mm ^iilliiiiliiiii»!™ i " liiii' iiii ^iiiiiiiiiiiiiii ■i mê^ m^ I illiiiill)!! ' "■Iliiil li m ; 1 ^liiîiii mmm illlpillilli ^ù, Và^¥-i: ^■ BULLETIN DELA SOCIÉTÉ E^TOUOLOGIOIE DE FRANCE l^^'i^H Article .jii dks Statuts et m' Règlement. — Les opinions omises dans le liullrtin sont entièrement propres à leurs auteurs; la Société n'entend aucunement en assumer la responsabilité. IVPOGRAPHIE FIlîMlN-DIDOT ET C"". — PAKI> BULLETIN DE LA r w SOCIETE ENTOMOLOGIOIE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION d'uTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Naiura maxime miranda in minimis. ANNÉE 1905 PARIS A.-U SIÈGE DE LA SOOIÉtÉ HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, Rue Serpente, 28 1905 ^ -J^' BL^i-£TIN DE Là r » SOCIETE E^TOMOLOGIQIE DK FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION d'uTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT d878 Natura maxime miranda in mini7nis. ANNEE 1905 PARIS AU SIÈGE IDE LA. SOCIÉTBI HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, Rue Serpente, 28 1903 AUG14U;U7 / Librairie de la Société entcmologique de France Hôtel des Sociétés savantes, rue Serpente, 28 La Société dispose des ouvrages suivants: (Le premier prix est pour les inenit)l'es de la Société, le deuxième pour les pcrsomies étrangères à la Société.) Annales de la Société entomologique de France, années 1843 à 1846 et 1859 à 1890 12 et 15 fr. Les années 1847, 1848, 1856 et 1858, dont il reste moins de 10 exemplaires 50 fr. Annales (années 1891 à 1903). 25 et 30 fr. Tables générales alphabétiques et analytiques des An- nales de la Société entomologique de France (1832- 1860), par A.-S. Paris 2 et 3 fr. T&hles générales des Annales de 1861 // 1880 inclusi- vement, ptxr E. Lefè\re 10 et 12 fr. Tables générales des Annales de 1881 à 1890 inclusi- vement, par E.LEFk\RE 7 50 et 10 fr. Bulletin de la Société entomologique de France (distinct des Annales depuis 1895) années 1895 à 1904, chaque . 18 fr. Bulletin (numéros isolés), chaque 1 et 1 fr. Bulletin, comptes rendus du Congrès (1 ou plus. N°*). 5 et 5 fr. • L'Abeille (série complète in-12,), vol. 1 à 27, 1864-1892. 150 et 175 fr. L'Abeille (série in-12) la plupart des volumes, chacun. 8 et 12 fr. L'Abeille (série in-8°) 1892-1900, prix de l'abonnement par volume (port compris) 10 et 12 fr. Faune des Coléoptères du bassin de la Seine, par L. Bedel : T. l. 1881 [Carnivora, Palpicornia) Épuisé T. V, 1889-1901 [Phytophaga] 8 et 10 fr. If fascicule seul 3 et 4 fr. 2« fascicule seul 5 et 6 fr. T. VI, 1885-1888 (R%jic/w/)/tora) 8 et 10 fr. 1^' fascicule seul 3 et 4 fr. 2*' fascicule seul . 5 et 6 fr. Catalogue raisonné des Coléoptères du Nord de V Afrique, par Louis Bedel, t, I, l'='' fasc, pp. 1-208, in-8^ 1895-1900 10 et 12 fr. -ïi EXTRAITS DE L'ABEILLE ^ Catalogue syn. et géogr. des Coléoptères de CAnc. Monde: Europe et contrées limitrophes en Afrique et en Asie, par S. DE Marseul, 1889, in-12, 1vol. rel. .... 3 et 4 fr. Catalogue étiquettes, pour coW^ciïom 8 et 12 fr. Catalogus Coleopteroruni EUropœ et confinium, iSQQ, in-12. 0 fr". oO Id. avec Index [Suppl. au Catalogus), 1877, in-12. 1 fr. 25 Les Entomologistes et leurs écrits, par de Màrseul, in-12. 8 et 10 fr. Étude sur les Malachides d'Europe et du bassin de la Médi- terranée, par Peyron, 1877, in-12. . 4 et 5 fr. Mylabrides d'Europe [Monogr. des), par S. de Mârseul. 1870, in-12. 2 pi. : — Noires. 4 et 5 \<\ — Coloriées 5 et 6 l'r . Silphides [Précis des genres et espèces des), par S. de Mar- seul, 1884, in-12. 3 et 4 ii Tableaux synoptiques des Paussides, Clavigérides, Pséla- phides et Scydménides,pSir Reitter (trad. E. Leprieur), 1883, in-12 3 et 4 : . t BULLETIN SOCIETE E]SrTO]y:OLOGHQXJE JDE FRANCE MEMBRES DU BUREAU POUR 190o Président MM. A. Léveillé. Vice-Président P. Marchal. Secrétaire P. Chabanaud. !«'' Secrétaire adjoint Pu. Grouvelle. 2« Secrétaire adjoint M. Rover. Trésorier Ch. Lahaussois. Archiviste- Bibliothécaire M. Maindron. Arrhiviste- Bibliothécaire adjoint. J. Magmx. CONSEIL MM. E.-L. Bouvier, — E. Dongé, — F. HexXNeguy {Membres res- tants)] — A. Grouvelle, — P. Mabille, — L. Viard [Membres nou- veaux); — el les Membres titulaires du Bureau. COMMISSION DE PUBLICATION MM. Ch. Alllaud, — A. Giard, — A. Millot, — G. -A. Poijade, — E. Simon, — et les Membres titulaires du Bureau. COMMISSION DE LA BIBLIOTHÈQUE MM. L. Bedel. — J. DE JoANNis, — G. -A. Poujade, — et les Membres titulaires du Bureau. COMMISSION DU PRIX DOLLFUS MM. R. DU BuYssOiN", — A. Champenois, — J. de Gaulle, — J. de JOANNIS, — A. LÉVEILLÉ, — P. LeSNE, — J. MaGNIN, — M. ROYER. — E. Simon. Bull. Soc. ent. Fr., 1905. N» 1. Bulletin de la Soriété enlomologique de Frmve. séance «lu I I janvier 1905. Pit'sid.iifc (le M. P. MAlilLLK. Après la lecture et Tadoplioii du procès-verbal de la séance précé- dente. M. P. Ma bille, Président de 19U4, prononce l'allocution sui- vante : Messieurs et cliers (Collègues, Voici l'année finie, et avec elle la liaute charge dont vous avez bien voulu m'honorer. Appelé par vt>s sulfrages pour la tnàsième fois à présider vos séances, j'ai élé témoin des liens si solides qui nous unissent tous, de l'ardeur (jui nous anime et nous soutient pour re- culer les limites de la Science et découvrir ses secrets. En quittant ce fauteuil, qu'il me soit permis de vous remercier de la sympathie que j'ai rencontrée chez vous tdus et qui m'a été précieuse. Nous avons vécu pendant cette année dans une harmonie parfaite : c'est là un avantage inestimable et qui est dû à l'heureuse inilucnce de la Science, que nous cultivons tous ; elle semble exclu,re de son domaine les causes multiples qui, partout ailleurs, aigrissent les carac- tères, divisent les esprits et refroidissent les relations, (iràces en soient rendues à l'Entomologie! Cette harmonie s'est afiirmée dans notre Banquet annuel, qui a été l'un des plus brillants et qui rapproche si agréablement les membres de la Pr(»vince de ceux de Paris. Je ne vous dirai, Messieurs, que |)eu de mots sur l'état de notre So- ciété. Il est aussi prospère (]ue nous pouvons le désirer. Ce n'est pas que nous n'ayons été atteints au cours de l'année par des pertes sen- sibles et qui laissent parmi nous des vides difficiles à combler : çiais il nous les faut considérer comme les conséquences inévitables de la condition humaine, et le vrai remède à ces catastrophes brutales (lui privent la Science d'une lumière et h'S débutants de guides excellents, c'est d'encourager encore plus vivement les jeunes vocations qui nais- sent autCHir de nous et qui remi)laceronl avec le temps ceux que nous perdons. Au point de vue matériel, les aiïaires de notre Société sont dans une situation (pii doit nous satisfaire. Deux legs sont tout près d'être re- cueillis; seules les lenteurs dues aux htrmahtés en retardent la récep- tion; l'un d'eux pourra, comme vous le savez, servir à instituer un prix bien capable de stimuler l'ardeur des observateurs et à provo(|uer des études qui feront honneiu' à notre SociiUé. Nous garderons un Séance du [[janvier [90o. 3 souvenir reconnaissant à ces collègues dévoués, qui compteront parmi nos bienfaiteurs. Je ne vous parlerai pas de notre situation financière : elle est assu- rément telle que nous devons nous en contenter; d'ailleurs, le compte rendu que vous soumettra notre excellent et dévoué Trésorier vous en convaincra mieux que mes paroles ne sauraient le faire. Les cahiers de nos Annales ne paraissent pas encore d'une ma- nière conforme aux divisions de l'année. J'avais exjjrimé le vœu, il y a un an, que les circonstances permettraient cette réforme, mais il faut reconnaître qu'elles ont été telles que, malgré le zèle, je dirai plus, malgré le dévoûment à toute épreuve du Secrétariat, elle n'a pu être réalisée : nous pouvons l'attendre du temps et de la bonne volonté si connue de nos excellents collaborateurs. Mais c'est un véritable plaisir pour moi de remettre le carnet aux mains d'un ancien camarade d'excursions et dont le dévouement à notre Société est au-dessus de tout éloge. M. A. Léveillé, Président de 1903, succède à M. P. Ma bille, au fauteuil présidentiel, et s'adresse à la Société en ces termes : Mes chers Collègues, Lorsque, l'an passé, vous m'avez appelé à la Vice-Présidence, par un vote que vous avez confirmé, il y a quinze jours, je ne pouvais guère me méprendre, et je ne me suis pas mépris, sur les raisons, toutes de sentiment, qui vous ont déterminés à me conférer le grand honneur de vous présider aujourd'hui. Mes titres scientifiques à une semblable distinction sont assez va- gues, et ce n'est certes pas l'entomologiste que vous avez prétendu récompenser. Les maigres travaux qui ont paru sous ma signature dans les Annales ou ailleurs ne sont vraiment pas d'une importance telle, qu'ils dussent mériter les hautes fonctions présidentielles. Les motifs (lui vous ont fait agir sont d'un autre ordre, mes chers Collègues, vous avez voulu donner à votre très ancien confrère, à votre vieux Bibliothécaire, une marque de sympathie, je dirai presque d'affection, à laquelle, croyez-le bien, je suis profondément sensible. Vous pouviez certainement choisir un plus savant, vous n'aviez que l'embarras du choix et la recherche n'en eût été ni longue ni difficile; mais je puis affirmer sans fausse modestie que vous n'auriez pu en trouver de plus dévoué aux intérêts de notre vieille Société. 4 IhilIHiii (h' 1(1 Soriéir cntomologique de France. Si je ne puis rolc\f'r la louclion que vous m'avez confiée par une valeur scienlifique réelle, surloul placé, comme je le suis, entre les maîtres qui m'ont précédé au fauteuil et celui qui doit m'y succéder, je compte sur vous pour suppléer à mon insulTisance personnelle : déposez sur le bureau de nombreux et importants travaux, comme celui actuellement en cours de publication, dû à la plume savante de notre collègue et ami Raîfray ; comblez, grâce à une acli\e propa- gande, les vides troj) nombreux causés par la mort ou par de regret- tables démissions, et IDOo n'aura rien à envier à ses devancières : le Président n'aura nul droit de s'en enorgueillir, mais il s'en applaudira avec une légitime satisfaction. Après le discours éloquent que vous venez d'entendre, au(iuel mon savant prédécesseur nous a dès longtemps accoutumés, je crois pru- dent de m'arrèter; je m'exposerais à des redites inutiles et à un re doutable parallèle, aussi vous proposerai-je de reprendre l'ordre du jour. Mais auparavant, permettez-moi d'être votre interprète a tous en priant M. Mabille d'agréer nos plus chaleureux remerciements pour le dévouement absolu dont il nous a donné tant de preuves, malgré le deuil cruel qui l'a frappé si brusquement, et malgré son éloigne- ment de Paris. J'ose esiX'rer que, grâce à l'oldigeanl concours des Membres du Bu- reau, dont la bonne volonté et la complaisance me sont connues de longue date, grâce surtout à une indulgence sur laquelle je crois pou- voir compter, vous n'aurez pas trop à regretter la confiance qu'il vous a plu de m'accorder. La Société accueille les discours de MM. P. Mabille et A. Lé veillé par de chaleureux et unanimes applaudissements. Correspondance. — MM. A. Méquignon et Maurice Pic se sont fait inscrire comme devant prendre part au Congrès et au Banquet commémoratif de 190o. Changement d'adresse. — M. G. (iianelli, Rivoli, près Turin (Italie). Admission. — Naturhistorisches Muséum (D'' L. Reh, bibliothé- caire), Hambourg (Allemagne). Exposition internationale de Liège. — Comme suite à la circu- laire officielle dont il avait été donné lecture à la séance du 28 dé- Séance du 11 janvier 1906. o ccmbre 1904, la Société, sur la proposition de son Président, dé- cide d'envoyer les volumes des années 1901, 1902 et 1903 des Aniuiles et du BiiUetiii à ITiKposition internationale qui doit s'ouvrir à Liège, en 190o. Budget. — .M. Cil. Lahaussois, Trésorier, donne lecture de S(in ra[)port tinancier pour l'exercice 1904. EXERCICE 1904 RECETTES En caisse au 31 décembre 1903 6.o33 fr. 91 c. Cotisations 8.08:2 oO Tirages à part 111 7.ï Vente des Annale.s et du Bulletin 71 90 Abonnements aux Annales et au Bulletin 32() » Faune B e d e 1 o3 » Tables 7 oO Subvention du Ministère de l'Instruction publitiue. . . oOO » Annonces , 81 28 Vente d'ouvrages divers lo 47 Revenus. . . 3.")98 3o Exonérations de cinq sociétaires 1.499 90 Versements à valoir sur exonérations 433 90 Total des recettes 21.30o fr. 4(5 c. DEPENSES L(>\ er, impôts, assurance 2.1 74 fr. 12 c. Frais d'impression des Annales et du Bulletin.. ...... 0 021 22 Planches et gravures 1 .645 80 Frais d'envois 628 88 Administration et correspondance 713 o'S Bibliothèque (achats , abonnements, reliures) 624 20 Traitement de l'agent 800 » Achat de 4 oitligalions Ouest 3 0 0 anciennes 1.784 » Divers '. 'Ti8 Oo Total des dépenses Io.049 fr. 82 c. G Bulletin de la Société entomologique de France. BALANCE Recettes 21.3(lo fr. 46 c. Dépenses 15.040 82 En caisse au 31 décembre 1904 ().2oo fr. 64 e. COMPTE DU JUUHNAL L'ABEILLE RECETTES En caisse au 31 décembre li;03 248 2o c. Abonnements 48 » Vente d'ouvrages 17 » Total des recettes 313 2o c. DÉPENSES Impression 240 fr. 70 c. Correspondance , envois , divers 16 oO Total des dépenses 2o7 fr. 20 c. ISALANCE Recettes 313 fr. 2o c. Dépenses 2o7 fr. 20 c. En caisse au 31 décembre 1904 56 fr. Oo c. CAISSE DES COLLECTIONS En caisse au 31 décembre 1904 138 fr. 65 c. AVOIR DE LA SOCIÉTÉ l'ORTEFEUILLE 903 francs de rente française 3 0,0 (cours 97 fr. 70). 29.407 fr. 70 c. 191 obligations Ouest 3 0 0 anciennes [dont deux acbe- lées avec les fonds de LWheillc], (cours 453 fr. 50). 86.618 50 Cainlai au 31 décembre 1904 116.026fr. 20 c. Séance du II janvier 19(Ki. 7 La SociiH('', aux termes des articles 26 et 29 de ses Statuts et de son Règlement, renvoie J'examen des comptes du Trésorier à son Conseil qui lui présentera un rapport à la réunion générale du 22 lévrier. Communications. Description d'un Stemotomis nouveau [Col.] de Mohéll (Comores) par Ed. Fleuïialx. Stemotomis Pupieri, n. sp. — Long. : ;J3-36 mill. — Noir bril- lant; base du pronoliun bordé d'un duvet court et serré, d'un rouge vermillon, formant une bande marginale; élylres avec une bande trans- versale, au premier tiers, d'un léger duvet gris, à peine apparente, in- ((MTompue à la deuxième côte du coté de la suture, et une grande lâche d'un vert très clair occupant toute la partie médiane postérieure sans loucher les bords latéraux, accompagnée de chaque côté d'une petite tache gris clair. Tète sillonnée au milieu et impressionnée entre les antennes. Front plan, rugueux. Labre transversal, frangé de |ioils jaunes en avant. Mandiliules rugueuses en dehors, lisses en dedans; épines défensives anjuées dehaulen bas. Antennes noires, beauc(Uip |)lus longues que le corps. Pronotum épineux sur les côtés, ridé transversalement en ar- rière. Écusson court, triangulaire. Élytres très atténués en arrière, ru- gueusement ponctués, mar(|ués de trois côtes saillantes, quehpiefois elfacées en partie, plus visiijles postérieurement; la première près de la suture; épaules armées d'uue forte crête dentelée. Dessous noir avec les hanches postérieures et les bords latéraux des segments abdomi- naux couverts d'un duvet vert clair. Pattes longues; tarses garnis d'un duvet jaune roux ou grisâtre. Djouma Dougna, Mohéli (Pupier). Voisin de St. Lerassori Fuir m., delà Grande Comore, qui a le pro- notum entièrement noir et les. élytres d'un gris cendré sur presque toute la surface; et de S7. Thomsoiii Buq., dont le pronotum est mar. que au oiilieu d'une bande rouge et postérieurement d'une bande blan- châtre, les élytres granulés sauf au sommet. 8 Bulletin de la Société entomologique rie France. Appartient, avec les deux espèces ci-dessus, au sous-genre Ultiole- miir Tlioms., caractérisé par l'appendice prosternai bicorne. Vit sur un Ficus très commun aux Comores, appelé par les indigènes « Mouhy », à la Grande Comore, et « Mliouyou )),a Anjouan et à Mo- liéli. D'après M. Pupier, on découvre difficilement l'insecte surl'arbre, mais, dès qu'on l'abat et qu'on tronçonne les grosses branches, il y vient se poser. Ce Ficus coupé répand une odeur très forte, en même temps qu'une sève rouge-brun se dégage des meurtrissures et se lige eugonmie. Il est probable que la femelle vient pondre dans la moelle mise à jour, à la façon dcVOitcideres (inipiitatnrFixh., (|ui coupe lui môme les bran- ches du Pois doux, à la (Guadeloupe. Trois Capsides nouveaux pour la faune française [Hém.J par O.-M. Reuter. En examinant une collection de Capsides appartenant au Muséum d'Histoire natiu'elle de Paris, j'en ai trou^ é trois non encore signalés de France : 1. S'iKOxNGïLocoms oBscuKLs Uamb. var. Oberthuri, nov. — In- ferne nigro-piceus, superne capitc, proiiolo, macula hasali trianyulari scutelli, claro fcre loto, corio wenihraiiaque fusco-nigris: certice niar- gine basnli medio angustius^ laterilnis late, pronoto limbo laterali utrin- t/ue, inierdum etiam macula indeterminala discoidali, corio basi limbo- que ad suturam clavi latins, limbo laterali exteriore ungustius xenisque- membranae grisescenti-luridis ; membrana macula pallida ad apicem cunei: antennis rost roque lotis nigris; pedibus nigresrenti-luridis, fe- moribns basi nigro-pireis, tarsis nigris Ç. Pyrénées-Orientales : Vernet-les-Bains. — Trois ex. trouvés, avec le type, par M. R. Obertliur. i. Pachyxyi'hus caesakkls Reut. — Pyrénées-Orientales: Vernet- les-Bains (M. R. Oberlliiir). Espèce connue seulement d'Espagne et de Portugal. ;{. Chlamydatus longirostris, n. sp. Sal brrcilcr nnilis, an- tcuitis pi'dibusqui' /laririniti-albidis, illis maris et fniiinac urticulo jirinio ferequc dimidiu basali sccundi uccnon coris el fcmoribus pos- ticis nigris, apicc femorum posticorum auguste flaricanti-albido, tibiis Séance du II janvier l9(Jo. 9 nigro-spinulosis, anleriorihus spinulix e punctis minutis, posticiî! spiiiU' lis e punctis sat magnis nascentibus, tarsis articulo ultimo fuscescente, Kiiguiculis nigris: capite basi pronoti paalo magis qunm lj5 angiis- tiore, verticc tcnuiter marginato oculo circiter 2/3 laiiore, fronte sub- (leplanain, chjpeo levissime prominente ; rostro ihciUudi vent ris (ittin- gente, nigro-piceo, articulis secundo et tertio pallide fUiventibus, primo apicem xyphi prosterni super ante ; antennis articulo secundo latitudine capitis circiter iji breviore, tertio secundo circiter IjS, quarto tertio fere lj3 breviore; pronoto latitudine basali duplo breviore; membrana Higrirante, sutura ad apicem cunei tenuiter hyalina et Clil. piilicarin Vall., fronte haud convexa, rostro longo, articulo secundo autenuurum etiam maris dimidio apicali flavente coxisque auterioribus lotis flavo- albidis divergens. — Long. : 1 4'o-2 mill. Hérault : Palavas. — Quatre ex. trouvés par Maurice iXoualhier. Sur quelques Hyménoptères d'Amérique par R. DU BuYssoN. PoLYBiA RUFicEPs Scliroltky. — Cette jolie Guêpe a été reprise par M. E.-R. Wagner dans la République Argentine, Chaco de Santiago del Estero, sur les bords du Rio Salado, à La Palisa, 2o kilomètres d'I- caùo. (Muséum d'Histoire naturelle de Paris, 1904.) P. occiDEXTALis OHv. var. diguetana, nov. — M. L. Uigiiel a rapporté des environs d'Oaxaca (Mexique) une variété noire de la P. occidentalis Oliv. Elle ditrère du type par sa taille plus grêle, son co- loris entièrement noir ou bien avec une légère marge blanchâtre sur le bord postérieur du 1" tergite abdominal. La ponctuation thoraciqiie esta peine visible, le thorax est plus étroit et l'abdomen plus allongé. — La longueur est la même. 9^(S- La nidilicaliou est semblable à celle, i)ien connue, du type. P. OCCIDENTALIS OHv. var. nigratella, nov. — Celte Aariété se dis- tingue de la précédente par la forme mijuste et large du thorax et de l'abdomen. Elle est enlièremenl n<>ire, et la ponctuation tlioraciipie csl très distincte. — Çv. Même longueur que le type. Mexique : en\ irons d'Oaxaca (L. Diguet, 1903, Muséum de Paris,. 10 liulklin (le 1(1, Suciclé enioiuoloijlqne de France. Alastor melânosoma Saiiss. — Brt'sil : Minas Geraes. environs de Passa Qualro, 1.000"' d'ail. (E.-R. Wagner. 1003, Muséum de Paris). Odynerus calaziâkus Sa lis s. — République Argentine : Jeano, bords du Rio Salado (E.-R. Wagner, 1004. Muséum de Paris). O. Wagneri, u. sp. — Corps de petite taille, subcylindrique, noir, avec le clypéus, les deux premiers articles anlennaires,les tibias anté- rieurs et le pronotum roux: le postécusson et la bordure apicale des deux premiers segments abdominaux jaunes. Tète épaisse, de la lar- geur du thorax; clypéus piriformo, allongé, rextrémité tronquée, le disque à grosso ponctuation coniluento dans le sens de la longueur et souvent taché de noir; une légère carène jaunâtre entre les an- tennes ; face convexe, à gros points très profonds, peu serrés ; le fond du sinus des yeux et une petite ligne au sommet externe de ceux-ci roussâtres; vertex élevé, avec deux petites crêtes entre les ocellt^s. Pronotum avec les angles antérieurs très saillants, à poinle arrondie; ponctuation thoracique grosse, profonde, peu serrée; postécusson nor- mal ; métathorax fortement creusé au milieu, les C(Més formant une arête assez vive; écaillettes jaunes, tachées de noirâtre; ailes hyalines, la cellule radiale enfumée. Abdomen à grosse ponctuation espacée : 1^'' segment large, fortement caréné transversalement dans la partie antérieure; 2*" segment très grand, ovale; base du 1" segment ventral assez brusquement élevé. — ç. Long. : 7-8 mill. République Argentim^ : environs d'icano, bords du Rio Salado (li- R. Wagner, 1904. Muséum de Paris). Cet Cuménide est dédié à M. Wagner, qui en a obtenu dix exem- plaires de galles de Ceriilnses ereniild Curlis. L'Hyménoplère utilise cette galle lorsqu'elle est vide; après y avoir déposé son œuf et les provisions de chenilles nécessaires à la nourriture de la larve, il bouche l'ouverture par un tampon de terre gâchée. Trimeria Buyssom Brèthes. — f^e mâle, resté inconnu, diiïère très peu de la femelle. Il a le clypéus entièrement blanc, ainsi que le de- vant du scape, le fond du sinus des yeux et un grand triangle entre les anlenii(!S. M. E.-R. Wagner a pris les deux sexes dans la République Argen- gentinc : Grand Chaco, sur les bords de Rio Tapenaga, et à La Palisa, près d'Icano (1903 et 1904, Muséum de Paris). Sai'Y(;a Blrmeisteri Gersl. — République Argentine : Ghaco de Santa Fé. Rio Las Garzas (E.-R. Wagner, 1903. Muséum de Paris). Séance du 11 jani-ier lOOo. 11 Sur la validité spécifique de deux Lépidoptères par R. Brown. . Je trouve, dans le Bulletin bibliographique du Bulletin, n" 18, de la Sociôlé, la mention (Revue russe d' Entomologie) d'une note do M. A. Jachontov, sur « la validité spécifique de Lycaena Coretas », et je m'empresse d'apporter à l'opinion de M. Jachontov l'appui de la mienne formée depuis de longues années déjà. C'est en juillet 1862 que, chassant en compagnie d'un collègue fort heureusement doué pour l'Histoire naturelle, mais qui malheureusement n'a pas persévéré dans cette étude, je fis connaissance avec ce Papillon. Nous le primes en nombre le long d'un petit ruisseau, au pied des coteaux calcaires qui bordent la rive droite de la Garonne, en amont de Bordeaux. Mou collègue et moi, nous le trouvâmes dilTérent de tout ce que nous avions \'u jusque-là et n'hésitâmes pas à le placer dan? nos cadres comme espèce distincte. Nous ne fûmes pas peu surpris lorsque, deux ou trois ans plus tard, nous fîmes la connaissance des amateurs bordelais, MM. Lambertie, Trimoulet, etc., d'apprendre qu'il n'était con- sidéré en haut lieu que comme simple variété de Lye.nena Amyiitds; mais, pour ma part, je n'ai jamais capitulé, ni perdu une occasion S(iit dans les comptes rendus d'excursions que je remettais, soit dans les discussions qui se produisaient parfois, de revendiquer son droit à l'autonomie spécilique. Je suis heureux de constater que M. Jachontov partage ma manière de voir qui était aussi, comme je l'ai dit plus haut, celle de mon regretté compagnon de chasse de 1862. Je profite de l'occasion pour parler d'une autre « espèce » ([ui. elle, avait complètement ^//.vyjc/rw du Catalogue Wocke et revient sur l'eau dans celui du D''Rcbel; je veux parler du Cnimbus disparellus ou Ancylolnmia disparella Hûbn. J'en ai pris cinci échantillons (quatre mâles et une femelle), en juillet 186o, aux environs de Bagnères-dc- Bigorre (Hautes-Pyrénées) et l'ai toujours, depuis ce temps-là, mise à la suite de nos espèces girondines [tentnculeWi et contritelUi) dont elle me semblait parfaitement distincte. Feu Wocke ne l'avait sans doute pas vue en nature. 12 Bidlptin de la Société entoinologique de France. Notes sur les mœurs et sur l'habitat du Platyparea pcec/iop^era Schrank eiàeVAgromyza de l'Asperge [Dll'T.J p;ir Pierre Lksne. An C(mrs de l'an dernier, nous avons eu ruccasion d'étudier di- verses particularités des mœurs du Trypélide de l'Asperge [Platypa- rea poecUoptera Schrank) et nous avons publié' une partie des résul- tats de nos observations dans le Bullelin de la Société nationale d'Ayriculturrdc France (année 1904, pp. 46(3 et 710) et dans le Bulletin de la Société de Biologie (année 1904, t. LVI, p. 1006). Nous croyons utile de résumer ici le contenu de ces notes en ajoutant quelques dé- tails complémentaires. Des turions babités par l'insecte avaient été recueillis en mars à Épinay-sur-Seine, et avaient été adressés à M. le professeur Bouvier qui voulut bien nous les conlier. Ces turions fournirent d'abondantes éclosions qui débutèrent le 12 avril et prirent tin seulement le 9 juin. Pendant toute cette période d'environ sept semaines l'accouplement et la ponte se poursuivirent sans intt^rruption, en sorte que la pu|)ation des larves issues des premières pontes était déjà effectuée lorsque les femelles tardivement écloses procédaient encore à la ponte. Le dépôt des œufs a lieu non seulement dans les pousses venant de sortir de terre, mais aussi au sommet des tiges plus âgées, même sur celles dont la bauteur au-dessus du sol dépasse 30 centimètres et qui sont aJMindamment ramiliées. En ce cas, la jeune larve étant éclose <^t ayant creusé une galerie descendante qui. dans la première partie de sun trajet, est sous-épidermique, on voit le sommet de la lige attaquée Ijrunir, se dessécher et se recourber en crosse sur lui-même du côté de la galerie. Malgré la coexistence de ces deux faits : écart considérable dans l'époque du développement des larves, et dépôt des œufs au sommet des tiges ramifiées et voisines de l'époque de la floraison, on n'observe ([u'une seule génération annuelle. A l'approcbe de la métamorphosr. la larve, dans son incessant tra- vail de progression vers le bas. est parvenue au voisinage de la gritle. Elle remonte alors dans la direction du sommet de la plante en suivant la galerie précédemment creusée; mais, arrivée en un point situé un peu au-dessous du niveau du sol. elle pratique une nouvelle Séance du 11 jimrier 190o. 13 7ZW7777Z — -c3 galerie qui s'iucurve vers l'extérieur de façon à atteindre la surface de la tige au niveau même du sol ou dans son voisinage. Cette seconde galerie (fig.), destinée à livrer i)assage à l'adulte au moment de l'éclosion, ne débouche pas au dehors. La larve, en la creusant, a pris soin de ménager à son extrémité la fine membrane épidcrmique de la tige, obstacle fragile, facile- ment rompu par la pression de l'ampoule frontale des Mouches venant d'éclore, mais suffisant pour masquer l'orifice à d'éven- tuels intrus, et formant en outre un abri contre l'humidité. Der- rière cet opercule, les libres li- gneuses très denses des parties périphériques de la tige ont été seulement brisées par la larve et forment une sorte de lacis qui concourt au même but de pretection. A l'extérieur, les membranes obturant les galeries de sortie sont bien visibles à répo(pie où les tiges sont encore vertes. Elles ont pris, en effet, une teinte grise ou brunâtre, et sont enca- drées d'une mince bande viola- cée. Leurs dimensions varient de 3 à 10 millimètres de lon- gueur sur 2 1/2 a 3 de largeur. Constamment elles sont orientées dans le sens longitudinal. Légende de la figure. Coupe longitudinale faite à la ini-septeinbre dans une lige d'Asperge atta- quée par le Platyparea poecUoptera Se tir. a a, galerie d'alimentalion do la larve; c, galerie de transformation'; h, ori- fice de communication des deu\ galeries; d, pupe du Plafijparea-, e. orifice de la galerie de transformation situé immédiatement au-dessus de la surface du sol: cet orifice est fermé par la membrane épidermique de la tige, en arrière de laquelle un fascicule de fibres ligneuses occupe la lumière de la galerie. .a l'i BnUctin de la Société entomologiqxe de France. A la lîn de l'été dernier, nous avons exploré plusieurs localités dans le but d'y rechercher le Platyparea pueciloptera et nous avons pu constater que cette espèce avait envahi mm seulement les territoires d'Kpinay l't d'Argenteuil, mais aussi ceux de PierrefiUe, de Colombes el de Naulerre. C'est en vain que nous avons clierciié l'insecte à Ville- neuve-Saint-Georges, et nous avons appris que les investigations faites dans le même but à Vitry-sur-Seine, par M. Estiot, étaient également restées infructueuses. Ainsi la région située au Sud de Paris semble- rait être encore indemne. Si le Platijparea est localisé dans certaines régions des environs de Paris, ce qui S'explique sans doute par une introduction ri'ceiite, il n'en est pas de même, selon toute vraisemblance, pour ini autre Di- ptère, parasite lui aussi de l'Asperge mais inolTensif pour les cultures. que M. le professeur Giard a récemment signalé sous le nom AWgi'o mtjza tiimpIexR. Loevv ('). Nous avons rencontré les pupes de YAgru nujza dans toutes les localités où nous les avons recherchées : Pierre- litte, Épinay. Colombes, Nanlerre. Yilleneuve-Saint-Georges. Ces pu- pes, remanpiables par leur forme di'primée. s'observent au voisinage du Collet di' la plante, dans les mines sous-épidermiques creusées par les larves et qui ligurent de larges plages à contour irrégulier. Bulletin bibliographique. DiMMOCK (G.) et F. KxAB : Early Stages of Carabidae; {Spriyiijf. Mus. y(U. Hist.) 1904, o5 p., 4 pi.* DrvAL : Ennemis et amis des arbres fruitiers, de la Vigne et du Rosier; Paris, 1905, 137 lig.. ("2 exempl.).* HiNE (J.-S.) : Tabanidae of tlie Westi^rn United States and Canada : {Ohio St. Unir.) 1904, 32 p." Martin (J.) : Les Papillons d'Europe; T'aris. .?. d., .301 p., .j4 pi. col., lig.^- Planet(L.) : Histoire naturelle de la France, XIV, Araignées (Arai- gnées, Cheruètes, Scorpions, Opilions); Paris, 1905, 341 p.. 18 pi. n., lig., (2 exempl.).* (1) /}(///. de la Sac. en/, de Fr. [IDOi], p. 17'.)-I.Si). Séance du 11 janvier 190.". lo Académie des Sciences {C. R. hebdom. des Séances), 1904, II, 21 à 26. — L. 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Schultz : Ueber einige Aberrationen von Callimorpha dominula L. — F. \Va- gxer : Zijgaena Wugneri Mill.. ab. nov. M. M. Le Secrétaire-gérant : P. Chabanaud. BULLKTIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMiOLOaiQUE DE FRANCE Sîéanec «lu 35 jani^iei' 1905. Présidence de M. A. LÉVEILLÉ. M. A. Fauvel (de Caen) assiste à la séance. Correspondance. — Se sont fait inscrire comme devant prendre part au Congrès et au Banquet commémoratif de 1905 : MM. J. Bourgeois, — H. du Buysson, — G. Darijoux, — A. Fauvel, — H. Gadeau de Kerville, — Ch. Janet, — L. de Joannis, — R. Martin, — R. Mollandin de Boissy, — M. Ni- belle, — E. Olivier, — G. Sérullaz et son frère M. V. S('ruliaz, — H. Sietti. Distinction honorifique. — Le Président annonce <|ii(( M. A. dieux est nommé oflicier d'Instruction publique. Exonération. — M. E.-B. Poulton s'est fait inscrire comme membre à vie. Legs Potron. — Le Trésorier annonce que la Société enlomologique est entrée en possession du legs de 10.000 francs qui lui a été fait par M. E. Potron. Ces 10.000 francs ont été, conformément aux St-ituls, employés en un titre de 306 francs de rente 3 0/0 sur l'État. La Société, aux termes de l'art. 11 de son règlement, inscrit iM. Po- tron au nombre des Membres bienfaiteurs. Changements d'adresse. — M. E. André, notaire honoraire, 17, rue Victor-Hugo, Gray (Haute-Saône). . — M. R. .leannel, interne en Médecine, bospice de Bicétre (Seine). Présentations. — M. A. Diegner, chevalier du Mérite agricole, 13, rue de Paradis, Argenteuil (Seine-et-Oise), présenté par M. A. Giard. — Commissaires-rapporteurs : MM, P. Lesne et A. Clé- ment. Bull. Soc. ent. Fr., 1905. N» 2. 18 Bulletin de la Société entoiiiologique de France. — M. r;il)b(' (ieorges Goury, curé de Sannois-sur- Seine, près Fon tainebleau (Seine-et-Marne), présenté par M. 1'. Chabanaud. — Com- missaires-rapporteurs : MM. A. G lard et Maurice Royer. — M. l'abbé Jules-Henri Guignon, curé de Vulaines-sur-Seine, par Avon (Seine-et-Marne), présenté par M. P. Chabanaud. — Com- missaires-rapporteurs : MM. C. Du mont et J. de Joannis. — M. Henri Sietti, pharmacien, Le Beaussel (Var), présenté par M. E. Abeille de Perrin. — Commissaires-rapporteurs : MM. Cli. Alluaud et Ph. Grouvelle. — M. Charles-Henri Veillard, ingénieur des Arts et Manu- factures, Forges de Morvillars. territoire de Belfort, présenté par M. G. -A. Baer. — Couunissaires-rapporteurs : MM. J. de Gaulle et J. Magnin. — Prix DoUfiis 1903 et 1904. — Au nom de la Commission du Prix DoUfus, M. Maurice Uoyer donne lecture du rapport suivant : Messieurs , Votre Commission s'est réunie, le 7 janvier 1905, au siège de la So- ciété, pour remplir le mandat que vous avez bien voulu lui confier ('). La Société ayant décidé, dans sa séance du 24 février 1904, de réser- ver l'annuité du Prix DoUfus de 1903, se trouve actuellement disposer de deux annuités : celles de 1903 et de 1904. Aucun ouvrage n'avait été présenté directement par son auteur, mais M. Léveillé indiquait à la Commission le travail de M. A. Raf- fray : « Gênera et Catalogue des Psélaphides », ouvrage en cours de publication dans nos Annales. M. Magnin présentait l'ouvrage de M. L. Plane t : « Araignées », 14'" partie de l'Histoire naturelle de la France (Paris, Deyrolle, 1 vol. in-8°, avec 233 lig. dans le texte et xvui planches noires hors texte, formant un ensemble de 372 ligures, presque toutes dessinées d'après nature). M. Lesne recommandait l'ouvrage de M. J. Martin : « Les Papil- lons d'Europe » (Paris, Schleicher, 1 vol. in-8« long, avec 48 figures et 54 planches en couleurs). Dans ces conditions et après délibération, votre Commission a jugé qu'il y avait lieu de décerner les deux annuités disponibles, et elle vous propose : (1) Étaient présents : MM. A. Léveillé (Président), J. de Gaulle, P. Lesne, J. Magnin, Maurice Royer, E. Simon. Séance du 2o janvier 1005. 19 1'^ D'attrilnier le Prix Dollfus 1!)03 au « Catalogue et Gênera des Psélaphides » de M. A. Raffray; 2° De diviser le Prix Dollfus de 1904 et de le partager entre MM. J. Martin et L. Plane t pour leurs intéressants ouvrages convenant sous tous les rapports à Tinstruction des débutants en Entomologie. — Les bulletins de vote devront être exactement libellés comme suit : 1'^ Prix Dollfus 1903 : M. A. Raffray; M. J. Martin, 2" Prix Dollfus 1904 divisé • ^ .. . m M. L. Planet. — Le Secrétaire rappelle que tous les Membres français ont droit de prendre part à ce vote, qui a lieu au scrutin secret, à la majorité abso- lue, soit directement, soit par correspondance. Dans ce dernier cas, 1 enveloppe fermée' contenant le bulletin de vote et signée par le Sociétaire de qui elle émane, devra parvenir entre les mains du Président a^ant l'ouverture du scrutin. (Règlement, art. 14, S 2 et 3.] Communications. Description d'un Trechns {Anophthalmus) nouveau de France [Col.] par E. Abeille de Perrin. Trechus (Anophtalmus) Jeanneli, n. sp. — Long. : omill. — Du groupe des Apliaenopx. Corps allongé. Tète très forte, enflée dès la base, très convexe et large. Antennes absentes. Corselet très court re- lativement, à peine plus étroit que la tète, à peine plus long du som- met au sillon transversal de la base que dans sa plus grande largeur, laquelle est située près du sommet; rétrécie de là à la base, celle-ci précédée d'un sillon profond et entier; les côtés du segment se relè- vent à partir de là jusqu'à la base et divergent légèrement. Élytres ovales, à peu près 6 fois plus longs que le corselet, gonflés, à racine très longue, à épaules nettement accusées, mais formant un angle obtus, élargis de là jusqu'aux deux tiers, obtus au sommet, munis d'un rebord externe rétléchi. entier et très fort, portant des stries irrégu- lières et Incomplètes sur toute leur surface, ces stries superficielles, imponctuées, les 3 suturâtes ayant les deux premières complètes et 20 Bulletin de la Société entomologique de France. entières jusqu'aux cinq sixièmes postérieurs des étuis, la 3'^' n'occu- pant qu'un tiers de la longueur de ceux-ci; les stries tout à fait externes sont à peine indiquées, parfois même elles ne consistent qu'en quelques enfoncements ponctiformes : 3 soies tactiles sur la â^" strie, soit la pre- mière après la suturale. Pattes absentes : d'après M. R.Jean nel, qui les a vues brisées sur le sol, elles seraient de forme normale et relative- ment courtes. Notre zélé collègue a découvert un cadavre de cette intéressante es- pèce, reconnaissable pourtant à plusieurs points, notamment à la briè- veté du corselet, au sillon transverse de ce segment, déterminant des angles qui divergent, etc. Il l'a trouvé dans la même grotte des Basses- Pyrénées où habite h Bafhyscia Jainneli. Je me permets encore delà lui dédier. Variété nouvelle du Clytus arvicola Oliv. [Gol.] par L. Bleuse. Cette variété pré- sente les caractères sui- vants, qui la diiïéren- cient notablement du type ordinaire. Le corselet, (|ui est Iridenté de chaque cô- té, plus large à la base qu'au sommet, est for- tement granuleux sur la surface ; il se dégage une bosse sur la partie médiane, elle part pres- que de la base, s'etîa- (•ant graduellement jus- (ju'au bord antérieur. L'écusson se trouve écbancré en pointe re- montante et presque dépourvu de la pubes- cence jaune qui le re- couvre habituellement en entier, il est aussi Séance du W janvier WOo. 21 plus grossement ponclin' ot avec une ligne raédinne lisse, assez large. On appréciera facilemenl les différences principales par la figure très agrandie qui accompagne la description et qui me dispense d'entrer dans de plus longs détails. Je propose pour cette nouvelle variété le nom de tridentata, pour la particularité remarquable de son corselet qui la distingue et fait excep- tion dans le genre Chjtus, tout au moins des espèces européennes où cet organe est plutôt arrondi ou ovoïde. La capture de ce bel exemplaire, qui est un màie, a été faite par M'^*" Bleuse.qui s'intéressebeaucoup à l'Entomologie, le 28juillet 190;], dans notre jardin, sur Cipiara srolipnus (Artichaut comestible). Ma collection possède encore deux autres individus trouvés par moi à Limoges, qui ont aussi les trois dents du corselet, mais moins accen- tuées, et l'écusson ne diffère pas de celui du type. J'estime que le ChjlKS arvicola est très rare à Rennes et dans les en- virons, puisque, depuis vingt-trois ans, je n'ai pu trouver qu'un autre exemplaire femelle typique, de très forte taille, pris, le o septembre 1902, aussi sur les fleurs d'une Composée (Aster amellus L.) et la variété mâle décrite ci-dessus. Description d'une nouvelle espèce de Malthodes de la faune française [Col.] par J. BoiRGKOis. Malthodes (in sp.) Gavoyi, sp. nov. — Elongatns, niycr, anien- narum articulis diiobm primis rufis vel rufescentibtis ; protliorace trans- rerso, antke auguste rufo-Unibato, angulis anticis oblique truncatis et valde incrassatis; ehjtris brunneis, apice concoloribus; genubus rufo- ftavis. — Abdoniinis segmentis dorsalibus ultimis elongaiis, penultimo apice utrinque subtus dentato-producto, ulfimo apice recte iruncato; ventralibus penultimo profunde emarginato, lobia lateralibus apice ro- tundatis, ultimo stglum flavum, fortite)' curvaiuin, intus in média dente parro acuto munitum, ad apicem dilaiatum ibique profunde furcatum formante. — Long. : 3 mill. Tète subconvexe, visiblement pointillée, linement pubescente, assez luisante, obsolètement sillonnée dans sa partie médiane, noire; yeux médiocrement saillants ((5); mandibules et base des palpes maxillaires d'un jaune roux ; antennes presque aussi longues que le corps ((5), plus 22 Bulletin de la Société entomologique de France. courtes (9), assez grêles et à articles obconiques alloûgés, tuiement pu- bescentes, d'un brun noirâtre, avec le l^'' et quelquefois le 2'' article en totalité ou en partie d'un roussàtre plus ou moins clair; 4'' article lui peu plus long que le 3'': protliorax torlement transverse, presque deux fois aussi long dans son milieu que large à la base, subreclan- gulaire, à peine sensiblement élargi d'arrière en avant, à côtés presque droits, non rebordé latéralement, légèrement anjué eu arrière à son bord posléi'ieur, cuupé droit en devant, d'un noir assez luisant, avec un (in liséré jaune a son bord antérieur, angles antérieurs tron- (|ués, fortement relevés en bourrelet, disque inégal et peu convexe; élytres assez courts, bruns, pubescents, sans tache soufrée à l'extré- mité; dessous du corps brunâtre, avec les bords des segments ab- dominaux plus clairs; pattes noires: genoux d'un flave roussàtre. — o. Trois derniers arceaux dorsaux de l'abdomen allongés, l'avant-dernier prolongé de chaque côté à son extrémité en une forte dent dirigée en bas, le dernier long et étroit, coupé droit au bout; avant- dernier arceau ventral profondément échancré, ses lobes latéraux en triangle assez court, arrondi au sommet ; le dernier de couleur jaune, atïectant la forme d'un style fortement et régulièrement recourbé en dessus, armé à son bord interne et un peu avant la moitié de sa longueur d'une petite dent triangulaire et pointue, élargi vers l'extrémité et divisé en deux branches d'abord divergentes, puis recourbées intérieurement. Aude : Puivert (470'"), en battant des Salix et d'autres arbustes au bord du Blau ; En-Malo (1000'"); forêt des Fanges (9o0"^); juin-juillet (L. (iavoy). Cette intéressante petite espèce est très voisinede J/. chclifer Kiesw.. avec lequel elle a été confondue jusqu'à présent. Elle en dlIFère surtout par la présence d'une petite dent triangulaire vers le milieu du bord interne du style ventral chez le rj. D'autres caractères secondaires viennent s'ajouter à celui-ci et contirmer la validité de l'espèce. Ainsi la tête est plus convexe, plus visiblement pointillée, le bord antérieur du prothorax est finement liséré de roux pâle, alors qu'il est toujours entièrement noir chez cheUfcr, l'avant-dernier arceau dorsal de l'abdo- men (c5), se prolonge en dessous, de chaque côté de son extrémité, en une saillie dentiforme plus nettement détachée et plus longue, et les lobes latéraux de l'avant-dernier arceau ventral sont en triangle plus court et arrondis au bout, tandis (|u"ils soiii plus allongés et pointus chez rkeUfer. Séance du 2o j'ord du Transvaal) par M. Junod, et m'ont été communiqués par M A. de Schulthess- Schindler. Leur description complète figurera dans un travail d'en- semble que se propose de publier M. de Schulthess sur tous les Hyménoptères rapportés du Transvaal i)ar M. Junod ; mais cette pu- blication pouvant tarder quelque temps, il m'a paru utile d(^ donner dès maintenant une diagnose provisoire de ces Mutilles, alln d'éviter des doubles emplois. Mutilla transvaalensis, nov. sp. — 9. Mgra, ihornce obscure sanguineo, abdominis segmento primo late aureo-ciliato, segmento se- ciiiido maculis duabus parvis, tertio ritta lafa, aureo-sericeis ornntis. Caput transrersum, thorace latius, iuberculis antennalilnis deniifor- mibus, produclis. Thorax (/uadrangularis, metanoti margine postico spinis loiigis, subliorizontalibus armato. Abdomen sessile, oratum, seg- inenio ultimo area pygidiali dense striata praedito. — Long. : H inill. (1) Cette cavité a été indiquée par Schilsl^y [Denlsch. ent. Zeitschr. [1890], p. 362), lors de la description de .son .1. Kraatzi, de Guinée. Séance du M-i janvier WOo. 25 M. arcuaticeps, nov. sp. — Ç. Nigra, thorace obscure mnguinco, ahdommis segmenta primo obsolète aureo-ciliato, segmenti secundi mar- gine apicnli fîmbria angusta, interrupta, segmentoque tertio vitta Iota, aureo-sericeis ornatis. Caput tiansversum, vix thorace latius, occipiie arcnato-t'ninrginato. Thorax quadrangularis, postice abrupte truncato: metanoii margine postico rlevaio, crenalato vel subdentato. Abdomen subsessile, oratiini, area pygidiali pbuia, opara, irrrgidariler striato- nigosa. — Long. : 10 mill. Manuelia, un nouveau genre d'Hyménoptères mellifères par .1. Vachal. Maximilien Spinola, dans Historia fisica et polilica de Cliile (t. YI), en traitant dos Hyménoptères recueillis par Claude Gay, avait cru devoir répartir les espèces du genre Ilalictus Latr. en deux divisions dont la seconde était, selon lui, caractérisée par « le niéta- thorax (c'est-à-dire le segment médiaire] uniformément convexe et lé- gèrement incliné en arrière » ; dans cette seconde division, il plaçait trois espèces nouvelles : //. Giigi, H. posticus et //. gagatinus. Le caractère allégué faisait déjà soupçonner qu'il ne s'agissait pas d'espèces du genre llalictvs; l'examen des individus montrait qu'ils étaient d'un genre très diiïérent, auquel je donne le nom de Mauiielia, en l'honneur de M. Manuel-J. Rivera, professeur à rinstitut agronomique de Santiago, qui m'a gracieusement gratilié d'exemplaires du Chili (il existe déjà un genre nommé Rivera Germ. dans les Coléoptères). Ce genre, très voisin du g. Ceralina Latr., est caractérisé par la languette filiforme; velue, les palpes labiaux ayant les deux articles de la hase également très longs, les deux apicaux également très courts, le troisième inséré latéralement en dehors vers le hout du second: les maxilles ayant le lobe terminal au moins aussi long que le basai, leurs palpes aussi longs que le lobe terminal de la maxille, de six articles égaux en longueur, graduellement plus grêles; le labre 9 ayant son bout arrondi et velu, ayant à la base une partie saillante (un peu comme dans le genre Andrena); le chaperon aplati, les an- tennes à funicule fdiforme dans les deux sexes, plus de deux fois et demie plus long que le scape chez la 9, plus de trois fois plus long que le scape chez le (5; l'article 3 des antennes pas plus long que l'ar- ticle 2; le tronc, l'aile et l'abdomen ne ditTérant pas sensiblement de 26 Bulletin de la Société entomologique de France, ces parties dans le genre Ceratina; le segment dorsal 6 9 avec une fine carinule saillante; le segment dorsal 7 J non recourbé en dessous; le tibia 3 ayant sur son sixième basai une palella bien marquée, dans les deux sexes. En un mot, ce genre dilTère de Cemtina par son labre 9 ayant comme une écaille triangulaire en relief à la base, par le funicule plus long, surtout cbez les (5, et absolument lilil'orme, par la patella du tibia 3; par la brosse externe du tibia 3 et de son protolarse 9 plus fournies ; par la face de la 9 toujours foncée et les lobes latéraux de la face c? teintés de flave comme le chaperon. Les trois espèces décrites par Spinola peuvent être distinguées comme suit : 1 (2). Corps à nuance bronzée; le segment dorsal 6 9 velu de roux vif de chaque côté de la carinule. — Long. : 8,3; aile : 7 mill. (//. cliriisurm Siebel!) M. Gmji Spin. 2 (1). Corps noir, sans nuance bronzée 2 3 (4). Au moins les deux derniers segments abdominaux à té- gument roux testacé. — 9. Long. : 7; aile : 6 mill M. postica Spin. 4 (3). Tout l'abdomen noir. — 9- Long. : G; aile : o mill. (o" inconnu) '/. <■ (ujatina Spin. Bulletin bibliographique. 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Correspondance. — Se sonl fait inscrire comme devant prendre part au Congrès et au Banquet commémoratif de 1905 : MM. A. Argod, — J. Azam, — Marcel Bailliot. — A. Bmico- mont, — A. Degors, — A. Dodero, — A. Gascard, — J. Sainte-Claire Deville. — J. Vachal, — L. Villard, — J. Villeneuve. Changement d'adresse. — M. Lucien Iches, aux bons soins de M. Autran, casilla do correo o7, Buenos-Aires (Répul)lique Argen- tine). Admissions. — M, A. Diegner, chevalier du Mérite agricole, 13. rue de Paradis, Argeuteuil (Seine-et-Oise). Entomologie (ippliquêc. — M. Tabbé Georges Goury, curé de Sannois-sur-Seine, près Fontainebleau (Seine-et-Marne). Entomologie appliquée : pamsites des plantes. — M. l'abbé .Iules-Henri Guignon, curé de Vulaines-sur-Seine, par Avon (Seine-et-Marne). Entomologie appliquée : parasites des plantes; Lépidoptères. — M. Henri Sietli, pliarmacien. Le Beausset (Var). Coléoptères. — M. Charles-Henri Veilla rd, ingénieur des Arts et Manufac- tures, Forges de Morvillars, territoire de Belfort. Coléoptères. Présentation. — M. Henri Piéron, agrégé de Philosophie, se- crétaire de la Renie scient ifique, 9G, rue de Rennes, Paris, Cf. présenté par M. A. Giard. — Commissaires-rapporteurs : MM. P. Marchai et G. Bolin. Bull. Soc. enl. Fr., 1905. N» 3. aO Bulletin (le la Socictc cniomologiqup de France. Observations diverses. Note syiionymique. — M. L. Bcdcl indique la nouvelle synony- mie du nom générique de Malacosoma, dans l'ordre des Coléoptères :^ ExosoMA Jacob y. in rransactions enfoui. Soc. Lond. [1903], p. 25 (avril 1903). Malacodora Bed. in L'Abeille, XXX, p. 230 (janv. 1905). Hlalacosoma \\ Clievr. in J>iel. uuir. 1>. 3'20-3'25, lab. vu, 1900.) Séance du 8 février 1903. 31 rikovv passait jusqu'ici pour le plus grand de tous les Jf/yj^r, car il mesure 38 mill, c'est-à-dire 4 niill. de plus que le /. Goliath Parona, espèce oiiatémaliciHie (|ui se plaçait en tète du genre avant la décou- verte du Jiiinj.r ilu.c. On trouve d'ailleurs, dans l'intéressant travail de M. Skorikow, une table graphique où sont représentées comparati- vement les dimensions des divers Japijx, depuis le J. cavicola Joseph (o,4 mill.) jusqu'au /. dux, en passant par le/, solifugus (iO mill.), le J. nnierirdHUs .Macg. (14 mill.), le /. africanus Karsch (19, o), le J. gifjiis Brauer, de Chypre (20 mill.), et le J. Goliath (34 mill.). .J'ai dit que les exemplaires de M^"" Soulié ap|tarliennent sans doute àl'espèce décrite par M. Skorikow; pourtant je dois remarquer qu'ils en diffèrent par quelques caractères propres, relatifs à la structure des antennes, à la forme du corps et à l'armature de la pince caudale. Dans l'exemplaire de Boukharie, les trois articles basilaires des an- tennes se distinguent pas leurs fortes dimensions et, à ce point de vue, dilïèrcnt beaucoup des suivants (jui sont bien plus courts et peu sé- parés les uns des autres; dans les spécimens du.Thibct, les quatre premiers articles se font remarquer par leur taille plus grande, et passent par tous les degrés aux suivants, qui sont d'ailleurs séparés par des étranglements très protonds. Le Jjoucher céplialique antérieur est également accentué dans les trois exemplaires, mais, tandis qu'il est subcirculaire et sensiblement isodiamétrique dans les spécimens du Thibet, il est subrcctangulaire et beaucoup plus long que large dans le type de Boukharie. J'ajoute que l'alidomen se dilate davantage dans ce dernier exemplaire où il atteint sa largeur maxinnun au niveau du 6*" segment, tandis qu'il présente des bords à peu près parallèles de- puis le segment 6 jusqu'au segment 8, dans les exemplaires recueillis par Ms'' Soulié. Quant aux branches du forceps caudal, elles sont un peu asymétriques dans le type du J. dux, où d'ailleurs elles présentent une grosse dent et de nombreux denticules ; dans les spécimens du Thibet, au contraire, elles semblent peu asymétri(|ues et sont armées de deux fortes dents inégales (la plus forte au milieu, la seconde entre celle-ci et la base), sans compter les denticules qui sont nombreux, mais peu aigus. Pour la coloration et les appendices (stylets) abdominaux, les trois spécimens sont identiques. Les ditVérences précédentes ne sont pas sans valeur, mais j'hésite à les considérer comme spécitiques parce que l'exemplaire de M. Skorikow est incomplet et desséché, tandis que les deux exemplaires du Thibet sont en parfait état et conservés dans l'alcool. Peut-être sommes-nous en présence d'une variété locale du J. dux, variété qui se distinguerait surtout par sa taille, la structure de ses antennes, et l'armature de sa 32 Bulletin de la Société entomologique de France. pince caudale. Si celle tiypothèse se réalise, il conviendra de donnera la variété n(unelle le nom de Souliei, nov. var.. en riionneur de riiabilo et dévoué chercheur qui a bien voulu enrichir d'exemplaires aussi précieux les collections du Muséum. Faut-il dire que je suis heureux de cette occasion [lour présenter à Ms'" Soulié l'expression de ma vive gratitude? Bulletin bibliographique. Bedel (L.) : Voyage au Maroc (1899-11)01) par le M'^ de Segonzac : liste de Coléoptères; [V Abeille) 1905, 6 p.-- " DiMMOCK ((î.) et F. Knab : Early stages ol Carahidae: [Springf. Mus. yai. nist.) 1904, oo p.. 4 pi. n.* Frogc.âtt (W.) : p]xperiraental Work \vith the Peach 4y//*/.s- {Aphis per- sicaeniyer Sm.); {Agr. Gaz. :Y. .S. 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Bdellidae, Thrombidiidae, Oribatidae), (4 pi. n.). — Piepers et Snellrn : Enumération des Lépidoptères Hétérocères de Java, (2 pi. col.). — P. Haverhorst : Over het Kopoocht bij Vlinders die zicht ontpoppen. — Ed. EvERs : Tweede List van Soorten en varieteiten nieuAV voor de Nederlanscbe fauna. sedert de uitgave der « Coleoptcra Neerlandi- ca » bekend geAVorden. — K. Bissciiop van Tuinex : De zaagwerkliii- gen der Cimbicini, (2 pi. n.). — R. Zaxg : Ueber einige Passaliden aus der Sammiung der « K. Zool. (îenotschap Natura Artis Ma- gistra » (Amsterdam). Zeitschrift filr wissenscliaftliche Insehtenbiologie, I, 1, 1903. — D'' E. Loew : Alte und neue Ziele der Bliitenokologie. — J.-J. Kiefker : Ueber die Sogenannten Pedes raptorii der Dryiniden. (tig.). — G. Paganetti-Hummler : Beitriige zur Apidenfauna Italiens. — G. Ulmer : Ueber die geografisclie Verbreitung der ïrichopteren. — Notes diverses. Wiener entomologische Zeitung, Xlll, 10, 1904 (2 exempt.). — P.-L. CzERXY : Revision der Helomyziden (I), 1 pi. M. M. Le Secrétaire-gérant : P. Cmaiunaui). BULLETIN DE LA SOCIKTK ENTOMIOLOGIQUK IDT^^ FRANClï: Séance ou.^ sera de soumettre au Conseil la proposition officielU^ de retauiei '"?^Lu;:^^^r terminer, qu'une Société amie, comptant parmi s^ m m res, m certain nombre d'entre vous, paraît avoir accueilli îavo- n^mSt ndée de cette modification : elle serait même disposée a l;"order ses réunions extraordinaires avec les nôtres. Messieurs les provinciaux, vous avez la parole. .le déclare ouvert le Congrès de litOo. correspondance. - MM. A. Derancour t , A. Diegner. H. Sietti et Cb Viellard remercient la Société de leur admission. MM H du Buysson et Maurice Pic expriment lems regrets de ne ptuivoir assister à la séance. Séance du M février 190o. 39 Distinction honorifique. — M. l'abbé J.-J. Kieffer a ('té nommé \y es scieuces, honoris causa, par la Faculté des Sciences de Stras- bourg, en octobre 1904. Exonérations. — MM. A. Diegner et Ch. Viellard se sont fait inscrire comme membres à vie. Admissions. —M. Henri IM ér on , agrégé de philoso[)hie, secré- taire de la Revue scientifique, 96, rue de Renïies, Paris, G''. Kthologie et psychologie des'lnsectes. — M. Fernand Huyghe, 79, rue de Gravel, Levallois-Perret (Seine). Coléoptères et Hémiptères de France. (Présenté par M. Mau- rice Rover, et admis comme membre assistant.) Présentations. — M. Albéric-Cbarles-Timothée Duchaus- soy, chimiste, o, rue Raspail, Caudebec-les-Elbeuf (Seine-Inférieure), présenté par M. R. du Buysson. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. de Gaulle et 1^. Semichon. — M. le D'" A.-G. Varela, conservateur et professeur auxiliaire au Musée des Sciences naturelles, 74, Alphonso XII, Madrid (Espagne), présenté par M. P. Lesne. — Commissaires-rapporteurs : MM. P. Ma- bille et G. -A. Poujade. Errata. — Bulletin [1904], n" 21 (liste annuelle des Membres) : Page 320, 1. 3; au lieu de : rue Denizette, etc., lire : rue Donizetti. Paris, 16^ Page 33o, 1. 28; an lieu de : Guinasson, lire : Guinassou. Budget. — M. L. Viard, au nom du Conseil de la Société, donne lecture du rapport suivant sur la gestion financière du Trésorier pen- dant l'exercice 1904 : Messieurs, .T'ai l'honneur de vous présenter, au nom de votre Conseil, le rapport d'usage sur les comptes de l'année 1904. Cette année a été satisfaisante pour les finances de n^tre Société. Elle a supporté les charges normales d'un Exercice, c'est-à-dire la pu- hlication du Bulletin et de quatre trimestres des Annales (dont deux de 1903). et elle peut transmettre à l'Exercice suivant une encaisse de t).2oo fr. 64 à peu près égale à celle rpi'elle avait reçue elle-même de l'Exercice précédent. Nous devons remarquer toutefois que ce reliquat n'est pas absolu- 40 PïUlIciin (h' la Société oiloiiiolofjifjat' de France. ment libre cl (|ii'il dnil siil)ii" deux prélèveiiienis, l'un de 300 Irancs pour le Pi'i\ Dolil'us qui n'a pas élé disli'ibué en 1904, et l'aulrc de ;2.()00 francs an moins, représenlanl approximalivement les frais d'im- pression des deux derniers Irimeslres des Annales de 1904 qui nVml pas encore paru. 11 n'en restera pas moins, après ces deux déductions, une somme de près de 4.000 francs qui pourra s'augmenter encore de o à 600 francs, si, comme nous l'espérons, le ministère de rAgriculliu'e veut Ijien ré- tablir notre subvention de 1904 qui ne nous a pas ('ié délivrée, parce que notre demande, iju'il faut maintenant renouveler chaque année, n'est pas arrivée en temps utile. A propos de notre relard do deux trimestres des Aniialei;, nous re- nouvellerons le vœu. déjà bien souvent formulé, do ^oir paraître, dans l'année même, les quatre fascicules des Aunales.^oU'e excellent Tréso- rier pourra vous dire quelle perturbation jettent dans le recouvrement des cotisations ces retards perpétuels dont nous n'avons pu encore sortir, malgré tout le zèle do nos Secrétaires. 11 y a là une question dont votre Conseil aura à se préoccuper au moment où arrivera à expiration le traité que nous avons avec notre imprimeur. Jetons maintenant, si vous le voulez bien, un coup d'œil rapide sur le montant respectif de nos recettes et de nos dépenses ordinaires. En ce qui concerne les recettes, nous avons le plaisir de constater que, depuis le commencement do ce nouveau siècle, — sauf une défail- lance passagère en 1903 — nos cotisations dépassant le cbilïre respec- table de 8.000 francs, et les intérêts des valeurs de notre portefeuille s'élèvent à 3.600 francs, ce qui nous donne un lolal de revenus — on peut dire à peu près permanents — de 11.600 francs. A ce cliilTre viennent s'ajouter les subventions des ministèi'os, 1.100 francs envi- ron, et diverses petites recettes accessoires que nous voudiions voir se développer davantage, noiamment la vi'nle des A}nKilcs et du lUilletin qui, dans ces quatre dernières années, n'a produit que 88, 71. 8 et 71 francs. Quant aux dépenses, elles ont atteint, en 1904,année normale, 13.o60 francs, — en supposant le Prix Dollfus payé et en faisant abs- traction du chapitre des exonérations et des placements correspon- dants. Il reste donc un écart de 2.000 francs environ entre nos revenus assurés, provenant de nos versements, et nos dépenses, écart auquel nous devons faire face au moyen des subventions des ministères (1.100 francs environ] et des diverses recettes accessoires (660 francs en 1904). La légère insuflisance que ces chiiïres font apparaître sera comblée Séance du >2 fh-n'rr W0'>. 41 facilement pendant plusieurs années, grâce au reliquat des exercices précédents (lue nous avons en caisse, en attendant que rarri\ée de nouveaux membres \ienne augmenter encore rélasticité de noire budget. Nous vous proposons. Messieurs, d'approuver les comptes de 1904 et de voter des remerciements à notre Trésorier, M. Lahaussois, qui gère nos lînances avec une compétence et un dévouement auxquels nous sommes heureux de rendre hommage. Prix Dollfiis de 1903 et de 1904. — Conformément aux articles 14 et 63 de son Règlement, la Société procède au vote sur les conclu- sions du rapporteur de la Commission du Prix DoUfus, rapport lu à la séance du 2o janvier et imprimé dans le Bulletin, n" 2, p. 18. Soixante-neuf membres prennent part au vote, soit directement, soit par Correspondance. Ce srmt : MM. Ch. AUuaud, — .J.-F. AuzaI, — Ct.-A. Baer, — F. de Beau- chène, — L. Bedel, — L. Beguin-Billecocq, — G. Bénard, — G. Bohn, — H. Boileau, — .1. Bourgeois, — E.-L. Bouvier, — E. Busigny, — R. (lu Buysson, — P. Cliabanaud, — A. Champenois, — G. Chardon, — L. Chopard, — J. Clermont, — P. Daguin, — A. Derancourt, — H. Desbordes, — C. Dumont, -- P. Dumont. — P. Estiot, - A. Fauvel. — Ph. François, — H. Gadeau de Kerville, — J. de Gaulle, — A. Giard. — P. (Jroult-Deyrolle, — Ph. tlrouvelle, — G. Guénaux, — J. de Guerne, — A. .lauet, — J. de Joannis, — Ch. Lahaussois, — A. Lécaillon, — F. Le Cerf, — P. Lesne, — A. Léveillé, — P. Mabille, — J. Magnin, — JI. Maindron, — P. Marchai, — A. Méquignon, — R. Mollandin de Boissy. — E. Olivier, — R. Peschet, — M. Pic, — L. Planet, — G. Portevin, — H. Portevin, — L. Poltier, — G.-A. Poujade, — A. RalTray, — M. Rover, — .1. Sainte-Claire Deville, — F. do Saulcy, — H. Schey, — L. Semichon, — G. SéruUaz, — H. Sietti, — E. Simon, — J. Vachal, — A. Vayssière, L. Viard, — L. Villard, — E. Vogt, — V. Xambeu. "■ Le dépouillement des votes donne le résultat suivant : M. A. Raf fra y [annuité 190;{] : ol voix, M. J. Martin ) , .,, ,„., ,. . . , ,,. ■ „ , „, , [annuité 1904 dniseej : 4b voix. M. L. Planet ) M. L. Planet [annuité 1904 entière] : 9 voix. M. .1. Martin [annuité 1904 entière] : 3 voix. M. A. Ralfray [annuités 1903 et 1904 réunies]. : 1 voix. 42 Bulletin de lu Soriélc culomoloyiqid' ih' France. Prix ivscrvr : 1 voix. Ballotin blanc : 1 . Le nombre des suffrages exprimés élanl de HO (dont 12 par corres- pondance), la majorité absolue est de 3o voix. M. A. Raffray, pour son « Catalogue et Gênera des Psélaphides », est proclamé lauréat du Prix Dollfus (annuité 1903). M. .1. Martin, pour son travail : « Les Papillons d'Lurope », et M. L. Planet, pour son travail intitulé : « Araignées », sont pro- clamés lauréats du Prix Dollkis (annuité 1904 divisée). Communications . Description d'un Bythinus nouveau de France [Col.] par K. Areu.le dk Perrix. Bythinus ^Machaerites) Fagniezi. n. sp. — Long. l,o mill. — C). Inconnu. — ç. Roux. Tète à yeux très petits et très peu saillants; museau très allongé et subparallèle, surmonté en avant de deux tuber- cules peu élevés et séparés par un sillon assez large, précédé en ar- rière d'une impression arquée et d'une fossette de clia(|ue côté, placée contre chaque omI; verlex élargi aux angles postérieurs, mais avec les angles accusés; antennes allongées et assez minces, à 1'''' article paral- lèle, trois fois plus long que large, assez épais, 2*^ court, un peu moins épais, les suivants minces, 3*'-7'" subégaux, 8'' et 9*^ transverses, 10"^ aussi, mais beaucoup plus large, ce dernier grantl, à angles postérieurs ac- cusés et i)iriforme; palpes à dernier article cultriforme, allongé et acu- miné, le précédent un peu plus long que large et le premier aussi long que le dernier, très mince à la base, en massue au sommet où il égale la largeur du second. Corselet avec un cou bien dessiné, rétréci du sommet à la base, presque droit sur les cotés, angles antérieurs subar- rondis, les postérieurs nettement dessinés, un sillon lin et net, bien dessiné a la base, avec une fossette au milieu. Élytres assez courts, velus de poils gris et épars, à points superliciels et irréguliers, sub- échancrés. Pattes normales; cuisses peu renflées; tibias postérieurs étroits et comme échancrés à la base, plus larges et déprimés dans leurs deux tiers postérieurs. Abdomen sans longues soies visibles par dessus (peut-être épilées). Sàuire du 22 fnrit'f I0O:i. 43 Découverl devanl la grotte d'Aubeit (Ariège) par mon ami M. (Jiharics Faguiez. Distinct de Lucantei par l'absence de sillon transverse à la tète, et dépourvu de la crête si remarquable (pii parcourt longitudinalemenl celle du cristatua. Il est vrai que ce dernier n'est connu que par le seul o' trouvé jadis par moi à Lestellas et que j'ai donné depuis à M. Doclero : mais il me parait bien diflicile que la v du cristatus ne garde pas la moindre trace de ce caractère anormal. Notes sur Mecolenus Wahlbergi Se h. [Col.]. Curculionide peu connu d'Afrique australe par \j. RF.r.nx-Bii.r.ECoco. Scluinherr a créé le genre Mrroh'iiiis (Mantissa sec. Curcul., p. 7) [tour un Curculionide sud-africain bizarre (V. Wahlbergi) ayant tout le faciès d'un Apion de très forte taille ; mais la diaguose de l'auteur, muette en ce qui concerne les troclianters, ne permet pas de re- connaître si cet Insecte doit ou non être compris dans la tribu des Apionides. Lacordaire s'est occupé aussi du genre Mecolenus (Gen. Col., VI, p. 628) et l'a classé parmi les Cybédides, ajoutant à la dia- gnose de Schônherr quelques indications sommaires. Quant à Faust, qui ne connaissait l'insecte en question que par les descriptions des deux auteurs précités, il inclinait à penser {Stetf. eiil. Zeitschr. [1889], p. 70) que le g. Mecolenus devait appartenir aux Apionides. La suppo- sition de l'entomologiste allemand était exacte : M. Wahlbergi Scb. est bien réellement de la tribu des Apionides, en raison de ses trochanters séparant la hanche du n'niur. .l'ai pu faire cette constatation en exa- minant plusieurs exemplaires de ce curieux insecte provenant soit de la collection dWpion du Muséum de Cape-Town obligeamment com- muni(pjée i)ar M. Péringuey, soit de celle de notre aimable collègue, M. le D'' Charles Martin, qui en a capturé lui-même plusieurs exem- plaires au Natal et au Zoulouland. .le ne crois pas inutile de réunir ci-après, en les résumant, les diagndses de Schonlicrr et de Lacordaire, et d'ajouter quelques détails inédits, notamment sur les diflerences sexuelles. Long. : 4,o-6 mill. (rostre compris); sur les sept individus qifi me sont passés sous les yeux, il y avait 2 o" et 3 9 de 6 mill, 2 o de 4,3 44 lUillcfiii (le In Société ("ntomolnyhjue de France. ■ cl de 0 mill. — Corps ohlong, glabre, convexe, d'un noir peu lirillanl. Tète très allongée derrière les yeux, ces derniers peu convexes el largement séparés par le front qui est, ainsi que le rostre, densémenl et grossièrement ponctué. Rostre un peu plus long que la tète, épais. Antennes hispides, à massue 4-arti('ulée. Protiiorax un peu plus long que large, peu convexe, rétréci en avant et en arrière, mais surtout en avant où le hord antérieur est assez largement impressionné; càl(''S arcuément dilatés, disque à ponctuation grossière et serrée, avec un sillon médian large et profond allant presque du l)ord postérieur au Itord antérieur, celui-ci légèrement écliancré. Écusson petit, arrouili. subélevé. Ellytres allongés, subovales, à épaules refuses, marqués de !) stries profondes à gros points enfoncés; intervalles un peu plus larges que les stries, très subtilement chagrinés et finement carénés. Hanches intermédiaires séparées. Fémurs antérieurs bien plus longs et plus larges que ceux des 2 paires itostérieures, épaissis en dessous et présentant, sous leur face inférieure, plusieurs séries longitudinales de granulations se transformant, avant réchancrure a|)icale, en véritables dents bien visibles. Tii)ias antérieurs incurvé's. Les deux paires de fémurs postérieurs sont nmnies en dessous, avant l'échancrure apicale, de 3 ou 4 dents seulement. Tibias postérieurs robustes, droits, munis de soies raides vers rextrémité. Tarses à 3'' article dilaté, garni de soies courtes et raides. Ce .'