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ANNÉE 1921 PARIS AU siii:GE DE XjA société , HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, Rue Serpente 1921 BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ËNTOIH0LO(ÏIOl]Ë DE FRANCE Article 56 des Statuts et du Règlement. — Les opinions émises dans le Bulletin sont entièrement propres à leurs auteurs; la Société n'entend aucu-nement en assumer la responsabilité. Typographie Finnin-Didot et C •. — Paris. ', 5ulift:i !■ DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE MEMBRES DU BUREAU ANNÉE 1921 Président MM. J. Surcouf. Vice-Président C. Dumont. Secrétaire L. Chopard. /" Secrétaire adjoint L. Berland. 2^ Secrétaire adjoint J. Berlioz. Trésorier _ Ch. Lahaussois. Archiviste-Bibliothécaire .1. Magnin. Archiviste- Bibliothécaire adjoint. G. Mercier. CONSEIL MM. L. Bedel, — E. Moreau, — L. Semichon [membres restants), — i. AcHARD, — H. Desbordes, —A. Méquignon (membres' nouveaux) \ — et les membres titulaires du Bureau. COMMISSION DE PUBLICATION MM. L. Bedel, — J. de Joannis, — F. Larrousse, — P. Lesne. — Et. Rabaud, — les membres titulaires du Bureau et les Secrétaires adjoints. COMMISSION DE LA BIBLIOTHÈQUE MM. L. Bedel. — J. de Joannis, — P. Lesne, — et les membres titulaires du Bureau. COMMISSION DES COLLECTIONS (1920-1922) MM. L. Bedel, — H. Desbordes, — J. de Joannis, — L. Lécuru, — J. de Gaulle, — J. Clermont, — J. Magnin. COMMISSION DU PRIX DOLLFUS ET DU PRIX PASSET MM. J. AcHARD, — J. DE JoaSnis, — F. Larrousse, — P. Lesne, — A. MÉQUIGNON, — E. Moreau, — Et. Rabaud, — J. Surcouf. — P. Vayssière. Dull. Soc. eut. Fr. [1921]. — N° 1. 2 Bulletin de la Société entomologiqiie de France. Siéanec «lu 1!3 janvier 19S1 Présidence de M. J. SURCOUF. Sommaire Lettre du Président de 1920, p. 2. — Altocution du Président de 1921, p. 3. — Co7-respondance, p. 5. — Distinction honorifique, p. 5. — Changements d'adresses, p. 5. — Admissions, p. 5. — Présentations, p. 6. — Exonérations, p. 6. — Démissions, p. 6. — Contributions à nos Publications, p. 7. — Nomination d'un Membre donateur, p. 7. Observations diverses. — J.-J. Kieffer. Noies synonymiques [Dipt.], p. 7. Communications. — V. Laboissière. Diagnoses de Galerucini nouveaux d'Afrique [Col. Chrysomëlidae], p. 7. — M. Nègre et F. Picard. Sur les mœurs et la présence en F"rance de Laspeyresia conicolana Heyl. [Lep. Tortricidae], p. 10. — h. Dupont. Les localités françaises de Melitaea Aurélia Nick. [Lep. Rhopalocera], p. 12. — A. Gervais d'Aldin. Sur Melitaea Aurélia Nick., race de l'Oise [Lucasi Verily), p. 14. — Ch. Obertirir. Race française de Melitaea /l wre^ia Nick. [Lep. Rhopalocera], p. 14. — Ch. Obertiiur. Le Chrysophamis dispar Haworth [Lep. Rho- palocera] de Hollande, p. 15. — J.-L. Lacroix. Note sur Panorpa com- munis L. [Mecoptera] en France, p. 16. M. J. AcHARD, Président sortant, retenu par une grave indisposi- tion, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance et adresse la lettre suivante : Mon cher Président, Je suis depuis quelques jours retenu à la chambre par une malen- contreuse congestion pulmonaire. Et, bien que je me trouve déjà sensiblement mieux, le médecin ne me laisse aucun espoir de pouvoir demain assister à la séance de la Société entomologique. J'en suis d'autant plus mortifié que je suis ainsi privé du plaisir de vous sou- haiter moi-même la bienvenue au fauteuil de la présidence. En prenant vos fonctions, vous trouverez notre Société dans une situation difficile au point de vue financier. Les exigences de notre imprimeur dépassent, et de beaucoup, nos ressources. Pour y faire face, nous avons dû limiter le développement de nos publications, faire appel à la générosité de nos collègues, demander aux auteurs de contribuer aux frais d'impression de leurs travaux, enfin envisager la possibilité d'une augmentation volontaire de la cotisation. I Séance du 12 janvier 1921. 3 Malgré le secours des pouvoirs publics, et bien que de généreux collègues parmi lesquels je rappellerailes noms de MM. Jules Grouvelle, L. Dupont, Morgan Hebrard, soient venus à notre aide, noire Trésorier vous dira que nous avons à peine récupéré la moitié du déficit de l'année. Je vous laisse donc, mon cher Président, en présence d'une œuvre inachevée et avec la charge de lutter contre les mêmes difficultés qui, pendant toute cette année, se sont dressées devant moi. Vous trouverez autour de vous pour vous aider dans cette tâche des collègues dévoués, nos amis Chopard, Lahaussois et Magnin. Je leur dois l'expression de ma gratitude pour leur précieuse collabora- tion et je suis convaincu que, comme moi-même et comme mes pré- décesseurs, vous vous louerez d'être entouré de tels collaborateurs. L'ieuvre que vous avez à accomplir, mon cher Président, n'est pas, j'en suis sur, au-dessus de vos forces. Vous la mènerez à bien et très certainement vous aurez dans un an le plaisir, que je n'ai pas aujour- d'hui, de voir notre Société de nouveau prospère et suivant la voie de ses destinées, désormais libre de tout obstacle. Je vous prie, mon cher ami, de bien vouloir m'excuser auprès de nos collègues .et d'agréer l'expression de mes sentiments les meilleurs. J. Achard. Après avoir souhaité, au nom de la Société, un prompt rétablisse- ment à M. J. Achard, le Président prononce l'allocution suivante : Mes chers Collègues, Permettez-moi de vous dire combien je suis sensible à l'honneur que vous avez bien voulu me faire en m'appelant à la Présidence de la Société entomologique de France, mais c'est une tâche ingrate de succéder à mon distingué prédécesseur, M. Achard, qui a su non seu- lement par son tact et sa courtoisie remplir au mieux les délicates fonctions dont je suis investi aujourd'hui, mais en outre administrer d'une façon qu'on ne saurait trop louer les finances de notre Société. La tradition de la Société veut que, dans une certaine mesure, les représentants des diverses branches de l'Entomologie président suc- cessivement; il y a longtemps que pareil honneur n'était échu à un Diptériste, mais les Diptères étaient moins recherchés qu'aujourd'hui et l'imporlance de leur biologie et de leur rôle en pathologie tant ani- male que végétale n'était qu'esquissée; depuis que l'élan a été donné, 4 Bulletin de la Société entomologique de France. de nombreux chercheurs, en France et à l'Etranger, se sont passionnés pour l'élude de la biologie et de la morphologie de ces insectes, malgré la pénurie des ouvrages spéciaux et l'absence de collections organisées. C'est à cet ensemble de chercheurs et à l'importance grandissante de leurs travaux que s'adresse la flatteuse désignation dont je suis aujourd'hui l'objet. Mes chers Collègues, la situation matérielle fâcheuse de notre Société pouvait faire craindre un ralentissement de sa production intellectuelle et un amoindrissement de son recrutement; il n'en a rien été, au con- traire même, car l'ensemble des efforts de la plupart d'entre nous a eu pour premier résultat d'augmenter le nombre de nos sociétaires malgré les décès et la démission de quelques-uns de nos collègues. Cet accroissement prouve bien la vitalité de notre Société. En outre, de nombreux dons nous sont parvenus, d'autres devront être sollicités, et il faut qu'ils le soient par chacun de nous, car le but de la Société est de se rendre utile; il faut donc qu'elle produise « contre vent et marée », — comme disent les gens de chez moi, — car une Société scientifique ne vit et ne progresse que par le nombre, la valeur et la diversité de ses publications. Notre Société possède une bibliothèque admirable, elle comprend une élite de naturalistes, de savants, de chercheurs, de passionnés qu'on ne saurait trouver ailleurs; elle doit donc être le point de ralliement de tous ceux que l'étude de l'Histoire naturelle, c'est-à-dire de la vie elle-même, intéresse. Continuons donc à intensifier la propagande qui a été si bien com- mencée. Les difficultés matérielles que nous avons rencontrées cette année ne pourront être surmontées que par des sacrifices pécuniaires ; ces sacrifices, nous y sommes résolus et nous vous les soumettrons. Tout d'abord, s'il est réglementaire que les cotisations doivent être capita- lisées, il n'en est pas ainsi des legs et des dons que la Société a reçus et recevra, ce sera donc à ce fonds que nous nous adresserons, pour parfaire ce qu'a commencé M. Achard. La somme nécessaire sera prélevée pour combler le déficit et des modifications intérieures permettront au Trésorier d'avoir en dépôt et sous la main toutes les sommes nécessaires au prompt règlement de nos factures arriérées. Ceci nous mettra en meilleure posture pour profiter de la baisse, dès qu'elle se produira, et elle ne saurait tarder. Grâce à ces mesures, nous pourrons continuer la publication régu- lière du Bulletin et des Annales. Certains abus devront être supprimés, tel celui accordant â tout Séance du 12 janvier i92l. o membre exonéré de ses cotisations une prime de dix volumes à choisir dans les collections de la Bibliothèque. Or, l'article 10 du Règlement est formel; il précise que les membres à vie pourront, et sous certaines réserves, obtenir ces ouvrages ; c'est donc une faveur et non un droit. Du reste, peut-être pourrons-nous la rétablir pour les membres bien- faiteurs; ceci dépendra de l'importance des collections qui nous restent. J'estime qu'avec cet ensemble de mesures, nous pourrons attendre que la situation générale s'affermisse; mais n'oublions pas que, si nous sacrifions une partie de notre fortune au rétablissement de notre situation pécuniaire, c'est dans le seul but que la Société en profite dans l'avenir. Je vous prie donc, mes chers Collègues, de bien vouloir payer de votre personne en activant l'achèvement des travaux en cours, en nous apportant des mémoires nouveaux, enfin en augmentant de toutes façons le renom de l'antique et célèbre Société entomologique de France. — Le discours de M. J. Surcouf est, à plusieurs reprises, chaleu- reusement applaudi. * M. DE Franchessin, récemment admis, assiste à la séance. Correspondance. — M. Louis Dupont remercie la Société de sa nomination comme membre donateur. — MM. G. Lelarge, L. Lhoste et Ch. Legrano remercient la Société de leur admission. Distinction honorifique. — M. le D"" Ed. Sergent, directeur de l'Institut Pasteur d'Alger, a été nommé récemment Membre corres- pondant de l'Académie de Médecine. Changements d'adresses. — M. J. Jourdain de Muizon, 26, rue Nationale, Rochefort-sur-Mer (Charente-Inf''^). — M. le D'" P. Portier, professeur adjoint à la Faculté des Sciences de Paris, 34*«'', avenue Victor-Hugo, Bourg-la-Reine (Seine). Admissions. — M. E.-W. Adair, Turf Club, Le Caire (Egypte). — Entomologie générale. — M. E. B. AsHBY, lieutenant, .36, Bulstrode Road, Hounslow, London W. (Angleterre). — Entomologie générale. — M. G. Durand, àBeautour', commune de Bourg-sous-la-Roche, par la Roche-sur-Yon (Vendée). — Lépidoptères. M. DE Franchessin, 0.*, i§i, lieutenant-colonel, 147, boulevard Malesherbes, Paris, 17^, — Entomologie générale. 6 Bulletin de la Société entomologique de France. — M. A. Lâurent-Atthalin, 0. '^, #, secrétaire général de la Banque de Paris et des Pays-Bas, H bis, rue de Bellechasse, Paris, 7^ — Lépidoptères. , — M. J. Lefèvre, poste restante, Rio-de-Janeiro (Brésil). — En- tomologie générale. — M. A. Le Renard, 20, avenue des Gobelins, Paris, o". — Coléo- ptères. — M. R. SuDRE DE Carlières, Ingénieur des Mines, 33, rue George- Sand, Paris, 16'^. — Coléoptères. — M. G. TALBOT,curatorofthe « Hill Muséum », Mon Plaisir, Worm- ley, Surrey (Angleterre). — Lépidoptères. — M. J. DE Wailly, 79, avenue Bosquet, Paris, 8% présenté par M. L. Lhomme, [admis à titre de Membre assistant]. — Lépidoptères. — M. G. DE Wailly, 79, avenue Bosquet, Paris, 8% présenté par M. L. Lhomme, [admis à titre de Membre assistant]. — Lépidoptères. Présentations. — M. le D"" Aghalme, directeur du Laboratoire co- lonial, 1, rue Andrieux, Paris, 8% présenté par M. J. Surcouf. — Commissaires-rapporteurs : MM. Et. Rabaud et P. Lesne. — M. P. Corbière, négociant, 54, rue de Prony, Paris, 17% présenté par M. A. Lavallée. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. de Joan- Nis et E. More AU. — M. le R. P. Caius, professeur de Zoologie, S' Joseph's Collège, Trichinopoly (Indes anglaises), présenté par M. J. Sùrcouf. — Commis- saires-rapporteurs : MM. J. de Joannis et E. Moreau. — M. L. GuiLLEMART, propriétaire à Sacy, par Ville-Dommange (Marne), présenté par M.Ch. Demaison. —Commissaires-rapporteurs : MM. L. Bedel et H. Desbordes. — M. J. GoBERT, élève à l'École forestière, Nancy (Meurthe-et-Mo- selle), présenté par M. R. Lienhart. — Commissaires-rapporteurs : MM. L. Bertin et R. Peschet. — M. A. M. Hemon, 36, rueGay-Lussac, Paris, 5% présenté par M. le D"^ P. Portier.— Commissaires-rapporteurs: MM. J. Magnin et G. Pé- GOUD. — M. J. Pertuiset, ingénieur-électricien, 82, avenue de Wagram, Paris, 17% présenté par M. F. Bernard. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. Magnin et Ch. Lahaussois. Exonérations. — MM. E.-W. Adair, E.-B. Ashby et Ch. Legrand se sont fait inscrire comme membres à vie. Démissions. — MM. Léo Uufau et J. Minsmer ont adressé leur démission qui est acceptée. Séance du 12 janvier 1921. Contributions à nos Publications. — Le Trésorier a r nos Publications les sommes suivantes : M. F. Bernard, 200 francs M. A. BOURGOIN, 2o — M. le P-- E. BuGNiON, 2o - M. le D"- A. CROsr 2o — M. H. Desbordes, 200 — M. L. Gardey, 2o — M. A. Gervais d'Aldin, 10 — M. A. Hoffmann, 10 — M. J. LiGHTENSTEIN, 100 - M. H. PlERSON, 20 - M. J. RONDOU, 20 - Anonyme, 13 - — MM. M. NÈGRE et F. Picard et M. J.-L. Lacroix ont offert les simili-gravures accompagnant leurs notes dans ce Bulletin. Nomination de Membres donateurs. — MM. F. Bernard et H. Desbordes sont nommés Membres donateurs de la Société. Observations diverses. Notes synonymiques [Dipt.]. — M. J.-J. Kiepfer indique les changements de noms suivants : Culicoides JCie/feri Pat to n 1913 (non Gœtgheb uer 1910) = Culicoides Pattoni, nom nov. Culicoides flaviventris Abreu 1918 (non Gœtghebuer 1910) = Culicoides Abreui, nom. nov. Camptochironomus aprilinus Kieff. (non Chironomus aprilinus Meigen, error) =^ Camptochironomus atrofasciatus, nom. nov. Communications Diagnoses de Galerucini nouveaux d'Afrique [Col. Chrysomelidae] par V. Laboissikre. Galerucella hamaticornis, n. sp. — Forme grande, allongée, subparallèloj testacé sombre ou rougeàtre, calus surantennaires, une 8 Bulletin de la Société entomologique de France. tache sur le vertex, antennes, à partir du quatrième article, et cinq taches sur le prothorax noirs ; élytres brun bronzé, recouverts d'une pubescence couchée, très serrée et très fine, jaune, qui leur donne une teinte d'aspect verdâtre, bord latéral et sommet lestacé rougeâtre ; dessous cl pattes noirs, plus ou moins variés de testacé. — Long. 8-12 mm. ; larg. 3,5-5,5 mm. cf. Sixième article des antennes avec, au sommet, un léger pro- longement conique, externe, le septième en forme de crochet avancé et creusé en dessous d'une fossette lisse; articles 8-11 avec une ca- rène lisse en dessus. Afrique Orientale : Kijalé [ait. 2.100], (Alluaud et Jeannel, déc. 1911). Apophylia Jeanneli, n. sp. — Allongé, parallèle ; jaune testacé, antennes rembrunies à partir du deuxième article, une tache carrée sur le vertex, trois sur le pronotum, et écusson noirs; élytres vert faiblement doré, pubescents, densément et rugueusement ponctués. Le pronotum est fortement transversal, près de deux fois et demie plus large que long, fortement impressionné de chaque côté; les taches noires sont placées : une de chaque côté, recouvrant tout le bord latéral en dessus et en dessous, la troisième, médiane, en carré, les angles atteignant la base et le sommet. Dessous et pattes testacés, les tibias et tarses en partie rembrunis. — Long. 6-7 mm. cf. Ongles bifides, dernier segment abdominal échancré en arc de cercle. 9 . Ongles appendiculés, dernier segment abdominal entier. Afrique Orientale : Bura (Alluaud, sept. 1909), (Alluaud et .Ieaînnel, mars 191â). Muséum de Paris et coll. Laboissière. Platyxantha versicolor, n. sp. — Testacé rougeâtre; tête rou- geâtre, sommets des mandibules, palpes maxillaires et antennes noirs ; pronotum rougeâtre, marqué sur sa moitié antérieure d'une tache vert bronzé ou bleuté, occupant même une partie des fossettes ; écus- son rougeâtre ; élytres bronzés ; dessous testacé rougeâtre, glacé de pourpre ou de verdâtre par places; cuisses vert métallique, tibias noirs à base testacée, tarses noirs. cf. Antennes longues, articles 4-10 arrondis en dehors,- sommet des tibias prolongé en dessus en lamelle conique, dernier segment abdominal trilobé. Afrique Orientale : Guasso Nyro dans le Sotik; — plaine Loita, rivière Narossera (G. Babault), 2 9;— Bura (Alluaud et Jeannel, mars 1912), 1 cf. Platyxantha versicolor var. iridis, n. var. — Tète verl mè- Séance du 12 janvier 192 L 9 tallique dans sa partie antérieure, vertex vert bronzé; pronotum et élytres bronzés ou cuivreux, écusson vert; dessous de la tête noir brillant, prosternuni bleu vert ou violet pourpre ; poitrine et abdomen testacé rougeàtre, glacés de vert ou de pourpre, les segments abdo- minaux parfois bordés de vert au sommet. — Long. 6-8 mm. Afrique Orientale : dans le Sotik, rivière Amala; — vallée du Lemek (G. Babault). Platyxantha depressa, n. sp. — Jaune testacé sale, partie supérieure de la tête noire; pronotum unicolore ou bordé de noi- râtre sur les côtés; une bande basale sur les élytres descendant sur le bord latéral et en pointe étroite sur la suture, noir bleu ; vers le tiers postérieur, se trouvent deux petites taches transversales presque confluentes, brunâtres; antennes pâles, deux derniers articles rem- brunis; poitrine faiblement rougeàtre, le reste en dessous et les pattes testacé pâle. — Long. 4-4,75 mm. Afrique Orientale : Neu-Mosclii [ait. 800 m.], dans la zone inférieure du mont Kilimandjaro (Alluaud et Jeannel, avril 19i2). Muséum de Paris et coll. Laboissière. Aenidea bicolor, n. sp. — Q. Jaune testacé; tête et pronotum roux vif, glacé de pourpre, écusson rougeàtre'; élytres vert métal- lique brillant; antennes testacées, sommet des articles rembruni; pattes testacé pâle, sommet des tibias et tarses bruns. Tête finement réticulée ainsi que le pronotum ; quelques points épars sur ce dernier qui est coupé transversalement en dessous du milieu ; élytres den- sément et assez fortement ponctués ; tibias postérieurs prolongés à leur sommet en pointe obtuse, premier article des tarses postérieurs aussi long que les suivants réunis. — Long. 6 mm. Afrique Orientale: Nyangnori dans le Nandi occidental (Alluaud, oct. 1904). Muséum de Paris et coll. Laboissière. Aenidea nigriventris, n. sp. — cf. Jaune rougeàtre brillant; labre, mandibules, palpes, élytres et abdomen noir brillant, les troi- sième et quatrième articles des tarses rembrunis. Tête creusée sur sa partie antérieure d'une profonde fovéole lisse; du sommet part un canthus et, à la base, se trouvent deux élévations ovalaires légère- ment obliques. — Long. 7 mm. Ouganda : Région de Mubende, dans la province d'Ounyoro (Alluaud, 1909), 1 cf. Muséum de Paris. Hyphaenia africana, n. sp. — Jaune testacé faiblement rou- geàtre; tète et pronotum rougeâtres, lisses, le second creusé après le 10 Bulletin de la Société entomologique de France. milieu d'un sillon transversal, large et peu profond; antennes tes- tacées, les trois derniers articles bruns, plus longues que le corps, cf ? un peu moins, Q, couvertes de poils longs, hérissés; yeux gros, globuleux; écusson testacé. Élytres jaune testacé pâle avec, sur la base, le bord latéral et le sommet une bande noir bleu; surface fine- ment et densément ponctuée; jambes testacées, tibias et tarses rem- brunis. — Long. 5 mm. Afrique Orientale : Tavéta [ait. 750, m.] (Alluaud et Jeannel, mars 1912). Muséum de Paris et coll. Laboissière. Sur les mœurs et la présence en France de Laspeyresia conicolana HeyI. [Lep. Tortricidae] par M. NÈGRE et F. Picard. La forêt de Saint-Guilhem-le-Désert, aux confins de la région de l'Olivier et de la zone des basses montagnes de l'Hérault, est bien connue des entomologistes pour sa riche faune de Coléoptères, grâce surtout aux recherches de V. Mayet. Sa situation élevée, en même temps qu'abritée et très bien exposée, lui permet de réunir un grand nombre d'espèces dont les unes ont un caractère montagnard, les autres landais, d'autres enfin nettement provençal ou même nord- africain. Mais la richesse de sa faune est. due surtout à son peuple- ment de Pin laricio des Cévennes ou Pin de Salzmann, essence attirant bien plus les xylophages que le Pin d'Alep de la plaine. Cette localité ayant été explorée surtout par des coléoptéristes, les autres ordres d'insectes ont peu attiré l'attention jusqu'ici. Ils le mé- riteraient cependant, témoin la présence àWrachnocephalus Yersini Sauss., Gryllide des zones chaudes, qui ne quitte guère en France le littoral de la Provence (•). Nous croyons donc intéressant de signaler la découverte que nous avons faite à Saint-Guilhem d'un Tortricide vraisemblablement nouveau pour la France, le Laspeyresia conicolana Heyl. La forêt ayant partiellement été détruite par les incendies qu'al- lument inlassablement les possesseurs de chèvres d'alentour, une provision de cônes de Pin laricio fut récoltée en vue de semis, mais la moitié environ des graines fut détériorée et, au printemps de 1914, (1) On retrouve cependant cet Insecte dans l'Hérault, à Palavas, dans les sables maritimes. Séance du 12 janvier 1921. 11 une nuée de papillons s'échappa de ces cônes. Nos observations, inter- rompues par la guerre, furent reprises après la cessation des hostilités, et nous pûmes constater, notamment au printemps de 1920, que les dégâts continuaient et que la majorité des graines étaient dévorées. L'adulte, envoyé à plusieurs reprises à notre collègue M. J. de Joannis, fut reconnu par lui comme étant le Laapeyresia (Grapholitha) conicolana Heyl., espèce trouvée seulement en Hollande et en basse Autriche, où elle attaque les fruits du Pin sylvestre. Dans nos élevages, les papillons se montrèrent en avril et au début de mai, donc plus tôt que dans l'Europe centrale où ils paraissent en mai et juin. L'espèce n'a qu'une seule géné- ration et son cycle, d'après ce que nous avons pu voir, sem- ble très comparable à ce- lui de Laspeijresia strobi- lella L., c'est-à-dire que le papillon pond au prin- temps, que la chenille se développe en été, hiverne et ne se chrysalide qu'au printemps suivant, une quinzaine de jours avant de devenir adulte. Nous avons encore trouvé quel- ques chenilles au début d'avril, en même temps que de nombreuses chry- salides. Il est à remarquer que ces chenilles étaient blanchâtres avec la tête d'un marron foncé, et non d'un vert jaunâtre à tête noire, comme on les a décrites. Peut-être va- rient-elles de couleur en même temps qu'elles augmentent de taille. Ces larves parcourent l'axe du cône et pénètrent dans les écailles où elles subissent leur métamorphose, de sorte que le papillon sort par la tranche de l'écaillé en entraînant avec lui la dépouille nympliale qui reste (ichée par la pointe dans le subsiratum, comme le montre la Fig. 1. — Cône de Pin de Salzmann déformé par le Lapeyresia conicolana Heyl. 12 Bulletin de la Société entomologique de France: photographie ci-jointe. On voit aussi, d'après cette figure, que le cône est déformé et fortement incurvé, déviation qui provient du séjour de l'insecte dans l'axe pendant la période de croissance du cône. Ceci nous amène à rectifier une observation faite par Calas ('). Dans sa monographie du Pin de Salzmann, cet auteur donne comme caractère spécifique, contribuant à le distinguer des espèces voisines (Pin noir d'Autriche, Laricio de Corse, etc.), le fait que ses cônes affectent sans exception une forme légèrement cintrée, la partie con- vexe tournée vers le ciel. Un examen attentif nous a montré qu'il n'en était rien. On trouve, en petit nombre il est vrai, des cônes par- faitement réguliers, dont l'axe est rectiligne; les cônes cintrés sont plus nombreux, mais alors que les premiers sont sains, ceux-ci sont tous attaqués par le Tortricide. Calas a donc pris pour un caractère spécifique ce qui n'est qu'une déformation parasitaire extrêmement fréquente. La larve d'une Cécidomyie, dont nous n'avons malheureusement pas encore pu obtenir l'adulte, fait aussi des dégâts importants dans le cône du Pin de Salzmann. Elle l'attaque peu de temps après sa formation, probablement en juin-juillet. Sa piqûre produit une abondante exsudation de résine qui boursoufle le cône, le désarticule et le rend difforme. Il cesse de croître, se dessèche à l'automne de sa première année ou au printemps suivant, et plus de la moitié des jeunes cônes de Pin laricio de Saint-Guilhem présentait en 1914 la forme caractéristique produite par ce Diptère. Cette Cécidomyie attaque aussi les fruits du Pin sylvestre, très rare d'ailleurs à Saint- Guilhem. Les localités françaises de Melitaea Aurélia Nick. [Lep. Rhopalocera] par L. Dupont. Tous les lépidoptéristes auront lu avec intérêt dans le Bulletin [1920], p. 272, la note de M. le D'' Vérity sur la valeur spécifique du Meli- taea Aurélia Nick. et sur l'existence en France de cette espèce dont le P"^ RÉVERDiN vient d'étudier les genitalia avec sa maîtrise incon- testée. Mais il me paraît nécessaire d'apporter quelques réserves aux assertions du D'' Vérity relatives à l'ignorance totale où les lépido- ptéristes français auraient été jusqu'ici relativement à l'existence de (1) Calas. — Le Pin laricio de Salzmann. Paris, Imprimerie nationale, 1900. Séance du 12 janvier 1921. 13 M. Aurélia clans leur pays. « Aucune localité exacte n'était connue >-. écrit notre collègue italien, jusqu'à la découverte faite à Moreuil (Oise) par le commandant Daniel Lucas, sauf celle de Vibraye. Or. dès 1878, Berce, dans le 6« et dernier volume de sa Faune française des Lépidoptères, aux additions et corrections (p. 374 et sqs.) donne une description comparative de M. Aurélia. Il y joint un tableau comparatif de l'œuf et de la chenille des trois espèces : Athalia, Auré- lia et Parthenie, tableau qui lui avait été communiqué, dit-il, par son collègue GoossENS. Il ne manque pas d'indiquer l'important caractère des palpes, roux chez Aurélia, bruns chez Athalia. Comme localités, il cite seulement Lardy et Chamarande, persuadé d'ailleurs que l'espèce se retrouvera dans beaucoup d'autres endroits. Dès l'année suivante, en eflet (1879), Maurice Sand, dans son cata- logue raisonné du Berry et de l'Auvergne, indiquait Aurélia de Saint- Florent (Cher) et de Nohant (Indre), avec la variété britomartis. Il insiste sur l'identité de cette dernière. Dans la précieuse consultation lépidoptérologique que M. Charles Oberthûr publiait en 1914 dans la Feuille des jeunes Naturalistes, et qui fut malheureusement interrompue par la guerre, notre éminent collègue cite les indications de Sand, mais non celles de Berge (n" du 1^'^ juillet, p. 105). 11 déclare connaître authentiquement Aurélia de la forêt de Samoussy, dans l'Aisne, ainsi que de Vibraye. Il ajoute que, d'après des entomologistes dignes de foi, Aurélia se trouverait aussi en Franche-Comté- et à Compiègne. La découverte faite depuis à Moreuil (Oise) par M. Daniel Lucas rend cette dernière localité fort vraisemblable. J'ajouterai que ma collection contient trois Melitaea Aurélia pris à Corbie (Somme), qui m'ont été donnés, il y a bien des années, par M. E. BouLLET et plusieurs autres individus provenant des doubles de la collection Fallou qui furent vendus en 1896 avec la bibliothèque de ce lépidoptériste distingué. Ces exemplaires portent l'étiquette, de la main de notre collègue, « Bouray, fin juin ». Ces exemplaires n'ont pas, évidemment, été examinés au point de vue des genilalia, mais ils répondent bien aux descriptions ù! Aurélia et présentent nettement le caractère des palpes roux. Il doit exister des exemplaires sembla- bles dans la collection Fallou conservée aujourd'hui au Muséum. J'ajouterai, en terminant cette note, que parmi les nombreux exem- plaires dWthalia et de Parthenie que j'ai capturés à Pont-de-l' Arche et en d'autres points de la Normandie, exemplaires dont plusieurs sont assez aberrants, aucun ne présente les caractères d'Aurélia. 14 Bulletin de la Société entomologique de France. Sur Melitaea Aurélia Nick., race de l'Oise {Lucasi Vérity) par A. Gervais d'Aldin. La note du D"" R. Vérity, parue dans ce Bulletin [1920], p. 272, consacre l'existence en France de M. Aurélia Nick. comme un fait nouveau et complètement inconnu des lépidoptéristes franrais. Per- sonnellement, j'avais capturé un premier exemplaire de cette espèce, dans l'Oise, près de Sentis, vers 1900; après plusieurs années de recherches inutiles, je récoltai tin juin 1913 et un peu plus tôt en 1914 quelques Q de cette espèce dans une clairière du bois de la Vidamée, regardant Senlis; en 1919, j'en pris à nouveau une vingtaine d'exem- plaires le 12 juin et autant le 17 juin. PiERRET indique que l'espèce se trouve également en forêt de Chan- tilly, à l'extrémité de la route du Connétable, près le Clos de la Table et sur les hauteurs du M^ de Pô ; j'ai appris en outre qu'elle avait été prise dans la forêt de Compiègne par Emmanuel Martin et la collection PoujADE, au Muséum de Paris, renferme une trentaine d'exemplaires des environs de Pierrefonds, étiquetés 7-13 juin 1897. Il se peut que la forêt de Chantilly soit de nouveau habitée par ;)/. Aurélia, car on y a fait, pendant la guerre, des coupes sévères qui ont éclairci complè- tement les abords de la Table, vers Chantilly, et on sait que cette espèce aime non seulement les bois frais, mais encore les espaces découverts et herbus. En somme, il s'agit bien d'une vieille espèce française qui a été fré- quemment confondue avec les formes voisines, Athalia Rot t. et Par- thenie Rkh. Race française de Melitaea Aurélia Nick. [Lep. Rhopalocera] par Charles Oberthûr. Pour ajouter un supplément d'information à la note que mon ami le D"" Roger Vérity a publiée relativement à Melitaea Aurélia {Bull. soç_, ent. Fr. [1920], pp. 272-274), je puis assurer que cette espèce était fort abondante, en juin 1909, dans les environs de Samoussy (Aisne). J'ai fait représenter dans le volume IV des Études de Lépidoptéro- logie comparée, sous les N'"^ 352 et 353 de la pi. XLV, le cf et la Ç Séance du 12 janvier 1921. 13 de Melitaea Aurélia, de Samoussy, comparativement à la forme qui vole sur la route du Simplon, près du Refuge n° 2, figurée sous les n°= 339 et 360 de la même planche XLV. En outre, deux aberrations de cette espèce sont représentées sous les n°^ 334 [melanaurelia, d'Os- nabriick) et ZQ\.[melanoptera, de Berlin). Le Melitaea Aurélia est donc bien authentiquement français; il habile la forêt de S*-Germain et se rencontre vers l'ouest, jusque dans la forêt de Vibraye (Sarthe, aux confins du Loiret). Ainsi que je l'ai fait connaître (Et. Lép. comp., III, p. 248), Emmanuel Martin l'avait trouvé dans la forêt de Compiègne. Il serait intéressant de consulter au Muséum national d'Histoire naturelle, l'an- cienne collection Fallou qui contient probablement quelques exem- plaires provenant de l'Oise. En examinant les séries de Melitaea Aurélia provenant de Sa- moussy, de Suisse, de Bavière, de Hongrie, de Laponie, de Sibérie et qui sont rangées dans ma collection, je me suis aisément rendu compte que, considérés dans leur ensemble, les exemplaires du dé- partement de l'Aisne présentent, comme caractère un peu spécial, une teinte fauve plus claire sur le dessus de leurs ailes que les échantillons des localités plus orientales. A Samoussy, comme dans l'Oise, la forme géographique peut donc être distinguée par le nom Lucasi Verity. Le Chrysophanus dispar Haworth [Lep. Rhopalocera] de Hollande par Charles OberthUr. J'ai déjà entretenu la Société entomologique de France [Bulletin [1920], p. 2o7) de la redécouverte en Hollande du Chrysophanus dispar. Je puis ajouter aujourd'hui quelques nouveaux renseigne- ments susceptibles d'intéresser les lépidoptéristes. C'est en Friesland que le magnifique Lycaenide a été retrouvé. Les deux sexes de la race néerlandaise sont bien semblables à la race anglaise éteinte depuis longtemps. Les cf sont, en dessus, d'un rouge ponceau très vif, mais mat et non « glossy », comme disent les Anglais pour décrire virgaureae ; les côtés de l'abdomen sont saupoudrés d'écaillés d'un roux doré ; en dessous, le fond des ailes supérieures est orangé vif et le fond des inférieures est d'un gris un peu bleuâtre, surtout vers la base; tous les points noirs sont 16 Bulletin de la Société entomologique de France. assez gros, surtout aux supérieures où ils sont élégamment cerclés de blanc légèrement jaunâtre; aux inférieures, l'encerclement des ocelles noirs est blanc pur. Le bord marginal des supérieures est gris et, aux inférieures, une large bande rouge vermillon se développe, en- tre deux rangées de petits points noirs, le long du bord terminal dont elle est séparée par un espace gris. Le dessous du corps et les pattes sont d'un gris ;clair un peu bleuâtre. En dessus, une frange fine, d'aspect très vif, blanche, est contiguë à l'entourage noir des ailes; cette frange remonte, le long du bord anal, jusqu'à l'insertion des ailes inférieures près du corps. D'après les indications écrites sur les étiquettes, le vol a lieu du 27 juin au 19 juillet. Quant aux Q, le fond des ailes est d'un noir profond en dessus, avec le disque des supérieures et le bord des inférieures d'un rouge plus ou moins orangé, remontant parfois le long des nervures de- puis le bord des inférieures et s'étendant jusque vers le milieu des ailes. Le dessous est à peu près comme chez le cf ; mais, en quel- ques exemplaires Q, les points noirs sont plus petits, notamment aux ailes supérieures. Les entomologistes hollandais connaissent la chenille de Chryso- phaniis dispav et obtiennent de la chrysalide des exemplaires su- perbes. Le Chrijsophanus dispar anglais était le plus beau papillon des îles britanniques. Il y a été vraisemblablement détruit par le zèle immo- déré des collecteurs. Espérons que les Hollandais, instruits par la disgracieuse expérience de leurs voisins, sauront conserver en Fi-ies- land le beau joyau de leur faune lépidoptérologique dont la décou- verte, relativement très récente, fut un événement entomologique sen- sationnel. Note sur Panorpa communié L. [Mecoptera] en France par J.-L. Lacroix. N'ayant pas à ma disposition l'espace nécessaire, je m'efforcerai d'être bref. Les figures que je donne (j'ai dû en limiter le nombre) m'aideront dans cette tâche. Panorpa communis L. se présente en France sous divers aspects qu'il est utile, je crois, de connaître. C'est une espèce très polymorphe. Quelques auteurs, et des plus autorisés, n'admettent pas de formes; pour eux, il y a un Panorpa communis et Séance du 12 jauvier 1921. 17 c'est tout. La raison qu'ils invoquent est qu'entre ces formes se ren- contrent toute une gamme d'intermédiaires; il devient difficile alors ^^Wt1£S^aii,^l^:a^ . Fig. 1. — Formes françaises de Panorpa comntunts L. d'élablir des limites précises. Disons tout de suite qu'ils ont raison et quoique je conserve quelques-unes' de ces formes, j'avoue que l'exa- men d'un grand nombre de sujets met quelquefois dans un réel embarras, au moins pour certaines d'entre elles. La forme qu'il est possible de considérer comme typique et qui 18 Bulletin dr la Société entomologique de France. servira de point de départ est celle représentée figure 1, V. Je me dispense de la décrire; c'est la forme bifasciata de Klapalek (1896). Mais il la ut dire tout de suite que les premières fascies, celles plus rapprochées de la base, ne sont pas toujours complètes aux quatre ailes. Tantôt elles le sont seulement aux supérieures, tantôt seulement aux inférieures; c'est une étape vers la forme suivante. De même, la fascie subapicale (ou ptérostigmale) n'est pas forcément en K complet, le jambage interne seul peut l'être. Cette forme se rencontre partout en France. Peut-être toutefois, est-elle plus abondante dans certaines régions; c'est ce que je m'elïorcerai de savoir. Les 9 paraissent être un peu plus nombreuses que les cf, pas beaucoup plus cependant (56 °/o environ). W.-J. Lucas (1910) ne l'indique pas d'Angleterre. La deuxième forme est représentée figure 1, l. C'est la vulgaris de Imhoff (1836-45) et la diffinis de Mac Lachlan (1869). Au lieu d'une fascie à la base des ailes, il y a deux taches plus ou moins grandes et plus ou moins éloignées l'une de l'autre. La fascie subapicale est entière au moins dans son jambage interne ; elle est complète quelque- fois. Aucune tache ne fait défaut. Il existe, entre cette forme et la pré- cédente, des intermédiaires que j'ai rapidement indiqués plus haut. Je crois néanmoins qu'il est possible de la séparer assez facilement. Vul- garis pourrait donc être maintenue. Cette forme n'est guère plus abondante que la première dans la région de l'ouest de la France. Il reste à savoir comment elle se comporte dans les régions plus septen- trionale et plus méridionale. En tout cas, on la rencontre dans toute la France. Les cf semblent dominer (environ 60 %). La forme donnée dans la figure 1, II est celle que Klapalek (1896) a appelée unifasciata (nec W.-J. Lucas). Elle est difficile à bien séparer de la précédente quand on a sous les yeux une série assez importante. Les taches sont très petites, une ou deux peuvent même manquer ; la fascie subapicale est entière dans son jambage interne. Entre vul- garis et unifasciata se rencontrent de trop nombreux intermédiaires qu'on ne sait pas toujours où placer. Je crois qu'unifasciata pourrait être réunie à vulgaris. J'ai peu d'exemplaires qui répondent assez exactement à cette forme (11 de France : 8 du département de l'Oise; 2 des Deux-Sèvres; j'ai vu bien peu d'exemplaires du Lyonnais envoyés par le D"" Riel). Cette forme pourrait bien être assez com- mune dans des zones plus septentrionales. Elle comprend les deux sexes avec prédominance des cf semble-t-il. La quatrième forme est représentée figure 1, III. C'est la cognatne- formis de Klapalek (1896) et ma Couloni (1913). Je ne connaissais pas le travail du naturahste de Prague quand j'ai créé ma Couloni. La Séance du i2 janvier 1921. 19 figure i , III donne le dessin des ailes d'an exemplaire caractéristique de ma collection. Celle de Klapalek a plus de petites taches; mais la îascie subapicale est coupée dans sa longueur au niveau de la fourche de M 1-^-2. C'est là, je pense, le principal caractère qui la sépare à'unifasciata avec une diminution très sensible (ou même disparition) des autres ^taches. On rencontre cependant des exemplaires chez qui ce caractère est net aux ailes supérieures, tandis qu'aux inférieures on retrouve l'aspect d'unifasciata et inversement. Ils sont toutefois peu nombreux. A mon point de vue il est plus facile de séparer cette forme que la précédente. Cognataefonnis ne semble pas très abon- dante en France comparativement à la pretnière et à la deuxième formes. Un seul exemplaire me vient des Deux-Sèvres; les autres de ma collection sont du Calvados et de l'Oise. Dans mes séries, les Q sont en plus grand nombre. La figure I, IV représente ma forme aperta (1914). Elle est surtout caractérisée, comme je l'ai dit (1914), par une véritable dissociation de la tache apicale dans laquelle il se produit des sortes d'ouvertures, des fenêtres. De plus, cette tache ne touche pas, ou seulement par quelques points à l'extrémité de l'aile. Il peut arriver, et c'est le cas dans la figure 1, IV, que cette tache disparaisse presque. J'ajoutai alors (1914) : un simple vestige de cette tache caractériserait encore aperta ; sa dis- parition complète justifierait, à mon avis, une appellation nouvelle. J'ai sous les yeux, au moment où j'écris ces lignes, deux exemplaires de Dalhem et de Vieux- Ville (Belgique, envoi Lestage) et un de Sil- lery (France) qui paraissent appartenir à cette forme; mais un examen attentif ne me permet pas de les y placer. On n'y trouve pas cet aspect bien spécial de la forme que j'ai décrite. Je n'ai jamais rencontré aperta dans l'ouest de la France et c'est ce qui, à mon avis, lui donne un réel intérêt. Le musée d'Elbeuf a le premier type de cette forme ; l'échantillon a été trouvé en Seine-Inférieure (1914, p. 93, fig. 2). J'ai dans ma propre collection (contenant près de 300 P. commums) quatre autres spécimens : un cf ressemble au type du musée d'Elbeuf et vient du Calvados (LoisELLE);deux autres 9 (une du Calvados, envoi LoisELLE, l'autre de l'Oise, don de D. Lucas) répondent au deuxième aspect (1914, p. 94, fig. 3) ; le quatrième 9 , également du Calvados (Loiselle), est celui donné dans la fig. 1, IV de la présente note; c'est la forme extrême. Je n'ai jamais vu en France un seul exemplaire chez qui la tache apicale ait totalement disparu. W.-J. Lucas (1919) a rencontré cette forme en Angleterre et l'a décrite une première fois sous le nom à.'uni- fasciata (nec Klapalek) déjà préoccupé pour une autre forme de 20 Bulletin de la Société entomologique de France. communis. J'apprends de mon très aimable collègue qu'il va changer ce nom. Je demeure convaincu que des recherches attentives dans les régions de Bretagne et de Normandie, pour ne citer que celles-ci, feraient découvrir cette forme sans tache apicale. La forme représentée enfin figure 1, VI a un intérêt moindre. Elle correspond, par l'écartement de la tache apicale de l'extrémité de l'aile, à la forme sécréta Lacr. de P. germanka L. Je ne crois pas utile de changer ce nom pour l'espèce qui nous occupe ici. L'exemplaire représente est très caractéristique ; il vient de Bourg-sous-la-Roche (Vendée, don D. Lucas). D'autres le sont moins. Enfin on trouve encore, çà et là, quelques exemplaires aberrants en ce qui concerne les taches des ailes. Ils sont conservés dans ma col- lection et j'attends, pour en parler, que des recherches ultérieures me donnent quelques précisions sur leur compte. Voici la liste des travaux cités dans cette note : 1836-45. Imhoff et J. D. Labram. Insecten der Schweiz die vorzuglichsten Gattungen die durch eine Art bildhch dargestcllt. Basel. vol. II. — 1896. Klapalek. Soustranij rozber rodu Panorpa L. a Boreus Latr . Rozpr. les. Akak. (Bohême). — 1913. Lacroix (J.) Panorpa communis L. et germanica L. de la faune française. Variations dans les taches des ailes. [Insecta). — 1914. Lacroix (J.). Panorpa communis L. var. aperta Lacr. (In- secta). ^ 1910. W. J. Lucas. British Scorpion-flies. [The Entomologist PI. IV). - 1919. W. J. Lucas. British Neuroptera in 1917 and 1918. [The hJntom,ologist, fig. 2). — 1869. R. Mac Lachlan. Synopsis of the species of Panorpa occurring in Europe and the adjoining countries. {Trans. ent. Soc. of London, pp. 59-70). Le Secrétaire-gérant L. Ciiopard. TÏPOliRAPHIE FIRMm-DIDOT ET C'«. — HAKIS. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANGE séance du S6 jaiivie^-|»»|1/\f) 9 -[ 19^^ Présidence de M. J. SURCOT Sommaire Correspondance, p. 21. — Changements d'adresses, p. 21. — Admissions, p. 21. — Présentations, p. 22. — Contributions à nos Publications, p. 23. — Prix Dollfus 1919 et 1920 [Rapport), p. 23. Observations diverses. — A. Hoffman. Capture d' Otiorrhynchus tenui- costis Hust. [Col. Curculionidae], p. 24. — E. Dattin. Capture [Lep.], p. 25. Communications. — P. de Peyerimhoff. Nouveaux Coléoptères du Nord Africain. Trente-septième note : Récoltes de MM. Ch. Alluaud et A. Théry dans le Maroc occidental, p. 25. — \V. R. Thompson. Contributions à la connaissance des formes larvaires des Sarcophagides [Dipt.]. l. Engyzops PeccMolii Rond., p. 27. — E. de Bergevin. Note rectificative à propos de Rileyopsis Peyerimhoffi B ergev. [Hem. Achiudae], p. 31. Correspondance. — M. R. Vitahs de Salvaza envoie sa photo- graphie pour l'album de la Société. ^ — MM. E.-B. AsHBY et G. Durand remercient la Société de leur ad- mission. Changements d'adresses. — M. H. Pierson, 3, rue Monmartel, Brunoy (S.-et-O.). — M. R. ViTALis DE Salvaza, attaché à l'Institut scientifique, boîte postale n° 64, Saigon (Indo-Chine). Admissions. — M. le D"" Aghalme, directeur du laboratoire colo- nial, 1, rue Andrieux, Pans, 8«. — Biologie générale. — M. le R. P. Caius, professeur de Zoologie, St-Joseph's Collège, Trichinopoly (Indes Anglaises). — Diptères. Biologie générale. Bull. Soc. ent. Fr. [1921]. — N" 2. 22 Bulletin de la Société entomologique de France. — M. P. Clément, étudiant, 82, rueNotre-Dame-des-Champs, Paris, 6« [membre assistant admis à titre définitif]. — Coléoptè^^es. — M. P. Corbière, négociant, 54, rue deProny, Paris, 17^ — Lépi- doptères. — M. J. GoBERT, élève à l'École forestière, Nancy (Meurthe-et- Moselle). — Entomologie générale, piincipalement Coléoptères. — M. L. GuiLLEMART, propriétaire à Sacy, par Ville-Dommange (Marne). — Coléoptères. — M. A. Hemon, 36, rue Gay-Lussac, Paris, S'^. —Coléoptères prin- cipalement Carabiques. — M. le P"" H. OsBORN, Ohio State University, Columbus (Ohio), U. S. A. [réadmission]. — Entomologie générale. — M. J. Pertuiset, ingénieur-électricien, 82, avenue de Wagram, Paris, 17®. — Coléoptères. Présentations. — M. le P'" Gh.-P. Alexander, 419, West Main Street, Urbana (111.), U. S. A., présenté par MM. L.-O. Howard et P. Marchal. — Commissaires-rapporteurs: MM. C. Pierre et E. Moreau. - M. M.-L. Berquet; capitaine d'artillerie, 7, avenue Daniel-Lesueur, Paris, 17% présenté par M. J. Magnin. — Commissaires-rapporteurs : MM. Ch. Lahaussois et L. Chopard. — M. A. F. BuRGESs, Secretary, American Association of économie entomologists, Melrose Highlands (Mass.), U. S. A., présenté par MM. L.-O. Howard et P. Marchal. — Commissaires-rapporteurs : MM. G. Pierre et E. Moreau. — M. le Rev. C-R.-N. Burroughs, F. E. S., The Vicarage, Mucking, Standford-le-Hope(Essex), Angleterre, présenté par M. J. Surcouf. — Commissaires-rapporteurs : MM. Et. Rabaud et L. Sémichon. — M. R. de Fleury, 18, avenue Gambetta, Choisy-le-Roi (Seine), présenté par M. A. Lavallée. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. de Joannis et E. Moreau? — M. L. Germain, assistant au Muséum national d'Histoire natu- relle, 55, rue de Butfon, Paris, o<', présenté par M. J. Surcouf. — Commissaires-rapporteurs : MM. P. Lesne et L. Berland. — M. P. -A. Glick, University of Illinois, Urbana (111.), U. S. A., présenté par MM. L.-O. Howard et P. Marchal. — Commissaires- rapporteurs : MM. C. Pierre et E. Moreau. — M. C.-C. Hill, U. S. entomological Laboratory, 227, Moreland avenue, Carlisle (Pa.), U. S, A., présenté par MM. L.-O. Howard et P. Marchal. — Commissaires-rapporteurs : MM. C. Pierre et E. Moreau. Séance du 26 janvier i92t. 23 — M. HuBAULT, inspecteur adjoint des Eaux et Forêts, rue Girar- det, Nancy (Meurthe-et-Moselle), présenté par M. R. Lienhart. — Commissaires-rapporteurs : MM. E. Moreau et L. Lhomme. — M. J.-H. Mesnard, étudiant, 43, rue du Maréchal Foch, Ver- sailles (Seine-et-Oise), présenté par M. J. Magnin. — Commissaires- rapporteurs : MM. G. BiLLiARD et Ch. Lahaussois. — M. H.-R. Painter, U. S. entomological Laboratory, Box 5o, West Lafayette (Indiana), U. S. A., présenté par MM. L.-O. Howard et P. Marchal. — Commissaires-rapporteurs : MM. C. Pierre et E. More AU. — M. leP"" P.-J. Parrott, Agricultural Experiment Station, Geneva (N. Y.), U. S. A., présenté par MM. L.-O. Howard et P. Marchal. — Commissaires-rapporteurs : MM. C. Pierre et E. Moreau. — M. L.-M. Peairs, Agricultural Experiment Station, Morgantown (W. Va), U. S. A., présenté par MM. L.-O. Howard et P. Marchal. — Commissaires-rapporteurs : MM. C. Pierre et E. Moreau. — M. L. Scellier, 4, avenue Philippe-Auguste, Paris, 11":, présenté par M. Ch. Lahaussois. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. Ma- gnin et L. Chopard. — M. H.-J. Turner, F. e. s., Drakefell Road, xNew Cross, London, S. E. 14, Angleterre, présenté par M. J. Surcouf. — - Commissaires-rappor- teurs : MM. Et. Rabaud et L. Sémichon. — M. W.-R. Walton, Bureau of Entomology, U. S. Département of Agriculture, Washington (D. G.), U. S. A., présenté par MM. L.-O. Howard et P. Marchal. — Commissaires-rapporteurs : MM. C. Pierre et E. Moreau. Contributions à nos Publications. — Le Trésorier a reçu pour nos publications les sommes suivantes : M. E. DE Bergevin 23 francs M. B. de Brunier 23 — M. L. Demaison 23 — Anonyme 10 — Prix Dollfiis 1919 et 1920 (Rapport). — Au nom de la Com- mission du Prix Dollfus, M. F. Larroussb donne lecture du rapport suivant : Messieurs, La Commission nommée pour examiner les ouvrages des candidats au prix Dollfus (annuités 1919 et 1920) s'est réunie le 19 janvier sous 24 Bulletin de la Société entomologiqtiie de France la présidence de M. J. Surgouf (<). Aucun auteur n'avait présenté d'ouvrage au concours pour l'année 1920. Sur la proposition de M. P. Lesne, elle a procédé à l'examen d'un travail de M. E. Séguy, préparateur au Laboratoire d'Entomologie du Muséum, ouvrage intitulé: « Lesmoustiques de France», paru dans le Bulletin du Muséum [1920], (N°' 1 à 6). Une dernière partie paraîtra dans un des prochains Bulletins de cet établissement scientifique. Sans vouloir faire une analyse complète du mémoire de M. Séguy, nous insisterons en premier lieu sur son opportunité. Le rôle impor- tant des moustiques en pathologie rend leur étude systématique né- cessaire ; or, en France il n'existe actuellement aucun ouvrage pra- tique de détermination de celte importante famille. M. Séguy a comblé cette lacune ; son travail rendra les plus grands services au monde entomologique et au monde médical. L'auteur a groupé, d'une façon claire, les principaux caractères des espèces, les a réparties en grou- pes naturels et a donné des tableaux dichotomiques permettant de déterminer aisément, non seulement les adultes, mais encore les larves. De nombreux dessins, d'une grande clarté, illustrent et com- plètent le texte. J'ajouterai, pour terminer, que ce travail ne s'adresse pas spécia- lement aux entomologistes de profession, il est à la portée des débu- tants. Il rentre donc en tous points dans les conditions prévues pour l'obtention du prix Dollfus et a été jugé, par les membres présents à la Commission, digne d'être proposé à vos suffrages pour l'obten- tion des deux annuités (1919 et 1920) de ce prix. Le vote aura lieu à la séance du 23 mars 1921 {^). Observations diverses. Capture d'Otiorrhynchus tenuicostis Hust. [Col. Curgulionidae]. — M. A. Hoffmann signale qu'il a reconnu dans un lot de Curculio- nides provenant d'Amélie-les-Bains (Pyrénées-Orientales) et capturés par le commandant A. Magdelaine en octobre 1915, 2 cf et 1 9 (1) Étaient présents : MM. J. ui; Joannis, I^. Larrousse, P. Lesne, A. MÉQiJiGNON, Et. Rabaud, j. Surcouf, p. Vayssière. — Excusés : MM. J. ACHARD et E. MOREAU. (2) Le Secrétaire rappelle que tous les membres français ont droit de prendre part à ce vote qui a lieu au scrutin secret et à la majorité absolue, soit directement, soit par correspondance. Dans ce dernier cas, l'enveloppe contenant le bulletin de vote, fermée et signée très lisibleynentpsiTle votant, devra parvenir entre les mains du Président au plus tard le 22 mars 1921. Séance du 26 janvier 1921. 2o d'Otiorrhynchus tenuicostis décrit récemment {Bull. Soe. ent. Fr. [1920], p. 19) par A. Hustache. Cette espèce est bien distincte des formes voisines de son groupe. Capture [Lep.]. — M. E. Dattin signale un Tortricide nouveau pour la faune française, Conchylis sabulicola Wlsghm. (= erigerana Wlsghm.), qui n'était connu jusqu'à présent que d'Angleterre. Cette espèce n'est pas rare cependant à Montfaucon-du-Lot (arr^ de Gourdon, Lot), de la mi-juillet à la fin de septembre, sur les pentes arides des collines jurassiques où croît en abondance Erigeron acris L., plante nourricière de la chenille. Communications Nouveaux Coléoptères du Nord-Africain. Trente-septième note : Récoltes de MM. Ch. Alluaud et A. Théry dans le Maroc Occidental (^) par P. DE Peyerimhûff. SlAPHYLINmAE. 134. Stenus (Hemistenus) Atlantis, n. sp. — Long. 3,5 mm. — {Tarsorum penultimo articulo fisso, bilobato, antepenultimo integro, tarsis posticis brevibus, crassis, articulo P et ultimo ejusdem ferme longitudinis, abdomine marginato, antennis pedibusque nigris). — Parum elongatus, depressus, palpis ad basin exceptis totiis niger, pube argentea supra parce vestitus. Caput pronoto latius, coleopteris an- gustius, dense punctatum, sulcis frontalibus vix indicatis, antennifi brevibus, articulis 3°, 4° et 5° suhaequalibus . Pronotum aeque longum ac latum, lateribus rotundatum, versus ad basin leviter attenuatum, perdense punctatum, subplanum. Coleoptera pronoto sesquilongiora, validius ac remotius punctata, basi ad suturam et prope humeros im- pressa, pube argentea obliqua ad latera ut liturata. Abdomen punctis sat grossis ut coleoptera instructum, segmentis prioribiis absque ca- rinulis. Subtus dense pubescens, punctis cribratus. — Maris ultima seg- menta duo subtus apice leviter emarginata. (1) Pour les notes 1-14, 16-24, 26-36, voir ce Bulletin [1905-1920]. — 15" note, in Ann. Soc. ent. Fr. [1912], p. 515. — 25" note, ibid. [1917], p. 117. La 15" note (1912) a spécialement trait à la faune marocaine. i6 Bulletin de la Société entomologique de France. Ad Atlantein imperii maroccani. Aïn-Leuh (Moyen- Atlas), vers 1.800 m., en très petit nombre. De taille à peine inférieure à celle de S, picipes Steph.; immédia- tement distinct par les antennes, les palpes (sauf la base) et les pattes noirs. Très voisin de S. Leprieuri Cussac, dont il représente évi- demment la forme vicariante; sensiblement plus grand, sillons fron- taux et impressions prothoraciques à peu près nuls. SCYDMAENmAE. 135. Neuraphes Theryi, n. sp. — Long, vix 1 mm. — Parum convenus, oculis exceptis ex toto rufus, pube longiuscula indutus, facie iV. dubio Reitt. similis. Caput convexum, pronoto augustius, absque foveis aut carinis, antennis tenuibus, versus apicem tamen spissatis, clava quadriarticulata, aegre definita, penultimis articulis subtrans- versis. Pronotum longius quam latius, subcordatum, antice rotundato- ampliatum, ecarinatum, basi depressum et quadrifoveolatum, lateribus ad basin brevitcr marginatum. Coleoptera parum convexa, breviter ovata, punctulis in disco sparsa, sulco humerali parum producto. — Mas alatus, oculis majoribus [coleopteris simplicibus). Femina optera, oculis minutis. Regio atlantica imperii maroccani. Quelques spécimens récoltés à l'Oued Fouarat, près Kenitra. Petite espèce peu caractérisée, voisine d'aspect et de structure de y. dubius Reitt. (de Corse), dont elle se distingue par la forme moins convexe, les antennes un peu plus courtes, le prothorax moins cordiforme, à rebord latéral peu développé, les élytres plus élargis, plus visiblement ponctués, sans élévations antéapicales chez le cf et les yeux très sensiblement réduits chez la Q . C'est le premier Neuraphes signalé dans les limites du territoire marocain. CURCULIONmAE. 136. Phyllobius (s. str.) maroccanus, n. sp. — Long. 4,5-6 mm. — Oblongus, niger, antennis pedibusque rufis, squamulis rotundatis viridi- bus vestitus, pilis cinereis erectis perlonge hirtus. Caput transversum, rostro brevi, aequilato, pterygiis exceptis quamfronte plana angustiore, oculis majusculis, prominulis. Antennae graciles, art. i-2 elongatis, ceteris longioribus quam latioribus, obconicis, clava elongata, fusiformi. Pronotum latius quam longius, lateribus rotundatum, antice magis- Séance du 26 janvier 1921. 27 quant postice attenuatum, vix constrictum, ecarinatum. Coleoptera striatopunctata, spatiis denudatis minutis spai^sa, apice attenuata, haud acuminata, angulo suturait demisso. Pedes ciliati, femoribus davatis, aequidentatis, tibiis anticis sinuatis, apice intus dentatis. Subtus antice ut supra squamulatus, abdomine autem pube adpressa tantum induto. — Maris forma angusta, abdominis planati, granulosi, opaci segmenta P apice foveolato, 2" haud plicato. — Feminae forma crassa, coleopte- ris versus apicem ampliatis, abdominis convexi segmentis prioribus nitidis, tantum punctulatis. Hab. Atlantem imperii maroccani. Azrou et Aïn-Leuh (Moyen Atlas). Squamulation, pilosité et aspect, en somme, de P. betulae Fabr.; mais le cf est dépourvu de toute trace de pli au 2® segment abdominal. La structure du rostre, dont le plan supérieur est notablement plus étroit que le front, et l'absence d'écailles au ventre, font ranger na- turellement l'espèce auprès de P. tuberculifer Che\r . (d'Espagne septentrionale et centrale), que je ne connais pas de visu, mais que ScmLSKY représente (Kiist., Kaf., XLV (1908), 46) comme ayant les élytres acuminés au bout et l'angle suturai aigu, ce qui n'est assuré- ment pas le cas ici. Le genre Phyllobius, si abondamment représenté en Europe, man- quait jusqu'à présent à la faune du Nord de l'Afrique. Contributions à la connaissance des formes larvaires des Sarcophagides [Dipt.] I. Engyzops Pecchiolii Rond. par W. R. Thompson. Dans un travail actuellement sous presse, j'ai donné des descriptions des formes larvaires de toutes les espèces de la famille des Sarcopha- gidae dont j'ai pu me procurer les jeunes stades. Toutefois, en raison de la rareté de certains de ces Diptères, je n'ai pu observer que 30 °/o environ des genres cités, comme appartenant à cette famille, par Bezzi et Stein : et encore, dans la plupart des cas, je n'ai pu décrire que les larves primaires. Je me propose donc de combler les nombreuses lacunes dans ce travail par des descriptions ultérieures des formes larvaires encore inconnues des espèces considérées par les principaux systématiciens comme membres de la famille des Sarcophagidae. 28 Bulletin de la Société entomologique de France. Dans cette note, je vais décrire la larve primaire et le système repro- ducteur de la femelle adulte d'Engyzops Pecchiolii Rond. Le genre Engyzops, établi par Rondani, a été considéré par Brauer et Bergenstamm (B. B., DenJcschr. Akad. Wien., 1893) et par les auteurs du Catalogue des Diptères paléarctiques (vol. III), comme appartenant aux Sarcophagidae. Cette opinion a été évidemment basée sur l'examen des caractères externes de l'insecte adulte puisque le système repro- ducteur de la femelle et les formes larvaires des espèces de ce genre ont été jusqu'à présent inconnus. J'ai pris une femelle d' Engyzops Pecchiolii Rond. (') le 10 juin 1920 dans le jardin du laboratoire du Bureau d'Entomologie des États-Unis à Auch (Gers) et, l'ayant disséquée, j'y ai trouvé le système reproducteur bien développé avec l'utérus plein de larves prêtes à éclore. La larve primaire d' Engyzops Pecchiolii est allon- gée, mesurant à peu près 1,6 mm. de long, et 0,33 mm. de large (fig. 1). La peau est lisse, incolore et transparente, mais, sur les bords antérieurs des cinq premiers segments du corps, il existe une bande ventrale de forts crochets noirs, dirigés en arrière ; la larve est mé- tapneustique ; les cham- bres feutrées des stigma- tes postérieurs sont rela- tivement petites et cour- tes; l'organe antennaire est assez allongé (fig. 3), * ayant la forme d'un ellip- soïde de révolution tronqué près de son extrémité proximale; l'organe sensoriel de Keilin, qui est en rapport avec les tiges des dis- ques imaginaux des pattes thoraciques, présente trois petites soies fines et assez allongées. L'appareil bucco-pharyngien est fort et bien développé (fig. 4, 5 et 6) et d'un type assez remarquable ; il se termine (1) Je dois la détermination de cette espèce à l'obligeance de M. le D' J. Villeneuve. ■S- «• Fig. 1 . Système reproducteur de la 9 adulte d'Engyzops Pecchiolii Rond.; — fig. 2. Système reproducteur de la Ç adulte d'un Sarcophagide (figure schématique); g. a. glandes accessoires ; o, ovaires ; s, sperma- thèque; u, utérus. Séance du 26 janvier 1921. 29 antérieurement en une dent médiane impaire, mais cette dent, au lieu d'être recourbée vers la face ventrale de la larve et dirigée en bas, comme c'est le cas pour la généralité des larves, est légèrement recour- bée dans le sens dorsal, étant convexe sur son bord inférieur et concave sur son bord supérieur; vers la base de son bord dorsal, elle présente une petite dent supplémentaire ; la région intermédiaire est fusionnée antérieurement avec la base de la dent médiane et posté- rieurement avec la région basilaire, sans articulations ; la plaque de la glande salivaire n'est séparée sur ses bords des baguettes latérales de la région intermédiaire que par une ligne à peine perceptible de cuticule non chitinisée; cette plaque est fusionnée antérieurement avec la plaque hypopharyngienne ; de part et d'autre de la dent mé- diane se trouve un crochet fort et aigu, recourbé ventralement, qui présente postérieurement une apophyse pour l'insertion d'un muscle déterminant des mouvements du crochet dans le sens dorso-ventral ; je n'ai pas trouvé de côtes dans le plancher de la gouttière pharyn- gienne. L'œuf est allongé, un peu recourbé; le chorion est transparent et incolore, avec une ornementation composée d'hexagones allongés anté- ro-postérieurement, les intervalles entre les hexagones étant bordés de chaque côté par une étroite bande de fines ponctuations. Le système reproducteur de la femelle adulte présente un utérus un peu allongé, au sommet duquel s'attachent les conduits des sperma- thèques, des glandes accessoires et des ovaires : dans l'échantillon étudié, je n'ai trouvé qu'une seule paire de spermathèques, mais il se peut qu'il en existe normalement trois dont une manque ici par suite d'un accident survenu pendant la dissection. Or, par les caractères de la larve primaire et du système repro- ducteur de la femelle adulte, Engyzops Pecchiolii diffère nettement de tous les Sarcophagides que j'ai étudiés jusqu'ici. Chez ces derniers, le système reproducteur de la femelle présente un utérus en bissac qui reçoit les conduits des organes génitaux internes tout près de son orifice externe {Sarcophaga, Nyctia, Bra- chycoma, Miltogramma, Araba, Metopia, Sphecapata, Pachyophthalmus, Paramacronychia) ('). (1) Il faut dire que, d'après Choiodkowskv {Zool. Anz., 33), l'appareil génital d'Helicobosca muscaria n'est pas de ce type : toutefois, l'auteur n'ayant étudié qu'une femelle immature, il y aurait lieu dentreprendre d'autres recherches sur cette espèce dont on ne connaît encore que la larve primaire. 30 Bulletin de la Société entomologique de France. Fig. 3. Larve primaire d'Engijzops Pecchiolii, vue de côté, X 35^ — fig. 4. Stigmates postérieurs et chambres feutrées, x 140; — fig. 5. Organe antennaire, x 875; — fig. 6. Appareil buccopharyngien, vu de côté, x 445 ; c. l., crochet latéral; c. m., crochet médian; p. g., plaque de la glande salivaire; r. b., région basilaire; 7\ i., région intermédiaire; —fig. 7. Extrémité anté- rieure de l'appareil buccopharyngien, vue du dessus, X 475; c. l., crochets latéraux; c. m., crochets mé- dians; — fig. 8. Crochet latéral x 600. En ce qui con- cerne la forme de l'appareil buc- copharyngien de la larve primai- re, il faut dire que, chez les Sar- cophagides , il existe plusieurs types de cet ap- pareil; mais,quel que soit le type de l'armature, il y existe toujours une articulation entre la partie mandibulaire et la région basi- laire ; et, d'autre part, aucune de ces armatures ne ressemble en rien à celle de la larve primaire à'Ëngy- sops Pecchiolii. D'autre part, si l'armature buccale de la larve primaire (ÏEngyzops Pec- chiolii diffère beaucoup de cel- les de toutes les larves connues des Sarcophagi- dae, il existe, par contre, entre cet- te curieuse ar mature et celles de deux Galli- phorines récem- Séance du W janvier 1921. 31 ment étudiés par D. Keilin {Panuitology, 1919) une ressemblance étroite et frappante et qui me paraît être l'indice d'une véritable af- finité systématique. Ces Calliphorines sont Melinda cognata Meigen et Melinda gentilis (R.-D.) Ver rail (1912); le type de l'armature buccopharyngienne est essentiellement le même chez les larves pri- maires de ces deux espèces, mais gentilis se rapproche plus que co- gnata de l'espèce étudiée ici. Enfin, le système reproducteur de la fe- melle adulte de Melinda cognata, d'après les figures et la description données par Keilin, ressemble aussi à celui à'Engyzops Pecchiolii, et diffère de la même manière de l'appareil reproducteur des femelles des Sarcophagides. Donc, par les caractères du système reproducteur de la femelle adulte et par ceux de la larve primaire, Engijzops Pecchiolii Rond, s'écarte de tous les autres représentants de la famille des Sarcophagidae qui ont été étudiés et, par contre, se rapproche de très près des espèces du genre Melinda étudiées par Kp^ilin avec lesquelles elle forme un petit groupe dont les autres membres sont encore inconnus. D'après Keilin, les larves de Melinda cognata et de M. gentilis vivent en parasites chez les escargots. IK serait intéressant de prendre ces indications comme base d'une étude éthologique d'Engyzops Pecchiolii dont nous ne connaissons pas encore la biologie larvaire. Note rectificative à propos de Rileyopsis Peyerimhofn Bergev. [Hem. Àchilidae] par E. DE Bergevin. En 1917, j'ai publié [Bull. Soc. ent. Fr. [1917], pp. 309-312) sous le nom de Rileyopsis Peyerimhofji (nov. gen., n. sp.) une espèce •que j'ai classée parmi les Issidae. Cette espèce avait été déjà décrite en 1887, par Lethierry, sous le nom dlssus rotundiceps [Rev. d'Ent., VI [1887], p. 309) pour lequel PuTON créa plus tard le genre Issidius (Rev. d'Ent., XVII [1898], p. 170), et Issus rotundiceps devint Issidius rotundiceps. Depuis, ce genre a été retiré de la famille des Issidae pour prendre rang dans celle des Achilidae. Cette espèce se présente sous deux aspects bien différents suivant qu'elle vit dans l'extrême sud Algérien ou dans les régions élevées des Hauts-Plateaux et des steppes. Dans le premier cas, elle se développe 32 Bulletin de la Société entomologique de France. normalement et donne son plein physiologique, si je puis ainsi m'ex- primer : les homélytres sont allongés, bien constitués, transparents, les ailes suivent un processus correspondant et atteignent la dimension des homélytres, la taille est vigoureuse et atteint 8,0 à 9 mm. de lon- gueur. Dans les Hauts-Plateaux, à l'altitude de 1.000 à 1.200 mètres, les homélytres se raccourcissent, deviennent coriaces, très chitinisés, opaques; les ailes s'atrophient et sont réduites à une écaille impercep- tible, les dimensions sont presque diminuées de moitié (5 mm. à 5,5 mm.) dans le même sexe. Sous cette forme, l'insecte se présente avec tout l'aspect d'un Issidae. C'est, d'ailleurs, ce qui m'a induit en erreur, car lorsque je l'ai décrit, je ne connaissais pas la forme ma- croptère qui, de suite, a éveillé mon attention et motivé la présente rectification. Ces deux formes sont le produit do deux milieux différents ; elles résultent de deux adaptations différentes et me paraissent, à ce ti- tre, devoir être distinguées dans la classification. C'est pourquoi je propose de conserver, à titre de variété, à la forme amoindrie des Hauts-Plateaux et des steppes, le nom de Peyerimhoffi, sous lequel je l'avais décrite comme espèce. Cette forme deviendrait donc : Issidius rotundiceps Le th . var. Peyer- rimhoffl Bergevin. La forme macroptère devant être considérée comme l'expression typique de l'espèce. Le Secrétaire-gérant : L. Choparu. lï^OGRAPHlE flKMI.N-WDOT El C". — PARIS. .^ BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE séance du O février ISk^l. ^i Présidence de M. J. SURCOUF. AMfell S ^S^ ,0 Sommaire. ^ u^ ^x«r / Admissions, p. 33. — Présentations, p. 34. — Exonérations, p. 34. — Ué- missions, p. 34. — Contributions à nos publications, p. 34. — Budget, p. 34. — Prix Passet 1919 et 1920 [Rapport), p. 3^:"—"''H'rÔàifi;&Cttrons au Règlement, p. 36. Observations diverses. — L. Dupont. Melitaeo Aurélia Nick. en France [Lep. Rhopalocera], p. 37. Communications. — G. Bénard. Description d'une nouvelle espèce de Polyhirma de l'Afrique Orientale [Col. Carabidae], p. 37. — E. Séguv. Note sur l'armature génitale du Culex jugorum Vill. [Dipt. Cuucidak], p. 39. MM. le D"" Maurice Royer et L. Turinetti assistent à la séance. Admissions. — M. le P"" Gh. P. Alexander, 419. West Main Street, Urbana (111.), U. S. A. — Entomologie appliquée. — M. M.-L. Berquet, capitaine d'artillerie, 7, avenue Daniel-Lesueur, Paris, 17''. — Entomologie générale princ. Coléoptères. — M. A. F. BuRGESs, Secretary, American Association of Economie entomologists, Melrose Highlands (Mass.), U. S. A. — Entomologie appliquée. — M. le Rev. G. R. N. Burroughs, F. E. S., The Vicarage, Muc- king, Stanford-le-Hope (Essex), Angleterre. — Entomologie générale. — M. R. de Fleury, 18, avenue Gambetta, Ghoisy-le-Roi (Seine-et- Oise). — Lépidoptères. — M. L. Germain, assistant à la chaire de Malacologie du Muséum Bull. Soc. ent. Fr. [1921]. — N" 3. 34 Bulletin de la Société entomologique de France. national d'Histoire naturelle, 55, rue de Buffon, Paris, 5^ — Biologie générale ; insectes parasites des Gastéropodes. — M. Perry a. GligK; University of Illinois, Urbana (111.), U. S. A. — Entomologie générale. — M. C.-C. HiLL, U. S. entomological Laboratory, 227, Moreland Avenue, Carlisle (Pa.), U. S. A. — Entomologie appliquée. — M. HuBAULT, inspecteur adjoint des Eaux-et-Forêts, École fores- tière, Nancy (Meurthe-et-Moselle). — Entomologie appliquée. — M. J. H. Mesnard, étudiant, 43, rue du Maréchal-Foch, Ver- sailles (Seine-et-Oise). — Coléoptères. — M. H.-R. Painter, u. S. entomological Laboratory, Box 55, West Lafayette (Indiana), U. S. A. — Entomologie appliquée. — M. leP"" P.-J. Parrott, Agricultural Experiment Station, Geneva (N.-Y.), U. S. A. — Entomologie appliquée. — M- L.-M. Peairs, Agricultural Experiment Station, Morgantown (W. Va.), U. S. A. — Entomologie appliquée. — M. Léon Scellier, 4, avenue Philippe-Auguste, Paris, H'^. — Entomologie générale. — M. H.-J. Turner, F. E. S., 98, Drakefell Road, New Cross, Lon- don, S. E. 14 (Angleterre). — Entomologie générale. — M. W.-R. Walton, Bureau of Eatomology, U. S. Dep' of Agri- culture, Washington (D. G.), U. S. A. — Entomologie appliquée. Présentations. — M. Ed. Baudot, 38, rue Exelmans, Bar-le-Duc (Meuse), présenté par M. R. Lienhart. — Commissaires-rapporteurs : MM. R. Benoist et L. Sémichon. — M. R. SiMûNET, licencié es sciences, préparateur de Physique au Lycée, 18, rue Jean-Jacques-Rousseau, Dijon (Côte-d'Or), présenté par M. J. Magnin. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. de Joannis et E. MOREAU. Exonérations. — MM. J.-C. Bradley, J. J. Joiceï, A. Seyrig et G. Talbot se sont fait inscrire comme membres à vie. Démission. — M. R. Guérin deî Vaux, membre assistant, adresse sa démission. Contributions à nos Publications. — M. W. R. Thompson a adressé la somme de cent francs au Trésorier pour nos publications. — MM. G. Bénard et E. Séguy ont offert les clichés accompagnant leurs notes dans ce Bulletin. Budget. — Le Trésorier annonce que le Ministère de l'Instruction publique nous a attribué une subvention de 350 francs à titre d'en- couragement pour les travaux de 1920. Séance du 9 février t9M. 3o Prix Passet 1919 et 1930 (Rapport). — Au nom delà commis- sion du prix Passet, M. P. Vayssière donne lecture du rapport suivant : La Commission du Prix Jules Passet s'est réunie (^) le 19 janvier pour examiner les ouvrages rédigés en français ou en latin, qui, conformément au règlement adopté, seraient « le plus utiles à l'en- tomologie générale et qui auront le mieux et le plus particulièrement traité des larves ». Bien que disposant de deux annuités, elle n'a été saisie d'aucune candidature officielle. C'est pourquoi, sur le conseil de son Président, la Commission examina avec soin l'œuvre de deux excellents ento- mologistes, spécialisés tous deux dans l'étude des larves. Tout d'abord les travaux de notre compatriote J.-A. Lestage, assis- tant à la Station de biologie lacustre d'Overmeire, en Belgique, retinrent particulièrement notre attention. Une partie d'entre eux, parue au cours de 1920, a été publiée dans l'intéressant ouvrage du D"" E. Rousseau, qui est intitulé « Les larves et nymphes aquatiques des Insectes d'Europe », et dont la plupart des fascicules ont déjà été distribués. Ceux relatifs aux Plecoptera, aux Ephenieroptera, aux Megaloptera, aux Planipennia et aux Trichoptera, c'est-à-dire cinq chapitres sur huit parus, sont dus à M. Lestage. Dans près d'un millier de pages, l'auteur expose tout ce qui est connu à l'heure actuelle sur la morphologie et la biologie de toutes les larves et nymphes aquatiques des familles considérées. Des tables analytiques nombreuses, une illustration abondante et presque toujours originale, permettent au lecteur une détermination facile tout en lui évitant de longues et fastidieuses recherches dans des publications peu acces- sibles. En rappelant en outre les nombreuses notes antérieures de Lestage, en particuher sur les larves des Éphémères paléarctiques, qui furent l'objet de deux mémoires importants (plus de 200 pages à eux deux), parus en 1916 et en 1919 dans les Annales de biologie lacustre, la Commission, à l'unanimité, propose à vos su tirages pour l'annuité 1919 du Prix Jules Passet, M. J.-A. Lestage, pour l'ensemble de ses travaux sur les larves aquatiques. La Commission analysa ensuite les travaux d'un éminent spécialiste en médecine vétérinaire, bien connu au Muséum d'Histoire naturelle (1) Étaient présents : MM. J. Surcouf, J. dis Joannis, F. Larroussi;, P. Lesne, a, Méquignon, Et. Rabaud, P. Vayssière. — Excusés : MM. J. ACHARD, E. MoREAU. 36 Bulletin de la Société entomologique de France. pour avoir eu la persévérance de déterminer les nombreuses larves d'OEstrides renfermées dans les collections. M. L. Gedoelst, pro- fesseur de parasitologie à l'École Vétérinaire de Bruxelles, publia en 1920 diverses notes entomologiques, particulièrement sur les « Larves au deuxième stade des Gastérophiles des Equidés » {Ann. Soc. belge Médecine tropicale). Au cours de l'année précédente, il donnait au Bulletin of entomoloyical Research, un inventaire d'une collection d'OEstrides africains, travail d'ensemble, en français, dont l'utilité pratique n'échappera pas aux membres de la Société quand ils sauront que la France ne possède aucun spécialiste pour ces Diptères para- sites, pourtant si importants à connaître dans un pays qui doit déve- lopper son élevage dans la Métropole comme dans ses Colonies. Les larves d'OEstrides ont d'ailleurs toujours été l'objet des prin- cipales recherches de M. Gedoelst et on connaît en particulier ses travaux sur les genres Kirkia, Cobboldia, Œstrus et Gastrophilm, publiés pour la plupart dans la Revue zoologique africaine. En résumé, la caractéristique essentielle de l'œuvre de M. Gedoelst, est de mettre en lumière tout l'intérêt que possède la connaissance des stades larvaires, quand il s'agit de parasites des animaux domes- tiques. Les recherches sur, ces questions sont malheureusement trop rares et sont à encourager, et la Commission, à l'unanimité, vous propose d'attribuer l'annuité 1920 du Prix Jules Passet à M. Gedoelst pour l'ensemble de ses travaux sur les larves d'OEstrides. — Le vote pour le prix Passet aura lieu le 13 avril 1921 (^). Modifications an Règlement. — A l'unanimité des membres pré- sents, la Société adopte les modifications au Règlement proposées à la séance du 8 décembre 1920 (v. Bulletin [1920], pp. 314 et 315). Art. 6. — Les Assistants payent une somme annuelle de dix francs. Art. 44. — Chaque Membre a droit à 6 pages d'impression gratuites par année; les 6 pages suivantes seront payables à moitié du prix de revient; au-dessus de 12 pages, ce prix devra être remboursé en totalité P). Art. 47. — Le prix des tirés à part du Bulletin est variable suivant les factures de l'imprimerie (^). (1) Les conditions du vote sont les mêmes que pour le prix DoUfus (voir Bull. Soc. ent. Fr. \\'J2\], p. 24); les bulletins de vote devront parvenir au siège de la Société, 28, rue Serpente, au plus tard le 12 avril 1921, à 8 heu- res du soir. (2) Le prix de revient actuel est de 20 francs la i>age d'impression. (3) Pour le prix actuel, y oïy Bulletin [1920], p. .314 (note 1). Séance du 9 février 1921. 37 Art. 00. — Les tirés à part des Annales sont entièrement à la charge des auteurs et doivent être remboursés au prix compté par Tim- primerie ('). Observations diverses. Melitaea Aurélia Nicl<. en France [Lep. Rhopalocera]. — M. L. Dupont adresse la note suivante comme suite à sa communication insérée dans ce Bulletin [1921], pp. 12-13 : Pendant l'impression de ma note, M. E. Moreau a bien voulu me faire savoir qu'il n'existe pas d'exemplaires de M. Aurélia dans la collection Fallou. mais que la collection Poujade en contient six pro- venant de Lardy et de Janville (Seine-Oise) et de Pierrefonds (Oise). Communications. Description d'une nouvelle espèce de Polyhirma de l'Afrique Orientale [Col. Carabidae] , • par G. BÉNARD. Polyhirma Albini, n. sp. — cf. Allongé, d'un noir foncé assez brillant. Tète légèrement plus longue que large, à tempes nettement renflées, ponctuées derrière les yeux, puis striées; surface entre les yeux striée obliquement jusqu'à la dépression et plus ou moins ponc- tuée; protubérances frontales à ponctuation rugueuse. Labre forte- ment déprimé au milieu, lisse et brillant. Pronotum cordiforme à ponctuation serrée et irrégulière, à sillon médian nettement marqué; bordure latérale atteignant la base; impres- sions latérales très profondes. Écusson petit, triangulaire,, émoussé au sommet et fortement impressionné. Élytres ovales, allongés, présentant leur plus grande largeur après le milieu, à six cotes sinueuses (en comptant la suturale), très net- (1) Ces prix .sont actuelleraent, par 25 exemplaires : pour i pages, 35 fr. ; 8 pages, 40 fr. ; l'M6 pages, 52 fr. 50; 20 pages, 65 fr. ; 32 pages, 72 fr. 50« Bulletin de la Société entomologique de France. tement marquées, les internes -s'eiïaçanl graduellement vers le som- met aux deux tiers de leur longueur, les externes prolongées succes- sivement un peu plus loin; les intervalles marqués d'alvéoles profonds, irréguliers, élargis au milieu et à fond plus ou moins rugueux; sommet des élytres lisse, plus ou moins mal et marqué de quelques points dans le prolongement des al- véoles; côtés des élytres, à par- tir de la sixième strie, mar- (lués de lignes de points pro- fonds, aciculés et irréguliers; gouttière plus ou moins lisse, rétrécie en avant et élargie en arrière. Pattes grêles, les antérieures ayant les trois premiers arti clés des tarses dilatés, les tibias antérieurs, intermédiaires et postérieurs sont nettement ca- rénés. — Long. 23 mm. Afrique Orientale : Kedong Valley (G. Babault, mars 1913). . Par son faciès général, cette espèce ressemble au Polyhir- ma Chaudoiri Péringuey, mais elle en diffère par la for- me des tempes qui sont nette- ment renflées, par son pronotum, qui est beaucoup plus deusément ponctué, et par la forme de ses élytres qui sont plus convexes et sen- siblement moins allongés. Je suis heureux de dédier cette espèce à M. Albin, secrétaire et collaborateur de iM. Guy Babault. Fig. 1. — Folyliirma Albini, n. sp.cf, X 3. Séance du 9 février 19ÎL 39 Note sur l'armure génitale du Culex jugonim Villen. iDiPT. CulicidaeJ par E. SÉGUY. L'appareil génital du Culex jugorum rappelle celui des Ochlerotatus, en particulier celui des espèces du groupe du communis. Le 2^ article des gonapophyses est épais et parait présenter au moins deux pointes (lîg. 1, C, g'-); la verrue basale du !«'" article des forcipules (F') porte Fig. 1. Appareil géailal de l'Aedes jugorum Villen. — A, face ventrale B, profil d'une gonapophyse; C, face dorsale-, pi, f^, P, articles des forci- pules; V, verrue basale du l^"" art. des forcipules; s saillie apicale ; G^ et g2, i«' et 2« articles des gonapophyses (d'après les originaux exécutés par M. Brolemann). plusieurs soies épaisses (soies en hameçon, v) et la verrue apicale de ce même article est extrêmement saillante, à villosité courte [s]. Les autres pièces comme chez les Aedes : elles ne semblent pas pré- senter ici de modifications appréciables. Ces quelques caractères permettent de reconnaître immédiatement le cf de cette espèce. Ils s'opposent exactement à tous les caractères fournis par les appareils génitaux cf des autres espèces du groupe de V Aedes communis dans lequel le Culex jugorum Vill. doit prendre place, près de V Aedes [Ochlerotatus) sticticus M g. 40 Bulletin de la Société entomologiqîie de France. Je remercie M. H. W. Brolemann qui a bien voulu me communi- quer avec une extrême complaisance les dessins originaux qui ont permis d'esquisser cette description. Ces dessins ont été exécutés d'après l'appareil génital cf d'an moustique nommé Culex jugorum par le D"" Villeneuve en 1919. Bulletin bibliographique Benderitter (E.) : Description (VOrphinus nouveaux du Musée du Congo belge [Rev. zool. Afric, Ym,lA9iO, p. 107-114, fig.).* Id. : Description d'un Ochodaeus nouveau de l'Afrique Orientale (/. c, p. 116-117.).* Bergroth (E.) : Studies in Philippine Heteroptera, I. {The Philippine Journ. of. Se, XUI, 2, p. 43-126).* Id. : List of the Cijlapinae (Hémipt. Mirid») with description of the new Philippine forms. {Ann. Soc. ent. Belg., LX, 1920, p. 67-83).* Bertin (L.) : Note à propos des Onjctes de la collection entomologique du Muséum {Bull. Mus. Hist. nat., 1919, VII, 1920, 1 à 3).* Bonaparte-Wyse (L.-H.) : Some Coleoptera and Lepidoptera from county Kerry {The Irish Naturalist., XXIX, 1920, p. 61 à 64.* Brocher (F.) : Étude expérimentale sur le fonctionnement du vais- seau dorsal et sur la circulation du sang chez les insectes ; IIP par- tie : Le Sphinx convolvuli {Arch. zool. exp., 60, 1, 45 p., fig.).* Id. : Le mécanisme physiologique de la dernière mue des larves des Agrionides (transformation en imago), Arm. Biol. lac, IX, 1919, p. 183-200, lig.).* BuGNioN (E.) : Le termite lucifugedans les Basses-Pyrénées {Bev. Hist. nat. app., 62, 1920, 3 p.).* Id. : Les parties buccales de la Blatte et les muscles qui servent à les mouvoir {.Ann. Se. nat., Zool., 10*^ série, III. 4, pp. 41-107, fig.).* Id. : Les organes lumineux du ver luisant provençal [Phausis Dela- rouzei Duval (Bàle 1920), 19 p., 7, tlg.). Le Secrétaire-gérant : L. Chopari». TYP0G5APHIE FIRMIN-DIDOT ET C"". — PARIS. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIOUE DE FRANCE Séance du 33 février 19!31. Présidence de M. J. SURCOUF. Sommaire. Dislinclion honorifique, p. 4J. — Changement d'adresse, p. 41. — Admis- sions, p. 41. — Présentations, p. 41. — Exonérations, p. 42. — Démis- sion, p. 42. — Contributions à nos publications, p. 42. Communications. — L. Falooz. Description d'un genre nouveau et de deux espèces nouvelles de Cryptophagidae [Col.] du nord de l'Afrique, p. 42. — A. BoucAUMoNT. Onlhophagus nouveaux de l'Inde [Col. Scara- baeidae], p. 44. — J. SuRcouF. Note sur un accouplement aberrant chez les Diptères, p. 46. — C. Pierre. Descriptions des deux Tipula nouveaux [DiPT. Tipulidae], p. 47. — A. Lavallée. Ob.servation sur Larentia juni- perata L. [Lep. Geometridae], p. 49. — C. Dumont. Contribution à l'étude de la faune des Microlépidoptères de l'île d'Oléron (Charente-Infé- rieure), p. 51. M. le colonel H. Poussielgue, de Grenoble, assiste à la séance. Distinction honorifique. — Nous avons le plaisir d'apprendre que M. le P''P. Marchal vient d'être promu Officier de la Légion d'honneur. Changement d'adresse. — M. G. Lelarge, Ingénieur à Cartagena (dép' de Bolivar), États Unis de Colombie. Admissions, — M. E. Baudot, 38, rue Exelmans,Bar-le-Duc (Meuse). — Hyménoptères. — M. R. SiMONET, licencié es sciences, préparateur de Physique au Lycée, 18, rue Jean-Jacques-Rousseau, Dijon (Côte-d'Or). — Entomo- logie générale prine. Lépidoptères. — M. Paul Jeannel, villa Ferdinand, boulevard Delaup, Cannes (Alpes-Maritimes), présenté par M. le P"" E. Bugnion [admis à titre de membre assistant]. Présentations. — M. R. d'Abadie, à Chercorat, par Magnac-Laval Bult. .Soc. ent. Fr. [1921]. — N° 4. 42 Bulletin de la Société entomologique de France. (Haute-Vienne), présenté par M. le P"" E.-L. Bouvier. — Commissaires- rapporteurs : MM. P. Lesne et E. Séguy. — M. A. Agnus, lieutenant-colonel en retraite, 68, rue de l'Abbé Groult, Paris, lo^ présenté par M. L. Bedel. — Commissaires-rappor- teurs : MM. Ch. Lahaussois et A. Méquignon. * — M. J.-J. Davis, Entomologist, Agrioultural Experiment Station, Lafayette (Indiana), U. S. A., présenté par M. le P"" L.-O. Howard. — Commissaires-rapporteurs : MM. P. Vayssière et Ch. Lahaussois. — M. A. DuLAc, Secrétaire adjoint de la Société d'Histoire naturelle d'Autun, 58, rue de Dijon, Le Creusot (Saône-et-Loire), présenté par M. J. Magnin. — Commissaires-rapporteurs : MM. L. Lhomme et J. A. Faivre. — M. A. Maublanc, Inspecteur des Epiphyties, 52, boulevard Saint- Jacques, Paris, 13^, présenté par M. le P^'P. Marchal. -—Commissaires- rapporteurs : MM. P. Vayssière et L. Chopard. — M. B. ToMPKiNs de Garnett, 24, faubourg Bretonnière, Beaune (Côte-d'Or), présenté par M. P. Lesne. — Commissaires-rapporteurs : MM. H. Desbordes et L. Sémichon. " Exonérations. — MM. B. Bourgerie, le Rev. C.-B.-N. Burroughs, R. de Fleury, Et. Lerat, F. Tressens et J. Turner se sont fait inscrire comme membres à vie. Démissions. — M. Ch. Zurcher a adressé sa démission. Contributions à nos Publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour nos publications : MM. G. Desrivières. 23 francs. B. Duprez. 2o — L. Falcoz. 20 — Ch. Ferton. 26 — J. DE JOANNIS. 100 — F. Tressens. 10 — Communications Description d'un genre nouveau et de deux espèces nouvelles de Cryptopbagidae [Col.] du nord de l'Afrique par L. Falcoz. Cryptophagus Peyerimhoffi, n. sp. — Oblongo-elongatus, non- nihil convexHs, parum nitidus, rufo-ferrugineus, coleopteris macula Séance du fS février 1921. 43 scutellari et macula ante apicem infuscatis. Caput crebre punctatum. Antennae, si cum ceteris speciebus comparetur, graciles. Pronotum transversum, latitudine sua tertia parte brevior, confertius sat pro- funde punctatum, pube brevi depressa parce vestitum, angulis anticis callosis, parum dentato-proeminentibus, longitudine quinta parte mar- ginis breviore, denticulo laterali in medio sito, basin coarctatum. Co- leoptera elongata, marginibus subparallelis, humeris. leviter callosis, pube longa hirtella, minus pronoto profunde denseque punctata. — Long. 2,3 mm. Patria : Montes Atlantes. Un exemplaire cf découvert en avril 1919 par M. P. de Peyerimhoff, le savant entomologiste à qui nous devons les acquisitions les plus nombreuses et les plus remarquables sur la faune de l'Afrique du Nord. Cet insecte appartient au groupe des Cryptophagus à pilosité longue et dressée; il prend place auprès du C. pilosus Gyll. dont il diffère notablement par les caractères suivants : antennes un peu plus grêles, pronotum sensiblement rétréci à la base, plus densément ponctué, élytres parallèles, à ponctuation moins dense et plus fine, rembrunis autour de l'écusson et près du sommet. Anatliilopus, Cryptophagidarumnox. gen. — Oblongo-elonga- tus, sat convexus, subtiliter pubescens. Antennae 11-articulatae, ante oculos insertae, funiciilo robusto, articulis 3-4 moniliformibus, 3-8 glo- bosis, clava tripartita. Mentum inerme. Acetabulae coxarmn anticarum ex parte apertae. Coxae posticae quam anticae et intermediae magis remotae. Metasternalis incisura curvata, non angulata. Primum segmen- tum abdominis metasterno vix brevius. Pedes sat graciles, tarsis i-ar- ticula fis, simplicibus. Anathilopus Teryi, n. sp. — Oblongus, convexus, niodice nitidus, frrrugineus concolor. Caput subtriangulare, transversum, dense acu- teque punctatum, oculis prominuHs. Antennae subincrassatae, 3° arti- cula leviter quam 4° longiore. Pronotum trapesoidale, parum latius quam longius, angulis anticis sensim callosis, basin versus angustatum non dense punctatum. Coleoptera basi pronoto latiora, fere lineo-punc- tulata, punctis attenuatis, impolito conspectu. Corpus subtiliter pubes- cens. — Long. 1 mm. Patria : Algeria, in loco palustri promontarii Aokas ('). (1) Kabylie des Monts Babor. 44 Bulletin de la Société entomologique de France. Découvert par M. Thkry qui avait fait part de sa capture à M. P. de Peyerimhoff, lequel a bien voulu me confier l'exemplaire qui a servi à cette description. En dépit de sa formule tarsale aberrante (tarses tétramères), cet insecte montre avec les Cryptophogidae de telles affinités qu'il ne m'a pas été possible de le classer ailleurs que dans cette famille. Une sem- blable infraction au système tarsal n'est du reste pas sans précédent, témoin les genres Anommatus et Lan- gelandia incorporés, malgré leurs tarses triarticulés, parmi les tétramères Colij- didae. Le système tarsal, excellent, il faut le reconnaître, pour certains grou- pes {Adephaga, Heteromera, etc.), n'a pas une valeur aussi absolue pour d'au- tres groupes tels que les Clavicornia par exemple, et n'est plus -alors suffi- sant pour traduire les affinités vérita- bles des formes envisagées. Il en va de même d'ailleurs pour tout système taxonomique basé sur un seul organe. J'exprime ici l'opinion de M. P. de Peyerimhoff et c'est la mienne égale- ment. Le petit insecte du Cap Aokas pré- sente donc, sauf en ce qui concerne la structure tarsale, tous les caractères gé- néraux des Cryptopliagidae ; toutefois il diffère des genres connus de la famille par divers détails morpholo- giques. C'est ainsi qu'il se distingue entre autres des genres Crypto- phagus et Micnimbe par la forme de l'échancrure intercoxale du mé- tasternum qui est arrondie au lieu d'être anguleuse et par l'écarte- ment concomitant plus grand des hanches postérieures. D'autre part, l'absence de dents latérales au menton et la présence d'un rudiment de cupule augulo-thoracique apparentent le nouveau genre Anathi- lopus au genre Micmmbe, près duquel il y aurait donc lieu de le placer. Fig. 1. Anathiloptis Theryi, n. sp. — Face ventrale (x 50). Onthophagus nouveaux de l'Inde [Col. ScARABAEmAE] par A. BoucoMONT. Onthophagus abacus, n. sp. — Ovatus perconvexus, clypeo piceo, fronte prothoraceque viridibus, ehjtris nigris flavomaculatis, subtus Séance du 23 février 1921. 45 piceus, pt/gidio viridi, pedibus et antennis pallidis. Clypeo rotundato, fortiter nigato, fronte minus rugata, genis obtuse angulatis, frontis carina valida fere recta, vertice postice carinato, genarum suturis nullis. Prothorace globoso, angulis anticis late rotundatis, lateribus postice si- nuatis, angulis posticis inconspicais, basi rotundata haud marginata medio excepta, disco obsolète sulcato undique dense granulato. Elijtris nitidis septemstriatis, interstitiis grosse stcbaspere punctatis. Pijgidio dense subaspere punctato. Tarsorum medinrum et posticorum primo articula extus serrato; tibiis posticis triangulaiis, extus multidentatis. Supra et subtus flavopilosus. — Long. 7 mill. Inde : Mahé (Maindron) ; Khurda by Mhow (coll. Cordier). Taches des élytres disposées : une tache carrée humérale, une grande tache sur les S*', 3*= et ¥ intervalles et même en partie sur le 5«, enfermant un point noir carré sur le 3" intervalle, enfin une tache subapicale transverse. Ces taches jaunes sont parfois confluentes, les élytres paraissant jaunes avec deux lignes transverses de points noirs. Tète semicirculaire, joues anguleuses à bord postérieur en courbe concave, verlex avec une carène à l'extrême base formant buttoir; thorax avec deux vestiges à peine perceptibles de tubercules discaux, surface couverte de granules ovales très serrés ; stries des élytres fai- blement marquées sauf à la base, bicarinulées, ponctuées ; pygidium à ponctuation très serrée sur les bords et presque râpeuse ou granu- leuse, simple et moins dense au milieu, convexe et très allongée chez le d- var. — Tête et thorax violets, élytres entièrement noirs. Mahé (Maindron). Cette espèce diffère d'O. regalis Arr. par l'absence d'impressions basales au thorax et de caeruleicollis Arr. par l'épistome non pro- longé, la tète avec deux carènes sans tubercule. Onthophagus caesariatus, n. sp. — cf. Niger, capite thoraceque virescentibus, ehjtris flavomaculatis ; flavis sat longis erectis pilis prothorace vestito, brecioribas prostratis ehjtris. Capite granulato, piloso, fronte carinata, vertice miitico. Prothorace par um convexo, dense punctato, basi tenuiter marginato, medio haud sulcato. FJytrorum in- terstitiis biseriatim punctatis. Pygidio magno, perconvexo, sat fortiter parum dense punctato, brevibus erectis pilis vestito. — Long. 3 mm. Inde : Malabar. Peu luisant ; élytres noirs avec deux taches basales jaunes et une grande tache transverse apicale. Epistome arrondi, carène frontale 46 Bulletin de la Société enlomologique de France. presque droite, verlox sans carène avec une ligne lisse transversale, joues à peine saillantes. Angles antérieurs droits, côtés rectilignes en avant, sinués en arrière, base obtusément anguleuse à rebord très fin; surface à ponctuation fine, serrée, celle des côtés légèrement oblique ; le long du bord postérieur, une étroite bande glabre couverte d'une ponctuation beaucoup plus serrée que sur le reste du disque. Élytres à stries fines, étroites, peu distinctement ponctjnées, la pre- mière enfoncée, la 7*= courbe, intervalles à ponctuation sétigère, bisériée, oblique, peu distincte. Dessous brun, cuisses à reflets verdâtros. Tibias antérieurs subtronqués à dents perpendiculaires. Onthophagiis lilliputianus Lansb. var. carbunculus, n. var. — Tète et thorax d'un rouge doré, élytres d'un noir violacé. Thorax. à ponctuation bien moins serrée, mélangée d'un pointillé à peine dis- tinct, élytres sans rides. — Long. 3 mm. Inde : Pondichéry (Mad. Gillet). Collection du D"" Nodier. Cette espèce est bien caractérisée par le prosternum excavé sous les angles antérieurs et par la position des carènes de la tête qui sont avancées, la postérieure est reliée aux carènes génales alors qu'habituellement c'est l'antérieure; elle est placée entre le milieu des yeux ou plus en avant ; la carène antérieure est très courte et également distante du bord de l'épistome et de la postérieure. Note sur un accouplement aberrant chez les Diptères par J.-M.-R. Surcouf. Dans une note précédente {Bull. soc. ent. Fr. [1920], p. 249), j'indi- quais que les aberrations sexuelles possibles chez les Sarcophagidae apportaient une difficulté nouvelle à leur étude. Des modifications, peut-être parfois accidentelles, de la forme de quelques pièces de l'armature génitale des mâles de ce • groupe ont amené à en subdiviser les espèces les plus répandues ; mais ces va- riations ne se répercutaient pas en caractères visibles chez les femelles que l'on n'arrivait plus à difîérencier entre elles, hors le cas d'accou- plement, car on attribuait aux mâles une électivité spécifique. Il semble que cette affinité génésique soit instable, car il se produit des cas d'une anomalie extrême. C'est ainsi que M. René Oberthur a bien voulu offrir au laboratoire Séance du 23 février 102 1. 47 d'Entomologie du Muséum, l'intéressante capture qu'il a faite à Vernet- les-Bains (Pyrénées-Orientales), le 7 août dernier, d'un mâle de Sarco- phaga carnaria L. (S chiner) et d'une femelle de Tabanus maculi- cornis Zett. étroitement accouplés. Sous l'action du cyanure, les deux insectes ne se sont pas désunis, ils ont été piqués ensemble et leur position paraît avoir été peu moditiée. Le mare de Sarcophaga a les ailes écartées et descendantes, les pattes antérieures sont appliquées sur la tête de la femelle, la deuxième paire étreint de chaque côté le thorax de celle-ci, l'une des pattes postérieures est repliée, l'autre s'appuie sur l'aile gauche du Taon. L'abdomen est en extension, courbé vers le bas; les pièces génitales complètement développées s'invaginent profondément dans la femelle; celle-ci a les ailes largement étalées, horizontales, l'abdomen arqué et tendu vers le haut. L'accouplement est complet. Descriptions de deux Tipuia nouveaux [DiPT. Tipuudae] par C. Pierre. Tipuia corsica, n. sp. — Q. Palpes ferrugineux, avec le dernier article noirâtre. Clypéus brun en dessus, plus clair en dessous et sur les côtés. Antennes ferrugi- neuses à la base, devenant progressivement plus foncées pour arriver au noirâtre à l'extrémité. Tète brunâtre, front, vertex et occiput gris. Cou et pronotum ferrugineux. Mésonotum gris jaunâtre, à quatre bandes brunes, les la- térales tangentes aux dorso- médianes, ces dernières élar- gies et confluentes avant le pronotum, rétrécies en arriè- re vers la suture où elles se rejoignent, ne laissant entre elles qu'une fine ligne claire, jaunâtre. Pleures gris, jaunes vers le haut. Scutellumgris, mésophragma ferrugineux. Abdomen gris cendré, Fig. 1. Tipuia corsica, n. extrémité de l'abdomen. Aile et 48 Bulletin de la Société entomologique de France. ' assez clair, à ligne médio-dorsale peu visible et lignes latérales bru- nes, bien marquées, interrompues au bord des tergites qui sont bordés distinctement de gris jaunâtre clair. Tarière brunâtre à lamelles ferru- gineuses, les supérieures à extrémité émoussée, les inférieures proportionnellement longues. Balanciers bruns, à massue plus foncée. Hanches et trocbanters ferrugineux. Pattes brunâtres, avec l'extré- mité des fémurs, des tibias et tarses noirâtres. Ailes grises, maculées de gris brun, rappelant celles de T. maxima Poda. La partie foncée principale consiste en une traînée irrégulière, partant de la base de l'aile, suivant Gu jusqu'au bord postérieur, se confondant avec la pre- mière tache antérieure, rejoignant la seconde, s'étendant sur la trans- verse médio-cubitale et la partie inféro-antérieure de la bifurcation de M. Troisième tache antérieure assez foncée n'entamant pas la dis- coïdale. Une autre tache, beaucoup plus claire, couvre en partie les cellules postérieures 2, 3 et 4; une seconde allongée, étroite, part de l'extrémité de Cu pour longer le bord postérieur de l'aiie et couvrir la moitié de la cellule lobulairo. — Long. : 28 mm., tarière comprise. Holotype : 1 Q au Muséum de Paris. Corse : Forêt de Valdoniello, altitude 900 m. (25 juin 1909, G. Bénard). Plésiotijpes : 2 9, Corse, juin (D"" Villeneuve). Celte nouvelle espèce se place dans le groupe Sinuate à côté de T. maxima Poda, T. pseudogigantea Strobl, T. repanda Lw. et T. triangulifera Lw. T. pseudoscripta, n. sp. — cT- Ressemble à T. scripta Mg., mais plus grand, plus robuste, avec l'abdomen moins roux, et les bandes du mésoîiotum bien visibles, se rejoignant seulement en avant, vers le pronotum. Fémurs d'un jaune brun, avec l'extrémité plus foncée, formant presque un anneau noirâtre. Tibias bruns, tarses noirâtres. Ailes brunâtres, plus foncées chez le cf que chez la Q ; taches bien marquées. Hypopygium brun foncé, épais, relevé en massue, présen- tant la disposition générale de T. scripta Mg. et T. rubripes Schum., mais avec les organes de formes différentes, surtout l'appendice inter- médiaire qui, vu en arrière, apparaît comme un croissant aux pointes inégales, noires, brillantes, la plus longue placée en dehors. Ce caractère principal suffit pour séparer T. pseudoscripta des deux espèces citées précédemment. Q. Antennes courtes, au moins les six premiers articles jaunâtres, non annelés de noir comme les suivants qui deviennent progressive- Séance du S3 février 19M. 49 ment plus foncés jusqu'à l'extrémité du tlagellum. Ligne médio-dor- salc de l'abdomen peu per- ceptible sur les premiers tergites, mais s'accentuant sur les derniers. Tarière brillante, robuste, très dé- veloppée, à base allongée, de la longueur des lamelles supérieures, dont l'extrémité est unguiforme, recourbée en dessus, et les côtés den- tés en scie, sauf vers la pointe qui est faiblement émous- sée. Ces lamelles sont visi- blement ciliées de côté vers leur base. — Long, cf i9 mm., Q 24 mm., tarière com- prise. Types dans ma collection. Forêt de li^mbouillet ! (13-6-20) Fig. 2. Tipula pseudoscripta, n. sp. Aile el extrémité de l'abdomen cf et 9 • Je profite de cette note pour indiquer les rectifications suivantes : Tipula spinicauda Pierre (BwM. Mus. Hist. nat., VII [1919], p. 613), préoccupé par T. spinicauda Alex. (/. N. York ent. Soc, XXVII [1919], p. 152) = Tipula caudispina, nom. nov. Tipula fuscinervis Pierre {Bull. Mus. Hist. nat., VII [1919], p. 615), préoccupé par T. fuscinervis (F. 13rit. Ind., 1912, p. 310). — Tipula brunneinervis, nom. nov. Observations sur Larentia juniperata L. [Lep. Geometridae]. par A. La VALLÉE. Désirant connaître la date exacte d'éclosion de la seconde génération de Larentia juniperata L. aux environs de Paris, je battis, le 15 sep- tembre 1919, les genévriers des bois qui s'étendent entre Souzy et Villeconin (S.-et-O.); je n'y trouvai aucun insecte parfait, mais, par 50 Bulletin de la Société entomologique de France. contre, je Ils tomber dans mon ombrelle un assez grand nombre de chenilles de cette espèce, ainsi que quelques chrysalides. Aucune de ces dernières ne me donna d'éclosion ; les chenilles se chrysahdèrent à partir du 20 septembre. La première éclosion eut lieu dans la nuit du 16 au 17 octobre, le maximum du 19 au 22, la dernière éclosion dans la nuit du 24 au 23. Tous ces individus étaient exclusivement des femelles. En 1920, je battis les mêmes genévriers dès le 3 septembre; les chenilles obtenues commencèrent à se chrysalider dès le 5, j'observai de nombreuses nymphoses jusqu'au 10 ; il y eut alors un léger temps d'arrêt, puis les nymphoses recommencèrent le 13, et se terminèrent le 20. Je pus ainsi séparer deux lots de nymphes que je plaçai dans deux éclosoirs séparés. Dans le premier, la première éclosion eut lieu dans la nuit du 4 au 5 octobre, le maximum du 6 au 7, la dernière dans la nuit du 8 au 9. Ces éclosions, à l'exception d'une seule, ne me donnèrent que des mâles. La seule femelle sortit de sa pupe dans la nuit du 7 au 8. Dans la nuit du 9 au 10, eut lieu la première éclosion du second éclo- soir ; le maximum se plaça entre le 11 et le 13, la dernière eut lieu dans la nuit du 16 au 17. Ces éclosions ne me donnèrent que des femelles. On voit ainsi que, dans cette espèce, les mâles sont éclos avai»t les femelles, mais que les femelles s'étaient mises en chrysalide nettement après les mâles. Le temps de la nymphose n'a donc pas été plus long pour celles-là que pour ceux-ci; il a au contraire été en moyenne de quatre jours plus court. Observons que pour les femelles, le rythme des éclosions a été sensiblement le même en 1919 et 1920, avec une semaine environ d'avance pour la seconde année. En outre, toutes les éclosions ont eu lieu de nuit, tant en 1919 qu'en 1920, sauf deux mâles, éclos tous deux le 7 octobre 1920, date du maximum d'éclosion. Il est facile de reconnaître, bien avant l'éclosion, les chrysaUdes des mâles et des femelles. Les premières, quelques jours après la pupai- son, se décolorent et prennent un ton feuille-morte ; les chrysahdes des femelles restent vertes, avec ou sans marbrures noires. Ceci sem- ble correspondre à ce que nous savons des différences de compo- sition du sang des nymphes entre les deux sexes. Séance du 23 février 1921. 51 Contribution à l'étude de la faune des Microlépidoptères de l'île d'Oléron (Charente-Inférieure) par C. DuMONT ('). Cette note comprend les noms do Ha espèces que j'ai recueillies, soit à l'état de larve, soit à l'état parfait, du 20 juillet au.2o septembre 1920. J'y ajoute les noms de 25 espèces capturées à la lumière en juin 1914 : soit un chiffre total de 140. Aucune de ces espèces ne figure dans ma première liste, mais 13 ont été signalées par P. Habille (2), ce qui réduit à 127 le nombre d'espèces nouvelles pour la faune de l'île. En y ajoutant les lo3 espèces déjà connues, nous obtenons un total de 280 espèces, dont deux paraissent nouvelles pour la faune française ; elles sont désignées par les lettres N. F. ; 13 sont nouvelles pour le catalogue de l'Ouest de la France de Henri Gélin et Daniel Lucas, paru en 1915. Dans la pré- sente liste, ces espèces sont indiquées par les lettres N. 0.; celles signalées par P. Habille le sont par Hab. J'ai suivi le classement du Catalogue de Staudinger et Rebel 190-1, qui, malgré ses imperfections, facilite les recherches. Toutes mes captures ont été ou déterminées ou vérifiées par M. P. Chrétien, le savant spécialiste bien connu. Grâce à son importante collection de chenilles soufflées, unique au monde (elle renferme plus de 6.000 spécimens), j'ai pu augmenter cette Uste d'un certain nombre d'espèces intéressantes dont je n'ai pas obtenu l'imago. Je suis heureux de lui exprimer ici toute ma gratitude, tant pour son aide éclairée que pour son accueil amical. PYRALIDAE 111 C. hortuellus v. cespitellus Hb. 6-14. 114 C. culmellus L. 125 C. pascuellus L . Platytes Gn CrHmbinae Crambus F. o5 C.salinellus Tutt. 6-14 73 C fulgidellusm. (N.O.) ^ ^^^^^^^^^^ ^^^.^^ ^^^ 74 C. lutistrms Hw. 109 C. craterellus Se. var. cas- Chilo Zk. sentinieU'US Z. 6-14. 162 C phragmitellus Hb. 6-14. (1) Voir Bull. Soc. ent. Fr. [1914], pp. 308-310. (2) Ann. 5oc.enf.Fr. [1906], pp. 45-56. Bulletin de la Société entomologique de France. Pyraiistinae Diasemia Gn, 1068 D. litterata Se. Anerastiinae Anerastia Hb. 199 A. lotellaïlh. 6-14. Pbycitinae Homoeosoma Gurt. 239 H. crdaceUa lïoss. [capitules de Senecio\. (N.O.] 250 H. binaevella Hb . Euzophera Z. 459 E. bigella Z. Salebria Z. 645 G. semirubella Se. Dioryctria Z. 698 D. splendidella HS. [résiue des pins]. 700 D. ahietdla F. [pousses terminales des pins]. Acrobasis Z. 734 A. bithynella Z. (N.O.) Rodophaea Gn. 754 R. marmorea H\v. 6-14. Myelois Hb. 766 M. cribrella Hb . 777 M. cirrigella Zk. 6-14. Hydrocampinae Nymphula S cli r k . 913 N. nymphaeata L. 6-14. 916 N. straiiotata L. 6-14. Cataclysta Hb . 922 C. lemnata L. Scopariinae Scoparia Hw. 979 S. pallida SteT^h. Cynaeda Hb. 1089 C.dentalis Schiff. Pionea Gn. 1141 P. crocealis Hb. 1151 P. ferrugalis Hb . [Petroselinum sativum (Hofîm.) et Solidago virga aurea L.] (Mab.) Pyrausta Schrk. 1221 P. asinalis Hb. [Rubia peregrina L.] (Mab.) 1253 P. aurata Se. [Mentha]. PTER OPHORIDA E PlatyptiliaHb. 1339 P. acanthodactyla Hb. Pterophorus Geoff. 1390 P. tephradactylus Hb. [Solidago virga aurea L.] 1394 P. carphodactyhis Hb. 1397 P. microdactylus H b . [Eupatoriutn cannabinum L.] Stenoptilia Hb. 1405 S. Zophodactyla Du p. [mine les feuilles de Chlora perfoliata L.] (N.O.) Agdistis H b . 1424 A.adactylaRh. Séance du Î3 février 19M. 33 TORTRICIDAE Tortricinae 1811 Acalla Hb . 1441 A. cristana F. 1839 [Ulmus campestris L. 1 ,* 1446 A. hastiana L. [Populus alha L. et Salix alba L.] 1877 1435 A. variegana Schifl . 6-14. Dichelia 1878 1494 D. grotiana F. 0-14. 1901 Gacoecia Hb. 1513 C. xylosteana L. 1951 1514 C. rosnna L. 1957 1515 C. sorbiana H b . 1962 1547 C. heparam Schiff. Cnephasia Gurt. 1966 1609 C. gueneana D up. 6-14 (N.O.) (N.F.) 1622 C. wahlbomiana L. Conchylinae 2004 Conchylis Ld. 1661 C. posterana Z. 1669 C. hybridellaEh. 1712 C. hilaranaiiS. [galles dWrtemisia maritima 2049 L.] 1732 C. zephijrmialT. [Eryngium campestre L.] 1733 C. maritimana Gn. [capitules d'Erynglum cam- pestre L.] 2055 1751 C. albipalpana Z. (N.O.) 1762 C. versana Wlsm. 2084 [capitules d'Helichr ijsum StaechasDC] (iN.O.) 1773 C. rosemm H\v. 2171 1781 C. ciliellaRb. Euxanthis Hb. E. straminea Hw. Hysterosia Stph. //. mopmwaHw. 6-14. Olethreutinae Olethreutes Hb. 0. oblongana Hw. [capitules do Dipsaciis syl- vestris L.] 0. gentiana Hw. 0. striana Schiff. 6-14. Polycrosis Rag. P. artemisiana Z. P. staticeana Mill . 6-14. P. helichrysanaRoig. (Mab.) Acroclita Ld. A. consequana HS. [Euphorbia segetalis L.] (Mab.) Steganoptycha Stph. S. obtusana Hw. [Potentilla splendens Ra- mond.] Semasia HS. S. aspidiscana H b . [dans les pousses d'Arte- inisia maritima L. et Soli- dago virga aurea L.] (Mab.) Notocelia Hb. N. uddmanniana L. Epiblema Hb. E. fulvana Stph. (Mab.) Grapholitha Tr. (i. succedana Froel . [gous- ses d'Ulex europaeus L.] 54 BulMin de la Société entomologique de France. Dichrorampha G n . 2298 b. acuminatana Z. GLIPH YP TERYGIDAE 2593 2634 Choreutinae 2889 Simaethis Leacli. 2646 14 S. n emorana Eh . [figuier] Glyphip ter y gin ae 2651 Millieria Rag. 2319 M. dolosana Rag. 2706 YPONOMEUTIDAE 2713 Ypon omeii tin ae 2740 Yponomeuta Lat. 2356 Y. vdgintipunctata Retz. Swammerdamia Hb . 2768 2368 S. caesiella Hb. {spinielhi Hb.) [Prunus spinosa L.J 2886, 2,374 S.pyrella Vill. Paradoxus Stt . 2890 2383. P. osijridellus Stt. [Ostjris alba L., dans un ré- seau de soie transparent] (N.O.) 2918 Argyresthiinae Argyresthia Hb. 2404 .4. ephippc'UaF. 2940 GELECHIIDAE 2953 Gelechiinae IVr^-f rF-no-rvî o 7 2963 2487 M. paucipunctella Z. Bryotropha Hein. 2510 B. tcrrelkiEb. (Mab.) Gelechia Hb. G. malveUa Hb. [graines d.'Althaea offici- nalis L.j G. gaUicella Const. (iN. 0.) G. artemisiella Tr. G. ocellatella Boyd. [pousses terminales de Sali- cornia fruticosaL.] (Alab.) G. halymella Hb. [Suaeda maritimaD u m.] (N. 0.) G. costella Westw. [Solanum dulcamara L.] G. marmorea Hw. G. tamariciella Z. [ch. dans les pousses termi- nales de Tamarix gallica] (N. 0.) G. oxycedrella M 111. Stenolechia Meyr. . S. albiceps Z. Argy ritis Hein. A. picteUa Z. Uliaria Dura on t. [Brachmia Meyr. Cerato- phora Hein.) bis rasilella HS. v. insulella Dùmont. (Mab.) Paltodora Meyr. P. lineaiella Z. 6-14. YpsolophusF. Y. limosellus Schlàg. Nothris Hb. N. congressariclla Bru and =: declaratella Stgr. (N. 0.) [ch. sur Scrophularia aqiia- tica L.] Séance du f3 février 1921. Holcophora Stgr. 298i H. staticesStgr. (N. 0) (N. F.) Anarsia Z. 2996 A. spartiella Schrk. 6-14 Blastobasinae Endrosis Hb. 3051 E. lacteella Schiff. Blastobasis Z. 3034 B. phycidella Z. 6-14 Oecophorinae Psecadia Hb. 3140 P. sexpundella Hb. Depressaria Hw. 3306 D. nervosa Hw. 6-14 Enicostoma Stph. 3314 E. lobella Schiff. Anchinia Hb. 3313 A. daphnella Hb. [mine les feuilles de Daphne gnidium L. (N. 0.). 3320 A. laureolella H S. [une chrysalide sur D. gni- diumh. imago 6-14 (N. 0.) Carcina Hb. 3323 C. quercana F. Borkhausenia Hb. 3390 B. Imiaris Hw. 6-14. ELACHISTIDAE Scythridinae Epermenia Hb. 3417 E. staintoniella Stt. [Osyris alba L. mine d'abord les feuilles et les pousses terminales, s'introduit en- suite dans le fruit dont elle dévore la pulpe] (N.O.) Momphinae Cosmopteryx Hb. 3559 C. druryeUa Z. (N. 0.) Mompha Hb. 3582 il/, subbistrigella H w. ^ 3589 M. miscella Schiff. Coleopborinae Coleophora Hb. 3665 C. paripennella Z. 3676 C. frischella L. 3688 Ochrea Hw 3760 C. ononidella Mill. [sur Ononis] 3772 C. ditella'L [Artemisia maritinia L.] Elachistinae Elachista Tr. 3969 E. reuttiana Frey. {obscur ella HS.) 4010 E. rudectella Stt. GRA CILARIIDAE Graoîlariinae Gracilaria H w. 4056 G. elongella L. [Populus alba L. ] 4059 G. tringipennella Z. 4069 G. phasianipemiella Hb. 4075 G. ononidis Z 4081 G. scalariella Z. Coriscium 4082 C. brongniardellum F. 4083 C. cuculipennellum Hb. 56 Bulletin de la Société entomologique de France. LithocoUetinae Lithocolletis Z. 4196 L. trifasciella Hw. [mine les feuilles de Loni- cera.] Tischeria Z. 4209 T. co7ni)lanella Hb. [Quercus] 421^ T. marginea Hw. LYONETIIDAE Lyonetiînae Phyllobrostis Stgr. 4222 P. daphneella Stgr. [Daphne gnidium] (N. 0.) Phyllocnistinae Phyllocnistis Z. 4224 P. suffusella Z. Cemiostoma Z. 4227 C. susinella HS. [mine feuilles de Populus alba L.l Bucculatrix Z. 4261 B. artemisineUS. TALAEPORIDAE Luffia Tutt. 4435 L. lapidella G OGze. TINEIDAE Ochsenheim eriinae Ochsenheimeria Hb. 4469 0. birdella Curt. Tineinae Monopis Hb. 4533 M. ferruginella Hb. 4537 M. rusticella Eh. Tinea Z. 4555 T. granella L 6-14. 4556 T. cloacella Hw. 4567 T. nigripunctella H w. 6-14. 4583 T. fuscipunctellaEvf. 4605 T. siniplicella HS. 6-14. Oinophila Slph. 4621 0. Vflamm Hw. Le Secrétaire-gérant : L. Chopard. TYPOGRAPHIE FIKMIN-DIDOT ET C'« BULLETIN PE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIOUE DE FRANGE Sîëauce du O luars 19:2 Présidence de M. J. SURCOUF; Sommaire. Correspondance, p. 57. — Nécrologie, p. 57. — Nominations, p. 58. — Changements d'adresses, p. 58. — Admissions, p. 58. — Présentations, p. 58. — Exonérations , p. 58. — Dépôt rf' Annales, p. 59. — Nomina- tion d'un membre bienfaiteur, p. 59. — Contribution à nos publica- tions, p. 59. — Prix Constant 1920 [Commission), p. 59. Communications. — L. Bedel. Coléoptères nouveaux du Maroc. Récol- tes du D"^ M. Bedel dans le Moyen Allas, 1916-1917, p. 59. — J. Achard. Synonymie de quelques Chrysomelidae [Col.], p. 61. — P. de Peyerim- HOFF. Nouveaux Coléoptères du Nord-Africain. Trente-huitième note : Tenebiionidae, p. 6.>. — G. Bénard. Description d'une variété nouvelle de Polyhirma de l'Afrique Orientale [Col. Carabidve], p. 66. — J. Sainte- Clure Deville. Sur un Nebria récemment séparé du N. brevicollis F. [Col. Carabidae],p. 68. — J. Brèthes. Description d'un nouveau Cohjdii- dae [Col.] de Buénos-Aires, p. 70. Bulletin bibliographique, p. 71. Correspondance. — MM. le Rev. C.-R.-N. Burroughs, J.-B. Cor- poraal, L. Germain, L. Guillemart, G. Pallerano, L. Scellier et J. TuRNBR remercieut la Société de leur admission. — M. le D"" Boutarel adresse sa photographie pour l'album de la Société. Nécrologie. — Le Président a le profond regret d'annoncer le décès récent de M. Albert Fauvel qui faisait partie de la Société depuis 1861 et en était Membre honoraire depuis 190o. Par suite de son état Bull. Soc. ent. Fr. [1921] — N^ 5. 58 Bulletin de lu Société entomologique de France. de santé, notre regretté collègue était malheureusement resté éloigné de nous depuis de longues années et c'est tout à fait indirectement que la nouvelle de sa mort nous est parvenue. — Nous apprenons également que notre collègue Armand Janet, ancien ingénieur de la Marine, officier de la Légion d'honneur, est décédé à Paris, le 3 mars, à l'âge de soixante et un ans. Il faisait partie de la Société depuis 1890 et s'occupait de Lépidoptères. Une notice nécrologique paraîtra dans les Annales sur ces deux col- lègues qui laissent parmi nous des regrets unanimes. Nomination. — M. Ch. Pérez vient d'être nommé Professeur à la chaire de Zoologie de la Faculté des Sciences de Paris. Changements d''adresses. — M. A.-E. de Pontois, 29, rue du Minné, Vannes (Morbihan). — M. G. Perrot, capitaine au service géographique, Rabat, Maroc. Admissions. — M. R. d'Abadie, à Chercorat, par Magnac-Laval (Haute-Vienne). — Psychides. — M. A. Agnus, lieutenant-colouel en retraite, 68, rue de l'Abbé- Groult, Paris, 15^. — Coléoptères. — M. J.-J. Davis, Entomologist, Agricultural Experiment Station, Lafayette (ludiana), U. S. A. — Entomologie agricole. — M. A. DuLAc, secrétaire adjoint de la Société d'Histoire natu- relle d'Autun, 58, rue de Dijon, Le Greusot (Saône-et-Loire). — Ento- mologie générale. — M. A. Maublanc, inspecteur des Épiphyties, 52, boulevard Saint- Jacques, Paris, IS'^. — Entomologie agricole. — M. R. ToMPKiNs DE Garnett, 24, faubourg Bretonnière, Beaune (Côte-d'Or). — Coléoptères princ. Carabidae. Présentations. — M. le D"" H.-G.-J. Pater, 85, avenue de Villiers, Paris, 17^, présenté par M. le D'' A. Clerc. — Commissaires-rappor- teurs : MM. L. Bedel et H. Desbordes. — M. le D'' E. Pringault, chef des travaux à l'École de Médecine, 63, rue Saint-Savournin, Marseille (Bouches-du-Rhône), présenté par MM. A. Vayssière et J. Cotte. — Commissaires-rapporteurs : MM. F. Larrousse et P. Vayssière. — M. Louis Schuler, préparateur au lycée Kléber, 10, place de Bordeaux, Strasbourg (Bas-Rhin), présenté par M. P. Scherdun. — Commissaires-rapporteurs : MM. P. Lesne et A. Méquignon. Exonération. — M. G. Pallerano s'est fait inscrire comme membre à vie. Séance du 9 mars t9Êl. 59 Dépôt d'Annales. — M. L. Berland, Secrétaire adjoint, dépose sur le Bureau le 2« trimestre des Annales [1920]; ce fascicule comprend les pages 113 à 208 et six planches dont une en couleurs. Ces planches sont dues à la générosité de notre collègue P. Cahié. Nomination d'un Membre bienfaiteur. — Sur la proposition du Président, M. P. Carié est, à l'unanimité, nommé Membre bienfaiteur de la Société. Contributions à nos Publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour nos publications : MM. L. Chopard 50 francs. G. Chopard 25 — P. DE Peyerimhoff 100 — Anonyme 23 — — M. G. BÉNARD a offert le cliché accompagnant sa note dans ce Bulletin. Prix Constant 1920 {Commission). — La Société procède à l'é- lection de la Commission du prix Constant pour l'année 1920. Sont élus membres de cette commission : MM. L. Berland, J. de Joannis, L. Lhomme, J. Magnin, E. Moreau, C. Pierre. Et. Rabaud, J. Surcouf et P. Vayssière. G ommunications . Coléoptères nouveaux du Maroc. Récoltes du D' M. Bedel dans le Moyen Atlas, 1916 1917 (') par L. Bedel. Cantharididae. Cantharis (Telephorus) maroccana, n, sp. — Mediocris, liaud angusta, nigro rubroque varia. Caput rufum, antice nigro-trisignatum, postice nigro-picto {parte nigra posticali angulatim emarginata). Anten- nae articulis i-2 rufis. art. 3° vix art. 4" breviore. Prothorax latus, aurantiacus ; pronoti medio macula irregulari, rétro triloba, ornato. Scutellum nigrum. Elytra nigra, creberrime granulata, glabra. Abdo- (l) Toutes les localités mentionnées ci-dessous figurent sur la nouvelle carte du Maroc au 200.000, carré d'Azrou, n" XXII. 60 Bulletin de la Société entomologique de France. men riibrum, segmentis ventralibus primis nigro-fasciatis. Pedes nigri, tibiis rufis vel rufescentibus, tarsis infuscatis. — Long. 7-9 mm. Moyen Atlas : Bekrit; quatre individus. Par la coloration du pronotum et des élytres, rappelle le C. praecox Gêné, de Sardaigne et de Corse, mais plus voisin du C. tunisea Pic, de Tunisie, dont il se distingue par sa tête trimaculée en avant, son pronotum maculé au milieu, ses élytres glahres, etc. CERAMBYCmAE. Semanotus rossicus magnificus, n. subsp, — A forma typica, e Persia rossica et Algeria, differt elytrorum callo hmnerali nigro et macula dorsali [nigra vel subviolacea) valde extensa, tenuiter a sutura et a latere separata, ut et plagae nigrae apicali approximata. Moyen Atlas : cèdres d'Aïn-Leuh et de M'rirt, en hiver ; cinq indi- vidus. Alors que le dessin des élytres se réduit, chez les S. rossicus orien- taux comme chez ceux d'Algérie, à une macule médiane noire, uni- que, il est composé, chez la forme de l'Atlas marocain, d'une macule humérale noire, suivie d'une très grande tache médiane, ce qui donne aux élytres un aspect tout autre. Dorcadion atlantis, n. sp. — O . Crassum, nigrum, supra totum alutaceum. Antennae ab art. T fusco-tomeîitosae, haud annulatae; art. 1° glabriculo, apice sine carinula. Caput latum, sparsim punctu- latum. Prothorax brevis, supra vix inaequalis, laxe punctulatus, juxta marginem posticum transversim unisulcatus. Elgtra ovoidea, irregu- lariter j)unctata, subrugosa vel obsoletius plicatula, vix pubescentia {valde detrita). Subtus cum pedibus sordide griseo-pubescens. — Long. 12 mm. Moyeu Allas : plateau au N.-E. de Bekrit, vers 1900 m. ait. ('), une seule femelle trouvée vivante, mais mutilée et très frottée. La capture authentique d'un Dorcadion en Afrique est un fait nou- veau et d'une importance capitale. C'est ce qui m'engage à décrire tel quel l'individu découvert par le D'' Maurice Bedel. Malgré le mauvais état du type, il est manifeste que l'insecte de l'Atlas est très voisin du D. Marmottani Esc. , d'Andalousie, mais il en diffère tout au moins par ses antennes non annelées. (1) Exactement au lieu dit : Tizi n'Làafit. Séance du 9 mars 1921. 61 Chrysomelidae. Tituboea octopunctata var. hypomelaena, n. var. — A tijpo differt antennis pedibusque totis- nigerrlmis. Moyen Atlas : Bekrit. Cbrysomelà carnifex superstes, n. subsp. — Subtus cyanea, supra vix subaenescens , opaca, elytris sive late rubro-limbatis, sice concoloribus vel epipleuris tantiim rufescentibus . — A C. carnifice ex Europa differt sculptura dorsali e punctis minutissimis, parum apparentibus, lineis geminatis elytrorum invicem miilto magis dis- cretis, regularibus ac primo intuitu plane manifestis. Moyen Atlas : Timhadit. Seul représentant en Afrique du C. carnifex F., et comme lui susceptible d'avoir, suivant les individus, les élylres largement bordés de rouge ou unicolores. Lithonoma lateralis, n. sp. — Depressa, supra creberrime subru- goso punctulata, obscure cyanescens; antennis nigris; pronoto subni- tido, omnino luteo-limbato ; elytris margine externo luteo vel aurantia- colimbatis, intiis plane immaculatis^ epipleuris totis luteo-rufis. — Long. 4,5 mm. Moyen Atlas : Aïn-Leuh et Timhadit, en hiver; quelques individus. Voisin de /.. limbata F., dont il diffère par ses élytres sans autre ornement que leur bordure latérale. Entièrement différent des deux autres Lithonoma connus. Synonymie de quelques Chrysomelidae [Col.] par Julien Achard. Cryptocephalus \\ tkibetanus Broit 1918 (non Pic 1917) = C. Vouauxi, nov. nom. ('). Cryptocephalus \\ scabiosus Reiucck 1915 (non Lea 1904) — C. Vuilleti, nov. nom. Gynanilropkthalma \\ japonica Flei&cher 1916 (non Baly 1873) = G. Garretai, nov. nom. Hispa formosa |1 Achard 1917 (non Gestro 1906) = H. Cha- tanayi, nov. nom. (1) Cette espèce et les trois suivantes sont dédiées à quatre de nos collègues tombés au chami) dhonneur : l'abbé L. Vou\ux, A. Vuillet, L. GAKiiinA et J. Chatanay. 62 Bulletin de la Société entomologique de France. Lissochila Weise 1911 = AnisoderaDuponchel 1841, Maulik 1916, Weise 1916 (type : A. lucidiventris Gu ér .) . Anisodera \\ Baly 1858, Chapuis 1875, Weise 1897 et 1911 (type: A. excavata Baly). = Anisoderopsis !Aiiu\\k, décembre 1916 = Lasiochila Weise, avril 1916. Nouveaux Coléoptères du Nord Africain. Trente-huitième note (•) : Tenebriomdae par P. DE Peyerimhoff. 137. Hionthisoma Sicardi, n. sp. — Long. 5 mm. — Crassum, convexum, opaculum, nigro-piceum, antennis pedibusque hrunneis. Fig. \. ^ Pioiils de Hionthisoma Coutayari Chob. {\), occidentstleV aiiT m. {Il), Sicardi Veyerh. (III). Caput subtiliter punctatum,clypeo magno, apice rotundalo, edenticulato, utrinque haud foveato, carinis orbitalibus tenuibus, antennis brevibus. Pronotum pulvinatum, sesqui latins qiiam longius, roleopleris fere aequilatnm, lateribus roiundalum, ambitu ex toto marginatum, regu- (1) Pour les notes 1-14, 16-24, 26-36, voir ce Bulletin [1905-1920]. — 15° note, in Ann. Soc. ent. Fr. [1912], p. 515. — 25° note, ibid. [1917], p. 117. — 37" note, in Bull. Soc. ent. Fr. [1921], p. 25. Séance du 0 mars 1921. 63 lariter parce punctulatum, angulis posticis absolute nullis. Coleoptera brevissime ovata, postice oblique declivia, vix perspicue remote punc- tillata, basi usque ad scutellum tenuiter cristata, mnrgine laterali ne epipleuris versus apicem planissime sinuatis, humeris demissis. Pro- sternum granulis sparsuni. Abdomen remote granuloso pwnctatum. Pedes brèves, tibiis secundi ac tertii paris leniter., primi paris autem intus valde incurvatis et latissime expansis. — Maris prosternum apice medio flavo pilosum, deinde foveola pilum unicum crassum gignente notatum, abdomine lituris pubescentibus egente. Regio orientalis imperii maroccani. Fig. 2. — Profils de Tentyria Maim Pejer h. (1), medioxima Peyerh. (II), cribricollis Fairm. (III). Haute-Moulouya : Guettara, Fritissa; recueilli par M. le D'' Sicard, lors de rexpédition militaire effectuée dans cette région en 1917. Remarquable par sa forme extrêmement ramassée et convexe, les pattes courtes, le clypéus dépourvu de denticulation et la marge latérale des élytres assez fortement sinuée. A suivre le système de Reitter (R. t. 42, p. 84], on serait conduit, pour cet insecte à clypéus 64 Bulletin de la Société entomologique de France. arrondi et mutique, à créer un nouveau genre, voisin des Phaeotribon, en dépit de ses affinités évidentes avec les deux Hionthisoma connus. Cela démontre que la caractéristique du genre est à reviser, en éliminant le principal élément sur lequel Reitter l'a fondé. Tableau des Hionthisoma (fig. 1) : 1. Clypéus arrondi au sommet, sans dents et sa as îovéoles latérales. Pronotum complètement arrondi de chaque côté de la base. Marge latérale des élytres et épipleures assez fortement sinués. Premier article des tarses postérieurs presque aussi large que long. Insecte court et très con- vexe Sicardi Peyerh. — Clypéus tridenté au sommet et fovéolé de chaque côté. Pronotum très légèrement sinué de chaque côté delà base, indiquant ainsi les angles postérieurs. Marge latérale des élytres en courbe à peine sensible, régulière en tout cas. Premier article des tarses postérieurs bien plus long que large. Insectes assez allongés 2 . 2. Pli supraorbitaire droit. Pronotum à courbe latérale presque symétrique. Pattes relativement courtes. Insecte moins allongé. Premier segment de l'abdomen déprimé et pileux au miUeu chez le cf occidentale Fairm. — Pli supraorbitaire bisinué. Pronotum très nettement ré- tréci en arrière. Pattes plus grêles. Insecte plus aplati, plus allongé à l'arrière-corps. Premiers segments de l'ab- domen simples dans les deux sexes CoutayariChoh. ('). 138. Tentyria medioxîma, n. sp. — Long. 11,5-12 mm. — T . cribricolli Fairm. et T . M air ei Peyerh. afjinis, corporis forma intermedia, pronoto convexo, lateribus dcflexo, margine antico ad médium evanido, punctis sparsis, prosterni nleuris pimctulatis, tarsis posticis elongatis. Ad fines desertorum Africae Minoris. Algérie : Biskra (A. Théky!), El-Kantara (Tondu!). Appartient à un petit groupe de Tentyria très isolé, caractérisé à la fois par l'épistome en bourrelet et la gorge simplement fovéolée. Ces insectes, encore peu répandus dans les collections, présentent, dans l'ensemble de leurs caractères, certaines affinités avec les Fa- it) Hionthisoma Covtayari Chob.,in Bull. Soc.ent. Fr. [1918], p. 74. — Je dois à M. le D' Chobai t deux co-lypes cf et 9 dt' l'espèce. Séance du 9 tnars t9fl. 60 chycinle; mais ils ont les tibias allongés, à peine épaissis vers le sommet. Le tableau et les croquis (lîg. 2) ci-joinls font ressortir leurs différences respectives : 1. Pronotum bossu, brusquement déclive en arrière, son rebord basai très détaché et très saillant, son rebord apical à peine interrompu au milieu, sa ponctuation assez forte, extrêmement dense. Pleures du prosternum trans- versalement striées. Tarses postérieurs courts, leur pre- mier article à peine aussi long que les deux suivants réunis {Strauchi Kr .) cribricollis F air m . — Pronotum à convexité régulière et bien moins prononcée, son rebord basai peu saillant, son rebord apical large- ment intcrronïpu au milieu, sa ponctuation faible et écartée. Tarses postérieurs allongés, leur premier article sensiblement plus long que les deux suivants réunis 2. 2. Corps assez convexe. Pronotum à bords latéraux tombant brusquement, surtout en arrière, où ils cachent la marge latérale. Pleures du prosternum pointillés, à peine striolés en avant medioxima Peyerh. — Corps aplati. Rebord latéral du pronotum entièrement visible de dessus. Pleures du prosternum à fortes canne- lures transversales Mairei Peyerh. ('). L'insecte décrit ici correspond au Teniyria « cribricollis » de la région de Biskra. On voit qu'il diffère plus encore de l'espèce de F.MRMAuiE, originaire de Tunisie méridionale, et dont M. le D''R. Ges- TRO m'a communiqué le ti/pe, que du T. Mairei Peyerh., propre aux confins marocains (région de Figuig). J'ai rapproché à dessein ces deux descriptions, accompagnées de croquis disposés de même, parce que les comparaisons qu'elles né- cessitent mettent en relief, dans chacun des deux cas, un curieux exemple de variation progressive (-). Hionthisoma Coutayari et Ten- iyria Mairei sont des insectes relativement aplatis et à pattes grêles. L'un et l'autre passent respectivement à H. Sicardi et à T. cribri- collis, insectes épais, convexes, à pattes courtes, par une forme pres- (1) Tentyria Mairei Peyerh. in Bull. Soc. eut. Fr. [1919], p. 327. (2) Ce sont bien, semble-t-il, des cas à'orthognièse, au sens d'EiMER, c'est- à-dire des variations en série, où l'adaptation n'intervient pas, 66 Bulletin de la Société entomologique de France. que exactement intermédiaire, tant au point de vue liiorphologique qu'au point de vue géographique. Mais, tandis que pour les Hionthisoma, cette contraction progressive se manifeste de la Tunisie vers le Maroc, c'est-à-dire de l'est à l'ouest, le. contraire a lieu pour les Tentyria : c'est aux confins marocains, à l'ouest par conséquent, que se rencontre l'espèce la plus plate, et c'est à l'est, en Tunisie, qu'on voit apparaître l'espèce la plus épaisse. Cette singulière inversion est explicable si l'on admet, par exemple, que les Hionthisoma Reitt., dont des formes affines se rencontrent en Egypte [Hionthis] et en Orient {Stegastopsis), ont émigré vers l'occident, tandis que le point de départ ;des Tentyria du groupe cribricollis serait à l'ouest. Description d'une variété nouvelle de Polyhirma de l'Afrique Orientale [Col. CARABmAE] par G. BÉNARD. Polyhirma biscutellata Fairmaire (') var. punctata, n. var. — Insecte de forme allongée et presque parallèle, de 23 à 28 mm., d'un noir brillant, sauf deux fines lignes de soies couchées et grisâ- tres, partant de l'angle humerai des élytres et envahissant, dans toute sa longueur, le milieu du large sillon situé le long du bord latéral ; ces deux lignes se confondent avant d'atteindre le sommet des élytres. La tête, plus longue que large, affecte la forme d'un trapèze ; en avant du disque, elle présente une forte impression, entourant une protubérance ovalaire fortement ponctuée ; la surface comprise entre cette impression et le bord interne des yeux présente une réticula- tion plus ou moins régulière; elle est en partie recouverte, lorsque l'insecte est frais, de longues et fortes soies couchées et de colora- tion grisâtre. Les yeux sont proéminents, et les tempes régulière- ment arrondies. Le labre très convexe, porte à son bord antérieur quatre pores piUgères. ' Le pronolum, très cordiforme, fortement et réticuleusement ponc- tué, est, dans sa plus grande largeur, aussi large que la tête ; il offre (1) L. Fairmaire, Coléoptères des voyages deM. G. Révoil chez les Somalis et dans lintérieur du Zanguebar (Anti. Soc, ent. Fr. [1887], p. 85). Séance du .9 mars 1921. 67 sur la ligne médiane de fortes impressions très variables et irrégu- lières; la gouttière latérale, plus ou moins explanée, est très ponc- tuée; les impressions de la base sont bien marquées. Écusson peu visible; la bande scutellaire, d'un gris feutré, assez courte. Chaque élytre est orné de cinq carè- nes (*) très accentuées à la base, et diminuant graduellement pour s'efïa- cer vers la partie déclive. Les inter- valles sont marqués d'alvéoles pro- fonds et nettement séparés, et, comme les côtes, ils se rétrécissent et dispa- raissent vers le sommet de l'élytre. qui est densément et réticuleusement ponctué. Le cinquième intervalle, très élargi dans le tiers postérieur, y est divisé en deux parties par un rudi- ment de carène. Pattes moyennes avec les cuisses à ponctuation écartée et peu profonde. La 9 présente les mêmes carac- tères que le cf- mais elle a les élylres beaucoup plus élargis à partir du milieu. En résumé, cette nouvelle variété (2), représentée dans la collection de M. G. Babault par de nombreux exemplai- res cf et 9 , provenant de l'Afrique Orientale (Lemek-Valley, Nyanza Province et Amala River, Sotik), difTère de la forme type : 1° par son pronotum plus profondément et plus réticuleusement ponctué; 2'^ par l'oblitération et l'aplatisse- ment de la carène suturale. Fig. 1.