^ U. s. NATIONAL MUSEUM LIBRARY OF Henry Guernsey Hubbard AND Eugène Amandus Schwarz DONATED IN 1902 ACCESSION NoU.J.!nJ?l..2« BULLETIN Il K L A SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIOUE DE FRANCE Article 36 des Statuts et du Règlement. — Les opinions émises flans le Bulletin sont entièrement propres à leurs auteurs : Ut Société n'entend aucunement eu assumer la responsabilité. TyPOGUAPHIK FIBMIN'-DIDOT ET c'". — MESXIL (EURE). BULLETIN DE TjA. r r SOCIETE ENTOMOLOGIÔIE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D' UTILITÉ PUBLIQUE l'AU DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Nalura maxime mirandu in mini mis. ANNÉE 1900 PARIS ATJ SIÈOE DE LA SOCIÉtÉ HOTEL 0E9 SOCIÉTÉS SAVANTES 28, Rue Serpente, 28 1900 AUG 1 1 1951 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOIMOLOGIQUE DE FRANCE MEMBRES DU BUREAU POUR 1900 Président A. Giard Vice- Président E. Simon Secrétaire Ph. François P" Secrétaire adjoint J. de Gaulle 2« Secrétaire adjoint E. Doxgr Trésorier Ch. Lahaussois Archiviste-Bibliothécaire A. Léveillé Archiviste- Bibliothécaire adjoint J. Magnin CONSEIL MM. E.-L. Bouvier, — l'abbé J. de Joaxnis, — H. d'Orbigny {Mem- bres restants); — Ch. Alluaud, — H. Desbordes, — P. Estiot {Mem- bres nouveaux) — et les Membres titulaires du Bureau. COMMISSION DE PUBLICATION MM. H.-W. Brôlemanx, — R. du Buyssox, — A. Grouvelle, — P. Marchal, — L. ViARD — et les Membres titulaires du Bureau. COMMISSION DE LA BIBLIOTHÈQUE MM. L. Bedel, — l'abbé J. de Joanxis, — P. Mabille — et les Membres titulaires du Bureau. COMMISSION DU PRIX DOLLFUS MM. Ch. Alluaud, — E.-L. Bouvier, — J. de Gaulle, — A. Giard, — l'abbé J. DE JoAXMs, — P. Lesxe, — A. Léveillé, — P. Marchal, — E. Simon. Bull. Soc. Ent. Fr., 1900. N" 1. 2 Bulletin de la Société Entomologique de France. jSéauee «lu lO janvier 1900. Présidence de M. A. GIARD Apres, la locUirc et l'adoption du procès-verbal de la séance précé- dente (27 décembre 1899), M. Cb. Alluaud, président de 1899, |»ro- nonce l'allocution suivante : Mes chers Collègues, Avant de quitter ce fauteuil où j'ai été appelé par votre bienveillante sympathie, et où vous m'avez rendu la tâche si agréable et si facile, permettez-moi de jeter un coup d'œil rapide sur l'année qui vient de s'écouler, la i)S^ depuis la fondation de notre chère Société. Votre vice-président, M. le professeur Giard, qui a eu à me rem- placer pendant ma longue absence — votre secrétaire, M. François — votre archiviste, M. Léveillé, secondé par M.Magnin — votre tréso- rier, M. Fumouze — ont droit une fois de plus à toute notre grati- tude, à tous nos éloges. La Société, aux divers points de vue de la cordialité qui règne parmi nous tous, de l'importance scientifique et de la marche régulière de ses publications, de la richesse sans cesse croissante de sa Bibliothèque et de l'état prospère de ses finances, se trouve dans une situation plus forte que jamais. Notre journal L'Abeille, sous l'habile direction de M. Bedel, de- vient de jour en jour plus important et plus productif. Je ne vous rappellerai pas les importants travaux publiés en 1899; vous me per- mettrez toutefois une mention spéciale pour le Synopsis des Ontho- phagides de M. H. d'Orbigny auquel vous avez si justement décerné le Prix Dollfus. Au Bulletin, vous avez pu voir que des collègues zélés ont réussi à faire encore des découvertes sur notre vieux sol de France, pourtant si exploré depuis plus d'un siècle. Nos collections de France, grâce à la collaboration dévouée de MM. Philippe Grouvelle, Dongé, de Joannis, Villeneuve,etc., ont vu les boites se garnir dans un ordre admirable et bien de nature à enflammer le zèle des débutants. Elles se sont enrichies de la collec- tion de notre regretté collègue Mauppin et d'un don important de' M. Clouët des Pesruches. La Société s'est honorée elle-même en décernant le litre de membres honoraires à des savants tels que S. A.I. leGrand-Duc Michailovitchi Homanoff, le professseur Meinert et M. Eugène Simon. Enfin, nous avons vu le nombre de nos membres s'accroître dans des Séance du 10 janvier 1900. 3 proportions inconnues jusqu'alors. En effet, nous avons admis parmi nous o8 nouveaux collègues, la plupart présentés par M. Giard, dont le zèle mérite toute notre reconnaissance. J'allais donc vous dire que l'année 1899 pouvait être rangée parmi les années exceptionnellement heureuses pour notre Sociél('. Malheu- reusement ce tableau est obscurci par des pertes nombreuses et cruelles. Douze de nos collègues nous ont quittés pour toujours : tout d'abord deux membres honoraires, le professeur Balbiani du Collège de France et le professeur Thomson de l'Université de Lund. Le laboratoire d'Entomologie du Muséum a été particulièrement éprouvé en perdant prématurément Charles Brongniart, assistant, et Paul Tertrin, préparateur, et enlln Hippolyte Lucas, assistant hono- raire, qui s'était depuis longtemps retiré loin de nous ; c'était le dernier membre datant de la fondation de notre Société. Vous me })ermettrez d'adresser personnellement un souvenir à la mémoire de Lucas : c'est à lui que je dois ma présentation comme membre de la Socii'té entomo- logique de France, et vos procédés à mon égard, mes chers Collègues, dès mon arrivée, m'autorisent à dire que mon admission parmi vous fut un des heureux événements de mon existence. Enfm, par ordre chronologique, nous avons vu disparaître A. Sydney Oliff, Alfred Mauppin, Achille Costa, Gorges Rouast, Maurice Dollé, François Decaux, S.-D. Bairstow. Pour combler ces vides, accueillons avec bienveillance les nouveaux venus et attirons-en d'autres à nous ; travaillons sans cesse à mainte- nir parmi nous cette cohésion, cette solidarité qui font la principale force d'une association comme la nôtre. L'Entomologie est d'ailleurs d'essence éminemment sociale; j'éprouve (et je crois pouvoir dire, nous éprouvons tous), aux jours de nos réunions, une joie douce due à la communauté de nos goûts et de nos études. Nous laissons un ins- tant à l'entrée de cette salle — permettez-moi l'expression — comme à un vestiaire de l'oubh , ces préoccupations matérielles et ces soucis de toute nature auxquels nul n'échappe complètement daiis la vie ; les plus grandes douleurs elles-mêmes semblent subir lui temps d'ar- rêt. C'est là une impression que vous ressentez certainement comme moi, mes chers Collègues , la preuve en est que vous venez de plus en plus nombreux à nos séances. Au moment où des travaux d'agrandis- sements se font dans l'hôtel des Sociétés savantes, je ne redoute pas de voir notre salle devenir trop petite — au contraire jf le souhaite. Monsieur Giard, C'est un grand honneur, pour le modeste chercheur que je suis, de 4 Bulletin de la Société Entomologique de France. Yous inviter à venir me succéder à ce iauteuil où notre estime et notre sympathie vous accompagnent. M. A. Giard prend place au fauteuil de la présidence et s'exprime en ces termes : Messieurs et chers Collègues. En parcourant ces jours derniers la liste des memhres de notre So- ciété, où sont inscrits les noms de tant d'hommes distingués, ayant bien mérité de l'entomologie, je me suis demandé comment vous avez pu, dédaigneux de l'antique adage, non bis in idem, m'appeler une fois encore à l'honneur de présider nos réunions. Certes j'apprécie comme elles le méritent les marques réitérées de sympathie dont vous me comblez ; j'en suis très fier et je vous en re- mercie du fond du cœur. Mais j'ai quelque scrupule à tenir une place que d'autres occuperaient, sinon avec plus de dévouement, certaine- ment avec plus d'éclat, et surtout j'éprouve la crainte très vive d'être au-dessous de ce que vous attendez de moi dans les circonstances ac- tuelles et de ne pas répondre dignement à vos légitimes aspirations. Que cette année 1900 marque, comme certains l'aftîrmeut, l'aurore d'une période séculaire nouvelle ou qu'elle représente, comme cela me paraît plus logique, les derniers jours de notre vieux dix-neuvième siècle, il est un fait bien certain, c'est qu'elle doit être pour la France une année d'Exposition universelle et que, dans quelque mois, nous verrons arri- ver à Paris, attirés par ces assises internationales du travail et de la science, un grand nombre de collègues venus de tous les points du globe. Accueillir et fêter ces hommes éminents, leur montrer les richesses naturelles de notre pays et celles qui sont accumulées dans nos collec- tions et nos musées, les associer momentanément à nos travaux, dis- cuter avec eux les grandes questions d'intérêt universel qui font que la science, dépassant les hmites étroites des diverses patries, tend chaque jour de plus eu plus à devenir mondiale; telle est la besogne qui va bientôt s'imposer à nos efforts et réclamer tous nos soins. Le brillant passé de notre Société nous crée de sérieuses obligations. Rappelez-vous les noms de nos fondateurs et ceux de nos anciens Pré- sidents et membres honoraires. Ils s'appelaient Latreille, E. Geof- froy-Saint-Hilaire, Savigny, Léon Dufour, Lacordaire, Walckenaer, Rambur, Duponchel, Boisduval, Audinet- Serville, H. Milne-Edwards, Robin. P. Gervais, etc. Je cite au hasard parmi nos grands anciens, parmi ceux qui depuis longtemps disparus ont laissé dans nos mémoires une trace impérissable, et si je Séance du 10 janvier 1900. 5 ne craignais de blesser la modestie de collègues vénérés, je pourrais poursuivre jusqu'à notre époque la liste de ces noms célèbres dans les fastes de l'Entomologie. Sans doute, avec de pareils ancêtres, une exposition rétrospective devient chose facile; les soixante-dix volumes de nos Annales ot Bul- letins feront bonne figure à côté des publications des nombreuses Aca- démies et Sociétés savantes dont les œuvres vont se trouver réunies dans le nouveau Palais des arts libéraux. Mais noblesse oblige, et notre compagnie se doit à elle-même de maintenir les glorieuses traditions de ses premières années et de prouver aux Sociétés rivales qu'elle a su défricher et mettre en valeur le terrain conquis par ses vaillants fondateurs. J'affirme, Messieurs, que nous n'avons point failli, que nous ne faillirons pas à ce devoir. Si je me sens bien faible et bien humble pour porter le drapeau qu'ont tenu tant de bras illustres, c'est en vous-mêmes que je chercherai ma force. Vos suffrages me donneront l'autorité dont j'étais dépourvu et dont je ne veux user d'ailleurs que pour assurer le développement continu de notre Société. Nous sommes aujourd'hui près de 300 membres. Tous les grands établissements d'enseignement supérieur, le Muséum d'Histoire natu- relle, le Collège de France, la Sorbonne, la Faculté de Médecine, l'École de Pharmacie, l'Institut agronomique, toutes les Universités de province sont largement représentés parmi nous. Rien, à mon avis, de plus désirable, rien de plus profitable au progrès de l'Entomologie que cette union permanente et cordiale entre les ar- dents pionniers de la science libre et les professeurs ou directeurs de laboratoires. Notre situation dans le monde scientifique est grande et belle. Chaque jour nous apporte des preuves nouvelles et palpables de l'estime en laquelle nos travaux sont tenus par les savants les plus autorisés. L'an dernier l'Institut décernait au Père Pan tel le Prix Thore pour ses merveilleuses études sur le développement des Tachinaires para- sites des Phasmes et le Prix Savigny à notre jeune collègue Coutière qui, à l'exemple du courageux explorateur de l'Expédition d'Egypte, était allé lui-môme recueillir dans la mer Rouge les matériaux do son importante monographie des Alpheidae. Cette année nos triomphes sont plus nombreux en'core : c'est A. Viré, que l'Académie proclame lauréat du Prix Boroix pour ses travaux sur les Arthropodes des cavernes; c'est Roule, qui reçoit le Prix Serres pour ses longues recherches 3ur l'embryogénie des Crustacés; Vayssières, aussi versé dans l'ana- 6 Bulletin de la Société Entomologique de France. toiuic des Mollusques que dans celle des Insectes, obtient le Prix Gay: et Lé c a 111 on voit couronner par le Prix Saintour sa thèse sur l'é- volution embryonnaire des Chrysomélides, début plein de promesses et riche déjà de laits sohderaent établis. Entin, Messieurs, faut-il vous rappeler les distinctions si flatteuses dont ont été l'objet notre savant collègue M. A. M il ne -Edwards, promu commandeur de la Légion d'honneur, MM. Marmot tan et Bonhoure, nommés chevaliers du même ordre, M. Clément, décoré du mérite agricole pour les services sans nombre qu'il a rendus à l'api- culture et à l'entomologie appliquée. Si nous pouvions un instant douter de nous-mêmes en comparant notre œuvre à celle de nos devanciers, de pareils succès ne sont-ils pas de nature à rassurer les plus timorés ? Ne nous permettent-ils pas de comprendre l'importance que les entomologistes dû monde entier at- tachent au titre de membre d'honneur de notre Société? et n'avais-je pas raison de vous dire tout à l'heure que, fiers du passé, nous avons le droit de nous montrer confiants en l'avenir? Mais n'oublions pas que cet état prospère nous le devons en grande partie à la bonne harmonie qui règne parmi nous et qui se traduit par l'application la plus large du principe socialiste : Tous pour chacun et chacun pour tous. C'est ainsi qu'associés dans une continuelle et ami- cale collaboration, nous fécondons réciproquement nos elTorts et nous en décuplons les résultats. A la production anarcliique des siècles passés succédera forcément, avant qu'il soit longtemps, le travail col- lectif organisé dont l'effet bienfaisant se fera sentir d'abord dans le do- maine si vaste et si complexe de la Biologie, où, plus que partout ailleurs, s'impose la nécessité d'une sage réi)artition des spécialités. Aux sociétés telles que la nôtre, vivantes et progressistes, il appartient d'en- trer résolument dans cette voie nouvelle et d'y entraîner les autres. N'oublions pas non plus que tout progrès n'est possible qu'avec un bon gouvernement et que notre reconnaissance très profonde est due aux hommes dévoués qui, avec la plus parfaite abnégation, dirigent les rouages de notre compagnie. C'est pourquoi, Messieurs, je suis convaincu d'être votre interprète à tous en adressant nos meilleurs remerciements à tous les membres du bureau sortants : au président M. Alluaud, qui a su résoudre le problème d'être à la fois un voyageur hors pay' et un excellent administrateur, à notre secrétaire M. Ph. Franc ois, dont le zèle et la ponctualité ont épuisé déjà toutes les formules d'éloge, à notre biblio- thécaire M. Lé veillé, the right nian in th" riijht place, dont la com- plaisance n'a d'égale que son érudition à toute épreuve, à notre tré- Séance du 10 janvier 1900. 7 sorier M. Fumouze, dont vous venez de récomponscr les longs et délicats services par ua vote unanime qui lui confère l'honorariat; enfin à tous nos collègues membres du Conseil et des diverses Com- missions qui n'ont jamais marchandé ni leur temps ni leur peine lors- qu'il s'agissait d'assurer le bon fonctionnement de notre Société. La Société accueille par d'unanimes applaudissements les discours de MxM. Ch. Alluaud et A. Giard. Correspondance. — MM. Bezagu, Bourgoin, Ghabanaud, Del val et Easebio remercient la Société de leur admission. Démission. — M. le D'' Samuel Bonjour, de Nantes, adresse au Président sa démission démembre de la Société. Admission. — M. Camille Morel, 1, rue Bosio, Paris. Colco- pthex (l'Eai'ope et circa. Présentations. — M. Joseph Clermont, employé à l'adminis- tration des Postes, 18, rue Jean-Jacques Rousseau, Paris [Entomologie générale pr. Coléoptères], présenté par M. J. Magnin. — Commis- saires-rapporteurs MM. M.-A. Jeanson et Ch. Lahaussois. — M. Léo Leymarie, 109, rue de la Convention, Paris [Lépido- ptères pr. diurnes], ]^résenlé par M. G.-A. Poujade. — Commissaires- rapporteurs MM. l'abbé J. de Joanuis et P. Mabille. Changement d'adresse. — M. le D'H. Coutière, 21 bis, boul. de Port-Royal. Paris. Captures et observations biologiques. — M. Ch. Péroz mentionne la capture qu'il a faite de Prestwicliia aquatica Lubbock, dans les mares de Belle Croix (foret de Fontainebleau), à la fin de juin 1898. Ce rare et intéressant Chalcidien n'avait pas encore été signalé en France. — M. P. Lesne montre à la Société, de la part de M. le profes- seur E.-L. Bouvier, une curieuse larve de Malacoderme provenant de Bornéo et assez voisine de celles qui ont été décrites récemment par M. J. Bourgeois ('). Cette larve fait partie des collections du Muséum de Paris ; elle provient d'un échange conclu avec le Musée de Cambridge. M. Lesne fait aussi passer sous les yeux de ses collè- gues une intéressante photographie communiquée par M. le D"" Sharp et qui représente une larve très voisine do la larve n° 1 de M. Bour- (1) Bull. Soc. ent. Fr., 1899, n" i, p. 58 et siiiv. 8 Bulletin de la Société Entomologique de France. geois, ou peut-être môme identique à celle-ci. La photographie a été prise sur le vivant, à Kuala-Aring (Utu Lebeb, Kalantan), dans la pres- qu'île de Malacca, par M. Annandale. Communications. Description de deux nouveaux Staphylinidae [Col.] de la Haute Provence Par P. DE Peyerimhoff. Leptusa (Sipalia Rey) Helitasi ('), n. sp. Angustm, femigineo-rufus, tenuissime punctulatus. Oculi minutifisimi. Coleoptera quam pronoti tertia parte breviom. Segmenta abdominis quatuor priora basi transversini impressa. (5 Coleoptera ad suturam longitudinaliter elevata, utrinque in medio impressa, scabrosa. Abdominis ultima duo segmenta simplicia {^). ç Coleoptera plana, leviter rugulosa. Unicolore, assez brillant; pubescence courte. Les trois premiers arti- cles des antennes diminuant progressivement de longueur et de largeur. Pronotum à peu près aussi large que les élytres, transversal, orné de soies latérales, portant au milieu une impression longitudinale un peu géminée. Élytres d'un tiers plus courts, élargis en arrière. Abdomen à peine pointillé à la base des premiers segments, sétuleux. — Long. 1,8 mill. Montagnes de Siron (1.658™) et deBlayeul (2. 191"") (arrondissement de Digne), à partir de 1.400™ jusqu'au sommet, sous les grosses pierres enfoncées; le D'Chobaut a pris 2 Q de cette espèce au sommet du Ventoux (1.912'") (Vaucluse), il a eu la gracieuseté de me donner un de ces exemplaires. M. Abeille dePerrin a bien voulu me communiquer le type de Lept. impressa Rey, que j'ai pu comparer à l'espèce décrite ici; voici les points principaux de cette comparaison : (11 Dédié à M. M. Hélitas, secrétaire général de la Préfecture de la Mayenne. (2) Un de mes exemplaires porte un vestige de tubercule sur le pénultième segment. Séance du 10 janvier 1900. 9 — Yeux assez grands. Abdomen à large fascie préapicalc foncée; pronotum (cJ exclus.?) portant une très forte impression géminée. Élytres plus longs, non élargis postérieurement. (3 1^ segment abdo- minal tubercule, 8'^ à bord postérieur aigument mais peu profondé- ment incisé au milieu L. i mp ress a. — Yeux très petits. Abdomen unicolore. Pronotum très légèrement impressionné chez les deux sexes. Élytres plus courts, un peu élargis postérieurement. (5 7° segment abdominal mutique, 8'= segment simple et entier L. Heli tasi. Cette espèce, à supposer que toutes celles actuellement connues du sous-genre Sipalia Rey dussent être versées dans le sous-genre Geo- stiba Thoms., suffirait au maintien de ce sous-genre Sipalia. Il est pos- sible que Sip. impressa Rey soit également une Leptusa et qu'il faille la maintenir à sa place primitive ('). A.theta (Geostiba Thoms.) incisa, n. sp. Vraecedenti magnitudine, forma ac colore similis, tarsi aiitem medii articulis quitique compositi ; coleoptera in utroque sexu scabrosa. Segmenta abdominis tria priera basi transversim impressa. o Coleoptera liaud elevata, crebre scabrosa. Abdominis segmentam dor- sale septinium apice summo mucronatum, octavum profunde incisum. 9 Coleoptera segmentaque duo ultima simplkia. Très semblable au précédent; ponctuation encore plus éparse et moins visible. Premiers articles des antennes plus grêles. Pronotum plus développé, substransversal, un peu plus large que les élytres, lougitudinalement impressionné. Élytres à impression médiane sen- sible, même chez la Q. — Long. 1,8-2 mill. Rarre des Dourbes! (1.600"\ pas de la Faille, pas de Tartonne, dans les mousses); Archaril! (1.100'", un ex. sous une pierre) ; Montagne du Cheval Rlanc, vers 2.000™! (col de Talon, sous une pierre, col de la Cine, très abondant dans les souches de certaines Graminées et dans la terre); Forêt de Faillefeu! (I.o00"\ 2 ex. dans les Mousses). Toutes ces localités se trouvent dans l'arrondissement de Digne. L'espèce est remarquable par ses caractères sexuels masculins, et surtout par la très grande échancrure triangulaire du dernier segment dorsal de l'abdomen. La 9 n'est guère distincte, à part la différence (1) J'ai vérifié les tarses pour les 2 sexes chez chacune des espèces nouvel- lement décrites, mais je n'ai pu faire cet examen pour Lepi. impressa Rey. 10 Bulletin de la Société Entomologique de France. grnériquo, do celle de Lept. HelHasi, que par le 4'' segment visible de l'abdomen plan, non impressionné à la base, par le pronotum plus robuste et les premiers articles des antennes plus allongés. La sculp- ture des élytres est aussi bien plus accusée en général, mais je l'ai vue très atténuée chez quelques exemplaires de basse altitude. Sur les Xylopertha pustulata Fabr. et X. Chevrieri Villa [Col.] Par P. Lesne. Il est utile d'appeler l'attention sur l'existence de deux espèces de Xylopertha, habitant l'une et l'autre la plus grande partie de la région méditerranéenne, et qui sont restées confondues jusqu'ici sous les noms de pustulata Fabr., Chevrieri Villa, hunieralis Lucas, fo- ceicollis AWviM, etc., bien que leurs caractères distinctifs soient très a[tparents et fort peu variables. De ces deux espèces, l'une a le corps plus court, un peu plus ro- buste. Son prothorax est transverse et assez fortement arqué sur les côtés. La déchvité apicale des élytres n'est pas brusquement coupée : dans la région de son bord supérieur, elle se relie insensiblement aux parties dorsales des élytres par une surface courbe qui serait régu- liî're si elle n'était interrompue en son milieu par une dépression lon- gitudinale dont le fond est occupé par le prolongement antérieur très atténué du bourrelet suturai. L'œil est de grandeur moyenne : sur l'insecte vu de profd il atteint à peine les dimensions de la hanche antérieure. La seconde espèce se distingue surtout de la précédente par la forme générale du corps un peu plus allongée, par le prothorax aussi long que large, faiblement arqué sur les côtés, par la déchvité apicale des élytres formant une troncature brusque, nettement délimitée dans sa région supérieure et sans dépression suturale. Les yeux sont très gros et très saillants : sur l'insecte vu de profil cbacun de ces organes se montre notablement plus grand que la hanche antérieure. En recourant à l'examen des types, rendu nécessaire par la brièveté et l'insuffisance des descriptions originales ('), la nomenclature et la synonymie des deux espèces ont pu être fixées. M. le professeur (1) Les descriptions de Fabricius, de Villa et de Lucas n'ont guère qu'un intérêt historique. Celle de M. Allard mentionne deux bons carac- tères distinctifs : les proportions du prothorax et la densité des soies de la couronne frontale; mais ces caractères sont indiqués parmi beaucoup d'autres qui ne sont pas spécifiques. Séance du 10 janvier lOUi). 11 Moin or t a bion \oulu comparer les spécimens que nous lui avons fait parvenir au tijpe de VA})ate pustulata de Fabricius, conservé au Musée de Copenhague. Il ressort de cette comparaison que le nom de piaitalata doit être attribué à la première des formes caractérisées ci-dessus, celle dont le prothorax est transverse et dont les yeux sont de grandeur moyenne. D'autre [)art, le Muséum de Paris possédait des exemplaires typiques du A'. Chevvierl Villa et le type du A', hunieralis Lucas. Ce dernier ne difïère pas du pustulata. Le Chevrieri, au con- traire, se rapporte à l'espèce macrophthahne, à élytres brusquement tronqués en arrière. Il en est de même du foveicollis dont les spéci- mens types nous ont été obligeamment communiqués par M. Ernest Allard(i). La synonymie des deux espèces s'établit donc comme il suit : Xylopertha pustulata Fabr., 1801. « humeralis Lucas, 1843 (-). Xylopertha Chevrieri Villa, 183o. « foreieoUis Al lard, 1860. Un point seulement resterait à fixer, celui relatif à l'identification du Xylopertha barbifrons Walker (•*), de la presqu'île sinaïtique, que sa description très brève ne permet pas de rattacher à l'une ou à l'autre des deux formes précédentes, bien qu'elle semble s'appliquer à l'une d'elles. Les Xylopertha pustulata et Chevrieri se rencontrent dans la région méditerranéenne presque toute entière. Cependant, en Afrique, ces espèces paraissent confinées dans le Maghreb et, du côté de l'Est, elles n'ont pas encore été signalées comme se trouvant en Perse. Fréquem- ment elles habitent les mêmes localités (') ; mais elles n'ont pas exac- tement même distribution géographique, le Xylopertha Chevrieri remontant vers le Nord, sur le pourtour du massif alpin, au delà des (1) Ils se trouvent aujourd'hui dans les collections de M. R. Oberlliiir. (2) C'est aussi VJiumeralis du Catalogue de Dejean (3° édit., p. 334). (3) Lisl Col. coll. bii Lord, 1871. —Je n'ai pas obtenu de renseignements sur le type qui fait sans doute partie des collections de l'École de Médecine du Caire. (4) Par exemple à Saint-Zachaiie (Var) (V. Mayet), à Marseille (E. Abeille de Perrin, V. Mayet), à Montpellier (V. Mayet), à Ria (Pyrénées-Orien- tales) (Xambeu), à Tanger (Schousboe, Favier), à Oran (H. Lucas, V. Mayet. etc.), à Boue (Leprieur), à Souk-el-Arba (D' Normand), à Akbès (H""-Syrie) (Delagrange), etc. 12 Bulletin de la Société Entomologtque de France. limites de la région méditerranéenne ('), limites que ne paraît pas franchir le pustulaia. Nous ne pouvons rien dire de général quant aux essences aux dé- pens desquelles se développent ces deux espèces. Les renseignements précis que nous possédons, et que nous avons puisés presque tous dans les collections de MM. Valéry Ma\ et et Xambeu, sont encore trop peu nombreux. Il semble que le pustulata ait une préférence mar- quée pour le Quercus Ilex, tandis que le Chevrieri vit à la fois dans ce même Chêne, dans le Figuier, dans le Laurier, et certainement aussi dans le bois d'autres arbres. Diagnoses de deux nouveaux Dromius de Barbarie [Col.] Par L. Bedel. Dromius pilifer, n. sp. — Elomj/atus, rufo-testaceus, elijtris paulo dilutioribus, nitidus, superne tenuissime disperse pubescens. Caput cum ocuUs ovatum, convexum, punctis sparsis. Prothorax capite fere angus- iior, leviter subcordatus. Elytra elongata, nitida, striis parum regula- ribus, externis plus minusve deletis, intervallis subseriatim tenuissime punctulatis, 3°, 5° et 7° punctis majoribus pilisque longis et erectis seria- tiin signatis. Tarsi artirulo penuliimo angusto,simplici. Mentum haud dentatum. — Long. 4 mill. Algérie occidentale : Daya!, à la fin dç novembre 1875; trois indi- vidus. Ce Dromius, qu'on prendrait à première vue pour un D. linearis immature, est remarquable entre tous par la pubescence extrêmement ténue qu'on distingue sur la tète, le pronotum et les élytres et par la (1) Le X. Chevrieri existe dans le Dauphiné, en Savoie et dans le Tyrol. Il est très probable que les individus signalés par Rey comme ayant été trouvés à Genève appartiennent bien à cette espèce ; mais le fait mériterait d'être vérifié. Userait intéressant d'identifier aussi les spécimens capturés dans le bassin moyen de la Garonne et qui ont été mentionnés dans le catalogue de Delherm et Lucante. M. Baudi de Selve cite le « Xylopcrtlia pustulata F. » comme existant à Chypre {Berl. eut. Zeitschr., 1873, p. 336),etTh. Kôppen donne le même nom à l'espèce que l'on observe sur la côte méridionale de Crimée et qui vit dans le bois du Punica (jranatum{Die Schadl.Ins.Bussl., p. 191). Ces indications ne pourront être utilisées qu'après contrôle des déter- minations. Séance du 10 janvier WŒ). 13 présence, sur les 3% 5^ et 7^ interslries, de gros points qui donnent naissance à de longs poils dressés. La pubescence dans son ensemble et la sculpture des élytres le rapprocbent du Devietrias atricapillus L., mais le pénultième article des tarses n'est pas bilobé. C'est évidemment une forme de transition entre les genres Dromius et Demetrias. D. dendrobates, n. sp. — Subelongatus, rufo-testaceus , elijtris pallùlioribus, nigro-fasciatis , superne glaberrinms, nitidulus. Caput cum, ocuUs ovatum, fronte creberrime punctulata, vertice laeviore. Pro- thorax latiusculus, haud transversus, postice sinuato-subattenuaius , superne fere laevis, ad angulos posticos impresso-depressus . Ehjlra elon- gato-subûvata, alutacea, substriata, intenallis 3" et 7° seriatini obscure quadripunctatis, post médium fascia lata transversa, communi, piceo- nigra, marginem externum haud occupante, antice per suturam ad scutellumproducta, angulo scutellari saepius infuscato. — Long. 4,6-3 mill. Algérie orientale : forêt de l'Edough à Bugeaud, près Bone!, en bat- tant les branches de Quercus suber; La Galle (Hénon!). — Tunisie : Souk-el-Arba (D'" Sicard!), sous une écorce d'Eucalyptus. Cette espèce est remarquable par la ponctuation serrée qui couvre le front et le dessin très accusé de la lascie ély traie; elle vient se placer à côté du D. vage-pictus F air m. [communi macula Fairm.). Bulletin bibliographique. Académie des Sciences [C. R. hebdotn. des Séances), 1899, II. 26. — 1900, I, 1. — L. 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MÉGNiN (M.) : Mémoire anatomique et zoologique sur un nouvel Aca- rien de la famille des Sarcoptides, le Tyroghjphus rostro-serratus et sur son liypopus {Journ. Anat. Physiol.), 1873, 18 p., 3 pi., col. — Don de M. L. Bedel. Mu.ne-Edwards (H.) : Mémoire sur quelques Crustacés nouveaux {Ann. Se. Nat.), 15 p., 3 pi. — Don de M. L. Bedel. Needham (J.-G.) : Directions for collecting and rearing Dragon Flies, Slone Fhes and May Flies [Bull. U. S. Nat. Mus.), 1899, 9 p., lig.* Philippi (F.) : Monografia del Jénero Rliijephenes Schonh. {An. Univ.), 1899, 15 p.* Raspail (X.) : A propos d'un projet de réforme à la nomenclature des Êtres organisés et des Corps inorganiques {Méni. Soc. « Ant. Alz. »), 1899, 6 p.* RÉGiMBART (D'' M.) : Revision des Dytiscidae de la région indo-sino- malaise {Ann. Soc. Ent. Fr.), 1899, 182 p., lig.* Rey Pailhade (J. de) : Projet d'établissement d'un système Mètre- Gramme-Jour pour l'unification des mesures physiologiques; Tou- louse, 1899, 8 p.*0 Id. : Décimalisation du Jour et du Cercle. — Table à neuf chifTres pour la transformation des angles et des degrés en fractions dé- cimales du Jour et du Cercle; Toulouse, 1899.0 TûMPEL (D'' R.) : Die Geradflûgler Mitteleuropas , livr. 6, 24 p., 3 p., col. et flg. 1899. — Acquis pour la BibUothèque. A. L. Le Secrétaire-gérant : Ph. François. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMIOLOGIQUE JDE FïlANOE Séance du SJI janvier lOOO. Présidence de M. A. GIARD. Nécrologie. — Le Président a le profond regret de faire part à la Société de la mort du D'' Richard- Henry Meade, décédé à Bradford (Angleterre) le 23 décembre dernier. — Le D'' Meade, qui faisait partie de la Société entomologique de France depuis 1892, s'occupait de l'é- tude des Diptères et principalement des Muscides. Beaucoup de nos Collègues ont eu l'occasion d'apprécier la complaisance inépuisable et la courtoisie de ce spécialiste distingué. — Le Président annonce également la mort du Professeur A. -F. Marion, de la Faculté des Sciences de Marseille. Bien que ce Zoolo- giste éminent ne fit pas partie de notre Société, il était connu dans le monde de l'Entomologie par ses longues et belles études sur le Phyl- loxéra. Les Gouvernements russe et hongrois avaient fait appel à sa compétence pour combattre l'invasion du terrible ravageur des Vignes. Marion avait aussi publié d'intéressantes recherches sur les Crustacés de la Méditerranée. Admissions. — M. Joseph Clermont, employé à l'administra- tion des Postes, 18, rue Jean-Jacques Rousseau, Paris. Entomoloijie yé- némle, pr. Coléoptères. — M. Léo Leymarie, 109, rue de la Convention, Paris. Lépido- ptères, pr. Diurnes. Pi-ésentations. — M. Jules Anglas, préparateur de Zoologie à la Faculté des Sciences de l'Université de Paris, 02, boulevard de Port- Royal [Entomologie générale. Lépidoptères], présenté par M. A. Giard. — Commissaires-rapporteurs MM. L.-F. Henneguy et Ch. Pérez. — M. La m y, préparateur de Zoologie à la Faculté des Sciences de l'Université de Paris, 10, avenue de Montsouris [Arachnides], présenté par M. E.-L. Bouvier. — Commissaires-rapporteurs MM. P. Le s ne et E. Simon. Bull. Soc. Ent. Fr., 1900. K" 2. 18 Bulletin de la Société Entomologique de France. Prix DoUfiis pour 1899. — Au nom do la Commission du Prix DoLLFUs, M. P. Lesne donne lecture du rapport suivant. Messieurs, La Commission du Prix J. Dollfus s'est réunie, le 22 janvier cou- rant, sous la présidence de M. le professeur A. Giard. Aucun ouvrage n'ayant été présenté au concours ni désigné d'office pour y prendre part, la Commission a conclu à l'unanimité qu'il n'y avait pas lieu de décerner le prix pour l'année 1899. Changements d'adresse. — M. H. Donckier de Donceel, ii partir du 13 avril 1900, 40, avenue d'Orléans, Paris. — M. Cari Felsche, 27, Dresdener Slrasse, Leipsig (Allemagne). Communications. Contributions à la faune entomologique de la Région malgache Par Ch. Alluald. 8" note(i). Diagnoses d'espèces nouvelles et notes d'habitat. CiCINDELIDAE. Cicindela (Chaetostyla) andriana, n. sp. — Long. 16 mill. — Espèce intermédiaire entre C. regalis Dej., d'A- T7I fi^ frique tropicale et C. maheva Pair m., de Ma- il i^O tlî'gascar, qui sont également des Chaetostyla yV nlLt Ganglb., ayant un pinceau de poils raides près ^^^ L^l ^^ sommet du 4" article des antennes chez le (5. ^^ ^^1 ^^ tableau suivant et les figures ci-jointes suffi- *- ^^ Vh ront à distinguer ces trois espèces. >^ Taches jaunes des élytres larges et Fig. 1. Fig. 2 (-). peu obhques; ponctuation des élytres (1) Voir 7" note in Bull. Soc. eut. Fr., 18.99, p. 378. (2) Fig. 1, élytre gauclie de C. maheva Fairm. — Fig. 2, élytre gauche de C. undriana, n. sp. Séance du 2i jmivier 1900. 19 assez forte ; coloration lonoière (entre les taches) d'un bleu foncé un peu brillant; tache scutellaire n'atteignant pas le quart de la longueur des éh très ni la V''^ bande transversale (humérale); tache suivante peu oblique regalis Dej. Taches jaunes des élytres larges et un peu obhques; ponctua- tion des élytres plus faible; coloration foncière (entre les taches) d'un noir mat; tache scutellaire (') atteignant le tiers de la longueur des élytres et dépassant la 1'* bande trans- versale (humérale); tache suivante peu oblique (fig. 2).. andriana, n. sp. Taches jaunes des élytres beaucoup moins larges et plus obliques; ponctuation des élytres assez forte; coloration foncière (entre les taches) d'un noir mat; tache scutellaire atteignant le miheu de la longueur des élytres; tache suivante très oblique (fig. 1) maheva Fairm. C. andriana me vient du pays Mahafaly à l'extrême sud-ouest de Madagascar. C. maheva, décrite de Suberbieville, semble jusqu'à présent localisée chez les Sakalaves du Nord. M. J. Kiinckel d'Herculais [ajmd Grandidier, Hlst. Madag., Col., pi. 24) semble avoir figuré ces deux espèces sous le même nom de maheva; la fig. 3 doit représenter C. maheva Fairm., et la Wg. 4 représente certainement C. andriana. CARABIDAE. Pextagoxica Perrieri Fairm. — J'ai pris cette espèce à Diego-Sua- rez, près d'Antsirane, à une très faible altitude. Notre collègue M. d'Emmerez l'a également trouvée à l'île Maurice où les exemplaires semblent plus foncés; l'un d'eux est complètement noir. CoLLiuRis (-) (Gasnonia) coerulaxs A 11 uaud 1900 [Bull. Mus., 1899) = Stenidea Perrieri Fairm. 1898. Pour moi cette espèce est bien un Colliuris. C'est le Casnonia coerulans Kiinck. [apud Grandidier, Hist. Madag., Col. ,p\. 2S, fig. 10). (1) J'appelle ainsi la tache allongée qui part de l'écusson et longe la suture sur chaque élytre. (2) Pour le nom de genre, c/". Bedel, Aiin. Soc. ent. Fr., 1878, p. 2i0. 20 Bulletin de la Société Entomologique de France. Stenidea RUDiGOLLis Fairiii.est également, à mon avis, un Colliuris. Il a un peu l'aspect de C. madagascariensis Alluaud 1900 {Bull. Mus., 1899), mais en est très distinct par son thorax régulièrement allongé en avant, nullement globuleux, très fortement ponctué et granuleux. Tritomidae. Berginus tamarisci AVoll. — J'ai pris cette espèce communément à Diego-Suarez. Le R. P. Bel on, à qui j'ai communiqué quelques exem- plaires de cette provenance, m'a dit qu'ils étaient en tout semblables à ceux que l'on prend en Corse et en Algérie. Byrrhidae (Anobiidae AUCï.). Xyletinus suturatus, n. sp. — Long. 3-3,7 mill. — Antennes, tête, thorax et écusson brun-rouges; élytres profondément striés, noirs avec la suture brun-rouge. Cette dernière teinte affecte tou- jours au moins la première côte et au plus les trois premières côtes de part et d'autre de la suture. Le thorax et les élytres sont recouverts d'une pubescence claire excessivement courte. Le dessous est brun foncé avec l'abdomen et les pattes plus clairs. Le métasternum présente un sillon longitudinal très net sur la ligne médiane. Cette espèce ressemble beaucoup, au premier abord, à A', riifcollis Gebl. {nifitfiorax Lareyn.) ; la disposition des stries est à peu près la même, mais elles sont un peu plus profondes chez X. suturatus qui est surtout remarquable par sa suture rougeâtre.- Une série d'exemplaires pris par moi à Diego-Suarez, en mai 1893, sur la montagne d'Ambre. Lasioderma testaceoi Duft. — J'ai eu, à Diego-Suarez, une boîte de cigares attaquée par cet insecte. Les cigares ont été perforés en tous sens de petits trous ronds. Cette espèce, qui est en voie de devenir cos- mopolite, a été prise aussi à l'île Maurice. Theca limnichoides, n. sp. — Long. 2,5-3 mill. — Forme ovale assez allongée; le dessus noir, irrégulièrement garni de poils dorés couchés. Yeux très gros; chaperon excavé ayant en avant un rebord net et continu. Tête et prothorax médiocrement ponctués; élytres pré- sentant des lignes de points superficiels. Métasternum noir, peu ponc- tué, peu pubescent, déprimé au milieu, avec quelques gros points dans cette dépression. Abdomen brun foncé, densément garni de poils Séance du 2i janvier lOOU. 21 clairs et courts. Antennes (dont le premier article est énorme et plus foncé) et tarses roux ; cuisses et tibias de la couleur do l'abdomen. J'ai pris deux exemplaires de cette jolie espèce sur la montagne d'Ambre, au nord de Madagascar. Coenocara boleti, n. sp. — Long. 2-2,3 mill. — Taille et aspect de C. bovistae Holîm., d'Europe, mais moins densément ponctué et moins pubescent en dessus, par conséquent plus brillant. Le dessous, notamment le métasternum, est bien plus fortement et moins densément ponctué chez C. boleti qui a les stries latérales, près de l'épaule, bien plus marqués eu même temps que le calus humerai moins saillant. Une série d'exemplaires provenant de l'élevage de larves trouvées dans des Bolets arboricoles, à Diego-Suarez, en mai 1893. Je dois à l'obligeance de M. 1^ air m aire les descriptions suivantes de deux espèces nouvelles de ma collection. Ocladius Alluaudi Fairm., n. sp. — Long. 3,5 mill. — Res- semble tout à fait à ÏO. granafusFixinn., pour la taille, la sculpture et la coloration; également d'un brun noir mat, biglobuleux, avec des tubercules semblables; mais les élytres sont plus brusquement dé- clives en arrière, leurs tubercules au heu d'être disposés en séries longitudinales sont irréguliers, plus nombreux et placés un peu trans- versalement; en outre, chaque élytre porte, au milieu du disque, une petite touffe de poils fauves très courts; sur le corselet les tubercules laissent au milieu une dépression longitudinale qui n'existe pas chez le granatus. Nossi-Bé : forêt de Loucoubé (Alluaud). Collection Alluaud et Fairmaire. Agraeciis Fairm., n.g. — Ce nouveau genre est très voisin des Àmarsenes dont il diffère par le corps non gibbeux, le chaperon |)lus long, largement tronqué eu avant, à suture clypéale à peine indiquée, les yeux bien moins angulés en dehors, les antennes moins courtes, dépassant un peu la base du corselet, plus robustes, les 5 derniers ar- ticles plus larges, le prosternum est plus large, plan entre les hanches, peu accuminé, la fourche du mésosternum est plus large, moins pro- fonde avec les branches plus divergentes, la sailhe intercoxale est plus large, largement arrondie, les pattes sont plus robustes, les ti- bias antérieurs faiblement arqués 22 Bulletin de la Société Enfomologiquc de France. A. chalcoides Fairm., ii. sp. — Long. 28 mill. — Oblongo-ova- tus, postice paulo aiiipliatus, modice convexus, supra fusculus, vage metnllescens, modice nitidus, snbtus cum pedibus nitidissimus , quasi vernicatus; capitc prothoraceque subopacuUs, illo laevi, sat magno, antice parum angustato, clypeo magno, sutura subtiliter impressa, labro sat magno, truncato, rufescente; prothorace sat parvo, transverso, antice vix angustiore, lateribus vi.r arcuatis, cum basi subtiliter mar- ginatis, dorso laevi, angulis anticis parum productis, posticis redis; scutello triangulari, ehjtris fortiter striatis, striis laevibus, intervaUis convexis, alutaceis, apice obtuso; subtus laevis , prosterna inter coxas bistriato. Madagascar : région nord-ouest, sans localité plus précise; un seul exemplaire (coll. Alluaud). Observations sur la nourriture de quelques chenilles de Bombycites Par L. Demaisox. Dans la séance du 13 juillet 1898, M. Giard a signalé la très grande abondance des chenilles de Porthesia chrysorrhea L. sur le littoral du nord de la France, où elles vivent aux dépens de VHippophae rham- ndides L. [Bull. Fr., 1898, p. 263). J'ai fait la même observation, à Berck-sur-Mer, au mois de juin 1897; ces chenilles pullulaient alors sur les buissons d'Hippophae qui croissent dans les sables. La che- nille du Bombyx quercus doit s'attaquer aussi à cette plante; je n'ai pu le vérifier d'une façon précise, mais j'ai tout lieu de le supposer, car j'ai trouvé cette espèce au même endroit, et la maigre végétation des dunes ne pouvait guère lui offrir d'autres ressources. Les chenilles des Bombycites s'accommodent, du reste, des nourri- tures les plus variées. Il y a quelques années, au printemps, dans mon jardin, à Reims, les jeunes pousses d'un Marronnier d'Inde ont été ravagées par des chrysorrhea. Le fait est assez exceptionnel, et cet arbre est généralement à l'abri de leurs atteintes. Mais voici un cas plus singulier encore. Pendant deux étés consécutifs, dans un jardin voisin, les feuilles d'un Chamaerops ont été entamées par des chenilles. On m'a remis les auteurs présumés des dégâts, et j'ai con- staté, non sans surprise, que les parasites qui s'en prenaient ainsi à un végétal exotique étaient de simples chenilles à'Ocneria dispari D'autres espèces se prêtent de même à des régimes fort différents. UOrgyiaantiqua L., qui se nourrit habituellement de fouilles d'Ormes, de Pruniers et autres arbres fruitiers et forestiers, vit aussi sur les Séance du M janvier 1900. 23 Pins ot les Mélèzes (Ilofmann, Die Raupen der Gross-Sclimetterlinge Europas, p. 292). J'ai élevé à partir de l'œul, avec de la salade (Laitue ou Chicorée), une famille de ces chenilles provenant d'une ponte que j'avais recueillie en Hollande, et j'ai obtenu par ce procédé une crois- sance rapide et des insectes parfaits très bien développés. Des chenilles de Meyasoma repantlnin Hb. que j'ai reçues de Cadix, en 1886, m'ont donné lieu à une observation assez curieuse. Aux: envi- rons de cette ville, elles vivent sur les Genêts ; en Algérie, on les trouve aussi sur les Tamarix. J'ai vu celles que je tenais en captivité manger de fort bon appétit des feuilles de Noisetier qui avaient été laissées par hasard à leur portée, et j'ai pu achever leur éducation en leur servant exclusivement cette nourriture assez insolite pour elles. Les chenilles de chrijsorrhea que j'ai rapportées des dunes de Berck m'ont donné des Papillons de petite taille, différents du type ordinaire par la teinte plus foncée et plus rembrunie de la touffe de poils de l'extrémit»'' anale. Une autre variété plus intéressante encore m'est ve- nue de chenilles que mon frère m'avait jadis envoyées de Hammam- Rhira (Algérie). Elle oH're sur les ailes supérieures des taches noires très accentuées chez les deux sexes : une tache cellulaire, un point près du bord terminal, à peu près à moitié de la hauteur de l'aile, et un point géminé à l'angle interne. On observe parfois des traces de ces taches chez certains individus mâles du nord de la France. Cette variété a été figurée par Engramelle (Papillons de l'Europe, t. IV, pi. CXXXV, flg. 182 d), mais elle est rare, et nos exemplaires sont presque toujours d'une blancheur immaculée. Je pense que le type primitif de Porthesia chrusnrrhea devait présenter ces points noirs; ils sont restés constants dans la race algérienne, et se sont perdus dans celle de l'Europe moyenne, où ils reparaissent seulement de temps à autre par atavisme. Sur l'histolyse musculaire des Hyménoptères Par L. Terrk. Les notes de MM. Anglas et Pérez ('), relatives à l'histolyse mus- culaire chez les Hyménoptères (Apiens, Vespiens, Formicieus, etc.), (1) J. Anglas. Sur l'histolyse et l'histogenèse des muscles des Ilyméiio- plères pendant la métamorphose. C.R. Soc. BioL, 25 novembre 1899. — BiiU. Soc. Eut. Fr., 2? novembre 1809. Cu. PÉREZ. Sur l'histolyse musculaire chez les Insectes. (7. H. Soc. BioL, 6 janvier 1900. 24 Bulletin de la Société Entomologique de France. controdisent d'une façon formelle la manière de voir de Korotneff, Karawaiew et la nôtre ('). Cette contradiction est plus apparente que réelle. En effet, quiconque abordera, sans parti pris, l'étude de la méta- morphose chez les Hyménoptères, reconnaîtra que les phénomènes de la dégénérescence musculaire sont absolument différents de ceux dé- crits par Kowalewsky et van Rees chez les Muscides. Aussi MM. A ng la s et Pérez sont-ils d'accord avec nous sur plus d'un point. M. An glas a constaté, comme nous, que les muscles larvaires pos- sèdent deux sortes de noyaux : les uns plus volumineux, presque sphériques, les autres plus petits, ovoïdes, allongés, aplatis le long de la fibre. Un autre point sur lequel les résultats de MM. Anglas et Pérez confirment les nôtres, c'est que ni chez les Fourmis, ni chez les Abeilles il n'y a de « kôrnchenkugeln ». Ces formations occupent une assez large place dans la phagocytose des Muscides pour que leur absence, chez les Hyménoptères, soit digne d'attirer l'attention. M. Pérez reconnaît que les phagocytes digèrent le muscle sur place ; aux termes près c'est exactement ce que nous disons : « A leur contact — des myoblastes imaginaux jouant le rôle de phagocytes — la subs- tance contractile semble disparaître comme par digestion et absorp- tion. » « Karawaiew, écrit M. Pérez, semble, il est vrai, n'avoir pratiqué que des coupes transversales qui se prêtent assez mal à l'étude de l'his- tolyse musculaire. Comme nous l'avons vu, les leucocytes s'allongent dans le sens des fibrilles, aussi sont-ils représentés sur les coupes trans- versales par un tout petit point chromatique bien inférieur de taille à un noyau de leucocyte, et ce peut être là une cause d'erreur. » C'est en- tendu; mais nous avons pratiqué des coupes longitudinales sériées qui, en effet, sont beaucoup plus instructives que les transversales, et néan- moins il nous a paru impossible de faire intervenir les leucocytes dans la dégénérescence musculaire. Les éléments auxquels revient ce rôle diffèrent tant par la taille de leucocytes môme allongés et sont tellement semblables aux petits noyaux du muscle larvaire, à ce que Karawaiew appelle des myoblastes imaginaux, que nous avons cru devoir les iden- tifier à ces formations. (1) L. Teure. Contribution à l'élude de l'histolyse et de fliistogénèse du tissu musculaire chez l'Abeille. C. R. Soc. BioL, 18 novenibrel899. — ^«7?. Soc. Eut. Fr., 22 novembre 1899. I Scancc du ii janvier 1900. 25 M. Ferez insiste sui' la (lillicullé d'apercevoir le protopiasina des leucocytes inllUrés : « Un leucocyte à jeun ne présente autour de son noyau qu'une très fuie couche de protoplasma peu colorable. Une fois (ju'il s'est étiré à la surface d'une fibrille, le protoplasma échappe jtresque toujours à l'examen. » Nous n'oublions pas qu'il s'agit de Fourmis, et la description de M. Pérez doit sûrement être exacte, mais, dans nos recherches sur les Aljeilles, nous avons toujours vu les leu- cocjtes entourés d'une couche de protoplasma nettement apparente; d'autre part, il nous a été impossible de décider au début si les myo- blastes imaginaux, superficiellement [)lacés et allongés parallèlement au faisceau musculaire, sont entourés d'une couche protoplasmique [iropre; il faut avouer qu'il y a une similitude assez frappante entre les phagocytes de M. Pérez et les éléments qui en joueraient le rôle, selon nous, chez l'Abeille. Reste donc la question d'origine. La méthode employée jusqu'ici pour l'élucider a été la même, celle des coupes. Malgré l'habileté des op('rateiu's, cette méthode laissera toujours une large place à l'inter- prétation. Nos recherches avaient été entreprises pour élucider l'in- fluence des variations des conditions physiologiques et de la durée do la métamorphose sur la nature des phénomènes de dégénérescence. Nous espérions, en particulier, trouver chez l'Abeille une hislolyse avec phagocytose leucocytaire rappelant celle des Muscides; c'est assez dire que nos résultats sont dégagés de toute idée à priori. La discussion nécessiterait l'apport d'arguments nouveaux; nous nous proposons, cette saison, d'essayer une méthode expérimentale qui nous permettra peut-être de fournir des résultats plus jiositifs. Provisoirement, et malgré l'interprétation contraire de MM. Metsch- nikolfet Mcsnil ('), nous conservons, comme Karawaiew lui- même, notre opinion première. Sur le revêtement épithélial cilié de l'intestin moyen et des caecums intestinaux chez les insectes [Hymen., Orth.] Par le D'' L. Bordas. La communication de M. Lécaillon sur les prulongementscilifoniies (le certaines cellules du Cousin adulte {Bull. Fr., 22 novembre 1899), (t) M. Caullerv et F. M e.snil.Sui" le lùledes pliagocyles dans la dégéné- rescence fies muscles chez les Crustacés. C. li. Soc. B iologie, (î ydiwier 1900. 26 Bulletin de la Société Entomologiquc de France. nous fournit Toccasion de signaler que nous avons fait, en 1894 et en 1896, de pareilles observations sur les cellules de Tintes lin moyen des Hyménoptères et sur celles de l'épitliélium intestino-c;ecal des Orthoptères, où nous avons constaté la présence de cils, assez sem- blables aux cils vibratiles, mais fixes et immobiles. En 1894 (*), nous avons décrit à la face interne du revêtement épi- thélial de l'intestin moyen des Bombidae, des Vespidae, des Chrysidi- dae, des Sphecidae, etc. « de minces appendices ou filaments proto- plasmiques, constituant des sortes de prolongements ciliformes. fixes et immobiles, non identiques aux cils vibratiles des Mollusques, par exemple ». La même observation peut être étendue à la structure de l'intestin moyen de tous les Hyménoptères. Plus tard, en 1896, nous avons décrit et figuré des prolongements ciliformes sur les cellules de l'intestin moyen et à la surface de l'ëpi- thélium interne des caecums intestinaux des Orthoptères (^). Ce revê- tement cilié se rencontre dans toutes les familles : Forficulidae, Blatti- dae, Acridiidae, Locustidae, Gryllidae, etc.. Chez les Forficulidae, l'épithélium de l'intestin moyen est disposé très régulièrement et comprend une assise de cellules cylindriques « du bord interne desquelles partent de nombreux bâtonnets ou prolongements cihformes, assez courts, disposés en forme de brosse ». L'assise épithéliale de l'intestin moyen des Acridiidae est constituée « par de longues cellules tronçoniques ou tubuleuses, portant à leur sommet un revêtement cilié, très court » . Nous avons, de même, constaté la présence d'un revêtement cilié à la face interne de l'intestin moyen de tous les autres Orthoptères {Lo- custidae, Gryllidae, etc.). De pareils filaments ciliformes existent également à la face interne des appendices ou cœcums intestinaux, situés à l'origine de l'intestin moyen. Chez les Locustidae, l'épithéMum de ces appendices ou CcTcums « comprend une couche de longues cellules cyhndriques, dont le som- met est recouvert par une assise de cils courts et serrés, aiïectant, grâce à leur disposition régulière et symétrique, la forme d'un pin- ceau ou d'une brosse. Ces cils ne sont nullement vibratiles ». (1) L. Bordas. Appareil glandulaire des Hyménoptères, pp. 27i et 275. /Imh. Se. Nat., Zoo!., 7« sér., t. IX, 1894. (2) L. Bordas. Appareil digestif des Orthoptères, pp. 13, 11, 95, 97, 139, 189, pi. II,fig. 5; pi. Vll,fig. G; pi. YIII, fig. 8; pi. IX, (ig. 10; pi. X, fig. 9 Cl 11, \nAnn. Sc.Aat., Zoo\., 8" sér., t. V, 1897. Séance du 24 janvier lOUD. 27 Enfin, nous disions, dans nos conclusions, que le revêUMnenl in- terne des îippendices ou caecums intestinaux: est, chez tous les Ortho- ptères, constitué par un épithélium cilié, non vibratile. De" plus, tous ces cils, en forme de bâtonnets, courts et très serrés, peuvent être observés d'une façon fort nette sur des cellules isolées. Ces dernières présentent alors l'apparence d'une brosse ou d'un pinceau. De ces ob- servations, faites sur deux des principaux ordres d'Hexapodes, on peut certes conclure à l'existence, chez tous les insectes, d'un revêtement cilié, non vibratile, à la surface de l'épithélium de l'intestin moyen. Cils vibratiles et prolongements ciliformes chez les Arthropodes Par A. GiARD. Les notes intéressantes de nos collègues L. Bordas, A. Lécaillon et L. Léger complétant les recherches antérieures de Frenzel, de Van Gehûchten et celles presque simultanées de P. Vignon, nous montrent l'existence, chez un grand nombre d'insectes, particulière- ment sur les cellules cpithéhales de l'intestin moyen et des tubes de Maipighi, de prolongements très semblables aux cils vibratiles des autres animaux. Chez le Cousin, en particuUer, Lécaillon a prouvé que la ressemblance va jusqu'à l'identité de structure et de rapports cytologiques, et qu'il ne manque à ces plastidules que la molilité pour être de vrais cils vibratiles. Il importe desavoir si de pareils éléments existent chez les Péripates qui, à beaucoup d'égards, ont été rapprochés des Arthropodes auccs- traux. Gaffron (') a signalé des cils dans une partie du canal déférent de Peripatus. Mais ou peut se demander, avec D. Rosa, si ces cils ne sont pas des prolongements immobiles comme ceux que Bordas a décrits et que Rosa a vus également sur des préparations d'Orthoptères faites par notre coUègue Giglio-Tos (^). Toutefois une observation absolu- ment positive de A. Sedgwick nous fait connaître la présence de vrais cils vibratiles mobiles dans le receptacuhim seminis de la femelle de Peripatus dont l'épithélium serait tapissé de cellules wilh activelij waving cilia (^). (1) GaI'I'ron. Beitraege z. Anat. u. Histologie von Peripatus. Zoolog. Bel- traege von A. Schneider, Breslau, 188."), Bd. I, llclt 3, p. 154. (2) UosA (D.). La riduziune [irogrcssiva délia variabilila, etc., Toriiio, ISO'J, p. .51, note. (3) Sei)i;\viciv (AJani). Cambridge Natural llislory, 18'J5, Peripatus, (1.51. 28 IhiUetin de la Société Enloinoloijique de France. P. Vignon déclare également avoir vu et montré à plusieurs per- sonnes des cils vibratiles en mouvement dans l'intestin des jeunes larves de Cliironomes. Il semble donc bien démontré qu'il existe chez les Arthropodes une sorte de transition entre les cils vibratiles proprement dits et les pro- longements ciliformes immobiles ou bordures en brosses, et que cette transition est réahsée par les cils vibratiles immobiles de Lécaillon. Par suite nous devons renoncer au dogme de l'absence de cils vi- bratiles chez les Arthropodes et il n'est plus exact de dire, avec Rosa, en parlant de l'absence de ces éléments, soit à l'extérieur soit à l'inlé- rieur du corps, soit à l'état adulte, soit à l'état embryonnaire : E questo un fatio perfetlamenie stabilito (/. c, p. 31). Les cils vibratiles existent encore chez les formes ancestrales des Arthropodes et ils réapparaissent chez les états jeunes de certaines formes d'origine plus récente. La perte do la motilité des cils est sans doute la conséquence de leur chitinisation progressive; leur disparition, chez la plupart des Ar- thropodes, résulte du défaut d'usage à la suite de la perte de la moti- lité. A l'exemple de G. Jaeger (' ) j'ai souvent insisté sur l'importance de la nature intime des divers protoplasmes pour la caractéristique mor- phologique et physiologique des êtres vivants. Les Arthropodes sont des animaux dont toute l'organisation est dominée et définie par le protoplasme chitinkjène. comme les Tuniciers sont définis par leur protoplasme tmikigène, etc. On peut même dire que la composition chimique des divers protoplasmes permet de caractériser les groupes secondaires (familles, genres, espèces). Lorsque la chimie organique ou les réactifs histologiques sont impuissants à révéler la dilTérence de composition des protoplasmes de deux groupes voisins, il arrive très souvent que le sens de l'odorat nous permet de saisir ces dilïé- rences .et nous renseigne sur les affinités des animaux ou des végé- taux. L'odeur de Coléoptère n'est pas identique à celle de Lépido- ptère. On distinguera immédiatement l'odeur d'un Carabique, d'un Coccinellide, etc. Les exemples se présenteront facilement à l'esprit de tous (-). (1) J.viîcicK (Gustav). Zoologisclie Briele, Wien, 1876, p. 305 et passiin. (2) J AEG EU (Gustav). Ucber die liedeulungderGeschmack-undGei-iiclislofïb, Zeitscb. f. uissensch. Zooloyic, Bd. XXVII, 1876; et : Lehrbucb der all- gemeuicii Zoologie, III, 1880. Séance du 2i jauvier 1900. 29 Observation relative à une note de S. Jourdain, intitulée : ((• Apparition tardive des Lampyres, en 1899 » Par Henri Gadeau de Kerville. Dans la note on quoslion {Bull. Soc. eut. Fr., 1899, p. 378), noirci confrère, M. le D"" S. Jourdain, dit qu'en Normandie les Lampyres se montrent dans la saison chaude, particulièrement au mois d'août, mais qu'en 1899, leur apparition fut l)eaucoup plus tardive, et qu'ils se montrèrent surtout au mois d'octo])re. Sans mettre en doute la réalité de ce retard, je ne crois pas inutile de faire savoir, que dans la première quinzaine de juillet 1899, j'ai ré- colté en dilïerents points, sur le bord des chemins, à Omonville-la- liogue (Manche), des femelles de Ldiiipijris nociilucn L. qui émettaient leur poétique lumière. Avant de généraliser, il faudrait, à mon avis, (jue l'on ait dos renseignements provenant d'un certain nombre de localités normandes. Description du Bruchus scapularis (Reiche), du Brésil [Col.] Par Maurice Pic. Dans la collection de Bruchidae [MijUibrldac) de Levoituricr, com- prenant la collection de James Thomson (cédée par la maison Deyrolle), j'ai trouvé sous le nom de Bruchus scapularis Reiche une jolie espèce brésilienne qui ne me semble pas décrite. Depuis, j'ai acquis chez M. Donckier quelques exemplaires de la môme espèce, provenant de la province de Goyas, ce qui me permet de donner la description suivante : Bruchus scapularis (Reiche), n. sp. — Mer, nitidus, eltjtris tenuiter griseo-vestitis , pro parte rubris, nigro-maculatis , antennis pe- dilmsque nigris, thorace conico, antrorsum angustato, fcmoribus poste- rioribus crassis, inennibus; pijgldio haud proininutu. — Lvng. 3,0- i/j mitl. llab. : B> us il kl. Oblong, atli'nué en avant, revêtu d'une très hne pubesccnce couchéi! grisâtre, entièrement noir brillant, à l'exception de la majeure partie antérieure des élytresqui est roussâtre. Tête longue; antennes entière- ment foncées, épaisses. Prothorax conique, très atténué antérieure- ment, à ponctuation composée de points petits et assez l'approchés 30 Bulletin de la Société Entomologique de France, mélangés de points plus gros et espacés. Écusson noir.Élytres relative- ment longs, nettement atténués antérieurement, plus larges que le pro- thorax à leur base, arrondis séparément à l'extrémité, densémeul et linement ponctués, légèrement striés, ils sont noirs sur la moitié postérieure, roussàtres ou d'un roux pâle sur leur partie antérieure avec une macule noire basale placée sur la suture, tantôt entourant l'écusson, tantôt commençant en arrière de celui-ci. Dessous du corps et pattes noirs, finement pubescents, les cuisses postérieures renflées mais paraissant iuermes. Pygidium renfoncé sous les élytres. — Long. 3,0-4,0 mil!. Brésil : Babia et Jataby (coll. Pic). Br. scapularis est une espèce très reconnaissable entre toutes par sa lorme, nettement atténuée en avant, et par son dessin élytral. Quelques mots sur le genre Tetropiopsis Chob. [Col.] Par Maurice Pic. Le D"" Chobaut a publié récemment [Bull. Fr., 1899, p. 356) la soi- disant description d'un nouveau genre tunisien de Cerambijcidae, qu'il place, sans raisons données à l'appui, dans le voisinage des genres Tetropium Kirby et djamoplithalmus Kr. Pour(iU(ti les importants caractères de la forme des hanches anté- rieures ne sont-ils pas mentionnés dans cette diagnose? Suivant la classification actuelle ('), c'est par la forme des hanches antérieures, et non par la longueur des antennes, que nous savons si un genre doit être rangé dans les Cerambijcini ou dans les Lepturini. La description de Tetropiopsis, telle qu'elle est présentée, ne nous dé- montre pas que ce genre rentre dans les Cerambijcini. D'après les ca- ractères suivants : « Tête assez fortement rétrécie derrière les yeux », puis « antennes comprimées à partir des premiers articles, élytres à ponctuation làcbe, chaque point précédé d'une faible sailUe », etc., on serait plutôt tenté de se représenter un insecte voisin des Apatophysis Chevr. En résumé, la description publiée, quoique longue, est insufiisante comme description générique et par conséquent pour établir le genre nouveau Tetropiopsis. Je copie en entier le paragraphe un peu confus de cette description générique tel qu'il a été rédigé par son auteur; celte (1) Voir Gangibauer, Best. TuO., VU et VIII et, à défaut do cet ouvrage, la traduction abrégée do A. Dubois [Rev. d'Ent., 18S3). Séance du 2i janvier 1900. 