}'" article englobe le 4'' dont l'extrémité est de niveau avec les 2 lobes du 3'' article. Lonychium est muni d'une longue soie raide, prenant naissance entre les ongles et dépassant les lobes du 3^ article. Les diiïérences sexuelles sont très accentuées : d- Rostre légèrement busqué vers le milieu. Antennes insérées au- delà du milieu; scape 2 fois 1/2 plus long et un peu plus large à l'ex- Irémité ([ue le premier article qui est obloug; 2"^ article allongé, épaissi à l'extrémité, plus long et plus grêle que le 3^ qui est presque aussi large que le 2'' mais bien plus court; les suivants encore plus courts, subglobuleux. Les pattes antérieures, tout en étant sensible- ment plus longues que les 4 postérieures, sont moins déveIop[)ées (]ue la 1''' paire 9; tibias antérieurs incurvés, à ponctuation grossière, peu profonde, lâche, avec des traces de sillons. 9. Rostre un peu courbé et renflé à l'extrémité seulement. Antennes subterminales avec le scape et les 4 premiers articles très allongés, épaissis à l'extrémité, les suivants bien plus coiuls. subarrondis. Fémurs et tibias antérieurs très longs, ces derniers sublinéaires, in- curvés, canaliculés intérieurement. Séance du 22 février 190-j. 48 Description d'une espèce nouvelle d'Apion Herbst [Col.] de Madagascar par L. BEfillN-BlLLECOGQ. Apion formosum, n. sp. — Glahrum. Caput, rosirum, antennae, prothorcu: pnlesque pdllide tcstacca. Ebjtra nitida, caeriilm. Abdomen nigram. Rosirum mbciilindricum^ fere rectum. Thora.r mbconicus, elonyatus, anfice inmiiiliil compressas. EUitraoraUi, striutn, intervallis striis latioribus. Tète, rostre, antennes, prothorax et pattes d'un testacé pale, élytres d'un bleu métallique brillant; abdomen, yeux, extrême sommet du rostre et ongles noirs. Tête lisse, séparée du vertex subglobuleux par une faible impression ; front aussi large que la base du rostre ; tempes à peu près du diamètre des yeux. Rostre subcylindrique, presque droit, un peu moins long que la tête et le thorax pris ensemble. Antennes insérées vers le premier tiers du rostre. Yeux globuleux, saillants. Pro- tborax subconi(iue, une fois l'2 plus long que large, un peu comprimé derrière le bord antérieur ; le bord latéral décrit un petit arc de cercle limité par le rétrécissement antérieur, puis de là se dirige obliquement vers la base qui est faiblement bisinuée; disque peu convexe, médio- crement brillant, à ponctuation extrêmement fine, espacée; fossette basale nulle. Écusson en triangle allongé, étroit. Élytres ovales, un peu plus larges que la base du prolhorax; épaules à calus peu saillant; in- tervalles presque i)lans, deux fois plus larges que les stries qui sont bien nettes et sans ponctuation visible. Dessous du corps assez brillant, imponctué. Pattes médiocres, cuisses peu renllées, tibias droits, tarses à 1"' article près de deux l'ois plus long que le i"; lobes du S*" article assez larges. Cette jolie petite espèce a été trouvée par M. le D'' Sicard à la Mon- tagne d'Ambre (Nord de ^Madagascar), à une altitude de UOO mètres. 4Q Bulletin ih la Société enlomologique de France. SU'd/ilia balselensis Ab. A propos de la Siettitia [Col.] |i;ir V;ilt''r\ Mavkt. La descriplion jxir notre ami Abeille d'un Dytiscide aveugle [Bull. Soc. ent. Fr. [1904], p. 226) a fait quelque hruit dans li' monde enlomologique, et nombre de nos collègues sont, à coup sûr, désireux de faire la connaissance de celle nouveauté peu ba- nale. Mais le iupe est unique el la localité qu'habite son beureux inventeur el posses- seur n'est pas sur un itinéraire bien fré- quenté. Un type unique est à la merci d'un choc, d'une Anlhrène, d'une moisissure, etc. L'in^('nteur el le descripteur uni doue pensé, avec raison, qu'il serait bon d'ajouter un dessin à la description. Confiants dans le talent de M. Lafont, mon préparateur, ils m'ont chargé du soin de faire exécuter ce dessin qui mettra sous les yeux de tous la physionomie de la liéle et assurera l'avenir à cette découverte inespérée. N'ayant pas osé décoller le sujet (on le sait recueilli mort et en assez mauvais étal), nous ne l'avons fait dessiner qu'en dessus. Par contre, nous avons profité de ce que nous avions sous les yeux une antenne el trois pattes entières pour restituer au mutilé ses huit appendices. L'insecte est représenté à un grossissement d'environ 15 diamètres. Peu de rectifications ou additions sont à faire à la description en tous points excellente. On ne sera toutefois pas étonné de voir certains dé- tails échappant à la loupe révélés par le- microscope : 1" les tarses autérieurs et intermédiaires n'onl bien qu'un ongle très fin, mais les postérieurs en ont deux. Cas tarses reniar(]iu\l)lement privés de cils natatoires, comme ceux de certains Palpicornes [Uelochares, etc.) font de notre insecte un marcheur plutôt qu'un nageur. 2° Le corps est couvert de petits points très serrés, mais ne formant pas guillochure. .3° Los ocelles très petits, noirs, paraissant ronds, sont placés tout à l'ait en avant au-dessus des antennes, au bord externe d'une surface lisse, arrondie en demi-lune. 4" Le sillon latéral du prothorax se rap- proche du bord, en avant, et le léger bourrelet qu'il forme sert de base aux deux pointes saillantes entre lesquelles vient s'enchâsser la tète. Séance du 22 février IdO-i. 47 ù" Les élytres porlont chacun, dans leur milieu, une striature unique, formant une ligne plus claire, légèrement ondulée. 6° Sur le bord an- térieur du prothorax se voient sept gros points enfoncés, comme om- biliqués. 7'' Deux rangées de points de même nature, mais moitié plus petits, se remarquent à la base et sur les deux tiers de la suture des élytres, les deux derniers un peu séparés des autres. Notes entomologiques diverses [Ow..] par Maurice Pic. 1 " 0 u el q u es a n o m a 1 i e s. Malachius alxlominalh var. moznhita Pic. — Un exemplaire (5 de ma collection, provenant de Biskra (Algérie), offre une curieuse anoma- lie antennaire. L'antenne gauche est normale, mais la droite a son t" ar- ticle orné d'un appendice assez long et étroit, subcylindrique, étranglé à la base, et son 4" article nuini en dessous d'une grande dent émous- sée au sommet. Cantharis livida F. var. — Élytre gauche ayant, en dessous de son milieu, une sorte de pustule élevée, brillante, creusée au milieu, à con- tours assez réguliers. De Crète (ma coll.). Dasijtes Grenieri Ksw.? — Antenne gauche anomale, à quatre pre- miers articles subglobuleux et brillants, le 4" étant très gros, les 3 sui- vants plus ou moins gros et larges, également brillants, les 2 derniers presque normaux, paraissant seulement un peu plus courts que d'ordi- naire. 1 (3 d'Ajaccio (Corse) (ma collection). i" Rectification de synonymies. M. K. Daniel {Miiuclt. KiiL Zeil., 11 [1904], p. 311) a prétendu que Mallosia yraeca var. airdoricnsis Pic (') était synonyme de M. graeca Sturm tupica. Ce n'est [)as la taille qui différencie ma var. cardoriensis, ainsi que Daniel le prétend, mais sa forme et son aspect particuliers qui lui donnent un certain air de ressemblance avec mrdoria, d'où son nom; c'est encore son revêtement peu fourni, d'une coloration presque uniformément grisâtre. En résumé, ma var. cardoriensis est, non pas une graeca Sturm (1) Décrite dans le Butl. Svc. eut. Fr. [1900], p. 109. 48 Bulletin de la Société entomoloyique de France. typica, mais une variété très distincte par les dilîérencos signalées ci- dessus, el qui mérite de subsister. D'ailleurs ma var. rardoyievsis est décrite sur une ç, Malloftia (jrami Stnrm. désigne un ô'- Donc la note synnnyniiqnc de Daniel n'est pas même exacte pour les termes employés. Le même auteur (/. c, p. 314) a jugé (toujours sans l'examen des types) que Mallosia robiista Pic pou\ait être M. imperatrix Ab. fo)nia typica. A la suite de l'examen d'un certain numbre de Mallasia q Ç venant du Taurus, j'ai constaté que robusta Pic ne se rapportait pas à iinjic- ratri.c Ab., mais, par contre, que la nouvelle race imperatrix tauricola K. Dan. (/. c, p. 308) devait tomber en synonymie de rohiista Pic, publiée en 1901 {'). 3° Description d'un Macnit ria de Chine. Macratria basithorax, n. sp. — Klongatns, .snbititidus , griseo pubescens, niger, ore, antenuis pedibmqae testaceis; thorace ad basin distincte albo marginato. Allongé, peu brillant, pubescent de gris, noir avec le devant de la tête, les antennes et les pattes teslacées; tète relativement longue, peu diminuée derrière les yeux et arquée en arrière, noire avec le pourtour de la bouche testacé, palpes de cette dernière couleur; antennes tes- tacées, n'atteignant pas la base du prothorax, à derniers articles un peu épaissis et pas très longs ; prothorax peu large, à peine élargi en avant, densément ponctué, orné sur la base d'une bordure bien dis- tincte, faite de poils blancs ; écusson sans pubescencc distincte ; élytres longs et assez étroits, modérément pubescents, peu diminués au som- met, impressionnés derrière l'écusson, très légèrement striés et assez densément ponctués: dessous du corps foncé; pattes entièrement tes- tacées. — Long. : 4,5 mill. Chine : Chang-Hai. Reçu de notre collègue A. Tbéry. M. basithorax peut se placer dans le voisinage de japonica Har., elle s'en distingue par la pubescence moins fournie sur les élytres, les pattes entièrement teslacées ; cette espèce d'ailleurs est facile à recon- naître à sa bordure thoracique basale blanche, très nette. C'est la première espèce du genre décrite de Chine. (I) En complément de ces notes, je renvoie nos collègues qui s'intéressent aux Longicornes à mon étude sur le genre MaJlnxia (Matériaux pour servir à l'élude des Longicornes, t. V, part. 2). Séance du ->2 février WOo. 49 Notes synonymiques sur les Silphides [Col.] par G. PoRTEviN. I. — Cliolevd (int ipod ma Bluckhurn {Traiis. Ruii. Soc. South Aust.. X.IV, p. 87) nï'Sl lUiUcmeiU la mriue espèce (lue Choiera antipoda Kirsch {Deut. eut. Zeitschr. [1877], p. 164). La première, décrite de Vic- toria, possède un mésosternum caréné, desélytres non striolées trans- versalement, et, fait unique chez les Gholéviens, pas de différences sexuelles visibles. La deuxième, décrite d'Auckland, a le mésosternum simple et les élytres transversalement striolées. Abstraction faite d'un caractère dont il est permis de douter, elles n'appartiennent donc pas au même genre, et ne sont ni l'une ni l'autre des Choleva. Cependant la similitude de nom est telle que je crois devoir proposer, pour la première, le nom de Blackburni. nom. nov. II. — Dans la révision donnée par Kraatz {Deut. eut. Zeitschr., 1877) du genre Ilijponecrodes , établi par lui-même l'année précédente {D. e. Z., p. 3o7), ne figure pas Silpha bignttula Frm., décrite pourtant de- puis longtemps. De plus, le tableau dichotomique des espèces s'appuie sur des caractères qui ne sont pas très faciles à bien observer, et au moyen desquels la séparation des espèces discicollis et cayennensis ne s'etl'ectue pas aisément. C'est ce (jui m'a déterminé à dresser le species suivant : 1 . Pronotum et abdomen entièrement noirs 2. — Pronotum à côtés plus ou moins roux ou orangés avec au moins une tache latérale orangée semi-circulaire. Extré- mité de l'abdomen rousse 3 . 2. Antennes entièrement noires. Long. : 12-15 mill anticola Guér. — Antennes à dernier article roux. Long. : 12-2o mill l ineatocollis Cast. — Antennes à 3 derniers articles roux. Long. : 11-12 mill.. . apicalis Brullé. 3. Pronotum noir avec, de chaque coté, une tache latérale oran- gée seraicirculaire nettement limitée. Long. : 17 mill. . . biguttulus Frm. — Pronotum roux orangé avec une tache centrale noire à bords estompés 4 50 Bnllelin de la Société entomologique de France. 4. Élytros presque parallèles , arrondies ensemble à rextré- luité; angle htimi'ral arrondi. Long. : 12-18 inill eri/t II ru nis Blanch. — Éh très ovales, arrondies sur les côtés, à angle humerai en dent plus ou moins marquée, mais toujours visible. ... o. o. Angle suturai des élytres en pointe mousse; dent humérale obtuse; d, 3<= et 4«^ segments ventraux armés sur les côtés d'une épine aigué. Long. : 12-18 mill caijenitensis Sturm. — Angle suturai des élytres en pointe aigué; dent humérale généralement à angle vif: (5, segments ventraux inermes. Long. : lo-22 mil! discicollis Brullé. La synonymie des IhjpuuecrodeH nnticohi, lineatocoUis [(•niji Solier), apicalis et biguttulus n'ofl're aucune difficulté. Celle des autres espèces est la suivante : //. enjihrurm * Blanchard (voy. d'Orb.. Col., pag. 7o. 1840), = roUaris Dejean, Catal. S** éd. p. 132 (non décrit). //. cayennensis Sturm., Catalogue, p. 61, 1820. H. discicollis * Brullé (voy. d'Orb., Col., pag. 7o, 1840), = analis'^' Chcvrolat {Mag. Zool. [1843], p. 26) = brasiliemis Dejean (Catal., 3'" éd., p. 132), non décrit. La ligure donnée par Brullé ne représente pas fidèlement cette espèce, en i)articuher en ce qui concerne l'extré- mité des élytres. C'est ce qui a causé, je pense, l'erreur de Gemminger et Harold (Catal. Col., II, p. 721) et de Kraatz [loc. cit.) réunissant cette espèce à H. cagennensis. La description de Brullé, lui assignant un angle suturai en pointe aiguë, ne permet aucun doute. III. — Sili)li(i hitaherosii Fairm. [Rer. d'Eiil., Vil. [). 114) des environs de Pékin est une espèce distincte de Silplia bituberosa Lee. (Col. Kans., 1859, p. 6) des États-Unis. D'après leur description, ces deux espèces, qui me sont inconnues, paraissent appartenir au genre Blitophaga Reitt. Je propose pour la première le nom Fairmairei, nom. nov. IV. — Thunatophilus tubrrcuhitux Lucas (Kxpl. se. de TAlg., Col., p. 214, 1846) = ruficoniis Kiister (Kàf. Eur. 22. 11, 18ol) a été réuni pas Kraatz [UeuL eut. Zeits. [1876], p. 366), comme variété, à Th. rugnsus L. Or M. L. Bedel a remarqué et m'a fait observer que Th. tuberculatus avait les dnir derniers segments ventraux bordés de Séance du 22 février 190o. ol pubesconce jaune, tandis que, chez Th. rtigosus, le dernier seul était orné de pareille pubescence. Ce caractère, comme je l'ai vérifié depuis sur de nombreux: exemplaires de diverses provenances, est constant et se trouve invariablement associé à celui de la couleur rouge du fu- nicule des antennes. 11 n'est donc pas exact, comme l'a prétendu Kraatz, que la coloration de ce funicule soit variable, et que Th. tu- berculatus Luc. soit ane simple variété de Th. rugosus. C'est une espèce valable et bien distincte. V. — Le catalogue de Municli réunit à Silpha teiraspilota Hope : Silpha rhloroptera Cast. H Silpha fonnosa du même auteur. Par contre, il en sépare S. rUfithorax Wied. La synonymie de ces quatre espèces est la suivante : Eusilphd rufithora.r Wied. (Zoo/. Mag. Il, 1, p. 71) = E. tetras- pilola II ope. Eusilpha formosa Cast. {Aitii. Soc. eut. Fr. [1832], p. 400) = E. chlo- roptera Cast. (Hist. Nat., 11, p. o, 1H40). VI. — Necrophorus basalis Fald. (Col. Bung., 183ij, p. 28). .le rapporte à cette espèce un Necrophorus recueilli en Mongolie par l'abbé A, David et que j'ai signalé [Bidl. du Mus. [1903], n" 7, p. 331) sous le nom do N. jtipanus Har. Il diffère de cette dernière espèce par les caractères suivants : tibias postérieurs du (5 tout à fait droits, protho- rax moins rétréci en arrière, épipleures rouges mais entamés sous l'épaule par la bande noire basilaire presque comme chez interruptm Steph. {fossor Er.). Il diffère de ce dernier par le prothorax plus large en avant, plus ponctué, la poitrine dénudée au milieu, la pubescence de l'abdomen plus condensée en bandes à la marge des segments, et Fangle ai)ical externe des tibias postérieurs complètement glabre et non prolongé. Sa BuUetin de la Société entomologiqiie de France. Descriptions sommaires d'espèces et de variétés nouvelles de Lépidoptères paléarctiques (') par Cil. Blachier. ZvGAENA JUCUXDA Mcissncr. al), segregata. nov. — .Mis anterio- ribus mnculis rubris omnino separatis. Avec le type, en juillet et août, au pied du mont SaJève, près de Genève. Zygaena cARNiOLicA Scop., ajj. jurassica. nov. — Alis anterio- ribus maculis rubris 3, 4, et 5 permagnls et valde confluentibus, cum inaciiUs bdsalibus striga costnii rubra conjunctis; macula 6 separata. Avec le type, au pied du .lura. près de Genève, en juillet et août. Plu- sieurs exemplaires. DEiLEPHn.A Vesperth.k» Esp., ail. flava, nov. — Alis posleriori- Ims. /lavis. (ienève, ex larva, un o' (Musée de Genève). Lasiocampa Josua Slgr., var. Vaucheri, nov. — Var. major, obs- rurior. Cette intéressante variété géograpiiique est de grande taille; les mâles varient entre 45 et 50 mil!., les femelles entre 60 et 75 mill. d'enver- gure. Lasiocampti Josua, de Palestine, a. dans les deux sexes, le fond des ailes d'un brun rougeàlre, mais sont si fortement saupoudrées d'é- cailles jaune d'ocre — la base, les bandes transversales, le thorax et l'abdomen étant d'ailleurs de cette môme couleur — qu'à distance, la coloration générale est plutôt le jaune ochracé (exc(»ption faite pour les ailes inférieures du mâle). La var. \aucheri a. chez le mâle les (]uatre ailes d'un brun sombre ferrugineux; les supérieures sont finement saupoudrées de jaune le long du bord costal et dans l'espace situé entre la bande trans- versale et la frange. La tache caractéristique de cette espèce, à la base des ailes supérieures, ainsi que les bandes transversales, qui sont larges et liien marquées sur les quatre ailes, sont jaune ochracé. Tho- rax et abdomen très velus et du même ton que les parties claires des ailes. La femelle est plus variable de coloration ; elle est tantôt d'un (1) Des descriptions plus complètes et les figures de ces espèces et va- riétés nouvelles paraîtront postérieurement dans les Annales. Séance du 22 février 1905. 53 brun ferrugineux, tantôt d'un brun cannelle plus ou moins nuancé de jaunâtre. Cette description se rapporte aux individus les mieux caractérisés. Comme dans les autres espèces et variétés de ce groupe, il est difficile de rencontrer deux exemplaires absolument semblables. La var. Van- chéri varie pour la nuance de la couleur du fond et pour la largeur et la netteté des parties claires. Tanger (Maroc). Plusieurs exemplaires des. deux sexes. Variété dé- diée à M. A. Vauclier (de Genève), à qui j'en dois la communication. Calophasiaalbolineata (Bang-Haas, in lilt.),nov. sp. — 30miil. — Ailes supérieures étroites, d'un gris bleuâtre uniforme, sur lequel se détachent des traits blancs et de très fines lignes noires longitudi- nales. Parmi les traits blancs, on en remarque d'abord un qui oc- cupe toute la longueur de la cellule discoïdale; puis trois autres plus courts placés obliquement dans les espaces nervuraux 2, 3, 5; un assez court à la base de l'aile ; enfin trois petits, obliques, sagittés, sur la côte, près de l'apex. Parmi les lignes noires, très finement écrites, on distin- gue d'abord toutes les nervures (la médiane et celle qui est la plus rapprochée du bord interne particulièrement bien marquées) ; puis, dans le miheu de l'aile, au-dessous de la cellule et faisant suite au petit trait blanc de la base, une ligne noire qui entoure complètement un espace allongé, de forme oblongue et un peu plus clair que le fond. Franges grises, larges, divisées par une ligne blanche. Ailes inférieures blanchâtres, avec une large bordure grise et toutes les nervures mar- quées en gris. Thorax velu, arrondi, a collier relevé, de la couleur des supérieures. Abdomen gris clair. Les antennes, vues à la loupe, sont très faiblement crénelées et cihées. Gafsa (Tunisie), un (3 en avril. — Coll. Ro mieux (Genève). Gleophana gafsana (Bang-Haas, in litt.), nov. sp. — 2o mill. — Ailes supérieures un peu creusées à la côte, d'un gris mêlé par place de violàtre, de blanc et de noir; nervures noires, rayonnant de- puis la hgne coudée jusqu'au bord terminal. Les deux lignes ordinaires (extrabasilaire et coudée) d'un blanc légèrement roussâtre, nettement limitées des deux côtés par une ligne noire et se détachant vivement sur la couleur du fond. D'abord très éloignées l'une de l'autre à la côte, ces deux lignes se rapprochent beaucoup, une fois parvenues au milieu de l'aile, par suite d'un grand et brusque contour de la coudée. La convexité de ce contour est tournée du côté de la frange. La ligne coudée est bordée intérieurement par des espaces gris noir, ')4 Bulletin de la Société entomologique de France. un peu vioh'itrt's. Ailes inférieures brunes, plus claires à la base. Frange des ailes supérieures large, brune, précédée et entrecoupée de traits blancs. Thorax très velu, gris. Antennes dentées. Gafsa (Tunisie), un o", en avril. — Coll. Roniieux (Genève). Ces deux dernières espèces m'ont été obligeamment communiquées par M. Romieux (de Genève), qui lésa capturées Tan dernier à Gafsa. M. Bang-Haas (de Dresde), qui a reçu d'autre part ces deux espèces, et qui, depuis deux ans, les a répandues dans quelques collections sous les noms d'albolineata et gafsana {nominibus midis), a bien voulu m'autoriser à en faire la description en son lieu et place. Note sur la présence, dans les cavernes, du Triphosa dubitata L. et du Scoliopteryx libatrix L. [Lhi'.| par Henri (iADKAU i»e Kervuxe. Les lépidoptéristes sa\enl fort bien que ces deux espèces vulgaires se rencontrent dans des endroits variés, entre autres dans les caves; toutefois, leur présence dans les cavernes, à différentes époques de l'année, est un fait, non pas nouveau, mais peu connu. Aussi, je ne crois pas inutile de faire connaitre les observations suivantes : Au cours de mes recherches chiroptérologiques dans les carrières souterraines de la Seine-Inférieure et de l'Eure, j'ai pris, du mois de novembre au mois d'avril inclusivement, de nombreux individus bien vivants de ces deux espèces. Ces Papillons étaient posés contre les pa- rois, les uns dans le voisinage de l'entrée, les autres à une plus ou moins grande distance et dans une obscurité complète, .l'ai plusieurs fois observé des individus de ces deux espèces dont le corps et les ailes étaient couverts d'une quantité de gouttelettes d'eau qui, à la lueur de ma lanterne, produisaient un charmant effet. Dans le Midi de la France, pendant l'automne de 1904, j'ai visité deux grottes : la première, le 26 septembre, et la seconde, le 7 octobre. Dans les deux, j'ai trouvé des Triphosa dubitata et des Scoliopteryx libatrix bien vivants, dont plusieurs étaients couverts de gouttelettes d'eau. Ils se tenaient contre les parois et à une faible distance de l'en- trée. La première de ces grottes, nommée Grotte du Chat, a une lon- gueur de seulement vingt-quatre mètres et est située à une altitude d'environ looO"', dans une forêt de Sapins des environs de Bagnères- de-Luchon (Haute-Garonne). L'autre, dont les dimensions sont très Séance du ^2 février 1905. 55 vastes, est la grotte de Troubat, près de Mauléon-Baroiisse, dans le département des Hautes-Pyrénées. Il résulte des faits précédemment connus et de mes observations que le Triphosa dubitata L. et le Scoliopter{/x libatrix L. se plaisent dans les carrières souterraines et les grottes, et qu'ils hivernent dans ces en- droits, contre les parois humides. Ce sont les seuls Lépidoptères que j'ai trouvés d"une façon courante dans mes excursions hypogées. Variations de Lépidoptères par Ch. Oberthur. Je pense qu'on ne tardera pas à pouvoir établir les lois d'après les- (juelles se font les variations chez les êtres organisés. En considérant un être quelconque, il sera désormais possible de prévoir et de désigner avec certitude toutes les variations susceptibles d'atteindre l'espèce à laquelle cet être appartient. Dans notre spécialité lépidoptérologique, bien des documents ont déjà été réunis, étudiés et comparés; surtout en Angleterre, pays où la recherche des ,variations est si répandue, et en Allemagne, où un si grand nombre de personnes, appartenant à toutes les classes sociales, s'occupent de recueillir les Papillons. Tout dernièrement, a été vendue une importante collection alle- mande de Lépidoptères dont il ne plaît pas à l'ancien propriétaire d'être nommé. L'intérêt de cette collection résidait surtout dans le nombre des aberrations qui s'y trouvaient réunies. Les circonstances m'ayant permis d'apporter à mes documents de notables additions, je crois devoir appeler l'attention des Lépidoptéristes français sur cer- taines variations et l'intérêt qui résulte de leur étude. .le me boi'nerai à une revue très sommaire et j'envisagerai seule- ment quelques espèces. l. Chrysophanus Phlae.\s Linné. — A propos de cette espèce si commune et si répandue, on lit dans le Catalogue publié, en mai 1901, par Staudinger et Rebel, ce qui suit : « a) ab. Schmidtii Gerh. I. 10, f. 3 (t, b\ Vhlacas var. Esp. 60, 5; Hbn. 736-7 (albicans). » Certainement la variété liguréc par Esper et celle figurée par Hû!»- ner sont albirans, mais en sens inverse: et il n'aurait pas fallu les réunir, comme appartenant a une même unité, vu (|u'elles sont essen- tiellement distinctes. o6 Hullefiv (le hi Sdcièif' oitoiiwhxjii/ue do France. D'ailleurs les erreurs el les contradictions accumulées dans le Cata- logue précité sont en si grand nombre qu'elles y constituent presque la règle, au lieu d'y être l'exception. Dans la 1"^ livraison de la « Lépi- doptérologie comparée », j'ai été obligé de redresser maintes fautes graves de ce Catalogue; la livraison prochaine en signalera en- core. Donc, les 2 SchmidUi sec. Staudinger et Rebel, celui d'Esper el celui d'Hiibner, sont tort dillerents l'un de l'autre. En eflet, dans le Schiukltii Esper (LX, 3); Gerhard (10, 3 a, b)- Obtbr {Études Ent. XX, pi. V, lig. 70, 71), la couleur or-rouge-feu est remplacée par du blanc argenté; tandis que dans Hubneri Ch. Obtbr {PhJaeax, Hbn. 736, 737 — nec Schmidtii), la couleur brun- noir du fond des ailes devient blanche, alors que la couleur or-rouge- feu reste normale. Je possède 5 exempl. de Schmidtii (1 o", d'Angleterre; coll. Shep- pard: — 1 9, d'Angleterre; coll. Tugwell; — le?, de Digne; coll. Bellier; — 1 c?, de Saxe; — 1 (5, de Berlin) et 1 HilbnericS de (Berlin). Ce dernier est parfaitement conforme à celui figuré par Hiibner sous les n°= 730-737; mais celui-ci semble être une 9. Ces variations « (ilbicans » atteignent donc également les deux sexes. Il semble naturel que la transition existe entre' la couleur blanc argenté de Schmidtii et la couleur or-ruuge-feu normale. En etTet. il y a une variation où la couleur or-rouge-feu est remplacée par de l'or-jaune; j'en possède une 9 provenant d'Angleterre (coll. Ho ward-Vaugha n). Une même loi devant régir les variations des Chrijsoptuinm, nous trouvons en elfet, chez virgaureae Linné, une aberration totalement blanche, comme le Schmidtii; c'est-à-dire dans laquelle la teinte or- rouge-feu du fond des ailes est devenue « albicans », les parties noires restant normales; puis une aberration intermédiaire où la cou- leur or-rouge-feu est devenue or- jaune. Je possède, de l'aberration blanche de virgaureae, un (5 de Silésie (ab. virginath Obthr), et, de l'aberration or-jaune, un (5 de Franc- fort-sur-le-Mein (ab. chrgzon Obthr). Ces 2 aberrations se trouvaient dans la collection allemande récemment vendue. Par analogie à la var. Hubneri de Phlaeas, je crois qu'il existe chez virgaureae une aberration où la couleur or-rouge-feu reste normale, mais dans laquelle la bordure et les points noirs deviennent blancs. Quelqu'un la possède-t-il ou l'a-t-il déjà observée? Séance du n fèvripr i90n. 57 II. Aglia Tau J^iiiné. — Uno variation qui atteint souvent les Satijridap afïecte V Aglia Tau, la Satarnia spini et vraisemblablement les Papillons qui portent sur leurs ailes une tache ocellée. Cette variation consiste dans une macule ocellée surnuméraire, faisant comme un satellite à la tache normale. C'est ainsi qu'une Aglia Tau ç, de Thuringe. présente à l'aile droite supérieure, au-dessus de la tache bleue cerclée de noir, marquée de la lettre blanche iau, un petit cercle noir pupille de blanc. Un (5 de Bohême offre une singulière variation; les ailes, en dessus, sont d'un fauve pâle avec les bords costal et marginal plus foncés; la ligne brune, submarginale, commune est tout à fait oblitérée; les taches ocellées sont absentes. Seule la lettre grecque tau reste bien nettement blanche, entourée de quelques atomes gris. Le dessous est presque normal. Une ç, d'Allemagne, est irrégulièrement marbrée de parties foncées, comme si ses ailes portaient des pièces empruntées à un (5. Avec les aberrations higens et melaina, V Aglia Tau fournit une assez riche série de variations. III. Saturnia Pavonia Linné. — Chez une 9, d'Ulm, les 4 taches ocellées des ailes sont aveugles. Tout le centre est d'un ochré-jaune uniforme, avec le petit croissant hyalin. Le cercle de l'ocelle est normal. IV. Saturnia spini Schiff. — Une 9, de Hongrie, a, comme la 9 d'Aglia Tau, une tache ocellée supplémentaire, mais à l'aile gauche, au-dessus de la tache normale. V. Saturnia pyri Schiff. — Les variations sont très nombreuses dans Pyri. Les taches ocellées, chez un o', de Carlsbad, sont trian- gulaires, le sommet du triangle étant tourné vers la base des ailes. Une 9, de Dalinatie, a le fond des 4 ailes uni, presque sans autre dessin que celui de la base des ailes supérieures. Une 9, d'Autriche, a les couleurs d'une vivacité extraordinaire et le fond des ailes presque entièrement noir. Dans d'autres exemplaires, une teinte générale d'un rose orangé s'étend sur toute la surface des ailes. A Besançon, M. Jeunet a obtenu de très jolies variétés dont il a bien voulu enrichir ma collection : un (5, uniformément lavé de brun- terreux; 2 9, avec un espace noir très vif entourant les ocelles. Enfin un c?, de Suisse, offre en jaune tout ce qui est rouge ou rougeàtre chez les exemplaii'es normaux. 58 Bulletin de la Société entomologique de France. VI. Ajjuaxas grossulariata Linii. — Les belles aberrations mé- lauiennes, ne présentant plus qu'une bande blanche subbasilaire com- mune, c'est-à-dire descendant du bord costal des ailes supérieures au bord anal des inférieures sur un fond entièrement noir el dont 4 exem- plaires, d'Angleterre, sont reproduits photograpliiquement dans la XX*^ livraison des Études d' Entomologie (t. XXIV, (ig. 435, 436, 437, 438), se trouvent aussi en Allemagne; j'ai une 9, de Magdebourg, plus noire qu'aucun des exemplaires précités. Un c?, d'Elberleld, est l'exa- gération mélanienne du J, de Paris (coll. Bellier), ligure sous le n'' 439 de la même planche 24 des Études d'Entomologie. A. grossulariata donne en Bretagne beaucoup d'individus aberrants. Le 7 juillet 1904, en sortant d'une commission qui tenait sa séance à l'hôtel de la Prélecture de Rennes, j'aperçus, sur les Fusains plantés en haie dans la cour, une grossulariata qui me sembla très blanche. Regardant de plus près, je vis un nombre immense de grossulariata sur les branches et les feuilles des Evonymus glabra, le long des murs de l'hôtel et jusque dans la conciergerie. Je Ils, séance tenante, récolte de quelques jolies variétés, et, la chasse continuée les deux jours suivants, 8 et 9 juillet, me procura 31 exemplaires de la variété Dohrni [Étud. d'Ent., hvr. XX% pi. 21, lig. 361, 362, 363, 364, 36o), c'est-à-dire très albinisante et très remarquablement réduite dans toutes ses parties noires. Par opposition, je recueillis une soixantaine d'individus méla- nisants el quelques aberrations assez excentriques. Le butin tout entier fut de près de 700 papillons, et le nombre éclos et éclosant sans cesse ('lait si grand qu'il ne semblait pas qu'aucune diminution eût été apportée dans la (luanlilé qui voltigeait autour des Evonymus, ou bien se trouvait posée partout, quelquefois les exemplaires serrés les uns contre les autres sous un abri de porte ou de fenêtre, sur les murs et le long des fenêtres des appartements. Ce qui est remarquable, c'est cette juxtaposition des indi\idus albinisants et mélanisants, le mèmi' jour, au même lieu el dans les circonstances les plus idenliqin'S. Il parait que, depuis plusieurs années, les grossalariata aboudeni ainsi dans la cour de la Préfecture de Rennes. Ces Phalènes sont une véritable gêne pour les habitants de l'hôtel. Elles pénèli'ent en quan- tité dans les chambres, se font écraser lorsqu'on ouvre les fenêtres ou qu'on les ferme; leurs larves dévorent les Fusains du .lapon. J'ai rare- ment vu quelque part un si grand nombre de Papillons dans ini espace aussi restreint. Cependant, un jour de juin 1893, je me souviens qu'il y avait au Lautaret tellement de chenilles de Melitaea Cgnthia que la route, parcourue par les diligences, en était noircie. C'était la plus grande al)ondancc de chenilles (juc j'aie jamais vue dans loiile Séance du 22 février 190-j. o9 ma vif. J'obtins à Rennes, en juillet, un assez grand nombre de Pa- pillons et l'Hyménoptère parasite des chenilles de Cynthia ('). {A suivre.) Description et métamorphose d'une nouvelle Orgya [Lép] par Roger Vérity. En 1901, il me fut communiqué quelques exemplaires, récoltés aux environs de Florence, d'une Orgijn absolument nouvelle pour le conti- nent italien. Il s'agit d'une forme très voisine de VO. siciila Stdgr, propre à la Sicile, mais qui en diffère toutefois par la netteté des stries claires et des taches discoidales des premières ailes, à peine perceptibles chez la vraie sicula; en efTet, cette nouvelle Orgya toscane semble faire un « transitus egregiiis )i entre sicula et prisca Stdgr, du Turkestan, chez laquelle ces dessins clairs sont encore plus distincts; il s'agit peut-être de trois races géographiques de la même espèce. Le nom d'etrusca pourra servir à distinguer ma nouvelle forme intermé- diaire, jusqu'à ce que la découverte des chenilles de sicula et de prisr.a permette d'arriver à une conclusion définitive : 0. siculae Stdgr similis, sed alarum anticarum macula costali, linea extrabasali fasciaque média cinereis magis signatis. Pendant les trois années qui suivirent celle mentionnée ci-dessus, cette espèce a été trouvée aussi dans une autre partie de la Toscane (à Rumena, dans le Casentino), et j'ai pu m'en procurer un certain nombre de chenilles qui m'ont permis d'en étudier la métamorphose. Les œufs, sphériques, blancs et lustrés comme de l'émail, sont pondus au mois de juillet dans les cocons mêmes, (ilés parmi les (1) Au sujet des parasites, qu'on me permette de conseiller de les collec- tionner précieusement. J'ai remarqué qu'ils n'étaient point les mêmes dans des localités difl'érenfes, pour la même espèce. Exemple : à Auzaj (Vendée), le parasite obtenu, en septembre 1904, des coques de Zygaena hippocreftidis était une seule espèce d'Hyménoptére toujours la mèni* et très distincte de trois autres espèces d'Hyménoptères et d'une espèce de Diptère, sortis des chrysalides de la même Zygaena, à Dampierre-sur-Mer (Charente-Inférieure). Un superbe Hyménoptère parasite est un Cryptiis d'un bleu élincelant, tivec une bande non colorée aux ailes supérieures, sorti de chrysalides d'Epi- phora Baifhiniae envoyés de Cazamance, par Coca-Ezir. 60 Bulletin de la Société entomologique de France. loulles de la plante nourricière {Genista). Après l'hivernage, au mois de juin, quand les Genêts sont en tlcurs, l'éclosion a lieu. Les chenilles passent la journée cachées à la base des plantes nourricières ; à la nuit tombante, elles montent à la recherche des fleurs, dont elles dévorent les pétales. Au moment de l'éclosion, elles mesurent o mill. de long: elles sont recouvertes de tubercules et de longs poils, et sont blan- châtres pendant quelques heures; après avoir dévoré la coquille de leur œuf, elles deviennent plus foncées, et l'on distingue bientôt des toufTes de poils noir sur les segments 4-7 et une touffe très longue de chaque côté du premier, tel qu'elles conservent pendant le reste de leur existence larvaire; après la première mue. les tubercules de- viennent jaunes ; après la troisième, la chenille prend a peu près son faciès définitif. Elle est alors d'un gris-cendre avec la partie dorsale noire limitée par deux stries jaunes et deux autres stries stigmatales de la même couleur ; les tubercules, qui varient sur chaque segment de trois a dix, sont d'un bel orangé vif ;les toufïes de poils des segments 4-7 sont d'un gris pâle, noirâtre ou roussàtre; pendant les mues successives, les changements sont légers : les stries jaunes deviennent moins visibles, les tubercules plus rouges, toutes les touffes de poils s'accentuent en abondance et en longueur. Les vraies pattes sont jaunes; les fausses pattes plus grisâtres; la tète d'un noir luisant. La chenille adulte me- sure do 20 â 2o mill. de long; elle est alors âgée d'environ vingt jours, car son développement, dans des conditions favorables, est très rapide. Le cocon dont elle s'enveloppe est assez consistant et elle y mêle les longs poils qui se détachent de son corps. La chrysahde, arrondie, brune, luisante, avec les yeux noirs et les couvertures des pattes et des ailes saillantes, a la surface dorsale recouverte de longs poils; les quatre premiers segments abdominaux ont une touffe de poils plus courts et plus compacts. L'état de nymphose a une durée de dix à quinze jours. Le papillon (5 a un instinct sexuel très fort; la 9 aptère ne quitte jamais son cocon, et souvent il arrive même qu'elle ne dégage de la coque de la chrysa- lide que les derniers segments de l'abdomen, de manière â découvrir les organes génitaux; le cJ, quand il trouve un cocon contenant une ç vierge, en perce le tissu à l'aide du pénis, introduit l'abdomen à travers l'ouverture produite ainsi, et l'accouplement a heu. Il dure environ deux heures; deux ou trois heures après, la ponte commence dans le cocon même, et a quelquefois une durée de trois jours, variant selon l'abondance des œufs que renferme la ç et qui dilTère beaucoup de l'une à l'autre; ils sont en tout cas toujours très nombreux et l'abdo- men qui en est gonflé constitue à lui seul au moins | de la masse du Séance du 22 février 19Uo. 61 corps de la 9- En efîet, quand elle les a déposés, y cntremèlanl le duvet soyeux qui recouvrait son énorme abdomen, il ne reste plus qu'une petite masse informe dans un coin du cocon. Les œufs passent dix mois de l'année ainsi enveloppés et, vers la tin du mois de mai ou au mois de juin, les petites chenilles éclosent et montent le long des tiges de la plante de Genêt dans laquelle le cocon était caché. Les espèces du genre Phimodera Germ. [Hém.] trouvées en France par O.-M. Rkutrr. Sous le nom de Phimodera galgulina H. Sch., MM. Mulsant et Rey (Histoire naturelle des Punaises de France, Scutellérides, pp. 41- 47), ainsi que M. le D'' Pu ton (Synopsis des Hémiptères de France, II, p. 9) ont décrit la seule espèce de ce genre trouvée, jusqu'à nos jours, en France. Cependant, dans la Revue d'Entomologie, VII [1888], p. 362, M. Puton a remarqué que l'espèce de France et de la Russie méridio- nale, quoique extrêmement voisine de la Ph. galgulina, en diffère par quelques caractères bien suffisants pour en créer une propre espèce : Pk. bufonia Put. La différence la plus essentielle résiderait dans l'ar- mature des trochanters. La Ph. galgulina vraie, de Hongrie, a, dit M. P u - ton, les trochanters intermédiaires et postérieurs armés, au sommet, d'une longue épine cylindrique, arquée en faucille et à pointe obtuse; cette épine est aussi longue que le trochanter lui-même. Les trochan- ters antérieurs sont armés, au sommet, d'un simple tubercule pointu. La Ph. bufonia aies trochanters intermédiaires et postérieurs prolongés en une épine courte, pointue au sommet et dirigée dans l'axe du trochan- ter lui-même; cette épine a à peine la longueur du o- du trochanter; trochanters antérieurs sans épine ou tubercule. Dans un petit mémoire, « Bemerkungen ûber einige Phimodera- arten » {Ofrersigt af Finska Vet. Soc. Fôrh., XLVI, n" 17, p. 8), j'ai démontré que ces caractères sont assez variables, et j'ai mis en doute que la Ph. bufonia Put. fût une espèce suffisamment distincte de gal- gulina H. Sch. Maintenant, j'ai pu comparer des exemplaires très nombreux de la /*//. galgulina H. S. de Hongrie et de la Ph. bufonia Pul. de la Russie mé- ridionale, ainsi que de la Ph. humeralix Daim, de la Finlande méridio- 62 Bulletin de la Société entomologique de France. nale et du gouvernement de S'-Pélersbourg. Plusieurs caractères de ces espèces sont extrêmement variables : la taille, la couleur et aussi la sculpture du corps varient, ainsi que l'échancrure latérale du pronotum, dont le bord, vers les angles latéraux, est parfois droit, parfois plus ou moins fortement arqué. Aussi l'armature des trochanters, particulière- ment de la Ph. bufonia et de la Ph. gahjulinn, est plus ou moins déve- loppée. Cependant, quoique des individus séparés de ces espèces diverses puissent être souvent très difficiles à distinguer, les séries, prises en totalité, font voir certaines diiïérences qui. quoique difllciles à exprimer, paraissent aviser que les trois espèces susdites seraient bien établies. La vraie Ph. (lalyuUiia H. S. d'Allemagne et de Hongrie parait se distinguer delà Ph.bufo)iia Pu t. de la Russie méridionale par l'écusson plus court et plus large, plus arrondi vers le sonuuet, .".insi que par la partie oblique du bord anléro-latéral du pronotum plus long;, elle diffère bien distinctement de la Ph. huitieratis Daim, par l'armature forte des trochanters. Ph. bufonia Put., de la Russie méridionale, a cette armature très va- riable, parfois presque aussi forte que chez certains individus de la Ph. ijaUjulimi, mais ordinairement beaucoup moins accentuée, comme l'a décrit M. Puton (1. c). En tous cas, cette espèce paraît être un peu plus allongée et plus parallèle que la Ph. yaUjulina. De la Ph. hu- memlis Daim, elle diffère par la taille généralement plus petite, plus étroite et plus parallèle, parla couleur foncière d'un blanc sale ou d'un gris blanc, ainsi que par la ligne longitudinale onduleuse noirâtre laté- rale de l'écusson plus obtusément sinuée. Du reste, il faut (|iu> cette espèce change le nom bufonia en nodicolli.'i Germ. 1835 (d'après les types). Ph. hiDiieralis Daim, est [cj Q) plus courte et plus large, ordinai- rement aussi plus grande et plus convexe, le plus souvent plus den- sément et plus fortement pointillée; l'écusson plus long que large, avec la ligne latérale susdite plus fortement courbée. La couleiu' foncière est fauve et d'une teinte d'ocre, parfois presque testacée, brunâtre ou d'un brun rougeàtre. Les variétés presque noires ne sont pas rares, tandis que je n'ai vu qu'un seul individn noirâtre de la Ph. nodicollis Germ. J'ai examiné environ 60 exemplaires de la Ph. huineralis, le même nombre de la Ph. nodicollis et une dizaine de la Ph. gaUjulina. Tous les exemplaires ci-dessus discutés de la Ph. bufonia Put. sont des exemplaires russes. De France, je n'ai vu qu'un individu, de Capbreton, désigné de ce nom par M. Pu Ion. Mais cet individu se rap- Séance du 32 février 190j. 63 polio sans doute à la Ph. hmuerulis Daim, et non à la Ph. iioillroUis (ierm. Aussi Mulsant et Rey ont remarqué que la couleur foncière de la femelle de leur Ph. (jnlgtdind est « en majeure partie fauve, brunâtre ou d'un brun rougeàlre », tandis que, chez l'espèce de Her- rich Schàffer, elle est « d'un blanc sale ou cendré ». Ils ont décrit aussi le mâle et la femelle de la variété noirâtre (var. Dalmannim.). Il mérite aussi d'être annoté que Scliioedte (Fortegnelse over de i Danmark levende Taeger, p. 169) sous la Ph. humcnilis a cité la /'/*. ijahjulimi Muls. et Rey, mais non la gnUjiiUnn ùq Herricli-Scliaf- fer ou d'autres auteurs. De cette explication il doit résulter que la Phimodera, jusqu'ici con- nue de la France, est la Ph. hamemlis Daim., espèce connue de la Russie (gouvernement de S'-Pétersbourg, Livonie),de la Finlande mé- ridionale, de la Suède, du Danemark, de la Prusse et de la Hollande. Il en résulte aussi que la Ph. bufonia Put. est une espèce composée : les exemplaires russes appartenant à la Ph . nodicollis, ceux de France à la Ph. humeralis. La Ph. humeralis Daim, n'est trouvée en France que dans la partie Sud-Ouest. Elle est prise dans les environs de Monl-de-Marsan par M. Perris (Mulsant et Rey, 1. c), à Capbreton par MM. Du verger et Puton (Puton, 1. c), et à Saint Gcorges-de-Didomme par M. La- borderie Boulot (Lambertie, Contrib. à la Faune des Hém. Hét., (acad. et Psyll., du Sud-Ouest de la France, p. 4). Dans le catalogue cité, M. Lambertie a annoté non seulement la Ph. bufonia Put., mais aussi la Ph. f/algulina H. Sch. comme trouvée dans les Landes, la dernière par M. le D'' Gobert. M. Gobert a bien voulu me communiquer ses exemplaires, qui tous sont des larves ou nymphes, trouvées par M. Perris et tout à fait semblables à celles de Ph. hunteralis Daim., prises par M. Blanchi dans le gouvernement de S'-Pétersbourg. La /'//. (jalgulina H. Sch. est donc à rayer de la faune franraise. Cependant, il se trouve en France deux espèces de ce genre intéres- sant. M. F. Lombart m'a envoyé un exemplaire d'une Phimodera qu'il a pris dans les environs de Briançon. Je l'ai idenlitîé a Ph. Flori Fieb., une espèce très rar(\ dont je n'ai vu qu'un individu de Berlin (le type de Stâl, Enum. Hem., III, p. 28. i). un du Tyrol (coll. Puton). un de Hongrie (Mus. national de Hongrie), ainsi que deux de Sibérie (= Ph. collina Jiik. 1889). Le dessus du corps est grisâtre, densément et tinement pointillé de noir; le dessous du corps d'un brun noirâtre, seulement les hanches plus pâles: la taille plus allongée que celle de la Ph. huiKcralis, de laquelle cette espèce ditîère par les caractères sul- 64 Bulletin de la Société entoniologique de France. vants : la tète un peu plus longue que large entre les yeux, les bords latéraux sinueux au milieu et dilatés vers le sommet (non droits), les lobes latéraux au sommet oitlicpiement tronqués et au coin exté- rieur obtus; les bords anléro-latéraux du pronotum plus faiblement sinués et aux angles antérieurs obtus (non droits); le disque du ven- tre plus densément et plus également |)ointillé; une ligne médiane longitudinale lisse et jaune par la tète et le pronotum; l'écusson cbargé de cliaque côté de la base d'une ligne longitudinale lisse et jaune assez longue. Observations biologiques sur un parasite de la Galéruque de l'Orme. le Tetrastichiis xanthomelaenae (Rond. ' [Hymkn.] par le D' P. Marchal. Après s'être multipliée pendant plusieurs années d'une façon désas- treuse, la Galéruque de l'Orme [Galeracclla luteola F. Mû lier) a cessé ses ravages, et les Ormes de nos parcs et de nos avenues ont repris en été leur épaisse et verte frondaison. 11 semble bien que les parasites vivant aux dépens de cet insecte défoliateur ont dû contribuer dans une large mesure à sa régression et au salut des arbres dont il mena- çait l'existence. L'année dernière, sur quelques Ormes qui avaient encore à soulïrir de la présence de la Galéruque, j'ai eu l'occasion de voir à l'œuvre un de ces précieux auxiliaires. Il s'agit d'un petit Cbalcidien n'ayant pas plus d'un millimètre de long, le Tetrantichas xanthomelaenae, et voici dans quelles circonstances il me fut possible de l'observer. Le 26 juin, à Foutenay-aux-Roses, je récoltai des feuilles d'Orme attaquées par la Galéruque ; la plupart des pontes qui se dressaient à leur surface étaient depuis longtemps écloses, et des larves parvenues à d^'s degrés de développement divers rongeaient le parenchyme; tou- tefois, malgré l'époque déjà tardive, il subsistait encore un bon nombre (1) Une noie relative à l'idenlidcation de cotte espèce sera publiée dans le procliain Bulletin. Oomi/z-us goUerucae Rond, peut être considéré comme synonyme de Tetrastichus xanthomelaenae (Rond.) Mardi.; mais Plero- ninliis çiallerucae Fon se. , rapporté par Tliomson au genre Telrncavipc, constitue une espèce entièrement distincte. Séance du 22 février IVOS. 60 de pontes non encore écloses, et, parmi ces dernières, il y en avait dont les leul's présentaient une teinte grise, due à la présence du petit Chalcidien déjà tout formé et prêt à sortir, qui doit retenir notre at- tention. Le 28, ces parasites étaient éclos dans le vase où les feuilles avaient été renfermées ; le 29 et le 30, j'assistais à la ponte du Chalcidien dans quelques groupes d'œufs de Galéruque non écli>s et, par conséquent, en retard sur la grande majorité d'entre eux. Au travers du vase de verre, on pouvait voir les minuscules Hyménoptères faire de longues stations sur les œufs du Chrysomélien, et, pour observer l'un d'entre eux, il suffisait, à l'aide d'une pince, de retirer la feuille sur laquelle il était placé, puis de l'examiner à la loupe et tout à loisir. De façon a être plus précis, je choisirai un individu parmi ceux que j'ai observés, et je relaterai la succession de tous ses actes confor- mément à mes notes prises dans le cours même de l'observation. Le Tetmstichus est fixé sur le sommet d'un œuf de Galéruque, un peu latéralement et dans une altitude presque verticale ; son abdomen s'incurve et, avec les pièces terminales du fourreau qui émergent vers la pointe, il tâtonne et marque la place où il va introduire son ovi- scapte; la pointe de celui-ci, qui sort de la face ventrale, se place juste au point marqué, puis l'extrémité de l'abdomen se relève et l'on Voit alors la tarière, qui se présente avec l'aspect d'une soie longue et Une, pénétrer, en se dirigeant un peu obliquement vers la base de l'œuf. L'opération est assez longue et dure plus d'une minute : l'insecte élève et abaisse son appareil perforateur à dilTérentes reprises sans le retirer entièrement de l'œuf dans lequel il reste plongé et semble ainsi sonder son contenu; il parvient enfin à le faire pénétrer jusqu'à la garde, puis, après avoir maintenu quelques instants son abdomen en contact avec l'œuf, il l'en écarte progressivement et retire sa tarière. C'est alors que commence une manœuvre des plus curieuses et qui constitue l'originalité de l'histoire biologique de cet Insecte. Aussitôt sa tarière retirée, l'Hyménoptère place sa tète au point où se trouvait tout à l'heure son oviscapte, puis lèche avec avidité la petite plaie qui vient d'être faite. Ensuite il exécute le mouvement inverse et porte l'extrémité postérieure de son abdomen tout près de la blessure; puis, avec les pièces terminales du fourreau, il tâtonne fiévreusement, les abaissant, les soulevant, les déplaçant tour à tour jusqu'à ce qu'elles viennent se placer juste au niveau de la perforation. Ces tâtonnements sont assez longs; mais, dès que le point cherché est trouvé, la tarière pénètre une seconde fois dans l'orifice qui a été précédemment ou- vert; elle y reste plongée une demi-minute environ, puis l'Insecle la 66 Bulletin de la Société entomologique de France. relire et, par une manœuvre semblable à celle déjà décrite, vient lécher avidement la blessure. Après s'être ainsi réconforté, il va prendre quelques instants de repos et se promener sur la feuille, aux environs de la ponte de Galéruque; mais il revient rapidement à l'ceuf qu'il vient de quitter et qu'il re- connaît au milieu de tous les autres; il le palpe, fait une tentative (jui ne semble pas aboutir jjour faire pénétrer sa tarière, et se remet à lé- cher la blessure; puis c'est une nouvelle et courte promenade aux environs, suivie d'une nouvelle visite au même œuf de Galéruque : cette fois le Tetrastichus arrive rapidement a faire pénétrer sa tarière juste au même point que les deux fois précédentes; elle reste plongée environ une minute et, lorsqu'elle est dégagée, très vivement l'Hymé- noptère se met à lécher la blessure. A partir de ce moment, et sans autres interruptions que celles du tâtonnement préliminaire et celle du léchage consécutif, il fait pénétrer sa tarière vingt fois de suite dans l'œuf de la Galéruque. Si nous ajoutons les trois fois précédentes, nous arrivons à ce résultat que, pendant les 4o minutes ([ue dura l'obser- vation, l'Hyménoptère fit pénéti'er s;i tarière 23 fois dans le même œuf de Galéruque. Tous les coups de soude donnés ne furent pas d'ail- leurs identiques et les derniers furent, d'une façon générale, beaucoup l»lus rapides que les premiers : vers le milieu de la série, ils duraient d'un tiers de minute à une demi-minute; vers la lîn, l'Insecte ne faisait plus guère que plonger sa tarière et la retirer; mais, quel que fût le temps pendant lequel se prolongeait le coup de sonde, la méthode restait la même, et toujours on observait dans des conditions sembla- bles les tâtonnements préliminaires et le léchage de la plaie. Le lendemain, l'œuf de Galéruque qui avait été lardé par le Tel ni- stickus fut examiné : il présentait, voisines l'une de l'autre, 4 petites taches brunâtres correspondant aux blessures faites par la tarière. L'insecte, tout en cherchant, pour s'éviter une peine inutile, à retrouver la blessure qu'il a faite antérieurement, peut donc occasionnellement faire une nouvelle perforation s'il ne trouve pas assez vite l'ancien orifice. Quel peut être maintenant le but de la singulière manœuvre des Tetrastichus'? Il est évident qut; l'Insecte trouve dans l'œuf de la Galé- ruque un aliment à sa convenance, et que, faisant servir sa tarière à un tout autre usage que celui auquel elle est habituellement destinée chez les Hyménoptères, il en fait le même emploi que celui que nous pourrions faire d'une épingle pour percer la coquille d'un œuf et humer son contenu. Si la blessure, lorsqu'elle vient d'être faite, est souvent trop petite pour qu'on puisse bien la distinguer, on peut en revanche Séance du 22 février I00:j. 67 constater que la place léchée par rHyménoplère est liumide du liquide qui s'écoule de rintérieur de l'œuf; parfois même on peut voir une véritaljle goutte perler à la surface de l'œuf et être rapidement humée par l'Hyniéndptère. Il n'est donc pas douteu\ que l'un des mobiles qui pousse l'Insecte à donner ses coups de tarière réside dans l'intérêt individuel; mais il est non moins certain, d'autre part, ainsi que nous le prouve le fait même de son parasitisme, que le Tetrusticlius, conformément à l'ins- tinct des autres Chalcidiens, peut se servir de sa tarière pour intro- duire son œuf dans l'œuf même de la Galéruque. Toutefois, parmi tous les coups de tarière qu'il donne, il ne doit y en avoir qu'un bien petit nombre consacrés à la ponte. Eu ouvrant les œufs des pontes les plus visitées par le Tetrastic]nis,\e n'ai mis en etïet à découvert qu'un nombre très limité d'œufs appartenant au Chalcidien parasite; or, cet o'uf ovoïde, légèrement incurvé, étant assez volumineux (0,23 milliin.) et relativement facile à mettre en évidence, il en résulte très certaine- ment que le nombre des œufs pondus est très loin d'être égal au nombre des coups de tarière donnés. On peut même avancer, d'une façon générale, que le parasite ne dépose pas plus d'un œuf dans l'ceuf de la (ialéruque. De plus, on peut ouvrir un œuf de Galéruque qui a reçu des coups de tarière multiples, sans trouver à son intérieur un seul œuf du parasite ('), et il semble bien en résulter que, dans cer- tains cas, le Tetrasticlnis pique l'œuf de la Galéruque exclusivement pour se nourrir. Mes observations ne sont pas assez complètes pour que je puisse dire si, lorsqu'il pique l'œuf de la Galéruque pour pondre, sa manœuvre diflère d'une façon sensible de ce que j'ai précédemment décrit, et si alors, par exemple, il se dispense des multiples coups de sonde qui doivent en labourer le contenu et arrêter tout développement embi'yon- naire (-). Si les matériaux ne me font pas défaut, j'espère qu'il me sera possible, cette année, en commençant d'une façon moins tardive mes observa- tions, d'apporter une précision plus grande dans l'histoire dos curieux phénomènes qui accompagnent la ponte du Tetrastichus xanthome- laeiiae. Il reste aussi à rechercher comment se succèdent les généra- (1) Ce fut le cas pour l'œuf dont il a été question ci-dessus. (2) Cette hypothèse me parait peu probable; l'arrêt du développement em- hryonnaire de l'hôte semble en effet, dans le cas actuel, une condition utile pour l'évolution de l'œuf du parasite, et l'un des rôles des coups de tarière multiples est assez vraisemblablement de l'enrayer. 68 Bulletin de la Société entomologique de France. lions, dans (|iielles conditions et à quel stade le Tetrastichus passe l'hiver, et enfin s'il est susceptible de s'attaquer à d'autres œufs que ceux de la Galéruque de l'Orme. Les Insectes actuels témoins des révolutions du globe par J. Vachal. Les éludes faites jusqu'ici sur les Insectes fossiles, qu'il serait utile de reproduire dans un seul contexte, ont fouini des données très sug- gestives sur l'histoire physique du globe. Le fait que l'ambre jaune de la Baltique et de la Sicile nous a con- servé des momies d'Abeilles du genre Melipona lUig. nous ouvre des perspectives très curieuses sur la température dont jouissaient la Bal- tique et la Méditerranée à l'époque exiraordinairement reculée où cette résine a pu engluer ces Apides. Étant donné que, de nos jours, les nom- breuses espèces du genre Melipona ne vivent, et ne peuvent vivre, que dans la zone intertropicale, on est en droit d'en conclure qu'à l'é- poque où elles habitaient les rivages de la Baltique et de la merde Si- cile, ces régions étaient soumises à la haute température qui règne actuellement entre les tropiques. Deux by[iothèses seules me semblent pou\oir expliquer cette dilïé- rence dans la chaleur ambiante. Ou bien le soleil émettait alors des rayons assez puissants pour réchaufler à ce degré nos régions, et la zone intertropicale devait être torride dans toute l'acception du mot; ou bien, c'est par suite d'un changement dans l'axe du globe que nos contrées, qui se trouvaient alors intertropicales, sont venues se placer dans la zone tempérée. Je laisse aux astronomes et aux géologues à traiter ces questions ; il n'appartient pas à de simples entomologistes même d'essayer de tran- cher des problèmes aussi importants et aussi difficiles. Mais si, laissant de coté ces spéculations de haute envolée, nous examinons nos cartons, d'autres questions naissent, au sujet desquelles nous pouvons peut-être apporter à la science géologique d'utiles élé- ments. Vers 1840, Brullé traita les Hyménoptères qui faisaient partie des « Animaux articulés recueillis aux îles Canaries par MM. Webb et Sétivre tlu 22 fcrrirr Km. 69 Borllielol «, et décrivit une Andi-ena bipartitn Ç, n. sp. J'ai vu celte espèce au moyen d'un ex. Ç que m'avait comnuuiiqué M. Edward Saunders. Et en même temps je me suisaperçu que je possédais des ç et des d de cette espèce du Sud de l'Algérie et de la Tunisie, et de Corse ; ces derniers, dons précieux de M. le commandant Cli. Ferton, auquel la science entnmologique est redevable d'olîservatinns excel- lentes. D'un autre côli'. en 1888, dans MisceUanea entomologka, Menwria seconda, p. 4, feu Achille Costa avait décrit, sons le nom d'Andrena uromelami, une Ç de cette espèce, provenant do Cerignola, dans les Pouilles (Italie méridionale). La description est très bonne, mais la ligure de la planche est mauvaise, en ce que les tibias antérieurs et le tarse de la première paire sont coloriés en testacé, tandis qu'ils sont noirs ou brun foncé. Costa la rapproche à tort de Ih^//-. niclmiant Mot.. ([[\\ est une tout autre espèce. (Et ici j'ouvre une parenthèse pour dire que, si je continue à écrire Àndrena, comme Fabricius, parrain du genre, et si je ne suis pas MM. von Dalla Torre et Friese dans les nombreuses correc- tions par eux laites pour l'amour du grec, c'est que je pense qu'en En- tomologie le grec n'est pas un but, mais un moyen.) Ach. Costa, dans .V/.sv. rntom., Mciiioria (juarta [1803], p. 13, a menli(»nné de nouveau cette espèce comme provenant de Tunisie, et a indiqiK' le o- En 189o, M. J. l'érez, dans « Espèces nouvelles de Mellifères de Bar- barie », a décrit une indr. antilope 9 (5, qui est aussi la même espèce. Pour être plus assuré de l'identité qui m'était apparue, j'ai envoyé une 9 et un c5 de provenance Barbaresque à M. Edward Saunders, en le priant de vérifier s'ils étaient idiMUiques aux échantillons pro- venant d(>s Canaries, qu'il avait sous les yeux. J'avais appelé son atten- tion sur la forme du segment dorsal? du (5, qui oiïre une sorte d'aire pygidiale, rappelant celle de la 9, disp >sition très rare dans les espèces (VAiidrena. La réponse de cet estimable savant fut prompte et nette : il n'existait aucune différence entre les exemplaires soit 9- soit c5, quelle (jue fût leur provenance. Il résultait donc de t(Hit ceci que VAudr. bipartitn Brull. habite les îles Canaries, le Sud de la Barbarie, le Sud de l'Italie et le Sud de la Corse (Bonifacio). Or, si les Apidesqui nichent dans le bois (par ex. les Xijlocopa) peu- vent être portées avec leur berceau par les courants marins vers de nouveaux rivages, un pareil voyage est absolument impossible aux 70 llidlrlin (le la Société cnlomologiqup de Fruiirc. espèces qui nichent dans la terre et y l'ont une coque en terre: tel est le cas des espèces du genre Andreiui. Il s'ensuit (lu'à une époque antérieure à la période histori(|ue, c'est- à-dire depuis un laps de temps ((u'on est forcé de fixer à un minimum de trois mille ans, sans qu'on puisse lui assigner un maximum, le Sud de l'Italie, le Sud de la Corse, le Sud de la Tunisie et de l'Algérie, et les îles Canaries formaient un petit continent ou une grande île. Ce petit continent ou cette grande ile est évidemment le pays dont les Grecs avaient conservé par tradition le souvenir, et (pie Platon a désigné sous le nom d'Atlantide, en lui donnant précisément un con- tée Royal d'Histoire naturelle de Belgique [Mémoires], 1904. — / A. Handlirsch : Les Insectes houillers de la Belgique, 7 pi. n. ;pu Goeldi de Historia natural e Ethnogi^aphia [Boletin], 1904, 1-4. — E.-A GoELDi : Os Mosquitos no Para. — Grandiosas Migraçoes de Borboleta no valle amazonica, (pi.) — A. Ducke : Sobre as Vespi- das socias do Para, (pi.;. Xaluralista Siciliano [II), 1905, XVlI, 7-8. — E. 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Cinquante-sept membres étaient présents (c'est le chilTre le plus élevé qu'ait atteint, jusqu'ici, la liste des convives) : MM. d'Aldin, — Alluaud, — Azara, — Baer, — Bailliot, — Bedel, — J. Bourgeois, — H. Brown, — Cliabanaud, — Champenois, — Cler- mont, — Daguin, — Desbordes, — Donckier de Donceel, — Dongé, — Dubois, — G. Dumont, — Dupont, — Fauvel, — Ph. François, — Gadeau de Kerville, — de Gaulle. — de Guerne, — Giard, — A. Grou- velle, — J. Grouvelle, — Ph. Grouvclle, — Guimond, — Hardy, — A. Janet, — Lahaussois, — Lamey, — Léveillé, — Lesne, — Mabille, — Maindron, — Manon, — Marchai, — R. Martin, — Mollandin de Boissy, — Nadar, — Olivier, — Peschet, — Poujade, — G. Portevin, — Raffray, — Kégimbart, — Royer. — Schey, — Sainte Claire De- ville, — G. SéruUaz, — V. Sérullaz, — Sietti, — Simon, — Vachal, — Villeneuve, — Vogt. Au Champagne, le Président prononce l'allocution suivante : Chers Collègues et amis, Voici aujourd'hui trenlre-trois ans que notre banquet annuel a été inauguré, et, durant cette longue période, nous avons vu venir, de tous les coins de France, des confrères, attirés il est vrai par le Congrès, mais heureux cependant de fêter l'anniversaire de la fondation de notre Société. Chaque année ils ont été accueihis chaleureusement par les membres parisiens : fidèle à cette bonne tradition, je croirais manquer à mon devoir, si je ne leur souhaitais pour la seconde fois une frater- nelle bienvenue Ne croyez pas que le mot fraternel s'est trouvé par hasard sur mes lèvres ; en le prononçant, j'ai voulu affirmer que la plus grande cordiahté a toujours été, et sera toujours, je l'espère, la caracté- ristique de notre Association. 2 Supplément au Bulletin n° 4. Parmi ceux qui m'écoulent, ot au milieu de vieux et fidèles amis, je constate avec grand plaisir la présence d'un élément jeune et plein d'avenir. Ils sont venus, ces jeunes gens, demander à leurs anciens l'aide que ceux-ci ont trouvée, il y a hélas ! trop longtemps, à leur en- trée dans le monde savant. Un proverbe latin prétend que la vieillesse doit des égards à la jeunesse : j'entends bien qu'une juste réciprocité s'impose, et que les vétérans ontdrdità un certain respect, néanmoins, je n'hésite pas à reconnaître que nous, les vieux, avons de sérieux devoirs à rempUr envers la génération (pii doit nous remplacer... le plus tard possible. S'il fallait faire l'énuracralion de ce que nous leur devons, à ces dé- butants animés de la même passion qui nous dévorait dans nos jeunes années, le compte pourrait vous en paraître trop long : contentons- nous de dire que nous leur devons de bons conseils et l'exemple de toutes les vertus... entomologiques s'entend. Pour les autres, c'est affaire à eux et je n'ai pas à m'en préoccuper ici. — On pourrait croire que je veux briguer de hautes fonctions à la première Cham- bre de l'État. Soyez assurés qu'il n'en est rien, mes chers Collègues, et que celles que vous m'avez fait l'honneur de me conlier sufllsent amplement à mon ambition. Nous leur devons encore de bons travaux (je parle pour ceux qui oseraient s'y risquer), soit de systématique, soit d'études de mœurs, d'un intérêt si puissant : s'il est utile de savoir le nom exact d'un in- secte, il est non moins im[)ortant d'en connaître l'évolution. En résumé : étude consciencieuse des formes et des mœurs , recherches bibliogra- piiiques précises, détermination exacte des formes déjà connues, grande prudence dans la description des espèces nouvelles, et surtout extrême circonspection dans celle des variétés, qu'il faut avoir grand soin de ne pas confondre avec de simples variations individuelles; tels sont les conseils amicaux que nous devons leur donner. .le n'ignore pas que, sur le dernier chapitre, je ne serai pas de l'avis d'un certain nombre de mes collègues, et je m'attends à être vigou- reusement conspué par ceux d'entre eux qui s'intitulent variêtisies. Que voulez-vous? C'est à la mode, on conspue tout le monde aujour- d'hui... .le suis bien obligé de constater que, dans mon jeune temps, on ne conjuguait pas ce verbe avec autant de frénésie. Ne vous gênez donc pas, je vous en conjure... Conspuez, mes amis, conspuez avec énergie, si telle est votre volonté. Je ne vous cacherai pas qu'au fond je n'en ai cure, ayant le courage de mon opinion: du reste, la clameur de haro, originaire de la vieille Neustrie, ne saurait effrayer un bon Normand comme moi. Banquet annuel. 