— Polyhirma biscutella- ta var. punciata, n. var. (1) Dans la forme type, la carène suturale, oblitérée à la base sur le pre- mier tiers, est ensuite nettement accentuée; dans la variété, la carène su- turale est plus ou moins oblitérée et plus ou moins aplatie. (2) C'est d'après l'examen d'un exemplaire type Ç de Pohjhirma biscu- tellata Fairm., conservé dans la collection du Muséum et avec l'aide de la description détaillée de l'auteur et la figure d'un exemplaire d*> que j'ai pu constituer celte variété nouvelle, • 68 Bulletin de la Société entomologiqtie de France. Sur un Nebria récemment séparé du N. brevicollis F. [Col. Carabidae] par .1. Sainte-Glaire De ville. Tout le monde connaît le Nebria brevicollis F., si al?ondamment répandu dans toute la France et dans la majeure partie de l'Europe. L'unité spécifique de cet insecte si vulgaire, et par là même si peu étudié, parait actuellement sérieusement menacée. .le me reproche- rais de ne pas attirer l'attention de nos collègues sur ce qui a élé déjà publié à ce sujet dans divers périodiques étrangers. En 191o,Eric miOBmG{Ent. Tidskr., XXXYI[1915], p. 285), étudiant un lot d'insectes rapportés des îles Fàrôer par un ornithologiste sué- dois, le baron de Klinckowstrôm ('), donne une description provi- soire du Nebria Klinckoivstrômi, voisin du brevicollis F., dont il se distingue par les caratères suivants : Taille plus petite (12 mm. en moyenne); corps un peu plus dé- primé et plus parallèle ; pronotum très étranglé à la base, avec le sillon médian et l'impression antérieure très profonds. Stries des élytres plus étroites et moins profondes. Tarses postérieurs ab- solument glabres en dessus. Un peu plus tard [Arkiv f. Zoologi, X [1916-1917], n" 4), le même auteur donne une description plus complète et une figure de la nou- velle espèce. 11 signale on outre qu'elle n'est pas spéciale aux îles Farôer. Elle existe notamment dans l'îlot suédois de Fâro (au N. de l'île de Gottland); le musée de Stockholm en renferme un individu d'Espagne et un autre de Belgique. En 1917 [Ent. Tidskr., XXXVIII [1917], p. 108), Ths. Munster affirme que le Nebria Klinckowstrômi n'est pas autre chose que l'in- secte décrit depuis longtemps par Pauline d'Oliveira (Cat. Col. Por- tugal, p. 15) sous le nom de N. brevicollis var, iberioa, et indiqué par ce dernier comme abondant dans tout le Portugal. Un peu plus tard, L. Benick {Ent. Mitt., VIll (1919), p. 14-17) si- gnale la capture de deux individus du N. Klinckoivstrômi dans les (l) M. DE Klincsowstrum a fait aux iles Fàruer deux voyages successifs, l'un en 1909, l'autre en 1915. 11 a donné du premier, au cours duquel il est allé jusqu'en Islande, une relation personnelle (Arkiv f. Zoologi, VIII [1913] n° 12). Dans la partie relative aux Coléoptères, traitée par Poppius, l'insecte qui nous occupe est indiqué sous le nom de brevicollis F. Il en est de même dans la Liste des Coléoptères des îles Farôer établie par Holhhaus {Deutsche ent. Nût. Bibl, II [1911], p. 123-128j. Séance du 9 mars i921. 69 environs de Liibeck, et notamment le long de l'estuaire de la Trave, en compagnie d'insectes halophilcs. Dans une note très soigneusement étudiée, il discute et précise les caractères des deux Nebria. Il songe à rapprocher la nouvelle espèce du N. salina Fairm., tombé de- puis longtemps en synonymie. Malgré des coïncidences assez remar- " quables dans les caractères, il repousse cette assimilation pour les motifs suivants : 1° La description de Fairmaire et Laboulbène- porte la mention : « stries larges ». 2° Trois individus de la collection Kraatz, étiquetés « salina », ont le dessus des tarses postérieurs pubescent et appartiennent indubita- blement au brevicollis. -Le même auteur [ibicL, p. 124) rectifie postérieurement son premier article en tenant compte de l'observation synonymique de Munster (cf. supra). Enfin le P'' J. Roubal {Casopis, XVI [1919], p. 17) signale la pré- sence du N. iberica en Bohème, où il se trouve conjointement avec le brevicollis, notamment à Chudenice et à Pribram. A ce résumé rapide des travaux publiés, je n'ai encore que peu de chose ù ajouter. J'ai sous les yeux dix individus du Nebria des îles Farôer, rappor- tés en 1907 par le D'' Cornu et amicalement communiqués par le D"" HoLDHAus. J'ai pu constater la réahté des caractères indiqués par Mjoberg, en particulier celui des tarses postérieurs, auquel on ne peut refuser une certaine importance. D'autre part, le capitaine de Brunier m'avait signalé depuis long- temps qu'il existait dans l'Aude deux races du N. brevicollis, si diffé- rentes entre elles qu'il les avait de tout temps séparées dans sa collec- tion. Au cours d'une récente visite, j'eus l'occasion d'examiner avec lui trois Nebria capturés au camp de Villemaury, situé dans les der- nières ramifications des Corbières, à quelques kilomètres de Carcas- sonne. Ces trois individus, comparés à ceux des îles Farôer, présen- tent avec ces derniers une identité remarquable. Ils ont en particulier comme eux la face dorsale des tarses postérieurs parfaitement glabre. C'est bien assurément le même insecte; les stries des élytres sont simplement un peu plus profondes et moins atténuées en arrière. Ainsi se trouvent confirmées les vues de Munster (cf. supra), lequel rattache le Nebria des îles Farôer à un insecte décrit autrefois du Portugal. Il semble donc acquis que le N. brevicollis F. est doublé, dans une bonne partie de l'Europe, et notamment dans l'Europe occidentale et 70 Bulletin de la Société entomologiqwe de France. maritime, par une seconde espèce très voisine, dont les tarses posté- rieurs sont entièrement glabres sur leur face dorsale. Cette espèce doit porter, au moins provisoirement, le nom d'iberica Pau lin o. Je dis « provisoirement », parce qu'à mon sens il n'est pas du tout certain que l'espèce en question ne soit pas le fameux N. salina Pair m., découvert dans les prairies maritimes des environs d'Abbe- ville (Somme) (') et décrit par Fairmaire en 1854. Les trois « salina » de la collection Kraatz, examinés par Benick, proviennent de Gorfou et de Dalmatie et ne peuvent en aucune manière être considérés comme des types. La médiocre description de Fairmaire contient quelques coïncidences remarquables ayec celle de Mjôberg (notamment la profondeur du sillon médian du pronotum). Quant aux stries, Fairmaire les décrit ainsi : salina : « stries larges, pas très profondes, mais fortement ponc- tuées à la base, moins à l'extrémité ». brevicollis : » stries très enfoncées, très fortement ponctuées, cré- nelées ». La nuance entre les deux espèces est assez bien observée et corres- pond d'une manière satisfaisante aux différences constatées enire brevicollis et iberica. Enfin il est naturel de penser que l'espèce de l'embouchure de la Somme a des chances d'être la même que celle de l'estuaire de la Trave. Tout n'est donc pas dit sur l'interprétation du N. salina Fairm. Toutefois, comme on ne peut asseoir une modification à la nomen- clature sur de simples présomptions, il importe de retrouver le Nebria de la baie de Somme. En examinant ses tarses postérieurs, on recon- naîtra immédiatement s'il appartient à Viberica-Klinckowstrômi ou si, comme il est possible, ce n'est qu'une petite race étroite du brevicollis. Description d'un nouveau Colydiidae [Col] de Buénos-Aires par le D"^ Jean Brèthes. Pycnomerus (Penthelispa) Doelloi, n. sp. — Niger, subnitidus, elytris tantulum cyaneo-nitentibm, palpis, antennis et pedibus obscure ferrugineis. — Long. 2,75-4 mm. (1) D'après Obert (Cat. des Col. de la Somme, p. 3, nota), le N. salina a été repris en nombre en mai 1875 à Cayeux-sur-Mer (c'est-à-dire sur l'autre rive de la baie de Somme), par Marmottan, L.d'Hallov et lui-même. Séance du 9 mars Î9'2l. 71 Allongé, parallèle, avec des poils très fins épars sur tout le corps et sur les élytres, eu lignes fines, parallèles, sur les individus frais. Labre fortement échancré en arc en avant; épistome transverse, arqué. Tète avec ponctuation forte, non serrée, les antennes avec les deux premiers articles gros, le second moins, les suivants à peu près égaux entre eux mais un peu élargis à leur extrémité pour être ob- coniques; la massue, composée des deux derniers articles dont le premier obconique, le dernier grossièrement globuleux. Thorax à peine plus large que long, ses côtés parallèles, à peine rétrécis vers l'arrière et très finement crénelés, les angles postérieurs droits, les antérieurs arrondis, le bord antérieur légèrement convexe vers l'avant, le bord postérieur légèrement convexe vers l'arrière; surface lisse, fortement mais non densément ponctuée; une très légère impression médiane, longitudinale, efïacée à l'avant et à l'arrière. Écusson petit. Élytres un peu plus larges que le thorax, parallèles, les angles humé- raux arrotdis, l'extrémité en demi-cercle, avec costules non ou à peine élevées, marquées par des lignes de poils, les espaces avec deux files d'une ponctuation non serrée mais en lignes assez régulières. Le.cf a environ 3 millimètres de longueur, tandis que la 9 mesure environ 4 millimètres. Recueilli par M. le P'^ Martin Doello Jurado, à qui je me fais un plaisir de dédier l'espèce, dans les boîtes à collections de Mollusques du Musée de Buénos-Aires. Bulletin bibliographique Champion (G. -G.) : Some Indian Coleoptera [The ent. monthly Magaz., V, p. 236-246; VI, p. 68-77 et p. 165-196).* Id. : On some Eastern Xylophilids (Col.) {Ann. Mag. Nat. Hist., V, 1920, p. 393-406).* Id. : Notes on varions African and Asiatic Species of Hapalochrus, Er., with an account of their accessory cf characters (Col.) (Ann. Mag. Nat. Hist., VI, 1920, p. 177-201, 249-266, 305-327 (1 pi.), 537-539).* Ghapin (Edw.-A.) : Miscellaneous notes on Coleoptera (Bull. Brookhjn ent. Soc, XII, 1917, p. 29-31).* 72 Bulletin de la Société entomologique de France. CHAPm (Edw.-A.) : Studies in ilie Hydnocerini (Col.). The Hydnoceroid gênera {l. c, p. 83-85).* Id. : Notes on Cleridae (/. c, p. 1U7-108).* Id. : A new Hi/dnocera (Col.) {Proc. Biol. Soc. of Washington, 31, 1918, p. 107-108). Id. : Early states of Staphylinidae {Xantholinus cephalus Say. {Psyché, XXII, p. 157-161, 1 pi.).* Id. : New species of Norlh American Siphonaptera {Bull. Brooklyn ent. Soc, XIV, 1919, p. 49-62).* Id. : New species of Coleopt. {Cleridae) from the Philippine and neigh- boring régions, collected by Prof. Ch. Baker {Proc. Biol. Soc. Washitu^ton, 32, p. 225-234, 1919). Chevreux (Ed.). — Sur les Amphipodes du genre Cyphocaris Boek recueillis par la Princesse Alice au moyen du lllet Richard à grande ouverture {Bull. hist. océanogr., 319, 1916; 7 p., fig.)* Id. : Revision des Scinidae provenant des campagnes de S. A. S. le Prince do Monaco {l. c, 352, 1919, 24 p., fig.).* Id. : Revision des Lanceolidae provenant des campagnes de S. A. S. le Prince de Monaco (/. c, 363, 1920, 12 p. fig.).* Cros (D"" A.) : Le Trichodes umbellatarum 01., ses mœurs, son évolu- tion {Bull. Mus. Hist. nat., 1908, p. 215).* Id. : Mœurs et évolution du Meloe majalis L. {Bull. Soc. Hist. nat. Afr. du N., ¥ année, 41 p., fig.)-* Id. : Le Meloe autumnalis 01. {l. c, 6"= année, p. 42-122, 153-160, 202-205, fig.).* Id. : Le Meloe foveolatus Guér. (/. c, IX, 1918, p. 38-104, 1 pi.).* Id. : Apalus bimaculatus L. var. Comtei Pic (/. c, VIII, 1917, p. 125132).* Id. : Forme des ongles des larves primaires des Meloidae et valeur du terme « triongulin ». {Ann. Soc. ent. Fr., LXXXVI. 1917, p. 159- 164).* Le Secrétaire-gérant : L. Chopard. TYPOGRAPHIE FlKMl.N-DIDOT ET C''. — PARIS. f,]^arc BULLETIN DF, LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGÏQUE DE FRANCE jSéauce du 93 maris 1931. Présidence de M. J. SURCOUF. Sommaire. Correspondance, p. 7.3. — Distinction honorifique, p. 73. — Admissions, p. 74. ^ Présentations, p. 74. — Exonérations, p. 74. — Démission, p. 74. — Contributions à nos publications, p. 74. — Nomination d'un Membre donateur, p. 74. — Prix Dollfus. 1919 et 1920 {Vote), p. 74. — Prix Constant 1920 [Rapport], p. 75. Communications. — D'' H. Normand. Nouveaux Coléoptères de la faune tunisienne (quatorzième note), p. 77. — D' J. Brèthes. Description d'un Ceroplastes [Hem. Coccidae] de la République Argentine et de son parasite [Hym. Chalcididae], p. 79. Bulletin bibliographique, p. 81. MM. le l'-colonel A. Agnus, récemment admis, A. de-Villèle, de la Réunion, et le D'' L. Bettinger, de Saint-Pierre d'Albigny, assistent à la séance. Correspondance. — M. P. Carié remercie la Société de sa nomi- nation comme Membre bienfaiteur. — MM. le P'' Ch. P. Alexander, P. A. Glick, A. Maublanc, R. Tyl- LYARD et R. ToMPKiNs DE Garneït remercient la Société de leur ad- mission. Distinction honorifique. — M. J. Achard vient d'être nommé Membre honoraire de la Société entomologique tchéco-slovaque. Bull. Soc. eut, Fr. [1921]. — N" G. 74 Bulletin de la Société ento7nologique de France. Admissions. — M. le D"" H.-J.-G. Pater, 85, avenue de Villiers, Paris, ^7^ — Coléoptères de France. — M. le D"" E. Prtngault, chef des travaux à l'École de Médecine, 63, rue Saint-Savournin, Marseille (Bouches-du-Rhône). — Parasito- logie générale. — M. Louis ScHULER, préparateur au Lycée Kléber, 10, place de Bordeaux, Strasbourg (Bas-Rhin). — Coléoptères. Présentations. — M. A. Alfieri, boîte postale n° 430, Le Caire (Egypte), présenté par M. P. de Peyerimhoff. — Commissaires-rap- porteurs : MM. H. Desbordes et P. Lesne. — M. Ch. Lefèvre, 10, rue de Reuilly, Paris, 12% présenté par M. J. Magnin. — Commissaires-rapporteurs : MM. Ch. Lahaussois et L. Lhoste. Exonérations. — MM. P. Dumée, R. Tillyard et R. Tompkins de Garnett se sont fait inscrire comme membres à vie. Démission. — M. le D'' A. Fentes a adressé sa démission. Contributions à nos Publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour nos publications : MM. L. Berland 2o francs le P"- L Bolivar > 200 — C. Bolivar y Pieltain 50 — A. Georgel 23 — J. Rondou 20 — Anonyme 35 — Nomination d'un Membre donateur. — M. le P'" L Bolivar est nommé Membre donateur de la Société. Prix DoUfus 1919 et 1930 {Vote). — Conformément aux articles 14 et 63 de son règlement, la Société procède au vote sur les con- clusions du rapport de la Commission du prix DoUfus, rapport lu à la séance du 26 janvier 1921 et imprimé au Bulletin n" 2, p. 23. Cinquante-huit membres ont pris part à ce vote, soit directement, soit par correspondance. Ce sont MM. : P. AcHALME, — J. Achard, — A. Agnus, — le D"^ Ch. Anderson, — L. Bedel, — G. BÉNARD, — R. Benoist, — L. Berland, — le D"" L. Bettinger, — G. Billiard. — G. Boscq, — le D"" Boutarkl, — E.-L. Bouvier, — H. Bureau, — C. Challiot, — L. Chopard, — R. Chu- deau, — D'' J. Cotte, — M. Dalibert, — P. Denier, — H. Des- bordes, — E. Dongé, — R. DuPREZ^ — J.-A. Faivre, — L, F^lcoz, — Séance du 23 mars 1921. 75 H. DE Franchkssin, — J. DE GAULLE, — L. (Îermain, — G. Hardy. — A. HÉMON, — C. HouARD, — J. de Joannis, — Ch. Lahaussois, — M. Lamberïie, — le D"" F. Larrousse, — le D"" G. Iavier, — F. Le Cerf, — L. Le Charles, — F. Lécuru, — P. Lesne, — G. Louvet, — A. Magdelaine, — J. Magnin, — E. Moreau, — Ch. Pécoud, — A. Peuvrier, — E. RouBAUD, — D"" M. Royer, — P. Scherdlin, — L. SeMICHOX, — L. SÉRAPHIN, — J. SURCOUF, — H. DB TOUZALIN, — A. Vayssière, — p. Vayssière, — A. de Villèle, — J. Vincent, — A. Viré. Le dépouillement des votes donne le résultat suivant : E. SÉGUY 56 voix Rulletin blanc 1 — Prix réservé , 1 — En conséquence, M. E. Séguy est proclamé lauréat du Prix DoUfus 1919 et 1920 pour son ouvrage intitulé : Les Moustiques de France. Prix Constant 1920 [Rapport). — Au nom de la Commission du prix Constant, M. L. Berland donne lecture du rapport suivant : La commission désignée pour le prix Constant de 1920 s'est réunie le 15 mars 1921 (^). Aucun ouvrage traitant de Lépidoptères n'étant présenté, la Com- mission a cru de son devoir de rechercher un ouvrage répondant aux conditions requises, et qui fût digne d'être proposé pour ce prix. Son choix s'est porté sur le travail de notre collègue M. Lucien Chopard qui a pour titre : Recherches sur la conformation et le développement des derniers segments abdominaux chez les Orthoptères (-). Nous savons tous ici avec quelle conscience M. Lucien ChoI'ard s'est adonné depuis plusieurs années à l'étude des Orthoptères. Nom- bre de travaux, consacrés principalement à la systématique, et parus pour la plupart dans nos publications, attestent quelle compétence il a su acquérir dans ce domaine. Au cours de ses études, M. Lucien Chopard a été frappé par l'imprécision qui subsistait encore en ce qui concerne les derniers segments de l'abdomen, et les organes de la reproduction. C'est pour élucider cette question importante qu'il a publié ce travail, fruit de plusieurs années de patientes recherches. (1) Étaient: présents MM. L. Berland, J. de Joannis, J. Magnin, C. Pierre, J. SuRcouF, P. Vayssière. Excusés : MM. E. Moreau et Et. Rabaud. (2) Rennes, 1920, Oberthûr, in-8°, 352 p., 620 + XV fig. dans le texte 7 planches. 76 Bulletin de la Société entomologique de France. On peut dire qu'il y a réussi pleinement, et que l'étude qu'il a faite peut passer pour un modèle du genre. L'auteur, après un historique fort clair, et un lexique rendu néces- saire par les divergences des auteurs sur les noms attribués aux dif- férentes pièces, débute par une étude sur la conformation de l'ab- domen, indispensable pour la compréliension de la suite. Puis il entre dans le vif de la question en étudiant les segments apicaux dans les différents groupes d'Orthoptères et les variations de l'extrémité abdo- minale successivement dans les deux sexes. Enfin viennent des con- clusions très étendues et fort instructives, où sont passés en revue l'armure génitale mâle et femelle, les caractères sexuels primaires et secondaires, l'accouplement, la ponte, le mécanisme et la phylogénie des organes sexuels. Ce bref résumé montre tout l'intérêt de ce travail qui n'a laissé dans l'ombre aucune partie essentielle du sujet. Pour les orthoptéro- logistes, qui auront à attacher de plus en plus d'importance à la mor- phologie des derniers segments abdominaux, ce sera pendant long- temps un véritable dictionnaire et il leur sera particulièrement agréable d'y trouver une si abondante illustration (près de 1.000 figures). Mais en outre, et c'est son principal mérite, l'auteur a su donner une grande portée à plusieurs chapitres de son étude. C'est ainsi que toute la partie modestement intitulée « Conclusions » pourra être lue avec profit par tous les entomologistes qui y trouveront matière à comparaisons utiles. J'ajouterai que ce travail, que nous vous présentons pour le Prix Constant de 1920, a valu à son auteur le titre de Docteur es sciences, et qu'il a obtenu du jury la mention Très honorable, c'est-à-dire la plus élevée qui pouvait être, accordée. Le vote aura lieu à la séance du 2o mai 1921 (^). (1) Les conditions du vote sont les mêmes que pour le prix Dollfus (voir Bull. Soc. ent. Fr. [19211, p. 24); les bulletins de vote devront parvenir au siège de la Société, 28, rue Serpente, au plus lard le 25 mai 1921, à 8 heures du soir. Séance du 23 mars 1921. 77 Communications. Nouveaux Coléoptères de la Faune Tunisienne (quatorzième note) par le D"" H. Normand. CURCULIONIDAE. Apion acanthyllidis, n. sp. — A. seniculi Kirby vicinum, sed fronte valde punctata, in medio angustissime sulcata. — Long. 2,1mm. [rostro excluso). Forme élancée, rappelant celle de VA. seniculus Kirby; corps d'un noir assez brillant, surtout aux élytres, couvert d'une pubes- cence clairsemée, formée de poils couchés, assez longs, disposés plus ou moins en série sur les stries et les intervalles des élytres. Tète transversale, couverte d'une forte ponctuation serrée, s'éten- dant sur le vertex et la base du rostre ; front un peu rétréci en avant, avec un fm sillon médian. Rostre cylindrique, légèrement recourbé, de même longueur que la tète et le corselet cliez le cf, plus long chez la 9> un peu mat et caréné à la base, brillant et presque lisse à l'extrémité. Antennes insérées vers le quart postérieur, allongées, plus courtes chez le cf ; scape un peu recourbé à la base, aussi long que les trois articles suivants; funicule à l^"" article deux fois plus long que large, plus épais que le scape, trois articles suivants plus étroits, également plus longs que larges, 6, 7 et 8 presque carrés, massue ovalaire, égalant les 4 articles précédents réunis ; yeux plus grands que les tempes, légèrement proéminents. Pronotum moins brillant, légèrement granuleux, à pubescence dirigée vers l'avant, couvert d'une ponctuation moins forte et plus espacée, aussi long que large, à côtés parallèles, à peine arrondis et divergents en arrière; une fossette antéscutellaire. Écusson petit, étroit, triangulaire. Élytres allongés, assez bombés, presque parallèles, un peu pro- longés en arrière; stries ponctuées, intervalles plans, deux fois plus larges que les stries, épaules bien marquées, plus larges que la base du corselet. Pattes robustes, épaisses. Dessous à ponctuation fine et clairsemée, même sur l'abdomen. Cette espèce se range près de l'A. seniculus Kirby dont elle 78 Bulletin de la Société entomologique de France. se distingue facilement par le rostre plus brillant, à ponctuation moins serrée, par le front sillonné et ponctué, par les premiers arti- cles du funicule plus allongés et enfin par les premiers segments abdo- minaux à ponctuation bien moins forte. L'A. acanthyllidis se prend assez communément, au printemps, sur les touffes d'Acanthyllis numidica Pomel, croissant aux environs du Kef (Tunisie); il y devient beaucoup plus abondant en automne au moment de la reprise de la végétation. Je l'ai également capturé à Kebili (Sud-Tunisien) en décembre 1896. Apion velatum kefense, n. subsp. — A . velati Gerst. vicinum, sed nitidius latiusque et pilis squamosis ornatum. — Long. 1,8 mill. {rostro excluso). Corps allongé, assez épais, bronzé métallique, brillant à la tête et au corselet, un peu moins aux élytres, orné de poils épais, squami- formes, environ trois fois plus longs que larges. Tête conique, aussi longue que large à la base, à ponctuation forte, régulière ; yeux à peine proéminents, moins larges que la tête en arrière, plus longs que les tempes, celles-ci ridées, à peine ponctuées, front resserré entre les yeux, ponctué, légèrement caréné au milieu; rostre presque droit, ponctué à la base, puis lisse, brillant, à ponctuation fine et clairsemée, un peu élargi vers son quart postérieur à l'insertion des antennes. Celles-ci assez longues, à scape en massue légère, égalant les quatre articles suivants; 1"'' article du funicule épais, ovalaire, une fois et demie aussi long que large, 2, 3 et 4 un peu allongés, presque de même longueur, 5 et 6 carrés, 7 transverse, un peu plus épais; massue ovalaire, égalant les 4 articles précédents réunis. Pronotum allongé, convexe, à côtés arrondis, étranglé en avant, rétréci en arrière, à ponctuation forte, serrée et à intervalles lisses et brillants, fovéole antéscutellaire nette et allongée. Élytres à pubescence squameuse et alignée, presque deux fois plus longs que larges, convexes, arrondis latéralement, peu pro- longés en arrière, plus larges que la base du corselet, à calus hu- merai peu prononcé; stries ponctuées, bien marquées, intervalles rugueux, unisérialement ponctués, presque deux fois plus larges que les stries, presque plans sauf la suture qui est relevée. Pattes allongées, assez robustes, à pubescence squameuse. cf. Onychium des tarses antérieurs plus allongé ; premier article des tarses intermédiaires et postérieurs muni en dessous, près de son extrémité, d'une épine perpendiculairement dirigée; rostre aussi lisse et brillant que chez la Q , mais plus épais et plus court. Séance du 23 mars 1921. 79 Le Kef (Tunisie) ; quelques exemplaires sur Helianthemum villosum var. pergamaceum Pomel; mai 1919. Cette sous-espèce, voisine de l'A. velatum Gers t., s'en distinguera facilement par son aspect métallique, sa forme plus courte, plus trapue, son rostre plus court, plus épais, plus brillant et plus lisse, par sa ponctuation moins profonde, sa pubescence squamiforme, etc. Description d'un Ceroplastes [Hem. GoccmAE] de la République Argentine, et de son parasite [Hym. Chalcididae] par le D'' Jean Brèthes. M. J.-R. Baez, ingénieur-agronome, m'a remis pour l'étudier une Cochenille assez abondante sur une herbe des bords du Paranâ. Cette espèce est nouvelle et j'en donne ci-dessous la description. Ceroplastes argentinus, n. sp. — Cire de la femelle développée, Manche, en cône irrégulier, environ de 8 mm. de long, 7 de large et 6 de hauteur, le plus souvent divisée en trois lobes par des im- pressions correspondant au nœud postérieur et aux nœuds latéro- antérieurs; les impressions antérieures et latéro-postérieures moins marquées ; l'impression du nœud dorsal nulle. Quand l'animal est plus jeune (2-3 mm. de long), les sept plaques sont bien apparentes. Dissous dans la potasse, le liquide se colore en lie de vin. Sans la cire, l'insecte est grossièrement sphérique, la peau couverte de fines verrues ou macules assez perceptibles au microscope; elle est d'un marron très clair avec les plaques d'un marron foncé : une anté- rieure et trois latérales de chaque côté: la plaque caudale et la dorsale ont une situation dorsale, la caudale en cône peu élevé (long. : 3 mm., largeur : 3,5 mm., hauteur, 2,5 mm.) ; la réunion de la partie dorsale avec la ventrale forme un bourrelet subcirculaire irrégulier. Antennes de 7 articles, toutes les articulations sans poils, excepté les dernières; elles ont une longueur d'environ 420 [).. Long, des articles : (1) 65, (2) 65, (3) 69, (4)' 55, (5) 74, (6) 46, (7) 46 [x. For- mule approximative : 53 (12) 4 (67). Pattes antérieures : coxa, 120, fémur, 240, tibia, 160, tarse, 100, .ongle, 25, le plus grand digitule mesure 50 [x. Deux digitules sont d'égale longueur et un peu élargis ;i l'extrémité; un troisième a un peu plus de la moitié de leur Ion- 80 Bulletin de la Société entomologique de France. gueur. Le rostre est situé entre les pattes antérieures. La marge latérale du corps présente des poils courts et épars. Après quelques jours d'attente, ce Ceroplastes m'a donné un Hymé- noptère Chalcidien qui doit former un nouveau genre dans la petite tribu des Arrhenophagini et dont voici la diagnose. Prorhopoideu», n. gen. — Mandibulae acutae, antennae 11- articulatae, articuUs primis funicuU latitudine longioribus, dein com- pressis, apicem versus tantum transversis, dava triarticulata, meso- iwtosine lineis parapsidnlibus, scutello supra fasciculo pilorum ornato, venu marginali brevissima, venis postmarginali et stigmali subae- que longis, tarsis 6-articulatis . La petite tribu des Arrhenophagini s'augmente ainsi d'un nouveau genre qui se distingue de tous les autres et spécialement d'A//o- rhopoideas Brèthes (1916) par le faisceau de poils qui orne l'écusson. Prorhopoideus Baezi, n. sp. — Niger, nitidus, capite antice inferiore obscure testaceo, funiculo subtus cuni scapo, coxis trochanteri- biisque anticis, tarsis mediisplus minus albis, alis tertio basali hyalinis, dein fuscis, prope apicem hyalinum fascia brevi transversa fusciore. — Long. : 2,0-3 mm. Vue de devant, la tête est orbiculaire. tronquée en arc à l'avant, le labre saillant ; une ligne arquée transverse, qui passe par-dessous les yeux et se relève au milieu au-dessus des antennes, sépare la partie antérieure transversalement striolée de la partie supérieure à gros points ombiliqués et espaces ridés. Scrobes des antennes d'une forme générale triangulaire, courte. Antennes comme celles à'Allorhopoi- deus mii'abilis Brethes [An. Mus. nac. Buenos-Aires, XXXII [1916], p. 426, fig. 16). Joues hautes comme la moitié du diamètre vertical des ■ yeux, ocelles en triangle transverse, les postérieurs séparés des yeux par une longueur égale à leur diamètre, occiput en crête aus- sitôt après les yeux. Thorax subcarré, pronotum très court, trans- verse ; mésonotum transverse, chagriné, opaque, avec poils blancs épars, couchés. Axilles à peine contiguës au milieu. Ecusson cha- griné, à contour en ellipse courte, avec pinceau de poils noirs presque verticaux sur le dos. Segment médiaire hsse avec chagriné microscopique au milieu, plus fort sur les côtés; mésopleures lisses. Abdomen court, triangulaire, plus court que le thorax, lisse avec un léger reflet bleuâtre, son chagriné non serré. Fémurs et tibias posté- rieurs comprimés. Ailes comme celles à'Allorhopoideus mirabilis Brèthes (/. c, p. 425; fig. 15); la partie obscure postérieure divisée par une ligne médiane longitudinale un peu claire. Séance du 23 mars 1921. 81 Je me fais un plaisir de dédier cette espèce à M. J.-R. Baez, qui, en m'envoyant le Ceroplastes argentinus, *m'a procuré l'occasion de connaître le parasite. Bulletin bibliographique Alluaud (Ch.) et Jeannel (D"" R.), : Voyage en Afrique Orientale (1911-1912). Résultats scientifiques.* • 46. Myriapodes; Diplopoda, par H.-W. Brôlemann, pp. 49-218, pi. 5-18. Paris, L. Lhomme, 1^"^ septembre 1920. 47. Coléoptères : Dryopidae, Georyssidae et Heteroœridae, par A. Grouvelle, pp. 193-228, pi. 9. Paris, L. Lhomme, 1« juillet 1920. 49. Lépidoptères : Microlepidoptera, par E. Meyrick, pp. 33-12(1. Paris, L. Lhomme, 15 août 1920. 49. Hémiptères : Nabidklae et Anthoœridae, par B. Poppius, pp. 315-334. Paris, L. Lhomme, 1^'" septembre 1920. 50. Araneae (2'= partie), par L. Berland, pp. 95-180. Paris, L. Lhomme, 15 décembre 1920. 51. Crustacés : Decapoda, par E.-L. Bouvier, pp. 23-62. Paris, L. Lhomme, 1" mars 1921. Brèthes (J.) : Cueillette d'insectes au Rio Blanco {Rev. Chil. Hist. nat., 1918, \f. 161-171, flg.). Don du D"- Porter. Cros (D'^ A.) : Une extraordinaire aberration génitale chez Pamphagus numidicus Poiret. {Butl. Soc. Hist. nat. Afr. du N., VIII [1917], Ip.).* II). : Résistance vitale des larves de Stratiomyia anubis Wied. (/. c. VIII, 1917, p. 31-41). Id. : Lydus [Alosimus] viridissimus Luc, ses mœurs, sa larve primaire {F.j. Natur., 1911, p. 191-199, fig.).* Id. : Contribution à la biologie des Méloïdes algériens (/. c, p. 131- 132).* Id. : Notes sur les larves de Stratiomyia anubis Wied. et leurs para- sites (/. c, 1911, p. 99-103, iig.).* Id. : Hypermétamorphose (/. c, 1912, p. 17-20).* Id. : Lydus algiricus L., ses mœurs, sa larve primaire {L c, 1912. p. 78-86, flg.).* 82 Bulletin de la Société entomologique de France. Gros (D'' A.) : Le Sitaris rufipes Gory, ses mœurs, son évolution {l. c.,1913, p. 173-i77, 187-193).* Id. : Le Sitaris Solieri Pecch. (/. c, 1914, p. 38-40)* Id. : Hornia nymphoïdes Escal., mœurs, évolution {Bull. Soc. Hist. nat. Afr. Nord, 1913, 40 p. fig.).* Id. : Contribution à l'étude des Rhipiphorides Algériens. — Macro- siagon tricusjndata Lepechini. — Meloe foveolatus Guér. — Hornia Nymphoides Escal. (/. c, 1920, p. 56-76).* Dalibert (M.) : Lépidoptères du Calvados; localités nouvelles [Bull. Soc. Linn. de Normandie, 1920, 3 p.).* Desbordes (H.)*: Mission géodésique de l'Equateur : Coléoptères His- térides [Bull. Mus. Hist. nat.. 1920, p. 132-133).* DoDERo (A.) : Aggiunte e rettifiche al lascicole 70° del coleopterorum catal. : Scydmaenidae, autore E. Csiki {Ann. Mus. civ. di Stor. nat. diGenova, IX, 1920, p. S-10).* Fleutiaux (Edm.) : Miss. géod. de l'Equateur ; Coléoptères Elatérides [Bull. Mus. Hist. nat., 1920, p. 300-305).* Id. : Etudes sur les Melasidae (Col. Serric.) {Ann. Soc. eut. Belg., 1920, p. 93-104).* Gallardo (A.) : Una nueva prodorilina Acanthostichus afflictus {Ann. Mus. nac. Hist. nat. Buenos- Aires, XXX, p. 237-242, fig.).* Id. : Hormigas del Neuquén y Rio Negro(/. c.,XXX, p. 243-254, tig.).* Id. : Las Hormigas; de la Republica Argentina; subfam. Dorilinae (/. c, XXX, p. 281-410, fig. et cart.).* Houard (R.) : Recherches anatomiques sur les Cécidies foliaires mar- ginales {Marcellia, 1913, p. 124-144).* Offert par M. C. Houard. Houard (C.) : Titres et travaux scientifiques (Caen, 1919, 28 p.)-* Laboissière (V.) : Espèces nouvelles de Galerucini recueillies en Ethiopie et dans l'Afrique orientale par M.M. de Rothschild (1904- 1906) {Bull. Mus. Hist. nat., 1920, p. 26-32).* Id. : Diagnoses de Galerucini nouv. d'Afrique de la Collection du Muséum de Paris (/. c, 1920, p. 306-308).* Lambertie (M.) : Excursion à Cazaux-Lac les 14 et 15 juillet 1902 {Soc. Linn. de Bordeaux, 2 p.).* Id. : Notes sur le genre Limobius Sch. (/. c, 1902, 2 p.).* Id. : Notes sur les Coléopt. trouvés dans les graines venant de la Guadeloupe et de la Tunisie (/. c, 1905, 2 p.).* Id. : Note sur VAphodius conjugatus Panz. (/. c, 1906, 1 p.).* Id. : Nouvelle station du Liosoma pyrenaeum Bris. (/. c, 1908, 1 [i.).* Séance du 33 mars 19Si. 83 Lambertie (M.) : Des époques d'évolution et de l'habitat des espèces du genre Donacia Fabr. dans le départ, de la Gironde (/. c, 1909, 4 p.)* Id. : Addenduni à la note précédente {l. c, 1910, 1 p.).* Id. : Note sur l'habitat de VApion Chevrolati Gyll. et du Gronops luna- tus F. (/. c, 1910, 1 p.).* Id. : Capture de la Cicindela trisignata Dej. v. subsuturalis Souv. {l. c, 1912, 1 p.).* Id. : Quelques Cécidies de la Gironde (/. c, 1916, 2 p.).* Id. : Quelques Coléopt. et quelques Cécidies de la Gironde (/. c, 1918, 2 p.).* Id. : Notes sur deux nouvelles aberrations de la Cicindela hybrida L. il. c, 1919, 2 p.).* Lameere (Aug.) : Contributions à la connaissance des Dicyémides (deuxième partie) {Bull. biol. Franoe et Belgique, 1918, Ll, p. 347- 390, fig.).* Id. : M; (troisième partie) (/. c, LUI, 1919, p. 234-273, flg.).* Lang (W.-D.) : A Handbook of British Mosquitoes, London, 1920, 123 p., fig., 0 pi. col.* Léon (N.) : Quelques observations sur les Pediculides {Journ. ofPar., 1920, p. 144-147).* Lest/Vge (J.-A.) : Etudes sur la biologie des Ple'coptères. {Ann. biol. lac, 1919, p. 237-268, fig.).* lî). : Notestrichoptérologiques(iww.iSoc. en^ B«Zgf.,1919, p. 130-135).* Id. : Les larves des Ephémères belges {Bull. Soc. ent. Belg., 1919, p. 139-160.* Id. : Note prélimin. sur la découverte de la larve de Leuctra genicu- lata Step. (Plecoptera) (/. c, 1920, p. 43-44).* Id. : Notes trichoptérologiques (/. c, 1920, p. 32-31, \\g.).^ Maulick (S.) : Cassidinae and Bruchidae from the Seychelles islands and Aldabra {Ann. and Mag. nat. Hist., 1917, p. 144-147, fig.).* d'Orghymont (A.) : Palpicornia de l'Hindoustan {Ann. Soc. ent. Belg., 1920, p. 18-20).* Id. : Remarques au sujet des premiers états de genre Brachynus {Bull. Soc. ent. Belg., 1920, p. 39-61).* Pic (M.) : De la couleur en matière descriptive {Bull. Soc. Hist. nat. Afr. du N., 1917, p. 121).* Id. : Espèces, sous-espèces et variétés {Bull. Soc. eut. d'Egypte, 1918, p. 16-18).* h). : Habitats et notes concernant divers Coléopt. égyptiens (/. c, 1918, p. 19-21).* 84 Bulletin de la Société entomologique de France. Pic (M.) : Scaphidiides nouveaux de diverses origines [Ann. del Mus. di Stor. nat. di Genova, 1920, p. 93-97).* PiONNEAu (P.) : Relevé de Coléopt. et Hémipt. des env. de Clermont et des bord de l'Allier {F Echange, 377, 3 p.).* Id. : Sur deux espèces, concernant la faune française : Mecinus colla- ris et Hister moereus Er. (/. c, mars 1920, 1 p.).* Porter (C.-E.) : Sobre algunos Braconidos Chilenos (Rev. Chil. Hist. nat., XXIV, 1920, p. 3-7).* Id. : Aracnolojia Chilena (Agelenidae) {Bol. Mus. nac, 1918-19, p. 21-29).* Racovitza (E.-G.) : Notes sur les Isopodes : 8. Maucasellus tenax (Smith). — Maucasellus macrurus Garman [Arch. Zool exp., 1920, p. 28 à 66, fig.).* Sahlberg (J.) : Enumeratio Hemipterorum Heteropterorum Faunae Fennicae (edit. secunda); Helsingfors, 1920 (227 p.; carte).* ScHERDLiN (P.) : Sur la présence de quelques insectes rares ou loca- lisés en Alsace [Bull. Ass. phil. 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Hist. nat., 1916," p. 136-140, flg.).* Id. : Pselaphidos y Scydmaenidos Catalanes (/. c, 1919, p. 59-61).* Id. : Algunos Coleopteros Catalanes (/. c. 1917, p. 130-132).* Id. : Sobre el género Troglocharinus [l. c, 1917, p. 283-294, fig.). * Id. : Bathysciinae Catalanes (/. c, 1919, p. 45-51, (ig.).* Id. : Scotodipnus Xaxarsi, nov. sp. (/. c, 1919, p. 125-127, fig>).* Id. : Staphylinidae Catalanes (/. c, 1920, 3 p.)*. Id. : Algunos {Trechus Duvaliiis) de la Provincia de Tarragona {Bol. real Soc. esp. Hist. nat., 1920, p. 195-198, flg.).* Le Secrétaire-gérant : L. Chopauu. TYPOGRAPHIE FIRMIN-DIDOT ET C'<'. BULLETIN ,,. DF, LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE Séance «lu 13 avril 19!31. Présidence de M. J. SURCOUF. Sommaire. Correspondance, p. 85. — Nécrologie, p. 86. — Distinction honorifique, p. 86. — Nomination, p. 86. — Changements d'adresses, p. 86. — Ad- missions, p. 86. — Présentations, p. 86. — Exonérations, p. 87. — Con- tributions à nos publications, p. 87. — Don à la Bibliothèque, p. 87. — Nomination d'un Membre bienfaiteur, p. 87. — Prix Passet 1919 et 1920 {Vote), p. 87. Communications. — A. Boucomont. Descriptions de Coprophages [Col.] des îles Pliilippines et de Bornéo, p. 88. — J. Achard. Une nouvelle espèce du genre Ascaphium Lewis [Col. Scaphidiidae], p. 93. — A. Mbquignon. Description d'un Trechus [Col. Carabidae] nouveau de France, p. 93. — G. BÉNARD. Description d'une nouvelle espèce d' inthia [Col. Cararidae] de l'Afrique Orientale, p. 95. — E. de Bergevin. Description de deux espèces nouvelles de Dictyophara [Hem. Cixiidae] d'Algérie, p. 96. Bulletin bibliographique, p. loi. M. A. Théry, de Rabat, assiste à la séance. Correspondance. — MM. A. Dulag, L. Guillemart, le D"" H. Pater, le D'' E. Pringault, A. Le Renard, L. Schuler, R. Simonet et W. R. Walton remercient la Société de leur admission. — M. E. SÉGUY, lauréat du prix DoUfus pour 1919 et 1920, adresse ses remerciements en ces termes : Monsieur le Secrétaire, Permettez-moi de vous demander de vouloir bien être mon interprète auprès de nos collègues de la Société enlornologique dont les votes m'ont décerné le Prix DoIKiis. Je ne saurais trop leur témoigner ma reconnaissance. Bull. Soc. ent. Fr. [1921] — IN" 7. 86 Bulleiin de la Société entomologique de France. pour l'honneur qu'ils me font et dont je voudrais être encore plus digne. Une telle marque d'estime sera toujours pour moi un précieux encoura- gement. Je n'oublie pas non plus que je dois en grande partie cette distinction à l'enseignement du D' Villeneuviî, aux encouragements répétés et aux con- seils de M. le Professeur Bouvier, de M. Suncour et surtout de M. P. Lesne qui s'est toujours montré pour moi un guide éclairé et bienveillant. Je suis heureux de vous prier de leur exprimer ma plus vive gratitude. Je vous demande encore, Monsieur le Secrétaire, de vouloir bien remercier nos collègues, particulièrement MM. les Membres de la Commission du Prix Dolll'us, et d'agréer pour vous l'assurance de mes sentiments les meilleurs. E. SÉGDy. — M. E. DoNGÉ adresse sa photographie pour l'album de la Société. Nécrologie. — Nous apprenons le décès de M. A. Degors, membre de la Société depuis 1887, et du marquis Piero Barbagli, de Florence, qui faisait partie de la Société depuis 1877. Distinction honorifique. — M. le D'' Maurice Royer vient d'être promu officier de l'Instruction publique. Nomination. — M. F. Picard à été nommé Maître de conférences à la Faculté des Sciences de Paris. Changements d'adresses. — M. J. Rondou, à Gèdre (Hautes-Pyré- nées). — M. R.ToMPKiNs DE Garnett, 381, Merrimac Street, Oakland (Cal.), U. S.A. Admiss-ions. — M. A. Alfiéri, boîte postale n° 430, Le Caire, Egypte. — Coléoptères. — M. Ch. Lefèvre, 10, rue de Reuilly, Paris, 12^ — Enlomologie générale. Présentations. — M. Ch. F. B^ker, Professeur doyen du Collège d'Agriculture, Los Banos, îles Philippines, présenté par M. A. Bouco- MONT. — Commissaires -rapporteurs : MM. P. Lesne et Et. Rabaud. — M. E. CoRDiER, pharmacien, Longny (Orne), présenté par M. P. Lesne. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. Surcouf et P. Denier. — M. P. Hastert, à Luxembourg, présenté par M. L. Séraphin. — Commissaires-rapporteurs : MM. E. Moreau et P. Lesne. — M. P. SiRGUEY, 28, rue James Cane, Tours (Indre-et-Loire), pré- senté par M. A. Théry. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. Magnin et Ch. Lahaussois. / Séance du 13 avril iOîl. 87 Exonérations. — MM. A. Barbey et G. Billiard se sont fait inscrire comme membres à vie. Contributions à nos Publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour nos publications : MM. E. DE Bergevin 25 francs. H. DONGKIER DE DONCEEL. . . . 23 — J. DE Gaulle 20 — -- G. Hardy 23 — J. DE JOANNLS 100 — P. Lesne 25 — P. POLLET 9 — J. Sainte-Claire Deville ... 30 — P. ViTTENET 8 — — M. G. BÉNARD a offert le cliché accompagnant sa noie dans ce Bulletin. Don à la Bibliothèque. — La Société adresse ses remerciements à M. J. DE JoANNis qui a fait don, pour la Bibliothèque, d'une série d'ouvrages sur les Lépidoptères Bhopalocèros dont la hste paraîtra au Bulletin bibliographique. Nomination d'un Membre bienfaiteur. — M- l'abbé J. de Joannis est nommé Membre bienfaiteur de la Société. Prix Passet 19i9 et 1920 [Vote). — La Société, conformément au Bèglement spécial du prix Passet, procède au vote sur les conclu- sions du rapport déposé à la séance du 9 février 1921 et imprimé dans ce Bulletin, n° 3, p. 35. Soixante-treize membres ont pris part à ce vote, soit directement, soit par correspondance. Ce sont MM. : J. AcHARD, — le D"^ V. AuzAT, — A. Bayard, — L. Bedel, — le D"" M. Bedel, — le D'' M. Béguet, — G. Bénakd, — B. Benoist, — E. DE Bergevin, — L. Berland, — le D'' L. Bordas, — G. Boscq, — D'' Boutarel, — E.-L. Bouvier, — H. Bureau, — L. Chopard, — R. Chudeau, — J. Clermont, — D"" A. Gros, — E. Danède, — Cli. î)EMAisoN, — p. Denier, — H. Desbordes, — G. Desrivières, — E. DoNGÉ. — R. DUPREZ, — P. ESTIOT, — J. Faivre, — L. Falcoz, — H. DE Franghessin, — L. Gaudin, — F. Gruardeï, — J. de Guerne, — A. HÉMON, — G. Houard, — Ch. Janet, — J. de Joannis, — Ch. La- HAussois, — L. Le Charles, — P. Lesne, — L. Lhomme, — G, Louvet, — A. Magdelaine, — J. Magnin, — A. Méquignon, — R. Mollandin de BoissY, — E. Moreau, — Ph, Naude, — G. Pécoud, — J. Pertuisot, 88 Bulletin de la Société entomologiqiie de France. — R.Peschet, — A. Peuvrière — P. de Peyerimhoff, — G. Pierre, — H. PiERSON. — Et. Rabaud, — p. RoTH, — le D"" M. Royer, — J. Sainte-Glaire Deville, — P. Scherdlin, — E. Séguy, — L. Semi- CHON, — L. SÉRAPHIN, — leD'E. Sergent,— G. Seurat, — le D'A. Si- CARD, — J. SuRGOUF, — A. TiiÉRY, — H. deTouzalin, — F. Tressens, — A. VAYSSIÈRE, — A. DE VlLLÈLE, — A. ViRÉ. Le dépouillement des votes donne le résultat suivant : J.-A. Lestage (annuité 1919). 69 voix. L. Gedoelst (annuité 1920). 63 — J.-A. Lestage (2 annuités). 1 — Bulletins blancs. 3 — En conséquence, l'annuité 1919 du prix Passet est décernée à M. J.-A. Lestage pour ses travaux sur les larves de Névroptères, et l'annuité 1920 à M. L. Gedoelst pour ses recherches sur les larves d'Oestrides. Communications. Descriptions de Coprophages [Gol.J des îles Philippines et de Bornéo par A. BoucoMONT. Panelus Bakeri, n. sp. — Omtus, rubrotestaceus, nitidus, glaber, fere laevis. Clypeo exciso et bidentato, lateribus angulato, capite laevi, oculismagnis.Prothorace transverso, modice convexo sat grosse sed obso- lète pmictato, basi haud perspicue marginato. Elytris septeni striis obsoletissimis notatis, septima extus marginata, interstitiis planis vix perspicue punctulatis, epipleuris latis, tertia parte postica abrupte an- gustatis. Pggidio périr ansverso, apice gibbo. Metasterno linea angu- lata mesosterno separato. Prosterno utrinque cavato. Tibiis anticis apice emarginatis, posiicis curvatis, brevibus, apice leviter dilatatis, tarsorum posticorum articulis subaequalibus. — Long. 1,6 mill. Bornéo : Sandakan (Baker). Moins large et plus petit que P.,parvulus Waterh.; en diiïère par la ponctuation obsolète, les tibias antérieurs échancrés au sommet, la première dent robuste, placée au bord de l'échancrure, suivie de deux dcnticules obsolètes et par la suture du métasternum qui part Séance du i3 avril i921. 89 de l'arrière des cotyles intermédiaires et s'avance en angle aigu pres- que jusqu'au prosternum; l'intervalle latéral des élytres forme un faux épipleure. Onthophagus zebu. n. sp. — Piceiis rubro variegatus, parwn nittdus, brevissinip pilosus. Capitc punctato, fronte inermi. Thorace punctis subumbilicatis dense notato. Elytrorum striis praecipue latera- libus punctis profundis fortiter notatis, interstitiis subconvexis punctis granulatis haud seriatimnotatis, — cf. Clypeo angulato apice irflexo, vertice inermi. Thorace declivi postice fortiter dentato. — Q . Clypeo bidentato, vertice obsolète carinato. Thorace simplici. — Long. 3,5 mm. Iles Philippines, Mindanao : Kolambugan, Dapitan ; Bukidnon : Tang- colan (Baker). Coloration variable, généralement élytres avec une tache basale jaune reliée le long de la suture à une tache apicale enfermant un point foncé; cuisses noires sur le tiers basai, jaunes sur le reste, ti- bias rougeâtres à genoux foncés. Dessus à pubescence jaune dressée, très courte. Epistome subogival, non sinué près des joues, sutures génales imperceptibles; tète entièrement inerme chez le cT, vertex 9 avec une faible carène courte et courbée en arrière ; toute la tète densément ponctuée. Thorax à ponctuation assez grosse, subombili- quée; bords latéraux arrondis en avant, rectilignes en arrière, rebord basai nul sauf au milieu. Élytres à stries marquées de points forte- ment enfoncés, surtout les latérales où les points sont plus gros et plus espacés, intervalles subconvexes à ponctuation granuleuse. Pygidium à ponctuation semblable à celle du thorax. Tibias grêles, les antérieurs à première dent insérée sur la tranche apicale. Tarses postérieurs courts. Chez le mâle, la partie déclive du thorax est li- mitée en arrière, au quart postérieur du disque, par. un fort tuber- cule dentiforme. Espèce du groupe d'O. deflexicollis Lansb.; la Q ressemble à 0. multipunctatus Bouc, de Java, par la forme de la tête et la ponc- tuation du thorax, mais la striation des élytres est très différente. Onthophagus verecundus, n. sp. — Opacus piceus, oris capitis thoracisque rufescentibus, antennis rufis; interdum capite thoraceque plusminusve viridi-aenescentibus ; pedibus rubescentibus, interdum ni- gris. Clypeo subrotundato lateribus obtuse dngulatis. Prothorace pariim convexo, glabro, lateribus ciliato, teviter tenuiter dense et regulariter punctato, punctis interdum subumbilicatis; lateribus antice rotunda- tis, postice leviter sinuatis, angulis posticis fere nullis, média sulco obsoleto; basi angulata haud marginata, ora recte secta. Elytrorum 90 Bulletin de la Société entomologique de France. striis tenuibiis, septima sinuata, transversim obsolète punctatis, intcr- vallis parmn convexis tenuiter haud seriatim punctatis; lateribus et apice punctis fortioribus et hreviter setosis; sutura antice depressa apice eminente. Pijgidio marginato. Metasterno leviter aenescente, te- nuiter punctulato, sulcato. Femoribus anticis validis. — cT. Clijpeo punctato, apice leviter reflexo nec acuminato, fronte sine carina, protho- race apice bituberculato. — Q . Clypeo leviter rugato, fronte carinata. Prothorace simplici. — Long. : 6,5-7,5 mm. Bornéo : Martapura (Doherty, 1891); île Banguey; Philippines : Pa- lawan (ex coll. van de Poll); Java : Boeloe Lawang (Holz). Cette espèce peut être classée dans le l¥ groupe des Onthophagus de Malaisie {Ami. Soc. ent. Fr. [1914], p. 308) Elle a une certaine ana- logie avec 0. scrutator Har, et subcornutus Bouc, mais elle est re- connaissable aux deux petits tubercules arrondis qui ornent le sommet du thorax chez le mâle et qui sont très rapprochés l'un de l'autre et près du bord antérieur. La base du vertex est relevée en buttoir ; les stries des élylres sont imperceptiblement bicarinulées, le rebord latéral est saillant et remonte le long de l'épaule ; les épiplcures sont assez larges et marquées d'une série de points plus ou moins râpeux à la base. Le dessus est glabre sauf les côtés et le, sommet des élytres qui portent de très courtes soies. Onthophagus inermivertex, n. sp. — Brevis, convexus, glaber nitidus, niger vel castaneus. Capite punctato, clypeo rotundato, fronte carinata, vertice inermi. Thorace convexo basi angustato dense punc- tato. Elytris basi tenuiter marginatis, striis profundis fortiter punc- tatis apice liberis, interstitiis convexis tenuiter interdum vix perspicue punctatis. Tibiarum posticarum primo articuln curvato elongato. — cf. Clypeo punctato, vertice omnino inermi. — Q. Clypeo rugalo, vertice carina medio interrupta obsoletissime notato. — Long. 4-4,5 mm. Iles Phihppines, Mindanao : Iligan, Dapitan (Baker). Épistome parabolique, non sinué près des joues qui sont peu sail- lantes. Ponctuation de la tète assez serrée, relativement assez forte; carène frontale courbe, reliée aux sutures génales. Thorax très con- vexe, rétréci à la base, assez fortement et densément ponctué, base non rebordée, angles antérieurs presque rectilignes au côté externe, angles postérieurs à peine sinués. Stries des élytres enfoncées, forte- ment ponctuées, la 7<' courbe, toutes indépendantes au sommet ; inter- valles convexes à ponctuation très line, parfois à peine visible, non sériée, espacée. Pygidium à ponctuation plus grosse et moins serrée que celle du thorax, à poils courts, dressés. Métasternum finement Séance du 13 avril 1921. 91 sillonné à ponctuation assez grosse et espacée. Tibias antérieurs forte- ment dentés ; métatarse postérieur courbe, plus long que les autres articles réunis. Espèce caractérisée par la striation,des élytres et par son vertex inerme ; la femelle a toutefois sur le vertex un vestige très faible de carène, interrompue au milieu. Onthophagus rasilis, n. sp. — Brevis pernitidus, elytris et tho- race basi tantuni, brevissime setulosis, castaneus aereus, thoracis angu- lis anticis rubesccntibus, elytris rubrolimbatis. Capite inermi, clypeo apice reflexo. Thorace antice retuso, lobo angulàto apice truncato et leviter emaryinato armato. Elytrorum striis obsoletis, interstitiis sat dense tenuiter punctatis. Pygidio gibbo. Tarsis brevibus. cf • — Long. 7 mm. Iles Philippines, Mindanao : Iligan (Baker). Court, elliptique, très luisant, glabre sur la tête et la plus grande partie du thorax, avec une pubescence jaune, dressée, extrêmement courte à la base du thorax et sur les intervalles des élytres ; brun bronzé, angles antérieurs du thorax rougeàtres, élytres d'un brun noirâtre avec le pourtour et la région humérale de la base rougeàtres, dessous légèrement verdâtre. Tête inerme, vertex, joues et bords de l'épistome très finement ponctués, front lisse, épistome subogival à bords relevés; joues saillantes, obtusément anguleuses, déprimées et presque concaves; yeux très petits, comprimés. Thorax à ponctuation (ine, très fine sur les côtés, très dense; bords latéraux arrondis en avant, un peu explanés, non sinués en arrière ; base finement rebordée, très obtusément anguleuse; disque avec un lohe trapézoïdal échancré au sommet, devant rétus, région des angles antérieurs largement mais faiblement concave. Élytres à stries fines, superficielles, la 7^ sinueuse, intervalles plats à ponctuation légère, simple, non sériée, assez dense. Pygidium transverse, fortement convexe, finement ponctué. Méia- sternum fisse au milieu, légèrement teclitorme en avant; cuisses fine- ment pointillées. Tibias postérieurs triangulaires, peu élargis et non dilatés au sommet, les antérieurs à trois dents larges peu saillantes, la première insérée sur la tranche apicale. Tarses courts. Cette espèce rentre dans le groupe d'O. scatonomoides Lansb. (i9<= gr. des Onthophagus malais, Ann. Soc. ent. Fr. [1914], p 326). Elle se reconnaît à sa taille assez grande et à son lobe thoracique très saillant. Onthophagus cyobioides, n. sp. — Niger, capite thoraceque 92 Bulletin de la Société entomoloyique de France. subaereis, j}ernitidus, glaher, brevis, ovalis. Clypeo rotundato tenuiter punciato, fronte laevi, vertice obsolète carinato. Thorace parum convexo punctis elongatis parum dense notato, disco obsolète bituberculato, basi haud marginato. Elyirorum striis levibus punctatis, interstitiis bise- riatim tenuissime punctatis. Pygidio gibbo paulum transverso. — Long. 5 mm. - Bornéo nord : île Banguey, Sandakan (Baker). Front légèrement convexe, carène du vertex placée au niveau des bords antérieurs des yeux, joues saillantes. Thorax, vu de profil, formant une ligne continue avec les élytres, deux petits tubercules discaux sur l'alignement des yeux, à peine saillants, ponctuation com- posée de points écartés et allongés sur le disque, plus serrés et ronds sur les côtés. Intervalles des élytres avec deux séries de points extrê- mement fins. Tibias antérieurs ponctués. Très voisin d'O. scatonomoidcs Lansb. dont il difïère par la carène du vertex, l'épistome arrondi et non relevé, l'armature du thorax, les angles postérieurs légèrement sinués au côté externe, les stries des élytres nettement ponctuées, les tibias antérieurs non tronqués au sommet. C'est l'espèce que j'ai mentionnée in Ann. Soc. ent. Fr. [1914], p. 327, comme ressemblant à Cgobim Wallacei Sharp. Onthophagus galeatus Bouc, Ann. Soc. ent. Fr., LXXXVIII [1919], p. 313 = (0. sus Bouc.) eod. loc, p. 317, var. minor. — Ces deux formes ont des armatures céphaliques très différentes, mais j'ai pu voir les passages dans une récente communication de M. C F. Baker, de Los Banos (îles Philippines). I-^es femelles sont identiques. Onthophagus calcaratus Bouc, loco cit., p. 316, cf. Q . Clypeo rotundato margine reflexo, carina frontali recta suturas genarum non attingente, vertice parvis dentibus initio suturarum inter oculos armato. Thorace simplici postice leviter sulcato antice linea laein notato. Tibiis anticis simplicibus, calcare recto spiniformi. — Long. 8 mm. Philippines : Dapitan (Baker). Onthophagus pastillatus Bouc, loco cit., p. 318, cf. Q. Clypeo ogivo apice truncato, capite bicarinato carinis vnlidis brevibus redis subbidentatis. Prothorace convexo, angulis anticis extus haud sinuatis, apice paj'vo compresso tnbercnlo ornato post illo cariniila brevi in longitudine. Tibiis anticis simplicibus. — Long. 8 mm. Philippines, Mindanao : Iligan (Baker). Séance du 13 avril 19M. 93 Une nouvelle espèce du genre Ascaphium Lewis [Col. Scaphidiidae] par Julien Achard. Ascaphium tonkinense, n. sp. — Noir brillant avec l'abdomen plus ou moins rufescent, les pattes rouge roux, la base et le dernier article des antennes roux. Tête éparsément et très superficiellement pointillée entre les yeux; cou imponctué, mais très finement aciculé. Antennes longues et grêles, avec les 3^ à 5<^ articles subégaux, le 6® un peu plus court et environ de la longueur du 7^^, les suivants peu dilatés, bien plus longs que larges. Pronotum lisse, avec une ligne arquée de gros points qui se recourbe à angle droit près du bord laté- ral. Élytres longs, peu convexes, avec sept profondes cannelures ponc- tuées s'étendant de la base (sauf les 6« et 7*^ qui commencent derrière l'épaule) jusque près du sommet où les 3*^ et¥ s'unissent entre elles. Dessous lisse et brillant. Pattes longues et grêles; tibias droits, ciliés; premier article des tarses postérieurs aussi long que les deux suivants, cinquième article aussi long que les trois premiers réunis. — Long. 6 mm. cf. Tarses antérieurs épaissis. Métasternum creusé d'une étroite et profonde dépression cunéiforme accompagnée, de chaque côté, par un sillon profond et une petite dépression oblongue. Tonkin. Le genre Ascaphium Lew. ne comprenait jusqu'à ce jour que trois espèces originaires du Japon; il est intéressant de le retrouver au Tonkin. L'espèce nouvelle est très voisine d'A. sukipenne Lew. dont elle a la taille, la forme et les couleurs. Elle s'en distingue par le pro- notum lisse et la structure du métasternum chez le cT- Description d'un Trechus nouveau de France. [Col. Carabidae] par A. MÉQuiGNON. Trechus cuniculorum, n. sp. — Alatus, nitidus, brunneo-piceus, pronoti basi lateribusque , coleopterorum basi, humeris suturaque, an- tennis, palpls, pedibusque testaceis. Pronotum valde transversum, lateribus rotundatis, basi lata, angulis posticis fere redis, minime hebetatis. Coleoptera modice lonya, post médium paulo latiora, lateribus 94 Bulletin de la Société entomologique de France. valde rotundatis, humeris conspicuis. T. obtuso Er. ('). af finis, at alis haud atrophis, tibiis anticis externe evidenter sulcatis, atque pro- noti forma, aedeagoque longo, gracili, ad extremum adunco facile distinguendus. Patria : Habitat regionem maritimam et arenosam Galliae occiden- talis, ad Ligeris fluminis ostium. — Long. 3,7-4 mm. Aspect extérieur du T. obtusus Er . , mais ailé, glabre; brun de poix avec les côtés et la base du pronotum, la base et la suture des élytres, les épaules, les épipleures, les antennes, les palpes et les pattes d'un testacé pâle. Tèle arrondie, plus étroite que le pronotum, à sillons frontaux entiers, profonds, fortement anguleux. Yeux saillants, très grands, cinq à six fois aussi longs que les tempes qui sont obliques. Antennes courtes, à article 2 plus court que le l'^'" et le 3'\ aussi long que le 4*^. Pronotum nettement transverse, à base plus large que le sommet, à côtés très arqués, surtout en avant, à angles postérieurs presque droits, vifs, non émoussés, à base assez large, presque droite ; disque du pronotum convexe, à sillon médian net, abrégé et affaibli en avant, à fossettes basales petites mais nettes. Élytres ovales, mé- diocrement longs, à épaubs saillantes, à côtés bien arrondis, pré- sentant leur plus grande largeur après le milieu ; stries fines, lisses, effacées en dehors à partir de la 5*^; retour de la strie suturale dirigé vers la 5« strie. Tibias antérieurs avec un sillon longitudinal externe fin, mais bien visible, sur toute la longueur. — a". Tibias antérieurs à articles 1 et 2 dilatés ; aedeagus très long, très grêle, effilé en pointe fine terminée par un crochet ; sac interne portant deux pièces allongées dont l'une est recourbée en lame de cimeterre. Appartient au genre Trechus Clairv., tel qu'il a été défini {Jar Jeannel C^), et rentre dans le groupe du T. quadristri'atus Schr. et du T. obtusus Er. Très voisin de ce dernier, il en diftére par les ailes bien développées, par les yeux plus grands, par le pronotum à côtés plus arrondis, à angles postérieurs saillants, vifs, presque droits, parle sillon longitudinal externe des tibias antérieurs plus net, par l'aedeagus long, grêle, effilé vers l'extrémité qui est crochue, tandis qu'il est court, épais, à pointe moins longue et simple chez obtusus, et par les pièces du sac interne, qui sont courtes, repliées et arrondies chez obtusus. Vendée : dans les dunes, à Saint- Jean-de-Monts!, 35 individus (1) Le r. oblusus Er. n'est pas, d'après le D' R. Jeannel, une variété du T. quadrisiriatus Scàrank, mais une espèce bien distincte. (2) Bull. Soc. ent. France [1920], p. 152. Séance du 13 avril i92l. 93 (coll. R. Jeannel et la mienne), tous pris à l'entrée de terriers de lapins anciennement obstrués de tiges d'Eryngium et û'Ulex pour la chasse au furet : habitat exclusif alors, mais peut-être accidentel et dû à la sécheresse persistante. Je remercie en terminant mon ami le D"" René Jeannel, qui a bien voulu examiner cette espèce et m'a fort obligeamment précisé ses caractères spécifiques : il se réserve d'établir plus complètement, dans un travail actuellement en préparation, ses affinités avec les diverses espèces du même groupé. Description d'une nouvelle espèce à'Anthia^àe l'Afrique Orientale [Col. GARABmAE] par G. RENARD. Anthia (Thermophila) Babaulti, n. sp. — Insecte à tête et pronotum d'un noir très brillant, et à élytres également d'un noir profond mais moins brillant, de 30 à 35 mm. s'élargissant en arrière à partir du premier tiers des élytres. La tête, plus longue que large, présente entre les yeux une protu- bérance ovalaire, brillante, marquée de quelques gros points espacés, et rattachée à la partie supérieure du bourrelet interne des yeux par deux minces carènes arquées également brillantes. Yeux proéminents, tempes lisses et très brillantes, plus longues que le diamètre des yeux; milieu du vertex marqué de quelques gros points irrégulière- ment espacés : la ponctuation devient beaucoup plus dense en se rapprochant des yeux. Labre très convexe et de forme trapézoïdale, à côtés arqués, et portant à son bord antérieur quatre pores piUfères. Mandibules courtes, fortes, arquées et à pointes largement émoussées. Pronotum fortement cordiforme, à gouttière étroite, plus large, dans sa plus grande largeur, que la tète; le sillon médian, profond et très net, n'atteint ni la base ni le sommet ; les lobes, très convexes, présentent à côté du sillon quelques gros points, et, sur leur con- vexité, des lignes sir^ueuses peu profondes ; le bord antérieur, plus ou moins plan, est marqué de points denses et profonds irrégulièrement disposés ; le bourrelet de la base, très accentué et offrant de gros points de chaque côté, présente au milieu plusieurs sillons séparés par une carène en forme d'Y. Écusson peu visible. Strioles scutel- laires marquées de quelques gros points profonds. 96 Bulletin de la Société entomologique de France. Chaque élytrc présente, y compris la suturale, neuf stries très nettes atteignant le sommet et aussi profondes en avant qu'en arrière; toute- fois la 9'= strie ne commence qu'au ni- veau de la tache humérale. Les inter- valles, larges et convexes, sont égale- ment très réguliers, et ornés de lignes de soies fines et couchées; la tache humérale, peu développée , placée assez près du sommet des S^ et 6^ in- tervalles, est formée de soies blanches couchées. La bordure des élytres, couverte de soies de même nature et de même coloration , commence, comme la 9^ strie, au niveau de la tache humérale et se développe régulière- ment jusqu'au sommet. Pattes fortes et garnies de pores pili- fères très denses. La Q présente les mêmes carac- tères que le cf ; toutefois, le prono- tum est moins élargi et les élytres plus élancés. Cette espèce qui provient de l'Afrique Orientale (Kedong Valley), ressemble par sa forme générale à VAnthia{Ther- mophila) bimaculata Perroud, mais elle en diffère parla forme et la sculp- ture du pronotum, par la convexité plus marquée des intervalles élytraux et par la tache humérale bien plus réduite et beaucoup moins fournie. Je suis heureux de la dédier à mon excellent ami M. Guy Babault. Fig. 1. — Anthia {Thermophi- la) Babaitlii, n. sp. Description de deux espèces nouvelles de Dictyophara [Hem. Cixhdae] d'Algérie par E. DE Bergevin. Parmi les espèces de Dictyophara do la région palêarctique, il est un petit groupe caractérisé par un verlex relativement court et un certain nombre de traits noirs sur les marges latérales de l'apex frontal. Séance du 13 avril t9M. 97 Jusqu'à présent, l'Algérie ne compte qu'une espèce de ce groupe : Dictijophara anatina Put. Il est probable que, sous ce nom, plusieurs espèces ont été confondues faute de descriptions complètes et pré- cises. Les caractères spécifiques donnés par les Allemands reposent prin- cipalement sur le nombre de traits noirs du sommet du front et le nombre des épines des tibias postérieurs ; ces caractères ne sont pas suffisamment stables pour servir de base à une clef dichotomi- que ; ils ne sont certes pas à négliger, mais il en est d'autres plus im- portants et plus fixes qui reposent sur les dimensions relatives et précisées par des chififres du vertex, de l'œil, et de la plage anté- oculaire d'une part, sur la forme des lames génitales mâles d'autre part. Ce sont ces derniers caractères qui me guideront dans les descrip- tions qui vont suivre. 1. Dictyophara Lallemandi ('), n. sp. — Corps vert jaunâtre clair ; extrémité des ailes et des élytres à peine teintée de reflets doré brunâtre. Vertex en forme de pain de sucre (lig. 1), moins de deux fois aussi 2. 3. Dictyophara Lallemandi, n. sp. — Fig. 1. Télé et vertex vues d'en haut; — Ijg. 2. Œil et plage antéoculaire vus de profil ; — fig. 3. Lame génitale cf. long que large entre les yeux (largeur prise à la hauteur du diamè- tre transversal de l'œil); longueur 1,30 mm., largeur 0,75 mm., rap- port de la longueur à la largeur, 1.73; à surface transversalement ri- (1) Je suis tieureux de dédier cette espèce à mon aimable correspondant, le D' Lallemand, le distingué hémiptérologiste de Bruxelles. 98 Bulletin de la Société entomologique de France. dée, carène médiane parcourant toute la longueur du vertex, mais plus saillante entre les yeux ; bords latéraux relevés, coupants, d'un beau vert, lisérés très finement de brun, deux fossettes ovales à la base. Front allongé, à côtés légèrement sinués, un peu plus larges au niveau du clypéus, muni do trois carènes d'un beau vert, dont la mé- diane s'étend sur le clypéus, les latérales munies chacune de 3 à 5 stries noires au sommet, les deux stries apicales se réunissant en une seule à la pointe du front; plage intercarénale de couleur orange. Yeux très gros, ornés de larges stries brimes incurvées et d'un lé- ger calus blanc verdâtre. Plage antéoculaire triangulaire aiguë (fig. 2), courte, égalant seu- lement le tiers de la longueur de l'œil; longueur de l'œil 0,90 mm., ^. Ô. 6. Dictyophara anatina Put. — Fig. 4. Tête et vertex vu d'en haut; — lig. 5. Œil et plage antéoculaire vus de profil; — fig. 6. Lame génitale co- piage antéoculaire 0,30 mm.; ocelles bien apparents, jaunâtre brillant, article sétifère gros, tuberculeux, verdâtre, soie noire. Pronotum à disque muni de trois carènes, la médiane entière, forte ; les deux latérales en croissant, à pointe tournée vers l'intérieur et venant se perdre dans les fossettes peu profondes creusées de part et d'autre de la carène médiane; mésonotum jaunâtre, à trois ca- rènes vertes parallèles jusqu'à l'apex qu'elles encadrent en se coudant. Nervures des élytres vert clair, nervures transversales commençant seulement un peu au-dessus de l'apex, formant un réseau à maiHes lâches vers le dernier cinquième de l'élytrc. iNervures des ailes blanc jaunâtre; stigma irrégulier, composé de trois à cinq cellules simples ou divisées par la bifurcation des nervures. Pattes jaunâtres, à tibias postérieurs armés de 6 épines (l'un des ti- bias de mes exemplaires en possède sept). Séance du 13 avril ,19M. 99 Lames génitales mâles (fig. 3) à bord inférieur à peu près droit, très légèrement sinué, bord apical largement arrondi, bord supérieur creusé d'un sinus étroit et assez profond, déterminant un lobule aigu. Longueur totale H mm. Bône; deux cf, une Q. Ma collection. Cette espèce diiïère de D. anatina Put. par la forme et les dimen- sions du vertex, de l'œil, de la plage antéoculaire et les lames géni- tales cf (fig. 4, 5 et 6j. Voici d'ailleurs les dimensions respectives de D. anatina : vertex long de 1,80 mm. ; largeur entre les yeux 0,80 mm ; rapport de la longueur à la largeur 2,23; hauteur de l'œil 0,80 mm. ; longueur de la plage antéoculaire 1 mm. ; rapport l,2o. Le bord supérieur de la lame génitale est pourvu d'un sinus simple à angle droit; les tibias postérieurs sont armés de cinq épines, excep- tionnellement de six à l'un d'eux. 2. Dictyophara truncata (<), n. sp. — Espèce semblant, à pre- mière vue,' très voisine de D. Lallemandi ; elle en diffère cependant par plusieurs caractères importants. D'un vert très, foncé à l'état frais; le réseau formé par les ner- vures transverses est dense et comprend le dernier tiers apical de l'élytre. Vertex de forme triangulaire (fig. 7), un peu plus large entre les yeuxque dans l'espèce précédente : longueur 1,30 mm ; largeur entre les yeux 0,80 mm. ; rapport de la longueur à la largeur 1,625 au lieu de 1,73. OEil mesurant 0,90 mm. de hauteur; plage antéoculaire 0,30 mm. ; pas de stries brunes aux yeux qui sont verdàtres, unico- lores (fig. 8). Le front comporte le même nombre de stries noires que chez D. Lal- lemandi, mais, en plus, il existe sur les marges apicales des joues, derrière le sommet du front, une série de points noirs allant de sept à huit de chaque côté; par ailleurs, les caractères frontaux sont les mêmes. Le pronotum n'est orné, sur le disque, que d'une seule carène mé- diane, tellement sont écourtées les carènes latérales qui ne franchis- sent pas le bord supérieur de l'organe; les deux fossettes, superfi- cielles dans l'autre espèce, sont remplacées ici par deux petits points très enfoncés. Trois carènes parallèles sur le disque du mésonotum. Élytres à nervures d'un vert foncé; nervures transversales for- mant un réseau assez serré à partir du dernier tiers apical, stigma unicolore, formé de trois grandes cellules simples. (1) Nom tiré de la forme de i'apex des lames génitales mâles. 100 Bulletin de la Société entomologique de France. Ailes à nervures brun foncé et non jaunâtre clair comme dans l'es- pèce précédente; pattes vertes, tibias postérieurs armés de six épines. Lames génitales mâles étroites, à côtés supérieur et inférieur pa- rallèles, légèrement sinués, munies d'un lobule aigu sur la marge S. 9. Dictyophara trmicata, n. sp. — Fig. 7. Tète et vertex vus d'en haut; — (ig. 8. Œil et plage aptéoculaire vus de profil; — fig. 9. Lame génitale cf. supérieure; apex obliquement tronqué (fig. 9), c'est ce qui caracté- rise cette espèce. Longueur totale 10,5 mm. Baïnem près Alger ; 1 cT- Ma collection. Cette intéressante espèce provient des chasses de M. P. de Peyerim- HOFF, qui me l'a généreusement offerte : je l'en remercie très vive- ment. Pour en faciliter la détermination, je donne ci-après le tableau di- chotomique des trois espèces algériennes à traits noirs sur le sommet frontal. l-(2). Vertex deux fois et quart plus long que large; plage an- téoculaire plus longue que la hauteur de l'œil . D. Anatina Put. 2-(3). Vertex moins de deux fois plus long que large; plage antéoculaire un tiers de la hauteur de l'œil; nervures des ailes inférieures de couleur jaune clair; apex des la- mes génitales mâles largement arrondi. JD. LalleniandiBerg. 3-(2). Nervures des ailes inférieures de couleur brun foncé, apex des lames génitales mâles obliquement tronqué. . . . D. truncata Bere. Séance du 13 avril 1921. lOi Bulletin bibliographique Academy ofnatural Sciences uf Pkiladcipkia ( Proceedings), LXXI (1919), 1-3. — Rehn (James-A.-G.). A study of the Orthopterous Goniis Mermiria Stâl; p. So'; pi. VI et VIT. — Cresson (Ezra-T.). Dipte- rological notes and descriptions; p. 171. — LXXII (1920), 1. — Hebard (Morgan). Studies in Malayan, Papuan, and Australian Mantidae; p. 14. American Entomological Society (Transactions), XLV (1919), 4. — Blaisdelf. (Franls E.) : Studies in Alaudes (Coleoptera; Tene- brion.); p. 307. — Id. : Synopsis and Review of ttie species of Coelus (Goleopt.; Tenehrion.); ^p. 315, 1 pi. — Galvert (Philip. - P.) : Gundlach's Work on the Odonata of Cuba : A critical study; p. 335 ; 3 pi. — XLVI (1920), 1-2. — Alexander (Charles-P.) : New or litlle-known Crane-Flies Ironi Japan (Tipulidae; Dipt.), p. 1. — Cresson (E.- T.) : A re vision of the Neartic Sc/o»tyc; p. 21, — BuxTON (P. -A.) : Butterflies of Gilan, N. W. Persia; p. 29. SicH (A.) : Ovum and first case of Coleophora ibipennella Stt.; p. 33. — Léman (G.-B.-C.) : Notes on Coccinellidae taken in 1920; p. 35. — Id. : Reappearance of Anthonomus britannus Desbr., in Surrey; p. 36. Le Secrétaire-gérant : L. Choparu. TYPOGtAFHIE FIRMIN-DIDOT ET C'«, — PARIS. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANGE ai /,;Tr \ '"^^ iSéanee du ^7 avril I031\ . Présidence de M. J. SURCOUF. ^.'"^'7al MuSÔ^'^' SOMMAIRK. Correspondance, p. 109. — Admissions, p. 110. — Présentations, p. 111. — Exonération, p. 111. — Contributions à nos publications,^. 111. — Budget, p. 111. — Fédération des Sociétés de Sciences naturelles, p. 111. Communications. — P. Denier. Description d'une nouvelle espèce de Mcloi' paléaictique [Col. Meloidae], p. 112. — L. Gaudin. Captures de Coléo- ptères de France, p. 114. — tD'' A. CnOBAUT. Un Diptère [Tachinidae] para- .site d'un Coléoptère, p. 116. — D' J. Villenelve. A propos de Panzeria minor Villen. et Nielsen [Dipt. T\ciiiNinAE], p. 117. — R. Benoist. Description d'une espèce nouvelle du ^énre Euchalcis [Hym. Chalcidi- DAE], p. 118. — L. Demaisopj. Sur la capture d'Euchloe Belia Cr. [Lep Pieridae], à Reims, p. 120. MM. E. Baudot, de Bar-le-Duc, et P. Dumée, récemment revenu du Maroc, assistent à la séance. Correspondance. — MM. Ch. C. Hill et L. M. Peairs remercient la Société de leur admission. — M. J. A. Lestage, lauréat du prix Passet pour 1919, adresse ses remerciements eu ces termes : Uccle, 23 avril 1921. Monsieur le Président, La grande sympathie que vous-même et nombre de vos collègues me témoignaient m'était un honneur déjà; la Société entoraologique de l<'rance y ajoute, aujourd'hui, celui de me décerner ce Prix Passet si envié; c'est, Bull. Soc. ent. Fr. [1921]. — N" 8. 110 Bulletin de la Société entoniologique de France. pour moi, une telle récompense, que je puis bien avouer que je la dois, en grande partie, à l'amitié et au dévouement de mon cher Maître, feu le D"" E. Rousseau, qui m'incita, par tous les moyens, à me spécialiser dans ces études si négligées des larves des Insectes et, en particulier, des larves aquatiques. En me décernant ce prix, vous avez voulu, sans doute, m'encourager à poursuivre mes études; ainsi ferai-.je, surtout, si vos savants collègues, propagateurs de la science française dans les pays lointains, me viennent en aide par l'appoit de nouveaux matériaux, dont la récolte n'exige nulle peine. Voulez-vou5, Monsieur le Président, ajouter à tous ces honneurs, celui de m'inscrire parmi les membres de la Société entomologique de France.^ Je vous prie de remercier tous ceux, connus et inconnus, qui m'ont donné ce puissant encouragement et recevez l'expression de mes meilleurs senti- ments. J.-A. Lestage, Assistant à la Station biologique. — M. L. Gedoelst, lauréat du prix Passet pour 1920, remercie la Société en ces termes : > Bruxelles, le 15 avril 1921. Monsieur le Président, Vous avez bien voulu porter à ma connaissance que la Société entomolo- gique de France m'a décerné le prix Passet pour 1920. Croyez que j'apprécie l'honneur (jui m'échoit et me laisse un peu confus. Je n'avais jamais songé que mes modestes études sur les larves d'Œstrides pussent mériter semblable récompense et je ne puis me défendre de l'idée que la Société enlomologi([ue de France, en me l'accordant, a obéi en bonne partie à ce mouvement do sympathie qui a toujours existé entre nos deux nations, mais qui s'est si grandement intensifié au cours de ces dernières années. Permettez-moi de vous le dire, celte idée me rend encore plus précieux le prix que m'accorde la Société entomologique et je tiens à lui en exprimer ici mes plus vifs remerciements et à l'assurer de ma profonde reconnais- sance, que je m'elTorcerai de lui manifester en poursuivant mes' études sur les larves parasites. Je dois des remerciements spéciaux à M. P. Vavssière pour les termes si (latteurs dans lesquels il a apprécié mes travaux entomologiques et qui ont dû contribuer si puissamment à la décision prise par la Société. Qu'il veuille bien trouver ici l'expression de ma sincère gratitude. Je vous prie. Monsieur le Président, d'agréer l'expression de mes senti- ments les plus distingués. L. Gedoelst. Admissions. — M. Ch. F. Baker, Professeur doyen du Collège d'Agriculture, Los Banos, îles Philippines. — Entomologie générale. Séance du 27 avril iOîl. 111 — M. E. CoRDiER, pharmacien, Longny (Orne). — Coléoptères. — M. P. Hastert, à Luxembourg. — Léiiidoptères. — M. J.-A. Lestage, assistant à la Station biologique. Uccle (Bel- gique). — Entomologie générale. — M. P. SiRGUEY, 28, rue James Cane, Tours (Indre-et-Loire). — Coléoptères. Présentations. — M. A. Ciiatenav, roule do /Couliège, Lons-le- Saunier (Jura), présenté par M. L. Falcoz. — Commissaires-rappor- teurs : MM. Ch. Lahaussois et J. Magnin. — M. R. Frey, Universitetets Zoologiska Muséum, Helsingfors (Finlande), présenté par M. J. Surcouf. — Commissaires-rapporteurs : MM. L. Berland et C. Pierre. — M"^ L. Gl'yon, préparateur au Laboratoire d'Histologie du Collège de France, présentée par M. J. Surcouf. — Commissaires-rappor- teurs : MM. Et. Rabaud et L. Berland. — M. E.-J.-M. de Térouanne, 13, rue Neuve, Arles (Bouches-du- Rhône), présenté par M. L. Chopard. — Commissaires-rapporteurs : MM. L. Berland et P. Denier. Exonération. — M. E. Séguy s'est fait inscrire comme membre à vie. Contributions à nos publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour noâ publications : MM. le D-- A. Chobaut 20 francs. H. Rowland-Brown 2t^ — Budget. — Le Ministère des All'aires étrangères a accordé à la Société une subvention de 2.500 francs, montant de 70 abonnements de propagande à nos publications souscrits par le Service des OEuvres françaises à l'Étranger. Cette subvention nous a été accordée grâce aux démarches et à l'appui du D'' P. Rivet, Assistant d'Anthropo- logie au Muséum, et de notre collègue le P"" Et. Rabaud, à qui la Société présente ses vifs remerciements. Fédération des Sociétés de Sciences naturelles. — Sur la demande de M. le comte Delamarre de MoNCHAUx,la Société accorde son parrai- nage à la Fédération des Sociétés d'Aviculturje de France, 46, rue du Bac, pour sa présentation à la Fédération des Sociétés de Sciences naturelles. 112 Bulletin de la Société entomologique de France. G ommunications Description d'une espèce nouvelle de Meloë paléarctique [Col. Meloidae] par Pierre Denier. Meloë auropictus, n. sp. — Nigro-aeneus, nitidulus, lateribus lirothoracis, tergitibus et sternitibus nitidioribus, obscure cyaneo-viri- descentibus; maculis e pilis brevibus luteo-aurantiacis, sericeis, supra et subtus certo ordive dispositis decora- tus, capite elytrisque nudis. Grand, d'un noir bronzé assez obscur sur le corps et les membres, plus bril- lant et d'un bleu verdâtre sur le bord infléchi du pronotum et les parties chi- tiiiisées de l'abdomen. Tête grosse, arrondie, couverte de points réguliers; un sillon longitudinal, confus sur le front, plus net en arrière; une impres- sion en arrière et en dedans de l'inser- tion de chaque antenne; épistome gra- nuleux, déprimé transversalement et mat en avant; labre presque lisse. An- tennes assez longues, dépassant la base du pronotum; articles 1-5 brillants, les derniers couverts d'une très fine pubes- cence brunâtre; articles 4-10 sensible- ment aussi longs que larges ou à peine plus longs, légèrement déprimés; le U« nettement tronqué à l'extrémité. Pronotum transverse, d'un strié, plus large que long, assez fortement ponctué, à peine sinué sur les côtés, légèrement rétréci en arrière, régulièrement arrondi en avant, plus brièvement en arrière en deux lobes dépassant légèrement la base qui semble profondément échancrée et est nettement rebordée; vu de profil, le pronotum paraît coupé verticalement en arrière; marges latérales élevées; disque déprimé en son centre et tapissé d'une pubescence courte, dense, couchée, d'un jaune orangé soyeux (^), (1) La couleur de celle pubescence paraît plus claire (161 ou 166 du Code des couleurs de Klincksieck-Valelte) quand les poils sont observés norniale- raenl; «-lie apparaît plus foncée (152 du même code), si on les observe obli- quement ou tangenliellemenl. Fig. 1. Meloë auropiclvs, n. sp. Séance du S7 avril 1921. 113 dirigée obliquement du sillon médian vers l'avant et dessinant une figure dont le contour rappelle celui d'un « as de pique » renversé. Mésonotum arrondi, entièrement couvert d'une semblable pubescence dirigée d'avant en arrière et ménageant une raie dans l'axe du méso- notum. Élytres assez longs, arrondis à l'extrémité, chagrinés, leurs épipleures échancrés vers le tiers postérieur; épaules bien dessinées. Épisternes méso- et métathoraciques couverts d'une pubescence dense, couchée, d'un jaune orangé soyeux. Tergites abdominaux 2-o plus de trois fois plus larges que longs, semicirculaires en avant; sternites des segments 2-4 transverses, subtrapézoïdaux, plus larges en arrière qu'en avant; sternite du 5" segment plus large en avant qu'en arrière; parties membraneuses de l'abdomen d'un noir profond, opaque, mat. Abdomen orné d'un certain nombre de taches formées de poils de même nature, que celles qui ont été décrites plus haut; sur chacun des tergites, une tach.e trilobée dont les branches latérales, plus déve- loppées, sont dirigées obliquement en avant; sur la partie dorsale de la membrane abdominale, trois petites taches arrondies disposées en triangle dont la base serait située en avant; les deux taches externes sont confluentes sur le 6'^ segment, l'interne disparaît; sur cette même membrane, une petite tache arrondie au-dessous de cha- cun des orifices trachéens, au-dessous du pli latéral de la membrane;' sur chacun des sternites des segments 2-5, deux taches plus grosses, ovales, transverses, de chaque côté du disque de chaque sternite; ces taches sont réduites sur le l'^'" segment ou môme imperceptibles sur les deux derniers segnaents. Pattes robustes, luisantes, finement granuleuses; éperon externe des tibias postérieurs plus long que l'interne, cylindrique, élargi à son extrémité en une spatule tronquée ; tarses simples ; ongles fendus, la branche inférieure étant plus grêle et sensiblement plus courte que la supérieure. — Long. 30 mm. environ. Tijpes : Asie centrale, entre Ourga et Tsitsikhar ('); deux individus, probablement Ç». (J. Chaffanjon 1896); in coll. Mus. Paris. Aucune espèce appartenant au genre Meloë ne présente un système de coloration comparable à celui du M. auropictus. Ce Meloi' ne doit pas être considéré comme pubescent au sens de ce mot dans les termes de la classification actuelle. (1) Ces villes, situées toutes deux à 48° de latitude nord, sont distantes de 1.200 kilomètres environ. ^ 114 Bulletin de la Société entomologique de France. Captures de Coléoptères de France par L. Gauuix. Chrysocarabus [Carabus] auronitens var. Letacqi An t. — Sarthe : forêt de Perseigne; 4 9 et 2 cf. Les individus signalés jus- qu'à ce jour sont des mâles et M. Delperré de Cardaillac a émis riiypollièse (iVisc. Eut., XXIV [1919], p. 88) que cette variété pouvait provenir d'une dégénération du sexe mâle; les individus qu'il avait examinés étaient tous de petite taille. Ceux que j'ai capturés sont nor- maux, une des femelles atteint même 29 mm. Il semble donc que cette aberration soit non pas une dégénération de l'espèce, mais bien une variété réelle comme les var. Putzeysi Mors et Bleusei Ûberth. Chez cette dernière, la femelle parait aussi plus rare: sur les 3 exem- plaires que j'ai capturés cet hiver il y avait une femelle pour deux mâles. Les individus connus de Letacqi antérieurement à mes captures étaient au nombre de 12. La forêt de Perseigne est située à 30 km. de celle d'Écouves. On peut séparer ces trois variétés de C. auronitens avec le tableau suivant : Letacqi Anl. Tibias roux. Pronotum rouge pour- pre ou groseille. Élytros violet sombre à relief rougeàtre. Spécial à la forêt d'É- couves (Orne) et à la forêt de Persei- gne (Sarthe). Quedius talparum nov. 1920; 1 individu connues de cette rare dôme. Putzeysi Mors Tibias roux. Pronotum vert ruti- lant. Élytres sombres, ver- nissés, à reflet vert. Spécial à la forêt de Soignes (Belgique). Bleusei Oberth. Tibias et genoux noirs. Pronotum rutilant. Élytres sombres à bordures marginale et points verts enfoncés. Spécial à la forêt de Lorges (Côtes - du - Nord). Dey. — Seine-et-Oise : parc de Versailles dans un nid de taupe. Les localités françaises espèce étaient: Soissons, Vienne, Épinal, Ven- Nemadus colonoides Kr. — Seineet-Oise : St-Léger-en-Yvehnes, septembre 1920; dans un nid de mésange (pommier creux); — Ver- sailles, nids de pic, sansonnet, chouette (peuplier blanc); en toutes saisons. Séance du 27 avril 1921. 115 Leptimis testaceus MiiUer. — Seine-ct-Oise : Vaucresson, 29-III- 1921 ; 1 ind. dans un nid de taupe en feuilles mortes; — Calvados: lorêt do Cerisy, 20-1-1921 ; 4 individus; nid de rongeur en feuilles mortes à l'intérieur d'une souche pourrie. Hister marginatus Er. — Seine-et-Oise : forêt de Marly, 8-X- 1920; 1 ex. sous le corps d'une salamandre vivante, dans sa galerie, février 1921, 3 individus dans les nids de taupe; — Vaucresson, mars 1921; 2 individus, nids de taupe; — Versailles, mars 1921, 1 ex. au vol; mai 1920, 1 individu sous des herbes pourries; — Saint-Ger- main, août 1920, 2 individus dans un creux de chêne. — Côtes-du- Nord : forêt de Lorges, mars 1921; 1 individu dans un nid de taupe. — Var. : Gavalaire, août 1916 ; 3 individus sous le cadavre d'un chat. J'ai observé que c'était particulièrement dans les nids de taupe construits dans les terrains argileux que l'on trouvait cette rare espèce. Agrilus Guerini Lac. — Agrihis subauratiis Gebl. — Saperda similis Laich. — Seine-et-Oise : Versailles, juin 1920; en battant les Salix caprea. J'ai remarqué que la larve du rare Agrilus Guerini n'attaquait que les branches qui ont moins de 5 cm. de diamètre. Elle pratique des galeries en spirale sous l'aubier, les répète plusieurs fois, traversant la moelle, faisant languir la branche sans la tuer. Elle se creuse une loge nymphale vers la fin d'avril; l'éclosion a lieu vers le lo juin. L'apparition de l'adulte est très courte; elle ne dure qu'une quin- zaine de jours. Sympiezocera Laurasi Lnc. — Seine-et-Oise : 3 individus obtenus ex larcis des genévriers de Port-Royal, août 1920. En compagnie de nc^re collègue J.-H. Mesxard j'avais trouvé, dans les Juniperus de Port-Royal, des débris de ce rare Coléoptère; étant retourné seul à plusieurs reprises, j'ai réussi à me procurer plusieurs larves qui m'ont donné les trois imagos précités. Il semble que cette localité ait été anciennement attaquée. Par suite de circonstances que nous ignorons, ce Gérambycide est en voie de disparition. Ainsi qu'il avait été signalé, la forêt de Fontainebleau était l'extrême limite nord d'extension de cette espèce; les genévriers du parc de Draveil (Seine- et-Oise) étant importés, leurs habitants le sont aussi. Les Juniperus de Port-Royal poussent à l'état sauvage comme ceux de Fontainebleau. Pour le moment la limite nord d'extension du Sympiezocera Laurasi se trouve portée à Port-Royal (Seine-et-Oise). Tetropiiim fascum F. — Seine-et-Oise; Port-Royal, 24-V-1920; 116 Bulletin de la Société entomologique de France. 2 ex. sur des troncs de sapins abattus. — Parc de Versailles, 26-V- 1920; sous les écorces d'un sapin (larves, nymphes et imagos). Stenostola ferrea Schr. — Seine-et-Oise : environs de Versailles; 3 ex. d'éclosion, du Salix caprea; 1 ex. d'éclosion, du tilleul. Trox Perrisi Fairm. — Seine-et-Oise : forêt de Marly, 2o-VI- 1920; 9 individus dans un nid de chouette à l'intérieur d'un peuplier blanc; — parc de Versailles, 20-III-1921 ; 3 individus dans un nid doiseau abandonné (peuplier blanc); — parc de Versailles, 22-III-1921, 1 individu dans un nid de rapace (peuplier d'Itahe). J'ai obtenu cette rare espèce ex larva en juillet 1920. Par sa capture en différentes saisons il ressort qu'elle doit hiverner comme le Trox scaber L. Cette espèce n'avait été capturée dans le bassin de la Seine que dans la forêt de Fonlainebleau, par A. Bonnaire, en 1881 (cf. Bedel, Faune du bassin de la Seine, IV, p. 17). Un Diptère [TAcuiNmAE] parasite d'un Coléoptère par le D"" A. Ghobaut. En septembre 1920, notre collègue H. Brown et moi avons récolté à la Sainte-Baume (Var) une centaine de Brachycenis undatus F. qui, au fur et à mesure de leur capture, ont été enfermés dans des tlacons à demi pleins de sciure de bois légèrement imbibée d'acide acétique cristaUisable. Ils y ont séjourné un certain temps, car ils n'ont été préparés qu'un peu plus tard, à mon retour. Mis ensuite en collection, ces Coléoptères ne furent plus examinés jusqu'en mars dernier.*A cette date, j'aperçus dans le carton qui les contenait quatre à cinq pupes de Diptère en train de donner naissance à l'insecte parfait plus ou moins bien vejiu. Ces parasites ne pouvaient provenir que des Brachycerus recueillis en septembre, tous les autres insectes que ren- fermait ce carton, Brachycerus et Tropiphorus, y ayant été placés bien antérieurement. Mais comment ces larves parasites étaient-elles sorties du corps for- tement cuirassé des Brachycerus? J'ai examiné, un à un, tous les sujets recueillis en 1920, et, sur quatre ou cinq spécimens, nombre correspondant à celui des pupes, j'ai aperçu, entre le dernier sternite abdominal et l'apex' des élytres, une fente béante par où avaient dû certainement se glisser les larves incriminées. Séance du 27 avril 19M. 117 Intrigué par ces faits, j'ai envoyé débris de piipes et insectes par- faits à notre collègue le D'' Villeneuve, le savant diptérologiste, le priant de me donner le nom de la mouche. Sa réponse ne se fit point attendre. La voici : « ce Tachinaire est Roiidania dimidiata Meig., cf et Ç, dont on ne connaît rien de la biologie ». L'observation est donc intéressante à ce point de vue, mais ne con- vient-il pas aussi de s'étonner de la résistance des larves de Rondania qui ont fait un assez long séjour dans la ^ciure acétisce et ont pu arriver quand même à l'état d'imago, l'acide acétique tuant l'hôte, mais non le parasite hébergé par celui-ci? Le T)^ Villeneuve me rappelle à ce propos une observation analogue qui a été faite, peu de temps avant la guerre de 1914-1918, au Musée de Berlin, au sujet d'une autre Muscide, le Drosophila rubrostriata Beck. Les larves de ce Diptère avaient vécu sur des têtes de Herre- ros conservées dans le formol et étaient sorties en parfaite santé des bocaux qui renfermaient ces pièces anatomiques. En résumé, cette observation montre que Rondania dimidiata est parasite de Brachycerus undatus et confirme la résistance des larves de Diptères à des poisons variés. A propos de Panzeria minor Villen. et Nielsen (') [DiPT. Tachinidae] par le D"" J. Villeneuve. Cette espèce n'était connue que du Danemark où feu mon ami J.-C. Nielsen l'avait obtenue des chenilles de Taeniocampa pulveru- lenta Esp. et de Calymnia trapezina L. jM. Tonnoir, de Bruxelles, vient de me communiquer quelques individus rencontrés en Belgique (forêt de Soignes, 23 mai) (^). Il convient d'ajouter à la description que les gènes sont velues au voisinage des soies frontales, caractère qui manque chez Panzeria rudis Fall. et n'existe que chez P. vagam Schiner, forme qui ne paraît être qu'une variété de -P. nidis. Chez les Tachinaires d'apparition géologiquement récente et dont l'évolution semble se poursuivre encore sous nos yeux, comme sont (1) Sœrlryk af Vidensk. Medd. fra Dansk naliirh. Foren., LXVIII [1916], p. 23. (2) Un cf vient d'être pris par moi à Rambouillet, le 28 avril 1921. 118 Bulletin de la Société entomologique de France. les Tachininae portant des soies acrosticales présuturales au complet et bien développées (3 paires), on est frappé du grand nombre d'eà- pèces élémentaires se référant aux espèces linnéonnes des auteurs. Or, la forme vagnns Schiner a ceci de curieux quelle porte les 3 paires d'acrosticales en question, tandis que, chez les autres Pan- zeria et les espèces do la section Erigone où elles sont rangées à juste titre, la 3^ paire est absente. Elle marque donc une transition. Ce fait, rapproché de la pubescence des gènes chez vagans el miiior, suggère que Panzeria est à un carrefour où vient .s'aboucher encore le genre Macquartia. GiMMEKTHAL avaut déjà donné le nom de Panzeria minor à un Tachinaire tout à fait étranger à notre espèce, je propose le nom de P. Nielseni, nom. nov. pour Panzeria ndnor Y iUen. et Nielsen. Description d'une espèce nouvelle du genre Euchalcis [HyM. ClIALCmiDAE] par R. Benoist. Pendant le mois d'août 1918, je récoltai dans le camp d'aviation de Casablanca (Maroc) des tiges desséchées de Thapsia garganicu L. où un Hyménoptère Mellifère du genre Anthidium avait établi ses nids. En septembre, j'obtins de nombreux individus Q et cT d'une variété de V Anthidium lituratmn Paaz. et en outre plusieurs exemplaires d'un Chalcidide parasite qui me paraît être une espèce encore inédite du genre Euchalcis, et dont voici la description ; Euchalcis barbara, n. sp. — Ç Mgra; mandibuUs, prothorace, mesothorace fere toto, tegulis scutelloque nibris; antennanim arliculo nltimo et tarsis anterioribus intermediisque rubricantilms. Antennue 11-articulatae, flagella par um elongato. Metathoracis latera pubescentia alba ornata, pedes postici et segmenta abdominis a secundo pube alba adpressa, sparsa, tenui vestita. Abdominis segmentum dorsale primum antice nitidum, fere impunctalum, ejusdem segmenti pars postica sicut segmenta 2-5" tenuiter salis dense, sextiim crasse punctata. — çf a feiiiina differt : mesonoti lateribus et macula mesonoti antice nigris; abdomiîii^ segmenta sexto breviore, haud crassius punctato quamprae- cedens ; segmenta septimo non elongato, brevi et ad apicem semicircula- riter rotundato. — Long. Q 6,5-7,5 mm.; cf 4,5-5 mm. Séance du 37 avril 192t. 119 Maroc : Casablanca; septembre 1918, 14 Ç et 7 cf obtenus d'éclo- sion (coll. du Muséum de Paris). Cette espèce est représentée en outre dans la collection Sighel par une 9 sans aucune indication de provenance et par 1 cf recueilli en Algérie par Poupilier en mai 1864. KiEFFER a fait en 1899, dans les Annales de la Société entomologique de France (p. 372), une revision du genre Euchalcis et a donné un tableau des caractères principaux qui permettent de distinguer les espèces. En utilisant ce tableau de détermination, VE. barbara vient se placer auprès des E. Miegi Duf . et £. bicolor (Sich . ) D . T . , que l'auteur considère comme distincts bien que Dalla Torre (') les ait déjà réunis auparavant. Les descriptions originales de ces deux espèces laissent supposer entre elles des différences que l'examen des types contenus dans la collection Sighel et dans la collection Dufour réduit à néant. Ces différences proviennent d'ailleurs en partie de ce que VE. bicolor a été décrit sur un individu défraîchi (2). Il n'est donc pas inu- tile avant de comparer VE. barbara à VE. Miegi de préciser certains caractères de celte dernière espèce. La ponctuation de VE. Miegi est grossière et assez serrée sur la tête et le thorax; l'abdomen est assez brillant, son premier segment tine- ment ponctué au milieu, plus fortement sur les côtés; les 2'' à 5*= lisses au milieu, leurs côtés, ainsi que le 6*^ segment, en entier assez forte- ment ponctués. Les côtés du métathorax portent un duvet blanc couché, assez dense; des poils blancs fins et espacés couvrent les pattes pos- térieures et les côtés des segments abdominaux; sur les côtés du 2'= segment et sur toute la surface du 6'% ces poils blancs sont plus longs, plus denses et masquent complètement le tégument. Le front est largement creusé longitudlnalement et strié transversalement au- dessus de l'insertion des antennes; cette dépression n'est pas sensi- blement rétrécie vers le haut; elle est pourvue dans sa partie inférieure d'une carène longitudinale médiane. Les antennes sont grêles, aussi longues que la tète et le thorax; le funicule égale plus de deux fois la longueur du scape. Le scutellum n'est pas sillonné, mais à peine faiblement déprimé sur la ligne médiane ; son sommet est bidenté. Le métathorax est muni de chaque côté d'une épine aiguë ; toute sa (1) Dalla Torre. — Catalogus Hymenopterorurn, V, p. ioo. (2) Je suis heureux d'adresser mes vifs remerciements à M. le Professeur Bouvier qui a bien voulu me permettre de consulter les collections du labo- ratoire d'Entomologie du Muséum où sont conservés les types de Dufour et de Sighel. 120 Bulletin de la Société entomologique de France. partie postérieure est grossièrement réticulée. Les hanches postérieures sont bidentées à leur bord supérieur; l'une des dents, plus petite, se trouve vers le tiers basilaire ; l'autre, plus grande, vers l'extrémité. Les fémurs postérieurs ont en dessous une crête amincie pourvue d'une petite dent vers le milieu du fémur. Les ailes antérieures sont enfu- mées avec la base hyaline et une petite tache claire vers le stigma. L'E. barbara diffère de \'E. Miegi par les caractères suivants : Sa taille est moindre. La ponctuation de la tête et du thorax est proportionnellement beaucoup moins forte. Le front est creusé au- dessus de l'insertion des antennes, mais cette dépression n'est pas fortement striée en travers et elle se rétrécit graduellement vers le vertex. L'abdomen est lisse sur la partie antérieure du 1" segment, finement ponctué sur la partie postérieure de ce segment, ainsi que sur les 2« à S''; la ponctuation est bien plus grossière sur le 6^ Le duvet blanc qui recouvre les pattes postérieures et l'abdomen, à partir du 2'^ segment, est partout fin, couché et épars, laissant toujours voir le tégument. Les antennes sont plus courtes que la tète et le thorax; le flagellum égale environ une fois et demie le scape. Le métathorax est muni de chaque côté d'un tubercule conique non épineux. Les hanches postérieures n'ont, sur leur bord supérieur, qu'une dent située près de leur extrémité. Les fémurs postérieurs sont munis en dessous d'une crête amincie sinuée vers son miUeu. Les ailes antérieures sont hyalines avec deux bandes transverses assez vagues et le sommet enfumés. Sur la capture A'Euchloe Belia Cr. [Lep. PiERmAE] à Reims. par L. Demaison. Mon frère, Ch. Demaison, a pris, vers le 11 avril dernier, un exem- plaire mâle A'Euchloe Belia Cr. dans la plaine de Reims, à l'est de la ville. J'ai déjà signalé [Bull. Soc. eut. Fr. [1914], p. 92) la pré- sence en la région rémoise de cette espèce méridionale, qui atteint à Laon, si l'on en croit Duponchel, sa limite septentrionale en France et en Europe. Je ne crois pas que ces captures soient accidentelles, ainsi qu'on l'a pensé; leur fréquence semble prouver que BeM est bien indigène dans nos environs. On voit qu'il s'est maintenu dans une localité restée longtemps inculte et ravagée par la guerre. Je possédais jusqu'ici deux exemplaires du type estival Ausonia Séance du 27 avril im. 121 Hb., trouvés par moi, l'un près de Reims vers 186o, l'autre dans les bois de Brimont le lo juin 1908. La récente trouvaille nous con- lîrme qu'il y a aussi chez nous une première génération offrant le type printanier Belia. Le 2 avril, j'ai vu moi-même, dans des champs cultivés voisins de la route qui conduit de Reims au village de Cernay, des Piérides que j'ai pris pour P. Daplidlce var. Bellidice; c'étaient peut-être aussi des E. Belia. Malheureusement je n'ai pu en capturer aucun, ni même les examiner de près. Bulletin bibliographique. Ouvrages offerts par M. l'Abbé J. de Joannis. AuRiviLLius (Chr.) : Rhopalocera /Ethiopica [Kongl. sv. vet. Akad. Handl. [1898], in-4", 561 p., 6 pi. col.). Bethune-Baker (G. -T.) : A revision of tbe Amblypodia, group oï Butterflies of the family Lijcaenidae [Trans. zool. Soc.Lond. [1903], in-8° 164 p., 3 pi. col., 2 pi. n.). BiNGHAM (C.-T.) : The Fauna of British India including Ceylon and Burma. Butterflies, I-II, London [1907], in-S^. 1021 p., 20 pi. col. HoLLAND (W.-J.) : The Butterfly Book. 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Le Dinoderus dislinclus Lesne et les espèces adines [Col. Bostrychidae], p. 131. — A. Hustaciie. Deux Cur- cûlionides [Col.] américains introduits en France, p. 13i. — L. Gaudin. Captures de Coléoptères de France, p. 13.5. — H. Desboudes. Description d'un i^tiier nouveau du Natal [Col. Hisferidve], p. 135. — Maurice Pic. Deux nouveaux Crioceris Geotfr. asiatiques [Col. Cuhysomelidae], p. 136. — L. Falcoz. Matériaux pour l'élude de la l'aune phoiéophiie. 1" note : Dip- tères, avec la description d'une espèce nouvelle de Sphaerocera Latr., p. 137. — J. SuRcouF. Note synonyniique sur le Diachlorns maroccanv s liigot [DiPT. Tabanidve], p. 143. — D'" Cl. Gaitier et Pfa. Riel. Complé- ment de description et biologie à Apanteles rubecula Marshall [Hvm. Braconidae] parasite de Pieris rapne L. [Lep. Pieridae], p. 143. — L. CnoPARD. Description d'une espèce nouvelle du genre Troglophilus [Orth. Phvsgoniridae], p. 147. MM. le P' L. Gedoelst, de Bruxelles, W. R. Thompson, entomolo- giste du gouvernement américain, et Cli. Primot, de Neuillé-Pont- Pierre, assistent à la séance. , Bull. Soc. ent. Fr. [1921]. — N» 9. lâG Bulletin de la Société entomologique de France. Correspondance. — MM. A. -F. Burgess, E. Hubault, J.-A. Lestage «t H.-R. Painter remercient la Société de leur admission. — M. Maurice Pic s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. Distinction honorifique. — Le Président a le plaisir de faire savoir que M. le P'' H. Coutière vient d'être nommé Membre de l'Aca- démie de Médecine. Grade universitaire. — M. W.-R. Thompson a obtenu le grade de Docteur ès sciences naturelles. Changement d'adresse. — M. A. Lacrocq, 4, rue Daniel-Lama- zière, Limoges (Haute- Vienne). Admissions. — M. A. Chatenay, route de Couliège, F^ons-le- Saunier (Jura). — Coléoptères. — M. R. Fret, Universitetets Zoologiska Muséum, Helsingfors (Fin- lande). — Diptères. — M"" L. GuYON, préparateur au Collège de France. — Diptères. — M. E.-J.-M. de Térouanne, 13, rue Neuve, Arles (Bouches-du- Rhône). — Entomologie générale. Présentations. — M. P. Fonquernie, loi, rue Legendre, Paris 17*', présenté par M. J. Magxin. — Commissaires -rapporteurs : MM. J. de JoANNis et E. More AU. — M. le P"^ E.-W. RosEWALL, Louisiana State University, Raton Rouge (Louisiana), U. S. A., présenté par M. le P'' L.-O. Howard. — Commissaires-rapporteurs : MM. W.-R. Thompson et L. Berland. , — M. G. Ruter, attaché au Ministère des Finances, 11, rue de Lanneau, Paris 2«, présenté par M. A. Bourgoin. — Commissaires- rapporteurs : MM. J. Magnin et Ch. Lahaussois. Exonération. — M. A. -F. Bcrgess s'est fait inscrire comme membre à vie. Contributions à nos publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour nos publications : MM. E.-L. Bouvier oO francs. J . Descarpemries 200 — J. Sainte-Claire Deville. .. . 40 — L. SÉMICHON 25 — Anonyme 23 — Nomination d'un Membre donateur. — M. J. Descarpentries est nommé Membre donateur de la Société. Séance du IL mai 1921. 127 Communications A propos des captures en Europe de VEpiphanis cornutiis Eschsch. [Prosopotropis Devillei Ab.). [Col. MelasidaeJ par .1. Sainte-Claire De ville. Dans un précédent travail (1), M. Fleutlvux avait déjà fait con- naître que le genre Prosopotropis, créé par Abeu^le de Perrin en 1898 (2), était certainement synonyme du genre américain Epiphanis P^sclisch. Tout récemment i3), il a définitivement établi, après examen du li/pe, que le curieux Mélasido des Alpes-Maritimes sur lequel Abeille a fondé son Prosopotropis Devillei n'était autre chose que VEpiphanis cornutus Eschsch., connu depuis longtemps de l'Amérique du Nord. Si je reviens aujourd'hui sur la question, c'est parce qu'elle touche à des problèmes de zoogéographie d'un haut intérêt dont je voudrais donner un aperçu sommaire. Pour expliquer la présence simultanée de VEpiphanis dans l'Amé- rique du Nord et dans l'Europe méridionale, M. Fleutiaux, sans d'ailleurs y insister beaucoup, indique comme possible le transport accidentel par le commerce des bois. Je crois être en mesure.de prouver que cette hypothèse soulève des objections assez sérieuses et, qu'au surplus, elle n'est nullement nécessaire. Précisons d'abord les conditions dans lesquelles VEpiphanis a été rencontré sur le sol européen. Le premier individu {*), resté long- temps méconnu, a été découvert par M. Dodero au Boscolungo, localité située en pleine montagne, à quelque distance de la ville de Pistoja et à une cinquantaine de kilomètres au nord-ouest de Florence. Le second {type du Prosopotropis Devilln Ab., actuellement au Muséum de Paris) est celui que j'ai eu la bonne fortune de trouver pendant les manœuvres alpines de 1896, dans le courant du mois de juillet si j'ai bonne mémoire. Il a été capturé sur le versant occidental de la grande forêt qui s'étend entre Piera-Cava et les baraquements du Turini, à peu près à égale distance entre ces deux points, mais à environ 200 mètres d'altitude, en contrebas de la route stratégique (1) J'ai vu cet exemplaire, il y a une vingtaine d'années, lors d'un voyaii;e à Gênes. L'insecte porte la date de sa capture : 7 août 1881. 128 Bulletin de la Société entomologique de France. de l'Authion. Cette partie de la forêt, difficile d'accès et de parcours, ne paraissait pas régulièrement exploitée, faute de chemin pour l'éva- cuation des bois. J'ai extrait l'insecte d'un billot de Sapin vrai (Abies pectinata DC.) coupé depuis longtemps et en état de décomposition avancée. Enfin M. Pic (4) en a recueilli un troisième vers la même époque dans la forêt de Venanson (Alpes-Maritimes). Cette forêt couvre tout le versant nord du Tournairet, massif symétrique de l'Autliiou par rap- port à la vallée de la Vésubie. Elle a conservé' pendant longtemps un caractère semi -primitif. Ce n'est que dans les toutes dernières années que la commune de Venanson a été autorisée à faire construire une route à flanc de montagne pour l'exploitation de ses bois. Comme à l'Authion, le Sapin pectine domino dans toute la partie inférieure de la forêt. Les trois localités participent des mêmes caractères : région peu habitée, éloignée des grandes voies de communicalion, boisement ancien et bien conservé. Ce ne sont pas là les conditions dans les- quelles on peut s'attendre à rencontrer des espèces d'importation et d'acclimatation récentes. Ces oasis forestiers des Alpes méridionales et de l'Apennin fournissent de bois le pays environnant, mais ils n'en importent pas. Je ne méconnais pas l'influence chaque jour grandissante des rela- tions commerciales entre les deux continents. Mais, si nous exami- nons le phénomène d'un peu près, nous pouvons nous convaincre que jusqu'à présent il s'est manifesté d'une manière très inégale dans un sens et dans l'autre. La faune du Canada et des Etats-Unis a visiblement subi, depuis un siècle ou deux, un apport assez consi- dérable d'espèces de l'ancien monde, dont une bonne partie sont actuellement plus ou moins naturalisées; en revanche, l'influence de la faune américaine sur celle de l'Europe paraît avoir été jusqu'à présent excessivement faible ('). Ce fait, au premier abord surprenant, s'explique assez aisément. (1) En ce qui concerne les Coléoptères lignivores, un certain nombre de Longicornes, toujours les mêmes, accompagnent fréquemment en Europe les bois importés du Nord de l'Amérique. Mais, jusqu'à présent, ils ne se sont pas acclimatés et n'ont guère été observés en dehors des quais et des ciiaii- tiers des grandes villes maritimes telles que Liverpool, Hambourg, ïriesle et Marseille. En revanche, un petit Curculionide des États du Sud Steno- pelmus rufinasus Gyllh., a suivi en France sa plante nourricière et s'est naturalisé avec elle en quelques points-, ses stations actuelles sont d'ailleurs très proches encore des ports de Bordeaux, St-Nazaire et Le Havre. Séance du II mai 1921. 129 II s'est constitué en Europe, depuis le début des temps historiques, un fort contingent d'espèces très bien adaptées au voisinage de l'homme, actuellement subcosmopolites et douées d'une grande fa- culté d'expansion et d'acclimatation. Leurs représentants pullulent autour de nos exploitations agricoles. Ce sont eux, par exemple, qui peuplent les étables, les cours de ferme, les potagers et vergers, les terres régulièrement mises en culture, les décombres et remblais couverts de plantes adventices, etc. Embarqués avec les premiers émigrants, probablement avec la litière ou le fourrage, ils ont re- trouvé au voisinage des ports leurs habitats de prédilection et, par- fois, leurs plantes nourricières. Us ont ensuite avancé de proche en proche, au fur et à mesure du défrichement et de la mise en valeur des terres. Nous devons même admettre que les insectes de la forêt vierge et de la pampa, dépourvus pour la plupart des mêmes facultés d'adaptation, leur ont, dans une certaine mesure, laissé le champ libre. Le mouvement s'est donc fait des pays d'ancienne civilisation vers les pays neufs; les insectes, ainsi que l'a déjà fait observer Lesne, ont suivi le sens des migrations humaines. L'Amérique du Nord qui (sauf peut-être le Mexique) était encore il y a deux ou trois siècles à l'état presque entièrement primitif, ne disposait d'aucune association animale comparable à celle que j'ai tenté de définir ci-dessus. Aussi son influence sur la faune euro- péenne a-t-elle été très réduite. Au surplus, il n'est nullement besoin de recourir à l'hypothèse d'une introduction accidentelle pour expliquer la présence simultanée de YEpiphanis en Amérique et dans l'Europe méridionale. Outre les espèces subcosmopolites dont il a été question plus haut, il existe en effet, entre la faune des deux hémisphères boréaux, des rapports beaucoup plus anciens et beaucoup plus intéressants. Hamilton (5) a donné une première liste des Coléoptères communs à la partie nord des deux conlinents. Cette liste a été traduite et considérablement augmentée par A. F.\uvel (6). Par la suite, Fenyes (7) et Bernhauer (8) y ont ajouté un copieux supplément, exclusi- vement relatif aux Staphylinidae et /Surtout aux Aleoch/irini. Enfin les travaux de Lundbeck (9) et de Poppius (10) ont encore augmenté de quelques unités la liste des espèces circumpolaires. Au total, on a déjà recensé plus de six cents Coléoptères observés à la fois dans les deux continents. Sur ce nombre, il en est au moins la moitié, sinon les deux tiers, dont la répartition géographique ou les conditions d'habitat sont telles que l'hypothèse d'une importation accidentelle dans un sens ou dans l'autre est infiniment peu probable. 130 Bulletin de la Société entomologique de France. Suivant leur manière de vivre, les espèces dites « holarctiques » peuvent être groupées en un certain nombre d' « associations » na- turelles. Celle qui nous intéresse pour l'instant comprend les espèces propres aux grandes forêts à caractère sub boréal ou subalpin, en général peuplées de résineux, qui dessinent une ceinture presque continue sur la partie nord de notre hémisphère et couvrent les versants des hautes montagnes. Pour donner une idée de cette asso- ciation, citons, parmi une centaine d'autres, les espèces suivantes : Tachyta naiia Gyllh., Platymis Bogemanni Gyllh., P. quadripunc- latus Deg., Sphaerites glabratus E., Quedius laevigatus Gyllh.. Os- loma grossum L., Calitys scabra Thunb., Elater nigrinus Payk.. Athous undulatus Deg.. Dictyoptenis Aurora Herbst, Laricobius Krichsoni Rosenh., Trogosoma depsarium L., Acmaeops praiensifi Laich., Bhagium inquisitor L., Xylita laevigata]AQ\\. , Serropalpus barbatus Schall., Hylobius piceus Deg., Trypodendron lineatum 01., etc., etc. Comme on pouvait s'y attendre, c'est en Sibérie, dans le nord de la Russie et dans la Scandinavie que cette association est le plus régu- lièrement représentée. Cependant la plupart de ces espèces existent encore, à l'état plus ou moins sporadique, dans les hauts massifs montagneux de l'Europe centrale et même de l'Europe méridionale (^). A mon sens, VEpiphanis cornutus rentre tout simplement dans cette catégorie. Sa répartition n'est pas plus extraordinaire que celle du Rhysodes exaratus Daim, {americanus Kirby), curieusement con- servé en Italie et en quelques points de l'Europe centrale. Le fait d'a- voir été découvert dans le Nouveau-Monde et retrouvé postérieure- ment dans l'Ancien est accidentel; c'est une circonstance purement subjective qui ne doit pas nous induire en erreur. INDEX DES TRAVAUX CITÉS. (1) E. Fleutiaux : Essai d'une classification des Melasinae [Ann. Soc. ent. Fr.. LXX [1901], p. 636-664). (2) E. Abeille de Perrin : Description d'un nouveau genre d'Eu- cnémides de France {Bull. Soc. eut. Fr., [1898], p. 35.). (3) E. Fleutiaux : Note sur le Prosopotropis Devillei Ab. {Bull. Soc, ent. Fr., [1920], ii. 187). (ij La faune des hautes montagnes de la Corse, qui a échappé aux re- maniements glaciaires et s'est maintenue très archaïque, a conservé une proportion remarquable d'espèces holarctiques. Séance du 11 mai 1921. 131 (4) M. Pic : Sur divers Coléoptères français rares ou nouveaux. {L'Echange, [1908], p. 46). (5) J. Hamilton : Catalogue oE the Coleoptera common to North Ame- rica, northern Asia and Europe, with distribution and bibliogra- phy {Trans. Americ. eni. Soc, XVI [1889], p. 88-162). (6) A. Fauvel : Liste des Coléoptères communs à l'Europe et à l'A- mérique du Nord, d'après le catalogue de M. Hamilton, avec re- marques et additions {Rev. d'Ent., VIII [1889], p. 92-174). (7) A. Fenyes : A preliminary systematic arrangement of the Aleocha- rinae of the United States and Canada {Eyitom. News, [1908J, p. 06-60). (8) M. Bernhauer : Neue Aleocharinen aus N. Amerika {Deutsche ent. Ze.it., [1905], p. 349); cf. ibid [1906], p. 337; [1907], p. 381. ;9) W. LuNDBECK : Coleoptera groenlandica {Kjob Nat. For., [1896], p. 196). (10) B. Boppius : Die Coleopteren des arktischen Gebiets (tome V du Fauna arclica de Rômer). Le Dinoderus distinctus Lesne et les espèces affines [Col. Bostrychidae] par Pierre Lesne. Les espèces du genre Dinoderus se distribuent en deux groupes principaux. Chez les unes {Dinoderus s. str.), les tarses sont norma- lement conformés, leur premier articles étant à peine plus long que chacun des trois suivants. Chez les autres {Dinoderastes Lesne 1914), le premier article des tarses, par une exception unique dans la famille des Bostrychides, est relativement très allongé et beaucoup plus long que chacun des trois articles suivants. C'est dans la première série que se range le D. distinctus Lesne, espèce encore peu connue, à laquelle il convient d'adjoindre deux autres formes spécifiques qui en sont très voisines et dont les carac- tères distinctifs sont donnés plus bas. Le petit groupe du D. distinctus se compose ainsi de trois espèces et répond à la caractéristique sui- vante : Fronsmndice pilosa. Antevjmr lO-articulatae, articula clavae secundo longitudine circiter sesquilutiorp, funiculo pilis brevioribus paucis fiiu- briato. Prothora.T sutura latrrali usque ad ordinem scobinae margi- 132 Bulletin de la Société entomologique de France. milem antice perducta, dentibus mediis ordinis, marginalis angulatis, acutis ; area postica punctis lotis densissimis, medio minutissime perfo- ratin, cribrata. Elytroruni partes dorsuales punctis circularibus remo- tis profundis cribratae, pilibusqne brevissimis undique hirsutae. Decli vitas apicalis undique miiformiter jmnctata. Tarsorum articulus primus quam sequentes singuli très vix longior. Les espèces de ce groupe se distinguent comme il suit : Tableau dichotomique des espèces. 1-2. Crins dressés de la déclivité apicale des élytres fins, sétl- formes, assez longs, atteignant en longueur à peu près le diamètre moyen des points enfoncés de la déclivité; ceux-ci subcirculaires, non polygonaux. Fovéoles basi- laires du pronotum nulles. Des poils raides et courts le long du bord externe des élytres et de la base du prono- tum. Poils du front rares et courts. Corps brun foncé ou noir. — Long. 3,2-4,5 mm.. D. distinctus Lesne 2-1. Crins dressés de la déclivité apicale des élytres plus ou moins squamiformes, en lame ou en spatule. Fovéoles basilaires du pronotum plus ou moins accusées. 3-4. Bords latéraux et basilaire des élytres et du pronotum portant de longs poils sublanugineux. Déclivité apicale des élytres marquée de gros points enfoncés circulaires assez écartés, et hérissée de poils courts en forme de règle plate légèrement élargie vers l'apex. Front portant des poils assez longs. Corps brun; élytres roussàtres à la base. — Long. 3-3, o inra D. mangiferae, n. sp, 4-3. Bords latéraux et basilaire des élytres et du pronotum garnis de poils courts et raides. Déclivité apicale des ély- tres marquée d'une sculpture réticulée, les gros points enfoncés de cette région étant polygonaux par compres- sion. Déclivité apicale portant des squamules dressées très courtes (^), spatuliformes. Poils du front rares et très courts. Corps noir; calus humerai rouge ou rougeàtre. — Long. env. 3 mm D. gabonicus, n. sp. Le D. distinctus a été primitivement décrit d'après deux individus. L'un a^-ait été trouvé par M. le D'' VrrRAc dans la racine médicinale (1) Beaucoup plus courtes que le diamètre moyen des gros points enfoncés de la niêir.c région. Séance du il mai l'Jîi. 13a de Colombo couservée dans une pharmacie de Poiule-a-Pitre (Gua- deloupe); il fait partie de la collection de M. Ed. Fleutiaux. Le second exemplaire type, recueilli par Gh. Semper aux iles Philippines, appar- tient à M. René Oberthûr. Récemment il m'a été donné d'examiner trois autres individus dont la patrie d'origine est malheureusement inconnue. Ces insectes proviennent de la collection EichholV et ligu- raient dans les cadres du Musée de l'Université de Strasbourg, qui a liien voulu les céder au Muséum d(^ Paris (^). Les conditions dans lesquelles l'espèce a été rencontrée à la Gua- deloupe sont celles d'une capture accidentelle; mais il est assez pro- P 1 2 3 Poils dressés de la déclivité apicale des élytres chez les JDinoderus distinc- tus (fig. 1), D. mangiferae (fig. 2) et D. gabonicus (fig. 3). — p, profil ; d, vue dorsale. bablo que l'insecte existe aux îles Philippines, De nouvelles consta- tations seront nécessaires pour connaître avec certitude sa patrie d'origine. Le D. mangiferae est l'espèce que Stebbing a observée au mois de mai 1902 dans le nord de l'Inde, sur le plateau de Dehra Dun, et qu'il a signalée sous le nom de D. distiïtctus Lesne (^j. Cette espèce atta- que les petites branches et les pousses mortes du Manguier {Mangi- f'era indica). On trouve les adultes par couples dans une galerie com- mune, au creusement de laquelle travaillent l'un et l'autre sexe. C'est là que pond la femelle et que se développent les larves. Dehra Dun est la seule localité où le D. mangiferae ait été jusqu'ici rencontré. (1) Les épingles de deux de ces individus portent une petite paillette cir- culaire de couleur verte qui permettra peut-être d'en retrouver l'origine. (2) E.-P. Stebbing. Indian forest Insecls, Coleopt. (Londoii, 1914), p. 129- 130. 134 Bulletin de la Société entomologique de France. Le Muséum de Paris en possède deux individus de cette provenance, qui m'ont été envoyés par M. Stebbing. Le D. gaboniCHS offre cet intérêt particulier d'être le seul Dinoderus actuellement décrit qui semble être indigèaeet endémique en Afrique. II est connu par une série d'exemplaires recueillis à N'sessé, région de Loango, dans le Gabon méridional. Ces insectes avaient été envoyés à M. Eugène GoRDiERqui a bien voulu me les communiquer et en céder aimablement quelques individus au Muséum. Chez le D. gahonicus, les fovéoles basilaires du pronotum sont tantôt bien accusées, tantôt peu marquées, mais elles sont toujours apparentes. On peut se demander si ce n'est pas à cette espèce que l'on doit rattacher le Dinoderus que le D"" Morstatt (') dit être très voisin du distinctus, et qu'il signale comme étant très nuisible au bois de Bambou dans l'Afrique Orientale ci-devant allemande, aujourd'hui Colonie bri- tannique du Tanganyika. Deux Curculionides américains introduits en France par A. HusTACHE. Mascarauxia cyrtica Desbr., Frelon, [1898J, p. 53. = Hype- rodes cyrtica Desbr. — J'ai reçu récemment cette espèce des envi- rons de Buénos-Ayres, envoyée par M. L. Boso. Le genre Hyperodes lek. est essentiellement américain; je n'ai pu reconnaître cette espèce parmi les trente-quatre décrites par Dieïz de l'Amérique du Nord, ni les cinq ou six espèces décrites de l'Amérique du Sud par Waterhouse sous le nom générique de Listronotus, M. G. Champion, à qui elle a été communiquée par M. J. Clermont, ne l'a point reconnue parmi les espèces de l'Amérique Centrale. En France, elle n'a été jusqu'ici rencontrée que dans les environs de Dax. Microrhianus sp. — Ce petit Centrinide, appartenant très proba- blement au genre Microrhianus Champ., noir, de forme courte, à faciès de Boris, a été capturé par M. L. Capitaine en Normandie, dans une serre sur les fleurs de Cattleya, Orchidée sud-américaine. L'espèce est très probablement nouvelle et n'est signalée ici que pour prévenir sa description comme espèce française. Le groupe des Centrinides renferme plusieurs centaines d'espèces, toutes décrites de l'Amérique et n'a aucun représentant en Europe. (1) D' H. Morstatt. Beobachlungen iiber das Auftreten von Pflanzenkran- kheiten im Jahre 19t2 (Der Pflmizer, Dares Salam, IX, ir 5, mai l'J13, p. 222). Séance du il mai i9tl. 13S Captures de Coléoptères de France par L. GAUDiN. Gnathoncus votundatus var. subsutiiralis Reitt. — Seine-el-Oisc ; parc de Versailles, janvier et mars 1921 ; une série d'individus, dans des nids d'oiseaux (sansonnet, chouette et pic) à l'intérieur des Peu- pliers blancs creux. Gnathoncus nidicola Jov. — Seine-et-Oise : parc de Versailles, 22-III-1921 ; un individu dans un nid de chouette à l'intérieur d'un Popiilus albu creux. Espèce nouvelle pour le bassin de la Seine. Gnathoncus Buyssoni Auz. — Seine-et-Oise : forêt de Saint-Ger- main; 2 individus dans un vieux nid d'oiseau dans un chêne creux en août 1920; — Saint-Léger-en-Yvelines ; 1 individu dans un nid de pic à l'intérieur d'un pommier creux le 31 août 1920, Cette espèce n'avait été prise jusqu'ici, dans le bassin de la Seine, qu'en un seul exemplaire par M. deBrunier à Catenoy, près de Clermont (Oise). Dendi'ophilus punctatusF. — Seine-et-Oise : Saint-Léger-en-Yve- lines; Le Perray ; Versailles ; forêts de Marly et de Saint- Germain. Dans les nids d'oiseaux (pic, sansonnet, chouette, mésange) et d'abeilles, à l'intérieur des arbres creux (Peupliers blancs et d'Italie, chêne, pommier, poirier). Commun en toutes saisons. Tribalus minimus Rossi. — Scine-et-Oise : Vaucresson près de Versailles; 1 individu le 22 mai 1920 dans une bouse de vache liquide. Espèce nouvelle pour le bassin de la Seine. Cette capture est d'autant plus intéressante que cet Histeridae est spécial au littoral de la Médi- terranée. L'hypothèse d'une importation doit être écartée, car la localité où j'ai trouvé ce Goléoptère est située en plein bois et sans relations avec le Midi. Description d'un Hisser nouveau du Natal LCol. Histëridâe] par H. Desbordes. Hister Barkeri, n. sp. — Ovntus, sat convexus, niger, nitidus. Frons triangulariter depressu; stria arcuata, carinata; mandibulis subconcavis, tenuiter marginatis. Pronotuni impunctatum, haud cilia- tmn; stria interna intégra, basi leviter sinuata, externa dimidiata. Elytra laevia; stria subhumerali interna humerum attingente; striis 136 Bulletin de la Société entomologique de France. dormlibua tribus primis integris, quarta npicali dimidiata, quinta minuta, suturali médium superante. Propygidium haud foveolatum, punctatum, punctis basi fortibus haud densin, opice minutis ; pygidium valde convexum, spnrse mimiteqne punctatwn, apice laevi. Prosternum constrictum, cnrina basi subemnrginatu, lobo angustato, bimarginato; mesosternum subproductum, stria intégra approximata. Tibiae anticae quadridentatae. — Long. 4 mm. {capite et pygidiisexclusis). Types : trois exemplaires provenant du Natal, dont deux de Upper .fongaat (nov. 1901) et im de Malvern (sept. 1900), obligeamment communiqués par M"" C.-N. Barker, directeur du Muséum de Durban, qui m'a gracieusement autorisé à en conserver un et à qui je me fais un devoir de dédier l'espèce. , H. Barkeri mihi est remarquable par son mésosternum subangu- leux et par son prosternum subéchancré à la base de la carène. Ces deux caractères, s'ils étaient un peu plus prononcés, devraient le faire entrer dans un des genres de la tribu des Exosternini ; mais ils ne sont en réalité qu'à peine indiqués, son faciès et ses autres carac- tères l'en éloignent et sont bien ceux de la tribu des Histerini et du genre Hister s. str. L'espèce nouvelle semble assez voisine de H. dis- iinguendus Schmidt, que je no connais que par sa description; elle s'en sépare, non seulement par la forme assez exceptionnelle de ses pro- et mésosternum, mais aussi par ses mandibules finement rebordées, son pronotum non cilié, son pygidium très superlicielle- ment et éparsement ponctué. Deux nouveaux Crioceris Geoffr. asiatiques fCor.. Chrysomeudab ] par Maurice Pic. Crioceris ruficornis, n. sp. — Parum elongatus, rufus, thorace in disro, femoribus pro parte et corpore infra nigris. l'eu allongé, roux, thorax sur le dis(|ue en partie, ainsi que le milieu des fémurs et le dessous du corps noirs. Tête un' peu impressionnée sur le vertex, cou très ponctué; antennes rousses, épaisses, très élar- gies au delà de leur milieu ; prothorax médiocrement long, large, tronqué en avant, élranglé près de la base et élargi postérieurement, a ponctuation médiocre, irrégulière et écartée; élytres larges et pas très longs, subsinués sur les côtés antérieurement, à épaules saillantes, marqués d'une médiocre dépression antérieure, ponctués en rangées, Séance du U mal 1921. 137 plus fortement en avant, intervalles en partie costiformes, postérieu- rement; dessous du corps noir, en partie revêtu de poils argentés, — Long. 10 mm. Chine : Pe Yen Tsing (Yunnan] ; coll. Pic. Voisin de C. tonkinea Pic, plus allongé avec les antennes rousses et les élytres costulés postérieurement. Crioceris cyaneitarsis, n. sp. — Satis latiis, rufus, antennis nigro-caeruleis, capite inter oculos, corpore infra pro parte et pedibus viridescentibus, femoribus late rufotinctis, tarsis cyaneis. Assez large, roux avec les antennes d'un noir bleuté ainsi que les tarses, la tête entre les yeux, partie du dessous du corps et pattes, en majeure partie, d'un verdâtre métallique. Tête très impressionnée sur le vertex et cou presque lisse; antennes peu épaisses, subfili- formes; prothorax médiocrement long, large, subarqué en avant, étranglé vers le milieu, peu ponctué; élytres larges et courts, sub- sinués sur les côtés antérieurs, à épaules non saillantes, marqués d'une petite dépression antérieure, finement ponctués en rangées effacées postérieurement; dessous du corps métallique, teinté de roux par places, abdomen roux, médiocrement et assez régulièrement pubescent de blanc. — Long. 8 mm. Tonkin (coll. Pic). Voisin de C. cyaneicollis Pic, forme moins robuste, prothorax roux et moins fortement étranglé. Matériaux pour l'étude de la faune pholéophile 1"= note : Diptères, avec la description d'une espèce nouvelle de Sphaerocera Latr. par L. Falcoz. Depuis la pubhcation de mon Étude sur la faune pholéophile (faune des terriers et des nids)(^), des matériaux assez importants ont été recueillis par différents chercheurs et par moi-même. En ce qui con- cerne les Coléoptères, la liste des espèces ne s'est guère accrue et, sauf quelques notations nouvelles d'hôte ou de localité, cette liste demeure, à peu de choses près, ce qu'elle était en 1914. Il n'en est pas de même pour les Diptères car, ainsi que je le faisais prévoir à cette (1) L. Falcoz. Contribution à l'étude de la faune des Microcavernes, Lyon, 1914. 138 Bulletin de la Société entomologiqiie de France. même époque (•), d'intéressants représentants de cet ordre ont été capturés et viennent compléter rénumération que j'en avais donnée alors. Quant au matériel appartenant aux Aphaniptères, Acariens et Arach- nides, il est actuellement à l'étude et je compte en fournir ultérieure- ment la nomenclature. La présente note porte seulement sur les Diptères. J'adresse l'expression de ma bien vive reconnaissance à M. le P"" Bezzi qui a bien voulu, avec sa coutumière obligeance, déterminer mes captures. Il a cru devoir soumettre les, Cypselidae à M. leD'"DuDA, le monographe estimé de cette famille, auquel j'exprime également mes remerciments. Ce dernier a reconnu parmi le matériel étudié une espèce nouvelle de Sphaerocera dont on trouvera plus loin la descrip- tion. Lycorudae. Epidapus atomarius De Geer. — Q. Eu 1915, Schmitz a décrit sous le nom de Pholeosciara melina un individu Q d'un Diptère sans ailes et sans balanciers trouvé en Hollande dans un terrier de Blaireau. Il a reconnu plus tard (2) que son insecte se rapportait en réalité au genre Epidapus Haliday et avait précédemment reçu plusieurs appel- lations successives. Il en a donné la synonymie suivante : Epidapus Haliday in Walker's Ins. Brit. [1851], I, p. 7. = Ato- maria Bigot, Ann. Soc. ent. Fr. [1854], p. 45'4. = Pholeo- sciara Schmitz, Tijdschr. v. Ent. [1915], p. 285. E. atomarius De Geer (Q). Mém. p. serv. à l'hist. d. Ins. (1778), p. 602, = Chionea venatica Hal. (9) Curtis, Guide to an arrang. of Brit. ins. (1837), p. 238. ^= Zygoneura pumila Winnertz (cf) Linnaea ent. VIII [1853], p. 179. = Atomaria Degeeri Bigot (9), Ann. Soc. ent. France, [1854], p. 454. = CorynopterapumilaWinneri7.{(:f),Beitr.Mon. Sciar. (1867), p. 179, nec Bradysiapumila (9)'Winnertz, ibid., p. 181. ^= Pholeosciara melina Schmitz (9) Tiidschr. v. Ent. [1915], p. 285. Pnyxia {Allostoomma) subterranea Schmitz, Tijdschr. Ent. [1918], p. 88 = Peyerimhoffia subterranea Schmitz, Tijdschr. Ent. [1912], p. 211. — Cette espèce, découverte par Heselhaus en 1912 (1) L. Falcoi, 1. c, p. 166. (2) Schmitz. Neue Beitrâge zur Kenntnis der Sciariden mil reduzierten Maxillarpalpen. {Tijdschr. Entom., LX [[1918], p. 88. Séance du 11 mai 1921. 139 dans un nid de Taupe des environs de Siltard (Hollande) en un unique Individu Q , a été retrouvée par Sghmitz en 1918 dans de semblables conditions en un second exenfplaire Q et plusieurs cf, ces derniers normalement ailés. Cette heureuse trouvaille a permis à son auteur d'étudier de nouveau cette curieuse forme et d'établir sa véritable position générique. En conséquence, Schmitz a séparé son espèce du genre Peyerimhoffia Kieffer, dans lequel il l'avait primitivement placée, et il a créé pour elle aux dépens du genre Pwî/a;m Johannsen le sous-genre Allostoomma. De précieux renseignements sur la systématique des Sciaridae à palpes maxillaires réduits sont contenus dans le Mémoire très docu- menté de ScHMrrz (1918) cité plus haut. Dacosia sciarina Meig. — Nid de Taupe. Vienne, lO-III; une 9 ! DoLIGHOPOniDAE. Systenus sp. — Nid de Mésange {Parus major L). Vienne, I-Vlll; une Ç> ! PuoRmAE. Aphiochaeta ciliata Zett. — Terrier de Blaireau. Vienne 12-XI; plusieurs cf et Q ! Aphiochaeta coaequalis Schin. — Terrier de Blaireau. Vienne, 12- XI; deux individus! Metopina Heselhausi Schmitz. — Il esta noter que le type (Q), trouvé à Walkenburg (Hollande), dans le terrier d'un Hamster, pré- sente une réduction notable des ailes, caractère lié peut-être à l'habitat souterrain. Tachinidae. Calliphorinae. Protocalliphora coerulea R.