31 citation suffira pour prouver que je n'invente rien en parlant de l'o- mission des caractères précis ou valables. « Ce nouveau genre se distinguera des genres Tetropium Kirby et Cynmophthalnius Kraatz par ses antennes plus longues, à S*" article n'atteignant pas la S*" partie du 3% comprimées dès le 3^ article, non dentées, par son protborax presque aussi long que large, etc. » Le descripteur veut-il laisser entendre par là que : 1° Le nouveau genre se distingue des Tetropium Kirby par ses an- tennes non dentées; 2" Qu'il se distingue des Cijamophthalmus Kraatzjx/r ses antennes plus longues (')... par son prothorax presque aussi long que large? Des renseignements à ce sujet ne seront pas de trop ('^)! Pour moi, jusqu'à présent, je n'ai étudié que des Tetropium à antennes non den- tées, j'ai pu voir chez les Cyamophthalmus c5 les antennes ayant presque la longueur des élytres, et le protborax, un peu variable, ne paraissant pas plus long que large. Description d'un Opatride nouveau [Col. Texebriox.] de la Tunisie méridionale Par le D'" A. Chobaut. Melanimon sabulorum, n. sp. — Court,large, épais, d'un noir ferru- gineux plus clair sur les élytres. Tète beaucoup plus large que longue, revêtue de soies courtes, épaisses, dorées, peu abondantes ; épistome convexe, séparé du front par un sillon à convexité regardant en arrière ; front garni de six tubercules placés les uns à côté des autres, les deux médians arrondis, les latéraux allongés d'avant en arrière. Antennes courtes, épaisses, cylindriques; les trois derniers articles plus gros que les autres, formant massue. Pronotum deux fois environ plus large que long, beaucoup plus large que la tète, convexe, avec les côtés fortement déclives; à bord antérieur semi-circulairement échancré, (1) Le D-^ Chobaut ne nous dit pas de quel sexe est son T. numidica; ces antennes >< plus longues « ne caractériseraient-elles pas le o^ d'une espèce à antennes plus courtes? Je suis surpris que cet habile descripteur, après avoir pu nous parler {Bull. Fr., 99, n" 3, p. 106) d'un sexe qui lui était inconnu, ne nous ait rien dit ici d'un sexe qu'il aurait pu voir. (2) Si notre collègue ne veut pas se charger d'une étude complémentaire, je m'olViiral volontiers pour l'entreprendre. 32 Bulletin de In Société Entomologique de France. à angles antérieurs arrondis au sommet, à bords latéraux crénelés, d'abord arrondis, puis largement échancrés en arrière au niveau des angles postérieurs, à bord postérieur assez longuement avancé sur les élytres, arrondi en arrière; inégal, avec : 1" une imjjression sur le bord antérieur, de chaque côté, au niveau du tubercule frontal moyen, 2'^ une autre impression longitudinale de chaque côté du milieu, sur le disque, 3° une troisième impression transversale partant du milieu de la précédente et n'atteignant pas le bord externe, 4" une dernière enlin, sur le bord postérieur, de chaque côté du lobe juxta-scutellaire ; rebordé sur les côtés ; garni de soies comme la tète, avec, sur les bords, une rangée d'autres soies fines, allongées, renflées au sommet. Écusson invisible. Élytres ayant leur plus grande largeur vers le milieu, con- vexes, en ogive arrondie en arrière; munis de huit stries profondes, couvertes de points carrés, réguhers, séparées par des côtes saillantes, égales entre elles, garnies à leur sommet d'une rangée de soies ana- logues à celles de la têle et du pronotum, réunies deux à deux vers le bout, la 1''^ à la 8«, la 2" à la 7^, etc., les côtés bordés d'une frange de soies comme le prothorax. Dessous recouvert de soies courtes et do- rées comme le dessus. Pattes courtes, robustes, tibias antérieurs très fortement dilatés, avec une longue et large dent triangulaire sur la dernière moitié de leur tranche externe. — Long. 3 mill. Tunisie méridionale : Sfax, lin avril 1899, 2 sujets; Bled-Tahla,près du bordj de l'oued Cherchera, à la mi-mai, 10 sujets. M'a paru vivre des débris des fourmilières de Mynnecocijstus albicans (Rog.) Em. et For. Déjà trouvé, suivant M. L. Bedel, entre Gabès et Bir-Marabot, par M. Sedillot, et à Zarzis par mon ami le D"" Sicard. M. sabulorum est très voisin de M. collare Motsch. M. Bedel a bien voulu, sur ma demande, comparer l'espèce tunisienne à l'espèce cau- casiquc dont un type, en médiocre état d'ailleurs, figure au Muséum de Paris dans la collection de Marseul. Suivant lui, la première ne diffère de la seconde que par la surface du corps un peu i)lus égale, les soies latérales du prothorax et dorsales des élytres plus fines, les interstries plus élevés et plus égaux, les impressions thoraciques plus superficielles, etc. Description de deux Coléoptères nouveaux du Sud-Est algérien Par A. TuÉiîY. Xenonychus Chobauti, n. sp. — Long. 3 mill. — Ovale, court, très fortement convexe, avec l'abdomen excessivement développé, Séance du '2i janvier 1900. 33 brun, peu brillant. Front et épistome sans aucune séparation, à peine bombés et très lisses. Prothorax couvert de stries vermiculées trans- versales, lisse sur les bords latéraux qui sont munis d'une Une strie marginale, partant des angles antérieurs, longeant le bord et remon- tant un peu le long de la base, garni sur les côtés, en dessous, de longs poils fauves. Écusson invisible. Élytres avec la même strigosité trans- versale que le prothorax, ce qui les fait paraître couverts de petites écailles, lisses sur les bords latéraux ainsi que sur la partie comprise entre la strie suturale et la suture. Strie suturale très Une et très rapprochée de la suture, entière, réunie par un arc qui longe toute la base à la l""* dorsale qui est entière , 2'= dorsale apicale, raccourcie au milieu, espace compris entre la l'^ et une partie de la â'' hsse, les au- tres stries dorsales nulles, subhumérale interne rudimentaire, externe entière, atteignant la base. Propygidium et pygidium très rugueu- sement ponctués sur leur partie dorsale, plus lisses sur les côtés. Py- gidium haut et comprimé latéralement, arrondi au sommet. Tibias antérieurs larges, avec leurs tranches externes et internes garnies de longues épines et leur extrémité d'une dent en forme d'épine à pointe mousse; tarses antérieurs nuls ou manquant. Tibias intermédiaires garnis de longues épines sur leur tranche externe et de deux épines plus longues et plus fortes au sommet; postérieurs très élargis, mais peu épais, garnis sur leur tranche externe de deux séries d'épines; tarses avec deux longs poils raides opposés à chaque articulation; crochets des tarses intermédiaires et postérieurs nuls, remplacés par deux petits poils courts. Bord des segments abdominaux, du pro- sternum, des parties de la bouche avec des poils fauves développés. Touggourt, un exemplaire capturé par le docteur Chobaut, enfoui dans le sable au milieu de tiges pourries d'Orobanches. Cette espèce est extrêmement remarquable par le système de ponc- tuation des élytres. On peut lui appliquer la remarque faite par Lewis au sujet de Xenonychus altus Lew., d'Egypte : son profil rappelle d'une façon frappante celui de la Puce commune ! Agrilus atriplicis, n. sp. — Court, épais, entièrement cuivreux obscur, couvert d'une pubescence d'un gris sale un peu plus dense sur les côtés du prothorax, à la base des élytres et le long de la su- ture, où elle forme une bande très vague. Tète grosse, bombée, fine- ment ponctuée, impressionnée sur le front et sillonnée sur le vertex, front en carré un peu plus haut que large. Antennes très courtes et épaisses. Prothorax plus large que long, élargi en avant, à angles antérieurs aigus; marge antérieure saillante au milieu; carènes laté- 34 Bulletin de la Société Entomologique de France. raies fortes, lisses, la supérieure courte, arquée, réunie à la base à la carène intermédiaire; latérale et inférieure réunies en avant et en arrière; angles postérieurs très obtus; marge postérieure trisinuée; disque sans sillon longitudinal au milieu, avec une forte impression transversale derrière la marge antérieure et deux autres larges im- pressions partant presque des angles antérieurs pour venir se con- fondre au devant de l'écusson; ponctuation dense, serrée, un peu granuleuse. Écusson large, avec une forte carène aiguë, transverse ; acuminé au sommet; lisse. Élytres à peine plus larges que le prothorax à la base, saillants à l'épaule, légèrement rétrécis en dessous des han- ches, un peu dilatés aux 2/3, séparément arrondis à l'extrémité et très finement denticulés; suture saillante sur la moitié supérieure; disque légèrement impressionné tout le long de la suture; entière- ment granuleux, mais plus fortement à la base. Mentonnière arrondie, saparée du prosternum par un sillon nettement tranché qui la fait paraître indépendante. Prosternum large, en triangle, finement ponctué. Abdomen plus brillant, finement ponctué, visible sur les côtés des élytres par-dessus, à dernier segment impressionné, transversalement arrondi. Découvert au bord] Saada au commencement de mai 1898, sur VAtriplex Halinms, où il parait rare, par MM. hï D'Chobautet L. Vareilles qui ont bien voulu enrichir ma collection de cette espèce. Repris par eux à Biskra, à la fin du même mois, sur la même plante . A placer près de A. croceivestis M-ar s,., dont il se distingue par sa pubescence presque uniforme, l'absence de sillon longitudinal sur le prothorax qui rappelle par sa forme celui de A. pubicentris Ksw. Sa taille, en outre, est inférieure à celle de A. croceivestis. Bulletin bibliographique. Académie des Sciences (C. R. hebdom. des Séances), 1900, 2 et 3.© Académie des Sciences de Cracovie {Bulletin international), octobre et novembre 1899.© Agricultural Gazette of N. S. Wales, X, 12, 1899. — \V. Froggatt : Caterpifiars. The Bugong Moth [Ayroiis infusa Boi&d.) (1 cartej. — A. Gale : Bee Galendar. — General Notes, Annals and Magazine ofNatural Historij, sér. VII, vol. V, n^ 2o, 1900. — T.-R. Stebbing : Arctic Crustacea : Bruce Collection. —P. Ga- Séance du 11 janvier 1900. 3o MERON : Descriptions of new Gênera and Specios of Aculeate Hy- menoptera froni tho Oriental Zoological Région. — A.-G. Butlek : On a second Collection of Butterlliesobtained bvM. 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Simon : Studio sui Chernetes italiani conservati nel Museo civico di Genova, con descrizione di una nuova Specie. — P. Magretti : Imenotteri délia seconda Spedizione di D. Eug. dei Principi Ruspoli nei paesi Galla e SomaU. — I. Bolivar : Contribu- tions à l'étude des Acridiens, espèces de la Faune Indo ^ Austro- Malaisienne du Museo civico di Storia naturale di Genova. — F. SiLVESTRi : Chilopodi e Diplopodi deU'ullima Spedizione Bot- tego (fig.). — G.-W. KiRKALDY : Note Sopra alcuni Rincoti acqua- tici Africani del Museo civico di Storia naturale di Genova. — G. Mantero : Res Ligusticae, XXX. — MateriaU per un Catalogo degli Imenotteri Liguri (fig.). — A. de Schultess Schindler : Or- thoptères du pays des SoinaUs, recueillis par L. Bobecchi-Brichetti Séance du 24 janvier 1900. 37 en 1891 et par le Prince E. Ruspoli en 1892-93 (pi.). — R. Ges- TRO : Le Hispidae dell' isola Nias. — A. Senna : Viaggio del Doit. E. Modigliani nelle isole Mentawei. — T. Thorell : Viaggio di L. Fea in Birmania e regioni vicine (LXXX) : Seconde Saggio sui Ragni Birmani. — (LXXX), D'" .T.-G. de Man : Note sur quelques esprces des genres Paratelphusa H. M. E. et Potamon Sav. recueillies par M. L. Fea pendant son voyage en Birmanie (pi.), — F. SiLYESTRi : Alcuni nuovi Diplopodi délia N. Guinea (fig.). — R. Gestro : Sopra alcune Forme di Acanthocerini (fig.). — G. Emery : Formiche dell' ullima Spedizione Bottego (fig.). — W. HoRN : Descrizione di una nuova Specie di Cicindrla. — Ch. Kerremaxs : Nouvelles espèces de Coléoptères appartenant au Mu- sée civique de Gênes. — M. Pic : Nouvelles espèces de Coléoptères appartenant au Musée civique de Gènes. — R. Gestro : Contribu zione allô studio dei Sepidiini. — Un Cenno sul génère Stiptopodius (fig.). — M. Jacoby : Some new Gênera and Species of Pliytopha- gous Coleoptera coUected during Captain Bottego's last Expédition. — R. Gestro : Osservazioni intorno al génère Bolbotritas Bâtes (fig.). — A. 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Blanchard au Muséum, qui a pro- noncé le discours d'usage. E. Blanchard faisait partie de notre compagnie depuis plus de soixante ans. Élève et ami de l'illustre H. Milne-Edwards, il avait publié des œuvres très nombreuses sur les diverses branches de la Zoologie et particulièrement sur les Insectes. Sa carrière fut rapide et brillante. Successivement préparateur, puis aide-naturaliste au Muséum, il fut chargé de 1844 à 18o7 de plusieurs missions scientifiques en Italie et. en Sicile. En 1862, il devint titulaire de la chaire d'Entomologie, et en 1872 il présidait à l'installation du nouveau Palais des Reptiles, la chaire d'Erpétologie étant vacante à cette époque. Bien qu'il ait très peu participé aux travaux de la Société entomolo- gique, E. Blanchard y était estimé à sa valeur et fut plusieurs fois placé parmi les candidats au titre de membre d'honneur. Beaucoup de nos collègues se fussent empressés , s'il avait accepté leur concours, de l'aider au classement des innombrables richesses accumulées dans son laboratoire du Jardin des Plantes. Depuis dix ans, devenu aveugle et de mauvaise santé, E. Blanchard avait dû renoncer à toute oc- cupation scientifique. Bull. Soc. Ent. Fr., 1900. N" 3. 42 Bulletin de la Société Entomologique de France. — Le Président annonce également la mort de M. Ernest Alla r cl. E. Allard comptait parmi les plus anciens membres de notre So- ciété dont il faisait partie depuis 1853. Il avait publié d'importants tra- vaux sur plusieurs familles de Coléoptères européens, notamment sur les Ténébrionides et les Altisides. Correspondance. — MM. J. Clermont, L. Leymarie et A. Viré remercient la Société de leur admission. Congrès de 1900. — MM. A. Argod, J. Bourgeois, G. Dar- boux, A. Degors, A. Délugin, L. Dupont, A. Fauvel, H. Ga- deau de Kerville, R. Martin, M. .Nibelle, E. Olivier, M. Pic, G. Portevin, H. Portevin se sont fait inscrire au nombre des mem- bres qui prendront part au Congrès entomologique de 1900. Décision. — Sur la proposition du Conseil, la Société décide à Tuna- nimité qu'il y a lieu de rayer de la liste de ses membres MM. A po s fo- ndes, Bonanno, Burns, Léon, Quentin, Savard, Tardicu, Tourchot, Vitrac. Admissions. — M. Jules Anglas, préparateur de Zoologie à la Faculté des Sciences de l'Université de Paris, 62, boulevard de Port- Royal. Entomolofjie générale, Lépidoptères. — M. Ed. Lamy, préparateur de Zoologie à la Faculté des Sciences l'Université de Paris, 16, avenue de Montsouris. Arachnides. Présentations. — M. Louis Loviot, 3, avenue Vélasquez, Paris [Coléoptères, Lépidoptères], présenté par M. P. Klincksieck. — Commissaires-rapporteurs MM. Ph. Grouvelle et P. Mabille. — M. L. Semichon, licencié es Sciences naturelles, élève à l'Ins- titut agronomique, 27, rue Cassette, Paris [Entomologie générale], présenté par M. A. Giard. — Commissaires-rapporteurs MM. E.-L. Bouvier et P. Marchai. — jM. Raymond Peschet, 1, rue Baulant, Paris [Coléoptères], présenté par M. J. de Gaulle. — Commissaires-rapporteurs j\IM. E. Dongé et J. Magniu. — M. Alphonse Lavallée, licencié es Sciences naturelles, 47, rue de Naples, Paris; et château de Segrez, par Boissy-sous-St-Yon (Seine- et-Oise) [Ent. gén., Lépidoptères], présenté par M. Ph. François. — Commissaires-rapporteurs MM. Ch. Pérez et G.-A. Poujade. Budget. — M. le D'' A. Fumouze, Trésorier honoraire, donne lec- Séance du II février 1900. 43 ture du rapport suivant relatif à sa gestion financière pendant l'exer- cice 1899 : EXERCICE 1899. RECETTES. En caisse le !«'" janvier 1899 57 Ir. 76 c. Cotisations 6.980 » Tirages à part Ventes (ï Annales et de Bulletins Abonnements aux Annales et au Bulletin Faune Bedel Tables j Ministère de l'Instruction publique. .. ^ I Ministère de l'Agriculture Annonces • Remboursement du prix de gravures par un Sociétaire. Divers Bénéfices sur obligations sorties Revenus Exonérations 384 7o 647 7o 808 )) 98 )) 2 )i 500 )> 600 )) lo9 )i 220 » 38 60 190 59 3.369 40 1.800 » Total des recettes 15.855 l'r. 85 c. 15.118 65 En caisse le 1" janvier 1900 737 fr. 20 c. DEPENSES Loyer et assurance 1.772 l'r. 15 c. Frais de publication des Annales et du Bulletin 6.484 15 Planches et gravures Frais d'envois Administration et correspondance Bibliothèque (achats, abonnements, reliures) Prix Dollfus Traitement de l'agent Entretien des collections Achat de quatre obligations Ouest anciennes 1.807 65 Total des dépenses 15. M8 fr. 65 c. 1.884 35 801 20 451 80 617 65 300 )) 799 70 200 )i 4i Bulletin de la Société Entomologique de France. -La Société, aux termes des articles 25 et 28 de ses Statuts et de son Règlement, renvoie l'examen des comptes du Trésorier à son Conseil, qui lui présentera un rapport dans la prochaine séance. Communications. Liste des Arachnides recueillis à Uclès (Espagne) par le P. J. Pantel Par E. Simon. Les Arachnides dont la liste suit ont été recueillis par notre confrère le P. J. Pantel, à Uclès, près Tarangon, dans la province de Guenca, l'une des moins connues au point de vue qui nous occupe ; plusieurs des espèces citées sont intéressantes à divers titres, quelques-unes sont spéciales à l'Espagne, d'autres y sont signalées pour la première fois. Ere.sus imperialis L. Dulour, spécial à l'Espagne. — Filisfato insidiatrix Fors. k. (F. testacea tmci.). — Loxosceles rufescens L. Du- four. — Segestria florentina Rossi. — Drassodes fugaœ E. Sim. — D. invalidus Cambr., connu d'Egypte, de Syrie, de Sicile et de Corse, nouveau pour l'.Espagne. — Palpimanus gibbulus L. Dufour. — Zodarion fuscum E. Sim., découvert en Espagne (Escorial et La Granja), retrouvé depuis dans les Basses-Pyrénées. — Uroctea Dumndi Latr. — Holocnemus rivulatus Forsk. — Latrodectus 13-guttatm Rossi, variété unicolore. — Tetragnatha extensn L. — Argiope Bruennichi S co\^ol\. — Mangom acalypho Walck. — Aranms Artnida Aud. — Ar. Redii Scopoli. — Ar. sericatus Clerck {A. sclopeta- rius Cl. et auct.). — Thomisus a/ôms Gmelin (T. onustus Walck.). — Runcinia latemlisC. Koch. — Xysticus sabulosus Hahn. — X. mi- bilus E. Sim. — Sparassus Argelasins Lt\tYe\l\e . — Micrommata li- gurinum G. Koch. — Chimcanthium striolatum E. Sim., espèce commune dans le midi de la France, non encore signalée en Espagne ; nous l'avons reçue de Lisbonne et nous l'avons trouvée en Algérie. — A^elena labyrinthica Cl. — Tegenaria doinestica Cl. — T. larva E. Simon, espèce jusqu'ici exclusivement l'rançaise. — Pisaura mirabilis Cl. — Lycosa fasciiventris L. Dufour, espèce propre à l'Espagne, très commune à Uclès. — L. radiata Latr. — L. Sinioni Thorell, espèce découverte à l'Escorial, retrouvée depuis dans les Basses-Alpes. — L. villica Lucas {L. iomentosa E. Sim., L. Meinerti Thorell). — Séance (lu li février 1900. 43 Oxyopes heterophthaliims Lai r o i 1 1 o. — Menemerus semiliinbatus H a li n. — Glnvia dorsalis La treille; le P. Pan tel a observé (jue ce Galéode se sert des expansions membraneuses des tarses de ses pattes-mâchoires, comme de ventouses, pour grimper sur les surfaces polies, notamment sur les parois verticales d'un bocal de verre. Description d'un nouveau genre de Coléoptères du groupe des Rhysopaussides Par L. Fairmaire. Barlacus, n. gen. — Très voisin des Azarelius, dont il diffère par un corps plus robuste, la tête verticale, non inclinée en dessous, for- tement sillonnée entre les antennes qui sont plus distantes, les yeux non contigus, bien que peu distants, le front formant un lobe oljtus, assez saillant au-dessus de l'insertion des antennes, les palpes maxil- laires plus robustes, surtout le dernier article qui est tronqué. Les an- tennes sont assez semblables, mais plus allongées, assez épaisses, non moniliformes, 2« article à peine plus court que le 3", les derniers manquent. B. costulatus, n. sp. — , Long. 9 wiill. — Oblongo-elongatus, suhpa- rnllelus, sut convexus, fusco-niyer, sabopacus, elytris vix pnulo niti- didis; capite sat parco, brevi, inter nntennas concavo et sulcato, his piceis, sat validis; prothorace longitinline haad latiore, ehjtris augus- tiore, antice vix paulo dilatato, lateribus carinato, dorso dense subtili- ter asperato, haud sulcato, sed leviter plurtimpresso, margine postïco recto, anguUs fere acute rectis, ehjtrisoblongis, apice rotundatis, fortiter costatis, interstitiis valde punctato-crenalis, pedibm gracilibus, sat elon- gatis. Bornéo; ma collection. Rappelle, par son faciès et ses élytres, le genre Ziaelas, mais la tête et les antennes sont fort différentes. Description d'une espèce nouvelle du genre Strongylium [Col.]. Par L. FAUtMAiRE. Strongylium forcipicolle, n. sp. — Long. 19 mill. — Elongatum. conve.ruiii. lateribus compressum, supra fusculo-aeneum, nitiduni: capite 46 Bulletin de la Société Entomologique de France. subtiliter punctato. inter ociilos bifoveohito. lus magnis. antice vahle approximaiis, antennis fiiscis. prothovncis basin vix superantibm, basi gracilibus, ab articulo 3° gradatim latioribiis et compressiusculis ; pro- thomce singulari. transverso, ehjtris sat angnstiore, antice angustato. dorso fortiter elevato, inedio fisso et excavato. lobis summo emarginatis. laevi. basi fortiter bisimtata et marginata. utrinque ad angulos im- pressa; scutello ti'iangulari. laevi; ehjtris elongatis, postice levissime attenuatis, seriatim grosse foveolato-punctatis, intervallis basi et late- ribus transcersim pauloplicatulis. utrinque ad sutiiram impressionibus i signatis, basi utrinque paulo elevata; subtus cum epipleuris coeru- leum, pedibus sat elongatis. fusculo-coeruleis. femoribus. genubus ex- ceptis, et tibiis basi riifis. Bornéo : Pontaniak ; ma collection. Cet insecte est fort remarquable par la structure de son corselet qui est très fortement relevée en deux lobes profondément séparés, et se rapprochant au sommet de manière à former une tenaille courte et épaisse. Notes synonymiques et rectificatives sur quelques Bostrychides [Col] Par P. Lesne. Les remarques suivantes ont trait à divers points de synonymie et de nomenclature mis en question par la publication des récents tra- vaux de MM. Th.-L. Casey (') et J. Schilsky (-) sur les Bostrychides. Patea Casey 1898 = Dinoderus Steph. 1830 {in part.). Bostrychulus Lesne 1899 = Micrapate Casey 1898. Gen, Apatides Casey 1898. — Nous avions rattaché au genre Ros- trychopsis {^) le Bostrijchus fortis de Leconte, en faisant remarquer que cette espèce rompait l'homogénéité du groupe. Pour ne pas multipUer les dénominations nouvelles , nous n'avions pas créé (1) Tn.-L. Casey. Studies in the Ptinidae, Cioidae and Spliindidae of Ame- rica [Journ. of the New Yorh Eut. Soc. vol. VI. n" 2, juin 1898, p. 65-76). Ce travail, qui est antérieur de plusieurs mois au 3° mémoire de noire Revi- sion des Bostrychides, ne nous a été connu qu'après la publication de ce mé- moire. (2) J. Schilsky. Die Kilfer Exiropa's, Heft XXXVI, décembre 189'.t,n"* 75- 100 et p. 36 SS-36 BBB). (3) Ann. Soc. eut. Fr., 1898, p. 52 'j et 552. Séance du U février 1900. 47 de coupe générique spéciale pour cette espèce. Quelques mois au- paravant, M. Case y avait établi sous le nom dWpatides un genre ayant pour type le même Bostnjchus fortis. Désormais celui-ci devra être distrait des Bostnjciiopsis. Xyl&pertha Heydeni Schiisky 1899 = A', pkea 01. 1790. Nous devons signaler de graves inexactitudes dans la façon dont notre classification de la tribu des Bostnjchinae est rapportée dans l'ouvrage de M. Schiisky. Il suffira, pour les rectifier, de répéter ici sous la forme la plus concise le mode de division de la tribu en trois sous-tribus : Ç pourvues d'un ) Bostrychiiiae sens. sir. Bostnjchinae oxygnathae oviscapte ' Sinoxyloninae » pachygnathae Q dépourvues i ■ ^. ,, + ,, '. , Apattnae » oxygnathae a oviscapte. ( Descriptions de deux nouvelles espèces de Lampyrides [Col.] Par Ernest Olivier. Diaphanes seminudus, n. sp. — d Elongatus, paraUelus, piceus ; antennis brevioribus, flavis ; prothorace ftnvo, marginato, antice rotun- dato, in medio longitudinaliter vi,r sulratulo, angtdis j)Osticis acutis et profunde foveolatis ; scutello triangulari, flavo; eigtris nigris, costulatis, punctulatis, sutura tenuissime picea, intus dehiscentibus, brevibus, tertio abdominis segmenta haud longioribus : abdomine piceo, in medio infuscato, ultimis segmentis cereis, ultimo leviter emarginaio. — Long. W-13 mill.; lai. 3-4 mill. ç ignota. North Konkan (Hindoustan). Ce Diaphanes est très remarquable par ses élytres raccourcis qui ne dépassent pas le troisième segment de Fabdomeu et les angles postérieurs de son prothorax, très aigus, bien saillants en dehors et creusés d'un profond sillon. Il est, en outre, étroit, allongé, rappelant par sa forme les Lampyris européens. Diaphanes "Wroughtoni, n. sp. — d" Oblongo-elongatus, niger; antennis pilosis, brunneis, ultimo et duobus primis articulis piceis ; pro^ thorare flavo, basi recte tnmcato, margine antica erecta, macula basai i quudrata, nigra, et duabus plagis anticis vitreis, in medio longitudinal liter costato, cirhre punctato, angulis posticis fere redis; scutello flavo, 48 Bulktin de la Société Entomologique de France. triangiilan; elytris jyrothorace latioribiis, ohlongis, rugosulis, tricostu- hitis, fiiscis, flavo tenuiter Umbatis; pectore, femoribus, pygidio et tribus ultimis ventris segmentis flavis. — Long. 15- 16 mill.; lat. o,o-6 niill. 9 ignota. Cette jolie espèce est voisine de plagiator Ern. Oliv. Elle s'en dis- lingue nettement par sa forme plus allongée, par le prolhorax taché de noir et dont les angles basilaires sont Ijeaucoup moins obtus, pres- que droits, par la couleur des éiytres, bruns entourés d'une fine bor- dure flave, par les côtes des éiytres et celle du prothorax plus sail- lantes, etc. Cette espèce et la précédente m'ont été communiquées par mon ami Rob. duBuysson; elles ont été capturées toutes les deux à North Konkan (Hindoustan) par M. R.-C. Wroughton, du service des forêts de l'Inde. Description de trois Ptimis d'Orient [Col.] Par Maurice Pic. Ptinus (Pseudoptinus) anatolicus, n. sp. — Nigro-piceus, ni- tidus, fcre glaber, ovatus; antennis fuscis, crassissimis, articula primo obscuro, 2°-10° plus minusve transversis vel subquadratis, ultiino pau- lulum longiore; thorace subcylindrico, an te bas in constricto, dein dila- tato, subconvexo, rugoso-punctato ; scutello subarcuato, griseo-pubes- cente; elytris elongato-ovatis, fortiter striato-punctatis, interstitiis laevibus, indistincte maculatis; pedibus rubris, sat crassis. — Long. 2,7 mill. • Anatolia. Très voisin de spissicornis Ab. (type in coll. Abeille de Perrin), mais antennes encore plus robustes, forme élytrale moins étroite, à coloration brunâtre. P. anatolicus était dans la collection de Ptinidae du Rév. Gorham que j'ai acquise récemment. Ptinus circassicus, n. sp. — Ç Rufus vel rubro-fulvus, subnitidus, elongato-ovatus, sat brève Inrsutus; antennis paululuni gracilibus, ar- ticulis 4"- 10" elongatis; thorace subelongato, subpubescente ; scutello subtriangulare, griseo-pubescente; elytris elongato-ovatis, sat fortiter striato-punctatis, interstitiis parum laevibus, lateraliter antice et pos- Séance du li février 1900. 49 tice albo-maculatis nut albofasciatis; pedlbus elougatis. — Long-. 2,8- 3 mill. Circassia. Paraît voisin de Meisteri Reitt., mais coloration moins foncée, forme élytrale beaucoup plus allongée, les soies redressées du corps n'étant pas très longues. Cette espèce, recueillie au Caucase par Leder, me vient de la coll. Reitter. Ptinus Leuthneri, n. sp. — Ç Rufo-testaceus. subnitidiis, brevis, longe hirsutus; antennis gracilibus, articulis 4°-10" elongatis; thnrace brève, dentibus pilosis quatuor acutis ornato : scutello subtriangulare, griseo-pubescente; ehjtris brevibus. fortiter striato-punctatis, interstitiis laevibus; pedibus satis elongatis. — Long. 1,5-2 mill. Syria (D'" Leutliner, in coll. Pic). Voisin de hirsuius Pic, mais les soies dressées sur le corps sont moins nombreuses ; espèce bien caractérisée par sa forme très courte, large, et ses longues soies claires, dressées et peu nombreuses. Je ne crois pas me tromper en attribuant comme c5 à cette espèce un exemplaire d'Akbès, provenant des chasses de Delagrange; cet exemplaire, lui aussi, présente une forme élytrale assez élargie pour son sexe, peu longue, des crêtes pileuses prothoraciques nettes. Cet insecte diffère de hirsutus Pic o" par la coloration plus claire, le prothorax offrant des traces de callosités brillantes, etc. Coléoptères aquatiques capturés dans l'île d'Aldabra, près des Co- mores. par le D' Voeitzkow, de Strasbourg, et communiqués par le D' Bergroth Par le D'" M. Régimbart. I. — Dytiscidae. HvPHYDRLs iMPREssus Klug [Coquerell Fairm.). — 3 exemplaires beaucoup jdus clairs comme coloration que ceux de Madagascar ; les dessins noirs sont plus ou moins réduits et disjoints sur les élytres et le pronotum est faiijlement rembruni au milieu. Canthydrus biguttatus Ré g. — 3 exemplaires présentent la même variabihté, dans l'étendue du jaune à la tète et au pronotum, que les exemplaires d'Afrique continentale. Laccophilus addendus var. gemixatls Rég. 50 Bulletin de la Société Entomologique de France. Laccophilus posticus Aube. — Ces deux espèces représentées par plusieurs exemplaires identiques à ceux de Madagascar. CoPELATUs PULCHELLUS Klug. — Plusieurs exemplaires constituant une variété assez distincte, principalement chez la femelle. La taille, variant entre 4 3/4 et 5 i/i mill., est par conséquent beaucoup plus petite que sur le continent africain, et la forme est relativement assez courte, surtout chez la femelle. La couleur est normale chez le mâle, avec les élytres noirâtres plus ou moins largement ornés de jaune à la base et sur les côtés, les dix stries étant toujours noires sur les par- ties jaunes; les femelles sont plus foncées et moins jaunes. Chez les mâles, la ponctuation est peu dense et assez grosse ; chez la femelle le pronotum est couvert de strioles denses et longues, plus courtes en avant, plus effacées au milieu; sur les élytres ces strioles sont égale- ment denses, très longues, anastomosées et ondulées, profondes, et couvrent toute la surface moins le sommet et les côtés après le milieu. Cette forme est tout à fait intermédiaire aux C. pulchellus Klug et indiens Sharp ('). IL — Hydrophilidae. Helochares mgrifrons Brancsik (5 miU.). — Je rapporte à cette espèce plusieurs exemplaires très pâles , ayant l'épistome et l'occiput noirâtres au milieu, un point noir très net au calus humerai, une pono^ tuation dense et assez grosse et les séries ponctuées des élytres médio- crement imprimées. Est-ce une espèce valable ou simplement une forme de H. melanophtJialvms Muls. J'inclinerais volontiers pour cette dernière hypothèse, car je possède un grand nombre de spécimens de diverses régions d'Afrique et de Madagascar, et je trouve une telle variabilité et une telle inconstance dans la taille, la forme, la ponctua- tion, l'intensité des stries et la coloration, que l'on pourrait, comme l'a fait Kuwert pour le H. lividus F or st., y voir autant d'espèces que l'on voudrait. Il me semble donc logique de n'admettre qu'une seule espèce qui varie extrêmement, comme beaucoup A'Hydrophilides. Philydrus parvulus Reiche. — Plusieurs exemplaires que je rap- porte à cette espèce pour laquelle on peut faire les mômes remarques que pour la précédente au sujet de la variabilité. Taille entre 2 1,2 et (1) Aux espèces précédentes, il faut ajouter pour avoir la liste complète des Dytiscidae connus de l'île d'Aldabra : Eretes stictitus L. (une femelle) et Cy- bister tripunctatiis 01., recueillis par le D"^ Abbott [cf. Linell in Pro- ceed. U. S. Nat. Mus., XIX, p. 698). Séance du li février 1900. ol 3 inill., couleur testacéc plus ou moins rembrunie sur le disciuc du pronolum, plus pâle sur les bords, tète noire avec une tache trian- gulaire en avant des yeux, palpes longs, jaune pâle uniforme, pattes rousses, abdomen et poitrine noirâtres à pubescence grise, ponctuation assez forte, mais peu dense et un peu inégale. Je ne puis trouver de caractères pour séparer ces spécimens d'autres que j'ai d'Egypte, de l'Inde et même d'un autre des ile$ Séchelles. Berosus Bergrothi, n. sp. — Ovalis, sat elongatus, modice con- vexus;cnpite aeneo-cupreo, fortiter purpureo et violaceo-micante, fortiter sat crebre punctato ; pronoto sordide testaceo, in medio macula magna quadrata, aeneo-cuprea, nec apicem nec basin tangente ornato, fortiter sat crebre punctato, tenuiter pubescente ; scutello angusto, aeneo, punc- tato; eUjtris ovatis, ad apicem anguste rotundatis, fortiter sat dense punctatis, pubescentibus , sordide testaceis, maculis quatuor fuscis or- natis, profunde crenato-striatis. Subtus nigricans, griseo-pubescens, pedibus flavis, coxis posterioribus et intermediis ex parte majore nigri- cantibus. — Long. 3 mill. Espèce très petite, remarquable par les reflets pourprés et violacés de la tête qui est d'un bronzé cuivreux, par la tache du pronotum quadrangulaire, un peu plus longue que large, entière ou montrant simplement l'indice d'une séparation médiane, et par les quatre taclies aux élytres ainsi disposées : une sur le calus humerai, une seconde assez près de la suture vers le premier quart, une troisième plus diffuse également près de la suture et un peu en arrière du milieu, une qua- trième latérale, petite, ronde ou transversale, exactement au milieu. Chez le mâle, les t" et 3« articles des tarses antérieurs sont largement dilatés en lobes, surtout au bord interne. Deux exemplaires mâles. Volvulus cupreus, n. sp. — Ovalis, angustus, valde convexus , postice attenuatus. nitidissimus , aeneo-cupreus , fortiter sat crebre punctatus, elytris decemstriatis , his striis profundis, canaliculatis, fortiter cenato-punctatis. ad basin et ad suturam minus impressis, ad latera et praecipue ad apicem sulciformibus. Corpore subtus pedibusque nigro-piceis, palpis rufis. — Long. 4 mill. 1/2. Il est possible que cette espèce ait déjà été décrite, mais devant la difficulté de reconnaître les espèces de ce genre sans les types, à cause des descriptions généralement insuffisantes, j'ai jugé utile de lui don- ner un nom et d'en exposer les caractères. Elle se distingue par une ponctuation assez grosse et modérément dense, un peu moins profonde 52 Bulletin de la Société Entomologique de France. sur le pronotum, et par les stries des élytres qui sont très imprimées, sulciforme^, pourvues de gros points qui les rendent crénelées, plus superficielles aux environs de la base et de la suture, plus profondes giunout en arrière et sur les côtés. Le mâle a les tarses antérieurs largement dilatés et pourvus en dessous de cupules pétiolées, comme chez la plupart des Dytiscides. Deux exemplaires. — J'en [)ossède un troisième semblable, de Zan- zibar. Cette espèce ressemble beaucoup, comme taille et aspect, à un autre Yolvulus commun dans toute l'Afrique tropicale et qui se distingue par sa ponctuation un peu plus dense et les stries des élytres beaucoup plus Unes et moins profondes. Anomalies observées chez deux Lépidoptères Par L. Bleuse. Les monstruosités, chez les Lépidoptères, sont assez rares pour qu'il me semble utile de porter à la connaissance de nos collègues deux exemples que j'ai eu la bonne fortune de recevoir, avec d'autres Pa- pillons, des localités d'où elles proviennent. C'est d'abord un Parnassius Apollo L. 9 qui possède deux tarses à la patte antérieure droite, un peu plus courts que le tarse ordinaire. Le premier, c'est-à-dire celui qui tient la place habituelle sur le tibia, n'a subi qu'une légère modification qui s'est portée principalement sur le premier et le dernier articles qui sont beaucoup plus courts, tandis que le tarse supplémentaire, qui prend naissance au-dessous celui-ci et plus près de l'éperon du tibia, a le premier article grêle et plus long que les quatre derniers réunis, ceux-ci forment une massue allongée, moins foncée; chacun de ces deux tarses n'a qu'un seul ongle très réduit, surtout au tarse supplémentaire où il est presque rudimentaire. Ce curieux Parnassius a été capturé l'an dernier aux environs de Cauterets (H*<=^-Pyrénées), par mon ami M. Morel. La seconde anomalie est encore plus curieuse que la précédente, elle s'est produite sur une Plusia iota L. c5, provenant d'Angleterre, et c'est en repréparant cette Noctuelle, qui était étalée àla méthode anglaise, que j'en ai fait la découverte. Ce Papillon est muni de sept pattes, et il est très heureux qu'aucun accident ne lui soit survenu, car le plus souvent c'est le contraire qui se produit. Cette septième patte prend son attache entre l'antérieure et l'intermédiaire gauches, elle a, comme celles-ci et toutes les autres pattes, Séance du 14 fécrier 1900. 53 une hanche qui lui est propre, se mouvant quand l'insecte esl ramolli; sa forme est celle de la patte antérieure, elle est portée en avant comme elle, avec cette différence toutefois que le tibia est un peu plus long et le tarse plus court. Anomalie de Doleschallia amboinensis Stgr. [Lépid. Rhopal.] Ptu' (Jlharles Oberthûr. Dans un récent envoi reçu d'Amboine se trouve un exemplaire ç, en excellent état de conservation, de Doleschallia amboinensis, ayant 2 antennes du côté droit. Le côté gauche est tout à fait normal. Au côté droit, les 2 antennes partent du même point d'insertion; elles paraissent superposées ; l'antenne du dessus est un peu plus pe- tite; l'antenne du dessous est aussi longue que l'antenne du côté gauche. La massue des 3 antennes est semblable. Déjà, j'avais reçu du Thibet un Lijcaena ayant une patte supplémen- taire. Il a été pubUé quelques cas d'aile supplémentaire; mais je ne crois pas avoir vu chez les Lépidoptères le fait d'une 3*^ antenne que je signale aujourd'hui. Observations à propos des notes de MM. L. Bleuse et Ch. Oberthiir Par Alfred Giard. En raison de leur extrême rareté, je désirais vivement examiner les cas tératologiques signalés par M. Bleuse, et grâce à la complaisance de notre collègue j'ai pu constater de visu la parfaite exactitude de ses descriptions. Chez les Coléoptères, ou connaît des exemples relativement asse^ nombreux de membres plus ou moins dédoublés ou même trifurqués ('). Chez les Lépidoptères ce sont surtout les ailes qui présentent la monstruosité per accessum; un seul fait de dédoublement d'un membre a été décrit jusqu'à présent avec quelque détail. Il s'agit d'un exemplaire mâle de; Snierinthus oceUatiis L., obtenu de chrysaHde par Oskar Schultz (^). Ce Papillon avait, du côté (1) Ces cas de membres triples sont particulièrement intéressants, les deux membres supplémentaires étant le plus souvent placés en symétrie secondaire comme l'a indiqué Bateson [Materials for study of variations, 1894, ch. XX, p. 474 et suiv.). (2) ScuuLTz (Oskar). Einige "Worte uebcr Monstra per accessum unler 54 Bulletin de la Société Entomologique de France. gauche, doux pattes postérieures. Le membre supplémentaire com- prenait un fémur, un tibia et un tarse de cinq articles. Schultz ne dit pas si la hanche était également dédoublée. Le fémur était plus fort que celui des membres normaux. Cette patte supplémentaire ne pouvait servir à la locomotion; les diverses parties étaient complè- tement ankylosées. La cuisse s'étendait en ligne droite le long de l'axe du corps ; les poils de la région ventrale de l'abdomen cachaient pres- que entièrement la jambe dont on ne voyait que l'extrémité oblique- ment dirigée vers le haut. En voulant faire mouvoir le membre ac- cessoire, Schultz le brisa au point de jonction de la cuisse et du tibia. Le Papillon avait les ailes ratatinées. Le membre supplémentaire dé- terminait, à la face ventrale de la cbrysalide, une saillie causée sans doute par le fémur hypertrophié et d'où partait une sorte d'épaissis- sement linéaire orienté vers la région dorsale du côté droit. En ce qui concerne les antennes, 0. Schulz rappelle qu'on a, à di- verses reprises, signalé des Zygènes présentant une troisième antenne de conformation identique aux deux normales. Le D''Staudinger lui a fait part de la présence dans ses collections d'un Cramhus alpinellm possédant également trois antennes. Un cas fort curieux est celui du spécimen d'Euprepia pur- purea L., décrit par Freyer ('), qui possédait trois palpes. Cet exemplaire était en outre gynandromorphe (antenne et ailes du côté droit c5, antenne et ailes du côté gauche ç). La description insuffi- sante de Freyer avait conduit Bâte son à supposer qu'il s'agissait d'une paire de palpes supplémentaires et à le ranger parmi les monstruo- sités à symétrie secondaire (/. c., p. 524, n° 807). Mais l'exemplaire est actuellement entre les mains du D'' O.Staudinger et n'a, paraît-il, que trois palpes (0. Schultz fide Staudingef). La métamorphose est-elle une crise de maturité génitale? Par Alfred Giard. Dans une récente communication, notre collègue Ch. Pérez a dé- fini la métamorphose une crise de maturité génitale [i] (^). Lepidopleren in allgemelnen und eine der artige Bildung bei Smerinthus ocel- lattis L. im besonderen. Illitstrierte Wochenschriftf. Entomologie, II, 1897, pp. 631-633, (1) Freyer (C.-F.). Beilr. zur Schmetterlingskuiule, 1845, vol. V, p. 127, Tab. 548, f. 4. (2) Les chilTres eiilre crochets renvoient à l'index bibliographique à la noie. Séance du 14 février 1900. SS Uiio bonne définition, disent les logiciens, doit convenire toto et soli definito. Soumettons la définition de M. Ch. Pérez à cette double épreuve. I. — Toute métamorpliose est-elle accompagnée d'une crise de ma- turité génitale? Sans parler des métamorphoses plus ou moins étendues qui, chez les animaux inférieurs, font du Pilidium un Némertien, de VActino- trocha un Phoronis, du Pluteus un Oursin, du Cyphonautes un Mem- branipora, etc., nous avons chez les larves urodèles des Ascidies et chez les têtards des Batraciens anoures des exemples d'un métabolisme très net sans crise génitale correspondante. Bornons-nous aux Insectes : Les Papillons de la génération d'au- tomne de certains Sphinx sont stériles dans le nord de leur habitat. Le fait a été constaté pour Acherontia atropos L. par de nombreux observateurs, en Angleterre, en Norvège, dans le nord de l'Allemagne et, par moi-même, dans le nord de la France; les organes génitaux sont ou complètement atrophiés, ou tout à fait rudimentaircs. Et ce- pendant ces Papillons sont le résultat d'une métamorphose complète malgré l'absence de poussée génitale [S]. Dans les cas, certainement très rares, mais dont on connaît cepen- dant plusieurs exemples, où l'on voit une chenille parasitée par une larve de Diptère ou d'Hyménoptère donner à la fois un Papillon et l'i- mago de l'insecte parasite, la castration parasitaire supprime la poussée génitale de l'hôte sans empêcher la métamorphose. Un cas bien curieux, mais un peu différent, est celui observé par A. -P. Morres, de Salisbury, qui, en activant par la chaleur le déve- loppement d'une chenille d'.4. atropos, obtint, six semaines après la nymphose, un Papillon dans le ventre duquel il trouva, en l'ouvrant, une larve de lOmill. de long. L'optimum calorique d'évolution du pa- rasite ne coïncidant pas avec celui de l'hôte, celui-ci avait pu opérer sa métamorpliose avant d'être épuisé par son ennemi [3]. Les curieuses expériences de J.-Th. Oudemans sont encore plus démonstratives. En châtrant des chenilles d'Ocneria dispar, avant les deux dernières mues qui précèdent la nymphose, cet habile entomolo- giste put mener à bien l'éducation des chenilles opérées et vit éclore des Papillons tout à fait normaux, présentant même encore des ins- tincts sexuels [4]. La stérilité plus ou moins complète déterminée par les Conops chez les Bombus, par les Rhipiptères chez les Andrènes et autres insectes modifie parfois, sans le supprimer, le métabolisme de ces animaux. 5d Bulletin de la Société Entomologique de France. La castration parasitaire àes Termites et\a castration alimentaire àes larves d'Hyménoptères sociaux n'empêchent pas non plus la métamor- phose, bien qu'elles modifient singulièrement les formes de l'adulle. On pourrait encore invoquer les exemples si intéressants de gynan- dromorphie des Lépidoptères presque toujours accompagnés d'atrophie génitale [5]. U. — Toute crise génitale est-elle forcément accompagnée d'une métamorphose? Faut-il rappeler les cas de neoténie si fréquents chez l'Axolotl et con- statés aussi, plus rarement, chez Triton alpestris Laur. et Triton punc- tatus Daud. Chez l'Axolotl, en particulier, une première et parfois même plusieurs poussées génitales successives ont Heu pendant la pé- riode larvaire précédant la métamorphose en Amblystome, et celle-ci peut être suivie de nouvelles crises de maturité sexuelle. Dans les cas ^^ hermaphrodisme protandrique des Myzostomes, des Épicarides, etc. , dans les cas de dissogonie signalés par Chun chez les Cténophores une première poussée génitale se produit également avant que l'animal ait réalisé la forme de l'adulte. Non seulement, comme nous l'avons dit, chez les Hyménoptères sociaux la castration cdimentaire n'em- pêche pas la métamorphose, mais la suppression de la castration mi- triciale, chez les Vespides, permet une nouvelle poussée génitale nuUe- inent accompagnée de métabolisme [6]. Chez les Insectes, on peut dire que très souvent, loin de déterminer la métamorphose, une crise intense de maturité génitale suffit à l'em- pêcher de se produire. C'est ce qui a lieu chez les générations parthé- nogénétiques d'été des Pucerons, chez les Bacillus et quelques autres Phasmides, chez les larves pœdogénétiques de Cécidomyies, etc. Comme je l'ai fait remarquer ailleurs, la parthénogenèse est dans ces cas le terme ultime d'un processus dont le début est la reproduction antici- pée [progénèse] accompagnée souvent de viviparité et de la suppres- sion de l'imago devenu inutile. En somme, l'indépendance relative des divers appareils physiologi- ques, conséquence du principe de l'épigénèse de C.-F. Wolff, est, comme on pouvait s'y attendre, beaucoup plus grande entre le soma et les gonades qu'entre les divers systèmes d'organes de la vie de l'individu. Le soma et les gonades forment un complexe généralement symbiotique; mais il peut arriver parfois que le soma se développe en vrai parasite aux dépens des gonades et achève ainsi son évolution (cas des générations automnales à'Atropos); il peut arriver également que les gonades agissent comme parasites (et même plus énergique- Séance du li février 1900. 57 ment que certains parasites) et arrêtent le développement du soma (diverses formes de progéncse). 11 faut se garder de confondre la métamorphose avec les livrées nup- tiales qu'on observe chez beaucoup d'animaux pendant les poussées génitales. La livrée nuptiale est un ensemble de modifications transi- toires qui apparaissent et disparaissent périodiquement sous l'in- fluence des crises sexuelles. Le métamorphose, au contraire, comme tout phénomène évolutif vrai, est délhiitive et irréversible. On ne peut objecter comme exemple de réversion la pseudo-chry- salide des Cantharidiens qui semble bien, d'après les recherches de J. Kimckel d'Herculais, n'être qu'un phénomène curieux d'en- kystement saisonnier [7]. Si chez les insectes la livrée nuptiale semble permanente, si elle accompagne la métamorphose et si celle-ci coïncide avec la maturité génitale, c'est qu'en raison des nécessités de la dissémination, ces ani- maux ont des ailes, et que toute mue nouvelle devient impossible. dès que les ailes sont acquises [S], 1. PÉREz (Ch.) Sur la métamorphose des Insectes. Bull. Soc. eut. Fr., 27 déc. 1899, p. 398-402. 4. OuDEMANs (J.-Ch.). Falter aus castrirter Raupen, wie sie ausse- hen und wie sich benehmen. Zoolog. Jahrbilch. Abtheil. System., XII, 1898, p. 72-88. 5. Aigner-Abafi (Ludwig von). Acherontia Atropos L. Illus- trierte Zeitschr. f. EntomoL, Bd. IV, 1899, p. 211. 3. MoRRES in Marshall. Entomologists Magazine, XXXII, 1896. 6. Marchal (P.). La castration nutriciale chez les Hyménoptères so- ciaux. C. R. Soc. de Biologie, o juin 1897, p. 556. 5. ScHULTz (Oskar). Ueber den iuneren Bau gynandromorpher Ma- crolepidopteren. Illustrierte Zeitschr. f. Entomologie, Bd. II, 1897, p. 191 et 215. 7. KuxcKEL d'Herculais (J.). Observations sur l'hypermétamorphose ou hypnodie chez les Cantharidiens. — La phase dite de pseudo- chrysalide considérée comme phénomène d'enkystement. C. R. Acad. Se, 12 févr. 1894 ; et Soc. ent. Fr., Congrès annuel, 1894, p. 136. S, Boas (J.-E.-V.). Lehrbuch der Zoologie, 1888; et surtout: Eùiige Bemerkungen ueber die Métamorphose derinsecten. Zoolog. Jahrb. Abtheil. Sgslent., XII, 1899, p. 397. 58 Bulletin de la Société Entomologique de France. La théorie des métamorphoses de M. Ch. Pérez Par E. Bataillon. M. Pérez (•), comme M. An glas (-), trouve dans l'histolyse des Insectes une intervention active des phagocytes, contrairement à l'opi- nion deKarawaiew, Korolneff et Terre. En opposition avec la plupart des observateurs, ces Messieurs ne constatent pas une altération des tissus préalable à la phagocytose. L'importance du résultat ne s'impose pas immédiatement à l'esprit. Et pourtant, à la lumière de ce fait nouveau, le problème physiologique des métamorphoses changerait de face en se simplifiant singulièrement. Les altérations préalables à la phagocytose (la karyolyse en parti- culier) trouvant une explication assez logique dans le déterminisme que j'ai étabh, M. Pérez attaque ce déterminisme. 1° Mes données numériques relatives à la respiration ont été con- testées par M. Gai (*). 2" Elles seraient exactes qu'elles ne prouveraient pas l'asphyxie. 3'^ L'asphyxie serait démontrée qu'elle n'expliquerait pas la méta- morphose. Cette argumentation a une allure géométrique imposante, et mérite d'être reprise par ses trois points. I. — M. Gai a donné des chiffres dont tout physiologiste peut ap- précier la valeur. Ils ne sont aucunement comparables aux miens et, à mon sens, n'ont pas de portée au point de vue des métamorphoses. Tai fait de ce travail une critique très serrée i^*)et regretterais d'avoir a y revenir. Rapporter les échanges au poids de substance, et non au nombre des individus; M. Gai l'a mal fait. C'est un point que j'ai spécialement examiné; et, puisque M. Pérez cite la note de Terre (°j, (1) Cii. PÉUEz. Sur la métamorphose des Insectes. Bidl. Soc. eut. Fr., 11 décembre 1899. (2) J. Anglas. Sur l'histolyse et l'histogenèse des muscles des Hyméno- ptères pendant la métamorphose. C. R. Soc. Biol., 25 nov. 1899; Bull. Soc. Ent. Fr., 22 nov. 1899. (3) J. G AL. Études sur les Vers à soie. Bull. Soc. d'Et. des Se. nat. de Nîmes, XX VJ. (4) E. Bataillon. Lettre à M. Gai à propos de ses « Études sur les Vers à soie ». Ibid. (5) L. Terre. Sur les troubles physiologiques qui accompagnent la méta- morphose des Insectes holométaboliens (C. R. Soc. Biol., 22 octobre 1898). Séance du 14 février 1900. 59 jo lui dirai que ces résultats physiologiques continus, parfaitement com- parables aux miens, ont été obtenus sur de petites larves, précisémen t par la méthode des poids égaux. Mais je ne vois pas très bien la portét' de ce premier argiuneut ! . . . dans le raisonnement de M. Pérez. Je ne lui ferai pas l'injure de penser qu'il opte à première vue entre deux témoignages. Il se laisse plutôt influencer, comme beaucoup, par le dernier travail paru. En ce cas, il est regrettable qu'ayant eu en mains le fascicule de la Société d'Études des Sciences naturelles de Nimes contenant le travail de M. Gai, il n'ait pas pris la peine de passer de la page 53 à la page 99 où se trouve ma réponse. II. — Ces données expérimentales elles-mêmes ne signifieraient rien; car la larve, la chrysalide et Vimago sont des individualités non com- parables qui ont chacune leur physiologie. Mais, si ces organismes sont dissemblables, c'est qu'ils le deviennent; et, s'ils le deviennent, c'est précisément par suite des phénomènes d'histolyse et d'histogenèse qu'il s'agit d'expliquer. Je ne sais pas très exactement ce que M. Pérez appelle faute de principe; mais je vois très nettement, dans son raisonnement, ce que nous appelons dans le langage ordinaire un cercle vicieux. Il y a quelque chose de plus. C'est une conception inacceptable des phénomènes biologiques. Une courbe de l'activité respiratoire continue, une courbe de la fonction glycogénique continue, des variations circu- latoires également continues, etc., peuvent-elles logiquement être sé- parées des phénomènes de destruction et d'édilication concomitants? La seule question me paraît étrange. Est-ce que, par hasard, un œuf non segmenté ne serait pas la même individualité physiologique que l'ébauche embryonnaire et la larve qui en sortent? Ce qui trouble ici la continuité, pour M. Pérez, c'est visiblement It^ fait à expliquer. Pour nous (je dis nous, car nous sommes nombreux), qui n'admet- tons la discontinuité ni en morphologie, ni en physiologie, ni entre la morphologie et la physiologie, nous pensons que les grandes fonctions sont le critère constant de la somme des activités élémentaires. Nous pensons que les variations respiratoires, circulatoires, nutritives, tra- duisent les troubles morphologiques auxquels elles sont liées indisso- lublement (surtout dans un organisme soumis à l'Inanition). Il est vraiment regrettable que P. Bert (<) n'ait fait que poser les jalons d'une courbe de l'activité respiratoire du Bombyx aux différents âges. (1) P. Bert.C. R. Soc. Biol, 1885. GO Bulletin de_ la Société Entomologique de France. M. Pérez dissocierait celte courbe suivant diverses individualités phy- siologiques ; il reprocherait à P.Bert de réunir des éléments non com- parables ; de n'avoir pas tenu compte de l'alimentation ou de la non- alimentation , du développement du système trachéen, etc.; mais peut-être aussi se demanderait-il avec anxiété pourquoi le Papillon, si bien doué au point de vue des trachées, montre une baisse aussi brus- que de l'activité respiratoire, avec des troubles circulatoires qui font suite à ceux de la chrysalide ('). Je n'insiste pas. Cette conception des individualités physiologiques successives me semble d'une parfaite obscurité. Elle ne m'aurait pas arrêté si elle n'avait, au moins en apparence, la prétention de séparer la continuité fonctionnelle de la continuité morphologique dont elle est soUdaire. III. — Enfin, l'asplujxie, même démontrée, n'expliquerait pas la méta- morphose. C'est que M. Pérez a, lui aussi, sa théorie des métamor- phoses. Et s'il est réfractaire aux grandes manifestations qui nous sont accessibles, c'est qu'il veut pénétrer plus avant dans les mécanismes. Je me suis rendu compte depuis longtemps qu'un échafaudage comme celui que j'ai dressé laissait place à des réactions plus intimes et j'at- tendrai avec impatience de vrais résultats dans cette direction. « V asphyxie, dit notre critique, n'expliquerait pas la métamorphose ; « car... si elle expliquait la dégénérescence de tel ou tel tissu, elle expli- « querait mal la prolifération de certains autres, qui se produit en « même temps. » J'ai toujours soigneusement mis à part la déUcate question des phé- nomènes d'histogenèse et me demande encore si des éléments em- bryonnaires ne résisteraient pas mieux à des conditions semi-asphyxi- ques que les tissus adultes, si même leur évolution ne trouverait pas là un certain stimulus. M. Pérez n'a pas de ces embarras, et me rassure immédiatement. Nous pouvons avoir des stimulines pour tel tissu, des toxines pour tel autre. Avec une coordination supposée entre la prohfération des go- nades et celle des disques imaginaux, nous pourrons nous dégager d'un luxe expérimental parfaitement inutile. Les stimulines et les toxines peuvent intervenir de front ; les grandes fonctions n'ont rien à voir là (1) E. Bataillon. Nouvelles reclierches sur les mécan. de l'évolutioa chez le Bombyx mori. lievue Bourg, de l'Eus, sup., t> IV. Séance du H février 1900. 61 La prolifération des gonades détermine celle des disques imagi- naux??... Voilà le point de départ. « Cette multiplication extrême d'é- « lémcnts ne va pas sans rejeter dans le milieu interne une grande « quantité de substances, capables au premier c/tp/" d'intervenir dans « les conditions de la lutte entre les divers éléments histologiques^ « stimulines pour les uns, toxines pour les autres; capables de modi- « fier les chimiotactismes, et de permettre aux leucocytes de détruire « ce qui constituait un organisme exclusivement nourricier, pendant « que s'édifie un organisme surtout reproducteur. » Et voilà la IMéta- morphose bien définie : « C/est une crise de maturité génitale ». C'est ainsi qn'avec des hypothèses on vide les questions les plus déli- cates sans aucune espèce d'expérimentation. Et on conclut par une dé- finition qui ne définit rien. Cette méthode, qui consiste à discuter dans le vide les résultats d'au- trui et à trancher les difficultés à coup d'axiomes sensationnels, paraît surtout dangereuse quand elle appelle à la rescousse les vues d'une grande école. L'auteur, engagé dans cette voie, aurait pu ajouter à son rêve la séduction de promesses expérimentales. Ces gonades, dont l'évolution subite trouble la vie normale d'un Ver à soie, transforme son indivi- dualité, en l'enfermant dans un linceul d'où elle ne sortira en appa- rence régénérée que pour s'épuiser dans l'effort reproducteur; ces malencontreuses gonades, ne sera-t-il pas possible àe les immobiliser'/ On peut espérer qu'un sérum approprié substituera à la métamorphose normale une série indéfinie de nuics, qu'un ver gigantesque arrivera ainsi sans encombre à la vieillesse extrême et à la mort naturelle, ayant perdu jusqu'à la mémoire des anciennes espérances dont le sa- crifice a rétabli l'harmonie périclitante de ses fonctions nutritives. La théorie serait homogène et nous ouvrirait quelque perspective. Malheureusement, les entomologistes soulèveront immédiatement une toute petite difficulté. Sur les stimuhnes el les toxines hypothé- tiiiaes (dans le cas actuel bien entendu), l'accord peut toujours se faire. Mais il y a le point de départ : la prolifération des gonades. Chez les Abeilles et les Fourmis en particulier, ces gonades avortent en règle assez générale. Et il faut convenir que l'explication : Crise de ma- turité génitale, rencontre un léger obstacle dans le cas des neutres, ces neutres qui exceptionnellement peuvent donner plus tard des œufs sans crise définie comparable à celle-là. Môme difficulté pour la coordination entre la prolifération des go- 62 Bulletin de la Société Entomologique de France. nades et celle des disques; il faut croire que cette coordination manque dans les cas de pœdogénèse. Une hypothèse dont la base croule dans un nombre incalculable de cas résistera-t-elle à l'expérimentation délicate qu'elle suggère, expéri- mentation qui, sans trancher la difficulté physiologique, donnerait seule à l'ensemble une réelle solidité? Je le souhaite sincèrement à l'auteur, mais suis persuadé qu'il fera mieux de changer de voie, car, dans celle qu'il a adoptée, il risque fort de ne pas sortir de Vhypoihèse. Je serai le premier à féliciter M. Pérez le jour où il donnera une tour- nure plus originale et plus satisfaisante au problème que j'ai cherché à ébaucher. Mais il faudra des faits. Au reste, quand, sans indiquer une méthode nouvelle, il conclut d'une manière formelle contre Karawaiew; quand il nous apprend qu'une note d'An glas établit son fait chez les Guêpes et les Abeilles contrairement aux observations de Terre, je ne puis dissimuler une certaine surprise. Certainement, il a voulu opposer observation l:i observation. Eh bien! je persiste à penser qu'une observation d' ou qu'elle vienne (surtout consignée sous la forme d'une simple note) n'en renverse pas une autre. Les hommes compétents ne s'y trompent pas. Ils pèsent les éléments de la discussion; ils compulsent soigneusement la Biblio- graphie et la demandent plus complète que ne l'est jusqu'à présent celle de M. Pérez. Contribution à l'étude de l'histolyse du corps adipeux chez l'Abeille Par L. Terre. Chez les Muscidcs, la régression du corps adipeux s'effectue, selon Kowalewsky et van Rees, par phagocytose leucocytaire. Étant donnée la grande autorité de Kowalewsky, M. deBruyne (') aurait bien voulu ne pas contredire les résultats du savant russe, cependant il ne peut adopter l'opinion de Kowalewsky ni celle de van Rees et il pense que, même chez les Muscides, les phagocytes ne jouent aucun rôle direct dans la lipolyse. (1) C. DE Bruyne. Sur l'intervention de la phagocytose dans le dévelop- pement des Invertébrés. Mémoires couronnés et Mémoires des savants étrangers. Académie royale de Belgique, 1897, pages 3'j-41, Séance du U février 1900. 