Boussens (Timbal-Lagrave). — Autriche. Autriche- infér. : Scharwgan (Kerner). 185. R. curticola Puget, in Déségl., descript. de qq. esp. nouv. du genre Rosa, in mém. soc. Acad. de M.-et- Loire, XXVIIT (1875), p. 114 et extr., p. 18. Has. Juin. Haies. — France. Haute-Savoie : Pringy (Puget). 186. R. stenocarpa Déséglise, L e., p. 115 et extr., D,17; Has. Juin. Haies. — France Haute-Savoie : Annecy-le-Vieux, buissons aux Barattes (Puget). — Suisse. Cant. de Fribourg : Cernaz près de Montbovon ! 187.R. villosiuscula Ripart, in Crépin, primit. monog. ros. (1869), fase. I, p. 45, sine descript.; Cottet, I. c., p. 40, sine descript. Arbrisseau peu élevé, à tiges munies d’aiguillons assez nombreux, dilatés, comprimés à la base, crochus ou inclinés au sommet, souvent géminés sous les pétioles ; pétioles velus, à villosité courte et peu fournie, parsemés de glandes, aiguillonnés ou inermes; 5-7 folioles, la terminale souvent terminée en pointe courte, ovales-arrondies, ou ovales-elliptiques, glabres, fermes, nerveuses, la nervure médiane porte aussi quelques petits acicules, vertes en dessus, glauques en dessous, doublement dentées ; stipules étroites, glabres, oreillettes aiguës, droites ou divergentes ; ( 556 ) pédoncules solitaires ou réunis par 2-4, glabres, ayant à leur base des bractées ovales-cuspidées, glabres, plus longues qu'eux; tube du calice glabre, ovoïde; divisions calicinales 2 entières à bords tomenteux, 5 pinnatifides à appendices portant aux bords quelques glandes, réfléchies à l’anthèse, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, caduques; styles glabres ; disque conique; fleur rose clair; fruit arrondi dans les fruits en bouquet, le central affecte une forme obovoïde. Has. Juin. Haies. — Belgique. Prov. de Namur : Han-sur-Lesse (Crépin). — France. Cher : Saint-Germain-des-bois, vignes de Givrai près de Bourges (Ripart). — Suisse. Cant. de Fribourg : les cases d’Allières ; — Valais : vallée de Binn (Cottet). — Autriche. Tyrol : Leopoldsruh (Kerner). 188. R. armatissioma Déségl. et Ripart, I. e., XX VIII (1875):0p: Tlietexir, p.18: Has. Juin. Haies. — France. Cher : carrières de la Chapelle-saint-Ursin. 189. R. stephanoecarpa Déséglise et Ripart, L c., p:125)ELextr. D 19° | Has. Buissons et haies des coteaux calcaires. — France. Cher : coteaux de l’Yèvre, rive gauche à Therrieux près de Savigny-en-Septaine. 190. R. adscita Déséglise, descript. de qq. esp. nouv. du genre Rosa, in Billotia (1866), p. 54; Verlot, L. €., p. 594. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 50. Has. Mai, juin. Haies, buissons. — France. Cher : carrières de la Chapelle-saint-Ursin. — M. Verlot indique ce rosier à Gap. 191. R. megalocarpa Déségl., descript. de qq. esp. nouv. du genre Rosa, in mém. soc. Acad. de M.-et-Loire, XXVIIL (1875), p. 117 et extr., p. 21; R. macrocarpa Boissier, fl. Orient., IE, p. 684 (non Mérat, nec Rochel). EN ER ( 337 ) Has. — Perse, Vallée de Djimil (Lazistan), alt. 2,000 mèt. (Balansa, in herb. Boissier). 192.R. macrocarpa Mérat, fl. Par. (1812), p. 190; Seringe, in DC., prod., Il, p. 625; R. canina var. macro- carpa Cheval., fl. génér. des env. de Paris, IE, p. 695. Arbrisseau élevé, à rameaux flexueux, à écorce vineuse ou verdâtre,aiguillons des tiges robustes, dilatés à la base, courbés au sommet, ceux des rameaux moins forts, épars, presque droits ou inclinés; pétioles glabres, portant quelques rares petites glandes fines, sillonnés en dessus, aiguillonnés en dessous; 5-7 folioles toutes pétiolées, la terminale arrondie ou un peu rétrécie à la base, fermes, glabres, ovales-aiquës ou ovales-arrondies, à nervures secon- daires plus ou moins saillantes, la médiane porte aussi quelques petits acicules, doublement dentées; stipules lar- ges, glabres, à oreillettes aiguës, divergentes; pédoncules courts, glabres, solitaires ou réunis par 2-5, portant à leur base des bractées ovales-acuminées, glabres, plus longues que le pédoncule ; tube du calice ovoïde, glabre ; divisions calicinales appendiculées au sommet, glabres en dessous, 2 entières à bords tomenteux, 5 pinnatifides à appendices bordés de quelques glandes, non persistantes; styles courts, hérissés ; disque presque plan; fleur d’un rose pale ; fruit très-gros, rouge, glabre, globuleux, de la gros- seur d’une petite noix ! Has. Juin. Haies. — France. Environs de Paris (Mérat, fl.) ; — Cher : haies des vignes de Montifaut près de Bourges !‘haies de Marcçay près de Quincy ! — Suisse. Cant. de Schaffhouse : Siblingen (Gremli). Ons. J'ai vainement cherché le type de Mérat dans l’herbier Delessert et dans ceux de MM. De Candolle et Boissier ; la plante que j'ai en vue semble se rapporter à la description incomplète donnée par Mérat, qui ne dit pas si les folioles sont simplement ou doublement dentées, et ne fait ( 558 ) aucune mention des styles ni des divisions calicinales. Voici la description donnée en 1812 par Mérat « À. macrocarpa, N. tige de 5 à 6 pieds, à aiguillons peu courbés ; « folioles ovales, pointues, dentées, non glanduleuses ; péliole presque aiguillonné, un peu glanduleux ; pédoncule et fruit glabres, ce dernier globuleux, du volume d’une petite noix ; 2-5 fleurs ensemble, de couleur u rose pâle. » Mérat. & 2 Lindley rapporte à tort le À. macrocarpa Mérat en synonyme au R. sepium Thuill., car Mérat, dit « folioles non glanduleuses, » 195. R. biserrata Mérat, fl. Par. (1812), p. 190; Leman, bull. philom. (1818), extr. p. 12; Thory, prod. du genre ros.;.p., 101; Tratt.,l.,c./11p. 55; /Boreau/ cent... 6d..3/428 6048; | Reuter,.l"@4/p:70:/"Déseshse ros. monog., In mém. soc. Acad. de M.-et-Loire, X, p. 112 et-exir. p. 72: de Mart.-Donos-:l1c/ pen Cariot, 1. e., p. 178; Fourreau, L. e., p. 74; R. sepium var. niîtens Desvaux, journ. bot. (1815), IF, p. 117; R. canina var. Meratiana Seringe, in DC., prod., I, p. 614; R. canina var. biserrata Cheval., L e., p. 695; Mutel, 1. fr., E, p. 552; Gonnet, fl. élém. de Fr., p. 480. Icox. Redouté, les roses (1824), livrais. 27, C. mala. Has. Juin. Haies, buissons. — France. Loiret : Saint-Gabriel près d'Orléans (Jullien), la Chapelle, Cercottes (Boreau, in litt.); — Cher : route de Bourges à Soye ! Berry! Villalin près de Quincy ! vignes de Couët près de Mehun! — Haute-Savoie : Habère-Lullin (Puget). — Autriche. Autr.-infér, : Krems (Kerner). 194. R. sphaeroidea Ripart, mss. Arbrisseau ayant le port du À. dumalis ; aiguillons robustes, dilatés, comprimés à la base, crochus ou inclinés au sommet, souvent nuls sur les tiges florifères; pétioles glabres, sillonnés en dessus, parsemés de glandes fines, aiguillonnés en dessous ; 5-7-folioles ovales-aiguës ou 559 ) elliptiques, glabres, d’un vert luissant en dessus, glauces- centes en dessous, la nervure médiane d’un grand nombre de folioles porte quelques petits acicules, doublement dentées ; stipules assez larges, glabres, bordées de glan- des, oreillettes aiguës, droites ou divergentes : pédonceules glabres, réunis ordin. en corymbe, cachés par de larges bractées ovales-acuminées, glabres, bordées de glandes ; tube du calice ovoïde, glabre ; divisions calicinales appen- diculées au sommet, glabres en dessous, 2 entières à bords tomenteux, 5 pinnatifides à appendices bordés de glandes, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, non persistantes ; styles hérissés; disque presque plan; fleur d’un rose clair ; fruit assez gros, arrondi, rouge. Has. Mai, juin. Haies, bois. — Belgique. Prov. de Namur : Rochefort (Crépin). — France. Cher : La Chapelle-saint-Ursin (Ripart), Marcay près de Mehun, Berry, Savigny-en-Septaine, vignes d’Auron près de Bourges, bois de Roeset, route de Bourges à Saint-Amand; — Haute-Savoie : Thonon (Puget). — Autriche. Autr.-infér. : Alaunthal près de Krems (Kerner). 195. R. brachypoda Déséglise et Ripart. Arbrisseau élevé ; aiguillons dilatés, comprimés à la base, inclinés ou droits, ceux des rameaux florifères plus petits, rameaux à écorce vineuse, les jeunes pousses souvent lavées d’un rouge vineux; pétioles glabres, sillonnés en dessus, parsemés de rares glandes, inermes ou quelques- uns faiblement aiguillonnés ; 5-7 folioles ovales, ovales- elliptiques ou obtuses, glabres, d’un vert clair en dessus, plus pàles en dessous, à nervure médiane ayant principale- ment à la base quelques petits acicules, doublement den- tées; stipules glabres, bordées de glandes, oreillettes aiguës, droites : pédoncules très-courts (5-4 millim.), gla- bres, réunis en bouquet, ayant à leur base des bractées (540 ) ovales, appendiculées au sommet, glabres, bordées de glandes, plus longues que les pédoncules ; tube du calice ovoïde-allongé, glabre ; divisions calicinales glabres, spa- tulées au sommet, 2 entières, 5 pinnatifides à appen- dices courts, filiformes, plus courtes que la corolle, réfléchies à l'anthèse, puis se relevant et caduques avant la coloration du fruit; styles hérissés ; disque un peu conique ; fleur rose ou d’un rose päle ; fruit gros, rouge, obovoïde affectant une forme pyriforme. Has. Mai, juin. Bois, haies. — France. Cher : bois de Soye (Ripart), vignes de la Chapelle-saint-Ursin, vignes de Couët près de Mehun, forêt d’Allogny. 196. R. Armidae Webb; Bourgeau, exs., plantae canarienses, n° 552. Has. — Ile Palma, cumbre de Garafia (Bourgeau). — Afrique. Madère (Masson, in herb. Boissier). c). Hispidae. Déséglise, obs. on the differ. meth. propos. for the classif. of the spec. of the gen. rosa, in the Naturalist, n° 20, p. 512 (1865), part.; Crépin, primit. monog. ros., fase. [ (1869), p. 18; Cottet, [. e., p. 40. Pétioles glabres ou à peu près, plus ou moins parsemés de glandes, feuilles glabres, à nervures secondaires dépour- vues de glandes, simplement ou doublement dentées, pédoncule et tube du calice plus ou moins hispides-glan- duleux. { Aiguillons dégénérant au sommet des rameaux 1 floriferes en soies sétacées . ©. . . . |. 2. Aiguillons ne dégénérant pas en soies. . . . 4. (54 ) Folioles doublement dentées . . . . . . Folioles irrégulièrement dentées, styles glabres ou très-obscurément hérissés . . . . . Folioles suborbiculaires, divisions calicinales glabres sur le dos, fleur grande, d’un beau rose. Folioles ovales, d’un vert sombre, divisions calici- nales parsemées de glandes, fleur moyenne, ROSE EE Ne ee ae Ne rst Le Folioles simplement ou irrégulièrement dentées Foholes doublement dentéess : 514100 Folioles ovales-arrondies, irrégulièrement den- - tées, la majeure partie à dentssimples, d’autres folioles doublement dentées, styles velus, fleur SO SR M EMEA PTE ER PRE EE) Folioles toutes doublement dentées . . . . Styles glabres, fleur blanche, folioles ovales, tube du calice ovoïde, fruit subglobuleux . . Styles velus ot HERISSES UE NN RUN CRT ee SÉVIES VE MS RL Al pes hs T Le Styles hérissés ou faiblement hérissés. . . . SIMLESTREDISSES ee un te SIM DEe Styles faiblement hérissés, presque glabres, folioles médiocres, ovales-arrondies, tube du calice glanduleux, divisions calicinales glan- duleuses, fleur rose clair, fruit obovoide . . Tube du calice globuleux, folioles elliptiques, : fruit petit, presque arrondi. : +. 1.1.1), Hubeidu calice oyoide. 1 ee 5) 7 Aa Folioles larges, ovales-arrondies, fleur grande, DodibeAU rose Es" 0 Cu MENU Folioles médiocres, ovales. *. À . "2. . Pédoncules parsemés de soies glanduleuses, tube du calice glabre, fleur grande, d’un beau rose, fruit gros, ovoide-allongé, affectant une forme PME ATEN Lie) MANN Q re. Pédonculesglanduleux,tube du calice glanduleux, fleur rose clair, fruit ovoide , . ‘. . *, . inlerveniens. Chaberti. lalebrosa. 5e 12: Kosinsciana. 6. edita, obs. vie Aunieri. 8. 9 Rousselii. surculosa. 10. z d cc transmola. 11: vinealis. Andegavensis. — 12. a 15. | 6. | 17: ! ( S | | 197. R. Pouzini Tratt., |. Lcn de M.-et-Loire (1861), X, p. 115, Il, p.676; Verlot, L..6.,.p.14%5 R; mucrantha DC: fr., V, p. 559 (non Smith); Poiret, p.714; R. graveolens Gren. et Godr., 549 ) Folioles petites, styles glabres, fleur petite, rose. Folioles plus ou moins grandes . . . Styles velus . PONT TIEN fre Styles hérissés ou faiblement hérissés. : Folioles ovales, tube du calice globuleux, fruit globuleux :°:77800" AE Folioles assez larges, suborbiculaires, tube du calice ovoïde, fleur grande, rose, fruit gros, elpsonle”": VA Veux PRESENT Folioles ovales-arrondies, tube du calice ovoïde, glabre, fleur grande, d’un beau rose, fruit ovoide Folioles ovales, ovales-aiguës ou elliptiques . Pédoncule et tube du calice chargés de petites soies glanduleuses, folioles ovales Pédoncule et tube du calice non chargés de soies Tubédu'calice ârrondie "ue Are Tube du calice ovoïde . . . . ‘ Folioles ovales-aiguës, styles faiblement hérissés, fleur rose, fruit subglobuleux ; Folioles ovales-elliptiques, styles très-hérissés, fleur grande, d’un beau rose, fruit obovoïde Folioles avales-aigués!. 0: 2020. Folioles ovales, fleur grande, d’un rose carné, fruit gros, ovoïde. ! Tube du calice ovoïde-allongé, glabre, fleur rose clair, aiguillons épars. AGE Tube du calice ovoïde, glabre ou glanduleux, au rose, aiguillons en spirale ou formant presque un verticille . ° 1955; Déséglise, essai monog CHERE diet. encycl., L. c., p.561, pr. part. Pouzint. 19. 14. 13: Martini. Achariti. psilophylla. 16. aspernala. 11: 18. 19. firma. Haberian«x. 20. Chavini. Suberti. inconspicu«. c., I, p. 112; Desportes; , In mém. soc. Acad. p. 75; Cariot, (1. IV, (non Grenier, fl. jura.); À. Diomedis Grenier !in Billot, exs. Ds (545) Exs. Billot (suites), n°° 5721! 5712 bis! 5850! Has. Juin. — France. Hérault : Saint-Loup près de Montpellier (DC. !) ; — Bouches-du-Rhône : Marseille (Roux, in herb. Grenier) ; — Gard : Anduze (Miergue), Vigan (Tuezkiewiez) ; — Var: bois des Maures aux Escarcets, colline des Melen au Cannet (Hanry); — Aude : montagne Noire, le Mas-Cabardès (Ozanon) ; — Isère : château de Verna près de Crémieu (Boullu), vallon J.-J. Rousseau à Pariset, la bastille de Grenoble, Comboires (Verlot) ; — Rhône : Couzon (Boullu). Oss. I. M. Grenier, dans le Billotia, p. 121, attribue au R. Pouzini des styles hispidules. M. Grenier ne fait donc pas attention aux exemplaires qu’il possède ? Le n° 3850 de Billot (R. Diomedis Gren.), qui a dû lui pas- ser sous lés yeux, a les styles très-glabres ! comme les numéros de la même collection, 5721 et 5721 bis. Je ne vois aucune différence entre ces numé- ros pour les séparer. Seringe, dans le Prodromus, ne s’est nullement préoccupé du type de lherbier DC., ni du texte de la flore francaise; DC. dit : « les feuilles sont « très-glabres, ovales, petites. » Seringe : « foliolis minimis rubiginoso- « glandulosis glabris ; » erreur acceptée sans contrôle pas MM. Grenier et Godron, dans leur flore de France. Quant ax no 5851, publié par les continuateurs de Billot sous le nom de R. Pouzini var. subintrans, R. subintrans Gren., c’est un rosier de la section Rubiginosae et non une Caninae ; nous reparlerons de ce n° en _son lieu et place. Cette forme avait été signalée en 1852 par MM. Boissier et Reuter. Oss. II. J’ai recu de France, d’Espagne et d’Algérie, un rosier bien voisin du À. Pouzini Tratt., dont il diffère par ses styles obseurément hérissés, ses feuilles plus larges, ses fruits plus gros. Serait-ce le R. Pouzini a. nuda Grenier, in Billotia, p. 121, non Tratt, ? M. Grenier dit :« folioles lancéolées : » mes échantillons ont, dans la plante d’Espagne, les folioles ovales, les inféricures orbiculaires ; dans l’échantillon de France, elles sont grandes, ovales, arrondies à la base ou elliptiques; dans ceux d’Algérie, les folioles sont ovales, les inférieures elliptiques ou subobtuses. Je connais seulement cette forme par des échantillons trop incomplets pour pouvoir porter un jugement quelconque. — France, Aude : le Mas- Cabardès (Ozanon). — £spagne. Rochers au-dessus de la ville de Venesque en Aragon (Timbal-Lagrave). — Algérie. Oasis de Mnechounès près de (544) Biskra (Balansa) : plante distribuée par M. Balansa en 1855, sous le nom de R. canina L. var. collina, sans numéro d’ordre. Os. III. Une autre forme que je possède a tous les caractères du R. Pouzini, mais en diffère par ses styles très-hérissés presque velus, le pédoncule peu ou pas glanduleux. — France. Hérault : Roquehaute près de Béziers (Ozanon) ; — Aude : le Mas-Cabardès (Ozanon); — Isère : entre le Sappey et la forêt de Porte (Verlot), le Sappey près de Grenoble (Boullu). 198. R. inconsiderata Déséglise, descript. de qq. esp. nouv. de Ros., in mém. Soc. Acad. de M.-et-Loire (1875), XXVIII, p. 117 et extr., p. 21; R. Hispanica Boiss. et Reuter, pugil., p. 44 (non Miller); R. rubiginosa Cosson, in Bourgeau, pl. exs. (non Lin.). Exs. Bourgeau, pl. d'Espagne (1849), n° 195; année 1851, n° 1161, ce dernier n° pro part., représenté par deux échantillons en fruits; l’un est À. rubiginosa Auct., l'autre R. Hispanica Boiss. et Reut. ! plante qui ne ressemble pas beaucoup à une rubigineuse. — En 1554, M. Bourgeau, toujours sous le visa de M. Cosson, a dis- tribué encore le R. Hispanica sous le nom fautif de R. rubiginosa L. ; l'étiquette ne porte pas un numéro d'ordre, mais seulement l'année 1854. Has. Juillet. Région des montagnes. Æspagne. Sierra d’Antequerra (Reuter), Sierra de las Nieves (Bourgeau, n° 195), Sierra Nevada (Bourgeau, n° 1161, pr. part.), Alcala de Henares près de Madrid (Bourgeau, n° 1154), Escurial (Reuter). Ons. R. Hispanica var. Nevadensis Boiss. et Reut.,l. c., ayant les folioles glanduleuses en dessous, est étranger à cette section ; ses styles sont très- velus d’après l’échantillon authentique que je possède. R. Hispanica var. Escurialensis Boiss. et Reut., 1. c.; d’après les échan- tillons que j'ai été à même d’examiner dans l’herbier de M. Boissier et qui sont les mêmes que celui que je possède, je ne vois aucune différence avec le type pour en faire une sous-variété d’après le style du jour. Re D (545 ) 199. R. Chavini Rapin, in Reuter, cat. de Genève (1861), p. 69; Rapin, guide Vaud., éd. 2, p. 195; Gregnier, fl. jur., p. 256; Godet, fl. Jura, sup. (1869), Do Hourreau, L°c:)p:747?; Merlot, L'c:;p115/?; Cottet, I. c., p. 41. Has. Juin, juillet. Broussailles de la région subalpine. — France. Haute- Savoie : le mont Salève à la base de la grande gorge (Rapin), la Croisette. — Suisse. Valais: mont Clou au-dessous de Bovernier ! — Cant. de Fri- bourg : la Cernaz près de Montbovon (Cottet). 200. R. Woïfii De la Soie, mss., in Cottet, |. c., sine descript. Arbrisseau de 1 mètre à 1 mètre 50 cent. de hauteur ; aiguillons des tiges longs, droits, dilatés à la base, souvent géminés sous les pétioles, rameaux droits ; les jeunes pousses ont les feuilles souvent d'une teinte vineuse ; pétioles £clabres, parsemés de glandes, aiguillonnés en dessous ; 5-7 folioles espacées sur le pétiole, la terminale aiquè aux deux extrémités ou rétrécie à la base, arrondie au sommet, terminée en pointe courte, les latérales obovales, cunéiformes à la base ou ovales, d’autres principalement dans les inférieures ovales-elliptiques, d'un vert sombre, glabres sur les deux faces, [a côte porte quelques petits acicules, doublement dentées, à dents principales aigues, ouvertes, terminées par un petit mucron; stipules glabres, bordées de glandes, oreillettes aiguës, droites ou peu divergentes ; pédoncules solitaires ou réunis en bouquet peu fourni, chargés de petits acicules fins, terminés par une glande noirâtre ; bractées ovales-cuspidées, glabres, bordées de glandes, un peu serrulées au sommet, égalant ou plus courtes que les pédoncules; tube du calice ovoïde, couvert comme les pédoncules de petits acicules ; divisions ( 546 ) calicinales longues, spatulées au sommet, glanduleuses en dessous, 2 entières, 5 pinnatifides à appendices étroits, filiformes, non persistantes sur le fruit; styles courts, obscu- rément hérissés; disque plan; fleur rose lavée de blane; fruit ovoide. Has. Juin. Broussailles de la région subalpine. — Suisse. Valais : Bover- nier (De la Soie). 201. R. Martini Grenier, fl. jur. (1864), p. 249; Verlol, Etc, 1p. 094 H\s. — France. Lozère : Bagnols-les-Bains (Grenier) ; — Gard : Auriat, près d’Aumessas (Martin, in herb. Grenier); — Isère : la Fauge au Villard- de-Lans (Boullu). 202. R. surculosa Woods, trans. of the Linn. societ. (1816); ÆIL; p. 228 et herb. n° 117 et n° 121, Fraite 1. e., I, p. 40; R. canina var. surculosa Smith, engl. f1., Il, p. 594; Hooker, brit. fl., p. 359 excel. syn. Swartz; Babington, man., ed. 6, p. 125? ; Baker, monog. of brit. ros., in Journ. soc. linn., XI, p. 226. Je connais ce rosier par un échantillon de Borrer que je tiens de la libéralité de M. J.-G. Baker ; voici la description qu'en donne Woods. « Frutex octo-pedalis, laxus, habitu Rosam caninam vel potius R. Bor- reri inter el À. arvensem referens. = « Rami diffusi, atro-purpurei vel intense fusei, juniores glaucescentes, « nunc copiose aculeati nunc fere inermes ; aculei fortissimi, uncinati, « nunce bino-stipulares, nunc solitarii, sparsi. Petioli supra tantum sparse «_pilosi, alioquin glabri, aculeis fortibus uneinatis muniti. Stipulae spathu- « latae vel lineares, nune serratæ, nune basi glanduloso-ciliatæ, nune nisi « apicem versus integerrimae, glabrae, interdum margine pilosae, ex flori- « bus propriores latiores et demum foliis deficientibus in bracteas ellipti- « Cas, acuminatas, immutalae, Foliola 7, par superius et foliolum impar « celeris majora, acie supraque nervo tantum pilis raris instructa, elliptica (547) « vel subrotunda, acuminata, impar basi cordatum vel ovatum, serrata, LC = subtus glabra, obscura, juniora purpurascentia. Pedunculi 1-24, hie « illie setis sparsis, tenerrimis, pilisve muniti. Receptaculum ovatum, « fuscum, glabrum, disco convexo. Caiyeis foliola triangulari-elliptica, « acuta fere usque ad basin divisa, pinnis lanceolatis vel lineari-lanceola- « Lis, nervosis, integerrimis. Flores rubescentes. Styli subporrecti, villosi ; « stigmata in globulum congesta. Fructus late elliptieus, ruber. » About Albourne, Henfield, West Grimstead, and elsewhere in Sussex. Borrer (Woods). L’échantillon que je possède vient de West Grimstead (Borrer). Oss. J'ai récolté dans le département du Cher un rosier qui se rapproche beaucoup du R. surculosa Woods; il en diffère par ses styles glabres et sa fleur blanche. R. edita Déséglise, herb. — Arbrisseau élevé; rameaux flexueux, les uns inermes, d’autres aiguillonnés, à aiguillons dilatés à la base, inelinés au sommet, écorce verdâtre ou vineuse; pédoncules réunis par 4-5-7-10 en corymbe, glabres, quelques-uns portent de rares glandes (comme dans l'échantillon de Borrer); styles glabres; disque plan (dans l’échantillon anglais, les styles sont entourés de poils à la base et glabres au sommet dans le spécimen en fruit, obscurément hérissés dans l'échantillon en fleur) ; divisions calicinales plus courtes que la corolle (exactement confor- mées comme dans le type anglais) ; étamines d’un beau jaune ; fleur blanche (Woods dit : flores rubescentes) ; tube du calice ovoïde, glabre ; fruit petit, subglobuleux, attenué au sommet (de même forme que dans le spécimen de Borrer ! mais Woods dit : late ellipticus) ; feuilles glabres, simplement dentées. Has. Juin, Bois. — France. Cher : bois de la Brosse près de la Celle- Bruère, dans le sentier qui passe sous le viadue du chemin de fer. 205. R. abstenta Nob.; R. canina var. collina Boissier, fl. Orient., II, p. 685 (non Jacq., et exel. syn.). Exs. Kotschy, n° 547! Description établie sur un magnifique échantillon de la collection Kotschy, que je possède. Arbrisseau.….; d’après l'échantillon, les rameaux parais- sent tortueux, peu aiguillonnés, à aiguillons petits, dilatés 21 (548 ) comprimés à la base, crochus ou inelinés au sommet; pétioles glabres, parsemés de rares glandes, munis de quel- ques poils blancs surtout à l’insertion des folioles et qui me semblent caducs à l’âge adulte, aiguillonnés; 5-7 folioles toutes pétiolées, ovales, ovales-elliptiques, d’autres obovales, glabres sur les deux faces, épaisses, fermes (me paraissant d’un vert glaucescent), nervures secondaires apparentes, quelques folioles ont la nervure médiane munie de quelques petits acicules, d’autres l'ont parsemée de poils et enfin 1l y a des folioles à nervure médiane par- faitement lisses, simplement dentées, à dents aiguës ; stipules glabres, bordées de glandes, à oreillettes aiguës, droites; pédoneules solitaires ou biflores, parsemés de glandes, ayant à leur base deux bractées opposées, assez larges, ovales-cuspidées, lavées d’une couleur vineuse, glabres, bordées de glandes, plus longues que les pédon- cules ; tube du calice... ; divisions calicinales longue- ment cuspidées au sommet, 2 entières glabres en dessous, 5 pinnatifides glanduleuses en dessous à appendices étroits, filiformes; styles glabres; disque conique; fleur......; fruit pas encore arrivé à la maturité, hispide, globuleux. Has. Juin. — Perse australe. Mont Kuh-Delu, prop. Schiras (Kotschy). Os. M. Boissier cite aussi un n° 257 de Kotschy (1) à l’appui de son R. canina var. collina ; le numéro est étranger aux Caninae hispidae. 204. R. Andegavensis Bastard, essai fl. de M.-et- Loire (1809), p. 189 et suppl. (1812), p. 29; Loisel., notice(1810), p.81; DC., fl. fr., V (1815), p. 559; Leman, (1) I y a certainement une erreur de typographie dans sa flore d'Orient ? ce n’est pas n° 257, mais bien 257 qu'il faut lire, (549 ) bulEPphtlomeST8) extr. p. 9 Thory, lc, p. 107: DAS p., 30: Rchb., fl. excurs.. n°4003: Boreau, I. c., éd. 2, n° 676, éd. 5, n° 856 et catal. de M.-et-Loire, p. 79; Arrondeau. fl. Toulous., p. 126; Reuter, eat. Genève (1861), p. 70?; Déséglise, in Billot, arch. de la fl. de Fr. et d’Allem., p. 554 et in mém. soc. Acad: de M.-et-L., X, p. 115 et extr., p. 75; Baker, rev. HthetBrit-ros:, p. 91; de Mart.-Don., L'e.,/p. 251; Cariot, 1. c., IL, p. 178; Fourreau, |. c., p. 74; Verlot, 1. e., p. 115; R. canina var. grandidentata Desvaux, jour. bot. (1815), I, p. 115; Saint-Am., fl. Agen., p. 205; KR. canina var. glandulifera Woods, I. c., p. 225 et herb., n° 112 et n° 114; R. canina var. hispida Desvaux, L. c.; Seringe, in DC., prod., IT, p. 614; Duby, bot. gall., E, p. 178; Delastre, fl. de la Vienne, p. 159; Boreau, I. e., AMC IE p.158; \Kirschleger, ‘1. Als:; L°p:. 248: R. canina var. Andegavensis Desportes, I. e., p. 88; Baker, monog. of Brit. ros., in Linn. Society's journ., XI, p. 251; Dumort,, 1. e., p. 60; R. canina var. hirtella Gren. et Godr.? I. e., p. 558; À. canina var. glandulosa Grenier, fl. jur., p. 245; Godet, fl. Jura, sup., p. 75; R. sepium var. inlermedia Desvaux? 1. c., p. 117; R. dumetorum var. hispida Cheval., L e., If, p. 694; R. sempervirens Bastard, I. c., p.188 non L.; Rau, enum. nos 1p. 120:4R. Raw: Tratt., L: c:, p: 85; BL ‘et Fing., 1. c., p. 651; R. tortuosa Wierzbicki, ex exempl. auth.!; R. dolosa Godet, I. c., suppl., p. 72 (non Wendi.) vu exempl. auth. herb. Rapin! Icox. Redouté, les roses (1824), livrais. 16, B. Exs. Wirtgen, pl. crit., n° 545; Déséglise, herh, ros., un. ( 550 ) Has. Mai, juin. Haies, bois. — Belgique. Prov. de Namur : Rochefort (Crépin). — France. Vosges : Labresse, Presle (Pierrat); — Maine-et-Loire: Angers (Boreau), Anjou (Bastard, 1815, in herb. DC.); — Loire-inférieure: Saint-Aignan près de Nantes (Lloyd); — Loiret : Orléans (Saint-Hilaire, 1812, in herb. DC.), Saint-Denis-en-Val (Jullien) ; — Cher : C. Bourges, Berry, Mehun, Vierzon, ete. ; — Allier : les Gazeriers (Lamotte); — Côte- d'Or: Meursault (Ozanon), Maxilly ! — Saône-et-Loire : Châlons-sur-Saône (Ozanon) ; — Aude : le Mas-Cabardès (Ozanon) ; — Haute-Garonne : Toulouse (Timbal-Lagrave); — Rhône : Lyon (Boreau) ; — Isère : le Sappey et la forêt de Porte, Paritet (Verlot); — Haute-Savoie : Habère- Poche (Puget). — Prusse. Coblence (Wirtgen). — Autriche. Csiklova in Banat (Wierzhicki). — Suisse. Cant. de Neuchâtel : abbaye de Bevaix (Godet, in herb. Rapin); Valais : Bovernier (de la Soie) ; — cant. de Fribourg : Montbovon (Cottet). Oss. Le À. Andegavensis présente les formes suivantes. Nous ne leur consacrons pas de numéros spéciaux, mais sans vouloir pour cela diminuer en rien leur importance. 204/1. R. agraria Ripart! À. agrestina Ripart olim. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 18? Billot (suites), n° 5722, 1476. Port du À. Andegarensis, aiguillons robustes, dilatés, comprimés à la base, inclinés ou droits, ceux des rameaux florifères plus grèles ; pétioles glabres, glanduleux, par- semés de poils dans le sillon, aiguillonnés ; 5-7 folioles ovales-aiguës, ovales-elliptiques, quelques-unes subobtuses, glabres, vertes en dessus, glaucescentes en dessous, sim- plement dentées ; stipules assez grandes, glabres, bordées de glandes, oreillettes aiguës, droites ou divergentes; pédoncules solitaires ou en bouquet, parsemes de quelques soies glanduleuses, ayant à leur base de larges bractées ovales-cuspidées une souvent trifoliée, glabres, plus longues que les pédoncules; tube du calice ovoïde ou obovoïde, glabre ou hispide à la base; divisions calicinales glabres en dessous, 2 entières à bords tomenteux, 5 pinnatifides, (351 ) saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réflé- chies à l'anthèse, caduques; styles glabres ou très-obscuré- ment hérissés ; disque un peu saillant ; fleur d’un rose pâle ; fruit ovoide, rouge. Has. Mai, juin. Haies, bois. — Belgique. Prov. de Namur : Ave (Crépin). — France. Vosges : Cornimont (Pierrat) ; — Loir-et-Cher : Menetou-sur- Cher, Salbris: — Cher : la Rouhanne commune de Ncsdun, Achères, Bourges, la Servanterie, Mehun, Marmagne, Berry ; — Puy-de-Dome : Clermont ; — Doubs : Besancon (Paillot) ; — Rhône : mont Verdun (Cha- bert), Craponne (Boullu) ; — Hautes-Alpes : Gap (Burle) ; — Haute-Savoie : Thonon (Puget). 204/2. R. Lemaîtrei Ripart, in Verlot, cat. pl. Dauph., p. 594. Voisin du R. Andegavensis Bast., dont il diffère par ses styles glabres, ses folioles plus petites, doublement dentées. (Ripart, in litt.). Has. Juin, juillet. Haies. — Angleterre. Cornwall : Saint-Johs et Irelay - (Briggs). — France. Cher : Fussy (Ripart) ; Hautes-Alpes : indiqué par M. Verlot à Freissinouse près de Gap. — Suisse. Jura de Bâle (Christ). 204/5. R. condemsata Puget, in Billotia, p. 118. Exs. Billot (suites), n° 5846. Voisin du À. Andegavensis Bast., dont il diffère par son port touffu, ses folioles plus courtes et plus obtuses, ses stipules plus grandes, ses pédoncules moins hispides, ses styles velus, son fruit subarrondi. Has. Juin, juillet. Broussailles de la région montagneuse. — Haute- Savoie : Habère-Poche, Habère-Lullin (Puget). 204/;. R. purpurascens Ripart, mss. Voisin du R. Andegavensis Bast., dont il diffère, d’après les notes de M. Puget, par ses rameaux et tiges rougeàtres, aiguillons droits ou peu inclinés, ses stipules et bractées ] rougeàtres, ses pédoncules lisses ou légèrement glandu- | ' | ( 592 ) leux, fleur grande, d’un beau rose, feuilles simplement dentées, styles velus. Has. — Habère-Lullin (Ripart), environs de Moutiers, Bellevaux, mon- tagne de Veyrier (Puget). 204/:. R. obtusa Ripart, mss. Voisin du À. Andegavensis Bast., dont il diffère par ses folioles doublement dentées, tube du calice petit, ovoïde, glabre ou hispide à la base, styles glabres, fruit petit, arrondi. Has. Bois, haies, — Cher : Garenne de Turly près de Bourges (Ripart), le Colombier près de Vierzon. 205.R. vinealis Ripart, in Déségl., descript. de qq. esp. nouv., Billotia, p. 56 et extr., p. 4. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 19. Has. Mai juin. Haies. — France. Cher : la Grange-Saint-Jean, Givrai, Quatre-Vents, Turly (Ripart) ; — Loir-et-Cher : route de Menetou-sur- Cher à Maray ! — Hautes-Alpes : village de Manse près de Gap (Burle). — Suisse. Cant. de Fribourg : la Tine près de Monthovon (Cottet). 206. R. Verloti Crépin, primit. monog. ros., fase. p. 55, sine descript.; Verlot, I. e., p. 594. Ce rosier nous étant connu par un échantillon en fruit seulement et manquant de notes, nous ne pouvons pas établir une description. M. Verlot, dans son catalogue, aurait dù au moins donner les caractères différentiels. ? Has. — Isère : le Sappey (Verlot, Boullu). 207. R. Suberti Ripart, mss.; Verlot, 1. c., p. 594, sine descript. Description établie sur les notes et échantillons reçus de M. Ripart. Port du R. Andegavensis Bast.; aiguillons des rameaux ( 555 ) dilatés comprimés à la base, crochus ou inclinés au sommet; pétioles glabres, parsemés de glandes, les uns inermes, d’autres aiguillonnés en dessous; 5-7 folioles ovales-aiguës ou obtuses, glabres, vertes en dessus, glau- cescentes en dessous, la nervure médiane de plusieurs folioles porte quelques petits acicules, doublement dentées ; stipules étroites, glabres, bordées de glandes, oreillettes aiguës, droites ou divergentes, 1l y a quelques stipules por- tant sur le dos des glandes; pédoncules solitaires ou réunis par 2-5, faiblement hispides, munis à leur base de bractées ovales-cuspidées, glabres, bordées de glandes, plus longues ou égalant les pédoncules ; tube du calice ovoide- allongé, un peu contracté au sommet, glabre; divisions calicinales parsemées de glandes peu abondantes en dessous, 2 entières à bords tomenteux, 5 pinnatifides à appendices bordés de glandes, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, non persistantes ; styles hérissés ; disque presque plan; fleur d’un rose clair; fruit ovoiïde ou obovoïde, rouge. Has. Mai, juin. Bois, haies. — Angleterre. Devonshire : Woodlands (Briggs). — Belgique. Prov. de Namur : Rochefort (Crépin). — France. Cher : Gérissai, les Quatre-Vents (Ripart), forêt du Rhin-du-bois ; — Doubs : Pontarlier (Grenier) ; — Pyrén.-Orient. : fond de Combes (Ripart) ; — Loire : Pelussin à la Madeleine (Boullu) ; — Rhône : Craponne (Boullu). — Suisse. Jura de Bale (Christ). 208. R. Rousselii Ripart, mss.; A. dubia Bastard inéd. (1815), in herb, DC. (non Wib.). Port du R. Andegavensis Bast.; pétioles parsemés de quelques rares glandes fines, faiblement aiguillonnés en dessous ou inermes; 5 folioles ovales-arrondies ou briève- ment aiguës, subobtuses, quelques folioles sont aussi orbi- culaires, de moyenne grandeur, plus petites que celles du (554) R. Andegavensis, glabres, d’un vert clair en dessus, plus pàles en dessous, simplement dentées, à dents aiguës; stipules étroites, glabres, bordées de fines glandes, oreil- lettes aiguës, droites ou divergentes, les supérieures plus larges; pédoncules ordin. solitaires, portant de fines glandes; bractées ovales-cuspidées, bordées de glandes, ordin. plus longues que les pédoncules ; tube du calice ovoide, glandu- leux; divisions calicinales spatulées au sommet, parsemées de glandes en dessous, 2 entières à bords tomenteux, 5 pinnatifides à appendices lancéolés, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, non persistantes; styles glabres ou très-obscurément hérissés, quelques cils sont à la base; disque un peu conique; fleur rose; fruit rouge, obovoïde ou ovoïde, presque arrondi. Has. Mai, juin. Haies, bois. — France. Anjou (Bastard ! 1815, in herb. DC.) ; — Cher : Garenne de Turly près de Bourges (Ripart) ; — Gard : bords des routes à Aumessas (Grenier) ; — Isère : le Sappey (Verlot). 209. R. interveniens Nob.; R. occulta Crépin?, IL. €., p. 92. Port du R. Andegavensis Bast.; écorce des rameaux vineuse ou verdàtre, aiguillons des rameaux longs, hori- zontaux, droits, dilatés à la base en forme de disque, espacés, dégénérant en aïguillons sétacés sur les rameaux florifères; pétioles glabres, parsemés de fines glandes, aiguillonnés en dessous, folioles médiocres, ovales-arron- dies, ovales, brièvement aiguës ou subobtuses, glabres, d’un vert clair en dessus, plus pales en dèssous, irréqulièrement dentées, il y a des folioles à dentelure simple, d’autres à dents surchargées de dents accessoires ; stipules étroites, glabres, bordées de glandes, oreillettes aiguës, divergentes; pédoneules ordin. solitaires, hispides-glanduleux, portant des bractées ovales, cuspidées-glabres, plus courtes que ( 555 ) les pédoneules ; tube du calice ovoïde, glabre ; divisions calicinales spatulées au sommet, glabres en dessous, 2 entières à bords tomenteux, 5 pinnatifides, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réfléchies à l’anthèse, caduques; styles glabres ou très-obscurément hérissés ; disque presque plan; fleur rose; fruit rouge, ovoïde, atténué au sommet, arrondi à la base. Has. Mai, juin. Bois. — France. Cher : bois de Givrai, commune de Trouy près de Bourges ! 210. R. Iatebrosa Déséglise, notes extr. de l'énum. des rosiers, in the journ. of botany for June 1874 et extr., p. 4; R. occulta Crépin ?, I. c. Has. Juin. Haies, bois. — Angleterre. Devonshire : Boxhill, Pennycross, Jamerton, entre Saltash passage et Ernesettle, Hareston, Brixton, haies à Hemerdon, Plympton, Sainte Mary (Briggs). — France. Cher : bois de Marmagne ! 211. R. ambigua Lejeune, revue fl. de Spa, p. 98; Seringe, in DC., prod., IE, p. 625; R. canina var. Lejeunii Du Mort., fl. belgica, p. 94; R. canina var. Z ndegavensis Du Mort., monog. des ros. de la fl. Belge, p. 60. « Germinibus oviformibus glabris, glandulis peduneulis a raris, peduneulis raro glandulosis, foliolis utrinque | « glaberrimis duplicato-serratis acuminatis, bracteis pétio- « lisque glanduloso-ciliatis. » (Lejeune). Has. — Belgique. Verviers et Ensival (Lejeune, f1.), Rochefort ? (Crépin). ka France. Savoie : Chambéry ? (Paris). | la flore de Belgique (\860), et primiliae monographiae rosarum (1869) de M. Crépin. | En 1861, j'ai reçu de M. Crépin un échantillon étiqueté par lui Oss. Ce rosier est complètement passé sous silence dans la flore générale de Belgique (1855), par M. Mathieu ; il en est de même dans le manuel de R. Andegavensis Bast.; R. ambiqua Lejeune ! trop incomplet pour me faire une idée de cette espèce. Cet échantillon de M. Crépin est une som- mité florale en fruit, sans aiguillons. Je remarque que les folioles sont Et pe ee ( 556 ) simplement dentées (Lejeune dit : duplicato-serratis), les styles sont glabres, les pétioles lisses, églanduleux et inermes. 212. R. Kosinsciana Besser, enum. Pod. et Volh. (1822), p. 60, ex exempl. auth. !; Tratt., 1. e., IL, p. 48; Boreau, 1. c., éd. 3, n° 857 et catal. de M.-et-Loire, p. 79; Déséglise, ess. monog., extr., p. 76; Fourreau, I. C., p. 74; R. canina var. intermedia Desvaux, obs. (1818), p. 157; R. canina var. rotundifolia Seringe, in DC., prod., IT, p. 615; R. stipulacantha Bastard ! inéd. (1815), in herb. DC. Exs. Unio itiner., 1839. Has. Juin. Haies, bois. — Russie d'Europe. Podolie (Besser, 1820, 1824, in herb. DC.), Volhynie (Hohenacker). — France. Maine-et-Loire : Anjou (Bastard, 1815, in herb. DC.), Angers, Chalonnes, Beaulieu (Boreau, catal.); — Loiret : Saint-Denis-en-Val près d'Orléans (Jullien) ; — Cher : Saint- Florent, Lazenay près de Bourges, Quincy ; — Puy-de-Dome : Saint- Pardoux (Lamotte) ; — Doubs : mont Rosemont à Besançon ! — Saône-et- Loire : Autun (Carion); — Isère : le Sappey (Verlot) ; — Rhône : Lyon au bois de l'Étoile (Ozanon); — Haute-Savoie : Bellevaux (Puget). Os. En 1861, dans notre essai des rosiers de la France, nous avons admis ce rosier d’après la grande autorité de M. Boreau, puis en compa- rant nos échantillons à un spécimen que nous possédons en herbier de l’'Unio itiner., ann. 1839, récolté en Volhynie par M. Hohenacker. Depuis nous avons pu étudier et voir un type authentique de Besser dans l’her- bier de M. Alph. De Candolle. Ce que nous avons publié sous le nom de R. Kosinsciana est identique à la plante de Besser. Bastard, dont le coup d’œil était si juste quand il s’agissait de distinguer une espèce, avait distribué en 1815, sous le nom de R. stipulacantha Bast., un rosier qui est le R. Kosinsciana ; mais, Bastard n’ayant jamais donné une description de son espèce, Besser a la priorité. 215. R. firma Puget, in Billotia, p. 118; Crépin, L. c., p. 92. Exs. Billot (suites), n° 5847. ( 557 ) Has. Juin. — France. Haute-Savoie : Bellevaux, Argonnex, Reyvroz (Puget) ; — Jura : Salins. 214. R. aspermata Déséglise, notes extr. de l’énum. des ros., in the journ. of botany for June 1874 et extr., p. 5; R. saxatilis Boreau ! fl. cent., éd. 2, n° 678, éd. 5, n° 859, non Steven; À. glandulosa Bor., I. e., éd, 1, n° 408, excl. syn.; R. verticillacantha Baker, monog. of British ros., obs., p. 252; R. aspratilis Crépin ? Has. Juin. Haies. — Angleterre. Devonshire : Warleigh Wood, Wood- lands (Briggs) ; — indiqué par M. Baker dans Somersetshire, près de Bridge-Water et Weston-super-Mare, — France, Nièvre : coteaux de la Charité (Boreau) ; — Isère : Le Sappey (Verlot). 215. R. verticillacantha Mérat, fl. Par. (1812), p. 190; Leman, bull. philom. (1818), extr., p. 9; Thory, IL. c., p. 107; Seringe, in DC., prod., El, p. 622. « Tige de 5-5 pieds, ayant des aiguillons petits, courbes, 4-5 ensemble, « presque semi-verticillés ; folioles ovales, à dents non glanduleuses, gla- « bres ; pétioles glabres, très-légèrement glanduleux ; pédoncule et fruit « hérissés de poils glanduleux ; folioles du calice presque simples, très- « glanduleuses ; fleurs solitaires, d’un rose pâle. Se trouve dans les buis- « sons au Calvaire. Si cette plante n’avait pas le fruit globuleux, ce serait « le À. Pyrenaica Gou. » (Mérat). J'ai vainement cherché dans les herbiers de MM. Delessert, De Candolle et Boissier, le type de Mérat. Dans sa flore des environs de Paris, Mérat ne dit pas si les folioles sont simplement ou doublement dentées; il dit seulement des « folioles ovales à dents non glanduleuses » ; Leman dit : feuilles bidentées. 216. R. inconspieua Nop.; R. verticillacantha plurim. auct., non Mérat. Arbrisseau à aiguillons nombreux, dilatés à la base, recourbés au sommet ou presque droits, en spirale et forment presque un verticille autour de la tige; pétioles parsemés de poils à l'insertion des folioles, glanduleux, (558 ) aiguillonnés ; 5-7 folioles ovales-aiguës, ovales-elliptiques, quelques-unes subobtuses, de médiocre grandeur, glabres, vertes en dessus, glauques ou glaucescentes en dessous, la nervure médiane porte quelques petites glandes, double- ment dentées, à dents secondaires glanduleuses; stipules glabres, à bords glanduleux, oreillettes aiguës, droites ou peu divergentes; pédoneules solitaires ou réunis en bouquet peu fourni, hispides-glanduleux, bractées oppo- sées, ovales-cuspidées, une souvent trifoliée, glabres, bor- dées de glandes, plus longues ou égalant les pédoncules; tube du calice ovoïde, glabre ou hispide; divisions calici- nales glabres sur le dos, 2 entières à bords tomenteux, 9 pinnatifides à appendices bordés de glandes, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, non persistantes; styles hérissés; disque plus ou moins élevé; fleur assez grande, rose; fruit rouge, ovoide. Has. Juin, juillet. Haies, bois. — Angleterre, Cheshire : Hoylake (Webb). — France. Indre : Sainte-Lizaigne ; — Loir-et-Cher : Beaumont (Franchet) ; — Creuse : Chamborand (de Cessac) ; — Cher : Mehun, Berry, vignes de la Chapelle-saint-Ursin ; — Saône-et-Loire : Chagny, Thésé (Ozanon). — Autriche. Autriche-supér. : Vorderssorder (Kerner). Oss. Une forme que j'ai récoltée en fleur seulement en 1855, dans le départ. du Cher, diffère du R. inconspicua par ses pétioles à partie intersti- pulaire glanduleuse sur le dos, ses styles glabres. — Pacage de Langenot, commune de Berry. — M. Lamotte m'a envoyé la même forme de l'Allier : haies à la Roubière près les Gazeriers (Lamotte). 217. BR. OEnensis Kerner, Oesterr. bot. Zeitschrift, n° 11, 1869 et extr., p. 4. Has. — Autriche. Autr.-infér. : Schargan (Kerner) ; — Tyrol : Mühlau, Kranabitten, Sennenhofen, Lemenhof (Kerner). 218. R. Schottiana Seringe, in DC., prod., Il, p. 615 (sub R. canina var. Schottiana); R. glauca Schott. ap. Besser, enum. Pod. et Volh., p. 64 non Villars; ee ( 559 ) Crépin, 1. c., p. 52; R. virgata Gremli! ex exempl. auth.! Voici la description minutieuse établie sur l'échantillon de Besser, conservé dans l’herbier DC. — Besser a ajouté en synonyme sur son étiquette R. inermis M.-Bieb. Arbrisseau...….; aiguillons....; rameaux florifères grêles, inermes; pétioles glabres, parsemés de glandes fines, aiguillonnés ou inermes en dessous; 5-7 folioles ovales-acu- minées, ovales-elliptiques, glabres, vertes en dessus, glau- ques en dessous, la nervure médiane lisse ou portant quelques fines glandes, les nervures secondaires un peu saillantes, doublement dentées, à dents secondaires glan- duleuses ; stipules étroites, allongées, glabres, bordées de glandes, oreillettes aiguës, divergentes, quelques stipules inférieures ont la partie interstipulaire parsemée de glan- des peu abondantes; pédoncules solitaires ou réunis par 2-4, légèrement glanduleux, les uns affectent une forme penchée, les autres sont droits, bractée lancéolée, la pointe prenant une forme foliacée, glabre, bordée de glandes, plus longue que les pédoncules ; tube du calice ovoide, contracté au sommet, glabre ou légèrement glan- duleux à la base; divisions calicinales longues, lancéolées, spatulées au sommet, glanduleuses sur le dos, 2 entières à bords tomenteux, 5 pinnatifides, longuement saillantes sur le bouton, dépassant la corolle, réfléchies à l’anthèse ; styles courts, velus ; disque peu apparent ; fleur... (dif- ficile de reconnaitre la couleur sur un ancien échantillon). Han. — Russie d'Europe. Podolie (Besser, 1820, in herb. DC.). — Suisse. Cant. de Schaffhouse : Unterhallau, Wilchingen et Schaffhouse (Gremli). — Autriche. Autriche-infér. : mont Kegel près de Stein, vallée du Danube (Kerner). 219. R. Acharäi Bilb., in Rchb., fl. excurs., IT, ( 560 ) p. 619; Boreau, fl. cent., éd. 5, n° 846 ; Déséglise, I. e., p. 118 et extr., p. 78 ; Cariot, I. e., p. 179 ; R. Timeroyi Chabert, in Cariot, 1. e., p. 180 ; ex exempl. auth. ! Icox. Svensk botanik, IX, pl. 577. Has. — Puy-de-Dôme : Fontanat près de Clermont ! — Rhône : Lyon au-dessus du pont d’Alai (Chabert). Os. Il nous a été impossible de voir un type de ce rosier dans les herbiers à notre disposition Nous avons vu dans la bibliothèque de M. Boissier l'ouvrage suédois Svensk botanik, où la plante est décrite (en langue suédoise) et figurée; la planche représente assez bien la plante que nous avons en vue, seulement les pétioles sont figurés glabres et non Zégèrement velus, les bractées sont plus courtes que les pédoncules, les sépales sont figurés avec des appendices plus petits que ceux de notre plante; la description étant en langue suédoise, il nous a été impossible de nous en servir; nous avons eu recours à Reichenbach. M. Cariot décrit sous le nom de R. Timeroyi Chabert une plante diffé- rente de celle distribuée par Chabert. L'auteur de l'étude des fleurs attri- bue aux folioles des nervures secondaires glanduleuses, ce qui n’existe pas sur les échantillons types que nous tenons de feu Chabert. Nous ignorons ce que peut-être ce R. Timeroyi décrit avec des folioles glanduleuses, ear nous admettons que M. Cariot, tout en copiant une description doit voir si les caractères assignés sont rigoureusement exacts. La description origi- nale que nous avons de feu Chabert lui-même, pour son R. Timeroyi, dit : « la nervure médiane seule parsemée de glandes. » 220. R. Chaberti Déséglise, in Cariot, L. €., p. 180. Description établie sur les notes et échantillons recus de feu Chabert. Arbrisseau de 1-2 mètres, touffu, à écorce rougeatre ou verdàtre, aiguillons épars, dilatés, crochus ou droits, dégénérant sur les rameaux florifères, en aïquillons fins, sétaces, les uns terminés par une glande, les autres sans glande ; pétioles glabres, glanduleux, aiguillonnés ; 5, rar. 7 folioles, suborbiculaires, subobtuses ou ovales-arrondies, slabres, vertes en dessus, glauques en dessous, doublement € ER pee RE A hs PC (561) dentées, à dents aiguës, les secondaires glanduleuses, nervures secondaires un peu apparentes, la ete médiane porte quelques glandes ; stipules larges, glabres, bordées de glandes, oreillettes acuminées, droites ou peu diver- gentes ; pédoncules solitaires ou réunis par 5-4, hispides- glanduleux, bractées ovales-acuminées, glabres, bordées de glandes, ordin. plus longues que les pédonceules ; tube du calice glabre, ovoide, contracté au sommet; divisions cali- cinales glabres sur le dos, spatulées au sommet, 2 entières, 3 pinnatifides à appendices bordés de glandes, saillantes sur le bouton, atteignant presque la corolle, caduques ; styles courts, hérissés; disque presque plan ; fleur grande, d’un beau rose; fruit rouge, ovoïde. Has. Juin. — France. Rhône : vallon de Dardilly, Charbonnière (Cha- bert) Ste-Consorce près de Lyon (Boullu). 221. R. Haberiana Puget, in Déségel., descript. de qq. esp. nouv. de ros., in Billotia, p. 57 et extr., p. 5. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 20 et 20 bis; Billot (suites), n° 5585. Has. Juin, juillet, Région des montagnes. — France. Haute-Savoie : Habère-Lullin, Habère-Poche (Puget). — Suisse. Cant. de Fribourg : haies à Monthovon où M. Cottet me l’a fait récolter. 222. R. Waitziana Tratt., |. e., 1, p. 57; Seringe, in DC2prod., I, p.623; BL et Fing., I. c., p. 634; Deub., 1 c.,p. 021. ee Has. — Allemagne. Altenbourg en Saxe. Je n’ai pas vu ce rosier. 295. R. transmota Crépin, 1. c., p. 18; R. psilophylla Boreau, fl. cent., éd. 2, n° 679, éd. 5, n° 860 et catal, de M.-et-Loire, p. 79 (non Rau). ( 362 ) H8. Mai, juin. Haies. — France. M.-et-Loire : Angers, Saint-Barthelemy (Boreau'; — Haute-Savoie : Bellevaux (Puget), 224. R. psilophylla Rau, enum. ros., p. 101; Tratt., l"e., ,p-.272:BlretFins., lc. p.16287; Rchb4l.ter p.619; Gr.'et Godr.;, d:c.,0p. 5587; Grenier, {’jura:; p. 225?; Boullu, in Billotia, p. 125?; R. gallico-canina Reuter, in Godet, fl. Jura, p. 218; Reuter, cat. de Genève (1861), p. 75, non Kirschleg.; Rapin, L. e., p. 196. Exs. Billot, n° 3577. Has. Mai, juin. Haies, bois. — Suisse. Cant. de Genève : Compesières (Chavin), Onex (Rapin), Lancy. Oss. M. Rapin m'a donné une forme récoltée par lui à Onex près de Genève, dont les tiges florifères sont plus ou moins chargées d’aiguillons fins sétacés. — Sous le nom de À. psilophylla Rau, les auteurs font une confusion ; nous-même, dans notre essai monog., nous avons mal interprété le texte de Rau,et ce que nous avons donné comme R. siplophylla est étranger à la section Caninae. À quelle forme ce nom de À. psilophylla Rau s’applique-t-il exactement ? Trattinnick dit : foliolis supra pubescentibus ; ce qui ne concorde pas avec le caractère assigné par Rau : foliolis glaber- rimis. MM. Grenier et Godron décrivent le R. psilophylla avec des feuilles glabres ou pubescentes et donnant pour localités Lyon et Angers : les échantillons que nous avons été à même de recevoir de ces localités ont des feuilles glabres. 225. R. Auwieri Cariot, 1. c., II, p. 180; Fourreau, L e., p. 74; Boullu, in Billotia, p. 122. Exs. Billot (suites), n° 5723. Has. Juin. Haies. — France. Rhône : haies à Francheville (Boullu), au Gau au-dessus du pont d’Alai (Chabert). 226. R. Laggeri Puget, Mss. Description établie sur les notes et échantillons reçus de M. Puget. Arbrisseau assez élevé, à jeunes rameaux lavés d'un pourpre vineux ou verdâtres, aiguillons épars, faibles, ( 565 ) droits ou peu inclinés, dilatés à la base; pétioles canalicu- lés, un peu pubescents dans le sillon, parsemés de glandes, aiguillonnés en dessous; 5-7 folioles ovales-aiguës ou ovales-elliptiques, quelques-unes obtuses, glabres, d’un vert sombre en dessus, glauques en dessous, la nervure médiane porte de rares petites glandes, doublement den- tées, à dents secondaires glanduleuses ; stipules glabres, à oreillettes aiguës, droites ou divergentes, les stipules infé- rieures sont quelques fois parsemées de glandes ; pédon- cules hispides-glanduleux, solitaires ou en corymbe peu fourni, munis de bractées ovales-cuspidées, glabres, plus longues qu'eux ; tube du calice ovoide, hispide-glanduleux ; sépales glanduleux sur le dos, terminés en spatule, 2 entiers, 5 pinnatifides, réfléchis à lanthèse, puis redressés, persistants jusqu'à la coloration du fruit ; styles courts, hérissés ; fleur d’un beau rose; fruit ovoïde ou obovoïde, d’un beau rouge. Has. Juin, Juillet. Région des montagnes. — Suisse. Cant. de Fribourg : Ouhanna (Lagger), les Cases d’Allières (Puget), la Tine près de Monthovon où M. Cottet me l’a fait récolter. 227. R. haematodes Boissier, fl. Orient. ; Il, p. 684. Has. — Le Caucase oriental (Ruprecht, in herb. Boissier). 228. ER. Hampeana Grisebach; Crépin, 1. c., p. 108. Has. — In rupibus Rosstrappe Hereyniae graniticis et in agri Gottin- gensis saxis calcareis prope Heiligenstadt. 229. R. Djimilensis Boissier, L €., p. 675. Has. — Vallée de Djimil (Balansa, in herb. Boissier). 250. R. Soongerien Bunge, in Ledeb., fl. Alt, IL p. 227; Walpers, repert., I, p, 14: Le) os: (564) Has. — La Songarie. Je ne connais pas ce rosier, dont pas un échantillon n'existe dans les herbiers de Genève ; peut-être même ce rosier est-il étranger à cette section ? Crépin, primit. monog. ros., fase. I (1869), p. 19; Cottet, énum. ros. du Valais, in bull. Soc. Murith. (1874), n° 5, p. 41 ; Villosae Déséglise, obs. on the differ. meth. propos, for the classif. of the species of the gen. Rosa, in p) Pubescentes. the Naturalist (1865), n° 20, p. 512, part. Pétioles velus ou tomenteux, folioles simplement den- tées, rarement doublement dentées, plus ou moins velues en dessus ou en dessous, rarement glabres avec la nervure médiane seule velue, pédoncule hérissés ou glabres. 2 © "| : je Folioles simplement dentées . . . Folioles doublement ou irrégulièrement dentées Styles velus. Styles hérissés ou obscurément hérissés. Fleur d’un rose vif, folioles petites, velues en HD EAN CRAN CSN ER Fleur rose ou rose clair . . Tube du calice globuleux. Tube du calice ovoïde. … .. 1. Folioles assez larges, orbiculaires, glabres en dessus, nervures velues, fleur rose clair, fruit OVLE 2: db ele MANU Folioles médiocres, ovales-arrondies, pubescen- tes en dessus, velues grisätres en dessous, fleur rose, fruit arrondi Folioles petites, à pubescence cendrée sur les deux faces, fleur rose, fruit arrondi . Folioles non pubescentes sur les deux faces. lisse, styles velus, Q OI erythrantha. cr À © platyphylla. coriifolia. cineros«. 4, ( 565 ) Folioles ovales-aiguës, parsemées de poils en dessus, velues sur les nervures, fleur rose COTE. OVOide (LE LUS NORME TENUE rie: “1 Folioles ovales-aiguës ou obtuses, glabres en dessus, nervure médiane seule velue, fleur rose clair, fruit gros, arrondi, rouge sale. . globata. pole hanche MERE US NE 1) SE OR HONGRIE MEME ER RE dE Folioles pubescentes sur les deux faces, presque (ee) toutes obtuses, tube du calice ovoïde ou © alouleue UN 2 SE NN obtustfohe. Folioles non pubescentes sur les deux faces. . 10. Pétioles et nervure médiane seuls velus, fruit OO RE SAR CN CG MR RE SADIETU, D © Pétioles velus, folioles giabres en dessus, velues en dessous sur lesnervures, fruitgros,arrondi sphaerocarpa. Folioles ovales-arrondies, parsemées de poils en dessus, pubescentes en dessous . . . . dumetorum. Folioles ovales-aiguës, glabres en dessus, parse- —_ _— mées en dessous sur les nervures de poils qui disparaissent avec l’âge, la côte seule reste RS 0 D 2 RS velue, fruit ovoïde . . .:. . ‘: : . platyphylloides. Folioles assez larges, irrégulièrement dentées, | 12. Heurirosé pale tubes 1 PONT E te S Dimetaté: — Folioles toutes doublement dentées, fleur rose. canescens. 251. R. erythrantha Boreau, fl. cent. de la Fr., éd. 5, n° 890 et catal. M.-et-Loire, p. 79; Déséglise, essai monog., in mém. soc. Acad. de M.-et-Loire, X, p. 121 et Pxir., p. 51. Has. Juin. Haies, — France. Maine-et-Loire : Angers, Saumur (Boreau) ; — Loiret : haies du faubourg Saint-Jean près d'Orléans (Jullien). 252. R. obtusifolia Desvaux, journ. bot. (1809), I, p. 517; Loisel., notice (1810), p. 82; Tratt., L. e., E, pe 154; Boreau, I. c., éd. 2, n° 657, éd. 5, n° 819 et catal. de M.-et-Loire, p. 78; Gr. et Godr., L. e., p. 557; ( 566 ) Déségslise, L c., p. 121, extr., 81; de Mart.-Don.. il Tarn, p.251; Cariot,lc:,\p. 181; Fourreau, 167 1p 79; Verlot, 1. e., p. 116; R. canina var. obtusifolia Desvaux, L. c. (1815), IE, p. 115 et obs. (1818), p. 157; Seringe, in DC., prod., II, p. 613; Delastre, fl. Vienne, p. 159; Lloyd, fl. Ouest (1868), p. 176; R. canina var. leucantha Guépin, fl. M.-et-Loire (1858), p. 557; R. leucantha Bastard, I. e., suppl. (1812), p. 52 (non Loisel., nec Bieb.); DC., fl. fr. (1815), V, p. 555; R. dumetorum Leman!, bull. philom. (1818), extr., p. 9, ex exempl. R. dumetorum var. obtusifolia Cheval., 1. c. (1827), LE, p. 692; R. collina var. leucantha Thory, 1. c., p. 72; Desportes, L. e., p. 89; R. collina var. obtusifolia Du Mort., monog. ros. de la fl. belge (1867), p. 58. Icon. Redouté les Roses (1824), livrais. 11, B. Exs. Schultz, herb. norm., n° 475; Billot, n° 1664; Déséglise, herb. ros., n° 21. Has. Mai, juin. Haies, bois. — Angleterre, Cornwall : près de Craflhole (Briggs) ; — Devonshire : près d’Elburton (Briggs). — France. Maine-et- Loire : Angers (Desvaux, 1809, in herb. DC.), bords de la Loire à Angers (Bastard, 1815, in herb. DC.) ; — Vienne : Pindray près de Montmorillon (Chaboisseau) ; — Seine : haies à Longchamp (Leman, 1810, in herb. DC.); Loiret : Maison rouge près d'Orléans (Jullien), la Ferté-St-Aubin (Boreau); — Cher : C., Berry, Mehun, Allogny, ete. ; — Corrèze : Tulle ; — Doubs : Besancon (Grenier) ; Saône-et-Loire : Autun (Carion) ; — Lot-et-Garonne : Agen (de Pommaret) ; — Hérault : Montpellier (DC., 1807) ; — Haute- Garonne : Toulouse (Timbal-Lagrave) ; — Rhône : Lyon à Dardilly (Ozanon), Charbonnière (Boullu) ; — Hautes-Alpes : Gap (Burle); — Var: Aix (Grenier) ; — Haute-Savoie : Habère-Lullin, Thonon (Puget). — Alsace. forêt de Wasenbourg près de Niederbronn. — Suisse. Cant. de Schaffhouse, où il serait GC. (Christ). — Autriche. Autr.-infér. : Baumgarten près de Mautern vallée du Danube (Kerner) ; — Tyrol : Madona del monte ad Raveredo {Kerner). — Allemagne. Bavière : Harberg (Christ). ( 567 ) Oss. I. R. leucantha Loisel., notice (1810), p. 82; Mérat, L. c., p. 195 (1812), non Bieb.; À. s/ylosa corymbosu Desvaux, 1. c. (1815), V, p. 115; R. canina var. leucantha Delastre, 1. e., p. 159. Je n’ai pas vu le type de Loiseleur-Deslonchamps, mais en présence de sa description, ce rosier ne me semble qu’une forme du R. obtusifolia à pédoncules nombreux rapprochés en corymbe, à divisions calicinales ayant les appendices larges et la pointe dilatée. Has. Juin. Haies, bois. — France. Eure-et-Loire : Dreux (Loisel., 1. c.) ; — Cher : Berry ! bois de Faix près de Vierzon ! — Yonne : Auxerre (Mabile). — Angleterre. Cornwall : haies à Penters Cross (Briggs). Os. IL. J’ai vu dans l’herbier DC. un rosier étiquetté par Desvaux : R. puberula Desx. (l’étiquette ne porte pas de localité et seulement la date 1809) ; ce rosier est le À. obtusifolia. — Le R. dumetorum Leman (non Thuiil.), d’après un échantillon authentique qui se trouve dans l’her- bier DC., est le R. obtusifolia Desv. ! Oss. HT. Un rosier distribué par de Heldreich sans numéro, sous le nom de «À. canina L. var. In montibus tophaceis supra Bouldour. Pisidiae. mai 1845 » me semble bien voisin du R. obtusifolia, dont il a les carac- tères : les styles sont moins hérissés et les folioles moins pubescentes dans la plante d'Orient. Je ne parle que d’après l'échantillon que je possède en fleur seulement ; peut-être distinct de R. obtusifolia, mais il est difficile de se prononcer sur un échantillon incomplet ; une chose certaine, c’est que ce n’est pas le R. canina L. Obs. IV. En 1864, j'ai recu ä&e M. Timbal-Lagrave quatre numéros d’un rosier étiqueté par lui-même R. curvula Timb.-Lag. ! J’ignore si l’auteur a donné une description de ce rosier, ne la trouvant pas dans les ouvrages qui sont à ma disposition. Une confusion très-grande règne dans ces 4 numéros. N° 65. R. curvula Timb.-Lag. ; Espagne. Pyrén. d'Aragon : vallée de Venasque. Ne me parait pas autre chose que le R. leueantha Loisel.; le caractère des divisions calicinales convient très-bien. No 64. R. curvula Timb.-Lag. ; Espagne. Pyrén. d'Aragon : vallée deLessera. Est le R. corii- folia Fries. Nos 91, 92. R. curvula Timb.-Lag.; Espagne. Pyrén. d'Aragon : vallée de Lessera. Ces deux numéros sont le R. glauca Villars ! 255. H. brachiata Déséglise, descript. de qq. esp. nouv. de ros., in mém. soc. Acad. de M.-et-Loire, XX VIII ( 568 ) (1875), p. 105, extr., p. 7; R. Orientalis hort. genevensis! (non Dupont). Has. — La Perse (Bélanger). 254. R. affinis Rau, enum. ros. (1816), p. 79; Tratt., 1. €, Al'p.:26; Bl et Fing:, lc. p. 028, exclus Woods; Rchb., I. c., p. 620; Grenier, fl. jura., p. 245 ? Has. — Inveni hanc rosam propre Retzbach in sepibus (Rau). — France. Cher : bois d’Yèvre près de Vierzon ? ubi eam legi 50 mai 1854. Oss. Mes recherches ont été infructueuses pour trouver un type authen- tique de Rau dans les herbiers qui sont à ma disposition. La plante pabliée par les continuateurs de Billot, n° 5720, R. afjinis Rau, n’est pas la plante de Rau !, mais bien le R. Malmundariensis Lejeune, du moins pour ce que j’ai recu. Rau dit : « petiolis indique « villosis subinermibus ;..... foliolis supra pubescentibus subtus glau- « cescentibus glabris. » Dans le n° 5720, les pétioles sont glabres, les folioles glabres sur les deux faces. 255. R. dumetorum Thuillier, fl. Paris (1799), p. 250 (non Chevalier); Mérat, 1. c. (1812), p. 189; Woods, L'e.,1(1816), XIP/p.217%et/herb'n1093%00e Rau, |. €, p.857; DG., 12 fr, V(1815);"p:7597 ee sun. Gmel.;,Trait., 1.'c., TL'p.25 "BI EN Rime Re p. 651; Rchb., fl. excurs., n° 5997 ?; Boreau, bull. Soc. ind. d'Angers (1844), extr., p. 11 et fl. cent., éd. 2, n°674, éd. 5, n° :852, cat. de M.-et-Loire, tp°"79; Gussone, syn.'" Sicul.)T, p.566: Gr l'etGodr Mme p. 598 ?; Godet, fl. Jura, p. 215?; Déséglise, I. c., p. 125 etextr., p. 83; de Mart.-Donos, I. c., p. 259; Grenier, f1. juras., p. 247, part.; Cariot, 1. c., Il, p. 181; Fourreau, l..c.:%p2%75; Baker, rev. brilros.; p.27; Verloti4e p. 116; R. canina var. dumetorum Desvaux, Le. (1815), . I, p. 115 et obs. (1818), p. 157; Seringe, in DC., prod., (369 ) IE, p. 614 (exel. syn. Rau, Besser, Smith); Duby, L. c. 1, p. 178; Delastre, fl. Vienne, p. 159; Baker, monog. of Brit. ros., p. 229; R. canina 2° race pubescens Boreau, 1. c., éd. 1, IL, p. 158; R. canina collina var. Reuter, 1. c., p. 70; R. collina DC., fl. fr., IV:, p. 441 (non Jacq.); Seringe, mélang. (1818), 1, p. 40 excl. syn. Borkh.; R. collina var. dumetorum Thory, 1. e., p. 71; Du Mort., fl. Belg., p. 94; R. pilosa var. vulgaris Desportes, L. c., ‘p. 88; À. Borkhausii Gaud., fl. helv., ex Seringe!; R. sol- stitialis Besser, primit. fl. gal., [, p. 324 ?; Tratt., 1, c., p. 10 ?; R. submitis Grenier, archiv. de la fl. de Fr. et d’Allem., p. 552 ? Icox. Redouté, les roses (1824), livrais. 33, D; Engl. bot. 2579 ? et 2610 ? Exs. Schleicher, n° 48; Seringe, ros. desséch., n° 55; Fries, herb. norm., fase. 7, n° 45; Sendtner, n° 941; Baker, herb. ros. brit., n° 19; Billot, n° 1475 et 1475bis: Wirtgen, pl. crit., n° 77. Has. Mai, juin. Haies, bois. — Plante commune en Europe. — Suède. Upsal (Fries). — Angleterre. Yorkshire : Thirsk, Sowerby (Baker) ; — — Middlesex : environs de Londres (Woods); — Devonshire : Egg, Buck- _land (Briggs) ; — Cornwall : Millbrook, Irevol (Briggs). — Belgique. Prov. de Namur : Rochefort (Crépin). — France. Maine-et-Loire : bords de la Loire (Bastard, 1815, in herb. DC.), Angers (Boreau) ; — Seine : environs de Paris (Thuillier) ; Loiret : Ardon en Sologne (Jullien) ; — Loir-et-Cher : Maray !; — Cher : C., Mehun, Bourges, Allogny, etc. ; — Puy-de-Dôme : Murol (Lamy), Clermont ! ; — Allier : les Gazeriers (Lamotte) ; — Doubs : Besancon (Grenier) ; — Saône-et-Loire : Autun (Carion) ; — Aude: montagne Noire, le Mas-Cabardès (Ozanon) ; — Rhône: pont d’Alai (Chabert), Couzon (Ozanon), Tassin (Boullu) ; — Isère : mont Rachet (Verlot) ; — Alpes- Maritimes : Saint-Martin-de-Lentosque (Bornet) ; — Haute-Savoie : Belle- vaux, Arenthon (Puget). — Suisse. Valais : Bovernier (de la Soie) ; — cant. de Bâle : Jura de Bâle (Christ). — Autriche. Autriche-inférieure : ( 570 ) Pfeffermühle, Klingelbach près de Bergern (Kerner) ; — Tyrol : Val di Ledro (Kerner). — Vénétie. Verone (Kerner). — Turquie d'Europe. Bosnie (Sendtner, 1847, in herb. Boissier). Ors. Le R. so!stitialis Besser est considéré par M. Grenier, dans sa flore jurassique, comme étant la même plante que le À. coriifolia Fries : cette assimilation me parait douteuse. Le type de Besser, que j’ai vu dans l’her- bier DC., est plus voisin du R. dumetorum Thuill. que du À. cortifolia Fries. J'ai admis à la plante de Thuillier le synonyme de Besser avec doute, quoique considéré comme étant identique par plusieurs auteurs. Je suis plutôt porté à séparer espèce de Besser, d’après le type authentique que j'ai vu, mais pas assez complet pour me prononcer définitivement, ne connaissant pas la forme du fruit. — Je crois devoir donner une deserip- tion établie sur l’unique échantillon conservé dans l’herbier DC. L’étiquette de Besser est ainsi conçue : À. collina var. y. mihi. Rosa solstitialis primit. fl. gall. 1820. L’étiquette ne cite pas la localité. Échantillon haut de 15 cent. ; rameau armé de 12 à 14 petits aiguillons géminés, dilatés à la base, droits ou courbés ; le rameau porte 8 pétioles pubescents, églanduleux, faiblement aiguillonnés en-dessous ; 5 folioles ovales, la terminale un peu acuminée, elliptiques ou obtuses, arrondies à la base, quelques folioles de la base du rameau sont cunéiformes à la base, arrondies au sommet, de moyenne grandeur, pubescentes sur les deux faces, les nervures secondaires velues, blanchätres, un peu saillantes, irré- gulièrement dentées en scie, à dents surchargées de dents accessoires dents principales aiguës, ciliées, quelques folioles ont des dents profondes, 2 pétioles situés à la base du rameau portent 9 folioles qui ont les nervures seulement velues, l’intervalle est glabre; stipules allongées, glabres en des- sus, légèrement velues en dessous, à oreillettes aiguës, dressées, les stipules sont à bords ciliés et parsemés de quelques glandes fines ; pédoncules courts, solitaires où réunis par trois, glabres ; bractées ovales-cuspidées, glabres, plus longues que les pédoncules ; tube du calice ovoïde, glabre ; divisions calicinales courtes, appendiculées au sommet, à pointe velue, à bords tomenteux, glabres en dessous, 2 entières, 5 pinnatifides à appendi- ces ciliés; styles courts, velus ; disque un peu conique ; pétales courts, échan- crés au sommet; fruit....... Trattinnick dit « fructus ovatus coccineus « glabris. In en. pl. volh. et pod., p. 65, cel. Besser suam R. solstitialem « pro varietate 5. À. collinae declarat. Sed nimis ambigui sunt limites inter « species et varietates rosarum ! Nobis videtur R. solstilialis in eodem « sensu species esse, In quo À. fastigiata, uncinella, calycina, saxatilis, (371) « dumalis, psilophilla et plures aliae protalibus declarari consueverunt. » Trattinnick. I. c. 256. R. urbica Leman, bull. philom. (1818), extr., p. 9; Boreau, I. c., éd. 5, n° 855 et catal. M.-et-Loire, p. 79; Déséglise, L c., p. 124 et extr., p. 84; de Martr..- Don t1/c.,0p. 232; Grenier, fl. juras., p. 246, excl. D CSnot, lc p.181; Fourreau, 102 Sp 70: Baker, rev. of the Brit. ros., p. 26; Pérard, cat. de Montluc, p-:82; Verlot, 1.'c.; p. 116; R. collina var. urbica Du Mort., monog. des ros. de la fl. belge, p. 538; R. collina var. 6. et y. Woods, I. c., p. 219 et herb. 96, 98-105 ex Baker ; R. canina var. urbica Baker, monog. of British ros., p. 228; R. Forsteri Smith, Engl. fl. (1824), IL, p. 592 ex Baker ; À. ramealis Puget, ‘in Déséglise exs.; Fourreau, 1. c., p. 75; R. semiglabra Ripart; R. villosius- cula Boullu (non Ripart), in Billotia, p. 120; Verlot, I. e., p. 594; Fourreau, IL. c.; R. trichoneura Ripart, in Crépin, Mc D: 59: Verlot, |. 6; Fourreau te." obscura Puget. Icon. Engl. bot., XXX VIE, tab. 2611. _ Exs. Wirtgen, pl. crit., n° 468, 469?; Kralik, plantes de Corse, n° 576; Déséglise, herb. ros., n° 22, n° 66; Baker, herb. ros. brit., n° 16; Billot (suites), n°* 5724, 5849; de Heldreich a distribué ce rosier sous le nom de « R. canina L. var., Creta in sylvaticis montium. Mai 1846, » sans numéro d'ordre. n Har. Mai, juin. Haies, bois. — Suède. Blekinge (Scheutz). — Angleterre. Yorkshire : Thirsk, Sowerby (Baker) ; — Devonshire : Laira (Briggs). — France. Maine-et-Loire : Angers (Boreau); — Loiret : Orléans (Jullien); — Cher : C., Berry, Graire, Mehun, Marmagne, etc. ; — Puy-de-Dôme : Clermont ; — Allier : entre les Gazeriers et Susset (Lamotte) ; — Nièvre : (572) Germigny (Jaubert); — Ain: Hauteville (Franchet) ; — Jura: Salins, mont Belin ; — Saône-et-Loire : Autun (Carion), Châlons-sur-Saône (Oza- non) ; — Gard : Anduze (Micrgue), le Vigan (Tuezkiewiez) ; — Isère : Pariset, le Sappey, mont Rachet, Grenoble (Verlot); — Haute-Savoie : Thonon, Pringy, Reyvroz (Puget) ; — Savoie : Chambéry (Paris), base de Margeriaz (Songeon), Moutiers (Puget); — Corse : Quensa (Kralik). — Suisse. Jura de Bâle (Christ). — Autriche, Autriche-inférieure : Schwar- gan (Kerner). — Prusse. Coblence (Wirtgen). — Espagne. Pyrén. d’Ara- gon : vallée de Lessera (Timbal-Lagrave). — Turquie d'Europe. Ve de Crête (de Heldreich). Oss. Ce rosier présente les formes suivantes, que nous ne connaissons ? qu’imparfaitement, nous ne leur consacrons pas de numéros spéciaux, sans vouloir pour cela diminuer en rien leur valeur spécifique. 256/1. R. mamealis Puget, in Déséglise, herb. ros., n° 66; Cottet, I. c., p. 41. Caractères généraux du R. urbica Lem., dont il diffère par ses pétioles inermes, ses feuilles glabres en dessus, ses bractées glabres, ses styles hérissés, son fruit obovoïde. Voiei la description de M. Puget. Arbrisseau élevé, à tiges verdàtres, longues ; aiguillons forts, dilatés à la base, crochus sur les vieilles tiges, les tiges floriféres souvent inermes; pétioles velus, inermes; 5-7 folioles ovales, d’un vert pâle, glabres en dessus, velues en dessous sur les nervures, simplement dentées ; stipules à bords ciliés-glanduleux, les supérieures dilatées , à oreillettes droites; pédoncules solitaires ou en« corymbe, glabres; bractées glabres, ovales-acuminées, plus longues que les pédoncules ; tube du calice ovoide- allongé, glabre; divisions calicinales glabres en dessous, 2 entières, 5 pinnatifides; styles courts, hérisses, disque presque plan; fleur blanche ou d’un rose très-pàle ; fruit obovoïde, rouge sanguin à la maturité. Has. Mai, juin. Haies. — Haute-Savoie: Thonon les haies sur Crêtes et les (575) bois autour du marais de Cessé (Puget); — Fhône : Lyon à Charbonnières, indiqué par Fourreau, mais je ne connais pas la plante. — Suisse. Valais : Bovernier, Mayen-de-Sion (Cottet). 256/:. IR. semiglabra Ripart, in Crépin, primit. monog. ros., fase. I, p. 19 et p. 59 sine descript.; Verlot, Pen 99%; CGottet. lc, p. 41: Caractères généraux du À. urbica Lem., dont il se distingue par les pétioles et la nervure seuls velus (Ripart, in litt., 25 février 1875). Have. Juin. — Angleterre. Devonshire : Efford Holbeton, près de Yealm Bridge (Briggs); — Yorkshire : près de Thomton-le-Shief (Baker). — Belgique. Prov. de Namur : Rochefort (Crépin). — France. Cher : Garenne de Turly près de Bourges (Ripart), petit bois des vignes de la Chapelle- saint-Ursin, Mehun, Savigny-en-Septaine, Bourges; — Rhône : Oullins (Boullu), Charbonnière (Chabert), Tassin (Ozanon); — Alpes-Maritimes : Saint-Martin-de-Dentosque (Bornet) — Suisse. Valais : Bagnes (Cottet); — cant. de Bâle : Jura de Bâle (Christ). 