3 S'il m'a paru bon de fêter les jeunes, ce serait de l'ingratitude d'ou- blier les anciens. Qu'aurions-uous donc lait dans les temps lointains de nos vingt ans, si nous n'avions rencontré, à nos débuts, les Aube, Reiche, Grenier, Signoret, Sichel, de Bonvouloir et tant d'autres, toujours prêts à nous faire profiter de leur expérience scienti- fique, nous accueillant la main ouverte et les boîtes de doubles large- ment entr'ouvertes? Tous ces maîtres sont partis, l'un après l'autre, sauf le dernier. Ah! que n'est-il au milieu de nous, celui-là! comme il serait bien accueilli ! Il verrait que notre vieille Société, à laquelle il fut si dévoué, est bien vivante, qu'elle n'a pas dégénéré, et peut-être éprou- verait-il le désir impérieux d'y revenir... au moins une fois par an. Messieurs, il est temps de m'arrèter ; j'aperçois des Collègues pressés de prendre la parole à leur tour et nos poètes ordinaires ont hâte de nous charmer; aussi je termine en portant le toast classi(jue dont le Président a l'heureux privilège : A la prospérité et au développement continu de la Société entomo- logique de France. Lorsque les chaleureux applaudissements qui accueillent l'allocu- tion du Président se sont calmés , celui-ci reprend la parole pour porter la santé de notre vénéré Président honoraire, M. L. Fairmaire. — M. J. Bourgeois porte un toast à notre cher Président, M. A. Léveillé. — M. A. Raffray se lève et prend la parole en ces termes : Messieurs, Permettez à un ancien collègue de porter un toast à un plus ancien que lui encore, à M. Félicien de Saulcy (de Metz), qui appartient à notre Société depuis 1851. Retenu au loin par une cruelle maladie, il est certainement par le cœur et la pensée au milieu de nous. La lettre qu'il nous a adressée dernièrement et dont nous avons tous en- tendu la lecture avec émotion en est la preuve. J'ai quelque droit à assumer le privilège de rappeler son souvenir, car il fut mon maître et mon devancier dans l'étude de ces minuscules et charmants Coléo- ptères pour lesquels nous avons, lui et moi, tant de prédilection. Je vous invite donc, Messieurs, à lever votre verre avec moi en l'honneur de M. Félicien de Saulcy. — M. Maurice Maindron, après avoir demandé un ban en l'honneur de notre collègue A. Millot, auteur de la spirituelle com- position qui orne le menu du banquet, porte le toast suivant : 4 Snpplnupnt an Bulletin n" 4.' Messieurs, Je bois aux momljres de la Société enlomologique de Russie par re- connaissance de l'honneur qu'ils m'ont bien voulu faire en me nom mant membre 7?r/ honorea de leur Société. Je protite de cette occasion pour rappeler les regrets unanimes qu'a laissés parmi nous notre défunt confrère Tischon Tschitchérine. Je bois, Messieurs, à sa mé- moire, je bois à nos amis de Russie. — M. P. Chabanaud, après s'être fait l'interprète des regrets de MM. Reguin-Hillecocq, Bouvier, de Beauchène, H. du Buyssou, Dodero, Méquignon, Nibelle, Pic et H. Porte- vin, propose de ^ider une coupe à la santé des collègues absents. — M. P. Mabille porte un toast aux membres de province venus en si grand nombre assister au banquet. — M. Gadeau de Kerville apporte le salut confraternel de la Société des Amis des Sciences naturelles de Rouen, et les regrets de notre sympathique collègue Maurice Mbelle, frappé récemment par un deuil cruel. Ij'orateur termine par la lecture d'un délicat sonnet, « Les Hémi- ptères », très applaudi par tous les convives. — M. Maurice Royer interprète les vœux que l'Association des Naturalistes de Levallois-Perret adresse à la Société entomologique de France ; — M. G. -A. Poujadc l»<àl aux lauréats du Prix Dollfus, — Et M. Maurice Régimbart aux organisateurs du banquet. Enlin la parole passe à nos poètes habituels : — « Fiches inédites » est un speech plein d'humour composé et dit par M. A. Fauvel, avec tout l'esprit dont il est coutumier; — M. J. C4ermont récite une agréable ballade entomologique : « I^orsque vos femmes s'ennuieront »; — Et M. Marcel Bailliot, par une chanson inédite : « Lettre à Ferdinand », soulève des bravos et des rires qui sonnent joyeusement le signal du départ. P. C. TYPOGRAPHIE FIRMISDIOOT ET g" BULLETIN SOCIETE ENTOM:OLOGrIQUE JDE FRANCE Séance €lu H mariii 1905. Picsidenco de M. A. LÉ VEILLÉ. Nécrologie. — Le Président a le regret d'annoncer le décès de M. Serafino de tJlias'on, qui faisait partie de notre Société depuis 1807. Correspondance. — Le Secrétaire donne lecture des lettres sui- vantes : Paris, 37, rue Davioiid, 7 mars 190'). Monsieur le Secrétaire et cher Collègue, J'ai riioniieur de vous accuser réception de votre lettre d'iiier par laquelle vous voulfz bien m'informer que, dans sa dernière séance, la Société entomologique de France a daigné me décerner le Prix Dollfus pour mon « Gênera et Catalogue des Psélaphides ». C'est un honneur auquel j'attache le plus haut prix. J'aime à y voir, autant que la récompense d'un travail très spécial, le couronnement d'un long dt'vouement à notre chère science entomolo- gique. Veuillez donc faire agréer mes remerciements sincèrement émus d'abord à notre respecté Président qui a bien voulu présenter mon tra- vail à la Commission, ensuite aux membres de cette Commission qui l'ont désigné aux suiïrages de la Société et enlln à tous les collègues qui m'ont jugé digne de cette distinction si légitimement enviée. Je tiens aussi à di»nner un souvenir tout particulier de gratitude à .M. Ph. Grouvelle, qui, par le soin et le dévouement qu'il a ap|)(irtés à la longue et fastidieuse publication de ce Catalogue, est devenu [lour moi un précieux collaborateur. Recevez, Monsieur le Secrétaire et cher Collègue, l'expression de mes sentiments très cordialement dévoués. A. Rakfray. Bull. Soc. cnl. 1m-., Ittu5. N° 5. 78 BuUelln de la Société enloiiwlogique de Franee. Monliieron, le 7 mars I9flr>. Monsieur le Socrélairo cl cher Collôgue, Je suis extrêmement tlatté de riionneiu' que me fait la Sociéié on m'accordant le Prix Dollfus pour 1904. Je Vous serais très obligé, Monsieur le Secrétaire, de vouloir bien, dans la procbaine séance, exprimer en mon nom, à tous nos collègues, l'f^xpression de ma plus vive reconnaissance. Veuillez agréer. IMonsieur, l'assiuvince de mes sentimenis itien dt'-- \()ués. J. .Martin. Paris, le 7 mars 190."). Monsieur le Président. L'honneur qui m'est fait par la Société entomologi(pu^ de France, en me nommant lauréat du Prix Dollfus, m'a été d'autant plus agréable ipi;^ l'ouvrage, objet de cette dislinclion. a trait, d'une façon toute spé- ciale, à la faune de notre clier |)ays de France. Voulez-vous bien, Monsieur le Président, être mon interprète auprès de nos Collègues, particulièrement de ceux qui m'ont personnellement Iionoré de leur vote. Je vous prie, Monsieur le Président, d'agréer, avec mes remerciements. l'Iionunage de mes sentiments respectueux et dévoués. Louis Planet. — MM. G. Goury et F. Huyghe remercient la Société de leur ad- mission. Changement d'adresse. — M. Alexis VoUon, 119, rue de Gour- celles, Paris, 17''. Admissions. — M. A Ibér ic-Gharl es- Timo thée Duchaus- soy, cliimiste, o, rue Raspail, Gaudebec-les-Klheuf (Seine-lnférieiuY'). Enloinohigle générale ; lluiiiéiiniiii'i'e.s. — M. A. -G. Varela, conservateur et professeur auxiliaire, Museo (le Giencias naturales, 74, Alfonso Xlf, Madrid (Kspagne). Kiildiiiidogie générale : Uémiplère^. Présentations. — M. Gliai'Ies Albin, présenli' par M. E.-L. Pdii- vi(U'. — Gommissaires-rap|)orteiu's : ALM. P. Lesne et (1. A. Pou jade. Séance du S mars 1903. 79 — M. Guy Babaiill, présoulr par M. E.-L. Bouvier.— Commis- sàires-ra[j[)(irU'iirs : MM. Ph. (irouvoUe et P. Chabanaud. — M. Adolithc Diicke, conservateur au Musée Goeldi, présenttî par M. B. du Buysson. — Commissaires rapporteurs : MM. E-L.Bou- vier et A. Giard. Communications. Description d'un Prione nouveau de la faune paléarctique [Col.] par L. Fairmaire. Prionus areschanus, n. sp. — Long. : 2^! mill. — Ce nouveau * Prione ressemble beaucoup au besikanus Fairm., il est également brun, mais plus foncé, presque noirâtre et plus brillant, le besikanus ayant une teinte un peu grisâtre et |(lus mate qui le fait paraître prescjuc pubescent; la tète est moins densément et plus fortement ponctuée, le sillon médian est plus profond et s'élargit plus largement et plus pro- fondément en avant, les antennes ont la même forme, mais les articles sont fortement prolonges à l'angle apical externe, l'angle interne à peine saillant, cliez le besikanus les angles sont égaux et plus prolongés; le corselet est plus étroit, plus fortement et moins densément ponctué, non ruguleux, ayant à la base un b'ger renflement limité de charpie côté par une impression oblongue, les dents sont un peu différentes, l'antérieure plus détachée, la médiane bien plus mince et plus aiguë, les angles postérieurs sont saillants; l'écusson est déprimé, ponctué comme le corselet; les élytres sont moins amples, fortement impres- sionnées aux épaules, linement coriacées, assez ponctuées, tandis que, chez besikanus, elles sont très densément et très linement ridiilécs, plus fortement â la base, avec des points assez lins parsemés sur les plis; la saillie proslernale est semblable; les pattes sont bien moins robustes et les tarses plus longs et plus grêles. Arescb (Caucase). 80 Bulletin dr In Société Piitomologique de France. Sur un Aphodiwi nouveau pour la faune française [Col.] par H. SiETTi. Je crois intéressanl do signaler à l'altcntion ùc mes collèj^iios la cap- ture, en France, de Tespèce suivante qui, jusqu'ici, n'était indiquée que de régions Tort éloignées de notre pays : AinioDius suARius Fald., cité de Turquie, Grèce, Caucase, Syrie. — Le prerni(^r exemplaire français de cette espèce fut pris par moi-même, en 1(S0(), à iMarseille, dans un excrément, au voisinage du fi>rt S'-IVi- colas. En 1899, j'en repris isolément trois exemplaires au Beausset ( Var), et c'est seulement alors que j'identifiai exactement cette espèce, jusque-là par moi mise à part comme espèce douteuse. Depuis cette épixpie, cet insecte n'avait plus été repris, lorsqu'en septembre 1903, M. Baizet, receveur de l'Enregistrement au Beausset, eut l'heiu'euse chance d'en prendre un certain nombre autour d'une piste fornu'e par un Mulet tournant une noria, dans un jardin potager. L'année suivante, la même localité lut encore soigneusement explo- rée, et MM. Baizet et de Boissy parvinrent à en faire une jolie pro- vision. Ce dernier en prit un jour im individu sous lui tas d'berbe fraîchement coupée et déposée au bord d'un champ. Jen pris aussi quelques-uns noyés dans un lavoir. Cette espèce ne paraît pas exclusivement coprophilc, car [iresque tous les exemplaires pris ici étaient enfoncés dans l'herbe, mais non dans les excréments. La rencontre en France de l'^l. siKirius me rappelle un fait ana- logue ; je veux parler de la capture cliez nous de VOnthophagus trucli- nienm Kolen., connu jusqu'ici d'Europe orientale (Turquie, Bussie mérid.) et d'Asie occidentale (Syiie, Arménie, Caucase, Transcaspienne). Or cet Ontliophagus a été trouvé pour la première fois en France. il y a ime (piinzaine d'années, par mon maître et ami M. Abeille de Perrin, à Bri&nçon et dans la forêt de Boscodon, près Embrun (Hautes-Alpes), comme l'indique d'ailleurs M. d'Orbigny dans son « Synopsis des Onthophagides paléarctiques », p. 181. Nous l'avons reprise dans cette dernière localité, en juin 1902, mon collègue de Boissy et moi, et il est certain qu'elle tombera sous la main de tous ceux qui iront encore explorer les crottins, dans cette région alpine. Séance du S mars 1905. 81 Identification du parasite des œufs de la Galéruque de l'Orme. Teti-astichus xanthomelaenae (Rond.) [Hymkn.] par le D'' P. Marchal. Dans le dernier Bulletin, j'ai publié une note sur la biologie du Te- trastichus xanthomelaenae (Rond.),Chalcidien parasite des œufs de la Galéruque de l'Orme. Étant donné les difîlcultés que j'ai rencontrées pour nommer cet Insecte, je crois indispensable d'établir d'une façon plus précise son identification, afin que l'on puisse, en toute sûreté, rapporter mes observations à l'espèce à laquelle elles s'appliquent. En 1832, Boyer de Fonscolombe (') a décrit un Pteromalus gat- lerucae, et sa diagnose est sui^ie de cette mention : « Ex ovis séria tim agglomeratis Gallerucae calmariensis ». Le nom spécifique de la Galéruque n'étant pas suivi de nom d'au- teur, il est assez difficile de savoir si c'est bien de la Galéruque de l'Orme que Boyer de Fonscolombe a entendu parler; car la vraie Galerucella calmariensis L. vit sur les feuilles de Lijthrum salicaria L. En tout cas la description de Boyer de Fonscolombe ne répond nullement à celle de notre Insecte, et le Pteromalus gallerucae a été rapporté par Thomson au genre Tetracampe. En 1858, Kawall (^) a observé un petit Chalcidien parasite des œufs de Galerucella viburni et a proposé pour lui le nom de Pteromalus ooctonus- comme le fait remarquer M. Kiinckel d'Herculais (^), il est fort possible que cet insecte s'attaque aux pontes très semblables de la Galéruque de l'Orme {Galei^ucella luteola)\ mais, comme Kawall ne donne qu'une description très incomplète du parasite qu'il a observé, il est impossible de savoir quel insecte il avait en vue, et il n'y a pas à tenir compte du nom spécifique qu'il lui a attribué. Enfin, en 1877, Rondani a donné la description d'un parasite (ju'il avait obtenu (en 1870?) des œufs de « Galeruca xanthomelaena Scbr. (== uimi alior.) » et auquel il avait donné antérieurement le nom de (1) Boyer de I<"o iiscolbin be, Monogiaphia Chalciditum gallo provinciae circa Aquas Sextias degenlum (Ana. Se. Nat. [1832], XXVI, p. 302). (2) Kawall (H.), Ëntoinologisctie Notizen ans Kurlarid [EntoDioloyische Zeitung, Slellin [1858], p. 60). (3) Kiinckel d'Herculais, La Galéruque de l'Orme. Cau.scs naturelles de disparition. Moyens de destruction (Bull. meus. a<'. l'OlJicc.dcs reiiseiyiie- meuls (igrlvoles [1903], p. 1214). 82 Bulletin de in Société entomologique de France. Oomiizt(.l'(c, mais il renvoie en outre, à une description du même insecte qu'il a piildiée antcrieurernenl dans : /hillelino fiel ('nitiizio aj/rario pnrinense 1H70. Je n'ai pu me pro- curer cette publication dans lacpielte l'insecte est' probablement désigné sous le nom de janlhomolaenae. Kn tout cas, en 1872, dans son » ReperUjtio degli Insetti parassiti e dette loro viltime » (parte 11, Coleoptera, p. Kij, Ron- dani désigne son parasite de la Caléruque de l'Orme sous le nom de Oomyz-Uii .lavthomeloenae. Rndn., en l'indiquant avec doute comme syno- nyme de Pleroinaliis (jallenicde Fnscl. Plus tard, en 1877, il ne le désigne plus (pie sous le nom de Oomyzus (jallerucac Fnscl. Séance du 8 mars 1906. 83 Telrasli.cliKs xanlhomcUœnae. — Antenne de la femelle (1res grossie) : r/, seape; ft,pédicelle; c, annelhnn; r, radicule. (Icrnior articlf dos tarses également de teinte brune; antennes d'une leinle fuligineuse jaunâtre. Tète large; antennes insérées au- dessous du milieu de la face, de iS arlicles (sans compter la radicule, et Vantu'lhuii, qui forme un article tout à fait rudimenlaire placé enire le pédicelle et le 1" article du funi- cule), les trois derniers articles for- mant une massue terminée par un petit appendice en forme de bâton- net, soies disposées en verticilles. Pronotum court ; mésonotum avec un sillon médian longitudinal; sil- lons parapsidaux très marqués; mésosciitellum présentant deux sillons longitudinaux parallèles. Aile antérieure très dévcluppi'c dans le sens de la largeur et très arrondie à l'extrémité, dépassant Fabdomen en arrière. Aile antérieure avec une nervure suhmarginale paraissant brisée et à j)eu près de la même longueur que la marginale; au niveau de la massue de la stigmale, uncus représenté par une chaînette formée de 4 petits cercles. Tarses de 4 articles, terminés par un grand empodium. Aijdomen sessile, à peu près de même taille que le thorax, terminé par une petite pointe saillante correspondant aux pièces ter- minales du fourreau. (5. — Ditlere de la femelle surtout par ses antennes de 0 arlicles au lieu de 8, l'article supplémentaire placé à la base du fimicule, après l'anellum, étant beaucoup plus coiu't que les autres, plus large (|ue long; massue de l'antenne moins distincte, et articles plus séparés les uns des autres que chez la femelle ; verticUles de soies plus accentués et mieux fournis. Bulletin bibliographique. Bergroth (E.) : Additi(»ns and ('corrections to the « Index zoologicus » of C.-O. Watherhouse ; {Zool.) 1904, 5 p.* BotîRGEOis (J.) : Description d'une nouvelle espèce de Podistrina; {Bull. Soc. eut: Fr.) 1903, 2 p.* Id. : Diagnoses de trois Maltliodcs nouveaux du iXoru de l'Afrique; {loc. cit.) 190;j, ;j p.* 84 Bulletin de In Société entomologique de France. Bourgeois (.1.) : Diagnoses de trois MalthodeH nouve;mx de la faunt' méditprranéenno; [loc. cit.) 1903. 3 p.. fig-.* In. : Noies sur quelques espèces de Malacodermes de la l'aune médi- lerraïK'enae; [toc. cit.) 1903. op.* Id. : Voyage de M. M. Maindron dans Flnde méridionale (mai n no- vembre 1901) : Dascillides et Malacodermes; (.l/(». .Soc. ent. Fr.) 1903, Op.* Id. : Diagnoses de Lycides nouveaux ou peu connus, 8'' partie ; 1902, 14 p.* Id. : Lycides recueillis au Cameroun par le Prof. Y. Sjostedl; {Fni. Ti(M-.) 1903, 3 p.* Id. : L'origine des Fourmilirres. État actuel de la question, d'après les communications faites au Congrès international de Zoologie tenu à Berne, en août 1904; {Bull. Soc. Hisl. nul. Col mur) 1904, 7 p.* Id. : Rhipidocérides et Malacodermes recueillis par W.-.L Burchcll dans ses voyages en Afrique australe (1810-181o) et au Brésil (18:2.> 1830) avec la description de quatre espèces nduvelles; [Ami. Mii(j. mt. UiM.) 1904, 14 p.* Friese (H.) : Eine Friilijahrsexcursion in das Ungar. — Kroat. Kiis- tenlaud; [Soc. Hi.H. mt. Croai.) 1887, 15 p. —Don de M. L. Bedcl. JiNK (W.) : Entomologen-Adressbuch ; Berlin. 190o. 290 p.* Kellogg (V.-L.) et B.-d. Bell : Studies of Variation in Insects; [Proc. Waah. Acad. Se.) 1904, 130 p.. fig.* KiEFFER (J.-.I.) : Description d'un Cynipide formant un genre nouveau; IBpv. Chil. Hist. nat.) 1904, 2 p. fig.* Id. : Descriptions of sorae new Hymenoptera from California and Ne- vada; [Inrertehr. Pacif.) 1904, 5 p.* Id. : Ueber die sogenannten Pedes raptorii der Dryiniden ; [Zeih. ]Visx. Iiisehtenb.) 190o,8 p . fig.* Id. : Description de nouveaux Dr\ininac et Bethyliuae du Musée ci- vique de Gènes; {Aun. Mus. cir. St. nat. 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Id. : Nouveaux Pruclnirypides myrnu'cophilcs; [loc. cit.) 1904, 28 p.* II). : Descriplion de quelques Cynipides exolicpies don! l'un fornie un genre nouveau; {loc. cit.) 1904, 8 p.* Id. : Descriplion de deux Cécidom\ies nouvelles d'ilalie; [MtirrrII.) 1904. 4 p.* Id. : Céeidonayies nouvelles d'Italie; [loc. cil.) 1904, 2 p.* Lameere (A.) : L'évolution des ornements sexuels; {.{end. li. liclij.) 1904, 40 p.* MÉguiGNOx (A.) : Coléoptères de Touraine. Contributions à la faune du Département d'Indre-et-Loire; {Abeille) 190o, G p.* MoLLANDiN DE Boissv (H.) : Sur les erreurs et les idées préconçues en Knloniologie et de l'utilité de l'observalùm; {liilenn. Ihiithi/c. En- tom.) 1904.* Pjc (M.) : Coléoi)tères recueillis dans le département de Sàone-et-Loire en 1904; {Soc. Hist. nat. Aiituu) 1904, o p.* Id. : Suir Atlclabus corijii L. e forme vicinc; {liiv. Culeut. H.) 1904, 2 p.- Id. : Sur un certain nombre de ^ariélés de Coléoptères omises dans le « Catalogue » de Keitler; {Bull. Soc. eut. 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Eine Carnivore Th>sano- plere. — Meruutyza cerealiiiui, n. sf»., ein neuer Getreide Schàdiger. — .ï. Sahlrerg : Nagra bidrag till var insektfauna. — W.-M. AXELSON : Diagnosen neuer Gollemholen aus Finland und angren- zendcn Teilen des nordwesllichen Russiands. — B. Poi'fmus : Co- leopterologiska meddclanden. — Notes diverses. Surir lé do, Plujsiquf et d'Hisloire nalarelle de (^.riirre [Mniioires). \o\. U, l'asc. S, 190o. — O Suciéti' des Sriences naturelles et d'K)iseiyiieiiieitt iiojnilaire île Tarare {nulleliii), IX, 0-11, 1904. - Q M. M. Le Secrétaire-yératU : V. Ciiabanaud. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMlOLOGrlQXJli] J3E FRANCE ,f»éance «lu 93 iiiai*!«( I905. Présidence de M. A. LÉVEILLÉ. Nécrologie. — Le Présidont annonce avec regrets le décès de nos collègues étrangers MM. Friedricli Brauer, A. -S. Packard et Henri de Saussure, tous trois membres lionoraires de notre Société. Fr. Brauer, professeur de Zoologie à l'Université de Vienne, au- teur de travaux remarquables sur les Névroptères et les Diptères, avait été admis au sein de noire Société, à titre de membre honoraire, en 1901. A. -S. Packard (de Providence, U. S. A.) s'occupait d'Entomologie générale: son admission ad honores dans notre Compagnie remonte à 1894. H. de Saussure (de Genève) est surtout connu par ses travaux magistraux sur les Hyménoptères et les Orthoptères. Devenu notre collègue en 1851, l'honorariat lui avait été conféré en 1894. — Le Président annonce également la mort de M. Boucard et celle de M. L. Pan délié, qui a fait partie de la Société entomologique de France pendant quarante ans, et qui a publié des travaux très appré- ciés sur les Coléoptères (notamment Tréchides et Tachyporides) et sur les Diptères (Tabanides). Correspondance. — M. Maurice Maindron, Archiviste-bibliothé- caire, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. — MM. A.-Ch. Duchaussoy et J. Guiguon remercient la So- ciété de leur aduiission. Exonérations. — MM. J. Brethes et A. Diegner se sont fait inscrire comme membres à vie. Bull. Soc. ent. Fr., 1905. N» 6. 90 Bulletin de lu Société entomologique de France. Admissions. — M. Cliarlos Albin. 01. yvenut' Victor Hugo, Pa- ris. 16''. Coléoptère.f. — iM. Guy Baitault. 01. avenue Victor Hugo, Paris, lO"'. Colêo- pii're^. — M. Adolphe Ducke, conservateur an Musée Goeldi, caixa pos- tal ;^99, Para (Brésil). Huméiwptère.s-. — M. le D' Louis l^e Piieur, lo, rue de l'Arcade, Paris, 8^ Co- U'û/itères. (Membre démissionnaire réadmis, sur la |)roposition de M. Pli. Grouvelle). Dépôt d'Annales. — Le Secrétaire dépose sur le Bureau le 3'' tri- mestre des Aminle.'t de l'année 1904. Congrès des Sociétés savantes. — Le Président donne lecture d'une circulaire de M. le Ministre de l'Instruction pui)li(jue, des Beaux- Arts et des Cultes, annonçant que le ï^'' Congrès des Sociétés savantes s'ouvrira à Alger, dans le grand amphithéâtre de l'Elcole de Médecine et de Pharmacie, le mercredi 19 avril prochain; ses travaux se pour- suivront durant la matinée du jeudi 20 et les journées du samedi 22 el du mardi 2o avril. Le mercredi 20 avril, M. le Ministre présidera lui-même la séance générale de clôture. Cette circulaire contient en outre tous les renseignements relatifs aux réductions accordées aux congressistes, pour le parcours, par les Compagnies de transport; elle est déposée à la bibliothèque de notre Société et tenue à la disposition des intéressés. MM. A. Lamey et P. de Peyerimhoff sont désignés pour repré- senter la Société entomologique de France à ce Congrès. Don aux Collections. — l^e Président donne lecture d'une lettre de M. le D' E. Gober t (de ^lont-deMarsan) qui annonce avoir hérité de la collection de Diptères de Pandellé; il ajouter que l'état de sa santé l'obligeant à abandonner l'étude des Insectes, il a pensé ne pou- voir mieux faire que d'offrir la collection de Pandellé, et aussi sa propre collection, à la Société entomologique de France. La Société accepte avec une vive reconnaissance le don généreux et particulièrement important de ces deux collections. Création d'une Station entomologique à la Faculté des Sciences de Rennes. — M. E.-L. Bouvier donne lecture d'une note par la- quelle M. C. Houlbert, professeur à l'Kcole de Médecine et de Phar- macie de Bennes, annonce que, dans le but de combattre les dommages Séance du S2 mars I90o. 91 causés à rAgricuIlure par les Insectes parasites des plantes, et avec l'espoir d'être utile aux industriels, agriculteurs, horticulteurs et même simplement aux amateurs, il a été installé, depuis l'année der- nière, une Station entomologiqne annexée au laboratoire de Zoologie de la Faculté des Sciences de Rennes. La Station fournit yratuitement, et dans le plus bref délai, tous les renseignements qui lui sont demandés dans cet ordre d'idées. Il suffit d'écrire à M. F. Gui tel, professeur de Zoologie à la Faculté des Sciences, et de lui envoyer, autant (pie possible, quelques échantillons des insectes observés et des détails sur les dégâts produits. En outre, la Station enlomologique de Rennes n'entend pas limiter son champ d'action à la seule région armoricaine; elle accueillera toutes les demandes de renseignements qui lui seront adressées de nimporte quel point de la France et des Colonies. Communications. Description d'un nouveau genre de Cétonides [Col.] par L. Fairmaire. Cliloi'estliia, n. g. — Ce nouveau genre est très voisin des Heterorhina dont il ne diiïère que par les antennes dont la massue est plus longue que le scape, par la tète dont le chaperon a le bord anté- rieur relevé en une lame verticale tronquée, les yeux plus gros, plus saillants en dehors, par la sailUe sternale un peu plus longue, plus grêle, plus recourbée en dessus, par les élytres non atténuées en arrière et par leur sculpture différente. Chloresthia clypeata, n. sp. —Long. : 27 mill. — Oblonga, mo- dice vexa, tota viridi-inetaUica, Icvissime coenilesecns, nitida; capite summo laevi, antice Me excavato, rugosulo, lateribm carinatis, postice paulo conrergcntihus, ante ociilos tuberosis, fronte inter oculos elevata, laevi, dypeo apke Uwiinaio-elevato, tnincaio, hac lamhta lateribm si- nuaia et angulata, anteunis fuscis, validix, clara fusca,scapoloiigiore; prothorace transverso, elytris vix angustiore, a basi leviter, niedio for- tius angustato, bnsi f ère recta, ad scutellumvix sinuata,dorso vage im- pressiusculo, laterihus paulo imiictulato, his anguste sed acute margi- 92 Bulletin de la Sociélc entoiuologique de France. natis: scutello orato-tviauijulari, apice acuto, vix punclulato; elijtris nblongo-ovatis, postice vix attenuatis, dorso subtiliter punctnto-lineatis, postice denshis et évident Um, bnxi ferehieri, sulura et ntri)i(jue costulis '? eleratis, basi ohlileratis, iaterrallis iiiedio paulo depretisis, l" fortius punctato; subtus dense corsacea, pedibus rugosis, tarsis fmco-coeruleix, tibiis anticis acute bidentatis, obdominist ttat longe inipresao, femoribus intus fulvo pilosulis. Kouitclioou (ChafTanjon). Co bel insecte m'a été communiqué par notre collègue M. R. Ober- tbiir. Il rappelle un \H'\\V Ileterorhiiia Japoiiiva ,imm la tète et la sculp- ture des élvtres sont fdri dilTérenles. Diagnoses de Temnochilides nouveaux [Col.]. par A. LÉVEUji:. Alindria Auberti, il. sp. — Elongata, panillelu, cglindrica, ni- gro-rirettrens, nitida; capite for titer punctato, média depyresso; prolho- race postice ailenuàto, disco deplanato, magis nitido, 7ninus fortiter punctato: chjtris elongatis, striato punctafis, striis ad latera nullis; subtm pedibusgue nigris, aiitennaruin clara tarsisque dilutioribus. — Long. :lo: lat. : 3,") mill. Chine : Sé-Tcliouang. le P. Aubert (coll. Muséum de Paris), un exemplaire. Temnochila Grilloi, n. sp. — Fnsca, aerea, nitida; capite protho- racegue jdus niiiinsre alulaceis, sut dense punetatis; sulco frontali recte notato, antice fere e.rcarrente; protliorace basin versus attenuato, aii- gnlis anticis vi.c productis, posticis notatis, fortiter sinuatis, acute sub- obtusis; elgtris sat brevibus, basi vix elevato-marginatis, lineato-fere striato-puïictatis, iuterrallis lateribusque seriatim piinctulatis. Pro- sterna apice recte ma rginato, niargine vix arcuato, fere recto, iii ter coxas subcanaliculato. Corpore subtus piceo, mandibulis, antennis pedibusque rufis. —Long. :8-9; lat. : 3 mill. Brésil : Parana. (iuarapua^a. F. Grillo (coll. Musée de Gènes), 2 exemplaires. Tenebroides Boggianii. ii. sp. — Parrus, depressus, parallelus, nigro-piceus, corpore subtus, pedibus, antennis et saepissime elgtroruni Séance du 22 muni lOOo. ■ 93 Idtcrihiis rittaque (ih humera ad apiceni ducta mbferragiHi'h, auleinia- niin cinra tarsisque testaceis; capite prothoraceque sat fortiter puiuiads:, hoc transverso, postice leviler angustato, lateribus arcuatis, miirgine basait ante scutelhim internipta; elgtris parallelis, medio depressis, su- tura clcrata, dorso sat fortiter punctato-striatis, lateribus irreyulariier liiieato-punctatis. — Long. : 3; lat. : l,2o mill. Pîiraguay : S. Bernardine, G. Boggiani (coll. Musée de Gènes), 7 exemplaires. Ancyrona Feai, n. sp. — Oblonyo-ûvata, subparallela , sat depres- sa, nitida, vatde pufiescens, nigra, sufn-irescens, dorso eli/trorum flavo, cum macula centrali,plus minusre ditafata suturaque nigris, lateribus, pedibus, antennis corporeque subi us fere ru fis; capite fortiter et irre- gulariter punctato, thorace minus punctato, scutello postice rotundato, laieraliter punctato; elgtris regulariter et profonde striaio-punctatis, striis biseriatim et fortiter puuctatis, interrallis elevatis, fere laevi- bus. — Long. : 6; lat. : 3,o mill. Kamerun (coll. A. Grouvelle), 1 exemplaire. — Congo français : N'kogo, L. Fca (coll. Musée de Gènes), 2 exemplaires. Ancyrona brunneo-limbata, n. sp. — Statura corporisque forma ut in A. nigrita Thoms., sed obscure pubescente, lateribus prothoracis, elytrorum sat lato, sutura scutelloque minus distincto brunneis, pal- pis, antennis pedibusque rufis; prothorace fortius rugoso-punctato; elg- tris regulariter striatis, interrallis planis, fortiter uniseriatim punc- tatis. — Long. : o; lat. : 3 mill. Fernando-Po, L. Fea (coll. Musée de Gènes), i exemplaires. Ancyrona congolensis, n. sp. — Elongata, depressa, setulosa, sub- parallela, postice leviter ampliata, nigropicea, subtus pedibusque luridis; antennarum clava lata, exarliculata; capite alutaceo, op(u:o, fortiter punctato, punctis strigosis; prothorace elgtrorumque rufo-marginatis, hoc Ijunsverso, angulis posticis subretusis, sat fortiter punctato, suba- lutaceo ; elgtris regulariter punctato-striatis, intervallis elevatis ; punc- tis omnibus piligeris, pilis albis, brevibus. — Long. : 4: lat. : 2 mill. Congo français : N'Kogo, L. Fea (coll. Musée de Gènes), 1 exem- plaire. 94 liultelin de la Société entomologique de France. Notes synonymiques sur quelques Coléoptères de la famille des Carabidae par Maurice Maindrox. Cardiomera Obertiu'ri Maindr. [Bull. Soc. ent. Fr. [1899]. p. iSo). — Cet insecte n'appartient pas à ce genre. Les doutes de M. Bedel ((".-i- tal. rais. Col. ^'. Afrique, 21o, note 2] à cet égard se sont changés pour moi en certitude. Ayant clierclié dans le travail de Bâtes sur les Cara- bidae rapportés par Fea, de Birmanie, je trouvai que la description de YOnijcholahis melitopus Bâtes (An. Max. Civ. ^V'hp.s [1892], 371) se rap- portait exactement aux individus du Boutan que m'avait donnés M. Bené Obertliûr. Ayant communiqué l'un d'eux au D'' B. Gestro, ce savant a eu l'obligeance de le comparer au tijpe de Bâtes, conservé au Musée civique de Gènes. Sans aucun doute ma Cardiomera Ober- thuri se rapporte à VOnijcholabis meUtopm Baies. Le genre Onijcho- labift fut établi par Bâtes en 1873 sur une espèce chinoise, de la vallée du Yaugtsé {OiujchoJabis sineii.^isBiitCi m Trans.ent. S. Lond. [1873]. p. 329). — L'O. melitopus Bâtes fut décrit siu' un individu Q récolté par Fea, à Karin Asciuii Cliéba, entre 1.200 et 1.300". Bâtes signale dans sa description un individu de la même espèce, provenant de l'Assam, et qui ne différait du ti/pe que par sa taille un peu plus forte (12 mill.). L'exemplaire deBiinianic mesure 10 mill., comme mes qua- tre provenant du Boutan 'Maria Basli). Pheropsopuls Desbordesi Maindr. [Bull. Soc. eut. Fr. [1899], p. 16, omis à la table). — Cette forme ne constitue pas ime espèce, comme l'a fait remarquer .M. Gilbert J. Arrow. [Traita, rut. Soc. Lond. [1901], p. 193). C'est une variété du /'//. xobriinis Dcj.. dilleranl du ty[»e par l'ab- sence de tache humérale, par la tache noire de son prosternum, et d'une manière générale par sa taille plus élancée et par sa coloration. La tète est, en efl'et, d'un beau rouge luisant, tout comme le pronotum, et les taches des élytres sont d'un magnilique jaune de soufre. A dé- faut d'autres caractères, ceux-ci suffisent pour faire reconnaître les in- dividus de Kurrachee entre tous ceux des autres régions de l'Inde, dont je ne possédais pas alors les grandes séries que j'ai maintenant. Le faciès particulier du Ph. Desbordesi s'explique par ce que celle forme est géograpliiquement très éloignée du VIl .sobrinus Dol, décrit sur des individus qui devaient sans doute provenir du Sud de l'Inde, où l'espèce est très commune et varie beaucoup. D'après ce que j'en Séance du 22 mars 190.'). 95 ai observé à Pondichéry et à Genji, le Pli. sobrhms est diurne, il court rapidement, le malin, parmi les feuilles sèches, tandis que la var. Des- hordesi (de Kurrachee) est nocturne. Les quelques individus que j'ai recueillis en 1896, au mois d'octobre, ont tous été pris la nuit, comme je l'ai dit {loc. cit.. p. 17). — Le Pli. Desborde-n est une forme eura- sienne à ajouter à celles de la faune désertique de l'Ethiopie asiatique qui rentre dans la faune paléarctique, avec le Pli. arabicas Arrow {Trans. eut. Soc. Lond. [1901], pi. 202). L'on remarquera sa grande ressemblance avec Ph. africa)ius Dej., forme qui s'étend le plus vers l'Occident, où elle rejoint liispanicim Dej., forme limite extrême du genre dans l'Eurasie. OxYGLOSSUS Chaud. [liiiU. Soc. \(if. Moscou [1843], III, p. 424). — Ce nom générique est préoccupé. En 1827, Swainson l'employa pour un genre d'Oiseaux, et Tschudi, en 1838, pour un genre de Batraciens. Je propose le nom d'Orcodicasfes, nom. nov. Ce genre serait mieux placé dans la tribu des Spliodrini que parmi les Thyréoptères. AsTAï.\ Chaud. [Bull. Soc. Nat. Moscou, [1871], p. 204). - Nom créé par Lalreille qui le donna, en 1790, à un genre d'Insectes hyménoptères. Je propose le nom de Poecilolliaïs, nom. nov. DicïY.i Chaud. {Bull. Soc. Sal. Mosc. [1871], p. 123). — Nom employé par Fa lien, en 180.), pour un genre de Diptères, et par Bo- bine au Desvoidy, en 1830. Je propose le nom de liaobnolebia, nom. nov. Pii.EA Cbaud. [Ann. Soc. entom. Belg. [1872], p. 124). — C'est tout au plus un sous-genre de Calleida. Le nmn a été employé, en 1840, par Newman pour un autre genre de Coléoptères; je propose le nom d'Eiiryealleifla. nom. nov. Nouvelle observation biologique sur Dicerca alni Fisch. [Col.] par R. MoLr.ANDiN de Boissy. Il y a deux ans, je signalais [ilusieurs captures du Dicerca alni Fisch. sur \q 'SoïscXiev {Conjli(.'< uvellana) {Bull. Soc. eut. Fr. [1903],. p. l.ïl). Depuis, bien que je n'aie pas encore pu élever complètement l'insecte, j'ai souvent observé sa larve dans cet arbre, et surtout de 96 Bulletin de la Société entomologique de France. nombreuK adultes morts clans leurs trous de sortie. On peut donc considérer comme certain que ce Bupreste opère ses transformations dans le Noisetier. Or, tout dernièrement, je viens de constater l'existence de cette même espèce dans le Noyer {Juglans regia), arbre d'une famille dilîé- rente quoique voisine. Trois individus, dont deux intacts, trouvés morts à rentrée de leurs trous de sortie, prouvent suffisamment, je crois, que leurs larves avaient évolué à l'inlérienr de l'arbre. Voici donc le Dicerca al ni Fiscli. inféodé à trois espèces de plantes, représentant trois familles différentes : Bétulinées, Cupulifères, Ju- glandées, et peut-être, grâce à ce Bupreste, pourrait-on reconnaître entre elles des affinités qui justifieraient leur ancien groupement sous le nom d'Amentacées. Cependant, voici une autre ol)servalion (jui tendrait à infirmer l'im- portance à accorder à de tels faits. Il y a quelques années, au mois de septembre, aux environs de Marseille, je trouvai un Bupreste dans une branche morte de Pommier [Maluf; communif!], en train d'élargir son trou de sortie. Je fus assez étonné de me trouver en présence d'un Dicerca aenea L. que je n'avais pris jusqu'alors que sur les Salicinées. Or la famille des Rosacées, à laquelle appartient le genre Malus, est bien loin, dans la classification des plantes, de la famille des Salicinées, qui était aussi comprise autrefois dans les Amenlacées. Sur Cryptocephahis infirniior Kraatz et Cryptocephalus himaculatus Fabr. [Col.] par H. Moi.i.ANDiN dk Boissv. Les Cryptocephalus bimaculatus Fabr. et Cr. infirmior Kraatz présentent deux formes voisines qui, pour cette raison, ont été souvent confondues. Depuis plusieurs années, je prends en abondance le Cr. infirmior Kr. et beaucoup moins souvent le Cr. bimaculatus F. Jusqu'à présent, je les ai toujours distingués empiriquement, même en les cap- turant, et n'ai jamais mis en doute l'existence de deux espèces. Des objections soulev^ées par quelques uns de mes collègues, m'ont fait examiner de plus près ces deiiN. insectes. Je crois avoir remar(iué des caractères différentiels d'une certaine valeur, dont Kraatz ne parle nullement en comparant ces deux espèces à la suite de sa description SédHce (la 22 )n(irs lOO-j. 97 (lu Cr. infiiinior [Deuhche eut. Zeitschr. [1876J, p. 138), et j'ai résumé ces dilTéronces dans le tableau comparatif suivant : Cnjptocephalus bimaculatus Fab. Long. : (c5) 4,5 -o mill. (?) (5-7 mill. Jaune, plus clair sur les élytres, s'altérant facilement par dessicca- tion. Élytres comme vernissés, à ponctuation distinctement dilïé- renle d'un sexe à l'autre. Forme plus allongée, surtout chez le (5. Pattes assez longues. Antennes à articles 2-4 brun foncé. Écusson en ogive, tronqué au sommet, à côtés parallèles à la base. Rebord suturai foncé dès la base, presque noir. Points noirs des élytres plus gros. Mâle. Tête noire garnie de poils gris assez longs et serrés. Antennes grêles, dépassant de beaucoup le bord postérieur de la tache liumérale: art. 4 et o allon- gés, plus de deux fois aussi longs que larges, ainsi que (3 et 7 qui sont légèrement dilatés intérieu- rement: S- 10 allongés; 11 fusi- forme. très allongé. Cruptocephalus infirmiov Kraatz. Long. : ((5) 4-4,5 mill. (9) 3-5,5 mill. Jaune orangé, ne variant pas par la dessiccation. Élytres moins unis, à ponctua- tion sensiblement semblable dans les deux sexes. Forme plus trapue, semblable dans les deux sexes. Pattes plus courtes. Antennes entièrement noires. Écusson en triangle à côtés presque droits et convergents dès la base; sommet arrondi ou sub- tronqué. Rebord suturai concolore à la base, ou d'un brun rouge clair, qui s'obscurcit vers le sommet. Points noirs des élytres plus petits. Mâle. Tète noire à poils gris, courts et écartés. Antennes assez épaisses, ne dé- passant pas le bord postérieur de la tache humérale; 4-^ art. obconi- que, deux fois aussi long que large; 5^ subtrapézoïdal, dilaté in- térieurement, moins de deux fois aussi long que large; (i-8 épais, assez dilatés intérieurement; t)'' subtrapézoïdal; 10' obconique; 11'' fusiforme, pas plus de deux fois aussi long que large. 98 lUiIlcliii (le la Société eiilomoloyiqHe de France. Ponctuation él\ traie on lignes bien nettes, formée de points moyens réguliers, peu plus forts sur les côtés. Tarses antérieurs allongés, plus longs que ceux des femelles. Deu- xième article de tous les tarses plus long que large. Femelle. Tète noire, garnie de poils gris, courts, assez serrés, mais ne ca- chant pas la couleur foncière. Antennes assez grêles, à articles allongés. Séries ponctuées des élylres for- mées de points beaucoup plus petits que chez le mâle, et peu profonds. Fossette du dernier segment abdominal profonde, brusquement creusée, à fond poli, brillant, pres- que im ponctué. Ponctuation élylrale en séries confuses surtout sur la partie dor- sale, formée de gros points irré- guliers, beaucoup plus forts dans la région subhumérale. Tarses antérieurs plus courts, pas plus longs que ceux des fe- melles, mais seulement plus larges. Deuxième article de tous les tarses peu plus long que large. Femelle. Tête garnie de poils gris, courts, écartés, comme chez le d- Antennes plus épaisses, à articles plus élargis. Séries ponctuées des élytres, sensiblement semblaldes à celles (lu mâle. Fossette du dernier segment abdominal moins profonde, à bords évasés, à fond mat, alutacé, dense - ment et grossièrement ponctué, surtout sur les bords. Pour compléter, je crois de\oir ajouter les observations biobigi(]ues suivantes : Je prends Cr. inflrmior en nombre en mai-juin sur Coron illa jav- cea, et en moins grand nombre sur les Donjcniunr, je no prends Cr. biinaculatus qu'isolément, en mai-juillet et exclusivement sur S^j«y tium junceunt. Ces observations sont tout à fait locales, et n'ont été faites que dans la région comprise entre Marseille et Toulon. Le Cr. elatus Fabr. =; molussns Frm. (du Maroc) et aussi une esi)èce voisine de Cr. infniniov, mais s'en distingue à première vue par sa taille qui atteint jusqu'à 9 mil!.; les antennes ont les 4 premiers articles et la base du S*" rouges; la ponctuation élytrale serait intermé- diaire entre celles des deux espèces précitées; la fossette du dernier Scance du 22 ukus lOO^i. 99 segment abdominal 9 ost profonde, lisse, brillanle, el ses bords sont garnis de longs poils flaves, convergents. Description de deux Anthicus nouveaux [Col.] par Maurice Pic. Anthicus lobatus, n. sp. — c?. Niger, subnitidiis, albido-pubescens, (•lljtris f. Seifert : Contributions to the knowledge of North American Arctida'. IV. (1 pi.). — J. Fletcher : Practical and popular Entomology, 3. — How do Insects pass Ihc Wintcr? — .l.-R. de la Torre |{i k.no : The tonal Apparatiis of Hanatra (juadridentata Stal, (lig.). — A. BusK : Aristotelia yomtgella. a correction. — F. -M. Webster : Note on food of Alahaiiia an/iUucea. — A. Gibson : Note on Sinuie- this Fabriciana L. — W.-D. Kearfott : Assiniboia Micro-Lepido- ptera, collected by M. T. N. Willing. — C.-S. Ludlow : Mosqaito Notes, 3. — H Engel : Collecting Motlis in the Aiitumn and Win- ter. — Notice nécrologique sur A. -S. Packard. Échange (L'), XX. 231-240, 1904; XXI, 241 et 242, 1903. — M. Pic : Longicornes paléarctigues nouveaux. — Diagnoses de 10 Coléo- ptères exotiques appartenant à diverses familles. — G.-V. de La- pocge : Travaux de détermination des formes du genre Carahus, (2 art.). — Xambeu : Faune entomologique des Pyrénées-Orien- tales, (12 art.). — A. Agnus : Notes sur la capture de VAphodius liguricus Daniel dans les Alpes dauphinoises. — G. Le Comte : Renseignements sur la chasse aux Insectes et leur rangement. — M. Pic : Diagnoses de Coléoptères asiatiques provenant surtout de Sibérie. — Diagnoses de Malacodermes africains et américains. — 0. Mayet : Causerie d'un entomologiste, (3 art.). — M. Pic : A propos de certains insectes décrits par Rey. — Histoire d'un Polgdru- .nis. — Essai dichotomique sur les Eupactus Lee. et genres voisins du Brésil, (2 art.). — Diagnoses de Coléoptères paléarctiqnes et exotiques. — Sur divers Lariidœ ou Bruchidae et Urodon anciens et nouveaux. (2 art.). — Six Anthicides nouveaux du Brésil. — A. Carret : Souvenirs entomologiques, (6 art.). -— J. Sainte- Claire Deville : Coléoptères capturés dans la Haute- Marne, (2 art.). — M. Pic : Descriptions d'un Bryaxis et de plusieurs Malacodermes ou Rhyncophores. — Sur les Ragomjcha {Annidia] voisins de Ericeti Ksw. — G. le Comte : La chasse dans les ... bouses, (2 art.). — M. Pic : Diagnoses de divers Coléoptères d'Europe et Turquie d'Asie. — Quelques chasses faites avant et après le cou- cher du soleil. — D'' H. NormAxNd : La chasse aux Coléoptères hypogés dans les Albères, (2 art.). — M. Pic : Diagnose d'un Chjtus du mont Taurus. — Nouveaux Coléoptères de l'Afrique australe. — Quehjues captures d'Ichneumoniens et variété nouvelle àWnibbjte- Séance du '22 inins WOo. 103 /('.S'. — Coléuplères nouveaux de la Turquie d'Asie. — Nouvelles espèces et variétés de Coléoptères paléarctiques, (2 art.). — A. Ni- colas : Variétés nouvelles de Dorcadion espagnols. — M. Pic : Les Osinodennii paléarctiques. — A. Nicolas : Carabus nuratus L. var. ventouxetisis. — Jean Davre.m : La chasse au Cartcntphonm dito- moides Dej. — M. Pic : Diagnoses ou descriptions abrégées de Coléoptères paléarctiques. — A. Agnus : Complément, à la Note sur la capture de VAphodius ligurirus ùnus les Alpes dauphinoises. — H. DU BcYssoN : Mœurs de certains Opkonds. — M. Pic : Diagnoses de trois Laius des Indes Néerlandaises. — Descriptions abrégées et notes diverses. — A. Carret : Contribution à la faune paléarc- tique. — Description d'un nouveau Bembidion. — M. Pic : Sur Cre- pidodem cœruleicollis et sabaudn Pic. Rectification synonymique. EntoirioloijuVs Record and Journal of Variation {The), 190o, 3. — J. E. CoLLiN : Retrospect of a Dipterist for 1904. — P.-P. (Graves : Lepidoptemlogical notes from the Beyrout District. — P.-H. Mus- champ : Swiss lleld work on some notewortliy variations in Lepi- doptera. — M. Burr : Synopsis of the Orthoptera of Western Europe. — W.-G. Sueldon : The Basses-Alpes and Hantes-Alpes in July. — Notes diverses. Instructor {El), XXI, 9-10, 190o. - © Marcellia, III, fasc. 6, 1904, (â exempL). — C. Massalongo : Nuovi zoocecidii délia lloraveronese, (tig.)- — T. de Stefani Perez :Nota su due cecidii inediti. — C. Hûuard : Les galles latérales des tiges, (fig.). — A. Trotter : Alcune Notizie sulle Noci di dalla del com- mercio. Naturaliste {Le), l.ï mars 1905. — P. Chrétien : Le genre Artenacia et les genres des Hyponomeutinae. — H. Boileau : Description d'un Coléoptère nouveau, (fig.). — C. Houlbert : Station enlomologique annexée au Laboratoire de zoologie de la Faculté des Sciences de Rennes. — Gênera analytique illustré des Coléoptères de France. New Jersey Agricullural Experiwent-Station {Bulletin 172), 1904. © R. Accademia dei Lincei {Atti), 190o, I, 1. — © Revista agronomica, III, 2, 190o. — © Revue russe d'Entomologie, IV, ti, 1904. — T. Tschitschérine : Frag- ments d'une revision des Scaritini (Col. Carab.) des régions paléarc- tiques et paléanarctiquc : synopsis des genres et des Scarites Fab. — Dysrhirius unicolor Mots, et ses races (Col. Carab.). — G. Jacob- 104 liulletin de la Société entoinoloyique de France. sfiN : Aperçu des classilications de l'ordre des Coléoptères (texte russe). — A. Semenov : Sur la position dans le système des Puli- cides [Ajjhdniptera, Siphonaptera auctorum) (texte russe). — Novae Culeopterorum formae e Sibiria. — B.-E. Jakovlev : Héraiptères- Hétéroptères nouveaux de la faune paléarctique, XI. — A. Seme- nov : Novae Cicindelarum formae e fauna Rossiae (Col. Carab.). — N. KoKUJEV : Notice sur les Xylonomus sepulchralis Holmg, et X. depressus Holmg. (Hym. Ichneum.). — A. Semenov : Notes sur les (Ailéoptères de la Russie d'Europe et du Caucase, XXXI-XL. — B.-E. Jakovlev : Description d'une nouvelle Sphenoptera (s. -g. Ilo- plandrocneme Sem.) delà Transcaucasie (Col. Bupr.). — J. Baeck- MANN : Anoplistes Jacobsoni, sp. nov. aus Turkestan (Col. Cerainb.), (fig.). — A. Semenov : Analecta coleopterologica, IX. — Notes diverses. liirista ccdeotterologica Italiana, 111. 3, 1905. — A. Fiori : Studio siste- matico degli Alophus Scli., d'Ualia e regioni fluitime. — A. Carret : l']scursioni e caccie entomologiche in qualche valle del Piemonte. Royal Society [Proceedinys], LXXIV, oOo. — © Sociedad cientifica « Antonio Alzate » {Meimrias y lievistn), XIX, 11- 12; XX, 11-12, 1903-4. — A.-L. Herrera : Procédé pour multiplier l'ennemi du Anthonomits grandis du Colon, (texte espagnol). Sociedad Aragonesa de Ciencias naturales {Boletin), IV, 2, 190'). — B.-P. LoxciNOS Navas : Notas zoologicas, VII, Insectos orientales. Societas Eutoinologica, XIX, 24, 1905. — H. Beuthin : Einige Varie- t;ilen von Cicindela japonica Guérin. — Noue Varietaten palaeark- tischer Cicindelen. — P. Ratzer : Besprechuug eines neuen sch^\ eizerischen Lepidopleren Werkes. — K. Frings : Catocala diversaii.-G. aberralio. Société entomologique de Belgique [Annales], 1904, XLVIII, 13; 1905, XLIX, 1. - H. ScHouTEDEN : Hemiptera (Escursione del Doit. A. Tellini nell' Eritrea). — Hémiptères -Héléroptères (E.x:pé- dition du baron C. von Erlanger en Abyssinie et au pays des Somalis). — G. Ulmer : Neue und wenig bekannte Trichopteren der Museen zu Brûssel und Paris. — R. Braem : Description d'un Goliathide nouveau. M. M. Le Secrétaire-gérant : P. Ciiabanaud. BULLETIN DELA SOCIÉTÉ ENT0M:0L0GIQUE DK FRANCE Siéaiiee du 19 avril 1905. Présidence de M. A. LÉ VEILLÉ. Nécrologie. — Le Président annonce avec regrets le décès, à Ge- nève, de M. A. Preudhomme de Borre, notre collègue depuis 1807, qui a légué sa collection au Musée de Genève. Correspondance. — iMM. J. Bourgeois et A. Méquignon adhè- rent à la proposition de noire Président, relative à la modification de la date du banquet annuel. — M. P. Chabanaud, Secrétaire, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. Changements d'adresse. — M. le D'' Gobert, 20, rue Victor- Hugo, Mont-deMarsan (Landes). — M. Louis Mesmin, à Prouzat, commune de S'-Julien-les- Combes, par Bellac (H*"- Vienne). Présentation. — M. Gaston SeiUère, ol, rue de Varenne, Paris, 7^, présenté par M. A. Giard. — Commissaires-rapporteurs : MM. E. Henneguy et P. Portier. Conseil. — M. J. Magnin donne lecture du rapport suivant : Messieurs, Le Conseil de la Société s'est réuni le 22 mars, après la séance, pour examiner la proposition qui venait d'être faite de nommer M. le D'' Gobert membre bienfaiteur. En nous donnant si généreusement sa précieuse collection de Diptères, augmentée de la collection Pan délié, notre collègue rend aux travailleurs un service inestimable et il a été décidé à l'unanimité qu'il n'était que juste de décerner à M. le D"" Gobert un litre aussi bien mérité. Bull. Soc. ent. Fr., 1905. N« 7. lOG BuUrtin de la Société pntomologiqae de France. — A roccasion de co rapport M. lo Président annonce (|iie les deux collections Gobert el Pandellé sont arrivées en parfait état au local de la Société. Échange de publications. — Sur la proposition de M. Maurice Roycr, la Société décide i'écliange de son Bulletin contre le liulletin de la Société nationale d'Acclimatation de France. Demande d^ achat de livres. — MM. G. -A. Baer, Dduckier de Donceel, Fairmaire, Pli. François, A. Grouvelie, P. Marchai et H. Martin deniartdenl Tacliat pour la Bibliothèque de la Société de l'ouvrage de M. Ch. Kerremans. intitulé : Monographie des Bupres- tides. — Renvoyé au Conseil. Communications. Description d'un nouveau Malacoderme d'Algérie appartenant au sous genre Absidia [Col ] par J. Bourgeois. Rhagonycha (Absidia) Vaulogeri, n. sp. — Elongata, paral- lela , iiilis suhercctif: panini dense ceslita, fusco-niijra , prottiorace sciilelloque laete rufis; capite nitidiusculo , parce suhtiliter panctu- lato; p rotho race f ère quadrato ((5) vel paulum transverso (9), lateribus auhrectis , auguste marginatis; elijtris rugosis , obsolète plmicostatis. — çj. Angustior, antrnnis longioribus et gracilioribus, oculis magis prominenlihiis. — Q. Latior, antenni.'i ultra médium elgtrorum vix prolongatis . oculis minus produclis: abdomine segmenta anali postice late sed pacum profunde onarginato. incisura sublrapezoidali. — Long. : (J!) niill. ; lat. : i-'-i mill. Algérie : djebel Babor (Vauloger de Beaupré). — Coll. Bedel (o^î). Etroit, parallèle (J). plus large et un peu moins allongé (?), noir, avec le pmtliorax et l'écusson d'un roussàtre vif, peu denséraent vêtu de poils assez longs, mi-dressés, visibles surtout sur les éhtres, où ils sont d'un gris-cendré à éclat micacé. Tète à peine rétrécie vers la base, luisante, finement et éparsement pointillée dans sa partie mé- Séance du 12 avril 1903. 107 diane, subrugueuse sur les côtés, creusée, dans son milieu, d'un sillon assez profond (c5); yeux gros et assez saillants (c5), beaucoup moins (ç); palpes maxillaires à dernier article cultriforme, sensiblement plus long chez le c5 que chez la 9; antennes atteignant presque l'extrémité des élytres (c5), dépassant à peine leur milieu (9), densément pubes- centes à partir du 3*= arlicle ; l'"'" article obconique-allongé , un peu courbé en dedans vers l'extrémité, le 2*^ court, légèrement échancré intérieurement, atteignant à peine en longueur la moitié du 3'= qui est obconique, les suivants allongés, subcylindriques, subégaux, relative- ment plus longs et plus grêles chez le c5. Pronotum peu brillant, sub- carré ((5), un peu transvecse (9), à. peine rétréci en devant, étroite- ment marginé dans tout son pourtour, marqué antérieurement de chaque coté, contre le rebord marginal, d'une dépression longitudinale assez profonde; disque presque plan en devant, subconvexe avec un vestige de sillon longitudinal postérieurement; angles bien marqués, les antérieurs émoussés.au sommet, les postérieurs subaigus. Écusson en ogive renversée, longitudinalement sillonné. Élytres assez gros- sièrement granuleux et recouvrant complètement l'abdomen (J), plus finement granuleux et prolongés à peine jusqu'à l'extrémité (9). Pro- sternum roux; méso- et raétasternura noirs. Abdomen brun avec les segments marginés de testacé pâle, le dernier entièrement roux en dessus et en dessous. Pattes noires, extrême sommet des tibias rous- sàtre; crochets des tarses simples à l'extrémité dans les deux sexes. — 9- Dernier arceau dorsal de l'abdomen (pygidiumj en demi-cercle, débordant l'arceau ventral, celui-ci largement et peu profondément échancré postérieurement, le fond de l'cchancrure subrectihgne. Cette remarquable espèce, que sa coloration suffit à distinguer de toutes celles déjà décrites, a été découverte au djebel Babor (Kabylie orientale) par notre si regretté collègue Marcel de Vauloger, au cours de la dernière chasse entomologique qu'il ait faite en Algérie (20-30 mai 1901). A l'exception de Vunicolor Fald., qui habite la Transcaucasie, et de la toute récente obscur icolor Pic du Japon, que je ne connais pas, aucune espèce dWhsidia n'avait encore été signalée en dehors des régions froides de l'Europe proprement dite. La découverte d'un représentant de ce sous-genre subalpin dans le Nord de l'Afrique est donc des plus intéressantes. Comme le suppose M. Bedel, l'existence de cet Absidia doit être liée à la présence au djebel Babor d'un Xbies [Ahies pinsapo var. baborensis Cosson) dans cette localité. Observation. — La conformation du dernier arceau ventral (9) 108 Bulletin de la Société entomologique de France. chez l'A. Yaulogeri a beaucoup d'analogie avec celle de VA. discreta Bourg. (Faune gallo-rhén., IV, Malacodermes, p. 134, tab. Ijfig. 18], mais le fond de l'échancrure, au lieu de s'avancer en un lobe triangu- laire dans son milieu, est ici presque rectiligne. Note sur Platypsyllus castoris Rits. [Col.] par E. Blsiuny. Nous signalons la capture de J'iatujiaullus castoris Rits. sur un Cas- tor provenant des environs d'Arles (B.-du-Rhône), et réceniraent reçu par notre collègue M. Groult-Dey roi le. Ce Coléoptère est d'autant plus difficile à capturer qu'il faut le re- chercher très minutieusement au milieu de l'épaisse fourrure de son hôte. Il se tient habituellement sur la partie antérieure du corps; néan- moins, nous l'avons pris en d'autres endroits, notamment, et c'est le point le plus intéressant, là où les blessures reçues par le Castor avaient amené une effusion de sang. En examinant les exemplaires de notre récolte, parmi lesquels se trouvait une larve qui, malheureusement, nous échappa, nous avons pu remarquer que le tube digestif de quelques-uns était, par transparence, coloré en rouge. Ceci nous amène à supposer que, par suite de la mort de leur hôte, ces insectes, privés de leur aliment habituel, qui, dit-on, consiste en Acariens [ScMzocarpus Mi)ujaadi Trouessart). ont dû s'alimenter du sang des blessures. Ce fait parait d'autant plus vraisemblable que seuls les sujets capturés vivants possédaient la coloration rouge. La nymphe de P. castoris est, croyons-nous, encore inconnue ; cela tient probablement, à ce que la nymphose s'effectue ailleurs que sur le Castor. Cette expUcation est pour nous assez plausible car, sur une dizaine de Castors reçus depuis près de vingt ans, et en diverses saisons, par M. Groult-Deyrolle, nous n'avons pu faire que des recherches né- gatives à ce sujet. Séance du 12 avril lOO-j. 109 Description d'un Colydien du groupe des Cerylon [Col.] par A. Grolvelle. Cautomus monstruosus, ii. sp. — Ohlongus, convexus, niger, opacns, hrevitcr paircque fhiro-'ilhido squaimsus; antennis rufo-piceis «// clongatis, tertio articido ijuadrnto, clava orala, ad apicem aciimi- natd, iransversi)ii tri-dirisa; raijite dense fortiterque punciato, nniice produrlo et rotuiidato, palpis testaceis, sat longe subulatis; prothorace transrerso, antice amjustato, disco transversim fortiterque gibboso, mar- gine a)iti('o et praesertim lateribus lobato-puli)inatis: singulo ehjtro calde bicarinato. — Long. : 3-3,5 mill. Obldng, convexe, noir, opaque, garni de squamulos jaunes claires, très courtes et très peu serrées sur la tête' et le prothorax, pla- cées en lignes sur les carènes des élytres. Antennes rougeâtres; troi- sième article carré; massue allongée, acuminée au sommet, partagée en trois zones transversales; la première glabre, les deux autres (re- présentant le 11*" article engagés dans le 10^) pubescentes. Prothorax plus de deux fois plus large que long, très rétréci en avant; disque chargé d'une élévation transversale, nettement Umitée, très accentuée, partagée en quatre tubercules allongés par trois sillons peu profonds; bord antérieur relevé eu un large bourrelet n'atteignant pas les bour- relets des côtés, chargé lui-même en arrière d'une élévation transver- sale, légèrement arquée en avant; bourrelets des bords latéraux très accentués, coupés au niveau de la base de la protubérance du disque; base saillante en arrière devant l'écusson, sinuée de chaque côté. Élytres environ une fois et un quart aussi longs que larges ensemble, arrondis ensemble au sommet; chacune avec deux fortes carènes lon- gitudinales : l'interne légèrement onduleuse, atteignant le sommet; l'ex- terne, avant l'épaule, légèrement arquée, n'atteignant pas le sommet. Pattes brun-rougeàtre. Libéria : M* CofTée (0. F. Gook). Collections A. Grouvelle et W. Horn. Cet insecte s'éloigne notablement des Cautomus des Indes Orientales par sa physionomie générale, peut-être mériterait-il les honneurs d'un nom de genre; mais, dans cette voie, où s'arrêter lorsqu'il s'agit de Co- lydiens ! IIU Bulletin de la Société cntomologiqiie de Fiance. Description d'une espèce nouvelle d'Élatèrides [Col.] par H. DU BuYssoN. Silesis Vaulogeri, n. sp. — 9. Niger, mt nitidus, griseo-rufo liuhescens, elongalm, sabparallelus. Prothorace sanijuineo, munjine untica nitjra, paraniconvexo, sat fortiter et iimbilicatim punctalo; an- gulls posticis parum divaricatis ; basalihus sulcis longissimis. Elytris elongatis, prothorace non vel vix latioribus, n tertin parte antica postice attenuatiit; striis fortiter punctatis, interstitiis planis, sparsim, lae- l'issime sed rugose punctulatis. Pedibus ac antennis rufo-ferrugineis. Abdoniinis fteginentis posticis 3'^, i" et o" gradatim rufescentibus. — Long. : o mill.; lut. : l,o mill. ProYiucc (FAlger : région du W Oiuirsenis (Vauloger de Beau- pré) [coll. n. du Buysson]. C'est à M. H. Desbordes, l'acquéreur des Élatérides delà eollecli(tn Vauloger, que je dois la connaissance de cette jolie petite espèce dont il a bien voulu m'abaudouner l'unique exemplaire. En la dédiant à celui qui l'a récollée, je ne fais que rendre un faible hommage à la mé- moire de .Marcel Vauloger de Beaupré, enlevé si prématurément à la sympathie de ses camarades de l'armée, comme à celle de ses col- lègues de la Société entomologique de France, qui ne l'estimaient pas moins. Description d'un Copris Geoffroy nouveau d'Algérie [Coi>.] ])ar B. MoLLANDLX 1>E BOISSY. Copris Pvieli, n. sp. — Subcylinilricns^ niger, ititidas, copite piinc- tato; antennis obscure rufescentibus ; t ko race omnino punctato [praeter in fossis (5), confertim rugoso-puhctato lateratiter, nigro ciliato ; elgtris profunde striatis; interstitiis subconvexis evidenterque punctulatis ;cor- poresubtus nigro, pilis fere nigris,in spatio nietasternali pallidioribus ; tibiis anticis tridentibus, intus supra fortiter punctatis; fenioribus, praesertim anticis, omnino et sat aequaliter punctulatis, nigro ciliatis; metasterno sulcato et postice força laevi, modice profunda sed valde dis- tincta ornato. Séance du 12 avril 1905. 111 (5. Clijpnis cornu plus minasve magno. iiilcyrn, anpialUcr curro , niitice incUnalo annalm. Thorax unlice iruncatus, spalio abrupto le- viter excavato, subconUformi, omnino rude punctato, in medio cari- nato; tuberculo utrinque marjno, acuto , triangulari, a mrdia gibha , fossa profunda laevique separato. Ç. Clfipnis tuberculo truncato armatm. Thora.v omnino rudeque punclalus, in medio antice carinu trunsversa. — Loug. : 18-22 mill. Vutria : Mgeria. Siibcylindriqiio, noir, brillant. Poils et cils du dessous obscurs, presque noirs, seulement avec un reflet rougeàtre. Tète ponctuée. Pro- thorax entièrement et fortement ponctue surtout sur les côtés où les points deviennent conduents. Élytres à stries profondes avec les in- tervalles nettement pointillés, subrugueusement en arrière. Tibias an- térieurs Iridenlés, grossièrement ponctués sur la partie interne de la face supérieure. Fémurs antérieurs fortement ponctués, les quatre postérieurs plus finement, mais aucun n'offrant d'espace visiblement imponctué. ^létasternum marqué d'un profond sillon terminé postérieu- rement par une fossette évasée, à fond lisse et brillant, peu profonde, mais toujours très nette. (5. — Corne do la tète légèrement inclinée en avant, régulièrement courbée, n'ofTrant aucune saillie à sa base. Prothorax brusquement tronqué en avant, et tombant perpendiculairement sur le vertcx : cette partie, limitée de chaque côte par les profondes fossettes qui séparent les reliefs latéraux, est subcordiforme, un peu concave, enlièremeut couverte de gros points, avec une carène médiane lisse, sans trace de tubercules. Fossettes latérales à fond hsse et imponctué. Reliefs laté- raux en triangles aigus, à côtés presque droits. 9. — Corne réduite à un tubercule tronqué, dont la partie supérieure est en ligne courbe légèrement épaissie à ses extrémités. Prothorax assez régulièrement convexe, entièrement et profondément ponctué, surtout sur les côtés, avec une carène limitant la déclivité antérieure. Fossette métasternale moins profonde. Les onze individus (10 ô", 1 9, Collections Puel, J. Clermont, Delfieu et de Boissy) que j'ai eus sous les yeux proviennent tous de Bou-Berak (Kabylie), où ils ont été pris par M. Louis Puel (de Béziers), à qui je me fais un plaisir de dédier cette espèce. Je ne saurais trop du reste remercier M. Puel de son obligeance et de son empressement à me communiquer ses Copris. Ce Copris ne doit pas être à proprement parler une nouveauté, car il est probable qu'il a déjà été pris en Algérie, mais confondu d'abord H2 Bulletin de la Soriété entomologiquc de France. avec C. hinaris L., puis avec C. ambUkatus Alt. depuis la description de ce dernier. En cllet, s'il a le faciès général du C. lunaris L., il se rapproche du C. timbilicatus A b. par la présence d'une fossette mé- tasternale. Je serais donc porté à croire que les C. umbilicatus des en- virons d'Alger (coll. Mayet) et du M' Edough (coll. Pic) cités par mon excellent maître et ami M. Abeille de Perrin (Nouvelles espèces de Coléoptères français, Moulins, 1901, p. 6), pourraient se rapporter au C. Pueli. Le C. Pueli diffère tout d'abord des deux espèces précitées par sa pilosité du dessous du corps qui est presque noire au lieu d'être franchement rouge, et par ses antennes beaucoup plus obscures. On le distinguera du C. lunari.'i L. par la corne du j qui est penchée un peu en avant, régulièrement arquée, et sans traces de tubercules basi- laires; par la partie déclive du prothorax qui a une forme toute difîé- rente et n'a pas non plus trace de tubercules; par la ponctuation du prothorax qui ne laisse libre que le fond des fossettes. Les stries ély- trales sont plus fortes et la ponctuation des intervalles est bien nette. Enfin le C. lunaris L. n'a pas de fossette métasternale et ses fémurs sont ponctués différemment : les antérieurs le sont bien moins forte- ment, et tous offrent des espaces imponctués. Le C. Pueli se distinguera à première vue du C. unibiliratus Ab. par la sculpture du prolho rax du c? qui n'a rien de (((mmun avec celle de ce dernier : eu elVel, les C. umbilicatus Ab. (5 les plus développés n'ollrent pas, sur le i)ro- thorax, de fossettes ni de reliefs latéraux distincts et la gibbosité médiane est réduite à deux petits tubercules. Les quatre tibias pos- térieurs sont obsolètement ponctués en dehors, tandis que cette même partie est nettement et densémcnt ponctuée chez C. umbilicatus. Enfin la fossette métasternale de ce dernier est beaucoup plus profonde. J'ai essayé de donner ci-contre un dessin indiquant approximativement les courbures que présentent les bords la- téraux du prothorax chez les trois Copris en question. Ces figures, quoique des plus médiocres, pourront peut-être toutefois donner une idée des diffé- rences constantes que j'ai remarquées. Comme tous ses congénères, le C. Pueli présente de grandes variations dans le développement des rehefs de la tête et du thorax ; mais on retrouve toujours le même système dans la forme de ces reliefs ; c'est ce que j'ai constaté sur les dix individus c5 que j'ai eus sous les yeux. ^ n -n / e] j] J y y 1 . Copris inubilicatus Ab 2. l'neli nov. .sp. 3. — tunaris !.. Séance du 12 avril 1903. 113 Je n'ai pas vu les Cop)is Fehchci Reitt., ni C. avmeniacm Fald. Mais, d'après ce que dit M. Abeille de Perrin du C. Felsckei Reilt. {Joe. eit., p. o et 6) qu'il a eu sous les yeux, il est évident qu'il ne peut être rapproché du C. Piieli. Quant au C. armeuincus, la description de Faldermann (Fauna ent. transe, 1, 1836, p. 238) suffit pour avoir la certitude que cet insecte est tout di fièrent. Description d'un Harpalide nouveau des Pyrénées [Col] par J. Saixte-Claire Deville. Vers la fin de février, examinant quelques Coléoptères envoyés par le D"" A. Chobaut et provenant du Cirque de Gavarnie, je fus assez intrigué par un Carabide voisin des Harpalus, mais dont le faciès m'était absolument inconnu. J'essayai sans succès de le déterminer avec les ouvrages eu ma possession; après deux heures de travail, n'étant pas plus avancé (lu'au début, je résolus d'emporter à Paris cet insecte énigmatique à l'occasion du Congrès de la Société entomolo- gique de France. Ceux de nos collègues auxquels j'eus occasion de le montrer ne le connaissaient pas plus que moi ; d'autre part, ayant exa- miné dans les collections la plupart des Harpalus à élytres ponctués décrits d'Espagne, je m'assurai que l'insecte litigieux ne se rappro- chait d'aucun d'eux. De guerre lasse, je le retournai à son propriétaire, en lui faisant part de mon insuccès et des chances très sérieuses qu'avait sa précieuse découverte d'appartenir à un type tout à fait nou- veau et très intéressant. Tout récemment, le D'" Chobaut voulut bien me confier à nouveau son unique individu en me priant de le décrire. Je reconnais qu'avant d'en arriver là, il eût été prudent de lui faire faire encore un tour d'Europe; d'.autre part, pour un unique, l'insecte commence à avoir assez voyagé, et c'est pourquoi je me résous à en donner une description aussi fidèle que possible, dans l'espoir qu'elle attirera l'attention de ceux de nos collègues qui sont plus versés que moi dans la connaissance des Carabidae, et qu'un avenir très prochain nous apprendra ce qu'il faut définitivement en penser. Le seul individu que j'aie sous les yeux, une ç, semble parfaitement normal, à part une légère dissymétrie dans la position des pores séti- gères postérieurs du pronotum; malgré l'extrême variabilité super- ficielle de nos Harpales, dont certains individus sont parfois mécon- 114 Bulletin de la Société entoinologique de France. naissables, ce n'est cerlainemonl pas un exemplaire niunslriieiix de (piel(|ue espèce vulgaire et bien connue. En faisant usage des tableaux synopti(]ues les plus récents (Gangl- bauer, Kaf. v. iMitteleur., I, p. 33-'}; Bedel, Cal. Col. N. Afr., I, p. HO; Reitter. Best. Tabell., XLI Heft. p. 34) on arrive invariable- ment à classer l'espèce présumée nouvelle dans le genre Harpalus; eu raison de certains caractères aberrants et insolites cbez les Harpalus, j'estime cependant qu'il est ditllcile de la ranger dans ce genre assez homogène, et juge préféralde d'en l'aire le tupe d'une coupe nouvelle que j'appellerai Licinoderiis, à cause de la ressemblance singulière de son pronotum avec celui des insectes de la tribu des Liciniui. Liiciiiodcriis, nov. gen. — (ùmus a Harpalis pleristjue aigni}; liaud diatinctum, sed pronoli hasis mbemarginata, lateribm punctis setigeris duobus inslructis, quorum posicrius sut longe ah angulo poslico reinotum est; striola scutelUn-is nulla: ehjtroruin inlerstitia omnino jiunctulata ac hispidula, tertio jiunctn setigero carente. L. Chobauti, nov. sp. — Ç. Ohlonyus, subiiarallelns, sabilejires- sm: niger, elgtris obscure siibciolaceis, antennis pedibusque nigropiceis. Capiit laeve. Pronotum subtransversum, versus basin arcuatim angus- tatum, angulis posticis obfusis apice rotundato, praecipiie ad basin te- nuiter remoteque punctulutum. Coleoptera oblongo-ovata, antice atte- nuata, ante apicem vix sinuata, interstitiis omnibus dense roriaceis, sparse punctulatis ac brevissime Idspidulis. — Long. : 10 mill. Hautes-Pyrénées : Cirque de Gavarnie, juillet 1904, une seule ç. — Tgpe in coll. Cliobaut. Allongé, subparallèle, assez déprimé, d'un noir assez brillant avec les élytres mats, ceux-ci présentant sous un certain jour un b'ger retlet d'un bleu violacé. Tète lisse, assez grosse, légèrement et graduellement rétrécic derrière les yeux qui sont petits et saillants. Pronotum sub- transverse, tronqué presque droit au bord antérieur, sa base échancrée en arc très peu profond; côtés fortement rétrécis vers la base en arc régulier, les angles postérieurs obtus, arrondis au sommet; base légère- ment pointillée principalement vers les angles postérieurs et le fond de l'impression; marge latérale portant deux pores sétigères, d'ailleurs non contigus au bourrelet latéral, le pore antérieur voisin du milieu, le pore postérieur à une certaine distance en avant des angles posté- rieurs; cbez l'unique individu que j'ai sous les yeux, cette distance peut être évaluée à droite au huitième, à gauche au sixième de la lon- gueur du coté. Élytres assez longs, subdéprimés, assez fortement striés, Séance du 12 avril 190o. Ua à fond mat, très sensiljk'incnt rôliculi'; inlcrstrics tous également mar- (lués de points médiocres , [jeu serrés, eà et là vaguement alignés en séries irrégulières le long des stries ; de chaque point sort un petit poil noir, très court, perpendiculaire. Suture un peu tectiforme à la base; pas de striole scutellaire distincte ; première strie infléchie vers l'exté- rieur aux environs de l'ccusson, en sorte que la striole scutellaire, si elle existait, se trouverait comprise entre l'écusson et la première strie, comme chez les Licinus. Troisième interstrie sans trace du pore séti- gère normal, les autres sans autres pores, même postérieurement, que la série ombiliquéo du 9« interstrie. Contour apical des élytres légère- ment sinué avant l'extrémité. Premier article des tarses postérieurs à peu près égal aux deux suivants réunis. La forme du pronotum, sa base écliancréc, la disposition des pores sétigères, la suture relevée en toit à la base avec la première strie in- curvée vers l'extérieur, sont des caractères tout à fait insolites chez les UarpaUni et par contre fréquents ou réguliers dans la tribu des Liriiii)ii. En revanche, la conformation de la tête est absolument celle d'un Harpale et n'offre pas le plus lointain rapport avec celle si carac- téristique des Licinus et des liadister. Les caractères du Licinoderus en font donc une sorte de point de jonction entre les deux tribus et lui donnent un certain intérêt au point de vue de la classilication gé- nérale. J'énumère ci-après, pour justilier le classement du Licitiodcrus dans la tribu des Ilarpaliin et dans le voisinage du genre IIaipbord basai des élytres prolongé jus(iu(^ tout près de l'écusson ; l'angle hume- rai obtus, peu saillant. Tibias antérieurs paraissant arrondis à l'angle apical interne ; éperon terminal simple. 