63 Dans sa dernière note, M. Anglas (') a exposé que chez la Guêpe et l'Abeille les cellules du corps adipeux régressent « sans interven- tion d'éléments étrangers figurés ». Sur ce point nous sommes pleine- ment d'accord avec M. Anglas. Cependant sa façon d'envisager les phénomènes présente avec la nôtre de légères divergences qui pour- ront peut-être justifier la présente note. Nous avouons ne pas saisir pourquoi M. Anglas s'étend avec tant de complaisance sur l'action des « cellules excréto-sécrétrices du corps adipeux », d'autant plus que cette action, d'après M. Anglas lui- même, est très restreinte dans la destruction du corps adipeux. Nous ne comprenons pas non plus quelles sont les raisons d'ordre majeur qui nécessitent la distinction entre la cytolyse et l'hisiolyse. Le corps adipeux constitue chez l'Abeille un agrégat de cellules graisseuses, un véritable tissu, et, sans commettre d'incorrection, il nous semble permis de considérer sa dégénérescence comme un phénomène d'his- tolyse. Enfin, M. Anglas a éprouvé la nécessité d'introduire dans la terminologie biologique l'expression nouvelle de hjocytose! Abordons les faits. Chez des larves très jeunes, le corps adipeux consiste dans une association de cellules plus ou moins arrondies, renfermant de très volumineuses vacuoles claires. Les dimensions de ces vacuoles sont très inégales. Le noyau est bien apparent et limité. Outre ces cellules, le tissu adipeux renferme encore des éléments plus gros dont le protoplasme homogène se teinte énergiquement. Ils con- tiennent un noyau arrondi pourvu d'un filament chromatique très ré- gulier et très apparent. Ce sont là, sans doute, les cellules glandulaires dont parle Karawaiew chez Lasius, les cellules excréto-sécrétrices d'Anglas. Chez l'Abeille, ces éléments ne semblent jouer qu'un rôle très secondaire dans la lipolyse et nous les laisserons de côté. Sur des larves qui approchent de la période du filage, on constate que le corps adipeux est formé de cellules polyédriques a membrane bien visible, limitant un cytoplasme alvéolaire parsemé de rares va- cuoles. Les volumineuses inclusions graisseuses du début ont disparu pour se répartir d'une façon uniforme à l'intérieur de la cellule. Les contours du noyau sont maintenant estompés. Chez une larve ayant filé, le tissu graisseux se dissocie; ses cellules s'isolent, s'individua- lisent et dans les espaces intercellulaires nagent des leucocytes. Il n'est pas rare d'ea trouver accolés aux parois des éléments gras. Jouent-ils (1) J. Anglas. Note préliminaire sur les métamorphoses internes de la Guêpe et de l'Abeille. — La lyocytose [Comptes rendus de la Soc. de Bio- logie, 27 janvier 1900j. 64 Bulletin de la Société Entomologique de France. un rôle dans la dissociation ? Jamais nous n'avons constaté la péné- tration d'un leucocyte dans une cellule adipeuse. M. Anglas ne l'a vu que très exceptionnellement. Cependant M. Pérez (') a observé, chez la Fourmi, la pénétration de leucocytes dans les cellules du corps gras. « Ces cellules, ajoute-t-il, doivent donc subir -- très partiellement d'ailleurs — une phagocytose leucocytaire. » Que signifie la restriction de M. Pérez? La dissociation du tissu s'accompagne d'une résolution du cyto- plasme en un liquide au sein duquel nagent de nombreuses goutte- lettes graisseuses. Le noyau présente d'abondantes figures de division directe, puis tous les signes caractéristiques de la chromatolyse. A un stade plus avancé, la membrane cellulaire se résorbe par dissolution, le cytoplasme se désagrège en granulations graisseuses, le noyau, ré- duit à un boyau jchromatique dense, baigne dans cette bouillie qui va servir d'aliment aux organes en voie d'édification. Chez les nymphes sur le point d'éclore, ni cette bouillie ni les résidus nucléaires ne sont encore complètement résorbés. Les cellules glandulaires ont traversé toute cette période de métamorphose sans paraître subir de modifica- tions importantes; mais on ne les retrouve pas chez les jeunes Abeilles sur les coupes desquelles on remarque d'abondantes granulations pig- mentaires. Existe-t-il un lien entre la chromatolyse et la formation du pigment ? Nous posons seulement la question ? Il est à noter que la lipolyse débute bien après la myolyse, qu'elle dure pendant toute la nymphose et qu'elle marche très lentement. Enfin il est curieux d'enregistrer que la phase la plus active de ce processus coïncide avec une période de glycémie intense. La transfor- mation de la graisse en glycogène et par suite en sucre est très pro- bable chez les Vertébrés {^). D'autre part M. Couvreur {^) a établi que, chez le Bombyx, du glycogène se forme aux dépens de la graisse. Pendant la métamorphose, l'acide carbonique éliminé est constamment inférieur à l'oxygène absorbé; qu'une certaine quantité d'oxygène reste dans l'organisme sous forme d'acide carbonique accumulé dans (1) Ch. Péuez. Sur l'histolyse musculaire chez les Insectes [Comptes rendus de la Soc. de Biologie, 6 janvier 1900). (2) Ch. Bouchard. Augmentation de poids du corps et transformation de la graisse en glycogène (C. Jî. Acad. Sciences, 3 octobre 189S). M. Berthelot. Observations sur la note précédente (loc. cit., II octo- bre 1898). (3) E. CouvREUK. Sur la transformation de la graisse en glycogène chez le Ver à soie pendant la métamorphose {Société linnéenne de Lyon). Séance du li février 19U0. 60 les tissus, cela a été démontré ('); qu'une autre partie s'élimine sous forme de vapeur d'eau, il est possible ; enfin que le reliquat se fixe sur la graisse pour la transformer directement ou indirectement en sucre, cela nous parait certain. Chez les Insectes, la glycémie et la lipolyse doivent être rattachées par des lions très étroits. Il sera inté- ressant de préciser par les méthodes microchimiques le détail de ce métabohsme. En résumé, l'histolyse du corps adipeux, chez l'Abeille, se présente donc comme une sorte de digestion, une dégénérescence chimique, un processus indépendant de la phagocytose leucocytaire comme l'his- tolyse musculaire elle-même. Et, comme pour le muscle, la régression s'accompagne d'une karyolyso que M. Anglas laisse trop volontiers dans l'ombre. Puisque ces conclusions nous ramènent à l'histolyse musculaire, rappelons que pour M. Pérez des cellules qui n'englobent rien ne peuvent mériter le nom de phacocytes. M. Anglas abonde dans ce sens. Selon lui, il n'y a phagocytose que si le « phagocyte englobe la particule ingérée ». L'idée de phacocytose imphque donc l'englobe- ment de fragments cellulaires ou tissulaires par une cellule. Que MM. Anglas et Pérez nous permettent de leur faire observer qu'ils ne sont pas d'accord avec leurs principes. En effet, ils constatent, comme nous, que dans la myolyse certains éléments, dont la nature importe peu d'ailleurs, digèrent et absorbent le muscle sur place. Or, malgré leurs définitions, MM. Anglas et Pérez voient là un phéno- mène de phacocytose. Où est l'englobement? C'est pousser l'inconsé- quence trop loin! M. Anglas s'en est bien aperçu, et pour mieux marquer sa conversion il emploie un néologisme. Lyocytose au lieu de phagocytose, soit. Les termes ne nous apprennent rien, il importe plus de préciser les mécanismes. Or, on ne le fait pas, en déclarant comme M. Pérez (^) que chez des insectes tels que la Fourmi et l'Abeille la métamorphose est une « crise de maturité génitale ». Nous sommes ici sur le terrain des hypothèses et la discussion est sujette à caution. Mais on conçoit difficilement que la prolifération de gonades, puis celle de disques imaginaux cause d'abord la dégénérescence de l'ap- pareil musculaire que l'organisme devra réédifier plutôt que celle d'un tissu de réserves « exclusivement nourricier » comme le corps (1) E. Bataillon. La métamorphose du Ver à soie et le déterminisme é\olul\f (Bull, scient, de la France et delà Belgique, 1893). (2) Ch. Pérez. Sur la métamorphose des Insectes. Bulletin de la Société entomologique de France, 27 décembre 1899. (56 Bulletin de la Société Entomologique de France. gras qui n'est attaqué qu'en dernier. N'est-il pas admis, pour la Gre- nouille, que le développement des éléments sexuels et la résorption des appendices épiploïques sont en corrélation? La théorie de M. Pérez n'entraîne pas la conviction. Il sera toujours facile d'ergoter sur la si- gnification, sur la valeur de tel ou tel trouble physiologique; mais dans un essai d'interprétation des métamorphoses, il nous semble im- possible de ne pas tenir compte des troubles fonctionnels, en particu- lier des troubles circulatoires et respiratoires. Nouveau Péripate des environs de Rio-de-Janeiro Par E.-L. Bouvier. Parmi les Onychophores qui font partie de la collection du Musée de Hambourg (*) se trouvent deux exemplaires d'un Peripatus que M. le D"" Oh au s a capturé tout récemment, à Petropolis, c'est-à-dire dans le voisinage immédiat de Rio-de-Janeiro. Ne fût-ce qu'en raison du centre géographique qu'il habite, ce Péripate mériterait d'attirer l'attention; a\ec\c Peripatoides chilensisBlSiïich., il est le plus méridional de tous les Onychophores américains et se trouve séparé par environ 20 degrés de latitude des espèces les moins éloignées de l'Amérique du Sud orien- tale. Ces dernières ne paraissent pas, en effet, dépasser la région de l'Amazone : l'une est le Peripatus brasiliensis Bouv., de Santarem, l'autre le P. Simoni Bouv. qui a été trouvé aux environs de Caracas, et capturé depuis à l'embouchure de l'Amazone (coll. du British Mu- séum) . Malgré ces différences de latitude, l'espèce du Musée de Hambourg appartient au même groupe de formes que les Péripates américains situés à l'est de la chaîne des Andes. Il se range, en d'autres termes, parmi les espèces que j'ai désignées sous le nom de Péripates caraïbes et il en présente tous les caractères (-). II est du reste fort voisin des deux espèces de l'Amazone que j'ai citées plus haut; mais il se dis- tingue du P. brasiliensis par les bifurcations segmentaires normales de ses plis dorsaux, de cette dernière espèce et du P. Simoni par l'ab- sence à peu près complète de papilles accessoires. A ce point de vue, comme à tout autre égard, il ressemble surtout au P. Geaiji Bouv,, de la Guyane française, et se fait remarquer comme lui par la base (1) Je profite de celte note pour présenter mes sincères remerciements à M. le professeur Kraepelin, qui a eu l'obligeance de me communiquer cette collection. (a) E.-L. Bouvier. Sur les variations et les groupements spécifiques des Péripates américains. Compt. rend. Acad. Se, t. 128, p. 13i4, 1899. Séance du li février 1900. 67 quadrangLilairc de ses papilles principales ainsi (]ne par son corps grêle et allongé. Il a du reste des caractères propres qui permettent de ne pas le confondre avec cette dernière espèce : papilles principales primaires subcylindriques et d'ailleurs médiocrement élevées, papilles principales secondaires un peu moins nombreuses que les précédentes et s'intercalant isolément entre elles, sillons de séparation des pa- pilles bien moins distincts que dans l'espèce de Geay. Les papilles secondaires ont des dimensions variables, mais sont toujours assez grandes et parfois même ne se distinguent pas des papilles princi- pales. Le plus souvent, elles sont beaucoup plus longues que larges et se présentent alors sous la forme d'une saillie conique dont la base s'allonge en rectangle; sur cette base s'élèvent, dans quelques cas fort rares, une ou deux papilles accessoires, de sorte que le rectangle inter- calaire rappelle un peu les groupements rectangulaires de papilles qu'on observe dans le P. imthurmi Sel. Le nombre des pattes est aussi réduit que dans les exemplaires de cette dernière espèce les moins bien doués sous ce rapport : il est de 27 paires dans l'un des exemplaires femelles qui m'ont été soumis et de 28 dans l'autre (*). Ce nombre peut s'élever à 31 paires dans le P. imthurmi; il est de 31 paires dans le P. brasiliensis, de 32 paires dans le P. Geayi et de 31 ou 32 paires dans le P. Simoni. Je désignerai cette espèce sous le nomdeP. Ohausi, n. sp., en l'hon- neur de notre excellent confrère, M. le D'' Ohaus, qui l'a capturée. La découverte, du P. Ohausi nous permet de constater combien est homogène le groupe des Péripates caraïbes et combien sont étroites les affinités des espèces, déjà nombreuses, qui le représentent. Ces affi- nités subissent, du reste, des modifications progressives, qui parais- sent être, pour la plupart, sous la dépendance étroite de l'aire géogra- phique; c'est ainsi que le P. Ohausi se rapproche surtout des espèces américaines les plus voisines. Le groupe des Péripates andicoles n'est pas moins homogène ; pourtant il s'est modifié plus vite quand chan- geaient les latitudes et, dans les régions septentrionales du Chili, se trouve déjà représenté, d'après M. Silvestri {Zool. Anz., 1899), par des Peripatoides, c'est-à-dire par des formes que l'on avait crues jus- qu'ici localisées en Nouvelle-Zélande. Pour trouver des moditications analogues dans le groupe des Péripates caraïbes, il faut quitter l'Amé- rique et atteindre l'Afrique occidentale. Au Congo, en effet, le genre (I) Ces deux exemplaires ont sensiblement 43 mill. de longueur, i de lar- geur et 3 d'épaisseur; leurs utérus paraissent vides, mais leurs réceptacles sé- minaux sont blancs et probablement remplis de spermatozoïdes. 68 Bulletin de la Société Entomologique de France. Peripatus est représenté par une curieuse espèce, le P. ThoUoni Bouv., qui se rapproche des Péripates caraïbes par la grande majorité de ses caractères, mais qui n'est pas sans présenter aussi quelques affinités avec les Peripatopsis de l'Afrique australe. Pour terminer cette rapide revue du groupe, j'ajouterai que ces derniers, au moins par leur mode de développement, se rapprochent des Parapetipatus, de la Nouvelle-Bretagne. Si la plupart d'entre eux (P. capensis Grube, P. Balfouri Sedgw.) se font remarquer par l'uniformité du développement de leurs embryons et par la nutrition purement ectodermique de ces derniers, j'ai pu me convaincre que les femelles de plusieurs Peripatopsis renferment dans leur intérieur des embryons diversement développés et que, dans le P. Sedgwicki Pure, ces embryons, à un certain stade, présentent dans la partie an- térieure de leur région dorsale une vésicule embryonnaire qui res- semble, abstraction faite des dimensions, à l'énorme vésicule trophi- que signalée par M. Willey dans le Paraperipatus Novae-Britanniae Willey. J'ajouterai que M. Purcell a signalé des embryons à divers stades dans YOpisthopatus cinctipes Pure, du Natal, et que j'ai pu vérifier cette observation sur des femelles appartenant à une variété de cette dernière espèce. Bulletin bibliographique. Académie des Sciences [C. R. hebdom. des Séances), 1900, 1, 4-6. — © Annales des Sciences naturelles, IV, 1825. — L. Dufour : Recherches anatomiques sur les Carabiques et sur plusieurs autres Coléoptères (suite). — Recherches anatomiques surl'Hippobosque des Chevaux. — J. Hàyenbach : Description du MormoUjce, nouveau genre d'In- secte dans l'ordre des Coléoptères. Annals and Magazine of Nataral Histonj {The), février 1900. — Miss G. RicABDO : Notes on the Pangoninae of the Family Tabanidae in the British Muséum Collection. — A. Goldsborough Mayer : On the Mating Instinct in Moths.— C. Norman : British Amphipoda : Fam. Lysianassidae (pL). — G. 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Pic, de Digoin, assistent à la séance. — Après la lecture et l'adoption du procès-verbal de la séance pré- cédente, le Président prononce l'allocution sui\'nnte : Mes chers Collègues, Je déclare ouverte la séance du dixième Congrès annuel de la So- ciété entomologique de France et je vous remercie d'avoir, comme les années précédentes, répondu en si grand nombre à notre appel. Je remercie particulièrement les membres de province qui sont ve- nus, quelques-uns de très loin, pour assister à cette réunion solennelle et nous communiquer le résultat de leurs travaux. Qu'ils soient les bien accueillis parmi nous! Nous sommes heureux de les voir à nos côtés et de leur dire une fois de plus en quelle estime nous les te- nons et combien nous sommes fiers des services qu'ils rendent à l'En- tomologie. N'est-ce pas à leurs patients efforts que sont dues tant de recherches intéressantes sur la vie et -les mœurs des insectes, recherches presque impossibles dans une grande ville et cependant si indispensables aux progrès de la biologie? N'est-ce pas aussi grâce à eux, grâce aux notes fauniques accumulées chaciue quinzaine dans nos BiiUetinH, que nous arrivons peu à peu à connaître les richesses entomologiques de notre belle France, à en dresser l'inventaire raisonné, à préparer pour nos Bull. Soc. Ent. Fr., l9oo. N" i 74 Bulletin de la Société Entomologiqiie de France. successeurs les matériaux d'une Géographie entomologique fraïuaisequï restera longtemps encore parmi les pia desiderata de la science? En attendant, cliers Collègues, je ne saurais trop vous engager à con- signer, dans des études locales, les résultats de vos observations et à no pas garder pour vous seuls les découvertes que vous avez faites et qui risqueraient ainsi de disparaître avec vous. Le trésor de l'avare sert tou- jours à ses héritiers quels qu'ils soient; il n'en est malheureusement pas ainsi des faits qu'un entomologiste exercé, mais trop modeste ou trop négligent, amasse sans les publier. Que de précieux documents demeurent ainsi perdus , pour longtemps peut-être, et ne seront re- trouvés qu'au prix de nouveaux efforts dont on eût pu attendre une autre utilisation ! Certes je ne me dissimule pas les inconvénients que peut offrir la publication des catalogues locaux. Il y a vingt-cinq ans, notre collègue A. Fauvel, avec la verve et la compétence que vous lui connaissez, les a magistralement exposés dans une lettre adressée au Secrétaire de la Société entomologique de Belgique, M. Preudhomme de Borre, lettre imprimée dans les Comptes rendus de cette société pour 1874 ('). Le principal écueil, c'est l'inexactitude de certaines déterminations déhcates et rendues plus dilliciles encore pour l'entomologiste qui travaille isolément, dans l'éloignement des grandes collections et des bibliothèques. Les dubia, les corrigenda, les delenda, causent de grands tracas et d'énormes pertes de temps à ceux qui veulent utiliser plus tard ces données imparfaites. Sans doute; mais dans l'impossibilité où nous sommes en notre courte vie de tout voir par nous-mêmes, force nous est bien de supporter ces ennuis pour en éviter de plus pénibles ! Et puis ces difficultés vont en s'aplanissant de jour en jour. Les bons livres de détermination de- viennent moins rares. M. Fauvel lui-même et M. Bedel ont large- ment contribué à rendre plus aisée la connaissance des Coléoptères de la Faune française. Le Species d' André et la « Monographie des Ichneu- monides » de M. l'abbé Berthoumieu ont singulièrement facilité l'étude des Hyménoptères de France. Les relations entre entomolo- gistes sont aussi plus faciles et plus fréquentes ; l'école singulière de ceux qu'on a spirituellement appelés les naturalistes cacheurs tend à disparaître peu à peu et les observations plus ou moins consciemment ou involontairement inexactes sont bientôt rectifiées. (1) Falvel (h..). Objections aux catalogues des Faunes locales. C. B, des séances delà Soc. entomol. de Belgique, t. XVII, 1874, p. ly et suiv. Séance du ^S février 1900. 7-i Pour les Orlhoptères, les excellents travaux de nos collègues Finol et Azam fournissent une base solide aux recherches ultérieures dans les régions encore mal connues. En lin pour certains ordres d'insectes, tels que les Névroptères, les Diptères, etc., beaucoup trop négligés jusqu'à présent, tout ce qu'on nous apportera relativement à la faune d'une foule de points de la France sera nouveau et, s'il y a des erreurs commises, elles seront bien excusables et sûrement réparées tôt ou tard. Elles le seront d'autant plus aisément que les indications données seront plus nombreuses et plus complètes, et c'est pour cela que je pré- fère les faunules accompagnées de commentaires aux simples listes préconisées par M. Fauvel. Je me déclare donc volontiers très partisan des catalogues locaux, à la condition que les auteurs consentent à accepter certaines règles, pas trop rigoureuses d'ailleurs , sans lesquelles les travaux de ce genre perdent une grande partie de leur valeur scientitique. La première est évidemment de délinir avec précision le territoiri; exploré, et si ce territoire est une division administrative ou politique- (arrondissement, département, province, etc.), d'inuiquer nettement les régions naturelles en lesquelles il se décompose et la distribution des espèces dans chacune de ces régions. Faute de tenir compte de cette règle, certains catalogues locaux présentent une absence d'homogénéité déplorable. Tels sont les catalogues entomologiques du département du Nord lorsqu'on n'en distrait pas l'arrondissement d'Avesnes qui, au point de vue de la géographie zoologique, appartient presque exclusivement à la province rhénoiaosane. Une tendance mauvaise et malheureusement trop générale des au- teurs de faunes locales, est de vouloir enrichir à l'excès la région qu'ils ont étudiée en y signalant des insectes dont la capture ne peut être que tout à fait accidentelle, sans faire ressortir justement ce que de pareilles trouvailles ont d'insolite et souvent même d'artificiel ('). Outre qu'il est bien plus important d'être renseigné sur les formes qui carac- térisent essentiellement la faune du territoire considéré, le désir exa- ii) Ces trouvailles iosolites, lorsqu'elles sont bien et dùtnent conslatée», et quand l'insecle se maintient pendant plusieurs années dans son liabitat excep- tionnel, peuvent avoir un intérêt considérable et mériter une étude attentive. Je citerai, comme exemple, la capture de Syntomis plicgea L., en Belgique. Celte rare espèce subalpine, signalée dès 1837 par M. de Selys-Longchamps, se trouvait assez communémeut en 1874 et se prend peut-être encore aujour- d'hui sur les remparts de Louvain. S'il y a eu introduction artificielle, la perma- nence de la race en cette localité est très remarquable, et il serait bien curieux àe connaître l'origine de cette colonie dans une station aussi inattendue. 76 Bulletin de la Société Entomologique de France. géré d'être complet, et parfois plus que complet, entraine pour l'avenir de sérieux inconvénients. Car s'il est relativement facile de combler une lacune ou de réparer une omission, c'est une tâche des plus in- grate que de réclamer la radiation d'une espèce insérée à tort dans une faune locale. On peut toujours objecter à celui qui entreprend cette besogne négative qu'il n'a pas été aussi heureux ou aussi ha- bile que son prédécesseur. Il faut souvent de nombreuses années pour qu'on accepte sa rectification et encore peut-il parfois rester le doute que l'espèce en question a bien existé là où elle a été signalée, mais qu'elle a disparu depuis. Au lieu de chercher ainsi de faux enrichissements de la faune d'une province, mieux vaudrait pour le progrès de la science réunir dans ces œuvres régionales de nouveaux renseignements sur les mœurs des animaux observés, sur leurs époques d'apparition, sur les états lar- vaires et leur développement. A cet égard, les catalogues locaux sont souvent d'une pénurie regrettable ou, ce qui est plus fâcheux encore, les auteurs se copient les uns les autres sans se contrôler, donnant ainsi une plus grande dissémination et une plus grande autorité à de vieilles erreurs, ou transformant en erreurs des observations exactes quand, par exemple, un entomologiste du Nord de la France emprunte à un entomologiste du Midi les dates d'apparition d'une espèce, l'indication des plantes nourricières, etc. Je me rappelle avec quel étonnement j'ai lu, bien jeune encore, dans des catalogues de Lépidoptères de notre France septentrionale, que les chenilles des vulgaires Colias Injale L.et Collas Edusa L., que celle du rare Hesperia comma L. vivaient sur la Covonilla cariah., plante tout à fait étrangère au Xord de la France et à la Belgique. Bien des auteurs de catalogues locaux persistent à faire vivre sur Heliotropiuni europaeum L. la chenille de Dejopeia pulchella L., alors que depuis longtemps notre collègue P. Mabille et d'autres observa- teurs ont signalé que dans le Nord de son habitat, là ou l'Héhotrope devient rare, cette chenille, d'ailleurs très modifiée, vit surtout sur Echium vulgare et sur Myosotis arvensis. Il y aurait quelque cruauté à rappeler aussi l'insuffisance de certains renseignements donnés par les compilateurs, ceux, par exemple, qui attribuent comme nourriture à divers insectes les plantes basses ou les arbres de nos forêts. Un bon entomologiste doit être quelque peu dou- blé d'un botaniste et il est curieux de voir combien des hommes qui attachent à juste titre une grande importance à la désignation exacte des espèces, variétés et sous-variétés, quand il s'agit d'un Coléoptère Sconce du 28 fcrricr 1000. 77 ou d'un Papillon, so coiiteutent facilement de mots aussi vagues que la Violette, le Plantain, la Scabieuse, etc., lorsqu'ils parlent du végétal dont ces insectes tirent leur nourriture. Des observations personnelles et précises vaudront toujours mieux que de superficielles compilations, l'ne seule pierre bien taillée dure plus qu'un vaste édifice en cartou-plàtre. Mais je m'empresse, Messieurs, de terminer celte causerie. Notre ordre du jour est très chargé et j'ai hâte de donner la parole à tous ceux d'entre vous qui ont à nous exposer les fruits de leurs recherches. Si j'ai cru devoir vous présenter ces quelques réflexions, c'est que nous avons trop rarement l'occasion de nous trouver tous réunis et de pouvoir aborder en commun des sujets de discussion générale. Gomme le faisait justement remarquer un de mes prédécesseurs dans ce fau- teuil, le regretté E. Ragonot, le grand avantage de nos sessions extraordinaires est non seulement de fournir à nos Collègues de pro- vince l'occasion d'apporter ici leurs matériaux d'études et de consulter les riches collections de la ca|iitale, mais aussi de leurs permettre de s'entretenir avec leurs collègues de Paris et de s'initiera leurs travaux. C'est par ces échanges d'idées que nous trouvons tous les moyens d'augmenter nos connaissances et que nous acquérons des forces nou- velles pour travailler avec plus d'ardeur au développement de notre belle science entomologique. Correspondance. — MM. J. Anglas et Ed. Lamy remercient la Société de leur admission. — M. le D'' A. Fumouze, Trésorier honoraire, et M. le professeur Valéry .Ma y et, de Montpellier, s'excusent de ne pouvoir assister à la séance du Congrès. Nécrologie. — Le Président a le regret de faire part à la Société de la mort de M. Louis Favarcq, de Saint-Étienne. — L. Favarcq faisait partie de la Société entomologique de France depuis 181)2 seule- ment, il s'occupait de l'étude des Coléoptères. Démission. — M. Emile Lucet, de Rouen, adresse au Président sa démission de membre de la Société. Annales. — Le Secrétaire dépose sur le bureau le Z" trimestre des Annab's de 1899. Admissions. — M. Alphonse Lavallée, licencié es Sciences na- turelles, 47, rue de Naples, Paris; et château de Segrez,par Roissy-sous- Saint-Yon (Seine-et-Oise). Entomologie yénérale, Lépidoptères. 78 Bulletin de la Société Entomologique de France. — M. Louis Loviot, 3, avenue Yélasquez, Paris. Coléoptères, Lépidoptères. — M. L. Semichon, licencié es Sciences naturelles, élève à Tlns- titut agronomique, 27, rue Cassette, Paris. Entomologie générale. — M. Raymond Peschet, 1. rue Baulant, Paris. Coléoptères. — Le laboratoire de Zoologie de la Faculté des Sciences de Rennes (Prof. L. Joubin, directeur). Présentations. — M. Léon-C. Cosmovici, professeiir de Zoologie et de Pbysiologie à l'Université, H, strada Codrescu, Jassy (Roumanie) [Entomologie générale, Lépidoptères], présenté par M. A. Giard. — Commissaires-rapporteurs .ALM. E.-L. Bouvier et G.-A. Poujade. — M. le D'' M. Jaquet, conservateur au Musée national, 71, strada Collei, Bucarest (Roumanie) [Entomologie générale, Tératologie], pré- senté par M. A. Giard. — Commissaires-rapporteurs MM. Pb. Grou- v elle et J. de Joannis. Budget. — Au nom du (Conseil de la Société qui s'est réuni le 19 février 1900 pour examiner le détail des comptes de l'exercice 1899 présenté par M. le D'' A. Fumouze, Trésorier honoraire, M. H. Des- bordes donne lecture du rapport suivant : Messieurs, Nous avons Tbonneur, au nom du Conseil de la Société, de vous sou- mettre les quelques observations que nous a suggérées l'examen des comptes produits pour l'exercice 1899 par notre bonorable collègue, M. le !)■■ Fumouze, dont la gestion comme Trésorier a pris fui au 31 décembre dernier. Au point de vue de la régularité matérielle, nous n'avons pas de critiques à formuler. Le rapporteur des comptes de 1898 avait, vous Aousen souvenez, présenté quelques réserves au sujet du lemploides exonérations; nous n'avons pas à en reproduire de semblables cette année, et nous constatons au contraire qu'alors que le chapitre des re- cettes contient un article de 1.800 francs représentant six exonérations, celui des dépenses accuse l'acbat de quatre obbgations Ouest anciennes, pour une somme totale de 1.807 fr. 65. Les autres articles, tant de recettes que de dépenses, correspondent soit à des encaissements réelle- ment effectués, soit à des dépenses dûment justifiées. L'article « Cotisations » ne se monte qu'à 6.980 francs, contre 7..')09 francs en 1898. Cet écart de 600 francs environ a pour cause, non pas tant une diminution du nombre des membres de la Société, Séance du M féciier 1900. 79 qu'une moins grande régularité, de la part de certains, à s'acquitter de leur redevance annuelle. Nous signalons tout spécialement ce relâ- chement à notre nouveau Trésorier, et nous comptons sur son dévoue- ment pour faire pénétrer dans l'esprit des retardataires ces deux vérités, bien faciles sembic-t-il à s'assimiler, d'une part, que la Société no peut publier sans argent, d'autre part, qu'en entrant dans son sein, on con- tracte un engagement annuel et qu'il y a convenance à le tenir. Sous le bénéfice de cette observation, nous vous proposons de don- ner décharge de ses comptes à notre ancien Trésorier, et de le remercier d'avoir bien voulu remplir, pendant nombre d'années, la charge souvent lourde, et en tout cas fort ingrate, de tenir notre caisse et d'administrer notre avoir. Après avoir examiné la gestion de notre honorable Collègue , nous l)rofiterons, si vous le voulez bien, de cette circonstance, pour analyser rapidement la situation financière de la Société, telle qu'elle résulte des comptes dont il s'agit. L'exercice 1899 semble, au premier abord, se solder par un excédent assez important, atteignant le chiffre de 737fr.20. Nous devons vous avertir que cet excédent n'est qu'apparent; l'article « frais d'impression» ne comprend en cfi"et que la dépense de trois fascicules dWnnales (4^ trimestre de 1898, 1«'- et 2*^ trimestres de 1899), alors que les recettes de chaque exercice doivent réglementairement pourvoir à la publica- tion de quatre fascicules. Il faudrait donc, pour que la situation fût entièrement satisfaisante, que le solde créditeur de l'exercice dépassât ou au moins atteignit les frais de pubUcation du fascicule dWnnales qui paraîtra prochainement et complétera le volume à imputer sur l'exercice 1899. Or, le montant de cette dépense ne sera guère inférieur à 1.000 francs, et le reliquat disponible n'étant que de 737 fr. 20, ce n'est plus i)ar un excédent, mais bien par un déficit de près de 300 francs, que semble devoir se liquider l'année 1899. Nous av(»ns heureusement un moyen de parer à cette situation. Le compte spécial de L'Abeille, que tenait également M. le D'' Fumouzc, présente, tous frais payés, au 31 décembre 1899, un solde encaisse do 621 fr. 25 qui provient des économies réalisées depuis plusieurs années. La publication, qui semble pouvoir se suffire avec ses propres ressources, n'a pas besoin de cette somme pour continuer à paraître régulièrement, et rien n'empêche, par suite, de l'incorporer aux re- cettes générales de la Société pour 1899, ce qui suffira, et bien au delà, pour acquitter la note que nous présentera l'imprimeur pour le pro- chain fascicule àWnnales. Votre Conseil, Messieurs, reconnaît que c'est là un expédient, et 80 Bulletin de la Société Entomologique de France. qu'on ne pourrait, les années subséquentes, compter sur une semblable source de revenus. Aussi est-il bien décidé à chercber ailleurs, pour le prochain exercice, soit des recettes nouvelles, soit des économies. Dans cet ordre d'idées, il se propose de tenir plus rigoureusement la main à rapplication des articles du règlement qui restreignent à une page l'étendue des communications qui peuvent être insérées au Bul- letin, Qlk douze par an le nombre des descriptions d'espèces nouvelles que peut donner chaque Sociétaire. Ces limites ont été fréquemment dépassées, et le résultat a été de donner au Bulletin une ampleur à laquelle correspond un très sensible accroissement de dépense. Nous comptons réaliser de ce chef quelques économies dans l'avenir, et si notre Trésorier, plus heureux que son prédécessear, obtient des retar- dataires, trop nombreux hélas! qu'ils se mettent en règle vis-à-vis de la caisse, il n'est pas douteux que l'exercice 1900 se soldera régulière- ment, c'est-à-dire avec la seule aide de ses ressources normales. Nous vous prions, Messieurs, de vouloir bien, en approuvant le principe des mesures auxquelles, dans ce but, nous nous proposons de recourir, nous donner l'autorité nécessaire pour en poursuivre l'exécution. Proposition de revision du Règlement. — M. Ch. Alluaud donne lecture de la proposition suivante qu'il dépose sur le bureau : Monsieur le Président, Par suite du développement qu'a pris notre Société pendant ces der- nières années, grâce à l'accroissement progressif et continu du nombre de nos membres, grâce aussi à la disjonction des Annales et du Bulle- tin qui a donné à nos publications une extension considérable, un cer- tain nombre des articles de notre Règlement ne sont plus en rapport avec cette situation nouvelle. Les uns sont tombés à juste litre en dé- suétude et devraient être supprimés, d'autres au contraire demande- raient à être modifiés et appliqués avec plus de rigueur. Je viens donc vous demander, conformément à l'article 34 des Sta- tuts, de vouloir bien proposer à la Société de prendre en considération la nécessité qu'il y aurait à procéder à une revision de notre Règle- ment. Charles Alluaud. La Société renvoie la proposition de M. Ch. Alluaud à son conseil qui lui présentera un rapport dans une prochaine séance. Congrès des Sociétés savantes. — Le Président annonce à la So- ciété que le Congrès des sociétés savantes s'ouvrira, à la Sorbonne, Séaiwe du 2 oblongo-ovata , in Q bre- viora, acuminata), caslanea, niacuUs fuscis duabusque vittis palUdis ornaia. Arca niediastina medio valde ampliala, in c? ad médium, in 9 ultra médium marginis anticae extensa. Area scapularis opaca in 9, opaca usque ad médium dehinc hualina in c3. Area discoidalis angusta; venu ulnaris anterior flexuosa. Area ulnaris lanceolata. Alae hgalinae, brevissimae, subaborticae. Femora tibiaeque posticae in modum « Arc. fuscum » coloratae, exceptis tamen lobis genicularibus in utroque sexu et condylo 9 pallidis. Abdomen flavum, supra vittis obliquis fuscis signatum in 9 ; sulfu- reum, supra maculis stramineis et griseo-sulfureis marmoratum in cJ. Lamina supra-analis o" sulco basale longitudinali impressa. Long. — fem. post. 14 » 17 — 18 » De taille moyenne, les mâles bien plus petits que les femelles, la co- loration de cette espèce est à peu près la môme que celle des autres Arcgptera. Sa tête est grande, ornée sur l'occiput de deux lignes noires, courbées, placées derrière les yeux, comme chez VArc. fuscum. Le vertex possède souvent à son apex une petite carène longitudinale très courte; les îovéolcs temporales contiguës, imprimées, ont leurs bords inen tranchés; le front est plus ou moins foncé; la côte frontale, où se trouvent des points imprimés, espac(''S les uns des autres, comme sur le restant de la face, est convexe ou plane au-dessus de l'ocelle et presque oblitérée en dessous, chez le o seulement elle est sillonnée un peu avant et après l'ocelle. Les antennes, brunes à base claire, sont de la longueur de la tête et du pronotum réunis chez le J et plus lon- gues chez la 9. Le pronotum, vert foncé, plan, glabre, a son bord posb'rieur à angli; corporis an tenu. 6 22 — 25 8 mill. 9 30 — 37 mill 8 — 9 » pron. ehjtr. ail. o 10 — 12 4 - o 6 — 7 » 9 — 10 )) (j » 84 DuUelin de lu Société Entomologique de France. obtus (bordé de clair chez la ç) et sou bord autérieur droit et conco- lore. Sa carène médiane est aiguë, de la couleur du pronotum ou par- fois, mais rarement, entourée d'une ligne claire chez la ç. Les carènes latérales sont rugueuses, peu saillantes, surtout marquées par des li- gnes larges et d'un blanc sale chez la ç, étroites et jaune soufre à l'état frais, parfois brunes à l'état sec chez le o", presque oblitérées entre les sillons transversos; dans la prozone elles sont anguleusement recourbées et après le sillon typique bien divergentes. Les lobes réflé- chis sont rugueux et ornés d'une grande tache claire touchant leurs bords antérieur et inférieur et allant jusqu'au sillon typique. Les élytres sont abrégées dans les deux sexes, ovales allongées chez le (5, plus courtes et accuminées à l'apex chez la ç, de couleur châ- tain, ornées de taches brunes à la base et de deux lignes claires : l'une recouvrant le champ scapulaire et semblant prolonger jusqu'à l'extré- mité de l'élytre la hgne claire qui recouvre les carènes latérales du pronotum, l'autre située dans le champ anal, touchant la nervure anale. Leurs nervures sont noires de la base au milieu; le reste en est châtain, excepté toutefois la nervure anale qui est très claire. Le champ médiastin, bien renflé en son raiheu, atteint chez le cj le milieu du bord antérieur de l'élytre et le dépasse chez la ç ; on y remarque une 'nervure adventive. Le champ scapulaire, plus étroit, est clair chez le c5, opaque de la base à l'extrémité du champ médiastin, ensuite hyalin et fénestré par des nervules parallèles; entièrement opaque chez la ç. Les nervures radiales, très rapprochées à la base, sans pourtant se confondre, sont divergentes après leur milieu, plus chez le c? que chez la ç. Le champ discoïdal est étroit et la nervure ulnaire antérieure bien flexueuse. Le champ ulnaire est en forme de fer de lance et les nervures ulnaire postérieure et anale sont parallèles et presque droites. La nervure axillaire n'atteignant jamais l'apex do l'élytre est plus ou moins courte. Le champ anal est assez élargi et possède une nervure adventive. Les ailes, hyalines, très courtes, presque avortées, ont des nervures apparentes. Les fémurs et les tibias postérieurs sont colorés comme ceux de VArc. fusciim, si ce n'est les lobes des genoux des deux sexes et les condyles des femelles qui sont marron clair au lieu d'être noirs. La poitrine, large, est d'un jaune gris chez la ç et d'un jaune soufre chez le 6- L'abdomen, de mémo couleur, est marqué en dessus, de chaque côté, chez la ç, de lignes obliques plus foncées et chez le c5 de taches, les unes d'un jaune paille et les autres d'un jaune gris. Séance du 28 [écrier lOOU. 85 La plaque sur-anale c? est enfumée et possède un sillon longitudinal à la base. VArc. Klieili prend place à côté de VArc. hibiaiuDi Brulb', dont elle se rapproche surtout par les carènes latérales du pronohun et les or- ganes du YOl. Elle en diffère pourtant par son pronotuni non giljbeux et le sillon longitudinal ([ui orne la hase de la plaque sur-anale des mâles. On trouve celte espèce sur tout le versant nord de la montagne de Lâchons; mais on la rencontre avec jdus d'abondance sur un petit pla- teau de ô'O mètres de longueur sur "l^i de largeur, ai)pelé Clôt du ma- réchal, situé au-dessus du village de La Bastide, à 1.3(j0"' d'altitude. J'ai dédié celte espèce à mon ami Napoléon Kheil, de Prague, qui vient depuis plusieurs années chasser dans le Var. Descriptions de Coléoptères recueillis par M. H. Perrier de la Bâthie à Madagascar Par L. Fairmaire. Siagona hovana, n. sp. ■ — Long. 12 mill. — Ohlonfja, piceii, ni- tida, subtils cum ore, antennis pedibusque rufescentibus, glabra; capite prothorace vix angustiore, convexiusculo, sat grosse punctato, medio taxe, lateribus densius et fere rugose, utrinque acute carinato, mandi- biilis validis, fortiter arcuatis, antennis sat gracilibus, corporis médium superantibus, articulo P rugosulo-punctato , articulo â^ tertio paruni breviore ; prothorace transverso, postice valde angustato, antice fere recte truncato, angulis paulo et obtuse prominulis, dorso sat grosse mo- dice punctato, ditenuato, medio nigro, Jateraliter Inte, antice posticeque angustissime fîaco-marginato: scutello fusco-nigro; elgtris parum profande p)inctato-striatis,basi, la- terihus interduni maculaque ante-apicali nigro-fuscis, cpice sulphureo- guttatis. — çj Tibiis posticis pane médium sinuatis introrsumque cur- vatis. — Long. 3 Iji mill. Allongé, parallèle. Tète assez large, subconvexe, curvilinéairement rétrécie derrière les yeux qui sont assez gros et saillants, très fine- ment alutacée et d'un noir presque mat sur sa partie postérieure, d'un blanc à peine jaunâtre en avant, la coloration noire s'avançant Smnce du 2S [nrin- lf)(j(). 9o jusfiuaii milieu du fruiit, liisiiuiéc à sou bord aiUi'ricur, avec l'échaa- crurt' Qiédiaiio arrondie, un peu plus profonde que les deux latérales; antennes assez robustes, dépassant à peine la moitié du corps (?), un peu plus longues (cî), brunâtres, avec les deux premiers articles d'un jaune pâle, souvent un peu obscurcis en dessus, le premier très allongé, un peu épaissi et légèrement courbé vers rexlrémité, 2" égal au ;{". Pronotum à peu près aussi long (jne large à la base, sensiblement ])Ius étroit dans son milieu (pie la léte y compris les yeux, coupé droit en a\aul, légèremeiil arqué eu arrière à son bord postérieur, un peu rétréci eu avant à partir du milieu, subpa- rallèle postéri(!urement avec les angles un peu tournés eu dehors, vi- siblement rebordé sur tout son pourtoui', ci'eusî' dans toute sa lon- gueur d'un sillon assez profond, peu distinctement et éparsemeut pointillé, paraissant finement alutacé à un fort grossissement, glabre, presque mat, noir ou d'un brun noirâtre dans son milieu, largement bordé de chaque côté de jaune très pâle, avec le bord antérieur et la base lisérés de même. Écusson d'un uoii' brunâtre. Élytres sensible- ment plus larges que le pronotum â la base, parallèles, deux fois cl demie environ aussi longs que larges, marqués de ligues de points peu profonds, confuses postérieurement, peu brillants, légèrement pubes- cents, d'un gris jaunâtre, avec le bord basilaire, les bords latéraux eu partie et une grande tache anté-apicale d'un brun plus ou moins foncé, parés à l'extrémité d'une tache d'im jaune souh'é vif. Dessous du corps et pattes d'un lestacé jjàle; partie postérieure de la tète noire jusqu'aux yeux; milieu des segments abdominaux, moitié apicale des cuisses postérieures, majeure partie des tibias et tarses de la même paire rembnmis. — c Tibias postérieurs assez fortement sinués et coudés intérieurement en arrière du miUeu ; dernier arceau ventral de l'abdomen subtriangulairement entaillé â l'extrémité. Algérie : mont Edougli, près Bône(Leprieur,Beder. — Collection Bedel et la mienne. Voisin du nùjyibuccis Mars., mais de forme plus allongée, et distinct en outre par l'épistome concolore, le prolhorax plus étroit, les élytres à lignes ponctuées moins marquées, les pattes de la deuxième paire entièrement flaves,la forme des tibias postérieurs chez le (5, etc. Il ressemble aussi beaucoup au dnjocoi-tps Rottenb., de Sicile; mais le prothorax est plus étioit et plus allongé, les é'iytres sont plus longs, bordés de noir à la base et parfois sur les côtés, les tibias sont plus profondément sinués intérieurement chez le c5, etc. Ohs. — En décrivant le M. ddicatulus (Bull. Soc. eut. Fr., 1899, 96 Bulletin de la Société Entomoloyique de France. p. 370), j'ai omis de faire mention de la tache jaune pâle qui termine les élytres. Bien que cette tache ne soit pas très apparente, elle n'en existe pas moins et doit être signalée. Recherches sur la structure et le développement postembryonnalre de l'ovaire des Insectes. — I ' Culex pipiens L. Par A. LÉcAiLLox. L'élude du développement embryonnaire des Insectes montre que, chez ces animaux, les cellules sexuelles, les gonades, se séparent de très bonne heure des cellules somatiques et semblent être toujours de nature ectodermique. Elles se groupent bientôt en deux petites masses pleines s'entourant chacune d'une enveloppe formée de cellules mésodermiques aplaties. Souvent ces d'^ux petites masses ne se modi- llent plus, au moins dans leur structure intime, et restent telles quelles jusqu'à la lin du développement embryonnaire; ce sont les rudiments ou ébauches des organes génitaux. Je me suis surtout proposé, dans les recherches dont je commence aujourd'hui à publier les premiers résultats, de suivre l'évolution de l'organe femelle depuis cet état d'ébauche jusqu'au moment où il a atteint sa maturité. J'ai limité mes observations à peu près exclusive- ment à la partie essentielle de l'ovaire, c'est-à-dire aux cellules sexuelles elles-mêmes, et j'ai laissé de côté les parties accessoires de l'organe femelle ainsi que ses conduits vecteurs. I^a question ainsi comprise, bien qu'étant évidemment un des points les plus importants de l'histoire des Insectes, n'a pas encore été traitée, jusqu'ici, d'une jiia ni ère satisfaisante. Les auteurs décrivent générale- ment les ovaires des Insectes comme constitués par un nombre variable de gaines ovariques dans chacune desquelles sont placés, les uns à la suite des autres, des œufs à divers états de développement. A ces œufs seraient jointes, dans beaucoup de cas, des cellules vitellogènes intervenant plus ou moins directement dans la formation du vitellus nutritif. Eiïectivement, il en est ainsi la plupart du temps. Mais si l'on observe méthodiquement les divers groupes d'Insectes, et dans chacun de ces groupes un nombre suffisant d'espèces, on ne tarde pas à se convaincre que le schéma classique soulîre de nombreuses exceptions. Souvent, par exemple, soit chez des types inférieurs de la classe, soit chez des espèces appartenant aux ordres les plus différenciés, chaque ovaire, pris Séancfl du 28 février WOU. 07 peu avant le moment de la ponte, est formé non pas de gaines ovariques, mais d'une simple poche contenant les œufs. Cette dernière disposition est manifestement plus simple que l'autre ; mais on ne comprend pas très bien, a priori, pourquoi elle existe à la fois dans des types inférieurs et dans des espèces très élevées. A moins qu'il ne s'agisse là que d'un caractère de convergence et que, partis d'un point commun (les ébauches des organes génitaux étant identiques), les ovaires mûrs ne soient arrivés à avoir des structures très analogues qu'après avoir évolué dans des directions très différentes? Il est de toute évidence que l'étude du développement postembryonnaire de l'ovaire peut seule résoudre cette question. Sans vouloir entrer maintenant dans d'autres considérations qui seront mieux placées après la description des faits qui se passent chez les divers types, j'ajouterai encore, cependant, que les questions qui se rapportent aux cellules vitellogènes n'ont pas été non plus, jusqu'ici, nettement résolues. L'œuf étant, dans tous les cas normaux, très abon- damment pourvu de réserves nutritives, on peut penser que l'existence des cellules vitellogènes doit être probablement universelle. Mais, sur ce point encore, de nouvelles recherches sont nécessaires, et l'étude du développement postembryonnaire de l'ovaire doit permettre de ré- soudre définitivement le problème. Je résumerai très brièvement, dans la suite de cette communication, les principaux faits que j'ai observés chez le Cousin; j'envisagerai suc- cessivement : i° L'ovaire à l'état de maturité; 2° L'ovaire à l'état d'ébauche ; 3° Les modifications qui surviennent quand l'ovaire passe de l'état d'ébauche à l'état de maturité. 1" Ovaire à l'état de maturité. Chaque ovaire a la forme d'un sac allongé s'étendant sur la plus grande partie de la longueur de l'abdomen. En avant, le sac se rétrécit un peu et se termine par une extrémité arrondie. En arrière, il se rétrécit de nouveau et se transforme insensiblement en un oyiductc (|ui va s'unir à l'oviducte adjacent pour former avec lui un court con- duit commun. Les deux ovaires sont serrés l'un contre l'autre suivant le plan de symétrie du corps, de sorte que, de ce coté, leur surface est aplatie, tandis qu'elle est arrondie partout ailleurs. La masse formée par les deux ovaires occupe presque toute la cavité du corps qui se trouve 98 Bulletin de la Société Entomologique de Fiance. ainsi distendue, tandis que la place occupée par les autres organes est réduite au minimum. La section transversale de cette masse est à peu près de forme circulaire. La paroi de chaque poche ovarienne est formée par une simple mem- ])rane très mince. A l'intérieur sont placés les œufs qui, bien que libres à ce moment , ne sont pas disposés au hasard. Ils ont gardé , par suite de la pression qu'ils exercent réciproquement les uns sur les autres, la position qu'ils avaient pendant les stades plus jeunes. Ils sont dis- posés en files longitudinales s'étendant sur toute la longueur de l'ovaire. Dans chaque file, chaque œuf a une extrémité appliquée contre la paroi ovarienne et l'autre extrémité dirigée vers l'intérieur de la poche. En outre, chacun d'eux est placé obliquement sur l'axe de l'ovaire, de manière que l'extrémité située contre la paroi de ce dernier soit plus antérieure que l'autre. Comme Ta décrit et figuré Réaumur, l'œuf a à peu près la forme d'un cigare dont le gros bout serait surmonté d'un col court et évasé. J'ajouterai que cette région correspond à l'extrémité antérieure de l'œuf, tandis que la région pointue représente l'extrémité postérieure de ce dernier. Quand l'œuf est pondu, c'est son extrémité antérieure (]ui repose sur l'eau et, conformément à la loi de Hallez, c'est par là (lue sortira la larve. L'œuf, comme chez les autres Insectes, est formé de protoplasma mélangé d'une quantité considérable do globules deutoplasmiques. Il jiossède une membrane vitelline bien dilî'érenciée, très visible et assez épaisse. Le chorion a une structure assez simple; il est formé de deux lames parallèles, peu épaisses, réunies l'une à l'autre par un nombre considérable de petits piliers cylindriques, dirigés perpendiculairement aux deux plaques, et de grosseur variable. Il y a une dillérence dans la nature chimique de la substance qui forme les piliers et celle qui forme les deux lames, car la première seule se colore très fortement jiar certains réactifs. Le col que l'œuf présente à son extrémité anté- rieure a la même structure que le chorion ; c'est une expansion de ce dernier. 2" Ovaire à l'état d'ébauche. Pendant toute la durée de la vie larvaire, les organes génitaux de- meurent à l'état d'ébauche. Celle-ci consiste en deux petits massifs cellulaires situés dans le sixième anneau abdominal. Chaque massif est de forme ovoïde, a son plus grand axe dirigé suivant la lon- gueur du corps et est constitué par un groupe de grosses cellules serrées les unes contre les autres de manière à prendre, par suite de pression Séance du 28 février 1900. 99 réciproque, des formes polyédriques. Autour de ces cellules, qui sont les cellules sexuelles proprement dites, les gonades, est une enveloppe |)eu épaisse, foi'mée par des cellules très aplaties qui sont rentlées seu- lement au niveau des noyaux. Cette enveloppe donne naissance à deux lilaments grêles, sans cavité visible, qui partent, l'un de l'extrémité antérieure, l'autre de l'extrémité postérieure de chaque massif génital. Même dans les larves très jeunes, le fdament postérieur tout au moins est toujours visible. Sur les Coupes transversales du corps, on peut \oir que les deux petits massifs sexuels sont placés latéralement, l'im à droite, l'autre à gauche du tube digestif. .3" Modifications que subit l'nvaire pendant la période de maturati(tn. L'évolution de l'ovaire, complètement arrêtée durant la vie larvaire, reprend au contraire activement pendant la période nymphale. L'enveloppe de l'ébauche ovarienne s'agrandit à mesure que la masse de cellules qui y sont contenues augmente de volume; elle conserve louj(iurs la forme d'un sac ovoïde qui croit à la fois en longueur et en largeur. Les cellules sexuelles, de leur côté, augmentent considérable- ment en nombre et bientôt commencent à se différencier dans des sens divers. Si on examine l'organe femelle à la fin de la nymphose, ou au moment où l'Insecte ailé vient de sortir de la nym|)he, on lui trouve la stiiicture suivante : Chaque ovaire a la forme d'une masse allongée, s'étendant sur toute la longueur de la partie moyenne de l'abdomen. Dans l'axe de la masse, allant jusqu'à une faible distance de chacune de ses extrémités, se trouve une colonne creuse, dont la paroi est faite d'une seule assise de cellules à noyaux arrondis et serrées les unes contre les autres. De la siu'face entière de cette colonne, se détachent, dans un sens oblique, de nombreux pédoncules formés de cellules identiques à celles des parois de la colonne centrale. Chaque pédoncule porte, à son extrémité opposée à celle par laquelle il tient à la colonne, un ren- llement ovoïde volumineux, dans lequel on distingue une paroi formée de celluh's aplaties, et une masse interne de grosses cellules pressées les unt'S contre les autres. Entre les pédoncules et les rentlements ovoïdes sont de nombreuses trachées. Autour de l'ensemble formé par la colonne centrale, les pédoncules et les renflements ovoïdes, on trouve l'enveloppe agrandie de l'ébauche ovarienne primitive. Tout ce qui est à l'intérieur de cette enveloppe, à l'exception des trachées, pro- vient delà dillérencialiondes gonades ou des cellules qui en sont dérivées. 100 BuUetm de la Société Entomologîqne de France. Pendant la période de la vie adulte qui s'étend jusqu'au moment de la ponte, révolution de l'ovaire s'achève. La paroi de l'ovaire nnu- provient, en délinitive, de la paroi ovarienne décrite précédemment. L'une des grosses cellules de chacun des renllements ovoïdes pédon- cules devient un œuf qui accumule dans son intérieur des globules deutolécithiques et sécrète ensuite à sa surface une membrane vitelline. Les autres grosses cellules qui accompagnent la cellule œuf jouent le rôle de cellules vitellogénes ; elles disparaissent vers la Un de la matu- ration de l'œuf. Les cellules aplaties qui forment la paroi de chaque renflement ovoïde constituent un follicule entourant l'œuf et les cellules vitellogénes; plus tard elles sécrètent le chorion de l'œuf. La colonne centrale et les pédoncules qui en partent persistent pendant un certain temps; mais, à mesure que la maturation s'avance, les cellules qui les forment se désagrègent et finissent par disparaître. Finalement, de toutes les cellules contenues dans l'intérieur du sac ovarien, les œufs seuls persistent : l'ovaire a atteint sa maturité. Comme on vient de le voir, l'ovaire du Cousin a, au début et à la fin de son développement, une structure très simple; mais ce déve- loppement n'en est pas moins assez compliqué. Il faut noter surtout que parmi les cellules sexuelles proprement dites il y a une diffé- renciation très accentuée. Certaines de ces cellules, seules, se trans- forment en œufs, alors que les autres ne jouent que des rôles acces- soires. Il y a là une division du travail très accentuée et qui ne doit d'ailleurs pas surprendre, puiscjuMl s'agit d'une forme animale très perfectionnée. Sur les aberrations de VAglia Tau L. [Lép.] Par Th. Seebold. 1. -- al). FERENiGRA Th. Mg. = LUGENs Stdf., Bcvl . Evt . Zcitschr., Bd. XXXII. 2. — ab. MELAiNA Gross., Iris, 1897. La ferenigra est caractérisée par un obscurcissement des bords (de la périphérie) des ailes; tandis que la melainaix les bords des ailes un peu plus clairs que le reste qui est d'un brun noir foncé. Un mâle de cette dernière aberration a été trouvé in copula avec une femelle type dont la ponte donna o6 chrysalides d'où sortirent 11 mâles et 6 femelles de l'ab. melaina; le reste de l'éclosion était com- posé d'exemplaires typiques, sans aucune forme intermédiaire. Les mâles noirs n'acceptèrent pas les femelles de la même couleur, Séance du 2S févriev 1900. 101 mais un màlc jaune (typo) s'accoupla do suite avec une femelle noire. Des 30 œufs obtenus do ce couple naquirent 13 chenilles dont deuK chétiyes. Le reste des œufs n'était sans doute pas fécondé. Celte aberration a été trouvée dans les forêts de Hêtres des Alpes de la Styrie, à partir du 15 avril jusqu'à la On de mai, et jamais au-des- sus de 800 mètres d'altitude. Elle est toujours d'une très grande rareté. A propos de l'apparition tardive des Lampyres, en 1899, réponse à M. Gadeau de Kerville Par S. JOL'RDAIN. Ala suite de l'oijservation de M. H. Gadeaude Kerville ('), je tiens à bien préciser le sens de ma note sur ^apparition tardive des Lam- pyres. J'en ai bien rencontré quelques-uns, à Portbail et dans les environs, au temps normal de leur apparition, mais celle-ci a atteint son maxi- mum plus tard, à une époque où d'ordinaire ils ont disparu. L'accouplement des Coléoptères Par H. Gadeau de Kervu-le. Depuis quelques années, je me livre à l'étude de l'accouplement dans la série animale, et regrette (lue mes longs travaux faimiques et dendrologiques ne me laissent point plus de temps pour efïectuer des observations et des expériences sur ce captivant sujet. Dans cette étude, je ne m'occupe nullement de l'anatomie et de la physiologie des organes génitaux, ni de leurs produits, réservant mon attention à l'acte de l'accouplement et à ses préludes, sujet vaste néan- moins, étant donné qu'il comporte aussi la connaissance des condi- tions ambiantes dans lesquelles s'opère l'accouplement, des époques où il se fait, do sa durée, de la répétition de l'acte copulateur, etc. (]hez les Arthropodes, il existe une grande variété dans la manière dont se fait l'accouplement, et il faudrait de nombreuses pages pour eu présenter un simple résumé, que, je l'espère, j'aurai l'honneur et le plaisir de communiquer par fractions à notre Société. Bien que la question de l'accouplement des animaux constituant les difTérents groupes de l'embranchement des Arthropodes soit fort iuté- (I) Bull. Fr., 1900, p. 29. 102 Bulletin de la Société Entomologique de France. ressante, et que de nombreux renseignements à cet égard aient été insérés dans quantité de publications, cette question n'a pas jusqu'ici — du moins à ma connaissance — été traitée, avec les développements qu'elle comporte, dans des mémoires spéciaux. Peut-être un sentiment de pudeur ou la crainte de la raillerie ne sont-ils pas étrangers à celte lacune? Pourtant, l'impudeur n'existe plus où la science apparaît. Plus tard, je parlerai en détail de l'accouplement des Coléoptères, et y joindrai une bibliographie aussi complète que possible. En ces li- gnes, je me borne à donner, sur l'accouplement de ces insectes, une brève généralisation, établie à l'aide des renseignements publiés et de mes observations personnelles. On sait fort bien que dans la recherche des femelles en vue de l'ac- couplement, les Coléoptères mâles sont tout particulièrement guidés par leur odorat ; mais la vue et l'ouïe ont aussi un rôle dans cette re- l'ig. 1. Fig. 2. cherche. Les mâles des espèces photogènes sont attirés par la lumière qu'émettent les femelles, de même que les mâles de certaines espèces le sont par les bruits spéciaux que les femelles produisent. Chez le plus grand nombre des Coléoptères, l'accouplement a lieu le mâle étant monté sur le dos de la femelle. Le plus souvent, la partie antérieure du thorax du mâle est légèrement en arrière de la partie antérieure du thorax de la femelle, ou à sa hauteur. Les deux thorax sont, ou plus ou moins proches l'un de l'autre, ou plus ou moins dis- tants, selon la forme plus ou moins plate ou plus ou moins convexe de la partie dorsale de la femelle. La figure 1, représentant l'accouple- ment du Lytfa optabilis (Fald.) (grossi 2 fois linéairement), et la ligure 2, montrant l'accouplement de YApion onopordi (Kirby) (grossi 5 fois linéairement) en sont des exemples. Il convient d'ajouter que la position du mâle sur la femelle dépend aussi des conditions de la pé- nétration du pénis dans l'appareil génital de cette dernière. Pendant la copulation, les pattes du mâle ont un rôle important, servant à le maintenir fixé sur le dos de la femelle. Les pattes antérieures et les Séance du '2S fécrier 19U:J. 103 pattes intermédiaires, ou seulement les pattes antérieures, ont l'usage en question, les autres pattes demeurant libres, ou bien les six pattes servent au mâle à se tenir cramponné sur la femelle. Chez les Coléoptères dont les pattes sont longues, les tarses et les ongles s'appliquent plus ou moins à la partie ventrale de la femelle. Mais chez les Coléoptères qui ont des pattes courtes, tels que, par exemple, les Coccinellidés, les ongles des tar- ses s'accrochent au bord externe des élytres. concourant ainsi, d'une ma- nière efficace, à la soUdité du maie sur la femelle. Un exemple de ce fait est montré par la figure 3, qui repré- sente l'accouplement de VAdonia varie- gâta (Goeze) grossi 4 fois linéaire- Fig. 3. ment. Parmi les Coléoptères qui ont ce mode d'accouplement, de beaucoup le plus fréquent dans cet ordre d'insectes, les mâles d'un grand nombre d'espèces possèdent, soit aux tarses des pattes antérieures et intermé- diaires, soit aux uns ou aux autres, des modifications, importantes ou plus ou moins légères, qui contribuent à maintenir l'équilibre du mâle sur la femelle. Ainsi, chez les bijUcus, les trois premiers articles des pattes antérieures des mâles sont dilatés et réunis, formant une pa- lette garnie, en dessous, de nombreuses papilles et de deux cupules; en outre, les mêmes articles du tarse des pattes intermédiaires sont plus larges que les deux autres articles et garnis en dessous d'un tissu spongieux. Grâce à cette disposition, le Dytique mâle peut se tenir cramponné sur la femelle, qui, en nageant vigoureusement et avec brusquerie, cherche à se débarrasser de son cavalier. Chez la plupart des espèces de la famille des Carabidés, un ou plusieurs des premiers articles des tarses antérieurs ou des tarses intermédiaires des mâles sont dilatés et plus ou moins garnis, en dessous, de petites saillies servant à augmenter la solidité du mâle sur la femelle. Chez les Cicindela mâles, les trois premiers articles des tarses antérieurs sont plus larges que les deux autres et pourvus de brosses à leur partie inférieure; etc. Outre les pattes, il est possible que les antennes jouent aussi un rôle dans l'accouplement. En ellét, il parait que les antennes des Mé- loés mâles servent, pendant la copulation, à tenir les antennes de la femelle. Si ce fait est exact, il y a tout lieu de croire qu'il n'est [)as spécial aux Méloés. 