-D. [Phormia sordida Zett.). — Nid de Mésange {Parus major L.); Vienne, 20-VI! Nid de Rouge-Queue {Ruticilla phoenicura L.); Vienne, 5- VII! Ces nids étaient établis dans des nichoirs artificiels type Berlepscli. On trouvera dans l'étude consacrée par Roubaud (^) à ce Diptère d'intéressants renseignements sur son éthologie et son identité spéci- (1) E. Roubaud. Précisions sur P/«or?H«a azurea Fall. (Bidl. biol. Fr. et Belg., Il, [1917], p. 420). 140 Bulletin de la Société entomologique de France. tique. Les larves ont des habitudes hématophages et vivent aux dépens des jeunes oiseaux qu'elles piquent par intermittence. Elles se tiennent habituellement dans les matériaux leiltrés du nid. C'est là que je les ai rencontrées au nombre d'une cinquantaine par nid. L'éclosion s'est produite 12 à 15 jours après la pupaison. ANTHOMYmAE. Muscinae. Phaonia querceti Bouché. — Nid de Mésange. Vienne, 5- VII; cf et 9! Hydrotaea cyrtoneurina Zett. — Terrier de Blaireau. Vienne, 17-III;un cf! Cypselidae. Scotophilella Czizeki Duda, Bevis. der europ. Arien d. Gat. Limosina Macq. (1918), p. 176. — Nid de Taupe. Vienne, 20-XII; 2 cf! Nid de Belette établi dans un tronc creux. Villars (Ain), 10 cf et Q (Côte). Cette espèce fut trouvée pour la première fois en nombre dans une grotte de Moravie. Elle possède donc des tendances lucifuges qui expliquent sa présence dans les gîtes souterrains et obscurs de Mam- mifères. Scotophilella pseudonivalis Dabi. — Nid de Taupe. Vienne, 2- III; 1 Q! D'après Duda('), un cf de cette espèce a été trouvé par Schmitz dans le même habitat aux environs de Sittard (Hollande), tandis que le type de Dahl (une Q ) avait été rencontré dans le domaine extérieur. Scotophilella retracta Bond. — Nid de Mésange. Vienne, 20-VI! Déjà rencontré par moi dans un nid de Taupe {^). Cette espèce est d'ailleurs commune partout dans les substances animales ou végétales en décomposition. Sphaerocera subsultans F. — Nid de Belette. Vienne, 2-XII; un individu. Sphaerocera Falcozi Duda, n. sp. — cf. Long. 2 mm. — Tête du type des ■( Verruciferen » avec l'épistome fuyant. Front presque de la longueur des yeux, faisant saillie en avant de ceux-ci et portant (1) Ddda, 1. c. (1918), p. 81. (2) L. Falcoz, I. c, p. 163. Séance du II mai 1921, 141 une fossette triangulaire dont le reflet brillant est dû à une microsco- pique pubescence. Stries internes et externes abondamment munies de verrues noires. Yeux arrondis, à diamètre longitudinal incliné en dessous. Épistome et joues d'un noir brillant, ces dernières presque à hauteur des yeux. Labrum grossièrement verruqueux. Praelabrum grand, d'un noir mat, nettement fuyant, comme l'épistome. Antennes ramassées, arista comme chez les autres espèces du genre. Thorax noir mat, cerclé de brunâtre sur le disque. Verrues mé- dianes en forme de collier de perles, disposées en deux rangées lon- gitudinales pas tout à fait rectilignes, près desquelles s'étend une rangée de verrues latérales plus petites et plus serrées qui rejoignent en avant et en arrière des verrues plus grosses, irrégulièrement ali- gnées. Les deux lignes longitudinales lisses s'étendant entre les séries médianes et latérale de verrues sont pareillement d'un brun poudreux mat, mais toutefois non ridées. Au quart postérieur, la région dorsale du thorax porte de grosses verrues noires, nombreuses et irrégulière- ment disposées. Le scutellum -est à peu près deux fois aussi large que long et présente environ sept denticules au bord postérieur. Ceux-ci sont un peu plus petits que chez S. dcnticulata Duda. Balanciers jaunes. Abdomen noir, largo et aplati, le 3*^ lergite paraissant presque deux fois aussi long que le ¥ et plus long ou aussi long que le 2^. Sur les 2^, 3'= et 4<^ tergites on voit une tache rectangulaire brillante de couleur grise et bordée latéralement et postérieurement par une large marge légèrement plissée ; 5<^ segment court, étroitement ourlé de jaune au bord postérieur. Premier segment anal formant im petit croissant tourné à gauche, 2'' segment anal de grosseur normale, à extrémité fortement recourbée en dessous comme chez S. dentimlata Duda. Sternites glabres, sans remarquable bordure de poils. Pattes noires, sauf les trochanters et l'extrême base des tibias qui sont bruns. Ces derniers sont munis à leur sommet d'une pubes- cence dorée. Tarses normaux. Fémurs antérieurs et postérieurs peu épaissis, comme chez S. denticulata. Tibias antérieurs un peu ren- flés, à pubescence courte, portant en avant, sur la face inféro- interne quatre petits poils remarquablement longs. Tibias postérieurs à épine apicale inférieure grêle et recourbée. Tarses comme chez S. denticulata. Empodium aussi long ou presque aussi long que les deux derniers articles réunis. Toutefois l'empodium des tarses postérieurs présente une forme ovoïde, il est particuUèrement épaissi et porte sur sa face interne, vers le milieu du bord distal, une petite soie flanquée d'autres soies encore plus petites. ii^ Bulletin de la Société entomologique de France. Ailes légèrement brunâtres, ù nervures foncées; 2"= section de la nervure costale presque trois fois plus longue que la S'^; celle-ci no- tablement plus longue que la 4«, S"" nervure longitudinale fortement courbée à sa jonction avec la costale; 4* nervure longitudinale recti- ligne dans sa section terminale. Section terminale de la 5^ nervure longitudinale plus de deux fois plus longue que la nervure transver sale postérieure. Cellule anale plus longue d'un quart de la nervure transverse médiane que la cellule basale postérieure. Cette espèce se distingue de S. parncrenata Duda par sa taille bien plus faible, le dos du thorax à granulations moins grosses, les verrues thoraciques médianes jamais disposées deux par deux et la cellule anale relativement courte; elle s'éloigne aussi de S. denti- rulata Duda (Stenhammar?) par le disque du thorax pulvérulent, d'un brun mat. ainsi que par les rangées impaires de verrues mé- dianes. Les trop courtes descriptions des espèces de Sphaerocera de Mei- GEN, RoBINEAU-DeSVOIDY, ZeïTERSTEDT, HaLIDAY. BrULLÉ et RONDANI ne permettent pas de les prendre en considération étant donnée l'inaccessibilité des types qui peuvent encore exister. La description précédente a été faite d'après un c? communiqué par M. le P' Bezzi et recueilli par M. Falcoz à Vienne en Dauphiné, dans un terrier de Martin-Pécheur (4 /cef/o hispida L.) HELEOMYZmAE Eccoptomera inicrops Meig. — Nid de Taupe. Vienne, 28-XII; une Q ! Cette espèce, intéressante en raison de ses yeux réduits, a été trouvée déjà dans les mêmes conditions en Hollande par Hesel- HAUS ('). Oecothea fenestralis Fall. — Nid de Belette; Villars, février (Cûtî;). Nid de Taupe; Lons-le-Saunier, février (Chatenay). J'ai signalé (/. c, p. 164) cette espèce chez le Blaireau, le Lapin et le Campagnol. Ces nouvelles captures viennent confirmer mon opi- nion au sujet de son éthologie, les terriers de Mammifères semblent bien réaliser en Europe son habitat normal. Chloropidae Dicraeus pallidiventris Macq. — Nid de Taupe. Vienne; éclos le 1>0-1V. (1) L. Falcoz, 1. c, p. 103. Smnce du H mai 1921. 143 Note synonymique sur le Diachlorus maroccamis E'iqot LDiPï. Tabanidae] par J.-M-.R. Surcouf. Bigot en 1892 décrivit le Diachlorus maroccanus d'après un exem- plaire mâle, trouvé à Tanger. La présence d'un Diachlorus au Maroc était improbable, car des vingt-six espèces connues, vingt-quatre ha- bitent le Brésil, une provient des îles Philippines et la dernière des monts Himalaya. Grâce à l'obligeance courtoise de notre collègue M. E. CoLLiNs, nous avons pu examiner le type de Bigot et, ainsi que nous le supposions, cet insecte n'est pas un Diachlorus mais un Mesomyia, sous-genre créée par Macquart pour quelques espèces à yeux velus, démembrées du genre Silvius Meigen. En 1913, nous avons pris plusieurs spécimens de cette espèce à Tanger, une autre femelle a été trouvée par M. R. Benoist en Haute-Moulouya. Il résulte de la comparaison de ces exemplaires avec celui de Meigen que le D. maroccanus Bigot est le mâle non encore connu de Chrijsops sin- gularis Meigen. Cet insecte a été, suivant les diptérologistes qui l'ont examiné, considéré comme étant un Chrysops, puis un Nemorius : il diffère de l'un et de l'autre par les rapports de longueur qu'ont entre eux les articles antennaires et appartient, sans conteste, au genre Mesomyia comme nous l'avons indiqué plus haut. La synonymie doit donc s'écrire : Mesomyia singularis Meigen, Syst. Bechr. (1838), VII, p. 60, n° 12 (Chrypsops). Europe méridionale. = Diachlorus maroccanus Bigot, Mem. Soc. zool. France, V, [1892] p. 623. Maroc. Complément de description et biologie ù'Apanteles rubecula MarshaL [Hym. Braconidae] parasite de Pieris rapae L. [Lep. PieridarI parles D'^Gl. Gautier et Ph. Riel. Nous avons fréquemment trouvé dans la région lyonnaise Apanteles rubecula Marshall. Dans le Species des Hyménoptères d'André (t. IV, p. 419), Marshall ne signale ce Braconide que d'Angleterre, où il est parasite sohtaire des jeunes larves de Pieris rapae. Aux caractères assignés par l'auteur anglais à son espèce, nous devons en ajouter d'aulrcs, (i|) Laboulbène : Mus. Paris) ne laisse pas de doute à ce sujet. On doit au P"" Wesenberg-Lund d'excellentes figures des pre- miers états de ce Moustique (pi. IX). Le D'' Martini indique encore : .4. rusticus Rossi = punctatus Mg. L'examen du type de Meigen montre que cette dernière espèce est identique à VA. dorsalis. (Mg.), Martini, /. c, p. 132, n^ 15. 5. Aedes nemorosus (Mg.) Lang 1920, l. c, p. 91, fig. 56, 64, 113 à 116 et pi. V. = A. punctor Kirby. 6. Aedes nemorosus (Mg.) Martini, l. c, p. 101, 104 et pi. 111 = A. communis DeGeer . La planche III de l'ouvrage du D"" Martini s'applique à cette espèce. La ligure de l'appareil génital cf (fig- 12) et celle de l'écaillé du 8*^ segment abdominal de la larve représenté figure 10 ne laissent au- cun doute à cet égard. 7. Aedes sylvae (Theob.) Martini 1920, /. c, p. 108, n° 6 = A. punctor Kirby. 8. Aedes nigrinus (Eckstein) Martini 1920, /.c, p. 118, n" 10 = ? sticticiis Meig. = nemorosa alineata Schneider. 9. Aedes punctor Kirby. La synonymie de celte espèce peut actuel- lement être complétée comme suit : Aedes punctorKirhy 1837 = sylvae Theob. = nemorosus Lang r= Aedes obscurus Mg. Les figures données par Wesenberg-Lund (/. c, pi. X) s'appliquent 164 Bulletin de la Société entomologique de France. exactement aux exemplaires capturés par le D'' M. Goetghebuer, à Destelbergen, près Gand (avril). VAedes obscurus M g. ne saurait être maintenu parmi les Aedes s. s. L'appareil génital cf du type de Meigen se rapporte à V Aedes (Ochlerotatus) punctor Kirby. Les palpes du type sont brisés ou avortés. 10. Aedes GalUi Martini 1920, /. c, p. 110, n°; 7, tîg. 35 et 36 := Aedes jiigorum Villeneuve 1919. La larve de cette intéressante espèce est décrite par Martini; elle est remarquable par la longueur des branchies et la forme des écailles du 8« segment abdominal (lig. 36). 11. Aedes Terriei Theobald 1903. — Wesenberg-Lund, /. c.,p. 19o- 197, indique cette espèce comme synonyme de 1'^. salinellus Edwards. 12. Aedes salinus (Fie.) Martini, l. c, p. 115, n° 9 = A. détritus Haliday. 13. Aedes Waterhousei (Theob.) Lan g 1920, /. c, p. 86, fig. 61 et 110 = A. cantans Mg . Les auteurs anglais désignent aussi cette espèce sous le nom d' Aedes maculatus Mg. 14. Aedes abfitcJii (Feit 1904) Martini 1920, /. c, p. 126, n° 13 = A. excrucians (Walker); — Wesenberg-Lund 1920, Le, p. 55, pi. V. La larve de cette espèce vit dans les mêmes conditions que celles des A. cantans Mg. et A. annulipes Mg. Les œufs pondus en septem- bre-octobre sont de véritables œufs d'hiver qui n'écloront qu'au printemps suivant. VA. annulipes Mg . 1830, indiqué par Martini comme synonyme de r.4. abfitchi Felt, est une espèce bien distincte. 15. Aedes quartus Martini 1920, /. c, p. 128, n" 14 = A. annu- lipes Mg. 16. Aedes dorsalis (Mg. 1830) Martini 1920, /. c, p. 132, n° 15 = A. punctatiis Mg. 1804. — Lang (1920, p. 109) ajoute aux syno- nymes de cette espèce le Culex pulchripalpis Theob. (non Ron- dani). Cette espèce est désignée dans les travaux récents (cf. F.-W. Ed- wards, Lang, Wesenberg-Lund) sous le nom à.' Aedes caspius Pallas. Je crois qu'il serait préférable de lui conserver le nom donné par Séance du fo mih. Épiphyties, VII [19211, pp. 117- 167, pi. 1-11. Séance du 8 juin 1921. 17i Communications Descriptions d'espèces nouvelles de Trichochrysea [ Col. Chrysomelidae ] par Julien Achard. Trichochrysea splendida, n. sp. — Bleu violacé en dessus, vert métallique brillant en dessous, pattes bleues avec quelques re- flets violacés, labre vert métallique, palpes et trois ou quatre pre- miers articles des antennes roux. Élytres ornés chacun de deux grandes taôhes rouge métallique fulgurant, l'antérieure s'étendant de la base jusque près du milieu et du bord latéral jusqu'à proximité de la suture, la postérieure triangulaire, isolée du bord latéral et de la suture, échancrée à son bord antérieur. Tète fortement ponctuée, épistome écliancré en ligne incurvée. An- tennes atteignant le milieu du corps ; leurs cinq derniers articles for- tement dilatés et comprimés, Pronotum couvert de points peu gros mais profonds, sensiblement plus large que long; rebords latéraux bien distincts dans toute leur longueur. Élytres peu allongés, d'un tiers plus larges que le pronotum, ponctuation inordinée, pas plus grosse que celle du pronotum mais moins profonde et moins serrée. Pubes- cence noire dressée, longue, molle, peu abondante, doublée par une pubescence blanchâtre, moins longue et plus inclinée. Dessous ponctué, couvert de pubescence blanchâtre peu longue. Deux premiers articles des tarses sillonnés en dessus. — Long. 7 mm. Laos : Luang-Prabang. Trichochrysea tarsata, n. sp. — Entièrement bleu violet som- bre, brillant; labre vert métallique, antennes bleu vert à la base avec la massue pourpre violacé. Tète fortement ponctuée, épistome (cf) déprimé, fortement échancré à son bord libre, les deux côtés de l'échancrure prolongés et relevés en dent obtuse. Antennes atteignant le milieu des élytres, avec les cinq derniers articles fortement comprimés et dilatés, plus larges que longs. Prothorax convexe, à côtés presque parallèles, peu plus large que long, densément ponctué; rebords latéraux bien nets dans toute leur longueur. Élytres peu allongés, légèrement resserrés au premier tiers, plus amples au second tiers, couverts d'une ponctua- tion semblable à celle du pronotum. Pubescence du dessus noire, longue et molle, mélangée, notamment au sommet des élytres, de 172 Bulletin de la Société entomologique de France. poils blancs ;pubescence du dessous courte, blanche. Pattes peu allon- gées; tarses robustes avec les deux premiers articles convexes en dessus, sans trace de sillon médian. — Long. 8-9 mm. Chine : Shin- Gui-Fou. Le genre Trichoehrysea comprend plusieurs espèces bleues ou vio- lettes difficiles à distinguer en raison de la variabilité extrême de la taille, de la couleur et de la ponctuation. T. tarsata est particuliè- rement voisin des T. imperialis Baly et T.vestita Baly, espèces qui sont généralement confondues entre elles dans les collections, mais ([ue l'on peut séparer ainsi qu'il suit : 1. Rebord latéral du pronotum indiqué seulement dans la moitié basilaire. Pubescence entièrement noire, même au sommet des élylres. Pronotum avec deux fossettes plus ou moins indiquées. Taille normale : 9-H mm.. . . imperialis Baly — Rebord latéral du pronotum bien indiqué dans toute sa longueur. Pubescence noire mélangée de poils blancs, no- tamment au sommet des élytres, sur l'écusson et sur la base du pronotum; celui-ci sans fossettes. Taille nor- male : 7 - 9 mm 2 . 2. Deux premiers articles des tarses non sillonnés en dessus. Massue des antennes fortement dilatée et comprimée, composée d'articles plus larges que longs.. . . tarsata Achard — Deux premiers articles des tarses sillonnés en dessus sur la ligne médiane. Massue des antennes peu dilatée et peu comprimée, composée d'articles plus longs que larges ('). vestita Baly Deux nouveaux Coléoptères cavernicoles des Alpes- Maritimes [CARABmAE] par Ch. Fagniez. Troglorites Ochsi, n. sp. — Coloration brun testacé brillant, lé- gèrement plus foncée que chez Troglorites Breuili Jeann. Téguments glabres entre les soies. Tête très grosse, ronde, à tempes saillantes, aussi [l) La massue des antennes, quoiiiue composée d'articles plus longs que larges, est visiblement dilatée et comprimée ; ce caractère suffit à distin- guer T. vestita Baly des J. hirta F., T. clypeata Jac, etc., dont les an- tennes sont presque filiformes. Séance du 8 juin 19È1. 173 large que le prothorax. Front biimpressionné entre les antennes. Yeux très réduits, presque invisibles chez la femelle, à peine indiqués par une teinte plus claire, sans trace visible de facettes. Antennes lon- gues et grêles, atteignant la moitié des élytres; les trois premiers articles glabres, les autres pubescents; assez semblables d'ailleurs aux antennes de Troglorites Breuili Jeann. , mais avec les derniers arti- cles plus courts et plus aplatis. Labre carré, à peine échancré, por- tant six soies à son bord antérieur. Mandibules fortes, peu recourbées en avant. Deux pores orbitaires parallèles. Prothorax un peu plus long que large, cordiforme, présentant sa plus grande largeur au quart antérieur; à côtés régulièrement ré- trécis jusqu'à la base, nullement étranglés avant celle-ci et non relevés au niveau des angles postérieurs qui sont légèrement obtus; bord antérieur échancré, à angles assez saillants ; base presque droite, non rebordée. Disque du prothorax plan, lisse, présentant quelques fines rides transverses; un sillon médian bien marqué, profond même, atteignant la base qui porte des impressions linéaires et poncti- formes très nettes. Une longue soie sur le quart antérieur des côtés du prothorax et une soie angulaire forte à l'angle postérieur. Élytres pas tout à fait deux fois aussi longs que larges, ovalaires, un peu convexes, à rebord basai droit, nullement denté au-devant des épaules qui sont très arrondies : gouttière latérale large; épi- pleures très larges. Sommets des élytres déhiscents, chaque élytre se relevant légèrement en pointe, comme mucroné à son extrémité. Stries nettes, régulières, bien ponctuées ; la strie suturale se réunis- sant à la deuxième à son extrémité qui atteint la marge apicale, la troisième strie s'unit à la sixième, en touchant les stries quatre et cinq; un point pilifère à la base de la troisième strie, un autre plus gros vers le sommet de la septième strie. Le troisième interstrie porte trois à quatre soies et la série ombiliquée comprend un groupe hu- merai de cinq soies et un groupe postérieur de six à sept soies pla- cées sur le neuvième interstrie. Pattes longues à tarses intermédiaires et postérieurs de la longueur du tibia correspondant; le mâle a le premier article des tarses anté- rieurs plus court et surtout plus cordiforme que celui de la femelle. Fémurs postérieurs absolument glabres. Oedéagus très gros, à lobe médian se terminant par une longue apophyse à sommet pointu. Par la forme de sa saillie prosternale, par son onychium muni de deux longues soies sur les côtés, mais complètement glabre en dessus et en dessous, par l'absence de striole juxtascutellaire, enfin par la 174 Bulletin de la Société entomologique de France. chétotaxie spéciale de la série ombiliquée, cette espèce rentre bien dans le genre Troglorites créé par Jeannel. Elle se dislingue nette- ment de Trof? /crises /?rmi/? Jeann., par la forme bien différente de son pronotum, ses élytres à épaules arrondies et non saillantes, sa tête encore plus forte et plus ronde, et aussi par une chétotaxie moins développée; ainsi il n'existe qu'une soie sur le quart antérieur des côtés du pronotum, le cinquième interstrie des élytres ne porte au- cune soie et le troisième n'en a que trois à quatre au lieu d'une dizaine, enfin les fémurs postérieurs sont mutiques. — Long. 9- 10mm. Troglorites Ochsi a été découvert dans la grotte d'Eynési, près de Coursegoules (Alpes-Maritimes), par M. Jean Ochs, jeune entomolo- giste à qui l'on doit déjà de très intéressantes captures. Ce véritable troglobie se prend sous les pierres et non sur les parois de la grotte comme Troglorites Breuili Jeann. ; il paraît d'ailleurs des plus rares et en sept mois de recherches et plus de quarante visites, il n'a été possible d'en capturer que trois exemplaires. Duvalites Brujasi Devillei, n. subsp. — Bien séparable de la forme typique par son pronotum plus court et surtout plus large en avant, ayant par conséquent les côtés plus arrondis; sa forme un peu plus convexe et légèrement plus large; ses stries à ponctuation plus éparse; ses antennes plus grêles. Cette race, dédiée à notre collègue J. Sai>'te-Claire Deville qui en avait capturé un exemplaire en février 1901 (') , habite la grotte du Garagaï, près Gourdon (Alpes-Maritimes) et elle y semble fort rare. Je crois devoir signaler qu'au fond de la grotte d'Eynési j'ai pris un Duvalites qui me semble un peu différent du Brujasi Dev. et qu'il serait intéressant de reprendre afin de pouvoir l'identifier avec cer- titude. Notes sur les Orthoptères du département de l'Hérault par G. DE VicHET. Thyreonotus corsicus Serv. — Cette espèce, décrite de Corse par Serville, est considérée comme rare en- France. M. Azam (Cat. (1) Ann. Soc. ent. Fr. [1902], p. 698. Séance du 8 juin i9fl. 17o Orthoptères France, 1901, p. 79) ne donne comme habitats qu'Amélic- les-Bains, d'après Finot, et Narhonne, d'après le P. Pantel. Mal- colm BuRR (Synopsis Orthoptera Western Europe, 1910, p. 99.) donne les mêmes habitats et n'y ajoute que Bastia; T. corsicus est assez commun en Espagne où il a été trouvé tout le long de la côte méditerranéenne. J'ai trouvé cette espèce assez fréquemment d'août à octobre dans l'Hérault, à Neffiés, à Laurens et dans les environs de ces deux vil- lages. C'est dans cette région, située dans la partie nord de l'arrondisse- ment de Béziers, que viennent finir les riches plaines du Biterrois et que commencent les premiers contre-forts du Massif Central. C'est un pays de collines arides couvertes de garrigues et de bois taillis très touffus, le tout coupé de quelques vignes et d'olivettes; de-ci, de-là quelques châtaigneraies qui ne descendent jamais plus bas vers le sud, dans les plaines. L'altitude va de 70 mètres à 450. BÉRENGuiER ne signale pas T. torsicus dans le Gard, mais A. Hu- gues, dans une note parue in Miscellanea entomologica [1917] et des- tinée à compléter le catalogue des Orthoptères du Gard, signale sa capture à S*-Geniès-de-Malgoirès. Quoiqu'il soit assez commun dans les bois et dans les buissons des garrigues, il est difficile de se procurer de nombreux exemplaires du T. corsicus, car il est très agile et sa couleur grise se confond avec le milieu où il vit. Quand le soleil darde ses rayons les plus chauds, l'insecte s'étale dans les endroits abrités et ensoleillés, soit sur les buissons, soit sur le sol. J'ai pu élever très aisément cet insecte en cage. En captivité il est omnivore, tout lui est bon : salade, raisins, herbes sauvages, fruits. Durant plusieurs jours j'ai laissé un Conocephalus nitidulus et un Pha- neroptem dans une cage d'élevage où se trouvaient plusieurs Thyreo- notus] ils ne furent pas touchés; mais un Oedipoda miniata fut immédiatement dévoré et un Decticus alhifrons, mort et corrompu, subit le même sort. Durant mes nombreux élevages, jamais les T. corsicus ne se sont entre-dévorés. J'ai obtenu quelques pontes. Une femelle, capturée adulte au dé- but d'août, pond 25 œufs et dans son abdomen s'en trouvaient en- viron 70. Le seul accouplement auquel j'aie pu assister un soir ne m'a laissé rien voir de particulier. En résumé, cette espèce est signalée d'Espa- gne et, en France, des Pyrénées-Orientales, de l'Aude et de la partie ouest de l'Hérault et du Gard. 176 Bulletin de la Société entomologique de France. Antaxius sp. ('). —Une femelle trouvée en juillet 1913 par M. Lich- TENSTEiN dans un bois à 25 Ml. au nord de Montpellier, sur le versant nord du Pic S*-Loup : région déjà plus froide que les environs de Montpellier et où on rencontre les premières hauteurs des Cévennes. Gryllomorpha uclensis Pantel. — Cette espèce, découverte à Uclès, en Espagne, par le P. Pantel, a été signalée par M. Azam dans le Var. Je l'ai trouvée dans l'Hérault le l""" octobre 1912 dans les environs de Neffiés. J'ai capturé un premier exemplaire sous une pierre dans un chemin de bois. Le même jour, à quelques kilomètres de là, j'ai pris une vingtaine d'exemplaires sous les pierres dans le lit desséché de la Peyne, en amont de Vailhan. Sous une seule pierre se trouvaient une dizaine de G. uclensis, qui étaient difficiles à saisir à cause de leur agilité et de leur petite taille; détail assez curieux, ces insectes se trouvaient cantonnés dans un rayon de quelques mètres carrés. Ce jour-là, malgré toutes mes recherches en descendant le cours de cette rivière, je n'ai pu en dehors cfe ce point retrouver un seul exem- plaire de ce Gryllide. Bulletin bibliographique. Musei nationalis Hungarici {Annales historico-naturales), — XVI, 1, 1918. — HoRVAT (D'. G.) : De Hydrocorisis nonnullis extra- europaels, p. 140, flg. — Spaeth (Dr. Fr.) : Neue Cassidinen aus Madagascar, p. 27. — Kieffer (J.-J.) : Ghironomides d'Afrique et d'Asie conservés au Musée National Hongrois de Budapest, p. 31, flg. — RiEDEL (M. -P.) : Elephatitomyia Westwoodi Osten- sacken (Tipul.) aus Ungarn, p. 137. — Stein (P.) : Zur weiteru Kenntnis aussereuropàisclier Anthomyiden, p. 147. — Bigkhardt (H.) : Neue Histeriden aus dem Ungarischen National-Muséum und Bemerkungen zu bekannten Arten, p. 283. — Bergroth (E.) : Hendecas generum Hemipterorum uovorum vel subnovorum, p. 298. ~ RiEDEL (M. -P.) : H. Sauter's Formosa-Ausbeute : Lirio- pidae {Ptychopteridae) und Nematocera polyneura (Dipt.) IV, des Ungarischen National-Muséums in Budapest, p. 314, fig. (1) Je viens d'envoyer cet insecte en communication àM.L. CHOPARn,qui me fait savoir qu'il s'agit, à son avis, de ['Antaxius sorrezensis Marquât dont on ne connaissait que le type ; mais qui, d'après des exemplaires capturés par lui, ne serait pas rare dans l'Aveyron. Le Secrétaire-gérant : L. Chopard. TYPOGRAPHIE FIRMIN-DIDOT ET C'^. — PARIS. BULLETIN DE LA SOCIETE ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE jiéaiiee du !3!3 juin 1991 Présidence de M. J. de JOANNIS, ancien Président. Sommaire. Correspondance, p. 177. — Changements d'adresses, p. 177.— Présenta- tions, p. 178. — Contributions à nos publications, p. 178. — Congrès de l'AFAS, p. 178.— Budget, p. 178. Observations diverses. — A. Hustache. Capture du Ceuthorrhynchus cuphorbiae Bris. [Coi.. Curculionidae] sur Myosotis intermedia Link p. 180. Communications. — P. Lesne. Un Lycide nouveau de la faune française [Col.], p. 180. — J. -L.Lacroix. Description sommaire de la larve de Chry- sopa viridana Schn. [Nbur. Chrysopidae], p. 182. M"<= L. GuvoN, récemment admise, MM. P. de Peyerimhoff, d'Alger, H. Lavagne, de Montpellier, et P. Wytsman, de Tervueren, assistent à la séance. Correspondance. — M. A. Alfieri remercie la Société de son admission et se met à la disposition de ses collègues pour tous ren- seignements concernant l'entomologie et particulièrement l'entomolo- gie économique de l'Egypte. Changements d'adresses. — M. le D'' E. Bergroth, Ekenlis, Finlande. — M. J.-A. Lestage, 10, avenue de la Floride, llccle (Belgique). — M. P. Piônneau, 0, rue Antoine Dupuch-St-Augustin, Bordeaux (Gironde). Bull. Soc. ent. Fr. [1921]. — N° 12. 178 Bulletin de la Société entomologique de France. Présentations. — M. J. Cordonnier, 113, avenue Adolphe Geeraert, Malo-les-Baias (Nord), présenté par M. F. Bernard. — Commissaires- rapporteurs : MM. J. Magnin et G. Mercier. — M. H. PÉRON, ingénieur agronome, 10, quai du Général Gallieni, Suresnes (Seine), présenté par M. P. Lesne. — Commissaires-rappor- teurs : MM. P. Vayssière et P. Denier. Contributions à nos publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour nos publications : M. le D"^ J. Reverdin 20 francs. Anonyme 30 — Congrès de l'AFAS. — L'Association française pour l'Avancement des Sciences tiendra sa 45*^ session à Rouen, du 1" au 6 août 1921. La Société charge MM. H. Gadeau de Kerville et P. Lesne de la représenter à ce Congrès. Budget. — M. Ch. Lahaussois, Trésorier, donne lecture de son rap- port financier pour l'exercice 1920. EXERCICE 1920 recettes En caisse au 31 décembre 1919 1.082fr.57c. Cotisations et souscriptions 8.718 70 Revenus 8.614 21 Subvention du Ministère de l'Instruction publique. . . 500 » Tirages à part 502 60 Ahonnemenls, aux Annales et SiU Bulletin ' 1.014 20 Contributions aux Publications 4.025 » Vente des Annales et du Bulletin 2.674 95 — de Tables 27 » Faune Bedel 192 85 Vente d'ouvrages divers 560 80 Annonces 66 » Dons 1.913 80 Exonérations de 24 sociétaires (dont 7 pour solde).. . 6.153 20 Versements faits en vue d'exonération 1.000 » Remboursement de 8 obligations Ouest 3% anciennes. 3.830 71 Total des receltes 40.876 59 Séance du ff juin 1921. 179 DÉPENSES Loyer, impôts, assuraace 3.127 (r. 43 c. Frais d'impression des Annales et du Bulletin 17.898 90 Planches et gravures • 64o 73 Administration et correspondance 752 40 Frais d'envoi des publications 999 65 Traitement de l'agent 3.250 » Bibliothèque 396 45 Prix Constant 500 » Achat de 31 obligations Ouest 3 % anciennes 9.521 70 Divers 329 20 Total des dépenses 37 .421 fr. 50 c. BALANCE Recettes 40.876 fr. 59 c. Dépenses 37.421 50 En caisse au 31 décembre 1920 3.455 fr. 09 c. COMPTE DU iOUmAL L'ABEILLE En caisse au 31 décembre 1919 1.177 fr. 50 c, Abonnements et vente do volumes 373 70 Vente d'ouvrages divers 41 » En caisse au 31 décembre 1920 1.592 fr. 20 c. CAISSE DES COLLECTIONS En caisse au 31 décembre 1920 188 fr. 10 c AVOIR DE LA SOCIÉTÉ Portefeuille ■ 2.391 francs de rente française 3 "/„ (cours 58 fr. 425). 45.564fr. 72c. 600 francs de rente • française 4 °/o 1918 (cours 69 fr. 25) 10.387 50 1.650 francs de rente française 5 °/o (cours 85 fr. 20) . 28.110 » 311 obligations Ouest 3 % anciennes [dont deux ache- tées avec les fonds de LWbeille] (cours 309 fr.) . . . . 96.099 » Capital au 31 décembre 1920 181.061 fr. 22c. 180 Bulletin de la Société entomologique de France. — La Société, conformément aux articles 26 et 29 de ses Statuts et de son Règlement, renvoie l'examen des comptes du Trésorier à son Conseil, qui lui présentera un rapport dans une prochaine séance. Observations diverses. Capture du Ceuthorrhynchus euphorbiae Bris. [Col. Curculioni- dae] sur Myosotis intermedia Link, — M. A. Hustache signale la capture de Ceuthorrhynchus euphorbiae Bris., le 1^'' juin, entre Néu- moutiers et Villeneuve-le-Comte (Seine-et-Marne). Cet insecte y a été pris en nombre sur les fleurs de Myosotis intermedia Link, à l'orée des bois. La plupart des Ceuthorrhynchus voisins de Veuphorhiae vivant sur des Borraginées, il est infiniment probable que ce Myosotis est bien la plante nourricière de C. euphorbiae. Communications. Un Lycide nouveau de la faune française [Col.] par Pierre Lesne. A dilîérentes reprises, on a capturé sur le littoral du département des Alpes-Maritimes un Lycide du genre Homalisus qui a été consi- déré jusqu'à présent comme étant identique à VH. taurinensis'Qd.nAi ('). Successivement feu Antoine Grouvelle et MM. A. BucHETetJ. Sainte- (1) Voir notamment J. Bourgeois, Monographie des Lycides de l'Ancien Monde, p. 42 [L'Abeille, XX [1882]); id., Faune gallo-rhénane, IV, p. 54. La description originale de 1'^. taurinensis a paru dans le Berliner enl. Zeitschr., [1871], p. 93-95. Avec l'autorisation de M. le Professeur Rosa, M. GiiiBODO m'a communiqué l'un des types de Baudi conservés au Mu- sée de Turin. De son côté, M. le D- Gestko a bien voulu me confier deux exemplaires d H. taurinensis appartenant au Musée de Gênes. L'im d'eux provient d'Oropa, près Biella (Piémont). Enfin, j'ai trouvé dans la collection Bourgeois, conservée au Muséum de Paris, deux autres individus de la même espèce, dont un recueilli à Turin par Ghiliani et qui est, par suite, probablement typique. M. Dodero a bien voulu m'informer qu'aucun des deux Homalisus dont il est ici question n'avait encore été trouvé aux environs de Gênes. Séance du fâ juin 19M. 181 Claire Deville l'ont trouve à Nice; puis tout récemment, MM. R. l'ijuTiERS et L. TuRiNETïi en ont recueilli une petite série d'individus à Menton. M. TuRiNETTi ayant eu l'amabilité de me conlier quelciucs exem- plaires provenant de ses récoltes, j'ai pu, en utilisant les termes de comparaison appartenant au Muséum de Paris et ceux qui m'ont été obligeamment communiqués par MM. Dodero et Gribodo et qui appar- tiennent eu partie aux Musées de Gênes et de Turin, me convaincre que la forme habitant la côte niçoise, bien que très voisine de celle du Piémont, en diffère par un certain nombre de caractères qui sont indiqués ci-après : Homalisus nicaeensis,n. sp. — H. taurinensi Baudi proxime affinis simiUimusque. sed minor, pronoto scutelloque omnino nigris, piibe bninnea hirsutis; numdibulis a basi ad apicem. régularité)' in quadrantem circuH arcuatis ; pronoto latitudine mediana manifeste lon- giore, impressionibus duabus basalibus obsoletis, antica nulla. Ab H. sanguinipenni La p. imprimis antennis longioribus gracilioribus- que, elytrorum médium manifeste superantibus, pronoto nigro, disco fortiter punctato, margine antico haud reflexo, carinis lateralibus obso- li'lis vel parum distinctis, discrepat. — Long. 5-6,3 mm. cf Urostvrnitum exterius conspicaum octavum {ultimum) usque ad apicem attenuatum, haud truncatum. Hab. : Nice, canal de la Vésubie (J. Sainte-Claire Deville in coll. Abeille de Perrin; A. Buchet in coll. Dodero); Menton, en novembre, décembre et janvier (B. Poutiers et L. Turinetïi). Tijpes an Muséum national d'Histoire naturelle. — 9 individus exa- minés. C'est au voisinage immédiat de VHonialisus taurinensis que doit se placer la nouvelle espèce. EUç se distingue facilement de celui-ci par sa taille plus faible, sa forme plus svelte, le contraste très marqué de la coloration rouge franc des élytres et du noir pur du pronotum et de l'écusson, alors que c^ez le taurinensis le pronotum est bru- nâtre, lavé de rouge en arrière, le long de la base et des bords latéraux, i! que l'écusson est d'une coloration brun rouge. La teinte de la pubescence des mêmes parties est brune chez le niraeensis, rousse chez le taurinensis. L'un des meilleurs caractères distinctifs est fourni par les mandibules qui, chez le nicaeensis, sont relativement courtes et régulièrement arquées en quart de cercle, tandis que chez le tau- rinensis, elles sont notablement plus longues et coudées à angle droit, leur segment apical transverse étant très effilé et dépassant en lon- gueur le segment basilaire. 182 Bulletin de la Société entomologique de France. Chez l'une el l'aulrc espèce la forme du dernier article des palpes maxillaires diffère suivant le sexe. Cet article est court et subsécu- riforme chez le mâle, allongé et fusiforme chez la femelle. Les mâles ne présentent pas de différences sensibles dans la conformation des paramères, mais leur dernier sternite abdominal apparent s'atténue graduellement en pointe obtuse chez le nicaeensis, tandis qu'il est brièvement tronqué au sommet chez le taurinensis. Le seul mâle authentique de cette dernière espèce qu'il m'ait été donné d'examiner présentait en outre sur ce segment terminal une fine suture longitu- dinale médiane que je n'ai pas retrouvée chez le nicaeensis cf- Peut-être faut-il voir dans les deux espèces dont il est ici question deux formes représentatives d'une même espèce souche dont la sur- rection de la chaîne alpine aurait disjoint l'aire géographique et amené une évolution divergente des deux groupes d'individus, l'un piémontais, l'autre ligurien, désormais séparés. Description sommaire de la larve de Chrysopa viridana Schneid. [Neur. Chrysopifae] par J.-L. Lacroix. Le 19 juillet 1920 je prenais à Saint-Martin-de-la-Coudro (Charente- Inférieure) une larve de Chrysop4de que je voyais pour la première fois. Sa taille et son aspect me la faisant supposer adulte et proba- blement prête à filer son cocon, j'en fis rapidement le dessin ci-joint (fig. 1). Cette besogne était rendue difficile par ses allées et venues continuelles. Pour la même raison la description que j'en donne, aujourd'hui est sommaire, n'ayant pu l'examiner plus minutieuse- ment. Il ne fallait pas songer, en effet, à la sacrifier ni même à l'immo- biliser par un stupéfiant quelconque, ce qui eût mis sa vie en danger. L'exemplaire étant unique, il valait mieux le laisser vivre et courir ainsi la chance d'établir son identité. Cette larve fit son cocon le 21 juiHet, d'assez bonne heure, le matin. Ce cocon (longueur 3,9 mm.; largeur 3,5 mm) est construit suivant le mode que j'indique dans mon premier mémoire sur les Chrysopides, actuellement sous presse {Actes Soc. Linn. de Lijon, 1921). Il est nu, c'est-à-dire non recouvert de débris variés, et placé dans un premier réseau externe plus lâche, différant franchement en cela de ceux du groupe de Chrysopa prasina. Le 11 mai 1921, soit Séance du 22 juin 192i, 183 294 jours après, de ce cocon sortait un imago do Chrysopa viridana Schn. parfaitement constitué. La larve de viridana, ainsi qu'une autre dont j'aurai à parler plus lard, semble former un groupe un peu à part, de transition pourrait- on dire. Par les contours du corps elle se rapproche un peu des larves de C. perla, C. dorsalis, C. septempunctata, sans cependant être aussi massive que ces dernières; les tubercules sétigères ne sont pas aussi gros. Elle n'est pas toutefois aussi mince que la larve de Chrysopa vulgaris Schn. chez qui, de plus, les tubercules sé- tigères sont très sensiblement moins dévelop- pés. Elle s'éloigne franchement des larves du groupe prasina qui se couvrent volontaire- ment le corps de débris variés et sont très épaisses dans le sens dorso-ventral. Coloration générale gris jaune clair avec le dessous du corps plus franchement jaune, un peu blanchâtre même. Le dessus du corps, sur l'abdomen, est varié de fines lignes rou- geâtres transversales avec, latéralement, de petites- taches plus ou moins bien circons- crites, disposées un peu obliquement. Mandibules un peu plus longues que la tête, gris brun assez foncé, plus rembrunies dans le quart terminal. Palpes et antennes de cette même nuance, également plus obscur- cis vers l'extrémité. Dessus de la tête avec un dessin assez complexe, formé de lignes sombres surtout disposées d'avant en arrière : deux un peu plus épaisses, centrales, partant du bord postérieur, d'abord légèrement convergentes puis divergentes et allant se terminer vers la base des antennes ; en avant, entre les précédentes, deux autres li- gnes franchement divergentes, un peu courbes même et à concavité externe; enfin, plus extérieurement, de chaque côté, une ligne courbe à convexité externe. Sur le bord de la tête, derrière les yeux, deux lignes sombres réunies en avant. Prothorax avec, en dessus, un dessin également assez complexe (lig. 1) formé de lignes entièrement ou en partie rouge et brun noi- râtre. De chaque côté, un peu en dessous, une bande noirâtre plus large du côté de la tète. Dessus du mésothorax présentant deux hgnes transverses noirâtres, l'antérieure très courte et ayant, toutes deux, ;i chaque extrémité, un point presque noir; entre elles deux autres Fig. 1. — Larve de Chrysopa viridana Schn. 184 Bulletin de la Société entomologique de France. lignes obliques de dehors en dedans. Métathorax avec deux larges bandes longitudinales brun marron foncé, plus épaissies postérieure- ment, en forme de massue, un peu divergentes d'avant en arrière, se terminant un peu avant le bord postérieur de ce segment thora- cique et commençant, en avant, un peu sur le mésothorax. Ces deux taches tranchent bien sur le fond. Les tubercules sétigcres du thorax un peu allongés et assez minces. Tous les tubercules sétigères affectent la couleur du fond. Soies brun un peu rougeàtre. Sur le dessus du corps, depuis le prothorax jus- qu'au 7" tergite de l'abdomen, une ligne foncée, dilatée assez régu- lièrement par endroits. Dessus du corps sans tache réelleifient appré- ciable. Cette larve, que je n'ai pu mieux étudier^ se dislingue nettement de celles des Chrysopa perla, C. septempunctata, C. dorsalis, C. for- mosa et Chrysocerca flava par le dessin du dessus de la tête et ceux du pro- et du métathorax. Elle ne peut non plus être confondue avec la larve de Chrysopa vulgaris qui a le dessin de la tête très simple et, les tubercules sétigères sensiblement moins développés. Enfin elle diffère franchement des larves du groupe prasina. Le peu que je sais sur C. viridana me fait penser que cette espèce se rapproche beaucoup plus de Chrysopa vulgaris que de tout autre. Il ne m'est pas possible toutefois d'en dire davantage à ce sujet. Le Secrétaire-gérant : L. Ciioi'aiid. TYPÛORAPUIlf FIRMIN-DIDOT ET C'>=. — PARIS. '^ OCTiO \résence en France du Lonchaea aristella Beck. [Uipt.], p. 196. M. P. DE Peyerimhoff, d'Alger, assiste à la séance. Correspondance. — M. L. Chopard, Secrétaire, s'excuse do ne pouvoir assister à la séance. — M. A. Chatenay remercie la Société do son admission. — M. F. ViT.\LE adresse sa photographie pour l'album ûv la Société. Nécrologie. — Nous avons le regret d'apprendre le décès de M""^ Decaisne, née Bellier de la Chavignerie. Changement d'adresse. — M. R. Vitalis de Salvaza, 10, rue d'Italie, Marseille (Bouches-du-Rhône.). B^ill. Soc. eut. Fr. [19211. — N" 13. 186 Bulletin de la Société entomologique de France. Admissions. — M. J. Cordonnier, 113, avenue Adolphe Geeraert, Malo-les-Bains (Nord). — Coléoptères. — M. H. PÉRON, ingénieur agronome, 10, quai du Général Galliéni, Suresne (Seine). — Mœurs des Insectes. Présentation. — M. Henri Routier, pharmacien, maire de Sar- trouville (Seine-et-Oise), présenté par M. P. Lesne. — Commissaires- rapporteurs : MM. E. SÉGUY et P. Denier. Contributions à nos publications. —M. A. d'Orchymont a offertle cliché d'une des planches accompagnant son travail paru dans les Annales de 1920. — MM. E. Benderitter etE. Séguy ont offert les clichés accompagnant leurs notes parues dans le présent Bulletin. Dépôt de manuscrit. — M. L. Bedel dépose le manuscrit d'un second fascicule du tome IV de sa Faune des Coléoptères du bassin de la Seine. Ce nouveau fascicule, qui fait suite à celui des Scarabaeidae, paru eu 1911, comprend les Buprestidae et Throscidae. Comme les précédents, ce fascicule sera publié en hors texte dans les Annales de la Société, mais, en raison des difficultés actuelles, ce supplément ne pourra pas être distribué gratuitement à tous les membres ; il sera envoyé seulement à ceux qui en feront la demande et moyennant versement d'une souscription dont le montant sera fixé prochainement. Observations diverses. Localités française de Melitsiesi Aurélia Nick. [Lep. Rhopalo- cera], par L. Demaison. — A la suite de la communication faite en la séance du 27 octobre dernier par M. R. Verity sur une race française de Melitaea Aurélia Nick., plusieurs de nos collègues ont signalé di- verses localités de France où la présence de cette espèce a été cons- tatée. Déjà en 1906, M. Frionnet, dans son livre sur les premiers états des Lépidoptères fram^ais (p. 184), avait donné à ce sujet des rensei- gnements intéressants et précis. Pour le département de la Haute- Marne qu'il connaît particulièrement, il nous apprend (\\i' Aurélia a été trouvé à Langres, à Latrecey et à Montigny. Je crois que ce Lé- pidoptère doit habiter aussi les environs de Reims. Certains exem- plaires de ma collection m'ont paru se rapporter à ce type spécifi- que, bien que je ne sois pas encore très sûr de leur détermination. Enfin aux régions déjà citées on peut ajouter les Ardennes : le 4 juin dernier, mon frère Ch. Demaison a obtenu d'éclosiou un mâle A' Aurélia très bien caractérisé, dont il avait trouvé la chenille à Lû- mes, près de Mézières. Séance du 13 juillet 1921. 187 Goiximunications Un Rutélide nouveau du Pérou [Col. Sgarabaeidae] par E. Bendebitter. Lo groupe des Spodochlamydini comprend actuellement les trois genres Chalcocklmmjs, Spodochlamyset Anatista, dvec quatorze espèces, lesquelles sont en général très rares. L'insecte dont la description suit, tout en ayant do grandes affinités avec le genre Spodochlamys, doit en être séparé par son faciès, la forme de la tète et surtout la 'Structure des pattes antérieures. Cliryiiochiainys, nov. gen. — Tète forte, carrée, déprimée. FiG. 1. — C'hrysochlamys macropus, n. sp. — Mâle, vu de profil, et titia et tarse antérieurs, vus du dessous. Corselet fortement gibbeux à sa partie antérieure qui est élevée et ver- ticale, marge postérieure rebordée. Les différentes parties de la bou- che ne semblent pas différer de celles de Spodochlamys ('), non plus que le mésosternum qui est creusé entre les hanches antérieures et sans apophyse. Antennes de forme normale; l'^' article long et gros, la massue un peu plus courte que la tige. Pattes antérieures très fortes; tibias tridentés, la dent apicale longue, courbée et acuminée, les 2^ et 3«=, petites, sont contiguës et bien éloignées de l'apicale ; le dessous des tibias porte une carène très saillante et crénelée. Tarses antérieurs épais, le 4^= étiré intérieurement en une épine obtuse, mu- nie près de l'extrémité d'une petite dent mobile. Onychium plus long que les quatre articles précédents réunis. Ongles très forts. (1) Ne possédant qu'un seul exemplaire, je n'ai pu me rendre un compte exact de la forme des organes buccaux. 188 Tiulleiin de la Sociéiè entomologique de France. Chrysochlamys macropus n. sp. — Long. 38 mm., larg. aux épaules 16 mm. En dessus d'un beau brun mordoré avec reflets verts ; dessous et pattes bronzé cuivreux ; antennes brunes, massue rousse. Épistome rugueux, droit en avant, un peu creusé au milieu, séparé du front par un sillon peu profond; angles émoussés; les côtés, obli- quement rétrécis derrière les angles, s'élargissent ensuite légèrement jusque près des yeux. Front et vertex déprimés, guère plus élevés que l'épistome, mais moins fortement rugueux, une large impression ogivale sur le front. Yeux gros, saillants. Prothorax finement cha- griné, couvert de petits poils très courts, clairsemés, à peine visi- bles ; les côtés fortement arrondis, plus larges que les élytres, crénelés ainsi que les angles postérieurs qui sont bien ouverts et émoussés; angles antérieurs aigus ; partie antérieure élevée en une forte gibbosité divisée par un sillon profond en avant, peu marqué en arrière. Écusson ovale, rugueux, couvert de poils fins, couchés, plus longs et plus denses que ceux du prothorax. Élytres élargis au tiers anté- rieur, faiblement rugueux sur les côtés, ridés sur le dos ; trois faibles côtes. Pygidium court, finement granuleux, entièrement couvert de poils couchés plus serrés sur les côtés. Abdomen glabre, lisse. Méta- sternum couvert de longs poils blonds et denses. Ongle interne des tarses antérieurs long, courbé, avec une dent à la base, l'externe plus court, non denté ; les ongles antérieurs et intermédiaires simples ; l'ongle externe postérieur bifide. Pérou, un exemplaire cf. — 9 inconnue. Les variations de Diamphidia femoralis G er si. [Col. CHRYSOMELmAE] par Julien Achard. E. Allard a décrit {Ami. Soc. eiiL Fr., 6, VII [18871 1888, Bull. p. 200) quatre espèces de Diamphidia d'après des insectes qu'il avait som- mairement examinés dans la collection de M. Donckier de Donceel. Un exemplaire type de chacune de ces espèces se trouve aujourd'hui dans ma collection. Fairmaire a fait remarquer [Afin. Soc. ent. Fr., 6, VIII [1888] 1889, Bull. p. 132) que les D. zanzibarica Jac. et D. nigripennis Jac. se rapportaient respectivement aux D. limbata Ail. et D. flaviceps Ail., ajoutant qu'au surplus tous ces insectes pouvaient bien ne représenter qu'une seule espèce. Séance du 13 juillet 192t. 189 De son côté, J. VVeise [Arch. Naturg., [1902], p. 160), après avoir admis l'identité de D. linibata AU. et D. zanzibarica .Tac, fait remar- quer que la réunion de D. flaviceps Ail. à D. nigripennis Jac. n'est appuyée sur aucune donnée certaine et finalement considère les D. fla- viceps Ail, et D. nigrifrons Ail. comme de simples variétés de D. femoralis Gerst. Il passe sous silence B. robusta Ail. qu'il consi- dère proljablement comme une espèce ditTérente. L'examen des quatre types d'ALLARo montre immédiatement que D. limbata Ail. {zanzibarica Jac.) est une espèce parfaitement dis- tincte, caractérisée par les antennes (Q) courtes, n'atteignant pas le milieu du corps, à 4^ article bien plus long que le 5% à angle apical interne aigu et fortement prolongé, par les bords latéraux du pro- thorax arrondis, avec l'angle postérieur bien marqué et l'angle antérieur aigu et très avancé, par la ponctuation des élytres très serrée, les intervalles des points étant généralement plus petits que les points eux-mêmes. Les trois autres insectes {robusta, nigrifrons et flaviceps Ail.), appartiennent à la même espèce et ne sont diiïérenciés que par d'in- signifiants détails de coloration. Entre cette forme à élytres noirs (à laquelle doit rester le nom de D. robusta, premier nom publié par Allard) et la forme à élytres roux, on trouve facilement des passages représentés d'abord par des individus à épipleures roux, puis par des individus à élytres ferrugineux plus ou moins sombres. J, Weise rapporte cette forme claire à D. femoralis Gerst., qui est décrit du Natal. Or, dans ce dernier pays, les insectes auxquels s'applique la des- cription de Gerstaecker sont constamment plus oblongs et moins fortement ponctués que ceux de l'Afrique Orientale et leur coloration est toujours d'un roux uniforme. Cette forme méridionale est répandue au Mozambique, au Natal, au Transvaal, en Rhodesia et remonte au nord jusqu'à Tabora, sur le lac Tanganyika. A partir de ce point et jusqu'aux Somalis, on no trouve plus que la forme septentrionale, plus courte, plus convexe, plus fortement ponctuée, avec les élytres tantôt roux, tantôt noirs et le pronotum parfois maculé. Ces deux formes appartiennent-elles à la même espèce? C'est possible; il n'y a en tous cas pas de caractère net et précis pour les différencier. J'ignore ce qu'est D. nigripennis Jac. , décrit sur un cf de l'Afrique centrale, mais la description s'applique bien aux insectes décrits par Allard, et spécialement à D. nigrifrons Ail. Il est donc possible, comme l'a dit Fairmaire, que ce soit encore la môme espèce. 190 Bulletin de la Société entomologique de France. Il en est probablement de même de D. Jacobyi Gestro, décrit sur un seul individu recueilli par Bottego dans le pays Arussi Galla. La constitution des antennes, décrite par R. Gestro, prouve seulement que le type est une Ç . Le prothorax est donné comme trois fois plus large que long chez D. nigripennis 3 a c.el seulement deux fois plus large chez D. Jacobyi Gestro, mais jAcOBYa décrit un cf et R. Gestro une 9 . En réalité le prothorax, de même que les antennes, les tarses et les tibias postérieurs, varie avec le sexe; en moyenne sa largeur est, en rapport de la longueur, dans la proportion de 2,33 à 2,75. D. Jacobyi Gestro a été redécrit par J. Weise comme D. femoralis var. maculicollis ; la seule différence est que l'insecte de J. Weise a les trois macules discales du prouolum libres, tandis que, dans l'insecte de R. Gestro, elles se transforment en deux bandes unies par la base. En résumé, les variations de D. femoralis Gerst. se présentent de la façon suivante : 1. Forme de l'Afrique australe. Corps plus oblong, ponctua- tion moins profonde, dessus roux unicolore subsp. femoralis Gerst. s. str. 2. Forme de l'Afrique Orientale. Corps plus robuste, plus court, plus convexe, plus fortement ponctué subsp. robusta Ail. s. lato. a. Pronotum flave; élytres roux ou brun ferrugineux. . . var. rufescens, n. var. b. Pronotum flave; élytres noirs, parfois avec les épi- pleures roux [flavifrons Ail., nigriceps k\\ . , nigripennis Jac.) var. robusta s. str. c. Pronotum avec trois macules {maculicollis Weise) ou deux bandes [Jacobyi Gestro) et une grande tache latérale noires. Élytres noirs var. Jacobyi Gestro Il reste encore un groupe d'insectes ayant les élytres noirs ornés de grandes macules flaves, ce sont : D. ornata Baly, D. angolensis Jac. [spectabilis Péring.) et D. concinna Weise, ce dernier ayant aussi une forme à élytres entièrement roux. Je n'ai pas les matériaux nécessaires pour parler de ces insectes. D'après les textes, il semble bien que la variété de D. concinna à élytres en partie noirs, citée du Meru par J. Weise, n'est autre que le D. angolensis (Jac.) cité d'Arussi Galla par Gestro. Ces insectes, de même que D. longula Weise, ne paraissent pas devoir être rattachés à D. femoralis Gerst. Séance du 13 juillet 1921. 191 Description d'un nouveau Pachylopus d'Algérie [Col. Histeridae] par le D'' V. Auzat. Pachylopus Fochi, n. sp. — Ovale allongé, assez convexe, très luisant, corselet noir, élytres brun de poix. Antennes rouges, massue plus pâle. Épistome finement rebordé en avant, présentant en son milieu une dépression peu profonde au centre de laquelle se trouve un petit tubercule arrondi. Front légèrement bombé, rugueux en avant, lisse sur le vertex, avec deux stries transversales en chevrons, bordé d'une strie entière avec tme carène droite, saillante derrière l'épistome. Prothorax plus large que long avec les angles antérieurs arrondis, non cilié sur les côtés, bordé de points à la base, couvert d'une ponctuation assez serrée, strigueuse sur les côtés, avec la partie postérieure du disque lisse; strie marginale forte, entière. Écusson très petit, triangulaire. Élytres plus longs que le pronotum, de sa largeur à la base, dilatés à l'épaule et rétrécis postérieurement, couverts dans la dernière moitié d'une ponctuation forte, très régu- lière, s'étendant en dehors jusqu'à la 2^ strie et remontant dans le 4"^ intervalle un peu plus haut que le milieu; strie suturale entière, réunie à la 4« dorsale par un arc basai et se prolongeant par l'apicale jusqu'à la marginale ; dorsales bien marquées, crénelées, l'*" un peu plus courte, les trois internes à peu près égales entre elles, dépassant le milieu; humérale forte, oblique, rapprochée de la l""^ dorsale; sub- humérale interne disjointe, externe nulle. Propygidium et pygidium densémenl et finement ponctués. Prosternum étroit, concave, ponc- tué de gros points en avant et sur les côtés; stries très rapprochées, s'étendant de la base aux trois quarts de la hauteur où elles se réu- nissent. Mésosteruum entièrement rebordé. Pattes rouges; tibias anté- rieurs garnis de cinq à six dents de plus en plus faibles, la seconde plus grande que la première et que la troisième; tibias postérieurs larges, fortement épineux. — Long. 2,5 - 3 mm. Ressemble à première vue au Pachylopus crassipes Erichson, dont il a la forme, la coloration et la ponctuation, mais s'en distingue facilement par la denticulation de ses tibias antérieurs et par ses tibias postérieurs moins dilatés. Espèce dédiée au Maréchal Foch, sur le désir du D'" Chobaut qui a rapporté les six exemplaires types de Ghardaïa et d'Ain-Sefra (Algérie). 192 Bulletin de la Société entomologique de France. Description d'un nouveau Moustique français du groupe de VAedes Mariae et synopsis des espèces de ce groupe, par E. SÉGUY. Aedes (Ochlerotatus) Berlandi, n. sp. — Q. Tète noire, occiput à écailles en serpette dorées et noires, plates et blanches sur les côtés. Yeux noirs cerclés d'écaillés blanches. Antennes noires. Trompe noire à reflets violets. Palpes noirs, le dernier article couvert d'é- cailles d'un blanc pur. Thorax brun avec deux bandes médianes d'écaillés d'un doré pâle séparées par une ligne nette et quelques écailles blanches; de chaque côté de ces deux bandes, deux taches ovalaires formées d'écaillés d'un brun noir à reflets dorés. Scutel- lum couvert d'écaillés en serpette dorées et blanches, bordé de longues soies noires. Flancs et hanches bruns avec quelques écailles d'un blanc d'argent. Pattes noires, annelées de blanc, à pilosité dis- tincte, blanche. Fémurs jaunâtres à la base, brun noir à reflets violets sur la moitié apicale (le passage d'une couleur à l'autre très brusque sur toutes les pattes), la partie apicale brune se prolongeant en Ugne dorsale vers la base des lémurs; à l'extrémité apicale du fémur un anneau d'écaillés blanches qui s'étend sur la base du tibia. Tibias et tarses noirs à reflets violacés, tous les articles cerclés de blanc d'ar- gent à la base et au sommet ; les anneaux blancs, bien développés sur la 3<= paire de pattes, sont moins visibles sur les pattes intermé- diaires et antérieures : sur ces dernières, l'anneau des 3'= et 4^ articles du tarse manque : le dernier article du tarse est complètement blanc à toutes les pattes. Formule unguéale 1.1— 0.0 — 0.0 (fig. 1, b ). Ailes à écailles étroites, noires, frange noire. Abdomen noir, couvert d'écaillés noires à reflets pourprés; chaque segment avec une étroite ligne d'écaillés d'un blanc d'argent ; des soies blanches au bord apical. La face ventrale est colorée exactement comme la face dorsale : noire avec des taches blanches, les bandes noires dilatées sur la ligne mé- diane jusqu'à former une ligne complète. — Long. 4,2 mm. cf. Semblable à la Q, légèrement plus petit. Antennes d'un brun noir, plus courtes que la trompe. Trompe d'un noir violacé. Palpes bruns, noirs à l'apex, aussi longs que la trompe, les deux der- niers articles cerclés de blanc à la base. Pattes grêles, cerclées de blanc comme chez la Q. Formule unguéale 2. 1 — 1. 1 — 0.0 (tig. 1, c). Appareil génital du type de VAedes détritus Haliday : en difl'ère par le l*^"" article des forcipules moins velu et par le 2"^ article des gonapophyses qui est très long et étroit (fig. 1. d, g). La verrue Séance du 13 juillet 192i, 193 Fig. 1. — Aedes {Ochlerolalus) Berlandi, n. sp. —a, femelle adulte (sché- matique) X 15 ; — h, ongles de la Q : — c, ongles du (f (de gauche à droite : ongles de la V' paire de pattes, de la 2-, de la 3») ; — d, appareil génital cf ; g, 2" article de la gonapophyx ; vb, verrue basale. 194 Bulletin de la Société entomologique de France. basale porte une 'forte soie en hameçon et quelques rares soies très Unes (fig. 1, d, vb.)..— Long. 3,o mm. , Types : 1 cf, 2 Q (Muséum de Paris). Paris el Asnières, 7 et 8 juillet 1921. La première 9 a été capturée par M. L. Berland dans le labora- toire d'Entomologie du Muséum, 55, rue de Buffon, le 7-VII vers 15 heures ; j'ai trouvé moi-même un cf dans le même local, le même jour, vers 17 heures ; enfin M. P. Lesne a pris une deuxième Q dans son appartement, à Asnières, pendant la nuit du 7 au 8 juillet (•). Cette espèce est très voisine àesAedes Mariae Sergent et A. Znm- miti Theob. Les caractères qui permettent de distinguer VA. Ber- landi de ces deux espèces sont mis en évidence dans le tableau ci- dessous qui s'applique aux espèces françaises qui peuvent présenter : a) pattes annelées, les anneaux clairs des pattes s'étendant sur les extrémités basale et apicale de chaque article. b) dernier article du tarse entièrement de couleftr blanche, au moins aux pattes postérieures. Tableau des espèces. 1 (8). Abdomen avec une ligne médiq-dorsale d'écaillés claires. 2 (7). Thorax avec des bandes longitudinales. 3 (4). Thorax à écailles d'un roux brillant. Bandes abdomi- nales claires enveloppant les deux extrémités des seg- ments. Anneaux clairs des pattes s'étendant sur deux articles du tarse A. punctatus auct , 4 (3). Thorax à écailles d'un brun sombre. 5 (6). Abdomen à écailles noirâtres, bandes claires d'un blanc grisâtre A. Curriei C ob . 6 (5) Abdomen à écailles pâles; bandes claires d'un blanc crème A. maculiventris Macq. 7 (2). Thorax sans bandes longitudinales, à écailles blan- châtres. Abdomen de couleur pâle. . . A. Hargreavesi Edw . 8 (1). Abdomen sans ligne médio-dorsale d'écaillés claires. 9 (12). Thorax avec des bandes ou des taches. 10 (11). Thorax avec deux bandes d'écaillés dorées et deux taches latérales d'un brun noir. Trompe non annelée. Bandes blanches des segments abdominaux non dilatées sur les côtés A. Berlandi S ég . ^1) Deux 9 ont encore été capturées rue de BulTon, le 28 juillet. Séance du 13 juillet 1921. 195 U (10) Thorax avec une ornementation semblable à celle de VA. piinctatus avec des écailles brun jaune et crème A. Zammiti The oh. 12 (9) Thorax unicolore, sans bandes ni taches. Trompe avec un anneau blanchâtre au milieu. Bandes blanches des segments abdominaux dilatées surlescôtés. A.Mar/aeSergent. Note sur l'habitat des larves de quelques espèces de Pegomyia [Du^t. Anthomyiidae] par le D"- S. Bonnamour. L'habitat des, larves de nombreux Diptères, et en particulier de certaines espèces de Pegomyia, n'est pas encore complètement connu. La récolle de champignons bien déterminés, et l'élevage des larves qui les habitent, donnent à ce sujet des renseignements des plus inté- ressants, quoique à peu près complètement négligés par la plupart des entomologistes. Plusieurs pieds dWgaricus flavescens ramassés aux environs de Lyon on octobre 1920 étaient remplis de larves de Diptères. En janvier 1921, les éclosions ont commencé et se sont poursuivies jusqu'au début de juin; 72 insectes parfaits en sont sortis et furent reconnus par le D"" Villeneuve pour être le Pegomyia rufina F a 11. Le Pegomyia iniqua Stein est déjà indiqué comme vivant dans Agaricus campestris et M. le D'' Riel, de Lyon, a signalé (') le Pegomyia Winthemi Meig., obtenu d'un Boletus bulbosus Schaff. trouvé à Tassin (Rhône) en juin 1917, et d'un Boletus erytli7vpusP ers. récolté à Dardilly (Rhône) en août de la même année. Certains Pegomyia doivent donc être considérés comme des Di- ptères à larves îongicoles. Sur la présence en France du Lonchaea aristella Beck. [DiPT. Lonchaeidae] par L. TuRiNETTi. Ce Diptère nuisible, qui semblait devoir se trouver dans tout le bassin de la Méditerranée, a déjà été signalé en Espagne, en Itahe, (1) D'' Ph. Riel, Les Insectes des Champignons. Élevage et première liste de Diptères fongicoles {Ann. Soc. Linn. de Lyon, LXVII [1920]. 196 Bulletin de la Société entomologique de France. à Corfou, en Egypte, en Algérie, mais sa présence en France n'avait pas encore été indiquée jusqu'ici. M. F. Picard, dans sa belle étude sur la « Faune entomologique du Figuier » (*) dit l'avoir recherché sans succès dans l'Hérault. Nous venons de l'obtenir, à Menton, de figues récoltées sur le sol, aussitôt après leur chute de l'arbre. Le Lonchaea aristella Beck. s'est montré nuisible aux fruits du Figuier dans lesquels on rencontre les larves dès le mois de mai. Ses dégâts ont été observés -depuis quelques, .années déjà dans les envi- rons de Menton. Son parasite, Pachyneuron vindemmiae Rond., que Silvestri si- gnale comme parasite des pupes (2), n'a pas encore été observé à Menton (■■*). , (1) F. Picard. La faune entomologique du Figuier. Annales du Service des Épiphyties, VI [1919], p. 34-174. (2) F. Silvestri. Sulla Lonchaea aristella dannosa aile infiorescense e fruttescense del fico {Bolletino del Labor. di Zool. générale e agraria Portici, XII, [1917], p. 123 à 146). (3) La note ci-dessus a été transmise par M. P. Vayssière. Ce dernier rappelle que c'est Savastano qui signala l'existence de L. aristella en Italie ponr la première fois en 1915 (Savastano, L'a Mosca nera dei (ichi {Lon- chaea aristella Beck.) Bail. Staz. sperim. Agrumic. Frulticolt. Acireale, 1915), et depuis cette époque Silvestri a pu évaluer sur les Figuiers domes- tiques à plus de 50 % la quantité dinflarescences tombées par le fait des attaques de la « Mouche noire ». Les fruîls les plus recherchés sont ceux qui ont un réceptacle allongé, ovoïde, à cavité bien développée et qui pos- sèdent de grandes écailles horizontales et non pas courtes et convergentes vers l'intérieur de l'œil. L. aristella a, en Italie, six générations annuelles : la larve se montre nuisible en dévorant les styles, les ovaires, les pédon- cules des fleurs, et le parenchyme des parois internes des inflorescences et des fruits. Une étude morphologique très détaillée de tous les stades a été faite par Silvestri. Comme moyens de lutte, la sélection des Figuiers est indiquée, en évitant d'autre part d'employer en trop grande quantité, comme engrais, le fumier de ferme dont l'action entraînerait une plus grande di- varication des écailles et ainsi une attaque plus facile de la mouche. Enfin, le procédé utilisé dans la province de Naples, qui consiste à « toucher « l'ouverture du réceptacle avec l'huile afin d'activer la maturité est involon- tairement un excellent moyen pour éloigner la femelle pondeuse. , Le Secrétaire-gérant : L. Chopard. TYPOGRAPHIE FIUMIN-DIDOT ET C'«. — PAllIS, BULLETIN UE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIOUE DE FRANGE séance du 39 juillet 193 Présidence de M. C. DUMONT, Vice-Préi Sommaire. Correspondance, p. 197. — Nécrologie, p. 197. — Changements d'adresses, p. 198. — Admission, p. 198. — Présenlations, p. 198. — Contribu- tions à nos publications, p. 198. — Nomination d'un Membre donateur, p. 198. — Budget, p. 198. Observations diverses. — D'^' Cl. Gautier et Ph. Riel. Note reclKi- cative, p. 198. Communications. — L. Bedel. Description d'un Zonabris de lAhaggar (Sahara central) [Col. MeloidaeJ, p. 199. — E. Sécuv. Sur deux nou- veaux Bixa et synopsis des inàles des espèces de France [Dipt. Culicidaic], p. 199. — F. Picard. Sur la biologie du Tetrastichus rapo Walk. [Hym. Chalcididae], p. 206. — L. Chopard. Note sur quelques espèces de Rha- phidophorinae [Ortii. Piiasgonlridae], p. 209. Bulletin bibliographique, p. 211. M. R. PouTiERs, de Menton, assiste à la séance. Correspondance. — M. M. Dalibert adresse sa photographie pour l'album de la Société. Nécrologie. — Nous avons le profond regret d'apprendre le décès de notre collègue J. Azam qui faisait partie de la Société depuis 1891. .1. Azam avait réuni une collection d'Orthoptères de France extrê- mement remarquable et, de beaucoup, la plus importante quant au nombre des espèces et des exemplaires représentés. Il avait publié en outre un certain nombre de notes sur les Orthoptères et sou excellent « Catalogue synonymique et systématique des Orthoptères de France » paru en 1901. Bull. Soc. ent. Fr. [1921]. — N° 14. 198 Bulletin de la Société entomologique de France. Changements d''adresses. — M. Ch. Legrand. garde général des Eaux-et-Forèts, 9, boulevard Carnot, Alger. — M. F. Picard, maître de conférences à la Sorbonne, laboratoire d'Évolution des Êtres organisés, 3, rue d'Ulm, Paris, 5«. AdmissioD. — M. H. Routier, pharmacien, maire de Sartrouville (Seine-et-Oise). — Entomologie générale. Présentations. — M. le D"" É. Everts, 28, Emmastraat, La Haye (Hollande), présenté par M. L. Bedel. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. DE JoANNis et P. Lesne. — M. B. P. UvAROv, Assistant Entomologist, Impérial Bureau of Entomology, British Muséum, Natural History, Crom^^ell Road, Lon- don W. 7, présenté par M. L. Chopard. — Commissaires-rapporteurs : MM. L. Berland et P. Vayssière. Contributions à nos publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour nos publications : MM. M. DE BoissY 20 francs. Ch. Fagniez 20 - J. Sainte-Claire Deville. 200 ~ • Anonyme 13 — — M. E. SÉGUY a offert les clichés accompagnant sa note publiée dans ce Bulletin. Nomination d'un Membre donateur. — M. J. Sainte-Claire De- ville est nommé, sur proposition du Président, Membre donateur de la Société. Budget. — Le Trésorier annonce que le Ministre de l'Agriculture a accordé à la Société une subvention de 570 francs, à titre d'encou- ragement à ses travaux. Observations diverses. Note rectificative. — Dans la note des D''^ Cl. Gautier et Ph. Riel, intitulée : Complément de description et biologie d'Apanteles rubecula Marshall [Hym. Braconidae], parasite de Pieris rapae L. [Lep. Pie- RiDAE], [Bull. Soc. ent. Fr. [1921]. pp. 143-147), lire, p. 147 ligne 6 : Tetrastichus rapo Walk. au heu de T. rapae. L. Masi, qui a décrit cette espèce à la page 133 du t. IIL du Bolletino di Labor. di Zool. gen. e Agr. délia R. scuol. sup. d'Agr. in Portici, 1908, a étabh pour elles les synonymies suivantes : Cirrospilus rapo Walk. Tetrastichus rapo Walk. Tetrastichus microgastri Martelli. Séance du 27 juillet 19^1. 199 Communications. Description d'un Zonabris de l'Ahaggar (Sahara central) [GoL. MeloidaeI par L. Bedel. Au cours de son voyage d'Alger à Tombouctou par l'Ahaggar, l'Aïr et le Tchad, M. R. Chudeau a découvert un Zonabris des plus remarquables et que je suis très heureux de pouvoir lui dédier : Zonabris Ghudeaui, n. sp. — Elongata,nitida, nigra, pube capitis, thoracis, scutelli, pedum paginaeque ventralis albido-seiicea. Capite vubro, inter antennas nigricante. Prothorace rubro, elongato, antice oblique attenuatv, parce punctato, média unifoveolato, ad apicemdepresso. Scutello nigro. Elijtris elongatis, parallelis, glabriculis, creberrime rugoso-punctatis, faims, fasciola communi irregulariter angulosa ma- culisque quinque nigris [una in ipsa basi, ab humero et a scutello aeque distante, diiabiis anle fasciolam, transversini dispositis, duabusque post fasciolam oblique descendentibus). Antennis nigrc-brunneis vel nigris, thorace longioribus, undecimarticulatis, articulis bene discretis, art. 3° elongato. Femoribus tarsisque nigris, tibiis diliitioribus, ungui- culis rufis, similiter bifidis ; tibiarum posticarum calcaribus longitudine aequalibus, forma disparibus. — Long. 8-9 mm. Ahaggar (Sahara touareg) : Tamanghasset [ait. 1.200 m.], août 190S (R, Chudeau), 4 ind. Espèce distincte entre toutes par son système de coloration. Le dessin des élytres est assez semblable à celui de Z. batnensis Mars., mais là s'arrête l'analogie. Les autres Zonabris rapportés de Tamanghasset par M. R. Chudeau sont : Z. tigrinipennis Latr. {menthae Kl.), Z. {Decapotoma) ar'gen- tifera Pic et Z. [Ceroctis] trizonata ï{eiche, ce qui prouve que le massif de l'Ahaggar (1.200-3.000 m. ait.), bien que déjà dans la zone intertropicale, fait encore partie de la faune saharienne. Sur deux nouveaux Dixa et synopsis des mâles des espèces de France. [Dipt. Culicidae] par E. SÉGUY. La présente note a pour but de définir les caractères distinctifs de deux nouveaux Dixa particulièrement intéressants par leurs affinités 200 Bulletin de la Société entomologique de France. et de grouper les renseignements encore bien incomplets que l'on possède sur les espèces françaises. La connaissance des espèces décrites plus bas permet d'améliorer les caractéristiques du genre et contribue à compléter l'inventaire des Dixides de notre pays. Dixa pyrenaica, n. sp. — cT- Coloration générale jaune, sem- blable à celle du Dixa serotina Wiedeman. T^ète jaune, occiput et antennes brun pale, les articles antennaires 2, 3, 4 dans le rapport Fig. 1. Dijca pyrenaica, n. sp. — a, aile; — b, griffe d'une patte inter- médiaire; — /; appareil génital cT- (Les divisions indiquées sur les échelles (1.0-1.1) correspondent à 1/10 de mm.) 64-30-30. Thorax jaune avec quatre bandes nettes d'un brun marron reliées en avant par deux taches d'un brun plus pâle. Scûtellum jaune, flancs d'un jaune foncé, tachés de brun; balanciers jaunes. Ailes hyalines; fourche antérieure plus longue que son pétiole; celui de la fourche postérieure plus long que celle-ci, la base des deux fourches au même niveau; nervures transverses séparées par une distance égale au tiers de leur longueur (fig. i, a). Pattes jaunâtres, l'extrémité apicale des tibias, la plus grande partie du métatarse et tous les autres articles du tarse bruns ; fémurs antérieurs de la même longueur que les tibias; les tibias antérieurs plus longs que le méta- tarse (320-250). Les ongles des pattes antérieures et intermédiaires Séance du f7 juilkt 1921. 201 présentent un peigne do cinq dents, la dent apicale très longue et six soies isolées (fig. 1, b-e); soie empodiale très développée (fig. 1, b-d). Abdomen jaunâtre, couvert de soies fines assez longues; chaque tergite présente une bande transversale plus foncée. Appareil génital légèrement saillant; 1" article des forcipules épais, à peu près aussi long que large (flg. 1, /'); 2*3 article presque cylindrique avec, à l'extré- mité apicale et sur la face interne, des soies épaisses, groupées en brosse raide; appendices internes grêles terminés par trois courtes soies et un onglet articulé. — Long. 3 mm. Type : 1 cf (Muséum de Paris). Hautes-Pyrénées : environs de Barèges, entre 1.500 et 2.000 m. Vole en mai. Par la disposition de ses couleurs, cette espèce ressemble au Dixa notata Loew et peut être facilement confondue avec les Dixa serotina W\ed. et autumnalis Mg., mais ses a.utres caractères, notamment ceux de l'appareil génital, la rattachent au groupe du Dixa amphibia De Geer, à côté duquel elle prend place dans le tableau donné par le D'- M. GoETGHEBUER {Bull. Soc. ent. Belg., Il [1920], p. 25). Dixa Goetghebueri, n. sp. — Cette espèce a été obtenue d'é- closion de larves recueillies en avril aux marais de Sucy (Seine). Ces larves vivaient dans de petites mares temporaires en compagnie de celles du Tkeohuldiamorsitans Theobald. Elles se sont trans- îoi-mées en nymphes au début de mai et ont donné le 7 avril un çf, le 8 une Q et le 12 mai une autre 9- Les dépouilles larvaires et nymphales recueillies après les transformations ont permis d'es- quisser les descriptions suivantes : Larve. — Semblable à celle du Dixa nebulosa, do couleur noire. Tête noire, très fortement chitinisée; mandibules à dents très émoussées, la dent apicale en faucille, nue; bandeau inférieur garni de deux grandes soies (fig. 2, g). Les antennes portent de grandes épines qui occupent toute la face externe, une seule grande soie au bord 1/3 apical, l'extrémité de l'article est complètement couvert de soies courtes et raides, un seul onglet terminal articulé (fig. 2, *). Palpes courts, la face interne couverte do petites épines, l'extrémité apicale terminée par six appendices articulés (flg. 2, h). Premier segment thoracique avec quelques très longues soies dirigées vers la tète, quelques soies courtes sur les autres segments thora- ciques et abdominaux. Les deux premiers segments abdominaux portent, sur la face ventrale, deux petits mamelons couronnés de plusieurs rangs de crochets chitineux assez forts ; les segments 8, 9, 202 Bulletin de la Société entomologique de France. 10 portent aussi sur la face ventrale deux groupes de fortes épines dilatées en fer de lance, dirigées vers la partie postérieure du corps. Les deux lobes latéraux qui terminent le corps sont bordés de soies ciliées, aplaties en lame; la partie basale interne porte un double rang d'écaillés comparables à celles du 8« segment des larves de Cu- licines ; la partie apicale de ces lobes latéraux est terminée par une épine aplatie. L'appendice caudal, particulièrement développé chez cette espèce, porte, comme chez les autres larves de Dixa, trois paires de longues soies ; cet appendice se termine par une épine plate comme aux deux lobes latéraux. — Longueur de la larve adulte : environ 6 mm. Cette larve présente exactement les mêmes habitudes que les au- tres larves de Dixides connues. Elle prend la même altitude en V et reste le plus souvent immobile, légèrement en dehors de l'eau sur les plantes aquatiques ou les débris flottants. Nymphe. — Semblable en tous points à une nymphe de Culicine de couleur gris de plomb. Cette forme, absolument glabre, est remar- quable par la crête dentée située à la face dorsale du thorax sur la ligne médiane (fig. 2, /) ; quelques rares soies isolées au bord apical de chaque segment abdominal. Les palettes natatoires présentent une série de dents au bord postérieur; ces dents s'épaississent jus- qu'à l'extrémité, qui se termine elle-même par une forte épine chiti- neuse. Les trompettes respiratoires (fig. 2, /.) sont bordées par une dente- lure cbilineuse courbée intérieurement qui retient une membrane mince susceptible d'être dilatée. Toute la paroi de l'organe est cou- verte d'une réticulation (fig. 2, j.)formée par des fils chitineux croisés à angle droit; chaque croisement porte une petite dent dirigée exté- rieurement; le tronc trachéen qui aboutit à la trompette porte une soupape rétractile (flg. 2, j, tr). En captivité, cette nymphe se comporte exactement comme celle des Culicinae; elle nage continuellement à la façon si caractéristique des nymphes d'Anophèles. Elle ne se « colle » pas aux parois du vase où elle vit et ne sort pas de l'eau comme d'autres nymphes de Dixides. La durée de la vie nymphale est d'environ 4 jours. L'éclosion de la Mouche a lieu en pleine eau par une fente tho- racique, la dépouille nymphale servant de flotteur pendant l'éclosion. Lorsque la Mouche est complètement dégagée elle reste plusieurs heures à ratïermir ses organes, les pattes étendue à la surface de l'eau à la façon des Hydromètres ; elle grimpe ensuite sur une plante aquatique et s'envole. Séance du 27 juillet 1921. 203 Fig. 2. Dixa Goetghebueri, n. sp. — g, mandibule droite de la larve adulte, montrant le bandeau inférieur; — h, palpe; — i, antenne: — j, bordure d'une trompette respiratoire ; — A , trompette vue en entier ; — l, crête dorsale de la nymphe; — m, aile gauche; — n, appareil génital cf ■ f(^> 3° article des forcipules; api, appendices inférieurs. Les divisions des échelles (1.0 — 1.1) correspondent à 1/10 de mm.). 204 Bulletin de In Société entomologique de France. Adulte. — cf. Espèce sombre, d'un brun noir assez luisant. Tète entièrement d'un noir brillant, antennes et palpes d'un brun foncé; les articles antennaires 2-3-4 dans le rapport 47-30-30. Thorax noir mat, sans bandes. Scutellum et métanotum noir brillant. Flancs gris, largement tachés de noir. Balanciers d'un gris ardoise. Pattes grêles, d'un brun noir, densément couvertes de longues soies raides, noires; l'extrémité apicale des fémurs, les tibias et les tarses sont d'un noir profond. Les fémurs et les tibias sont de même longueur; le tibia des pattes antérieures est légèrement plus long que le métatarse (300- 270), le tibia des pattes postérieures est plus long (370-270). Les. épe- rons des tibias antérieurs sont courts, épais; ceux des tibias des deux paires de pattes postérieures sont très grêles, légèrement arqués. Ongles? Ailes sombres; fourche antérieure à pétiole court, fourche postérieure à pétiole de la longueur de la branche supérieure de cette fourche : M 1 (tig. 2, m), la base des deux fourches non au même niveau. Nervures transverses sensiblement sur la même ligne (fig. 2, m, nts). Abdomen d'un gris sombre densément couvert de fines soies noires assez longues. Appareil génital saillant (fig. 2, w); !«'' article des forcipules court, plus large que long, 2^ article velu, quelques grosses soies à la face externe, la face interne couverte d'une villo- sité serrée (flg. 2, n, fc); appendices inférieurs fortement courbés et aplatis, à extrémité dilatée et terminée en bec; ils portent une forte soie subterminale (fig. 2, n, api). — Long. 3,5 mm. Q. A peu près semblable au çf, en ditfère par ce qui suit : lé- gèrement plus grande que le cf (4 mm.), entièrement d'un noir foncé luisant. Balanciers complètement noirs. Pattes robustes, noires, cou- vertes de longues soies noires; fémurs des pattes antérieures de la longueur du tibia, la longueur de celui-ci par rapport à celle du mé- tatarse = 360-290; pour les pattes postérieures ce rapport = 440- 300. Les éperons des tibias sont courts, épais. Les deux derniers ar- ticles du tarse sensiblement de la même longueur (32-33). Ongles avec un peigne de quatre dents inégales et quelques soies intermé- diaires (au moins aux deux premières paires de pattes). Ailes comme chez le cf , légèrement plus sombres. Abdomen noir, couvert de soies fortes et serrées ; au dernier segment, ces soies sont réunies en pin- ceau, immédiatement au-dessous de l'insertion de la bride périoviduc. tale. La palmette sous-anale, aplatie dans le sens transversal, présente une ligne de fortes soies disposées en peigne horizontal. Appendices de l'armature génitale (cerques) assez petits, médiocrement velus. Types : 1 cf, 2 9 (Muséum de Paris). Marais de Sucy (Seine), en avril-mai. Séame du 27 juillet 1921. 205 Cette espèce est dédiée à notre savant collègue et ami le D'' M. GoETGHEBUER, de Gand. en témoignage d'admiration pour ses travaux sur les Diptères tipuliformes. Malgré les essais de classification tentés par Bergroth (1889), Goet- (iHEBUER (1920) et Edwards (1921), les Dixidae semblent assez mal connus. Les femelles sont difficiles à classer avec précision et. si les mâles se distinguent davantage par la structurs de l'appareil génital, on ne connaît pas encore exactement la valeur des caractères fournis par cet organe et les limites de leur variabilité. Dans de pareilles conditions je ne puis que résumer les travaux antérieurs en un synopsis nouveau, forcément provisoire et applicable aux mâles seu- lement. Le tableau ci-dessous fera ressortir les caractères différentiels des deux Dixa décrits plus haut et permettra do les distinguer des autres espèces françaises. Tableau des espèces. 1 (4). Ailes tachetées ('). 2 (3). Bande médiane du thorax non divisée \. maculata M g. 3(2). Bande médiane du thorax nettement divisée.. 2 neôiiiosa Mg. 4 (1). Ailes non tachetées. 5 (12). Tète jaune, tachée de brun ou de noir. Thorax avec quatre bandes, les médianes réunies aux latérales par une tache en avant de ces dernières. 6 (7). Appareil génital cf : 2<= article des forcipules terminé par deux stylets ; appendices inférieurs très développés 3 . laeta L w. 7 (6). 2*^ article des forcipules terminé par un seul onglet ■ articulé (3^ article); appendices inférieurs médiocrement développés. 8 (9). Appendices inférieurs « dilatés en champignon » à l'extré- mité 4. serotina (W.) Goetg. 9 (8) Appendices inférieurs non dilatés. 10 (11). 2«= article des forcipules avec un lobe du côté externe. 5. autumnalis M. 11 (10). 2« article sans lobe du côté externe... 6. pyrenaica Ség. (1) Dans le groupe des Dixides à ailes tachetées, M. W. Edwards distingue encore les Dixa piiberula Lvf . , dilcUata Sltobl, submaculata Edw . et nubilipennis Curtis. — Cf. F. W. Edwards, The British Chaoborinae and Dixinae {Ent. month. Mag., 3«sér., VI [1920], p. 264). 206 Bulletin de la Société entomologique de France. J2 (5). Tète entièrement noire ou brun-noir. Bandes médianes du thorax non réunies aux latérales par une tache en avant de ces dernières. 13 (16). Thorax etflancsde couleur sombre ou noire. Appendices inférieurs de l'appareil génital cf non bifides. 14 (lo). Thorax habituellement noir brillant. Bandes thoraci- ques visibles seulement chez les exemplaires de couleur pâle. Un espace clair en avant du scutellum. 7. amphibia De g. lo (14). Thorax noir sans bandes. Espèce entièrement noire; ailes sombres 8. Goetghebueri Ség. 16 (13. Thorax et flancs jaunâtres. Trois bandes séparées sur ce thorax : celle du milieu quelquefois double. Appareil génital cf : appendices inférieurs bifides.. . 9. aestivalis Meig. Sur la biologie du Tetrastichus rapo Walk. [Hym. CHALciomAE] par F. Picard. D'après Seurat(*), le Tetrastichus rapo Walk. [Diplolepis micro- gastri Bouché) pond ses œufs à travers la peau des chenilles de Pieris brassicae, dans les jeunes larves d'Apauteles glomeratus, alors que celles-ci sont très petites et n'ont pas encore de trachées visibles. Ce . naturaliste a observé des larves dWpanteles renfermant une vingtaine d'œufs de l'hyperparasite. Le Ghalcidien ne sort de l'hôte que quand celui-ci a filé son cocon; à ce moment, il dévore tout, sauf la peau, et opère sa nymphose dans la coque de la victime. Martelli(-), qui ne cite pas l'auteur français, arrive à des conclu- sions analogues. D'après lui, le Tetrastichus rapo pond dans les che- nilles de 12 à 20 millimètres. Il sait choisir celles qui contiennent des larves d'Apanteles et les reconnaît avec une grande facilité. Récemmeût Gautier et Riel (^) ont confirmé les observations de l'auteur italien en étudiant le parasitisme de ce Ghalcidien chez VApan- eles rubecula Marsh . , ennemi de Pieris rapae. (1) Skurat. — Contributions à l'étude des Hyménoptères enlomophages [Ann. Se. nat. &" série, 1899). (2) Martelli (G.). — Contribuzioni alla biologia délia Pieris brassicae L. 6 di alcuni suoi parassiti ed iperparassitl [Bollet. del Labor. di Zool. gen. e agrar. Portici., I, 1907). (3) Gautier et Rir.L. — Sur la biologie de YApanteles rubecula Marsh. [Bull. Soc. ent. Fr. [1921], pp. 143-147). Séance du 27 juillet i92i. 207 Ce mode de ponte à travers le corps de la chenille, décrit successi- vement par quatre naturalistes, doit être tenu pour exact. Il n'est cependant pas fatal. J'ai pu faire pondre avec la plus grande aisance le même Tetmstichus rapo, non pas dans la chenille, mais bien plus tard, dans les amas de cocons de VApanteles. Dans ce cas le dévelop- pement est rapide et peut se produire aussi bien dans la nymphe que dans la larve de la victime. Celle-ci est tuée, ses tissus se décomposent et c'est plongées dans une sanie répandant une odeur infecte que vivent les larves du Tetrastichus. On voit d'ailleurs par transparence, au microscope, leur tube digestif rempli du même liquide putride. Le Tetrastichus rapo est aussi un parasite de VAnilastus ebeninus Grav. Je ne l'ai pas vu atteindre la larve de cet Ichneumonide dans les tissus de la chenille de Pieris, comme le dit Martelli. Le fait est possible; mais, dans mes élevages, le Chalcidien a pondu à travers la peau de la chenille, il est vrai, mais lorsque celle-ci était vide et boursouflée, constituant une simple coque abritant VAnilastus. Ici encore le développement est rapide et, quelques jours après la ponte, le cocon de VAnilastus ne contient qu'une substance fluide et putréfiée dans laquelle flottent 12 à 15 larves bien vivantes de Tetrastichus. Il est donc curieux do constater que ce Chalcidien qui, dans mes observations, tue très vite sa proie, la laisse subsister assez longtemps pour sortir et filer son cocon, dans celles des auteurs précités. D'autre part, de très nombreuses expériences m'ont convaincu que, contrairement aux affirmations de Martelli, le Tetrastichus rapo est incapable de distinguer les chenilles parasitées des saines. Des petites chenilles de Pieris de deux ou trois jours, piquées la veille par àes Apanteles, sont otTertes à des Tetrastichus; elles sont acceptées et les Chalcidiens y enfoncent leur tarière. Des chenilles de même âge, mais non parasitées, sont accueillies de la même façon et subissent le même traitement. Toutes ces chenilles, apantélisées ou non, sont vouées à la mort du fait de la piqûre du Tetrastichus ; les unes ne résistent que cinq jours, d'autres huit ou dix, mais aucune ne parvient à toute sa taille. Ces chenilles disséquées après leur mort ne renferment ni œufs ni larves du Chalcidien. Les petites larves iWpanteles, que contiennent celles de la première catégorie, sont parfois encore vivantes après la mort de leur hôte; elles sont munies de leur vésicule anale, n'ont pas encore de trachées et tous leurs organes sont visibles par transparence. On n'y observe aucun stade du Tetrastichus. Si l'on olTre au Chalcidien des larves de Pieris âgées, il s'y porte instantanément et les transperce comme les petites. Lorsque les Tetra- 208 Bulletin de la Société entomologique de France. stichus sont nombreux, par exemple une quinzaine pour une grosse chenille, leur piqûre produit une paralysie à peu près complète ; souvent même la mort de la victime survient dans les vingt-quatre heures. Si les parasites sont en petit nombre, la paralysie est moins parfaite, de moindre durée, et la chenille peut se chrysalider et donner l'imago. Ces grosses chenilles disséquées ne contiennent ni (eufs ni larves de l'Hyménoptère. En définitive le Tetrastichus rapo pond dans les cocons de YApan- te.les glomeratus et de VAnilastm ebeninus. Il pond aussi, à n'en pas douter, dans les larves à'Apanteles contenues dans la chenille; mais c'est alors peu de jours avant leur sortie, car la victime est toujours tuée rapidement, et mes expériences montrent que les très jeunes chenilles apantélisés ne conviennent pas au développement du Chal- cidien. Enfin ce Tetrastichus est dans l'incapacité de distinguer les Piérides apantélisés des autres. 11 subit l'attirance de toutes les chenilles, petites ou grandes, indemnes ou parasitées, et son venin tue infailli- blement les jeunes, parfois même les grosses, lorsque les piqûres sont trop répétées. Si les Piérides attaqués renferment des Apanteles au stade convenable, le développement peut avoir lieu, sinon les manœu- vres de l'Hyméijoptère n'ont d'autre résultat que la mort fréquente de sa victime, sans profit pour sa postérité. Le comportement de ce Chalcidien jette une lumière intéressante sur les faits d'hyperparasitisme et je me propose de le discuter plus tard en détail. J'ajouterai seulement que si les grosses chenilles sont à peu près sans défense devant l'attaque du Tetrastichus, il n'en est pas de même des petites qui repoussent leur agresseur à coup de tête, le m'ordent même parfois, l'inondent de leur vomissement et peuvent le tenir en échec malgré son obstination, pendant plus d'une heure. J'ai vu, quoique assez rarement, le Tetrastichus absorber les goutte- lettes de sang que les coups de tarière avaient lait sourdre, et on sait que c'est chez un autre Testrastichus, T. xanthomelaenae, que P. Mar- CHAL a découvert ce mode d'alimentation, retrouvé depuis chez un grand nombre d'Hyménoptères entomophages. Séance du 27 juillet Î9Î1. 209 Note sur quelques espèces de Rhaphidopho rinae [Orth. Phasgonuridae] par L. Chopard. Dans les tableaux de détermination des genres DiesU^ammena Br. et Tachijcines Ad. que j'ai publiés en 1915 ('), la place de quelques espèces était restée douteuse, celles-ci n'étant connues que par les (liagnoses insuffisantes de Brunner von Wattenwyl. M. le P'" R. Ebner ayant eu l'obligeance de me communiquer récemment les types de la collection Brunner, je suis à même aujourd'hui de préciser les caractères de ces espèces et de rectifier certaines erreurs les concernant. 1. Tachycines asynamorus Ad. — Cette espèce a été signalée depuis une quinzaine d'années dans les serres d'un certain nombre de villes d'Europe et des États-Unis. D'abord déterminée par Brunner VON Wattenwyl lui-même comme Diestrammena Hwrmora^a De Ha an, puis comme D. unicolor Br., Adelung la décrivit comme espèce nouvelle, en créant pour elle le genre Tachycines. Tout en recon- naissant la valeur du caractère générique indiqué par Adelung, j'avais cru devoir admettre dans un travail récent (^), la termination de Brunner; par suite Tachycines devenant synonyme de Diestrammena, j'étais amené à créer un genre nouveau, Paradieslrammena, pour les espèces présentant, aux tibias postérieurs, des épines régulières et peu nombreuses. L'étude des individus de la collection Brunner me montre aujour- d'hui qu'il n'y a rien de commun entre Tachycines asynamorus Ad. et Diestrammena marmorata De Haan. Par suite la synonymie des deux genres doit être rétablie comme suit : Diestrammena Brunner 1888, Verh. zool. bot. Ces. Wien, XXXVIII, p. 298 = Paradiestrammena Chopard 1919. Mem. As. Soc. Beng., VI, p. 375. Tachycines Adelung 1902, Ann. Mus. Zool. Petenb., VU, p. 56 = Diestrammena Chopard, /. c, p. 376. T. asynamorus est originaire du Japon. (1) L. Chopard. — Tableaux de détermination des genres Diestrammena Br. et Tachycines Ad. {Bull. Soc. ent. Fr. [1915], pp. 154-159). (2) L. Chopard. — Zoological results of a tour in the far East.VI. Les Orthoptères cavernicoles de la Birmanie et de la Péninsule malaise [Mem. As. Soc. Bentj.. VI [1U19J, pp. 341-390, pi. 12-14). 210 Bulletin de la Société entomologique de France. 2. Diestrammena marmorataD e Haan. — Cette espèce appartient au groupe des D. longipes Rehn, D. palpaïa Rehii, D. macuhUa Chop. et D. Griffinii Cho p.; ses fémurs postérieurs présentent une dizaine d'épines au bord inférieur intgrne et deux ou trois au bord externe et leur lobe géniculaire interne seul est armé ; les tibias portent 22 à 28 épines sur chaque bord. Comme taille et aspect général, elle ressemble beaucoup à D. longipes, mais sa coloration foncière est plus uniforme et moins claire et l'armure des pattes pos- térieures est plus faible. On ne connaît pas la femelle adulte de D. longipes, mais il existe dans la collection Brunner une femelle au dernier stade larvaire dont la plaque sous-génitale, encore mal déve- loppée, montre cependant un bord postérieur arrondi et faiblement échancré à l'apex; chez D. marmorata, cette plaque est triangulaire. D. marmorata n'est connu que par le typeà&T)^ Haan -et parles individus de la collection Brunner, comprenant un mâle immature et en mauvais état, une très belle femelle adulte (') et quelques très jeunes individus, provenant tous du Japon. 3. Diestrammena unicolor Br. — Comme je l'avais supposé, cette espèce est entièrement différente de la forme cavernicole rap- portée de Birmanie par L. Fea {D. Feai Chop.). Elle peut être rap- prochée du groupe des D. brevifrons Chop. , 1). Annandalei Kirby, etc., mais en diffère par l'armature assez forte de ses fémurs posté- rieurs qui portent 5 à 10 épines au bord inférieur interne. Le cf en est inconnu, la partie de la description de Brunxer se rapportant à ce sexe, concernant évidemment D. Feai Chop. Le type provient de Vladivostok, mais l'espèce se retrouve au Japon (Tsushima) et, d'après Brunner, eu Chine (Pékin J. 4. Diestrammena apicalis Br. — Extrêmement voisine de la précédente, cette espèce en diffère cependant par l'absence de l'épine médiane entre les éperons inférieurs des tibias des deux premières paires; elle forme, par suite, un groupe spécial avec D. minuta Cho^ . La coloration indiquée dans la diagnose de Brunner n'a guère de valeur, le type, quoique bien adulte, montrant des déformations tégu- mentaires qui indiquent qu'il avait été tué peu après la dernière mue. La taille atteint chez certains individus 20 milUmètrcs, l'oviscapte ne dépassant pas 10 millimètres. L'espèce n'a été trouvée qu'au Japon. (1) Les dimensions de cette Q sont les suivantes : Long, du corps 23 mm.; pronot. 9 mm.; fém. ant. 15,.") mm.; fém. post. 31 mm.; tib. post. 33 mm.; oviscapte 12 mm.; cerques 9,5 mm. Séance du t/ juillet i9%i. 211 Bulletin bibliographique Muséum national d'Histoire naturelle [Bulletin), 1919, 7. — Don de la collection de Coléoptères constituée par E. Abeille de Perrin, p. 537. — Lesne (P.) : Notes sur divers Zophosites, p. 581. — Chatanay (J.) : Description de Zophosites, p. 589. — Bertin (L.) : Note à propos des Oryctes de la collection- entomologique du Mu- séum, p. 595. — BoucoMONT (A.) : Sur quelques Goprophages asiatiques de la collection entomologique du Muséum, p. 6U1. — Alexander (G. -P.) : Undescribed Crane-Flies in the Paris Muséum : Tipulidae, Diptera : African species of the subfamily Limnobiinae, tribe Limnobiini, p. 606. — Pierre (G.) : Diptères envoyés au Muséum "de Paris par l'Armée d'Orient : Nematocera, Polyneura, p. 612. — Chopard (L.) : Contribution à la faune des Orthoptères de l'Afrique du Nord, p. 620. — Labitte (A.) : Observations sur Rhadocera Rhamni L. : accouplement, p. 624. — 1920, 1-7. — Lesne (P.) : Notes sur divers Zophosites, II, p. 14. — Ghatanay (J.) : Description de Zophosites, 2^ part., p. 20. — Laboissière (V.) : Descriptions d'espèces nouvelles de Galerucini recueillies en Ethiopie et dans l'Afrique orientale par M. M. de Rothschild (1904-1906), p. 26. — Id. : Description d'une espèce nouvelle de Nisotra [Halticini) de l'île de San Thomé (Gol. Chry- somelidae),^. 31. — Bertin (L.) : Note à propos des Oryctes de la collection entomologique du Muséum, II, p. 33. — Le Cerf (Fd.) : Voyage de MM. Ch. Alluaud et R. Jeannel dans l'Afrique orientale; Description de deux formes nouvelles à'Amaurina Ansorgei E. Sharpe (Lépidopt. Danaidae), p. 39. — Alexander (G.-P.) : Un- described Crâne tlies in the Paris Muséum : Tipulidae, Diptera : African species of the subfamily Limnobiinae (suite), p. 41, 134, 216, 316, 402, 509. — Parent (0.) : Description d'une nouvelle espèce de Dolichopodide (Diptère), p. 47. — Séguy (E.) : Les Moustiques de France, p. 51, 141, 223, 322, 407, 512, fig. — Royer (M.) : Des- cription d'un Aphelochirus nouveau du Tonkin (Hem. Naucoridae), p. 59. — C*'= DE Dalmas : Deux nouveaux genres d'Araignées de la famille des Gnaphosidae, p. 119. — Achard (J.) : Descriptions d'espèces nouvelles de Scaphidium (Goléopt. Scaphidiidae) de la région Indo-malaise, p. 125. — Bertin (L.) : Note à propos des Oryctes de la collection entomologique du Muséum, III, p. 129. — Desbordes (H.) : Mission géodésique de l'Equateur : Coléoptères Histérides, p. 132. — Parent (0.) : Description d'une espèce nou- 212 Bulletin de la Société entomologique de France. velle de Dolichopodide (Dipt.), p. 138. — Lesne (P.) : Ténébrio- iiides nouveaux de l'Afrique orientale appartenant au genre Hima- tismus, p. 200. — Bertin (L.) : Note à propos des Oryctes de la collection entomologique du Muséum IV, p. 203. — Chopard (L.) : Diagnoses d'espèces nouvelles de Gryllidae (Orth.), fig. 208. — Parent (0.) : Description d'une espèce nouvelle de Dolichopodide (Dipt.), p. 220. — Lesne (P.) : Notes sur les Coléoptères Térédiles : 18. — Un Bostrychide nouveau de la faune yunnanaise, p. 295. — BÉNARD (G.) : Description d'une nouvelle espèce du genre Rhyssemus (Col. Scarub. Aphodiini), p. 298. — Fleutiaux (Edm.) : Collections recueillies par la Mission géodésique de l'Equateur : Coléoptères Elatérides. Description des espèces nouvelles, p. 300. — Laboissière (V.) : Diagnoses de Galerucini nouveaux d'Afrique de la collection du Muséum de Paris, p. 306. — Portevin (G.) : Note sur quelques Silphides du Japon, p. 309. — Chopard (L.) : Diagnoses de Gryllides (Orth.) nouveaux de la Guyane française, recueillis par M. R. Benoist, p. 310. — Parent (0.) : Description d'une espèce nouvelle de Dolichopodide (Dipt.), 319. — Berlanû (L.) : Note sur une Araignée de Madagascar {Nemoscolus Water- loti, nov. sp.) et sur son industrie, fig., p. 384. — Lesne (P.) : Quelques insectes du Pliocène supérieur du Comté de Durham, p. 388, lig. — Portevin (G.) : Revision des Silphini et des Necro- phorini de la région indo-malaise, p. 39S. — Fleutiaux (Ed.) : Coléoptères Mélasides et Elatérides des îles Mascareignes. Mission de M. P. Carié (1910-1913). Descriptions des espèces nouvelles, p. 489. — Hustaghe (A.) : Contributions à la faune entomologique du Japon : Coléoptères Curculionides, p. 493. — Pic (M.) : Hété- romères nouveaux ou peu connus, p. 500. — Portevin (G.) : Sil- phides nouveaux de la collection du Muséum, p. 505. — Lesne (P.) : A propos des insectes du gisement pliocène de Castle Eden (Comté de Durham), p. 626. — Bourgoin (A.) : Description d'un genre nouveau et d'une espèce nouvelle de Cétoine provenant des récoltes de M. J. de Rohan-Chabot dans l'Afrique australe, p. 627. — Id. : Description d'une Cétoine nouvelle du Gabon, p. 629. — Hustaghe (A.) : Contribution à la faune entomologique du Japon : Coléopt. Cu'rculionides (2^ note), p. 630. Le Secrétaire-gérant : L. Chopard. rVPOGRAPUIE FIRMIN-DIDOT ET (j'«. — PARIS. ^v^>'y BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIOUE DE FRANCE >*i»éanee du l*£ octolire lOSl. Présidence de M. J. de JOANNIS, ancien Présidenl. Sommaire. Correspondance, |». 213. — Nécrologie, p. 214. — DisLinction honorifique, p. 214. — Changements d'adresses, p. 214. — Admissions, p. 214. — Pré- senta(ionf,p. 214. — Contributions à nos publications, p. 214. — Nomina- tion d'un Membre bienfaiteur et d'vn Membre donateur, p. 215. — Élec- tion d'un Vice-Président, p. 215. — Commission pour l'élection de Mon- tres honoraires, p. 215. — Faune Bedel, p. 215. Observations diverses. — A. Georcel. Capture [Col. Staphvunidae], p. 215. — P. Vayssière. Sur la présence à'Icerya Purchasi Mask. [Hem. Coccidae] aux environs de Paris, p. 215. Communications. — P. de PEVERiMiiOFr. Présence en Normandie du Thyamis symphyli Heik. [Col. CHRvsoMELinAE],p.216. — D"' S. Bonnamour. Note sur deux Diptères parasites nouveaux de la Piéride du Cliou {Dro- sophila rubrostriata Beck., et Phora chlorogastra Beck.), p. 217. — W.-R. Thompson. Contributions à la connaissance des formes larvaires des Sarcophagides (Dipt.]. II. Ptychoneura rufilarsis Meig. , p. 219. — D'' Lal- LEMAND. Description d'un nouvel Homoptère [Fclgoridae] français, p. 222. MM. Ch. Alluaud, directeur du Musée de Rabat, R. Mollandin de BoissY, de Toulon, A. Hallet, de Laneuiezan, F. Picard, maître de conférences à la Sorbonne, et le D'' M. Royer assistent à la Séance. Correspondance. — M. C. Dumont, Vice-Président, obligé de quitter Paris pour raisons de santé, adresse sa démission. — MM, C.-F. Baker, H. Péron et O.-W. Rosevall remercient la Société de leur admission. Bull. Soc. ent. Fr. [192 1]. — N° 15. 214 Bulletin de la Société entomologique de France. ^ — M. E. DE Bergevin adresse sa photographie pour ralbiim de la Société. — La « Societas pro Fauna et Flora fennica » fait part à la Société de la célébration de son centenaire. Nécrologie. — Le Président a le profond regret d'annoncer le décès de notre collègue R. Chudeau, géologue et explorateur très connu, qui avait recueilli d'abondants documents entomologiques en Afrique occidentale. — Nous avons appris également la mort du D"" G. Coulon, qui était membre de la Société depuis 1881, et du P'' G. Darboux, connu par ses travaux sur les cécidies. Distinction honorifique. — M. R. Lienhart a été promu officier de l'Instruction publique. Changements d'adresses. — M. le D"" M. Boitel, médecin-major de l""* classe, 6, rue d'Avignon, Nîmes (Gard). — M. J. BoNDROiT, 59, Montagne S"=-Walburge, Liège (Belgique). — M. J.-B. Corporaal, 39, Pieterbolhstraat, La Haye (Hollande). — M. W.-R. Thompson, European Parasite Laboratory, Mont- Fenouillet, Hyères (Var). Admissions. — M. le D'' É. Everts, 28, Emmastraat, La Haye (Hol- lande). — Coléoptères. — M. B.-P. UvAROv, Assistant Entomologist, Impérial Bureau of Entomology, British Muséum, Natural History, Gromwell Road, Lon- don W. 7. — Orthoptères. — M. J.-A. Vellard du Ghesne, poste restante, Rio-de-Janeiro (Brésil) . Tète vue de face-, - fig. 3. Région génito-an«le, vue poslerieure; - fig. 4. Région génito-anale, vue latérale; - (ig. 5. Pénis, face droite; - fig. 6. Pénis, face ventrale; - fig. 7. Pénis, face gauche. 224 Bulletin de la Société entomologique de France. à l'extrémité de l'arête dorsale, tandis que sa face droite en est dépourvue; le canal défèrent s'ouvre près de l'extrémité de la face ventrale, qui est taillée en biseau. — Long. 4,25 mm. Habitat : Bormes (Var) en assez grand nombre en avril au pied des toufTes isolées de graminées (H. Ribàut). Tiipes : Coll. du P"" Ribaut et la mienne. Je dédie cette espèce à mon aimable et savant correspondant M. le P' Ribaut, de Toulouse, qui a bien voulu en exécuter les dessins. Cette espèce diffère de tous les Stiroma connus par la structure des organes génitaux du cf. Elle se distingue de S. ruficeps Mel., S. bicarinataU.S., S. affi- nis Fieb., 5. nigrolineata Scott, 5. thoracica Stâl et S. ptèridis Bohem. par les carènes frontales bien nettes et isolées. Chez ptèridis le front est qurfdrangulaire, l'écusson, les élytres et l'abdomen sont brun noir. Chez thoracica, les carènes sont presque effacées vers la base et à peine plus claires que le reste du front, qui est brun ; elles sont réunies vers le clypéus. Chez affinis et bicarinata le front ■est maculé de noir, près du clypéus et, à la base de l'écusson, exis- tent deux taches triangulaires noires. Chez nigrolineata, les deux carènes sont réunies vers le clypéus et, à cet endroit^ sont bordées de noir; le pronotum, le mésonotum et les élytres portent des lignes noires longitudinales. Elle se différencie de S.-montana Horv., S. albomarginata Curt. et S. moestaBoh. par la couleur du front, les carènes n'étant pas bor- dées de noir. Chez moesta Boh. et montana Horv. , les carènes fron- tales se réunissent un peu au-dessus de clypéus ; chez albomarginata, las trois carènes longitudinales du pronotum et de l'écusson sont peu marquées et la coloration de l'insecte est toute différente. Le Secrétaire-gérant : L. Ciiopakd. TYPOGRAPHIE FIRMIN-DIDOT ET C" BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE séance «lu ^G octobre 1981. Présidence de M. A. MÉQtJIGNON, Vice-Présidenl. Sommaire. Correspondance, p. 225. — Admissions, p. 225. — Présentation, p. 226. — Contributions à nos publications, p. 226. — Congrès des Sociétés savantes, p. 226. — Collections, p. 226. — Élection de deux Manbres honoraires [Rapport], p. 226. Communications. — L. Gaudin. Captures de Coléoptères de France, p. 228. — P. Lesne. Les espèces typiques de Trogoxylon. [Col. Lyctihae]. Position systématique de ce genre, p. 228. — P. de Peyerimhoi f. Nouveaux Coléoptères du Nord-Africain. Trente-neuvième note : Faune saharienne, p. 231. — L. Falcoz. Diagnoses préliminaires de Diptères pupipares de Nouvelle-Calédonie (Voyage de Fritz Sarasin et Jean Roux), p. 237. — E. SÉGiJY. Les Diptères qui vivent aux dépens des Escargots, p. 238. — J.-L. LiCHTENSTEiN. Iccrija Purchasi Mask. [Hem. Coccidae] dans l'Hé- rault, p. 239. — E. DE Bergevin. Description d'une nouvelle espèce d'Hijste- ropterum monacanthé de l'Atlas Blidéen [Hem. Issidae], p. 241. Correspondance. — MM. Ed. Everts et B.-P. Uvarov remercient la Société de leur admission. Admissions. — M. A. Abot, 32, rue de Fleury, Le Mans (Sarthe). — Entomologie générale. — M. A. RiotLT, pharmacien, 29, rue Poccard, Levallois-Perret (Seine). — Coléoptères. — M. A. ToNNOiR, Assistant Cawthron Institule of scientilic Re- search, Nelson (N'""-Zélande). — Diptcves. Bull. Soc. ent. Fr. [1921]. — N" 16. 226 Bulletin de la Société entomologique de France. Présentation. — M. le D' L. Roblin, à Flamboin-Gouaix (Seine-et- Marne), présenté par M. H. de Franchessin. — Commissaires-rap- porteurs : MM. H. Desbordes et P. Lesne. Contributions à nos publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour nos publications : MM. E. DE Bergevin 20 francs. G. Bosco 2o — E. Moreau 23 — C. Pierre 10 — L. SÉRAPHIN 23 — H. SlETTl 20 — ♦ Congrès des Sociétés savantes. — Le 55' Congrès des Sociétés sa- vantes de Paris et des départements se tiendra à Marseille en avril 1922. Collections. — La (•olleclion Ferton que notre regretté collègue a léguée à la Société, en même temps fjue sa bibliothèque, est instal- lée dans la salle des collections; elle est très intéressante surtout par les nombreux Hyménoptères de Corse et do l'Afrique du Nord qu'elle contient. — L'importante collection d'Orthoptères de France de J. Azam a été donnée par la veuve de notre collègue au Laboratoire d'Entomo- logie du Muséum national d'Histoire naturelle. Election de deux Membres honoraires (Rapport). — Au nom de la Commission chargée de présenter une liste de candidats au titre de Membre honoraire, M. P. Lesne donne lecture du rapport sui- vant : Messieurs, Le décès de nos éminents et regrettés collègues, MM. Albert Fauvel et Charles Ferton, laisse vacantes deux places de Membres honoraires français qui, aux termes du Règlement de la Société, doivent être pourvues de titulaires dans une séance prochaine. La Commission que vous avez nommée pour vous présenter une liste de candidats s'est réunie le 21 octobre ('). Elle a estimé qu'il y avait lieu de proposer à votre choix deux candidats par place vacante et vous soumet les noms suivants, énumérés dans l'ordre alphabé- (1) Étaient présents ; MM Cli. Alluaud, L. Beoel, J. de Jo\nnis, P. Lesne , El. Rabaud. Séance du W octobre 1921. 227 tique, de quatre de nos collègues qui lui paraissent avoir des titres équivalents à l'honorariat : 1" M. Edouard Chevreux dont la longue et fructueuse carrière scien- tifique a été consacrée à l'étude des Crustacés de l'ordre des Amphi- podes, étude rendue particulièrement laborieuse par la nécessité de reconnaître, dans chacune des formes, un système appendiculaire très complexe. Outre le résultat de ses recherches personnelles sur nos côtes et jusque dans les mers tropicales, on doit à M. Chevreux la publication des matériaux recueillis par plusieurs des grandes expéditions océanographiques. 2" M. Pierre Chrétien à qui son talent d'éleveur et son admirable connaissance des chenilles permettaient encore récemment de rap- porter d'un séjour dans les régions sahariennes une moisson ines- pérée de types nouveaux de Lépidoptères et une très riche série d'ob- servations biologiques qui ont été consignées dans nos Annales. Elles forment le complément des nombreuses publications antérieures du même auteur sur la biologie des Lépidoptères. 3'^ M. Charles Janet sur le nom duquel beaucoup de vos suffrages se sont déjà portés l'an dernier et dont la belle suite de travaux en- tomologiques, s'échelonnant de 1893 à 1909, constitue un ensemble unique pour l'étude morphologique et anatomique des Fourmis et comprend aussi des observations remarquables sur l'édification du nid chez les Vespa. 4» M. J. Sainte-Claire Deville, dont les recherches, marquées au coin d'une connaissance parfaite de la faune coléoptérologique de l'Europe occidentale et centrale, tendent à expliquer les particularités de la distribution géographique actuelle des espèces. Son œuvre ca- pitale, le Catalogue des Coléoptères de la Corse, est un des meil- leurs ouvrages de ce genre que l'on possède. Le vote aura heu à la séance du 14 décembre 1921 ('). (1) Le Secrétaire rappelle que, conformément au règlement (art. 14), tous les membres français ont droit de prendre part à ce vote qui a lieu au scru- tin secret et à la majorité absolue, soit directement, soit par correspon- dance. Dans ce dernier cas, l'enveloppe contenant le bulletin de vote, fer- mée et signée très lisiblement par le votant, devra parvenir an siège de la Société, 28, rue Serpente, au plus tard le 14 décembre 1921, à 20 heures. 228 Bulletin de la Société entomologique de France. Communications. Captures de Coléoptères de France par L. Gaudin. Saprinus maculatus Rossi. — Seine-et-Marne : Fontainebleau; 1 individu au champ de course de la vallée de, la Solle, sous un petit cadavre. le IS mai 1921. Je dois à l'obligeance de notre col- lègue Lacodre un autre individu provenant de Chailly (S.-et-M.). Espèce méridionale nouvelle pour le bassin de la Seine. Plegaderus sa'ucius Er. — Seine-et-Oise : Forêt de Marly, quelques individus, sous des écorces de Pin sylvestre, en février 1920. Espèce nouvelle pour le bassin de la Seine. Sphenoptera parvula Lap. et Gory. — Pyrénées-Orientales : Bourgmadame; un seul individu sous une pierre, à une altitude de 1.250 m. Cette espèee n'était connue de France que par les types provenant de France méridionale. Tetropium aulicum F. — Seine-et-Oise : Versailles; 2 cf et 1 Q sur des troncs de Sapin portant les traces des larves (juin 1921). Espèce qui n'a été trouvée qu'accidentellement, dans un jardin, à Caen. Les espèces typiques de Trogoxylon [Col. Lyctidae] Position systématique de ce genre par Pierre Lesne. Le genre Trogoxylon, créé par Leconte en 1862 (*), n'a jamais été caractérisé avec précision ; mais, comme son fondateur a pris soin d'en désigner le génotype, qui est le LyciMS parallelepipedum Melsheimer (1846), on peut établir exactement la liste des formes qui doivent en constituer le noyau. Plusieurs espèces gravitent, en elïet, de très près autour de ce Tro- goxylon parallelepipedum, dont l'aire d'habitat s'étend sur les États- Unis du Sud et de l'Est, depuis le Texas jusque dans l'État de New- York. Ce sont : (1) Leconte. Classif. of Col. of N. Amer., p. 209. Séance du 20 octobre 1921. 229 1" Le Lijctus aequalis WoUaston (1867), décrit des îles du Cap- Vert et retrouvé ensuite sur le continent africain et dans une grande partie de l'Amérique, ainsi qu'aux îles Sandwich et aux îles Philip- pines ('). J'ai montré récemment (^), en m'appuyant sur les données taxonomiques et géographiques, que cette espèce était très probable- ment originaire d'Amérique et qu'elle avait dû passer en Afrique, grâce au mouvement des échanges commerciaux, accomplissant une migra- tion inverse de celle qui, vraisemblablement à l'époque de la traite des Noirs, a introduit d'Afrique en Amérique une série d'espèces de Bostrychides (^). 2° Le Lyctus prostomoïdes G orhixm (1883), localisé dans l'Amérique Centrale continentale. 3° Entîn, l'espèce inédite dont la description est donnée ci-après et qui a été trouvée par feu Antoine Grouvelle dans les tabacs prove- nant de Saint-Domingue ('*). Trogoxylon rectang^ulum, n. sp. — Long, corporis : 2,6 mm.: lat. max. prothoracis [antica) : circiter 0,7 mm. — Corpus elongatum, parallelum, depressum, rufo-brimneum, subtus laevissimum et nitidis- simum. Caput supra explanatum, fronte antice haud declivi, punctis niinutis remotis haud profunde impressU insculpta. Pronotum sub- quadratum, leoiter iransversmn, retrorsum vix angustatum., punctis impressis minutis subdensis notatum, disco leviter impresso, lateribus cultratis, rectissimis, setis brevissimis rufis dense fimbriatis, margine antico leviter arcuato, postico utrinque subsinuato, angulis posticis geometrice rectis. Elytra nitida, tenuissime bifariam punctata, punctis haud seriatis ; basi ad scutellum marginata. Prosternum convexissi- muni, processu intercoxali coxis adjacentibus latitudine subaequali, apice declivi. Metasternmn postice haud impressum. cf. Mentum setis erectis penicillo modo conjugatis ad basin instruc- tum. Hab.^ : Saint-Domingue (Muséum de Paris), ttjpe unique. Les caractères de cette espèce sur lesquels il y a lieu d'insister sont les suivants : (1) Cf. notamment Bull. Mus. Hist. nul. [1909], p. 348. (2) Ass. fr.Avanc. des Se, Congrès de Rouen, 1921. (3) C. R. Ac. Se, 13 juillet 1903. (4) A ces espèces, il conviendra sans doute d'ajouter le Lyctus californi- CMS Casey (1891), dont je n'ai pas eu d'exemplaire authentique sous les yeux, mais qui, à en juger par les descriptions, est très voisin du T. aequale ou peut-être même identique. 230 Bulletin de la Société entomologique de France. Face dorsale de la tête explanée, le front nullement déclive en avant et n'étant séparé de l'épistome que par une line suture, sans aucune dénivellation à ce niveau. Angle latéral de l'épistome avec un groupe de poils convergents simulant une dent. Pronotum subquadrangulaire, légèrement trapézoïde, très faiblement rétréci en arrière, ses côtés remarquablement rectilignes, formant chacun une arête coupante très densément ciliée de courts poils roux, ses angles droits, surtout les postérieurs, qui alTectent une régularité géométrique et qui sont un peu saillants en arrière par suite de la présence d'un léger sinus, de chaque côté, au bord postérieur. Disque du pronotum oiïrant une légère mais large dépression bifurquée en avant, et marqué de points enfoncés assez denses, assez fins, peu profonds. Tégument des élytres brillant, sans microsculpture notable. Ponctuation et pubescence élytrales diffuses, nullement sériées, la première composée de deux sortes de points enfoncés savoir : des poreà allongés achètes et des points circulaires plus lins que les précédents et donnant chacun nais- sance à une soie. Prosternum très bombé, son lobe intercoxal déclive en arrière et presque aussi large que chacune des hanches adjacentes. Pas d'impressions précoxales au métasternum. Les quatre espèces typiques de Trogoxylon se différencient de leurs congénères par l'absence de toute dent frontale orbitale ou discoidale, par le faible développement de l'auricule sus-antennaire, qui résulte de la soudure complète ou presque complète du bord latéral prc- oculaire du front avec le bord latéral de l'épistome, et par la sculp- ture des élytres uniquement formée de points enfoncés. Pour en faci- liter la distinction, on peut en donner le tableau analytique suivant : 1-4. Angles antérieurs du prothorax droits. Auricule sus-an- tennaire simple. 2-3. Suture clypéo-frontale sulciforme. Pronotum allongé. Pubescence élytrale formant un épi longitudinal posthu- niéral. Long. 2-4 mm T. parallelepipedum 3-2. Suture clypéo-frontale nullement sulciforme. Pronotum transverse. Poils des élytres tous parallèles et rabattus eu arrière, ne déterminant pas d'épi. Long. 2,6 mm T. rectangulum 4-1. Angles antérieurs du prothorax arrondis ou obtus. Suture clypéo-frontale plus ou moins sulciforme. 0-6. Auficulc sus-antennaire simple. Pronotum régulièrement convexe, non impressionné. Base des élytres rebordée au Séance du 26 octobre 1921. 231 voisinage de l'écusson. Long. 1,8-3,4 mm T. aequale 6-0. Auricule sus-antennaire légèrement bituberciilé. Prono tum marqué d'une impression en Y. Base des élylresnon rebordée. Long. 2,6 - 4 mm T. prostomoïdes Les formes précédentes, jointes à un petit nombre d'autres espèces assez variées (') et répandues dans les diverses régions du globe, cons- titueront le genre Trogo.rijlon qui doit prendre place dans une tribu spéciale de Lyctides, celle que j'ai désignée sous le nom de Trista- riini {'^), mais dont il faudra changer le nom en celui de Trogoxyliiii (*). Ces Trogoxylini, qui ont subi une évolution plus avancée que les Lijctini, forment une série des plus remarquables par l'enchaînement très gradué des difTérents types qu'elle comporte et sur lesquels je me propose de revenir par la suite. Nouveaux Coléoptères du Nord- Africain. Trente-neuvième note (^) : Faune saharienne par P. DE Peyërimhoff. HETEROGERmAE. 139. Heterocerus (s. str.) Dayremi, n. sp. — Long. 3-3,5 mm. — Elotigatiis, parum. convexus, postice ampliatus, parum nitidus, dilute testaceus, prothorace rufo, capite magna ex parte, vittis diiabas adpronotum, coleopteris lituris {saepius evanidis) metasteimoque fuscis, jjube subtili argentea perdensa, cum pilis suberectis intermixtis ves- tittis. Caput pronoto angustius, opacum, perdense vestitiim, oculis nullo modo prominulis, mandibulis extus subangulatim ampliatis, supra carinatis, antennis 9-articulatis. articulis 2 prioribus maximu, (1) Dont notre espèce indigène, le T. impressum Corn., qui a été souvent classée, mais bien à tort, dans le genre Lyctus. (2) Bull. Mus. Hist. nat. [1911], p. 202; Ans. fr. Avanc. des Se, Con- grès de Strasbourg (1920), p. 287. (3) Le genre Tristaria E. Reilter n'a été publié qu'en 1878. (4) Pour les notes 1-14, 16-24, 26-36, voir ce Bulletin [1905-1920]. — 15°note, In^/iTZ. Soc. en<. i^'r. [1912], p. 515. — 25-= note, Jôirf. [1917], p. 117. — 37* et 38'' notes, in Bull. Soc. eut. Fr. [1921], p. 25 et 62. Les notes 13 [1911], 18 [1914], 22 et 23 [1916], .32 [1919], 33 et 34 [1920] concernent déjà la faune saharienne. 232 Bulletin de la Société entomologique de France, penicillatis, 3° minimo, ceteris senis lamellatis, clavam efformantibus, ultivio rotundato. Pronotum coleopteris angiistius, latins quani longius fere tripla, lateribus rotundatum, versus apicem attenuatum, angulis posticis margine destituas, perdense, aegre perspicue punctillatum. Scutellum minutum, acute triangulum. Coleoptera longiora quam latiora plus diiplo, versus apicem ampUata, sumnio ipso acuta, subti- lissime punctillata, lituris per pares irinis in disco ornata, i^^ post basin sejunctis, 2'* ciixa médium cum 3'* apice remotis X litteram e/forniaiitibus. Coxarum tertii paris linea postica ad marginem seg- menti desinens. Variât vittis ad pronotum connatis, aut coleopterorum lituris plus minusve deficientibus. Ad fines desertorum Africae Minoris, aestatr noctivagus. Biskra, quelques spécimens recueillis par M. J. Dayrem(*), de nuit, au vol, en septembre, parmi un grand nombre d'//. albipennis F air m. Unique dans le genre Heterocerus : l") par la conlorraation des mandibules, qui présentent une expansion latérale pres- que anguleuse, à laquelle se superpose la carène qui, chez les autres espèces, limite l'or- gane vers l'extérieur ; 2°) par la structure des antennes, qui ne comportent que neuf articles, c'est-à-dire un seul nodule après les deux pre- miers segments, et une mas- sue de six articles lamelles (flg. 1). C'est là, en quelque sorte, un intermédiaire entre les Micilus Muls., à anten- nes de huit articles, et les He- terocerus vrais, à antennes de dix ou onze articles. C'est aussi une démonstration nouvelle de l'homogénéité des Heteroceridae paléarc tiques. Le faciès dénote un insecte essentiellement désertique. Fig. 1 .— Heterocerus Dayremi P e y e r h . , silhouette (x 14), tête vue de dessus et antenne vue de dessous. (1) Outre cet Heterocerus, M. J. Dayriîm a découvert à Biskra : 1") Lathro- hium sinaicum Fauv. (identique à celui des deux types qui est en ma possession); 2") Leptaleus arabs Mars. — Ces deux espèces de la faune orientale ne semblent pas avoir été signalées jusqu'à présent en Barbarie. Séance du 26 octobre 1921. 233 Tenebriomdae 140. Erodius graniventris, n. sp. — Long. 8-13 mm. — Bveviter ovatua, pukinatus, nitidulus. Caput aiitice transversim granulosuni. postice gradatim levigatum, antennis tenuatis, brevibus, protlioracis basin vix attlngentibus. Pronotum triplo Intius quam longius, late- ribus curvatiin versus apicem attenuatis, angulis anticis et posticis acutis, di$co levi, lateribus punctillatis, mepius autem postice granu- losis, angulis posticis ipsis interdiim carinatis. Coleoptera costis trinis notàta, suturali prominula et levigata, média et late.rali attritis, iiranulosis, intervallis {tertio a sutura maximo) in cute sublevigotis. yranuUs snt crebre postice gradatim densioribus praeditis, linea pleu- rali defîexa, inferne subversa. Prosternum crebre granulosum, flnro- pilosum, ad latera longitudinaliter corrugatum. Mesosternmii, meta- sternuni, abdomen etapud Q perdense granulosa. Pedes médiocres , femo- ribu.r primi paris intus et extus tibiisque {redis aut curvatis, biden- tatis, gracilibus) intus longe flavo fimbriatis; tarsis cuiictis in utrogue sexU tenuibus. Hab. eremos Sahurae occidentalis. Confins du Grand Erg occidental : région de Timmimoun (D"" Foley) et région de Beni-Abbès (D"' Vialatte). Sahara occidental : entre Tao- déni et Tarhraanant('') (lieutenant Nicloux). Faciès et structure superficielle d'E. Latreillei Sol. Distinct par sa forme très convexe, les côtés du pronotum plus ou moins curvilignes et très notablement rétrécis en avant, les téguments de l'élytre non dépolis entre les cotes, dont les intervalles sont beaucoup plus densé- ment et fortement granulés et dont le bord latéral, complètement défléchi, est bien plus distant de la côte latérale (3^), les pattes, notamment les tarses, plus grêles et plus courts, enfin, chez le cf, la présence d'une grosse touffe de poils au prosternum. D'ailleurs assez variable dans sa sculpture, surtout celle du pronotum, comme il arrive chez certains Erodius désertiques. (I) El non « Taioudant » comme je l'ai transcrit (Bull. Soc. ent. Fr. [1916], p. 82), d'après une étiquette peu lisible. J'ai commis là, en efl'el, unw importante erreur géograpliique, que j'étais impatient de rectifier. Le raid du lieutenant Niclolx s'est passé sur les confins du Sud-Algérien et de l'Afrique Occidentale l<"rançaise (Erg el Abmar), et nullement dans le Sous marocain (Taroudant), lequel est distant d'un millier de kilomètres, au nord-ouest de la région explorée. Les cinq Coléo- ptères que j'ai cités dans celte note doivent donc être rayés, jusqu'à nouvel ordre, de la l'aune marocaim^. 234 Bulletin de In Société cntomologique de France. L'E. /inmc^m An dr es (1) [Ent. Blàtt., 16 [1920], p. 61), du Sinai, dont je possède un type, donné par M. Kneucker, a une forme ana- logue, mais les téguments sont encore plus mats que ceux d'Ë. La- treillei, et surtout les deux premières côtes, extrêmement écartées, enclosent un espace au moins aussi large que la distance entre ces côtes et les côtes latérales; c'est l'inverse chez E. Latreilli et E. gra- niventris. L'espèce décrite ici a été mentionnée à tort (Bull. Soc. ent. Fr. [1916], p. 76 et p. 82) sous le nom â'Erodius Latreilli Sol. Ce dernier semble spécial aux régions de Touggourt. d El-Oued et de l'Erg oriental. SCARABAEmAE. 141. Adoretus Surcoufi, u. sp. — Long. 8-9,5 mm. — Elongatus, panim convexus, nitidus, stramineus, capite [clypeo excepta rufo) niyro, pube adpressa albida sparso. Caput latum, granulatum, vertice lecigutum, clypeo transverso, apice reflexo, late curvato, quam fronte inter oculos plane latiore. Aniennae in utroque sexu 9-articulatae, funiculo gracili. Palporum maxillarium articulas ultimus ovatus, summo mucronatus, deplanatus, area opaca supra notatus. Pronotuni latins quam longius fere triplo, laterihis rotundatum, basi curvatum haud lobatuni, angulis anticis parum prominulis, punctis grossis spar- sum. Scutellum triangulum, impunctatum. Coleoptera versns trienteni apicalem permodice ampliata, dense striato-punctata. Pygidium opacum, iinpunctatmn, versus apicem pilis erectis longioribus hirtum. Corpus subtus granulis sparsum. Pedes nmssi, ungulo maxime integro. — Maris clava antennarum longior ac palporum articuliis ullimus latior. Hab. Saharam Africae Minoris. Bord] Zirara, entre Ghardaïa et El-Goléa, recueilli de nuit, à la lampe, par M. J. Surcouf. C'est l'insecte que j'ai cité dans ce Bulletin [1920], p. 48, bien à tort sous le nom d' « Adoretus epistomalis Chob. ». Le véritable epistomalis, dont le D'" Chobaut a eu la complaisance de me commu- muniquer le type, est un insecte convexe, hérissé latéralement de très longs poils, à sculpture plus rare et plus grossière, à tête petite, concolore et dont Fépislome est prolongé en groin. Superliciellement, .1. Surcoufi ressemble à A. Gandolphei Gxxér., (1) A peine distinct d'i". opacus Kr. par la côte dorsale brillante et très saillante. Séance du 26 octobre 1921. 23o mais il est • un peu plus petit plus claire; le pronotum est ment et sa base n'est pas large- ment lobée au milieu. Il en diffère, d'ail- leurs, par d'au- tres caractères très importants: antennes de neuf articles au lit'U de liix, à funicule grêle, palpes maxil- laires fortement élargis (fig. 2), gros ongle des tarses des deux bien plus brillant, de couleur régulièrement arrondi latérale- Fig. 2. — Extrémité du palpe maxillaire (cf), antennes (cf *"*• 9)> I- ^^^^ Adoretus Surcoufi Peyerli., Il, chez A. Gandolphei Guér. premières paires entier, non îendu au sommet. 142. Adoretus garamas, n. sp. — Long. 6-7,o mm. — Praece- denti similix, minor. opacior, capite rufo, vertice tantum offmcato, clypeo mnyis curvato, palporum maxillarium articulo ulîirno elongato, fusifonni, summo emucronato, pronoto pulvinato, basi medio laie pro- ducto, scutcUo punctato, coleopteris densius striato-punctatis, costulis miinifestis, ungulo externo primi ac secundi paris apice fisso. Hub. regionem Garamantum. Hoggar (mission du capitaine Nieger), in coll. J. Bourgeois > Muséum de Paris. Quatre spécimens cf (l'un dans ma collection). La structure des palpes et des ongles, ainsi que la forme du prono- tum, avancé en large lobe au milieu de la base, rapprochent cette espèce à'A. Gandolphei Guér.; mais la forme antennaire est celle d'.4 . Surcoufi P e y e r h . J'ai dressé le synopsis suivant des cinq Adoretus actuellement connus dans le Nord de l'Afrique. Il m'a paru peu pratique de prendre, à l'exemple de Reitter(B.-T., 51, p. 29), la structure de l'ongle externe et la composition de l'antenne comme bases de classification, et sur- tout de maintenir des sous-genres sur ces caractères, dont la valeur semble purement spécifique. 236 lîuUetin de la Société entomologique de France. 1. Clypéus transversal, sensiblement plus large que le front entre les yeux. Tète, au moins en arrière, beaucoup plus foncée que le reste du corps 2 . — Clypéus, sauf à l'extrême base, toul au plus aussi large que le front entre les yeux. Insectes entièrement d'un tes- tncé clair. (Antennes de 9 articles) 4. 2. Ongle externe (le plus développé) des deux premières paires de pattes entier. Insecte assez brillant, jaune clair à front noir. Base du pronotum régulièrement et très fai- blement cintrée. Antennes de 9 articles. Dernier article des palpes maxillaires élargi, ovale, mucroné à l'extrémité. Long. 8-9.0 mm Surcoufi Peyerh. — Ongle externe des deux premières paires de pattes fendu au sommet. Insectes peu brillants. Base du pronotum avancée vers l'écusson. Dernier article des palpes fusi- forme et non mucroné 3 . 3. Insecte de 10 à 11,5 mm., brun claii- à front noirâtre. An- tennes de 10 articles çf Q . Tète finement et très densé- ment granulée Gandolphei Guér. " — Insecte de 6 à 7,3 mm., jaune paille; tète rouge à vertex obscurci. Antennes de 9 articles. Tète à gros granules épars garamas Peyerh. 4. Clypéus trapézoïdal, saillant en groin, échancré de chaque côté. Ongle externe des deux premières paires de pattes entier. Dernier article des palpes très élargi, excavé en dessus. Long. 10 mm epistomalis Chob. — Clypéus semicirculaire, entier. Ongle externe des deux premières paires de pattes fendu. Dernier article des palpes longuement ovale. Première dent (proximale) des tibias antérieurs parfois atrophiée chez le cf ; celui-ci à yeux très développés et à tarses épaissis dans le sens vertical Koechlini Mars. 9 {evanescens Mars, cf) (^)- (1) La colleclioii l^ulon léguée au Muséum de Paris, lenl'erme, provenant d'une même localité (« p^let Douiouidi »), une .série de cette espèce, où les deux sexes sont représentés et qui démontre l'identité spécifique d'A. Koech- lini, 1867 (9) et d'^1. evmiescens i9>79 (cf), dont j'ai vu les types dans la collection Marseul. L'insecte est remarquable par son dimorphlsme sexuel et surtout la disproportion des yeu.x, normaux chez la 9) énormes chez le cf. Je l'ai cité d'El-Goléa (Surcouf) et vu ensuite de Touggourl (A. Théry), de la vallée de la Zousfana (Vibert) et du Hoggar (cap"® Nieger). Séance du 26 octobre 1921. 237 Diagnoses préliminaires de Diptères Pupipares de Nouvelle-Calédonie (Voyage de Fritz Sarasin et Jean Roux) par L. Falcoz, I. Streblidae. Nycteribosca Surcoufi, n. sp. — Couleur jaune testacé uniforme. Pubescence fine et remarquablement longue. Thorax ovoïde, une fois et demie aussi long que largo au niveau de la suture pro-mésotergale. Ailes à S nervures longitudinales; R- simple; cubitale atteignant le bord. cf. Sternite anal garni de longs poils sauf autour des gonapophyses. 