236/;. R. hesmitricha Ripart; R. villosiuscula Boullu, in Billotia, p. 120 (non Ripart); Fourreau, 1. c., p. 75. Caractères généraux du R. urbica Lem., dont il diffère par ses pétioles velus et glandulenx, les folioles double-- ment dentées (Ripart, in litt., 25 févr. 1875). Has. — Angleterre. Yorkshire : haies à Marrick Moor (Baker); — Devons- hire : haies entre Wiverton et Blackpool, Brixton (Briggs). — Écosse. Lanarkshire : Bonington (Hailstone). — France. Creuse : Grand-bourg (de Cessac); — Isère : Charvieux (Boullu). — Suisse. Jura de Bâle (Christ). — Autriche. Autriche-infér. : Baumgarten, vallée du Danube (Kerner). 256/:. R. trichoneura Ripart, in Crépin, 1. c., sine descript.; Verlot, 1. c., p. 595; Cottet, L. e., p. 41. Caractères généraux du À. urbica Lem., dont il diffère par les nervures médianes et latérales velues, ses fleurs roses, ses styles faiblement hérissés, les feuilles sont aussi simplement dentées (Ripart, in litt., 25 févr. 1875). ( 374 ) Has. — Cher : Turly près de Bourges (Ripart) ; — Pyrénées-Orient. : Montlouis (Ripart). 256/;. R. obscura Puget, in Fourreau, cat. des pl. du cours du Rhône (1869), p. 75 (sine descript.). Description établie sur les notes et échantillons reçus de M. Puget. Arbrisseau de 1-2 mètres, à rameaux flexueux, ver- dâtres ; aiguillons inégaux, robustes, dilatés, crochus ; pétioies pubescents, portant quelques rares glandes Jines, aiguillonnés en dessous; 5-7 folioles ovales-elliptiques, glabres en dessus, velues en dessous sur les nervures, simplement dentées ; stipules glabres en dessus, pubes- centes en dessous, à bords ciliés glanduleux ; pédoncules glabres, solitaires ou réunis par 2-4, portant a leur base des bractées ovales, pubescentes en dessous, égalant ou dépas- sant les pédoncules; tube du calice obovoïde, glabre; divisions calicinales glabres sur le dos, 2 entières, 3 pin- natifides, plus courtes que la corolle, styles légèrement hérissés, disque conique ; fleurs grandes blanches ou d’un rose très-clair ; fruit allongé, ovoide ou obovoïde allongé. Has. Belgique. Prov. de Namur : Rochefort (Crépin). — France. Haute- Savoie : Pringy, Argonnex (Puget). — Suisse. Schaffhousse (Gremli). — Italie. Sicile : Palerme (Todaro). 257. R. globata Déséglise, in Crépin, L. c., fase. I, p. 8 ; sine descript.; Fourreau, L. €., p. 75. Arbrisseau de 1 à 2 mètres de haut, rameaux verts ou rougeàtres, armés d’aiguillons dilatés à la base, erochus ou inclinés; pétioles pubescents, inermes ou faiblement aiguillonnés ; 5-7 folioles ovales-aiguës ou obtuses, glabres en dessus, velues en dessous sur la nervure médiane, sim- plement dentées ; stipulesglabres, oreillettes aiguës, droites; pédoncules courts, glabres, solitaires ou réunis par 2-5, RS" ni host ( 575 ) ayant à leur base des bractées ovales-cuspidées, glabres en dessus, pubescentes en dessous, plus longues que les pédon- cules ; tube du calice ovoïde, glabre ; divisions calicinales glabres sur le dos, 2 entières, 3 pinnatifides à appendices ciliés, plus courtes que la corolle, réfléchies à l’anthèse, puis caduques ; styles velus, disque peu saillant; fleur d’un rose clair; fruit gros, arrondi, d’un rouge sale. Has. Mai, juin. Broussailles, haies. — France. Savoie : Méry près de Chambéry (Puget); — Haute-Savoie : montagne de Veyrier, Moutiers (Puget) ; Suisse. Valais : Col de Salvan (Cottet) ; — cant. de Fribourg : Montbovon. 258. R. platyphylla Rau, I. c., p. 82; Tratt., 1. c., Don 08e tips Etc p.162 Rchb cc, n° 9994; Boreau, I. c., éd. 5, n° 854 et cat. de M.-et- Pure p.019; Désévhse 1." 6/p.. 125; etextr;Tpe 02; Grenier, fl. juras., p. 215; Cariot, 1. c., Il, p. 181; Baker, rev. of the British ros., p. 26; Verlot, L. e., p. 116; Fourreau, 1. €., p. 75; Cottet, I. c., p. 41; R. arvensis Roth, tent. fl. Germ., Il, p. 554, excel. syn. ; R. opaca Grenier, in Billot, arch. de la fl. de Fr. et d’Allem., p. 552; R. Chapusii Godet, fl. Jura, sup., p. 75. Exs. Billot, n° 1478, n° 2261; Baker, herb. ros. brit., n° 18 ? Has. Juin. Haies, buissons. — Angleterre. Yorkshire : Thirsk (Baker); — Devonshire : Warleigh (Briggs). — France. Cher : la Servanterie près de Mehun, route de Bourges à Soye, Boursac près d’Allogny; — Yonne : Auxerre (Mabile); — Doubs : Pontarlier (Grenier); — Rhône : Charbon- nière (Boullu); — Hautes-Alpes : mont Bayard sur Gap (Burle); — Haute- Savoic : Thonon, Habère-Lullin (Puget); — Savoie : Moutiers (Puget). — Suisse. Valais : au-dessus des maisons de la fontaine Feuillée au Fully (Cottet); — cant. de Fribourg. : Monthovon. — Italie. Sicile : Palerme (Todaro). (576 ) 959. R. platyphylloides Déségl. et Ripart, inédit ; Fourreau, 1. €. p. 75, sine descript. ; Gottet, |. c.,.p. 41: Arbrisseau à aiguillons des vieilles tiges robustes, dilatés à la base, crochus, ceux des rameaux florifères petits, dilatés à la base en forme de disque ou dilatés-comprimés à la base, droits ou inclinés au sommet; pétioles velus, portant quelques rares glandes, inermes ou faiblement aiguillonnés; 5-7 folioles ovales-aiquës, ovales-elliptiques, subobtuses ou orbiculaires, vertes et glabres en dessus, glaucescentes en dessous, parsemées de poils sur les ner- vures qui disparaissent avec l’âge, la côte seule reste velue, simplement dentées, à dents terminées par un mucron; pédoncules glabres, solitaires ou réunis par 1-5 ; bractées ovales-cuspidées, glabres, ciliées, égalant ou dépassant les pédoncules; tube du calice ovoïde, glabre; divisions caliei- nales, 2 entières, 5 pinnatifides, glabres sur le dos, plus courtes que la corolle, non persistantes ; styles obscurément hérissés ; disque presque plan ; fleur d’un rose elair; fruit ovoide. Has. Mai, juin. Haies. — France. Cher : Turly près de Bourges (Ripart) ; — Puy-de-Dome : Clermont ; — Saône-et-Loire : Chälons-sur- Saône (Ozanon) ; — Rhône : Lyon à Tassin (Ozanon) ; — Haute-Savoie : Pringy, Saint-Martin près d'Annecy, Brenthonne (Puget). 240. R. implexa Grenier, fl. jnras., p. 255; BR. solsti- tialis var. denudata Gren., I. ce. Has. — France. Doubs : Pontarlier : (Grenier) ; — Isère : Saint-Chri- stophe-en-Oisans. — Suisse. Jura de Bâle (Christ). — Autriche. Tyrol : Mieders, vallée de Stubai (Kerner). 241. R. jactata Déséglise, notes extr. de l’énum. des ros., in the Journal of botany, for June 1875 et extr., p.5; R. uncinella Auct., an Besser ? (377) Exs. Unio itiner., année 1858? année 1859; Déséglise, herb. ros., n° 67; Billot (suites), n° 5587. Has. Juin, juillet. Haies, bois. — Russie d’Europe. Volhynie (Hohen- acker, 1859), Tyrae (Besser !) — France. Haute-Savoie : Habère-Lullin, Habère-Poche, Saint-Germain-sur-Talloires (Puget) ; — Savoie : Puy-Gros près de Chambéry (Paris); — Isère : forêt de Porte, derrière Chamechaude (Verlot). Oss. Le À. uncinella Bess., publié par l'Unio iliner., an. 1858 etvenant du Caucase, diffère de celui publié par la même société en 1859 : par ses divisions calicinales glanduleuses sur le dos, à appendices étroits, ses styles velus, les folioles sont à dents plus fines, mais aussi irrégulièrement den- tées ; ce n’est certainement pas le À. uncinella Besser. 2,2. R. sphaerocarpa Puget, in Crépin, L. c. (sine descript.). Description établie sur les notes et échantillons reçus de M. Puget. Exsic. Déséglise, herb. rosar., n° 68; Billot, n° 5587bis. Arbrisseau assez élevé, touffu, rameaux courts, bruns, portant des aiguillons robustes, dilatés à la base, arqués, rameaux floriféres presque inermes ; pétioles velus, iñermes ou faiblement aiguillonnés ; 5-7 folioles ovales-obtuses ou Suborbiculaires, glabres, d’un vert sombre en dessus, plus pâles et velues sur les nervures en dessous, simplement dentées ; stipules glabres, larges, à bords ciliés-glanduleux, oreillettes aiguës, droites ou divergentes ; pédoncules lisses, courts, solitaires ou en bouquet peu fourni, portant à leur base de larges bractées glabres, souvent denticulées au sommet; tube du calice subglobuleux, lisse; divisions calicinales glabres sur le dos, 2 entières, 5 pinnatifides, égalant la corolle, non persistantes; styles courts, obscuré- ment hérissés, disque peu saillant; fleur blanche; fruit gros, arrondi d'un rouge sale à la maturité. CES Has. Juin, juillet. Haies de la région montagnarde, — Haute-Savoie : Habère-Lullin (Puget). 245.R. Caucasica Pallas, fl. Ross. (1788), I, pars 2, p. 62; Marsch.-Bieb., fl. Taur.-Cauc. (1808), I, p. 400, III (1819),p. 951; Ait., Kew., ed. 2, IIE, p. 298; Tratt., mon. ros., |, p. 116, excl. syn. Lindley ; Seringe, in DC., pre, Il," p- 615; Desp.,/ros 1 eall:, p. 86, exclue Lindley; Rehb., fl. excurs., p. 621? Has. — Ibérie. Oss. I. Ce rosier n’existe pas dans les collections de Genève. Seringe en décrivant cette espèce pour le prodromus, a mis simplement la diagnose de Bieberstein en ajoutant en variété le R. Caucasica de Lindley. Reste à savoir ce que peut être l’espèce de Lindley. Le monographe anglais avait certainement en vue un type différent de celui de Pallas! La planche de Lindley représente une plante à feuilles simplement dentées (le texte de Lindley dit le contraire : the serratures are always double), les pédoncules sont hispides. Seringe, 1. c., fait de cette plante le À. Caucasica B. Lindleyana, en ajoutant en synonyme le R. leucantha M.-B., fl. Taur.-Cauc., sup., 551 ? Nonne À. caninae var. ? An species propria ? Oss. IT. J'ai vu dans l’herbier DC. un rosier distribué par Besser en 1820, étiqueté R. Caucasica cult. in hort. Crem., de graines du Caucase. Échanti!lon peu conforme à la description de Bieberstein. Voici les notes prises sur le type de Besser : Échantillon haut de 50 cent., aiguillons de la branche dilatés, droits ou inclinés. Pétioles tomenteux, aiguillonnés en dessous. Folioles 5-7, d’un vert clair, glabres en dessus, glauques en dessous, la nervure médiane velue, un certain nombre de nervures secondaires sont velues, mais pas toutes, ovales, ovales-obtuses ou obovales, simplement dentées, à dents fines, aiguës. Stipules glabres, à bords ciliés-glanduleux. Pédoncules longs (2 cent.}, glabres, bractées ovales-cuspidées, glabres, ciliées, plus courtes qu'eux. Tube du calice ovoide, glabre. Divisions calicinales terminées en une longue pointe dentieulée et ciliée, glabres surle dos, 2entières, 5 pinnatifides, réfléchies à l’anthèse. Styles obscurément hérissés ; disque presque plan. Il est difficile de se prononcer pour la couleur de la fleur sur un ancien échantillon. Je n'ai pas vu le fruit. (4549) 2,4. R. Schergiana Boissier, fl. Orient., Il, p. 696. Exs. Kotschy, n° 150. Has. — In monte Schergi supra Zebdani in Antilibano (Kotchy, in herb. Boissier). 245. R. coriifolia Fries, novit., ed. 1 (1814),'p. 55 et ed. 2 (1828), p. 147 ; Sprengel, syst. veget., IL, p. 354 Seringe, in DC., prod., I, p. 625 ; Rchb., L. e., p. 623; podet, L. c., p. 215; Reuter, I. c., p. 69; Déséglise, essai monog., p. 86; Cariot, 1. c., p. 182; Baker, rev. of British roses, p. 50; Du Mortier, L. e., p. 61; Verlot, L. c., p. 116; Fourreau, L. e., p. 75; R. crassifolia Wallm., in Liljebl., fl. Suec., p. 180 ex Sprengel ; R. sepium Swartz, ex Sprengel ; À. bractescens Woods, L. c., p. 216, herh., 290, n°91; Smith., engl. fl., IL, p. 391; Hooker, brit. fl. (1855), p. 249; R. frutetorum Besser, cat. hort. Crem., sup. 5, p. 20 et enum. Pod. et Volh., p. 18; Tratt., 1. c., Diaet p8: Boreau, !. €, éd:,°2, n°675; 64:13, n° 899; R. terebinthinacea Grenier, in Billot, arch. de la fl. de Fr. et d'Allem., p. 555, non Besser; R. solstitialis Grenier, fl. juras., p. 257 (non Besser); R. Canin« Var. cortifolia Baker, monog. of British roses, p. 255. Icon. Engl. bot., third edit., pl. 472. Exs. Fries, herb. norm., fasc. VI, n° 45; Scheicher, n° 48; Unioitiner., an. 1859? ; Billot, n° 1480 ; Baker, herb. ros. brit., n° 24; Déséglise, herb. ros., n° 25. Has. Juin. Broussailles de la région montagneuse — Suède. Smaland : Femsjô (Fries) ; — Halland : Varberg (Scheutz) ; — Bleckingie : Ellcholm (Scheutz) ; — Kronoberg : Wexiô (Scheutz). — Russie d'Europe. Russie : Kioviam (Hohenacker); — Volhynie : Podnaïow (Besser) ; — Galicie (Besser, 1820, in herb. DC). — Angleterre. Yorkshire : Tirsk (Baker) ; — Cheshire : Kirby (Webb) ; — Devonshire : près de Synham, Plymouth 20 ( 580 ) (Briggs). — Écosse. Pertshire : Dunkeld (Hailstone). — France. Puy-de- Dôme : les Vergnes près de Riom (Lamotte) ; — Cantal : Murat (Clisson); = Doubs : Pontarlier (Grenier) ; — Pyrénées-Orient. : Eynes (Ripart) ; — Haute-Garonne : Bagnères-de-Luchon (Timbal-Lagrave) ; — Rhône : Tassin, Craponne (Boullu), Grange-Bruyère (Chabert) ; — Isère : Villars- de-Lans (Boullu), le Sappey (Verlot); — Hautes-Alpes: la Grave (Ozanon), col de Bayard près de Gap, Rabou (Burle) ; Lozère : Pélérinage de Saint- Privat près de Mendes (Prost, in herb. DC.) ; — Haute-Savoie : Reyvroz (Puget), le Salève; — Savoie : Chambéry, base de Margeriaz (Songeon). — Suisse. Valais : Sembrancher, Bovernier, Salvan, ete, ; — cant. de Bâle : Jura de Bâle (Christ). — Autriche. Autriche-infér.: Krems (Kerner) ; — Tyrol : Mühlau, Krambiehel, val di Non, entre Rocheta et Cles (Kerner). — Espagne. Pyrenées d’Aragon : vallée de l’Essera (Timbal). — Jéalie. St-Oyen, vallée d’Aoste. 246. R. cinerosa Nob.; À. cinerascens Cariot, 1. e., IE, p- 182 (non Du Mort.). Has. Juin. Haies. — France. Loire : Chalmazelle (Cariot). 247. R.canescenms Baker, rev. of the British roses, p. 28 (non Besser); R. tomentosa var. incana Woods, L. €., p. 205?; R. caesia var. incana Hooker, IL. €., p. 2427; KR. canina var. incana Baker, monog. of British roses. Exs. Baker, herb. ros. brit., n° 20. Has. Juin. Haies. Angleterre. Yorkshire : Thirsk, entre Keld et Muker (Baker); — Devonshire : Blackpool (Briggs). — France. Haute-Garonne : Toulouse (Ripart). — Autriche. Tyrol : Micders, vallée de Stubai (Kerner). Oss. I. Voici une forme voisine du R. canescens Baker, qui peut-être en est distincte, mais n’ayant vu que des échantillons incomplets, je ne puis rien affirmer : R. amblyphylla Ripart, in litteris! a les feuilles ovales-arrondies, obtuses : c’est un À. obtusifolia dont les pétioles sont glanduleux et les feuilles doublement dentées, les styles glabres, fleur blanche ou à peine carnée ; la forme des feuilles le distingue du À. canescens (Ripart, litt. 25 fév. 1875). ( 581 ) Has. — France, Cher: Montpensier (Ripart}; — Gard: Anduze (Mierguc). — Suisse. Valais : Sembrancher, — Autriche. Tyrol : Madona del monte ad Roveredo, Mont Baldo (Kerner). Ons. II. R. Guepini Desvaux, fl. d'Anjou, p. 525; R. collina var. con- stricta Guépin, fl. Maine-et-Loire. Il a l’aspect du R. collina Jacq., dont il diffère par ses pétioles peu velus, ses folioles beaucoup moins velues, à villosité n’existant que sur les nervures, ses folioles doublement dentées, ses pédoncules glabres, sa fleur. — I] est aussi voisin du R. Friedlanderiana Besser, dont il diffère par ses pétioles très-légèrement velus, ses aiguillons ne dégénérant pas en soies sur les rameaux, ses folioles plus grandes, ovales-elliptiques, ovales-arron- dies, ses pédoncules et le tube du calice glabres. Has. Juin. Haies. — Belgique. Prov. de Namur: Rochefort ? (Crépin). — France. Maine-et-Loire : Angers, Sainte-Gemme (Boreau). E) Collinae. Crépin, primit. monog. ros., fase. [ (1869), p. 49; Cottet, énum. ros. du Valais, in bull. soc. Murith., fase. 5 (1874), p. 42; Villosae Déséglise, differ. meth. proposed for the Class. of the Spec. of the gen. ros., in the Naturalist (1865), n° 20, p. 512, part.; Caninae E, Déséglise, essai monog., p. 15; Tomentellae Crépin, [. e., p. 20, part. Pétioles velus ou tomenteux, folioles plus ou moins pubescentes, simplement ou doublement dentées, pédon- Peule hispide-glanduleux. Aiguillons dégénérant au sommet des rameaux à florifères en soies sétacées . . . . . 2. ( Aïguillons ne dégénérant pas en soies . . 4 7. 9 { Folioles simplement dentées. 9. ® À Folioles doublement dentées. . . . . 6 Où Styles velus, fleur rose, sépales parsemés de ? 1 ; glandes sur le dos, fruit ovoide-arrondi, . Lloydi. | PIS S ES ASTON : & 10. 115 PR CE ————— , — — Re 0 OS 0 OR OS à. (582) Folioles médiocres, ovales-arrondies, glabres en dessus, nervure médiane velue, tube du calice hispide à la base, styles obseurément hérissés, presque glabres, fleur rose . . FoNbles ERA ELEC Folioles ovales-aiguës, glabres en dessus, ner- vure médiane velue, fleur grande, beau rose Folioles ovales-elliptiques, presque glabres en dessus, pubescentes grisätres en dessous, fleur rose, à onglet blanchätre . . . . Styles hérissés, folioles assez grandes, ovales ou ovales-elliptiques, glabres en dessus, velues en dessous, fleur grande,rose . . Styles velus, folioles suborbiculaires, pubes- centes en dessous, nervure médiane portant quelques glandes, fleur rose. . . Folioles simplement dentées . . . . . Folioles irrégulièrement dentées ou double- MEnLUTERLES EN MERE IMEUL Styles welusre 0m Na USM 6 j StVIES DÉLISSESS A ARATAS OT E TR EN Tube du calice globuleux . . . . Tube du calice non globuleux . . . . . Folioles ovales-arrondies, pubescentes en des- sus, velues-grisätres en dessous, fruit très- gros, globuleux, couronné par les sépales persistant jusqu’à la coloration du fruit, HEIN TOSER ALAN TR TUE ES : Folioles elliptiques, pubescentes en dessus, velues-tomenteuses en dessous, fleur rose carmin, tube du calice hispide . . . . Folioles ovales-arrondies, glabres ou presque glabres en dessus, pubescentes en dessous, pédoncules glanduleux, fleur rose, fruit gros, avoide … ATARI TR AUTE ST EAQE Folioles ovales-aiguës, glabres en dessus, ner- vures velues en dessous, pédoncules parse- més de quelques soies, sépales persistant jusqu’à la maturité du fruit, fleur rose, fruit obovoïde . . fallaciosa. D. macrantha. Boreykiana. approximala. Friedlanderiana. 8. (FÉE 9, 12. 10. à Le Boverneriana. cerasifera. collin«. Bellavallis, in EE TARA ER EE RRRE Li DURE DE: RENTE DETENTE 2 Fruit pyriforme; folioles ovales-elliptiques,par- semées de poils en dessus, nervures velues ÉMIEPSOUS 01 re METRE Nr AT IU tn ere LOT IT ENS 694 D gt + AORIPRARRNEEN SEEN ARR 07 en dessus, nervure médiane velue, fruit ovoïde ousubarrondi. . . . . : . hispidula. Folioles ovales-obtuses, parsemées de poils en dessus, fruit obovoïde. . ,. . . . +. trichoidea. Pédoncules réunis en corymbe, folioles ovales, aiguës aux deux extrémités . . . . . corymbifera. Folioles ovales-elliptiques, glabres,vert sombre | Pédoncules non réunis en corymbe . . . 16. Folioles ovales-aiguës, velues principalement en dessous, pétioles inermes, fruit petit, DVOITE OR ATEONAL SN) DUO ENS Dee rser Folioles ovales-elliptiques, glabres en dessus, HÉRNUTES VelES re RU Te Nate eu Cer te: [ Folioles irrégulièrement dentées . . . . 18. Folioles doublement dentées. . . . . . cinerea. Pétioles tomenteux, parsemés de glandes, fai- blement aiguillonnés, folioles ovales-aiguës, tube du calice ovoïde, hispide à la base, pédoncule parsemé de quelques soies, fleur AU ET ENE A A EA 0 L CHRNO P N PAPE ANRT TT Arbrisseau peu élevé, très-touffu, rameaux presque inermes, folioles ovales-aiguës, tube du calice petit, sphérique, fleur rose pàle . arcana. 248. R. corymbifera Borkh., holzart., p. 519; Gmel., fl. Bad.-Als., IE, p. 424, excl. syn.; Tratt., I. c., DB et Fing., Le. 1} p.025 Boreau, 1. c., m2 1lp. 178, éd. 3, n° 849; Déséglise, 1. c., p. 127, D DL 970Oariot, L. c., [EF p2482; Fourreau, 1. €. p. 75; sylvestris Tabern., p. 1495, n° 10; Rehb., fl. ( 584 ) excurs., [, p. 620; À. sepium Rau, L. c., p. 80, non Thuill. Exs. Wirtgen, n° 251. Has. Mai, juin. Haies, buissons. — Belgique. Prov. de Namur : Rochefort (Crépin). — France. Cher: La Servanterie près de Mehun ! — Rhône : route de la Tour de Salvagny (Chabert); — Haute-Savoie: Thonon (Puget) ; — Var : Le Luc {Hanry). — Prusse-Rhénane : Eifel (Wirigen). Os. J’ai recu d'Angleterre de M. Baker un rosier voisin du R. corym- bifera Porkh., dont il diffère par Îles divisions calicinales parsemées de quelques glandes sur le dos, ses styles plus hérissés, les folioles simplement dentées, quelques dents profondes surchargées de dents accessoires. M. Baker a mis en synonyme sur son étiquette : R. tortuosa Wierzb., in Rehb. fl. germ. exs. n° 1751! Il est possible que ce soit le R. tortuosa de Rchb., mais d’après un type authentique &e Wierzbicki que je possède en herbier, le numéro de Reichenbach y est étranger ! la plante de Wicrzbicki est tout simplement pour nous, d’après Le type de l’auteur, le R. Andegavensis Bast.! Je propose pour le rosier d'Angleterre le nom de R. incerta Déségl. — Arbrisseau à aiguillons des rameaux dilatés à la base, erochus, tiges arquées, à branches flexibles ascendantes ; pétioles velus, aiguillonnés, les inférieurs du ramuscule inermes ; 5-7 folioles ovales- elliptiques, glabres en dessus, velues en dessous sur les nervures, à villosité disparaissant avec l’âge, la côte seule reste velue,simplement dentées, quelques dents profondes surchargées de dents accessoires ; stipules étroites, glabres, à oreillettes divergentes; pédoncules solitaires ou réunis par 2-5-4, faible- ment aciculés, bractées glabres, terminées en une pointe souvent denticulée, plus longues que les pédoncules ; tube du calice ovoïde, glabre ; divisions calicinales spatulées au sommet, parsemées de fines glandes sur le dos, 2 entières, 5 pinnatifides, caduques avant que le fruit change de couleur; styles hérissés ; fruit ovoide, rouge, médiocre. Angleterre. Yorkshire : Sowerby, Thirsk, Has. Juin, juillet. Haies. Studley (Baker). 249. R. Numidica Grenier, in Déséglise, notes extr. de lPénum. des rosiers, ap. the journ. botan., for June 18728extr., p.55. Hae. — Algérie. Haies autour de Constantine (Coste, in herb. Grenier). ( 585 ) 250. R. Deseglisei Boreau, fl. cent. de la Fr., éd. 5, n° 851; Déscglise, essai monog., in mém. soc. Acad. de M.-et-Loire, X, p. 128 et extr., p. 88; Cariot, I. c., p. 185; Verlot, I. e., p. 116; R. urbica var. glandulosa Grenier ?, fl. juras., p. 247; R. collina var. Deseglisei Du Mort: 6e,1p. 58. Exs. Willkomm, it. hisp., n° 77? Billot (suites), n° 3589bis? Il me semble exister de la confusion parmi les échantillons distribués ? Les fleurs et les fruits ont été pris sur des buissons différents ; il suffit de voir pour s’en con- vaincre ! les styles de l'échantillon en fleurs sont presque laineux, les folioles sont grandes : l'échantillon en fruits a les styles obscurément hérissés, presque glabres, les folioles petites. Has. Juin. Haies, bois. — Belgique. Prov. de Namur : Rochefort (Crépin). — France. Cher : C., haies de la Bertherie près d’Allogny, forêt du Rhin- du-Bois, haies des vignes de Plante-fou à Mehun, forêt de Fontmoreau, bois de Morthomier, bois de Marmagne, Cerbois, Vierzon, bois de Soye, Saul- zais-le-Potier, la Rouhanne ; — Saône-et-Loire : Châlons-sur-Saône (Oza- non), Saint-Forgent près d’Autun (Carion); — Rhône: Lyon bois de l'Étoile, Charbonnière (Ozanon), Dardilly (Chabert) ; — Jura : Saint-Loup (Puget) ; — Haute-Savoie : Thonon (Puget). — Alsace. Haies à Nieder- bronn ! — Suisse. Jura de Bâle (Christ). Os. I. J’ai recu sous le nom de À. Deseglisei, un rosier qui me parait tout différent de notre type, j'ai vu trop peu d’échantillons pour me pro- noncer ; j’ai nommé ce rosier en herbier À. arcana : en voici la descrip- tion que j’ai pu établir sur les notes et échantillons reçus de M. Puget. 250/; R. arcana Déségl., herb. Arbrisseau peu élevé, {rès-touffu, à rameaux courts, presque inermes ou faiblement aiguillonnés ; pétioles tomenteux, inermes ; 5-7 folioles ovales- aiguës ou elliptiques, parsemées de poils courts en dessus, velues en des- sous, simplement dentées, quelques folioles ont des dents surchargées de peliles dents accessoires, les folioles sont dentées à partir des trois quarts du limbe ; stipules étroites, à bords ciliés, oreillettes aiguës, droites; pédon- ( 586 ) cules solitaires ou réunis par 2-5, lisses, parsemés de quelques petits acicules fins terminés par une glande ; bractées ovales-cuspidées, glabres en dessus, velues en dessous, plus longues que les pédoncules ; tube du calice petit, sphérique, glabre; divisions calicinales spatulées au sommet, parsemées de glandes sur le dos, 2 entières, 5 pinnatifides ; styles formant une tête très-velue; disque plan; fleur petite, d’un rose très-pâle ; fruit petit, arrondi. Voisin du À. Deseglisei Bor., dont il diffère par son port touffu, ses rameaux courts, moins aiguillonnés, ses folioles irrégulièrement dentées, le tube du calice petit, sphérique, ses divisions calicinales, ses styles très- velus. Has. Mai, juin. Broussailles de la région des montagnes. — France. Hautes-Alpes : Gap ? (Burle); — Haute-Savoie : Moutiers à Ia Chaudanne (Puget). — Suisse. Valais : chapelle Lorette au Bourg-Saint-Pierre. Oss. II. Le R. hispidula Rip. (non Bast.) ne m’étant connu que par un seul échantillon en fruit, je ne puis me prononcer définitivement; voici la description que j'ai pu établir sur les notes communiquées par M. Puget. 250/2. E. hispidula Ripart. Arbrisseau peu élevé, à rameaux touffus, aiguillons petits, rougeàtres sur les tiges florifères, robustes, dilatés à la base, crochus ou inclinés sur les vieilles tiges ; pétioles velus, aiguillonnés en dessous ; 5-7 folioles pétiolées, ovales-elliptiques ou obtuses, glabres, d’un vert sombre en dessus, pâles en dessous, à nervure médiane velue, simplement dentées ; stipules glabres ou très-faiblement velues en dessous, à bords ciliés et un peu glanduleux, oreillettes droites; pédoncules courts, lisses ou parsemés de rares petits acicules, solitaires ou en bouquet, portant à leur base de larges bractées ovales-cuspidées les dépassant; tube du calice ovoïde, lisse, divisions calicinales spatulées au sommet, 2 entières, 5 pinnatifides, églanduleuses, réfléchies à l’anthèse, caduques ; styles hérissés; fleur blanche; fruit ovoïde ou subarrondi. Has. Bois. — Haute-Savoie : Habère-Lullin, bois du Milieu (Puget). Oss. III. Le À. trichoidea Ripart n'est peu connu ; voici la note que Je tiens de M. Puget, avec un échantillon à l’appui. 250/; R. trichoidea Ripart. Arbrisseau élevé, aiguillons petits, crochus, nuls ou rares et plus petits sur les rameaux florifères ; pétioles velus, inermes ou rarement un peu ( 587) aiguillonnés ; 5-7 folioles courtement pétiolées, largement ovales-obtuses, légèrement parsemées de poils apprimés en dessus, pubescentes en dessous, simplement dentées ; stipules glabres en dessus, à orcillettes un peu pubes- centes en-dessous, ciliées-glanduleuses aux bords, droites ou peu diver- gentes ; pédoncules solitaires ou en corymbe peu fourni, portant de rares glandes fines, souvent quelques poils, munis à leur base de bractées à pointe un peu velue, plus longues qu’eux ; tube du calice obovoïde, lisse ; divisions calicinales appendiculées, velues, égalant la corolle, refléchies à l’anthèse, caduques ; styles saillants, hérissés ; fleur blanche; fruit obovoïde (Puget), Has. — Haute-Savoie : colline du Paradis-sur-Salins près de Moutiers (Puget). - 254. R. émitaia Déséglise, descript. de qq. esp. nou. de ros., in mém. soc. Acad. de M.-et-Loire (1875), XXVILE, p. 120 et extr., p. 24; R. pyriformis Déséglise, in Billot, exs., non Swartz; Fourreau,l. e., p. 75; Cottet, Me. p.42. Exs. Billot (suites), n° 2588. Has. Mai, juin. Haies, bois. — Belgique. Prov. de Namur : Han-sur- Lesse (Crépin). — France. Cher: route de Bourges à Achères, pie Mon- taigu, Achères près de la Loge; — Doubs: Besançon (Grenier); — Rhône : Lyon au pont d’Alay (Ozanon), Francheville (Boullu); — Haute- Savoie : Habère-Poche (Puget). — Suisse. Cant. de Fribourg: la Tine près de Monthovon ; — Valais : Valorsine, Fins-Hauts (Cottet). 252. R. Bellavallis Puget, in Déséglise, I. c., XX VII, PuH2letextr., p.25; Cottet, 1. c.; p.42. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 69; Billot (suites), n° 5590. Has. Juin, Juillet, Buissons de la région des montagnes, — Hautes- Pyrénées : Gèdre (Ripart); — Isère : Saint-Christophe-en-Oisans (Boullu). — Savoie: forêt d’Apremont près de Chambéry (Songeon) ; — Haute- Savoie: Bellevaux, haies des Mouilles de Terramont, Jambaz (Puget). — ( 588 }) Suisse. Valais : Bovernier (De la Soie). — Autriche. Tyrol: entre Matre et Steinach (Kerner). 255. R. approximata Déséglise, descript. de qq. esp. nouv. de ros., in Billotia, p. 57, extr., p. 5. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 51. Has. — France. Puy-de-Dôme: broussailles rocailleuses sur le versant N. de Mirabelle-aux-Vergnes près de Riom (Lamotte). 254. R. Friesii Scheutz, étud. sur les rosiers de la Scandinavie (1872), p. 59; Crépin, L. c., fase. 2, p. 1928; R. collina Fries, sum. veget., p. 45 et p.173 (non Jacquin). Exs. Fries, herb. norm., fase. VE, n° 42. 255. R. argata Mussin-Purschkin, in Willd., herb. n° 9866; Crépin, L.'e., fasc. 2, p. 78 (1872), cum descript. Has. — Le Caucase. 256. R. clivorumm Scheutz, L. c., p. 28; Crépin, L. e., p.126: Has. — Suède. Lyckeby (Scheutz). 257. R. caesia Smith, Engl. bot., tab. 2567; Woods, 162,0p. 2121et herb./fn°:78; (Fratt.; se DDASS Smith, engl. f., Il, p. 589; Host, fl. Austr., IE, p. 21? Icon. Engl. bot., third edit., tab. 475bis. Has. Juin, juillet. — Angleterre. Derbyshire : Rerpton (Baker); — Staffordshire : entre Alstonfield et Ilam (Purchas). 258. R. collina Jacquin, fl. Austr. (1774), I, p. 58; Pers., syn. (1807), II, p. 50; Dum.-Cours., bot. cult. (1811), V, p. 482; Rau, L. e. (1816), p. 165; Krocker, fl. Siles., IV (1823), p. 119; Tratt., 1. c., II (1825), p. 2; 74 y e: ( 589 ) BL. et Fing., 1. e. (1825), p. 652; Gmel., I. c., IV (1826), p. 362;. Du Mort., fl. Belg. (1827), p. 94 excl. var.; Desportes, 1. c. (1828), n° 2022; Rehb., 1. e. (1850), p. 620; Host, 1. c. (1851), IE, p. 22; Boreau, bull. soc. ind. d'Angers (1844), extr., p. 11, fl. cent., éd. 2 (1849), n° 681, éd. 5 (1857), n° 862, part.; Gonnet, |. ce. (1848), p. 479 excel. var.; Arrondeau, L. c. (1854), p. 126; Désé- glise, 1. c., X (1861), p. 129, extr. p. 89; de Mart.-Don., 1. c. (1864), p. 252; Cariot, L. e. (1865), IT, p. 185; Fourreau, 1. €. (1869), p. 75; R. campestris Fries, fl. Halland. (1818), p. 86 ex Desportes; R. collina var. a Thory, 1. ce. (1820), p. 69; Du Mort., monog. ros.(1867), p. 57; R. dumetorum var. collina Cheval., fl. Paris(1827), IT, p. 692; R. dumetorum var. glandulosa Grenier, I. c. (1864), p. 247; R. canina 5° race hispida b. Boreau, |. e. (1840), IL, p. 158; R. canina var. collina Gr. et Godr., 1. c. (1848), I, p. 558; Baker, monog. of Brit. ros. (1870); R. rigidula Puget et Lagg. Icox. Jacquin, |. e., tab. 197 opt.!/ Has. Juin. Haies. — France. Cher : bois de la Forêt à Saint-Florent, bois de Charron, commune de Marmagne ; — Yonne : Auxerre (Mabile) ; — Rhône : pont d’Alay (Chabert), Craponne au Gau (Boullu); — Hautes- Alpes : Laye, sur le mont Bayard (Burle); — Savoie : Salins près de Moutiers (Puget). — Angleterre. Devonshire : Plymouth (Briggs).— Suisse. Cant. de Genève : Carouge près le pont de fer; — cant. de Schaffhouse : Jura de Schaffhouse (Christ); — cant. d’Uri : Oberintschi (Puget). — Autriche. Autr.-inférieure : Oberbeigern près de Mautern (Kerner); — Tyrol : Ponale ad lacum Benacum (Kerner). — Prusse. Wurzbourg (Rau, 1817 ! in herb. DC.). Oss. I. Le R. collina que j'ai décrit en 1861, dans mon essai mono- graphique des rosiers de la France, est identique aü type qui existe dans Pherbier de Linné, d’après l’examen que M. J.-G. Baker a bien voulu faire, La majeure partie des auteurs confondent ce beau rosier avec le (4001) R. dumetorum Thuill. et le R. obtusifolia Desv. J'ai vu dans l’herbier de M. Boissier un rosier étiqueté par M. Godet, comme un type du R. collina Jacq.! le R. oblusifolia Desv. — J'ai reçu aussi le R. collina d'Autriche, venant de la localité classique, que M. Kerner m'a envoyé; il est identique à ma plante. — L'English botany (1808), XX VIE, tab. 1895, sous le nom de R. collina Jacq., représente le R. systylu Bast.— J’ai pu consalter, dans la riche bibliothèque de M. Alph. De Candolle, le Flora Austriaca de Jacquin, et la belle planche qu’il donne de son type représente bien la plante que j’ai en vue. Je ne vois pas, comme le dit M. Crépin, primit. monog. ros., fase. 1, p. 64, que le type de Jacquin paraisse obscur. Les auteurs qui décrivent ce rosier ont sans doute pu consulter le Flora Austriacu ? | Oss. IT. J’ai recu de MM. Ozanon et Songeon, un rosier qui diffère du R. collina Jacq. par ses pétioles dépourvus de glandes, inermes en dessous, la nervure médiane non glanduleuse, les pédoncules très-peu hispides ; aspect du À. dumetorum Thuill., dont il diffère par ses divisions calicinales parsemées de glandes, ses pédoncules hispides. Has. — Rhône : Lyon au pont d’Alay (Ozanon), — Savoie: Saint-Jean de la Porte (Songeon), bois Champion près de Moutiers (Puget). Oss. IIL. J'ai recu de M. Puget un rosier qui se rapproche beaucoup du R. collina Jaeq., dont il diffère par ses pétioles églanduleux et inermes, ses folioles moins velues en dessous, ses styles allongés, très-velus comme laineux, les pédoneules et le fruit lisses, parsemés de fins et courts petits acicules peu nombreux. Has. — Savoie : Salins près de Moutiers (Puget). Oss. IV. Une troisième forme qui diffère du type de Jacquin par les pétioles églanduleux, les styles glabres ou très-obscurément hérissés, les folioles plus petites. | Has. — Haute-Savoie : Allonzier près d'Annecy (Puget). — Perse. Mont Elbrus (Kotschy, n° 257) ; distribué sous le faux nom de À. canina L. var. dumelorum. Ons. V. M. Crépin, 1. c.,fas 2, p 80, dit que le À. collina qui se trouve dans l’herbier de Willd. sous le n° 9862, est représenté par deux feuilles simples : la première si ce n’est pas une forme du À. coriifolia Fr., est une forme se rapprochant du À. dumetorum Thuill. ; la seconde feuille serait une forme du À. arvensis. M. Crépin ajoute : « D’après les maté- & h ] L ‘4 Ô (291) « riaux de son herbier, il est bien diflicile de savoir ce que Willdenow « entendait par son À. collina. » 258/1. &. fallaciosa Nob.; R. collina Boreau, catal. de Maine-et-Loire (1859), p. 79. Ce rosier est une forme intermédiaire entre le R. collina Jacq. et le R. Friedlanderiana Besser. Il diffère du R. collina par ses aiguillons dégénérant en soies sétacées églanduleuses au sommet des rameaux, ses pétioles lisses, glanduleux, non pubescents, ses folioles irrégulièrement dentées, velues seulement sur la nervure médiane, ses stipules glabres, ses styles glabres ou obscurément héris- sés. — Par ses aiguillons, il se rapproche du R. Fried- landeriana Besser, dont il diffère par ses pétioles lisses, glanduleux, non pubescents, les folioles non régulièrement doublement dentées, à nervure médiane seule velue, ses stipules glabres, ses bractées, le tube du caliceetses styles. Has. Mai, juin. — Maine-et-Loire : Angers (Boreau); — Khône : Sainte- Consorce près de Lyon ? (Boullu). 258/:. R. Liloydi Nob.; À. collina Lloyd, non Jacq. Ce rosier est intermédiaire entre R. collina Jacq., et R. Friedlanriana Bess. Il diffère du premier par ses aiguillons dégénérant en soies sétacées ; du second par ses folioles simplement dentées. Voiei la description que j'ai pu établir sur un magnifique échantillon reçu de M. Lloyd, spécimen pris sur un pied cultivé rapporté de Saint- Sébastien. Arbrisseau......…. ; aiguillons des rameaux dégénérant en aiguillons fins, sétacés, églanduleux; pétioles tomenteux- glanduleux, aiguillonnés; 5-7 folioles ovales-arrondies, d'un vert sombre et glabre en dessus, à nervure médiane seule velue en dessous, simplement dentées, à dents ouver- tes et profondes; pédoncules 1-4-9, hispides-glanduleux, ( 592 ) bractées ovales-acuminées, glabres en dessus, faiblement velues en dessous, plus courtes que les pédoncules; divi- sions calicinales longues, spatulées au sommet, glabres et parsemées de glandes sur le dos, 2 entières, 5 pinnati- fides, saillantes sur le bouton; styles velus ; fleur rose. Has. — Loire-inférieure : Saint-Sébastien (Lloyd). 259. R. cineren Rapin, in Grenier, fl. juras., p. 258 (non Sw.); BR. solstitialis var. glandulosa Grenier, 1. e.; R. monticola var. Rapin, guide vaud., éd. 2, p. 195. Has. Juin. Broussailles de la région des montagnes. — France. Haute- Savoie : le mont Salève (Rapin). 260. R. Bovernieriana Lag. et de la Soie, mss. Arbrisseau peu élevé, à aiguillons épars, dilatés à la base, crochus ou inclinés, souvent geminés, rameaux flexueux, à écorce verdâtre ou vineuse ; pétioles tomenteux, inermes ou aiguillonnés; 5-7 folioles ovales-arrondies ou elliptiques, fermes, pubescentes en dessus, velues-grisätres en des- sous, à nervures un peu apparentes, simplement dentées, à dents ouvertes, plusieurs surchargées de petites dents accessoires, ciliées ; stipules larges, légèrement velues au sommet, oreillettes arrondies, divergentes, à bords ciliés ; pédoncules groupés par 2-5 ou solitaires, hispides-glandu- leux, bractées larges, souveut terminées par un appendice foliacé, plus longues que les pédoncules; tube du calice globuleux, lisse ou hispide, glanduleux à la base; divisions calicinales spatulées au sommet, parsemées de glandes sur le dos, 2 entières à bords tomenteux, 5 pinnatifides à appendices ciliés, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réfléchies à l’anthèse puis relevées, non conniventes, persistantes jusqu'à la maturité du fruit; styles courts, velus ; fleur rose ; fruit très-gros, globuleux, d'un beau rouge. (5%) Has. Juin, juillet. Région des montagnes. — Suède. Holmeslad, Helsing- borg (Scheutz). — France. Hautes-Pyrénées : Gèdre (Bordère); — Isère : Saint-Christophe-en-Oisans (Boullu). — Suisse. Valais : col de la Forclaz, route de Martigny, Bovernier. 2614. R. cerasifera Timbal-Lagrave, not. sur une exeurs. bot. à Bagnères de Luchon, in bull. soe. bot. de France (1869), XI, extr. p. 22. Has. Juillet. Région des montagnes. — Æspagne. Pyrén.-d’Aragon : entre Sarlé et Venasque (Timbal-Lagrave). 9262. R. Fricdianderiana Besser, cat. hort. Crem. (1816), et enum Pod. et Volh., p.65; Tratt., 1. e., IE, Men 00 Boreau;:Lced 2 "IE tn 4180)éd)"5, n° 865 et cat. de M.-et-Loire, p. 79; Déséglise, I. c., p.150 et extr., p. 90; Cariot, l: c., IE, p. 185; Fourreau, 1. c., p. 75; R. canina var. pilosiuscula Seringe, in DC., prod., Il, p. 615 part. Un magnifique exemplaire type de Besser conservé dans l'herbier DC. est identique à la plante décrite par M. Boreau et par moi. Voici les notes minutieuses que J'ai prises sur l'échantillon de Besser; l'étiquette porte pour localité « ad Tyram. 1820. » Un rameau portant 4 ramuscules en fleurs. Aiguillons dégénérant en soies fines, églanduleuses (caractère omis par M. Boreau et par moi: nos plantes ont effectivement ce caractère). Feuilles suborbiculaires, vertes, glabres en dessus, pales, velues en dessous principalement sur les nervures, les nervures secondaires apparentes blan- châtres, la côte médiane de quelques folioles porte 1-2 petits acicules ou quelques rares glandes, doublement dentées, à dents principales ciliées, les secondaires glanduleuses. Stipules à oreillettes élargies, aiguës au sommet et portant des glandes éparses, ciliées-glandu- (5% ) leuses aux bords. Pédoncules hispides-glanduleux, brac- tées plus longues qu'eux. Tube du calice subglobuleux, contracté au sommet, lisse ou hispide à la base. Divisions calicinales glabres sur le dos, bordées de quelques rares glandes, 2 entières à bords tomenteux, 5 pinnatifides, réfléchies à l'anthèse, non persistantes. Styles courts, hérissés; disque presque plan. Fruit ovoide-arrondi. Has. Juin. Haies, bois. — France. Maine-et-Loire : Angers (Boreau) ; — Cher : forêt de Fontmoreaü aux Brulis! ; — Rhône: Lyon à Dardilly (Chabert), Tassin aux Torrets, Chaponost (Boullu). Oss. Voici une note prise en 1865 sur le port et la forme des aiguillons du R. Friedlanderiana du Départ. du Cher. Arbrisseau hautde ! mètre 50 cent., à rameaux decombants ou flexueux; aiguillons des tiges assez nombreux, robustes, dilatés à la base, presque droits ou un peu crochus au sommet, blanchätres,ceux des rameaux petits, crochus ou droits, rougeatres, dégénérant en aiguillons fins, sétacés, non glanduleux ; le fruit est d’un rouge orangé, ovoïde, contracté au sommet. Seringe, dans l’herbier DC., à réuni sous le nom de R. canina var. pilosiuscula, les R. Ratomsciana Besser, R. Friedlanderiana Besser ; R. coilina Rau, R. nitidulu Besser. J'ai recu de Saulxures (Vosges), de M. Pierrat, un rosier voisin du R. Friedlanderiana Besser, dont il diffère par ses rameaux inermes et ses styles glabres ; probablement un type distinet ? Mes échantillons sont trop incomplets pour pouvoir porter un jugement. 265. R. saxatilis Steven, in Bieb., fl. Taur.-Cauc., III (1819), p. 548; Tratt., monog. ros., IL, p. 11; Ser., in DC., pr., I, p. 6{#%; Crépin, primit. mon. ros., fase. 1, p. 19 et p. 65. Il m'a été impossible de voir un type authentique, ce rosier ne se trouvant pas dans les herbiers de MM. DC. et Boissier. Voici la description de Bieberstein. « Germinibus ovatis pedunculisque undique hispidis, « aculeis eaulinis sparsis validis compressis reeurvis, « petiolis villoso-glandulosis aculeotis, foliolis (majuseulis) et 2 ee te À it (:395 ) « Ovatis inaequaliter argute serratis : serraturis subdu- « plicatis, utrinque glabriuseulis subtus pallidioribus ; « floribus subcorymbosis. » « Affinis proxime praecedentibus (nitidula et Jun- « dzilliana). Foliola in universum nonnihil latiora : serra- « turis haud ita subtiliter serrulatis, saepe simplicibus. « Hispiditas germinum atque peduneulorum insignis per « totam germinum superficiem extenditur. Flores saepis- « sime plures aggregati mediocres. Styli hirsuti. Fructus « R. collinae, cui praeter glabritiem foliolorum, haec « etiam valde est aflinis. » (Bieberstein). Has. — In Tauria, sat frequens (Trattinnick). 264. R. Ratomsciana Besser, cat. hort. Crem. 1819, et enum. Pod. et Volh., p. 65; R. humilis Besser, cat. hort. Crem., sup. IV, p. 19 (non Tausch); Tratt., I. c., praef. p. 10. Ù Exs. Steven, pl. Rossiae rar. (sans numéro). Has. — Russie d'Europe. Podolie (Besser ! Steven !). Le type de Besser existe dans l’herbier DC. et son étiquette est ainsi conçue: « R. Ratom- » sciana Mihi. R. humilis Mihi in cat, hort. Crem. conf. not. Nomen » quoniam, frutex jam 5 pedalis nec ex ordine pumilarum. Specimen » mutavi cultam e spontanea 1820. 265.R. macranéha Desportes, fl. de la Sarthe, p. 77; Boreau, 1. c., éd. 2, n° 580, éd. 5, n° 861 et catal. de M.-et-Loire, p. 79 ; Gonnet, 1. e., p. 480 ; Gr. et Godr., lec., T, p. 553 ; Déséglise, [. e., p. 120, extr., p. 80. Has. Mai, juin. _ je Sarthe : la Flèche (Boreau); — Maine-et-Loire : Angers (Boreau); — Loiret : Chanteau (Boreau); — Rhône : Charbonnière (Boullu), Oss. Les aiguillons dégénèrent au sommet des rameaux en aiguillons fins, sétacés, églanduleux. 266. R. Boreykiana Besser, cat, hort. Crem. 1820, 97 (596 ) etenum. Pod..et Volh., p. 655#fratt., 1c21IP"p1223) Rehb:, l°e., p. 622. Description établie sur un pied cultivé au Jardin bota- nique de la ville de Genève (Suisse). Arbrisseau ayant le port du R. alba ; aiguillons des tiges grèles, uniformes, courbés ou inclinés, dégénérant en soies glanduleuses au sommet des rameaux. Pétioles tomenteux, glanduleux, aiguillonnés ou inermes. 5-7 folioles grandes, larges, ovales-elliptiques, la terminale arrondie à la base, aiguë au sommet, glabres ou parsemées de poils courts apprimés en dessus, pubescentes-grisätres en dessous, à nervures secondaires saillantes, blanchâtres, la nervure médiane parsemée de quelques glandes, simplement dentées, à dents ouvertes, mucronées, ciliées. Stipules grandes, glabres en dessus, glabres ou velues en dessous, oreillettes aiguës, divergentes, bords ciliés-glanduleux. Pédoncules solitaires ou réunis par 2-5-5-7 en corymbe, hispides-glanduleux. Bractées ovales-cuspidées, souvent foliacées au sommet, égalant les pédoncules, glabres, à bords glanduleux, les corymbes ont à la base 2 bractées ovales, opposées, les pédoncules extérieurs ont vers leur uers supérieur 2 petites bractées plus courtes qu'eux, le pédoncule central est dépourvu de bractées. Tube du calice ovoide, glabre, ayant à la base quelques glandes stipitées. Divisions calieinales longuement appendiculées, à pointe souvent denticulée, hispides-glanduleuses sur le dos, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, 2 entières, 5 pinnatitides, réfléchies à l’anthèse, caduques. Styles hérissés ; disque presque plan. Fleur grande, d'un « beau rose à onglet blanchàtre, pétales obcordés. Fruit rouge, ovoide, précoce, presque en maturité dans les jardins vers le 15 août. ra ne me est (347%) Has. Juin. — Russie d'Europe. Podolia australi (Besser, 1820, in herb. DC.). — France. Haute-Garonne : bois de Fonsorhes près de Toulouse ? (Timbal-Lagrave). — La plante de Toulouse ales styles glabres, les feuilles moins grandes, les aiguillons plus robustes et les soies glanduleuses rares sur les rameaux florifères. 267. R. alba L., sp.,705; Herm., diss., p. 14: Miller, de n%16;"Eour., fl: Coch:, E"p. 596; Roth, cent 11: Germ., Il, pars prior, p. 561; Moench, meth., p. 689; BA 4. TE p. 1507: Krocker,/ F6 til pp 148: Gilibert, pl. d'Europe, L, p. 582; DC., f. fr., IV, p. 448; Gnel vlc 0iltp 497 Pers tbe /100pe 20; Wild: enum. pl., p. 548; Dum.-Cours., I. c., V, p. 484; Rau, 1. c., p. 94; Leman, I. c., extr., p. 11; Seringe, mél. bot., [, p. 55; M.-Bieb., 1. c., IE, p. 552; Lindley, L. e., p. 81; Tratt., L. c., Il, p. 41; Seringe, in DC., prod., II, p. 621; BI. et Fing., L. c., 1, p. 658; Balbis, fl. Lyon., [, p. 265; Du Mort., fl. Belgica, p. 94, et monog. des ros., p. 46; Chevalier, 1. c., Il, p. 697; Loisel., L. c., 1, p. 362; Des- portes le pr Buby- le" "179 7% Renb.HeS Ep. 625; Lorey et Duar.,!l. c., p: 314; Mutel, L e., E, p. 555; Boreau, I. c., éd. 2, n° 682, éd. 3, n° 864 et catal., M.-et-Loire, p. 79; Gonnet, 1. e., p. 480; Kirschleger, 1. c., I, p. 249; Déséglise, IL. c., X, p. 151 étextr., p.91; Grenier, l. e., p.226; Boïssier, L. e., IL p. 684; R. usitatissima Gatereau, fl. Montaub., p. 94; R. procera Salisb., hort. Allert., 559 ex Desportes; R. canina 5° race hispida ce. Boreau, 1. e., éd. 1, IE, p. 158; Delastre, fl. Vienne, p. 159. Icon. Flora Danica, VIE, tab. 1215; Rocssig, die rosen, tab. 15, tab. 25, f. 1, tab. 54; Redouté, les roses (1824), livrais. 6, B.; Blackwell, herb., tab. 75; d'après Thory, je ( 598 ) cite : Besler, hort. Eyst. vern., ord. 6, tab. 5; Miss Lawr., tab, 25; Nouv. Duhamel, VIE, n° 16, f. 1. Exs. Seringe, roses desséch., n°° 50 et 31. Has. Juin. — Russie d'Europe. Occeurit in Iberia, d’après Wilhelms in herb. Gorenkensi (Bieb., 1. c.). — Asie. Colchide près de Kutais (Ruprecht, v. s. s.! in herb. Boissier). — Afrique. Algérie : lieux montagneux d'Ouleed-Ourid près de Tlemcen (Munby!), flore semi pleno. Oss. Je n’ai vu d'échantillons que de deux localités où ce rosier soit spontané : celui récolté par Ruprecht, et l'échantillon que je possède en herbier venant de Munby. Les localités françaises données par les auteurs sont très-incertaines au point de vue de l’indigénat. Linné dit : in Europa, indication vague. Loureiro, in China et Cochinchina ; je crois que Loureiro a bien en vue le R. alba L., mais je ne le certifie pas, n’ayant rien vu de ces régions qui puisse se rapporter à ce rosier. — Gmelin, ad horlorum sepes, in hortis, locisque funerartis, et arbustis, — DC., fl. fr. : cet arbrisseau croit dans les haïes, sur les collines, on le cultive dans tous les jardins. — Gilibert, pl. d'Europe : dans les haies aux Broteaux. M. Cariot, dans sa flore, n’admet pas cc rosier comme étant spontané ; il dit : cultivé dans les jardins, se trouve quelquefois subspontané près des habilations. — Fourreau, dans son catalogue des plantes du cours du Rhône, n’admet pas ce rosier comme appartenant à sa flore. — Persoon, synopsis: colit. in hortis. — Willdenow, enum. pl.: in Europa australi; ce rosier est représenté dans son herbier sous le n° 9876, par une feuille simple portant un ramuscule florifère du À. alba. M. Crépin ne dit pas si cet échantillon provient d’un jardin ou s’il est spontané. — Dumont-Courset : {’Europe, l'Autriche. Host, fl. austriaca, ne fait aucune mention de ce rosier. — Desvaux, journ. bot., dit: le R. alba n’a jamais élé trouvé sauvage. — Lindley donne pour patrie à ce rosier : Piémont, Cochinchine, Fionie, France, Hesse et Saxe, localités copiées dans les flores sans preuve à l’appui ; la localité du Piémont est donnée sur l'autorité d’Allioni ; le À. alba de la Flore du Piémont est le R. sempervi- rens Lin. — Trattinnick : «à Lusitanica usque ad Caucasum. — Seringe, in DC., prod. : in Germania ? — Balbis : cultivé dans les jardins. — Du Mortier, fl. belgica : bois montagneux de Juslenville, cà et là dans les haies. La localité de Juslenville est prise d’après Lejeune, mais le R. alba y est-il spontané ? Puis est-ce bien le R. alba ? — Chevallier, flore de | ( 599 ) Paris : on le cultive dans les parterres. — Desportes : la France, l’Alle- magne, le Piémont, le Caucase, localités copiées dans Lindley. — Duby, bot. gall. : în hortis frequentissime culta. — Lorey et Duret, dans la flore de la Côte-d'Or, disent : cette espèce est indigène et cultivée dans tous Les jardins. — Gussone, syn. sicul. : R. alba, R. centifolia et R. Damascena Siculae indigenae ex Ucria, sed certe cullae, nec spontaneae ullibi proveniunt. — M. Boreau : {es haies, et inaique les départements de Saône-et-Loire, Loiret (la plante que nous avons de M. Jullien est bien le R. alba, mais certainement non spontané quoique à fleur simple), Maine-et-Loire ; M. Boreau, dans son catalogue de ce dernier département dit : peut-être n'est-elle pas naturelle au département. — Carion, catalogue de Saône-et- Loire, dit : nous ne mentionnons pas le R. alba quoiqu'il soit indiqué d’après notre témoignage dans la Flore du Centre, La haie où il existait ayant élé arrachée et le rosier détruit. — Gonnet, fl. de Fr. : les haies, buis- sons, mais rare, cultivé. — MM. Grenier et Godron excluent avec raison ce rosier de la Flore de France, — Kirschleger : naturalisé dans les haïes, les clotures et planté dans tous les jardins des paysans. — Grenier, fi, jurassique: cà et là dans les haïes surtout dans le voisinage des habitations, cette plante n’est pas indigène. — Aïton, Kew., dit ce rosier natif d'Europe et son introduction en Angleterre remonterait à l’année 1597. Secr. XIII — Eglanteriae. DC., divisions des roses, in Seringe, mus. Helv. (1818), IL, p. 5, excl. À. berberifolia ; Déséglise, I. c., p. 82, extr., p. 42, et in the naturalist, n° 20, p. 512; Cinnamo- meae Seringe, in DC, prod., IE, p. 602, part.; Duby, L c., I, p. 176, part.; Pimpinellifoliae Koch, syn., 246, part.; Luteae Crépin, L ce., fase. 2 (1872), p. 97; série IT Du Pontiana Tratt.,l. e., 1, p.75, part.; série VIT Roessigiana Matt, er, px 90! n 268. R. lutea Daléchamp, hist. plant. (1587), 1, p. 126; Miller, diet., n° 11, éd. france. (1785), VI, p. 526; Moench, meth. (1794), p. 688; Lam., fl. fr. (1795), IE, p. 152; Gmel., L. e. (1806), IT, p. 405; Biroli, fl. Agon. (1808), ( 400 ) I, p. 170; Willd., enum. pl. (1809), p. 545; Dum..- Cours., L'e. (1811), V, p. 467; Rau, L. c. (1816), p. 157; Balb. et Noc., fl. Ticin. (1816), I, p. 408; Lindley, I. c. (1829), p. 84; Krocker, I. e. (1820), pars IL, p. 110; de Pronville, 1. ec. (1824), p. 88; Chevalier, IL. e. (1827); IF;"p 688; Rech Mc (1850), "IL, "p7612! Koch, syn. (1845), p. 246; Lec. et Lam., catal. (1847), p.157 Boreau,:; 11e. Eden GA820) mer 6b7, éd (4857),2n°, 832; Kirschleser,, L.c.11852); #1; p. 1242; Déséglise, 1. e. (1861), X, p. 82, extr., p. 42 ; Du Mort., monog. des ros. (1867), p. 52; Verlot, I. e. (1872), p. 116; Boissier, 1. e. (1872), IE, p. 671; R. foetida Herm., diss. (1762), p. 18; Allioni, fl. Pedem. (1785), n° 1799; R. Eglanteria L., sp. (1764), 705, pr. part. ; Roth, L. c. (1789), IE, pars prior, p. 555; Krocker, I. c. (1790), IL, pars prior, p. 159; DC., fl. fr. (1805), IV, p. 457; Gili- bert, 1. c. (1806), I, p. 583; Pers., syn. (1807), IL, p. 47; Mérat, fl. Paris (1812), p. 189; Seringe, mél. (1818), E, p. 19; Thory, prod. (1820), p. 99; Saint-Amans, fl. Agen. (1821), p. 206; Tratt., I. e. (1823), IL, p. 51; BI. et Fing., |. c. (1825), E, p. 621; Du Mort., fl. Belgica (1827), p. 95; Loisel., [. c. (1828), 1, p. 560; Desportes, 1. c. (1823), p. 80; Lorey et Dur., I. c. (1831), p. 506; Mutel, 1. e.(1854),1, p. 544; Delastre, 1. c. (1842), p. 160; Gonnet, 1. c. (1848), p. 476; R. Edglanteria À lutea Seringe, in DC., prod. (1825), IL, p. 607 ; Duby, L. e. (1828), I, p. 176; R. eerea Roessig, die rosen (1800), n° 2, R. chlorophylla var. unicolor Ehrh., beitr. (1787), I, p. 69; R. vulpina Wallroth, hist. (1828), p.201; À. punicea Miller, n° 15, L. e.; Roessig, 1. e., n° 5; R. bicolor Jaeq., hort. Vind. (1770), vol. 1, p. 1 ; R. chlo- rophylla var. bicolor Ebrh., L. e., p. 70; R. Eglanteria ( 401 ) var. bicolor DC., L. e., p. 437; Seringe, in DC., prod., IF, p- 607. Icox. Lobel, IE, pl. 209 ; Curtis, bot. mag., tab. 363, tab. 1077; Roessig, tab. 2, tab. 5; Jacquin, 1. c., tab. I: Redouté, les roses (1824), livrais. 8, A et B, livrais. 29, B. Exs. Aucher-Eloy, n° 1432; Haussknecht, n° 367a; de Noé (1852), n° 697; Kotschy, n° 297; Seringe, n° 11 26.12. Has. Mai, juin. — ÆEurope. Spont.? Turquie d’Europe. Moldavie (Guebhard, 1828, in herb. DC. spont. ?). — Asie. Anatolie, mont Sipylo (Aucher-Eloy) ; — Arménie : Baibut (Huet du Pavillon, 1853, in herb. Boissier) ; — Syrie boréale : Aintab et Marasch (Haussknecht, 1865, in herb. Boissier), Diarbekir (de Noé, 1852, in herb. Boissier) ; — Perse : Sihna et Kermanchah (Haussknecht, in herb. Boissier), Schiras (Kotschy) ; — Caucase : Baku (Seidlitz, 1867, in herb. Boissier) ; — Indes-Orient. : Kischtwarr, à une alt. de 7300 pieds (Hooker et Thomson, in herb. DC.). Oss. Indiqué en France dans les flores, mais certainement pas spontané et étranger à la flore française ; il se trouve çà et là dans des haies, mais échappé des jardins. Voici le relevé des diverses localités citées dans les flores de France et d'Allemagne, qui sont loin de prouver que ce rosier y soit spontané. D’après ce que j’ai vu, je crois que la patrie de.ce rosier serait l’Asie. Son introduction en Europe remonte probablement à une époque très-ancienne ? Il aurait été introduit en Angleterre, d’après Desportes, par John Gerard en 1596. 1719. — Garidel, dans son histoire des plantes de la Provence, dit : « j’ai « trouvé cette espèce dans quelques haies du quartier des Fe- « nouillères, et au-dessous du quartier dit le Camp de Mante, « proche la métairie du sieur Burle. » 1755. — Vaillant : environs de Paris. 4762. — Hermann : Afrique, Égypte. 1764. — Linné : Helvetia, Anglia. 1789. — Allioni : Piémont, collines autour d’Alliano. 1789. — Villars dit ce rosier cultivé dans les jardins, qu’il vient peut- être naturellement en Provence, mais qu’ilne l’a pas rencontré ; il cite les localites du Poët et de Sisteron d’après de Leuze. ( 402 ) 1790. — Krocker : Nuper in horto pomaria in Ælein Dels; Vidi; e foro « emtam accepi ante aliquot annos : in hortis indigenatum « nacta est. » 1805. — De Candolle : « les haies de Soissons (Poiret), il est cultivé dans les jardins; » puis il cite les localités de Villars, Allioni, Vaillant. J'ai vu dans l’herbier DC. ce rosier récolté par Requien en 1810 à Avignon, sauvage dans les haies. 1806. — Gmelin : in Aegypto. Colitur passim in hortis et arbustis anglicis. 1806. — Gilibert : « Je ne peux assurer si ce rosier est spontané en « Lithuanie : on l’apporte comme déraciné dans la forêt de « Bobrowzyzna ; mais ce qui est certain, je l’ai cent fois trouvé « dans les jardins abandonnés des paysans. — Observé dans « les haies de Saint-Lager en Beaujolais. » 1807. — Persoon : in hortis. 1808. — Biroli : in summis rupibus montium Novariensium Orfano, cimae Mullerae et in valle de Vegezzo. 1809. — Willdenov : in Germania, Anglia. — Il est à remarquer que pas une flore anglaise n’admet ce rosier comme indigène. Woods ne parle nullement du R. lutea, dans son synopsis of the Bri- tish species of rosa. Lindley, dans sa monographie, cite les localités d’après les flores d’Allioni, Wibel, Rau ; puis à la fin de ses observations il dit : « the only spontaneous specimens I « have seen were gathered near Avignon by M. Requien, and « are in the possession of M. Hooker. » 1811. — Clairville l’indique en Suisse à la Sarraz (Vaud). 1811. — Dumont-Courset : Allemagne, Italie. 1812. — Mérat : se trouve dans les haies au-dessus du village d’Andresy- sur-Seine. 1816. — Balbis et Nocca : in sepibus collium traspadanorum Papiensium cirea vicum Casteggio, loco dicto la Freccia rossa. 1818. — Seringe : la patrie de cette rose est entièrement inconnue ; elle fait l’ornement des bosquets par ses belles fleurs simples et jaunes. 1820. — Thory : ce rosier croit spontanément en France, en Angleterre, en Allemagne, en Italie et en Espagne. 1821. — Saint-Amaus : les haies R. R. R. aux environs de Talives près d'Agen. ( 405 ) 1823. — Trattinnick rapporte les localités citées par Thory. 1825. — De Candolle : patrie inconnue. 1825. — Bluff et Fingerhut : in sepibus, sed rarior. 1827. — Chevalier : l’espèce croit dans les haies, rare. 1827. — Dumortier : in dumetis et sepibus. 1828. — Loiseleur : patria incerta, in hortis colitur et interdum in sepibus dumetisque reperitur ; circa Lutetiam, Andresis. 1828. — Desportes : l’Allemagne, l’Italie, la France. 1828. — Duby : in sepibus prope Avenionem (Requien) et in Galloprovin- cia ex Villars. 1850. — Reichenbach copie les localités données par Allioni, Biroli, Balbis et Nocca. 1851. — Lorey et Duret : cette espèce est généralement cultivée, il en existe une haie au-dessous de Sombernon sur la route de Paris. 1854. — Mutel copie les localités indiquées par De Candolle, fl. fr. 1842, — Delastre : cultivé. Quelques haies aux environs de Londun, R. R. 1845. — Koch : patria secundum DC. ignota ; in ditione fl. nost. passim in sepibus quasi sponte provenit. 1845. — Cosson et Germain : naluralisé dans les haies, et aux environs des villages. 1847. — Lecoq et Lamotte : R. R. spontané. Puy-de-Dôme : haies de la butte de Montpensier et du pré Monsieur près Aigueperse, baies près Cournon. — Haute-Loire : au-dessus du vieux pont d’Estrouilhas près le Puy. 1848. — Gonnet : Sisteron et le Poët (d’après Villars), Avignon, Males- herbes, Dreux, ces deux dernières localités sans doute copiées dans la flore de MM. Cosson et Germain. 1852. — Kirschleger : naturalisé dans les haies et les clôtures, dans les jardins des paysans. 1857. — Boreau : naturalisé dans quelques haies. — Indre : Chateau- roux, faubourg Saint-Christophe. — Loir-et-Cher : Herbilly près de Mer. 1859. — M. Boreau, dans son catalogue du département de Maine-et- Loire : Oss. plusieurs autres rosiers ont été observés dans les baies, mais ne peuvent être considérés comme spontanés. R. lutea, haie à l’entrée de la route de Nantes. 1872. — Verlot : il est bien douteux que cette espèce ait été rencontrée réellement sauvage, mais elle est très-souvent cultivée dans les jardins. ( 404 ) 269. R. Maracandica Bunge, pl. Lehm., p. 287; Boissier, 1. c., IE, p. 671. Has. — Asie. In valle superiori fluvii Sarafschan supra Samarkand Turkestania (Bunge, in herb. Boissier). 270. R. Phrygia Boissier, ann. se. nat., 4° série, IF, p. 249; Walpers, ann. bot., IV, p. 655. Has. — Asie-mineure. Phrygie occidentale (Tchihatchef, exs. n° 178, in herb. Boissier). Oss. Deux fautes de typographie existent dans le texte des annales des sciences naturelles : À. Phygia pour R. Phrygia; puis à l’hab. « in Physia occ. » pour « Phrygia oce. ». M. Boissier dit que ce rosier a les fleurs jaunes, et dans sa flore orient., IL, p. 686, il regarde cette plante comme étant le R. rubiginosa Lin. — Si ce rosier a réellement la fleur jaune, comme l’a écrit M, Boissier, il ne peut pas être le R. rubiginosa L. Nous voulons bien réunir autant que possible, mais encore faut-il que les réunions proposées soient justifiées et ne se trouvent pas en contradiction avec les textes ! 271. R. hemisphaerica Herm., diss. (1762), p. 18, n° xiv; Koch, dendrol., I, p. 226; Déséglise, not. extr. de l’énum. des rosiers, in the journ. of botany for June 1874, extr., p. 6; R. glaucophylla Ehrh., beitr. (1788), IT, p. 69 ; R. sulphurea Aiïton, Kew. (1789), IE, p. 201 ; Willd., spec. (1797), IT, p. 1065 ; DC., L. ce. (1805), IV, pee: Gmel., lc, 1T, p:40%: Pers. 110, 11 p 9478 Dum.-Cours., 1. e., V, p. 478; Lindley, I. c., p. 46; Thory, 1. €., p. 125; Savi, trattato degl. allir. del. Tosc. (1822), IL, p. 171; Krocker, fl. Siles., sup. (1822), IV, pars 2, p. 111 ; de Pronville, I. c., p. 74; Seringe, in DC., : prod., IE, p. 608; Desportes, IL. e., p. 11 ; Rchb.,L. c., IX, p. 615; Cariot, 1. e., II, p. 182; Boissier, fl. Orient., I, p. 672; R. lutea Brotero, fl. Lusit. (1801), 1, p. 557 ex Lindley ; À. Rapini Boissier et Bal.! in Boiss., diagn. (1859), sér. 2, fasc. 6, p. 72; Boissier! fl. Oriental., I, . ( 405 ) p. 672; R. flava pleno flore Clusius, hist., E, p. 114 et eurae poster. (1611), p. 15. Icox. Clusius, eurae post., p. 13 (le dessinateur a sans doute oublié de figurer les stipules ?); Roessig, die rosen, tab. 45; Botan. reg., I, p. 46; Redouté, les roses (1824), livrais. I, C.; Boissier et Buhse, 1, e., tab. VI, f: 1; d’après l'autorité de Lindley, je cite les gravures suivantes n'ayant pas les ouvrages à ma disposition : Parkinson, parad., tab. 414, f. 6; Miss Lawr., ros., tab. 77. Exs. Seringe, ros. desséch., n° 15 ; Balansa, pl. à d'Orient (1857), n° 1171 ; Tchihatchef, exs. (1858), n°212,in herb. Boissier! ; Buhse (1847), n° 541, in herb. Boissier ! Hav. Mai. — Phrygie : Ouchak (Balansa); — Galatie : mont Elmadagh (Boissier) ; — Cappadoce : Césarée (Balansa); — Arménie : Erzinghan | (Mchihatchef, in herb. Boissier); — Perse boréale : mont Elbrus (Buhse, | in herb Boissier). Oss. J’ai expliqué, dans le journal botanique de Londres, les motifs qui | me font considérer le À. Rapini Boiss. comme étant le type à fleur simple du R. hemisphaerica Herm. BIBLIOGRAPHIE. Mémoire sur la famille des Pomacées, par.M. J. Decaisne, membre de l’Académie des Sciences (Nouvelles annales du Muséum, t. X, pp. 114-191, 8 pl.). Avant d'aborder le sujet de cet article bibliographique, nous exposerons quelques appréciations personnelles qui nous ont été suggérées par la nature même du travail dont nous voulons rendre compte. Dans les travaux botaniques modernes, la science se trouve ( 406 ) aux prises avec trois systèmes ou plutôt trois manières d’envi- sager la classification. Le premier et le plus ancien, le système réducteur, consiste à grouper sous une même appellation des végétaux bien différents dans leurs caractères génériques quoi-* que appartenant à une même famille. C’est là surtout ce que Linné a fait en supprimant systématiquement les genres créés par Tournefort. La botanique se ressent encore de cette déplo- rable confusion puisque nous voyons des botanistes modernes suivre ces mêmes errements en réunissant génériquement le M Poirier, le Pommier, le Cognassier, le Néflier, ete., et rétablis- M sant les anciens genres Acrostichum, Polypodium, Asplenium, : Pteris, ete. En agissant ainsi, ils sont cependant souvent obli- gés de créer des sections constituées par les genres qu'ils suppriment et auxquelles ils conservent les noms génériques « dédaignés à un autre titre. Il eut été plus simple de conserver les genres dont les caractères différentiels étaient établis. Non contents de fusionner ainsi des genres parfaitements distinets, ils vont plus loin encore dans cette voie de nivellement scien- tifique, et classent le Poirier, le Pommier, le Sorbier, ete., dans les fruits drupacés; c’est être par trop démocratique, c’est une tendance à la démagogie en botanique. Si lon persiste dans cette voie, il n’est pas impossible que nous voyions un jour les Saxifragées, telles que les entend M. Baillon, et les Crassulacées ajoutées aux Rosacées. A partir de ce moment, la science deviendra d’une telle simplicité qu’elle sera plus nuisible qu’utile. I] en résultera une confu- sion plus grande que celle qui proviendrait de l'excès contraire. Ce système d’annihilation de classifications antérieures, peu propre à faire progresser la science, sème au contraire Ja défiance et le doute. On est ainsi porté à croire que le groupe ment méthodique des productions de la nature est impossibles Il est incontestable qu'une classification est toujours une ( 407 ) œuvre de convention. Nous savons bien que la nature n’a pas besoin pour elle-même de coordination, mais il n’en est plus ainsi lorsque nous voulons la comprendre et létudier ; si nous voulons régner sur elle, nous devons la diviser. Tout, en fait de classification, est donc plus ou moins artificiel. La tendance de ce système réducteur, qui se développe toujours davantage, est facile à comprendre; elle a pour origine l'excès du Darwinisme ‘dont les applications trop générales semblent dispenser de toute autre manière de voir ; il est à craindre que ce système rétrograde ne se borne pas là. Une propension trop exagérée pour les théories darwiniennes mènerait ainsi infailliblement à ne considérer comme type qu'un seul minéral, un seul végétal et un seul animal. Une autre propension opposée au système précédent existe encore ; c’est celle qu'ont certains auteurs de diluer leurs tra- vaux à l’infini; c’est là le second système. Il en résulte qu’à cette époque où tant de publications paraissent, il devient impossible de les étudier à cause de leur étendue. On se perd dans de longues descriptions et dans de trop nombreuses cita- tions bibliographiques dont beaucoup sont inutiles parce que souvent elles n'ont trait qu’à des travaux dont l’importance est même moins que secondaire; c’est de l’érudition mal placée. A quoi servent aussi parfois ces commentaires de quatre à cinq pages sur une espèce souvent sans importance ; c’est une dépense de mots inutile et une perte de temps regrettable pour l’auteur et pour celui qui le lit. En présence de ce système, on est tenté de demander si la science cherche un nouveau mode d'appréciation, car elle semble vouloir se faire évaluer au poids. Aux deux systèmes qui précèdent, on peut en opposer un troisième ; au lieu de la fusion et de la dilution, il serait préférable de choisir la cristallisation dans les travaux de (408) botanique, c'est-à-dire arriver en quelque sorte à une bonne. condensation des caractères soit de familles, soit de genres, | établis de facon à ce qu'ils s'imposent naturellement. On devrait surtout, comme cela s’est déjà vu, éviter de créer des. genres dont les caractères fondamentaux résident dans la. présence ou l’absence d’une bractée, la couleur et la forme du calice, la longueur de ses dents ou de ses lobes, la gran-. deur et la couleur des pétales, ete. Ce sont là des caractères spécifiques, mais insuffisants pour établir un genre durable, à moins cependant qu'ils ne soient alliés à des modifications . remarquables d’un organe important tel que le fruit, l'ovaire, le nombre des organes sexuels, ete. Il est incontestable que les travaux conçus selon le troisième « système sont toujours clairs et faciles à apprécier. Au lieu de rendre l’étude confuse et difficile, ils la facilitent extraordi- « nairement en épargnant à ceux qui les lisent un temps pré- cieux et des efforts intellectuels souvent stériles, car dans le cas contraire, l’on s'efforce de vouloir comprendre ce que l’auteur cherche quelquefois vainement à expliquer lui-même. Pour affirmer notre manière de voir, nous nous baserons sur un travail remarquable qui a paru dernièrement et qui dénote de la part de son savant auteur des vues scientifiques \ pour lesquelies nous désirerions vivement voir se produire beaucoup d’imitateurs. | Un des botanistes les plus distingués du Muséum d'histoire naturelle de Paris, M. J. Decaisne, a donné dans les Nouvelles Archives du Muséum un mémoire sur la famille des Pomacées. Le mode d'exécution de ce beau travail est basé sur les données. des travaux compris dans l’ordre d'idées du troisième système. Dans cette monographie, l’auteur ne s’est pas borné aux. caractères linnéens consacrés par la plupart des botanistes éminents. M. Decaisne n’a pas suivi ces errements, il a poussé ( 409 ) plus loin ses investigations; il est arrivé ainsi à démembrer plusieurs genres de Pomacées et à les caractériser d’une manière indiscutable. À des genres chaotiques, il a substitué des genres caractéristiques; il a mis tout en œuvre pour arriver à ce but : la préfoliation et l’estivation ; la forme des organes, leur position, leur nombre, leur dimension, leur état libre ou leur soudure, les modifications de leur surface et leur structure; les différents types carpellaires et leur déhiscence ; la nature des téguments et les éléments anato- miques des fruits, etc. Tout, comme on peut le voir, a concouru à l'étude de la famille des Pomacées. Parmi les caractères si variées que nous venons d’énumérer, plusieurs sont d’une importance primaire, comme le prouvent les observations suivantes de l’auteur : Le caractère tiré de l’estivation permet de séparer nettement lés Cydonia du Chaenomeles ; elle est tordue dans le premier avec des fleurs icosandres, tandis qu’elle est imbriquée dans le secend avec des fleurs polyandres ; si l’on ajoute aux carac- tères de l’estivation, ceux fournis par la forme du calice, la nature du fruit et le port trés-différents des deux arbustes, on reconnaitra la nécessité de séparer génériquement le Cognassier commun (Cydonia) et le Cognassier du Japon (Chaenomeles) qui présente toujours en outre des fleurs mâles par avortement. La position des ovules relativement à l'axe floral démontre que ces organes sont coilatéraux ou dorsaux dans les Pomacées, c’est-à-dire que dans le premier cas ils sont perpendiculaires à l’axe avec le micropyle tourné en dehors, tandis que dans le second ils lui sont parallèles, placés dos à dos, avec le mycropyle dirigé vers les côtés de la loge. Cette position s’observe chez le Cotoneaster, le Raphiolepis, le Cydonia, ete., mais non dans les Poiriers. (410 ) Lorsque les ovules sont subbasilaires, il arrive que le pla- centaire s’épaissit à leur point d'insertion (£riobotrya, Pho- tinia, Chaenomeles) sans jamais recouvrir le micropyle, de sorte qu’il n’y a pas en réalité d’obturateur. L'auteur n’a jamais rencontré d’ovules suspendus dans les Pomacées, tandis que dans les Amygdalées les ovules sont tou- jours suspendus anatropes, avec le micropyle dirigé vers le haut de la loge. Ces caractères séparent distinetement les deux familles. Dans la plupart des Pomacées, le testa est très-lisse et mucilagineux; mais chez le Pourthiaea, le tégument des graines présente une réticulation formée par des réservoirs irréguliers, saillants, remplis d’une matière spéciale; ils ne s’observent sur aucune autre graine de Pomacées. Les graines de l’Æeteromeles paraissent chagrinées à cause de l’épaisseur des cellules du testa qui, chez les autres genres, se transfor- ment en mucilage lorsqu'on les humecte. Le Buisson ardent (Pyracantha), tour à tour balloté entre les Crataequs, les Mespilus, les Cotoneaster, ete., se distingue de ces genres par ses cinq carpelles libres du côté de axe et par la position des cotylédons incombants par rapport au raphé, tandis que dans la majeure partie des Pomacces, les cotylédons sont accombants. L'auteur n’accorde pas une con- fiance absolue à ce caractère, sujet à certaines exceptions ; mais il croit cependant qu’il mériterait d’être examiné dans les autres familles des Rosinées. Il lui a paru très-constant dans les Pyracantha coccinea et crenulala, ainsi que chez l’Eriobotrya japonica et les Pourthiaea. Les Mespilus et les Crataequs présentent un caractère par- ticulier qui consiste dans la déformation constante de l’un des ovules qui, prenant la forme d’un capuchon pédicellé, coiffe l’ovule normal en s'appliquant sur la chalaze. Ce caractère tou- jours facile à constater permet de distinguer sans hésitation (411) les Mespilus et les Crataequs des genres auxquels ils sont associés. La forme des pétales, la villosité de leur onglet, peuvent être pris en considération s’il s’agit de séparer les Photinia des £riobotrya ; chez ces derniers, ils sont constamment chif- fonnés et crépus, plus ou moins échancrés comme dans les Chamaemeles, Heteromeles, ete., tandis que dans les Photinia ils sont toujours entiers et cochléiformes. Les Pomacées présentent trois formes de pétales : orbicu- laires, entiers, cochléiformes; grands (Cydonia) ou petits (Cotoneaster), chiffonnés et crépus (Osteomeles, ete.); spatulés dans les Amelanchier. Le Néflier commun participe des deux premières formes; ses pétales ont le bord interne plissé ou chiffonné et le bord externe uni ou étalé. Les caractères présentés par la forme des pétales semblent être trop faibles à quelques botanistes pour contribuer aux diagnoses génériques. L'auteur croit qu’ils peuvent être néan- moins employés sans trop d'incertitude ; il ne trouve aucune utilité pratique à ramener à un type idéal toutes les fleurs des Pomacces. | Le caractère tiré de la préfoliation distingue parfaitement les Sorbiers des Poiriers. Chez ces derniers, les feuilles sont enroulées par leurs bords; dans les Sorbiers, elles sont pliées l’une moitié contre l’autre (condupliquées) ainsi que dans l'immense majorité des Rosinées. Le Cognassicr diffère aussi des Poiriers par ce caractère de préfoliation. La grande variété du nombre des étamines dans les Poma- cées ne permet plus de les comprendre dans l’icosandrie du système linnéen,. Les fleurs de certains Crataegus n’en présen- tent que cinq, celles de l’Æeteromeles en ont dix, le plus grand nombre de genres en possèdent vingt, on en compte de quarante à soixante dans le Chaenomeles et le Docynia qui sont ainsi véritablement polyandres. Leur insertion, générale- "+ . 