104 BuUelin de la Société Entomologique de France. Le plus souvent, après quelques tentatives infructueuses dont le nombre dépend évidemment des conditions physiques et physiologi- ques dans lesquelles se trouvent les deux animaux accouplés, le mâle introduit son pénis dans l'appareil génital do la femelle, où il déverse le sperme, soit libre, soit agglutiné en spermatophores. Ces derniers, lorsqu'ils sont abondants, peuvent même déborder de l'appareil génital de la femelle et adhérer à la partie inféro-postérieure de son abdomen. Ce dernier fait s'observe chez les Dytiques. Il est très important d'ajouter que l'appareil copulateiu' des Coléo- ptères mâles présente souvent des modifications qui leur permettent de maintenir plus ou moins solidement la femelle pendant la durée de l'accouplement. Chez de nombreux Coléoptères de la famille des Scarabéidés, entre autres dans la sous-famille des Mélolonthinés. le mâle, grimpé sur le dos de la femelle pendant les premières phases de la copulation, est obligé, en raison de la forme de son pénis, de se renverser progressi- vement sur le dos, afin de pouvoir introduire en entier cet organe dans l'appareil génital de la femelle. Ce fait est très facile à constater chez le Melolontha rulgaris (F.). Tandis que, pendant des heures, la femelle occupe une position nor- male, le mâle est derrière elle, en ligne droite, le ventre en l'air et plus ou moins inerte. Tantôt, la femelle reste immobile, tantôt elle traîne, dans cette lamentable posture, son époux qui, dans certains déplacements de la femelle sur le feuillage, se trouve suspendu dans le vide. Bien que la position d'accouplement dans laquelle le mâle se tient sur le dos de la femelle soit, de beaucoup, la position la plus fréquente chez les Coléoptères, il existe néanmoins, chez un grand nombre d'es- pèces, un autre mode de copulation, dans lequel le mâle et la femelle sont en hgne droite, bout à bout, le pénis du mâle engagé dans l'ap- pareil génital de la femelle, et les deux sexes reposant normalement sur leurs pattes à l'endroit où ils se trouvent. Cet accouplement li- néaire existe dans les famille des Bostrychi- dés, Cantharidés, Cryptophagidés, Scydmé- nidés, etc. La figure 4, qui représente deux rig. 4. Atomaria testacea (Steph.) en copulation, grossis cinq fois et demie linéairement, montre un exemple de cet accouplement linéaire. Ce serait une grave erreur de croire que toutes les espèces d'une même famille s'accouplent de la même manière. Ainsi, par exemple, les deux modes de copulation que je viens de d('crire existent, non Séance du 28 février 1900. lOo seulement dans la famille des Cantliaridés. mais dans la sous-famille des CanHiarinés. Outre ces deux formes d'accouplement, on a observé, dans Tordre des Coléoptères, des modes particuliers, chez les Cebrio, par exemple. On a dit que les femelles de ces insectes se bornaient à faire saillir, à la surface du sol, leur long vagin dans lequel le mâle introduisait son pénis. Toutefois, il paraît aussi que les femelles de Cebrio sortent de terre comme les mâles, au moment de s'accoupler, mais (|u'elles se retirent dans leurs galeries souterraines dès que la copulation est ter- minée. Les Coléoptères s'accouplent aux différentes saisons; toutefois, c'est pendant la saison chaude que, dans les régions froides et tempérées, les accouplements de ces insectes sont de beaucoup le plus nombreux. Ils ont lieu, soit durant le jour, souvent en plein soleil et par les temps orageux, soit pendant la nuit ou au crépuscule. La durée de la copu- lation est très variable; malheureusement, les renseignements publiés à ce sujet sont si peu nombreux, qu'il est impossible d'en faire des généralisations. Il en est de même pour la répétition de l'acte copula- leur chez les deux sexes. Vraisemblablement, beaucoup de Coléoptères ne s'accouplent qu'une fois; mais, chez les espèces douées d'une cer- taine ardeur génitale, les mâles doivent, souvent, répéter plusieurs fois l'acte copulateur. Par exemple, chez un Hanneton vulgaire mâle, neuf coïts furent constatés dans un espace de quarante jours. Chez les Coléoptères, il arrive qu'un mâle se réaccouple plusieurs fois avec la même femelle, comme il arrive aussi qu'iuie femelle se réaccouple avec des mâles différents. .l'ai constaté, chez \eRhaoo)>ijclia fulva (Scop.), que, pendant la copu- lation, les deux sexes remuaient, par intervalles, leurs antennes avec vivacité, fait qui, probablement, est général chez les Coléoptères. Cette agitation des antennes se manifestant par intervalles exprime, très vraisemblablement, un état physiologique en rapport direct avec le coït. \jii grand nombre de femelles de Coléoptères se déplacent souvent pendant l'accouplement, et, quand elles portent leur cavalier parmi le feuillage, c'est un spectacle intéressant devoir ce dernier, fréquemment renversé par les obstacles qu'il rencontre, et ne tenant guère plus à la femelle que par son armure génitale, remonter sur elle le plus rapide- ment et le mieux qu'il le peut, au moyen de ses pattes, et, un instant plus tard, être encore plus ou moins désarçonné par quelque nouvel obstacle. Ajoutons que, souvent, les femelles résistent pendant quelque temps 106 Bulletin de la Société Entomologique de France. aux mâles qui veulent s'accoupler. Ajoutons aussi que chez les espèces (louées d'une grande ardeur génésique, les mâles se livrent parfois de véritables combats pour la possession des femelles. Après avoir brièvement parlé de Taccouplement normal des Coléo- ptères, il importe de consacrer quelques lignes aux accouplements anomaux observés chez ces insectes, et qui peuvent être divisés en deux groupes : accouplements entre mâles et femelles d'espèces difle- rentes, et accouplements entre mâles de la même espèce et d'espèces différentes. Les accouplements entre mâles et femelles d'espèces différentes ne sont pas très rares chez les Coléoptères, surtout, cela se comprend aisément, chez les espèces appartenant à un même genre ou à dès genres voisins, qui ont une grande ardeur génésique et possèdent un jilus grand nombre de mâles que de femelles. De tels accouplements furent constatés : 1" entre des espèces différentes, mais du même genre, ainsi les Melasoma popuH (L.) et Jtf. aenea (L.), Cnjptocephalus labiatus (L.) et C. nitidus [L.]. Melolontha vulgaris (F.) etJ/. hippocas- taniiF.),e[c.-. 2° entre des espèces appartenant â des genres dilîérents, mais faisant partie de la même famille, tels que les Strophosoituis conjli (F.)et Sci(q)hUu$ asperatus {Bon&d.) , Plio^iphaenus hemipterus (Goeze) et Lampyris noctiluca (L.), Epicometis hirta (Poda) ci Anisoplia villosa (Goeze), etc.; 3° enfin entre des espèces appartenant à des familles différentes, comme les Donacia siiwplex (F.) et Attelabus covijli (L.), Rhagonijcha fulva (Scop.) et Clytaiithus variiis (Miill.), etc. Pour expliquer ces accouplements hétérosexuels anomaux, il me paraît bien invraisemblable d'invoquer une méprise de l'odorat ou de la vue, et je suis très porté à croire que la cause de ces accouplements réside, au moins le plus souvent, dans l'impérieux besoin de la copu- lation, éprouvé par des mâles qui ne trouvèrent pas à leur disposition des femelles de leur propre espèce. Très vraisemblablement, ces ac- couplements hétérosexuels anomaux seraient plus nombreux chez les espèces où les mâles sont ardents et en excès, si, par suite du manque de femelles de leur espèce, ils n'avaient point à vaincre des obstacles souvent insurmontables, provenant, soit de la conformation des femelles d'espèces différentes de la leur, soit de la résistance victorieuse que ces femelles opposent au coït. Relativement aux accouplements homosexuels, on a constaté la co- pulation, non seulement entre des mâles de la même espèce, par exemple chez le Melolontha vulgaris (F.), le Platgcerus cervus (L.), etc., mais aussi entre des mâles appartenant â des genres différents d'une même famille, tel que l'accouplement entre mâles du Luciola Séance du 28 février lOUi). 107 / M.«7r/»?m (Charp.) et (l'un lihiujoiiijrlKi, très prubablrmeiit W faUui (S cop.). Dans le petit nombre des cas observés, de cet .accouplement liomosexuel, le Rluujomjcha était l'incube et le Lticiohi le succube. Si l'on peut fort bien admettre (jue dans la copulation entre mâles de la même espèce, l'incube, guidé par son odorat, s'est accouplé avec le succube, parce que ce dernier, ayant coïlé avec une femelle de son espèce, dégageait encore son odeur, contractée pendant la copidation, par contre cette explication ne saurait guère être donnée quand il s'agit d'accouplements entre mâles appartenant à des genres difTérents. Dans ce dernier cas, je pense que les accouplements n'ont d'autre cause que le besoin imiiérieux de la copulation. Pour connaître, d'une faeon minutieuse, l'accouplement des Coléo- ptères, il est indispensable de l'étudier sur place dans la nature, et, aussi, sur des animaux tenus en captivité. 11 est intéressant d'avoir une collection de Coléoptères ayant gardé plus ou moins exactement la position qu'ils avaient pendant le coït. Mallieureusement, l'obtention de tels spécimens n'est souvent i)as facile, car, d'une façon générale, les Coléoptères se désaccouplent lorsque les conditions ambiantes ne sont plus normales. Évidemment, il faut cbercber à tuer le plus rapide- ment possible les individus accouplés, et, pour ce faire, l'asphyxie dans un flacon renfermant des vapeurs de chloroforme, d'éther, de cyanogène, etc. est de beaucoup préférable à l'immersion dans un li- quide toxique. Quoi qu'on fasse, les Coléoptères sont, le plus souvent, désaccouplés avant d'être morts, ou, tout au moins, n'ont plus la po- sition exacte qu'ils avaient pendant la copulation. Dans le but de formuler des aperçus généraux sur la question de l'accouplement des Coléoptères, que j'effleure seulement en ces li- gnes, il est indispensable d'avoir un très grand nombre de renseigne- ments précis. A cet égard, je fais un appel chaleureux aux entomolo- gistes, en les priant de noter, d'une manière exacte, la position des insectes accouplés qu'ils rencontreront, et, s'ils le peuvent, d'examiner en détail ces accouplements, et de faire, au besoin, un dessin schéma- tique des animaux accouplés. En publiant de telles observations, ils rendront service à la science. L'accouplement des Arthropodes, connu jusqu'ici de très insuffisante manière, est, en efTet, un sujet fort in- téressant et qui mérite grandement d'être étudié, car il concerne l'une des phases de la fonction suprême des êtres vivants, la reproduction, qui assure le maintien de la vie sur la terre. N. B. — Les quatre figures dans le texte ont été dessinées, sur mes indications, par mon excellent collègue et ami, M. A.-L. Clément. 108 Bulletin de la Société Entomologiqiie de France. Description d'un Ocladius nouveau d'Abyssinie [Col.] Par Maurice Pic. Ocladius abyssinicus, n. sp. — Brevissime ovatus, antice imn- riihil attrnuatus, cotivexus, nicjey, panim nitidiis, ciliifi albidis sub- erectisparce notatus ; antennis rufis, tarsis rubro-pireis ; rostro arcuato, quinquecarinato; thonice transverso, antice paido contracto, basi elytris vix angiistiore, parte apicali punctata, pimctis eloncjatis saepius conftuentibus obsito, interstitiis angustis, irregulariter carinatis vel subconvexis ; elytris fere glohosis, antice truncatis et pauluhini con- tractis, seriatim et profande impressis, interstitiis subconvexis, punctis brevibus sparse ornatis, singulo macula basali altéra submediana luteo- squamosis, 1ns brevibus; pedibus robustis, sat elongatis, fenioribus striatis, albo-setosis. — Long. 5 mill. {sine rostro), lat. 3 mill. Abyssinie (Raffray, in coll. Hénou >> Pic). D'après la classification adoptée dans le « Synopsis » du capitaine de Vauloger {Bull. Fr., 1899, p. 4021, colle espèce devra prendre place, par suite de sa sculpture, près de Sliarpi ïourn., dont elle se distinguera facilement par sa double ponctuation élytrale. ses élylres presque globuleux et sa forme plus robuste. Elle parait différer de Sapetoi Gestro {An. Mus. civ. Gen., XXVII, p. 66; Bull. Fr., 1899, p. 408), d'Erythrée, d'après la description de cette espèce, par sa co- loration uniformément noire, sa ponctuation prothoracique; et de seriatus Faust {Ann. Belg., 1896, p. 73), de l'Afrique orientale, parla sculpture du rostre, celle du prothorax, le dessin élytral, etc. Quelques notes coléoptériques Par Maurice Pic. I. — Mœurs de Lucaniis cervus L. En 1898, j'ai été témoin chez moi, à Digoin, dans le courant du mois de mai, de certains faits biologiques intéressants concernant Lucanus cervus L. J'avais obervé, sur un chemin battu touchant à la maison, des trous assez grands, augmentant chaque jour de nombre, et je constatai que la plupart de ces trous étaient vides, mais que plusieurs étaient habités par des Lucanus cervus L., à l'état parfait. Séance du SS février 19UU. 109 Le 25 mai je compte 18 Irons creusés dans la terre dure et an seul dans la terre cultivée d'un massif près du chemin ; 3 (5 montrent l'ex- trémité de leurs mandibules dans 3 des trous. Le 26 mai au matin rien de nouveau, le soir plus (lue 2 (5 dans leurs galeries. Le 27 mai les deux ô" <]iii restaient sortent, un le malin, l'autre dans la soirée. Le 28 pris une 9 sortant d'un nouveau trou à la tombée de la nuit. Le 29 une autre 9 sort, mais celle-ci dans la terre friable. Le 30, je parviens à extraire une motte de terre située à environ 18 centimètres de profondeur et contenant une coque. Bellier de la Chavignerie a présenté autrefois à la Société {Ann. Fr., 1846, Bull., p. xxvni) une communication assez analogue qui tend à conclure à l'hivernage de cet insecte dans la terre. IL — Sur Mallosia (jraeca Sturni. La 9 de Mallosia graeca est polymorphe et polychrome. Le dessin élytral est composé, soit d'une pubescence brune veloutée foncière, parsemée de lignes longitudinales jaunâtres, soit d'une pubescence générale grise avec une bande longitudinale latérale, quelquefois une autre semblable, suturale, constitué par des poils brun jaunâtre; enfin, plus rarement, la pubescence est entièrement uniforme, plus ou moins grisâtre. Le prothorax, un peu variable, est tantôt subparallèle, tantôt faiblement dilaté sur le milieu de ses côtés et d'une coloration uni- formément obscure. Je sépare comme variété, sous le nom de cardoriensis (var. nov.), un très curieux exemplaire 9 de ma collection (provenant de l'Atlique) qui copie tout à fait par sa petite taille et sa forme Cardoria scutellata F. 9, uiais qui s'en distingue nettement par la structure du l""" article des antennes non muni d'une carène latérale; de plus, cet in.secte est aptère. La var. cardoriensis se distinguera des diverses formes 9 de Mallosia graeca, que je viens d'indiquer, en plus de sa forme, par le prolhorax en majeure partie testacé et la pubescence générale pa- raissant moins fournie. — Long. 13 mil!. III. — Quelques mots sur les variétés artificielles ou réelles. J'ai présenté à la Société en 1892, à la séance du 14 décembre, un certain nombre de Clytus fabriqués artiticiellemenl par grattage de leur dessin pubescent ou de leur fascies; aujourd'hui, je montrerai de nouveaux spécimens en attirant l'attention sur la diiïérence de HO BuUetin de la Société Entomologique de France. sculpturo qui existe entre les exemplaires fabriqués et ceux présen- tant des inodillcations analogues produites par la nature et par consé- quent valables. Après répilation, on peut constater que la ponctuation est beaucoup |)lus Une et plus dense sous les bandes ou taches de pubescence que sur le reste des élytres et, pour cette raison, il sera toujours facile de reconnaître les exemplaires déflorés, même quand ceux-ci se rap- porteront à des espèces comme CAijtus lama Muls., gnzella F. qui ne présentent pas, sous leur pubescence, une coloration foncière rousse, ainsi que cela a lieu cliez arletis L. et arcuatus L. M. Théry a décrit, sous le nom de Cloueti {An. Fr., 1897, /?«//., p. ccxxni), une très intéressante variété de Chjlus avietis L., dont je pos- sède le type, variété caractérisée par l'oblitération complète de la fascie médiane, oblitération qui ne peut être copiée artificiellement, car il res- tera toujours chez cette espèce une bande foncière claire, en dessous de la fascie pubescente enlevée. Je signalerai, sous le nom de vesu- biensis, var. nov., luie variété analogue de Clijtus lama Muls. (c'est-à-dire ayant la fascie médiane pubescente oblitérée) recueillie par M. A. Buchet, à Saint-Martin-Vésubie, dans les Alpes-Maritimes, et qui m'a été gracieusement ofîerte par cet entomologiste. La var. vesiihiensia affecte aussi, comme la var. Cloueti, la structure des élytres, mais à un degré moins sensible et, si l'on compare la var. vesubiensis à un exemplaire (analogue de dessin) fabriqué, on constatera que chez le premier la ponctuation élytrale est uniforme partout, tandis que chez le second elle est plus fine et plus serrée à la place où existait la fascie jaune enlevée que sur les parties voi- sines. Par l'étude de ces divers spécimens on peut se rendre compte que, à côté des modifications accidentelles et élastiques, il en existe d'au- tres qui méritent d'être signalées, car elles afïectent (contrairement à l'impression qu'elles pourraient produire à un examen superficiel) la structure même de l'insecte. Je terminerai cette communication en attirant l'attention sur les Plagionotas Bobelaijei BruUé et scalaris BrwUv. Je crois que l'on n'a pas fait remarquer pour ces insectes que le dessin fascie du premier est analogue àcehii de C. arietisL. (c'est-à-dire que les fascies ou ma- cules pubescentes reposent sur des fascies claires), tandis que chez le scalaris le dessin est analogue à celui deC. /a?waMuls. (c'est-à-dire que les fascies ou macules reposent sur la coloration générale foncière noire), c'est une nouvelle preuve de la distinction spécifique des deux formes. Séance du 28 février 1900. Hl Études de quelques Diptères de l'ambre tertiaire Par Fernand Micinikh. 4° Note ('). En passant on roviU' une belle série de Mijretophilidae de l'oligocène inférieur de la Baltique, j'ai observé un Diptère de cette famille pr(''- sentant une certaine ressemblance avec le genre Sijnapha Meigen {'^), quoique bien distinct de celui-ci par plusieurs caractères alaires. Le S. fasciatn de cet auteur paraît être rare et peu connu des di- ptéristes. A ma connaissance, il a seulement été décrit et figuré à nou- veau par ^lacquart (■^) et signalé par Schiner (^) qui tend à le con- Fig. 1. Aile de Synaphu Fig. 2. Aile de Palaeosynapha (d'après Meigen). Me un. sid('rer comme une espèce téralologique. Cette même manière de voir a été émise par Winnertz (Beilrag zu einer Monographie der Pilzmii- cken. Verhandl. der. k. k. zool. bot. Cesellscli. \yien.,\ih. XIII, p. G37, 1863). A la suite de Meigen la diagnose de S. fasciaia a été aussi reco- piée dans l'Encyclopédie méthodique de Latreille, Saint-Fargeau, Serville et Guérin (t. X, p. 510, Paris, 18:2o). La curieuse ct'llule lancéolée et longuement pétiolée se trouve vers le mileu du champ alaire chez le .S. fasciata. Le fossile l'a plus rap- prochée du bord postérieur de cet organe, et son pétiole est court et légèrement courbé. De plus, la fourche formée par la quatrième nervure longitudinale est longue et atteint presque la base de l'aile chez l'espèce du succin, tandis qu'elle est visiblement plus courte et située près de l'extrémité chez le Synaplid. Les autres caractères mor- phologiques de ce rarissime Diptère sont voisins du genre cité. (1) Voh' pour les notes précédentes Bull. Soc. eut. Fr., 189!i, i)p. 334, 358 et 392. (2) Syst. Beschr. d. beivannt. Europ. zweidùgeligen Inselvten, Ril. I, ss. 178-179, Taf. 8, fig. 7-9. Halle, 18.51. (3) Histoire naturelle des Insectes, Diptères, t. I, p. li.5, pi. 3, fig. 13. Pa- ris, 183i. (4) Fauna austriaca. Die Flicgen, Bd. I, p. i9i (note). Wien, 1804. 112 Bulletin de la Société Etitomologique de France. Je propose de désigner provisoirement ce Mijcetophilidae sous le nom de Palaoosynaplia nov. gen. Au point de vue de la paléoenlomologie stratigrapliique, cette décou- verte est intéressante, car elle permet de signaler, pour la première fois, la présence d'une forme singulière de Mycétophilien dans l'oligo- cène inférieur de Samland. Pour ce qui concerne la phylogénie de ces Orthorapha, elle laisse entrevoir que les Synapha et les Palneosijnapha semblent être les derniers survivants, actuellement connus, d'une sous-famille de ces Diptères s'étant vraisemblablement épanouis dans le paléocène ou réocène et dont les espèces, à l'exception du Synapha actuel, se sont lentement éteintes pendant la durée des temps oligocènes. Sur une larve de Lycide [Col] Par Ern. Olivier. Dans le Bulletin de la séance du 22 février 1899, M. J. Bourgeois a décrit et figuré deux larves d'aspect insolite qu'il attribue à des es- pèces de Lycides et proliablement à des Lycus. Ces deux larves ap- partiennent au Muséum de Paris. J'en possède dans ma collection un exemplaire identique à celui auquel M. Bourgeois donne le n° 2 et qui provient de la côte ouest de Sumatra. Bulletin bibliographique. Académie des Sciences [C. B. hebdom. des Séances), 1900, I, 7 et 8. — A. Malaquix : Nouvelles recherches sur l'évolution de Monstril- lides. — Ch. 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Wasmann : Ein neuer Tennitodiscus aus Natal. — Zur Beschreibung von Termes obesus Ramb. — Zwei neue Lobopelta-Gâsle aus Siidafrika (fig.). — Zwei neue myrniekophile Philusina-Avlea. — Ueber Atenieles pubicollis und die Pseudogynen von Formica rufu L. — Ein neuer Gast von Eciton carolinense. — Eein neuer Melipona-GASt [Scotocriiptus Goel- dii) aus Para. Entomolofjical News, XI, 1 et 2, 1900. — V.-L. Kellogg : Notes on the Life-Hislory and Structure of Blepharocera capiiata Loew (tig.)- — A. -T. Slosson : Additional List of Insects taken in Alpine Région of Mount W'asbinglon. — C.-W. Johnsox : Some Notes and Descrip- tions of seveu new Species and one new Genus of Uiptera (fig.). — W. Barnes : Notes on N. American Diurnals with some Additions and Corrections to D'' Skinner's Catalogue. — W'.-J. Hollaxd : A Description of a Variety of Argynnis Nitocris from Chihuahua, Mexico. — H.-G. Dyar : A new Cochildian of the Palaearctic Group. — C.-P. LouxsBURY : Life History of a Tbik. — W.-G. Dietz : Some New Gênera and Species of N. Amer. Tineina (pi.). — T. Kix- cAiD : Notes on the Species of Crabro fouud in the State of Washing- ton. — Pr. G.-H. Fernald : Zoology as Taught at the Massachusetts Agricultural Collège, with Référence to Entomology. — A.-J. S.w- DER : Silver Lake, Utah. — Notes diverses. Entomologische Nachrichten , XXVI, 4, 1900. — H. Rebel : Zur AufTas- sung der Lemoniiden als selbstandige Lepidopterenfamilie. — H.-J. KoLBE : Eine neue Chalcosoma-Arl aus der Famille der Dynastiden. — AV. HoRX : De duabus novis generis Tetrachae Speciebus ex Ecuadoria. — K.-M. Heller : Ueber die corsicanischen Varietâten der Cetonia aiirata. — H. Roeschke : Carabologische Notizen, V. — K.-M. Heller : Zur Synonymie der Zygopiden. Entomologist's monthly Magazine {The), mars 1900. — R.-C.-L. Per- KiNS : Prosopis palustris, sp. n., an addition to the British Hyme- Séance du 28 février lOOU. Ho noptcra (fig.). — E. Saundkrs : ïhroe liltlo knuNMi Britisli Aciilealo Hymenoptora {Povipilus (ipproœimatus Sm., Osmia parieliiui (^urt. and 0. inermis Zett.). — J.-W. Yeiuury : Notes on certain Diptera obscrved in Scolland during thc yoars 1898-99. — W.-A. Luff : List of the Coleoptera of Aklornoy. — L. Walsinijuam : A gall- luaking Coleophora [Stefanii) de Joannis. — J.-H. I)i hraxt : A new Species of Toriiix reported from Slietland. — J.-H. Woon : On thc larvae, habits, and structure of Lithoculletis roncoiaiteUa Jiankcs, and ist nearest allies (fig.)- — Noies diverses. Kntoinniogist's Record and Journal of Variation [The], XII, 2, 1900. — M. DE LA B.NiCHOLL : Bulgariau Butterflies. — J.-W. Tltt : Vhiba- lapterijx aquata a British Species. — N.-C. Rothschild : Some new Exotic Fleas (pi.). — J.-W. Tltt : Plebeius argus and Ptebeiusaegon. F.-W. Sladen : The Hymenoptera of Suffolk. — E. Wasmann : Tlie Guests of Ants and Termites. — J.-W. Tutt : Notes on Masonia iiVirarJ.s-p//», a Psychid new to Science. — Th. Wood : Notes on the genus Meloe. — M. Blkr : On the Geographical distribution of Eii- ropean Orthoptera. — Notes diverses. lUustrierte Zeitschrift fiir Entomologie, V, 4, 1900. — J. Tarxam : Lethrus apterus Laxm. — M. Gh^lmer : Lycaena bellargus Rott. ab. Krodeli und L. corydon Poda ab. cinnus Hb. (pi.). — D'" Bas- telberger : Ueber das Entolen. — Notes diverses. K. K. zoulogisch-botanischen Gesellschaft in Wien {Verltandlungen), L, 1, 1900. — Bar. C. v. Hormuzaki : Beitrag zur Macrolepidopleren Fauna der Ôsterreichischen Alpenlander. — D'' M. Berxhauer : Siebente Folge neuer Staphyliniden aus Europa nebst Bemerkun- gen. — D' Fr. Spaetii : Ueber yotiophilus orientalis Chd. Naturaliste [Le), lo février 1900. — Les plantes de France, leurs che- nilles et leurs papillons. — Cap. Xamreu ": Ponte de Trichosoina hemigenum de (îraslin, Lépidoptère du Groupe des Chélonides. — L. Plaxet : Essai monographique sur les Coléoptères des (ienres Pseudolucane et Lucane (lig.j. — Austaut : Lépidoptères nouveaux d'Asie. R. Accademia dei Lincei [Atti], ICOO, I, 3.© Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France, Xlll, 146, 1900.O Sociedad espaùola de Historia natural [Anales), XXVIII, 2, 1899. — M. BuRR : Essai sur les Eumastacides Tribu des Acridiodea pi. . 116 Bulletin de la Société Entomologique de France. Societas Entomologica, XIV, 22-23, 1900. — W. Caspari II : Plusin aurifera. Ein doutschor Schmelterling ? — C. Frings : Uober den Saisou-Dimorphismus der ini Rheinlande vorkommenden Pieris- Arten. — P. Born : Meine Exkursion von 1899 (2 art.). — F. Zahradka : Einige lepidopterologische Mittoilungeu ans dom Grauer Komitato. Uiigarn. — B. Slevogt : Reiclio Novenibcrabende 1899. Société d'étude des Sciences naturelles d'Elbeuf {Bulletin), XVII, 1898- 99. — L. CouLox : Les noms scientifiques en histoire naturelle. Société d'Histoire naturelle des Ardennes {Bulletin), V, 1898. — B. Pi- GEOT : Le parasitisme chez les Insectes. Société d'études scientifiques de l'Aude {Bulletin), X, 1899. — Liste de Coléoptères. Société Entomologique de Belgique {Annales), 1899, XIII. 1900, I. — A. Lameere : Discours sur la raison d'être des métamorphoses chez les Insectes. — Quelques Orthoptères de Belgique. — V. Villem : Un type nouveau de Sminthuride : Megalothorax. — L. Clouët DES Pesruches : Notes sur diverses espèces d'Aphodiides, genres Psammobius et Sicardia, et description d'une espèce nouvelle. — jM. Pic : Contribution à l'étude des Cerambycidae de Chine et du Japon. — D" F. Spaeth : Contribution à la faune entomologique de Sumatra (Cassides). — D'' A. Forel : Un nouveau genre et une nouvelle espèce de Myrmicide. Société Linnéenne du Nord de la France {Bulletin), 321-322, 1899.© Stettiner Entomologische Zeitung, LX, 7-9, 1899. — Schutze : Biolo- gische Mittheilungen iiber einige KleinschmetterUnge. — A. Fuchs : Zwei neue Kleinschmetterlinge. — H.-J. Kolbe : Die Arten der Hispinen-Gattung Crijptonijchus. — Fr. Ohaus : Bericht iiber eine entomologische Reise nach Centralbrasihen. — H. Dohrn : Beitrag zur Kenntniss der Lepidopteren-Fauna von Sumatra. A. L. Le Secrélaire-géranl : Pu. FuA>;r.ois. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOIVLOLOGIQUE DE FRANCE iiéani'e ciété la mort de M. le D'' Henri Beauregard, assistant d'Ana- tomie comparée au Muséum d'Histoire naturelle et professeur de Bo- tanique cryptogamique à l'École de Pharmacie de Paris , décédé à Grasse après une longue maladie. — LeD"" Beauregard avait publié des travaux estimés sur l'anatomie des animaux supérieurs, notam- ment des Cétacés, des Oiseaux et des Poissons. Mais il était plus par- ticulièrement connu dans le monde des entomologistes par les belles recherches qu'il poursuivit pendant dix ans sur l'organisation et le dé veloppement des Cantharidiens. Guidé par les brillantes découvertes de J.-H. Fabre et de Lichtenstein, Beauregard élucida bien des points obscurs de l'évolution des Vésicants, et l'important volume qu'il publia sur ces Insectes, en 1879, restera comme un de ses titres les plus sérieux à la reconnaissance des zoologistes. Beauregard faisait partie de notre Société depuis 1884, et nous avons tous pu apprécier les rares qualités de cœur et d'esprit de ce regretté collègue. Admission. — M. Ch. Mottaz, conservateur à la collection lo- cale du Palais Eynard, Genève (Suisse). Entomologie générale, Co- léoptères. BulI.Soc. Ent. Fr., 1900. N" G. 130 Bulletin de la Société Entomologique de France. Présentation. — M. le D''Paul Amans, 37, avenue de Lodève, Montpellier (Hérault) [Mécanique des Arthropodes, vol des Insectes], présenté par M. A. Giard. — Commissaires-rapporteurs MM. J. An- glas et G. -A. Poujade. Changement d'adresse. — M. le D"" A. Joanin, 272, boulevard Raspail. Paris. Captures et renseignements fauniques. — M. A. Giard signale la capture des Lépidoptères suivants, non rencontrés jusqu'à présent dans le Nord de la France : 1. Epunda lichenea Hb. — Pas rare à Wimereux (Pas-de-Calais) en septembre, sur les vieux murs ; se dissimule parmi les Lichens à la façon des Bryophila. Cette espèce de l'Europe méridionale et occiden- tale, trouvée également dans le sud de l'Angleterre (Plymouth, Port- land), remonte jusqu'au Pas-de-Calais grâce au climat marin. Elle n'est pas indiquée en Belgique. 2. Hyponoineuta rorellus Hb. — Commun en septembre sur les Sau- les [S. cinerea L., -S. caprea L.) dans les dunes de Slack, à la pointe à Zoie entre Wimereux et Ambleteuse. N'attaque pas le S. repens L. si abondant dans cette localité. 3. Platyptilia ochrodactyla Hb. — Commun, dans la première quin- zaine d'octobre 1899, sur les corymbes de Tanacetum vulgare L., le long des berges du nouveau bras de décharge de l'Escaut, à Valencien- nes (Nord). Ces trois espèces ne sont pas inscrites aux Catalogues de G. Le Roi et de A. Foucart. Le Catalogue des Lépidoptères de Belgique par Ch. Donckier de Donceel (S. E. B., 1882) signale H. rorellus (Liège) et P. ochrodactyla (Brabant, Liège, Val Benoit). — M. L. Bedel indique une nouvelle localité française du Platysma {Bothriopteriis) angustatum Duît. Cette Féronie, déjà signalée des départements du Nord et de l'Aube , a été trouvée par notre collègue M. L. Bleu se dans la forêt de Rennes (Ille-et-Vilaine). — Il est à noter que les P. angustatum Duft. et P. oblongo-punctatum F. coexistent aux environs de Rennes. Séance du 2S mars 1900. 131 Communie ations . Myriapodes recueillis en Espagne par le P. J. Pantel Par H.-W. Brolemann. Les Myriapodes recueillis aux environs d'Uclès (prov. de Cuenca, Espagne) par notre collègue, le P. Pantel, et dont il a bien voulu nous confier l'examen, sont les suivants : Lithobius insignis Meinert. Lithobius gracilis Meinert (l'unique individu examiné, un (5, est quelque peu diiïérent de celui décrit par Meinert, mais ne peut pas constituer une espèce nouvelle). Scolopendra mediterranea lusitanica Verhoeff. Scolopendra cingulata hispanica Newport. Geophilus ferrugineus C. Koch. Geophilus hirsutus P o r a t. Geophilus longicornis Leach. Geophilus longicornis pseudotnmconim Verhoeff. Himantaiium superbum Meinert. Une femelle de Brachydesmus (?). Polydesmus Panteli, n. sp. Une femelle de Chordeumide (?). Description du : Polydesmus Panteli, n. sp. d Longueur environ 13 mill. ; largeur au 10« segment l.oO mill. Coloration brun-rosé (?), pattes concolores. Corps élancé, à bords pa- rallèles, à téguments brillants. — 20 segments. — 30-31 paires de pattes. Tête rugueuse et même densément ponctuée en arrière des anten- nes ; la face est presque glabre, mais les côtés de la tète sont plantés de soies courtes; le sillon occipital est court. Antennes longues; proportions des articles : l^"" art. 0.20 mill. ; 2« art. 0.30 mill. ; 3'^ ; O..o0 mill; ¥ art. O..3o mill.; 5^ art. 0.42 mill.; 6« art. 0.43 mi art. mill. ; 132 Bulletin de la Société Entomologique de France. 1" et 8^ art. ensemble 0.10 mill.; total 2.30 mill. Diamètre du 6"= art. 0.20 mill. Premier écusson (fig. 1) aussi large que la tète, à bord antérieur faiblement convexe, à bord postérieur sensiblement sinueux sur la ligne dorsale; les côtés sont formés de trois tubercules. La surface de tous les écussons, au lieu d'être mamelonnée comme chez les autres Polydesmus, est semée de tub ercules coniques lisses, contigus, munis d'une soie à l'extrémité, rappelant la sculpture des Trachelodesmus ou des Scytonotus ; les carènes aussi portent des tubercules semblables, mais un peu plus gros, faisant Fig. 1. — Ecussons 1 et 2. Fig. 2. — Ecussons 11 et 12. suite aux rangées du dos. Sur le premier écusson quatre rangées ; la rangée antérieure et la rangée postérieure sont assez régulières, mais les rangées médianes sont parfois disloquées. Sur les autres écussons (fig. 2), trois rangées, dont la médiane comprend les plus gros tubercules. Le bord externe des carènes est formé de trois ou quatre tubercules, toujours précédés à l'angle an- térieur d'une petite dent épineuse. Sur les segments qui sont privés de pores, on en compte trois ; le tubercule postérieur (angle postérieur de la carène) n'est guère plus gros que son voisin de la même rangée. Sur les autres segments (o, 7, 9, 10, 12, 13, 15-19) le tubercule posté- rieur de la carène est beaucoup plus gros que tous les autres et il est divisé en deux lobes; c'est à la base du lobe antérieur que s'ouvre, sur la face dorsale, le pore répugnatoire. C'est seulement dans les derniers segments que le tubercule postérieur de la carène s'allonge et dépasse le niveau du bord postérieur de Fécusson. Le dernier écusson est conique et sa surface présente de petites saillies épineuses, réduction des tubercules des autres écussons. Les valves sont faible- ment globuleuses, à bord libre en bourrelet. L'écaillé sous-anale est Séance du 2. : Diagnoses préliminaires à'Helopidae d'Asie Mineure. — Notes sur trois Anthieus de la région méditerranéenne. {Bull. Soe. Ent. Fr.), 1899, 2 p.* «Id. : Description d'un Coléoptèrc malacoderme d'Asie Mineure, {loc. cit.), 1899, 2 p.* .D. : Renseignements sur les types des Pohjarlhron d'Algérie. — Des- cription d'une variété de Phytoeeia Astarte Ganglb. {loe. cit.), 1899, 3 p.* 176 Bulletin de la Société Eniomologiqiie de France. II). : (lonlribution à l'étude des Cerambycidae de Chine et du Japon. {Ann. Soc. Eut. Bely.), 1900, 4 p.* Id. : Nouvelles espèces de Coléoptères appartenant au Musée civique de Gènes. {Ann. Mus. civ. St. Nat. Gen.), 1899, G p.* Id. : Descriptions d'Élatérides et Curculionides d'Europe et circa. {Mise. Ent.), 1899, 4 p.* Id. : Contribution à l'étude du genre Chrysanthia Schm. {Feuille J. Nat.), 1899, 3 p.* Id. : Quelques mots sur les droits de priorité. {Bull. Soc. Zool. Fr.), 1899, 2 p.* Id. : De l'Entomologie philosophique. Lyon, 1899, 4 p.* Id. : A propos de la Synonymie. {Soc. Hist. nat. Autun), 1898, o p.* Pic (M. et Th.) : Bestimmungs-Tabelle der Europàischen Coleopteren, XL : Hylopkilidae {Euglenini, Xylophilini), Paskau 1900, 21 p. — Acquis pour la Bibliothèque. ScHULTESs-ScHiNDLER (A. de) : Fauue Entomologique du Delagoa. — Hyménoptères, 29 p. — II. Orthoptères, 2o p., 2 pi. {Bull. Soc. Vaud.), s. d.* Stefam (T. de) : Due Galle inédite ed i loro Autori. Slingerland (M.-V.) : The Peach-Tree Borer. {Corn. Univ. Agr. Esp. St.), 1899, 2 fasc, pi. et llg.* Trabut (D"") : Une nouvelle Cochenille menaçant les Orangers {Aspidio- tus ficus). {Bull. Agr. Alg. Tun.), 1900, 6 p., 1 pi., 2exempl.* Xambeu (Cap.) : Mœurs et métamorphoses des Insectes, X. {Ann. Soc. Linn. Lyon), 1899, 72 p. (2 exempl.).* A.-L. Le Secrétaire-gérant : Pu. François. BULLETIN DE I, A SOOn^]TT] l^.NTOMOLOGIQUE DE FRANCE Séance du 25 avril ISIOO. Piésideiue de M. A. GIAKD. Nécrologie. — Après la Icctiii'o H radoplioii du |)rocès-\'erl)al de \n s(''anc(' précédonte, lo Présidont s'exprime ainsi : Messieurs. Noire Société déjà si cnielloment éproiu éo par taat de deuils récenls vient encore de faire une perte irréparable en la personne de M. Al- phonse Milne-Ed^vards. Memlire de l'Instilut et de TAcadiMuie de Médecine, Directeur et Professeur au Muséum d'Histoire naturelle. Professeur à l'École de Pharmacie, ('ommandeur de la Légion d'hon- neur. Fils de l'illustre Henri Milne-JMlw ards, élevé au milieu des splendides collections accumulées au Jardin des plantes par les glorieux fondateurs de cet établissement, A. Miiue-Edwards, à peine reçu docteur en médecine, débuta dans la science par d'importants mémoires de carcinologie. L'Histoire des Crustacés podophtalmaires fossiles et la Monographie des Macroures de la famille des Tlialassiuiens, publiées de 18()0 à 18(54, continuent et complètent en l'étendant aux âges anciens la magistrale Histoire naturelle des C)-ustacés actuels à laquelle Henri Mil ne-Edwards avait consacré trois volumes des Suites ii Buffou. C'est à cette époque (186â)que A. Milne-Edwards entra dans notre Compagnie. Bientôt d'importantes recherches sur les Manuuitères de la famille des Chevrotains et sur les OiseauN. fossiles occupèrent l'activité du jeune savant et lui valurent le litre de Lauréat de l'Instilut où il ne lar- dait pas à être nommé (1879). Ces travaux et ceux qu'il publia plus laid sur la faune des îles Mas- careignes et sur celle de Madagascar, dont M. A. (irandidier venait de révéler les richesses, désignèrent A. Milne-Edwards pour succéder à son père dans la chaire de Mammalogieel d'Ornitliologie du Muséum. Mais notre collègue ne restait étranger à aucune branche de la Zoo- logie; l'evamen des animaux fixés sur un câble télt'graphiqiie sous- Bull. Soc. Ent. Fr., 1900. N" 8. 178 BtiUetin de la Société EntomoJogique de France. marin relevé du loiul de la Méditerranée lui avait inspii'é, dès 1870, le désir d'entreprendre dans les abîmes de l'Océan des recherches paral- lèles à celles que les Naturalistes anglais et américains poursuivaient avec un succès croissant sur la faune des eaux profondes. Avec le concours du regretté A. -F. Marion et du ProfesseurE. Per- rier il organisa les fructueuses campagnes du Travailleur et du Talis- man àontil fit connaître sommairement les résultats principaux, en at- tendant la pubhcation plus complète des collections. Mais il semble (pie ])armi tous les trésors recueillis dans ces mémo- rables expéditions, les Crustacés aient particuUèrement attiré son at- tention. Revenant ainsi à ce groupe des Arthropodes qui avait été na- guère l'objet de ses études de prédilection , il pubha soit seul, soit on collaboration avec notre collègue Bouvier, des mémoires d'un puis- sant intérêt sur la moi'pbologie comparée, la taxonomie et la distribu- tion géographique de plusieurs grandes familles de Crustacés Bra- chxoures et Anomoures, A d'autres plus autorisés il appartiendra de dire ce que fut A. Milne- Edwards comme Directeur-administrateur du Muséum d'Histoire naturelle et comme Président de la Société de Géographie. Mais dans celle Sociélt' d'Entomologie nous ne j)Ouvons oublier les services qu'il a l'endus à notre Science bien-aimée en guidani el en encourageant de toutes façons tant de naturalistes vouigeurs. Plusieurs de nos collègues, et en particulier mon éminent prédéces- seur M. C. A Uuaud, pourraient témoigner ici de la constante bienveil- lance et de la soUicitude avec laquelle le regretté Président du comiti' des Missions s'eiïorçait de leur atténuer autant que possible les difll- cullés inséparables d'expéditions lointaines en des régions peu explo- rées. Si nous avons vu rarement painii nous A. Milne-Edwards, bien qu'il fît partie de notre Société depuis i»rès de 40 ans, nous pouvons donc affirmer qu'il ne nous oubliait pas et qu'il n'a jamais cessé de tra- vailler avec nous et de la façon la plus effective aux progrès de l'Kn- lomologie. Admission. — • M. Edmond Laraoureux, architecte, 44, villa Chaplal. Levallois-Perret (Seine). Lépidoptères. Présentation. — M. Gaston Bue bel, rue de l'Écu, Romoranlin (Loir-et-Cher) [Entomologie générale, Arthropodes du planhton], présenté par M. A. Giard. — Commissaires-rapporteurs MM. E.-L. Bouvier et J. de Guerne. S('(U)ir lin 2:i avril ll)(M). 179 Renseignements biologiques. — M. l'altlx' J. do Joîinnis fait pas- ser sous les yeux de la SociéW' : 1") Une « pelote », rejelée par un rapace nocturne, et recueillie par M. L. Dupont, aux Danips (Eure). De cette pelote sont éclos, pendant le mois de février dernier, quatre TrkhoplhKja iapotzdla L. et, il y a peu de jours, deux Titica pcUioneUa L.; 2°) Un sabot de cheval encore garni de son fer, ramassé en Algérie par M. A. Théry, et perforé par des tubes de Tin. infiiscateUa J. de Joann. Communications Description de deux nouveaux Eriophyes de Chine [Acar.] Par le D' A. Trottkr. Eriophyes Giraldii, n. sp. — Cor ps cylindrique, médiocrement allongé, s'amineissanl vers l'extrémité postérieure. Bouclier lliora- ci(iue ou écnsson de forme losangique, parcouru par des sillons longitudinaux, dont trois sur le mili(Mi se montrent avec |tlus de net- teté, convergents en avant. — Soies dorsales longues comme le- cusson, dirigées en arrière, insérées à la marge posti'rieure. — Ros- Iregréle, long de 2o [i., large à sa base de 15 [i.. — Pattes distinctement ar'liculéi's; dernier segment plus court (pie l'avant-dernier, celui-ci un peu écliancré vers le milieu; soie plumeuse à trois rayons ((»u ipiatrc'?); Tongle larsal dépasse quelque peu celte dernière; soies du dernier article des tarses bien développées. Le sternum ne semble pas élre fourchu. — A bdomen linement annelé et ponctué, de 70 an- neaux environ; soies latérales dépassant l'insertion ventr. de la I<" p. ; celles-ci arrivant jusipi'à l'insertion des soies ventr. de la W \). qui sont les plus courtes; les soies ventr. de la IIF p. alteigneni lexiriMuité du corps. Les soies caudales sont longues connne la moitif' du corps environ; il y a aussi de petites soies caudo-Iatt'- rales. — Epigyniiim bien développé, large de 20;jl environ; phujue supérieure parcourue par de courts sillons longitudinaux; pla(|U(.' inférieure carénée avec unepetile soie de chaque côté de sa base (soie génitale). I^ong. moyeiuie de la Ç 20(1 ;j. environ; larg. 40 [j.. Long, moyenne du c? Ho [j. environ; larg. 4o [j.. •180 liulh'lin tir lu Socirir Enloinoloijiqiir de France. Cwulle. — Cette espèce \it en grande quantité dans des galles de /{/*M.s- sp. qui consistent en excroissances velues, irrégulières, se dé- veloppant sur les feuilles, particulièrement sur les nervures et sur le rachis, ressemblant à la forme foliioole des galles de VEriophijes fraxinl (Karp.). Il y avait aussi avec VE. (îirtihlii d'autres Acariens de famille autre que celle des Eriophijidae , peut-être parasites ou commensaux du premier. Monts du Lao-y-San, prov. du Sliensi sept. (Chine inlér.). — Été 1897. J'ai dédié cette espèce au Rév. Père Jos. Giraldi, missionnaire, qui a envoyé de Chine ces galles avec plusieurs autres, dont la figure paraîtra dans un des prochains numéros du (îioniiile bofanico italiaito de la Soc. jjot. d'Italie. Eriophyes chinensis, n. sp. — (^orps cylindrique, un peu aminci vers l'extrémité postérieure. Écusson petit, semi-circulaire, parcouru par des sillons longitudinaux serpentants, parfois interrom- pus, dont trois sur le milieu sont presque parallèles ou quelque peu convergents à la partie antérieure. — Soies dorsales médiocres, di- rigées en arrière, placées au-dessus de la marge postérieure de l'écus- son vers la moitié de ce dernier. — Rostre grêle. — Pattes dis- tinctement articulées; 4*^ et o*^ articles presque égaux, le 4'' un peu ré- iréci sur la moitié; 2° et 3'' articles beaucoup plus gros que les 4*= et .y: Soie plu me use à o rayons, le dernier, c'est-à-dire celui du som- met, plus petit que les autres; ongle tarsal robuste, égal eu longueur à la soie plumeuse ; toutes les soies des articles des pattes sont bien développées, particulièrement celles du .3* et o'' articles et aussi les soies thoraciques de la IIP p. Il existe un sternum (simple?). Abdomen dislinctenient annoté el ponctué de 60 anneaux environ: les soies latérales dépassent l'insertion des soies ventrales de la F p., celles-ci arrivant jusqu'à l'insertion des soies venir, de la II" p. (|ui sont très petites, aussi longues que 3-4 anneaux ventraux; soies ventr. de la IIP p. médiocres, elles arrivent à l'extrémité de l'Acarien: les soies caudales ne semblent pas atteindre en longueur la moitié du corps; il ne semble pas y avoir de soies caudales latérales. — 'Epigy- nium avec de petites soies génitales, placées en avant, quelque peu au-dessous de deux épimères inf., il est large de 20 [j. environ, avec une plaque inf. carénée, la super, sillonnée longitudinalement. Long, moyenne de la Ç 25'0 [j. env.: larg. 60 (x. Sciiiirc (lu 2-', itnil IHOtl. 181 (À't Krioplini'x SI' disliiigiu" ilc E. pnili .\. par l;i Sdic ijliiinciisc à ") l'auMis. par 1rs snilptiircs de réciisson liuijdm'S (iivsenles, par la punclualion (le rahdoiuen et par la longueur des soies aussi l»ieii (|ue |tar la l'orme de sa galle. (lalle. — Celte espèce ^it dans des galles en massue, rougeàtres, lisses, longues de 4-7 mill., se développant, parfois en grande (juanlilé. sur la face supérieure des feuilles de l'Abricotier [Prunus anneniaca), s'ouvrant à la face opposée par un très petit orilîct^ circulaire, velu. Dans ces galles j'ai trouvé aussi quelques petites lar\es blanchâtres, fusiformes, appartenant peut-être à quelque (".écidomyide parasite. Même localité. — Été 1897 (.1. G i raidi). Description d'une variété nouvelle du Cantharis discoidea et notes sur l'habitat de quelques autres Malacodermes [Col.] Par J. BouH(iK(»!s. Cantharis (subg. Metacanthaius) discoidka Ahr., var. Carreti, M\r. nov. — Ah rxfinphirihiis normnlitrr colonilis iniircf/iiic ctipiiis iiKifjis crie usa, prothontcis iiiiiriild discoiduli iiiagiui, IriniHinlari, pos- iicc hilobatd. rhjtris [humeris et tiinjuxlo liiuhu ml inanjincm orhvurcis t'.nrptis), femoribus apice siipni iibiinquc [tnsiicis ni(jris (lisccdit. Alpes piémontaises : Val de Cogne (abbé Carret;. Dans cette intéressante vaiiété, (pii peut être considérée conuiK^ une exagération de la var. lituratn Redtb., la coloration noire postérieure de la tête s'étend sur Umlc la largeur en contournant les tempes, la taclie discoidale du corselet est grande, triangulaire, élargie, plus ou moins bilobée postérieurement, les élytres sont entièrement noirs, à l'exception d'une petite laclie luunérale et d'un fin liséré le long de la moitié liasilaire du bord marginal, les cuisses intermédiaires et posté- rieures sont tachées de noir en dessus à leur extrémité, les tibias pos- térieurs ainsi que tous les tarses sont r.Mubrimis. Elle ressemble par la coloration à la vai'. saipularis Uedtb. du (jiiitharis liridn 1^., mais la forme du corselet (>t les ongles exiernes {c) bilides à l'extrémiti' l'en distingueront inmiédialemenl. Je me fais un plaisir de la (h'-dier à l'habile chasseur (pii Ta décou- \erte. Pai'mi d'aulres captiu'cs ([ue .M. Talihé Carret a bien voulu me conununi(pier. je citerai encore 182 Fmllrlin de la Société Entomologique de France. Dos Alpt'S pif'ivKintoises : Caxtharis fiiulata Miiik. — L;ic dclla Yccchia ('). Cantharis ALBOMARfiixATA Mark. — Val de Cogne. Rhâgoxygha ïraxsltcida Kryn. 'var. à poitrine rembrunie}. — Pié di Cavallo. 1 ex. c?- Rhagonycha xiGRicEi's Walt, var. atricapilla Kiesenw. — Pié di Cavallo, Val Sassera. 4 ex. (1 c5, 3 9). ' Ces exemplaires se réfèrent en tous points à la description de Kie- senweiter, avec cette seule difïérence que les cuisses elles-mêmes sont fortement rembrunies. La var. styriacn Baudi {Berl. ent. Zcits., 1871, p. IH) ne me semble pas en différer. MALACinus FALCH'-ER Ab. — Mosso-Santa-Maria. 1 ex.. $. Des Pyrénées orientales : Malachius Barxevillei Puton. — Cerdagne. 1 ex. ç. Hypebaeus Brisoi'ti Bey. — Ria. 1 ex. 9. Un nouvel ennemi des Abeilles {Phyllotocus Macleayi Fischer) [(^ol.] Par A. GiARD. On sait que T Abeille ordinaire {Apismellifera L.), introduite en Aus- tralie depuis 1862, y prospère admirablement grâce à l'abondance des tleurs à nectar et aussi sans doute parce que bon nombre de ses enne- mis du vieux continent n'ont pas été transportés dans les terres aus- trales. Cependant M. Waller W. Froggatt, entomologiste du gouverne- ment à Sydney N. S. W., vient de faire connaître un fait curieux qui pourrait en se géuéi'alisant causer do sérieux donnnages à l'ainculture. Un petit Lamellicorne très conunun en Austi'alie, le PhiillotocKs Mac- Icdiji Fischer, long, de 8 mill. environ, qui jusqu'à présent \ivait exclusivement dans les fleurs de divers arbustes, notamment des An- gophora et des Leptospennnnt, s'est mis depuis deux ans à pénétrer dans les ruches, trouvant plus commode de dévorer le miel tout re- cueilli par les Abeilles. (1) Le lac delta Veccliia, le Val Sassera, Mosso-Santa-Maria, Pié di Cavallo sont situés dans les montagnes Ba-Uaises, au nord et au nord-est de la pe- lile ville piémontaisc de Biella. Séance du 25" avril 190(1. IK.'Î C'est au crépuscule que les Phijllotocus commettent leur pillage, et on trois nuits M. W. Reed, apiculteur à Pnmpong Cooma, a pu dé- truire neuf litres de ces larrons en plaçant parmi les ruches des vases remplis d'oau miellée où ils allaient se noyer. On sait (pie dans certaines régions de la France Cctonia [Votosin) air- (hii S cil h. a aussi une tendance à [lénétrer dans les ruches, mais sa grande taille le rend moins dangereux que le Phijllotocits. Nous avons déjà insisté sur les curieux changements de régime que peuvent présenter certains Lamellicornes {S. E. F. Bulletin, 1893, p. cocv) . L'exemple nouveau cilé parW. Froggatt méritait d'être signalé; pu- blié dans un travail d'entomologie appliquée, il aurait pu passer ina- perçu des biologistes. Dégâts du Forficula aiiricularia Linn. dans les ruches d'Abeilles Par H. DU BuYssoN. Celte année, le 29 mars, j'eus l'idée d'examiner une ruche que j'a- vais établie l'an dernier, et en la soulevant je vis le [)laleau de dessous jonché de cadavres d'Abeilles [larmi lesquels ceux de IHForliruln mui- cularia L. — Une lutte devait avoir eu lieu, et en examinant les rayons je fis tomber encore sept ou huit Forficules vivants qui étaient assuré- ment occupés à manger le miel et la cire. — Cet essaim maladif, par suite du froid de l'hiver, d'un calfeutrage insufllsant et par suite sur- tout de l'épuisement des provisions, avait eu à soulîrir de ces intrus. Je crois intéressant de signaler le fait, attendu que cette oitservalion ne se trouve relatée dans aucun ouvrage d'apiculture et que |tareillc chose s'est produite aussi, cet hiver, dans une ruche, chez M. J. Martin, préparateur d'Entomobtgie au Mus('um de Paris. Bulletin bibliographique. Acadniiio îles Srienres [('.. H. liehiliuiKiddii es des se((n('cs), l{)i)Q, l, lo et 16© Académie d'Hippone. — 1" Uiilleliti. 1890-1898. O — Coiiiples l'ciidiis des )'éK)iioiisi. 1899. O (1) W.-W. FiiO(;(;\TT, Knlomolui^ical notes for 189S. MisccUaneoiis Puhll- catioH II" 327. Départ, of Aijricullure, Sydnoy, N. S. W. 1899, p. 1, i>l. 1, (ig. 2. 184 BuUclin de hi Société E))1oimlogique do Fivnrp. Ayriciiltural Cazettr 0/ S.S. Walrs, XI, a, 1900. —W. Fnor.GATT : Pla- gue Locusts (pi.). — D. Mac-Alpine : The sysleraatic position of tho Locusts-funjïns imported from tho Capo (pi.). — A. (îale : The Qucen-Bec. — Povillry Pcsts. — Nolos diverses. Civnndian Eniomologist {The), avril 1900. — E.-F. Heatit : Notes on Captures of Lepidoptera. — N. Banks : Somo now Nortli Ameri- can Spiders. — G.-D. HrLST : Some new Species ot Geometridae. — A.-R. Grote : Note on Gortiina rrepta. — W.-G. Wright : Aii- Ihorhnris flora. — W. Knais : Tiie Cicindelidae of Kansas. — H.-J. 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Distinction honorifique. — Le Président a le plaisir d'annoncer à la Société que notre collègue M. H. Miot, de Beaune, a été récemment promu officier du Mérite agricole. M. Miot avait été, depuis de longues années, de la part de diverses sociétés savantes et de jurys d'expositions, l'objet de nombreuses récom- penses décernées pour ses recherches et collections d'Entomologie appli- quée dont il s'occupe depuis plus de quarante ans. Ces récompenses avaient été consacrées par les palmes d'Officier d'Académie, puis par celles de l'Instruction publique, plus tard il avait été nommé chevalier du Mérite agricole. Admissions. — M. Gaston Buchet, rue de l'Écu, Romorantin (Loir-et-Cher). Entomologie générale, Arthropodes du planhton. — Le Musée zoologique de l'Université de Naplcs (Itahe). Présentations. — M. Stephen-A. Forbes, state entomologist, Urbana, Illinois (États-Unis d'Amérique) [Entomologie générale et ap- pliquée], présenté par M. A. Giard. — Commissaires-rapporteurs MM. E.-L. Bouvier et P. Marchai. — M. Nicolas Victor Nassonow, professeur et directeur du Musée de Zoologie à l'Université impériale de Varsovie (Russie) [Ento- mologie générale, anatomie des Articulés], présenté par M. Ph. Fran- çois. — Commissaires-rapporteurs MM. E.-L. Bouvieret Ch. Janet Démission. — M. l'abbé De h a rie, ex-vicaire à la cathédrale de Laon, a envoyé sa démission de membre de la Société. Changements d'adresse. — M. J. Clermont, o, rue des Ciseaux, Paris. Bull. Soc. Ent. Fr., 1900. N« 9. 186 Bulletin de la Société Entomologique de France. — M. H. Coss, 39, Ihc Avenue, Subilan Hill, Surrey (Angleterre). Captures. — M. l'abbé J. de Joannis signale la capture de Para- narsia Joannisiella'Rag., à Anagni (Italie centrale). Ce Microlépidoptère avait été découvert à Lourdes (Hautes-Pyrénées), par M. L. de Joan- nis, il y a une dizaine d'années. — M. P. Pigeot, de Rethel, signale la capture d'Andrena nyctemem Im., à Charleville (Ardennes). Cette espèce était connue seulement jusqu'à présent des rives de l'Aar et du Rhin, en Suisse, et considérée comme très rare. Il ne s'agit pas là d'une capture accidentelle, M. Pigeot a pris cette Andrène en mars et avril 1899, il l'a reprise en assez grand nombre cette année (une douzaine de ç), dans le même endroit; c'est donc une espèce nouvelle pour la faune française. Cet Hyménoptère creuse ses galeries dans les talus sableux, exposés au midi, que l'on rencontre au bois de Lecuyer eu face du hameau de Vivier Guyon. — M. A. Giard présente à la Société de curieuses larves, recueillies en avril, au cap Nègre dans les Maures, par notre collègue M. L. Lége r, qui les lui a communiquées pour la détermination. Ces larves sont des Embia Salie ri Rambur, à divers états de développement. Elles vivaient sous les pierres dans des terrains schisteux très chauds. VEmbia So- lieri est une espèce fort rare en France. Maurice Girard a même supposé naguère qu'elle était d'importation dans notre pays. M. A. Giard se range plutôt à l'opinion d'I. Bolivar qui considère les Em- bides comnu' appartenant réellement à la faune circumméditerranéenne (voir Petites Nouvelles entoinologiques, t. II, 1877, p. 182 et p. 185). Les larves d'Embia Solieri sont aussi communes aux environs de Banyuls (Pyrénées-Orientales) et M. Giard a pu examiner un exem- plaire de cette localité récolté par M. Dubosq, chef des travaux zoo- logiques à la Faculté des Sciences de Grenoble. Communications. Quelques Hémiptères du Maroc Par O.-M. Reuteh. M. le !)'■ A. Chobaut a bien voulu me communiquer une récolte d'Hémiptères du Maroc. La faune hémiplérologique de ce pays étant très peu connue, je donne ici les noms des espèces susdites. Séance du 0 luiil 1900. 187 1. P-sitaistd {Criiptodontm) tubi'rndntd F., Tanger, mai 1897. — 2. Cydnus pilodulasKlug, Laraclie, lévrier 1899. — 3. Macroscijtus brun- neiis F., Tanger. — 4. (k'otoinm ('loiu/atus H. S., Larache. — 5. Cro- cii;t('thHs aeni'us Brullé, Larache, lévrier 1899. — 6. Croc, basalis Fieb., ibid. — 7. Holcostethus iinalis Costa. — 8. Eurydema festivum L. var. incta H. S., Tanger, juin 189G. — Sa. Id. var. decoratn H. S., Tanger, février 1896. — 9. Zicrona cnerulea L. var. viridiaenea. — 10. Verlusid rluvnbm L., Tanger, mars 1896. — 11. Y. [Haploprocta) sidcicoriiis F., Tanger. — 12. Bothrostethus subinermis Put., Larache, février 1899. — 13. Micrehjtra fossularum Rossi, Tanger, févr. 1896. — 14. Cyinus melanocephalm Fieb. — IS. Pâmera calcarata G ut., Tanger. — 16. Rhyparochromus praetextatus H. S., Tanger, mai 1894. — 17. Plinthisus Piitoni Horr., Tanger. — 18. Lasiocoris apicimaciila Costa. Laraciie, mai 1899. — 19. Aphanus {Microtomideus) carbona- riita Hamb., Tanger, juin 1896. — 20. ,1. alboacuminatus Goeze var. fauerea Put., Tanger. — 21. Beosus maritimus Scop., déc. 1894. — 22. Dicuches albostriatm F., Tanger. — 23. Scantius aegyptius F., La- rache. févr. 1899. — 24. Tropidochila genicuhifa Fieb. (var. articulo secundo antennarum paullo gracihoro limboque marginali corii angus- tissimo), Larache. — 2o. Aneurus laevis ¥., Tanger. — 26. PhymnUi moustrosa F.. Tanger, janvier 1897. — 27. Ploiariodes (B. White 1881 = Ploiariola Reut. 1888) brerispina Put. var. Chobauti u. var. (an species propria?), Tanger. — 28. Pirates hybridus Scop. var. siridulus F., Tanger, mai 1896. — 29. Prostemma albimacuJa Stein, Tanger. — 30. Nabis [Aptus) lativcntris Boh., Tanger, janv. 1898. — 31 Pilo- phorus pusillus Reut., Tanger. — 32. Acanthia (Chiloxanthcs) pyg- MAEA n. sp., Larache, deux ex. — 33. Acantliia {Chartoscirta) Cocksi Curt., Tanger. Voici la description des formes nouvelles. 1 . Ploi.\riodes brevispina var. nova Chobauti (an species propria?). — Nigro-fusca, capitis lateribus lineis duahus longitudinalibus, pronolo carinis laterahbus basin versus margineque postico, apice spinae scu- telli, dimidio basali segmentorum connexivi, rostre, antennis pedihus- ([ue cuni coxis albidis; antennis pedibusquc glabris, rostro articulo primo annulo fusco, antennis articulo primo apice annulisque 7 8 fuscis liis alliidis aequo lalis vel latiorihus, articulis ultimis fuscis, secundo ulli'a médium alhido-annulatu, aiinulis circiler sex, secundo primo parum breviore, tertio parti secundi annulis destitutae aeque longo, (piarto tertio vix duplo breviore; coxis anticis externe ante apicem punclis duobus fuscis, femoribus anticis annulis quatuor magis mi- 188 Bulletin de la Société Kntomologique de France. nusve distinclis, iutermediis apice annulisque circiler septem valde angustis, posticis annulis circiter octo angustis nigro-fuscis, tibiis an- ticis annulis duobus ante médium apiceque, posterioribus annulis plurimis angustis apiceque sat late nec non tarsis omnibus fuscis; hemielytris basi, limbo externe venisque discoidalibus albis; mem- brana nigro-fusca, albo-irrorala et reiiculata, apicem abdominis subae- quante; prouoto capiti acque longo, a supero viso lateribus apicem versus rotundato-ampliato, disco antice utrinquc sat elevato et foveo- lato, medio carinis oblusis duabus basin versus evanescentibus, basi medio tuberculo nigro obtuse elevato instructo, utrinque ante angu- lum basalem tuberculo testaceo cxtrorsum anguJato-producto; spina scutelli sat longa, obliqua, leviter curvata. — Longit. 3 2/o mill. A PL brevispina Put., milii ignota, pronoto basi solum tuberculo medio noc spina armato, femoribus posterioribus angulis nigro-fuscis bis albidis multo angustioribus, femorum posticorum solum octo nec duodecim, coxis anticis externe ante apicem solum punctis duobus parvis fuscis nec macula magna nigra notalis demumque verisimiiiter etiam statura minore divergens. A PI. Baerensprungi Dobrn differt magniludine sat multo minore, pronoto basi medio tuberculo nec spina armato, spina scutelli apice pallida, breviore et magis obliqua nec suberecta, connexivi segmentis dimidio basali albidis, antennarum ar- ticulo primo annulis fuscis angustioribus et phuibus. secundo ultra médium albo-annulato, femoribus annulis fuscis bis albidis multo an- gustioribus. Magnitudine PL mclanacauthae llor\ . et Xambeui Mont, similis, ab illo pronoto basi medio nigro-tuberculato, margine basali ejus apiceque spinae scutellaris albidis, ab hoc structura antennarum nolisque aliis superne commemoratis mox distincta. 2. Acanthia (Chiloxanthus) pygmaea, n. sp. — Obovata, re- trorsum sensim sat fortiter ampliata, nigra, superne bre\issime nigro- pilosella, capite, pronoto et sculello nitudilis, fronte utrinque ad ocu- lum viltula tlavo-testacea, pronoto scutelloque breviter dense aureo- sericeis, pronoto fortiter transverso lateribus antice anguste postice late flavo-testaceis; hemielytris opacis, clavo sericeo-nigro, vitla an- gustiore juxta marginem scutellarem aliaque latiore juxta suturam clavi, endocorio macula basali, mesocorio maculis tribus aeque dis- tantibus, quarum liasali et apicali miiioribus, ectocorio, macula parva anleapicali excepta, limboque margiuali, apice excepto, nec non areis tribus exterioribus membranae tlavo-testaceis, corio macula ante mé- dium aliaque majore ante apicem sericeo-nigris ; membrana (formae brachypterae) apicem abdominis attingente, margine inlciiore recta Séance du 9 mal 1000. 