9 . Sternite anal trilobé et portant de longs poils marginaux plus ou moins dressés. Espèce voisine de N. umbomensis Rondani dont elle se distingue par la forme oblongue du mésothorax ainsi que par la longueur et répaisseur de la pubescence. — Long. 3 mm. Nouvelle-Calédonie .- Képédiéhé. Plusieurs cf et Q sur Cheiroptère indéterminé. Muséum de Bàle. Le Muséum de Gènes possède un exemplaire de cette espèce éti- (|ueté : Sumatra, BaJighé (E. Modigliani). Nycteribosca Rouxi, n. sp. — .Couleur roux testacé. Pubescence comme chez N. Kollari Ffld. Scutellum acuminé vers le sommet qui porte un mucron de couleur brune, recourbé inférieurement. Ailes à 5 nervures longitudinales; R^ simple; cubitale interrompue avant le bord. Segment anal muni inférieurement de longs poils bruns. S'apparente à lY. Kollari mais en dilTère par la structure particu- lière du scutellum et la pilosité plus forte du segment anal chez la femelle. — Long. 3 mm. Nouvelle-Calédonie : Hienghëné, 2 Q sur Notopteris Macdonaldi v. caledonica Troucss. Muséum de Bâle. II. Nygteribiidae. Nycteribia (Listropodia) Sarasini, n. sp. — Forme voisine de y. pnrilis Walker dont elle se distingue par les caractères suivants, absolument nets et constants. cf. Pinces hypopygiales (Haltzangen, claspers) plus robustes, plus épaisses, courbées seulement dans leur portion apicale, à sommet plus l)rofondément échancré. Segment anal, vu dorsalement, un peu plus 238 Bulletin de la Société entomo logique de France. long que large, alors qu'il est un peu plus large, ou tout au^moins aussi large que long chez N. parilis. 9 . Rangées marginales de piquants bordant les sclérites latéraux du tergite V transversalement alignées au lieu d'être disposées en courbe oblique comme chez .\. parilis. Système pileux marginal du slernite IV moins développé. — Longueur l,o mm. Nouvelle-Calédonie : Oubatché, Képédiéhé, Ciu; îlesLoyalty : Lifou. Plusieurs cf et 9 sur Miniopterus australis Tomes. Muséum de Bàle. Cette espèce existe également en Australie (Mum). Les Diptères qui vivent aux dépens des Escargots par E. SÉGUY. D. Keilix {Parasitology, [1917], p. 430) signale plusieurs Di- ptères : les 3/e/mrfa gentilis (R.-D.)V.errall, Sarcophaga nigriventris Mg. , S. crassimargo Pand., qui vivent en parasites sur un Escargot {Helicella virgata da Costa). Cet auteur signale encore le Melano- phora helicivora Goureau, parasite de VHclix conspurcata. En 1920, J. Rostand [Bull. Soc. ent. Fr., p. 213) a noté le parasitisme de Sar- cophaga filia Pand. sur un Hélix non déterminé. A ces espèces il faut ajouter les suivantes que- j'ai pu obtenir d'éclosion et qui sont, elles aussi, parasites des Escargots, au moins à une époque de leur développement. Elles vivent toutes aux dépens de la même espèce : Hélix aspersa M u 11 . Musca domestica L. — Les larves de cette espèce peuvent être parasites. Les élevages tentés récemment sur les Hélix, dans des conditions à peu près semblables à celles relatées dans le travail de Keilin, ont tous été négatifs. Sarcophaga melanura JAg . — Les jeunes larves pénètrent dans la sole pédieuse des Mollusques de la même façon que celles de la Mouche domestique, mais les détruisent beaucoup plus rapidement malgré une réaction très énergique. Toutes les larves de Mouches que j'ai pu observer sur les Escargots ont un régime sarcophage presque immédiatement après la prise de possession. En juin, dans une carrière d'Arcueil, j'ai ramassé une Limace vi- vante {Arion fuscus) qui partait plusieurs jeunes larves de Diptères. Le Mollusque isolé dans un cristallisoir meurt le 2' jour, par suite de Séance du ê6 octobre 19Èt. 239 la dilacération des tissus causée par l'aclion des crochets buccaux des larves. Aussitôt après la mort, le Mollusque subit une sorte de li- quéfaction, vraisemblablement due à un phénomène de digestion externe, liquéfaction qui s'accentue avec le développement des larves. Le deuxième jour après la mort de l'hôte, les six larves s'empupent et donnent, huit jours après, S Q et 1 cf de Sarcophaga melanura M g. Sarcophaga carnaria Mg. — Parasite occasionnel comme le S. melanura Mg. M. P. Lesne l'a obtenu de larves qui s'étaient dé- veloppées dans des Escargots. Des jeunes larves extraites d'une Q gravide mises en présence illelix aspersa vivants les détruisent de la même manière que le S. melanura. Sarcophaga soror Rond a ni. — Obtenu de larves parasites du même Hélix que les S. melanura et S. carnaria. Léon Dufour avait déjà élevé ce Sarcophagide de l'Escargot sans préciser ni l'espèce ni les relations de la Mouche avec le Mollusque. Aux Mouclies saprophages déjà signalées par les auteurs comme pouvant se développer dans les cadavres des Escargots, il faut ajouter: CaUiphora [Musca] erythrocephala Mg., Phora Giraudi Egg . ; Muscina stabulans Fall., espèce qui se comporte peut-être comme un parasite vrai, les Fannia canicularis L. et P. scalaris F. obtenus d'Hélix en décomposition, enfin le Ravinia haematodes M g., élevé d'Escargots morts. Il convient de noter que les larves do celte dernière espèce sont habituellement coprophages. L'Icerya Purchasi Mask. [Hem. GoccmAE] dans l'Hérault par Jean-L. Lichtenstein. Vkcnja Purchasi Mask. est une cochenille trop connue pour qu'il soit utile de la décrire; d'ailleurs le mémoire de P. Marghal (1912) fournit tous les détails nécessaires sur sa morphologie et sa biologie. Mais, comme le dit ce savant, c'est « une Cochenille qui tend à se répan- dre de plus en plus », et les dégtâs qu'elle occasionne dans les points envahis sont si considérables, qu'on ne doit pas passer sous silence son apparition en des localités nouvelles, afin de mettre en garde les horticulteurs et lutter contre ce dangereux parasite des plantes. On sait qu'originaire de l'Australie, elle apparut en Californie en 1868, puis se répandit en Europe médidionale et au Cap, et qu'en 240 Bulletin de la Société entomologique de France. 1912 sa présence fut signalée dans les Alpes-Maritimes. L'acclimata- tion du Novius cardinalis Muls. a permis de lutter efficacement contre elle, alors que les insecticides restaient impuissants, sans an- nuler cependant d'une façon complète son extension. M. P. Vayssière (•) vient de découvrir un petit foyer ^'Icerija chez des horticulteurs de la région parisienne. Là, l'acclimatation date de février dernier; comme il n'a pas fait froid depuis et que cette ré- gion est riche en serres où la cochenille pourrait se maintenir, il reste encore à savoir si, en plein air, les Icerya résisteraient à la température d'un hiver parisien. En dehors de ces deux points, Alpes-Maritimes et région parisienne, je ne sache pas que {'Icerya ait été signalé ailleurs en France. Je viens de le découvrir en grande quantité dans un jardin à Montpellier. D'après les renseignements qu'a bien voulu me fournir M. le Professeur Picard, il existe à l'École d'agriculture de cette ville des échantillons à' Icerya provenant de la région ; en outre, MM. Picard et Grasse l'a- vaient trouvé en mars dernier sur des Mimosas chez un pépiniériste montpelliérain ; mais cela n'a pas été publié. Dans le jardin où j'ai pu voir cette Cochenille, c'est en' quantité énorme qu'elle s'est ré- pandue, et fait périr : Mimosas, rosiers glycines, Sophora japonica, Robiniers (j'en ai noté aussi un individu sur une Abiétinée exotique). L'important est de savoir que depuis deux ans environ elle existe sur ces plantes en ce lieu; elle résiste donc aux froids de l'hiver, ce qui lui perflaettra de se maintenir facilement. Néanmoins depuis son introduction, son extension ne m'a pas paru être considérable. Le point où je l'ai observée est exposé au midi et à l'abri du vent, conditions qui ont facilité son développement abondant sur une place en somme restreinte; en dehors d'un rayon de vingt mètres, je n'ai pu en trouver sur les végétaux voisins. A noter également que des Érables et Platanes, littéralement tapissés de Ceroplastes, étaient in- demnes à.' Icerya. La dispersion de ï Icerya a dû se faire dans l'Hérault par le transport de végétaux atteints ; ainsi s'explique sa présence en plusieurs points bien délimités où il se multiplie d'une façon intense, mais ne s'é- tend que lentement aux alentours. Si la propagation naturelle paraît dans les cas étudiés ici limitée et faible, une lois le parasite trans- porté accidentellement en un autre point il s'y multiplie rapidement; ainsi une branche de rosier portant quelques femelles avait été ap- portée chez moi et laissée dans le jardin en attendant mon retour; (1) Bull. Soc. enl. Fr. [1921], p. 215. Séance du M octobre 1921. 241 or, déjà un de mes rosiers a ses feuilles couvertes de larves. C'est en effet actuellement l'époque de la 3'= génération et c'est aussi le bon moment pour essayer de lutter efficacement. Les jeunes, vulné- rables aux insecticides, éclosent et les végétaux sont plus résistants aux poisons énergiques. Des instructions ont été données pour com- mencer la lutte au moyen des insecticides, et je poursuis avec mon «ollaborateur M. Grasse une enquête afin de nous rendre compte de l'extension de VIcerya dans l'Hérault, des dégâts qu'il occasionne et des mesures éventuelles à prendre pour les arrêter, et s'il y a lieu d'acclimater chez nous le Novius cnrdinnlis. Description d'une nouvelle espèce ù'Hysteropterum monacanthé de l'Atlas Blidéen [Hem. IssmAE] par E. DE Bergrvin. Hysteropterum Royeri ('), n. sp. — Petit insecte montagnard, de couleur claire, ochracé verdàtre, avec quelques dessins noirs sur le clavus et, particulièrement sur la suture; élytres diaphanes, uni- colores, couverts, ainsi que le reste du corps, d'une pubescence extrêmement courte, qui donne à l'insecte, vu sous un certain jour, un aspect soyeux caractéristique. Ses tibias postérieurs, munis d'une seule épine, le classent dans la section des Hysteropterum mona- canthés. Vertex deux fois aussi large que haut (cf larg. 0,70 mm., hauteur 0,35 mm.), nettement pentagonal par suite de l'angle que forme le bord supérieur (fig. 1), surface très faiblement évidée; bord supérieur hseré de noir, pas de carène médiane mais une large bande blanchâtre qui tient, au milieu, la hauteur du vertex, entre deux bandes brunes qui, au niveau du bord inférieur, viennent recouvrir deux fossettes peu profondes, transversalement ovales (fig. 1). Front plus long que large (voir à la fin du mémoire les mensu- rations des difîérents organes dans chacun des deux sexes), offrant une légère différence de forme dans chaque sexe. Chez le cf, les côtés sont rectilignes et anguleux avant de s'infléchir vers le clypéus; chez la Q, les côtés sont plus nettement sinueux et arrondis avant de s'in- (1) Je suis heureux de dédier cette espèce à mon ami le D-^ Maurice Royiîr qui a toujours mis très complaisarament à ma disposition sa riclie documen- tation bibliographique. 242 Bulletin de la Société entomologique de France. tléchir vers le clypéus (fig. 2 et 3) ; le bord supérieur est légèrement sinué et brièvement cilié vu de face. Surface très légèrement bombée, munie de trois carènes : la médiane saillante d'un bout à l'autre et coupante dans la partie supérieure, les deux latérales plus fines, plus atténuées, circonscrivant une ellipse fermée en haut, ouverte au niveau du clypéus; cette ellipse est densément et finement mouchetée de brun sauf sur deux calus blancs transversaux qui en occupent le 1"' tiers; les vallécules sont de la couleur foncière, ochracé pâle, munies dans la première moitié de quelques petits points bruns épars. la seconde moitié est immaculée; toute la surface du front est couverte d'une villosité abondante, courte, mais plus longue que sur le reste du corps ; c'est cette villosité qui forme les cils que l'on voit très dis- tinctement sur la marge supérieure du front (fig. 2 et 3). Clypéus moyen, non caréné, mais muni en son milieu d'une saillie plate de couleur claire; sur les côtés, quelques stries brunâtres peu distinctes. Rostre court, ochracé, noirâtre à l'apex. Yeux moyens, brunâtres. Bulbe antennaire brunâtre, soies noires. Pronotum de même hauteur que le vertex, finement, mais très nettement caréné au milieu; cette carène, de couleur claire, est en- tourée de part et d'autre d'une macule brune qui va s'élargissant du sommet à la base qu'elle n'atteint pas; sur le disque, deux à trois rangées de points bruns, parallèles au bord supérieur, qui est parabo- lique et légèrement tronqué au sommet (fig. 1). Lobes pectoraux de couleur claire, ornés de quelques points bruns sur la première moitié du bord externe. Mésonotum largement triangulaire, une fois un quart plus long que le pronotum, muni en son milieu d'un calus épais en forme de a, parcouru en sa longueur d'une ligne caréniforme peu distincte; au côté externe de chaque branche du calus, une fossette large et assez profonde, de couleur brune ; apex évidé, brunâtre. Élytres oblongs un peu moins de deux fois aussi longs que larges, de couleur uniforme ochracée, teintée de verdâtre; sur le méplat du clavus et entre les fourches, des macules brun de poix, un trait de même couleur à l'extrémité des cellules apicales; trois petits points brunâtres sur chaque élytre, également espacés le long du 2" secteur (fig. 1). Protubérance élytrale moyenne, trois secteurs concolores, fins et peu saillants, quoique bien visibles, de même que la nervure antéapi- cale qui est régulière. Le premier secteur est une fois fourchu, le deuxième secteur fourchu vers le premier tiers, et sa branche externe bifurquéo à son tour vers le dernier quart de l'élytre, le secteur interne Séance du 26 octobre 1921. 243 Fig. 1. Insecte cf vu du dessus; — fig. 2. Front du cf vu de face; — fig. 3. Front de Ja Ç vu de face; — fig. 4. Appendice du tube anal du cf ; — fig. 5. Appendice du tube anal de la Ç ; — fig. 6. Patte postérieure avec tibia muni dune seule épine; — fig. 7. Élylre vu en dessous avec son bord replié. 244 Bulletin de la Société entomologique de France. est simple. Les nervures traiisverses, espacées, sont fines, très peu saillantes et ne se voient bien que sous un certain angle. Lobe humerai concolore, assez largement replié (fig. 7); ailes inférieures réduites à un onglet blanc de lait. Les trois premiers tergites abdominaux sont noirs sur les flancs, les autres sont entièrement jaunâtres. Pattes concolores avec deux taches brunes sur les fémurs et des stries brunâtres sur les tibias. Une seule épine aux tibias postérieurs, pointe de l'épine et des couronnes tarsales brun de poix (fig. 6). cf. Appendice du tube anal calciforme (fig. 4), longuement pédon- cule, muni de poils courts de couleur jaunâtre clair, ouverture du tube anal cordiforme, allongée, style long. 9 . Appendice du tube anal ovale-oblong (fig. 5), de couleur lestacé clair, pédoncule court, muni d'une tache obscure de forme rectan- gulaire, allongée. Appendice proprement clit renflé à sa partie supé- rieure, à partir du pédoncule pour s'atténuer vers l'apex qui est imperceptiblement sinué, bords latéraux sinués à partir du milieu. Ouverture du tube anal largement cordiforme, style court. Apex rembruni, muni de poils longs et raidcs. Dimensions. cf Vertex : larg 0,70""" haut 0,36 — Front : larg. en haut. . . 0,70 — — auclypéus. 0,88 — longTau milieu . . 0,90 — s. les côtés. 1 » — Élytres : long 2.80 — larg 1,80 — Corps : long, totale 3,30 — 9 Vertex : larg 0,80">°i hauteur 0,40 — Front : larg. en haut. . . 0,70 — au clypéus 1, » — long, au milieu. 1, » — long. s. les côtés. 1,20 — Élytres : long 3,20 — larg 1,80- Corps : long, totale 4, » — Un mâle et une femelle : ma collection. En fauchant les plantes croissant dans les argiles éocènes de Lodi, entre 700 et 800 mètres d'altitude. Cette espèce paraît avoir quelque affinité avec Hysteropterum Nor- mandi Bergev. et avec Hysteropterum candidum Bergev. Elle diffère de l'un et de l'autre par la forme et les proportions du vertex très fortement anguleux et seulement deux fois aussi large que haut, par Tappendice du tube anal de la femelle presque carré et tronqué chez H. candidum, largement et brièvement ovale chez H. Normandi. La nervation des élytres est aussi très différente dans chacune des trois espèces. Le Secrétaire-gérant : L. Chopard. TYi'oGi;APiiir nitwLN-uiuuT et c'*. — i-akis. / / ■ DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE Séance du 9 novembi'e 1991 Présidence de M. A. MÉQUlGiNON, Vice-Président. Sommaire. Correspondance, \). 245. — Changement d'adresse, p. 246. — Admission, p. 246. — Présentations, p. 246. — Contribution à nos publications, p. 246. — Prix de l'Académie, p. 246. — Renseignements sur les droits applicables aux envois d'Insectes, p. 246. Observations diverses. — Et. Rabaud. Anomalie de sculpture chez une Coccinelle [Col.], p. 247. — J. Sainte-Glaire Devilliî. Note sur deux es- pi'ces iVHomalisus [Col. Lycidae], p. 247. — J. de Joannis. Capture [Lep, Lycaenidae], p. 248. — P. Vayssière. Dégâts causés parle Grillon domes- tique, p. 248. Communications. — Jan IIouuvl. Description d'un Mordella nouveau de Carniole [Col. MoRDELLinAE], p. 248. — R. Benoist. Sur quelques Hymé- noptères Mellifères des environs de Paris, p. 249. — L. Demaison. Note sur Ilepialus lupulinus L. [Lei». Hepialidae], p. 252. — J. «e Joannis. Lobesia permixtatiaHh. [Lep. Tortricidae] est-il cécidogène?, p. 252. Bulletin bibliographique, p. 257. M. A. HiouLT, récemmonl admis, assiste à la séance. Correspondance. —MM. A. AeoTet A. Rioult remercient la Société de leur admission. Bull. Soc. enl. Fr. [1921]. — N° 17. 246 Bulletin de la Société entomologique de France. Changement d'adresse. — M. A. Sof.ari, 28. via XX Settembre, Gênes (Italie). Admission. — M. le D'' L. Roblin, à Flamboin-Gouaix (Seine-et- Marne). — Parasitologie ; Coléoptères et Hémiptères. Présentations. — IM. F. Carpentier, docteur es sciences, assistant à rUniversité, 10, rue de Vivegins, Liège (Belgique), présenté par M. L. Choi'Ard. — Commissaires-rapporteurs : MM. L. Berland et G. Bénard. — M. P. Grasse, préparateur à la Faculté des Sciences, 5, rue delà Palissade, Montpellier (Hérault), présenté par M. J.-L. Lichtenstein. — Commissaires-rapporteurs : MM. F. Picard et L. Berland. — M. le D"" R. Leroy, 136 his, avenue de Neuilly. Neuilly-sur-Seine (Seine), présenté par M. P. Chrétien. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. DE JOANNIS et E. MOREAU. — M. B. Meier. à S"-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin), présenté par M. E. Le Moult. — Commissaires-rapporteurs : MM. L. Chopard et E. Moreau. — M. A. RoBERTs, Zoological Laboratory, The Muséums, The End House, 38, Fulbrook Road, Cambridge (Angleterre), présenté parM. D. Keilin. — - Commissaires-rapporteurs : MM. F. Picard et Et. Rabaud. — M. F. Rolland, Ingénieur des Arts et Manufactures, 23 bis, ave- nue de Messine, Paris, 8% présenté par M. H. Donckier de Donckel. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. de .Ioannis et E. Moreau. Contribution à nos publications. — M. L. Falcoz a adressé au Trésorier la somme de 2o francs comme contribution aux frais d'im- pression de ses travaux dans le Bulletin. Prix de l'Académie. — L'Académie des Sciences a accordé à nos collègues MM. Ém. RouBAunetH. Piéron une subvention sur le prix Montyon. Renseignements sur les droits applicables aux envois d'In- sectes. — M. H. Roucaumont nous signale qu'un envoi d'insecles, qui lui avait été fait par le Musée de Gènes, a été frappé à l'entrée en France delà taxe de luxe de 10 %. A ce sujet, notre collègue M. J. Clermont nous communique les renseignements suivants : Aux termes de l'Instruction générale sur le service des Postes, les insectes desséchés pour collections sont admis à circuler par la poste /art. 160-300 - 173-306). A l'arrivée, les objets provenant de l'étranger ou des colonies frau- Séance du 0 nooembre 1921. 247 çaises sont vérifiés par les agents des Douanes ou par les agents des Contributions indirectes (art. 161 à 165 de l'Instruction générale). Des interprétations erronées ayant été données au régime du tarif douanier il ressort : « qu'en raison de leur destination ces objets ne doivent pas être compris dans la spécification du décret du 26 juin 1920 qui soumet à la taxe de 10 o/r les curiosités, antiquités, livres anciens et objets de collection présentant le caractère d'objets de luxe ou de fantaisie. « Il y a lieu en conséquence de ne les soumettre qu'à la taxe repré- sentative du chiiïre d'affaires, c'est-à-dire 1 %. » (Décision du 16 juin 1921. Annales des Douanes, n" 14, lo juillet 1921. p. 194.) Ajoutons qu'il est bon d'éviter sur les envois le mot collecti on qui peut faire supposer des objets de valeur. Il est préférable d'indiquer « Insectes pour l'étude scientifique » et d'ajouter la mention « sans valeur marchande » ou « hors commerce ». Observations diverses. Anomalie de sculpture chez une Coccinelle. — M. Et. Ra- B \UD présente un individu de Coceinella septempunctataL. [Col. Cocci- xrlmdae] dont les élytres ont un aspect mat très caractérisé ; à la loupe, on constate qu'ils sont très nettement et assez régulièrement vermiculés. La forme générale n'est nullement modifiée, ni la taille, ni l'ornementation. Note sur deux espèces d'Homalisus [Col. Lycidae]. — M. .1. Saintr- Cr.AU{E Deville adresse, pour faire suite à l'article publié dernière- ment [Bull. Soc. eut. Fr. [1921], p. 180) par M. P. Lesne, quelques renseignements complémentaires sur les captures des HomaUsus tau- rinensis Baudi et H. nicaeensis Lesne : H. taurinensis Baudi. — Piémont : Val Maira, dans les Alpes Cottiennes méridionales (.1. Daniel, 4 juin 1898). — cf. Mnnclin. Kol. Zeitschr. I, p. 2o9. H. nicaeensis Lesne. — Col de Villefranche près Nice, fin octo- bre 189.0, sous l'écorce d'un piquet en bois d'olivier (Dev.). — Li- gurie occidentale : Ospedaletti près San Remo, l'hiver (G. Vodoz, coll. du Polytechnikum de Zurich). La dernière des deux espèces paraît exclusivement à l'arrière- saison. Les individus du canal de la Vésubie ont été également cap- turés fin octobre, après les premières grandes pluies. 248 Bulletin de la Société entomologique de France. UH. taurinensia, au contraire, semble avoir imo époque d'appari- tion toute différente. C'est au printemps qu'il aurait été capturé sur les collines de Turin (cf. G. della Beffa , I Coleotteri dell' Agro Torinese, p. 1U7). Cette différence dans les habitudes est des plus remarquables et vient- à l'appui de la séparation proposée par notre collègue. Capture [Lep. LYCAENmAE]. — M. l'abbé J. de Jgannis signale la capture, faite par M. J. Auneau, instituteur à Paris, de quatre exem- plaires dcLycania Thersites Cantener, 2 cf et2 9, entrés bon état, le 2 septembre 1921, à Sérmaise (Seine-et-Marne), au bord de la Seine (à une demi-heure de marche de Bois-le-Roi. entre le pont de Charlretles et Fontaine-le-Port). Dégâts causés par le Grillon domestique. —M. P. Vayssikre signale qu'il a eu récemment l'occasion de faire une enquête dans un magasin de confection de Paris au sujet de dégâts causés aux étoffes par des insectes venus d'une boulangerie contiguë. Contrairement à ce qu'on aurait pu supposer, les dégâts n'étaient pas produits par des Blattes, mais par le Grillon domestique [Gryllus (Jonipsticus L.), lequel s'attaquait aux étoffes de laine et de soie, mais non au colon. Communications. Description d'un Mordella nouveau de Carniole [Cor.. MordellidaeJ. par .lân Roubal. Mordella longicauda, n. sp. — Voisin du M. piigialis Apfelb. {Ann. Mus. nnt. Hiing., XII [1914], pp. 612 613). De la taille d'un grand M. aculeata L. Tout le dessus revêtu d'un duvet noir concolore, l'écusson seul étant d'un blanc grisâtre. Pattes entièrement noires. Antennes robustes, le o' article beaucoup, le 6" un peu, les 7" à 10"^ sensiblement plus longs que larges. cf. Dernier article des palpes maxillaires ovale, asymétrique, mais sans angle accusé au bord interne, offrant sa plus grande largeur au milieu. Tibias antérieurs non incurvés. Pygidium très grêle, plus de trois fois aussi long que l'hypopygidium. Séance du 9 novembre i921. 249 « 9 . Dernier article des palpes maxillaires triangulaire, l'angle in- terne énioussé. Pygidium environ deux fois et demie aussi long que riiypopygidiumr — Long. 6,5 mm. J'ai capture un couple de celte très remarquable espèce en juillet 1908 sur le plateau de la Pokljuka (') (Carniole) (-). Sur quelques Hyménoptères Mellifères des environs de Paris par R. Benoist. - Pendant le printemps et l'été de cette année, j'ai fait quelques excur- sions cntomologiques aux environs de Saclas et de Boissy-la-Rivière (Seine-et-Oisc) et j'y ai récolté quelques Hyménoptères qui me parais- sent mériter d'être signalés. Bombus pomorum Pauzer. — Ce Bourdon est commun sur les coteaux des environs de Saclas; à la fin de l'été, les ouvrières étaient assez nombreuses le long de- la .luine sur Cirsium oleraceum Scop. Il a été confondu parfois avec le B. lapjionicus F. C'est ainsi que SiCHEL (-^j a indiqué cette dernière espèce aux environs de Pans. J'ai retrouvé dans la collection Sichel une Q de Bourdon étiquetée de sa main même : « Bombus lapponicus Lep . Ç intercedens N y l . »; la localité est libellée : « Fortif. de P. 9/o o2 Sch. ». Cette détermina- tion est erronée et l'insecte en question est le B. pomorum Panz. Le B. lapponkus a été également cité par Douas en 1861 dans son Catalogue raisonné des Hyménoptères du département de la Somme. Je n'ai pas vu les spécimens de la collection Douas, mais l'existence du B. lapponicus dans la Somme me parait très douteuse. Enfin cette même espèce a été indiquée récemment de Saclas. (1) Le plateau de la Pokljuka, haut de 1.200à 20.00 m., couvert d'alpages l'I de forêts, s'élève entre les deux sources de la Save ("Wurzner Sau et VVo- clieiner Sau des cartes allemandes), à quelque distance à l'est du rnonl Tri- t;lav. Ce dernier forme actuellement la frontière entre l'Italie et la Yougo- slavie (J. S. G. D.j. (2) Les résultats scientifiques de mon voyage en Carniole ont paru dans lea Entomologische Blatter, V [1909], iip. 183-186 et 227-231. (3) SiCHKL, Ann. Soc.ent. Fr. [1852], Bull., p. xlvi. 2o0 Btilletin de la Société entomologu/ue de France. Malgré mes recherches je n'ai pu l'y découvrir, mais j'ai pris des 9 et des ^ du B. pomorum; je pense donc que la même confusion entre les deux espèces a encore été faite pour celte localité. L'habitat du B. lapponicus est d'ailleurs restreint ; il ne se rencontre en Europe que dans l'extrême nord, les montagnes de l'Angleterre et les régions élevées des Alpes et des Pyrénées. Dans les Pyrénées je l'ai pris aux environs de Gèdre (Hautes-Pyrénées) sur le mont Saugué (vers 1.800 m.) et au cirque de Troumouze (vers 1.900 m.). Dans les Alpes, je l'ai récolté près de Saint- Véran (Hautes-Alpes), à 2.200 m., et aux Granges de Turras (Italie), dans la haute vallée de la Dora Riparia. Sa présence aux environs de Paris, dans une locaUlé telle (lue Saclas, est tout à fait invraisemblable. Les coteaux des environs de Saclas et de Boissy-la-Rivière m'ont fourni en outre toute une série d'espèces du- genre Osimi dont plusieurs sont particulièrement intéressantes : Osmia fuciformis Latr . — Sur Lohw corniculatusL. elHippocrepin romoaa L. 12 juin. Commun. O. fulviventris Latr. — 12 juin -o juillet. O. coerulescens L. — 12 juin. O. submicans Morawitz. — Sur Hippocreins] 12 juin. O. cyanoxantha Pérez. — 3 9 sur Hippocrepis, 12 juin. Cette espèce habite le sud de l'Europe et l'Algérie. En France, on ne la connaissait que de Provence. O. versicolor Latr. — Commun à Saclas et à Boissy-la-Hivière sur Hippocrepis comosa L., 29 mai -26 juin. Se trouve dans toute l'Eu- rope méridionale depuis l'Espagne jusqu'au Caucase; en France, il a été indiqué de Provence et de la région du sud-ouest. O. aurulenta Latr. O. bicolor Schr. O. rufohirta Latr. O. acuticornis Dulour et Perris. — 26 juin, 1 cf. Se trouve dans toute TEurope méridionale, depuis l'Espagne jusqu'en Asie Mineure. O. claviventris Thomson. — 26 juin, sur Lotus corniculatas L. O. leiicomelaena Kirby. — 12 juin, sur Hippocrepis. O. ononidîs Ferton. — 12-26 juin, sur Hippocrepis el Oiionis natrix L. 4 9 2 cf • Celte espèce a été décrite en 1897 sur une unique 9 prise aux Séance du 9 novembre 1921. 251 environs de Poitiers. Elle n'avait pas été retrouvée depuis celle l'poque. Les exemplaires que j'ai pris à Sacljis concordent exactement avec le type, sauf quelques détails insignifiants qui tiennent, d'une pari à ce que la Ç prise par F'erïon est un peu défraîchie, d'autre part à la contraction des segments abdominaux qui a modifié légè- rement la forme de l'abdomen. Les dents des mandibules, chez les exemplaires de Saclas, sont un peu plus accusées et plus aiguës. Le cf n'a pas encore été décrit. Il possède la même ponctuation que la 9; niais l'espace subcordiforme du métathorax est notable- ment moins mat, faiblement brillant. Les poils de tout le corps sont blanchâtres, sauf ceux du dessous du premier article des tarses qui sont roux. Ces poils sont dressés et assez denses sur la face et le clypéus; épars et dressés sur les segments dorsaux et ventraux de l'abdomen, pins nombreux et obliques au bord postérieur où ils forment de faibles bandes sur les ¥ et o*^ segments. Le tégument est noir, le flagellum des antennes est brun assez clair, les écailles tachées de ferrugineux, les ongles des tarses et le bord postérieur des segments ventraux 2 et 3 roussàlres. Les antennes atteignent l'extrémité postérieure de l'écaillé, leurs articles moyens sont une fois et demie aussi longs que larges. L'abdomen est rétréci en avant, le 4'= segment est le plus large; le 6'^ est entier, ni denté sur les côtés, ni échancré au milieu; le 7^ est bilobé à l'extrémité, à lobes courts et arrondis. Les 2^ et 3" segments ventraux sont faiblement impressionnés à leur base, presque plans; le 4*^ ventral est largement arrondi à son bord postérieur et recouvre complètement les 5*^ et (>. Ferton a rapproché VO. ononidis de l'O. urgijropyga Pérez, qui appartient au groupe de l'O. tergesteiisis Dùcke. Ce rapprochement est confirmé par la connaissance du cf de l'O. ononidis qui correspond en effet par tous ses caractères importants avec l'O. tergestensis cf , à en juger par la description de ce dernier. O. adiinca Latr. — Sur Echium vulgare L. O. caementaria Gerst. — Sur Lotus et Hippocrepis. O. loti Morawitz. — Sur Loftts, 12-26 juin. G'estdu moins l'espèce à laquelle Morick (') attribue ce nom et dont il a indiqué les carac- tères distinctifs. Comme l'O. ochraceicorais Ferton et l'O. rliinotropis Pérez, la 9 possède sur le clypéus une fine Hgne lisse et brillante longitudinale. Elle semble n'être pas rare dans le nord de la France; je l'ai prise d'abord, il y a quelques années, à Sapogne-Feuchères (1) MouiCE, Trans. ent. Soc. London [1901], p. loi et [1910], p. 155. 252 Bulletin de la Société entomologique de France. (Ardennes), le 23 auùt, puis dans la ïorèldeiMaily (S.-el-O.) le 29 juin; à Saclas et à Bi)issy-Ia-Rivière; enlin, notre collègue M. Baudot l'a trouvée aux cn\irons de Bar-le-Duc (Meuse), le 26 juin. Note sur Hepialus lupulhins L. [Lep. Hei'IAlidae] par L. Demaison. Pendant l'été de 1913, les chenilles àliejiialiis Uiimlinm L. se sont beaucoup raultipliées dans mon jardin, à Reims. Elles s'enterraient assez profondément et vivaient aux dépens des racines des Pivoines et autres plantes cultivées. Elles sont faciles à élever en captivité et se nourrissent de toute espèce de racines charnues, betteraves, na- vets, etc. L'une d'elles, qui m'a été remise à l'arrière-saison, parvenue à sa taille, a mangé pendant tout l'hiver et s'est transformée en chry- salide au printemps; l'éclosion a eu lieu vers le mois d'avril. Cette chenille a été signalée comme nuisible aux fruitiers dans la Seinc-Inférieure (P. Noël, Le Naturaliste [1901], p. loo). Un jardinier m'a dit récemment à Reims qu'elle avait, cette année, attaqué les pommes de terre. Il serait intéressant de vérifier si la chenille, auteur de ces dégâts, se rapporte bien à cette espèce. Jusqu'ici, à ma connais- sance du moins, I'//. lupulimis ne passait pas pour un ennemi de la pomme de terre. Lobesia permixtana Hb. [Lep. Torthicidae] est-il cécidogène? par J. DE JOANMS. Le bel ouvrage de M. G. Houard sur les zoocécidies des plantes d'Europe et du bassin de la Méditerranée compte au nombre des Lépi- doptères cécidogènes (t. I, 1908, p. 51, n. 133) Lobesia permixtana Hb., sur Juniperus communis L., dans un « rendement noueux ». A côté des espèces dont la biologie saute aux yeux du premier observateur venu, il en est dont les mieurs restent longtemps mysté- rieuses. La jolie petite espèce dont il est ici question est une de ces dernières. Déjà en 1887, H. T. Stainton {Eut. month. Mag., XXIV Séance du 0 novembre 1921. 2o3 [1887-881. p. o(j) cprouvail le besoin de résumer ce que l'on savait sur elle. Celait fort peu de chose et fort peu satisfaisant. Le premier qui ait parlé du mode de vie de la larve est A. Hartmann. Ct'[micnr{Stett.ent. ZeU.,XXlX [1868], p. 109) racontait ceci (certains détails ont leur imprtance) : Au début de septembre 1865, il observa sur les branches et les troncs de Juniperus communis da rentlemcnts, « Anschwellungen oder Wulste », à l'intérieur desquels se trouvait une chenille ; il fit donc provision de ces galles et, le 22 avril 1866, il vit sortir, après beaucoup de parasites, un premier papillon : Grapkolitlia duplicana Zett. qui fut. suivi de trois autres semblables. Il rechercha d'autres galles et obtint en mai et juin : quelques .G. duplicana, 4 Sesia cepliiformis 0., 3 Gelechin electella Z. et 1 Lobesia permixtana Hb. L'année suivante, de semblables collectes lui donnèrent un bon nomhn» de G. duplicana, 3 S. ce(jliiformis et 1 G. electella. La seconde mention, par ordre de date, est faite parC. Jourdheuille; dans son Calendrier du microlépidoptériste {Ann. Soc. eut. Fv,, [18701, p. 127), il dit simplement : « Sur Ànchusa officinalis ». Nous sommes loin du genévrier. Puis c'est G. Brischke (Stett. ent. Zeit., XXXVII [1876], p. 68) qui nous dit avoir obtenu L. permixtana d'une chenille vivant dans l'in- térieur do la pointe d'une tige de Solidago riryaurea. Nouveau son de cloche. Et c'était là ce que connaissait Staintox quand il résumait la question. Il est vrai que F. 0. BOtïner {Stett. ent. Zeit., XLI [1880], p. 413) avait dit que, d'après un dessin à la main de Roessler, la chenille vi- vait dans les rentlemcnts des tiges de pin et de genévrier. Mais Roess- ler lui-même, en 1881 (Die Schuppenfliigler, etc., p. 247), dit simple- ment : « Hartmann erhiell den Schmetterling aus Anschwellungen der. Zweige von Juniperm, Britschke aus Stengelspitzen von SoUdafp) vir- (jaurea ». Le dessin à la main communiqué par Roessler à Butiner n'ajoutait donc vraisemblablement rien de nouveau; Biitixer, il est vrai, citait Piniis en plus de Juniperus. Pourquoi Roessler n'en parle- t-il pas? En présence de ces renseignements disparates, divers auteurs ont tenté des explications : Stainton se demande si Rrischke n'a pas con- fondu un Conchylis vivuni dans S. vinjaurea avec L. permixtana. Lord Walsingham se demande si Hartmann n'a pas confondu de même (ùrapholitha opuleibtana Mill. (qui vit dans des galles de conifère) avec L. permixtana. On a proposé aussi une explication du rcAseignement fourni par Jourdheuille. ]Mais voici que se publient des observations d'une tout autre calé- 254 Bulletin de la Société entomologique de France. gorie. Omellons, pour l'instant, ce que dit L. Sorhagen dans ses « Kleinsclimetterlinge der Marlv Brandenburg » ; nous y reviendrons plus loin. J. H. WooD [Eut. month. Mag., XXV [1888-89], p. 66) annonce qu'il a obtenu L. permixtana d'une chenille vivant sur le prunellier; la chenille avait chrysalide entre les feuilles et il en donne une des- cription soignée. En présence d'un fait si nouveau, la rédaction du journal l'interroge et lui demande s'il est bien sûr que la chenille se soit effectivement nourrie de feuilles du Prunus spinosa. Wood l'af- Hrme en précisant les conditions de l'élevage. A quelques années de là {Bnt. month. Mag., XXXI [1895], p. 159) le même auteur fait connaître qu'il a obtenu, et à plusieurs reprises, le même insecte de chenilles vivant sur le bouleau {Bettila ghitinosa). Aussi dans son « llandbook of British Lepidoptera », en 1895, M. E. Meyrick cile- l-il la chenille de cette espèce uniquement : sur prunellier et bou- leau (p. 455), les observations do J.-H. Wood lui semblant seules mériter d'être retenues. Ce n'est pas tout; en 1906, le baron de Grombrugghe de Picquen- DAELE, dans son Catalogue raisonné des Microlépidoptères de Belgique [Mém. Soc. ent. Belg., XIII), à la page 117^ dit de la chenille : « Je l'ai prise sur VAlnus incana le 8.8.1903 (papillon, 5.5.04) et sur le bouleau à Esschen le 10.9.04. Celte dernière a été décrite dans Vlris, 1. c. » — L'auteur cite en effet dans sa bibliographie : Disque, Iris, XVII, 231. Là, effectivement, H. Disque, dans son travail sur les Tordeuses ob- servées dans le Palatinat (1904), donne une courte description de la chenille reçue du baron de C. de P. sur le bouleau, — il le cite nom- mément — malheureusement, dit-il, cette chenille lui échappa. Voici donc deux « tield naturalists ». J.-H. Wood et le baron de Grombrug- ghe DE Pigquendaele, obseTvateurs bien connus pour leur soin et leur exactitude, qui nous présentent la chenille de Lehesia permixtana comme rentrant dans la catégorie si abondante des chenilles de Tor- deuses plus ou moins polyphages et vivant sur les arbres : prunellier, bouleau, aune. En face de ces observations quelles sont les autorités apportées par C. Houard? Nous avons vu que le point de départ de toute cette histoire est l'observation de Hartmann, en 1868, observation qu'il ne s'agit aucu- nement de révoquer en doute, elle se présente avec d'excellentes garanties d'exactitude, mais qu'il faut comprendre. Hartmann avait obtenu de ses galles de genévrier quatre espèces ainsi que nous l'a- vons dit, aussi C. Houard réunit-il prudemment sous les numéros 130 à 133, sous la mention de «renflement noueux», lesquatre espèces Séance du 9 novembre 1921. ioo en question et îait-il suivre cette éuumcralion d'une bibliographie com- mune. Le premier auteur cité est : A. Muller, 1870, p. 23-24. On peut regretter que Hartmann ne figure ici ni en premier lieu, ni autrement. Quant à A. Muller, j'ai essayé avec le riche Index bibliograpbique placé à la fin du second volume, de remonter à la source indiquée, mais les citations des publications de A. Muller, à la page 1145, ne m'ont pas permis cette vérification, aucune ne répondant à la citation ci-dessus. Le second auteur est Kaltenbagh, 1874. Celui-ci, p. 681, mentionne en effet : Grapholithaduplicana sur le genévrier; il suffit d'ailleurs de le Ure pour Toir qu'il ne fait que citer Hartmann. Il fait remarquer que les observations du zélé chercheur manquent de précision et laissent la porte ouverte au doute sur le véritable responsable de ces galles, puisque ces formations ont fourni simultanément quatre espèces dillé- rentes au nombre desquelles L. permixtana; quant à celte dernière espèce, il ne la mentionne pas comme vivant aux dépens du gené- vrier, non plus d'ailleurs que Gelechia eledella. Des quatre espèces obtenues par Hartmann il considère S. cephiformis et G. diiplicuna, seuls, comme vivant réellement aux dépens du genévrier. Troisième auteur : L. Sorhagen, 1898, II0-II6. C'est la liste bien connue degalles pubfiée dans Vlllustr. Zeitschr.filr Ent. — Sorhagen n'a pas retenu le nom de L. permixtana, il cite d'ailleuis les trois autres espèces de Hartmann. Quatrième auteur :Kiekfer, 1901'^', p. 345, o59. C'est le Synopsis des Zoocécidies d'Europe paru dans les Ann. Soc. ent. Fr., et à la page 559, M. l'abbé Kieffer cite effectivement Lobesia permixtana sur Juniperus, dans une nodosité ligneuse, et il donne à son tour son auto- rité : Sorhagem, 1886. Cette citation est particulièrement intéressante; à la page 104 de l'ouvrage cité plus haut (Die Kleinschmetterlinge, etc.), Sorhagen cite d'abord Brischke avec Solidago virgaurea, Joltidhelille avec Ancimsa, puis Hartmann avec les nodosités des Juniperus; nous verrons la suite tout à l'heure. Ainsi (sauf Muller que je n'ai pas pu contrôler) toutes les autorités citées par Houard se ramènent à une seule: Hartmann. Or qu'a donc vu Hartmann? il à vuéclore un exemplaire de Lobesia permixtana de galles qui donnaient G. duplicana en nombre, sept S. cephiformis et quatre G. electella. On ne fera croire à personne que les quatre espèces ainsi obtenues étaient, toutes quatre, les auteurs des galles; il y avait donc parmi elles des hôtes de passage qui s'étaient réfugiés là pour abriter leur nymphose ; quand on connaît les habi- 2o6 Bulletin de la Société entomologique de France. tildes des chenilles de Tordeuses cherchant si souvent des formations ligneuses pour chrysalider : écorce, moelle, liège, galles de chêne, on ne saurait s'étonner de voir une Tordeuse sortir d'une galle de gené- vrier; il faut d'autres arguments pour prouver que le travail de l'in- secte avait amené la production de la galle. Or, si quelqu'une ^des quatre espèces citées par Hartmann a peu de chance d'être l'auteur des galles, c'est assurément Lobesia permixtana dont un seul sujet a été obtenu [Gelechia electella ne me paraît pas en avoir beaucoup plus, mais passons sur ce point) tandis que les autres sortent en nombre plus ou moins considérable et leurs titres pourraient être discutés. Il ne faut donc pas hésiter : on peut admettre comme certain que Hartmann a bien vu un L. permixtana sortir de galles djc genévrier, inutile de supposer qu'il s'est trompé dans sa détermination, mais absolument rien n'autorise à considérer cette espèce comme ayant déterminé la formation de ces excroissances. L. permixtana était ici locataire et non propriétaire. Toutes les observations ultérieures, quelque disparates qu'elles soient, viennent accentuer cette conclusion. Anchusa officinalis semble bien devoir être écarté. Solidago virgaurea est plus troublant, la description de la chenille donnée par Brischke s'accordant assez bien avec celle, beaucoup plus complète, de Wood. Toutefois cette observation reste absolument isolée et Solidagovirgawrea est une plante assez étudiée pour que l'on puisse affirmer que, si vrai- ment L. permixtana a vécu à ses dépens, le fait doit être considéré connue exceptionnel. La chenille de Brischke n'a d'ailleurs aucune chance de correspondre à une espèce de Conchylis. SoRHAGEN en 1886 (/. c.) ajoute encore un nouveau fait ici : il additionne résolument toutes les observations faites avant lui et entre autres celle-ci : « d'après Sauber 9 sur Fagus. » — Je n'ai pas trouvé cela dans le catalogue publié par A. Salbeh : Microlepidopteren oder- Kleinschmetterlinge dcr Fauna der Nieder-Elbe, à la page lo5 ( Verli. Ver. Maturw., Uaiiib. 1871-1874 [187o]). Il cite la capture tin mai, de l'espèce, mais ne dit rien de la chenille, et les deux suppléments parus en 1878 et 1883 ne comblent pas cette lacune. Ce n'est pas une raison pour nier ce renseignement, il a même pu être donné oralement ou par lettre. Il viendrait confirmer, en l'étendant, la solution qui parait être la seule véritable : L. permixtana est polyphage et vit en août, septembre sur divers arbres : prunellier, bouleau, aune, hêtre, et peut- être bien d'autres; il n'est pas cécidogène. Séance du 9 novembre 1921. 237 Bulletin bibliographique Muséum national d'Histoire naturelle {Bulletin) 1921, 1-2. — Collec- tions principales entrées au Muséum en 1920 : entomologie, p. 8. — Lesne (P.) : La [aune entomologique des fosses d'aisances de la région parisienne. Les Fanhia scalophages, p. 53. — Roubaud (E.) : La l'ermentation du las de fumier au service de la basse-cour dans la lutte contre les mouches, p. 48, fig. — Séouy (E.) : Étude sur VOmphrale fenestralis L. (Dipt.), p. 60, fig. — Surcouf (J.-M.- R.) : Note sur la biologie de Stomoxtjs calcitransL.. p. 67, — Id. : Recherches anatomiques et biologiques sur l'organe de Griiber chez les larves de ïabanides, p. 71. — Bénard (G.) : Description d'une nouvelle espèce du genre Trichiorhyssemus (Coleoptera Aphodiini), p. 75, lig. — BoRELLi (A.) : Dermaptères nouveaux du Muséum de Paris, p. 77. — Bourgoin (A.) : Description de Cétonides nouveaux provenant des chassée de M. L. Burgeon dans le Congo beige (1917- 1918) et appartenant aux collections du Muséum, p. 84. — Htjs- TACHE (A.) : Contribution à la faune entomologique du .lapon : Co- léoptères Curculionidcs (3*= note), p. 91. — Page (L.) : Travaux scientifiques de l'Armée d'Orient (1916-1918) : Arachnides, p. 96. — Laboissière (V.) : Descriptions et diagnoses de Galerucini de l'Afrique occidentale provenant des récoltes de MM. A. Chevalier et F. Fleury, p. loi. — Séguy (E.) : Les Moustiques de France, p. 162, fig. — Serre (P.) : Insectes piquants et parasites au Costa- Rica, p. 170. Mméum national d'Histoire naturelle (Nouvelles Archives du), série V. tome VI . — Lesne (P.) : Longicornes du genre Phosphorus, p. 1. pi. I. — SuRCOUF (J.-M.-R.) : Revision des Muscidae testaeeac, p. 27, pi. II-III-IV et V. Novitates zoologicae, XXVI, 2-3, 1920; Titre et Index. — Hampson (Sir G.) : On new gênera and species of Lepidoptera Phalaenae, with the characters of two new familles, p. 233. — Navas (L.) : A contribution to the knovvledge of the Neuropterous insects of Algeria, p. 283, fig. — Miles Moss (Rev. A.) : The- papilios of Para, pi. II-IV, p. 295. — Kaye (W.-J.) : A g'eographical table to show the distribution of the American Papilios, p. 320. — Rotu- scHiLD (Lord) : Algerian fiepidoptera, p. 356, pi. I. - XX VU, 1-2-3, 1920-1921 : Titre et Index. - Rothscutlo (Lord; : Supplemenlal notes to M. Charles Oherthiir's Faune des Lépi- 238 Bulletin de la Société entomologique de France. doptères de la Barbarie, with lists of tlie spécimens in the Tring Muséum (pi. XIV-XVII), p. 1. — Jordan (K ) : Noies on and des- criptions of Sphiiujidae, p. 139, fig. — lo. : The Status of Platu- xphiax bourkei Trimen (1910), p. 163. — Id. : Some new African Sphingidae,^. 167, fig. — Id. : Some African Anthribidae, p. 260. — Prout (L.-B.) : New Ceometridae, p. 263. — Id. : Supplemen- tary notes on Dioptidae, p. 308. — Miles Moss (A.) ,j Sphingidae of Para (pi. I-XI), p. 333. — Rothschild (Lord) : On the genus Elachyophthalma Feld., p. 321. — Jordan (K.) : On some African Sphingidae p. 310. Philippine Journal of Science {The), XV [1919], 4-6. — Oshima (Masa- mitsu) : Formosan termites and raethods of preventing their da- mage; p. 319, fig., pi. I-XÏII. — GocKERELL (I.-D.-A.) : A new scale insect on Rhizophora; p. 383, fig. — Bezzi (M.) : Fruit flics of the genus Dacus sensu latiore (Diptera) from the Phihppinc Islands ; p. 411, 2 pi. — Fleutiaux (Ed.) : Melasid* nouveaux (Col.) récol- tés par C. Baker; p. 443. — Muir (Fr.) : Some Malayan Delphacida- (Homopt.); p. 321. — Schultze (W.) : Seventh contribution to the Goleoptera fauna of the Philippines; p. 343. — XVI [1920], 1-6. - Cockerell (ï.-D.-A.) : Some bées from Panay; p. 143. — Schultze (W.) : Light contribution to the Goleoptera fauna of the Philippines; p. 191, 2 pi. — Gockerell (T.-D.-A.) : Supplementary notes on Philippine bées; p. 203, 631. — XVII [1920], 1-6. — MoRRisoN (Harold) : The nondiaspine Coccidae of the Philippine Islands, with descriptions of apparently new spe- cles; p. 147. — Karuy(H.) : Some Thysanoptera from the Philippine Islands; p. 203. — Gockerell (T.-D.-A.) : Some bées from San- dakan, Bornéo; p. 221. — - Felt (E.-P.) : New Philippine gall midges; p. 231. — Gahan (A.-B.) : New reared parasitic Hymeno- ptera from the Philippines; p. 343. — Grawford (D.-L.) : The Psyllidae of Bornéo; p. 333. 1 pi. ~ Oshima (Masamitsu) : Philip- pine termites collected by R. G. Me Gregor, with descriptions of one new genus and nine new species; p. 489. — Gockerell (T.- D.-A.) : Malayan becs; p. 613. Psyché, XXVIII [1921], 2. — Mac Gillivray (A.-D.) : New species of Eraphytinae and Selandriinae (Hym.); p. 31. — Wells (B.-W.) : New United States zoocecidia; p. 33. — Fox (G.-L.) : A new aber- rant Form of Vanessa virginiensis Drury; p. 43, fig. — Bowditch (F.-G.) : Notes on the South American Lacticas; p. 47. — Brues (G. -T.) : On Parnperiputus lorentzi Horst and other species of the Séance du 9 novembre 1921.. i259 Genus from new Giiinea and Geram: p. oO. — Mann (VV.-M.) : A new Genus of Termite Guest from Fiji; p. 54. — Johnson (C.-W.) : New Diptera from Texas and Mexico; p. ri6. — Mum (F.) : A sym- biotic Organism in Fulgorids; p. 59. Queensland Muséum [Memoirs of the), VI |1918]. — Hacker (H.) : En- tomoiogical Contributions; p. 106, pi. XXXI-XXXII. — Cokke- RELL (T.-D.-A.) : Some Bées collected in Queensland; p. 112. — HooD (Gaptain J,-D.) : iNew gênera and species of Australien Thy- sanoptera; p. 121. — Sham (E.) : Australien Blattidae; p. loi. — Vil [19201, 1. - JoHNSTON (T. Harvey) et Bancroft (M.-J.) : Notes on the biology of some Queensland Flies; p. 31, flg. — Alexander (Gh.-P.) : New or little-known Crane-Flies in the Queensland Muséum {TipuUdae)\ p. 52. Queensland naturalist {The), II [1920], 3-4. — Golledge (W.-R.) : The story of a little Fly ; p. 76, fig. — iLLmGE (R.) : Notes on two But- terflies of the Genus Délias ; p. 79. — Id. : Rhopalocera of South Queensland; p. 86. — Id. : Predaceous ground Beetles; p. 97. — Franzen (L.) : Two rare Butterllies; p. 103. Review of uppHed Entomology, London, VI [1918] 1-12; VII [1919]. 1-12; VIII [1920], 1-12; IX [1921], 1-5. — Série A : Agricultural et Série B : Médical and veterinary [Résumé en anglais des prin- cipaux articles récemment parus sur l'entomologie appliquée]. Revista Chilena de Historia Natural, XXII [1918] 4-6. — Brèthes (J.) : Sur quelques insectes du Pérou; p. 122, fig. — Porter (C.-E.) : Apuntes sobre Aracnologia chilena : III. El género Mastophora; p. 139. — Delétang (L.) ': Observations sur les antennes de Phloea paradoxa Hahn; p. 144, fig. — Herbst (P.) : Nuevas avispas anto- nias de Ghile (Apidae); p. 149. — Brèthes (J.) : Gueillette d'insectes au Rio Blanco; p. 161, tig. — Pennington (M.-S.) : Notas sobre una pequena colecciôn de Hemipteros Heterùpteros de Rio Blanco ; p. 172. — Herbst (P.) : Lithuryiis muticus n. sp. cf 9 ; P- 176. — Porter (G.) : Artropodos de Guracautin y Lonquimay;p. 178. — XXIII [1919], 1-6. — H.-E.-G : Mœurs des Araignées chiliennes; p. 18, pi. — Brèthes (J.) : Quelques insectes de Monaos, avec description d'un Plntijpus (Gol.) et d'un Neomesostenus (.Hym.) nouveaux; p. 20. — Id. : Gueillettes d'insectes au Rio Blanco (Di- ptères); p. 40. — Id. : Tenthredines nouveaux du Chili; p. 49, fig. — Porter (G.) : Los Tisanopteros :^ p. 55, fig. et 1 pi. i60 Bulletin de la Société entomologique de France. — XXIV [1920], 1-0. — Porter (C.) : Sobre algunos Braconidos Chilenos y descripcion de una niieva especie; p. 5. — Herbst (P.) Neue chilenisclie Blumenwespen (Apidae); p. 8. — Bkk- THES (J.) : Descriplioii d'un nouveau Homoptère chilien; p. 10. — Porter fG.) : Sobre dos Braconidos Argentines; p. 33. — Herbst (P.) : Neue chilenische Crabwespen (Sphegidae. Hymen.); p. 33.— Brethes (J.) : Description d'un nouveau moustique du Pérou; p. 42, fig. — Porter (G.) : Apuntes sobre Aracnologia chilena; p. oO. — H.-E.-G: Mœurs des Araignées chiliennes (suite); p. lOo. — Spegazzini (G.) : Instrucciones para la recoleccion de insectos especialmente para los estudios laboulbeniologicos; p. 107. — Brèthes (J.) : Description d'un Encyrtidae nouveau du Ghili ; p. 137, lig. — Porter (G.) : Sobre algunos Artropodos colectados en diversas localidades del pais por los senores J.-N. Thomas, José A. Gampo, J.-A. Wollïsohn, R. Barros, etc.; p. 153, lig. Revue zoologique Africaine, VH [1919-1920], 3. — Santschi (F.) : Fourrais du genre « liothriomyrmex » Emery (systématique et mœurs); p. 201, 2 pi. — Gérard (P.) : Note sur la distribution géographique du genre Glossina dans la région minière de la Lu- kuga supérieure; p. 229, 1 carte. — Peschet (R.) : Mission Stap- PERS au Tanganyika-Moero. — Dtjtiscidae et Gyrinidae; p. 249. — Lallemanu (V.) : Notes sur les Cercopide Africains; p. 260. Le Secrétaire-gérant : L. Chopard. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE séance du 33 novembre 19S1. Présidence de M. A. MÉQUIGNON, Vice-Présideat. Sommaire Changements d'adresses, p. 261. — Admissions, p. 261. — Présentation, p. 262. — Démission, p. 262. — Contributions à nos publications, p. 262. — Don aux collections, p. 262. — Fédération des Sociétés de Sciences naturelles, p. 262, Communications. — C. Pierhe. Descriptions de trois Tlpula nouveaux des Pyrénées [Dipt. Tipulidae], p. 262. — J. de Joannis. Note svlx Stagma- tophora serratella Tr. [Lei*. Tineihae] , p. 265. — J.-L. Lichtenstein et P. Grvssé. La Teigne de la pomme de terre {Plitorimea operculella ZeU.) dans le département de l'Hérault [Lep. Tineidae], p. 267. — R. Pou- TiERS. Stagmatophora serratella Tr. [Lep Tineidae] et Mecinus Sicardi Hust. [Col. Curculionidae] causes de cécidies sar Antirrhinum majus L., p. 269. — E. Fleutiaux. — Omissions bibliographiques, p. 272. Bulletin bibliographique, p. 274. Changements d'adresses. — M. M. Dalibert, 20, rue Saint-Man- vieu, Caen (Calvados). — M. A. Hoffmann, « Les Clides », par Verneuil-sur- Vienne (Ht''- Vienne). — Entomological Society of London, 41, Queens Gale, London, S.. W. 7 (Angleterre). Admissions. — M. F. Carpentier, docteur es Sciences, assistant à l'Université, 10, rue de Vivegins, Liège (Belgique). — Anatomie des Insectes. — M. P. Grasse, préparateur à la Faculté des Sciences, o, rue de la Palissade, Montpellier (Hérault). — Entomologie générale, Collem- boles. — M. le D'' R. Leroy, 136 bis, avenue de Neuilly, Neuilly-sur-Seine (Seine). — Lépidoptères. Bull. Soc. ent. Fr. [1921]. — N° 18. 262 Bulletin de la Société entomologique de France. — M. B. Meier, à S'^-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin). — Lépidoptères. — M. A. RoBERTS, Zoological Laboratory, The Muséums, The End House, 38, Fulbrook Road. Cambridge [Anglctorre).— Ent. appliquée. Larves de Coléoptères, .iphides. M. F. Rolland, Ingénieur des Arts et Manufactures, 23 6îs, avenue de Messine, Paris, 8^ — Lépidoptères de France et des colonies fran- çaises. ; Présentation. — M. le D"" A. Mello-Leitaô, Director da Escola superior de Agricultura, 37, rua AlUança, Rio-de-Janeiro (Brésil), présenté par M. J. Achard. — Commissaires-rapporteurs : MM. Et. Ra- BAUD et L. Berland. Démission. — M. A. Etienne, membre assistant, aadressé sa démis- sion. Contribution à nos publications. — Le Trésorier a reeu les sommes suivantes pour nos publications : . MM. le D"- 1. Cote 20 francs. Î.J. BE JOANiNIS 20 — R. POUTIERS 20 — Don aux collections. — Le Président adresse, au nom de la Société, ses viis remerciements à M. E. Moreau, qui vient de complé- ter notre collection de Lépidoptères français par un don de plus de 300 Geometridae. Fédération des Sociétés de Sciences naturelles. — Le Secrétaire général de la Fédération, M. E. Fauré-Frémiet, adresse un rapport faisant savoir que deux volumes de la Faune de France (Échinodermes, par R. Koehler, et Oiseaux, par P. Paris) ont paru en 1921. En outre la Fédération a repris la publication de l'Année biologique, fondée par Y. Delage, avec laquelle la Bibliographia evolutionis a été fusionnée. Communications. Descriptions de trois Tipula nouveaux des Pyrénées [DiPT. TlPLXmAE] parC. Pierre. Tipula Brolemanni, n. sp. — cf« D'un gris jaunâtre foncé. An- tennes robustes, à articles cylindriques, les deux premiers ferrugineux, les suivants noirâtres. Palpes foncés, comme la tète et le clypéus. Séance du S3 novembre 1921. 263 Praescutum gris jaunâtre, à quatre lignes brunes, les médianes rap- prochées, élargies antérieurement, se réunissant vers le pronotum. Écusson gris, pleures gris pruineux. Balanciers bruns. Abdomen d'un jaunâtre foncé, noirâtre à l'extrémité, sans bandes distinctes. Hypopy- gium très caractéristique, à organes ferrugineux. Lamelle basdle infé- Fig. 1. — A gauche : Tipula plicata, n. sp. — Aile, hypopygium vu de face, de profil et en dessous -, tarière vue de dessus et de profil. — A droite : Tipula pilicauda, n. sp. — Hypopygium vu de face, de profil (1) et du dessous (4) ; Tipula Brolemanni, n. sp. — Hypopygium vu de face, de profil (2) et du dessous (3). rieure se relevant en talon échancré, souligné en dessous par une lunule jaune. Lamelle terminale inférieure présentant en bas, sur le milieu un tubercule saillant. Appendice intermédiaire développé, la partie postérieure digitiforme, sinueuse, et dressée presque verticale- ment, la partie antérieure plus large en haut, frangée de poils distincts. Lamelle terminale supérieure à angles arrondis, peu profondément échancrée. Hanches grises, trochanters ferrugineux. Pattes longues, minces, noirâtres; fémurs un peu jaunâtres à la base. Ailes unifor- mément grisâtres, ptérostigma à peine marqué, pas de lunule blanche. Cellule discoïdale plutôt petite. Pétiole de la deuxième cellule posté- 264 Bulletin de la Société entomologique de France. rieure moitié de la longueur de la fourche. — Longueur : 12 à 13 mm. Plusieurs cf capturés par M. Brolemann, contre un mur, à Gèdre (Hte-.pyrénées), ait. 1.000™; 14 juill. 1921. Types dans ma collection. Tipula plicata, n. sp. — cf- Ressemblée T. MarmomtaMeïg. Antennes plutôt courtes, à articles cylindriques, noueux à la base, les deux premiers ferrugineux, les autres noirs. Palpes noirâtres. Tête et clypéus gris foncé. Mésonotum gris plus clair, à quatre lignes brunes, les médianes n'atteignant pas le pronotum, à extrémité bifide. Ecusson brun, pleures gris. Balanciers jaunâtres, à massue noire. Abdomen d'un jaune grisâtre, à ligne dorso-médiane brune, étroite, et lignes latérales plus larges, irrégulières. Hypopygium brun. Lamelle termi- nale supérieure courte, peu profondément échancrée. Lamelle basale inférieure présentant en bas, de cliaque côté, une toutte de poils fer- rugineux, se croisant en dessous. Lamelle terminale inférieure plissée sur le milieu, dans sa partie inférieure qui forme carène. Appendice intermédiaire compliqué. Pattes longues, minces. Hanches, trochanters et tibias jaunâtres, ces derniers à anneau noir à l'extrémité. Tibias plus foncés, ainsi que les tarses qui sont noirâtres. Ailes grises mar- brées de taches claires irrégulières. Ptérostigma bien marqué, se pro- longeant sur la nervure transverse médio-radiale. Cellule discoidale à peu près quadrangulaire. Deuxième cellule postérieure rétrécie vers l'extrémité et courtement pétiolée. Q . Semblable au cf , mais avec les antennes beaucoup plus courtes. Tarière ferrugineuse, courte. Lamelles supérieures à extrémité à peine émoussée. — Longueur : cf 12 à 14 mm., Q 16 mm. tarière comprise. Plusieurs cf et Q capturés par M. Brolemann à Gloriettes (H'^^.py. rénées), ait. 1.500™; 14 août 1921. Types dans ma collection. Tipula pilicauda, n. sp. — cf Ochracé. Antennes assez longues, à articles presque cylindriques, à peine épaissis à la base, le premier gris jaunâtre, le second ferrugineux et les suivants noirs. Palpes fon- cés. Clypéus et tète noirâtres, avec le vertex jaune. Mésonotum gris jaune foncé, à quatre lignes brunes distinctes, les médianes se réunis- sant vers le pronotum. Pleures ferrugineux un peu grisâtres. Balan- ciers bruns, avec du jaune à la base de la tige. Abdomen ochracé, plus foncé vers l'extrémité qui devient noirâtre, à lignes dorso-médiane et latérales brunes. Hypopygium épais, relevé, présentant les principaux Séance du 23 novembre 192i. 265 caractères suivants : lamelle terminale supérieure profondément échancrée, terminée par deux pointes émoussées. Lamelle basale infé- rieure échancrée en arc sur le milieu, et garnie dans cette partie de poils fauves, courts, serrés, soyeux, relevés contre la lamelle termi- nale inférieure. Les deux angles de l'échancrure prolongés par deux appendices ferrugineux, allongés, appliqués contre l'hypopygium, et garnis sur le côté interne de poils fauves, soyeux, serrés, recourbés en dedans vers l'extrémité. Pattes longues, robustes. Hanches foncées, trochanters et fémurs ferrugineux, ces derniers annelés de noir près du genou. Tibias bruns, tarses noirâtres. Ailes grisâtres, à reflets irisés. Ptérostigma gris foncé précédé d'une lunule blanche allant sur le sommet de la cellule discoidale. Pétiole de la deuxième cellule pos- térieure très court. — Longueur : 16 mm. 1 cf capturé par M. Brolemann à Eaux-Chaudes (Basses-Pyrénées) ; 24 juin 1921. Type dans ma collection. Note sar Stagwatophora serratella Tr. [Lep. Tjneidae] par J. DE JOANNIS. Le 21 juin dernier, notre collègue M. R. Poutiers, chef des tra- vaux à rinsectarium de Menton (Alpes-Maritimes), m'annonçait qu'il venait d'obtenir une éclosion de Microlépidoptères de racines d'Antir- rhinum majus L. Quelques jours plus tard, il me communiquait l'in- secte et des spécimens de racines attaquées ; je reconnus immédiate- ment S.-J.-M.) : Sobre Dryops Espanoles, p. 215, fig. — Navâ&(R.-P'.-L.) : Neurôpteros de Espana nuevos (segunda série], p. 218. — III (1920), 1-9. - DE LA Fuente (R.-D.-J.-M.) : Catalogo de los Coledpteros de la peninsula ibérica, p. 17, 33, 73, 129. — Navas (R.-P.-L,) : Insectos de America, p. 90. — Codina (D.-A.) : Lista inedita de Homdpteros (Hemipteros) de Cataluna, p. 100. — Necrologia : El Rvdo. P. José Pantel, p. 105. — Noticias : Nuevo método para conservar larvas y pu pas de insectos, p. 70'. — Nuevo Empido (Dipt.) de Espana, p. 71. — Las especies del género Phle- botomus Rond, de Europa, p. 124, fig. — Nuevo Diptero de Espana, p. 125. — Nuevos Coieopteros de Espana, p. 153. IV (1921), 1-6. — DE LA Fuente y Morales (R.-D.-J.M.) : Catalogo de los Coléoptères de la peninsula Iberica. p. 19, 34, 53,, 74. — Navas (R.-P,-L.) : Socôpteros nuevos, p. 90, fig. — Schmitz (R.-P.- fl.) : Stethopathusa (n. g.) Phoridarum (Dipt.), p. 95, ûg. — Noti- cias : Araûas nuevas de Portugal, p. 47. — Himenopteros ichneu- mônidos nuevos de Espana, p. 49. — Los Heterôceros ospaiïoles, p. 51. — Una libélula interesante : Selysiothemiis nigra Lind., fig. — Insectos de la Gran Canaria (Cânarias), p. 101. — Algunos insectos del Uruguay, p. 102. — Crabrônidos nuevos de Espana, p. 102. — Himenopteros nuevos de Espaiïa, p. 103. Sociedad Iberica {Boletin), XVIII (1) [1919], 9-10. — Lacroix (J.-L.) : Notes entomologiques : captures faites dans le département d'Indre- et-Loire, p. 115. — XIX (II) [1920], MO. - Navas (R.-P.-L.) : Notas entomologicas 2* série, p. 37. — de la Fuente (R.-D.-J.-M.) : Nota sobre Cole6- pteros espaTïoles, p. 149., 276 Bulletin de la Société entomologique de France. Società entomologica Italiano [Bulletino), L [1918]. — Verity (R.) : Contributo aile ricerche suU' epoca di sviluppo dei Lepidotteri allô stato di completo sviluppo, p. 3. — Matteotti (A.) : Nota suUa variabilità di Pofamon edule, p. 12, fig. — Verity (R.) : Elenco di Ditteri raccolti iiel Piau di Muguoae, m. 119-274, presso Firenze, p. 18. — Teodoro (G.) : Cellule ipôstigmatiche e cellule ceripare libère nel Lecanium persicae Fabr., p. 23. — Rasetti (F.) : Psela- fidi e Scidmenidi raccolti nelle provincie di Pisa e di Lucca, p. 28. — Gridelli (E.) : Appunti su alcune specie del gen. Aleochar^a Gravh., p, 36. — Senna (A.) e Calabresi (E.) : Contribuzione allô studio dei Rrenthidi. Revisioue del gruppo Hoplopisthi, p. 63. — Senna (A.) : Nuove specie di Cordus Sch., p. 78. — Id. : Piero Bargagli (notice nécrolog.), p. 84. — LI [1919]. — BoRELLi (N.) : Contributo alla conoscenza délia vita nelie galle dell' alloro, p. 3. — Calabresi (E.) : Un nuovo Brentide del Madagascar, p. 38. — Schatzmayr (A.) : Due nuove forme ita- liane d'Apion, p. 24. — Theodoro (G.) : Alcune note sulle cause di variabilità délie colorazioni nelle elitre dei Coleotteri, p. 44. — Gridelli (E.) : Contribuzione alla conoscenza dei BeJoferini [Bren- thidae), p. 57, pi. Le Secrétaire-gérant : L. Chopard. TYPOGRAPHIE FIRMIN-DIDOT ET C'«. — PARIS. P^, INSEOrs BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE Séance du 14 décembre 19:31. Présidence de M. J. SURCOUF. Sommaire Correspondance, p. 277. — Nécrologie, p. 277. — Grade universitaire, p. 278. — Changements d'adresses, p. 278. — Admission, p. 278. — Pré- sentations, p. 278. — Exonérations, p. 279. — Contributions à nos pu- blications, p. 279. — Bulletin de 1922, p. 279. — Œuvres de Ferton, p. 279. — Dépôt (/Annales, p. 280. — Élection de deux Membres honoraires, p. 280. Observations diverses. — J. A. Lestage. Note sur la présence en Dau- phiné des Éphémères du genre Thraulus, p. 281. Communications. — P. de Peyerimhoif. Éthologie des Brachyleptus et notamment de B. algiricus Grouv. [Col. Nitidulidae]. La cécidie de Roemeria hybrida D. C., p. 281. — J. Surcouf. Note sur les Diptères piqueurs [Tabanidae] recueillis au Laos par Vitalis de Salvaza, p. 285. — J.-J. KiEiFER. Diagnoses de nouveaux genres et espèces de Chironomides [DiPT.l, p. 287. — J. Cotte. Observations sur le comportement de Blas- tophaga psenes L. [Hvm. Chalcididae], p. 290. M. J. Hervé-Bazin, assiste à la séance. Correspondance. — MM. A. Abot et F. Carpentier remercient la Société de leur admission. Nécrologie. — Le Président a le regret de faire connaître le décès de plusieurs de nos collègues- : MM. G. Boscq et le D"" R. Perchaux, membres de la Société depuis 1920, W.-J. Rainbow, entomologiste à FAustralian Muséum, le D"" Rangoni, de Turin, R. Delsuc, qui était Bull. Soc. ent. Fr. [1921]. — N° 19. 278 Bulletin de la Société entomologique de France. membre de la Société depuis 1895 et A. Mancier, membre assistant depuis 1918. Grade universitaire. — M. J. Surcouf a obtenu le grade de doc- teur es Sciences. Changements d'adresses. — M. J. Bathelier, Institut scientifique, Saigon (Indo-Chine). — - M"^^ Besson-Dautel, à Agay-sur-Cher (Indre-et-Loire). — M. G. -T. Béthune-Baker, 20, Newhold Terrace, Leamington (Angleterre). — M. H. Boulangé, professeur à la Faculté catholique, 8, rue Gau- thier-de-Chàtillon, Lille (Nord). — M. M. Dalibert, 20, rue Saijit-lVIanvieu, Caen (Calvados). — M. J. Fayet, avocat, 4, rue Pierre-Guérin, Paris, 16°. — M. L. Fouquet, 7, boulevard des Bains, Sanary (Var). — M. A. Gallardo, envoyé extraordinaire et Ministre plénipoten- tiaire de la République-Argentine, 2, piazza dell' Esquilin, Rome (Italie). — M. A. Garcia Varela, professeur a l'Université, sous-directeur du Jardin botanique, Madrid (Espagne). — M. L. Gaumont, 98, rue Gambetta, Chalette (Loiret). — M. M. GoBERT, garde général des Eaux-et-Forêts, Mens (Isère). — M. M. Grosclaude, directeur de l'Émaillerie moderne, Mérignac (Gironde). — M. P. GuERRY, du 1""^ novembre au lo juin : villa Radumna, boulevard Edouard VII, Nice (Alpes-Maritimes) ; du 15 juin au 1""' no- vembre : château de Vourey (Isère). — M. P. GuiLLiou, 74, rue d'AUeray, Paris, 15°. — M. J. Hervé-Bazin, Le Patys, par Segré (Maine-et-Loire). — M. Ch. Legrand, garde général des Eaux-et-Forèts, direction des Forêts, Alger. — M. R. Ley, maison Giesler et C'°, Avize (Marne). — M. C. Merle, villa Antoinette, Juan-les-Pins (Alpes-Maritimes). — M. L. Seurat, professeur à la Faculté des Sciences (Zoologie appliquée), 14, rue Berthelot, Alger. Admission. — M. le D' A. Mello-Leitaô, directeur da Escola superior de Agricultura, 37, rua AUiança, Rio-de-Janeiro (Brésil). — Arachnides. Présentations. — M. R. Henriot, Aviatic Hôtel, 15 bis, boulevard Victor,- Paris 15', présenté par M. J. de Joannis. —Commissaires-rap- porteurs : MM. R. Benoist etL. Lhomme. Séance du 14 décembre 19SI. 279 — M. A. Marti, Fleur d'Épine, à Montbéliard (Doubs), présente par M. J. Magnin. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. de Joannis et E. MOREAU. — M. le D"" Mercier, médecin en chef de l'Asile d'aliénés de Pier- refeu (Var), présenté par M. L. Chopard. — Commissaires-rappor- teurs : MM. Et. Rabaud et J. Magnin. — M. A. MouLLET, chirurgien-dentiste, 282, rue de Vaugirard, Paris 15% présenté par M. J. Magnin. — Commissaires-rapporteurs : MM, Ch. Lahaussois et G. Mercier. Exonérations. — MM. P. Chabanaud, J. Clerc et R. Ley se sont fait inscrire comme membres a vie. Contributions a nos publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour nos publications : ■ MM. R. Benoist 23 francs. R. DE Dalmas 1000 — T. Levett 2o — Anonyme 12 — La contribution de M. le comte de Dalmas a été spécialement affec- tée à la pubhcation de son mémoire sur les Araignées de, la section des Pterotricha paru dans le fascicule 3 des Annales de 1920. Bulletin de 1922. — Le Président annonce que la couverture sera rétablie pour le Bulletin de 1922. En outre, grâce à un nouvel arrangement avec l'imprimeur, il sera possible de fournir des tirages à part sans couverture au prix de 12 francs les 25, en place des cou- pures actuelles (^). Œuvres de Ferton. — Il a été possible de réunir un certain nom- bre d'exemplaires des œuvres complètes de notre regretté collègue Ch. Ferton, comprenant deux séries de brochures ; la première est formée de 9 tirages à part de nos Annales intitulés « Notes détachées sur l'instinct des Hyménoptères mellifères et ravisseurs »,la seconde comprend 11 brochures diverses. On peut se procurer ces deux sé- ries au siège de la Société au prix de 20 francs pour la première et 10 francs pour la seconde. (1) Pour les A7i7iales, les prix des tirages à part seront à l'avenir les sui- vants : 8 pages 12 francs les 25 exemplaires 12 — 14 — — — 16 — 16 — — — 32 — 32 — — — 280 Bulletin de la Société entomologique de France. Dépôt d'Annales. — M. L. Berland, secrétaire adjoint, dépose sur le Bureau le 1""" trimestre des Annales 1921, comprenant les pages 1 à 96 et les planches 1 et 2. Élection de deux Membres honoraires. — Conformément aux articles 13 et 14 de son Règlement et d'après les conclusions du rap- port lu à la séance du 26 octobre 1921 et imprimé au Bulletin, n° 16, p. 226, la Société procède à l'élection de deux Membres honoraires français en remplacement de A. Fauvel et Ch. Ferton décédés. Cent seize membres ont pris part à ce vote, soit directement, soit par correspondance. Ce sont : MM. F. Agnus, — A. Argod-Vallon, — D'' V. Auzat, — E. Bar- THE, — A. Bayard, — F. DE Beauchène, — L. Bedel, — G. Bénard, — R. Benoist, — E. deBergevix, — L. Berland, — D'^L. Bettinger, — G. Billiard, — L. Bleuse, — A. Boucomont, — E.-L. Bouvier, — H. Bureau, — H. du Buysson, — H. Caillol, — Ch. Carpentier, — T. Charbonnier, — A. Chatenay, — L. Chopard, — G. Cho- PARD, — P. Clément, — D"" A. Clerc, — J. Clermojnt, — D"" J. Cotte, — D'' A. Cros, — M. Dalibert, — E. Danède, — E. Dattin, — L. De- maison, — H. Desbordes, — G. Desrivières, — P. Dognin, — H. DONCKIER DE DoNCEEL, — E. DONGÉ, — J. DUCHAINE, — A. DULAC, — C. DuMONT. — L. Dupont, — R. Duprez, — P. Estiot, — L. Fagk, — Ch. Fagniez, — J. Faivre, — L. Falcoz, — H. de Franchessin, — H. Galibert, — A. Georgel, — L. Germain, — J. Grouvj:lle, — Ph. Grouvelle, — F. Gruardet, — M"° L. Guyon, — A. Halle, — G. Hardy, — A. Hémon, — J. Hervé-Bazin, — R. Homberg, — C. Houard, — A. Hustache, — D'' R. Jeannel, — J. de Joannis. — J.-J. KiEFFFER, — Ch. Lahaussois, — M. Lambertie, — L. DE Larmi- NAT, — D"' F. Larrousse, — H. Lavagne, — D'' G. Lavier, — L. Le Charles, — L. Legras, — A. Le Pontois, — P. Lesne, — L. Lhûmjie, — J. LlCHTENSTElN, — G. LOUVET, — A. MAGDELEINE, — J. MAGNIN, — D' P.Marchal, — A. MÉQUiGNON, — R. Mollandinde Boissy, — E.Mo- reau, — Ph. Naude, — - p. Nicod, — G. Pécoud, — H. Péron, — R. de LA Perraudière, — R. Peschet, — p. DE Peyerimhoff, — M. Pic, — F. Picard, — G. Pierre, — H. Pierson,— V. Planet, — Et. Rabaud, — D"" M. Royer, — C. Ruter, — P. Scherdlin, — E. Séguy, — L. Semichon, — L. Séraphin, — G. Sérullaz, — G. Seurat, — D' A. Sicard, — H. Sietti, — E. Simon, — J. Surcouf, — H. de TouzALiN, — F. Tressens, — G. Vaudez, — A. Vayssière, — P. Vays- siÈRE et H. Venet. Séance du i4 décembre 192t. 281 Le dépouillement des voles donne le résultat suivant : J.-Sainte-Claire DE^^LLE 88 voix. Ch. Janet 61 — P. Chrétien 53 — Ed. Chevreux 27 — Ch. Oberthur 1 — En conséquence, MM. J. Saixte-Claire-Deville et Ch. Janet, ayant obtenu la majorité absolue, sont proclamés Membres honoraires de la Société entomologique de France. Observations diverses. Note sur la présence en Dauphiné des Éphémères du genre Thraulus. — M. J.-A. Lestage signale qu'il a reçu du D'" Moncenix deux larves d'Éphémères capturées dans un lac des environs de Grenoble; elles appartiennent au genre Thraulm créé par Eaton pour une petite espèce du Portugal (T. bellus Eaton) qui est encore la seule espèce connue en Europe. Si l'identification générique est certaine, celle de l'espèce ne se pourra faire que lorsque l'adulte sera connu; mais la présence en France du genre Thraulus paraît inté- ressante à signaler. Gomraunications Éthologie des Brachyleptus et notamment de B. algiricus Grouv. [Col. NiTmuLmAE] La cédidie de Roemeria hybrida D . C . par P. DE Peyerimhoff. On sait peu de chose encore sur les mœurs des Brachyleptus. Ganglrauer (Kâf. Mitteleur., III, p. 437) donne le B. quadratus Sturm comme se trouvant « sur les fleurs de Ranunculus ». A. Grouvelle décrit son B. papaveris {Bull. Soc. ent. Fr. [1912], p. 97) de Teniet-el-Had, « pris en nombre par L. Bedel dans les fleurs du Papaver Rhoeas L. » Ce sont là, je crois, les seuls détails biologiques qui aient été publiés sur ces insectes. 282 Bulletin de la Société entomologique de France. En Algérie, outre le B. papaveris Grouv.. il existe une autre espèce, le B. ahjiricus Grouv. (/. c), un peu plus répandue et que j'ai rencontrée assez communément, au printemps dernier, dans la région des Hauts-Plateaux de Djelfa et de Bou-Saada. J'avais, sans aucun succès, essayé de me rendre compte de ses conditions d'exis- tence, quand M. le D'' Maire, avec qui je me trouvais le 20 mai en tournée d'inspection au bord] forestier d'Aïn-Ograb (à 30 kil. au sud de Bou-Saada). attira mon attention sur une galle du fruit de Boemeria hybrida D.G., qu'il venait de découvrir. A l'état normal, cette Papavéracée donne une capsule très allongée, cylindrique, pouvant atteindre 5 à 6 cm. de long sur 2 à 3 mm. de large. La déformation qui peut l'alïecter et qui, au cas présent, était abondante, se traduit par un raccourcissement de l'ensemble du fruit, compliqué d'épaissis- sement et parfois de torsion dans une région plus ou moins étendue (fig. 1-3)C). Préoccupé des relations pouvant exister entre le Brachyleptus algiricus et les Papavéracées et, qu'à priori, je tenais pour très pro- bables, je m'empressai d'ouvrir quelques-unes de ces galles, tout préparé d'ailleurs à une petite déception, tant leur apparence repro- duisait celle des siliques de Crucifères, si souvent tuméfiées par l'attaque des Gécidomyides. Mais la larve qui s'y trouvait était posi- tivement une larve de Coléoptère, que l'examen le plus rapide permettait d'ores et déjà d'attribuer à un Nitidulide et dont la taille (4» 6 mm.), chez les spécimens âgés convenait parfaitement à l'insecte que j'envisageais. Disons immédiatement que l'étude de l'animal faite ultérieurement a confirmé cette détermination sommaire : la larve extraite des galles de Boemeina, malgré des disparates accusées, est analogue à celle des Cercus et. bien que je n'aie pas obtenu sa trans- formation, il n'est pas permis de douter qu'elle appartienne réelle- ment au Brachyleptus algiricus Grouv. Quand on ouvre un fruit déformé de Boemeria, on y voit cette larve, plus ou moins développée, en train de dévorer les jeunes graines. Jamais aucune autre partie n'est attaquée et pourtant, dans tout le rayon d'action de l'animal, les placentas, sans trace de mor- sures, se montrent épaissis et comme gondolés [?ig. 3-5). Plus la larve est âgée, plus cette tuméfaction s'étend et s'accentue. C'est là une véritable « galle interne », indépendante de la galle externe qui est produite aux dépens de l'enveloppe. Comme dans tout processus (1) Je dois ces figures au talent de M"° Lièvre, préparatrice au Labora- toire de Botanique de l'Université d'Alger. Séance du II décembre 1921. 283 cécidogène, au surplus, il s'agit d'une action à distance transmise, par la graine attaquée, au placenta qui la supporte et la nourrit, et causée, à la fois sans doute par le traumatisme répété de la morsure, et par l'excitant complémentaire dû au chimismc de la salive. Parmi les capsules déformées, il en est qui ne contiennent point de larves et où les placentas, aussi, ne présentent aucune trace d'épais- Fig. 1. Galle de Roemeria hybrida. — 1, 2, aspect de la déformation externe (réduction du 1/4). — 3, une galle ouverte (id.). — 4, portion de cette galle, montrant la tuméfaction des placentas (x 3). — 5, coupe transversale (x 4, 5). sissement. A l'inverse, si l'on ouvre des capsules apparemment nor- males, il arrive, rarement à la vérité, d'y trouver une larve; et chaque fois alors, les placentas montrent la tuméfaction qu'elle provoque. Ces faits s'expliquent, à mon avis, de la façon suivante : les tissus, végé- taux ne réagissent à l'excitation cécidogène que sous certaines con- ditions, dont l'une, parmi les plus importantes, est que ces tissus soient jeunes, en plein état de croissance ; cela, je crois, est admis de longue date. D'autre part, la déformation extérieure du fruit de Roemeria, qui porte sur les enveloppes, est sans doute le fait de la piqûre préliminaire à la ponte, peut-être aussi du séjour de l'œuf dans le parenchyme du carpelle ; la déformation interne, au contraire, qui porte sur les placentas, serait due exclusivement à la larve. Supposons 284 Bulletin de la Société entomologique de France. que la poate ail lieu dans une capsule déjà formée, le parenchyme des enveloppes, dont la fonction est terminée, ne réagit plus; mais le placenta, qui doit nourrir encore quelque temps les jeunes graines, reste sensible à l'excitation, et y réagit, dès que ces graines sont atta- quées. A l'inverse, la ponte a lieu dans une capsule jeune; cette capsule se déforme au cours de sa croissanee et, à partir de l'éclosion de la jeune larve, le placenta se déforme à son tour ; mais que cette éclosion avorte, l'excitant qu'aurait provoqué la larve fait défaut, les graines restent saines et les placentas également; quant à la galle externe, toute formée, elle persiste, bien entendu. — Ce ne sont là que des hypothè- ses, mais il me semble que leur simplicité les rend vraiseml)lables. Il y avait intérêt, enfin, à examiner si le Brachyleptus algiricus attaquait d'autres Papavéracées que le Roemeria. Or, comme M. le D"" Maire me l'a indiqué, deux Papaver abondent à Ain-Ograb. L'un, P. dubius var. Lecoquii Lam. , a un fruit qui devient très vite dur et, sur une vingtaine de capsules examinées, pas une ne renfermait de larves. L'autre, P. hybridus L., a un fruit relativeinent peu induré (bien que notablement plus coriace que celui des Roemeria), et un certain nombre de ces fruits m'ont donné la larve de Brachyleptus, avec la tuméfaction caractéristique des placentas; par contre, aucune déformation externe, la capsule a toute l'apparence d'un fruit sain; les tissus de ses enveloppes ne réagissent pas, soit du fait de leur chi- misme propre, soit en raison de leur structure, coriace. Il est donc établi que les Brachyleptus sont parasites des Papavé- racées, dans la capsule desquels la larve vit aux dépens des jeunes graines et provoque l'épaississement des placentas. Cette « galle in- terne )) peut être, dans l'association de B. algiricus Grouv. avec Roe- meria hybrida D. C, accompagnée d'une galle externe très prononcée. Quant aux fruits des Papaver, quand ils sont attaqués par cet insecte, ils ne se déforment pas extérieurement, et tel doit être le cas du P. Rhoeas L. parasité par B. papaveris Grouv. Le régime des Nitidulidae (^), surtout à l'état larvaire, est extrême- (1) Contrastant avec celte variété de régime, le type larvaire des Nitidu- lidae est relativement liomogène. Sa caractéristique, — souvent méconnue dans les anciennes descriptions — , est dans la structure des palpes labiaux, qui sont uniarticulés. Presque toutes les larves de la première série (même celles, carnassières, des Cybocephalus) ont une ventouse pédicellée sous l'ongle tarsal. Cette ventouse manque chez tous les types de la seconde série. Séance du 14 décembre i921. 285 ment varié, comme on sait. Une première série comprend les types carnassiers, phyllophages ou antliophages : les larves de Cijbocephalus sont parasites des Coccides, celles des Xenostrongylus vivent en mi- neuses dans les feuilles des Crucifères, celles des Cercus, sur les épis des Cypéracées et des Joncées, celles des Brachypterus sur les chatons des Urtica, celles des Brachypterolus dans les corolles des Scrophu- lariées, celles des Heterhelus, des Pria, des Meligethes, dans les fleurs les plus variées. — Puis vient la série des Nitidulides nécrophages, saprophages et mycophages : Nitidula et Omosita dans les cadavres, — Cryptarcha, Soronia, dans la sanie des arbres blessés, — Carpo- pliilus dans les matières végétales putréfiées ou sous les écorces, — Cyllodes, Pocadius, Cychramus, Epuraca, etc., dans les champignons, ce dernier genre avec des adaptations parfois remarquables ('), — Ipidia, Pityophagus, Glischrochilus sous les écorces, où ils vivent en mycophages, en saprophages ou peut-être, selon les idées de Perris, en ennemis occasionnels des xylophages proprement dits, — AmphoUs, enfin, qui est un myrmécophile fixé. Mais c'est la première fois, je crois, que l'on voit un Nitidulide céci- dogène, évoluant dans des fruits vivants et y détruisant les jeunes graines. Note sur les Diptères piqueurs [Tâbânidae] recueillis au Laos par M. Vitalis de Salvaza par J . SuRGOUF. Nous avons reçu de notre collègue M. Vitalis de. Salvaza un cer- tain nombre de Diptères piqueurs provenant de l'Extrême-Orient et particulièrement du Laos. Nous avons l'intention de publier sur ces captures un mémoire illustré de nombreuses figures, qui paraîtra dans la Revue entomologique de l'Indo-Chine française. J'ajoute que les Rhizophagidae, autrefois confondus AMUcle?, Nilidulidae, actuellement considérés, et à juste titre, comme une famille séparée, ont une morphologie larvaire qui justifie parfaitement cette manière de voir. En par- ticulier, leurs palpes labiaux sont biarticulés. (1) Je fais allusion ici aux espèces {E. laeviuscula Gyllh., angustula Er., rufomarginata Steph.) qui vivent dans les galeries des Scolytides et s'y nourrissent, en compagnie de ces xylophages et de leurs larves, de la matière cryptogamique produite par des Sphériales et que l'on désigne ordinairement sous le nom « d'ambroisie ». 286 Bulletin de la Société entomologique de France. Aussi, sans mentionner les espèces déjà connues qui figurent dans l'envoi de notre collègue, nous publions ici une description sommaire de toutes celles qui nous semblent nouvelles. 1. Tabanus euphanes, n. sp. — Thorax et scutellum blancs. Abdomen, pattes, antennes et palpes noirs. Pectus brun sombre. Ailes uniformément rembrunies, non appendiculées. Bande frontale divergente vers le vertex, portant une mince callosité sublinéaire, à peine dilatée à l'origine. Palpes à peine coudés. Thorax à bande médiane brunâtre, terminée en pointe au bord postérieur. — Long. 18 mm. Type : 1 Q provenant de Nam Mat (Laos), lo. V. 1918 (coll. du Muséum). Cette espèce, par ses affinités, se rapporte au 1" premier groupe du travail de Miss J. Ricardo (Rec. Indian Muséum, 1912) ; elle se dis- tingue, inier alla, des 3 espèces de ce groupe par les tibias noirs et l'absence de bandes grises sur l'abdomen. 2. Tabanus hypomacros, n. sp. — Brun sombre. Abdomen por- tant une rangée médiane de cinq taches blanches dont les trois apicales n'atteignent pas le sommet du segment. Fémurs noirs; tibias, palpes et antennes bruns. Ailes rembrunies avec un crochet à la 3° nervure longitudinale. Bande frontale un peu divergente vers le vertex, à callo- sité basilaire subtangente aux yeux, atténuée aux deux extrémités, prolongée par une ligne médiane étroite s'étendant jusqu'au delà du milieu de la bande et non dilatée. Triangle frontal jaunâtre, mat. Ventre blanchâtre à large bande médiane sombre, interrompue au ,bord postérieur de chaque segment. — Long. 19 mm. Type : 1 9 Pang-Haï (Laos), 8. V. 1920. (Coll. du. Muséum.) Un second exemplaire Q , de coloration un peu plus foncée, porte la mention : Tonkin, juin 1917. Cette espèce se rapporte au groupe VIII de Miss G. Ricardo (accolade 45). Elle ditïère de T. Stantoni R icardo par la forme générale du corps, la coloration et la bande frontale qui s'élargit au vertex chez T. hypo- macros au lieu d'être d'égale largeur. Les tibias antérieurs sont som- bres au lieu d'être blancs comme chez T. indianus Ricardo et les taches abdominales médianes sont triangulaires et non rondes ainsi qu'elles apparaissent chez T. brunneus Macquart, dont nous avons de nombreux exemplaires dans la collection du Muséum. 3. Tabanus Salvazai, n. sp. — Corps noirâtre, abdomen portant trois petites taches blanches au bord postérieur des segments 2-3-4. Séance du 14 décembre 1921.- 287 Ailes hyalines avec deux bandes transverses sombres ; apex de l'aileclair, première cellule marginale postérieure fermée. — Long. 19,5 mm. Type : 1 Q Pang-Haï (Laos), 8. V. 1920. (Coll. du Muséum.) Nous dédions cette belle espèce, si caractérisée, à notre excellent collègue M. ViTALis de Salvaza. Elle se rapporte au groupe V de Miss Ricardo (accolade 12) et diffère des deux formes qui en font partie, T. flexilis Walker et T. Van der Wulpi O.S., par l'absence de bandes abdominales jaunes. 4. Tabanus oknos, n. sp. — Voisin de l'espèce précédente et appartenant au même groupe. Première cellule marginale postérieure fermée. Ailes à bandes sombres; les contours de celles-ci sont moins nets, mais l'extrémité apicale demeure hyaline. Thorax brun rou- geâtre, abdomen unicolore, brun noirâtre, scutellum blanc; antennes et palpes fauves ; pattes noirâtres. — Long. 14 mm. Type : 1 9, Tonkin, juin 1917. (Coll. du Muséum.) Cette espèce diffère, inter alla, par son scutellum clair de toutes les espèces du groupe V. 5. Tabanus ictericus, n. -sp. — De coloration générale brun rou- geâtre. Abdomen brun foncé avec le bord postérieur des segments clair, dorsalement et ventralement. Cuisses sombres, tibias plus clairs. Antennes fauves, à 3° article prolongé au bord supérieur par un long crochet arqué, bord inférieur anguleux. Palpes longs et minces. Ailes amples, d'un brun orangé brillant ; une bande apicale sombre laisse l'apex de l'aile hyalin. — Long. 23 mm. Type : 1 9 Dong-Van (Tonkin), 11. 10. 17. (Coll. du Muséum.) Cette espèce ;diffère de toutes celles du groupe VI de Miss Ricardo par la forme de l'antenne qui la rapproche de T. Yao Macquart, du Japon. La coloration des ailes et l'occlusion de la 1'° cellule marginale postérieure rappellent T. basalis Macquart, mais la forme de l'antenne, est complètement différente. Diagnose de nouveaux genres et espèces de Chironomides [Dipt.] par J.-J. KlEFFER. Monodiamesa, nov. gen. — Voisin de Prodiamesa, dont il diffère par les articles terminaux de la pince qui sont simples et par la surface alaire dépourvue de soies microscopiques. Types : Prodiamesa ba- thyphila K., P. fulva K. et P. nitida K. 288 Bulletin 'de la Société entomologique de France. Brunieria, uov. gen. — Ce genre, dédié à notre collègue, M. le capitaine Bernard de Brunier, est proche d'Endochirononius, dont il se distingue par l'hypopygium qui porte, aux articles basaux. trois appen- dices, comme dans le groupe Tanytarms. Le type est : Brunieria grandiforceps, n. sp. B. grandiforceps, n. sp. — cf- Noir. Front et face jaunes. Yeux séparés de deux à trois fois leur largeur terminale, partie amincie deux fois aussi longue que large. Palpes brun noir, longs, 4° article le plus long. Antennes et panache brun noir, scapes noirs, se touchant, 14" article trois fois aussi long que 2-13 réunis, 3-13 deux fois aussi gros que longs. Thorax brillant. Balanciers blanc brunâtre. Aile hyaline, pointillée, lobe grand et arrondi, transversale assez longue, bifurcation de la poslicale très distale. Tibia antérieur un peu plus court que le fémur, écaille allongée, portant un éperon noir et un peu arqué, peignes des quatre tibias postérieurs confluents, chacun avec un éperon court, puhilli larges, égalant Tempodium. à peine plus courts que les crochets, portant environ huit rameaux médians. Tergites 2-6 allongés. Pince brune, très longue, plus longue que le 8" segment, qui est plus mince que les précédent^ et de moitié plus long que large ; pointe de la lamelle, appen- dices supérieurs et inférieurs brun noir ; articles terminaux grands et larges, graduellement amincis au bout, avec une double rangée de grosses soies le long du bord médian, au quart distal; articles basaux avec trois appendices, dont le supérieur est très mince, dépassant à peine l'article, arqué, linéaire' et muni de trois grosses soies latérales, en son milieu ; appendices inférieurs pubescents, ne dépassant pas le tiers basai de l'article terminal, élargis au tiers terminal, où ils portent dorsalement de nombreux poils arqués, gros et très longs; appendices intermédiaires les plus courts, en forme de pied renversé et dirigé médialement, pubescents, bord distal avec des poils plus longs. — Long. 6,5 mm. Obtenu de larves vivant dans une source au Sleswig-Holstein. Sergentia, nov. gen. — Ce genre, dédié à notre collègue M. leD''Ed. Sergent, offre les caractères suivants : Antennes de 14 articles chez le cf. de 7 chez la Q, scapes se touchant (cf 9)- Aile poilue, lobée, à transversale de Chironomus. Tibia antérieur à écaille obtuse, sans éperon, pas plus court que le métatarse, 4 tibias postérieurs à peignes confluents, les intermédiaires à 1 éperon, les postérieurs à 2 éperons, puhilli grands et rameux médialement. Article basai de la pince à 2 appendices. Type : Sergentia profundoi^m, n. sp. Séance du 14 décembre i92i. 289 S. profundorum, n. sp. — Noir mat, tête, pattes et abdomen brun noir, balanciers blancs, scutellum jaune, mésonotum un peu pruineux, à 3 bandes raccourcies noires, non pruineuses mais brillantes comme le mésosternum. Yeux séparés de deux fois leur largeur terminale (c?) ou de leur demi-longueur ( Q ). Palpes longs, 1*^'' article de moitié plus long que gros, 2*= et 3'' subégaux, chacun plus de deux fois le l'^'', ¥ de moitié plus long que le 3^ Panache du çf noir, i¥ article des antennes trois fois aussi long que 2-13 réunis, 3« un peu plus long que le 4« (sur tous les exemplaires), 4-13 de 3 à 4 fois aussi gros que longs; antenne de la Q brune, sauf le scape, articulations plus claires, 2*= article pas plus long que le 3®, celui-ci graduellement aminci dista- lement, un peu plus court que le 4^, 4-6 amincis en col au tiers distal, verticilles irréguliers, à 7 ou 8 poils très longs, soies sensorielles courtes, droites, dépassant à peine l'article, 7^ article deux fois et demie le 6", avec trois poils distaux atteignant les deux tiers de sa longueur, en outre avec un poil semblable situé au-dessus de la base et un autre sous le milieu. Aile hyaline, finement pointillée, poilue dans un peu plus du tiers distal, cubitale de moitié plus longue que la radiale, un peu arquée, à peine plus distante de la pointe alaire que la discoïdale, transversale oblique, assez longue, brunâtre comme les nervures antérieures, bifurcation de la posticale à peine distale. Métatarse antérieur à peine aussi long que le tibia, longuement cilié comme les trois articles sui- vants, cils 0-6 fois aussi longs que sa grosseur, 1-5 graduellement rac- courcis. Articles terminaux de la pince sans rangée de soies rigides; appendice supérieur des articles basaux n'atteignant pas l'extrémité de l'article, glabre, incurvé au tiers distal et pointu, un peu plus large au 2" tiers, dont le bord médial est pubescent, encore plus large à la base, qui porte trois fortes soies au bord médial; appendice infé- rieur dépassant peu le tiers basai des articles terminaux, un peu élargi au-dessus du milieu, ayant, outre les longs poils dorsaux arqués, un poil droit, terminal et encore plus long; lamelle à longue pointe. — Long, cf 9, 5,o-7 mm. Obtenu, par le D'" Thienemann, de larves vivant à une profondeur de 15 mètres dans un lac de Pologne. 290 Bulletin de la Société entomologique de France. Observations sur le comportement de Blastophaga psenes L. [Hym. Chalcididae] par J. Cotte. Le comportement de Blastophaga psenes L. a -été étudié par des observateurs lort consciencieux. Nous savons ainsi que le mâle, sorti le premier, fait à la galle dans laquelle se trouve une femelle une ouverture par laquelle il opère la fécondation ; la femelle agrandit ensuite l'ouverture ainsi faite et sort à son tour. Certains auteurs disent que le mâle délivre complètement la femelle de sa prison. J'ai examiné, à mon tour, pendant plusieurs années, la succession des actes des individus des deux sexes, afin de me faire une opinion sur la manière dont a pu se former l'instinct de ces animaux {*). Un premier fait est à noter. C'est que les puissantes mandibules de ces Chalcidiens viennent aisément à bout des tissus qui forment la paroi des galles fraîches; il faut environ d'un quart d'heure à une demi-heure à un mâle pour faire l'ouverture par laquelle s'enfoncera l'extrémité effilée de son abdomen. Mais quand les galles se dessèchent, les animaux ne peuvent rapidement plus les entamer; en isolant 32 cécidies, chacune dans un tube, je n'ai obtenu aucune éclosion. J'en ai eu un grand nombre, au contraire, en mettant dans chaque tube, en même temps que la galle, une feuille à'Atriplex Halimus L., destinée à lui conserver un état suffisant d'humidité. Ouverture des galles par les mâles. — Le mâle est puissamment armé. En plus de ses mandibules, il a des premières et des dernières pattes qui rappellent celles des fouisseurs ; la deuxième paire est, au contraire, très grêle; un certain nombre d'individus en entourent leur abdomen repUé, pendant la copulation. Le mâle ouvre sa propre galle, puis va ouvrir celles des femelles; mais on peut assister à des déviations de cet instinct. Un mâle, après être sorti, s'est mis à agrandir l'orifice qu'il avait fait à sa prison. J'en vois qui sont vautrés dans leur cécidie, dont il ne reste plus que la moitié, et qui continuent à grignoter les bords de l'ouverture. D'autres ne terminent pas la perforation qu'ils ont commencée sur une galle à femelle ; après avoir mordillé un moment, ils vont à une autre fleur ou à un autre endroit de la même. Après la copulation, ils peuvent passer à d'autres fleurs ou revenir agrandir l'orifice par lequel sortira la (1) Ce qui facilite beaucoup l'observation, c'est l'impassibilité des Blasto- phages. On prend une galle par son pédoncule, que l'on fixe par une aiguille à un bouchon; on peut manier celui-ci en tous sens sous le microscope : le mâle qui est sur la galle continue son ouvrage comme si rien n'était. Séance du 14 décembre 1921. 291 femelle fécondée. Il en est, enfin, qui broutent les sépales des galles. Et ceci nous renseigne, semble-t-il, sur l'origine de l'instinct du mâle. A l'inverse de la femelle, il mange abondamment pendant les premières heures qui suivent sa sortie, et son aliment de choix est, ea général, la paroi des galles. C'est à son besoin de manger qu'il s'aban- donne quand il agrandit indéfiniment l'ouverture de sa galle; c'est ce besoin, combiné à celui de la reproduction, qui lui fait ouvrir les galles à femelles. Et quand il revient, après la fécondation, agrandir l'orifice par lequel sortira la femelle, il ne fait, en somme, que revenir à son aliment préféré. Aide aux femelles pour la sortie. — El il s'est fait graduelle- ment une habitude pour les mâles d'aider les femelles dans leur sortie, un acte qui rappelle, de manière fort curieuse, ce que nous appelons galanterie dans la société humaine. Il m'avait paru évident que certains mâles, en dehors de tout désir de copulation, s'occu- paient beaucoup de la sortie des femelles. J'ai fait avec une aiguille une boutonnière à une cécidic à femelle; l'ouverture était au niveau de l'abdomen de l'animal; une patte est sortie; un moment plus tard, la tarière. L'affaire était ainsi fort mal engagée pour la femelle. Un mâle a été mis alors sur l'ouverture. II était exlraordinairement mala- droit, tombait tout le temps ; il a fallu le remettre une douzaine de fois au point utile. Il a paru ne trouver la femelle que lorsque ses mandibules ou ses courtes antennes l'ont rencontrée; il a commencé alors à forcer avec sa tète sous les ailes d'un côté, puis a pénétré à demi dans la cécidie, a fait ce qu'on appelle en obstétrique une version, a amené la tète de la femelle vers l'ouverture que j'avais pratiquée et l'a aidée à sortir. Il l'a ensuite laissée aller, vierge. J'ai remis les deux animaux en contact, à plusieurs reprises. Le mâle s'agrippait momentanément à la femelle, comme il l'aurait fait à tout autre corps étranger; mais il n'y a pas eu de tentative de copulation. Nécessité du rôle du mâle dans la sortie de la femelle. — Au cours de l'expérience que j'ai citée et dans laquelle j'avais mis dans des tubes des galles, isolées par unités ou par petits groupes, j'ai eu plus réguUèrement des éclosions de femelles quand je mettais avec une galle un mâle déjà éclos, ou quand j'isolais un groupe de galles, dont une fournissait un mâle. Mais j'ai obtenu tout de même de nom- breuses éclosions de galles à femelle, en l'absence de tout mâle. L'ins- tinct héréditaire de la femelle est qu'elle soit fécondée dans la galle ; elle attend cet acte. S'il ne se produit pas, elle sort seule. Si l'on ouvre une galle à femelle avec des aiguilles, on peut y trouver l'ani- 292 Bulletin de la Société entomologique de France. mal prêt à sortir; ainsi libéré, il étend ses ailes et se met à marcher, et l'on peut obtenir alors, hors de la galle, sa copulation avec un mâle. L'observation des figues permettait seule déjà de faire admettre la sortie spontanée des femelles. On trouve, en effet, parmi les figues (profichi) du liguier sauvage {Ficus carica var. Erinosyce T se h. et Rav.) des exemplaires de taille réduite, tapissés de fleurs à court style restées naines, et contenant cependant une femelle de blasto- phage dans leur cavité. Il faut admettre que cette femelle n'avait apporté que des ovules non fécondés, et il est probable, dès lors, qu'elle s'était libérée toute seule de sa galle. Enchaînement des actes instinctifs. — De nombreux auteurs, et Fabre notamment ont fait remarquer combien est fatale, en général, la succession des différents temps dans les instincts des insectes. Pour les mâles de Blastophaga, sortis de leurs galles, cette succession est la suivante : ouverture d'une cécidie à femelle, copulation, ouverture d'une nouvelle cécidie, copulation, avec intercalation d'un temps com- plémentaire et facultatif d'aide à la femelle pour sa sortie. Quand un temps vient à manquer, pour une raison quelconque, l'animal peut reprendre la suite de sa série, comme si ce temps avait été fait. Un Blastophage vient de passer une demi-heure à ouvrir une cécidie; au moment où il va introduire son abdomen par la perforation, il dégrin- gole. Comme il est assez maladroit pour remonter, je le remets sur son chantier. Le temps copulation est, en quelque sorte, tenu pour fait. Le Blastophage ne reconnaît pas l'ouverture sur laquelle il a peiné, ni la femelle qui semble l'attendre : il va entamer un nouveau trou sur la même cécidie ou bien passe à une cécidie voisine. Il découle de ces observations que l'instinct du mâle de B. psenes comprend une série d'actes, dans lesquels l'individu se comporte habi- tuellement en véritable automate; mais on peut assister à des varia- tions bien accentuées quand on examine la manière de se comporter d'un assez grand nombre d'individus. Il semble que les actes princi- paux de cet instinct dérivent de l'association, ou du conflit, des deux besoins essentiels de l'individu : le besoin d'alimentation, qui est satisfait par .la mastication des parois des galles, et le besoin génital, qui interrompt l'assouvissement du premier. Des actes plus compU- qués, tels que l'aide à donner aux femelles dans leur sortie, sont venus s'y surajouter ultérieurement : de ceux-ci, il est difficile de bien s'expliquer la genèse. Le Secrétaire-gérant : L. Ciiopaki>. TYPOGRAPHIE FIliMIN-DIDOT ET C"=. — PARIS. 'sm, m&- BULLETIN SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE jiéauce du 1SH décembre 10!31 Présidence de M. J. SURCOUF. Vorreapoiidance, p. 2î)3. — Nécrologie, p. 294. — Changements d'adresses, p. 2911. — Admissions, p. 295. — Présentations, p. 295. — Démissions, p. 295. — Coniribuiions à nos publications, p. 295. — Faune Bedel, p. 295. Observations diverses. — L. Demaison. Rectification, p. 296. Communications. — D' A. Chobvit. DescrlpUon d'un nouveau Styp/irus [Col. Histekidae] de l'Algérie méridionale, p. 296. — Id. DescripUon d'un nouveau Diaphorocera [Col. Mixoidve] de l'Algérie méridionale, p. 298. — P. Deniek. Description sommaire et biologie de la larve du Drapeles higutlatus Piler [Col. Turoscidae], p. 299. — D' Cl. Gautier. Descrip- tion dé deux espèces nouvelles, Trioxys placidus [Hym. Bkaconidai:] et Alloxysta Gautieri J.-J. Kicffer [tivM. CvNiPinAïc], p. 302. Elections annuelles, p. 307. M. le D"" J. Cotte, de Marseille, assiste à la séance. Correspondance. — MM. Ch. Janet et J. Sainïe-Glaire Devillk, élus Membres honoraires à la précédente séance, adressent leurs remerciements en ces termes : Voisinlieu par Allonnc, le 20 décembre 1921. Mon cher Collègue, .Je vous accuse réception de votre lettre du 15 décembre, lettre par laquelle vous me faites savoir que, dans sa séance du 14, la Société entomologiqnc de France m'a décerné le litre de Membre honoraire. Bull. Soc. ent. Fr. [1921]. — N» 20. 294 Bulletin de la Société entomologique de France. Je suis exlrêmemoiit reconnaissant à la Société entomologique de France pour l'honneur qu'elle me fait en cette circonstance. Déjà, elle m"a grande- ment encouragé en m'attribuant en 1908 le prix Constant. Le titre envié qu'elle m'accorde aujourd'hui est pour moi un nouvel et puissant encou- ragement. Les recherches que je poursuis actuellement semblent porter sur des su jets tout difl'érents de ceux dont s'occupe 1 Entomologie, mais, en réalité, c'est l'Insecte qui a été le point de départ de ces recherches et, bien que ces dernières aient pris un caractère de grande généralité, l'Insecte continuera à y occuper une place importante. Recevez, mon cher Collègue, l'expression de mes meilleurs sentiments. Ch. Janeï. Sarrebruck, le 17 décembre 1^ Officier de la Légion d'honneur; ^ Chevalier de la Légion d'honneur; (M) Médaille militaire; @ Croix de guerre; (C) Médaille coloniale; -^ l. P. Officier de l'Instruction publique; ^ A. Officier d'Académie; C. ^ Commandeur du Mérite agricole; 0. § Offi- cier du Mérite agricole ;è Chevalier du Mérite agricole; # Décoré d'un ordre étranger. IV Bulletin de. la Société entomologique de France. 1861 -190o. *FAUVEL (Albert), || A., #, avocat, 3, rue Choron, Caen (Calvados). Staphylinides duglobe. 1890-1920. * FERTON (Charles), *, chef d'escadron d'artillerie, en retraite. Bonifacio (Corse). Hyménoptères. 1913. HORVATH (Geza de), Q 1. P. , 0. ^, directeur de la sec- tion zoologique du Musée National Hongrois, Budapest (Hongrie). Hémiptères. 1901-1903. HOWARD (L.-O.), chief of the Bureau ol Entomology, U. S. Dep' of Agriculture, Washington (États-Unis). — Entomologie générale. 1892-1917. JOANNIS (abbé J. de), correspondant du Muséum, 7, rue Coëtlogon, Paris, Q^. Lépidoptères. 1885-1915. LAMEERE (Auguste), '^, professeur à l'Université de Bruxelles, correspondant de l'Institut de France, 74, rue Defacqz, Bruxelles (Belgique). Entomologie géné- rale; Prionidae. 1861-1901. MABILLE (Paul), agrégé de l'Université, 17, rue de la Gaîté, Le Perreux (Seine). Lépidoptères, Coléoptères et Névroptères. 1892-1920. MARCHAL (D^ Paul), 0. *, C. §, membre de l'Insti- tut de France, professeur de zoologie à l'Institut agro- nomique, 45, rue de Verrières, Antony (Seine) Ento- mologie généi^ale; Biologie; Entomologie appliquée; Hyménoptères. 1867-1913. RAFFRAY (Achille), 0.*, || I. P., ministre plénipo- tentiaire honoraire, 6, piazza Madama, Rome (Italie). Psélaphides du globe, Coléoptères d'Italie. 1865-1907. SHARP (D-- David), Lawnside, Brockenhurst, Hants (An- gleterre). Coléoptères. Membres à vie et Membres ordinaires. ^- 1909. * AcHARD (Julien), ^, i§i, #, 42, boulevard de Vanves, Châtillon (Seine). Chrysomélides et Scaphidiides du globe. 1910. AcHERAY (D'' Paul), ^I. P., médecin de l'Assistance publique, 164^ rue de Vaugirard, Paris, 15«. Coléoptères, Lépidoptères. 1921. * Adain (E.-W.). Turf Club, le Caire (Egypte). Entomologie générale. Liste des Membres. v 1920. Adam (M.), il bis, avenue Oudinot, Joinville-le-Pont (Seine). Coléoptères. 1885. * Alluaud (Charles), '^,i^l. P., 3, rue du Dragon, Paris, 6'^; l'été à La Celle-Dunoise (Creuse). Carabiqucs d'Afrique et de Madagascar. 1920. Anderson (D'" Gh.), préparateur à la Faculté de médecine, laboratoire de Parasitologie, 43, rue Richer, Paris, 9=. — Entomologie médicale. 1917. * Andreini (D'' Alfredo), via Pagano Doria, 5/9, Gèiies (Italie). Entomologie générale, principalement Coléoptères. 1920. *Andrewes (H.-E.), 8, North Grove, Highgate, London, N. 6 (Angleterre). Cajmbiques. 1869. Antessanty (abbé Gabriel d'), H I. P., ancien aumônier du Lycée, 10, rue des Marots, Troyes (Aube). Coléoptères, Lépi- doptères et Hémiptères. 1920. Aptel (E.), château de la Mothe à Albaron (Bouches-du- Rhône). Coléoptèi'es. 1905. *Arenberg (prince Pierre d'), 20, rue de la Ville-l'Évêque , Paris, 8®. Ent. gén.; mœurs des Insectes, princip. des Hymé- noptères et des Coléoptè7'es. 1880.*Argod-Vallon (Albert), #,*Crest (Drôme). Col. de l'Ancien Monde, Longicornes et Col. cavernicoles du globe. 1913. *Arion (Georges), entomologiste au Ministère'dc l'Agriculture, Bucarest (Roumanie). Entomologie générale. 1921.*AsHBY (E.-B.), lieutenant, 36, Bulstrode Road, Hounslow, London, W, Angleterre. Entomologie générale. 1904. Auzat (D'' Victor), p I. P., §, 12, avenue Trudaine, Paris, 9^ Col. gallo-rhén. 1891. AzAM (Joseph), §, architecte, correspondant du Ministère de l'Instruction publique, 25, place du Marché, Draguignan (Var). Orthopt., Hémipt. et Dipt. 1905. Babault (Guy), correspondant du Muséum, 10, rue Camille- Périer, Chatou (Seine-et-Oise). Coléoptères. 1920. Bagnall (R.-S.) *, Rydal mount, Blaydon-on-Tyne (Angle- terre) Entomologie générale. 1902. *Bailly (Henri-Gustave), Velars-la-Cude (Côte-d'Or). Col. et Lép. de France. 1906. *Baizet (Emile), receveur de l'Enregistrement, Le Beausset (Yar). Col. gallo-rhénans. VI Bulletin de la Société entomologique de France. 1903. *Balestre (Louis-Marcellin-Frédéric), pavillon Clairette, Men- ton-Garavan (Alpes-Maritimes). Lép. des Alpes-}! aritimes. 1899. Barbey (Auguste), expert forestier, Bel Coster, chemin du Levant, Lausanne (Suisse). Entomologie forestière ; Coléoptères. 1908. Barbiellini (comte Amadeu), rédacteur en chef de la revue 0 Entomologista Brasileiro, 32, rua D"' Rodrigo Silva, caixa postal 652, Saô-Paulo (Brésil). Ent. gén. de V Amérique du Sud. 1877. *Bargagli (marquis Piero), #, piazza S**-Maria, Florence (Italie). Col. et Hymen. 1919. Barns (W.), D"" en médecine, Decatur (Illinois) U. S. A. Lépi- doptères. 1911. Baros (D"" Léon), Bussàng (Vosges). Coléoptères et Lépidoptères de France-. 1910. Barsacq (Joseph), chef du service hortico-entomologique du zemstvo de Théodosie, Théodosie (Russie). Entomologie géné- rale. 1914. *Barthe (Eugène), Il I. P., directeur de « Miscellanea entomo- logica », 23, rue d'Alais, Uzès (Gard). Ent. gén.; princ. Col. gallo-rhénans. 1920. Barthélémy (E.), professeur à l'Institut Sainte-Croix, 30, avenue du Roule, Neuilly (Seine). Entomologie générale. 1914. Bastin j^Ferdinand), 104, chaussée de Malines, Anvers (Belgique). Entomologie générale. 1912. Bayard (André), 20, avenue Auberl, Vincennes (Seine). En- tomologie générale ; princ. Coléoptères carnivores. 1888. Beauchêne (Fernand de), *, #, 16, rue des Promenades, Alençon (Orne). Ent. gén. 1913. Bedel (D'' Maurice), *, tii, 7, rue de Solférino, Paris, 7^ Coléo- ptères. 1919. BÉDOC (Jean-Marie), ingénieur, 21, rue du Val-de-Grâce, Paris, 5^ Coléoptères, spécialement Passaïidae et Lépidoptères. 1907 BÉGUET (D'' Maurice), 9, boulevard Baudin, Alger (Algérie), chef de laboratoire à l'Institut Pasteur. Entomologie générale; Orthoptères migrateurs. 1899. BÉGUIN (V.), pharmacien de l""" classe, 43, avenue de la Répu- blique, Paris, 11^. Coléoptères, pr. Vèsicants. 1903. BÉNARD (Georges), || I. P., préparateur au Muséum, 23, rue Saint-Hippolyte, Paris, 13^ Lép. et Col. lAste des Membres. vu 1910. *Benderitter (E.), imprimeur, H, rue Saint-Jacques, Le Mans (Sarthe). Lamellicornes paie arctique s ; Aegialiidae, Chironi- dae, Htjbalidae, Orphnidae et Hybosoridae du globe. 1906. * Benoist (Raymond), docteur es sciences, préparateur au Muséum, au Laboratoire dé Phanérogamie, 57, rue Cuvier, Paris, S^ Instinct et mœurs des Insectes; princip. Hyméno- ptères porte-aiguillon. 1916. * Bequaert (Joseph), docteur es sciences naturelles, 166, W. 79''' Street, New-York City (États-Unis). Diptères, Hymé- noptères. 1913. * BÉRARD (P'" Raymond), 5, rue Léopold-Robert, Paris, 14^ Coléopt. et Lépidopt. 1908. Bergevin(E. de), inspecteur de la Compagnie d'Assurances « la France », rue Elisée-Reclus (maison Ballu), Alger. Hémipt. 1885. Bergroth (D"" E.), Jâmsâ (Finlande). Ent. gén., princ. Hem. 1912. * Berland (Lucien), ^, t§], assistant d'entomologie au Muséum, 55, rue de Buffon, Paris, 5^. Arachnides. 1913. Berlioz (Jacques), préparateur au Muséum national d'Histoire naturelle, 6, rue Pétrelle. Paris, 9^. Coléopt., princ. Chrysome- lidae. 1917. Bernard (François), ^, vice-président de la Chambre de Com- merce, 42, rue Emmery, Dunkerque (Nord). — Coléoptères et Lépidoptères. 1919. Bernardin (J.), ingénieur agronome, 200, rue Lecourbe, Paris, 15^. Entomologie générale. 1920. Bertin (L.), agrégé des sciences naturelles, 72, boul. St-Marcel, Paris, b'^. Entomologie générale. 1909. Bervoets (Raymond-Emile), D"" es Sciences, 52, rue Van Maer- lant, Anvers (Belgique). Eîitomologie générale; Physiologie. 1909. Bethune-Baker (G. -T.), 19, Clarendon Road, Edgbaston (An- gleterre). Lépidoptères . Hémiptères. 1907. * Bettinger (D'' Lucien), ig, à Saint-Pierre d'Albigny (Savoie). Coléoptères de France. 1899. *Bézagu (L.), 61, cours d'Aquitaine, Bordeaux (Gironde). Ento- mologie générale et appliquée; Lépidoptères. 1919. BiLLÈRE (S.), décorateur, 113, rue de Vaugirard, Paris, 15«. Lépidoptères. VIII Bulletin de la Société entomologique de France. 1914. BiLLiARD (Georges), assistant de Bactériologie à la fondation ophtalmologique de Rothschild, 22. rue Manin, Paris (19«). Crustacés. 1877. *Blang (Edouard), || A., G. #. Eut. gén., pr. Col. 1896. Bleuse (Léon), || A., rue Duboys des Sauzais, Rennes (lUè- et- Vilaine). Col. européens et Lèpid. dllle-et-Vilaine. 1890. BoiLEAu (Henri), ingénieur des Arts et Manufactures, 60, rue de la Victoire, Paris, 9*=. Carabides et Lucanides du globe. 1911. BoiTEL (D"" Maurice), *, igi, || A., (C), médecin-chef du centre de réforme. Oudjda (Maroc oriental). Coléoptères. 1914. *BoLiv.\R Y PiELTAiN (Câudido), Museo de Ciencias Naturales. Palacio de Bellas Artes, Hipôdromo, Madrid (Espagne). Coléopt., -princ. Carabidae. 1919. Bon (Marcel), juge au Tribunal civil, Montmorillon (Vienne). Coléoptères. 1891. ^Bonaparte (prince), membre de l'Institut de France, 10, ave- nue d'Iéna, Paris, 16^. Ent. générale. 1910. Bonaparte-Wyse (Lionel), 29 B, Holland Park Gardons, Ken- sington, London, W. 14 (Angleterre). Coléoptères et„Lépido- ptères. , 1916. BoNDROiT (Jean), artiste-peintre, 13, rue de la Loi, Liège (Bel- gique). Staphylinides ; Formicides. 1920. BoNNAMOUR (D"" Stéphane), médecin des Hôpitaux, 137, avenue de Saxe, Lyon (Bhône). Entomologie générale, princ. Parasitologie. 1903 * Bonnet (D*' Amédée), p I. P., ciiargé de cours à la Faculté des Sciences, 1, quai de La Guillotière, Lyon (Rhône). 1879. BoNY (vicomte Gaston de), Bujaleuf (Haute- Vienne). Cicindé- lides et Carabides du globe, pr. Carabus, Calosoma et Nebria. 1907. *BoppE (Paul), inspecteur adj. des Eaux et Forêts, 44, rue do Toul, Nancy (Meurthe-et-Moselle). Cérambycides duglobe. 1898, BoRDAGE (Edmond), || I. P., D'' es Sciences, chef de travaux pratiques à la Sorbonne, 75 bis, rue Mouge, Paris, 5^ Ent. gen. 1898. Bordas (D'' L.), || I. P., D^'ès Sciences, professeur adjoint à la Faculté des Sciences, Bennes (Ille-et-Vilaine). Ent. générale et entomologie appliquée à rAgiHculture. Liste des Membres. ix 1906.*BoRDE (René Pelleterat de), château de Messimy (Ain). Col, larves de Staphyl inides. 1920. BoscQ (G.), 2, rue Crébillon, Paris, VP. Coléoptères. 1920. BossoNG (H.), 7, avenue des Templiers, Epinal (Vosges). Coléoptères. 1893. *BouGOMONT (Antoine), i^, avoué, 18, rue de Cours, Gosne (Niè- vre) . Coprophages du globe, princ. Géotrupides ; ent. de la France. 1913. Boulangé (Henri), 95, rue des Stations, Lille (Nord). Hymc- noptères. 1920. Boulet (Charles A.), 31, avenue de Saint-Mandé, Paris, 12*. Entomologie générale. 1878. Boullet (Eugène), *, Il I. P., §,#, banquier, Canteleu-lez Rouen (Seine-Inférieure). Lépidoptères ; chenilles. 1916. * BouRGERiE (Rémi), t^, lieutenant au 164« régiment d'infan- terie, Bellevue, avenue de Paris, Toul (Meurthe-et-Moselle). Coléoptères et Lépidoptères. 18i)9. ^BouRGOiN (Auguste), archiviste-bibliothécaii'e honoraire, 8, rue Jean-de-Beauvais, Paris, S<=. Coléoptères; Cétonides du globe. 1896. *BouTAREL(D''),47,ruedes Tournelles, Paris, 3*. Col.,pr. du Chili. 1920* BoviE (A.), 232, chaussée de Boendacl, Bruxelles (Belgique). Coléoptères principalement Curculionides 1874. BoYENVAL, '^, 37, rue de Loos, Lille (Nord). Col. eur. 1918. Bradley (J. Chester), Ph. D., Professeur d'Entomologie et conservateur de la section zoologique des Invertébrés, Cornell University, Ithaca, N. W. (Étals-Unis d'Amérique). Entomo- logie générale. 1903. ^Brèthes (Jean), conservateur au Musée national, 236, calle Mar Chiquita, villa General Urquiza (F.C.B. A.R.), Buenos-Ayres (République Argentine). Eri^ gén.,princip. Hymen, et Staphyl. 1919. * Brocher (D'' Frank), Vandœuvres, près Genève (Suisse). In- sectes aquatiques, biologie. 1902. Brown (Henry), 2, rue Edouard VII, Paris, 9«. Lépidoptères. 1903. Bruch (Carlos), chargé de la section zoologique du Musée, La Plala (République-Argentine). Eut. gén. princ. Coléoptères. 1914. Brunier (Bernard de), *, #, capitaine État-Major, 4"^ B. D., 36, rue de la Ronde, Metz (Moselle). Coléoptères. X . Bulletin de la Société entomologique de France. 1898. BuGNioN (D"" Edouard), professeur honoraire de l'Université do Lausanne, « La Luciole », à Aix-en-Provence (Bouches-du- Rhône). Anatomie et mœurs des Insectes; Entomologie générale. 1919. Bureau (Henri), naturaliste, 13, rue Bertin-Poirée, Paris, ^•=^ Entomologie générale. 1900. *BuREAU (D"" Louis), *, professeur à l'École de Médecine, direc- teur du Muséum d'Histoire naturelle, lo, rue Gresset, Nantes (Loire-Inférieure). Entomologie générale. 1882. *BuyssoN (Henri du), château du Vernet,par Broût-Vernet (Allier) [gare pour coUs postaux : S*-Poureain-sur-Sioule]. Col., pr. Élatérides; Orth., Hém., Hymen, et Dipt. européens. 1896. BuYssoN (Rohert du), || A., #, Saint-Rémy-la-Varenne, par Saint-Mathurin (Maine-et-Loire). Hymen. 1920. Cabanes (G.), conservateur du Musée d'Histoire naturelle, Nîmes (Gard). Entomologie générale. 1894. Cabrera y Diaz (D'' Anatael), hôte! Aguére et Continental, La Laguna, Ténérifïe (îles Canaries). Hymen.; Vespides, Eumé- niens et Mazarrides du globe. 1887. Caillol (Henri), avocat, villa Marie, La Rose, près Marseille (Bouches-du-Rhône). Col. gallo-rhén.; Mylabrides {Bruches) paléarctiques . 1898. Candèze (L.), 73, Mont Saint-Martin, Liège (Belgique). Lépido- ptères, pr. Sphingides. 1917.* Capitaine (Louis), docteur es sciences, Les Bichonnets, Saint- Tropez (Var). Coléoptères paléarctiques. 1920.*Capi'E de Bâillon (P.), docteur es sciences, 73, rue des Sta- tions, Lille (Nord). Anatomie et biologie des Insectes. 1901. Caracciolo (Henri), Belmont, Magdala, Trinidad (Antilles). En- tomologie générale. 1905. Caraffa (Sébastien de), avocat à la Cour d'appel, Bastia (Corse). Col.; faunes insul. méditerran., princ. de la Corse. 1899. *Carié (Paul), correspondant du Muséum, 40, boulevard de Courcelles, Paris, 17^ Faune des îles Mascareignes. 1919. Carnochax (Frédéric Grosvenor), assistant à l'Institut Bussey, Université d'Harward, Mass. (États-Unis). Coléoptères, prin- cipalement Histérides du globe. 1909. Carpentier (Charles), *, t§i, ||'A., commandant, 20, avenue des Pierres-du-Moulin, Blancarde-gare. Marseille (Bouches-du- Rhône). Entomologie de la Provence. Liste des Membres. ^ xi 1878. Carvalho Monteiro (Antonio Augusto de), 70, rua do Alc- crim, Lisbonne (Portugal). Ent. gén., pr. Lépidoptères. 1883. Casey (Tliomas-L.), colonel, Stoneleigh Court, Washington, D. C. (États-Unis d'Amérique). Coléoptères de l'Amérique du Nord. 1920. Catala (R.), Loge-Blanche, Épinal (Vosges). Entomologie générale. 1909. Cavallier (Louis), pharmacien, Crécy-sur-Serre (Aisne). Coléo- ptères, Entomologie agricole. 1879. *Cayol (Marius), 0. *, U A., C. §, chef de bureau honoraire au ministère de l'Agriculture, 92, rueNoUet, Paris, 17^. Col. eur. 1888. ^="Cepeho (Adollo-L.), membre de la Société espagnole d'Histoire naturelle, 20, calle Orilla-del-Rio, Chiclana, prov. de Cadiz (Espagne). Col. et Or th. eur. 1899. Chabanaud (Paul), correspondant du Muséum, 12, rue de Condé, Paris, 6^. Col. de France. 1909. Challiot (Claudius), 83, Grande-Rue, Boulogne- sur-Seine (Seine). Lépidoptères et Coléoptères. 1919. Ghamerlat (Jean de), avocat à la Cour d'appel, château des Guérins, par Glaine-Montaigut (Puy-de-Dôme). Coléoptères du globe. 1906 Chapman (T. -A.), Betula, Reigate (Angleterre). Ent. gén., princ. Lépidoptères [biologie et nymphose). 1917. Chapman (William), 4, avenue de Gagny, Gagny (Seine-et- Oise). — Coléoptères paléarctiques, princip. Carabidae. 19H. Chappellier (Albert), chef do travaux à la Sorbonne, 197, avenue Daumesnil, Paris, 12*^. Entomologie générale ; rapports entre les Insectes et les Oiseaux. 1919. CharbonxMer (J.-Robert), chimiste, 2, villa des Aubépines, Colombes (Seine). Lépidoptères, Coléoptères, princip. Luca- nides du globe. 1919. Charbonnier (Paul), licencié es sciences, professeur adjoint au Lycée Gay-Lussac, 80, avenue Garibaldi, Limoges (Haute- Vienne). Coléoptères. 1869. Chardon (Gabriel), commis principal des Postes, en retraite, place S*-Jean, Ambert (Puy-de-Dôme). Col. de France. 1907. Charles (Georges), 111, rue Gravel, Levallois-Perret (Seine). Coléoptères paléarctiques. XII . Bulletin de la Société entomologique de France. 1891. Chevreux (Ed.), €| I. P., route du Cap, Bône (Algérie). Crus- tacés. 1889. Chobaut (D'- Alfred), |l I. P., 4, rue Chauffard, Avignon (Vaucluse). Col. paléarct.: Héni., Hyin. et Lép. Rhopal. de France. 1919. *Chopard (Gaston), 22, rue de la Clé, Paris, o^ Entomologie générale. 190i.*CHOPARD (Lucien), docteur es sciences, correspondant du Muséum, 2, square Arago, Paris, 13'-. Ent. gén., princtp. Orthoptères. 1883. Chrétien (Pierre), la Garenne-Colombes (Seine). Lépidoptères européens; étude des chenilles et des œufs. 1917. Chudeau (René), ^, docteur es sciences, chef de la Mission de l'Afrique occidentale, 35, rue de l'Arbalète, Paris, S^ — Entom. générale. 1919. Clark (B. Preston), Room, 35, n° 55, Kilby street, Boston, Mass. (États-Unis). Lépidoptères [Sphingides). 1902. Clerc (D'' Antonin), '^, médecin des hôpitaux de Paris, 52, ave- nue de Wagram, Paris, 17^. Col. de France ; Curculionides. 1904. Clerc (Joannès), 1, rue Thimonnier, Lyon (Rhône). Lép. 1900. *Clermont (Joseph), 162, rue Jeanne-d'Arc prolongée, Paris, 13". Coléoptères. 1910.*CoDiNA (Ascensio), La Roca, Sarria, Pedraibes, Barcelone (Espagne). Faune entomologique de la Catalogne, Cicindélides du globe, 1913. CoLLiN (James E.), Sussex Lodge, Newmarket (Angleterre). Diptères. 1910. Coret (Maurice), p A., 75, avenue de S*-Mandé, Paris, 12^ Coléoptères, Hyménoptères. 1920. * CoRPORAAL (J. B.), Algemeen Proesfstation, Medan (Sumaitra). Coléoptères. 1900. CosMovici (D"" Léon-C), professeur de Zoologie et de Physiologie à l'Université, 11, strada Codrescu, Jassy (Roumanie). Ento- mologie générale; Lépidoptères. 1913. *CoTTE (D'' J.), 213, rue d'Endoume, Marseille (Bouches-du- Rhône) . Cécidologie. 1881. CouLON (D--), Il A., G. r^, 0. f, villa Georges, 8, rue des Vieilles Casernes (Principauté' de Monaco). Lépidoptères eur.; étude des chenilles. / Liste des Membres. xiii 1898. CouTiÈRE (Henry), *, QA., D"" es sciences, professeurà l'École supérieure de Pharmacie, 118, avenue d'Orléans, Paris, 14*^. Crustacés. 1911. Crémieux (Martial), 30, rue de Joinville, Laval (Mayenne). Co- léoittères. 1914. *Cros (D'' Auguste), QA., §, 6, rue Dublineau, Mascara, dépar- tement d'Oran (Algérie). Mœurs des Hyménopt., biologie des Méloïdes. 1908. *Gulot(J.), entomologiste, chalet l'Aurore, chemin de la Croi- selte, à Meyrin, près Genève (Suisse). Eut. gén., princ. Lépidoptères. 1920. Dalibert (M.), avocat à la Cour d'appel de Caen, château de Secqueville-en-Bessin, par Bretteville-l'Orgueilleusc (Calva- dos). Entomologie générale, princ. Lépidoptères. 1914. Dalmas (comte R. de), 26, rue de Berri, Paris, 8^ Arachnides du globe. 1919. Danède (Élie), employé d'assurances à la Compagnie « La Fon- cière », 28, rue des Plantes, Paris, 14*=. Entomologie générale. Lépidoptères. 1898. *Darboux (Gaston), ^, || I., 0.§, professeur à la Faculté des Sciences, Directeur du Laboratoire Marion à Malmoresque, Marseille (Bouches-du-Rhône). Ent. gén.; Ins. gallicoles. 1917. Darcaxne (D"" Gustave), 191, rue de l'Université, Paris, 1". Lépidoptères. 1882. *Dattin (E.), ^, lieutenant-colonel du Génie, 11, rue de Strasbourg, Nantes (Loire-Inférieure). Lépidoptères européens, p rinc . Microlépiàop tères. 1906. *Dai'fresne (Alexandre), 12, avenue de Saint- Just, Marseille (Bouches-du-Rhône). Entomologie appliquée a l'Agriculture. 1920. Dautel-Roffi (M"«), Chàtillon l'Abbaye, près Pillon, parSpin- court (Meuse). Coléoptères. 1909. David (Albert), 68, boulevard de la Pie, Saint-Maur (Seine). Coléoptères de France. 1919. Dayrem (Jean), juge de paix à Port-Gueydon (Alger). Cérambg- cides, principalement paléarctiques. 1888. Decaisne (M™^), née Bellierdela Chavignerie, Évreux (Eure) = 1911. *Decary (Raymond), La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne). Lé- pidoptères. XIV Bulletin de la Société entomologique de France. 1897. *Deckert-Meillaie (Henri), Nantes (Loire-Iuf.). Lépidoptères du globe. 1887. Degors (Alfred), 51. rue S*-Lazare, Le Blanc (Indre). Coléoptères de France. 1909.*DELACHAPEr,LE (Marie), instituteur, rue Charles, Montgeron (Seine-et-Oise). Coléoptères de France. 1919. *Delamarre de Monchaux (comte), conservateur au Musée d'Histoire naturelle de Blois, 6, rue de Bellecliasse, Paris, 7*=, et au château de Troussay,par Cour-Cheverny (Loir-et-Cher). Entomologie générale. 1907. *Delcourt (Amédée), H8, boulevard Raspail, Paris, 6*. Hémi- ptères, princ. Notonectes. 1917. Delétang (Louis), calle Esmeralda, 1394, Buenos-Aires (Répu- blique Argentine). — Entom. générale; Hém., pr. Homo- ptères. 1908. Delfieu (Maurice), rédacteur des Postes et Télégraphes, Mâcon (Saône-et-Loire). Coléoptères, princ. aquatiques. 1914. Delperré de Cardaillac de S*-Paul (Gaston), sous-intendant militaire, 55, rue de Phalsbourg, Le Havre (Seine-Inférieure). Entom. générale. 1895. *Delsuc (Raymond), Pierry-Épernay (Marne). Ent. gén.;pr.Lép. 1884. *DÉLUGix (A.), pharmacien honoraire, 26, rue de La Boëtie, Périgueux (Dordogne). Col. 1918. Demachy (Edouard), 4, cité Malesherbes, Paris, 9^ Hyméno- ptères et Arachnides. 1889. Demaisox (Charles), anc. élève de l'Éc. polytechnique, 7, rue Ro- gier, Reims (Marne). Ent. appliquée à Vagriculture, pr. Col. 1874. Demaisox (Louis), correspondant de l'Institut (Académie des Inscriptions et Belles-Lettres), 21, rue Nicolas-Perseval, Reims (Marne) et 12, boulevard Raspail, Paris, 7^ Lép. eur. 1908. Dexier (Pierre), #, 33, rue de Jacob, Paris, 6"^. Entomologie médicale. Méloides et Brenthides du globe 1909. Derais (L.), professeur au Lycée, 28, r. du Bonhomme, Mul- house (Haut-Rhin). Coléoptères et Lépidoptères. 1919.*Derenne (Franz), 12, boulevard d'Omalius, Namur (Belgique). Lépidoptères. 1919. *Dervin (A.), Autruche, par Brieuilles-sur-Bar (Ardennes). Coléoptères. Liste des Membres. xv 1882. * Desbordes (Henry), ^,Q A., ancien chef de bureau au minis- tère des Travaux publics, 177, boulevard S'-Germain, Paris, 7«. Col. de France ; Histérides du globe. 1919 * Descarpeintries (Jules), géomètre en chef du service topogra- phique, Fianarantsoa (Madagascar). Coléoptères. 1919. Desrivières (Gabriel), artiste décorateur, 235, rue du faubourg St-Honoré, Paris, 8®. Lépidoptèves. 190o. *DiEGNER (A.), §, 205, rue de Charenton, Paris, 12^ Entomo- logie appliquée. 1889. * DiiviMOCK (George), Ph. D., 331, Berkshire avenue, Springfield, Mass. (É.-U. d'Amérique). Entomologie générale; anatomie et physiologie. 1868. * Distant (W.-L.), Glenside, 170, Birchanger Road , South Nor- wood, Surrey (Angleterre). Hém. et Lép. 1891. * DoDERO (Agostino), casella postale 1160 [et pour colis postaux, via Gropallo 6-3], Gênes (Italie). Col. de Ligurie; Psélaphides. 1881.*DoGNiN (Paul), les Pipots, Wimllle (Pas-de-Calais). Hétérocères ■sud-américains. 1879. DoNCKfER DE DoNCEEL (Henri), entomologiste, 40, avenue d'Or- léans, Paris, 14*. Ent. gén.; Col. et Lép. exotiques. 1890. DoNGÉ (Ernest), employé de la Banque de France, en retraite, 19, rue Lakanal, Montrouge (Seine). Col. gallo-rhén. 1914. DouxcHAMPS (Guy), 60, rue des Guillemins, Liège (Belgique). Entomologie générale, répartition géographique des Insectes. 1889. "Driancourt (V.-Jules), distillateur, 119, rue de Paris, S*-Denis (Seine). Ent. gén.,})r. Col. 1918. * Dubreton (baron Jean), ingénieur civil, 2, avenue de Messine, Paris, 8*^. Coléoptères et Hémiptères. 1897. DucHÂiNE (Jules), à la Banque de France, 2, rue Louis-Blanc, Lyon (Rhône), Col. 1892. Dumans (Jules), ancien magistrat, 66, rue Saint-Loup, Baveux (Calvados). Lép.,pr. Microlép. 1910. Dumas (Joseph), économe de l'école S'«-Geneviève, 7, rue Alexandre-Lange, Versailles (Seine-et-Oise). Coléoptères de France. 1915. DuMÉE (Paul), pharmacien honoraire, 45, rue de Rennes, Paris, Q". Entomologie générale. XVI Bulletin de la Société entomologique de France. 1916. DuMEz (A.), conducteur du cadre général des Travaux publics des Colonies, Conakry (Guinée française). Col., Entomologie de la Guinée. 1890. ^DuMONT (Constantin), 12, rue de Condé, Paris, 6«. Lép. sur.; préparation et étude des chenilles. 1893. *DupoNï (Louis), || I. P., agrégé de l'Université, 14, rue Lé- pouzé, Évreux (Eure). Lép. ; géographie entomologique. 1913. * DupoRT (Louis), chargé de la Station d'Entomologie agricole de Cho-Ganh, par Ninh-binh (Tonkin), Entomologie générale, parasites des plantes. 1920. DuPREz (R.), ingénieur-chimiste, 44 bis, rue Jacquard, Petit- Quevilly (Seine-Inf''^). Coléoptères d'Europe. 1921. Durand (G.), à Beautour, commune de Bourg-sous-la-Roche, par la Roche-sur- Yon (Vendée). Lépidoptères. 1888. Edwardes (Stanley), membre de la Société entomologique de Londres, 16, St-German's place, Blackheath, London, S. E. 13 (Angleterre). Lépidoptères. 1919. * Efflatoun (Hassan Bey Chaker), assistant de Biologie à l'École de Médecine, 38, avenue Choubrah, Le Caire (Egypte). Co- léoptères. 1891.*Emery (Charles), professeur émérite de l'Université de Bolo- gne, 4, via Manzoni, Bologne (Italie). Anat. et Mol.; Formicides du globe. 1897. EmiMerez de Charmoy (Donald d'), directeur du Muséum Des- jardins, Port-Louis (Ile Maurice). Coléoptères. 1897. Estiot (Paul), ol, rue Camille Groult, Vitry (Seine). Col.gallo- rhén. ; Ins. nuisibles. 1918. *Fage (Louis), docteur es sciences, Assistantau Muséum national d'Histoire naturelle, Laboratoire de Zoologie (Vers et Crusta- cés), 61, rue de Buffon, Paris, o*". Arachnides. 1901. *Fagniez (Charles), château de La Bonde, par La Motte-d'Aigues (Vaucluse). Col. et Hémiptères de France ; cavernicoles du globe. 1918. Faivre (Joseph- Alexandre), 3, boulevard Morland, Paris, 4«, Lépidoptères. 1904. *Falcoz (Louis), pharmacien, D'' de l'Université de Lyon, rue de l'Éperon, Vienne (Isère). Col. gallo- rhénans. 1913. Faroult (Victor), 111, rueMichelet, Alger. Lépidoptères, princ. élevage. Liste des Membres. wii 1899. *Faurb-Biguet (Paul- Vincent), C.*, général de division, ancien gouverneur militaire de Paris, 169, boulevard Malesherbes, Paris, 17«. Col. 1910. Favarel (Georges), administrateur des Colonies, Brive (Cor- rèzi'). Coléoptères du globe ;princ. Onthophagides africains. 1913. Fayet (Jacques), tp, S6, rue Madame, Paris, 6''. Coléoptères. 1909. Fenyes (D'' Adalbert), 170, N. Orange Grove Avenue, Pasadena, Californie (U. S. A.). Col., Aleocharini du globe. 190G. Ferrante (Giovanni), docteur en droit, avocat à la Cour d'appel, Le Caire (Egypte). Entomologie de l'Egypte. 1919. Ferreira d'Almeida (Romualdo), rua do Rosario, 169, Rio de Janeiro (Brésil). Lépidoptères. 1918. Ferrière (Charles), docteur es sciences, conservateur au Musée d'Histoire naturelle, rue de l'Helvétie, 19'\ Berne (Suisse). Entomologie générale et appliquée. 1913. Feytaud (D'' J.), directeur de la Station entomologique de Bor- deaux, Institut de Zoologie, cours S'-Jean, Bordeaux (Gironde). Ent. gén.; Coléoptères. .{912. Fintzescou (Georges), professeur au lycée national, 24, rue Conta, Jassy (Roumanie). Entomologie générale. 1882. *Fleuïiaux (Edmond), *, #, || A., §, 6, avenue Suzanne, Nogent-sur-Marne (Seine). Ins. de France et des Colonies franc. , Cicindélides, Mélasides et Élatérides du globe. 1900. Forbes (Stephen-A.), State Entomologist, Urbana, Illinois (États- Unis d'Amérique). Entomologie générale et appliquée. 1906. *FouQUET, commandant, 23, rue Clauzel, Paris, 9*^'. Coléoptères et Lépidoptères. 1919. FouRNiER (M™% née Amy de Horrack), 90, boulevard Males- herbes, Paris, 8*^. Lépidoptères du globe. 1921. Franchessin (H. de), 0. *, #, lieutenant-colonel, 147, boule- vard Malesherbes, Paris, il''. Entomologie générale. 1898. *Fréminville (Paul de), 7, Cliamp-de-Mars, Bourg (Ain). Col. 1896. Fdente (D. José-Maria de la), Pozuelo de Calatrava, provincia de Ciudad Real (Espagne). Coléoptères. 1880.*Gadeau de Kerville (Henri), ^, p I. P., 0. ^, C. ::, 7, rue Dupont, Rouen (Seinc-Inf.). Ent. générale. 1** XVIII Bulletin de la Société entomologique de France. 1915. * Galibert (Henri), 17, boulevard des Lices, Castres-sur-Agout (Tarn). Coléoptères. 1904. *Gallârdo (Angel), directeur du Musée, D"" es sciences, prof, à la Faculté des Sciences et à la Faculté de Médecine de l'Uni- versité, Arenales, 939, Buenos-Aires (République Argentine). Ent. gén.; Biométrique. 