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Alluaud a reçu, de la Société de Géographie, le prix Gh. Maunoir (Médaille de vermeil) pour les résultats scientifiques de ses voyages en Afrique. Changement d'adresse. — M. Louis Planet, 4o, avenue Victor- Hugo, Boulogne-sur-Seine. Admission. — M. Gaston Scillère, ol, rue de Yarenne, Paris, 7'^. Coléoptères ; Physiologie des Insectes. Présentation. — M. Léon Legras, 6, square du Groisic, Paris, 1^, présenté par M. l'abbé J. de Joannis. — Gommissaires-rappor- teurs : MM. G.-A. Poujade et L. Ghopard. Ouvrage offert. — M. P. Mabille fait hommage à la Société, de son travail sur la famille des Hesperidae [Lepidoptera Rhopalocera), publié dans le « Gênera Insectorum » de Wytsmann. Excursion entomologique. — Sur la proposition de M. le Prési- dent, une excursion entomologique est décidée pour le dimanche 14 mai, à S'-Nom-la-Bretèche (forêt de Marly). Une circulaire indiquera l'heure du rendez-vous. Bull. Soc. ent. Fr., 1905. K° 8. 122 Bulletin de la Société entomologique de France. Observations diverses. Rectification synonymique. — M. R. du Buysson nous commu- niqué la note synonymique suivante : « H. Lucas décrivit {Bull. Soc. ent. Fr., [1881], p. lxx et [1882]. p. lxiiVsous le nom de var. nigrita, des individus neutres à'Apis melUfica L. pris dans le cabinet du pro- fesseur Decaisne. Ayant retrouvé les insectes qui ont servi à Lucas pour faire ces communications à la Société entomologique. il m'a élé facile de reconnaître que toute la noirceur de ces Abeilles provient seulement d'une épaisse couche de suie qui recouvre les téguments, les poils et même les ailes. Ce sont des Apis mellifica L. du type le plus parisien, mais qui ont passé par la cheminée pour aller visiter l'illustre botaniste. Uu reste tout le monde sait combien les essaims d'Abeilles aiment à se tîxer dans les cheminées. Cette var. niyrila est donc à rayer de la nomenclature, ou tout au moins ne sert qu'à allonger un peu plus la bibliogTaphie de notre Abeille domestique. » Conim unications . Description d'un nouveau Carabide appartenant à la faune syrienne [Col.] par A. C ARRET. Gynandromorphus (Morphogynandrus. subg. nov.^ Peyroni, nov. sp. — Flongatus, .^ubparallehis, laute nitidus, nitjer: protliu- race, crceptis lateribus )narginibus anyustissime ferrugineis, clare nigro- cyanescente (5, nigro-subriridescente 9, elytris pallide ferrugineis cuni magna luculente riridi cifanescente vel caeruleo-viridescente macula po.^- teriorem plus quant diniidiani dorsi partent occupante, niandibulis sal- teni in inedio, patpis antennisque ferrugineiK, cpipleuris, trochanteribus et pedibus, excepta trilobato tibiarum anticaruni calcari nigro, ferru- gineo-testaceis. — Caput nigrum, utjnG. etrusco Quens., sednitidius parciusque pimctatum et pubescens. — Pronotum nitidissinmni, trans- xerso-subcordatum , angulis posticis minus indistinctis, niargine laterali anguluni humeraleni circumr allante atque ultra ad niediam interhume- rum et scutellum parteni producto di&tinctoque, disco punctis inaequn- iibus, ut in G. etrusco, sed niulto paucioribus perpaucioribusque pilis brevioribus et nigris sparsuto. — Ehjtra nitida, lateribus fere parai lela. Séance du 26 avril 1003. 123 iipiri' minus oblique sinuula, puululuiu Hublyuncata , levius stiiata, in- tcrsUfiiff oinnino planis {.subconvexa sunt in G. elrusco), dorso punctis iiiajoribus et circiter triplo (5, tautuin diiplo ç quant, in ctrusco rario- ribus puisque brunneo-fuscis, paucioribus et multo minus distinctis munito. — Abdomen tolum etiam parcius punctatum rariusque et bre- vius pubescens. c5. Long. : 9,0 mill.; lat. : 3.2 mill. — Articnlis tarsoruni anticorum omnibus transverse dilatatis ; ultimo abdoininis seç/mento apice in medio inipunctato fereque laevigato, margine apicali anyustissime ferrugineo. ç. Long. : iOmilL; Int. : S,.") mill. — Primo tarsoruni anticorum ar- ticulo longo et valde dilatato, caeteris siniplicibus ; ultimo abdominis segmenta apice in medio nonnuUis minoribus punctis sparsuto latiusque ferrugineo. Habitat ri rra Adanani in Suna. Le G. Peijroni se sépare trôs neltement du C. etruscus par sa l'orme plus étroite et plus parallèle, par sa coloration d'un brillant remar- quable, par la ponctuation de tout le corps plus espacée et néanmoins sensiblement plus forte, plus grossière surtout sur les élytres. La pu- bescence est aussi bien différente : au lieu d'être longue, très visible et d'un fauve presque argenté , comme dans Vetru.^rus , elle est exces- sivement courte, visible qu'à un fort grossissement, d'un brun foncé sur les élytres et d'un noir presque absolu sur la tète et le pronotum. La bordure, bien que très fine, qui se voit distinctement à la loupe de chaque C(Mé du bord antérieur de celui-ci, de par le fait du prolonge- ment de la bordure latérale, est un caractère qui n'est pas à dédaigner. Il est constant; il a été bien établi dans les huit spécimens de cette es- pèce- dont je connais actuellement l'existence (coll. Déniais on. Pic et la mienne . Comme tel, il est plastique et, à lui seul, il suffirait, ce me sembla, pour établir, sinon un genre, au inoins un sous-genre distinct (lu genre Cgnandrotnoi-phus, chez lequel cette bordure fait totalement défaut, sous-genre que je propose d'appeler, par une simple transposi- tion syllabique du précédent, Morpliogynandrus, subg. nov. Dans l'énumération de ses captures en Caramanie {Ann. Soc. eut. Fr., [18o8], p. 38o) Edm. Peyron parle d'un Giinandromorphm qu'il ne croit pas pouvoir séparer de Vetruscus, bien qu'il en « dilTère un peu par sa couleur plus brillante, tournant souvent au vert, les points de la partie médiane du prothorax comi)lètement ellacés et surtout par la ponctuation bien plus lâche des intervalles des éh très » . Adaiia étant ville voisine de ïarsous Tanlique Tarse, centre des 124 BuUeiin de Ja Socirtè pniomolngique de France. chasses de Poyron en Caramanio, il n'y a pas de doute (jue l'insecte signalé par lui ne soit identique à celui dont j'offre ci-dessus la dia- gnose. Dans le court exposé de Peyron, il y a cependant un terme qui pourrait servir à mettre en doute cette identité: c'est le c il diffère un peu » ; ce peu équivaut à beaucoup, pour moi, d'après les individus que j'ai vus. Si Peyron n'a pas eu la pensée de voir là une espèce dis- tincte, c'est qu'il n'a pas lou|)é l'insecte et qu'il ne l'a jugé que d'après son faciès apparent et d'un premier coup d'oeil. Je ne m'explique pas qu'il ne parle pas de la pubescence qui est tout autre, ni des angles postérieurs du prothorax bien plus accusés que dans notre vieille es- pèce circauiéditerranéenne. ni surtout de la bordure marginale du de- vant du pronotum, etc. — Quoi qu'il en soit, je me fais un plaisir d'ho- norer la mémoire de cel ancien collègue et de rappeler le souvenir de ses chasses en Syrie en lui dédiant ma nouvelle espèce, que j'avais d'a- bord appelée Adanensis m. [lu litt.). En terminant, je crois devoir ici remercier mes deux aimables col- lègues et amis MM. Ch. Demaison et M. Pic qui m'ont si obligeam- ment communiqué les exemplaires qui ont servi à la description ci-dessus. Au premier j'envoie en plus l'expression sincère de ma reconnaissance pour son offre si gracieuse de deux spécimens (5 et 9 qui sont venus si à propos me permettre de compléter mon examen et finalement enrichir ma description. Découverte de Semanotus (Sympiezocera) Laurasi Luc. et capture de Caenoptera niinor L. en Seine-et-Oise ['. Aijres) s..d.. 26 p., pi. SiLVA Tavares (J. da) : Synopse das Zoocecidias portuguezas; (Dro- teria) 1905, 123 p., 14 i)l. n. * M. M. Le Secrétaire-gérant : P. Chabanaud. BULLETIN DELA 80CIKTK ENTOlîdlOLOGIQUE: DK ITRAISTOE Si^ance «lu lO mai 1905. Presiilence de M. A. LÉVEILLÉ. Correspondance. — M. P. Chalia naud. Secrétaire. sVxciise de ne pouvoir assister à la séance. — M. Diicke remercie la Société de son admission. — MM. A. Lamey et P. de Peyerimhoi'f, délégués par la Société entitmologique pour la représenter au (jtngrès des SocicUés savantes, qui vient d'avoir lieu à Alger, informent qu'il n'a l'té présenté à ce Congrès aucniw' communication concernant l'Entomologie. Changements d'adresse. — M. L.-A. Dessalle. 4, all('e des Fon- tainiers, Digne (Hasses-Alpes). — M. Duchaine, GO. rue d'Avon, Fontainel)leau (Seine-et-Marne). — M. Ren(' .leannel, interne en médrcine, 18 bis, boulevard Arago, Paris, 13''. Admission. — M. Léon Legras, 0, square du (^roisic, Paris, 7^ I.t'pidDpih'cs. Dépôt d'Annales. — Le Secrétaire dépose sur le Biu'eau Ir 4' tri- mestre des Ainiiih'fi de l'année 1904. Observations diverses. Captures. — M. P. Chabanaud signale la capture de trois indivi- dus (ÏAnillns roi'cus Duv. pris par lui, le 21 avril dernier, à S' Kpain (Indre et-Loire), dans un bois très sec, en colline, bien exposé au Midi. sous une gntsse pierre un peu enfoncée dans le sol. Suivant des renseignements dus à l'obligeance de M. .1. Sainte- Glaire Deville, l'A. roecasii déjà été pris exceiitionnellementà Tours. Bull. Soc. eut. Fr., 1905. N» 9. 130 Bulletin de la Société enioiiiologique de France. por M. Dosbrochors. ol aussi dans los déparlcmciils de Maine-ol- Loiiv l'I de la Vicniio. Les ex^eiiiplaires pris à S' -Épain sont tous trois seinMahles et nota- lilenient plus petits que ceux jjrovenant du bassin de la Garonne qui lij^urent dans la collection Sainte-Claire Deville. — M. IMi. François l'ait observer qu'il a caplun'' autrefois, au Grand- l'ressigny Jndre-el-Loire). YAnillus caecum dans des ds-tritus (rinonda- tion de la rivière la Clais(^ — M. L. Ghopard signale la capture à Fontainebleau (Seine-et- Marne), le 7 mai 1905, d'un exemplaire de l'intlmem simguinipes F., |)ris sur une i)elite branche de Cliarnn'. — M. Maurice Royer rappelle à celle occasion la capture d'iui exemplaire de cet insecte, sur un mur, à Levallois-Perret (Seine) (cf. : //////. Soc. eut. Fr. [1901], p. 33oj, et signale celle d'un second exem- plaire, faite à Sannois (Seine-el-Oise), le 30 juillet 1904, en fauchant sur des arbustes de diverses essences. Communications. Listes de Coléoptères et d'Orthoptères captures à Luchoii et au port de Vénasque jtar .1. Clkrmont. Les espèces suivantes ont étt' capliu'ées pendant une excursion de deux jours à peine à Ludion, et principalement au port de Vénasque, à la lin d'août 1904; excursi(»n faite en compagnie de mon excellent ami et collègue R. Jeannel. GOLÉOPTICUES. 1" l^uite de Ludion à rilosi»ice de France (1.3(i0"' ait.). Mnliites (iliiliriraxtris Kiist., sur un tronc de Hêtre abatlu au h(trd de la roule. (ieotnipes SjiiniyerMar&h.. G. sylcaticiis Panz., Aphodiu& rufescens F.. À. ntfipeaL.. l'IiHontlnts indnjindtas'Slrùvm, Vit. decocm Grav., en fouillant dans les crottins. Cdrahus splendens F. (2 ex.), sous les pierres. Séance du 10 mai lOOo. 131 Pterosticlnis madiiins var. ronrinnus Sturm., Pt. rristatus Duf., Pt. iihacoidcs Dej.. Platijuns (issimiliit Fayk., Ahax ater Vill., Htiiito- denis immiUo \)':'\.. Ofiorrlniiicliiift itionticohi (jt'rm.. très abondants sous les pierres et au [lied des arbres. Bembidion Redtenhacheri Dan., li. luDipnis llcrhsl., />'. niUdulum Marsh., Tarlnjpm^cijanicorDh Pand., Aijabus niiidusF., Nehria Jnrkis- cIh Sturm., .\. LafrcsiKinei Serv., très communs sous les pierres des torrents qui se dêvrrsent dans les fossés du bord de la roule. 2" Alentours de l'Hospice de France. (jirahun ratcniihitus Scop. et var., Ccirijon liaeiitorrho/ddlis F., Qnedius atleiuKiIns (iy\h., Philonthus dcrorus Grav., Sriinljaliuiu tes- farciiin Kr., Ptrrostirlms niger Schall., Pluloiitliux nitidus F., (kijpm siinilifi F., XaiitholiiiHS distans Ile y. o" lîoule de rilospicc de France au port de Vénasque (2.248'" ait.). Ulionlnjnrhus matcfidns Gylh., en arrachant des Sedian ; celle es- pèce fort localisée, aux 2,;] du chemin en face le Trou des Chaudron- niers. Aphodius obscurus F., A. m i. ri us Villa, A. nifipes L.. A. al pi nus var. nibens Muls., ^. hanuoiiltaidalis L. , dans les excréments hu- mains. Carabus juliji'us var. au rirha Icfus Kr., coiu'ant sur le sentier. Ifi'lo[dwrus fjlarialis Villa, Hjjdroiiorus foirolafus H e e r, /Jijdroporus borcalis Gylh., Aijabus guttalus Payk., dans les mousses des lacs de Vénasque et dans les tlaipies d'eau avoisinant les lacs. 4" Port de Vénas(|ue (versant espagnol). iHioirliijHciius malefidiis Gjlh., 0. namricus Gylh., Banjuotus H)iibi lirai us Fairm., Clinjsomela pijrenaica Dufour, Tinia relia slran- gulala Fairm., Oriua Ludoriaic Muls. (var.), 0. gloriosa F., ligrrlius [Srntiuoius) pgrenaeus Dufour, Cicindelu hgbrida L., C. ranipcstris L. (variétés de couleur très sombre), Carabus {Cechenus) pgrenaeus Serv. (abondant), C. Cristoforii Spence (un seul exemplaire vivant, nombreux débris). Hoinaiiterus subnudus Fairm., AUwus sgivaticus var. laerigaUis Desbr., un exemplaire ç. Très rare espèce di-jà citée du même endroit, des chasses de M. Lajoye (de Reims). Tous ces insectes recueillis sous les pierres ou éboulis de la mon- tagne. Philonthus frigidus var. pgrenaeus Kicsenw., Sienus tarsalis 132 Bulletin de la Société entomologique de France. Ljiiiifih. Liijicnis iijirciKieas Germ. Nuinlirciix ('X('ni|)lair('S noyés dans îf's tl;u|iies (l'eau du \all(»n. o" Rclour par le port de la IMcade lâ.oOo"' ait.) a l'Hospice de France. (jniil)i(s catenuldlas Scop.. (Jacdius attoinatus (i\lh.. (]hnj>«anela jiijrcnaicd Duf., Taclnjiius ni/ipes De;^., l'hildiitlius decorus (]vd\ .. Ofhiiis punctulatm Goezc, Mclableliis Iruitcatellifs L.. l'iiilouihus sptoidens F., Hjfpera puuctatu Y., (jtrijmbites aeiiens L. (\ar.\ Driliis concolor Ahr. (un exemplaire;, capture nouvelle [lour la région. 6" Route de riloS|»ice de France à Ludion. Riohis suhriolacenx Muls., Bciiibidimi Andreae var. lUialci Duv.. B. pijrevaeum Dej.. au bord de la Pique. Cio)ins loufiicoUis Bris, en secouant des Verbascunt. Pfujlliodes peta- safa Foudr., en fauclianl. OKIIIOI'TKHES. Arcjipfera fusai l'ail.. Labidiira Dii/'oari Desjn. (lloS|)ice de France). Pezdttelli.r piiieiHieus Fiscli., (idiiiiihdceras brerijiciiniK \]vis.. très abondaids en montant au port, \ers 2.000'" d'altitude. Rares espèces non signalées de cet endroit. MccostclliKfi (jroi. p. 78, lig. a) à Knvtiilenm oleniceuin (L.) var. insidiomm Mais, et Rey une variété iiilerniédiaire entre (ttarua Horv. et in^idimtiim Muls. et Rey. Cet insecte appartient à la variété nouvelle que je nomme Horrathi. Cette variété difïere de E. inaidios-uni Muls. et Rey par la coloration flave (le l'abdomen et par la présence sur réciisson de deux petites taches situées au-dessus de la tache apicale de l'écusson. Ces deux petites taches représentent les restes inférieurs de la bande latérale de l'écusson existant chez atamis Horv. et ayant complètement disparu chez ivxidioKinn Muls. et Rey. In exemplaire, S. A. Ujhely (Hongrie), coll. Miiseinii .Xatinnal Hon- grois. Bulletin bibliographique. Brèthes (.[.) : Biologia de! Dasijscelin; iudiiuiUs hrnnn.: {An. Mus. Sac. n. 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Échange de publications — Sur la proposition de M. Maurice Itoyer, la Société décide Téciiange de son Bulletin contre le Bulletin (le la Société lie Sciences tutturelles de la Ilaule-Marne. Excursions. — Assistaient à l'excursion qui eut lieu, le 14 mai dernier, à S'-Nom-la-Bretèche (forêt de Marly) : MM. Albin, Babault, Bourgoin, Cht^valier, Glermont. Dubois, Le Hardelay, Peschet, Boyer, Schey, Semichon. — La Société décide qu'il sera organisé régulièrement une excur- sion, le dernier dimanche de chaque mois. Une circulaire indiquera en temps utile le lieu de chaque excursion et donnera tous les renseigne- ments nécessaires. La première excursion organisée conformément à cette décision aura lieu le dimanche 2o juin. Bull. Soc. ent. Fr., 1905. K» iq. 142 Bulletin de la Société nitomologique de France. Observations diverses. Observation biologique. — M. V. Esliot viéDt de constater à Vi- try (Seine) et à Draveil (Seine-et-Oise) que VObriwu bninneum Fabr. vit en colonies nombreuses dans les Épicéas {Abies excelsu) plantés dans les parcs de ces deux localités. La larve de ce Longicorne se développe sous Tt-corce des branches mortes; réclosion a eu lieu en mai. On n'avait pas encore observé les mteurs de VO. bninneuiii; il n'y avait que de fortes présomptions au sujet de l'espèce d'arbre aux dépens de laquelle pouvait vivre sa larve (ci. : Bedel. Faune, V, |i. 00). Communications. Description d'un Laemophloeus nouveau de Madagascar [C(il.] par A. (iKOlVEI.LE. Laemophloeus (Silvanophloeusi mirus, n. sp. — L. nitentis I.er. sirniHiinmi, scd striae feiaornles printi segmeuli abdomit^ia )iotntae. — Long. : 1 inill. :5/4 à 2 niill. Espèce très voisine conmie aspect général du L. nilens Lee. {GidkI- Incln Grouv.), mais distincte par la présence de stries fémorales en- tières sur le premier segment de l'abdonien. Notre nouvelle espèce a les antennes un peu plus épaisses et la forme un peu moins déprimée que le L. nitcus, mais ces caractères sont si peu marqués que, sans la constatation de la présence des stries fémorales, nous l'aurions rapportée à l'espèce américaine. Les antennes du mâle sont naturellement beaucoup plus longues que celles de la femelle. Fort-Dauphin [coll. AUuaud]; locahté incertaine [coll. A. Grou- velle]; S'-Thomé [coll. A. Grouv elle]. Contrairement à l'opinion émise par Sharp dans la Biologia Centrali Americana, le L. {SHvunophloeus) Gundlachi Grouv. est identique au L. nitens Lee. Le L. nitens Sharp, de la Biologia, est le L. testaceus Fabr. [biillatiisLoc, Ziiumeriiianvi Lee], remarquable par les angles antérieurs du |)rotliorax saillants. Celte espèce se retrouve dans toute l'Europe, l'Afrique septentrionale jusqu'à S. Thomé, le Congo belge. Zanzibar, presque toute l'Asie, les Indes malaises et l'Australie. Séance du 21 vmi lOOo. U3 Note sur une anomalie antennaire observée chez Carabus splendens Fabr. [Col.] par l\. Jkannel. Nous croyons utile de signaler une anomalie antennaire observée par nous chez un Carabus splendens F., provenant de la forêt de Les- telas, près de S'-Girons (Ariège). Nous pensons devoir la faire connaître, car elle semble se répéter assez fréquemment, et il est possible d'en retrouver plusieurs exemples chez les Coléoptères Anormaux deMoc- querys. On trouvera là des déformations analogues reproduites chez des Coléoptères de tous les groupes (Carabides, Lamellicornes, Téné- brionides). Chez notre Carahaa sidemlens, [)arfailemenl bien formé d'ailleurs dans toutes ses autres parties, l'antenne droite est tritide a partir du troisième article. Celui ci est aplati, dilaté, triangulaire à base distale, donnant insertion aux trois branches par sa base. La branche la plus externe semble représenter l'antenne normale; elle est donc formée de huit articles dont le premier seul est glabre et brillant. Les deu\ bran- ches surajoutées sont toutes deux formées de deux articles, le [ireniier glabre, le second pubescent. La branche moyenne est coudée dans la continuité de son premier article; la branche interne est droite et in- sérée un peu sur la face supérieure de l'article 3 de l'antenne. De tout cela il résulte un fait (|ui frappe r(Fil au premier examen : c'est que les trois rameaux ont chacun valeur d'antenne, coinnif le prouvi' la pubesceuce apparaissant sur le cinquième article de l'an- tenne totale, comme du côté normal. Il ne faudrait pas cependant 144 Bulletin de la Société entomologique de France. en déduire que noire C. splendens porte trois antennes du côté droit. Toutefois il faut se souvenir que les Crustacés présentent constam- ment deux paires d'antennes. D'autre part, nous savons que, si les antennes correspondent à des appendices des anneauv cépliali(]ues, elles représentent seulement le protopodite et l'endopodite du type pri- mitif normalement trilobé (Boas. 1883). On pourrait donc se deman- der si la bitîdilé ou la Irilidité des antennes ne serait pas un retour à un état ancestral. Enfin il serait encore possible de penser plus sim- plement que, pendant la nymphose, un obstacle se serait opposé au développement de l'antenne, et aurait ainsi déterminé la division de son Ijourgeon. L'anomalie serait alors purement d'ordre mécanique. Sur une nidification remarquable d'Apis mellifîca L. [Hymen.] (suite et fin) (') liar E.-L. Bouvier. L'année dernière, j'ai eu Flionneui' de vous signaler un essaim d'A- beilles (jui s'était établi sur un Sophorn du Jardin des Plantes où il nidi- fiait à l'air libre; je crois devoir vous dire aujourd'hui quelques mots sur la destinée et le travail de cet essaim. 11 passa la belle saison en pleine activité, développant ses gâteaux qui atteignirent des dimensions considéi'ables comme le montrent des photographies prises sur place par les soins de la librairie Hachette (pour le « Dictionnaire d'Agriculture v) vers le milieu du mois de no- vembre, à une époque où beaucoup d'Abeilles en occupaient encore la surface. Puis l'hiver arriva, produisant une mortalité considérable. Au mois de mars, la colonie était largement décimée, et au mois d'a\ril disparaissaient ses derniers représentants. Depuis j'ai fait couper la branche qui supportait la nidification et voici les principaux résultats de l'étude à laquelle je me suis livré sur cette cette dernière : 1° La nidification comprenait six gâteaux parallèles et mesurait dans sa plus grande étendue G7 centimètres de longueur; elle était fortement fixée à la branche i)ar de la cire propolisée, et rendue solide par une adhérence totale ou partielle des gâteaux à leurs deux extrémités, au- dessous de la surface d'attache; (1) La première partie de celle courte ctiule a été publiée, sous le même titre, clans le Bvll. de la Soc. etikniiologiijue de Fr. [1904], pp. 187 et 188. Séance du 24 mai 1903. 145 2° Du côté qui recevait les vents du Nord se trouvait un grand gâ- teau exclusivement protecteur, formé par de petits alvéoles a parois épaisses. Ce gâteau était rattaché au suivant par des poutrelles de cire nombreuses et fortes. Du côté opposé, qui recevait les pluies du Sud- Ouest, il y avait deux gâteaux protecteurs obliquement situés à la ma- nière d'auvents, et constitués par do grands alvéoles à parois minces; Z'^ Le couvain s'était développé à la partie supérieure des autres gâ- teaux, dans des alvéoles de petite taille, de sorte que l'essaim n'avait produit ni reines, ni mâles; 4° Pour protéger le couvain, et pour se protéger elles-mêmes con- tre les intempéries, les Abeilles avaient fortement épaissi les deux ex- trémités des gâteaux, au-dessous de la branche, sur une étendue de 10 à 13 centimètres ; en ces points les alvéoles avaient tous un grand dia- mètre et pouvaient atteindre 45 mill. de longueur. Grâce à ces épaissis- sements et aux nombreuses anastomoses qu'ils présentaient, le centre de la nidification formait une chambre à compartiments bien protégée, mais largement ouverte dans sa partie inférieure. Cette nidification est surtout remarquable par son développement (l'étendue des gâteaux atteint presque un mètre carré) et par la pré- sence très évidente de parties protectrices. Les Abeilles, vraisemblable- ment, furent victimes des précautions qu'elles avaient prises contre le [roid ; ayant produit beaucoup de cire, elles ne purent emmagasiner beaucoup de miel, d'autant que le Jardin des Plantes est peu riche en espèces mellifères. Elles succombèrent à la faim, après avoir consommé les dernières gouttes de leurs réserves. L'essaim aurait certainement survécu en pleine campagne, dans une région fleurie, et dès lors on peut conclure que notre Abeille melli- fique, au point de vue de la nidification en plein air, peut reprendre, le cas échéant, les habitudes mêmes de VApis indica. La nidification de l'essaim est une pièce rare et précieuse, qui sera déposée dans la collection d'Entomologie appliquée du Muséum. Très aimablement et avec une habileté fort grande, notre excellent confrère M. Mi Ilot en a reproduit le côté méridional qui n'était pas accessible aux appareils photographiques. Ce joli dessin, et les épreuves obtenues par la librairie Hachette, serviront à illustrer un opuscule qui doit paraître prochainement dans le Bulletin de la Société philomathique de Paris, et où je don- nerai l'histoire complète de l'essaim et de sa curieuse architecture. '140 BnUctin de la Société entomologique de France. Sur le prétendu dimorphisme sexuel chez les Heliconia [Lép.] par F. Henneguy. Dans mon ouvrage sur les Insectes ('), j'ai donné comme exemple (lu dimorphisme sexuel chez les Papillons VHeliconia Boris et j'ai fait reproduire, dans la planche I, deux spécimens pris dans une collection réunie par mon raaitre et prédécesseur M. Balhiani, pour la dé- monstration du dimorphisme sexuel chez les Insectes. Notre savant collègue M. Ch. Oberthiir a bien voulu me faire remarquer qu'il n'y a pas de dimorphisme sexuel chez Heliconia Boris et m'a communiqué la note suivante : « Cette espèce est très variable; ses variations sont communes aux deux sexes; et pas plus le sexe o" que le sexe ç, chez Heliconia Boris, ne présente une variation particulière, spéciale, ou susceptible de diffé- rencier les sexes, en quoi que ce soit. « La forme à base des ailes et à rayons rouge-fauve est connue sous le nom de Belila Iliiljner (Sammlung). La forme à rayons bleus est désignée sous le nom de Quirina Cramer (60. A. B.). « Ces deux foi'mes, Belila et Quirina, sont reliées entre elles par une série de passages insensibles et Cramer a figuré sous le nom dWmalhusia (177 F.) un exemplaire de transition entre Belila et Qui- rina. 11 y a des (i* et des 9 chez les formes Belila, Quirina et Ama- iliusia. « D'ailleurs je possède dans ma collection 10 variétés, ou races, de Boris, la plupart représentées par des spécimens très caractéristi- ques, mais se rattachant par des passages quelquefois excellents [tran- situs egregii) à telle ou telle autre forme qui se joint elle-même à une autre. J'ai vu, au cours de ma carrière, une quantité considérable d'Heliconia Boris, et j'ai fait, pour ma collection, une sélection de 160 individus très démonstratifs quant aux variations dans lesquelles se meut l'espèce et quant à leurs transitions respectives. « Clerc k, l'illustrateur de Linné, a figuré le Boris rouge sous le nom à'Erato (Icônes 40, n^ o). Ce nom a été contesté par M ose h 1er et tout récemment par Stichel; Clerck étant accusé, d'après le témoi- gnage d'Aurivillius (Recentio critica. Lepid. Mus. Lud. Ulricae) d'a- voir représenté sous le nom û'Erato une autre Heliconia que la vraie (I) Les Insectes, inorpliolojiie, reproJuclion, embryogénie. Paris, Masson, 1904. Séance du M mai 1905. ^*" IM/eonm décrite comme Erato par Linné. C^P^^^^^^JJ/;?";^^; rato d'après Vcxcellente figure de Clerck, a ele adopte par Godman R ni r/ntr Am P 160). M. Godman s'exprime ainsi au sujet d h- ïi^- "Ta^IÀ^ species, on account of Jhe Poly-rphism ol indi.iduals, which represent at least four types of coloration... Tht différences are quit indépendant of the sex^ » « De sou côté, Riffarth (Die Gatttmg ^f ™' f î^^^^fç^^^^^^ E/-afo-Gruppe) constate qu'il possède et qu'd a vu des 6 et des 9 dans les 10 formes d'Effl/o-Dons qu'il connaît et qu'd recense. Vie partage absolument l'opinion de M. Godman et celle de M. Rif- farth. Ils ont constaté ce que j'ai constaté, et vu ce que je vois. « Les Heliconia sont des Papillons souvent polymorphes mais nu lè- vent dissemblables d'un sexe à l'autre sexe Le Poly-orpl.sme pa ^ ' lèle de deux espèces, Heliconia Thelxiope et \esta, a ete lobjet de la XXIe livT-.^on des « Études d'entomologie ». J'ai fait iigurer sur les \i planches de cet ouvrage 128 exemplaires présentant le^ exemples les plus intéressants de variations. (Les deux espèces variant de la mèm'e façon dans le même pays et cette variation n'étant 1-^ ^meme mais étant au contraire particulière à chaque région sur l^Que des documents nous sont parvenus. Ainsi : Bol.vie-Amazones, Central- ""^^œ ^ariive à TUcUiope-Vesta arrive à Dor^s; c'est-à-dire que chaque région américaine, d'où Dons a été -PP-tee, présente d variations spéciales. Les deux formes rouge-fauve et b «e r sten^ cependant la base sur laquelle se forment l^^d^^''^^^^^^;^^^;^.^^^ question. Mais les deux sexes sont atteints «bsolumen de m me manière et il faut rayer le cas Doris de la série très consideiable et très curieuse du dimorphisme sexuel. » Je suis très reconnaissant à M. Ch. Oberthur de m'avoir signalé rerrem- que j'ai commise. N'ayant pas eu l'intention de traiter du dimorphiime Uuel, mais seulement d'indiquer son -istence chez Insectes i'ai eu le tort de m'en rapporter a la collection de M. Bal biani, sans faire de recherches bibliographiques spéciales sur He- liconia Doris. 148 Bulletin de la Société entomologique de France. Bulletin bibliographique. Casey (Th. L.) : A Révision of the American Paederini; {Trans. Am. Se. S' Louis), 1905, 232 p.* FoLKMAR (D.) : Album of Philippine Types. — Christian and Moros; Manille, 1904. © * Laffilley : Lettres à M. Lagarde, préfet de Seine-et-Marne, sur la Mouche qui a attaqué, en 1848, la récolte de blé dans certaines localités; Melun, 1848, 32 p., 2 pi. n. - Don de M. L. Bedel. 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Caput viinusculum; antennae médiocres, corporis dimidiam longitiidineni circiter attiugentes, articulis 7° S° fere diqilo tongiore, !)'• rS'" diiuidio mperante, KJ" ac 11'^ brevioribm, utrofjue S" parilnts. Protiofuiii aewicirrulare, basi utrinque leriter sinuata, avgiiliii posticis acutis. Ktgtra latitudinem prothoracis ad tiasin aeijuantia, tratiscersim dense striolota, sutura depressa, stria sutiirali sat profunda, antice posticeque obsoleta, atiaram siriarum vestigiis leriter conspicuis. Pedes médiocres, tarsis posterioribus tibiis circiter quarto brevioribus. — Long. : 4,âo mill. cJ. Tarsi aiiteriores modicc dilatât i ; tibiae mediae incurratae, versus apicem dilataiae. Le seul individu connu de cette espèce a été découvert loul récem- ment par M. F. Mascaraux dans une des nombreuses grottes voisines du village de Camou-Cihigue (Basses-Pyrénées) cl ligure dans sa col- lection. Sa forme ramassée, à la fois très courte et un peu aplatie, donne à Séance du i4 jui)} 1005. 161 ce uouvoau Bathyscia un nspect très étrange, et l'éloigné de ses nom- breux congénères de Pyrénées à un point tel que toute comparaison est inutile. Ses caractères analytiques, notamment les proportions des articles des antennes, la présence d'une strie suturale profonde et l'in- curvation très marquée des tibias intermédiaires chez le c?, contri- buent à en faire im type à part et jusqu'ici isolé. Les Silphides caver- nicoles étant en général faciles à attirer par des appâts, il faut espérer (|ue le B. Mascarauxi ne tardera pas à être repris en nombre; l'un de mes premiers soins sera d'eu faire exécuter une bonne figure pour le Bulletin. Sur le sous-genre Pachyniorpha [Col. CARABmAE] (2« Note) par Maurice Maixdrox. La petite note que j'ai donnée dans notre Bulletin du 10 mai 190o (n° 9, p. 134) contient une erreur. En parlant du développement des saillies pronotales chez les femelles des Pachymorphn, j'aurais dû dire : Ces saillies sont souvent aussi peu développées chez les nulles que chez les femelles. Car, à vrai dire, je n'ai pas encore observé de femelles qui présentassent des saillies aussi fortes que les mâles du type normal. En d'autres termes : il existe deux races principales chez la grande Pdchyniorpha sexguttata F. du Sud de l'Inde, l'une où les mâles ont des saillies pronotales très développées sans que les femelles présentent un pareil développement; l'autre où les mâles n'ont pas ces saillies plus prononcées que chez les femelles du type normal. Les relations des Fourmis avec les Hémiptères homoptères de la famille des Fulgorides; domestication des Tettigometra par Pierre Lesxe, Depuis l'époque où A.-\V. Lund dans sa Lettre sur les mœurs de quelques Fourmis du Brésil, pubhée en 1831, signalait les relations biologiques qui se sont établies entre les Fourmis et certains Homo- ptères, les observations sur le même sujet se sont multiphées et ont 16â Bulletin de la Société entomologique de France. permis de préciser la nature de ces rapports. On possède aujourd'lmi une liste assez étendue de Fulgorides et de Membracides aptes a subir une sorte de domestication de la part des Fourmis, soit qu'ils vivent à l'intérieur des nids de leurs hôtes, soit qu'on les rencontre à l'air libre, sur les parties aériennes des plantes dont ils se nourrissent, formant comme des troupeaux surveillés et exploités par les Hymé- noptères. Ils fournissent en effet à ceux-ci le liquide sucré qu'ils re- jettent par l'anus exactement comme le font les Pucerons. Dans nos contrées de l'Europe et du nord de l'Afrique, ce sont les (licadelles du genre Tettigometra qui, parmi les Homoptères, contri- buent pour la plus large part à former le bétail saccharigène des Fourmis. L'observation que nous relatons a trait à une espèce non en- core signalée comme myrmécophile , le Tettigometra vuicrocephala Fieb., vivant en compagnie d'une espèce du genre Formica. Vers la lin du mois d'août 1895, comme nous explorions les coteaux de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne), notre attention fut attirée par un groupe de Cicadelles qui se tenaient autour du pétiole d'une feuille basse de l^anais {Pastinaca satica L.). Dix individus de Tettigometra macrocephala, les uns à l'état de nymphe, les autres à l'état adulte, formaient un troupeau serré que surveillaient deux ouvrières de For- mica. C'était un spectacle attachant que d'assister aux allées et venues continuelles des Fourmis circulant avec agilité d'un bout à l'autre du troupeau sur le dos des Cicadelles. A chaque instant elles s'arrêtaient, dressant la tète et ouvrant les mandibules dans l'attitude de la défense, ou bien se penchaient pour boire la gouttelette qui venait de perler à l'anus de l'un des Hémiptères. Une Fourmi d'espèce différente appro- chait-elle, elle était aussitôt mise en fuite. Quant aux Cicadelles. d'or- dinaire si promptes à se dérober à l'approche du moindre danger, elles ne prenaient aucune part à cette agitation et restaient immobiles, occu- pées tranquillement à aspirer les liquides du parenchyme nourricier. Sur un pied voisin de Pastinaca, une Fourmi convoyait une Cica- delle vers les parties supérieures de la plante. Marchant derrière sa bète, le Formica la faisait avancer par un manège bien curieux : elle se lançait, mandibules ouvertes, sur l'arrière-train de l'Hémiptère, et le heurtait de sa tète à coups redoublés, dirigeant ainsi l'insecte vers le lieu de pacage. Le lendemain nous ne retrouvâmes pas le troupeau de Tettigomètres au même endroit que la veille; mais nous découvrîmes aux alentours plusieurs groupes paissant également sur les Panais sous la surveil- lance des Fourmis et nous pûmes répéter nos observations. Ces faits présentent un intérêt tout spécial que nous chercherons à Séance du 14 juin 1905. 163 faire ressortir en nous aidant des observations antérieures d'Ad. Bel- levoye, de Rouget, de Lichteustein, de Delpino et de Forel. A tous les âges les Tettigomètres peuvent subir une sorte d'escla- vage de la part des Fourmis. Jeunes et adultes sont parqués en troupes sur leurs plantes nourricières par les Hyménoptères. Forel (1890) a vu le Tapinoma nigerrimum Nyl. transporter dans son nid les larves d'un Tettigometra et plusieurs observateurs ont rencontré dans les fo.irmilières mêmes des Tettigometra adultes.. C'est ainsi que Rouget et F. de Saulcy ont vu, selon Belle voye (1870), le Tettigometra atra Hagenb. dans les fourmilières du Tapinoma erraticum Latr. et que Bel le voye lui-même (1870) a trouvé les deux sexes d'un Tetti- gometra noir dans le nid du Lasius niger L. Lichtenstein (1870) capturait en Aragon les Tettigometra impressifrons Muls. et T.pnrri- ceps Sign. sous les pierres parmi les Mgrmica et Forel (1894) a ren- contré le Tettigometra decorata Sign. adulte dans le nid du Tapinoma nigerrimum Nyl. Ern. André (1874) observe en outre que les Four- mis entraînent souvent les Tettigomètres au fond de leur retraite quand on soulève les pierres qui les abritent. En Aragon, Lichtenstein (1870) a vu les Tettigomètres s'accou- pler et pondre à l'intérieur des nids d'une espèce de Myrmica. Cet ob- servateur a constaté que les Hémiptères hébergés dans les nids ont ordinairement les aih>s lacérées, comme si les Fourmis avaient voulu les empêcher de s'envoler et d'aller pondre ailleurs. F. Delpino a reconnu qu'aux environs de Vallombrosa, le Tetti- gometra virescens Latr. peut vivre sous la protection de trois espèces de Fourmis et que, d'un mois à l'autre, les mêmes troupeaux peuvent passer en la possession de maîtres différents. Fait singulier, ces trou- peaux sont parfois composés de deux sortes de bétail : Tettigometra et Issus (?). Del pino a vu les Tettigometra virescens déposer leurs œufs sur les Cynara cardunculus sur lesquels ils étaient parqués; il a ob- servé une de ces pontes à l'intérieur des retraites ménagées par les Fourmis dans la cavité médullaire de la tige, sortes d'étables destinées aux Homoptères. Tous ces faits et notamment ceux de la mutilation des ailes des adultes amenés dans les nids souterrains, du domptage des Hémiptères se manifestant surtout dans la façon dont ils se laissent conduire par leurs maîtres, enfin de l'hétérogénéité des troupeaux, témoignent d'un art remarquable dans le dressage. Chacun sait en effet que les Fulgorides, et notamment les Tettigo- metra, sont des Homoptères agiles. Nous avons constaté nous-même que les individus parqués sur les plantes par les Formica, individus 164 Bulletin de la Société entomologiqtie de France. n'ayant subi aucune mutilation, s'échappaient avec aisance lorsque nous approchions de leur groupe et que nous cherchions à les saisir. On sait également que ces insectes n'ont pas l'habitude de vivre en groupes au moins à l'état adulte et qu'ils pourvoient fort bien par eux- mêmes à leur sécurité et à leur subsistance. D'autre part, on ne peut noter dans leur conformation extérieure aucune modification due aux liabilndes nouvelles que les Fourmis ont su leur imposer. Aussi, au lieu de voir dans les rapports des Tettigomètres avec les Fourmis de simples faits de coprophagie, on doit, selon toute vraisem- blance, leur attribuer la signification de phénomènes de domestication tout à fait analogues à ceux qu'a produits l'industrie humaine, et ces phénomènes sont d'autant plus intéressants qu'on les saisit ici en (|uelque sorte à leur origine, puisque l'adaptation qu'ils ont déterminée parait être purement psychique et semble résulter d'un certain consen- tement, conséquence probable d'une accoutumance à l'existence en commun dès le plus jeune âge. Ces phénomènes ont un caractère propre et ne sont comparables que d'assez loin à ceux qui ont été re- connus depuis longtemps chez les Aphidiens et chez les Fourrais ré- duites en esclavage. Sur l'habitat des Spathocera [Hk.mipt. CoREmAE] par Maurice Royer. J'ai déjà signalé à la Société (Bull. Soc. eut. Fr. [1901], p. 1^8 et p. 334) la capture des trois espèces françaises de Spathocera dans le parc de S'-Cloud et à Sannois (Seine-et-Oise) en fauchant. J'ai pu cette année capturer de nouveau, une soixantaine d'exemplaires de Spatho- cera lobataU. S., trois exemplaires de S. laticornis S Chili., à Sannoisles 1 et Hjuinet deux exemplaires de S. Dalmanni S chill. à Lardy(Seine- et-Oise), le 12 juin. Ces Coréides sont généralement considérés comme rares; l'espèce citée comme la moins rare est Dalmanni Schill. qui cependant semble être la moins abondante aux environs de Paris. L'intérêt de ces captures réside dans ce fait que ces trois espèces ont été prises sur Rumex acetosa L. et Rumex acetosella L. C'est la première fois, à ma connaissance, que cet habitat est signalé. Les dilTérents au- teurs qui citent des captures de Spathocera , donnent rarement des in- dications précises. J'ai résumé dans le tableau ci-dessous les habitats déjà constatés jusqu'à ce jour. Séance du 14 juin I90o. 163 La plupart de ces insectes étaient accouplés, posés le loDg des tiges, de préférence au voisinage des fleurs, le rostre tiché dans le paren- chyme. J'ai pu capturer et conserver une femelle de S. latkovnis ac- couplée avec un mâle de S. lobata. Schilling Haiiîn . . FlEliLR. . POI'LLUS Saunokrs . . . . DoLGLVS et Scott. LlLTHIlîRKY RÈIBEP. et PUTON . . . Carientilk et Dubois. AZAM Lambkktmî DoMIiNIOUE Lambertie laticornis ScJiill. Ad ladicein Ver- Ixtsci iijcknitis. ILn faucliaut dans les terrains in- cultes. Sur le genévriei . Dalmanni Schill. Ad radiée m liri- cae vulgaris. An den Wiiizeln der lieide. Dans les endroits sablonneux, sous les Arleinisia, Dans les endroits sablonneux Sous la mousse, sur une colline sablonneu.se. Sur les genêts des claîrieies. Dans les mousses etaniasd'aiguiiles de pins et sapins. Dans les pins. lohala II. S. 1 ex. au pied d'un [leuplier. 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Frionneï : Essai d'un catalogue raisonne de la famille des Apides. — J. Sainte-Claire Deville : Notes sur l'Entomologie de la Haute-Marne (Col.). — Notes diverses. Société des Sciences Naturelles de Saône- et-Lo ire [Bulletin mensuel), XI, 3-4, 1905. — O Société Entomologique de Belgique {Annales), XLIX, 4 et 5, lilOo. — M. Jacoby : Sagra Canihieri Duv. = Derchii Gestro. — De Grom- bri;gghe de Picquendaele : Note sur quelques Microlépidoptères de la faune belge. — H. Clavareau : Descriptions de deux Megalo- pides nouveaux. Société Linnéennede Lyon {Annales), LI. 1905. — Cap. Xambeu : Mœurs et mélamorplioses des Insectes, XIV; larves de Madagascar. 172 Bulletin de la Société enfomologique de France. Union apicole (L'), juin 1905. Wiener Entomologische Zeitung, XXIV, 3-6, lllOo, (2 exompl.)- — H. Fruhstorfer : Neue Tenaris Formen und Uebersicht dor be- kannten Arten, I, II. (2 pi.). — E. Reitter: Acht neue Coleoptoroii ans dor palaoarktischon Fauna. — D'' L. v. Heydex : Trichis mn- culata Kl-, (Carab.) uiid die von Mr. Pic bescliricbenon Varietaton, sowic andere BemerlvLingcn. — W. Hubenthal : Nelcrolog (M. v. Hoppfgarten). — E. RErrxEH : Ueber die Stenichnus Arien von dcr Insol Cypern. — .1. Petz : Coieopterologische Notizen. — D'' K. Pétri : Bestimmung>tabollo ilcr mir Ijokannt goword(me Arten dcr Galluug Lixus Fab. ans Europa und den angronzcndon Gebietcn. — D'' J. MiiLLER : Die Basson dos Dorcadion arenarium Scop. — D'' L. V. Heyden : Uebor das walire Valorland oiniger Tenebrioni- dae (Col.). — D'' K. Pétri : Bestimniungs ta belle der mir bekannt - gewordenen Arten der Gattung Lixus Fab. aus Europa und den angronzenden Golneton. — C. J. Rol'bal : Notizen zur Biologie von Tcltiijoinetra atra Hag. — Formanek : Zur naheron Kenntniss dor Gattung Brachysomus Steph (flg.). — E. Reitter : Uebersicht der mir bokanntcn Arten der Coleopteren-GattungEp/MM/fl Redtb. aus dor palaearktisclien Fauna. — D"" G. Enderlix : Ein nouer zu den Coniopterygidongehôrigor Neuropten-Typus aus der Umgobung von Berlin, (Hg.). -- Colooplerologische Notizen. — Neun noue Coleo- pteren aus der palaearktisclien Fauna. Zeitschrift filr wisscitschaftiiche Inselienbiologie, I. o, 1905. — J. DEwrrz : Beobachtungon, dio Biologie dor Traubenmotte Cochjilis amhiguella Hiibn. betreiïond, (1 pi. et flg.). — W.-A. Sciin.z : Noue Beobachtungon an siidbrasiUanischen Moliponiden-Ncstcrn, (fig.). — L. V. Ak.xer-Abafi : Ueber Aporia crataegi L. — J.-H. L. Flugel : Monographie der .lohaimisbeeron-Blattlaus, Apliis rihii^L.. (flg.). — W. Karawaiew : Versuclio an Amoison in bozug auf das Uobertragen dor Larvon in dio Dunkolhoit. — Notes diverses. M. M. Le Secrétaire-gérant : P. Chakanaud. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTO]MOLOGIQUE DK FRANCE liéancc i lalpoides W'alker, sur un Rat de Gambie v'wtynlAe Cricetoinys (ifDuhiduus Wat. « Cette année (1905) en Basse-Casamance (forêt des Bayottes), ayant constaté l'existence du Cricetomya (imnbianii.*t. je fis capturer un certain nombre de ces Rongeurs. Mes liommes se mirent d'autant plus Séance du 2S juin I90o. 173 facilement à cette chasse que le rat « baie » est, à leur goût, un excel- lent gibier. Je savais de longue date que c'est un redoutable pillard nocturne, mais j'étais loin de soupçonner la stupidité dont il fait mon- tre pendant le jour. Quand on pénètre avec une lumière dans le gre- nier à céréales qu'il est occupé à dévaster, il reste littéralement ébloui, sidéré, et il se laisse assommer sans tenter de prendre la fuite. <( Dans les forets de bambous de la Basse-Casamance, le Cnceto:nijs habile généralement les anciennes termitières, dont les salles lui ser- vent de magasins de réserve. Quand mes hommes avaient reconnu, par les empreintes de ses ongles robustes sur le sol, qu'un rat balé était dans son trou, ils disposaient à l'orifice un petit bûcher de feuilles mortes dont ils chassaient la fumée dans le terrier à l'aide d'une feuille de rôuier. Le rat ne tardait pas à venir respirer à l'entrée du souterrain, où la main du nègre le cueillait délicatement par la peau du cou. A chaque capture recommençait invariablement une petite scène cruelle. « Après avoir subi un réquisitoire où ses méfaits étaient longuement énumérés, le malheureux Rongeur était suspendu par la queue à une branche d'arbre : il entrait alors dans une rage folle et il se tailla- dait frénétiquement les membres antérieurs à coups de dents jusqu'à complète amputation : sa colère impuissante décuplait la joie de ses persécuteurs. « Nos tirailleurs sé'ncgalais, très friands de la chair du rat balé, le captiu'aient en l'enfumant avec leurs pipes de tabac. « Sur tous les Cricetomys qui m'ont été apportés vivants, j'ai trouvé des Hemimerus, une douzaine au moins par sujet : par contre, ma chasse a toujours été infructueuse quand les rats étaient morts depuis quelque temps et quand le cadavre était refroidi. « Quand on dépouille un Rat de Gambie, les parasites se hâtent d'abandonner la peau et ils gagnent rapidement la main ou les vête- ments. « J'ai déposé des Hemimerus vivants dans les poils d'un chien : je les y ai vainement cherchés le lendemain. Le nouvel hôte semblait être très désagréablement impressionné par le chatouillement de ces pa- rasites géants. « N'ayant pu découvrir sur le Rat de Gambie ni œufs ni larves (') (1) Dans sa très belle rnonograpliie de VUemimerus Inlpoides {Enloinol. Tidskr., Arg. 15, H. 1, 1894), M. H.-J. Ilansen a établi quecet Orthoptereest vivipare et qu'il donne naissance à des jeunes dont la taille ne doit pas être inférieure à 3mill. Les plus petits exemplaires capturés par M. Maclaud me- 176 Bulletin de la Société entomologique de France. de VHemimerus, j'ai cru qu'il serait peut-être intéressant de conserver une peau de Cricetoiiins entière cl fraîclio dans le formol, où des in- vestigateurs plus heureux, et plus habiles trouveront ce que j'ai cherché en vain. « Les indigènes, (jiii connaissent les parasites haie, m'ont affirmé qu'on ne les rencontre sur aucun autrr animal. » Communications. Liste de Coléoptères trouvés à Itteville (Seine-et-Oise) par L. Bedel. Le village d'Itteville est situé presque à égale distance, environ 4 kilomètres, de la Ferté-Alais et de Bouray. Il est séparé de la Jiiine (affluent de l'Essonne) par un vaste marais herbeux, où quehiues tourbières sont encore en exphdtalion. A la fin de mai et dans les premiers jours de juin 1903, j'ai visité plusieurs fois la partie de ce marais qui s'étend entre les lavoirs de la Juine et les tourbières, en face de l'église d'Itteville. Voici la liste des principales espèces de Coléoptères que j'y ai trouvées : Odacantha iiielanura L. — Staphyllnus fulvipes Scop. — Stenus so- lutus Er. — Pselaphus dresdensis Herbst. — Telmatophilus Schœn- herri G y 11. — Trachijs pumila var. scrobkulata Kiesw., sur les Mentha. — Athum niijer L. {defleœus Thoms.), Silis ruficoUis F. et Cerapheles terminatus Méu., sur les Phraijmitps. — Malachius vul- neraius Ab., très abondant, surtout à la tin de mai, sur de petits Joncs au bord même des tourbières ('). — Donjtomus nebulosus ftyll. — Ceuthorrhijuchus Schœnherri Gh. Bris., abondant sur les Arabis hirsuta en fleur. — C. sijmphyti Bed. — Nanophijes brevis Bohem. — Laria {Bruchus) gilva Gyll. [espèce nouvelle pour le sureiit4inill. 5, comme le jeune recueilli au Kamerun par M. Y. Sjostedt. Les exeinplahe.s de M. Maclaud sont conservés au Muséum. (E.-L. Bouvier.) (1) En Fiance, le J/. rulneratu& n'était connu que du marais d'Anonviile situé sur les limites de Seine-et-Oise et de l'Oise (cf. Bitll. Suc. eut. Fr. [1901], p. 318, et V Abeille, XXX, p. 192); il vient d'être retrouvé sur les côtes d'Angleterre, non loin de Londres (cf. Enl. M. Mai/. XVI [1905], p. 88). — L'espèce se reconnaît facilement à sa forme allongée et à sa surface dé- pourvue de crins dressés. Séance du 28 juin 1906. \11 bassin do la Seine], un individu pris en fauchant au bord de la Juine, à la suite de forls coups de vent qui l'avaient peut-être dépaysé. — Ulema puncticollis Curt. pris par le D'" IVIarmottan qui a bien voulu m'accompagner dans une de mes excursions. — U. Erichsoni S u f ir. , pas rare, sur les Graminées. — Cryptocepkalus biguttatus Scop., sur Leu- mntheinuni rulgave. — C. jauthinus Germ., sur Lusiinachia viilgaris. — C. bUinentns L., type etvar. armeniacun Fald. — Chrysomela fiill- yinosayiir . vwUuginis Suffr., pas rare, sur Centaurea jacea. — C. gra- luinis L., type et var. fulgida F. [splendide variété, nouvelle pour le bassin de la Seine]. — Chaetocnema confusa Bohem. — Thyamis brunnea Dut t. {castanen Duft.). — T. rutila Illig. — Aphthona coe- ruîea var. aenpscens Weise. — Cassida fastuosii Schall., sur Inula dysentcrica. — C. thoracica Panz. (vera!), sur Scorzonera hu- iiiilis C), au bord même des tourbières. — C. pusilla Waltl., etc. (-). Sur les premières pentes voisines d'Itte ville, j'ai pris également le (juicrus falvipps Latr.. VOphonus signaticornis Dej. et le Callidiuin lii'idum Rossi. Deux Curculionides nuisibles aux Rosiers par Pierre Lesne. Les Rhynchitines de nos contrées dont les habitudes ont été obser- vées se développent presque toujours sur les arbres ou les arbustes soit aux dépens des feuilles (pie la mère enroule ou agglomère de di- verses façons, soit aux dépens des jeunes pousses, soit encore à l'in- térieur des fruits. Les mœurs du lUiynchites hungnricus F., espèce propre aux régions orientales de l'Europe, à l'Asie Mineure et à la Si- bérie, présentent un caractère un peu différent. Nous avons pu les reconnaître sur des échantillons qui envoyés de Constantinople par M. Gh. Henry, jardinier-chef du Sultan, et communiqués par la Ré- daction de la Revue Horticole. La femelle de ce Rhynchite pond dans les boutons à (leurs des Ro- siers ; elle insère son œuf dans l'épaisseur des pétales enroulés à une profondeur d'environ 2 millimètres et coupe ensuite le pédoncule du (1) Cl'. Bedel, Faune, V, [i. 335 — Il esl aujoiiid'hui bien établi (|ue celle espèce est spéciale à la Scorzonére. (2) M. Donckier de Donceel, à qui je dois de connailre le marais d'Il- leville, vient d'y capturer le Saperda similis Frôl. sur un Salix caprea. 178 Bulletin de la Société eniomologique de France. bouton qui tombe sur lo sol ou reste a p pendu à la plante par quelques libres. L'éclosion ne tarde pas à se produire et la jeune larve se nourrit de la masse compacte des pétales flétris a travers laquelle elle creuse une galerie qu'elle laisse rem])lie de déjections brunes. L'adulte se nourrit volontiers du parenchyme de l'ovaire. D'après M. Henry, dès que l'ombre se fait sur les Rosiers, et quelle que soit l'heure, il se réfugie dans les roses épanouies et surtout dans les roses ^i\ passées; il en sort le matin aux premiers rayons du soleil. Ces Hhynchites ont des allures assez curieuses. Ils luttent de singu- lière façon : placés face à face, se menaçant de leur rostre, mandibules ouvertes, le corps et les membres agités d'une sorte de tremblement convulsif. ils s'appliquent, à l'aide de leurs pattes antérieures, de larges coups auxquels ils paraissent être très sensibles lors(|ue ces coups atteignent le rostre. Nous possédons en France un Curculionide dont les mœurs sont dans certains cas tout à fait comparables à celles du liliynchites hunga- ricus. C'esl VAnthonomus rubi Herbst. Il y a une quinzaine d'années, au début de juin, nous avons eu l'oc- casion de constater les dégâts de cet Anlhonome dans notre jardin d'Asnières (Seine). Nombre de boutons de roses avaient eu leur pé- doncule sectionné ; ils gisaient à terre ou n'étaient plus soutenus que par une mince attache. Ces boutons présentaient tous, près de la base d'un sépale, une sorte de piqûre noirâtre au-dessous de laquelle, à une profondeur d'environ 2 millimètres on trouvait un œuf d'un blanc jaunâtre mesurant de O.oO à O.oo mill. de longueur sur 0,4o mill. de largeur. Nous pûmes prendre sur le fait VXiitluwomus rtihi. auteur de ces déprédations. D'après les observations de Nordlinger (1869) et de Perris (1873) cette espèce vit d'ordinaire dans les boutons à fleurs des Rubus. M. Bach (') avait vu antérieurement VA. rubi « percer la tige » des Hosa centifoiia et R. canina; mais il n'avait pas saisi la raison de cette manieuvre. (1) Cf. Vcn-haiull. liai. Ver. pr. lilieinL, VIII, [1851]. p. i5. i! Séance du 28 juin 1905. 179 Description de deux Temnochilides nouveaux [Col.] par A. LÉ VEILLÉ. Ancyrona javanica, n. sp. — Subelongato-oralis , subdepressa, sdt Ixrida, nifo-trstdcra; prothonice sat nigro , dixco eUjtrorum plus minusve i}ifuscato, setoso, snt fovtiter p\inctato[ proihorace transverso, antice attenuato, lateribus lexiter nrcuatis, basi utrinque subfoveolnta ; scuiello transverso, triangulari, parum punctnto ; elijtris striatopunctn- tis, transrersim subrugaiulis , intervallis eleratis. Antennarum clava sat compacta; prostenio parum punctato, transversim rugato, meso- sterno sat grosse et parce punctato, fcmoribus dilutiorihus, ventre infus- cuto. — Long. 4, lat. 2 milL Java, colL A. Groiivelle, la mienne, 2 exemplaires. En ovale assez allongé, déprimé, assez brillant, rougeàtre, prothorax noirâtre (sauf le bord latéral), disque et partie déclive sous-humérale des élytres plus ou moins rembrunis; garni, comme chez la plupart des espèces voisines, de soies émanant des points de la sculpture, celles-ci sont peu courbées, assez longues et de couleur blanchâtre-livide. Tète fortement et ruguleusement ponctuée, subcarénée au-dessus des yeux et munie sur le front d'un espace lisse; prothorax trapézoïdal, échancré en avant, à côtés latéraux arrondis, angles antérieurs aigus, les posté- rieurs subarrondis, ponctuation forte et irrégulière, peu dense sur le disque, avec quel({uos plaiiues lisses cà et là, soies allongées, couchées comme celles de la tète, avec une frange latérale. Écusson triangu- laire, peu ponctué. Élytres grossièrement striés-ponctués, subrugueux transversalement, intervalles subélevés, stries se poursuivant jusqu'à la partie foliacée et devenant plus profondes au sommet, avec des soies dressées formant crêtes et visibles surtout à la partie apicale de chaque élytre. Massue des antennes assez compacte, prosternum ridé transver- salement, à ponctuation irrégulière, mésosternum assez grossièrement et éparsemenl ponctué, cuisses teslacé-clair, ventre rembruni. Lophocâ'teres Gounellei, n. sp. — Subehmgatus, sat latus, pone médium gradatim attenuatus, ferrugineus,pilis brevis, curvatis tectus ; capite prothoraceque sat fortiter et irregulariter punctatis, hoc antice attenuato, alutaceo, dense tenuiterqiie punctato, lateribus leviter ar- cuatis, basi utrinque marginata, sinuata; scutello transverso, postice rotundato, alutaceo, punctato; elgtris planis, striato punctatis, inter- vallis uniseriatim punctatis, lateribus abrupte declivis, carina snbhu- 180 Bulletin de la Société entomologique de France. merali fortissinia. Snbtiis concolore [ère iinpunctato. — Long. 4. lat. 1 1/2 mill. Brésil, Pory-Pery (Pcrnambuco). — Coll. Gounelle, la mienne. 2 exemplaires. Suballongé. bien qu'assez large, plan en dessus, surtout sur les élytres, graduellement rétréci après le milieu, ferrugineux rougeàtre, avec la suture, la carène dorsale et la partie déclive apicale légère- ment rembrunis, alutacé, muni de soies jaunâtres, plus longues sur la tète et le prothorax ipie sur les élytres, chacune d'elles émanant d'un des points de la sculpture : ces soies sont assez caduques et dis- paraissent facilement. Tète à épistome subrectiligne au milieu, à front subfovéolé, à mandibules noires et à ponctuation varioleuse, presque ruguleuse, assez dense et forte, principalement sur les côtés, menton bisinué, avec une forte carène épineuse avant les yeux; prothorax transverse, rétréci et écliancré en avant, à côtés latéraux arrondis vers les angles, presque reclilignes au milieu, angles bien marqués, ponc- tuation subvarioleuse et dense sur les côtés, simple, écartée, laissant des espaces hsses et irréguliers, quasi tuberculeux, sur le disque, no- tamment au centre. Écusson relativement très développé, à côtés for- tement arrondis, chargé d'une dizaine de points dont ceux placés à la base sont en ligne droite; élytres absolument plans jusqu'à la région humérale où naît une forte carène (jui délimite la partie discoïdale de la partie déchve, cette dernière est presque perpendiculaire et s'aplanit vers le bord latéral où elle forme une parti*, subfoliacée; la carène se poursuit parallèlement au bord externe et atteint presque la suture à l'endroit où les stries deviennent des sillons profonds ; assez réguliè- rement et fortement striés-ponctués, stries se poursuivant sur la partie déclive et atteignant presque le bord latéral, intervaUes unisériale- ment ponctués; cette ponctuation sériale s'accentue progressivement vers le sommet; les soies sont courbées et plus courtes sur le disque des élytres que vers les bords, elles se croisent régulièrement au-dessus des intervalles, mais ne sont guère nettement visibles qu'à la partie apicale. Dessous concolore, presque imponctué. Cette espèce pourrait se placer dans le genre Ancijrona, mal délimité, dont il a les antennes de 10 articles ; mais, outre que ce caractère n'a pas, dans cette famille, la valeur qu'on serait tenté de lui attribuer (v. le genre Nemozoma), il se rapproche beaucoup du genre Lophoca- teres dont il a tout le faciès. Dédié à mon vieil ami Gounelle (]ui a rapporté les deux exem- plaires de cette espèce d'un de ses derniers voyages au Brésil. Séance du 28 juin I90o. 181 Notes sur divers Coléoptères par Maurice Pic. Cdlosonia inquisilur L. var. batnense Lai. J'ai capliuv cette intéres- sante variété dans la forêt de Chênes au-dessus du village de l'Ouar- senis, en juin; elle est signalée de Teniet-el-Haad ('), dont la faune est à peu près identi(jue à celle du massif de TOuarsenis. Ludim {llijjioyanus) cinctus Payk-, nov. var.' semitestacea. Avant-corps foncé, élytres testacés, dessous du corps foncé, pattes en partie roussàlres. Grèce : EuJjée (coll. Pic). Cette variété mime la variété seiniflava Fleisch. de Ludius [Ca- Inmbus) hipustulntus L. cl est analogue à plusieurs autres modilica- lions admises (-); c'est pourquoi je crois nécessaire de lui donner un nom; elle a été signalée par quelques auteurs, sans être décrite. M. Reitter {Wien. Ent. Zeit. [1903], p. 200) signale la synonymie de Ptinus pijrenaeus Pic avec Ptinus superbus Ab.; cette synonymie a été indiquée antérieurement par Warnier (Cat. Col. Gai. Klién., 1901, p. 112), avec cette différence que le nom de pi/reuaeus a la prio- rité sur celui de superbus. II est assez difficile d'établir la priorité ab- solue au sujet de ces deux noms, étant donné que la date du 14 avril indiqué par Reitter (pour Ptinus superbus) représente simplement la date d'une séance, et non pas celle de la distribution du Bulletin qui a eu lieu bien après cette date. On peut dire que les deux espèces ont été publiées en même temps; la priorité pourrait, dans ce cas, être établie par l'adoption, en premier lieu, du nom accompagné de la plus complète description (^) et ainsi la synonymie donnée par Warnier serait plus exacte que celle de Reitter. J'ai repris cette année, en battant des branches sèches de Caroubier à Oued Djer (localité nouvelle de capture) lledobia [Ptinomorphus] mujustuta Bris., capturé précédemment dans les mêmes conditions à Misserghin. Nous avons capturé M. J. Surcouf et moi, à Littré (Algérie), le 13 juin dernier, sous des écorces d'Eucalyptus abattu, ou dans des (1) Bedcl, Cat. Col. N. Afr. 1, p. 19. (2) Par exemple Paranomu Studio délia Fauna Eritrea raccolti nel 1901-03 dal D' A. Andreini. — Myriapodes; {Bull. Soc. ent. It.) 1903, 58 p., 2 pi. n.* M. M. :.-i, ï Le Secrétaire-gérant : P. Ghabanaud. BULLETIN SOCIETE ENTOIMOLOGIQXJE JDE ERANOE iiéance du 19 juillet 1905. Présidence de M. P. MARCHAL, Vice-Président. M. A. Fauve 1 (de Caen) assiste à la séance. Correspondance. — MM. A. Lé veillé, Président, et P. Chaba- naiid, Secrétaire, s'excusent de ne pouvoir assister à la séance. Admissions. — M. G. de Buffévent, capitaine au 67*= régiment d'infanterie, 10, rue de Flocq, Soissons (Aisne). Coléoptères paléarc- tiques. — M. J. Surcouf, maire de Littré (Algérie). Coléoptères dWlyérie. Observations diverses. M. Brôlemann reçoit de M. Juan-José Rodriguez, directeur du Musée d'Histoire naturelle de l'Université de Guatemala, la note sui- vante : Bien qu'ayant chassé et collectionné les Insectes depuis un grand nombre d'années, bien qu'étant, par conséquent, habitué à leurs formes et les connaissant assez bien, je me suis trouvé fort perplexe quand, ayant capturé un Thaumnssus gigas Reich. [Col.], je voulus déterminer à quelle famille de Coléoptères pouvait se rallier ce notable et rare insecte. Il me fallut recourir, pour le savoir, au regretté savant et ami M. 0. Salvin, en lui envoyant un dessin dudit Goléoptère, qui res- semble à un cigare tant par sa forme, qui est cylindrique depuis la tète, que par sa coloration, qui est celle du tabac. M. Salvin m'en donna aussitôt le nom, m'indiquant qu'il était décrit dans les Longicornes (page 13) de la Biologia Centrati-Americana. E Bull. Soc. ent. Fr., 1905. K» 13. 18fi BuUrtin de la Société entoiiiologiquc de France. apparlicnf à la famille des Cérambycides. malgré ses antennes qui, an lien (1 rlio longues, simt d'une taille au-dessous de la moyenne. Il est iiuli(|i!(' (/. c.) comme provenant de Colombie et de Gosta-Rica. Au (iualcniala, il est rare; l'exemplaire soumis à M. Salvin est le seul que j'ai |»u recueillir. Toutefois il m'a été donné de découvrir la larve et la nymphe de cette espèce et il me paraît intéressant d'en faire l'objet de cette note. iMon attention avait été attirée par certaines excroissances qui se rencontrent sur des troncs d'arbres forestiers et toujours sur la même essence. Ces excroissances correspondent à une perforation du tronc; elles-mêmes sont percées de trois ou quatre petits trous, comme pour laisser passer l'air; elles sont constituées par une matière gélatineuse et ])ar de la sciure de bois, disposées par couches superposées; elles all'ectent la forme d'une demi-poire, et, une fois détachées, elles res- semijlent aux genouillères employées pour les chevaux, voire même elles poiuTaient servir pour de jeunes poulains. Le nondire des couches concentriques et la présence de Fiingi dans ces excroissances, per- mettent d'assigner une durée de trois ans à leur formation et, par con- séquent, à l'existence de la larve (ce qui est à peu près constant poin- tes larves de Longic(^rnes de grande taille). Les larves de TlKuiniassits se meuvent dans l'intérieur de l'excroissance et dans la région de la moelle sur une grande distance; il y en a deux ou trois dans chaque arbre. Les nymphes ne font pas de coque; elles continuent à se mouvoir, leur abdomen étant hbre; la tète est conformée comme celle de l'imago; les ailes et les pattes se distinguent aisément sous un tégument léger, comme pour les nymphes de certains papillons. Communications. Découverte en Algérie des genres Acidota Steph. et Cyliudropsis FvL [Col.] par 1*. UE Peyerimhoff. 1. AcmoTA CRUENTATA Mann h. — Pic des Mouzaia (arr. d'Alger), 1 ex. dans le tronc vermoulu d'un chêne Zen, vers 1300'" ; novembre. Les deux Acidota européens caractérisent la l'aune des régions mon- tagneuses ou froides. La découverte de l'un d'eux dans l'Atlas algérien, Séance du 12 juillet 1905. 