189 arcolis quatuor instructa; limljo antico proslcrni. acctahulis anticis et intermcdiis limbo anlico sat lalo nt'C non marginibus sognicntorum ventraliuni auguste albicanlihus; peilibus (lavo-testaceis, fenioribus superne et inferne serialim nigro-punctatis, tibiis fusco-spinulosis, apice nigrofusco, tarsis articulo ultiuio apice nigro-fusco; capitc apici pronoti aeque lato et basi hujus circitcr i/4 angustiore, vertical!, fronte setis quatuor nigris exsertis; ocellis inter se ac ab oculis fere aequo distantibus; antennis totis nigris, articulo secundo latitudini verlicis oculique unici aeque longo, tertio secundo circiler 3/7 breviore, (piarto tertio aeque longo; prouoto basi margine laterali magis quam duplo laliore, lateribus rectis mox ante apicem subito arcuatis, callo magno, disco postico brevi; tarsis posticis articulo tertio secundo pauUo lon- giore. — Long. 9 2 1/2 mill. Var. B. : Pronolo lateribus loboque postico solum medio excepto, apice scutelli bemielytrisque sordide flaventibus, clavo medio, corio inaculi.s duabus discoidalibus, macula marginali ante apicem apiceqiie, membrana venis limbo(|ue exteriore nigricantibus; acetabulis anticis eliam margine exteruo auguste segnientoque genitali feminae apice laie albicantibus. Species exiniia, ab omnibus subgeneris Chiloxanthiis statura minuta obovata bemielytrisque locis sericeo-nigris variegatis distinctissima , a subgenere Acunthia in sp. pronoto versus apicem minus angustato, apice capili latitudine aequali, bmbo laterali inferne tlavo-testaceo, nec non ocellis multo latius distantibus divergens. Obs. — Membrana in suhgim.Chilo.ranthm areolis nuuc quatuor nuncquiuque instructa, characler in eadem specie (ex. gr. in 67*. piloso) variabilis. Note sur Enconista miniosaria Dup. [Lép.] Par Tabbé J. de Joaxnis. Mon frère (!t moi a\ons reçu, a raiitomne dernier, une série de soixante-trois Encotmta ininiosaria Dup. recueillis aux environs do Soalheira, province de Beira Baixa (Portugal), non loin de la frontière d'Espagne. Cette série présente des variétés intéressantes. E. iiUnmaria a été décrit par Duponcliel(tome VII, pi. IGO, lig. 4), d'une localité inconnue. Les ailes supérieures ont le fond blanc sau- poudré de noir et de rose, et sont traversées par les quatre lignes or- dinaires, généralement très bien marquées en noir. Duponchel a. de 190 Bulletin de la Société Entomologique de France. plus, décrit sous le nom de perspersaria (ibid.. pi. 169, lig. 1 et 2) deux formes de la même espèce, presque unicolores, l'une gris jau- nâtre, l'autre gris rougeàtre, les lignes n'y sont indiquées que par quelques taches isolées. Guenée lit connaître la vraie région de cette espèce; dans son Species {U)-. et Phal., t. II, p. 543), il dit en elfet qu'il a reçu, des Pyrénées orientales, deux exemplaires de la forme niinio- saria, ils sont actuellement dans la collection de M. Ch. Oberthiir. L'aire de dispersion des deux formes est sensiblement la même : Pié- mont, France méridionale, Espagne (notamment un c5 de la forme miniosaria, de Chiclana, coll. de Graslin actuellement dans la coll. Oberthiir), et Portugal. Toutefois elles semblent y être inégalement réparties. La forme perspersaria, seule indiquée de Piémont dans le catalogue Slaudinger, prédomine de beaucoup dans le midi de la France. A cet égard, je noterai que la forme typique, miniosaria, à lignes foncées, a été trouvée dans le département de la Haule-Ga- ronne, au plateau do Montreich (environ 1.000 mètres), mais en très faible proportion (A. de Caradja, Iris, 1893, p. 23o). Au contraire c'est la forme typique qui dans la série de Portugal est prédominante (environ les deux tiers). Il y a lieu de mentionner spécialement une forme intermédiaire entre les deux qui ont reçu des noms. Chez elle, le fond est brunâtre uniforme plus foncé môme parfois que chez perspersaria, mais les (juatre lignes y sont très marquées, comme chez miniosaria. On constate aussi de grandes variations dans l'épaississement des lignes, dans le développement des écailles roses ou des écailles noires modiliant considérablement la couleur du fond. Je signalerai spécialement une série de variations, très nettes ici, dans la position des lignes. L'ombre médiane et la subterminale sont <^ ^ili^>-^' '^liâ^- ^;|^'>-' '^''^ï Variations d'Enconista miniosaria Dup. sensiblement invariables, tandis que les deux autres lignes se dépla- cent. Les quatre ligures ci-jointes donnent une idée de ce qui se passe. Dans 1, l'extrabasilaire et la coudée sont très inégalement distantes de l'ombre médiane; elles en sont au contraire à égale distance dans 2. Séance du 9 mui 1900. 191 Dans 3, elles se rejoignent par leurs angles sur le pli dorsal, lor- mant une sorte de boucle le long du bord interne ; enlin dans 4, elles se rapprochent encore et se confondent près du bord interne en une large tache noire. Bien entendu, on trouve tous les intermédiaires, no- tamment la coudée soudée à l'ombre médiane, comme dans 4, tandis que l'cxtrabasilaire en est très distante. Description d'une nouvelle espèce de Microlépidoptère de France Par P. Chrétien. Brachmia medjella n. S[). — Enverg. 14 mill. — Ailes supé- rieures étroites, allongées, acuminées, brun foncé, soyeux et luisant avec une très légère teinte vineuse , présentant trois points noirs très distincts : deux petits superposés un peu obliquement et placés avant le milieu, le troisième plus gros, placé après le milieu de l'aile; pas de lâches claires opposées; franges brunes, divisées par une ligne plus foncée. Ailes inférieures gris clair, soyeux, luisant; franges brunâtres, d'un jaunâtre clair à la base , indistinctement divisées par une ligne plus sombre. Tète et thorax gris plus ou moins foncé, palpes gris plus clair, à dernier article zone de brun noir au milieu, antennes brun noirâtre. Chenille fusiforme, à segments bien prononcés, d'un brun rougeâtre très foncé, sans autre ligne ou bande que la stigraatale, dont la ligne inférieure qui est blanchâtre et très tine est seule assez distincte; le premier segment est zone de blanc antérieurement, les deuxième, troisième et quatrième présentent de chaque côté des taches blanches, allongées et obliques; verruqueux indistincts, poils courts et blonds; tète, écusson, pattes écailleuses et stigmates noirs. Cette chenille est très vive et agite fébrilement la partie antérieure de son corps quand elle se déplace. Elle vit en juin sur le Cotonenstev r((/(/«r/sLindl. dans les feuilles réunies par les bords'et qu'elle mange on respectant toutefois la surface extérieure. Quand les feuilles sont trop petites pour la renfermer, elle en relie plusieurs bout à bout les unes aux autres et en forme comme une galerie couverte. Pour se transfor- mer, elle fait un petit cocon de soie blanche entourée de grains de terre. Sa chrysalide est d'un brun jaunâtre luisant, élargie antérieurement, aplatie sur le dos et très atténuée postérieurement; mucron obtus, garni de poils raides à crochets : les plus longs de ces poils sont à la base, les plus courts au centre. Le Papillon vole en juillet, dans le vallon du Puy- Vacher, en face de la Meije (Hautes-Alpes), à une altitude de 2.U00 mètres et au-dessus. 192 Bulletin de la Société Entomologique de France. Sur quelques Mymaridae du copal fossile [Hymen.] Par Fernand Meunier. Parmi les Hyménoptères Oxijura, ce sont les Mymaridae qui par l'aspect bizarre de leur corps et leur extrême petitesse doivent princi- palement intéresser les biologistes et les systématistes. La plupart des espèces de cette tribu paraissent avoir vraisembla- blement des habitudes terrestres. Cependant les Cosinocoma {Pohjnema auct.) iiatans et Prestairhia aquatica Lubb. ont des ailes et des tibias leur permettant de se diriger à la surface des eaux. Quelques Mymar [1] H al. et d'autres petits Proctotrypidae [2] ont été rencontrés dans l'ambre de l'oligocène inférieur de la Baltique et le copal fossile, mais aucun paléontologiste n'a étudié les Mymaridae inclus dans la dernière de ces résines. Ces pygmées, nommés plus exactement atomes ailés, ne peuvent être confondus avec les >'évroptères physopodes ou Thripsiens, leur faciès morphologique étant entièrement dilïérent. Les deux Mymaridae décrits ci-dessous se trouvaient dans une petite collection d'insectes du Copal qui m'a été remise par M. Kiinow, le savant conservateur honoraire du Musée zoologique de Kônigsberg. Pour ne pas compliquer l'étude déjà difficile de ces Hyménoptères, je me bornerai à esquisser les caractères typiques rapprochant ces Oxyura des genres vivants avec lesquels ils ont le plus d'analogie. 1.) Tête aussi large que le thorax. Vertex paraissant aplati. Palpes invisibles. Antennes de 9 articles : les deux basilaires saillants, les S'', 4^ et S'' presque cyUndriques, les 6% 7^, 8*^ deviennent graduellement plus oviformes. Le fouet (Knopf) ovoïde et aussi long que les trois précé- dents réunis. Le S*' article s'anastomose si intimement au 9^ qu'on peut, à pre- mière vue, le confondre avec celui-ci (fig. I). — Thorax aussi large que l'ab- domen. Prothorax invisible. Mésotho- Fig. 1. rax grand. Métathorax indistinct. Scu- tellum très appréciable. — Abdomen sessile, ovoïde. A un fort grossissement, on ne peut déterminer rigou- reusement le nombre de ses segments. Oviscape (Bohrer) à peine in- diqué. La tète et le corps ont une couleur rouge métalhque. — Ailes an- térieures légèrement spatuhformes (lôffelfôrmig) (fig. Il), les postérieures Séance du 9 mai 1900. 193 plus linéaires (fig. III). Nerviis ulnerus des ailes antérieures fort et peu éloigné de la base. Poils alaires très longs, se croisant vers le milieu du champ de l'organe et laissant une aire transparente non ciliée à la partie spatuliforme. Ce dernier caractère, déjà entrevu par Duisburg, Fia. II. lia. III. rapproche cet arlicalé du genre Anagrus lia 1. [;5]. Par le nervus ulnerus ce fossile semble voisin des Wichistus liai. {GonatocerusNeGS.), mais il s'en distingue par le nombre d'articles aux antennes. Les nervures médianes des ailes antérieures et postérieures aboutissent respective- ment au delà du milieu et vers l'apex de ces organes. Les fémurs et les tibias dilatés (keulenformig) et les articles tarsaux pentamères in- diquent que ce Mijniaridae a de l'aflinité avec le Litus cijnipseusEal. Par les antennes de 9 articles cette bestiole se sépare des Ruclmtus et Limacis F or s ter, qui ont l'un 11 et l'autre 8 articles. Taille d'environ 0,1 mill. Ce fossile est invisible à l'œil nu. 2.) Ce Proctotrypien est plus altéré que le précédent. Les antennes paraissent avoir 11 articles : le basilaire saillant, bombé, presque aussi long et de forme ana- logue à celle du fouet; le deuxième gros et godiforme, les 3^ à G"" articles (') petits, fortement unis entre eux ; les 7*^ à 10'' articles godiformes et de diamètre plus grand que les 4 précédents. Le fouet ovoïde aussi long que les articles o à 10 pris ensemble (fig. IV). Les ailes antérieures ((ig. V) moins linéaires que les postérieures (:' Fig. V. Fig. VL ces organes ne se croisent pas vers le centre, mais émergent, d'un côté, très près du contour périphérique. Vu à 358 diamètres, les tarses semljlent être composés de 5 articles, avec le métatarse plus court (]ue les 4 suivants. Ce caractère rapproche cet Hyménoptère des Ooctonus Hal. qui, de l'avis même du D'Fôrster, ont plusieurs traits de ressemblance avec les Cosmocoma [4] Fôrst. [Pohjnenm auct.). Par le nervus ulnerus ce minuscule Oxijura est voisin de ce dernier genre. L'élat de conservation du fossile ne permet pas de constater si l'abdomen est sessile ou p('tiolé. Les caractères de la tète, du thorax et de sou scutellum sont trop imparfaitement indi- (lués pour les décrire rigoureusement. En attendant de nouveaux matériaux d'éludé, on ne peut préciser davantage les liens de parenté de ce pygmée avec les autres Mijmari' dae; et il est prudent de s'abstenir de donner de nouveaux noms génériques à ces Proctotrypidae. Ces quelques faits, glanés dans un groupe aussi curieux que les Mlimaiidae, laissent entrevoir que les recherches de micro-paléoento- mologie feront mieux saisir plusieurs points de l'histoire phylogénique des Ptoctotrypii, Chalcidii et des avitres articulés microscopiques du succin et du copal fossile. INDEX blBLlOGlUl'nioL'E. [1] DuiSBL'RG. — Zur Bernstein-Fauna. Schrift. d. pinj.s. «konota. Ce- sellsch. Kônigsberg 1868, t. L\, pp. 23-28, avec ligure. Lôw, H. — Zur Verwandlungsgeschichte der iMymariden. Stett. Eut. Zeit. Stettin 1847, t. VII, pp. 339. [2] Dalman. J. \V. — Om insekter inneslutne i Copal, etc. Koiajî. Séance du 9 iikiI WOO. 195 Vetenisk. Arnd. Ilditdlinijdr. Stocklidlui 1825, p. ;wo. HoPE, F. \V. — Oljscrvalions on Siiocinic Insecls. Pari Uic se- cond. Gums and ilesins. Trans. of tlie Eut. Soc. LoHdoii, 1837-'184{), l. II, pp. oo-56. [3] FoKsTER, Arn. — LJcbcr die Faniilie dor Myinaridcn. Liun. Eut. Berlin, Posen u.Bromberg. 1847,1. II, pp. 19o- 233. 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(Dominique, Nantes). « « var. occldentalis (G hâve s, Acores). « Rossii Fabr. (Krauss, Tiibingue). Leptijnia hispanica Bol. (Pantel, Ucles). Eurijcneina herculeana Charp. (Wolf. von Wiiifing, lialavia). 2" Dans tous les cas où l'on a pu suivre le sort ultérieur des (eufs, la ponte parthénogénétique s'est montrée accompagn('e de thélytdkie {Uacillus (jallicus, B. Ros-sil (-), Eiiiycneina hercukmea). (1) Bull. Soc. Se. nal. Ouest, t. 9, 1899, p. 127. (2) Dapiès Dominique, Bacillus Rossii aurait fourni à Hcynions une moyenne de 1 mâle pour 20 femelles, ce qui irait a rencontre de la thélytokie ; 196 Bulletin de In Société Entomologiqtie de France. Or on doit se demander jusqu'à quel point la Ihélytokie ici observée est liée à l'absence de fécondation. Nous ferons remarquer à ce sujet que les espèces ci dessus énumérées se prêtent mal à l'élude de la question. Chez ces espèces, en effet, les mâles sont introuvables {Bacillus (jallicus, En)-ijcnema herculeana) ou extrêmement rares [Bacillus Rossii). De ce que les femelles se montrent thélytoques, dans les cas de séquestration, on ne peut pas conclure en rigueur qu'elles se comportent autrement qu'à l'état libre. I.a question demeure donc ouverte. Nous nous sommes adressé à une espèce plus favorable, le Leptiinia attenuata Pant., d'Espagne et Portugal, chez laquelle les mâles sont très nombreux. Nos observations sur cette espèce se poursuivent depuis deux ans. En 1898 eU899 nous avons obtenu et isolé avec soin, ponte par ponte, un assez grand nombre d'œufs parlhénogénétiques. Aucune éclosion n'a été observée en 1899; mais cette année (1900) nous avons eu simultanément des éclosions parmi les œufs d'un an comme parmi ceux de deux ans, et toutes les larves jusqu'ici observées se trouvent être des femelles. Les circonstances secondaires de l'éclosion, dans les œufs parthéno- génétiques, no nous paraissent pas différer beaucoup de ce que l'on observe dans les œufs fécondés. Une de ces circonstances la plus digne d'attention est sans aucun doute le retard d'une et peut-être de plusieurs années. Nous l'avons observé non seulement chez Leptijnia attenuata, mais aussi chez Leptij- nia hispanica Bol. ('), espèce très voisine, et nous le trouvons signalé dans deux notes récentes, relatives aux mêmes élevages, l'une de M. François (-), l'autre de MM. Piel de Churcheville (^). Mais nous devons faire remarquer qu'il n'est pas nécessairement connexe à l'absence de fécondation. Nous venons de mentionner des pontes parthénugénétiques qui ne l'ont point présenté et d'autre part, nous observons tous les ans, depuis mais nous ferons remarquer que Hey mon s ne dit pas s'il a établi sa moyenne sur des pontes de femelles libres ou de femelles séquestrées. (1) Sur les œufs parlhénogénétiques obtenus en Espagne et mis à notre dis- position, pour notre élude, par le P. Panlel, observons que de celle esiicce nous n'avons obtenu que des femelles, mais la sigiiificalion de ce fait n'esl |)as autre que dans le cas du BaeiUus gallicus, car le mâle de Lept. hispanica est aussi excessivement rare. (2) Bull. Soc. ent. Fr., 1899, p. 398. (3) Miscellanca entomologico, vol. VIII, n" 1, 1900. Séance du 0 mai mut. 197 que nous avons été amené à nous occuper de l'élevage dos Phasmes, des œufs de femelles libres qui n'éclosent qu'après deux ans et donnent des mâles et des femelles de LepUjnin nttenuala. Une autre circonstance assez singulière, mais conmiuno aussi aux deux catégories d'œufs, c'est que dans la ponte d'une même femelle, ce ne sont pas les œufs les plus âgés qui éclosent toujours les pre- miers. Dans plusieurs lots observés avec soin, les éclosions ont com- mencé par le milieu de la série, pour continuer ensuite avec assez de régularité par ordre d'âge. Bulletin bibliographique. Académie des Sciences [C. II. hebdom. des Séances), 1900, I, 17- 18.© Annales du Musée du Congo. — Zoologie, I, 1899. 0 Annals and Magazine of Natural Histonj, mai 1900. — T.-U.-A. Coc- KERELL : Observations on Bées collected at Las Vegas, New Mexico, and in tlie adjacent Mountains. — W.-L. Distant : Rbynchotal Notes. — IV. Ileteroplera : Pentatoininae (part.). — A. -G. Butler : A List of the Species of Cganiris, a well-known Group of tlie Family Ljjcaenidae. — L. Walsint.ham : Asiatic Tortricidae. — H.-J. Pocock: Some new or little-Known Neotropical Scorpions in the British Muséum. Aixhires pivcinciales des Sciences, 1'*'' avril 1900.© Association française pour rarunceinenl des Sciences. Bulletin de l'AFAS — Avril 1900.© Entomological News, XI, 3-4, 1900. — W.-J. 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Lathrobium (Glyptomerus) Doderoi, n. sp. — Long. 9 mill. — Faciès des ravlcohi Miill. et apenninm \i-à\\à\. Testacé-rougeâtre brillant. Tète et corselet à ponctuation forte, peu serrée, celle des élytres moins profonde, subrugueuse en travers, celle de l'abdomen fine, serrée, nette. Tète courte, subtriangulairement arrondie; front et disque très peu ponctués ; pas d'impressions discoïdales ; yeux réduits à un petit ocelle oblique. Corselet cylindrique, ti'ès long, plus étroit que la tète, à côtés sinueux et rentrés au milieu, angles très arrondis, ligne lisse médiane large. Élytres peu convexes, plus courts que le cor- selet, à peine élargis au sommet. (5 7'^ segment ventral profondément et largement incisé au milieu du sommet jusqu'à la base du segment; 6^ incisé triangulairement jusqu'au milieu, les angles latéraux et le fond de l'écbancrure obtus, déprimé et caréné tout le long de son mi- lieu, pectine de chaque côté de cette carène d'un double peigne de cils noirs; o'' sinué au miheu de son sommet, largement canaliculé au mi- lieu, avec une toulïe de poils noirs de chaque côté; 4*^ et 3"^ de moins en moins fortement caualiculés au miheu ; en dessus, le 7'^ segment est profondément incisé jusqu'à la base, les côtés de cette incision aigus et prolongés. 9 Sommet ventral simple, acuminé et terminé par une troncature arrondie; en dessus 1" segment dorsal fendu comme chez le (5; mais le miheu du 6« s'avance en pointe arrondie au sommet de manière à cacher le tiers de cette fente. Cette belle et intéressante espèce a été découverte à Gènes par M. Dodero à qui je suis heureux de la dédier. Je ne puis la comparer qu'aux ç des deux espèces précitées, ne connaissant pas leur c" '/<" vi>^u- Leurs deux, ç ne présentent aucune- ment l'avancement médian du 6^ segment dorsal de Doderoi, caractère tout à fait singulier; en outre, le G'' segment ventral du même sexe est tronqué-échancré au lieu d'être subarrondi. Enlin leur ponctuation abdominale est bien moins serrée; leur corselet a ses côtés non rentrés Séance du 2:i mai 1900. 203 au milieu; leur tète, sensiblement plus longue, présente des entés subparallèles, bien moins arrondis, ce qui donne à l'ensemble de la tête un aspect bien moins fortement triangulaire. D'après les descrip- tions, le (5 du Doderoi difîérerait nettement de celui de cavicola par les cils du G^ segment ventral de l'abdomen à deux et non à 6 étages; et de celui de Vapeinihnis par le o"^ segment ventral (le 6" de Baudi) for- tement et triaugulairement incisé; mais pour plus de certitude, il fau- drait confronter entre eux les trois mâles; du reste, les autres signes très précis de la nouvelle espèce suffisent pour la caractériser nettement. Il est peut-être utile d'ajouter que je possède un type do Vetruscus Piccioli, donné par sou auteur, et que, dans le temps, j'avais pu le comparer, à Turin, à un type de VaperDiinm de Baudi et constater leur identité. Recherches sur la structure et le développement postembryonnaire de l'ovaire des Insectes ('). 111 Machilis maritima Latr. Par A. Lkcaillun. La forme générale de l'ovaire de Macitilis mariiimn a été décrite par Gras si en 188() et en 1888. Cet auteur a montré que la partie essen- tielle do chacun des deux organes femelles consiste en sept gaines ova- riques placées dans les sept premiers segments abdominaux. Comme détails histologiques sur la structure de ces gaines, Grassi ajoute que les cellules vitellogènes font défaut et que les œufs sont entourés d'un épitbélium folliculaire. Mes observations (-) ont porté sur des individus capturés et lixés au printemps, par conséquent à un moment assez rapproché de celui de la maturité sexuelle. Chaque gaine ovarique a une forme extérieure qui rappelle assez celle d'un ovaire entier de Campodea ; m.Si\?> si l'on com- pare les structures histologiques, on constate de grandes diiïérences. La vaste chdmbrc (jcrminative que l'on trouve chez Canipodea est ici considérablement réduite. Elle est représentée par un petit groupe de cellules génitales encore peu diflerenciées qui occupent l'extrémité antérieure do la gaine. Cette réduction du volume occupé par les cel- lules sexuelles est, si l'on veut, en rapport avec ce fait que chez Machilis cluKpje ébauche ovarienne primitive s'est subdivisée en sept parties, (1) Voir Bull, de la Soc. enloin. de France, n"' i et 7, 1900. (2) Les exemplaires qui m'ont servi de sujets d'étude proviennent de Wime- reux ; je les dois à l'obligeance de MM. A. Giard et Ph. François. 206 Bulletin dp la Société Entomologique de France. tandis qu'elle reste unique chez Campodea.W est probaltle en outre que le nombre des cellules sexuelles placées au sommet de chaque gaine est d'autant moindre que le moment de la ponte est plus proche, puisque beaucoup de ces cellules se sont alors déjà transformées en œufs. La grande réduction de la chambre germinative que j'ai constatée chez Muchitis peut donc tenir, au moins en partie, à l'état de maturité sexuelle assez avancé dans lequel étaient les individus observés. A ce stade, d'ailleurs, les cellules de la cliambre germinative peuvent encore se multiplier et j'ai observé des mitoses parmi elles. Les petites cellules aplaties qui forment la région intermédiaire de l'ovaire de Campodea n'existent plus chez Macliilis, mais elles ont pour homologues des cellules à noyaux arrondis qui sont amassées non plus derrière les cellules de la chambre germinative, mais en avant d'elles, c'est-à-dire tout à fait à l'extrémité antérieure de la gaine ovarique, sous la paroi même de celle-ci. Ces cellules sont plus petites que les cellules sexuelles et ne peuvent être confondues avec elles; elles en- tourent peu à peu les jeunes œufs auxquels elles Unissent par former une enveloppe complète (follicule ovarien). Dans le reste de la gaine ovarique, c'est-à-dire dans presque toute la longueur de celle-ci, se trouvent des œufs à des degrés très divers de développement. Tandis que chez Cainpodea un très petit nombre d'œufs se différencient en même temps de façon à arriver à maturité presque au même moment^, il y a ici une très grande quantité d'oi'ufs à des stades distincts, de sorte que l'on peut suivre facilement, dans une même gaine, les diverses étapes de la maturation ovulaire. Conformé- ment aux observations de G ras si il n'y a aucune cellule vitellogène; toutes les cellules sexuelles de la chambre germinative deviennent donc des œufs, tandis que chez Campodea il n'y en avait qu'environ 1/10, les autres se transfoi'mant en cellules vitellogènes. Il est intéressant de noter qu'au début l'évolution des cellules vitel- logènes des Insectes ressemble étonnamment à celle des œufs. J'ai in- diqué que, dans les cellules vitellogènes de Campodea, le noyau ei le corps protoplasmifiue deviennent très vohuuineux, et que les éléments chromatiques du no\au se multiplient consldéraltlement de manière à donner un grand nombre de granulations très colorables (phénomène de pulvérisation chromatique). Dans les jeunes œufs deMachilis, à mesure que le corps protoplasmique grossit, la vésicule germinative elle-même devient très volumineuse; les chromosomes se portent à la périphérie et s'y divisent abondamment, tandis que le nucléole, d'abord peu ou pas visible, prend un développement énorme et acquiert une très grande aftînité pour les matières colorantes. Ces marques d'activité Séance du 23 mai 1900. 207 dont la vésicule gorrainativc est le siège sont plus accentuées chez Ma- chilis que chez Campodea. Dans ce dernier type les modifications se font surtout sentir dans le noyau des cellules vitellogènes, tandis qu'elles sont beaucoup moins intenses dans la vésicule germinative. On est ainsi conduit à penser qu'il y a une sorte de balancement entre l'im- portance des modifications qui surviennent dans les cellules vitello- gènes et celles qui se produisent dans les œufs. Chez Campodea, où les cellules vitellogènes interviennent activement dans les phénomènes de maturation de l'œuf, ces cellules subissent des changements consi- dérables, alors que le noyau de l'œuf grossit peu et n'est le siège que (le modifications chromatiques relativement peu intenses. Chez Machi- lis, au contraire, les cellules vitellogènes n'existant pas, l'œuf est doué d'une activité plus grande, car c'est surtout par lui-même qu'il doit accumuler les réserves nutritives, d'où grand développement du noyau, du nucléole, etc. Les cellules des follicules épitliéliauK qui entourent les onifs devien- nent |ilus volumineuses chez Marliilis que chez Campodea; cependant elles n'atteignent jamais les dimensions qu'elles présentent à un mo- ment donné chez beaucoup d'Insectes supérieurs. Chez Machilis comme chez Campodea, ces cellules folliculaires interviennent peu activement dans les phénomènes qui accompagnent la maturation de l'œuf. Les œufs les plus jeunes, qui sont naturellement placés les plus près de l'extrémité antérieure des gaines ovariqiies, ne sont tout d'abord pas disposés réguhèrement les uns derrière les autres, et quand ils sont encore très petits, il peut y en avoir plusieurs au même niveau; mais quand ils ont une certaine grosseur, ils sont situés les uns à la suite des autres comme les grains d'un chapelet. Ils sont d'abord, comme chez Campodea, allongés transversalement, puis ensuite longitudina- lemenl par rapport à la gaine ovariquc. En résumé, l'ovaire de Machilis, comparé à celui de Campodea, i»ré- sente des particularités assez importantes. On doit noter en premier lieu que, dès le groupe des Thysanoures, les cellules vitellogènes peu- vent exister ou faire défaut, fait que l'on retrouve dans des groupes irinsccles supérieurs, par exemple chez les Coléoptères. Cette remar- que impUque cette conclusion que l'on doit s'al)stenir de prendre la présence ou l'absence de cellules vitellogènes comme base de classili- ration. 208 Bulletin de la Société EntonioJogique de France. Bulletin bibliographique . Abeille (L'),XXIX, 13, 19UU. - H. d'Orbigny : Supplément au Synopsis des Onthophagides paléarotiques. — Tables. — L. Bedel : Cata- logue raisonné de Coléoptères du Nord de l'Afrique, pp. 201-208. Académie des Sciences {C. R. hebdom. des Séances), 1900, I, 19-20. — H. CouTiÈRE : Sur quelques Macroures des eaux douces de Mada- gascar. Académie des Sciences de Cracovie {Bulletin international), mars 1900. O Académie Imp. des Sciences de St-Pétersbourg {Anmiaire du Musée zoologique.), 1899, IV, 1900. — A. Birula : Recherches sur la bio- logie et la zoogéographie principalement des mers russes. VII : Notes sur les Crustacés recueillis par M. le D'' A. S. 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BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMIOLOGIQXJIG JDE FtlANOE S»eance M' planche coloriée. Séance du 13 juin 1900. 219 Communications. Note complémentaire sur le Conothele birmanica Thorell [Araghn.] Par E. SiMox. Dans une note sur le Conothele binnanica Thorell {Bull. Soc. eut. Fi\, 1900, n'^ 7, p. loi), j'ai omis de citer un récent ouvrage de M. R.- I. Pocock « Scorpions, Pedipalpi and Spiders coUected by D-" Willey in New Brilania, the Solomon islands, etc. », 1899, dans lequel cet auteur décrit et figure la coque operculée du Conothele arboricola Po- cock, espèce nouvelle de Nouvelle-Bretagne. Cette coque, construite à la surface d'une écorce et en partie recou- verte de Lichens, ressemble à celle du C. hirmanica Th., à cela près qu'elle est plus déprimée, et que le plan de son orifice et de son oper- cule est plus oblique. L'observation du P. Dé col y n'est donc pas entièrement nouvelle, comme je le pensais; elle est néanmoins intéressante, car elle indique que cette manière de vivre est générale dans le genre Conothele, qui par son organisation touche de si près aux Pachylomerus qui sont terricoles. Sur l'application de la loi phylogénique de Brauer Par P. DE Peyerimhoff. Une des lois les plus suggestives de la phylogénio des Insectes, est celle d'après laquelle les larves qui se rapprochent le plus, à la fois de l'imago et de la forme ancestralo, appartiennent aux types primitifs. Cette loi a été posée en premier lieu et très clairement par Brauer (Betrachtungen ùber die Verwandlung der Insekten, etc. Verhandl. d. h-, /r. zool. bot. Ces., 1869, 313), et il est juste qu'elle porte désormais le nom de ce savant. Depuis, les quelques auteurs qui se sont occupés de la phylogénie des Insectes ont eu à faire usage de cette règle, mais on ne voit pas sans surprise combien en général, et dans l'ordre des Coléoptères en particulier, elle a été mal appliquée. Il est vrai que Brauer tout le premier, a mésusé de l'excellent principe qu'il venait de découvrir, et l'exemple de cette erreur me pa- rait trop instructif, pour ne pas valoir d'être exposé tout d'abord en détails : 220 Bulletin de la Société Entomologique de France. Je naher, dit Brauor, Larve und Imago einander und der Form der Stamrakerfe stehen oder je weniger die Imago- die Larve an vollkommener Organisation iibertrifft, desto- àlter ist die Form. So wird uns der Staphijlinus als eine der âltesten Kâferformen gelten, etc. » Il y a dans cette citation l'exposé de la loi, et son application immédiate à la phylogénie particulière des Coléoptères. C'est cette seconde proposition que je crois utile de discuter ('). Pour apprécier en quoi diffèrent deux types d'Insectes, il paraît évident que le faciès, l'allure et Féthologie ne peuvent suffire, et qu'il est indispensable de consulter les organes que l'expérience a désignés comme étant les plus représentatifs de la variation. L'histoire des pro- grès de la systématique n'est que la paraphrase, en quelque manière, de cette proposition, regardée maintenant comme un truisme. La même précaution s'impose dans l'étude comparative des larves; « ce n'est pas, dit Perris, aux formes extérieures qu'il faut exclusivement s'en rapporter, il importe surtout de vérifier les organes essentiellement caractéristiques ». Quand enfin il s'agit de comparer deux organismes aussi dissemblables, aussi indépendants dans leur évolution propre qu'une larve et un imago de Coléoptère, l'appréciation délicate des (1) Elle est citée par la majorité des auteurs (Packard, Houlbert, G an gl- bauer), qui ont écrit postérieurement à Brauer, et qui paraissent lui avoir attribué plus d'importance qu'au principe même dont elle est l'application. La fortune de cette idée doit avoir son origine dans l'opinion séduisante qui se forma à la suite des découvertes paléontologiques de Heer. Ce savant, comme on sait, trouva (Zwei geologische Vortrâge. Zurich 18.52. — Urwelt der Schweiz. Zurich 1865) dans le lias de Scbambeien un type de Forlicule {Baseopsis fhr- ficulina Hr.) où l'on crut voir un terme de passage entre les Coléoptères et les Orthoptères. Les Staphjlinides, dont le faciès est analogue à celui des Forli- cules, devaient compléter la transition. Mais depuis que Leach a fait connaître le système si particulier de la nervation aiaire des Forficules, cette opinion a singulièrement perdu de sa Vraisemblance. Néanmoins Pacliard (On the genealogy of the Insects. — Amer. XaUtr., 18G3, p. 932, 94 i) l'admet encore et, dans son diagramme généalogique des In- sectes, les Coléoptères se trouvent provenir à la fois des Hemerobiidae et des Dermaptera. Cette théorie que les Staphylinidae ont pu provenir des Forficules hante aussi Brauer dans sa critique de la thèse de Paul Meyer (Betraclitungen, etc., II. Verhandl. d. h. h. Zool. bot. Ces., 1878, 157). On y lit cette phrase, où l'idée violente évidemment les faits « Ein Staphylinus unterscheidet sich nun von einer Forficula oder Perlide hauplsàchtlich dadurch, dass seine Larve nur wenige (vier) Hautungsstadien durchmacht... » 11 y a bien d'autres choses qui séparent un Slaphylinns d'un Forficula. Séance du 13 juin 1900. 221 différonces et des ressemblances doit être faîte avec un soin extrême, et le faciès, l'allure, réthologie ne sont plus que des caractères de der- nier ordre, presque fortuits. Chez les Staphijlinidae, en particulier, il n'est pas douteux qu'il y ait des analogies frappantes entre la forme générale et l'allure des larves et des imago; mais par contre les différences analytiques sont considé- rables, plus grandes, par exemple, que celles qui séparent un Cara- boide et sa larve. Ainsi la larve des Carabo'idea possède un tarse articulé, musclé, muni le plus souvent de deux ongles, caractère qui la rapproche à la fois de son imago et des larves appartenant aux types anciens (Névroplères) ; le tarse de la larve des Staphijlmidae , comme celui des tarses de tous les Coléoptères autres que les Carabo'idea, est réduit à un ongle simple, corné, non organisé, inséré directement sur le tibia. La larve caraboïde (') a une mâchoire bilobée, comme presque tous les imago des Masticantia (les Coléoptères compris) ; la larve staphylinide a une mâchoire unilobée (excepté chez le genre Oxi/porus). Les ocelles sont presque toujours chez les larves des Carabo'idea au nombre (primitif) de six, chiffre qui ne se rencontre que très rarement [Oxijporus] chez celles des Staphylinidae. Ce dernier caractère, il est vrai, ne conduit pas à une comparaison entre la larve et l'imago, mais il démontre l'an- cienneté relative du type larvaire des Carabo'idea par rapport à celui des Staphylinidae. Les considérations tirées de la nervation des ailes inférieures mèneraient à la même conclusion chez les imago. Le choix du genre Staphijlinus pour la démonstration de la loi de Brauer est, en outre, particuUèrement malheureux, car des caractères tout spéciaux viennent montrer que ce genre est en réalité un des plus récents de l'ordre tout entier. On sait que chez les Coléoptères, la nymphe, à de très rares exceptions près, est du type libre ou incomplet, c'est-à-dire qu'elle est membraneuse, très peu chitinisée et mobile. Or une de ces exceptions est précisément réalisée dans le genre Staphyli- nus dont la nymphe (cf. Schioedte. De Metamorphosi Eleutheratorum observationes. Pars II, Copenhague, 1864, p. 115 : « Nymphae Sta- phylinorum corneae, semioblectae, etc. ») est immobile, complète- ment chitinisée, et du type récent des nymphae obtectae ou chrysa- lides. Comme on voit, si l'on veut faire application de la loi de Brauer, ni les Staphylinidae, ni surtout le genre Staphylinus, tant au point de vue morphologique qu'au point de vue capital des métamorphoses, ne peuvent représenter le Coléoptère ancestral. (1) Au moins dans la majorité des espèces terrestres. Bulletin de la Société Entomologique de France. La distinction des larves des Insectes Metabola eu deux types, le type campodéifonne et le type cruciforme, et la valeur phylogénique attribuée au premier, constituent l'application la plus fréquente de la loi de Brauer. Elle ne laisse pas, également, de prêter à la critique, chez les Coléoptères en particulier; on observe en effet, dans cet ordre, des larves éruciformes à caractères anciens , et des larves campodéiformes à caractères récents. Je prendrai comme exemple du premier cas les larves des Scara- baeidae. Elles ont, comme chacun sait, un faciès éruciforme très pro- noncé, complété par un certain nombre de caractères incontestablement récents (première paire de stigmates prothoracique, absence de cerques, absence d'yeux chez la majorité des espèces, etc.). Mais les organes de la bouche, qui sont parmi les plus considérables (') placent d'emblée ces larves à un rang très primitif : ainsi leur mâchoire est complète, pourvue de deux lobes le plus souvent indépendants, et d'un palpe ordinairement quadriarticulé ; c'est le type qui se trouve réalisé sans aucune modification de composition chez les imago de l'immense majorité des Coléoptères, et chez les Ametabola primitifs tels que les Orthoptères. Ce mélange, dans un même organisme, de caractères primitifs et de caractères récents, se retrouve chez les insectes parfaits ; il est la marque d'un type anciennement détaché, qui a subi son évolution et ses adap- tations propres; et c'est enfin ce que démontre l'allure taxinomique des Scarabaeidae, famille très homogène, et complètement isolée dans l'ordre des Coléoptères. Les jeunes larves des Meloidae, ou triongulim, réalisent d'autre part le cas d'une larve campodéiforme à caractères récents. On les confronte volontiers (Lubbock, Houlbert, etc.) avec les types lar- vaires anciens de même faciès, et en particulier avec le Campodea. Mais elles en sont encore plus loin, anal} tiquement, que les larves des Staphtilinidae, qui ont des cerques, des antennes quadriarticulées, etc. On ne saurait, en ell'et, assimiler les longues soies qui terminent le 9* segment abdominal des triongulins à des cerques , c'est-à-dire à des (1) « The relative form of tlie maxillae apppars lo be a good index as to the gênerai development of the body in the différent groups of Coleoptera, » dit Paclîard (Origin of liie Coleoptera. Amer. Nalural.., 1883, p. 939) qui passe ensuite une revue sommaire de la maxilie chez les principales larves des Co- léoptères, en s'efTorçant de montrer qu'elle est dans chaque cas l'expression, l'indice (index) de leur forme et de leur éthologie. Celte généralisation me paraît dépasser excessivement les faits, qui d'ailleurs, en ce qui concerne les Scarabaeidae, ne sont pas reproduits bien exactement dans ce mémoire. Séance du L3 juin 1900. 223 appendices organisés, souvent segmentés. Les organes di^ la bouche sont plus simples aussi que chez les larves des StuphijUnidae, et plus éloignés par conséquent du type buccal primitif ('). Je ne crois pas, pour les mômes raisons, qu'il soit possible de rapprocher, comme fait Packard (Origin of the Coleoptera. Amev. Natur., 1883, p. 942), ces triongulins des larves des Carabidae ; les deux types n'ont entre eux qu'une vague analogie de forme. Au demeurant, le triongulin n'offre pas plus de caractères primitifs, à part son faciès, que telle autre larve d'Héléromère appartenant à une famille voisine des Melo'idne. En résumé, la loi de Brauer est susceptible de donner des résultats très sûrs, mais à la condition expresse que les comparaisons qu'elIt^ conseille soient analytiques, et non pas seulement superncielles. Sans doute, le faciès campodéiforme d'une larve, par exemple, est une pré- somption déjà forte qu'elle appartient à un type ancien. Mais ce carac- tère synoptique peut varier indépendamment d'organes ayant une valeur phylogénique supérieure, et il n'est pas douteux, dans ce cas, qu'il doive perdre à leur profit une part de sa signification et de son poids. Description d'une nouvelle espèce de Microlépidoptère de France Par P. Chrétien. Lita capsophilella, n. sp. — Envergure 10-11 mill. — Ailes su- périeures très étroites, d'un gris teinté de bleuâtre, avec un point noir près de la base, deux autres superposés obhquement, l'inférieur dans le pli, le supérieur dans le disque, un trait noir à l'extrémité supérieure du disque et un empâtement noir un peu avant l'apex ; franges brunes, divisées par une ligne plus foncée peu distincte. Ailes inférieures grises, luisantes, à franges brunes faiblement lavées de jaunâtre. Antennes brunes, palpes gris, pointe du 3'= article noire, tète et thorax brun noi- râtre avec des écailles grises, abdomen brun noirâtre. (1) Non seulement il ne parait pas avantageux, mais il est à peu près impos- sible de roinparer les divers types buccaux, si bien homologués, des Insectes, avecceluidesThysanouresEntognalbes(Cfl»i/Jode.«/ae, /«/)v/yîc/ae,etc.);cetype est d'une complication telle, que l'homologie de ses parties avec celles des autres ordres n'a pu être faite d'une manière satisfaisante. Il est bien préférable de choisira ce point de vue des termes de comparaison chez les Orthoptères, où les organes de la bouche sont à la fois 1res différenciés (c'est-à-dire très primi- tifs) et les plus clairs possible. 224 Bulletin de la Société Entomologique de France. Chenille courte, un peu atténuée aux extrémités, d'un blanc verdâtre, à verruqueux indistincts et poils blonds ; tête brun jaunâtre clair, bor- dée au sommet de noirâtre, avec des taches cunéiformes noirâtres, écusson clair avec deux points noirs très rapprochés situés au milieu sur le bord inférieur et un autre point noir à l'extrémité latérale; pattes écailleuses et clapet concolores. Cette chenille, à rencontre de presque toutes les chenilles de Lita,^\l à découvert sur sa plante nourricière. On la trouve au moment de la pleine floraison du Gypsophila repens L., dont elle mange les boutons flo- raux et les jeunes ovaires. Sans tisser aucune toile, elle se maintient sur les tiges de la plante en contournant un peu l'extrémité anale de son corps comme font des larves de Tenthrèdes et de certains Coléo- ptères. Ses mœurs ressemblent à celles de la Lita semidecandrella Thr, que j'ai trouvée aux environs de Paris sur le Cerastium semklecan- drum L. ; mais les PapiUons de ces deux espèces ne sauraient être com- parés, tant ils sont différents. On se procure aisément la chenille de Lita capsophilella en battant les fleurs de Gypsophila repens dans le creux de la main. Elle est à taille dans la première quinzaine de juillet et elle descend à terre pour se métamorphoser dans un petit cocon de soie blanchâtre chargé exté- rieurement de grains de terre. Sa chrysaUde est brun clair, presque lisse ou très finement rayée en travers; derniers segments brun noirâtre, à extrémité large, présentant trois petits mamelons coniques, celui du dessus plus faible et moins proéminent que les latéraux ; poils qui les entourent raides, sans crochets et bruns, les plus longs sont ahgnés et redressés devant le plus petit mamelon. Voisine de Lita alsinella Z., cette espèce en diffère notamment par la présence d'un point noir près de la base des ailes supérieures et par la chenille qui n'a pas la tète et l'écussson noirs comme celle de L. al- sinella. La Lita capsophilella vole aux aux environs de la Grave (Hautes- Alpes) lin juillet et août. Description d'une espèce nouvelle d'Eriophyes [Acar.] de l'Amérique du Sud Par A. Trotter. Eriophyes bicornis, n. sp. (Ilg. 1, côté ventral : à l'extrémité du rostre on voit apparaître les petites cornes ; fig. 2 et 3, écusson vu de des- Séance du 13 juin 1900. 22o sus et de côté). — Corps cylindrique, allongé, aminci vers l'extrémité pos- térieure. — Écusson petit, semicirculaire, parcouru par des sillons lon- gitudinaux parfois interrompus, peu caractéristiques; partie antérieure de l'écusson pourvue de deux cornes fortement aiguës au sommet, diri- gées en avant, très rapprochées sur la ligne médiane, longues de 12 à 15 (Ji; soies dorsales médiocres, dirigées en arrière, insérées à la marge postérieure. — Rostre un peu tra- pu, long de lo ,a, large 13 [j. en- viron. — Pattes grêles, distincte- ment articulées; dernier article un peu plus long que l'avant-der- mer;soieplumeuseaira}'on?,,on(jle tcirsal long presque du double de cette dernière; soies des pattes médiocrement développées. — Les soies thoraciques, de la III p. atteignent à peu près le 4" art, des pattes ; soies thor. de la II et I p. petites, rapprochées du ster num qui est simple. — Abdo- men distinctement anneléet ponc- tué, de 6o anneaux environ. — Les soies latérales dépassent quel- que peu l'insertion des soies ven- trales de la I p., celles-ci, qui sont les plus longues, dépassent les soies ventrales de la II p. qui sont les plus petites ; les soies ventra- les de la III p. arrivent à l'extré- mité de l'Acarien; soies caudales médiocres, elles n'atteignent pas en longueur la moitié de l'abdomen ; il y a aussi deux petites soies caudo-lntérales. — Epigijnium avec des soie.? gfr/u^c/Zes très développées, large de 20 a environ; plaque supérieure sillonnée longitudinalement, plaque inférieure carénée et sillonnée. Long, moyenne de la ç, 200 [a environ; larg. 40 [x. Long, moyenne du (5, 140 [x environ; larg. 4o [x. Galle. — Cette espèce vit en très grande quantité sur Solanuni elea- gnifolium Gav., particulièrement sur les feuilles où il produit des bour- souflures plus ou moins grandes, revêtues en dedans de très petites proéminences d'origine mésophylUque, poilues ; ces proéminences peu- Eriophyes biconiis, n. sp. 226 Bulletin de la Société Entomologique de France. vent se trouver aussi à la face opposée, et souvent aussi sur les pé- tioles des feuilles et des fruits, ou sur les tiges, sans que dans ces der- niers organes il se produise d'autres déformations plus apparentes. Jusqu'à présent on ne connaissait sur les Solanacées que deux es- pèces d'Ériophydes, savoir Eriophyes eucricotes{N.), &ur Lycium euro- paeum et mediternmeum, et E. cladophtirus (N.), sur Solanum Dulca- mara. M. le Prof. G. Spegazzini a découvert les galles de cette espèce aux environs de La Plata (Rép- Argentine). Note sur le Caenoptera (Molorchus) Marmottani Ch. Brisout [Col.] et description du mâle de cette espèce Par Valéry Mayet. Ch. Brisout (Cat. Grenier, p. 114) décrivait il y a quarante ans, sous le nom de Marmottani, un Molorchus 9 unique, trouvé par notre collègue le D'Marmottan auCanigou. Mulsant de son côté (Longicornes, 2" éd., 181)3, addenda p. 583) reproduisait une courte diagnose de cet insecte. Grâce à deux nouveaux exemplaires (c? et ç) nous sommes à même demoditier sur certains points la description de Brisout, faite sur une seule femelle de petite taille, et de donner celle du mâle. Notre femelle, que M. Bedel a bien voulu comparer au type, a été obtenue par M. Lavagne, de Montpellier, en avril dernier, de branches de Pin laricio (') rapportées en décembre de la foret de Saint-Guilhem du désert (Cévennes de l'Hérault). Une excursion entreprise les 24 et 2o mai derniers, en compagnie de (1) Le Pinus laricio ou Pin de Corse, à peu près disparu aujourd'hui de la France continentale, se trouvait un peu partout sur le versant sud des Cé- venne.s à l'époque quaternaire; les dépôts de travertins en font foi (G. Plan- chon, Les tufs de Montpellier, 186i). Actuellement, sans parler du dépar- tement du Gard où se trouvent quelques stations de ce Conifère, en ce qui concerne l'Hérault, les parties boisées de celte essence sont réduites à des ilôts, dont le principal est la forêt de Sainl-Guilhern (700 liectares environ). En dehors, on ne rencontre que quelques bouquets, entre Bédarieux et Carlencas, et quelques pieds dans les bois de Monlarnaud près Monipellier. L'espèce est repri'sentée chez nous par une variété de taille moindre que le type, ne dé- passant guère 10 mètres, Pinus cebennensis Gren. et God. (l<'lore de Mont- pellier par Loret et Barrandon, 2'^^ éd., 1888, p. 456). Séance du 13 juin 1900. 227 notre collègue M. G.Darboux, préparateur de Zoologie à la Faculté des Sciences de Montpellier, mettait en notre possession un mâle tombé dans le parapluie de notre ami et de là dans notre flacon. Nous sommes de ceux qui ne croient guère aux espèces rares. In- formations prises par M. Bedel auprès du D-^Marmottan, possesseur du type, cet insecte a été pris par lui en battant des Pins non pas comme le dit Brisout, sur le Canigou, montagne de près de 3.000 mè- tres, mais au pied de ce puissant massif, dans la chaude vallée de Vernet-les-Bains (Pyrénées-Orientales). Bien que située entre 400 et 700 mètres d'altitude, la forêt de Saint- Guilhem est, elle aussi, une localité chaude, comprise ailleurs (') par nous dans la Région de roiirier, où, mélangés au Pin laricio, se trou- vent, le Genévrier de Pliénicie, l'Arbousier, l'Érable de Montpellier, etc., où nous capturons des frileux tels que Scorpio occitanm, Scarabaeus pius, Temnochila coerulen, Heliopatea lucfuosus Oxypîeunis Nodieri, Pogonocherus Caroli, etc. On peut penser que la rareté de notre Molorchus provient de ce qu'il n'est pas, chez nous, dans sa région naturelle, et la station des Pyrénées-Orientales peut faire supposer que nous avons affaire à une forme espagnole qui, comme bien d'autres, vient jusque chez nous. Description. ç En ce qui concerne la femelle, Brisout, avons-nous dit, a eu sous les yeux un exemplaire de petite taille. Long, deo l/3mill., dit-il; notre 9 atteint 9 mill. Il n'est pas parlé dans la description des poils gris blanc couvrant le corps, plus rares sur la partie dorsale que sur les flancs et le ventre et atteignant leur plus grande longueur sur les pattes. La couleur des antennes et des pattes est bien le brun ferru- gineux, mais on peut dire les tarses beaucoup plus clairs. Les an- tennes dépassent à peine o mill. Le prothorax, un peu plus long que large, semble au premier abord plus large que long j)ar suite du dé- veloppement de son disque. Les élgtves, d'une épaule à l'autre, attei- gnent 2 mill. sur une longueur de l,oO mill. La fossette huniérale, signalée comme longue par Brisout, va jusqu'au bord interne de l'élytre. C'est un large sillon évasé, oblique, un peu arqué, laissant en saillie une hgne élevée qui atteint aussi la suture, bordée, d'autre part, vers la base interne de l'élytre, par une dépression avoisinantl'écusson. Cette région renflée constitue la majeure partie de la grande tache teslacée qui occupe le bord interne des élytres, recouvrant près de la (1) Essai de géographie zooloqique de iflcrduU, Montpellier, 1.S9S. 228 Bulletin de la Société Entoinologique de France. moitié de leur surface. Le fond brun réapparaît autour de l'écusson et se prolonge le long de la suture en une bordure brune allant presque jusqu'à la déhiscence des élytres. Les ailes fortement enfumées et iri- sées dépassent un peu Textrémité abdominale. c5 Le mâle est long de o,7o mill. sur 1,25 mill. de large mesuré à la hauteur des élytres. La couleur foncière est le brun de poix. Tète plus étroite que le prothorax, portant sur toute sa surface des points enfoncés plus gros et plus distants entre les antennes ; yeux noirs, saillants, plus fortement échancrés que chez la ç ; antennes longues de 9 mill., dépassant la longueur du corps d'environ 3 mill. 50, d'un brun ferrugineux. Prothorax beaucoup plus long que large, 1 mill. 50 sur 1, couvert de gros points enfoncés, portant sur son disque une ligne saillante, brillante, étroite en avant, dilatée en arrière et s'étendant vers le tiers antérieur en deux larges tubercules brillants. La base est, comme chez la femelle, brusquement rélrécie, mais creusée d'un sillon transversal moins accusé, le disque est moins renflé, à côtés presque parallèles. Les pattes, aux cuisses brusquement renflées à l'extrémité, sont de même couleur que les antennes. Élytres longues de 1 mill. seulement, larges de 1,25 mill. mesu- rées ensemble d'une épaule à l'autre, à tache testacée beaucoup moins étendue que chez la ç, n'occupant guère que la partie saillante oblique, allant de l'épaule à la suture, décrite par nous chez celle-ci. La couleur foncière est plus claire que sur le reste du corps. Les ailes de même couleur que chez la $ n'atteignent pas, comme chez celle-ci, l'extrémité abdominale. En somme, ce Molorchus se distingue nettement des 3 autres espèces d'Europe par l'ensemble de sa couleur foncée et surtout par son corps relativement trapu. La mue chez les Phasmes du genre Leptynia [Orthopt.] Par R. DE SiNÉTY. Le nombre des mues pour les Leptynia hispanica Bol. et attenuata Pan t. est de quatre. Elles sont séparées par des intervalles (âges) que nous trouvons sensiblement constants, dans les conditions normales. La première survient un mois environ après l'éclosion et les autres se succèdent avec assez de régularité, chacune quinze ou vingt jours après la précédente. Séance du 13 juin 1900. 229 La durée globale du développement larvaire est, comme il fallait s'y attendre, dans une étroite dépendance vis-à-vis de la température. Les individus élevés dans une étuve à 30° achèvent leur évolution plus vite que les témoins maintenus à la température du laboratoire. Mais il est à remarquer que l'accélération n'alTecte pas également chacun des quatre âges : tandis que le premier est peu abrégé, le deuxième et le troisième le sont beaucoup et le quatrième est allongé. C'est ce qui ressort de la comparaison suivante : Leptynia allenuala 9 maintenu à l'éluvc à 30". Sortie de l'œuf. 2 mai (1899) . . , Durée du 1°' .slade . . . . 27 jours. V mue 29 mai — • • ) . du 2" — . . . . 5 jours. 2" mue 3 juin — • • 1 3' mue 7 juin — . . ) — du 3' — . . . . 5 jours. 4° mue 3 juillet— . . ) — du 4' — . . . , 26 jours. Leptynia attenuata Ç témoin. Sortie de l'œuf. 3 mai (1899). . > ^ ' f Durée du r' stade . . . . 32 jours. l"^' mue 4 juin — • • 1 du 2" — . . . , 16 jours. 2° mue 20 juin — . . ^ 3= mue . 5 juillet — . . t — du Z-- — . . . . 15 jours, 4'' mue . 21 juillet — . . 5 — du -i" — . . . . 16 jours. Note sur VAurigena unicolor 01. [Col.] Par Valkry Mayet. Les stations françaises de ce beau Bupreste, si commun dans le nord de l'Afrique, ne sont pas nombreuses. On le prend çà et là dans le Var et les Alpes-Maritimes, et pour nos collègues niçois, la chasse au fdet fixe immergé dans le canal de la Vésubie, imaginée par feu l'abbé Clair, est un des moyens de capture. Il y a deux ans, à Collioure, nous en prenions en juin un exemplaire mort sous un Olivier. A l'instant nous recevons d'un naturahste nîmois, M. Mingaud, secrétaire de la Société des sciences naturelles de Nimes, un exemplaire tout frais, capturé avec plusieurs autres le lundi de Pentecôte dernier, à Saint-Gilles (Gard), sur des Bruyères. Ces plantes n'avaient pas à coup sûr nourri la larve. L'insecte parfait vit d'habitude aux dépens de vé- gétaux à feuilles épaisses. Nous l'avons vu en Algérie et en Tunisie brouter les feuilles des Lentisques, des Grenadiers et surtout de la 230 Bulletin de la Société Entomologique de France. Passeriiui hirsuta aux feuilles si charnues. C'est sans doute pour la même raison que notre Bupreste vit sur les Bruyères. Pour nous la larve pourrait bien vivre aux dépens do l'Olivier, sur lequel, dans le Var, aux' environs de Saint-Raphaël et dans les Alpes Maritimes, aux environs de Grasse, nous avons observé des branches mortes, à la façon de celles qui, sur les Chênes, sont attaquées par le Cornebus bifascialm. C'est la même incision circulaire amenant la des- siccation de la branche. Description d'une Hespéride nouvelle [Lép.] Par P. Mabille. Eudamus Biolleyi, n. sp. — Ailes noir foncé avec un reflet bleu sombre sur la base: les supérieures, violàtres aux bords, offrent sur le milieu une bande de taches blanches et transparentes, composée de trois taches peu distantes et de deux traits. Les traits sont sur la côte; il y a dans la cellule une tache carrée échancrée en avant: dans l'intervalle 3 une tache semblable, plus longue, échancrée en avant, et dans le deuxième une petite tache triangulaire. A l'apex on voit trois points apicaux, puis cinq petites taches qui vont rejoindre celle du 3*= intervalle et figurent une bandelette subterminale flexueuse. Les ailes inférieures sont d'un noir bleu aux bords avec la base terne et sombre; elles sont prolongées en queues divergentes, courtes et larges, blanches ainsi que la frange jusqu'à la nervure o. Le dessous des ailes supérieures est d'un noir-roux avec les mêmes taches ; les inférieures sont d'un bleu-noir avec une bande antémar- ginale d'un blanc bleuâtre, plus intense supérieurement et divisée, sur les 4 taches intermédiaires des six qu'elle compte, par une ligne noire sinuée. Le corps est noir en dessus. Cette espèce rappelle VE. ridens Hcyy. et imite parfaitement r£'. Cri- son God. et Salv. dont elle dilïère à première vue par ses queues blanches. Pecara (Costa Rica) 1.300 m. d'altitude. Collection J. de Joannis. Notes synonymiques Par Maurice Pic. Dans le 11° IV -V du Wiener Entomologische Zeitung, 1900, page 135, ^st analalysé un mémoire doM. Brancsik publié dans leJahresbericht Séance du 13 juin 1900. 231 des naturwissenschftlkhen Yereines des Trencsin Komitates, XXI, 1898- 1899 (paru à Trencsenen 1900) où sont décrits plusieurs Coléoptères. Parmi les espèces nouvelles menlionnées je relève Anthicm Reitteri var. r«/Mr/M.v, nom préoccupé par celui de veductus\^^o\\. {Col. Ilesp., 1867, p. 221) et qui pour ce motif doit être changé. Doutant do la va- leur de cette variété, je laisse le soin à l'auteur de publier un nouveau nom, s'il y a lieu, ou celui d'enregistrer une synonymie nouvelle. Hijlophllus [Xijlophllus olim) uigricollis Champ. [Irons. Eut. Soc. Lond., 1896, p. 43), des Antilles, nom préoccupé par celui de nigri- coUis Marsh. [Eut. Brit., I, p. 487) à remplacer par celui de atriceps. Rosaliu alpina (v.) prolongata Reitt. et (v.) parvonotata Reilt. [Wien. Ent. Zeit., 1900, p. 131 et 132) = Rosnlia alpina L. forme type. Ces modifications, récemment décrites, sont insignifiantes et doivent être regardées comme de simples variations. Descriptions d'une espèce et d'une variété nouvelles d'Élatérides du Caucase [Col.] Par H. DU Blysson. Athous Mesmini, n. sp. — Brevis, testaceo-castaneus, lonrjius rufo- pilosus; fronte valde imprcssa, antice in medio leviter arcuata, dense et fortiter punctata. Anlennis crassis, brevibus; articulo 2° parco, .5° hune longitudine parum superante. Prothorace latitudine longiore, antice in medio producto et arcuato, crebre fortiterque punctato; angulis posticis fortibus, angustatis, suinmo productis et obtusis, haud carinatis. Elytris thorace 2 1/2 longioribm, fortiter punctato-striatis ; tarsis simplicibus. Scutello convexo, fortiter punctato. Prosterno antice valde arcuato. — Long. 6-7 mill.; lat. 2-2,3 mil!. c5 Forme générale courte, médiocrement convexe, subparallèle. D'un châtain clair, terne ou peu brillant, avec la tête, le prothorax et le des- sous du corps de teinte légèrement plus foncée; base des antennes, prosternum et milieu de l'abdomen généralement plus clairs que les parties avoisinantes. Pubescence rousse, longue, couchée. Tête cou- verte d'une ponctuation forte, assez serrée; front très largement et pro- fondément impressionné, presque tronqué, légèrement arqué en son milieu. Antennes rol)ustes, dépassant les angles postérieurs du pro- notuin de la longueur d'un article; articles 2 et 3 petits, le 3^ un peu plus long que le 2«, formant ensemble une longueur peu supérieure à celle du 4^; celui-ci et les suivants larges, arrondis au sommet sur les 232 Bulletin de la Société Entomologique de France. angles externes et internes. Pronotum un peu plus long que large, avancé en avant sur le milieu de son bord antérieur en forme arquée, modérément convexe, fortement et densément ponctué, ses côtés légè- rement sinués en avant et en arrière, légèrement arqués au milieu ; an- gles antérieurs faisant légèrement saillie en avant et en dehors, forte- ment arrondis au sommet; angles postérieurs assez courts, rétrécis à la base, faiblement divergents, obtusément arrondis au sommet. Écus- son convexe, fortement ponctué. Élytres plus larges que le pronotum et tout au plus deux fois 1/2 plus longs, parallèles jusqu'au milieu, ensuite curvilinéairement atténués en arrière ; stries profondes, mar- quées de gros points; intervalles légèrement convexes, éparsement pointillés. Tarses simples. ç De forme épaisse, subcylindrique, fortement convexe sur le pro- notum et les élytres ; antennes très courtes, n'atteignant pas le sommet des angles postérieurs du pronotum. Cette espèce vient se placer, à cause de ses antennes épaisses, dans le voisinage de VAthous brevicornis Desbr. et du villosulus Desbr., mais elle s'en distingue nettement par les angles postérieurs du prono- tum obtusément arrondis au sommet, par le pronotum moins allongé et par une pubescence beaucoup moins longue et moins rude, par une forme générale toute différente, moins robuste, et par les articles de ses tarses nettement simples. On lui trouve aussi quelque peu l'aspect de YAthous corsicus Reic lie, mais la forme des antennes et les propor- tions des élytres la distinguent aussi nettement decette dernière espèce que des précédentes. VA. cavatus Cand., qui est d'une coloration plus pâle et plus vive, d'une taille presque aussi petite, s'en éloigne beau- coup par le 3^ article de ses tarses lamelle et le 3" article de ses an- tennes de la taille du ¥\ le 2" seul très petit. Caucase (M. Leder) ; Caucase occidental, région subalpine, en juillet : Ulschdere, Abago (M. Starck}. Nous nous faisons un plaisir de dédier cette espèce à M. L. Mesmin qui s'est toujours empressé de nous communiquer tous les Élatérides intéressants qu'il recevait. Athous villosus Fourcr. (rhombeus 01.) var. caucasiens, var. nov. — Comme le type, mais en entier d'un noir foncé, sans fascie dis- tincte au delà du milieu des élytres; stries un peu plus fortement creu- sées et marquées de points un peu plus gros. Bord antérieur du front plus fortement excavé et plus nettement anguleux vu de face. Caucase occidental (M. Starck). Séance du 13 juin [900. 233 Rectification d'un nom de genre préoccupé [Hymen] Par J. Vachal. A la page o34 de nos Annales 1890, j'ai décrit un Hyménoptère nou- veau d'Afrique, voisin des Stizus Latr., pour lequel j'ai créé un nou- veau genre sous le nom d^Omphalius. Notre savant collègue M. Carlos Berg, directeur du Musée de Buenos-Aires, a eu l'amabilité de me faire connaître que le nom géné- rique Omphalius a déjà été employé en Zoologie par Philippi, en 1847. J'exprime mes remerciments à notre éminent collègue, et je subs- titue au nom déjà employé celui de Scotonipliales. L'espèce décrite (/. c.) portera donc le nom de Scotomphales niger m. Description d'une Cécidomyie nouvelle de Chine [Dipt.] Par J.