28 (412) ment périgynique, tend à devenir épigvnique chez les Pirus, Malus, Crataequs, Raphiolepis, Micromeles, dont le disque plus ou moins épais recouvre le sommet de l'ovaire. Le disque périgyne tapisse d’une couche jaune, brune, purpurine, sèche ou visqueuse, la face interne de la coupe réceptaculaire sans s’épancher sur les carpelles, dont il laisse le sommet velu plus où moins libre chez les Mespilus, Cotoneaster, Cydonia, Heteromeles, ete.; dans la plupart des Osteomeles, le disque est tomenteux; chez les Pirus, Malus, Raphiolepis, ete., cet organe épaissi, charnu, recouvre le sommet des carpelles, de manière à faire paraître les styles comme naissant du centre du disque. Le style varie de dimension, de forme, de soudure et de villosité ; court, épais et roide, il atteint à peine le niveau des étamines; allongé, souvent grêle et flexueux, il les dépasse plus ou moins. Dans le Chaenomeles, Stranvaesia, ete., ete., il est sillonné du côté interne d’une gouttière longitudinale suivant la ligne de suture de la feuille carpellaire. Générale- ment le style continue directement le sommet de l'ovaire, mais souvent on le voit s’insérer beaucoup au-dessous (Crataeqgus, Cotoneaster, etc.), rappellant ainsi l'insertion stylaire des Fragariées. La forme et la situation du stigmate pourront, selon l’auteur, entrer dans la diagnose des genres. Le nombre de feuilles carpellaires composant le fruit des Pomacées varie de une à cinq; leurs styles sont complètement libres dans quatorze genres, soudés sur une étendue plus ou moins grande dans les dix autres. La soudure des styles n’a pas toujours une très-grande importance, car elle se produit à différents degrés dans les Stranvaesia, Amelanchier, ete. Les péricarpes des Pomacées comprennent quatre types carpellaires : des akènes dans la plupart des fruits osseux (Crataequs, Cotoneaster, etc.) ; des follicules dans plusieurs C5) des fruits à pépins ; de véritables baies dans les Aronia et le Cotoneaster denticulata ; des coques loculicides dans le Stran- vaesiu. Les ovaires très-souvent libres dans la partie où ils se ren- contrent vers l’axe de la fleur, ne sont soudés à la cupule réceptaculaire que par leur face dorsale (Cydonia, Pyracantha, Pirus). Le Pirus Pashia en fournit un exemple remarquable par ses cinq feuilles carpellaires déhiscentes dans toute leur. longueur à la manière des follicules des Spirées. La déhis- cence loculicide des carpelles du Stranvaesia se rapproche de quelques genres du groupe des Quillajées. Le Poirier et le Pommier se distinguent facilement par leur cupule réceptaculaire. Chez le Pommier, elle est toujours for- mée d’un tissu homogène, dépourvue des élégantes cellules rayonnantes qui accompagnent les grumeaux que l’on retrouve sans exception dans les fruits des Poiriers, et, avec des modi- fications caractéristiques, dans les Néfliers et les Cognassiers. Sous ce rapport, la pulpe des fruits de chacun des genres des Pomacées présente des différences tellement constantes, que l'examen des éléments anatomiques de cette partie charnue suffit seul pour les caractériser. Aux exemples fournis par le Poirier et le Pommier, nous ajouterons ceux que présentent les Aria. Dans ce genre, la pulpe est formée d’ilots constitués par de grandes cellules molles disséminées au milieu de petites utricules amylifères. Dans les Cormiers (Cormus domestica et trilobata), les cinq loges du fruit sont entourées d’une chair dans laquelle sont dispersées des cellules scléreuses isolées, dépourvues de cellules rayonnantes; dans les Tormi- naria, ces cellules seléreuses se réunissent autour des loges pour y constituer une sorte de noyeau, etc. Le tableau suivant complètera l’exposé ci-dessus par les caractères analytiques que M. Decaisne assigne à chaque genre, (414) *VAULOIOIUT *YHINVOYUAX *HALSYANOLO") *SAPAYLYU") STTAN OA LS() *YINOUY *YIMYNIAUO I, *SANHO") *SAuI4 *SaVIN *VINILOH *U' 1) SATANOUIIQ *U x) *YAYIHLUNO “YIUY *SAAOS *UHILSYANOLO") *YISHYANVULS *SATANOUALAFI *SATINAYAVH!) “MALHONVIIHY *“SIAA'TOTHAYY *HILSVINOLO") (:saoavauvun) *SATASIIY *U *r) *YINADO(] *SATIRONAYH") *YINOG4") *_ steda ‘14909 e ‘quo tAAded ‘diveoopuo ‘29eq jinay © so$0] € o418A0 {dodo “394 ‘sosalqr ua no ‘quilroo sour£o uo SANd[ :_ ‘quoout ‘1109 “IQUI9 ‘J8[]09 ‘[NAO a ‘S0] G XNESIOP ‘[NAO ‘[NAO-Z ‘80 RCI RAU AR ANT G e XN)2SS0 ©! aunojrinon? PMOAE [ JUOP ‘[NAO-Z “#01 &-1 É * S99[NAO-J S950] G : so[dis & : 29SHOUIA NO 95n04 . . . — PM ‘durs *[41S ‘ounaq no 21)8P419A ‘o[JOUr oquafn2ons * odieoopua 8 ‘JA 20] G-TJ *AO ‘buiquur “oqpoud e ‘10") ‘[JI[N UE no -roned soquiÂ109 uo sano]} *sapnos sa[Â1s *Soaqn] SojAIs & { oneoueq osnofnurag . . . . . 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I . » . * + + ‘SJUEpuo9se ‘[NAO € S080] & o4ieA0 nr a SORTENT | ‘+ XN8JUOZIIOUY S2JNAO nan s280] e o4teA0 q 27" S2pU491 NO our 4 * XNEJUOZIIOU SH[NAO ‘599 naoï) nur $Sa80 BR 94IBAO ‘on 401 D ee mo PARONIPS Sat EA 1 BA (415) La réforme établie par M. Decaisne dans la famille des Pomacées, porte le nombre de ses genres à vingt-quatre, parmi lesquels figurent trois genres nouveaux. Nous croyons utile d’en reproduire les diagnoses, Docynia Dexe. Calyx breve tubulosus, 5-phyllus, foliolis lineari-lanceolatis, subaequa- libus, herbaceis, denticulatis, reflexis, basi persistentibus. Petala 5, oblongo-elliptica, longe unguiculata, ungue villoso, aestivatione imbricata. Stamina 50-50. Discus calye:s tubo ‘expansus. Styli 5, dimidia inferiori parte coaliti, tomentosi. Ovaria 5, vertice villosa, loculis 3-ovulatis, ovulis angulo loculi interno affixis, subbasilaribus, ascendentibus. Piri- dium rotundatum v. ovoideum, exsuceum, basi cum peduneulo conti- nuum, apice foliolis calycinis truncatis coronatum, endocarpio perga- maceo. Semina planoconvexa ut in Piro. Arbores parvae indicae; foliis oblongo-lanceolatis, acuminatis, denti- culatis, coriaceis, subpersistentibus, reticulato-venosis, in sureulis spinosis inciso-lobatis ut in Crataego Oxyacantha, glabris v. tomentosis, stipulis subulatis ; floribus albis, solitariis v. 2-5 congregatis. D. indica Dene (Cydonia indica Spach, Pirus indica Wall.). — D. Griffi- thiana Dene (Griff, exsicc., n. 2082). — D. Hookeriana Dene (Hook. et Thoms., n. 511). Pourthiaea Dee (1). Calyx 5-dentatus, marcescens v. deciduus, dentibus aeutis. Petala 5, aestivatione contorta, obovata, apice emarginata v. eroso-truncata, ungue glabro. Stamina 20, filamentis gracilibus. Déscus perigynus tenuis. Stylus inferne simplex, superne bi-v. tripartitus ; stigmata capitata. Ovaria 2-5, vertice villosa, loculis biovulatis. Piridium calxce persistente vel deciduo, vertice umbilicatum, subcarnosum, carne glomicellis mollibus ut in Aria (1) M. Decaisne a consacré ce genre à la mémoire de M. l'abbé Pourthié, missionnaire apostolique, massacré en Corée le 11 mars 1866. ( 416 ) farcta. Semina subellipsoidea, testa extrorsum reticulato-exarata ! mucosa, coriacea, crassiuseula, intus lacunosa. Embryo cotyledonibus crassiuseulis, plano-convexis, respeetu raphe aceumbentibus. Frutices in Japonia, China, Indiae Javaeque montosis observati, graciles; foliis deciduis v. perennantibus, argute serratis, stipulis setaceis ; floribus corymbosis v. cymoso-corymbosis, peduneulis pedicellisque saepius graci- libus, elongatis, dense verrucosis ; fructibus parvis, siccitate subosseis, P. arguta Dene (Photinia arguta Wall.). — P. villosa Dene (Photinia villosa DC.). — P. Calleryana Dene (Callery, n. 197). — P. salicifolia Dene (Griffith, n. 2099). — P. Hookeri Dene (Hook. et Thoms., n. 652). — P. lucida Dene (Oldham, n. 99). — P. coreana Dene (Wright, Wilford). — P. Oldhamii Dene (Oldham, n. 242, 1865). — P. Thunbergii Dene (Photinia lacvis DC., Crataegus laevis Thbg.). — P. Zollingeri Dene (Zollinger PI. jap., n. 548). — P, Cotoneaster Dene (Zollinger, n. 549). Micromeles Dex. Calyx 5-dentatus, deciduus. Petala 5, subrhomboidea, integra v. apice emarginata, unguiculata, glabra v. barbata. Sfamina 20, filamentis graci- libus. Diseus epigynus cupularis v. discoideus, integer v. lobalatus. Styli 2, liberi v. dimidia inferiori parte coaliti. Sfigmata reniformia. Ovaria 2, disco obtecta, loculis 2-ovulatis. Piridium parvum, calyce deciduo vertice annulatim cicatrisatum medioque subumbonatum, carno- sum, carne glomicellis cellulosis mollibusque ut in Ariis farcta. Semina testa laevi, mucosa. - Frutices himalayenses, ramulis saepius cortice verrucis oblongis in- signiter suberosis, medio fissis, dense insperso ; foliis ovatis v. lanceolatis, serratis, Junioribus tenuibus, hinc inde subtus floccoso-pulverulentis, deciduis; floribus parvis, cymoso-corymbosis; fructibus maturis magni- tudine granit piperis v. pisi majoris Differt ab Aria, floribus multo minoribus, disco epigyno nec perigyno, piridits parvis, vertice annulo prominente coronatis. M. verrucosa Dene (Hook. et Thoms., n. 655; Griffith, n. 2077). — M. castaneifolia Dene (Sorbus sikkimensis Wg. — Griflith, n. 2077/1). — M. rhamnoïides Dene (Hook. et Thoms.,n. 689 et 159). — M. khasiana Dene (Hook. et Thoms., n. 651; Griffith, n. 2078). — MEGriffilhii Dene (Griffith, n. 2076 et 2105). (417) En dehors des éspèces que l’auteur a transférées dans leurs genres respectifs, il en a établi plusieurs nouvelles dans les genres Photinia, Eriobotrya, Aria, Cotoneaster, Stranvaesia et Osteomeles. Photinia Blumei (Wight, n. 995 et 924; Zoll., n. 1922 et 2965 ; Anders., n. 85; Güring, n. 97), P. longifolia (Griffith, n. 2093), P. Griffithsii (Griffith, n. 2087), P. micrantha (Griffith, n. 2098), P. Maximowiczi (Ringgold et Rodgers ; Wright, n. 80); £riobotrya Hookeriana (Hook. et Thoms., n. 579; Anderson, n. 490); Aria tiliaefolia; Cotoneaster nervosa (Linden, 1840); Stranvaesia Calleryana (Callery, n. 58), S. Davidiana (CI. A. David), S. undulata (CI. Perny); Osteomeles rufescens (Schlim, Linden, n. 801), O0. Goudo- tiana (Goudot, Triana, n.4182), O0. Gayana (CI. Gay, n.1553), O. Pentlandiana (CI. Gay). Nous terminons en signalant d’une manière spéciale les belles planches dessinées par M. Riocreux, d’apres les croquis de l’auteur. On y retrouve tous les caractères et les détails d'organisation dont M. Decaisne s’est servi si avanta- geusement pour reconstituer la famille des Pomacées, sur des bases en partie nouvelles. J.-E. BOMMER. Hortus botanicus Panormitanus, sive Plantae novae vel criticae quae in horto botaxico Panormitano coluntur descriptae et iconibus illustralae, auctore Augustino Todaro. — Tomus primus, fase. 1-5 (1). Nous avons déjà annoncé précédemment (tome XIV, p. 361) l’Xortus botanicus Panormaitanus, dont le titre complet cité plus haut indique d’ailleurs clairement lobjet ; (1) Grand in-fol. de 40 pages et 10 pl. col. ; Panormi, 1876. (418) nous avons en même temps indiqué le mode et les conditions de sa publication. Aujourd’hui que nous en avons sous les yeux les cinq premières livraisons, nous ne pouvons que recommander vivement le splendide ouvrage de M. Todaro. Chaque planche, très-bien coloriée, représente généralement une espèce, quelquefois deux, avec tous les détails analytiques nécessaires pour bien en faire connaitre les caractères. A chaque espèce figurée, correspond un texte contenant la diagnose latine de l'espèce, sa synonymie, puis une descrip- tion très-détaillée en italien, accompagnée d’intéressantes remarques historiques et morphologiques. L'entreprise scientifique de M. Todaro mérite les encoura- gements des botanistes et aussi des horticulteurs, car la plu- part des espèces qu'il figure sont de belles plantes d’orne- ment, et nous faisons des vœux pour qu’elle puisse être menée à bonne fin. Voici les noms des espèces figurées et décrites dans les cinq premiers fascicules : Biancaea scandens Tod., £Erythrina insignis Tod., Duranta stenostachya Tod., Fourcroya elegans Tod., Botryanthus breviscapus Tod., B. Sartorii Tod., Iris Statellae Tod., Serapias elongata Tod., S. lingua Linn. var. pallida et var. luteola, S. longipetala Poll. var. pallidi- flora, Agave caespitosa Tod., Aloe macrocarpa Tod. A. COGNIAUX. Educational collections of Australian Plants, under the aus- pices of the Victorian government, issued by baron Ferd. von Mueller ; first part, 1875 ; second part, 1875 (1). C’est grâce à la bienveillante intervention de M. le Consul de Belgique à Melbourne que l’herbier du Jardin botanique (1) 2 vol. in-fol. contenant chacun 50 plantes. —« By authority : George Skinner, acting government printer, Melbourne. » (419) de Bruxelles s’est récemment enrichi de ce précieux exsiccata, dû au botaniste dont les nombreux et importants travaux sur la végétation australienne sont bien connus. Si, comme nous avons lieu de le croire, cette collection existe dans le com- merce, nous la recommandons vivement aux botanistes qui désirent enrichir leur herbier de plantes d'Australie, bien déterminées et admirablement préparées. Ils y trouveront d’ailleurs un bon nombre de tvpes des espèces créées par notre savant confrère de Melbourne et beaucoup d’autres plantes rares. C’est ainsi que l’herbier du Jardin botanique de Bruxelles, quoique renfermant déja beaucoup de plantes d'Australie, dont une notable partie proviennent de M. le baron von Mueller lui-même, s’est trouvé enrichi, par l’adjonetion de cet exsiccata, d’un nombre assez notable d’espèces qu’il ne possédait pas encore. Voici la liste de toutes celles qui sont comprises dans ces deux parties : Acacia longi- folia Willd., Amperea spartioides Brongn., Anguillarid australis F. v. Muell. var. dioica, Asplenium umbrosum 3. Sm., Aster argophyllus La Bill., A. stellulatus La Bill., Atriplex crystallinum J. Hook., Bauera rubioides Andr., B. sessiliflora F. v. Muell., Billardiera cymosa F. v. Muell., Bossiaea cinerea R. Br., Brachycome graminea F. v. Muell., Brunonia australis Sm., Burchardia umbellata R. Br., Bur- saria spinosa Cav., Calistemon salignus DC., Calostrophus elongatus La Bill., Caulinia prostrata F. v. Muell., Cladonia relipora Floerke, Clematis microphylla DC., Chamaescilla corymbosa F. v. Muell., Comesperma ericinum DC., Correa speciosa Ait., Cyrtostylis reniformis R. Br., Dawsonia superba Grev., Dicksonia antarctica La Bill., Drosera Whittackeri Planch., £hrharta stipoides La Bill., Epacris impressa La Bill., Eriostemon squameus La Bill., Erythraea australis R. Br., Eucalyptus viminalis La Bill., Euphrasia BrownüF.*.Muell., (420 ) Gentiana saxosa G. Forst., Glechenia circinata Sw., G. flabel- lata R. Br., Gratiola peruviana L., Grevillea alpina Lindi., Haloragis micrantha R. Br., Helichrysum apiculatum DC., Helipterum exiguum F. v. Muell., Hibbertia angustifolia Salisb., À. densiflora F. v. Muell., Hovea heterophylla Cunn., Hydrocotyle geranifolia F. v. Muell., Æ. laxiflora DC., Hypolaena fastigiata R. Br., Hypoxis glabella R. Br., Kunzea Muelleri Benth., Lasiopetalum Baueri Statz., Leptor- rhynchus squamatus Less., L. tenuifolius F.v. Muell., Leptos- permum myrsinoides Schlecht., Lhotzkya genethylloides F. v. Mueil., ZLinum marginale Cunn., Melaleuca ericifolia Sm., Microtis porrifolia R. Br., Myosotis suaveolens Poir., Myriophyllum amphibium La Bil., Pimelea axiflora F. v. Muell., P. phylicoides Meissn., Platylobium formosum Sm., Poiretia cucullata Cav., Pomaderris elliptica La Bill., P. pru- nifolia À. Cunn., Prostanthera lasianthos La Bill., P. nivea Cunn., Pteris incisa Thunb., Pterostylis semirubra F. v. Muell., Pultenaea Gunnii Benth., P. rosea F.v.Muell., Ranun- culus Millani F. v. Muell., Ricinocarpus pinifolius Desf., Rubus parvifolius L., Rutidosis leptorrhynchoides F. v. Muell., Senecio vagus F. v. Muell., Spinifex hirsutus La Bill., Spyridium parvifolium F. v. Muell., Statice taxanthema R.etS., Stelluria flaccida Hook., Stipa semibarbata R. Br., Styplelia Richei La Bill., S. virgata La Bill., Tetratheca ciliata Lindl., Teucrium corymbosum R. Br., Thelymitra antennifera J. Hook., Thusanotus Patersoni R. Br., T. tuberosus R. Br., Tillaea intricata Nees ab E., T. macrantha J. Hook., Tmesi- pleris Tannensis Bernh., Trachymene australis Benth., Trichinum macrocephalum R. Br., Tricoryne elatior R. Br., Utricularia lateriflora R. Br., Veronica gracilis R. Br., Wahlenbergia gracilis A. DC., Xanthosia tridentata DC., Xyris gracilis R. Br. A. CoGnraux. (421) Prodrome de la Flore du plateau central de la France, par Martial Lamotte; 1" partie, des Renonculacées aux Ombellifères (1). Les limites adoptées par M. Lamotte pour le Prodrome dont il vient de publier la première partie, sont les mêmes que celles qui avaient été admises dans l’ouvrage du même auteur en collaboratien avec Lecoq, qui parut en 1847 sous le titre de Catalogue raisonné des plantes vasculaires du plateau central de la France. On voit par la date que nous venons de citer qu’il y a bien longtemps que M. Lamotte explore son champ d’études; c’estle résultat de ses longues investigations, unies aux recherches d’un bon nombre d’autres botanistes, qu’il publie aujourd’hui. Mais il ne s’est pas borné à donner un catalogue détaillé et très-consciencieux de la végétation du plateau central de la France; il a apporté tous ses soins à la synony- mie, et surtout, il a joint à la plupart des espèces critiques des descriptions ou des remarques du plus haut intérêt; il décrit même un assez bon nombre d'espèces inédites appartenant aux genres Thalictrum, Ranunculus, Hutchinsia, Polygala, Stellaria, Linum, Trifolium, Vicia, Lens, Prunus (6 esp.), Cerasus, Cotoneaster, Pyrus, Epilobium et Sempervirum. Il en résulte que son Prodrome présente plus d'intérêt scienti- fique que bien des Flores où toutes les espèces sont accom- pagnées d’une description, souvent puisée ailleurs. Si l’on consulte seulement le genre Rubus, où lauteur admet 126 espèces, et le genre Rosa, pour lequel il en admet 67, on reconnaîtra qu'il est disciple de l’école Jorda- nienne, Toutefois, il a reculé, et avec raison, devant le (1) Un vol. in-8 de 555 pages; Paris, 1877. (42) chaos que présenterait certainement la botanique descriptive si lon poussait l’application des principes de cette école jusqu'à leurs limites extrêmes. « Je n’admets, dit-il, le « démembrement des types linnéens que dans certaines « limites, etquand les formes séparées possèdent des caractères « qui permettent de les distinguer sûrement, Je suis donc, en « principe, disciple de l’école Jordanienne. Je m’en éloigne, « toutefois, en ce que j'ai beaucoup plus de tendance à « admettre la théorie transformiste de Darwin que l’immuta- « bilité absolue des typgs. » Partant de ces idées, il a rangé sans numéro d'ordre, à la suite des espèces dont elles lui paraissent dériver, un certain nombre de formes élevées au rang d’espèces et dont la valeur spécifique ne lui paraît pas suffisamment établie. En résumé, le Prodrome de M. Lamotte ne nous semble pas seulement destiné aux botanistes qui veulent herboriser dans les régions dont il expose la végétation, il nous parait digne d’être recommandé à tous ceux qui s'occupent de géographie botanique et surtout à ceux qui se livrent à l’étude des espèces critiques. A l’ocasion de cet ouvrage, il nous paraît utile de rappeler, puisqu'on paraît souvent l’oublier dans les ouvrages francais, que M. Piré a montré (1) l'identité du Stellaria Boraeana Jord. Pugil. (4852) et de lAlsine pallida Dmrt. Prodr. fl. Belg. (1827). Ceux qui font de cette plante un Stellaria doivent done nécessairement l'appeler S. pallida. Il nous parait extrêmement probable, en lisant la description de l’Jype- ricum Desetangsii Lamotte Bull. soc. bot. de Fr., XXI, p. 121 (1874); Prodr. fl. plat. centr., p. 165, que c’est la même (1) Bulletin de la Soc. royale de Bot. de Belg., M, p. 45. (495 ) espèce que l’Hypericum 1intermedium Bellynck FE, Namur, p. 51 (1855). Il est à remarquer toutefois qu'il existe déjà un Hypericum intermedium Steud. ex A. Rich. Tent. FL. Abyss., I, p. 95 (1847), admis par M. Oliver F1. trop. Afr., 1, p. 155. A. CoGnaux. NOUVELLES. — Dans le courant du mois de septembre dernier, le Jardin botanique de l’État est entré en possession de l’herbier de feu notre confrère le baron Oscar de Dieudonné, offert par Madame la baronne de Dieudonné. L'état matériel de la collection est on ne peut plus satisfaisant Les plantes sont étiquetées avec beaucoup de soin et collées sur un beau papier blanc de grand format, et presque tous les exemplaires sont remarquablement beaux et bien desséchés. Cet herbier forme 182 gros cartons; il comprend 10,557 espèces, repré- sentées par 21,517 feuilles. Le format de l’herbier a permis ordinairce- ment de placer sur chaque feuille plusieurs spécimens de la même espèce. Si l’on compte comme spécimen un ou plusieurs pieds accompagnés d’une étiquette spéciale, nous estimons que l’herbier contient environ 45,000 spécimens. Des 10,557 espèces que contient l’herbier, 8,685 se trouvent énumé- rées dans le Sylloge florae Europene de Nyman ; les 1,852 autres ne sont pas mentionnées dans ce catalogue. Nous devons ajouter qu’un grand nombre d’espèces critiques que Nyman a réunies à d’autres types ou n’a distinguées que comme variétés, ne sont pas mises à part dans l’herbier et ne sont pas comptées dans le nombre de 10,537 espèces donné plus haut. Le Sylloge de Nyman attribuant à la flore d'Europe environ 10,000 espèces de Phanérogames et de Cryptogames vasculaires, et l’herbier de Dieudonné contenant 8,685 de ces espèces, on voit qu’il contient plus des 6/7 et presque les 7/8 de l’ensemble de la flore de l’Europe. Il est à remar- quer en outre que Île 1/8 restant est composé en partie d’espèces aujour- d'hui disparues du lieu où elles avaient été observées en Europe ou qu’on n’est plus parvenu à retrouver depuis un temps plus ou moins loug, en partie d’espèces mal décrites et douteuses qui, mieux connues, se trouve- ront un jour n'être que des synonymes d’autres espèces ; ce qui montre (42% ) que l’herbier de Dieudonné est bien près de comprendre toutes les espèces de la flore d'Europe qu’il est aujourd’hui possible de se procurer. — MM. Alphonse et Casimir De Candolle viennent d'entreprendre la publication d’une série de monographies de plantes Phanérogames, dans le but de compléter le Prodromus. Ges monographies seront donc rela- tives aux Monocotylédones ; mais de plus elles comprendront celles des familles publiées dans les premiers volumes du Prodromus qui ont le plus besoin d’une révision. L’ordre dans lequel paraïitront les monogra- phies de familles ne sera pas déterminé, ce qui permettra d'échapper aux lenteurs inévitables lorsque l’on est astreint à suivre l’ordre systématique. Le plan adopté pour chaque monographie est celui des derniers volumes du Prodromus, mais la disposition typographique sera améliorée dans l'intérêt de la clarté; de plus, une ou plusieurs planches seront jointes à chaque monographie. — M. Alph. De Candolle a visité récemment le Jardin botanique de Bruxelles, afin d’étudier les Smilax pour une monographie des Smilaci- nées qui doit paraître dans son Recueil de monographies. Il a hautement approuvé la direction pour les réformes accomplies récemment ou en voie de s’accomplir dans cet établissement; il a surtout admiré le système d’étiquetage des plantes vivantes, avec cartes de la distribution géogra- phique. Lors de cette visite, il a bien voulu confier à M. Cogniaux la rédaction de la monographie des Cueurbitacées pour le susdit recueil. — M. l'abbé Carnoy vient d’être rommé professeur de botanique à l’université de Louvain. Il est chargé du cours de botanique du doctorat en sciences, ainsi que des cours de paléontologie végétale, de microscopie générale et de microscopie végétale, recemment fondés à cette université. — Le 27 juin dernier, est mort à Berlin le célèbre naturaliste C. Ehren- berg, connu par de nombreux et importants travaux sur les êtres microscopiques, et entre autres sur les Diatoinées. Ehrenberg était né le 19 avril 1795. — M. Léo Errera a fait, pendant l'été dernier, un intéressant voyage botanique à travers la Suède, la Norwège et la Laponie, jusqu’au Cap Nord. Nous espérons une relation de ce voyage pour un des prochains numéros de notre Bulletin. — M. Ed. Prillieux vient d’être nommé professeur de botanique à la nouvelle faculté d’agriculture de Paris. — M. Éd. André, dont nous avons annoncé précédemment le départ, (495) est revenu au mois de septembre dernier de son voyage botanique dans la Nouvelle-Grenade, la Bolivie et la république de l’Équateur ; il rapporte de riches collections tant de plantes que d’animaux. — Il ya de longues années qu’il ne s’est présenté une vente de livres de botanique de l’imporiance de celle qui aura lieu prochainement à Paris et qui durera du 4 au 20 décembre. C’est celle de la bibliothèque de feu Adolphe Brongniart. Le catalogue, que l’on peut se procurer chez M. E. Deyrolle, fils, rue de la Monnaie, 25, à Paris, comprend 2480 nu- méros, dont chacun est ordinairement composé de plusieurs ouvrages; il forme un volume in-8° de 240 pages. — M. H. Vanderhaeghe a envoyé, pour l’herbier du Jardin botanique de l’État, plusieurs plantes intéressantes qu’il a découvertes cette année ; nous signalerons : Cynodon Dactylon : Diest, couvre une grande étendue des fortifications et autres terrains environnant la station du chemin de fer; — près de la station du chemin d : fer à Zeelhem. Cirsium mile : près de la station de Diest (2 pieds), dans l’intérieur de la ville au bord du Demer et dans une rue déserte au pied d’un vieux bâtiment, avec le Lepidium ruderale. Salvia verticillata : à W ebbecom. | L’annéc dernière, il a rencontré à Nieuport le Beta maritima entre les pierres des endiguements de lYser. — M. Vander Meersch nous signale la découverte du Monotropa Hypo- pitys dans un bois de sapins près de la gare de Meirelbeke. — M. F. Gravet est occupé à préparer le {tr fascicule des Sphaignes de Belgique, qui contiendra un peu plus de 70 numéros ; un second fascicule de même importance, paraîtra l’année prochaine. Le prix de chacun d’eux est de 20 francs. BIBLIOTHÈQUE. Horrtus BoTaNICUS PANORMITANUS stve Plantae novae vel criticae quae in horlo botanico Panormitano coluntur descriptae et iconibus illustratae, auctore Augustino Todaro (De la part de l’auteur; en échange de notre Bulletin). Causerie botanique; broch. in-8°. — Note sur quelques ( 426 ) plantes dites carnivores ; broch. in-8° (De la part de l’auteur, M. J. Duval-Jouve). Prodrome de la Flore du plateau central de la France, par Martial Lamotte ; 4"° partie, 1 vol. in-8° (Don de l’auteur). Voyage en Italie et en France, mai-juin 1874, par Armand Thielens; broch. in-8° (Don de l’auteur). Sommaire des articles de botanique contenus dans les publications périodiques reçues par la Société. ALLEMAGNE. LeipziG. — Botanische Zeitung, 1876, n°° 55 à 42. A.-W. Eichler : Wider E. Reuther’s Beiträge zur Entwickelungsge- schichte der Blüthe. — Schenk : Ueber die Fruchtstände fossiler Equiseti- neen. — À. Famitzin : Zweiter Beitrag zur Keimblattbildung im Pflanzen- reiche. — H. Hoffmann : Culturversuche. — v. Vesque-Püttlingen : Notiz über Periodicität der Protoplasmastrôomung. — R.-A. Philippi : Anfrange, Fuchsia macrostemma und Verwandte betreffend (pl.) ; — Merkwürdige Nekrosis des Holzkürpers. — N. Sorokin : Zur Kenntniss der Morchella bispora (pl). — C.-J. Salomonsen : Zur Isolation differenter Bacterien- formen. — J. Eriksson : Ueber den Vegetationspunkt der Dikotylen- Wurzeln. — O. Behrendsen : Beiträge zur Flora des nordôstlichen Zem- pliner Comitates. Vienxe. — Verhandlungen der K.-K. zoologisch-botanischen Gesellschaft. Band XXV. Hazslinsky : Beiträge zur Kenntniss der ungarischen Pilz-Flora (Taf.). — Schulzer von Müggenburg : Mykologische Beiträge. — Rehmann : Ueber die Vegetations-Formationen der taurischen Halbinsel und ihre klimatischen Bedingungen. — Hibscn : Salix babylonica, androgyna et masculina in Oesterreich. — Arnold : Lichenologische Ausflüge in Tirol. — Woloszezak : Einige im Wechselgebiete neue Weiden. — Tkümen : Beiträge zur Pilz-Flora Bôhmens. — Hoffmann : Ueber termische Constan- ten und Accomodation. — Kuhn : Bemerkungen über einige Farne von der Insel Celebes. — Marchesetti : Botanische Wanderungen in Italien, — ( 427 ) Juratzka : Muscorum species novae. — Borbas : Symbolae ad pteridogra- phiam et Characeas Hungariae praecipue Banatus. — Wiesbaur : Zur Flora von Nieder-Uesterrejch. ANGLETERRE. Loxores. — The Journal of Botany edited by H. Trimen, 1876, sept.-october. Hance : Corolla Pierreana (concluded). — Crombie : New Lichens from the Island of Rodriguez. — Baker : On a New Xiphion and Crocus from the Cicilian Taurus. — Baker : New Aristeae and Sisyrinchia. — Le M. Moore : Notes on Mascarene Orchidology ; — On the Orchids collec- ted at the Island of Bourbon. — Hance : Two New Chinese Grasses. — Masters : Further Notes on Small-fruited Pears. — Hemsley : Notes on the Botany of the Experimental Grass-Plots in Rothamsted Park. — Hance : À new Chinese Simplocos ; — On Two Dipterocarpaceae. — The Monthly Microscopical Journal, voi. XV, n°° 95-94. Parlow : On à Disease of Olive and Orange Trees. — W.-G. Smith : The Potato Fungus. Germination of the Resting Spores. — Wells : The Mar- kings of Frustulia Saxonia. FRANCE. CnerBourG. — Mémoires de la Société nationale des scien- ces naturelles ; tome XVIII. Jouan : Notes sur quelques animaux et quelques végétaux rencontrés daus les mers australes et dans les mers du Grand-Océan. — Godron : Nouveaux mélanges de tératologie végétale. — Janezewski et Rostafinski : Observations sur quelques algues possédant des Zoospores dimorpbes. MonrPeLLiEeR. — Revue des sciences naturelles ; t&. V, n° 2, Guinard : Indications pratiques sur la récolte et la préparation des Diatomées. — Duval-Jouve : Causerie botanique. — Faure . Revue des travaux botaniques français. — Treub : Revue botanique hollandaise. Tourouse. — Bulletin de la Société des sciences physiques et naturelles ; t. TI. Timbal-Lagrave : Reliquiae Pourretianae, — Timbal-Lagrave et Jean- bernat : Rapport sur l’excursion de Montolieu (Aude). — Filhol, Jean- ( 428 ) bernat et Timbal-Lagrave : Exploration scientifique du massif d'Arbas (Haute-Garonne). — Timbal-Lagrave : Rapport sur l’herborisation des environs de Muret (Haute-Garonne). ITALIE. Pise. — Nuovo Giornale botanico Italiano ; VIE, n° 5 et 4. De Notaris : Epatiche di Borneo. — De Thümen : Fungi novi italiei. — Licopoli : Ricerche sul frutto delluva. — Lanzi : I batteri parassiti di funghi. — Cugini : Sulla alimentazione delle piante cellulari, — Arcangeli : Sulla Pilularia globulifera e sulla Salvinia natans. — Piceone : Nolizie e osservazioni sopra l'{soetes Duriaei; — Appunti sulla distribuzione geogra- fica del Polyporus Inzengae; — Supplemento all’Elenco dei Muschi di Ligaria. — Pirotta : Elenco dei funghi della provineia di Pavia. — Pedicino : Intorno allo studio della impollinazione. BULLETIN DE LA SOCIÈTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE. 1876. — N° 5. Séance du 5 décembre 1876. (Extrait du procès-verbal.) M. B.-C. Du Mortier, président. M. F. Crénix, secrétaire général. Sont présents : MM. C. Baguet, L. Bauwens, L. Bodson, G. Carron, A. Cogniaux, L. Coomans, L. Couturier, P. Daron, E. De Bullemont, C. Delogne, Edm. de Selys-Longchamps, H. Donckier de Donceel, L. Errera, A. Fontaine, G. Gevaert, P. Gevaert, Ch. Gilbert, N. Gille, Gillekens, Osc. Hecking, Ch. Heyman, J.-J. Kickx, J. Lecoyer, E. Marchal, Ed. Martens, F. Muller, Ch. Plon, Quirini, P. Schamberger, Ern. Sonnet, A. Struelens, H. Vanderhacghe, Vander Meersch, F. Vin- devogel. 29 ( 450 ) Le Secrétaire général donne lecture du procès-verbal de la séance du 25 juin 1876. Ce procès-verbal est adopté. Il donne ensuite lecture : 1° D'une lettre de faire-part de la mort de M. G.-Th. Lestiboudois, membre associé de la Société, que Madame Lestiboudois a adressée à la Société. | L'assemblée décide qu'une lettre de condoléance sera adressée à Madame veuve Lestiboudois. 2° D'une circulaire datée du 12 octobre dernier adressée à la Société et par laquelle M. le D" Auguste Le Jolis, directeur et président de la Société nationale des Scien- ces naturelles de Cherbourg, annonce que la dite Société, fondée le 50 décembre 1851, va accomplir la 25° année de son existence et qu'à l'occasion de son 25° anniversaire la Société serait heureuse de recevoir de ses correspon- dants une marque de sympathie. L'assemblée décide qu'une lettre de félicitations sera adressée à la Société nationale des Sciences naturelles de Cherbourg à l’occasion de son 25° anniversaire. 3° D'une lettre de M. A. Fischer de Waldheim, membre associé, qui remercie la Société de l'envoi de ses publi- cations. 4° D'une lettre de l'administration du Giornale di agricol- tura, industria e commercio del regno d'Italia, qui remercie également la Société de l'envoi de ses publi- cations. Le trésorier ayant rendu compte au Conseil de sa gestion financière pour l'exercice écoulé, le résultat de l'examen fait par le Conseil est communiqué à l'Assemblée par M. Gilbert. Des remerciments sont adressés à M. le (451) trésorier L. Coomans, pour les soins qu'il a apportés dans l’accomplissement de ses fonctions. M. A. Cogniaux, secrétaire des publications, est chargé de donner lecture du compte-rendu de la dernière herbo- risation générale de la Société. M. A. Hardy, auteur de ce compte-rendu, n’a pu assister à la séance. Les travaux suivants sont déposés sur le bureau : 1° Sur les Graminées mexicaines à sexes séparés, par M. Eug. Fournier. (Sont nommés commissaires MM. Cogniaux, Bommer et Marchal.) 2° Note sur le Rosa GLauca de Villars, par M. D.-A. Godron. (Sont nommés commissaires : MM. Crépin, Kickx et Martens.) 5° Une question de nomenclature botanique, par MM. Alph. de Candolle et A. Cogniaux. M. Cogniaux demande la parole pour proposer de voter des remerciments à Madame la baronne de Dieudonné de Corbeek-Loo qui a fait don au Jardin botanique de l'État de l'herbier de feu son mari, le baron Oscar de Dieudonné. Cette proposition est accueillie à l'unanimité et l'assemblée décide que des remerciments seront adressés à la géné- reuse donatrice. M. Cogniaux fait la même proposition pour M. Crépin, qui a fait don au Jardin de ses diverses collections de’ plantes sèches. Des remerciments sont adressés à M. Crépin. MM. Kickx, Baguet et Piré, membres du Conseil sor- tants, sont réélus, le premier comme vice-président, et les deux autres comme conseillers. (432) Le Conseil propose la nomination de M. Todaro, direc- teur du Jardin botanique de Palerme, comme membre associé en remplacement de feu G.-Th. Lestiboudois. L'assemblée accepte la proposition du Conseil et M. To- daro est, en conséquence, nommé membre associé. Les membres effectifs suivants ont été admis par le Conseil, et leur admission est ratifiée par l'assemblée : MM. Gnoves (James), Richmond Terrace, 15, Clapham Road, London S. W.; présenté par MM. Du Mortier et Crépin. Huart (l'abbé Victor), professeur au collége de Chicoutimi (prov. de Québec); présenté par MM. A. de Borre et H. Donckier de Donceel. Quint (l'abbé Max.), professeur à l'Institut St-Louis, à Bruxelles; présenté par MM. Cogniaux et Marchal. Vaxoex Brorck (Henri), rentier, rue de l'Église, 116, St-Willebroed, Anvers; présenté par MM. Edm. Van Segvelt et Blox. Gravis (Auguste), étudiant à l'Université, rue de Naples, 22, à Ixelles ; présenté par MM. Piré et Carron. Loncr, répétiteur de botanique à l'École de méde- cine vétérinaire, à Cureghem; présenté par MM. Gille et Marchal. (455) COMMUNICATIONS ET LECTURES. Compte-rendu de la XV° herborisation générale de la Société royale de Botanique de Belgique (1876), par A. Hardy. Depuis la fondation de la Société royale de Botanique de Belgique, quatorze excursions scientifiques ont été faites dans les régions du pays qui possèdent les plus belles florules. Ces herborisations ont été couronnées de succès; elles ont fait faire à notre flore des acquisitions remarquables, et ont resserré les liens de confraternité qui unissaient déjà les membres de la Société. Pour la quatrième fois, nos limites restreintes viennent d’être franchies, afin d’étudier la végétation si curieuse des contrées limitrophes, étude des plus intéressantes au point de vue de la dispersion des espèces et de la géogra- phie botanique. Comme on la dit souvent, nos grandes régions botaniques, si capricieusement découpées, n'ont rien de commun avec les limites politiques, presque toujours tracées par les articles arbitraires ou convention- nels des traités. Cependant, nous ne devons pas trop abandonner la flore de notre chère patrie, qui, malgré les nombreuses recher- ches de nos courageux et zélés confrères, offre encore, en exceptant quelques localités classiques très-riches, bien des choses rares à signaler, bien des découvertes à faire. Sans plus long préambule, entrons en matière et espé- rons que notre récit aura quelque intérêt pour nos con- frères, pour ceux surtout qui ont participé à cette dernière herborisation Le 24 juin 1876, à midi, MM. Muller, Crépin, Baguet, (454) Baetens, Coenen, Daron, Errera, Gielen, Coomans, Hec- king, Jacques, Noefnet, Petit, Vander Stock, Vanderhae- ghe et Hardy, nous étions réunis à l'hôtel Derlon, à Maestricht, d'où nous devions rayonner pour explorer le tufeau de Maestricht, la lisière méridionale de la Campine limbourgeoise, et les bois de Fauquemont. MM. Kerens de Wolfrath et Scheffers se joignirent à notre petite pha- lange. Comme on le voit, nous étions privésde la direction de notre cher et vénéré président, M. Du Mortier, retenu forcément chez lui par suite de deuil defamille.Son absence nous causa une pénible impression, habitués que nous éuons à voir marcher à notre tête ce noble et digne vétéran de la botanique, l'âme de nos herborisations. Plusieurs con- frères assidus manquaient également au rendez-vous. Heureusement, nous comptions dans nos rangs M. Muller, vice-président de la société, M. Crépin, dont les Connais- sances, aussi nombreuses que variées, nous dispensaient de nous charger d'ouvrages scientifiques, et M. Baguet, pour qui sont familières toutes les formes et variétés des espèces de notre flore. Si les sociétaires qui n’assistent jamais à ces excursions oflicielles et confraternelles, savaient combien sont gaies et profitables ces intimités entre botanistes d’un même pays, ils ne manqueraient pas de grossir nos listes de présence, où figurent presque toujours les mêmes noms. Le programme indiquait d'abord : Herborisation aux environs de Maestricht. Cette région a été visitée par beaucoup de botanistes; nous citerons seulement MM. Du Mortien, Lejeune, Courtois, Ch. Morren, Nyst, Franquinet, Marres, Dumoulin, et plus récemment, par MM. Éd. Morren, Cogniaux, Jacques, Hardy, Marchal, Coenen, Devos, Tilman, Van Segvelt, et tant d'autres. (455 ) Divers ouvrages spéciaux ont été publiés sur la flore intéressante de cette contrée (1). Après les présentations d'usage etun déjeüner substan- tiel, nous nous mimes en marche, le cœur plein d'espoir, mais tous silencieux, comme au moment d’une grande entreprise, tous bien disposés à tenter l'ascension du Petersberg. La montagne St-Pierre, cette mine aussi féconde pour les paléontologistes que pour les botanistes, sépare le bassin inférieur du Geer de celui de la Meuse, et se ter- mine en coin au confluent de ces deux cours d'eau. Elle est le point culminant de la région crétacée qui confine à la Hesbaye, à la Campine et aux zones calcareuse et argilo- sablonneuse; elle est une source d'exceptions remarqua- bles à la géographie botanique, tant à cause de son altitude (170 m.) que de son exposition et surtout de sa composi- tion géologique. C'est une crête caleinée, uniforme et nue, entrecoupée d’effondrements, boisée seulement à St-Pierre et à Petit-Lanaye, et ressemblant de loin à un volcan éteint. L'intérieur de la montagne renferme plus de 14,000 cryptes qui ont été visitées par une foule de per- sonnages célèbres. La pierre de sable qu’on en a extraite a servi à fertiliser lesterrains marécageux et à bâur plusieurs villes du sud de la Hollande. (1) Bory Voyage souterrain, etc..…, Paris, 1821. Cogniaux Coup-d’œil sur la végétation des environs de Visé, 1864. Dumoulin Guide du botaniste dans les environs de Maestricht, 1868. Marchal et Hardy Catalogue des plantes rares de la vallée de La Meuse de Liége à Maestricht, 1868. Hardy Notice sur l’Omphalodes verna Münch, 1868. Devos Étude sur la naturalisation de quelques végétaux exoliques à la Montagne St-Pierre lez-Maestricht, 1872. Ed. Morren La botanique au pays de Liége. (456 ) Les premières couches de cette montagne singulière sont formées de craie blanche sur laquelle on trouve de faibles dépôts limoneux et parfois d'énormes blocs bizar- rement implantés dans le sol; à cette craie, dite craie de Maestricht, succède la craie marneuse qui contient un grand nombre de rognons de silex gris ou noir, formant des espèces de lits nombreux sous de petites épaisseurs ; on y trouve aussi beaucoup de débris organiques. Dans quel- ques cas, cette craie renferme une grande quantité de sable et de grés ; quelquefois, elle prend le caractère ooli- tique, et, ailleurs, elle fait place à des calcaires compactes et plus ou moins eristallins, blanchâtres, gris ou de cou- leurs variées. C'est dans ces dépôts crétacés supérieurs qu'on à trouvé l'énorme saurien, connu sous le nom de monstre Mosasaure de Maestricht, qui n'avait pas moins de 8 mètres de longueur et dont la tête, armée d’un formi- dable appareil dentaire, avait 150! Au point de vue botanique, la montagne St-Pierre est célèbre par un grand nombre de plantes très-rares, entre autres par ses belles Roses qu’a fait connaitre M. Marchal, et par ses rares et nombreuses Orchidées. Sa flore, toute méridionale, renferme quelques plantes qui lui sont parti- culières. On y rencontre les Colutea arborescens, Ompha- lodes verna, Orobus niger, Gentiana campestris, Sedum Cepaea, Thalictrum depauperatum, Helosciadium repens, Rosa Reuteri, Orobanche Hederae, Verbascum phlomoides, Calamintha officinalis, Aceras anthropophora, ete. Les Orchidées forment une des plus naturelles et des plus belles familles du règne végétal; elles sont l'étude de prédilection de presque tous les botanistes et amateurs de belles fleurs, à cause de leurs tendres couleurs, de leurs parfums suaves et de leurs formes bizarres. Comme le ( 457 Grand-Duché de Luxembourg, la montagne St-Pierre, Lanaeken et Fauquemont, nous promettaient une ample moisson de ces végétaux curieux. Malheureusement, la date trop tardive de l'herborisation et cette année excep- tionnellement défavorable aux orchidées, ne nous permi- rent de récolter que les deux tiers des orchidées suivantes, renseignées dans notre champ d'exploration. Aceras anthropophora, Herminium Monorchis, Loroglossum hircinum, Gymnadenia conopsea, Anacamptis pyramidalis, — viridis, Orchis ustulata, Plathanthera bifolia, — purpurea, —— montana, — Rivini, Cephalanthera grandiflora, — coriophora, — xiphophyllum, —_ NMoriv, Epipactis latifolia, — mascula, — atrorubens, — majalis, — palustris, — palustris, Neottia ovata, — maculata, — Nidus-avis, 0 latitolia, Spiranthes spiralis, — incarnata, — aestivahis, Ophrys muscifera, Malaxis paludosa. — apifera, Mais je m'oublie au milieu de ces digressions et je m'em- presse de rejoindre mes compagnons pour traverser avec eux la ville de Maestricht, cédée si à contre-cœur à nos Voisins, mais Où nous venions pourtant de recevoir un si bienveillant accueil. Nos regards sont bientôt attirés par une belle patri- cienne, une maJestueuse composée, le Hieracium amplexi- caule(1), Cette plante, qui abonde sur les vieux murs, (1) M. A. Thielens en donne une description complète dans un travail intitulé : Acquisitions de la Flore belge, fase. I. ( 458 a été récemment trouvée par M. Devos, dans les mêmes conditions, sur les murs de Tongres. Cette découverte nous fait présumer que l'espèce doit exister également dans les localités intermédiaires (ND). Passant le faubourg de Wyck, et contournant la tête du canal latéral, nous débou- chons dans le pare ou jardin botanique de Maestricht. Notre jeune confrère Errera nous y fait récolter dans les pelouses le Geranium pratense. Nous y admirons un magnifique bouleau dont le tronc énorme supporte quatre sujets vigoureux que, sans doute, on y a greffés. Nous abordons la rive gauche de la Meuse, de ce beau fleuve belge tant aimé des botanistes, où nous observons dans les mares et les oseraies : Butomus umbellatus, Festuca pratensis, Limnanthemum nymphoides, — arundinacea, Scirpus maritimus, Potentilla recta, — lacustris, Asparagus oflicinalis, Potamogeton lucens, Nuphar luteum, — natans, — — var. MINUS, Cuscuta major, Polygonum amphibium, Fumaria media, — — var. terrestre. Sur les escarpements d’un bois voisin, nous recueillons les Potentilla recta et Asparagus officinalis et nous arrivons à St-Pierre où la flèche d’une nouvelle église, bâtie en pierres de sable, attire notre attention; nous y visitons une magnifique grotte artificielle construite sur le modèle de celle de Lourdes. Nous voyons, en longeant d'immenses (1) Dans la séance du 3 décembre, le secrétaire général de la Société a fait connaître à l’assemblée que le Hieracium amplexicaule lui a été envoyé il y a deux ou trois ans par M. l’abbé Vandenborn, qui avait recueilli de nombreux pieds de l’espèce sur les murs de Tongres. “ (459 ) jardins maraichers, les célèbres cryptes de St-Pierre dont les ouvertures béantes nous arrêtent quelque temps. Laissant à droite la belle ferme de M. Duchateau, pro- priétaire des grottes, d’où l’on découvre si bien le elocher de Lanaeken, nous explorons les premières collines boisées de la montagne et les prairies de Lichtemberg, où nous trouvons en abondance : Eryngium campestre, Pyrethrum Parthenium, Hyoscyamus agrestis, Orchis coriophora, Onopordon Acanthium, — mililaris, Centaurea Calcitrapa, Epipactis latifolia, Blitum Bonus-Henricus, Neottia Nidus-avis, Inula Conyza, — ovala, Campanula trachelium, Asplentum Adianthum-nigrum, — persicaefolia, Majanthemum bifolium, Asparagus officinalis, Vincetoxicum oflicinale. Nous avons récolté autrefois quelques pieds de la der- nière espèce, à feuilles verticillées. Après une halte de quelques minutes, nous descendons dans la vallée où M. Crépin nous fait remarquer que l'Epipactis atrorubens, appelé à tort Æ. microphylla par Düumoulin, est tout à fait identique à celui de la province de Namur; un Polygala, qui nous intrigue un moment, est sûrement le Polygala comosa. L'Ophrys muscifera, qui n'est pourtant pas rare à la montagne, ne nous montre pas une seule de ses belles mouches au corsage délicat et cra- moisi ; et, chose étonnante, nous n'en trouverons, le sur- lendemain, que quelques pieds à Fauquemont, où nous en avions observé autrefois des milliers avec MM. Morren et Marchal. Nous cherchons aussi vainement dans les bois, derrière le Coq-Rouge, lAceras anthropophora, devenu du reste très-rare. Pendant ce temps, nos confrères prenaient un rafrai-: ( 440 ) chissement à Slavante. M. Errera, en compagnie de MM. Muller, Jacques et Coomans, avait découvert en grande abondance la fameuse Crassulacée Sedum Cepaea dans les effondrements de Lichtemberg. Cette plante nous est inconnue en Belgique, mais, comme elle aété recueillie à 1 kil. de la frontière et qu'on l'a signalée autrefois dans notre pays, nous croyons utile d'entrer dans quelques détails bibliographiques à propos de cette précieuse trou- vaille. Ce rare Sedum est décrit et très-bien figuré par C. Clu- sius, in Rariorum plantarum historiae, 1601, p. LXVHIE. « Cette plante était souvent cultivée en Belgique dansles jardins ; les graines venaient d'Italie. La plante même que Matthiolus considère comme un Cepaea, a une tige de neuf pouces, sortant d’une racine petite et insignifiante, couchée sur le sol, et divisée en de nombreuses branches. A l’ais- selle de chaque ramification, naissent des feuilles assez épaisses, plus petites et plus étroites que celles du Pour- pier. Enfin, aux extrémités des ramuscules, apparaissent de petites fleurs blanches, et, parmi elles, de petites tètes tenues (ovaires) comme dans les erassulacées, pleines de graines très-fines, comme de la seiure. La plante est annuelle, renaissant spontanément de ses graines. Je ne sais si c'est là le véritable Cepaea de Dioscoride, et je laisse la question au jugement de plus érudits que moi. De plus, Dioscoride dit que les feuilles de Cepaea, prises avec du vin, sont utiles contre la strangurie et la gale de la vessie, surtout si on les prend avec une décoction de l'asperge sauvage, nommée Correcda. » Lejeune et Courtois, Compendium Flor. Belgic., décrivent la plante sous le n° 819, vol. IT, p. 107, en ces termes : « S. Cepaea L. Sp. foliis integerrimis, infimis subspathulatis, superio- Rire — (441 ) ribus oblongis linearibusve, caule petiolis calycibusque glanduloso-pales- centibus, floribus panieulatis, petalis acutis aristatis. N. De Candolle prodr. 5, p. 404; W. Sp. 2, p. 765; Spreng. S. 2, p. 454; Gort. fl. VII. Prov.; V. Hall. fl. B.S.; Lej. fl. Spa et Revue; Lestib. fil. Bot. Belg.; Lejeune et Court. Choix de plantes, n° 542. S. paniculatum Lmk. fl. fr. Roucel, fl. du Nord. In siccis ad Scaldim et ad Mosam in Prov. Limb. ad montem St-Petri, et in arena maritima Hollandiae. FI. Jun. Jul. — Petala albida cum vena viridi-rubella. » M. Crépin, Manuel, {re édit., p. 47 : « S. Cepaea L. — Entre Grandvoir et Martilly (Lux. Tin.). Mes propres recherches et celles d’un de mes amis ont été vaines pour retrouver cette espèce à la localité signalée. — Indigène? » Manuel, éd. IF, p. 85 : « Le S. Cepaea de Linné paraît avoir été découvert autrefois entre Grandvoir et Martilly, où il n’existait probablement qu’à l’état sub- spontané. » Manuel, éd. HI: M. Crépin le passe complètement sous silence. Il n’en parle pas non plus dans ses notes sur la flore belge. Roucel, flor. du nord de la France (1805), cite (t. I, p. 552) notre plante : «S. paniculatum, F1. fr. t. II, 85. S. Cepaea Lin. Syst. pl. t. IT, 581 » et l'indique comme rare dans ces pays. Grenier et Godron, Fior. de Fr. l’indiquent (t. 1, p. 619) avec les synonymes $. galioides All. et S. verticillatum Latour., mais ils oublient S. paniculatum Lmk. — Comme dispersion, ils donnent : Lieux pierreux et ombragés : Lorraine, Paris, Alsace, Bresse, Lyonnais, Ardèche, Auvergne, Provence, Corse, Pyrénées, etc... Wagner, dans sa flore allemande (1871), dit, p. 290, que ce Sedum croît en Suisse, dans la Carniole et près de Maestrichten Belgique (sic). L. Reichenbach, FI, germ. excurs., le donne sous le n° 5552 (t. IT, p. 549), en citant comme synonymes Cepaca Mathioli Clus.; S. galioides AI]. et S. spatulatum W. Kit. ) M. Suringar, p. 214, donne pour localité : St-Pietersberg bij Maastricht. On ne l'indique pas dans la vallée du Rhin et les flores les plus récentes ne le mentionnent pas en Angleterre ni en Scandinavie. Nous ne nous étendrons pas davantage sur la dispersion de l’orpin faux-pourpier. — On en trouvera une description fort bien faite dans la flore des environs de Paris par Cosson et Germain de St-Pierre, p. 199, — 142 — Cette plante croit ordinairement le long des chemins creux et des fossés couverts, dans les buissons humides, dans les clairières des bois. Elle semble trop méridionale pour avoir de tout temps existé chez nous, et par consé- quent, ne parait que bien naturalisée à Lichtemberg, d’autantplus que Clusius dit qu'on la cultivait fréquemment en Belgique vers 1600. En tous cas, bien qu'on l'indique dans de nombreuses localités du nord de la France et du Grand-Duché de Luxembourg, la présence de cette Crassulacée et d'autres espèces très-rares à la montagne St-Pierre est un problème de géographie botanique, dont la solution laisse, jusqu'à ce Jour, beaucoup à désirer. Pendant que le gros de la bande fouillait les bois de Slavante et les prairies de Lichtemberg, nous explo- rions les crêtes boisées avec M. Crépin. En arrivant au pied du sentier qui descend de la montagne, non loin du bureau des douanes, nous observons, sur les rochers et dans les lieux cultivés, quelques pieds du bel Ajuga Cha- maepilys qu'on n y retrouvait plus depuis longtemps ; tout en admirant les buissons élégants de Colutea arborescens qui se cramponne aux fissures du tufeau, nous suivons un instant des rochers qui semblent taillés par une main de géant et nous annotons : Centaurca Scabiosa, Poa compressa, — pratensis, Reseda lutea, — Columbaria, Anthyllis Vulneraria. Nous observons ensuite quelques jeunes touffes de Calamintha officinalis, etne retrouvant pasles Braya supina et Verbascum phlomoides que feu Dumoulin indique, nous remontons le chemin en remarquant quelques pieds d'A spidium aculeatum; nous nous enfoncons dans des effon- drements et des ravins inextricables où pallule l'Ompha- (445 ) lodes verna que nous y avions indiqué en 1870. M. Crépin examine minutieusement cette riche habitation, et croit pouvoir se prononcer en faveur de l’indigénat de l’inté- ressante Borraginée. Sur la même crête, dans les taillis ombragés, nous constatons la présence de quelques pieds maigres et chétifs de l'Orobus niger, beaucoup plus abon- dant les années précédentes. Nous quittons à regret ces grandes raretés de notre flore et nous descendons vers Petit-Lanaye, en passant près de Castert, laissant à droite Les montagnes de Cannes où crois- sent les Spiranthes autumnalis et Gentiana campestris, éga- lement observés dans les mêmes terrains à Lixhe et à Glons. Puis, nous nous réunissons tous sous un magnifi- que tilleul où nous nous partageons nos trouvailles. Nous InsCrivOns : Helianthemum vulgare, Reseda lutea, Silene nutans, — — var. undulata Bory, Verbascum Lychnitis, Epipactis atrorubens, Silene puberula Jord., — latifolia, Berberis vulgaris, Neottia Nidus-avis, : Plantago lanceolata var. nana, — ovata, Orchis militaris, Calamintha Acinus, Medicago falcata, | Origanum vulgare, — falcato-sativa, Neckera crispa, Hypericum quadrangulum, Thuidium tamariscinum, — abietinum. Le long du canal et des mares de Lanaye, nous remar- quons : : Typha latifolia, Nasturtium fontanum v.sifolium, — angustifolia, — — var. microphyllum, Callitriche obtusangula, Veronica Anagallis, OEnanthe Phellandrium, Salix Seringeana, Papaver Rhacas(tige du P.dubium). Chara fragilis, Lemna trisulca, Bromus asper, Nous arrivons bientôt au pied de la côte; nous y voyons : Rhamnus cathartica, Aquilegia vulgaris, Berberis vulgaris, (444) Platanthera montana, Evonymus europaeus, Nardus strieta, Koeleria cristata var. gracilis, Rosa arvensis. L'Orchis militaris, dont le labelle est si variable, se montre çà et là, presque toujours défleuri. Nos vasculum s'ouvrent en vain pour recevoir le fameux Thalictrum depauperatum Dmrt. qu'on y comptait par centaines de pieds les années précédentes : à peine deux ou trois pieds sans fleurs en attestent-ils l'existence. Franquinet nous le nommait 7°. divaricatum et Grenier nous écrivait autrefois qu'il a beaucoup d’analogie avec le T7. Billotii Schult. Nous avons constaté, à maintes reprises, que cette plante a la souche cespiteuse, entièrement dépourvue de stolons, contrairement au T°. minus de Linné. Continuant de longer la même côte, nous notons : Rhamnus cathartica, Lamium maculatum, — Frangula, Sedum sexangulare, Vincetoxicum officinale, Teucrium Chamaedrys, Hypericum montanum, Lithospermum oflicinale, _ quadrangulum, Rosa cinerascens, Senecio erucaefolius, — rubiginoss, Anthyllis Vulneraria, = tomentella, Brachy podium pinnatum, Sinapis alba, 2. b: 1 . . Scleranthus biennis, Myosotis sylvatica, \f ide 0 Verbascum cuspidatum, Saxifraga granulata, — Lychnitis, Calamintha Acinus, Orobanche major, Potamogeton densus, Hieracium fagicolum, Carex digitata, Reseda lutea, Aulacomnium palustre, — Lutcola, Leskea polycarpa, Arabis sagittata, Pogonatum nanum, Viola hirta, Lonicera Xylosteum, Lathyrus sylvestris, Silene nutans. (445 ) L'Euphorbia Esula, que la Meuse nous amène de France, foisonne partout et nous offre plusieurs formes remarquables que nous fait distinguer M. Baguet. M. Errera nous montre aussi une forme très-curieuse de Melampyrum arvense. Nous descendons enfin dans la vallée et nous remontons le canal à marche forcée, afin de pouvoir prendre le dernier tram à Visé. Nous récoltons pourtant : Carex Pseudo-Cyperus, Helosciadium nodiflorum, Mentha Pulegium, Conium maculatum, Linaria spuria, Inula britannica, Brachypodium pinnatuin, Galium palustre, Cuscuta major, Lactuca Scariola, et beaucoup d’autres plantes assez rares dont la dispersion sporadique est due à la Meuse. Nous arrivons enfin à lécluse de Devant-le-Pont, où un groupe de jeunes dames se livraient au plaisir de la pêche à la ligne. Visé, à mi-chemin de Liège à Maestricht, est situé par 50°44"15" de latitude nord et 5°21/29” de longitude est ; c'est un des points les plus septentrionaux pour la culture de la vigne en Europe. Cette ville est renommée par ses excellentes fritures d’oies que nous n’eûmes pas le temps de goûter. Nous observons en nous rendant à la gare : Linaria Cymbalaria, Marchantia polymorpha, Hyssopus oflicinalis, Bryum argenteum (en fruits). Chenopodium Vulvaria, Nous eussions désiré visiter, près de la station, une petite tourbière, espéce d’oasis d’Ardenne ou de Campine, où l'on trouve : ( 446 ) Carex distans, | Scirpus Tabernaemontani, Epipactis palustris, — pauciflorus, Juneus obtusiflorus, Hydrocotyle vulgaris, Cirsium oleraceum, Chara hispida. Triglochin palustre, Mais nous sommes bien avisés de ne pas céder à la ten- tation, car nous entendons le train de Liége qui arrive à toute vapeur, nous amenant l’un de nos confrères les plus joyeux, toujours le bienvenu à nos herborisations : nous voulons dire M. Lucien Bodson. Satisfaits de notre première demi-journée, nous arri- vons à Maestricht à 9 heures, l'appétit bien aiguisé. Un excellent diner nous attendait à l'hôtel Derlon, et il est inutile de dire que chacun y fit honneur. Après le diner, M. Kerens de Wolfrath, qui s'est montré d'une si grande et si exquise bienveillance pour nous, nous à introduits à la Société Momus, puis à la Société de l'Émulation, dont il est Président. Le lendemain, notre petite troupe se renforce de M. Durand. Dans la matinée, pendant que nous allons faire une ample provision de Hieracium amplexicaule qui couvre tous les murs, MM. Baetens, Durand et Vander- haeghe découvrent de nombreux pieds de Sisymbrium Sinaspistrum, Camelina sylvestris, Spiraea denudata, près d’un talus dans l'enceinte extérieure. A midi, nous nous rendons en cortège, pour la séance extraordinaire, dans la grande salle richement décorée de l'Hôtel de ville que M. le Bourgmestre avait bien voulu mettre à notre disposition. Une vingtaine de membres de notre Société y prennent part. M. Muller remplit les fonctions de Président. Un public, aussi nombreux que choisi, nous prouva que nous étions les bienvenus et (447 ) que le but de nos études était apprécié. Parmi les per- sonnes notables de la ville, nous remarquons MM. Pyls, bourgmestre, Roersch, Kerens de Wolfrath, baron de Heusch, Jacques, Joffroy, Nypels, Van Mol, Gillemans, Dumoulin, Boumans, Gilissen, Buys de Beerenbroeck, Scheffers, ete. M. le président Muller prononce un discours bien senti que l'on applaudit chaleureusement. Nous empruntons, à ce sujet, l'extrait suivant du procès- verbal de la séance, qui a paru dans le dernier Bulletin : « M. le Président expose tout d’abord à l'assemblée les motifs qui ont déterminé la Société à choisir Maestricht pour y tenir, cette année, sa session extraordinaire. La riche végétation de la montagne St-Pierre et des collines de Fauquemont méritait d’être soigneusement étudiée par les botanistes belges. I cite les noms des bota- nistes de Maestricht qui ont, par leurs recherches et leurs publications, fait connaitre la flore si intéressante de leur province : Dumoulin, Franquinet et Jacques. Il remercie ensuite l'Administration communale de l'accueil bienveil- lant qu’elle fait à la Société. » M. Pyls répond en termes très-heureux. Puis, M. le Secrétaire général nous annonce divers avaux de MM. Hecking, Crépin et Déséglise. Notre confrère, M. Coenen, nous fait connaître sa belle décou- verte de l'Hymenophyllum tunbridgense (1) dans le Luxem- bourg hollandais et nous en distribue de beaux échantillons. M. Devos nous communique par éerit sa découverte de l’Hieracium amplexicaule sur les vieux murs de Tongres. (1) Voir note de M, Koltz, Bull. Soc. roy. de Bot. de Belg., n°5, 1875, (448 ) Six nouveaux candidats sont présentés et admis comme membres effectifs de la Société royale de Botanique de Belgique. La séance terminée, nous envoyons un télé- gramme à M. le Président Du Mortier, pour lui exprimer nos regrets et lui présenter l'hommage de notre bon sou- venir. M. le Bourgmestre nous invite ensuite à visiter la bibliothèque de la ville ; nous y examinons des manuscrits précieux et surtout l'herbier de feu Dumoulin, où nous voyons des espèces très-rares récoltées aux environs de Maestricht, entre autres le Salvinia natans. Mais il fallait songer au départ et regagner l'hôtel, tout pavoisé de drapeaux belges et hollandais. En route, nous eùumes le plaisir de rencontrer un des nôtres, M. Ch. Firket, qui nous distribua de nombreux spécimens d'espèces rares qu'il a recueillies en Belgique et dans le grand-duché de Luxembourg. Notre seconde course avait pour objectif Lanaeken et Petershein, c'est-à-dire la lisière méridionale de la Campine limbourgeoise. Le sol de cette partie est composé surtout de sable quaternaire. Voici, du reste, selon M. Geraets, la composition exacte du terrain campinien, donnée par M. Delacroix : Sable siliceux (blanc, jaune, rouge) . . . . 96 Humus . NE rt RNCS CRE Alumine, oxyde de fer et carbonate de chaux. 