187 où cette (anne s'est mal conservée et tend peut-être à disparaître, n'est pas sans intérêt. Je puis du reste signaler un cas analogue, et pareillement inédit : le Stenus glacinlis Heer, propre jusqu'ici aux Carpathes, aux Alpes et aux Pyrénées, existe également au pic des Mouzaïa, où je l'ai recueilli dans la mousse, vers 1200'". a. Le curieux genre Cylindropsis appartient par contre à cette faune hypogée, caractéristique du bassin de la Méditerranée, et qui ne s'é- loigne guère de ses bords. Sa découverte en Algérie, bren qu'il y soit représenté par une forme spécifiquement distincte du type corse, n'a rien de surprenant : Cylindropsis (') (Cylindrogaster olim) africana, sp. nov. — G. corsicae Fvl. similis, paululum major, elongain, untennis longio- ribus, articulis penultimis vix transversis, abdominis quinto segmenta qunm pmecedcntl haud longiore, sexto producto, vix breviore. — Long. : 2,2 mill. Hah. ad finem icositanum, terrain humidiorem fodiens. L'espèce se reconnaît à première vue par la proportion des derniers segments abdominaux. Chez C. corsica, le 5^ visible est deux fois plus long que le 4*', et le\6'= est à peine saillant; chez C. af ricana, le 5" est à peine plus court que le précédent, et le 6'', très développé, est aussi long que le 4''. Les antennes sont plus longues et plus fines, et leurs derniers articles beaucoup moins larges. Le corps est sensiblement plus allongé dans toutes ses parties. La réticulation coriacée, vue sur- tout au microscope, est beaucoup plus dessinée et environ deux fois plus dense. .lardins de la villa Kespi (Muslaplia-Palais) , 1 ex. en criblant de la terre humide; novembre. Deux Fourmis de l'ambre de la Baltique [Hvm.] par C. Emery. M. André Théry, à Philippeville, m'a communiqué pour détermi- nation une série de Fourmis de l'ambre de la Baltique; deux exem- plaires de cette série méritent d'être décrits. (1j Cdtal. Col. Europae, etc. éd. 1891. — Corrigenda, p. 398. • 188 Bulletin de la Société entomologique de France. 1. — Dimorphomyrmex Theryi, n. sp. Ouvrière. — Longueur, dans la position naturelle de l'incluse : un peu plus de S mill.; longueur totale estimée; 0,0 mill. Caraclères généri- ques de l'espèce vivante. Yeux fort convexes; pas d'ocelles; mandibules robustes et courbées, armées de o grandes dents avec vestiges de dents plus petites dans les intervalles; scape court, les derniers articles du funicule, repliés sous la tète, ne sont visibles qu'en raccourci; les palpes sont minces et relativement courts; je n'ai pu bien voir au mi- croscope que les palpes labiaux qui ont 4 articles; les maxillaires en ont probablement 0, mais les 4 derniers sont seuls visibles. Pour la forme du corselet et du pétiole, voir la figure. La chitine du fossile est fort décomposée et en partie détruite; la sculpture paraît avoir été V'i^A. Dininrphomynncx T/ierijiEmerj. Ouvrière. Grossissement 10: 1. une line ponctuation, rendant mate la surface de l'insecte; le gastre est distinctement très finement s triolé en travers; des stries plus fortes sur les joues; pas de poils dressés, sauf à l'extrémité du gastre et à sa face ventrale, ainsi qu'au bord des mandibules; pas de pubescence distincte; quelques poils courts sous les tarses et vers l'extrémité des tibias. Couleur actuelle brun sépia. Comme il a été dit plus haut, l'unique exemplaire, quoique bien conservé, quant à son intégrité, et assez favorablement placé, est très décomposé, sa chitine brune fragmentée. Des bulles et fentes remplies d'air gênaient encore la vue de l'insecte; pour éhminer ces obstacles, j'ai dû faire pénétrer dans les fentes de l'essence de bois de cèdre, et, comme la position superficielle tie lïnsecte (une patte était déjà entamée par le polissage de l'échanlillon) ne permettait pas la taille d'une bonne facette, j'ai obtenu la face plane nécessaire pour le dessin en collant sur l'ambre une lamelle de verre au moyen de baume de Canada. Séance du 12 juillet 1905. 189^ Le genre Dimorphomijrmex n'était connu jusqu'à ce jour que par une espèce vivante de Bornéo, retrouvée plus tard à Sumatra. De même que le genre Gesomijrmex dont il est très voisin, ce genre est commun à la faune malaise actuelle et à celle de l'ambre d'Europe. Ge- somyrmex a été décrit d'abord comme fossile et trouvé vivant plus tard; pour DimorphoiHtjrniex c'est le contraire qui a eu lieu. 2. — J'attribue avec doute à Camponoim kjneus Mayr l'exemplaire dont ci-après la figure. Le doute dans la détermination est occasionné Fig. 2. Camponotus igaeus? Ouvrière pseudogyne. Grossissement 10 : l. par la forme du corselet qui est évidemment anormal : il présente le scutum du mésothorax bien développé et saillant, derrière lequel l'on voit sur le profil un relief du métanotum qui représente évidemment le postscutellum. Une telle forme du corselet n'aurait rien de bien extra- ordinaire si la tète était très grande et large (ouvrière maxima) ; mais, comme le montre la figure, il s'agit ici d'une ouvrière moyenne, quant à la tète. Cet exemplaire se rapproche par là des formes dites pseucjo- gynes, dont la production paraît être l'effet d'erreurs d'élevage de la part des fourmis, erreurs que, du moins pour les Formica étudiées par Wasmann, il faut attribuer à rinfiuence de Coléoptères myrméco- philes du groupe des Lomechusa et genres voisins. La découverte d'un cas de pseudogynie chez une Fourmi fossile n'est pas sans intérêt. ■190 Bulletin de la Société entomologique de France. Nouvelle variété à'Eurydema oleraceum (L.) [Hémipt.] par Maurice Royer. EuRYDEMA OLERACEUM (L.) subvar. immaculiscutum , dov. — A lijpn differt margine laterali pronoti postice, elytrorumque antice, albu inarginato angustius; margine anteriore pronoti immaculato. Parva macula alba média in anteriore parte pronoti, absqiie linea longitudinali conséquente : scutello immaculato. Bord antérieur du pronotum concolore; la couleur blanche des bords latéraux n'empiétant pas en arrière sur le pronotum. Une petite tache blanche, isolée, — au milieu et en avant du pronotum — sans ligne blanche en arrière. Exocorie très étroitement blanche ; avec la base de couleur foncière, une tache blanche transverse antéapicale sur la méso- corie.Écusson complètement immaculé. Abdomen noir, cuisses et tibias noirs, ceux-ci avec un anneau blanc au milieu. Un exemplaire, Sannois (Seine-et-Oise). Cette nouvelle variété immaculiscutum e&t en (juelque sorte le com- plément d'rt/&omar^?ue//MW Fab. Ces deux variétés dérivent immédia- tementd'rt»»H/a/M/« Fall., mais, chez immaculiscutum,\w tache apicale de récusson a totalement dis|)aru, tandis que, chez la varii'té de Fa br i- cius, ce sont les taches transverses mésocoriales qui l'ont défaut. En outre ces deux variétés présentent ce caractère commun, signalé déjà à propos à'albomarginellum F. par le D"" Puton (in Synopsis des Hé- miptères hétéroptères de France. 1881, IV", p. 73], « la ligne blanche mé- diane du pronotum est réduite à un point allongé un peu après le bord antérieiu" ». Un exemjilaire trouvé à Banyuls (Pyrénées-Orientales) par mon col- lègue et ami R. Jeannel qui me l'a gracieusement offert, établit net- tement le passage entre amiulatum Fall. et immaculiscutum. Chez cet exemplaire, le rebord des joues, les bords latéraux du pronotum, la tache médiane antérieure, les bords externes de l'exocorie et les taches des mésocories sont blanc jaunâtre, nettement colorés ; les angles pos- térieurs du pronotum, la bande médiane qui s'étale en arrière sur le bord postérieur, la pointe de Fécusson, sont d'un blanc opalescent très pâle; c'est la couleur en voie de disparition. Cette teinte opales- cente se rencontre assez fréquemment chez des exemplaires qui, par décoloration partielle de certaines taches, tendent vers une variété par défaut. Séance du 12 juillet I90o. 191 Bulletin bibliographique. BoMTEAu Bey (M.) : Rapport sur l'invasion du Criquet pèlerin [Acri- (lium peregrinum) en Egypte (1904); Le Caire; 1904, 22 p., 8 pi. col.* Briggs (E.-M,) : The Life History of Case Bearers : 1. Chlamys pli- cata; [Gold Spr. Harb. Monogr.) 190o, 12 p., 1 pi. col., Ilg.* Brôlemaxx (H.) : Myriapodes du Museu Paulista, IP Mémoire : Ma- naos; [Rev. Mus. 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Geest : Beitriige zur Kenntniss der bayrischen Libellenfauna. — L. Sorhagen : Ornix Sauberiella,n. sp. — W. Karawaiew : Versuchf^ an Ameisen in bezug auf das Uber- tragen der Larven in die Kunkelhest. — Notes diverses. M. M. « Le Secrétaire-gérant : P. Chabanaud. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMIOI^OGIQUE DK FIIANOE iSéancc du 36 juillet 1905. Présidence de M. P. MARCHA L, Vice-Président. M. L. 0. Howard, directeur du service d'Enlomologie au Départe- ment de TAgriculture des États-Unis, assiste à la séance. M. le Pré- sident lui souhaite la bienvenue. Correspondance. — MM. A. Léveillé, Président, Maurice Maindron, Archiviste-bibliothécaire, P. Chabanaud, Secrétaire et Ph. Grouvelle, Secrétaire-adjoint, s'excusent de ne pouvoir assister à la séance. — M. le capitaine G. deBuffévent remercie la Société de son admission . Changement d'adresse. — M. Pelletier, 22, rue Falguière, Paris, lo^ Observations diverses. Introduction des parasites du Bombyx disparate et du Bombyx chrysorrhèe aux États-Unis. — M. L. 0. Howard dit qu'il est venu en Europe pour deux raisons. La première est l'élude des types de Cuficidae de Wiedemann au Musée d'Histoire naturelle de Vienne. La seconde, qui est d'ailleurs la principale, est de recueillir et d'en- voyer en Amérique les parasites d'Ofnpr/a dispar et de Porilicsia chrij- sorrhoeo. Il résume brièvement l'histoire de l'introduction de ces insectes dévastateurs dans l'État de Massachusetts, de leur multipli- cation extraordinaire, de leur invasion progressive, et de toutes les tentatives qui ont été faites pour les exterminer. Actuellement et pour la première fois dans l'histoire de la lutte engagée contre ces Insectes, Bull. Soc. ent. Fr., 1905. N» 14. 198 Bulletin de la Société entomologique de France. un plïort considérable ot systématique est tenté pour importer les pa- rasites européens et pour les établir dans les environs de la cité de Boston. Parlant ensuite du voyage qu'il vient de faire, pendant les précé- dentes semaines, en Italie, en Autriche et en Allemagne, il dit qu'il a été assez lieureux pour intéresser à son (euvre un grand nombre d'en- tomologistes i)ien connus, et pour s'assurer leur active coopération : déjà un grand nombre de parasites ont été envoyés en Amérique pendant les mois de juin et de juillet. I Je suis venu, dit M. Howard, devant la Société entomologique de France, pour demander à cette savante et célèbre association de nous venir en aide dans l'œuvre que nous avons entreprise. Notre désir est que l'on envoie à Boston des chenilles arrivées au terme de leur croissance et des chrysalides d'Ocneria dispar et de Porthesia chrysorrhoen pendant les mois de juin et juillet 1900, et en outre des nids do jeunes chenilles de Porthesia chrysorrhoea pendant le prochain hiver, en aussi grand nombre que possible et sans se préoccuper d'ailleurs, si ces insectes hébergent ou non des parasites. Toutes les dépenses qui auraient pu être nécessitées par ces recherches seront promptement reinl*oursées. Les Insectes ne devront pas être expédiés à Washington où ils ne seraient d'aucune utilité, mais à l'adresse suivante, : M. A. KiRKi.AND, 0, Beacon st., Boston, Mass., États-Unis d'Amérique. Toute la correspondance, par contre, devra être adressée à : M. L. 0. Howard. Department of Agriculture, Washington, D. C, d'Amérique. II m'est particulièrement agréable d'exprimer ici ma grande admi- ration pour h^s publications de la Société entomologique de France, ses Annales célèbres et son intéressant Bulletin, et je puis attester que cette admiration pour l'ancienne el illustre Société est partagée par tous les entomologistes américains. Je termine en remerciant le D'' Marchai et la Société pour la grande courtoisie dont ils ont fait preuve en me procurant le i)laisir d'assister à cetle séance et d'y prendre la parole. » M. le Président répond (ju'il est persuadé que tous les membres de la Société auxquels les circonstances permettront de se procurer en quantités suflisantes les chenilles ou chrysalides d'Ocneria dispav et de Liparis chrysorrhoea se feront un plaisir de suivre les instructions données par M. Howard, et qu'il sera personnellement heureux de SMnre du 76 juillet imn. 199 fairo participer le laboratoire d'Entomologie de l'Inslitiit Agronomique à l'œuvre entreprise par le sympathique et savant directeur du grajid Service entomoiogique américain. Il insiste sur l'intérêt général que présente la gigantesque expérience tentée par M. Howard avec les puissants moyens d'action que lui donnent la merveilleuse organisa; tien du service qu'il dirige et la libérale intelligence de son Gouver- nement; il attire aussi l'attention sur l'utilité qu'il pourra peut-être y avoir un jour de faire en France des naturalisations analogues. Vaut- il la peine de rappeler les bienfaits du Novius cardlnalis dans la lutte contre ïlcerya Piirchasi, et son importation d'Australie en Amérique, puis au Portugal? M. Howard veut bien donner au\ membres de la Société l'assu- rance que, si l'occasion s'en présente, il se fera un plaisir de mettre le Service qu'il dirige à notre disposition pour nous faciliter l'intro- duction des auxiliaires qui pourraient être considérés comme utiles dans la lutte contre un nouvel insecte dévastateur. Communications. Notes sur le genre Adoretus La p. et description d'une espèce de ce genre [Cor.. La.m.] par Maurice Pic. Adoretus sijriarm Blanchard. — D'après sa description, À. .vjria- cus Blanch. pourrait bien être identique à complus Mén.; dans tous les cas, si les deux noms ne se rapportent pas à la même espèce, ils désignent deux formes bien voisines. Dans les Best. Tnh. Ll. Melolonthidne, Reitter attribue à son Ado- retus fuscitarsis, n. sp. une provenance algérienne curieuse, celle de Qued Deur leur; il faut lire oued Derder, prov. d'Alger ('). Le type de la coll. de Heyden provient vraisemblablement des récoltes de feu de Vauloger. Le fuscitarsis Reitt. se retrouve à Littré (Surcoût). D'après Reitter (/. c. 33) A. episternalis Chob. pourrait bien se rapporter à Gandolptiei Guér.,Je ne saurais rien dire de précis sur ce sujet, en synonymie tout étant possible; je ferai remarquer simplement que, jusqu'cà présent, j'ai vu dans les collections, sous le nom de Gan- dolphei G uér., l'espèce décrite récemment-par le savant entomologiste autrichien sous le nom de fuscitarsis. A. episternalis Chob., dont un (1) D'après un exemplaire de ma collection donné autrefois par de Vaulo- ger sous le nom de Gandolphei G uér. 200 Bulletin de la Soriété mtomologiquc de France. tiipe fait partie de ma collection, est bien distinct par la particulière scylptiire de son chaperon; c'est une moyenne espèce brillante etsiib- paralièle. très convexe et presque glabre. Adoretus Gandolphei Guér. — Qu'est-ce au juste que A. Gandolpliei Guer. décrit d'OrléansYille? J'ai consulté la description de Guérin- Méue ville {Bull. Soc. ('«i. Fr. [1859]. p. CLxxxvi)et suis très perplexe pour l'interpréter. Gucrin dit entre autres dans sa description : « Très voisin de piuiulio Burm mais s'en distinguant surtout par son cly- peiis qui n'est pas subbidenté >> ; et plus loin : « clypeus coupé droit en avant, à cotés échancrés, noirâtres, bordés d'une carène tuberculeuse qui a un aspect presque dentelé ». On avouera que ces deux fragments de description pourraient se rapporter à deux insectes différents, le pre- mier de ces fragments paraissant désigner un Adoretus à clypeus sim- ple, puisque celui-ci est indiqué comme n'étant pas semblable à celui de pumilio qui est suijbidenté. En résumé, la description de Guérin est très vague et fallacieuse, et c'est pourquoi différents entomologistes ont attribué à ce nom (voir le paragraphe ci-dessus) une espèce à cha- fj! pi'ron subarqué, tandis que Reitter admet que ce nom représente une i espèce à chaperon tronqué droit. Seul l'examen du type de Guérin peut enlever toutes ces incertitudes. Mon avis est, en attendant mieux, que l'espèce de Guérin est particulière, dilîérente et di^ episcopalis Chob. (qui est presque glabre, avec un écusson large, en demi-cercle) et de fuscitarsis Reitt., par la forme de son chaperon; du moins, la descriptioji de Guérin permet de relever des dilléreuces notoires avec les deux espèces ci-dessus nommées. Adoretus Drurei, n. sp. — Salis robustus, modiee convexus, ni- tidus, rufesrens, plus uimusre yriseo-pubescens; clypeo modiee reflexo, antice subarcuato, thorace brevi, dense punctato; elytris irregulariter punrtaiis. A. persico Beitler vicinus. Mesopotamia (coll. Pic). Assez robuste, modérément convexe, brillant, roussâtre, plus ou moins pubescent de gris, la pubescenee plus courte et plus espacée sur les élytres que sur l'avant-corps; clypeus modérément relevé et subarqué antérieurement, irréguhèrement denticulé sur les bords, à ponctuation peu serrée, subruguleuse ; yeux noirs; tête à ponctuation assez forte et rapprochée, subruguleuse, à carène subarquée en avant du front; prothorax court et. large, sinué à la base, un peu élargi sur le milieu tles côtés, à angles postérieurs obtus, antérieurs avancés en II Séance du W )uillrt I90r,. 201 avaiil, assez fortement et densément ponctué avec les intervalles Ijril- lants, orné d'une puhescence longue et rude assez rapprochée; écusson subtriangulaire, en partie lisse; élytres assez courts, à peine plus larges que le prothorax, un peu élargis vers le milieu irrégulièrement ponc- tués avec des traces de côtes, angle suturai arrondi, épipleures longs ; dent médiane des tibias antérieurs plus rapprochée de la dent apicale que de la supérieure et grande dent des crochets des tarses bidentéc au sommet; dessous du corps de la coloration des élytres, éparsément pubescent. Long. 10 mill. Mésopotamie : Bagdad (Monseigneur Urure). Étudié avec les Bestim. Tdb. L/, de Reitter, .1. Drurci devra pren- dre place près de penicus Rei tt., dont il se rapproche par la forme du clypeus et la ponctuation dense du prothorax, mais bien distinct de ce- lui-ci (^) par la coloration plus claire, la forme moins robuste, la pu- bescence plus longue et la structure antérieure du chaperon. Sur la présence de venin dans les œufs d'Abeilles [Hymen.] par C. Phisalix. .l'ai montré antérieurement ("^) que chez le Crapaud et la Vipère, les poisons spécifiques provenant des glandes venimeuses s'accumulent dans les ovules et peuvent jouer un rôle important dans les phéno- mènes du développement et de l'hérédité. Si cette conception est exacte, elle doit s'apphquer à tous les animaux venimeux. Il était donc intéressant d'étudier, à ce point de vue, les œufs des invétébrés. Dans ce but, je me suis tout d'abord adressé aux Hyménoptères, et les (eufs d'Abeilles m'ont fourni des résultats démonstratifs (■^). Les œufs, récemment pondus, sont retirés du fond des alvéoles, et broyés dans l'eau distillée : on obtient ainsi une émulsion laiteuse, lé- gèrement acide qui détermine chez le moineau tous les symptômes de l'intoxication par le venin d'Abeilles. (1) Comparé à une série d'exemplaires persans de ma collection, parmi lesquels un exemplaire nommé par Reitter. (2) C. Phisalix. Corrélations fonctionnelles entre les glandes à venin et l'ovaire chez le Cra|)aud commun. [C. R. le. .Se, 14 déc. 1905). Id., Sur la présence de venin dans les œufs de Vipera aspis {C. R. Ac. Se, 26 juin 1905). (3) Les matériaux de ce travail m'ont été fournis par le Laboratoire de Bio- logie végétale de Fontainebleau, et je remercie M. le Professeur Bonnier ainsi que M. Dufour de leur très grande obligeance. 1 202 Bnlletiv de la Société miomniogiqne âe France. lixpérletice. — On inocule dans la cuisse droite d'un Moineau 1" d'une émul- sion faile avec 215 (eufs d'AI)eilIes. Aussitôt après l'injection, l'oiseau ne peut plus se ])oser sur sa patle droite à cause de la douleur qu'il ressent; il se soutient avec l'aile, et, lorsqu'il essaie de se |)erclier,il ne peut le faire que sur la patte gauclie, la droite tombant inipolenteei inerte. Le réflexedigital est aboli. Puis surviennent des troubles nerveux et moteurs : ce sont de petits trem- blements avec parésie manifeste; l'oiseau ne vole qu'avec peine et tombe ra- pidement éj)uisp; il reste immobile, les plumes bérissées, insensible aux exci- tations, et somnolent. Mais ces troubles s'atténuent peu à peu, et au bout d'une heure l'oiseau va beaucoup mieux. A ce moment on lui injecte dans le pectoral l'émulsion de 260 œufs. Aussitôt les symptômes précédents réappa- raissent avec ]>lus d'intensité; les mouvements deviennent de i)lus en plus pénibles, et bientôt il ne peut plus voler. Il reste iu)mobile, affaissé sur le ventre, dans la somnolence et la stupeur. Les mouvements respiratoires tom- bent de 120 à 72 par minute. Cependant l'oiseau semble encore se remettre; au bout (le 12 heures, il va beaucoup mieux; mais ce n'est là qu'une remit- ^i lence passagère. Après une journée de rétablissement ap|iarent, il tombe de nouveau dans la tristesse et la somnolence; il s'affaiblit progressivement et meurt le 3" jour après l'inoculation. A l'aulopsie on trouve aux points d'ino- culation les muscles jaunes, friables et complètement morliliés. L'oxpérienreprc'ccdontc montre que si les œufs d'Abeilles renferment du venin, la quantité contenue dans chaque amf est assez faible puis qu'il a fallu 475 œufs pour provoquer chez un moineau des symptômes d'intoxication suivis de mort tardive. Pour déterminer une envenima- tion rapidement mortelle, il faut presque doubler la dose. Expérience. — On inocule dans la cuisse droite d'un jeune Moineau l'émul- sion laiteuse provenant du broyage de '.)26 (pufs d'.Vbeilles. A peine l'injection est-elle terminée que la patte correspondante traîne inerte. Ce|)endant, malgré la douleur et l'impossibilité de se tenir en équilibre sans le .secours des ailes, l'oiseau s'agite et piaille; mais il oscille et tremble de tout le corps. liientôt laffaiblissement musculaire augmente, et le calme succède à l'agilalion du début, ku bout de ;{<) minutes, l'oiseau ne peut plus voler; il est affaissé sur le ventre, les plumes hérissées. Si on le |)lace sur le dos, il reste dans cette position sans paraître s'émouvoir de la main qu'on agite devant lui. Puis les yeux se ferment, l'oiseau dort, et c'est à peine si en pinçant fortement la patte saine on le tire de son sommeil. Quant à la patte inoculée, sa .sensibi- lité est jiresque abolie. Le corps est agité de petits tremblements qui aug- mentent quand on le maintient soulevé par les ailes. Cet étal de stupeur dure pendant une heure sans que la respiration soit modifiée; enfin celle-ci se ra- lentit peu à peu et l'oiseau meurt deux heures après l'inoculation. A lautopsie on trouve, à la région inoculée , un œdème gélatineux, des muscles pâles et gonflés, tandis que la peau a subi déjà un commencement de mortification. ( Séance du 2'g juillet 190.1. 203 Les accidents déterminés par l'inoculation des œufs d'Abeilles ne dif- fèrent de ceux produits par le venin lui-même que par l'allure des se- cousses convulsives qui sont moins accentuées et qui se manifestent sous forme de tremblements discontinus. Le poison convulsivant est donc moins abondant dans les œufs que la substance phlogogène et le poison paralysant. Quant à la quantité de venin contenue dans un a^uf, il est possible de la calculer avec une certaine approximation. Des expériences anté- rieures m'ont appris que pour tuer en quelques heures le Moineau avec le liquide extrait du réservoir à venin de l'Abeille, il faut un mil- ligramme de substance sèche. Or, comme il faut à pou près un mil- Uers d'œufs pour produire les mêmes résultats, il en résulte qu'un œuf contient 0,001 millig. environ de venin, et, comme cet œuf frais pèse à peu près 0,lo millig., on voit que les substances tpxiques qu'il renferme représentent la cent cinquantième partie de son poids. Cette dose, faible en elle-même , est cependant importante par rapport au poids de l'œuf; c'est elle qui donnerait aux particules re[)résentant dans l'œuf l'appareil venimeux, c'est-à-dire aux Biophores et aux Dé- terminants de Weissman , leurs propriétés spéciliques. Cependant la présence du venin dans l'ovule ne suffirait pas à elle seule pour déter- miner la formation de cet appareil, puisque les ovules non fécondés donnent naissance à des mâles qui sont, eomme on le sait, dépourvus d'appareil venimeux. Celui-ci n'est représenté chez le mâle quepar les glandes accessoires, annexées aux canaux déférents. Pour que l'ovule donne naissance à une Abeille possédant un appareil venimeux complet, c'est-à-dire, à une ouvrière ou à une reine, il faut donc qu'il soit fé- condé. Les choses se passent comme si l'appareil venimeux n'était représenté dans l'ovule que pour une moitié seulement, l'autre moitié se trouvant en germe dans le spermatozoïde ou dans les produits éla- borés par les glandes accessoires mâles. Dans ce dernier cas, ces glandes accessoires mâles seraient analogues aux glandes venimeuses qui sont, comme le montre le développement, des annexes de l'appareil génital femelle, et suivant que les produits sécrétés par ces deux glandes se mélangeraient ou non dans Vœnl, celui-ci donnerait nais- sance à des femelles ou à des mâles avec leurs annexes glandulaires caractéristiques. Quoi qu'il en soit, il est probable que ces glandes annexes jouent dans les phénomènes du développement et de l'héré- dité un rôle important méconnu jusqu'ici. 204 Bulletin de la Sor.iêiê entomologique de France. Lonchopria, un nouveau genre d'Hyménoptères, | de la famille Apidae, par J. Vachal. Lioncliopria, nov. gon. — Languette courte l)ilobée, les lobes courts , non lancéolés, pas plus longs que les paraglosses, palpes maxil- laires de 6 articles à peu près égaux en longueur, les apicaux plus grêles; de même pour les 4 articles des palpes lobiaux. Antennes moyennes, l'article 3 un peu plus long que 4, obtroncouique. Ocelles en ligne courbe. Intervalle oculomandibulaire très court. Segment médiaire avec une faible aire dorsale lisse se continuant eu triangle lisse dans l'aire anale. Aile ayant une nervulation rappelant l)ipha~ glossa S pin. et Lamprocolletes S m., mais ayant la nervure transver- sale ordinaire avant la fourclic, la nervure basale assez courte, moins cambrée que chez Lamprocolletes Sm. naissant sous un angle de 45 degrés, la cellule radiale assez longue se rétrécissant vers le bout, tronquée obliquement, la nervure récurrente 1 tombant avant le milieu de la cellule cubitale 2 qui est régulièrement trapéziforme, la nervure r('currente2 tombant dans la cellule cubitale 3 au commencement du 4'' (|uart. Lobe anal de l'aile postérieure mi peu plus court que la cellule sous-médiane. Éperon interne du tibia 3 longuement pectine chez la 9; patella, si elle existe, cachée dans les poils de la brosse; chez le mfde la patella a son bord supérieur seul bien marqué. La 9 a une frange apicale au segment 5 et une aire pygidiale nue bien mar- quée. Le (5 a le segment 7 nu au milieu, mais non suréh'vé comme chez la î. Dillere de Lamprocolletes S m. par l'art. 3 des antennes plus long que 4 et par la naissance de la nervure basale qui chez Lamprocolletes est un peu moins courbée que chez Halictas et toujours interstitielle. Dédié à M. Paul Hcrbsl (de (Àtnce[)cion, Chili) qui m'a envoyé les exemplaires décrits. Lonchopria Herbsti, nov. sp. — 9 c?- Noir, le verlex et le dos du lliorav liéi'issés de fauve roussàtre, les segments 1-4 ayant une fascie apicale de petits poils blancs chez la 9 (et de petits poils fauves chez le (3) largement interrompue. Aile hyaline à nervures noires. 9. Poils do la face plus pâle; brosse tibiale noirâtre ou blanchâtre à base noire, frange anale noire, (piehpiefois mêlée de poils blancs sur les côtés. — Long. 12-13; aile 9 mill. (3. Face à poils fauve-roux, tarses ferrugineux. — Long. 11 ; aile 8 mih. Chili xu; 1903, i 1904. Le Secrétaire-gérant : P. Chabakaud. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTO]Sd:OLOGrIQUE DE FRANCE Séance «lu 11 oeloln'o lOO». Présidence de M. P. MARCHAL, Vice-Président. M. E. xA.beille de Perrin (de Marseille) assiste à la séance. Nécrologie. — Le Président annonce avec regrets la mort de M. Joanny Martin, préparateur-adjoint au laboratoire d'Entomologie du Muséum d'Histoire naturelle, décédé tout récemment à Montgeron (Seine-et-Oise). M. E.-L. Bouvier rappelle les mérites de J. Martin ainsi que les services rendus par lui au Muséum, et se fait l'interprète des regrets unanimes causés par son décès prématuré. Correspondance. —M. A. Léveillé, Président, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. Changements d'adresse. — M. G. Bolin, 8. rue des Toulouses, Fontenay-aux-Roses (Seine). — M. A. Bourgoin, 8, rue Jean-dc-Beauvais, Paris, 5<^. — M. J. Leseigneur, M, avenue Vauban, Toulon (Yar). — M. J. Thibault, 3o, rue Lhomond, Paris, b". — M. W. Scha us. National Muséum, Washington, D. G. (U. S. A.). — M. P. Wytsman, 43, rue Saint- Alphonse, Bruxelles (Belgique). Présentation. — M. Pierre Boissaye, ingénieur agronome I. N. A., présenté par M. J. Sainte-Claire Deville. — Commissaires- rapporteurs : MM. Cil. Alluaud et A. Champenois. Démission. — M. Rit se ma Bos (d'Amsterdam) a envoyé sa dé- mission. Bull. Soc. ent. Fr., 1905. N» 15. 206 Bulletin de la Société cntomologique de France. Don d'ouvrage. — Le Secrétaire dépose sur le bureau un ouvrage intitulé : American Insects, don gracieux de son auteur M. V.-L. Kel- log. Ce travail forme un volume in-8° de 674 p., avec 1.3 pi. col. et 812 fig. dans le texte, dont plusieurs sont des photographies. Proposition. — MM. J. de Gaulle, A. Giard. Ph. Grouvelle. Ch. Lahaussois et P. Marchai déposent sur le bureau une pro- position tendant à l'aiignientation du nombre des membres honoraires de la Société entomologique de France. Cette proposition est renvoyée au Conseil. Commission pour l'élection des Membres honoraii^es. — ■ Con- l'ormément à l'art. 14 de son Règlement, la Société procède à l'élec- tion d'une commission de cinq memijres. chargée de présentera la prochaine séance la liste des candidats au titre de Membre honoraire. Sont désignés pour faire partie de cette commission: MM. A. Giard. A. Léveillé, E.-L. Bouvier, P. Marchai et E. Simon. Congrès des Sociétés savantes. — Le Président annonce qu'il a été envoyé, par les soins de M le ministre de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, un certain nombre d'exemplaires du programme du Congrès des Sociétés savantes, qui doit avoir lieu à la Sorbonne, en 1906. Ce programme contient dillcrentes questions relatives à l'Entomolo- gie. Les exemplaires refais sont déposés à la bibliothèque de notre Société et tenus à la disposition des intéressés. Observations diverses. Captures. — M. J. Clermont signale la capture de six exem- plaires d'Anthicus renator Duf., espèce nouvelle pour la faune fran- çaise. h\\. venafor appartient au groupe de l'.-i. insignis Luc, mais il en est spécifiquement distinct. Ces individus ont été trouvés au pied d'un Verba.mun, le long d'une digue, à Samatau (Gers). — M. P. Chabanaud signale la capture d'un exemplaire de Borbo- ropora Kraatzi F us s, pris par lui dans un amas d'escargots en pu tréfaclion, dans le bois de Montgoger, à S'-Épain (Indre-et-Loire), le 28 juin dernier. Ce Staphilinide très rare a été décrit par Fuss [Berl. en t. Zeitschr. [1862], p. 406) sur six exemplaires trouvés à Ahrweiler (Prusse rhé- Séance du 11 ortobro 190o. 207 nane), dans des excréments à moitié secs et sous un cadavre do Crapaud. L'espèce a déjà été capturée en France. Il en est fait mention par le descripteur sans indication de localité précise. Les localités indiquées depuis lors sont les suivantes : forêt de S*-Germain (G h. Brisout de Barneville \n BuU. Soc. ent. Fr. [iSSi], p. clxiv), et Hautes- Pyrénées (Pandellé, d'après un renseignement dû à Tobligeance de M. E. Abeille de Perrin). Aussi en Autriche el Tyrol. L'exemplaire pris à S'-Épain, de mémo que celui do la collection Ch. Brisout, mesure exactement i mill. au lieu de i.o mill., taille indiquée par Fuss dans sa description. C ommunications . Descriptions de trois Buprestides méditerranéens nouveaux [Col.] par E. Abeille de Perkin. L Coroebus orientalis, n. sp. — Long. : 6 mill. — Viridis, luci- diilus, eloncjntus, f route sulcata, thorace lateribus valde rotundato-am- jiliiitis, postice coHstrictis, angidis ipsis rectls, in medio elevato, undu- hitim impresso; ehjtrk subpandkhs, sepuraiim ad api ce m rotundatis, tfansvcrsc iinduhita, rentre raguloso, inicante. Roumanie : Bukarest. Espèce européenne très voisine du Tlienji Ah., propre à l'Algérie, vert et brillant comme lui, avec des tons un peu cuivreux ; à fronl plus étroit entre les fossettes oculaires, à corselet plus dilaté-arrondi sur les cotés en avant; à élévation médiane non écrasée; à ventre franchement vert, assez guilloché entre les ondulations. IL Agrilus divaricatus, n. sp. — Long. : o.o mill. — Cupreus, subopdcus, paruiii elunyatus; pube ochrucea omnino vestitus.Caput im~ pressuni, in medio mlcaium; fronte stricta. Thorax aniice rotundulo- dilatatus, dein ad apicem consirictus, angulis ipsis posticis valde diraricatis; trisulcatus, in medio valde et profunde, ad latera sulcis abbreviatis, externe curvatis. Elijtra dense granulata, sutura ipsa ad basini profunde depressa; disco ad suturant usque ad apicem bene de- presso, pube et sculptura in hoc sulco vix perspicue densatis. Venter submicans, integer. 208 Bulletin de la Société entomolocjique de France. Un seul sujet pris par moi en mai. en fauchant sous les remparts d'Orléansville (Algérie, province d'Alger). Distinct de tous les Aijrilm pubescenis par les angles postérieurs du thorax extrêmement divariqnés. III. Agrilus Bedeli, n. sp. — Long. : 7 mill. — .Eneus, micans, elonyatus, posticc ralde attenuatiifi et quasi caiidatus, puf>e nivea in sulco sutnrali densata, punctisque transversiin undulatis quoque, in caeteris ehjtrorum pnrtibu^ aequaliter, nec doise conspicun. Thoracis lateribus in dimidia parte aniica snl)parallelis, dein inaqis striclis, an- gulis ipsis subrecti^, rix apertia, haud dirariratis. Rapporté de La Granja (Espagne) par M. Louis Bedel, qui l'y a cap- turé, le 7 août 1901, siu' une Génistée arborescente très diiïérente du Sarothaninus sur lequel se trouve le cinctus commun aussi à La Granja. On les prend tous deux vers le coucher du soleil. Espèce très voisine de itlusieurs autres du même groupe à sillon juxtasutural prononcé, et surtout de Linderi et de pruinosithis; dis- tincte du !''■ par ses fortes ondulations thoraciques. jiar ses élytres plus prolongés au sommet, par une moucheture blanche située à la base de l'éhlre. à l'origine du sillon juxtasutural; — du 2*= par sa couleur moins chaude, par la ponctuation relativement très espacée de ses étuis, par sa tète moins convexe avec son sillon médian bien plus immergé, etc. : — des deux par sa taille plus forte. Description d'un nouveau Coléoptère aveugle de France par E. Abeille de Perrix. Bathyscia Bucheti. n. sp. — Mafi latet. Feininae long. 2.tj tnill. — lîufo-testaceus ; ocatus, nitidus, postice attenualus et prolonijatus, Wilde convexus, antennis elongatis, ultinias coxas siiperantibus, .'^tiia suturali profunda, pedibus longis, ehjtris minute denseqne inDictalaiis, praeciptie ad apicem, longe pilosis, his pilis depressis. Un exem|il. ç, découvert à rs'ice (Alp.-Marit.). dans le canal de la Vésubie. (Coll. Buchet.) Espèce des plus tranchées, différant de Grourellei Ab., la seule dont la rapproche sa strie suturale jiarmi celles de la même région, par ses élytres brillants, ponctués, non striolés en travers, gibbeux, prolongés a l'apex, ses longues antennes et sa villosité dense et forle. A quelque m Séance du 11 octobre 190o. 209 affinité siiperficiollo avec lucidula, de la grotte des Demoiselles (Hé- rault), où j'ai capturé un couple de ce dernier, mais qui possède des antennes relativement courtes, une forte ponctuation, etc., et habite une station très éloignée. Dédiée à M. Bûche t, son heureux inventeur. Remarques et synonymies. — Je saisis cette occasion de don- ner, après mûres réflexions et d'accord avec M. Dodern, les syno- nymies suivantes de Coléoptères cavernicoles : Treclius {Anophtalmus) Pueli Chob. = Xulcanm Ab. — — Fagniezl C.\\ùh. := Aubertl Gren. var. ^larj- diilenac Ab. natlnjscia oriformis Brûler., esp. dist. de zopliosind Scy. — Pueli Chob. = Chardoni Ab. — P(njolicei (inédit) = Linderi Ab. — nemausicd Chob. = Linderi Ab. Le nom de nemausica aurait dû , du reste, être corrigé en nemmi- sensis, seul terme dont se servaient les Romains pour désigner les Nf- mois. — Je me permettrai de répéter ce que j'ai dit dans ces mêmes Annales : les noms génériques ne devraient jamais être rectifiés pour un motif à fo^'tiori. puisqu'on admet ces noms même quand ils sont formés d'un anagramme [Meira, Vulda, Nitpus, etc.) où même sans signification aucune [Faronus, Tyclius. etc.); à plus forte raison, chacun est libre de les composer comme il veut. Il n'en est pas de même des noms spécifiques qui doivent être dérivés correctement du latin ou du grec. Un des plus curieux que j'aie vus est celui de vau- clusianus appliqué à une Meira. La locahté visée dans ce nom s'appe- lait en latin Vidlis Clama et, comme il est impossible de tirer de ces deux mots un adjectif unique, il me semble qu'il est nécessaire de le refondre en entier et de dire Vallis-Clausae. Descriptions d'espèces nouvelles d'Élatérides [Col.] par H. DU BuYssox. Cardiophorus impexus, nov. sp. — c?- Court, assez brillant: pubescence rousse, peu serrée sur le pronotum, assez longue et fine, double, formant sur chaque intervalle des élytres une hgne simple de 210 BuUetin dr la Société entomologique de France. poils beaucoup plus longs, plus gros et redressés, tranchant nettement sur une pubescencc bien plus fine. — D'un noir brun, les élytres d'un brun moins foncé avec la base brièvement teintée de roux ferrugineux, le calus humerai et les épipleures de même couleur; bord antérieur du front diffusément rougeàtre ainsi que les angles postérieurs du pronotum; pattes et antennes entièrement ferrugineuses. Varie en passant au châtain rougeàtre. Front légèrement convexe, marqué sur le vertev d'une large fossette à bords non limités, couvert d'une ponc- tuation double, formée de points excessivement (1ns et serrés à peine perceptibles à la loupe et d'un semis de points bien plus gros et très espacés; bord antérieur du front arqué, sinué de cliaque côté. Prono- tum assez convexe, aussi large que long, faiblement arqué sur les cô- tés, rétréci un peu plus au devant des angles postérieurs qu'en avant, ceux-ci dirigés en arriére dès leur base; couvert d'une ponctuation double, composée de points denses, excessivement fins, parsemés do points bien |)lus gros et très espacés. Élytres assez courts et larges, subparallèles sur le premier tiers; stries modérément creusées, mar- quées de points rapprochés de médiocre grosseur; inter\ ailes plans, couverts d'un pointillé excessivement fin et leur milieu avec une hgne simple de points bien plus gros donnant naissance à des poils rous- sàtres, bien plus gros que la pul)escence du fond, a demi dressés. Écusson à ponctuation double, court, portant de chaifue côté vers la base un étranglement étroit. Ses côtés peu ou pas arqués. Antennes dépassant les angles post('rieurs du pronotum de la longueiu* d'un ar- ticle, le 2'" deux lois plus long que large, le 3^ plus long que le 2^ de la moitié de la longueur de celui-ci; le 4'' nettement plus long. On- gles simples très déliés. — Long. : o,5 ; larg. : 2 mill. ç. De forme plus convexe, plus obtuse. Antennes plus courtes, n'atteignant pas le sommet des angles postérieurs du pronotum. Environs de Biskra, d* (Vauloger de Beaupré, ma collection). — Biskra, Q (Théry, coll. Pic). Cardiophorus sbeitlensis. nov. sp. — 9. Épais, parallèle, suh- cylindrique, peu brillant. Pubescence simple d'un gris roussàtre, un peu plus courte et oblique sur les cinq ou six premiers intervalles des élytres. D'un noir brun avec une tache tlave ferrugineuse aux épaules, s'étendant longitudinalement en arrière sur le milieu de l'élytre et très diffuse au delà du premier tiers; épipleures de la couleur foncière des élytres. Antennes et pattes ferrugineuses, les fémurs rembrunis. Front convexe, sans impression, son bord antérieur arrondi, couvert d'une ponctuation double formée d'un semis très dense de points très fins Séance du H octobre 190-",. 211 cuLiverl d'un autre semis de points plus gros el espacés. Antennes n'ai teignant pas le sommet des angles postérieurs du pronotum, 3" et 4" articles égaux, le î"" plus long que large. Pronotum assez convexe, peu arqué sur les côtés, assez épais surtout en avant ; angles posté- rieurs très courts, dirigés en arrière ; sillons basilaires latéraux exces- sivement courts; marqué à la base d'un sillon longitudinal s'étendant presque sur le tiers de sa longueur, couvert d'une ponctuation dou- ble analogue à celle de la tète. Élytres subparallèles sur les deux pre- miers tiers, ensuite assez obtusément atténués en arrière; stries forte- ment creusées et ponctuées; intervalles convexes, densément et fortement pointillés. Écusson normal, ponctué comme le pronotum. Ongles simples. — Long. : 6 mill.; larg. : 2,7 mill. Très voisin de Card. Eleonorae Gêné, mais très distinct par la ponc- tuation de la tète et du pronotum dont les gros points sont toujours de grosseur moitié moindre et par celle aussi des stries des élytres égale- ment moitié moindre. Tunisie : Sbeitla (Vauloger de Beaupré, ma collection). Athous Olcesei, nov. sp. — 9. En entier d'un roux ferrugineux peu brillant. Identique pour la forme, la pubescence et la coloration à l'A. puncticollis Kiesw. avec lequel il est des plus faciles à confon- dre. Très distinct par ses antennes plus robustes, dépassant le som- met des angles postérieurs du pronotum de 1/2 article; le 3'' article subégal au 4'' et à peu près de même forme et de même largeur que lui au sommet, tandis qu'il est plus court et beaucoup plus étroit chez l'A. puncticollis Kiesw. Front peu distinctement tronqué, non aminci et non abaissé en son milieu qui est plutôt en ligne faiblement ar- quée. Pronotum couvert d'une ponctuation semblable mais moins dense, légèrement luisant ; sillon longitudinal médian plus accentué. Stries des élytres au moins aussi fortes, marquées de points plus gros. Tarses plus robustes avec le 4^ article plus petit, emboîté dans la sole notablement plus grande du 3^ article et celui-ci un peu plus court que chez l'A. puncticollis Kiesy^. — Long. : 9,7 mill.; larg. : 2. G mill. Tanger (Olcèse). Donné par M. E. Poney, ma colleclion. 212 Bulletin de la Société entnmologique de France. Descriptions de Lépidoptères nouveaux du Maroc par Ch. Blachier (') Chrysophanus Phoebus, nov. sp. - c', 22-24 mill. - Voisine de Thersamon Es p. Ailes d'un rouge cuivré brillant, avec une mince bordure noire formant un petit triangle a l'angle apical des supérieu- res et crénelée intérieurement sur les inférieures. Ailes supérieures ornées de nombreux points noirs très nettement marqués, savoir • 2 dans la cellule; puis o à 7 autres assez gros formant une rangée ul- tra-mediane très irrégulière; enlin, précédant la bordure noire une seconde rangée régulière de 6 points. Les ailes inférieures assez lar- gement ombrées de noir le long du bord abdominal, sont marquées de pomts noirs comme les supérieures, savoir: à l'extrémité de la cel- lule, 2 petus points, parfois coniluents; puis, au delà du milieu de 1 aile, une première série de o à 6 points, très irrégulièrement placés suivie de très près d'une autre série, celle-là régulière et parallèle aii bord marginal; l'espace qui sépare ces deux lignes de points est glacé d'un violet plus ou moins vif; enfin, une bande d'un rouoe cuivré brillant s'étend de la dernière ligne de points jusqu'à la bordure noire crénelée. Frange des supérieures grise, celle des inférieures blanche et entrecoupée de noir. Dessous des premières ailes marqué de très gros points noirs, cer- cles de blanc, disposés comme ceux du dessus et se détachant sur un fond jaune fauve. Dessous des secondes ailes gris jaunâtre nvec les points noirs petits, cerclés de gris clair et une rangée antéterminale de taches fauves entre deux points. Une petite ligne blanche précède la frange aux quatre ailes. Abdomen noir en dessus: le dernier anneau marqué d'une tache fauve. Par la forme arrondie de ses ailes et par la disposition des points le d de ce Chrysophanus rappelle un peu, en dessus, la 9 de Therm- mon Esp., de Solsk>jiEv&ch., i[\isabinm H.-S., groupe auquel il ap- partient. Les ailes inférieures n'ont pas d'appendice caudal: l'ano-le anal et l'extrémité de la 2^ nervure sont légèrement prolongés. ° Description faite d'après 4 mâles, en parfait état, capturés dans l'Atlas marocain, en juillet. (1) Les espèces décrites ici seront figurées plus tard dans les Annale, sur une planche destinée à accompagner des Notes sur divers Lépidoptères inté- ressants du Maroc. Séance du 11 octobre IOO.j. 213 Coenonympha Vaucheri, nov. sp. - 26-31 mill. - Ailes jaune fauve, assez largement bordées de brun noir. Les supérieures avec un grand .eil apicalnoir, un peu ovale et sans pupille. Les inférieures avec une séri^'antéiuarginale de 4 gros points noirs également non pupilles; la bordure noire est divisée par un tilet jaune, de l'angle anal jusqu'au milieu du bord marginal; par transparence des dessins du dessous, toute la partie basale paraît plus foncée, avec une éclaircie dans la cellule. Les nervures sont écrites en noir, souvent très nettement, aux quatre ailes. Frange jaunâtre, quelquefois grise aux supérieures. En dessous, les ailes supérieures sont jaune fauve dans leur moitié basale et jaunâtres dans le reste, avec une bordure brune divisée par une ligne argentée brillante ; le gros œil apical noir, bien limite, est très nettement bipupiilé de blanc pur. Les inférieures, dont le dessin est caractéristique, ont toute la moitié basale d'un brun noir avec une grande tache blanche, teintée de jaune et en forme d'ovale ou de losange, qui occupe toute la cellule ; vient ensuite une large bande transversale blanc jaunâtre, nettement limitée du C(Mé de la base; le reste de l'aile jusqu'à la frange est brun noirâtre; sur ce fond se dé- tachent les nervures, en clair, et une série de 6 ocelles pupilles, noirs, cerclés de jaune, ainsi qu'une ligne antémarginale brillante. Cette description, faite d'après 8 (5 et 3 ç, se rapporte aux deux sexes; la 9 a les ailes un peu plus larges que celles du d- Ce remarquable Cœnomjmpha varie un peu pour la grosseur de l'œil apical et la nuance fauve plus ou moins vive. Je désigne, sous le nom d'ab. geminipuncta, nov., une aberration curieuse, que je décris d'après un c5 : en dessus, l'œil apical aveugle est remplacé par deux points et les quatre gros points des inférieures par trois petits; le dessous est conforme au type. Par son aspect général, ce ùmonumpha me semble pouvoir se placer près de FettigU Obth. et Dorus Es p. C'est à M. Henri Vaucher (de Tanger) que j'ai le plaisir de dédier cette belle espèce; il l'a capturée dans l'Atlas marocain, où elle vole en juillet. Zygaena aurata, nov. sp. - 24-26 mill. - Voisine de favonia Frr., à laquelle je la comparerai; un peu inférieure par la taille, elle lui ressemble par la disposition des lignes et des points rouges^ par la coupe d'ailes et par l'anneau rouge qui occupe deux segments de l'ab- domen, mais elle en diffère par la couleur du fond des ailes supé- rieures qui est d'un jaune doré brillant. Cette même couleur se re- :214 Bulletin do la Société entomologique de France. trouve dans les parties suivantes : la cùte. les franges, le collier, les épauleltes. le thorax et rcxtrémité de l'abdomen. Il n'y a donc de noir en dessus que les antennes, un très mince lilet précédant la frange et les trois premiers segments de raixlomen. Le rouge n'est pas carminé, mais se rapproche du rouge Saturne; les ailes inférieures ne sont nul- lement hyahnes, mais absolument opaques. Le dessous est aussi carac- térisé par la présence de ce même jaune doré; les palpes, la côte, les franges, les villosités de la poitrine, les pattes et tout le dessous de l'abdomen sont de cette couleur. Cette description concerne les deux sexes; elle est faite d'après 7 o et 2 9, provenant do l'Atlas marocain et capturés, eu juillet, à une grande altitude. Quoique cette Zygène soit très voisine de fuvonia, qui est si variable, elle m'en parait spécifiquement distincte. En effet, outre son faciès jaune doré si caractéristique en dessus et en dessous, dans les deux sexes, je constate les différences suivantes dans la disposition des dessins rouges des aiies supérieures : chez au- rata les deux points ronds placés dans la cellule sont plus rapprochés l'un de l'autre qu'ils ne le sont chez favonia: il en résulte que celui qui est au bout de la cellule surmonte presque l'extrémité de la ligne longitudinale rouge qui traverse le milieu de l'aile, ce qui n'est pas le cas chez fnronia. En outre, la plupart des exemplaires d\turata n'ont pas le petit trait rouge basai le Img du bord interne. Calophasia adamantina, uov. sp. — 26 mill. — Ailes supé- rieures arrondies et élargies au bord terminal comme chez liinula Hufn., d'un gris blanchâtre légèrement nuancé de rose dans les parties claires, avec l'espace médian traversé par deux lignes noires, bordées de brun en dehors; ces deux lignes très éloignées l'une de l'autre à la côte, se rapprochent vers le miheu de l'aile, d'où elles descendent à peu près parallèlement jusqu'à la nervure sous-médiane; arrivées là, elles se touchent, pour se séparer de nouveau, en formant une sorte d'X, comme chez lunula. Dans l'espace brun qui sépare ces deux lignes, on distingue les taches ordinaires, orbiculaire et réniforme, brunes, cerclées de blanc et séparées par une tache également blanc pur. Les espaces basilairc et terminal sont gris mêlé de blanc rosé. L'ne bande gris brun, fondue sur ses bords, descend obliquement de l'angle apical, en laissant à la côte un espace subtriangulaire Ijlanc, un peu comme chez casta Bkh. Frange longue, précédée d'une ligne brune et très nettement et très réguhèrement entrecoupée de brun. Séance du II octobre lOOo. Mo Ailes iiiiérieures noirâtres avec la base plus claire. Tliorax velu, gris, mêlé de blanc. Abdomen avec une crête prononcée sur le 2" segment. — Femelle semblable. D'après i exempt. J î- capturés près de Rabat (Maroc occidental). C'est à M. Alfred Vaucher (de Genève) que je dois la connais- sance de ces espèces marocaines; je lui en témoigne ici tonte ma reconnaissance. Description d'une nouvelle espèce de Lépidoptères de rindo-Chine par A. Janet. Stichophthalma Mathilda. sp. nov. — Alix unticis a basi us- qiie ad lineam a média costa ad angulum internum brimneis, deinde alhidis praeter apicem margine nique externum griseo-nigrescentes cum maculis hasiaiis solitis nigris, e quibus proxima apici plus luiansvc in colore griseo-nigrescenti mergitnr. Posticis a basi fere ad maculas has- laias nigras usque brunncis, dcin in (5 fhivido-oclrraceis, in 9 auteni albido-griseis. Comme chez les diverses espèces de Stichophtltalina, le bord ex- terne des quatre ailes porte un dessin noir formé par la répétition, dans cliaque espace inlernervural, d'un élément ayant la forme d'un fer de hallebarde dont le croissant concave serait tourné vers l'exté- rieur et la partie lancéolée vers la base de l'aile. Ces « fers de halle- barde » sont plus développés aux ailes postérieures qu'aux antérieures : ils sont au nombre de 6 à chaque aile, le plus voisin de l'angle abdo- minal étant phis ou moins incomplet. Stichoplitlialma Mathilda çS se distingue nettement des autres es- pèces du genre par sa coloration qui est d'un brun assez foncé s'éten- dant, aux ailes antérieures, depuis la base jusqu'à une hgnc allant du miheu du bord costal à l'angle interne, et, aux postérieures, de la base de l'aile jusqu'à proximité immédiate des dessins noirs. Au delà de cette zone foncée, les ailes antérieures sont d'un jjlanc assez pur jus- qu'à l'apex, qui est d'un noir grisâtre ainsi que le bord externe. Le « fer de hallebarde » le plus voisin de l'apex est quelquefois plus ou moins fondu dans ce noir-grisâtre. Aux postérieures, la zone sur la- quelle se détachent les dessins noirs est d'une teinte ocreuse jaune, souvent avec un liséré noir à l'extrême bord de l'aile. Dessous con- forme à celui des autres espèces du genre. — Envergure : 100 à 120 mill. 21G BnUctin de la Société rntomologique de France. ç. De la taille du (5 : s'en distingue principalement en ce que la zone claire sur laquelle se détachent les dessins noirs des ailes postérieures est d'un blanc grisâtre au lieu du jaune ocreux du 6. De plus, la teinte générale du fond brun est plus sombre et les dessins noirs plus larges mais moins bien formés. En dessous, les ocelles sont plus petits que chez le d «?t un certain nombre s'elTacont plus ou moins complètement. Habitat : Laos (région de Lakhon) et montagnes au S. 0. du Ton- kin, notamment environs de Dien-Bien-Phu. Cette description est faite sur une série comprenant 30 d et o ?. Quelques Tingides nouveaux ou peu connus [Hém.] par G.-W. IvlRKALDY. Tous les exemplaires cités se trouvent dans ma collection. Teleoneaua BiFAsciATA Champion. — Ce joli ])elit Tingide a été introduit à Uahu (îles Hawai) pour arrêter Taugmentatinn de la Lan- iann camara L. Elle s'acclimate avec succès ici et a déjà aidé mer- veilleusement à la destruction de ce Iléau. La description originale est faite sur des exemplaires du Guatemala et de Panama; M.M. les prof. Koebele et R.-(^h. Perkins Tout introduite du Mexique. Americia albomarginata Champion. — Ha h. : Pen'i. Callangua (un seul exempl.). Americia Annae, nov. sp. — Voisine de l'.l. albomarginata mais plus grande, plus enfoncée et colorée dilïéremment. Noire; capuchon pronotal, moiti('' postérieure do la carène médiane, bord latéral des tegmina (près de la base), une grande taclie quadrangulaire prés du sommet de l'aire costale — testacés. Troisième article des antennes ayant plus de 4 fois la longueur du quatrième (chez albomarginata il n'est que 8 fois plus long); carène médiane du pronotum plus élevée postérieurement. — Long. : 7 mil]. Hab. : Peru, Marcapata (un seul exempl.). Acanthocheila Kahavalu, nov. sp. — Voisine de r.4. armiçiera Stâl, mais en ditl'ère parle bord costal qui est légèrement arrondi près de la base (chez Vannigera il est proéminent). II n'y a que 4-6 (généralement o) épines pronotales. Noire; les deux tiers apicaux des Scdnce du 11 octobre lOO-J. 217 iL'gmina incolores (ainsi que les inlerstries do la base de Taire costale], veines de cette partie jaunâtres ou noirâtres. — Long. : 4-o mill. ■ Hab. : Fera, Gallanga et Jlarcapata (7 exempl.). Les yeux sont noirs dans la plupart des individus, mais ils sont rouges chez 2 exemplaires. Nota. — La description de l'A. abductit J.-B.-W. Wliick, prove- nant du Brésil, est trop succincte pour identilier l'espèce, et le tijpe est perdu. G lia m pion dit qu'elle est voisine de l'A. annujpyd, de sorte (ju'il est pr(>bal)le qu'elle possède la forme tegminale de l'es- pèce de Stâl. MoxAxriiiA MoxoTROPmiA Stal, "\ar. Hab. : Peri'i. Marcapata (3 exempl.). ■laniiala, nov. gen. Genre voisin du g. Eanjphursd Stal.. mais distinct par les carac- tères ci-dessous : Premier article des antennes s'étendant en avant aussi loin que les épines longues, porrectes, de la tète et au moins 4ou o fois aussi long que le 2'- article; 3'' filiforme, environ 3 fois aussi long que le 1"' et le 2*^ ensemble. Les côtés du pronotum avec un seul rang de plus grandes mailles; les carènes latérales plus étroites; l'angle postérieur aigu. De protil, le capuchon est plus élevé en avant et plus aigu. Tegmina moins brusquement élargis en avant et plus graduellement arrondis ; en arrière un peu tronqués obliquement (un peu arrondis) ; l'angle extérolatéral postérieur légèrement xingulaire. Corium composé d'environ 7 aires, les mailles de celles-ci beaucoup plus uniformes que dans le g. Eunjphavsa. La membrane nettement délimitée, s'éten- dant de l'angle postérieur du scutellum jusqu'à- l'angle postérolatéral (extérieurement) des tegmina. Tibias antérieurs au moins aussi longs que les fémurs. H. Leinahoni. nov. sp. — Couleur cendrée ou testacé pfde; 1'^'' et 2'' segment des antennes, fémurs, etc., plus ou moins brunâtres. Tegmina incolores, excepté quelques lignes courbées, entre-croisées brunes (ainsi que les côtés latéraux), de sorte que chaque tegmen présente environ 12 aires (de variable grandeur) incolores et serties de brun. — Long. : 6 mill. Hab. : Perû, Marcapata; Bolivie, Mapiri (3 exemplaires). 21H Bulletin de la Société entomologique de France. Bulletin bibliographique. Cartero.n (A.) : Causeries sur l'Histoire naturelle; Paris, 18(!8. 186 p. — Offert par JI. L. Bedel. Daniel (K. und .1.) : Miincliener Koleopterologisclie Zeitschrift. I. Il (1-2); Miinclien, 1902-1904. — Acquis pour la Bibliothèque. Fleutiaux (Ed.) : Les Insectes; [Bull. Jardin Colon.) 1904- Oo, 16 p.* GoELDi (D"" E.-A.) : Os Mosquitos no Para; [Mem. mus. Coeldi) 1905, lo4 p., lig. et pi. col.* Jaxet (Ch.) : Description du matériel d'une petite installation scien- tilupie. 1903. 37 p.. tlg. et pi. n.* 1d : Observations sur les Fourmis, 1904, 68 p., tig. et pi. n.- Il) : Anatomie de la tète du Lnsius niyer, 190o, 40 p., lig. et i)l. n.* Jaxson (O.-E.) : Descriptions of new Coleoptera of the Family Cetonii- dae from Britisli New Guinea; [Ann. and Magaz. nat. Hi&t.) 190o, 18 p.* Le Comte (G.) : Talileaux de détermination des Céti»nides de France; [IMl. Sor. et. Se. nat. de yhnes) 1904, 12 p.* Reed (E. C.) : Una obra importante sobre la Patagonia; {Rev. Cliil. Hist. nat,) 190o, o p.* RoYER (M.) : Siu- riiabitat des Sjiatltocera-, {liall. Soc. eut. Fr.) 190o, 3 |).* Académie des Sciences [C.-B. lielnl. des séances), 190o, I, 26; II, 1-3. — H. CouTUiRE : Sur les épipodites des Crustac(''S Eucyphotes. — Sur quelques points de la morphologie des Schizopodes. — Sur les af- linilés multiples des Hoplophoridae. Academy of natural Sciences of Philadeliihin {Proceed. , LVII, 1, 1905. — J.-A.-G. Rehn and jVIorgan Herabd : A contribution to Ihe knowledge of the Orthoptera of South and Central Florida, (pi.). — E.-F. Phillips : Structure and Development of Ibe Compound Eye of tbe Honey Bee, (pi.). — T. -H. MoNTfiOMERy : Spermatoge- nesis of Sijrbula and Lycosa, with gênerai considérations upon chromosome réduction and the hétérochromosomes, (pL). A(jricult. C.az. of N. S. Wales, XVI, 6-8, 1905. - W.-W. Frog- c.ATT : White Ants (Termitidae), with suggestions for dealing with them in Hduses and Orcbards, (pi.). — W.-W. Froggatï : Stick or Leaf Insccls, (1 pi. et tig.). Séance du 11 octobre 1903. 219 American eutooiological Societii [Transactionft]., XXXI, 2-3, IDOo. — H.-C. Fall : Revision of the Ptinidae of horeal America, (pi.)- Annals and Magazine of natural Histonj [The], août-septembre 1903. — Ch. SwLNHOE : Notes on Eastern and Australian Heterocera, witli descriptions of ono new geniis anrl thirteen new species. — P. Cameron : On somc new gênera and species of parasitic Hy- menoptera frora Bornéo. — G. Ricardo : Notes on the Tabani from tlie palaearctic région in the Britisli Muséum Collection. — W.-L. Distant : Rhynchotal notes. — T.-JJ.-A. Co(;kerell : Descriptions and Records of Bées. — G. Lewis : On new species of Histeridae and notices of others, (pi.). Arkiv for Zoologi, II. 3, 190o. — H.-J. Haxsen and W. Sorensen : The Tartarides, a tribe of the order Pedipalpi, (pi.). Berliner entomolnijische Zeitschrift, 190o, 3-4. — A. Huwe : Neiies von Parnassius delphinas albulus Honrath. — J.-.T. Kirffer : Neue Eucharinae und Chalcidinae, (lig.). — H. Kolbe : Ueber einige in- téressante Laniellicornier und Tenebrioniden Afrikas. — J. Mo- ser : Neue Valgiden-x\rten. — Syuonymische Bemerkungen. — 0. ScnuLTZ : Ueber einige Aberrationen aus dem Genus Prtr»rts.s-porté à la remise du manuscrit, être insérée dans le procès-verbal de cette séance. Bull. Soc. ent. Fr.. 1905. N» 16. âââ Bulleliii de la Société cntoinoloijiqtw de France. Sciences de Lyou, on il fui plusieurs années préparateur de physi(|ue. A ce point de vue, il a joué un très grand rôle dans l'installation de la galerie d'Entomologie appliquée, dans les mêmes détails de l'organisa- tion du Laboratoire et surtout dans le remplacement des néfastes pail- lettes cryptographiques d'autrefois par de fines et jolies étiquettes par- faitement claires. Je tenais à rendre hommage à ce l)on collaborateur, dans cette Société entomologique qu'il aimait beaucoup, mais où il ne venait guère, depuis qu'il avait fixé sa demeure àMontgeron. Il emporte avec lui les sympathies de tout le personnel du Laboratoire, et, je puis bien ajouter, une part de mes affections. Exonération. — M. If. de Touzalain s'est fait inscrire comme membre à vie. Voyage. — M. Ch. Alluaud fait part à la Société de Sun prochain départ pour l'Afrique tropicale. La nouvelle mission qui lui est confiée par le Ministre de l'Instruc tion publique et par le Muséum de Paris a pour but l'exploration du Soudan égyptien et plus |iarticulièrement la région du haut Xil-Bleu (Sennàr, Fazogl, etc.). Notre collègue s'embarquera à Marseille le 10 novembre prochain. Changements d'adresse. — M. P. Béraud, St-Mary's collège, Canterbury, Kent (Angleterre). — M. le D'' Joannès Clerc, 1, rue Thimonnier, Lyon (Rhône). — M. L. Dupont, 14, rue Lépouzé, Évreux (Eure). — M. F. Moutier, licencié es sciences, interne des Hôpitaux de Paris, 6, rue Leclerc, Paris, 14^. — M. R. Peschet, 7, rue du Général-Brunet, Paris, 19^ — M. G. Sérullaz, 8, place Bellecour, Lyon (Rhône). — M. A, Théry, 29, rue Hoche, Mustapha (Alger). Admission. — M. Pierre Boissaye, ingénieur agronome I.N.A., 17, allée des Bocages, Le Vésinet (Seine-et-Oise). Coléoptères. Présentation. — M. l'abbé L. Vouaux, agrégé de l'Université, professeur au collège de la Malgrange, présenté par M. E. Simon. — (Commissaires-rapporteurs : MM. P h. Grouvelle et J. Magnin. Don d'ouvrage. — M. Bouvier oll're à la Société un exemplaire de son travail inlitub' » Sur la nidilication d'une colonie d'Abeilles à l'air libre >k Ce travail est consacré à l'essaim qui s'était établi sur Séance du 2-1 orlohre lim. 223 un Sophom, au Jardin des Plantes, et dont l'auteur a plusieurs fois entretenu la Société: il donne l'histoire complète de l'essaim, en décrit la nidification et contient d'assez nombreuses figures relatives à cette dernière. Parmi ces ligures, M. Bouvier signale un beau des- sin de Millût qui représente le nid reconstitué, et deux photogra- phies du nid en place qui lurent prises par la maison Hachette. Le travail est extrait du Bulletin de In Société philoniathique de Paria, série 9, t. VII [1905]. Grâce à l'aimable obligeance de M. l'abbé J. de Joannis, M. Bou- vier a su que Curtis avait figuré une nidification analogue dans le volume de la British Entomology consacré aux Hyménoptères (pi. 769), t't il croit utile de relever le court passage que Curtis a consacré à ce nid. « Je me considère comme heureux, dit Curtis, de pouvoir introduire dans ma planche le nid d'Abeilles domestiques, qui fut dé- couvert par lord Malmesbury, dans ses plantations, près de la rivière Avon, à peu de distance de Sopley. J'ai eu le plaisir de le voir avant qu'on l'enlevât, en octobre 1838 ; il était attaché à la branche d'un ar- bre et, comme le représente la planche, se dirigeait vers le bas, à en- viron deux pieds du sol ; un grand nombre d'Abeilles étaient mortes, la tête enfoncée dans les cellules. Dans cette contrée, on trouve ra- rement des gâteaux à l'intérieur des troncs creux, mais une nidifi- cation édifiée en plein air est, je pense, sans aucune parallèle dans l'histoire des Abeilles. » 11 est bon d'observer que beaucoup d'Abeilles du Jardin des Plan- tes, périrent, comme celles de Curtis, la tète enfoncée dans les cel- lules; en outre, autant qu'on en peut juger d'après la planche donnée par l'auteur anglais, l'essaim se protégea de la môme manière dans les deux cas, c'est-à-dire en épaississant beaucoup les gâteaux près de leurs bords. Rapport de la Commission spéciale pour la présentation des Membres honoraires. — Conformément à l'art. 14 du Règlement, M. P. Marchai, au nom de la Commission spéciale élue pendant la dernière séance, donne lecture du rapport suivant : Messieurs, Notre Société a perdu, l'année dernière, trois de ses membres hono- raires, MM. Brauer, Packard et de Saussure. Une triple vacance s'étant ainsi produite, vous avez chargé une commission d'examiner les titres des savants qui lui paraîtraient le mieux désignés pour être recommandés à vos suffrages. Les membres de cette commission se sont réunis sous la présidence m Bulletin de la Société entomologiqae de France. de M. A. Lô veillé, notre honoré Président, et ont décidé de pré- senter, pour occuper les places vacantes de membres honoraires, MM. Berlese, Howard et Standfuss, classés par ordre alphabé- tique. 1° M. Berlese (Antonio) , actuellement directeur de la Station en- tomologique de Florence, où il succède à Targioni-Tozzetti, a été pendant longtemps |)rofesseur de Zoologie générale à l'École supérieure d'Agriculture de Portici. Son œuvre scientifique s'impose à la fois par son étendue et par la haute portée des études qu'elle comporte. Fondateur de la Rivista ai Vniologin végétale qui a paru depuis 1892 jus(ju'à 1902 et qui est aujourd'hui remplacée par le recueil périodique liedia, publié également sous sa direction, il est un des savants qui ont le plus travaillé pour faire bénéficier l'Agriculture des progrès de l'Entomologie, tout en menant de front avec une activité surpre- nante les travaux de science pure aussi bien dans le domaine de la Systématique que dans celui de la Biologie. Pour justifier cette appré- ciation, il suffit d'ailleurs de citer quelques-uns de ses principaux travaux : son grand mémoire, Acari, Myriopoda et Scorpiones huciis- que in Italia reperta, comprenant 92 fascicules et 900 planches entiè- rement dessinées et gravées par l'auteur, (euvre hautement appréciée, de tous les arachnologistes ; puis ses importantes études sur les Coc- cides et en particulier sur les Cochenilles des Orangers publiées dans la Rivista di Patologia; ses recherches maintenant classiques sur les phénomènes internes de la métamorphose chez les Insectes, ses mé- moires sur les Acariens des plantes et enfin son traité sur les Insectes nuisibles aux arbres fruitiers et à la vigne. 2" M. Howard (Leland-0.), directeur de la Division d'Entomo- logie au Département de l'Agriculture des États-Unis, est à la tèle d'un service entomologique qui est de beaucoup le plus important du monde entier. Nul mieux que lui ne pouvait remplir la place laissée vacante par son illustre prédécesseur Ri le y et il est le digne conti- nuateur de l'œuvre accomplie par ce dernier. Les mémoires multiples (|u'il a publiés présentent à la fois un grand intérêt scientifique et pratique et constituent à eux seuls une véritable bibliothèque dans la- (juelle tous ceux qui s'occupent d'Entomologie appliquée à l'Agricul- ture ou à la Médecine peuvent trouver les enseignements les plus précieux. Ses travaux de systématique sur les Chalcidiens et sur les Moustiques; ses mémoires sur les Hyménoptères parasites et sur leur utilisation dans la lutte contre les ennemis des récoltes: ses recher- ches sur le rôle des insectes et en particuher des Mouches dans la Séance du îo octobre 1903. 225 transmission des maladies infectieuses, enfin toutes ses monographies sur les insectes nuisibles aux cultures ou aux animaux domestiques, le classent au premier rang des entomologistes américains. 3° M. le D'" M. Standtuss, professeur au Polytechnicum de Zu- rich, membre honoraire do la Société entomologique Belge, est bien connu des lépidoptérisles par son manuel : « Les Macrolépidoptères de la Faune paléarctique », livre précieux au point de vue technique comme au point de vue théorique. Tous ceux qui s'intéressent à l'en- tomologie liiologiquo apprécient les savantes et patientes recherches de M. Standfuss sur la production des variétés par l'intluence du froid, de la chaleur et de l'humidité; elles ont en etfet un intérêt de premier ordre au point de vue de la biologie générale et constituent une démonstration expérimentale des causes qui ont pu produire le dimorphismc saisonnier et les formes géographiijues d'un grand nombre de Papillons. Augmentation du nombre des Membres honoraires et nomi- nation d'une Commission spéciale. — Sur la proposition de son Conseil, la Société décide de porter à quinze le nombre de ses mem- bres honoraires ; elle nomme ensuite une Commission spéciale de cinq membres, chargée de présenter, dans la séance du 8 novembre pro- chain, une liste de candidats aux trois places nouvellement créées. Sont désignés pour faire partie de cette commission : MM. E.