-J. Kip:ffer et A. Trotter. Rhopalomyia Giraldii, n. sp. — Imago. D'un rouge orangé; trois bandes plus ou moins confluentes, sur le thorax, et de larges bandes transversales sur le dessus de l'abdomen noires; pattes et an- tennes sombres. Palpes composés d'un article unique de forme obovale, muni, vers son extrémité, d'une forte soie. Antennes composées de plus de quatorze articles ; funicule du mâle à articles munis d'un col allongé qui, au premier article, atteint à peine le tiers, au second, presque les deux tiers, et aux suivants la longueur de l'article; lilets arqués conformés comme chez les Cecidoinyia ; articles de la femelle à col presque nul. Pattes grêles et longues, couvertes d'écaillés larges et obtuses ; crochets des tarses simples, égalant la longueur de la grande pelote. Ailes à bord antérieur non interrompu après sa jonction avec la seconde; nervure ; celle-ci est droite et aboutit à la pointe alaire ; bifurcation de la troisième nervure située un peu au delà de l'extrémité de la première, son rameau postérieur se détachant presque à angle droit. L'ongle de la pince anale du mâle n'ofïre pas la conformation ordinaire des espèces de ce genre, car il n'est pas en forme de massue, mais épaissi dans toute sa longueur, avec un léger rétrécissement en son milieu; son extrémité, qui est arrondie, paraît armée d'un minime crochet noirâtre. Lamelle inférieure beaucoup plus longue que la su- périeure et bilobée comme elle. Oviducte de la femelle terminé en une 234 Bulletin de la ^Société Entoinologique de France. pochette obtuse, ;i peine deux fois aussi longue que large. — Taille c? 9, 2 à 2,50 mill. Niimphe. — Comme chez les autres espèces de ce genre, la nymphe est dépourvue de spinules dorsales. Stigmates thoraciques non proémi- nents. Base de la gaine antcnnaire armée d'une dent aiguë, brune, trois à quatre lois aussi longue que large. Soies du ^ertex peu longues, mesurant environ quatre fois la longueur de la grosse papille sur la- quelle elles s'insèrent; papilles de la face dépourvues de soie; celle du côté interne de chacun des yeux est remplacée par une dent triangu- laire brune, presque aussi large que longue et insérée presque per- pendiculairement à la surface de l'œil. Corps couvert de minimes ver- rues pointues et appliquées. Galle et provenance. — L'insecte qui vient d'être décrit produit dps galles sur une espèce dWrtemisia. Ces galles (fig. 1) se développent sur la tige qu'elles embrassent quelquefois et sont formées aux dépens d'un bourgeon ou d'une pousse, à l'aisselle d'une feuille dont il ne reste parfois plus de trace; il s'en forme aussi à l'aisselle des lobes d'une feuille, par conséquent aux dépens du limbe d'une feuille. Leur forme est irrégulièrement arrondie, leur diamètre varie de 2 à 14 niilliniètres ; leur sur- face paraît couverte d'un feutrage gris et très court, et leur consistance est un peu spon- gieuse à la maturité ; le nombre des cellules larvaires ou galles internes varie selon les di- mensions de la production gallaire. La méta- morphose a heu dans la galle même, comme c'est ordinairement le cas pour les Rhopalo- myia. . Le R. P. Gi raidi, missionnaire, à qui l'in- secte est dédié, a recueilh ces galles le U juin 1897, à Huo-Tria-Zaez, province du Shen-Si septentrional (Chine). Galle de Rhopalomyia Giraldii, n. sp. Sur les différentes colorations des chrysalides de Papilio Demoleus et de Danais Chrysippus [LÉi'.j Par Edmond Bordage. Au mois d'août 1898, j'ai fait présenter au Congrès international de Zoologie tenu à Cambridge un travail sur l'homochromie chez les Séance du 13 juin 1900. 235 chrysalides de certains Lépidoptères des îles Mascareignes ('). Deux savants qui — plus favorisés que moi — assistaient à ce Con- grès, après m'avoir fait l'honneur de déclarer mes recherches très in- téressantes, ont cru cependant devoir poser deux objections dont je n'ai pu avoir connaissance que tout récemment, en recevant le volume spécial publié à l'occasion du Congrès de Cambridge (-). Bien que je fusse absolument certain de tous les résultats auxquels j'étais précédemment arrivé, je n'ai pas hésité un seul instant à re- prendre ces expériences de nouveau. Je me hàtc d'ajouter que les conclusions auxquelles j'ai été conduit sont identiquement les mêmes. Je serais alors désireux de soumettre les deux points en litige à nos collègues de la Société entomologique de France avec preuves à l'appui. I. — La première des objections en question concerne les chrysa- lides de Papilio Demoleus. Elle a été posée par notre savant collègue M. RolandTrimen, président de la Société entomologique de Londres . Cet entomologiste déclare que les chrysalides du P. Demoleus prennent les couleurs des surfaces sur lesquelles elles sont fixées, à condition toutefois que ces couleurs correspondent aux variétés de coloration offertes par les chrysalides dans la nature (gris foncé, gris relative- ment clair, jaune verdàtre, brun rougeàtre tirant sur le rouge brique). De mon côté, je nie ces phénomènes d'homochromie, et, à l'appui dé- mon assertion, je fais mettre sous les yeux des membres de la Société entomologique des chrysahdes de P. Demoleus, conservées dans le formol qui n'altère pas leur coloration. Ces chrysalides adhèrent en- core aux supports sur lesquels les chenilles s'étaient fixées avant leur transformation, c'est-à-dire sur de petits rameaux gris ou bruns de la plante nourricière {Triphasia trifoliata, fam. des Aurantiacées). Or, il est aisé de constater que la couleur de lachrysahde ne corres- pond pas toujours à celle du support. Les cas où la couleur de la chry- sahde ne correspond pas à celle du support sont, en efTet, tout aussi nombreux que ceux où il peut se produire une remarquable simili- tude de coloration, ainsi que l'on peut en juger à l'examen des spéci- mens que j'ai l'honneur de soumettre à nos collègues de la Société entomologique. Je signalerai surtout le cas où la chrysalide, d'une (1) Expériences sur la relation qui existe entre la couleur du milieu et la couleur des clu'ysalides de certains Lépidoptères [Proceed. of tfie Iniern. Conrjress, jip. 2:i.i-'!'i(;. (2) Proceedings of llie International Congress of Cambridge, London, 1899. 236 Bulletin de la Société Entomologique de France. belle coloration jaune vordâtrc, est fixée sur une brindille de couleur brune ('). Comment alors expliquer cette contradiction complète entre les conclusions de M. R. Trimen et les miennes? Cela est bien simple. Cet auteur dit, en effet, n'avoir fait qu'une seule expérience. Or, de mon côté, quand je fis ma première expérience, je n'avais à ma disposition que cinq chenilles dont trois furent placées sur fond gris et deux sur fond jaune verdâtre. Les chrysalides que j'obtins offraient parfaitement les colorations respectives des surfaces sur les- quelles elles étaient fixées. Si je m'en étais tenu à cette seule obser- vation, j'aurais pu être également tenté de conclure au pouvoir d'ac- commodation des couleurs. Mais des expériences très nombreuses me permirent ensuite de constater qu'il n'y avait eu là qu'une simple coïncidence. La nature semble se plaire à cacher ses mystères, à décevoir, à in- duire en erreur l'observateur qui, pour une cause quelconque, est amené à formuler des conclusions basées sur une seule expérience. IL — L'objection de M. Caracciolo concerne Danois Chnjsippus. Cet entomologiste déclare tout d'abord avoir été absent pendant une partie de la séance durant laquelle il fut donné lecture de ma commu- nication. C'est ce qui explique probablement que M. Caracciolo n'a pas dû avoir connaissance du passage de cette communication dans lequel je dis avoir fait de nombreuses expériences et porté mes re- cherches sur plusieurs centaines de larves. Il pense, à tort, que mes conclusions sont appuyées sur un trop petit nombre d'expériences. Je viens d'ailleurs de reprendre ces recherches, ce qui m'a été très facile, car D. Chnjsippus est très abondante à la Réunion. Je suis arrivé en- core à des résultats absolument identiques à ceux que j'avais obtenus en 1898. M. Caracciolo dit, qu'à la Trinidad (Antilles anglaises), il a pu constater que toutes les chrysalides de D. Chnjsippus, provenant de chenilles ayant vécu en liberté, présentaient la coloration verte, et que, s'il avait quelquefois obtenu des chrysalides de coloration rougeâtre, (1) Les chenilles qui ont donné ces clirysalides avaient été mises séparé- ment dans des bocaux de verre de très grandes dimensions et recouverts par une toile métallique laissant pénétrer l'air en abondance; la nourriture leur était donnée fréquemment, mais en petite quantité, de façon à ce que la co- loration verte des feuilles ne pût avoir aucune influence. Dans les bocaux étaient placées les brindilles grisâtres ou brunes (dépourvues de feuilles) sur lesquelles les cbenilles se fixaient. Séance du 13 juin lOUD. 237 c'était on élevant des chenilles en captivité. Ces chrysalides étaient alors atrophiées et n'arrivaient pas, la plupart du temps, à leur complet développement, ou bien, si elles y arrivaient, il en résultait des Pa- pillons mal venus et aux ailes froissées. Cette coloration était donc, en quelque sorte, pathologique. Elle se présentait encore, ajoute M. Caracciolo, pour les chrysalides infestées par des parasites. De mon côté, je puis assurer (pie, au\ îles Mascareignes comme à Madagascar, les clienilles de D. Chnjsippus vivant eu liberté donnent naissance à des chrysalides présentant, les unes une coloration verte, d'autres une coloration rose tendre ou rose carné, tout en atteignant également des dimensions normales et en étant à peu près aussi nom- breuses les unes que les autres ('). Il ne saurait donc ici être question de spécimens mal venus ou tous parasités. Les quelques chrysalides parasitées ou mal venues que j'obtenais étaient petites, et présentaient non pas une joUe coloration rose clair, mais une teinte tirant sur le rouge brique et qui doit certainement correspondre à celle que M. Ca- racciolo indique pour les chrysalides mal venues qu'il a obtenues. Je ferai maintenant remarquer que je ne suis pas le premier à citer la coloration rose clair chez des chrysalides de D. Chrysippus trouvées en liberté. Je citerai à ce sujet Boisduval (-}. Cet auteur s'exprime ainsi : « La chrysalide de D. Chrysippus ressemble à un pendant d'o- « reille. Elle est d'un vert tendre ou d'un rose pâle, avec des points « d'or et une bande noire en fer à cheval près de l'extrémité. » Or, Boisduval tenait ce renseignement de deux entomologistes de grande valeur, ayant habité longtemps Madagascar et les Mascareignes : Gou- dot et Sganzin. Le D"" A. Vin son a également cité la coloration rose de D. Chrysippus dans ses nombreuses et intéressantes brochures sur les Lépidoptères de la Réunion. Il en est de même de l'entomologiste Godart (••'). (1) Les Papillons qui en provenaient étalent bien conformés et de dimen- sions normales. (2) Boisduval, Faune entomologique de Madagascar, Bourbon et Maurice, Lépidoptères, Paris, 1833, p. 33. (3) Godart in Encyclopédie méthodique, Entomologie, t. IX, Paris, 1839. Article Papillon, p. 187. Cet auleur dit nettement qu'il y a des chrysalides roses. Il ajoute que les chrysalides vertes proviennent du changement de co- loration des chrysalides roses quand approche le moment de l'éclosion. J'ignore de qui Godart tenait celle idée aussi bizarre qu'inexacte. Les chrysalides gardent leur coloration primitive jusque vers le moment de l'éclosion, puis les unes et les autres brunissent peu à peu, puis deviennent complètement noires. 238 Bulletin de la Société Entomologique de France. En résumé, je suis à peu près persuadé que la différence qui existe entre les résultats que j'ai obtenus et ceux auxquels est arrivé M. Ca- racciûlo provient : 1° de ce que les larves en captivité sur lesquelles cet entomologiste a fait ses observations devaient être enfermées trop à l'étroit et être privées d'air, tandis que celles sur lesquelles j'expéri- mentais étaient bien maintenues dans l'obscurité la plus complète, mais ne manquaient ni d'air, ni d'espace, ni de nourriture. Dans de telles conditions elles me donnaient des chrysalides le plus souvent co- lorées en rose tendre, de très belles dimensions, et d'où sortaient des Papillons très vigoureux et normalement colorés. 2° J'ignore quel est le nom scientifique delà plante préférée des chenilles àuD. Chnjsippus, à la Trinidad. Ce détail peut avoir une certaine importance, la diffé- rence de nourriture pouvant, jusqu'à un certain point, produire des différences dans la coloration des chrysalides, ce qui pourrait peut-être expliquer les divergences d'opinion. A la Réunion, on trouve la chenille de D. Chrysippus sur trois plantes de la famille des Asclépiadacées : Goniphocarpus cornutus, Asclepias curassavica et TylopJiona athsmotica. La première de ces trois plantes est, de beaucoup, la plus fréquentée. Les chenilles sur lesquelles j'ai opéré étaient indifféremment nourries avec l'une ou l'autre de ces plantes. Tels sont les points contestés que je désirais soumettre à l'apprécia- tion de la Société entomologique de France. Bulletin bibliographique. Académie des Sciences (C. R. hebdoni. des séances), 1899, II, Tables. — 1900, I, 21-23. — A. DoLLFis et A. Viré : Sur une nouvelle espèce d'Isopode souterrain, le Caecosphaeroma Faucheri. 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Giard, une allocution qui sera imprimée dans le prochain fascicule des Annales (l'^'" trimestre 1900). — M. A. Giard remercie chaleureusement la Société des témoignages de sincère sympathie qu'elle lui a toujours donnés et a le plaisir de lui annoncer que l'Académie française vient de décerner le Prix So brier-Arnould, à M.Maurice Maindron, pour son ouvrage Récits du Temps ptis.v'. Adniissions. — M. l'abbé Roliert de Sinéty, 3o, rue de Sèvres, Paris. AïKitoinii', rmbriioloijie et histologie des insectes. — M. le D'' Garlo-E. Délia Torre, assistant à la chaire de Matière médicale de l'Université de Florence (Italie) [Enioiiiolofiie iippliqiiée ii l'apiculture, .Xiitatoiiue coniparce], qui avait fait partie autrefois de la Société entomologique de Fi'ance. est, sur sa demande, réadmis au nom- bre de ses membres. Présentations. — M. le ])' Manuel .1. I?i\era, professeur de Sciences naturelles à l'École normale de (_;hillan (Ghili) [Entomologie (lu t/////], pré'senté |)ar M. K. G ou n elle. — Commissaires-rapporteurs M.M. K.-L. Bouvier et ('.11. La lia ussois. — M. Louis Thouvenin, capitaine au 2'' zouaves, Oran (Algérie) [Colcopli're.s], présenté par M. L. Bedel. — Commissaires-rapporteurs MM. P. Lesne et M. de Vauloger. — M. Moser, Hauptmann (il), liiilow -Sli .. lîeilin \V. fAllemagne) Hull. Sor. Eiil. Fr., lOua. ^" iJt. 246 Bulletin de la Société Entomologique de France. [Coléoptères, pr. Ce ton ides], prôsoiité par M. Pli. François. — Com- missaires-rapporteurs MM. L. Bedei et H. Donckier. Changement d'adresse. — M. Hyacinthe Grison, soiis-inspec- teur de TEnregistrement, Saigon (Cochincliine). Renseignement bibliographique, — M. l'abijé J. de Joannis an- nonce, de la part de M"'^ Ragonot, que le second volume de la « Monographie des Phtjcitinae et Galleriinoe » vient d'être envoyé à l'impression. L'œuvre importante de notre éminent et regretté collègue E.-L. Ra- gonot sera donc ainsi terminée très prochainement. Communications. Sur l'habitat de trois Coléoptères algériens Par J. Bourgeois Au cours de sa campagne géodésique de l'année dernière dans les environs de Tamerna, entre Riskra et Tougourt, M. le capitaine Pré- vost, du Service géographi(iuo de l'armée, a bien voidu recueillir à mon intention un certain nombre de Coléoptères, parmi lesquels je crois devoir dès à présent mentionner les trois espèces suivantes, en attendant la liste des autres captures : CoPTOGNATHus Lefranci Muls. ot God. (2 c5, 1 Ç). — Le c5 a l'ab- domen lisse ou presque lisse, avec le dernier arceau ventral légère- ment sinué en arc à son extrémité; chez la 9, l'abdomen est assez fortement ponctué et le dernier arceau ventral, qui est denséraent ru- gueux sur la plus grande partie de sa surface, se termine en cotu'be régulière, sans trace de sinuosité à son sommet. En outre, si j'en juge par mes exemplaires, la Ç est de forme plus massive que le c5 et ses élytres sont un peu plus sensiblement élargis en arrière. Crator (Vertimnus) cuxiculus Burm. (1 ex.) — Décrite d'aJjord de Sénégambie, cette espèce a été trouvée ensuite à Ouargla (cf. Fairm., Bull. Soc. ent. Fr., 188o, p. vui) et dans le Mzab (Letour- neux). Tamerna paraît être la localité algérienne la plus septentrio- nale d'où elle ait été signalée jusqu'à présent. Séance du :>7 juin lOitii. 247 ExocHLS Gir.As Mars. (1 6, 1 9)- — '-'csl bien le géaiU do uos (^Airciilionidos paléarcliquos; la 9 surtout est énorme. Voici, du reste, les dimensions de mes exemplaires : rj Long, {sine rostr.) 21 mill.; larg. !» 1,2 mill.; v Long, {sine rosir.) 27 1/2 mill.; larg. 13 mill. Diagnose d'un Harpalide nouveau, de Tunisie [<".ul.] Par L. Bedel. Acupalpus (Egadroma) Vaulogeri, n. sp. — Ohlongus, soi la- tiis, perparuin ronve.rus , tutus fluco-rufeseens , nitidissinnis, glaber- rinius. Capite brevi, polito, fronle colloque latis , oculis magnis, pro- minulis. Aniennis longiusrulis, articuHs 3-11 elongatis. Prothoraee lirerissinw, tongitudine duplo lutiore, in niedio latitudineni cbitrorum. attingenle, supra polito ne laerigalo, antiee eniarginato, lateribus an- gustissime niargin7 Juin 19011. 2o3 n;nul], c'esl rantcnno g.-uu'lic qui osl ;uiorm;ilo. Les premiers orlicles sont identiques dans les dcuv antennes. Le second article de l'antenne gauclic (anormale) est plus fort et à peine sensiblement plus long (jue son homologue de droite et présente la môme coloration. Le 3'" manque totalement. Le 4^ dilTère en ce qu'au lieu d'être cylindrique, rétréci aux deux extrémités, il se trouve allongé, comme étiré, présentant alors un rentlement dans sa partie moyenne. La coloration entièrement brunâtre du 4'' art. normal n'existe ici qu'aux 3 derniers quarts. Le quart basai iirésenle la même coloration que le 3'' article de l'antenne normale. Le second exemplaire, (pii l'ait partie de la collection Ro > er , provient du bois de Boulogne. Chez cet individu c'est l'antenne gauche (|ui est monstrueuse. Les anomalies qu'elle présente sont analogues à celles de l'exemplaire précédent, mais plus prononcées. M. le D'' Puton a bien voulu nous citer pareil cas tératologique chez un exemplaire de sa collection provenant de San-Remo et appar- tenant à la variété qu'il a décrite sous le nom de curvidens. D'après lui ce fait s'est déjà rencontré plusieurs fois chez certains Coréides et Lygéides, et, à notre connaissance, n'a point encore été signalé. M. le D'' Puton nous prévient aussi que Costa a décrit, en 1841 {Ann. Soc. Ent. Fr.), sous le nom de Tritomaceraaphanoides, un genre de Lygéido basé sur un seul exemplaire femelle, capturé par lui à Pa- lerme, chez lequel les 2 antennes, absolument identiques, ne présentent que 3 articles. N'est-on pas, là encore, en présence d'un cas tératologique? Bulletin bibliographique . Abeille [U], XXX, 1, 1900. — A. 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En résumé, le principe de Wheeler, qui est peut-être exact, ne repose encore que sur des données insuffisantes et critiquables, et l'étude de l'appareil urinaire chez les Coléoptères est elle-même trop peu avancée pour qu'on puisse faire état, dès maintenant, des quelques résultats connus. Mais cette étude me parait extrêmement propre, une fois complétée, à éclairer la systématique et la phylogénie de cet ordre, et si j'ai appelé l'attention sur les faits qui précèdent, ce n'est pas pour le seul plaisir de mettre en opposition des théories et des auteurs d'ailleurs pleins de mérite ; c'est tout au contraire alin de montrer l'intérêt qu'il y aurait à résoudre les contradictions, apparentes assurément, qui encombrent pour le moment cette question. Note sur quelques Lépidoptères observés par H. Lhotte aux environs de Paris Par rabl)é J. de Joannis. Au mois de juillet dernier, notre cohègue, Henri Lhotte, était en- levé subitement par une mort prématurée. Dans ses chasses nom- breuses aux environs de Paris, depuis quelques années, il avait re- cueilli diverses observations qu'il eût été bien désirable de voir pubUer. i\l. E. Moreau, son gendre et son compagnon de chasse, a bien voulu me communiquer les quelques détails qui suivent et qui ont para pai- licuhèrement intéressants. fl) TORTRIX FORMOSANA Hb. Cette belle espèce, décrite de Russie méridionale, a été signalée de Taulanne (Alpes-Maritimes), par Millière(C«^ rais.Al}).-Mar,,lïl,i87{). p. 271), de Corse, par Ragonot, où ehe avait été prise par M. P. Ma- bille {Ann. Soc. ent. Fr., 1894, p. 18Jj, et, phis récemment, M. Du- mont en avait signalé la capture à Lardy, le H juillet, à la lumière [Bull. Soc. ent. Fr., 27 oct. 1897, p. 234). J'ajouterai que M. L. Viard en a capturé six exemplaires, également à la lumière, au Vésinet, du 21 juillet au 2 septembre. Toutefois, bien qu'assez répandue, ainsi qu'il semble, cette espèce (Hait peu connnue, la chenille spécialement n'avait pas été observée. Séance du W octobre 1900. 2!) 9 Milliôrc, ayant pris le Papillon dans une foret de Pins sylvestres, sup- posait que la chenille \ivait sur cet arbre, et probablement sur ses fruits. M. Dumont avait annoncé elTectivenient qu'elle vivait sur le Pin, mais les détails étaient jusqu'à présent restés inédits. La clienille de T. fonnosana loge sa tuile à l'extrémité des branches du Pinus sylcestris. Cette toile se compose d'un tube assez court (deux ou trois centimètres), ouvert par les deux bouts et qui longe plus ou moins la tige, près des bourgeons terminaux. De plus, les aiguilles sont reliées entre elles, dans les environs de ce tube, par une toile très lâche et, en général, très peu abondante. L'un des traits les plus caractéristiques de cette toile est qu'elle no dévie pas les aiguilles de leur position normale pour les réunir en paquet serré, comme font beaucoup de cbenilles de Microlépidoptères, et ce trait rend fort difli- cile de voir, à distance, les branches attaquées, on aperçoit tout au plus quelques brins de soie (pii ressemblent plutôt à ime toile d'a- raignée. Très vive, cette chenille s'échappe d'ailleurs facilement par l'une ou l'autre extrémité de son tube suivant qu'on l'inquiète ici où là. Elle mange les aiguilles du Pin sylvestre ; elle a été observée aux mois de juin et juillet aux trois localités voisines, Bouray, .lanville et Lardy (Seine-et-Oise). En voici la description faite sur (juatre exemplaires soufflés par H. Lbotte et que M. More au m'a communiqués. Tête brun rouge, le triangle frontal plus foncé ainsi que quelques taches sur les calottes latérales. Écusson bien développé, brun rou- geàtre, plus foncé à l'arrière et un peu plus clair à l'avant, accompagné, de chaque côté, d'une petite plaque brun jaunâtre. Corps gris lavé de rougeàtre, une teinte un peu plus rougeàtre indique vaguement une dorsale et une ventrale, celle-ci un peu moins indistincte. Stigmates très petits, sauf le dernier et surtout le premier. Points verruqueux blanchâ- tres, portant au centre un petit point noir d'où part un poil brun. Pattes cornées brun jaunâtre extérieurement, claires à l'intérieur, la base cer- clée de brun noir intérieurement. Pattes membraneuses à crochets brun rougeàtre clair, trois petits points noirs pihfères à l'extérieur en avant du mamelon. Clapet anal brun rouge, parfois très peu marqué. Chez l'une des quatre chenilles examinées, le corps est nettement plus rougeàtre que chez les autres. La dépouille de la ciirysalide est brun rouge, elle porte sur la moitié dorsale de chacun des sept derniers anneaux deux rangées transver- sales de pointes courtes à peine recourbées, le mucron est brun noir, un peu aplati, élargi et garni à l'extrémité de cinq ou six soies brun rouge, recourbées en crochet. HOO Bulletin de la Société Entomologique de France. ■ Le Papillon paraît ne pas voler pendant le jour, il se laisse tomber dans le parapluie quand on bat les branches et reste immobile. b.) J'ajouterai ici une courte liste de quelques Lépidoptères pris aux environs de Paris par H. Lhotte et qu'il m'a paru intéressant de si- gnaler ; la plupart ont été pris à la lumière : Cidaria pohjgrammata Bkh., Janville. — Pyrausta perliicidalis Hb., Janville, août. — Chilo phraymitelluaWh ., Janville, fin juin. — Ea- zopheva fuUijinosella Hein., Janville, juillet. — Nemotois albiciliellus- Stgr., Bouray (sablonnière), sur les tleurs iVOnonis, juillet. — Uijper- callia citrinalis Scop., Bouray, Janville, Lardy, juin. — Oecophom lambdella Don., Janville, juin . — Gracilaria simplon iella F i s c h. R. , Bou- ray, Lardy (juillet-août?). — Coleophom ivockeella ZelL, Janville, juillet. — Afidistis satanas Mill., Bouray (sablonnière), juillet. Note complémentaire sur Caenoptera (Molorchus) Marmottani Ch. Bris. [Col.] Par Maurice Pic. Je crois devoir ajouter les quelques renseignements suivants comme complément à la note publiée récemment, sur Caenoptera Marmot- tani Ch. Bris., par M. Valéry May et [Bull. Fr. 1900, p. 226). Notre savant collègue omet de signaler le nom de discicoUis Heyd. (jui est synonyme de C. Marmottani Ch. Bris. .]/. discicoUis Heyd. a été décrit en 1876 [Deuts. ent. Zeit.,[). 383); il est mentionné dans plusieurs catalogues (catalogue deMarseul, cata- logus de V. Heyden, Reitter et Weise). Le nom de discicoUis méritait d'être cité, d'abord à titre de renseignement bibliographique, ensuite parce qu'il rappelle un habitat particulier. Le c5 delà collection V. May et n'est pas le premier exemplaire connu de ce sexe. En effet, M. L. von Heyden (Die Kàfer von Nassau und Fraukfurt, separ. p. 332) (') cite la capture d'un c? de discicoUis à Mombacli. Voici d'ailleurs la traduction de la note publiée par l'érudit entomologiste de Francfort : « La 9 type (maintenant in coll. v. Heyden) a été trouvée sur Spiraea par M. le D'' Richter, à Rheingen, près de la maison d'aliénés d'Eichberg. Diffère de toutes les espèces par le lirolhorax large, presque arrondi et les élytres courts et larges. Le (1) Exlraitde: Jalirbiichern des Nas?auischen Vereins fur Naturkunde, XXIX et XX.X, 187(;-1877. Séance du K) octobre IMO. 'M)l D"" Kirschbaum en a récolté un c5 à Mombacli ». — Dans la Hevue d'Entomologie (1884, p. 33()) la provenance de Nassau est du reste in- diquée pour C. Marmottani. M. G. Faust [Hor. Soc. ent. lios.iicae, XIV) dans un article sur les Cerainbijcidae cite Molorchus Mnnnottmii Ch. Bris.; il décrit (sépar. p. 13) les antennes du mâle et signale pour cette espèce l'habitat sui- vant : « Un (5 de Samara ; j'ai vu plusieurs exemplaires de la Russie méridionale dans la collection de M. Ballion. » Je puis ajouter encore qu'il existe dans la collection Cl. Rey un }folorchHS provenant du Beaujolais et nommé Marmottani, sans être à même toutefois d'aflirmer que cet insecte se rapporte bien à l'espèce décrite par Ch. Brisout. J'ai du reste déjcà mentionné ce dernier ha- bitat (Matériaux Longicornes, 1891, p. 5o). Comme on le voit par les renseignements qui précèdent, la réparti- lion géographique de C. Marmottani esl assez étendue et ne tend guère à conlirraer que cette espèce soit une forme espagnole comme le sup- pose M. V. Mayet (cf. p. 227), bien qu'elle n'ait pas encore été signalée en Espagne Notes sur quelques Malthînus palearctiques [Cof..] (suite) (') Par J. Bourgeois. 17. Malthînus sulcicollis Mars. — Je dois à l'obligeance de M. L. Bedel la communication d'un bel exemplaire c? àc cette intéressante espèce; il provient de Nemours (Algérie). M. L. von Heyden m'en avait communiqué antérieurement un autre, étiqueté « Tunis ». M. sul- cicollis présente une faciès très analogue à celui de longipennis Luc; mais, comme l'a fait remarquer de Marseul, il est de taille moindre, sa tète est oblongue et non transversale, ses antennes sont plus longues (elles atteignent presque l'extrémité du corps chez le c?) et leurs ar- ticles, au lieu d'être coniques, sont légèrement comprimés à partir du quatrième. En outre, la forme des derniers segments abdominaux (c5) est toute différente dans les deux espèces. Chez longipennis, l'a- vant-dernier arceau ventral est divisé en deux moitiés latérales par une large incision longitudinale, à bords parallèles, qui s'étend sur toute la longueur, et le dernier arceau est peu renflé en dessous, tandis que, chez sulcicollis, l'avant-dernier arceau ventral est échancré en demi-cercle à son bord postérieur et le dernier est cupuliforme, comme (1) Voir Bull. .Soc. en/. Fr.. 1899, |>. 3f)8 et 1900, p. 91. î}()2 IhiUclhi (Ir la Sorictc Entomologique de France. licoz biguUiilus, par exemple. De plus, chez sulckollis, les palpes ne présentent pas l'article supplémentaire caractéristique des Progeutes ('), ce qui, joint à la forme des derniers segments abdominaux dont je viens de parler, indique que cette espèce, malgré son analogie de lacies avec longipennis, doil être rangée parmi les Malthinus sens, str., dans le voisinage du M. rubricoUis. 18. Malthinus scriptus Kiesw. et ses variétés. — L'espèce type {M. scriptus Kiesw.) est rare. Elle a été décrite sur des individus trouvés au Montserrat (Catalogne). En France, je ne l'ai vue jusqu'à présent que de la région des Albéres : Collioure, où M. Valéry Ma y et l'a prise sur des Genêts, Banyuls, La Massane. On la re- connaît facilement à sa coloration générale d'un brun clair et à son prothorax entièrement d'un Hâve roussâtrc à l'exception de deux larges bandes longitudinales noires qui ornent sa partie discale, sans atteindre ni la base, ni l'extrémité « margine omni et linea média longitudinali flavo-testaceis » (Kiesenw., Ann. Soc. eut. Fr., ISeol, p. (îH). A partir du front la tète est noire et parcourue dans son mi- lieu par une ligne rousse. Le M. fiHcornis Kiesw. est une variété par excès du M. scriptus. Sa coloration générale est habituellement d'un noir brunâlre foncé, son prothorax est noir, à l'exception de la moitié ou du tiers postérieur des bords latéraux et d'un fin liséré basilaire qui sont jaunes « lateribusbasin versus et basi ipsa tenuiter flavo-limbatis » (Kiesenw., loc. cit., p. 612). La partie postérieure de la tète ne pré- sente pas de ligne médiane rousse. Cette variété est surtout commune en Algérie et en Tunisie. Enfin, entre ces deux systèmes de coloration, on en rencontre d'intermédiaires — et ce sont les plus fréquents — où la tète est parcourue dans sa moitié postérieure par ime ligne rousse souvent interrompue et où le prothorax, de même coloration que dans la variété filicornis, présente, en outre, un étroit hséré jaune à son bord antérieur. Dans quelques exemplaires même, on aperçoit, sur le disque du pronotum, la trace d'une fine ligne roussàtre qui, partant du liséré basilaire, tend à rejoindre le liséré antérieur. J'ajouterai enfin, pour en finir avec cette espèce, que c'est à tort que (1) La conslalalioii de rc (araflére rst souvent diflicile et demande quelque allention. Il faut bien se gardt^r, en efTet, de jirendre pour un article advenlif le pinceau lenninal que forme souvent lapubescence à l'exlrémilé des palpes. Chez certaines espèces ce pinceau, de couleur plus claire que le reste, a l'ap- parence d'un felil article supplémentaire implanté sur le dernier. L'article advenlif des Progr.ules afTecle une forme plulôl cylindrique et est en général [dus ou moins tronqué au bout. Séance du 10 octobn WOO. 303 je lavais consid«';iV(! itriinitiveinent comme un Proy/'utfs [Revue (VEntoiii., XVI, 1897, p. 40). Par ses palpes non appendiciilés et la forme (l<'S derniers segments de l'abdomen chez le cJ, elle doit rentrer dans les Mallhinus sens. sir. 19. Malthixus varls Bourt^. = NUiRiBLccis Mars. cJ. — M. bal- TEATi's Siiffr. et M. Mkrkm Weise. — M. dhlicaïulus Bourg. Au cours de son dernier voyage en Timisie, M. Pic a eu la bonne fortune d'observer (jue, chez les Maltlnnus « la forme vaius s'accou- plait avec la forme nigribucds » [Bull. Soc. eut. Fr., 1900, p. 287). Dès lors, il est de toute évidence que les 31. varus et nigribucds doi- vent être considérés, le premier comme le c5 et le second comme la 9 d'une seule et même espèce, qui prendra le nom le plus ancien, c'est- à-dire celui de nigribuccia. Je ne suis pas éloigné de croire non plus, avec le même auteur, que M. Merkli Weise ne soit identique à M. balteatua Suffr., espèce dont C.-G. Thomson a, le premier, fait connaître les deux sexes, mais en les attribuant par erreur au fu.sciutus [Shandin. Coleopt., VI, p. 194). Enfin, c'est encore bien volontiers que je sacrifie a M. Pic la variété praetejius que j'avais établie pour une coloration particulière du M. Merkli. J'avoue cependant mètre un peu égayé en me voyant relevé par cet entomologiste du péché de variéiisme. Mais là où je proteste, c'est quand notre collègue s'en prend à mon )I.delicalulus(nï[\ prétend être « difllcilement séparable de son iiuiriti- mus » et d(;voir être « réétudié à nouveau avant d'être accepté comme valable ». Si, comme je l'ai toujours cru, une espèce vaut avant tout par sa description (*), c'est, au contraire, le maritiuius dont la validité est contestable. Rien, en effet, dans les quelques lignes que l'auteur consacre à cette espèce, n'est susceptible de la faire reconnaître [L'E- change, 1899. p. 19). Il n'y est pas dit un mot, par exemple, de la forme des tibias postérieurs chez le rj. M. Pic, il est vrai, nous a ré- vélé depuis que son innritimus présentait une structure de tibias ana- logue à celle du delicatulus [Bull. Soc. eut. Fr., 1900, p. 288), Mais pourquoi n'avoir pas signalé, dès le début, ce caractère si important? Pourquoi avoir même laissé supposer, en avançant que le maritimus pourrait bien n'être qu'une variété du seriepunctatus, que ses tibias sont simples comme chez ce dernier? De pareilles descriptions, à mon (I) Voir ce que dit à te sujet, avec infiniment de raison, M. J. Weise dans la Préface du VI'' volume de ISalvrgeschichle (1er Inseclen Deidsch- lands ((). vj. 304 Bulletin de la Société Entomologigue de France. avis, ne sauraient prévaloir et un jour viendra, sans doute, où il en sera fait justice. Description d'une espèce nouvelle de Nanophyes [Col.], parasite du Sedum telephium L. Par L. Bedel. Nanophyes (s. str.) telephii, nov. sp. — Subglobosus, nitidiilus, lutescctis vel testaceus, elijtris basi plaga nigravel infuscata fere semi- circulari, rétro subcaudata, et apice limbo tenui nigricante ornatis, pectore abdomineque nigro-piceis; supra perparum pubescens, pilis in ely- trorum superficie passim condensatis ; subtus lateribus pectoris fere lanosus. Rostrum incurvatuia, haud striatum. Antennarum clam triar- ticulata, haud infuscata. Prothorax laevior, fere calvus. Elytra subro- tundata, intervallis striarum subconvexis. Femorapmnia ante upicem spinulis duabus nigris , secundo praecedente breviore, distinctissime fl;w«ia. — Long, (rostro excl.) 1,9-2,3 mill. France centrale : Le Vernct (Allier); découvert par M. H. du Buys- son dans les tiges florifères du Sedum telephium L. (*). Ce joli yanophiies, dont la coloration paraît très constante, ressemble au N. heniisphaericus 01. et surtout à la var. nloù Germ. qui a, comme lui, le prothorax entièrement roux; il en ditlcre d'ailleurs très nette- ment par son rostre recourbé et dépourvu de stries longitudinales, par la surface du corps bien plus dégarnie de pubescence, les élytres plus arrondis en arrière, les fémurs tous également armés de deux épines noires, d'inégale longueur mais toutes deux bien visibles, par les antennes entièrement testacées, le rostre non ou faiblement rem- bruni, la grande tache foncée de la base des élytres presque semicircu- laire, etc. Au mois d'août dernier, M. H. du Buysson a retrouvé, près du Vernet. au carrefour connu sous le nom de « rond de la Dame » des Sedum telephium attaqués par ce Nanophyes dont il avait observé les mœurs quelques années auparavant. Il a bien voulu m'envoyer aussitôt (1) La note sur les mœurs du « N. hemisphaericus var. ulmi » conimutii- quée par R. du Buysson [Bull. Soc. ent. Fr. 1898, p. 254) s'applique exclu- sivement au N. telephii ni. Quant au A', heniisphaericus 01., ses mœurs ont été observées très exacte- ment par Léon Dufour [Aiin. Soc. ent. Fr. 18.54, p. 651); il vit, comme je l'ai constaté plus d'une t'ois, dans les tiges du Lythrum hyssopifolium L. Séance du tO octobre 1900. 305 quelques tiges de la plante contenant le parasite déjà éclos et tout prêt à sortir. — Comme notre collègue, j'ai pu constater que le N. telephu provoque, le long dos tiges tlorifères duSeduiu, un ronflement charnu, noueux, bien apparent, ot qu'il accomplit sa dernière métamorphose dans une cavité spacieuse creusée par sa larve dans l'épaisseur de la partie tuméfiée. Chaque galle renferme un Nanophijes, très rarement deux, mais plusieurs galles sont ordinairement réparties sur une seule tige qui, malgré tout, fleurit comme d'habitude ('). Description de deux Psélaphides nouveaux [Col.] Par A. Raffray. Le R. P. Wasmann a ou l'amabilité de m'abandonner deux Pséla- phides myrmécophiies dont voici les descriptions : Pselaphus formicarius, n. sp. ()valis,totus nitidus, laovis,rufo-ferruginous. Caput Ironte triangula- tim impressum et inter oculos bifoveatum. Antonnae elongatao, articu- lis 1-2 majoribus, 3-6 triplo, 8 vix duplo latitudine sua longioribus, 1) subobconico, 7 longitudine aequali, 10 quadrato, 11 niagno, ovali, acuminato. Prothorax latitudine sua paulo longior, subcordalus , basi ipsa transversim leviter impressa. Elytra magna, ovata,humeris leviter notatis. (5 Metasternum magnum, totum concavum, circuiler minute carina- tum, fundo minute granulosum, tertia parte anteriori transversim ca- rinatum. Abdomen infra totum excavatum, lateribus carinatum, segmento ultimo dorsali magno, apice truncato, bisinuato et minute trinodoso. Tibiis posticis elongatis, ponc médium sinuatis, ante apicem intus inflatis et ciliatis. — Long. l,2o mill. Cette espèce diffère de hatrisoides Sharp par la lorme plus allon- gée, les articles dos antennes plus longs. Colombie : Dibulla. Avec Prenolepis fulca. Centrophthalmus monilicornis, n. sp. .Sat crassus, totus rufo-testaceus, parce granulosus et fulvo-sotosus. (1) Le iV. lelephii n'est pas le seul Nanophyes qui s'attaque aux Crassula- (■('•es; Durieu de Maisonneuve a découvcMt, il y a fort longtemps, les maurs du A". Durieui Luc, espèce méditerranéenne qui vit, comme je l'ai véritié moi-môme en Algérie, dans les tiges des Umbilicus, plantes voisines des Sedum. 306 Bulletin de la Société Entomologique de France. Caput triangulare, fovois tribus aequalibus, tubercule frontal! trans- verso, spina infra-oculari bre\i, acutissima. Antennae crassae, articulis 1 cylindrico, 2-10 globosis, 2 seqiieuti paulo majori, 8-10 majoribus ctleviler crescentibus, 11 ovato-elongalo, basi truncato et apice obtuso. Prothorax subtransversus , antice plus et postice minus attenuatus, basi média foveata, utrinque (procul ab angulo) sulco brevissimo lon- gitudinali, angulis posticis fasciculatis. Elytra latitudine sua vix lon- giora, basi valde attenuata, sulco dorsali lato, diffuso, ante médium evanesceuti. Abdomen eh tris fere longius, segmentis dorsalibus 2 primo fore duplo longioribus, leviter convexis, carinis lateralibus ad médium segmenti secundi abl)re\ialis. Pedes robusti. minus elongati. — Long. 2 mill. Cette espèce diffère de toutes les autres par les antennes épaisses, a articles moniliformes, le prothorax court, ayant à la base, de chaque côté, en dedans de l'angle postérieur, une courte impression longitudi- nale. Indes : Goonoor, Mts. Nelghiries. Atcc Prenolepis indica. Sur les antennes anormales des Hémiptères Par Robert Brown. Le phénomène ou cas tératologique signalé par MM. Chabanaud et Royer, dans le Bulletin n° 12 (séance du 27 juin 1900), d'une an- tenne anormale chez un Hémiptère, a été, à ma connaissance, déjà publié. Dans le volume 32 des « Actes de la Société Linnéenne de Bordeaux » (année 1878, pages 101-102 et 117-118 des procès-verbaux), feu Samie a signalé deux cas d'antennes anormales chez Gonocerus juniperi. Dans les deux cas, c'était l'antenne gauche de l'insecte qui ne présentait que trois articles, le troisième faisant complètement défaut. Samie entre, à ce sujet, dans quelques développements auxquels je ne peux que ren- voyer ceux qu'intéresse la question. Je possède moi-même un sujet du vulgaire Sijromastes marginatus chez lequel l'antenne gauche offre exactement la même déformation; le troisième article fait totalement défaut, elle quatrième, au lieu d'être entièrement noir, a sa moitié antérieure do la même couleur que le second. Séance du 10 octobre lOOU. 307 Bulletin bibliographique. Acadéiiiie des Sciences [C. R. hebdom. des Séances), 1900, II, 414. — If. CouTiÈRE : Sur quelques Alplieidae des côtes américaines. — ■ A. GiARD : Sur l'existence de Ceralitls capitala Wied. var. Iiispa- nicn de Brème, aux environs de Paris. Académie des Sciences de Cracovie [BuUelin international). 1Î)00, juin et juillet.© Acadennj of Natural Sciences of Philadelphia {Proceedinys), 1900, I. — V.-L. Kellogg et Shlnkai J. Kuwaxa : Mallopliaga l'rom Alaskan Birds. Agricultural Gazette of N. S. Wales, 1900, 7 et 8. — A. Gale : Bee wintering (2 art.). — W. Froggatt : Notes on a Collection of Ticks determined by Prof. Neumann. — A. 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Rebel, collaborateur de Staudinger, assure l'achèvement de cette œuvre impatiemment attendue. — Un autre deuil non moins cruel a frappé récemment le monde de l'Entomologie. Le Professeur Joseph Mik, de Vienne, est mort lo lo octobre après une courte maladie, à l'âge de 62 ans. Bien qu'il ne fût pas membre efTectif de notre société, Mik recevait nos pubhca lions en écliange de l'important journal Wiener entomologische ZeUuiuj dont il était le fondateur et un des principaux rédacteurs. Tous ceux de nos collègues qui s'occupent de Diptères savent avec quelle complai- sance le savant viennois mettait à leur service sa vaste érudition. L'œuvre de Mik se compose en grande partie de fragments détachés dont l'utihsation serait diflicile si lui-même n'avait pris soin d'étabhr à plusieurs reprises la bibliographie méthodique de ses miscellanées. J. Mik s'intéressait vivement à nos travaux. — Dans le dernier nu- méro de Wien.ent.Zeitumj {ioseT^lemhrc 1900, p. 224) il rendait compte à ses lecteurs de l'œuvre utile que nous avions entreprise en revisant les Stdtutset Rèfjleiiient de la Société entoinologiqne de France. « Ce code rajeuni que j'ai pris plaisir à hre nous est, disait-il, un(^ garantie de l'action efficace qu'on peut attendre encore de cette puissante Société dont la vieille renommée remonte à 1832. On y sent l'ardeur au tra- vail et la fraîcheur de la jeunesse. Et à cette occasion je tiens à signaler Bull. Soc. Ent. Fr., 1900. N« IG. 314 Bulletin de la Société Entomologique de France. avec insistance l'important progrès et l'excellente rédaction du Bulletin bimensuel qui reflète si bien la vie de la Société. » Une pareille approbation venant d'une source si autorisée et une si bienveillante sympathie doivent à la fois encourager nos eiïorts et aug- menter les regrets que nous cause la mort de l'illustre Diptérologiste. Nomination. — Le Président est heureux d'annoncer à la Société que notre collègue M. le professeur A. Va\ ssière vient d'être nommé conservateur du Musée d'Histoire naturelle de Marseille (section de Zoologie). Admission. — M. Potier de la Tarde, Granville (Manche). Coléo- ptères. Changement d'adresse — M. Mollandin doBoiss v, auBeausset (Var). Nomination de Membres honoraires. — Au nom de la commis- sion de cinq membres chargée de i)résenter une liste de candidats au litre de Membre honoraire, M. le professeur E.-L. Bouvier, empêché d'assister à la Séance, a envoyé le rapport suivant : Messieurs, La Commission à laquelle vous avez confié le soin de dresser une liste pour la prochaine éXcciion de Membres honoraires., s'est réunie, dans la journée d'hier, au siège de la Société, sous la présidence de M. le pro- fesseur A. Giard. Elle n'a pas cru qu'il y avait do lieu de modifier la proportion des membres français et étrangers , telle que l'ont établie les élections de l'année dernière. Et comme il s'agit de remplacer notre éminent com- patriote G. Balbiani et le savant zoologiste suédois G.-G. Thomson, elle vous propose la nomination d'un membre français et d'un mem- bre étranger. Passant ensuite au choix des candidats, votre Commission a pensé qu'elle répondrait au sentiment général et remplirait équitablement son rôle en prenant pour guide les indications qui se sont dégagées du scrutin, aux élections dernières. En conséquence, elle a cru devoir proposer à votre choix, pour diaque candidature, les deux savants qui, au dernier scrutin, ont obtenu le plus de voix après les membres élus. Ti'l est l'esprit dans lequel a été dressée, par ordre alphabétique, la liste suivante : 1° Pour le membre français a élire : MM. A. Fauvel, — P. Ma- bille. Séance du U octobre 1900. 313 2" Porn LK MEMBRE KTRANGER : MM. lo bai'on C.-R. d'O S to 11 - S a ck CD, — S.-H. Sciiddor. — Por application de l'articlo 14 dos Staliits ot Règlement de la So- ciété, le Président rappelle que, conformément aux conclusions du rapport ci-dessus, la Société procédera à l'élection de deux Membres ho- noraires dans sa séance du ii décembre prochain. Tous les membres français, résidants ou non, peuvent voter soit di- rectement, soit par correspondance. Pour les votes par correspondance, Tenveloppe signée et fermée contenant le bulletin de vote (qui aura lieu au scrutin secret et à la majorité absolue des suffrages exprimés) devra parvenir entre les mains du Président de la Société, avi siège so- cial (Hôtel des Sociétés savantes, 28, rue Serpente), au plus tard lo mercredi 12 décembre 1900, à huit heures du soir, avant l'ouverture du scrutin. Subventions. — M. Ch. Lahaussois, Trésorier do la Société, an- nonce qu'il a reçu lessubventionsdu Ministère de l'Agriculture (600 fr.) et du Ministère de l'Instruction publique (oOO fr.). Captures et observations biologiques. — M. Ph. Grouvelle pré- sente à la Société une larve peu connue, celle de Lucioln lusitanien Char p., capturée en même temps que l'insecte parfait {rj et 9), à St-Martin-Vésubie (Alp.-Mar.), au mois de juillet dernier. — L'extré- mité de l'abdomen est lumineu.se chez cette larve, comme le supposait M. J. Bourgeois {Fn. gall.-rhén. IV, 1894, p. 87). La femelle de L. lusitanien se distingue aisément du mâle par le mode d'émission des rayons lumineux, beaucoup plus faibles et sur- tout jaillissant sur les côtés seulement au niveau du H'^ segment abdo- minal, tandis que ceux émis par lemàlc déterminent une auréole largo et d'un éclat intense tout autour de l'arrièrc-corps. Vu en dessous, L. lusitanien 9 présente les segments o et 6 de l'abdomen (lumineux) comme divisés en quatre compartiments nette- ment séparés et dont les deux supérieurs affectent une forme exacte- ment circulaire. M. Grouvelle a trouvé en outre une femelle pondant au pied d'un ^ieux mur, au milieu d'herbes très himiides. L'insecte était dressé, l'abdomen engagi' dans une excavation circulaire peu profonde, son dxiductc cnlièi'eMieiit distendu, et, à ce moment, son appareil lumineux éuietlait une lueur continue presque équivalente en intensité à celle des mâles. 316 Bulletin de la Société Entomologique de France. Communications. Sur la biologie de Chyliza vittata Mg. [Dipt.] Par Alfred Giard. On connaît très peu de choses sur le développement des Psilinae. C'est ce qui me détermine à publier l'observation suivante tout in-' complète qu'elle soit. Il y a quelques mois, notre collègue Ch. Pérez me communiquait un Diptère qu'il avait obtenu d'éclosion et dont il désirait savoir le nom. Bien que l'exemplaire fût en assez mauvais état, je reconnus cependant la femelle du rare ChiiUza vittata Mg. Les larves d'où provenait ce Diptère vivaient aux dépens des racines do Neottia nidus avis L. dans lesquelles elles creusent des galeries. Il est assez facile d'en recueillir aux environs de Paris dans les localités où croît rOrcliis nid d'oiseau, mais leur éducation présente certaine difliculté pour être menée à bien. La larve de CInjliza atri^fcta Mg. a été observée par Perris et par Kallenbach; elle vit dans la tige souterraine renflée iVOrobanchc rapum Thuil. Scboltz a trouvé les larves de Clujliza leptogaster Panz. dans une galle ligneuse grosse comme une noix sur la tige de Spiraea opulifolia, mais il n'a pu constater si cette galle était produite par le Diptère. Les descriptions de Scholz, Perris et Kaltenbacli sont malheu- reusement insuffisantes pour permettre une utile comparaison des larves de Chyliza qu'ils ont étudiées avec celle do Ch. vittata. Perris. Mém. d. 1. Soc. des Se. d'Agric, et des Arts de Lille, 1853. Kaltenbach. Verh. d. n. Wosphal. Vereins d. preuss. Rheinlandc, XXI, 228. ScHOLTz. Ent. Zeit. Breslau. Bd. 1-3, p. 13. Description d'un Otiorrhynchus nouveau [Col.] du nord de l'Afrique Par Maurice Pic. Otiorrhynchus (Arammichnus) Vaulogeri, n. sp. — Ohlongo- clonrjatns, picens, densissiine ijriaco-sqnamosHS, brcvis.siine selulosus, antcnnis pedibusque dilutioribus. — Long. 4,2-4,8 mill. Iltib. Mdufitania. Séance du 2i octohn' lOOU. 317 Relativement étroit et plus ou moins allongé, noir de poix, revêtu de squamules grisâtres denses et fines, parfois mélangées d'autres rembrunies dessinant de vagues macules ; des rangées de soies claires, courtes et espac('es sur les élytres. Rostre épais et court, très élargi antérieurement; yeux à peine saillants. Antennes testacées, assez grêles, scape un peu plus long que la tête, presque droit, les 2 premiers ar- ticles du funicule, le l^"" surtout, longs, les derniers un peu élargis, massue oblongue. Prothorax parsemé de gros points plus ou moins apparents, plus long que large, nettement arrondi sur les côtés, plus étroit au bord antérieur qu'au postérieur, parfois orné d'une dépression longitudinale sulciforme sur le milieu du disque. Élytres, ornés de lignes de soies claires plus ou moins distinctes, en ovale allongé, atté- nués aux deux extrémités mais davantage en arrière, déclives posté- rieurement, subconvexes en dessus avec des stries peu marquées; épaules efl'acées. Pattes roussàtres ou testacé roussâtre, squamuleuses à l'état frais, assez longues, cuisses antérieures inermcs, tibias antérieurs dilatés en saillies interne et externe à leur extrémité. — Long. 4,2-4,6 miU. Tunisie : Sbeitla etFériana (M. de Vauloger, in coll. de Vauloger et Pic); Sud-Est algérien : environs de ^"egrin (D"" Mu nier, in coll. Bedel). Cette espèce est très remarquable par son revêtement écailleux très dense et déprimé, analogue à celui de certains Bagous, et par là très facile à distinguer des autres espèces de ce genre ; elle est, en outre, de forme plus étroite et à ponctuation prothoracique bien moins marquée que planithorax Boh., dans le voisinage duquel on peut la placer. Bulletin bibliographique. Académie des Sciences [C. 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Sainte-Claire De ville, 12, rue Peuchienati,Nice (Alpes- Maritimes). Concours pour l'étude des Insectes ou Vers des livres. — Le Président annonce qu'au cours du Congrès international des biblio- thécaires, tenu à Paris les 20, 21, 22 et 23 août 1900, il a été institué, par un donateur qui désire garder l'incognito, deux prix : l'un de 1 .000 francs, l'autre de 500 francs, destinés à récompenser les deux meilleurs mémoires relatifs aux vers et aux insectes qui détruisent les livres. Un second donateur, qui veut également conserver l'anonymat, a fondé un prix unique de 1.000 francs à décerner à l'étude la plus sérieuse présentée sur le même sujet, mais dans laquelle l'auteur se sera plus spécialement occupé des vers ou insectes qui s'attaquent aux reliures des volumes. Après entente avec les fondateurs, la Commission du Congrès des bibliothécaires a arrêté, ainsi qu'il suit, les conditions du concours : I. — Un premier prix de 1.000 fr. et un second prix de 500 fr. seront décernés aux deux meilleurs mémoires présentés sur ce sujet : Étudier d'une façon scientifique les vers ou insectes qui s'attaquent aujc livres; déterminer leurs genres et leurs espèces ; décrire leurs modes de propagation, leurs mœurs, leurs ravages; définir les matières dont ils se nourrissent, celles qui les attirent, celles qui les font fuir ou les font périr; indiquer les meilleurs moyens // emploijer pour les détruire et les chasser quand ils ont envahi une bibliothèque, pour préserver de leu) invasion les bibliothèques encore indemnes. 328 Bulletin de la Société Entomologique de France.. II. — Un prix unique de 1.000 fr. sera décerné, à la même époque et dans les mêmes condilions, à un autre mémoire sur le même sujet, mais avec cette difïérence toutefois que le mémoire qui pourra être récompensé par ce prix sera consacré à l'étude des vers et insectes qui s'attaquent plus particulièrement à la reliure des livres. III. — Les mémoires devront être adressés, avant le 31 décembre 1901, au Secrétaire général du Congrès des bibliothécaires. IV. — Si les mémoires présentés à la date du 31 décembre 1901 ne semblent pas au jury d'un mérite suffisant pour obtenir les récompenses offertes, le concours sera prorogé au 31 décembre 1902. Si à cette date encore aucun mémoire digne d'être récompensé n'avait été présenté, le concours serait prorogé une seconde fois jusqu'au 31 décembre 1903; mais après ces deux prorogations le concours serait annulé. V. — Il est bien entendu que le désir des donateurs n'est pas de faire attribuer une récompense aux personnes qui enverraient simple- ment des formules et recettes, ou qui signaleraient des moyens empi- riques généraux pour détruire les insectes et les vers ou les éloigner des livres. VI. — Les manuscrits envoyés ne seront pas rendus. Les mémoires, ainsi que les demandes de renseignements, doivent être adressés à M. Henri Martin, Secrétaire général du Congrès des bibliothécaires, à la bibliothèque de l'Arsenal, rue de Sully, 1, à Paris. — Le Président ajoute que le programme du concours n'a pas encore été soumis à la Commission d'organisation du Congrès. Mais d'après les renseignements qu'il a obtenus il est problable qu'il n'y sera pas ap- porté de très grandes modifications. Les membres delà Société qui dé- sireraient concourir peuvent donc dès à présent se mettre à l'œuvre, les questions posées exigeant de sérieuses et longues recherches. Captures et observations biologiques. — M. le D'' Paul Marchai annonce la découverte d'un nouveau Proctotrypide aquatique qui est parasite des œufs de Gerris. Cet Hyménoptère se sert de ses ailes pour nager, comme le Pohjnema natans, mais, contrairement à ce qui a lieu pour cette espèce, il peut également se servir de ses ailes pour voler. La description complète et l'observation des mœurs de cet intéres- sant petit Insecte, auquel M. Marchai donne le nom de Lininodi/ies gerriphagus (n, gen. n. sp.), paraîtront dans le prochain fascicule des Annales. Séance du 14 novembre 19(J0. 329 Communications Description d'une nouvelle espèce du sous-genre Pseudoderus Seidl. (gen. Platysma Bon.) [Cûl.J Par T. TSCHITSCHÉRINE. Pseudoderus capito, sp. n. — Brun de poix, élytros c5 luisants, ç assez ternes; pattes, antennes et palpes rouge ferrugineux, les tibias et les tarses parfois plus ou moins rembrunis. Tète très grosse pour la taille do l'insecte, beaucoup plus grande que chez les autres espèces de ce sous-genre, entièrement assez fortement ponctuée à l'exception d'un espace lisse entre le rebord antéoculaire et les impressions frontales ; celles-ci assez marquées , dépassant plus ou moins le bord antérieur des yeux ('); épistome légèrement écliancré; yeux assez convexes et saillants (un peu moins chez la Q que chez le d), mais assez enchâssés, postérieurement dans les tempes qui ne sont qu'un peu moins longues que l'œil même et assez graduellement (non brusquement) convergentes vers les côtés du col; celui-ci épais; milieu du vertex tout à fait uni ou, du moins, sans dépression transversale distincte. Antennes assez grêles, les deux premiers articles glabres, le troisième garni, vers l'ex- trémité, de petits poils très courts mais distincts. Pronotum un peu plus large que la tête avec les yeux (env. d'un 1/2 mill.), à peu près d'un tiers plus large que long, à diamètre maximum vers le tiers anté- rieur de la longueur médiane, assez fortement rétréci vers la base qui est beaucoup plus étroite (}ue le bord antérieur et pas plus large que le pédoncule du niésothorax , auquel elle s'adapte exactement et qui la sé- pare de la base des élytres ; bord antérieur légèrement échancré ; côtés modérément arqués (vers la base, leur courbe n'est qu'assez légère) et tombant obliquement en dedans sur le bord basai qui est légèrement échancré en arc; angles postérieurs ouverts, à sommet modérément arnmdi; surface modérément convexe, base manifestement transversa- lement déprimée au milieu, entièrement ponctuée, la ponctuation assez marquée mais pas bien abondante et médiocrement serrée (notamment au milieu); sillons basilaires (1 de chaque côté) bien marqués, arqués par la base vers le sommet des angles postérieurs, plus ou moins ponc- (1) Chez l'un des deux individus que j'ai sous les yeux (une Ç), les impres- sions frontales deviennent plus faiblement mar(|uées en arrière: ce doit être purement accidentel. 330 Bulletin de la Société Entomologique de France. tués au fond et sur les bords; rigole latérale très étroite, cependant quelque peu ponctuée ('), déterminant parfois un étroit et très petit aplatissement oblique contre le sommet des angles postérieurs ; bourre- let latéral externe très fin partout. Éh très modérément convexes, e^ ovale oblong, un peu plus de moitié plus longs que larges ((5 1, 7 fois aussi longs que larges, ç 1,6 fois) et environ de deux cinquièmes plus larges que le pronotum, très faiblement ou à peine sensiblement sinués de chaque côté devant l'extrémité; épaules extrêmement obtuses et presque elTacées, cependant le sommet en est indiqué par l'extrémité du repli basilaire qui, sans être saillante latéralement, forme avec le re- bord latéral un angle à sommet quelque peu relevé; stries l)ien mar- quées, plus ou moins ponctuées ou pointillées au fond ; interstries c? quelque peu subconvexes, ç à peu près plans, le Z^ avec 4 ou 6 pores espacés sur toute sa longueur (2). En dessous, les côtés du corps sont plus ou moins fortement ponctués; sur les côtés des trois ou quatre derniers segments ventraux la ponctuation s'affaibbt graduellement et, disparaît. Saillie prosternale rebordée ou non rebordée ; épisternes mc- tasternaux aussi larges, au bord antérieur, que longs, un peu rétrécis en arrière; dernier segment ventral c? simple, avec deux pores séti- gères, Ç avec quatre pores. Métatarse postérieur plus ou moins sillonné au côté externe, le sillon parfois plus ou moins oblitéré et visible alors seulement vers la base de Tarticlc; onychium sétulé en dessous. — Long. 13 mill. Émirat de Buchara, Hissar : sources de la riv. Karataga (E. Will- berg!1898). — Deux exemplaires ((59). Coll. S émenow et coll. Tschit- scbérinc. Diffère à première vue de toutes les autres espèces de ce sous-genre par la grosseur de la tète et par le rétrécissement de la base du pro- Ihorax qui n'est pas plus large que le pédoncule mésothoracique. Sur les mœurs et le rôle utile de Nabis lativentris Boh. [Hkmu'T. Hétéro pt.] Par le D"" P. Marchal. On sait que doux Piérides très communes pondent leurs œufs pen- dant toute la belle saison à la face inférieure des feuilles du Chou. Ce sont Pieris brassicae et Pieris rapae. (1) On s'en rend mieux compte en regardant l'insecte un peu obliquement. (2) Cliez l'un de mes exemplaires, il y a, en outre, un pore accidentel au .5« interslrie. Séance du li novembre 1900. 