1 Ce pays sauvage et très-étendu, à horizon sans borne, cette nature ingrate, qu'on pourrait appeler avec raison le désert de la Belgique, offre de nombreux étangs, de vastes tourbières, de dangereux marécages, d'immenses landes de bruyères et des forêts de sapins. Sa flore est relativement pauvre ; cependant, outre les espèces très- (449 ) rares que nous y connaissons, on à signalé dans la région que nous devions explorer : Carex Davalliana, Cynodon Dactylon, Mibora minima, Helosciadium repens, Elatine Hydropiper, Genista germanica, Salvinia natans, Inula salicina, Pinguicula vulgaris, Nigella arvensis. Bulliardia aquatica, Les plantes hygrophiles y sont nombreuses et abon- dantes : ce qui frappe tout d’abord le botaniste, c’est la multitude d'individus semblables qu'il y rencontre, ce sont ces grandes associations d'espèces hygrophiles et lacustres qui sv trouvent, cette foule de variétés naines qui y croissent pèle-méle. Ces dernières formes et variations, trop peu étudiées, offrent un champ bien vaste aux travailleurs. Elles sont dues, sans doute, à des circonstances climatériques ou géologiques, car elles offrent un ensemble de caractères invariables qui les font accepter à ce titre, par la généralité des botanistes. Ce qui attire aussi l'attention des botanistes qui ont herborisé dans les diverses régions du pays, c'est la grande ressemblance de la flore campinienne avec la flore ardennaise; cependant, la première compte beaucoup d'espèces particulières qu'on supposerait, de prime abord, devoir exister aussi en Ardenne. Cette différence a, sans doute, pour cause la température ou un sol trop compacte, comme le pense M. Crépin. Les détails donnés à ce sujet par l'auteur du Manuel de la Flore de Belgique, nous dispensent de nous étendre davantage. Disons d'abord que notre course a été beaucoup trop précipitée, et il devait en être ainsi à cause du peu de temps dont nous pouvions disposer. Ces herborisations rapides nous font souvent oublier les lieux privilégiés : ce ( 450 ) devrait être le contraire, car, connaissant déjà litinéraire des voyages et le fond de la végétation, il serait bien plus aisé de découvrir les petites oubliées qu’ils recèlent encore. Nos confrères prirent le train à 2 heures pour Lanaeken, pendant que nous faisions la route à pied, avec MM. Durand et Firket. Nous notons à la séparation des deux zones : Myosurus minimus, Chenopodium Vulvaria, Arnoseris minima, Plantago lanceolata var. composita, Aira multiculmis, OEnothera muricata, Anthyllis Vulneraria, Papaver dubium. Trifolium arvense, Nous nous réunissons tous à la gare de Lanaeken et nous nous dirigeons vers la Campine. Bientôt les espèces caractéristiques de cette région apparaissent en quantité et font surtout plaisir aux botanistes de la zone calcareuse. Le long d'un chemin creux conduisant à une prairie marécageuse, nous observons la présence de : Stellaria uliginosa, Catabrosa aquatica, Lemna polyrrhiza, Lotus uliginosus. Dans les moissons et dans les plaines humides, où, malgré nos recherches, nous ne parvenons pas à retrouver le Juncus capilatus que nous y avions découvert avec MM. Devos et Tilman, croissent : Ornithopus perpusillus, Ilecebrum verticillatum, — sativus, Luzula conjesta, Cicendia filiformis, Galeopsis ochroleuca, Plantago Coronopus, Teesdalia nudicaulis, Veronica seutcllata, Filago apieulata, Juneus supinus et var., — minima, — bufonius et var., Farasacum udum, Danthonia decumbens, Erica Tetralix, Seleranthus comosus, Alopecurus fulvus, Hydrocotyle vulgaris, Scutellaria minor. Sedum album, oi) Nous prenons quelques belles touffes d'Erica cinerea, qui n’est pas rare aux environs de Lanaeken, et nous arri- vons, en suivant la chaussée, à l'étang du moulin où nous récoltons : Ranunculus hederaceus var. terrestris, — aquatilis var. truncatus, Callitriche obtusangula, Helosciadium inundatum, Heleocharis multicaulis, Viola palustris, Potamogeton natans, — heterophyllum, Carex OEderi, Montia minor, — rivularis, Sphagnum acutifolium, Aulacomnium palustre, Hypnum fluitans, Pedicularis palustris, Comarum palustre, Eriophorum angustifolium, Nasturtium parvulum Baguet, Juneus squarrosus, Luzula conjesta, Catabrosa aquatica, Carex stellulata, — ampullacea, Mnium cinclidioides, Aneura pinguis, Fegatella conica, Cladonia coccife ra. Aux abords de l'étang, végètent : Nardus stricta, | Radiola multiflora, Avena praecox, Molina coerulea, Jasione montana, Galium palustre. L'odorant Myrica Gale abonde partout; les Drosera rotun- difolia et intermedia et diverses variétés de ces deux types étalent sur de frais tapis de Sphaignes leurs jolies rosaces. L'Epilobium palustre var. latifolium croit le long des ruis- seaux; mais la plupart des pieds avaient la tige distincte- ment anguleuse et les boutons peu ou point penchés, caractères qui ne conviennent guère à l’É. palustre. En longeant le ruisseau qui sort de l'étang et qui coule vers Petershein, nous constatons la présence de : Peucedanum palustre, Blechnum Spicant, Pyrola minor, Osmunda regalis. Betula pubescens, ( 452 ) Cette dernière plante, la plus belle de nos Fougères, était splendide ; nous en faisons tous une ample récolte. Quand nous nous fûmes amplement régalés d’airelles, notre bande se divisa et se dispersa, ce qui nous parut regrettable, car, de cette manière, les herborisations deviennent presque individuelles, et le rapport n'a plus d'unité. Pendant que M. Crépin recherche en vain le Salvinia nalans et récolte le Carex filiformis, et que d'autres reprennent la route de Maestricht, nous nous enfonçons dans la bruyère du désert en compagnie de M. Baetens et de notre intrépide confrère M. Errera. Nous nous dirigeons sans boussole vers Bessemer et Sutendael, nous arrêtant de temps en temps pour inscrire dans nos listes : Carex OEderi. Scleranthus perennis, Peucedanum palustre, Antennaria diocca, Drosera obovata, Dicranum scoparium, Radiola multiflora, Rhynchospora alba. Polygala depressa, La tourbière à Malaxis se montre enfin à nos yeux fatigués. A notre grand regret, malgré une recherche attentive et minutieuse, cette belle et rare petite Orchidée nous échappe complétement; elle eroit sur tes sphaignes : nous l'y avions découverte autrefois avee un Utricularia resté indéterminé. C’est incroyable comme ces marécages changent de toutes façons au bout de quelques années ; cette longue vallée est devenue aujourd’hui très-boisée. Après avoir admiré Îles belles clochettes bleues du Gen- tiana Pneumonanthe et découvert deux variétés curieuses du Polystichum spinulosum, nous trouvons : (455 Narthecium ossifragum, Leucobryum glaucum, Myrica Gale, Seirpus COMOSUS, Elodes palustris, Molinia coernlea, Orchis incaruata, Salix repens, — maculata, Lycopodium inundatum, Pedicularis palustris, Galium palustre, — sylvatica, | Brassica nigra, Corynephorus canescens, Juncus squarrosus, Sphagnum rigidum, — fluitans. —- cymbifolium, Nous voyons de nouveau l'Osmunda regalis et nous apprenons d’un paysan que les souches font d’excel- lentes brosses pour les chevaux. L'Oxycoccos palustris aux fruits ressemblant à des perles de corail, se montre dans les fossés bourbeux, ainsi que l’élégant Splachnum ampul- laceum recueilli 1à par nous, il y à quelques années, pour la publication de M. Husnot. Harassés de fatigue, quoique bien doués sous le rapport du jarret, nous arrivons enfin à Bessemer. Nous eussions désiré visiter les étangs maré- cageux situés près de Munster-Bilsen pour y récolter le Lobelia Dortmanna,si rare en France,le Subularia aquatica, plante des régions boréales, l’{soetes echinospora, etc... et rechercher le Pinguicula vulgaris; mais la nuit qui arrivait, les immenses tourbières que nous entrevoyions au loin, les deux longues lieues qui nous séparaient de Maestricht, et surtout, peut-être, avouons-le, la perspec- tive du suceulent souper qui nous attendait, nous firent renoncer à ce projet. D'ailleurs, le courage commencçait à nous manquer pour chercher à nous orienter dans ce dédale, n'apercevant que d'immenses massifs de bruyères, des landes sans fin entrecoupées de fossés, des forèts profondes de sapins. N'ayant pu nous procurer un véhicule, nous fûmes (454) forcés de revenir pédestrement à Maestricht, où nous arri- vàames vers minuit, harassés de fatigue et véritablement affamés. Tous nos amis avaient quitté la table et s'étaient rendus dans divers cereles de la ville. Le banquet avait réuni de nombreux convives gais et animés, tous cultivant la science des fleurs. MM. Pyls, Kerens de Wolfrath, Joffroy, Roersch, Van Mol, Scheffers, avaient bien voulu se rendre à notre invitation. Divers toasts y furent portés aux progrès des sciences naturelles; M. Muller proposa la santé des convives étrangers; M. le Bourgmestre remercia et témoigna son regret de l'absence de notre Président, M. Du Mortier, éprouvé si cruelle- ment depuis quelque temps. M. Roersch s’adressa spéeia- lement à M. Crépin dont les travaux ont fait faire un si grand pas à la flore belge ; enfin, M. Kerens de Wolf- rath, qui ne nous quitta pas un instant pendant tout notre séjour à Maestricht, elôtura en buvant à l'union des bota- nistes belges et hollandais. Le lendemain, de grand matin, tous étaient à l'appel, malgré les fatigues de la veille et les soins à donner à nos plantes qui réclamaient la presse depuis de longues heures. Notre programme nous indiquait : herborisation aux environs de Fauquemont, dont la végétation et le terrain composé de craie moyenne dite de Kunraad et Vetschau diffèrent peu de ceux de la montagne St-Pierre. Pour employer avantageusement cette troisième et der- nière Journée, il faut la diviser en deux parties, et nous diviser nous-mêmes en deux bandes, en fixant Vieux- Fauquemont comme point de ralliement. Nous guidons la première escouade, composée de MM. Muller, Crépin, Baguet, Errera, Daron, Kerens de Wolfrath, Noefnet et Van Mol. Nous traversons Fauquemont (Falkenburg) en ( 455 nous dirigeant vers les bois de Vieux-Fauquemont, dont les rares Orchidées nous font presser le pas. En longeant de maigres moissons, M. Baguet nous montre des Papaver dubium à capsules très-longues, minces, un peu hérissées au sommet. Il observe aussi un P. Rhaeas à capsules rondes et à tige à poils apprimés. En suivant une longue côte boisée, les espèces suivantes accusent la présence du tufeau : Bromus asper, Epipactis latifolia, Galium sylvestre (velu), Berberis vulgaris, Brachypodium pinnatum, Aquilegia vulgaris, Polygala comosa, Helianthemum vulgare, Rhamnus cathartica, Gymnadenia conopsea, Ophrys apifera, — muscifera, Orchis fusca, — militaris, Neottia ovata, Gentianats772 Lathyrus sylvestris, Koeleria cristata, Actaea spicata, Orchis mascula. Le Cephalanthera ensifolia que nous avions trouvé en 1868 sur cette montagne, en compagnie de MM. Mor- ren, Marchal et Tilman, nous échappe; il en est de même de l’Aceras anthropophora, qui continue à ne se montrer, à de rares intervalles, qu'à quelques botanistes privilégiés. L'Orchis militaris et lOphrys muscifera, qui y pullulaient les années précédentes, y sont fort rares. Cette dernière plante y offre une belle variété albiflora. En revanche, nous trouvons des milliers de pieds gigantesques de Gymnadenia conopsea à fleurs très-pales, et M. Crépin découvre en grande abondance, près de Gerendael, le rare Herminium Monorchis que Dumoulin ne sigpalait qu'au bois de lErmitage. La plante était exiguë, si on la compare à Îa forme qui croit dans Îles dunes. ( 456 ) Une petite discussion s'élève à propos des bulbes de l'Herminium : M. Crépin nous dit que du bulbe d'où la tige est sortie, naissent plusieurs bulbes longuement pédi- cellés qu'on néglige souvent d'enlever en arrachant la plante. Nous avons conservé l’Herminium en fleurs, dans l’eau, pendant plus de deux mois. L'Ophrys apifera nous arrête longtemps : nous en trouvons qui ont le labelle parfaitemeut plan et d’autres dont la pointe est recourbée en dessous. Ce dernier caractère « labelle à bords fortement recourbés en des- sous » n'aurait donc pas la fixité absolue que lui attribuent les auteurs. M. Errera en a observé un pied dont les fleurs supérieures de l’épi avaient la pointe du labelle recourbée, et les fleurs inférieures le labelle plan : Panomalie est sans doute produite par une raison d'âge, car on sait que, à part les variations de couleurs, les cas tératologiques sont extrêmement rares chez les Orchidées. Revenant sur nos pas par une route latérale à la pre- mière, nous cueillons le Cynoglossum officinale. M. Muller nous fait voir le véritable Mentha suaveolens et nous fait beaucoup rire en nous montrant, à l’aide de la langue, un moyen très-intuitif de distinguer les Pyroles ; il nous donne de longs détails à propos du Cuscuta Muller. M. Errera nous fait remarquer de beaux canaux aériformes dans les tiges du Verbascum nigrum. Puis l’on s’assit en rond sur l’herbe diaprée Et du parfum des fleurs encor tout imprégnée ; Le nectar fut versé dans un convolvulus, Et l’on but, en chantant : Gloire à Flore, à Bacchus! La seconde bande, composée de MM. Baetens, Hecking, Vander Stock, Vanderhaeghe et Van Segvelt, avait été (457) confiée à notre confrère et ami, M. A. Coenen, qui con- nait parfaitement la vallée de la Gueule et qui a été pour nous d’une obligeance à toute épreuve. De Wylré à Strucht où domine la craie moyenne blanche à silex noirs, la Gueule coule dans une vallée étroite et profonde; traversant des pays calaminaires, ses rives nourrissent cà et là, jusque près de Galoppe, les plantes spéciales à ce terrain. Au hameau de Beritzenhoven, M. Hecking découvrit trois belles touffes de Lysimachia punctata ; en parcourant les bas-fonds, on n'aperçoit que quelques pieds défleuris de Menyanthes trifoliata. Sur les hauteurs, ces botanistes avaient noté : Valerianella dentata, Platanthera bifolia, Ophrys muscifera, Mespilus germanica, Lathyrus sylvestris, Berberis vulgaris, Orchis militaris, Daphne Mezereum, Gymnadenia conopsea, Poterium guestphalicum, Orchis maculata, Sanicula europaea, Melica uniflora, Geranium columbinum, Cephalanthera grandiflora, Orchis mascula, Asperula odorata, Pyrola rotundifolia. Epipactis latifolia, Ils firent alors une halte au hameau rustique deStokhem où, dans l'unique cabaret de lendroit, la maitresse du logis les fit attendre dix minutes pour leur servir, à leur grand étonnement, un commun verre de bière très-com- mune, Dans les prairies, on n y retrouve pas l'Orchis corio- phora que nous y avons vu si abondant ; mais on récolta : Rhinanthus Alectorolephus, Bromus asper, Orobanche minor, Ranunculus fluitans. Lactuca muralis, Ils arrivèrent alors au Keuteberg (montagne aux mollets) (458 ) et descendirent au Krouselenput dont l’eau est admirable de pureté et de limpidité. Longeant toujours la Gueule, ils arrivèrent au Haasdal (val des Lièvres) où ils décou- vrirent deux ou trois exemplaires du Specularia hybrida. On se dirigea alors vers Strucht où l’on prit à la barrière quelques rafraichissements. Les deux bandes, convergeant vers Vieux-Fauquemont, opèrent leur Jonction à Strucht et nous arrivons, vers une heure, à Fauquemont, à l'hôtel de l'Empereur, où l’on nous sert un diner délicieux. La plus franche cordialité régnait parmi nous; le confrère Bodson, qui nous avait rejoints, malgré son indisposition du matin, nous régala de bons mots. Mais il fallait pourtant explorer les environs immédiats de Fauquemont. On se divisa en deux groupes. Le premier, laissant de côté les belles ruines qui dominent la ville et où l’on observe Hyos- cyamus agrestis et Botrychium lunaria, si difficile à trou- ver à cause de sa petitesse et de sa couleur rousse d'herbe fanée, se dirigea vers les bois du Goudsberg du côté de la Chapelle de l'Ermitage où l'on découvrit : Marchantia polymorpha, Bromus tectorum, Astragalus glvcyphyllus, [lex aquifolium, Platanthera chlorantha, Ophrys muscifera, Lathyrus Aphaca, Orchis fusca, Nasturtium sylvestre, Rhamnus cathartica. On retrouve quelques pieds du rare Pulmonaria officinalis que nous y avions vu en si grande abondance, il y à deux ans, avec M. Coenen, et l'on examine de près un Lonicera à feuilles de deux formes bien tranchées. On récolte, pour finir, un Hieracium qu'on crut être l'H. mosanum, mais la détermination est erronée, selon M. Errera, car cet Hieracium n'a pas les feuilles ( 459 ) assez épaisses, les tiges assez élévées et les capitules assez développés. On n’avait affaire, sans doute, quà une de ces nombreuses formes démembrées de l'A. murorum. Le second groupe, répondant à une aimable invitation de Madame la Baronne de Villers du Poté, visita son château. La réception qu'on fit à nos confrères fut charmante et leur a laissé le plus agréable souvenir. [ls purent admirer, dans le jardin du château, un If d’une grosseur extraordinaire et dont l'âge doit être extrème- ment considérable. | Comme on le voit par nos listes, sans doute bien incom- plètes, le pays que nous avons parcouru, quoique parais- sant de prime abord assez pauvre, est très-riche en espèces rares et spéciales. Nos confrères ne regretteront pas d’avoir visité les environs de Maestricht qui possèdent une flore si variée, des sites charmants, une nature sauvage et acci- dentée. On:ne devait guère s'attendre à nous voir signaler des espèces nouvelles, vu que cette région classique est fouillée à chaque saison, depuis plus de soixante ans, par les botanistes belges et hollandais. Mais nous y avons récolté beaucoup de bonnes plantes et revu presque toutes les grandes raretés qu'on y a observées; quelques-unes, signalées comme douteuses, ont échappé aux investigations de nos plus habiles chercheurs, mais le témoignage de nos devanciers nous suffit pour croire à leur existence. Sur les Graminées mexicaines à sexes séparés, par Eug. Fournier. L'isolement des sexes se présente chez les Graminées dans des conditions très-diverses, que l’on peut répartir en deux catégories. Dans l’une, il existe des fleurs ( 460 ) hermaphrodites et aussi des fleurs unisexuées : 11 y à là une véritable polygamie dans le sens linnéen. Dans l’autre, les fleurs sont toutes unisexuées, soit mâles, soit femelles ; on a sous les yeux le type de la monœæeie ou de la diœcie. La première catégorie est offerte par la plupart des senres de Panicées, dans lesquels l'axe offre en dessous de la fleur hermaphrodite et terminale de Pépillet, une fleur souvent réduite à une seule pièce, mais parfois admettant une seconde paillette intérieure et enfin passant de l'état de fleur neutre à l’état de fleur mâle par le développement d'étamines (1). Ici la fleur unisexuée se trouve dans Île mème épillet que la fleur hermaphrodite. Chez un autre type tout différent de Graminées, Îles Chloridées, la fleur unisexuée ou avortée (2) se trouve supérieure à la fleur fertile, ce qui, joint à la situation différente des éléments de la fleur, en fait une tribu tout à fait à part dans la famille. Ce même caractère en rapproche beaucoup les Triticées, que presque tous Îles auteurs en éloignent, et que M. Du Mortier leur Juxta- posait au contraire avec raison dans sa classification des Graminées, qui date de 1822, et que Kunth et Steudel ont négligée sans rien produire d'aussi simple ni d'aussi naturel sur la classification de la famille. Ajoutons encore que la tribu des Pappophorées de Kunth, qui présente les mêmes caractères, nous parait devoir être fondue dans celle des Chloridées; elle n’en diffère que par le nombre (1) Cette fleur devient fertile dans le genre sachne R. Br. (2) On sait qu’il y a certains genres de Chloridées où la fleur terminale disparait complètement, d’autres où il y a plusieurs fleurs mâles ou avortées, ( 461 ) des arètes de la glumelle inférieure. Dans le genre Ægopogon (Hymenothecium Lag., Schel- lingia Steud.)(), ballotté jusqu'ici entre les diverses tribus de Graminées, sans que sa position ait été fixée d'une manière certaine, les faits sont différents. Les épillets sont groupés le long des rameaux en petits fascicules dont les dernières divisions sont ternées dans l'Æ. cenchroides Willd., et terminées chacune par un épillet uniflore. L'épillet central a une fleur hermaphrodite ; les latéraux sont mâles ou neutres. Ici on a toujours affaire à un cas de polygamie, mais les fleurs mâles de superfétation, au lieu d’être contenues dans le mème épillet, sont dans des épillets différents et voisins. Il se produit du reste, dans la même espèce d’Ægopogon, de grandes variétés dans le nombre des fleurs fertiles de chaque fascicule. Quelque- fois il n’y en a qu’une seule, et comme la glumelle ou paillette inférieure de la fleur fertile est pourvue de trois arêtes dont une médiane très-longue, quand il n'y a qu'une de ces arètes au lieu de trois ou quatre par fasei- eule, l'aspect de la plante est complètement différent. Aussi a-t-on créé beaucoup d'espèces différentes aux dépens du seul Æ. cenchroides Willd., d'autant plus que la forme des glumes arrive à varier selon la sexualité ou la neutralité des épillets. Ces glumes, trilobées à lobe médian aristé, deviennent biaristées par l'allongement d'un seul des lobes latéraux, ou triaristées (Æ. trisetus R. et S.). J'en ai vu à quatre lobes dont trois aristés, et Lagasca en avait certainement vu à 5 lobes, témoin son a ———" (1) Le Schellingia tenera Steud. Syn. Glum. 214 (Gal. n. 5750) est l’Ægopogon geminiflorus HBK. ; Steud. Syn. Glum. 146. ( 462 ) Hymenothecium quinquesetum. L'Æ. geminiflorus HBK. devient, quand ilne porte qu'une fleur fertile par fascicule, VÆ. unisetus R. et S., d’après la détermination faite par Trinius ou Ruprecht dans l'herbier de Saint-Pétersbourg, dont M. Regel à bien voulu me communiquer les Grami- nées mexicaines. J’ajouterai que, considéré au point de vue de ses affinités, le genre Ægopogon, si répandu au Mexique, me parait voisin du genre Hilaria HBK., égale- ment mexicain. L'épi de l'Hilaria offre la reproduction amplifiée d'un fascicule de l'Ægopogon ; des deux côtés les groupes de fleurs sont ternés, seulement la fleur ter- minale, hermaphrodite dans l’Ægopogon, est uniquement femelle chez l’Hilaria. Des deux côtés, dans la fleur ter- minale, la glumelle inférieure est trinerviée et la glu- melle supérieure binerviée, mais dans l'Ægopogon seul, ces nervures se prolongent en arêtes ; encore ces arêtes sont-elles bien diminuées et réduites à une pointe foliacée dans un type qui n’est peut-être qu’une forme avortée de l’Æ. geminiflorus. Ce genre a été rattaché aux Agrosti- dées, dont il s'éloigne considérablement par le port et par la consistance des glumelles ; aux Avénacées, dans lesquelles on ne saurait le comprendre puisqu'il a les épillets uniflores, et aux Chloridées, dont il s'écarte nota- blement, puisqu'il a les épillets mâles ou stériles infé- rieurs à la fleur hermaphrodite, et que les Chloridées offrent généralement les fleurs males ou stériles supérieures sur le rachis de l’épillet à la fleur hermaphrodite. La deuxième catégorie, celle où il n’y a point de fleurs hermaphrodites, nous occupera davantage, parce qu'elle nous amènera à décrire des genres nouveaux. Ici la sépa- ration des sexes peut avoir lieu dans le même épillet ou dans des épillets distincts de la même inflorescence, ou ( 465 ) entre inflorescences diverses de la même plante, ou entre individus différents. Comme exemple du premier cas, je décrirai le genre Krombholzia Rupr. Ce genre a été signalé par Ruprecht, sans description, dans lEnumeratio Graminearum et Cyperacearum ab Henrico Galeotti in regionibus mexicanis collectarum (Bulletin de l’Académie royale de Bruxelles, t. IX, n°8). Ruprecht avait d’abord désigné ce genre sous le nom de Galeottia, nom qui n'a pu être accepté par Galeotti lui-même, Achille Richard ayant déjà établi auparavant un genre (aleottia dans la famille des Orchidées. Ruprecht avait placé son Galeottia dans les Genera incertae sedis, à la suite de La famille. J'ai pu examiner le Kromb- holzia mexicana Rupr., non-seulement dans l’herbier du Muséum de Paris, mais encore dans l’herbier du Jardin botanique de Bruxelles, grâce au prêt des Graminées de la collection de Galeotti, dont je suis redevable à l'amitié de M. Crépin, le savant directeur du jardin. De plus, j'ai trouvé dans la collection des Graminées mexicaines de Liebmann, que personne n’a encore étudiées depuis la date de leur récolte (1841-42), une belle plante qui ap- partient évidemment au mème genre que celle de Galeotti, bien qu’elle en diffère par le développement de toutes ses parties. Le Krombholzia est une Festucacée monoïque dont l'épillet pluriflore offre la fleur inférieure femelle et les supérieures mäles. Son port rappelle celui des grands Eragrostis. De plus, les enveloppes de la fleur fertile y diffèrent un peu de celles des fleurs stériles. Les feuilles sont arrondies et présentent des nervilles de jonction entre les nervures parallèles. Les glumes participent de la structure des feuilles. En voici la description technique : ( 464 ) KROMBHOLZIA Rurr. Spieulis 7-floris, flore inferiore femineo, superi oribus maseulis; glumis parvis inæqualibus, palea superiore bicarinata, paleolis minutis; folüs cordatis, longitudinaliter nervatis et transverse reticulatis; inflorescentia apicali, paniculata. 1.K. mexicana Rupr. in Bull. Acad. roy. Brux., IX, n° 8. Planta pusilla, foliis parvis, cordato-ovatis, breviter petiolatis, bast pilo- sis, panicula apicali depauperata, spiculis 3-4 pedicellatis, reflexis, glabris, spiculis 7, glumis parvis inæqualibus, glumella inferiore acuta trirervi, superiore paulo minore. Secus amnem prope vicum Sola in prov. Oajacensi, 1500 (Gal. n. 5751). 2. K. latifolia n. sp. Planta robusta, eulmo valido, striato, vaginis longis, apice pilosis, foliis subsessilibus, basi late cordatis, lanceolatis, apice attenuatis, 4-pollicaribus, supra glabris, infra transverse et eleganter reticulatis, pilosis, inflorescen- tia fere pedali, radiis alternis, erecto-appressis, spiculis subsessilibus, subappressis, compressis, | cent. longis, nitidis, lævibus, 8-10-floris, glu- mis parvis, navicularibus, ovali-rotundatis obtusis, florem inferiorem non æquantibus, inferiore paulo majore, transverse sicut folia reticulatis. Spicularum feminearum palea inferiore gibbosa ventricosa, superiore obtusa, margine brevissime sub lente ciliata, paleolis triangularibus, stig- matibus exsertis; spicularum mascularum palea inferiore lanceolata acuta, superiore acuta bicarinata. Dolores (Liebm. n° 541, augusto). Dans d’autres types génériques, la monœcie met en pré- sence des fleurs unisexuées non plus du même épillet, mais d’épillets différents superposés sur le même rameau. Cela s’observe, entre autres cas, dans la section des Olyra- cées de Kunth et dans quelques Rotthælliacées. Dans les Olyracées (que la structure des glumelles de leur fleur fertile rattache aux Panicées), tantôt les épillets mâles ( 465 ) sont inférieurs et l’épillet femelle terminal, comme dans le genre Olyra; tantôt les épillets mâles sont supérieurs et l'épillet femelle inférieur, comme dans le genre Litachne, qu'il importe de distinguer du précédent ; tantôt enfin les épillets mäles et les femelles sont dans des inflorescences différentes, comme dans le genre Strephium, qui fournit une espèce nouvelle à la flore mexicaine, le S. strictiflo- rum. Le Liachne axillaris Beauv. (Olyra pauciflora Sw.) établit une transition du genre Litachne au genre Stre- phium; les rameaux inférieurs axillaires y sont réduits à une seule fleur, mais ils font encore partie de la même panicule terminale que les mâles. D'ailleurs, cette espèce diffère du genre Strephium par la fleur femelle ventrue, non allongée, et les feuilles éparses, non distiques rappro- chées au sommet des rameaux stériles. Nous profiterons de l'occasion pour transerire 1ei la des- cription du Strephium strictiflorum n. Sp Culmo 2-pedali a basi ramoso, gracili, stricto, erecto, foliifero minore ; foliis infimis ad vaginas reductis, summis distichis, glaucis, elongatis, basi et apice rotundatis, oblique mucronato-acuminatis, marginibus scabris, vaginis membranaceis, elongatis, secus margines pilosis ; radiis appressis, inferioribus femineis axillaribus, superioribus faseiculatis, mas- culis; floribus femineis strictis, glumis glabris convolutis subæqualibus breviter subulatis, paleis eburneis. Arroyo Sellero (Karw. n. 1475 in herb. Petropolitano); Hacienda de Jovo, in sylvis udis (Liebm., maio); Wirador (Liebm. n. 266). Les Rotthbælliacées nous offrent des cas parallèles aux précédents, et sur une échelle plus longue. Dans les Tripsacum dont plusieurs espèces sont connues depuis longtemps et dont plusieurs nouveautés seront décrites dans le Mexicanarum plantarum Enumeratio, chaque épi ( 466 ) est terminal, femelle à la base et male au sommet. La partie femelle est composée d'articles superposés, tronqués en bas et en haut, irrégulièrement quadrilatères dans la plupart des espèces, comprimés et tranchants sur le côté dans le T. compressum n. sp. Murs, ces articles se détachent les uns des autres et renferment chacun une graine. Un de leurs côtés est formé par l'axe, qui se dilate supérieurement pour constituer la base d'insertion de l’article supérieur ; à la base de lar- ticle, au contraire, cet axe s'amincit au niveau de son insertion sur l'article inférieur et donne naissance au pédoncule épais de l’épillet femelle, qui se recourbe pour cacher ses fleurs sous la concavité de l'axe. Entre l'axe et ce pédoncule, au moment où il se recourbe, il reste un petit trou, le foramen, toujours obstrué par des poils. L'épillet femelle lui-mème contient deux fleurs ; sa struc- ture a été bien indiquée par Kunth. Ce qu’on n'a pas bien dit, c’est qu'avec la maturité, la glume extérieure s'en- dureit en même temps que l’axe et se soude avee lui, de manière à constituer un article indéhiscent et monosperme. Kunth a d’ailleurs moins bien indiqué la structure de l'épi mâle : chaque article y comprend deux épillets, l’un ses- sile, l’autre pédicellé, dont le pédoncule, ordinarrement libre, est soudé avec le rachis de l’épi dans le T. aculiflo- rum n. sp. L'épillet pédicellé subit parfois des avor- tements qui le rapetissent ou diminuent le nombre de ses étamines. D’aiileurs, l’épillet sessile contient bien les deux fleurs triandres indiquées par Kunth. Immédiatement après les Tripsacum, se présente Île genre Euchlæna, qui en diffère par la situation des sexes. lei les épillets mâles demeurent au sommet de la plante, sur un ou plusieurs épis uniquement mâles; les épis ( 467 ) femelles sont disposés sur des inflorescences axillaires ramassées ou allongées. Le genre Euchlæna a été décrit par Schrader, il y a fort longtemps, mais il est resté presque inconnu à la plupart des auteurs, même à Steudel, qui en a méconnu les affinités. M. Ascherson, l'an dernier, l’a étudié de nouveau(l), mais sur le sec, et n’en à pas pu examiner les fleurs mâles. Les collections de Liebmann, qui renferment de beaux échantillons de l’Euchlæna mexicana, celles de M. Bourgeau, qui contiennent une espèce nouvelle du genre, l'E. Bourgæi, et l'étude du Reana luxurians, cultivé dans plusieurs jardins bota- niques, qui rentre manifestement dans le genre Euchlæna, m'ont permis d'en tracer la description suivante : EUCHLÆNA. Schrad. nd. sem. h. Goett., 1852; Linn. VII, Lit., 25. Steud. Syn. Glum. 57. Aschers., /. c. Reana Brignoli {nd. sem. hort. Mutin., 1850 ; Flora, 1850, p. 400; Ann. se. nat., 2 série, 1849, XIT, p. 565. Steud. Syn. Glum. 9. Flores monoici. Maseuli term'nales, spicati, spiculis binis, altera pedicellata, plus minusve abortiva, altera sessili, biflora, glumis violaceis, magnis, subæqualibus, mferiore bicarinata, carinis scabris; flos inferior paleis membranaceis ovato-acutis, palea inferiore majore, glumæ haud absimili, superior paleis hyalinis, inferiore majore, sæpe abortiens. Stamina in flore altero 5, in altero sæpe pauciora. Flores feminei spicati, spieis in ramo axillari, folio invaginante suffulto alternis, unaquaque spica bracteis ut plurimum tribus involuta, quarum ima axi opposita major, secunda intermedia, tertia linearis elongata; spica articulata, articulis basi et apice obliquis, junioribus plano-compressis, maturis plano- convexis, e rhachide et spicula una tantum constante quæ sub rhachide (1) Verhandlungen des botanischen Vereines der Provinz Brandenburg, 1875, p. 77. ( 468 ) concava nidulatur, biflora : glumæ duæ, exterior primum membranacea plana multiplicata, dein sieut axis indurascens et cum ea adnata; interior membranace:; floris exterioris sterilis palea exterior bicarinata, lata, margine scariosa, glumæ interiori similis; palea interior multo minor, ovalis, apice attenuata; floris superioris fertilis paleæ duæ hyalinæ, inferior multo major, caryopsin ampleetens; caryopsi ovata in stylum 5°’ longum, replicatum, denique ex ore spathæ exeuntem attenuata. E. mexicana Schrad. /. c. Reana luxurians DR. Culmi validi, sicut tota planta glabri ; foliis magnis, lanceolatis, amplexi- caulibus, ligulis prominentibus non laciniatis; spicis maseulis fasciculatis ; spicis femineis in ramo axillari pluribus approximatis, quas apice flores neutri plures terminant, articulis maturis convexis, eburneis, basi et apice oblique truneatis. In arena fluvii exsiccati prope mare Pacificum, San Agostin, octobri (Lichbm. n. 548). E. Bourgaei n. Sp. Culmo bipedali, gracili, annuo; foliis parvis, lanceolato-linearibus, glabris, ligula prominente laciniata. Spica maseula unica terminali longe pedicellata ; spiculis femineis in eodem ramo axillari 2-4 quorum ima invaginata, ceteræ longo intervallo distantes, apice floribus 1-2 neutris terminatæ, seminibus (articulis) eymbiformibus, testa variegata. In collibus prope Chiquihuite (Bourg. absque numero), octobri. E. Giovanninii. Reana Giovanninii Brign. L. c. Foliis amplexicaulibus canaliculatis angustis integerrimis longissimis. Le genre Reana de Brignoli ne diffère du genre £Eu- chlæna que par le nombre desétamines, 6 au lieu de 5; mais comme cet auteur à indiqué, au lieu d’un épillet biflore à 2 fleurs 3-staminées, un épillet uniflore à une fleur 6-sta- minée, et que tout le reste de sa description cadre parfaite- ment avee celle de l'Euchlæna, il est permis de croire à une erreur d'observation, d'autant plus que les paillettes ( 469 ) supérieures des fleurs mâles de l'Euchlæna sont extrème- ment minces. Nous n'avons d’ailleurs rencontré dans les collections aucun Euchlæna dont le feuillage répondit à la courte diagnose de Brignoli. Après le genre Euchlæna doit être placé, dans une clas- sifieation naturelle des Graminées, le Maïs, qui lui ressem- ble trait pour trait par la structure des fleurs mâles et par la situation des épis femelles. Les grains de Maïs sont enchässés dans l'axe comme les fleurs d’une Rottbœællia- cée, et les épillets femelles du Maïs sont biflores. M. Ascher- son à insisté avec raison sur cette affinité, mais il n’en a fait remonter la constatation qu'à sa Flore du Brande- bourg. Il y a lieu de la reporter beaucoup plus haut. Feu J. Gay, dès 1822, signalait l'analogie du genre Zea avec les Rotthælliacées, d'après l'étude d’une monstruosité du Maïs (Bulletin de la Société philomatique, mars 1822, pp. 40- 42); et d’ailleurs M. Du Mortier a proclamé aussi cette analogie dans sa classification des Graminées, en plaçant sa tribu des Maydées immédiatement après celle des Rotthælliacées (1). Des genres Euchlæna et Zea, franchement constamment monoïques, nous arrivons. maintenant à des genres acci- dentellement monoïques mais habituellement dioïques. Nous les trouvons dans la tribu des Chloridées, où l’on a été longtemps à en soupçonner l'existence. M. Engelmann (1) Le Coïx, plante monoïque ordinairement rapprochée du Maïs, doit probablement être rattaché aux Rottbælliacées, dans le voisinage des Tripsacum. Ici les épis sont plus courts, mais toujours mâles au sommet et femelles à la base ; linvoluere de la fleur femelle paraît devoir être con- stitué par le rachis comme dans les Rotthbælliacées. (470) l’a indiquée pour la première fois dans un excellent mé- moire intitulé Two new diwcious Grasses of the United States (Transactions of the Academy of St-Louis, 1859), mémoire resté peu connu, puisqu'il a échappé au recen- cement de Walpers. M. Engelmann a étudié l'ancien Sesleria dactyloides Nutt., qui n'appartenait certes point au genre Sesleria, et dont il a fait le genre Buchloë. Tandis que les mâles de cette espèce étaient connus sous le nom de Sesleria dactyloides, Steudel avait décrit les femelles sous le nom d’Antephora axilliflora. M. Munro la désigne aussi sous le nom de Lasiostega humilis Rupr. ined. in Benth. PI. Hartw. corrig. p. 347. Il est évident que Lasiostega est pour Casiostega. C'est sous ce nom que le genre a été indiqué par Ruprecht, dans le mémoire que nous avons déjà cité (Acad. roy. de Bruxelles, t. 1X, n° 8). Il semble done qu'il y aurait lieu de rendre justice aux droits de l’antériorité en nom- mant la plante Casiostega dactyloides, et en reléguant le genre Buchloë dans la synonymie. Mais l'espèce de Ruprecht citée dans le Bulletin de l’Académie royale en 1845, le Casiostega anomala Rupr. (Gal n. 5705), est la forme male de l’Opizia stolonifera, figuré par Presl 8 ans auparavant dans les Reliquiæ Hænkeanæ. Enfin la plante d'Engelmann, le Buchloë dactyloides, porte (1) ILest utile de faire remarquer à ce propos que les exemplaires des Plantæ Hartwegianæ sont fréquemment incomplets. Ceux que j’ai pu con- sulter à Paris s’arrétent à la page 282, d'accord avec les indications de la fre édition du Thesaurus Literaturæ de Pritzel. La seconde édition (malheureusement incomplète) du même ouvrage en indique 595 p. M. Cogniaux, à qui je dois ces renseignements, a vu l’ouvrage complet à Bruxelles. 11 y a là une question de bibliographie intéressante. (471) dans l’herbier de St-Pétersbourg le nom autographe de Casiostega Hookeri Rupr. (in sched.), et aon C. humilis. De toute cette discussion, 1l résulte qu'il n’y a pas lieu de conserver le genre que Ruprecht a cru nouveau, puisque ce genre a été publié sans description, et qu'il en comprend deux autres dont l’un était connu dès 1856. La synonymie du Buchloë est d’ailleurs la suivante. Buchloë dactyloides Engelm. £. c. Sesleria dactyloides Nutt. Gen., 1, 65. Kunth Agrost., 1, 525. Steud. Syn. Glum., 296, n° 20. Torrey in Emory’s Report, 1848, p. 155, tab. X etin Whipple’s Rep. Pacific Rail Road Expl., IV, 157. — Calanthera dactyloides Kunth in Hook. Journ. of bot., VII, 18 (1856). — Melica mexicana Link msc. in herb. Less. — Casiostega Hookeri Rupr. mse. in herb. Petrop.! — Lasios!ega humilis Rupr. sec. Munro in P{. Hartw. p. 547. — Triodiæ sp. Benth. P{. Hartw. p. 28! — Bouteloua mutica Griseb. in sched.! (planta mascula). Antephora axilliflora Steud., Glum., 111 (planta feminea). Gramen monoicum v. sæpius dioicum. Planta mascula : Spiculæ 2-5- floræ, in spicis unilateralibus distichæ, glumis duabus, inferiore minore ; paleis duabus, æquilongis, inferiore 5-nervi, mucronata, supériore 2-nervi, mutice, paleis emarginatis. — Planta feminea : Spiculæ 1-floræ 4-6 in spicas 1-5 breves capituliformes obliquas vaginis supremis involutas dis- tichæ congestæ, spicula summa tabescente. Rhachi incrassata ; glumæ duæ, prima (infima spiculæ infimæ) cum glumis externis similis, reliquarum spicularum gluma inferior (quoad capitulum interna) membra- nacea, acuta, Î-nervis; superior involueriformis, ossea, apice herbaceo, trifido ; palea inferior tricuspidata, superior brevior binervis; caryopsis sublenticularis. Missouri, Nebraska, Kansas, New Mexico; Texas (Berl. n. 1612, Drummond fase. I, n. 278); Mexique (Hartw. n, 250, Virl. n. 1412 bis, Karw. n. 988, Bourg. n. 440). Les épis femelles du Buchloë, ordinairement situés sur des pieds différents, et beaucoup plus rares dans les col- lections, se trouvent quelquefois sur le même pied que (472) les fleurs mäles, mais portés sur les rameaux inférieurs. C'est ce qu’on observe aussi dans lOpizia. L'Opizia stolonifera de Presl était regardé par ce natu- raliste comme hermaphrodite. Il n'en a décrit que Îles fleurs femelles, qui diffèrent beaucoup de celles du Buchloë dactyloides, bien que les fleurs mâles des deux genres soient presque identiques. Les fleurs femelles de l'Opizia rappellent de très-près celles de la tribu des Pappophorées, mais leurs fleurs mâles sont tout à fait celles des Chloridées. Nous donnons ici la description de cette curieuse Graminée. Opizia stolonifera Pres! Rel. Henk., 1, 295, tab. 41, f. 1 (planta feminea). Casiostega anomala Rupr. /. ec. (planta mascula). Gramen monoicum v. sæpius dioicum, late repens. Plantæ masculæ : Spiculæ 1-floræ in spiculas 2:5 alternas dispositæ, glumis integris, in- feriore dimidio minore, superiore spiculam non æquante ; paleis obtusis, inferiore 2-nervi, superiore Î-nervi, antheris lutescentibus, paleolis elongatis, obtusis. — Plantæ femineæ : Spiculæ discretæ secus rhachidem elongatam usque decem unilateraliter superpositæ, 5-4-floræ, floribus 2-5 superioribus subulatis tabescentibus. Gluma inferiore brevi, obtusa, pilosa, eum lateribus glumæ superioris adnexa ; gluma superiore coriacea, involuta, apice longe 5-aristata, lateribus antice coadunatis. Palea exte- riore ampla coriacea, superne marginata, apice biloba ; interna obtusa, plicata, minore, cariopsin subcordiformem compressam stylo persistente mueronatam involvente; paleolis longis hyalinis lanceolatis ; floribus superioribus sterilibus peduneulo communi basi barbato insidentibus, 1-paleatis, palea unica basi triangulari dilatata, longe aristata. Vera Cruz (Gouin, Gal. n. 5705); Hacienda de Buenavista (Liebm. n. 591); Ejutla(Liebm. n. 589, 592); La Parada (Liebm. n. 588); San Felipe (Liebm. n. 595); Hacienda de Jovo (Liebm. n. 587); Acapulco (Hænke). M. Engelmann a étudié dans le même mémoire le Monanthochloë littoralis, autre graminée dioiïque que nous (475) possédons en herbier de la collection Drummond, et dont la place systématique n’est pas encore bien établie. A peine appartient-elle au Mexique, sa localité la plus méridionale connue Jusqu'ici étant l'embouchure du Rio Grande del Norte. Aussi n’en dirons-nous ici que fort peu de chose. Le Monanthochloë parait franchement dioïque; son inflorescence est terminale, et le seul changement qu’on rencontre entre ses épillets de sexe différent consiste dans Ja substitution des organes d’un sexe à ceux de l’autre. Aucune différence n’a été constatée dans les enveloppes ni dans le port des plantes. Le Monanthochloë littoralis Engelm. habite les sables qui bordent le golfe du Mexique au nord-ouest et au nord, à partir du Rio Grande. Le genre Brizopyrum, dont nous devons parler main- tenant, habite aussi les plages sablonneuses du littoral maritime, et cela non-seulement dans les deux Amériques, mais aussi dans l’ancien monde et en Australie. Ce genre, encore assez mal connu dans son ensemble, a été établi par Link pour des espèces classées auparavant dans les genres Poa et Uniola, et qui forment la première sec- tion du genre Poa dans l’Enumeratio de Kunth. Ge sont des Festucacées à port roide, dressé ou ascendant, à feuil- les coriaces, distiques, souvent enroulées sur elles-mêmes, rappelant les À gropyrum,qui affectent les mêmes stations. Ce genre aété faiblement caractérisé par son auteur; Kunth, qui ne l’a pas accepté, a cependant connu la dioïcité de quelques-unes de ses espèces. Steudef, qui la inscrit dans son Synopsis Glumacearum, p. 281, et qui signale avec réticences l'existence de sexes différents, n’en dit rien dans la diagnose du genre. Ce caractère y parait cependant con- stant, et il est accompagné, comme l'a fait remarquer M. Engelmann dans une courte note, d’une modification (474) curieuse dans le port. Les fleurs et les épillets, qu'ils soient mâles ou femelles, ne changent point de caractère, mais l'inflorescence est plus courte et moins longuement pédonculée chez les femelles, de sorte que les feuilles (de longueur variable d’ailleurs) dépassent plutôt linflo- rescence chez elles, ce qui modifie notablement l'aspect. Quand les deux sexes croissent ensemble, les mâles doi- vent être plus élevés, ce qui favorise évidemment la fécon- dation. Il résulte de ces différences des difficultés dans la synonymie, qui est encore loin d'être bien établie pour toutes les espèces du genre. Steudel en compte onze, mais il faut y Joindre plusieurs des types compris alors par luidans le genre Uniola, tels que l'U. prostrata Trin., l'U. thalassica Trin., le Poa scoparia Kunth, VU. spicata L. et l'U. Sparta Trin. (1). Plusieurs des Eragrostis du Synopsis Glumacearum rentrent aussi dans le même genre Brizopyrum, notamment l'E. condensata. Trois Brizopyrum sont Jusqu'à présent connus du Mexique, le B. prostratum (Uniola prostrata Trin.), le B. pilosum Presl (Uniola pungens Rupr.) et une espèce magnifique, peut-être nouvelle, recueillie par Liebmann, dont l’épi mâle mesure un pied de long et les feuilles radicales près de deux pieds de longueur. L'épi femelle au contraire n’a pas beaucoup plus d’un pouce. De même que le Monanthochloë et les Brizopyrum, le genre nouveau Jouvea est exclusivement dioïque. C'est une petite herbe littorale roide, dressée, à feuilles courtes et étroites, de dix-huit pouces de hauteur, terminée par (1) Le type du genre Uniola est pour nous VU, latifolia Mich. (475) un épi court. Ce genre, que nous dédions à notre savant confrère M. Duval-Jouve, en souvenir de ses beaux travaux sur la famille des Graminées, appartient encore aux Rotthælliacées. C’est en quelque sorte un Lepturus appau- vriet dioïque. J'entends ici par Lepturus les types de ce genre munis d’une seule glume opposée à l'axe; ceux qui offrent deux glumes appartiennent aux Triticées (1). L'épi du Jouvea à 5-5 fleurs alternes; il parait à première vue hermétiquement clos ; la place des fleurs n’y est indiquée que par une fissure d'où, sur mes échan- tillons, émergent les stigmates (il n'y a pas de mâles sur ceux de la collection Liebmann). Un examen plus attentif montre la place de la glume extérieure soudée latérale- ment à l’axe dans ses deux tiers inférieurs, et cartilagi- neuse ; en face d'elle est une glume membraneuse qui ne se détache de l’axe que dans le tiers supérieur de la fleur. Celle-ci est profonde, étroite, et comprend deux glumelles étroites en forme de lanières, et un caryopse allongé, atténué en un style d’où partent deux stigmates plumeux. En voici du reste la description. JOUVEA, nov. gen. Gramen littoreum, junciforme. Spica terminali, cylindrica, acuta, spiculis unifloris dioicis rhachi immersis et in dimidia inferiore parte adnatis. Femineæ : Glumæ 2, exterior cartilaginea, straminea, interna hyalina, apice tantum a rhachide distincta. Paleæ duæ, angustæ, minores ; paleolæ triangulares ; stylus longus, stigmatibus 2 e flore exeuntibus. J. straminea. Culmus striatus, angustus, pedalis, stramineus, glaber, nodis nigrescen- tibus, merithalliis 1-foliatis, ligulis laciniatis, pilosis ; foliis linearibus, acutis, brevibus, pungentibus. Spicis femineis 1-2 terminalibus, eylindricis, (1) Voy. Ad. Brongniart, Voyage de la Coquille. ( 476) acutis; spiculis 1-5 alternis in rhachide immersis, gluma exteriore ab axe fissura tantum in parte superiore disereta, interna hyalina, caryopsi (immatura) in stylum attenuata. In arena littorali maris Pacifici prope San Augustin, decembri florifera (Liebm.) De cet exposé, il se dégage deux conclusions. La première, c'est qu'on ne saurait tirer, pour la clas- sification générale des Graminées, ou du moins pour leur répartition en tribus, aucun signe de la séparation des sexes, qui se produit dans un grand nombre de tribus côte à côte avec la polygamie ou l'hermaphroditisme. La tribu des Olyrées de Kunth, fondée sur ce caractère dans son Synopsis, avait dü plus tard être supprimée par cet auteur lui-même, qui avait reconnu l’affinité des Olyra avec les Panicum. Nous avons vu que le Maïs et le Coïx se classent naturellement parmi les Rotthælliacées (qui ne sont elles-mêmes qu'une modification légère des Andropogonées, due à l’excavation de l’axe), et les Triti- cées reposent sur une modification analogue des Chlo- ridées. La deuxième conclusion était bien inattendue quand elle nous a frappé. C’est que chez les Graminées à sexes séparés, les fleurs femelles diffèrent peu des fleurs mâles ou même n'en diffèrent pas du tout, quant à la nature de leurs enveloppes, à leur situation sur la plante ou à leur forme extérieure, lorsque la dioïcité est absolue, et qu'elles en diffèrent au contraire notablement quand ces fleurs peuvent se trouver accidentellement ou se trouvent normalement sur les mêmes pieds que les fleurs mâles, assez considérablement même pour que des naturalistes exercés aient placé dans des genres, voire dans des tribus différentes, chacun des deux sexes soumis à ces variations singulières. (77 ) Quelques points de nomenclature botanique, par Alph. de Candolle et A. Cogniaux. Bruxelles, 2 octobre 1876 (1). Monsieur, Permettez-moi d’user de l'autorisation que vous avez bien voulu m’accorder aujourd’hui, lors de votre visite au Jardin botanique de Bruxelles, de vous soumettre quel- ques points de nomenclature qui ne me paraissent pas avoir été traités d’une facon suffisamment explicite dans les Lois de la nomenclature botanique. Déjà précédemment, M. Caruel a demandé votre appré- ciation au sujet des espèces proposées avec doute dans un genre ou transposées avec doute d’un genre dans un autre, el vous avez traité en détail ces deux points dans votre réponse, insérée dans le Bulletin de la Société botanique de France, XVII, p. 225. Voici quelques autres cas analogues que je vous prie d’avoir la bienveillance d'exa- miner également : 1° Un auteur crée un nouveau genre fondé sur une espèce déjà connue, mais il ne formule pas la combinaison de noms qui devra servir à désigner cette espèce; celui qui la formulera plus tard devra-t-il y joindre son propre (1) M. Alpb. de Candolle ayant bien voulu noùs autoriser à publier son intéressante lettre, nous devons la faire précéder de la nôtre, d’abord pour nous conformer à son désir, puis parce qu’elle est nécessaire à l’in- telligence de plusieurs passages de la sienne. — L'ordre dans lequel nos questions sont posées s'explique par cette supposition que nous avions d’abord faite, que la réponse au premier cas serait différente de celle qui serait donnée aux deux derniers. AItEe 32 (478) nom ou celui de l’auteur du genre? — Prenons un exemple pour mieux préciser : M. J.-D. Hooker a créé le genre Cerasiocarpum (in Benth. et Hook. Genera, 1, p. 852) pour l'’Æchmandra zeylanica Thw., mais 11 n'a écrit nulle part Cerasiocarpum zeylanicum ; devra-t-on cependant faire suivre ce dernier nom de Hook. f.? Si le nouveau genre, au lieu d’une seule espèce, en comprenait deux ou plusieurs et si l’auteur précisait quelles sont les anciennes espèces qui composent chaque espèce de son nouveau genre, ou si le genre n'étant pas nouveau il y ajoutait des espèces d’autres genres en précisant de la même façon, il me semble que le cas ne diffèrerait pas du précédent. — Comme exemple, eitons le genre Trice- ratia À. Rich. M. J.-D. Hooker (in Benth. et Hook. Genera, 1, p. 858) dit : « Species 27... altera bene nota « (Fevillea tamnifolia H. B. K. Nov. gen. et sp., VIX, 175, « tab. 640), altera dubia (F. monosperma Vell. F1. Flum., « X, tab. 105). » Ceux qui adopteraient ce nom générique devraient-ils attribuer les expressions Triceratia tamnifolia et T. monosperma à Hook. [. ? 2° Lorsqu'un auteur énumère une série d’espèces qui rentrent dans un genre, nouveau ou ancien, doit-on faire suivre de son nom les nouvelles combinaisons de noms qu'on obtiendra en suivant ses idées? — Voici un exemple pour un genre nouveau : M. J.-D. Hooker rapporte au genre Corallocarpus Welw. ined. (Benth. et Hook. Genera, 1, p. 851), les Æchmandra epigaea Arn., Æ. conocarpa Dalz., Æ. velutina Dalz. et Rhynchocarpa Welwitschii Naud. Doit-on désigner ces quatre Coral- locarpus par Hook. f. d’après cette seule indication? Veuillez remarquer que dans ce eas, on attribuerait à M. J.-D. Hooker des noms qu'il n'admet pas dans Oliver (479 ) Fl. trop. Afr., KE, pp. 565-567. — Pour le cas d’un genre ancien, je citerai le genre Gynostemma Blume, qui a déjà une espèce de Blume et auquel M. J.-D. Hooker (in Benth. et Hook., Genera, 1, p. 859) réunit le genre Enkylia Griff., le genre Pestalozzia Moritzi, et en outre les Zanonia cissoides Wall., Z. pedata Miq. et Z. Wigh- tiana Arn. Doit-on d’après cela écrire Gynostemma cis- soides Hook. f., &. pedata Hook. f. et G. Wightiana Hook. f.? Il est à remarquer ici que M. J.-D. Hooker n’admet que deux ou trois espèces pour tout le genre. 5° Lorsqu'un auteur rapporte en synonymes à un genre un ou plusieurs autres genres, les différentes espèces de ces derniers genres passant dans le premier, devront- elles être suivies du nom de l’auteur qui a fait la fusion des genres? — Ce cas se présente à chaque page du Genera de MM. Bentham et Hooker. Ainsi, par exemple, au genre Peucedanum, M. Bentham (Genera, 1, p. 918) a réuni une trentaine d’autres genres; le botaniste qui admettra ces réunions et qui transportera toutes les espèces de ces différents genres dans le genre Peucedanum, devra-t-1l faire suivre tous ces noms spécifiques (bien entendu ceux qui n'ont pas encore été rapportés précédemment aux Peucedanum) du nom de M. Bentham? Alors on arrive- rait peut-être à attribuer à M. Bentham plus de noms spé- cifiques qu'il n’admet d'espèces pour tout le genre Peucedanum. J'ai remarqué que dans les différents cas que Je viens d’énumérer, les auteurs, quoique s'appuyant sur les mêmes principes, ne sont pas d'accord dans l'application qu'ils en font : les uns, considérant sans doute la publica- tion des noms spécifiques comme suffisante, désignent les espèces par le nom de l’auteur du Genera; les autres, pen- ( 480 ) sant qu'elle n'a pas été réellement faite, font suivre les noms spécifiques de leur propre nom. En présence de cette divergence d'opinion dans des circonstances qui se répêtent très-fréquemment, il sera bien intéressant d'avoir l'avis du père des Lois de la nomenclature botanique. La réponse que vous avez eu la bienveillance de me promettre pourra done être publiée, si vous voulez bien m'y autoriser, dans le Bulletin de la Société royale de Botanique de Belgique. Veuillez agréer, Monsieur, l'expression de ma vive gratitude et de mon profond respect. | ALFRED COGNIAUX. Genève, 16 novembre 1876. Monsteur, Vous m'avez fait l'honneur de me consulter sur certai- nes difficultés de nomenclature qui se présentent lorsque des espèces sont transférées d’un genre dans un autre. Avant d'examiner les cas spéciaux dont vous me pa rlez, il est peut-être bon de rappeler d’abord un fait, utile pour ne pas heurter des amour-propres, et un principe, dont il faudra tirer des conséquences. Le fait, sur lequel j'attire votre attention, est que la mention d'un auteur à la suite d’un nom générique ou d’une combinaison spécifique de noms n'est pas un hom- mage rendu à l’auteur, ni une chose qui l'élève ou l’abaisse. L'usage en est très-ancien. Il signifiait, dans Clusius, Dodoens et autres botanistes du XVIe siècle, que tel auteur avait nommé un groupe ou une espèce de telle manière. Ordinairement, on ajoutait au nom la page ou la figure, ce qui complète la citation, mais quelquefois (481 ) on se contentait du seul nom de l’auteur. Ainsi, le Pinax de C. Baubhin est rempli de citations telles que Genista tinctoria Dod., Genista spinosa humilis Ger., ete. Évi- demment cela n’entrainait ni approbation ni blâme, ni hommage ni mépris. Ce n'était qu'un renseignement. Linné n'a pas innové à cet égard. Il a cité les auteurs, tantôt par les ouvrages et tantôt par leurs noms seuls, sans différence pour ceux qu'il révérait le plus, comme Bocrhaave, ou qu'il estimait médiocrement. Il a recom- mandé, pour rendre hommage, de dédier un genre. Après lui, on a également dédié des espèces, et l'usage actuel de conserver le nom adjectif en transportant une espèce d'un genre à un autre, donne à cet hommage de second ordre un peu plus d'importance qu'il n’en avait à l'origine. La multiplicité des noms et la loi de priorité ont conduit à citer habituellement le nom du premier auteur d’un nom générique ou d’une combinaison formant un nom spéei- fique, mais cela n’a rien changé à la nature et au sens des citations. Le mérite des botanistes n'y est pas attaché. Il dépend de la manière dont chacun d’eux a observé, décrit et classé les plantes ; nullement de la fréquence des citations. Thunberg est cité bien plus souvent que Robert Brown et sa réputation est loin d’être aussi grande. La plupart des noms faits par un auteur tomberaient dans les synonymes que sa réputation resterait immense s’il avait été exact, clair, actif, judicieux et profond. Inversement, l’auteur de mauvaises descriptions est mis dans les derniers rangs des botanistes, lors même que par un effet de la date ou parce qu'il a adopté les genres d’un bon auteur, ses noms se trouvent adoptés. En résumé : la citation exprime un renseignement, propre à indiquer la date. Ce n'est ni un hommage ni un blâme, pouvant flat- (482 ) : ter ou froisser l’amour-propre. Nous devons chercher ce qui convient à la science et laisser de côté des sentiments qui ne reposent sur rien. Le principe essentiel pour la solution des questions est celui-ci, sur lequel je pense que tout le monde est d'accord : Ne jamais faire dire à un auteur ce qu'il n'a pas dit. C’est une application de la règle, beaucoup plus géné- rale, de ne pas faire aux autres ce que vous ne voudriez pas qui vous füt fait. Voyons maintenant les conséquences. Dans le cas de votre première question, un auteur à créé un genre sur une espèce d’un ancien genre, sans énoncer la combinaison nouvelle des deux noms néces- saires pour caractériser une espèce. Évidemment il n’a pas fait un nom spécifique, ni adopté l'adjectif ancien- nement employé pour l'espèce. IT a simplement attribué une espèce à un genre nouveau et fait un nom générique. n'a pas dit s'il approuvait la conservation de l’ancien nom adjectif de l'espèce. Peut-être qu'en y regardant de plus près il aurait rejeté ce nom, parce qu'il l'aurait jugé contradictoire avec les caractères du nouveau genre, ou que, dans l’ancien genre, il n’aurait pas dü, selon lui, être admis. Le cas se présente donc iei de ne pas faire dire à cet auteur ce qu'il n'a pas dit. Lorsqu'un autre botaniste aura combiné l’ancien nom adjectif de l'espèce avec le nouveau nom générique, cest lui qui devra être cité, puisque c'est lui qui aura publié le premier une opinion sur la nomenclature de l'espèce. Si le nouveau genre est indiqué par celui qui le propose comme comprenant telles et telles espèces de tels et tels auteurs, sans énoncer les combinaisons de noms qui constituent des noms spécifiques, on ne peut pas davan- tage prétendre que le créateur du genre ait envisagé les (485 ) espéces au point de vue de leur nomenclature. Il a vu leurs caractères, ce qui est un mérite, mais 1l n'a pas constitué des noms sous la nouvelle forme. S'il avait seruté ce point, il aurait peut-être changé quelques-uns des noms adjectifs d'espèces. Vos deuxième et troisième questions diffèrent peu de la première et les exemples que vous citez font ressortir à quel degré il serait injuste d'attribuer à un auteur des combinaisons spécifiques de noms qu'il n’a pas énoncées. Comment ! Une espèce du genre publié par Bentham et Hooker sous le nom de Corallocarpus se trouverait porter un nom que Hooker n'a pas admis dans un autre ouvrage! Il y aurait dans le genre Gynostemma Blume, agrandi par Hooker, beaucoup plus d'espèces que celui-ei n'en admet! On ne peut pourtant pas attribuer à Hooker le contraire de ce qu'il a entendu; ce serait déjà trop de lui attribuer ce qu'il n'a pas dit expressément. Votre dernier exemple, tiré du genre Peucedanum, montre quelle confusion résulterait du système d'attribuer à l’auteur d'une réunion de plusieurs genres, toutes les combinaisons spécifiques de noms qui en découlent à première vue. Lorsqu'on réunit plusieurs genres, 1l peut fort bien arriver que la même épithète d'espèce se retrouve dans deux ou plusieurs plantes très-différentes. S'il se rencontre dans le genre Peucedanum, agrandi par Bentham, trois espèces ayant dans les anciens genres le nom de dissectum, et deux ou trois autres ayant celui de latifolium, et que Bentham n'ait rien dit sur les noms à adopter ou à créer, on ne pourra pas cependant supposer qu’il aurait conservé trois Peucedanum dissectum et deux ou trois Peucedanum latifolium. A est impossible de savoir quels noms il aurait conservés ou proposés dans ces cas, et par (484) conséquent on ne doit pas Île citer pour des noms qu'il aurait en partie rejetés. Permettez-moi, Monsieur, de mentionner d’autres eir- constances dans lesquelles on fait souvent dire à un auteur ce qu'il n'a pas dit, tantôt par irréflexion et tantôt, ce qui est plus singulier, par un sentiment erroné de justice à son égard. Je veux parler de l’abus, assez fréquent, d'attribuer à un auteur une famille ou Ordo lorsqu'il a fait une tribu, une section lorsqu'il a fait un genre, ou vice-versa. L'ouvrage d’ailleurs excellent du Genera planta- rum d'Endlicher est rempli d'erreurs semblables. Ainsi, il mentionne à titre de Ordo 251 les Diosmeae et donne pour synonymes Diosmeae Adr. Juss. et Bartling, sur quoi Schnizlein (Icon. Famil.), prétendant suivre Endlicher, a dit Ordo Diosmeae A. Juss. Or, si l’on va consulter de Jussieu (Mém. du Mus., XIF, p. 466), on trouve qu'il avait fait des Diosmeae une tribu des Rutacées et que Bartling est celui qui les a élevées le premier au titre de Ordo. La citation exacte aurait été : Ordo Diosmeae Bartl. avec le synonyme Rutaceae, tribus Diosmeae Adr. Juss. De la même manière, Endlicher cite De Candolle pour Ordo Swartzieae et quand on remonte au Prodromus, on trouve que De Candolle faisait des Swartzieae un Subordo dans son Ordo des Léqumineuses. Schnizlein aggrave lerreur en disant Ordo Swartzieae DC. C'est Bartling qui à considéré le premier les Swartzieae comme un Ordo. La confusion des genres avec les sous-genres, soit sections, est plus fréquente peut-être. Et cependant, lorsqu'un auteur, dans le Prodromus, par exemple, à proposé un nom de section, il entendait bien ne pas élever le groupe à la hauteur d’un genre. C'est après réflexion qu'il a préféré en faire un sous-genre., On doit Île citer (485) pour cela et non pour un nom de genre qu'il n'a pas voulu faire, ou pour parler plus exactement qu'il a voulu ne pas faire. Combien de botanistes cependant confondent dans leurs citations le premier auteur d’un genre avec le premier auteur d’une section comprenant les mêmes espèces! Je ne dis rien de ceux qui ne men- tionnent pas habituellement le premier auteur d’un nom de section. Ils se donnent l'apparence d’avoir découvert le groupe naturel dont il s’agit, ce qui, j'en suis persuadé, nest le plus souvent qu’un oubli de leur part. La loi de priorité s'applique cependant à toutes les catégories de noms et pour savoir si un nom de section est bien celui qu'on doit admettre, il est fort utile que l’auteur de ce nom soit indiqué. Agréez, Je vous prie, Monsieur, l'assurance de ma con- sidération très-distinguée. ALPH. DE CANDOLLE. Note sur le Rosa GLauca de Villars, par D.-A. Godron M. Déséglise, dans le Catalogue raisonné ou énuméra- lion méthodique des espèces du genre Rosier, publié dans le Bulletin de la Société royale de botanique de Belgique (t. XV, p. 501), s'occupe de moi, à propos du Rosa glauca Vill. et s'exprime ainsi : « M. Godron, Flore de Lorraine, dans la seconde « édition, ne parle nullement de ce Rosier; cependant « l'herbier de Mougeot était à sa portée. Il y a lieu de « s'étonner d'un tel oubli, l'espèce de Villars ayant pris « naissance dans les Vosges ! » Il ajoute plus loin : « Kirschleger, Flore d'Alsace, ne dit ( 486 ) « rien du Rosa glauca Vill. ; il semble ignorer ce qui à « été publié 40 ans avant lui (sic). » M. Déséglise me permettra, tout d'abord, de lui pré- senter trois observations : l’histoire qu'il nous donne du Rosa glauca Vill. est incomplète; elle s'égare sur un point qui me touche personnellement; enfin, lui-même se place dans un tout autre ordre d'idées que celui dans lequel ont vécu les botanistes qui les premiers se sont occupés de ce Rosier. Il est constant que c’est le docteur Mougeot, l'investiga- teur infatigable de la chaine des Vosges, qui a fait la découverte, et que Villars a donné le nom de Rosa glauca. Des échantillons ont été envoyés par Mougeot, non-seulement à Loiseleur et à De Candolle, mais aussi à Nestler, son ami intime et son collaborateur. J'en trouve la preuve dans une étiquette sans date, accompagnant deux échantillons de cette plante, écrite de la main de mon ancien maitre, le professeur Nestler et qui est ainsi conçue : Rosa glauca ex Villars : ex rupe Neun- terstein prope Barr (1) cum Rosa pimpinellifolia L. — Mougeot. » Cette étiquette et la plante se trouvent dans l’herbier de Soyer-Willemet, déposé dans les collections de la Faculté des Sciences de Nancy, et ont été elassés par lui parmi ses échantillons de Rosa canina L. TI en résulte que le professeur de botanique de Strasbourg, qui a succédé à Villars dans sa chaire, connaissait la plante qui fait l’objet de cette note. IT v à plus : Nestler herbori- sait presque tousles ans au Champ-du-Feu, avec quelques- = - — = — RE —— _ = — _ _ > _ — (1) Le Neunterstein, rocher granitique, à 975® d’allitude et fait partie du massif du Champ-du-Feu. ( 487 ) uns de ses élèves; au mois de juin 1831, j'ai fait avec lui cette excursion scientifique. Il nous a fait récolter le Rosa glauca Viil. et je possède encore ces échantillons dans mon herbier. Je connais donc la Rose de Villars, depuis quarante- cinq ans. | Loiseleur est le premier qui en fasse mention dans sa première Notice sur les plantes à ajouter à la Flore de France, publiée dans le Journal botanique de Desvaux (t. I, 1809, p. 556). La description qu'il en donne est la suivante : R. germinibus ovatis pedunculisque glabris, calycinis laciniis pinnatifidis, foliolis ovatis, glaucis, acu- leis sparsis. Il ajoute : « Ce Rosier croit dans les mon- «tagnes des Vosges; il m'a été communiqué par » M. Mougeot. » | Cette description ne présente absolument aucun carac- tère qui sépare cette plante du Rosa canina L. et de plusieurs autres variétés qu'on en a séparées depuis, pour les élever à la dignité d'espèce. Aussi Loiseleur, dans la seconde édition du Flora gallica (t. T1, p. 565), cite la Rose de Villars comme simple synonyme du Rosa canina L. Il ajoute les observations suivantes : Innumeras varielates peperit vulgatissima illa species, quibus ut pro- prios characteres rite depictos ascriberent botanophyli,recen- siores desudaverunt. Diversas autem facies quas induit Rosa canina limitibus circumscribere, tum ad species constituen- das, lum ud meras varietates distinquendas, perarduum nobis videtur, vel etiam impossibile. L'opinion de Loise- leur ne peut pas être formulée d’une manière plus tranchée. Duby, dans son Polanicum gallicum, ex herbariis et schedis candollianis propriisque digestum (Paris, 1828), nen parle pas. (488 ) Desportes, dans son Rosetum gallicum (Paris, 18928, in-8°, p. 88) a désigné la Rose de Villars par le nom de Rosa vosagiaca. M. Déséglise, en n'acceptant pas cette dénomination et en proposant, comme correction, celle de Rosa vogesiaca, s'engage, sans s’en douter, dans une question linguistique assez difficile à résoudre. Lucain (1, 591) donne à la chaine des Vosges le nom de Vogesus. La table de Peutinger indique les forèts qui la couvrent par celui de Sylva Vosagus. Fortunat (Carminum lib. VII, 4, ad Gogonem), qui a visité les Vosges, qui à séjourné à la cour d’Austrasie, en parle dans le distique suivant : Ardennae an Vosagi, cervi, caprae, Helicis ursi Caede sagittifera sylva fragore tonat. Silius [talicus ([V, 215) nomme à son tour ces mon- tagnes Vesagus. Au moyen-àge, on trouve même Vosqus, d’où les modernes ont fait Vosges. J.-C. Zeuss, dont les Grammatica celtica s'imposent d’autorité dans la seience linguistique, reconnait que ces différentes modifications sont d'origine celtique (1). Ce savant, ne nous faisant pas connaitre la leçon qu'il faut accepter comme vraie ou comme la plus probable parmi ces modifications, Je ne me permettrai certainement pas de trancher la question. Mougeot, l'auteur de la découverte du Rosa glauca, dans ses Considérations générales sur la végétation spontanée des Vosges, publiées à Épinal, en 1845, ne daigne pas même le comprendre dans le catalogue détaillé de toutes Îles (1) J.-C. Zeuss, Grammatica celtica, Berolini, edit. alt. 1871, in #, p. 795. — On peut aussi consulter Du Cange, Glossarium, ete.; Parisiis, 1846, in 8,t VI, p. 880. ( 489 ) plantes phanérogames et cryptogames observées dans cette région et le Juge ainsi digne d’oubli. Kirschleger, comme moi élève de Nestler, a dü con- naitre cette Rose; mais il n’en parle, ni dans le Prodrome de la Flore d’Alsace, publiée en 1856, n1 dans les deux éditions de la Flore d'Alsace. Grenier, l’auteur du genre Rosa de notre Flore de France, qui a vu, dans mon herbier, les échantillons recueillis par moi au Champ-du-Feu, n'y a pas alors reconnu une espèce distincte du À. canina L.; mais, dans sa Flore de la chaine jurassique (p. 258), il l’a admis au rang d'espèce, sous le nom de R. Reuteri Godet. On voit que l'histoire de cette Rose n’était pas de nature à engager les botanistes à la considérer comme une espèce indiscutable. Î1 n’y a donc aucune raison de s'étonner, si Je n'ai pas donné place à cette plante dans les deux éditions de ma Flore de Lorraine. Tout en reconnaissant les progrès sérieux qu'a fait, de nos jours, en France et en Belgique, la botanique deserip- tive et la conquête que nous lui devons d’un assez grand nombre de bonnes et intéressantes espèces, et en admet- tant même quelques-unes de celles décrites par M. Jordan et qui me semblent légitimes, je me suis tenu en garde contre certains entrainements ou exagérations qui, dans mon opinion, sont de nature à compromettre cette serence et à rendre à lavenir certains genres complètement inextricables. | : Je me suis maintenu, en ce qui concerne les Rosiers, dans la même réserve que pour les Ronces. La révision de ces dernières, à laquelle l’un des premiers en France je me suis livré, que j'ai poursuivie avec passion, pen- dant une vingtaine d'années, a été pour moi très- ( 490 ) instructive au point de vue de la question de l'espèce. Elle m'a permis de réunir à des types spécifiques des formes qui s'y lient par de nombreux intermédiaires, et d'étudier, sur la production de ces modifications inter- médiaires, l'influence de l'exposition, de la lumière et de l'ombre, de l'humidité et de la sécheresse, des pro- priétés physiques ou chimiques du sol, ete. Qu'on veuille bien consulter ma Monographie des Rubus qui croissent aux environs de Nancy et mon travail intitulé : Le genre Rubus considéré au point de vue de l'espèce, publiés dans les Mémoires de l'Académie de Stanislas, pour les années 1845 et 1850, on y trouvera déjà ces observations et ces idées, qui se sont développées et confirmées depuis dans mon esprit par l'examen prolongé des espèces et des formes de ce genre litigieux. Ce n’est qu'après de longues études faites sur le vif et en pleine campagne, que je suis parvenu à distinguer, mais seulement pour les parties de la France où j'ai pu observer les Rubus à l’état de liberté, vingt-neuf espèces. Il m'eut été bien plus facile et cela eut exigé beaucoup moins de temps, de considérer chaque forme comme une espèce, sans m'inquiéter des causes de variations ; d’encombrer ainsi la science d’une foule de noms nouveaux, plus ou moins latins ou grecs et portant en croupe les quatre premières lettres de mon nom de famille. La détermination des espèces n’est pas toujours aussi facile qu'on le croit généralement; elle exige dans les genres litigieux, de patientes et délicates observations; il faut, qu'on veuille bien me permettre cette expression, avoir beaucoup pratiqué l'espèce pour distinguer, dans les cas embarrassants, ce qui est espèce de ce qui ne l'est pas. Tels sont les principes auxquels je suis resté fidèle dans ma longue carrière scientifique et que J'ai (491) cherché à inculquer à mes élèves, pendant une longue suite d’années d'enseignement. Ce n’est pas à soixante- dix ans, après une vie extrèmement laborieuse et des convictions parfaitement établies, qu'on sacrifie à la mode immodérée des nouveautés et qu’on répudie tout son passé. Naney, le 24 novembre 1876. Catalogue raisonné ou énumération méthodique des espèces du genre Rosier, pour l'Europe, l’Asie et l'Afrique, spécialement les Rosiers de la France et de l’Anglelerre, par Alfred Déséglise (Suite). Secr. XIV. — Rubiginosae. DC. in Seringe, mus. Helv. (1818), [, p. 2 et p. #4; Lindley, L. e., p.84, part. ; de Fronville, I. e. p. 86, part.; Rehb., 1. e., I, p. 617, excl. À. psilophylla ; Déséglise, Éd pA09 extr:p- 19: Reuter Lyc pN715; Crépin, I. c., fase. 1, p. 23; Cottet, I. c., p. 42; Caninae Seringe, in DE-Cprod IP PACE par: Duby; le; FE pr 177, part; Lorey et Duret, L. e., 1, p. 507, part.; Caninae G. tomentellae, Crépin, 1. e., p. 20; Cottet, 1. e., p. 42; Caninae H. scabratae, Crépin, 1. e., p. 20; Cottet, L €., p. 42; Glandulosae Crépin, 1. c., p. 21; Diastylae trib. campylacanthae B resinoso-glandulosae Godet, 1. c€., p. 204. A) Tomentellae. Folioles plus ou moins pubescentes ou à nervures secon- daires seules velues ou glabres, à glandes peu abondantes non odorantes ; pédoncules glabres ou hispides glanduleux. 1 | : | 6. | | 972. R. tomentella Leman, bull. ( 492 ) Btvies Blabress 1) ne 0e Styles velus ou hérissés . Folioles velues en dessous. À Folioles glabres ou velues sur les nervures secon- Aires SA NC RE Tube du calice ellipsoïde, fleur rose clair, fruit petit, ellipsoïde, rouge. 14 TASSE Tube du calice ovoïde, fleur rose, fruit ovoïde Rameaux floraux inermes, folioles grandes, velues sur les nervures secondaires, fleur d’un beau rose . ; Rameaux floraux aiguillonnés, folioles glabres, tube du calice grêle, ovoide . Styles velus, tube du calice grêle, ovoïde, fleur d’un blanc carné, folioles petites, glabres, fruit globuleux.. - Styles hérissés ou obscurément hérissés Folioles velues en dessous . Folioles glabres en dessous . Folioles ovales arrondies, divisions calicinales glabres sur le dos, caduques, fleur rose pâle, fruit arrondi, rouge orangé : Folioles ovales-elliptiques, d’un vert foncé, divi- sions Calicinales parsemées de glandes sur le dos, persistantes jusqu’à la coloration du fruit, fleur rose, fruit ovoïde, rouge . Folioles médiocres, ovales-arrondies, styles obscu- rément hérissés, fleur petite, d’un beau rose, pédoncules hispides-glanduleux, fruit ovoide, rouge violacé SANS ES NEA RS LAUR Folioles assez grandes, ovales cuspidées, d’an vert obscur, styles hérissés, pédoncules par- semés de quelques glandes, fleur grande, rose pale, fruit assez gros, ovoïde-arrondi. 2. Q1 similala. Borreri. Valesiaca. subintrans. Nebrodensis. 6. 7e 8. tomentella. Bakeri. viscida. Blondaeana. philom. (1818), extr. p. 10; Boreau, 1. c., éd. 2 (1849), n° 685, éd. 5, ( 495 ) n° 865 et catal. de M.-et-Loire (1859), p. 79; Reuter, cat. Genève (1861), p. 71; Déséglise, in Billot, arch. de la fl. de Fr. et d'Allem., p. 554 et essai monog. in mém. Soc. Acad. de M.