-L. Bou- vier, A. Grouvelle, J. de Joannis, A. Lévcillé, E. Simon. Le vote aura lieu à la deuxième séance de décembre. Changement de date du Congrès et du Banquet. — Sur la pro- position de M. le Président, la Société décide que le Congrès annuel aura lieu désormais à la seconde séance d'avril. Le banquet aura heu le samedi qui suivra celle séance. Communications Notes biologiqnes sur Siettitia balsetensis [Col.] par E. Abeille de Perrin. La Société a bien voulu s'intéresser à ce qui concerne l'insecte sus- nommé que j'ai eu le plaisir de lui présenter par un signalement cons- ciencieux et que mon ami May et a rendu plus vivant par une fidèle 226 BuUetin de la Société entomologiqiœ de France. image. Cet insecte, le premier nageur aveugle qui soit connu dans un groupe où l'organe de la vision est des plus saillants, semblait tout d'abord avoir des mœurs telles que nous désesi)érions de tixer la date où il nous serait donné de le reprendre dans son milieu si en dehors de notre portée. D'aucuns pensaient même qu'il devait prove- nir d'un lieu d'origine tout aulre que celui que je lui assignais. Il s'est même trouvé quelques collègues qui le considéraient comme devant api»artenir à une forme mythologique à ranger parmi les animaux fabuleux. En voici pourtant un couple irréprochable comme intégrité et comme préparation. C'est toujours à M. Sietti que nous le devons. Il a ac- compagné son envoi de détails biologiques si circonstanciés que l'his- toire de la curieuse bestiole a fait de ce coup un vrai pas de géant. Voici l'extrait de la lettre de notre collègue du Beausset qui justifie ce que j'annonce : Du 20 septembre. — « Je pensais bien vous surprendre agréablement, le i7 de ce mois, en vous signalant le résultat de ma première pèche dans mon puits au moyen d'un seau, pèche (jui m'a rapporté o Siettitia, dont 2 vivants. Le doute sur la validité de notre insecte qui aurait pu hanter l'esprit de certains sceptiques aurait été dissipé par ces seules captures; mais voici qui est encore plus probant : l'incursion proje- tée au fond du puits et que je vous annonçais a pleinement réussi et je suis arrivé à prendre à Twil 3 nouveaux sujets vivants, que/fli rus, oui, dis-je, vus nager contre les parois rocheuses, et délicatement cueillis à l'aide d'une pince. Lorsque ces recherches ne me donnèrent plus rien, je me décidai à pêcher au hasard avec le troubleau et par- vins à en prendre encore 4 sujets vivants, sans compter de nombreux cadavres. — Ces bestioles, conservé(.'S quelques heures vivantes dans un flacon plein d'eau pour être observées, se sont montrées excellentes nageuses; toutefois un exemplaire, gardé plus longtemps dans ce même flacon, a succombé après 15 heures. J'ai remarqué que lors(iu'elles viennent à la surface (sans doute pour faire provi- sion d'air), il leur arrive souvent de ne plus pou^oir redescendre dans la masse liquide; on les dirait comme enduites d'un corps gras qui les empêcherait de se mouiller; pourtant, après bien des cfîorts, elles finissent par s'immerger. — En examinant attentivement ces sujets frais et intacts, après les avoir préparés avec soin, j'ai pu me rendre compte que tous les tarses sont terminés par 2 ongles et non par un seul comme l'avait montré a vous, à M. Mayet et à nous tous, le type mort et très défectueux. De plus les élytres me Séance du 23 octobre WOo. 227 paraissent comme collés, car je n'ai pu les séparer qu'en exerçant sur eux une assez forte pression au moyen d'une petite spatule. — M. deBoissy a opéré à son tour une nouvelle descente dans mon puits et a réussi à s'emparer encore de o sujets de la curieuse bète, sans compter les cadavres. » Je suis certain que nos collègues seront frappés comme moi par ces cadavres abondants que l'on prend en compagnie de quelques sujets vivants; nous voyons aussi qu'un individu, conservé dans cette même eau, est mort lo heures après sa capture. Ces faits, absolument con- traires à ce que l'on observe chez les Hydropores el genres vi isins, in- diquent évidemment que les Sieltitia surprises dans le puits de M. Siet- ti y sont amenées de plus loin et n'y retrouvent plus le milieu qui leur est nécessaire: ce puits, je le répète, étant alimenté par une source hypogée dont on ignore l'origine exacte, nos premières suppositions, a savoir que notre insecte a son centre d'origine dans une masse li- quide éloignée, se trouvent pleinement jusliliées. Reste à découvrir cette nappe ou ce cours d'eau souterrain ; devant la réussite des recherches de nos amis, il ne faut plus désespérer de rien. Description d'un Cérambycide nouveau appartenant au genre Coremïa et tableau synoptique de ce genre [Col.] par E. GouNELLE. Coremia Bruchi , spec. nov. — Linearis, scabra , supra sub- tiUssime subtus densim argenteo sericca, plumbeo-nigra, antennis ferrugineo-piceis, scapo nigro, pedibus rufis tib'uirum femorumque pos- iicorum apice nigra excepta; caput antice in rostrum paulo produc- tum; antennae tenues, apiceni cersus haud incrassatae, <3 corpore fere duplo longiores, Ç elgtroruin apiceni cix superantes, scapo brevi, crasso, subtus incarvato, supra basi excavato, art. 3" sequenie duplo longiore, o" praecedente longiore: thorax elonyatus, antice angustior, lateraliter ante médium tumidus; scutellum parvum, apice rotundatum, dense ar- genteo-sericeum; elgtra latitudine triplo longiora,depressa, parallela, apice conjunctini ovata ; pedes antici brèves, postici valde elongati, femo- ribus posticis basi gracilibus apiccque abrupte et valde clavatis; tibiis posticis apice incurvatis et crista pilorum nigroruni ornatis; tarsi postici valde elongati, art. l'^ ceteris simul sumptis vix breviore, a) t. 3" minutissimo. — Long. :8,.j-10 mill. Lut. : 1,6-2 mill. 228 Bulletin de la Société entottiologique de France. République Argentine, prov. de Tucuman (G. Baor); prov. de Ca- lamarca (G. Bruch); nombreux exemplaires. 6'. Bruchi a la forme grêle de C. lurtipcs Oliv. et signât irollis Bu- quet. qui constituent le genre Corcmia proprement dit. et la tête un peu allongée en museau de la première de ces espèces; d'autre part elle se rapproche de C. ergtliromera dont Serville avait fait une section que Thomson a plus tard érigée en genre, parla couleur de ses pattes, par la longueur moins grande de ses fémurs postérieurs et surtout par la forte massue qui termine brusquement ces mêmes fémurs. C'est donc là une forme intermédiaire réunissant les caractères les plus impor- tants du genre principal et quelques-uns de ceux, de valeur assez dis- cutable d'ailleurs, sur lesquels Thomson s'était fondé pour établir son genre Thalusia. Ce dernier n'a plus, par conséquent, sa raison d'être et doit être placé en synonymie. Tableau des espèces. 1. Antennes grossissant très légèrement et progressivement a leur extrémité; fémurs postérieurs ayant la même lon- gueur que le corps et terminés par une massue fusi- forme; pattes de la même couleur que le corps; tarses longuement ciliés 2 . 1* Antennes non épaissies à leur sommet ; fémurs postérieurs de la longueur des élytres seulement et terminés brus- quement par une forte massue; couleur des pattes diffé- rente do celle du corps; tarses non ciliés 3. 2. Joues assez allongées; élytres échancrés au sommet, les angles de l'échancrure dentiformes kirlipes. 2* .Joues plus courtes; élytres subarrondis ou ovalaires à leur extrémité sigiiaticollis. 3. Corps linéaire; joues assez allongées; antennes des c5 deux fois plus longues que le corps ; scape et extrémité des tibias postérieurs de couleur noire Bruch i. 3* Corps plus robuste et plus court; antennes des c5 à peine plus longues que le corps; scape et extrémité des tibias de couleur rousse erythroment. Distrib ution géographique. — Guyanes, Amazonie, Brésil central, oriental et méridional, Uruguay, région Nord-Ouest de la Ré- publique Argentine. Séance du 15 octobre 1906. ^29 Nouveaux Coléoptères du Nord Africain (Première note) par P. DE Peyerimhoff. 1. Dytiscus punctulatus Fabr. $ exspectata, nov. var. — A part mmus latissimus L., et. parmi le s.-. Macrodijtes, D. pismms Lap. Casl., D. punchilatusV. oslla seule espèce européenne dont la femelle soit uniforme, et du type à élytres cannelés. Toutes les autres, comme on sait, sont poecilogynes sous deux types, le type à élytres cannelés, et le type à élytres lisses comme chez le mâle. Répandu et commun en Europe, D. punctulatus est d'ailleurs extrêmement rare en Barbarie, d'où l'onn'enconnaissait jusqu'ici qu'un seul exemplaireautrefois trouve parLetourneux au territoire des Ouchteta (Tunisie) (')• Je viens de rencontrer l'espèce, au printemps dernier, dans le massif des Mouzaia (arr' d'Alger) où elle fréquente entre 1.200 et 1.300"' les torrents a moi- tié taris. Au nombre des échantillons recueillis, se trouvait une fe- melle à élvtres lisses entièrement comparable aux formes analogues des autres espèces. En raison surtout de son caractère local, je crois utile de désigner cette variation sous un nom spécial et je propose de la nommer 9 exspectata. 2. Tychus depexus, nov. sp. - T. algerico Guilleb. similUmu!^, totus autem rufescens, oculis minoribus, capite et pronoto évidente)- Ion- gioribus, coleopteris brevioribus et abdomine selis erectis nunqmm hii- tis, — Signa maris ut in T. algerico, trochanteris autem dente prolon- gato et acutissijno. — Long. : 1,4 mill. Hab. terramfodiens, monticola. Extrêmement voisine de T. algericus G mWab., cette espèce s'en distingue néanmoins au premier coup d'oeil par la coloration entière- ment claire, et surtout l'absence, aux élytres et à l'abdomen, de ces longues soies relevées qui caractérisent plusieurs esiièces du genre. La tète, sensiblement plus longue que large, le prothorax à peine trans- verse, les élytres au contraire, plus courts et cependant moins amples, donnent en outre à l'insecte un faciès plus grêle. L'épine des irochan- lers intermédiaires C^) du d est beaucoup plus acérée. Enfin les yeux, (1) L. Bedel. Catalogue raisonné des Coléoptères de Tunisie, 1900, 65. (2) C'est par erreur (L'Abeille, vol. XXX [1904], p. no) que j'ai rangé T. Jacqueliai Boield. dans le groupe caractérisé par les Irochanters interiné- 230 Bulletin de la Société entomologiqne de France. bien moins développés, indiquent des liabitudes liypogées. La femelle, inconnue jusqu'ici, est sans doute niicrophtalme. Pic des Mouzaia (arr. d'Alger); cinq exemplaires (5 recueillis en divers iioinls situés entre 1.200 et 1.400'", dans la terre avoisinant les vieilles souches. 3. Catops rescissicollis, nov. sp. — Totus brunneo rufescens, de- plnniitux ,uliimo avtrnnarum articulo dilutiore. Caput etpronotumflavo, coleoptcra grisco-pabescpntia. Caput dense punctatum. Antennae per- firariles, in utroque sexu similes, caput cuni pronoto mperantes, arti- culo S" longiore quam latiorc. Pronolum densissime punctatum, latius quam longius duplo, ad ultimani tertiam ma.rimam latitudinem atti)i- gente, ban prope rccurvatis anguUs mire rcscissa. Coleoptcra striis Icrissimis instructa, fortitcr, haud densius punctata. — Signa maris consueta : farsorum primi paris articuli 1-3, sccundi paris 1-2 incras- sati : tibiae aiitem fcmoraque simplicia. — Long. : 5,5-6 mill. Uab. in ligno emortuo, monticola. De la taille des C. picipes F. et marginicoUis Luc, mais d'une colo- ration toujours claire, avec un aspect soyeux et mat, et des antennes encore plus fines, cette espèce est surtout remarquable par la confor- mation insolite du prothorax, dont les angles postérieurs sont très longuement prolongés en arrière et dont la base parait ainsi profon- dément échancrce. Pic des Mouzaia (arr. d'Alger); six exemplaires ciç recueillis entre 1.400 et l.oOO" sous les troncs pourris de Chêne zen éparsdans laforél. Cette station paraît exclusive à l'espèce, avec laquelle on rencontre dans les mêmes conditions : Anemadus subcostatus Reitt. , Chohra An- ceiji Reitt. et un Platyderus à yeux réduits dont la détermination est encore incertaine. diairesdii j^ épiiieiix. En réalité cliez cette espèce, aucun des tioclianleis ne présente de dillcicnciation, et c'est la tôle seule qui assume les caractères masculins. Séance du 23 octobre 1903. 231 Contribution à la faune cavernicole des Basses-Pyrénées [Col] par J. Sainte- Claire Ue ville. J'ai eu récemment communication, grâce à Tamabilité de M. P. Xa- dar. de deux Coléoptères cavernicoles d'iui haut intérêt, recueillis tous deux par notre collègue dans la grotte d'Islaourdy près Ahusquy, ar- rondissement de Mauléon (Basses-Pyrénées). L'un d'entre eux n'est autre que la 9 inconnue du Bathyscia Miisca- rituxi Dev., décrite sur un mâle isole trouvé dans une grotte voisine de Camou-Cihigue (cf. Bull. Soc. eut. Fr. [190oJ, p. 100). L'examen de la 9 m'a permis do constater que ce dernier sexe a, comme le cj, les tibias intermédiaires incurvés, bien qu'à un moindre degré. Je profite de l'occasion pour conlirmer que le B. Mascarauxi n'a rien de com- mun avec le B. Jeanneli Ab., décrit d'une grotte du mémo groupe et que j'ai pu examiner grâce à notre collègue M. J. Clermont. L'autre espèce est un superbe Apluienops, lequel correspond de point en point à la description de VA. Jeanneli Ab. {Bull. Soc. eut. Fr. [1903], p. 19), également découvert aux environs de Camou-Ciliigue, dans des conditions dont on trouvera le détail dans la note de M. Jean- nel [Bull. Soc. eut. Fr. [190o], p. lo8). L'individu capturé par M. Na- dar tient encore entre ses mandibules un Acarien testacé, d'espèce indéterminée, dont la présence atteste ses habitudes carnivores. L'identité partielle de la faune d'Istaourdy avec celle de Camou n'a rien de surprenant, ces grottes se trouvant dans le même massif et n'étant distantes que d'une dizaine do kilomètres environ. Les principaux Insectes nuisibles Importés d'Europe aux États-Unis par L.-O. Howard. Parmi les insectes nuisibles ayant une importance de premier ordre qui se trouvent actuellement aux États-Unis, il y en a environ la moitié qui ont été introduits d'une façon accidentelle, et la très grande majorité de ces nouveaux venus sont d'origine européenne. Ce fait est dû à ce que n(*s relations commerciales avec l'Europe sont beaucoup plus suivies qu'avec tout autre partie du monde, et à ce que le temps nécessaire pour effectuer le voyage est relativement court. Un très petit nombre d'espèces, telles que Icenja purchasi, nous sont venues d'Australie; très peu, comme Aspidiotus perniciosus, nous sont arrivées 232 Bulletin de la Société entomologique de France. de Chine; rAmérique centrale ne nous a donné, parmi les insectes les plus nuisibles, que deux espèces, Muryantia histrionica et Antlionomus grandis. Des Indes occidentales nous n'avons reçu que quatre espèces de sérieuse importance, qui sont Alabama argillacea, dont la larve est la chenille du Colon bien connue des États-Unis du Sud; Dysdercus sulurellus, le « colton-stainer » des Indes occidentales; Diatraea sac- cltaralis, le Borer de la Canne à sucre, et Cylas forniicariu.^, le Borer de la racine de la Patate. L'Kurope par contre nous a envoyé les insectes nuisibles et bien connus dont la liste suit : Sitatroga cerealkla, connu aux États-Unis sous le nom de Papillon de l'Angoumois; Crioceris asparagi et Crioceris 12-jninctata, connus sous les noms de « Common asparagus beetle » et de « twelve-spotted asparagus beelle » ; Brmlms obtectus, connu dans noire pays sous le nom de Charançon commun du Haricot; Le,caniui>i oleae, dont le nom vulgaire est Cochenille noire (cet in- secte est également commun dans l'Afrique du Sud et en Auslrahe, mais semljle être originaire des régions limitrophes de la partie oricn taie de la Méditerranée) ; l'icris i-apae, communément appelé Ver du Chou européen; Trinr ortohn' l9()o. 233 Scolijtus rngulosus, Calandra gnmaria et C. onjzae , ' Porthetria dispar, Euproctis chrysorrhoea, Cccidomyia destructor (d'après certains entomologistes européens, cette espèce serait d'origine américaine, mais il paraît évident que cette espèce est européenne et a été introduite aux États-Unis avec la paille utilisée comme litière ou pour l'emballage à bord des bateaux vers 1780); Phorodon humili, Haematobin serrata (cet insecte, connu aux États-Unis sous le nom de « Horn-fly », a envahi le pays avec une grande rapidité, depuis l'époque où elle a été importée sur la côte de l'Atlantique vers 1887, et a atteint la côte du Pacifique en moins de dix années; maintenant on la trouve en abondance aux îles Hawai); Mytihisjns poinorum, Psylla pyricohi, Bruchus pisoriim, Siphonophora avenar = Nertarophora avenae. Nectarophora pisi, Ephestia kuehniella, Tribolhim confusum et fernigineum, Lasioderma serricorne, Sitodrepa panicea. Bulletin bibliographique. Anonyme : Warmung! betrelTs des aus Siid- America eingescblepten Reis Wippel; [Uov. Lnp.) 1903, texte hongrois, fig. Id : Anleitung : zum Schutze der Weinrebenschule gegen schadUche Insecten; [loc. cit.) 1905, texte hongrois. Id : Anleitung : Zum Suchen, Erkennen und Bekampfen der Blutlaus; [loc. cit.) 1904, texte hongrois. In : Anleitung : Zum Schutze gegen den Adonidis Blattkafer; [loc. cit.) 1905, texte hongrois, hg. i234 Ballclin de la Sucictc enloinuliKjùjac de France. Anonyme : Anleilung : Zum Schutze gegon Pratliwurm; [loc. cit.) J90o. texte hongrois, fig. lu : Anleilung : Zum Schutze gegen die Mauiwurfsgrille; [hr. cit.) 1905, texte hongrois, tig. Id : Anleilung : Zur Bekampfung des Weinstock Fall-Kiifer: {lor. cit.) l!)0o, texte liongrois, lig. lu : Anleilung : Zur Bekampfung der Feldmaus mit faszforpellen ; [loc. cit.) 1905, texte hongrois. In : Anleitung : Zur Bekampfung der den OI)Stbaumen schadlichen Raupen; [lue. cit.) 1905, texte hongrois. lu : Anleitung: Zur Bekampfung der Schildlaus; [loc. cit.) 1905, texte hongrois, fig. lu : Anleitung : Zur Bekàmplung der Wespen; {lac. cit.) 1905, texte hongrois, fig. , lu : Ontario Windsor Shoet. — Sheet i S. W; [Dêp. Int.) s. d.. carte. O lu : Belief Map of the Dominion of Canada; {loc. cit.) 1904, carte. O lu : Slatistics of the Dominion of Canada; {loc. cit.) s. d. O Arfelbeck (V.) : Die Kàferfauna der Balkanhalbinsel mil Beriicksichti- gung Klein-Asiens und der Insel Kreta. I, Fam. Carahoidea; Berlin 1904. — Don de M. le Prof. R, Blanchard. Bergrot» (E.) : Rhynchota neotropica; {Rer. Eut.) s. d. 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Distinctions honorifiques. — M. Henri Lavagne, chevalier d'Isabelle la Catholique, chevalier du Mérite agricole , officier d'Aca- démie. Exonération. — M. G. Seurat s'est fait inscrire comme membre à vie. Changements d'adresse. — M. J. Le Seigneur, commissaire d'escadre, à l)ord du SulTren, escadre de la Méditerranée. — M. A. Va y s si ère, professeur à la Faculté des Sciences, Mar- seille (Bouches-du-Rhône). Rapport de la Commission spéciale pour la présentation do trois nouveaux Meinbres honoi'aires. — M. l'abbé J. de Joannis donne lecture du rapport suivant : Messieurs, A la suite d'une proposition faite à la séance du 11 octobre par cinq de nos collègues et d'un avis favorable du Conseil communiqué à la der- nière séance, 25 octobre, la Société a décidé, par un vote émis dans cette même séance, que le nombre des membres honoraires serait porté de douze à quinze, cette augmentation de trois membres ayant pour but, suivant l'intention des auteurs de la proposition, d'admettre à cette distinction honorifique un plus grand nombre de membres français. Une commission a donc été nommée pour établir et présenter une liste de candidats français au titre de membre honoraire, elle s'est réunie lundi dernier, 7 novembre, sous la présidence de notre sympa- thique Président, M. A. Léveillé, qui en faisait partie. Bull. Soc. ent. Fr., 1905. N" 17. 238 Bulletin dp In Sociêlé onlùmolagiqno do Franco. Elle n pslinié qu'elle dev;iil présonler niix suffrages do la Société Mlle liste coiilcnanl un nombre de noms supérieur à celui des membres à élire; en conséquence, à l'unanimité, elle présente à vos suffrages, et par ordre alphabétique : MM. Abeille de Perrin, Bedel, Fau- vel, Finot, Jourdheuillc, auxquels noms elle a été d'avis d'ajou- ter, malgré l'opposition de son Président, le nom de celui-ci, M. Lè- ve illé. Les titres de ces candidats sont trop connus pour qu'il y ait lieu dt' les rappeler ici. Communication. Malthodes et Podistrina [Cul.] (deuxième note) par J. Bourgeois. Les observations de mon ami M. P. de Peyerimboff m'ont déjà permis d'établir, dans une note précédente, que mes Podistrinn Vil- lardi, Peiierluilioffi. et Chobauti no sont, à des degrés divers de varia- bilité, que les femelles aptères du Malthodes frifurcatus Kiesw., et j'ai en même temps fait pressentir qu'il pourrait en être de même de ma Podistrina Continua par rapport au Maltlioiles niaurus Cas t. [Bull. Soc. ent. Fr. [1901], pp. 2G8-271). Cette dernière conjecture vient de se vérifier. Dans le courant du mois de juillet dernier, notre honorable collègue M. le D'" Chobaut, revenant d'une excursion au Mont-Venloux, m'annonçait qu'il avait récolté, au sommet de la montagne, c'est-à- dire entre ISoO™ et 1908'" d'altitude, une grande quantité de P. Cfio- bauti et continua, et qu'en t»utre — circonstance des plus heureuses — il avait pu observer un accouplement de chacune de ces deux espèces. Avec son obligeance habituelle, il m'olTrait de me communi- quer le produit de sa chasse ('). (1) Les conditions dans lesquelles ont été pris ces insectes sont inlércs- .santés à noter et je crois devoir les résumer ici, d'après ce qu'a bien voulu m'écrirc M. le D"^ Cliol)aut. Les mâles sortaient vers 6 lieures du soir et se tenaient sur les saillies des pierres des éboulis. Le froid étant assez vif à cette heure (à peine + 10" C), il était facile de les saisir avec des bruxclles. Venait-on à les manquer, ils se laissaient clioir et disparaissaient 1res vite pour rentrer dans les fentes du terrain sous-jacent. L'accouplement de P. conti- nua a été observé, le 11 juillet, ;\ 7 h. 1/4 du soir; celui de P. Chobauti, le Séance du S )iovnnhre 1903. 239 L'étude attentive de ces précieux matériaux m'a permis de constater que les deux accouplements observés se rapportaient Fun à un màle de Mttilhodcs tiifurcatus avec Podlstrina Clwhnuii — confirmation d'un fait (jui nous était déjà connu — , l'autre à un mâle de MaUhodes maurus avec Podhirinn continua — preuve manifeste que M. maurus est, lui aussi, poecyldgyne, ayant P. continua pour femelle aptère. Pour peu qu'on réfléchisse à ces faits si intéressants de pœcylogynie, on est naturellement porté à se demander la raison de cette absence des ailes inférieures chez les femelles de certaines espèces de Malthodes. Faut-il, à l'exemple de Kiesenwettor [Berl. ent. Zeits. [1861], p. 482), se contenter de l'attribuer à un retard accidentel survenu dans le dé- veloppement de ces organes? Ou bien ne doit-on pas plutôt y voir le résultat d'une adaptation à des conditions biologiques particulières, à l'action d'un ou plusieurs facteurs dont la nature, je me hâte de le dire, ne nous est pas encore connue? Cette dernière opinion paraî- tra la plus probable si l'on tient compte de ce fait que, chez les femelles de Malthodes, l'absence d'ailes membraneuses est toujours accompagnée de modifications morphologiques corrélatives qui les diiïérencient, sou- vent à un haut degré, des femelles ailées correspondantes : forme géné- rale plus large et plus ramassée, antennes à articles plus courts et plus épais, prothorax plus transversal, etc. Mais, de ce que la pœcylogynie alaire des Malthodes n'a été observée jusqu'à présent que chez des espèces montagnardes et presque exclu- sivement parmi les individus habitant les localités élevées. Une s'ensuit pas qu'il faille uniquement en rechercher la cause dans l'altitude et dans les variations ambiantes qu'elle entraîne. Au milieu des femelles aptères des hautes régions vivent souvent' des femelles ailées, non encore adaptées peut-être, mais en tout cas absolument semblables à celles des régions basses ; en outre — et ceci est plus important en- core — on trouve des Malthodes à femelle privée d'ailes membra- neuses dans les régions chaudes et jusqu'au bord de la mer, tels les M. [Podistrina) noiaticollis, pij. 247 Natuncissoischaftlirlirn Vrrriucs fi'ir Steiermark [Mitteilungen), 1903; 1904. — A. Trost : Beitrag zur Lepidopteren-Fauiia der Steiermark (suite). New Yorli agriculiural Exprruiiriit Station {Bull.], 262-267 190o. — O New Zealand Insiitute {Transactions and P roceedings), XXXVII, 1904. — W.-B. Bexham : The Aquatic Larva ot the Fly Hepinjdm. — Cap. T.-Broun : Notes on Fruit Flies, with a Description of a now Species [Bacus xanthodes). — A. 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Bi- baga : Descrizione di nuovi Copeognati, (2 pi.). — F. Silyestri : Materiali per lo Studio dei Tisanuri, VI, (2 pi.). — C. Fuschini : Le * galle » fdosseriche, (lig.)- i48 Bulletin de la Société entomologique de France. Revue Russe d'Entomologie, IV, 4. 1904; V. 1-4, 1903. — A. Seme- Nov : Quelques notes pour la classincation des Coléoptères à propos de r « Aperçu des classilîcalions des Coléoptères » de G. Jacobson, (texte russe). — B. Popius : Eino neue Art der Gattung Caralnis aus Turkestan (Col.). — N. Kokujev : Hymeuoptera asiatica nova, VI. — L. Krulikowsky : Notice sur la classe des Lépidoptères durant l'été 1904 dans le district d'Ourjoun, gouv. de Viatka, (texte russe). — N. Adelung : Contribution à la faune des Orthoptères des envi- rons de Taganrog, (texte russe). — P. Zaitzev : Zwei neue Hijdro- purus-Arlcn. — B.-E. Jakovlev : Quatre nouvelles espèces du genre Sphenojjtera Sol. (Col.) — A. -M. Shugurov : Notices ortho- ptérologiques, I, (texte russe). — P. ZArrzER : Notizcn iiber Was- serkiifer, (Col.). — A. -A. Jachontov : Sur doux formes de Vanessa ivaniJioineliiena Esp. (Lép.) résultant do l'action du froid sur les clirysalides, (texte russe). — B.-E. Jakovlev : Hémiptèrcs-hété- roptères nouveaux de la faune paléarctique, XII rt XllI. — J.-C. Tarmani : Wege der Verbreitung manclicr schiidlichen Raupen in Polen. — A. Semenov : Analecta coleopterologica, X et XI, (texte russe). — B.-E. Jakovlev : Contril)ulion à l'étude du genre Carpo- coris Ko!.; le sous-genre Anlhcminia M. et R. (Hém.). — V. So- viNSKV : Description d'une nouvelle forme d'Euchloc cardamines L. (Lép.) intéressante au point do vue pliylogénétique, et remarques sur la variété phoenissa Kalcii. de la même espèce, (texte russe). — Trois nouYelles formes de Lépidoptères du Caucase, (texte russe). — G. Jacobson : De Ci'yptocephali specie nova turkestanicà (Col.). — W. Petersen : Zwei neue .lf/ro//s-Arteu (Lep.) aus Rusland, (llg.). — A. Semenov : Contribution à la faune littorale de la Cri- mée, 11. Un nouveau représentant du genre Ammobius Guér. = Amniophtliurus Lac. (Col.). — N. Kokuyev : Nouvelle espèce du genre Cerniina Latr. (Hym.). — A. Semenov : Notes sur les Co- léoptères de la Russie d'Europe et du Caucase. Nouv. sér., XLI- LX, (texte russe). — B.-E. Jakovlev : Notice sur un nouveau genre de la famille des Pentatomidae (Hém.), (texte russe). — A. Seme- nov : Dorcadion Jakovlevl, sp. n. e Persia occidental! (Col.). — B.-E. Jakovlev : Notice sur le Pentodon minutiis Rq\1[. (Col.), (texte russe). —Notes diverses. Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France, 190o, 4. — M. Pic : Sur les Mijlabris curta et Wagneri. M. M. Le Secrétaire-gérant : P. Chauanaud. BULLBTIN DE LA SOCIÉTÉ ENT0M:0L0G-IQUE IDE FRANCE ^ëanoo . (/iwîif/^a^îw Rergstr., les seules que je connaisse, appartenant Séance du 22 novembre 1903. 2o5 au musée de Tring. Les D. latissiiam L. et disjunctus Camer. seuls n'ont pas jusqu'ici, à ma connaissance, montré de femelles lisses. Nouvelles observations sur I/yiftriapurpurariavar.cruefl^ariaBork h. et capture de Caradrina exigua Hb. en Suisse [Lép.] par L. Demaisox. I. — Une nouvelle exploration que j'ai faite, le 31 juillet dernier, aux environs de Fère-en-Tardenois, m'a permis de constater que la Lijthria purpuraria L. var. cruentaria Borkh., dont j'ai entretenu récemment la Société entoraologique de France ('), est bien une race locale et non une forme de saison. J'en ai oliservé un grand nombre d'individus, la plupart un peu fanés, tous semblables à ceux que j'ai recueillis en juin dans la même localité et fort différents du type qui se trouve à la fin de juillet dans la plaine de Reims. C'est toujours la même var. cruentaria, bien caractérisée par sa petite taille et par la vivacité de ses nuances. Le dessin et la coloration de ses ailes sont d'ailleurs sujets à varier. Chez une femelle de ma dernière récolte, les bandes pourpres, très larges, se réunissent à leur extrémité inférieure, de manière à former comme un grand V. Un mâle offre au contraire un dessin très réduit et des lignes, fort minces; la bifurcation que la bande médiane présente souvent vers la côte est indiquée seulement par un trait oblique isolé et non soudé à cette bande. Ce sujet a un peu l'aspect de la Lythria sangiiinaria Dup., des Pyrénées. Lors d'une visite récente que j'ai faite au Musée de Vienne (Autri- che), j'ai eu l'occasion de voir dans la collection des Lépidoptères des environs de cette ville des exemplaires typiques de L. purpuraria, tout à fait conformes à ceux de Reims. II. — Pendant la soirée du 17 septembre, sur la terrasse de l'hôtel Sounenberg, dominant le lac des Quatre-Cantons, à une hauteur de 84o mètres au dessus du niveau de la mer, j'ai capturé un mâle de Ca- radrina exigua Hb., à la lumière des lampes électriques qui éclai- raient cette terrasse et attiraient d'innombrables Noctuelles. Cette es- pèce est plutôt méridionale, et, bien qu'on l'ait signalée en Carniole, à (1) Bulletin [1905], p. 125. 2o6 Bulletin de la Société entomologique de France. Bozen, ilans le sud du Tyrol (<) et même on Saxe f'^), sa présence dans le centre de la Suisse m'a paru être un l'ait intéressant (3). Descriptions d'Hyménoptères nouveaux par W. Dr Btysson. Polistes aquilinus, u. sp. — ç. Corps roljusle. de taille moyenne, entièrement recouvert d'une épaisse [lubescence fauve; noir, avec le bord antérieur du clypéus, les mandibules, les joues, le devant du scape, le bord antérieur du pronotum, l'écusson, les écailles, une par- lie des tibias et cuisses antérieurs et intermédiaires roux-ferrugineux vif; le bord apical du l''" tergite abdominal ainsi que les valvules en- tourant les points d'attache de ral)domen et deux petites raies sur la partie postérieure du segment médiaire jaune très pâle. La ponctuation thoracique assez grosse, serrée, ruguleuse; les ongles des tarses inter- médiaires et postérieurs de grandeur exceptionnelle; ailes fortement enfumées, la cellule radiale noire à reflets bleuâtres. — fiOng. :16- 18 mill. Patrie. Congo français : Ogooué, Mayumba, Brazzaville; Sierra Leone (Muséum de Paris). P. tenellus, n. sp. — ç. Corps robuste, de petite taille; noir, avec une partie de la face, le bord antérieur du pronotum, le dessous des pattes et du fouet antennaire, ainsi que l'extrémité de l'abdomen rous- sàtres; bord antérieur du clypéus, un liséré au bas des orbites in- ternes et des joues, le bord antérieur de l'écusson, deux petites raies sur la i)artie postérieure du segment médiaire, les valvules du point d'attaclie de l'abdomen et la bordure apicale du l"'" tergite abdominal blanchâtres. Ailes hyalines, l'extrémité apicale noire; ponctuation tho- racique Une, très serrée, coriacée; pubescence thoracique épaisse, grise, celle de l'abdomen à reflets fauves. —Long. : 7- H mill. (l)Hernianii Steiiiert, Zur Eiil\vicl segment sans tubercules latéraux, son bord apical déprimé-marginé. — Long. : 16 mill. Patrie. Madagascar : Fénérive et région de Fort-Dauphin (Muséum de Paris). 258 Bulletin de la Société entomologique de France. Note sur la capture à Paris de l'Apterygida arachidis Yersin [Orth.] par P. Lesne. A deux reprises, au cours de ces dernières années, une première fois à Asuières (Seine), en 1902, une seconde fois à Paris (rue Monge), en 1904, nous avons trouvé dans le pain les cadavres d'un Forficulide exotique que nous avons identifié avec VAptcrrjgida arachidisY ersin. L'état relativement bon des exemplaires (l'un d'eux était complet, à part un ou deux articles des antennes) semble prouver qu'ils étaient encore vivants au moment où ils furent noyés dans la pâte. L'espèce aurait donc été importée à Paris aux époques précitées, probablement avec des farines. Découvert par Raymond dans les chargements d'Arachides du port de Marseille, décrit par Yersin en 1860 {Ann. Soc. eut. Fr. [1860], p. 509, pi. 10, fig. 33-35), retrouvé dans les mêmes conditions par M. Abeille de Perrin, capturé à bord du navire la « Novara » portant l'expédition scientifique autrichienne, rencontré ensuite à Java et dans ditlérents ports d'Europe, VApt. arachidis paraît être mainte- nant cosmopolite (') et doit être compté au nombre des espèces ad- ventices de notre faune. Sur un Puceron [Aphis papaverisFa.hr.) ennemi de la Betterave [Hém.] par A. LÉcAiLLON. V Aphis papave ris Fabr. est connu depuis longtemps comme vivant aux dépens de diverses plantes, y compris plusieurs végétaux culti- vés, tels que : Pavot, Mais, Haricot, etc. Il s'attaque aussi à la Bette- rave, mais on le considère généralement comme peu nuisible à cette plante. J'ai pu constater, depuis l'année 1901, la présence permanente de ce Puceron dans les champs de Betteraves du département de l'Aisne (à Jouy particulièrement), aussi bien dans les champs de grande étendue que dans ceux d'étendue très limitée, aussi bien sur les Betteraves sucrières que sur les Betteraves fourragères. J'ai pu faire ainsi di- (1) Cf. M. Burr, Forficules exotiques du Mus. royal d'Hist. iiat. de Bruxelles in Ann. Soc. ent. Belrj. [1900], p. .52. Séance du 22 novembre 1903. 2o9 verses observations sur les mœurs du Puceron, sur les dégâts qu'il occasionne et sur les causes pour lesquelles son trop grand développe- ment se trouve heureusement enrayé. L'Insecte, qui est de couleur noire, se tient à la face inférieure des feuilles et s'y trouve parfaitement abrité. Les feuilles attaquées, en elTet, se crispent sensiblement et retombent davantage vers le sol, dis- simulant ainsi complètement le parasite. Celui-ci se reproduit très abondamment, et, à la fin de juillet et au commencement d'août, on peut compter des milliers d'individus sur une même Betterave ou même sous une seule feuille. Des points principaux où il s'est d'a- bord montré, le Puceron se répand peu à peu, tendant à contaminer tout le champ. Les Betteraves les plus atteintes se reconnaissent facilement à dis- tance. Si le parasitequi les épuise n'est pas visible au premier abord, l'aspect maladif des plantes attaquées les signale tout de suite à l'atten- tion. Ainsi que je l'ai dit ci-dessus, leurs feuilles sont crispées et plus inclinées vers le sol que les feuilles normales. Elles sont aussi à demi fanées et beaucoup moins développées que ces dernières. Toutes les feuilles d'une même Betterave sont en outre contaminées a peu près simultanément et paraissent en même temps, par suite, complètement rabougries. En conséquence du grand nombre de parasites portés par chaque plante gravement atteinte, la racine ne grossit qu'avec la plus grande lenteur et n'équivaut bientôt qu'à une faible fraction de celle des plantes saines. VAphis papaveris est donc en réalité un ennemi très dangereux de la Betterave, et il n'est pas exagéré de craindre que, dans des circons- tances particulièrement favorables à. son développement et à son ex- tension, il ne puisse devenir un véritable fléau pour la culture bette- ravière. Comment alors conviendrait-il de le combattre? Je ne puis traiter ici complètement cette question. Je dois faire remarquer toute- fois que l'emploi des insecticides habituellement utilisés contre les Pucerons (jus de tabac, émulsions de pétrole, alcool, etc.) rencontre- rait probablement d'assez grandes difficultés et serait très coûteux. En effet, la projection de matières liquides sous les feuilles recroquevillées, dans les anfractuosités où se tiennent les insectes, ne serait pas com- mode à réaliser. Mais, habituellement, l'extension du parasite, qui, au début, se pro- duit rapidement, ne tarde pa°s à se ralentir, puis à s'arrêter. Et même, a la fin d'août et en septembre, on peut constater que les feuilles atta- 260 Bulletin de la Société entomologique de France. quées ne portent plus que les nombreuses dépouilles des Pucerons qui, précédemment, s'y trouvaient à l'état vivant. A peine peut-on alors rencontrer çà et là quelques individus vivants. On sait que les Pucerons ont d'assez nombreux ennemis qui vivent à leurs dépens (Hyménoptères entomophages, larves de Syrphes, Cocci- neUes, etc.). Ce sont ces ennemis qui, d'ordinaire, parviennent à en- rayer la multiplication de VAphis papaveris et même à le faire dispa- raître à peu près complètement des champs de Betteraves où il se trouvait, au début de la saison, en quantité parfois prodigieuse. J'ai pu constater, au mois d'août dernier, que les larves de Coccinelles surtout jouent un rôle important dans ce phénomène. Dans un champ de Betteraves attaqué par l'A. papaveris, ces larves se trouvaient en nombre si grand qu'il y en avait souvent une douzaine par feuille de Betterave. On comprend facilement que, dans ces conditions, tous les Pucerons, quel que soit leur nombre, finissent par être complètement détruits au bout d'un temps relativement court. Quand la destruction des parasites est terminée, les larves de Coccinelles disparaissent, et il ne reste, sur les Betteraves à racines atrophiées et à feuilles rabou- gries, que les cadavres desséchés des nombreux Pucerons qui ont été dévorés. Bulletin bibliographique. AsHMEAD (W.-H.) : Additions to the recorded Hymenopterous Fauna of the Philippine Islands, with Descriptions of new Species; {Proc. U. S. Nat. Mus.) 1905, 14 p.* BowDLER-BucKTON (G.) : Observations on some undescribed or little- known species of Hemiptera-Homoptera of the Family Membraci- dae; [Trans. Linn. Soc. 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Gkbien : Notizen zu dem Teneiirionidenkatalog von (iemniinger und ifarold. Bd. Vil und Champions Nachtrag zu deniselhen. — R. Formanck : Eine neue Art der Riissler-Gattung Ptochus aus Dalmatien, (fig.). — V. IIkyuen : Notiz. — G. Breddin : Rhynchotographiscbe-Bei- lr;ige, 1, II, (fig.)- — G.-W. KiRKALDY : Neue und wenig-bekannte Hemiptera. — D'' A. Fleischer : Kritisehe Sludien iiber Liodea- Arten. — M. Pic : Coleoptenilogisciie Bemerkungen. — L. Meli- e.HAR : Reitrage zur Kenntnis der Homopteren-fauna Deutsch-Osl- Afrikas. — K.-M. Heller : Die Arten der Gatlung Pantorliyteft Faust. — E. Reitïer : Drei neue Coleopteren aus der palaearkti- schen Fauna. — D'' A. Fleischer : Kritische Studien liber Lindes- Arten, II. — D'. L. v. Heydex : Notiz liber Cleiuinas Hampe. — II. -A. JouKL : Eine neue Varietat von Dinrhromm genivinm L. — D''. K. Ff.AcH : Tro(jJorh!inchm Paganeiiii, n. sp. Zotdixjind Uecord. XXXIX. 1902. — IX.Bryozoa, par A.-L. E.mrleton. — Spécimen. M. M. Le Secrétaire-gérant : P. Chauanaud. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTO]y:OLOaiQUE DE I<^ RANGE Séance «lu 13 «lôeemhre I905. Présidence de M. F. HKNNEGUY, ancien Président. M. A. Argod (de Crest) assiste à la séance. Correspondance. — M. A. Lé veillé, Président, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. Distinctions honoriïîques. — Le Secrétaire annonce que l'Institut vient de décerner le Prix Serres (embryologie générale) à notre col- lègue et ancien Président F. Henneguy, pour ses beaux travaux d'embryologie et particulièrement sur celle des Insectes. — Le Secrétaire annonce également que notre collègue .1. Laurent est lauréat du Prix Montyou (physiologie expérimentale). Changements d'adresse. —M. le D'' E. Bergrolli, 1403, Tliird avenue, Seattle, Washington (U. S. A.). — M. le D'' C. Gerber, professeur à l'école de Médecine, 27, bou- levard de la Corderie, Marseille (Bouches-du-Rliône). — M. F. Huyghe, 19. rue de Bnis-Golombes, Bécon-les-Bruyères (Seine). — M. A. Raffray, ti, piazza Madama, Rome (Italie). Présentation. — Le prince Pierre d'Arenberg, présenté par M. A. Léveillé — Commissaires-rapporteurs : MM. R. du Buysson et Ph. Grouvelle. — M. Edmond Sergent, attaché à l'Institut Pasteur, présenté par M. E.-L. Bouvier. — Commissaires-rapporteurs : MM. R. du Buys- son et P. Lesne. — M. Sébastien de Caraffa, avocat à la cour d'Appel de Bastia Bull. Soc. eiil. l. 27^ honorairf's t'trangers. on remplacement de MM. Brauer, Packard tH de Saussure décodés. Soixante-quatre membres ijrenncnl part au vote, soit directement, soit par correspondance. Ce sont : ■ MM. Anglas, — Argod, — Auzat, — Azam, — Bedel, — Bourgeois. — Bouvier, — H. du Buysson, — R. du Buysson, — Carret. — Cha- banaud, — Champenois, - Chopard, — ciermont, — Donckicr de Donceel. — Dongé, — C. Dumont, — P. Dumont, — Estiot, - Falcoz, — Fauvel, — Ferton, — François. — Gadeau de Kerville, — de Gaulle, — Giartl, — Gounelle, — A. Grouvelle. — J. Grouvelle, — Ph. Grouvelle, — Guimond, — Henneguy. — J. de Joannis, — Jour- dheuille, — Kiinckel d'Herculais, — Lahaussois, — Lambertie, — Lécaillon, — Legras, — Le Hardelay, — Lesne, — Léveillé, — Magnin, — Maindron, — Marchai, — H. Marmottan, — H. Martin, — Mayet,' — Méquignon, — A. Millot, — Nicolas, — d'Orbigny, — Perret, — Peschet, - Pic, - Pottier, ^ Poujade, - Rey, — Royer, - Saintr- Claire Deville. — Semichon, - Simon. — Trapet, — Viard. Le dépouillement des votes donne le résultat suivant : M. M. Standfuss 41 voix. M. L.-O. Howard 38 voix. M. A. Berlese... 34 voix. M. D. Sharp 2o voix. M. G vonHorwath 23 voix. M. G. -F. Hampson 14 voix. M. L. Ganglbauer 3 voix. M. L. Gockerell. 2 voix. M. A. Forel 1 voix. M. Ch. Kerremans 1 voix. M. H.-.I. Kolbe 1 voix. M. G. Kraatz 1 voix. Bulletins nuls 6. MM. A. Berlese, L.-O. Howard et M. Standfuss sont proclamés membres honoraires de la Société entomologique de France. 272 Bulletin de la Sociélé entomologirjue de France. Communications. Description de deux Coléoptères hétéromères nouveaux, de la côte occidentale du Maroc p;ii' L. Hkdel. 1. Crypticus Vaucheri, n. sp. — Brevis, convexas, crassus, su- prrne nitldus et manifeste i)ubesrenH,pa)-tim nigro-pieeus, partiiii rufes- cens, antennis, palpis tarsisque rufo-testaceis. AnteHnariiinartietili l)re- viiisculi, art. 3" praecedente vix loïKjiore. Protliorax coiicinne punclatus , lateribus pilis brevibus ac pilis aliqiiol longissimis fiiubriatns. Ehjtra lineis nigrieaiitibus, parallelis vel cou (lue nti bus, obscure vitlata, mar- gine epipleurali ciliato-pilosa. Tarsi aiitici breciusculi, art. i^ longo, ajiice oblique producto. — Long. : Vis. '.i mill. M;iroc : Mazagan, littoral. — Dédié à M. Henri Vaucher qui l'a découvert récemment et qui a bien voulu m'en envoyer 2 individus. Forme trapue des C. piibensFu'wm. et C dactylispinus Mars, mais nolablement plus petit; remarquable, entre tous, [)ar la brièveté du S'' article des antennes, par la tendance des élytres à présenter un dessin composé de quelques bandes parallèles, et siu'tout par la villo- sité des côtés du prothorax et des élytres, caractère qui dén(.ite tou- jours des nueurs foncièrement sabuiicoles ('). 2. Omophlus splendidus, n. sp. — Elongiito-oralis, nitidus, clialy- beus, elytris caeruleo virescentibus, abdoiuine pedibusque, coxis exceptis, omnino flavis, antennis nigris, articulis 3-5 saepius flavescentibus ; su- perne brevissime, subtus longius pubescens, pube pectoris albicante, renlris rufescente. Antennae médiocres, basin elytroruin puulo excé- dent es. Prothorax transversus, lateribus et postice leviter iinpressus, aiigulis posticis rotundatis, superne punctatus, punctis disci dispersis. Elytra dense subrugoso punctulata, striis circiter septem punctatis , haud profundis; margine laterali medio tantuni subdilatato; epipleuris seg- nieittum secundum ventris attingentibus, ante segvientuvi, tertium desi- nentibus. — Long. : 9-10 inill. Maroc : Mogador, en mai. — Je n'ai vu (jue 2 5 de cette belle es- pèce; elle provient également du récent voyage deM. Henri Vaucher. (1) 11 existe aussi quelque.* loni^scils latéraux chez le C. corliceus Fairin., espèce toute rousse el très lisse, (|ui se trouve également à Mazagan. Séance du IS (U-rcinhrc 1905. ^'3 Remarquable par son système de coloration qui rappelle celui de VO marorcanus Luc. (janthinus Raffray); se distingue de ce dernier p-u- ^a pubescence dorsale, son pronotum nettement ponctue et sans impressions profondes, ses éhtres a stries médiocres et etTacées exté- rieurement, leur marge latérale sans forte gouttière, et les epipleures n'atteignant pas le niveau du 3= segment ventral, la coloration des pattes, des antennes, etc. Bien que manifestement voisin des Heliotaurm, ÏO. splendidus ne peut s'intercaler dans aucune dos sections détachées du genre Oinn- pldus Sol. ces sections sont toutes plus ou moins arlillcielles et des- tinées à disparaître. Un Staphylinide nouveau pour la faune française [Col.] par le D-- A. Chobaut. En tamisant des débris charriés par le Rhône, à la suite d'une crue de ce fleuve, il y a deux ans environ, j'ai pris un curieux Stapbylinide, ressemblant beaucoup à un Medon obsolrf us N or &m. immature et dont il m'avait été impossible d'avoir le nom jusqu'à ces derniers temps. Soumis à notre savant et oWigeant collègue, M. A. Fauvel, il m'est revenu avec l'étiquette : Euphonus pallidus Fauv. ? En môme temps, M. Fauvel, tout en faisant des réserves sur cette détermination, difti- ciie en raison d'une préparation défectueuse, exprimait des doutes sur la provenance de cet insecte, me disant que j'avais probablement dû le récolter en Kabylie. Or j'étais bien certain de l'avoir pris à Avignon dans les cuxons- tances indiquées plus haut. Examinant alors ma collection, je trouvai, parmi les Medon obsoMus, deux exemplaires immatures classés comme étant bien cette espèce, mais qui, après examen, me parurent ne difl'érer en rien de V Euphonus que venait d'étudier M. Fauvel. L'un provenait encore des débris d'inondation du Rhône et l'autre avait été capturé sur les bords de la Dorance, près d'Avignon, le 11 décembre 1898. .le m'empressai de retourner à notre collègue le premier sujet com- mjiiiqué et d'y joindre les deux individus dont il vient d'être parlé. Ces trois Staphylins ont été soigneusement repréparés par M. Fau vel et ont été reconnus par lui appartenir sans aucun doute à Euphonus 274 BiiUetin de In Société entomologique de France. yalUdui^. Jl a hicu voulu mr rclournor n et v et inV'frirc à ce propos los (|U('lqiu'S lignes siiivantos : « Ce sont bien trois imUidus à yeux moins petils (|ii(' c(Mi\ de Kal»\lie. Kii soniiiie, cet insecte mime complète- ment les immatures de Medon obsidctas, mais en dilt'ère par ses petils yeux, sa tète oviformc, ses antennes plus longues et plus minces, ses è'iylres hien |dus courts, la forme du 1" segment ventral d, i^'lc- Ce doit être une bêle li\pogéc que les inondations chassent de sa re- traite. » Tout doute est diinc levf'' au sujet de la détermination et de la pro- venance de cette espèce, qui de\ra ligurer maintenant sur le catalogue des Coléoptères de France. C'est une capture d'autant plus intéressante pour n^lre faunt\ (jue l'espèce elle-même, (]ui a été décrite d'Algérie, y parait rarissime. On n'en connaît en efTet jus(ju'ici que deux exemplaires : l'un pris en Ka- bylie, à Bordj-Ménaïel, par Leprieur, et l'autre dans le sud de la pro- vince d'Alger, à Djella. |iar M. Pic. Pour ma part, je ne l'ai jamais rencontrée en Algérie. La couleur pâle et les yeux très petils indi(pient bien, comme le pense M. Fauvel, un insecte tiypogé. Cette existence souterraine explique sa rareté. Description dune Cetonia nouvelle d'Europe ICol.] par G. Le Co.mte. Cetonia (Potosia, s. str.) Mayeti, n. sp. — Peu convexe, genoux sans taches, prolborax large, à ponctuation très line, slriolée sur les côtés, espacée, plus dense vers k^s angles antérieurs, dis(|ue absolu- ment lisse. Tête petite, chaperon carré, à bords latéraux et antérieur relevés, à ponctuation peu dense, notamment entre les yeux. Antennes et palpes roux. Élytres à nombreuses taches blanches transversales, à dépression juxta-suturale ])rofonde. portant en son milieu une côte interrompue, limitée latéralement, de chaque côté, par deux stries ju- melées, formées de points aniués coniluents. Écusson et région juxta- scutellaire élytrale lisses. Saillie mésosternale absolument lisse et glabre. Arceaux abdominaux à taches blanches latérales. Dessous à pubescence teslacée. Dessus et dessous de l'insecte vert brillant. — Long. : 17-18 mill. Séance du 13 décembre 1905. 273 Forme déprimée, voisine de cupvea Fabr., s'en séparant par ses ge- noux sans taches blanches, son chaperon carré et plus rebordé, ainsi que parles 2 côtes saillantes de la dépression juxtasuturale. — A placer entre cuprea F. et incerta Costa. 1 exemplaire c5 (ma collection). Hau. Malte, ou Benghazi (Cyrénaïqiie). Cette dernière provenance probablement erronée. Communiquée par M. Valéry Mayet. auquel j'ai le plaisir dn la dédier. Il est regrettable (pic la provenance ne soit pas sûrement in- diquée; mais l'insecte est certainement originaire de l'une des localités ci-dessus nommées. Diagnoses de Bostrychides africains nouveaux [(.ol.] par Pierre Lksne. Enneadesmus sculptifrons, n. sp. — Long. : 3 mill. — Eloiigatufi, jianilli'lNs, hrinnii'us ,aHl('nnis , femoribus anterionbus tanisque omnibus rujis, femoribus intenuediis poste riorifmsque ne tibiis omnibus brunues- rentibns. E. forllcula Fa irm. proximus, sed colorntum dorsidi uniformi, stdlum multo anyustiore, fronte medio longitudinaliier sukaln, fli/fris tenuissime vix persjiicue pnbcsrottibiis, antice mbtiUtev, ml iimbilnin decliritnds posticae sat foriitcr sed non confhienter punctatis bene dis- t inclus. IIab. Cafrerie (Naturhistorisches Muséum zu Hamburg). — Spé- cimen unicum 9. Sinoxylon doliolum, n. sp. — Long. : o-o,7 mill. - Ut-evc, pa- ralleluni, rapitc, prolhomce, pectore, iibdomine femoribiisque nigris, elijtris antice rubris, postire nigris, antennis tarsisque rufis, tibiis brun- neis. Frons quadridentata, pilis erectis paucis Jiirsuta. Clava anten- naruni arliculis maximis, flabelliformibus composita, secundo lalitu- dine longitudinem antennae totam atlingenie. Prolliora.r laleribus postire l'ère redis, nuirgine antrriore leviler pubesrenti, angulis an- terioribus dente recurvo haud uncinnlo inslructis, granis depressis ro- tundatis postice dorsalUer confertim obtectus. Kbjtrti praeler basim dense fortissime punctala: declivilnte poslica haud angulalim retusa, maryine super iore Me regulariter conve.xo, tuberculis nuUis instniclo, 276 Bulletin de la Société entomologique de France. usque ad costnm obliquam iuferam fortiter punctata, jmbe brevissima, perpendiculuriter erecta, erasa, a laterc conspicua adspersa; spinis discoidalibus leriterremotis, rectis, hnuddivaricatis, conicis, acutis, lac- vibm; sutura subtus dentés quadranyulatim inflata. Epipleurae ad api- ce m canalif ormes. Sinoxilonc ceratoniae L?nn^' et S. succiso Lesne afpnisshnuin. Hab. Afrique orientale allemanLie : Ukarai (K. K. Xaturhistorisches Hofmuseum zuWien); Uhehe (Naturhistorisches Muséum zu Hamburg). — 2 specira. S. cafrum, n. sp. — Long. : 4,o-5 mill. — Corpus parallelum, latitudine duplo longius, nigrum, basi elyfrorum pedibusque rufrs- centibus, tibiis tnrsisque saepe infuscatis, antennis rufis. Frons qua- dridentata, modice puhescens. Clara antennarum articulis primo se- cuudoque longitudine circiter triplo latioribus. Pronotum antice medio pilis erectis paucis hirsutum. Elytra dorsaliter postice fortissime punc- tata, pube adpressa sat densa undique adspersa. Declivitas postica pilis erectis nullis, spinis duabus acutis, triangularibus, valde compressis, extus nitidis, laevibus, haud convexis, intus haud excavatis, ad su- turam insertis sed leviter cUstantibus, medio armata; ambitu tuber- culis sex parvis longitudinalibus superne instructo. Eplplcurae ad apicem canallformes. Tarsi postici pilis tenuiorihus longis mmerosis ((5) vel paucissimis (9) intus ciliati. S. ruiicornis Fàhr. affine at minus et paululo angustius. .ib hoc differt colore dilutiori pedum ba.nque elytrorum, pube marginis anticae pronoti medio haud déficiente, declivitate postica superne minus crebre punctata, spinis juxtasuturalibus haud incrassatis extus laevissimis, Costa infera obliqua minus expressu, pleuris prothoracis pube densis- sima indutis, etc. Hab. Afrique australe : Cap de Bonne-Espérance (Port IClisabeth, Cradociv), Cafrerie, Natal, Transvaal, Griquaiaud. - Compluria speci- mina (Muséum d'Histoire naturelle de Paris, University Muséum of Oxford, x\aturhistorisches Muséum zu Hamburg, coll. René Ober- thiir, coll. Charles Martin). Séance du 13 iJéccmbro 190S. 277 Le Lucasianus Levaillanti Lucas [(jil.], sa découverte en France et ses mœurs par Valéry Mayet. En 1847, sous lo nom do Ceraïubij.v Lernilhinti iExploralion scient, de r Algérie, II, p. 48o, pi. 41, fig. o), Lu cas. décrivait sur un seul exem- plaire, indiqué d'Oran, un Longicorne qui, depuis cette époque, n'avait pas été retrouvé ('). L'espèce, dont le type unique, en assez mauvais état, existe encore dans la collection Lucas (Muséum de Paris), était ignorée de presque tous les entomologistes et figurait, comme incertae sedis, parmi les Cernmbyx du catalogue de Marseul (Coléoptères de l'Ancien Monde, 1889, p. 473). En 1891, M. Maurice Pic, frappé du peu do ressemblance de cet insecte avec les Cemmbyx, créait pour lui le genre Lucasianus dans SOS Matériaux pour servir ii Vhistoire des Longicornes, fasc. I. p. 42. En décembre 1904, au Jardin des Plantes de Montpellier, assistant à l'abatage de plusieurs Cyprès [Ctipressus sempervirens var. horizon- talis Mill.), qui depuis deux ans se mouraient lentement à la suite d'un incendie, nous constations sous les écorces du tronc et des branches la présence de larves de Longicornes. Un volumineux fagot de branches bien sélectionnées ayant été mis en sac, les premiers imagos se montraient le 20 juin et les derniers le 20 juillet, les éclosions s'étant, par un ou deux exemplaires, succé- dées à peu près tous les jours. Considéré tout d'abord comme nouveau par divers spécialistes, l'in- secte, étudié au Muséum par nos amis Bedel et Le s ne, était finale- ment reconnu identique au Cerambijx Levaillanti Luc. Doit-on croire que notre espèce, décrite d'Algérie, il y a près d'un demi-siècle, et non retrouvée depuis, soit d'introduction récente dans notre pays? Nous ne le pensons pas. Il y a bientôt trente ans, en 1876, je crois, j'abattais au vol dans une des rues de Montpellier un Longi- corne à moi inconnu et que, sur l'avis de feu Perroud (de Lyon), je considérai comme une espèce exotique , d'introduction accidentelle. Cet exemplaire indéterminé, relégué dans un carton d'insectes de rebut, a finalement disparu. Autant que peuvent être recueillis mes souvenirs, ce devait être l'espèce qui nous occupe (^). (1) M. Bedel nous avise qu'il en a vu un exemplaire provenant de Tanger (coll. Daniel). (2) Contre l'indigénat du Lucasianus, on peut objecter l'origine orientale 278 BiiUetiv (h- la 'Société entomologique de France. Que (linsectt'S, par leur manière de vivre, le peu de temps qu'ils se montrent à jV'tat parfait, échappent encore aux recherches! (Jue \ aient la description el la tigure de V Exploration scientifique île rMijérie? Pas grandVhose, de Favis de tous ceux qui ont examiné le fupe de Lucas : le dessin est mauvais; il ne rend aucunement le faciès (k' Tinsecle; les côtés du prothorax, notamment, sont représentés comme munis d'une épine qui n'existe ni chez le ////*?, ni chez aucun de nos exemplaires. Quant à la description, à peine éhauchée, elle se termine par ces mois : « C'est avec le plus grand doute (|ue je place cette espèce dans le genre Cernmbijx avec lecpu'l die a cfqiendant ime assez grande ressemblance. » Aidé de l'avis (le deux maîtres, MM. (iahan et Bedel. nous pensons utile de donner une description meilleure, établissant les réelles afti- nités dt> l'insecte : l.iicaxiii nus Levaillnnt i Luc. — C-urjuis nisl(uiriiiit,siihniti(lu))i, elo)i(iiitum, subcijlindricum, jnniclahituii), jiilix jiulliilix, inneipaïUbui^^ )i(»iiiHntiii(ini hirsiilia, omniiKi rexlituiii: nijiile hrevi, oriilis primiinen- tihits, riilde inrisix, inilevniK iu mare ri.r loïKjitudinein rorpnria, in fe- inina trienteni ullimnni atlinyenfihus : prothorace ohlonijo, laterilniit mepe tnhercultitis sed nullomodo spinosis, elytris suOparallelis, feniori- hiis incrassalif^, sahclavatis. Corps lûkmgv. un peu cylindri(pn', couvert d'une tine |)onctualion, passant du roux clair au châtain foncé, un peu brillant pour peu que l'insecte ait circulé, presque mat à l'éclosion, recouvert de poils de couleur claire assez courts, mais entremêlés de poils plus longs, plus grossiers, parfois hérissés, surtout sur la tète, les antennes et le pro- Ihorax. Tête petite, ne débordant antérieurement le prothorax que par la saillie des yeux; ceux-ci d'un noir profond, arrondis, proéminents, atteignant la base des mandibules, fortement entaillés par l'insertion des antennes; celles-ci égalant a peine, chez le mâle, la longueur du corps, et, chez la femelle, les deux tiers, remarquables par le 1" article un peu en massue, légèrement recourbé, et le o*^ sensiblement plus longqu'au- dii Cyprès coimniin. A ceta nous répondrons (jue celte essence n'est peul-èlre pas la seule sur taquelle l'insecte [luisse se rencontrer. Les genres Cupressns et Junipenis, tout voisins dans la cla.ssilicalion, ont nombre d'insectes qui leur sont communs. En Languedoc, les deux Longicornes, loni;temps crus spéciaux aux divers Genévriers iSijiiipiezocera Launtsi et l'Inpnalodes fjln- bratus), nous ont été fournis par le Cyprès commun. 11 en est de même des deux Piilocosiinis hicolor et Ihui/ae, ainsi que du petit Charançon (Aule- ies lubicen) communs aux deux genres de Conifères. Séance du 13 dén'mbre IflOo. 279 cun des autres; palpes et mandibules fauves, celles-ci remjjrunies a rextrémité. Protliontr an peu plus lojig que large, à côtés renflés, portant souvent un tuiicrcule, mais jamais épineux, à disiiue pié- senlant trois saillies longitudinales hrillantes, celle du milieu (-iroile. (iceupant toute la longueur, les latérales plus larges, irrégulières, bos- selées, parfois en arc dessinant la renllure du disque, ces saillies i)ar- fois réduites à trois simples bosselures et même à une seule, celle du milieu. Pieds développés, les fémurs renflés en massue, rappelant ceux des Cracilia, hanches antérieures saillantes, ouvertes en ar- rièrt'. Kbjtres dépassant sensil)leinenf la saillie du prolhorax, paral- lèles, assez renflés chez le mâle, un peu aplatis chez la femelle, subar- rondis à l'extrémité. — Long. : o-lO mill. (7 -^i en moyenne); larg. : 2-2,0 mill. Au premier abord, l'insecte, par sa taille, sa couleur, son corps al- longé, ses cuisses un peu reullées, sa démarche rapide, rappelle un peu les Liiiijrica Costa [Exilia Muls.) et les (Irncilia Serv., mais il s'en éloigne par son corps beaucoup moins aplati. Après examen et de l'avis de MM. (îahan et Bcdel, il se rapproche davantage des Oxypleurus Muls. et des Blabinotus Woll., près desquels on peut le placer. Des premiers il se rai)proche par ses yeux saillants, atteignant la base des mandibules, très échancrés par l'insertion des antennes, mais il s'en éloigne par son pronotum nullement épineux et muni de saillies bril- lantes; du second il se rapproche parles saillies brillantes du prono- tum et le o*^' article des antennes sensiblement plus long qu'aucun des autres, mais s'éloigne par l'absence d'épine prothoracique. L'insecte, absolument cré|iusculaire, garde le jour rinniiobilité la plus complète. Ouatre femelles fécondées, placées sur des branches de Cyprès fraîchement coupées, ont déposé leur ponte sous les ëcorces; la présence des jeunes larves se manifeste au dehors par l'expulsion de fine vermoulure. Notes entomologiques diverses [Col.] par Maurice Pic. 1" Hëcente capture de Cirindi'ln {S e a la pli ij ru) Lepelr- iieri Lucas. M. Bedel a écrit (Cat. rais. Col. Nord. Afr., p. 8), au sujet de cette intéressante espèce signalée alors seulement du Djebel Amour : « Cette 280 liiillrtinde la Société rntomolotjiqKP de France. espèce ;i été prise en nombre lors de sa découverte, mais ne paraît pas avoir été retrouvée depuis. La citation de « Biskra » par La 11e- mant (Cat., p. 28), est évidemment une erreur». Depuis, M. Bedel aurait vu cette espèce rapportée des environs de Mostaganem (pro- venance plus certaine que celle du Djebel Amour). Moi-même je l'ai capturée dans cette nouvelle région, lors de mon dernier voyage en Algérie, et rapportée des trois localités suivantes : Mekalia, Oued el Kheir, Pélissier: je n'ai capturé, ou môme vu, que très peu d'indivi- dus de cette espèce (pii, jusqu'à nouvel ordre, peut passer pour rare, mais je dois dire aussi que je ne l'ai pas particulièrement re- cherchée. Les exemplaires de iV. LepelcUeri Luc. que j'ai recueillis présen- tent deux dessins élytraux dillV'rents, avec la lunule apicale blanche, tantôt complète, tantôt divisée en un trait et une macule supérieure. 2" Captures intéressantes faites à l'Ouarsenis par MiM. J. Surcouf et M. Pic. Parmi les captures les plus intéressantes que j'ai laites en juin dernier avec notre collègue J. Surcouf dans les monts de l'Ouarse- nis, il y a lieu de signaler celles de Tr échus oligops Bedel, sous des pierres enfoncées, et de Rhizoiroijm Bedeli Reitl., également sous des pierres ou au pied des plantes basses; ces deu\ rares espèces ont été décrites des montagnes de Teniel-el-Haad dont la faune est très voisine de celle des monts de l'Ouarsenis. 3" A propos d'un Rliipidiua australien. En faisant dernièrement des recherches bibliographiques, j'ai cons- taté qu'il existait un Rhipidius en Australie (espèce non mentionnée dans mon article présenté à la dernière séance) ; c'est le Rhipidius luisirniasiae ]ilsn-kh. (Trans. Proc. Roij. Soc. South. Austr., XXIII, p. o9), ce qui porterait à treize le nombre des espèces signalées dans le genre Rhipidius Thunb., si toutefois l'espèce de l'auteur australien appartient bien à ce genre. 4° Sur divers Amorphocephalus Schon., de Syrie, et sy- nonymie de A. pilig er Bi'&hr. D'après les descriptions, Amorphocephalus piliyer Desbr. (5 {f^^ Frelon [1894-1893], n^' 7, p. 99) est synonyme de A. Piochardi Bedel $ {A))n. Soc. eut. Fr. [1877], clxxxiv), tous deux décrits de Syrie. Il est, je crois, inutile, pour établir cette synonymie, de comparer les tijpes; l'étude de plusieurs exemplaires (') de cette es|)èce bien ca- (I) J'en possède une pau'e dos cliasses de Ch. Delagrangc, à Aliltès. Séance du 13 décembre 1905. 281 raclérisée suffit à la confirmer. Baudi di Selve, on 1894 {Boll. Mus. Zool ed Anat. de la R. Universita di Torino, IX, n° 173), en décrivant le (5 de Piochardi ('). dit (nie, d'après Senna, celte espèce, a cause, de la carène élevée du dessus de la tète, doit rentrer dans le genre Sijmmorphocerus Sch. AmorpJwcephnlus ou Sijmmorphocems Piochardi Bedel est une espèce très intéressante et bien distincte de l'ordinaire A. coronatus Germ , non seulement par les poils dressés du dessus du corps et la (orme plus grêle des antennes d et 9, mais encore par la structure particulière de la tête munie en dessus d'une lamelle dentée et dé- pourvue d'impression sur les côtés postérieurs derrière les yeux, par les yeux très saillants et nettement entiers; en outre, le 6 de Pio- chardi a les tibias [)OStérieurs presque droits, non sensiblement ditlereuts de ceux de la 9. Ce sont là les caractères distinctifs pnnci- paux, mais il en existe encore d'autres secondaires, ou mouis nets, dont il est inutile de parler ici. . Amorphocephalus coronatus Germ. se retrouve en Syrie : je le possède d'Akbès (ex Delà grange). Description d'Hyménoptères nouveaux (deuxième note) {-) par R. DU BuYSSON. Ischnogaster Serrei, n. sp. - 9 6- Absolument semblable par sa forme et son coloris à 1'/. Melliji Sauss. dont il se distingue par les caractères suivants : taille plus grêle, face couverte de poils blanc argenté plus courts, plus fins, moins abondants; pubescence géné- rale du corps blanchâtre, celle de l'abdomen peu visible; ailes par- faitement iivalines. nullement teintées de couleur d'ambre et les ner- vures transversales de l'extrémité des ailes nullement ombrées sur leurs bords. Chez r/. Melliji, la face est couverte de poils serrés, longs, a refiets dorés; la pubescence de l'abdomen est serrée et jaunâtre; les ailes ont une teinte ambrée très visible et les nervures transversales de l'extré- mité des ailes sont ombrées sur leurs bords. (1) Il n'est pas absolument certain que cet auteur ait parlé de la même espèce. (2) Voir Première note in Bull. soc. eut. Fr. [1905], p. '>'>G. n 2S:2 nul h' tin ri Kieffer; {Zeits. îcissens. Zool.) 1905, 7 p., 1 pi. n.* OsBORN (H.) : Jassidae of New York State; [Bull. Oltio St. Univ.) 1905, 47 p.* Sainte-Claire Ueville (J.) : Contribution à la faune française (Coléo- ptères, II); [U Abeille) 1905, 12 p.* Id : Description d'un Harpalide nouveau des Pyrénées; {Bull. Suc. eut. Fr.) 1905, 3 p.* Il) : Description d'un Batliijscia nouveau des Pyrénées; {loc. cit.) 1905, 2 p.* Wardle (T.) : Handbook of the Collection illustrative of tlie ^vild Silks of India; {Se. Art. Dep. Coiidh. Counc. Fduc.) 1881, 97 p., 66 pi. n. — Don de M. L. Bedel. Academy of Natural Sciences of Philadelphia {Proceedinys), LVII, 2, 1905. — C.-R. Crosby : A Catalogue of the Erigoneae of Norlh America, with Notes and Descriptions of new Species, (2 pi. n.). — M.-J. Raïhburn : Description of a new Species of Commensal Crab, (lig.). — J.-G. Rehx : A Contribution to the Knowledge of the Acrididae (Orthoptera) of Costa Rica, (lig.). American entoniological Societi/ {Transactions), XXXI, 4, 1905. — R.-E. Snodgrass : A Revision of the Mouth-parls of the Corrodentia and the Mallophaga, (1 pi. n.). — T.-D.-A. Cockerell : Notes on some Bées in the British Muséum. — C. Robertson : Synopsis of Euce- ridae, Emphoridae and Antliophoridae. — P. Cameron : Descriptions of new Species of neotropical Hymenoptera. — Descri|)tions of foui new species of Odi/nerus from Mexico. Annals and Magazine of natural llistory {The), sér. VII, vol. 16, n° 99. — G. -F. Hampson : Descriptions of new Species of Noctuidae in the British Muséum. — G. Sewis : On new Species of Histeridae and Notices to others. — Col. C. Swinhoe : On nt'w and httle-known Species of Eastern and Austrahan Lepidoptera. — W.-L. Distant : Rhynchotal Notes, XXXVII. Le Secrétaire-gérant : P. Chabanaud. BULLETIN SOCIÉTÉ ENTOIMOLOG-IQXJE JDE B^RANOE S»éance du S» décembre 1905. Présidence de M. A. LÉVEILLÉ. Nécrologie. — Le Président a le regret de faire part du décès de M. Philipp-Brookes Mason, membre à vie de notre Société, dont il faisait partie depuis 1904. Correspondance. — Le Président donne lecture de la lettre sui- vante (') : Zurich, den 25"" December 1905. Hochzuverehrender Herr Praesident , Meine sehr yerehrton , Herren CoUegen, Empfangen Sie liierdurch meinen tiefgefiihltesten Dank fiir die hohe Auszeiclmung. welche Sie mir durcli die am 13. dièses Monates erfolgte Ernennung zum Ehrenmitgliede Ilirer altberiihmtcn Franzôsischen entomologischen Gesellschaft zu Teil werden liesson. Môchte es mir vergonnt sein, durch fleissiges und erfolgreiches Studium unserer gemeinsamen kleinen Lieblingo mich dieser Ehre wiirdig zu erweisen. (I) Zurich, le 25 décembre 1905. Monsieur et très vénéré Président, Messieurs et très honorés Collègues, Je vous prie de trouver ici l'expression de mes sentiments de profonde re- connaissance pour la haute distinction que la Société entomologique de trance, célèbre de vieille date, vient de me conférer, le 13 de ce mois, en me nommant membre honoraire. Puissé-je me rendre digne de cet honneur en poursuivant avec zèle et suc- cès nos études favorites. Bull. Soc. ent. Fr., 1905. N» 20. 