1920. * Gardey (Léo), ciseleur, 13, rue Gréneta. Paris, 3''. Lépido- ptères, étude des chenilles. 1904. *Gascard (Albert), professeur à l'École de Médecine, 76, bou levard Beauvoisine, Rouen (Seine-Inférieure). Ent. gén.; Coe- cides. 1919.* Gaddin (Louis), 43, avenue de Picardie, Versailles (Seine-et- Oise). Coléoptères. 1870.*Gaulle (Jules de), 41, rue de Vaugirard, Paris,- 6^. Hymé- noptères. 1919. Gaumont, professeur à l'École d'Agriculture du Chesnoy, rue Carnot, Montargis (Loiret). Entomologie générale, principale- ment Aphidiens. 1919. Gautier (D'' Claude), 34, rue Tupin, Lyon (Rhône). Entomo- logie appliquée, Hyménoptères parasites. 1886. Gazagnaire (Joseph), G. #, ancien maire de Cannes, chalet des Syrphes, 29, rue Félix-Faure, Cannes (Alpes-Maritimes). Ent. gén., Anat.; Dipt., Hymen. 1919. Gedoelst (L.), professeur à l'école vétérinaire, 15, rue Meyer- béer, Bruxelles. Diptères. 1896. Gelin (Henri), IJ L P., conservateur du Musée d'Histoire natu- relle, 2, rue Beaune-la-Rolande, Niort (Deux-Sèvres). Eni. gén., princ. Lép., Orth. et Névropt. régionaux. 1912. Genson (Eugène), domaine de Fonseranes, près Béziers (Hérault). Lépidoptères ; entomologie viticole. 1917. Georgel (Alfred), 108, rue de la Réunion, Paris, 20^ Col. et Lép. 1920. GÉRARD (H.), industriel, 16, rue Philippe Plantamour, Genève (Suisse). Coléoptères, Cétonidesdu globe. 1902.*Gerber (P"" C), Faculté de Médecine, allées S'-Michel, Tou- louse (Haute-Garonne). Cécidies. 1903. Gervais d'Ai.din (André), villa Laude, Quinéville (Manche). Col. et Lép. Liste des Membres. xix 1914. Gestro (D"" Rafaele), directeur du Museo civico di Storia naturale, Gênes (Italie). Coléoptères. 1885. GiANELLi (Giacinto), Rivoli, près Torino (Italie). Lcp. 1894. GiGLio-Tos (D'' Ermanno), professeur à l'Université de Cagliari, Sardaigne (Italie). Dipt. 1919. GU.LET (?■■ J. E.), docteur es sciences, 106, rue S'-Bernard, Bruxelles {Belgique). Lamellicornes , spécialement Coprophages. 1907. "Girard (Julien), 86, boulevard Flandrin, Paris, 16". Lépido- ptères. 1868. GoBERT (D-- Emile), *,!> I. P., C. #, 20, rue Victor-Hugo, Mont- de-Marsan (Landes). Ent. gén. 1920. GoETGHEBUER (D'"), 41, rue Neuve-St-Jacques, Gand (Belgique). Diptères. 1919. Grandi (D"" Guido), attaché au Laboratoire de zoologie de la R. Scuola di Agricoltura de Portici, Naples (Italie). Entomo- logie générale et appliquée, Insectes du Figuier. 1919. Gribodo (J.), ingénieur, 5, rue Cavour, Turin (Italie). Entomo- logie appliquée; Hyménoptères {Aculeata) du globe. 1899. Grisol (Mayeul), naturaliste, Caracas (Venezuela). Entomologie gén. 1889. Grison (Victor-Ernest-Hyacinlhe), conservateur des hypo- thèques, à Provins (Seine-et-Marne). • 19H Grosclaude (Marcel), ingénieur des Arts et Manufactures, 90, rue Boileau, Paris (16^). Coléoptères de France. 1869. *Grouvelle (Jules), ^, i} A., ingénieur civil, P'' à l'École centrale des Arts et Manufactures, 18, avenue de l'Observa- toire, Paris, 6^ Col. eur. 1873. *Grouvelle (Philippe), 69, rue de Gergovie, Paris, 14«. Col. gallo-rhénans. 1899. Gruardet (F.), 0. ^, ^, colonel d'artillerie. 2, rue du Four- au-Roi, Bourges (Cher). Coléoptères. 1899. Gruvel (A.), maître de conférences à la Faculté des Sciences de Bordeaux, Muséum national d'Histoire naturelle, 57, rue Cuvier, Paris, 5^. Cirrhipèdes. 1903. *GuÉNAux (D'' Georges), chef des Travaux zoologiques à l'Institut agronomique, 56, avenue de Breteuil, Paris, 7«. Entomologie générale. XX Bulletin de la Société cntomologique de France. 1889. *GuERNE (baron Jules de), ^, || I. P., 6, me de Tournon, Paris, 6^. Ent. gén. 1894. GuERRY (Paul), Roanne (Loire). Col., pr. Cétonides, Buprestides et Longicornes. 1898. GuiART (D'" Jules), Q A., professeur à la Faculté de Médecine et de Pliarmacie, 58, boulevard de la Croix-Rousse, Lyon (Rhône). Ent. gén., Parasites. 1920. GuicHARD (R.), ingénieur, à Bogota (Colombie). Entomologie générale. 1905. GuiGNON (abbé Jules-Henri), curé de Vulaines-sur-Seine (Seine- et-Marne). Ent. appl. ; parasites des plantes ; Lép. 1913. GuiGNOT (D'' F.) i§i, 25, rue des Trois-Faucons, Avignon (Vau- cluse). Coléoptères. 1920. GuiLLiou (P.), 67, route d'Orléans, Montrouge (Seine). Coléo- ptères. 1895. GuiMOND, l| I. P., pharmacien de 1''^ classe, place de la Mairie, Parc Saint-Maur (Seine). Col. 1914. GuiNARD (Victor), 6, rue Forissier, Saint-Étienne (Loire). Coléo- ptères de France. 1919. Hallet (A.), ingénieur auxiliaire, poudreries de Lanemezan (Hautes-Pyrénées). Lépidoptères de France. 1894. Hardy (Gabriel), *, 201, boulevard Péreire, Paris, 17^ Coléo- ptères de France. 1920. Hebard (Morgan), Academy of natural Sciences, Logan Circle, Philadelphia(Pa.), U. S. A. Orthoptères. 1891. Heim (D^ Frédéric), 0. *, p 1. P., 0. §, agrégé à la Faculté de Médecine, professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers et à l'École nationale supérieure d'Agriculture colo- niale, 34, rue Hamelin, Paris, 16^ Ent. gén. ; biologie, Parasites. 1891. Henneguy (D^ Félix), 0. *, p I. P. G. §, membre de l'Institut et de l'Académie de Médecine, professeur au Collège de France et à l'École nat. d'Horticult. de Versailles, 9, rue Thénard, Paris, 5*=. Anat. et embryoL; Ent. appliquée. 1902. HERMANN(Jules),|I A., libraire, 6, rue de la Sorbonne, Paris, 5«. Bibliographie cntomologique . 1907. *Hérouard (Edgard), Q I. P., professeur adjoint à la Faculté des Sciences, 9, rue de l'Éperon, Paris, 6*. Entomologie géné- rale; Crustacés. Liste des Membres. xxi 1909. Hervé-Bazin (Jacques), tgi, ^, professeur à la Faculté libre de Droit, 0, rue du Temple, Angers (Maine-et-Loire). Diptères. 0 1920. Hesse (Ed.), maître de conférences à la Faculté des Sciences, Rennes (Ille-et-Vilaine). Diptères et Microsporidies parasites des Insectes. 1917. Hoffmann (Adolphe), jardinier-chef, 47, boulevard Solîérino, Rueil (Seinect-Oise). — Coléoptères gallo-rhénans. 1885. *HoLLAND (W.-J.), LL. D., Director of the Carnegie Muséum o'" and Bellelîeld avenues, Pittsburgh, Pensylvanie (États- Unis d'Amérique). Lépidoptères. 1900. *HoMBERG (Rodolphe), 8, rue Alfred-Dehodencq, Paris, 16«. Lépi- doptères d'Europe. 1916. Honoré (A.), docteur es sciences, ingénieur-chimiste, rue Marc- Frayssinet, Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône). Hymenoptera aculeata et Chrysididae. 1900. Houard (C), Il I. P., D*" es sciences, professeur à la Faculté des Sciences, directeur de l'Institut botanique et du Jardin botanique, Strasbourg (Bas-Rhin). Cécidies. 1909. HuAULT (Henri-Frédéric), 34, rue de la Fontaine-de-Lizier, Angou- lême (Charente). Coléoptères. 1911. *HusTAGHE (A.), professeur de sciences, Lagny (Seine-et-Marne). Coléoptères, principalement Curculionides . 1903. *IcHEs (Lucien), || A., 1, avenue Béatrice, Villeneuve-le-Roi (Seine-et-Oise). Ent. générale et appliquée. 1913. Iglesias (Francisco), agronome, Theuzina, État de Pianhy (Brésil). Entomologie agricole. 1906. Innés Bey (D"^ Walter F.), 6, square Halim Pacha, Ezbekieh, Le Caire (Egypte). Entomologie générale. 1912. Jacquet (Joseph), 8, rue Servient, Lyon (Rhône). Coléoptères. 1919. James (Louis), chef de Section, Service des titres de la C'* du Nord, 6, place de la Gare, Sannois (Seine-et-Oise). Coléo- ptères. 1890. *Janet (Armand), *, ingénieur principal des Constructions navales, 29, rue des Volontaires, Paris, 15^. Lép. 1891. *Janet (Charles), *, || A., ingénieur des Arts et Manuf., D"" es sciences, anc. Prés, de la Soc. zool. de Fr., 71, rue de Paris, Voisinlieu, par Allonne (Oise). Anatomie. 1892. Janson (O.-E.), 44, Great-Russell street, Londres, W. G. (Angle- terre). Col., pr. Cétonides. XXII Bulletin de la Société entomologique de France. 1903. *Jeannel (D'' René), p A., D"" es sciences, sous-directeur de l'Institut de Spéologie, Universitate, CIuj (Roumanie). Col. de France; Insectes cavernicoles. 1921. JoiCEY (J.-J.), Tlie Hill, Witley, Surrey (Angleterre). Lépido- ptères. 1907. Juillet (Fernand), pharmacien, ancien interne des hôpitaux, rue Carnot, Rilly-la-Montagne (Marne). Dipt., princ. piqueurs. 19U.*Keilin (David), docteur es sciences, Quick Laboratory, New Muséums, Cambridge (Angleterre). Biologie entomologique : en particulier larves de Diptères. 1904. Kellogg (Vernon-L.), professeur d'Entomologie à Leland Stan- ford junior University, Stanford, California (États-Unis d'A- mérique). Ent. gén. 1893. *KiEFFÊR (abbé Jean-Jacques), || I, P. D"" es sciences, prof, au collège de Bitche (Moselle). Cécidies; Cynipides, Cécidomyides et Proctotrypides. 1919. Klein (Marcel), 19 , Hinterortweg, Strasbourg, Robertsau (Bas- Rhin). Coléoptères d'Alsace et des Vosges. 1920.*Kxight(D^ h. H.), 2205 Scudder Str., St-Pauls,Minn.(U.S.A.). Hémiptères. 1911. Krause (A.), Saint-Moritz , Engadine (Suisse). Coléoptères de Corse. 1908. La Bastille (Henry de), château de la Roche-Chauvon, par Feneu (Maine-et-Loire). Coléoptères. 1908.*Laboissière (Victor), ]§, 73, rueCarnot, Levallois-Perret (Seine). Coléoptères, princ. Galérucides. 1920. Lâcodre (Paul), libraire à Fontainebleau (Seine-et-Marne). Coléoptères. 1916.*Lacreuze (Charles), 27, Coulouvrenière, Genève (Suisse). Lé- pidoptères paléarctiques. 19^5. *Lacrocq (Albert), 7, rue Ferragiie, Guéret (Creuse). Coléo- ptères et Névroptères. 1912. Lacroix (Joseph), 4, rue Thiers, Niort (Deux-Sèvres). Névro- ptères du globe. ■1887.*Laglaize (Léon), Q A., voyageur-naturaUste, 9, rue Papillon, Paris, 9^ Ent. gén. 1919. La Jaille (marquis de), place Malesherbes, S, Paris, 17'=. Ento- mologie générale. Liste des Membres. xxiii 1893. Lahaussois (Charles), l| A., 0. #, avocat, président des « Natu- ralistes Parisiens », 2, rue de La Planche, Paris, 7«. Col. 1918. Lallemand (D'), médecin militaire, 8, rue du Pacifique, Uccle (Brabant, Belgique). Hémiptères. 1913. Lamarche (Pierre), *, t§i, lieutenant-colonel d'Infanterie, 68, rue de Flore, Le Mans (Sarthe). Coléoptères de France. 1898.*Lambertie (Maurice), 37, rue des Faures, Bordeaux (Gironde). Hémiptères. 1900. Lamy (Ed.), p I. P., §, D'^ es sciences, assistant de Malacologie au Muséum, 36, rue Daubenton, Paris, o«. Ent. gén. 1918. Lanaige (Léon), (C), chirurgien-dentiste, 58, rue Jaillent-Des- chainets, Troyes (Aube). Col., Béni. 1899. Larminat (L. de), 0. *, inspecteur généraldes Ponts et Chaus- sées, 64, avenue de la Marne, Lorient (Morbihan). Coléoptères ; Insectes marins. 1911. Larrousse (D'' F.), préparateur à la Faculté de Médecine de Paris (laboratoire de Parasitologie). Entomologie médicale. 1910. Lascols (Jules), receveur de l'Enregistrement, en retraite, 7, rue Racine, Toulon (Var). Coléoptères. 1907. Lasègue (Gaston), préparateur de chimie à la Sorbonne, 17, quai d'Alfortville, Alfortville (Seine). 1911. Lastours (D'' de), la Mabiterie, par Varades (Loire-Inférieure). ■ Lépidoptères, princ. Séricigènes exotiques. 1919. *Lathy (PercyJ.), 70, boulevard Auguste-Blanqui, Paris, 13^ Lépidoptères du globe. 1921. Laurent-Atïhalin (A.), 0. *, i§i, secrétaire "général de la Banque de Paris et des Pays-Bas, 11 bis, rue de Bellechasse, Paris, 7*. Lépidoptères. 1912.*Lavagne (Henri), l|A.,0..$, #, avocat, 1, rue de l'Aiguillerie, ' Montpellier (Hérault). Coléoptères paléarctiques. 1900.*Lavallée (Alphonse), licencié es sciences naturelles, 49, rue de Naples, Paris, 8^; l'été: château de Segrez, parSaint-Sulpice- àc-F0i\iercs{Se'\ne-e[-Oise). Entomologiegénérale ; Lépidoptères. 1920. Layier (D"^ g.), préparateur à la Faculté de Médecine, labora- toire de Parasitologie, 7, rue Corneille, Paris G". Entomologie médicale. 1899. Lécaillon (A.), |l I. P., §, professeur à la Faculté des Sciences, Toulouse (Haute-Garonne). Embryogénie, histologie et étho- logie des Arthropodes. XXIV Bulletin de la Société entomologique de France. 1901. Le Cerf (Ferdinand), préparateur au Muséum d'Histoire natu- relle, 55, rue de Buffon, Paris, o^. Lépidoptères. 1918. Le Charles (Louis-Gabriel), (M), i§i, dessinateur d'Histoire naturelle, 40, rue de Turenne, Paris, 3«. Entomologie géné- rale, princ. Lépidoptères. 1919. Lecomte (Charles), chef du personnel, hôpital Saint- Antoine, 184, faubourg Saint-Antoine, Paris, 12^ Coléoptères. 1906. Leconte (G.), chirurgien-dentiste, 8, cloître Notre-Dame, Char- tres (Eure-et-Loir). Coléoptères. 1003. LÉciTRu(Fernand),§, chef-dessinateur au Service d^s études de latoie de la C'^du Nord, 36, rue de l'Aqueduc, Paris, 10^. Co- léoptères de France, Insectes nuisibles. 1921. Lefèvre (J.). Poste restante, Rio de Janeiro (Brésil). Entomo- logie générale. 1899. LÉGER (Louis), professeur de Zoologie à la Faculté des Sciences, Grenoble (Isère). Ent. gén.; Sporozoaires parasites des Ar- thropodes. 1908. Legoy (Emile), architecte, 24, rue Alphonsc-de-Neuville, Paris, 17*. Lépidoptères. 1920. Legr.\nd (Ch.), garde général des Eaux et Forêts, Teniet-el- Haad (Alger). Entomologie générale "principalement, Coléo- ptères. 1905. Legr.^s (Léon), 1, rue du Grand-Pressoir, Vaux-le-Pénil (Seine- et-Marne). Lépidoptères. 1920. Lelarge (Gaston), ingénieur, carrera 7% n" 842, à Bogota (Colombie). Coléoptères et Lépidoptères. 1902. Le.mée (E.), Il A., i, horticulteur, 5, ruelle Taillis, Alençon (Orne). Cécidoniyies. 1906. *Le Moult (Eugène), naturaliste, 4, rue Duméril, Paris, 13^ Entomologie générale. 1920. Le Pontois (A. E.), économe à l'asile de Lesvellec, près Vannes (Morbihan). Lépidoptères d'Europe. 1917. Lerat (Etienne), chimiste, 12, rue de la Prairie, Gennevilliers (Seine). Coléoptères. 1921. Le Renard (A.), 20, avenue des Gobelins, Paris, 5^ Coléoptères. 1902. Le Seigneur (Jacques), commissaire en chef de la Marine, 8, rue de Belloy, Paris, 16^ Col. Liste (les Membres. xxv 1887. *Lesne (Pierre), O I. P., §, #, assistant d'Entomologie au Muséum national d'Histoire naturelle, 55, rue de BufTon, Pa- ris, 5^. Entomologie générale. 1907. Levett (T.-P.), Frenchgate, Richmond, Yorkshire (Angleterre). Lépidoptères Rhopalocères. 1908. Ley (Robert), 10, riie de l'Écaillé, Épernay (Marne). Coléoptères, princ. Mélolonthides. 1918. *Lhomme (Léon),p a., §, ingénieur civil, éditeur, 3, rue Cor- neille, Paris, 6^. Lépidoptères. 1920. Lhoste (L.), 60, quai des Carrières, Charenton (Seine). Coléo- ptères. 1911. *LicENT (Emile), D"" es sciences. Procure du Chang-Té-Tang, mission de Tctiely S.-E., 18, rue Saint-Louis, Tien-Tsin (Chine). Biologie gén., anàt. des Insectes, princ. Hémiptères- Homoptères. 1913. *LiCHTENSTEiN (Jean), sous- directeur de la station zoologiquc, Cette (Hérault). Biologie- Arthropodec et leurs parasites. 1919. LiENHART (R.), ^, tii, il A., chef de travaux de zoologie à la Faculté des Sciences, 3, rue de Rigny, Nancy (Meurthe- et-Moselle). Orthoptères. 1917. *LizER (Charles), ingénieur-agronome casilla del correo, 1207, Buenos-Ayres (République Argentine). Coccidae; cécidologie. 1901.*LoiSELLE (Alfred), 26, rue Petite-Couture, Lisieux (Calvados). Cécidologie; entomol. appliquée. 1920. LouvET (G.), #, étudiant, 18, rue Cuvier, Paris, 5«. Coléoptères. 1901. Lucas (Daniel), *, t§], ancien élève de l'École polytechnique, an- cien commandant d'artillerie, avocat à la Cour d'appel de Poi- tiers, Le Prieuré, Auzay,par Fontenay-le-Comte (Vendée). Lé?/;. 1884.*Macé (Emile), 31, rue d'Annonay, Saint-Étienne (Loire). Col. de France. 1906. Madon (Paul), §, -«i, inspecteur des Forets, en retraite, 4, quai Bellerive, Mourillon-Toulon (Var). Géographie entomologique; Coléoptères d'Europe et exotiques. 1911. Magdelaine (A.), 0. *, #, #, commandant d'Infanterie, 3, rue Théophile-Gautier, Paris, 16«. Coléoptères paléarctiques , pr incip . car ern icoles. 1893. Magnin (Jules), libraire-éditeur, 7, rue Honoré-Chevalier, Paris, 6^ Col. XXVI Bulletin de la Société entoinologique de France. 1919. *Mancini (Cesare), corso Ugo Bassi, 4/ Gênes (Italie). Coléo- ptères, spécialement Scarabéides. 1911. *Marianno (D"" José), rua Senador Octaviano, 48, Rio de Janeiro (Brésil). Hyménoptères, Apidae. 1909. *Marie (D'' René), *, médecin des Hôpitaux, 64, rue de Prony, Paris, 17*^. Coléoptères, spécialement Hydrophilides. 1908. *Marié (Pierre), chef du service d'Entomologie agricole à la Société des Agriculteurs de France, 4, rue de la Trémoille, Paris, 8^. Entomologie générale. 1916. Marlatt(G.-L.), cbairman fédéral horticultural Board, Bureau ol Entomology, Washington D. G. (U. S. Amer.). Coccides et Hyménoptères phytophages. 1904. Marmottan (Auguste-Henri), ingénieur civil des Mines, 15, rue de Chartres, Neuilly-sur-Seine (Seine). Hymen. d'Europe et du bassin de la Méditerranée. 1919. Martin (F.), employé des Postes, 5, rue Désirée, Marseille (Bouches-du-Rhône). Coléoptères et Lépidoptères. 1891. Martin (René), Q A., 0. #, ancien avoué, chez M. Montané- Aguitar, villa Alemana, Valparaiso(ChiU). Névroptères. 1914. Maurice (Claudius), pharmacien do 1'''= classe, Roche-la-Mo- lière (Loire). Col. 1919. Mecquenem (Charles de), colonel de réserve d'artillerie hono- raire, en retraite, 9, rue Si^-Ambroise, Bourges (Cher). Arachnides, spécialement toiles des Araignées. 1917. Mellor (J.-Erich M.), diplômé d'Agriculture, Gonville and Caius Collège, Cambridge (Grande-Bretagne). Biologie entomologique. 1901.* MÉQUiGNON (Auguste), igi, Q A. professeur au lycée Lakanal, 7, rue Chasseloup-Laubat, Paris 15<=. Col. gallo-rhénans. 1919. Mercier (Gaston), inspecteur d'assurances à la compagnie « l'Abeille », 22, rue de la République, Saint-Mandé (Seine). Coléoptères. 1917. Merle (CL), §, 29, avenue Président-Faure, S'-Étienne (Loire)- Coléoptères, princ. aquicoles et Buprestides ; Lépidoptères. 1890. Meunier (Fernand), || L P., 0. #, conservateur honoraire du Muséum d'Histoire naturelle du Jardin Zoologique, professeur à l'Institut supérieur Belzoaire, 34, Venusbergweg, Bonn (Pays rhénan occupé). Hyménoptères .iculeatu) ; Diptères; Ar- ticulés fossiles. Liste des Membres. xxvii 1901. MiLLOT (Adolphe), professeur de dessin au Muséum national d'Histoire naturelle, 77, boulevard S*-Marcel, Paris, 13^ Ico- nographie mtomologique. 1883.*MiLL0T (Charles), H I. P., ancien officier de marine, 7, place SWean, Nancy (Meurthe-et-Moselle). Enf. gén., pr. Col. etLép. 1918. MiNozzi (Carlo), San Vilo, province de Modena (Italie). Coléo- ptères d'Italie, spécialement Carabidae. 1873. *Mi0T (Henri), ^I. P., C. §, juge honoraire, Beaune (Côte- d'Or). Ent. appliquée; Ins. utiles et nuisibles du globe. 1911. MocQUERis (Daniel), 45, avenue de Wagram, Paris, ^7^ Coléo- ptères; Diptères. 1898. *MoLLANDiN DE BoissY (Robert), villa «Les Bosquets », 231, route de La Valette, Toulon (Var). Col. paléarri. 1893. MoNTÂNDON (A.-L.), 17, Str. Mitropolitul Josif, Bucarest (Rou- manie). Hémiptères du globe. 1920. MoNTOLiu (J.), (M.), #, 11, rue du Montparnasse, Paris, 6®. Co- léoptères. 1910. MoREAu (Eugène), 38, avenue d'Orléans, Paris, 14*. Lépido- ptères du globe. 1912. MoREiRA (Carlos), rua Santa Clara, n° 26, Copacabana, Rio de Janeiro (Brésil). Entomologie générale. 1900. MoREL (Camille), 1, rue Bosio, Paris, 16^ Col. d'Europe. 1888.*MoRGAN (Albert-C.-F.), membre des Soc. linnéenne et en- tomologique de Londres, 13o, Oakwood Court, Kensiugton, London W. (Angleterre). Homoptères, pr. Coccides. 1912. MoRLEY (Claude), assistant au British Muséum, Monk Soham House, near Framlingham, Suffolk (Angleterre). Ichneumo- nides du globe. 1900. MoTTAz (Charles), 39, Grand-Pré, près Genève (Suisse). Ento- mologie générale; Coléoptères et Lépidoptères. 1913. MoucHOTTE (D"" Joseph), Q A., ancien interne des Hôpitaux de Paris, 8, rue Freycinet, Paris, 16^. Entomologie générale. 1903. MouTiER (D'' François), licencié es sciences, ancien interne des Hôpitaux de Paris,'' 95, rue de Monceau, Paris, 8«. Lép. 1912. MuizoN (Joseph Jourdain de), *, 26, rue Nationale, Rocliel'ort- sur-Mer (Charente-In{''«). Coléoptères. 1918. MuNRO (James-W.), lieutenant, Royal Army médical Corps, Quid< Laboratory, New Muséum, Cambridge (Angleterre). Entomologie forestière; Coléoptères. xxviii Bulletin de la Société entomologique de France. 1920. Musso (le P""), chef de laboratoire à l'Institut Pasteur d'Algérie, 37, rue d'Isly, Alger, Entomologie médicale. 1891. *Nadar (Paul), 0. ^, ■f?, ol, rue d'Anjou, Paris, 8^ Coléoptères. 1919.*Naude (Philippe), lo, boulevard des Batignolles, Paris, 8«. Co- léoptères. 1920. Navel, agronome, directeur des Cacaoyères, San Thomé. Ento- mologie agricole. 1886. *Neervort van de Poll (J.-R.-H.), Benkeinstein Muséum, Rij- senburg, province d'Utrecht (Hollande). Entomologie générale. 1920. NÈGRE,, inspecteur des Eaux et forêts, Mende (Lozère). Insectes nuisibles aux forêts. 1897.*NiBELLE (Maurice), 9, rue des Arsins, Rouen (Seine-Inf.). He- mipt.; Hymen. 1912.*NicoD (Paul), 122, rue S'-Georges, Lyon (Rhône). Coléoptères, 1876. Nicolas (André), ancien magistrat, Cambo-les-Bains (Basses- Pyrénées). Carabides et Cérambycides eur., pr. Carabus et Dorcadion. 1881. *NoDiER (Charles), *, médecin de la marine, rue Saint-Huol Kerenlrech, Lorient (Morbihan). Col. 1895.*NoRMAND (D"- Henry),*, ^A., g, Le Kel{Tnms\e). Coléoptères. 1919 Obenberger (D"' Jan), Prague, II Olivova 5. (Rép. Tchéco-slo- vaque). Coléoptères, spécialement Buprestides. 1861.*Oberthur (Charles), ^, G. #, 36, faubourg de Paris, Rennes (lUe-et-Vilaine). Lépidoptères. 1871. *Oberthûr (René), #, Rennes (lUe-et-Vilaine). Coléoptères. 1914. Olivier (Jean), directeur de la Revue scient, du Bourbonnais et du Centre de la France, 10, cours de la Préfecture, Mou- lins (Allier). Entom. générale. 1914. Orchymont (A. d'), 106, rue de l'Industrie, Gand, Mont S'-Amand (Belgique). Coléoptères, princ. Hydrophilidae et leurs larves. 1920. Palleuano (G.), 1737, calle Corrientes, Buenos-Aires (Répu- blique argentine). Entomologie générale. 1920. Parsley (H.-M.), Smith Collège, Northampton (Mass.), U. S. A., Hémiptères. 1902. Pazos (D'' Lodo.-José-H.), médecin-chirurgien, 46, Marti, San- Antonio-de-los-Baùos (Cuba), Dipt., pr. Moustiques. Liste des Membres. xxix 1917. PÉGOUD (Georges), 17, rue de Jussieii, Paris, o'^. Coléoptères paléarct., principalement Carabidae. 1903. Pelletier (E.), 13, impasse de l'Aqueduc, Fontainebleau (Seine- et-Marne). Lépidoptères de France; préparation des chenilles. 1920. Perchaux (R.), docteur en médecine, 24, rue du Champ-de- Mars, Paris 7^. Entomologie générale. 1899. PÉREZ (Charles), çi I. P., professeur adjoint à la Sorbonne, 3, rue d'Ulm, Paris, o^. Ent. gén.; histologie; Protozoaireu parasites des Arthropodes. 1912. *PÉRiNET (Henry), 34, chemin des Clos, Genève-Paquis (Suisse), Coléoptères et Lépidoptères. 1883. ^PÉRiNGUEY (Louis), l| I. P., §, D'' es sciences, directeur du S. African Muséum, Cape-Town (Cap de ^Bonne-Espérance) . Ent. gén., pr. Col. 187o.*Perraudiëre (René de la), *, 22, rue de Flore, Le Mans (Sarthe). Col. de l'Ancien Monde. 1902. * Perret (Joseph), gTeffier, 3, place S'-Maurice, Vienne (Isère). Col. gallo-rhén. 1919. Perrot (Gaston), iieutenantau service géographique duMaroc. Section de Photographie. Casablanca (Maroc). Coprophages du globe, mœurs des insectes. 1900. Peschet (Raymond), 105, rue Manin, Paris, 19«. Col. gallo- rhénans; Hydrocanthares du globe. 1919. PÉTELOT (M™'^ A.), 25, boulevard Gambetta, Hanoi (Tonkin). Entomologie générale, principalement Coléoptères. 1908.*Peuvrier (Aster), p I. P., 81, avenue de St-Mandé, Paris, 12«. Coléoptères gallo-rhénans. 1893. *Peyerl\ihoff de Fontenelle (Paul de), inspecteur des Eaux et Forêts, chef de la Station de Recherches forestières du Nord de l'Afrique, 78, boulevard Bon-Accueil, Mustapha (Alger). Col.; Biologie. 1914. Peyronnet (Albert), ingénieur électricien, 22, rue Voltaire, Carcassonne (Aude). Coléoptères gallo -rhénans, princ. Dytis- cides. 1889. *Pic (Maurice), p I. P. , 0. ^, correspondant du Muséum, Digoin (Saône-et-Loire). Col., Hém. et Hymen, paléarct.; Ptinides, Anobiides, Malacodermes, Hétéromères , Bruchides et Nano- phijes du globe. XXX Bulletin de la Société entomologique de France. 1899. *PiCARD (François), docteur es sciences, professeur de Zoologie et d'Entomologie agricole à l'École d'Agriculture, 16, rue Anterrieu, Montpellier (Hérault). Coléoptères; Hyménoptères; éthologiedes Insectes. 1902. *PicTET (Arnold), privat-docent à l'Université de Genève, 80, route de Lausanne, Genève (Suisse). Lépidoptères. 1911. PiÉRART (D'" J.), Avesnes (Nord). Lépidoptères. 1905. PiÉRON (Henri), docteur es sciences, Directeur de laboratoire à l'École des Hautes-Études, 52, route de la Plaine, Le Vésinet (Seine-et-Oise). Éthologie et psychologie des Insectes. 1902. Pierre (abbé), professeur de sciences, 51, rue de Paris, Moulins (Allier). Cécidologie; Biol. gén. 1916. Pierre (Claude), 7'''% rue du Loing, Paris, 14^ Diptères tipuli formes. 1916. Pierre (Louis), || 1. P., directeur de l'École communale, rue Rivay, 8, Levallois-Perret {Seine). Anatomie générale des Ar- thropodes. 1883. PiERSON (Henri), 3, rue Moumartel, Brunoy(S.-et-0.). Orth. et Névr. 1899. PiGNOL (D'' Jules), 34, rue Pigalle, Paris, 9«. Coléoptères. 1908. PioNNEAu (Paul), 1, rue Latour-d'Auvergne, Nantes (Loire-Infé- rieure). Eut. gén. princ. Hém. et Lép. puléarct. 1919. Plâinghâmp (capitaine), instituteur à l'École annexe des Insti- tuteurs de la Seine, 29, boulevard Murât, Paris, 16^ Ento- mologie générale. 1890. Planet (Louis), |l I. P., dessinateur d'histoire naturelle, 9, rue Bucourt, Saint-Cloud (Seine-et-Oise). Col. 1892. Planet (Victor), notaire, Entre-deux-Guiers (Isère). Col. 1919. PoLET (Léon), ingénieur des Arts et manufactures, directeur de « La Metalurglca », 5, calle de Eduardo Ocou, Malaga (Espa- gne). Lépidoptères du globe. 1910. PoRNiN (Louis), professeur au collège Chaptal, 45'"% rue Guer- sant, Paris, 17^ Coléoptères. 1896. Porter (D' Carlos E.), || I. P., i, Directeur du Musée et Laboratoire de Zoologie apppliquée et professeur de Zoo- logie générale et d'Entomologie à l'Institut agronomique du Cliili, Casilla 2974, Santiago (Chili). Crustacés décapodes: Longicornes; Hémiptères princ. Pentatomides et Coccidœ; Bibliographie zoologique de r Amérique latine. Liste des Membres. xxxi 1899. PoRTEviN (Henri), directeur de la Société Générale, Chàlons- sur-Marne (Marne). CoL, princ. CurcuHonides. 1888. "Portier (D'" Paul), professeur-adjoint à la Faculté. des Sciences de Paris, Siter, avenue Victor-Hugo, Bourg la-Reine (Seine). Lép. eur., pr. Microlép. 1907. PosTEL (Georges), pharmacien, Foncquevillers (Pas-de-Calais). Entomologie générale, pi^incipalement Lépidoptères. 1894. *PouLOT (Emile), rue de l'Abreuvoir, Mennecy (Seine-et-Oise). Lép. 1903. *PouLTON (D"" Edward-Bagnall), Hope prof, of Zoology à l'Uni- versité d'Oxford, membre de la Société entomologique de Londres; Wykeham house, Oxford (Angleterre). 1919. *PoussiELGUE (Henri), colonel d'artillerie, 47, avenue Alsace-Lor- raine, Grenoble (Isère). Coléoptères gallo-rhénans. 1917. *PouTiERs (Raymond), ®, licencié es sciences, chef de travaux à r Insectarium, Menton f Alpes-Maritimes). FMtom. générale. 1914. *Primot (Charles), pharmacien, Neuillé Pont-Pierre (Indre-et- Loire). Coléoptères. 1901. *PuEL (Louis), viticulteur, 16, rue de la Campane, Avignon (Vau- cluse). Col. paléarctiques. 1914. PuzENAT (Léon), directeur de l'Institut de Bibliographie scien- tifique, 23, rue François-Bonvin, Paris, 15*. Entomologie agricole. Bibliographie. 1916. QuALVTANCE (A.-L.), assistant au Bureau d'Entomologie, U. S. Dept of Agriculture, Washington D. C. (U. S. A.). In- sectes nuisibles; Aleurodidae. 1909. *Rabaud (D'' Etienne), professeur-adjoint à la Faculté des Sciences, 3, rue d'Ulm, Paris, 5^ Biologie entomologique. 1906. *Racovitza (D"" Émile-G.), directeur de l'Institut de Spéologie, Universitate, Cluj (Roumanie). .Arthropodes cavernicoles; Iso- podcs. 1888. Radot (Emile),*, industriel, Essonnes (Seine-et-Oise). Lf^^.mr.; étude des chenilles. 1872. "*Ragusa (Enrico), 31, via Enrico Albanese, 1'^ p., Palermo (Sicile). Coléoptères, Lépidoptères, Hémiptères de Sicile. 1900. Rainbow (W.-J.), F. L. S., entomologist, Australian Muséum, Sydney (Australie). Entomologie générale. XXXII Bulletin de la Société entomologique de France. 1907.*Rambousek (D"^ Fraûtz), administrateur de la station piiytopatho- logique, VII/H69, Prague (Rép.Tcliéco-slovaque). Coléoptères, principalement Staphijl inides. 1903. Rangoni Machiavelli(D'' marquis Giu3eppe),Môdena (Italie). Co/. 1895. *Raoult (D-- Charles), 20, rue Gambetta, Raon-l'Étape (Vos- ges). En t. g en., pr. Col. de France. 1920. Rasquin (G.), avocat, 8, quai de la Grande-Bretagne, Liège (Belgique). Cicindélides . 1916. Raymu]sdo da Silva (D"" Benedicto), professeur à l'internat du collège Dom Pedro II, 76, cale Senador Alencar. Rio de Ja- neiro (Brésil). Lépidoptères. 1917. *Reboul (H.), chef de bureau de l'Administration pénitentiaire, coloniale, Saint-Laurent-du Maroni (Guyane française). Lépi- doptères. 1920. Régnier, chef des travaux de la station entomologique, 16, rue Dufay, Rouen (Seine-Inférieure). Entomologie appliquée. 1920.*Rehfolîs (M.), notaire, 15, boul. Helvétique. Genève (Suisse). Lépidoptères. 1920. Renaudon (Louis), architecte, 116, rue Saint-Dominique, Paris, 7'=. Coléoptères. 1896. Reuter (Enzio), privat-docent à l'Université, 21, Fabriksgatan, Helsingfors (Finlande). Ent.gén.; Lép.; entom. économique. 1909. Reverdin (D'' Jacques), professeur à la Faculté do Médecine, rive de Pregny, route de Lausanne, Genève (Suisse). Lépi- doptères. 1910.*RiBAUT (H.), professeur à la Faculté de Médecine de Toulouse, 18, rue Lafayette, Toulouse (Haute-Garonne). Myriapodes. 1909. *RiEL (D"" Philibert), 122, boulevard de la Croix-Rousse, Lyon (Rhône). Entomologie générale. 1919. Robert (Gaston), capitaine d'infanterie coloniale, bureau mili- taire du Gouvernement général, Hanoï (Tonkin).L^p<6?opfère5. 1910. RoiG (Mario-Sanchez), calzada del Cerro, n» 827, La Havane (Cuba). Arachnides; Lépidoptères. 1916. Ronchetti (D'' Vittorio), médecin-chef de l'hôpital majeur, 1, piazza Caslello, Milan (Italie). Coléoptères. 1909. *RoNDOU (J.), Q I. P., iustituteuren retraite, Luz-Saint-Sauveur (Hautes-Pyrénées) . Lépidoptères. Liste des Membres. xxxni 1920. Rostand (Jean), licencié es sciences. Arnaga, Cambo-les-Bains (Basses-Pyrénées). 1920. RoTH (Paul), 12, boul. Bon-Accueil, Alger, Mustapha. Hyméno- ptères fouisseurs. 4891. *RoTHSGHiLD (Lord), Zoological Muséum (D'' E. Harterï), Tring. Herts (Angleterre). Lépidoptères. 1912. RouBAL (.Jean), directeur du gymnase, BaâskJ-Bystrica (Rép. Tchéco-slovaque) . Coléoptères. 1906. *RouBAUD (Emile), ^, || I. P., agrégé des Sciences naturelles, D"" es sciences, chef de laboratoire à l'Institut Pasteur de Paris. 10, rue Léopold-Robert, Paris, 14^ Diptères. 1909. Rowland-Brown (Henry), membre de la Société entomologique de Londres, Oxhey Grove, Harrow-Weald, Middlesex (Angleterre). Lépidoptères paléarct.: entomologie appliquée ii l'agriculture. 1896. *RoYER (D"" Maurice), Q A., 33, rue des Granges, Moret-sur- Loing (S.-et-M.). Hémiptères du globe, princ. Hétéroptères. 1914. Sabît (P.), inspecteur adjoint des Eaux et Forêts, Azazga (Alger). Coléoptères. 4898. * Sainte-Claire Deville (,Iean), i^,®, || A. lieutenant-colonel d'artillerie en retraite, directeur des laboratoires centraux de l'Administration des mines de la Sarre, secteur postal 237 ou Roonstrasse, 16, Sarrebrûck (Sarre). Col. d' Europe ] zoogéographie. 1906. *Santschi (D"" Félix), médecin-chirurgien, Kairouan (Tunisie). Hyménoptères ; Formicides du globe. 1887. Savin de Larclause (René), château de Mont-Louis, par Saint-Ju- lien-Lars (Vienne). Col., Hém. et Lép. de France. 4894.*Sghaus (William), National Muséum, Washington, D. G. (États- Unis d'Amérique). Lépidoptères. 1906. * ScHERDLiN (Paul), Il L P., conservateur-adjoint au Musée zoo- logique de l'Université et de la ville, 3, rue Daniel-Hirtz, Strasbourg (Bas-Rhin). Coléoptères d'Alsace. 1904. ScHEY (Henri), §, rédacteur à la préfecture de la Seine, 8, rue de La Fontaine, Paris, 16^. Col. 1919. ScHiNDLER (M™^ P.), Institut Scientifique Chérifien, avenue Moulay Youssef, Rabat (Maroc). 1919. ScHOUTEDEN (Henri), docteur es sciences naturelles, conservateur au Musée du Congo belge, 5, rue St-Michel, Woluwe, Bra- bant (Belgique). Entomologie générale, Hémiptères. XXXIV Bulletin de la Société entomologique de France. 1920* Scott jHugh), M. A., Se D., curator in Entomology, Univer- sity Muséum of zoology, Cambridge (Angleterre). Coléoptères, Diptères principalement Nycteribiidae. 1918. Seabra (Antliero-Frederico de), conservateur au Muséum d'His- toire naturelle de Lisbonne (Portugal). Entomologie générale et Entomologie appliquée. 1869.*Sedillot (Maurice), p A., 20, rue de l'Odéon, Paris, 6^ Col. 1919. SÉGUY (E.), préparateur au Laboratoire d'entomologie du Mu- séum d'Histoire naturelle, 5o, rue de Buffou, Paris, 5«. Di- ptères. 1907. *Semenov Tian-Shansky (André de), président de la Société entomologique de Russie, membre honoraire de la Société entomologique de Londres, Vass. Ostr., 8" ligne, 39, log. 3, Petrograd (Russie). Coléoptères, Dermatoptères, Hyméno- ptères; biogéographie. 1900. * Semichon (Louis), ®, l| A. ^, D"" es sciences naturelles, 4, rue Honoré-Chevalier, Paris, 6*^. Ent. gén. 1919. Séraphin, naturaliste, 22 ,rucdu Faubourg Montmartre, Paris, 9^. 1905. * Sergent (D"" Edmond), directeur de l'Institut Pasteur d'Algérie, Membre correspondant de l'Académie de Médecine, Alger. Diptères piqueurs. 1898. *SÉRULLAz (Georges), D"" en droit, avocat à la Cour d'appel, 8, place Bellecour, Lyon (Rhône) ; l'été : château d'Yvours, Iri- gny (Rhône). Coléoptères et Lépidoptères paléarctiques. 1920. Servas (D"" L.), 6, rue Bourmayer, Bourg (Ain). Entomologie générale. 1901. * Seurat (Gaston), D''ès sciences, maître de conférences à la Faculté des Sciences, 14, rue Berthelot, Alger (Algérie). Ent. gén. ; Biologie. 1918. ■ Seyrig (André), ^, lieutenant d'artillerie, 10, porte du Miroir, Mulhouse (H'-Rhin). Hyménoptères. 1914. Sheljuzhko (Léo), Lvovskaia 43, Kiev (Russie). 1889. *SicARD (D"- A.), 0. i^, #, Il A., (C), G. #, médecin principal de 2* classe, à Colmar (Haut-Rhin). Co/. malgaches; Coccinellides du globe. 1905. *SicARD (Henri), 5, licencié es sciences, 30, rue de l'Aiguillerie, Montpellier (Hérault). Col. de France; biologie des Insectes. ^ 1905.*Sietti (Henri), pharmacien, Le Beausset (Var). Coléoptères. Liste des Membres. xxxv 1900. *Si>(ÉTY (Robert de), École supérieure de Théologie, Vais, près Le Puy (H'^-Loire). Anat., embryol. et biol. des Insectes. 1907. "•• Sol ARi (Angelo), 41, via XX Settembre Gênes (Italie). Coléo- ptères d'Italie; Curculionides du globe. 1908. Stefani fMario de), 49, via Alloro, Palerme fSicilel Lep. 1919. Stérba (François), ingénieur, directeur central des fabriqués de sucre, Cesky Brod (République Tchéco-Slovaque). Coléo- ptères, spécialement Carabidae et Cerambycidae. 1921. Sudre DE Carlières (R.), ingénieur des Mines, 33, rue George- Sand; Paris, 16« Coléoptères. 1883.*SuLGER (Hans), conservateur du Musée de l'Institut, Bâie (Suisse). Ent. gén. 1900. SuRcouF (baron J.), *, i§i, || A., §, #, chef des Travaux de Zoologie au laboratoire colonial du Muséum, 33, rue de Bufïon, Paris, 5^. Dipt., princ. Dipt. piqueurs. 1891. SwiNHOE (colonel Charles), 6, Gunterstone Road, West Ken- sington, London (Angleterre). Lép. 1921. Talbot (G.) curator of the « Hill Muséum », Mon-Plaisir, Wormley, Surrey (Angleterre). Lépidoptères. 1902. *Tavares (professeur Joaquim da Silva), Colegio del Pasage, La Guardia, Ponte vedra (Espagne). Zoocécidies. 1916. Teyssier (Henri), correspondant du Muséum national des États-Unis, 321^ régiment d'Infanterie, lo* compagnie, sec- teur postal 161. Entom. générale. 1890. *Théry (André), ingénieur agricole, Rabat (Maroc occidental). Col. ; Buprestides du globe. 1901. Thibault (Jules), 8, rue de Strasbourg, Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Inférieure). Col. de Fr., CicindéUdes du globe. 1919. Thompson (W.-R.), M. Se, villa Penaflor, rue Sambre-et-Meuse, Auch (Gers). Biologie des Diptères parasites. 1920. TiLLYARD (R.-J.), director of biological section of the Cawthron Instituie of scientiflc research, Nelson (N"<"-Zélande). Névro- ptères. 1904. * Torre-Bueno (J. de la), 11, North Broadway, White plains, New- York (États-Unis d'Amérique). Hémipt. aquatiques. 1898. *TouzALiN (Henri de), inspecteur adjoint des Forêts, 7, rue Alienor d'Aquitaine, Poitiers (Vienne). Coléoptères, princ. Longicornes. XXXVI Bulletin de la Société entomologique de France. 1888. Trapet (Louis). 0. ^,C. #, pharmacien-major de l""*^ classe, en retraite, Ispoure, par S'-Jean-Pied-de-Port (Basses-Pyré- nées). Ent.gén.,pr.Col. 1920. Tressens (F.), attaché à la Banque de France, 11, avenue de la Tourelle, Saint-Mandé (Seine). Coléoptères. 1899. Trotter (D"" Alessandro), prof, de Botanique et de Pathologie végétale, B. Scuola superiore di Agricoltura, Portici (ItaUe). Étude des galles. 1908. TuRATi (comte Emilio), 0. §, C. #, 4, piazza San-Alessandro, Milan (Italie). Lépidoptères paléarct. 19J5. Varas Arangua (Eduardo), Institute of Technology, Cambridge Mass. (U. S. A.). Col., surtout Cicindelidae et Liicanidae. 1905. Varela (Antonio-Garcia), professeur d'Histoire naturelle à l'Université, Santiago-de-Galicia (Espagne). Ent. gén.;Hém. 1907. *Vaudez (Georges), 34, rue Geofïroy-Saint-Hilaire, Paris, o^. Coléoptères du globe; biologie des Arthropodes. 189S. Vayssière (A.), || I. P., ^, #, correspondant de l'Institut, professeur à la Faculté des Sciences, 72, rue Beynard, Marseille (Bouches-du-Bhône). Ent. gén. 1912. * Vayssière (Paul), ingénieur-agronome, Station entomologique de Paris, 16, rue Claude-Bernard, Paris, S"^. Entomologie générale; Coccides. 1920. VÉCHEMBRE (M.), ^, ingénieur E. G. P., 4, rue Bichard-Cœur de Lion, Agen (Tarn-et-Garonne). Entomologie générale; mœurs des Insectes. 1907. Velitchkovsky (Vladimir de), Valniki, gouvernement de Vorone (Bussie). Ento)iiologie générale. 1911.*Vex\et (H.), 9, rue Soyer, NeuilIy-sur-Seine (Seine). Coléoptè- res de France, Silphides d'Europe. 1903. * Verity (D»" Boger), assistant de la clinique médicale de Florence, 36, via Masaccio, Florence (Italie). Lép. 1897. *Vermorel (Victor), *, directeur de la Station viticole, Ville- franche (Bhône). Ent. appliquée; Insectes nuisibles du globe. 1893.*ViARD (Lucien), ^, D"" en droit, secrétaire honoraire du Con- seil d'administration du Crédit foncier de France, 180, bou- levard S'-Germain, Paris, 6^. Lépidoptères. 1920. Vichet (G. DE). 16, avenue Georges-Clemenceau, Béziers (Hé rault). Orthoptères. Liste des Membres. xxxvii 190o. *ViELLARD (Charles-Henri), ingénieur des Arts et Manufactures, forges de Morvillars, territoire de Belfort. Coléoptères. 1918. *ViELLiARD (Robert), ingénieur E. C. P., 9, rue de l'Abbé-de- l'Épée, Paris, o". Entomologie générale. 1915. ViLLÈLE (Auguste de), directeur de la « Revue agricole », St-De- nis (La Réunion). Entom. appliquée aux cultures coloniales. 1896.* Villeneuve (D"" Joseph), Q I. P., rue des Vignes, Rambouillet (Seine-et-Oise). Diptères. 1907. Vincent (Joseph), ^, 18, boulevard Arago, Paris, {^^.Lépido- ptères, Catocala du globe. 1899. Viré (Armand), p I. P., D"" es Sciences naturelles, 8, rue Lagarde, Parts, S*'. Arthropodes cavernicoles. 1919. Vitale (Francesco), géomètre, Sezione Lavori F. F. Estato, 35, Messine (Sicile). Coléoptères. 1913. *\'iTALis DE Salvaza (R.), Correspondant du Muséum, Institut scientifique à'Saïgon •^Indo-Chine). Lép. et faune entom. de rindo-Chine française. 1916. ViTTENET (Paul), *, ingénieur, 28, rue Péclet, Paris, 15«. Entom. générale, Biologie. 1903. VoiNOv (D.-N.), professeur à l'Université de Bucarest, 27, strada Iconei, Bucarest (Roumanie). Ent. gén.; embryogénie des Ins. 1899. Vollon (Alexis), *, artiste-peintre, 119, rue de Courcelles, Pa- ris, 17''. Lépidoptères. 1910. Wagner (Emile), 38, rue Desbordes- Valmore, Paris, 16^ En- tomologie générale. 1910. Wagner (Raoul), 6, rue du Mont-Tliabor, Paris, 1*=''. Entomo- logie générale. 1899. AVytsm AN (Philogène), HI. P., C. #!, directeurdu « Gênera Insec- torum». Les Sapins, Quatre-Bras, Tervueren, près Bruxelles. Lépidoptères; iconographie. 1918.*Zariquiey (D'"), calle Mallorca, 237, Barcelone (Espagne). Co- léoptères. 1911. Zurgher (Charles), 91, Hebclstrasse, Bâle (Suisse). Coléoptères paléarctiques. (563 membres, dont 206 membres à vie.) xxxviii Bulletin de la Société entomologique de France. Assistants. 1920. AuBER (Luc), 40, rue Milton, Paris. Insectes de France. 1920. Colas (Guy), S. rue Simon-le-Franc, Paris, S^ 1920. CoMiGNAN (J.), 54. rue de la Sablière, Asnières (Seine). Hymé- noptères. 1917. Clément (Pierre), étudiant, rue N.-D.-des-Champs, 82, Paris, 6^=. Coléoptères. 1917. Etienne (Alain), étudiant, 4, rue Joseph-Bara, Paris, 6«. Coléo- ptères. 1916. Fauveau (Jean), 20, rue du Président Wilson, Besançon (Doubs). Lép. de France. 1920. GÉRiN (L.), 51, rue Victor-Hugo, Bagnolet (Seine). Coléoptères et Lépidoptères. 1918. LÉGER (Marcel), sapeur du génie. 1" R' C'° 15-7. Hyménoptères. 1918. Mancier (André), 200, rue Lec(îtirbe, Paris, 15^ Coléoptères. 1917. Marie (Pierre), étudiant, o, place de Vaugirard. Paris, IS''. Coléoptères. 1916. MÉDAN (Georges), 9, avenue Victor-Hugo, Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Col. et Lép. de France. 1920. Pollet (Paul), 6, rue des Escrimeurs, à Anvers (Belgique). 1920. Reymond (A.), étudiant en médecine, 2, rue Joseph-Bara, Paris, 6^. Coléoptères. 1919. Ruteler (Philippe), stagiaire agricole, 55, boulevard S'-Michel, Paris, 5^. Coléoptères. 1920. SiMONOT (A.), élève à l'École spéciale militaire, 242, rue deFon- tenay, Vincennes (Seine). Coléoptères. 1919. TuRGAT (Raymond), 310, rue Paradis, Marseille (Bouches-du- Rhône). Coléoptères. 1920. Turinetti (L.), préparateur à l'Insectarium de Menton (Alpes- Maritimes). Entomologie générale. 1916. Vallée (Jean), étudiant, Fourges, par Gasny (Eure). Coléoptères. 1917. Vaux (Roland Guérin de), étudiant, 45, rue de Beaune, Paris, 1". Coléoptères. 1917. Vellard (Jehan-Albert), externe des hôpitaux, 12, rue Mar- ceau, à Tunis (Tunisie) et à Assomption (Paraguay). Lèpid. Liste des Membres. xxxix 1921. Waillv (J. de), 79, avenue Bosquet, Paris, 8«. Lépidoptères. 1921. VVailly (G. de), 79, avenue Bosquet, Paris, 8^. Lépidoptères. 1920. Weber (Pierre), 10, rue Claude-Gelée, Epinal (Vosges). 1912. ViNNEBAUx (Charles), 15, avenue de Tourville, Caen (Calvados). Entoin. générale. Sociétés et Établissements scientifiques correspondants. 1921. BiBLioTHÈouE PUBLIQUE, 20, Souli El Attarin, Tunis (Tunisie), [M. L. Barbeau, bibliothécaire]. 1894. CoNciLiuM Bibliographicum, Zurich, Oberstrasse (Suisse). 1921 . Dartmouth Collège Library, Hano ver , New Hampshire (U. S . A. ) . 1913. École d'Agriculture algérienne de Maison-Carrée (Algérie). 1920. École nationale d'Agriculture de Grignon (Seine-et-Oise). 1900. École nationale d'Agriculture de Montpellier (Hérault). 1905. Institut entomologique de l'École polytechnique fédérale, Universitatsstrasse, 2, Zurich (Suisse). 1894. École royale supérieure d'Agriculture (Laboratoire d'Ento- mologie agricole), 8, rue Marsala, Milan (Italie). 1894. Institut national agronomique, 16 , rue Claude-Bernard, Paris, 5^. 1900. Institut zoologique de l'Université de Naples (Italie), (P*" MoNTicELLi, directeur). 1899. Laboratoire d'Études de la Soie (directeur : M. Levrat), 7, rue Saint-Polycarpe, Lyon (Rhône). 1910. Laboratoire de Zoologie de la Faculté des Sciences de Ren- nes (Ille-et- Vilaine). 1919. Laboratorio de la Fauna Forestae EspaSola, Ferraz, 40, Madrid (Espagne). 1908. Musée d'Histoire naturelle de Zi-Ka-Wei (*M. le Directeur du), près Shanghaï, Chine (via Suez). 1890. Muséum national d'Histoire naturelle (Bibliothèque du) (M. Descharmes, bibliothécaire), 8, rue de Buffon, Paris, 5*. 1916. MusEO civico Di Storia naturale di Milano (Bibliothécaire : M. Ernesto Pelitti), Milano (Italie). 1896. Société d'Études scientifiques de l'Aude, 7, rue de la Mairie, Carcassonne (Aude). XL Bulletin de la Société cntomologique de France. 1898. Société linnéenne de Bordeaux, o3, rue des Trois-Conils, Bor- deaux, Gironde. 1912. Station de Parasitologie générale de I'École coloniale d'Agriculture de Tunis (M. le Chef de la Station), Tunisie. Abonnements. Eu 1920. 33 abonnements aux Annales cl au Bulletin ont été servis à des Établissements publics ou à des Bibliothèques, en France et à l'étranger, par l'entremise des libraires. 1872 1887 1911 1880 1909 1880 1882 Membres décédés en 1920. Clement_(A.-L.), Paris. GoRHAM (Rev. H.-S.), Angleterre. Lechmerb (Eckley), Bristol. Odier (Georges), Paris. Petit (Albert), Paris. * Sahlberg (Prof. J.-R.), Helsingfors * Walsingham (Lord), Londres. Membres démissionnaires en 1920. 1914. Blin (C), Garentan. 1902. Bohn (D^ g.), Paris. 1911. Burr (Malcolm), Belgrade. 1899. DELVAL(Ch.), Paris). 1908. DuFAu (Léo), Gourbeyre. 1892. MiNSMER (J.-J.), Saint-Etienne. 1873. ViERMES (PoLLE de), Poutoise. Assistant démissionnaire en 1930. 1917. Lebon (R.), Paris. Liste des prix décernés {i87 4-1918). xu PRIX JEAN DOLLFUS (<) (annuel, 300 francs). LISTE DES LAURÉATS. 1874. Fauvel (Albert). — Faune gallo-rhénane : Staphylinidos. 1875. Simon (Eugène). — Les Arachnides de France. 1876. t Girard (Maurice). — Traité d'Entomologie. 1877. fPERRis (Edouard). — Éludes sur les larves de Coléoptères. 1878. fMuLSANT (E.) et Rey (C). — Histoire naturelle des Coléoptères de France : Brévipennes. 1879.tMARSEUL (S.-A. de). — Monographie des Anthicides. 1880.tPuTON (A.). — Synopsis des Hémiptères hétéroptères de France. 1881. t André (Edmond). — Species des Hyménoptères d'Europe et d'Algérie. 1882. Bedel (Louis). — Faune des Coléoptères du bassin de la Seine. 1883. f André (Ernest). — Species des Formicides d'Europe et des pays limitrophes. 1884. fFAiRMAiRE (Léon). — Hémiptères (Hist. nat. de la France, 11* partie). 1885. tFabre (Henri). — Souvenirs entomologiques. 1886. t Rey (Cl.). — Histoire naturelle des Coléoptères de France : Pal- picornes. 1887. Groult (P.). — Acariens, Crustacés, Myriapodes (Hist. nat. de la France, 13*^ partie). 1888. fPÉREz (Jean). — Les Abeilles. 1889. -j-Mayet (Valéry). — Les Insectes de la vigne. 1890.tFiNOT (A.). —Insectes Orthoptères. / fRAGONOT (E.-L.). — Essai sur la classification des Pyra- 1891 \ lides. (prix partagé) y f Abeille DE Perrin (E.). — Malachidcs d'Europe et des ( pays voisins. 1892. tFAucoNNET (L.). — Faune analytique des Coléoptères de France. 1893. t Bourgeois (J.). — Faune gallo-rhénane : Lycides, etc. 1894. Trouessart (D"" E.). — Les Parasites des habitations humaines et des denrées alimentaires ou commerciales. 1895. BuYssoN (Robert du). — Les Ghrysides. (1) Voir le Règlement spécial du prix Jean Dollfus : Atm. Soc. enl. France [1875], Bull., p. 47, et Bull. Soc. enl. France [1912], p. 257. XLii Bulletin de la Société entomologique de France. 1896. t Berthoumieu (G.-V.). — Monographie des Ichneumonides d'Eu- rope et des pays voisins. 1897.tBEL0N (M.-J.). — Es^sai de classification générale, des Lathri- diidae. 1898. t Orbigny (Henri d'). — Synopsis des Onthophagides paléarctiques. 1899. fXAMBEu (V.). — Mémoires sur les mœurs et les métamorphoses des Insectes. 1900. HouLBERT (C). — Faune analytique illustrée des Orthoptères de France. 1901. [Prix réseriié]. 1902. Lesne (P.). — Synopsis des Bostrychides paléarctiques [deux annuités]. 1903. Raffrav (A.). — Catalogue et gênera des Psélaphides. 1904 S "^ Martin (Johanny). — Les Papillons d'Europe. (prix partagé) ^ Planet (L,). — Hlst. uat. de la France : Araignées. 1905. BuYSSON (Henri du). — Faune gallo-rhénane : Élatérides. 1906. Bedel (Louis). — Catalogue raisonné des Coléoptères du Nord de l'Afrique (1'^ partie). 1907. Sainte-Claire Deville (J.). — Faune du bassin de la Seine : Staphylinoidea (l""*^ partie). 1908. Gaulle (J. de). — Catalogue systématique et biologique des Hyménoptères de France. 1909. Ferton (Ch. ). — Notes détachées sur l'instinct des Hyménoptères luellifères et ravisseurs. 1910. Frionnet (C). — Les premiers états des Lépidoptères français. 1911. Pic (Maurice). — Matériaux pour servir à l'étude des Longi- cornes. ^ 1912. Cotte (.1.). — Recherches sur les galles de Provence. 1913. Planet (L.). — Coléoptères de France, par Fairmaire, nouvelle édition illustrée. 1914. Falgoz (Louis). — Contribution à l'étude des microcavernes. Faune des terriers et des nids. 1915t Chatanay (Jean). — Ensemble de ses travaux sur les Tenebrid- nidae. 1916. Lameere (Aug.). — Ensemble de ses travaux sur les Prionidae. 1917. Villeneuve (D"" J.). — Ensemble de ses travaux sur les Di- ptères. 1918. ScHERDLiN (Paul). — Supplément au Catalogue des Coléoptères de la chaîne des Vosges. 1919. [Prix réservé]. Liste des prix décernés {1874-Î9i8) xliii PRIX CONSTANT (') (annuel, SOO francs). LISTE DES LAURÉATS. 1906. Mabille (Paul). — Hesperiidae (Gênera Inseclorura). 1907. Houard (C). — Zoocécidies des plantes d'Europe et du bassin de la Méditerranée. 1908. Janet (Charles). — Ensemble de ses travaux sur les Fourmis. 1909. Jeannel (D"" René). — Ensemble de ses travaux sur les Coléo- ptères cavernicoles. 1910. Chrétien (Pierre). — Ensemble de ses travaux sur les Micro- lépidoptères. 1911. Culot (Jules). — Ensemble de ses travaux sur les Noctuelles. 1912. Le Cerf (F.). — Contribution à la l'aune lépidoptérologique de la Perse. 191.3. Picard (F.). — La Teigne de la pomme de terre. 1914. Gelin (H.) et Lucas (Daniel). — Catalogue des Léoidoptères observés dans l'OUest de la France. 1915 1 Chatanay (Jean). — Ensemble de ses travaux d'Entomologie appliquée. 1916. Sainte-Claire Deville (Jean). — Catalogue raisonné des Coléo- ptères de la Corse. 1917. BoNDROiT (J.). — Fourmis de France et de Belgique. 1918. Brocher (D"" F.). — Les organes pulsatiles méso et métater- gaux de Lépidoptères. 1919. RouBAUD (E.). — Recherches biologiques sur les Guêpes soli- taires et sociales d'Afrique. PRIX PASSET {') (annuel, 2S0 francs). liste des lauréats. 1913. Peyerimhoff (Paul de). — Ensemble de ses travaux sur les larves de Coléoptères. (1) Voir le Règlement spécial du Prix Constant : Bull. Soc. eut. France [1906], p. 266. (2) Voir le Règlement spécial du Prix Passet : Bull. Soc. eut. France [1914J, p. 103. xLiv Bulletin de la Société entomologique de France. 1914. Keilin (D.). — Ensemble de ses travaux sur les larves de • Diptères. 1915. [Prix réservé]. 1916. Chrétien (P.). — Biologie de Cimelia margarita Hiibn. [deux annuités]. 1917. [Prix réservé]. 1918. Gros (D'' A.). — Ensemble de ses travaux sur l'évolution des Insectes et en particulier des Coléoptères Vésicants. 1919. [Prix réservé]. La Société entomologique de France tient ses séances les 2» et 4» mercredi de chaque mois (excepté août et septembre), à 8 h. 1/2 du soir, au Siège social, Hôtel des Sociétés savantes, 28, rue Serpente. Elle publie: 1" Les Annales de la Société entomologique de France (4 fascicules par an avec planches et (igures); 2° Le Bulletin de la Société entomologique de France {20 numéros par an avec figures). Les Membres résidant en France, dans les pays de protectorat ou les colonies françaises, paient une cotisation annuelle de 27 fr. Les Membres résidant à l'Etranger paient . 28 fr. La Société admet des assistants (entomologistes âgés de moins de 21 ans) (pi paient une cotisation annuelle de • . . . . 10 fr- Tout membre payant une somme de 300* francs est nomme Membreàvieet n'a plus de cotisation à solder. Ce versement de 300 francs peut s'effectuer par fractions annuelles et consé- cutives d'au moins 100 francs. Les Etablissements publics et les Sociétés scientifiques de la France et de l'Étran- ger peuvent se faire inscrire sur la liste des Correspondants de la Société. La Bibliothèque (rue Serpente, 28) est ouveite aux Sociétaires le mercredi, de 8 à dO heures du soir, et les mardis, jeudis et samedis de 3 à 6 heures 1/2. PROPRIETES DE LA SOCIETE L'ABEILLE, Journal d'Entomologie, fondr par S. de Marseul, conti- nué par la Société entomologique de France, publie spécialement des travaux sur les Coléoptères de l'Ancien Monde COLLECTIONS • Collection H. Sénac (Tenebrionidae), Collection Ch. Brisont de Barneville (Coléoptères d'Europe), Collection H. de Peyerimhoff (Microlépidoptères), Collection H. Brisout do Barneville (Coléoptères d'Europe), Collection Aube (Coléoptères d'Europe), Collection complète des Orthoptères de France, don A. Finot, Collection d'Hémiptères de France, don L. Fairmaire, Collection entomologique française de tous les ordres, Collection "Vauloger (Anthicidae, MalachUdûe, Erodiidac, Ilelopklae), Collection Capiomont [Uyperidae, Lixus, Larinus), Collection Pandellé (Diptères de France), Collection de Diptères de France, don de M. le D' Gobert, Collection Cheux > Lépidaptères de France). au Siège social, 28, rue Serpente. TARIF DES INSERTIONS sur les couvertures du BULLETIN 4 iN"' 20 N"' Une page entière 80 fr. 240 fr. Une demi-page 40 fr. 120 fr. Un quart de page 20 fr. 60 fi-. Un huitième de page 10 fr. 30 fr. Typographie Firmin-Didot et C". — Paria 1922, — N" 1. BULLETIN UE ïuA. r 9 SOCIETE E^TOMOLOGIÔIE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION d'UTILITÉ PUBLIQUE ' PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Nalura maxime miranda in minimis. PARIS AU SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, Rue Serpente, 1922 ■'■^■'■» Le Bulletin par CABINET ENTOMOLOG-iaUE E. LE MOULT 4, rue Duméril, Paris (XIII=). i 34, Bd des Italiens, Paris. Téléphone : Gob. 36.13. | Téléphone : Centrai : 65.35. J'ai le plaisir d'informer iiie.s collègues que je viens d'acquérir les cabinets Max Bartel {Lépidoptères paléarctiques) et Herm. Relie {Insectes de tous ordres). Ces collections sont actuellement à Paris et j'aurai à céder beaucoup de lots d'occasion, à des prix très avantageux. Je rappelle aussi que j'ai acheté tous les droits de traduction, d'édition et de réédition de l'ouvi^age de M. le D"" Seilz : Les Macro- lépidoptères du Globe, partie édition française. S'adresser à mon cabinet pour toutes les souscriptions et pour la suite de l'ouvrage. En attendant l'impression du texte, je peux fournir les nouvelles planches parues au prix de 2 francs chaque pour les abonnés. A vendre de suite : De la Faune exotique, jusqu'au fascicule n'^ 202 inclus, à 4 francs le fascicule. La Faune paléarctique complète, actuellement terminée, comprenant 130 fascicules : 360 francs (pour détails complémen- taires, demander ma circulaire envoyée contre 0. fr. 25 pour réponse). Matériel entomologique. — Epingles anglaises « Asta » blanches ou noires, le mille, 13 fr. 80; ne se vendent que par 500 d'un même numéro. Épingles acier de Karlsbad, le mille du même n", 19 fr. 75, le cent, 2 francs. Filets, pinces, paillettes, éti- quettes, etc. Loupes entomologiques, très soignées, fermantes et non fermantes, grossissement de 13 à 35 fois, prix 45 à 110 francs. Lépidoptères et Coléoptères. — Grand choix de lots d'occa- sion à des prix très réduits. Demander listes spéciales. Je suis acheteur de toutes collections et lots d'origine, ainsi que de raretés et de belles espèces pour la décoration. Envoi des catalogues suivants contre : Lépidoptères 1915, 0 fr. 50; C léoptèrcs paléarctiques N° 1, 1912, 0 fr. 75; Coléoptères exotiques, 1913, 1 franc. Liste de matériel, 0 fr. 25; Liste de lots d'occasion Lépidoptères, 0 fr. 50; Liste de lots d'occasion Coléo- ptères, Ofr.75; Catalogues des fantaisies entomologiques, 0 fr. 75. En échange de bonnes espèces que j'ai en séries, je puis accep- ter de bons timbres-po.ste pour collection. Nota. — Il est rappelé à BL^I. les Entomologistes que j'ai acheté avant la guerre le Cabinet J. CLERMOXT, et (|ue toute la correspondance con- cernant ce Cabinet, doit être adres.sée à E. LE MOULT, 4, rue Duméril, Paris (XIIL). BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE MEMBRES DU BUREAU Année 1922 Président MM. A. Méquignon. Vice-président A. Magdelaine. Secrétaire L. Chopabd. P^ Secrétaire adjoint. L. Berland. S^ Secrétaire adjoint J. Berlioz. Trésorier Ch. Lahaussois. Archimste-Bibliothécaire J. Magnin. Archiviste-Bibliothécaire adjoint ...' G. Mercier. CONSEIL MM. J. Aghard, — H. Desbordes {membres restants), — J. Sur- couF, — Et. Rabaud, — L. Lhomme, — R. Peschet {membres nou- veaux); — et les membres titulaires du Bureau. COMMISSION DE PUBLICATION MM. L. Bedel, — G. BiLLiARD, — E. Moreau, — L. Semighon, — F. PiGARD, — les membres titulaires du Bureau et les Secrétaires adjoints. COMMISSION DE LA BIBLIOTHÈQUE MM. L. Bedel, — J. de Joannis, — P. Lesne, — et les membres titulaires du Bureau. COMMISSION DES COLLECTIONS (1920-1922) MM. L. Bedel, — H. Desbordes, — J. de Joannis, — L. Léguru, — J. de Gaulle, — J. Clermont, — J. Magnin. COMMISSION DES PRIX DOLLFUS ET PASSET MM. R. Benoist, — L. Berland, — L. Chopard, — H. Desbordes, — H. de Franghessin, — M"'' L. Guyon, — D''F. Larrousse, — F. Léguru et L. Le Charles, Bull. Soc. eut. Fr. [1922]. — N" 1. 2 Bulletin de la Société entomologique de France. Séance du 11 janvier 1999 Présidence de MM. J. SURCOUF et A. MÉQUIGNON Sommaire Allocution du Président de 1921, p. 2. — Allocution du Président de 1922, p. 3. — Correspondance, p. 5. — Changement d'adresse, p. 5. — Admissions, p. 5. — Présentations, p. 5. — Exonérations, p. 5. — Démissions, p. 5. — Contributions à nos publications, p. 5. — Don à la Société, p. 6. — Vignette du Bulletin, p. 6. Observations diverses. — A. Hémon. Capture [Col. Cerambycidae], p. 6. — G. PÉcouD. Captures [Col. Cauabidae], p. 6. — J. de Joannis. Demande de chenilles de Bombycides, p. 6. Communications. — H. Desbordes. Description de deux Histérides nou- veaux de rinde [Col.], p. 7. — R. Tompkins de Garnett. Tableau des es- pèces du genre Buprestis L. appartenant à la faune de l'Amérique du Nord, avec la description d'une variété nouvelle [Col. Buprestidae], p. 9. — J. SuRcouF. Diptères piqueurs du Laos [Tab4nidae] (2* note), p. 13. — L. Choi'ard. Sur une espèce douteuse de Mantide [Orti[.] de la faune française, p. 15. Au débutdela séance, M. J. Surcouf prendla parole en ces termes : Mes cliers Collègues, L'année de présidence qui se termine aujourd'hui a été féconde en résultats et les prévisions que je formulais en janvier dernier se sont réalisées. La situation pécuniaire qui était angoissante dès cette époque, malgré les excellentes dispositions prises alors, a été complètement sauvegardée — sans impôts ni emprunts — pourrais-je dire, car nous n'avons pas touché au patrimoine de notre Société pour rétablir nos finances. Nous y sommes arrivés, grâce à l'esprit de générosité de ceux qui nous ont consenti de si nombreuses contributions volontaires et à l'abnégation des auteurs qui ont accepté les charges et les réductions que nous souhaitions d'eux. Notre dévoué et indispensable Trésorier nous dira quel fut notre effort de compression et son résultat. Séance du il janvier i922. 3 La situation scientifique de la Société s'est affirmée au-dessus de ses préoccupations économiques ; de nombreux travaux du plus haut intérêt ont paru, d'autres vont leur succéder. L'esprit de nos publications est resté élevé, tel qu'il l'a toujours été et doit continuer à le demeurer ; j'entends par là que les auteurs ont su aborder avec succès les sujets les plus divers, en conservent l'abs- traction nécessaire. Que la Commission de publication, le Conseil et notre cher ami Chopard en soient remerciés. Notre bibliothèque, sans cesse accrue de dons et de legs précieux, a nécessité les efforts combinés de notre excellent Bibliothécaire et de notre collègue M. Mercier; en outre, M. de Franchessin veut bien se joindre à eux. Cet ensemble d'énergies rendu nécessaire par le déve- loppement de notre Société, nous permettra de mettre, cette année même, notre bibliothèque au courant. Nous avons introduit dans les diverses commissions de la Société des membres nouveaux, voulant ainsi mettre à contribution, pour notre plus grand profit, des compétences et des dévouements que les précédentes années n'avaient pu encore employer. Des encouragements nous sont venus d'abord du fait du Gouverne- ment qui, dans une large pensée de propagande, a fait pénétrer à nou- veau nos œuvres dans les pays voisins, renouant ainsi la tradition du lien scientifique nécessaire. Puis de nombreux adeptes, demain prosélytes à leur tour, ont affirmé ainsi la vitalité de notre antique et célèbre Société ; près de 70 adhésions ont porté notre total à 600 membres, malgré de trop nombreux décès et quelques démissions. Notre situation morale et matérielle est donc bonne et c'est joyeuse- ment, qu'avant de retourner au Sahara, je cède la Présidence à notre distingué collègue, M. A. Méquignon, dont l'excellent choix a été si élogieusement confirmé par nos votes de la précédente séance. Permettez-moi d'adresser aussi un cordial souvenir à notre ex-vice- président DuMONT, qui a dû quitter Paris pour soigner une santé -ébranlée par des chasses entomologiques acharnées dans les pays malsains. — M. A. MÉQUIGNON remplace M. J Surcouf au fauteuil présidentiel et prononce le discours suivant : Mes chers Collègues, L'honneur que vous m'avez fait en m'appelant à présider vos séances ne se justifie ni par un titre scientifique ni par les quelques 4 Bulletin de la Société entomologique de France. notes que j'ai publiées. J'y vois donc un témoignage de confiance et de sympathie dont je suis profondément toucliô et dont je vous remercie vivement. C'est ua plaisir pour votre Bureau et pour moi de vous voir chaque quinzaine venir ici nombreux, car cette affluence à nos séances en prouve l'utilité et c'est une des manifestations de la vitalité de notre Société. Mais suffit-il d'être présent? N'est-il pas nécessaire d'animer ces réunions? Qu'aucun de vous donc — et je parle surtout pour les plus jeunes — n'hésite à communiquer à ses collègues ses captures, ses observations, le fruit de son travail. Que le dépôt d'une note écrite soit accompagné d'un exposé ou tout au moins d'un résumé ; surtout que ma voix ne reste pas sans écho, lorsque je vous offrirai la parole pour quelque communication. Ce fut aussi un plaisir pour votre Bureau et pour votre Conseil de pouvoir vous annoncer que notre éditeur enfin — sur les instances de notre Secrétaire — nous consentait des diminutions notables : notre principale dépense diminuera donc, si toutefois dans nos publications le nombre de feuilles n'augmente pas d'une façon sensible. Les auteurs pourront avoir, à un pris moins prohibitif — bien qu'encore trop élevé — de véritables tirés à part de leurs travaux ; et surtout, nous reverrons notre Bulletin avec sa couverture traditionnelle : il n'aura plus cet air pauvre que lui donnait l'an dernier sa nudité ; il revêtira comme jadis le bel habit de couleur dont la nécessité des temps l'avait dépouillé. Mais, malgré ces diminutions des frais d'impression, la note sera encore lourde pour notre budget et les contributions volontaires que tant d'entrevous ont eu la générosité de verser, seront encore, hélas ! nécessaires pour que nous puissions donner à nos Annales et à notre Bulletin l'ampleur, la richesse de figures et de planches qui, avec la qualité du fond, les distinguaient avant la guerre. C'est là une des rai- sons d'être de notre Société; c'est la marque la plus tangible de son .activité; c'est le meilleur moyen de soutenir sa réputation déjà nona- génaire. Et je terminerai, mes chers Collègues, en rappelant aux Membres à vie que la somme de 300 francs, d'après le règlement, les exonère de la cotisation annuelle de 24 francs, mais non des frais d'envoi des publications, qui actuellement se montent à deux francs. Je fais appel à leur bonne volonté pour qu'ils ne négligent pas d'envoyer à notre Tré- sorier cette somme, modique pour chacun, mais qui en se multipliant permet de solder un chapitre devenu important de notre budget de dépenses. Séance du 11 janvier 19f2. 5 — Les discours de MM. J. Surcouf et A. Méquignon sont à plusieurs reprises chaleureusement applaudis. * M. R. Henriot, récemment admis, assiste à la séance. Correspondance. — MM. R. Henriot, A. Marti, le D' A. Mercier et A. MouLLET remercient la Société de leur admission. Changement d'adresse. — M. F. Derenne, 69, avenueL. Lepoutre, Bruxelles (Belgique). Admissions. — M"'' M. de la Roche, dessinatrice d'entomologie, 68^ rue de l'Aqueduc, Paris 10«. — Entomologie générale . — M. H, Gauthier, licencié es Sciences, préparateur au laboratoire de Zoologie appliquée, 4, rue Maudot, Alger. — Coléoptères. — M. H. Maneval, instituteur, Chéneveilles par Tence (Haute-Loire). — Lépidoptères. — M. J. Thérox, 41, rue Séguier, Nîmes (Gard). — Coléoptères. — M.Ch.BouRsiN,9, rueKeppler, Paris, 16«, présenté parM.L.LnoMME [admis à litre de Membre assistant]. — Lépidoptères. Présentations. — M. J. Bathelier, agrégé de l'Université, Institut scientifique, Saigon (Indo-Chine), présenté par M. E. Séguy. — Com- missaires-rapporteurs : MM. F. Picard et P. Vayssière. — M. P. Mallet, 39, rue Jean-Jaurès, Montargis (Loiret), présenté par M. P. Lesne. — Commissaires-rapporteurs : MM. Ch. Lahaussois et J. Magnin. — M. A. Mathey, instituteur, lo, rue Neuhaus, Bienne (Suisse), présenté par M. J. Sainte- Claire De ville. — Commissaires-rappor- teurs : MM. J. Surcouf et J. Clermont. — M. H.ÏARAVELLiER, architccte. 29, rue Perrier, Montargis (Loiret), présenté par M. P. Lesne. —Commissaires-rapporteurs : MM. Ch. La- haussois et J. Magnin. Exonérations. — MM. A. R. Roberts et le D'' Mercier se sont fait inscrire comme membres à vie. Démission. — M. le P'' Musso a adressé sa démission. Contributions à nos publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour nos publications : MM. H. Desbordes 20 francs. D-- Cl. Gautier oO — R . Peschet 23 — J. Sainte-Claire Deville .. . 120 — Anonyme 5 — 6 Bulletin de la Société entomologique de France. Don à la Société. — Le D"" E. Gobert a eu la délicate pensée d& l'aire don à la Société d'une loupe ayant appartenu à Cuvier et dont il indique l'origine dans les termes suivants : « Cette loupe a appartenu à Cuvier, décédé en 1832. En mourant, il l'a laissée à Audouin, qui ne mourut qu'en 1841. Audouin la confia à Léon Dufour, célèbre entomo- logistedeSt-Sever(Landes). Ce dernier, en mourant, la céda àE.PERRis, son élève préféré. E. Perris, à son tour, me la confia en qualité d'é- lève et d'ami. Si la Société accepte, je serai heureux de la lui offrir en souvenir et au nom de trois entomologistes landais » . Cette loupe sera conservée précieusement dans les archives de la Société, et notre Président présente, au nom de tous, ses remercie- ments les plus vifs à notre collègue le D-- Gobert. Vignette du Bulletin. — La vignette de la couverture du Bulletin^ pour 1922. due à notre collègue E. Séguy, représente la larve de Pso- rophoradiscolor Coq. [Dipt. Culicidae]. Observations diverses. Capture [Col. Cerambycidae]. — M. A. Hémon signale qu'il a capturé deux exemplaires Q deLeptura FontenayiMvils. enjuilletl91& et juillet 1920, à Fouesnant (Finistère], à proximité de la mer. Cette espèce n'avait pas été signalée dans ce département. Capture [Col. Carabidae]. — M. G. Pécoud signale qu'il a capturé en juillet 1920, au sommet du monte Pasubio (Tyrol italien), à l'al- titude de 2.200 m., un exemplaire du Bembidion [Pseudolimnaeum) inustum Duv. Cet exemplaire ne diffère de ceux des environs de Paris que par sa taille moindre et son pronotum d'un brun plus clair. Sa capture, à l'altitude indiquée, paraît intéressante à signaler. M. PÉCOUD a capturé sur la même montagne un individu du rare Pterostichus ( Tapinopterus) placidus R o s h . ^' Demande de chenilles de Bombycides. — M. J. de Joannis com- munique à la Société une lettre qu'il vient derecevoirdeM. W.R. Thomp- son. Celui-ci, actuellement en mission en France pour l'étude de cer- taines espèces de Lépidoptères nuisibles, récemment importés aux États-Unis, écrit que Stilpnotia salicis L. vient d'être observé dans le nord-est des États-Unis où il a déjà envahi 650 milles carrés. En vue d'une étude pour préparer une campagne de récolte des parasites de cette espèce, M. Thompson désirerait vivement recevoir dès à présent des chenilles hivernantes ou des pontes de S. salicis; il prie donc les Séance du 11 janvier 1922. 7 lépidoptéristes qui pourraient l'aider de vouloir bien se mettre eu rela- tion avec lui le plus tôt possible. Adresse : European parasite Labora- tory, le Mont Fenouiilet, Hyères, Var. Il désirerait également recevoir des nids d'Euproctis chrysorrhaea. Communications Description de deux Histérides nouveaux de l'Inde [Col.]. par H. Desbordes. M. C. F. C. Beeson, Forest Zoologist, à Dehra Dun (U. P. India), m'a communiqué récemment un certain nombre d'Histérides, pour la plupart récoltés par lui dans l'Inde. Il se trouvait dans son envoi deux espèces nouvelles dont je donne ci-après les descriptions. Platysoma (Platylister] buteanum, n. sp. — Elongatum, paral- lelum, depressum, iiigrum, nitidum. Fronte plana subconvexa, clypeo impresso, stria intégra. Pronoto haud pundato, antice bisinuato, stria marginali intégra. Elytris, striis dorsalibus tribus primis integris, quarta apicali brevi, quinta longiore, suturali déficiente. Propygidio ptjgidioque piano aequaliter punctatis, illo apice laevi, hujus margine parum elevato. Mesosterni stria intégra, antice valde approximata. Tibiis anticis quadridentatis. — Long. 5,5-6 mm. [capite et pygidiis exclusis). Types : dix exemplaires, recueillis le 12 décembre 1917 à Pathri, Saharanpur, U. P. India, dans le Biitea frondosa (vraisemblablement sous ''écorce). — Coll. du Forest Research Institute de Dehra Dun et coll. Desbordes. Cette espèce aurait pu servir d'exemple à J. ScuMmi lorsqu'il a tenté \Ann. Mus. civ. Genova, (2) XVII [1897], p. 287] de démontrer que G. Lewis avait basé le sous-genre Platylister, du genre Platysoma, sur un caractère vague et peu constant (le pygidium fortement re- bordé). La bordure du pygidium de P. buteanum m. est, en effet, mince et faiblement élevée et il est permis d'hésiter sur le point de savoir si l'espèce appartient bien au sous-genre Platylister. J'incline cepen- dant vers l'affirmative, à raison de la grande taille et du faciès de l'espèce. 8 Bulletin de la Société entomologique de France. En dehors de cette particularité, l'espèce nouvelle est remarquable par son front plan, presque convexe, alors que l'épistome est concave; par le milieu du bord antérieur du pronotum qui s'avance en angle obtus sur le cou; par le pygidium aplati. La strie du lobe prosternai est recourbée en arrière, en forme de fer achevai; celle du mésoster- num est entière et très rapprochée du bord antérieur. Les tibias anté- rieurs sont marqués de quatre dents ; cependant, chez l'un des exem- plaires que j'ai eus sous les yeux, on aperçoit une 5" petite dent, qui fait complètement'défaut chez les neuf autres exemplaires. Trypeticus Beesoni, n. sp. — Cylindricus, undique punctatus, piceo-niger, nitidiis. cf. Fronte vix puncticulata, a rostro carina separata, rostro utrin- que sulciformi, striis convergentibus, tuberculo unico ad apicem. Pro- noto angulis anticis obliquis, stria lateribus valde notata sed antice nulla ; antice carina longitudinali brevi, fortiter elevata. Pygidio con- vexo haud impresso. Prosterno mesosternoque lateribus marginatis. Metasterno linea longitudinali valde notato. Q . Fronte clypeoque sinml concuvis, tuberculo déficiente. Pronoto angulis anticis rotundatis, stria antice déficiente, carina nulla. Pygi- dio piano haud impresso. Prosterno lateribus et antice marginato ; mesosterno lateribus, metasterno in medio, striatis. — Long cf. 4 mm., 9, 3,o mm. [capite et pygidiis exclusis). Types : quatre exemplaires, 2 cf et 2 Q, recueilhs par M. C. F. C. Beeson, le 30 avril 1921, à Nambor Res., Sibsagar, Assam, dans le tronc d'un arbre non identifié, — Coll. du Forest Research Institute de Dehra Dun et coll. Desbordes. Cette espèce est plus grande qu'aucun des Trypeticus décrits d'Asie. Elle est toutefois plus petite que le T. Albertisi Gestro de Nouvelle- Guinée, dont la 9 mesure 6 mm. Le cf. qui se rapproche de celui de 7. terebellus Mars., en diffère par la carène unique de son pronotum et l'absence sur celui-ci de tubercules et d'un sillon longitudinal en arrière. On peut également rapprocher T. Beesoni m. de T. crassus J. Schmidt dont la 9 a été décrite de Sumatra et le cf de Perak (Malacca) ; mais il n'existe chez le cf de notre espèce aucune trace d'une petite bosse tuberculiforme en arrière de la carinule thoracique, suivie d'une fine strie médiane, caractères indiqués chez le cf de l'es- pèce de ScHivuDT. Le prosternum du cf n'est pas rebordé en avant chez T. Beesoni; l'auteur allemand ne dit pas ce qu'il en est chez son es- pèce, que je ne connais que par sa description. Je tiens à signaler que, parmi les matériaux communiqués par Séance du il janvier 1922. 9 M. G. F. G. Beeson, se trouvaient deux individus du Sitalia Severini Lewis, espèce peu répandue, dont les élytres sont curieusement côtelés et dont le mode d'existence n'était pas connu. D'après les ren- seignements fournis, ces insectes ont été récoltés par le D"" Gameron, en mars 1921, à Dehra Dun, dans un nid de termites. L'espèce a été décrite de Mandar (Bengale) sur un exemplaire unique. Tableau des espèces du genre Buprestis L. appartenant à la Taune de l'Amérique du Nord et description d'une variété nouvelle. [Col. BuPRESTmAE] par R. ToMPKiNS de Garnett. Tableau synoptique. 1. D'une coloration métallique ou vert brillant 2. — D'une coloration sombre ou noire 16. 2 . Prothorax sans sillon médian 3 . — Prothorax avec un sillon médian distinct 10. 3. Élytres en majeure partie verts 5". — Élytres en majeure partie jaunes 4. 4. Suture des élytres largement teintée de vert, avec de grandes taches postérieures. Ouest viridisuturalis Nicolay et Weiss — Suture étroitement bordée de vert; élytres sans grandes taches. Ouest viridisuturalis var. Lesnei, nova 5. Élytres immaculés 6. — Élytres ornés de taches 8. 6 . Bout des élytres bidenté 7 . — Bout des élytres arrondi salisburyensis Ilcrbst 7. Prothorax d'un pourpre brillant; interstries des élytres convexes. Ouest connexa Horn — Prothorax vert, à reflets cuivreux; interstries plans. Sud. décora Fab . 8. Ghaque élytre avec 3 taches jaunes 9. — Élytres verts, pointillés de taches jaunes, carrées, très rapprochées. Ouest conûuenta Say 9. Élytres jaunes au bout; abdomen avec des taches jaunes. Sud et Gentre. rufipes Olivier — Élytres n'étant pas jaunes au bout ; abdomen sans taches jaunes. Ouest (Californie) Gibbsi Le Conte 10 Bulletin de la Société entomologique de France. 10 . Prosternum largement sillonné Il . — Prosternum non ou faiblement sillonné 15, 11. Chaque élytre avec 4 interstries élevés en forme de côtes. 12. — Chaque élytre avec 8 côtes. Ouest adjecta Le Conte 12. Côtes des élytres planes, ponctuées. 14. — Côtes convexes, pas ou faiblement ponctuées 13. 13. 3^ côte des élytres très courte. Nord et Est. sulcîcollis Le Conte — 3^ côte des élytres longue. Ouest aurulenta L. 14. Dessus d'un brun cuivreux à reflets bronzés. Sud et Est. striata Fab . — Dessus plus ou moins vert striata var. impedita Say lo. Stries médiocrement profondes; interstries larges, sans reflet luisant. Est fasciata Fab . — Stries profondes, interstries étroits, avec un reflet lui- sant distinct. Ouest fasciata var. Langi Mannerheim 16. Prosternura largement sillonné. Sud apricans Herbst — Prosternum pas ou faiblement sillonné 17. 17. Élytres avec des taches ou des bandes 21. — Élytres immaculés 18 . 18. Interstries alternes fortement convexes. Alaska; nord. Une forme de Nuttalli Kirby — Inlerstries tous semblables 19. 19. Une série de taches de chaque côté de l'abdomen 20. — Deux séries de taches de chaque côté de l'abdomen ; élytres d'un vert sombre. Ouest subornata Le Conte 20 . Stries des élytres en sillons légers ; d'un vert sombre peu luisant. Nord et est maculativentris Say — Stries des élytres en sillons fortement enfoncés; noir avec un reflet sombre. Ouest maculativentris var. rusticorum Kirby 21 . Interstries des élytres plans 22 . — Interstries alternes convexes -. 24. 22. Chaque élytre avec 2 bandes plus ou moins rapprochées et unies 23. — Elytres avec des taches jaunes. Est et sud. maculipennis Gory 23. Bandes d'un roux fauve ou jaunes, jamais ou, au plus, fai- blement unies. Est et sud lineata Fab. — Bandes jaunes, d'habitude unies, sauf à l'épaule et au bout. Floride lineata var. Davisi Nicolay et Weiss 24. Abdomen fortement ponctué; interstries alternes des élytres fortement convexes 23. — Abdomen faiblement ponctué; interstries alternes fai- Séance du il janvier 1922. 11 blement convexes. Ouest laeviventris Le Coûte 25. Côtés du prothorax siiiués ou parallèles, souvent bombés à la base 26. — Côtés du prothorax arqués. Nord Nutalli Kirby 26. Interstries alternants des élytres fortement convexes; Abdomen fortement ponctué. (Sud-ouest) Nutalli var. alternans Le Conte — Interstries moins fortement convexes; abdomen médio- crement ponctué. Est et centre. Nutalli var. consularis Gory Buprestis viridîsuturalis Nicolay etWeiss, Journal New York rat. Soc, XXVI [1918], n° 2, pp. 75-109, pi. 5-9. Allongé, parallèle. Élytres d'un jaune clair, parfois rougeâtre. Mâle avec la suture verte (moins largement que chez la femelle), une grande tache verte en arrière du milieu, s'étendant de la suture presque jus- qu'au bord latéral ; quelquefois un point vert au calus humerai et un autre au centre des élytres à mi-distance de la suture et des côtés. Fe- melle avec la suture largement verte, habituellement avec une grande tache verte au milieu et une autre en arrière du milieu, s'étendant de la suture presque jusqu'au bord latéral; dans quelques spécimens, les côtés sont bordés de vert en arrière; la tache postérieure se joint (mais rarement) à cette bande marginale; il y a souvent des petits points verts disséminés sur les élytres. Antennes métalliques, premier article 2 fois plus long que le deuxième. Yeux grands et saillants. Tête et pronotum d'un vert métallique brillant, densément et fortement ponctués. Côtés du pronotum (mâle) presque parallèles, faiblement arqués (femelle), plus arqués et bombés vers la base. Élytres parai-' lèles, faiblement sinués derrière l'épaule, bidenlés au bout. Dessous vert métallique, souvent avec un reflet pourpre. Prosternum sans sillon, sa ponctuation espacée au centre, plus serrée latéralement; dernier segment de l'abdomen sans sillon, bisinué au bout et tronqué, avec une petite dent de chaque côté. Jambes, côtés du prosternum et abdomen couverts d'une longue pubescence argentée. Pattes finement et médiocrement ponctuées, métalliques, sauf les tarses qui sont bruns. — Long, (cf) 11-13 mm.; (Q) 20-24 mm.; larg. (cf) 4 mm.; (9) 7-7,2 mm. Patrie : Californie, comté de Tulare (coll. Nicolay); Oro Grande, comté de San Bernadino (coll. de Garnett). Oregon, hameau de Dilley (Dennis). . 12 Bulletin de la Société entomologique de France. Fig. l.Elytrede B.vi- ridisuturalis N. et \V. (femelle) ; — fig. 2. La même que fig. 1 ; — fig. 3. Élytre de B. viridi- ô. suturaUs var. Lesnei n. var. (mâle) ; — fig. 4. Élytre de B. viridisuitira- lis N. et W. (rnâle)^ — fig. 5. Élytre de B. viridisiituralis var. Lesnei n. var. (femelle). Cette espèce, qui est très rare, creuse des galeries dans le Populus deltoïdes. Signalée à tort par Nico- LAY (teste Van Dyke) sur le Chêne. L'auteur l'a trouvée dans les Popur- lus, ainsi que le Docteur Van Dyke. Celui-ci m'assure qu'il ne l'a jamais trouvée sur le Chêne. Je possède cette espèce depuis plusieurs an- nées, et je lui avais donné le nom manuscrit de crucifera. Buprestis viridisutiiralis var. Lesnei, n. var. — Se distingue du viridisuturalis typique par l'absen- ce totale de grosses taches sur les élytres chez le mâle ainsi que chez la femelle, et par l'étroitesse de la bande suturalc. Chez le mâle, la ban- de suturale est extrêmement étroite (à peine distincte), et il n'y a point de taches sur les élytres, excepté parfois un point au calus humerai ; chez la femelle, la bande suturale est étroite et il n'y a point de ta- ches, sauf quelquefois une courte Mgne verte en arrière, sur les cô- tés, ou un point au calus humerai. Il y a néanmoins quelquefois des petits points verts disséminés irré- gulièrement sur les élytres, comme chez le viridisuturalis typique. — Long. des élytres (cf) H mm.; (Q) 17 mm.; larg. (cf) 4 mm.; (9)7 mm. Cette forme est extrêmement rare et les spécimens que je possède sont fragmentaires, ayant été pris morts dans un Populus deltoïdes tué par l'attaque de ces inseif^tes. Type (mâle) et pav^ype (femelle) Séance du 11 janvier 1922. 13 dans la coUeclion de l'auteur, pris le 18 mai à Oro Grande, comté de San Bernadino, Californie. Je me fais un grand plaisir de dédier cette forme à M. Lesne en souvenir des bonnes relations qui se sont établies entre nous pendant mon séjour en France. Diptères piqueurs du Laos [Tabanidâe] (2° note) par J. SuRcouF. Tabanus Tong-Laï, n. sp. — Brun rouge. Ailes transparentes, mais uniformément colorées de noirâtre. Bande frontale élargie au vertex. Triangle frontal glabre, brillant, de couleur marron. Callosités noires. Thorax brun, le tiers antérieur voilé légèrement par de longs poils gris doré, appliqués. Scutellum à poils dorés. Abdomen : les 3 pre- miers segments d'un brun rouge plus clair que le thorax, les suivants d'un brun presque noir. Les segments 1, 2, 3, 4, 6, 7, portent sur le côté, à leur bord postérieur, une bordure de poils dorés qui, sur les segments 3 et 4, traversent le disque de l'arceau et s'élargissent au milieu. Les bordures des segments 6 et 7 sont très étroites et celles des deux premiers restent localisées sur les flancs. Pattes noires ; les tibias sont blancs sauf le cinquième apical qui est noir. — Long. 12,5 mm. Type : 1 9 de Tong-la (Laos) 30-IV-18. — Co-type : une autre 9 de même origine. Le T. Tong-Lai est voisin mais bien différent de T. flavicinctus Ri- cardo et de T. leucooiematus Bigot, de l'Inde; les uns et les autres, appartenant au 2" groupe de miss Ricardo, sont compris dans un groupe naturel homogène, représenté en Afrique tropicale par notre XII^ groupe (Tabanides d'Afrique, 1909, p. 149). Tabanus Soubiroui, n. sp. — cf- Thorax brun à poils dorés et noirs, abdomen rougeàtre avec une bande longitudinale de poils dorés, peu visible, les trois derniers segments fortement rembrunis. Yeux à cornéules presque égales, étroitement rapprochés. Triangle antennaire et face couverts d'un tomentosité jaune. Antennes minces et longues, testacées, la saillie du 1"" article antennaire plus importante que celle du 3". Palpes jaune pâle, longuement ovoïdes, terminés en une pointe obtuse. 14 Bulletin de la Société entomologique de France. De longs poils dorés au bord extérieur des segments abdominaux; une brève pubescence noire, éparse sur le disque. Ailes légèrement rembrunies. Pattes brun rougeâtre sombre, les tibias antérieurs éclair- cis sur un peu moins de leur moitié basilaire. Ailes amples, légère- ment teintées de brun, surtout au bord costal. — Long. 13 mm. 9 . Bande frontale étroite, jaunâtre, portant une callosité étroite, prolongée par une ligne non dilatée. Bord des yeux sinueux; le disque de l'œil porte 3 bandes colorées. Antennes rouges à style noirâtre; la dent du 3^ article a plus d'im- portance que chez le cf. Tibias médians plus clairs que les autres, les antérieurs blanchâtres sur leurs deux tiers basilaires. — Long. 14 mm. Types : 1 cf de Nam-Tiene (Laos) 14-IV-19i8 et 1 Ç de même pro- venance. — Co-tiipes : 2 cf, et 7 9, du même lieu. Je dédie cette espèce à leu Georges Soubirou, ancien soldat colonial, qui, au Brésil, à la Guyane, en Algérie, a chassé et trouvé de nom- breuses espèces nouvelles. Ce Taon appartient au groupe VII de miss Ricardo et se rap- proche de T, monotaeniatus Bigot, 9 5 qui est plus grand (18 mm.) et porte des traces débandes thoraçiques ; les palpes de T .monotaenia- tus sont obtus, ainsi que la dent du 3^ article antennaire; ces caractères, entre autres, sont complètement opposés chez T. Soubiroui. Tabanus cepuricus, n. sp. — Brun rouge. Ailes hyalines, étroite- ment rembrunies au bord antérieur. Abdomen portant, au bord pos- térieur des six premiers segments, une étroite ligne de poils dorés, insensiblement élargie sur le milieu du segment ; une macule médiane noire sur le second, les derniers rembrunis. Bande frontale cinq fois aussi haute que large à la base, triangle fron- tal velu, callosité de base carrée, marron, callosité médiane en point d'exclamation. — Long. 14 mm. Type : 1 9 Nam Pik (Laos)-27-III-18. T. cepuricus est très voisin de T. uniformis Rie, du lO*" groupe, mais il en diffère, à première vue, par les yeux qui portent 3 bandes transverses colorées. Ce caractère le rapprocherait de T. simplissimus Walk., qui n'est qu'une variété de T. pusillus Macquart. J'ai examiné le type de cette espèce qui diffère complètement de T. cepu- ricus. Tabanus pseudo-pallidepectoratus , n. sp. — Cette belle espèce est très voisine de T. pallidepectoratus Bigot, de Saigon. Elle s'en distingue par l'absence de poils blancs sur la face, les palpes aigus et non obtus, l'abdomen d'un rouge vif uniforme sur la Séance du 11 janvier i922. 13 partie dorsale des quatre premiers segments apparents, les trois derniers noirs, à poils noirs saul quelques poils dorés sur le bord postérieur du cinquième segment. Ventre à premier segment entièrement jaune, second avec une tache noire quadrangulaire, les suivants noirs avec une bordure postérieure jaune, de plus en plus étroite, et qui disparaît après leo° segment. Pattes noires, tous les genoux etia moitié basilaire des tibias antérieurs jaunes avec une pilosité dorée, les tibias médians et postérieurs sont jaunes, sur les 3/4 ou 4/5 de leur longueur. Type : IQMuong-Kofa (Laos), lO-V-1920. Tabanus pallidepectoratus Bigot var. aurea, n. var. — Je désigne sous ce nom une variété de cette rare espèce. Elle concorde avec les descriptions de Bigot et de miss G. Ricardo, mais diffère du type par les fémurs médians et postérieurs, complètement dorés au lieu d'être noirs. Type : 1 9 Tonldn, juin 1917. Sur une espèce douteuse de Mantide [Orth.] de la faune française par L. Chopard En 1843, GuÉRiN-MÉNEViLLE (') décrivit sous le nom de Perlamantis Alliberti une petite espèce de Mantide provenant de Puimoissons (Basses-Alpes). Près de quarante ans plus tard, A. de Bormans {^) déclara avoir vu les types de cette espèce et qu'il s'agissait de VAme- les decolor Char p. Le genre et l'espèce de Guérin-Méneville restèrent donc en synonymie jusqu'en 1908, époque à laquelle l. Bolivar {^) indiqua brièvement qu'il considérait Perlamantis Alliberti comme iden- tique à Discothera tunetana, espèce décrite d'Algérie par Bonnet et FiNOT en 1884 et retrouvée ensuite en Espagne. Giglio-Tos (*) suivit les conclusions de Bolivar mais, pas plus que celui-ci, il ne donne la moindre explication sur ses raisons d'accepter celte synonymie. Or, la description de Guérin-Méneville, quoique très insuffisante, donne des indications intéressantes dont on peut retenir ceci : « Pro- (1) Rev. Macj. Zool. [1843], p. 42. (2) Ami. Soc. eni. Belg.XW [1880], p. 28. (3) Deutsche ent. Zeitschr. [1908], p. 513. <4) Gênera Insectoium, Mantidae, subfam. Perlamanti^iae {\9i3), p. 10. 16 Bulletin de la Société entomologique de France. thorax court, à peine plus long que le mésothorax. Élytres et ailes à nervures semblables à celles des Perles. Pattes antérieures ravisseuses ayant les cuisses armées en dedans et au milieu de quatre fortes épi- nes, dont une articulée. Cerques ne dépassant pas les pièces génitales cf, aplatis au bout. Long, lo mm., envergure 30 mm. ». 11 est évident que tous ces caractères semblent s'appliquer beaucoup mieux à Dis- cothera tunetana qu'à un Ameles et surtout à A. decolor dont le protho- rax est deux fois aussi long que large. Et vraiment comment pour- rait-on admettre que Guérin-Méneville ait pu attribuer à un Ameles^ dont les fémurs antérieurs sont armés de treize épines internes, un caractère aussi exceptionnel que la présence de quatre épines seule- ment au bord inférieur interne de ces fémurs, alors que ce caractère s'accorde si bien avec ce qu'on observe chez Discothera ? La question ne semblerait donc soulever aucun doute s'il ne restait^ d'autre part, l'affirmation de de Bormans ; mais, il y a lieu de remar- quer que ce dernier dit avoir vu les types de Perlamaiitis tandis que Guérin-Méneville spécifie qu'il n'a eu qu'un seul mâle de l'espèce qu'il a décrite. Il semble par suite vraisemblable qu'une confusion ait pu se produire entre différents petits Mantides de la collection Guérin-Méne- ville et, dans l'impossibilité de retrouver ceux-ci, je crois logique d'accepter la synonymie proposée par Bolivar. Par contre, et comme conséquence de cette confusion, je considère que la présence en France de Perlamantis Alliberti, quoique possible, reste très douteuse ( ' ) . (1) Cette espèce n'a, en effet, jamais été retrouvée en France, bien que le département des Basses-Alpes ait été un des mieux explorés, surtout par mon regretté ami J. Azam. Le Secrétaire-gérant : L. Chopard. TYPOGRAPHIE FIUMIN-DIDOT ET G" 1922. — N" 2. BULLETIN I3E L^ r r SOCIETE ENTOMOLOGIOUE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION d'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Nalura maxime miranda in minimis. PARIS A.U SIÈGE DE LA. SOCIÉTÉ HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, Rue Serpente, VI" 1922 Le Bulletin paraît deux fi %onal Nlusl^" CABINET ENTOMOLO&iaUE E. LE MOULT 4, rue Duméril, Paris (XIII«). i 34, Bd des Italiens, Paris. Téléphone : Qob. 36.13. | Téléphone : Central : 65.35. J'ai le plaisir d'informer mes collègues que je viens d'acquérir les cabinets Max Bartel {Lépidoptères paléarctiques) et Herm. RoUe [Insectes de tous ordres). Ces collections sont actuellement à Paris et j'aurai à céder beaucoup de lots d'occasion, à des prix très avantageux. Je rappelle aussi que j'ai acheté tous les droits de traduction, d'édition et de réédition de l'ouvrage de M. le D"" Seitz : Les Macro- lépidoptères du Globe, partie édition française. 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Sommaire Nécrologie, p. 17. — Admissions, p. 17. — Présentations, p. 18. — Exonération, p. 18. — Contributions à nos publications, p. 18. •— Budget, p. 18. — Prix Dollfus 1921 {Rapport), p. 18. Communications. — A. Boukgoin. Diagnoses préliminaires de Bupres- tides [Col.] de l'Indo-Cliine française, p. 20. — D"^ R. Jeannel. Deux Choleva nouveaux de France [Col. Silphidae], p. 24. — F. Picard. Notes biologiques sur quelques Hyménoptères, p. 27. — R. Poutiers. Note sur la présence en Tunisie de Phthorimaea operculeîla Zell. [Lep. Gelechiidae], p. 30. — E. Fleltiaux. Omissions bibliographiques (2° note), p. 31. MM. le D'' R. Jeannel, de Cluj, et P. Sirguey, de Tours, assistent à la séance. Nécrologie. — Le Président a le vif regret d'annoncer le décès de notre collègue l'abbé G. d'Antessanty, ancien aumônier du lycée de Troyes, membre de la Société depuis 1869, qui s'est éteint au début de janvier. L'abbé d'Antessanty avait publié dès 1865 des Additions à la liste des Coléoptères de l'Aube ; en 1885, il a donné les Descrip- tions des Gryptophagides de l'Aube, en 1891, un Catalogue des Hémi- ptères Hétéroptères de l'Aube, en 1903, quelques insectes'du Lonicera xylosteum. Mais l'œuvre entomologique de l'abbé d'Antessanty fut surtout de propagande : il développa chez beaucoup d'élèves du lycée de Troyes le goût de l'entomologie à laquelle il fut fidèle toute sa vie. Admissions. — M. J. Bathelier, agrégé de l'Université, Institut Scientifique, Saigon (Indo-Ciiine). — Entomologie générale. — M. P. Mallet, 39, rue Jean-Jaurès, Monlargis (Loiret). — Co- léoptères princ. ChrysomélUles. Bull. Soc. ent. Fr. [19221, — N" 2. 18 BuUelin de la Société entomologique de France. — M. A. Mathey, instituteur, lo, rue Neuhaus, Sienne (Suisse). — Coléoptères:. — M. H. Tarav^llier, arcliitecte, 18, rue Perrier, Montargis (Loi- ret). — Coléoptères de France. Crijptocèphalides du globe. Présentations. — M. L. Billaudelle, école Tliéopiiile-Roussel, Montesson (Seiue-et-Oi'se), présenté par M. G. Morel. — Commissaires- rapporteurs : MM. P. Vayssière et F. Picard. — M. V. Boldyrev, professeur d'entomologie à l'Académie d'Agri- culture, Petrovsko-Rasumovslvoié, près Moscou (Russie), présenté par M. B.-P. Uvarov. — Commissaires-rapporteurs : MM. L. Chopard et L. Berland. — M. le comte Le Marcis, 48, rue Saint-FerdinanJ, Paris, 17*^^, pré- senté par M. J. Magnin. — Commissaires-rapporteurs : MM. R. Benoist et L. Gaudin. * — M. B. Trouvelot, préparateur à la Station entomologique, 16, rue Claude-Bernard, Paris, 5% présenté par M. le P'' P. Marchal. — Commissaires-rapporteurs : MM. F. Picard et P. Vayssière. Exonération. — M. A. Tonnoir s'est fait inscrire comme membre à vie. Contributions à nos publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour nos publications : MM. A. Barbiellini 66 francs. P. DE Peyerimhoff 100 — Anonyme 23 — Budget. — Le Ministère de l'Instruction publique a attribué à. la Société une subvention de 350 francs à litre d'encouragement pour ses travaux en 1922. Prix Dollfus 1921 [Rapport). — Au nom de la Commission du Prix Dollfus, M. L. Berland donne lecture du rapport suivant : Messieurs, La Commission pour le prix Dollfus de 1922, réunie le 18 janvier (<), s'est trouvée en présence des trois ouvrages suivants, analysés par ordre alphabétique : 1° E. DoNGÉ et P. EsTiOT. Les Insectes et leurs dégâts. Lechevalier, Paris, 1921, présenté par le Président et le Secrétaire. (1) Étaient présents : MM. H. Desbordiîs, président de la commission, R. Benoist, L. Berland, L. Chopard, H. dk FRAiNciiEssm, M"° L. Guvon, MM. F. Lakrousse, L. Le Charles. Séance du 2ti janvier 19'22. 19 Ce travail, fait sur le plaa d'une collection déjà connue, » L'Kncy- clopédie pratique du naturaliste », comprend deux parties : un texte de 129 pages qui donne des notions sommaires, mais très claires et précises sur la morphologie, la physiologie, le développement des Insectes et sur les grandes lignes de la classilication des divers ordres ; un dernier chapitre traite des différentes manières de détruire les Insectes nuisibles; à la suite, viennent 100 planches en couleurs, d'une très bonne exécution, qui représentent un bon nombre d'Insectes nuisibles et les dégâts qu'ils causent sur les plantes, chaque planche accompagnée d'une page d'explications, qui indique aussi les moyens de les combattre. C'est de la bonne vulgarisation entomologique, qui contribuera certainement à répandre des données précises sur les Insectes, généralement trop mal connus dans le public, qui pourra être utile aux jeunes entomologistes en leur donnant des notions géné- rales succinctes qu'on ne trouve pas aisément, et qui enfin, et c'es son principal but, aidera à combattre les ennemis de nos cultures, en permettant de les connaître avec exactitude et en donnant les moyens de lutter contre eux. 2" l'abbé J. Guignon. Les Insectes parasites des Plantes, I, Renoncu- lacées. Extrait du Bulletin de l'Association des naturalistes dp la Vallée du Loing, III [1920], pp. 58-82, présenté par M. P. Lesne. Ce travail est des plus remarquables et d'une utilité certaine. L'au- teur passe en revue les Plantes, dans un ordre systématique, et énumère toutes les larves d'Insectes qu'on peut y rencontrer, en les disposant en tableaux dichotomiques de sorte que, étant donnée une larve quelconque, on arrive à la déterminer à coup sûr. Sans doute n'est-ce là qu'un très petit fascicule, puisqu'il ne compte que 25 pages et ne traite que de la famille botanique des Renonculacées; mais, pour bien juger de sa valeur, il faut le rapporter à ce qui le suivra et à ce qui l'a précédé. Certainement, l'auteur continuera un travail si bien commencé, et par ailleurs, il suffit d'ouvrir les volumes de « La Feuille des jeunes Naturalistes » depuis les environs de 1900 pour constater que, depuis cette époque, l'abbé Guignon s'est adonné, avec une persévérance et une perspicacité rares, à cette étude attrayante : connaître et faire connaître tous les Insectes parasites des plantes de nos régions. Dans la même publication, l'abbé Guignon faisait paraître périodiquement des « Conseils aux jeunes » où il indiquait, à chaque saison, les Insectes parasites que l'on pouvait ren- contrer et la manière de les identifier. 3" V. Laboissière. Etude des Galerucini de la collection du Musée 20 Bulletin de la Société eniomologique de France. du Congo belge, l»""^ partie, extrait de la Revue zoologique africaine, IX [1921], pp. 33-86, présenté par l'auteur. On sait que l'auteur s'occupe depuis longtemps déjà de l'étude systématique de ce groupe de Coléoptères et qu'il y a acquis une compétence reconnue. Déjà nombreuses sont les publications qu'il a faites sur ce sujet, dont quelques-unes ont paru dans nos Annales ou notre Bulletin. Tout en reconnaissant la valeur et l'intérêt que le présent travail peut présenter pour les spécialistes, la Commission s'est vue, à son grand regret, obligée de l'écarter, comme ne répon- dant pas aux conditions du Règlement du prix Dollfus qui dit, en particulier, que le travail proposé « doit être utile aux débutants en entomologie ». Les deux premiers ouvrages sont, par contre, tout à fait con- formes aux conditions du prix; leur mérite, leur valeur et leur utilité pratique sont à peu près égaux. La Commission, se trouvant dans l'impossibilité d'en préférer l'un à l'autre, vous propose de partager le prix Dollfus de 1922 et de le décerner, à parts égales : à MM. E. DoNGÉ et P. Estiot, pour leur travail : les Insectes et leurs dégâts, et à M. l'abbé J. Guignon, pour son travail : les Insectes parasites des plantes. — Le vote aura lieu à la séance du 8 mars 1922 (*). Communications. Diagnoses préliminaires de Buprestidea [Col.] de rindo-Chine française par A. BouRGOiN. 1. Iridotaenia Vitalisi, n. sp. — Ç. /• latesulcatae Kerr. vicina, sed fronte aurata, haud purpurea, pronoto lateribus fortius sulcatis, sulcis l'ugosis. — Long. 23,5 mm. ; lat. 7,8 mm. (1) Le Secrétaire rappelle que tous les membres français ont droit de prendre part à ce vote, qui a lieu au scrutin secret et à la majorité absolue, soit directement, soit par correspondance. Dans ce dernier cas, l'enveloppe contenant le bulletin de vote, fermée et signée très lisiblement par lé votant, devra parvenir entre les mains du Président au plus tard le jour du vole. Séance du 2o janvier Î922. 21 2. Asemochrysus Vitalisi, n. sp. — d'. A. ruguloso Deyr. vicinus sed minor ; pronoto disco medio punctato, lateribus minus parallelis; scutello nigro, elytris vix costatis. — Long. i5,8 mm,; lat. 5,7 mm. 3. Dicercomorpha Vitalisi, n. sp. — D. cupreomaculatae Saund. vicina, sed capite niridi-aurato, pronoto fortius transverso, cupreo; elytris auratis, foveis albo-pubescentibus ; corpore subtus pedi- busque aurato viridibus, albo-pubescentibus, tarsis caeruleis. — Long. 21,7 mm. ; lat. 8,2 mm. 3. Lampra Sarrauti, n. sp. — Supra rubro cuprea, nitida, ^ nigromaculata ; infra immaculata, aurata (cf) vel cuprea (Q); elytris ad basin rugosis, non crispatis, utrinque tO-striatis, striis latis, for- titer punctatis; ab domine segmento .5" apice (cf) vix incurvato vel {Q) bisinuato. — Long. 13-16 mm.; lat, 4,6-5,6 mm. 5. Lampra Lydiae, n. sp. — cf. Supra rubro cuprea, parum nitida, violaceo maculata; infra viridi- aurata, sat nitida; elytris cris- patis, 10-striatis, striis perangustis, non punctatis; segmentis ventra- libus 1-3 in angulos posticos cyaneo maculatis, S° immaculato. — Long. 10 mm.; lat. 4 mm. 6. Chrysobothris Vitalisi, n. sp. — 9- Capite pronotoque aeneis, elytris viridi-cyaneis, violaceo trimaculatis ; maculis irregulariter qua- dratis. — Long. 9-9,5 mm.; lat. 3,6-3,8 mm. 7. Chrysobothris Duporti, n. sp. — Ç. Vertice caerulans, fronte triangulariter rubro-cuprea; pronoto viridi-cyaneo, parum nitido ; ely- tris viridibus, cyaneo -bimaculatis, apice cupreo-violaceis. — Long. 12 mm. ; lat. 5,2 mm. 8. Chrysobothris Barellei, n. sp. — Q . C .' indicae similis, sed infra ignita, nitidissima; segmento ventrali ultimo lateribus denticu- latis. — Long. 11,5 mm. ; lat. 4,5 mm. 9. Chrysobothris chrysogaster, n. sp. — Q. C. Duporti vicina, sed gracilior ; fronte medio cuprea, pronoto caeruleo, disco medio leviter gibboso, nitido, minute punctato, haud striolato; elytris violaceo purpureis, fossulis viridibus; corpore subtus pedibusque aeneo-cupras- centibus, genubus viridibus, tarsis fuscis. — Long. 10,8 mm.; lat. 4,5 mm. 10. Chrysobotris tonkinensis, n. sp. — cf. Capite, pronoto subtusque viridibus; elytris viridi cyaneis, violaceo trimaculatis, ma- culis triangularibus. — Q . Capite pronotoque aeneis differt. — Long. 8,8-9,2 mm.; lat. 4-4,4 mm. 22 Bulletin de ta Société entomologiqm de France. 11. Ptosima Vitalisi, n. sp. — 9. Cupreo aenea, sat nitida; fronte leviter convexa, fortiter punctaia; epistomo leviter lunato; an- tennis nigro aeneis ; pronoto subquadrato, fortiter punctato, medio levi- ter dilatato, lateribus flavo margiiiatis; elytris nigris utrinqueH flavo- mnculatis, striato punctatis, apice subtruncatis, 5-dentatis. — Long. 11,8 mm. ; lat. 4 mm. 12. Ptosima consobrina, n. sp. — 9- P- Vitalisi similis sed latior et nitidior ; epistomo profundius bilobato, incisio trapezoidali; elytris maculis flavis magnis, confluentibus. — Long. 11,6 mm.; lat. 4,4 mm. 13. Discoderes Vitalisi, n. sp. — cf. Supra niger, fereopacus; pilis nigris, griseis et ochraceis dense vestitus; infra aeneus, nitidus; segmentis ventralibus 3-oaeno-violaceis. — Long. 12 mm. ;.lat. 4,2 mm. 14. Discoderes atratus, n. sp. — d*- Elongatus, niger, angustus; supra opacus, pilis nigris, rufis et flavis sat dense vestitus; influa levi- ter nitidus; segmentis ventralibus 3-5 leviter violaceis, rufo-pilosis. — Long. 10 mm.; lat. max. 3;3 mm. 15. Cryptodactylus aeneiventris, n. sp. — Fronte aenea, qua- drituberculata; pronoto nigro-velutino, albo-piloso, pilis in fasciis irre- gularibus disposais ; scutello aeneo, convexo, triangulari ; elytris aeneo- pilosis, fasciis griseis sinuatis ornatis ; antennis, corpore subtus pedi- busque aeneis, nitidis. — Long. 10,5 mm.; lat. 4 mm. 16. Coroebus Sarrauti, n. sp. — cf- Niger, sat nitidus, sat dense pilosus; capite, pronoto abdomineque leviter purpureis; fronte leviter sulcata, antice flavo et rufo pilosa; pronoto lateribus flavo pilo- sis; elytris pilis nigris, albis, rufis et flavis variegatis, postier undulato fasciatis, apice violaceis, conjunctim rotundatis. — Long. 18,8 mm. ; lat. 6,5 mm. 17. Coroebus Salvazai, n. sp. — Elongatus, cyaneo vel pur- pureo violaceus, breviter albo-pilosus ; elytris utrinque leviter trifos- sulatis,fossulis fasciaque postmediana albo squamulatis ; summo rotun- dato,minutissime dentirulato. — Long. 8.7 -M mm.; lat. 3,1 -3,8 mm. 18. Coroebus Lesnei, n. sp. — Fronte viridi cyanea, sulcata, Jiaud callosa; thorace viridi-cyaneo, disco medio leviter carinato, modice punctato ; scutello laevi, viridi cyaneo; elytris cyaneis, sat dense punc- tatis, post médium albo- fasciatis, apice conjunctim rotundatis. — Long. 10-11,5 mm. ; lat. 4-4,2 mm. 19. Coroebus auricomus, n. sp. — cf • Capite pronotoque aura- tis, rufo pilosis; pronoto disco modice convexo, angulis posticis haud Séance du 25 janvier 1922. 23 carinatis: scutello Iransvcrso, quadmto, apice breviter triangulari; ehjtris haiid rufo pubescentibus. — Long. 8,3 mm. ; lai. 2,7 mm. 20. Coroebus Baylei, n. sp. — cf. Viridiaeneus, nitidissimus breviter et sparsim albo pilosus; ehjtris post médium albobifasciatis, apice truncatis; utrinque bispinosis. — Long. 8,8-10,4 mm., lat. ;j-:3,2mm. 2L Coroebus cumatilis, n. sp. — cT- Supra caeruteus, fortiter punctntus; fronte fere plana, leviter sulcata; elutris in quartam par- tent aWo-bifasciatis; apice attenuatis recte truncatis, brevissime spino- sis; corpore subtiis pedibusque nigris, nitidis, breviter albo-pilosis. — Long. 6,G mm.; lat. 2,Gmm. 22. Corsebiis leucospilotus, n. sp. — cf. Nigro purpureus, niti- dus, albo pilosus et maculatus; capite scutelloque violaceo purpureis; pronoto lateribus crebre albo pilosis; elytris utrinque iO-maculatis ; apice lunatis et multidentatis : — Long. 10,2 mm. ; lat. 3,7 mm. 23. Agrilus aeneoclarus, n. sp. — Supra viridiaeneus, regula- riter griseo pubescens; corpore subtus pedibusque crassius viridibus; pronoto disco transverse bi-impresso, angulis posticis arcuatim cari- natis; ehjtris apice separatim rotundatis et serratis. — Long. 6-6,5 mm. ; lat. 1,7-2 mm. 24. Agrilus praetextus, n. sp. — Supra niger, subtus nigro cyaneus; pi^onoto striolato, angulis posticis arcuatim carinatis; ehjtris albo marginatis et bipunctatis, apice separatim rotundatis, minutis- sime denticulatis. — Long. o,o mm.; lat. 1,8 mm 2o. Agrilus Duporti, n. sp. Obscure aerarius, modice nitidus, griseo vestitus; ehjtris fascia postmediana apiceque denudatis, subvio- laceo aeneis. — Long. 6,5- 7,7 mm.; lat. 1,8-2,3. 26. Agrilus macellus, n. sp. — Elongatus, niger, supra leviter brunneo-violaceus, infra nitidus, albido pubescens ; fronte leviter aurata, elytris undulatim cinereo pubescentibus., apice serratis et separatim rotundatis. — Long. 5,8-8 mm,; lat. 1,6-2 mm. 27. Agrilus Fleutiauxi, n. sp. — Latus, supra hrunneo viola- ceus, infra nigro aeneus nitidus, albido pilosus; fronte plus minusve aeneo cuprea, pronoto disco bi-impresso, angulis posticis arcuatim ca- rinatis; elytris undulatim rufo pubescentibus, apice serratis et sepa- ratim rotundatis. — Long. 6-8,2; lat. 1,8-2,5 mm. 28. Agrilus auratilis n. sp. — cf- Supra viridiauratus, minu tissime griseo pubescens, infra nigro aeneus; fronte fere plana, late- ribus parallelis; pronoto angulis posticis carinatis, carina angulata, 24 Bulletin de la Société entomologique de France. antice attenuata; elytris apice leviter rotundatis, haud denticulatis. — Long. 4,6 mm.; lat. 1,4 mm. 29. Agrilus cyaneovirens, n. sp. — Fronte scutelloque viridi- cyaneis , sat nitidis ; pronoto disco bi-impresso, angulis posticis arcua- tim carinatis; elytris obscure cyaneis, post médium nigro fasciatis, apice viridi cyaneis, recte truncatis, obsolète denticulatis. — Long. 7,3 mm. ; lat. 2,1 mm. 30. Agrilus coelicus, n. sp. — A. acuto Thunb. similis sed major. Viridi cyaneus, fronte cyanea vel aurata, vel cuprea; elytris post médium albo-bifasciatis, apice intus oblique truncatis, minute spinosis. — Long. 8-9,5 mm. ; lat. 2,6-3,1 mm. 31. Agrilus octostictus, n. sp. — Vertice nigro-violaceo, fronte viridi aenea vel cupreo aenea: pronoto lateribus cupreis, angulis posticis breviter carinatis; elytris disco brunneis, lateribus pur- pureis. utrinque flavo 4-punctatis ; apice serratim angulatis. — Long. 9,5-12, 4 mm.; lat. 2,6-3,2 mm. Deux Cboleva nouveaux de France [Col. SiLPumAE] par leD'"R. Jeannel. On admet généralement que, chez les Choleva d'Europe, il existe des variations considérables dans la forme des trochanters postérieurs des mâles. Que les anciens auteurs, Spence,Kraatz, Erichson, Mussay, aient pu croire que des trochanters simples ou lancéolés, ou dentés, ou acuminés ou encore en forme de gouge, se rencontrent chez la même espèce, cela se comprend; mais on est en droit de s'étonner qu'une telle conception soit encore accréditée aujourd'hui. J'avoue l'avoir trouvée invraisemblable à priori et, pour en décider avec certitude, j'ai fait systématiquement des préparations del'oedeagus du plus grand nombre possible d'individus de toutes les espèces que j'ai pu examiner. Après examen de nombreux mâles des collections Biospeologica, d'une série importante d'exemplaires du Musée de Vienne mis à ma disposition par M. K. Holdhaus, des collections Ch. Fagniez et A. Mag- DELAiNE, je puis affirmer que les caractères sexuels secondaires de chaque espèce sont invariables, tant ceux des mâles que ceux des femelles, Séance du 2.5 janvier 1922. 25 et que les prétendues variations de forme des trochanters, admises par les auteurs modernes (Reitter, Seidlitz, Ganglbauer), ne sont que le résultat de la confusion d'espèces bien différentes par leurs carac- tères génitaux, mais assez semblables extérieurement. Deux espèces sont confondues sous le nom de C. cisteloides Frol., deux autres sous celui de C. Sturmi Ch. Bris. La note présente a pour but de signaler l'existence de ces deux espèces françaises, mé- connues, et qui existent certainement dans la plupart des collections. Une étude détaillée, avec ligures, du genre Choleva est actuellement à l'impression dans les Archives de Zoologie expérimentale et générale {Biospeologica : Silphidae Catopinae, 2^= série). Choleva pyrenaica, n. sp. — Types : nombreux exemplaires de la grotte de Lherm. Cette espèce a tout à fait l'aspect extérieur du C. cisteloides Frol. (') et les femelles sont très difficiles à déterminer en l'absence de mâles. Cependant chez C. pyrenaica, le pronotum est toujours plus petit, moins large, nettement plus étroit que la base des élytres ; ses côtés sont moins arqués, ses angles postérieurs sont très arrondis, mais toutefois nettement indiqués. Les antennes, chez C. pyrenaica, sont plus grêles, moins épaisses au sommet, surtout chez les mâles; leur article VIII est allongé, deux fois aussi long que large, l'article IX est allongé, conique, étroit à la base. Chez le mâle, les segments ventraux III à V portent une dépression longitudinale, Hsse, médiane, commençant môme sur le bord postérieur du deuxième segment; chez C. cisteloides, il existe une fossette arrondie, nette, lisse, sur le milieu de chacun des segments III, IV et V et celle du segment IV est la plus profonde et la plus grande. Les trochanters postérieurs des mâles sont lancéolés, aplatis, avec leur sommet en pointe mousse, leur bord fémoral anguleux, leur bord postérieur arqué et muni, vers le tiers apical, d'une forte apophyse unciforme, lisse et brillante, recourbée en dehors. Cette apophyse manque totalement chez C. cisteloides. Les fémurs sont grêles et simples dans les deux sexes. Les femelles de C. pyrenaica sont identiques à celles du C. cisteloides, sauf que leur pronotum est un peu plus étroit et l'article VIII de leurs antennes un peu plus allongé. L'organe copulateur mâle de C. pyrenaica est court, arqué, terminé par une forte pointe conique, longue et épaisse, arrondie au sommet. (1) Le c. cisteloides est décrit par Frôlich sur des exemplaires provenant d'Allemagne où il n'existe que la forme de Choleva à trochanters simples. 26 Bulletin de la Société entomologique de France. Les styles latéraux sont peu comprimés et terminés en massue. La dent du sac interne, toujours bien visible, est épaisse, robuste, assez longue et, vue de profil, présente un peu la forme d'un sabot. Chez C. cisteloides au contraire, l'oedeagus est grand, épais, terminé par une pointe grêle, acérée et courte, aiguë au sommet. Les styles latéraux sont aplatis en forme de valves. La dent du sac interne a la forme d'un Y renversé, c'est-à-dire qu'elle est courte, grêle, aiguë, à base élargie formant deux cornes. C. cisteloides est répandu en Europe centrale et occidentale. En France, on le trouve dans l'est et le sud-est, le bassin de la Seine et la partie orientale des Pyrénées; il existe sur le versant espagnol des Pyrénées. C. pyrenaica est au contraire localisé dans le sud-ouest de la France et le versant nord des Pyrénées et remonte dans l'ouest en Touraine et en Normandie. Il se môle au C. cisteloides en Nor- mandie, d'une part, et dans le département de l'Aude, d'autre part, mais les deux espèces restent toujours absolument distinctes. C. pyrenaica pénètre fréquemment dans les grottes pyrénéennes. Choleva Fagniezi, n. sp. — Types : La Bonde. C. Fagniezi a tout à fait l'aspect extérieur du C. Sturmi Ch. Bris.(') et ne peut guère s'en distinguer que par ses caractères sexuels. C'est une espèce de grande taille, allongée, comme C. Sturmi, avec les côtés du pronotum un peu plus largement explanés et relevés vers la base et l'article VI des antennes un peu plus allongé et moins épais que chez le C. Sturmi; mais ces légères difi'érences sont peu sensibles. Chez le mâle de C. Fagniezi les fémurs postérieurs sont épaissis, comme chez C. Sturmi, mais leur bord postérieur est à peine denté. Les trochanters postérieurs sont du même type, c'est-à-dire effilés en pointe longue et aiguë. Les segments ventraux de l'abdomen ne portent pas trace de fossettes ni d'impression longitudinale; chez C. Sturmi au contraire, les segments I à V sont nettement impression- nés sur la ligne médiane. L'oedeagus est bien dilTérent dans les deux espèces. Chez C. Fa- gniezi, il est très grand, très long, brusquement arqué à la base, incurvé du côté dorsal au sommet; la pointe est graduellement rétrécie et se termine par une sorte de lame aplatie, assez large, portant deux longues cornes recourbées en croissant ; les pièces basales sont courtes. (1) Les types de Ch. Biusoit sont des exemplaires mâles ayant « une impression longitudinale sur les deuxième, troisième et quatrième segments de l'abdomen dans lemr milieu » et proviennent des environs de Paris. Séance du â.j janvier 1922. 27 Les styles latéraux sont longs, coudés en dedans dans le tiers apical, de façon que leurs sommets viennent en contact au-dessus de l'extré- mité du lobe médian. La dent du sac interne est très longue, très grêle, presque droite, terminée en pointe lancéolée. Chez C. Sturmi, l'oedeagus est bien plus court, épais, arqué; ses pièces basâtes sont relatiA^ement longues ; le sommet est large, puis brusquement rétréci en une petite lame quadrilatère étroite et légère- ment bilobée. Les styles latéraux sont évidés en gouttière dans leur partie apicale coudée. La dent du sac interne est bien plus courte, tordue en S et terminée par une sorte de cône à base saillante. L'oedeagus du C. Fagniezi représente évidemment un stade évo- lutif bien plus avancé du môme type morpliologique que celui de C. Sturmi; mais les différences sont telles qu'il est bien évident qu'elles ont produit deux espèces isolées. Le C. angustata F. (= elon- gata Payk.), du même groupe, possède un oedeagus du même type, mais avec la lame quadrilatère apicale et la dent du sac interne très réduites. 6'. Sturmi habite le nord de la France, l'AUemcgne, l'Europe cen- trale et la péninsule balcanique. C. Fagniezi au contraire est localisé' dans le midi de la France; il est surtout commun en Provence et dans la région pyrénéenne, où on le trouve souvent dans les grottes (grotte de Moulis). Le C. Sturmi cité de l'Escortai par S. de Uhagon {An. Soc. esp. Hist. nat., [1890], p. 31) appartient à une espèce autre que celles dont il est question ci-dessus. / Notes biologiques sur quelques Hyménoptères par F. Picard. Cette note contient des renseignements biologiques sur un certain nombre d'Hyménoptères capturés ou élevés par M. L. Gaudin et dont il a bien voulu me confier l'examen. D'autres proviennent d'éducations que j'ai faites l'été dernier à Montpellier. Notogonia nigrita Lep. — Je possède un exemplaire de ce Sphé- gide provenant de Cannes (Alpes-Maritimes). Cette espèce algérienne et espagnole n'était pas connue du midi de la France où on l'a peut- être parfois confondue avec la forme voisine Notogonia pompiliformis Panz. Toutes deux ont des mœurs identiques, et, d'après les obser- vations de Ferton, chassent les larves de Grillons. 28 Bulletin de la Société entomologique de France. Myrmilla dorsata F. — M. Gaudin a récolté en abondance ce Mu- tillide à Bormes (Var). 11 s'agit du type de l'espèce, surtout africain, et qui passe pour très rare en France où il est généralement remplacé par la variété excoriata Le p. Stephanus serrator F. — Rien de bien précis ne semble connu sur les mœurs du Stephanus serrator, ce qui tient à l'extrême rareté de cet insecte en Europe. M. Gaudin en a obtenu trois exemplaires Q de branches attaquées par la larve de Callimus abdominalis, provenant de Cavalaire (Var). Ei)bialtes tuberculatus Frcr. — Ce Pimplide est parasite de plusieurs xylophages, surtout de Longicornes. Élevé par M. Gaudin, de la larve d'un Buprestide, Ptosima undecimmaculata, provenant de Toulon, et par moi-même dans les galles de Saperda populnea à Montpellier. Ephialtes manifestator L. — Obtenu à Versailles par M. Gaudin de Xylotreclms rusticus, du Peuplier. Xylonomus fasciiventris Kriech. — On ne connaissait pas les mœurs de ce bel Ichneumonide qui n'a pas encore été signalé en France. Il est éclos chez M. Gaudin de branches de Chêne attaquées par un Bupreste, le Latipalpis plana, et provenant de Cavalaire et de Bormes (Var). M. de Gaulle, à qui j'ai soumis cette espèce, a bien voulu, avec sa bienveillance accoutumée, m'en montrer un exemplaire de sa collection, provenant des Pyrénées-Orientales. Ce Xylonomus peut donc avoir d'autres hôtes que le Latipalpis, puisque ce Bupreste ne s'a- vance pas en France au delà des environs de Montpellier. Le Xylono- mus fasciiventris paraît rare partout et semble être spécial à la région méditerranéenne. Il a été trouvé encore à Constantinople et à Trieste. Sichelia fîliformis Grav. — M. Gaudin a obtenu à Versailles de Xylotreclms rusticus , un Sichelia filiformis qui diffère de la forme typique par les derniers segments de l'abdomen noirs, et la coloration blanche des trois premiers articles des tarses postérieurs. On sait que ce Xorydide vit aux dépens d'une foule de Cérambycides. Iphiaulax impostor Se op. — Ce Braconide, parasite de divers Buprestides et Longicornes, m'est éclos à Montpellier, de grosses branches mortes de Cerisier, attaquées par VAcanthoderes varius, Lon- gicorne dont les ennemis n'étaient pas connus. Atanycolus initiaior^ees. — Élevé à Versailles par M. Gaudin aux dépens de Tetropium fuscum F. Il était déjà connu comme para- site de Tetropium luridum et de divers xylophages. Séance du 25 janvier 1922. 29 Gymnoscelus tardator Nées. — Parasite à Versailles de Xylo- trechus rusticus (Gaudin). La cellule radiale des ailes inférieures est ondulée, comme chez le Gijmnoscelus daviventris Wsm. Les autres caractères, notamment la denticulation de la carène frontale, se rap- portent cependant bien à Gymnoscelus tardator. Cosmophorus Klugi Ratzb. — Ce Braconide a été rarement ob- servé en France et on connaît peu de chose sur ses hôtes, si ce n'est que Ratzeburg a signalé son parasitisme aux dépens de Polygraphus pubescens. Il m'en est éclos à Montpellier un nombre considérable d'in- dividus provenant de rameaux de Pin à crochets {Pinus niontana Dur. = uncinata Ram.) envoyés de Lozère par M. Nègre, inspecteur des Forêts. Ces Pins étaient malades et fortement attaqués par le Pityogenes bidentatus, dont le Cosmophorus Klugi, est parasite. 11 faut noter que je n'ai jamais vu sortir cet insecte des branches de Pin laricio ni de Pin d'Alep de l'Hérault, hantées par divers Pityogenes et autres Scolytides. Par contre, les Pityogenes du Pin à crochets de la Lozère m'ont fourni le Coenopachys Hartigi Râlih., tout comme ceux du Pin laricio do S*-Guilhem. Ce dernier Braconide paraît bien le parasite par excellence des Pityogenes. On le retrouve en Algérie (envoi de M. de Peyerimhoff). Le mâle de Cosmophorus Klugi diffère de la femelle par sa tête beaucoup moins épaissie latéralement, ce qui est en corrélation avec la taille moindre de ses mandibules. Apanteles hoplites Ratzb . et les parasites des galles de Saperda. — De^ élevages de Saperda populnea dans leurs galles, à Montpellier, m'ont fourni un grand nombre de parasites ; Ephialtes carbonarius Christ, et E. tuberculatus Frcr., Xylophrurus lancifer Gr. et un Tachinaire, Atropidomyia irrorata (*) Meig. Mais l'éclosion la plus inattendue a été celle de VApanteles hoplites obtenue à plusieurs reprises, tant par moi que par mon élève M. Suire. On sait qu'aucun Apanteles n'est connu comme parasite de Cérambycide. D'autre part, cette espèce a été considérée par Reissig comme se développant en Allemagne dans les larves de Rhynchites betuleti et de Lina treniulae. (1) Aimablement déterminé par M. le D' Villeneuve, qui a bien voulu m'avertir qu'un des exemplaires de sa collection était étiqueté comme para- site de Sciapteron tabaniforme. Cette erreur ne peut provenir que d'une confusion entre les galles du Longicorne et celles de la Sésie. Je puis affir- mer, après de nombreux élevages des deux espèces, que V Atropidomyia sort abondammeat des galles de la Saperde et jamais de celles du Scia- pteron. 30 Bulletin de la Société entomologique de France. Elle a été signalée en Angleterre comme parasite de Gelechia piv- guinella. Tous ces insectes se nourrissent de Peuplier. Plusieurs hypothèses sont admissibles : ou bien les observations précédentes sont erronées, ou bien VAp(u)tdes hoplites est polyphage et, attiré avant tout par le Peuplier, serait susceptible de pondre dans toutes les larves qu'il y rencontre, ce qui serait un phénomène très curieux, mais pas unique en son genre, au point de vue des attirances influant sur les parasites. On pourrait objecter que les Apanteles issus des galles provenaient de Gelechia parasités qui seraient venus s'y réfugier à la fin de leur développement; il n'en est rien, car j'ai observé le cocon du parasite en place dans des galles non ouvertes, par conséquent dont aucun Saperda n'était sorti, et ne contenant aucun reste de chenille. Note sur la présence en Tunisie de Phtlïorimaea operculella Zell. [Lep. Geleghiidae] par R. PouTiERs. L'existence dans le Nord de l'Afrique de Phthorimaea operculellaZ , connu depuis longtemps en Algérie et observé récemment au Maroc où il a donné lieu aux notes de M. l'abbé de Joannis [Bull. Soc. ent. Fr. [19181, p. 222) et de M. Picard {Bull. Soc. ent. Fr. [1918], p. 270) pouvait laisser supposer que son aire de dispersion s'étendait aussi à la Tunisie. Nous l'avons en oiïet trouvé, mais seulement à Sousse, en octobre 1921, où son introduction ne remontait qu'à quelques semaines. D'après l'enquête que nous avons faite à l'endroit même, il ressort que ce sont des pommes de terre d'origine maltaise qui ont répandu ce dangereux fléau dans la région. Quelques milliers de kilos de tubercules furent dispersés sur le marché, destinés à la semence. Cette condition spéciale pouvait faciliter grandement la dissémination de l'insecte nuisible, mais le pays ne produisant qu'une quantité minime de pommes de terre, consommées rapidement sur place, la Teigne aura vraisemblablement peu de chances de se maintenir ou de s'é- tendre. La Direction de l'Agriculture de Tunisie a, d'ailleurs, sur nos ins- tigations, pris certaines mesures de surveillance desquelles on est en droit d'espérer que, môme en cas de conservation de cette espèce nui- Séance du 23 janvier 1922. 31 sible dans la localité de Sousse, on pourra, soit enrayer le mal, à son début, soit l'empêcher de se disperser sur une plus grande étendue. Le fait nous semble intéressant surtout en ce qui concerne la pro- venance, car si ces pommes de terre sont bien originaires de Malte (le chargement a été l'ait dans cette île), cette région est un point nouveau à ajouter à ceux déjà connus où le Phtoi^imaea operculella exerce ses ravages. Omissions bibliographiques (2^ note) (') par E. Fleutiaux. A partir de juillet 1913, le recueil périodique publié par le Jardin colonial de Nogent-sur-Marne, prend le titre de : L'Agronomie colo- niale, bulletin mensuel du Jardin colonial. Comme le précédent, il contient des notes entomologiques où figurent des descriptions et des dessins qui ont passé inaperçus : Coléoptères. Chilomenes vicinaMulsant, larve, J. et A. Vuillet, juin 1914, p. 162 Soudan français Melitomma fjjsuiare Fa ir maire, larve, A. Vuillet, août 1913, pi. 33, fig Madagascar Rhina nigra Dru r y, A. Vuillet, /. c, p. 37, fig. çf 9 • Madagascar Scymnus plebejus Weise, J. et A. Vuillet, larve, juin 1914, p. 162 Soudan français HÉMIPTÈRES. Aphis maidis Fi te h, J. et A. Vuillet, mai 1914, p. 142, tig. ". Soudan français Aphis sorghi Théobald, J. et A. Vuillet, /. c, p. 137, fig.. •. Soudan français Diaspis Boisduvaii Signorct, Vayssière, février 1914, p. 33. l\g Guadeloupe Lecanium viride G r een , Vayssière, /. c, l'ig — (1) Voir 1'"' noie in Bull. Soc. enl. Fr. [1921], p. 272. 32 Bulletin de la Société entomologique de France. Siphonophoraleptadeniae n.sp.,i. et A. Vuillet, juillet 1914, p. 17, fig Soudan français Hyménoptère. Oecodoma cephalotes Latreille, Devez, décembre 1913, p. 164, fig. — Devez, février 1914, p. 42, fig.. Guyane française Diptère. Leucopis sp., larve, J. et A. Vuillet, juillet 1914, p. 17 Soudan français LÉPIDOPTÈRE. Pectinophora [Gelechia] gossypiella Saunders, Vayssière, avril 1921, p. 118, fig ? NÉVROPTÈRES. Ci2rysopaii2co72g-ruaNa'Vas,J. et A. Vuillet, larve, juillet 1914, p. 17 Soudan français Chrysopa Vuilleti Navas, J. et A. Vuillet, larve, l. c Soudan français Le Secrétaire-gérant : L. Ciiopakh. TYl'OGIÏAPIIIE FlllMI.N-DIDOT ET t'*. — PARIS. 1922. — N'^ 3. BULLETIN i>e: j^a. w r SOCIETE E^TOMOLOGIÔllE DK FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION d'UTILITÉ PUBLIQUE PAR -DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Natura maxime miranda in minimis. niari \nni{^ V. \ AY7 -1924 ^ nal Wu^^i PARIS A.U SIÈOE IDE 'L.A. SOCIÉTÉ HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, Rue Serpente, VI" 1922 Le Bulletin parait deux fois par mois CABINET ENTOMOLOGiaUE E. LE MOULT 4, rue Dumèril, Paris (XIII">). | 34, Bd des Italiens, Paris. Téléphone : Gob. 36.13. j Téléphone : Central : 65.35. J'ai le plaisir d'informer mes collègues que je viens d'acquérir les cabinets Max Bartel {Lépidoptères paléar cliques) et Herm. Relie {Insectes de tous ordres). Ces collections sont actuellement à Paris et j'aurai à céder beaucoup de lots d'occasion, à des prix très avantageux. Je rappelle aussi que j'ai acheté tous les droits de traduction, d'édition et de réédition de l'ouvrage de M. le D"" Seitz : Les Macro- lépidoptères du Globe, partie édition française. S'adresser à mon cabinet pour toutes les souscriptions et pour la suite de l'ouvrage. En attendant l'impression du texte, je peux fournir les nouvelles planches parues au prix de 2 francs chaque pour les abonnés. A vendre de suite : De la Faune exotique, jusqu'au fascicule n" ?02 inclus, à 4 francs le fascicule. La Faune palèarctique complète , actuellement terminée , comprenant 130 fascicules : 360 francs (pour détails complémen- taires, demander ma circulaire envoyée contre 0 fr. 25 pour réponse). Matériel entomologique. — Épingles anglaises « Asta » blanches ou noires, le mille, 13 fr. 80; ne se vendent que par 500 d'un même numéro. Épingles acier de Karlsbad, le mille du même n", 19 fr. 75, le cent, 2 francs. Filets, pinces, paillettes, éti- quettes, etc. Loupes entomologiques, très soignées, fermantes et non fermantes, grossissement de 13 à 35 fois, prix 45 à 110 francs. Lépidoptères et Coléoptères. — Grand choix de lots d'occa- sion à des prix très réduits. Demander listes spéciales. Je suis acheteur de toutes collections et lots d'origine, ainsi que de raretés et de belles espèces pour la décoration. Envoi des catalogues suivants contre : Lépidoptères 1915, 0 fr.50; Coléoptères paléarctiques N" 1, 1912, 0 fr. 75; Coléoptères exotiques, 1913, 1 franc. Liste de matériel, 0 fr. 25; Liste de lots d'occasion Lépidoptères, 0 fr. 50; Liste de lots d'occasion Coléo- ptères, Ofr.75; Catalogues des fantaisies entomologiques, 0 fr. 75. En échange de bonnes espèces que j'ai en séries, je puis accep- ter de bons timbres-poste pour collection. Nota. — Il est rappelé à MM. les Entomologistes que j'ai acheté avant la guerre le Cabinet J. CLERMONT, et que toute la correspondance con- cernant ce Cabinet, doit être adressée à E. LE MOULT, 4, rue Duméril, Paris (XIII"). BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIOUE DE FRANCE séance du 8 février 102S. Présidence de M. A. MÉQUIGNON. Sommaire. Correspondance, p. 33. — Nécrologie, p. 33. — Changements d'adresses, p. 35. — Admissions, p. 35. — Présentation, p. 36. — Nomination, p. 36. — Prix Passet 1921 {Rapimrl), p. 36. Communications. — J. Aciiard. Description d'un Galérucide nouveau [Col. Chrysomelidae], p. 37. — E. Benderitter. Trois Rutélides [Col.] nouveaux d'Asie orientale, p. 38. — J. de Joannis. Quelques espèces de Noctuelles [Lep.] intéressantes ou nouvelles pour la faune française, p. 40. — L. Chopard. Description d'un nouveau Myrmecophila [Orth. Gryllidae] du Soudan égyptien, p. 42. Correspondance. — M. J. A. Vellard du Chesne remercie la So- ciété de son admission. Nécrologie. — Un grand deuil vient de frapper la Société en la personne de son Secrétaire honoraire, Louis Bedel. Do nombreux collègues ont tenu à lui adresser un suprême adieu et ont assisté aux obsèques, où notre Président a prononcé le discours suivant : Mesdames, Messieurs, C'est profondément ému que je viens, au nom de la Société ento- mologique de France, saluer la mémoire de celui qui fut toujours Bull. Soc. ent. Fr. [1922]. — N<» 3. 34 Bulletin de la Société entomologique de France. pour moi un ami, un conseiller bienveillant, et pour nous tous un modèle de conscience et de probité scientifiques, un maître respecté de l'entomologie. Membre de la Société entomologique de France depuis 1866, Louis Bedel s'y était rapidement acquis une place notoire parmi les Bri- souT DE Barneville, Eugèue Simon, notre Président honoraire, les docteurs Henri Marmottan et Henri Martln, et Maurice Sédillot qui furent ses amis et ses compagnons de chasse. Outre diverses ré- gions de France, il explora à plusieurs reprises l'Algérie, chassa en Espagne, accumulant des matériaux considérables qu'il mit en œuvre par la suite, sans jamais cesser d'ajouter de nouvelles richesses à sa collection et d'accroître sa bibliothèque, deux bases incomparables pour édifier ses travaux. Déjà, avant d'avoir atteint sa vingtième année, il avait publié dans L'Abeille une Monographie des Érotyliens qui reste encore, après cin- quante-deux ans, un ouvrage fondamejital. Je ne puis citer ici toutes ses descriptions isolées, ses listes de captures, ses observations de biologie et ses nombreuses notes de synonymie. Mais deux ouvrages, quoique inachevés, dominent son œuvre et ont répandu son nom dans le monde entier : c'est le Catalogue raisonné des Coléoptères du Nord de l'Afrique et la Faune des Coléoptères du Bassin de la Seine, ou- vrages où est appliquée la même scrupuleuse méthode qui remonte toujours aux sources, aux descriptions originales ou aux types, qui ne se fie à aucune assertion sans la vérifier ou en peser la vraisem- blance, et qui ne se déclare satisfaite que lorsque l'exposé limpide et concis ne prête à aucune équivoque, ne permet aucune erreur. Cette rigueur de la critique, cette clarté de la rédaction qu'il s'im- posait rigoureusement à lui-même, il la réclamait âprement aux au- tres; il sut l'imposer autour de lui à la plupart de ceux qui publiaient, et ainsi, plus que par la longueur de ses écrits, il vaut par l'heureuse influence qu'il eut sur l'entomologie française, et c'est pourquoi son œuvre fut dignement récompensée en 1912 par le ruban de Cheva- lier de la Légion d'honneur. Mais soudain la guerre éclate. Louis Bedel qui, en 1870, s'était engagé comme mobile, qui avait souiïert du terrible hiver dans les tran- chées glacées du plateau d'Avron, s'offre pour prendre la charge du secrétariat de la Société entomologique, désorganisé par la mobili- sation. Et pendant cinq ans, sans une défaillance, malgré les diffi- cultés de l'impression, au milieu de la terrible tourmente, restant à Paris pour assurer le travail dont il s'était chargé, il lit paraître avec une régularité méritoire les Annales et le Bulletin de la Société dont Séance du 8 février 1922. 