-et-Loire, X, p. 132 extr., p. 92; Man- ceau, bull. Soc. d'Agricult. se. et arts de la Sarthe (1862), extr., p. 8; Grenier, fl. juras., p. 247; Baker, Engl. bot. third edit. (1864), IT, p. 217 et review of the Brit. Roses in the naturalist (1864), p. 102 extr., p. 53; Cariot, I. c., IL, p. 184; Du Mort., monog. ros. belg. p. 56 excel. var.; Lloyd, fl. Ouest (1868), p. 177; Fourreau, I. e., p. 75; Éérard oc; p062; Verlot Pic "po Pi OoUeL Le p. 42; R. inodora Hooker, fl. lond., n. s. t. 117, ex Baker; R. rubiginosa var. G. Rapin, L. c., p. 101; R. fomentosa var. dumetorum Gaud., fl. helv., IT, p. 552, ex Reuter ; R. canina var. tomentella Baker, monog. of Brit. ros. in Linn. Society's journ., XL, p. 251. Exs. Billot, n° 1477; Baker, herb. ros. brit., n° 29; Bourgeau, Alp. de la Savoie (1848) n° 80, sub. R. canina var. fastigiata (R. fastigiata Bast., teste Cosson!); Désé- glise, herb. ros., n° 70. Haë. Mai, juin. Haies, bois. — Angleterre. Yorkshire : Thirsk, Think, Sowerby (Baker) ; — Devonshire : broussailles près de Bickleigh, Lynham, - Pennycrots (Briggs). — Belgique. Prov. de Namur : Rochefort (Crépin). — France. Meurthe : Nancy (Mathieu) ; — Maine-et-Loire : Angers (Boreau); — Aisne : forêt de Villers-Cotterêts (Questier);— Loir-et-Cher : Salbris; — Indre : Sainte-Lizaigne ; — Cher : C. Bourges, Allogny, Allouis, Epineuil- le-Fleuriel, ete.; — Puy-de-Dôme : les Vergnes près de Riom (Lamotte); — Allier : Arçon près d’Ebreuil (Lamotte) ; — Doubs : Mont Brégille près de Besancon ; — Saône-et-Loire : Chälons-sur-Saône à Thésé (Ozanon) ; — Lot-et-Garonne : Agen (de Pommaret) ; — Rhône: Lyon au pont d’Alay (Ozanon), Dardilly, Roncière (Chabert), Tassin, Chapoly, Couzon, Beau- mont (Boullu), indiqué comme AC. dans ce département par M. Cariot ; — JIsère : Norcppe à Chalais (Verlot) ; — Var : le Luc (Hanry) ; — Alpes- 33 (494) maritimes : Saint-Martin-de-Lantosque (Bornet) ; — Savoie : rochers de la Cave au Brezon (Bourgeau) ; — Haute-Savoie: Pringy, Conflans (Puget), le Mont Salève; — Hautes-Alpes : Gap (Burle). — A/sace. Jager- thal, Reichoffen. — Suisse. Valais : Sembrancher, Sion (Cottet) ; — indi- qué par M. Christ, dans les cantons de Schaffhouse, Uri et du Tessin, — Autriche. Tyrol: entre Hall et Saint-Martin, Fragenstein, Vorarlberg (Kerner). Oss. I. R. villosula Paillot, rev. !itt. Franche-Comté (1867), p. 562 et in Billotia (1869), p. 119; exs. Billot (suites), n° 3848. — Ce numéro est représenté par des exemplaires bien mauvais, des sommités florales dépourvues de vieux bois et d’aiguillons, des brins qui ne sont pas admis- sibles dans une collection comme celle de Billot. M. Paillot attribue à son R. villosula, « des aiguillons géminés sous les a feuilles, dilatés à la base, arqués au sommet, ceux des rameaux presque « droits subulés, » caractère qu’il est impossible de voir sur les brins distri- bués. « Les folioles latérales sessiles fortement velues en dessous, » elles sont toutes pétiolées et les nervures seulement velues dans l’échantillon en fleur et presque glabres dans celui en fruit, « Sépales courts, presque «entiers, velus sur les deux faces ; »les sépales, dans les échantillons distri- bués, sont pinnatifides, à appendices larges, glabres sur le dos. — Ces observations me portent à croire que le À. villosula distribué sous le n° 5848 n'est pas celui décrit par M. Paillot, dans le Billotia, p. 119 et p. 120. Oss. IL. R. concinna Lagger et Puget inéd. ; R. tomentella forma con- cinna Christ, die Rosen Schw., p 128 ? Arbrisseau assez élevé, à rameaux verts, munis d’aiguillons crochus, rares sur les tiges florifères, plus robustes sur les vieilles tiges. Pétioles pubescents-glanduleux, aiguillonnés en dessous ; 5-7 folioles ovales-aiguës ou ovales-obtuses, glabres, plus ou moins parsemées en dessous de glandes sur les nervures ; nervures secondaires pubescentes et glanduleuses, dou- blement dentées, à dents secondaires glanduleuses ; stipules étroites, glabres, bordées de glandes, à oreillettes aiguës peu divergentes ; pédon- cules solitaires ou réunis par 2-5, peu et irrégqulièrement hispides-glandu- leux ; tube du calice ovoïde, lisse ou un peu hispide ; divisions calicinales appendiculées, à appendices courts bordés de glandes, parsemées de glandes en dehors, réfléchies à l’anthèse, caduques ; styles courts, glabres ou presque glabres ; fleur d’un rose clair; fruit de grosseur médiocre, (495) ovoïde ou presque arrondi, contracté au sommet, lisse ou un peu glandu- leux à la base (Puget). Has. Juin. — Suisse. Cant. d’Uri : Altorf (Puget), 275. R. similata Puget, in Déséglise, descript. qq. esp. nouv. de ros. in Billotia 0002 D: 99, exe 0p..0; Coitet, I. c., p. 43. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 24. Has. Juin. Broussailles. — France. Yonne: Auxerre (Mabile) ; — Lozère: Bagnols-les-Bains (Martin, in herb. Grenier); — Haute-Loire : Fise (Lamotte, in herb. Grenier); — Isère : Villard-de-Lans (Boullu) ; —- Savoie : Saint-Nicolas-la-Chapelle (Puget), chemin de l’Arpettaz au-dessus des Herys (Perrier, in herb. Grenier) ; — Haute-Savoie : Arenthon, bords de l’Arve, Pringy (Puget), Conflans (Perrier). — Suisse. Valais : Bover- nier (Cottet). 274. R. Tyroliensis Kerner, OEsterr. bot. Zeitschrift (1669) n11lextr)pl7. Has. — Autriche. Tyrol : Steinach entre Trins et Gschnitz, Schünberg (Kerner). 275. R. Borreri Woods, 1. c., XII (1816), p. 210 et hérb- n° 71; Trait, 1. cc, H, p.15; Smith, Enel. f. (1824), IT, p. 588; Baker, in Engl. bot., third edit. (1864), II, p. 214 et rev. of the Brit. ros., p. 20; R. rubiginosa var. inodora Lindl., L. c., p. 88; R. inodora Rchb., 1. c., p. 618 (non Fries); R. canina var. Borreri Baker. Icon. Engl. bot., tab. 2579 et third edit. pl. 471 mala. Has. — Angleterre. Kent: Knockhoet (Baker) es Yorkshire : près de Wetherby Grange (Hailstone). — Belgique. Prov. de Namur : Rochefort (Crépin). 276. R. Bakeri Déséglise, in the journ. of botany, n°21, sept. 1864, p. 267; Baker, rev. of the Brit. ros. ( 496 ) (1864), p. 54; R. tomentella Baker, North Yorkshire, p. 229 non Leman; R. canina var. Bakeri, Baker, mon. of Brit. ros., p. 257. Icox. Engl. bot., third ed., tab. 473. Exs. Baker, herb. ros. brit., n° 30. Has. Juin. Broussailles. — Angleterre. Northumberland : fourrés à Nolywell Dene (Baker) ; — Yorkshire : haies à Sowerby, Thirsk (Baker). 277. R. Valesiaca Lag. et Pug. mss.; Cottet, 1. c., p. #2, sine descript.; R. micrantha forma Valesiaca Christ, en T72) Arbrisseau de 1 mètre à 150 de haut, à rameaux flexueux; tiges florifères toujours inermes, les inférieures portent de rares aiguillons crochus; pétioles canaliculés en dessus, peu aiguillonnés en dessous, parsemés de glandes et de poils qui disparaissent en partie avee l’âge; 5-7 fol. grandes, largement ovales ou obtuses, glabres, d’un vert sombre en dessus, glauques et parsemées en dessous de rares glandes sur les nervures secondaires ; ces dernières sont aussi légèrement velues, la nervure médiane velue et parsemée de glandes, doublement dentées, à dents secondaires terminées par une glande; stipules grandes, glabres, bordées de glandes, les inférieures un peu glanduleuses en dessous, à oreillettes droites ; pédon- cules réunis par trois, formant aussi des corymbes de 6-9, rarement solitaires, hispidesglanduleux, munis à leur base de 2 bractées opposées, lancéolées, glabres, bordées de glandes et dépassant les pédoncules; tube du calice’ ovoïde, contracté au sommet, glabre ; divisions calicinales ovales-lancéolées, 2 entières, 3 pinnatifides, parsemées de glandes fines en dessous, saillantes sur le bouton, plus ( 497 ) courtes que la corolle, réfléchies à l’anthèse, caduques ; styles un peu agglutinés à la base, glabres, disque saillant ; fleur d'un beau rose; fruit petit, ovoïde, rétréci et comme étranglé au sommet. Has. Juin. Broussailles. — Suisse. Valais: Vollège, vallée d’Entre-: mont (de la Soie), rocailles de la route de Bovernier à Sembrancher ! Sion. 278. R. Nebrodensis Gussone, syn. Sicul. (1842), [, p. 565; R. rubiginosa var. parvifolia Seringe, in DC., prod., IE, p. 616 excl. syn.; R. Hispanica var. Nevadensis Boiss. et Reut., pugil. (1852), p. 44. Je n'ai pas vu le type de Gussone et je connais seule- ment ce rosier par deux échantillons venant de la localité de Madonie (Sicile), reçus de M. Todaro. L’échantillon que je possède d'Espagne et ceux de France sont identiques à mes spécimens de la Sicile; les aiguillons, les folioles, les divisions calicinales, les styles, concordent avec la plante reçue de M. Todaro. Les pédoncules, dans les échantillons d'Espagne et de France, sont un peu parsemés de glandes fines peu abondantes; dans mes échantillons siciliens, je vois des pédoncules glabres et des pédoncules parsemés de petites glandes. Has. — France. Ain : Thoiry, base du Reculet (Seringe, in herb. DC., 1825 !) ; — Haute-Savoie : Argentière (Boullu) — Æspagne. Sierra Nevada (Reuter). — Jlalie. Sicile : Madonie (Todaro). Var. B. — Diffère du type par ses aiguillons plus-robustes, inclinés ou crochus, les divisions calicinales glabres, styles glabres. ÆR. subintrans Grenier in Billotia ; exc. Billot (suites) n° 5851. — Has. Haute-Garonne : Toulouse (Timbal) ; — Gard : le Vigan (Tuezkiewiez) ; — Hautes-Alpes : Gap (Grenier). 279. R. viscida Puget, in Crépin, primit. monog. ros., fasc. T, p. 20, sine deseript. ( 498 ) Arbrisseau à rameaux violacés ou verdàtres; aiguillons épars assez nombreux, robustes, longs, dilatés à la base, recourbés, ceux des rameaux florifères plus petits ; pétioles glanduleux, parsemés de poils blanchâtres en dessus, aiguillonnés en dessous; 5-7 folioles toutes pétiolées, la terminale arrondie à la base, terminée en pointe courte au sommet, ovales-arrondies, glabres, d’un vert sombre en dessus, glaucescentes et glanduleuses en dessous sur les nervures, doublement dentées, à dents secondaires glanduleuses ; stipules assez larges, glabres, à bords glan- duleux; oreillettes aiguës, divergentes ; pédoncules soli- taires ou en bouquet peu fourni, courts, hispides-glandu- leux, cachés par de larges bractées ovales-acuminées, glabres, bordées de glandes; tube du calice ovoïde, hispide-glanduleux; divisions calicinales ovales, appendi- culées au sommet, glanduleuses en dessous, à glandes peu abondantes, 2 entières à bords tomenteux, 5 pinnatifides à appendices courts, étroits, bordés de glandes, saillantes sur le bouton, égalant presque la corolle, étalées à l'anthèse puis réfléchies, non persistantes; styles courts, glabres ou très-obscurément hérisses; disque saillant; fleur petite, d’un beau rose; fruit ovoïde, hispide, d’un rouge violacé à la maturité. Has. Mai, juin Bois, haies. — France. Jura : Lons-le-Saulnier, colline de l’Hermitage (Puget) ; — Haute-Savoie : Thonon (Puget); — Alpes- maritimes : de Roquebillière à Bertemont (Bornet). 580. R. viscosa Jan, cat., p. 8; Gussone, [. c., E, p. 65. Has. Juin, juillet. — J/alie. Sicile : Madonie (Gussone). — Je ne con- nais pas ce rosier, qui ne se trouve pas dans les herbiers de Genève. 281. R. Blondaeana Ripart, in Déséglise, essai RE. _— 4 LÉ I ( 499 ) monog., in mém. Soc. Acad. de M.-et-Loire, X (1861), p. 155, extr., p. 95; Baker, rev. of the British ros., p. 54; Cottet, 1. c., p. 42; R. trachyphylla Boreau, 1. c., éd. 5, n° 688 non Rau; R. trachyphylla var. Blondacana Du Mort., 1. €., p. 59; R. trachyphylla var. nuda Grenier, f1. juras., p. 214. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 52. Har. Juin. Haies, bois. — Angleterre. Cheshire : West Kirby (Webb), — Belgique. Prov. de Namur : Rochefort (Crépin). — France. Loir-et- Cher : Cour Cheverny (Franchet) ; — Loiret : Maison rouge, route de la Chapelle, St-Denis-en-Val (Julien) ; — Cher: C. Bourges (Ripart), Mar- magne, Mehun, Allouis, Saint-Florent, Vierzon, ete.; — Yonne : Auxerre (Mabile); — Doubs : Besançon (Grenier). — Suisse. Valais : Mont Ravoire près de Bovernier. Oss. Ce rosier présenterait les formes suivantes que nous ne connais- sons qu’imparfaitement. 1. R. vinetorum Ripart, mss. — Caractères généraux du À. Blon- daeana, dont il diffère par ses pétioles plus aiguillonnés, ses stipules dépourvues de glandes en dessous, ses styles obscurément hérissés, sa fleur d’un blanc carné (Ripart). É Has. Cher : Vignes de Turly près de Bourges (Ripart), vignes d’Asnières près de Bourges. 2. R. controversa Ripart, mss. Petit sous-arbrisseau à port beaucoup plus grêle que les R. Blondaeana et R. semi-glandulosa ; ses aiguillons plus évidés, ses tiges plus minces et ses folioles plus petites. Il diffère surtout des deux par ses styles glabres ; les pédoncules et le tube du calice sont presque aussi glanduleux que ceux du À. Andegavensis (Ripart). : Has. Haies des vignes. Juin. — Cher : Bourges (Ripart) ; — Aude : le Mas Cabardès (Ozanon). 5. R. praeterita Ripart, mss. Styles velus, fruit arrondi, pédoncules lisses ou portant quelques rares soies glanduleuses avortées (Ripart). ( 500 ) Has. Cher : bois de Givrai près de Bourges (Ripart). — Belgique. Prov. de Namur : Rochefort (Crépin). 4. R. semi-glandulosa Ripart, mss. Pédoncules glabres ; styles glabres ou obscurément hérissés; divisions | . ’ . : calicinaies églanduleuses en dessous (Ripart). Chassagne près les Gazeriers (Lamotte). | Has. Cher : Bourges, Saint-Martin (Ripart), Allouis, Mehun ; — Allier : | 8) Glandulosae. | Aiguillons droits, inclinés ou un peu crochus, dégéné- rant quelquefois en aiguillons sétacés et glanduleux, feuilles ordinairement grandes à glandes peu ou pas odo- rantes, pédoncules hispides-glanduleux, corolle ordinaire- ment grande. 4 Rameaux floraux inermes \ * | Rameaux floraux aiguillonnés . . . . . 3. Pétioles glabres, glanduleux, folioles ovales- elliptiques, tube du calice ovoïde, hispide à la base, sépales glanduleux sur le dos, fleur d'un rose it er RUE NN RE ON A A dErr, 2. ( Pétioles tomenteux, glanduleux, folioles ova- les, triplement dentées, tube du calice ovoïde-allongé, hispide-glanduleux, sépales couverts de glandes sur le dos, fleur grande, d’un rose pourpre. . . . . . . . Wasserburgensis. Aiïguillons dégénérant au sommet des ra- O1 meaux en soies sétacées . . . . . . 4. Aiïguillons ne dégénérant pas en soies sétacées. 9, Folioles dépourvues de villosité sur les deux 5 Folioles pubescentes en dessous . . . . 7. Divisions calicinales glabres, tube du calice BANDE SN, 2 ed NRE IDEU. Divisions calicinales glanduleuses sur le dos, f | tube du calice hispide-glanduleux . . . 6. 4 nr) ( 501 ) Folioles ovales-obtuses, irrégulièrement den- tées, styles obscurément hérissés, fleur BORA OVOLDE SAM MS LIMETPLT ER AIS Folioles grandes, ovales-elliptiques, double- ment et triplement dentées, styles hérissés, fleur purpurine, fruit obovoïde-allongé. Arbrisseau, folioles grandes, ovales-ellipti- ques, styles velus, fleur grande, d’un beau FOSÉSMEUIE OYOEE: 0 EL D ML Sous-arbrisseau ne formant pas buisson Pétioles chargés de glandes, folioles ovales- elliptiques, fleur grande, pupurine, à onglet court, blanc, fruit ovoïde. Pétioles velus parsemés de quelques ES folioles ovales-arrondies ou suborbiculai- res, fleur grande, d’un beau rose, à odeur suave, fruit gros, obovoïde ou arrondi, d’un peAn TOURS ESPN DIET MTS UN Sous-arbrisseau ne formant pas buisson, folioles ovales-aiguës, fleur rose, fruit glo- buleux . Arbrisseau plus ou moins élevé. Fleur d’un rose foncé, à odeur suave, folioles plus ou moins chargées de glandes visqueu- ses odorantes, fruit obovoide « Fleur d’un beau rose, folioles à glandes non odorantes . Folioles larges de trois centimètres au moins. Folioles dépassant rarement deux centi- mètres . dryadea. protea. specios«. ë. nemorivaga. pseudo-flexuosa. Pugeti. 10. subolida. 11. Jundzilliana. flexuosa. 282. R. insidiosa Ripart, mss.; RÀ.-psilophilla Désé- glise exs. non Rau; R. depressa Gremli? Exs. Déséglise, herb. ros., n° 65. Arbrisseau à aiguillons robustes dilatés comprimés à la base, inclinés, ceux des rameaux et des tiges florifères ( 502 ) inégaux, épars, les plus robustes dilatés comprimés à la base, inelinés, les plus petits dilatés en forme de disque droits dégénérant en soies sétacées églanduleuses ; pétioles hérissés de poils courts à la base, parsemés de glandes fines stipitées, inermes ou faiblement aiguillonnés; folioles 9-7, ovales-arrondies ou obtuses, coriaces, glabres, vertes en dessus, glaucescentes en dessous, la côte médiane glanduleuse, les nervures secondaires parsemées de quel- ques glandes, doublement dentées; stipules glabres en dessus, parsemées de glandes en dessous, oreillettes aiguës divergentes, bords glanduleux ; pédonculessolitaires ou réunis par 2-4 en bouquet peu fourni, hispides-glandu- leux; tube du calice petit, ovoide, contracté au sommet, glabre ; divisions calicinales spatulées au sommet, glabres sur le dos, 2 entières, 5 pinnatifides, à appendices bordés de glandes, saillantes sur le bouton, réfléchies à l’anthèse, non persistantes; styles hérissés, disque conique; fleur rose ; fruit ovoide, rouge. Has. Mai, juin. Haies, — France. Cher : Trouy, Grange-Saint-Jean près de Bourges (Ripart). — Suisse. Cant. de Schaffhouse ? (Gremli). — Autriche. Tyrol : Trins, vallée de Gschnitz (Kerner). 285. R. dryadea Ripart, mss. Arbrisseau à aiguillons robustes, dilatés à la base, arqués, dégénérant au sommet des rameaux en aiguillons sétacés ; pétioles parsemés de poils courts, plus ou moins chargés de glandes fines stipitées, inermes ou faiblement aiguillonnés; 5-7 folioles ovales-aiquës obtuses ou orbicu- laires, coriaces, fermes, glabres, vertes en dessus, glau- cescentes en dessous, la côte médiane porte des glandes et quelques petits acicules, les nervures secondaires ont quelques glandes, irréqulièrement dentées à dents aiguës profondes, les unes simplement dentées et d’autres dou- ( 505 ) blement dentées ; stipules glabres sur les deux faces, oreil- lettes droites ou divergentes ; pédoncules en bouquet peu fourni, hispides-glanduleux, courts, bractées ovales acumi- nées, glabres, plus longues que les pédoneules ; tube du calice ovoïde, hispide-glanduleux, à glandes fines; divi- sions calicinales spatulées au sommet, glanduleuses sur le dos, 2 entières à bords tomenteux, 5 pinnatifides à appen- dices étroits bordés de glandes, réfléchies à l’anthèse, caduques; styles obscurément hérissés, disque presque plan; fleur grande, rose; fruit ovoide, celui du centre obovoïde, d’un beau rouge. Has. Mai, juin, Bois. — France. Cher : bois des Dames commune de Trouy (Ripart), haies des vignes de Trouy près le bois de Givray. 284. R. protea Ripart, mss. Arbrisseau élevé, rameaux à écorce purpurine ou ver- dâtre, flexueux retombants, aiguillons dilatés à la base, inclinés, dégénérant au sommet en soies sétacées glandu- leuses ; pétioles parsemés de poils dans le sillon, glandu- leux, aiguillonnés en dessous ; 5-7 folioles assez grandes ; ovales-elliptiques, vertes en dessus, glaucescentes en dessous, glabres, la côte médiane glanduleuse et quelques nervures secondaires parsemées de glandes, doublement et triplement dentées, à dents secondaires glanduleuses ; stipules longues, glabres, bordées de glandes, oreillettes divergentes ; pédoncules très-courts, solitaires ou en bou- quet peu fourni, hispides-glanduleux ; tube du calice ovoide, hispide-glanduleux; divisions calicinales longues, spatulées au sommet, glanduleuses sur le dos, 2 entières, 5 pinnatifides à appendices bordés de glandes, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réfléchies à l’anthèse, caduques; styles hérissés, disque conique ; & à VE “ss 9 (GI 642 S 7 er® FE gi ( 504 ) fleur grande, d’un beau pourpre; fruit rouge, obovoide- allongé, ce qui lui donne une forme ellipsoïde. Has. Mai, Juin. Haies. — France. Cher : haies des vignes de Trouy près de la Grange-Saint-Jean (Ripart). 285. R. consanguinea Grenier, fl. juras. (1864), p. 225; R. gallico-umbellata Rapin, in Reuter, cat, Genève (1861), p. 72. Has. Juin. — Suisse. Cant. de Genève : Veyrier près de Genève. Oss. Les feuilles ne sont pas subpubescentes en dessous, comme le dit M. Grenier; elles sont glabres, couvertes de glandes fines, roussâtres, la côte médiane porte quelques poils : elles ne sont pas ovales-aiquës, comme le dit Reuter, mais bien ovales-arrondies ou ovales elliptiques ; Les divi- sions Calicinales sont très-glanduleuses sur le dos. 286. R. Godeti Grenier, in Godet, fl. Jura, suppl. p. 79. Exs. Billot, n° 2061 et 2061 ter. Has. Juin. — France. Meurthe : Nancy, carrières de Balin (Mathieu). —- Alsace. Ruines du Château d’Andlau (Mathieu), forêt de Gros Wald près de Reichoffen ! forêt de Vordersberg près de Niederbronn ! — Suisse. Cant. de Neuchâtel : Mont de Chaumont (Grenier); — cant. de Bâle : Jura de Bâle (Christ). 287. R. Cotteti Puget! mss. Description établie sur les notes et échantillons reçus de M. Puget; j'ai vu aussi ce rosier cultivé dans le jardin de M. Cottet. Arbrisseau de 1-2 mètres, à rameaux munis d’aiguillons longs, grèles, droits, dilatés à la base en forme de disque, blanchätres ou de couleur fauve ; pétioles velus, parsemés de glandes fines, aiguillonnés en dessous ; 5-7 folioles, ovales-elliptiques, vertes, glabres ou parsemées de poils courts apprimés en dessus, glauques en dessous, nerveuses, ( 505 ) la côte médiane glanduleuse, les nervures secondaires portent aussi quelques glandes qui disparaissent avec l’âge, doublement dentées ; stipules glabres, oreillettes aiguës divergentes ; pédoncules solitaires ou réunis par 2-4, his- pides-glanduleux ; bractées ovales-acuminées, glabres en dessus, pubescentes en dessous, à bords ciliés-glanduleux, égalant ou dépassant les pédoncules; tube du calice ovoide, hispide-glanduleux ; divisions calicinales, glandu- leuses sur le dos, spatulées au sommet, 2 entières, 5 pinnatfides portent 1-4 appendices courts, saillantes sur le bouton, dépassant la corolle, réfléchies à l’anthèse, puis redressées, conniventes, persistantes ; styles hérissés ; fleur rose ; fruit arrondi ou ovoide, un peu atténué au sommet. Has. Juin. Broussailles. — Suisse. Gant. de Fribourg : aux cases d’Allières (Cottet); indiqué dans le canton de Vaud, vallée de l’Hongrin (Favrat). 288. R. marginata Wallroth, ann. bot. (1815), p. 63; Lindley, 1. e., p. 58; Tratt., 1. c., If, p. 144; Seringe, mebC prod, (IL -p: 60% BF /eLt/Fins., | 1-c.1p.020: Rehb., L. c., Il, p. 623; Reuter? I. c., p. 66; R. villosa var. G. Wallr., hist. ros. (1828), p. 255; R. tomentosa b. marginata Rapin? guide, p. 192; R. spinuhfolia b. denudata Grenier, fl. juras., p. 2507; R. trachyphylla Grenier? |. e., p. 245 non Rau. Has. Juin. Broussailles. — Allemagne. Bennstadt. L’étiquette de Wall- roth in herb. DC., 1854 ! ne fait aucune mention de la localité. Os. Qu'est-ce que le À. marginata W allroth ? plante que je crois peu connue des botanistes. Lindley, Trattinnick, Bluff, Fingeruth, Seringe, Reichenbach, se contentent de rapporter la description originale de Wall- roth, sans faire aucun commentaire ; le type était probablement à cette époque comme aujourd’hui à peu près Inconnu. ( 506 ) En 1828, Wallroth, dans son Historia rosarum assimile ce rosier au R. villosa L., exemple suivi avee empressement par Koch, dans son Synopsis. Ce rapprochement est assez singulier. Le R. marginata de France, de Suisse et d’Angleterre, est-il bien celui décrit dans l’Annus botanicus ? J’en doute, car ce type de Wallroth n’est pas une Rubigi- nosae, comme le disent les auteurs qui admettent ce rosier comme espèce distincte. M. Grenier m’a envoyé plusieurs échantillons de son R. trachyphylla, qui n’est certainement pas celui de Rau, mais bien le R. marginata Auct. non Wallroth. — La plante d’Angleterre que je possède en herbier se rapporterait mieux à la description de Wallroth, mais les folioles ont quelques glandes en dessous. — J'ai consulté dans l’herbier DC. le type du R. marginata Wallroth, ex ipso! qui se trouve dans cette collection depuis 1854; voici la description minutieuse que j’ai pu établir. Échantillon haut de {8 centimètres, portant deux ramuseules avec fruits et # pétioles avec des folioles. Aiguillons du rameau petits, dilatés à la base en forme de disque, droits, blanchätres ou vineux, dégénérant au sommet en aiguillons sélacés églandu- leux. Pétioles lisses, parsemés de glandes fines, aiguillonnés en dessous. Folioles 5, ovales, non acuminées, glabres, la nervure médiane porte à la base de rares glandes, doublement dentées, les principales terminées par un mucron, les secondaires par une glande. Slipules étroites, glabres sur les deux faces, bordées de glandes fines, oreillettes aiguës, droites. Tube du calice... Pédoncules solitaires ou biflores, hispides-glanduleux, ayant à leur base une bractée glabre, ovale, terminée par un appendice en forme de feuille, plus longue que le pédoncule. Divisions calicinales lancéolées spatulées au sommet, parsemées sur le dos de quelques glandes fines peu abondantes, 2 entières, 3 pinnatifides, à appendices courts, étroits, bordés de glandes, étalées et un peu redressées sur le fruit, per- sistant probablement jusqu’à la maturité du fruit? Styles courts, très- velus, disque plan. Fleur... Fruit petit, globuleux. Ce R. marginata Wallr., n’est pas une Rubiginosae, mais bien une Caninae hispidae ! J’ai en herbier le À. marginata Auct. non Wallroth, des localités sui- vantes: Angleterre. Yorkshire : haies à Kilvington (Baker). — Écosse. Perthshire : fourrés à Glen Shee (Baker). — France. Haute-Savoie : le Mont Salève ! — Doubs: Pontarlier, chemin de Charpillot (Grenier). — Suisse. Cant. de Fribourg : Comballaz près de Monthovon (Cottet). ( 507 ) 289. R. trachyphylla Rau, enum. ros., p. 124; Dindlew te tp142-"Æhory, Le; p. 99: Fratt., |. c:5 IPB etFins., 1 "c., p.626: Rehb.; Le, IE p. 619; Sprengel, syst., [, p. 555; Host, fl. Austr., IT, p: 22; Arrondeau, L. c., p. 126?; Déséglise, I. c., p: 155, extr.:p- 199; de Martr.-Don., |. c., p. 252; Cariot,/l. c., IL, p. 184? Du Mort., monog. ros. Belg., p. 59? Exs. Wirtgen, pl. crit., n° 23, n° 25 bis, n° 234?; Billot, n° 2061 bis? échantillon très-mauvais, sur lequel il est difficile de se prononcer. Has. Juin, juillet. Broussailles. — France. Je doute que ce rosier appartienne à la flore française. Il est indiqué dans les départements : Haute-Garonne : Toulouse à Larramet, Bouconne (Arrondeau, flore); — Tarn : Moulin d'Avignon, Grillac (de Martrin-Donos, flore) ; — Rhône : en allant d'Éculiy à Charbonnière (Cariot, flore). — Suisse. Cant. de Schaflouse : Jura de Schaffouse (Christ). — Allemagne. Bavière : Wurtz- bourg (Rau) ; — Prusse rhénane : Coblence (Wirtgen). Var. b. campestris Du Mortier, L. €., p.59; À. campestris Du Mort. fl. Belgica (1827), p. 95 non Swartz, nec Walir. Je ne connais pas ce rosier considéré comme une espèce distincte en 1827 et comme une variété du R. trachyphylla en 1867. Ors. Seringe, d’après le type de Rau, avait raison de placer ce rosier dans les Caninae hispidae; mais Rau en décrivant son espèce avait en vue une autre plante, qui certainement appartient au groupe des Rubiginosae, à cause des glandes qui sont indiquées sur les nervures. Seringe devait avant tout se reporter au texte et non à un échantillon très-incomplet qui a pu être distribué par erreur sous le nom de À. trachyphylla. Description établie sur l'échantillon de Rau, conservé dans l’herbier DC. L’étiquette porte : Wurtzbourg 1817. Rau a certainement fait une confu- sion, car il a distribué sous le nom de À. trachyphylla, une plante que je considère, d’après l’examen que j'en ai fait, comme appartenant au groupe du À. Andegavensis. Échantillon mesurant 10 centimètres de hauteur, portant trois pétioles avec folioles et un bouton non épanoui. Ramuscule ayant 7 petits aiguillons fins, les plus longs ont #4 millim., les plus petits deux milli- ( 508 ) mètres de longueur, droits ou courbés, dilatés à la base en forme de disque, de couleur fauve (sur le sec). Pétioles glanduleux, aiguillonnés en dessous et parsemés surtout à la base de petits poils courts, blancs. Folioles 5, toutes pétiolulées, le pétiole inférieur porte des folioles elliptiques, la terminale aiguë aux deux extrémités, mesurant en longueur 25 millim., les latérales un peu arrondies aux deux bouts, mesurant 15-20 millim. de longueur; les folioles des deux pétioles supé- rieurs sont ovales-arrondies, presque obtuses, ayant 20 millim. de lon- gueur et 17 millim. de largeur, glabres sur les deux faces, nerveuses, à nervures secondaires saillantes, églanduleuses; la côte est parsemée de quelques petites glandes fines, doublement dentées, les dents principales aiguës, convergentes au sommet, les secondaires terminées par une glande. Pédoncule solitaire, court, parsemé de quelques glandes fines avortées comme celles du R. arvensis. Tube du calice petit, obovoïde pres- que subglobuleux, glabre. Divisions calicinales courtes, glabres sur le dos, les extérieures pinnatifides à appendices courts, étroits. 290. R. leucantha M.-B., fl. Taur.-Cauc., 1 (1819), p. 552 (non Loisel); Link, enum. hort. Berol., IE, p. 59; Desportes, 1. e., p. 91; R. Biebersteiniana Tratt., 1. c., IE, p. 5. Has. — Le Caucase. Ors. Je possède en herbier une plante de l’Unio itiner. an. 1859 : in fruticelis prope Helenendorf Georg. Caucase, » récoltée par Hohenacker. — L’échantillon en fleurs a les pédoncules latéraux glabres, le pédoncule central glabre et parsemé de quelques rares glandes, le tube du calice et les divisions calicinales glabres ; dans les échantillons en boutons non épanouis, les pédoncules et le tube du calice sont un peu velus, les divi- sions calicinales velues et parsemées de glandes. Cette forme récoltée par Hohenacker constitue-t-elle le R. Zeucantha M.-B. ? dans le flora Taur.-Cauc., WI, p. 552, l’auteur dit : germinibus.…. basi pedunculisque hispidis. J'ai vu dans l’herbier DC., un À. leucantha étiqueté par Besser et provenant de son jardin botanique, plante qu’il cultivait comme venant du Caucase. Voici la description établie sur ce type de Besser, conservé dans l’herbier DC. et envoyé en 1824. Aiguillons du rameau dilatés à la base, inelinés ou un peu courbés au sommet, mesurant 4-5 millim. de longueur. Pétioles un peu velus dans le (209) sillon surtout à la base, le reste lisse, parsemés de glandes fines stipitées, aiguillonnés en dessous. Folioles 5-7, grandes, toutes pétiolulées, ovales- arrondies, les plus grandes mesurant 2 +-5 cent. de largeur sur 4 cent. de longueur, glabres sur les deux faces, vertes en dessus, glauques en des- sous; nervures plus ou moins saillantes, les secondaires parsemées de fines glandes, la côte médiane porte des glandes et quelques petits acicules, doublement dentées, les dents principales terminées par un mucron, les secondaires par une glande. Slipules longues, glabres sur les deux faces, glanduleuses en dessous principalement au sommet, oreillettes aiguës, un peu denticulées, droites. Pédoncules réunis en bouquet par 5-4, hispides-glanduleux. Tube du calice ovoïde, hispide-glanduleux. Divisions calicinales Spatulées au sommet, glanduleuses en dessous, 2 entières à bords tomenteux, 5 pinnatifides à appendices courts presque filiformes, bordés de quelques glandes, saillantes sur le bouton, réfléchies à l’anthèse. Styles très-obscurément hérissés presque glabres, disque conique. Fleur grande. Fruit... 291. R. Wasserburgensis Kirschl.! fl. Als. (1852), pe 227. Je connais ce rosier par trois beaux spécimens reçus en 1856, de Kirschleger même. Ce curieux rosier n’aurait-il qu'une localité unique? Mes échantillons sont seulement en fleurs, je n'ai pas vu le fruit. Je donne #n extenso la description de Kirschleger. Arbuste touffu, haut de 2 mètres, à écorce cannelle ; vieux tronc et rameaux florifères inermes; turions à aiguillons soustipulaires geminés, étroits, subulés, droits ; écorce du reste complètement lisse et glabre; stipules con- niventes plus ou moins appliquées l’une contre l'autre, à oreillettes dressées ; folioles 5-7, un peu roides, ovales, à dents triplement dentées; pétioles tomenteux, glanduleux et aiguillonnés en dessous; face inférieure des folioles d'un vert très-pale, glabre, à l'exception de la nervure médiane glandulifère. Inflorescence ordin. à 2-5 fleurs, à stipules- bractées très-dilatées, tomenteuses et glunduleuses ; pédon- 54 (510) cules, urcéoles ovoïdes-allongés et segments calicinaux (les deux extérieures pinnatifides) chargés de glandes très- denses, longues de 2-5 millim. Corolle grande, rose pour- pre. Styles très-velus; carpelles à stipes très-courts. — Vosges. Vallée de Münster, près du château ruiné de Wasserbourg derrière Soulzbach (Kirschleger). | Oss. La description de Kirschleger est incomplète ; ses échantillons vont me permettre de signaler plusieurs omissions. Les pétioles sont tomen- teux-glanduleux, faiblement aiguillonnés en dessous ou inermes. Les folioles sont ovales-elliptiques, les dernières folioles du pétiole plus petites ordin. obtuses, d’un vert sombre en dessus, glaucescentes en dessous, la côte médiane glanduleuse ; les nervures secondaires sont parsemées de quelques glandes. Les stipules glabres en dessus, tomenteuses et parse- mées de quelques rares glandes en dessous. Les pédoncules longs, chargés de soies glanduleuses ; bractées ovales, cuspidées, tomenteuses sur les deux faces, plus courtes que les pédoncules, bordées de glandes. Divisions calicinales ovales, terminées en longue pointe spatulée, couvertes en dessous de glandes et de petits acicules. Le tube du calice ovoïde, chargé de soies glanduleuses. 292. R. commutata Scheutz, 1. c., p. 20; Crépin, lc asc 2) pA128: Has. — Suède. Asarum (Christ). 293. R. subolida Déséglise, descrip. de qq. esp. nouv. de ros., in mém. Soc. Acad. de M.-et-Loire, XXVIII (1875), p. 124, extr., p. 28; {2. terebinthinacea Déséglise, ess. monog., p. 119 (non Besser). Exs. Déséglise, herb. ros., n° 56. Has. Juin. Bois. — France. Saône-et-Loire : Brouailles près de Louhans (Moniez), Chälons-sur-Saône (Ozanon); — Rhône: Lyon au pont d’Allay (Ozanon), Tassin à l’Aigu (Boullu). 294. R. Pugeti Boreau, in Déséglise, 1. c. (1861), X, p. 156, extr., p. 06; Cariot, 1. e., IT, p. 185; Fourreau, | Got >) L. c., p. 75; R. foetida Reuter! cat. Genève (1861), p. 72 non Bastard; R. hispidocarpa Chabert! in Cariot, L. c. (1865), p. 677 ex exempl. authent. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 27; Billot (suites), n° 5591. Has. Juin. Les bois. — France. Saône-et-Loire : Châlons-sur-Saône, bois de Givry (Ozanon) ; — Ain : la Cadette près de la Pape (Aunier, Chabert); — Rhône : route d'Écully à Charbonnière (Chabert), Chaponost (Boullu); — Haute-Savoie : Annecy (Boreau), Pringy, bois de Tessy sur Épangy, bois de'Barioz (Puget); — Haute-Garonne : bois de Laramette près de Toulouse, Nailloux, bois de la Tesoque (Timbal-Lagrave), Moulin Grammont (Baillet), Toulouse (Ripart). 295. R. nemorivaga Déséglise, descript. qq. esp. nouv. de ros., in Billotia (1864), p. 40, extr., p. 8; R. setulifera Timb.-Lagr., in herb. Déséglise. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 26. Has. Mai, juin. Bois, — France. Cher : forêt de Fontmoreau ! — Rhône : bois de l'Étoile à Charbonnière, Tassin (Boullu); — Haute-Garonne : Laramette (Timbal-Lagrave). — Autriche. Bohème : Leitmeritz près de Pokratitz (Kerner). Oss. R. Thomasii Puget. Je connais ce rosier par deux échantillons trop incomplets pour me prononcer ; je donne en entier la description de M. Puget. Arbrisseau peu élevé, à rameaux bruns ou rougeätres, munis de rares petits aiguillons dilatés à la base en forme de disque, arqués, courts; pétioles velus aiguillonnés en dessous, portant quelques glandes fines ; 5-7 folioles petites, ovales-arrondies ou obtuses, vertes et glabres en dessus, glauques pubescentes en dessous, parseméés de rares glandes fines sur les nervures secondaires et la côte médiane, doublement dentées ; stipules étroites, glabres, à bords glanduleux-ciliés, oreillettes courtes, droites ou peu divergentes; pédoncules solitaires ou en corymbe peu fourni, hispides-glanduleux ; tube du calice ovoïde, lisse ou hispide-glan- duleux à la base; sépales 2 entiers, 5 pinuatifides, plus courts que la corolle, non persistants ; styles courts, hérissés; fleur d’un rose clair ; fruit petit, arrondi, d’un beau rouge à la maturité. (512) Has. Région des montagnes. — Suisse. Cant. de Fribourg : La Gotalaz (Puget). 296. R. decora Kerner, in litt.; R. amoena Kerner, olim, non auct. Description établie sur de nombreux et magnifiques échantillons reçus de M.'Kerner. Arbrisseau......, rameaux floraux à écorce vineuse ou verdâtre, inermes, les jeunes pousses ont des aiguillons dilatés à la base, inclinés ou droits, de couleur fauve; il se trouve aussi des jeunes pousses inermes; pétioles par- semés de glandes très-fines, inermes ou faiblement aiguil- lonnés; 5-7 folioles fermes, coriaces, glabres, d'un vert clair en dessus, glauques en dessous, nervures blanchâtres, les secondaires parsemées de quelques rares glandes, la côte médiane glanduleuse, ovales-lancéolées, un peu acu- minées, doublement et triplement dentées, les dents prin- cipales grandes, ouvertes, terminées par un petit mucron, les secondairesFglanduleuses ; stipules glabres, parsemées de glandes en dessous, à bords glanduleux, oreillettes aiguës droites; pédoncules solitaires ou par 2-5, glabres ; tube du calice ovoïde-allongé, glabre ; divisions calicinales cuspidées au sommet, glabres sur le dos, 2 entières, 5 pin- nafides à appendices presque filiformes, bordés de quelques glandes, plus courtes que la corolle, caduques ; styles très- velus, disque plan ; fleur grande, rose; fruit arrondi. Has. — Autriche. Tyrol : Alaunthal près la ville de Krems (Kerner). 297. R. flexuosa Rau, enum. ros. (1816), p. 127, non Raff.; Tratt., 1. c., IL, p. 74; BL. et Fing., L. e., p. 654; Rchb., 1. e., n° 3989; Boreau, I. e., éd. 2, n° 665, éd. 5, n° 867; Déséglise, essai monog., p. 97; de Martr.-Don., l e., p. 255; Cariot,'l. c., p. 184; Fourreau, lc, PATos ( 515 ) R. rubiginosa var. flexuosa Lindley? 1. c., p. 88; Des- portes, L. c., n° 1955; R. foetida Boreau, 1. c., éd. 1, 404, excl. syn.; R. collina var. flexuosa Du Mort., 1. c., p. ,8. Has. Juin. Haies, bois. — France. Vosges : Château d’Andlau en descen- dant vers le Rüppelholz (Boulay); — Cher: Plou, Poisieux (Blondeau, 1851, qui la connaissait aussi à Marmagne et la nommait R. montana Vill.), forêt du Rhin-du-bois ! bois de Rouet et de la Touche, commune de Mehun! bois de Marmagne! bois des Dames, commune de Trouy ! bois du Corpouay près de Saint-Éloy-de-Gy ! Usages de Cerbois! bois de Galambert! la Servanterie ! — Rhône : Lyon bois de l'Étoile, Tassin (Ozanon), Charbonnière, Francheville (Chabert); — Ain : Lyon à la Pape (Ozanon). — A/sace. Bois montagneux du Jaegerthal près de Niederbonn! — Autriche. Autriche infér. : Krems (Kerner); — Bohème : Babitz près de Leitmeritz (Kerner). 298. HR. pseudo-flexmosa Ozanon, in Déséglise, descript. de qq. esp. nouv. de ros. (1864), p. 42, extr., p. 10; Fourreau, I. c., p. 75. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 28; Billot (suites), n° 5892. | Has. Juin. Bois. — France. Rhône : Lyon à Charbonnière (Ozanon), Tassin à Méginant, Chapoly (Boullu). 299. R. speciosa Déséglise, 1. c., p. 59, extr., p. 7 (1864); Fourreau, I. €., p. 75. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 25; Unio itiner., an. 1859; Billot (suites), n° 5592. k Has. Juin. Bois. — france. Cher: bois de Charron et de Marmagne! — Rhône : Lyon à Charbonnière (Ozanon), Tassin, Francheville, Saint- Genis-des-Ollières (Boullu). — Russie-d’Europe. Volhynie (Hohenacker). 500. R. Aumdzilliama Besser! enum. Pod. et Volh. (1822), p. 46 et p. 67, ex exempl. auth.!; Rehb., L. c., (514) n° 4013; Boreau, 1. c., éd. 3, n° 868; Déséglise, in Billot, annot. fl. de Fr. et d'Allem., p. 126 et ess. monog., p. 98; de Martr.-Don., p. 252; Cariot, 1. e., p. 185; Fourreau, 1. €., p. 75; R. Jundzilli Besser, cat. hort. Crem.,.an: 1810 ;/p M7E MB: Al. Taur.-Caue Ie (1819) ip s47 exe sy DOS Trat 1 cp TE R. glandulosa Besser, eat. hort. Crem., an. 1811, supp. 5, p. 20, non Bellardi; R. reticulata Kerner, OEsterr. bot. zeitschrift. (1869), n° 11, extr., p. 8. Exs. Billot, n° 2262; Déséglise, herb. ros., n° 55 et 53 bis. Har. Juin. Haies, bois. — Russie d'Europe. Volhynie (Besser, in herb. Déséglise). — France. Vosges : Rambervillers (Boulay) ; — Loir-et-Cher : Gièvres (Franchet); — Cher : Saint-Martin-d’Auxigny (Ripart), Montifaut près de Valio! Roulon et bois de Gérissai commune de Berry! forêt du Rhin-du-bois ! La Servanterie! Vaubert ! Saint-Florent ! — Rhône: pont d’Alay près de Lyon, Charbonnière (Chabert), Saint-Lager (Boullu); — Indiqué dans le départ. du Tarn, par M. de Martrin-Donos, dans sa florule. — Suisse. Cant. de Schaffhouse (Christ). Mon étiquette ne porte que cette indication vague. — Autriche. Autriche-infér. : Oberbergern près de Mautern, Rehbergerthal près de Krems (Kerner). Var. B. Besser, enum. Pod. et Volh., p.67. Foliis minoribus, basi minus rotundatis et glandulosis, petiolis pubescentibus, aculeis paucissimis. E Kuna Pod. Aust. (Besser). Cette variété est représentée dans l’herbier DC. par un échantillon venant de Besser même; l'étiquette est ainsi: « R. Jundrillii var. b. — E Podol. 1824, Besser ! » Échantillon haut de 25 centim., portant quatre ramuscules ; le rameau est inerme ou presque inerme; 5 à 4 petits aiguillons longs de 2 millim , dilatés à la base en forme de disque, droits, les ramuscules portent des aiguillons sétacés églanduleux, épars, peu abondants. Pétioles pubescents, ayant quelques rares glandes stipitées, inermes ou faiblement aiguillonnés. Folioles 5-7, médiocres, espacées sur le pétiole, la terminale ovale-arrondie, terminée en pointe courte, sur les pétioles inférieurs la terminale est obovale, arrondie au sommet, cunéiforme à la base, les folioles latérales (5627) ovales-elliptiques ou obovales, fermes, vertes, glabres en dessus, glauces- centes, pubescentes en dessous, à nervures blanchâtres, saillantes, églan- duleuses, simplement dentées, à dents ciliées. Stipules glabres en dessus, parsemées de poils en dessous, oreillettes aiguës, peu divergentes, presque droites. Pédoncules solitaires, longs, chargés de glandes fines stipitées. Tube du calice ovoïde, hispide à la base. Divisions calicinales longues, terminées en une longue pointe. spatulée, glanduleuses sur le dos, 2 entières, 3 pinnatifides à appendices bordés de glandes. Styles courts, hérissés, disque presque plan. Fleur grande. Fruit... Cette variété de Besser est certainement étrangère au R. Jundzilliana et même à la section Rubiginosae ! Var. C. Besser, L. e.; eadem aculeis fortibus, inferne compressis parum arcuatis. Charkowia (Besser). Var. D. Besser, L. c.; foliolis oblongis sesquipollicaribus et ultra, subtus eglandulosis, serraturis divergentibus, aculeis similibus, fructibus globosis. E distr. Rown (Besser). Var. E. Foliolis var. B, minoribus, subtus minus glaucis, aculeis var. C, ramulis floriferis, superne nudis, receptaculo magis subgloboso, floribus carneis. E Silesia (Besser). Var. F. Foliolis var. B, sed subtus magis glandulosa, aculeis var. C, ramis floriferis caeteris magis setoso-aculeatis. E Krasninki Pod. Austr. (Besser). Var. G. Foliolis praegressi omnibus minoribus, subtus valde glandu- losis, petiolis et costis pubescentibus, aculeis var. B, pedunculis et calyci- bus parce setosis. E Krasnenki {Besser). Hac nisi intermediüs jungeretur cum À. Jundzilliana ab affinitatem cum À. provinciali inter gallicanas militante, potius ad rubigineas trans- ferri deberet (Besser). Ons. I. Ces cinq dernières variétés ne sont pas représentées dans l’her- bier DC. ; j'ai rapporté in extenso les diagnoses de Besser qui sont dans l’énum. Pod. et Volh. Oss. II, En 1811, Besser, cat. hort. Cremen., Sup. 5, p. 20, déerit un R. glandulosa (non Bellardi 1786-1801). — R. (glandulosa) calycis tubo elliptico, laciniis, pedunculis, petiolis costisque foliolorum glanduloso- hispidis ; foliolis elliptico-ovatis biserratis subtus glaucescentibus, aculeis subreflexis sparsis. Besser in Bieberst, I, c. En 1816, Besser, cat. hort. Cremen., p. 117, donne le nom de R. Jund- zilli à son R. glandulosa. (25707) R. germinibus ovatis basi pedunceulisque hispidis, aculeis ceaulinis raris basi dilatatis compressis recurviusculis, petiolis glanduloso-villosis aculeatis, foliolis (majuseulis) ovatis argute glanduloso-biserratis, subtus glaucescentibus subvillosis : venis glandulosis, floribus subcorymbosis. Besser in Bieberst., L. c. En 1822, Besser, enum. Pod. et. Volh., p. 46, conserve le nom de R. Jundzilli; puis dans le même livre, p. 67, il lui assigne le nom de R. Jundzillianu, ajoutant à ce type six variétés, dont une de ces variétés est représentée par un échantillon dans lPherb. DC. J’ai donc dû prendre pour base du À. Jundzilliana le type même de Besser que je possède en herbier et non la plante distribuée par Hohenacker quoique venant de la Volhynie. 301. R. nitidula Besser, cat. hort. Crem., ann. 1811, sup. #, p. 50 et ann. 1816, p. 118, enum. Pod. et Volh., p.201 et(p. 67; UBieb.;v 14." Taureau (1619) 0e p. 947; Tratt., mon. ros., [l, p. 76; À. canina pilosius- cula Ser., in DC., prod., Il, p.615 part.; R. arguta Stev. ex Bieb. Voiei la description minutieuse que J'ai pu établir sur un type de Besser conservé dans l'herbier DC. L’étiquette porte : «R. nitidula Mihi, cat. Crem. specimen cultum e specim. spontaneo. Besser, 1820. » Un très-grand échantillon couvrant presque une feuille d'herbier. Aiguillons nuls sur le rameau, sur 8 ramus- cules qui sont sur Île rameau, cinq portent 1-5 petits aiguillons fins non sétacés glanduleux. Pétioles pubéru- lents, glanduleux, aiguillonnés en dessous. Folioles 5-7, médiocres, ovales, quelques-unes un peu pointues au sommet, vertes, glabres en dessus, glaucescentes et par- semées en dessous de poils qui doivent disparaitre avec l'âge, un grand nombre de folioles sont pourvues de poils et d’autres en sont dépourvues, glanduleuses sur toute la face inférieure, à glandes fines rousseàtres, dou- (517 ) blement dentées. Stipules glabres en dessus, parsemées de glandes en dessous au sommet, la partie intra-stipu- laire glanduleuse. Pédoncules solitaires, hispides-glan- duleux, bractées ovales, plus longues que les pédoncules. Tube du calice petit, globuleux, lisse ou hispide à la base. Divisions calicinales longues, glanduleuses sur le dos, spatulées au sommet, à pointe un peu denticulée, 2 entiè- res, » pinnatifides à appendices bordés de glandes, réflé- chies à l’anthèse. Styles courts hérissés, disque presque plan. Fleur petite. His. Cum affinibus in Tauriae nemoribus atque dumetis passim occurit (Bicherstein). Os. Dans l’herbier DC., se trouve un autre spécimen de Besser ainsi nommé : « R. nilidula var. b. mihi. E Podol. Austr. ad Hypanim, Besser, 1824. » Voici la description que j’ai pu établir à l’aide de l’échan- tillon de Besser. Rameau portant des aiguillons dilatés à la base, courbés au sommet, dégénérant en soies glanduleuses. Pétioles velus-glanduleux, inermes et faiblement aiguillonnés. Folioles 5-7, ‘ovales-elliptiques, ovales-arrondies ou obovales, parsemées de poils courts en dessus, {a majeure partie des folioles ont des glandes à la face supérieure, plus ou moins couvertes de glandes rousseàtres en dessous et de quelques poils, la nervure médiane plus ou moins velue, doublement dentées. Stipules glabres en dessus, glanduleuses en dessous ; oreillettes aiguës, droites, bordées de glandes. Pédoncules parsemés de glandes, bractée petite, ovale, acuminée, glabre, bordée de glandes égalant ou dépassant les pédoncules. Tube du calice ovoïde, lisse, hispide à la base. Divisions calicinales glanduleuses sur le dos, terminées en pointe plus ou moins denticulée à denticules glandu- leux, 2 entières, 5 pinnatifides à appendices bordés de glandes réfléchies à l’anthèse. Styles hérissés, disque plan. Fleur grañde. J’ai souligné les caractères différentiels. Je n’ai vu les fruits ni du type ni de la variété; les échantillons sont seulement en fleurs dans lherbier DC. Cette variété ne se trouve mentionnée ni par Besser, ni par Bicher- stein, ni par Trattinnick. 502. R. livescens Besser, cat. hort. Crem., an. 1811, ( 518 ) sup. 4, p. 19, an. 1816, p. 118 et enum. Pod. et Volh., DD bro7; Trail. ec, T; p.60! Has. — La Pologne australe (Trattinnick). — Il existe dans l’herb. DC., un type de Besser, mais l'étiquette ne porte pas la localité et seulement l’année 1820. Var. B. major Besser, in herb. DC.! — L’étiquette de Besser est ainsi : « À. livescens b. major Mihi, ad Hypaniam, 1824, Besser. » Jene vois cette forme mentionnée ni par Besser ni par Trattinnick; voici la description que j’ai pu établir sur l’échantillon de Besser. Rameau et ramuscules inermes. Pétioles lisses, glanduleux, aiguillonnés. Folioles 5-7, grandes, ovales-elliptiques, vertes, glabres en dessus, glau- ques en dessous, nervure médiane et nervures secondaires parsemées de glandes, doublement dentées. Stipules allongées, glabres en dessus, parsemées de glandes en dessous, oreillettes aiguës, divergentes. Pédon- cules hispides-glanduleux, bractées'égalant les pédoncules. Tube du calice ovoide, glanduleux à la base. Divisions calicinales spatulées au sommet, parsemées de fines glandes sur le dos, 2 entières, 5 pinnatifides à appen- dices bordés de glandes. Styles très-velus, disque plan. Fleur détruite par les insectes. Fruit. c.) Pseudo-rubiginosae. Déséglise obs. on the diff. meth. proposed for the classif. of the spec. ros., in the Naturalist, n° 20 (1865), p. 915; Rubiginosae a) sepiaceae Crépin, monog. ros., fase. [ (1869), p. 25; Cottet, énum. ros. du Valais, in bull. soc. Murith. (1874), fase. 5, p. 42. Aiguillons uniformes, ne dégénérant pas en soies setacées slanduleuses ue" EL, AETTENTS Aïguillons dégénérant en soies sétacées glanduleu- ses sur les rameaux florifères. . . . . . 15. Pédoncules velus ou glanduleux, . . . . . 5. à Pégoncules glabres 29 0400 ER RE Ont Pédoncules velus, pétioles aiguillonnés, folioles ovales ou obovales, styles velus, fleur rose, fruit : DO + «3218000 ENS RES Pédoncules glanduleux, pétioles inermes, folioles très-atténuées à la base, styles hérissés, fleur petite, rose, fruit rouge orangé, ovoïde . . . /ladanifera. 0919) Styles velus ou hérissés . 5. “ Styles glabres . st: Styles velus AT U tte 6. a Styles hérissés ou faiblement hérissés . 8. Folioles petites, tube du calice petit, globuleux, 6. ; fleur petite, rose, fruit petit, sphérique, cou- ronné par les sépales persistants . Lugdunensis. Folioles non petites de Pétioles lisses, couverts de glandes, tube du calice - | subglobuleux, fleur rose, fruit gros, arrondi Jordani. ” À Pétioles pubérulents, glanduleux, tube du calice ovoïde, fleur blanche, fruit globuleux . . . Vaillantiana. Arbrisseau à rameaux couverts de petits aiguil- lons, folioles très-petites, ovales-arrondies, tube du calice petit, globuleux, styles glabres ou 8. obscurément hérissés, fleur petite, rose, fruit petit, subglobuleux. LR ca UE ISeraphins: Arbrisseau à rameaux non couverts de petits aiguillons +. 9 Pétioles pubérulents, glanduleux, tube du. calice obovoïde, styles hérissés, fleur blanche carnée, 9. fruit gros, ellipsoïde, couronné par les sépales ÉLIRE SRE e ta VE Cheriensis. Pétioles lisses glanduleux +. . ere (LE Tube du calice ovoïde-allongé, styles presque glabres, fleur blanche ou rosée, fruit ovoide- 10. EN IOE RN HARRIS Carte" SEDEUM. Tube du calice subglobuleux, styles hérissés, fleur blanche, fruit globuleux . . | virgultorum. Petit arbrisseau, rameaux floraux aiguillonnés, | folioles petites, ovales-aiguës, tube du calice 11 ovoïde, fleur blanche, fruit ovoide agrestis. | Arbrisseau à rameaux floraux inermes ou presque inermes. 12. ( 520 } Folioles assez grandes, ovales-lancéolées, tube du calice ellipsoïde, fleur petite, blanche, fruit 12. petit, ovoide RUN NE re INPUT | Folioles médiocres, obovales, la côte velue, tube du calice ovoïde, fleur blanche, fruit ovoïde. . arvatica. Folioles ovales-elliptiques, pédoncules hispides glanduleux, divisions calicinales glanduleuses sur le dos, tube du calice ovoïde, fleur rosée, ILUILOYOiMes) 2 te SMS RE RE AE EE Re Folioles arrondies ou obtuses, pédonceules lisses, divisions calicinales glanduleuses sur le dos, persistantes sur le fruit, tube du calice petit, globuleux, fleur blanche, fruit globuleux . . Biturigensis. 905. R. Hungarica Kerner, Oester. bot. Zeitschr. (1869), p. 254; Crépin, L. c., p. 69. Has. — Autriche. Hongrie : au pied du Piliserberges (Kerner). 504. R. grandiflora Wallroth, ann. bot. (1815), p.66: Tratt., lc, Il'p. 515 Bl-et Fins lc /pMBSU0E Desportes, 1. €., p. 82; À. rubiginosa var. grandiflora Seringe, in DC., prod., I, p. 616. Has. — In Saxonia, ad marginem nemorum (Wallroth). Os. Je ne connais pas ce rosier, qui peut-être, ne doit pas faire partie de cette subdivision. 505. R. sepium Thuillier, fl. Paris (1799), p. 252; Bisaed;1::c. (1809), :p:4189%°Merat een p. 192; DC., I. c. (1815), V, p. 558, excel. syn.; Leman, l: c. (1818), extr., p. 10; Tratt., 1. c. (1823); IE, p. 32; Bl_et King, 1. ©. (1825), :p. 029: Despartes Le (1828), n° 1979 ; Host, 1. c. (1851), IL, p. 21?; Hooker, British flora (1855), p. 258°?; Boreau, L. ce. éd. 2.(1849), n° 685, éd. 5 (1857), n° 870 et ceatal. M.-et-Loire (1859), p. 80 ; Godet, I. c. (1855), p. 214; Arrondeau, ONE ) ro 0 PERD 126 Mkeuter. lt, (1860), ip: 72: Déséglise, L e., p. 145, extr., p. 105 (1861); de Martr..- Don., 1. c. (1864), p. 254; Grenier, fl. juras. (1864), p. 250, excl. var. b.; Cariot, 1. c. (1865), p. 188; Du Mot 201867); 4p.) 55. excl., var. b.: Lloyd, le. (1868), p. 177 ; Fourreau, I. c. (1869), p. 75; Pérard, er te60) 41782: Verlot, lc. (1872) p. 114: Cottet L. ce. (1874), p. 42; R. canina var. sepium DC., I. c. (1805), IT, p. 447; Koch, syn. (1845), p. 252; Godron, fl. Lorr. (1845), 1, p. 221; Coss. et Germ., fl. Par. (1845), p. 179; R. sepium var. rosea Desvaux, journ. bat. (1815), Il;-p.146; Thory, L 'e!(1820); p: 115; BR. rubiginosa Var. sepium Saint-Amans, |. e. (1821), p. 206; Seringe, in DC., prod., II (1825), p. 617, excel. syn. Mall., Rau; Du Mort., fl. Belgica (1827), p. 95; Chevalier, 1. c. (1827), I, p. 691; Duby, bot. (1828), 1, p. 178; Gr. et God., L. c. (1848), I, p. 560 ; Gonnet, 1. c. (1848), p. 479 ; Kirschleger, L. e. (1852), [, p. 249; R. inodora Fries! novit. (1814), I, p. 9; Seringe, 1. c., p. 616; Babington ? man., éd. 6, p. 124 ; R. stylosa var. glandulosa Seringe, 1. e., p. 599; ÆR. glutinosa Schultz, Starg., sup., 27, non Smith; R. pseudo-sepium Callay ! ; Cottet, I. c., p. 42. Icox. Redouté, les roses (1824), livrais. 22, c. médio- cre ; Engl. bot., third. edit., tab. 470? la figure en fruit a les aiguillons horizontaux, la figure -en bouton a Île pédoncule hispide-glanduleux, la figure avee feuilles et fleur ouverte pourrait à la rigueur être prise pour le R. sepium. Cette planche est la reproduction de la planche 2655 de l’English botany, ed. L. - Exs. Reichenbach, n° 1898; Fries, herb, norm. fase. ("522 ) X, n° 51! Billot, n° 1870, 1871 bis, ter et quater ; Seringe, n° 47 !; Déséglise, herb. ros., n° 50. Has. Juin, juillet. Haies, bois. — Ce rosier est généralement répandu en Europe. Manquerait-il en Espagne, en Portugal, en Asie? Je n’ai pas vu un seul échantillon de R. sepium venant de ces pays. Var. B. puhescens Rapin, in Reuter, cat. de Genève, p. 75. — Feuilles à folioles pubérulentes en dessous ainsi que le pétiole. Has. — France. Allier : haies à Arcon près d'Ebreuil (Lamotte), — Savoie : près de Montmélian (Songeon); base du Salève. — Suisse, Jura de Bâle (Christ). — Italie. Florence (Levier). Oss. R. versicolor Timbal-Lagrave in litt.! R. inodora Timb.-Lagr., non Fries. — Je donne in extenso la note de M. Timbal-Lagrave, que j'ai reçue avec la plante; j'ai vu trop peu d'exemplaires pour me prononcer; mais je crois que c’est une espèce particullère et bien différente du À. sepium Thuil. Fleurs grandes, 5 ou 4 au sommet des rameaux, rose-pourpre vif mais pälissant jusqu’au rose tendre selon que l’anthèse est plus ou moins avancée ; pédoncules fins, glabres; ovaire elliptique, glabre; sépales forte- ment pinnatifides et même bipinnatifides, glanduleux, ovales, cordés au sommet, très-velus en dedans; étamines à filets longs, glabres; styles courts, très-velus ; bractées ovales, cuspidées, glanduleuses; feuilles à pétioles glanduleux, obovales, doublement dentées, glanduleuses en dessous, glabres en dessus, dents très-profondes; rameaux courts, diffus, inermes; arbrisseau de { mètre, un peu diffus, peu épineux (Timbal- Lagrave, lettre du 4 févr. 1875). 506. R. vinodora Kerner, Oest. bot. zeitsch. XIX (4869), p. 329, extr., p. 5; Crépin, L. e., p. 115. Has. — Autriche. Tyrol : Innsbruck, entre Zirl et Fragenstein (Kerner). 507. R. agrestis Savi, fl. Pis. (1798), I, p. 475 et Trattato degli alberi della Toscana (1811), 1, p. 190 (non Gmel.); Pollini, fl. Veron. (1822), II, p. 144; Desportes, 1. c., n° 1984; Rchb., L. c., p. 619; Gus- sone, syn. Sicul., 1, p. 565 ; Boreau, I. c., éd. 5 (1857), ( 525 }) n° 871 et catal. M.-et-Loire, p. 80 ; Déséglise, in Billot, annot. fl. de Fr. et d’Allem., p. 127 et ess. monog., in mém. Soc. Acad. de M.-et-Loire, X, p. 144, extr.. p.104; Kirschleger, 1. e., IE, p. 5667; de Martr.-Don., L. c., p. 254; Cariot, L. c., p. 186; R. sepium var. parviflora Bastard, I. c., sup., p.51; Pérard, I. c., p. 82; R. sepium var. alba Desvaux, journ. bot. (1815), IE, p. 116; R. sepium var. agrestis Carion, cat. S.-et-Loire (1859), b242Grénier, L €, p. 250:Du Mort, %c,Mp:56; KR. sepium var. myrtifolia Thory, I. e., p. 114; R. myr- tifolia Haller fils in Schleicher, cat. plant. Helv. exsicca- tarum, ab anno 1794 et seqq., sine descript.; Desportes, Len 4984; Boreau Ec-1.6d4:2; 1E;p 181 Ralbe flora Opitz, in Tratt., L. e., I, praef., p. 58? BI. et Fing., I. ©, p. 645; R. rubiginosa flore albo Pollini, viag., pp. 18, 89; R. sylvestris foliis odoratis Seguier, fl. Veron., IE, p. 512. Icox. Pollini, fl. Veron., tab. 2, f. 4; Redouté, les roses (1824), livrais. 57, D. Exs. Seringe, n° 10!; Billot, n° 2265; Déséglise, herb. ros. n° 59. Has. Juin. Lieux pierreux. — France. Maine-et-Loire : Angers (Bas- tard, 1810, in herb. DC.); — Cher, C.; — Allier : Montluçon (Pérard, Catal.); — Saône-et-Loire : Monthélon près d’Autun (Carion), Châlons- sur-Saône (Ozanon); — Lozère : Mende (Prost, 1815, in herb. DC.); — Gard : Anduze (Miergue); — Haute-Garonne : Towouse (Timbal-Lagrave); — Rhône : Chaponost (Boullu); — Isère : la Bastille de Grenoble (Verlot); —Var : le Luc (Hanry); — Alpes-maritimes : Antibes (Bornet); — Savoie : Chambéry (Songeon). — Suisse, Valais : Bovernier ! — Italie, Florence (Levier), Palerme (Todaro). 508. R. meutita Déséglise, descript. qq. esp. nouv. ros., in Billotia (1864), p. 45, extr., p. 11. (5% ) Exs. Déséglise, herb. ros., n° 51. Has. Mai, juin. Broussailles. — France. Haute-Savoie : Thonon à la pointe de Ripaille (Puget). 509. R. arvatica Puget, in Baker, review of the British roses (1864), p.55 et in Engl. bot., third edit., I (1864), p. 517; Cariot, I. c., IE, p. 186; Fourreau, |. €., p. 75; Cottet, 1. c., p. 45; R. canina var. arvatica Baker, monog. British roses, p. 229; R. trachyphylla var. arvatica Du Mort., 1. c., p. 59? Exs. Baker, herb. ros. brit., n°° 25?, 26?, 27. Has. Juin. Bois, broussailles. — Angleterre. Yorkshire : haies à Kil- vington (Baker). — France. Savoie : Méry près d’Aix, Salins près de Moutiers (Puget); — Haute-Savoie : montagne d’Annecy-le-Vieux près de la Malveria, la Margeriaz, Thonon route d’Orsier. 510. R. virgultorum Ripart, in Déséglise, L c., (1864), p. 44, extr., p. 19; Fourreau, I. c., p. 75; Verlot, L e., p. 117; Cottet, 1. c., p. 43; R. neglecta Ripart, olim (non Leman); R. sepium var. sphaerocarpa Cariot, cp 1867 Exs. Déséglise, herb. ros., n° 52. Has. Mai, juin. Haies, bois. — France. Cher : Bourges (Ripart), la Chapelle-Saint-Ursin, Marçay près de Quiney, Valio, Saint-Éloy-de-Gy, Mehim; — Allier : les Gazeriers (Lamotte); — Saône-et-Loire : Châlons- sur-Saône (Ozanon); — Rhône : Mont Cindre (Chabert), Charbonnière (Ozanon), Vernaison (Boullu); — Isère : la Bastille de Grenoble (Verlot); — Hautes-Alpes : Gap (Burle}; — Haute-Savoie : Thonon, pointe de Ripaille (Puget). — Suisse. Valais : Bovernier. — Autriche. Tyrol : Laserz (Kerner). 511.R. Bülletii Puget, in Crépin, primit. monog. ros., fase. 1 (1869), p. 116. Exs. Billot (Suites), n° 5594; Kotschy, Perse bor., n°276? (595 ) Has. Juin. Broussailles. — France. Haute-Garonne : Toulouse (Timbal- Lagrave); — Savoie : Salins près de Moutiers (Puget). 512. R. Seraphäimi Viviani, ad. fl. Ital. fragm. (1808), p. 67 et fl. cors. spec. nov. (1824), p. 8; Seringe, in DC., prod., If, p. 625, Desportes, IL. c., n° 1989; Gusonne, 1. c., p. 564; R. rubiginosa var. CG. b. Mutel, fl. fr., E, p. 550; R. graveolens var. Corsica Gren. et Godr., 1. c., [. p. 561; de Marsilly, catal. pl. Corse, p. 56. Exs. Aucher-Eloy, n° 1454!; Kralik, pl. corses, 1849, sans numéro. Has. Juin. — France. Ile de Corse : mont Coscione (de Forestier), Bastia (Kralik). — ftalie. Toscane : Pise (Savi); — Sicile : Madonie (Todaro). — Grèce (Aucher-Eloy). 515. R. Cheriensis Déséglise, 1. ce. (186%), p. 45, extr., p.49; Verlot, L c:,:p: 117%; Gottet,. À. 63, p2742; R. Boullui Gandoger, soc. Dauph. (1874). Exs. Déséglise, herb. ros., n° 54. Has. Mai, juin. Broussailles, haies. — France. Cher : Carrières de la Chapelle-Saint-Ursin ! — Rhône : Saint-Genis-les-Ollières, Montmelas, mont Thoux près de Lyon (Boullu); — Haute-Savoie : Saint-Gervais (Boullu); — Hautes-Alpes: mont Bayard sur Gap, Charrance (Gariod); — Basses- Alpes : route de Gap à Barcelonnette (Ozanon). — Suisse, Cant. de Fri- bourg : Monthbovon route d’Ayre (Cottet); — Valais : Bovernier (de la Soie). — Autriche. Tyrol : Leopoldstadt (Kerner). 514. R. Lugdumensis Déséglise, ess. monog., in mém. Soc. Acad. de M.-et-Loire, X (1861), p. 141, extr., D 101; Carlo l:/chup. 186:%Fousréau,; 1. c., p.179 R. graveolens var. eriophora Grenier, fl. juras. (1864), p. 249 (non Gr. et Godr. fl. de Fr.); R. graveolens Verlot! L c., p. 117 (non Gr. et Godr.); R. graveolens Gr. ct Godr., lc. E, p. 500, part. Exs. Billot (suites), n° 5855, excel. syn. Rau. ( 526 }) Has. Mai, juin. Haies, broussailles. — France. Rhône : route de Vil- leurbanne au Molard (Chabert), Tassin à l’Aiga (Boullu), mont Cindre (Ozanon);, — Ain : Echeys (Chabert); — Isère : Pierre-Frête (Chabert), la Salette, Villard-de-Lans, mont Anoysin près de Crémieu, Saint-Chris- tophe-en-Oisans (Boullu), Pariset en allant à Saint-Nizier (Verlot); — Hautes-Alpes : entre Brusinel et les Barraques (Gariod); — Haute-Savoie : Arenthon (Puget) ; — Savoie : Salins près de Moutiers (Puget), Chambéry (Paris), Bellecombette (Songeon); — Ardèche : Louvese (Boullu). — Suisse. Valais : mont Ravoire près de Bovernier, Sembrancher, Sion (Cottet). Var. B. macrocarpa. Aiguillons moins nombreux sur les rameaux; arbrisseau plus élevé; feuilles plus grandes ; fruit gros, sphérique; fleur petite, d’un rose vif d’après Chabert. — France. Rhône : entre Cham- pagay et Dardilly (Chabert), mont d’Or au-dessus de Couzon (Boullu); — Isère : Saint-Nizier près de Grenoble (Verlot). — Suisse. Valais : Bo- vernier. 515. R. Jordani Déséglise,l. c.,p. 146, extr., p. 106; R. rubiginosa Wahlenberg, fl. Carp., p. 150 ex Rau; R. rubiginosa var. glabra Rau, enum. ros., p. 157; BI. et Ping. ©, 1 p.658: Boreau, Le, 60.59, IL pH R. rubiginosa var. d. Bechst. Forstb., 1042 ex Rau; R. gra- veolens var. nuda Grenier, fl. jur., p. 249? Has. Juin, Broussailles, haies. -— Belgique. Prov. de Namur : Roche- fort ? (Crépin). — France. Puy-de-Dôme : Clermont, escarpements de la route de Clermont à Bordeaux; — Yonne : Auxerre (Mabile); — Isère : Villard-de-Lans (Boullu); — Loire : Lupé (Boullu). — Autriche. Tyrol : Antholz, Mieders, vallée de Stubai (Kerner). 516. R. elliptica Tausch, in Tratt., |. c., IE, p. 69; Seringe, in DC., prod., II, p. 625; BI. et Fing., 1. c., p. 656; R. rubiginosa Guimpel, deutsch. Holzart., E, p. 121, tab. 91 ex Trattinnick. Has. Juin, juillet. — Autriche. La Bohème. Je n’ai pas vu ce rosier placé par Seringe dans le Prodromus au rang des espèces douteuses. 517. R. Vaillantiana Boreau. (527 ) Arbrisseau de 1-2 mètres, à tiges munies d’aiguillons robustes dilatés à la base, arqués ou presque droits, quel- ques fois nuls sur les rameaux florifères ; pétioles pubéru- lents, glanduleux, aiguillonnés en dessous ou inermes; 5-7 folioles obovales, d’un vert clair, parsemées de petits poils apprimés en dessus, poils disparaissant à l’état adulte, pubescentes-glanduleuses en dessous, à glandes fauves, il y a aussi quelques folioles inférieures qui portent à la face supérieure des glandes, doublement dentées à dents glanduleuses; stipules glabres en dessus, glandu- leuses en dessous, oreillettes divergentes; pédoncules solitaires ou en bouquet, lisses, courts ; bractées de la base du bouquet ovales-acuminées, glabres en dessus, parse- mées de glandes en dessous, plus longues que les pédon- cules; tube du calice ovoïde ou subglobuleux, lisse, divisions calicinales longues, terminées en pointe souvent denticulée, lisses en dessous, tomenteuses en dedans, 2 entières à bords tomenteux, 5 pinnatifides à appendices linéaires bordés de glandes, réfléchies à lanthèse, puis redressées, couronnant le fruit avant la maturité, non persistantes ; styles courts, velus; fleur blanche ; fruit gros, globuleux. Has. Mai, juin. Broussailles. — France. Savoie : bois Champion près de Moutiers, Salins (Puget), collines de Chanaz et de Bellecombette près Chambéry (Songeon); — Hautes-Alpes : Charrance, Gap (Burle). 318. R. ladanifera Timb.-Lagr., précis des herboris. ann. 4870, in bull. soc. hist. nat. de Toùlouse, IV (1871), p. 175. Has. Bois. — France. Haute-Garonne : bois de Balma à Toulouse (Timbal-Lagrave). Oùs. R. heterophylla Timb.-Lagrave, in litt.! (non Woods). « Fleurs « blanches légèrement roses, de petite taille, ordin. 4 à 5 au sommet des ( 528 ) « rameaux principaux, solitaires sur les rameaux latéraux; pédoncules » courts, glanduleux; ovaire sphérique, glabre, d’un vert rougeâtre ; » sépales lancéolés-ovales, longuement cuspidés, pinnatifides, glanduleux, » dents peu nombreuses; pétales obovales, cordés au sommet, de petite » taille, jamais étalés; étamines à filets longs, blanc-jaunâtre à la base; » styles hérissés; fruit globuleux, rouge foncé bientôt rouge-noir ; sépales quoique desséchés persistant longtemps. » « Arbrisseau très-touffu, d’un mètre de hauteur, offrant de gros » rameaux qui donnent des tiges grêles, flexueuses, inermes, ces rameaux » portent des feuilles tantôt ovales, tantôt elliptiques souvent sur le même » rameau, plus ou moins atténuées à la base, dentées, dents glanduleuses 3 » écartées, d’un vert sombre en dessus, hérissées-glanduleuses en dessous, » de 5 à 7 folioles, les inférieures plus petites, la supérieure longuement » pétiolée. » (Timbal-Lagrave, lettre, # févr. 1875). — Haute-Garonne : Toulouse (Timbal-Lagrave). 319. R. Arabica Crépin, [. €., fase. 1, p. 125; R. rubi- ginosa var. Arabica Boissier, fl. orient., If, p. 687. Exs. Unio itiner., an. 1855, n° 446; Bové, n° 180; Schimper, n° 725. Has. Mai, juin. — Arabie. Mont Horeb ou de Sainte-Catherine (Schim- per, Bové). 520. R. Kilukii Besser, cat. hort. Crem., an. 1816, p. 118 et enum. Pod. et Volh., pp. 46, 67; M.-Bieb., fl Taur.-Cauc., II (1819), p: 546; Trait, 17e 22 p. 70; BI. et Fing., I. c., p. 629; R. balsamica Besser, cat. Crem., an. 1811, sup. IV, p. 18. Has. — La Crimée. 521. R. subdola Nob.; R. Klukii Boreau, |. e., éd. 2, n° 684, éd. 5, n° 869 (non Besser); Déséglise, |. c., p. 140, extr., p. 100; Grenier, fl. juras., p. 248? Exs. Billot, n° 1665; Déséglise, herb. ros., n° 29. Arbrisseau droit, élevé, à aiguillons assez nombreux, robustes, dilatés à la base, droits inclinés ou arqués, dégéne- ( 529 ) rant en aiguillons sétacés, les uns terminés par une glande, les autres églanduleux ; pétioles lisses ou parsemés de poils courts, chargés de glandes, aiguillonnés en dessous; 5-7 folioles toutes pétiolées, la terminale arrondie au sommet, rétrécie à la base ou aiguë aux deux extrémités, les laté- rales ovales-elliptiques, ovales-aiguës, quelques folioles inférieures subobtuses, coriaces, rudes au toucher, glabres, d'un vert luisant en dessus, il y a aussi quelques folioles portant à la face supérieure des glandes éparses, nervures saillantes et un peu parsemées de poils courts, couvertes de glandes en dessous, doublement dentées à dents glan- duleuses ; stipules étroites, les unes glabres sur les deux faces, d’autres glabres en dessus plus ou moins parsemées de glandes en dessous, ciliées-glanduleuses, oreillettes aiguës, divergentes; pédoncules hispides-glanduleux, munis de bractées ovales, acuminées, glabres en dessus, glanduleuses en dessous, égalant ou dépassant les pédon- cules ; tube du calice ovoïde, contracté au sommet, glabre ou hispide à la base; divisions calicinales en pointe bordée de glandes, glanduleuses sur le dos, deux entières, trois pinnatifides à appendices étroits bordés de glandes, sail- lantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réfléchies à l’anthèse, puis redressées, couronnant le fruit avant la maturité, non persistantes; styles hérissés, disque plan ; fleur grande, rosée ; fruit ovoïde, arrondi à la base, un peu attenué au sommet. Has. Juin. Haies. — France. Loiret : bois de l'Isle près d'Orléans (Jullien); — Cher : la Chapelle-Saint-Ursin, la Servanterie près de Mehun, route de Soye à Bourges; — Yonne : Auxerre (Mabile); — Lot-et-Garonne : Agen (Saint-Amans, 1808, in herb. DC). Os. M. Boreau a pris comme moi pour base du R. Ælukii, la description donnée par Sprengel, syst, I, p. 5955. Le type du À. Ælukii Besser manque dans l'herbier PC. Ayant demandé des renseignements sur ce ( 550 ) rosier à M. Crépin qui avait à cette époque entre les mains les types de Bieberstein, conservés dans les herbiers du Muséum de Saint-Pétersbourg, M. Crépin a bien voulu m’envoyer un dessin d’un des échantillons authen- tiques de l’herbier de Bieberstein accompagné de notes comparatives établies sur la plante de Crimée et sur celle de France. Voici les notes de M. Crépin. » Dans l’herbier de Bieberstein, se trouvent, dans la chemise du R. Kluki, trois échantillons de ce type sur lesquels je vais vous donner des détails. 4° « Rosa balsamica Besser. Ex Tauria (localité en Russe) sine dubio. » « C’est un rameau florifère assez grand. Les axes ne présentent aucune sétule. Les folioles sont à dents très-composées, à 4-5 denticules au côté inférieur et 2 ou 5 au côté supérieur; elles sont presque glabres avec de rares poils à la face supérieure, à côte un peu velue à la face inférieure avec quelques rares poils çà et là et des glandes éparses moins apparentes que dans votre R. Xlukii de la Servanterie. Les folioles paraissent avoir été moins blanchâtres ou moins pâles en dessous que dans votre plante; en outre elles ne sont pas atténuées comme dans la plante francaise. Les pétioles sont beaucoup moins glanduleux dans le À. ÆKlukii et avec quelques rares poils. Les pédicelles sont beaucoup plus courts; ils sont lisses ainsi que le réceptacle. Sépales à bords moins glanduleux, moins pinnatifides et moins grands. » « Somme toute, la plante de Crimée ne peut être identifiée avec la vôtre. » 29 « R. balsamica Mihi, sup. IL. » Je vous ai calqué et dessiné l’échan- tillon entier. Folioles plus arrondies, mais même dentelure que dans le n° 1. Pétioles plus velus. Pédicelles courts, lisses ainsi que le réceptacle. Sépales non glanduleux sur le dos, glanduleux aux bords. Parait étre spécifiquement identique avec le n° 1. Les styles sontabondamment velus.» 3° « Balsamica Besser. — Rosa rubiginosa affinis. Ex Tauria a. 1810. An ad À. argutam Stev. » « À part le mot balsamica Besser qui paraît avoir été écrit par Besser, le reste de l’étiquette est de M.-Bieb. » « C’est la même forme que le n° 1. Je pense qu'avec ces renseignements vous pourrez former les éléments de la distinction du À. Xlukii de la Crimée d’avec le vôtre. La description de M.