331 Les œufs de la première espèce sont en forme de pains de sucre, do teinte jaune, et ornés à la fois de côtes longitudinales et d'une line stria- tion transversale ; (ixés par leurs bases contre la feuille, ils sont réunis par groupes de 50 à 80 en moyenne, extrêmement voisins les uns des autres, mais pourtant ne se touchant pas. Les œufs de Pieris ropne ont une forme semblable à celle des premiers, mais sont de teinte plus blanche et sont pondus complètement isolés les uns des autres. Au mois de juillet dernier je vis dans un carre de Choux de mon jardin un grand nombre de ces œufs qui présentaient un aspect parti- culier: ils étaient recroquevillés, et leur contenu paraissait avoir été vidé; ils différaient d'ailleurs des simples coques abandonnées par les jeunes cbcnilles au moment de leur éclosion, parleur forme irrégulièro et leur transparence beaucoup moins grande, le contenu n'ayant pas été épuisé d'une façon complète. Je vis en môme temps et sur les mêmes Choux courir et fureter un certain nombre d'Hémiptères dont les allures vives et la forme bizarre rappelaient celles d'une grande Fourmi. Ces Hémiptères, qui étaient des nymphes de Nabis laticentri)^, explo- raient en tous sens la face inférieure des feuilles de Choux ; pensant que je pouvais me trouver en présence des Insectes qui vidaient les œufs de Pieris, j'en pris un et le mis sur une feuille de Chou dans le voisi- nage immédiat d'une ponte de Pieris brnssicae comportant environ 7o œufs. L'Insecte resta alors immobile pendant quelques instants, palpa les œufs avec ses antennes, puis introduisit l'extrémité de son long rostre en forme de chalumeau dans la partie basilaire d'un œuf; en quelques secondes, sans que le Nabis semblât faire aucun mouvement ni aucun effort, l'œuf se vida et les parois revinrent sur elles-mêmes comme celles d'un ballon qui se dégonfle. Ensuite il passa à un autre et continua méthodiquement son oeuvre jusqu'à ce que pres(iue tous les œufs fussent gobés. Il est vraisemblable que le Nabis lativentris procède de la façon que je viens de décrire non seulement à l'état de nymphe , mais encore à l'état d'adulte. Toutefois, au moment où je lis mon observation, je ne pus trouver que des nymphes, et lorsque, après une absence, je revins au mois de septembre, les Nabis avaient disparu. Toujours est-il que, lorsque les Nabis se trouvent dans les cultures de Choux, ils doivent y jouer un rôle extrêmement utile. Il est en effet curieux de voir l'énorme quantité d'œufs qui est pondue dans un carré de Choux par les Papillons blancs, et, lorsque le temps est chaud, c'est à chaque moment que l'on voit la petite Piéride do la Rave se poser sur une feuille, le plus souvent à la face intérieure, puis, en l'espace de deux ou trois secondes, déposer un œuf, pour reprendre aussitôt sou 332 Bulletin de la Société Eritomologique de France. vol en zigzags. Or, lorsque des circonstances semblables à celles où j'ai fait mon observation se trouvent réalisées, la quantité de chenilles qui éclosent est minime, et, en examinant avec attention les feuilles, on constate qu'un bon nombre d'œufs ont été sucés et vidés. Le Nabis doit contril)uer pour la plus grande part à cette œuvre do destruction et il est d'autant plus utile qu'il frappe l'Insecte dans l'œuf, c'est-à-dire avant qu'il ait pu commencer ses dégâts. C'est évidemment dans des cas analogues à celui-ci, c'est-à-dire lorsqu'il s'agit d'auxi- liaires exerçant leur influence d'une façon immédiate et non à échéance plus ou moins lointaine, que l'intervention de l'homme dans l'utilisation des parasites ou des prédateurs aurait le plus de chances de succès. En récoltant des ISabis sur des plantes sauvages et en les répandtuil ensuite sur des cultures ayant à soutîrir babituellement des chenilles do Pieris, on les protégerait certainement d'une façon fort efficace. Les Papillons en venant pondre fourniraient aux Nabis l'ahment nécessaire à leur entretien et les Nabis en mangeant les œufs empêcheraient l'Insecte nuisible d'apparaître en quantité excessive. Mais il y a loin de la tbéorie à la pratique, et ce qu'un entomologiste pourrait faire pour préserver les plantes de son jardin ne peut toujours être conseillé au jardinier ou à l'agriculteur. Sur un cas singulier de ravages causés par Lyctus unipunctatus Herbst {L. canaliculatus F.) [Col.] Par Alfred Giard. M. le D' Louis Bureau m'ayant prié de présenter à la Société l'in- téressant mémoire qu'il vient de publier sur Lyctns canaliculatus Fabr., je profite de cette occasion pour signaler un cas assez curieux des ravages de cet insecte. Il y a quelques années j'achetai en hiver un buffet neuf en chêne plaqué d'acajou. Dans le courant de l'été suivant la tablette supérieure de ce buiïet fut perforée par une dizaine de Lyctus canaliculatus dont les larves avaient vécu évidemment dans le chêne sous-jacent non exempt d'aubier, L'insecte parfait avait dans ce cas traversé l'acajou plus résistant mais épais de quelques miUimètres seulement comme les Apate capucina, les Callidiuni sanrjuineuni et autres insectes xylo- phages ont pu, dans certaines circonstances, citées par divers auteurs transpercer des plaques de plomb, des clichés typographiques, etc. {cf. Desmares t, Le. p. 255). Un livre relié en peau avait été placé sur le buffet. La galerie verti- Séance du 14 novembre 1000. 333 cale d'un dos Lijclus Oclos aboutissait justement à un point do la tablette situé sous le livre. L'Insecte au lieu de continuer à forer verticalement creusa une galerie horizontale de quatre centimètres de longueur allant de son trou au bord le plus proche du livre par le plus court chemin. La galerie était formée de deux demi-cylindres, l'un creusé à la surface de l'acajou, l'autre dans la peau de la rehure du livre sus-jacent. Le Lydus était ainsi accidentellement devenu un ennemi des reliures. L. Bureau. Le Lycte canaliculé et les ravages qu'il fait dans les parquets et autres bois ouvrés. Bulletin de la Société des Sciences naturelles de VOuest de la France, t. 10, fasc. III, sept. 1900. E. Desmarest. Encyclopédie d'Histoire naturelle de Chenu, Co- léoptères, t. m, 1860, pp. 2o5-2oG. Les tubes de Malpighi chez les Phasmes [Orth.] (') Par R. DE SixÉTï. On doit, d'après tout un ensemble de caractères, distinguer chez les Phasmes deux sortes de tubes de Malpighi : Les tubes supérieurs, insérés suivant une couronne circulaire, se dirigeant en haut, pour se boucler après un court trajet et redescendre le long de l'intestin. Ils reçoivent à divers niveaux un assez grand nombre de branches trachéennes, qui les abordent, les unes de haut en bas, les autres de bas en haut, celles-là en donnant un rameau as- cendant, celles-ci en donnant un rameau descendant, de manière à desservir l'organe sur un assez long parcours en aval et en amont du point d'arrivée. L'extrémité est libre et en doigt de gant. Le dévelop- pement est précoce ; le contenu est variable, surtout en quantité, sui- vant les individus et les époques, mais on n'y trouve pas de calcaire. Les tubes inférieurs sont insérés d'ordinaire deux par deux au- dessous des insertions des tubes supérieurs, chaque groupe pouvant être considéré comme les brandies de bifurcation d'un tronc commun très court, iiarfois réduit à une saillie de la paroi intestinale (^) ; ils (1) Principalement d'après Lcplynid (itlenudla Pant. — Il n'est question dan» la présente note que des lubes de Midj)i{;,lii proprement dits, à l'exclus ioa des organes lubulaires qui débouchent par une dilatation piriforme dans l'in- testin moyen des Phasmes. (2) L. Bordas (L'appareil digestif des Orthoptères. Ann. Se. noi. 1898, V, p. 18) signale ce mode d'insertion, mais il ne fait pas de distinction entre tubes inférieurs et supérieurs dans les espèces de Phasmes qu'il a étudiées. 334 Bulletin de la Société Entomologique de France. descendent directement sans se boucler. Une trachée unique, appliquée sur le tronc commun, se bifurque en branches d'égale importance, qui se jettent respectivement sur chaque tube et l'accompagnent à peu près jusqu'à son extrémité, décrivant à sa surface une spirale très Jàche, et fournissant de distance en distance de courtes branches laté- rales, qui s'épuisent presque immédiatement en trachéoles. L'extré- mité distale, au lieu d'être libre comme dans les tubes de la première espèce, est en rapport avec des trachéoles ou des trachées dépendant d'autres organes; lorsqu'on la prépare par extirpation, ou même en respectant le plus possible ses connexions, on la voit toujours en- tourée de cellules saillantes d'aspect vésiculeux, pareilles à celles qui ont été décrites et figurées par Sirodot chez les Grillons ('). Le déve- loppement est plus tardif. Des difïérences très marquées s'observent dans ces tubes inférieurs suivant qu'on les étudie chez la femelle où chez le mâle adultes. Très développés chez la première, où ils descendent bien au-dessous de l'extrémité libre des tubes supérieurs, toute leur partie moyenne y est distendue par une grande quantité de sphérules calcaires, qui lui donnent un aspect laiteux ; le calcaire y coexiste avec les autres con- crétions ordinaires, notamment avec des urates et abonde surtout dans les vieux sujets, sans jamais faire défaut chez l'adulte, où il est stric- tement locaUsé dans cette catégorie de tubes. Chez le mâle ces mêmes tubes se développent relativement peu et à aucune époque nous n'avons pu y constater la présence de calcaire {^). L'élimination du carbonate de calcium par les tubes de Malpighi ne semble pas avoir été signalée jusqu'ici chez les Orthoptères. Pourtant l'existence d'un sel calcique à acide indéterminé a été remarquée chez GryUiis et CruJIotalpa par Sirodot (^) et confirmée chez ce dernier par Cuénot (*); le calcium pourrait s'y trouver sous forme de car- bonate, surtout dans les tubes blancs, ou sous celle d'oxalate. Ce (1) Sirodot. Recherches sur les séciélioiis chez les Insectes [Ann. Se. nat., Zool. t. X, 1858, p. 261, pi. 15, fig. 5, 6, 7.) (2) Celte distinction des tubes de Malpiglii à carbonates et de tubes sans ( arbonates semble avoir une certaine généralité. Elle a été signalée par M. Valéry May et chez une larve de Coléoptère {Cerdmbyx velvlinvs) qui possède quatre tubes de Malpighi plus développés, contenant des carbo- nates et deux moins longs où les carbonates font défaut [Bull. Soc. ent. Fr. 1896, p. 123). (3) Sirodot, loc. cit., p. 298. (4) Cuénot. Études physiologiques sur les Orthoptères [Arch.de Biologie, 1895, t. XIV, p. 327). Séance du 14 novembre 1000. 33o dernier sel est assez répandu parmi les concrétions malpighiennes, ainsi que le remarque Schindler ('),et chez les Pliasmes en particu- lier, il est fréquent de le rencontrer à l'état d'oclaèdres quadratiques, qui ne le cèdent pas pour la beauté et pour la dimension à ceux des pétioles de Bégonia. Après les caractères diderentiels qui font rojjjct principal do cette note, il convient de signaler un caractère commun aux deux sortes de tubes, relatif à la structure, des parois. Il existe dans la couche conjonctive des auteurs une délicate musculature, du même type que celle qui a été décrite chez les Grillons par MM. Léger et Du- bosq (^); les mouvements que ses contractions déterminent dans les tubes de Malpighi peuvent persister près de vingt-quatre heures dans la liqueur physiologique. L'élément anatomique de cette musculature ne peut être qu'une cellule en lame mince, analogue à celle des couches musculaires de l'intestin, chez beaucoup de larves, et comme elle ayant incomplète- ment diirércncié son protoplasme en rubans contractiles. Descriptions de deux Coléoptères nouveaux, du Nord de l'Afrique Par L. Bedel. 1. Temnochila gemella, n. sp. — T. coeruleae (Jl.similliiitased fronte subopara jdisperxe subtiliusque punctata et inter puncta tenuis- sime punriUlata, eli/tris lateribus pdirUelis roloreque saepins laete vi~ ridi vel coerulescente distlmjuendu. — Long. 9-14 uiill. Algérie : forêts de Teniet-el-Had!, de l'Edough! et de La Galle (Lu- cas!); Tunisie : forêts de la Kroumirie (Sedillut!); Maroc : pro- vince de Tanger (Vauchcrî). — Sous l'écorce de di\ers arbres non résineux {Quercii.sl, Cerasus], etc.). Cette espèce, confondue jusqu'ici avec le T. coerutea 01. (*), s'en distingue à la fois par son front presque mat, garni de points notable- ment plus fins et plus épars, dont l'intervalle est couvert d'un pointillé très serré, et par ses élytres dont les côtés sont parallèles et sans trace (1) ScHiNDLKu. Beilrage zur Kennlniss (1er Malpighisc heti gefass"est pas rare dans tout le département. » 11 n'est donc pas surprenant que, dans les régions où le Pommier est cultivé en grand, VAtrartolomus soit commun sur cet arbre où il atta- (]ue à lafois//. malinellus (}[II. padellus. G ui'rin-MèndYiWe a signalé depuis longtemps la présence simultanée de ces deux Hyponomeutes sur le Pommier, et il est manifeste que le D'' Pommer ol a également (1) Malheureuseinenl sans indication plus précise de la localité. 360 Bulletin de la Société Entomologique de France. observé en Aiivergno les chenilles des deux espèces vivant côte à côte sur le même arbre (Brochure, p. 8). Il existe d'ailleurs, parmi les Hétéroptères de diverses familles, d'au- tres espèces que leur régime prédateur peut faire considérer comme Insectes utiles. J'ai vu Picromeius bidens L. sucer la cheniWe d\icron)jrta rumicis L. sur les PohjgonHiii. D'après E d. A ndré et F. Dehray Zi- crona roerulea L.. rend de grands services aux viticulteurs de France et d'Algérie en détruisant les larves d'AIlises. Capsus capillaris Fabr. attaque Tylj)///> wsaeL. (Verhoeff. Le); Nabis brevipennis Halin vit aux dépens du Puceron qui roule les feuilles de l'Orme, Aphis uhni De Geer. Récemment notre collègue P. Marchai nous a signalé le Nabis lativentrisE oh. comme destructeur des amis de Pieris brassicaeh. Un Réduvide américain, le Prionidus cristatus L., détruit les che- nilles qui ravagent les Pêchers et autres arbres fruitiers (J.-B. Smith). Enfin on sait le rôle utile que joue notre Reduvius personatus L. en attaquant les Insectes nuisibles de nos habitations. F. P 0 M M E R 0 L. Un petit Hémiptère destructeur des larves de l'H} po- nomeute du Pommier. Revue scientifique (4), t. XIV, n°H, lo sept. 1900, p. 348. — Article reproduit dans une brochure du même auteur : La chenille des Pommiers et ses ennemis naturels, Clermont-Ferrand, 1900, pp. 20-23. C. Verhoeff. Entomologische Nachrichteii, Jahrg. XVII, Ileft 2. L. Lethierry. Catalogue des Hémiptères du département du Nord, 2" édition, 1874, p. 34. Note sur les tubes de Maipighi des larves de Stratiomys [Dwr.] Par C. Vaxey. Les tubes de Maipighi de la larve de Stratiomys sont au nombre de quatre, comme chez la plupart des Diptères; mais ici ils viennent aboutir à une ampoule commune débouchant sur l'intestin terminal. Cette disposition se retrouve chez l'adulte. De ces quatre tubes, deux sont marginaux ou externes, comprenant entre eux les deux autres que nous désignerons sous le nom de tubes internes. Les deux tubes externes ont l'allure générale des tubes de Maipighi des autres Insectes, avec leur couleur jaune verdàtre el leurs jiarois formées de cellules très nettes. Après injection d'une solution physio- logique de bleu de méthylène, ils se colorent en bleu intense. Leur fonc- tion est nettement rénale. Les deux. tubes internes sont bien difïérents, soit comme structure, Séance du 28 novembre 1900. 36i soit comme contenu. Celui-ci est blanchâtre, granuleux, et l'analyse microchimique montre qu'il est formé en grande partie do calcaire (effervescence avec les acides faibles, formation d'octaèdres par l'oxa- late de potassium cl d'aiguilles souvent groupées sous l'action de l'acide sulfurique). La paroi est constituée par une pellicule très mince, à ceUules très aplaties, rappelant l'ampoule terminale des tubes de Mal- pighi antérieurs de la larve de ïhrixion ('); mais ici lout le tube a subi cette modification. Après injection de bleu de méthjlène, ces tubes ne se colorant pas, se détachent en blanc. Les quatre tubes de Malpighi s'insérant sur la même ampoule ont, sans nul doute, même origine; mais les deux tubes internes ne sont plus des organes d'excrétion chargés plus ou moins d'urates, et con- tiennent une réserve de calcaire. Ainsi que l'a démontré Viallannes (-), le tégument de la larve de Stratiomys est plus ou moins chargé de calcaire, et il parait admissible qu'il y ait une relation entre celui-ci et le calcaire déposé dans les tubes de Alalpighi. Les observations faites par Batelli ( ') , Valéry Mayet {''), Pan tel (•') et les nôtres montrent que les lubes de Malpighi, dans certains cas, sont modifiés fonclionuellement, soit partiellement (larve d'Eristalis et de Thrixion), soit totalement (larve de Cerambij-v et de Strationiys) et deviennent des organes de réserve de calcaire. Description d'une Luciole nouvelle de Madagascar et de sa larve [Col.] Par L. Fairmaire Les larves des Lucîola n'étant guère connues, je crois intéressant de signaler celle-ci. Long. 9 mill. — Oblonguc, s'élargissant à peine à l'extrémité qui est presque tronquée, d'un jaune d'ocre peu brillant avec 2 larges bandes transversales d'un noir un peu bleuâtre, la 1''^, plus grande, couvrant les deux segments méso- et métathoraciques, la 2^ couvrant (1) Pastel. Essai monographique sur Thrixion Ifalidayanum (La Cellule, 1898). (2) Viallannes. llecherches sur l'Hislolosie des Insectes et sur les phén. hislolog. qui accompagnent le dévelop|iernent posteiiihr. des Insectes, 1883. ;3) Batelli. Contrlbuzione ail' anatomia cd alla lisiologia délia laiva dell' tristalix tenax (Bullct. délia Soc. enlom. liai. 1879). (4) Valéry Maïet. Bulletin Soc. Enlom. France, 1880. (.>) Pan TEL. Loc. cil. 36â Bulletin de la Société Entomologique de France. le o« segment abdominal et s'aliongoant obliquement sur las côtés du 6®, le dessous du corps et des pattes plus pâles, sans tacliûs; la tète, cachée sous le corselet, est également d'un fauve pâle. Le qprselet est presque ogival, très obtus en avant, caréné au milieu, mi peu dé- primé A'ers les bords latéraux qui sont relevés, le bord postérieur est largement sinué avec les angles saillants ; tous les segments sont éga- lement carénés au milieu, les i premiers sont plus longs que les au- tres, le i'"- porte, à la base, deux petites taches rougges, les cotés sont à peine arqués, les angles postérieurs presque droits ; les seg- ments suivants sont bien plus courts, avec les ang^les postérieurs saillants en arrière ; la carène dorsale, linement sillonjjée comme chez les 2 premiers, est un peu brunâtre sur les côtés, s'élargissant à la base qui est pâle, ce sillon s'efface un peu sur les d^rmiers segments qui sont plus fortement sinués au bord postérieur et fortement im- pressionnés de chaque côté ; le dernier est moing large, mais moins court, presque tronqué avec les angles arrondis et largement impres- sionné; les 3 derniers segments ventraux sont jeulement plus pâles; les côtés de la poitrine sont à peine enfumés. La forme de cette larve rappelle bien celle de la Luciola lusitanien dont notre ami J. Bourgeois a donné une description dans les Mala codermes de la « Faune gallo-rhénane » ; maig cette dernière est entière- ment brune en dessus sauf les deux derniers segments, le corps n'a pas une line carène médiane dans toute sa longueur, sauf une trace peu distincte sur le corselet, les segments abdominaux n'ont pas les angles postérieurs saillants en arrière et le coriselet est largement tronqué e;i avant, la coloration du dessous du corps est aussi très différente. L'insecte parfait est une espèce nouvelle qui paraît assez rare, car je n'en ai vu qu'un seul individu. Luciola cavifrons, n. sp. — Long. 6 mill. — Ressemble beaucoup à la L. semiventralis F air m.; la coloration est à peu près semblable, les élytres sont plus courtes el un peu élargies en arrière; mais le dessus du corps est finement pubescent; la tète est plus profondément et plus largement concave, plus brillante, les angles antérieurs du corselet sont mohis arrondis, les deux impressions du bord postérieur sont plus profondes, l'écusson est roussâtre, plus largement tronqué, les côtes des élytres plus saihantes; en dessous le prosternum est roux-orangé comme le corselet , la poitrine est brune, l'abdomen d'un brun noir avec les 3 derniers segments d'un jaunâtre pâle, les pattes Sont brunes avec la hase des fémurs rousse. Madagascar : Berkély. Séance du 28 novembre 1900, 363 C'est encore au zèle et à l'activité de mon ami, M. Perrier, que je dois cette insecte et sa larve. Observations sur quelques types de Meigen du Muséum de Paris [Dipt.] [suite] (') Par k' D'" J. Vuxenelve. IV^ Genre. Sarcophaga. Le^ exemplaires de la collection sont en bon état et j'ai pu compléter leur étude par l'examen des pièces génitales de quelques mâles. C'était du reste le seul moyen de fixer une fois pour toutes des espèces qui seraient demeurées plus ou moins incertaines avec les seuls carac- tères spécifiques employés parRondaui, Meade, Strohl, etc. Dès lors, je ne pouvais établir de meilleure synonymie (pi'en rappor- tant les types de Meigen aux espèces si bien décrites par M. Pan- dellé dans son beau travail sur les Muscides de France {Revue d'En- tomologie, Caen, 1896, p. 173) et j'ai l'intention de donner plus tard des figures explicatives en ce qui concerne l'hypopygium. I. .S. mortuorum {o 9) = Cynomyia eod. nom. (auct.). i. s. ruralis {(3 Q). Le mâle est Angiometopa ruralis F ail. La femelle n'est autre que Wohlfartia Meigeni Schiner. 3. -S. muscaria (Ç) = Theria eod. nom. (auct.). 4. S. intricaria (ç) = Theria muscaria qui précède (n° 3). 5. S. grisea (ç). Les palpes sont noirâtres et non testacés, comme le dit Meigen. Q. S. earnaria (Ç). A toute la physionomie de melannra Meig.: la tète manque. 7. S. striata {(S 9 sur la mémo épingle) = incisilobata Pand. 8. S. albiceps (c5 9 sur la même épingle) -= njathissans Pand.; elU' ne répond pas à V albiceps de Meade. 9. S.sinuata {6)= sinuata {aud.). 10. .S. atropos (9). Appartient à une autre espèce et n'est très vraisemblablement qu'une femelle de earnaria L. II. S. melanura{9). ■ (1) Voir page 157. 364 Bulletin de la Société Eniomoîogique de France. Los soies sout presque toutes brisées, mais il est fort douteux que ce soit la vraie femelle de ntelanum Meig. 12. S. pumila (d 9). Le mâle est identique à la pumila de M. Pan délié. La femelle, qui porte la mention d'origine « Spanien », appartient à une autre espèce. i;{. S. arvorum ((5 9 sur la même épingle). Ils présentent l'un et l'autre une bande de poils dorés sur la face antérieure des cuisses intermédiaires; ils sont identiques à sinuata Meig. qui précède (n° 9). 14. S. dissimilis {(j 9 sur la môme épingle) = dissimilis de Scbiner. = dissoluta Pand. Le mâle est facile à distinguer d'offuscata Schin. par la pré- sence de deux fortes soies apicales entrecroisées au scutellura. Ces soies manquent ou sout très affaiblies et non entrecroisées chez dissimilis 9. lo. S. vagans ((5 9). Le mâle, sur la même épingle que la femelle, a disparu. Cette dernière a la première nervure de l'aile sétigère, — 3 soies post- sutur. ext. au thorax. — 2'' arc abdominal muni de 2 macrochètes médianes, — l'anus rouge, entaillé et bordé de macrochètes. Est- ce une femelle dliaemorrlioa Meig.? 10. S. humilis (J) = nigriventris Meig. qui suit (n" 17). 17. .S. nigriventris (c5) = eod. nom. (Pand.). 18. S. haemorrhoidalis (J 9 sur la même épingle) = nurns Rond. 19. S. cruentata ((5 9) = niiriis Rond. n° 18. . 20. S. haemorrhoa {o 9 sur la même épingle) et en plus un (5= eod. nom (Pand.). 21. .S. haematodes (c5 9 sur la même épingle) = eod. nom. (Pand.). 22. S. latifrons (9), et 23 obsoleta (9). Ne présentent rien de spécial. Sur les Myiiiaridae de l'ambre et du copal [Hyméx.] Par Fernand Meunier. Eu étudiant un miUier de Diptères de l'ambre soumis à mon examen par M. le Prof. D' Klebs, de Koenigsberg, et une belle série d'Hymé- Séance du 2S novoiibre 1000. 365 noplèros du copal qui m'ont été communiqués par M. le D'' Schell wien, du Musée Provincial de cette ville, j'ai eu la bonne fortune de rencon- trer trois Mymaridae non encore signalés par les paléoentomologistes. J'ai déjà laissé entrevoir, dans une note antérieure ('), que l'étude des « atomes ailés » est souvent très laborieuse, car la fossilisation a fré- quemment altéré la fme morphologie des antennes, des ailes et des articles tarsaux de ces Oxiiiira. Malfatti ("^) a assez bien figuré un Mijmaridae de l'ambre sicilien (Simetit). Cependant le dessin de l'antenne de ce Proctotrypide ne re- produit qu'imparfaitement le détail de la morphologie de ses divers articles. L'éminent paléontologiste S. -H. Scudder (■^) a tort de placer ce cu- rieux fossile dans le genre Mijmar (non Mijrina)-) (*). Les Proctotrypides tertiaires seront mieux connus dès qu'il sera possible d'étudier les types inédits de Brise h ko conservés au Musée provincial de Dantzig. Afin de satisfaire au vœu de feu v. Duisburg (■'), je décrirai pro- chainement les 16 Mymaridae trouvés dans l'ambre par ce modeste et consciencieux observateur. I. Mymaridae du succin. Genre Litus Haliday. Tète plus large que le thorax. Yeux composés grands, à facettes striées. Antennes de 9 articles : le premier cyUndrique et à peu près deux fois plus long que le deuxième qui est plus gros que le premier, le 3« article cylindrique, de diamètre moindre que les suivants. Les articles 4-7 sont d'égale longueur et deviennent graduellement plus (1) Bull. Soc. Enl. de France, 190i), n" '.), pp. 192-195 et 6 ligures. (2) Due piccoli Imenolleri fossili deU' ambra siciliana. ^/<. Accad. dei Lia- cei, Roma, 1880-1881, l. V, 3' série, pp. 80-81, fig. 1. (.3) A classeJ and annoted IMbliography of l'ossil Insects. Bull. U. S. Geol. Snrcey. Washinglon, 1890, n- 09, p. 97. (4) Les o^ et Ç des vrais ^/ymor ont respectivement 13 et 9 articles aux an- tennes. Type : M. pulchellus Hal. Par ses antennes de 10 articles, le Myma- ride a^ de Malfatti ne peut se placer dans aucun genre connu. (.5) « Es wiire wiinschen.swerlli dass, wenn die idjrigen Hymenople- ren von Kcnnerhand eine Bearbeilung erfahren dièse « gellugeUen Atome » nicht ùbergangen werden mochlen. » Schrifl. d. Pliys. Oek. Gesellsch, Kot!» nigsberg, 18G8, Bd. IX, S. 27, 366 Biilletin de la Société Eniomologiqiie de France. gros, le 8"^ article arrondi, le bouton apical ovoïde et plus long que les trois articles précédents pris ensemble (tig. 1). Thorax de même largeur que l'abdomen. Ce der- nier entièrement sessile et orné d'une tarière à bout paraissant faiblement anguleux (à 358 d.). Ailes antérieures spatuliformes et ornées de longs cils émergeant, sur le champ alaire, à peu de distance du bord |péripliérique. « Nervus ulneus » épais, peu éloigné de la base. Ailes inférieures linéaires, distinctement cihées. Pattes robustes, métatarses presque aussi longs qlie les 4 articles suivants réunis qui sont d'égale longueur. Crochets tarsaux unidentés. Long. 1/7 mill. Observation . — Par ses antennes de 9 articles et ses tarses pentamères ce fossile est une ç appartenant au genre Litus Hal. Fig. 1. II. Mymaridae du copal. 1. Genre I^îniaeis Forster. 1. Tète plus large que le thorax. Yeux composés à facettes en relief très nettement striées. Antennes de 8 articles : le premier deux fois aussi long que le deuxième, le diamètre de ces arti- cles plus gros que celui des suivants, les articles 3-5 cylindriques et presque égaux entre eux, les 6^ et Jf^plus grands, oviformes; le boulon apical très sail- lant et de longueur égale à celle des articles 4-7 pris ensemble (fig. 2). Thorax altéré par la fossilisation. Addomen sessile, de même largeur que le thorax, tarière invisible. Ailes antérieures spatuliformes, à cils moins denses mais disposés do la mémo manière que chez l'indi- vidu précédent. Ailes postérieures longues, linéaires, à périphérie éparsement ciliée. Pattes robustes; tarses paraissant être composés de o articles (à 338 d.), le métatarse semble être d'une longueur égale à celle des 4 articles suivants réunis. Long. l/lGmill. . . Séance du 2S novembre 1900. 367 0 1) s c r V a t i 0 n . — Par la fossilisation , les articles tarsaux sont devenus trop pâles pour permettre de décrire rigoureusement leur dt'licate morphologie. Ce pygméo ne peut être comparé à aucune espèce ac- tuelle du genre Limacis F ors ter. 2. Genre Prestwicliia? Lubbock. 2. Tète plus large que le thorax. Antennes détruites par la fossilisa- tion. Abdomen sessile, tarière vaguement indiquée. Ailes antérieures largement spatuliformes et arrondies à leur apex comme chez le P. aquatica Lubbock ('). Ce savant a raison de dire que les caractères des ailes postérieures, linéaires et pétiolées à la base, ne sont pas critères pour le démembre- ment de plusieurs genres de cette famille, car chez les Anagrus, Anaplies et Oodonus Hal., elles sont construites sur le même plan morphologique. Fémurs dilatés et tibias longs. Il est impossible de constater si les articles tarsaux sont tétramères ou pentamères. Long. 1/8 mill. Conclusion Les Mymaridae des genres MtjmaretLitus Haliday et d'autres pyg- mées voisins des Cosniocoma et Limacis Fôrster ou appartenant aux genres Limacis et Prestwichia Lubbock ont été trouvés dans l'ambre de la Baltique et le copal. Les « atomes ailés » étant encore très peu connus, il est prudent do se borner actuellement à des déternîinations génériques et d'attendre, pour les décrire spécifiquement, que la comparaison de leurs types tertiaires, quaternaires et vivants puisse être faite d'après des maté- riaux d'études plus complets. Bulletin bibliographique. Xradrmie des Sciences (C. R. Iiebiloni. des Séances), 1900, II, 20-21. 0 American Entomolofjiad Socielij [Transactions), XXVII, 1, 1000. — J.-B. Smith : Contributions toward a Monograph of the Xorth Ame- (1) On Iwo aquatic Hymenoptera, oiic of whicli uses its wings lu swimming. Trans. ofihe Linn. Soc. London, 186'», t. XXIV, p. 140, pi. 23, fig. 13. 368 Bnlletin de la Société Entoiiuihgique de France. ricîin NocUiidae. 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RÉGUiN (Louis), 21, route de Paris, Montluçon (Allier). Coléo- jitères. 1899. RÉGUIN (V.), pharmacien de l''" classe, 43, avenue de la Répu- blique, Paris, 11^ Coléoptères, pr. vésicants. 1889. Reguin-Rillecocq (Louis), p A., >i<, attaché au ministère des Af- faires étrangères, 4, rue des Rauchcs, Paris, IG^. Eut. gén., pr. Col. eur. 414 Bulletin de la Société Entomologiqne de France. 1857. Bellevoye, graveur, 27, rue de Talle^rand, Reims (Marne). Col. curop. et algér. 1873. * Belox (Rév. P. Marie-Josopli), professeur de Tliéologie, 8, quai de Tilsitt, Lyon (Rliône), Col. cur. 1897. Benoit (Charles), 12, rue Princesse, Paris, 6"^. Coléoptères, 1877. Beiu; (D'' C), directeur du Musùe national de Buenos-Ayres (Rép. Argentine), 470,Casilla del Correo. Ent. gén., pr. Lép. 1885. Bep.groth (D'' E.), Tammerfors (Finlande). Ent. gén.,pr. Ilém. 1893. * BEnTHOUMiEu (l'abbé G.-V.), 5, rue Bertin, Moulins (Allier). Ichneumonides d'Europe. 1899. BÉzAcu (L.), 5, rue de Sèze, Bordeaux (Gironde). Entoiwilogip générale et appliquée, Lépidoptères. 1890. BiBLioTnÈQUE DU Muséum d'Histoire naturelle de Paris (J. De- niker, bibliothécaire), 8, rue de Buffon, Paris, o<=. 1894. Bibliothèque impériale de l'Université, Strasbourg (Alsace) (Barach, liibliothécaire). 1883. * BiNOT (Jean), 22, rue Cassette, Paris, (>*=; l'hiver : villa Bonnet, route d'Antibes, Cannes (Alpes-Maritimes). Col. 1877. * Blanc (Edouard), p A., C. >^, 52, rue de Varenne, Paris, 7^ Ent. gén., pr. Col. 1889. * Blani.hard (D'' Raphaël), ^, prof, à la Faculté de Médecine, membre de l'Académie de Médecine, 22G, boulevard S'-Gei- main, Paris, 7*^. Ent. gén. 1885. * Blavy (Alfred), || I. P., avocat à la Cour d'appel, 4, rue Bar- raderie, Montpellier (Hérault). Mœurs, meta ni.; étude des larves, pr. aquatiques. 1896. Bleuse (Léon), 11, rue Marceau, Rennes (Ille-et- Vilaine). Col. 1881. Blonay (Roger de), 23, rue de Larochefoucauld, Paris, 9^ Ent. gén., pr. Col. 1886. Bobeuf (Henry), banquier, 54, rue Lafayelte, Paris, 9'^. Col. eur. 1895. BoiLEAu (Henri), ingénieur des Arts et Manufactures, 60, rue de la Victoire, Paris, 9^. Carabides et Lucanides du globe. 1872. Bolivar (Ignacio), professeur d'Entomologie à l'Université, Museo de Historia natural, 7, calle Moreto, Madrid (Espagne). Col. et Orth. eur. Lis((^ des Membres. — Année 1900. 415 1891. * noNAPARTE (prince Roland), 10, avenue d'Iéna, Paris, 16<=. Ent. ijén. 1883. * BoNHOUKE (Alphonse), ^ , gouverneur de la Cote française des Somalis, à Djibouti et 2, rue Cliaptal, Paris, 9<^. Col. eur. 1899. Bonnet-Eymari) (Geoiïroy), 2, rue de France, Grenoble (Isère). Entonulogie (fcnéyale, Coléoptères. 1894. BoN'MEU (.Iules), fS I.P., directeur adjoint de la station biologique de Wimereux, 75, rue Madame, Paris, 6*^. Ent. gén., Crust. 1859. * BoNvouLom (comte Henry de), 6, rue Yvon-Villarceau, Paris; et Bagnères-do-Bigorro (Hautes-Pyrénées). Col. 1879. BoNY (vicomte Gaston de), 36, rue Vaneau, Paris, 7^. Cicindéli- (les et Cnrabides du globe, pr. Carabus, Calosoma et Nebria. 1898, BoHDAGE (Edouard), conservateur du Muséum d'Histoire natu- relle de S'-Denis, île de la Réunion. Entomologie générale. 1898. Bordas (D'' L.), chef des travaux pratiques de Zoologie à la Fa- culté des Sciences de Marseille (Bouches-du-Rhùne). Entomo- logie générale. 1892. Bossiox (Jacques), Birtouta (département d'Alger). Col. 1897. BosviEL (D'' Paul de), Suberbieville (Madagascar). 1898. Bouchard (M.), Pagger Alam, Palembang (Simiatra) ; à Paris, chez M. A. Grouvelle, 63, quai d'Orsay (7''). Col. des Indes orientales. 1893. * BoucoMOXT (Antoine), avocat, 30, rue Stefïen, Asnières (Seine). Col. 1857. Boudier (Emile), p I. P., anc. pharmacien, Montmorency (Seino- et-Oise). Col. eur. 1878. Boullet (Eugène), banquier, Corlne {'èomme). Lép.; Chenilles. 1872. * Bourgeois (.Iules), p A., S'"-Marie-aux-Mines (Alsace). Col. eur. et médit., Malacodermes exot. 1899. BouRGOix, instituteur, M, rue d'Ulm, Paris, 5<". Coléoptères. 1891. BouTAN (Louis), {^| I. P., maître de conférences à la Faculté des Sciences de Paris, 5^ Ent. gén. 1896. * BouTAREL (D'), 47, rue desTournelles, Paris, 3''. Col., pr. ceux du Chili. 411) Bulletin de la Société Entomologique de France. 1896. * Bouvier (E.-L.), ^I I- P-, professeur de Zoologie (Animaux articulés) au Muséum d'Histoire naturelle, 39, rue Claude-Ber- nard, Paris, o<". Ent. gén. 1874. BoYENVAL, ^, directeur de la Manufacture nationale des Tabacs, 1, place S*-Jean, Dijon (Côte-d'Or). Col. eur. 1884. Bra-^ant (Edouard), au château de Morenchies, par Cambrai (Nord). Lép., pr. Microlép. 1883. Bramson (K.-L.), conseiller d'État, Elisabethgrad, gouvernement de Kherson (Bussie méridionale). Col. et Lép. rus. etexot. 1887. Brenske (Ernest), président de la Soc. entom. de Potsdam, Ca- pellenberg-Str., 9, Postdam, prov. de Brandebourg (Prusse). Col. eur., Mélolonthides exot. 1894. * Brolemann (Henry-W.), 22, rue de Marignan, Paris, S''. Ent. gcn.,pr. Myriapodes. 1887. Brown (Bobert), 99, avenue de la Bépublique, Caudéran, près Bordeaux (Gironde), En t. gén . , pr. Lép., llémipt., Nécr. et Orth. 1898. * Bruyant (D"" Charles), professeur suppléant à l'École de Mé- decine, 2(), rue Gaultier-de-Biauzat, Clermont-Ferrand (Puy-de- Dôme). Géographie entomologique. 1900. Buchet (Gaston), rue de l'Écu, Bomorantin (Loir-et-Cher). En- tomologie générale. Arthropodes du plankton. 1888. BucKTON (G.-Bowdler), membre de la Société royale de Londres, Weycomlie, Haslemere, Surrey (Angleterre). ijj/«V/ie».ç etCi- cadides. 1898. BuGMON (D"" Edouard), professeur d'Anatomie et d'Embryologie à l'Université, Mont-Olivet, près Lausanne (Suisse). Anatomie et mœurs des insectes; Coléoptères. 1900. Bureau (D'' Louis), i)rofesseur à l'École de Médecine, directeur du Muséum d'Histoire Naturelle, lo, rue Gresset, Nantes (Loire-Inférieure). Entomologie générale. 1897. BusiGNY (Emile), naturaUste, 46, rue du Bac, Paris, 7^ Entomo- logie générale. 1882. * BuYssoN (Henri du), au cliàt. du Vernet, par Broùt-Vernet (Al- lier). Col., pr. Élatérides; Orth., Hém., Hgmén. et Dipt. eur. [Gare : S*-Pourcain-s.-Siou]e]. 1896. BuYssoN (Bobert du), 70 boul'^ Saint-Marcel, Paris, 5^ Hgmén. Liste des Membres. — Amée 1900. 417 1894. Cabrera y Diaz (D(»n Analarl), Ténérilïe(iles Canaries). A:»^ gcn., Ilijinén. 1887. Caillol (Henri), notaire, 18, rue Traverse-du Chapitre, Marseille (Bouches-du-Rhône). Col. gaUo-rhén.; Mijlabrides [Bruches] paléarctiques. 1880. Cameron (Peters), The Rookery, Bridgemont (Angleterre). Hymen., pr. ceux d'Ecosse. 1898. Candèze (L.), 64, rue de l'Ouest, Li('ge (Belgique). Lépidoptères pr. Sphingides. 1899. Canu (Eugène), directeur de la Station aquicolc de Boulogne- sur-Mer (Pas-de-Calais). Entomologie générale, Crustacés Co- pépodes. 1899. Carié (Paul), comptable de la maison Blyth hrothers and C'', Port-Louis (île Maurice). Coléoptères. 1893. Carpentier (Léon), 172, rue Laurendeau, Amiens (Somme). Col. et Hymen, du nord de la France. 1893. * Carret (l'ahbé A.), aumônier aux Chartreux, Lyon (Rhône). Col. 1878. Carvalho Moxteiro (Antonio Augusto de), 70, rua do Ale- crim, Lisbonne (Portugal). Enloniologie générale, pr. Lépi- doptères. 1883. Casey (Thomas-L.), major, 1419, K. streetN. W., Washington, D. C. (É.-U. d'Amérique). Col. Amer, du Nord. 1898. * C\usARD (Marcel), professeur au Lycée, 32, rue du Lieutenant, Laval (Mayenne). Entomologie générale. 1879. * Cayol (Marins), *, P A., § M. A., chef de bureau au minis- tère de l'AgricuUiu'e, 6 bis, rue Lucien-Jeannin, La Garenne- Colombe (Seine). Col. eur. 1888. * Cepero (Adolfo-L.), membre de la Société espagnole d'Histoire naturelle, 20, callo Oi'illa-del-Rio, Cliiclana, prov. de Cadiz (Espagne). Col. et Orth. eur. 1899. ChabaxNaud (Paul), étudiant en droit, 43, rue Monge, Paris, o«. Coléoptères. 1892. Champenois (Amédée), conservatein- des Forêts, en retraite, 9 bis, rue Michel-Ange, Paris, 10^ Col. paléarctiques. 21* 418 BuUethi de la Société Entoinologique de France. 1869. Chardon (Gabriel), commis principal des Postes et Télégraphes, 5, impasse Nicole, Paris, S". Col. de France. 1896. Charpentier (Ernest), Amboise (Indre-et-Loire). Col. et Lép. 1886. * Chatin (D"" Joannès), *, membre de l'Institut, professeur à la Sorbonne, 174, bouF S*-Germain, Paris, 6'^. En t. gén.; anat. des Insectes. 1883. * Cheux (Albert), naturaliste, 47, rue Delaage, Angers (Maine-et- Loire). Lép. 1893. Chevalier (L.), 2, rue de La Baume, Paris, 8^ Lép. 1891. Chevreux (Ed.), p A., route du Cap, Bône (Algérie). Crust. 1889. Chobaut (D"" Alfred), 4, rue Dorée, Avignon (Vaucluse). Col. eur. et médit.; Hymen, de France. 1893. Cholodkowsky (D'" Nicolas-Alexandrovitch), prof, à l'Institut fo- restier de S*-Pétersbourg (Russie). 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Daniel (D'' Karl), chimiste, 27, Schwind-Strasse, Munich (Ba- vière). Col. 1898. * Darboux (Gaston), I| A., maître de conférences de Zoologie à la Faculté des Sciences, 24, quai Claude-Bernard, Lyon (Rhône). Ent. gén., ins. gallic. 1882. * Dattin (E.), '^, officier d'ordonnance de M. le général com- mandant le génie de la 2° région, Nancy (Meurthe-et-Moselle). Lép. eur., pr. Microlép. 1897. * Deckert (Henri), au Val Chézine, rue du Bocage, Nantes (Loire-Inf'*). Lépidoptères du globe. 1887. Degors (Alfred), receveur de l'Enregistrement, Pont-Audemer (Eure). Col. de France. 189G. Dejean (Raymond), 14, rue de Puteaux Paris, 17^ Col. d'Europe. 1900. Della Torre (D"" Garlo-E.), assistant à la chaire de Matière mé- dicale de l'Université de Florence, Fattoriadi S. Donato, S. Gi- mignano, Siena (Rahe). Entomologie appliquée ii l'apiculture, A n a tomie compat 'ée . 1893. Delsug (René), 47, rue Talleyrand, Reims (Marne). Eut. gén. 1884. * Délugin (A.), anc. pharmacien de 1'* classe, l'hiver : 20, nu». de LaBoetie, Périgueu\; l'été: au château de Maroualte, par Montagrier (Dordogne). Col. et Lép. eur. 1899. Delval (Charles), 3, rue Le Gofi", Paris, 5^ Coléoptères. 1889. Demaisox (Charles), anc. élève de l'Éc. polytechnique, 7, rue Ro- gier, Reims (Marne). Ent. appliquée à l'agriculture, pr. Col. 420 IhiUetin de la Société Entomologique de France. 1874. Demaisox (Louis), licf^ncié on droit, 21, rue Nicolas-Porsoval. Reims (Marno). Col. et Lép. eur. 1888. Denfer (J.), ^, ingéniour civil, prof, d'architecture à l'Éc. cen- trale des Arts et Manufactures, à Cliampigny (Seine), Ent. gén., pr. Lép. eur. 1882. * Desbordes (Henri), '^, l> A., chef de bureau au minist. des Travaux publics, 93, rue du Bac, Paris, 7^ Col. franc. 1898. Deville (Jean Saixte-Claire-), lieutenant d'artillerie (13° batail- lon à pied), 12, rue Penchienatti, Nice (Alpes-Maritimes). Co- léoptères d'Europe. 18G9. Dieck (D'" g.), Zôschen, près Morsebourg (Prusse). Col. eur. 1889. DiMMOCK (George), Ph. D., 38, Grant Str., Sprinfiold, Mass. (É.-U. d'Amérique). Ent. gén., anat. et phijsiol. 1868. * Distant (W.-L.), Highfield, Upper WarUngham, Surrey (An- gleterre). Héni. et Lép. 1891. * DoDERO (Agostino), 9, via Torre-del-Amore, Sturla-Gènes (Itahe). Col. de Ligurie; Psélaphides. 1881. * DoGNix (Paul), négociant, 16, villa de la Réunion, Paris, IG*". Lép. eur. 1873. DoLLFUs (Jean), membre à titre hohorifique, fonda leur du Prix Dollfus, 33, rue Pierre-Charron, Paris, 16^ 1894. DoxcKiER DE DoxcEEL (Henri), naturaliste, 40, avenue d'Orléans, Paris, 14"^. Ent. gén., Col. et Lép. exotiques. 1890. DoxGÉ (Ernest), employé de la Banque de France, 36, avenue de Châtillon, Paris, 14<^. Col. gal.-rhén. 1859. DoRiA (marquis Giacomo), Museo civico di Storia naturale, Gènes (Ralie). Col. 1887. * DoRMER (lord), 3, Spring Gardons, Londres (Angleterre), Col, pr. Cirindélides. 1889. * Driaxcourt (V. -Jules), distillateur, 119, rue do Paris, S'-Donis (Seine). Ent. gén.,pr. Col. 1896. Dubois (Albert), 63, boul'^ delà Reine, Versailles (Seine-et-Oise). Col. de France. 1897. DucHAixE (Jules), 2o, rue do la Solidarité, Vinconnes (Seine). Coléoptères. Liste des Membres. — Année 1900. 421 1802. DuMAxs (Jules), ancien magistrat, (>(), rue Saint-Loup, Baveux (Calvados). Lép.,pr. Mirrolép. 1890. DuMONT (Constantin), horloger-bijoutier, 126, boul' S'-Germain, Paris, 6''. Lép. et Col. eur. 1893. * Dupont (Louis), prof, au Lycée, 3, rue de l'Orangerie, le Havre (Seine-Inférieure). Lép.; géographie entoni. 1891. DuPUY ((îabriel), négociant, oo, rue S'-Martin, AngouUhne (Cha- rente). Lép. 1888. DuRRANT (John Hartley), secrétaire de lord Walsingliam, Merton Hall, Thetford, Norfolk (Angleterre). Microlép. 1900. École nationale d'Agriculture de Montpellier (Hérault). 1894. École royale supérieure d'Agriculture de Milan (Italie), Diri- zione, 47. 1891. * Emehy (Cliarles), professeur de Zoologie à l'Université de Boo- logno (Italie). Anat. et bioL; Forniirides du globe. 1897. Emmeuez de CiiARiMOY (Donald d'), assistant-naturaliste au Mu- séum Desjardins, Porl-Louis (île Maurice). Coléoptères. 1892. EscHERicH (Cliarles), Regensburg (Bavière). Anat. entoni.; Col., pr. Méloïdes et dérides. 1897. Estiot (Paul), 17, rue d'Oncy, Vitry (Seine). Col. gnUo-rhén., Ins. nuisibles. 1899. EusEBio, professeur au lycée de Clermont-Ferrand(Pu3-de-Dômo). Coléoptères. 1879. Fauconnet (M. -Louis), membre du Conseil d'hygiène, rue Carion, Autun(Saône-et-Loire). Col. eur. 1899. * Faure-Biguet (Paul Vincent), C. *, général commandant le 16« Corps d'armée, Montpellier (Hérault). Col. 1801. * Fauvel (Albert), p A., >î<, avocat, 3, rue Ciioron, Caen (Cal- vados). Eut. gén. de la Basse-Norninndie ; Col., Lép. gallo-rhén.; Stophijl in ides exotiq u?s . 18S6. FiiLscHE (Cari), 27, Dresdener Strasse, Leipzig (Saxe). Col.,pr. Pertinicornes et Lanudlicornes. 1899. Felt (Epiu-aim Porter), Stale entomologisl. Boom 27. Capitol, Alhany, N. Y. (ÉlaLs-Unisd'Améri(iue). Enloni'dogie upidiquée. 1882. * Ferdinand 1' ■■, duc ue Saxe-Couourg et Gotha (Son Altesse 422 Bulletin de la Soeiété Kntomologlque de France. Royale), Prince régnant do Bulgarie, Sofia (Bulgarie). Lép. européens. 1890. * Feutox (Charles), capitaine d'artillerie, commandant l'artillerie de la place de Bonifacio (Corse). Hymen. 1876. *,FixoT (P.-A.-Prosper), i^^, capitaine d'état-major, en relrai- ■ te, 27, rue S'-Honoré, Fontainebleau (Seine-et-Marne). Orth. 1880. FiTCH (E.-A.), Brick liouse, Maldon, Essex (Angleterre). Eut. (jén. 1882. * Fleutiaux (Edmond), p A., 6, avenue Suzanne, Nogent-sur- Marne (Seine). Col. eur., de la Guadeloupe et de Vlndo-Chine, CicindéUdes et Élatcrides du globe. 1900. FoRBES (Stephen-A.), State Entomologist, UrLana, Illinois (États- Unis d'Amérique). Entomologie générale et appliquée. 1898. FouLQUiER (Gédéon),>î<,o,rue Canebière, Marseille (Bouches-du- Rliône). Lépidoptères. 1891. Fr.^nçois (Ph.), D"" es se. naturelles, chef des travaux pratiques à la Sorbonne, 20, rue Monsi<'ur-le-Prince, Paris, 6". Ent. gén.; Anat.; Coléoptères paléarct igues et mélanésiens. 1898. * Frémiwille (Paul de), 7, Champ-de-Mars. Bourg [Ain). Coléo- ptères. 1888. Frexch (G.-H.), assistant State Enlom. o[ Illinois, S. Illinois Nor- mal University, Garbondale, Illinois (E.-U. d'Amérique). Ent. gén., pr. Lép. 1898. Froberville (Pierre de), château des Brosses, Chailles (Loir-et- Cher). Coléoptères. 1900. FaoGGATT (Walter-Wilson), government Entomologist, Depart- ment of Agriculture, Sydney (N. S. W.). Entomologie appli- quée, Hémiptères. 1807. * FuAiouzE (D'" Armand), 0. '^, O A., Trésorier honoraire de la Société entomologique de France, 78, rue du Faub.-S*- Dcnis, Paris, 10^. Entomologie appliquée ii lu médecine et li la pharmacie. 1896. FuEXTE (D. José-Maria de la), Pozuelo de Calatrava, pro^incia do Ciudad Real (Espagne). Coléoptères. 1880. * Gadeau de Kerville (Henri), iyl I. P., §M. A., 7, rue Dupont, Rouen (Seine-Inl'"«). Ent. de la Normandie. 1867. * Gage (D'' Léon), ^41 A., 9, rue de Grenelle, Paris. Ent. appli- quée il la médecine et ii la pharmacie. Liste des Menihyes. — Année 1900. 423 1870. * Gaulle (Jules de), 41, rue de Vaugirard, Paris, G". Uijméno- ptères. 1898. Gautier (Maurice), 16, rue de l'Odéon, Paris, 6<>. Coléoptères (jnllo- rlién. 1886. Gazagnauîe (Joseph), 29, rue FéliK Faure, Cannes (Alpes-Mariti- mes). Ent.gén.; Ànat.; Diitt.; Hijmén. 1896. GÉLiN (H.), conservateur du Musée d'Histoire naturelle, Niort (Ueux-Sèvres). 1880. Gennadius (P.), inspecteur de l'agriculture, Nicosie (Clivpre). Eut. gén.,pr. Cochenilles. 1883. Gl\nelli (Giacinto), 52, via Nizza, Torino (Italie). Lép. 1891. * Gl\rd (Allred), *, U I. P., membre de l'Institut, professeur à la Sorbonne, 14, rue Stanislas, Paris, 6". Ent. gén. 1894. GiGLio-Tos (D"- Ermanno), assistant au Musée royal d'Anat(Mnie comparée, Turin (Italie). Dipt. 1868. GoBERT (D-- Emile), *, p I. P., C. ^, 51, rue Victor-Hugo, Mont- de-Marsan (Landes). Ent. gén. 1880. Godman (D"- F. du Cane), 10, Chandos strect, Cavendisii square, London W. (Angleterre). Ent. gén.,pv. Lép. amer. 1887. Gorham (révérend H. -S.), The Chestnuts, Shirley Warren, South- ampton (Angleterre). Ent. gén.,pr. Col. 1879. Goss (Herbert), F. G. S., 39, the Avenue, Surbitou hill, Surrey (Angleterre). Ins. fo.^s. 1878. * Gounelle (Emile), l| A., 30, rue du Cherche-Midi, Paris, 6«. Col, de l'Amérique du Sud, pr. du Brésil. 1899. Gourret (Paul), professeur de Zoologie à l'École de Médecine et sous-directeur du Lar)oratoire d'Endoume, 24, rue de Lodi, Marseille (Bouches-du-Rhône). Entomologie générale, Crustacés. 1873. Gozis (Maurice des), >i<, avocat, place de l'Hôtel-de-Ville, Montlu- çon (Allier). Col. et Orth. de France. 1899. Gratiolet (Ludovic), attaché au Secrétariat du Muséum d'His- toire naturelle, 8, rueGuy-de-La-Brosse, Paris, ^à". Entomologie générale. 1889 Grison (V.-E. -Hyacinthe), sous-inspecteur de l'Enregistrement, des Domaines et du Timbre, Saigon (Cochinchine). Col. 1866. Gromer, 19, rue S'MJatherine. S'-Quentin (Aisne). Lép. car.; Chenilles. 424 Bulletin de la Société Entomologifjue fie France. 1807. (înouLT (Paul), naturaliste, maison E. Doyrolle. 46, ruo du Bac. Paris, 7«. Entomologie générale. 1870. * Grouvelle (Antoine), ^, directeur de la manufacture nalin- nale des Tabacs du Gros-Caillou, 63, quai d'Orsay, Paris, 7". Col. eur.; Clavicornes exotiques. 1869. * Grouvelle (Jules), ^, |l A., ingénieur civil, prof, à l'Éc. cen- trale des Arts et Manuf., 18, avenue de l'Observatoire, Paris, 6°. Col. eur. 1873. Grouvelle (Philippe), 69, rue de Gergovie, Paris, 14«. Col.gallo- rJién. 1891. Grouzelle (G. -Alexandre), ingénieur des manufactures de l'État, 1, rue Jean-Nicot, Paris, 7". Ent. gén. 1899. Gruardeï (F.), capitaine d'artillerie, 29, rue Guérin, Fontaine- bleau (Seine-et-Marne). Coléoptères. 1899. Gruvel (A.), maitre conférences à la Faculté des Sciences de Bordeaux (Gironde). Cirrhipèdes. 1889. * Guerxe (baron Jules de), ^, p I. P., 6, rue de Tournon, Paris, ()^. Ent. gén.; Crust. Copepodes. 1894. GuERRY (Paul), Boanne (Loire). Col., pr. Cétonides, Buprestides et Longicornes. 1898. GuiART (D'" Jules), chef des travaux pratiques de Parasitologie à la Faculté de Médecine, 19, rue Gay-Lussac, Paris, o'". Ento- mologie générale. 1886. Guilliou (Paul), oO, rue de Vanves, Paris, U*". Col. car. 1890. GuiMOXD, p A., pharmacien de 1'"'= classe, place de la Mairie, au Parc S'-Maur (Seine). Col. 1891. GuvoN (Henri), naturahste, 13, rue Bertin-Poirée, Paris, l'•^ Ent. gén. 1897. Hamal (Joseph), 1, rue Méan, Liège (Belgique). Cérambgcides. 1899. Hansen (H.-J.), professeur à l'Université, assistant au Muséum de Copenhague, Jakob Dannefôrds Yei, 1. V. Entomologie générale, Diptères, Crustacés. 1894. Hardy (Gabriel), lo6, rue de Courcelles, Paris, il''. Col.de France. 1891. llELM (D^ Frédéric!, 34, rue Hamelin, Paris, 16^ Ent. gén. 1898. IlEiMBURC.ER (Ph.-A.), 0. *, U L P., général de brigade. 23, rue des Bouillis, Blois {Loir-Ql-Chcr) . Lépidoptères. Liste (fcs Membres. — Année 1900. 425 1891. HEX.NEfiUY (D'' Louis-P\), i^, C. ^ M. A., professeur au Ci»ll('fic de France et à l'École nat. d'Horticult. de Versailles, 9, rue Thénard, Paris, ^^. Atiat. et einbnjol.; Ent. appliquée. 1899. Hexn'eton [D"), Mortagne-du-Nord (Nord). Coléoptères. 1878. Hervé (Ernest), notaire, rampe S*-IVlelaine, Morlaix (Finistère). Col. et Héin. eur. 1888. Hess (D"" Wilhelm), professeur de Zoologie à l'Université techni- que, Hanovre (Allemagne). Ent. gén.,pr. Col. 186G. Heyden (Lucas von), ►$«, D' en philosophie, major en retraite, o4, Schlossstrasse , Bockenheim (Francfort-s.-le-Mein) (Alle- magne). Eut. gén., pr. Col. 1885. * Holland (W.-f.), LL. D., Direclor of the Carnegie Muséum, 5*'' and Bellelield avenues, Pittsburgh, Pensylvanie (Ét.-Un. Am.). Lépidoptt'res. 1900. * Homberg (Rodolphe), 30, rue Blanche, Paris, 9''. Lépidoptères d'Europe. 1874. HoPFFGARTEN (barou Max von), Miilverstedt, près Langensalza, Thuringe (Prusse). Col. eur. 1900. HouARD (CL), préparateur à la Faculté des Sciences, 40, rue Baia- gny, Paris, il". Ent. gén., pr. Cécidies. 1898. HouLBERT (Constant), professeur au Lycée, 50, rue Carnot, Sens (Yonne). Coléoptères. 1892. * HuBBARD (Henri-G.), New Jersey Ave, 230, Washington, B.C.; l'hiver : Crescent City, Floride (États-Unis d'Amérique). Col. 1899. HucHERÂRD (Jules), 10, rue de Crussol, Paris, 11^ Lépidoptères. 1894. Institut national agronomique, 16, rue Claude-Bernard, Paris, 5«. 1889. Jakowleff (W.-E.), reviseur en chef du contrôle de l'État, Eu- patoria (Crimée). Eut. gén.,pr. Hém. et Col. 1890. * Janet (Armand), i^, ancien ingénieur des Constructions na- vales, 29, rue des Volontaires, Paris, 15*. Lép. 1891. Janet (Charles), >^, Q A., ingénieur des Arts etManuf., D'' es sciences, anc. Prés, de la Soc. Zool. de Fr., manufacturier, Beauvais (Oise). Anatomie. 1899. Janini (Raphaël), ingénieur, calle de Colon, 25, 1, Valencia (Es- pagne). Entomologie appliquée. 21+* 426 liiiUptin de lu Société Entomologique de France. 1892. Janson (O.-E.), 44, Great-RusscU stroot, Londros, VV. C. (Angle- torre). Col., pr. Cétonides. 1900. Jaquet (D"" Mario), conservateur au Musée national, 71, Strada Coltei, Bucarest (Roumanie). Entomologie générale, Térato- logie. 1899. Jeanson (M.-A.), 74, avenue Yictor-Hugo, Ruoil (Seine-et-Oise). Coléoptères de France. 1889. JoANiN (D-' Albert), 272, boulevard Raspail. Paris, 14^ Ent. gén.; mœurs et anat. 1892. JoANNis (l'abbé J. de), 15, rue Monsieur, Paris, 7^ Lép. 1880. JoAXNis (Léon de), prof, de matbémaliques à l'Ëc. libre de S'-François, Vannes (Morbiban). Lép. car., pr. Chenilles. 1899. Jourdain (D' S.), ancien professeur de Faculté, villa Bellevue, Portbail (Manclie). Entomologie générale, Acariens. 18o8. Jourdheuille (Camille), juge bonoraire, l'hiver : 101, rue de Rennes, Paris, O''; l'été : Lusigny (Aube). Lép. eiir. 1891. Kerremans (Gh.), capitaine pensionné, 40, rue du Magistrat, Bruxelles (Belgique). Col., pr. Buprestides. 1893. * Kieffer (l'abbé J.-Jacques), prof, au collège Saint-Augustin, Bitche (Lorraine). Cécidies; Cynipides, Cécidomgides. 1869. KiRBY (W.-F.),Hilden, Sutton court road, Cbiswick, London W. (Angleterre). Lép. 1888. Klincksieck (Paul), libraire, membre de plusieurs Sociétés sa- vantes, 3, rue Corneille, Paris, 6". Bibliographie scientifique. 1875. KocH senior (D"" Ludwig), Auessere Cramer Klettstrasse, 3, Nu- remberg (Bavière). Arachn. 1894. KÔNiGL. Naturalien-Kabinet, Stuttgart, Wiirtemberg (Prof. D"" Lampert, directeur). 1855. Kraatz (Gustave), D-" en philosophie, président delà Soc. cntom. allemande, 28, Linkstrasse, Berhn (Prusse). Col. 1885. Krauss (D"" Hermann), 3, Hafengasse, Tûbingen (Wurtemberg). Ent. gén., pr, Orth. 1863. * KÛNCKEL d'Herculais (Jules), P I. P., assistant d'Entomologie au Muséum, 1, rue d'Obhgado, Paris, 16'*. Ent. gén.; Anat. Liste des Membres. — Année 1900. 427 1892. Laiîoratoire de Luc-suh-Mer (Prof. Jean .Ii>y('u\-Lan"uio, diroctoiir, Liic-sur-Mer , Calvados) . 1899. Laboratoire d'études de la soie (directeur M. Levrat), 7, rue Saint-Polycarpe, L>on (Rhône). 1900. Laroratoire de Zoologue de la Faculté des Sciences de Rennes (1 Ile-et-Vilaine), (Professeur L. Joubin, directeur). 1838. Lafaury (Clément), Saugnac-et-Cambran, près Dax (Landes). Lép. eur. 1887. * Laglaize (Léon), O A., natur.-voyageur, 52, rue de Paradis, Paris, 10*=. Ent. yen. 1893. Lahaussois (Gh.), avocat, 2, rue de La Planche, Paris, 7^ Col. 1873. L.VJOYE (L.-Abel), 9, rue Ruinart-de-Brimont, Reims (Marne). Col. eiiv. 1864. Lallemant (Charles), pharmacien, L'Arba, près Alger (Algérie). Col. eur. et du, nord de VAj'r. 1898. * Lambertie (Maurice), 42 bis, cours du Chapeau-Rouge, Bor- deaux (Gironde). Hémiptères. 1883. Lameere (Auguste), prof, à l'Univ. de Bruxelles, 119, chaussée de Charleroi, S^-GiUes-les-Bruxelles (Belgique). Ent. gén. 1876. Lamey (Adolphe), ^, 0. § M. A., conservateur des Forêts, en retraite, 22, cité des Fleurs, Paris, 17^ Col. médit. 1900. Lamoureux (Edmond), architecte, 44, viUa Chaptal, Levallois- Perret (Seine). Lépidoptères. 1900. Lamy (Ed.), préparateur de Zoologie à la Faculté des Sciences, 16, avenue de Montsouris, Paris, 14". Arachnides. 1801. * Laksberge (J.-G. van), anc. gouverneur général des Indes néer- landaises, Bruramen, province de Gueldre (Pays-Bas). Col. 1874. * Laplanche (Maurice de), au château de Laplanche, par Luzy (Nièvre). Col. eur.; anat. 1899. Larminat (L. de), ingénieur des Ponts et Chaussées, Granville (Manche). Coléoptères, Insectes marins. 1833. L.VRRALDE d'Arencette (Martin), anc. percepteur des Contribu- tions directes, quartier S'-Léon, Rayonne (Basses-Pyrénées). Lép. 1899. * Laurent, professeur d'Histoire naturelle à l'École de Méde- 428 Bulletin fie la Soriété Entomologique de France. cino, 87, rue Liborgier, Roims (Marne). Entomologie générale et appliquée. 1900. Lavallée (Alphonse), licencié es Sciences naturelles, 47, rue de Naples, Paris, 8*^; l'été, château de Segrez, par Boissy-sous- S*-Yon (Seine-et-Oise). Entomologie générale, Lépidoptères. 189o. LA^^î:RGNE de Labarrière, villa S*-Louis, à La Crau d'Hyères (Alpes-Mar.). Col, Lép. 1899. LÉCAu.LON (A.), D'' es sciences, préparateur de la chaire d'Em- bryologie comparée, au Collège de France, Paris, o*". Embryo- logie des insectes. 1899. Le Dantec (Félix), p L P., chargé d'un cours d'Embryologie générale à la Sorbonne, 3, rue d'Ulm, Paris, o<". Entomologie générale. 1899. LÉGER (Louis), chargé du cours de Zoologie à la Faculté des Sciences de Grenoble (Isère). Ent. gén, Sporo^oaires para- sites des Arthropodes. 1877. Lelong (l'abbé Arthur), ancien aumônier militaire, Rethel (Ar- dennes). Col. eur. 1874. Leloup (D"" Charles), Mennetou-sur-Clier (Loir-et-Cher). Ent. gén., pr. Lép. eur. 1889. Lenain (René), La Capelle-en-Thiérache (Aisne). Lép. et Col. eur. 1884. Leprevost (Charles), peintre-verrier, 80, rue S'-Louis-en-l'Ile, Paris, 4^ Col. et Lép. eur. 1887. * Lesne (Pierre), Çé A., assistant d'Entomologie au Muséum d'Histoire naturelle, 10, avenue Jeanne, Asnières (Seine). Ent. gén. 1894. LÉTiEXNE (D'' A.), 2, rue de Penthièvre, Paris, 8^ Ent. gén. 1861. * LÉYEU.LÉ (Albert), p A., 19, avenue d'Orléans, Paris, 14<". Col. paléarctiques ; Temnocliilides exot.; Hémipt. 1893. * Lombard (Félicien), rue Roquebrune, 6 sud, Marseille (Bou- ches-du-Rhône). Ent. gén.,pr. Col. de France. 1898. LuMEAu (de), chef de bataillon au 78= régiment d'infanterie, Li- moges (Haute-Vienne). Hémiptères, Coléoptères. 1887. Lynch Arribalzaga (FéUx), membre de l'Académie nationale de la République argentine, Chacabuco (prov. deBuenos-Ayres). Diptères. Liste (les Membres. — Année L'JUO. 429 1899. Lysiiolm (D'), Troudhjem (Norvège). Coléoptères, pr. Staliylinkles. 1884. * Macé (Emile), 81, rue du Champ-de-Foire, Lo Havre (Seine-In- férieure). Col. et Orth. 1896. Machiavello (Josepli), École d'AgriciiUure de Montpellier (Hé- rault). Ent. (jén. 1864. Mac Lachlan (Robert), Weslview, 23, Clarendon road, Lewis- liam,London S. E. (Angleterre). Néer. 1893. Magnin (Jules-A.-M.), libraire-éditeur, 7, rue Honoré-Chevalier, Paris, 6«. Col. 1881. Magretti(D'" Paul), 7, via Dante, Milan (Italie). Hymen. 1878. Maindrox (Maurice), ^, O A, >^, 31, quai de Bourbon, Paris, 4<^. CincidéUdes et Carabiques. 1892. Mahcual (!)'■ Paul), professeur de Zoologie à Tlnslilut agrono- mique, 126, rue Boucicaut, Fontenay-aux-Roses (Seine). A'«^. gén., biol.; Ent. appliquée; llijirtén. 18o8. Maumottan (D'' Henri), ^, ancien député, maire du 16" arrond., 31, rue Desbordes-Valmore, Paris, 16^ Col. et Iléni. paléarei. 1899. Marquixez (Louis), Blidah (Algérie). Lépidoptères, pr. Sérici- culture. 1891. Marshall (Thomas Ansell), Tavera, canton de Bocognano (Corse), Ent. (jén., pr. Ilymén. 1861. Martln (D"" Charles Henri-), ^, 4, rue Faustin-Hélie, Paris, 16«. Col. 1897. Martin (Joanny), préparateur-adjoint au laboratoire d'Entomo- logie du Muséum d'Histoire naturelle, 6, rue de la Folie, Montgeron (Seine-et-Oise). Hémiptères. 1891. Martin (René), avoué, au Blanc (Indre). Névr. 1898. Martinez (Padre Vicente), colegio de PP. Escolapios, Sevilla (Es- pagne). 1892. Martinez de laEscalera (Manuel), Goya, 33, 2^ Madrid, et au Musée d'Histoire naturelle de Madrid (Espagne). Col. 1860. Martinez y Saez (Francisco), prof, au Musée d'Hist. natur., 6, calle de San Quintin, principal iz(|uierda, Madrid (Espagne). Col. 1884. * Mason (Philip Brookes), membre de la Soc. linnéennc de Lon- 430 Bulli'iin dr lu Société Entomolo(jiqt(e de Fravre. drcs, etc., Horninglow street, Burlon-upon-Trenl (Anglolcrrc) Elit. gén.,pr. Col. 1870. Massox (Edmond), porcopteiir en retraite, 5, rue Denis-Simon, Beauvais (Oise). Col. de France. 1900. Mathieu (L.), directeur de la Station œnologique de Bourgogne, Beaune (Côte-d'Or). Entomologie appliquée, Coléoptères. 1888. Matthews (Coryndon), Stentaway, Plymstock, South Devon (Angleterre). Dipt. 1861. * Mayet (Valéry), p A., § M. A., prof, de Zoologie à l'Éc. d'A- griculture, 35, rue de l'Université, Montpellier (Hérault). Ent. (jén.; mœurs; Col. eur. 1809. Mayeul Grisol, naturaliste, San Fernando de Apure (Venezuela). Eidomologie générale. 1881. * Mazarredo (Carlos de), ingénieur forestier, 2:2, calle de Clau- dio-Coello, Madrid (Espagne). Etil. gén., pr. Aracli. et Mgr. 187o. MÉGNiN (Pierre), *, l| I. P., rédacteur en chef du journal L'É- leveur, 6, avenue Aubert, Vinceunes (Seine). Parasites épi- zoiqucs, pr. Acariens; Helminthes. 1893. Mercado y Gonzalez (D-' Mafias), Nava del Bey, Valladolid (Es- pagne). Ent. gén. 1894. Mesmin (Louis), propriétaire, à Gabillaud, par Bussière-Poitevine (Ilaute-Viemie). Col. d'Europe et de la-Guadeloupe, Ggrinides du globe. 1890. Meunier (Fernand), assistant au Service géologique de Belgique, 92, avenue de la Couronne, Bruxelles. Hymen. {Aculeata); Dipt. 1882. Meyer-Darcis (Georges), Wohlen (Suisse). Col., pr. genres Cara- bus et Julodis. 1888. MiLLETTES (M'"" veuve), née Bellier de la Ciiavigxerie, membre à titre honorifique, 3o, rue S*-Louis, Évreux (Eure). 1883. * Millot (Charles), O I. P., anc. officier de marine, 7, place S'-Jean, Nancy (Meurthe-et-Moselle). Ent. gén., pr. Col. et Lcp. 1892. Mixsmer (Jean-Joseph), iJî<, capitaine en retraite, 3, a^enue Den- fert-Ilochereau, Saint-Éfienne (Loire). Col. de France. 1873. * MioT (Henri), ll\. P., 0. § M. A., juge d'instruction, Beaune (Gôte-d'Or). Ent. appliquée; Ins. utiles et nuisibles du globe. Liste des Membres. — Année l'JOO. 431 1844. MocQUERYS (Emile), 24, rue Chartraine, Évreux (Eure). Col. eur. ; Ihjmén. de France. 1898 MoLLANDix DE BoissY (Robert), au Bausset (Var). Coléoptères pa- léarctiqaes. 1880. MoNXOT (Eugène), économe du L.Ncée de Guulances (Manche). Col. eur. 1893. MoNTANDOx (A.-L.), Filarète, Bucarest (Roumanie). Iléni., pr. Hétéroptères. 1870. MoNTiLLOT (Louis), *, p A., inspecteur des Postes et Télégra- phes, 75, avenue de la République, Montrouge (Seine). Col. eur. 1894. MoNTLEzuN (comte Armand de), 100, quai de Tounis, Toulouse (Haute-Garonne). Col. 1889. Moragues é Ibarra (Ignacid), 18, calle de San-Francisco, Pahna de Mallorca (Baléares). Col.; Malacologie. 1900. Morel (Camille), 1, rue Bosio, Paris, 16^ Coléoptères d'Europe et circa. 1888. * Morgan ( A. -C. -Frédéric), membre des Soc. linnéenne et ento- mologique de Londres, Villa-Nova de Gava, Oporto (Portugal). Ilomoptères, pr. Coccides. 1900. * Moser, capitaine, 00, Biilow-Str., Berlin W. (Allemagne). Coléoptères, pr. Cétonides. 1900. MoTTAz (Charles), conservateur à la collection locale du Palais Eynard, Genève (Suisse). Entomologie générale. Coléoptères. 1899. MoucHOTTE (J.), interne à l'hôpital de la Pitié, Paris, o^ Entomo- logie générale. 1896. * MuLLER (J.-W.), prof, à l'Univcrsitc, 2o, Fisclistrasse, Greils- wald (Allemagne). Ent. gén. 18o9. MuLLER (T.-A.-Clemens), koniglicherCommerzienrath, 12, lloltz- liofgasse, Dresde Ncustadt (Saxe). Col. 1900. Musée zoof^ogique de l'Université de Naples (Italie), (Prof. Mon- ticelli, directeur). 1900. Naçonow (Nicolas- Victor), professeur et directeur du Musée de Zooli>gie à l'Université impériale de Varsovie (Russie). Ento- mologie générale, anatomie des Articulés. 1891. * Nadar (Paul), '^, >^, ol, rue d'Anjou, Paris, 8'". Col. 432 Bulletin de lu Société Eniomoloijique de Frunce. 1886. * Neervort van de Poll (J.-R.-H.), Bonkcinstcin Muséum, Rij- sonburg, province d'Utrecht (Hollande). Ent. gén., pr. Col. 1886. Neren (D*" C.-Harold), chevalier de Tordre roy. de Wasa, méd.- major dans la réserve du corps des méd. milit. suédois, Skeninge (Suède). Hymen. 1871. Nevinson (George-Basil), 3, Tetworth square, Chelsea, London, S. W. (Angleterre). Col. 1897. * Nibelle (Maurice), 9, rue des Arsins, Rouen (Seine-Inf'^). Hé- mipt., Hymen. 1873. NiCKERL (D"- Oitokar), 16, Wenzelsplatz, Prague (Bohème). Ent. yén.,p)\ Col. et Lép. 1876. Nicolas (André), ancien magistrat, 23, rue S*-MaIo, Valognes (Manche). Caralnques, Céyambycides eur., pr. Carabus et Dor- cndion. 1881. * Nodier (Charles), *, médecin de la marine, rue Sainl-lluel Kc- rentrech, Lorient (Morbihan). Col. 1889. NuNFuiED (A. -P.), membre de plusieurs Soc. entom.. Rakonitz (Bohème). Col.,pr. Lumellicornes, Uuprcstides et Cérambycides. 1890. Normand (Henry), médecin-major au 4'^ tirailleurs, Fondouk-Dje- did (Tunisie). Col. 1887. * Nugue (l'abbé A.-Augustin),Gouplrain (Mayenne). C'o/. de Frunce. 1885. Oberrieth (Maurice), négociant, 1, rue Laffitte, Paris. Col. eur. 1861. * OBERTniiR (Charles), 36, faubourg de Paris, Rennes (lUe-et- Vi- laine). Lépidoptères. 1871. * Oberthûr (René), Rennes (lUe-et-Vilaine). Coléoptères. 1880. Odier (Georges), 39, rue de l'Université, Paris, 7«. Col. eur. 1891. Odier (James), banquier, 23, rue Corraterie, Genève (Suisse). Co/. 