3o la collection de guerre, grâce h lui, conserva une rare et haute tenue scientifique. Mais ce travail absorbant et chaque jour renaissant, joint aux dit- licultés de l'existence d'alors, aux alertes, aux bombardements diur- nes et nocturnes, aux restrictions imposées à la population, porta un premier coup à sa santé et je me souviens de la pénible surprise que j'éprouvai, lors de ma dernière permission, à le revoir déjà si changé, si maigri. Et depuis, le mal poursuivit son œuvre ; chaque hiver vint l'affai- blir davantage. Malgré tout, il reprit ses travaux personnels et, sans cesser de déterminer les insectes qu'on lui soumettait, de prodiguer, à qui le consultait, les trésors de son érudition, il consacra ses der- niers mois à la rédaction et à la correction d'un nouveau fascicule de sa Faune du Bassin de la Seine; et cette œuvre, parue il y a quelques semaines, alors qu'il était déjà terrassé par la maladie, témoigne en- core de la même recherche minutieuse et passionnée de la per- fection. Aussi la Société entomologique de France, qui l'avait nommé en 1903 Membre honoraire et qui, voulant reconnaître les services ren- dus pendant la guerre par une mesure non prévue aux statuts, lui avait décerné il y a deux ans le titre exceptionnel de Secrétaire ho- noraire, ne pourra jamais oublier que Louis Bedel lui a réservé le meilleur et la majorité de ses travaux, et lui a donné sans compter son activité et ses forces, et toute sa pensée jusqu'à son dernier souffle. C'est pourquoi c'est le témoignage d'admiration et de reconnais- sance de tous ses collègues que j'apporte ici en même temps que notre dernier et douloureux adieu. Changements d'adresses. — M. H. Lavagne, rue Nationale, Cler- mont l'Hérault (Hérault). — M. J.-L. Lichtenstein, professeur à l'École d'Agriculture, 19, rue du Courreau, Montpellier (Hérault). Admissions. — M. L. Billaudelle, école Théophile-Roussel, Mon- tesson (Seine-et-Oise). — Entomologie agricole. — M. V. Boldyrev, professeur d'entomologie à l'Académie d'Agri- culture, Petrovsko-Rasumovskoie près Moscou (Russie). — Entomo- logie générale et appliquée. Biologie des Orthoptères. — M. J. CoMiGNAN, 31, avenue de Montsouris, Paris, W [membre assistant admis à titre définitif]. — Hyménoptères. 36 Bulletin de la Société entomologique de France. — M. le comte Le Marcis, 48, rue Saint-Ferdinand, Paris, 17<=. — Entomologie générale. — M. B. Trouvelot. préparateur à la Station entomologique, 16, rue Claude-Bernard, Paris, 5^. — Entomologie appliquée. Présentations. — M. R. Poisson, préparateur de Zoologie, cliel de travaux délégué, à l'Université, Caon (Calvados), présenté par M. P. Lesne. — Commissaires-rapporteurs : MM. L. Berland et E. SÉGUY. — M. H. Stempffer, attaché à la Banque de France, 32, rue Théo- dore-Honoré, Nogent-sur-Marne (Seine), présenté par M. F. Tressens. — Commissaires-rapporteurs : MM. Ph. Naude et E. Moreau. Nomination. — M. J.-L. Lightenstein vient d'être nommé pro- fesseur de Zoologie générale et agricole à l'École nationale d'Agricul- ture de Montpellier. Prix Passet 193 î (Rapport). — Au nom de la commission du prix Passet, M. le D'' F. Larrousse donne lecture du rapport suivant : Messieurs, La Commission du prix Passet s'est réunie le 23 janvier 1922 ('), sous la présidence de M. H. Desbordes. Seul, un travail de M. le D'' R. Jeannel, « Les larves des Trechini », paru dans les Archives de zoologie expérimentale et générale, ùYSil élé^résenié{^). M. Jeannel synthétise toutes nos connaissances sur les larves des Trechini [Col. CARABmAE] et définit d'une façon précise le faciès si spécial des larves de ce groupe bien limité. Il décrit 9 larves nouvelles, ce qui porte à 16 le nombre des espèces dont les premiers états sont connus. Les descriptions anciennes, souvent très confuses et incomplètes, sont reprises et rendues plus claires par l'emploi d'une terminologie rigoureuse, transcription française de la nomen- clature d'A. Bôving, exprimée en danois, qui est en tous points excellente et devrait être suivie par tous les auteurs qui décriront des larves de Coléoptères. De nombreuses figures (62) toutes origi- nales, facilitent grandement la compréhension du sujet. Pour terminer, l'auteur donne un tableau synoptique des différentes larves signalées dans son travail. (1) Étaients présents : MM. H. Desborres, R. Benoist, L. Berland, L. Chopard, h. de Franchessin, M"" L. Guyon, l^". Larrousse, L. Le Charles. (2) Le travail de M. Jeannel, indiqué imprimé en juillet 1920, a paru en 1921, Séance du 8 février i9ff , 37 Cet ouvrage, répondant en tous points aux conditions exigées pour l'obtention du prix Passet, a rallié immédiatement tous les suffrages des membres de la Commission; cette dernière vous propose donc pour le prix Passet 1921 le mémoire de grande valeur de M. Jeannel. — Le vote aura lieu à la séance du 22 mars 1922 ('). Description d'un Galérucide nouveau [Col. CHRYSOMELmAE] par Julien Achard. Pseudadimonia microphtalma, n. sp. — Entièrement noir, légèrement brillant, à reflets quelque peu bleutés. Tête, pronotum, écusson et élytres couverts de fortes rugosités; épipleures et para- pleures métasternaux finement rugueux. Front un peu déprimé. Yeux ovalaires, très petits, non saillants. Antennes ne dépassant pas le milieu du corps, quatrième article plus court que le troisième, les suivants progressivement plus courts. Pro thorax un peu plus large que long, abaissé sur les côtés et vers les angles antérieurs, ceux-ci légèrement saillants; angles postérieurs obtus, vifs, mais non sail- lants; bords latéraux légèrement évasés de la base jusqu'au milieu, formant un petit angle, puis rétrécis jusqu'en avant. Élytres un peu plus larges à la base que le prothorax, resserrés et déprimés après l'épaule, puis largement dilatés, arrondis séparément au sommet. — Long. 10 mm. Chine : Sze-Tchouan. Voisin de P. variolosa tlope, mais plus grand, sans reflets bronzés, yeux bien plus petits et non saillants, antennes (notamment les cinq derniers articles) plus courtes, bords latéraux du prothorax sans étranglement devant l'angle postérieur et bien moins évasés, élytres beaucoup plus largement dilatés après l'épaule. (1) Les conditions du vote sont les mêmes que pour le prix Dollfus (voir. Bulletin [1922], p. 20). ZS Bulletin de la Société entomologique de France. Trois Rutélides [Col.] nouveaux d'Asie orientale par E. Benderitter. Didrepanephorus subvittatus, n. sp. — Tête, corselet et écusson rougeàtres; élytres jaune roux; dessous brun. Canthus ocu- laire, côtés et marge de l'épistome, ainsi que la suture frontale, noirs. Base du corselet avec une large bande noire, interrompue devant l'écusson et remontant sur les côtés jusque vers le milieu. Écusson bordé de noir. Suture des élytres, côtés et une ligne oblique allant du calus humerai au calus apical noirs, cette dernière interrompue sur une partie de sa longueur. Tibias rougeàtres avec l'extrémité noire. Pygidium brun. Épistome retroussé et bilobé. Suture clypéo-frontale élevée sur les côtés, nulle au milieu. Épistome et front rugueux; vertex lisse, avec quelques gros points près des yeux. Quelques poils droits sur l'épi- stome ; sur le sommet de la tête, une ligne de poils longs, denses et dressés. Corselet glabre sur le disque, graduellement plus velu sur les côtés, surtout aux angles postérieurs ; ponctuation variolique forte, peu serrée sur le disque, devenant confluente sur les côtés. Écusson glabre, fortement ponctué, avec une partie lisse au milieu. Élytres couverts d'une villosité très courte, couchée, plus longue et plus dense sur les côtés et en arrière; ponctuation forte et peu serrée autour de l'écusson, devenant graduellement chagrinée vers les côtés et le sommet. Propygidium faiblement découvert par les élytres. Pygidium finement chagriné, tout couvert de poils longs et denses. Ventre lisse. Poitrine, métasternum et pattes velus. — Long. 18 mm. Type : 1 9 , Tonkin : Chapa, 1913. Serait distinct de D. bifalcifer, que je n'ai pas vu en nature, par le thorax régulièrement convexe et sans bosses, les élytres normaux en arrière, le propygidium- presque en entier recouvert par les élytres, les taches noires du corselet et des élytres, et la couleur du pygidium. Peperonota Harringtoni var. obtusa, n. var. — J'ai reçu de M. ViTALis DE Salvaza uue 9 de P. Harringtoni qui se différencie de la forme typique par les caractères suivants : Tête et épistome plus fortement rugueux. Corselet plus large en avant et plus étroit en arrière, les angles antérieurs moins acuminés, les postérieurs plus arrondis; entièrement noir avec une faible tache rougeâtre sur les côtés. Écusson lisse marqué seulement de quelques Séance du S février 1922. 39 points très fins. Les élytres moins fortement ponctués autour de l'écusson et sans trace de teinte foncée à la base. Pygidium brun, entièrement couvert d'une villositô longue et dense. Les pattes com- plètement noires, sauf une tache rousse aux fémurs antérieurs. Ne connaissant pas de cf correspondant, je considère jusqu'ici cet exemplaire comme variété. Type : 1 9 , Tonkin : Ciiapa, V-1916. Adoretus'fumatus, n. sp. — Brun de poix. Côtés du corselet, région humérale, pattes antérieures et intermédiaires, et antennes roux. Tète grosse. Epistome en ogive courte, marginc plus fortement au milieu que sur les côtés, la marge un peu incisée au milieu, finement granuleux. Front à points forts, donnant naissance chacun à un poil gris, court. Corselet presque trois fois aussi large que long, à points forts et pilifères comme sur la tète ; côtés largement ar- rondis; angles antérieurs vifs, les posté- rieurs à peine marqués. Écusson court, rugueux. Élytres rugueusement ponc- tués sur fond densément pointillé; strie suturale bien marquée et trois faibles côtes; couverts de petits poils courts, clairsemés mais régulièrement répartis sur toute la surface. Pygidium presque lisse. Dessous du corps lisse, garni de poils courts, plus nombreux sur les arceaux de l'abdomen. Pattes grêles. Tibias antérieurs avec trois dents longues et acuminées; ony- chium et ongles longs . Se distingue facilement par sa couleur, la forme de l'épistome et du corselet. — Long. 8 mm. Type : 1 cf, Birmanie, Armure génitale (ÏAdoretus fumatus, n. sp. 40 Bulletin de la Société entoinologique de France. Quelques espèces de Noctuelles [Lep.] Intéressantes ou nouvelles pour la faune française par J. DE JOANNIS. Notre jeune et nouveau collègue, M. Gh. Boursin, m'a communiqué récemment quelques espèces de Noctuidae capturées par lui dans les Alpes-Maritimes et qu'il m'a paru intéressant de signaler. 1° La première espèce que je mentionnerai est bien connue de France méridionale et, jusqu'à nouvel ordre, lui paraît exclusivement propre, Agrotis Constanti Mi 11. ; je ne sais pas si elle avait encore été signalée des Alpes-Maritimes. M. Boursin en a pris un exemplaire le 31 août, et trois autres le 15 septembre au-dessus de Vence, à 1.200 mètres environ. 2° Nodaria nodosalis H.-S. Cette espèce a été prise (5 cf et 1 Q) vers le 10 septembre à Nice et à Vence, à 300 mètres d'altitude. Elle n'est guère signalée que d'Italie, d'Espagne et de Mauritanie. Spuler la mentionne du midi de la France, sans plus de détails (t. I, p. 325). Cette capture vient confirmer et préciser cette citation. Les trois espèces qui suivent sont nouvelles pour la faune de France et présentent un intérêt particulier, ainsi que je le dirai. 3° Dianthoecia armeriae Gn. Deux cf pris les l^"" et 2 mai 1921, à Nice (mont Boron) aux globes électriques. M. J. Culot a représenté, pi. 20, fig. 15, la 9 type de Guenée (collection Oberthûr). Les deux cf pris par M. Boursin, se rapportent incontestablement à cette espèce ; le thorax blanchâtre, ainsi que le dit Guenée, avec quelques écailles grises, qui sont groupées surtout sur les ptérygodes, est tout à fait caractéristique; les ailes inférieures également plus claires que chez compta, la coloration et les dessins des ailes supérieures, sont tout à fait conformes à la description et à la ligure. La seule différence que l'on puisse signaler consiste en ce que la bande blanche centrale est très légèrement plus étroite chez ces deux cf que sur la figure donnée par M. Culot, détail qui me paraît secondaire. Cette forme a été longtemps considérée comme une simple variété de D. compta Se h if f. Guenée l'avait séparée de celle-ci principale- ment à cause d'un caractère structural, la forme de l'oviducte. M. J. Culot la classe également comme espèce distincte ainsi que Warren dans Seitz. Il ne semble pas improbable qu'il y ait lieu, en effet, de la séparer de compta spécifiquement. L'exemplaire de Guenée venait de Russie méridionale. J'ignore pourquoi le Catalogue de Staudinger affuble cette localité d'un point Séance du S février 1932. 41 d'interrogation. L'ouvrage de Seitz y ajoute Chypre et la Syrie qui se rattaclient bien à cette localité, puis la Mongolie, qui est peut-être bien loin. M. Culot (Noct., I, p. 118) ajoutait à la localité fournie par Gue- NÉE, l'Italie septentrionale, d'où M. le comte Turati lui avait commu- niqué deux exemplaires (ïarmeriae Gn.; la localité où M. Boursin a fait cette intéressante capture vient confirmer et étendre ce nouvel habitat. 4° Taeiiiocampa rorida H . - S . Un beau cT pris le 15 avril 1921 près Nice (Cimiez) aux globes électriques. Cet exemplaire superbe est remarquablement uniforme comme coloration, n'ayant comme dessin à l'aile supérieure qu'une légère indication de l'ombre médiane au bord interne. Cette espèce était connue du sud-est de la région méditerranéenne et européenne, Syrie, Transcaucasie, Asie Mineure, Turquie, Bulgarie? Dalmatio, Istrie. M. Culot la cite de Rome et le comte Turati en a décrit une variété {caliginosa} de Sardaigne. La nouvelle localité se rattache bien à ces deux dernières et prolonge nettement le territoire de cette belle espèce jusqu'en France. 5° L'espèce qui me reste à signaler est celle qui m'a le plus inté- ressé, je dirai même étonné, mais je considère la détermination comme absolument certaine : Agrotis Christophi Stgr. Cette espèce, à vrai dire, n^est encore signalée que de Sarepta, d'Oural et du Turkestan occidental, mais nous venons de voir les deux espèces précédentes s'é- tendanl à très peu près des mêmes régions pour atteindre les Alpes- Maritimes; je ne crois donc pas que l'absence de localités intermédiaires dans le cas présent doive être considérée comme un argument suffi- sant pour nier la possibilité de la présence (TA. Christopki en France. Les caractères de l'espèce sont tellement nets sur les exemplaires, très frais, capturés par M. Boursin, qu'il faut bien s'incliner. Quatre (S ont été pris au-dessus de Vence, à environ 1.000 mètres d'alti- tude, dans la même région que A. Constanti, sur la route de Vence à Coursegoules. L'un d'eux a le fond brun ocracé assez clair, les trois autres sont d'un brun plus foncé et à dessins très fortement marqués. On sait que cette espèce présente au premier abord une ressemblance très grande avec le banal A. tritici, mais le caractère que tous les auteurs signalent, depuis Staudinger, dans sa description originale, jusqu'à M. J. Culot dans ses « Noctuelles et Géomètres d'Eu- rope », comme séparant irrévocablement Christoplnà.e tritici, et j'ajoute de vitta, est fourni par les antennes, beaucoup plus fortement pecti- nées ici que chez les autres espèces citées. Or c'est ce qui saute aux yeux chez les quatre cf pris par M. Boursin; ajoutez la côte largement 42 Bulletin de la Société entomologique de France. blanche, les taches ordinaires cerclées de blanc, la claviforme très distinctement prolongée par une très fine ligne noire dans le pli dorsal ; il me semble aussi que les ailes sont un peu plus courtes. Les antennes rapprochent beaucoup Christophi de distinguenda, mais Sir George F. Hampson les a bien distingues par la forme de la claviforme beaucoup plus longue chez distinguenda, que je possède des Basses- Alpes, plus courte, plus trapue chez Christophi. Bref tous les carac- tères indiqués par les divers auteurs pour décrire Christophi se trou- vent ici réunis et vérifiés sans la moindre hésitation. J'ajoute que j'ai comparé les exemplaires pris par M. Boursin avec quatre exemplaires d'Uralsk dans ma collection et qu'il est impossible de saisir aucune différence entre eux. Il faut donc désormais compter : Agrotis Christophi Stgr., Dian- thaecia armeriae Gn. et Taeniocampa rorida H. -S. parmi les espèces de Noctuelles françaises. / Description d'un nouveau Myrmecophila [Orth. Gryludae] du Soudan égyptien par L. Ghopard. Myrmecophila Cottami, n. sp. — Types : 1 cf et 1 Q prove- nant de Kliartoum (R. Cottam, juin 1921); coll. du British Muséum. — Co- types : 2 cf> 0 9 adultes, 4 jeunes Q, même localité; coll. du British Muséum et coll. L. Ghopard. Très petit, brun roux avec une bande blanchâtre très nette sur le mésonotum, les tergites thoraciques et abdominaux un peu rem- brunis le long du bord postérieur. Forme générale ovalaire, plus large chez la femelle que chez le mâle; pubescence fine, abondante. Tète testacée, à pièces buccales pâles ; palpes maxillaires blanchâ- tres, à 3^ et 4« articles subégaux, o« triangulaire, égal aux trois pre- miers réunis. Yeux semblables dans les deux sexes, composés de 16 grosses facettes disposées en 4 rangées verticales de 4, 5, 4 et 3 fa- cettes. Antennes courtes et épaisses, à pubescence fine. Thorax et abdomen formant une masse ovalaire, assez fortement convexe; 10^ tergite abdominal court, à bord postérieur peu net, un peu sinué et laissant voir une petite saillie arrondie à la base de la valve anale supérieure ; celle-ci très étroite et allongée, subaiguë à l'apex; plaque sous-génitale du cf large, à bord postérieur arrondi, Séance du 8 février 19^2. 43 de la 9 grande, triangulaire, un peu tronquée à l'apex. Gerques noi- râtres. Oviscapte très large et court, les valves supérieures à partie membraneuse très développée, dilatée, valvules apicales brunes, ar- rondies en forme de cuillère ; valves inférieures à peine plus courtes Myrmecophilu Coilami, n. sp. — Fig. 1. Palpe maxillaire, x 100; — fig. 2. extrémité abdominale du cf , x 60 ; — fig. 3. Oviscapte, vu de dessous et de profil, x30; — fig. 4. Extrémité du tibia postérieur, face interne, x GO; — fig. 5. Id,, face externe. que les supérieures, à valvules apicales courtes et arrondies à l'apex. Pattes brun testacé, les tarses blanchâtres. Fémurs postérieurs fortement dilatés; tibias armés à la face externe d'une seule épine apicale, à la face interne de trois épines assez fortes, blanchâtres, de longueur croissante, la dernière un peu plus courte que l'éperon su- périeur; éperons inférieurs spinuliformes, à peine visibles, moyens courts, un peu incurvés, supérieurs grands, épais, semblables dans les deux sexes; tarse blanchâtre, le métatarse armé d'une petite dent 44 Bulletin de la Société entomologique de France. au milieu du bord supérieur et de deux éperons apicaux dont l'ex- terne plus long que l'interne. — Long, cf 1,8-2 mm., Q 2,2-2.3 mm.; larg. cf 1,1 mm-, 9 1,3mm. ; pronot. cf 0,6 mm., 9 0,7-0, 7S mm.; cerques 0,8-0,9 mm. ; oviscapte 0,75 mm. Cette espèce a été découverte dans les fourmilières de Prenolepis longicornis Latr. par M. R. Cottam à qui je suis heureux de la dé- dier. Elle se rapproche beaucoup de M. Surcoufi Chop. , de l'extrême Sud Algérien, mais les caractères suivants permettront de l'en dis- tinguer : taille un peu plus grande, coloration moins uniforme, palpes maxillaires à 4^ article plus long, dernière épine interne des tibias postérieurs plus courte que l'éperon supérieur, oviscapte plus court, à valvules apicales très arrondies. Les mâles semblent moins communs chez M. Cottami que chez M. Surcoufi et les caractères sexuels secondaires sont moins marqués, les éperons des tibias postérieurs n'étant pas différenciés chez les mâles, d'une part, et les yeux étant également développés dans les deux sexes, d'autre part. Le Secrétaire-gérant : L. Chopard. TYPOGRAPHIE FIRMIN-DIDOT ET C'«. — PARIS. N'' 4. BULLETIN DE LA. r r SOCIETE ENTOMOLOGIfllE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION d'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 PARIS Natura maxime mirando in minimis. Ai AU SIEGE IDE LA SOCIETE HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, Rue Serpente, VI" 1922 ■■■^^ Le Bulletin paraît deux fois par mois CABINET ENTOMOLO&iaUE E. LE MOULT 4, rue Duméril, Paris (XIII«). i 34, Bd des Italiens, Paris. Téléphone : Gob. 36.13. { Téléphone : Central : 65.35. J'ai le plaisir d'informer mes collègues que je viens d'acquérir les cabinets Max Bartel {Lépidoptères paléarc tiques) et Herm. Kolle [Insectes de tous ordres). Ces collections sont actuellement à Paris et j'aurai à céder beaucoup de lots d'occasion, à des prix très avantageux. Je rappelle aussi que j'ai acheté tous les droits de traduction, d'édition et de réédition de l'ouvrage de M. le D"" Seitz : Les Macro- lépidoptères du Globe, partie édition française. S'adresser à mon cabinet pour toutes les souscriptions et pour la suite de l'ouvrage. En attendant l'impression du texte, je peux fournir les nouvelles planches parues au prix de 2 francs chaque pour les abonnés. A vendre de suite : De la Faune exotique, jusqu'au fascicule n*^ ?02 inclus, à 4 francs le fascicule. La Faune paléarctique complète, actuellement terminée, comprenant 130 fascicules : 360 francs (pour détails complémen- taires, demander ma circulaire envoyée contre 0 fr. 25 pour réponse). Matériel entomologique. — Epingles anglaises « Asta » blanches ou noires, le mille, 13 fr. 80; ne se vendent que par 500 d'un même numéro. Epingles acier de Karlsbad, le mille du même n", 19 fr. 75, le cent, 2 francs. Filets, pinces, paillettes, éti- quettes, etc. Loupes entomologiques, très soignées, fermantes et non fermantes, grossissement de 13 à 35 fois, prix 45 à 110 francs. Lépidoptères et Coléoptères. — Grand choix de lots d'occa- sion à des prix très réduits. Demander listes spéciales. Je suis acheteur de toutes collections et lots d'origine, ainsi que de raretés et de belles espèces pour la décoration. Envoi des catalogues suivants contre : Lépidoptères 1915, 0 fr. 50; Coléoptères paléarctiques N° 1, 1912, 0 fr. 75; Coléoptères exotiques, 1913, 1 franc. Liste de matériel, 0 fr. 25; Liste de lots d'occasion Lépidoptères, 0 fr. 50; Liste de lots d'occasion Coléo- ptères, 0 fr. 75; Catalogues des fantaisies entomologiques, 0 fr. 75. En échange de bonnes espèces que j'ai en séries, je puis accep- ter de bons timbres-poste pour collection. Nota. — Il est rappelé à MM. les Eiitoiaologistcs que j'ai acheté avant la guerre le Cabinet J. CLERMONT, et que toute la correspondance con- cernant ce Cabinet, doit être adressée à E. LE MOULT, 4, rue Duméril, Paris (XIIP). BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIOUE DE FRANCE iSéance du 93 février 1939. Présidence de M. A. MÉQUIGNON. Sommaire. Correspondance, p. 45. — Nécrologie, p. 45. — Chafrtfemenls d'adresses, p. 45. — Admissions, p. 46. — Présentation, p. 46. — Démissions, p. 46. — Contributions à nos publications, p. 46. — Don à la Société, p. 46. — Nomination de deux Membres bienfaiteurs, p. 47. Communications. — D' A. Ghobaut. Note complémentaire sur la larve primaire de Rhipidius Denisi Chob. [Col. Rhipiphoridae], p. 47. — P. Clément. Captures de Coléoptères de France, p. 48. — D' R. Jeannel. Sur les Ckoleva des îles Britanniques [Col. Silphidae], p. 49. — J.-J. Kieffer. Trois nouvelles espèces de Limnochironomus [Dipt.] du Sleswic-Hol- stein, p. 50, Bulletin bibliographique, p. 52. Correspondance. — MM. A. Ton'noir et B. Trouvelot remercient la .Société de leur admission. Nécrologie. — Nous avons appris le décès du D"" T. -A. Chapman, qui était membre de la Société depuis 1906. Changements d'adresses. — M. .1. Achard. Tolstého ulice, c. 523, Prague-Vrsovice (Tchécoslovaquie). — M. G. Robert, commandant d'Infanterie coloniale, directeur du lycée franco-chinois de Cholon (Cochinchine). Admissions. — M. R. Poisson, préparateur de Zoologie, chef de Bull. Soc. ent. Fr. [1922] — N° 4. 46 Bulletin de la Société entomologique de France. travaux délégué à l'Université,' Caen (Calvados). — Hémiptères aquatiques. — M. H. Stempffer, attaché à la Banque de Franco, 32, rue Théo- dore-Honoré, Nogent-sur-Marne (Seine). — Lépidoptères. — M. N. Madieu, 5, rue Vital, Paris, 16«, présenté par M. H. Des- bordes, [admis à titre de membre assistant]. — Coléoptères. Présentation. — M. S. -S. Crossman, entomological assistant. Gipsy moth Laboratory, Melrose Highlands (Mass.), II. S. A., pré- senté par M. P. Denier. — Commissaires-rapporteurs : MM. F. Picard. et P. Vavssière. Démissions. — MM. le P"" P.-J. Parrott et P. Saby ont adressé leur démissioh. Contributions à nos publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour nos publications : MM. leT tT C"=. — l'ARIS, 1922. — r 6. BULLETIN I3E L^ r _j_ SOCIETE ENTOIOLOGIODE DK FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Natura maxime miranda in minimis. PARIS A.TJ SIÈGE 33E J^A. SOCIÉTÉ HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, Rue Serpente, VI' 1922 ^■^^ Le Bulletin paraît deux fois par mois CABINET ENTOMOLOGiaUE E. LE MOULT 4, rue Duméril, Paris (XIII"). i 34, Bd des Italiens, Paris. Téléphone : Gob. 36.13. | Téléphone : Central : 65.35. J'ai le plaisir d'informer mes collègues que je viens d'acquérir les cabinets Max Bartel {Lépidoptères paléarcliques) et Ilerm. RoUe {Insectes de tous ordres). Ces collections sont actuellement à Paris et j'aurai à céder beaucoup de lots d'occasion, à des prix très avantageux. Je rappelle aussi que j'ai acheté tous les droits de traduction, d'édition et de réédition de l'ouvrage de M. le D'' Seitz : Les Macro- lépidoptères du Globe, partie édition française. S'adresser à mon cabinet pour loutes les souscriptions et pour la suite de l'ouvrage. En attendant l'impression du texte, je peux fournir les nouvelles planches parues au prix de 2 francs chaque pour les abonnés. A vendre de suite : De la Faune exotique, jusqu'au fascicule n'^' 202 inclus, à 4 francs le fascicule. La Faune paléarctique complète , ■^cineWexnewi terminée, comprenant 130 fascicules : 360 francs (pour détails complémen- taires, demander ma circulaire envoyée contre 0 fr. 25 pour réponse). Matériel entomologique. — Épingles anglaises « Asta » blanches ou noires, le mille, 13 fr. 80; ne se vendent que par 500 d'un même numéro. Épingles acier de Karlsbad, le mille du même n", 19 fr. 75, le cent, 2 francs. Filets, pinces, paillettes, éti- quettes, etc. Loupes entomologiques, très soignées, fermantes et non fermantes, grossissement de 13 à 35 fois, prix 45 à 110 francs. Lépidoptères et Coléoptères. — Grand choix de lots d'occa- sion à des prix très réduits. Demander listes spéciales. Je suis acheteur de toutes collections et lots d'origine, ainsi que de raretés et de belles espèces pour la décoration. Envoi des catalogues suivants contre : Lépidoptères 1015, 0 fr.50; C 'léoptères paléarctiques N° 1, 1912, 0 fr. 75; Coléoptères exotiques, 1913, 1 franc. Li.ste de matériel, 0 fr. 25; Liste de lots d'occasion Lépidoptères, 0 fr. 50; Liste de lots d'occasion Coléo- ptères, 0 fr.75; Catalogues des fantaisies entomologiques,© fr. 75. En échange de bonnes espèces que j'ai en séries, je puis accep- ter de bons timbres-poste pour collection. Nota. — Il est rappelé à MM. les Entomologistes que j'ai acheté avant la guerre le Cabinet J. CLERMONT, et que toute la correspondance con- cernant ce Cabinet, doit être adressée à E. LE MOULT, 4, rue Duméril, Paris (XII^). BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE Séance du 29 mars 193 S Présidence de M. A. MÉQUIGNON. Sommaire. Correspondance, p. 69. — Nécrologie, p. 70. — Changements d'adres-^ ses, p. 70. — Adi7iissions, p. 70. — Présentations, p. 71. — Contri- butions à nos publications, p. 71. — Dépôt d'Annales, p. 71. — Prix Passet 1921 (vote), p. 71. Comxaunications. — E. Flkutiaux. Description d'un genre nouveau et d'une espèce nouvelle de Melasidae [Col.], p. 72. — P. de Peyerimhoff. Nouveaux Coléoptères du Nord Africain. Quarante et unième note : Hydro- scaphidae, p. 73. — R. Poisson. Hémiptères aquatiques nouveaux pour la faune normande, p. 75. — L. Demaison. Distribution géographique de Nodaria nodosalis H. -S. [Lep. Noctuidae] dans le midi de la France, p. 79. Bulletin bibliographique, p. 79. Correspondance. — M. Ch. Lahaussois, Trésorier, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. ■- Le Président donne lecture de la lettre suivante qui lui a été adressée par le Secrétaire de la Société Linnéenne de Lyon : Lyon, le 15 mars 1922. Monsieur le Président de la Société Entoraologique de France, La Société Linnéenne de Lyon vous prie de recevoir ses plus sincères con^ doléances à l'occasion de la mort de l'éminent entomologiste Louis Bedbl. Bull. Soc. ent. Fr. [1922], — N° 6. 70 Bulletin de la Société entomologique de France. La disparition de ce naturaliste à la fqis si consciencieux et si savant cause aux entomologistes français et en particulier à ceux de la Société Linnéenne de Lyon une réelle tristesse qu'ils me chargent de vous exprimer. Veuillek agréer, Monsieur le Président et cher Collègue, mes salutations distinguées. J. NiCOD. — MM. E. DoNGÉ et P. Estiot, lauréats du prix Dollfus, adressent leurs remerciements en ces termes : Montrouge (Seine), 14 mars 1922. A Monsieur le Secrétaire de la Société Entomologique de France. Mon cher Collègue, Dans sa séance du 8 mars dernier, la Société Entomologique de France a bien voulu décerner le Prix Dollfus à notre petit ouvrage « Les Insectes et leurs dégâts ». En nous faisant cet honneur, la Société a sans doute entendu plutôt encourager la publication de travaux sur l'Entomologie appliquée que con- sacrer la valeur scientifique de notre travail dont nous ne nous dissimulons pas les imperfections. La récompense qui nous a été accordée sera donc pour nous un encoura* gement à persévérer, tout en faisant mieux, dans la tâche que nous avons entreprise, d'aider de quelques conseils les horticulteurs dans la lutte qu'ils ont à soutenir contre les ennemis de leurs cultures. Nous vous prions, Monsieur le Secrétaire et cher Collègue, de vouloir bien transmettre à la Société nos bien vifs remerciements et d'agréer l'expression de nos meilleurs sentiments. E. DONGÉ, P. ESTIOT, 19, rue Lakanal, Montrouge (Seine). 51, rue Camille Groult, Vitry (Seine). Nécrologie. — Nous avons le regret d'annoncer le décès de M. F. DuMANS, qui était membre de la Société depuis 1892. Changements d'adresses. — M. A. Agnus, 1, rue Serpente, Or- léans (Loiret). — M. C. Boulet, 101, rue de Rennes, Paris, 6^. — M. LéonLEGRAs, 8, rue Marceau, Chalette (Loiret). Admissions. — M. H. Desaigher, 15, galerie de Waterloo, Ixelles (Belgique). — Entomologie générale. — M. le D^, G. Richard, à Francheville-le-Haut (Rhône). — Hymé- noptères. Séance du 22 mars 1922. 71 Présentations. — M. leP'' Antonio Porta, 5, chiostro S. Antonino, Piacenza (Italie), présenté par M. J. Sainte-Glaire Deville. — Com- missaires-rapporteurs : MM. L. Berland et J. Clermont. — M. Patrice de Riencourt de Longpré, 53, rue de la Cité, Troyes (Aube), présenté par M. L. Gandèze. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. de Joannis et F. Picard. Contributions à nos publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour nos publications : MM. L. Chopard 50 francs. E. Fleutiaux 20 — F. Tressens 12 — Dépôt d'Annales. — M. L. Berl.vnd, Secrétaire-adjoint, dépose sur le bureau le 2*^ trimestre des Annales 1921, comprenant les pages 97 à 192 et les planches 3 et 4. Prix Passet 1921 (Vote). — Conformément à l'article 5 du Règle- ment du prix Passet, la Société procède au vote sur les conclusions du rapport de la Commission du prix Passet, rapport lu à la séance du 8 février 1922 et inséré au Bulletin n" 3, p. 36. Cinquante- deux membres ont pris part à ce vote, soit directement, soit par correspondance. Ce sont : MM. A. Argod-Vallon, — E. Barthe, — A. Bayard, — R. Benoist, — L. Berland, - L. Bleuse, — H. Bureau, — A. Chatenay, — L. Chopard, — P. Clément, — J. Clermont, — D"" A. Gros, — L. Demaison, — H. Desbordes, — E. Dongé, — A. Dulac, — - R. Duprez, — L. Fage, — Ch. Fagniez, — L. Falcoz, — H. de Franchessin, — J.-H. GuiGNON, — M"'^ L. GuYON — G. Hardy, — R. Henriot, — C. HouARD, — J. de Joannis, — J.-J, Kieffer, — V. Laboissière, — J. Lacroix, — .L. Lhomme, — A. Magdelaine, — J. Magnin, — A. Méquignon, — R. Mollandin de Boissy, — E. Mo- REAU, — G. PÉCOUD, — J. PeRTUISOT, — R. PeSCHET, — p. DE PeYER- imhoff, — F. Picard, — L. Planet, — L. Puel, — A. Rioult, — J. Sainte-Claire Deville, — P. Scherdlin, — L. Semichon, — L. Séraphin. — G. Sérullaz, — II. Sietti, — B. Trouvelot, — H. Venet. Le dépouillement des votes donne le résultat suivant : R. Jeannel 52 voix. En conséquence M. le D'" R. Jeannel est proclamé lauréat du prix Passet 1921, pour son travail intitulé : Les larves des Trechini- 72 Bulletin de la Société entomologique de France, Communications. Description d'un genre nouveau et d'une espèce nouvelle de Melasidae [Col.] par E. Fleutiaux. Bossionus (*) nov. gen. — Oblong. Tête convexe, avec une large pression triangulaire entre les yeux. Épistome rétréci à la base, arrondi en avant. Antennes dépassant peu la base du prothorax, se roulant vers le bout pour entrer complètement dans le sillon ; premier article grand et robuste; 2® très petit; suivants très comprimés, plus larges que longs, fortement dentés; dernier ovale. Pronotum à peu près aussi long que large, parallèle postérieurement, notablement rétréci dans la moitié antérieure, convexe, déprimé en arrière ; angles postérieurs prolongés et pointus. Écusson assez grand. Élytres pa- rallèles et convexes, arrondis dans le dernier tiers. Pointe proster- nale aiguë, dépassant notablement les hanches antérieures. Sutures obliques. Propleures triangulaires; bord postérieur aussi long que l'interne. Sillons antennaires marginaux, étroites et profonds. Méta- stcrnum bombé, avec un sillon arqué bien net pour les tarses intermé- diaires. Épisternes parallèles. Épipleures des élytres rétrécis en ar- rière. Hanches postérieures légèrement rétrécies en dehors. Dernier arceau ventral pointu. Pattes comprimées; tarses fms. Voisin de Dendrocharis Guér. et de ScopuUfer FI eu t. Convexe mais moins cylindrique. Épistome beaucoup moins large et plus long. Bord antérieur du pronotum moins avancé en capuchon sur la tête; angles postérieurs pointus. Prosternum moins court. Sillons tarsaux du métasternum moins obliques. Épisternes étroits et parallèles. Épipleures des élytres distincts. Dernier arceau ventral pointu mais non épineux. Pattes moins comprimées; tarses simples et filiformes, les postérieurs presque aussi longs que le tibia correspondant. Bossionus Janseni, n. sp. — Brun rougeâtre sur la tête et le pronotum, noirâtre sur les élytres, pubescence roussâtre clairsemée. Tête à ponctuation fine et écartée. Antennes ferrugineuses. Pronotum à ponctuation plus nette que sur la tête. Élytres sans stries, très va- guement subsillounés ; ponctuation très fine et très écartée. Dessous brun rougeâtre brillant, plus distinctement ponctué sur l'abdomen. Pattçs ferrugineuses. — Long. 4,5 mm. Amazone : Para (ex coll. E. W. Janson). Un exemplaire. Ma collec- tion. (1) Dédié à la mémoire de J. Bossion, « Mort pour la France ». Séance du 22 mars 1922. n Nouveaux Coléoptères du Nord-Africain Quarante et unième note (*) : Hydroscapbidae par P. DE Peyerimhoff. 149. Hydroscapha mauretanica, n. sp. — Long. 0,7 mm. — In. ter ceteras generis species minima, ovata, fuscobrunnea, pronoto rufes- cente, antennis {articulo ultimo offuscato) pedibusque flavis; capite ma- gno, vix alutacio, pronoto antice mediocriter attenuato, subtiliter parce punctato, integu- mento levi, scutello mi- nuta, impunctato, coleo- pteris post humeras vix ampliatis, versus apicem leniter attenuatis, cre- brius {postice praeser- tim) punctatis. — Ma- ris (^) segmenta abdo- minis penultimo subtus apice penicillis duobus notata, ultimo obtra- pezoideo, subtus trian- gulariter excavato, setis duabus basi incrassatis ornato. Hab. in ripis humidis, sub aqua circumvaga. Zaouïa des Mouzaia, aux bords de l'oued Kebir, en septembre et octobre, mêlé à de très nombreux Limnebius evanescens Kiesw. Comparée à H. gyri- noides Aube, cette es- pèce apparaît toujours plus petite et régulièrement d'un brun très foncé à pronotum rougeâtre. Les contours sont moins amples, le pro- (1) Pour les notes 1-14, 18-24, 26-39, voir ce Bulletin [1905-19211. — 15« note, in Ann. Soc. eut. Fr. [1912], p. 515. — 25" note, ibid. [1917], p. 117. — 40« note, in Bull. Soc. ent. Fr. [1922], p. 60). (2) Flagh (B.-T. 18(1889), p. 45, et pi. XIII, fig. 6 B) a décrit déjà, en partie ces caractères, chez H. gyrinoides; il les attribuait avec doute à une, Silhouettes : 1 d'Hydroscapha mauretanicQ, Peyerh.; 2, d'F. gyrinoides Aube. — Les deux derniers segments de l'abdomen, vus en dessous, chez le cf et la 9 de l'une ou l'autre espèce. 74 Bulletin de la Société entomologique de France. notum est notablement moins atténué en avant, les élytres sont peu renflés vers la base et bien moins rétrécis vers le sommet. La ponc- tuation est identique. H.Crotchi Sharp (auquel il y a lieu de réunir, selon toute vraisem- blance, H. lonyicauda Rey (^), d'Espagne centrale, est également foncé, mais les auteurs qui l'ont examiné le représentent comme ayant le pro- notum nettement alutacé et bien plus densément ponctué quechez B. gyrinoides, caractères qui ne conviennent pas à l'insecte décrit ici. Quant aux deux autres Hydroscapha européens {H. granulum Motsch. et H. Sharpi Reitt.), de la faune orientale, ils ont la forme et la coloration à' H. gyrinoides Aube. Le genre Hydroscapha n'avait pas encore été signalé dans le Nord de l'Afrique. On a longtemps disputé sur le point de savoir si ces insectes sont des Palpicornia ou des Necrophaga. Aube, décrivant le gyrinoides, en 1863, en fait un « Limnobius », sans soupçonner ses très remarqua- bles caractères. C'est Le Conte, plus de dix ans après, qui, sur l'espèce natans Le G., de l'Amérique du Nord, établit le genre et en fait le type de la famille Hydroscaphidae. Matthews et lui sont d'ac- cord pour y voir une forme voisine des Ptiliidae [Trichopterygidae] « with tendancies towards Hydrophilidae ». De son côté, Rey (1883) s'efforce de montrer qu'il s'agit d'un rameau aberrant de ses « Limné- biates », sans affinités réelles avec les Scaphidiidae, auprès desquels Stein et Weise (1877) l'ont inscrit. Il ne discute pas les rapports des Hydroscapha avec les Ptiliidae et Sharp lui reproche avec raison d'i- gnorer ses travaux et ceux de Matthews. Ganglbauer enfin, dans son précieux manuel {^), insiste sur le bien-fondé de l'opinion de Sharp, que le Catalogue de 1906 a consacré jusqu'à présent. « Sexualdififerenz ». Il signale bien les pinceaux de poils de lavant-dernier segment, mais ne les figure pas. Par contre, si l'on voit nettement indiquées sur son dessin les deux soies précédant l'échancrure du dernier segment, il n'en parle pas dans son texte. Je n'ai observé aucune différence appréciable dans la structure du sommet de l'abdomen, telle que je la figure ici, chez H. gijrinoides et chez Jî. mau- retanica. (1) Rey, ap. Mulsant, Hist, nat. des Col. de France, Palpicornes, IP édi- tion (1885), p. 129, note I. — On chercherait vainement cette description, dont je dois la bibUographle à mon ami J. Sainte-Claire Deville, dans la Revue d'Entomologie, [1887], p. 70, référence imaginaire indiquée par les catalogues les plus récents. (2) Kaf. Mitteleur., III, Band I, 1899, p. 332. — On y trouvera la biblio- graphie des références utilisées ci-dessus. Séance du 22 mars 1922. 73 La récente découverte des premiers états de VHydroscapha natans Le C, que Boving {Proc. ent. Soc. Washington, XVI [1914], p. 170, tab. 17 et 18) a fait connaître avec une admirable précision, démontre que, pour médiocrement défendue, la thèse de Rey était cependant plus proche de la vérité que toute autre. Le type larvaire des Hydro- scapha est incontestablement celui des Hydrophilidae et il a plus de rapports, à ce point de vue, avec les Limnebius, dont les métamor- phoses ont été étudiées par d'Orchymont dans un mémoire aujourd'hui classique {Ann. Biologie lacustre, VI, [1913], p. 174-182, et p. 207), qu'avec aucun autre genre de la famille. Il n'en reste pas moins, — et Boving le mentionne expressément, — que les types larvaires Limnebius cl Hydroscapha ont des rapports évidents avec ceux des Necrophaga et l'on doit, en particulier, re- garder la famille des Hydroscaphidae comme l'un des plus précieux jalons permettant de retrouver l'ancienne communauté d'origine de ces deux grands groupes de Coléoptères. Hémiptères aquatiques nouveaux pour la faune normande par Raymond Poisson. 1. Gerris (Limnotrechus Stâl) odontogaster Zett . — Cet Hémi- ptère a pour habitat normal le nord de l'Europe et la Sibérie. Il a été capturé dans les lacs de montagnes d'Allemagne, de Suisse, d'Autri- che, de Russie, d'Angleterre. En France, il a été capturé dans les hautes Vosges et peut-être aussi aux environs de Lille (^). Il n'a jamais été observé à ma connaissance dans d'autres régions de France et J. GuÉRiN et J. PÉNEAu ne le signalent pas dans leur catalogue ('-). Le mâle de ce Geiris offre un curieux cas de dimorphisme sexuel; il présente, en efTet, deux fortes dents cyhndriques en forme |de crampons sur les bords postérieurs du sixième sternite (fig. 7). Le type normal est macroptère, mais, ainsi que beaucoup de Gerri- formes, G. odontogasteri^résenle un polymorphisme alaire accusé. J'ai ^n efïet capturé : 1° le type normal macroptère ; 2° la fprme microptère; 3° la forme aptère. Ces trois formes vivaient dans des stations diffé- rentes et cette distribution particulière contribue à renforcer à nouveau (1) PuTON. Synopsis des Hémiptères H éléroptères de France, 1880. (2) J. GuÉBiN et J. PÉNEAU. Faune entomologique armoricaine. Imp. Ober- thiir. Rennes, 1911. 76 Bulletin de la Société entomologique de France. l'hypothèse que j'ai émise dans des notes précédentes ('), de l'origine par mutation des différentes formes d'une même espèce ; elle met de plus en évidence leur affinité réciproque et par là même l'état d'amixie de ces formes. J'ai capturé ce Gerris dans des mares littorales à Paloemonetes varians L. et à Spheroma serratum F. entre Ouistreham et Bénouville (Calvados) ainsi que sur le canal de Caen à la mer. Été 1921. 2. Mesovelîa furcata Muls. — Les stations de cet Hémiptère sont rares; c'est vraisemblablement pour cette raison que sa capture est si peu fréquente. Sa distribution géographique est par contre très vaste. Il a été capturé dans le sud de l'Europe et l'Europe moyenne, dans le nord de l'Afrique, en Syrie, dans le Turkestan, en Sibérie et dans la région australienne. En France, il a été observé dans les dépar- tements de l'Isère, du Nord, des Landes (Puton) et dans la Loire-Infé- rieure (E. DE L'Isle). J. Guérin et J. Péneau ne l'ont pas capturé per- sonnellement dans le massif armoricain et, en provenance de cette région, n'ont vu que la forme macroptère. L'espèce présente un polymorphisme alaire particulier, qui peut être comparé à celui des Velia et des Microvelia. Il existe en effet une forme macroptère à ailes et élytres bien développés et fonctionnels; et une forme aptère sans ailes ni élytres, et sans aucune trace exté- rieure, même rudimentaire, de ces organes (-). Je n'ai pas observé d'intermédiaires entre ces deux formes et il n'en a jamais été signalé. Quelques élevages de Velia currens F. et de Mesovelia furcata Muls., aptères, m'ont donné uniquement des aptères. Le caractère est donc bien héréditaire. Il doit cependant se produire, de temps à autre, des mutants macroptères ataviques, comme le Fe/ïo currews macro- ptère, par exemple, capturé par Mercier (^) en Lorraine. Je n'ai capturé que la forme aptère de M. furcata; mais, grâce à des exemplaires de la collection Puton. du Muséum national d'Histoire (1) a. Gerris (Hémiptères Hétéroptères) du Calvados. Polymorphisme chez G. lacustris L. et perte de la faculté du vol chez cette espèce, in Ass. Fr. Av. Sc.f Rouen, 1921. b. Brachyptèrisme et aptérisme dans le genre Gerris {C. R. Ac. Se, CLXXIII [1921], p. 947). (2) Le terme brachyplère employé par les auteurs pour désigner ces formes est donc impropre puisqu'il exprime l'idée d'un raccourcissement des ailes et non celle de leur disparition. (3) L. Mercier. A propos d'un exemplaire macroptère de Velia (C. R. Soc, Biol., LXXXII [1919], p. 524. Séance du 22 mars 1922. 77 naturelle ('), j'ai pu faire une étude comparative des deux formes. Fig. 1, 2, 3, 4 X 24 : Mesovelia furcala Muls. — Fig. 1, cf de la forme aptère; fig. 4, son abdomen vu dorsalement. Fig. 2, cf de la forme macro- ptère; fig. 3, son abdomen vu dorsalement (ailes enlevées). Fig. 5, 6, 7 X 8 : Gerris odontog aster Zett . —Fig. 7, cf de la forme micro- ptère; fig. 5, son abdomen vu dorsalement; fig. 6, abdomen d'un cfmacro- ptère (ailes enlevées). (1) Je prie M. le Professeur Bouvier de vouloir bien agréer mes respec- 78 Bulletin de la Société entomologique de France. Cette étude a porté d'une part sur les segments thoraciques et d'autre part sur les segments génitaux. La comparaison des segments thoraciques m'a montré que Tapté- risme entraîne chez M. furcata des modifications importantes de ces segments. Chez la forme aptère, les trois segments thoraciques con- servent leur aspect larvaire et chez les exemplaires que je possède l'écusson n'existe pas. Cependant l'aspect brillant caractéristique que possède toujours une cuticule imaginale, ainsi que l'armure copulatrice et les glandes génitales normalement développées, permettent de diffé- rencier facilement l'insecte adulte de sa larve à la dernière mue. La comparaison des segments génitaux m'a montré d'autre part que, d'une manière générale, ces segments sont plus développés chez les aptères ('), (comparer les fig. 1 et 2, 3 et 4). Cette variation de taille des segments génitaux contribue peut-être à entraîner l'amixie qui doit exister entre les deux formes de M. furcata. J'ai capturé cette espèce, en assez grande abondance, de juin à octobre 1921, sur les plantes aquatiques, dans quelques mares à eau légèrement saumâtre, entre Ouistreham et Bénouville (Calvados). 3. Arctocorîsa vernicosa WâU. {^). — A ma connaissance, l'exis- tence de cette Corise n'a jamais été signalée en France. Elle a été cap- turée en Angleterre, en Scandinavie, en Finlande et en Sibérie. Sa distribution géographique a donc quelque analogie avec celle de G. odon- togaster. Voisine d'A. distincta Fieb., elle présente comme caractères dis- tinctifs 8 à 9 lignes flaves sur le pronotum, et le bord externe des tibias postérieurs d'un brun foncé. J'ai capturé deux exemplaires de cette espèce dans une mare d'eau douce aux environs de CoUeville-sur-Mer (Calvados), Été 1921. La capture de ces trois Hémiptères, tout en contribuant à enrichir la faune normande, fournit de nouveaux arguments sur le parallélisme remarquable qui existe entre la faune de la côte normande et celle de la côte sud anglaise, lueux remerciements pour la bienveillance avec laquelle il a bien voulu mettre à ma disposition les collections du Laboratoire d'Entomologie du Muséum. (1) Une telle variation de taille des segments génitaux n'existe pas entre les formes macroptères et microptères ou aptères de G. odontogaster. 11 y a par contre réduction accentuée du connexivum (comparer les fig. 5 et 6). (2) Je dois la détermination de celte Corise à M. E. de Bergbvin à qui j'exprime tous mes meilleurs remerciements. Séance du SS mars 1922. 79 Distribution géographique de NodariSL nodosalis H. -S. [Lep. Noctuidae] dans le midi de la France par. L. Demaison. Lé Nodaria nodosalis H. -S., que notre collègue M. Ch. Boursin a pris vers le 10 septembre dernier à Nice et à Vence {Bull. Soc. ent. Fr. [i922], p. 40), avait déjà été signalé dans les Alpes-Maritimes par MiLLiÈRE qui avait capturé un mâle au réflecteur à Cannes, en octobre 1873 (Iconographie, III, p. 415). Il l'a décrit et figuré sous le nom de Nodaria hispanalis Gn. , qui est simplement un synonyme âe nodosalis (pi. 151, fig. 11). Déjà il avait donné en son tome II (p. 128-129, pi. 9o, fig. 8) la description et la figure d'un mâle qu'il avait reçu de Barce- lone. Des œufs de cette même provenance lui ont permis aussi d'élever et de faire connaître la chenille (pi. loi, fig. 10). Cette espèce se trouve également dans les Basses-Alpes. Je possède deux 9 provenant de Digne. Des deux autres exemplaires de ma col- lection (2 cf), l'un est originaire de Palerme, l'autre porte l'étiquette « Sicile » , sans désignation plus précise. Bulletin bibliographique Tijdschrift voor Entomologie, XLII [1919]. — Jurriaanse et Lindemans (J.-H.) : Bijdrage tôt de Kennis der Lepidoptera van Z. 0. Ce- lebes en omUggende eilanden, p. 1-39. — Stein (P.) : Fauna sima- rulensis, Anthomyidae, p. 40-46. — Id. : Anthomyiden aus Java, Sumatra, Waigeoe und Ceram, p. 47-86. — Wasmann S. J. (E.) : Wissenschaftliche Ergebnisse der deutschen Zentral-Afrika-Ex- pedition 1907-1908, p. 109-130. — Willemse (G.) : Mecoptera (Panorpata) Neerlandica, p. 131-136. — Dammerudun (D"" K.-W.) : On hybrids of Batocera albofasciata and gigas, p. 137-160. — de Meijere (D"' J.-G.-H.) : Derde Supplément op de Nieuwe Naamlijst van Nederlandsche Diptera, p. 161-193. — Assmuth S. J. 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Lindemans (J.-H.) : Een nieuwe Attacus-vorm van Burma, p. 176. Wiener entomologische Zeitung, XXXIU [1914], VII-X. — Fleischer (D"" A.) : Bestimmungstabelle der palàarktischen Psalidium Arten (Cure), p. 211. — Enderlein (D'' G.) : Dipterologische Studien XIV, p. 228. — Griffini (D'' A.) : Le specie orientali del gen. A'eanias Brunner, p. 235. — Fleischer (D'' A) : Rhynchites pauxillus Germ. als Obstschâdling, p. 2o2. — Melichad (D'" L.) : Neue palâ- arktische Homoptercn, p. 2o9. — Reitter (Edm.) : Beitrag zur Kenntnis der blinden Tapinoptcrusarten (Col.), p. 261. — Id. : Zwei neue Silphiden, p. 263. — Id. : Drei neue Carabiciden, p. 263. — Id. : Athous (Subg. Grypocarus Thoms.) sardiniensis, n. sp., p. 266. — Fleischer (D"" A.) : Zwei neue Coleopteren aus Trans- baikalien und Mesopotamien, p. 267. — XXXVIII [1920], I-III. - Heikertinger (F.) : Edmund Reitter. Ein Nachruf, p. 1, portrait. — Reitter (E.) : Bestimmungs-Tabelle der europaischen Donacini, p. 21. — Bernhauer (M.) : Neue Sta- phylinidien aus Mittelamerika, p. 44. — Enderlein (D'"G.) : Die Culiciden-Fauna Madagascar, p. 47. — Hendel (F. von) '.Zwei neue europâische Dipterengattungen, p. 53. — Id, : Einige neue orientalische Braconiden, p. 57. — Id. : Einige neue Sepsiden, (Dipt.), p. 60. Le Seci-étaire-gérant : L. Chopahd. TYPOGRAPUIP FIRMIN-DIDOT ET C'«. — PAKIS. 1922. — r 7. BULLETIN DE L^ r r SOCIETE E^TOWOLOGIOIE IDE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Natura maxime miranda in minimis. ÙJl! PARIS ATJ SIÈGE DE LA SOCIÉTÉ HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, Rue Serpente, VI' 1922 "^^» Le Bulletin paraît deux fois par mois CABINET ENTOMOLOGiaUE E. LE MOULT 4, rue Duméril, Paris (XIII°). i 34, Bd des Italiens, Paris. Téléphone : Qob. 36.13. | Téléphone : Centrai : 65.35. J'ai le plaisir d'informer mes collègues que je viens d'acquérir les cabinets Max Bartel {Lépidoptères paléarctiques) et Herm. Relie {Insectes de tons ordres). Ces collections sont actuellement à Paris et j'aurai à céder beaucoup de lots d'occasion, à des prix très avantageux. Je rappelle aussi que j'ai acheté tous les droits de traduction, d'édition et de réédition de l'ouvrage de M. le D"" Seitz : Les Macro- lépidoptères du Globe, partie édition française. S'adresser à mon cabinet pour toutes les souscriptions et pour la suite de l'ouvrage. En attendant l'impression du texte, je peux fournir les nouvelles planches parues au prix de 2 francs chaque pour les abonnés. A vendre de suite : De la Faune exotique, jusqu'au fascicule n» 202 inclus, à 4 francs le fascicule. La Faune paléarclique complète, actuellement terminée, comprenant 130 fascicules : 360 francs (pour détails complémen- taires, demander ma circulaire envoyée contre 0 fr. 25 pour réponse). 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En échange de bonnes espèces que j'ai en séries, je puis accep- ter de bons timbres-poste pour collection. Nota. — II est rappelé à MM. les Entomologistes que j'ai acheté avant la guerre le Cabinet J. CLERMONT, et que toute la correspondance con- cernant ce Cabinet, doit être adressée à E. LE MOULT, 4, rue Duméril, Paris (XIU'O. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE !l»cancc «lu 18 avril 103S. Présidence de M. A. MÉQUIGNON. Sommaire Correspondance, p. 81. — Changement d'adresse, p. 83. — Distinction honorifique, p. 83, — Admissions, p. 83. — Présentation, p. 83. — Exonérations, p. 83. — Contributions à nos publications, p. 83. — Legs Ferton, p. 83. — Nominations d'un Membre bienfaiteur et d'un Membre donateur, -p. 83. — Prix Constant 1921 [Rapport), p. 83. Observations diverses. — Ch. Demaison. Captures [Col. Histeridae], p. 85. Communications. — D'^ A. Ciiobaut. Tableau dichotomique des An- thribus de France, et description d'une espèce et d'une variété nouvelles [Col. Ant(ikib)dae], p. 85. — Ch. Fagniez. Deux nouveaux Duvalites des Alpes-Maritimes [Col. Carabidae], p. 88. — J. Rostand. Note sur l'ha- bitat des larves paedogénétiques du genre Miastor [Dipt. Cecidomyihae], p. 89. — J.-L. Lacroix. Note sur l'anorpa germanica L. [Mecoptera] en France, p. 90. — L. Berlanh et E. Séguy. Sur un Papillon nuisible au Jasmin cultivé, le Glyphodes unionalis Hiibneret sur un Tachinaire qui le parasite : Zenillia roseanae B.B., p. 93. Bulletin bibliographique, p. 96. M. L. Dupont, d'Evreux, assiste à la séance. Correspondance. — M. Ch. Lahaussois, Trésorier, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. — MM. L. Billaudelle et H. de Saeger remercient la Société de leur admission. Bull. Soc. ent. Fr. [1922]. — N° 7. 82 Bulletin de la Société entomologique de France. — MM. l'abbé J. Guignon, lauréat du prix DoUfus 1921 et le D"- R. Jeannel, lauréat du prix Passet 1921, ont adressé leurs remercie- ments par les lettres suivantes : Vulaines-sur-Seine, 28 mars 1922. Monsieur le Secrétaire, La haute dislinclion que la Société entomologique de Fiance a cru bon d'accorder au modeste travail « Les Insectes parasites des Plantes » m'a grandement touché et sollicite mes plus vifs remerciements. Je vois, de plus, dans ce témoignage de sympathie, un encouragement discret à faire mieux encore et à persévérer dans cette voie qui parait répondre aux aspirations d'un bon nombre de nos collègues. C'est sous l'inspiration de M. J. dm Gvulle que ces notes ont été publiées sous cette forme concise et pratique qui leur a valu d'être mises, par M. Lesive, dans un relief tel qu'elles ont emporté des suffrages sur lesquels j'étais loin de compter. Le l^rix Dollfiis me va d'autant plus au cœur que c'est bien le regretté Adrien Dollfus qui m'a facilité ^- ainsi qu'à mon inoubliable collaborateur, confrère et ami G. Goury — les moyens d'études grâce à l'appoint de sa riche bibliothèque. De son côté, notre collègue M. Maurice Royer, en acceptant de publier les résultats de mon travail dans la Revue qu'il dirige avec tant de compétence, vient ajouter son nom à la liste de ceux qui ont droit à mes remerciements et à ma reconnaissance. Jetiens donc à leur témoigner à tous, ici et publiquement, mes sentiments de gratitude. Veuillez agréer, monsieur le Secrétaire, l'expression de ma hante con- sidération. J. Guignon. Cluj, 30 mars 1922. Monsieur le Président, mes chers Collègues, Je vous adresse l'expression de toute ma gratitude pour l'honneur que vous venez de me faire en me décernant le prix Passet. Ce témoignage d'estime et l'accueil si affable que j'ai trouvé tout récemment encore auprès de vous, tant à Paris que dans la Province, me montre bien que, malgré l'éloignement, vous n'oubliez pas votre ancien secrétaire et je vous en suis profondément reconnaissant. Croyez bien que, de mon côté, je reste tout dévoué à notre Société et que je ferai tous mes efforts pour mériter votre choix. Je vous prie, Monsieur le Président et chers collègues, de recevoir, l'assu- rance de mes sentiments bien cordialement dévoués. D»^ R. JlîANNEL.. Séance du i2 avril 19n. 83 Changement d'adresse. — M. R. de la Perraudière, La Perrau- dière par Jarzè (Maine-et-Loire). Distinction honorifique. — Le Président a le plaisir de faire savoir que M. E.-G. Racovitza, directeur de l'Institut de Spéologie de Cluj (Roumanie), a été récemment nommé Chevalier de la Légion d'honneur. Admissions. — M. lo P" Antonio Porta, 3, chiostro S. Antonino, Piacenza (Italie). — Coléoptères paléarctiques. — M. Patrice de Riencourt de Longpré, o3, rue de la Cité, Troyes (Aube). — Entomologie générale. Présentation. — M. R. Denis, agrégé de l'Université, préparateur à la Faculté des Sciences, Montpellier (Hérault), présenté par M. P. Grasse. — Commissaires-rapporteurs : MM. P. Lesne et L. Rerland. Exonérations. — MM. G. Durand et L. Le Pontois se sont fait inscrire comme membres à vie. Contributions à nos publications. — M. le D"" R. Jeannel a mis à la disposition du Trésorier, pour nos pubhcatîons, la somme de 230 francs, montant du prix Passet qui vient de lui être attribué. Legs Ferton. — La Société décide d'accepter la somme de 7.000 francs léguée par notre regretté collègue Ch. Ferton dans le but de subvenir aux frais de transport, de logement et d'entretien de sa collection et de sa bibliothèque léguées à la Société (cf. Bulletin [1921], p. 226). Elle donne à son Trésorier, M. Ch. Lahaussois, pleins pouvoirs pour la représenter, fournir toutes pièces utiles, prendre possession du legs et en donner décharge. Nominations d'un Membre bienfaiteur et d'un Membre dona- teur. — Sur la proposition du Président, les membres présents décident, à l'unanimité, d'inscrire le nom de Ch. Ferton parmi les Membres bienfaiteurs et celui de M. le D"" R. Jeannel parmi les Membres donateurs de la Société. Prix Constant 1921 (Rapport). — Au nom de la commission du prix Constant, M. E. Séguy donne lecture du rapport suivant : Messieurs, La commission pour le Prix Constant s'est réunie le 29 mars (<). (1) Étaient présents : MM. L. Ciiopard, L. Demaison, H. Desbordes, J. Faivre, L. Le Charles, E. Moreau, E. Séouy et P. Vavssikre. 84 Bulletin de la Société entomologîque de France. Aucun ouvrage sur les Lépidoptères n'était soumis à son examen, mais M. le D^ J. Feytaud et M. J. Surcouf avaient déposé des travaux relatifs à d'autres groupes d'Articulés. i° M. le D"" J. Feytaud présente : La Cité des Termites, mœurs sociales du Termite lucifuge, ses ravages, sa destruction (Bordeaux, 1921, 140 pp. in-12) — et l'ensemble de ses travaux sur les Termites. « La Cité des Termites », publiée aux frais de l'auteur, précise les caractères généraux des Termites et fournit une excellente déllnition du Termite lucifuge ; elle traite ensuite des castes, du travail, de la défense de la colonie, de la reproduction et de la vie extérieure. Cette étude, qui donne des notions claires sur la morphologie, la physiologie et le développement du Ternies lucifugus, est un exemple d'excellente vulgarisalion scientifique appliquée à un seul type d'Insectes. Elle con- tribuera à mieux faire connaître un de nos principaux ennemis et étendra certainement les moyens que nous avons de lutter contre lui. L'ouvrage dont il vient d'être question n'est d'ailleurs pas le seul que M. le D"" FeytaIid ait consacré au Termite lucifuge. Diverses notes insérées aux Comptes rendus de l'Académie des Sciences et un mémoire important paru dans les Archives d'Anatomie microscopique (1Ô12) ont éclairé d'un jour nouveau l'étude biologique de notre principale espèce de Termite indigène et apporté de nouvelles données sur certains pro- blèmes obscurs de la vie sociale des Insectes. 2" M. .T. Surcouf présente le fascicule Tabanidae dti Gênera Insec- torum (Bruxelles, 1921, 180 pp. in-4°, S pi. coloriées et un supplément biologique). L'auteur passe en revue tous les genres de Tabanides actuellement connus. Il est inutile de préciser le rôle des Taons en pathologie et de parler de l'importance que présente l'étude de ces dangereux Diptères. Mais il est nécessaire de faire ressortir que le travail de M. Surcouf est une étude originale qui permet d'identifier au point de vue géné- rique les Tabanides des difTérentes régions du globe. Un chiffre pré- cisera mieux que toutes les considérations l'importance de cette mono- graphie : les Tabanides, tels qu'ils sont étudiés, renferment 56 genres et plus de 2500 espèces répartis dans toutes les parties du monde. L'œuvre de M. J. Surcouf sur les Diptères vulnérants est déjà con- sidérable, elle représente plus de 1500 pages, mais son Gênera des Tabanides est certainement le travail qui lui a demandé l'effort le plus soutenu et qui synthétise le mieux nos connaissances sur cette famille. Séance du 12 avril 1922. 8a La Commission, considérant surtout l'étendue et l'utilité pratique des travaux soumis à son examen, tout en appréciant la valeur scien- tifique des uns et des autres, estime cependant qu'ils ne répondent pas dans la même mesure aux exigences du concours et propose à vos sutl'rages pour le prix Constant de 1922 : en première ligne : l'ouvrage de M. J. Surcouf; en deuxième ligne : celui de M. le D"" J. Feytaud. Le vote aura lieu à la séance du 24 mai 1911 (^). Observations diverses. Captures [Col. HiSTERmAE]. — M. Ch. Demaison signale la capture dans la forêt de Reims, à Germaine, de Hololejjta plana Fuesl., sous des écorces de Chêne. Cette espèce n'avait guère été signalée jusqu'ici que sur le Peuplier. Dans la même localité, il a pris sous des écorces de pin Platysoma angustatum Eo iim. qui doit être nouveau pour la faune du bassin de la Seine. Les quelques exemplaires recueillis vivaient en compagnie de Platysoma oblongum F., beaucoup plus abondant. Communications. Tableau dichotomique ûes'Anthribus de France et description d'une espèce et d'urte variété nouvelles [Col. ANXHRiBmAE] par le D'" A. Chobaut. Dans le tableau^'qui va suivre, il ne sera pas question de VAnthribiis tessellatus Bob. {tessulatus Rest . , fallaxPerr.), bien qu'il soit fran- çais, parce qu'en raison de ses yeux entaillés jusqu'au milieu par l'arête latérale du rostre, Schilsky (KOster, Kâfer Europas, XLIV (1907), p. 44. Z.) en a fait le type du genre Opanthribus, Les Anthri- &M.S vrais ont les yeux entiers, nullement entaillés par l'arête latérale du rostre qui se termine au niveau de leur bord antérieur, (1) Les conditions du vote sont les mêmes que pour le prix Dollfus (voir Bulletin [1922], p. 20. 86 Bulletin de la Société entomologique de France. 1. Bord latéral du pronotum tranchant d'un bout à l'autre. Intervalles impairs des élytres nettement saillants. Élytres à couleur foncière rougeàtre. Forme large 2. 2. Pronotum à côtés très faiblement sinués au-devant des angles postérieurs. Pattes noires. Long. 3^4,5 mm 3. 3. Ventre entièrement noir ou seulement avec quelques ster- nites rouges. Type, {scabrosus F. — inarmoratus F ourcr.) fasciatus F o r s t . 3' . Ventre entièrement rouge var. ventralis R ey 2'. Pronotum à côtés fortement échancrés au-devant des an- gles postérieurs. Pattes rouges avec les articulations et les tarses noirs. Long. 3-3,5 mill. (? A. fasciatus var. rubri- pes Rey — constrictus Stierle) scapuiaris G ebl. 1'. Bord latéral du pronotum tranchant jusqu'au milieu des côtés. Interstries impairs des élytres faiblement saillants. Élytres à couleur foncière d'un rouge brunâtre. Forme relativement étroite. Long. 2-2,5 mm , Clopi, n. sp. l". Bord latéral du pronotum tranchant seulement vers les angles postérieurs. Inlerstries impairs des élytres nulle- ment saillants, pas plus élevés que les interstries pairs. Élytres à couleur foncière noirâtre. Forme médiocrement large. Long. 2,5 - 4 mm 4 . 4. Interstries impairs des élytres à pubescence mouchetée de blanc et de noir 5 . 5. Plus grand, antennes et pattes noires en entier {variegatus Geoffr. — varius F.) nebulosus F or si. 5'. Plus petit, antennes testacées à la base, pattes avec les tibias rougeâtres [nebulosus Ki'ist.). . . var. Kusteri, nom. mut. 4'. Interstries impairs des élytres à pubescence entièrement blanchâtre, sans , taches noires var. Gavoyi, n. var. Antribus fasciatus For st. — Le type à ventre entièrement noir est rare. Je l'ai de Morières (Vaucluse) et du mont Ventoux. Très fréquemment le ventre a de 1 à 3 sterniles rouges ou rougeâ- tres. C'est une forme assez répandue que je possède de S*-Geniès-de- Comolas et des Angles (Gard), de l'île de la BartheJasse, près Avignon, de Morières (Vaucluse), de la S'^^-Baume (Var), de Montlouis (Pyré- nées-Or'^'*) et de Lyon. Mais, dans les contrées méridionales, la forme la plus fréquente est celle dont le ventre est entièrement rouge, souvent avec le der- nier sternile noir, et qui répond à la var. ventralis Rey. Ma collée- Séance du 12 avril 1922. 87 tion en renferme des spécimens du mont Ventoux, de Morières (Vau- cluse), de Saze et des Angles (Gard), de Camargue, de la S'^-Baume (Var), de Lyon et de Médéah (Algérie). Enfin je possède an exemplaire de Montlouis (Pyrénées-Or'«^^) qui a le ventre rouge avec une bande longitudinale noire de chaque côté du milieu. Anthribus scapulai-is Gebl. — Ainsi que l'a fait remarquer avec raison Guillebeau {Ann. Soc. ent. Fr., Bulletin [1894], p. cxciii et ccxciv), cette espèce, connue seulement de Sicile et de la Russie méridionale, se trouve aussi en France. Il la signale de Viilebois (Ain) et de Sorèze (Tarn). Pour ma part, j'en ai rencontré deux sujets au mont Ventoux et un au mont Aigoual. Je soupçonne fort que VAn- thribus décrit par Rey, sous le nom de fasciatus var. rubripes, n'est pas autre chose que l'A. scapularis. Anthribus Clopi, n. sp. — En outre des caractères indiqués dans le tableau précédent, cette espèce présente encore les suivants : an- tennes testacées avec la massue un peu rembrunie; base du pronotum très faiblement bissinuée ; pattes entièrement testacées, même les tarses, avec les genoux seuls plus foncés; ventre brunâtre avec le bord externe des segments taché de testacé. J'en possède dix exemplaires capturés sur le versant nord du mont Ventoux, en juin et juillet, sur de vieux sapins. J'avais jadis communiqué un exemplaire de cetteespèce à L. Bedel qui m'avait écrit à ce sujet : « Il s'agit d'une aberration, probablement tout individuelle, de l'A. variegatus; il me semble que l'insecte a dû subir un arrêt brusque de pigmentation. Il est néanmoins intéressant parce qu'il reproduit presque le système de coloration de la var. ru- bripes Rey de l'A. fasciatus. » La découverte d'une petite série d'individus tous semblables, sans mélange de sujets d'A. nebulosus F or st. , est venue ruiner cette sup- position et me fortifier dans l'idée qu'il s'agit bien là d'une espèce nouvelle. Je l'ai dédiée à M. Joseph Clop, de Bédoin (Vaucluse), en raison de l'aide précieuse qu'il m'a toujours apportée dans mes recherches sur la faune entomologlque du mont Ventoux. A. Clopi a une certaine ressemblance avec A. nebulosas Kûst. (fvâf. Eur.,XX, 91) d'Allemagne, qui est plus petit qu'A, nebulosm For s t., avec les tibias rougeâtres, surtout les antérieurs, la base du funicule antennaire plus claire, rougeâtre, les interstries alternes des ély très légèrement relevés, maculés de clair et de foncé, etc. Mais Kuster 88 Bulletin de la Société entomologique de France. n'a examiné que l'exemplaire original de la collection Sturm, qui a été perdu dans la suite, en sorte que cette forme est aujourd'hui de- venue impossible à reconnaître. Je pense qu'il ne s'agit là que d'une variété d'A. nebulosusFovsX. dont VA. Clopi est bien distinct par la carène latérale du pronotum étendue de la base jusqu'au milieu des côtés, la couleur générale d'un brun rougeâtre, les pattes entièrement claires, etc. En tout cas le nom de nebulosus Kûst., faisant double emploi, est à changer. Je propose pour cette variété celui de Kûsteri, nom. nov. Anthribus nebulosus Fors t. — Espèce commune dont ma collec- tion renferme des exemplaires du Parc de la Tète d'or à Lyon, des forêts de Fontaine))Ieau, de S'-Germain et de Montigny-Beauchamp des environs de Paris, d'Ennetières-en-Weppes (Nord), etc. La curieuse var. Gavoyi, que j'ai dédiée à mon vieil ami Louis Gavoy, a été prise par lui à Montréjeau (H'^- Garonne), le 14 mai 1921, sur le Chêne. Il m'a généreusement abandonné l'unique spécimen rencontré par lui. Cette variété a, comme le type, les antennes et les pattes entière- ment noires et elle est de même forme et de même taille. Deux nouveaux Duvalites des Alpes- Maritimes [Col. CARABmAE] par Ch. Fagniez. Duvalites Brujasi Paulinae, n. subsp. — De même taille que la forme typique, cette race s'en distingue très nettement par son pro- notum à gouttière marginale large. Elle diffère do [la race Devillei Fagn. par ses élytres plus allongés, à ponctuation plus profonde; par ?on pronotum plus large à la base, à sinuosité moins profonde; enfin par ses antennes plus courtes. Elle a les angles postérieurs du prono- tum saillants et aigus et ses élytres présentent une forte dépression basale formant presque un sillon en demi-cercle partant du milieu d'une épaule à l'autre. J'ai découvert cette race, que je dédie à ma mère, dans la grotte d'Eynési, qui se trouve exactement située dans le territoire de la commune de Gourmes (Alpes-Maritimes). Le tableau ci-dessous permettra de séparer facilement Duvalites Brujasi D e v . et ses deux races ; Séance du 12 avril 1922. 89 1. Gouttière marginale du pronolum étroite. Élytres ellip- tiques, allongés, peu convexes, à angles humoraux arron- dis. Antennes allongées forma typica — Gouttière marginale du pronotum large 2 . 2. Forme robuste, à élytres amples. Pronotum plus rétréci avant les angles postérieurs, à sinuosité plus profonde. Élytres à ponclualion superficielle, plus eiïacée aux épaules qui sont arrondies. Antennes allongées, à articles V à Vil environ 5 à 6 fois aussi longs que larges." Devillei Fagn. — Forme allongée, à élytres aussi longs que chez Brujasi ty- pique. Pronotum moins rétréci à la base, à sinuosité moins profonde. Élytres à ponctuation plus profonde, visible aux épaules qui sont plus saillantes. Antennes plus courtes, à articles V à VII environ 3 à 4 fois aussi longs que larges (9) Paiilinae Fagn. Duvalites Ochsi Boursini, n. subsp. — Diffère surtout du type par la forme du pronotum qui présente une sinuosité basale bien plus profonde, des côtés très arrondis en avant de cette sinuosité, des angles postérieurs sensiblement plus relevés. Élytres à épaules un peu plus effacées et à impression basale moins accentuée. Cette race, dédiée à M. Boursin, a été prise par moi dans une grotte sans nom que j'ai appelée grotte de la Statue, d'accord avec mon ami OcHS qui m'accompagnait en cette visite ; cette grotte se trouve située sur la commune du Gourdon (Alpes-Maritimes). Cette forme, très rare, vit au milieu des races du Brujasi Dev. et très loin des grottes Ochs et Mars qui abritent la forme typique. Note sur l'habitat des larves paedsgénétiques du genre Miastor [DiPT. Cecidomyidae] par J. Rostand. Les larves paedogénétiques de Diptères, du genre Miastor, ont été jusqu'ici rencontrées sous les écorccs d'arbres, dans les champignons de couche, dans do la pulpe de betteraves, etc., mais je ne crois pas qu'on les ait encore signalées dans la bouse. J'ai trouvé à Gambo (Basses-Pyrénées), pendant les mois de mai-juin 1921, une assez grande quantité de ces larves dans les pilules du Gopris lunaire. Elles 90 Bulletin de la Société entomologique de France, vivaieQt en colonies abondantes, à la surface des pilules, entre la bouse et la mince croûte terreuse qui la recouvre. Leur cycle m'a paru analogue à celui des autres larves paedogénétiques déjà étudiées : tous les mois environ, elles éclatent et donnent naissance à une quin- zaine de petites larves-filles. J'ai obtenu des nymphes, mais je n'ai pu encore obtenir d'imagos à partir de ces larves. Le Miastor adulte pond-il ses œufs dans les bouses de vaches et les larves se dévelop- pent-elles accidentellement dans les pilules du Copris; ou le Miastor pond-il directement dans ces pilules? Je ne sais, mais je n'ai jamais pu, malgré de très nombreuses recherches, découvrir de larves dans les bouses. Note sur Panorpa germanica L. [Mecoptera] en France par J.-L. Lacroix. Dans une note sur Panorpa communis L. [Bull. Soc. eut. Fr., [1921], p. 16-20) je disais que cette espèce se présentait en France sous divers aspects et je donnais les dessins des ailes de quelques formes. Panorpa germanica L. n'est pas moins polymorphe. Je donne dans la ligure ci-jointe six formes ditrérentes que j'ai le plus souvent vues ou rencontrées. 11 suffit de jeter un coup d'œil sur cette ligure pour constater qu'il existe en France deux formes extrêmes (IV et 111). Entre elles se placent I, II et VII formant transition. Pour ne pas allonger cette note, je me dispenserai de toute description, les dessins donnés permettant de se faire une idée suffisante des divers aspects de l'espèce. Il existe une forme sans tache, ou seulement avec un point sur la costale non loin de l'apex {Panorpa borealis de Stephens, Illustrations of British Entomology, Mandibulata, vol. VI. London, 1835), que je possède de Belgique (Ninane, dédit Lestage), mais que je ne connais pas de France. Il n'y a cependant pas de raison pour qu'elle ne s'y trouve pas (elle a été prise en Ecosse par W.-J. Lucas). Les formes les moins tachées (IV) se rencontrent, en France, sur- tout dans les régions du nord, du centre et de l'est (non cependant à l'exclusion des formes plus tachées, I et II). Quelques individus moins marqués que I se rencontrent dans la région de l'ouest atlantique (VII par exemple), mais je n'y ai pas encore trouvé la forme IV. Les individus les plus fréquemment observés dans cette région sont repré- sentés en I et II. Il n'est pas possible de les séparer. Ces mêmes Séance du i2 avril 1922. 91 formes s'observent en Angleterre (W.-J. Lucas) et en Belgique (Les- tage). Dans la forme fl on constate une tendance vers lîl, mais chez Formes de Panoipa germanica L. I et II la bande plérosligmale (que l'on désigne par Ptb) est coupée entre R. et Rj, aux quatre ailes ; de plus Bbr et Abr, au moins Abr (fjranches basale et apicale de la bande ptérostigmale). sont incomplètes dans la très grande majorité des cas (seulement 5 échantillons sur au 92 Bulletin de la Société entomologique de France. moins 600 examinés ont ces branches complètes aux ailes supérieures) J'ai rencontré quatre individus qui n'avaient pas Ptb coupée entre fis et R^ à une des ailes ou aux deux supérieures. — Dans toutes ces formes, rapidement indiquées, on trouve des cf et des 9 à peu près en nombre égal. J'ai, dans ma collection, 19 exemplaires de la forme III do prove- nances diverses (2 exemplaires de Belgique, dédit Lestage; 1 d'An- gleterre, dédit W.-J. Lucas; 16 pris par moi dans les Deux-Sèvres, la Gironde et la Cliarente-Inférieure). Ce sont tous des Q (je veux simplement dire ici que je n'ai pas encore trouvé l'autre sexe). Cette forme me paraît suffisamment caractéristique pour justifier un nom. Elle se distingue par Ptb qui est entière aux quatre ailes et aussi Bbr et Abr aux ailes supérieures (chez o individus des Deux-Sèvres et de la Gironde, Bbr et Abr sont complètes aux quatre ailes). Je donne à cette forme le nom de Panorpa germanica absoluta, nova forma. Il existe dans la collection de M. Henri Gélin, à Niort, un individu représenté en V et VI. Chez cet exemplaire Se, aux quatre ailes, se termine sur la costale avant le ptérostigma et on y trouve, également aux quatre ailes, la nervule ptérostigmale entre C et fii. Les taches sont très réduites. Cet Insecte a le faciès de Panorpa alpina^-àmhur. Toutefois le segment terminal de l'abdomen, que j'ai représenté (VI) par sa face ventrale, montre bien qu'il s'agit de germanica. Je donne à cette forme le nom de Panorpa germanica ab. aulopsiformis,nova, pour rappeler le caractère de sa nervulation, constant chez P'. alpina (ce dernier placé par Enderlkin dans le genre Aulops, discuté aujour- d'hui). Il a été pris par M. H. Gélin à Verzy (Marne) le 20 juin 1914. Je donne enfin en VU le dessin d'un exemplaire trouvé à Melle (Deux-Sèvres) de mon Panorpa germanica sécréta [Panorpa commu- nis L. et germanica L., de la faune française. Variations dans les taches des ailes, in Insecta mars 1913, p. 103). J'ai, dans ma collection, plusieurs individus de cette forme : 3 cf et 2 Q pris à Vouhé-en- Gâtine, Melle, l'Hermitain (Deux-Sèvres), à Bourg-sous-la-Roche (Vendée) et à Gédinnc (Belgique). Séance du 12 avril 1922. 93 Sur un Papillon nuisible au Jasmin cultivé, le Glyphodes unîonalis Hiibner et sur un Tachinaire qui le parasite : Zenillia roseanae B . B . par L. Berland et E. Séguy. Lors d'un séjour de vacances à Callian (Var), en septembre 1921, il fut signalé à l'un de nous les dégâts que causait une chenille dans les plantations de Jasmin; on fait dans cette localité une très importante culture de cette plante, dans le but de l'extraction du parfum, qui s'opère à Grasse, distante d'une vingtaine de kilomètres. En compagnie de M. Tallent, maire de Callian, et naturaliste, nous nous procurâmes un certain nombre de ces chenilles. Celles-ci se nourrissent des feuilles du Jasmin ; elles causeraient peu de dommages à la plante, et leur rôle nuisible serait insignifiant si elles s'en tenaient là, mais malheureusement elles s'attaquent aussi aux fleurs. On remarque en eiïet un bon nombre de fleurs de Jasmin dont la longue corolle tubuliforme est perforée, vers son milieu, d'un peti.t trou cylindrique, et nous avons pris, avec M. Tallent, une chenille vivante dont le corps sortait à demi de la fleur par cet orifice. Il semble donc qu'on puisse résumer ainsi l'action du Papillon. Celui-ci est nocturne, la fleur également, en ce sens que ce n'est qu'au crépuscule qu'on voit s'ouvrir ses corolles odorantes. On peut penser que le Papillon vient à ce moment pondre à l'intérieur de la fleur; sa chenille y vit quelque temps et sort par effraction au moment où elle n'y trouve plus une nourriture suffisante. La perforation qu'elle produit ressemble à celle causée par les Bourdons sur certaines corolles. Il va sans dire que toute fleur attaquée ne s'ouvre plus et se flétrit rapidement. ^ Par ailleurs la fleur a pu se développer complètement, ce qui montre que la ponte n'a pas été faite dans le bouton floral. Les chenilles que nous avons obtenues ont été mises en élevage et se sont chrysalidées. en partie, du 8 au 10 septembre ; elles ont donné naissance, le 19 septembre, à un joli Papillon blanc, où M. l'abbé J. DE Joannis a reconnu un Pyralide assez commun, le Glyphodes unionalis Hùbner. Nous avons dit que les chenilles s'étaient chrysalidées en partie, parce qu'il s'est produit à ce moment un fait intéressant, qui est l'objet de la suite de cette note. Sur une douzaine de chenilles mises en élevage, au moment où une 94 Bulletin de la Société entomologique de France. moitié environ s'est chrysalidée, les autres, qui paraissaient saines, ont donné naissance à des pupes, que nous avons trouvées à côté du corps recroquevillé des chenilles, qui n'ont pas pu se clirysalider, mais qui étaient sur le point de le faire, car quelques-unes d'entre elles avaient fdé leur cocon. Exactement au moment où le Papillon est sorti de sa chrysalide, c'est-à-dire le 19 septembre, les pupes ont donné naissance à un Tachi- naire, le Zenillia roseanae B.B. (^). Le synchronisme rigoureux de l'évolution de l'espèce-hôte et de l'espèce-parasite est très frappant. Fig. 1. — Larve de Zenillia roseanae B. B. — a, armature buccale delà larve au 3* âge (préi)ar<'!e d'après la pupe) ; — b,- armature buccale du 2" âge; — c, écailles et crochets cuticulaires de la larve au 2" âge; — d, stigmate postérieur droit au 3° âge. Ayant recueilli et fixé quelques chenilles de Glyphodes unionalis, nous avons trouvé, à notre retour à Paris, dans la cavité générale d'une de ces chenilles, une larve au 2* âge du Tachinaire. dont nous pouvons donner la description, qui complète utilement l'histoire de ce Diptère peu connu. En extension sur le porte-objet, la larve au 2^ âge du Zenillia ro- seanae mesure enviroh 3 mm. de long sur 2 de large. La peau est mince, transparente, nacrée et porte une plage de petites écailles brunâtres terminées par une grifïe ou une épine. Cette plage écailleuse placée sur la face ventrale de tous les segments abdominaux se prolonge sur la face dorsale par deux ou trois rangs d'écaillés qui font le tour du (1) Brauer et V. BiîRGENSTAMM, Deulschr. Akad. Wien, LVIII [1891], p. 332, c. — Détermination confirmée par M. le D' Villeneuve. Séance du i2 avril 192^. 95 segment et donnent à l'animal l'aspect si caractéristique d'une larve de Gastropliile. Les organes sensoriels bien développés sont placés sur une petite surface arrondie, nue et lisse, assez nettement délimitée. Les antennes sont bien visibles, à peu près deux fois et demie aussi longues que larges. L'appareil bucco-pharyngien est représenté par la figure 1, a pour le ^^ âge et par la figure 1, b pour le 3*= âge. Il est remarquable au 2^ âge par le développement extraordinaire des cro- chets buccaux. Les pièces basilaires sont peu développées. Les stigmates postérieurs aux stades 2 et 3 ne présentent rien de parti- culier (fig. i, d). Le Zenillia roseanae doit infecter le Glyphodes unionalis de la même façon que certains Tachinaires parasites qui pondent sur les fleurs ou les feuilles dévorées par les chenilles (^). Un ou plusieurs œufs dits « microtypes » et renfermant un embryon dont le développement est avancé échappent à l'action des mandibules et sont avalés par les chenilles. L'éclosion a lieu dans le tube digestif, la jeune larve le perfore et tombe dans la cavité générale ou elle poursuit son évolution. Le 2'^ âge qui suit presque immédiatement l'effraction du tube digestif est la période la plus longue de la vie du parasite. Pendant cette période la larve vit librement au milieu des viscères de son hôte, sans contracter avec eux de rapports spéciaux. Pour son alimentation elle semble utiliser uniquement le sang et la graisse de son hôte, surtout le sang. La larve parasite ne devient sarcophage que pendant une très brève période de la fin du S'^âge qui précède la mort de l'hôte. La respiration comme le pensent Kûnckel et Pantel doit s'accomplir aux dépens de l'oxygène dissous dans l'hémolymphe (2). Le 3*= âge ne survient que peu de temps avant la période où la chenille doit commencer son cocon. Ce stade, qui est très bref, est remarquable dans la dernière période, par cette sarcophagie rapide et désordonnée qui amène la' mort subite de l'hôte. La larve du Tachi- naire qui présente alors l'aspect d'un asticot typique, quitte la dépouille de la chenille et s'empupe aussitôt. La pupe, d'un brun rouge brillant, mesure environ 6 mm. de long sur 2,o à 3 mm. de large. La surface, qui est très lisse, présente sur- tous les segments une ceinture d'aspérités microscopiques qui corres- pondent aux épines cuticulaires des stades larvaires. Les deux extré- mités sont légèrement pointues, la postérieure porte les deux aires (1) Pantel (J.), La Cellule, XXVI [1909], p. 46. (2) KiJNCKEL d'Herculais (J.), C. R. Acad. Se, Paris, CXVIII [1894] pp. 58, 105. — Pantel {J.),La Cellule, XXVI [1909], p. 105. 96 Bulletin de la Société entomologique de France. stigmatiques très rapprochées l'une de l'autre et très petites. Certaines pupes sont libres, d'autres sont enfermées avec la chenille dans le cocon qu'elle n'a pas eu le temps de terminer. Le Glyphodes unionalis e&t surtout connu comme nuisible à l'Olivier. M. l'abbé J. de Joannis a bien voulu nous indiquer qu'il vivait aussi sur d'autres Oléacées : le Jasmin et un Ligustrum, et même sur une plante d'une autre famille, l'Arbousier. Le D'' Giovanni Martelu a étudié, il y a quelques années (*), le développement complet du GlypJwdes, et en a signalé deux parasites. un Diptère : Nemorilla notabilis Meig., et un Hyménoplère : Apan- teles sp. Dans la région de Callian, il est probable que le Papillon sera suffisamment tenu en échec par le Zenillia roseanae pour que ses déprédations ne s'amplifient pas. Il n'en est peut-être pas de même aux environs de Grasse, où les plaintes des horticulteurs deviennent très vives. Bulletin bibliographique Zoologia aplicada {Annales) de), V [1918], I. — Wilson (B.) : Chon- dracnnthiis chilensix, a new species of parasitic copepod, p. 11. — LizER (C.) : Sobre la presencia en Argentina de un psilido exotico {Trioza alacris F.), p. 16. — Bruch (C.) : Notas biologicas sobre Ëudoxyla strigillata Feld., p. 21, fig. — Porter (D'' C. E.) : Mate- riales para la entomologia economica de Chile, p. 31, fig. — VI [1919], 1. — Reed (G. -S.) : Notas biologicas sobre Galleria mdlo- nella L., p. 17, fig. — Brèthes (J.) : Deux Coléoptères chiliens nouveaux, p. 26, fig. (1) •Intorno a due specie di Lepidotteri dei generi Zelleria e Glyphodea vivento sulI'Olivo {BoU. lab. Zool. yen. e agraria, Portici, X [1915-1916], pp. 89-102). Le Secrétaire-gérant : L. CnoPARn. TYPOGRAPHIE FIRMIN-DIDOT ET c'«. — PARIS. 1922. — N*' 8. BULLETIN DE 3L.7V SOCIETE ENTOMOLOGIOIE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION d'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Natura maxime miranda in minimis. PARIS ^,,,.,, ATJ SIÈGE IDE T^A. SOCIÉTB HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, Rue Serpente, VI' 1922 ^i""» Le Bulletin parait deux fois par mois CABINET ENTOMOLO&iaUE E. LE MOULT 4, rue Dumèril, Paris (XIII°). i 34, Bd des Italiens, Paris. Téléphone : Oob. 36.13. | Téléphone : Central : 65.35. J'ai le plaisir d'informer mes collègues que je viens d'acquérir les cabinets Max Bartel {Lépidoptères palèarctiques) et Herm. Relie {Insectes de tous ordres). Ces collections sont actuellement à Paris et j'aurai à céder beaucoup de lots d'occasion, à des prix très avantageux. Je rappelle aussi que j'ai acheté tous les droits de traduction, d'édition et de réédition de l'ouvrage de M. le D"" Seitz : Les Macro- lépidoptères dti Globe, partie édition française. 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Correspondance, p. 97. — Nécrologie, p. 97. — Changement d'adresse, p. 98. — Admission, p. 98. — Présentation, p. 98. — Con(?-ibutions à nos imblications, p. 98. Observations diverses. — L. Tukinrtti. Capture [Dipt. Gulkidae], p. 98. — L. Ciior-ARD. Présentation d'Insectes vivants [Orth. Mantidae], p. 98. Communications. — H. Desrordf.s. Description de Xiphonotiis Sicardi, n. sp. [Col. Histeridae], de Madagascar, p. 98. — A. Hustaciie. Synony- mie et dispersion de Pantomorus Godmani Crotch [Col. Curculionidae], p. 100. — V. Laboissiîcre. Descriptions de Galerucini nouveaux du Yun- nan et de l'Indo-Chine, p. 101 — L. Ciiopard. Contributions à la faune des Orthoptères de France (3« note), p. 103. Bulletin bibliographique, p. 105. M. P. SiRGUEY, de Tours, assiste à la séance. Correspondance. — M. Ch. Lahaussois, Trésorier, toujours souf- frant des suites d'une entorse, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. — M. le P'' Antonio Porta remercie la Société de son admission. Nécrologie. — Le Président a le profond regret de faire connaître le décès de M. L. Viard qui était membre de la Société depuis 1893- L. ViARD s'est occupé de l'étude des Lépidoptères et était, il y a (luelques années, très assidu à nos séances; tous ceux qui l'y ont ren- Bull. Soc. eut. Fr. [1922]. — N» 8. 98 Bulletin de la Société entomologique de France. Contré gardent le souvenir de cet excellent collègue qui, pour beau- coup d'entre eux, était en même temps un ami. Changement d'adresse. — M. le D'' Jîoutarel, à Soliman, Tunisie. Admission. — M. R. Denis, agrégé de l'Université, préparateur à la Faculté des Sciences, Montpellier (Hérault). — Entomologie géné- rale, principalement Aptérygotes. Présentation. — M. H. Leblanc, 46, rue de la Madeleine, Noisy-le- Sec (Seine), présenté par M. A. Méquignon. — Commissaires-rappor- teurs : MM. L. Lhomme et A. Faivre. Contributions à nos publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour nos publications : M. le D"" A. Chobaut 30 francs. Anonyme 30 — Observations diverses. Capture [Dipt. Gulicidae]. — M. L. Turinetti signale la capture à Menton (Alpes-Maritimes) de larves de Theobaldia longeareolataMacq- [= spathipalpis Rond.), en mai 1921. Ces larves vivaient, assez nom- breuses, dans un peu d'eau de pluie, au fond d'une jarre à huile abandonnée. Il a capturé en juillet suivant les adultes de cette même espèce qui ne semble pas rare à Menton. Présentation d'Insectes vivants [Orth. Mantidae]. — M. L. Cho- pard présente des individus vivants à'Empusa egena Char p., jeunes et adultes, qui lui ont été adressés des environs d'Aix-en-Provence par notre collègue, le P'' E. Bugnion. Communications Description de Xiphonotus Sicardi, a. sp. [Col. Histeridae], de Madagascar par H. Desbordes. Xiphonotus Sicardi, n. sp. — Cylindricus, piceo-niger, nitidus, supra fere undique sparse punctatus. Caput inclinatum, haud striatum, sub pronoto insertum. Pronotum punctulatum, longum, lateribus im- Séance du 26 avril 192Î. 99 marginatum, cum lamina prominula vix punctictilata valde marginata. Elytra punctata, haud striata, ad scutellum depressa. Propygidium fere laeve, in medio tuberculatum , lateribus excavatum; pygidimn valde concavum. Prosternum antice truncatum et submarginatum, in medio constrictum, basi fortiter emarginattim ; niesosternum prominens in proaterno receptum, stria marginali intégra. Tibiae parum dilatatae, anticis septem- vel octodentatis. — Long. 3,75-4 mm. (*). Types : Quatre exemplaires récoltés à Madagascar (montagne d'Am- bre), par le D"" Sicard, qui a bien voulu m'autoriser à en garder deux, et à qui je suis heureux de dédier cette espèce nouvelle. Insecte très curieux par le développement inusité de son pronolum, qui s'avance en angle à sommet mousse, do façon à rendre la tête com- plètement invisible, vue d'en haut. Cette disposition rappelle immé- diatement celle du Xiphonotus Chevrolati Ma r seul, du Cap de Bonne- Espérance et, en étudiant de plus près l'espèce nouvelle, on constate qu'elle présente presque tous les caractères indiqués par S. de Mar- SEUL pour son genre Xiphonotus. Je signale cependant une exception : chez l'un des exemplaires que j'ai sous les yeux, le S'' article des tarses n'est bien armé que d'un crochet comme chez le X. Chevrolati, mais chez les trois autres, on en constate deux égaux aux pattes qui ont conservé leurs tarses ; je dois du reste ajouter que, chez un exem- plaire, il semble au premier abord que le o« article des tarses n'est muni que d'un seul ongle, mais en le regardant au microscope, on constate qu'il y en a réellement deux et qu'ils sont tellement rappro- chés qu'ils semblent n'en former qu'un. Je me demande si le A'. Che- vrolati Mars, ne serait pas ainsi conformé? L'espèce nouvelle est d'ailleurs bien distincte de celle de de Mar- SEUL. Chez X. Sicardi m., le lobe thoracique est en forme d'angle à sommet émoussé et non à côtés subparallèles et à sommet tronqué; il est très développé et mesure environ 1 mm. alors que l'ensemble du pronotum, lobe compris, est de 2,5 mm. Les élytres présentent dans la région scutellaire une dépression sensible qui se prolonge sur la base du pronotum. Le propygidium est muni au milieu d'un tubercule allongé et est fortement excavé de chaque côté; le pygi- dium est nettement concave. Ces caractères ne se retrouvent pas chez l'espèce du Cap. Par contre, le mode d'insertion des antennes, au bord de la tête, la counsse creusée sous la tète pour les recevoir, le mésosternum pénétrant en pointe dans le prosternum, la contiguïté des deux paires (1) Mesure prise du sommet du lobe du pronotum à celui dos élytres. "^ 100 Bulletin de la Société entomologique de France. de hanches antérieures et l'éloignement des postérieures sont autant de caractères génériques communs aux deux espèces. Je n'ai pu voir, comme je l'aurais désiré, si les mandibules de A'. Sicardi sont tuber- culées latéralement, comme elles le sont chez A'. Chevrolati. Synonymie et dispersion de Pantomorus Godmani C rote h [Col. Curculionidae] par A. HusTACHE. Pantomorus Godmani Cro tch = {Asynoniichus Godmnni Cro tch, Proc. zool. Soc. Lond. 11867], pp. 388-389, pi. 23, fig. 9) -= {Aramigus Fullcri Horn, Proc. Am. Phil. Soc, XV [1§46], p. 94) = [Pantomo- rus FnlUri Champ., Bioi. Cent. Amer., IV, 3, p. 333. pi. 15, lig. 19) — [Pantomorus olindae Perkins, Fauna Hawaiiensis, Coleopt. I, 1900. p. 130) = Naupacius ovulum lek. in iilt. =? [Naupacius sub- vittatus Pair m. et Germ. , Col. Chili, II, 1861, p. 7). Je n'ai pas vu les types des espèces citées ; celle synonymie est éta- blie sur la comparaison de spécimens de ma collection provenant des Açores, d'Oakland (États-Unis), du Chili, du Portugal, de Sicile. Le genre Aramigus Horn a été rattaché au genre Pantomorus Schœnh. 1840, d'abord par C Champion (1. c.) puis par Pieuce (Proc. U. S. nal. Mus.. XXXVIII [19131, p. 361) et Aramigus Fulkri rentre dans le genre Pa/t/omo/'MS Schœnh. sensu lleller (An. Soc. cient. Arg., XCI [1921], p. 4). Celte espèce a été signalée du Nord de l'Amérique (Horn, Blatgh- LEY et Leng, Champion), de Californie : Oakiand! (U. T. de Garnett), du Mexique (Champion, 1. c). Je la possède du Brésil : Minas Geraes (ex. Rambousek), du Chili : Vina del Mar (ex. E. Varas-Arangua), des Açores (ex. Gambey), du Portugal : Leça (ex. Correa de Barros), de Messine (ex. F. Vitale) ; enfin Perkins l'a redécrite sous le nom de P. olindae des îles Hawai. Champion (1. c.) émet la supposition de son inlroduction aux Etats- Unis; le genre Pantomorus étant représenté par de nombreuses espèces tant dans l'Amérique centrale que dans l'Amérique méridio- nale, il est diflicile de se prononcer sur son habitat primitif, 'mais son introduction en Europe ne peut faire de doute. D'après Chittenden {Bull. 27, U. S. Div. Ent., [1901], pp. 88-96) cet Séance du ê6 avril 1^2. 101 insecte est connu aux États-Unis sous le nom de « Fuller's rose beetle » ; il s'attaque aux roses, aux géraniums, aux arbres fruitiers, etc. La larve, plus encore ((ue l'insecte parfait, est nuisible aux végétaux dont elle ronge les racines; l'insecte parfait, nocturne, mange les feuilles, les fleurs et les bourgeons. Descriptions de Galemcini nouveaux du Yunnan et de l'Indo-Chlne [Col. Chrysomelidae] par V. Laboissière. Merista Touzalini, n. sp. — Noir brillant, élylres bleus ou bleu verdâtre, peu brillants, épipleures, bords latéraux, suture sur le tiers postérieur, une bande transversale sur le premier quart des ély- tres, une seconde après le milieu et une troisième sur le quart pos- térieur, jaunes ; toutes les bandes atteignent la suture mais rarement le bord latéral; les parties jaunes sont tinement estompées de pourpre qui se dégrade jusqu'au bleu en passant par le violet. Antennes longues, mates et pubescentes à partir du quatrième article ; pronotum creusé de deux impressions transversales, profondes, situées avant et après le milieu, la dernière remontant obliquement de chaque côté et atteignant le milieu du bord latéral; élytres marqués de points fins, en lignes irrégulières, plus forts sur les parties jaunes et dans la région sutu- rale postscutellaire. Dessous noir brillant, dernier segment abdominal taché de jaune de chaque côté du sommet. — Long. 9-12 mm. Yunnan : Pe Yen Tsin (coll. de Touzalin et Laboissière); un indi- vidu de la même région m'a été procuré par M. Donckier de Donceel. M. Touzalini a l'aspect de M. Ob&rthïiri Jac. , mais chez ce dernier les élytres sont noirs. Merista yunnanensis, n. sp. — Noir brillant, élytres jaune testacé, ornés d'une bande basale, de deux rangées de taches trans- versales et d'un point près du sommet, bleu foncé ou violets, ou bleu vert brillant; dernier segment abdominal bordé de jaune au sommet. Pronotum creusé de trois impressions lisses, profondes, une transver- sale de chaque côté sur le milieu, la troisième arrondie au-dessus du milieu de la base ; ces impressions sont reliées par des dépressions peu profondes, le pronotum semble être coupé par un sillon en accolade j la bande basale des élytres n'atteint ni l'écusson ni le bord latéral, 102 Bulletin de la Société entomologique de France. elle forme trois lobes en arrière; la première rangée est située avant le milieu, elle se compose de quatre taches : deux petites en partant de la suture, une assez grande sur la déclivité latérale, et la dernière en demi-cercle, au-dessus de la gouttière latérale; la seconde rangée, placée vers le tiers postérieur, est formée de cinq petites taches, presque carrées, parfois ponctiformes, à peine visibles; le point ter- minal est légèrement éloigné de l'apex; la surface des élytres est marquée de plusieurs lignes irrégulières de gros points géminés par place, â peine visibles au sommet; une ligne obUque de points suit l'impression humérale. — Long. 11-12 mm. Yunnan : Pe Yen Tsin (coll. Laboissière) ; quatre exemplaires pro- curés par M. DoNCKiER. Cneorane nigripennis. n. sp. — Tête, pronotum. quatre cuisses antérieures, trois premiers articles des antennes en dessous, jaune rougeâtre brillant, la base des tibias antérieurs plus ou moins rou- geâtre, le reste du corps noir; tète et pronotum lisses, ce dernier à peine plus large que long, avec les bords latéraux faiblement arrondis; élytres grossement et rugueusement ponctués, les intervalles des points formant les lignes élevées irrégulières lisses ; dessous pubes- cent. — Long. 8,3-9 mm. Yunnan : Pe Yen Tsin (coll. Laboissière et de Touzalin). Se rapproche par sa forme de C. cariosipennis Fairm., mais chez celui-ci les élytres et le dessous du corps sont bleus et les intervalles des points des élytres sont finement réticulés et mats. Sphenoraia tonkinensis , n. sp. = Galerucida indica Allard 1889, Ann. Soc. eut. Fr., p. 310 (non Harold). — Jaune testacé, poitrine, antennes, moins le premier article, tibias et tarses, noirs. Pronotum transversal, deux fois plus large que long, traversé en arrière du milieu par un sillon ininterrompu, légèrement en accolade, large et couvert de gros points ; élytres couverts de points fins, placés presque en hgnes, chaque groupe de quatre rangs séparé par une ligne lisse, faiblement élevée. — Long. 9 mm. Saigon, Pnomk-Penh, Lao-Kay, Hà Lang (Lamey), (coll. Fleutiaux et Laboissière). S. indica Har., de l'Inde et du Cambodge (Mus. de Paris, mission Pavie), est entièrement testacé en dessous, le pronotum plus large à sillon interrompu au milieu, la ponctuation des élytres plus forte avec une côte arrondie entre chaque double rangée de points. Séance du 26 avril 1922. 103 Contributions à la faune des Orthoptères de France (3" note) par L. Chopard (^j. 1. Hololampra sardea Serv. — Pyrénées-Orientales : pentes au- dessus du col de Moutet; 1 c? capturé par M. P. Lesne. Cette espèce, signalée de Sardaigne, des Baléares et d'Algérie, est nouvelle pour la faune française. 2. Hololampra subapteraR amh . — Pyrénées-Orientales : Banyuls- sur-Mer (L. Berland, juin 1912). Espèce toujours rare, qui n'avait pas été signalée dans les Pyrénées- Orientales. 3. Loboptera decipiens Germ. — Cette espèce, très commune en Provence, se trouve également dans les Pyrénées-Orientales. 4. Barbitistes serricauda F. — Alpes-Maritimes : Théoule; 1 9 trouvée en août 1910, sur un buissoiï, tout à fait au bord de la mer, bien que l'espèce se rencontre plutôt habituellement en montagne. — Jura : environs de Morez, route de La Mouille, août 1908, 1 cf capturé par M. P. Lesne. Cette capture est intéressante, car elle conflrme la présence, dans les montagnes de l'est, de cette espèce qui n'avait jamais été retrouvée depuis Pierrat {^). 5. Barbitistes Fischeri Y ers. — Pyrénées-Orientales : environs de Py (P. Lesne 1906), 1 cf. Espèce signalée seulement en Provence. 6. Antaxius sorrezensis Marq. — Je rapporte à cette rare espèce les individus d' Antaxius provenant de l'Aveyron, que j'avais signalés sous le nom d'A. pedestris F. {Bull. Soc. ent. Fr. [1917], p. 343). J'ai recherché en vain l'automne dernier, pendant un mois, cette espèce dans la localité même où elle m'avait semblé assez com- mune en 1913. 7. Ptei'onemobius lineolatus Brullé. — Sous les galets, sur les bords du Tarn; Les Vignes (Lozère), Le Rozier (Aveyron); août 1921, assez rare. Cette espèce n'était signalée que le long des rivières du midi et de l'ouest. (1) Voir 1" et 2^ notes in Bull. Soc. ent. Fr. [1912], p. 484 et [1917], p. 342. (2) Catalogue des Orthoptères observés en Alsace et dans la chaîne des "Vosges {Bull. Soc. Bist. nat. Colmar [1878J, pp. 97-106). i64 Bulletin de la Société entomologique de France. 8. Myrmecophila acervorum Panz. — Le cf de cette espèce semble extrêmement rare en France; j'en ai trouvé un à Cannes (La Croix-des-Gardes), en juin 1920, sous une pierre abritant un nid de Formica fusca L. 9. Acrydium depressum var. acuminata Brullé. — Aveyron : Le Rozier, août 1921, 1 Q. 10. Acrydium Kiefferi Saulcy. — Cantal : Le Lioran, août 1921. Un cf trouvé dans une souche pourrie. 11. Acrydium Bolivari Saulcj^ — Aveyron : Le Rozier, août 1921. 12. Acrydium Ceperoi Bol. — Aveyron-: Le Rozier, août 1921. — Hérault : Vendres, Montpellier (P. Grasse). 13. Dociostaurus Genei Ocsk. — Maine-et-Loire : St-Rémy, août 1906, 1 9 (coll. POUJADE). 14. Arcyptera Carpentieri Azam. — Gard : St-Geniès de Mal- goirès, juillet 1917, 1 Ç (A. Hugues). 15. Celés variabilis Pall. — Lozère : sur les coteaux aux envi- rons de Mende, octobre 1912, 2 cf. 16. Oedipoda miniata var. decolor Sa us S. — Gironde : cap Ferez (P. Marquette 1902), 1 9 ; coll. du Muséum national d'Histoire naturelle. Cet individu, a ailes d'un rouge jaunâtre décoloré, semble devoir être rapporté à 0. miniata, bien que la sculpture du pronotum et du front rappellent un peu 0. coerulescens. Il s'agit là d'une de ces formes difficiles à classer déjà signalées par de Saussure ('). 17. Oedipoda coerulescens var. sulfurescens Sauss. — Seine- et'Oise : Lardy (E. Moreau et Poujade). — Corse : Porto- Vecchio (coll. Azam). 18. Prionotropis hystrix Germ. — Cette remarquable espèce, connue seulement du Var en France, a été trouvée assez communé- ment en juin 1919 et 1920 par MM. le P'' P. Marchal et P. Vayssière en pleine Crau, entre Arles et Istres (Bouches-du-Rhône). Les exem- plaires de Crau présentent une sculpture moins rugueuse et une colo- ration plus uniforme que ceux du Var. (1) Prodrome des Oedipodiens (1888), p. 150. Séance du 26 avril 1922. 105 Bulletin bibliographique Alluaud (Cil.) : Matériaux pour l'étude de la faune entomologique du Limousin : II. Coléoptères aquatiques, 11 pages [Mém. Soc. Se. nat. et Archéolog. de la Creuse, XXI). Bergroth (E.) : Some Hemiptera-Heleroptera from N. W. Bornéo {Journal Royal AsUitic Societij, Straits Branch, pp. 76-87). Bertoni (A. DE Winkelried) : Contrib. al conocimicnto de los Hime- nopteros Diplôpteros americanos. — Catâlogo de los Véspidos So- ciales y Solitarios del Paraguay. — Un nuevo Esfégido Argentino" — Contribucion al conocimiento de las Tetralonias Sudamericanas, Hym. — Notas enlomologicas. — Efecto del cianuro en los colores [Anales cientlficos Paraguayos)*. BouGOMONT (A.) : Coprophaga Africana, genre nouveau et espèces nouvelles (Rev. zool. Afr., VIII, lasc. 2, 1920)*. Id. : Synopsis des Oniticellini d'Afrique (L c, IX, fasc. 2, 1921)*'. Boulangé (M.) : Les Sagittae et les Volsellae des Hyménoptères supé- rieurs ont-elles leurs homologues chez les Chalastogastres? (Ami. Soc. se. de Bruxelles, pp. 89-96, lîg.)*. BouRGoiN (A.) : Description d'un genre nouveau et d'une espèce nou- velle de Cétoine provenant des récoltes de M. J. de Bohan-Chabot dans l'Afrique Australe {Bull. Mus. Hist. nat., 1920, n" 7). — Des- cription d'une Cétoine nouvelle du Gabon* (/. c). Bradley (J.-Chester) : Descriptions, records and notes on North Amerjcan Nijssonldae (Hymen.), {Trans. Am. eut. Soc, XLVI, pp. 113-132)*. Id. : An entomological cross-section of the United States, 54 pages, grav. {The scienii(ic MonUily, 1919).* Id. : The synonymy and types (Jf certain gênera of Hymenoptera. pp. 50 à 75 {Trans. eut. Soç. London, 1919).* Id. : Descriptions and records of some interesting parasitic Hyme- noptera mostly collected by Mr. Hachiro Yuasa in Tompkins County New-York, p. 97-106. {Bull. Brooklyn eut. Soc, XIU, n^: 5, 1918).* Id. : Taxonomic notes ou Agaihinae (Hym.), 2 p. {Psyché, XXIII, 5).* Id. : Contributions loward a Monograph of the Mutillidae and their allies of America, North of Mexico {Trans. Am. ent. Soc, XIII, [191Ô], pp. 199-214).* 106 Bulletin de la Société entomologique de France. Bradley (J.-Chestor). The Mutillidae oî the Eastern United States {l. c, XLIII, [1916], pp. 309-336).* Id. : A rcview of the Myrmosidae (/. c, XLIII. [1917], 247-290).* Id^ : The status of Parabates Foerster, and Parabatus Thoms. (Hym.) {Ann. and Mag. Nat. Hist,, ser. 9, III, apr. 1919).* Brittain (W.-H.) : An infestation of apple Sucker, Psyllia mali Schmidb. in Nova Scotia, o p. fig. {Agric. Gazette of Canada, VI, 1919).* Brocher (Fr.) : Le mécanisme physiologique de la dernière mue des larves des Agrionides (transformation en imago) (Ann. Biol. lacustre, pp. 183-200).* Brolemann (H.-W.) : Un nouvel Oxydesmus{Bull. Soc. zool. Fr.,XLÏV, [1919], p. 25).* Id. : Un nouveau IVIyriapode du sous-ordre des Spirostreptoides (/. c, p. 29).* Id. : Myriapodes recueillis par M. l'Administraleur-adjoint Colomb en Guinée française (/. c.,p. 177).* Id. : Id. (/. c, p. 274).* Id. : Id. (/. c, p. 390).* Id. , Pro Blaniulo nostro [Bull. Soc. d'étude et de vulgar. de la Zool. agricole, 1920).* Id. : Myriapodes (Mission de l'Equateur, X, fasc. II, 5 pi.). Brolemann (H.-W.) et Lichtenstein (Jcan-L.) : Les vulves des Diplo- podes, mémoire préliminaire, fig. {Travaux de V Institut de Zoolog. de l'univers, de Montpellier, 1919, 2^ série, mém. 31).* BuGNioN (E.) : Les anses malpighiennos des Lampyrides [Bull. Soc. zool. France, XLV [1920], p. 133-144).* Id. : La biologie de la Luciole (Bev. Hist. nat. appliquée, 1,1921).* DU BuYSSoN (H.) : Contribution à la faune du Maroc et du Nord de l'Afrique, Élatérides, Col. {Bull. Soc. Hist. nat. Afrique du Nord, 1, 1920).* GXppe de Bâillon (P.) : Contribution anatomique et physiologique à l'étude do la reproduction chez les Locustions et les Grilloniens. I. La ponte et l'éclosion chez les Locustiens {La Cellule XXXI, l^"" lasc, 245 p., 8 pi.). II. La ponte et l'éclosion chez les Grilloniens. — Conclusions générales {l. c, XXXII, 1" fasc. 193 p., 5 pi.).* Chabanaud (P.) : Contribution à l'étude de la faune herpétologique de l'Afrique occidentale {Bull. Comité études hist. et scient, de VAfr. . occ. fr., [1921], 2 notes avec fig. et 1 pi.)* Chamberlin (J.) : Notes on the Genus Gargpus in North America Séance du 26 avril 1922. 107 [Pseudoscorpionida-Cheliferidae], (The Canadian Entom., [1921], pp. 186-191, fig.).* Champion (G. -C.) : Some IûdianColeoptera(£«f om. month. Mag., [1921], p. 70-110, fig.).* Id. : Notes on varions African and Asiatic Species of Laius Guér., with an account of their accessory cfcharacters [Col.], {Ann. Mag. nat. Hist., [1921], p. 322-343, 1 pl.)^* Id. : On some additional Species of the Geaus Hapalochrus, Er., [Col.] (/. c, p. 344-347).* Id. : On some additional Species of Lakis Guér., from the Malayan, Région [Col.], (l. c, pp. 194-207, fig. ).* Id. : Revision of the African Species of Hedybius Er., and its Allies, with an account of their accessory cf-characters, [Col.], {l. c, pp. 449-494, 1 pi.).* Chapman (T. -A.) : Further notes on recapitulatory attitudes in Lepi- doptera {Trans. ent. Soc. London, 1918, p. 338-345). Id. : Egg-laying of Emphytus serotinus [Entom. month. Mag., 1918, p. 6-8). Id. : Notes on sawflies {Pteronus pini and Pteronus sertifer) (/. c.> 1919, p. 58-62, 3 pi.). Id. : Contributions to a life-history of Tarucus mediterraneae Bethune- Baker {Entom. month. Mag., 1919, p. 163-173, 6 pi.). Id. : Contributions to the life history of Lycaena euphemus Hb. {Trans. ent. Soc. London, 1920, p. 450-465, 8 pi.). Id. : Cocoon softening in some Agrotids (Noctiiae) {l. c. , p. 435-442). Id. : Notes on Lijcaena alcon F., as reared in 1918-1919 /. c. , p. 443- 449, 7 pi.). Id. .Notes on the life-history of Thrinax mixta Kl. {Entom. month. Mag., 1920, p. 157-162, fig.). Id. : An undescribed Lycaenid butterfly from Cyprus, Glaucopsyche paphos, sp. n. {Trans. ent. Soc. London, 1920, p. 166-169, fig.). Id. : Notes on egg-laying of Pteronidea {Nematus) pavida, Lep. {Ent. month. Mag., 1920, p. 224-227). Id. : The full grown larva of Lycaeaa euphemus Hb. {Trans. ent. Soc. London, 1921, p. 327-330, 1 pi.). Id. : The mature Larva and Pupa of Catochrysops phasma Butl. (/. c, 1922, p. 490-493). Charmoy (d'Emmerez de) : The campaign against Phytalus Smithi in the Colony of Mauritius {Bull, of entom. Research., 1920, p. 159- 169, 1 pi.).* 108 Bulletin de la Société entomologique de France. Chârmoy (d'Emmerez de) : Notes on insecls accidentally introduced into Ihe Island of Mauritius (/. c, p. 171-177). Chevreux (Ed.) : Amphipodes de la Nouvelle-Calédonie et des îles Loyalty, 14 p., 3 pi.* Id. : Note préliminaire sur les Amphipodes recueillis par les expédi- tions du Travailleur et du Talisman (1889-1883), [Bull. Mus. Hist. nat., 1919, 13 p.).* In. : Sur quelques Amphiphodes nouveaux ou peu connus provenant des côtes de Bretagne [Bull. Soc. zool. de France, 1920, p. 75-87, Chrystal (R.-N.) : The entomological branch the Poplar Borer, Saperda calcarata Say {Agric. Gaz. of Canada, 1919, p. 333, 4 p., fig-)- CoDiNA (Ascensi) : Les Collecciones Coleopterolôgiques durant l'any 1918 [Junta de Ciencies Naturals de Barcelona; 18p.).* Corporal (J.-B.) : Notiz liber die beiden Roepke'schen Gambirschad- lichen Capsiden {Tijdschr. voor Entom., 1919, p. 107).* Id. : Verslag Omirent dierlijke plagen, die opgetreden zijn in het cul- tuur-gelned der oostkust van Sumatra en van Atjeh. [Mededeelin- gen n° IX algemeene Ser. van het algemen Proefstation der A. V. B. 0. S. [1919-1920], 8 p.).* Id. : De Kofliebesboorder op Sumatra's ooslkust en Atjeh (L c, 1921, 20 p., 1 carte).* Corporal (J.-B.) et Kenchenius (P.-E.) : Dierlijke Vijauden van Hevea Brasiliensis; 16 p., fig.* Crawford (H.-G.) : The European Corn Borer; 4 p., fig.* Cros (D"" a.) : Contribution à l'étude des Rhipiphorides Algériens (Addenda et Corrigenda) ; 4 p.* CuNLiFFE (Norman) : Preliminary observations on the habits of Osci- nella frit Linn. [Annah of applied biology, 1921, p. 105-134).* Id. : Some observations on the biology and structure of Oinithodorus monbata Mur. {Parasitology, 1921, p. 327-347, fig., 1 pi.).* , G. M. Le Secrétaire-gérant : L. Chopaiî». JYPOGRAPKiE FIRMIN-DIDOT ET C" 1922. — r 9. BULLETIN I3E L^ p r SOCIETE ENTOMOLOGIODE DK FRANCK FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION d'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Natura maxime mirando in mini mis. PARIS AXJ SIEGE r>E LA. SOCIETE HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTBS 28, Rue Serpente, VI* 1922 Le Bulletin paraît deux fois par mois CABINET ENTOMOLO&IGIUE E. LE MOULT 4, rue Duméril, Paris (XIII»). i 34, Bd des Italiens, Paris. Téléphone : Gob. 36.13. | Téléphone : Central : 65.33. J'ai le plaisir d'informer mes collègues que je viens d'acquérir les cabinets Max Bartel (Lépidoptères paléarc tiques) et Herm. RoUe [Insectes de tous ordres). Ces collections sont actuellement à Paris et j'aurai à céder beaucoup de lots d'occasion, à des prix très avantageux. Je rappelle aussi que j'ai acheté tous les droits de traduction, d'édition et de réédition de l'ouvrage de M. le D"" Seitz : Les Macro- lépidoptères du Globe, partie édition française. S'adresser à mon cabinet pour toutes les souscriptions et pour la suite de l'ouvrage. En attendant l'impression du texte, je peux fournir les nouvelles planches parues au prix de 2 francs chaque pour les abonnés. 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Envoi des catalogues suivants contre : Lépidoptères 1015, 0 fr.50; Coléoptères paléarctiques N° 1, 1912, 0 fr. 75; Coléoptères exotiques, 1913, 1 franc. Liste de matériel, 0 fr. 25; Liste de lots d'occasion Lépidoptères, 0 fr. 50; Liste de lots d'occasion Coléo- ptères, Ofr.75; Catalogues des fantaisies entomologiques, 0 fr. 75. En échange de bonnes espèces que j'ai en séries, je puis accep- ter de bons timbres-poste pour collection. fyoTA. — Il est rappelé à MM. les Entomologistes que j'ai acheté avant la guerre le Cabinet J. CLERMONT, et que toute la correspondance con- cernant ce Cabinet, doit être adressée à E. LE MOULT, 4, rue Duméril, Paris (XIIP). BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE IStéance du lO mai 10!3%. CONGRÈS ANNUEL Présidence de M. A. MÉQUIGNON. Sommaire. Correspondance, p. 109. — Changement d'adresse, p. 110. — Admissions, p. 110. — Présentations, p. 110. — Démission, p. 110. — Contributions à nos publications, p. 110. — Don à la Société, p. 111. Observations diverses. — P. Liîsne. Sur les mœurs de Teneimo molitor L., p. 111. Communications. — J. Achabd. Les variations de Doryphorella rubro- punctutaDe Geer [Col. CHRYSOMELinvii:], p. 111. — E. Fleutiaux. Mela- sidae [Col.] nouveaux d'Indo-Chine, p. 113. — A. Théry. Description d'un genre de Buprestides nouveau du groupe des Agrilites et remarques sur quelques genres de ce groupe, p. 116. — R. Tompkins de Garnett. Notes sur le Dinapate Wrighll Horn [Col. Bostrychidae], (avec la pi. 1), p. 119. — .J. Hervé-Bazin. Description d'une nouvelle espèce de Korinchia de l'Inde [Dipt. Syrphidae], p. 122. — Ch. Oberthur. A propos de la synonymie de certains Hesperia et Lycenidae américains [Lep. RhopalocekaJ, p. 124. — Comte E. Turati. Description d'un nouveau genre et d'une nou- velle espèce de Pyruiidae [Lep.], p. 127. Bulletin bibliographique, p. 130. MM. R. Gaïala, d'Épinal,el J.-B. Corporaal, de La Haye, assistent à la séance. Correspondance. — W^ Y"" H. d'ORBiGNY remercie la Société de sa nomination comme Membre bienfaiteur. Bull. Soc. enl. Fr. [1922] — N» 9. 1!0 Bulletin de la Société entomologique de France. — M. R. Denis remercie la Société de son admission. — Le Président donne lecture de la lettre suivante de M. le P'^ Béné- dicte Raymundo, Président de la Société' entomologique du Brésil : Rio de Janeiro, 11 avril 1922. Monsieur le Président, La Société entomologique du Brésil m'a chargé d'être son interprète auprès de vous et de tous nos collègues de la Société entomologique de France à l'occasion de la perte du grand entomologiste que fut L. Bedel, et de vous exprimer la grande part que nous prenons à votre deuil. La Société entomologique du Brésil a senti d'autant plus vivement celte perte qu elle venait de placer L. Bedel parmi ses membres honoraires, en raison de ses éminents travaux. Veuillez, je vous prie, Monsieur le Président, être assez bon pour trans- mettre aux membres du Bureau et à tous nos collègues de France nos sen- timents de profond regret, et croire à l'assurance personnelle de mon entière considération. P"^ Benedicto Ravmundo. Changement d'adresse. — M. P. Chabanaud, 8, rue Monge, Paris, 6°. Admissions. — M. H. Leblanc, 46, rue de la Madeleine, Noisy-Ie- Sec (Seine^. — Lépidoptères. — Arboretum Gaston AUard, 114, rue des Ponts de Ce, Angers (Maine-et-Loire), [conservateur M. L. Blaringhem, chargé de cours à Ja Sorbonne], présenté par M. P. Lesne. Présentations. — M. G.-R. Crosby, professeur d'Entomologie. Cornell University, Itliaca (N.-Y.), U. S. A., présenté par M. J. Achard. — Commissaires-rapporteurs : MM. Et. Rabaud et J. de Joannis. — M. le D"" C. Ravasini, 13, piazza Borsa, Trieste (Italie), présenté par M. A. Hustache. — Commissaires-rapporteurs : MM. H. Desbordes et P. Clément. jDêmission. — M. P. Marie, membre assistant, adresse sa démis- sion. Contributions à nos publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour nos publications : M. E. Fleutiaux 20 francs. Anonyme 10 — j^OI. le comte E. Turati et R. Tompkins de Garnett ont Séance du 10 mai i9î2. Jll offert les clichés accompagnant leurs notes dans le présent Bulletin. Don à la Société. — M. J. Grouvelle a fait savoir à notre Pré- sident qu'il tenait à la disposition de la Société les collections Baron (Coléoptères) et de l'abbé Clair (Lépidoptères). La Société accepte avec reconnaissance le don de notre collègue et charge son Président de lui exprimer toute sa gratitude pour cette nouvelle preuve de sym- pathie. Obiservations diverses. Sur les mœurs de Ténebrio molitor L. — M. P. Lesne signale que, dans un carton de collection, une larve de Ténebrio molitor L. [Col. Tenebrionidae] a complètement évolué en se nourrissant exclusive- ment de la tourbe qui garnissait le fond de la boîte. Communications. Les variations de Doryphorella rabropunctata De Geer [Col. Chrysomelidae] par Julien Achard. Doryphorella rubropunctata De Geer est Tune des espèces les plus répandues dans la partie nord de l'Amérique du Sud ; à l'est, la limite de son habitatparaîtètre le fleuve Oyapok; au sud, elle ne dépasse pas l'impénétrable zone des forêts guyanaises, mais vers l'ouest elle est répandue dans tout le bassin de l'Amazone et s'étend jusqu'à la Colombie, à l'Equateur et au Pérou. C'est dans ces régions occidentales que l'espèce varie le plus et finit par être absolument méconnais- sable. Le tableau suivant résume les caractères des variétés les plus ca- ractérisées parmi celles qui me sont connues. Dans presque toutes ces variétés on trouve une forme de grande taille à élytres largement explanés et une forme plus petite, plus étroite, à élytres moins ex- planés ; entre l'une et l'autre forme, des passages existent et ce di- raorphisme ne semble pas être sexuel. 112 Bulletin de la Société entomologique de France. ¥ . Élytres noirs, souvent bleutés ou bronzés, ornés de ma- cules disposées transversalement ou parfois d'une bande longitudinale latérale. 2'. Élytres sans bande latérale. 3'. Élytres avec six séries transversales de petites macules, le plus souvent géminées, mais toujours bien distinctes. 4'. Chaque série transversale formée de macules non ou à peine réunies entre elles, o'. Macules flaves; fond des élytres brillant. — Guyane fran- çaise : Cayenne, Kourou, Bas Maroni ; Guyane anglaise . . D. rubropunctata s. str. 5. Macules rouges; fond des élytres mat sauf sur la suture près de l'écusson. Intervalles alternes de la ponctuation convexes, plus ou moins costiformes. — Guyane fran- çaise : Bas Maroni var. seminitens, n, var. 4. Macules unies entre elles et formant six bandes transver- sales ondulées. — Guyane française : duMaronià l'Oyapok. var. concatenata F. 3. Séries transversales anastomosées ou complètement réu- nies deux à deux, de façon à former trois bandes trans- versales. 6'. Bandes transversales atteignant la marge et la suture. 7 . Bandes transversales englobant des macules subarrondies et ayant ainsi l'apparence d'une série d'anneaux contigus. — Guyane, Para, Equateur var. monilis S tal 7. Bandes transversales larges, continues, immaculées ou n'englobant que quelques petits points. 8'. Bandes transversales plus ou moins réunies entre elles près de la suture par des filaments longitudinaux et en- globant quelques petits points. — Pérou var. conjungens, n. var. H. Bandes transversales bien séparées l'une de l'autre et im- maculées. Élytres noirs à reflets bleus. — Pérou var. Osculati G u é r . 6. Bandes transversales compactesN réduites, isolées de la marge latérale et de la suture. Élytres noirs à reflets cui- vreux. — Haut Amazone : Ega (var. B Baly) var. semireducta, n. var. 2. Élytres avec une large bande latérale tlave. 9'. Disque des élytres maculé de flave. 10'. Disque des élytres portant les restes des bandes transver: " Séance du 10 mal 1922. 113 sales tlaves, soit trois anneaux contigus près de la base, deux anneaux au milieu et un ou deux anneaux au som- met. Élytres noir bronzé. — Pérou. . . var. catenata, n. var. 10. Élytres portant chacun une macule transversale basilaire, tridentée sur chaque bord, et deux macules médianes, oblongues, placées côte à côte. Fond noir bleuté. — Pérou. var. admirabilis, n. var. 9. Disque des élytres noir bleu, immaculé. — Haut Amazone : Ega (var. A Baly ) var. discoidalis, n. var. 1, Élytres llave roux. Épipleures, marges et base étroite- ment noirs, cette bordure plus large au sommet et avec son bord interne très déchiqueté. Disque portant au tiers antérieur trois ou quatre petites macules noires, alignées transversalement. —Amazone.... var. heterosoma, n. var. Melasidae [Col.] nouveaux d'Indo Chine par E. FLEDTIA.UX. Poecilochrus Cordieri, n. sp. — Long. 8-10,5 mm. — Oblong. subcyhndrique. à peine atténué en arrière. Brun noirâtre brillant, un peu rougeâtre vers l'extrémité des élytres; pubescence jaune. Tête carénée au milieu; ponctuation nette, assez serrée. Antennes brunes ù la base, ferrugineux plus ou moins clair vers le bout. Épi- stome à peine rétréci à la base, où il est deux fois plus large que l'espace compris entre le fond de son échancrure et l'œil. Pronotum aussi long que large à la base, parallèle en arrière, rétréci au delà de la moitié, convexe, déprimé le long de la base; bord postérieur très sinueux, subtronqué en face de l'écusson ; ponctuation nette et peu serrée; angles postérieurs largement arrondis. Écusson subarrondi en arrière, irréguhèrement ponctué. Élytres légèrement ou à peine atténués en arrière, très vaguement substriés; ponctuation fine' et espacée, effacée vers le bout. Dessous noirâtre brillant, pubescence jaune. Prosternum plus court, à la hauteur des hanches, que sa pointe postérieure ; ponctuation assez forte, peu serrée. Propleures subtrans- versaux, ponctués pareillement. Épisternes étroits et parallèles, un peu élargis tout à fait en arrière. Épipleures beaucoup plus larges, subparallèles. Métasternum très légèrement et espacement ponctué. Hanches postérieures à peine rétrécies en dehors, plus distinctement H4 Bulletin de la Société entomologique de France. ponctuées. Abdomen légèrement ponctué; dernier arceau en pointe. Pattes brun-ferrugineux, tarses plus clairs. Cochinchine : cap Saint-.]acques; un exemplaire offert par M. Cor- dier: ma collection. - Baria (Brébion> D' VAuraiER, 1908); un exem- plaire; Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Plus convexe que P. Modiglianii Fleutiaux. Tète plus large, ponctuation du pronotum moins régulière et moins serrée. Mesogenus Harmandi, n. sp. = M. Mellyi^ Fleutiaux, Bm//. Mus. Paris, [1898], p. 31; Ann. Soc. ent. Belg., [1899], p. 245, pars (non Bon vouloir. 187o). — Long. 9 mm. — Oblong, cylindrique; brun noirâtre, pubescence rousse, peu serrée. Tète régulièrement convexe, rugueusement ponctuée. Épistome deux fois plus large à la base que l'espace compris entre le fond de l'échancrure et l'œil. Antennes courtes, brunes. Pronotum parallèle; bord antérieur large- ment arrondi; bord postérieur sinué, échancré en face de l'écusson; surface sillonnée au milieu, plus fortement en ani ère; ponctuation serrée et rugueuse en arrière, plus écartée en avant. Écusson carré. Élytres fortement rugueux, nettement striés-ponctués. Dessous de même couleur ; ponctuation assez grosse sur le propectus. plus fine sur le métasternum et l'abdomen. Hanches postérieures légèrement obliques, larges et parallèles. Dernier arceau ventral comprimé au sommet et terminé en pointe obtuse. Pattes brunes. Laos inférieur : provinces de Melouprey et de Tonlé-Bepou (Har- MAND, 1876); un exemplaire; Muséum d'Histoire Naturelle de Paris, Voisin de M. Mellyi BonYonloir. Plus rugueux, stries des élytres mieux marquées, pubescence rousse. Tête non sillonnée au milieu, Pronotum plus largement arrondi en avant, moins distinctement creusé le long des bords latéraux, notablement échancré au milieu de la base; angles postérieurs plus arrondis. Dromaeolus sulcicollis, n. sp. — Long., 12-13,5,mm. — Très allongé, déprimé en dessus. Noir brillant, à reflet irisé sur le prono- tum ; pubescence très légère, grise sur la tète, le pronotum et l'ex- trême base des élytres, noirâtre au delà. Tête régulièrement convexe, assez densément ponctuée, fortement carénée au milieu. Épistome très rétréci à la base, où il est beaucoup plus étroit que l'espace com- pris entre le fond de son échancrure et VœW. Antennes noires, com- primées, à peine dentées vers le bout, dépassant le sommet dp l'angle postérieur du pronotum des trois derniers articles; 3*= article insensiblement plus long que le suivant, les autres subégaux (Tong- Séance du 10 mai 19M. 115 La) ; ou très faiblement comprimées, indistinctement dentées, dépas- sant le sommet de l'angle postérieur du pronotum au dernier article seulement; 3'' article deux fois plus long que le suivant; 4*^ eto« sub- égaux; suivants un peu plus longs (Hoa-Binh). Pronotum plus long que large, rétréci aux angles antérieurs, aplati, très fortement et largement sillonné à la base dans la moitié de sa longueur; ponc- tuation assez forte, peu serrée, moins enfoncée' sur le disque en avant, rugueuse en arrière et surtout sur les côtés. Écusson qua- drangulaire, tinement ponctué. Élytres subparallèles dans la première moitié, rétrécis au delà, faiblement déprimés en avant, non striés, linement et éparsément ponctués, un peu rugueux à la base. Dessous de même couleur, peu brillant; pubescence jaune, légère; ponctua- tion peu serrée sur le propectus, plus dense sur le métasternum, line et serrée sur les branches postérieures et sur l'abdomen. Épi- sternes mélathoraciques parallèles, aussi larges que les épipleures des élytres à la moitié de leur longueur; ceux-ci rétrécis en arrière. Han- ches postérieures très élargies en dedans, anguleuses, plus larges en \ dehors que les épisternes. Dernier arceau ventral comprimé et ter- miné en pointe aiguë. Pattes noires, sommet des tarses brunâtre.. Laos : Haut-Mékong, Tong-La (Vitalis de Salvaza, avril 1918) ; un/ exemplaire; ma collection. — Tonkin : Hoa-Binh; un exemplaire; ma collection. Ressemble à D. e^ilis Bonvouloir . Taille beaucoup plus grande; pronotum plus aplati et plus fortement sillonné; dernier arceau ven- tral terminé en pointe aiguë. Henecocerus abdominalis, n. sp. — Long. 11-13,5 mm. Allongé, étroit, subcylindrique. Brun; pubescence roussâtre, courte et peu abondante. Tête convexe, brusquement déprimée près de l'é- pistome et légèrement sillonnée au milieu en avant ; criblée de points profonds et serrés. Épistome rétréci à la base, où il est plus étroit que l'espace compris entre le fond de son échancrure et l'œil; ru- gueux; bord antérieur très sinueux. Antennes brunes, ne dépassant pas la base du prothorax, moniliformes, légèrement épaissies vers le bout; 3^ article aussi long que les deux suivants ensemble. Pronotum plus long que large, parallèle, arrondi aux angles antérieurs, sinué à la base ; fortement rugueux sur les côtés, tinement et éparsément ponctué sur le dos, très fortement sillonné au milieu dans sa partie postérieure, plus légèrement en avant, plus ou moins distinctement biimpressionué en avant; angles postérieurs aigus, Élytres parallèles, peu atténués au delà de la moitié, légèrement rugueux eu avant, 116 Bulletin de la Société entomologique de France. très Imement pointillés en arrière; substriés, plus distinctement en avant. Dessous de même couleur, même pubescence ; ponctuation peu profonde et espacée sur le propectus. Prosternum fortement sillonné en travers, près du bord antérieur; pointe terminale ondulée entre les hanches. Métasternum sillonné au milieu, même ponctua- tion. Épisternes très étroits, subparallèles, faiblement rétrécis en arrière, moins larges que les épipleures des élytres. Hanches posté- rieures brusquement élargies en dedans, plus larges en dehors que les épisternes; ponctuation plus fine et plus serrée que sur le mé- tasternum. Abdomen peu convexe, ponctué comme les hanches pos- térieures sur les côtés, finement au milieu,; dernier arceau presque plat, atténué et arrondi au sommet. Pattes brun rougeâtre. Laos : Haut-Mékong, Tong-King; Sala-Quang-Pa(ViTALis de Salvaza. avril 1918 et mars 1920); trois exemplaires; ma collection. Remarquable par la forme du dernier arceau ventral non terminé en pointe comme chez H. angusticollis Bonvouloir, type du genre. Sa couleur est d'un brun plus clair, la dépression frontale plus pro- fonde, la ponctuation de la tête très serrée; les stries des élytres et la ponctuation des interstries moins marquées en arrière. Description d'un genre de Btiprestides nouveau du groupe des Agrilites et remarques sur quelques genres de ce groupe par A. Théry. Aubertia, nov. gen. — Corps elliptique, aplani en dessus, les élytres décUves au sommet, abdomen faisant saillie sur les côtés. Tête inclinée en avant plane, impressionnée sur le front et sillonnée sur le vertex ; épistome séparé du front par une carène qui se conti- iiue au-dessus des cavités antennaires, échancré enarc antérieurement; joues armées d'une forte dent obtuse; cavités antennaires grandes; antennes libres au repos, logées à la base dans un faible sillon situé sous l'œil, courtes et n'atteignant pas le milieu du pronotum, dentées à partir du 4' article, le 1" article renflé, plus long que 2 et 3,2 en- viron une fois et demie plus long que 3, les suivants s'élargissant gra- duellement, longuement et fortement dentés au côté interne, les trois premières dents bien aiguës, les suivantes un peu arrondies au Séance du 10 mai 19'22. 