-Bieb. correspond bien aux échantillons de son herbier. » (Crépin in litteris, 51 janv. 1875). Os. II. Dans ma description du R. Alukii, in Billot, ann. fl. de Fr. et (551) d’Allem. (1855), p. 10 et essai monogr., p. 100, j'ai complètement oublié de faire la mention des aiguillons dégénérant en soies glanduleuses. Les pédoneules sont toujours hispides-glanduleux ; c’est en suivant Sprengel que j'ai attribué des pédoncules glabres ou hispides, ce qui fait voir que Sprengel ne connaissait pas très-bien le type de Besser. M. Grenier, dans sa flore du Jura, p. 248, décrit un R. Klukii, dont la description a été calquée sur la mienne et il cite avec certitude le n° 1663 publié par Billot; puis il donne la localité de Genève. Il a pris ma description sans se préoccuper du type qu’il a entre les mains, M. Grenier m’écrivait le 25 janvier 4874 : « Ce que j'ai publié sous le nom de R. Xlukii, dans ma flore du Jura, n’est pas la plante de Besser; mais ce que j'ai décrit sous le nom de À. graveolens Grenier, fl. jur., p. 248, est très-exactement la plante de Besser. Votre R. Jordani ne diffère du R. Klukii que par ses pétioles glabres et glanduleux non tomenteux. Le R. Klukii de ma flore du Jura est l’hybride nommé R. Gallico-umbellata Rapin. in Reut. cat., p. 72. » (Grenier). Qu'est ce que le R. graveolens Gren., plante décrite en 1840 dans la fl. de Fr. I, p. 560? Une réunion bâtarde d’une Canine avec des Rubigineu- ses, la var. a. est le R. Lugdunensis! la var. b. le R. Pouzini, la var. c. le R. Seraphini. M. Grenier, dans sa flore du Jura, me semble ne pas connaitre le type décrit par lui dans sa flore de France, puisque le type primitif devient sa var. b.! M. Grenier, flore du Jura, dit : « R. graveolens Gren., fl. de Fr., var, a. nuda. R. Jordani Déség]. Je possède quelques exemplaires de cette variété dont les pédoncules réunis en corymbe sont les uns glabres et les autres hispides-glanduleux. » Avant d'avancer une hypothèse pour un fait acquis, M. Grenier est-il certain de connaître le R. rubiginosa glabra Rau ; le doute peut être permis! M. Grenier a pris probablement la solution du R. Xlukii dans la flore de M. Godet. Ce dernier auteur dit dans son suppl., p. 78 : « R. graveolens Gren. R. Klukii Besser! (non Bor. ni Rap.). — Obs. Le R. Klukii Besser n’est point celui de Boreau, ni de Rapin et se rapporte au R. graveolens. Besser dit positivement de son R. ÆKlukii « pédoncules et tube du calice glabres » (conf. M-B. fl. Taur.-Cauc. IT, p. 546), et tel est en effet le R. Klukii que je tiens de Besser lui-même! et qui est identique avec le R. graveolens Gren. » (Godet). Admettant que ce soit vrai, nous demanderons à M. Godet s’il ignore les lois de la nomenclature botanique. Pourquoi prendre le nom le plus nouveau à la place du plus ancien? La nomenclature botanique a ses lois (532 ) que chaque phytographe doit suivre sans intervertir l’ordre de la syno- nymie selon son caprice ! D’après ce que je connais du R. Xlukii authentique, M. Godet me semble ne pas avoir regardé bien attentivement son type que je ne conteste nulle- ment. — M. Cariot, études des fleurs (1865), 11, p. 187, décrit un À. gra- veolens qui certainement n’est pas ce que les auteurs de la flore de France ant eu en vue. Chabert m’a envoyé plusieurs échantillons de ce qu’il nommait R. graveolens, et provenant de la localité « entre Champagne et Dardilly. » J'ai reconnu le R. Lugdunensis et non autre chose. 522. R. Tuscheticea Boissier, fl. orient., Il, p. 675. Has. — In regione subalpina et alpina Tuschetiae et Daghestaniae prope Beshita Diklo (Boissier). 323. R. Biturigensis Boreau, 1. c., éd. 2 (1849), ET, p. 630, éd. 3, n° 695; Déséglise, 16. \p:#43,exte p. 105. Exs. Schultz, n° 1445; herb. norm., n° 44; Déséglise, herb. ros., n° 54. Has. Mai, juin. Haies. — France. Cher : C. autour de Bourges! la Chapelle-Saint-Ursin ! D.) Verae-rubiginosae. Rubiginosae b. micranthae, c. suavifoliae Crépin, 1. c., p. 244, p. 245; Cottet, 1. c., p. 45; Rubiginosae trib. 5. Déséglise obs. differ. meth. proposed for the class. of the spec. of the gen. ros. (1865), in the Naturalist, n° 20, p. 515, part. Feuilles couvertes en dessous de glandes odorantes ; aiguillons des tiges robustes, crochus ou courbés en faulx, droits, dégénérant souvent en aiguillons fins, grèles, sétacés, glanduleux ou églanduleux; pédoncules hispides- glanduleux ; divisions calicinales caduques ou persis- tantes. OI 10. Aiguillons dégénérant au sommet des rameaux en IE ARNO CE NES Arts ” Aiguillons ne dégénérant pas en soies . . . . DE LAN ANNE CA PEER RE EEE à LL Shylesuelus au elabres/ 0 ii 2 1 CHENE Feuilles ovales-arrondies, pédoncules hispides- glanduleux, fleur rose, fruit arrondi, rouge ESTE TUE MER AE DR PRE A PR Re Feuilles ovales, pédoncules hérissés d’aiguillons en forme de soies, fleur petite, rose, fruit ovoide, rouge-orangé, couronné par les divisions cali- PARANESS 21 02e ANR DATI TS PR RS A On Arbrisseau élevé, styles velus, pédoncules ordin. réunis en bouquet, fleur d’un rose vif, fruit BMD OT ET AUTO NUS AIME ARR SEEN GROS Petit arbrisseau, aiguillons longs, inclinés ou droits, styles glabres, fleur petite, rose, fruit ovoide, DO ÉRR SU UN tue AA NRA PSE Sivies piahpes 201 04 à NSP ROUR MOVIES TEPISS6S 26.0 0 NU IN MEL EEes Rameaux floraux grèles, allongés, inermes, fleur Fi EPA A PL LEE MER a ZANE Rameaux floraux aiguillonnés . . . . . . Fleur blanche, folioles petites, ovales-arrondies, fruit petit, ovoïde, rouge-orangé. + FICArOROSe ECS UM TA AU NA ENT? Petit arbrisseau, folioles très-petites, tube du calice petit, ovoïde, fleur très-petite, rose, fruit petit, ovoide-arrondi . F4 RESTE Arbrisseau plus ou moins élevé . . . Dubé ducalice:ovoer tr, LASER Tube du calice oblong ou subglobuleux. Folioles ovales, fleur rose. Folioles elliptiques, fleur rose clair . QC à ©! apricorum. comos«. umbellata. sylvicola. 6. 12. operta. 7: lactiflora. 8. diminutu. 9. 10. re permixta micrantha. (534) Tube du calice subglohuleux, folioles ovales, fleur rose, fruit arrondi, rouge sanguin . . . . seplicola. Tube du calice oblong, feuilles petites, ovales- elliptiques, fruit petit, ovoïde, rouge. . . . Lemanii. F | ! Styles hérisés, folioles ovales, parsemées de quel- | ques glandes en dessus, tube du calice hérissé de soies, fleur rose, onglet blanc, fruit gros, ovoïde-arrondi, arbrisseau à aiguillons nom- 12. breux, les plus petits droits . . . . . . echinocarpa. Styles velus, folioles petites, arrondies, églandu- leuses en dessus, tube du calice très-petit, subglobuleux, glabre, fleur rose foncé, fruit globuleux, petit arbrisseau à aiguillons grêèles, \ longs, presque droits . . . . . . . . rotundifolia. 324. R. apricorum Ripart, in Crépin, L. e., p. 24et p. 72, sine descript.; R. rubiginosa Auct. pro part.; R.ru- biginosa L., mant., 564, pro part., non herb. Exs. Billot (suites), n° 5595; Wirtgen, pl. crit., n°817; Fries, herb. norm., fasc. 3, n° 41? Arbrisseau élevé, touffu, rameux, chargé d’aiguillons nombreux, robustes, dilatés comprimés à la base, crochus ou courbés en faulx, roussätres ou blanchâtres, dégéné- rant souvent au sommet des rameaux en aiguillons fins sétacés ; pétioles pubescents glanduleux, aiguillonnés en dessous ; 5-7 folioles médiocres, ovales-arrondies, ovales- elliptiques, parsemées de poils apprimés en dessus, char- gées en dessous de glandes fauves odorantes, nervures velues principalement la côte, doublement dentées à dents glanduleuses ; stipules étroites, glabres en dessus, glandu- leuses en dessous, bordées de glandes, oreillettes aiguës divergentes ; pédoncules solitaires ou en corymbe peu fourni, hispides-glanduleux, munis de bractées ovales acuminées, glabres sur les deux faces ou glabres en dessus, (555) parsemées de quelques rares glandes en dessous, bords glanduleux, plus longues que les pédoncules; tube du calice petit, ovoïde, contracté au sommet, glabre ou hispide à la base; divisions calicinales glanduleuses sur le dos, spatulées au sommet, deux entières, trois pinnatifides à appendices. courts bordés de glandes, saillantes sur le bouton, réfléchies à l’anthèse, puis redressées, caduques ; styles très-hérissés, disque presque plan ; fleur rose; fruit arrondi, d’un rouge sanguin à la maturité. Linné a eu en vue sous le nom de R. rubiginosa plutôt un groupe de formes diverses qu’une forme spéciale ; il en est pour le R. rubiginosa comme pour le R. villosa L.: ces noms doivent être délaissés. Has. Haies, bois. Juin, juillet. — Espèce vulgaire dans l’Europe centrale, d’après mes échantillons d’herbier. J’ai ce rosier d'Angleterre, de douze départements de la France, de l’Autriche, de l'Allemagne et des Pyrénées d'Aragon. Obs. R. Canariensis Nob. M. Bourgeau, plantae canarienses, n° 545, a distribué sous le nom de R. rubiginosa var. umbellata Lindl. un type curieux, mais qui n’est ni le R. rubiginosa, ni le R. umbellata. Je doute qu’il appartienne à la section Rubiginosae à cause de ses longs styles qui me paraissent soudés en colonne? — J’ignore si ce rosier a recu un nom. Voici la description que j'ai pu établir avec les échantillons de mon herbier. Un de mes échantillons mesure 50 centim. de hauteur et porte un tout petit aiguillon dilaté à la base, presque droit au sommet; Pautre échan- tillon mesure 10 centim. de hauteur, est inerme, l’écorce est vineuse ; pétioles pubérulents, parsemés de quelques glandes fines, inermes ou .aiguillonnés; les folioles, au nombre de 5-7, sont obtuses, vertes, glabres ou parsemées de poils courts apprimés et de quelques glandes en dessus, glaucescentes glanduleuses en dessous, à nervures légèrement velues, doublement dentées, les dents principales terminées par un mucron calleux les autres par une glande; pédoncules hispides-glanduleux, en cyme bifide ou trifide; un de mes échantillons a 10 fleurs réunies par 2, 5, 2, 5; tube du calice ovoïde, hispide à la base; divisions calicinales terminées en pointe dilatée denticulée, glabres et parsemées de quelques (556 ) glandes sur le dos, 2 entières, 5 pinnatifides à appendices bordés de glandes, réfléchies à l’anthèse; styles simulant une colonne (comme dans le R. hybrida) longue de 4 millim., laineuse, disque plan; fleur... il est diflicile de se prononcer pour la couleur sur un échantillon ancien; à ji | ARE Has. Juillet. — Ténériffe, vallée de Bajamar (Bourgeau 1846). 325. R. comosa Ripart, in Schultz, arch. de la fl. de Fr. et d’Allem. (1852), p. 254; Déséglise, ess. mon., in mém. Soc. Acad. de M.-et-Loire, X (1861), p. 155, extr., p.145; Canot, Lei, p.189 Fourreau 1 es pemib R. rubiginosa L., herb.! non mant.; À. rubiginosa var. comosa Du Mort., 1. e., p. 54. Icon. Flora danica, tab. 870 ; Engl. bot., XIV, pl. 991 et third ed., tab. 468 (très-mauvaise figure qui représente un À. rubiginosa avec des divisions calicinales entières !); Rœæssig, die rosen, tab. 25, f. 5; Jacquin, fl. Austr., I, tab. 50?; Svensk botanik, VIE, tab. 465. Exs. Seringe, n° 7? 40?; Schultz, herb. norm., n° 46! Reliquiae Mailleanae, n° 605; Déséglise, herb. ros., n° 55; Billot (suites): n%, 3596, 9597: Wirigen, «pl. cent, n° 502? Has. Juin, juillet. Haies, broussailles, — Écosse. Argyleshire : Tarbet (Haïlstone). — Angleterre. Devonshire : près de Lee Mill Bridge (Briggs). — Belgique. Prov. de Namur : Rochefort (Crépin). — France. Vosges : forêt de Rambervillers ! — Loiret : bois de l’Isle près d'Orléans (Jullien); — Cher : Bourges (Ripart), carrières de la Chapelle-Saint-Ursin, Montifaut près de Bourges, Les Landes commune de Berry, Allouis, la Servanterie; — Puy-de-Dôme : vignes de Coudes (Lamotte); — Doubs : mont Brégille près de Besançon (Paillot); — Côte-d’Or : Larrey (Boullu); — Ardèche : Annonay (Boullu); — Hautes-Pyrénées : Gèdre (Ozanon); — Rhône : Lyon à Villeurbanne (Boreau), route de Prinda à Château-Vieux (Chabert), Chaponost, Saint-Laurent-de-Vaulx (Boullu); — Isère : Villard-de-Lans (Boullu);, — Hautes-Alpes : mont Bayard sur Gap (Gariod), Charrance (Burle); — Haute-Savoie : Fessy près de Thonon, Pringy (Puget); — (537) Savoie : entre Chanaz et les Charmettes (Songeon), Brides près de Mou- tiers (Puget); — Suisse. Valais : Lourtier, la Ravoire, Chemin (Cottet, de la Soie), Col de la Forclaz, route de Martigny! — cant. de Bâle : Jura de Bâle (Christ). — Autriche. Autriche-infér. : Alaunthal près de Krems (Kerner);, — Tyrol : Mühlau, Lienz, Pôllant (Kerner). — Prusse. Lyck (Caspary). — Espagne. Pyrénées d'Aragon : Sarlé en Aragon (Timbal- Lagrave). 526. R. umbellata Leers, fl. herb. (1775), p. 117 et p. 286; Gmel., 1. c., II, p. 425; DC., A. fr., V (1815), our hRau, lc, p.140; Tratt les "pt 597 Bet Fing., 1. c., p. 635; Desportes, I. c., n° 1956; Rchb., en /n 3990 Boreaul/cveéd 2 "IP p.187, Ed. no 17 -heuter lSemp72-9 Déséstise TC D10 extr., p. 111; de Martr.-Don., L. c., p. 235; Cariot, I. c., p. 188; Fourreau, I. c., p. 76; R. rubiginosa var. umbel- lata Lindley, 1. c., p. 87; Seringe, in DC., prod., II, p. 616; Du Mort., fl. belgica, p. 95 et monog. ros. de la fl. belge, p. 55; Grenier, fl. juras., p. 252; R. rubiginosa var. triflora Willd., enum., p. 546; Tratt., |. c., p. 63; BI. et Fing., 1. c., p. 639; Rau, 1. c., p. 134; Desportes, I. c., n° 1924; Seringe, mus. helv., I, p. 29; R. tenui- glandulosa Mérat, fl. Par. (1812), p. 1897; R. semper- LL virens Roth, fl. germ., IE, p. 218 et IL, p. 556, excl. syn. Exs. Wirtgen, pl. crit., n° 79, n° 470. Has. Juin, juillet. Haies, — France. Maine-et-Loire : serait C. dans ce département d’après ie catalogue de Boreau ; — Seine : le Calvaire près de Paris (Lallemand, 1815, in herb. DC.); — Loiret : Orléans (Jullien); — Cher : Allouis, Mchun, Lazenay près de Bourges; — Puy-de-Dôme : Clermont; — Haute-Garonne : Toulouse (DC. 1807); — Tarn : serait C. dans ce département d’après la florule de M. de Matrin-Donos; — Rhône : Charbonnière (Chabert), Lyon (Boreau); — Hautes-Alpes : Saint-Laurent- du-Cros, Coréo près de Gap (Burle); — Haute-Savoie : au pied du Salève, Argentière. — Suisse, Valais : Bovernier (de la Soie). — Allemagne. Obermendig, Coblence (Wirtgen). ( 558 ) 327. R. horrida Fischer, cat. hort. Gorenk. (1812), p. 66 (non Spreng.); Besser, cat. hort. Crem. (1816), p. 117; R. provincialis M.-Bieb., fl. Taur.-Cauc., I (1808), p. 596 (non Aüit.); R. ferox M.-Bieb., cent. pl. rar. ross. (1810), Æ, tab. 57 et fl. Taur.-Cauc., II, (1819), p.539 (non Thunb.); Tratt., 1. c., p. 87; Boissier, fl. orient., II, p. 687; R. rigida Willd., herb., n° 9825; R. rubiginosa var. minor Ledeb., fl. ross., p. 80. Ha8. — Le Caucase. 528. B. permixta Déséglise, L. c.,p. 147, ext., p.107; de Martr.-Don., I. c., p. 234, Fourreau, 1. c., p. 76; Cottet, 1. c., p. 45; R. rubiginosa Ait., Kew., 2, p. 206; Krocker, fl. Siles., I, p. 159; Smith, fl. Brit., I, p. 540; Spreng., fl. halens., p. 146; Pers., syn., IL, p. 49; Wallr., ann. bot., p. 64; Roth, fl.#germ., IL, p. 558; Mérat, L. c., p. 190; Gussone, IL. c., E, p. 565; R. rubigi- nosa à. vulgaris Rau, 1. e., p. 150; R. eglanteria Woods, L. c., p. 206 et herb., n° 61-66; R. suavifolia Lightf. p. 262; R. micrantha var. permixta Grenier, fl. juras., p. 251; Du Mort., L. c., p. 55; R. rubiginosa var. per- micta Baker, monog. of British roses in journ. Linn. Societ., XI, p. 220; R. Salvanensis de la Soie, in Cottet, 1. c., p. 45; R. Lusseri Lag. et Pug.,in bull. Soc. Murith., fase. 2 (1875), p. 42, Cottet, IL. c., p. 45. — Le R. per- mixta est le R. rubiginosa des auteurs qui décrivent ce rosier avec le fruit ovale, tandis que Linné dit : germinibus globosis. Exs. Déséglise, herb., ros., n° 72; Bourgeau, pl. d’Es- 2) ? ? ? ? (æ) ? pagne, n° 2455 ? Has. Juin, juillet. Haies, bois. — Angleterre. Surrey (Baker). — Bel- gique. Prov. de Namur Rochefort (Crépin). — France. Vosges : Ro- ( 539 ) chesson (Pierrat); — Maine-et-Loire : Champigny-le-Sec (Boreau); — Haute-Vienne : route du Dorat à Lathus (Lamy); — Loiret : Orléans (Jullien); — Cher : C. dans ce département ! — Allier : les Gazeriers, Gannat (Lamotte); — Côte-d'Or : Meursault (Ozanon): — Saône-et-Loire : Chälons-sur-Saône (Ozanon); — Aude : Mas-Cabardès (Ozanon); — Tarn- et-Garonne : Grizolles (Timbal-Lagrave); — Haute-Garonne : Toulouse (Timbal-Lagrave);, — Pyrénées : Saint-Sauveur (Lamy); — Rhône : Lyon à Charbonnière (Ozanon), Lyvon-Balmes-Viennoises (Boreau), Franche- ville (Boullu); — Isère : Grenoble (Verlot), Balbins (Boullu);, — Hautes- Alpes : Gap (Burle); — Haute-Savoie : Pringy, Thonon (Puget), Chanoine (Ripart), le mont Salève. — Suisse. Valais : Bovernier, Salvan. — Autriche. Tyrol : Lengenfield, Tharn (Kerner). -— Prusse. Kænigsberg (Caspary). — Espagne. Avila (Bourgeau). — Italie. Vénétie : S. Vigilio prope Garda ad lacum Benacum (Kerner); — Sicile : Palerme (Todaro); — Toscane : Pise (Bertoloni, 1810, in herb. DC.). Oss. À. rubiginosa Bourgeau, pl. d’Espagne, 1851, n° 1161, forme qui se rapproche du À. permixla, mais en diffère par ses rameaux floraux inermes, ses folioles glanduleuses sur les deux faces, ses styles hérissés. — Sierra Nevada à Guejar de la Sierra (Bourgeau). 529. R. septicola Déséglise, 1. c., p. 149, extr. p-1092Fourreau; 11216, p#176:Cottet 010 c2 pe 45; R. micrantha var. septicola Grenier, 1. c., p. 252; Du Mort., [. c., p. 55; R. rubiginosa auct. pro part. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 55;. Billot (suites), n° 3596 bis, 5725; Wirigen, pl. crit., n° 80; Schultz, herb. norm., n° 45. Has. Juin, juillet. Haies, broussailles. — Belgique. Prov. de Namur : Ivoir (Crépin); — prov. de Luxembourg : Grune (Crépin). — Franc. Vosges : Planois (Pierrat); Loiret : Maison-Fort près d'Orléans (Jullien), — Cher : CC, dans ce département! — Creuse : Grand-Bourg (de Cessac); — Saôwre-et-Loire : Autun, Broye (Carion); Chälons-sur-Saône à Dracy-le-Fort (Ozanon); — Haute-Garonne : St-Martory (Timbal-Lagrave);, — Rhône : Tassin (Boullu), Dardilly (Boreau); — Isère : la Salette près de Corps (Ozanon), Pariset à Grenoble (Verlot); — Haute-Savoie : Thonon (Puget). — Prusse. Coblen ce (Wirtgen). ( 540 ) Oss. I. Malgré les beaux spécimens de R. sphaerophora que j'ai de M. Ripart, je ne puis pas saisir les différences spécifiques, je ne vois que du À. septicola dans ces échantillons. Voici une note que M. Ripart m’a envoyée. « À. sphaerophora Ripart. Foliis in pagina superiore leviter pubescentibus; pracsertim secundum nervos glandulosis. Fructibus omnino globosis ; floribus minimis roseis ; calycis tubo subgloboso. Stylis glabris. » (Ripart in litteris 25 fevr. 1875). — Hab. — Cher : Carrières de la Chapelle-Saint-Ursin (Ripart). Oss. IT. R. resinosa Lejeune, revue (1824), p. 96, n° 798 (non Sternb.); R. rubiginosa var. resinosa Wallroth, ann. bot., p.65; Du Mort., fl. Bel- gica, p. 95 et monog. ros. belg., p. 54. Has. — Prusse. Malmedy. —- Belgique. W egnez (Lejeune). Je n’ai pas vu ce rosier, que M. Du Mortier place dans sa monographie des roses de la flore Belge à côté du À. echinocarpa Rip. 950. R. operta Puget, in Crépin, primit. monog. ros., fase, 1, p. 66, sine descript. Arbrisseau assez élevé, rameaux floraux sarmenteux, inermes où munis au sommet de quelques petits aiguil- lons aciculaires, aiguillons des vieilles tiges forts, dilatés à la base; pétioles pubérulents, glanduleux, aiguillonnés ; 5-7 folioles ovales, obovales ou arrondies, glabres en dessus, couvertes en dessous de glandes, la nervure médiane velue, doublement dentées ; stipules glabres sur les deux faces ou glabres en dessus, pubérulentes, parse- mées de glandes en dessous, oreillettes aiguës, divergen- tes; pédoncules hispides-glanduleux, portant à leur base de petites bractées plus courtes qu'eux; tube du calice ovoïde-allongé, lisse ou hispide ; divisions calicinales 2 entières, 5 pinnatifides à appendices bordés de glandes, non persistantes; styles courts, glabres, disque presque plan ; fleur rose; fruit ovoide. Has. Juin, juillet. Haies, bois. — France. Cher : Rhin-du-Bois, Roulon, commune de Berry, Boursac près d’Allogny, bois de Rouet, commune de eee (541 ) Mehun; — Rhône : entre Francheville et Chaponost (Puget), — Savoie : Thonon (Puget). — Alsace. Forêt de Vordersberg près de Niederbronn ! 551. R. echinocarpa Ripart, in Déséglise, 1. c., p. 150, extr., p. 110; Fourreau, L. e., p. 76; Cottet, L. c., p. 45; R. rubiginosa var. echinocarpa Grenier, fl. juras., p. 249; Du Mort., monogr. Ros. belg., p. 54; R. rubi- ginosa var. parviflora Saint-Amans, fl. Agen. (1821), p. 206. Exs. Wirigen, pl. crit., n° 471? Has. Juin, juillet. Haies, broussailles. — Angleterre. Surrey : Box Hill (Woods), 1850, in herb. Déséglise). — Écosse. Pertshire : Hill of Kinwone (Hailstone). — Belgique. Prov. de Namur : Rochefort (Crépin). — France. Cher : haies des Vignes de Couët près de Mehun (Ripart); — Indre : Vignes de Sainte-Lizaigne! — Loir-et-Cher : haies des Vignes de la Buissonnière, commune de Maray! — Lot-et-Garonne : Agen (Saint- Amans, 1807, in herb. DC.);— Lozère : Mende (Prost, 1815,in herb. DC.); — Hautes-Alpes : col de Bayard, versant de Laye (Burle);, — Savoie : Salins (Puget), colline de Bellecombette près de Chambéry (Songeon). — Alsace. Forêt de Gros-Wald près de Reichoffen! haies des vignes de Niederbronn où il est C.!, haies du chemin de Niederbronn au Soegerthal du côté des près vis-à-vis la maison forestière. — Suisse. Valàis : brous- sailles de chemin, au-dessus de Bovernier, à une alt. de 1200 mèt.; — cant. de Bâle : environs de Bäle (Christ). — Autriche. Autr.-infér. : mont Schaberg près de Mautern, vallée du Danube (Kerner);, — Tyrol : Len- genfeld (Kerner). — Prusse. Lyck (Sanio), Kiauten, Kapkeim (Caspary). Oss. Le À. rubiginosa Willd., herb., n° 9865, est représenté par six feuilles simples; M. Crépin, L. c., fase. 2, p. 87, considère les folios 1 et 2 comme appartenant au À. echinocarpa Ripart. 532. R. dimorphacantha Martinis, bull. soc. roy. de bot. de Belgique, VIT (1868), p. 248-250; Crépin, L. e., fase. 1, p. 24 et p. 72. Has. — La Belgique. — Je n’ai pas vu ce rosier. 533. R. sylvicola Déségl. et Ripart, in Déségl., 36 ( 542 ) descript. qq. esp. nouv. Ros., in mém. soc. acad. de M.-et-Loire, XXVIII (1875), p. 122, extr., p. 26; R. rubiginosa var. sylvicola Baker, 1. e., p. 220. Has. Mai, juin. Bois, buissons. — Angleterre. Yorkshire : bord de la route à Gunnerside Swaledale (Baker). — France. Cher : petit bois aux Loups dans les vignes de la Chapelle-Saint-Ursin! — Hautes-Alpes : villa Robert près de Gap (Burle). 394. R. Iberica Stev., in M.-Bieb., fl. Taur.-Cauc., IT (1819), p. 545; Tratt., L. e., IE, p.67; Seringe, in DC., prod., Il, p. 617; R. Isaurae-Tratt., 1. c., p. 72; R. rubiginosa var. Iberica Boissier, fl. Orient., IE, p.687, excel. syn. Besser. Exs. Unio itiner., an. 1858. Has. — La Perse.Té héran (Olivier, 1822, in herb. DC.), Chuschan- gurberg (Buhse, in herb. Boissier). 535. R. Aucheri Crépin, I. c., fase. [, p. 125; Bois- SierA PC pe 007: Exs. Kotschy, pl. Perse boréale, 1846, n° 276! Has. Juin. — Perse, Mont Elbrus près de Passgala (Kotschy). 556. R. asperærima Godet, in Boissier, fl. Orient., II, p. 678. Exs. Haussknecht, n° 511! Has. — Perse. Mont Kuh Nur (Haussknecht, in herb. Boissier). 857. R. glutizosa Sibthorp et Smith, prod. (1806), I, p. 348; Lindley, L. c., p. 95; Tratt., L. c., IE, p. 84; de Pronville, L. e., p. 95; Rchb., L e., IE, p. 614; Gus- sone, I. c., 1, p. 679, excel. syn. Bieb.; R. rubiginosa var. Cretica Thory, prod., p. 110; Seringe, in DC., prod., IE, p. 616; R. Cretica Tratt., p. 83; Desportes, I. c., n° 1976; NET (545) R. Libanotica Boissier, diagn., série H, fasc. 10 (1849), p. 4. Icon. Cupani, Panph., ed. 1, tab. 61, ex Smith et Sibthorp, fl. Graec., tab. 482; Redouté, les Roses, livrais. 10, a ? Exs. Aucher-Éloy, n° 1429! 1450!; Kotschy, n° 186, 915, 567, 926; Blanchet, n°5 5165, 5166, 5167; Balansa, n°582; de Heldreich, n° 566 bis, 754, 996, 1045, 1049, 2671, 2678, 2681?; Orphanides, n° 412, 423; Büchler, n° 208. J'ai vu les localités citées tant dans l'herbier de M. Boissier que dans le mien; je cite les deux numéros d’Aucher, qui ne figurent pas dans la collection de M. Boissier. Has. — Juin, Région des montagnes. — Italie. Sicile : Madonie (Todaro). — Grèce. Taygette et mont Olenos (Aucher-Eloy, de Heldreich), mont Parnasse (Orphanides, de Heldreich). — Macédoine. Mont Athos (Aucher- Eloy! Orphanides). — Anatolie. Mont Gheidagh (de Heldreich). — Syrie. Mont Liban (La Billardière, Boissier, Blanchet, Kotschy). — Cappadoce. Césarée (Balansa). — Arménie. Erzerum (Huet du Pavillon). 558. R. pustalosa Bertol., fl. ital., V (1842); Gus- sone, I. c., I, p. 569 (non ns de. el 0ap. 1, p. 287; R. glutinosa var. b. Rehb., L. e., p. 614. Has. — Jtalie. Sicile : Busambra (Todaro). 559. R. Heckeliana Tratt., I[, p. 85; Seringe, im DC., prod., IT, p. 624; Gussone, I. e., p. 562; Boissier, te Ep. 680: Exs. Huet du Pavillon, pl. napolit., n° 515?; Orpha- nides, fl. Graec., n° 422?, 2562?; de Heldreich, n°° 566? 2679 ?. Has. — Juin, juillet. — ftalie. Sicile : Madonie (Todaro), Calabre ( 544 ) (Huet du Pavillon). — Grèce. Mont Parnasse (Orphanides), Taygette, Olenos (de Heldreich). 540. R. Sicula Tratt., 1. c., IL, p. 86 ; Seringe, in DC., prod., IL, p. 624. Has. — Jlalie. Sicile (Trattinnick.). 541.R. Orphanidis Boissier et Reut., in Boissier, diagn., sér. 2., fase. 2, p. 50; Boissier, fl. Orient., IL, p. 680. Exs. de Heldreich., n° 24492. Has. Juin, juillet. — Mont Olympe (de Heldreich, in herb. Boissier). 542.R. micrantha Smith., engl. bot. (1812), XXXV, tab. 2490; Woods, I. c., p. 209 et herb. nos 67 à 70: Tratt; Le," IE'p. 75; Smith, engl. flora, Il: p1587: Rchb., I. c., p. 617; Hooker, brit. flor. (1835), p. 256; Reuter, LI. c., p. 71; Baker, review of the British roses, p. 18 et in Boswell Syme, engl. bot., third edit. (1864), IL, p. 211; Lloyd, fl. Ouest (1868), p. 178; R. nemoralis Leman, 1. c., extr., p. 107; R. rubiginosa var. micrantha Lindley, I. c., p. 87; Seringe, in DC., prod., IE, p. 617; R. rubiginosa var. nemoralis Thory, L. e., p. 110; Seringe, 1. c., p. 616; À. rubiginosa var. nemorosa Du Mort., fl. belg., p. 95; Carion, cat. de Saône-et-Loire, p. 42; R. rubi- ginosa b. Mutel, L. c., 1, p. 549; R. rubiginosa var. gran- diflora Godet, I. e., p. 214; R. micrantha var. A. Grenier, fl. juras., p. 251 ; R. micrantha var. nemorosa Du Mort., monog. Ros. belg., p.55; R. nemorosa Libert, in Lejeune, fl. Spa (1815), IL, p. 511; Boreau, I. e., éd. 2, n° 686, éd. 2, n° 872 et catal. M.-et-Loire, p. 80 ; Arrondeau, l.,0:, p. 1267 Déséslise, le, p.1464#exttp. 11470 Martr.-Don 1. c., p. 255; Cariot, ce IE, pe ten: Fourreau, 1. €., p. 76; R. Libertiana Tratt., 1. c., IT, p. 80; BL. et Fing., I. c., p. 640. ( 545 ) Icon. Engl. bot., XXXV, pl. 2490, et third edit., pl. 469; Roessig, die rosen, tab. 10, mala; Redouté, les roses (1824), livrais. 51, C. Exs. Billot (suites), n° 5598. Has. Juin. Broussailles, haies. — Angleterre: Yorkshire : Masham (Baker), — Kent : Erik (Woods, in herb. Déséglise); — Sommerset : Alcombe (Miss Giffard), — Cornwall : Saint Johns (Briggs); — Devonshire : Saltash, Jamerton, Blaxton (Briggs). — Belgique. Prov. de Namur : Rochefort (Crépin); — prov. de Luxembourg : Grune, Awenne (Crépin). — France. Vosges : Saulxures (Pierrat); — Maine-et-Loire : Chenchutte (Boreau); — Sarthe : Saint-Pavin-des-Champs (Boreau); — Saûne-et- Loire : Autun, Broye (Carion); — Haute-Garonne : Toulouse, Cagire (Timbal-Lagrave); — Hautes-Pyrénées : Gèdre (Bordère), — Gard : le Vigan (Tuezkiewiez); — Savoie : Salins près de Moutiers (Puget); — Haute-Savoie : le Salève! — Suisse. Valais : Bovernier. — Autriche. Tyrol : mort Baldo, Madona del monte Roveredo (Kerner). — Prusse. Guberthal près de Rastenburg (Caspary). — Espagne. Guadarama (Lange, in herb. Boissier). — Italie. Vénétie : S. Vigilio (Kerner). Oss. À. Pommaretii Puget, in Crépin, primit. mon. Ros., fase. I, p.65. J'ai reçu de M. Puget un R. Pommaretii, sur lequel je ne puis trop me prononcer, n’ayant vu que des échantillons incomplets ; je donne en entier la description établie par M. Puget. Arbrisseau élevé; aiguillons du vieux bois robustes et crochus; rameaux florifères inermes; pétioles aiguillonnés en dessous, légèrement glandu- leux et parsemés de poils qui disparaissent avec l’âge; 5-7 folioles ovales ou arrondies, glabres, d’un vert sombre en dessus, plus pâles et parsemées de glandes en dessous, spécialement sur les nervures, la médiane un peu velue dans le jeune âge, doublement dentées, à dents secondaires glandu- leuses ; stipules assez larges, glabres, les inférieures portent quelques glardes en dessous, bordées de glandes, à oreillettes étroites ou peu diver- gentes ; pédoncules peu glanduleux, quelquefois lisses, longs ; tube du calice allongé-ellipsoïde, lisse; divisions calicinales 2 entières velues, 5 appendiculées, égalant la corolle, non persistantes; styles courts, gla- bres; fleur rose ; fruit en fuseau très-allongé, d’un rouge presque noirà- tre à la maturité (Puget). Lot-et-Garonne : Chemin de Hanau à Sainte-Colombe (Puget). ( 546 ) 345. R. floribunda Steven, in Besser, cat. hort. Crem.,ann. 1816, sup. 4, p.19; M.-Bieb., 1. e., IV(1819), p. 545; Tratt., I. c., IT, p. 78; Seringe, in DC., prod., I, p. 621; R. rubiginosa M.-Bieb., 1. c., 1, p. 398 excel. syn. Has. Mai, juin. — In Tauriae sylvaticis (M.-Bieb.). 944. MR. diminuta Boreau in litt.!; R. micrantha Boreau, 1. c., éd. 2, II, p. 182, obs., éd. 5, n° 876 (non Smith); Déséglise, 1. c., p. 155, extr., p. 115; Cariot, 1. c., p. 189; Fourreau, I. c., p.76; R. micrantha var. b. Grenier, fl. juras., p. 251?; R. micrantha a. vulgaris Du Mort., 1. c., p. 54? Has. Juin, juillet. Broussailles. — France. Haute-Vienne : Saint-Hilaire, Bonneval (Lamy); — Cher : Carrières de la Chapelle-Saint-Ursin, Brécy, Berry à Fontiley, forêt d’Allogny ; — Puy-de-Dôme : Saint-Pardoux (La- motte), Saint-Nectaire (Lamy); — Aude : le Mas-Cabardès, Carcassone (Ozanon) ; — Rhône : Lyon à Iseron (Boreau); — Jura : Lons-le-Saulnier, route de Bourg (Puget). — Suisse. Cant. de Bäle : Jura de Bâle (Christ). Oss. Je ne connais pas le R. parvula Grenier, in Crépin, IL. c., fase, 1, p. 65 (non Sauzé et Maillard). Ce rosier aurait, d’après l'analyse de M. Crépin, les divisions calicinales plus ou moins glanduleuses sur le dos et aux bords, le pédoncule abondamment hispide-glanduleux, le tube du calice ovoïde, arrondi, les folioles très-petites, glabres en dessus, à côte seulement un peu velue en dessous, les pétioles presque glabres, la corolle très-petite, ne dépassant guère 2 centimètres de diamètre. Has. — Gard : Aulas (Diomède ex Crépin). 245. R. lactiflora Déséglise, in Fourreau, 1. c., p. 76, sine descript.; R. Vaillantiana Cariot, 1. c., 187 (non Boreau). Exs. Billot (suites), n° 5595. Arbrisseau de 1 mètre à 1"50, ayant le port du (547) R. sepium; aiguillons dilatés à la base, comprimés, pres- que droits ou inelinés ; pétioles glabres, parsemés de poils courts, brillants et de glandes fines, aiguillonnés en des- sous ; 3-b-7 folioles petites, ovales-arrondies ou ovales, ellip- tiques, glabres ou parsemées de quelques poils rares en dessus, un peu velues en dessous sur la nervure médiane qui a de longs poils mous blanchâtres disparaissant en partie avec l’âge, les folioles sont parsemées en dessous de glandes fines peu abondantes, doublement dentées, à dents secondaires glanduleuses; stipules glabres en dessus, glabres et parsemées de quelques glandes en dessous, bordées de glandes, oreillettes aiguës, droites ou peu divergentes; pédoneuies glanduleux, portant à leur base des bractées ovales-cuspidées, glabres, bordées de glandes ordinairement plus longues que les pédoncules ; tube du calice petit, grèle, ovoïde, un peu hispide à la base; divi- sions calicinales tomenteuses aux bords, parsemées de glandes fines, 2 entières, 5 pinnatifides à appendices étroits, saillantes sur le bouton, plus courtes que la corolle, réfléchies à l’anthèse, puis eaduques; styles glabres, disque plan; fleur blanc de lait; fruit petit, ovoïde, arrondi à la base, un peu rétréei au sommet, rouge-orangé. Has. Juin. Haies, — France. Rhône : Lyon à Saint-Roman-de-Couzon (Ozanon), Roncière (Chabert), Craponne près de Lyon (Boullu). 246. R. Lemanii Boreau, I. c., éd. 5 (1857), n° 875 et catal. M.-et-Loire, p. 80; Déséglise, L. c., p. 142, extr., p. 102; Grenier, fl. juras., p. 250; Cariot, 1. c., p. 187; Eérard "el; p. 82; Verlot,/ ep. 117; R>hystrre Leman, I. c., p. 10, n° 19 (non Lindley); Desportes, I. €., n° 1951; Boreau, I. c., éd. 2 (1849), IL, p. 182; R. mr- crantha var. hystrix Baker, I. c., p. 222; KR. micrantha var. Lemanii Du Mort., p. 55. ( 548 ) Exs. Déséglise, herb. ros., n° 71. Has. Juin. Bois, haies. — Angleterre. Indiqué par M. Baker dans les comtés de Surrey et de Glocester. — Belgique. Indiqué par M. Du Mortier dans sa monographie des rosiers de la Flore belge. — France. Vosges : Rambervillers (Boulay) ; — Loiret : bois de la Caille près de Tigy ; — Maine-et-Loire : indiqué comme C. dans ce département par M. Boreau, dans son catalogue; — Cher : le Corpouay, Marmagne, Fublaine près de Sainte-Thorette, vignes de Couët près de Mehun, Valio, Fontiley ; — Allier : Montluçon, colline de l'Abbaye (Pérard, catal.); — Haute-Garonne : bois de Grammont, Saint-Paul-de-Fenouilhade, Mancioux (Timbal-Lagrave); — Rhône : Roncieux, Vaugneray, Balmes-Viennoises, bois de l'Étoile (Chabert), Lyon au pont d’Alay (Ozanon); — Isère : Paris et près de Grenoble, la bastille de Grenoble (Verlot), la Salette (Ozanon); — Savoie : Salins près de Moutiers (Puget), entre les Charmettes et Montagnole près de Chambéry (Songeon). Os. R. densa Timb.-Lagrave, une exeurs. bot. à Bagnères-de-Luchon, in bull. Soc. bot. de Fr., IX (1864), extr., p. 17. Je suis loin d’être fixé sur ce rosier, dont j’ai vu un exemplaire très-in- complet, que M. Timbal-Lagrave a bien voulu me communiquer. 547. R. rotundifolia Rau, enum. ros., p. 156, sub R. rubiginosa var. rotundifolia; Tratt., 1. c., IE, p. 75; Rehb., I. e., p. 617; Mutel, L. e., E, p. 549; Boreau, I. c., 1, 5,10.877: Déséslise, 1€; 1.1 156;1extr pbs Cariot, 1. c., p. 189; Cottet, I. c., p. 45; R. rubiginosa var. rotundifolia Lindley, I. c., p. 88; Thory, I. c., p. 112; Seringe, in DC., prod., IL, p. 616; BI. et Fing., L. e., p. 659; Desportes, |. e., n° 1950; Du Mort. I. e., p. 52. Has. Juin, juillet. Broussailles. — Angleterre. Yorkshire : haies près de Newton (Baker); — Amongst Whins in Ogle thorpe pastures (Hailstone, 1835, in herb. Déségl.); — Devonshire : Egg Buckland (Briggs). — Belgi- que. Prov. de Namur : Rochefort (Crépin). — France. Loir-et-Cher : Beau- mont (Franchet); — Loiret : Parc de la Caïlle près de Tigy ! — Haute- Garonne : Toulouse (Timbal-Lagrave); — Rhône : Francheville, pont d’Alay (Chabert); — Savoie: Méry (Puget). — A/sace. Ruines de Falkenstein près de Niederbronn! — Suisse. Valais : Bovernicr (Cottet). — Prusse. Lyck ( 549 ) près de Thalussen, Schloswald (Caspary). — Æspagne. Sierra de Villa Verda (Bourgeau). Var. B. pedunculis laevibus. — Exs. Déséglise, herb. ros., n° 75 ; Reli- quiae Mailleanae, n° 1086. Has. — Hautes-Alpes : La Grave (Mathonnet, Ozanon): — Isère : les étages à Saint-Christophe-en-Oisans (Boullu). Oss. Le R. Puymaurea Grenier, inéd., n’est pas une Sepiceae, mais appartient au groupe du À. rotundifolia, d’après l'échantillon que j'ai reçu de M. Grenier. Peut-être appartient-il à la variété pedunculis laevibus ? Je ne puis rien affirmer sur un échantillon incomplet. Has. — Hautes-Alpes : Puy Maure, près de Gap (Grenier). SECT. XV. — Tomentosae. Déséglise, obs. on the differ. meth. proposed for the classif. of the spec. of the genus Rosa, in the Naturalist, n° 20 (1865), p. 515, extr., p. 16, et révision de la sect. Tomentosa, in mém. Soc. acad. de M.-et-Loire, XX (1866); Cariot, étud. des fleurs (1865), IE, p. 190; Du Mort. monog. des roses de la flore Belge (1856), p. 48; Crépin, primit. monog. ros. (1869), in bull. soc. roy. bot. de Belgique, VILLE, p. 246, extr., p. 25, part.; Cottet, énum. ros. du Valais, in bull. soc. Murith., fasc. III (1874), p. #4; Villosae DC., in Seringe, mus. helv. (1818), I, p. 5 et p. 4, part.; Lindley, monog. ros. (1820), p. 72, part.; Besser, enum. Pod. et Volh. (1822), p. 61; de Pronville, monog. genre rosier (1824), p. 75, part.; Rchb., fl. excurs. (1852), IT, p. 615, excl. À. glandulosa bell; Crépin, !. ce. p. 247,-extr.:-p:26; Boissier, il. Orient. (1872), p. 681; Cottet, 1. c., p. 44; Caninae Seringe, in DC., prod. II (1825), p. 611, part.; Diastylae trib. Orthocanthae Godet, fl. Jura (1855), p. 204. L ( 550 ) Aiguillons assez grèles, peu comprimés à la base, droits ou un peu arqués, dégénérant rarement en aiguillons sétacés au sommet des rameaux ; folioles grisätres, pubes- centes ou mollement velues sur les deux faces, rarement glabrescentes, glanduleuses ou non glanduleuses sur la face inférieure, simplement ou doublement dentées ; divi- sions calicinales persistantes ou caduques; pédoneules hispides-glanduleux, rarement glabres ou velus; fleur blanchâtre ou d’un rose pàle ou d'un rose vif. , Folioles simplement dentées . 2. Folioles doublement dentées . 6. à Styles velues 3. MNMSIVIES RERISSES. 10 EN 0 EL, SE DO) ERTESNCES Pédoncules et tube du calice couverts de soies glanduleuses, fleur presque blanche, fruit 3. OVDIUEX ET NS USE EN AARN ARR ESA AMIE Pédoncules glabres ou pubescents, tube du _ ealice glabre, fleur d’un rose päle . . . farinulenta. Rameaux floraux pubescents, fleur d’un rose vif, fruit d’un beau rouge, ovoide ou sub- 4. globuléux, 10 0 2er OR RS ser Rameaux floraux non pubescents au sommet . 5. Aiguillons des rameaux floraux dégénérant en soies glanduleuses, fleur grande, d’un beau 3 rose, fruit assez petit, subglobuleux . . . Mareyana. | Aiguillons ne dégénérant pas en soies glandu- leuses, fleur rose, fruit subglobuleux . . cinerascens. Folioles parsemées de glandes en dessous . . 7. 6. } polioles églanduleuses en dessous . . . . 16. Aiguillons dégénérant en soies glanduleuses | ou rameaux floraux velus au sommet . . 8. ( Aiguillons ne dégénérant pas en soies glandu- leuses, rameaux floraux lisses au sommet . 9. (351 ) Rameaux floraux velus au sommet, feuilles à villosité brillante, styles obscurément hé- LES: JPA EE ORAN Rameaux floraux lisses, aiguillons dégénérant en soies glanduleuses, styles hérissés, folioles grandes, ovales, fleur d’un beau rose. . . Tiges et rameaux floraux inermes, pédoneule et tube du calice couverts de soies glandu- leuses, styles velus, fleur rose. . . . . Tiges et rameaux floraux aiguillonnés . . . ( Styles velus ou hérissés . |: .: :" . : Styles glabres, folioles ovales aiguës, à odeur ( de térébenthine, fleur rose clair . . . SUMIES VEIUS NE MTS Ta Enr PAR VOPRE MR Le DIVIESRRERISS ESS TIME EE A RETan Pédoncule glabre supérieurement, velu à la base, tube du calice ovoide, glabre, fleur D de nue Pédoncule hispide-glañduleux . . Pétioles tomenteux, glanduleux, inermes, fleur d’une rose päle, sépales persistant sur le fruit, fruit ovoïde, attenué au sommet, folioles couvertes d’une pubescence veloutée, Pétioles pubescents, parsemés de glandes, aiguillonnés, folioles pubescentes, à nervures plus ou moins chargées de glandes vis- queuses odorantes, fleur grande, rose, sépa- les non persistants sur le fruit . . . { Tube du calice ellipsoïde, glabre, sépales per- | sistants, folioles ovales-elliptiques, fleur 14. blanche nuancée de rose, fruit gros, ellip- To er Et Tube du calice ovoïde, hispide-glanduleux . Folioles ovales-aiguës, glabres en dessus, velues sur les nervures, la côte glanduleuse, fleur d’un rose clair . + NARUEUET. Folioles ovales-lancéolées, pubescentes sur les deux faces, glanduleuses en dessous, fleur OS le a 0e TRAME à [loccida. Genevensis. Sufferti. 10. A1: foelida. 12. 14. farinosa. 15. vestila. terebinthinacea. scabriuscula. 15. abietina. cuspidatoides. Styles velus . . sr 17: 16. Styles hérissés ou glabres. . . . . 18. Tube du calice subglobuleux, fleur d'un rose pale, pétioles souvent inermes, fruit ovoïde, couronné par les sépales redressés persis- tants . SAONE CARNET intromissa. É Tube du calice ovoïde, fleur assez grande, rose, pétioles aiguillonnés, fruit gros, obo- voide, couronné par les sépales redressés, cadues avant la maturité du fruit. Tunoniensis. Styles glabres, folioles ovales-aiguës ou oblon- gues, fleur grande, d’un rose elair, fruit Le gros, ellipsoïde allongé. . . . . . confusa. Styles hérissés. 19. Tube du calice ovoïde , 20! ME | Tube du calice globuleux ou ellipsoïde : 22. Fleur rose ou d’un rose clair. 21. 20. * Fleur blanchätre, folioles ovales- Mie fruit globuleux. dimorpha. Folioles ovales-elliptiques, fleur d’un rose | clair, fruit ovoide allongé, sépales caduces tomentosa. 21. } polioles elliptiques-subarrondies, fleur rose, l fruit globuleux, sépales persistants Andrzeiouskii. Tube du calice globuleux, folioles ovales-aigués, | fleur d’un rose pâle, sépales non persistants, 99 fruit:subglobuleux =°,.: 4. 24: #4 tFeubgiobosa: ©" ] Tube du calice ellipsoïde, folioles ovales-ellipti- ques, fleur rose pâle, fruit gros, ellipsoïde, \ d’un rouge sanguin, sépales persistants . Annesiensis. ( 552) A). Verae-tomentosae. * Folioles toutes simplement dentées. 548. R. Didoensis Boissier, |. c., p. 685. Has. — In Daghestania superiori ad Dido (Ruprecht, in herb. Boissier). (555 ) — M. Boissier place ce rosier dans les Caninae; je pense, d’après le peu d'échantillons que j’ai pu voir, qu’il appartient plutôt aux Tomentosue. Var. B. biserrata Boissier, 1. c. Le seul échantillon que j’ai vu existant dans l’herbier de M. Boissier cest étranger au type ci-dessus et à la section Caninae! Les folioles sont glabres sur les deux faces, les nervures sont parsemées de glandes, les aiguillons sont longs, droits. Il est difficile de se prononcer sur un échan- tillon très-incomplet. 549. R. Armena Boissier, L. €., p. 674. Exs. Bourgeau, année 1862, sans numéro. Has. — Arménie. Baibout (Bourgeau, in herb. Boissier). 590. R. Vanheurckiana Crépin, in Boissier, L. c., p. 685. Exs. Kotschy, n° 569! 789, sup.! Has. — Musch, Arménie australe (Kotschy, sup. n° 789), et dans la vallée alpine de Merga Sauk à une altitude de 7000 pieds (Kotschy, iter cilicico-kurdic., n° 369). 591. KR. Boissieri Crépin, primit. monog. rosar., 179; Boissier, le, p:1697: Exs. Balansa, pl. d'Orient, n° 510, 514. Has. — Lazistan, vallée de Djimil (Balansa, in herb. Boissier). Led 2 552. R. Balamsaea Nob.; R. Boissieri b. spinulosa Boissier, L. €. Exs. Balansa, pl. d'Orient, ann. 1866, n° 518. Mon étiquette n'a pas de numéro sans doute par omission, car la même plante qui se trouve dans l'herbier de M. Boissier porte le n° 518! Décrit sur deux magnifiques fragments de tige florifère ayant six rameaux florifères, récoltés par M. Balansa. Arbrisseau....….. ; aiguillons des tiges florifères épars, (554) peu nombreux, faibles, blanchâtres, dilatés à la base en forme de disque, droits ou un peu arqués, ceux des rameaux florifères grèles, épars ou géminés; écorce vineuse ou verdâtre ; pétioles tomenteux, les uns aiguillon- nés, d’autres inermes ; folioles grandes, elliptiques (d'un vert cendré sur le sec), parsemées de poils courts, appri- més en dessus (qui doivent disparaitre avec l’âge ? car sur le même rameau je vois quelques folioles glabres en dessus), velues en dessous principalement sur les ner- vures, nervures saillantes et blanchâtres surtout dans les folioles supérieures, simplement dentées; stipules très- grandes, larges, glabres, oreillettes aiguës, divergentes, la partie intrastipulaire velue; pédoncules solitaires, chargés de petites soies spiniformes blanchâtres terminées par une glande (noirâtre sur le sec), cachés par des bractées larges, ovales, glabres; tube du calice ovoïde, couvert de petites soies comme celles des pédoncules; divisions calicinales spatulées au sommet, couvertes sur le dos de petites soies spiniformes blanchâtres, glandu- leuses, 2 entières à bords tomenteux, 5 pinnatifides à appendices larges relativement, les appendices larges inférieurs ont en outre 1-2 petites dents, plus longues que la corolle, étalées à l’anthèse; styles hérissés; fleur grande ; fruit? Has. Juin, juillet. — Région sub-alpine du Lazistan près de Djimil, vers 2000 mètres d’altitude (Balansa). Os. Peut-être ce rosier est-il étranger à cette section ? Il a cependant les caractères des Tomentosae ; il peut se faire aussi que ce rosier ait déjà recu un nom spécifique, qui m'est inconnu. 553. R. cinerascens Du Mort., fl. Belgica (1827), p. 95 et monog. ros., p. 50; Tinant, fl. Luxemb., p. 255; ’ Déséglise, revue sect. Toment. in mém. soc. acad. de | | (555 ) M.-et-Loire, XX (1866), extr., p. 51; Crépin, L. c., p. 75; Fourreau, 1. €., p. 76?; R. tomentosa var. cinerascens Crépin, notes sur qq. pl. rar. ou ecrit. de la Belgique (1862), fase. 2, p. 55; R. pellita Ripart! in litt. Exs. Wirtgen, pl. erit., n° 78. Has. Mai, juin. Haies, bois. — Belgique. Prov. de Namur : entre Éprave et Rochefort (Crépin); — prov. de Luxembourg : entre Neupont et Ha- maide (Crépin). — France. Deux-Sèvres : rochers de l’Argenton (Boreau); — Haute-Vienne : Rochechouard (Lamy); — Cher : Gérissai, les Aix- d’Angillon (Ripart), forêts de Vierzon, d’Allogny, de Fontmoreau et du Rhin-du-bois à la fosse du Dragon, Graire, Turly. — Sarthe : Le Mans (Boreau); — Saône-et-Loire : Autun (Carion);, — Haute-Garonne : Tou- louse (Baillet); — Rhône : Limonet (Chabert), Beaumont, Tassin (Boullu), Lyon au pont d’Alay (Ozanon);, — Haute-Savoie : mont de Sion (Puget); — Isère : Saint-Pierre-de-Chartreuse (Verlot). — Alsace. Forêt de Gros Wald près de Reichoffen ! — Autriche. Autr.-inf. : Oberbergern près de Mautern vallée du Danube (Kerner); — Tyrol : Dôlsach, mont Baldo (Kerner). — Prusse. Coblence (Wirtgen). 354. IR. micans Nob.; R. velutina Chabert! in Cariot, 1. c., p. 677 (non Clairville). Arbrisseau à racine non traçante, élevé de 1-5 mètres, touffu, rameaux retombants flexueux, les rameaux floraux ont une pubescence blanchätre, aiguillons droits horizon- taux, dilatés à la base en forme de disque; pétioles veloutés, canaliculés, munis de quelques rares glandes fines et de quelques petits aiguillons en dessous ; 5-7 folioles veloutées à villosité brillante, ovales-elliptiques ou ovales-aiguës, d'un vert cendré en dessus, simplement dentées, à dents ciliées; stipules étroites, à oreillettes aiguës, un peu divergentes, pubescentes en dessous, à bords ciliés-glanduleux ; pédoncules solitaires ou en bou- _quet, poilus et hispides-glanduleux, villosité disparaissant avec l’âge, munis de bractées veloutées, celles des bouquets ( 556 ) sont ovales-acuminées, quelques-unes sont terminées par un petit appendice foliacé, ordinairement plus longues que les pédoncules ; tube du calice ovoiïde contracté au sommet, ce qui lui donne plutôt une forme subglobuleuse, un peu hispide à la base; divisions calicinales spatulées au sommet, pubescentes, parsemées de glandes fines sur le dos, 2 entières, 5 pinnatifides, réfléchies à l’anthèse, plus courtes que la corolle, non persistantes ; styles hérissés, disque plan; fleur d'un rose vif; fruit d'un beau rouge ovoide ou subglobuleux. Has. — Juin. Haies. — France. Cher : vignes de Couët près de Mehun ! bois de Marmagne ! — Ain : Villette (Boullu), — Rhône : Charbonnière (Chabert), Tassin à l’Aiga (Boullu); — Haute-Savoie : Habère-Lullin (Puget). — Suisse. Cant. de Fribourg : Chatel-sur-Montsalvens (Cottet). Oss. Dans ma révision de la section Tomentosa (1866), j’ai admis en synonyme au À. cinerascens, le R. velutina Chabert non Clairville, En 1869, M. Crépin, primit. monog., p. 98, a appelé mon attention par ses judisieuses observations sur la tendance de plusieurs tomenteuses à avoir les rameaux florifères veloutés de poils. Cette pubescence se trouve sur un certain nombre d’espèces orientales; M. le docteur Ilse a trouvé aussi dans la Thuringe un R. {omentosa, pour lequel M. Crépin propose le nom de À. Thuringiaca, dont les rameaux florifères sont entièrement couverts d’un fin tomentum assez dense blanchâtre. Il faut croire que cette pubes- cence remarquable est un fait rare pour nos rosiers français, car depuis l’année 1860, sur les milliers de spécimens que j’ai pu voir, j’ai constaté le fait pour deux ou trois départements seulement. M. Cariot, l. e., dit du À. velutina Chab. : « Voisin des R. tomentosa et R. mollissima ; » il ne fait aucune mention de la dentition des folioles, caractère qu’il semble pourtant important de connaitre ! M. Cariot eùt beaucoup mieux fait de donner la description qu’il tenait de Chabert, au lieu de faire une compa- raison qui en définitive n’explique rien. 399. R. Mareyana Boullu, in litt.! Voici la description que M. Boullu m'a fait parvenirs avec son type. (537 ) Arbrisseau de 1 mètre à 1"50, à tiges droites, armées, ainsi que les branches principales, d’aiguillons très- allongés, dilatés, presque droits; rameaux florifères courts, roides, un peu flexueux, munis d'aiguillons fins, longs, droits, entremêlés d’aiguillons sétacés glanduleux; stipules glabres en dessus, tomenteuses et un peu glanduleuses en dessous, bordées de glandes, orcillettes courtes, aiguës, presque droites; pétioles tomenteux, parsemés de glandes, inermes ou munis de rares petits acicules ; 5-5-7 folioles, les inférieures ovales-arrondies, les supérieures ovales- elliptiques, vertes en dessus, cendrées en dessous, molle- ment pubescentes, à dents presque simples, mucronées- ciliées; pédoncules longs, 1-5-4, chargés de petites soies spiniformes terminées par une glande d’un rouge noirûtre, bractées ovales-cuspidées, glabres en dessus, tomenteuses en dessous, bordées de glandes plus courtes que les pédon- cules, les pédoncules latéraux portent en outre au-dessus de leur base deux petites bractées lancéolées ; tube du calice subglobuleux, hispide-glanduleux; divisions caliei- nales spatulées au sommet, glanduleuses sur le dos, 2 entières, 5 pinnatifides, égalant la corolle, réfléchies à l’anthèse, caduques à la maturité du fruit; styles courts, hérissés ; fleur grande, d’un beau rose ; fruit subglobuleux, assez pelit (Boullu). — M. Boullu à oublié un caractère qui me parait important, c’est celui des rameaux florifères velus au sommet. Has. Juin. Haies, broussailles. — France. Rhône : Marey-l'Étoile, Tassin, Méginant (Boullu). 356. MR. dumosa Puget, in Déséglise, rev. sect. tomenht., p. 40; Fourreau, 1. c., p. 76; R. dimorpha Grenier, 1. c., p. 255, part. (non Besser). Exs. Billot (suites), n°° 5855, 5855 bis?, 3855 ter? 57 (558 ) Has. Juin, juillet. Bois montagneux. — Belgique. Province de Namur : Rochefort (Crépin). — France. Rhône : Tassin (Boullu); — Savoie : Margeriaz près de Chambéry (Songeon); — Haute-Savoie : Bellevaux (Puget), le Salève au dessus de Veyrier. 257. R. farinulenta Crépin, 1. e., p. 25 et p. 75; R. farinosa Déségliss., L. c., p. 17 (non Rau); Cottet, I. €., p. 44; R. villosa var. nuda Seringe, in DC., prod., IE, p. 618, part. Exs. Sendtner, ann. 1847, n° 941. Has. Juin. Haies, broussailles. — France. Vosges : Moyemont (Boulay); — Hautes-Alpes : Briançon (DC. 1807 !); — Rhône : Saint-Genis-les- Allières. — Suisse. Valais : Salvan ! mont Clou au dessus de Bovernier ! — Prusse. Koenigsberg (Caspary). — Turquie d'Europe. Bosnie (Sendtner, in herb. Boissier). ** Folioles doublement dentées. + Folioles à glandes éparses en dessous ou à nervures secondaires glanduleuses. 558. R. foetida Bastard, sup. fl. M.-et-Loire (1812), p. 29; DC., fl. fr., V (1815), p. 354, excl. syn. Jacq.; Tratt., 1. c., Il, p.110?; Desportes, I. c., n° 1926; Rchb., I. c., Il, p. 624; Mutel, I. c., KE, p. 355; Boreau, bull: soc. ind. d'Angers (1844), extr., p. 12, fl. cent. éd. 2, n° 688, éd. 5, n° 878 et catal. M.et-Loire, p. 80; Guépin, fl. de M.-ei-Loire, sup. (1842), p. 42; Gr. et Godr., I. c., I, p. 559?; Déséglise, essai monog., p. 117; Lloyd, I. c., p. 179; R. rubiginosa var. 4, foetida Desvaux, obs. (1818), p. 156?; R. collina var. foetida Thory, I. c., p. 72; R. tomentosa var. foetida Seringe, in DC., prod., IT, p. 618; R. villosa var. foetida Lois., 1. e., I, p. 561? Icox. Redouté, les Roses (1824), livrais. 15, D. mala. Exs. Baker, herb. ros. brit., n° 11. (559 ) Has. Mai, juin. Haies. — Angleterre. Yorkshire : Studley, Thirsk, (Baker); — Cheshire : Burton (Webb); — Devonshire : Newton, Brixton, Revelstoke, Bridjend, Killey (Briggs); — Cornwall : Elmgate, Saint- Stephens, Saltash (Briggs). — France. Maine-et Loire : colline Ardenai (Bastard, 1810, in herb. DC.), Angers, Rablai (Boreau); — Vendée : Napoléon-Vendée (Lloyd); — Calvados : bois de Manerbe près de Lisieux ! — Mayenne : Belgeard, Grenhart près de Mayenne (Boreau); — Isère : Saint-Romain près de Crémieux (Boullu). Oss. Je croyais que le R. Jundzilliana Baker (non Besser), était un rosier nouveau, d’où le nom de R. Britannica Déségl., inéd. Depuis, en étudiant ce rosier, je me suis convaicu que c’était le ÆR. foétida Bast., opinion déjà émise par M. Boreau en 1865. M. Baker dit styles thinly hairy ; dans les échantillons que j’ai recus de M. Baker et de plusieurs botanistes anglais, les styles sont very glabrous! Du n° 11 de l’herb. rosar. de M. Baker, les 4 échantillons que j’ai et qui portent onze fleurs ont les styles glabres. 999. R. abietina Grenier, fl. juras., p.154; R. foetida Grenier, I. c. (non Bastard). Has. Juin. Région montagneuse. — France. Doubs : La Fresse près de Pontarlier (Grenier). Oss. R. Uriensis Lag. et Pug., in Crépin, |. c., p. 25, sine descript.; R. tomentella forma Uriensis Christ, 1. e., p. 155. — Ce rosier m’étant inconnu, je donne in extenso la description que M. Puget m’a fait parvenir sans échantillon à appui. Arbrisseau peu élevé; aiguillons nombreux, recourbés, mêlés au sommet des tiges d’aiguillons plus petits, droits ou inclinés; pétioles velus- glanduleux, aiguillonnés en dessous; 5-7 folioles obovales ou ovales- arrondies, d’un vert sombre et parsemées de poils apprimés en dessus, plus päles et velues, plus ou moins glanduleuses en dessous, à côte médiane glanduleuse, doublement dentées, à dents ciliées, les secondaires glanduleuses ; stipules étroites, glabres, glanduleuses en dessous, à oreil- lettes courtes et divergentes; pédoncules ord. réunis par 2-4, hispides- glanduleux, munis à leur base de petites bractées ovales, glabres, les égalant; tube du calice ovoïde ou ovoïde-arrondi, hispide-glanduleux ; divisions calicinales 2 entières, 3 pinnatifides foliacées au sommet, toutes très-glanduleuses, atteignant la corolle, redressées après l’anthèse ( 560 ) et persistantes jusqu’à la maturité du fruit; styles saillants velus; fleur rougeâtre ; fruit ovoïde-arrondi, les latéraux presque sphériques, hispides- glanduleux (Puget). Has. Juillet. Bois. — Suisse. Cant. d’Uri : entre Wasen et Güschenen (Gisler, teste Puget). — M. Christ, 1. c., indique aussi ce rosier dans le cant. du Tessin à Airolo, et dans le cant. des Grisons. 560. R. Gisleri Puget, in Crépin, L. e., p. 26 et p. 76, sine descript. Arbrisseau de 1-2 mètres, chargé d’aiguillons assez nombreux, longs, droits où un peu inclinés, en forme de disque à la base, plus robustes sur les vieilles tiges; pétioles pubescents-glanduleux, portant de petits aiguillons en dessous ; 9-7 folioles un peu grandes, pétiolées, ovales- elliptiques allongées, d'un vert sombre et parsemées de poils en dessus qui disparaissent avec l’âge, pubescentes en dessous, à côte médiane portant qq. glandes, les folioles les plus inférieures de chaque rameau ont des glandes éparses en dessous, doublement dentées, à dents ciliées glanduleuses, la terminale ord. arrondie à la base et aiguë au sommet; stipules étroites, glabres en dessus, pubes- centes glanduleuses en dessous, à oreillettes courtes, droites ou peu divergentes ; pédoncules longs, solitaires ou réunis par 2-4, portant à leur base de petites bractées glabres, bordées de glandes, les pédoncules extérieurs portent en outre 2 petites bractées opposées, glabres, bordées de glandes, toutes beaucoup plus courtes que les pédoneules ; tube du calice ovoïde ou ellipsoïde, hispide glanduleux au moins à la base; divisions calicinales pinnatifides, toutes glanduleuses en dehors, égalant la corolle,réfléchies à l’anthèse, non redressées ou persistantes; styles courts, glabres ; fleurs grandes, d’un rose clair ; fruit ovoide, d’un rouge sanguin à la maturité, plus ou moins hérissé de soies glanduleuses (Puget). PP ET | ne." En er ( 561 ) Has. Haies, bois. — Suisse. Cant. d'Uri : Oberhalb Altorf (Puget). Je connais imparfaitement ce rosier, par un échantillon incomplet recu d M. Puget, | 961. R. Sufrerti Kirschleger, fl. Als., L DA 247: R. glandulosa Kirschl., prod. (non Bellardi). Has. Mai, juin. — France. Vosges : bois de Saint-Morand à Ribeauvillé (Kirschleger !). 562.R. spinalifolia (1) Dematra ! ess. monog. (1818), (1) J'ai publié précédemment une étude critique sur cette espèce dans le Bulletin de la Société royale de Botanique de Belgique, XIV, pp. 328-545, séance du 5 décembre 1875. J'ai donné en même temps la description détaillée du type et des six variétés que j’y rattache. Depuis la publication de cet article, M. Godet vient de m'écrire rela- tivement au R. spinulifolia distribué par feu Thomas; voici un passage de sa lettre que je transcris ên extenso : RAA « Je crois, comme vous, que la plante distribuée par Thomas, dont « je possède un exemplaire de lui, provient d’un pied cultivé provenant « d’un buisson des environs de Genève, car Thomas n’a pas mis le pied, « que je sache, dans notre Jura neuchatelois, tandis qu’il allait assez « souvent à Genève. » (Godet, lettre du 10 mai 1876). Je m'explique difficilement comment M. Godet n’a pas exprimé plus tôt son doute sur la localité assignée par Thomas à la plante qu’il a distribuée aux uns et aux autres et publiée dans l’exsiccata de Reichenbach ! Si le premier devoir d’un floriste est de soumettre à une juste critique les travaux de ses prédécesseurs, il est aussi de son devoir de signaler les supercheries de ces petits marchands de plantes, parmi lesquels mal- heureusement il s’en trouve de peu délicats en matière de localité et de provenance. Il y a là un abus de confiance révoltant, qui peut induire en erreur les auteurs consciencieux, et les savants futurs feront justice de ces supercheries ! I me semble que M. Godet aurait dû mettre, en 1852, dans sa flore du Jura, son doute sur la provenance de cette espèce publiée par Thomas dans l’exsiceata de Reichenbach; car je présume qu’à cette époque, la première pensée de M. Godet était la même que celle qu’il vient de m’exprimer dans sa lettre d'aujourd'hui. ( 562) posWPratt., Le, [IL p: 108; Gaudin, HThely IIL p- 556; Koch, I. c., p. 250; Déséglise, in bull. Soc. bot. Belg., XIV, p. 557; R. spinulifolia Dematratiana Thory, 1. e., p. 115; R. rubiginosa var. spinulifolia Seringe, in DC., prod,, IL, p. 616. Icox. Thory, 1. c., fig. [; Redouté, les roses (1824), liv. 57, À. mauvaise. Has. Juin, juillet. Région des montagnes. — Suisse. Cant. de Fribourg : Châtel-sur-Montsalvens (Dematra, in herb. Gaudin! in herb. Kew; Cottet, 1874!). Obs. Le R. spinulifolia des auteurs présente un groupe de formes affines qui demandent à être étudiées avec soin. Je donne ici sous la rubrique de variétés ce que j’ai pu étudier d’après les échantillons de l’herbier de M. Boissier et ceux du mien, afin d’appeler l’attention des botanistes sur ces formes qui, mieux étudiées, pourraient un jour consti- tuer des espèces, tout aussi légitimes, pour ne pas dire plus, que plusieurs de celles créées dans ces derniers temps. B. grandifolia Déséglise in bull. soc. bot. Belg., XIV, p. 559; R. spinulifolia Rchb., exs., n° 1899! (non Dematra); Billot, exs., n° 5077 bis; R. tomentosa var. scabriuscula Seringe! in DC., prod., Il; -p-"613- Has. Juillet. Région montagnarde.— France. Savoie: pentes occidentales du mont Margeriaz, près de Chambéry (Songeon). — Suisse. Cant. de Neuchâtel : environs de Neuchâtel (Chaillet, in herb. DC.,1807!) — canton de Fribourg : Châtel-sur-Montsalvens? (Leresche, in herb, Boissier !), près Fribourg ? (Em. Thomas, Chavin, in herb. Boissier). C. glabrescens Déséglise, 1. c., p. 540; R. spinulifolia Christ, die Rosen der Schweiz (1875), p. 87, pro parte; À. glabrescens Désé- glise, mss. Has. Région des montagnes. — France. Isère : la Ferrière d’Allevard (Boullu). — Suisse. Cant. de Bâle : Jura de Bäle (Christ). D. villosula Déséglise, 1. e., p. 541; R. spinulifolia Godet, fl. Jura, p. 209, pr. part. (non Dematra); Reuter, cat. Genève, p. 65; Déséglise, ess. monog., p. 118; Cariot, L. c., p. 190; Grenier, fl. juras., p. 250, part; Fourreau, 1. c., p. 76; R. mullivaga Déséglise, mss. ( 365 ) Exs. Billot, n° 3077! Has. Juin, juillet. Broussailles des montagnes. — France. Doubs : Pontarlier (Grenier); M. Grenier indique aussi le Grand-Combe-des-Bois; je n’ai pas vu la plante de cette localité; — Ain : la Faucille, Gex (Reuter, in herb. Boissier); — Haute-Savoie : montagne de l’Offiège (Puget), le mont Salève! — Savoie : les Voirons (Reuter, in herb. Boissier).— Suisse. Cant. de Neuchâtel : Lignières (Chaillet, 1810, in herb. DC! sub. no 420). E. ambigua Déséglise, 1. c., p.542; R. Cumberiensis Déséglise, mss. Has. Juin. Région des montagnes. — France. Savoie : Margeriaz près de Chambéry, pentes au dessus de Thoiry (Songeon). F. glabrata Déséglise L. c., p. 545; R. spinulifolia Verlot, 1. c., p. 118 (non Dematra); R. propinqua Déséglise, mss. Has. Région des montagnes. — France. Isère : sommet du mont Saint- Eynard près Grenoble (Verlot). G. hispidella Déséglise, L. c., p. 544; R. spinulifolia Godet, L. c.! part., non Dematra ; R. Jurana Déséglise, mss. Has. — Suisse. Cant. de Neuchâtel : Chaumont (Godet, juin 1865, in herb. Cottet !) 565. R. vestita Godet, fl. Jura (1855), p. 210; Reuter, L c., p. 65; Grenier, L. e., p. 252; Déséglise, révis. sect. Toment., extr., p. 6; Fourreau, L. €., p. 76; Verlot, I. c., p. 118; R. montana DC., fl. fr., V (1815), p. 552 (non Vill.); R. spinulifolia var. b. vestita Rapin, guide, p. 191. Exs. Billot, n° 5078. Has. Juin. Région des montagnes. — France. Isère : Saint-Romain près de Crémieu (Verlot, catal.); — Haute-Savoie : le mont Salève, les Voirons, Reyvroz (Puget); — Savoie : mont Nivolet (Songeon). Oss. M. Godet, I. c., dit: « il se trouve dans l’herbier DC., envoyé en 1807 par Chaillet, des environs de Lignières. » x M. Godet doit faire certainement une confusion en citant la plante de Lignières d’après Chaillet, d’une part pour son R. spinulifolia, enfin pour son R. vestita ? D'abord l'étiquette de Chaillet ne porte pas de localité pour ce qui est le R. veslita; l'étiquette est sans numéro et de l’année 1819! — Voici la copie de cette étiquette : « Arbuste ressemblant (564) « à l'A/pina; fleurs et calices de la Pyrenaïca, mais les feuilles velues; € M. de Haller le regarde comme une variété de l’A/pina qu'il appelle « pubescens, et dit que sion veut la séparer de l’A/pina, il faut aussi « séparer la dumelorum de la canina; si vous persistez dans votre sépa- « ration, ce sera une espèce nouvelle, Il me dit aussi qu’il l’a trouvée près « de Saint-Cergues ; effectivement j'ai trouvé dans mon herbier un échan- « tillon de Thomas sans indication qui se rapporte à cette espèce ou variété, Juin. » R 964.R. terebenthimncea Besser, enum. Pod. et Volh. (1822),p.21 et p.61; Tratt.,l. e., IX, praef. p.XIV; Boreau, 1. e., éd. 2, n° 689, éd. 3, n° 879; Arrondeau, fl. Toulous. (1854), p. 127? Exs. Unio itiner., ann. 18597; sans numéro. Has, Juin. Bois. — Russie. Tyrae prope Zaleszngki (Besser!), Volhynie ? (Hohenacker); — France. Yonne : bois du Bouchard près d’Irancy (Boreau, fl. cent.). 565. R. Arduennensis Crépin, notes sur qq. pl. rar. et crit. de la Belgique, in bull. Acad. roy. de Belg., 2e série, XIV (1862), n° 7 et extr. p.50, Déséglise, L €., p. 7; R. villosa var. suberecta Woods, 1. c., p.192 et herb. n° 50; À. spinulifolia b. Foxiana Thory, 1. c., p. 1167; R. pseudo-rubiginosa Lejeune, fl. Spa, E, p. 229; Seringe, in DC., prod., IT, p. 615; R. mollissima b. Lejeune et Court., comp., I, p.142; R. mollissima var. 4 rduennensis Du Mort., 1. c., p.49; R. mollissima var. pseudo-rubiginosa Baker, dc:, p. 214: Has. Mai, juin. Haies, buissons, Angleterre : Yorkshire, Thirsk (Baker). — Belgique. Prov. de Luxembourg : Saint-Hubert (Crépin). 966. R. pulverulenta M.-Bieb., fl. Taur.-Cauc., E, p. 999 et IE, p. 544 (non Guss., nec Baker); Sprengel, syst) LE p9602:: Lindiev, 1£c:/p498%Rrait:. 15020000 p. 79; Seringe, in DC., prod., IE, p. 617; de Prouville, ( 565 ) L. c., p. 94; Desportes, L. c., n° 1995; R. pruinosa Don, hort. cant. (1812), p. 199, ex Desportes. Icox. M.-Bieb., cent. pl. rar., IT, tab. 62. Has. — Les collines du Caucase (Bieb.); un échantillon cultivé venant de Besser (1824), se trouve dans lPherbier DC. — Je ne vois pas à la plante de Besser les feuilles « uirinque glanduloso-villosis, » comme le dit Bieberstein. Les folioles sont d’un vert clair, légèrement velues, églanduleuses en dessus, pubescentes glanduleuses en dessous. 367. M. carvophyllacea Besser, cat. hort. Crem. (1811), sup. 4, p. 18, ann. 1816, p. 117 et enum. Pod. éPVolh/xp. 20; Tratt., lc, p.68: Rchb> lc) p.616: R. rubiginosa var. caryophyllacea Seringe, in DC., prod., IB/p: 617. Has. — La Podolie (Besser ! 1820, in herb. DC.). 368. R. capnoides Kerner! in litt. Arbrisseau....., tige florale aiguillonnée, à aiguillons épars, grèles, assez nombreux, entassés par trois ou géminés sous les pétioles, dilatés à la base, droits ou un peu inclinés, ceux des jeunes pousses stériles plus robustes; pétioles tomenteux blanchâtres, églanduleux ou parsemés de quelques glandes fines, aiguillonnés ou inermes ; 5-7 folioles médiocres, ovales, parsemées de poils courts apprimés en dessus, pubescentes-glanduleuses en dessous, doublement dentées ; stipules courtes, glabres en dessus, pubérulentes et portant quelquesglandes en dessous, oreil- lettes aiguës, droites; pédonceules solitaires ou biflores, hispides-glanduleux, cachés par des bractées ovales, glabres, bordées de glandes ; tube du calice ovoïde, his- pide; divisions calicinales courtes, spatulées au sommet, glanduleuses sur le dos, 2 entières, 5 pinnatifides à appendices étroits, saillantes sur le bouton, réfléchies à l'anthèse, caduques avant l'entière coloration du fruit; ( 566 ) styles hérissés; fleur médiocre, d’un beau rose; fruit ovoide. Has. — Autriche. Tyrol : Zirhenhof près de Mieders vallée de Stubai, Saint-Martin près de Hall, Lienz (Kerner). Oss. M. Christ, die rosen schw., regarde ce rosier comme étant le R. abietina Grenier. Je ne comprends pas ce rapprochement, ni d’après le texte ni d’après le type authentique de M. Grenier. Le R. capnoides me semble plutôt appartenir au groupe du À. cuspidata. ” 569. R. cuspidata M.-Bieb., 1. €., 1, p. 596, I, p. 559; Seringe, in DC., prod., IE, p. 618; Crépin, L. c., fase. 2, p. 88. Has. — Le Caucase. 570. R. cuspidatoides Crépin, in Scheutz, stud. üfv. de Skand. arten. af släg. rosa (1872), p. 57, et primit. monog. ros., fase. 2, p. 127; R. cuspidata auct. gall. (non Bieb.); R. tomentosa Woods, L. c., p. 19 et herb. n° 58, 45, 46, 47, 48, 51 (non Smith); Grenier, fl. juras., p.254; R. tomentosa var. Seringeana Du Mort., 1.e., p. 91; KR. Seringeana Godr.., fl. Lorr., éd. 2, I, p. 255. Exs. Seringe, ros. desséch., n° 5; Baker, herb. ros. brit., n° 9; l'échantillon en fruit et la tige stérile sont certainement étrangers et pris sur un autre buisson que celui en fleurs. Je considère ce que j'ai en fruit et la tige stérile comme étant le R. mollissima Fries ; l'échantillon en fleurs est le R. cuspidatoides Crép.; Wirtgen, pl. crit., n° 544; Van Heurck et Martinis, herb. des pl. erit. et rar. de la Belgique, n° 214. Has. Juin, juillet. Haies, bois. — Angleterre. Northumberland : Noly- well (Baker); — Yorkshire : Thirsk, Cleveland, Thomton, Muker (Baker); — Devonshire : Stretchley (Briggs); — Cornwall : Landulph (Briggs). — Belgique. Prov. de Hainaut : Masnuy (Martinis); — prov. de Namur : Rochefort, Vignée, Han-sur-Lesse (Crépin). — France. Calvados : Lizieux (0467 ) (Boreau); — Cher : Bouy commune de Berry, Achères;, — Doubs : mont Brégille près de Besancon (Paillot); — Saône-et-Loire : Parepas près d’Autun (Carion); — Rhône : Charbonnière (Boullu), Lyon (Ozanon);, — Haute-Savoie : Saint-Martin au-dessus de Pringy, Argonnex (Puget). — Suisse. Cant. de Berne : Belpberg (Seringe); — cant. de Bâle : Jura de Bâle (Christ); — cant. de Schaffhouse : Schaffhouse (Christ); — Valais : Bovernier (de la Soie). — Autriche. Tyrol : Vorderfsoder, Gebhardsberg (Kerner). — Allemagne. Silésie (Baker); Coblence (Wirtgen), Posen, Lyck (Caspary). Var. B. — Tous les caractères du R. cuspidatoides, dont il diffère par ses rameaux floraux poilus au sommet, ses pétioles blanchâtres à tomentum feutré, les folioles à villosité plus abondante et brillante, elles sont aussi doublement dentées, parsemées de glandes en dessous, les tiges florales sont inermes ou peu aiguillonnées dans mes échantillons; styles obscuré- ment hérissés. R. floccida Déséglise. Has. Juin. Bois. — France. Cher : bois des Granges ! forêt d’Allogny ! — Rhône : Francheville, Charbonnière (Boullu). 5/1. R. Genevensis Puget, mss.; R. tomentoso- gallica Rapin!; R. fimbriata Grimbi ? Arbrisseau peu élevé, à rameaux faibles, flexueux, aiguillons grèles, longs, inégaux, dilatés à la base en forme de disque, droits ou inclinés, dégénérant au sommet des rameaux en aiguillons fins, sétacés, acicu- laires ; pétioles tomenteux, glanduleux, aiguillonnés ; 5-7 folioles larges, ovales, pubescentes sur les deux faces, vertes en dessus, plus pâles en dessous, parsemées de glandes sur les nervures, doublement dentées, les secon- daires terminées par une glande; stipules glabres en dessus, pubescentes en dessous, les unes portent des glandes et d’autres sont églanduleuses ; pédoncules longs, solitaires ou triflores, hispides-glanduleux, bractées ovales, pubescentes en dessous, beaucoup plus courtes qu'eux; tube du calice ovoïde, hispide-glanduleux ; divisions calicinales spatulées au sommet, glanduleuses ( 568 ) sur le dos, 2 entières, 5 pinnatifides, réfléchies à l'anthèse, puis redressées, caduques avant la maturité du fruit; styles courts, hérissés, disque plan; fleur assez grande, d’un beau rose ; fruit ovoïde. Description reçue de M. Puget. Has. — Suisse. Cant. de Genève : Onex (Rapin), Pinchat ! — cant. de Schaffhouse : Schaffhouse, près de la ville (Gremli !). 572. R. scabriuscula Smith, engl, bot., XXVII, n° 1896; Winch, bot. guid., 2, préf. p. 5? ex Smith; Woods, Lie. ,0p.1195.'herb.in%;51-55:1/Tratt LICE p. 125; Déséglise, révis. sect. Toment., p. 52; R. tomen- tosa var. b. Smith, engl. fl, IE, p. 585; R. tomentosa var. scabriuscula Baker, 1. c., p. 217. Icox. Engl. bot. XX VIE, tab. 1896. Has. — Angleterre. Yorkshire : Thirsk, Sowerby (Baker). 979.R@. farinosa Bechst., Forsth., p. 245 et p. 1046; Rau;l.e., p..147:-Lindley, 1. e;4p: 141: Thorytee p.. 08: Tratts Les nas: :BE; ete, Ecran p. 655; Desportes, 1. e., n° 1790; Rchb., fl. exeurs., IL, p. 616; Déséglise, L. e., p. 17, part.; À. tomentosa var. farinosa Seringe, in DC., prod , Il, p. 6187; R. tristis Kerner, in litt. Icox. Redouté, les roses (1824), livrais. 50, B. mala. Has. — Écosse. Perthshire ? (Haïlstone). — Autriche. Tyrol : mont Calvarienberg près de Trins, vallée de Gschnitz sur un terrain schisteux à une altitude de 4000 pieds (Kerner). — Bavière, Mainbernheim (Rau). +t Folioles églanduleuses en dessous. 574. R. Borkhaunsenii Tratt., l. €, 1, p. 114; R. hispida Borkh., Forsth., Il, p. 1552, n° 486 (non ( 569 ) Krocker); Poir., encycl., sup., VE, p. 286; Lindley, L. c., p- 156. Has. — La Germanie. 