286 Bulletin de la Société entomologiqiie de France. Ihrer hochaiiselinliclion entomologischon Gesellschal't âl)or wiinsclio ich aiifriclitig auch fiir die Zukunlt dieselbe gliickliche Entuickelung, die gleicheSchalTensfreudigkeit und ebenso weitgehende wissenschaft- liche Erfolge wic solche Ilire erkiuchte Gcsellschaft nun schon ein voUes Dreivierteljahrhundert hindurch in so bewuudorungswiirdiger Woise ausgezoichnet haben. Mit dcr Vorsicherung vorziiglichstor Hochaclituiig und Ergebenheit Ihr Ihnen AUen, hcrzlich verbundencr Max Standfiss, Dr. jdiilos.. Professor der Knloraologie und Director des cntoinolog. Muséums am eidgen. Polyteclinirum in Zurich. Exonération. — M. Louis Bureau s'est fait inscrire comme membre à vie. Subvention ministérielle. — Le Trésorier annonce (ju'il a en- caissé la subvention du ministère de rinstruction publique, soit î)00 francs. Changements d'adresse. — Station entomologique de l'État (M. K. Allami Rovartani Allomas), II Torokwesz Dulo Uebroi Utza, 1.3, Buda- pest (Hongrie). — M. J. Surcoût, 7, rue de l'Annonciation, Paris, 16^. Admissions. — Le prince Pierre d'Arenberg, 20, rue de la Yille l'Évêque, Paris, 8^. Entomologie générale; mœurs 'le>i Insectes, principalement des Ilgménnptères et des Coléoptères. Membre à vie. — M. Sébastien de Caraffa, avocat à la Cour d'Appel, Bastia (Corse). Coléoptères; faune insulaire méditerranéenne, principalement (le la Corse. — M. le D'' Edmond Sergent, attaché à l'Institut Pasteur, io, rue Dulot, Paris, lo'^. Diptères piqueurs. Quant à noire très distinguée Société entomologique, je lui sonlialte sin- cèrement pour l'avenir la même prospérité, le même succès, la même abon- dance de ces productions dont la liaute valeur sdenlifiquc n'a cessé, depuis trois quarts de siècle, de la rendre si digne d'admiration. Veuillez croire à l'assurance de ma considération la plus distinguée, de mon dévouement à vous tous et de mon cordial attachement. Max Stanoiiss, D' en iihilosoiiliie, Prolesseur d'entomolugie et Directeur du Musée entomologique à l'École Polytecliniciue fédérale de Zïiricli. Séance du 27 décembre 1903. 287 - M. l'althé L. V bu aux, agivgé de rUniversité, professeur au collège de la .Malgrange, larville, près Nancy (Meurthe-el-Moselle), Co- h'optèrcs. Présentations. — M. Emile Baizet. receveur de l'Enregistrement, Le Beausset (Yar), présenté par M. R. ^lollandin de Boissy. — Commissaires-rapporteurs : MM. E. Dongé et J. Magnin. — M. Raymond Benoist, clerc de notaire, Tendresse (Ardennes) présenté par M. P. Chabanaud. — Commissaires-rapporteurs : MM. R. du Buysson et L. Semichon. — M. T. -A. Chapmann, vice-président de l'Entomological Society of London, présenté par M. P. Chabanaud. — Commissaires-rappor- teurs : MM. E.-L. Bouvier et A. Giard. — M. Cordier, étudiant en pharmacie, présenté par M. H. Cou- tiére. — Commissaires-rapporteurs : MM. E.-L. Bouvier et F. Hen- neguy. Démissions. — MM. C. Moreau-Bérillon (de Reims) et J. Mou- chotte (de Paris) ont envoyé leur démission. Dépôt d'Aiinales. — Le Secrétaire dépose sur le Bureau le i" tri- mestre des Annales de Tannée 190o. Élection de trois Membres honoraires français. — Conformé- ment à la décision adoptée dans la séance du 23 octobre 1905, et suivant les conclusions du rapport lu à la séance du 8 novembre dernier, la Société procède à l'élection de trois Membres honoraires français. Cent un membres prennent part au vote, soit directement, soit par correspondance. Ce sont : MM. Azam, — Bailly, — Bénard, — Bleuse, — Boucomont, — Boullet, — Bourgeois, — Bourgoin, — Bouvier, — Busigny, — H. du Buysson, — R. du Buysson, — Carret, — Cayol, — Chabanaud, — Champenois. — Chevalier, — Chopard, — Chrétien, — A. Clerc, — Clermont, — Coutière, — Daguin, -- Dattin, — Desbordes, — Die- gner, — Donckier de Donceel, — Dongé, — Dubois, — Duchaine, — C. Dumont, — Dupont, — Estiot, — Fagniez, — Fauconnet, — Fer- ton, — Fleutiaux, — François, — Gadeau de Kerville, — de Gaulle, — Giard, — Gounelle, — des Gozis, — Groult-Deyrolle, — A. Grou- velle, — J. Grouvelle, — Pb. Grouvelle, — Guyon, — Henneguy, — Hucherard, — J. dcloannis, — L. de .loannis, — Klincksieck, — Kiiuc- kel d'Herculais. — Lahaussois, — Lamey, — Lécuru, — Legras, — 288 Bulletin de la Société entomologiqne de France. Le HanlckiN . — Lcsne. — Lryeillé, — Lombard, — Lucas, — Ma- billt", — Magnin, — Maindron, — Marchai, — H. Marmottai! , — H. Martin, — Mayet, — Mëquignon, — MoUandin de Boissy, — d'Or- bigny, — Pelletier. — de la Perraudière, — Peschet, — Pic. — Pié- ron, — Pierson. — L. Planet, — de la Porte, — G. Porte vin, — H. Portevin, — Poltier. — Poujade, — Radot, — Royer, — Sainte Claire Deville, — Savin de Larclause, — Schey. — Semichon. — Si- card, — Sietti, — Simon. — Trapet, — Viard. — Vigand, — Yillard, — Vogt, — Warnier, — Xambeu. La majorité absolue est de iîi voix; le dépouillement des voles donne le résultat suivant : M. L. Bedel 77 voix. M. A. Fauvel 63 voix. M. A. Léveillé 33 voix. M. E. Abeille de Perrin 39 voix. M. C. Jourdheuille 27 voix. M. P. Finot 19 voix. M. A. Giard 3 voix. M. Ch. Oberthur 2 voix. M. J. Sainte-Cfaire Deville 2 voix. M. E. André 1 voix. M. P. Bel on 1 voix. M. J. Bourgeois 1 voix. M. E. -L. B 0 u V i e r 1 voix. M. .L de Joannis 1 voix. Bulletins nuls 2. MM. Louis Bedel, Albert Fauvel et Albert Léveillé, ayant obtenu la majorité absolue des suffrages, sont proclamés Membri'S honoraires de la Société entomologique de France. Séance du 27 décembre 1903. 289 Communications. Indication de quelques genres de Coléoptères européens retrouvés récemment en Barbarie par L. Bedel. AciLius Leach. — J"ai reçu de M. H. V auclior un A. [Homoeoe- hjtrus) Duvergeri Gob. pris par lui à Tauger en mai 189o. La pré- sence de celte espèce en Gascogne, en Portugal et sur la côte maro- caine jalonne nettement sa zone d'extension, exclusivement océanique. SoRoxiA Er. — Le S. oblonga Ch. Bris., décrit de Provence, se retrouve, au Maroc, dans la province de Tanger (Olcese!) et, en Al- gérie, dans les forêts de Teniet-el-Had (Vauloger!) et de la Grande- Kabylie (D'" Ch. Martin!) ('}. Xylolaemus Redt. — Je dois à la générosité de notre collègue le capitaine Vibert un X. fasciciilosus G y 11. pris par lui au Camp-de- la- Santé en Kroumirie (Tunisie), sur la tente d'un campement établi sous de grands chênes. Ce rare insecte était déjà signalé de Suède, de Styrie, de Hongrie méridionale, du Caucase et aussi d'Abyssinie et d'Afrique australe (cf. Ganglb., loc. cit.. p. 867). Dendrophilis Leach. — .Je possède un U. punciatus Herbst pris en mai 1901 à El-Milia (entre Djidjelli et CuUo) par Marcel de Vau- loger; c'est un individu de grande taille et chez lequel les élylres ont des traces de o" et B'^ stries dorsales. CisTELLA M il 11. {Bijrrhus L.). — Le genre existe en Kroumirie, représenté par une race très arrondie et totalement noire du C. piis- iulata Forst. {dorsalis Fabr.). Les seuls individus que j'aie vus proviennent, l'un, de la frontière algérienne : forêt de Bou-Mezran près Soukharras (capt. Vibert!); les autres, d'El-Fedja (Hénon!, D-" Ch. Martin!) et de Gliardimaou (D"" Normand!). (1) Je ne crois pas que le S. oblonga ait jamais été cilé de Barbarie. Il ne semble pas non plus qu'il ait été signalé de la région de Paris, et cependant il n'est pas bien rare dans la forêt de Fontainebleau où je l'ai pris, de même que ses deux congénères, sur des plaies de chênes. Hors de France, Voblonga existe en Sardaigne (Lostia!), en Istrie, Hon- grie méridionale et Syrie (cf. Ganglb. Kiifer, p. -iTO). ^90 BuUelin de la Société entomologique de France. ' LvGisTOPTERL s iMiils. — Au priiiteuips dernier. ^I.le D' Cli. Marlin a (lécouverl à Yakoiiron. dans les montagnes do la Grandc-Kaliylit', un individu du L. sinuiuineiis L., en tout semblable a ceux d'iMU'ope. GxûKiMus Gory et l'ercb. — De nombreux débris dïin (inori- inus noir ont été trouvés au djebel Babor (Petite-Kabylie) et ce fait a été déjà signalé {Bull. Suc. eut. Fr. [1903], p. 142), mais Tespèce n'a- xait pas été identifiée, l.'examen d'un élytre rapporté par Marcel de Va u loger me donne tout lieu de croire qu'il s'agit du G. decempunc- hitm Yar. rehithu(f< R'ig-> c'est-à-dire de la variété à élytres d'un noir velouté, déjà connue de Sicile où elle coexiste avec le type, à élytres orangés. Bradyhatis Germ. — Représenté en Algérie par une espèce nou- \elle du groupe des Notliops Mars., découverte au djebel Babor par Marcel de Vau loger ('). PiSsoDES (ierm. (-). — Le P. piceac 111. se retrouve dans le nord de rAfri(|ue : il a été capturé par Vauloger au djeliel Babor sur ÏAbies numidica [pinsapo var. baborensis), seul sapin qui existe en Algérie et qui s'est conservé sur ce seul massif de hautes montagnes. Trypodendro.v Stop 11. [Xiiloferus li]r.). — Quelques T. lineatiun Oliv. ont été trouvés au djebel Baixir. en même temps que le Pmo- def; piceac et très certainement aussi sur VAbie^^ nuinidica. (1) Bradybatus (Nothops) Vaulogeri, n. .sp. — Elonyato-piri- foniiis, haud nilidus, rufun, capile, rosiro et ^^ec^ove aigris, parcis- sime cinereo pvbescens. Prothorax forliter punclatiis, linea média te- nui palUdo puhcsccnte. Scutellum atbo-indutum. Elylra basi prolliorace pcrpurum latiora, postice sensim ainpliora, profunde striata. striurum intervallis silbconvexis ^ vestitu dorsali in angulis humeralibus nolula alba ornalo ci vix ultra inedium fascia vuda transversini interraplo. Femora antica vaJde dentata. sed libiae anficae inti(s haud angulatae. — Long, (rostro excl.) : 4,5 mill. Algérie (nord) : C, djebel Babor (Vauloger! in coll. Bedel), un indi- vidu femelle. Diffère des trois autres Xot/iop.s méditerranéens par la réunion des carac- tères suivants : rostre noir, tibias antérieurs sans saillie anguleuse au col;'' interne, prolhorax couvert de points très gros et bien apparents. (2) En 1787, Fabricius [Mant., J, p. 103) a décrit le P. notalus comme trouvé ]iar Martin Vahl >■ iii Barbariae plantis ■■, mais jusqu'ici cette espèce na pas été revue en liarbarie; peut-être l'insecte provenait-il i)lutùl des récoltes de Va ht en Espagne. Séance du 27 décenibre 1903. 291 Rhvgiim Fabr. — D'un fragment do Conifère (probablement Ce- drus atlanticn), rapporté du djebel Babor par Vauloger, sont éclos deux individus du R. {Allorrhayium) inquisitor L., identique à ceux d'Europe. On sait que l'aire de cette espèce s'étend, en Asie, jusqu'au Japon et. en Amérique, jusqu'au Mexique. Description d'une nouvelle espèce de Lyoide [Col.] de la faune barbaresque par .1. Bourgeois. Lycus (Lycostomus) Vaucheri, n. sp. — Panim elongatus, sub- pamllelus, niyer, prothonire elytri^qiie ruhro-ochmceis; rostro conico, hreri, Jabro rufescente ; prothorace t râpez- ifonni, basi loiigitudine jxiulo latiore, apicem versus parum angustato; elytris obsolète icostatis, costa lertia fere inconspicua, intervaUis ruyosis: corpore subtus pedibusque nigris. abdoiiiine rubro-marginato. — o- Antennis médium corporis haud ntUngentibas, vix serratis; abdominis segmenta pemdtinio (7°) postice niedio rotundafim emarginato, iiUimo anguslo, elongato-ogivall. — Long. : 10 miil.; lat. max. : i,o mill. Atlas marocain : Amezmiz (M. Henri Vauclier). — (c5) Coll. Bedel. c5. Peu allongé, assez large, à peine dilaté en arrière, noir, avec le prothorax et les élytres entièrement d'un rouge de brique, densément recouverts d'une pubescence très courte, concolore et à reflets soyeux; abdomen assez largement bordé de rouge, les deux derniers segments entièrement de cette dernière couleur. Tète lisse, assez luisante, transversalement et assez profondément sillonnée entre les yeux ; rostre cylindro-conique, sensiblement plus court que large à la base, linement ponctué, surtout en arrière; labre roussàtre. Antennes très courtes, prolongées a peine jusqu'au quart antérieur des élytres, à peine serriformes, subcomprimées, 1*^'" article brièvement obconique, assez épais, 2^ très court, fortement transverse, 3" le plus long de tous, obtriangulaire, 4° de même forme que le 3^ mais d'un tiers au moins plus court, les suivants encore plus courts que le 4*^, non prolongés à leur angle apical inlerne, diminuant gra- duellement et insensiblement de largeur jusqu'au dernier qui est al- longé, subcylindrique et atténué en pointe mousse. Pronotum trapézi- 292 Bulletin de la Société entomologique de France. forme, dun rjuart environ plus large à la base que long dans son milieu, peu atténué en avant, bord antérieur arrondi, légèrement sinué de cbaque coté, le postérieur presque droit, les latéraux assez large- ment margines et relevés, disque légèrement convexe, à surface iné- fome .ni''. r'T''' ^'"'' ""' ^''''' ''''''' '«°o-itudinale très courte, qui .e transforme ensuite en une fossette longitudinale peu profonde et a contour vaguement limité, pour reparaître ensuite !. la base. Ecusson subcarré, non sillonné longitudinalement. roussàtre à 1 extrême sommet, très (inementpubescent. Élytres un peu plus^larges aux épaules que le pronotum a la base, à peine trois fois aussi S que larges, très légèrement dilatés jusqu'aux 3/4 environ de leur lon- gueur, arrondis ensuite à l'extrémité, paraissant tricostés, mais réelle- rnent marques de quatre côtes longitudinales très peu élevées, dont la 3« est obsolète et accostée de chaque côté, sur les 3/4 postérieurs de deux costules semblables; l-'- côte assez saillante dans sa moiliTamé rieure presque efïacée postérieurement; la ¥ fortement épaissie et saillante dans la région humérale. Dessous du corps et pattes un peu uisants très finement pubescents de brun. Avant-Serni^- aic^au /en" tra profondément échancré en demi-cercle dans le milieu de son loi^l vu ™- ' '■ ''""'/" '^'''' ''"' ^"^'"^-*- I-^«^^é -^ deux "l unes superposées; ongles roux. Cette remarquable espèce, dont je dois la communication à l'amitié 1 rî ' 'f '''''°' *^'' ^- A>««^-'^- Bourg, iru/irentris Kr -• 01 e en diffère par la taille moindre, la forme génira e plus lar^e les' antennes et e rostre beaucoup plus courts, le pronotum en^^ ouge les elytres à côtes beaucoup plus faibles, l'abdomen bordé u lement de rouge au lieu d'être entièrement de cette couleur eL Te me^f^s^n plaisir de la dédier à M. H. Vaucber, de Tang"; ^l:;- ;: Le sous-genre Lycostomus^ dont le centre de dispersion paraît être d nf ,M.^ ""''^- ^' d^'^o^^erte d'une espèce de ce groupe dans 1 Atlas marocain, à l'extrême limite occidentale de la région ba b^esque, est un fait des plus intéressants pour la géographieComo- Séance du 27 décembre 1905. 293 Sur l'aire de dispersion de Bathyscia Aubei Kiesw. [Col.1 par le D'' A. Chobaut. Au mois de juillet 1905, ua jeune entomologiste, M. Jean Grani6, captura dans la plaine de Nîmes (Gard), sous une pierre enfoncée, près d'un saule, un sujet de Bathjjscia que l'on rapporta avec doute à B. Aubei Kiesw. Le l"^'' décembre dernier, au moyen d'appâts, cet in- secte a été pris en nombre, dans le même endroit, par le même chas- seur quia bien voulu m'en remettre une dizaine d'exemplaires c? et Ç. Ce Bathyscia est tout à lait semblable à celui que je prends ici, dans des conditions analogues, en hiver et au printemps, à 1 kilomètre en- viron d'Avignon, dans une prairie humide, au pied de vieux peu- pliers, sur le bord d'un fossé à peu près toujours plein d'eau. La capture de B. Aubei à l'ouest du Rhône est un fait assez intéres- sant pour être rapporté ici, car on a prétendu que cette espèce ne se trouvait qu'à l'orient de ce tleuve. La forme d'Avignon a, chez le d, les tibias postérieurs faiblement arqués et peu échancrés en dedans. La forme de Nîmes a, chez le (3 aussi, les tibias postérieurs un peu plus arqués et un peu plus échan- crés en dedans. Mais ces difîérences sont insensibles et tout à fait in- suffisantes pour faire penser à une race tant soit peu distincte de la forme typique. En réalité, B. Aubei est une espèce polymorphe, de taille plus ou moins avantageuse, de forme plus ou moins déprimée et chez qui les tibias postérieurs, toujours droits chez la ç, sont, chez le d, tantôt droits, tantôt plus ou moins arqués, d'autres fois siniiés, avec une ca- rène mésosternalc plus ou moins angulée. Il est probal)le que B. epuraeoides Fairm., B. brevicollis Ab. et peut-être aussi B. subalpina Fairm. ne sont que des sous-espèces (ou des races) deB. Aubei, au même titre que B. ChampsauriV ay qv\\\\\\. et B. foveicollis Peyerimh., d'ailleurs ainsi présentés par leur auteur. Je ne puis davantage insister sur ce sujet, car M. P. de Peyerim- hoff, notre savant collègue, doit nous donner prochainement une re- vision des Bathyscia du groupe de VAubei. A l'ouest du Rliône, B. Aubei se trouve donc à Nîmes; à l'est, elle est largement répandue dans presque toute la Provence. Je la possède d'Avignon (forme typique), de Nice (forme epuraeoides), de S'-Jiartin- Lantosque et dePeira-Cava (forme brevicollis), dans les Alpes-Maritimes. M. J. S*"-Claire-Deville, qui, avec son amabilité habituelle, a bien 294 Bulletin de la Société enlomolutjique de France. voulu me f(jurnir la plupart des renseignements précédents, me si- gnale B. Aiibei forma typica des localités suivantes : Bouches-du- Rhone. Marseille, Var, Hyères. Lorgues, S*''-Baume. BrignoUes, Toulon (d'où a été décrit le type, lequel provenait d'un nid de Pompilus); Alpes-Maritimes, Canne, Grasse, montagnes au nord de Grasse, no- tamment à Cheyron et à Audon. La forme epuraeoides est de Nice, de Sospel et de Menton, dans les Alpes-Maritimes. La forme brecicoUis est propre aux montagnes des Alpes maritimes françaises. Les sous- espèces Champsauri et foveicollis sont des Basses-Alpes. D'autres formes à'Aîibei se trouveraient dans les Alpes maritimes italiennes. Enfin le subalpina a été rencontré par M. A. Argod dans les mon- tagnes, au-dessus d'Omblèze (Drùme). Description d'un Cérambycide nouveau appartenant au genre Parozodes Aurivillius [Col.] par E. GoLXELLE. Le genre Parozodes, de création re- lativement assez récente (Aurivillius, Entomologisk Tidskrift, ârg. 18 [1897], p. 245} et représenté jusqu'ici par une seule espèce P. enjthrocephalus (Au- riv., loc. cit., p. 246), a été considéré par son auteur, ainsi que l'indique le nom adopté, comme ayant les plus grandes affinités avec le genre Ozodes Serv. Il me parait avoir, d'autre part, des rapports de parenté non moins étroits avec certaines formes un peu aberrantes et à faciès de Cléride plus ou moins prononcé qu'on a placées dans le groupe des Tillomorphinae ou dans son voisinage et notamment avec les genres Mijyalobas Chevr., Aphi/sotes Bâtes et Epopretes du même auteur. P a r ozodes A u r i v illii, sp. nov. cr^ (1). (1) Ce dessin m'a été amicalement offert |)ar notre habile el obligeant col- lègue M. Millot, à qui je suis heureux d'exprimer ici toute ma reconnais- sance. Séance du Ti dérembve lOUo. 29o Parozodes Aurivillii, n. sp. — P. orythroct'plialo paulo brcvior, pilis nigris pasum hirtus, niger, eUjtris tibiisque obscure caerulm- tùgris, scopo subtm et lateraliter rufo, maris anteunarum art. 4-7 basi ferruginro-rufis; caput rctlculato-punctatum; mitennae (c5) cor- porc fcre duplo longiores, art. tertio 4° perparum longiore, art. 3-11 subucquulibus, (ç) corpore breviores, art. tertio r plus duplo longiore, art. 7-U abbreinatis, apice paulo dilatatis et serratis, scapo puuctalo, basi excavato (d) art. 3-11 (9) art. 3-S carinatis apiceque sulcatis et nodulosis; prothorax supra dense reticulato-punctatus , rHedio depressus nnliceqm- callis duobus valde obsoletis et late distantibus ornatus, sulco trauscerso basali striato medioque angalato; scutellum punctatum, haud sericeum; elytra lateraliter medio paulo angustiora, vittis tribus argenteis vel pallide luteis — 1" obliqua suturam versus descendente, r transversa, paulo arcuata, 3'' obliqua suturam versus ascendente — et plaga magna velutina vittis P et r antice posticeque terminatn et figuram X cum macula opposita siîtmlante in medio singulaliiii ornata, basi dense reticulato-punctata, apice sublaevia et griseo-sericea; prosternum antice transversim striatum, postice punctato-rugosum, mesostermm etiam punctato-rugoso, metasternum medio punctulatum; abdomen subglobosum, nitidum, lame ; prosternum metaster nique pars média in mare, coxae, metasterni macula lateralis lineaque tenuis femo- rum mediorum et posticorum in utroque sexu plus minus dense argen- teo-sericea; tibiae posticae fere reclae; tarsi postici perparum elongati, art. i", â" et 3° simul sumptis haud longiore. — Long. : 7-10 mill.; lat. hum. : 2-2,0 mill. Jatahy, État de Goyaz, Brésil (G. Pujol). - Nombreux exemplaires; ma collection. P. Aurivilli présente avec l'espèce type du genre des ditrérenccs assez notables. La tête est noire et non pas rouge; le corps presque entier est noir également, à l'exception des élytres et des tibias qui ont une teinte bleuâtre; le scape seul (chez la femelle), ce même article et la plupart des suivants (chez le nicàle) sont partiellement de couleur rousse; dans les deux sexes le scape est excavé à la base; les deux callosités antérieures du prolhorax sont à peine saillantes ; la base en est linement et réguUèrement striée transversalement; l'écusson n'est pas revêtu d'une pubescence argentée; les élytres, légèrement rétrécis latéralement dans le milieu de leur longueur, sont plus courts (rapport de leur largeur prise aux épaules avec leur longueur 4/0; ce même rapport chez P. erythrocephalus 4/10) ; ils sont ornés chacun de trois taches argentées au lieu de deux: ces taches sont plus irrégulières. 296 Bulletin de la Société entomologique de France. bn dessous la base du prosternum el le mésoslernum sont chagrinés- k, partie médiane du métasternum est pointillée; l'abdomen e!t pus g obuleux; les tibias postérieurs sont à peine incurvés et leurs aï e pus courts; mais la différence principale réside dans la conforma on des antennes : beaucoup plus longues que le corps, chez le 6 Ts'a mmcssant graduellement jusqu'à l'extrémité, elles sont loin d^lte ndre le sommet des élytres, chez la 9, et leurs derniers articles ,o^ZZ\, e dentés en scie; dans l'un et l'autre sexe, ces organ^^^ ^i^^^ t::::::!^^:'-'' '- -'''- ^^^^^^ -- q- ^ En raison de ces différences (dont la dernière ne constitue d'ailleurs qu'une a bnité de plus entre les genres Ozodes, Mygalobas etVl qui ont les antennes partiellement et plus o^ moins légéreS s K lonnees en dessus, et le genre Parozodes), il ,ne parait nécc^ a e d o^largir un peu la formule de celui-ci et de la modifier de la farsl!;! Antennes cylindriques ou partiellement sillonnées et carénées: celles des 9 plus courtes ou à peine plus longues que le corps; éh très un pm pin. étroits dans leur uUieu ou faiblement rétrécis à peu de dl art. le tantôt égal a 2 et 3 réunis, tantôt plus long qu'eux. Distribution géographique. - Les exemplaires tgpes de P. erythrocephalus qui se trouvent au Musée de Stockholm sont indi ques comme provenant de Bahia. J'ai tout lieu de cro e ru i s om M orf7; T' '"' ?^''f'" ^^^ ^' P^^^^^^' P- ^« <^«"-teur Fru - iMn étant de Goyaz, le genre Parozodes ne se rencontrerait que dans les régions a climat sec du Brésil central ^ Note sur Hydroporus Guernei Régimb. [Col.J par R. MOLLANDIN DE Boissv. Le 4 septembre 1898, dans un petit creux d'eau saumâtre situé près 1 0 cSu'ph"";'' '" " ''""^' '""''^ ^'^^'^ '' Port-de-li;^ trois Hgd>oporus que, malgré leur taille moindre que j'avais remar' Séance du 27 décembre 1905. 297 quée, je rangeais, en collection un peu |)lus lard, sous le nom de Hydroponis planus Fabr. Ayant reçu, il y a un mois environ, grâce à lobligeance de M. Puel, un exemplaire de ffydroporus Guernei Régimb., provenant d'Albaron en Camargue, où notre collègue le D'' Chobaut l'a découvert en mars 1004 (voir Bull. Soc. ent. Fr. [190o], p. lo6), mon premier mou- vement fut de le comparer à mes trois individus de Martigues qui sont sensiblement de la même taille, et, après examen minutieux, ils me parurent identiques à H. Guernei. Me fiant peu à mes connaissances personnelles en fait d'Hydrocan- thares, je n'hésitai pas à soumettre mes insectes à notre savant col- lègue spécialiste, M. le D"" Régimbart, qui me répondit avec sa com- plaisance habituelle que mes Hydroporua étaient bien des H. Guernei. Je crois donc intéressant de signaler cette locaUté où j'ai capturé //. Guernei, il y a déjà huit années, sans le savoir, et où j'estime qu'on peut le rechercher avec succès, car ces trois individus ont été pris, je m'en souviens très bien, en deux ou trois coups de troubleau donnés au hasard. Il est probable que cette intéressante espèce, décrite des Adores, doit exister dans toute la région située entre Albaron et Martigues. Ces deux points permettent de lui fixer dès maintenant une aire pro- bable d'habitat et indiquent qu'elle n'est pas confinée uni(juemont dans le delta du Rhône. Des recherches dans le voisinage des autres étangs salés qui se succèdent sur les côtes du golfe du Lion amèneraient peut-être de nouvelles captures de cet insecte. Étude sur les Bathyscia du groupe d'Auèei Kiesw. [(^ol.] par P. DE Peyerimhoff. Tel que l'ont caractérisé Ganglbauer (Kâfer Mitteleur., 111, 1 [1899], 99 et 190) et Dodero {Ann. Mus. Civ. di Genova, sér. 2, XX [1900], 416), ce groupe renferme des espèces épigées, ne dépas- sant guère 2 mill. de longueur, à forme allongée, relative- ment déprimée, parallèle, à élylres non striolës transver- salement, tronqués au sommet et pourvus d'une strie suturale éloignée en avant, puis rapprochée de la suture à partir du milieu. 298 Bulletin de la Société entoinolotjùjue de France. Depuis rcspècc t''ponyme décrite en 18o0 sur rcxemplaire trouvé à Toulon par Guérin-Ménevillc, six autres formes ont été publiées : epuraeoides Fairm. (1869), subalpina Fairm. (1869), hrevicollis Ah. (1882), Solarii Dodero (1900), Chmnpsuuri Peyerimiioff (1904) et foveirollis Pe> erimhofi (1904). Si l'on cherche à grouper ces divers Bailiyscin exclusivement d'après les caractères indiqués dans leurs descriptions, on éprouve de grandes diflicultés, tenant d'une part à ce que certaines d'entre elles (telles que subalpina) sont insuflisamment caractérisées, d'autre part à ce que les autres ont été établies à peu près exclusivement d'après des caractères sexuels masculins; ainsi, si l'on s'en tient aux descriptions, il est difticile de ne pas \oir dans l'inflexion des tibias postérieurs, chez le (5, le seul caractère distinctil' de B. Aubei, ce qui est assurément insuflisant. L'examen de matériaux nombreux et l'utilisation de caractèriis né- gligés jusqu'à présent ont montré (|u'il y avait intérêt à refondre en- tièrement la spécification de ce groupe dilflcile qui, étendu à l'Est jus- (ju'en Ligurie et en Piémont, ne dépasse pas, à l'Ouest, le Rhône ('), intéressant ainsi presque exclusivement la faune alpine du Sud-lisl français. Représenté sur un faible espace, par des formes assez nom- breuses, il apparaît a priori comme le produit de la désagrégation ré- cente d'une seule et même espèce, et l'on verra plus loin combien celte vue est confirmée par l'examen morphologique des divers types qui le composent. 1" La considération de la carène mésosternale (-), qui suit et exprime d'une façon si sensible les variations des Silphildes Cholevinae, permet d'arriver à un premier classement satisfaisant. Il existe en efîet, chez les formes en question, deux aspects distincts et constants de cet organe : chez B. Aubei, epuraeoides et foveicolUs, elle est peu élevée, curviligne, entière, et s'abaisse assez doucement devant l'épimère mésothoracique(flg. 1). Chez B. subalpina, brevicol lis, Solarii et Champ- (1) A l'ouest du Rhône, la seule espèce analogue serait B. opaca Ab., décrite des environs du Vigan, et que l'on prend dans les forêts de l'Aigoual; mais sa sculpture et la forme de ses antennes sont très différentes. Chez celte espèce, la carène mésosternale est basse et curviligne, comme chez B. Aubei. (2) La découverte de ce caractère est due à mon ami J. Sainte-Claire De ville, qui m'a fourni pour ce travail relatif aux Balltyscta, non seule- ment un matériel d'étude nombreux, mais toutes ses observations person- nelles sur le groupe. On sait du reste que la carène mésosternale est extrêmement variable cliez les BaUiyscia. (Cf. Ganglbauer, Kâf. Milteleur., III, i",97, — et Ste-Cl. Pe ville, Ami. fioc. enl. Ir. [1902], 708.) Séance du 27 décembre 1005. 299 Profils de carènes mésosternales : 1. Baihyscia Aubei et ses var. — 2. B. brevicolUs. — 3. B. Ckanipsauri. — 4. B. subal- piiia. — 5. B. Solai'ii. mûri, elle est élevée, recliligne ou |)eii s'en faut, et tombe verticale- ment devant l'épimèro mésothoracique dont les deux portions symé- triques sont ici soudées (fig. 2, 3, 4, o). Ces caractères existent dans les deux sexes. / 2'^' Si l'on examine les formes à carène curviligne et basse, on se convainc rapidement de l'impossibi- lité d'y distinguer actuellement plu- sieurs types spécifiques. Outre la structure de la carène, ces formes ont en commun un corps aplati, un protborax plus large que les élytres, à angles postérieurs relativement peu prolongés , et les d ont toujours les tarses antérieurs fortement élargis. Quant aux dissemT)lances, les seuls caractères qui séparent sérieusement ^;)Mmeo«ted'iwfteisontdes caractères sexuels secondaires propres au mâle. Mais on sait combien ces caractères peuvent être variables dansuueseule et même espèce [Bythinas, Tijchus, Ptoiaaphagus, Liodes, Necrodes, Ba- ihyscia curvipes, etc., pour ne citer que des Coléoptères Necrophaga), et la pœcilandric parait être la règle dès que les caractères sexuels secon- daires prennent quelque développement. De plus, si l'on rencontre parfois, comme à Nice, la forme epiiraeoides à l'exclusion du type Aubei, on recueille plus généralement avec ces Aubei typiques (à tibias pos- térieurs incurvés), des epuraeoides (à tibias postérieurs droits), et même des formes intermédiaires (Cannes, m* Cheyron, etc.). Les B. Aubei d'Avignon (D'' Chobaut!) ont les tibias postérieurs du çS moins cou- cbés que cbez les exemplaires des Basses-Alpes ou du Var, etc. Quant au caractère différentiel tiré de la largeur des tarses antérieurs par rapport au sommet de leurs tibias, il m'a paru illusoire. En résumé, on ne peut considérer B. epuraeoides que comme une forme pœcilan- dre par atténuation de B. Aubei. B. foveicollis semble déjà plus isolé. Les tijjias droits cbez le c5 coïn- cidant avec une taille très grande (alors que c'est l'inverse chez B. epu- raeoides), le prothorax plus large, à angles postérieurs bien moins pro- longés, à disque creusé chez le (5 d'une fossette centrale, la sculpture sensiblement plus dense, enfin les stations spéciales de cette forme, où 300 Bulletin de la Société entomologique de France. elle apparaît d'ailleurs exclusivement ('), indiquent une individualité taxinomique plus indépendante, envoie de conquérir sa spécificité. Ce- pendant, malgré ces caractères dont l'ensemble constitue presque l'hiatus spécifique, je ne crois pas qu'il y ait lieu de séparer cette forme de l'ancienne Aubei (dont certains individus peuvent présenter chez le d des traces de fossette prothoracique) autrement que comme sous- espèce locale. 3° L'ensemble des formes à carène haute, rectiligne, anguleuse en avant, comprenait trois espèces avant la découverte de B. Champsauri. Malgré une spécification assez nette, celles-ci possèdent encore en com- mun des caractères corroborant celui de la carène mésosternale, et opposés à ceux des races à carène basse et curviligne : forme convexe et parallèle, prothorax à angles postérieurs aigus et prolongés, tarses antérieurs du o" faiblement élargis, sensiblement plus étroits que le sommet de leur tibias. De ces trois espèces, la première [B. brevicollis) est remarquable par sa forme ovoïde et courte, présentant un maximum de convexité. Elle habite les Alpes-Maritimes centrales (le massif de l'Autbion eu parti- culier). On la voit reliée par tous les intermédiaires à des exemplaires beaucoup plus allongés, mais toujours convexes et offrant une carène anguleuse, qui fréquentent les environs de Nice (brevicollis-nicaeen- si.s, subsp. nov.). Cette dernière forme paraît avoir été confondue jus- qu'à présent avec B. epuraeoides, et cette confusion s'explique par le fait que l'une et l'autre coexistent, au moins au Vallon des Fleurs près Nice, où mon ami .1. Sa i n te - C la ire-D e v i 11 e les a recueillies ensemble. En réalité, on distinguera toujours cette nicaeensis de Vepuraeoides par la structure de la carène, la convexité du corps, le prolongement des angles postérieurs du pronotum et le faible développement en largeur des tarses antérieurs du d. Quant à B. subalpina et B. Solarii, elles sont extrêmement voisines, bien que distinctes. L'excellente description de B. Solarii, compara- tive à B. brevicollis, énumère entre ces deux espèces des caractères distinctifs qui conviennent également à B. subalpina. Ils sont résumés dans le tableau qui suit. 4° Au moment où je découvris B. Champsauri dans la grotte de Quinson, je crus avoir affaire à B. Aubei forma epuraeoides, tant la forme aplatie, le prothorax large et les tibias postérieurs droits fai- (1) A quelques centaines de mètres de la doline de Cousson, où fréquente exclusivement B. fooeicollis, on recueille au pied des arbres B. Aubei ty- l)ica. Séance du 27 déreiiihre 1903. 301 saient illusion. Un examen plus serré montra les vrais caractères du nouveau type, qui constitue en somme le lien entre les deux divisions du groupe. En effet, B. Champsauri a la forme générale d'Aiihei et de ses races, mais, par contre, la carène rectiligne et iiaule, et les tar- ses antérieurs du d faiblement élargis des autres types. Un tel mé- lange de caractères déjà faibles, tant de formes disséminées sur un aussi faible espace géograpbique conduisent à douter qu'il s'agisse là d'espèces au sens linnéen du mot. L'inatus existe, à l'extrême rigueur, corroboré presque toujours, on l'a vu, par la spécialisation des stations; mais il est si faible, et ces stations elles-mêmes sont si rapprochées, qu'il parait préférable, au point de vue systéma- tique, de traiter le groupe entier de B. Aubei , soit les huit formes dont il a été ici question, par la méthode des sous-espèces, ainsi que Ganglbauer a fait pour les Orinocarabus (K. K. zool. bot. Ces. Wien [1901], 791) et dans les conditions que j'ai moi-même indiquées [Feuille des Jeunes Naturalistes, 1'''' janvier 1903, p. 37). On reconnaîtra donc dans ce groupe, en tenant compte des observa- tions qui précèdent, une seule espèce, partagée en cinq sous-es- pèces ou races : 1° Aubei forma typica avec sa variété pœcilandre epuiaeoides et sa forme locale foveicoUis: — 2'^ Champsauri, formant passage avec les suivantes; — 3" Inrvicollis, avec sa forme locale nicaeensis; — 4° subalpina; — 5° Solarii. Le tableau suivant énumère et hiérarchise les caractères morpholo- giques des divers termes de ce groupement spécifique : 1. (6). Carène mésosternale très basse, curviligne, peu crénelée, s'a- baissant doucement et sans angle vers le prosternum. Forme apla- tie; prothorax large, à angles postérieurs paraissant, à cause de l'aplatissement, peu aigus et peu prolongés. Tarses antérieurs du d" presque aussi larges que le sommet de leurs tibias. 2. (3). Tibias postérieurs d curvihgnes. Taille variable, généralement faible : 1,25-2 mill Aubei Kiesw. (forma typica) Vaucluse, Basses-Alpes, Bouches-du-Rhone, Var, Alpes-Maritimes, Nice, Apennin ligure, Loinbardie [Turin]. 3. (2). Tibias postérieurs d rectilignes. 4. (5). Taille variable, généralement petite : l,2o-l,o0 mill.: struc- ture d'Aubci Aubei var. epuraeoides Fairm. Forme pircilandre d'AtiOei qui se rencontre avec le type, quelquefois aussi isolément, comme à Nice. 302 Bulletin de la Société entomologique de France. o. (4). Tîiille toujours grande : i,7o-2,2 mill. Pronolum à sculpture très dense, à angles postérieurs très peu prolongés, fossulé au milieu chez le c5 Aubei subsp. foveicollis Peyrii. Basses-Alpes (' . (). 1). Carène mésosternale élevée, crénelée en avant, s'abaissant tou- jours brusquement vers le prosternura, en formant un angle gé- néralement très indi(iué. Tarses antérieurs du o peu épaissis, beaucoup plus étroits que leurs tibias. 7. (8). Forme très aplatie de B. Aubei. Carène tombant obliquement après un angle obtus. 7*? et 8'' articles des antennes très diffé- rents de largeur. Strie suturale entière. Taille petite. Sculpture extrêmement tine. — Cavernicole Champsauri Peyrli. Basses-Alpes, grotte de Quinson. 8 (7). Forme convexe. Carène tombant verticalement après un angle droit, ou moins obtus. 7*^ et 8*^ articles des antennes dilTérantpeu de largeur. — Frondicoles. il. (12). Taille petite : 1,20-1.00 mill. Sculpture éparso et assez gros- sière. Strie suturale affaiblie en avant, mais entière. 10. (11). En ovale court brevicollis Ait. Alpes inaiitiines centrales. M. (10). l^]llipsoïde brevicollis subsp. nicaeensis Peyerb. Environs montagneux de Nice, 12. (9). Taille grande : 2 mill. Sculpture dense et Une. Strie suturale complètement invisible en avant. l.'i. (14). Taille un peu plus grande. Pronotum à sculpture très dense. Antennes sensiblement plus allongées, de largeur plus homogène, les articles 3 a 6 plus longs. Carène tombant verticalement après un angle émoussé subalpina Fairm. Hautes-Alpes : forêt de Uuibon, haute vallée du Queyras. 14. (13). Taille un peu plus faible. Pronotum à sculpture moins dense, surtout en avant. Antennes sensiblement plus courtes, les articles 3 à 6 plus courts et plus lins (comme chez tirerirollis . Carène tombant verticalement après un angle vif. . Solaril Dod. Apennin ligure. (1) Les « subalpina » de la Drôme et des Basses-Alpes, que J'ai vues dan> diverses collections, se rapportent sans doute à cette forme. Mais je n'ai pu examiner que des 9- ^-'- Ci. Faj;nlez a pareillement recueilli au Luberon ( Vaucluse), vers 1100"', de grands édianf liions Ç de D. Aubei qui probable- ment appartiennent à celte sous-espèce foveicoltis. Séance du ?7 décembre 1903. 303 CatalogiU' des ISiitli i/ficia dépendant d'Aubei Kiesw. Bathyscia AuHEi Kiesw. a Forma lypica : Aubci Kiesw. Stett. Zhj [18o0], 223 Gall. m. or., Lig., Ped. var. d (g'yû-) epurdeoidea Fairm. Stelt. ZeiUj. [1869], 231. a^ foveicoUis Peyerli. litill. Soc. eut. Fr. [1904J, 216 B.-Alp. ^ Champsauri Peyerh. liidl. Sucent. Fr. [1904], 21o B.-Alp. [grolt. Quinson]. Y brevicollis Ab. Rev. d'Ent. [1882], 19 Alp.-Mar. y' nicaeensis Peyerh. Bull. Soc. ent. Fr. [1900], p. 300. . ." Nice. 0 .utbalpina Fairm. Stett. Zeiiij. [1869], 231.... H.-Alp. £ Solarii Dod. Ann. Mus. civ. Gen. [1900], 281. Apenn. ligiir. Mélyride africain nouveau [Col.] par Maurice Pic. Zygia Alluaudi, n. sp. — AngnstatKs, elonanius, fere glaber, mib- nitidas, supra virUlescens aut viridicoerule^cens, infra laete riridis, pe- dibus nigris fenioribus testaceis exceptis. — Long. : 9-11 uiill. Africa orientalis. Étroit et allongé, presque glabre, à peine brillant, verdàtre, plus rarement vert bleuté en dessus, vert clair et brillant en dessous, avec les cuisses seules testacées, le reste des pattes, genoux compris, et antennes foncées, ces dernières rarement un peu roussàtres à la base ; tète étroite, peu longue, impressionnée sur le front ; antennes courtes, épaissies sur leur milieu; protborax à peu près aussi long que large, sillonné sur le disque, assez rétréci en avant, presque droit sur les côtés, sinué à la base avec les angles postérieurs i)eu relevés et très arrondis, carènes latérales presque droites et bien distinctes; écusson large, tronqué au sommet, irrégulièrement ponctué; élylres distincte- ment plus larges que la base du protborax, longs, subacuminés au sommet, ornés de côtes très marquées avec les intervalles ollrant de 304 Bulletin de la Société entomologique de France. nombreuses rangées assez régulières de points forts; pattes foncées avec les cuisses testacées; pygidium frangé de poils noirs, tronqué ou échancré au sommet. Di (l'ère de incomplelaVnirm. par la coLiration entièrement foncée de Tabdomen, les pattes bicolores et la carène prothoracique complète; serait également voisine de nobilis Gers t., mais cette dernière a les pattes et le dessus du corps différemment colorés. Cette espèce a été recueillie au Kilimandjaro par un missionnaire et m'a été procurée par M. Cb. Alluaud, l'infatigable voyageur natu- raliste, à qui je suis heureux de la dédier. NOMINATIONS ANNUELLES La Société entomologique de France, aux termes de ses statuts et de son règlement , et pour la soixante-quatorzième fois depuis sa fon- dation, procède au renouvellement annuel de son Bureau, de son Conseil et de ses Commissions spéciales. Sont élus pour 1906 : MEMBRES DU BUREAU Président MM. P. Marchal. Vice-Président P. Lesne. Secrétaire P. Chabaxaud. i'-'' Secrétaire adjoint Ph. Grouvelle. 2" Secrétaire adjoint M. Royer. Trésorier Ch. Lahaussois. Archiviste-Bildiottiécaire A. Léveillé. Archiviste-Bibliothécaire adjoint. J. Magxin. CONSEIL MM. A. Groivelle, — P. Mabille, — L. Viard [Membres restants); — A. GiARD, — M. Maixdron, — E. Simon [Membres nouveaux), — et les Meml)res titulaires du Bureau. COMMISSIOxN DE PUBLICATION MM. R. du Buysson, — E. Doxgé. — F. Hex.xeguy, — J. de Joannis, — E. VoGT, — et les Membres titulaires du Bureau. Séance du 27 décembre L90o. 305 COMMISSION DE LA BIBLIOTHÈQUE MM. L. Bedel, — J. DE JoAxxis. — G. -A. Poujade, — et les Membres titulaires du Bureau. COMMISSION DU PRIX DOLLFUS :\IM. L. Bedel, — P. Chabaxaud, — A. Champenois, — J. de Gaulle, — P. Lesne. — A. LÉVEiLLÉ, — G. -A. Poujade, — E. Slmon, — L. Vl\rd. La Société nomme par acclamations MM. E. Doxgé et Ph. Grouvelle organisateurs du banquet de l'année 1906. Bulletin bibliographique. Bargagli (P.) : Stefano Bertolini; [Bull. Soc. Ent. H.) 1904, 7 p.* Bergroth (E.) : Stridulating Hemiptera of tlie Subfamily Halyinae, with Descriptions ofnew Gênera andnew Species; [Proc. Zool. Soc. Lond.) 190o, 10 p.* Bouyier (E.-L.) : Emile Blanchard. -- Notice nécrologique; [Nouv. Arch. Mus.) 1903, 28 p., portr.* GouRY (G.) et J. GuiGXON : Deux Insectes nouveaux, Timaspis papave- ris, n. sp. parasite de Paparer somniferuiii L., Loewiola serratulae, u. sp. parasite de Serrulula tinctoria L. ; {Feuill. J. Nat.) 190o, 3 p.* Magalhaes (P. S. DE) : Intéressante phase da vida do caruncho de nossos hvros, Anohium bihliothecarum; [Joni. Comm.) 190o, 3 col. — Don de M. R. Blanchard. Théry (A.) : Revision des Buprestides de Madagascar; Paris, 190.5, 186 p., 7 pi. n. Agricultural Gazette ofN. S. Wales{TIie), novembre 190o. — AV. Frog- GATT : Domestic Insects — Mosquitoes, (1 pi. n.). — The elTects of Fumigation with Hydrocyanic Gas upou Ladybird Beetle Larwae and other Parasites. — A. Gale : Bées are tliey Friend or Foe. Annales historico-naturales Musei noUonalis Hungavici, III, 2, 190o. — M. 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Fr-, 1905. .\'o 21 MEMBRES DONATEURS DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE FALIVEL (Albert), à Ca.'ii. GIARD (Alfred), à Paris. GROUVELLF (Philippe), à Paris. LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE ANiNEE '190-"). Président honoraire. 1842-1882-1892. FAIRMAIRE (Lroa), U A., aiic. (lirecUnir df riiôpital S*-Loais, 21, riu' du Dragon, Paris, 0^ Col., Iliiiiini, et II cm. Membres honoraires. 1894. AVEBURY (lord) [sih John Libbook], C. *, St-James, 2, Londres S.W. (Anglfterro). Knt. yen. 1806-1905. * BEDEL (Lonis),pA., iM. A., 20, rue de rodéon, Paris, G^ Col. paléarcUquea. 190-j. BERLESE (Antonio), professor di Zoologia nella R. Scuola d'AgriculUira, 19, via Romana, Fironze (Italie). 1894. FABRE (J.-il.), correspondant de l'Institut, Sérignan (Vau- cluse). Ent. gén. 1861-1905. * FAUVEL(Albert),|| A., ►!<, avocat, 3, rue Choron, Caen (Calvados). Col., Lép. gaUo-rhén.; Staphylinides du globe. 19U1-1905. HOWARD (L.-O.), directeur de la division d'Entomologie, U.-S. Dept. of Agriculture, Washington (U. S. A.). Ent. gén. 1861-1905. " LÉVEILLÉ (Albert), H A., 19, avenue d'Orléans, Paris, 14^ Col. paléardiques; TemnochiUdes e.vot.; Hémipt. Nota. — L'astérisque (*) désigne les membres libérés ou à vie. 312 BuUelin de la Société entomologique de France. 1861-1901. MABILLE (Paul), agrégé do l'Université, 17, rue de la Gaité, Le Ferreux (Seine). Lépidoptères, Coléoptères et Névroptèrcs. 1S99. MEINERT (V.-A.-Frederik), professeur à FUniversité et conservateur du Muséum de Copenhague. Kong Georgs Vei, 19 F. Entomologie générale, .Myriapodes. 1881-1900 * OSTEN-SACKEN (baron G. vox), 8, Buusen-Strasse, Hei- delberg (Allemagne). Diptères. 186i>-18<)4. PhlREZ (.).), *, prof, à la Faculté des Sciences, 21, rue Saubal, Bordeaux (Gironde). E?*/. gén.;anat.; Uymén. l8o(;-18So. * ]'UTON(D'- Auguste), p A., Remiremont (Vosges). Co/.; IlfiniéïK ; pr. Ilémipt. de France. 1877-1899. * liOMAXOFFiSon Allesse Impériale le grand-duc Aicol.as MicH.\iLoviT(:n), S*-Pétersbourg (Russie). Lép. 189(;-I90:i. STANDFLISS (Prof. 1)'' Max), Direktor des entomologi- schen Muséums am eidgenossisches Polytecnikum, Ziirich (Suisse). 18G:M899. SIMON (Eugène), p A., 16, villa Saïd (70, riir IVrgolèse), Paris, lO*". Arnchn.; Crust. Membres à vie et Membres ordinaires. 1864. * Abku>le de Pf.iîrix (Elzéar), 200, boulevard Ghave, Marseillt» (Boucbes-du-Rliône). Fnt. paléarrtique générale, sauf Lép. 1902. Agnus (Alex.-Mc(»las), lai)oratoire de Paléontoldgie du Mu- séum d'Histoire naturelle, 3, place Valbubert, Paris, ù". lilat- tidae rivants et fossiles. 1905. Ar.BiN (Gharles), 61, avenue \'ictor-Hugo, Paris, 16''. Col. 1863. Allard (Gaston), route des Ponts-de-Cé, La Maidevrie, près Angers (Maine-et-Loire). Col. eur. 188o. * Alluaud (Charles), î^ I. P., 3, rue du Dragon, Paris, 6''; l'été à La Celle-Dunoise (Creuse). Cid. Carnir. dWfr. et de Madag. 18o7. * André (Ernest), Q A., notaire lionoraiiv, 17. rue Victor- Hugo, Gray (H*''-Saûne). E//^ ;/n;.; //n//. et llgiiién. du ghdie. Iir. Mut m ides et Forniicides. Liste des Membres. — Anim' l'Mo. ^ 313 1900. Anglas (Jules), # A., D^ es sciences, préparateur de ^o^S^^ixh Faculté des Sciences, 19, boulevard de Port-Royal, Pans, 13 . Entomologie générale; Hijménoptères. 1869 Antessanty (l'abbé Gabriel d'), || A., ancien aumônier du Lycée. 10, rue des Marots, Troyes (Aube). Col. et Hem. 1900 * Arenberg (le prince Pierre u'), 20, rue de la Ville rÉvèque, Paris, 8". Knt. aén. ; mœurs des Insectes, princip. des Hymen. et des Col. 1880. * Argod-Vallon (Albert), Crest (Drôme). Col. de l'Ancien Monde : Longicornes et Col. cavernicoles du globe, mi. AsTic (M.-E.-Auguste), notaire, Feurs (Loire). Ent.gén. 1903 AuTR\N (Eugène), oliciua de Zoologia, casilla o7, Buenos-Ayres (République Argentine). %»îcu.; entomologie appliquée. 1904. AuzAT (.Tean-François- Victor), D>- en Médecine. 12, avenue Tru- daine, Paris, 9''. Col. gallo-rhén. 1891. AzAM (Joseph), architecte, 14, rue de Trans, Draguignan (Var). Orthopt., Hémipt. et Dipt. 190o. Babalilt (Guy), 61, avenue Victor Hugo. Paris, 16^ Coléoptères. 1859. * Baei! (Gustave-Adolphe), naturaliste voyageur, 8, rue des Mes- sageries, Paris, 10^ Ent. gén. 1892. Bailliot (D^ Marcel), p A., 114, boulevard Heurteloup, Tours (Indre-et-Loire). Col. 1902 * BAiLLY (Henri-Gustave) , pâtissier, 2, place Saint-Étienne, Dijon (Gôte-d'Or). Col. et Lép. de France. 1903 - B^lestre (Louis-Marcellin-Frédéric), sous-lieutenant de r(-- serve, commis-greflier près le tribunal de Menton, villa Nordi. Menton (Alpes-Maritimes). Lépidoptères des Al(ies-Maritnnes. 1899. ^ Bange (Uabbé V. de), Marnetle, par Huccorgne, province de Liège (Belgique). Col. 1899 Barbey (Auguste), expert forestier, Moncherand-près-Orbe, can- ton de Vaud (Suisse). Entomologie forestière; Coléoptères. 1877. * Bahgagli (marchese cav. Piero), piazza S^^-Maria, Florence (Italie). Col. et Hymen. 1902. Barre (Gaston de la), § M. A., 10, rue de Phalsbourg, Paris, 17". Ins. utiles et nuisibles. .'U4 ISalIrfin ib' la Snriétc cntonioloijitjiic rlc FrdDrc. 1899. Bataillon (E.), chargé de cours de Zoologie à la Facullé des Sciences, Dijon (Côte-d'Or). Eut. gén.; physiol. des Insectes. 1(S88. Beauchéne (Fernand de), capitaine au 70« régiment d'infanterie de ligne, 2o, boulevard de Laval, Vitré (lUe-et-Yilaine). Eut. gén., py. Col. gallo-rhén. 1901. Beauliei: (Germain), L. L. B., boite :2168, Montréal i Canada). Col. 1888. Beckeh (Tlieodor), Stadtbaiirath, Liegnilz. [iroN . Scblesien [Alle- magne). Dipt. 1900. BÉGLiN (Louis), 21, roule de Paris, Montluçon (Allier). Col. 1899. BÉGLiN (V.), pharmacien de 1'"'= classe, 43, avenue de la Répu- blique, Paris, U*^. Coléoptères, pr. Vésirants. 1889. Begl'ix-Billegocq (Louis), *, O A., >^, attaché au ministère des Affaires étrangères, 4, rue des Bauches, Paris, W. Eut. géti., pr. Col. eur.; Apionides du globe. 18o7. Bellevoye (Ad.). gra\eur, 27,rue de Talle\rand, Reims ;Marne). Col. iC Europe et d'Algérie. 1873. * Belon (Paul), professeur, Rijckholl, par Gronsveld, Limiiourg (Hollande). Col. eur. 1903. BÉXARD (Georges), préparateur au Muséum, 07, rue Victor- Hugo, Lcvallois-Perret (Seine). Lép. et Col. 1897. Benoit (Charles), 12, rue Princesse. Paris. 6^ Coléoptères. 1904. Bérald (Pierre), St Mary's collège, Caulerbury, Kent (Angle- terre). Ent. gén., princ. Lép. 188o Beiigroth (D-" E.), tbc Plazza, 1403, Tliird avenue, S.'altle, Wash- ington (U. S. A.). Ent. gén., princ. Iléni. 1893. * Berthoumieu (l'abbé G.-V.), o, rue Bertin, Mouhns (Allier). Ichneumo n ides d 'Europe . 1899. BÉZAGU (L.), 77, rue Henri IV, Bordeaux (Gironde . Entiuntilv- gie générale et appliquée; Lépidoptères. 1900. BiBLiOTHÈQLE DE l'L'mn ERsiTÉ. Rcunes (lUe-ct- Vilaine), (Treu- lié, bibliothécaire). 1890. BUiLlOTHÈgUE DU MlSÉLM D'IilsroiiiE NATI liEl.LE DE PAIUS 1,1. De- niker, bibliothécaire), 8, rue de JiulToji, l'aris, o*". 1894. BiBLioTHÈouE LMi'ÉRiALE DE l'L'niversité, Strusbourg (Alsace) Baracli. bibliothécaire). Liste des Membres. — Aunee l'M'j. 31o 1883. * Blnot (Jean), 22,rue Cassette, Paris, 6^; l'hiver : villa Bonnet, route d'Antibes, Cannes (Alpes-Maritimes). Col. 1904. * Blachier (Charles), professeur, 11, Tranchées de Rive, Genève (Suisse). Lép. 190i. Blaix (Antoine), négociant en graines, S'-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône). Entomologie appliquée. 1877. * Blanc (Edouard), î^ A.. C. ►$«, o2, rue de Yarenne, Paris, 7^ Ent. gén., pr. Col. 1902. Blanchard (D'" Louis), 1, place S*^-Claire, Grenoble (Isère). Pa- rasites des Arthropodes. 1889. * Blanch.uîd (D'' Raphaël),*, prof, à la FacuUé de Médecine, membre de l'Académie de Médecine, 226, boulevard S'-Ger- main, Paris, 7^. Ent. gén. 1896. Bleuse (Léon), rue de la Bletterie, Rennes (Ille-et- Vilaine). Col. 1881. Blonay (Roger de), 23, rue de Larochefoiicauld, Paris, 9^ Ent. gén., pr. Col. 1903. BoDix (D'' Léonce), 127. rue Lafayette, Paris, lO''. Ent. gén. 1902. BoHN (D"" Georges), 8, rue des Toulouses, Fontenay-aux-Roses (Seine). Ent. gén. ; Crustacés. 1895. BoiLEAu (Henri), ingénieur des Arts et Manufactures, 60, rue de la Victoire, Paris, 9''. Caraindes et Lucanidps du globe. 1905. BoissAYE (Pierre), ingénieur agronome I. N. A.. 17. allée des Bo- cages. Le Vésinet (Seine-et-Oise). Coléoptères. 1872. Bolivar (Ignacio), directeur du Muséum d'Hist . nat. , 17, calle Jorge Juan, Madrid (Espagne). Col. d'Europe et Orthopt. du globe. 1891. * BoNAi'.uiTE (prince Boland), 10, av. d'Iéna, Paris, i^^. Ent. gén. 1883. * BoNHOuRE (Alphonse), *, ||A., correspond' du Muséum, gou- verneur de la Martinique ; et 2, rue Chaptal, Paris, 9^ Col. eur. 1903. * BoxxET (Amédée), licencié es sciences, préparateur à la Fa- culté des Sciences, 15, place Bellecour, Lyon (Rhône), .laj- riens . 1859. * BoxvouLOiR (le comte Henry de). 6, rue Yvon-Villarceau, Pa- ris, 16"; et Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées). Col. ;il(i HkIIi'Iiii lie lu Socirli- i'itloiiitilo. iiossiox (Jacques). Birlouta (département dWlp'r). Col. ISli;}. ■•^' lioL'coMoNT (Antoine), a\oué, 18, rue de Cours. Cosne(Niè\re). Col.: Céotnipes du globe; Dii)t. de France. 18o7. BoiDiER (Emile), p I. P., anc. pharmacien, .Monlmorenc\ (Seinc- et-Oise). Col. eiir. 1878. BoLLLET (Eugène), biuiquier, Corltie {'>om\m'\ Lép.; Ckenille.s. 187^. ■^" Bourgeois (.Iules), i^;i A., S''-Marie-au\-Mines (Alsace). Col. eur. et rncdil.; Midacodernie.s exot. 1890. BouRGOiN (Auguste), instiluleur, 8. rue .lean-di'-lîeau\ais. Paris. o*". Coléoptères. 1891. BoLTAN (Louis), P 1. P.. chef de la Mission scienlihque de rindo-Chine française. Hanoï (Tonkin). Ent. gén. 1890. "■•■ BoLTAREL (D'), 47, ruedesTournelles, Paris, IJ"". Col.,pr. du Chili. 1890. "•• BoLviER (E.-L.), ^J;%1. P., mendire de l'Institut, professeiu' de Zoologie (Animaux articulés) au Muséum d'Histoire naturelle, 7. houlevard Arago, Paris, ilV'. Ent. gén. 1874. BoïENVAL, i^, 1, place S'-Jean, Dijon (Côte-d'Or\ Col. eur. 1884. Bradant (Edouard), au château de Morenchies, par t^amlu-ai (>'ord). Lép., pr. Microlép. 1903. ■■•' Brethes (Juan), conservateur des collections entomologiques du Musée national, 236, calle Mar Chiquila, villa General Ur- (juiza (E. G. B. A. R.)", Buenos-Ayres (Ré|)ubhqiie Argentine). Ent. gén.^princip. Hgrnén. et Stupligl. 1901. Briot (Augustin), cliel de lra\au\ |iraliques à la Faculté des Sciences, Marseille (Bouches-du-Bhôue). Ent. uppl. aux cul- tures coloniales. 1894. * Brolemann ( Henry- \V. ), directeur de l'Agence du Comptoir d'Es- compte, Cannes (Alpes Maritimes;. Ent. gcn., pr. Mgriapodes Liste des Membres. — Année 1905. 317 •1902. Brown (Henry), 30, rue Louis-le-Graiid, Paris, 2^ Lépid. 1887. Brown (Bobert), 99, avenue de la Bépubliquo, Caudéran, près Bordo-dux [Gironde). Lépidoptères. 1903. Bruch (Carlos), chargé de la Section zoologique du Musée, La Plata (Bépubliquc-Argentine). Ent. gén., princ. Col. 1898. * Bruyant (D''Charles),prof. suppl.àl'ÉcoledeMédecine, 26,rue Gaultier-de-Biauzat , Clermont-Ferrand {?u\-de-ï).).Gcogr. ent. 1900. Buchet (Gaston), rue de l'Écu, Bomorantin (Loir-et-Cher). En- tomologie générale; Arthropodes du plankton. 1888. BuGKTON (G.-Bowdler), membre de la Société royale de Londres, Weycombe, Haslemere, Surrey (Angleterre). .4;)/wV/*>».ç etCi- cadides. 1903. BuFFÉVENT (G. de), capitaine au 67' régiment d'infanterie, 10, ruePlocq, Soissons (Aisne). Col. paléarctiqiies. 1898. BuGNiON (D'' Edouard), professeur d'Embryogénie à l'Université de Lausanne, villa Montméry, Florissant, près Genève (Suisse). Anatomie et mœurs des Insectes; Coléoptères. 1903. Bl'isson (.Iules), naturaliste, 4, place S*-Michel, Paris, 6'^. Ent. gén. 1900. * Bureau (D"" Louis), professeur à l'École de Médecine, directeur du Muséum d'Histoire naturelle, lo, rue Gresset, Nantes (Loire-Inférieure). Entomologie générale. 1897. BusiGNY (Emile), naturaUste, 46, rue du Bac, Paris, 7^. Ent. 1882. * BuvssoN (Henri du), au chat. duVernet, par Broût Vernet (Al- Uer). [Gare : S*-Pourcain-s.-Sioule]. Col.,pr. Élatérides; Orth., Hém., Hymen, et Dipt. eur. 1896. BuYssoN (Bobert du), ÇI A., 70, boulevard Saint-Marcel, Paris, 5^. Hymen. 1894. Cabrera y Diaz (Anatael), hôtel Aguëro et Continental, La La- guna, Ténériffe (îles Canaries). Ent. gén.; Hymen. 1887. Caillou (Henri), notaire, 18, rue Traverse-du Chapitre, Marseille (Bouches-du-Bhone). Col. gallo-rhén.: Mylabrides [Bruches] paléarctiques. 1901. Cambûurnag (H.), avocat, 14, boul. de la Gare, Narbonne (Aude). Col. gallo-rhén. 1898. Candèze (L.), 64, rue de l'Ouest, Liège (Belgique). Lépidoptères, pr. Sphingides. 21* 318 Bulletin de la Société enioiiioloyique de France. 1901. Caracciolo (Henri), Belmont, Magdala, Trinidad (Antilles). 1905. Caraffa (Sébastien de), avocat à la Cour d'Appel, Bastia (Corse). Col.; faune insul. méditerran., princ. de la Corse. 1899. * Carié (Paul), Curepipe (île Maurice). Faune des iles Mascarei- (jnes. 1893. Carpentier (Léon), 172, rue Laurendeau, Amiens (Somme). Co/. et Hyrnén. du Nord de la France. 1893. * CARRET(rabbé A ,), aumônier aux Chartreux, Lyon (Rhône). Col. 1878. Carvalho Monteiro (Antonio Augusto de), 70, rua do Ale- crim, Lisbonne (Portugal). Ent. gén., pr. Lépidopti'res. 1883. Casey (Thomas-L.), major, 1419, K. street N. W., Washington, D. C. (U. S. A.). Col. de F Amérique du Nord. 1879. * Cayol (Marins), ^, P A., § M. A., chef de bureau au minis- tère de l'Agriculture, 92, rue NoUet, Paris, 17«. Col. eur. 1888. * Ckpero (Adolfo-L.), membre delà Société espagnole d'Histoire naturelle, 20, calle Orilla-del-Rio, Chiclana, prov. de Cadiz (Espagne). Col. et Orth. eur. 1899. Chabanaud (Paul), 48, rue d'Ulm, Paris, S^ Col. de Fr. ; Staphy- l inides du y lobe. 1902. Chambry (Jacques), Le Pin-aux-Haras (Orne). Coléoptères. 1892. Champenois (Amédée), conservateur des Forêts, en retraite. 9 bis, rue Michel-Ange, Paris, 16"^. Col. paléarctiques. 1903. Chaxgeux (D'' Albert), rue de la Terrasse, Créteil (Seine). Col. 1809. Chardon (Gabriel), commis principal des Postes et Télégraphes, 8o, rue des Rigoles, Paris, 18''. Col. de France. 1886. * Chatin (D"" Joannès), *, membre de l'Institut, professeur à la Sorbonne , 174, boulevard S*-Germain, Paris, 0''. Ent. gén. ; anat. des Insectes. 1883. * Cheux (Albert), P I. P., naturaliste, 47, rue Delaage, Angers (Maine-et-Loire). Lép. 1893. Chevalier (Louis), 8, rue Verte, Chaton (Seine-et-Oisc). Ent. gén. et appl. de la France. 1891. Chevreux (Ed.), O A., route du Cap, Bône (Algérie). Crust. 1889. Chobaut (D"" Alfred), P A., 4, rue Dorée, Avignon (Vaucluse). Col. eur. et médit.; Hymen, de France. Liste des Membres. — Année 1903. 319 ■1893. Cholodkowsky (D'' Nicolas-Alexandrovitcli), prof, à rinstitiit fo- restier, Zogorodnoi Prospekt, 28, S*-Potorsbourg- (Russie). Ent. gén.; Ins. nuis, à la siih-icniture. 1901. * Chopârd (Lucien), 98, Ijoulevard S*-Germain, Paris^ o^ Ent. gén., princij). LêiJÙloptères. 1883. Chrétien (Pierre), 84 bis, rue des Bois-Colombes, la Garenne- Colombes (Seine). Lép. eur.; étude des chenilles et des œufs. 1889. Clayrrooke (Jean de), ^, p A., § M. A., 5, rue de Sontay, Paris, 16^ Ent. gén. 1872. * Clément (A.-L.), Çji I. P., 0. i M. A., dessinateur, 34, rue Lacépède, Paris, o«. Ent. gén. 1902. Clerc (D-- Antonin), 174, boul. Malesherbes, Paris, 17^ Col. de France. 1904. Clerc (Joannès), 1, rue Thimonnier, Lyon (Rhône). Lép. 1900. Clermont (Joseph), employé à l'administration des Postes, 19, rue RoUin, Paris, o«. Coléoptères européens; Carabides, Jnlodis et Mylabrides du globe. 1892. Clouët des Pesruches (Louis), Lambersart, près Lille (Nord). Col. 1902. CocHiN (Jean), enseigne de vaisseau, à bord de ia canonnière Zélée, div. navale de l'Océan Pacifique. Coléopt. 1894. CoNCiLiUiM BiBLiOGRAPHu:uM,Zurich-Oberstrasse (Suisse). Bibl.ent. 1900. CosMovici (D'' Léon C), professeur de Zoologie et de Physiologie à rUniversité, 11, strada Codrescu, Jassy (Roumanie). Ento- mologie générale; Lépidoptères. 1881. CouLON (D'-), Il A., 0. >^ S»-Cli., C. ^ d'Isab.-la-Cath., Monaco (Principauté). Lép. eur.; étude des Chenilles. 1899. Coutagne (Georges), ingénieur des Poudres et Salpêtres, Le Def- fends-Rousset (Bouches-du-Rhône). Ent. gén. et appl. 1898. CouïiÈRE (D^' Henry), p A., prof, agrégé à l'École supérieure de Pharmacie, 12, rue N.-D.-des-Champs, Paris, 6^. Crustacés. 1888. Daguin (Paul), 19 , avenue d'Orléans, Paris, 14^ Ent. gén.,pr. Col. 1890. Dames (L.-Félix), hbraire, 12, Landgrafen-Strasse, Berlin W., 02 (Prusse). Bibliographie scientifique. 320 Bulletin de la Société entniiiologique de France. 1892. Daniel (D-- Karl), cliimisto, 27, Schwind-Strassi', Munich (Ba- vitTo). Col. 1898. •■ D.\RBOux (Gaston), p A., professeur a la Faculté des Sciences, o3, boulevard Périer. Marseille (Bnuclies-du-Rhùne). Ent. gén.: Ins. gallic. 1882. "^" Dattln (E.), ^. chef de bataillon du génie, 34. rue Béranger, Fontainebleau (Seine-et-Marne). Lép. eiir., princ. Microlép. 1897. * Deckert (Henri), le Val Chézine, rue du Bocage, Nantes (Loire-Inf''). Lépidoptères du globe. 1887. Degors (Alfred), Pont-Audemer (Eure). Col. de France. 1901. Delaware Collège Agricultural ExperimentSt.U'ion^E. Dwight Sanderson, Entomologist), Newark, Delaware (U.-S.-A). 1895. Delsug (René), 47, rue Talleyrand, Reims (Marne). Ent. gén. 1884. * DÉLLT.ix (A.), pharmacien honoraire, 26, rue de La Boëtie, Périgueux (Dordogne). Col. 1899. Delval (Charles), 3, rue Le Gotï, Paris, o^ Coléoptères. 1889. Demaison (Charles), anc. élève de l'Éc. polytechnique, 7, rueRo- gier, Reims (Marne). Ent. appliquée à l'agricalture, pr. Col. 1874. Demaisox (Louis), licencié en Droit, 21, rue Nicolas-Perseval, Reims (Marne). Col. et Lép. eur. 1888. Dexfer (J.), *, ingénieur qivil, prof, d architecture à PÉcole Centrale des Arts et Manufactures, Champignolles (Seine). Ent. gén., pr. Lép. eur. 1904. Derangourt (Ame), professeur au cohège RoUin, 12, avenue Trudaiue, Paris, 9''. Col. gallo-rliènans. 1882. * Desbordes (Henri), *, i^ù A., chef de bureau au minist. des Travaux publics, 93, rue du Bac, Paris, 7^. Col. de France. 1901. Dessalle (L.-A.), 4. allée des Fontainiers. Digne (Basses- Alpes). Ent. gén. 1869. DiECK (D'' G.), Zôschen, près Mersebourg (Prusse). Col. eur. 1905. * DiEGXER (A.), § M. A., 13, rue de Paradis, Argenteuil (Seine- et-Oise). Entomologie appliquée. 1889. Dlmmogk (George), Pli. D., Berkshire str., Springheld, Mass. (É.-U. d'Amérique). Ent. gén.; anat. et physiol. Liste des Memhres. — Année WOo. 321 1868. * Distant (W.-L.), Steinc Hoiise, Sdhurst Road, Soulli Nor- Avood, Surrey (Angleterre). Héin. éî Lép. 1891. "* DoDEHO (A80Stino),9, viaTorre-del-Amore, Sturla-Gènes (Italie). Col. de Lkjurie; Psélaphides. 1881. * DoGXix (Paul), 11, villa Molilor, Paris, 16«. Lép. eur. 1873. DoLLFUs (Jean), Membre à titre honorifique, fondateur du Prix Dollfus, 35, rue Pierre-Charron, Paris, 16^ 1894. DoNCKiEu DE DoNCEEL (Henri), naturahste, 40, avenue d'Orléans, Paris, 14^. Eut. yen.; Col. et Lép. exotiques. 1890. DoNGÉ (Ernest), employé de la Banque de France, 36, avenue de Cliàtillon, Paris, 14*^. Col. gallo-rhén. 1839. DoRiA (Marquis Giacomo), Museo civico di Storianaturale, Gènes (ItaUe). Col. 1889. * Driancourt (V.-Jules), distillateur, 119, rue de Paris, S*-Denis (Seine). Ent. gén.,pr. Col. 1896. Dubois (Albert), 63, boulevard de la Reine, Versailles (Seine-et- Oise). Col. de France. 1897. DucHAiNE (Jules), 60, rue d'Avon, Fontainebleau (Seine-et- Marne). Col. 190o. DucHAissoY (Albéric-(uharles-Timotbée), chimiste, o, rue Raspail, Caudebec-les-Elbeuf (Seine-Inférieure). Eut. (jén.; Hymen. 190o. DucKE (Adolphe), conservateur du Musée Goeldi, caixa postal 399, Para (Brésil). Hymen. 1892. DuMANs (Jules), ancien magistrat, 66, rue Saint-Loup, Baveux (Calvados). Lép.,pr. Microlép. 1890. DuMONT (Constantin), horloger-bijoutier, 126, boulevard S'-Ger- maiu, Paris, 6^ Lép. eur.; préparation et étude des Chenilles. 1902. DuMONT (Paul), vice-président de l'Association des Naturalistes de Levallois-Perret, 1, rue Carnot, Levallois-Perret (Seine). Hémipt. et Dipt. 1893. * Dupont (Louis), p A., agrégé de l'Université, 14, rue Lépouzé, Évreux (Eure). Lép.; géographie entomologique. 1891. DupuY (Gabriel), 55, rue S'-Martin, Angoulême (Charente). Lép. 1900. École nationale d'Agriculture de Montpellier (Hérault). 1894. École royale supérieure d'Agriculture de Mu.an (Itahe), Diri- zione, 47. 322 BiiUetin de la Société entomologique de France. 1891. * Emery (Charles), profossf'ur de Zoologie à l'Université, Bolo- gne (Italie). Anat: et bloL; Fonnicldes du globe. 1897. Emmerez de Charmoy (Donald d'), directeur du Muséum Des- jardins, Port-Louis (île Maurice). Coléoptères. 1897. EsTiOT (Paul), 17, nie d'Oncy, Vitry (Seine). Col. gaHo-rhén . ; Ins. nuisibles. 1899. Eusebio, prof, au lycée, Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme). Col. 1901. Fagniez (Charles), château de La Bonde, par La Motte d'Aiguës (Vaucluse). Col. de Fi-ance, 1904. Falcoz (L.), membre de la Société Linnéenne de Lyon, rue de l'Éperon, Vienne (Isère). Col. gallo-rhénans. 1879. FAucoNNET(M.-Louis), membre du Conseil d'hygiène, rue Carion, Autun(Saône-et-Loire). Col. eur. 1904. Faure (Alfred), professeur d'Histoire naturelle à l'École vétéri- naire, M, rue d'Algérie, Lyon (Uhône). Ent. gén.i Parasites. 1899. * Faure-Biguet (Paul Vincent), C. *, général de division, ancien gouverneur militaire de Paris, 169, boulevard iMalesherijes, Paris, 17'\ Col. 1880. Felsche (Cari), 27, Dresdener Strasse, Leipzig (Saxe). Col.,pr. Pectinicornes et Lamellicornes. 1899. Felt (Ephraim-Porter), State entomologist, 132, Central avenue, Albany, N.-Y. (États-Unis d'Amérique). Entomologie appliquée. 1882. * Ferdinand P% duc de Saxe-Coboukg et Gotha (Son Altesse Royale), Prince régnant de Bulgarie, Solia (Bulgarie). Lép. eur. 1890. * Ferton (Cliarles), chef d'escadron d'artillerie, commandant l'artillerie de la place de Bonifacio (Corse). Hymen. 1870. * FiNOT (P.-A.-Prosper), ij^î, capitaine d'état-major, en retraite, 27, rue S'-Honoré. Fontainebleau (Seine-et-Marne). Orth. 1882. * Fleutiaux (Edmond), || A., § M. A., 6, avenue Suzanne, Nogent-sur-Marne (Seine). Ins. de France et des Colonies franc. ; Cicindélides, Mélasides et Élatérides du globe. 1900. FoRBEs (Stephen-A.), State Entomologist, Urbana. Illinois (États- Unis d'Amérique). Entomologie générale et appliquée. 1891. François (Ph.), D"" es se. naturelles, chef de travaux pratiques à la Sorbonne, 20. rue des Fossés-Saint-Jacques, Paris, 5'\ Ent. gén.; Anat.; Coléoptères paléarctiques et mélanésiens. Liste des Meiubres. — Année 190-j. 323 1898. * Fréminyille (Paul de), 7, Champ-de-Mars, Bourg (Ain). Col. 1888. Frengh (G.-H.), assistant State Entom. of Illinois, S. Illinois iNorma Univorsity, Garbondale, Illinois (U. S. A.). Ent. (jén.,pr. Lép. 1898. Froberville (Pierre de), château des Brosses, Chailles (Loir-et- Cher). Coléoptères. 1900. Froggatï ( Walter-Wilson) , government Entom ologis t , Depart- ment of Agriculture , Sydney (N. S. W.). Ent. appl. ; Hem. 1896. Fuente (D. José-Maria de la), Pozuelo de Calatrava,provinciade Ciudad Real (Espagne). Coléoptères. 1880. * Gadeau de Kervu.le (Henri), Q I. P., 0. § M. A., 7, rue Du- pont, Rouen (Seine-Inf'«). Ent. de la Normandie. 1867. * Gage (D"" Léon), Il A., 9, rue de Grenelle, Paris, 7^ Ent. ap- pliquée (i la Médecine et ii la Pharmacie. 1904. Gallardo (Angel), chel de la division d'Agriculture au ministère de l'Agriculture, membre de l'Académie de la Faculté des Sciences de l'Université, prof, à la Faculté de Médecine, 10o9, Arenalcs, Buenos-Airos (République-Argentine). Ent. gén.; Biométrique. 1904. * Gascard (Albert), professeur à l'École de iMédecine, 33. boul. S'-Hilaire, Rouen (Seine-Inférieure). Ent. gén.: Coccides. 1870. * Gaulle (Jules de), 41, rue de Vaugirard, Paris, 6''. Hymen. 1886. GAZAGNAmE (Joseph), 29, rue Félix-Faure, Cannes (Alpes-Mari- times). Ent.gén.; Anat.; Dipt.; Hymen. 1896. Gelix (H.), Q l. P., conservateur du Musée d'Histoire natu- relle, Niort (Deux-Sèvres). Ent. gén., princ. Lép., Orth. et Névropt. régionaux. 1880. Gennadius (P.), inspecteur de l'agriculture, Nicosie (Chypre). Ent. gén.,pr. Cochenilles. 1902. * Gerber (D'' C), professeur à l'École de Médecine, 27, boule- vard de la Corderie, Marseille (Bouches-du-Rhône). Cécidies. 1883. (îl\nelli (Giacinto), Rivoli, près Torino (Italie). Lép. 1891. * Gl\rd (Alfred), *, p I. P., membre de l'Institut, professeur à la Sorbonne, 14, rue Stanislas. Paris, 6°. Ent. gén. 1894. GiGLio-Tos (D^ Ermanno), assistant au Musée royal d'Anatomie comparée, Turin (Italie). Dipt. 324 Bulletin de la Société entomologique de France. 18G8. GoKERT (D-- Emile), *, Q I. P., G. >^. 20, nio Victor-Hugo. Monl- de-Marsan (Landes). Eut. gén. 1880. GoDM.\]v (D"^ F. DU Cane), 10, Chandos street, Cavendish square, London W. (Angleterre). Ent. gén.,pr. Lép. amer. 1903. * GoELDi (D"" E.-A.), directeur du Musée Goeldi, caixado correio 399, Para (Brésil). Faune du Brésil. 