117 soniQiet; les antennes sont presque peclinées. Yeux assez grands, elliptiques, obliques, légèrement divergents sur le front, touchant le pronotum. Pronotum plus large que haut et plus étroit en avant qu'en arrière, avec la marge antérieure droite, les côtés obliques en avant, arrondis sur les côtés, avec une forte échancrure au quart pos- térieur, limitée par une forte dent qui forme le sommet de la tron- cature des angles postérieurs, la base largement bisinuée avec un lobe médian subarrondi, les côtés avec une carène entière, lisse et aplatie, et une carène supplémentaire partant du sommet de la tron- cature des angles postérieurs, disque très inégal et gibbeux. Écusson grand, transversal, avec les angles antérieurs arrondis et terminé postérieurement par une pointe triangulaire. Élytres lobés à la base, le repli épipleural très large à la base mais très court et anguleux extérieurement, conjointement arrondis au sommet où ils sont im- perceptiblement denticulés, le disque avec une côte arrondie partant du calus humerai et disparaissant vers le tiers postérieur. Marge antérieure du pronotum munie d'une mentonnière largement sinuée au milieu. Prosternura large et plan, son sommet arrondi, la cavité sternale formée entièrement par le métasternum, le mésosternum di- visé, ses branches latérales très courtes, métasternum faiblement échancré en avant, les hanches postérieures faiblement dilatées au côté interne avec le côté externe forteraent dilaté antérieurement, leur marge antérieure fortement sinueuse et la postérieure presque droite; saillie intercoxale du 1'^'' segment abdominal large, courte et arrondie au sommet; la suture du l^' et du 2° segment bien visible sur les côtés, les segments ventraux débordant fortement les élytres et bien visibles du dessus, avec l'arête séparant la face ventrale de la lace dorsale prolongée en pointe en arrière du bord du segment. Pattes peu robustes, fémurs subfusiformes, sillonnés sur la tranche interne pour le logement des tibias, les bords des sillons denticulés sur la plus grande partie de leur longueur, au moins extérieurement, l'extrémité des denticulés, qui sont très aigus, terminée par un petit cil;, tibias à arête externe tranchante, les antérieurs courbes, les pos- térieurs légèrement festonnés au bord externe et ciliés. Tarses médio- cres, le 1"'' article à peu près aussi long que les deux suivants réunis, crochets munis d'une petite dent à la base. Ce genre me semble devoir èlre placé après les Coroebus et on pourrait le faire suivre du genre Pseiidafjrilodes Obenb. En effet, ces deux genres ont, comme leâ Coroebus, une carène supplémentaire aux côtés du pronotum et, comme les Melibaeus, une mentonnière. Àubertia cependant possède un faciès bien plus spécial que Pseudagrilodes, 118 Bulletin de la Société entomologique de France. dont l'aspect est voisin de celui des Melibaeus. Atibertia a une vague ressemblance avec le genre Melibaeopsis Kerr. dans lequel les côtés de l'abdomen sont visibles du dessus, leur arête prolongée plus ou moins en pointe postérieurement et le disque des élytres avec une côte. Aubertia paradoxa, n. sp. — Long. 13 mm., larg. 6 mm. — D'un vert métallique éclatant, avec une grande tache d'un noir vio- lacé velouté sur les élytres, se fondant sur les bords avec la teinte verte et remontant à l'intérieur de la carène élytrale jusqu'à la base; sur la tache on remarque deux, petits espaces pubescents de blanc situés de part et d'autre de la suture, vers le tiers postérieur ; prono- tum avec une bande sombre transversale, irréguUère, occupant toute la largeur et suivant le fond du sillon; tarses noirs et brillants; antennes noires sauf le premier article qui est cuivreux. Tête impressionnée on avant, sillonnée sur le vertex, le fond du sillon fmement strié, les bords du front saillants en avant des yeux. Pronotum gibbeux au milieu, la gibbosité contournée en arrière par un sillon profond qui remojite de chaque côté vers les angles anté- rieurs, ponctuation très dense et très rugueuse au milieu, disposée concentriquement autour de la gibbosité, plus forte et plus espacée sur les bords. Élytres avec le calus humerai saillant, impressionnés derrière celui-ci, grossièrement ponctués à la base, très finement sur les carènes, le reste du disque à ponctuation en forme de petites écailles très serrées, le bord supérieur des segments abdominaux ' grossièrement ponctué avec une large fossette lisse dans les angles antérieurs. Dessous grossièrement ponctué en avant, très linement sur l'abdo- men qui est lisse et brillant. La coloration est très semblable à celle de Pseudagrilodes leonensis Kerr. (Bolivari Ohenh .). Patrie : Guyane. Un exemplaire de ma collection, provenant de l'an- cienne collection Aubert. Genre Melibaeopsis Kerr. Ce genre créé par Kerre.mans (Gen. Bup. 1902, p. 239) ne me pa- raît pas suffisamment caractérisé et devrait tomber au rang de sous- genre. Les Melibaeopsis ne dilTèrent guère des Melibaeus que par leurs antennes dentées à partir du G'^ article, leur front excavé, les bords des segments abdominaux visibles du dessus et une côte qui part du calus humerai et parcourt une partie du disque de l'élytre. Les Melibaeus violaceicollis Kerr. et M. levipennis Kerr. ont les Séance du 10 mai 192^. 119 antennes dentées à partir du 6^ article, mais n'ont pas les autres carac- tères des Melibaeopsis ; d'autre part un certain norabre de Melibaeus devront après revision passer dans le genre Melibaeopsis. Kerremans a fait rentrer dans ce genre deux espèces prises aux dépens des Melibaeus, ce sont .)/. obesa Kerr. {Ann. Soc. ent. lielg. [1899], p. 280) cl M. densegranatus F air m . [.\nn. Soc. ent. Belg. [1894], p. 318). La description de Kerremans se rapporte très exactement à celle de Melibaeus ruftpectus Qued. [Berl. ent. Zeit., [1886], p. 21), d'Angola; c'est donc le nom de Quedenfeldt qui a la priorité. M. den- segranatus Pair m. a été décrit par Fairmaire sur des exemplaires de la collection Kerremans (un type dans ma collection) étiquetés « Quango, von JVIechow » ; or, Quedenfeldt, en publiant le résultat des chasses de von Meghow, avait déjà nommé cet insecte chloro- lineatus (/. c, p. 22), c'est donc le nom de Quedenfeldt qui pré- vaudra. Genre Pseudagrilodes Obenb. Par suite d'un lapsus de l'auteur, celui-ci dit, dans la description du genre, qu'il est dépourvu de mentonnière et, en décrivant son espèce (P. Bolivari), il dit : « La mentonnière est développée ». En réalité la mentonnière existe et le genre est valable, mais me paraît devoir être placé dans le voisinage des Melibaeus dont il diffère par la présence d'une carène secondaire sur les côtés du pronotum. L'es pèce d'OBENBEUGER tombe en synonymie de Melibaeus leonensis Kerr. [Soc. ent. Belg. [1898], p. 31o), de Sierra Leone. Cette espèce a une aire de dispersion assez étendue : Gabon, Cameroun, Congo, etc. Elle offre cette particularité de ressembler d'une façon frappante à Cisseis pretiosissima Kerr., de Sumatra. Notes sur le Dinapate Wrighti Horn [Col. BosTRYCHmAE] (avec la planche 1) par R. ToMPKiNS de Garnett. Comme on lésait, le Dinapate Wrighti Horn, ce géant des Bostry- chides, se développe dans un Palmier, le Washingtonia filifera H. Wendl., arbre qui devient de plus en plus rare. Dans les trois canons Andréas, Palm et JVIurray, où, dans le sud de la Californie, le 120 Bulletin de la Société cntomologique de France. Dinapate a été trouvé, il n'y a que quelques centaines de ces Palmiers. Le plus beau groupe de Washingtonia, qui se trouve dans la partie supérieure du Paliu Canon, a été ravagé par le feu en 1916 et presque tous ces arbres superbes ont été tués. Quand, en mai 1917, je me rendis dans la localité, tous étaient secs. La même espèce de Palmier existe bien en Basse-Californie, mais M. Kusghe, qui a exploré cette région à plusieurs reprises et qui y a recherché le Washingtonia dans l'espoir d'y rencontrer le Dinapate, n'a jamais pu trouver trace de ce dernier. 11 y a, dans les notes publiées par M. Hubbard (') deux affirmations qui me paraissent inexactes. Cet observateur dit que « jamais l'insecte ne pond sur l'arbre vivant » . Or on trouve d'anciens trous de sortie sur un grand nombre d'arbres de moyenne et de grande taille, et ces arbres sont vivants et ne paraissent aucunement souffrir. Il faut en conclure que les attaques du Dinapate ne sont pas toujours fatales; mais il est vrai que l'insecte cause souvent la chute de l'arbre affaibli par ses ravages. J'ai pu ainsi examiner, dans le seul Palm Canon, dix-neuf troncs tombés. Hubbard avance, d'autre part, que « jamais l'insecte ne pond sur les troncs coupés depuis longtemps ». Le tronc dans lequel j'ai eu la chance de trouver mes spécimens était mort depuis des années, comme le montraient ses deux bouts noircis par le temps. Il renfermait cepen- dant des individus provenant de trois couvées de cet énorme insecte. Ce tronc, recouvert d'un amas de détritus, s'était trouvé pris dans une crevasse, à cinq mètres au-dessus du niveau d'été du cours d'eau (en hiver, il y a souvent une épaisseur de cinq mètres d'eau sur toute la largeur du canon). De ce fragment 4e tronc, mesurant quatre mètres de longueur et un mètre de diamètre, j'ai extrait 133 adultes (81 cf et 52 Ç), 28 nymphes et 17 larves. Un adulte s'était déjà échappé, comme le montrait un trou de sortie fraîchement creusé. Quinze des 17 larves étaient de grande taille, les deux autres étaient évidemment dans leur première année de développement. Il résulte de ces faits que le cycle d'évolution de l'insecte est de trois ans au moins. La colonie la plus ancienne observée par moi était composée de 162 exemplaires. Il y a, dans les trois canons cités plus haut, plusieurs autres troncs sur lesquels on remarque des trous de sortie, mais ceux-ci sont tous noircis par le temps et remontent à un grand nombre d'années. La moyenne du chiffre des trous^de sortie, correspondant à 39 troncs (I) EnL[Neivs (Philadelphia), X [1899], p. 83 Séance du 10 mai 1P22. 121 tombés, était de 21, ce chiflre variant de 2 à 102. Beaucoup d'insectes doivent périr dans leurs cellules nymphales si les colonies sont géné- ralement aussi nombreuses que celle que j'ai rencontrée. Quelques-uns des adultes étaient encore immatures et mous; mais le plus grand nombre avait atteint la maturité et était occupé à creuser les trous de sortie. Sans doute, ces adultes auraient fait leur appari- tion dans les huit à quinze jours suivants, c'est-à-dire dans la première quinzaine de juin (je les ai recueillis les 21 et 22 mai). Les galeries larvaires les plus larges mesuraient 18 millimètres de diamètre. Ces galeries n'approchent jamais l'écorce de moins de 2 cen- timètres et demi et le cœur du tronc était intact sur un diamètre do ■17 centimètres. Entre ces limites, tout le bois était criblé de galeries larvaires. Presque toutes les larves se trouvaient à une profondeur de 7 à 17 centimètres, et les chambres nymphales, pour la plupart, étaient parallèles ou presque parallèles à l'écorce, les galeries de sortie étant percées perpendiculairement à ces loges. Quand des trous de sortie s'observent sur un arbre vivant, c'est toujours dans la partie basale du tronc, rarement vers le sommet. Sur les troncs abattus, les insectes sortent indifféremment sur toute leur longueur. La larve mesure de 46 à 63 millimètres. La nymphe ressemble à l'adulte. Elle est do teinte pâle. La tète, le thorax et les élytres sont lisses, ces derniers reployés sous l'abdomen entre la seconde et la troi- sième paire de pattes; leurs côtes et tubercules sont visibles. Écusson proéminent. Sur la face dorsale de chaque segment abdominal, sauf sur le dernier, existe une rangée transversale de petites dents située au sommet d'une carène et plus proche du bord postérieur du seg- ment que de l'antérieur. Abdomen de 9 segments distincts. A l'extré- mité de l'abdomen est attachée la peau ratatinée de la larve, les man- dibules placées du côté ventral. La nymphe mesure de 42 à 64 milli- mètres. Quant aux adultes capturés, leur taille varie de 38 à 51 millimètres de longueur, sur 14 à 18 de largeur. Explication de la planche 1. Fig. 1. Dinapale Wricjhli Horn., adultes çf et Ç, vue dorsale. Fig. 2. — adultes cf et Q, vus de profil, à peine grossis. Fig. 3. '— larve et nyinplie, grandeur naturelle. Fig. 4. — galerie larvaire dans le bois de Washiiigtonia fllif'era H. Wendl., 8/9 de grandeur natu- relle. 122 Bulletin de la Société entomologiqiie de France. Description d'une nouvelle espèce de Korinchia de l'Inde [Dipt. Syrphidae] par J. Hervé-Bazin. Korinchia rufa, n. sp. — cf 9 • Brunnco-rufa, rufo pubescens. Thorace tribus fasciis iransversalibus rufo-pruinosis ornato. Scutello rufo. Abdomine longo, lato, depres.to; segmentis 2-4 macula parva nigra ad angulos posteriores signatis. Pedibus rufis. Alis rufescentibus, apice obscurioribus . — Long. 1617 mm. Un cf et une Q de Kodaikana!, Inde méridionale (mai 1913). Ma collection. cf. Yeux d'un noir uniforme sur l'individu desséché, se touchant sur une faible longueur seulement. Triangle ver- tical allongé, étroit, brun a pruinosité rousse et quelques poils noirâtres. Face brun clair à pruino- sité rousse; une tache semi-circulaire au-dessus des antennes, le tubercule facial, le pourtour ex- trême de la bouche et une bande allant du des- sous des yeux à la bouche, d'un brun luisant. Tu- bercule antennaire fort et proéminent, à lisière antérieure pâle ; tubercule facial petit, mais net (à la différence de la Q), arrondi, bien séparé du bord supérieur de la bouche (fig. 1). Trompe épaisse, brun foncé. Antennes brunes, les deux premiers articles luisants, à quelques poils noirs, le troisième mat avec une légère pruinosité rousse, subarrondi, à longue soie rous.se nue (fig. 1). Par- tie antérieure de la tète à peu près nue, partie pos- térieure à pubcscence courte et brunâtre en haut, longue et roussàtre en dessous. Occiput à prui- nosité rousse. Thorax brun subluisant, à pubescence rousse et luisante, courte sur le disque, longue sur les bords. Une touffe de longs poils rangés, sétiformes, rudes, d'un roux subdoré, sur les calus supra-alaires et post-alaires. Trois bandes mal définies de pruinosité d'un roux presque doré : une au bord antérieur; la seconde en avant de la suture, très nette sur les côtés, presque obsolète au milieu; la troisième, assez vague, au bord postérieur (fig. 2). Poitrine brune à pruinosité gris roussàtre et pubescence rousse. Écusson entièrement roux, à peine rembruni à l'extrême base, faiblement mais nettement rebordé, à pubescence entièrement d'un roux luisant. Fig. 1. K. rufa, n. sp. — Têtes de la Ç . vue de face, x 4, et ducf,vuede profil, K 8. Séance du 10 mai 19^2. 123 Abdomen long et large, déprimé. Coloration générale d'un brun sub-liiisant à pruinosité rousse. Premier segment brun clair, à base noirtitre et pubescence rousse, fine et courte. Deuxième segment légèrement plus* foncé, surtout sur la ligne médiane; une bande étroite d'un brun sombre à la base, interrompue au milieu, n'attei- gnant pas les bords latéraux ; une taclie noire ovalaire à chaque angle postérieur; pubescence rousse, courte et couchée sur le disque, plus longue sur les côtés, dressée, longue et rude aux angles antérieurs. Fig. 2. Korinchia rufa, n. sp. — Femelle, x 3. Troisième et quatrième segments d'un brun sombre, presque lïoirâtre au miheu, à pubescence couchée rousse, plus longue sur les bords latéraux; une tache noire ovalaire, à pubescence noire, à chaque angle postérieur (fig. 2). Hypopygium gros, brun noirâtre, à pubes- cence brune. Ventre brun foncé luisant, bord des segments clair. Pattes robustes, roiisses, à pubescence rousse et courte. Hanches glacées de gris. Tarses antérieurs : dessus du premier article, les trois suivants, et la base du dernier, rembrunis. Cuisses postérieures : moitié basale brune, moitié apicale rousse avec, en dessous, de petits poils noirs couchés. Ongles à extrémité noire. Ailes uniformément pubescentes, roussâtres, indistinctement rem- brunies à la base et sur une ligne transversale médiane, mais nette- ment rembrunies dans le tiers apical (fig. 2). Nervures rousses, brunes à l'apex. Nervation caractéristique du genre Korinchia. Cuillerons très petits, entièrement roux, ainsi que les balanciers. 124 Bulletin de la Société entomologique de France. 9 • Diffère du o" comme suit : Front étroit, à pruinosilé d'uu roux jaune et à pubescence rousse, courte, fine et clairsemée. Tubercule facial peu distinct, mal séparé du bord buccal (fig. 1). Segments 3 et 4 de l'abdomeii plus clairs, non rembrunis au milieu ; segment 5 noir luisant, rougeâtre sur le disque, à pubescence noire, couchée, rude, surtout au bord postérieur. Cette espèce nouvelle possède nettement tous les caractères assi- gnés par Edwards au genre Korinchia (Diptera coUected in Korinchi- West Sumatra, in Journ. Feder. Malay States Mus., VIII, [1919]. p. 39 et s.]. Elle est certainement voisine des trois espèces décrites dans cet ouvrage, mais elle diffère notamment : de Klossi par son tuber- cule facial petit et rond, de l\lossi et de Robinsoni par son écusson roux, de monticola par la pubescence entièrement rousse du thorax et du scutellum. etc. A propos de la synonymie de certains Hesperia et Lycaenidae américains [Lep. Rhopalocera] par Ch. Oberthur. Feu le Docteur Boisduval a décrit dans les Anvales de la Société entomologique de France, année 18o2, et dans les Annales de la Société entomologique de Belgique, année 1869, un assez grand nombre d'es- pèces de Lépidoptères de Californie qui avaient été récoltées par Lor- QuiN. Comme personne ne pouvait réussir à identifier exactement, au moyen desdites descriptions, les Lépidoptères de Cafifornie que, d'ailleurs, des Américains ont eux-mêmes redécrits, sous d'autres noms, faute d'avoir pu se rendre compte de la nature des espèces que Boisduval avait eues en vue, j'ai été prié par plusieurs entomologistes américains de publier la figure des espèces litigieuses dont les speci- mina tijpica se trouvaient encore dans ma collection. J'ai déféré à ce désir, d'abord dans le volume IX des Études de Lépidoptérologie comparée. Avec l'excellent concours du très habile artiste Jules Culoï, j'ai donc fait représenter en couleurs environ 115 Papillons californiens seulement décrits, mais non figurés par Boisduval. De nouveau, cédant aux sollicitations du Docteur Barnes, de Decatur (Illinois), j'ai continué, dans le volume XVII des mêmes Études de Lépidoptérologie comparée, la publication des figures d'en- viron SU Papillons californiens ou nord-américains décrits par Bois- Séance du 10 mai I9f"2. 125 DUVAL et GuENÉE, mais dont il était, paraît-il, impossible de bien interpréter le texte descriptif. Cependant, au moyen des figures que j'ai présentées aux entomo- logistes américains, il leur a été plus facile de comprendre les des- criptions de BoisDuvAL et de Guenée. Sur mon désir de connaître le résultat de la vérification des figures, notamment des Hesperidae, au point de vue de l'attribution — qui me paraissait mal établie par Boisduval — du sexe femelle au sexe mâle de certaines espèces, M. A. W. Lindsey, du Department of Biology, Morningside Collège, Sioux-City, lowa, m'a fait savoir que, suivant lui. les rectifications que je transcris ci-dessous paraissent nécessaires quant à l'appariement (pairing) proposé par Boisduval pour certaines espèces. .Te crois utile de porter cette information qui me semble très jus- tifiée, à la connaissance des entomologistes, et comme suit : VHesperia Q figuré sous le n° 2089 de la pi. GCXL (Et. Lép. comp., ÏX) rapporté par Boisduval comme femelle à pratincola, est la femelle de sylvanoides, dont le cf est figuré sous les n°s 2083 et 2084 de la pi. CCXL (1. c). VHesperia Ç figuré sous le n" 2085 de la pi. CCXL comme femelle de sylvanoides, d'après Boisduval, est la 9 de cam- pestris. Ce campcstris Boisduval a été redécrit par Edwards sous le nom de Huron ; mais le nom campestris prime le nom moins ancien de Huron. Scudder a placé campestris Boisduval (Hm^on Edwards) dans son genre Atalopedes. Dans le genre Polîtes Scudder, ont été placées les espèces sui- vantes décrites par Boisduval : Centes, sabuleti et brettus. Sabuleti est trèsreconnaissable par le dessous de ses ailes inférieures qui est très spécial. Boisduval a correctement apparié les deux sexes qui sont figurés sous les lY" 2091 et 2092 de la pi. CCXL (Et. Lép. comp., IX). Le Docteur Barnes, Mac-Dunnough et Lindsey (Check List of the Lepidoptera of boréal America, Decatur, III., feb. 1917) paraissent être d'avis que Hylepliila (Billberg) pratincola Boisduval, est une simple variété ou race de nemorum Boisduval, auquel ils donnent comme synonyme postérieur, ver us Edwards (The Hesperioidea of America north of Mexico, par Arthur Ward, Lindsey University, lowa City, feb. 15, 1921). J'admets difficilement cette manière de voir. Je trouve en etïet trop de difl'érence entre les ailes supérieures de nemo- rum et de pratincola. Il est aisé de se rendre compte des caractères difïôrentiels, paraissant suffisamment spécifiques, en comparant les 126 Bulletin de la Société entomologique de France. figures 2086 : mmorum et 2088 : pratincola, sur la pi. CCXL (Et. Lép. comp., XIX). Cependant je reconnais que j'aurais mauvaise grâce à ne pas m'en rapporter au jugement des entomologistes américains, à propos d'une question où leur expérience et leur documentation sont manifestement supérieures aux miennes. L'espèce agricola Boisduval n'est pas litigieuse et prime Yreka Edwards, synonyme postérieur. VOchlodes agricola cf est figurée sous le n° 2087 de la pi. CCXL (1. c). Malheureusement l'espèce ruricola Boisduval n'a pas été retrouvée dans sa collection. Dès lors, le spécimen tijpicum étant perdu, il devient impossible de savoir à quelle espèce d'Hesperia on peut le rapporter. On lira sans doute avec intérêt ce passage d'une lettre de M. Lindsev, en date du 25 mars 1922 : « I hâve seen the figures of Boisduval's types in your « Études » and assure you that they were of great service in determining the synonymy of his species. Agricola, nemorum, niilo, sylvanoides and soiiora were hopelessly mixed before thèse figures appeared ». La situation était donc désespérée (hopeless); je suis heureux d'y avoir remédié dans la mesure du possible. Quant à ruricola Bois- duval, voilà ce que Likdsey en dit (p. 71, 1. c.) : « I know nothiug of the type nor of authentic spécimens » . Le comma, selon Boisduval, dont j'ai donné la figure sous le n'^ 2082 de la pi. CCXL (Et. Lép. comp., IX) est rapporté à Pamr- phila Juba Scudder (Hesperioidea of America, p. 71, n° 10). Le Thajiaos tristis Boisduval, à propos duquel M. Skinner, de l'Académie des Sciences de Philadelphie, m'avait demandé des éclair- cissements, en 1943, ayant été figuré sous ;ie n° 2081 de la pi. CCXL (Et. Lép. comp. IX), n'est l'objet d'aucune observation et est considéré comme une bonne et valable espèce. On connaît maintenant plus de 200 espèces û'Hesperidae nord- américain pour environ 80 de la faune paléarclique. M. LiNDSEY, qui se spécialise dans l'étude des Hesperi.dae,tidèyd publié sur ce groupe, un travail très utile, quant à la faune de l'Amérique du Nord, dans les Studies in natural History, University of lowa. Un bon centre d'études pour les espèces californiennes existe aussi au Southwest Muséum, à Los Angeles (Californie;. La faune lépidopté- rologique paraît sensiblement plus riche dans la région dos États- Unis, voisine de l'Océan Pacifique que dans la région côtière de l'Océan Atlantique. Chez les Lépidoptères Rhopalocères, les genres Argynnis, Melitaea, Thecla, Chrysophamis, Lymeua, fertiles en espèces Séance du 10 mai i9^2. 127 dans la région californienne, ont donné lieu à une figuration aussi complète, pour les espèces décrites par Boisduval, que les Hesperidae, dans les Études de Lépidoptérologie comparée. Mais quelques litiges subsistent encore pour certaines espèces, de sorte que la nomencla- ture ne paraît pas enfcore complètement et définitivement assurée dans toutes ses parties, faute surtout d'une bonne figuration initiale des specimina typica. Il est notamment bien dommage que la publication de l'Histoire géné- rale et Iconographie des Lépidoptères et des Chenilles de l'Amérique septentrionale par Boisduval et John Leconte (Paris, 1829) n'ait pas été continuée et qu'un meilleur parti n'ait pas été tiré des nombreuses aquarelles d'ABBOT, de John Leconte et de Blanchard. Je crois qu'on ne connaît pas en nature le Thecla Psyché Boisduval et Lee on te,^ dont Abbot a laissé une aquarelle paraissant assez bonne et représen- tant la chenille, la chrysalide, le papillon cf et Ç en dessus, et le dessous. Il en est de même pour Thecla liparops dont Abbot a figuré la chenille, la chrysalide et l'imago, M. Henry Skinner, dans Eiitomological News, XXV [1914], n" 1,^ p. 47, dit, en parlant de Thecla sylvinm Boisduval (Et. Lép. comp. XIX, pi. CCXXXV, fig. 1920), de Californie : « This species I do net know, unless it is a race or variety of californica Edw. ». Il reste donc bien des lacunes dans la connaissance des Lépidoptères de l'Amérique du Nord et bien des imprécisions dans leur nomen- clature. Je serais très reconnaissant des observations et éclaircissements qui pourraient m'ètre donnés relativement aux questions ci-dessus. exposées. Description d'un nouveau genre et d'une nouvelle espèce de Pyralidae [Lep.] par le comte Emile Turati. L'individu qui représente ce nouveau genre et cette nouvelle es- pèce, a été pris le 2 octobre 1920, vers le coucher du soleil, sur un rocher, où il était posé si tranquillement, qu'on a pu, sans le faire fuir, le capturer avec un petit tube en verre. Ce seul exemplaire est une femelle, et a été capturé par M. Modica, qui en chercha en vain d'autres dans la même localité, et à la même époque, en 1921. 128 Bulletin de la Société entomologique de Franct. La localité est le village « Isola délie femmine », en face de l'îlot du même nom, à côté de Palerme, à l'ouest, au delà du « Capo di Gallo », sur la pente du mont « Minolfi », qui s'avance en mer entre « Sfer- racavailo » et « Capaci », et aux pieds duquel passe le chemin de fer. Dans cette localité croissent des oliviers , des caroubiers, des frênes, parmi lesquels grimpe l'asperge sauvage. L'individu capturé reste donc encore unique; mais il est tellement Fig. 1. G. Pyralestes, nov. gen. — Pattes, tête et nervation des ailes. différent, par sa couleur vieux rose et par sa grande taille, de tous les Pyralides de notre faune, qu'à première vue il fut considéré par M. Ragusa, auquel il avait été apporté, et par quelques naturalistes autrichiens , qui se trouvaient alors à Palerme, comme un petit Noc- tuide inconnu. Mon ami Ragusa me l'envoya pour détermination et je ne tardai pas à reconnaître que ce n'était aucunement un Noctuide, mais bien un Pyralide, très proche, par sa conformation et ses dessins, mais non par sa couleur et sa taille, de Pyralis obsoletalis. La disposition des palpes et des nervures ne me permettent de le rapportera aucun genre actuellement connu; bien que ses 12 nervures aux antérieures, Séance du 10 mai i922. 129 avec 8 et 9 tigées, 10 très rapproché de 8,9, et aux postérieures, 8 libre, et 4 et 5 tigées, lui donnent une certaine analogie avec Pyralis et Asopia. Cet insecte appartient donc à un nouveau genre, voisin de Pyralis, dont voici la description. Pyralestes, nov. gen. — Ailes antérieures subtriangulaires, larges, avec bord distal légèrement bombé, et bord dorsal rentrant peu avant la base. Ailes postérieures un peu plus courtes que les antérieures, avec bord distal légèrement échancré entre 1 et 2. Apex à angle large. Tornus très obtus. Nervures aux antérieures, 12 : 7 (R-^) et 8 (R;) renfermant l'apex, sur la même tige que 9 {R^); 10 (fis) et 11 (R,) d'avant l'angle supé- rieur de la cellule; 6 (Mi) de l'angle supérieur; 4 (.V/3) et 5 [M] couplées et parallèles, pendant à peu près la moitié de leur parcours, puis divergentes, de l'angle inférieur de la cellule; 3 (Ci) d'avant l'an- gle de la cellule; 1 {a) bouclée à la base. Aux postérieures, 8 : 8 [Se] libre, près de 7 8 {R, J/,) tigées; 4 (3/3) et o (.1/2) tigées. Une barre transversale ferme la cellule peu en dessus de 3 (Ci); trois veines anales 1 a, 1 ô, 1 c. Tête ronde; front lisse, aplati, avec une petite plaque cornée ronde. Antennes grêles, filiformes (Q). Palpes maxillaires blanchâtres, à pinceau, visibles au-dessus des palpes labiaux, et atteignant presque la moitié de ceux-ci. Palpes labiaux forts, longs, droits en avant et vers le bas, villeux. Dernier article court, défléchi, en pointe aiguë. Trompe enroulée, assez large pour tenir les palpes labiaux écartés. Ocelles nuls. Collet plat; ptéry godes ne dépassant pas le thorax. Thorax bombé, recouvert, comme les ptérygodes, de squames uni- formes, assez courtes, lisses, adhérentes. Abdomen lourd, subcylindrique, presque aussi long que les ailes antérieures, terminé par un pinceau de poils longs et drus. Pattes : antérieures avec tibia revêtu de poils longs et une petite épine à la base du tarse; médianes avec tibia à poils courts et rares, un éperon à la base du tarse ; postérieures avec tibia revêtu de poils longs depuis le trochanter jusqu'aux deux tiers; deux paires d'épe- rons en dessous, l'une à la moitié du tibia, l'autre à la base du tarse. Dessins des ailes : antérieures avec lignes transverses -ondulées; un point noir à l'extrémité de la cellule; postérieures avec une ligne médiane à peine indiquée qui suit le cours du bord distal. Quel- ques villosités noires ' en dessous, sur la nervure médiane, à l'in- sertion de la barre transverse cellulaire. 130 Bulletin de la Société entomologique de France. Pyralestes Ragusai. n. sp. — Q. Envergure 28,o mm, —Ailes antérieures couleur vieux rose uniforme; un gros point noir à l'extré- mité de la cellule. Ligne transverse proximale légèrement marquée en noir. Ligne transverse distaîe noire, à petits zig-zags entre les côtes; elle décrit un demi-cercle de la côte antérieure au pli dorsal; puis elle descend droit, en obliquant un peu vers le tornus, pour aboutir dans le bord dorsal. Bord distal déterminé par une ligne très mince, un peu plus obscure que le fond ; franges vieux rose comme le fond. Ailes postérieures soyeuses, de couleur gris rosé, saupoudrées d'atomes épars vers le bord distal , et plus particulièrement vers l'angle su- périeur. Franges roses. Le dessous des 4 ailes, soyeux, est d'un rose pâle; le point noir cellulaire et la ligne trans- verse distale transparaissent du dessus. Le disque des postérieures est blanchâtre, légèrement sau- Fig. 2. — Pyralestes poudré de rose. Quelques villosités noires à Ragusai, n. sp. l'insertion de la transverse cellulaire sur la ner- vure médiane. Tête, antennes, thorax, pattes vieux rose. Abdomen blanchâtre rosé. M. Enrico Ragusa, l'entomologiste zélé si connu par ses études sur les Lépidoptères et les Coléoptères de Sicile, a bien voulu me faire don de cet exemplaire unique pour ma collection, et je tiens à le remercier ici très cordialement de sa généreuse libéralité. Bulletin bibliographique Academia Nacional de Ciencias en Cordoba [Boletin], XXIV, 1920, 1- 2.— O Académie des Sciences {Comptes rendus hebdomadaires des Séances de /') : t. 174, 1-7, 1922. — Stumper (R.) : Le venin des fourmis, p. 66. — Oberthur (Gh.) et Houlbert (C.) : Quelques vues nouvelles sur la systématique des Menalargia (Lep.), p. 190, fig. — Jeanxel Séance du 10 mai imt. 131 (R.) : La variation des pièces copulatrices chez les Coléoptères, p. 324. Academy of nàtural Sciemes of Philadelphia {Proceedings ofthe],LXXll, (1920) IMII : Rehn (James' A. G.) : Records and descriptions ol Brazilian Orthoptera, p. 214, 2 pi. — Hebard (Morgan) : American Dermaptem of tlie Muséum National d'histoire naturelle, Paris, p. 337, 1 pi. Agricultural Gazette of N. S. Wales '[The], XXXII (1921). 4-12. - Froggatt (W.-W.) : A novelty in iDeetle destruction, p. 342. — Id. : A garden Maggot fly {Bibio imltator), p. 362, fig. — Id. : A Qew mealy Bug on Citrus trees {Pulvinaria ornata, n. sp.i, p. 427. fi^-. — Id. : Fumigating maize with Carbon Dioxide, p. 472. — Allen (W.-J.) : Fumigation versus spraying for Scale Insects, p. 342. — Froggatt (W.-W.'} : The shot-hole Borer [Platypus onmivorus], p. 64.^. — Id. : Sheepmaggot Flies and their Parasites, p. 723, 807, tig. — XXXIII (1922), 1. — Froggatt (W.-W.) : Parasites of Olive Scale {Lecanium oleae), p. 56. AUevamenti, 1(1920), 1.— de Stefani (Teodosio) : Importanza dell' Entomologia applicata nell' economia sociale, p. 3. — Rosato (F.) : La distruziooe délie mosche, p. 13. — II (1921), 1. — O Amazonas medico, II (1919), 7. — da Matta (A.) : Um nuovo Redi'i- vido do Amazonas : Rhodnius Brethesis (n. sp.), p. 93, fig. American entomological Society [Memolrs], 4 (1919). — Hebard (Mor- gan) : The Blattidae of Panama, 148 p., 5 pi. Id. : {Transactions), XLVIII. 1921, 1. — Parshley (H.-M.) : Essav of the American spccies of Avadus (Hemipt.), 106 p. 7 pi. American entomological Society (Transactions), XLVII. 2-3. — Hebard (Morgan) : Studios in the Dermaptera and Orthoptera of Columbia. Second Paper. Dermaptera and Orthopterous familles Blattidae, Mantidae, and Phasmidae, p. 107. — Rehn (James A. -G.) : Descriptions of new and critical notes upon previously known forms of North American Oedipodinae (Orthopt. ; Acrididae) ; p. 171. — Hebard (M.) : Mexican records of Blattidae (Orth.); p. 199. — Calvert (P. -P.) : Gomplms dilatatus, vastus and a new species. lineatifrons (Odon.); p. 211. — Dietz (W.-G.) : A list of tlie Grane- tlies taken in the vicinity of Hazleton Pa. (Dipt.); p. 233. American Muséum of natural History [Bulletin of), XLI, 1919. — Fol- soM (Justus W.) : CoUembola from the Crocker LandExped., 1913- 132 Bulletin de la Société entomologique de France. 1917; p. 271. — Blatchley (W.-S.) : Insects of Florida, Va. Sup- plemeatary Notes on Ihe Water Beetles; p. 30o. — Johnson (C. W.) : A revised !ist of the Diptera of Jamaica; p. 421. Id. : XLII. 1920. — Richmond (E.-A.) : Studies on the Biology of the Aquatic Hydrophilidae; p. 1. — Kinsey (A.-C.) : New species and Synonymy of American Cynipidae ; p. 293. — Id. : Life Historiés of American Cynipidae, p. 319. — Id. : Phylpgeny of Cyni^id Gênera and Biological Characteristics, p. 357 a. — Mann (W.-M.) : Additions to the Ant Fauna of the West Indies and Central Ame- rica (fig.); p. 403. — CoMSTOCK (F.-W.) et Watson (Wm. P.) : Notes on the American Lopidoptera with descriptions of new varieties; p. 447. — Cockerell (T.-D.-A.) : Some Neotropical Bées; p. 459. — Wright (W.-S.) : Report of the Lepidoptera of the American Muséum Expédition to Arizona, 1916; p. 483. — LuTz (F.-E.) et Cockerell (T.-D.-A.) : Notes on the distribution and bibliography of North American Bées of the famiiies Apidae, Meliponidae, Bombidae, Euglossidae and Anthophoridae; p. 491. — NoTMAN (H.) : Staphylinidae from Florida in the Collection of the American Muséum of natural History, with descriptions of new gênera and species; p. 693. Annales Musei Nationalis Hungarici, XVI, 1918. Pars secunda : Hor- vÂTH (D"" Géza) : Adatok a Balkàn-félsziget Hemiptera faunâjânak ismeretéhez. (Ad cognitionem faunae Hemipterorum balcanicae); p. 321. — Id. : Species europeae generis Euphyllura, 6 fig., p. 468. Id. : XVII, 1919. — Kieffer (J.-J.) : Chironomides d'Europe conservés au Musée National Hongrois de Budapest (avec 60 fig. dans le texte), p. 1. — Pougrâcz (D''A.) : Beitrage zur Pseudoneuropteren und Neuropterenfauna Polens; p. 161. — Spaeth (F.) : Neue Cas- sidinen aus der Sammlung von D'' K. Brancsik. dem Ungarischen National-Muséum und meiuer Sammlung ; p. 184. — Horvâth (D"^ G.) : Analecta ad cognitionem Cydnidarum; p. 205. — Lichtwardt (B.) : Die Nemestriniden des Ungarischen National Muséums in Budapest; p. 274. G. M. Le Secrétaire-gérant : L. Chopard. TYPOGRAPHIE FIRMIN-DIDOT ET G'^. — PAKIS- Bull. Soc. oit. Fr. [1922^. N" 0 Pi.. 1 ■^ ..> Dinapate Wrighti Horn. 1922. — r (0. BULLETIN 3:>E LA. r r SOCIETE ENTOMOLOGIÔIE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Nalura maxime miranda in min unis . PARIS A.XJ SIEGE IDE L-A. SOCIETE HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 2S, Rue Serpente, VI' 1922 Le BuIIetia paraît deux fois par mois CABINET ENTOMOLCGiaUE E. LE MOULT 4, rue Dumèril, Paris (XIII*). 1 34, Bd des Italiens, Paris. Téléphone : Qob. 36.13. | Téléphone : Centrai : 65.33. J'ai le plaisir d'informer mes collègues que je viens d'acquérir les cabinets Max Bartel {Lépidoptères paléarcliques) et Herm. RoUe {Insectes de tous ordres). Ces collections sont actuellement à Paris et j'aurai à céder beaucoup de lots d'occasion, à des prix très avantageux. Je rappelle aussi que j'ai acheté tous les droits de traduction, d'édition et de réédition de l'ouvrage de M. le D'' Seitz : Les Macro- lépidoptères du Globe, partie édition française. S'adresser à mon cabinet pour toutes les souscriptions et pour la suite de l'ouvrage. En attendant l'impression du texte, je peux fournir les nouvelles planches parues au prix de 2 francs chaque pour les abonnés. A vendre de suite : De la Faune exotique, jusqu'au fascicule n'^' 502 inclus, h. 4 francs le fascicule. La Faune paléarctique complète, actuellement terminée, comprenant 130 fascicules : 360 francs (pour détails complémen- taires, demander ma circulaire envoyée contre 0 fr. 25 pour réponse). Matériel entomologique. — Epingles anglaises « Asta » blanches ou noires, le mille, 13 fr. 80; ne se vendent que par 500 d'un même numéro. Épingles acier de Karlsbad, le mille du même n°, 19 fr. 75, le cent, 2 francs. Filets, pinces, paillettes, éti- quettes, etc. Loupes entomologiques, très soignées, fermantes et non fermantes, grossissement de 13 à 35 fois, prix 45 à 110 francs. Lépidoptères et Coléoptères. — Grand choix de lots d'occa- sion à des prix très réduits. Demander listes spéciales. Je suis acheteur de toutes collections et lots d'origine, ainsi que de raretés et de belles espèces pour la décoration. Envoi des catalogues suivants contre : Lépidoptères 1915, 0 fr.50; Coléoptères paléarctiques N" 1, 1912, 0 fr. 75; Coléoptères exotiques, 1913, 1 franc. Liste de matériel, 0 fr. 25; Liste de lots d'occasion Lépidoptères, 0 fr. 50; Liste de lots d'occasion Coléo- ptères, 0 fr. 75; Catalogues des fantaisies entomologiques,© fr. 75. En échange de bonnes espèces que j'ai en séries, je puis accep- ter de bons timbres-poste pour collection. Nota. — Il est rappelé à MM. les Entomologistes que j'ai acheté avant la guerre le Cabinet J. CLERMONT, et que toute la correspondance con- cernant ce Cabinet, doit être adressée à E. LE MOULT, 4, rue Duméril, Paris (XIII--). BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANGE séance de 34 mai 1933. Présidence de M. A. MEQUIGNON. Sommaire. Correspondance, p. 133. — Nécrologie, p. 134. — Changements d'adresses, p. 134. — Admissions, Y>. 134. — Présentations, p. 134. — Contributions à nos publications, p. 134. — Prix Constant 1921 {Vote), p. 134. Communications. — J-R. Denis. Sur les Aplérygotes de France. IlL Des- cription d'un Collembole nouveau, p. 135. — E. Séguy et E. Baudot. Note sur les premiers états du Bombytlus fugax Wied. [Dipt. Bombyliidae], . p. 139. Bullelin bibliographique, p. 142. MM. M. Dalibert, de Caen, et P. Wytsman, de Bruxelles, assistent à la séance. Correspondance. — M. Ch. Lahaussois, Trésorier, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. — M. P. DE RiENcouRT remercie la Société de son admission. — Le Président donne lecture d'un appel du D'' Nansen en faveur des intellectuels russes. Le Comité International de secours à la Russie, dont le D"" Nansen est le haut commissaire, se charge de faire parvenir aux intellectuels russes, menacés par la famine, des paquets de vivres d'une valeur de deux dollars et demi (environ 37 francs). Bull. Soc. ent. Fr. [19221, — N" 10. 134 Bulletin de la Société entomologique de France. L'expéditeur a le droit d'indiquer nominativement le destinaire des paquets et il est informé dès que la livraison a pu être effectué*. La Banque Nationale de Crédit, à Paris, Lyon et Marseille, reçoit les fonds pour cette œuvre dont le siège est à Genève, 54, rue du Rhône. Les collègues qui désireraient s'intéresser à cette œuvre trouveront à la Bibliotlièque des imprimés et des bulletins de commande. Nécrologie. — Nous avons le regret de faire connaître le décès de M. H. Rowland-Brovvn, secrétaire-adjoint delà Société entomologique de Londres, qui faisait partie de notre Société depuis 1909, et qui s'occu- pait de l'étude des Lépidoptères. Notre collègue M. Ch. OberthOr, en avisant notre Président de ce décès, a bien voulu déposer une notice nécrologique qui sera publiée dans les Annales. Changements d'adresses. — M. R. Bourgerie, lieutenant au gje i\pgt d'Infanterie, Omont (Ardennes). — M. R. MoLLANDiN DE BoissY, 4, quai du Port Marchand, Toulon (Yar). — M. A. DE Seabra, Muséum d'Historia natural de Universilade de Coimbra (Portugal). Admissions. — xM. G.-R. Crosby, professeur d'Entomologie, Cor- neU University, Ithaca (N. Y.), U. S. A. — Entomologie générale. — M. le D"' C. Ravasini, 13, piazza Borsa, Trieste (Italie). — Coléoptères. Présentations. — M. J. DEcoNmouï, 138, rue de la Grosse-Horloge, Rouen (Seine-Inférieure), présenté par M. R. Duprez.. — Commissaires- rapporteurs : MM. A. Faivre et L. Gaudin. — M. L. MiGNEAUx, 211'''% avenue de YersaiUes, Paris IG'^, pré- senté par M. J. Magnin. — Commissaires-rapporteurs : MM. Et. Rabaud et J. DE JOANNIS. — M. E. RiDARD, 4, rue Stanislas-Baudry, Nantes (Loire-Inférieure), préseiité par M. L. Chopabd. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. M.\- GNiN et H. Desbordes. Contribution à nos publications. — MM. E. Séguy et E. Baudot ont offert le cliché accompagnant leur note dans le présent Bulletin. Prix Constant 1921 [Vote). — La Société, conformément au Règlement spécial du prix Constant, procède au vote sur les conclu- sions du rapport -déposé à la séance du 12 avril 1922 et imprimé dans ce Bulletin, n° 7, p. 83. Séance du 24 mai 1922. 135 Soixante et un membres ont pris part à ce vote soit directement, soit par correspondance. Ce sont MM. : Guy Babault, — G. Bénard, — H. Benoist, — L. Berland, — J. Ber- lioz, — F. Bernard, — G. Billard, — E.-L. Bouvier, — H. Bureau, — G. Charles, — G. Chopard, — L. Chopard, — P. Clément, — D"" A. Cros, — J. Cotte, — M. Dalibert, — E. Danède, — L. Demaison, — H. Desbordes, — C. Dumont, — B. Duprez, — A. Faivre, — L. Fal- coz, — H. Gadeau de Kkrville, — L. Gaudin, — J. Guignon, — M'"^ L. GuYON, — G. Hardy, — A. Hémon, — B. Henriot, — C. Houard, — A. liUSTACHE, — J. DE .lOANNIS, — V. LABOISSIÈRE, — Ch. LAHAUS- sois, — M. Lamrertie, — L. Leblanc, — A. Magdelaine, — J. Ma- GNJN, — A. MÉQUIGNON, — Ptl. NAUDE, — J. PeRTUISOT, — F. PiCÂRD, — C. Pierre, — H. Pierson, — Et. Babaud, — C" Ch. Baoult, — A. Bioult, — P. BoTH, — E. BouBAUD, — D"" M. Boyer, — C. Buter, — P. SCHERDLIN, — E. SÉGUY, — L. SÉMICHON, — L. SÉRAPHIN, — G. Seurat, — H. Stempffer, — F. Tressens, — B. Trouvelot, — p. Vayssière. Le dépouilloment des votes a donné le résultat suivant : J. SuRCOUF 52 voix. D"" J. Feytaud f. ........ 5 — Prix partagé 2 — Prix réservé 1 — Bulletin nul 1 -^ En conséquence, M. .T. Surcouf est proclamé lauréat du prix Cons- tant 1921 pour son travail intitulé : Gênera Insectorum : Taba- nidae. Communications Sur les Aptérygotes de France. III. Description d'un Collemboie nouveau par J.-B. Denis. Archisotoma dimorpha, n. sp. — Taille maxima : 2 mm. — Coloration très foncée sur le vivant; en alcool : fond vert-hriin avec une bande médiane, longitudinale, dorsale, irrégulière, interrompue 136 Bulletin de la Société entomo logique de France. aux limites des segmenls, noire, bien indiquée sur le thorax et les abd. I, II, moins bien sur abd. III, très vague sur abd. IV; (lancs plus sombres que le fond. Appendices clairs. Forme générale de Proisotoma à furca épaisse. Revêtement court, uniforme. Antennes un quart plus longues que la tête (6 : 4). Ant. I presque moitié des autres articles, ceux ci à peu près égaux entre eux. Ant. I : II : III : IV = 8 : 18 : 18 : 18. Organe antennaire III typique, fait de 2 bfiton- nets sensoriels Un peu couchés, chacun dans une fossette. Ant. IV avec trois saillies terminales (End-Kolben). Postantennal à peu près de la taille d'une omma. 8+8 omma sur tache noire. Abd. III = IV. Abd. IV portant une paire de « bothriotriches » lisses. Abd. V et VI fusionnés. Chez le cf : rien de particulier; chez la ç, les laminae supra et subanales portent, chacune, deux papil- les à grosse soie. Gritîes simples. Griiïc : Empodialanhang > à p. I > à p. II > à p. III. Appendice empodial à trois ailes. Pas de poil massue tibial, mais une longue soie aiguë : à p. I > à p. II > à p. III, presque aussi longue que la griffe de p. III. Man. : Dens : Mucro = 3 : 3,5 : 0,7. Manubrium n'ayant ventralement que quelques soies le long de la ligne médiane. Dentés épaisses à très nombreux poils courts et, à leur bord interne, un certain nombre de soies plus longues. Mucro très semblable à celui de Proisotoma Schàfferi Krausbauer. J'interprète la « ventrallamelle » comme lu- nica, à travers laquelle la portion axiale du mucro est vue par trans- parence. Il y a : une lamelle dorsale interne allant depuis la base du mucro jusqu'à la dent subterminale; unB dent dorsale externe sou- tenant une lamelle dorsale externe; une autre lamelle, également dor- sale mais plus externe, va du niveau de la dent dorsale externe à la dent subterminale; une lamelle latérale externe va de la base du mucro au niveau de la dent dorsale externe. Enlin, de chaque côté de la base du mucro, une petite soie. Cette espèce présente un certain nombre de caractères du genre Archisotoma Linnaniemi (') établi pour Isotoma Bessclsi Packard : abd III = IV, abd. V et VI fusionnés, une paire de « bothriotriches à abd. IV, ant. IV = III, trois endkolben, manubrium non poilu ven- tralement. Il y a des différences. Je ne vois pas de poils olfactifs sur ant. IV, mais Linnaniemi, n'affirme pas leur présence. La petite (1) Linnaniemi : Die Apterygotenfauna Finnlands (Acla Societatis scien- iiarum fennicae, XL, N° 5, 1912). Séance du 24 mai iO"!^. 137 Archisotoma dimorpha, n. sp. 138 Bulletin de la Société entomologique de France. saillie que cet auteur trouve aux p. III n'existe pas ici (ce caractère est, à mon sens, trop isolé pour être générique). II n'y a pas, non plus, d'anneau tarsal, le corpus tenaculi porte des soies et, chose plus importante, l'appendice empodial est à trois ailes. Je ne crois pas le moment venu, pour moi tout au moins, de dis- cuter le genre Archisotoma. J'y place provisoirement mon espèce en me bornant à remarquer que, même après la modification que je pour- rais faire à sa diagnose, ce genre pourrait encore fort bien être accepté comme tel. Cette espèce montre aussi un certain nombre de caractères de Vroi- sotoma Schàfferi Krausb. : antennes, griffes, soies tarsales, furca, mucro, etc. Mais il y a entre elles une différence qui, à mon sens, est capitale : dans mon espèce : abd. V et VI sont fusionnés, ils sont indé- pendants dans celle de Krausbauer. Je ne parle pas des différences légères dans la forme des mucros, qui sont relativement plus longs chez P. Schàfferi que chez A. dimorpha, ni de la denticulalion des griffes, ni de la couleur du corps, encore que Carl {*) ait signalé, chez P. Schàfferi, une ornementation assez semblable à celle que je donne ici. Station : une douzaine d'exemplaires, sur les plantes aquatiques au bord du Lez, à Castelnau, près Montpellier, le 12 mars 1922 : cf et 9 en nombre à peu près égal. Au même endroit, le mois suivant un exemplaire cf- (1) Carl : Zweiter Beitrag zur Kennlnis der Collembolafauna der Schweiz [Revue suisse de Zoologie, IX, fasc. 2, 1901). Légendes des figures. a. Extrémité de ant. IV. Obje ctif 9. Oc. IV compensateur ao. Organe antennaire 111 — 7 — oe. tache oculaire droite — 7 — me. mucro face externe — 1/12 — mi. — interne (poils non figurés) — 7 — p 1-2-3 Extrémité des p. I, II, III — 1^12 — 9 V. Extrémité de l'abdomen 9 f*ce ventrale — 7 — 9 P- — profil — 7 — O^ V. Extrémité de l'abdomen o^ face — ventrale 7 Séance du 24 mai 192'2. 139- Note sur les premiers états du Bombylius fugax Wied. [DiPT. Bombyliidae]. par E. SÉGUY et E. Baudot. Le Bombylius fugax Wied. est un des parasites du Panurgus den- tipes Latr. Au mois d'août dernier l'un de nous a recueilli la ponte du Bombyle et a trouvé ensuite plusieurs nids de Panurgus occupés par la larve adulte du Diptère. Le but de la présente noie est de préciser certains points du cycle évolutif de la mouche parasite et d'exposer rapidement le résultat de quelques observations. Nous avons observé le Bombylius fugax à Bar-le-Duc (500 m. du nord-est du cimetière) sur une côte en terrain calcaire du Barrois, à l'emplacement d'une carrière à cailloux. Fin juin, le Diptère rôde au- tour des colonies de Panurgus; ceux-ci entrent en activité dans le& premiers jours de juillet et on peut voir alors les Bombyles voltigeant d'une entrée du nid à l'autre. De temps à autre ils se rapprochent brusquement d'un orifice, en recourbant l'abdomen vers le trou pour y projeter un œuf. Cette manœuvre peut être répétée jusqu'à six fois auprès du même nid ; suivant la disposition plus ou moins favorable de ces derniers, les œufs roulent dans le conduit ou restent sur le sol avoisinant. C'est là que nous avons pu en recueillir plusieurs les 7 et 11 juillet 1921. L'œuf du Bombylius fugax mesure exactement 1 millimètre de long sur un quart de millimètre de large (fig. 1); il n'est enveloppé par aucune matière visqueuse et n'adhère pas aux corps sur lesquels il a été déposé. D'un blanc nacré aussitôt après la ponte, il devient rapidement d'un blanc jaunâtre; la coque est mince, transparente et permet de voir tous les stades de l'évolution de l'embryon; absolument lisse, elle ne porte pas de tubercules polaires ou de plages micropylaires. A défaut de ces organes, les échanges gazeux doivent s'effectuer à travers la coque de l'œuf. L'éclosion se produit entre le 8" et le 12' jour après la ponte. Sous la pression du corps de la larve, la coque se déchire au voisinage du pôle céphalique qui s'écarte comme le couvercle d'une boîte, et une autre grande déchirure longitudinale, qui se produit sur la lace ven- trale, libère la jeune larve. Celle-ci ressemble parfaitement à la larve déjà décrite parNiELSENet qu'il rapporte au Bombillus uninor; elle pré- sente aussi beaucoup d'analogie avec les larves du groupe des Omphrale ou des Thereva. C'est un petit ver helminthoïde qui, en exten- sion sur le porte-objet, mesure 1,5 mm. à 1,75 mm. (fig. 2); il ne pré- 140 Bulletin de la Société entomologique de France. £.Sâ6UY^el. Bombylius fugax Wied. — Fig. 1, œuf; — fig. 2, larve au premier âge; — fig. 3, larve aux 2° et 3" âges; — fig. 4, un stigmate antérieur; — fig, 5, armature buccale de la larve au S" âge; - fig. 6, organe antennaire; - fig. 7, nymphe; — fig. 8, adulte a*. Séance du %4 mai 19S2. 141 sente pas d'appareil d'éclosion apparent. Les soies caudales sont très longues et la capsule céphalique, qui s'observe chez les larves des genres voisins, est remplacée ici par deux paires de forts crochets mobiles, articulés sur une pièce basale assez semblable à celle des Muscides. Les organes sensoriels (a) sont bieu développés et accom- pagnés de huit paires de soies. Nous n'avons pas observé les stig- mates antérieurs ou thoraciques, qui sont bien développés chez les larves des groupes voisins; au contraire, les stigmates postérieurs sont bien visibles sur leurs petites protubérances (fig. 2, s). La larve qui vient d'éclore est très vive et se déplace avec agilité; aussitôt après l'éclosion, elle se rend dans la loge en forme d'olive où elle rencontrera la larve du Panurgus, sur sa boulette de pollen; chaque loge ne contient qu'une larve de Bombyle ou une larve de Panurgus. Nous n'avons pas pu déterminer avec précision le régime de la larve du premier âge, la durée de cette période larvaire étant trop courte chez cette espèce pour se prêter à l'observation. Mais dès le deuxième âge, qui survient 30-50 heures après l'éclosion, les habi- tudes parasitaires apparaissent et la larve du Bombyle, collée au flanc de celle du Panurgus, vit alors aux dépens de celle-ci. A ce stade, la larve parasite présente une forme nettement mélolon- thoïde (iig. 3). Le cor^s est dur, la peau est très épaisse, lisse, glabre et sans ornements, sauf trois paires de soies thoraciques, microsco- piques, et deux paires de stigmates : une paire antérieure et une pos- térieure, assez semblables à ceux que l'on observe chez les Mouches supérieures {iig. 4). Les organes sensoriels et les crochets buccaux présentent les mêmes pièces que chez la larve du premier âge, mais considérablement renforcées (fig. o). La nymphe est semblable à première vue à celle du Bombylius mi- nor de Nielsex. Elle en diffère par la forme des crochets céphaliques, la disposition des soies et des épines dorsales. On retrouve aussi, chez la nymphe, des stigmates thoraciques semblables à ceux de la larve mélolonlhoïde. Les stigmates postérieurs ont disparu {Rg. 7). Aucune donnée précise n'a été recueillie sur la délimitation des dif- férents âges et sur leur durée Gomme chez les Anthrax et VAsilus barbarus, nous n'avons pas observé les mues qui permettent de sé- parer entre elles les dilTérentes périodes larvaires et ces dernières "du stade nymphal. Toutefois la durée totale du cycle, depuis la ponte de l'œuf jusqu'à l'éclosion de l'adulte est sensiblement égale à 11 ou 12 mois. 142 Bulle.tin de la Société entomologirjue de France. Bulletin bibliographique. Dklamarrede Monchaux (cnnilc) : Observations relatives à l'invasion de Porthesia chnjsorrhaea [liul. Soc. zool. France, XL\l, 1921).* Dksbordes (H.) : Notice nécrologique sur Antoine Grouvellc {Ann.Soc. ent. Fr., LXXXVIII, 1910). Portrait.* II). : Description d'un nouveau genre et d'une nouvelle espèce d'His- téride {Bull. Soc. ent. Fr., 1920, fi).* ID. : Id (/. c. 1920, 9).* Id. : Description d'un Trihalus nouveau du Tonkin {l. c, 1920, H).* DoDD (Alan P.) : Two new Ilymenoptera of superfamily Proctolry- pidae from Auslralia [Pror. Linn. Soc. of N. S. Wales, 1920, XLV, Part ;j). DoGNiN (P.) : Hétcrocères nouveaux de rAmérique duSud(fasc. XIX, , 8 juin. 1921). Me DuNNOUGH (J.-H.) : Directions for collecting and preserving insects {Dominion of Canada, Dep. of. Agric, enlom. branch, circular 12, 1919).* Id. : Notes on the life-history of Plnjciodes Baien Reak. (Lépid.) [The Can. Kntom., LU [1920|, p. :>0-59), pi.* In. : Notes on the Larvae and Pupae of certain Plerophorid species (Lepid.), pi. (/. c. p. 87-93).* In. : Dragonllies of the lake of Rays régi"on ninl addilional records of Dragonflies from the Ottawa région (/. c, LUI, p. ()-8 and 14).* DusMET Y Alonso (.I.-M.) : Los Apidos de Kspàna [Bral Soc. E. C'est l'une des espèces des plus tranchées de la faune africaine. Alcides bifasciatus, n. sp. — Ovale, noir, les élytres d'un rouge brun, ornés de deux larges fascies transversales et d'un arc apical Séance du 14 juin 1922. lolî d'un jaime de sable, le milieu du prothorax et de la tète d'un brun peu foncé, tout le dessous et les pattes d'un jaune de sable: ce dessin formé par des squamules grosses, laciniées, soulevées. Rostre un peu plus long que le prothorax, assez épais, cylindrique, modérément arqué, à ponctuation assez forte et serrée à la base, plus lîne et moins serrée vers le sommet, lisse et assez brillant entre les points, la base avec des squamules peu serrées. Tète convexe, densé- ment s(|uamulée de brun, le front déprimé légèrement et muni d'un point enfoncé, sensiblement moins large que le rostre. Yeux ovales, plans, acuminés inférieurement. Antennes médianes, robustes, s(iua- mulées; 2^ article du funicule plus court que le i'^'', les suivants ne croissant que très peu en épaisseur, la massue ovale, courte. Prothorax deux iois aussi large que long, médiocrement étranglé latéralement en avant, les côtés faiblement arqués, convergents en avant, la base plus de trois fois aussi large que le bord antérieur, forte- ment bisinuée de chaque côté, son lobe médian large , triangulaire, aigu, le bord antérieur légèrement sinué et avancé sur le vertex, ses lobes oculaires forts et brièvement ciliés; peu convexe, couvert de petits granules lisses et brillants, serrés, bien visibles dans le milieu, presque indistincts sur les côtés où ils sont cachés par le revêtement squamuleux très dense. Écusson subcarré, enfoncé, squamulé, placé au centre d'une dépres- sion des élytres. Élytres à peine plus larges, à leur base, que le prothorax, une fois et demie aussi longs que larges ensemble, faiblement rétrécis en arrière à partir des épaules, largement arrondis ensemble au sommet; modérément convexes, leur courbure dorsale continuant celle du prothorax, la déclivité postérieure forte, oblique et arquée; légère- ment déprimés transversalement derrière la base, faiblement impres- sionnés sous le calus antéapical, ce dernier à peine indiqué, le calus humerai assez saillant; stries larges, profondes, leurs points profonds, séparés par des cloisons étroites ; interstries un peu plus larges que les stries, convexes, les latéraux ca ré ni forme s , ponctués, la suture plane; le dessin clair formé d'une fascie transversale large, touchant l'écusson mais se terminant latéralement sur le 8^ interstrie, d'une deuxième fascie complète, légèrement oblique, dirigée en arrière, traversant la suture au sommet de la déclivité postérieure, d'un arc sur le sommet des 3" et 9'^ interstries ; les intervalles entre ces bandes revêtus de squamules très éparses, brunes et ne cachant pas la colo- ration des téguments. Pattes assez élancées, rugueuses, densément squamulées; fémurs lo4 Bulletin de la Société entomologique de France. armés d'une forte dent aiguë ; tibias antérieurs faiblement dilatés au milieu dé leur bord interne. Dessous revêtu d'une couche de squaraules serrées. — Long. 7-9 mm. Congo Français : Haut-Cliari Tchad, Fort Sibut, Fort Crampel (ex Le Moult) ; iype dans ma collection. Alcides tchadense, n. sp. — Ovale triangulaire, d'un rouge brun, foncé, presque mat, le prothorax orné d'une tache antéscutellaire et d'une bande latérale large et irrégulière de squamules jaunâtres et laciniées, les élytres pourvus dans les rugosités de très petites squa- mules très éparses, un peu plus nombreuses en arrière et formant au sommet de la déclivité une ligne ondulée. Rostre droit, très court, à peine une fois et demie aussi long que la tête, très épais, plus épais que les fémurs antérieurs, légèrement rétréci en avant, densément ponctué et squamulé jusqu'au sommet. Tête peu convexe, ponctuée, rugueuse et squamulée comme le rostre, le front légèrement déprimé, muni d'une petite fossette allongée. Yeux ovales, plans, acuminés intérieurement. Antennes médianes, courtes et épaisses, ponctuées, squamulées; tous les articles du funi- cule serrés, lenticulaires à partir du 2*^, la massue ovale. Prothorâx à peine plus large à la base que long au milieu, large- ment mais peu fortement tubuleux en avant, l'étranglement antérieur fort sur les côtés et se prolongeant, mais faiblement, en dessus au milieu, les côtés obliques, faiblement arqués de la base à l'étrangle- ment antérieur, la base très fortement bisinuée de chaque côté, son lobe médian large, triangulaire, tronqué au sommet, le bord antérieur avancé sur le vertex, ses lobes oculaires grands et brièvement ciliés ; modérément convexe, couvert de gros granules lisses, peu serrés dans le milieu, plus fins et plus serrés sur les côtés, l'étranglement antérieur, pourvu, et seulement au milieu, de quelques rugosités fines ; revêtu en son milieu, entre les granules, de petites squamules ferru- gineuses, entremêlées de très courtes soies noires, le lobe antéscutel- laire et les côtés recouverts de grosses squamules claires, allongées et laciniées, laissant à découvert les granules noirs et lisses. Écusson semicirculaire, ponctué, relevé en arrière. Élytres sensiblement plus larges, à leur base, que le prothorax, sub- triangulaires, peu plus longs que larges entre les épaules, celles-ci larges, fortement arrondies et assez fortement projetées eu dehors, les côtés sinués en dedans derrière l'épaule, puis convergents en arrière, le sommet largement arrondi; peu convexes longitudinale- Séance du 14 juin 1922. ' 155 ment, la déclivité postérieure graduelle et faible; largement et assez fortement impressionnés transversalement derrière la base, fortement impressionnés sous le calus antéapical , ce dernier assez fortement marqué ; stries larges et fortes, formées de fossettes presque carrées, séparées par des cloisons presque aussi larges et aussi élevées que les interstries; iuterstries plus étroits que les stries, subplans, densément ponctués. Pattes robustes, rugueuses, squamulées de cendré; fémurs anté- rieurs armés d'une dent forte et peu aiguë, les autres fémurs à dent plus petite; tibias armés près du sommet interne d'une dent aussi forte que l'onglet apical, les antérieurs munis en outre en leur milieu d'une forte dent triangulaire. Dessous densément ponctué et revêtu de squamules cendrées, serrées, le milieu des segments abdominaux largement dénudé. — Long. 10-12 mm. Congo Français : Haut-Chari Tchad , Fort Sibut , Fort Crampel (ex Le Moult) ; type dans ma collection. Diagnoses de Dasytides asiatiques (') [Col. Cantharidae] par Maurice Pic. Dasytes kuluensis, n. sp. — Oblongo-elongatus, nitidus, sparse pubescens et hirsutus, nigro-caerulescens aut viridescens, membris piceis, antennis ad basin, tibiis tarsisque aliquot pro parte rufis; tho- race parum brei^e, insulcato. — Long, o mm. Indes : Kulu. Voisin de D. cambiensis Gorh., mais prothorax non sillonné sur le disque, élytres à ponctuation moins régulière. Dasytes assamensis, n. sp. — Elongafus, subparallelus, nitidus, sparse pubescens et hirsutus, nigro-caeruleus, elytris rage rufescentibus, antennis ad basin hite rufis. — Long. 4 mm. Assam. Très voisin du précédent, mais antennes à 1'='' article roux, élytres à ponctuation moins forte et un peu granuleuse. (11 Les types des espèces décrites ici font partie de ma collection. 156 Bulletin de la Société entomologiqtie de France. Dasytes iturupensis, n. sp. — Elongaius, subpamllelus (Sjpostice paulo dilatatus Q, nitidus, sparse pubescens et hirsutus, nigro-cneru- lem, membrls nigris; thorace parum brève, lateraliier suburcuato et parum punctato. — Long. 5,5-6 mm. Indes : Iliirup. Voisin de D. japonicus Har., mais prothorax moins élargi en arrière et autrement ponctué. Dasytes insulcatus, n. sp. — Oblongus, nitidus, parum jmbes- cens et hirsutus, viridesceus, antennis, his apice brunnescentibus, tibiis tarsisque rufîs; thorace insulcato, in disco médiocre et sparse punc- tato. — Long. 3.5 mm. Indes : Kulu. Voisin de i). himalayanus Pic, mais prothorax de structure diffé- rente et élytres plus finement ponctués. Dasytes dusuensis, n. sp. — cf. Oblongus, subparallelus, parum nitidus, sparse pubescens et hirsutus, aeneo-iiiridescens, antennis ad basin, tibiis tarsisque rufis ; thorace brève, lateraliter subarcuato et mi- nute crenulato, dense punctato. — Long. 3 mm. Kashmir : Dusu. Voisin de D. Gorhami Pic, mais prothorax régulièrement arqué sur les côtés, antennes plus courtes, etc. Dasytes crenulatus, n. sp. — Ç Oblongus, pubescens etsparsehir- sutus, viridi-subaenescens, antennis pro majore parte pedibusque riifis, femoribus pro parte piceis ; capite thoraceque dense ruguloso-puncta- tis, illo lateraliter fortiter crenulato. — Long. 4,5 mm. Kashmir. Voisin du précédent, très distinct par son prothorax fortement cré- nelé et sa forme plus robuste. Dasytiscus inhirsutus, n. sp. — Oblongus, parum dense griseo pubescens, parum nitidus, subaeneus, antennis ad basin pedibusqtie rufis, femoribus nigris; thorace brève, robusto, distincte punctato. — Long. 3 mm. Chine : Yunnan. Très distinct de D. sparsehirsutus Pic par sa forme plus robuste, le dessus non hérissé de poils dressés. Séance du 14 juin 1922. 157 Sur les Nebria brevicollis F. et iberica Munst. [Col. Carabidae] (3<= note)(<) par J. Sainte-Claire Deville. Je dois d'abord m'excuser de reprendre un sujet déjà abondamment traité, l'an dernier. Mais c'est, je l'espère, pour n'y plus revenir. Les renseignements dont nous disposons actuellement permettent en effet de porter un jugement définitif sur la plupart des points en litige. Examen de l'armure génitale cf • — Le D"" Jeannel et moi avons effectué quelques préparations de l'appareil copulateur cT sur des Nebria brevicollis et iberica de diverses provenances françaises. Nous avons pu constater que chacune des deux formes présente une struc- ture de pénis constante et bien caractéristique. Les résultats de notre étude confirment de point en point ce qui a été publié sur le même sujet par W. Hubenthal [Ent. Blàtt., XV [1919], p. 181). Par contre, l'examen comparatif du sac intra-pénien, en général si sensible à la variation, ne nous a rien révélé d'intéressant. En raison de l'importance relative et de la constance des caractères observés, j'estime qu'on ne doit plus hésiter à considérer Viberica comme une espèce zoologique parfaitement valable, et non comme une « mutation » du brevicollis. L'extraordinaire ressemblance exté- rieure dos deux Nebria tient même davantage à un phénomène do convergence qu'à une très étroite affinité (2). Distribution géographique. — Le N. iberica a été signalé en plusieurs points de la Belgique, tant dans l'intérieur que sur le littoral {Bull. Soc. ent. Belg., [1921], p. 101). Sa présence dans les lies Britanniques a été récemment établie par H. DoNiSTHORPE [Ent. monthly Mag., LVlll [1922], p. 92): il coexiste avec le brevicollis non seulement dans la Grande-Bretagne, mais aussi en Irlande. En France, Viberica est en réafité très répandu et pas bien rare, notamment dans les parties sablonneuses des environs de Paris : Bicêtre, Hautes-Bruyères, Fontenay-aux-Boses, La Ferté-Alais, Bam- (1) Cf. Bull. Soc. eut. Fr., [1921], p. 88 (1^« note) et p. 154 (2° note). (2) Les genres très homogènes, olfrant parmi leurs nombreuses espèces une grande uniformité d'aspect, sont la règle chez les Carabidae. — Cf. les genres Notioplnlus, Dyschirius, les Amara bronzés, les Argutnr, Harpalus, Plalynus, etc. 158 Bulletin de la Société entomologique de France. bouillet, Fontainebleau, etc. M. Georgel en a pris tout récemment une nombreuse série à Neuilly-sur-Marne. M. Duprez me l'a envoyé de la Foret- Verte et de la forêt de Roumare, près Rouen. Il existe dans le Rourbonnais (H. du Ruysson), en Touraine (Ph. François!, A. Mé- quignon!) et jusqu'à La Rocbe-sur-Yon (D'" Jeannel). Le colonel Gruardet l'a capturé à Rourges et à Fraisans (Jura). Grâce à la complaisance du D"" Holdhaus, j'ai pu, en juin 1921, examiner, au cours d'un voyage à Vienne, la série complète des brevicoUis du Musée d'Histoire naturelle de cette ville. Viberica n'y tîgure, à part les individus rapportés des îles Far-Ôer par le D"" Cornu, que par un très petit nombre d'individus, la plupart d'Espagne,, notamment de Cuenca (Korb); un seul est étiqueté « Caucasus ». En revanche le brevicoUis vrai y est représenté par de riches matériaux provenant de toutes les provinces de l'ancienne monarchie austro- hongroise, d'Itahe, de la Péninsule Ralkanique et d'Orient. D'après Donisthorpe (/. c), la collection Andrewes renferme un individu de Viberica provenant de « Valembrosa » ; je suppose qu'il s'agit de Vallombrosa, la célèbre localité forestière de l'Apennin toscan. Ainsi que je l'ai indiqué dans la note précédente, les deux espèces sont fréquemment associées. Mais ce cas est loin d'être la règle. M. R. Duprez a eu la bonté de recueillir pour moi à Grugy (Seine-Inférieure), à différentes saisons, de fortes colonies de Nebria qui se composaient exclusivement du brevicoUis. Par contre, M. Georgel, en avril dernier, n'a capturé à Neuilly-sur-Marne que Viberica. Synonymie. — Les anciennes descriptions, comme d'ailleurs la plupart des modernes, s'appliquent également bien aux deux espèces. On ne peut donc avoir recours à leur interprétation pour décider à laquelle doit rester le nom de brevicoUis. C'est à l'activité méthodique de notre collègue M. H.-E. Andrea\t;s (cf. H. Donisthorpe, /. c), et à la bonne grâce de ses correspondants que nous devons d'être fixés sur ce point. Grâce à eux, nous savons que les trois individus de la collection Fabricius (musée de Kiel) et que les cinq individus de la collection Hellwig (musée de Rerlinj appartiennent à l'espèce à tarses postérieurs pubescents. Le type du brevicoUis ayant été fourni à Fabricius par Hellwig, nous pouvons admettre, avec toutes chances de certitude qu'il y a lieu de conserver le nom à l'espèce présentant ce caractère. L'interprétation du N. salina Fairm. reste toujours en litige. L'insecte décrit par Fairmaire, indiqué comme ne mesurant que 9 mm., est assurément un individu mal développé d'une des deux Séance du 14 juin iOîS. 159 espèces. Pour les raisons exposées dans ma première note, j'incline à penser qu'il se rapporte à Viberica. Mais il paraît prématuré do pro- poser une rectification avant d'avoir retrouvé et étudié le Nebria de l'embouchure de la Somme. Jusque-lîi. il est préférable de conserver le nom d'iberica. exhumé par Muxster, encore que la description de Paulino d'Oliveira (Mélanges entomologiques sur les Insectes du Portugal [Coïmbre, 1876], p. 23) soit bien insignifiante. En réalité le véritable inventeur de l'espèce est Eric Mjôberg, qui le premier, a signalé le caractère des tarses postérieurs. Résumé. — L'ancien Nebria brmcolîis de la plupart des ouvrages classiques se décompose donc en deux espèces qui peuvent être carac- térisées et cataloguées comme il suit : Tarses postérieurs présentant sur leur face supérieure quel- ques points piligères, comme ceux des deux premières paires. Stries des élytres profondes et fortement crénelées. — cf, lobe médian del'édéage robuste, fortement recourbé et coudé presque à angle droit au milieu brevicollis F. Tarses postérieurs parfaitement lisses et glabres en dessus. Stries des élytres plus fines, moins profondes et moins for- tement crénelées. — cf , lobe médian de l'édéage moins robuste, à courbure modérée et régulière, à peu près en forme de lame de faucille iberica Miinst. iV. brevicollis F., Ent. Syst., I, p. 150. — Ganglbauer, Kàl. Mitteleur., I, p. 103. — Irlande, Grande-Bretagne; toute la France, Belgique et Hollande; Péninsule Ibérique, îles de la Méditerranée occidentale, Italie presque entière; Suisse, bassin du Danube, Bohême, Allemagne, Danemark, îles d'OElaud et de Gottland. Scandinavie au sud de Bergen et de Stockholm, île d'Aaland; Pologne et sud-ouest de la Russie au sud du Niémen et à l'ouest du Dnieper; beaucoup plus rare plus à l'est, où il est pourtant signalé des gouvernements de Kalouga, Moscou et Tomsk; Péninsule Balkanique y compris les îles Ioniennes, Eubée et la Crète; Crimée, Transcaucasie, Arménie, toutes les parties élevées de l'Anatolie, Rhodes. Le N. andalusiaca Ramb., au premier abord assez distinct par son faciès, se rapproche du brevicollis par ses tarses postérieurs pubescents en desssus. Il n'en constitue à mes yeux qu'une des races principales, et remplace le type dans le sud de l'Espagne, la Barbarie, la Sicile (.Y. sicula Rag.) et la Calabre : Antonimima (Paganetti-Hummlerî). N. iberica Ths. Munster in iiJnf. Tidskr.,XXXYllî [1917], p. lOS. — brevicollis v. iberica Paul. d'Oliv.. 1876, Mélanges Entomol., 160 Bulletin de la Société entomologique de France. p. 21. — Klinckhowstrômi Mjôb., 1913, Eut. Tidskr., XXXVI, p. 285. — ? satina Fairm. et Lab., Fn. ent. Fr., I, p. 14. — Iles Far-Oer; Irlande, Grande-Bretagne; Péninsule Ibérique (nord et ouest), majeure partie de la France, Belgique, Allemagne du Nord jusqu'à Lubeck et Berlin, Thuringe, Bohème; îlot de Faro au nord de Gottland; île d'Oeland, côtes S. 0. de la Norvège; signalé par indi- vidus isolés en Toscane et dans le Caucase. Il reste à rechercher à quelle espèce se rapportent les Nebria signalés des îles Shetland et Orkney, de l'îlot de Fair-Isle et de l'île Lewis, et de vérifier l'existence problématique de Viberica dans les départements français à l'est du Rhône, la Suisse, la Bavière, les Pays-Bas, le Danemark et la Scandinavie. ^ Une migration d'Odonates par Jean L.-Lightenstein et Pierre Grasse. On a souvent signalé des migrations chez les Odonates. Il s'agit dans presque tous les cas, selon les auteurs, de convois émigrant au voisinage de la mer et formés d'espèces appartenant au groupe des Anisoptères. Le 8 octobre 1921 nous avons assisté à un phénomène analogue à ceux déjà observés, mais les espèces émigrantes du passage qui a été suivi par nous n'étaient pas de celles dont nous avons trouvé mention dans la littérature; en outre, nous avons pu noter quelques faits inté- ressants qui ne paraissent pas avoir été enregistrés. Cela se passait sur la portion du cordon littoral méditerranéen com- prise entre la mer et les étangs de Pérols et de Mauguio, près de la petite localité de Carnon (Hérault) ; cette région comprend une plage assez large et une zone de dunes de hauteur moyenne (4""°). Arrivés en ce point par une matinée sans soleil, chaude et lourde, un vent d'en- viron o mètres à la seconde soufflant, venant nettement de l'est sud- est, nous avons de 9 heures à midi assisté à -un passage considérable de Libellules en vol. Deux espèces composaient cette troupe : Sym- petrum méridionale (Sely s) et Aeschna mixta (Latr.); la première espèce était de beaucoup la plus abondante. Au début passèrent quel- ques Sympetrum et Aeschna accouplés, et c'est entre 10 heures et 11 heures que nous avons noté le maximum du passage. Ce convoi migrateur volait contre le vent, parallèlement au rivage et s'étendait des dunes à la mer sur environ une centaine de mètres Séance du 14 juin 1922. 161 de largeur. Quant à la longueur de la colonne, nous l'évaluons, étant donné la durée de notre observation et la vitesse du vol, à quelques dizaines de kilomètres. Tous les individus survolaient les dunes et la plage à une hauteur de 20 à 50 centimètres du sol, rarement attei- gnant 1 mètre (par conséquent beaucoup plus bas qu'on ne l'avait constaté pour les autres cas) et à la vitesse d'environ 10 kilomètres à l'heure. Nous avons dit qu'il s'agissait de couples. En effet tous les Sym- petrum mâles volaient en enserrant la femelle au niveau du cou et, de temps à autre seulement, cette femelle portait son extrémité abdomi- nale aux organes copulateurs du mâle ; mais le plus souvent, il y avait un arrêt, les conjoints se posant à terre ou sur les plantes, pour la. copulation, puis repartant dans la direction primitive. Durant le vol, le mâle est dirigé obliquement la tète vers la terre, la femelle restant horizontale. Chez les Aeschna au contraire, la position du « tandem » est en courbe, la copulation étant continue pendant tout le dépla- cement. En dehors de ces couples, et nous insistons sur ce fait que les émi- grants étaient tous accouplés, quelques individus isolés se mêlaient à la foule des conjoints, mais leur comportement était différent. La direction de leur vol se montrait beaucoup moins fixe, donc leur ané- motropisme plus faible, et de plus ils se posaient fréquemment sur le sol, quelques-uns s'occupant à la recherche de proies. 11 est curieux de noter les différentes façons de fuir des deux espèces quand on les effraye. Nous avons pu constater à maintes reprises en essayant d'en capturer, et ceci en rend la capture difficile, que les Sympetrum s'écartaient par de brusques crochets de côté, tandis que les Aeschna effectuaient de rapides ascensions verticales. Non contents d'assister à ce long défilé parallèlement à la côte, nous avons voulu essayer d'en rechercher l'origine. Nous avons suivi les insectes en vol jusqu'à la région des eaux douces comprise entre les villages de Pérols et de Lattes, région qu'on pourrait figurer par une ligne idéale à peu près parallèle à la côte, à une distance de 3-4 kilo- mètres au nord. Toutes les Libellules rencontrées en nous dirigeant vers l'intérieur des terres, volaient en général à une hauteur variable, pouvant atteindre une quinzaine de mètres, et dans une direction à peu près perpendiculaire à la ligne du rivage; par conséquent se diri- geaient vers la mer, et ce n'est qu'arrivées au-dessus de la plage qu'elles se formaient en convoi migrateur dont nous avons donné les caractéristiques. Poussant plus loin notre enquête nous nous sommes arrêtés au bord 162 Bulletin de la Société entomologique de France. d'an fossé à environ 3 kilomètres au nord de la côte et là nous avons assisté au départ des Libellules. Au-dessus de l'eau volaient des indi- vidus isolés, beaucoup préludant à la pariade. Les accouplemeuls réalisés, l'envol des conjoints s'effectuait vers le sud, vers la mer. Tout le long de la ligne des ruisseaux le phénomène se répétait. Après midi, au moment où nous sommes revenus vers la mer, à Schéma de la région littorale comprise entre Palavas (PA) et Carnon (C). La mer est séparée des Étangs de Pérols (Et) et de Mauguio (EL') par un cordon de sable (plage, dunes en pointillé). P = Perols, L = Lattes; R = région des ruisseaux d'eau douce. La ligne ponctuée indique l'itinéraire des observateurs. + = points d'observations : 1 = observation du passage sur la cote avec flèche d'orientation ; 2 = observations des départ.» avec tlèches d'orientation; 3 = observations d'isolés, absence de convoi. Palavas, à environ 4 kilomètres ouest de Cai'non, les brumes s'étant dissipées, le soleil donnait sur la région des dunes et de la plage. Nous n'avons plus trouvé trace de convoi; seulement quelques individus isolés et dispersés volant sans orientation précise. Nous devons cepen- dant faire toutes réserves au sujet de l'influence de l'apparition du soleil sur la migration, car nous n'avions pu vérifier si le convoi migrateur s'étendait vers l'ouest jusqu'à Palavas, au moment où nous l'observions à Carnon. Les problèmes soulevés par ces migrations, probablement acciden- telles, sont fort intéressants mois difficiles à résoudre. On ne peut émettre que des hypothèses fragmentaires sur le déterminisme de ces Séance du 14 juin 1922. 163 phénomènes complexes. Dans le cas étudié par nous, il est incontes- table que plusieurs facteurs entrent en jeu : tout d'abord l'état d'ac- couplement qui paraît avoir une influence prépondérante ; en second lieu le voisinage de la mer qui semble provoquer une attraction sur les couples quittant les eaux douces {']; ensuite un complexe météo- rologique : brume, vent, éclairement, difOcile à analyser surtout au cours d'une observation isolée. Sans pouvoir établir de façon quelque peu précise le déterminisme de ces migrations dont nous signalons simplement les facteurs possi- bles, nous devons cependant rejeter l'idée émise autrefois par Giard, qui les expliquait parla prévision d'une disette. Bulletin bibliographique. Annali del Museo civico di Storia naturale Giacomo Doria, série 3", VIII, 1918-1920. — Gestro (R.) : Sui Paussidi délie isole Filippine, p. 0-8. — HusTACHE (A.) : Description d'un nouveau Ceuthorrhyn- chus de Sardaigne, p. 74-7o. — Gestro (R.) : Contribuzione allô studio délia fauna entomologica indocinese. IcMhyurm, p. 9o- 100. — DoDERO (A.) : Primo studio délie specie europee del génère Dryops Oliv. (tav. II), p. 101-120. — Masi (L.) : Res Ligusticae, XLV. — Note sui Calcididi raccolti in Liguria. Prima série, p. 121- 171. — DoDERO (A.) : Materiali per lo studio dei Coleotteri italiani con descrizioni di nuove specie. IV. Fam. Pselaphidne (Tav. III e IV), p. 172-230. Archivas da Escola superior de Agricultura et Medicina veterinaria, II, 1918. — Leitao (D"" m.) : Drassoideas do Brasil (1* parte), p. 13. — Costa Lima (D"" da) : Nota sobre o Microlepidoptero Pyroderces Rileyi Wlsm, p. 73 Id. : III, 1919. — Costa Llma (D"" A. da) : Contribuicâo do conhe- cimento dos Microhymenopteros parasites da lagarta rosea da Pectinophora gossypiella (Saunders) no Brasil, p. 37. (1) Nous ne sommes pas en mesure d'expliquer le changement de la direc- tion primordiale des couples qui, se dirigeant vers la mer, obliquent en y arrivant pour s'orienter parallèlement au littoral ; il ne semble pas en elFet qu'on puisse donner comme raison l'obstacle offert par la masse d'eau, puis- qu'on a constaté souvent que les Libellules traversent des bras de mer. 164 Bulletin de la Société entornologique de France. Id. : IV, 1920, 1-2. — Costa Lima (D"^ A. da) : Nota sobre miinetisma da nympîia do Ahjdus {Megalotomus) pallescens com formiga e con- sideraçôes relalivas a especie Galeottus formicarius, p. o. — Id. : Sobre os casulos de dois Curculionideos um dos quaes é uma especie nova de um novo genero da familia Orobitidae. — Id. : Contribuiçâo para o conlucimento dos insectos da familia Poly- ctenidae (Hemiptera), p. 61. Zoologische Mededeelingen, II [1916], 1-2. — Fruhstorfer (von H.) r Neue Lycaeniden des Lcidener Muséums, p. 90. lîg. — Id. : Ueber- sicht der Indo-Australischen Lycaenesthes-formen, p. 96, fig. — Id. : Revision der Gatlung Nacaduba auf Grund der Morphologie der Generationsorgane, p. 103, fig. — 2 taf. — III [1917], 2-4, — ScHMiTz (H. von) : Anommonia, eine neue myrme- cophile Borboridengattung aus Kamerun, p. 121, fig. — IV [1918], 1-4. — Van Eecke (R.) : Sludies on Indo-Australiaa Lepidoptera III. Some Rhopalocera and Heterocera from Simalur, Pulu Lasia, Pulu Dabi and Sumatra, p. 70, fig., 2 pi. col. — Joseph J. E. Gillet(P'.) : Coprides nouveaux de la région éthiopienne et remarques diverses, p. 146, fig. — V [1929] 3-4. — Van Eecke (D-- R.) : Studien over Indo-Australische Lepidoptera IV. Bijdrage toi de Kennis der Heterocera. — Fauna der Oont-Indische Kolouieu, p. 112, fig. — Karny (D'' H.) : Zur Deutung der De Haan'schen Laubheuschrecken, p. 139. — Pries- NER (D'' H.) Ein neuer Liothrips (Uzel) [Thysanopt.] aus deu Niederlanden, p. 211. — Von R. Kleine, Stettin : Neue Brenthidaî (Trachelizini) in Leidens Muséum, p. 236, fig. G. M. Le Seci'élaire-gérant : L. Chopard. Typographie Finnin-Didot et C". — Faùs. 1922. — r (2. BULLETIN I3E L^ 9 r SOCIETE ENTOMOLOGIOIE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Naturn maxime miranda in minimis. PARIS JLJJ SIÈGE DE LA. SOCIÉTÉ HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTBS 2S, Rue Serpente, VI* 1922 ■■■^^ Le Bulletin paraît deux fois par mois CAEIITET SNTÛMOLC&iaUE E. LE MOULT 4, rue Dumêril, Paris (XIII"). i 34, Bd des Italiens, Parie Téléphone : Gob. 36.13. | Téléphone : Centrai : 65.35. J'ai le plaisir d'informer mes collègues que je viens d'acquérir les cabinets Max Bartel {Lépidoptcrea paléarctiques) et Ilerm. llolle (Insectes de tous ordres). Ces collections sont actuellement à Paris et j'aurai à céder beaucoup de lots d'occasion, à des prix très avantageux. Je rappelle aussi que j'ai acheté tous les droits de traduction, d'édition et de réédition de l'ouvrage de M. le D"" Seitz : Les Macro- l&pidoptères du Globe, partie édition française. S'adresser à mon cabinet pour toutes les souscriptions et pour la suite de l'ouvrage. En attendant l'impression du texte, je peux fournir les nouvelles planches parues au prix de 2 francs chaque pour les abonnés. A vendre de suite : De la Faune exotique, jusqu'au fascicule n'^' ?02 inclus, à 4 francs le fascicule. La Faune paléarctique complète, actuellement terminée, comprenant 130 fascicules : 360 francs (pour détails complémen- taires, demander ma circulaire envoyée contre 0 fr. 25 pour réponse). Matériel entomologique. — Épingles anglaises « Asta » blanches ou noires, le mille, 13 fr. 80; ne se vendent que par 500 d'un même numéro. Épingles acier de Karlsbad, le mille du même n", 19 fr. 75, le cent, 2 francs. Filets, pinces, paillettes, éti- quettes, etc. Loupes entomologiques, très soignées, fermantes et non fermantes, grossissement de 13 à 35 fois, prix 45 à 110 francs. Lépidoptères et Coléoptères. — Grand choix de lots d'occa- sion à des prix très réduits. Demander listes spéciales. Je suis acheteur de toutes collections et lots d'origine, ainsi que de raretés et de belles espèces pour la décoration. Envoi des catalogues suivants contre : Lépidoptères 1915, 0 fr.50; Coléoptères paléarctiques N" 1, 1912, 0 fr. 75; Coléoptères exotiques, 1913, 1 franc. Liste de matériel, 0 fr. 25; Liste de lots d'occasion Lépidoptères, 0 fr. 50; Liste de lots d'occasion Coléo- ptères, Ofr. 75; Catalogues des fantaisies entomologiques, 0 fr. 75. En échange de bonnes espèces que j'ai en séries, je puis accep- ter de bons timbres-poste pour collection. KoTA. — 11 est rappelé à MM. les Entomologistes que j'ai acheté avant la guerre le Cabinet J. CLERMONT, et que toute la correspondance con- cernant ce Cabinet, doit être adressée à E. LE MOULT, 4, rue Duméril, Paris (XlIP). BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE âicance «lu 9H jiiia 193%. Présidence de M. J. oe JOANNIS, ancien Président. SOMMAIUE. ('(irrespuiuldiicc, p. 165. — Cha)igcmeids d'adresses, p. 166. — Admis- sions, p. 166. Observations diverses. — J. Clkrmont. Présence du Lepti/io/arsa drcenilineata Say [Col. Ciiuysojif.i.idae] en France, p. 166. — Et. Rabaud. Sur le régime alimentaire A'Avgijnnis diu L. [Lep. N\mphalio\é], p. 166. Communications. — G. Bi;>Ar,i>. Description d'une nouvelle espèce de lUdyliirnui de l'Afrique Orientale, p. 166. — A. BoiR(;oi.\. Description d'un lielerosoiud nouveau de Madagascar et diagnoses préliminaires de quatre Âgrilus nouveaux de l'Inilo-Chine française [Col.], p. 167. — M. Pic. Coléoptères exot'ujues nouveaux, p. 169. — R. Poisson. Armature génitale et structure chitineuse du pénis dans le genre Gen-is [Hem. Hydrometri- dae], p. 171. — L. Demaison. Note sur Acalla hasIAana L. ab. signana Tengstr. [Lep. Tortricidae], p. 174. — J.-A. Lestage. Description d'un Rhaphidide [Neur.] algérien nouveau yEsloca Crnsi, n. sp.), p. 175. MM. Maurice Pic, de Digoin, et A. Honoré, de passage à Paris, assistent à la séance. Correspondance. — M. A. Méquionon, Président, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. — M. L. MiGNEAux remercie la Société de son admission. Jïull. Soc. eut. Fr. [1922]. — N" 12. 166 Bulletin de la Société entomologique de France. Changements d'adresses. — M. P. Chabanaud. 8, rue des Écoles, Paris, 5" [rectification]. — M. H. Navel, à Yandières (Meurthe-et-Moselle). Admissions. — M. le marquis de Breteuil, 14. rueHamelin, Paris, 16".^ — Lépidoptères. — M. A. -.T. -T. Ja\se, à Pretoria (Transvaal). — Lépidoptères. — M. P. JoFFRE, 7, rue de Belfort, Riyesaltes (Pyrénées-Orientales). Coléoptères. — M. Philippon. 9, avenue Elisée-Reclus, Paris, l". — Lépidoptères. Observations diverses. Présence du Leptinotarsa decemlineata Say [Col. Chrysomelidae] en France. — M. J. Clermont fait connriftrela capture de Leptinotarsa [Doryphora] decemlineata Say daus les ciiamps de pommes de terre des environs immédiats de Bordeaux. La présence de ce dangereux Chrysomélide lui a été signalée par M. André Jean. Sur le régime alimentaire d'Argynnis dia L. [Lep. Nymphaudae]. — M. Et. Rabaud indique qu'il a recueilli une chenille dWrgynnis dia L. sur Cirsium arvense S co p. et en a fait l'élevage complet sur cette plante. Celle-ci constitue pour cette espèce un régime tout à fait inac- coutumé; en dehors des Violariées. sa plante habituelle, la chenille d'il, dia n'a été signalée que sur Rubus et Prunus spinosa Tourn. Communications. Description d'une nouvelle espèce de Polyhirma de l'Afrique Orientale [Col. CARABmAE] par G. BÉNARD. Polyhirtna kedongiâna, n. sp. — o"- Insecte d'un noir assez brillant, de 17 à 21 millimètres. Tête trapézoïdale et couverte desoies longues et teslacées, rattachée au pronotum par un col rectangulaire, rétréci, très net, ponctué à sa partie antérieure, lisse et brillant sur Séance du 28 juin 1922. 167 le reste de la surface. Yeux elliptiques, proéminents; vertex et front ponctués striés; joues arrondies et de la longueur du diamètre des yeux; labre lisse, très brillant, à quatre pores pilifères; mandibules arquées, robustes et aciculées. Pronotiim allongé, cordiforme, présentant un sillon au milieu et une dépression à la base et au sommet; surface fortement et ruguleusement ponctuée; impressions de la base des côtés profondes et atteignant le premier tiers; gouttière latérale étroite et presque lisse. Écusson peu visible et triangulaire, suivi d'un feutrage ne recouvrant que la base de la suture. Élytres allongés, légèrement élargis en arrière et présentant, y com- pris la suturale, six fortes côtes, sinueuses, brillantes, s'efïaçant avant d'atteindre les deux tiers. Les deux premiers intervalles, en partant de la suture, sont très larges ; les trois suivants beaucoup plus étroits ; les fovéoles profondes et rectangulaires ; la gouttière latérale s'élar- gissant graduellement de la base à l'extrémité, à pilosité grisâtre, s'é- paississant et envahissant une grande partie du sommet. Pattes robustes et velues, les trois premiers articles des tarses anté- rieurs dilatés ; les tibias antérieurs, intermédiaires et postérieurs sont légèrement carénés en dedans. Afrique Orientale anglaise : Kedong "Valley (Guy B.\bault. mars 1913). Celte espèce nouvelle se rapproche de Polyhiriiia serriefoveaia Fairm.; mais elle en diffère essentiellement par la sculpture des ély- tres; dans nos exemplaires, les côTes sont beaucoup plus sinueuses, les deux premiers intervalles très élargis et la séparation des fovéoles beaucoup plus mince et plus saillante. Description d'un Heterosoma nouveau de Madagascar et diagnoses préliminaires de quatre Agrilus nouveaux de rindo-Chine française [Col.] par A. BouRGOiN. 1. Heterosoma Descarpentriesi, n. sp. — Nigrum, postice vix > [mirs 11)19], p. 92. (2j Lacroix, Bull. Soc. Hist. nat. Afrique du Nord, XIII [1922], p. 02. (.3) L\cKoix signale spécialement la petitesse de la première cellule ra- diale. 176 Bulletin de la Société entomologique de France. placé par une verrue noire saillante et nette (ocelle?). Antennes un peu plus longues que la tête et le thorax réunis, noires, sauf la base des articles 1 et 2 qui est annelée de jjlancliàtre. Taches pâles, situées sur la moitié postérieure de la tète, disposées en principe comme chez E. Peijerimhoffi, mais : a) la tache latérale antérieure, au lieu de se diriger en avant, se continue le long des tempes et entoure complètement les yeux, allant rejoindre la tâche pâle de la base des antennes b) la tache latérale postérieure est plus longue et plus mince que chez E. Peijerimhoiji, et l'espace noir qui sépare les deux taches se ré- duit à un fin liséré. c) les deux macules ponctiiormes se trouvant entre la tache latérale postérieure et la grosse tache médiane sont petites et placées un peu autrement. Dessous de la tête jaunâtre, sauf une longue bande noire médio- longitudinale, chitineuse, enclosant en avant une tache linéaire rouge nette; en avant de cette bande noire, une zone largement noire; de chaque côté, un réseau do, fines linéoles noires dont plusieurs sont la continuation de la zone noire supracéphaUque. Pronotum noir, médiocrement brillant, entièrement bordé de brun pâle, plus largement au bord antérieur; aux angles antérieurs, cette bordure émet un petit rameau oblique dirigé vers le bas; aux angles postérieurs, elle émet, à son dernier quart, un rameau semblable, puis, à son extrémité, une macule poncliforme. Le dessin pâle du pronotum (tache en M) a beaucoup plus de ressemblance avec celui de Burcha sicula Navas (^); il diffère donc de celui d'E.Peyerim- hoffî, par les formes très anguleuses des branches arquées supé- rieures, et par le raccourcissement des branches latérales de la taché inférieure en M qui ont à peine un cinquième de la longueur de la branche médiane. Méso- et métanolum noir mat ; le premier, avec une tache pâle en V" sur le praescutum; le second, avec trois taches pâles ponctiiormes sur le praescutum, le postscutum d'un noir de jais brillant. Prosternum rouge au milieu, noir sur les côtés ; métasternum blanchâtre en arrière. Pattes avec les hanches noires, les trochanters blanchâtres, les fémurs noirs sauf aux deux extrémités, les tibias rougeâtre clair, les tarses grisâtres; ongles noirâtres. Abdomen noir, très brillant; au bord postérieur des tergites quatre (1) tMguré [)ar Navas (/. r., p. 73, fig. 36). Séance du 28 juin 1922. 177 macules rougeâtres : deux dorsales et une de chaque côtL' ; bord posté- rieur des sternites entièrement bordé de rougeàtre clair. Oviducte lancéolé, brunâtre. Ailes typiquement comme chez E Peyerimliof/i Nervures noirâtres sauf la base de C, SC, R, CU- et A ; A" entière- ment décoloré; sept nervules dans le champ costal, la première pâle SC aboutit sur C plus loin que la nervule sous-jacente, à une distance égale à la longueur de cette nervule; PT brun clair; R- à tige moitié plus courte que la fourche (le contraire chez E Peyerimhoffi); ner- vule limitant la première cellule radiale (r/') non en ligne continue avec la nervule sous-jacente {r-m), comme chez Ë. Peyerimhoffi, mais distante de celle-ci d'une longueur égale à r-m:, cette première cellule radiale n'est donc ni petite, ni triangulaire, mais assez grande et en trapèze (comme chez Burcha sicula Navas). La nervule proximale entre SC et R n'est pas distante de celle reliant R à M (comme chez E. Pajoimliof/i), mais toutes deux forment une ligne continue. La nervule proximale entre R et M, au lieu d'être plus rapprochée dr ?»/- (comme chez E. Peyerimhoffi), est moitié plus proche de mf^ que de mf'-. Aux ailes intérieures, SC et les nervules du champ costal, leur coloration et celle du PT, sont comme aux ailes antérieures; comme la distance qui sépare la nervule reliant R et SR de la nervule reliant SR à M' est moitié plus courte qu'aux ailes antérieures, la première cel- lule radiale est plus petite et moins trapézoïdale; R^ n'a qu'une seule fourche moitié plus longue que sa tige; CD'^ et A* sont pratiquement soudés à l'endroit où le P. Navas a figuré une nervule les reliant. Longueur du corps 17 mm. (12,5 chez E. Peyerimhoffi) — desailes antér.. . 12 mm. (11 — — ) — — infér. . . 11 mm. (3,8? — — ) — de l'oviducte. . . . 4,5 moi. (7,5 — — ) Habitat. — Prov. d'Oran, Mascara, août 1920 (D'' Cros). Obs. — 1. Typiquement les Inocelliidae ont une seule nervule dans le champ sous-costal; a l'aile inférieure gauche, mon exe'm- plaire en a quatre près de la base de l'aile. 2. — Évidemment, \c desi'm d(y^Vt\\\eù'Estocn Peyerimhoffi donné par le P. Navas est un peu scheinati(|ue, au moins dans les rapports .de R avec M, aux ([uatre ailes; M ne naît nullement de H, comme, par exemple, SR naît de R. La coalescence de ce tronc trinervé- ■178 Bulletin de la Société entomologique de France. (SG. R, M) n'est pas à ce point absolue qu'il faille le figurer comme une nervure unique, et dire que R tt M sont fusionnées sur une partie de leur parcours. Un examen attentif des ailes (dessus et dessous) montre SC et M comme doux nervures basses, dessinées en brun, tandis que R apparaît comme une nervure haute et plus claire; la juxtaposition est excessivement étroite, c'est tout (*). Aux ailes inférieures, de plus, doit se poser le problème de M, avec ses ramifications, tel que Tillyard l'a énoncé dans son magis- tral traité du « Panorpoid complex » (-). Mais ce serait trop allon- ger cette note que d'entrer dans les détails. Je ferai cependant remanfuer que la figure de l'aile donnée par le P. Navas me paraît erronée dans deux points importants, à l'aile inférieure : 1° La naissance de CU, qui est toujours isolée de celle de R; i" La séparation qu'il indique entre CU^ et A^ (à la hauteur de la nervule qui les relie au milieu); c'est un fait que, chez les RnpJii- dioidea, la fusion s'est faite complètement à cet endroit, alory que, chez les Sialoidea, elle commence à s'ébaucher. Bulletin bibliographique jAiNET (Gh.) : L'Alternance sporophylo-gametophy tique de générations chez les Algues, 110 pages, 1914.*© Id. : Gonsidérations sur l'être vivant, 1'"'^ partie : Résumé préliminaire delà constitution de i'Orthobiosite, 80 p., 1920.*© Id. : Id. II. L'Individu, la sexualité, la Parthénogenèse et la mort, au point de vue ortliobionlique, 193 p., 1921.* Kemner (N.-A.) : Lovvedborren {Anisandrus dispar Fy), fig. {Medde- laude )i." '202 frau cenlraluustalten for fôrsokosvâsender pajordbruk somrader. Entomologiska avdelningen N : 0 36.) Klapalek (Fr.) : Plécoptères nouveaux {.\nn. Soc. eut. Belg. LXI [1921], p. 57). Knight (H. -H.) : Monograph of the NorLh American Species of Deraeo- (1) Il faut, pour cela, examiner l'aile bien à plat. (2) TiLLYARU, The Panorpoid complex. Parts : The wing-venation (Proc. Unn. Soc. N. S. W., XLIV, [19191, p. 697, fii?. 107j. Séance du 28 juin 1922. 179 coris [Heteroptera Miridae] [Tlte imiversity of Minnesot agricul- lural Experiment Station, Bull. l. 1921).* ArUv for Zoologi, XII, 3-4 [1920]. — Mjoberg (E.) : Results of D'' E, Mjôbprg's Swedish scientitic expéditions to Australia 1910-1913. Isoptera, 128 p., 6 pi. et fig. — Bergroth (E.) : Hemiptera from British East Africa collected by Pr. E. Lônnberg, fig., 30 p. — Id. : New species of the genus Eribotes Stâl [Hemipt.], 5 p. — RoMANx (A.). : Wissenschaftliche Ergebnisse der schwedischeQ ento- mologischen Reise des Herrn D"" A. Roman in Amazonas 1914-1915, in. Hymenopt., IL Chrysididae et Ckakididac (pars), 30 p., fig. — S.I0STEDT (Y.) : Results of D-- E. Mjoberg's swedish scientific expé- ditions to Australia 1910-1913. XX. Acridiodea, 67 p., 2 pi. et fig. Id. : — XIII, 1-2-3-4 [1920-1921]. — Aurivillius (Chr.) : Re=ults ot D' E. Mjoberg's swedish scientific expéditions to Australia 1910- 1943, XXI. Macrolepidoptera, 44 p.. 1 pi. col. — Bernhauer (M.) : Id., XXII, Staphylinidae, 27 p. - Riedel (M.-P.) : Id., XXIII, ■ Diptera Orthorrapha Nematocera, 9 p., fig. — Rgewer (C. Fr.) : Id., XXIV. Australische Opiliones, 10 p., 1 pi. — Carter (H.-J.) : Id., XXV, Buprestidae, 6 p. — Alexander (Ch. P.) : The crane- flies collected by the swedisch expédition (1895-1896) to Southern. Chile and Tierra del Fuego : Tipulidae, Diptera, 32 p., 2 pi. — Id. : A new genus and species of Net-winged Midge (Blepharoceridae) and an undescribed species of Tanyderidae (Diptera). 7 p., fig. — Au- rivillius (Chr.) -: Neue order wenig bekannte Coleoptera Longi- cornia, 43 p., fig. — Horn (\V.) : Cicindelinen-Studien aus dem schwedischen Reichsmuseum nebst einigen Bemerkungen neuer Arten etc., 21 p. — Kleine (U.) : Wissenschaftliche Ergebnisse der schwedischen entomologischen Reise des Herrn Dr. A. Roman in Amazonas 1914-1915, V. Brenthidae, 2 p. — Id. : Neue und wenig bekannte Breûthidenaus dem schwedischen Reichsmuseum. 9 p., fig. — Ahlberg (0.) : Zur Kenntnis der schwedischen Thysa- noptera, 10 p., \\g. Id.. : XIV, 1-2 [1921]. — Weise (J.) : Wissenschaftliche Ergebnisse der schwedischen entomologischen Reise des Herrn Dr. A. Roman in Amazonas 1914-1913, 6, Chrysomelidae, 203 p. — Ulmer (G.) : Die von Herrn Baron V. Khnckowstrôm auf den Fârôern gesam- melten Trichopteren, 8 p., fig. Association française pour V Avanconent des Sciences, Bull. 47 à 32 [1920-1921]; Annuaire [1921]. O 180 Bulletin de la Société entomologique de France. Association des Naturalistes de la Vallée du Loinij, II. [1914-19191. — RoYER (D' M.). Note sur Menaccarus arenicola Schollz. (Hém. Pen- latom.). p. 36. — Captures de Myodochides (Hém.) aux environs de Moret-sur-Loing (Seine-et-Marne) et description d'une variété nouvelle, p. 38. Id. : III [1920]. — Clément (P.) : Liste dWphodim (Col. 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TYI'OGI'.APIIIE FIIiMlN-DIDOT ET C"'. — PAUIS. 1922. — r 13-14. BULLETIN I3e: l^ r r SOCIETE E^TOIOLOGIÔIE V DE FRANCE FONDEE LE 29 FEVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION d'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Nalura maxime miranda in mini mis. PARIS JLU SIÈOE IDE 1L.A. SOCIÉTÉ HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, Rue Serpente, VI= 1922 ■HMan Le Bulletin paraît deux fois par mois. CABINET ENTOMOLOGiaUE E. LE MOULT 4, rue Duméril, Paris (XIII«). i 34, Bd des Italiens, Paris. Téléphone : Qob. 36.13. | Téléphone : Central : 65.35. J'ai le plaisir d'informer mes collègues que je viens d'acquérir les cabinets Max Bartel {Lépidoptères paléarctiques) et Herm. Rolle [Insectes de tous ordres). Ces collections sont actuellement à Paris et j'aurai à céder beaucoup de lots d'occasion, à des prix très avantageux. Je rappelle aussi que j'ai acbeté tous les droits de traduction, d'édition et de réédition de l'ouvrage de M. le D*" Seitz : Les Macro- lépidoptères du Globe, partie édition française. S'adresser à mon cabinet pour toutes les souscriptions et pour la suite de l'ouvrage. En attendant l'impression du texte, je peux fournir les nouvelles planches parues au prix de 2 francs chaque pour les abonnés. A vendre de suite : De la Faune exotique, jusqu'au fascicule n'^ 302 inclus, à 4 francs le fascicule. La Faune paléarctique complète, actuellement terminée, comprenant 130 fascicules : 360 francs (pour détails complémen- taires, demander ma circulaire envoyée contre 0 fr. 25 pour réponse). Matériel enîomologique. — Epingles anglaises « Asta » blanches ou noires, le mille, 13 fr. 80; ne se vendent que par 500 d'un même numéro. Epingles acier de Karlsbad, le mille du même n'', 19 fr. 75, le cent, 2 francs. Filets, pinces, paillettes, éti- quettes, etc. Loupes entomologiques, très soignées, fermantes et non fermantes, grossissement de 13 à 35 fois, prix 45 à 110 francs. Lépidoptères et Coléoptères. — Grand choix de lots d'occa- sion à des prix très réduits. Demander listes spéciales. Je suis acheteur de toutes collections et lots d'origine, ainsi que de raretés et de belles espèces pour la décoration. Envoi des catalogues suivants contre : Lépidoptères 1915, 0 fr. 50; Coléoptères paléarctiques N° 1, 1912, 0 fr. 75; Coléoptères exotiques, 1913, 1 franc. Liste de matériel, 0 fr. 25; Liste de lots d'occasion Lépidoptères, 0 fr. 50; Liste de lots d'occasion Coléo- ptères, 0 fr. 75; Catalogues des fantaisies entomologiques, 0 fr. 75. En échange de bonnes espèces que j'ai en séries, je puis accep- ter dç bons timbres-poste pour collection. Nota. — 11 est rappelé à MM. les Entomologistes que j'ai acheté avaat la guerre le Cabinet J. CLERMONT, et que toute la correspondance con- cernant ce Cabinet, doit être adressée à E. LE AIOULT, 4, rue Duméril, Paris (XIIP). BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE séance du 13 juillet 1933 Présidence de M. A. MÉQUIGNON. SOMMAIRC Correspondance, p. 181. — Distinction honorifique, p. 182. —Présenta- tions, p. 182. — Exonération, p. 182. — Contribictions à nos publica- tions, p. 182. Communications. — D' A. Chobaut. Mœurs du SapriJiiis tan tus Er. [Col. Histep.idae], p. 182. Bulletin bibliographique, -p. 183. M. Ch. Alluaud. ancien Président, M"^« et M. P.Sghindler, de Rabat, et M. C. DuMONT, ancien vice-Président, assistent à la Séance. Correspondance. — M. Ch. Lahaussois, Trésorier, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. — M. J. SuRcouF, lauréat du prix Constant 1921, adresse ses remer- oements en ces termes : Paris, 2 juillet 1922. Monsieur le Secrétaire, J'ai l'honnour de vous prier de transmettre tous mes plus vifs reniercie- ments à ceux de nos collègues qui ont bien voulu me donner leur voix pour le Pi'ix Constant. Bull. Soc. eut. Fr. [1922]. — N" 13. 182 Uulletin de la Société entomologique de France. Je suis très louché de l'honneur qu'ils rn'onl fait et de la confiance qu'ils m'ont témoignée. J'espère par de nouveaux travaux justifier leurs suffrages et je les prie, ainsi que vous-même, de vouloir bien agréer l'expression de toute ma re- connaissance. J. SURCOLF. Distinction honorifique. — M. .1. Gribodo a été élu Membre de l'Académie royale d'Agriculture d'Italie. Présentations. — M. le D'' H. Cleu, à l'Argentière-la-Bessée (Hautes-Alpes), présenté par MM. Cli. Oberthûr et F. Le Cerf. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. de Joannis et C. Dumont. — M. M. Deslandes, 96. rue de Maubeuge, Paris. 10% présenté par M. L. Le Charles. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. de Joannis et C. Dumont. — M. le D'' A. E. Lins, assistente em Entômologia do Laboratorio bacteriologico, présenté par M. J. A. Vellard du Chesne. — Com- missaires-rapporteurs : MM. L. Berland et L. Sémichon. — leR. P. H. Trilles, missionnaire du S*-Esprit. 30, rue Lhomond. Paris, 5% présenté par M. L. Berland. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. Magnin et J. Clermont. Exonération. — M. J. SuRcouF s'est fait inscrire comme membre à vie. Contributions à nos publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour nos publications : MM. Guy Babault 100 francs D-- A. Chobaut 20 — Anonyme 13 — Communications. Mœurs du Saprinus lautus Er. [Col. Histeridae] par le D'' A. Chobaut. D'après une notedeM. A. Méquignon {Bull. Soc.ent. i'Y.,[1914],p.8o). le Saprinus lautus Er . vivrait, dans notre pays, en mai-juin, dans les terrains sablonneux, uniquement sous des Agarics en décomposition. Séance du 12 juillet 1922. 183 Or ces champignons ne poussent sur le sable qu'exceptionnellement, au printemps, par les années chaudes et sur des points exposés aux pluies orageuses. De là viendrait la grande rareté en France du Sa- prinus lautus. Cet Histéride est-il réellement inféodé aux Agarics en décomposition ou plutôt aux larves des Diptères qui vivent dans ces champignons? D'après ce que j'ai observé, il n'en est rien, et, en réalité, le S. Inii- tiis vit, comme ses congénères, dans les matières décomposées tant animales que végétales. Le 20 juin 1910, j'ai pris sur le versant méridional du mont Ven- toux (Vaucluse), vers 2o0m. d'altitude, en terrain calcaire, deux exem- plaires de S. Inutus sous des cadavres de taupe et d'engoulevent. Le 14 juillet 1918, un spécimen de cet Histéride a été capturé par moi, au môme endroit, sous une peau de lapin placée comme piège. Les 11 et 25 juin 1922. j'ai rencontré, dans les mêmes parages, un quatrième et un cinquième exemplaires de ce Saprimis sous des tètes de mouton disposées comme appâts. Ces observations prouvent donc bien que le S. lautus se nourrit aussi des larves de Diptères qui vivent dans les substances animales en voie de décomposition. Aux localités françaises où a été trouvé le S. lautus et indiquées dans sa note par M. A. Méquignon, je puis donc ajouter le mont Ventoux (Vaucluse). J*en possède aussi un exemplaire provenant de Grenoble (Isère). Bulletin bibliographique Laboissière (V.) : Diagnoses de Galerucini nouveaux recueillis dans l'Angola par la mission Rohau-Chabot (1914), 6 p. {Bull. Mus. //isf. 7mt.,1921, 4).* Id. : Études des Galerucini de la collection du Musée du Congo Belge, 1^^ partie, p. 34-86 {Rev. zool. Afric, IX, 1, 1921).^''^ Lambertie (M.) : Note sur divers Coléoptères trouvés aux environs d'Arcachou par G. Tempère, 11 p. {Proc.-Verb. Soc. Lin. Bor- deaux, 1920).* Id. : Remarque sur quelques Coléoptères nouveaux pour la Gironde, 184 Bulletin de la Société entomologique de France. Lambertie (M.) ; Sur un cas tt!'ratologique do Chrysomela Banksi F., 3 p., fig. (L c, octobre 19201* Id. : Remarques sur quelques cécidies, 1 p. [l. c, nov. 1920).* Laiheere (A.) : Vie terrestre secondaire chez les insectes, 4 p. {Ann. Soc. roij. Zool. etMalac. de Belgique, XLVIII [1914], p. 23-26).* Larrousse (D"" F.) : Étude systématique et médicale des Phlébotomes, 103 p., fig., 1921.* Laviër (D"" G) : Les Parasites des Invertébrés hématophages, 21o p., 1921.* Leoxardi (G.) : Monographia délie Cocciniglie italiane, ùîio p., fig., 1920.* Lestage (J.-A.) : Notes trichoptéroîogiques. IV, V. — Le docteur E. Rousseau, 1 portr. [Bull Soc. ent. Belgique, III [1921], p. 1-31).* Id. : Plécoptères nouveaux (.Ami. Soc. ent. Belgique, LXI [1921], p. o7).* Id. : Une Perlide nouvelle du Congo Français (/. c, LXI, [1921], p. loi).* Id. : Les Éphémères Indo-chinoises (/. c, LXI [1921], p. 211).* LiXGiONi (Paolo) : Una varietà nova dell' Alis Italica Sol. {Atti délia Pontif. Ace. Bomana dei Niiovi Lincei, LXXIV).* Id. : Sopra un caso di autenna bifida in un Akis bacarozzo Schr., lig., 3 p. (/.c, LXXIV, 1921).* Id. : Una nuova varieta del Carabus clathratus Lin. dell' Italia centrale, 2 p.. (/. c.).* LuNDBLAD (0.) : Apple-och paronbladlopporna, 20 p., lîg. [Meddelande N° W9 fran Centralamtalten. fur fOrsôksvdsendet pâ jordbruksom- ,radet. Entomol. Avdelningen N" 37). Mellor (J.-E.-M.) : Notes on îour Sudan solitary Wasps, 3 pi. et fig. [Sudan Notes and Becords, IV, 2. 1921).* Menozzi (C.) : Nota complementare alla topographia e alla fauna délia grotta di S. Maria M. sul monte Vallestra {Atti d. Soc. dei Naturalisti et matem. di Modena, série V, V [1919-1920], p. 70).* Id. : Res Mutinenses. Dermaptera, 8 p. (/. c, VI, 1921-1922).* Id. : Una nuova specie del génère Apocephalus Coquil. parasita del Crematogaster scutellaris Oliv. [Bull. Soc. ent. Ital., LUI. 1921).* Id. : Nota su una quarta specie del génère Sphaeridium F. [l. c, LUI, 1921). Le Secrétaire-gérant : L. Chopard TYPOGRAPHIE FIUMIN-DIDOT ET C'«. BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE Séaucc (lu 96 juillet i922. Présidence de M. A. MAGDELAINE, vice-Président. Sommaire. Cliaiujemenls d'adresses, p. 185. — Admissions, p. 186. — Exonéralions, ]).186. — Démission, p. 186. — Conlribnlions à nos pubiicaiions, p. 186. — Budget, p. 186. — Dépôt rf'Annaies, p. 188. Observations diverses. — F. Carpentier. Demande de chenilles à'He- pialidae, p. 188. — D"" Cl. Gautier. Présenlalion d'Insectes [Hem. Aleu- rodidae], p. 188. Communications. — L. Falcoz. Diagnosc de deux Cryplopliagiis nou- veaux, de Sardaigne [Col. Cryptophaginae], p. 189. — L. Berland. Notes sur les Hyménoptères fouisseurs de France. L, p. 190. ^ L. SEinciioN. Sur la nymphe de Melecla armata Panzer [Hym. Apidae], p. 192. — L. CnoPARD. Les l'ohjph(((jft du groupe du sinensis Walk. [Orth. Blat- tidae] (avec la pi. 2), p. 194. MM. J. SuRcouF, ancien Président et li. Vitalis de Salvaza, de Saigon, assistent à la séance. Changements d'adresses. — M. J. Dayrem, Juge de paix à Guelma (Constantine). — M. A. Honoré, 89, rue Hôtel des Monnaies, Saint-Gilles, Bruxelles (Belgique). — M. J. A. Vellard du Chesne, 78, rua Pereira Nunes, Nictlieroy Brésil). Bull. Soc. enl. Fr. [1922]. — N" 14. 186 Bulletin de la Société entomologique de France. Admissions. — M. le D'' H. Cleu, à l'Argentière-Ia-Bessée (H'«"- Alpes). — Col. et Lép. des Hautes-Alpes. — M. M. Deslandes, 96, rue de Maubeuge, Paris, 10' . — Lépido- ptères. — M. le D-- A. E. Lins, assistente em Entomologia do Laboratorio bacteriologico, 128, rua do Rezende, Rio-de-Janeiro (Brésil). — Ento- mologie médicale. — le R. P. H. Trilles? missionnaire du Saint-Esprit, 30. rue Lho- mond, Paris 5^ — Coléoptères. Exonérations. — MM. le marquis de Breteuil et J. Deconihout se sont fait inscrire comme membres à vie. Démission. — M. H. Péron a adressé sa démission. Contributions à nos publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour nos publications : MM. L. Chopard 30 francs J. Saixte-Glaire Deville 40 — Budget. — M. Ch. Lahaussois, Trésorier, envoie son rapport finan- cier pour Texercice 1921. EXERCICE 1921 recettes En caisse au 31 décembre 1920 3.45o fr. 09c. Cotisations et souscriptions 9.773 75 Revenus 8.830 61 Subvention du Ministère de Flnstruction publique . . . 350 » — — de l'Agriculture (deux an- nuités) 1.140 » Tirages à part 843 80 Abonnements aux Annales et au Bulletin (dont 70 souscrits par l'État) 3.991 33 Contributions aux Publications 4.644 20 Vente des Annales et du Bulleti7i 363 75 — de Tables 2 >' Faune Bedel 277 » Vente d'ouvrages divers 277 » Annonces 190 » Dons 699 » Séance du 26 juillet iOSS. 187 Exonérations de 26 sociétaires (dont 8 pour solde)... 6.700 » Versements faits en vue d'exonération o50 » Remboursement de 8 obligations Ouest 3 °/o anciennes. 3.838 o6 Divers 32 75 Total des recettes 46.198 86 DEPENSES Loyer, impôts, assurance 3.832 l'r. 9o c. Frais d'impression des Annales et du Bulletin 17.801 80 Planches et gravures 619 80 Administration et correspondance 978 » Frais d'envoi des publications 437 70 Traitement de l'agent 4.000 » Bibliothèque 886 90 Prix divers 1.600 » Achat de 30 obligations Ouest 3 °/o anciennes et de 22 obligations Ouest 3 «/o nouvelles 14.770 25 Frais avancés pour toucher le legs Ferton 1.194 80 Total des dépenses 46.142 Ir. 20 c. BALANCE Recettes 46.198 fr. 86 c. Dépenses 46.142 20 En caisse au 31 décembre 1921 36 fr. 66 c. COMPTE pu JOURNAL L'ABEILLE En caisse au 31 décembre 1920 1.392 fr. âO e. Abonnements et vente de volumes 156 » Vente d'ouvrages divers 1,^ 5§ Contribution à l'impression du Catalogue des Coléo- ptères du Nord de l'Afrique. 200 » En caisse au 31 décembre 1921 •. 1.963 fr. 70 c. CAISSE DES COLLECTIONS En caisse au 31 décembre 1921 188 Bulletin de la Société entomologique de France. AVOIR DE LA SOCIÉTÉ Portefeuille 2.391 francs *de renie 3 "/„ (cours 54 fr. 70) 43.59ofr. 90 c. 600 francs de rente 4 °/o 1918 (cours 6o fr. 25) .... . 9.787 50 1.650 francs de rente 5 "/o ancienne (cours 80 fr. 20) . 26.466 » 340 obligations Ouest 3 °io anciennes [dont deux ache- tées avec les fonds de LWbeille] (cours 299 fr.) 101.660 » 22 obligations Ouest 3 "/o nouvelles (cours 292 fr.). 6.424 » Capital au 31 décembre 1921 187.933 fr. 40c. — Conformément aux articles 26 et 29 de ses Statuts et de son Règlement, la Société renvoie les comptes du Trésorier à l'examen de son Conseil, qui lui soumettra un rapport dans une prochaine séance. Dépôt d'Annales. — M. L. Berland, Secrétaire adjoint, dépose sur le bureau les 3" et 4° trimestres des Annales 1921, comprenant les pages 193 à 356 et les planches 5 et 6. Observations diverses. Demande de chenilles d'Hepialidae. — M. F. Carpentier de- mande pour un de ses collègues américains, M. H. Garmax, des che- nilles d'Hepialidae européens, en liquide conservateur. Ceux de nos collègues que cette question intéresserait peuvent se mettre directe- ment en rapport avec M. Garman. Dep* of Eatomology and Botany, Experiment Station of Lexington (Kentucky), U. S. A. Présentation d'Içsectes. — M. le D"" Cl. Gautier adresse des exemplaires d'une espèce û'Aleurodes [Hem. Aleurodidae], abondante sur les Poiriers et les Frênes de la région lyonnaise, qui lui a paru différente des espèces actuellement connues et dont il donnera pro- chainement la description. Séance du 26 juillet 1922. 139 Communications. Diagnoses de deux Cryptophagus nouveaux, de Sardaigne [Col. Cryi'tophagixae] par L. Falcoz. •1. Cryptophagus lucifugus, n. sp. — Oblongus, elongatus, sub- pamllelus., 2 lj2 longior rjuam in maxima latitudine latior, convexus, nitidus' capite thoraceque hrunneo- faims, coleopteris, pedibus antennii- que rufis, jmbe flava, tenui, strata, dense vestitus. Caput planiusculum, tYansversum, crebre punctatum; oculis parum prominulis: antennae sat incrassatae, clavae 1° et 2" articulis valde transversls. Pronotum pauluin latior quaiii longior, margine antico subarcuato, lateribus tenue marginatis, a mcdio postice coarctatis, disco quam caput parcius te- niusque punctulato, angulis anticis levissvme incrassatis ,tnonnihil cal- losis, callo marginis lateralis sextam partem occupante, denticiilo late- rali minutissimo, ante médium sito, angulis posticis obtusis. Scutelhtm transversiim. Colcoptera basi pronoto latiora, lateribus parum arcuata, ■basi quam pronoto minus dense uc tenuiter punctato, punctis ad api- cem attenuatis. — Long. 1,8 mm. * Patria : Sardinia, in spelunca « grotta dell' Inferno » vocata, apud Scala di Giocca. Plusieurs individus cf Q découverts par M. A. Dodero, qui avait nommé in museo, sans les décrire, ces deux espèces. Cryptophagus lucifugus se place près, de C. distinguendus Strm., dont il diffère par la taille un peu moindre, la forme plus étroite, plus convexe, la pubescence et la ponctuation bien plus fines, enfm par la position anté-médlane du denticule latéral. 2. Cryptophagus spelaeus, n. sp. — Ovatus, 2 longior quam in maxima latitudine latior, parum convexus, nitidus, rufotestaceus, pube flavo-aurata, satlonga, parum dense vestitus, pilis coleopteroriim suberectis. Caput transversum, convexiusculum , crebre punctatum, oculis parum prominulis, antennae incrassatae. Pronotum nonnihil latior quam longior, margine antico subrecto, lateribus stricto margi- natis, postice coarctatis, sat crebre punctatum, angulis anticis leviter callosis, apice haud dentato prominentibus, callo marginis lateralis sextam partem occupante, denticulo latérale minutissimo, in medio sito, angulis posticis obtusis. Scutellum transversv,m. Coleoptera basi pro- 190 Bulletin de la Société entomologique de France. noto latiora, lateribus arcuata, basi quant pronoto dimidium minus dense punctùtum, punctis ad apicem attenuatis. — Long. 2 mm. Patria .-'Sardinia, in spelunca apud Seulo. Plusieurs individus çf Q découverts par M. A. Dodero. Cette espèce est voisine de C. umbratus Er., mais on pdurra l'en distinguer par la pubescence bien plus longue et obliquement relevée sur les élytres, la ponctuation plus écartée et un peu plus lorte, la surface luisante et la coloration plus claire. 11 est intéressant de noter que ces deux nouvelles formes, qui pa- raissent avoir des mœurs troglophiles, rentrent, aussi bien morpholo- giquement qu'éthologiquement.dans un petit groupe de Cryptophagus {C. scutellatus Nv,'m ., umbratus Ev . , distinguendus Strm.) caracté- risés par les calus prothoraciques réduits et dont les tendances sont très nettement lucifuges. C. scutellatus a été signalé dans les grottes par Ganglbader (Die Kâfer von Mitteleuropa, III, p. 687, 1899) et Jeannel (Biospeologica, X, Coléopt.. Iî°sér., p.o24, 1909); il se trouve assez fréquemment dans les lieux obscurs, caves, celliers, écuries, terriers, etc., où se ren- contrent également, mais bien plus rarement, C. umbratus et C. distin- guendus. Notes sur les Hyménoptères fouisseurs de France. I. par Lucien Berl.\nd. Myzine lineata Siebel. — Le type a été retrouvé dans la col- lection Fairmaire et figure actuellement dans les collections du Muséum.' C'est une petite espèce, plus colorée que notre espèce com- mune, Myzine tripunctata, et remarquable par Tabsence totale des ailes postérieures et la réduction des ailes antérieures à do petits moignons. Sighel n'ayant qu'un exemplaire sous les yeux, avait émis l'idée que c'était peut-être une mutilation accidentelle. J'ai trouvé d'autres exemplaires dans diverses collections et j'ai, de plus, capturé cette espèce tout récemment à Cavalaire (Var) : tous sont dans le même état que le type et il n'y a pas de doute que la réduction des ailes soit normale pour l'espèce. La répartition géographique est ac- tuellement la suivante : Var : Toulon {type), Cavalaire!, juin 1922; — Bouches-du-Rhône : Séance du f 6 juillet 192^. 191 Marseille, Miramas; — Pyrénées : un exemplaire, sans localité pré- cise, dans la collection Pandellé. — Espagne : Barcelone, Uclès. Tiphia Antigae Tour nier. — Espèce déprite de Barcelone; j'en ai trouvé des exemplaires de localités françaises, dans diverses col- lections, et j'ai pu en vérifier la détermination par l'examen du type qu'a bien voulu me communiquer M. le P'' Bedot. directeur du Musée de Genève. C'est une espèce voisine de T. morio, mais caractérisée par le raccourcissement des ailes, qui atteignent à peine le bord posté- rieur du 2' tergite abdominal alors que, normalement, elles vont au moins jusqu'au 4"; les ailes sont néanmoins complètes et contiennent toutes les cellules. On peut se demander s'il n'y aurait pas là une forme brachyptère de T. morio. Saussure semble en avoir eu la pensée en décrivant dans le Voyage au Turkestan de Fedtchenko, II, p. 31, un T. morio var. ruficornis, qui présente la même réduction d'ailes que T. Antigae, ce qu'il a attribué à du « microptérisme ». Je crois que, jusqu'à plus ample informé, il vaut mieux conserver le rang d'espèce que Tournier avait donné à cette forme, la brachy- ptérie n'étant pas connue, autant que je sache, chez les Scoliides. Les localités que je connais sont les suivantes : Drôme : Nyons; — Bouches-du-Rhône : Marseille; Fos-sur-Mer. — Espagne : Aragon; Barcelone {type)-, Guadarrama. — Hongrie, sans locaUté. dans la collection Vachal. — Algérie : Nemours. Myrmilla dorsata F. — Alpes-Marilimes : Monaco! juin 1913; — Var : Bormes; île de Porquerolles (G.\udin); Callian! juin 1922. C'est la forme typique, signalée récemment par F. Picard, et que E. André n'avait pas observée en France. La variété excoriata Lep., à tache rouge sur la tête, est beaucoup plus répandue. Myrmilla erytbrocephala Latr. — Var : Callian! juin 1922, Myrmilla capitata Lucas. — Var : Callian! juin 1922, très com- mun. Miitilla pusilla Klug. — Var : Callian! juin 1922. Mutilla biguttata Costa . — Zavattari a établi, en 1910, que le Mutilla dalmatica André en était synonyme, d'après l'examen du type de Costa. Je l'ai trouvé à Ajaccio (Corse), en juin 1921. Décrite de Dalmatie, connue d'Italie, de Grèce et du Caucase, cette espèce, peu commune, n'avait pas encore été signalée de France. Bary mutilla barbara var. sericeiventris Costa. — C'est une forme de la var. brutia, commune dans le midi, dont elle se distin- 192 Bulletin de la Société entomologique de France. gue par l'abdomen brun, recouvert entièrement, de pubescence mor- dorée où les taches tergales disparaissent presque complètement. Cette variété n'était connue que de l'extrême sud de l'Europe, et aussi de Crimée; je l'ai trouvée récemment à Callian (Var), juin 1922. Sténomiitilla argentata var. bifasciata K\ug. — Var : Callian, septembre 1921. mai 1922, cf Q, commun. Sur la nymphe de Melecta armata Panzer [Hym. Apidae] par Louis Semichon. J'ai trouvé dans une cellule â'Anthophora personata Erichson une nymphe maie de Melecta armata Panzer que j'ai pu étudier en bon état et conserver dans l'alcool. • Cette nymphe a une attitude un peu analogue à celle de son hôte, mais elle en difïère par des caractères qui ne permettent pas de les confondre. La longueur de la languette est beaucoup moindre chez la Mélecte — oi'i son extrémité n'atteint pas le bout de l'abdomen — que chez l'Anthophore où elle le dépasserait si elle n'était pas recourbée sur le côté. L'abdomen de la nymphe de Mélecte n'est pas renflé en arrière comme celui de l'Anthophore, la région du clypéus et du labre est proéminente chez la Mélecte. Mais les diiïérences les plus caractéristiques se trouvent à la ré- gion dorsale du thorax. La nymphe de la Mélecte porte sur le scutum du mésothorax deux crêtes saillantes hérissées de pointes aiguës très petites, plus ou moins recourbées. Ces crêtes sont aplaties latéralement et orientées obli- quement, à 45° environ de la ligne médiodorsale, leur extrémité anté- rieure tournée en dehors. Le sciitellum porte deux gros tubercules coniques dirigés en arrière, à l'intérieur desquels se forment les épines beaucoup plus courtes, plus ou moins masquées par des poils, mais plus aiguës, qui caractérisent la Mélecte adulte (i). (1) J'ai déjà fait remarquer que, chez d'autres Mellifères, les saillies thora- cique dorsales des nymphes sont plus marquées que celles des adultes, tan- dis qu'en général, les parties saillantes du corps ont une forme plus grossière Bull. ne. France cl Belgique [1906], p. 351). Séance du âC juillet 1922. 193 Parmi ces caractères différentiels de la nymphe de Mélecte il en est qui sont l'indication de ceux qui seront plus accusés chez l'adulte. Tels sont : la proéminence de la région du clypéus — les propor- tions du labium — la forme de l'abdomen — les deux saillies posté- rieures, coniques, du scutellum. Mais les crêtes du mésothorax, au contraire, de forme si particulière et si remarquable chez la nymphe, n'ont pas d'équivalent comparable chez l'adulte. Leur place est simplement raarcjuée par une ligne unie, Fig. 1. — Face dorsale de la région thoraclque d'une nymphe de Melcclc arma fa Panzer, vue obliquement en avant. Fig. 2. — L'une des deux crêtes situées sur la partie dorsale du mésothorax de la nym- phe de Mclevla aniia- l,n Panzer. qui interrompt la surface chagrinée du mésothorax, et cette ligne n'a pas môme la direction que l'axe longitudinal de la crête qui existe chez la nymphe. Le bord postérieur de chaque segment abdo- minal de celle-ci porte une rangée de spinules très nombreuses et très pointues, à pointe brune, visibles seulement au microscope. Dans la figure 1, la pointe située à gauche de la crête est celle de l'extrémité antérieure, dirigée en dehors ; les deux grandes pointes situées plus bas à droite sont celles de son bord postérieur, plus rapproché de la ligne médiane dorsale. La figure 2 est orientée de façon à présenter l'une des deux crêtes mésothoraciques vue dans sa plus grande largeur; l'autre est alors vue presque dans sa moindre épaisseur. Le léger sillon médiodorsal du mésothorax et les plis superficiels sont figurés en pointillé. Cette orientation permet de voir aussi que la pointe d'un des cônes du scu- tellum est légèrement reco ml, ù'. 194 Bulletin de la Société entomologique de France. Sur le thhorax de la nymphe de l'Anthophore il existe seulement quatre petites éminences mésothoraciques. Ainsi la nymphe de Mélecte présente des caractères bien particu- liers. Ceux du thorax sont très différents de ce que j'ai observé sur les autres nymphes de Mellifères. Les Polyphaga du groupe du smensis Walk. [Orth. Blattidae] (avec la planche 2) par L. Chopard. Je dois à l'obligeance de M. B. P. Uvarov d'avoir pu étudier une espèce de Polyphaga rapportée par l'expédition du mont Everest et capturée à 18.500 pieds, soit environ 3.640 mètres. Cette espèce est nouvelle, mais assez voisine d'autres formes de l'Asie centrale, habi- tant pour la plupart les montagnes et composant un groupe assez spécial du genre Polyphaga ; ce groupe comprend des espèces de taille moyenne, à pubescence abondante, dont les cf sont assez bien caractérisés par leurs élytres translucides, marbrés de brun, et sont assez faciles à distinguer entre eux; les Q, par contre, ne présentent pas de caractères particuliers et sont, dans l'état actuel de nos con- naissances, pratiquement indéterminables. Les cinq espèces suivantes peuvent être comprises dans ce groupe. 1. Polyphaga sinensis Walk. — Cette espèce a été décrite d'a- près un individu Q qui existe encore au British Muséum; il est naturellement extrêmement difficile de savoir quel cf doit lui être rapporté. Chine septentrionale (Walker, Dohrn). 2. Polyphaga limbata Kirby. — Cette espèce, qui avait été décrite sous le nom de sinensis par Saussure, n'est peut-être pas différente de la précédente. Le Muséum de Paris possède trois indi- vidus semblant se rapporter parfaitement à la description Ju cf don- née par DE Saussure; les élytres et les ailes sont longs, relativement assez étroits, à taches brunes un peu contluentes, encerclant des espaces clairs, irréguliers, le bord antérieur du pronotum est nette- ment échancré (fig. 3 et 4). Les épines des pattes sont assez longues^ Séance du 26 juillet I9n. 195 celles des tibias postérieurs, au nombre de 11 supérieures, 5 infé- rieures, sont assez écartées et laissent un espace mutique à l'apex du tibia égalant environ le quart de la longueur totale. Chine : Pékin (de Saussure, Bolivar); montagnes au nord de Pékin (A. DAvm). 3, Polyphaga yunnanensis, n.sp. — cf- Très voisin du précédent mais les élytres plus longs et plus étroits, à bord antérieur très peu convexe, à petites taches brunes isolées (tlg. 5); bord antérieur du pronotum moins échancré. L'armature des pattes est semblable à celle de l'espèce précédente, mais les épines des tibias postérieurs sont plus serrées, plus régulières et atteignent presque l'apex du tibia. 9 (fig. 6). Je rapporte avec doute à cette espèce une Q brunâtre, assez claire en dessous, couverte de poils roux; pronotum marqué de très fines lignes glabres et lisses ; tergites abdominaux présentant de chaque côté une tache glabre, arrondie ; plaque suranale à bord posté- rieur régulièrement arrondi, très légèrement échancré au milieu, tibias antérieurs armés de 7 épines apicales et 1 supérieure ; tibias intermédiaires armés de 8 supérieures (2 4- 2 + 4) et 2 inférieures ; tibias postérieurs avec 11 supérieures (4 +3 + 4) et 4 inférieures. Long, cf i9 mm., 9 23,o mm.; larg. du corps 9 17 mm,; élylre cf 28 mm. Tijpes : Yunnan, Tsé-Kou, 1 cf ; Se-Tchouen, Siao-Lou, 1 9 (Mu- séum Paris). Co-types : Mêmes localités 2 cf, 1 9 (Muséum Paris). 4. Polyphaga thibetana, n. sp. — d^. Plus court que les précé- dents, à pubescence plus abondante. Élytres assez larges, présentant des très petites taches brunes, éparses, assez variables (fig. 1 et 2) ; bord antérieur du pronotum très légèrement sinué, angles latéraux assez marqués ; yeux très peu plus rapprochés que les ocelles. Tibias antérieurs présentant 7 grandes épines autour de l'apex, plus 1 supé- rieure et 1 inférieure; tibias intermédiaires à 7 éperons apicaux, 7 épines supérieures (3 + 2 + 2) et 2 inférieures (1 sur chaque bord vers le tiers apical) ; tibias postérieurs à 7 éperons apicaux, 11 épines supérieures (o + 3 -|- 3) et 6 inférieures (3 + 3). Les épines supé- rieures des tibias postérieurs sont disposées comme chez P. limbata, laissant un espace inerme vers l'apex égalant le quart de la longueur, du tibia. Métatarses longs. Long. 17-21 mm.; élytres 23-26 mm.; larg. élytres 9-10,3 mm. Type : Thibet : Gynangtse [ait. 13.000 feet], (Thibet Exp., H. J. Waltox, juin 1904); 1 cf (British Muséum). 