1892. Olivier (Al.), à Saint-VaUier, par Grasse (Alpes-Maritimes). Lépidoptères et Microlépidoptères. 1873. * Olivier (Ernest), Les RamillonSjprèsMouhns (AUier). C'o/. p//r.; Hé m. et Hymen, eur. 1873. Orbigny (Henri d'), architecte, 21, rue S*-Guillaume, Paris, 7^. Col. eur. et niéditerr., Onthophuyides d'Afriijue. 1871. Oustalet (Emile), ^, ||I. P., professeur au Muséum d'Histoire Listi' (Ipx Membres. -- Année lOOD. 433 naturoUo, 121, nie NoIro-Diimo-dcs-Clianip?, Pnris, fv'. Eut. gen. i80('.. Pantel (lo P. .1.), Vais, près Le Puy (H"^-Loire). i8î)l). Pkrez (Charles), agrégé préparateur à l'École normale sn[)i'- rieure, rue d'Ulra, Pnris, o'^. Entomologie générale. 1883. * PÉRiNGUKY (Louis), iyi I.P., § M. A., sous-direcleur du xMusée d'Hist. nalur. de Capc-Town (Cap de Bonne-Espérance). En t. gén., pr. Col. 1875. * Perraudière (René de la), *, au château de la Perraudiére, par Jarzé (Maine-et-Loire). Col. de VAnelen blonde. 1900. Peschet (Raymond), commis-stagiaire à la Pn'fecture de la Seine, M, rue Delouvain, Paris, 19^ Coléoptères. 189(5. Petit (A.), instituteur à La Ferme, par Orléansville (Alg(''rie). Ent.gén. 1893. Peyerimhoff de Fontenelle (Paul de), garde général des Fo- rêts, à Digne (Basses-Alpes). Col. 1890. "" PniLippi (Federico), prof, à l'Université de Santiago (Chili). Col. 1900. * PiusALix (D'- C), *, assistant au Muséum d'Histoire naturelle, 20, boul'' St-Germain, Paris, o^. Entomologie générale, Arthro- podes venimeux. 1889. * Pic (Maurice), Digoin (Saône-et-Loire). Ent. gén. d'Algérie; Col. et Hijmén. paléarct.; Mélgrides, Ptinides, Anthicides., Pé- (lilides, Bruchides et Nanophyes du globe. 1899. Picard (François), élève à i'Instilut agronomique, 29, faubourg S*-Jacques, Paris, 14<^. Coléoptères, Uyinénoptères. 1883, PiERSON (Henri), à Brunoy (Seine-et-Oise). Orth. et Névr. 1893. Pigeot (Nicolas-P.), prof, à l'école d'Agriculture de Reihel (Ar- dennes). Ent. gén., pr. Ugnién. 1899. PiGNOL (D"- Jules), 34, rue Pigalle, Paris, 9^ Coléoptères. 1890. Planet (Louis), i)} A., avenue des Lilas,Croissy (Seine-et-Oise). Col. 1892. Planet (Victor), notaire, Enire-Deux-Guiers (Isère). Col. 1873. PoLLE de Viermes, oij /;/.î<, 0. '^, *^, 'ff, in- génieur civil, 2, square du Roule, Paris, 8^. Lép. 1892. Seguy (Jude), agent du syndicat des Viticulteurs, rue Clauzel, Alger (Algérie). Coléoptères. 1864. * Seidlitz (D'' Georges von), 27, Scliwind Strasse, Munich (Ra- vière). Col. 1900. Semichon (L.), licencié es Sciences naturelles, élève à l'Institut agronomique, 27, rue Cassette, Paris, 6<". Entomologie géné- rale. 1860. * Senxeville (Gaston de), conseiller référendaire à la Cour des Comptes, 30, rue de Lille, Paris, 7''. Col. de France. 1898. * SÉRULLAz (Georges), D'' en droit, avocat à la Cour d'appel, 18, place Rellecour, Lyon (Rhône) ; l'été : château d'Yvours, Iri- gny (Rhône). Coléoptères et Lépidoptères puléarctiques. 180o. Sharp (D'" David), Hawthorndene Hills Road, Cambridge (Angle- terre). Col. 1889. * SicARD (D'" A.), médecin major de 2° classe, au 2*" bataillon de marche de la Légion étrangère, Diego-Suarez (Madagascar). Col..) Coccinellides du globe. 1900. * SiNÉTY (l'abbé Robert de), au séminaire de Vais, près Le Puy (H'^^-Loire). Anatoniie, embryologie et biologie des insectes. 1896. Société d'Études scientifiques de l'Aude, Carcassonne (Aude). En t. g en. 1898. Société linnéenne de Bordeaux (Gironde). 1896. Staxdfuss (Prof. D'' Max), Direktur des entomologischen Mu- séums am eidgenossisches Pohtecnikum, Zurich (Suisse). Liste des Membres. — Ainiee lOiM). 4;{7 1888. Stanley (Edwards), iiioml)n' de la SociiMr (Miloinologiqiic de Lon- dres, Hidbrooch Lodge, Blackheatli, Londoii (Angleterre). Lép. 1894. Stârck (Alexandre de), Ala-Mellola, Finlande, Perkjaroi (Russie). Col. 1897. Station entomologique de l'État (D"" G. Horvath, directeur), 28, Nador-utza. Budapest (Hongrie). 1868. Stefanelli (Pietro), prof, au lycée royal Dante, 57, via Pinti, Florence (Italie). Lép. eur. 1862. Stieulin (D-" G.), SchatThausen (Suisse). Col. 1883. * SuLGER (Hans), conservateur du Musée do l'Institut, Bàle (Suisse). Eut. gén. 1891. SwiNHOE (général Charles), avenue House, Cowley-road, Oxford (Angleterre). Lép. 1886. Targioni-Tozzetti (Adolfo), prof, de Zoologie à l'instilul royal, etc., 19, via Romana, Florence (Italie). Eut. gén.,pr. llém. 1899. Terre (Louis-Léon-Benjamin), licencié es sciences physiques et naturelles, préparateur à l'Université de Dijon (Gôte-d'Or). Entomologie générale. 1890. * Théry (André), propriétaire, S'-Gharles, département de Gonstantine, (Algérie). Col. 1900. Thouvenin (Louis), capitaine au 2*^ zouaves, à Lalla-Marnia, pro- vince d'Oran (Algérie). Coléoptères. 1838. * Tournier (Henri), villa Tournier, Peney, près Genève (Suisse). Col. eur. 1898. TouzALiN (Henri de), inspecteur adjoint des Forets, Guéret (Creuse). Coléoptères. 1899. Trabut (D'' Louis), professeur à l'École de Médecine, botaniste du Gouvernement, 7, rue Desfontaines, Alger-Mustapha. Eitto- mologie appliquée, Coléoptères. 1892. * Traizet (Emile), membre de la Soc. espagnole d'IIist. nat., 42, rue Notre-Dame-de-Nazareth, Paris, H'^. Col. eur. 1888. Trapet (Louis), iftf, pharmacien-major de 1''' classe à l'hùpilal militaire du Dey, Alger. Ent. gén.,pr. Col. 189o. Tronyo, lieutenant au 2'' zouaves, rapporteur au 2'' conseil de guerre, Oran (Algérie). Orth, 438 Bulletin de la Société Entnmolorjique de France. 1899. Trotter (D'' Alessandro), assistant à l'Institut botanique de l'U- niversité de Padova (Italie). Étude des galles. 1898. TscHiTSCHÉRiNE (Tisclion de), Olgino, par Sima, gouvernement de Wladimir (Russie). Féroniens du globe et Harpalides pa- léarctiques. 1886. TuRÂTi (Gianfranco), 7, via Marovigli, Milan, Lombardie (Italie). Lép. 1888. Tyler Townsexd (C.-H.), Mesilla, près Los Angeles, Californie, (U. S. A.). Ent. gén.; Col., Héni., Dipt. 1867. Uhagon (Serafui de), 38, calle Juan de Mena, 1°, H, Madrid (Es- pagne). Col. eur. 1882. Vachal (Joseph), ancien député, etc , Argentat (Corrèze). Hymen. 1887. * Vauloger de Beaupré (Marcel), O A., 0 ^, capitaine au Service géographique de l'armée, 119, rue de Grenelle, Paris, 7«. Coléoptères paléarctiques. 1895. Vayssière (A.), professeur à la Faculté des Sciences et con- servateur du Musée d'Histoire naturelle, 22, rue Croix, Régnier, Marseille (Bouches-du-Rhône). Ent. gén. 1897. * Vermorel (Victor), '^, directeur de la station viticole à Ville- franche (Rhône). Eut. appliquée, insectes nuisibles du globe. 1888. * Verrall (G.-Henry), comptable, Sussex Lodge, Newmarkct, Cambridgeshire (Angleterre). Dipt. 1899. ViALA (Pierre), '§. Com. M. A., professeur à l'Institut national agronomique, directeur de la Revue de Viticulture, 5, rue Gay-Lussac, Paris, 5^. Entomologie appliquée, Coléoptères. 1893. * Viard (Lucien), ^, D'' en droit, secrétaire honoraire du Con- seil d'administration du Crédit foncier de France, 180, boul. S*-Gcrmain, Paris, 6^; l'été, 19, route de la Plaine, au Vésinet (Seine-et-Oise). Lép. 1891. Vigand (Charles), sous-chef à la Société générale, 7, rue de la Gaîté, Le Perreux (Seine). Ent. gén. 1900. ViGNON (Paul), licencié es Sciences physiques et naturelles, pré- parateur de Zoologie à la Sorljonne, 9, boul. de Latour-Mau- iiourg, Paris, 7''. Anatomie et histologie des .irticulés. 1874. ViLLARD (Louis), 9. rue du Griffon, Ljon (Rhône). Col. eur. Liste des Membres. — Atince lODO. 439 1896. Villeneuve (D"" Joseph), 17 bis, place de la Foire, Rambouillet (Seine-et-Oise). Diptères de France et d'Algérie. 1899. Viré (Armand), D"" es sciences naturelles, 20, rue Vaiiquelin, Paris, î)'-. Arthropodes cavernicoles. 1899. VoLLOX (Alexis), >S<, artiste-peintre, 15. rue Treilhard, Paris, 8^ Entomologie générale, Lépidoptères. 1894. VossELER (D"' Julius), Privât Docent an der k. techn. Hochschule, assistent am konigl. Natnralien Cabinet, Stuttgart (Allema- gne). Crust. Copépodes. 1892. Vuillefroy-Cassixi (F. de), ^, 3, rue Andrieux, Paris, 8^ Eut. gén.; Col. 1890. * VuiLLOT (Paul), membre de plus. Soc. sav., 23, rue J.-J.- Rousseau, Paris, 1". Lép. 1882. * Walsingham (the riglit Hoiiourahie lord Thomas), Meiton Hall, Thetford, Norfolk (Angleterre). Ent. gén.,pr. Microlép. 1884. * Warmer (Adolphe), 8, rue des Templiers, Reims (Marne). Col. de France. 1898. WiLCOx (E.-V.),Boseman, Montana (É.-U. d'Amer.). Entomoloijie générale, Anatomie, Embryogénie. 1899. Wytsman (Philogène), archéologue, 108, boul. du Nord, Bruxelles (Belgique). Lépidoptères, iconographie. 1893. Xambeu (Vincent), capitaine adj .-major en retraite, Ria, par Pra- des (Pyrénées-Orientales). Col., étude des larces. (472 membres, dont 24 membres à vie.) Assistants. 1899. Boegxer (Henri), 102, boulevard Arago, Paris, 14". Coléoptères. 1899. DucouRTioux (Georges), villa des Églantiers, avenue Louvois, Chaville (Seinc-et-Oise). Ent. gén. 1897. Fleury (Pierre de), 74, rue de la Tour, Paris, 16^ 1897. Fleury (Raymond de), 74, rue de la Tour, Paris, 16°. 1899. Va.ndermarq (Pierre), 14, rue de Bagneux, Paris, O*". Coléo- ptères. 1897. VioLLE (Bernard), 89, Ix-ul'' S'-Michel, Paris, o^ Col. 1898. VioLLE (Louis), 89, boul' S'-Michel, Paris, o^ Col. 440 Bulletin de la Sociétc Entuinoloijiqac de France. Abonnés. En IflOO. 32 aboiinomciitsaiix Annales et au Bulletin ont été servis, à des établissements publics ou à des bibliothèques, en France et à l'étranger, par l'entremise des libraires. Membres décédés en 1900. 1853. Allard (Ernest), Paris. 1884. Beauregard (Henri), Paris. 1837. BLANcnARD (Emile), Paris. 1892. Favarcq (Louis), Saint-Étienne. 1891. HuET (L.), Caen. 1888. Leech (John-Henry), Lewes (Angleterre). 1899. Lhotte (H.), Paris". 1892. Marqueï (Charles), Toulouse. 1862. Milxe-Edwards (Alphonse), Paris. 1834-188o. Sélys-Longchamps (marox E. de), Liège (Belgique 1858. Staudinger (Otto), Dresde (Saxe). 1894. Vallantin (H.), Paris. Membres démissionnaires en 1900. 1895. Bonjour (Samuel), Nantes. 1893. Danysz (Jean), Paris. 1889. Deharlë (l'abbé), Laou. 1880. Demrowsky (Louis de), Nowo-Minsk (Pologne). 1859. Desbrochers des Loges (Jules), Tours. 1899. FoRAY (Eugène), Roanne. 1873. FRmRici (Edmond), Metz. 1875. Le Pileur (Louis), Paris. 1898. LiAUTAUD, Clermont-Ferrand. 1898. LucET (Emile), Rouen. 1852. Narcillag (comte de), Paris. 1888. OsRORxX (Herbert), Ames (Et. -Un. d'Amérique), 1894. Passet (Jules), Paris. 1888. Roder (baron V. vox), Hoym (Allemagne). Liste des membres. — Année 1900. 441 Assistant démissionnaire en 1900. 1894. Brouant (René), Paris. Membres rayés (Décision du 13 février 1901). 1893. Apfelbeck (V.), Sarajevo. 1896. Bepmale, Saint-Gaiideiis. 1889. Caracciolo, Port of Spain (Trinidad). 1888. Gosso (G.), Alger. 1890. Delorme (P.), Alger. 1894. GuTTiEREz Y Arango (D.), Manizales (Colombie) 1889. Moisson (L.), au Tonkin. 1890. PouHXON (A.), Fruges. 1891. RiNOXAPOLi (L.-V.), Licata (Sicile). 1888. Shaw (A.-E.), Londres. 1893. Varentzow (P.), AschaJjad (Russie). I TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS Abeille de Perrlx (E.). Description de deux Staphylinides nouveauK circumméditerranéens [Col.], 203. Abeille de Perrl\ (E.) cl Grouyelle (A.). Description de deux Elmi- des nouveaux de France [Goi..], 137. Alluaud (Ch.). Allocution en quittant le fauteuil de la Présidence, 2. — Contributions à la faune entomologique de la Région malga- che (8° note) (lig.), 18. AzAM (J.). Description d'un Orthoptère nouveau de France, 82. Bataillon (E.). Théorie des Métamorphoses de M. Ch. Pérez, 58. Bedel (L.). Diagnose de deux nouveaux Dromius de Barbarie [Col.], 12. — Description d'un PlaUjderus nouveau de la Tunisie méri- dionale [Col.], 170. — Diagnose d'un Harpalide nouveau de Tu- nisie [Col.], 247. — Notes sur les Paussus du Nord de l'Afrique et sur les espèces du groupe de P. cornutus Chevr. [Col.], 278. — Description d'une espèce nouvelle de Nanophyes, parasite du Se- dum telephium L. [Col.], 304. — Description de deux Coléoptères du Nord de l'Afrique, 333. BÉGuix-BiLLECOCQ (L.). Notc sur la nymphe de Coelostoma hispanicHin Kiist. [Col.], 138. Berthoumieu (V.). 5'' supplément aux Ichneumonides d'Europe [Hymen.], 249. Bleuse (L.). Anomalies observées chez deux Lépidoptères, 52. Bordage (E.).Sur les différentes colorations des chrysalides de PapiUo Machaon el de Danais Clirijsippm [Lép.], 234. Bordas (L.). Sur le revêtement épithélial cilié de l'intestin moyen et des cœcums intestinaux chez les insectes [Hymen, et Orth.], 25. Bourgeois (J.). Notes sur quelques Malthinus paléarctiques (suite) et description d'une espèce nouvelle [Col.], 91. — Description de deux Malacodermes nouveaux de l'Amérique méridionale [Col.], 118. — Description d'une variété nouvelle de Caniharis discoidca et notes sur l'habitat de (pielques autres Malacodermes [Col.], 444 Table des auteurs. 181. — Sur l'habitat de trois Coléoptères algériens, 246. — Sur un mode particulier de progression souterraine chez quelques larves d'insectes, 261. — Sur quelques Podistrh^a et description d'une espèce nouvelle d'Algérie [Col.], 283. — Sur quelques Mal- thinus paléarctiques [Col.] (suite), 301. — Description d'un Lam- pyride européen nouveau [Col.], 337. — Description d'une nou- velle espèce française du genre Podistrina et note d'habitat [Col.], 378. Bouvier (E.-L..). Nouveau Péripate des environs de Rio de Janeiro [Onych.], 66. — Observations sur le Peripatopsis Moseleyi [Onych.J, 119. — Observations nouvelle sur les Peripatus [Onych.], 394. Brôlemann (H.-W.). Myriapodes recueillis en Espagne par le P. J. Pan- tel (fig.), 131. BnowN (R.). Sur les antennes anormales des Hémiptères, 306. Bruyant (C.) et [Eusebio (A.). Notes pour servir à la faune entomolo- gique de l'Auvergne, 397. BuYssoN (H. du). Dégâts du Forpcula auricularia L. dans les ruches d'Abeilles, 183. — Description d'une espèce et d'une variété nou- velles d'Élatérides [Col.], 231. BuYSsoN (R. du). Sur le Pimpla flavipes Grav. [Hymkn.], 164. — Notes sur divers Hyménoptères, 342. — Notes sur quelques Cynipides [Hymén.], 357. Chabanaud (P.) et Royer (M.). Sur un phénomène tératologique ob- servé chez Enoplops scapha Fabr. [Hémipt.], 2o2. Champenois (A.). Description d'une espèce nouvelle d^Amphicoma Latr. [Col.], 248. Chobaut (A.). Description d'un Opatride nouveau, de la Tunisie mé- ridionale [Col.], 31. — De la place à assigner, parmi les Longi- cornes, au genre Tetropiopsis Chob. [Col.], 263. — Description d'un Longicorne nouveau du Nord de l'Algérie [Col.], 26o. — Description d'une Phaleria nouvelle d'Algérie [Col.], 340. Chrétien (P.). Description d'une espèce nouvelle de Microlépidoptères de France {Phrealcia brevipalpella), 90. — Description d'une es- pèce nouvelle de Microlépidoptère de France {Lita mucronateUa), 138. — Description d'une espèce nouvelle de Microlépidoptère de France {Butalis penicillata), 162. — Description d'une espèce nouvelle de Microlépidoptère de France [Bmchmia iimljella), 191. — Description d'une espèce nouvelle de Microlépidoptére de France Année 1900. 443 {Lita cap.ol.], 29. — Quelques mots sur le genre Tetropiopsis Chob. [Col.], 30. — Description de trois Ptinus d'Orient [Col.], 48. — Description d'un Of/r/r/ùis nouveau d'Abyssinie [Col.], 108. — Qiiol(|uos noies Coléoplériques, 108. — Descriptions et habitats nouveau v de di- vers Coléoptères d'Algérie et d'Orient, 123. — Notes snr les Phytoeciadnsous-gcnrcHellmlia [Col.], 139. — Contribution à l'é- tude des Coléoptères de la Tripolitaine et de la Tunisie, 104. — Captures de Coléoptères myrmé'cophilos, on Orient, 170. — Notes synonymiques [Col.], 230. — Description d'un nouveau genre d'Elmidos, de Tunisie [Col.], 2G6.— Notes sur le genre Mallhinus [Col.], 287. — Notes synonymiques [Col.], 289. — Note complé- mentaire sur Capnoptera{M(>lovckus) Marmottani Ch. Bris. [Col.], 300. — Descripli(»n d'un Otioiilnjnrlius nouveau du Nord do l'A- frique [Col.], 310. — Note conipb'montaire sur MaltUiniiK ninri- tinim Pic [Col.], 383. — Note sur les Hythinus de Tunisiiî ol description d'un espèce nouvelle [Col.], 403. — Synonymies de quelques espèces et variétés de Dorcadion [Col.], 404. Poljaoe (G.-A.). Mœurs des Anthrènes [Col.], 169. Bai-eray (A.). Description de deux Psélaphides nouveaux [Col.], 30."i. RÉGLMHARï 'M.), (^oli'optères a(|uati(pios caiiturés dans l'Ile d'Aldabra, près des Comoros, par le D' WoeUzkow. de Strasbourg, et com- 448 Tdhie dex antrurs. muniqucs par le D'' Bergrolh, 49. — Doscriplion d'un Dyliscido nouveau, de Perse [Col.], 121. Reuter (O.-M.). Description d'une espèce et d'une variété nouvelles du genre Acanthia Latr. [Hém. Héter.], 156. — Quelques Hémiptères du Maroc, 186. Seebold (T.). Sur les aberrations de VAglia TauL. [Lép.], 100. Simon (E.). Liste des Arachnides recueillis à Uclès (Espagne) par le P. J.Pantel, 44. — Note &m Conothele birmanica Thorell [Araghn.], loi. — Note complémentaire sur Conothele birmanica Thorell [Araghn.], 219. SiNÉTY (R. de). Sur la parthénogenèse des Phasmes [Orthopt.], 194. — La mue chez les Phasmes du genre Leptynia [Orthopt.], 228. — Les tubes de Malpighi chez les Phasmes [Orthopt,], 333. — Ho- mologation du testicule chez les Phasmes [Orthopt.], 330. Teruk (L.). Sur l'histolyse musculaire des Hyménoptères, 23. — Con- tribution à l'étude de l'histolyse du corps adipeux chez l'Abeille, 62. Théry (A.). Description de deux Coléoptères nouveaux du Sud-Est Al- gérien, 32. Trotter (A.). Description de deux espèces d'Eriophijes de Chine [Acar.], 179. — Description d'une espèce nouvelle d'EriopIiijes de l'Amé- rique du Sud [Acar.] (tig.), 224. — Description d'une espèce nou- velle de Mopalomifia d'ItaUe [Dipt.], 283. — et Kieffer (J.-J.). Description d'une Cécidomyie nouvelle de Chine [Dipt.] (fig.), 233. TscHiTscHÉRiNE (T.). Description d'une nouvelle espèce du sous-genre Psetidoderus Seidl. (gen. Platijsma Bon.) [Col.], 329. — Notes sur quelques Amara do la Montagne de Blayeul (Basses-Alpes) [Col.], 358. Vachal (J.). Rectification d'un nom de genre préoccupé [Hvmén.], 233. Vaxey (C). Note sur les tubes de Malpighi des larves de Stratiomijs [Du't.], 360. \JARD (L.). Note sur Phrealcia breripalpella Chr. [Microlép.], 270. Villeneuve (J.). Observations sur quelques types de Meigen [Dipt.], 157, 363, 380. — Notes complémentaires sur quelques types de Meigen du Muséum de Paris [Dipt.], 341. — Sur Tachina cirilis Rond [Dipt.], 401. — Notes synonymiques sur quehjues espèces de Muscides créées par M. Pandellé [Dipt.], 402. .|. DE Gaulle. II CAPTURES ET OBSERVATIONS BIOLOGIQUES COLÉOPTÈRES Bruchiis {Cyphodors) japonicus {pi\r L. Bloiiso), 81. Cdfisidn thoracica, C. fcnaf/incd (par L. Bedcl), 117. Coléoptères divers de Saône-et-Loire (par M. Pic). 2.")8. Cryptocepnlus bidens (par L. Bedel), 238. Luciola Imitnnka (par Ph. (Irouvelle), 315. Malachius bipustulatus (par R. de la Perrandirre). 258. Phytobius muricatus (par L. Bedel), 295. Phitysma mujustatuin (par L. Bedel), 130. Steniis Kiesenwetteri, S. lustrator (par L. Bedel), 295. HYMÉNOPTÈRES Andrenn nyctemcm (par P. Pigeol), 186. Limnodyics (jen-iphagus (n. gen. n. sp.) (par P. Marchai), 328. PresUrirhia aquatkn (par Ch. Pi'i'ez). 7. LÉPIDOPTÈRES Charaxes Jasius (par P. Crouzet), 214. Lépidoptères divers du Nord de la France (par A. Giard), 130. Nunnodia Eppelsheimi (par R. Brown), 295. Paranarsia Joannisiella (par J. de Joannis), 186. Thaïs Cassandm (par A. Giard), 214. Tined infascatella, T. pellionella (par J. de Joannis), 179. ThicliopJwga tapetzella (par J. de .Joannis), 179. ORTHOPTÈRES Embia Solieri (par A. Giard), 180. Periplaneta australasiae (par A. Giard), 390. III TABLK DES GENRES, SOUS-GENRES. ESPÈCES ET VARIÉTÉS DÉCRITS DANS CE BULLETIN Nota. — Los noms en caractères é.eyptiens désignent les genres et sous- genres nouveaux. — Les noms en italiques désignent les espèces, .sous-espèces et variétés [nouvelles. — Signes ispéciaux : || Nom pré- occupé; ^ Nom pris dans un sens autre que le sens déterminé par la description originale de l'auteur auquel on se réfère ;= Synonyme de... ACARIENS Eriophyes bicornis Trott., 224. chinensis Trott., 180. CimkUi Trott., 179. Trichotarsus manicati Giard, 375. COLEOPTERES Acmaeodera Perrieri Fairm., 87. AcLipalpus (Egadroma) Vaulof/cri Bed.,247. Agraecus Fairm., 21. rhdlcohles Fairm., 22. Agrilus atriplicis Théry, 33. Ainpliicoma (Eulasia) speciosa Cliamp., 248. Anthicus insignis Luc. var. iripo- litanus Pic, 16o. Aspergus Fairm., 136. cinerarim Fairm., 136. Atheta (Geostiba) incisa Peyer., 9. Athous Mesmini H. du Buyss., 231. villosus Fourcr. var. caucasicus H. du Buyss., 232. Bariacus Fairm., 4o. costuhitas Fairm., 43. Bemljidium Derendti (fossile) F. Moun., 167. Berosus Bergrothi Rég., 51. Bruchus scapularis (Beiche) Pic, 29. Bythinus tuniseus Pic, 404. Cantharis discoidea Ahr. var. Car- reti Bourg., 181. Cassidopsis Perrieri Fairm., 89. Centrophthalmus monilicorn is RatTr., 305. Clialcas Fairmairei Bourg., 118. Chauliognathus scab r ip e n n i s Bourg., 118. Cicindela (Chaetostyla) andriana Alluaud (lig.), 18. Ilorni Fairm., 134. Clytus lama Muls. var. vesiibiensis Pic, 110. Année 1900. 451 Coonocara bolet i Alliiaïul, 21. Damiria Fairm., 89. Perrieri Fairm., 89. Diaphanes seminudiisE. Oliv.,47. Wroughtoni E. Oliv., 47. Dromius dendrobates Bcd., 13. pUifer Bed., 12. Esolus (jalloprovinciaUs Ab., 137. Gaurambe w/i;or Fairm., 13.5. Haplocnemus AIhuuidi Pic, 1G5. Ilelladia scapiilata Mais. var. mer- sinensis Pic, 140. Lathrobium (Glyptomus) Doderoi Ab., 204. Leptura suberis Cliobaut (iig.), 263. Vuucheri Bed., 336. Loptusa (Sipalia) HeiitasiFo\cr.,8. Luciola cavifrons Fairm., 361. Mallosia graeca Stiirm var. cardo- riensis Pic, 109. Mathieui Pic, 124. Mallhiims varius Bourg., 94. Melanimon 5«feit/or</'i Fairm., 135. eestituiit Fairm., 134. Podistrina rt/(///';Y"a Bourg., 284. Peyerimhoffi Bourg., 378. Pselaplus [err. Pselaplius] fnniiirn- rius RalTr., 305. Pseudoderus capito Tscliilscli.. 329. Ptinus anatolicus Pic, 48. eircasisicus Pic, 48. Krûgeri Pic nom. nov. [Jepidiis Péring. nec Villa), 289. Leuthneri Pic, 49. Pygora chainaeleon Fairm., 86. Rhyssomorphus Clouët, 122. Mori/nerysi Clour-t, 122. Hidlus nieridioudlis Grouv., 137. Siagona horana Fairm.. 85. Slrongylium foreipieoUc Fairm., 45. Temnocliila gemeUaBcû., 335. Tetragonoderus Perrieri Fairm., 86. Theca liiiniiclioides Alluaud, 20. Volvulus cupreus Wvg., 51. Xenonyciius bidens Peyer. (iig.), 202. Chobauti Tiiéry, 32. Xyletiiius suturatus Alluaud, 20. 45:2 Table des genres, espèces, etc. CRUSTACÉS Thaumatohessia Giard nom. nov. {Thauinatoessa Kroycr), 390. DIPTERES Palaeosynapha Meunier, 112. liliopalomyia Cirahlii Kioff. et Trotter, 233. Kiefferi Trotter. 286. HÉMIPTÈRES Acanthia niceoUmbata Reuter,loG. (Cliiloxantlius) pijijmaea Reuter, 188. Ploiaroides brevispina Put, var. Ckobauti Reuter. 187. Amblyteles C.nuUei Berthoumieii 249. sohjmiis Berthoumieu, 249. Aiilax Amlvei Kieffer, 339. HYMÉNOPTÈRES trUineatus Berthoumieu, 250. Ischnus C.auUei Bertlioumieu, 252. Diadromiis paUiditanis Bertliou- mieu, 251. Theresne Bertlioumieu, 251. Dicoelotiis (ilbosciitatus Berthou- mieu, 250. riipitorius Berthoumieu, 250. Eupelmus Xambeiii Giard, 81. Herpestomus annulipes Berthou- mieu, 251. Phaeogenes iiriculaHus Berthou- mieu, 251. Platylohus judaicus Berthoumieu, 249. innurus Berthoumieu, 250. ScotomphalesVachal (nom.noY.) = OmphaHus || Vaclial nec PhiHppi, 233. Stenedon Pici Berthoumieu, 252. LÉPIDOPTÈRES Billetia Joannis, 281. rubripuncld Joannis, 281. Praehmia inedjella Chrétien, 191. Buiiûis penicillain Chrétien, 163. Conchylis vaniUarin Joannis, 263. Eudamus BioUeyi Mabille, 230. Eiisemia Vuleania Butl. var. Me- lauia de Joannis, 280, Lita capsophilella Chrétien, 223. mucronatella Chrétien, 138. Oxyodes Billeti Joannis, 280. Phrealcia Chrétien, 90. brevipalpella Chrétien, 91. Rectipalpula Joannis (n. subj.), 280, Année 1900. 4S3 MYRIAPODES Polydosnms Piintcli Bnilcinann (liK-)» l-^'^- ONYCHOPHORES Poripalus n'icaraguensis Bouvier, 1 Ulmusi Bouvifer, G7. 39o. 1 ORTHOPTÈRES Arcyplera Klwili Azara, 82. J. DE Gaulle. TV ACTES, DÉCISIONS ET PUBLICATIONS DE LA SOCIÉTÉ Annales île la Société Entoniologùjue de France. — Dépôt sur le bu- reau du 3" trimestre 1899,77; — du 4'^ trimestre 1899, 213; — du 1«'' trimestre 1900, 273. Budget. — Rapport sur les comptes du Trésorier par M. H. Desbordes, 78. Congrès annuel et banquet de 1000, 73 et supplément au Bulletin n'' 4. Nécrologie. — Richard-Henry Meade, 17. — A. -F. Marion, 17. — Emile Blanchard, 41. — D'' Henri Beauregard, 129. — Alphonse Milne- Edwards. 177. — Ch. Marquet, 201. — Victor Lopez Seoane, 293. — H. J. Lhotte, 293. —D' Otto Staudinger, 313. —Joseph Mik, 313. Armand David, 32o. — E. de Sélys-Longchamps, 373. — L. Huet, 390. . Nominations annuelles, 403. Prix Dollfus. — Non décerné on 1900, 18. Revision du règlement. — Proposition, 80. — Rapport par M. Ph. Fran- çois, 14o. — Vote, 214. Nomination de membres honoraires. — Élection d'une commission, 294. — Rapport, 314. — Élection, 374. J. DE Gaille. V TABLE DU BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE Nota. — Il n'y a pas de travaux ontomologiques dans les pages placées entre parenthèses. Abeille (L'), 208, 2o3, 343. Académie des Sciences (C. R. hebdom. des Séances), 13, (34, 68), 112, (125), 140 (171, 183, 197), 208, 238, 253, 270, (289), 307, 317, 344, (367), 385, 406. Académie des Sciences de Cracovie (Bulletin international), (34, 112, 140, 171,208,307,406). Académie d'Hippone, 183. Académie Imp. des Sciences de St-Pétersboiirg. — 1° Anniiaii'e du Musée zoologique, 13, 208, 344, 406. — 2° Bulletin, 344. Academy ofNatui'al Sciences of Piiiladelpiiia (Proceedings), 112,253, 307. Agricultural Gazette oî iN. S. Wales, 34, 113, 140, 184, 208, 253, 289, 307, 317, 344. Akademia umiejetnosci w Krakowie. — 1° Rozprawy, 208. — 2° Spra- wozdanie Koniisyi Hziogralicznéj, 208. American Academy of Arts and Science (Proceedings), 171. American Association for tlie Advancement of Science (Proceedings), (307). American Entoraological Society (Transactions), 113, 307, 367. American Muséum of Natural Ilistory (Bulletin), (113), 270, 307. Annaes de Sciencias naturaes, 317. Annales des Sciences naturelles, 68. Annals and Magazine of Nalural History, 34, 68, 125, 171, 197, 239, 270, 307, 344, 38M Archives provinciales des Sciences, (69. 113, 125, 197, 208), 254, (289), 308, 317, 344. Association française pour l'avancement des Sciences, (69), 126, (197, 254), 289, 386. Berlincr Entomologische Zeitschrift, 308, 406. Biologia Centrali-Americana, 141, 318. Boston Society of Natural History (Proceedings), 126. Buiïalo Society of Natural Sciences (Bulletin), (141). 4o6 Table du BiiUrtin bibliographique. Canadian Entomologist (Tho), 13, G9, 113, 141, 184, 208, 239, 289, 308, 318, 368, 406. Carnegie Muséum (The). (407). Chambre de commerce de Paris (Bulletin), 386. Chicago Academyof Science. — 1° Bulletin (318). Chicago Entomological Society (Occasional Memoirs), 172. Cincinnati Society of Natural History (Journal), 172, 309. Comptes rendus des Congrès des Sociétés savantes de Paris et des dé- partements, 14. Deutsche Entomologische Zeitschrift, 113, 289. Entomological News, 35, 114, 197, 254, 368, 407. Entomological Society of London (Transactions), 198. Entomological Society of Ontario (40*" Annual Beport), 172. Entomologische Nachrichten, 14, 35, 70, 114, 126, 172, 198, 209, 239, 254, 271, 309, 318, 344, 386. Entomologisk Tidskrift, 69. Entomologist (The), 14, 70, 126, 172, 198, 239, 254, 309, 345, 386. Eutomologist's monthly Magazine (The), 14, 70, 114, 173, 198, 240, 254, 309, 345, 386. Entomologist's Record and Journal of Variation, 35, 115, 141, 184, 209, 240, 255, 310, 318, 368, 407. Essex Institute (Bulletin), 271. Evkônyve. Jahresheft des naturwissenschaf tlichen Vereines des Trenc- siner comitates, 141. Exploration scientilique de la Tunisie (70). « Fauna », Société des Naturalistes Luxembourgeois, 290. Feuille des Jeunes Naturalistes (La), 14, 70, 126, 173, 199, 240, 255, 311, 345, 386. Fourth International Congress of Zoology, 70. Frelon (Le), 71, 199, 255, 271, 311. Geological Survoy of Canada, 209. Illustrierte Zeitschrift Kir Entomologie, 14, 35, 71, 115, 126, 141, 173, 184, 199, 240, 255, 271, 290, 311, 318, 345, 368, 386. Instructor (El) (14, 127, 184, 271, 311, 345). K. k. zoologisch-botanischen Gesellschaft in \\len (Verhandlungend.), 36, 71, 115, 184, 240, 290, 311, 368, 407. Kongliga Svenska Vetenskaps-Akademiens Handlingar. — 1° Bihang, 240, 345. — 2-^ Ofversigt, 199. Législative Assembly of N. S. Wales (Report), 369. Linnean Society of London. — 1° Journal, 36, (311), 386. — 2° List, (36). — 3° Proceedings, 387. —4'^ Transactions, (311). Année 1900. 4o7 Linncaii Socit'Ly o[ N. S. Walos (Proceedings), 36, 199, 209, 311, 309. Ministère Roy. Hougr. do rAgriciilliiro, 340. Musée du Congo (Annales), (30, 197). Musée royal d'Histoire naturelle de Belgique (Annales), 36. Museo civico di Storia naturale di Genova (Aniiali), 3(). Museo nacional de Cosla-Rica (Informe), ;{18. Museo nacional de Montevideo (Anales), 37, 241, 311, (340). Museu paraense de llistoria nalural e Etiinographia (IJoletin), 209. Naturaliste (Le), 14, 37, 71, Ho, 127, 142, (173), 199, 209, 241, 2oo, 271,291, 311,340, 309, 387. Naturforschenden Gesellschaft in Hern (Mittheilungen), 318. Naturgeschichte der Insekten Dculschlands, 38. Naturwissenschal'lliclien Vereines lïirSleierinark (Miltheilinigcn d.j, 14. New-York Academy of Sciences. — 1° Annals, 142. — 2" Memoirs, (2oo). New-York Agricullui'al Experinient Station (Bulletin), 38, 127, 20<), (340). New-York Entomological Society (.Journal), 199, 311, 319. New-York State Muséum (Bulletin), 311. New Zealand Institute (Transactions and Proceedings), 71, 387. Nouvelles Archives du Muséum d'Histoire naturelle, (340). Nova Scolian Institute of Science (Proceedings and Transactions), (255). Novitat.'S zoologicae, 38, 142, 311, 387. Oliio State University (Bulletin), 340. Préparateur (Le), 199. Psyché, lo, 38, 71, 127, 200, 209, 241, 291, 319, 340, 387. R. Accademia dei Lincei (Atti), (lo, 38, 72, Uo, 127), 173, (200, 210, 241, 2oo), 319, 340, 309, 387, 408). R. Istitut(» di Studi superiori (! di Perlezionamento in Firenze (Puhhli- cazioni), (408). Revista Chilena de llistoria natural, 72, 127, 142, 200, (210), 2oo, 319, 346, 309. Revue agricole, horticole et de culture maraîchère d(^ l'Algérie, (200). Revue des Revues d'Histoire naturelle, 142. Revue éclecti(|ue d'Apiculture, lo, 72, 127, 173. Revue horticole, (319). Revue Scientiliipie du Bourbonnais et du Centre d(^ la Franc((, (38, 115), 142, 200, 210, (2oo), 319, (340), 387. Rochesler Academy of Science (Proceedings), (271). Rovartani Lapok, 72, 319, 340. Royal Dublin Society.— i^ Scientilic Proceedings, (320). — 2'^ Scienlilic Transactions, (320). 4o8 Tdlilr du Balh'ti)i bibliographique. Royal Society of Canada (Froccediiigs and Transactions), 38. Royal Society of London. — 1° Proceedings, 38, (72, 127, 142, 173, 200, 210, 241, 291), 320, (340, 309). — 2' Report to tlie Malaria Commitlee, 271, 320. — 3" Philosopliical Transactions, (320). Royal Society of N. S. Wales (Journal and Proceedings), (320). Royal Society of South Australia. — 1° Memoirs (72, 320). — 2° Tran- sactions, 72, 320. Scln\ eizerisclien Entomologischen Gesellschaft (Mittheilungen), 200, 340. Smitlisoniau Institution (Annual Report of the Roard of Régents), 142. Sociedad cientifica « Antonio Alzate » (Memorias yRevista), (38), 127, (241, 291, 320), 408. Sociedad espanola de Historia natural. — 1'^ Actas, 38, 127, 210, 241, 320, 309. — 2" Anales, 115, 210. Socictà Entomologica Italiana (Rullettino), 72,241, 369. Società romana per gli Studi zoologici (Rollettino), 11, (38). Società Veneto-Trentina de Scienze naturali (Atti), 38. Societas Entomologica, 15, 38, 72, 110, 142, 173, 200, 210, 241, 255, 271, 291, 320, 340, 309. 387, 408. Societas Entomologica Rossica (Horae), 321, 347. Societas pro Fauna et Flora Fennica (Acta), 210. Società zoologica Italiana (Rollettino), 321. Société d'Agriculture, Sciences et Industrie de Lyon (Annales), (210). Société des Naturalistes de l'Ain (Rulletin), 370. Société des Sciences historiques et naturelles de l'Yonne (Rulletin), 241,(347). Société des Sciences historiques et naturelles de Semur (Rulletin), 72. Société des Sciences naturelles de l'Ouest de la France (Rulletin), 142, 321, 347. Société des Sciences naturelles de Saône-et-Loire (Rulletin), 15, 38, 127, 174, 211, (321), 370, (387). Société des Sciences naturelles et d'enseignement populaire de Tarare (Rulletin), (39, 142, 210, 241), 271, (321, 347, 387). Société d'étude des Sciences naturelles d'Elbeuf (Rulletin), 110. Société d'étude des Sciences naturelles de Nimes (Rulletin), 321. Société d'étude des Sciences naturelles de Reims (Rulletin), 211, (322). Société d'études scientilîques d'Angers (Rulletin), 408. Société d'études scientifiques de l'Aude (Rulletin), 110. Société d'Histoire naturelle de Màcon (Rulletin), 127. Société d'Histoire naturelle des Ardennes (Rulletin), 110. Société d'Histoire naturelle de Toulouse (Rulletin), 211. Année 1900. 459 Société Entomologif|iif de Belgùine. — 1" Annales, IIG, 142, 174, 211, 242, 271, ;{22, :544, ;587, 408. — t' Mémoires, ;522. Société Impériale des Naturalistes de Moscou (Bulletin), 2oG, :{48, Société Linnéenne de Lyon (Annales), 210. Société Linnéenne du Nord de la France (Bulletin), (110, 143, 242), 322, 370. Société scientifique du Chili (Actes), 388, (408). South African Muséum (Annals), 127, 211, 242, 322, 348. South LondonEntomologicalandNatural liistory Society (Proceedings), 242. Speciès des Hyménoptères de France et d'Algérie, 211, 322, 388. Spelunca. — Bulletin de la Société de Spéléogie, 322, 348. Stavanger Muséum (Aarsb(>rctning), 322. Sleltiner Entomologische Zeitung, lo, 39, 110, 211, 322. Tijdschrift voor Entomologie, 127, 143. Tuft's Collège Studies, (322). Union apicole, 128, 143, 212, 2o6, 291, 322, 348. Université de Toulouse (Bulletin), 128, 348. University of Tennessee. — 1" Agiicultural Experiment Station (Bulle- tin), (lo). — Becord, 13. U. S. Department of Agriculture : Division of Entomology (Bulletin), 39, 143, 212, 322, 388. U. S. Geological Survey (Annual Beports), 212. U. S. National Muséum (Proceedings), 128. Wiener Entomologische Zeitung, lo, 128, 143, 212, 291, 323, 348. Wissenschaftliche Mittheilungenaus Bosnien und der Hercegoviua, lo. Wisconsin Academy of Sciences, Arts and Letters (Transactions), (39). Zoological Society of London. — 1° Proceedings, 212, 2o6, 323. — 2'' Transactions, (39). Alluaud, 10. 144, 174. — Aulard, 323. — Bachelier, 370. — Bargagli, 272. — Becker, 212. — Bedel, 144, 242, 388. — Belon, 242, 370. — Berg, 144, 272, 323, 370. — Biolley,323. —Blanchard (B.),323. — Bolivar, 39, 323. — Bonnier, 16. — Bordas, 242, 323, 388. — Bourgeois, 39, 40, 242.— Brôlemann, 291, 323.-Buchet, 242.— BCiddeberg, 370. — Bureau, 370. — Buysson (H. du), 243. — Car- pentier, 144. — Champenois, 348. — Chevreux, 323, 324. — (^hn- baul, 40, 324. — Coquerel, 348. — Coqiiillett, 243. — Courcliet, 40. — Delegorgue, 370. — Denny, 272. — Dollfus, 144. — Donc- 460 Table du Bulletin bibliographique. kier de Donceel, 174. — Dubois (E. R.), 174. — Dupont, 2o6. — Duhourceau, 324. — Fairmaire, 174,370, — Felt, 243. — Fleutiaux, 174. - Froggatt, 388. — Gai, 243. — Gervais, 243. — Giard, 324. — Hampson, 324. — Héer, 174. — Ilolmgren, 243. — Houard, 16. — Houlbcrt, 324. — Hunter, 324. - Jaiiet (Cli.),370. — Jaquet, 174. — Joannis (J. de), 324. — Jousset de Bellosme, 16. — Lameere, 324. — Lapouge(de), 175, 324.— Lécaillon, 17o, 272. — Lefeuvre, 324. — Le Mesle, 173. — Lévcillé, 272, 371. — Maindron, 243. — Malapert, 243. — Marchai, 371. —Marcotte, 17o. — Martin (J.), 371. — Mé- gnin, 16. — Meunier, 175, 371. — Milne-Ed^\ards (H.), 16. — Min- gaud, 243. — Minjard, 40. — Naçonow, 243. — Needham, 16. — Oberthiir (Ch.), 175. — Olivier (E.), 40. — Orbigny (H. d'), 243. — Packard, 256. — Pbilippi, 16. — Phipps, 256. —Pic, 175, 176, 244, 292, 371. — Plateau (F.), 244. — Preudhomme de Borre, 40. — Raspail (X.), 16. — Régimbart, 16. — Reitter, 371. — Reuter (E.), 371. — Rey Pailhade (de), 16. - Rober, 244. — Robertson, 371. — Saussure (H. de), 244. — Schultess-Schindler (de), 173. — Schultz, 371. — Simon (E.), 371. — Slingerland, 175. — Stefani (de), 175, 244. — Strand, 371. — Trabut, 175. — Truchet, 372. — Trouessart, 372. — Tschitschérine, 40, 244, 372. — Tiimpel, 16, 372. — Tutt, 244. — Vayssière, 256. — Viura y Carreras, 256. — Xambeu, 175. A. Léveillé. ERRATA. Page 8, 10"^ ligne; au lieu de : pyonoti, lire : pronotum. Page 179, 25^ ligne; au lieu de : soies latérales dépassant l'insertion ventrale, lire : soies latérales dépassant l'insertion des soies ventrales. Page 202, 16*^ ligne , au lieu de : maxima e, lire : maximae. Page 221, 12'^ ligne; au lieu de : comme celui des tarses, lire : comme celui des larves. Page 284, lignes 12-14; au lieu do : Prouoto... transversaliter im- marginato... antice lateraliter depresso, lire : Pronoto... lateraliter im- marginato antice transversaliter depresso. Page 296, 28'" ligne ; au Heu (?e .• d e m P r o t e n t o m o n n a h e s t e h e n , lire: dem Protentomon nahe stellen. Page 305, 13^ ligne; au lieu de : Pselaphus formicarius, n. sp., lire : Pselaptus formicarius, n. sp. Page 349, 2^ ligne; au lieu de : lord Albury, lire : lord Avebury. Le Secrétaire-gérant : Pu. François. Supplèiiicnt au BULLETIN lOOii. N" 4. BANQUET ANNUEL Le Bauqiu't annuel counnémoralif de la fùndation de la Société cnlo- mologique de France a eu lieu, le samedi 3 mars 1900, au restaurant Cliampcaux, sous la [irésidence de M. le professeur A. Giard. Quarante-quatre membres étaient présents : MM. AUuaud, — Argod, — de Beauchêne, — Béguin-Bille- coc(i, — Bourgeois, — Brolemauii, — Chabanaud, — Cham- penois, — Daguin, — Darboux, — Donckier, — Dongé, — Dubttis, — Dumonl, — Dupont. — Fairmaire, — Fauve), — François, — Gadeau de Kerville, — de Gaulle. — Giard, — A. Gr(Mn elle. — J. Grouvelle, — Ph. Grouvelle, — de Guerne, — A. ,1a net, — Klincksieck. — Lahaussois, — Lamey, — Lé- caillon, — Lesne, — Léveillé, — Magnin, — Maindron, — Ni- lielle, — E.Olivier, —d'Orbigny, —Pic, - G. Porte\in, — H. Porte\in, — Poujade, — Régiml)art, — Sérullaz. — Simon. M. le professeur E.-L. Bouvier et MM. Henri et Robert d u Buysson s'étaient excusés de ne pouvoir assister au ban(piet. Au dessert M. Giard prononce Tallocution suivante : Mes chers Collègues, Nous fêtons aujourd'hui le (iS' aiuiiversaire de la fondation de la Société entomologique de France. Un touchant usage veut qu'en ces occasions solennelles nous adres- sions nos meilleurs vœux aux personnes que nous aimons. Que pouvons-nous donc souhaiter à notre chère Société? Au point de \uo scientillque, son dé\eloppement ne laisse rien à désirer. Nous tenons dignement notre rang parmi tous les grouiie- inents si nombreux qui existent aujourd'hui entre les naturalistes de France et de l'Étranger; le volume et l'inqiortance de nos publications grandissent d'une façon satisfaisante, je dirai même incjuiétante, car les manuscrits s'accumulent rapidement dans nos carions en progres- sion géomélriipie. tandis (]ue nos ressources suivent lentement luie |)rogression arithméli(|uc et nous a\ous graiid'peine à maintenir W i Supplêmenl nu Bulletin n.° 4. frngih^ équilibre de nos ijudgets. (^est I;t le point noir (jue je souliai- tcniis voir disp;iniitre de notre horizon d'ailleurs sans nuages. Faites donc des économies, nous diront les gens sérieux. Fort bien. Mais sur quel chapitre? Grâce au dévouement et à l'admirable désin- li'ressement de ceux qui veulent bien accepter la lourde charge de g('rer nos intérêts : secrétaire, tri'sorier, Inbliothécaire-archiviste^ nous donnons à tous les gouvernements rexem})le, hélas ! trop peu suivi, d'un État sagement adniiuistri' sans qu'il en coùti' un sou aux contribuables. Notre siège social n'est pas un palais somptueux. Il est bien la maison idéale que rêvait Socrate, toujours pleine de vrais amis; mais il est aussi, comme la demeure du philosophe, d'une extrême exiguïté. L'aug- mentation si heureuse et si rapide de nos collections, l'accroissement normal et indispensable de notre bibliothèque, nous font prévoir comme luie menace trop prochaine le moment où, à l'exemple des Fourmis du genre Soleiiopsis, nous devrons creuser des galeries dans l'épaisseur des murailles pour y installer nos travailleurs! Pouvons-nous songer un instant à restreindre ni>s publications ? Ce serait à mon avis propter vitam vitài perdere cauxas. L'Abeille, si habile- ment dirigée par notre collègue Bedel, fournit un excellent débouché aux travaux des coléoptéristes. Le recueil subsiste par lui-même sans grever nos linances et même nous prête à l'occasion un généreux concours pour en combler les délicits momentanés. Sous peine de déchoir, nous ne pouvons diminui-r ni le texte, ni le nombre des planches de nos Annales, ol si notre liulletin devient chaque année plus volumineux, c'est une preuve de l'activité de nos collègues, de l'abondance et de la variété des travaux qu'ils poursuivent et aussi du besoin qu'ils éprouvent d'échanger et de discuter leurs idées. Enlin dans l'état actuel de la science, ave-c la productivité intensive qu'on constate dans les divers pays civilisés, il devient impossible sous peine de perdre le fruit de ses eiïorts de garder longtemps inédites les obser- vations qu'on a pu faire et c'est surtout à ce besoin de publicité rapide que répond merveilleusement notre journal bi-mensuel. Voilà qui est parfait, direz-vous. Mais devons-nous poiu' faire vivre notre Société entamer notre capital, imitant ainsi le seigneiu' Ugolin qui mangeait ses enfants pour leur conserver un père? Assurément non. Il est heureusement d'autres ressources sur lesquelles nous pouvons compter dans une mesure qui dépend plus ou moins de notre volonté. Oue les plus fortunés d'entre nous s'instituent les bienfaiteurs de notre Société et qu'ils n'aient pas la modestie exagérée d'attendre lidiiiinct iniHui'l. î pour cela If inonu'iil iiK'vilalilc (n'i nous devons cliaciin à noire tour aller ('[(ulier Tentomologie souterraine. N'y a-t-il pas douhle plaisir à voir fructifier le grain qu'on a semé? Essa\ons do grossir notre phalange. Attirons à nous les jeunes gens en les arrachant à la diversion bilatérale de la bicyclette et de la collec- tion de timhres-poste. L'étude de l'entomologie ne répond-elle pas de la l'acon la plus agréable, la plus intelligente et la plus profitable pour tous, à la double tendance de sportsman et de collectionneur (|ui existe au fond de toute âme bien née. Et plus tard, au milieu des diflicultés et des chagrins de la vie, ils nous béniront, j'ensuis sûr, ceux fjue nous aurons amenés à partager les plaisirs et les consolations dont abonde notre science. Adressons-nous aussi à ce public intermédiaire entre les scientistes et les profanes, public si bien représenté en Angleterre et qui consti- tue la force des sociétés savantes chez nos voisins d'outre-Manche. Ils ne manquent pas non plus parmi nous ces hommes amis de Ui vertu plutôt que vertueux, capables de s'intéresser aux progrès d'une science qu'ils entrevoient et qu'ils admirent sans avoir le temps de la cultiver assidûment. N(^ pouvons-nous compter également sur le concoiu's de nos grands agriculteurs qui, si fréquemment, ont besoin des indications de l'ento- mologie? Sans doute ils no savent pas assez que les solutions ré- clamées avec tant d'impatience lorsqu'un fléau vient frapper leurs champs ne peuvent être obtenues, le plus sou\ent, qu'au prix de lon- gues et patientes recherches. Oue de fois n'ai-je pas entendu tel ou tel de nos riches cultivateurs du Nord me dire:« Ah! je donnerais volon- tiers cent mille francs à qui me fournirait le moyen infaillible de me débarrasser du Silphe opaque ou du Nématode de la betterave. » Ces JjeauN. élans de générosité sont périodiques, mais ils ne durent guère. Il faudrait endiguer le torrent et obtenir au moins que les intéressés itous (lideiit II les aider, ne fût-ce qu'en s'inscrivant comme mt>mbres à \ie de notre Société. Vous le voyez, mes chers Collègues, notre avenir est entre vos mains. Comme je vous le (iisais, il y a quelques années, nous sommes oOO, nous devrions être mille, dans un an, si chacun prenait la peine pendant ces douze mois de faire une seule recrue. Nous avons tous une foi commune, la science. Agissons comme des apôtres et, par une propagande incessante, faisons connaître ce que nous sommes et ce (jue nous voulons devenir. Ne travaillons pas uniquement à notre œuvre ésotérique. Montrons 4 Sniijilcmrni au Bulletin w 1. à tous CL' (iiic ccltr anivro ronfeniic (riitilitc' sociale el dans quollo largo mt'siirc cllt' [X'iit concourir à la richesse et a la gloire de uotre pays. Je sons qu'en parlant ainsi je no lais d'ailleurs (pie répondre à vos aspirations et traduire voti'e ponséo à tous. Je suis encore plus sûr d'être ^ otro interprète en levant mon verre à la prospérité do la Société entoniologique de France et en 1ju\ anl à celui (jui on est la vivante porsonnilication et que nous avons le Iton- heur de voir assis à nos côtés, notre vaillant Président d'honneur. M. Fairmaire. De chaleureux applaudissements accueillent les [larolos de M. (iiarrt. — M. A. Lévoillé porte la santé dos membres de province (pii sont A onus prendre part aux ti'avaux du Congrès et à son banquet. — M. J. 13 0 urgeo i s, quoique Alsacien, se considérant comme provin- cial (le France, répond au toasl de M. Lé veillé, et lève son verre en l'honneur de notre excellent arciiivisto, le plus ancien fonctionnaire de la Société. — M. Pic [)orte un toast aux membres parisiens de la Société el débite une poésie pleine d'humour. — M. H. Gadeau do Kerville apporte à la Société onlomologi(iue do Franco le salut respectueux et cordial de la Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen et dit un charmant sonnet dont il est l'auteur : Les Hyménoptères. — M. Cb. Alluaud boit à M. le Professeur A. (Jiard. — M. P. Lesne propose la santé de nos collègues MM. G. -A. Hae r el J. Kiinckel d'Horculais qui poursuivent dos travaux et recher- ches scientifiques dans l'Amérique du Sud. — M. Ern. Olivier demande un ban en l'honneur do MM. B. Dongé et Ph. G r ou v elle, organisateurs du banquet. — M. A. Fauvel, à la demande générale, récite une pièce do \ors, [)leine de fines allusions à des événements récents, et intitulée : Lai'jues de Ciorodile. TYPOGRAI'HIE FIKMIX-DIDOT ET C STATUTS & REGLEMENT DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANGE Nota. — Les articles des Statuts, intercalés clans le présent Règlement sont impi-imés en caractères ilaliquca. CHAPITRE 1". Coustitiifîoii ii Conseil et tien Commisiiioiis. Art. 28. — Le Conseil est chargé d'étudier les questions adminis- tratives qui lui sont soumises. Il les examine et fait en séance un rap- port, sur les conclusions duquel la Société prend une décision. Art. 29. — Le Conseil est spécialement chargé de la vérification des comptes du Trésorier. Il résume dans un rapport motivé, présenté à la Société dans la deuxième séance de l'année, ses observations sur la gestion de ce fonctionnaire. Art. 30. — Une Commission dite Commission de Publication est nommée tous les ans pour examiner les Mémoires présentés, et choisir parmi eux ceux dont elle juge opportun de proposer l'impression à la Société. Cette Commission se compose des Membres titulaires du Bureau et de cinq Membres résidants élus au scrutin de liste et à la majorité rela- tive des sufTrages; ces cinq Membres ne peuvent être élus deux an- nées de suite. DE LA Société entomologique de France. 7 Art. 31. — Une Commission dito Conniiission de lu Bihliolhî'qup ost chargée do formuler les propositions concernant l'emploi des fonds af- fectés à raccroissemont de la Bibliothèque. Celte Commission se compose des Membres titulaires du Bureau et de trois Membres nommés suivant les formes adoptées pour la Com- mission de Publication. Ces trois Membres sont rééligibles. Art. 3:2. — Une Commission dite Coiiwiission des CoUeclions est chargée de veiller à la conservation et à l'entretien des collections de la Société. Celte Commission, nommée pour trois ans, est composée de sept membres élus au scrutin de liste et à la majorité relative des suffrages; ces sept membres sont rééligibles. La Commission des Collections dispose des sommes affectées aux collections; elle doit présenter tous les ans, à la séance du Congrès, un rapport sur l'étal des collections et sa gestion pendant l'année écoulée. CHAPITRE V. OiMires des séances. Travaux. Art. 33. — La Société tient ses séances habituelles et ses assemblées générales a Paris. Elle pourra tenir des séances extraordinaires sur un des jmints de la France qui aura été préalablement déterminé. Un bureau sera spécialement organisé par les Membres présents ii ces réunions. (Art. 9 des Statuts.) Les séances ordinaires de la Société ont lieu, à 8 heures 1/2 précises du soir, les deuxième et quatrième mercredi de chaque mois. Il n'y a pas de séances en août et septembre. Art. 34. — Les travaux de chaque séance ont lieu dans l'ordre sui- vant : 1° Lecture du procès-verbal de la séance précédente ; 2° Lecture do la correspondance ; 3° Présentation des ouvrages oHerts; 4'^ Rapports divers ; o" Propositions diverses et présentation de Membres nouveaux; 8 Statlts et Rkglemenï 6" Dépôt dos travaux écrit s: 7" Communications Terbalcs. Les Communications écrites ou verbales sont faites par ordre d'in- scription ('). Le Secrétaire n'inscrit au Bulletin que les Communications sur les- quelles il lui a été remis séance tenante une note détaillée. La remise de cette note n'implique aucim droit d'impression intégrale ; elle est fournie à Litre de simple renseignement (-). Art. 35. — Toute décision (sauf pour la nomination des Membres honoraires et le vote du Prix J. Dollfus) est prise par assis et levé, à moins que le scrutin secret ne soit demandé par cin(i Membres. Art. 3G. — Toute prcqjosition tendant à modifier le Règlement doit être écrite, signée par son auteur et déposée en séance entre les mains du Président qui, si elle est prise en considération, la renvoie à l'exa- men du Conseil. Le Conseil entend l'auteur de la proposition et fait mi rapport dans la séance suivante. Les conclusions du rapi)ort et la proposition elle- même sont imprimées dans le Bullctni, et la discussion renvoyée à un mois à dater du jour où le rapport a été déposé. Il est procédé en- suite au vote dans la forme ordinaire. Art. 37 , — Lors du décès d'un Sociétaire, le Bureau peut désigner un Membre pour faire une notice nécrologique. Art. 38. — Toute discussion étrangère aux Sciences naturelles esl formellement interdite. Art. 31*. — Tout Membre résidant ou non, lorsqu'il assiste aux séances, peut prendre part aux délibérations et aux votes. (1) Les membres désirant faire ties communications ou déposer des travaux écrits sont priés d'en donner les titres au Secrétaire au commencement de la séance. (2) Les manuscrits doivent être écrits très lisiblement et seulement au recto des pa^es. Ils doivent élre disposés dans la forme en usage dans les publica- tions de la Société et ne porter d'autres indications typographiques que les signes conventionnels adoptés par l'imprimerie de la Société. (Voir page 2 de la couverture du présent Règlement.) Les manuscrits ne remplissant i)as ces conditions seraient retournés à leurs auteurs pour être modifiés. Ces dispositions s'appliquent également aux travaux écrits déposés pour les Annales. DE LA Société entomologioue de France. 9 Toutefois, les Membres fnmrais ont seuls le droit de vote en matière administratire. (Art. 3 dos Statuts, s^ 2.) Art. 40. — Tout Membre peut amener aux séances une ou deux personnes étrangères à la Société; il doit, en arrivant, les présenter au Président. Art. 41. — Le Comité secret est de droit lorsqu'il est réclamé par cinq Membres au moins. Dans ce cas, le procès-verbal doit mentionner : i" la demande de Comité secret; 2" l'énoncé de la question qui a été traitée; et 3'^ le résultat du vote qui a pu intervenir. CHAPITRE VI. Des Publications de la Société. Art. 42. — Les publications de la Société comprennent : 1" Les publications régulières : I. Le Bulletin de la Société entomoloyique de France, paraissant deux fois par mois (août et septembre exceptés). II. Les Annales de la Société entomologique de France, paraissant par fascicules trimestriels. 2" Les publications exceptionnelles : I. UAheille, journal d'Entomologie. II. Les Tables générales des Annales et du Bulletin. m. Les monographies, faunes, catalogues ou autres publications , que la Société pourrait entreprendre en dehors de ses publica- tions réguUères. Art. 43. — Le Bulletin contient le procès-verbal de la séance qu'il concerne, avec mention du nom du Président, du nom des Membres non résidants et des Savants étrangers qui ont assisté à la réunion. Il renferme également un Bulletin bibliographique. Art. 44. — Chaque Membre n'a drtùt, par séance, qu'à deux pages d'impression au maximum dans le Bulletin. Les descriptions isolées n'y étant admises qu'à litre exceptionnel et seulement lorsqu'un intérêt d'actualité s'y rattache, chaque Membre ne pourra faire insérer au Bulletin plus de douze descriptions par an. 10 Statuts et Rkglemem- Toute communication excédant les limites précédentes sera renvoyée d'office à la Commission de publication et réservée aux Annales, à moins que l'auteur ne déclare par écrit, en remettant son manuscrit, qu'il s'engage à payer les frais supplémentaires ('). Toutefois, dans ces conditions, l'ensemble d'une communication ne pourra excéder quatre pages d'impression en tout {^) Art. 45. — Lorque les communications comportent des ligures dans le texte, les auteurs sont tenus de faire parvenir leurs dessins (^), au Secrétaire, quatre jours au moins avant la séance où la communi- cation doit être faite: faute de quoi, la publication pourra être renvoyée au BuUetin de la séance suivante. Les clichés sont exécutés par la Société aux frais des auteurs. Art. 46. — Le Secrétaire fait parvenir aux auteurs une épreuve qui doit lui être retournée dans les trois jours de la réception; passé ce délai, il ne peut être tenu compte des corrections. Les corrections ne doivent entraîner aucune surcharge ni' aucun remaniement du texte. Art. 47. — Les auteurs qui désirent des tirés à part de leurs com- munications insérées au Bulletin doivent en mentionner le nombre à l'avance sur le manuscrit. Ce nombre ne peut être inlérieur à vingt-cinq exemplaires; le prix de chaque exemplaire (titre et cou- verture compris) est de dix centimes. Les tirés à part sont retirés au siège social, sinon ils sont expédiés contre remboursement. Art. 48. — L'énoncé des mentions et propositions diverses au cours des discussions, les rapports officiels réguhersou extraordinaires restent en dehors du droit d'insertion tel qu'il est établi à l'article 44. En outre, tout Membre mis en cause conserve, en dehors de son droit (1) Le prix de chaque page ou fraclioii de page est de (> francs. (2) Par exception, dans le numéro da Bullelin du Congrès, chaque membre a droit gratuitement à quatre pages d'impression, et peut obtenir quatre pages supplémentaires en les payant au prix indiqué ci-dessus, ce qui porte à huit le nombre total des pages accordées. Les communications devant être imprimées dans le Bullelin du Congrès sont soumises à l'examen de la Commission de Publication. (,3) Les dessins doivent être exécutés de façon à pouvoir être reproduits directement par les procédés phototypographiques. DE LA Société entomologiqi'e de Fhance. 11 d'impression ordinaire, un droit de réponse qui ne peut excéder les dimensions de la communication qui l'a provoquée. ART. 49. — Le Bulletin est distriliiié aux Membres ayant payé leur cotisation de Tannée précédente. Art. 50. — Les Annales se composent des Mémoires et Travaux présentés par les Membres de la Société. La Société, quatre fois par an, est appelée à voter la composition des fascicules trimestriels sur une liste dressée à cet effet par la Commission de Publication. Les mémoires seront insérés, autant que possible, dans l'ordre de dépôt; toutefois, la Société se réserve le droit absolu de fixer l'ordre do ses publications. Art. 51. — Lp.s Annales que lu Société publie sont di'livvéeii gratuite- ment il tous les Membres de la Société. (Art. 11 des Statuts.) Elles ne sont envoyées qu'aux Membres ayant payé l'année en cours. Art. 52. — Aucun travail ne peut être imprimé dans les Annales, s'il n'a été préalablement déposé en séance. Art. 53. — Les auteurs ne jiourront, une fois leur manuscrit livré à l'impression, faire aucun cliangement sans être engagés par ce fait à payer les frais de composition nouvelle et de remaniements qui en se- ront la conséquence. Art. 54. — La Société peut autoriser l'impression d'un manuscrit dont les dimensions dépasseraient la quotité proposée par la Commission de Publication et adoptée par la Société, pourvu que l'auteur s'engage à payer les frais de l'excédent. Ce supplément d'impression, tout à l'a- vantage des Annales, ne peut en aucun cas porter préjudice aux au- teurs dont les manuscrits sont en portefeuille. Art. 55. — Les auteurs des Mémoires publiés dans les Annales ont droit, à titre gratuit, à un tirage à part de ving-cinq exemplaires (texte et planches noires). Un tirage plus considérable peut être accordé, mais aux frais des auteurs ('). (1) Le prix des tirés à part est de dix centimes par feuille ou fraction de feuille d'impression (sans aucun changement), de dix centimes par planche noire et de cinquante centimes par planclie coloriée. Toute demande de tirage suppiémenlalre doit être adressée, au Secrétaire de la Société, en même temps que le manuscrit. 12 Statuts et Rkolement Aht. 5(5. — Les opinions émises dans les Annales et le Bulletin sont entièrement propres à leurs auteurs; la Société n'tmtend aucunement en assumer la responsabilité. Airr. o7. — La Société peut faire paraître dans les jUinales ou à part des publications exceptionnelles. Le Conseil et la Commission de Publication devront, préalablement à toute décision, faire connaître leur avis à ce sujet dans des rapports motivés et séparés. Ces rapports devront être imprimés au Bulletin un mois avant (juMl ne soit procédé au vote. CHAPITRE VIL Oes propriétés, revenus et tlépeiisics de la Société. Art. o8. — La Société établit annuellement le budr/et de ses dépenses. (Art. 12 des Statuts.) Art. 59. — Les délibérations relatives ii des aliénations, acquisitions ou échanges d'immeubles, et ti l'acceptation de dons et legs, sont subor- données it rautorisation du Gouvernement. (Art. 14 des Statuts.) Art. ()0. — Les ressources de la Société se composent : l" Du revenu des biens et valeurs appartenant it la Société; "2" De la cotisation annuelle îles Membres, montant ii 24 francs: S" Du rachat de ladite cotisation par le payement d'une somme de 301) francs, en conformité du § 2 de rarticle 10 des Statuts. (Art. 9 du Règlement.) 4° Du produit de la vente des publications ; o° Des dons et legs qu'elle est autorisée ii recueillir ; 6" Des subventions qui peuvent lui être accordées par l'État. (Art. lo des Statuts.) 7° Des sommes payées annuellement par les Assistants. Art. 61. — Les fonds libres sont placés sur l'État ou sur valeurs garanties par l'État. (Art. 16 des Statuts.) Art. 62. — Le Tr«'sorier doit chaque année, à l'époque de la reddi- tion de ses comptes, soumettre au Président les titres appartenant à la Société et dont il est dépositaire conformément au S 2 de l'article 24. \)E LA SOCIKTK K.NTOMOt.OfllOlK l)i; FlIANCK. 13 Los iiniTK'ros de ces titres noiiiiiiatifs on an iioriciir doivoiit être ins- crits sur un registre spécial dont le Président reste dépositaire, et qu'il doit IransnQcttre à son successeur. La Société peut, |tar une décision spéri;dc, d(''c|iarf,'er le Trésorier de la f,^arde de ces \aleurs et les confier soit au l'n'-sidcnt, soit à tout autre Membre du Hureau désigné à cet eiïel. Klle peut aussi, en pareil cas, en faire le dépôt réjj^ulier à la liariquc de France. Art. 03. — La rente perpétuelle de {rais ri-uls francs mise a la dis- position de la Société' par M. Jean Dollfus, pour |)erpétuer le souve- nir de son fils, Krn<'Sl Dollfus, décédé- Membre de la Société, est afîectée à la fondation d'un i'rix annuel de pareille somme qui est appelé l'ri.T J. Dollfus. Ce Prix sera décerné conformément aux décisions spéciales prises dans la séance du 10 mars 1S7."> ('), sauf la modification suivante : Tous les Membres français, résidants ou non, seront appelés à voter (l) Extraits des décisions relatives au Prix Dollfus (Annales 187."), [>. xi.vni •lu Bulletin) -. Le Prix sera di'cerné à fauteur d'un travail enloinolof^iquc ini|nitn<', n-digé en français, se rapportant a l'une des branches de i'Iiisloire naturelle des Ani- maux .Vrticulés et plus spécialeinenl à ceux de la classe des Insectes, il devra être appliqué soit à tout travail général ou spécial nouveau, soit à une partie nouvelle de travail en cours de publifalion, ou à une nouvelle édition d'ou- vrage comportant des améliorations reconnues; mais ces travaux devront être puldiés postérieurement à lépoque où le dernier I'rix aura été décerné. Le Prix, qui pourra être [lartagé, s'a|t[iliquera jiailiculierement au travail qui, par sa valeur scientifique et Non \>i\x de vente, conviendra le ndeux à liristruclion des déijutantsen Entomologie. Dans le cas où, faute de concurrents, ou de travaux méritant uneiécom[)ense ou pour toute autre cause, le Prix ne pourrait élre décerné une prerrdere année, il sera reporté à l'année suivante, et réuni à l'annuité de cette seconde année. Si le fait se renouvelait pendant trois années successives, la Société déciderait de l'emploi des fonds, sans s'écarter des intentions du Donateur. La Société nommera, à la dernière séance de décendjre, au scrutin secret et à la majorité relative, une Commission de neuf membres, qui sont rééligibles. Cette Coinrrdssion sera chargée d'examiner les travaux pré.sentés par les auteurs ou désignés d'oflice par un meiid)rede la Société, cl établira une liste [tar ordre de mérite Après l'impression du rapport dans le linllelin, la Société, deux .séanc