1887. GoRHAM (Révérend H. -S.). TheChestnuts. Shirley Warren, South - arapton (Angleterre). Ent. géu.,pr. Col. 1878. * GouNELLE (Emile), p A.. 3, rue Donizetti, Paris, lO*". Céram- bijcides de la région Néo-tropicale, princ. de la sous-région Brésilienne. 1903. GouHY (l'abbé Georges), curé de Samois-sur-Seine, près Fontai- nebleau (Seine-et-Marne). Ent. appl. .parasites des plantes. 1873. Gozis (Maurice des), >^, avocat, place de l'Hôtel-de-Ville, Montlu- çon (Allier). Col. et Orth. de France. 1899. Gratiolet (Ludovic), pA., 4, rue Linné, Paris, 5". Ent. gén. 1899. Grisol (Mayeul), naturaliste, San-Fernando de Apure (Venezue- la). Entomologie gén. 1889 Grison (Victor-Ernest-Hyacinthe), conservateur des Hypothè- ques, Hanoi (Tonkin). Col. 1860. Groxier (Alfred), 2, rue Charles-Rogier, Saint-Quentin (Aisne). Lép. eur.; Chenilles. 1897. Groult Deyrolle (Paul), naturaliste. 46, rue du Bac, Paris, 7". Entomologie générale. 1870. * Grouvelle (Antoine), ^. directeur de la Manufacture natio- nale des Tabacs, rue Ernest-Renan, Issy-les-Moulineaux (Seine). Col. eur.; Clavicornes exotifjues. 1869. * Grouvelle (Jules), ^, Q A., ingénieur civil, prof, à l'École centrale des Arts et Manufactures, 18, avenue de l'Observa- toire, Paris, 6". Col. eur. 1873. Grouvelle (Philippe), 69, rue de Gergovie, Paris, 14*^. Col. gallo- rhénans. 1891. Grouzelle (G. -Alexandre), ingénieur des manufactures de l'État, 28, rue Albert-Joly, Versailles (S.-et-O.). Ent. gén. 1899. Gruardet (F.), capitaine d'artillerie, 29, rue Guérin, Fontaine- bleau (Seine-et-Marne). Coléoptères. Liste des Membres. — Année 190o. 32o 1899. Gruvel (A.), maître de conférences à la Faculté des Sciences, Bordeaux (Gironde). Cirrhipèdes. 1903. GuÉxAux (Georges), répétiteur a rinstilul agronomique, 124, rue de Picpus, Paris, 12''. Entomologie générale. 1889. * GuERXE (baron Jules de), ^, l| I. P., 6, rue de Tournon, Paris, 6^ Ent. gén.; Crust. Copépodes. 1894. GuERRY (Paul), Roanne (Loire). Col., pr. Céton., Bupr. et Longic. 1898. GuiART (D'" Jules), p A., professeur agrégé à la Faculté de Médecine, 51, boul. S*-Michei, Paris, 5«. Ent. gén.; Parasites. 1905. GuiGNON (l'abbé Jules-Henri), curé de VuIaines-sur-Seine, par Avon (Seine-et-Marne). Eut. appl. : parasites des plantes; Lép. 1886. GuiLLiou (Paul), 50, rue de Vanves, Paris, 14^. Col. eiir. 1895. GuiMOND, Q I. P., pharmacien de 1'*^ classe, place de la Mairie, Parc Saint-Maur (Seine). Col. 1891. GuYON (Henri), naturaliste, 13, rue Bertin-Poirée, Paris, 1«''. Ent. gén. 1894. Hardy (Gabriel), 156, rue de Courcelles, Paris, 17^. Col.de France. 1891. Heim (Frédéric), § M. A., D'" es sciences, prof, agrégé à la Fa- culté de Médecine, 34, rue Hamelin, Paris, 16^. Ent. gén. 1891. Henneguy (D"" Félix), *, G. § M. A., professeur au Collège de France et à l'École nat. d'Horticult. de Versailles, 9, rue Thénard, Paris, 5^. .\nat. et embrijoL; Ent. appliquée. 1902. Hermann (Jules), libraire, 6, rue de la Sorbonne, Paris, 5". Biblio- graphie entomologique. 1878. Hervé (Ernest), notaire, rampe Saint-Melaine, Morlaix (Finis- tère). Col. et Hém. eur. 1888. Hess (Di" Wilhelm), professeur de Zoologie à l'Université tech- nique, Hanovre (Allemagne). Ent. gén.,pr. Col. 1866. Heyden (Lucas vox), ►$<, Prof., D"" en philosophie, major en retraite, 54, Schlossstrasse, Bockenheim (Francfort-s.-le-Mein) (Allemagne). Ent. gén., pr. Col. 1885. * HoLLAXD (W.-J.), LL. D., Dircclor of the Carnegie Muséum, 5**1 and Bellefield avenues, Pittsburgh, Pensylvanie (Ét.-Un. d'Am.). Lépidoptères. a** 326 Bulletin de la Société entomologique de France. 1900. * HoMBERG (Rodolphe), 36, rue Blanche, Paris, 9^ Lép. d'Eur. 1900. HouARD (C), D'' es sciences, préparateur à la Faculté des Scien- ces, 21, rue Bréa, Paris, 6^ Eut. gén., princ. Cécidies. 1898. HouLBERT (Constant), professeur à l'École de Médecine et de Pharmacie, 6, rue Bois-Rondel, Rennes (Ille-ct- Vilaine). Col: Orthopt.; Biologie gén. des Insectes. 1899. HucHERARD (.luk's), 10. rue de Crussol, Paris, H<^. Lépidoptères. 1903. IcHEs (Lucien), aux bons soins de M. Autran, casilla do correo 57, Buenos-Aires (Répubhque-Argentinej. Ent. yen. et appl. 1894. Institut national agronomique, 16, rue Claude-Bernard, Paris, 5<^. 1900. Institut zoologiquk de l Université de Naples (Italie), (prof. Monticelli, directeur). 1890. * Janet (Armand), ^, ancien ingénieur des Constructions na- vales, 29, rue des Volontaires, Paris, lo^ Lép. 1891. Janet (Charles), *, Q A., ingénieur des Arts et Manuf.. D"' es sciences, anc. Prés, de la Soc. Zool. de Fr., 71, rue de Paris, Voisinlieu, près Beauvais (Oise). Anatoniie. 1892. Janson ;0.-E.), 44, Great-Russell street, Londres, \V. C. (Angle- terre). Col., pr. Cétonides. 1903. Jaubert (Ange), maître répétiteur au collège RoUin, Dampierre (Seine-et-Oise). Métamorphoses des Insectes. 1903. Jeannel (René), interne en Médecine, 18 bis, boulevard Arago, Paris, 13^ Col. de France. 1899. Jeanson (M.-A.), 74, avenue Victor-Hugo, Raeil (Seiue-et-Oise). Coléoptères de France. 1903. Jhering (Rodolfo von), conservateur des collections entomologi- ques au Musée PauUsta, caixa do correio 500, SaC) Paulo (Bré- sil). Ent. gén. 1889. JoAxiN (D"" Albert), 2, rue du Ponceau, Chàtillon-sous-Bagneux (Seine). Ent. gén.; mœurs et anal. 1892. JoANNis (l'abbé J. de), 7, rue Coëtlogon, Paris, 0^ Lép. 1886. JoANNis (l'abbé Léon de), 17, rue des Tribunaux, Vannes (Mor- bihan). L^yj. eur.,pr. Chenilles. 1899. Jourdain (I)'" S.), ancien professeur de Faculté, villa Bellevue, Portbail (Manche). Entomologie générale; Acariens. Liste des Membres. — Année WOo. 327 I808. JouRDHEUiLLE (Camille), juge honoraire, l'hiver : 103, rue Notre- Dame-d. -Champs, Paris, 6-=; Tété : Lusigny (Aube). Lép. eur. i904. Kellog (Vernon-L.), professeur d'Entomologie à Leland Stanford junior University, Berkeley, California (U. S. A.)- Ent. gén. 1891. Kerremans (Ch.), capitaine pensionné, 40, rue du Magistrat, Bruxelles (Belgique). Col., pr. Buprestides. 1893. '' KiEFFER (l'abbé Jean-Jacques), D"" es sciences, prof, au collège do Bitche, Bitche (Lorraine). Cécidies; Cynipides, Cécidomnides et Proctotrypides. 1869. KiRBv (W.-F.),Hilden, Sutton court road, Chiswick, London W. (Angleterre). Lép. 1903. KiRKALDY (G.-W.), Hawaiian Sugar Planter's Ass°'S div. of Ea- tomology, Honolulu (îles Havaï). Hémiptères. 1888. Klingksieck (Paul), libraire, membre de plusieurs Sociétés sa- vantes, 3, rue Corneille, Paris, 6«. Bibliographie scientifique. iS7b. KoGH senior (D'' Ludwig), Auessere Cramer Klettstrasse, 3, Nu- remberg (Bavière). Arachn. 1894. KÔNiGL. iNaturalien-Kabinet. Stuttgart, Wurtemberg (prof. D"- Lampert, président). I800. Kraatz (Gustave), Prof. D"' en philosophie, président do la Soc. entom. allemande, 28, Linkstrasse, Berlin (Prusse). Col. I880. Krauss (D^ Hermann), 3, Hafengasse, Tiibingen (Wurtemberg). Eut. gén., pr. Orth. 1863. * KuxcKEL d'Hergulais (Jules), P I. P., assistant d'Entomologie au Muséum, 55, rue de Buffon, Paris, 5«. Ent. gén.; Anat. 1892. Laboratoire de Luc-sur-Mer (prof. Jean Joyeux-Laffuie, direc- teur), Luc-sur-Mer (Calvados). 1899. Laboratoire d'études de la soie (directeur : M. Levrat), 7, rue Saint-Polycarpe, Lyon (Bhône). 1858. Lafaury (Clément), Saugnac-et-Cambran, près Dax (Landes). Lép. eur. 1887. ■'■ Laglaize (Léon), 0 A., voyageur-naturaliste, 52, rue de Pa- radis, Paris, 10«. Ent. gén. 1893. Lah.vussois (Ch.), avocat, 2, rue^de La Planche, Paris, 7«. Col. 328 Bulletin de la Société entomologique de France. 1873. Lajoye (Abel), 13, rue Ruinart-do-Brimont, Reims (Marne). Col. 1864. Lallemaxt (Charles), pharmacien, L'Arba, près Alger (Algérie). Col. eur. et du Nord de l'Afr. 1898. * Lambertie (Maurice), 42 bis, cours du Chapeau-Rouge, Bor- deaux (Gironde). Hémiptères. 1885. Lameere (Auguste), prof, à l'Univ. de Bruxelles, 10, avenue du Haut-Pont, Saint-Gilles-les-Bruxelles (Belgique). Ent. gén. 187C. Lamey (Adolphe), >^, 0. $ M. A., conservateur des Forêts, en retraite. 22, cité des Fleurs, Paris, 17«. Col. médit. 1900. Lamoureux (Edmond), architecte, 44, villa Chaptal, Levallois- Perret (Seine). Lépidoptères. 1900. Lamy fEd.), p A., préparateur de Zoologie à la Faculté des Sciences, 47, rue Claude-Bernard, Paris, o*". Arachnides. 1861. * Lansberge (J.-G. vax), anc. gouverneur général des Indes néer- landaises, Brummen, province de Gueldre (Pays-Bas). Col. 1899. Larminat (L. de), *!^, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, Beaurieux (Aisne). Coléoptères ; Insectes marins. 185o. Larralde d'Arexi:ette (Martin), anc. percept. des Contributions directes, quartier S'-Léon, Bayonne (Basses-Pyrénées). Lép. 1899. * Laurent (J.), prof. d'Histoire naturelle à l'École de Méde- cine, 30, rue de Bourgogne, Reiras (Marne). Ent. gén. et appl. 1904. Lavagxe (Henri), Ç| A., ^ M. A., ^, avocat, 1, rue Aiguil- lerie, Montpellier [IK'rimli). Col. palêarct.; genres terricoles. 1900. * Lavallée (Alphonse), licencié es sciences naturelles, 49, rue de Naples, Paris, 8^; l'été : château de Segrez, par Boissy-sous- Saint-Yon (Seine-et-Oise). Entomologie générale; Lépidoptères. 1893. Lavergxe de Labarrière, villa Saint-Louis. La Crau d'Hyères (Var). Col.: Lép. 1899. LÉcAiLLON (A.), D'" es sciences, préparateur de la chaire d'Em- bryologie comparée, au Collège de France, 28, rue Berthollet, Paris, 5^. Embryologie des Insectes. 1901. Le Crrf (Feruand), pn-parateur au laboratoire d'Entomologie, Écolo d'Agriculture algérienne, Maison-Carrée (Algérie). Lé- pidoptères de France; Sésies paléarct. 1903. Le Comte (Louis-Gustave), ingénieur civil. Le Vigan (Gard). Col., princlp. paléarrliqucs ; Calosoma du globe. Liste des Membres. — Année 190o. 329 1903. LÉcuRU (Fernand), dossinatour au Service central de la C'*^ du Nord, 9o, rue de Maubeuge, Paris, lO*^. Coléopt. de France. 1899. LÉGER (Louis), chargé du cours de Zoologie à la Faculté des Sciences, Grenoble (Isère). Ent. gén.; Sporozoaires parasites des Arthropodes. 1900. Legras (Léon), 6, square du Groisic, Paris, 7^'. Lépidoptères. 1901. Le Hardelay (Charles), villa La Peonia, Rocquencourt, par Ver- sailles (S.-et-O.), et 14, rue Chaptal, Paris, 9'^. Hém. et Col. 1877. Lelong (l'abbé Arthur), ancien aumônier militaire, Rethel (Ar- dennes). Col. eur. 1902. Lemée (E.), horticulteur, 0, ruelle Taillis, Alenf'on(Orne). Cécid. 1889. Lenain (René), La Capelle-en-Thiérache (Aisne). Lép. et Col. eur. 1875. Le Pileur (D'" Louis), 15, rue de l'Arcade, Paris, 8^. Coléoptères. 1902. Le Seigneur (Jacques), commissaire d'escadre, à bord du Suf- fren, escadre de la Méditerranée. Col. 1887. * Lesxe (Pierre), iy) L P., assistant d'Entomologie au Muséum d'Hist. nat., 10, avenue Jeanne, Asnières (Seine). Ent. gén. 1901. * Loiselle (Alfred), 26, rue Petite-Couture, Lisieux (Calvados). Cécidologie; Entomol. appliquée. 1895. * Lombard (Félicien), rue Roquebrune, G sud, Marseille (Bou- ches-du-Rhône). Ent. gén.,pr. Col. de France. 1901. Lucas (Daniel), ancien élève de l'École polytechnique, ancien offlcier d'artillerie, avocat à la Cour d'appel de Poitiers, Au- zay, par Fontenay-le-Comte (Vendée). Lépidoptères. 1898. LuMEAu (A. de), chef de bataillon, en retraite, manoir de la Ville-Revault, commune de Saint-Lunaire (Ille-et- Vilaine). Hémiptères : Coléoptères. 1887. Lynch Arribalzaga (FéUx), membre de l'Académie nationale de la République Argentine, Chacabuco (prov. de Buenos-Ayres). Diptères. 1899. Lysholm (D'), Trondbjem (Norvège) . Coléoptères, pr. Staphylinides. 1884. * Macé (Emile), 31, rue d'Annonay, Saint-Étienne (Loire). Col. de France. 330 Bulletin de la Société entomologique de France. 1893. Magnin (Jules-A.-M.), libraire-éditeur, 7, rue Honoré-Chevalier, Paris, (5^ Col. 1881. Magretti (D"" Paolo), Foro Bonaparte, 76, Milan (Italie). Hymen. 1878. Maindron (Maurice), iftj, Ç| A., ^, 19, quai de Bourbon, Paris, 4^. Col. Cicindélides et Carabiques du globe. 1902. Manon (Joseph), médecin -major, chef de service au 82^ d'Infan terie, Montargis (Loiret). Ent. gén. 1892. Marchal (D'' Paul), § M. A., professeur de Zoologie à l'Ins- titut agronomique, villa du Cèdre, 36, rue des Toulouses, Fontenay-aux-Boses (Seine). Ent. gén.-.BioL; Ent. appliquée; Hymen. 1904. Marmotïan (Auguste-Henri), ingénieur civil des Mines, 10, rue Edmond-Valentin, Paris, 7c. Hymen. d'Europe et du bassin de la Méditerranée. 18o8. Marmottan (D"" Henri), '^, ancien député, maire du 16'' arrond., 31, rue Desbordes-Valmore, Paris, 16^. Col. et Hém. paléarcf. 1899. Marquinez (Louis), Blidah (Algérie). Lépid., pr. Sériciculture. 1861. Martin (D"" Charles Henri-), ^, 4, rue Faustin-Hélie, Paris, 16^ Col. 1891. Martin (Bené), 0.>^, avoué, Le Blanc (Indre). Névroptères. 1860. Martinez y Saez (Francisco), prof, au Mus. d'Hist. nat., 6, calle de San Quintin, principal izqiiierda, Madrid (Espagne). Col. 1900. Mathieu (L.), directeur de la Station œnologique de Bourgogne, Beaune (Côte-d'Or). Entouologie appliquée: Coléoptères. 1861. * Mayet (Valéry), || A., § M. A., prof, de Zoologie à l'École d'Agriculture, 35, rue de l'Université, Montpellier (Hérault). Ent. gén.; mœurs; Col. eur. 1881. * Mazarredo (Carlos de), ingénieur forestier, 22, calle de Clau- dio-Coello, Madind (Espagne). Ent. gén., pr. Arachn. et Myr. 1901. MÉQUiGNON (Auguste), château de la Cloutière, Perrusson (Indri'- et-Loire). Col. de France. 1893. Mercado y Gonzalez (D'' Mafias), Nava del Bey, Valladolid (Es- pagne). Ent. gén. 1894. Mesmin (Louis), Saint-Georges-de-Didonne (Charente-Inférieure). Col. d'Eur.; Carabus et Cakisoma du globe. Liste des Membres. — Année 190o. 331 1890. Meunier (Fernand), assistant au Service géologique de Belgique, 21, rue du Moulin, Contich-lcs-Aiivers (Belgique). Hymen. (Aculeata); Dipt. 1882. Meyer-Dahcis (Georges), Wolilen (Suisse). Col., pr. genres Cara- bus et Julodis. 1888. Mn.LETTEs (M""' veuve), née Bellier de la Chavigxerie, Membre à titre honorifique, 3o, rue S'-Louis, Evreux (Eure). 1901. MiLLOT (Adolphe), dessinateur, 49, boul. S*-Marcel, Paris, IS''. 1883. * MiLLOT (Charles), iiS I. P., anc. officier de marine, 7, place S'-Jean, Nancy (Meurthe-et-Moselle). Eut. gén., pr. Col. et Lèp. 1902. * Mlngaud (Galien), § M. A., i| I. P., conservateur du Muséum d'Hist. nat.,30, rue du Mûrier d'Espagne, Nîmes (Gard). Ent. gén. 1892. MiNSMER (Jean-Joseph), *, capitaine en retraite, 3, avenue Den- fert-Rochereau, Saint-Étienne (Loire). Col. de France. 1873. * MiOT (Henri), pi. P., 0. § M. A., juge d'instruction, Bcaune (Côte-d'Or). Ent. appliquée; Ins. utiles et nuisibles du globe. 1844. MoGQUERYS (Emile), 24, rue Chartraine, Évreux (Eure). Col. eur.; Hymen, de France. 1898. Mollandin de Boissy (Robert), villa des Iris, avenue Lieutaud, Monrillon, Toulon, (Var). Col. paléarct. 1893. MoNTANDON (A.-L.), Filarète, Bucarest (Roumanie). Hém., pr. Hétéroptères. 1900. MoREL (Camille), 1, rue Bosio, Paris, 16''. Col. d'Europe. 1888. * Morgan (Albert-C.-F.), membre des Soc. linnéenne et en- tomologique de Londres, 13o, Oakwood Court, Kensiugton, London W. (Angleterre). Homoptères, pr. Coccides. 1900. * MosER, capitaine, 60, Bûlow-Str., Berlin W. (Allemagne). Coléoptères, pr. Cétonides. 1900. MoTTAz (Charles), 39, Grand-Pré, près Genève (Suisse). Ento- mologie générale ; Coléoptères et Lépidoptères. 1903. MouTiER (François), licencié es sciences, interne des Hôpitaux, 6, rue Leclerc, Paris, 14^. Lép. 1896. * MuLLER (J.-W.), prof, à l'Université, 23, Fischstrasse, Greifs- wald (Allemagne). Ent. gén. 332 Bulletin de la Société entomologiijue de France. 1900. Xaço.xow (Nicolas-Victor), professeur et directeur du Musée de Zoologie à l'Université impériale de Varsovie (Russie). Ento- mologie générale : anatomie des Articulés. 1891. * Nadar (Paul), *, ►$<, ol, rue d'Anjou, Paris, 8^ Col. 1903. Naturhistorisches Museu-m (D'' L. Reh, bibliothécaire), Ham- bourg (Allemagne. 1904. Needham (James-G. . professeur de Biologie a Lake-Forest col- lège. Lake-Forest, Illinois (U. S. A.). Ent. gén.; Odonates. 1886. * Neervort van de Poll (.l.-R.-H.), Benkeinstein Muséum. Rij- senburg, province d'Utrecht (Hollande). Ent. gén., pr. Cul. 1904. Neumann (Georges), membre correspondant de l'Académie de Médecine, professeur à l'École nationale vétérinaire, Toulouse (Haute-Garonne;. E}it. gén.; Ixodes. 1871. Nevixsox (George-Basil), 3, Tedwortli square. Chelsea, London, S. W. (Angleterre;. Col. 1897. * Libelle (Maurice). 9, rue des Arsins, Rouen (Seine-Inf '"'=). He- in ip t.: Hymen. 1873. NicKERL (D^" Ottokar", 16. Wenzelsplatz, Prague (Bohème). Ent. gén.,pr. Col. et Lép. 1876. Nicolas (André), ancien magistrat, 1, boulevard de Vésone, Périgueux (Dordogne). Cnrabides, Cérambgcidea. eur.. pr. Carabus et Dorcadion. 1902. NiÉiio (J.), 2, rue Michel-Ange, Paris, 16''. Ent. agricole. 1881. * Nodier (Charles). *. médecin de la marine, rue Saint-Huel Ke- rentrech, Lorient (Morbihan). Col. 1889. Noxfried (A. -P.), membre de plusieurs soc. entom., Rakonitz (Bohème). Col.,pr. Lamellicornes, Buprestides et Cérambycides. 1890. Normand (D'' Henry], O A.,Collioure (Pyrénées-Orientales). Col. 1887. * Nugue (l'abbé A.-Augustin),Couptrain (Mayenne). Co/. de France. J861. * Oberthûr (Charles), 36, faubourg de Paris, Rennes (Ille-et-Vi- laine). Lépidoptères. 1871. * Orerthur (René). Rennes (lUe-et-Vilaine) et 46, rue de Gre- nelle, Paris, 7^ Coléoptères. 1880. Odier (Georges), 63, rue de la Faisanderie, Paris, 16<'. Cul. eur. Liste des Membres. — Année 1903. 333 •1891. Odier (James), banquier, 23, rue Corraterie, Genève (Suisse). Co/. 1873. * Olivier (Ernest), Les Ramillons,prèsMoulins (Allier). Co/. eu)\: Lfimpyrides du globe; Hem. et Hymen, eur. 1903. Oi.souFiEFF (Grégoire d'), membre de la Société entomologiqiie de Russie, Lokasze,Volhynie (Russie). Col. paléarctiques. 1873. Orbigxy (Henri d'), 21, rue S*-Guillaiime, Paris, 7«. Col. eur. et méditer)'. ; Onthophagides dWfriijue. 1896. Pantel (l'abbé J.), Kasteel Gemert, par Helmond, Brabant sep- tentrional (Hollande). 1902. Pazos (Lodo.-José-H.), docteur en Médecine et Chirurgie, 46, Marti, San-Antonio-de-los-Baiios (Cuba). Dipt., pr. Culieides. 1903. Pelletier (E.), 22, rue Falguière, Paris, lo''. Col. et Lép. 1899. PÉREZ (Charles), Q A., D"" es se nat., professeur à la Faculté des Sciences, Institut de Zoologie, Bordeaux (Gironde). Eni. gén.; Histologie; Protozoaires parasites des Arthropodes. 1883. * PÉRixGUEY (Louis), # I. P., i M. A., sous-direct, du Mus. d'Hist. nat., Cape-Town (Cap de Bonne-Espérance). Ent. gén., pr. Col. 1875. * Perraudière (René de la), *, 22, rue de Flore, Le Mans (Sarthe). Col. de l'Ancien Monde. 1902.-* Perret (Joseph), grefller, 3, place S*-Maurice, Vienne (Isère). Col. gallo-rhén. 1900. Peschet (Ra>inond), employé à la Préfecture de la Seine, 7, rue du Général-Brunet, Paris, 19^ Coléoptères. 1896. Petit (A.), instituteur à La Forme, par Orléansville (Algérie). Ent. gén. 1893. * Peyerimhoff de Fontenelle (Paul de), garde général des Forêts, villa Printemps, avenue Dujonchay, Mustapha (Al- ger). Col.; Biologie. 1890. * PHiLippi(Frederico), prof. àTUniversité de Santiago (Chili). Col. 1900. * PnisALix (D-- C), *• assistant au Mus. d'Hist. nat., 26, boul'^ S'-Germain, Paris, o^ Ent. gén.; Arthropodes venimeux. 1889. * Pic (Maurice), O A., Digoin (Saône-et-Loire). Ent. gén. d'Al- gérie; Col. et Hgmén.palénrrt. ; Mélgrides, Ptinides, Anthicides, Pédilides, Bruchides et Nanophyes du globe. ',VSi liaUctin de Ui Sociclé ruitunnhKjiijur de France. 1809. PiCAKu (Ficinroisj. licencié Os sciences, laboraloire irÉvuhilion des Èlres organisés, 3, rue d'Ulm, Paris, o^ Coléoptères; Hy- ménoptères; éthologie (les Insectes. 1002. * PicTET (Arnold), o. promenade du Pin, Genève (Suisse). Lf^nV/. 1000. PiKiiox (Henri), agrégé de Philosophie, secrétaire de la Revue scientijUiue, 06, rue de Rennes, Paris, 6^ Éthologie et psycho- logie (tes Insectes. 100:2. PiERiiK (l'abbé), prof, de sciences, ol, rue de Paris, Moulins (Allier). Cécidologie; liiot. gén. ISS.'i. PiKi!S(i.\ 'lIciH'i), {{rnudy (Seine-el-Oise). Orth. et Sccr. 1(S0;!. IMcEoT (>'icolas-P.;, prof, à l'école d'Agriculture de Relhel (Ar- denn(>s). Ent. gén., pr. Ihjmén. ISOO. PicNdL ])'■ Jules), 34, rue Pigalle. Paris, 0^ Coléoptères. JSOO. Plankt (Louis), ^^ A., dessinateur d'Histoire naturelle, 45, ave- nue Victor-Hugo, Boulogne-sur-Seine. Col. 1S02. Pi.ANET (Victor), notaire, Entre-Deux-Guiers (Isère). (M. 1873. PoLLE DE ViERMES, 57, fuc S*-Jean, Pontoise (S.-et-O.). Col. car. 1001. PoNSELLE (André), 114, avenue de Wagram, Paris, 17<'. liiol. des Col.., des Forniicides et de leurs parasites. 1800. Porte (L. de la), H, rue Casimir-Périer, Paris, 7«'. Col.; Lép. 1805. Porter (Clîarles-E.), directeur du Musée d'Histoire naturelle, ca- sillallOS, Valparaiso (Chili). Col. et Hem., pr. Pentatomides. 1800. "" Portevin (Gaston), à la Poterie, Évreux (Eure). Ent. gén.; Col., Silphides du globe. 1800. Portevin (Henry), 12, rue de l'Horloge, É\reux (Eure). Col., princ. Curculion ides. 1888. * Portier (l)'' Paul), 12. rin^ des Jardins, Fontena\-aux-Roses (Seine). Lép. eur.,pr. Microlép. 1003. PosTEi.LE (Edouard), directeur des Ecoles communales, Créteil (Seine). Col. 180B. PoTTiER (Lucien), p A., calculateur au Bureau des Longitudes, 3, rue Lecuirot, Paris, 14^ Coléoptères. 1860. * PoujADE (G. -Arthur), O L P., préparateur d'Ent. au Muséum, 103, rue Monge, Paris, 5^. Col et Lép.; Iconographie entorn. Liste (les Mnalurs. — Aintrc l'.Kl'i. 335 1894. * PuuLUT (Emile), oO, avenue Philippe-Auguslo, Paris, 11^ Lcp. 1903. * PouLïON (D-- Edouard -Bagnall), Hope prof, ol Zoology à l'Uni- versilé d'Oxford, président de la Société entomologique de Londres; Wykeham house, Oxford (Angleterre); pendant les vacances de Pâques et d'été : St-Hellens cottage, St-Hellens (Ile de Wighl). 1001. Plel (Louis), vilieulteur, i, avenue Saint-Saëns, Béziers (Hé- rault). Col. pah'fin'L 1888. Rauot (Emile),*, induslriel,Essonnes(Seine-rl-Oise).L('>. cur.; étude (les Chenilles. 1867. llAFFUAY (Achille), *, Ql. P., 6, piazza Madama, Rome (Italie). Col. afr.; Psélaphiens et Scijdinéniens du globe. 1901. Uagneau (Ambroise), 28, place Daui)hine. Paris, l^''. Tliysa- noures; Taniigrades. 1872. * Racusa (Enrico), hôtel des Pahnes, Païenne (Sicile). Col. eur. 1900. Rainbow (W.-J.), F. L. S., entomologist, Australian Muséum, Sydney (N. S. \V.). Entomologie générale. 1903. RangOxNI (D"- marquis Giuseppe), Modena (Rahe). Col. 189o. * Raoult (D^ Charles), 20, rue Gambetta, Raon-l'Étape (Vos- ges). Ent. gén., pr. Col. de France. 1890. * Reed (Edwin), directeur du Musée, Conception (CbiU). Ent. gén. 187o. RÉGiMBART (D-" MauHce), 11, rue du Meilet, Évreux (Eure). Col eur.; Dgtiscides, Ggr inides et Hijdrophilides du glot". 189o. RÉcNiEH (Raymond), Il A., i M. A., 0. ►!* N., juge de paix à Lorgnes (Var). Ent. gén., pr. Col.; Lépidoptères du globe. 1876. Reitteu (Edmund), Paskau {Mor^d^\e). Ent. gén.,pr. Col. 1896. Reuter (Enzio), privat-docent à l'Université d'IIelsingfors (Fin- lande). Entom.gén.; Lépidoptères; Enioni. économique. 1874. Reutek (O.-M.), prof, à l'Université, 9, Mariegatan, Helsingfors; pendant les vacances : Abo (Finlande). Ent. gén., pr. Hém. 1903. Rey (Gaston), membre de l'Assoc. des NaturaUstes de Levallois- Perret, 38, rue Lannois, Levallois-Perrct (Seine). Orthopt. 1900. * Rivera (D-' ManueP. professer de Entomologia en ellnstituto agricola de Chile, Santiago (Chili), Ent. appliquée du Chili. 336 Bulletin de la Société entomologique de France. 1901. RoGiiEK (Jacques), 67, routo de Flandre, Aiibervilliers (Seine). Col. européens. ISIM. * Rothschild (Lord Lionel Walter), Zoological Muséum (M. E. Hartert), Tring, Herts (Angleterre). Lép. 181)9. Roule (Louis), directeur de la station de Pisciculture et d'Hydro- biologie de l'Université, 13, avenue Muret, Toulouse (H^''-Ga- ronne). Entomologie générale: Crustacés. 19U0. RouzAUD (Henri), percepteur, Narbonne (Aude). Ent. gén. et appl. 1899. RoYER (Maurice), interne à l'hôpital N.-D.-du-Perpétuel-Sècours, 5o bis, rue de Villiers, NeuilIy-sur-Seine (Seine). Hémijit. paléarciiques. 1901. RuDEKiEL (Charles), 77. rue de Péry, Liège (Belgique). Biol. des Coléoptères. 1880. " Sahlbero (D'' John), prof, à l'Université, 18, Brunnsparken, Helsingfors (Finlande). Col. et Héni,. 1898. Sainte-Claire Deville (Jean) , capitaine d'artillerie, 74, route de Couches, Le Creuset (Saône-et-Loire). Col. d'Europe. 18ol. Saulcy (Félicien Caignartde), 3, rue Chàtillon, Metz (Lorraine). Coléoptères d'Europe. 1887. Savin de Larclause (René), château de Mont-Louis, par Saint-Ju- lien-l'Ars (Vienne). Col., îlém. et Lép. de France. 1891. ScHAL'Fuss (Ctunillo), directeur du Muséum Ludwig Salvator, Meissen (Saxe). Coléoptères. 1894. * ScHAUs (William), National Muséum, Washington, D. C. (U. S. A.). Lépidoptères. 1893. ScHAWROFF (i\icolas-N.), directeur de la Station séricicole du Caucase, Titlis (Russie). Lépidoptères. 1904. ScHEY (Henri), ;! M. A., rédacteur à la préfecture de la Seine, 8, avenue du Bois-de-Boulogne, Paris, 16"". Col. 1869. ScHLUMBERGER-DoLLFUs(Jean de) , Gucb\ iller (Alsace). Col. et Lép. 1869. * Sedillot (Maurice), Q A.. 20, rue de TOdéon, Paris, 6^ Col. 1864. * Seidlitz (D"" Georges von), Ebenhauseu (Bavière). Col. 1900. * Seillère (Gaston), ol, rue de Vareune, Paris, 7<'. Col. ; phij- sioloyie des Insectes. Liste des Membres. — Année lOO.j. 337 1900. Semichon (Louis), licencié es sciences naturelles, laboratoire de Concarneau (Finistère). Ent. gén. 1860. * Sexneville (Gaston de), conseiller r(''férendaire à la Cour des Comptes, 82, rue de Grenelle, Paris, 7''. Col. de France. 1900. * Sergent (D"" Edmond), de l'Institut Pasteur, 2o, rue Dutot, Paris, 15^. Diptères piqueum. 1898. * SÉRULLAz (Georges), D"" en Droit, avocat à la Cour d'appel, 8, place Bellecour, Lyon (Rhône) ; l'été : château d'Yvours, Iri- gny (Rhône). Coléoptères et Lépidoptères paléarctiques. 1901. * Seurat (Gaston), D'' es sciences, oo, rue de Buffon, Paris, S^. Ent. gén.; Biologie. 186o. Sharp (D'' David), Hawthorndene Hills Road, Cambridge (Angle- terre). Col. 1889. * Sicard (D"" A.), *, médecin major de 2'^ classe, Lafont, com- mune de Saint-Vivien, par Vélines (Dordogne). Col . ; Coccinel- lides du globe. 190o. Sicard (Henri), 4, rue Montpellieret, Montpellier (Hérault). Ent. gén., princip. Col. 1905. Sietti (Henri), pharmacien, Le Beausset (Var). Coléoptères. 1909. * SiNÉTY (l'abbé Robert de), 3, rue des Augustins, Enghien, Hainaut (Belgique). Anat., entbryol. et biol. des Insectes. 1890. Société d'Études scientifiques de l'Aude, Carcassonne (Aude). 1898. Société linnéexne de Bordeaux, 53, rue des Trois Conils, Bor- deaux (Gironde). 1888. Stanley (Edwards), membre de la Société entomologique de Lon- dres, 15, St-German's place, Blackheath, S. E., N. London (Angleterre). Lép. 1897. Station entomologique de l'État (M. K. Allumi Rovartani AUomas, directeur), H Torokvesz Dulo Debroi Utza, 13. Bu- dapest (Hongrie). 18()2. Stierlin (D'G.), Schalïhausen (Suisse). Coléoptères. 1883. * SuLGER (Hans), conservateur du Musée de l'Institut, Bàle (Suisse). Ent. gén. 1905. SuRcouF (J.), 7, rue de l'Annonciation, Paris, 16^. Col. d'Algérie. 1891. SwiNHOE (colonel Charles), 42, Campden House Court, Campden Hill, Kensington, London \V. (Angleterre). Lép. 338 BuUeiin do la Société entomologique de France. 1902. * Tavaiîes (Joaquim da Silva), prof, au collège Saint-Fiel, Soalheira (Portugal). Zoocécidies. 1899. Terre (Louis-Léon-Benjamin), licencié es sciences physiques et naturelles, préparateur à TUniversité de Dijon (Cùte-d'Or). Entomologie générale. 1890. * Théry (André), 29, rue Hoche, Mustapha, Alger. Col.; Ihi- prestides du globe. 1901. Thibault (Jules), 35, rue Lhomond, Paris, o^. Col. de Fr. 1900. Thouvenin (Louis), '^, capitaine au 80^ régiment d'infanterie. Tulle (Corréze). Coléoptères. li)02. Tissox DE Thoras (le baron Eugène), propriétaire à Aymargues (Gard). Col. de France. 1904. ToRRE-BuENo (J. DE la) , 2o , Broad street, ^'e^v-York N. Y. (U. S. A.). Héuiipt. aquatiijues. 1902. Tolrte-Hawklns (Charles), 19, rue Neuve, Verdun (Meuse). Col. 1898. * TouzALiN (Henri de), inspecteur adjoint des Forêts, château de Maison-Neuve, commune de Vouneuil-sous-Biard, par Poi- tiers (Vienne). Coléoptères. 1892. * Traizet (Emile), membre de la Soc. espagnole d'Hist. nat., 01, Faubourg S'-Denis, Paris, lO*". (M. eur. 1888. Trapet (Louis), *, pharmacien-major de 1'"'' classe, 8. rue Va- lentin-Haiiy, Paris, lo^ Eut. gén.,pr. Col. 1899. Trotter (D"" Alessandro), prof, de Botanique et de Pathologie végétale, B. Scuola di Vitlicultura ed Enologia, Avelhno (Ita- lie). Étude des galles. 1882. Vachal (Joseph), ancien député, Argentat (Corrèze). Hjimen. 1900. Vauela (A. -G.), conservateur et prof, auxil., Museo de Ciencias naturales, 74, AlfonsoXII, Madrid (Espagne). E^î^ gén.;Hem. 189o. Vayssière (A.), professeur à la Faculté des Sciences, Marseille (Bouches-du-Bhône). Ent. gén. 1903. * VÉRiTY (Boger), 1, via Leone Decimo, Florence (Italie). Lép. 1897. * Vermorel (Victor), *, directeur de la station viticole. Ville- franche (Bhône). Ent. appliquée; Insectes nuisibles du globe. 1888. * Verrall (G.-Henry), comptable, Sussex Lodge, Newmarket, Cambridgeshire (Angleterre). Dipt. Liste des Membres. — Année I90o. 339 1899. YiALA (Pierre), 0. *, C. §. M. A., prof, à rinstitut national agronomique, directeur de la Revue de Viticulture, o, rue Gay-Lussac, Paris, o«. Entomologie appliquée ; Coléoptères. 1893. ■" ViARD (Lucien!,*, D"" en Droit, secrétaire honoraire du Con- seil d'administration du Crédit foncier de France, 180, boul' S*-Germain, Paris, 6^; l'été : 19, route de la Plaine, Le Vésinet (Seine-et-Oise). Lép. 1903. ViBERT (Léon), i^, p I. P., etc., capitaine au Service géographi- (jue de l'Armée, 119, rue de Grenelle, Paris, 7' . Col. paléarct. 1905. * YiELLARD (Charles-Henri), ingénieur des Arts et Manufactures, forges de Morvillars, territoire de Belfort. Coléoptères. 1891. ViGAND (Charles), §M. A., chef de service à la Société générale, 7, rue de la Gaîté, Le Ferreux (Seine). Eut. gén. 1874. YiLLARD (Louis), 9, rue du Griffon, Lyon (Rhône). Col. rur. 1896.. VnxENEUVE (D'' Joseph), 17, place Félix Faure, Rambouillet (Seine-et-Oise). Diptères de France et d'Algérie. 1899. Viré (Armand), l| L P., D'" es sciences naturelles, 21, rue Vauquelin, Paris, o*^. Arthropodes cavernicoles. 1903. YoGT (D-- E.), 80, rue Taitbout, Paris, 9^ Lép. 1903. Voixov (D.-N.), profeseur à l'Université de Bucarest. 27, strada Iconei, Bucarest (Roumanie). Ent. gén.; embryogénie des Ins. 1902. Voisin (Pierre), château de (iuinassou, par Larche (Corrèze). Col. de Fr. 1899. VoLLOX (Alexis), *, artiste-peintre, 119, rue de Courcelles, Pa- ris, 17^ Lépidoptères. lOOo. VouAux (l'abbé L.), agrégé de l'Université, prof, au collège de la Malgrange, larville, près Nancy (Meurihe-et-Moselle). Col. 1892. Vuillefrov-Cassini (F. de), ^, 3, rue Andrieux, Paris, 8^. Ent. gén. ; Col. 1890. * VuiLLOT (Paul), membre de plus. soc. sav., 23, rue J.-J.- Rousseau, Paris, 1<"". Lép. 1882. * Walsixgham (the Right Honourable Lord), High Steward of the University of Cambridge, Trustée of the British Muséum, (»f the Untarian Muséum (Royal collège of Surgeons), of the Lawes agricultural Trust, etc., MertonHill, Thetford, Norfolk (Angleterre). Microlép. 340 Balleiin de la Société entomologiqm de France. 1884. * \V ARMER (Adolplio), Trié : 8, rue des Templiers, Reims (Marne) ; l'hiver : villa S'-Henri, boni'' du Midi, Garnies (Alpes- Maritimes). Col. de France. 1898. WiLcox (E.-V.),Boseman, Monlami (É.-U. d'Amer.). Entomologie générale; Anatomie ; Eiiibnjogéiiie. 1899. Wytsman (Philogène), |H. P., G. *^, directeurdu « Gênera Insec- torum », 4.3, rue S*-Alphonse, Bruxelles (Belgique)-. Lépido- ptères ; iconograph ie. 1893. Xambeu (Vincent), capitaine adj. -major eu retraite, Ria, par Pra- des (Pyrénées-Orientales). Col.: étude des larves. (498 membres, dont 143 membres à vie.) Assistants. 1903. Aldix (André d'), 38, rue S^-Sulpice, Paris, 6^ Col. et Lep. i90i. Grouzet (Pierre), 18, rue du Général Perrier, Nimes (Gard). 1901. Darijois (Louis), lo, aven, du Lycée, Bourg-ia-Reine (Seine). L^'yy. 1897. Fleury (Raymond de), élève à l'École Centrale des Arts et Ma- nufactures, 84, rue Lauriston, Paris, 16^ 190:2. Gentil (Emile), Parthenay (Deux-Sèvres). 190.J. HrvGHE (Fernand), 19, rue de Bois-Colombes, Bécon-Jes- Bruyères (Seine). Col. 19(11. Marqueste (Pierre), 19, rue Poncelet, Paris, 17*=. Abonnements En 1905, 17 abonnements aux Annales ont été servis à des établisse- ments publics ou à des bibliothèques, en France et à l'étranger, par l'entrerniso des libraires. Liste des Membres. — Anru'c 190^1. 341 Membres décédés en 1905. 181)9. Bonxkt-Eym.vrd (GelTroy), Paris. 1901. Bkauer (Friedrich-M.), Vienne (Autriche). 1897. Martin (Joanny), Montgeron (Seine-et-Oise). 1884. Masox (Pliilip Brookes), Burton upon Trent (Angleterre). 1871. OusTALKT (Emile), Paris. 1894. Packard (A. S.), Providence (U. S. A.). 1807. Preudhomme dk Borre (Alfred), Genève (Suisse). 1851. Saussure (Henri), Genève (Suisse). 1867. Uhagox (Seraliuo de), Madrid (Espagne). Membres démissionnaires en 1905. 1883. Bramson (K.-L.), Elisabethgrad (Bussie). 1896. Dejeax (Bayniond), Paris. 1904. DÉLÉAGE (l'abbé Alphonse), Vitry (Seine). 1898. Foulquier (Gédéon), Marseille (Bouches-du-Rhône). 1901. MoREAu-BÉRiLLON (C.), Reims (Marne). 1899. MoucnoTTE (D'' J.), Paris. 1899. RiTSEMA Bos (J.), Amsterdam (Hollande). Assistants démissionnaires en 1905. 1899. Vaxdermarcq (Pierre), Paris. 1898. YiOLLE (Louis), Paris. TABLE ALPHABETIQUE PAR X03IS D'AUTEURS Abeille de Perrin (E.). Description d'un Trechus [A)wphtlHilmus] novL- veau de France [Col.], 19. — Description d'un Bijthinm nouveau de France, 42. — Descriptions de trois Buprestides méditerranéens nouveaux [Col.], 207. — Description d'un nouveau Coléoptère aveugle de France. 208. — Notes biologiques sur Siettitia balse- t Pliais [Col.], 223. André (E.). Diagnoses de deux espèces nouvelles de Mutilles du Transvaal [Hyméx.], 24. Baer (G.). Observation biologique, lo.j. Bedel L.). Note synonymique, 30. — Liste de Coléoptères trouvés à Itleville (Seine-et-Oise), 176. — Description de deux Coléoptères hétéromères nouveaux, de la côte occidentale du Maroc, 272. — Indication de quelques genres de Coléoptères européens retrouvés récemment en Barbarie, 289. Beguix-Billecoq (L.;. Notes sur Mecolenm Wahlbenji Sch., Curculio- nide peu connu d'Afrique australe [Col.], 43. — Description d'une espèce nouvelle à'Apion Herbst de Madagascar [Col.], 45. Blachier (Ch.). Descriptions sommaires d'espèces et de variétés nou- velles de Lépidoptères paléarctiques, oi. — Descriptions de Lé- pidoptères nouveaux du Maroc, 212. Blelse (L.). Variété nouvelle du Clytus arcicola Oliv. [Col.], 20. Bourgeois (J.). Description d'une nouvelle espèce de Malthodes de la faune française [Col.], 21. — Description d'un nouveau Malaco- derme d'Algérie appartenant au sous-genre Absidia [Col.], 106. — — Malthodes et Podistrina [Col.] (deuxième note), 238. — Des- cription d'une nouvelle espèce de Lycide de la faune barbaresque [Col.]. 291. Année lUOo. 343 Bouvier (E.-L.). Sur un Japijx gigantesque du Tliibet [Thysanoup.es], 30. — Sur une nidification remarquable d'Apis meUifica L. [Hy- men.] (suite et fin), 144. — Observation biologique, 174. BnÔLEMANX (H.-W.). Observation biologique, 18o. BuowN (R.). Sur la validité spécifique de deux Lépidoptères, 11. BuYssoN (H. du). Description d'une espèce nouvelle d'Élatérides [Col.], 110. — Descriptions d'espèces nouvelles d'Élatérides [Col.], 209. BuYssox (R. du). Sur quelques Hyménoptères d'Amérique, 9. — Rec- tification synonymique, 122. — Espèce nouvelle de Vespide [Hy- men.], 126. — Descriptions d'Hyménoptères nouveaux, 256. — Des- criptions d'Hyménoptères nouveaux (deuxième note), 281. BusiGNY (E.). Note sur PUitypsijUus castoris Rits. [Col.], 108. Carret (A.). Description d'un nouveau Carabide appartenant à la faune syrienne [Col.], 122. Chàbanaud (P.). Captures, 129, 206. Chobaut (D'" A.). Un Hijdroporus nouveau pour la faune française [Col.], 136. — Description d'une espèces nouvelle de Longicorne de l'Algérie méridionale [Col.], 137. — Notes sur quelques Co- léoptères de France, 230. — Un Staphylinide nouveau pour la faune française [Col.], 273. — Sur l'aire de dispersion de Bathijs- cki Aubei Kiesw. [Col.], 293. CnoPARu (L.). Capture, 130. Clermoxt (J.). Listes de Coléoptères et d'Ortlioptères capturés à Lu- cbon et au port do Venasque, 130. — Capture, 206. Demaison (L.). Observations sur la Lythria purpuraria L. [Lép.], 123- — Nouvelles observations sur Lythria purpuraria var. cruentaria Borkh. et capture de Caradrina exigua Hb. en Suisse [Lép.], 233. Emery (C). Deux Fourmis de l'ambre de la Baltique [Hymen.], 187. EsTiOT (Paul). Découverte de Semanotus [Sympiezocera] Lauraai Luc. et capture de Caenoptera minor L. en Seine-et-Oise [Col.], 124. — Observation biologique, 142. Fairmaire (L.). Description d'un Prione nouveau de la faune paléarc- tique [Col.], 79. — Description d'un nouveau genre de Cétonides [Col.], 91. Fllutiaux (Ed.). Description (ïuu Sternotoinis nonxetm deMohéli (Co- mores] [Col.], 7. 344 Table des auteurs. François (Ph.). Capturo, 130. Gadeau de Kerville (Henri). Note sur la présence, dans les cavernes, du Triphosu dubitata L. et du Srolioptenjx libaivix L. [Lép.] , o4. (îor.NELLE (E.). Concordance des variations locales do coloration chez les Lycides et les Insectes qui les miment [Col.], 132. — Descrip- tion d'un Cérambycide nouveau appartenant au genre Coremia et tableau synoptique de ce genre [Col.], iil. — Description d'un Céramin cide nouveau appartenant au genre Parozodes Aurivillius [Col.], 294. Grouvelle (A.). Description d'un Colydien du groupe des Cerijlon [Col.], 109. — Description d'un Laemophloeus nouveau de Mada- gascar [Col.], 142. Henneguy (F.). Sur le prétendu dimorphisme sexuel chez les Ileliconia [LÉP.], 146. Howard (L.-O.). Introduction des parasites du Bombyx disparate et du Bombyx chrysorrhée aux États-Unis, 197. — Les principaux Insectes nuisibles importés d'Europe aux États-Unis, 231. •Ianet (A.). Description d'une nouvelle espèce de Lépidoptères de l'Indo-Chine, 21o. Jeannel (R.). Note sur une anomalie antennaire observée chez Carabus splendcns Fab. [Col.], 143. — Contribution à l'étude de la faune de la grotte de Camou (Basses-Pyrénées), lo8. Kirkaldv (G.-W.). Quebiues Tingides nouveaux ou peu connus [Hkm.], 216. Lécaillon (A.). Sur les mœurs d'Ageleua labijrinthica Cl. [Arachn.], 182. — Sur un Puceron {Aphis jiapaveris Fabr.) ennemi de la Betterave [Hém.], 2o8. Le Comte (G.). Description d'une Cetonia nouvelle d'Europe [Col.]. 274. Lesne (Pierre). Notes sur les mœurs et sur l'iiabitat du Platijparea poeciloptem Schrank et de VAgromyza de l'Asperge [Dn>T.], 12. — Les relations des Fourmis avec les Hémiptères homoptères de la famille des Fulgorides; domestication des Tettujoinetm, 161. — Deux Curculionides nuisibles aux Rosiers [Col.], 177. — Note sur la capture à Paris de VApterygida arachidis Yersin [Orth.], 2o8. — Diagnoses de Bostrychides africains nouveaux [Col.], 275. LÉvEiLLÉ (A.). — Diagnoses de Temnochilides nouveaux [Col.], 92. — Description de deux Temnochihdes nouveaux [Col.], 179. Année 190o. 345 Maixdron (Maurice). >'otes synonymiques sur quelques Coléoptères de la famille des Cartibidae, 94. — A propos des Anthies du sous- genre Pachymorpha Hope [Col.], 134. — Sur le sous-genre Paclni- moyphn [Col.], 161. Marghal (D'' p.). Observations biologiques sur un parasite de la Ga- léruque de l'Orme, le Teirasiichus xanthomelaenne (Rond.) [Hy- men.], 64. — Identitication du parasite des œufs de la Galéruque de l'Orme, Tptrastkhus xanthomelaenae (Rond.) [Hymen.], 81. IVIayet (Valéry). A propos de la Siettitin [Col.], 46. — Le Lucasianus Levaillanti Lucas, sa découverte en France et ses mœurs [Col.], 277. MoLLANDiN DE BoissY (R.). Nouvello observatlou biologique sur Dicerca alni Fiscli. [Col.], 9o. — Sur Cryptocrphalus infirmior Kraatz et Cryptocephalus bimaculatus Fabr. [Col.], 96. — Description d'un Copris GeofTroy nouveau d'Algérie [Col.], IIU. — Note sur Hy- droporus Guernei Régimb. [Col.], 296. Oberthûr (Ch.). Variations de Lépidoptères, oo. Peyerlmhoff (P. de). Découverte en Algérie des genres Acidota Steph. et Cylindropsis Fvl [Col.], 186. — Nouveaux Coléoptères du Nord- Africain (première note), 229. — Étude sur les Bnihyscia du groupe dWubei Kiesw. [Col.], 297. Pris ALIX (D"" C). Sur la présence du venin dans les œufs d'Abeilles [Hymen.], 201. Pic (Maurice). Sur le genre Acanthocnenms Perris [Col.], 23. — Notes entomologiques diverses [Col]., 47. — Description de deux An- thicus nouveaux [Col.], 99. — Notes sur divers Coléoptères. 181. — Notes sur le genre Adoreius Lap. et description d'une espèce de ce genre [Col.]. 199. — Note sur le genre Rhipidms Tliunb. [Col.]; 2o2. — Notes entomologiques diverses [Col.], 279. — Mé- lyride africain nouveau [Col.], 303. Portevin (G.). Notes synonymiques sur les Silphides [Col.J, 49. RÉGiMBART (D'' Maurice). Note sur le Siettitin h(dsetensis Ab. [Col.], 252. — Notes sur les Dytiscus à femelles dimorphes [Col.], 254. Reuter (O.-M.). Trois Capsides nou\eaux pour la faune française [Hém.], 8. — Les espèces du genre Phimodeni trouvées en France [HÉM.], 61. RoYER (Maurice). Capture, 130. — Variétés nouvelles d'Eurydema 346 Table des auteurs. oleraceum (L.) [Hkm.], 13o. — Sur l'habitat des Spathocera [Hém.], 164. — Nouvellt' variété d'Eurydeiiia oleraceum (L.; [IIém.], 190. Sainte-Claire Deville (J.). Description d'un Harpalide nouveau des Pyrénées [Col.]. 113. — Description d'un Bathyscla nouveau des Pyrénées [Col.], 160. — Contribution à la faune cavernicole des Basses-Pyrénées [Col.], 231. Semichon (L.). Glandes latéro-abdominalcs chez quelques Mellifères [Hymen.], 127. SiETTi (H.). Sur un Aphodins nouveau pour la faune française [Col.], 80. SiMox (E.). Note sur la faune des iles Juan-Fernandez [Araciin.], 70. — Description d'un Blothrus nouveau, des grottes des Basses- Alpes [Arachn.], 282. Vachal (J.). Manuelia, un nouveau genre d'Hyménoptères mellifères, 23. — Les Insectes actuels témoins des révolutions du globe, 68. — Lonchoprio, un nouveau genre d'Hyménoptères de la famille Apidae, 204. VÉRiTY (Roger). Description et métamorphose d'une nouvrllc Orgijia [LÉp.], 59. P. C. II TABLK (liENRES, SOUS-OEXRES, ESPECES ET VARIETES NOUVELLEMENT DÉCRITS DANS CE BULLETIN Nota. — 1° Les noms en caractères égyptiens désignent les genres ou sous- genres nouveaux. ■ — Les noms en italiques désignent les espèces, sous-espèces et variétés nouvelles. 2' Cette table contient également les noms nouveaux appliqués aux genres, sous-genres, espèces et variétés mis en synonymie. Les caractères em- ployés sont les mêmes que ceux indiqués ci-dessus. o° Signes spéciaux : || Nom préoccupé; + Nom pris dans un sens autre que le sens déterminé par la description originale de l'auteur auquel on se réfère ; = Synonyme de..,; f Espèce fossile. Blothrus Peiierimhoffi Sininn, 282 Lycosa Sellirli Simon, 71. ARACHNIDES Oxysoma Delfmi Simon, 71. COLEOPTERES AdorelLis Drurei Pic, 200. Agrilus Bedeti Abeille, 208. divaricatus Abeille, 207. Alindria Auberti Lé veillé, 92. Ane yrona brunneo-limba fa Veillé, 93. congolensis Léveillé, 93. FeaiLé\e\\\é, 93. javanica Léveillé, 179. Anthicus lobatus Pic, 99. reniotus Pic, 99. Lé- Apion foniio.sani, Beguin-Billecocq, 4o. Athoiis Olcesei H. du Buyssou, 211. Bathyscia hve\ico\\i&- nlcaeensis PcyerimhoiT, 300. Bucheti Abeille, 208. Mascamuxi Sainte-Claire De- ville, 160. Bradybatus (Nothops) Vaulogeri Bedel, 290. ;i4s Table des genres, sous-genres, etc. Bythimis (Macliaerites) Fagniezi Abeille, 42. (^lardiophorus impexus H. du Buys- son, 209. sheitleiisis H. du Buysson, 210. Catops rescissicollis PeyerimliolT, 230. (Jlautomus monMruosus A. (imu- velle, 109. Celonia (Potosia) Maijeti Le Comte, 274. Clîoleva Blackburni (nom. nov.) Porlevin, 49. Chlorestia Fairmaire, 91. rh/peata Fairmaire, 91. Clytus arvicola var. iridenitita Bleuse, 21. Copris Pueli MoIIandin, 110. Coremia Brurhi Gounelle, 227. Coroebus orientons Abeille, 207. Crypticus Vaurheri Bedel, 272. Cylindropsis afrieana Peyerlm- hofl". 187. Dytiscus punclulatus var. Q exspectata PeyerimholT, 229. Eniieadesmus sculptifrons Lesne, 275. Eurycalleida (uom. nov.) Main- dron, 9o. Gynandromorphus (Morphogy- nandrus Carret) Pegroni C arrêt, 122. Lachnolebia (nom. nov.) Main- dron, 9o. Laemophloeus (Silvanopldoeus) mirus A. Grouvelle, 142. Licinoderus Sainte-Claire De- ville, 114. Cliohauti. Sainte-Claire Deville, 114. Lopbocateres Counellel Léveillc. 179. Ludius (Hypoganus) cinctus var. semitestacea Pic, 181. Lycus (Lycostomus) Voucheri Bourgeois, 291. Macratria basithoror Pic, 48. Malthodes G«ro//i Bourgeois, 21. Omophlus splendidus Bedei, 272. Oreodicastes (nom. nov.) Main- dron, 9o. Parozodes Aurivillii Gounelle. 29o. Poecilothais (nom. nov.) Main- dron, 9o. Prionus nreschanus Fairmaire. 79. Bhagonycha (Al)sidia) Voulogeri Bourgeois, 106. Silesis Voulogeri H. du Buysson. 110. Sinoxylon cafrum Lesne, 276. dolioluin Lesne, 275. Sternotomis Pupieri Fleutiaux, 7. Temnochila Grilloi Lé veillé, 92. Tenehroides Boggianii Léveillé. 92. Telropiopsis GiiJdei Chobaut, 157. ïrechus (Anophtlialmus) Jeanneli Abeille, 19. Tychus depexiis Peyerimbolï, 229. Zygia AUuaudi Pic, 303. HÉMIPTÈRES Acanthocheila Kaharolu Kirkaldv, 216. Americia Annoe Kirkaldy, 216. ( Ihla mydatus longirostrisWi'XXiçv,^. Annce WOo. 349 EurydoQia oleracoum subvar. Horwathi ^lauricc Roycr, 13o. subvar. imtnacuUscutum Mau- rice Rover, 190. subvar. interruptum Maurice Royer, 133. subvar. Magdalenae Maurice Royer, 135. Hanuala Kirkaldy. 217. Leinalioui Kirkaldy, 217. Strongylocoris obscurus Oberthuri Reuter, 8. var. HYMÉNOPTÈRES Gharterginus Duclci R. du Buys- son, 126. t Dimorphomyrmex Thenji Eme- ry, 188. " Ischnogaster Serrci R. du Buys- son, 281. striatulus R. du Buysson, 282. Lonchopria Vaclial, 204. Ilerbsti Vachal, 204. Manuelia Vachal, 2o. Mutilla airuaticcps André, 2o. transvaaiensis André. 24. Odynerus Wagncri R. du Buys- son, 10. Polistes albocalcaratus R. du Buysson, 2o7. aquilinus R. du Buysson, 2oG. bituberculatus R. du Buysson. 2o7. tenellus R. du Buysson, 2o6. Polybia occidentalis var. diguc- tana R. du Buysson, 9. var. nigratelld R. du Buysson, 9. Calophasia achuiiantina Blachier, 214. albolineata Blachier, .33. Chrysophanus Phoebus Blachier, 212. Cleophana gafsima Blachier. o3. Coenonynipha Vaucheri Blachier, 213. Vaucheri ab. geminipuncta Blachier, 213. Deilephila vespertilio ab. flava Blachier, o2. LÉPIDOPTÈRES Lasiocampa Josua var. Vaucheri Blachier, o^. Orgyia etnisca Vérity, o9. Slichophthalma MathildaA. Janet. 21o. Zygaena numta Blachier, 213. carniolica ab. jurassica Bla- chier. o2. jucunda ab. spgregata Blachier, THYSANOURES .Jap\x dux var. Soullci Bouvier, 32. P. G. III ACTES. DÉCISIONS ET PUBLICATIONS DE LA SOCIÉTÉ NÉCROLOGIE, VOYAGES, ETC. Allocutions : du Présidoiit de 1904 en quittant le fauteuil, 2: — du Président de '190o en prenant place au fauteuil, 3; ^ du Président, à l'ouverture du Congrès annuel, 37. Annales. (Déi)ùt des fascicules) 3"^ trimestre 1004, 90; — 4<= trimestre 1904, 129; — les l"'' et 2« trimestres 190o, parus entre les séances du 12 et du 26 juillet, et le 3« trimestre 190o, paru entre la séance du 2o octobre et la fin de ce même mois, n'ont pas été déposés: — 4<^ trimestre 190o, 287. Augmentation du nombre des Membres honoraires. — 20H, 22o. Budget. — Rapport du Trésorier sur l'exercice 1904, o. — Legs Po- Iron, 17. — Rapport de M. L. Viard sur la gestion financière du Trésorier pendant l'exercice 1904, 39. — Subvention minislé- rielle, 280. Changement de date du Congrès et du Banquet. — 22o. Collections. — 90. Congrès des Sociétés savantes. — 90. 206. Distinctions honorifiques. — 17, 39, 121, 153, 237, 269. Excursions. — A S'-Xom-la-Bretèche (forêt de Marly), 121. 141; — dans la forêt de Fontainebleau, lo4, 174. Exposition internationale de Liège. — 4. Faculté des Sciences de Rennes. — 90. Nécrologie. — Seralino de Uhagon, 77. — F. Rrauer, 89. — A. S. Packard. 89. — H. de Saussure, 89. — Boucard, 89. — L. Pan- dellé, 89. — Preud'homme de Borre, lOo. — Joanny Martin. 205'. 221. — E. Oustalet. 221. — G. Bonnet-Aymard, 237. — Ph. Br. Mason, 28o. Nomination des Membres honoraires. — 206, 223, 237, 270,287. Année 190o. 3ol Présentations et admissions. — Naturhistorisches Muséum zu Hambourg. 4. — A. Diegncr, 17, 29. — G. Goury, 18, 29. — J.-ll. Guigiion, 18. 29. ^ H. Sietti. 18. 29. — Ch. Viellard, 18, 29. — H. Piéron, 29, 39. - F. Huyghe, 39. — A.-Gh. Duchaussoy, 39, 78. — D-^ A.-G. Varela, 39, 78. — Ch. Albin, 78, 90. — G. Ba- bault, 79, 90. — A. Ducke, 79. 90. — D'" L. Le Pileur, 90. — G. Seillère, lOo, 121. — L. Legras, 121, 129. — H. Sicard, 141, lo3. — (i. de Buiïévent, 174, 18o. — .1. Surcouf, 174, 18o. — P. Bdissaye, 20o, 222. — L. Vouaux, 222, 287. — Prince Pierre (l'Arenberg, 269, 286. — E. Sergent, 269, 286. — S. de Caralla, 269. 286. - D. Baizet, 287. — R. Benoist, 287. — T.-A. Chap- inan, 287. — Cordier, 287. Prix DoUfus 1903 et 1904. — Rapport de M. Maurice Royer sur les candidatures pour les prix de 1903 et de 1904, 18. — Vote, 41. Réunions du Conseil. — lOo, lo3, 270. Voyage. — M. Ch. Ailuaud, 222. P. C. IV TABLE DU BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE Nota. — Il n^ a pas de travaux ontomologiqoes dans les paiies placées entre parentliosos. Anonyme, 233. — Apfelbpck, 234. — Ashmcad, 241, 2G0. — Bakfr, 241. - Bargagli, 166, 30o. — Bedel, 32. - Bergroth. 82. 234, 30.j. — Bertkau, 116. — Bétis, 168. — Bézier, 166. — Bezzi, 100. — Bienvenu-Martin, 241. — Bigear.d, 234. — R. Blanchard, 166. — Boniteau, 191. 241. — Bordas, 283. — Bourgeois, 26, 83, 84. — Bouvier. 30o. — Bowdler-Bucklon, 360. — Brèthes, 136, 234,241. — Briggs, 191. — Brolemann, 184, 191. — Bruneau, 136. — Bu- gnion (E.), 260. — Burmeister. 128. — Buysson (R. du), 234. — Carret, 116. — Carteron. 218. — Casey, 148. — Chevreux, 166, 167. — Chopart. 184. — Clermont, 234. — Daniel, 218. — Dastre, 100. — Dimmock, 14, 32. — Dimon, 191. — Druce. 260. — Duval, 14. — Dwight-Sanderson, 148. - Dyar, 241, 260. - Fabre (J.-H.), 116. — Fleutiaux, 218. — Folkmar, 148. — Forel, 100. — Friese, 84. — Froggatt, 32, 167, 283, 284. - Gaulle (de), 100. - Gobert. 241. — Godman (du Cane), 167. — Goding, 167. — Gœldi. 218. — Goury, 30o. - Griflini. 136. — Gsell, 241. — Guérin, 167. — Gui- gnon, 30o. — Mandiirscli, 167. — Hanipson, 241. — Héron de Vil- lefosse, 241. — Hine, 14. — Horvath, 167, 168. — Houard, 26. 100, 116, 168. - Houlbert, 168. — Hovey, 241. — Jablonowski, 241. — Janet (Ch.), 218. — Janson, 218. — Johannsen, 242. — Jouglot, 260. — Junk, 84. - Kearfott, 32. — Kellogg. 84. 191, 214. — Kerre- mans, 16. — KielTer, 84, 8o. — Kirby (W. F.), 242. — Kirkaldy, 100. — Knab, 14, 32. — Kosanin, 116. — Laboulbène, 261. — Lal- niley, 148. — Lambertie, 32, 100. — Lameere, 85, 242. — La- pouge (de), 191. — Le Comte, 218. — Léveillé (A.), 234. — xAIa- bille, 136. - Mac Cracken, 191. - .Magalhaes (de), 168, 261, 30o. - Marchai, 168. — Martin (J.j, 14. — Méciuignon,8o.— Mingaud, 100, 242, 261. — Molkindin do Boissy, 8o. — Monnot, 168. — Montan- Ànuée ami. 353 (Ion, 191. — iMiilkT, 116, 284. — Naudin. 261. — iXeumann. 116. — Nickerl. 191. — Orbigny (H. cl'), 32. — Osborn. 284. — Panddlé 116. — IV'neau, 167. — Perkins, 242. — l'rrinouoy, 116, 261. — Pelri. 168. — Pic.8o. - Piclcl, 191. — Pirron, 261. — Plauet (L.), 14. — Plateau. 261. — Hatlray, 242. — Ragusa, 242. — Keed, 85, 218. — Reitlcr, 169. - Reuter, 26, 27. — Rivera, 136. ~ Rivière, 261. — Russeaii. 101. - Royer, 101, 184. 192, 218. 242. — Sahl- l»erg (J.), 169. — Saiiile-Ckiire Deville, 101, 284. — Sehaiis, 242. — Schulz. 8"). — Sélys Loiigchainps (de), 85. — Séinéuov, 101. — Sietti. 85. — Siha Tavares (da), 120. — Snellen van VoUenhoven, 116. — Tasclieiiberg, 242. — Théry, 305. — Tnrre Rueno 'de lu), 33, 116. 242. — Trabut, 261. — ïrouessarl. 192. — Tschitschérine, 101. — Yaclial. Hi^. — Van Rossum. 27. — Vaschide, 101. — Vayssière, 262. — Vieil, 192. - WaltherHorn. 262. — Wardle, 284. — War- ren. 242. — Woodworlh, 86. Abeille (i;). 33. Académie des Srieuee.s [C l\. bebdoin. des Séancesi. 15. i,27, 33, 72), 86, 101, (116, 136\ 148. 169. 192, 218, 243, 262. Académie des Sciences de Cracovie (RuUetin inlernationar, ^lo, 169, 262. Académie lm|). des Sciences de S'-Pétersboiirg. — 1" Anniiaiie du Musi'e zoologi(iue, 15, 235; — 2" Mémoires. 243. Academy ol' Xalural Sciences of Pliiladelpliia. — 1" Proceedings. 27, 148, 218, 28i ; — 2" .Journal. 192. Agricultural Gazelle of N. S. Wales, 27, 72, (101), 136, 192, 218, 235, 262, 305. Akademia umiejelnosci w Krakowie (Rozprawy). 148, 262. American Enlomological Sociely (Transaclions), 33, 117, 219, 28i. American Muséum of .Xalural llislory (Bulletin), 137, 235. Annales Hislorico-Naluralis Alusei naturalis llungarici, 192, 305. Annals and Magazine of Xalural llislory, 33, 101, 117, 137, 169, 193. 219, 235, 243, 284. Argauisclien Naturforschenden (iesellschafl (Mitteilungen), (235). Arki\ lôr Zoologi, 34, 219. Association des xXaturalistes de Levallois-Perrel (Annales), 73. Association française pour Tavancemenl des Sciences, (27, 101, 117, 137, 169), 235, (243). Association vosgienne d'Histoire naturelle (Bulletin), 73. Rerliner entomologische Zeitschrift, 219. Biologia Cenlrali-Americana, 15, 102, 169, 262. 3o4 Tdhlf! (la BiiUrUn hihUoijytiithique. Boston Society of Xalural History. — iMMcmuirs, (137): — 2« Procee- dings, 137, 30li. Broteria, 117. Canadian Entomologist (Tlie), 27, 73. lOi, 137, 141). 169. 219. l>3o, 262. Carnegie Institution of Wasliington, (236). Comité des travaux historiques et scientiliques, 236. Congrès des Sociétés savantes de Paris et des Départements (CR.), 73. Delegates of the University Muséum (Report), 28, 243. Department of the Interior; Bureau of Government Laljoratories, (137, 193), 243. Deutsche Entomologische Zeitscluùft, 73. Deutsche Entomologische Zeitschrift « Iris », 170, 236. Échange (L'), 102. Entomological News. 34. 117, 193, 306. Entomological Society of London (Transactious', 138. Entomological Society of Ontario (Report), 263. Entomological Society of Washington (Proceedings), 74. Entomologische Berichtcn, 243. Entomologische Litteraturblatter, 28, 74, 118, 149, 170, 193. 243, 307. Entomologiske Meddelser, 138. Entomologisk Tidskrift, 74. Eutomologist's monthly Magazine (The), lo, 34, 86, 118, 138, 170, 193, 236, 243. 307. Entomologist's Record and Journal of Variation (The , 28, 7o, 103, 138, 149, 170, 194, 219, 244, 263, 307. Experiment Station of the Hawaian Sugar IManlt-rs Association (Re- port), 194, 307. Fauna. Société des Naturalistes Luxembourgeois, 139. Feuille des Jeunes Naturalistes (La), lo, 34, 86, 118, 139. 170, 194, 244. 307. Geological Survey of Canada, (lo). Illinois Stale Laboratory of Natural History (Proceedings), 244. Indiana Academy of Science (Proceedings). (34). Inslituciô Calakuia d'Historia natural (Butlleti), lo, 34, 118. 139, 194, 244, 307. Instituto agricola de Chile, (lo). Institut général psychologique (Bulletin), 7o. Instruclor (EP. (28, 103. 149. 194, 24o). Jahresbericht der Gesellschaft fiir Nalur-und lleilkkunde in Dresden, 308. A)iiirr IDOr,. 355 K. Akademie der Wissunschaltt'ii, in Wicii. — 1" Mittht'ilungt'n der Erdbebon (]ommissi(in, (140, !:24o); — i2° Silzungsberichle, 140, 245. K. K. zoologisch-bolanisclîoi Gesellschaft in Wien (Vcrhandlungcn), 15, 75, 139, 245. Katalog literatury naukowej Polskiej, 75, 140, 245. Kongliga Svenska Vetenskaps Akademiens Handlingar, (35, 263). Laboratories of natural Hislory of Iho Stalc Univorsity of lowa (Btil- Min), (86). Linnean Society o[ London. — 1'' Journal, 140, 245; — 2" Procee- dings, 308; — 3" Transaclions, 220. Linnean Society of N. S. Wales (l'roceedings), 149, 308. Marcellia, 35, 103, 140, 149, 220, 245, 308. Michigan Acadeiuy of Science (Report), 263. Musée du Congo (Annales), 263, (308). Musée Royal d'Histoire naturelle de Belgique (Mémoires), 75. Museo nacional de Montevideo (Anales), 150, 246. Museo civico di Storia naturalo di Genova (Annali), 245. Museu Goeldi de Historia natural e Ethnogra[)liia (Museu Penarase), 75. Naturalisla Siciliano (II), 28, 75, 118, 140, 170, 220, 246, 263. Naturaliste (Le), 16, 28, 35, 76, 86, 103, 118, 140, 150, 170, 194, 246, 264, 308. Nalurwissenscliaftliohen Vereines fiir Steiermark (Mittheilungen), 194, 247. New York Academy of Sciences. — 1" Annals. (35), 170, 194, (308); — 2'^ Memoirs, (194). New Jersey agricultural Experinient Station, (76, 103). New York Agricultural Experiment Station (Bulletin), (118, 247). New York Slale Miiseuni. — 1" Bulletin. 16. 264. 308; — 2" Reports, 207. New Zealand Institute (Transactions and Proceedings), 247. Nouvelles Archives du Muséum d'Histoire naturelle, 16, (308). Novitates zoologicae. 16. 76, 247. Polylechnia, (247). H. Àccademia dei Lincei — t Alti, (28, 86, 103. 118), 140, (170, 194, 220), 264, 308; — 2" Memorie, (35, 150, 170, 264). Redia, 150, 247. Revisla agronomica. 16, (35, 103, 150. 194, 264), (308). Revista Gliilena de Historia natural, 264. Revista da Sociedade Scientilica de Sào Paulo, 264. Revista de Medicina tropical, (28), 35, (86, 118, 150, 195), 264. 3o6 Tnhir du Bulh'tiii bihiiogrnphiqiir. Revue d'Enloinolugie, loO, lOo. Revue russe d'Enlomologie, iOli, 248. Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la Francr, 16, (118), 171, (220), 248. Rivista coleotterologica Italiana, iio. 87, 104, 150, 220. Rovartani Lapok, 1(3, 76, 118, loO, 171, 19o, 264. Royal Dublin Society. — 1" Economie l'roceedings, 19o, 26o; — 2- Scientilic Proeeedings, (19o. 26o); — 3" Scientitic Transactions, (19o). Royal Society of Canada (Proeeedings and Transactions), 26o. lioyal Society of London. -- 1" Obituary Notices, 19o; — 2" Proeee- dings, (33, 87, 104. 150, 171, 195, 220), 265; — 3" Transactions, (16, 87. 119, (171, 195, 265); — 4" Rei)orts of the Sleeping Sickness Commission, 265. Royal Society ot N. S. Wales (.lournal and Proeeedings), 150. Royal Society of South Australia (Transactions and ProceedingSi, 76. Schweizerisclien Kntomologisclien Gesellschaft (Verhandlungen), 150. Smithsonian Institution (Annual Report), 265. Sociedad Aragonesa de (Jiencias naturales (Boletin), 104. Sociedad cientitica « Antonio Alzate » (Memorias y Revisla\ 104, 265. Sociedad espaùoia de Ilistoria natural. — [' Boletin. 87; — 2" Memo- rias, 87. Società Entomologica llaliana (l^iiliettino'. 171. Societas Entomologica, 16, 35,87, 104, 119, 151, 171, 195,220, 265. Societas Entomologica Bohemiae (Acta), 119. Societas Entomologica Rossiea (Horae), 151. Societas pro Fauna et Flora Fennica. — 1'^ Acta, 87. 151: — 2" Meddc- landen, 88, 152. Société d'Agriculture, Sciences cl indusliie deL^on (Annales). (196). Société de Physique et d'Histoire naturelle de Genève (Mémoires), (88), 196. Société des Sciences naturelles de la Haute-Marne Bulletin), 171. 220, (266). Siiciété des Sciences histori(iues el naturelles de l'Yonne (Bulletin), (35, 152). Société des Sciences natiu'elles de l'Ouest de la France (Bulletin'. 119, 266. Société des Sciences naturelles de Saùne-et-Loire (Bulletin^ 152. (171, 266). Société des Sciences naturelles et d'Enseignement populaire de Tarare (Bulletin), 88. Année 1005. 3S7 Société (rétudo dos Scionces nntnrplles de Héziers (Bulletin), (266). Société d'étude des Sciences naturelles de Nîmes (Bulletin), 3o. 266. Société d'étude des Sciences naturelles de Beinis (Bulletin), 266. Société d'étude des Sciences naturelles et du Musée d'Histoire natu- relle d'Elbeuf (Bulletin), 266. .Société d'études scientifiques de l'Aude (Bulletin), 266. Société d'Histoire naturelle de Colniar (Bulletin), lo2. Société d'Histoire naturelle et des Sciences biologiques et énergétiques de Toulouse (Bulletin), 36, 119, 266. Société entomologique de Belgique (Annales), 104. 119, lo2, 171. 196, 266. Société Impériale des Naturalistes de Moscou (Bulletin). (267). Société Liinn-enne de Lyon (Annales), 171. Société Linnéenne du Nord de la France (Bulletin), (119, 152), 196, 267. Société nationale d'Acclimatation de France (Bulletin). lo2, 196. Société scientifique du Chili (Actes), 267. South African Muséum (Annals), 119, 267. Species des Hyménoptères de France et d'Algérie. 119, 152. 267. Spelunca, (119, 267). Stavanger Muséum (Aarsberetning), (267). Stettiner entomologische Zeitung, 196. Sud-Ouest agricole (Le), 152, 196, (267;. Tierreich (Das), 267. Tijdschrift voor Entomologie, 36. Union apicole (L'), 36, 120, 267. U. S. National Muséum (Bulletin), (152, 265, 268). U. S. Department of Agriculture : Division of Entomology, (New Sé- ries), 267. University of Cincinnati Becord, (196, 267). Wiener entomologisclie Zeitung, 36, 120, 172, 268. Wisconsin Academyol Sciences, Arts and Letters(ïransaclions), (152). Zeitscbrilt fiir wissenschaftliche Insektenliiologie, 36, 120. 172, 191). Zoological Becord (The), 120, 268. M. Maixdrox. DATES DAPPARTTIOX DES NUMÉROS DU BULLETIN DE 1904. Lft D" 1 a (Hé dislribiu' le 23 janvier 190o 2 — 19 février — 'A — 28 — — 4 — 27 mars — o — le.- avril — G — 2G — — 7 — 4 mai — 8 — 20 — — 9 — 3 juin — 10 — 13 — — 11 — 22 — — 12 — 16 juillet — 13 — rô septembre — 14 — 12 oclobrc — 15 — 7 novembre — 16 — 14 — — 17 — 23 — — 18 — 9 décembre — 19 — 6 janvier 1906 20 — 23 — — ERRATA ^Qjx. — Cette table ne relève que les erreurs susceptibles d'altérer le sens du texte ou l'orthographe exacte des noms de genres, d'espèces ou de variétés. 1'^ Annales. (!'"• et i^ trimestres 190o.) Page 60, ligne 14; au lieu de : les parois, lire : la paroi. 2" Bulletin. Page lo, ligne 21: au lieu de : 433 fr., 90. lire .- 423 fr.. 90. Page 18, ligne 10; lire : Vieil ard. Page 29, ligne 24; même correction. Page o9, lignes 4, 7, 12; au lieu de : Orgya, lire : Orgiya. Page 98, ligne 8 (à partir du tableau); au lieu de : et aussi, lire : est aussi. Page 18o, ligne 11; au lieu de : rue de Flocq, lire : rue Plocq. Page 209, ligne 9; au lieu de : Anophtalmus, lire : Anophthalnuis. Page 232, ligne 11; lire : Sitolroga. Page 209, ligne 26; au lieu de : attaché à, lire : de. Page 271, ligne 29; au lieu de : H.-J. Kolbe, lire : Fr. Kohi. Page 276, ligne 6; au lieu de : Sinoxilone, lire : Sinoxylo. Id., ligne 23; au lieu de : S. ruficornis, lire : S. rulîcorne. Page 280, ligne 28; au lieu de : attaché à, lire : de. Page 289, ligne 18; au lieu de : loc.cit., lire : Kafer, III. Id., ligne 34; après : KMer, ajouter : III. Page 299, lignes 30-31; au lieu de : couchés, lire : courbés. Page 29o, ligne 19 ; au lieu de : punctalo-rugoso, lire : punctato-ru- gûsum. Id., ligne 28; P. Auririllii. Le Secrétaire-gérant : P. Chabanaud. Librairie de la Société entomologique de Francs [suHet. Nouveau Répertoire contenant les descriptions des espèces de VAncien Monde, par S. de Marseul : Hydrocanthares Palpicornes, 1882, iii-12 3 et 4 fr. Buprestides, iSS9,'m-i2 1 et 2 fr. Lampyiides [Monogr.des] et complément, par E. Olivier, 2 pi. n., 1878, in-12 2 et 3 fr. Oedemerides [Synopse des), par Ganglbauer (traduction de Marseul), 1887, m-12 1 et 2 fr. i)îfomirfP5(3/onogfr. rfes), par P. DELA Bkdlerie, 1873, in-12. 2 e 3 fr. Eumoîpides {Synopse des) , par E. Lefèvre (Appendice par de Marseul), 1876, in-12 1 et 2 fr. Histérides de l'Archipel malais ou indo-chinois, par S. de Marseul, 98 p., 1864, in-12 i fr. Magdalinus d'Europe et circa, par Desbrochers des Loges, 1870, in-12 1 50 et 2 fr. Nanophyes {Monogr. du genre), par H. Brisout de Barne- viLLE, 1869, in-12. 1 oO et 2 Ir. ErotylidesetEndomychidesdel'AncienMonde{Revtsiondes), d'après les travaux de M. E. Reitter, 1889, in-12. .. 1 50 et 2 fr. Glaphyrus [Monogr. du genre), par Harold (traduction A. Preud'homme de Borre), 1870, in-12. ....... 0 fr. 50 Oœyporus {Tableati synopt. du genre), par A. Fauvel, 1864, in-12 0 fr. 50 Malthinides de l'Ancien Monde [Monogr. des), par S. de Marseul, 120 p., 1877, in-12, ...../ 3 et 4 fr. Trichoptérigiens {Synopse des espèces rfe*), par Matthews, 75 p. 1878, in-12. 3 et 4 fr. Apionides {Monographie des), par Wenker, 162 p., 1864, in-12 4 et 0 fr. Téléphorides {Monographie des), par S. de Marseul. 108 p., 1864, in-12 3 et 4 fr. Onthophagides paléarctiqiies {Synopsis des), par H. d'Or- BiGNY, 1898, in-8° 3 et 4 Ir. EXTRAITS ET PUBLICATIONS DIVERSES !Seiv Species of Coleoptera belonging to the familie Pedi- lidae and Anthicidae, par S. de Marseul, in-S", 15 p. (Extr. Notes from the Leyd. Mus. vol. IV) ..... . 1 et 1 50 Revision des Coléoptères de l'Ancien Monde alliés aux Stenosis, par Ed. Reitter, in-12, 50 p. (Extr. Gazette ent. Allem., XXX, 1866) 1 50 et 2 fr. Le genre Aëpophilus, par V. Sîgnoret, in-8'^, 3 p., 1 pi. col. (Extr. Tijdschr. voor Ent. vol. XXIII, 1879-80). 1 et 1 oO Liste des Hémiptères recueillis à Madagascar en 1883 par le R. P. Camboué, par V. Sîgnoret, in-8'', 5 p. (Extr. Ann. Fr., 1886).. . 0 75 et 1 fr. Revue des Cydnides contenus dans la collection du Mu- sée civique d'Hist. nat. de Gênes, par V. Signoret, Gènes, 1881, in-8°, 37 p . . 2 er 3 fr. ' H Société entomologique de France tient ses séances les -2' et i-^ mercredi^ < rl.aque mois .excepté août et. septembre), a 8 li. 1/2 du soir, au siège social, (• ',1 des Sociétés savantes, 28, rue Serpente. ! ilc publie: , r • i !■ Les Annales de la Société entomologique de France 4 fascicules par an avec |ilanches cl ligures); â" Le Bulletin dé la Société entomologique de France ;-20 numéros par an avec Ogures . . , , • Les Membres résidant en France, dans les pays de protectorat ou les colonies l'rancaises. paient une cotisation annuelle de 25 fr. Les Memliros n-sidant à l'Etranger paient 26 fr. La société admet des assistants fenlomolosistes âgés de moins de 21 ans ipii p:iientHne cotisation annuelle de ■ 5 f >"• Tout membre payant une soDimedeSOO irançs est nomme Membreâvie. 11 n'a plus de cotisation à solder, reçoit /"rawco les Annales, le Bulletin, et. à titre île prune gratuile, une séri^ de dix volumes des Annales parmi ceux àprix réduit restant encore en magasin. Ce versement de 300 francs peut s'effectuer par fractions annuelles et cons<- cutives d'au moins 100 francs. Les Etablissements publics et les Sociétés scientifiques de la France et de l'Étran- ger peuvent se faire inscrire sur la liste des Membres de la Société. La Bibliothèque rue Ser|iente, 28) est ouverte aux Sociétaires le merci-cdi. 'le 8 « Il heures du suir, et ie Jeudi, lendemain des séances, de 3 à 6 heures 1 2. PROPRIÉTÉS DE LA SOCIÉTÉ L'ABEILLE, JournaJ d'Eiiloriiolo'/ifi, l'ondi' par .S. le Marsell. coali- niié jiar la Société entomologique de France, publie spécialement (les travaux sur lés Colloptèiies de l'Ancien Monde. COLLECTIONS i" Collection H. Sènac {Tenebrionidae). -2' Collection Ch. Brisoat de Barneville (Co^éopttre.s d'Europe), chez M. L. Bedel. -20. rue de l'Odéon; 3" Collection Peyerimhoff {Microlépidoptères,. l» Collection H. Brisout de Barneville [Coléoptères d'Europe). o" Collection Aube {Coléoptères d'Europe), (i" Collection complète des Ortboptères de France, donnée à la Société par M. A. Kin.it; T" Collection d'Hémiptères de France, donnée à la Société i)ar M. L. Fairmaire ; S" Collection entomologique française de tous les ordres, 9" Collection d'exemplaires typiques, au Siège social, 2h. rue Serpente. La <( Commission des Collections » est chargée de créer ces deux dernières . Collections. A cet effet, une vaste salle attenant à la Bibliothèque a été louée et est prèle à recevoir les insectes français de tous ordres et les Types que les meaibres voudront bien envoyer, avec localités précises. TARIF DES INSKRTIO>TS sur les couvertures du BULLETIN Une page entière. . . Une demi-page. . . . Un quart de page. . . Un huitièiue de page. Pour hsMembres de laSociété, lesolïrcs d'échanges, demandesde commu- nications ou de renseignements d'ordre pitrement scienlifiqiie, tjuin'excé- dei'ont ])as cinq lignes, seront insérées gratuitement dans deux numéros; lorsque ces offres ou demandes n'excéderont pas dix lignes, elles coû- teront 0 fr. i() la ligne pour deux numéros. 2 N - 6 N"^ 12 N- 20 .\- 10 11 . 25 fi'. 48 fr 80 fr. 6 U: 15 fr. 29 fi- 48 fr. 4 IV, 10 fr. la n 32 fi-. 3 U\ 7 fr. 13 fr 50 24 Ir. Typographie Firmia-Didot et C!«. — Paris. 1 c / 1 1 1 i ONIAN INSTITUTION LIBRARIES 3 9088 00842 9805 1