975. R. collivaga Cottet, in Crépin, 1. c., fase. I (1869), p. 26 et p. 76, sine descript. Arbrisseau de deux mètres de hauteur, rameaux droits non flexueux ni retombants, écorce verte, aiguillons nombreux, inégaux, droits, dilatés à la base en forme de disque, blanchâtres, les autres plus petits et de même forme, ceux des jeunes pousses rougeûtres ; pétioles tomen- teux, aiguillonnés ; 7 folioles cendrées-grises, tomenteuses sur les deux faces, douces au toucher, nerveuses, ovales- elliptiques, la terminale quelquefois en pointe au sommet et cordiforme à la base, doublement dentées, à dents ouvertes, aiguës ; stipules assez grandes, de même couleur que les folioles, glabres en dessus, velues en dessous, oreillettes aiguës, divergentes; pédoncules réunis en bouquet par 5-4-7, hispides-glanduleux, la base du bouquet porte trois bractées grisàtres, ovales-cuspidées, dépassant ou égalant les pédoncules ; les pédoneules extérieurs sont munis en outre de deux petites bractées opposées plus courtes qu'eux; tube du calice d’un vert cendré, obovoïde-allongé, hispide-glanduleux; divisions calicinales ovales, spatulées au sommet, glanduleuses en dessous, 2 entières, 5 portant de petits appendices, sail- lantes sur le bouton, plus courtes que la corolle; fleur assez grande, d’un beau rose à onglet blanc; styles hérissés, disque plan ; fruit obovoïde, gros, couronné par les divisions calicinales persistantes jusqu’à la maturité du fruit. Has. Juin, juillet. Haies. — Suisse, Cant. de Fribourg : Monthovon, où M. l’abbé Cottet me l’a fait récolter. | ( 570 ) 576. R. velutina Clairville, man. herb. en Suisse et en Valais (1819), p. 165 ; Lindley, L. e., p. 140; Seringe, in DC., prod., II, p. 622. Has. — Suisse. Bruel, Winterthour (Clairville). Oss. Il m’a été impossible de voir un type de ce rosier dans les collec- tions de Genève. — Clairville dit : « fruit rond, calices et pédoncules hispides-glanduleux, feuilles cotonneuses en dessous, bords glanduleux. » R. myriacantha DC.? — Peut-être ce rosier est-il étranger à cette section ? je suis porté à croire que c’est le R. pimpinellifolia var. pilosa Lindl. ? En présence d’une aussi courte description et en l’absence d’un type authentique, je ne puis faire qu’une supposition. 577.R. tomeutosa Smith, fl. brit. (1800), IE, p. 559; DC., fl. fr., IV, p. 440; Gmelin, I. e., IV, p. 569; Pers., 1. c., Il, p. 50; Lejeune, fl. Spa, LE, p. 250; Tratt., l.e., Etp:417;/Balbis, L:c.,0 p.262; Rchb: Le. 1;:p7616, Hostol el p. 21: CBoreau, lc. ed 2/1 /p1000 éd. 5, n° 881 et catal. M.-et-Loire, p. 80; Gonnet, I. c., p. 478; Godet, I. c., p. 212; Déséglise, ess. monog., p. 122 et révis. sect. Toment., p. 28; de Mart.-Don., L. C., p: 1255; Gariot,'l:te//1p. 490; Fourreau\L1e:/p2400; Pérard;/ Le p.:82:;:Verlot;: Pic.;:p41409;/Coltebelne p. 44; Reuter, 1. c., p. 78; R. heterophylla Woods, I. c., p. 195? herb. n° 54, n° 55; R. pulchella Woods, L c., p. 196, herb. n° 56; R. tomentosa var. Smithiana Seringe, in DC., prod., Il, p. 618, excl. syn. Besser et Rau ; R. villosa b. Hudson, fl. Angl. (1798), p. 219; R. insi- diosa Grenier, fl. juras., p. 255; R. villosa Lapeyr., pyrén., p. 285, ex Clos, révis. herb. Lapeyr., p. 260; R. eriosa Ripart ! in litt.; R. umbellifera Sw. ? Icox. Engl. bot., first edit., tab. 990, third edit., tab. 467, mala ! Exs. Unio itiner., an. 1859?; Baker, herb. ros. brit., (571) n° 8; Billot, n° 1662 et 1662bis, (suites), 5726, 5727; Wirigen, pl: crit., n° 232, 271; Fries, herb. norm., n° 4G; Has. Juin. Haies, bois. — Angleterre. Northumberland : Seaton (Baker); — Cumberland : Alston (Miss Unthank); — Westmoreland (Watson); — Cornwall : Saltash, Saint-Stephens, Latchbrook, Burraton (Briggs); — près de Newcastle! (Winch, 1829, in herb. DC.). — Belgique. Prov. de Luxembourg : Grune (Crépin. — France. Vosges : ruines du château de Romont (Boulay), forêt de Rambervillers ? — Maine-et-Loire : Brissarthe (Boreau); — Aisne : Villers-Cotterêts (Mabile); — Loiret : Orléans! — Cher : AC. forêt d’Allogny, Mehun; — Doubs : Saint-Ferjeux près de Besancon (Grenier), mont Brégille, Saint-Martin (Paillot); — Saône-et-Loire : la Chicolle (Carion); — Aveyron : Mondalazac (Revel); — Hautes-Pyrenées : Gavarnie (Bordère); — Tarn : bois de Brassac (de Larembergue); — Haute-Garonne : Toulouse, Boussens (Timbal-Lagrave); — Khône : Tassin (Puget); — Isère : mont Rachet (Verlot);, — Haute- Savoie : Pringy, Arenthou, Thonon, Allonzier (Puget); — Savoie : Saint- Cassin près de Chambéry (Songeon). — Suisse. Cant. de Fribourg : Charmey (Louis Thomas); — Valais : Choex (Cottet). — Prusse Rhénane. Coblence (Wirtgen). Var. b. Ruprechti Boissier, fl. Orient., II, p. 682. Folia obscurius duplicato-serrata saepe simpliciter serrata, calycis laciniae integrae rarius 1-2 lacinulosae (Boissier). Has. — In Tuschetia Caucasi orientalis prope Diklo (Ruprecht, in herb. Boiss.). L’échantillon que j’ai vu dans l’herbier de M. Boissier me semble plutôt appartenir au groupe du À. mollissima qu’à celui du R. tomentosa, mais 1l est difficile de se prononcer en présence d’un seul échantillon très-incomplet. 578. R. intromissa Crépin, |. e., fase. 1 (1869), p.77; R. intricata Crépin, olim; R. praecox Boullu, in Cariot, non Lodd., nec Waitz; R. properata Boullu, in litteris !; À. cinerascens var. intricata Du Mort., 1. e., p.50. Has. Juin. Haies, broussailles. — Belgique. Prov. de Namur : Rochefort (Crépin). — France. Haute-Loire : Ceyssac près de Puy (Boullu); — ( 5721) Rhône : Beaumont près de Lyon, Craponne aux aqueducs (Boullu); — Haute-Savoie : le Salève (Rapin). 579. R. dimorpha Besser, cat. hort. Crem., an. 1811, sup. 5, p. 19 et an. 1816, p. 117, et enum. Pod. et Volh. (1822), p. 10; M.-Bieb., IL. c., LIL, p. 540; Tratt.; Le, Lp:122;Rehb';/LY'ceLUIT, p.617; Borean? L'e.0"éd. 3; IL'p: 252; 6bs.;'Déseshise, lc. p.191 rév. sect. Toment., extr., p. 15; R. fomentosa var. dimorpha Du Mort., L. €e., p. 51. Exs. Reichenbach, n° 1955; Billot, n° 1481. Has. Juin, juillet. — France. Vosges : Bamont (Boulay); — Doubs : Pontarlier (Grenier), mont d’Or! mont Brégille! — Saône-et-Loire : Macon (Fontaines). — Belgique. Prov. de Namur : Waulsort (Crépin). — Autriche. Croatie autrich. : Banat près de Csiklova (Wierzbicki, in herb. Boissier). Oss. Le type de Besser qui se trouve depuis 1820 dans l’herb. DC., provient du jardin de Besser. Dans le À. dimorpha distribué par Besser, il doit y avoir certainement une confusion ? L’échantillon du Musée de Cambridge et celui que j’ai vu dans l’herbier du comte Jaubert, sont certainement étrangers au type. La villosité des folioles est plus abon- dante et les faces supérieure et inférieure sont glanduleuses! ÆÀ. cus- pidata Bieb. ? 580. R. Ledebourii Sprengel, syst., IT, p. 551 (1895); R. mollis Ledebour, mém. Acad. Saint-Pétersb., V, D091-M-Bieb "ECS UN ip SL rat MN RE p. 124; Seringe, in DC., prod., IE, p. 618. Has. — Le Caucase, mont Kaischaur. 581. R. subglobosa Smith, engl. fl. (1824), IE, p. 384; Boreau, 1. c., éd. 2, n° 691, éd. 5, n° 882et catal. M.-et-Loire, p. 80; Reuter, L. c., p. 67; Déséglise, ess. monog., p. 125; Cariot, 1. c., p. 191; Verlot, I. c., p.119; R. Sherardi Smith, 1. e., IV, p. 269 (non rectifié); Déséglise, révis. sect. Toment., extr., p. 55; Fourreau, (575) 1. C., p. 76; R. tomentosa var. E. Woods, I. c., p. 201 et herb., n° 45; R. tomentosa var. subglobosa Carion, catal. Saône-et-Loire (1859), p. 45; Du Mort., I. c., FH ÉNE à à Baker, 1. c., p. 217; R. villosa Bastard, L. c., p. 188 (non L.); Desvaux, fl. de l’Anjou (1827), p. 326; Gué- pin, fl. M.-et-Loire (1858), p. 556; R. villosa sylvestris Desvaux, journ. bot. (1815), IT, p. 117; R. ciliato-petala Godet, 1. c., p. 211 ex Reuter. Exs. Wirigen, pl. crit., n° 253; Billot, n° 1481bis ?; Déséglise, herb. ros., n° 37. Has. — Juin, juillet. Haies, bois. — Angleterre. Près de Kingston- Upon-Thomes ; Thunbridge Wells et Dove d’après Smith; — Devonshire : haies près de Plymptôn (Briggs). — Belgique. Namur (Crépin). — France. Vosges : Schirmeck (Billot), Presle, Basse-sur-le-Rupt (Pierrat); — Côtes- du-Nord : Dinan (Mabile); — Loire-inférieure : Arche-Gaubert près de Mauves (Lloyd); — Maine-et-Loire : C. la Haie-Longue (Boreau); — Sarthe : le Mans (Boreau); — Vendée : forêt de Mervent (Letourneux); — Loiret : Orléans (Jullien); — Loir-et-Cher : Souëme ! — Cher : Saint-Florent!; — Haute-Vienne : Thias (Lamy); — Saône-et-Loire : Autun (Carion), — Rhône : pont d’Alay, Charbonnière (Chabert); — Isère : forêt de Porte, de Corenc au Sappey (Verlot); — Haute-Savoie : le Salève, Thonon. — Suisse. Cant. de Bâle : Bâle (Christ). — Autriche. Tyrol : Pustaria (Kerner). — Prusse. Winningen, vallée de Conde (Wirtgen), Lyck (Sanio). Var. B. macrocarpa. Fruit très-gros, globuleux. — Haute-Savoie : Habère-Poche (Puget), Salève (Rapin). 982. R. Tunoniensis Déséglise, révis. de la sect. toment., p. 10; Crépin, I. c.. fase. 1, p. 76. Exs. Déséglise, herb. rosar., n° 56; Billot (suites), n° 5599. Has. Mai, juin. Buissons des montagnes. — France. Haute-Savoie : Thonon, grèves du lac derrière Ripaille, Reyvroz (Puget). 989. R. confusa Puget, |. c., p.76, sine descript.; Merlut 10c., p. 118, obs. ot œ (574) Arbrisseau peu élevé, chargé d’aiguillons longs, droits ou un peu inclinés, géminés sous les pétioles, rougeûtres sur les jeunes pousses; pétioles tomenteux, glanduleux, aiguil- lonnés ; 5-7 folioles toutes pétiolées, ovales-aiguës ou oblon- ques, souvent sensiblement rétrécies à la base, pubescentes en dessus, tomenteuses-blanchâtres en dessous, la nervure médiane parsemée de quelques rares glandes, doublement dentées, à dents ciliées glanduleuses ; stipules glabres en dessous, à oreillettes aiguës, droites ; pédoncules solitaires ou réunis par 2-5, longs, hispides-glanduleux, portant à leur base des bractées lancéolées, glabres ou glabres- centes en dessous, plus courtes qu'eux ; tube du calice ovoïde, hispide-glanduleux ; divisions calicinales 2 entières, 3 pinnatifides à appendices courts bordés de glandes, glanduleuses sur le dos, plus courtes que la corolle, per- sistant jusqu’à la coloration du fruit; styles courts, glabres ; disque saillant ; fleur grande, d’un rose clair ; fruit ellip- soide-allongé ou ovoïde, contracté en col au sommet, hispide-glanduleux. Has. Juin, juillet, Région des-montagnes. — France. Haute-Savoie : Reyvroz, Habère-Lullin (Puget); indiqué dans le départ. de l'Isère à Saint-Romain, par Fourreau dans son catalogue. 584. R. Annesiensis Déséglise, révis. de la sect. toment. (1866), p. 14; Crépin, l. e., fase. 1, p. 76. Exs. Déséglise, herb. rosar., n° 74. Has. Juin, juillet. Buissons de la région montagneuse. — France. Haute-Savoie : Pringy (Puget); — Savoie : mont Joigny près de Cham- béry (Paris). 585. R. Andrzeiowscii Steven, in Besser, cat. hort. Crem , an. 1811, sup. 5, p. 19, an. 1816, p. 117 et enum. Pod. et Volh., pp. 19, 66; Bieberst., IL. c., IT, (575) p. 559, sub R. villosa; Tratt., 1. c., [, p. 120; Boreau, I. c., éd. 5, n° 885; Déséglise, essai monog., p. 124 et révis. sect. toment., p. 95; Cariot, 1. c., p. 191; Four- least tp070;Verlot'E ce; p. 119/Cotiet> lee. p. #4; R, villosa var. sylvestris Seringe, in DC., prod., IH, p. 618, part.; R. permulata Ripart!, in litt. Exs. Wirigen, pl. crit., n° 179 ?; Baker, herb. ros. prit; n° 10: | Has. Juin. Bois. — Angleterre. Yorkshire : Sowerby, Thirsk (Baker), Forectt (Haïlstone); — Devonshire : vallée de la Plym (Briggs); — Cornwall : haies près de Downderry (Briggs.) — France. Cher : forêt du Rhin-du-bois, Contremoret près de Bourges, pie de Montaigu, Saint- Florent, forêt de Vierzon; — Saône-et-Loire : Chälons-sur-Saône(Ozanon); — Rhône : Saint-Laurent-de-Vaulx (Boullu); — Haute-Savoie : Pringy (Puget). — Suisse. Valais : au dessus de Lourtier vallée de Bagnes (Cottet). — Russie d'Europe. Podolie (Besser, 1820, in herb. DC.). B) Pomiferae. Villosae DC., 1. c. (sub sect.), part.; Crépin, L c€., p. 26, part.; Cottet, L. c., p. 44. Aiguillons grèles et droits; folioles tomenteuses, glan- duleuses ou églanduleuses sur le parenchyme ou les nervures secondaires ; corolle d’un rose vif; divisions calicinales persistantes ; fruit ordinairement gros, pomi- forme, rarement petit. ; Le nom de R. villosa est abandonné dans la science moderne comme obseur et ambigu ; beaucoup d'espèces des autres sections précédentes sont aussi velues ; le nom de Pomiferae, emprunté à l'espèce principale de la subdi- vision, caractérise parfaitement ce pelit groupe. ( 576 ) Folioles églanduleuses en dessous . . . . . 2. 5 LR : ; Folioles plus ou moins glanduleuses en dessous Folioles grandes ou moyennes D. 2. { Folioles très-petites, pétales très-petits, d’un rouge foncé, fruit petit, sphérique . . . . . . minula. Folioles grandes, elliptiques, fleur rose, pétales € ciliés-glanduleux à la base, fruit très-gros, d. . Lé "4 e Lé ff violacéhérissést HUE LU TENMe Nes, RE MAO Ter: Folioles moyennes... 12 (use SRE A: Fleur rose, pétales ciliés à la base, fruit globuleux, L d’un rouge brun . . suc Reina: ) Fleur rose, pétales jaunes à VAE non ciliés, HN OYOMIE, TOULE. te UNS in lt SN SANTE Folioles grandes, elliptiques, fleur grande, d’un * D. beau rose, fruit très-gros, obovoïde, hérissé, . recondila. r'oholes moyennes: {Cu NP IRICT SMMPAITSE AE Fleur d’un beau rose, fruit obovoïde, affectant 6 une forme pyriforme, glabre. . . . . . omissa. " ) Fleur d’un beau rose, pétales à onglet jaune, fruit arrondi, rouge, hérissé, . . . . + . . “resinosoides. 586. R. omissa Déséglise, révis. sect. Toment. (1866), extr., p.12; Fourreau, L'c., p.76; Verlolbl@r-2p 41041 Exs. Déséglise, herb. ros., n° 57; Billot (suites), n° 5600. Has. Juin. Région des montagnes. — France. Isère : forêt de Porte près de Grenoble (Verlot), Villard-de-Lans (Boullu). — Haute-Savoie : Tessy, Pringy, bois du Barioz, Saint-Martin, Épagny, mont de Sion, Argonnex (Puget). 587. R. Ruprechti Boissier, fl. Orient., IT, p. 682. Has. — In Tuschetia Caucasi orientalis (Ruprecht, in herb. Boissier). 988. R. Heldreichii Boissier et Reut., diagn., sér. 2, fase. 2, p. 49; Boissier, 1. e., p. 681. Exs. de Heldreich, n° 2245. (577) Has. — Mont Olympe (de Heldreich, in herb. Boissier). 389. R. moilis Smith, engl. bot. XXXV (1819), n° 2459; Winch, geogr. distrib., p.42; R. mollissima Fries, novit., ed. 2 (1828), p. 151 et sum. veget. Scand., p. 174; Godet, L. c., p. 212; Boreau, I. c., éd. 5, n° 884; Carion, 1. c., p. 45; Reuter, I. c., p. 66; Déséglise, ess. monog., extr., p. 125, et révis. sect. Toment., extr., p. 56; Cariot, Rep 191"Grenier, lc, p.251 Fourreau;462? pra elot, LE c.' p.119; /Boissiér, 0110817 Baker, I. e., p. 213, part.; Cottet, I. c., p. 44; R. villosa Esp. 70%; part. Woods! 1.6, p'188"etrherbn® 25 à 50; Hooker, brit. fl., p. 255; Reuter, cat. de Genève (1852), part.; R. ciliato-petala Koch, syn. p. 253 (non Besser); R. Andrzeiouskii Boreau, I. e., éd. 2, n° 692 (non Besser); R. villosa var. mollissima Rau, enum. ros., p. 154; R. dubia Wibel, fl. Werth., p. 265, ex Rau; R. tomentosa var. mollissima Du Mort., fl. Belg., p. 95. Icox. Engl. bot., tab. 2459, third edit. (1864), tab.466. Exs. Fries, herb. norm., n° 44; Baker, herb. ros. brit., n° 5, 62 Has. Juin, juillet. Région montagneuse. — Suède. Upsal (Fries, in herb. Boissier), Wexië (Scheutz), Stockholm (Nyman). — Angleterre. Northumberland (Baker); — Yorkshire : Thirsk (Baker), Sowerby (Addison); — Cheshire : Kirby (Webb); — Derbyshire : Middleton (Purchass). — Écosse. Glasgow (Webb); — Perthshire : banks of loch Earn (Hailstone). — France. Finistère : Brest à Guipavas (Boreau); — Puy-de-Dôme : Murol près du lac Chambon, mont Dore (Lamy); — Nièvre : entre Planchez et Moux (Boreau, in herb. Jaubert); — Haute- Loire : Ceyssac près le Puy (Boullu); — Lozère (Prost, 1815, in herb.DC.); — Haute-Savoie : Saint-Nicolas-de-la-Chapelle (Puget), le mont Salève! — Savoie : Chambéry (Songeon). — Suisse. Valais : Obergestler (Lagger), Zermatt (Cottet); — cant. de Bâle : Bâle (Christ). — Autriche. Bohème : Babina-Menthan près de Leitmeritz (Kerner). — Allemagne. Bavière : (578) Stein près de Würzbourg (Christ); — Posen : Lyck (Sanio). — Italie. Montenevo, Viaggio al Valtuve (Tenore). Var. b. coerulea Baker, exs., n° 7; Déséglise, révis. sect. tom., p.58.; R. villosa var. coerulea Woods, 1. c., p. 189 et herb., n°s 26 et 28. Il diffère du type par les pédoncules et le tube du calice lisses, ses feuilles parsemées de glandes. Le n° 7 de la collection de M. Baker a les fruits lisses et seulement quelques rares soies au sommet. Has. — Angleterre. North-Yorkshire; Cumberland; Northumberland (Baker). 590. R. Scheutzii Christ, flora, 1874, extr., p. 24. Has. — Danemark. Ve de Seeland : Gurze (Scheutz, Christ). Pétioles tomenteux, inermes; folioles à villosité courte apprimée en dessus, pubescentes-glanduleuses en dessous, doublement dentées; stipules assez larges, vertes, glabres en dessous, pubérulentes-glanduleuses en dessous, oreillettes divergentes; pédoncules courts, solitaires ou biflores, hérissés de petites soies blanches spiniformes; tube du calice ovoïde, hérissé de soies blanches spiniformes terminées par une glande noirâtre; bractées ovales-cusp'dées, glabres en dessus, pubérulentes- glanduleuses sur le dos, cachant les pédoncules; divisions calicinales, spatulées et denticulées au sommet, hispides-glanduleuses sur le dos, 2 entières, 5 pinnatifides à appendices filiformes bordés de glandes; styles courts, velus, occupant toute la surface du disque; fleur blanche. Notes prises sur Péchantillon que je tiens de M. Christ. 391. R. venusta Scheutz, stud. ôfver de Skand. art. af slägtet Rosa (1872), p. 56; Crépin, primit. mon. ros., fasc. 2 (1872), in bull. soc. roy. bot. de Belg., XI, p. 245, extr. p. 127; Christ, L. e., p. 24. Has. — Suède. Blekinge (Scheutz, Christ). 592. R. Cremsensis Kerner, in litt. Arbrisseau.....; aiguillons des rameaux floraux grèles, fins, droits, dilatés à la base en forme de disque ; pétioles pubérulents, glanduleux, aiguillonnés en dessous ; 5-7 folioles elliptiques, vertes, parsemées de poils apprimés (579 ) en dessus, blanchâtres, pubescentes, glanduleuses en dessous, doublement dentées ; stipules inférieures glabres en dessus, glanduleuses en dessous, les supérieures glan- duleuses au sommet, oreillettes aiguës, divergentes, à bord glanduleux ; pédoncules en bouquet ou 1-2-5-4, hispides- glanduleux, bractées lancéolées, acuminées, glabres sur les deux faces, la côte un peu velue et glanduleuses au sommet en dessous, égalant ou dépassant les pédon- cules; tube du calice violacé, subglobuleux, hispide- glanduleux; divisions calicinales longues, glanduleuses sur le dos, les intérieures tomenteuses aux bords, 2 entières, pinnatifides à appendices lancéolés, bordés: de glandes ; styles courts, très-velus ; fleur rose ; fruit... Has. Région montagneuse. — Autriche. Mont Kegel entre Krems et Stein; mont Baldo (Kerner). 995. R. australis Kerner, in Crépin, L. e., fase. 1, p. 25, sine descript. D'après mes échantillons, rameaux florifères inermes, rameaux stériles inermes; pétioles tomenteux, glanduleux, inermes ou faiblement aiguillonnés; 5-7 folioles ellipti- ques, pubescentes sur les deux faces, glanduleuses en dessous, nervures blanchâtres, saillantes, doublement dentées ; stipules larges, vertes, glabres en dessus, glan- duleuses en dessous, oreillettes presque droites; pédon- cules 1-2-5, hispides-glanduleux, bractées larges, glabres en dessus, glanduleuses en dessous, dépassant ou atteignant les pédoncules; tube du calice ovoïde, glabre; divisions calicinales spatulées au sommet, hispides-glanduleuses sur le dos; styles velus; fleur rose; fruit non parvenu à sa maturité, globuleux. Ces notes sont prises sur les échantillons reçus de ( 580 ) M. Kerner; M. Kerner aura à nous dire le port de l’arbris- seau, la forme des aiguillons des tiges et si les divisions calicinales sont persistantes ou caduques. Ce rosier est une Tomentosae et non une Rubiginosae. Has. — Autriche. Tyrol austr. : Ritten près de Botzen (Kerner). 594. R. resinosa Sternb., in Rchb., fl. excurs., II, p. 616, n° 5997. Exs. Reichenbach, n° 1271? Oss. Rchb. dit du R, resinosa : « laciniis calyeis integris, foliolis ovato- « ellipticis duplicato-glanduloso-serratis viridibus pubescentibus subtus « sparsim glandulosis. » J'ai admis ce rosier sous ce nom avee un point de doute dans ma révision de la section tomentosa; depuis cette époque, j'ai pu voir, dans l’herbier de M. Boissier, le À. resinosa publié par Rchb., dans son exsiccata n° 1271, venant de Lofer près de Salzbourg. — Ce numéro est représenté par deux brins pris sur des sommités florales, l’un en bouton non épanoui, l’autre en fruit trop avancé. Ces deux brins ont-ils été pris sur le même buisson ? C’est une question qu’il est permis de faire en présence des échantillons qui ont été distribués ! Il faut dire d’abord que ces spécimens ne correspondent pas avec la description donnée par Reichenbach. 4° Le spécimen portant un bouton non épanoui a les folioles glabres et parsemées de glandes en dessus, pubescentes en dessous sur les nervures principalement, le parenchyme est plus ou moins parsemé de glandes sessiles, la côte médiane églanduleuse; pétioles tomenteux-blanchâtres, églanduleux, aiguillonnés; stipules larges, vertes, glabres en dessus, pubérulentes-glanduleuses en dessous ; pédoncule très-court, entièrement cachés, ainsi que le tube du calice, par une large bractée, glabre en dessus, pubérulente-glanduleuse en dessous ; tube du calice petit, arrondi, chargé de petites soies spiniformes terminées par une glande; divisions calici- nales hérissées de petites soies et glanduleuses sur le dos, les intérieures à bords tomenteux, 2 entières, 53 pinnaltifides à appendices filiformes bordés de glandes. 2 L’échantillon en fruit, c’est-à-dire le brin qui porte deux pétioles et un fruit, a les folioles finement velues, à villosité courte et églanduleuses en dessus, grisätres, tomenteuses, églanduleuses en dessous, la côte médiane ( 581 " est dépourvue de glandes ; les pétioles tomenteux-blanchâtres, parsemés de quelques glandes fines, faiblement aiguillonnés en dessous; les stipules étroites, tomenteuses en dessous ; le ramuscule qui porte le fruit est parsemé de poils au sommet; le fruit est très-gros, dans le genre de celui du R. pomifera, mais les soies spiniformes sont beaucoup plus petites que dans le R. pomifera; les divisions calicinales couvertes de glandes et de petites soies, les extérieures pinnatifides. 395. R. resinosoiäes Crépin, in Cottet, 1. e., p. 44; R. resinosa Boreau, 1. c., éd. 5, n° 885 (non Sternb.); Déséglise, essai monog., extr., p. 126, et révis. sect. Toment., extr., p. 58; Cariot, L. c., p. 192; Verlot,.l. €., p. 59%; R. pomifera Lec. et Lamotte, cat. du plat. centr., p. 150 (non Herm.). Exs. Déséglise, herb. ros., n° 75; Billot (suites), n° 5601. Hae. Juin, juillet. Broussailles des montagnes. — Suède. Blekinge, Elleholm (Scheutz). — Angleterre. Yorkshire : entre Thirsk et Woodend, Westerdale (Baker). — France. Vosges : ballon de Saint-Maurice (Pierrat); — Puy-de-Dôme : Puy de Pariou ! petit Puy-de-Dôme ! — Rhône : Craponne (Boullu); — Loire : Planfoy (Chabert); — Haute- Savoie : Habère-Poche, montagne de l'Offiège (Puget). — Suisse. Cant. de Fribourg : la Tine près de Monthovon! — Valais : Bovernier (de la Soie), Dixain de Conches (Lagger). 596. R. minuta Boreau in Déségl., ess. mon., n° 105 et rév. sert. Toment., p. 42; Verlot, I. c., p. 119; R. villosa var. minuta Rau, enum. ros., p. 156; Des- portes, ros. gall., n° 1764; BI. et Fing., comp., E, p. 625; Seringe in DC., p. IL, pr. 619. Exs. Déséglise, herb. ros., n° 76? Has. Juillet, Région des montagnes. — France. Hautes-Alpes : La Grave (Ozanon). 597. R. ciliato-petala Besser, enum. pi. Pod. et ( 582) Volh (4892); 10p.166:" Pratt, 10e 2, | pra Seringe, in DC., prod., IL, p. 619. Has. — Russie. La Lithuanie (Besser, 1821, in herb. DC.). — Prusse. Posen, Lyck (Sanio, Caspary). 998. R. Geemnierii Déséglise, essai monog., extr., p. 198,rév.sect. Toment., extr., p.45; Verlot, l.c., p. 119; Cottet, L. e., p. 44; R. Perusiana Timbal-Lagrave, in Hit! Exs. Déséglise, herb. ros., n° 58 et 58 bis; Billot (suites), n° 5602 et 5602 bis. Has. Juillet. Région des montagnes. — France. Hautes-Alpes : La Grave (Ozanon), mont Bayard près de Gap (Gariod), Villard-d’Arène (Verlot); — Isère : Saint-Christophe-en-Visans (Boullu); — Lozère : rochers à Loubet (Timbal-Lagrave); — Pyrénées-Orient. : Montlouis près le village d’Eynes (Timbal-Lagrave); — Haute-Savoie : Reyvroz, Habère-Lullin (Puget). — Suisse. Valais : Dixain-de-Conches (Lagger), mont Catogne ! Bourg-Saint- Pierre ! 599. R. pomifera Herm., diss. (1762), p. 16; Roessig, die rosen (1800), n° 50; Gmelin, IL. ce. (1806), p.410; Trait, Le 1825), Lip 408: Hospe (1851), IE, p. 25; Koch, syn. (1845), p. 255; Godron, fl. Lorr. (1845), 1, p. 222; Gr. et Godr., I. e. (1848), I, p. 560, part.; Boreau, IL. c., éd. 2 (1849), n° 695, éd. 5 (1854),:n°,986:..Kirschleger, , LL. :0::(1852)% p1290 GCodetl"c..(1853). p.210; Reuter, le(180610 6e parts Déseslise,: L ‘c. A(861);rextr.;p-1129/etitevis sect. Toment. (1866), extr., p. 44; Du Mort., IL. ec. (1867), p. 48; R. villosa L., sp., p. 704%, part.; Villars, fl. Dauph. (1789), III, p. 551; Moench, meth. (1794), p. 688; Willd., spee. plant. (1797), IE, p. 1069 et enum. plant. (1809), p. 544; Krocher, L. e. (1798), IL, p. 144; Gili- bert, pl. d'Europe (1800), I, p. 585; Smith, fl. Brit. (1804), IE, p. 558; DC., A1. fr. (1805), IV, p. 440, excl. ( 585 ) Var boNPens FI CECI 00)" IE" p. 48% bLindiey, L .c: (1820), p. 74; de Prouville, 1. c. (1824), p. 77; Du Mort., fl. Belgica (1827), p. 95, exel. var. b.; Rehb., L. c. (1850), IL, p. 615, part.; Lorey et Duret, I. e. (1851), E, p. 508; Mutel, I. c. (1854), I, p. 547, exel. syn. Besser; Gonnet, |. ce. (1847), p. 478; R. villosa var. pomifera Desvaux, journ. bot. (1813), Il, p.117: Thory, Le: (1820), p. 65; Seringe in DC., prod., II (18925), p. 618; Desportes, [. e. (1827), n° 1761; R. villosa var. A. vulgaris Rau, L. c. (1816), p. 151; BL. et Fing. (1895), I, p. 624; Dubyt-c. (1828) p. 179 Icon. Flora Danica, IX, tab. 1458; Swenk bot., V, tab. 515; Roessig, 1. c., tab. 50; engl. bot., IX, pl. 545. Exs. Billot, n° 1482!; Wirtgen, pl. crit., n° 24!; Thielens et Devos, Kickxia belgica, n° 57; Fries, herb. norm., n° 47 ? Has. Juin, juillet. Région des montagnes. — Belgique. Prov. de Namur : forteresse de Namur (Devos). — France. Vosges : le Hohneck (Pierrat); — Loir-et-Cher : spont.? les Montils (Franchet); — Seine-et-Maïne : spont.? environs de Fontainebleau (Naudin); — Pyrénées-Orient, : Saint-Martin en montant au Canigou (Huet du Pavillon, in herb. Boissier); — Savoie : Granier (Puget). — Alsace. Hagueneau (Billot), — Suisse. Valais : Wiestin à Zermatt, Dixain de Conches (Lagger). — Autriche. Indiqué cn Bohème et en Moravie par Host. — AZlemagne. Coblence (Wirtgen). -- alie. Piémont : val Pesio (Bornet). 400. R. Friburgensis Lagger et Puget, in Crépin, primit. monog. ros., fase. [, p. 27, sine descript. Sous-arbrisseau à racine traçante, peu élevé, d’un mètre à peine de haut, ne formant pas buisson ; rameaux courts chargés d'aiguillons petits, droits, inégaux, entassés, dilatés à la base en forme de disque ; pétioles glanduleux, (584 ) parsemés de poils en dessus, aiguitlonnés en dessous ; 5-7 folioles ovales-elliptiques, portant en dessus quelques poils qui disparaissent avec l’âge, fermes, nerveuses, double- ment dentées, glabres et glanduleuses en dessous ; stipules glabres en dessus, glanduleuses en dessous; oreillettes courtes, droites ; pédoncules très-courts, hispides-glandu- leux, droits à la floraison, penchés à la maturité du fruit; tube du calice ovoïde ou subarrondi, couvert de longues pointes sétacées terminées par une glande ; divisions cali- cinales 2 entières, 5 un peu appendiculées, couvertes de glandes et de petits acicules, plus courtes que la corolle, redressées, conniventes, charnues à la base, persistant sur le fruit ; styles courts, velus: fleur grande, d’un beau rose; fruit très-gros, obovoïde-pyriforme, d’un beau rouge, couvert de soies spinuliformes. Has. — Suisse. Cant. de Fribourg : pâturages de la Gotalaz où M. l’abbé Cottet me l’a fait récolter. 401. R. recondita Puget, in Déséglise, révis. sect. Foment- 11660) exir/p 26% Merlot LC pee Cottet, 1. e., p. 44; R. Clusiana Bouvier ! bull. soc. bot. de Fr., sess. d'Annecy, XII, p. 14 (non Waitz). Exs. de Heldreich, n° 512. Has. — Juillet. Région des montagnes. — Angleterre. Yorkshire : haies entre Thirsk et Woodend (Baker); — Glocestershire : près de Painswick (Webb). — Écosse. Lanarkshire : Borriton, cascade sur la Clyde (Hailstone, juill. 1829). — France. Isère : Saint-Christophe-en-Oisans (Boullu); — Alpes-maritimes : la Maïris près de Luceram, Colmiane (Bornet); — Pyrén.-Orient. : Eynes (Ripart); — Haute-Savoie : les Gets, Reyvroz, vallée de Lullin (Puget), Argentière ! — Savoie : Saint-Nicolas-la-Chapelle, Hauteluce (Puget). — Suisse. Valais : Münstiger (Lagger), mont Arpile ! la Forclaz! le Levron, vallée de Bagnes! — Autriche. Tyrol : val di Ledro, Hinterssoder (Kerner). — Prusse. Posen : Lyck (Sanio). — ( 585 ) Italie. Saint-Oyen, vallée d'Aoste près de Saint-Rémy! — Perse. Laristan, vallée Djimil (de Heldreich, in herb. Boissier). 402. R. Murithii Puget, in bull. soc. Murith., fase. 5 (1874), p. 55; Cottet, L. c., p. 44. Has, Région des montagnes. — Suisse. Valais : Münstiger, Halden, Dixain de Conches (Lagger); — cant. de Fribourg : les Combes (Puget). 405. R. Gaudini Puget, in Déséglise, révis. sect. Toment. (1866), p. 47, obs.; Cottet, I. c., p. 53. Has. Région des montagnes. — Suisse. Valais : Münster, Ulrichen, Obergestelen, Dixain de Conches (Lagger). 404. R. Gombensis Puget, in bull. soc. Murith., fasc. 5 (1874), p. 54; Cottet, L. c., p. 44. Has. Région des montagnes. — Suisse. Valais : Dixain de Conches (Lagger). 405. R. proxima Cottet, in Crépin, 1. c., p. 27, sine descript.; R. glutinosa Dematra, L. €., p. 6, ex loco natali (non Sibth.). Arbrisseau peu élevé (40 à 60 centim.), touffu ; souche pourvue de rejets souterrains plus ou moins longuement tracants ; tiges principales roides, droites, ordinairement à écorce d’un brun noirâtre; aiguillons caulinaires épars, peu nombreux, inégaux, subulés, blanchâtres, horizontaux ou un peu inclinés, dilatés à la base en forme de disque; rameaux florifères flexueux, d’un glauque violacé, munis de petits aiguillons gréles, droits; pétioles tomenteux, glanduleux, plus ou moins aiguillonnés en dessous ; 5-7, rar. 9 folioles assez grandes, ovales-elliptiques ou ellipti- ques-oblongues, les inférieures obtuses parsemées en dessus de petites glandes, les supérieures et les florales plus ou moins atténuées au sommet, pubescentes en dessus, grisatres-velues et couvertes en dessous de glandes résineuses ( 586 ) odorantes; dents composées, larges, plus ou moins ouvertes, portant 2-5 dents secondaires terminées par une glande fine ; stipules larges, glabres en dessus, velues et chargées de glandes en dessous, oreillettes aiguës, droites ou peu divergentes, ciliées-glanduleuses aux bords, les stipules supérieures sont en outre parsemées de glandes en dessus; pédoncules solitaires ou réunis par 2-4, glauques, souvent violacés, légèrement hispides-glanduleux ; bractées ovales, souvent terminées par une pointe foliacée, glabres en dessus, velues-glanduleuses en dessous, égalant les pédon- cules ou plus courtes; tube du calice arrondi, glauque- violacé, glabre, entièrement lisse, rarement muni vers le haut de quelques petites glandes stipitées ; divisions cali- cinales spatulées, ciliées au sommet, couvertes sur le dos de glandes, 2 entières, 5 pinnatifides à appendices étroits, linéaires, saillantes sur le bouton, égalant la corolle ou un peu plus longues, étalées à l’anthèse puis redressées, conniventes, persistantes; styles courts, velus; fleur d’un beau rose, pétales non ciliés-glanduleux ; fruit d’un rouge violacé pruineux à la maturité, de grosseur médiocre, obovoide (Cottet). Has. — Suisse. Cant, de Fribourg : les Mérils-verts-Champs (Cottet). Abielina Grenier . abstenta Déségl]. Abyssinica R. Br . Acharii Bilb. . aciphylla Rau . addila Déségl. : adenophylla Wild: obs. 5 adjecta Déségl. . . adscita Déségl. affinis Rau. Sternb. Aginensis Ripart . agraria Ripart. agrestina, Ripart agrestis Savi Gmel. . Kirschl. alba L. — Allioni — var. Damascena Poir. albicans Godet . albiflora Opitz. albo-lutescens Rip. obs. alpestris Rapin. Déségl. . END EE Les noms spécifiques admis sont en italique. No 559 205 8 219 168 156 58 121 190 9254 #67 . 162 . 204/; . 204/ 307 42 alpina L. — Pallas var. a. DC. . — BL et Fing.. aculeata Ser. b. DC. à. DC. globosa Desv. hireina Desv. hispida Desv. — lagenaria Ser. — latifolia Ser. — pendulina Desv. — pyrenaica Ser. . — pyriformis Ser. — reversa Ser. rubella Ser. setosa Ser. vulgaris Ser. alpino-pimpinellifolia Reut. . — helleborina Ser. obs. hispidella Ser. obs. sorbinella Ser. obs. suavis Rchb. obs. 2. turbinata Ser. obs. Ne 119 {17 122 119 121 124 125 119 119 119 125 119 124 125 125 125 119 81 80 119 119 8 119 119 82 (588) alpiphila Arv.-Touv. . 157 Altaica Willd. 75 Amansii Rip. et Déségl. 162 amoena Kerner 296 ambigens Gremli . 45 ambigqua Lejeune . 211 amblyphylla Rip. obs. 247 Amoyensis Hance. 99 Andegavensis Bast. 204 Andrewsii Tratt. . . 125 Andrzeiowscii Besser. . 985 Andrzeiouskii Boreau. 389 Annesiensis Déségl. . 984 anserinaefolia Boiss. . 105 apricorum Ripart. 324 approximata Déségl. 255 Arabica Crépin 919 arborea Pers. . bi] urcana Déség]. obs. . 250/: Arduennensis Crépin . 96 arenaria Bieberst. 94 arenivaga Déségl. 45 argula M.-Pur. 255 — Steven . 901 arislala Lapeyr. obs. 95 armata Steven. DRASS armatissima Déségl. et Rip. 188 Armena Boiss. 949 Armidae W ebb. 196 arvatica Puget. 909 arvensis Huds. 19 — pl. auct. 20 — Roth. 4, er NDS — var. Ayreshirea Ser. . 14 — — bibracteata Ser. 15 — — bracteata G. et G. 15 — — Candolleana Thory. 14 — — hybrida Lindl. . 42 arvensis var. multiflora Boreau — var. obtusata Ser. . — — ovata Desv. . — — parvifolia deM.-Don. — — prostrata Thory. — — umbellata Godet arvensis-gallica Gremli arvina Krocker — Lloyd. . aspernala Déségl. aspratilis Crépin . assimilis Déségl. . atropurpurea Brot. atrovirens Viv. Aucheri Crépin Aunieri Cariot. australis Kerner . Axmanni Gmel. Ayreshirea hort. brit. Bakeri Déségl. Balansaea Déségl. Baldensis Kerner. obs. Balearica Desfont. balloniana Herm. balsamica Besser . Baltica Roth. . BanksiaeR. Br. Bellavallis Puget . Beggeriana Schr. Belgica Brotero . Bengalensis Pers. — var chinensis Pers. Besseri Tratt. . bibracteata Bast. bricolor Jacquin . Biebersteiniana Tratt. Billetii Puget . PRIE des ee PR Lt ES ee 0. di Sn hote dt it ie Le si 5 nn é UT y MT e- ln 82 biserrata Mérat blanda Jacquin . . . — - Brofercs1e-101.41,1: Blondaeana Ripart. . . Boissieri Crépin . . + . — b. hispidula Boiss. Boraeana Béraud . barealsmeraite "rte 4e Boreykiana Besser Borkhausenii Tratt. Borkhausii Gaud. Borreri Woods Boullui Gand. Boverneriana Lag. et de la Soie 260 brachyata Déségl. . . brachypoda Déségl. et Rip. bracteata Wendl. . . . — var, scabricaulis Lindl. bractescens Woods . . . brevistyla var. a. DC. — b. DC. — var. lanceolata Tratt. Broteri Tratt. obs. . . Broivnii Tratt. :. + .. Brunonii Lind], — var. arborea Ser. — — nudiuseula Lindi. . Bungeana Bois. et Buhse. Cabulica Boiss. . . . — var. latispina Boiss. . ERA SR 00 Ne — var. incana Hook, Caledoniae Borrer. calycina Bieberst. Camberiensis Déségl. obs. e. campestris Du Mort. . ES TS Lshns ( 589 ) No 195 267 974 259 275 919 campestris var. myriacantha Male TE ten No — var. pimpinellifolia Wallr. s Canariensis Déségl. obs. Candolleana var.elegans Thory canescens Baker . comm. EME EN RE — Mandon. -. — Auct. — var.aciphylla Lindl. — — ambigua Ser. — — Andegavensis Desp. — Du Mort. arvatica Baker . b. Bieberst,. — — Bakeri Baker biserrata Cheval. Borreri Baker collina Boissier , — Gr. et Godr. — Reuter coriacea Boissier coriifolia Baker. dumalis Baker . dumetorum Desv. , fastigiata Desv. glandulifera Woods. glandulosa Rau , — Grenier. , glauca Desv. . glaucescens Desv. grandidentata Desv. hirtella Gr. et Godr, hispida Desv. — b, Boreau — €. Boreau , . incana Baker . . 39 — intermedia Desv. Lejeunii Du Mort. leucantha Delast.obs. — Guépin . . macrocarpa Cheval. Malmundariensis Cheval. Meratiana Ser. . nitens Desv . obtusifolia Desv. ( 590 ) canina var. insignis Gren. N° 182 212 211 252 252 192 171 195 149 252 pilosiuseula Ser. 262,501 ramosissima BI. et Fing : rotundifolia Desv. sarmentacea Godet . senticosa Rchb. squarrosa Ser. . stipularis Cheval. suberistata Bak. surculosa Smith. sylvestris Roth. tomentella Bak. urbica Baker vulgaris b. Mutel canina-gallica Gremli. — Timb.-Lagr. capnoides Kerner . capreolata Niel obs. Carelica Fries . Carioti Chabert Carolina var. laevis Ser. caryophiyllacea Besser. Caucasica Bieberst. celsicola Arv.-Touv. centifolia L. cerasifera Timb.-Lagr. cerea Roessig. 161 212 177 155 175 177 145 202 19 272 256 155 45 44 368 14 Chaberti Déségl. . . . No 220 Chaboissaei Grenier . Chaillelir Déségl. obs. 6 . chamaerhodon Villars. Chapusii Godet Chavini Rapin. Cheriensis Déség]. Cherokensis Don . Chinensis Jacquin. chlorophylla Ehrh. cilialo-petala Besser — Godet — Koch. cinerascens Du Mort. -- Cariot. — var. intricata Du Mort. cinerea Rapin . — Swartz. cinerosa Déségl. cinnamomea L. . . . + — Gmel. obs. f — Herrm,. — Karel. ‘et kKir. — Mérat . . . — var. b. Lindl. — — collincola Ser. — — foecundissima Koch. — — glauca Desv. — — globosa Desv. — — Jlatifolia Ser. — — majalis Rau. — — oblonga Desv. . . cladoleia Ripart clivorum Scheutz . . . Clotildea Timb.-Lagr. Clusiana Bouv. clynophylla Thory coerulescens Kerner . 185 962 67 258 199 915 40 52 268 997 581 589 999 246 978 259 95 246 95 95 119 116 92 95 95 95 128 97 95 95 128 180 256 24 401 54 12 ( 591 ) collina Jacquin . . . No 258 Born Le 2581 DC: AN |. 200205 mu Fri AM ae (et VADE Hloyd MER 0. Le). 258) SCANS ALL 167 var V/Phory.:1/.1.. :21, 258 -— B.ety. Woods. . 256 — constricta Guép.obs. 247 — Deseglisei Du Mort. 250 — dumetorum Thory . 255 — fastigiata Thory. .: 25 — flexuosa Du Mort. 297 — foetida Thory . . 598 — leucantha Thory . 252 — obtusifolia Du Mort. 252 — urbica Du Mort. . 256 colinco Ehrhs (0.2 02110956 collivaga Cottet . . . . 575 commutata Scheutz . . . 292 comosa Ripart. . . *+ . 525 complicata Grenier . . . 158 concinna Lag. et Pug. obs. 2, 272 condensata Pug. obs. . . 204/; confusa Puget. 1,211: 02 0889 conica Chabert, . . .\. 43 consanguinea Gren. . . . 255 consimilis Déségl. . . . 71 conspicua Boreau . . . . 16 ontroversa Ripart obs. . . 281 2 1 MEN EAN ES 1 | corditolia Host: : : : +, 56 éhabert 1% "0:07 160 coriacea Crépin . . . . 156 coriifolia Fries . . . . 245 coronaia Grépind, : . |». 91 ——— var. subnuda Crépin. 91 coruscans Waitz . . |. . 111 corymbifera Borkh. corymbosa Bast. . . Cotteti Puget crassifolia Wallm. . Cremsensis Kerner Crepiniana Déségl. Cretica Tratt. . . cucumerina Tratt. curlicola Puget curvula Timb.-Lagr. obs, cuspidata Bieberst. cuspidata Auct. Gall. cuspidatoides Crépin . = Wyar tb cymosa Tratt. Czackiana Besser. Daënensis Boissier Dahurica Pailas Damascena Miller. — var. subalba Red, decipiens Boreau . decora Kerner. Delasoiei Lag. et Pug. densa Timb.-Lagr. obs. . depressa Gremli Deseglisei Boreau. dichroa Lerch. Didaensis Boissier. diminuta Boreau . dimorpha Besser . — Grenier. dimorphacantha Martinis . discreta Ripart. dissimilis Déség]. diversifolia Vent. Djimilensis Boiss. Doniana W 00ods No 248 16 FAIST . 245 4. 252 O1 Q1 O1 QI UN © Store ESS (eo + LU NI à = — dolosa Godet . dryadea Ripart dubia Bast. — Wibel dumetorum Thuill. — Leman re — var, collina Cheval. — — glandulosa Gren. — — hispida Cheval. — — obtusifolia Cheval. dumalis Bechst. dumosa Pug. Dupontii Déségl. . echinata Dupont . echinocarpa Ripart edita Déségl. obs. editorum Ripart Eglanteria L. . — Woods — A.lutea Ser. — B. bicolor DC . elliptica Tausch. Elymaitica Bois. et Haus. COS AURIPArE Ne 00 eriostyla Rip. et Déségl. erronea Ripart. erylhrantha Boreau erythrella Ripart obs. 2. exilis Crépin faecundissima Münch. obs. 1. falcata Puget . fallaciosa Déségl. obs. fallax Puget fallens Déségl. [urinosa Bechst. — Déségl. (592 ) No 204 285 208 289 255 farinulenta Crép. fastigiata Bast. ferox Ait. . — Bieberst. — Chabert . ferruginea Villars. fimbriata Gremli . finitima Déség] . firma Puget firmula Godet . Fischeriana Besser fissispina Wierzb. [lexibilis Déségl. . [leœuosa Rau [loccida Déségl]. {loribunda Stey. florida Poir. ; fluvialis Müll. obs. 2. foetida Bast. — Boreau —\Grenlepi SUR — Reuter Forsteri Smith. Fourraci Déségl. . Franzoni Christ fraxinea Willd, fraxinifolia Gmel. Friburgensis Lag. et Pug. Friedlanderiana Bess. Friesii Scheutz. fugax Grenier. fusca Moench . . . Gallica L. , — Auct. — Bast. — Roth. — Willd. ( 595 ) Gallica var. A. DC. No 58 — — arvina Ser. 44 — — hispida Ser. . 50 — — hybrida Ser. 42 — — inermis Ser. . . 2 — — marmorea Ser.obs. 58 — — officinalis Ser. 58 — — pygmaea Boiss. . 60 — — velutinaeflora Cariot 55 — — versicolor Tratt, 58 Gallico-canina Reuter. . . 224 Gallico-serpenti Kirschl. .42,44 Gallico-stylosa Timb.-Lag. 44 Gallico-umbellata Rapin. . 285 gallicoides Déségl. 22 Gaudini Puget. 405 geminata Rau. 47 Gencvensis Puget . 971 gentilis Sternb. 82 Gisleri Puget . 360 glaberrima Du Mort. . D 7e glandulifera Roxb. . . . 5) glandulosa Bellardi 126 — Besser 900 — Boreau 214 — Déségl. 129 — Kirschl.’. 961 glauca Villars . 157 — Desfont.. 128 — Desv. 128 — Dierb. 19 — Schot. 218 glaucescens Desv. . 148 — Wuif. 128 glaucophylla Ehrh. 271 — Winch. . 177 globata Déségl. 257 globularis Franch. 165 glutinosa Sibth. N° 557 — Dematra. 405 — Schultz . 305 — var. B. Rchb. 99 — — tomentella Bois. 108 Gmelini Bunge. 117 Godeti Grenier. 286 Gombensis Puget . 404 Gorenkensis Besser. 155 gracilis Woods. 88 granatensis Willk. 85 grandiflora W allr. 504 — Lindl. Ha 70 graveolens G. et G. . 197,514 — var. Corsica G. et G. 512 — — eriophora Gren. 514 — — nuda Gren. . 515 Grenierii Déségl. . 998 Guepini Desv. obs. 2. 247 Gustensteinensis Cat. hort. . 128 Haberiana Puget . 221 haematodes Boiss. 227 Halleri Krocker. 19 Hampeana Griseb. 128 Hardii Paxton. 4 Heckeliana Tratt. . 399 Heldreichii Bois. et Reut. 388 hemisphaerica Herm. 271 hemitricha Ripart obs. . . 256/; herporhodon Ehrh. 19 heterophylla Timb.-Lag. obs. 518 — Woods. . 977 Hibernica Smith. . 145 — var, glabra Bak. 145 Hispanica Bois. et Reut. . 198 — var. Nevadensis B.etR. 278 hispida Krock. 125 — Borkh. 974 hispida Münch. hispidocarpa Chabert. hispidula Ripart obs. hololeia Ripart. horrida Fisch, horridula Déségl. obs. humifusa Tratt. humilis Tausch. Hungarica Kern. . . . hybrida Seb]. . hystrix Lindl. . — Leman Iberica Stev. Ilseana Crép. . ümitata Déségl. immilis Déségl. implexa Grenier imponens Ripart . incarnata Miller incerla Déségl. obs. inclinata Kern. incomparabilis Chab. . inconsiderala Déségl. inconspicua Déség]. Indica L. » — var, acuminata Ser. — — humilis Ser.. — — Lawranceana Ser. . — — Jongifolia Lindi. — -- semperflorens Ser. . inermis Bieberst. . — Miller. inodora Fries. — Hook. — Rchb. — Timb.-Lag. obs. insidiosa Ripart (594 ) 30 294 . 250/: 152 927 168 OÙ O1 O1 QI CI DU — insidiosa Gren. . . . insignis Déségl. et Rip. . intercalaris Déségl. intermedia Carr. . — Chab. inlerveniens Déségl. . . intricata Gren. — Crép. — Déségl, , intromissa Crép. involucrata Roxb.. involuta Smith. — Winch. . — var. Doniana Bak. . — — gracilescens Bak. — — laevigata Bak. — — Moorii Bak. . — — occidentalis Bak. — — Robertsoni Bak. — — Sabini Bak. . — — Smithii Bak. — —- Wilsoni Bak. Isaurae Tratt. . lioara Sieb. jactata Déségl. Jordani Déségl. Jundzilliana Bess. Jundzilli Bess, . Jurana Déségl. obs. g. Kamschatica Vent. — Thory. — var, ferox Ser. . Klukii Bess. — Boreau. . Kotschyana Boissier YO lacerans Bois. et Buhse. . lactiflora Déségl. . ladanifera Timb.-Lag. laevigata Michx. laevis Boullu. . lagenaria Villars . Laggeri Puget. latebrosa Déségl. . latispina Boiss. Laurentiae Andr. . (595 ) No 104 949 518 40 51 124 — var. subinermis Tratt . 51 Lawranceana Sweet gaæa Retz Ledebourii Spreng. Lehmanniana Bunge . Lemaitrei Ripart . Lemanii Boreau Red. leucantha Bieberst. — Past. — Loisel, obs. I. Leschenaultiana leucochroa Desv. — var.angustana Desv. — — B. Loisel. , Libanotica Boiss. . Libertiana Tratt. . Lindleyana Tratt. livescens Besser — var. major Bess. livida Host. longepedunculata de la Soie. longicuspis Bertol, longifolia Wild. . Luciae Fr. et Roch. lucida Koch. Lugdunensis Déségl. — Var. Mmacrocarpa. lurida Andr, Lusseri Lag. et Pug. . lutea Dalechamps . — Brot. ; lutescens fl. albis Link. lutetiana Leman. Lyellii Lindi. Macartnea Dum.-Cours macrantha Desp. . macroucantha Rip. macrocarpa Mérat. — Boiss. macrophylla Lindi. macropoda Ripart obs. majalis Herm. Malmundariensis Le]. Mandoni Déségl. Maracandica Bunge , Moareyana Boullu. marginata Wallr. Martini Gren. Mathonneti Crép. medioxima Déségl. megalocarpa Déségl. . melanocarpa Link. mentila Déscg]. micans Déség]. micrantha Smith. — Boreau — DC. AOL — var. À. Grenier. — —- B. Grenier . — — hystrix Bak. — — Lemanii Bak. = — — nemorosa Du Mort. 5: 5 L — — permixta Gren. — — septicola Gren. Valesiaca Christ. No 528 268 271 75 147 96 Q1 19 Le 19 I I micrantha var. vulgaris BusMornt.1..:. 21ILtU DR microcarpa Lindl. —— HESSEP Si L 414005 microphylla Roxb. — Desfont.. - 1m — Willd. minula Boreau. mirabilis Déségl. . milissima Gmel. mixta Tratt. obs. . = Chabert "1,12 modesta Ripart mollis Smith — Ledeb. — var. b. coerulea Bak. mollissima Fries ‘ — var.Arduennensis Dum. — — B. Lej. et Court. — — pseudo-rubigin. Bak. Monspeliaca Gou. montana Vill. . — DC. . monticola Déségl, — À. Reuteri Rap. — B. alpestris Rap. montivaga Déségl. moschata Miller. — DC. — Lapeyr. . — Mutel. — var. rosea Ser. mucronulala Déségl. . multiflora Thunb. — var. À. Ser, © multivaga Déségl. obs. d. . Murithii Puget Ait. muscosa obs. ( 596 ) muüticaMUll. 1, uno) gS myriacantha DC. . . . 85 — var. pumila Desv. . 85 myrlifolia Hall. . . . . 507 Nebrodensis Guss. 278 neglecta Ripart. 510 nitens Desv. . . 149 INA ADN Ne UNE OUT nivea Dupont 6. trie) 7 — DOTE PP ONMEDA UE EN E0 nemorivaga Déségl. 295 nemoralis Leman. 942 nemorosa Libert . 942 femorum Ripart 100 OM OG nilidula Besser. 901 puda Woods 142 oblonga Déségl. et Rip. 179 obscura Puget, obs. . 256/; obtusa Ripart, obs. . . 204/; obtusifolia Desv. 232 occulta Crépin. . ‘209,210 OËderiana Trait, 4 140.20774068 omissa Déségl. 5806 Onensis Kerner 217 opaca Grenier. 258 opacifolia Chabert. . . . 57 operta Puget: +5 12% 050 uS80 9 oplisthes Boissier. . . . 154 opsostemma Ehrh. . . . » oreinosa Ripart 119 Orientalis Dupont. 108 — hort. Genev. 255 — var. Olympica Clem. . 108 Orphanidis Bois. et Reut. 941 orthacantha Kern. . . . 155 ovale Lejeune." 517,050 ITR Bieberst. oxyphylla Ripart . oxyodon Boissier . Déségl. oxyacantha Ozanonii parviflora Ehrh. obs. . parvifolia Pall. parvula Sauz. et Maill. — Grenier obs. pellita Ripart . . . pellucina Arv.-Touv. pendulina Ait. ; = ReDu Se votent 0 peunina de la Soie . . permixta Déségl. . . permutata Ripart. Perrieri Songeon. persicifolia hortul. Perusiana Timb.-Lag. petrogenes Ozan. obs. Phoenicea Boissier. Phrygia Boissier . pilosa Dupont . pimpinellifolia L. ; = AUClt sr 50 — Hook..et Th. ..u1: — Pall. . -. — var. À. Duby. Koch. — — Altaica Ser. . B. Kirschl. . — — C. Lloyd. — — afhnis DC: — — involuta Ser. — — jpermis — — Mariacburgensis Ser. —- — microcarpa Ser. — -- mitissima Koch. grandiflora Ledeb. No 76 | pimpinellifolia var. montana ( 597 ) 152 79 75 OI um = QI ©I D OI D NO I ÈS NN CO OO À O1 © O1 à NI Karsehle "2 — — myriacantha Ser. — — oxyacantha Pall. — — pilosaSer. . . — — rosea Ser. — — tomentella Boiss. platyphylla Rau . platyphylloides Déségl. et Rip. Polliniana Spreng. Pollinaria de Pronv. pon fera Herrm — Lec. et Lam. Pommaretii Pug. obs. pomponia DC. obs. . poteriifolia Besser. Hat 2450: praecox Boullu. Pouzini praelerita Rip. obs. . . procera Salisb. . . properata Boullu . propinqua Déséel. obs. F. prostrata DC. :.. «x — var. obtusiuscula. protea Ripart . provincialis Ait. — Bieb. — Willd. obs. . — var. parvifolia Bieb. proxima Cottet. pruinosa Don. . pseudo-flèxuosa Ozan. pseudo-lucida Besser. No pseudo-rubiginosa Lejeune . pseudo-sepium Call. psilophylla Rau. — Boreau. . — Déségl. . Pugeti Boreau. pulchella Willd obs.. — Boreau. . — Woods. . pulverulenta Bieberst. — Guss. pumila Lin. fil. — Jacquin.. — var. B. Poll. — — hispida Rau. punicea Miller. purpurascens Rip. obs. pusilla Maurit. Cat. pustulosa Bertol. . Puymaurea Gren. obs. pygmaea Bieberst . — var. Olympica Clem. Pyrenaica Gou. pyriformis Déségl. rameulis Pug. obs. ramosissima Rau. . rampant Reyn. ramulosa Godr. Rapini Boissier. Ratomsciana Bess. Raui Tratt. Ravaudi Boullu obs. 4. recondila Puget. recurva Roxb. obs . Regeliana Lind. et And. . repens Scop. resinosa Sternb. — Boreau. . - — Lejeune obs. 2 . resinosoides Crépin. reticulata Kerner. Reuteri Godet,. ( 598 ) No 294 DA O0 Reuteri var. adenophora Gr. Ne 140 — — B. Reut.. — — intermedia Gren. — — transiens Gren.. reversa W.. et Kit. Reynieri Hall. Rhaetica Kerner.. ; rhyncocarpa Rip. obs. 5 . Rhodani Chabert.. rigida Willd. . rigidula Lag. et Pug. . Ripurtii Déségl. . rotundifolia Rau. . — ped. laevib.. . Rousselii Ripart. . Roxburgii Tratt. rubeila Smith. — Godet. rubelliflora Ripart. rubescens Ripart. . rubicunda Hall. rubiginosa Ait. — Auct. — Bieberst . — Coss.. — Guimp. . Une: — Wahl._. — var, Arabica Boiss. — — A. vulgaris Rau. — — B. Mutel. C. Mutel. C. Rapin. comosa Dum. D. Bechst. — — echinocarpa Gren. . caryophyllacea Ser. Cretica Thory. . 158 158 159 8 129 159 177 rubiginosa var. flexuosa Linden Je No 997 foetida Desv. . . flore albo Poll. . . grandiflora God. DPARA SET: Lee (| ve glabra Rau. . . Iberica Boiss. . . inodora Lindl. . ( 599 ) OT IS OI QI De © — micrantha Lindl. . 542 — minor Ledeb. 927 — nemoralis Thorv. 342 — nemorosa Dum. .- 542 — parviflora Saint-Am. 551 — parvifolia Ser. 278 — permixta Bak. 928 — resinosa Wall. obs. 2. 529 — rotundifolia Lindl. . 547 — sepium Saint-Am. . 505 — spinulifolia Ser. 962 — sylvicola Bak. 999 — triflora Willd. 926 — umbellata Bourg. obs. 524 — — Lindl. .: . 926 rubra Lam. . . DS rubrifoha /Vall.) | 128 var. glandulosa Ser. 129 — hispidula Ser. 128 — laevis Ser. . 128 — montana Gaud,. 129 — pinnatifida Ser. . 157 — Reuteri Godet. . 157 rugosa Thunb. APS Le — var. glabriuseula Crép. 111 rupestris Crantz. . 119 Ruprechti Boissier. . 987 ruralis Déségl. 02 Ruscinonensis Déség. et Gren. 10 rustica: Bemans © 27,17. No (95 17 rusticana Déségl. . Sabauda Rapin. ne DS ODINTANN OOUS SNS 2 2 RUE —NAL BSSENURS :: ,00 — — Doniana Lindl. . — — gracilis Rchb. Salaevensis Rapin. A LT à (1 De ER RRRRRE — var. longepedunculata. — sanguisorbella Chr. Salvanensis de la Soie. Sambrancheriana de la Soie. sancta Richard 'obs. "2777 © sanguisorbifolia de la Soie. sarmentacea Woods. . . . saxalilis Steven. = BOreAU. 0 PAU EONIE — hort. Genev. .:' ... scabriuscula Smith. . . scandens Miller. . . . =. Brot oops. 11108 — Mœnch.. . …. Schergiana Boissier. Scheutzii Christ. SRE Schimperiana H. et Steud. Schottiana Ser. . Schultzii Ripart. Scopol'ana Tratt. Scotica Miller. . semi-glabra Rip. obs. semi-glandulosa Rip. obs. semperflorens W illd. . — Desv. — var. longifolia de Pronv. — — minima Sims. sempervirens L. . 98 y] Re 19 HN => > = © QI CI 67 : 256/: 281 02 D 99 o 12 ( 600 ) sempervirens Bast. No 204 — Hook. et Th. 11 — Lapeyr. . 14 — Rœssig. . 19 — Roth. 326 — Tratt. 15 — var. À Ser. RE — —- latifolia Thory obs. 15 — — lejostyla Koch.. 14 — — Leschenaultiana Ser. I — — microphylla DC. 12 — — moschata Gr.etGodr. 10 — — pilosula Ser. 10 — — prostrata DC. 14 senlicosa Achar. 155 seperina Sauz. et Maill. 21 sepium Thuill. 305 — Rau. 248 = Sw. . 245 — var, agrestis Carion. 907 — — alba Desv. 907 — — intermedia Desv. 204 — — myrtyfolia Hall 507 — — nitens Desv. 195 — — parviflora Bast. 907 — — pubescens Rap. 905 — — rosea Desv. 905 — — sphaerocarpa Cariot. 510 — — stipularis Desv. 177 seplicola Déségl. 329 Seraphini Viv. 912 sericea Lindl. . 115 Seringeana Godr. 970 serrulata Chabert obs. 175 serpens Wibel]. 19 serpenti-canina Kirsehl. . 25,25 setulifera Timb.-Lagr. 295 Sherardi Smith. 581 Siberica Tratt. No Sicula Tratt. Silverhielmii Schr. similata Pug. . simplex Scop. . Sinica Murr. — Tratt. . solstilialis Besser. — Gren. LIVES — var. denudata Gren. — — glandulosa Gren. Soongorica Bunge. speciosa Déség]. sphaerica Gren. : — var. aciphylla Gren. sphaerocarpa Pug. sphaeroidea Ripart. spinosissima L. . . — Gou.. — Pesneau . = raté, sacs — Wall. var. flore roseo Herrm. — Pallasii Tratt. . — pilosa Lind]. — pusilla Woods . spinulifolia Demat. — var. Dematratiana Thory. — — denudata Gren. — — Foxiana Thory. — — vestita Rapin. squarrosa Rau. stenocarpa Véségl. stephanocarpa Déségl. et Rip. stipulacantha Bast. stipularis Mérat slylosa Desv. — Gaud. 75 940 101 275 95 40 92 255 245 240 259 250 299 166 166 242 19% stylosa Mérat , — —- corymbosa Desv.obs. — Desvauxiana Ser. . — gallicoides Bak. glandulosa ser. — — — Janceolata Ser. . — Jleucochroa Ser, — — trivialis Gren suavifolia Light. a 0bs:027 15103 subcristata Bak. . . suavis Willd. subdola Déségl. . . . Suberti Ripart. . subglobosa Smith. — var. macrocarpa Déségl. subinermis Chabert . . subintrans Gren. . submitis Gren. . : + subolida Déségl. . . . . Sufferti Kirschl. sulphurea Ait. surculosa Woods. Swartziana Fries. sylvatica Tausch. — Gater, . sylvestris Herrm. — Seguier . ,.. eu TaPern:s ,: (104 sylvicola Déségl. et Rip. syleularum Ripart syntrichostyla Ripart. éystyla.Bast., .1 6 1% — Woods . . : — var. lanceolata Lindl. tenuiglandulosa Mérat. terebenthinacea Besser. No var. bracteata Saint-Am. ( 601 ) 21 15 252 »S1 46 978 255) 295 o61 271 202 147 D DS 19 907 248 999 181 150 25 15 25 926 064 terebenthinacea Déségl. — Gren. . ternata Poir . . Thomasii Pug. obs. . . . Thunbergii Tratt. . thyrsiflora Leroy . . . . Timeroyi Chabert. . . tomentellu Leman . . . . 2 Dak: scale — var. Uriensis : Chr. tomentosa Smith Woods — var. B. Smith . — cinerascens Crép. — dimorpha Dum. — dumetorum Gaud, . E. Woods farinosa Ser. . foetida Ser. Woods. marginata Rapin incana mollissima Dum. Ruprechti Boiss. scabriuscula Bak. - Seringeana Dum. Smithiana Ser. subglobosa Carion . tomentoso-gallica Rapin . Wierzb. tortuosa Touranginiana Déségl. et Rip. trachyphylla Rau . . . . BOREAIPANIR se ÉLÉREL 2. |: var. arvatica Dum. . — Blondaeana Dum. . — — campestris Dum. — — nuda Green, . transiens Kerner . No 295 245 40 295 Q1 ND Œ NI S © À O1 O1 VI CN Le © 1 ©Q1 ( 602 }) Transilvanica Sch . No 159 transmola Crép. 225 trichoidea Rip. obs. . 250/; trichoneura Rip. obs. . 256/; trifoliata Bose. 11 VAN triflora Chabert DD triphylla Roxb. ; 58 Tuguriorum Wild. obs. . 22 turbinata Ait. obs. . 66 — Villars. . 119 turbinella Sw. 95 Tyroliensis Kerner 274 umbellata Leers 526 umbellifera Sw. 977 uneinella Auct. 241 urbica Leman. : 256 — var, glandulosa Gren 250 Uriensis Lag. et Pug. obs. 599 usitatissima Gater. 267 Vaillantiana Boreau . 917 — Cariot 945 Valesiaca Lag. et Pug. 277 Vanheurckiana Crép. 390 velutina Clairv. 576 — Chabert . 994 — Royle 114 velutinacflora Déségl. et Ozan. 55 venosa SW. 141 venusla Scheutz. . 591 versicolor Timb.-Lag. obs. 905 verticillacantha Mérat 215 Verloti Crép. . 206 vestila Godet . 565 Villarsiana Sieb. 70 villosa Bast. 981 — Lapeyr. LOT — L. 589, 599 var. 1B/HA0S> 1e villosa var. coerulea Woods. No 589 — — foetida Ser. . G. Wallr te "minuta Rau: — — mollissima Rau. = nuda. Ser. — — pomifera Desv . — — sylvestris Desv. A — — vulgaris Rau. villosiuscula Ripart. villosula Pail. obs. 1. vinacea Baker. vinealis Ripart. vinetorum Ripart. obs. vinodora Kern. virescens Déség]. . virgata Gremli. virginea Ripart. Virginiana Miller. — Tratt. virgultorum Ripart. viscida Puget . viscosa Jan. Vogesiaca Desp. vulpina Wallr. VW aitziana Tratt. . Wallichii Tratt. Wasserburgensis Kirschl Webbiana W all, Wichurae Koch. . Wichuraiana Crép. Willdenowii Spreng. . Wilsoni Borrer Wolfii de la Soie. Wolfgangiana Bess. Wulfenii Tratt. 338 283 996 389 957 599 581 989 599 187 272 176 205 281 506 »2 218 28 ( 605 ) Notice sur le Viora Laxciroria Thore, plante nouvelle pour la flore belge; par Oscar Hecking. Le Viola lancifolia à été nommé et décrit par Thore dans son Essai d’une Chloris du département des Landes (1805). Depuis l’époque de sa création, le V. lancifolia a été alternativement admis comme une espèce distinete ou considéré comme une simple variété du V. canina. C'est ainsi que Grenier et Godron, F1. F., I, p. 179, l'on décrit comme un type spécifique distinct, et l'opinion de ces auteurs est partagée par Boreau, FT. Centr., éd. 5, IT, p. 79, Lloyd, F1. Ouest, éd. 5, p. 41, Des Moulins, Cat. suppl., p. 28, Van den Bosch, Prodr. fl. Bat., I, p. 595; tandis que MM. Cosson et Germain, F1. Par., éd. 2, p. 159, ont considéré le V. lancifolia comme une simple variété du V. canina, et leur manière de voir est partagée par de Brébisson, F1. Norm., éd. 5., p. 58 et Babington, Man., éd. 7, p. 41. On s'explique cette divergence d'opinions par la poly- morphie de cette forme singulière. En effet, celle-ci, lors- qu'elle revet son habitus typique, semble devoir constituer une espèce bien distincte, mais, selon les stations, on la voit se modifier peu à peu et n'être plus qu’une forme se- condaire et à peine reconnaissable de certaines variétés du V. canina. Lorsque, au mois de juillet 1875, je vis pour la première fois le V. lancifolia peuplant de ses nombreu- ses colonies les prairies tourbeuses du bords du Mocrvaert non loin d’Exaerde, je fus frappé de son aspect vérita- blement remarquable, aspect qui l'éloignait tout à fait des formes du V. canina que j'avais jusqu'alors observées en Belgique. ( 604 ) L'un de mescompagnons, M. Crépin, auquel je fis part de ma découverte, fut également étonné de l'habitus de cette plante et il me conseilla de faire sur celle-ci des ob- servations attentives (1), Dans ces bas-fonds tourbeux, le V. lancifolia forme de grosses touffes, à tiges rapprochées et dressées, à feuilles érigées plus ou moins appliquées contre les axes, s’éloignant ainsi du V. canina dont les tiges sont plus ou moins étalées ascendantes. Il est à remarquer que le V. canina de forme à peu près typique végète également dans ces mêmes prairies. Je dois ajouter que le V. lancifolia d'Exaerde présente absolument tous les caractères qui lui sont assignés par les auteurs qui ont déerit cette forme à titre d'espèce distincte. Par des observations répétées dans la station de cette plante, l'étude attentive de nombreux matériaux conservés dans l’herbier d'Europe du jardin botanique de FÉtat (2) et l'examen des figures, j'ai taché de me faire une conviction sur la valeur du Ÿ. lancifolia et j'en suis arrivé à partager l'opinion de MM. Cosson et Germain. Je ne discuterai pas la valeur des caractères sur lesquels on s’est appuyé pour élever le V. lancifolia au rang d'espèce, chose qui n’avan- cerait guère la solution de la question spécifique. Celle-ci ne peut être résolue définitivement que par des expérien- ces de culture par semis, chose que je me propose de faire et dont je publierai plus tard le résultat. (1) M. Crépin a publié quelques remarques sur la Violette d’Exaerde dans le Bulletin de la Société royale Linnéenne de Bruxelles, ann. 1875, page 245. (2) Cet herbier est formé de celui du baron Oscar de Dieudonné, dans lequel a été intercalé celui de M. Crépin. ( 605 ) Je me bornerai ici à donner une courte description du Viola d'Exaerde, en y ajoutant quelques détails sur la dis- persion du Ÿ. lancifolia. Viola canina L. Sp., 152% ex parte, var. laneïfolia Coss. et Germ. F4. Par., éd. ?, p.79; de Bréb. FL. norm., éd. 5,p. 58 ; V. ca- nina B. laclea Babingt. Man. Brit. Bot., éd. 7, p. 41; V. lancifolia Thore Chior. Land., p. 557 ; Gren. Godr. F1. Fr., 1, p. 179; Bor. FI. Cent., éd. 5, 11, p 79; Des Moulins Caë. pl. Dord. supl., p. 28 ; Van den Bosch Prodr. fl But., 1,p. 55; Rchb. Ze. pl. cril., 1, tab. 52 ;. Smith Engl. Bot., t. 445. Tiges roides, dressées; feuilles lancéolées, appliquées contre la tige, tronquées, plus rarement très-superficiellement cchancrées en cœur, à limbe décurrent sur la moité du pé:iole en une aile étroite ; stipules tantôt assez grandes el foliacées, tantôt petites, presque toujours ne dépassant pas la moilié du pétiole, et d'autant plus petites qu’elles sont élevées sur les axes ; fleurs petites, d’un bleu pâle veiné. Aire de dispersion. — Grenicr et Godron signalent la plante dans les haies et landes de l’Ouest, de Dunkerque à Bayonne. Boreau l'indique dans le Loiret, le Cher, l'Indre, ete. Elle existe dans le rayon de la flore de Paris. Van den Bosch note quelques rares localités en Hollande. Elle est signalée en Norwège. En Angleterre, elle est considérée comme étant rare. Obs. — Il est à remarquer que la plupart des auteurs signalent le V..lancifolia dans des lieux plus ou moins secs, tandis que la station d'Exaerde est toujours humide et fraiche et repose sur un terrain tourbeux (alluvion quaternaire). C’est dans un même genre de station (in turf-bogs) que M. Babington la signale en Angleterre. n ( 606 ) BIBLIOGRAPHIE. SPHAGNOTHECA BELGica. Herbier des Sphaignes de Belgi- que, par F. Gravet. — Fasc. 1; Louette-St-Pierre, décembre 1876. Tous les botanistes qui s'intéressent aux études bryologiques connaissent et apprécient les exsiccatas publiés par M. Gravet, Plusieurs fois déjà j'ai attiré, dans nos bulletins, l’attention de nos confrères sur ces intéressantes publications. Celle que nous donne aujourd’hui le bryologue de Louette-St-Pierre surpasse encore en richesse toutes les précédentes. Chaque espèce est représentée par de nombreuses formes, la plupart récoltées par l’auteur dans les environs du village qu’il habite. Voici la liste des espèces que contient le 1° fascicule du Sphagnotheca Belgica. 1. Sphagnum Girgensohnii Russ. Lorsque j'ai signalé pour la première fois cette espèce en Belgique (l), je n’avais point vu l'inflorescence de cette plante et je ne la disais dioïque que sur la foi du D' Milde. Aujourd’hui cette espèce est plus connue et l’on peut s'assurer de visu qu’elle est bien réellement dioïque. M. Gravet nous montre dans son herbier des pieds femelies (n° 2) et des pieds mâles (n° 5). Outre le type, qui est représenté par de splendides échantillons, aux n® 4,5,4,5 et 9, récoltés soit à Louette-St-Pierre, soit à Willerzie, l’auteur nous présente trois variétés remarquables : (1) L. Piré Les Sphaignes de la Flore de Belgique, Bruxelles, 1868 et Bulletin de la Soc. roy. de Botanique, VT, p. 553. ( 607 ) n°06 S. Girgensohnii var. pumilum J. Angstrôm, n° 7 et 8 S. Girg. var. squarrosulum Russ. et n° 10 S. Girg. var. strictum Russ. Les deux dernières seulement sont mentionnées dans la dernière édition du Synopsis de Schimper(1). 2. S. fimbriatam Wils. Cette espèce, que j'ai signalée comme nouvelle pour la flore en 1868 (2), se rencontre dans toutes nos grandes tourbières. Elle a été trouvée à Lierre, à Genck, à Tongerloo, à Havré ; M. Gravet nous en donne de fort beaux échantillons recoltés à Willerzie (n° 12 et 15) et à Louette-St-Pierre (n° 14). 5. $. recurvum P. de B. Cette espèce, que je con- sidère comme une forme robuste du S. cuspidatum, est admise par Schimper dans la 2° édition de son Synopsis, où nous lisons à la suite de la longue description qu’il donne de celte plante : « Differt a Sph. cuspidato Ehrh. statura robus- « tiore, caule crassiore, ramulis patentibus magis patulis, « pendulis crassioribus, foliis caulinis brevioribus latioribus, « mulicis, aequilaterali-triangularibus, ramulinis latioribus, « siccitate alis distinctius undulatis, foliis perichactialibus « densius confertis, intimis minute apiculatis, cellulis integu- « menti corticalis minoribus semper bistratosis, capsula « minus profunde brunnea semper fere in capitulo posito < ibique aggregata, sporis luteis. Color rarius laete viridis, « pro more e lutescente vel ex aurescente viridis. Cave ne « ramulos horizontales plantae femincae in medio incrassato « lutescentes pro ramulis masculis habeas. Planta semper « dioica esse videtur, ne monoica, ut olim, ramulis his in « errorem inductus, opinari(®). » (1) Schimper Synopsis Muscorum europaearum, ed. secunda, II, p. 826. (2) L. Piré, L. c. (5) Schimper, IL. c., p. 851. ( 608 ) Les n° de 15 à 52 sont consacrés à cette espèce et à ses variétés qui sont : n° 21 à 95, S. recurvum P. de B. var. majus J. A°, forme très-robuste. — N°5 26 et 27, var. tenue Kling ? — N° 28, var. patens J. A°. — N° 29, var. gracile F. Gr. — N°50, var. squamosum J. A°. 4. S. cuspidatnm Ehrh. Les n° de 55 à 46 nous donnent les formes si nombreuses de cette mousse poly- morphe. De 55 à 40, nous voyons les formes diverses du type. Le n° 41 nous montre la väriété submersum Sch.; les n°° 49, 45 et 44 nous donnent la même variété avec les fleurs mâles et avec les fruits. Les n° 45 et 46 sont consacrés à la var. plumulosum Sch. Cette forme curieuse a été trouvée égale- ment aux environs de Mons (1). >. $. teres J. A°. N°° 47-48 avec fleurs mâles, 49, 50, 51. Cette espèce, nouvelle pour la flore belge, ressemble au S. squarrosum ; mais ce dernier est monoïque, tandis que l'espèce qui nous occupe est dioïque. 6. S. squarrosulum Lesq. N° 52 à 54. M. Gravet pense que cette plante est une variété, non du S.squarrosum Pers., comme on l'avait aflirmé, mais bien du S. teres, mentionné ci-dessus. 7. S. squarrosuin Pers. N° 55. J’ai fait erreur quand j'ai donné cette plante comme dioïque (2). 8. S.rigidum Sch. N°56. —S.rigidum var.squarrosum Russ. n° 57 et S. rigidum var. compactum Sch. n° 58. 9. S. Mülleri Schimp. N°: 59, 60, 61, 62. Cette espèce, que j'ai signalée comme nouvelle en 1867 sous le nom (1): L: Pire, loe:,p.46. (2) L. Piré, 1. c., p. 14. ( 609 ) de S. molle Sulliv.(1), est assez répandue dans le pays. Aux habitations citées par moi, M. Gravet ajoute Willerzie. 10. S. neglectum J. A°. Espèce nouvelle pour la flore. N° 65, échantillons fructifères, n° 6% avec fleurs mâles, 65, 66, 67 et 68. Les trois premiers ont été récoltés à Louette- St-Pierre, les trois derniers à Prouvy (Luxembourg). 11. S. molluscuan Brch. N° 69 et 70. Cette belle espèce, signalée pour la première fois en Belgique en 1867, dans le Luxembourg et dans la bruyère de Gheluvelt(2), a été retrouvée par M. Gravet à Willerzie et à Louctte-St-Pierre. Le n° 69 nous présente de beaux échantillons en fruits. Tel est le contenu de ce premier fascicule qui, comme on peut en juger par l’énumération des formes intéressantes qu’il renferme, présente un intérêt capital au point de vue de l'étude de ces plantes curieuses qui jouent un rôle si impor- tant dans la formation de la tourbe, et nous félicitons sincère- ment M. Gravet de nous avoir fait participer par sa belle publi- cation aux richesses dont il a le bonheur d’être entouré dans la localité qu'il habite. Louis PRÉ. Dictionnaire de Botanique, par H. Baillon; fascicules 1 à 5. — Paris, librairie Hachette et Cie (5). Les nombreux et importants travaux botaniques de M. Baillon sont tellement bien connus que son nom, placé en tête de ce dictionnaire, nous dispense presque d’en faire l'éloge. De plus, l’auteur s’est adjoint comme collaborateurs un assez (ie Piré, Le, p.19: (2) Ib. (5) Parait par fascicules de 80 pages in-4°, avec de nombreuses figures dans le texte et une planche coloriée, — 5 francs le fascicule. (610 ) bon nombre de spécialistes qui font également autorité dans la science. C’est assez dire que, dans la plupart des cas, cet important Dictionnaire de Botanique peut être considéré comme un guide sür, fournissant instantanément des ren- seignements exacts et complets sur les branches les plus variées de la botanique. Les nombreuses subdivisions de cette vaste science y sont en effet traitées avec tous les détails néces- saires et aueun mot, soit substantif soit adjectif, usité dans la botanique, n’a été omis. L'ouvrage est done également utile au botaniste de profession qui aura l'avantage de pouvoir y puiser instantanément des renseignements sur un point quel- conque de Ja botanique, et à FPamateur qui, au lieu de devoir s'encombrer d’une foule de livres, aura tout ce qu'il lui est utile de connaître en botanique condensé dans un seul travail. Les articles concernant la physiologie sont particulièrement développés et sont traités, de l'avis des hommes compétents, avec beaucoup de talent. La partie historique, dont on regrette souvent l’absence dans les ouvrages analogues antérieurs, a été l’objet de soins spéciaux. Pour les articles de botanique descriptive, on a souvent pris pour guide le Genera de MM. Bentham et Hooker. Il est à regretter que les genres aient été classés d'après leur nom français et non d’après leur nom scientifique, ce dernier étant plus fixe et généralement mieux connu des botanistes que le premier. Il est vrai que des renvois suppléent en grande partie à cet inconvénient, mais il n’en résulte pas moins fréquemment une certaine perte de temps. On a, sur ce point, pris pour modèle le Dictionnaire publié à la fin du siècle dernier par Lamarck. Les éditeurs annoncent un ouvrage tout à fait au courant de la science, et nous pensons qu'il en est ainsi dans la plu- part des cas. Cependant ayant particulièrement porté notre (611) attention sur la partie que nous étions le plus spécialement à même de juger, celle qui concerne les plantes de la famille des Cucurbitacées, voici quelques observations que cet exa- men nous à suggérées : Abobra. — « Fleurs solilaires..….. On connait deux ou trois espèces « d'Abobra. » — M. Grischach a signalé avec raison (Plantae Lorentzianae. — 1874) que les fleurs mâles de ce genre sont souvent en grappe. Une seule espèce de ce genre est décrite et nous croyons pouvoir affirmer que les herbiers d'Europe n’en renferment pas d’autre. Aechmandra Arn. — « Synonyme de Rhynchocarpa. » — Ce genre est plutôt un amalgame de plusieurs autres, car sur les dix espèces qui y ont été rapportées, trois seulement sont des Rhynchocarpa, quatre sont des Corallocarpus, deux des HMelothria et une est un Cerasiocarpum. Allagosperma Roem.— « Synonyme (?) d'Alternasemina. » — Le signe de doute est évidemment de trop, puisque Roemer n’a fait que chan- ger le nom d’A/fernasemina en Allagosperma, parce qu'il trouvait le premier nom barbare. Angourie (Anguria L.). — « Fleurs dioïques... On en connait environ « quarante espèces. » — Il est étonnant que l’auteur de cet articlene signale pas que, dès 1875 (1), l'ancien genre Anguria a été démembré et qu’il en a été distrait trois nouveaux genres, dont les diagnoses complètes ont été données dans notre premier fascicule de Diagnoses de Cucurbitacées nou- velles, publié au commencement de 1876, tandis que le fascicule du Dictionnaire contenant cet article n’a paru que tout à la fin de la même année. S’il avait consulté les descriptions des genres Anguria et turania que nous avons données, p. 9 et p. 15 du travail cité plus haut, il aurait vu que toutes les espèces de ces genres ne sont pas dioïques. S'il ne veut pas nous croire sur ce point, qu’il consulte les herbiers; qu'il aille voir dans celui de Muséum de Paris, qui est à sa portée, il y trouvera entre autres Anguria monoïques, un magnifique exemplaires de l'A. pedata (Wright, n° 196). Quant au nombre d'espèces admis par l’auteur, c’est celui du travail sur ce genre publié en 1851 par Schlechtendal; mais s’il avait pris la peine de consulter notre premier fascicule, il aurait vu que les quarante espèces de Schlechtendal n’en font en réalité que vingt-huit ; mais (1) Voir Bull. de la Soc. bot. de Belgique, XIV, p. 258. ( 612) comme nous en avons ajouté frente-huit inédites, il aurait dû en indiquer soirante-six. Anisosperma Silva Manso, — On ne donne aucun caractère de ce genre. Cependant, dès 1870, M. Correa de Mello en avait donné une description très-longue et très-exacte dans le Journal of the Linnaen Society, XI, p. 258. Antagonin Griseb. — « La fleur femelle présente huit pétales « verdâtres. » — Ce caractère serait bien étrange s’il existait; mais voici ce que M. Grisebach en dit : « Corolla... feminea parva, quinquepartita, «_ intus squamis 5 (staminium sterilium loco) petalis conformibus aucta. » Il y a donc une corolle à cinq divisions et trois étamines stériles pétaloïdes, ce qui est bien différent et ne présente rien d’exceptionnel. Apodanthera Arn. — « Rapporté avec doute à la tribu des Cucumé- « rinées par Bentham et Hooker... On en décrit trois ou qualre espèces. » — Le signe de doute placé par MM. Bentham et Hooker à la suite du numéro d'ordre de ce genre ne porte nullement sur la question de savoir s’il fait bien partie de la tribu des Cucumérinées, car la réponse précise se trouve dans la description même : « Ovarium triplacentife’um ; ovula numerosa, horizontalia. » Nous ne connaissons que deux espèces de ce genre décrites jusqu'ici : les À. gracilis Benth. et À. undulata À. Gr. Ces erreurs sont bien légères, il est vrai, mais commises dans un ouvrage qui sera souvent pris pour guide, et par des botanistes qui font autorité, elles courent le risque d’être sou- vent reproduites et acquièrent ainsi de la gravité; c’est ce qui nous à engagé à les signaler, dans lespoir qu’un peu d’atten- tion en fera éviter d’autres analogues dans l'avenir. Malgré ces quelques petites taches, nous recommandons vivement le nouveau Dictionnaire de Botanique. I formera un ouvrage dont l'exécution matérielle est à la hauteur de la valeur scientifique ; c’est peut-être le livre qu'il sera le plus utile de posséder dans une bibliothèque botanique. Pour donner une idée de létenduc que pourra avoir l'ouvrage, nous dirons que le cinquième fascicule, qui vient de paraitre, s’arrêle au mot Benizia. A. Cocxraux. (615) Educational collections of Australian Plants, under the auspices of the Victorian government, issued by baron Ferd. von Mueller; third part ; Melbourne, 1876. Nous avons annoncé précédemment (p. 418) cette impor- tante publication et nous en avons fait ressortir les mérites. Nous ne pourrions que répéter iei les éloges que nous avons décernés aux deux premières parties, en les appliquant de tous points à la troisième, qui nous est parvenue récemment. La liste suivante des espèces que contient cette troisième partie, montrera d’ailleurs qu’elle présente un intérêt botanique tout aussi considérable que les deux précédentes : Ranunculus hirtus Banks et Sol., Æibbertia stricta R. Br., Pelargonium australe Willd., £riostemon correifolius F. von Muell., Drosera auri- culata Backh., Stackhousia linarifolia Cunn., Trymalium Daltoni F. von Muell., Glycine clandestina Wendl., Aotus villosa Sm., Platylobium triangulare R. Br., Kunzea pedun- cularis F. von Muell., Helaleuca squarrosa Sm., Leptosper- mum laevigatum F.von Muell., Eucalyptus Stuartiana F.von Muell., Aphanopetalum résinosum Endl., Coprosma reptans F. von Muell., Lagenophora emphysopus 3. Hook., Centipeda Cunningham F. von Muell., Helichrysum obcordatum F. von Muell., Æ. obtusifolium Sond. et Muell., Helipterum dimor- pholepis Benth., Aster orarius F. von Muell., Styphelia Sonderi F. von Mucll., Goodenia humilis R. Br., Lobelia simplicaulis R. Br., L. rhombifolia De Vriese, Sebaea ovata R. Br., Veronica notabilis F. von Muell, Mazus pumilio R. Br., Limosella Curdieana F. von Muell., Convolvulus erubescens Sims, Myoporum humile R. Br., Prostanthera melissifolia F. von Muell., Westringia rosmariniformis Sm., Pimelea humilis R. Br., Muehlenbeckia Cunninghami F. von (614) Muell., Salicornia australis Soland., Hakea nodosa R. Br., Grevillea variabilis Lindl., Caladenia deformis R. Br., Her- polirion Novae-Zelandiae 3. Hook., Anthistiria ciliata L.f., Alsophila australis R. Br., Polypodium pustulatum G. Forst., Aspidium aculeatum Sw., Blechnum cartilagineum Sw., Hymenophyllum demissum Sw., Trichomanes venosum R.Br., Azolla filiculoides Lam., Cyatho;:hora pteriüloides P.-B. Nous devons ajouter ici que, de même que pour les deux premiers faseicules, la troisième partie du précieux exsiceata de M. le baron von Mueller est parvenue au Jardin botanique de l’État par l'intermédiaire obligeant de M. Beckx, consul général de Belgique en Australie. Là ne se borne pas l’inter- vention de M. Beckx, car il nous a annoncé dernièrement qu'il a obtenu du savant botaniste australien la promesse qu'un envoi considérable de plantes d’Australie serait fait sous peu au gouvernement belge. Nous le félicitons sincèrement et nous le remercions au nom des botanistes belges de l'intérêt qu'il porte au Jardin botanique de l'État. Si son exemple pouvait être suivi par les autres agents diplomatiques qui représentent la Belgique dans les contrées lointaines, nos collections scientifiques s’enrichiraient rapidement et elles verraient encore grandir la haute réputation qu'elles ont déjà acquise à l'étranger. A. C. Recherches sur les CasuariNA et en particulier sur ceux de la Nouvelle-Calédonie, par M. Jules Poisson (1). Les Casuarina, ces plantes étranges propres la plupart à lPAustralie et qui ont l'aspect de Prèles gigantesques, compo- sent à eux seuls, comme on le sait, la famille des Casuarinées. (1) Broch. in-4° de 56 pages, avec 4 pl. col. — Paris, 1876. ( 615) M. Poisson divise son étude sur ce curieux genre en deux parties. Dans la première, il s'occupe de la structure anatomique des Casuarina; toutefois, comme ce point a déja été bien étudié par les auteurs antérieurs, il se borne à exposer le résultat de leurs recherches. La conclusion en ce qui con- cerne la distinction des espèces, est que les caractères anato- miques employés seuls sont insuffisants et doivent être subordonnés aux caractères organographiques. Parmi les particularités anatomiques des Casuarina, nous signalerons la directien de la fente des stomates, qui est transversale, et non longitudinale comme dans la plupart des autres végétaux. Dans la seconde partie, la plus importante du mémoire, car c’est celle qui renferme les observations originales de l’auteur, celui-ci expose l’organographie de ces plantes. IT indique en peu de mots l’historique du genre, puis les sections qui y ont été établies jusqu'ici; il propose un mode de sectionnement nouveau qui divise le genre en deux coupes caractérisées à Ja fois par une organisation et une distribution géographique spéciales. Il décrit ensuite en détail la fleur, le fruit et l'inflo- rescence des Casuarina ; puis il termine par diverses observa- tions intéressantes sur les affinités de ces plantes avec les groupes voisins, sur les monstruosités qu’elles peuvent présen- ter et sur leurs usages économiques. Un appendice à ce chapi- tre contient le synopsis de toutes les espèces du genre, au nombre de 27, puis la description de deux espèces peu con- nues, les C. Cunninghamiana Miq. et 6. nodiflora Forst., de plusieurs variétés nouvelles du C. Deplancheana Miq. et de 3 espèces inédites, les C. angulata, C. leucodon et C. chamae- cyparis. Quatre magnifiques planches jointes au mémoire représentent huit espèces ou variétés avec de nombreux détails anatomiques et organographiques,. ASC, (616) Sur la désignation de la direction des spires dans les plantes, par A. De Candolle(1). Lorsque les botanistes veulent décrire la direction d’une spire dans les végétaux, les uns se supposent en face de l’objet et décrivent la courbe comme avancant de leur gauche à leur droite, ou vice versà ; les autres décrivent la courbe comme ils la verraient s'ils étaient placés au centre de la tige ou de la fleur, et sont ainsi amenés à s'exprimer en termes opposés aux premiers. Cette divergence produit dans les descriptions une confusion que l’auteur de cette notice voudrait faire cesser. Après avoir discuté les raisons que l’on peut faire valoir en faveur de lun et de l’autre système, il se prononce pour la méthode qui consiste à se placer au centre d’un objet pour indiquer comment il tourne où comment il s'élève, parce qu’elle à en sa faveur : l'ancienneté ; exemple des botanistes qui ont perfectionné les descriptions ou marqué comme fonda- teurs de la phyllotaxie ; l'accord de tous les peuples lorsqu'ils ont eu à distinguer un côté gauche ou un côté droit dans un objet ou animé, ou doué de mouvement, où comparable à un être organisé. ACC Diatomées des environs de Bruxelles, par C.-H. Delogne. — Première liste (2). L'étude des cryptogames inférieures de notre pays est à peine ébauchée; c’est pourquoi nous signalons avec plaisir ce (1) Broch in-8e, extraite du Bulletin de la Sociélé botanique de France, tome XXIII. (2) Broch. in-8°, extraite du Bulletin des séances de la Société belge de microscopie, tome III. (617) premier article de M. Delogne sur nos Diatomées. Dans les travaux publiés antérieurement, on n’avait encore signalé aux environs de Bruxelles que à espèces de ce groupe d’Algues microscopiques; la note que nous indiquons ici en énumère une centaine. Nous espérons que l’auteur continuera ses recherches et nous donnera bientôt la suite de son catalogue. AC: Aperçu systématique des Ustilaginées, leurs plantes nourri- cières el la localisation de leurs spores, par A. Fischer de Waldheim (1). Ce mémoire de notre savant confrère de Varsovie n’est que le prélude d’un travail beaucoup plus étendu auquel il est occupé, une monographie complète des Ustilaginées. Comme son titre l’indique, il contient, outre la description des genres, la diagnose des espèces, avec l'indication des plantes nourri- cières qu’elles infectent et de la localisation de leurs spores. L'ensemble du groupe comprend aujourd'hui 127 espèces (dont 9 nouvelles), réparties en 7 genres, savoir : Ustilago, 72 csp.; Sorosporium, 6 esp.; Thecaphora, 12 esp.; Urocystis, 16 esp.; Geminella, 5 esp.; Entyloma, 4 esp.; et Tilletia, 14 esp. II reste 7 espèces douteuses que lauteur range à part dans son travail. En attendant la monographie que M. Fischer de Waïdheim nous promet et qui sera certainement accucillie avec recon- naissance par les cryptogamistes, ceux-ci consulteront avec fruit le travail préliminaire qu'il vient de publier et qui pourra servir de guide pour les recherches ultérieures sur ces Végétaux. HE (1) Broch. in-4° de 54 pages ; Paris, 1877, (618) Classification de 250 fécules, par M. Bernardin. — Broch. in-8°; Gand, 1876. On voit que le savant conservateur du Musée de Melle continue activement ses travaux sur les produits utiles tirés du règne végétal. Dans la brochure dont nous venons de rapporter le titre, il classe les végétaux dont les fécules servent déjà à l'alimentation dans l’une ou l’autre contrée du globe, ainsi que diverses autres dont la culture ou lexploita- tion pourrait présenter de lutilité. A chaque espèce dont le produit a une certaine importance, il entre dans d’intéressants détails sur l'historique du produit, son procédé d'exploitation, son rendement et son emploi. Un certain nombre des espèces signalées comme pouvant être utilisées pour la production de la fécule croissent sau- vages dans notre pays; ce sont les suivantes : Cladonia rangiferina, Bryopogon jubatus, Pteris aquilina, Glyceria fluitans, Elymus arenarius, Scirpus marilimus, Alisma Plantago, Sagittaria sagiltifolia, les Orchis, les Ophrys, Arum maculatum, Calla palustris, Typha latifolia, les Quercus, Palygonuin Bistorta, Stachys palustris, Bunium Bulbocastanum, Heracleum spondylium, Nymphaea alba, Nuphar luteum, Bryonia dioica, Trapa natans, les Lathyrus, les Vacia. Nous sommes persuadé que le nouveau travail de M. Ber- nardin obtiendra le même succés que ses précédents mémoires analogues, qui pour la plupart ont déjà eu plusieurs éditions et ont été traduits dans les principales langues de l'Europe. A: Le ( 619 ) L'Afrique centrale. — Etude sur ses produits commer- ciaux, par M. Bernardin. — Broch. in-8°, avec une carte ; Gand, 1877. Aujourd’hui que l'attention générale est attirée sur l’Afrique centrale, la nouvelle étude de M. Bernardin ne peut manquer d’intéresser vivement le public. L'auteur passe successivement en revue les nombreux et importants produits du règne végétal, du règne animal et du règne minéral qui pourraient être utilement exploités dans ces vastes régions. Dans le chapitre concernant les produits du règne végétal, le plus important de l'ouvrage, il s’occupe successivement des fibres textiles, des huiles et des graisses, des matières tincto- riales, des épices et des denrées coloniales, des drogues, des graines alimentaires et fécules, des caoutchoucs, des bois, des plantes d’ornement. Plusieurs notes importantes terminent le travail; parmi celles-ci, nous signalerons les listes des bois du pays d’Angola, du Gabon et de la région de l'Est, puis la note sur les étoffes d’écorce. AC Enumeratio plantarum in Japonia sponte crescentium, auctoribus A. Franchet et L. Savatier (1). Comme l'indique le titre, cet ouvrage est un catalogue des plantes qui eroissent au Japon; mais ce catalogue, tel qu’il est (1) Vol. I, 1875; vol. Il, pars. 1, 1876. -— Paris, Savy éditeur. ( 620 ) conçu, a toute l'importance d’une Flore. Pour chaque espèce, ies auteurs donnent successivement : l'indication de l’ouvrage dans lequel elle a été décrite et les synonymes qu’il était utile de relever; son habitat au Japon; ses noms vulgaires en Japonais; la citation des figures qui en ont été données dans les ouvrages de botanique Japonais; enfin, lorsqu'il y a lieu, ils terminent par des remarques criliques sur l’espèce. La première partie du tome second, qui à paru récemment, termine l'énumération des phanérogames et des cryptogames vasculaires, au nombre de 2,487 espèces. La dernière partie de l’ouvrage, qui reste à publier, contiendra la description des espèces nouvelles et différentes tables. Les auteurs nous apprennent que leur travail est destiné spécialement aux botanistes japonais; mais nous pouvons _ajouter qu'il a également une grande importance pour tous les botanistes qui s'occupent de phytographie ou de géographie botanique, et nous espérons que la fin ne tardera pas trop à paraitre. Il nous a paru intéressant de rechercher quels rapports il y a entre la végétation de ce pays de l’extrême Orient et celle de la Belgique, située presque à l'extrême Occident : sur les 2487 espèces qui croissent au Japon, nous n’en avons trouvé que 265, soit moins que la neuvième partie, qui appartiennent également à la flore belge. AUC: ( 621 } MÉLANGES. Le Cruydeboeck de Dodoens. — Parmi les éditions de ce célèbre ouvrage, il en est entre autres deux que Pritzel, dans son Thesaurus litteraturae Botanicae, renseigne comme ne se trouvant qu’à la Bibliothèque royale de Bruxelles : ce sont celles de 1581 et de 1590. Il y a quelque temps, à la demande de M. Oudemans, d'Amsterdam, nous avons voulu nous assurer de visu de existence de ces deux éditions, que Pritzel signale dans sa première édition (n° 2654) au nombre des ouvrages qu’il a vus de ses propres yeux. Nous avons d’abord examiné l’édition qui est renseignée dans le catalogue de la Bibliothèque royale, ainsi que dans Pritzel, comme étant de 1590. Nous en avons trouvé la date à la fin du volume et nous avons été très-étonné de voir que cet ouvrage, renseigné comme étant de 1590, est celui de 1554. Nous nous sommes assuré que c'était bien le volume renseigné au catalogue, car il porte le même numéro et la reliure à exactement les défauts signalés. En cherchant d’où pouvait provenir cette fausse indication, nous avons constaté qu’elle doit être due à une confusion que l'on aura faite dans les quatre I de la date indiquée en chiffres gothiques (#9£3333) et que l’on aura pris pour des X, Ce volume, que nous avons mis ensuite à côté de celui que l’on connait comme étant de 1554, ne nous a d’ailleurs présenté avec ce dernier d'autre différence que dans la couverture. — En con- sultant plus tard les Recherches historiques et critiques sur la vie et les ouvrages de Rembert Dodoens, par Van Meerbeeck, p. 271, nous avons vu avec plaisir qu’il avait déjà découvert la même erreur et qu'il lui avait assigné la même origine. 41 ( 622 ) En ce qui concerne l'édition de 1581, elle est également signalée par Pritzel par suite d’une erreur qui s'explique comme suit : dans le catalogue des livres de Van Hulthem, à la Bibliothèque royale, entre l'édition de 4554 et la prétendue édition de 1590, du Cruydeboeck de Dodoens, se trouve le ütre d’un autre ouvrage commencant également par Cruyd- boeck et dont le nom d’auteur n’est indiqué que beaucoup plus loin, noyé dans une longue phrase. Par inadvertance, Pritzel l'aura également attribué à Dodoens ; mais en réalité, l'ouvrage est de De Lobel. C’est le n° 2496 de la première édition de Pritzei ou le n° 5548 de sa seconde édition. L’ou : vrage se compose : 1° de 99% pages; 2° de 512 pages ; 5° de Succedanea, 15 pages ; 4° de 6% pages de tables, non numéro- tées; »° de 5 pages de supplément avec 8 figures. Il résulte de ce qui précède que l’on ne doit mentionner d'édition du Cruydeboeck ni en 1581, ni en 1590. Pritzel n'avait connu qu’un seul exemplaire de l’édition de 1554 : celui de la Bibliothèque royale de Bruxelles. Plus tard, Ck. Morren (in Belg. hort., I, p. XIV )en signala deux autres : eelui du Dr d’Avoine, qui est aujourd’hui à la Bibliothèque communale de Malines, et celui de sa propre bibliothèque, qui est aujourd’hui celle de son fils, M. Éd. Morren. Tout récemment, M. Oudemans (in Vederl. Kruid. Archief, 2° série, II, p. 218) en à indiqué un dans la bibliothèque de l'institut Teyler, à Harlem, et M. l’abbé Chaboisseau (in Bulletin de la Soc. bot. de France, XXII, p. 405) nous a appris qu'il en possède également un exemplaire dans sa propre bibliothèque. Nous pouvons en signaler un sixième exemplaire à la Biblio- thèque royale de Bruxelles, celui dont nous avons parlé plus haut; puis un septième récemment acquis par le Jardin botanique de Bruxelles. Enfin, nous en avons rencontré dernièrement un huitième, annoncé dans le catalogue d’un libraire d'Anvers. A. CoGNIAux. (625) NOUVELLES. — Notre Société a eu la douleur de perdre depuis peu trois de ses membres associés : F.-W. Schultz est mort à W issembourg le 30 décembre 1876; De Notaris est mort à Rome le 22 janvier 1877 ; et Al. Braun est mort à Berlin le 29 mars 1877. Des notices nécrologiques leur seront consacrées dans le prochain numéro du Bulletin. — Notre confrère le R. P. Auguste Bellynck est mort à Namur le 14 janvier dernier. Une nouce nécrologique nous est promise prochainement. — Hofmeister, professeur de botanique à l’université de Tubingue, célèbre par ses travaux d'anatomie et de physiologie végétale, est mort le 12 janvier de cette année. — Le botaniste-voyageur Bourgeau est mort à Paris cet hiver. Ses prin- cipaux voyages botaniques sont ceux en Espagne, en Asie-Mineure, aux Canaries, aux Montagnes Rocheuses et princ:palement au Mexique. — M. Schweudener, de Bâle, a remplacé Hofmeister à l’université de Tubingue, et M. Pfeffer, de Bonn, a été nommé à l’université de Bâle, — M. le Dr Th. Fries a été nommé professeur de botanique à l’université d’Upsal. — M. le Dr J. Trail a été nommé professeur de botanique à l’université d’Aberdeen. — M. Ed. Tison a été nommé professeur de botanique à l’université catholique de Paris. — Notre confrère le R. P.Chr. Schmitz a été nommé professeur de bota- nique au collége de la Paix, à Namur, en remplacement du R. P. Bellynck. — M. Millardet à été nommé à la chaire de botanique de Bordeaux. — M. Heckel à été nommé professeur à la faculté des sciences de Grenoble. — Notre confrère M.-F.-J. Kerens de Wolfrath est mort à Maestricht le 8 mars dernier. ? — La Société botanique et la Société centrale d’Horticulture de France ont résolu, à l’occasion de l'Exposition internationale de Paris, de tenir un Congrès de Botanique et d’Hortieulture, du 16 au 22 août 1878 inclusive- ment. Les personnes qui désirent prendre part à ce congrès, sont priées d'adresser leur adhésion à M. Lavallée, président de la commission d’orga- nisation, 84, rue de Grenelle-St-Germain, à Paris. ( 624 ) — Parmi les questions mises au concours par l’Académie royale de Belgique, les suivantes ont rapport à la botanique : « L’académie, voulant encourager l’étude de la cryptogamie végétale, » demande la flore des algues, des champignons, des lichens ou des » muscinées croissant en Belgique. Le choix du groupe est laissé aux » concurrents. — La flore sera méthodique et comprendra les renseigne- » ments nécessaires sur la morphologie et l’évolution des espèces qui » ont été déjà récoltées en Belgique ou dont l’indigénat est à présumer. » « On demande de nouvelles recherches sur la formation, la constitution » et la composition de la chlorophylle, et sur le rôle physiologique de » cette substance. » Le prix, pour la première de ces questions, est une médaille d’or de 800 francs, et pour la seconde, une médaille de 600 francs. Les mémoires, écrits en français, en flamaud ou en latin, devront être adressés, francs de port, à M. Liagre, secrétaire perpétuel, au Palais des Académies, avant le 4er août 1878. — S. M. Don Pédro d’Alcantara, empereur du Brésil, a été élu membre associé de l’Académie royale des Sciences, Lettres et Beaux-Arts de Belgique. — M. Van Tieghem a été élu membre de l’Académie des Sciences de Paris en remplacement de A.Brongniart, par 51 voix, contre 27, obtenues par M. Baillon. — La seconde édition du Thesaurus lilteraturae botanicae, de Pritzel, dont la publication avait été interrompue, il y a déjà plusieurs années, par la mort de l’auteur, va être terminée sous peu par les soins du professeur C. Jessen. On annonce de notables améliorations dans la partie systéma- tique de l’ouvrage. — On sait que la Société de physique et d’histoire naturelle de Genève est chargée de décerner le prix quinquennal de 500 francs fondé par Aug.-P. De Candolle pour la meilleure monographie d’un genre ou d’une famille de plantes. Les manuscrits, écrits en latin, en francais, en alle- mand ou en anglais, doivent étre adressés avant le 1er octobre 1879 à M. le prof. Marignac, secrétaire de la Société, à Genève. — M. Delogne se propose de publier des séries de préparations compre- nant les Diatomées de Belgique. Ces séries paraitront par demi-centuries et le prix en sera fixé ultérieurement. — A l’occasion des fêtes de Rubens, la Société horticole et agricole Van Mons, à Anvers, met au concours un ouvrage de botanique élémen- ( 625 taire destiné aux enfants fréquentant l’école primaire. Les manuserits doi- vent être adressés avant le fer août 1877, à M Rigelé, rue St-Laurent, 127, ou à M. De Bosschere, rue St-Thomas, 57, à Anvers, qui pourront égale- ment faire connaître les autres conditions du concours. — La vente de la bibliothèque de A. Brongniart a produit 52,000 fr. — L'important herbier de Schuttleworth, de Bâle, a été acquis par le British Museum. — Le 70e fascicule de la Flora Brasiliensis, paru récemment, contient les Mimosées (avee 72 pl.) par M. Bentham; dans le 71e, se trouvent les Ochnacées, les Anacardiacées, les Sabiacées et les Rhizophorces (avec 40 pl.), par M. Engler; le 72e se compose des Graminées, tribu des Panicées (avec 38 pl), par M. Doll. — Dans le Recueil de Monographies, entrepris par M. De Candolle pour compléter le Prodromus, les Alismacées, Putomées et Juncaginées seront traitées par M Mare Micheli, les Aroïdées par M. Engler et les Graminées par M. le général Munro. — Le Dr Uhlworm se propose de continuer l’important Nomenclator Botanicus du D' Pfeiffer, lequel comme on le sait, s'arrête à l’année 1858, Ce travail comprendra non-seulement les genres, mais encore les espèces, sous-espèces et variétés crées de la fin de 1858 à la fin de 1876 Il sera divisé en six sections, dont trois pour la phanérogamie et trois pour la cryptogamie; les noms seront rangés dans l’ordre alphabétique. [I paraîtra par livraisons mensuelles du prix de 4 mares 50 pf., chez l'éditeur Fischer à Cassel. Nous devons vivement féliciter l’auteur d’avoir entrepris cette täche ardue. Son livre sera des plus utiles aux botanistes ; il pourra être considéré comme la suite des Annales de Walpers, si fréquemment consultées. BIBLIOTHÈQUE. Florula bryologica Mosquensis, auctore A. Fischer de Waldheim ; 1 vol. in-80; Moscou, 1864 (Don de l’auteur). The geographical distribution of Animals and Plants. — Part Il. Plants in their wild state, by Ch. Pickering; Salem ( 626 ) Mass., 1876; 1 vol. in-4° avec 4 cartes (De la part de l’auteur). De l’espèce et des races dans les êtres organisés el spéciale- ment de l’unité de l'espèce humaine ; 2 vol. in-8° ; Paris, 1859. — Observations sur les formes bifructifères du Framboïsier cultivé; br. in-8°. — Herborisation autour de Lorient, de Port-Louis et à l’ile de Groix ; broch.in-8°; Cherbourg, 1875. — De la floraison des Graminées ; broch. in-8°. — Higra- hions de quelques végétaux dans les vallées de la Moselle et de la Meurthe; broch. in-8°. — Notice sur les exploratiors botaniques faites en Lorraine de 1857 à 1875 et de leurs résultats ; À vol. in-8°; Nancy, 1875. — Observations sur les pétales du Raxuxcuzus auricomus L. ; broch. in-8°; Nancy, 1875. — Etudes sur les pavots cultivés ; broch. in-8° ; Nancy, 1875. — Note sur le SonBus LaTiFoLIA Pers. ; broch. in-80., — De l’hybridité dans le genre Sorbier; broch.in-8°. — Descrip- ion d'un hybride de l AEaiLors ovara, fécondé par le pollen de l’AEainors vexrricosa ; broch. in-8°. — Des hybrides et des mélis de Darura, étudiés spécialement dans leur descendance ; broch. in-8°; Nancy, 1873. — Nouvelles études sur les hybrides des PRiMULA GRANDIFLORA ef OFFICINALIS ; broch. in-8° ; Nancy, 1874. — Des races végélules qui doivent leur origine ä une monstruosité, 2 édition; broch. in-8°; Nancy, 1874 (Tous ces ouvrages sont offerts par l’auteur, M. le D° D.-A. Godron). Fragmenta phytographiae Australiae ; vol. IX; Melbourne, 4875. — Forest culture and Eucazyrrus Trees ; San Francisco, 1876; 4 vol. in-18 (De la part de l'auteur, M. le baron F. von Mueller). Nuovi generi et nuovi specie di piante coltivate nel real orto botanico di Palermo ; fase. À à 5; br. in-8° — Una nuova specie di Cucurbitacea coltivato nel real orto botanico di Palermo ; br. in-8°. — Sopra alcune Euphorbiae coltivate ( 627 ) nel real orto botanico di Palermo ; br. in-8°. — Synopsis plantarum acotyledonearum vascularium sponti provenien- fium in Sicilia insulisque adjacentibus ; br. in-4°; Panormi, 1866 (De la part de l’auteur, M. A. Todaro). Toparoa novum umbelliferarum genus olim descriptum et iteru » recognitum a Philippo Parlatore ; br. in-4° ; Panormi, 1875 (Don de M. A. Todaro). Di l'influence chimique du sol sur les plantes, par le D" F. Saint-Lager ; broch. in-8° (Don de l’auteur). À Synopsis of the known species of Iris, by J.-G. Baker (De la part de l’auteur). Essai nonographique sur les Roses du bassin de la Moselle, par F. Humbert; broch. in-8°; Naney, 1877 (De la part de l’auteur). Hortus bctanicus Panormitanus, auctore A. Todaro ; fase. VI-VIT (De le part de l’auteur). Die Pflanznwelt Norwegens. Ein Beitrag zur natur-und culturgeschichte Nord-Europas, von Dr. F.-C. Schübeler ; L vol. in-8°, avec grav. et cartes, 1875. — Bidrag til Kunds- kaben om Vegetutionen à den lidt sydfar og under Polarkredsen liagende Del af Norge. Efter Undersogelser anstillede i Ranen i Sommeren 1870 à Selskap met Student W. Arnell, af A. Blytt; broch. in-8°. — Veiledning til Dyrkning of glaciale, alpinske oq arctiske Planter, af N. Moe; broch. in-8°. — Allelositismus, af J.-M. Norman; broch. in-8°. — 7Jndex supplementarius locorum natalium specalium plantarum nonnullarum vascularium in provincia arclica Norvegiae sponte nascentium, quas observavit J.-M. Norman; broch. in-8°. — Enumeratur muscorum quorundam rariorum sedes in Norvegia, quas observavit N. Wulfsberg ; broch. in 8° (De la part de l'Université royale de Norvège, à Christiania). Extinction des variétés végétales propagées par division ; (688 ): études neuvelles, par L. de Boutteville ; broch. in-8° (Don de l’auteur). Atti del congresso internationale botanico tenuto in Firen:? nel mese di maggio 187%; Firenze, 1876; 1 vol. in-8° ave 8 pl. (De la part de la Société royale d’horticulture de Toscane). De la modification des enveloppes florales des Graminées suivant le sexe de leurs fleurs, par M. Eugène Fournier; b'och. in-4° (Don de l’auteur). Ueber Honigthau ; fe. in-8°. — Untersuchungen über Varia- tion ; broch. in-8° (De la part de Pauteur, M. le Dr il. Hoff- mann). Observations sur l’enroulement des vrilles, par £asimir de Candolle ; broch. in-8° (Don de l’auteur). Breve sunto sulle produzioni marine del qolfc di Trieste ; broch. in-8° (De la part de l’auteur, M. À. Stosach). Deux brochures en russe (De la part de l’auteur, M. Fischer de Waldheim). Catalogue des plantes vasculaires et cryptogames croissant spontanément à Saintes (Charente-Inférieure) et dans les environs, par Paul Brunaud ; broch. in-8° (Don de l’auteur). Le Alghe del tenere Uldinese ; broch. in-8° ; Padova, 184%. — Saggio di una monographia delle Alghe Cocotalle ; À vol. in-8°; Padova, 1848. — Spighe e Paglie. Scrittibotanici var] ; fasciculo primo; Padova, 1855; broch. in-8°.— Conspectus Verrucarinarum ; broch. in 8°; Bassano, 1860. — Sul genere DimEeLAENA di Norman; broch. in-8° ; Milano, 1868. — Nuovo censo delle Epatiche italiane ; broch. in-8° ; Milano, 1874. — Sulla fruttificatione delle Ceramiacee ; broch. in-89; Milano, 1875. — Schema di una nuova classificatione delle Epatiche ; broch. in-#4° ; Milano, 1877 (Dons de l’auteur, M. le comte V. Tresisan de Saint-Lcon). (r429) Bulletin de la Société botanique de France, tomes 1 à 10. — Actes du congrès international de botanique, tenu à Paris, en août 1867, sous les auspices de la Société botanique de France, À vol. in-8° (Dons de la Société botanique de France). L'Agriculture et l’Horticulture en Norwége, par Léo Errera ; broch. in-8° (De la part de l’auteur). Aperçu systématique des Ustilaginées, leurs plantes nourri- cières et la localisation de leurs spores, par A. Fischer de Waldheim ; broch. in-#°; Paris, 1877 (De la part de l’auteur). Étude histotaxique de ce qu'on appelle les Cladodes des Ruscus; br. in-4° avee À pl. col. (De la part de l'auteur, M. J. Duval-Jouve). Eloge de MM. Alexandre Brongniart et Adolphe Bron- gniart, par M. Dumas ; broch. in-4°: Paris, 1877 (De la part de l’auteur). Sur les mouvements spontanés et réguliers d’une plante aquatique Submergée, le CERATOPHYLLUM DEMERSUN, par E. Ro- dier ; broch. in-4° (De la part de l’auteur). Sommaire des articles de botanique contenus dans Les 1 publications périodiques recues par la Société. ALLEMAGNE. BRÈME. — Abhandlungen herausgegeben vom naturwissen- schaftlichen Vereine. V Bd. 2 heft. Focke : Die stadtbremische Moosflora. —" Bentfeld und Hagena Verzeichniss der im Herzogthum Oldenburg, vorzüglich in der Umgegend der Stadt Oldenburg wachsenden Hymenomyceten. — Buchenau Pelorie des Garten-Lüwenmaules. — Irmisch : Einige Bemerkungen über die Wuchsverhältnisse von Coronaria Flos-Jovis und C. tomentosa. — Focke : Niedersächsische volksthümliche Pflanzennamen ; — Neue Bcobachtungen über Lithium im Pflanzenreiche. ( 630 ) BRuNx. — Verhandlungen des naturforschenden Vereines. XIV Band. Tomasehek : Mittel-Temperaturen als thermische Vegetations-Constan- ten; — Ueber ein merkwürdiges Accomodations-Vermôgen der Kätzchen von Corylus Avellana. — Nicssl : Notizen über neue und kritische Pyrenomyceten. Merz. — Bulletin de la société d'histoire naturelle. 4%e cahier. De Sauley : Quelques observations sur le genre Viola. LeipziG. — Botanische Zeitung, 1877, n° 2 à 22. Beyerinck : Ucber Pflanzengallen. — Jack : Hepaticae Europeae. — Fischer v. Waldheim : Der Brand des Seeampfers. — Dingler : Lathraea rhodopea. — Pancic : Eine neue Conifere in den ôstlichen Alpen. — Celakovsky : Vergrunungsgesehichte der Eichen von Trifolium repens. — Caspary : Etwas über die Schutzscheide ; — Nymphaea zanzibariensis. — Nowakowski : Die Copulation bei einigen Entomophthoreen. — Kuntze : Vorläufiger Bericht über Cinchonastudien, — Hoffmann : Culturversuche. — Peyritsch : In Sachen der Ovulartheorie. — Bauke : Zur Entwickelung der Ascomyceten. — Kraus : Das Inulin-Vorkommen ausserhalb der Cempositen. — Brefeld : Ueber die Entomophthoreen und ïhre Ver- wandten. ViENNE. — Verhandlungen der k.-k. zoologisch-botanischen Gesellschaft. Band XXVI. Voss : Die Brand-, Rost- und Mebhlthaupilze der Wiener Gegend. — Pokorny : Blättermaase ôsterr. Holzpflanzen. — Hazslinsky : Beiträge zur Kenntniss der ungarischen Pilzflora. — Bruhin : Vergleichende Flora Wisconsins. — Pokorny : Ucber die Blattform von Ficus elastica. — Arnold : Lichenologische Ausflüge in Tyrol. — Schulzer von Müggenbursg : Mycologische Beiträge. — Krempelhuber : Aufzählung und Beschreibung der Flechtenarten, welche Dr Wawra von zwei Reisen um die Erde mit- brachte; — Neue Beiträge zur Flechtenflora Neu-Seelands. — Reichardt : Kleinere Mittheilungen aus seinen bot. Laboratorium. — Minks : Beiträge zur Kenntniss des Baues und Lebens der Flechten. — Dedecek : Die bôühmischen Sphagna und ihre Gesellschafter. ( 631 ) ANGLETERRE. Loxores. — T'he Journal of Botany, edited by H. Trimen, 1876, nov.-déc.; 1877, janv.-mai. L. Le M. Moore : On Coëinochlamys, a West African Genus of Acan- thaceae (pl ). — Trail : Descriptions of New Species and Varieties of Palms collected in the Valley of the Amazon in North Brasil, in 1874. — Baker : New Gladioleae. — Hance : À New Chinese Arundinaria. — F. von Mueller : Succinet notes on the Affinity of the Plantagineae. — Baker : On a second collection of Ferns mode in Samoa by the Rev. Whitmee. — Crombie : Recent Additions to the British Lichen-Flora. — Hance : Plantae Quattuor Novae Hongkongenses. — Pryor : Notes on some Hertfordshire Carices. — Trail : Description of a New Species of Bactris in the Herbarium of the British Museum. — Holmes : The Cryptogamic Flora of Kent. — Townsend : On some species of Ceraslium. — Hance: A second Hongkong Cleisosloma; — Notes on the genus Amphidonax. — Baker et Le M. Moore : Descriptive notes on a Few of Hildebrandt’s East African Plants. — Boulger : On the Classification of Monocotyledons ; A Historical Criticism. — Trail: Some Remarks on the Synonymy of Palms of the Amazon Valley. — Reichenbach: Two New Orchids from Samoa collected by the Rev. Whitmee. — Trimen : Notes on the Vegela- tion of Cromer, Norfolk. — Short Notes. | — The Journal of the Linnean Society ; n°° 81 à 84. Bentbam : Notes on the Gamopetalous Orders belongiug to the Campa- nulaccous and Oleaceous Groups. — Gilbert : Notes on the Occurence of Fairy-Rings. — Extract from a Letter from Balfour, Gammie and Horne. — Oliver : List of Plants collected in New Guinea by Meyer. — Dickie : Notes on Algae from the Island of Mangaia, South Pacific. — Sorby : On the Characteristie Colouring-matters of the Red Groups of Algae. — Contri- butions to the Botany of H. M. S. Challenger. — Berkeley : Supplement to the Enumeration of Fungi of Ceylan. — Le Marchant Moore : Occur- rence of Staminal Pistiilody in an Acanthad. — Oliver : Enumeration of Plants collected by Cameron in the region about Lake Tanganyika; — Note on a Collection of North-Celebes Plants made by Riedel. — King : Note on a sport in Parilium tricuspe. — Clarke : On Ædgaria, a new Genus of Cucurbitaceae ; — Botanice Notes from Darjeeling to Tonglo. — ( 632 ) Balfour : On a new Genus of Turneraceae from Rodriguez. — Trimen : Note on Boëa Commersonii. — Crombie : Lichenes Capenses: — Lichenes Terrace Kergueleni. — Mitten : Musei and Hepaticae collected in Kergue- len’s Land by Eaton. — Dickie : Notes on Algae found at Kerguelen's Land by Eaton. — Reinsch : Species ac Genera nova Algarum aquae duleis quae sunt inventa in speciminibus in Insula Kerguelen a el Eaton collectis. — Berkeley : Report of the Fungi collected in Kerguelen’s Land by Eaton. — Crombie : On the Lichens collreted by Cunningham. — Kirk : Identification of the Modern Copal Tree, Trachylobium Horneman- niamum..….. — Dyer : On the Plant vielding Latakia Tobacco; — On the genus Æoodia, with a Diagnosis of a New Species. — The Monthly Microscopical Journal ; n° 95 à 102. Kitton : Diatomaceae in Sildes of Santa Monica Deposit. — Hinds : À curious Fact in connection with certain Cells in the Leaves of Hyperi- cum Androsaemum. — W .-4. Smith : The Gladiolus Disease. — Dallinger : On Mavicula crassinervis, Frustulia saxonica and Navicula rhomboides, as Test-objects. — Wallich : On the Relation betwcen the Development, Reproduction, and Markings of the Diatomaceae. — Dallinger : Additional Note on the Identity of Navicula crassinervis, N. rhomboides and Frustulia saxonic«. AUSTRALIE. Tasmaxia. — Papers and Proceedings of the Royal Society, for 4875. F. von Mueller : Descriptive Notes on a New Vaccinium from Samoa. BELGIQUE. BruxeLLes. — Annales de la Société belge de Microscopie ; tome IT, tome IT (séances) n°° 1 à 7. Petit : Diagnose d’une Diatomée nouvelle des côtes de France. — Deby : Liste des Diatomées fossiles trouvées dans l'argile des Polders. — Delogne : Première liste des Diatomées des environs de Bruxelles. — Bauwens : Les Diatomées de Belgique. FRANCE. Borpeaux. — Actes de la societé Linnéenne; XXXI, livr. 2. Debeaux : Contribution à la Flore de la Chine; Florule du Tché-fou. ( 655 ) Lyon. — Bulletin de la Société d’études scientifiques ; n°° 1-2. Contagne : Étude sur la fécondation des Spiranthes aestivalis. — Chassagnieux : Plantes nouvelles pour la Flore lyonnaise. — Cazeneuve : Note sur la chlorophyile. — Roux : Sur un fait de tératologie végétale observé chez une Campanula linifolia. — Magnin : Résumé des travaux publiés jusqu’à ce jour sur les plantes carnivores. — Annales de la Société botanique ; 4° année, n° 1. Vivian Morel: Herborisation à Décines ; —- Virescence du Ranunculus bullatus. — Perroud : Herborisation au mont Cenis et au mont Iseran. — Magnin : Sur les virescences. — Vivian-Morel : Observations sur quelques plantes croissant spontanément sur les platras de l’usine Coignet. — Saint- Lager: Étude de l'influence chimique exercée par le sol sur les plantes. — Gacogne : Excursion dans la vallée supérieure de Barcelonnette. — Jacquart : Observations sur la topographie et la flore de la vallée d’Aix- les-Bains. — L. Grenier : Analyse de l’ouvrage de Darwin sur les plantes insectivores. Revue des sciences naturelles ; 1. V, n° 5-4. MONTPELLIER. Duval-Jouve : Sur ce qu’on a appelé les Cladodes des Ruscus. Paris. — Bulletin de la Société botanique de France ; t. XXIIL, n° 5, 52, 4. Poisson : Notice nécrologique sur M. Grenier. — Mer : Des phéno- mènes végélalifs qui précèdent ou accompagneut le dépérissement et la chute des feuilles. — A. De Candolle : Sur la désignation de la direction des spires dans les plantes. — Cornu : Note sur une culture du Â/elam- pyrum urvense à l’aide du blé. — Gillot : Note sur quelques monstruosités du Tulipa Gesneriana. — Roze : Herborisation cryptogamique dans le bois de Meudon, — Des Étangs : Notes sur quelques plantes intéressantes. — Clos : De quelques étymologies. — Ripart : Notice sur quelques espèces rares ou nouvelles de la flore cryptogamique du centre de la France (Champignons et Lichens). — Piillieux : Étude sur la formation et le développement de quelques galles. — Mer : De la constitution et des fonc- tions des feuilles hivernales. — Rouy : Note sur quelques localités françai- ses nouvelles de plantes raresou peu communes. — Mer : des effets de l'immersion sur les feuilles aériennes. — Van Tieghem : Sur le dévelop- ement du fruit des Ascodesmis, genre nouveau de l’ordre des Ascomveètes, ? - (654) — Lettre de M. Martinet à M. Sagot. — Boudier : Note sur l’encre de Coprin. — Patouillard : De la conservation des Champignons pour l'étude. — Magnin : Note sur une nouvelle espèce du genre Orbicula. — Ripart : Description d’une nouvelle Pezize. — Lettre de M. Germain de Saint-Pierre. — Quélet : Des principaux champignons comestibles et vénéneux de l’est de la France. — Kalchbrenner : Notulae ad icones meas Hymenomyce- tum Hungariae. — Boudier : Note sur le Bolelus reliculutus. — Quélet : De quelques nouvelles espèces de Champignons du Jura et des Vosges. — Magnin : Sur les pycnides du Sphaerotheca des Cucurbitacées. — Lettre de M. Chabaud. — Coilections mycologiques du Muséum d'histoire naturelle. — Quélet : Description de quelques espèces intéressantes de Champignons exposées ou recueillies par la Société. — Boudier : Descrip- tion du Cortinarius arvinaceus. — Listes des Champignons recueillis dans les excursions de la Société. — Cornu : Note sur le Ptychogaster albus. — Van Ticghem : Nouvelles observations sur le développement du périthèce de Chaetomium. — Loche : Note sur un fait anormal de fruc- tification chez quelques Balsaminées. — De Brutelette : Note sur l’Obione pedunculata. — Petit : Essai d’une classification des Diatomées. — Brisout de Barneville : Phanérogames rares des environs de Paris. — De Seynes : Sur une nouvelle espèce d’Agaricinés du genre Lepiota et sur le caractère de la section Calodontes des Mycènes. — Émery : Influence de l’âge sur la composition des feuilles. — Payot : Fiorule de l’excursioniste aux gorges de la Diozaz. — Godron: Un nouveau chapitre ajouté à l’histoire des Aegilops hybrides. — Chaboisseau : Note sur quelques ouvrages rares ou curicux relalifs à la botanique. — Bulletin mensuel de la Société Linnéenne de Paris, n° 9 à 14. Dutailly : Sur la partition égale du point végétatif, chez les Valerianella et les Lonicera biflores. — Baillon : Sur l’origine de la pulpe intérieure du fruit des Courbarils. — De Lanessan : Observations organogéniques et histogéniques sur la fleur du Bryonia dioica; — Observations sur les organes ascidiés de Spinacia oleracea, — Dutailly : Sur la morphologie du Thla- diantha dubia ; — Sur les faisceaux diaphragmatiques du Ricin.— Baillon : Sur le Quupoya scandens Aubl., les limites du genre Quapoya et les affinités des Clusiacées. — Dutailly : Sur les faisceaux diaphragmatiques du Riein (2° note). — Baillon : Sur un Ochrocarpus anormal de Madagascar. — Dutailly : Sur les inflorescences bractéifères de certaines Borraginées. — ( 655 Baillon : Sur l’inflorescence du Gundelia ; — Sur les représentants euro- péens de certains genres tropicaux, à propos du Peplis Portula. — Musat : Sur la structure de quelques bois indigènes, — Baillon : Sur le développe- ment et les affinités des Olinia. — De Lanessan : Sur la disposition et la structure des faisceaux fibro-vasculaires dans le réccptacle des Composées. — Tison : Sur la valeur que présente la forme des placentas comme caractère générique différentiel dans les Myrtacées. — De Lanessan : Sur un développement anormal de la racine napiforme de l’Aconitum japonicum. — Sur la structure de l’écorce du Drimys Winteri. — Mussat : Sur les caractères anatomiques de queiques bois. — Baillon : Observations sur le Duntia Pet. — Tison : Sur la valeur que présente comme caractère géné- rique différentiel, dans les Myrtacées, le manque plus ou moins grand d’adhérence entre l'ovaire et le réceptacle. — Ascherson : Note sur le genre £uchlaena. — Ballon : Sur le Reana luxurians. — Dutailly : Sur le Nuphar luteum. Tourouse. — Mémoire de l’Académie des Sciences, Inscrip- tions et Belles-Lettres ; 7° série, t. VII. Clos : La botanique dans l’œuvre de François Bacon ; — Des éléments morphologiques de la feuille chez les Monocotylés. — Musset : Enroule- ment des vrilles du Passiflora caerulea L. — Tinbal-Lagrave : Deuxième excursion dans les Corbières orientales. HOLLANDE. Nimèeue. — Vederlandsch Kruidkundig Archief ; 2° série, ER nn .-3. Beijerinck : Over Gallen aan Cruciferen. — Oudemans : Polygamische bloemen bij Thymus Serpyllum ; — Aanwinsten voor de Flora Mycologica van Nederland, van Juli 1875 tot Juli 1876. -— Treub : Over topgroei en vertakking van den stendel bij Selaginella Martensii. — Abeleven : Lijst van nieuwe indigenen, die na het in het licht verscbijnen van den Prodro- mus Florae Batavae, vol. 1, in Nederland outdekt zijn. — Oudemans : De ontwikkeling onzer kennis aangaande de Flora van Nederland, uit de bronnen geschetst en kritisch toegelicht. | ( 656 ) ITALIE. Pise. — Nuova Giornale botanico Italiano ; IX, n° 1. Massalongo : Enumerazione delle Epatiche finora eonosciute nel provineie venete. — Terracciano : Note interno ad una novella varieta di Calystegia sylvatica. — Briosi : Sulla fitoptosi della vite; — Sul lavoro della cloro- filla nella vite — Levier : Androsaces Mathiidae, species italica nova. — Hiern : Sul valore delle determinazioni dei fossili che sono stati riferiti al genere Diospyros o a genert aflini. — Groves : Contribuzione alla flora della Terra d’Otranto. — Arcangeli : Sopra una malattia della vite. — Cugini : Descrizione di aleune particolarita anatomiche riscontrate net peli delle piante speltanti al genere Plantago. — Beccari : Della organo- genia dei fiori feminei del Gnetum Gnemon; — Sulla Cardiopteris lobata. Venise. — Memorie del Reale Instituto Veneto di Scienze, Lettere ed Arti ; vol. 19. Zanardini : Sceita di ficee nuove o più rare dei mari Mediterraneo ed Adriatico (8 tab. col). RUSSIE. SAINT-PETERSBOURG. — Acta Horti Petropolitanti ; tomus IV. Von Glehn : Verzeichniss der im Witim-Olekma-Lande von den Herren Poljakow und Baron Maydell gesammelten Pflanzen, — Trautvetter : Plantarum messes anno 1874 in Armenia a Radde et in Daghestania ab Becker factas. — Regel : Descriptiones plantarum novarum et munus cognilaruin ; fase. IV. — Trautvetter: Plantae a Radde in isthmo Cau- casico anno 1875 lectae. — Deux notices en russe. SUEDE. Upsaz. — Nova Acla regiae Ssocietatis scientiarum ; ser. HI, vol. X, fasc. 1. Areschoug : Observationes Phycologicae, fase. IE. TABLE DES MATIÈRES CONTENUVESVDANSELE: TOME XV: Composition du Conseil d'Administration de la Société pour l’année ADR EL NAN EN TEE Liste des membres ellectifs et associés de la Sociéte . | Liste des Académies, sociétés, etc., avec lesquelles la société de botanique échange ses publEAOnS Me LE TU. A 2 ax Proces-verbaux des Séances. MORE... à .: 1,171.429 Considérations sur la Flore de l’Hindoustan, par Louis Piré . . . D) Primitiae Monographiae Rosarum. — Matériaux pour servir à l’histoire des Roses (4° fase.), par François Crépin. . .°. . . 12 Monographie des Adonis de l’Europe, extraite de la Flore d'Europe inédite de M. le baron Oscar de Dieudonné, et publiée, d’après les manuscrits del'auteur past Cosniaux ",.".: &- . . : ’. 40! Notice sur quelques Thalictrum, par C.-J. Lecoyer . . . . . . 112 Annotalions nouvelles à la Flore de la province de Brabant, par RABAT HE RE RIM RER Le ie 2 QUES Catalogue raisonné ou énumération méthodique des espèces du genre Rosier pour l’Europe, l’Asie et l’Afrique, spécialement les Rosiers de la France et de l'Angleterre, par Alfred Déséglise . 176,491 Compte-rendu de la XVe herborisation générale de la Société royale de Botanique de Belgique (1876), par A. Hardy. . . . . . . 455 Sur les Graminées mexicaines à sexes séparés, par Eug. Fournier . 459 Quelques points de nomenclature botanique, par Alph. de Candolle ÉRRSLERIAUX … ONE AN Te se 1e OR Note sur le Rosa glauca de Villars, par D.-A. LT +, 16 14 (NN NES ( 658 ) Notice sur le Viola lancifolia Thore, plante nouvelle pour la flore belse par Oscar HeckKing. 2.00. 40. + 7. SR; re BIBLIOGRAPHIE : Synopsis analytique de lu Flore des environs de Paris, par Cosson et Germain et «000 rdc lsbce UE Flore de l’Ouest de la RU par Lloyd, 5e édition. : Notions succincles sur l’origine et l’emploi des drogues simples de toutes les régions du monde, par H. Van Heurck Genera plantarum, auct. Bentham et Hooker . ETC The flora of Brilish India, by HooKer, "MC EME Notions élémentaires de botanique à l’usage des écoles, par Crépin et IRD NE ANR ENANE RER Du mouvement végétal, par Heckel . . . . . . Catalogue des plantes observées en Belgique, par Bellynck Mémoire sur la famille des Pomacées, par Decaisne . Hortus botanicus Panormitanus, auct. Todaro . . . . . . . 605 144 144 145 146 147 148 149 151 405 417 Educational collections of Australian Plants, by F. von Mueller . LS, 615 Prodrome de la Flore du plateau central de la France, par Martial Lamolle 7. ÉCUPEMEER-S rt PRES de NAS CNRS 421 Sphagnotheca Pres par F. Graver . 606 Dictionnaire de botanique, par H. Baillon NE 2 609 Recherches sur les Casuarina et en particulier sur ceux de la Nouvelle Coledonte par Je PhISSoN Re A Rae 615 Sur la désignation de la direction des spires dans les plantes, par A. de Candolle . ae Ds V7, de. "ER LE 616 Diatomées des environs de Bruxelles, par C.-H. Delogne see Je RO TU Apereu systématique des Ustilaginées, par A. Fischer de Waldheim 617 Classification de 250 fécules, par M. Bernardin . . . . . . GIS L'Afrique centrale. — Etude sur ses produits commerciaux, par MAP CTI - 2 20 UP SE UT Rp its 619 Enumeratio plantarum in Japonia sponte crescenlium, auctoribus PÉANDREPELAS VAE, 2 VERS ERNST ONE er 619 MÉLANGES.. 5e MENT + 2 eue) eo NU EP DE NÉCROLOGIE : AT ODO TIME.) > sut D UNS 1 157 L. Van Houtte . SRE Us NOUS RER 159 NOuVELLESS CORRE °C NET RTE D SEE BIBLOrBÈQUE “D à ,e CRC dl. SOC M DA AE TABLES GÉNÉRALES POUR LES ANNÉES 1872-1876. — TABLE PAR ORDRE DE MATIÈRES. Nomenclature. Quelques points de nomenclature botanique, par Alph. de Can- DMC GER 20000 NS | ET ON OMR N 472 Phytographie, Reliquiae Libertianae, par É. Marchal. . . . . . . . . XL 5 Primitiae Monographiae Rosarum, — Matériaux pour servir à l'histoire des Roses, par F. Crépin. XI, 15 ; XII, 242; XIV, 5, 157; XV,12 Examen critique des Élatinées, par B.-C. Du Mortier . . . . XI, 254 Les Orchidées de la Belgique et du grand-duché de Luxembourg, (26 V ee GITE le 1 CONS ES . He ARRET TER Contributions à la flore PE ognnime de Pique par C. ROME ET SOU, ER ORIT 108,422; XUF 548 Jungermanideae Europae post semiseculum recensitae, adjunctis Hepaticis, auctore B.-G. Du Mortier: "050". . . XIE, 0 à Notice sur le Chara aspera Willd., par C. Bamps. . . . . XII, 290 Flore bryologique de Belgique. — Description des Mousses qui croissent dans ce pays, par F. Gravet. . . . . . . . XII, 551 Notice sur le Calepina Corvini Desv., par H. Verheggen. . . XIV, 47 Note sur la Scrophularia Tinantii, par B.-C. Du Mortier. . . XIV, 105 ( 640) Saxifraga multifida nova species und ihre nähere Verwandte : S. cespitosa L., spanhemica Gm. und hypnodes L., von Ros- DAC RO Eu ii dant DAV MEN CARRIER Observations sur la Statistique botanique du Forez, de M. A. Lesrandpar FSChUIZ MERE RENR LT" CHU | S OUPENINE Monographie des Adonis de l’Europe, extraite de la Flore d'Europe inédite de M. le baron O. de Dieudonné, et publiée, d’après les manuscrits de l’auteur, par A. Cogniaux. Notice sur quelques Thalietrum, par Lecoyer . . . . . Catalogue raisonné ou énumeration méthodique des espèces du genre Rosier pour l’Europe, l’Asie et l'Afrique, spéciale- ment les Rosiers de la France et de l'Angleterre, par A. Désé- PSC REP PEN TO Re EG EME CAES EAU EURE Sur les Graminées mexicaines à sexes séparés, par Eug. Four- EE ER On EL TE AT SC SR ER en Note surle Rosa glauca de Villars, par D.-A. Godron . . Notice sur le Viola lancifolia Thore, plante nouvelle pour la Flore beige, par Oscar Hecking Physiologie. Sur lPamylogénèse dans le règne végétal, par J.-E. Bommer. . Note sur deux faits de physiologie végétale, par B. Du Mortier. XI, XII, Sur l'amylogénese, par E. Mer, 27 FAST RORINE Teratologie. D De lutüité des études tératologiques, pour la solution des pro- blèmes de Ja b'ologie végétale, par Germain de Saint Pierre Paléontologie. Observations sur quelques plantes fossiles des dépôts dévoniens rapportés par Dumont à l'étage quartzoschisteux inférieur de RU “on système.eifelren, par F, Crépin 0," OL CT Nouvelles observations sur le Pecopleris odontopteroides, par FL Orepin. EP IEMEN LS AURAS NE E XV, 111 123 101 112 491 459 485 605 159 214 155 ( 641) Géographie hotanique. Étude sur la naturalisation de quelques végétaux exotiques à la Montagne St-Pierre lez Maestricht, par A. Devos. - Note sur le caractère botanique de l’Eifel, par B.-C. Du Mortier. Note sur le Sedum rub°ns, croissant sur le massif silurien du Brabant, par Ch. Baguet Catalogues raisonnés et florules,. Note sur la flore de Wavre et de ses environs, par C.-J. Lecoyer Aperçu sur la flore bryologique du Ben-Lawers, par Howse . Les plantes rares des environs de Hasselt, par C. Bamps . Matériaux pour servir à la flore de la province de Liége, par T. Durand et H. Donckier. XI, A À AXE XÉ XL, XI, . XI, 570; X!II, 486: XIV, Notice sur la florule du Kraene- Poel, par E. Vander Meersch . XITF, Reliquiae Dossinianae, ou Catologue des plantes observées dans la province de Liége, par P.-E. Dossin, publié et annoté par Th. Durand . XIV, Note sur les Thalictrum, par G.-J. Lecoyer . . . . . . . XIV, Annotations nouvelles à la Flore de la province de Brabant, par Ch. Baguet. XV, Herborisations et voyages. Notes d’un touriste, par J. Chalon . PE. à À Relation d'un voyage au Laacher-See en juin 1872, par A. Thie- ÉRNUC TNN e R /O oe CNA RSA ANRT SE ON TER Compte-rendu de la onzième berborisation générale de la Société royale de Botanique de Belgique (1872), par 4. Thielens . XI, Notes de voyage recueillies par T. Caruel sur quelques Jardins et Maseesbotiques: 11 SRE TM NTORENMIMMANTES 1,12 XI, Compte-rendu de la session extraordinaire de la Société royale de Botanique de Belgiqueet de la Société botanique de France, du 15 au 22 juillet 1875, par F. Crépin, C. Baguet et C. Gilbert . e RAA CREER XII, Une herborisation hivernale, par Ch. Baguet. . XI, 198 927 166 169 118 168 282 288 360 270 419 (642 ) Compte-rendu de la 15° herborisation générale de la Société royale de Botanique de Belgique (1874), par E. Vander Meersch.)."., ‘57e PRO RER PS PE A nn 6 | ENG. Lettre sur la végétation se environs de Nice, par Léo Errera . XIV, 200 Compte-rendu de la 14e herborisation générale de la Société royale de Botanique de Belgique (1875), par Koltz . . . . XIV, Z48 Note sur l’Andropogon Ischaemum L., par H: Vandenborn . . XIV, 266 Compte-rendu de la 15e herborisation générale de la Société royale de Botanique de Belgique (1876, par A. Hardy. . . XV, 455 Bibliographie. Grevillea, édiled by M.-C. Cooke. . . . . AU STAR EAU Monographie der Galtung Saxifraga, von Dr A. Eogles XOOPS Hepaticae Gallicae, par Th. Husnot . . . . . . . XI, 140, XIV, 95 Catalogue de La Flore de Belgique, par F. Crépin, F. Gravet et C. Delogne. . . ; XI, 141 Introduction to the Study. of Pont ot Don Fe BOUT she Le OR SN LRO ATEN MANN RENTRER De quelques Junceus à feuilles cloisonnées, par J. Duval-Jouve. XI, 144 Le Jardin d'Essai d’Alger, par J. Chalon. . . . . . . . XI, 148 Sur une espèce spéciale de tubes existant dans le tronc du Sureau, par Oüdemaus. 2 +," SO EME NME Me Beiträge zur Flora der Pfalz, von Dr F.-W. Schultz, . . . XI, 149 Abhandlungen herausgegeben vom naturwissenschaftlichen Vereine zu Bremen. . . : URL MU Bulletin de la Société d'etudes nr d'Angers RM E-MONIEMIBS Mittheilungen aus dem Gesammtgebiele der Botanik, heraus- gegeben von Schenk und Luerssen . . . . . . . . . XI, 151 Statistica botanica della Toscana, per T. Caruel. . . . . . XI, 152 Nuovo giornale botanico italiano. . . . . . . . . . . XI, 154 Bulletin de la Société royale Linnéenne de Bruxelles... . . XI, 155 Die Salicornien der deutschen Nordseckuste, von Buchenau und Focke 'estPende ? AE ARC NIX LEE Traité de Paléontologie ostele, par rW Ph. Schinpes LOU T AE, 200 Flore cryptogamique de l'Est. — Muscinées, par l’abbé Boulay. XI, 528 A Synopsis of the British Mosses, by Hobkirk . . . . . . XI, 550 Les Mousses de l’ Ardenne, par Delogne et Gravet . . . . . XI, 550 (645) Les Champignons du Jura et des Vosges, par L. Quelet . . . XI, 551 Prodromus Bryologiae Mexicanae, par Bescherelle. . . . . XI, 55 Flora Orientalis, auetore E. Boissier . . . . . . . . . XI, 535 Diaphragmes vasculifères des Monocotylédones aquatiques, par MS Cerruti PNR PRE A RP: Algemrene beschrijvende Cutaloqus der Houtsoorten van Neder- landsch Oost-Indië, door Van Ecden. , . . ‘5, CRT 99 The Fussil Flora of Gr eat Britain, by Lindley et ro F1 1er LA 948 RE Von SeDIeIdenm te LL NN CE NV CAR SA BesRos®, par dunaimeltForney :. : + :.: 020.0 14XE;6588 Mission scientifique au Mexique et dans l’Amérique centrale. — COUDRE SAR ON) LT 4 dire tue NN RER RO Botanique Japonaise. Livres Kwa-Wi, par Savatier. . . . . XI, 540 4 Monograph of Ebenaceae, by Hiern. . . . . . . . . XII, 108 Catalogue of Scientific Papers (1800-1865) . . . . . . . Xil, 115 The Flora of British India, by J.-D. Hooker. . . . SX AIS Prodrome de la Flore du grand-duché de Delon par Razer. £ ET CP 7. Die Rosen der CA von Dr. Christ. ne 06 4 Le AL ECRIRE Bidrag till hännedomen om slägtet Rosa, af J, Scheutz. . . . XII 119 Premier supplément à l'Essai monographique sur les Rubus du bassin de la Loire, par G. Genevier . . . XII, 120 Flore analytique et descriptive des Mousses ke Nord Ouest de la France, par Th. ets RCE NT LA 10 EL AA EXTÉ | 245 Bryotheca Belgica, par F. Gravet. . . . . . XII, 245, 445; XIII, 295 Musci Galliae, par Th. on D et OS ELLE ee XNA Prodromus systemalis naluralis regni vegetabilis . . . . . XII, 452 Memrolone/vanik Koch:265n. :.. EURE. 7 + GALr489) Repertoriun annuum literaturue botanicae periodicae, curavit Manbeminelente Mb cu 0 OCR à vit ERITS469 Musée bolanique de Leyde, par Suringar . . + . . . . . XII, 441 Revue bryologique, par Th. Husnot . NUE ts ré Rs MIESSS Cours de Botanique élémentaire, par Rodetet Mussat . . . . XII, 448 Les collections botaniques du Musée roynl de Physique et d'Histoire naturelle de Florence au printemps de 1874, par P. Parlatore. XIII, 205 Traité de paléontologie végétale, par W.-Ph. Schimper. . . . XIII, 210 Les plantes ornementales à feuillage panaché et coloré, par A. CosgiumetE. Marchal dos NS ee RMISANS «e > - (644) La feuille et la ramification dans la famille des Ombellifères, par Dose LN Re LAS TP ET ST Traité de botanique, mure Sachs MAN + Vel +1 Re ER Manuel of British Botany, by Babington, 7e édition F0 UE Recueil des mémoires et des travaux publiés par la société de Bota- nique du Grand-Duché de Luxembourg... . . . . XI, Étude histotaxique des Cxvenus de France, par Duval-Jouve . . XHI, Cours de botanique élémentaire, par A. Bellynck, . . . . . XI, Les fruils-belges par Gh: Gilbert) LC. DÉMO CERN EEITE Nomenclalor bolauicus, auctore L. Pfeiffer . . . . . . . XII, 213 216 907 900 902 905 905 304 Manuel de la Flore de Belgique, par F. Crépin, 5° édition. . . XIN, 506 Blüthendiagramme construirt und erläutert, von Dr Eichler . XI, D49 Botanischer Jahresbericht, Von LL Just "2 UN: 7 CRAN Deschamps el les'bois,\ par R°GrQn. 20, EME US EC RO ENTIER Revue de l’horticulture belge el étrangère . . . . . . . . XI, Onthe recent Progress and present stale of systematic Botany, Dan Ge BEL D SN RS PRE ER NET Dendrologie Luxembourgeoise, par Koltz . . . MIS OL RENE Flore du Grand-Duché de Luxembourg, par Rebinbath 212 CORNE Des effets différents d’une même température sur une même espèce au nord el au midi, par A. de Candolle. . . . . . XIV, Monographie der Sapindaceen-gattung Sersaxia, von L. Radlkofer. XIV, Hépalticoloÿta gallich," pat T. Hüshnot. ‘ : = = 0 T0. LP PRIT, Enumeratio Palmarum novarum, par Barbosa Rodrigues. . . XIV, Tableau des familles végélales, par L. Piré. . . . . . . . XIV, Mousses et Hépatiques du Mont-Dore. — Mousses et Hépatiques du département de la Haute-Vienne, par E. Lamy de la Chrapélle ©: x. SAR CT RENTE LEE ARS SIN Catalogue des Midi à du Calvados, par T. Hat ponte XI, Flora Orientalis, auctore Boissier . . 11e. CU XIV, Elementary Lessons in Botanical Geogr de dy Baker Sr LL Revision of the genera and spreies of Asparagaceae, by Baker . XIV, Alliorum adhuc cognitarum monographia, auetore Regel . . . XIV, Classification de 50 savons végétaux, par Bernardin. . . . . XIV, Sur Les causes de l’inégule distribution des plantes rares dans la chaine des Alpes, par Alph. de Candolle . . . . . . . XIV, Menthae exsiccalae praesertim Gallicue, par E. Malinvaud. . . XIV, Flore de Montpellier, par Loret et Barrandon , . . . . , XIV, bpIl D92 099 394 86 88 97 98 250 251 255 255 256 94 346 990 (645 ) Descriptiones plantarum novarum el minus cognilarum, auctore Regel . . . . . L2 . . LL L L L2 . L . . XIVe 292 Bosquejo historico y estadistico del Jardin lé de Madrid, OP ÉOIMeE NORME EL CE 04 6 SL MM UV "500 Synopsis analytique de la Flore des environs de Paris, par Cosson et Germain . . . . . SEE nt PRINT ER Flore de l’ouest de la France, par Hyde 5e édition PR ct DEN RTVES Notions succinctes sur l’origine et l'emploi des drogues simples de toutes les régions du monde, jar H Van Heurck. . . . . XV, 145 Genera plantarum, auet. Bentham et Hooker . +. . . . . XV, 146 Pie Flora: of British India; by Hookerne. 2 20. rose) + XV, 147 Notions élémentaires de botanique à l'usage des écoles, par CRDI EEE Me DT EN M Nic ver A ei Ne Du mouvement végétal, par Heckel . . . . . . . . . . XV, 149 Catalogue des plantes observées en Belgique, par Bellynek . . XV, 151 Mémoire sur la famille des Pomucées, par Decaisne . . . . XV, 405 Hortus botanicus Panormitanus, auct. Todaro . . . XV, 417 Educational collections of Australian Plants, by F.von Mucller x, IS, 615 Prodrome de la Flore du plateau central de la France, par MarballEamptiers. OUs Le ".. LS PRE ET PR RO PEAR Sphagnotheca Beïgica, par F. Gravet . . . . . . . . . XV, 606 Dictionnaire de botanique, par H. Baillon. . . . . . . . XV, 609 Recherches sur les Casuarina et en particulier sur ceux de la Nouvelle-Calédonie, par J. Poisson. . . . . . . . . XV, 614. Sur la désignation de la direction des spires dans les plantes, par Ardenne se ar ne 4 XV. GI0 Diatomées des environs de Bruxelles, par C.-H. Delogne . . . XV, 616 Apercu systématique des Ustilaginées, par A. Fischer de W ald- OUR FONUENE RTE re ANS OR Classification de 250 Lee par FM. Pt 2e à UT NOR L'Afrique centrale. — Étude sur ses produits commerciaux, DORNEABEENUT OUI et Ps MNT AOMERE.. ,' . 2 TAN OS Enumeratio plantarum in Japonia sponte crescentium, auetoribus Hpchetel Savatierisse LE MR) . . . EN, 60 Biographies et notices nécrologiques. Notice nécrologique sur A.-F. Passy, par B.-C. Du Mortier. . XII, 257 — _ sur LL Onabant ren. role ( 646 ) Notice sur M. le baron Oscar de Dieudonné, par A. De Prins. XII, 566 Notice nécrologique sur G.-J. Lenars . . D à AE MURS 574 Notice biographique sur H.-J.-N. baron de ace par Kaltz . XIV, 121 Notice nécrologique sur C. Van Volxem . . . . . . . .XIV, 259 — _- sur F. Lonvatte NU SU di EG ER INE EER — -- Sun Gremer ME MES A 1h er RE — — sur Ch. Des Moulins. . . ar RIVE 09 — — sur Ad. Brongniart, par F. Crépin Muse ROM — — sus L. Van Houtte, par F. Crépin . . . XV, 159 Histoire de la botanique et mélanges. Concours quinquennal des sciences naturelles. -- Période de 1867-1871. — Rapport du Jury à M le Ministre de l'Intérieur. XI, 54 Des ressources bibliographiques dont les botanistes disposent en Belgique, par A. Cogniaux. . . . . ir a ee AIT Acquisitions de la flore belge ; 2e faseic “a par A. Thiciens Ms OO 177 Considérations sur la Flore de l’Indoustan, par L. Piré . . . XV, 5 Le Cruydeboeck de Dodoens, par A. Cogniaux . . . . . . XV, 621 — TABLE DES NOMS D'AUTEURS (1). Chalon (J.), XI, 168. | Cogniaux (A.), XI, 147; XV, 101, Baguet (Ch.), XII, 166, 270, 419; | XV, 118. | | | Bamps (C.), XII, 5; XIV, 290. 477, 621. Bellynck (A.), XI, 541. Crépin (F.). XI, 15; XII, 270; Bommer (J.-E.), XII, 546. 1" QUI, 2427 XIV) 3, 167) 216; Caruel (T.), XI, 560. XV. 19,193: 1973 100: (1) Jusqu'au tome XIIT, ne 2, les articles non signés ont pour auteur M. François Crépin ; depuis le tome XII, n°5, les articles sans signature sont rédigés par M. Alfred Cogniaux. Ces auteurs ont souvent signé de leurs initiales seulement. ( 647 ) De Candolle (A.), XV, 477. | Gravet (F.), XIIT, 551. De Dieudonné (0.), XV, 101. | Hardy (A), XV, 455. Delogne (C.-H.), XII, 168, 422; Hecking (0.), XV, 605. XIII, 545. Howse, XI, 565. De Prins (A.), XII, 566. Koltz, XIV, 121, 248. Déséglise (A.), XV. 176, 491. Lecoyer (C--J.), XI, 275; XIV, Devos (A }), XI, 198. 169; XV, 112. Donckier de Donceel (H}), XII, | Marchal (É.), XI, 5. 570; XIII, 486: XIV, 270. Mer (E.), XIV, 556. Du Mortier (B.-C), X1, 254, 527; || Piré (L.), XV, 5. XII, 257, 566; XII1,5; XIV, 105. Rosbach, XIV, 111. Durand (Th.\, XII, 570; XI, 486; || Schultz (F.), XIV, 128. XIV, 49, 270. Thielens (A,), XII, 26, 174, 282, Errera (L ), XIV, 200. 288. Fournier (E.), XV, 459. Vandenborn (H.), XIV, 266. Germain de St-Pierre (E.), XII, 159. Vander Meersch (E.), XIII, 224, Gilbert (Ch.), XIT, 270. 922. Godron (D.-A.), XV, 485. | Verheggen (H ), XIV, 47. JIT. — TABLE. DES ESPÈCES QUI ONT ÉTÉ DÉCRITES OU QUI ONT FAIT L'OBJET DE REMARQUES PLUS OÙ MOINS IMPORTANTES. Adonis (monographie), XV, 101. | Archaeocalamites radiatus Stur., Alchemilla glabra Dmrt., XV, 126. | XIV, 226. Alsine tenuifolia, var. viscidula, | Arum italieum Mill., XII, 121. XIV, 129. | Atriplex laciniata L., XI, 369. Andropogon Ischaemum L., XIV, | Bromus asper, var. vernus, XI, 266. | 121. Anemone montana Hoppe, XIV, | Bunias Erucago L., XI, 229. 128. ! Calepina Corvini Desv., XIV, 47. Anguria L., XIV, 258. Campanula latifolia L., XI, 254. ( 648 ) Capsella Bursa-pastoris Mônch, XIII, 499. Carex muricata, var. genuina, XIV, 159. Cerastium obseurum Chaub., XIV, 150. Chara aspera Willd., XJII, 290. Cirsium, XV, 155. — arvense,var. mite, XV, 155. Colutea arborescens L., XI, 201. Coronilla varia L., XI, 219. Corydalis solida, forma intermedia, XI, 128. Cuseuta Epithymum, var. Trifoli, XIV, 152. Dieudonnaea Cogn., XIV, 259. Doronieum Pardalianches L., XI, 215. Elatinées, XI, 254. Endymion patulum Dmrt., XIV, 517. Epilobium montanum,var. Duriaei, XIV, 150. tetragonum, var. Lamyi, XIV, 150. Erucastrum Pollichii Sch.et Spenn., XIII, 217. Festuca arduenna Dmrt.,XIV,526. Filicites pinnatus Coems, XIV,225. Genista prostrata Lmk, XI, 257. Graminées, XV, 459. Gurania Cogn., XIV, 259. Helmontia Cogn., XIV, 259. Hépatiques, XIE, 171, 451; XI, 5. Hieracium spicatum, XIV, 151. Hymenophyllum tunbridgense Sm., XII, 449. Hyosciamus niger L., XV, (29. !| | Inula Helenium L., XIII, 522. Juncus supinus, var. Kochii, XIV, 154. Lepidodendrum Gaspianum Daws., XIV, 218. Lepidozia pinnata Dmrt., XI, 141. Lichens, XIT, 169. Lobelia Dortmanna L., XIT, 227. Lonicera Xylosteum L., XI, 225; XI, 519. Mentha, XIV, 296. Mousses (monographie), XHT, 551. XI, (95 :X0 172,202: XII, 545. Omphalodes verna Môneh, XI, 209. Orchidées, XIL, 26. Orobanche minor Sutt., XV, 151. Orobus niger L., XI, 250. vernus L., XI. 251. Papaver hybridum L., XI, 226. Pecopteris odontopteroides Moris, XV, 155. Potamogeton praelongus XII, 124. Pteris aquilina, var., XV, 142. Pulmonaria officinalis L., XI, 225. Ranuneulus aquatilis L., XV, 120. fluitans Lmk, XV, 120. Schultz, Wulf., Lenormandi NII, 545. nemorosus, var. villosus, XIV, 128. polyanthemus L , XI, 21729 08 Ribes alpinum L., XI, 225. Rosa (monographie), XI, 15; XI, 242; XIV, 9, 1915 XV, 122176; 491. ( 649 ) Rosa glauca Vill., XV, 485. — Lereschii Rapin, XIV, 257. — Mureti Rapin, XIV, 256. — spinulifolia Dematra,XIV,528. Rubus Schleicheri W. et N., XIV, 286. Sagina apetala L., XIV, 129. Saxifraga multifida Rosb., XIV, IE Schedonorus Beneki Lge, XI, 510. — serotinus Rostr., XITIT, 510. Scrophularia Tinantii Dmrt., XIV, 105. Sedum Cepaea L., XI, 221; XV, 440. — Fabaria Koch., XIV, 151. | Sedum rubens L., XIT, 166. Senecio squalidus L., XI, 228. Solanum Dulcamara, var. veluti- num, XV, 129. Sphaguum, XV, 606. Stellaria media Vill., XV, 121, 122. Stratiotes aloides L., XI, 568: XII, 120 ; XIII, 218. Taraxacum officinale, var. laevi- gatum, XIV, 151. Thalictrum, XIV, 169, 554. — foetidum L , XV, 112, Tulipa sylvestris L., XV, 157. Typha minima L., XIIT, 217. Viola laneifolia Thore, XV, 605. a k le! mi Er me LE 12 LIL fu | k We 4 HS ie A: Ç boit, pra #5 d- PEUR! * A EN À | 4 ur L ñ Y Fe ’ . MANTEAU HET" FAN PUS nn ** nr * 24 PF AMAERATELENAEELELEELS ES TEE TELE CNPRERIEECEET SEE ENS ENEEERT PONTS EEE SUN CENTS PONS NENAT MCELTERTENTI PTE CONTAALNETETTEETEEEIT ET EST CRETE DETELIAISET LA LLLELPA DPELRET TE pros pus ii Btibisassbinsibstianitl PP (TERRE ETES »i ŒRLETEETENP EEE ENETTTTE plis Lisiisitliistsis "14% PLLEFFSI TE] RCE PETER EITENNTITE lubteies) 1143 FARPPEFELETANEEZTE) pbishi Dolssaséérhishontéhi CEFTENTEEEEIEEE TEEN TENTE ; i tsiitionies QUE ÉRULEEELE ETES EEE) lies MIT HARAS ” lusfiihiisits NON PNA »1)22231 OPLE IEEE SPENEENENEENTTEN ijiihéhiialailitiins si MIILE } CAEUE 15,3 Shi fai ais i5 NE #5iiiili HAN | 7 hisiishesiiilt HAINE 15553: CELCENTETE TENTE [TRFFTETPEFFILI TE] LEE PRET ETES ELEEPENSEEE DERPETES CHE EEEELEEEEET EE PET EEEEEENN CPE 3 Fiisisitsbhts dibiñiia OTEEFETENI EN MRHRARN AH EDEN TITRE »h1»355h3h1 2535319 hi 325) 355) AT i MARINE 353 na 353» 13i 3 RH Fi RHUME … D 51h 3325135115 AH HE 333) 3232) He 31 1H 535 1 3552822355 )555332#33)9131à ni ; j 55525)15532292) 51 IH 2033917i231)125335)T931 13333 TIR NI TIR DE li 335 hi en Ge m de anne à mn» UE ( TETE TETE TE) LMP ETENETIENM PE 21114 1" [ i ; 00833110 PHARE l »: E ji } } }113411 MHAUE 2528355315)5333 15503) HAE OUTEECEET PTE TI HAN CPRLTETENFENETENR CCE PIE EE PEREES tpm nn MANS th | 359533392983 + | sit RH hhitus ji | COINETLENEEUTET HE { ras. { j 1) 113) CORRE EEE PET TETEEE CFTTEN OLPATEELP 4 232 DALUNONIT PIETETMIDE CUTEUPAETET RIT L3#22))1bhashbribie 12725)2h) DEUTEENT DATAETEEI EI 7153Y}14)4 5329 DPALTTET pipi) LORFFELTEN »553 5,5) 11 CPR TEEN PETER EE PEINE PETT EEE SEP De DPI NN EI LED ENTRE | Hé ji: 529335381353 52h53353435)i LELREPET ET PECEE TETE TETE 1152658 thibault ii j MONNIUN AHMAUITEE 55 COETFETE ES 25552351 PORELTEETE 155523255500 DPPETETTT TI »r} TEE 18 i 213335293355 1)) 110181343333) i : 3333519 RTa5) 133) PPT PH] DÉCOR DPELTELELTEE PET DURE 335323503235 #515)35033 #1 HER 5 CETPETEEPCLELIELTEN } HATRITHNE vi Ht LTETELPETIEE ÉCEECEEE EE LUSEE ES EEE CEPETELENF EE DUT hi LEE DEL) DETTE PRETALTEET HE MRANENT POELE ETET DIRECT TETE PATATE TETIT ET pan 51 is HIT 1555546553 015941115309 199 EETIRETENSEEEPE IT CDEPFEETE EE Sslisi CECELETE ENT 538548 HONTE [TELEETENE DATPOTEE AHEHTH 13555 53535468 RUE LL AEUTEE DITPLTTETETTE COFFRET EE ELREIETE IAE CEERTETEEE ETES CPTFLRETEEECEETET IEEE) { CET OIEIEELE ET COFERTAEETENT EC TEINTE IE i CECTTETERTETET IEEE iii li CRETE TENTEITETELE [RATES TENETTIRIIT CELTEIRCTETITEE XETTTELTENTTEN CTTIRTRETETETEN DEETETEETEE 6 0 eme 0e me ob leurs à 0 mnt à CUPELPTPEN j D'ELRETAEN 25533554 E ÉRELLEETEEEEEETETEET ET aisés 762 di CURE 3} CERDEOTEE EEE TE) 14311)35rbi4 disiiihénet dies4Bsilétsustiteité [ATRIETENIITETPEN ET EI TITI fi [ETES FETETET TEL TEE TT CT TETE ES: j abephii qe DRPPTITEEIEIZEE 40425 5 DEPDIPLPRETEEENEEE 154 À DENT ILE srtrti ? 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