196 Bulletin de la Sodété entomologique de France. Co-tijpes : 5 çf, mémo localité (British Muséum et Muséum Paris). o. Polyphaga everestiana, n. sp. — cf. Forme générale courte et large, pubescence abondante. El y très courts, à taches assez grosses et bien marquées, l'ensemble plus foncé que les espèces précédentes (fig. 7); pronotum à angles plus arrondis que chez thibetana, bord antérieur subanguleux au milieu, présentant une bordure claire, large et assez nette. Élytres dépassant peu l'extrémité abdominale, relative- ment très larges, à champ antérieur très foncé, présentant une tache jaune basale. Yeux nettement plus rapprochés que les ocelles. Tibias antérieurs à armature semblable à thibetana; tibias intermédiaires à 6 épines supérieures (â + 2 + 2) et 2 inférieures; tibias postérieurs à 9 supérieures (3 + 3 + 3), disposées comme chez le précédent, et 0 inférieures (3 + 2). Métatarses longs. Q (fig. 8). Brun uniforme à pubescence rousse; pronotum et ter- gites abdominaux présentant les mêmes dessins et taches lisses que chez P. yunnanensis, le dernier point rond, sur le 6*= tergite. un peu enfoncé; plaque suranale subtriangulaire, avec une petite carène mé- diane et une très petite échancrure apicale. Pattes courtes, à épines fortes, les tibias intermédiaires à 7 supérieures, les tibias postérieurs à 11 supérieures. Long. cf,9 19 mm- ; lai'g- du corps 9 14,5 mm. ; élytres cf 22 mm. ; larg. élytres 9 mm. Tijpes : Mount Everest Expédition [ait. I8.0OO feel], juillet 1921; 1 cT et 1 9 (British Muséum). Explication de la planche 2. Fig. 1 et 2. Polyphaga thibetana, n. sp., cf. Fig. 3 et 4. Polyphaga limbata Kirby, cf. Fig. 5. Polyphaga yunnanensis., n. sp., cf. Fig. 6. — _ ,ç. F'ig. 7. Polyphaga everestiana, n. sp. cf- Fig. 8. - - 9- Le Secrétaire-gérant : L. Chopaup. TYPOGRAPHIE FIRMIN-DIDOT ET C'=. — PARIS. Bull. Soc. eut. Fr. [1922], N° 14 Pl 2 Polyphaga d'Asie. 1922, — r 15. BULLETIN I3E LA. r r SOCIETE ËKTONOLOGIOIE DE FRANCE FONDEE LE 29 FEVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION d'uTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Natura maxime miranda in minimis. \\%^- } PARIS JLJJ STEOE DE JL.A. SOCIETE HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, Rue Serpente, VI' 1922 ■MMH9 Le Bulletin parait deux fois par mois. CABINET ENTOMOLOGiaUE E. LE MOULT 4, rue Duméril, Paris (XIII"). i 34, Bd des Italiens, Paris. Téléphone : Qob. 36.13. | Téléphone : Central : 65.35. J'ai le plaisir d'informer mes collègues que je viens d'acquérir les cabinets UaxBavtel {Lépidoptc7'es paléarctiques) et Herm. Rolle {Insectes de tous ordres). Ces collections sont actuellement à Paris et j'aurai à céder beaucoup de lots d'occasion, à des prix très avantageux . Je rappelle aussi que j'ai acheté tous les droits de traduction, d'édition et de réédition de l'ouvrage dé M. le D"" Seitz : Les Macro- lépidoptères du Globe, partie édition française. S'adresser à mon cabinet pour toutes les souscriptions et pour la suite de l'ouvrage. En attendant l'impression du texte, je peux fournir les nouvelles planches parues au prix de 2 francs chaque pour les abonnés. A vendre de suite : De la Faune exotique., jusqu'au fascicule n" 202 inclus, à 4 francs le fascicule . La Faune paléarctique complète, actuellement terminée, comprenant 130 fascicules : 360 francs (pour détails complémen- taires, demander ma circulaire envoyée contre 0 fr. 25 pour réponse). Matériel entomologique. — Épingles anglaises « Asta » blanches ou noires, le mille, 13 fr. 80; ne se vendent que par 500 d'un même numéro. Épingles acier de Karlsbad, le mille du même n"^;, 19 fr. 75, le cent, 2 francs. Filets, pinces, paillettes, éti- quettes, etc. Loupes entomologiques, très soignées, fermantes et non fermantes, grossissement de 13 à 35 fois, prix 45 à 110 francs. Lépidoptères et Coléoptères. — Grand choix de lots d'occa- sion à des prix très réduits. Demander listes spéciales. Je suis acheteur de toutes collections et lots d'origine, ainsi que de raretés et de belles espèces pour la décoration. Envoi des catalogues suivants contre : Lépidoptères 1915, 0 fr.50-, Coléoptères paléarctiques N" 1, 1912, 0 fr. 75; Coléoptères exotiques, 1913, 1 franc. Liste de matériel, 0 fr. 25; Liste de lots d'occasion Lépidoptères, 0 fr. 50; Liste de lots d'occasion Coléo- ptères, Ofr. 75; Catalogues des fantaisies entomologiques, O fr. 75. En échange de bonnes espèces que j'ai en séries, je puis accep- ter de bons timbres-poste pour collection. ]\-OTA. — Il est rappelé à MM. les Entomologistes que j "al acheté avant la guerre le Cabinet J. CLERMONT, et que toute la correspondance con- cernant ce Cabinet, doit être adressée à E. LE MOULT, 4, rue Duméril, Paris (XIIP). BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE §léance du 13 octobre 199%. Présidence de M. A. MÉQUIGNON. Sommaire. Correspondance, p. 197. — Nécrologie, p. 198. — Changements d'adresses, p. 198. — Distinctions honorifiques, p. 198. — Admission, p. 198. — Présentations, p. 198. — Renseignements, p. 198. — Présentation d'Iti- sectes, p. 199. — Prix Dollfus 1D22, p. 199. — Élection d'un Membre honoraire [Commission), p. 199. Communications. — E. Simon. Description de deux Arachnides caverni- coles du midi de la France, p. 199. — D' A. Ciiobaiit. Un Onthophagus taurusSclivebiiT monstrueux [Col. Scarab\i;id.\eJ, p. 201. — D'' R. Jean NEL. Un Sil[>liide [Col.] cavernicole nouveau du Jura Bernois, p. 202. — P. DE Peyeiumhoi F. Aouvcaux Coléoptères du Nord- Africain. Quarante- deuxième note : le genre Amauronyx [Pselaphidae], p. 205. — M. Pic. Dia- gnoses d'Hétéroinères [Col.] de l'Indo-Chine, p. 208. — J. Sainte-Ciaire Ueville. Description d'un nouveau Pterustichus de France, p. 210. — J. Hervé-Bazin. Encore un nouveau Korinchia de la région orientale [Dii'T. Syrpuidae], p. 313. — C. DuMo^T. Diagnoses de Lépidoptères nou- veaux du Nord de l'Afrique, p. 215. — B. Trouvelot. Sur la présence en France d'un nouvel ennemi des arbres fruitiers, Laspeyresia molesta Buscii [Lep. Toutricidve], p. 220. — L. Falcoz. Notes biologiques sur divers Insectes des environs de Vienne en Dau])hiné, p. 223. MM. le colonel H. Roussielgue. de Grenoble, et A. Seyrig, de Mul- house, assistent à la séance. Correspondance. — MM. L. Chopard, Secrétaire, et Ch. Lahaussois, Trésorier, s'excusent de ne pouvoir assister à la séance. Bull. ;Soc. ent. Fr. [1922]. — N" 15. 198 BiUletin de la Société entomologiqite de France. Nécrologie. ^Noiis avons ie regret d'apprendre la mort de M. A. L. MoNTANDON, survenue à Cernavoda (Roumanie), le 28 lévrier 1922. Changements d'adresses. — M. C. Dumont, 16, rue de Moscou, Paris 8^ — M. A. Dervin, à Scvigny-Waleppe (Ardennes). — xM. H. DE Franchessin, 12, rue Greuze, Paris, lô'^. — M. NÈGRE, 17, Ijoul. Talabot, Nîmes (Gard). — M.Louis ScHULER, professeur au lycée, rue St-Marcel, Metz (Meuse). — M. A. Seyrig, ingénieur civil des Mines, Peùarroya, province de Cordoue, Espagne. Distinctions honorifiques. — Le Président a le plaisir de l'aire savoir que M. le P"" A. Vayssière a été nommé chevalier delà Légion d'honneur. — M. P. Scherdlin a été nommé chevalier et M. le D^' A. Gros, promu officier du Mérite agricole. Admission. — The Rotliamsted Expérimental Station, Harpenden, Angleterre. Présentations. — M. René-Paul Barthe. D'^ en médecine, 148, boulevard Dequevauvillier, Gennevilliers (Seine), présenté par M. J. Magnin. — Commissaires-rapporteurs : MM. G. BiixiARoet J. Clermont. — M"'^ Clémence Bleuse, 29 rue Lacépède, Paris, o% présentée par M. J. Magnin. — Commissaires-rapporteurs : MM. G. Billiard et Ch. Lahaussois. — M. le iy L. BussY, à Lubersac (Corrèze), présenté par M. E. Barthe. — Commissaires-rapporteurs : MM. le D'^ V. Auzat et J. ClermOiNï. — M. Alfredo Faz, Bandera, 714, à Santiago (Chili), présenté par M. René Martl\. —Commissaires-rapporteurs : MIVL le D'' Et. Rabaud et F. Picard. — M. Paul Lassus, 19, rue de Paris, Colombes (Seine), présenté par M. J. Pécoud. — Commissaires-rapporteurs : MM. .1. Clermont et J. Magnin. — M. Lucien Marceron. interne des hôpitaux, 131, avenue du Roule, Neuilly-sur-Seine (Seine), présenté par M. L. Lhomme. — Commissaires- rapporteurs : MM. H. Desbordes et J. Magnin. — M. Louis SouRSAC, directeur des Services agricoles des Pyrénées- Orientales, 16, rue du Castillet, Perpignan (Pyr.-Ori'^), présenté par M. F. Picard. — Commissaires-rapporteurs : MM. P. Lesne et R, Peschet. Renseignements. — M. G. Dumont nous signale que nos collègues qui iraient en Tunisie dans un but entomologique, sont sûrs de trouver Séance du 12 octobre 192S. iM le meilleur accueil auprès de M. L. Lavauden, Inspecteur des Forèls.^ 12, rue de Cronstadt. Tunis, nel. Pendant longtemps les grottes de Cordon, dans le sud du Jura fran- (f-iis, ont été considérées comme marquant la limite nord de l'aire féographique des Coléoptères cavernicoles en Europe occidentale. On sait que ces grottes hébergent un Anophthalrae, Trechopsis {Tricha- phfienops) cerdonicus Ab. et une espèce de Bathysciinae, Roijerella XiUardi Bed., tous deux faisant partie de groupes largement distri- bués dans le Dauphiné. ILy a quelques années la découverte du Trichaphuenops Sollandi Séance du 12 octobre 1922. 203 m i'U m \ .A. ■h i>/ \N Jeann. dans la grolte des Faux-Monnayeurs, à Test de Besançon, avait rcporlé loin dans le nord la limite de l'aire de répartition des Trechinae cavernicoles; l'exploration de quelques grottes du Jura Bernois, faite avec beaucoup de soins par M. A. Mathev, de Bienne, \ ,/>, , , repousse maintenant encore plus ' \\^ i /^^// / >, ,' loin celle des Bathysciinae caverni- coles, puisque parmi ses récoltes se trouve un Royerella. Royerella Villardi B e d e 1 subsp. Matheyi, nova. — Une série d'exemplaires recueillis par M. A. Mathey, au cours de plu- sieurs visites, en juin et juillet 1922, dans la grotte de Lajoux, district de Moutiers, canton de Berne (Suisse). Ce Royerella a tout à fait l'aspect extérieur, la taille, les caractères du jR. Villardi Bed. ('); l'organe copulateur mâle est identique (Rev. Bathysc, pi. XII, fig. 333); mais le Royerella de la grotte de Lajoux se distingue cependant par les deux caractères suivants. Antennes un peu plus longues et plus épaisses. Les articles apicaux sont épaissis depuis la base (fig. A.), les articles vu, ix et x sont coniques, graduellement élargis de la base au sommet, l'article xi est ovale, al- longé, un peu aplati. Chez R. Vil- lardi, des grottes de Cerdon, au con- traire, les articles apicaux sont étroits à la base, brusquement épaissis dans leur moitié apicale (fig. R.), les articles vu, ix et x sont renflés en massue, le xi est cylindrique a la base, renflé dans sa moitié apicale, puis effilé en pointe. P Exlrémilé apicale de l'antenne droite du mâle : .4., chez R. Vil- lardi HJa/heiji Jeann. ; fi., chez R. Villardi Bed., de la grotte de Cer- don (X 60). (1) 7?. Villardi Bedel, 18/8, Ann. Soc. eut. Fr., Bull., p. 74; types : grolte de Cerdon. — Jeannel, Rev. Bathysciinae, p. 401, pi. xii, fig. 331 à 333 (Arch. Zool. exp. et gén., 5« série, VU, 1911, p. 1-641, jd. i-xxiv). 204 Bulletin de la Société entomologique de France. Ély très moins convexes chez R. Matheyi que chez R. Villardi typique. La région suturale des élytres du premier est toujours plus ou moins déprimée et la partie apicale est moins bombée, moins déclive près du sommet; vue de profil la suture décrit une courbure moins pro- noncée à son extrémité postérieure. Chez R. Villardi de Cerdon, le disque des élytres n'est pas déprimé, la région apicale est bombée et la suture, vue de profil, décrit une courbure de plus petit rayon avant l'angle apical. En réafité, ces différences sont très légères et assez difficiles a appré- cier, mais elles sont constantes, comme j'ai pu le constater sur des séries d'exemplaires des deux formes. Dans l'état actuel de nos connaissances, le /{. Villardi se trouve donc représenté par deux races géographiques habitant chacune une extrémité de la chaîne du Jura ; près de 200 km. à vol d'oiseau sépa- rent les grottes de Cerdon de la grotte de Lajoux. Il paraît bien pro- bable que l'exploration des grottes du Jura, encore bien mal connues au point de vue de leur faune, fournira d'autres jalons intermé- diaires. Dans toutes les grottes où on les trouve, les Royerella sont toujours rares, dans le Dauphiné comme dans le Jura. Ce n'est que par hasard qu'on en rencontre un ou deux exemplaires au cours de visites rapides. Il faudra donc les rechercher dans le Jura, méthodiquement, par des explorations répétées des grottes en toutes saisons et en les atti- rant par des appâts. Il est vrai que. je n'ai moi-même trouvé aucun Silphide dans les grottes des environs de Besançon, de Baume-les- Dames, de Montbéliard (déparlement du Doubs), que j'ai explorées avec soin en 1916, et que M. A. MATHEvn'a rien trouvé non plus dans les grottes de Réclère et de Milandre (district de Porrentruy) qu'il a cependant minutieusement fouillées. Mais il reste encore de grandes régions inexplorées, dans le Jura suisse (canton de Neufchàtel et de Vaud) et en France autour de Pontarlier et dans le département du Jura où des centaines de grottes sont signalées. Nul doute qu'elles nous réservent encore de surprises. D'ailleurs on doit s'attendre à ce que la distribution des espèces cavernicoles dans le Jura soit discontinue, comme elle l'est dans le Dauphiné, et que de nombreuses grottes, en apparence excellentes, ne renferment aucune faune. Si les périodes glaciaires n'ont certainement pas totalement détruit les faunes relictes dans le Jura, elles les ont cependant considérablement décimées. Séance du 12 octohre 1922. âOo Nouveaux Coléoptères du Nord- Africain. Quarante-deuxième note (') : le genre Amauronyx [Pselaphidae] par P. DK Peyerimhoff. loO. Amauronyx Bordei, n. sp. — Long. l,7o mm. —Corpuscon- vexiusculum, nitidum, impunctatum, totum riifescens , subtiliter pallide pubens pilis ercctis abdomhie praesertim spars's. Capiit grossum, rotuv- dntuiii, pronoto aequilntum, disco umbonatum ac medio puncto instnic- tiim, ad laterautrin([He mlcatum et postice foveatum. Oculi perminuti. Antennae sut validae, art. 4-8 subsphaericis, 0° trapezoideo, 10' tram- verso, ultimo breviter fusiformi. Pronotum capite minus, transversum, cordatuin, basi fh'xuose sulcatiim ac profundt' trifoveatum, medio argute sulcatuni. Colroptera suhdepressu, pronoto circiter sesquilongiora, pos- tice ampliata, huineris deinissis, basl (juadrifoveolata, striisqueduabus, suturali ad apicem usque, dorsali iantwu ad trientem anticum instrurta. Abdominis segmentum /"'" secundo praesertim longius, carinulis obli- quis duabus quariaiu circiter partent longitudinis explentibus, ac inter nias plus quant triente lalitudinis {inter nturgines) sejunctis instructum. — Maris .j" abdominis annula subtus latissime emarginato, G" trian- gulariter exciso, siimmo depresso, 7° quadrilatero, operculato. Hab. reyioneni numidicam. Aïn Djeuan (littoral constantinois) ; un ciuiplo découvert on février par M. R. de Borde, qui a eu la générosité de me l'abaudouner. 'Aspect û'A. Barnevillei Saule y; forme plus déprimée, yeux bien plus petits, tète et pronotum plus larges proporliounellement à l'arrière- ' corps, élytres plus courts, structure du ventre toute différente chez le cf. Les Amauronyx, Psélaphides toujours rares et que l'on obtient dif- licilement en tamisant la terre autour de*s racines des arbres, se trou- vaient représentés jusqu'ici dans le nord de l'Afrique par trois espèces : A. lapidicnla Raffr., décrit sur «n o" des environs d'Alger; un autre, trouvé par M. de Boc.de dans la forêt de Baïnen près le Cap-Caxine, a été identilié à ce type par M. Raffray ; il y a quelques mois, au même point, j'en ai repris un couple. — A. Abeillei GniWch., de l'Edough, découvert autrefois par MM. Abeille de Perhix et Thérv; je possède lo spécimen recueilli par ce dernier et (|ui constitue l'un des types de (1) Pour les notes 1-14, ir.-2'i, 20-39, voir ce lîiiUelin [1905-1921]. — 15" noie, in Ann. Soc. cnl. France [1912], p. 515. — 25^ note, ibid. [19171, p. 117. — 40 ('{ 4i' notes, in Hull. Sec. cnl. France [1922], p. CO et 73. 206 Bulletin de la Société entomologiquc de France. GuiLLEBEAu (cf. Ami. Soc. eut. Fnrnce [1893], Bull., p. 292); plus récem- ment, M. R. DE BoRDR en a capture une petite série dans le même Amauronyx du Nord de l'Afrique; silhouettes et lace inférieure de ral)do- meu des G'^ : A, A. AbeilleiG\\\\\th. — B, A. DordciVa^^xh. —C,A.la- pidicola Raffr. — D, .4. Bcdell Norm. — [Le pronolum à' A. Abeillei est figuré un peu trop long]. massif _ A. Bedeli Norm. décrit sur une seule 9 d'Am-Draham 'Tunisie) et récemment repris (une Q également), dans la même loca- lité; grâce à la complaisance de M. le D'' H. Normand, j'ai pu examiner à loisir ces deux insectes et leur identifier un d* rencontré au di. Ben- Séance du 12 octobre 19M. 207 Zaier près Ménerville (à 50 kil. à l'est d'Alger) et un autre cf que M. DE Borde et moi avons recueilli dans le massif des Mouzaïa. Bien que j'aie disposé, pour cette étude, d'un matériel très restreint, les caractères distinctifs de ces quatre espèces me paraissent parfaite- ment clairs, et je crois pouvoir les résumer dans le tableau suivant : Tableau des AmaiDvnijx du Nord de l'Afrique. 1. Pronotuni légèrement étranglé avant le sommet et for- mant une sorte de col ; son sillon large, profond et com- plet. Élylres, pris ensemble, presque deux, fois plus larges que longs, à côtés très arrondis ; strie humérale dépassant le milieu. Carénules du l*"" tergite abdominal divergentes, écartées de plus du tiers de la largeur du segment (mar- ges latérales exclues) et atteignant le tiers de sa longueur. Pubescence longue, mi soulevée. — çf 0° sternite large- ment échancré, 6*^ réduit à un anneau étroit, 7" très grand, subtrilobé au sommet, le lobe médian largement impres- sionné; pas d'opercule Abeille! Guilleb. — Pronotuin sans étranglement apical, son sillon réduit à un trait, parfois obsolète, surtout en arrière. Élyires, pris ensemble, environ une fois et demie plus larges que longs, peu arrondis sur les côtés; strie humérale s'arrètaut avant le milieu. Carénules du 1'^'' tergite plus ou moins écartées, atteignant environ le quart de la longueur du segment. Pubescence moins longue. — cf, 7"^ sternite (dernier) operculé -> i. Tête grosse et courte. Pronotum transversal, orné d'un trait longitudinal complet, l^"" tergite abdominal un peu plus long que le 2% ses carénules divergentes, écartées de plus du tiers de la largeur du disque (entre les marges latérales). — cf, 6'= sternite déprimé en avant.. Bordei Peyerh. — Tête plus petite et plus allongée. Pronotum aussi long que large, à trait longitudinal rarement complet, le plus sou- vent obsolète. 1" tergite beaucoup plus long que le 2'', ses carénules sensiblement plus rapprochées. — cf, 6« ster- nite avec un relief ou une dent 3 3. Yeux petits, mais d'un diamètre au moins égal à celui du S" article des antennes, et parfaitement visibles de haut. Carénules du l*"" tergite très courtes, [jarallèlcs. — cf. mé- 208 Bulletin de la Société entomologique de- France. tasternum simple, 6'' sternile avec un relief écrasé au milieu, 7*= à opercule plan lapidicola Rafïr. — Yeux très petits, d'un diamètre inférieur à celui du 3« ar- ticle des antennes, et a peine visibles du haut. Carénules du l'^'" tergite légèrement diveraentes. — cf, métasternum orné de deux fortes carènes longitudinales, 6^ stornite por- tant une dent horizontalement dirigée en arrière, opercule du T' petit et bombé Bedeli Normand (^)- Diagnoses d'Hétéromères [Col.] de l'Indo Chine par Maurice Pic. Les espèces décrites ci-dessous proviennent en partie des récoltes- fructueuses faites en Indochine, avant 19â2, par M. Vitalis de Sal- vAZA et les types figurent dans ma collection. Maci'otonio.via, n. g. — Corpus angustatum, oculis fortiter granu- latis; thorace postice marginato, loboinciso; scutello elongalo, impressa ; clytris ad scutellum snlcatis; pygidio brève; tibiis posticis incarinatis. Genre voisin de Tonioxia Costa, très distinct par sa forme étroite, la structure du prothorax et les sillons préscutellaires des élytres. Macrotomaxia castanea, n. sp. — Angustata, postice a'tenuatUf nitida. brève luteo pubescens, castanea. autennis pedibasqae pro parte rufcscentibus. — Long. 11-15 mm. Laos et Tonkin. Cotypes dans la coll. Yitalis. Cyriogeton maculosum, n. sp. — Oblongum, nitidum, aeneum^ griseo pubescens, elytris pro parte maculosis. pro parte lineatis et irre- yulariter punclatis. — Long. IG mm. Laos : Wieng Vai. Espèce des plus distinctes entre toutes par son revêtement pileux, disposé en bandes et mouchetures sur les élytres. Amarygmus Phungi, n. sp. — Oblongo-elongatus, glaber, nitidus, itiger. thorace olivaceo, iiiinute sat dense pnnctato; elytris olivaceo-aeneis (1) A. lapidicola et A. Bedeli sont réellement très voisins; mais le déve- loppement des jeux et les caractères masculins (surtout la présence ou l'ab- sence des carènes au inélasternum) les différencient netlemenl. Séance du 12 octobre 1922. 20 minute striato-punclatis, intervallis fere dephniatis, minute pimctatis. — Long. 13 mra. Tonkin : lac Thô. Plus parallèle, moins convexe que A. adonis Pic et autrement co- loré. Heteromerotylus Vitalisi, n. sp. — Oblongo-eloiigatus, nitidus, niger, eli/tris vage aenescentibus, distincte striatis, pedibus nigris, femo- ribusvage rufo nnnulatis. Laos : Xieng-Khouang. Cotypes dans la coll. Vitalis. Voisin de H. bicoloripes Pic, prothorax moins entaillé en avant et moins brillant, pattes plus foncées. Psydomorphus ater, n.sp. — Oblongus,parum nitidus, ater, femo- ribus rufo annulatis, elytris minute lineato punctatis, intervallis impunc- tatis. — Long. 13 mm. Muong Pek. Diffère, à première vue, de P. divcrsipes Pic, par la coloration noire, la ponctuation plus allongée des rangées de points sur les élytres et les intervalles imponctués. Gauromaia rufithorax, n. sp. — Angustatus, nitidus, rufescens, antevnis nigris, pedibus pro majore parte elytrisque viridibus, tlwrace subgloboso. sai fortiter punctato ; elytris minute punctato striatis. — Long. 9 mm. Tonkin : Hoa Binh. Espèce très distincte par sa coloration particulière. Gerocamptus saig^onensis, n. sp. — Elongatus, postice paulo di- latatus, nitidus, cuprescens tarsis cyaneis, antennis nigris ad basin rufis; thorace transverso, indisco sparse punctato ; elytris cupreo striatis, in- tervallis subconvexis, paulo aeneis. — Long. 30 mm. Saigon. Belle espèce, voisine de distincte striatus Pic, coloration différente, prothorax plus transversal et plus éparsement ponctué. Anaedus atripes, n. sp. — Subelongatus, parallelus, nitidus, hir- sutus, dense et irregulariter punctatus, niger. — Long. 11 mm. Laos : Vieng Vai. Ressemble à A. ruppes Pic; distinct, à première vue, par les pattes foncées. Anaedus latior, n. sp. — Oblongus, nitidus, hirsutus, fortiter sat 210 Bulletin de la Société entomologique de France. dense et irregulariter pundatas, nigro-piceus. thorace lateraliter rufes- cente. — Long. 7 mm. Cochinchine. Très distinct du précédent par sa forme, le protborax plus forte- ment ponctué, à angles postérieurs très saillants. "Cistelomorpha Vitalisi, n. sp. — Oblongo-elongatn- parum ni- tida, griseopubescens, stramvnea, abdomine aliquot rufescente, antennis apice late abdomineque apice nigris ; thorace lato, densissime punetato ehjtris minute striato-punclatis, intervallismbdepressis, multipunctatis. — Long. 8-10 mm. Laos : Xieng Khouang. Cotgpes dans la coll. Vitalis. Voisin de C. indica Pic, prothorax plus robuste, élytres plus fine- ment striés-ponctués. Cistelomorpha rubrotincta, n. sp. — Elongata, parum nitida, griseo aut fusco pubescens, straminea, ehjtris lateraUter rubro tinctis. antennis artieulis primis rufis exceptis, tibiis, tarsis abdomineque apice nigris: thorace transverso, densissime punctato,postice impresso, ehjtris sat fortiter striato-punctatis, intercallis convexis, minute punctatis. — Long. 12 mm. Laos : Xieng-Khouang. Cotgpes dans la coll. Vitalis. Espèce voisine de C. melanopgga Fairm., très dist^icte par sa double coloration élytrale. Description d un Pterostichus nouveau de France [Col. Carabidae] par J. Sainte-Claire Deville. Vers la lin de l'été dernier, au cours d'une de mes dernières visites chez mon maître et ami L. Bedel, j'eus occasion d'examiner une cu- rieuse Féronie, que venait de découvrir notre collègue M. Sudre de C.'UiLiÈRES dans les montagnes de l'Ariège. Nous fûmes d'accord que l'insecte était absolument nouveau et n'était même proche parent d'au- cune espèce connue. La mort de notre regrette Secrétaire honoraire, survenue quelques mois plus tard, l'empêcha de le décrire. Grâce à l'obligeance de M.^Sudre de Carlières, j'en ai aujourd'hui sous les yeux un couple en parfait état, et suis en mesure d'en donner une description provisoire. , Séance du 12 octobre iOn. 211 Pterostichus Sudrei, n. sp. — Niger, nitidissimus, feniorilnis [genubus exceptis) laete rufis. Cnput médiocre, oculis prominuUs. Pro- notum subcordiforme, nntice arcuatim emarginatum, nngulis posticls subacutis, biimpressis, margine laterali antice seta unica instructa. Episterna metathoracis distincte brevior a quam latiora. Coleoptera bre- viuscula, itilerstriis 3" et 5'" noimùllis fovei,s profundis instructa, utrin- que oblique, deinde aimul recte truncata, angulo suticrali subdentato. OnycJdum subtus nudum. — Long. 12-13 mm. d^. Tarsi antici valde dilotati; coleoptera ovoiden; sternites ultimus wubone robusto postice attenuato armatus, ndmarginem bisetulosus. Q. Tarsi antici simplices; coleoptera versus apicem leviter ampliaia. sternites ultimus impressiis, in medio plicatus, ad marginem excisus, quadrisetulosus. Ariège : environs do Massât (R. Sudre de Carlières). Aspect général d'un petit P. femoratus Dej. Entièrement d'un noir vernissé, sauf l'extrémité des palpes, les trochantcrs et les lémiirs (à Texception des genoux) qui sont d'un rouge orangé vif. Tête de grosseur normale; yeux saillants ; tempes rétrécies oblique- ment en arrière des yeux. On remarque sur le front, à hauteur du bord antérieur des yeux, deux fossettes poncliformes non sétigères. dont la distance est à peu près égale à la moitié de l'intervalle des yeux. Pronotum analogue a celui du cristatus L. Duf.; bord latéral pré- sentant une fine gouttière tout le long du bord marginal ; pore séti- gère latéral unique; bord antérieur sensiblement échancré en arc; angles postérieurs redressés, un pou aigus ; impression interne longue et profonde, l'externe courte et limitée au voisinage de l'angle. Épi- sternes mélatlioraciqucs courts, notablement plus larges que longs. Élytres relativement courts, assez déprimés, atténués vers les épau- les; rebord basai entier ; stries assez profondes, très finement ponc- tuées, sauf la suturale, laquelle, tout à fait à l'arrière, se résout en une ligne de gros points; 3'' otS'^interslrios creusés chacun de trois à cinq grosses fovéoles séligères, occupant presque toute la largeur de l'in- terstrie; 7*^ absolument sans pores; la série marginale du 9*= dense, un pou plus espacée vers le milieu. Extrémité des élytres conformée d'une manière presque identique dans les deux sexes et très particulière : chaque élylre se termine par une troncature apicale sensiblement rec- tiligne et perpendiculaire à la suture; celte troncature est elle-même, de chaque côté, raccordée à la marge latérale par un pan coupé recti- ligne, oblique, compris entre deux angles obtus mais à sommet vif; le 212 Bulletin de la SocActè entomologique de France. premier interstric se prolonge de chafjuo côté de la suture en une pointe assez accusée. L'épipleure, au lieu d'être longuement et progres- sivement atténué en pointe aigu(' comme dans le cas général, est d'une largeur presque constante et se termine brusquement à hauteur de l'angle a (voir schéma ci-contre). <'/. Z». Sternites sans ponctuation appré- ciable, portant chacun un pore séti- gère de part et d'autre de la ligne médiane. Onychium dépourvu de soies en dessous. Chez le cf, les élytres sont plus fi. Contour schémati(|iie de la par- ovalaires, légèrement atténués avant lie postérieure des élyiies chez le ];, troncature apicale qui est plus ricrostu-lms Sudrei Dev., çf ; l>. ^^,ç,^^ç_ , (. dernier sternite est muni Exlréniilédel epipleure, vuedecôlé. 17 f . ^ i , ' *^ d un fort tubercule grossièrement pyramidal, à pointe un peu globu- leuse; l'extrémité du segment, tronquée, porte deux pores sétigères. Les fémurs sont un peu épaissis et les trois premiers articles des tarses antérieurs sont fortement dilatés. Chez la 9, les élytres sont élargis jusqu'au pan coupé. Le dernier slernite est creusé d'une impression transversale séparée en deux par un pli saillant; son bord postérieur est incisé au milieu et porte quatre pores sétigères. Celte espèce est extrêmement remarquable par l'ensemble de ses caractères et, spécialement, par la singulière conformation des épi- pleures et de la partie postérieure des élytres dans les deux sexes. 11 paraît actuellement fort difficile do lui assigner une place parmi les nombreuses sections du genre Pterostiehiis. Malgré son onychium nu, j'incline à rapprocher la nouvelle espèce du groupe de cristatus, et no- tamment des espèces pyrénéennes. DufouriDe]. etBoisgiraudi L. Duf. Chez la 9 du dernier, la conformation du bord apical des élytres et celle du sternite anal offrent en effet une analogie remarquable avec le P. Sudrei ('). Un mot pour terminer. Quelques détails de structure m'avaient fait (1) J'ai songé, ainsi qu il éiail naturel, à me reporter à la description de l'énigmatique Feroniu spinlcoUis, découvert par Dkjean, il y a plus d'un siècle, aux environs de Prats-de-Mollo (Pyrénées-Orientales) et non retrouvé depuis. Les caractères donnés par De.ie\n ne conviennent nullement à notre, insecte qui est certainement nouveau. Séance du 12 octobre 1922. 213 soupçonner que le P. Sudrei devait être un insecte hydrophile, vivant au bord des torrents, à la manière des Nebria. M. Sudre m'écrit qu'il en est bien ainsi et que l'espèce est étroitement cantonnée sur les berges d'un ruisseau de montagne, dans une localité jusqu'ici fort restreinte. Encore un nouveau Korinchia de la région orientale [Dll'T. SYRPHmAE] / par J. Hervé-Bazin. Ce genre nouveau, créé en 1919 par M. Edwards, semble riche en espèces très voisines de faciès et de coloration, quoique bien nettement distinctes. M. Edwards en a décrit trois espèces de Sumatra, j'en ai moi-même décrit récemment une espèce de l'Inde [Bull. Soc. ont. Fr., [1922], p. 172). En voici une cinquième es[ièce, représentée dans la collection du Muséum d'histoire naturelle de Paris par une belle 9 en excellent état. Korinchia aurata, n. sp. — Q Bnmneo-nigra. Facie riifa sub- aurata. Thorace nigro, tribus fasciis griseia parum distinctis transver- salibus. Scutello pilis auratis adpressis munito. .ibdomine loiigo, lato, depresso; lateribus rufescentibus et pilis longis adpressis auratis orna- tis. Pcdibus rufis, femoribus brunneis. Mis rufescentibus, apice leviter obscur iorib us. — Long. 18 mm. Une 9 de « Java, mont Gedeh (.1. S. Ledru), R. Oberthur, 1898 ». Brun noirâtre, yeux nus, d'un noir uniforme sur l'individu desséché. Vertex noir luisant, à poils noirs. Front étroit (fig. 1), brun noir, à poils noirs et pruinosité brune. Partie antérieure de la tète d'un roux clair, a pruinosité d'un roux doré, excepté le tubercule anten- naire et un large espace au-dessus, une ligne verticale entre les antennes et la bouche, et une bande oblique entre les yeux et la bou- che, qui sont nus et luisants. Antennes brun clair, base plus foncée; soie rousse, nue, longue. Pas de tubercule facial (fig. 1). Partie pos- térieure de la tête brun noir, à poils noirs et courts en dessus, blancs et longs eu dessous. Dessus du thorax d'un noir presque mat, les bords virant légère- ment au brun. Une bande transversale au bord antérieur, une autre au-devant de la suture, une troisième au bord postérieur, de pruino- sité d'un gris roussàtre, toutes les trois vagues et peu distinctes, 214 Bulletin de la Société entomologiqiie de France. surtout au milieu. Pubescence courte et dressée, d'un brun roux doré à reflets changeants suivant l'incidence de la lumière, mêlée de poils noirs plus longs. Côtés à poils longs et rudes, roussàtres; une touffe de poils dorés au-dessus de rattache des ailes, une touffe de poils noirs en avant et une autre en arrière de la précédente. Côtés et des- sous du thorax bruns, à pruinosité roussâtre; pubescence assez longue, lauve à reflets légèrement dorés, mêlée de poils noirfilres. Écusson presque carré, noir, faiblement mais nettement rebordé; ce rebord lirun. Base étroitement nue, le reste couvert de beaux poils couchés Fig. 1. — Korinchia avrata, n. sji. Tète vue de dessus et de, prolii. dorés à refiels changeants. Bord postérieur à quelques longs poils brun noir, côtés à pubescence dorée, dessous à pubescence blanchâtre. Abdomen long, large et déprimé, d'un brun-noir presque mat. Pubescence courte, brune l reflets dorés. Les côtés, surtout vers l'ex- trémité de l'abdomen, et l'extrême bord postérieur de chaque segment tournant au roux, 5*^ segment presque entièrement roux, sauf au milieu. Toutes les parties rousses munies de beaux poils couches, longs, dorés, formant des taches subiriangulaires de chaque côté du bord postérieur des segments. Milieu du bord postérieur des 4= et 3^ segments à longs poils couchés noirs. Ventre brun, glacé de gris,, bord des segments plus clair. Pattes longues, robustes. Hanches brunes, glacées de gris, à pubes- cence grise mêlée de poils noirs et bruns. Toutes les cuisses brunes avec l'extrémité plus claire, surtout en dessous, à pubescence pâle, courbée et clairsemée. Tibias et tarses antérieurs bruns, à pubescence brune, courte; tibias et tarses intermédiaires et postérieurs fauve clair, â pubescence courte et très claire, sauf quelques poils épineux noirs sous les tarses. Ongles roux à bout noir. Ailes longues, unilormément pubescentes, roussàtres à nervures Séance du 12 octobre 1922. 215 rousses, le tiers apical légèrement plus foncé. Nervation caractéris- tique des Korinchia ; nervure anale presque absolument droite. Cuillerons petits, grisâtres, à franges brunes. Balanciers jaunâtres. Cette belle espèce est remarquable, à première vue, par les beaux Fig. 2. — Korinchia aurala, n. sp., Ç. poils dorés de l'écusson et des bords latéraux de l'abdomen. Elle doit être voisine de K. Klossi Edwards, mais celle-ci a les poils du scu- tellum noirs, /i. Klossi a. en outre, un tubercule facial développé. Toutefois ce dernier caractère peut n'exister que chez le cf. seul connu de M. Edwards, et manquer chez la 9- Ainsi chez K. rufa H.-B., dont je possède les deux sexes, le cf présente un tubercule facial très net, tandis que celui de la Q est peu distinct. Type 9 au Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Dlagnoses de Lépidoptères nouveaux du Nord de l'Afrique par C. DiMO.NT. Chamaesphecia erodiiphaga, n. sp. [Aegerudae]. — cf- Enver- gure 18 mm. Vertex noir mélangé de jaune sur le devant. Front blanc de neige. Palpes blancs, parsemés de poils noirs en avant. Antennes brun noir en dessus, dessous brun roux. Collier noir pourpre bril- 216 Bulletin de la Société entomo logique de France. iant; thorax noir à line pubescence blanc pur; plérygodes concolores à bordure interno blanc pur, passant au jaune à l'extrémilé. Abdomen noir bronzé avec une ligne longitudinale médiane maculaire blanche. :â^ tergite divisé par un semis médian d'écaillés jaunes et blanches mélangées, 4' et 6° tergites bordés de blanc. Brosse anale noire, à pin- ceaux latéraux blancs. Hanches antérieures blanc pur avec la moitié interne noire ; fémurs des trois paires de pattes brun bronzé avec la crête supérieure jaune pâle, crête inférieure frangée de poils blanc pur. Ailes antérieures noir bronzé densément soupoudré d'écaillés blanc pur sous la côte, au bord dorsal et sur l'espace terminal; ces écailles forment des taches ditîuses à la côte, au-dessus de l'aire vitrée ultra- cellulaire et trois taches triangulaires sur l'espace terminal entre les nervures 4-8. Cote, tache discale et bande marginale noires, aire infra- cellulaire étroite, intracellulaire bien développée, ces deux taches écaillées de blanc; ultracellulaire ovalaire, allongée, composée de cinq aréoles, les trois médianes subégales, les externes courtes, étroi- tes et peu distinctes. Ailes inférieures transparentes, trait discocellu- laire, ligne marginale et nervures brun noirâtre. Dessous à côte et ner- vures blanc pur, ligne marginale et trait discocellulaire noirâtres. Frange des ailes supérieures gris brunâtre en dessus, blancliB en dessous. Frange des ailes inférieures gris bronzé pâle, bordée de blanchâtre à l'extrémité, blanche au bord abdominal et à l'apex. 9, Envergure 19 mm. Dilïère du cf : en dessus par un semis blanc antéapical plus net, par les antennes anuelées de jaune en dessous, les plérygodes envahis par le blanc, ne conservant qu'une tache brune à la base et une axillaire noir bleu métallique. La ligne médiane thora- cique est entière. Ailes supérieures sans aire vilrée infracellulaire; les écailles blanches, plus denses, formant une bande subcontinue encer- clant les aires intra- et extracellulaires; hanches antérieures entièrement blanc pur, ventre plus chargé de blanchâtre, brosse anale plus courte, à pinceau médian presque entièrement blanc. Types : Tunisie. Metlaoui; mai 1921. D'après l'éminent spécialiste F. Le Cerf, cette espèce prendrait place près de C. a (finis Stgr. Chenille. — Chenille adulte longue de 17 mm., à peau tendue; corps atténué postérieurement à partir du S" segment abdominal, blanc d'os en dessus avec le vaisseau dorsal brunâtre; dessous blanc pur. Stigmates elliptiques, cerclés de rougeâtre, les premier et der- nier plus grands. Tôle blond d'écaillé, striée de rougeâtre. Écusson blond très pâle ainsi que le clapet. Séance du iâ octobre 192f. 217 Pattes thoraciques blond d'écaillc, à griffes passant du brun rou- geatre au noir; pattes abdominales réduites à une double rangée de crochets brun jaunâtre. Chrysalide. — Jaune luisant, teinté de rougeâtre, métapodothcques atteignant le bord postérieur du o^ sternite. Mucron terminé par huit épines triangulaires obtuses élargies à la base. La chenille vit dans le tronc d'Erodium a rborescens L'Hévit. , dans lequel elle se fore une galerie profonde. On la trouve jusqu'en mars. Papillon en mai. Cigaritis myrmecophila, n. sp. [Lycaenu^ae]. — Envergure 24-32 mm. Ailes fauve orange vif, bordées d'une hgne marginale noi- râtre, portant des taches noires, séparées, en nombre variable, disposées approximativement comme cht^z C. acamas Klug.; aux supérieures un point quadrangulaire blancliàlre près de l'apex. Franges blanc crème. Dessous blanc crème avec les marges internes et externes lavées de saumon et des taches ocellées fauve-orange, en partie confluentes, bor- dées do noir et pupillées d'argent vif; ligne marginale précédée d'une ligne de 7 points internervuraux noirs. Ailes postérieures à aire cos- tale obscurcie de brunâtre, passant parfois au noir, s'étendant plus ou moins sous forme de points, macules ou bandes, mais ne dépassant jamais la nervure 2 ; la ligne terminale fortement festonnée dessine une tache arquée entre les queues, une autre rectangulaire à l'angle anal. Queues tricolores; base fauve, milieu noir, pointe blanche. Des- sous blanc crème à o rangées transversales de taches fauve-orange, pu- pillées d'argent, dont 2 basâtes aux taches séparées; les suivantes con- fluentes figurent une série de trois cliaînettos. Ligne marginale fauve, entrecoupée de noir est précédée d'une ligne de quatre points noirs. Types : Tunisie, dunes de Tozeur-Nefta ; juin-juillet 1919. Cette espèce se rapproche de Cigaritis acamas Klug, mais s'en dis- tingue nettement par les caractères suivants : Taille généralement inférieure, aspect plus grêle. Aux ailes supé- rieures, le bord externe est plus convexe; la couleur du fond, fauve orange vif, uniforme sur toute la surface chez imjnnecophiid, devient jaune rougeâtre terne, avec l'aire czstale assombrie de brun sur toute la longueur, chez acamas. La frange, uniformément blanche chez myr- mecophila, est entrecoupée de brunâtre chez acamas. Le dessus des ailes inférieures n'a jamais le disque envahi par le brun comme chez acamas. Le dessous des quatre ailes, blanc pur aux taches et dessins fauve orange de munuecophila, est blanc jaunâtre sale avec les taches et bandes brun ocracé chez acamas. Oeuf. — L'œuf et un sphéroïde aplati en dessous, légèrement atté- 218 Bulletin de la Société entomologique de France. nue et arrondi dans sa partie supérieure ; surface recouverte de cellules penlagonales disposées en cercles perpendiculaires à l'axe, les plus grandes à l'équateur. Chenille. — Chenille adulte de 18-2o mm., aplatie, subparallèle, à peine déprimée postérieurement en 9-12; robe grisâtre, densément revêtue de poils courts ou phanères qui lui donnent un aspect granité rougeàtre; tète petite, noir luisant; segment prothoracique plus petit que le suivant; écusson chitineux transversalement creusé, brun bril- lant, bord antérieur relevé, noir; mésothorax brun rougeàtre ainsi que la ligne dorsale; une latéro-dorsale de taches suborbiculaires brunes sur fond rougeàtre en 3-10; le 11^ segment est pourvu de deux tubes chitineux, cylindroconiques, noirs, renfermant les organes érec- tiles; les précédant, sur une tache vineuse rectangulaire, se voit la glande saccliarifère où les fourmis viennent puiser; clapet anal petit, brun luisant; stigmates en relief, jaunâtres, cerclés de noir. Pattes thoraciques brun noir; abdominales concolores. Chrysalide. — Brun clair, courte, ramassée, ar(]uée intérieu- rement, â mucron obtus. En juin-juillet tous les états se rencontrent à la fois : œuf, chenille, chrysalide et papillon. La chenille, nocturne, se nourrit exclusivement des pousses du Caligonuni comosum L'Hérit. ; dans la journée, elle se tient immobile dans des galeries souterraines creusées par les fourmis au pied de la plante; ces tunnels, larges, spacieux, paraissent affectés spécialement ù l'usage des chenilles, car la fourmilière proprement dite^ renfermant le couvain, se trouve dans une direction opposée. C'est dans ces galeries que s'opèrent les diverses transformations du Lépidoptère ; la chrysa- lide se trouve fixée par son mucron â la voûte souterraine. Ces che- nilles sont très paresseuses et, c'est par diverses manœuvres, titilla- tions, mordillement, etc., que les fourmis réussissent, la nuit venue, à les faire monter sur la plante nourricière. Le D"" Saxtschi auquel j'ai soumis le prélèvement d'une fourmilière, y a trouvé deux espèces : une grande, Catoglyphia Incotor L. et une petite, Cremastogaster Aitberti Em. La petite en serait-elle pas l'es- clave de l'autre? Eî-solea, Lasiocampidarum nov. gen. — Antennes courtes n'atteignant pas le milieu de la côte, bipectinées jusqu'à l'extrémité dans les deux sexes, lames de moitié plus courtes chez la Q ; yeux petits, globuleux, poilus, en partie cachés parla villosilé frontale retombante. Trompe nulle. Front armé d'une projection cornée en forme de lame Séance du 12 octobre wn. 219 verticale, subtriangulaire, à angle antérieur courbé et denté en scie. Le vertex émet cinq faisceaux de poils, un central recouvre le front, deux descendent obliquement vers les yeux qu'ils surplombent, les derniers se dressent à la base interne des antennes. Palpes porrigés ne dépassant pas le front. Tibias antérieurs à 2 griffes terminales chiiinouses dont l'interne plus longue. Aux ailes antérieures : 6-7 brièvement tigées, 9-10 sur presque la moitié. Aux postérieures : 4-o du même point à l'angle, 7-8 longuement tigées après la base. Corps et pattes entièrement revêtus d'une lon- gue et épaisse toison laineuse; villosité abdominale plus courte chez la 9 ('). Ergolea Reneae (-). n. s[i. [LasiocampidaeJ. — cf. Envergure 3o- 41 mm. Tète blanc roux; palpes roux mêlé de blanc et de noir, base noire; antennes brun roux, flagellum blanc; yeux noirs, surmontés d'une touffe de longs cils noirs; thorax et abdomen gris argenté, mélangé de fauve rougeâtre : touffe anale jaunâtre, face ventrale blan- châtre teinté de rose. Ailes supérieures divisées en deux parties par une ligne de taches internerv «raies brunes, s'étendant- obliquement de l'apex au milieu du bord interne ; l'espace intérieur roux strié de brun, l'espace extérieur blanc saupoudré de brun, à nervures roussâtres ; une tache plus pâle, rosée, occupe la partie supérieure de la cellule; franges brunâtres. Dessous presque comme le dessus, avec la base plus claire et la ligne oblique moins nette. Ailes inférieures avec la même coloration que la partie externe des supérieures. La moitié basale envahie jusqu'à l'angle anal par une longue pilosité gris clair, dessous comme le dessus, avec la base et la frange interne blanchâtres. Q plus sombre à ligne peu distincte. Type : Algérie, El Goléadans les dunes de TErg occidental. Chenille. — Chenille adulte 40 mm.; robe rouge à taches noires et villosité blanche, longuement altéiuiée d'avant en arrière à partir du 4^ segment, 2-3 les plus gros, subégaux ; tête plus petite que le premier segment, marron clair à poils blanc laineux, retombants; bande dorsale formée de taches en losange dilatées sur les cotés en 2-3; excepté les • 1) M. W. II. ~V. Tams, du Brislih Muséum, m'écrit au sujet celte espèce : I camiot recall a siècles wilh such a frons and sucli a nervulation. On Ihe other hand I may never hâve seen anything like it. (2) Dédié à l'auxiliaire dévouée de mes chasses africaines. 220 Bulletin de la Société entomologique de France. trois premiers, ces losanges sont coupés transversalement par une tache rectangulaire rouge pourpré, évidée en son milieu. Une autre ligne de taches noires s'étend latéralement à la dorsale sur les segments 5-10, en diminuant progressivement; incisions scgmentaires tinement soulignées d'une double ligne transverse noire.. Ventre marqué d'une tache noire entre les pattes membraneuses et sur le segment o. Stigmates elliptiques, noirs. Pattes thoraciques jauue taché de brun, une large tache noire à la base. Pattes abdominales jaune orange. La chenille est nocturne; elle se nourrit des pousses du Caligonum comosmn L'Héri t. ; jeune, elle se cache le jour sous les écorces, adulte, on la trouve enterrée, parfois profondément, par groupes compacts d'une dizaine d'individus; elle se chrysalide en terre où elle lisse un cocon ellipsoïdal rigide dont le pôle postérieur est terminé par une expansion en forme de lélîne; papyracé, rigide, brun marron, il est grossièrement tapissé de soie blanche à l'intérieur. Chrysalide. — Courte, obèse, jaune, à plérothèqu^es saillants; mucron obtus, arrondi. Chenilles en avril ; imago en septembre. Sur la présence en France d'un nouvel ennemi des arbres fruitiers Laspeyresia molesta Busck [Lep. Tortricidae] par B. Trouvelot. Laspefiresia molesta est un Microlépidoptère dont la chenille vit en mineuse dans les jeunes pousses et dans les fruits d'un grand nombre d'arbres fruitier.^ de la famille des Rosacées. C'est à ce titre que cette espèce est considérée comme un redoutable ennemi des vergtM's. L. molesta est vraiseiublableraent originaire d'Extrême-Orient. En effet, dès 1898, ses dégâts commencèrent à attirer l'attention des entomo- logistes japonais. Depuis cette époque, les plantations fiuitières du Japon méridional sont régulièrement attaquées. Les dégâts se font surtout sentir sur les poires, la majorité de ces fruits étant attaqués lors de la récolte ('). \ (I) CaiULiÇHi Harlrava et NoBUSNASA YAci. Uber die Lebensweist*. des VRK\ch^ebUohver!Ç~Laspeijresï(riiiolesta. Berjclit des OlKirn^Jasfiluts f. 4. Fj^ yCKuuAscHihi,, 1917, Japon-Nashi-himeshintiul. Smaller Pear iMorer, L. molesta. [Ass^or^l'earj^jylect., Kashima Villaye, 1919.) Séance du 12 octobre 1922, 221 En 1910, Laspeyresia molesta était introduit avec des plants de Cerisiers ornementaux dans les États de l'est des États-Unis d'Amérique. L'extension de l'espèce y fut assez rapide et peu d'années après, des dégâts assez importants s'observaient dans les vergers et les pépi- nières d'arbres fruitiers. Contrairement à ce qui a été observé au Japon, dans cette nouvelle patrie, les dégâts portent principalement sur les Pêchers dont, à la fois, les jeunes rameaux et les jeunes fruits sont très fortement attaqués (^): Bien que l'on ne puisse encore se prononcer sur le degré de gravité de cette introduction, les grands vergers des États-Unis n'ayant pas encore été atteints, les services américains craignent d'être en pré- 'sence d'un nouveau fléau dont l'importance économique serait compa- rable à celle prise parle Carpocapsa pomonella. De justes craintes sont émises par les États du sud et de l'ouest. Dernièrement, L. molesta francliissait une nouvelle étape dans son envahissement et atteignait l'Europe. Sa présence a été reconnue en Italie (Ligurie) l^-^. Devant l'extension progressive de cette mineuse, M. Marchal crai- gnit la possibilité de son introduction puis de son établissement en France où les conditions semblent favorables à son développement. Dans ce but, les travaux relatifs à cette question étaient tenus à jour à la Station entomologique de Paris. Ces craintes ne devaient pas tarder à être justifiées. En effet, au cours de l'été 1922, lors d'un passage à Fréjus, j'ai re- cueilli dans un verger de nombreuses pêches minées par des chenilles. Cette attaque m'a été signalée par M. Bernés, Directeur des Services Agricoles du Var. Dans le verger visité, ce fut en 1919 que l'on remarqua pour la pre- mière fois la présence de pêches véreuses. Mais l'ensemble de la récolte étant bon. on crut avoir affaire là à un insecte banal s'étant mul- plié anormalement. On ne chercha pas à éclaircir la question, comp- tant sur l'hiver pour faire revenir le tout à des proportions normales. Mais peu à peu le mal non seulement sévit mais augmenta d'intensité-. Cette année il était général et. de plus, on remarquait, sans l'expliquer, le dessèchement de nombreuses jeunes pousses de pêchers récemment plantés. Pour l'étude de la question, je rapportai plusieurs fruits au labora- (1) QuAiNTANCE et WooD. Laspeyrcsici molesta. An important new insect enneiny of the peach). J. Arjr. Res. ^ (2) Paoli. Intorno alla Laspeyresia molesta, ail' Estero e in Italia. {Agr. Col. Florence, 1921.) ^ 222 liulletin de la Société entomologique de France. toire. Peu après, j'obtins réclosiondo papillons. A la vue de ces échan- lillons et d'après les renseignement recueillis. M. Marghal pensa aus- sitôt qu'il s'agissait là de dégâts causés par L. molesta. Malgré les spécimens défectueux dont nous disposions à ce moment, M. l'abbé de Joannis, ;i l'obligeance duquel nous avions eu recours, nous déclara aussitôt qu'il no connaissait pas ce papillon comme es- pèce française. Suivant ses indications j'adressai le spécimen à M. Mey- RiCK qui eut l'obligeance de confirmer immédiatement notre détermi- nation d'après les caractères du papillon. La rapidité avec laquelle cette espèce s'est multipliée aux environs de Fréjus, l'importance des dégâts causés cette année par sa chenille sur les jeunes arbres el les pèches tardives, ses facilités' de vie sur de nombreuses essences fruitières, son grand nombre de géné- rations et ses difficultés de destruction, font craindre qu'elle ne devienne un sérieux danger pour la production fruitière de nos régions méridionales et peut-être même de la France tout entière. A ce propos, je dois signaler un fait extrêmement remarquable mis en lumière par les travaux américains : malgré son introduction très récente aux États-Unis, Lnapeijresia molesta y est déjà limité et peut- être maîtrisé dans son développement par de nombreux parasites in- digènes qui sont venus vivre à ses dépens. Un Chalcidien du genre Trichogramma à lui seul tue 60 % des œufs. L'action combinée de 4 Hyménoptères et do 3 Diptères parasites dé- truit 50 ?'c des chenilles et des chrysalides ('). Le taux du parasitisme total est donc déjà de 80 '/c Malgré le peu d'échantillons rapportés, j'ai été des plus surpris d'ob- server l'éclosion de parasites. Il y a lieu d'espérer qu'en France, comme en Amérique, les parasites indigènes s'adapteront très vite à cette nou- velle espèce introduite. Résumé de la Biologie de Laspeyresia molesta (D'après les travaux japonais et américains). Les chenilles de Laspeijresia molesta vivent en mineuses dans les jeunes ramilles de nombreuses espèces d'arbres fruitiers; leur dévelop- pement est assez rapide, aussi l'insecte a de 3 à o générations par an. Les chenilles issues des premières pontes vivent exclusivement dans Les jeunes brindilles, mais, celles sorties des œufs déposés l'été attaquent très facilement les fruits, principalement les pèches; cette (Ij CoRv. The slalus of (he Oriental Peach Moth. (/. Econ. Enlom. 1919. Séance du 12 octobre 1922. 223 variation de rôgimo est due à l'arrêt de croissance des rameaux pendant l'été, les chenilles ne pouvant vivre dans les rameaux lignifiés. L'apparition de la première généralion a lieu en fin avril-mai. En septembre, les chenilles de la dernière génération s'engourdissent pour hiverner. Elles ne se nymplioseront qu'au printemps suivant. Plantes attaquées : la chenille vit sur les jeunes pousses des pêchers, cerisiers, pruniers, poiriers, pommiers, cognassiers (cullivés ou sau- vages), et sur les fruits suivants : pêches, poires, pommes. Ce sont surtout les pêches et les poires qui ont à soulîrir. Moyens de lutte : le nombre de générations de l'insecte, le mode de vie de sa chenille, le grand nombre d'essences cultivées ou sauvages susceptibles de lui fournir de la nourriture, rendent la lutte contre cette espèce des plus difficile et onéreuse. Notes biologiques sur divers Insectes des environs de Vienne en Dauphiné par L. Falgoz. Orthoptères. Caloptenus italiens L. — Au printemps de 1921 et de 1922, cet Acridien s'est montré en très grand nombre dans la région de St-Sym- phorien d'Ozon (Isère) où il a causé des dommages assez importants aux cultures. En 1906, cet insecte s'était déjà anormalement multiplié dans la ban- lieue lyonnaise et, pendant Pété, des bandes d'individus ailés avaient pénétré jusqu'à l'intérieur de la ville de Lyon dont ils parcouraient les rues. Hymknoptkrrs. Hoplocampa ôrevisKIug. — Cette Tenthrèdea occasionné d'assez sérieux dégâts aux Poiriers des environs de Vienne, ce printemps dernier. Dans certaines plantations, particulièrement sur les arbres en espalier ou situés au voisinage des murs, les jeunes poires étaient attaquées dans la proportion de 2o à 30 %. environ. Celles-ci ont con- tinué à noircir et sont tombées peu après l'exode des larves qui a eu 224 Bulletin de la Société entomologique de France. lieu autour du 20 mai. C'est donc avant cette date que les fruits ha- bités devront être ramassés pour être détruits et en même temps les larves qu'ils renferment. Macrocephus xanthostoma Eversm. — J'ai ol)servé le dévelop- pement de celte jolie Tenthrède dans les tiges de Poterium sanguisorba. La larve creuse une galerie descendante, d'abord excentrique, puis axiale et qui finit par occuper vers la base toute la portion médullaire. Vers la mi-juin, elle a atteint le terme de son développement; elle se trouve alors près du collet et s'enferme à l'intérieur de la tige nour- ricière dans un mince cocon où elle passe l'hiver. La nymphose a lieu vers la fin d'avril. L'imago éclôt dans les premiers jours de mai.. Les larves sont fréquemment parasitées par un Ichneumonide : Pim- pla inquisitor Scop., dont le parasitisme aux dépens des Tenthrèdes du genre voisin, Janus Jur.. a été déjà constaté. Coléoptères. Scaphosoma agaricinum L. — Le 20 septembre, j'ai trouvé plu- sieurs larves sur un spécimen de Polijporus intybaceusFr., végétant sur Peuplier mort. La nymphose a eu lieu vers la fin du même mois et l'apparition de l'imago dans les premiers jours d'octobre. C'est à cette même époque de l'année que Perris (Larves de Coléo- ptères, 1877. p. 10) a observé le développement de cet insecte. Scaphosoma agaricinum a été signalé par Riel (.4n«. Soc. Linn. de L(/on, 1910, p. 204) sur Paxillus lamellirugus DC. en septembre. Enicmus minutus L. — J'ai observé la larve sur Pohjporus his- pidus D. croissant sur Mûrier. La nymphose s'est produite en mai et l'éclosion une dizaine de jours plus tard. Pocadius ferrugineus F. — Obtenu d'éclosion. à fin mai, de Bul- garia inquiiians F r . Ciscoluber Mi 11. — En septembre, j'ai recueilli dans Auricularia auricula Judae L.. végétant sur le tronc d'un Sycomore mourant, un certain nombre de larves qui vivaient dans le pied de ce champignon. L'éclosion de l'adulte s'est produite dans le courant du mois de mai de l'année suivante. Les larves sont faciles à distinguer à première vue de celles des autres espèces du genre Cis en ce qu'elles portent un seul cornicule au lieu de deux sur le Q'^ segment abdominal. Coroebiis sinuatus Creutz. — Dans les environs de Vienne, l'in- Séance du 12 octobre 1922. 225 secle se dévoloppe dans la racine de Poterium sanguisorba dont les vieux pieds ayant une racine de la grosseur du pouce au moins, sont électivement habités. La ponte a lieu en juillet, un peu en dessous du collet. La jeune larve creuse une galerie descendante dans la couche corticale; à l'approche du printemps, elle se retourne et remonte en rongeant les portions plus profondes. Au début de mai, elle se trouve en contact avec le collet, dans lequel elle se transforme en nymphe. L'adulte apparaît courant juin. Ce dernier ne se rencontre que rare- ment sur la plante nourricière, il se tient de pi'éférence, par les jour- nées ensoleillées, sur les feuilles des arbres du voisinage où a lieu l'accouplement. Lixus punctiventris Boh, ('). — Dans un pré situé sur un coteau granito-gneissique exposé au midi, j'ai trouvé au printemps dernier de très nombreux pieds de Barkausia taraxucifolia habités par la larve de ce Curculionide. La ponte a lieu dans la tige, à 10 ou 15 centimè- tres de hauteur. La larve dévore en descendant la portion médullaire, ronge entièrement l'intérieur du collet et se transforme en nymphe dans la racine pendant le courant du mois de juin. L'éclosion de l'adulte commence au début de juillet. La larve et la nymphe sont pa- rasitées par un Ichneumonide du genre Ephialtes Schr. Lixus punctiventris 'd été signalé à l'état de larve par Goureau [Ann. Soc. ent. France, [1866], p. 173; id. /. c, 1868, Bulletin, p. cxni) dans Senecio aquaticus. Brisout (.Inn. Soc. ent. Fr., [1871] (JuUetin, p. xxxni) indique qu'il a rencontré l'imago sur Senecio Jacobaea. Xambeu {Ann. Soc. Linn. Lyon, [1894], p. 157) dit avoir trouvé une nymphe dans une tige d'ortie. Je ne puis rien affirmer contre cette dernière observation, portant d'ailleurs sur un cas isolé, mais les nombreux « à peu près » qui émaillent les travaux de cet auteur autorisent vis-à-vis de cer- taines de ses assertions une légitime défiance. Ceuthorrhynchus quercicola P ay k . ~ Cette espèce estcécidogène aux dépens de Fumaria officinalis, ainsi que j'ai pu m'en assurer par l'élevage. En 1909, J. GuiGNOX (F. /. N., n" 466, p. 217) signalait dans la tige de Fumaria Qfficinalis, près du collet, une -larve qu'il attribuait à un Apionide. Deux ans après, en 1911 (/. c, n"489, p. 154), le même observateur, revenant sur le même sujet, fournissait des renseignements complémentaires à propos de cette larve dont il n'avait pas obtenu (1) Les Curculionides cités ici ont été obligeamment nommés par M. IIus- TAciii;, à qui j'adresse mes meilleurs remerciements. 226 Bidlelin de la Société entomologiqite de France. l'imago et montrait, avec photographies à l'appui, les modifications pro- duites sur la plante par le parasite, modifications consistant en une hyper- trophie du collet et un raccourcissement des premiers entrenœuds. En 1914, J. LicHTEN&TEiN {F. J. N., n" 320, p. 66) annonçait qu'il avait obtenu d'éclosion des tiges de diverses espèces de Fumaria, des environs de Montpelli(!r. deux espèces de Ceuthorrhynchus : C. mixtus Mais. {*) et C. nigrinus Marsh., mais il n'avait constaté aucune for- mation de cécidie. Les larves observées par Lichtenstein vivent tout le long de la tige sans produire sur la plante aucune réaction défor- mante; tandis que dans le cas observé par Guignon et par moi, il y a incontestablement cécidie du collet. Dans son intéressante notice, Lichtenstein signalait les difficultés qu'il avait rencontrées dans l'élevage des larves des Ceuthorfhynchus des Fumaria pour conserver les tiges en bon état jusqu'à la sortie des larves. Le moyen employé consistait à placer les plantes arrachées dans une grande boîte dont le couvercle les pressait légèrement. Au cours de visites quotidiennes, les larves sorties étaient déposées sur des pois d'élevage. Elles s'y enfonçaient aussitôt. J'ai voulu employer ce procédé avec les Fumaria officinalis recueillis au début de mai 1921, mais, malgré les précautions prises, aucune larve n'est sortie des tiges, toutes ont péri dans leur galerie, môme celles qui paraissaient parvenues près du terme de leur développement. J'ai été plus heureux cette année en transplantant en mai des plantes habitées dans de petits pots à tleurs et en plaçant ceux-ci à l'intérieur d'un grand bocal en verre couvert avec de la gaze. Peu de jours après, les larves s'enfonçaient en terre. Les éclosions se produisirent durant la seconde quinzaine de juin. Fumaria officinalis nourrit donc, suivant la latitude, des espèces ditTérentes de Ceiithorrhijnclms : C. mixtus et C. nigrinus dans la région méditerranéenne; plus au nord, C. quercicola. Galenicella luteola Mil 11. — Depuis plusieurs années, les Ormes de la région viennoise sont ravagés par la Galéruque. Les dégâts aug- mentent d'année en année et sont en rapport avec la multiplication toujours croissante de l'insecte qui n'est enrayée ici par aucun para- site entomophage. En effet, ni le Chalcidien, Tetrdstichus xantliome- /e/irteRond. destructeur des œufs, ni les Tachinaires. Ergnnia nitida Rond. e[Degeeria collarisFOiU.. parasites des stades ultérieurs, ne se (I) P. DE PEYiiRiMiioiF (Coléoplères phytophages du Nord Africain in Ann. Soc. eut. Fr., [1916], p. 54) a recueilli Ceuthorryiichus mixtus dans le massif des Mouzaïa s«r Fumaria copreolata. Séance du /S octobre 1922. ' 227 sont montrés dans mes élevages portant sur des dizaines de milliers d'individus et poursuivis durant ces trois dernières années. Quelques prédateurs : Lebia scapularis Fourc, Coccinella conglo- bala L., larves de Chrfisopa sont, il est vrai, assez abondants, le pre- mier surtout, sur le feuillage et au pied des Ormes pendant le déve- loppement de la Galéruque. mais leur rôle destructeur reste faible et leur action ne constitue pas une barrière suffisante contre la propa- gation du ravageur. Cette année 1922, l'humidité causée par les pluies fréquentes de juin et de juillet a déterminé chez les larvçs à l'approche de la nym- phose une raaiadip, vraisemblablement d'origine microbienne (tlache- rie?). qui en a fait périr un bon nombre. Par leur caractère négatif au point de vue de la présence des parasites entomophages. les renseignements qui précèdent fournissent un exemple caractéristique de rupture d'équilibre dans une asso- ciation biologique entre un insecte phytophage et ses parasites habi- tuels. DiPTKRES. Scenopiniis fenestralis L. — J'ai observé plusieurs larves de cet intéressant Diptère dans un nid de Mus silvaticus trouvé au mois de juin sous un tas de fagots et composé uniquement de tiges et de feuilles de Graminées. D'autre part, j'ai obtenu en août deux imagos éclos d'un volumineux Polyporus hispidus B.. d'où étaient sortis quelque temps avant une légion d'Ûrchesia micans Pa n z . J. DE JoANNis {Bull. Soc. ciit . Fi'. [1899], p. 248) a trouvé des larves de Scenopinus dans les pelotes rejetées par des Rapaces nocturnes et composées d'ossements de petits Rongeurs feutrés avec des poils. D'après Séguv qui a publié [Bull. Mus. Hist. nat. [1921], p. GO) sur cette espèce une excellente étude, la larve se nourrit de poussière et de débris organiques. Dans les environs de Vienne, Scenopinus fenestralis est assez com- mun en juillet-août contre les vitres des habitations. A Lyon, une espèce voisine. Scenopinus glabrifrons Meig. a été observée par Grilat {Ann. Soc. Linn. de Lyon, 1912, p. 80). Aphiochaeta ruiîpes IVIeigen. — Parmi les fragments d'un Taenia saginata évacué par un jeune homme de 15 ans, j'ai rencontré une larve de cette espèce, identifiée par M. Keilin, de Cambridge. D'après Brumpt (Précis de Parasitologie, p. 618j, Phora rufipes Uei- 228 Bulletin de la Société entomologique de France. gen a été vq par Kahl, de Varsovie, dans les matières vomies par un jeune homme qui avait éprouvé des troubles digestifs sérieux et qui avait été guéri après avoir évacué des milliers de larves. Au sujet des myiases causées par les larves dWphiochaeta rujipes, M. Gedoelst, de Bruxelles, m'a très oljligeamment fourni les rensei- gnements suivants. Les larves de cette espèce ont été signalées dans des cas de myiase cutanée chez l'homme et les animaux dans l'Inde. (W. S. Patton : Cutaneous Myiasis in xMan and animais in India, Indian médical Gazette, Calcutta, LV, 12, 1920, pp. 4oo-45l); — Id. Notes on the Myiasis producing Diptera of man and animais. Bull, of Entomological Research, XII, 3, 1921, pp. 239-261). Une autre espèce d'Aphiochaeta, A. xanthina Spciser {ferruginea Birunetti) est plus fréquemment signalée comme agent de myiase intestinale chez l'homme et les animaux en Asie et en Afrique. Phora carinifroDs Zett. — Plusieurs cT et Q obtenus d'éclosion, en octobre, d'un nid souterrain de Vespa germanica. Phora (Trupheoneiira) perennis Meig. — Un individu Ç recueiUi, en octobre, dans un nid de Vespa crabro établi dans un chêne creux. Ornithomyia aviciilaria L. — Le 16 juillet dernier, j'ai recueilli dans un nid d'hirondelle contenant des œufs, 4 spécimens (ÏOniitho- myia avirularia L.. qui ont été placés avec quelques plumes et débris du nid dans un cristallisoir fermé avec de la gaze. Ces Diptères ont vécu sans nourriture jusqu'au 22 juillet, soit pendant 6 jours entiers. Il existe donc chez cette espèce une certaine aptitude au jeune qu'on ne rencontre pas chez d'autres Pupipares plus hautement spé- ciahsés tels que certains Nycteribiidae, parasites des Chiroptères. En effet, d'après les observations de J. Rodhaln et J. Bequaert (Obser- vations sur la biologie de Cgclopodia Greeffi Karsch, Nyctéribiide, parasite d'une chauve-souris congolaise (Bull. Soc. zool.Fr., XL, 1916, 248-262), Cgclopodia Greeffi, enlevé de l'hôte, ne survit pas plus de 12 heures. Le Secrétaire-gérant : L.'CnopARD. "graphie l''Um;n-Dicloi et C". — l'aris. 1922, — r 16. BULLETIN i3e: il.^ r F SOCIETE E^TOMOLOGIOIE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION d'uTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Natura maxime miranda in minimis. PARIS ^XJ SIÈOE DE T^A. SOCIÉTÉ HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, Rue Serpente, VI = Le Miljtètla parait détf^t/Aiis par mois. r ' 13 1922 V CABINET ENTOMOLO&iaUE E. LE MOULT 4, rue Duméril, Paris (XIII"). i 34, Bd des Italiens, Paris. Téléphone : Gob. 36.13. | Téléphone : Central : 65.35. J'ai le plaisir d'informer mes collègues que je viens d'acquérir les cabinets Max Bartel [Lépidoptères paléarctiques) et Herm. Relie [Insectes de tous ordres). Ces collections sont actuellement à Paris et j'aurai à céder beaucoup de lots d'occasion, à des prix très avantageux. Je rappelle aussi que j'ai acheté tous les droits de traduction, d'édition et de réédition de l'ouvrage de M. le D'' Seitz : Les Macro- lépidoptères du Globe, partie édition française. 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Correspondance, p. 229. — Nécrologie, p. 230. — Changement d'adresse, p. 230. — Admissions, p. 230. — Présentation, p. 231. — Démission, p. 231. — Publications de la Société, p. 231. — Election d'un membre honoraire [Rapport), p. 231. Coramunications. — Ji" k. Chobaut. Description d'une nouvelle espèce de Saprinus [Col. Histeridae] du Nord de l'Afrique, p. 233. — H. Des- bordes. Description de deux espèces nouvelles et d'un genre nouveau appartenant à la famille des Histeridae [Col.], p. 235. — M. Pic Dia- gnoses de Coléoptères africains des récoltes de M. Guy Babault, p. 238. — D>^ Cl. Gautier. Description d'une nouvelle espèce de Praon. [Hym. Bra- coNiDAE, Aphidiinae], p. 239. — S. Billèke. A propofs d'un cas de synony- mie [Lep.], p. 241. — C DcMONT. Diagnoses de Lépidoptères nouveaux du Nord de l'Afrique, p. 242. — J. de Joannis. Note sur la chenille de Pla- tyedra vilella L. [Lep. Glechiidae], p. 247. — Ch. Oberthur. Note rec- tificative [Lep.], p. 250. — J.-L. Lacroix. Notes de chasse, p. 251. — J.-A. Lestage. Notes sur le genre JMrvius Navas (= Ephemera), p. 253. Bulletin Bibliographique, p. 254. MM. J. Sainte-Claire Deville, de passage à Paris, et Maurice Pic, de Digoin, assistent à la séance. Correspondance. — M. Ch. Lahaussois, Trésorier, qui vient de subir une grave opération, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. Bull. Soc. eut. Fr. [19221. — N" 16. 230 Bulletin de la Société entomologique de France. Le Président lui adresse, au nom de la Société ^ ses vœux de prompt rétablissement. Nécrologie. — Le Président a le vif regret d'annoncer le décès du D'' David Sharp-, qui s'est éteint le 2f7 août dernier, à Brockenhurst, dans sa quatre-vingt-deuxième année. Le D'' Sharp, qui était membre de la Société depuis 1863 et en avait été élu Membre honoraire en 1907, a fait preuve jusqu'à ses derniers jours d'une activité scientifique considérable. Chargé en 1890 des col- lections de rUniversity Muséum of Zoology à Cambridge, il étudia surtout les Coléoptères et publia un grand nombre de mémoires importants sur ces Insectes. Successivement il fit paraître une Révi- sion des espèces anglaises du genre Homalota, en 1869, des Études sur les Staphylinides du Japon (1874) et de la vallée de l'Amazone (1876), des travaux sur les Coléoptères carnivores aquatiques, en 1880- 82, sur les Coléoptères des îles Hawai et de la N"'-'-Zélande, en 1883. En collaboration avec le Rev. Fowler, il a publié deux catalogues des Coléoptères des îles Britanniques, et avec M, Muir, un important travail sur l'anatomie comparée des organes génitaux des Coléoptères, paru en 1912. Collaborateur do la Biologia Centrali Americaua, il y traita les groupes des Staphylinidae, la plupart des Glavicornes, une partie des Rhynchophores, les Brenthidae et les Bruchidae. Il collabora éga- lement au Zoological Record depuis 1883 et devint, en 1891, le rédac- teur de l'œuvre entière; son intlucuce fut très grande et il sut doniier à cette Revue bibliographique une clarté qui en facilite considérable- ment l'emploi. Enfin David Sharp fut l'auteur des deux volumes d'Insectes de la Cambridge natural History, parus de 1893 à 1899, et qui restent l'un des meilleurs traités d'entomologie générale. Changement d'adresse. — M. E. Pelletier, 18, rue Antoine-Clé- rycy, Avon (Seine-et-Marne). Admissions. — M. le D"" R. P. Barthe, 148, boul. Dequevauvil- lier, Gennevilliers (Seine). — Entomologie générale. - — M"'= C. Bleuse, 29, rue Lacépède, Paris, 3^ — Entomologie géné- rale, Micrographie . — M. le D"" L. BussY, à Lubersac (Corrèze). — Coléoptères. — M. A. Faz, 714, Bandera, Santiago (Chili). — Entomologie géné- rale. — M. P. Lassus, 19, rue de Paris, Colombes (Seine). — Coléo- ptères et Lépidoptères. Séance du âo octobre 1922. 231 — M. L. Marceron, Interne des Hôpitaux, 131, avenue du Roule, Neuilly-s.-Seine (Seine). — Coléoptères. — M. Ph. RuTELER, 8'' Reg' de tirailleurs, 11" C'^, à Rizerte (Tuni- sie), [membre assistant admis à titre effectif]. — Coléoptères. — M. L. SouRSAc, Directeur des Services agricoles desPyrénées-Or'^% à Perpignan. — Entomologie générale. Présentation. — M. E.-L.-J. Lepelletier, clerc d'avoué, 40, rue de Bagneux, Montrouge (Seine), présenté par M. L. Lhomme. — Commissaires-rapporteurs : MM. L. Le Charles et E. Moreau. Démission. — M. V. Béguin a adressé sa démission. Publications de la Sociéîé. — D'accord avec M. J. Sainte-Claire Deville, notre Président, M. A. Méquignon, s'est chargé de la publica- tion du tome IV de la Faune des Coléoptères du Bassin de la Seine, comprenantlesÉIatérideSjles Malacodermeset les Hétéromères. Toutes les communications concernant ces groupes devront donc lui être adressées. Election d'un Membre honoraire [Rapport). — Au nom de la Commission chargée de présenter une liste de candidats au titre de Membre honoraire, M. C Dumont donne lecture du rapport suivant : Messieurs, La Commission nommée par la Société, dans sa dernière séance, pour présenter une liste de candidats au titre de Membre honoraire en remplacement de notre éminent et très regretté collègue Louis Bedel, s'est réunie le 24 octobre dernier ('). La Commission a été d'avis de vous présenter à nouveau les noms de MM. Pierre Chrétien et Edouard Chevreux, déjà désignés l'an der- nier par votre Commission. M. Chrétien se recommande par le nombre imposant de suffrages qui se groupèrent alors sur son nom, attestant le mérite de ses travaux scientifiques. Aimant mieux, suivant son expression, étudier l'ento- mologie dans la nature que dans les livres, il a, depuis plus de cin- quante ans, poursuivi inlassablement ses recherches dans le but de (1) Étaient présents : MM. L. Ciiopard, H. Desbordes, C. Dumo.nt, F. Pi- card. Excusé : M. R. Peschet. 232 Bulletin de la Société entomologique de France. connaître les mœurs et les premiers états des Lépidoptères, dont beau- coup sont encore à découvrir. Si ses recherches ont été nombreuses et variées, puisqu'il explora tour à tour les environs de Paris, les Alpes, les Pyrénées, les Cévennes, l'Espagne, la Corse et enfin le Nord de l'Afrique, elles ont été aussi fertiles en belles découvertes ainsi que le prouvent ses nombreuses publications. Les régions si riches de Biskra et de Galsa surtout lui hvrèrent, au cours de ses trois voyages, une foule de matériaux inédits dont l'étude parut successivement soit dans nos Annales, soit clans notre Bulletin, de 1908 à 1916, nous faisant connaître la biologie complète de 140 es- pèces nouvelles et celle de 150 espèces dont on ignorait tout des pre- miers états. S'il est impossible de citer tous les travaux de Chrétien, je rap- pellerai cependant que la Société a tenu, à deux reprises différentes, à les honorer de ses prix et que dernièrement, en particulier, elle a décerné le prix Passet à sa belle étude sur la Biologie de Cimelia margarita. Enfin, Chrétien a su, dans un grand nombre de notes parues dans différents périodiques, faire profiler ses jeunes collègues du fruit de sa longue expérience, accompagnant souvent les détails scientifiques de notions topographiques, historiques ou critiques qui donnent un tour littéraire à ses écrits et en rendent la lecture plus attrayante. M. Ed. Chevreux a acquis une notoriété mondiale dans une longue carrière scientifique consacrée à l'étude approfondie des Crustacés de l'ordre des Amphipodes. Il est actuellement, avec le Rév. Stebring, la plus grande autorité dans ce groupe auquel il s'est consacré depuis plus de quarante ans. Ses premières recherches personnelles ont été effectuées avec son yacht « Actif » sur les côtes océaniques de France; ensuite, à bord du « Melita », puis du « Melita II », il explora successivement le golfe de Gascogne, les côtes d'Espagne et de Portugal, les Canaries, les côtes du Sahara et du Sénégal, enfin le golfe de Bône et ses environs. Ses publications ont été nombreuses et très importantes. Outre l'étude du matériel rapporté de ses propres croisières, on lui doit l'étude des Amphipodes des Expéditions du « Travailleur » et du « Ta- lisman », des deux expéditions Charcot, des croisières du prince Albert de Monaco, de la mission Roux et Sarasin en Nouvelle-Ca- lédonie, etc. Enfin, M. Chevreux a publié également de nombreuses notes sur les Séance du fo octobre 19S2. 233 Amphipodes d'eau douce et il est le collaborateur, pour ce groupe, de nos collègues Racovitza et Jbannel dans la grande monographie qu'ils ont entreprise des êtres vivants cavernicoles. Le vote aura lieu à la séance du 13 décembre 1922 (M. Communications. Description d'une espèce nouvelle de Saprinus [Col. Histeridae] du Nord de l'Afrique par le D"' A. Chobaut. Saprinus Apteli, n. sp. — Ovalaire, convexe, noir bronzé, luisant. Antennes ferrugineuses avec le scape noirâtre. Front plan, densément et rugueusement ponctué, àstrie largement interrompue en avant. Pro- notum court, triangulairement avancé en arrière sur le bord postérieur; cotés droits, convergents en avant; profondément échancré sur le bord antérieur, avec les angles antérieurs arrondis et une légère impression derrière les yeux; bordé latéralement de cilsraides et jaunes; très fine- ment ponctué sur le disque, plus fortement à la base et sur les côtés où les points deviennent rugueux ; strie marginale très nette jusqu'à la base et bien marquée, quoique plus fine, sur le bord antérieur. Écusson minuscule. Élytres bien plus longs que le pronotum, un peu plus larges à la base, légèrement élargis aux épaules, puis rétrécis jusqu'à l'extrémité et tronqués droit en arrière; couverts d'une ponc- tuation forte et rugueuse, à l'exception d'un petit espace au-dessous de l'écusson et sur la saillie humérale; latéralement, la ponctuation est plus fine, plus écartée, non rugueuse; en arrière elle s'étend jusqu'à la strie apicale; les quatre stries dorsales sont fortes et bien marquées, (1) Le Secrétaire rappelle que, conformément au règlement (art. t4), tous les membres français ont droit de prendre part à ce vote qui a lieu au scru- tin secret et à la majorité absolue, soit directement, soit par correspondance. Dans ce dernier cas, l'enveloppe contenant le bulletin de vole, fermée et signée très lisiMemcnt par le votant, devra parvenir au siège de la Société, 28, rue Serpente, au plus tard le 13 décembre 1922, à 20 heures. 234 Bulletin de la Société entomologique de France. étendues jusqu'au milieu de l'élytre, avec la première et la quatrième un peu plus courtes; suturale fine dans sa moitié postérieure, forte dans sa moitié antérieure, réunie à la base à la quatrième dorsale; vers son milieu, existe une impression élytrale, une sorte de fossette, très nette, constante ; subhumérale externe courte, basale, bien distincte de la marginale; subhumérale interne étendue du milieu aux troisquarts de l'élytre, paraissant' continuer angulairementriiumérale. Pygidium con- vexe vers son extrémité, densément et fortement ponctué. Prosternum étroit, convexe en arrière, caréné en avant, avec deux stries latérales d'abord convergentes, puis divergentes, finalement incurvées l'une vers l'autre, mais sans se réunir au sommet. Mésosternum rebordé en avant et sur les côtés, entièrement et fortement ponctué. Métaster- num profondément sillonné et impressionné sur le milieu. Premier sternite abdominal impressionné au milieu, à la base. Patte d'un fer- rugineux foncé. Tibias antérieurs en palette large, à bord antérieur arrondi et garni de quatre petites dents inégales, à bord externe muni en avant de trois grosses dents, très aiguës, implantées sur une saillie étroite, et de trois à quatre plus petites en arrière; à l'angle anléro- interne, au-dessus du point d'insertion du tarse, se trouve une petite dent recourbée en crochet. Pas de caractère sexuel appréciable. — Long. 5-6 mm. ; larg. 3-3,5 mm. Cette espèce existe depuis longtemps dans diverses collections, mais elle a été jusqu'ici confondue tantôt avec le Saprinus aegijptiacus Mars., tantôt avec le 6'. Solsliji Rei che . Or ce dernier n'est qu'une race algé- rienne de Vaegyptiacus d'Egypte, dont il diffère seulement par sa forme un peu moins arrondie et par la région scutellaire largement lisse (P. DE Peyerimhoff, Ahu. Soc. ent.Fr. [1917], p. 138). ^ Le S. Apteli est facile à distinguer de Vaegyptiacus Solsliji par sa couleur bronzée; par sa strie suturale impressionnée au milieu, légère dans sa seconde moitié, profonde dans sa première; par ses stries pro- sternalcsnonréunies en avant; par ses tibias antérieurs à bord antérieur arrondi et non coupé perpendiculairement au bord interne, à bord externe muni de trois dents bien plus aiguës et implantées sur une base bien plus étroite; par l'espace lisse juxta-sutural très réduit, etc. Notre collègue M. E. Aptel et moi avons retrouvé cette espèce, encore inédite, dans le sud delà province de Constantine, à Touggourt, dans la première quinzaine de mai 1912. Elle n'était pas rare, dans les dunes avoisinant la ville, principalement sous les excréments humains. Je la dédie avec grand plaisir à mon aimable compagnon de voyage. Avec une grande complaisance, M. le D"" V. Auzat a bien voulu s'assurer, sur ma demande, que le type unique du S. aegyptiacus de Séance du 25 octobre 1922. 235 la collection de Marskul vient d'Egypte^ mais que cette espèce ne paraît pas exister en Algérie, où elle est remplacée par la race Sohhji. Quant au S. ApteliW est aussi d'Egypte (coll. Auzat) et d'El-Goléah, dans le pud algérien (coll. Bedel, de Peyerimhoff et Auzat). Description de deux espèces nouvelles et d'un genre nouveau appartenant à la famille des Histeridae [Col.] par H. Desbordes. Platysoma(Platylister)mimicum,n.sp.— Oblongo-ovatiim, elon- gatum,sat depressiim, nigrum, nitidum. F route plan a, clypeoimpresso, stria suharcuatalaterihus vix interrupta. Pronoto, stria marginaliantice paulum interrupta, Interibus subsinuata. Elytris, striis tribus primis integris, guarta quintaque apicalibus vix notatis. Propygidio tranaversim punctato, pygidio sat grosse punctato, margine elevato. Prosterno con- strictOjbasiparum dilatatOjloho marginato puncticulnto.Mesosterno emar- ginato, stria intégra in metasterno continuata. Tibiis anticis quadriden- ■latis. — Long. 5-5,5 mm. [capite et pygidiis exclusis). Types : deux exemplaires provenant de Oshima, Akakina-Ho (île situé au sud du Japon), communiqués par notre collègue M. R. Ober- THÎJR, qui m'en a gracieusement abandonné un. Le système striai de cette espèce rappelle celui de Platylister bor- «eo/îWi-Mars., mais sa forme rétrécie aux deux extrémités est tout autre, son Iront n'est pas concave ni son prosternum large. La forme générale rappelle plutôt celle de P. vanum Schmidt, décrit de Suma- tra, dont il a aussi la tète plane et la strie du pronotum légèrement interrompue derrière la tête ; mais P. mimicum m. s'en distingue au premier abord par la 3^^ strie des élytres entière et par la o^ indiquée à l'apex; en outre la strie frontale est légèrement arquée vers l'avant et la ponctuation du pygidium est moins dense et plus forte. Bqux Platylister seulcmcnl sont connus du Japon : P. LewisiMars. et P. niponensis Lew., avec lesquels l'espèce nouvelle ne peut être aucunement confondue. Epierus latus, n. sp. — Subcirculaius, sat convexus,niger, nitidus. Fronte plana vix punctulata, stria marginali lateribus tantum pers- picua. Pronoto lateribus et antice sat fortiter haud dense punctato, 236 Bulletin de la Société entomologique de France. disco postice laere, duaJms foveolis junctis m\te scutellum notato, Ebjtris, striis, mbhumerali unica apicali brcvi, dorsalibus quatuor prlmis integris, quarta adscutellumarcuatacum suturaUjuncta, quinta aincali basim non attingente, suturali vel intégra , vel antice parum in- terrupta. Propygidio haud dense nec fortiter punctato, pygidiolateribus bifoveolnto, sparsim et I éviter punclulato. Prosterna laeve sat lato,basi incurvato, lobo parvulo inclinato, striis subparaUelis ; mesosterno in me- dioproducto, marginato, metasternoque laevibus. striainter eos crenalata. Tibiis anticis spinulosis, spinulis haud densatis. — Long. 2,5-3 mm. {capite et pygidiis exclusis). Types : onze exemplaires récoltés à Chirodam (Ghat du Biru), dans la province de Nagpur (Inde) par le R. P. Cardon, en sept. 1897. ainsi qu'un exemplaire recueilli par le même chasseur (juillet-août 1897) à Chota-Nagpore (Palkot). Je dois la communication de cette intéressante espèce à notre collègue M. René OBERTHUR,qui a bien voulu m'en aban- donner 2 exemplaires. J'ai hésité à faire entrer cette espèce dans le genre Epierus, dont les nombreuses espèces sont presque exclusivement américaines, d'autant plus que la forme générale de l'insecte est presque circulaire, que les épines de ses tibias antérieurs sont assez distantes les unes des autres et que la 4*= strie dorsale est réunie à lasuturale, caractères qui ne sont généralement pas ceux des E/)ierMS. Cependant, si ce genre comprend environ 70 espèces américaines, il en existe deux espèces en Europe, une en Assam, une à Bornéo (retrouvée en Cochinchine) , une à Formose, deux en Malaisie et une au Japon. D'autre part, cer- taines espèces d'Amérique, telles que E. mundus Er . , E. trux Mars. , etc.. ont la forme subcirculaire et convexe del'E. latus m.; la spinula- tion des tibias varie assez considérablement selon les espèces et, quant au caractère tiré de la 4'^ strie réunie à la suturale, il est, à mon avis, spécifique et non générique. Je maintiens donc l'espèce nouvelle dans le genre Epierus. A la diagnose qui précède j'ajouterai que, par la sculpture antéscu- tellairedu pronotum, E. latus se rapproche des espèces de la division A du tableau de Marseul (Monogr.,p. 676), E. coproides, E. arciger et E. hastatus. Mars.; la strie qui limite les deux fovéoles chez mon es- pèce se rapprocherait plutôt de celle qu'on observe chez E. coproides, mais les deux insectes sont par ailleurs tout à fait différents. Sur les douze exemplaires que j'ai eus sous les ye^x, neuf seulement ont la strie suturale entière, tandis que, chez les trois autres, cette strie est légèrement interrompue en avant, peu après sa soudure avecla 4^ strie; Séance du 23 octobre 1022. 237 mais c'est là un caractère purement individuel, car, chez un exem- plaire, la strie suturale est entière sur un élytre et subinterrompue sur l'autre. Les spinules des tibias antérieurs sont assez écartées et par suite en petit nombre; on en compte de 8 à 10 selon les individus. Parmi un assez grand nombre d'Histérides que m'avait communi- qués M. René Oberthijr se trouvaient quatre exemplaires d'une espèce venant de Samanahally, près Bangalore (R. P. Tabourel, avril-mai 1899) et appartenant à la tribu des Exosternini. Elle me paraissait nouvelle et je me proposais de la décrire en créant pour elle un genre spécial lorsque le hasard me mit sous les yeux la description publiée par G. Lewis de Gnathoncus Severini dans les Ann. Soc. ent. Belg. [1891], p. 214, d'après un exemplaire unique provenant de Barway (Bengale). Sauf en ce qui concerne la taille (G. Lewis indique 3 1/2 mm., alors que les insectes de Samanahally n'ont guère que 2 mm.), la descrip- tion de G. Lewis s'applique à la lettre à l'espèce que j'ai sous les yeux; mais on sait que la taille varie considérablement, chez les Histérides, dans une même espèce. J'attacherais plus d'importance à ce fait que Lewis ne signale pas dans sa description l'existence d'une strie subhu- mérale, alors que cette strie est entière et bien marquée chez les quatre exemplaires de Samanahally. Cependant, j'ai souvent constaté des la- cunes de ce genre dans les descriptions de G. Lewis; cet auteur, en efTet, n'attache évidemment que peu d'importance à ces stries, qu'il qualifie, tantôt de subhumérales, tantôt d'humérales, et qu'il passe même souvent sous silence dans des cas où leur examen (dans le genre Pachycnierus, par ex.) a une réelle importance pour la distinc- tion des espèces. Je crois donc pouvoir conclure à l'identité des quatre exemplaires, que j'ai sous les yeux avec Gnathoncus Severini Lew. Mais, dans cette hypothèse, il n'est pas possible de laisser cette espèce dans le genre Gnathoncus; trop de caractères primordiaux l'éloignent de la sous- famille des Sapvin'mae, notamment les fossettes antennaires situées dans les angles du prothorax, la forme du prosternum, muni d'une mentonnière que Lewis signale lui-même être « somewhat coarsely punctured », celle de la tête, dont l'épistome n'est nullement rectan- gulaire, etc. Par tous ses caractères, l'espèce appartient à la tribu des Exosternini, où elle doit former un genre nouveau, dont la description suit : Tlioraxisler, nov. gen. — Corpus ovatum, subconvexuni, caput et pronotiini rugose et dense punctata, elytra leviter et sparse punctulata. 238 Bulletin de la Société entomologique de France. Caput incUnatum, stria frontali obsoleta. Antennae subfronte iiisertae, fossa antennali in angulo antico thoracis. Pronoti stria marginalis unica. Elytra striata, striis haud geminatis nec carinatis, apice haud abbreviatis, stria suhhumerali intégra, suturait secunda stria valde approximata aucta. Pygidium haud inftexum. Prosternum cum lobo distincto, carinae striis subpar ail élis. Mesosternum acute productum in prosterno receptum. Tibiae anticae dentatae, sulco tarsali recto, tarsis duobus unguiculis armatis. Ce genre est voisin de Xenosterniis Bickh.; il s'en distingue par les stries de ses élytres, qui ne sont pas raccourcies avant le sommet et par ses stries prosternales, qui ne convergent nullement pour for- mer un triangle avec la base et sont seulement réunies en arc au som- met. Sa strie suturale double le rapproche également du genre Awi- glymma Lew., mais, chez ce dernier, le corps est très déprimé et comme aplati, tandis qu'il est sensiblement convexe dans le nouveau genre. M. René Oberthûr a bien voulu m'autoriser à conserver un des quatre exemplaires d'après lesquels est établie la diagnose du genre Tho7-axister m. Diagnoses de Coléoptères africains des récoltes de M. Guy Babaujt (<) par Maurice Pic. Danae Babaulti. n.sp. — Oblonga, testacea, aatennis apice nigris, articulis tribus ultimis paulo Ç, aut valde cf, dilatatis, thorace trans- verso, lateraliter carinato; tibiis posticis fere rectis et siinplicibus cf. — Long. 3 mm. Afrique Orientale : Tana River (coll. Babault et Pic). Voisin de D. longicornis Ar. distinct, à première vue, par les an- tennes à articles courts et robustes. Danae simplicicoliis, n. sp. cf. Oblonga, iestarea; antrnuis apice nigris, articulis tribus ultimis dilatatis; thorace transverso, lateraliter insulcato et incarinato. — Long. 3 mm. Afrique Orientale : Tana River (coll. Babault et Pic). (1) Ces espèces seront décrites plus longuemenl dans un fascicule du voyage de M. Guy Babault en Afrique Orientale anglaise et qui paraîtra ultérieure- ment. Séance du S.j octobre 1922. 239 Espèce très distincte entre toutes par la structure de son prothorax, dépourvu de sillon, ou de carène latérale, et (lui motive la création d'un nouveau sous-genre que j'appelle Aedlarthrouiorpha, sub- gen. nov. Mesocoelopus Babaulti, n. sp. — Subovatus, antice et postice attcimatus, jjaulo pubescens et distincle punctntus, niger, aliquot pro jmrte rufescens , abdomine membrisque rufis. — Long. 1,5-2 mm. Afrique Orientale : Tana River (coll. Babault et Pic). Voisin de /U. nigei' Mûl., très distinct par le prothorax moins large et plus rétréci en avant, les élytres nettement élevés et très con- vexes antérieurement. Eupezus Babaulti, n. sp. — Elongaius, parum nitidus, glaber, niger \ capite thoraceque fortiter et dense punctatis; elgtris thorace dis- tincte latioribus, subsulcatis, antice fortiter et postice minute lineato- punctatis, intervallis parum convexis, subalutaceis et minute punctatis. — Long. 13-18 mm.. Afrique Orientale : Kedong Valley. Voisin de C. Favareli Pic, très distinct par la forme plus allongée, le dessus brillant et la forte ponctuation des élytres. Praogena paulonotata, n. sp. — Parum elongata, subopaca, aenea, capite antice, articulo primo antennarum, femoribus apice et tibiis pos- ticis pro parte rufis; elgtris ad humeras rufo notatis et pro parte rufo cinctis ; thorace dense ruguloso-punctato, lateraliter arcuato,disco bifoveo- lato, elgtris fortiter striato-punctatis ; intervallis subcostatis. — Long. 12 mm. Afrique Orientale : Tana River (coll. Babault). Peut se placer près de P. gagatina Maekl . Espèce très distincte par sa coloration élytrale. Description d'une nouvelle espèce de Praon [Hym. BRACONmAE, Aphidiinae] par le D'' Cl. Gautier. Praon Lemantinum. — Q. Tète. Antennes de 16 articles, le 3* presque deux fois aussi long que le suivant, les autres à peu près égaux, le 16®plus long que le 15^. Scape, petit article d'un jaune roux, 240 Bulletin de la Société entomologique de France. le petit article un peu plus foncé; 3'^ et 4<' articles d'un jaune roux un plus clair que le scape. Dessus du scape et du petit article nuancé de brun jaunâtre avec quelques stries plus brunes. Partie antérieure du 4^ article nuancée de brun jaunâtre. Autres articles brun noirâtre ou noirâtres. Dessus de la tête noir, luisant, avec des poils clairsemés sur les parties latérales. Yeux noirs. Face noirâtre. Épistorae jaune grisâtre. Parties de la bouche rousses avec un peu de brun rougeâtre, notamment à l'extrémité des mandibules. Palpes jaunes. Thorax. Pronolum noir en dessus; côtés du prothorax noirs, brun roux obscur en bas. Antépectus bruni sur fond jaune roussâlre. Scutum, scutellum, métathorax et segments médiaire noirs. Méso- et métaster- num noirs. Voisinage des ailes d'un brun roux très obscur. Radicules des ailes d'un jaunâtre maculé de brun, stigma incolore. Hanches, trochanters, fémurs, tibias, ainsi que les quatre premiers articles des tarses de toutes les pattes d'un jaune un peu roux, cin- quième article des tarses et griffettes noirâtres. Abdomen. Dessus : 1" segment brunâtre en avant, puis roux bruni, strié de brunâtre enfin, jaune pâle en arrière; 2« segment jaune pâle en avant, jaune très pâle, presque incolore, en arrière, avec deux grandes plages latérales d'un brun pas très sombre, se. rejoignant en plus clair sur la ligne médiane; 3*^ et 4"^ segments en grande partie d'un brun pas très sombre sur fond jaune pâle ou presque incolore; les autres segments d'un brun un peu plus obscur. Dessous : 1^'' segment brunâtre en avant, jaune strié de brunâtre en arrière ; 2^=, 3*^, 4« et o'' d'un jaune très pâle presque incolore, ombrés d'une légère grisaille sur toute leur largeur et presque toute leur lon- gueur. Valves de la tarière brunes. cf. Tête. Antennes de 19 articles. Dessus du scape et du petit article brun noirâtre, dessous des mêmes articles bruni sur fond jaune plus ou moins obscur. Extrême base du scape plus claire. Base du 3^ article jaunâtre. Les autres articles noirâtres. Tête noire. Yeux noirs. Face noire, radicules des antennes noires. Parties de la bouche brunies sur fond jaune obscur. Épistome noirâtre, sauf parfois en bas. Mandibules avec du brun roussâlre. Palpes jaune pâle ; dernier article des palpes maxillaires grisâtre. Thorax. Toutes les parties du thorax noires. Hanches d'un jaune un peu roux, de même que les trochanters; le second de ces derniers presque incolore vers le fémur. Fémurs, tibias et quatre premiers articles des tarses d'un jaune un peu roux, cin- quième article et griffette noirâtres. Abdomen. Dessus : 1" segment brun en avant, jaune un peu Séance du 2.j octobre 1922. 241 rosàtre en arrière; 2*^ jaune un peu rosâtre en ayant, jaune très paie en arrière, larges plaques latérales gris noirâtre, se rejoignant sur la ligne médiane; 3% 4% 5<^ segments avec une large bande brun noirâtre sur fond jaune très pâle presque incolore; les segments suivants plus obscurs, bordés de noirâtre en arrière. Dessous : 1"'' segment noirâtre en avant, puis jaunâtre bruni; %" incolore ou très faiblement jaunâtre,. 3«, 4«, 5^, 6e avec une large bande faiblement brunie sur fond à peine jaunâtre ou incolore, le 6^ segment un peu plus obscur que les précé- dents et bordé de brun noirâtre en arrière; les segments suivants plus obscurs, le 7« bordé de brun noirâtre en arrière. J'ai trouvé cette espèce en août à Evian-les-Bains. Elle parasite les pucerons vivant sur Galeopsis tetrahit L. On trouve les coques de ce Praon à l'extérieur ou à l'intérieur des calices des glomérules de la plante, parfois sur les tiges, rarement sur les feuilles. Je rappelle qu'il convient d'examiner les Aphidiinae aussitôt après les avoir tués, à l'éther par exemple, si l'on veut reconnaître tous leurs caractères. Après un certain temps, en effet, certaines colora- tions s'altèrent profondément ou disparaissent. A propps d'un cas de synonymie [Lep.] par S, BiLLÈRE. Armand Janet a décrit in Bull Soc. ent. Pr. [1896j,p. 126, unSaty- ride indo-australien auquel il a donné le nom de Zethera Noirei. Possesseur du spécimen type de Janet, j'ai été frappé de sa ressem- blance avec la figure coloriée publiée par Seitz dans son ouvrage : « Les Macrolépidoptères du Globe », vol. 9, pi. 94, sous le nom d'Ana- debis batmara Fruhstorfer. J'ai recherché alors la description de Fruhstorfer parue dans VIris, XX [1907J, p. 2oo, et l'ai rapprochée de celle de Janet. La description de Fruhstorfer est moins précise, peut-être, que celle de Janet, mais elle est accompagnée d'une figure en noir et le doute n'est pas possible, il s'agit bien du même Lépidoptère. J'ai soumis ce cas de synonymie a M. Ch. Oberthûr, et les con- clusions de notre éminent collègue confirmant les miennes, je reven- dique la priorité en faveur de A. Janet et, je considère que Ana- debis batmara Fruhst. = Zethera Noirei Janet. 242 Bulletin de la Société entomologiqiie de France. Je crois utile de faire connaître le passage suivant de la lettre qu'a bien voulu m'écrire M. Ch. Oberthïjr : « Mais la synonymie qui résulte de l'ignorance où Fruhstorfer est resté de la description de Noirci écrite par Janet, aurait pu être évitée si Janet avait accompagné sa description d'un croquis, comme Fruh- STORFER a eu soiu de le faire en 1907, soit onze années après l'initiale description sans figure faite par Janet. C'est pour éviter semblables malentendus que je préconise depuis si longtemps, mais trop souvent en vain, la publication d'une bonne figure à l'appui d'une descrip- tion ». L'utilité d'une figure dans toute description est en effet très évi- dente, mais je suis persuadé qu'un grand nombre de nos collègues hésitent en pareil cas devant les difficultés d'une reproduction. Le procédé de la photogravure est cependant un moyen à la portée de tous, car, dans presque tous les cas, on peut obtenir un cliché direct. Je reconnais néanmoins que pour certains spécimens, particu- lièrement colorés ou trop finement striés la photographie directe ne donnerait pas de résultats satisfaisants et qu'un dessin ou une aqua- relle peuvent être indispensables. Mais je suis persuadé aussi que ceux de nos collègues pour qui le dessin est chose courante seraient très heureux de venir en aide aux entomologistes dans cet embarras et c'est avec plaisir que moi-même, dans un cas semblable, j'exécu- terai gracieusement toute mise au point, retouche ou dessin utile à la compréhension d'un texte. Diagnoses de Lépidoptères nouveaux du Nord de l'Afrique par C. DuMONT. Mesaegie, Noctuidarum nov. gen. — Prend plyce entre les genresP«rae(//eHamps. eXMetaeglellump?,. ; s'en distingue parla con- formation de son apophyse frontale cornée, prolongée verticalement en unecolonneeUiptique à sommet tronqué et évidé en forme de cuilleron, et le bord antérieur du front relevé en arrière en lame mince et tran- chante. Palpes porrigés, ne dépassant pas le front, revêtus de poils courts, rudes; articles indistincts ; antennes serratiformes, à dents courtes, épaisses, munies à leur extrémité d'une toufi'e de poils; yeux ronds; trompe atrophiée, petite; tibias antérieurs avec une forte gritTe ter- minale externe. Sur l'aile postérieure, les nervuves 3-4 et 6-7 par- tent des angles de la cellule, 7-8 coalescents de la base au tiers de Séance du f5 octobre 1922. 243 la cellulo. Frein du cf robuste, simple; il est triple chez la Q. Pilosité thoracique dense, courte; sternale longue, à faible densité. Mesaegle gouzzakouli('), n. sp. [\octuidae, Amphipyvinae].— cf. Envergure 23mm. Tète gris cendré, yeux noirs, palpes bruns extérieu- rement, dessous, et intérieurement blancs; antennes blanc terne en dessus, dessous roussâtre à pubescence claire. Article basilaire dans un fourreau de poils blancs. Thorax gris cendré; base du collier, la base et la bordure externe des ptérygodes blancs, toutïes latérales du méta- thorax blanc pur, abdomen mélangé de blanc et de fauve clair, les 2 premiers et le dernier lergites blancs, les autres segments plus den- sément écaillés de blanc aux bords postérieurs. Poitrine, ventre et pleurae blanc pur. Pattes blanc pur, les hanches antérieures finement lisérées de fauve clair sur le bord externe. Ailes antérieures brun café au lait, à taches et lignes blanc vif, l'aire costale gris clair, s'étendant de la base aux 3/4 de l'aile, en se rétrécissant graduellement; la claviforme, naviculaire, part de la base et atteint le miheu de l'aile; l'orbiculaire et la réniforme, réunies, forment une grande tache évidée antérieurement et extérieurement, figurant gros- sièrement une botte dont le talon s'appuierait sur la nervuve 4 et l'extrémité du pied à la base de la nervure 7. Ces taches sont cernées d'une ligne d'écaillés brunes ; une ligne également blanc pur prend naissance à la base inférieure de l'aile, contourne les bords interne et externe jusqu'à l'apex d'où elle émet un diverticule qui descend obli- quement remplir l'intervalle 9-7, enfin une bande à bords sinueux s'étend obliquement de la nervuve 1 à la nervure 7, joignant la ligne externe par ses extrémités. Tupes : Hamàda d'El Golea, vers Ouargla; août 1920. Chenille. — Chenille adulte 23 mm., légèrement atténuée d'arrière en avant. Robe blanc verdâtre, taché de jaune. Tète, écussons et points verruqueux noirs; segments 2-3 et 11-12, ainsi qu'une ligne latérale de points, jaunes. Ventre concolore ; une bande médiane brun jaune s'étend de l'anus au métathorax, colorant la partie interne des pattes membraneuses ; thoraxjaune. Toutes les pattes chitineuses, noir brillant. Verruqueux grands, munis d'un poil court, effilé, raide, noir; tra- pézoïdaux très divergents. Par ses verruqueux et ses pattes chitineuses, cette chenille se rapproche d'Euterpia Laudeti; elle vit sur Deverra intermedia et ne (1) Du nom arabe de la plaate gouzza, et kouli, je mange. 244 Bullelin de la Société entomologique de France. quitte la plante que pour se chrysalider dans une coque ovoïde, faite de sable agglutiné dans lequel elle tisse un cocon formé d'un tissu soyeux, compact, mais transparent, blanc pur luisant; le cocon est rendu plus résistant par la présence décotes longitudinales qui vien- nent le renforcer. Chrysalide. — Marron clair, aux ptérothèques brunâtres; se dis- tingue par sa vertacothèque et son mucron creusés en forme de cratère. La chenille se trouve en mars-avril; le papillon apparaît en août. Euproctis boulifa, n. sp. [Lymantrudae.] — cf • Envergure 20 mm. Tète, palpes, antennes, thorax, ailes supérieures et pattes jaune safran; trompe atrophiée, blanchâtre; yeux bruns, fmement réticulés de clair; ptérygodes jaune clair, brosses tibiales blanches, abdomen et extré- mité de la touffe anale, teintés de brunâtre. L'aile supérieure porte deux lignes transverses d'écaillés blanches, fugaces ; l'interne naît du bord inférieur de la cellule ; l'externe est en- tière ; frange jaune serin, dessous brun roux à bordure costale safran et bordure interne blanc jaunâtre. L'aile inférieure, d'un fauve roux uniforme, a la frange externe jaune serin, l'interne plus pâle; dessous semblable. La Q , plus grande, 30 mm., a les quatre ailes uniformément jaune paille, la côte et le bord interne safran pâle : tète, ptérygodes et pattes jaune safran, abdomen à courte villosité roussàtre, la bourre laineuse anale brun noirâtre. Types : Tunisie, oasis de Tozeur, mai 1920. OEuf. — OEuf demi-sphérique, aplati en dessous, blanc de perle; pondu le 16 mai, la chenille en est sortie le 6 juin. Chenille. — Chenille adulte 25-30 mm., réguhèrement atténuée d'arrière en avant, brune à touffes de poils gris souris, une grosse tache médiane dorsale sur les segments 4- 12, divisée en 6-11 par une ligne jaune coupée de rouge ; prothorax noir à deux taches jaunes, tubercules dorsaux 9-10 rouges; stigmates elliptiques, noirs dans un espace clair, une ligne infrastigmatale de tubercules rouges en 2-3 et 6-10. Pattes thoraciques noires, les membraneuses concolores, à griffes noires. Chrysalide. — Blond roussàtre à villosité blanche, mucron pro- longé en bec de flûte et surmonté d'un faisceau de crins bicolores noirs et jaunes, tordus en tresse chez le cf» Chez la Q, le mucron est bien plus court et les crins, au nombre de 18 environ, sont séparés, leur extrémité est enroulée en crosse. Séavce du ÎS octobre i.922. 245 La chenille est polyphage; elle paraît pourtant avoir une préférence marquée pour les Statice qui croissent au bord des seguias. On la trouve en avril et le papillon parait en mai. Il paraît avoir plusieurs générations. Thaumetopaea pbosphatophila, n. sp. [Thaiimetopaeidae.] — cf. Envergure 3.") mm. Ailes supérieures blanc pur à lignes brun ocracé et nervures noirâtres; une bande basilaire, courbe, s'étend du bord supérieur de la cellule au bord interne; une ligne externe part de la côte aux trois quarts supérieurs, décrit une légère courbe sur la fourche des nervures 7-8, descend jusqu'au pli cellulaire, remonte à la nervure 4, d'où elle descend ; obliquement au bord interne ; elle est suivie d'une étroite bande blanche, dilatée aux extrémités, sur laquelle vient s'appuyer une bande submarginale profondément sinuée exté- rieurement, qui s'étend de l'apex à l'angle interne ; trait cellulaire pe- tit, oblique, noir; frange blanche, coupée de brunâtre à la base entre les nervures. Dessous blanc pur, côte jaunâtre, une bande submargi- nale allant de la côte à la nerv^ure 2 et une grande tache apicale ocracé brunâtre, espace marginal roussàlre, frange blanche. Ailes inférieures uniformément blanc pur ainsi que les franges, dessous semblable. Tibias antérieurs avec deux grilTes terminales, l'interne plus longue. Q. Envergure 42 mm. Mêmes dessins, plus sombres. Types : Tunisie, Metlaoui ; septembre 1920. Cette espèce diffère de T. herculeana Ramb: par sa taille plus grande, sou aspect plus robuste, sa coloration plus claire, la confor- mation différente de l'apophyse frontale, la touffe de poils de la base des antennes et la tache médiane des ptérygodes blanc pur; enfm par les ailes intérieures qui no sont jamais tachées de brun. Chenille. — La chenille diffère également do celle de T. hercu- leana Ramb. par ses poils blancs plus nombreux et par l'absence de la bande blanche des pleurae ; on la trouve dans les terrains phospha- tifères où sa plante nourricière, Erodium arborescens L'Hérit., croît en abondance; on la rencontre du commencement de novembre à la fin de février et le papillon éclôt durant tout le mois de septembre ; un certain nombre de chrysalides n'ont donné leur imago que l'année suivante à la même époque. Leucanitis habibazel (*) n. sp. [Noctuidae, Noctuinae] — cf. Envergure 29 mm. Tète et thorax fauve clair, une tache médiane blanche sur le front, collier et ptérygodes divisés par un trait longitu- (1) Du nom arabe de la plante, azel, et liabib, ami. 246 Bulletin de la Société entomologique de France. dinal noir; yeux noirs, réticulés de roux; ocelles jaune topaze, sur un mamelon noir luisant; antennes brunes, anneléesde clair en dessus, à pubescence rousse en dessous ; palpes bruns extérieurement, intérieur blanc; poils péricépbaliques blancs à la nuque, bruns derrière les yeux et blanc pur en dessous ; touffes latérales du métathorax blanches; abdomen blanc teinté de fauve et saupoudré de brun, segment anal gris perle uni; poitrineet ventre blanc terne; pattes fauves, tachées debrun extérieurement, blanches à l'intérieur; tibias antérieurs à 2 griffes termi- nales, marron clair, l'interne plus longue; les médians et postérieurs avec une touffe de poils à chaque extrémité externe; fémurs longue- ment frangés de poils blanc pur. Ailes supérieures fauve roux obscurci de brun et noir, la tache réni- îorme grande, blanc vif, assombri du côté externe par un semis d'écaillés brun fauve, plus dense près des nervures, ressort sur un fond bru- nâtre qui l'enserre de trois cotés, le haut seul ouvert sur la sous- costale, fauve clair. La côte est marquée de taches j)runes ou noires, points d'attache des lignes. A part la base interne blanche, l'espace basilaire est finement strié et den sèment ponctué de brun et de noir; il est limité par l'extra-basilaire, double, dont l'externe seule s'inscrit sinueuse, en noir; l'espace médian, fauve clair, blanc dans la cellule, est traversé par deuxlignesbrunes, parallèles, rapprochéesde la rénitorme ; la première atteint le bord interne, l'autre s'arrête à la nervure dor- sale. La coudée ou ligne externe naît aux 3/4 supérieurs de la côte, d'une longue tache^noire, par un trait brisé, fin, fait d'écaillés noires, parfois es- pacées; elle longe le contour de la réniforme par le côté externe d'abord, puis suit les bords inférieur et interne jusqu'à la sous-costale, d'où elle descend presque verticalement au bord interne après une légère courbe. Une tache noire préapicale donne naissance à une demi-ligne ondulée, un trait sagitté noir s'en détache sur les nervures 5-8. Espace terminal fauve, finement saupoudré de brunâtre, strié et poin- tillé de noir à l'apex et à l'angle interne ; une macule noirâtre s'étend sous la réniforme, de la nervure dorsale au bord interne; ligne margi- nale faiblement sinuée et dentée, noire. Frange brun fauve et blanc pur aux angles apical et interne, divisée par une ligne brune; frange interne, blanche, noirâlre dans le tiers apical. Dessous blanc pur, côte fauve clair, une large band-e marginale s'étendant de la côte au bord interne; brun noir, échancrée à l'apex par une tache subtriangulaire blanche et une ccluircie externe en 5-6 ; lunule discoïdale bien marquée, noire; frange blanche, coupée debrun de 3 à 4, frange interne comme dessus. Ailes inférieures blanc pur, traversées par une large bande margi- Séance du 23 octobre i922. 247 nalc noire qui occupe la moitié exlernc de l'aile; elle est creusée sur le bord externe par trois éclaircies blanc fauve, entre les nervures 1-3, o-6 et à l'apex ; à l'intérieur, elle est échancrée devant le pli et la cellule laissant échapper un diverticule oblique qui va se confondre avec la discocellulaire (à noter que ce diverticule ne dépasse jamais le bord supérieur de la cellule); la nervure interne, lavée de fauve clair sur les côtés, est Qnement piquetée de brunâtre. La frange externe, blanc pur, devient bri^ine entre les nervures 2-4; la frange externe est brune à l'angle anal. Dessous semblable. Q d'un ton plus clair. Cette espèce ressemble beaucoup à un Catocnlinae, Drosteria oni- ncnsis Rotbsch., figuré in Novitates Zoologicue, XXVIl [19201, pi. 16. Types : Tunisie, Tozeur, juin-septembre 1920. Chenille. — Chenille adulte 3o mm., gris perle, subcylindrique; elle se rétrécit brusquement en 10-12. Tète rougeàtre à lignes blanches, collier brun noirâtre, ligne dorsale formée d'une succession de losanges allongés, rougeâtres ; sous-dorsale jumelle noirâtre, interrompue, continue sur les 2 derniers segments; stigmatale fine, brunâtre, bien marquée en noir sur 1-3, ventre blanc ponctué de rouge; une ligne ventrale et une latérale rougeâtres. Pattes thoraciques blanc vitreux, les 2 premières paires abdominales rudimentaires, minuscules, les sui- vantes bien développées, blanches à crochets roux. Chrysalide. — Jaune pâle à incision brun rougeàtre, stigmates étroits brun rougeàtre, segments abdominaux densément ponctués de brun; mucron court, noir, terminé par deux épines minuscules. La chenille, nocturne, vit sur le Caligonum comosum L. Hermit., enterrée au pied de la plante pendant la chaleur du jour. On la trouve eu mai, le papillon éclôl du lo juin au 30 septembre. Note sur la chenille de Platyedra vilella 1 [Le p. Geleghudae] par J. DE JOANNIS. On sait que l'espèce de Microlépidoptcre décrite par Saunders sous le nom ûc Depressnria gossijpiella [^) {Tr. ent. Soc. Lo/w/o?'(,, III, p. 284) est un des plus redoutables ennemis du Cotonnier, Cette espèce, originaire d'Orient, a fait son ■apparition aux États-Unis il y a quelques années et (1) Ce n'est pas un Depressoria; on en a l'ait d'abord un Gelec/iia, puis plus récemment on a créé pour elle le genre Pectlnophora; peut-être est-ce tout simplement un Plal>jedra, comme aussi malvella. 248 Bulletin de la Société entômologique de France. cUo a attiré à juste titre l'attention des entomologistes de ce pays. Aucun détail théorique ou pratique n'est négligeable quand il s'agit d'organiser la lutte contre ces espèces malfaisantes. Aussi l'une des préoccupations des savants entomologistes de Washington fut-elle de se renseigner sur les espèces voisines du nouvel ennenrai. Deux de nos espèces européennes étaient particulièrement en cause ici: Gelechia malvella Hb., qu'il était facile de se procurer, et Platyedra vilella Z. qu'ils n'avaient pu encore étudier à l'état larvaire. C'est pourquoi, notre très honoré collègue, M. L.-O. Howard, auquel j'avais écrit pour un petit renseignement entômologique, me disait dans une lettre du 4 septembre 1920 que M. A. Busck était très désireux de se procurer des chenilles et chrysalides authentiques de cette dernière espèce qui vivait, disait-on, dans les fruits des Malvacées, et me demandait si je pourrais lui en faire parvenir. Je connaissais effectivement quelqueslocalités de P. vilella enFrance, mais* aucune observation de la chenille. Les seuls documents que je connusse sur cette chenille étaient ce qu'en ont dit W. Warren [Ent. monthhj Mag., [1886-87], p. 98) et E. MEYRicK(Handbookof Brit. Lep., 1895, p. 605), nous y reviendrons. Désireux de rendre service à M. L.-O.HowARoet à ses collaborateurs, j'écrivis donc vers le début de juin 1921 à une dizaine de nos collègues en diverses régions de la France, sollicitant de leur obligeance l'envoi de bottes de tiges de Malvacées en fleurs, afin d'y chercher la chenille demandée. Feu mon frère avait capturé P. vilella en Morbihan, à Ker- ners, dans la presqu'île de Rhuis ; aussi, pour mettre à profit cette obser- vation, m.'étais-je adressé en particulier à notre collègue M. A. Le Pon- Tois, à Vannes. Je reçus, en réponse, des envois de Mauves diverses de plusieurs de nos collègues et je les prie d'en agréer tous mes remerciements; mais le seul envoi qui contint des chenilles fut un envoi de tiges de Lavatera arborea recueillies par M. Le Pontois au lieu nommé Le Net, précisément dans la presqu'île de Rhuis. La récolte avait été faite dans la première semaine de juillet; les fleurs étaient abon- damment attaquées. Il me sembla y distinguer trois espèces de chenilles : celle de G. malvella reconuaisable à ses points roses, celle de Croçido- sema plebejana, verte avec la tète jaune et l'écusson bruQ noir, et une troisième qui me laissa perplexe car elle ne paraissait point corres- pondre à la description que M. E. Meyrick donne de P. vilella. Je confiai l'élevage de ces chenilles à mon ami, M. Abel Dufrane, ingénieur à Frameries (Belgique) et, défait, il obtint comme troisième espèce celle que je cherchais : P. vilella. Mais je craignais que la séparation des chenilles n'eût pas été suffisante et pour plus de sûreté je préférai r.e- Séance du 25 octobre 1922. 249 commencer l'essai avec toutes les garanties désirables. C'est ce qui eut lieu cette année. M. A. Le Pontois voulut bien recueillir de nouveau des Lavatera arborea au Net, un peu avant le 15 juin, puis il fit une nouvelle col- lecte, à l'Ile d'Arz, cette fois de tiges florales de Malva silvestris. La chenille problématique fut soigneusement séparée et quelques semaines plus lard nousobtenions définitivement la confirmation de notre hypo- thèse. La même démonstration se faisait d'ailleurs en môme temps ici, à Paris. J'avais en effet confié trois fleurs de Lavatera arborea habitées à M. F. Le Cerf, le priant de prendre un petit croquis de l'une d'elles ; il eut l'amabihté de le faire et quelques semaines après il obtenait aussi des éclosions de P. vilella. W. Warren (/. c.) raconte qu'il avait trouvé une fois des chenilles montant sur une palissade au pied de laquelle se trouvaient des pieds nombreux de Malva silvestris; il s'était mépris d'abord sur l'identité du papillon qu'il en obtint; une quinzaine d'années plus tard il y reconnut P. vilella et tout ce dont il se* souvenait est que les chenilles étaient de couleur chair avec une forte teinte rose. De son côté M. E. Meyrick {Le.) donne la brève description suivante : « larva piukish ; spots large, brownish ; headand plate of 2black». Or voici la description de la chenille qui nous a donné le papillon de P. vilella. Longueur 10 à 12 mill. Tète et écusson prothoracique brun-noir, corps blanc avec une teinte verdàtre très légère,' devenant plutôt jau- nâtre, mais très légèrement, vers la fin de l'état larvaire, mais (ceci est tout à fait caractéristique) les deux premiers anneaux thoraciques sont entièrement, y compris les pattes, d'un rose violacé foncé ou même violets. Cette teinte s'arrête nettement sur la partie supérieuredu corps sans s'étendre sur le troisième anneau, tandis qu'en dessous elle se prolonge en un lavis rose violacé sur la partie ventrale de ce troisième anneau et sur la base de la troisième paire de pattes. L'écusson anal jau- nâtre assez pâle. Les points verruqueux sont petits, brun-noir, toujours bien visibles, mais pas très saillants, souvent ils paraissent plutôt gris, les deux points latéraux placés au-dessus et au-dessous du stigmate sont plus gros que les autres; les poils sont gris blond. Les stigmates petits, bien visibles, noirs. Les pattes cornées portent extérieurement sur chacun de leurs deux premiers articles une plaque écailleuse noire, le troisième article estrouxclair. De plus(et cecimeparaît aussi très carac- téristique) chacune deces six pattes présente à sa base, ducôté antérieur, une fine ligne noire transversale, s'effilant en pointe vers l'extérieur. Crochets des pattes ventrales roux clair. Ainsi qu'on peut le voir par cette description, on ne trouve rien 230 Bulletin de la Société entomologique de France. qui réponde ici aux « spots large, brownish » de la description de M. E. Meyrick. Existerait-il deux espèces distinctes, dont les papillons se ressembleraient? Je ne puis que poser la question. Cette chenille vit dans les fleurs et les graines de Lnvatera nrborea L. eîMalva silvesiris. L., elle mange les graines. Sur Lcwatera arborea il est facile de reconnaître les fleurs habitées lorsque les graines sont formées ; ainsi que le montre le croquis ci-joint, la corolle fanée reste attachée à l'ovaire où se trouve une chenille, tandis qu'elle se détache et tombe des fleurs restées indemnes. Je n'ai pas re- marqué le mêiiie fait sur Malia silvestrïsy mais sur cette dernière plante, la chenille se tient beaucoup plus babiluellement dans la gaine slaminale au heu d'habiter l'ovaire comme elle le fait dans Lavatera nrborea. Le chenille a été observée depuis la fin delà première quin- zaine de juin, jusqu'à la seconde semaine de juillet. Leséclosions ont eu lieu en août. Fleur de Lavatera arboreaL.h&- hitée jiar la chenille de P.vilella Z. (légèrement grossie). Note rectificative [Lep. Rhopalocera] par Ch. Oberthûr. Dans le volume XVII, part. II, Planches, des Études de Lépidopté- rologie comparée, j'ai pubUé sous les N°' 4305 et 4306 de la pi. DXIV, avec le nom de Calinaga Buphonas Obthr., la figure du cf. de la région Lou-Tse-Kiang, et de la Ç , de Pe-Yen-Tsing, comme étant les deux sexes d'une même espèce. J'ai eu tort et je rectifie immédiatement l'erreur d'appréciation com- mise par moi dans l'explication (p. 17) des figures de 15 spécimens du genre Calinaga dont la situation dans la classification est encore incertaine et dont je prépare la monographie. Ayant reçu de Chine (Préfecture de Fin-tchouan-tcheou) le véritable cf de la 9 représentée (1. c.) sous le N^ 4306 de la pi. DXIV, je suis obligé de conclure que le cf figuré sous le N° 4305 de la même plan- che appartient à une espèce très distincte, à laquelle je donne le nom Séance du 2.j octobre 1922. 251 de Genestieri, n. sp. on l'honneur du R. P. missionnaire catholique Genestier qui m'avait fait l'envoi de l'échantillon figuré sous le N« 430o. La 9 de Buphonas ne diffère du Q que par une taille plus grande et le volume de son abdomen. Autrement les deux sexes sont aljsolu- ment semblables et la figure 4300 représente l'espèce Buphonas très exactement. Cette espèce est caractérisée notamment par le fond noir de ses ailes en dessus. Notes de chasse. par J.-L. Lacroix. l. Lestes macrostigma Eversman [Odonata]. — S'est une espèce peu commune dans les collections et sur laquelle nous possé- dons peu de renseignements. De Selys, dans sa Revue des Odonales d'Europe (18S0), dit textuellement : « découverte par M. Eversman dans la province d'Orembourg (Russie méridionale) où elle est com- mune eu juin et juillet. Elle a été trouvée à peu près en même temps en Sardaigne par M. Gêné, puis en Sicile par M. Ghiliani. C'est par erreur que j'ai annoncé qu'elle habitait aussi en Piémont. enRomagne, et aux environs de Lyon ». Le P. Navas la cite d'Espagne où elle ne semble pas avoir été trouvée abondamment. Enfin M. R. Martin (*) l'indique simplement co mme rare dans le sud-ouest de la France et commune en Provence, sans indications de localités. Je ne connais pas d'autres documents sur cette espèce. M. H. Gelin (-) dit, avec raison, je crois, que l'espèce représentée par RÉAUMUR dans son Histoire des insectes, tome VI, pi. 40 et 41 fig. 3, ne peut pas être macrostigma, Comme l'a semblé croire le D"" Ha- GEN dans sa note sur l'accouplement des libellules, publiée dans la Revue des Odonates de Selys (1850). Il invoque tout d'abord l'insuccès de ses très nombreuses chasses, en Poitou, en des points justement non éloignés de Réaumur et se base ensuite sur la description des sujets observés, donnée par le grand observateur lui-même. Mes pro- pres recherches, très sérieuses pourtant, dans le but de rencontrer cette espèce dans l'ouest de la France, étaient, elles aussi, restées vaines jusqu'en juin 1922. (1) René Martin. Les Odonates de la Haute-Vienne, Limoges, 1907. (2) Henri Gelin. A propos de Lestes macrostigma [Bull. Soc. ent. Fr. [1920], pp. 230-232). 252 Bulletin de la Société entomologique de France. Sans y songer alors, j'ai trouve un exemplaire cf de viacrostùjma, le 18 juin 1922, à Saint-Martin-de-la-Coudre (Charenlc-Inférieure). C'est dans un petit terrain, au lieu dit le Four à tuiles, auprès d'une mare où pullulent toujours Lestes nijmpha Selys, que mon attention a été attirée, ce jour-là, par un individu qui, à première vue, me paraissait différer de nympha et des autres espèces que l'on rencontre en ce même lieu. Je venais, en effet, de mettre la main sur macrostigma. La journée entière et le dimanche suivant furent consacrés à rechercher cette espèce, restée d'ailleurs introuvable. Elle est évidemment très rare dans l'ouest de la France. 11 s'agit là, toutefois, d'une localité précise. Il est à souhaiter que des entomologistes- du sud-ouest, de la Provence, et d'ailleurs encore, s'efforcent de trouver cet insecte. En 1915 (*) je signalai Saint-Martiu-dô-la-Coudre comme une remar- quable station entomologique pour les Odonates (elle l'est aussi pour tous les autres groupes), avec 34 espèces ou variétés de Libellules. La capture de Lestes macrostigma vient lui donner plus d'intérêt encore. Il faut d'ailleurs ajouter une autre espèce du même ordre, non encore indiquée dans mes notes précédentes : Cordulia aenea L. que j'y ai prise le 15 juin 1921. 2. Sympherobius striatellus Klapaleck [Planipenna]. — Kennith J. Morton (-), dans une très intéressante note parue en 1914, indique les différences existant entre Sijmpherobias elegans Stephens et S. triatellm Klap. et donne une excellente photographie des ailes, de ces deux espèces. J.-A. Lestage (•^) signale la capture de ce rare Hemerobide, par lui-même, dans la vallée du Samson en Belgique. Klapaleck avait décrit l'espèce d'après des exemplaires trouvés dans dans les Alpes de Transylvanie, Ris l'a prise en Suisse, Morton a vu une 9 de Macugnaga et trois échantillons d'Angleterre. J'ai trouvé cette espèce à Saint-Martin-de-la-Coudre le l'^'' juin 1914 Grâce aux diagnoses courtes mais nettes et à la photographie fournie par Morton, grâce aussi à de nombreux exemplaires de ma collection, du vrai S. elegans, que je trouve assez communément dans l'ouest de la France, j'ai pu identilîer exactement mon exemplaire. (1) J.-L. Lacroix. Notes névroptérologiques. II. (Insecta, 1915.) (2) Kennitli J. Morton. Note on the Britishspecies oî Sgmpherobius [The Entomolo(jist. XLYll [1914], pp. 209-212, pi. V). (3) J.-A. Lestage. La présence en Belgique de Sympherobius striatellus Klap. {Bîdl. Soc. ent. Belg., VIII [1922], p. 103). Séance du f5 octobre 1992. 253 Notes sur le genre Nirvius Navas (= EphemeraL.) [Ephemeroptera] par J.-A. Lestage. Peu de temps après rétude que je donnai sur les Éphémères indo- chinoises ('), le P. Navas a publié la description de quelques espèces nouvelles et, pour l'une d'elles, a créé le genre Nirvius, en se basan t sur cette particularité de la Cu. 258. — Changements d'adresses, p. 258. — Admissions, p. 258. — Présentations, p. 258. — Don à la Bibliot/ièque, p. 258. — Legs Ferlon, p. 258. — Budget, p. 258. Observations diverses. — J. Sainte-Claire Devilt.e. Renseignement, p. 260. — D'' M. Rover. Collections entomologiques, p. 260. Communications. — J. Achard. Observation sur quelques Scaphidium Ol. [Col. Scaphidiidae], p. 260. — D"" V. Auzat. A propos du Saprinus tenuistrius Marseul [Col. Histeridae], p. 263. — D'' A. Ciioraut. Mœurs de l'Onitis Belial F. [Coi.. Scarabaeidae], p. 264. — P. Lesne. Sur quelques Coléoptères de la faune française, p. 266. — D' M. Royer. Les types de la collection d'Hémiptères de l'abbé G. d'Antessanty, p. 268. — R. Pois- son. Armature génitaleet squelette chitineux de l'organe copulaleur chez les Hémiptères aquatiques (deuxième note), p. 269. — C. Dumont. Sur Hydroecia Hucherardi Mab. [Lep. Noctuidae], p. 275. — Id. Diagnoses de Lépido- ptères nouveaux du Nord de l'Afrique [Noctuidae, Hadeninae], p. 275. — J. DE JoANNis. Duponchel ou Zeller? Note complémentaire, p. 277. MM. A. Honoré, de passage à Paris, et P. Lassus, récemment admis, assistent à la séance. Correspondance. — M. Cil. L.\haussois, Trésorier, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. Biill. Soc. ent. Fr. [1922]. — N" 17. 238 Bulletin de la Société entomologique de France. — M'"= C.'Bleuse et M. P. Lassus remercient la Société de leur admission. Nécrologie. — Le Président a le regret de faire connaître le décès: de M. G. MoRET. qui faisait partie de la Société depuis 1900. Changements d'adresses. — M- •!• Achard, Zborovskâ ulice, cis. 16, Prague-Smichov (Tchécoslovaquie). — M. L.-H. Bonaparte-Wyse, Oxford Lodge, Shoreham-by-Sea, Sussex (Angleterre). — M. A. Hoffmann, lOo, rue de Buzenval, Garches (Seine-et-Oise). Admissions. — M. A. Favard, étudiant, 109, rue S'-Dominique, Paris, 7*=. présenté par M. J. Magnin [admis à titre de membre assistant]. — Entomologie générale princ. Coléoptères. — M. E. Lepelletier, clerc d'avoué, 40, rue de Bagneux, Mon- trouge (Seine). — Lépidoptères. Présentations. — M. le D'" R. Glais, rue de la Loi, Vannes (Mor- bihan), présenté par M. A. Le Pontois. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. DE JoANNis et L. Lhomme. — Le Frère Léon Hu^aire à Lez, par Fos (H"^-Garonne), présenté par MM. A. Hlstache et H. Galibert. — Commissaires-rapporteurs : MM. J. Clermont et G. Pécoud. Don à Ifi Bibliothèque. — Notre collègue M. A. Honoré a donné, pour notre bibliothèque, plusieurs ouvrages fort intéressants sur les Hyménoptères, parmi lesquels il y a lieu de citer les suivants : ScHMiEDEKNECHT. Die Hymenopteron Mitteleuropas. Schenck. Die naussanischen Bienen, avec les 2 suppléments. Id. Die Sphegiden Naussaus, id. Id. Die deutschen Vesparien. Au nom de la Société, le Président adresse à M. Honoré ses vifs remerciements. Legs Ferton. — Le Trésorier fait Savoir qu'il est entré définitive- ment en possession du legs Ferton. Budget. — Au nom du Conseil, M. H. Desbordes donne lecture du rapport suivant sur les comptes de l'exercice 1921. Messieurs, Votre -Conseil a examiné les comptes de la Société pour l'exercice 1921, tels qu'ils ont été pré.sentés par notre Trésorier dans la séance du 26 juillet dernier. i Séance du 8 novembre 1922. 259 Il a constaté avec satisfaction que les articles de notre budget qui peuvent témoigner de la vitalité de la Société se présentent avec des chiffres favorables. C'est ainsi que, par rapport à 1920, il y a augmen- tation de l.Ooo Irancssurles cotisations et souscriptions, de 2. 977 francs, sur les abonnements aux Annales et au Bulletin, de 619 francs sur les contributions aux publications, etc. On note aussi, il est vrai, une moins-value de 2.111 francs sur les ventes dWmiales et de Bul- letins et quelques diminutions de faible importance sur d'autres arti- cles; mais les recettes sont, dans l'ensemble, supérieures de 5.322 francs à celles de l'année précédente, et c'est assurément là un résultat agréable à enregistrer. D'autres chiffres ont retenu notre attention. Nous avons remar- qué que les sommes capitalisées par notre Trésorier en 1921, et qui se montent à 14.770 fr. 25, excèdent de 3.681 fr. 69 celles qui ont été encaissées pour cette destination, à savoir les exonérations et les remboursements d'obligations (ensemble 11.088 fr. 56). Or, nous ne sommes ni une Société financière, ni une Société d'épargne; nous ne devrions donc pas, semble-t-il, augmenter notre capital au moyen de ressources autres que celles expressément destinées à cet usage. Toutefois, il faut se rappeler que, pendant les années de guerre et jusque même en 1920, au lieu d'augmenter notre capital, nous avons dû lui faire quelques emprunts pour équilibrer notre budget; il est donc légitime, puisque la situation est meilleure, de lui resti- tuer une partie de ce qui a été prélevé sur lui. Notre Trésorier estime d'ailleurs avec nous que la restitution faite en 1921 est suffisante et qu'il n'y aura pas lieu cette année de continuer dans cette voie. On n'administre pas un budget de plus de 46.000 francs et un ca- pital s'élevant à environ 188.000 francs sans y consacrer beaucoup de temps et de soins. Notre Société jouit de cette faveur insigne d'a- voir un Trésorier modèle, désintéressé et dévoué, qu'une longue et pénible maladie n'a pas empêché, môme cette année, de s'acquitter au mieux de ses délicates fonctions. Vous lui voterez sans doute les . remerciements que votre Conseil vous demande pour lui et lui enver- rez les vœux que nous formons tous pour que son retour parmi nous, qu'on peut tenir aujourd'hui pour assuré, soit demain un fait accompli. — Les conclusions de ce rapport sont mises aux voix et adoptées à l'unanimité. 2G0 Bulletin de la Société entomologique de France. Observations diverses. Renseignement. — M. J. Sainte-Claire Deville a reçu de bonnes nouvelles dun de ses anciens correspondants de Russie, M. Y. Lut- scHNiK, de rinstitut d'Agriculture de Slavropol (Caucase). M. Lut- scHiNiK travaille à un Catalogue général des Cicindelidae et Carabidae du globe, particulièrement des Harpalini, IHaiijsnialini et Pogonini. Arrêté dans sa tâche par un isolement presque absolu, il serait extrê- mement reconnaissant à ceux de ses collègues français qui ont pu- blié depuis 1914 des travaux concernant ces familles, de vouloir bien lui adresser dos tirés à part de leurs descriptions. Les envois peuvent lui parvenir par l'intermédiaire de M. B. Uvarov, British Muséum (natural History), Cromwell Road, London S. W. 7. Collections entomologiques. — Le D'' Maurice Royer annonce que sa collection d'Hémiptères comprend actuellement les collections G. d'Antessanty (Aube), J. Azam (Basses-Alpes), F. de Beauchène, A. Champenois, D'' Gobert (Landes) et Henri Martin (Afrique). Il possède également la collection des Coléoptères paléarctiqucs, ainsi que celles d'Hyménoptères de France et d'Orthoptères de France de feu l'abbé G. d'Antessanty. La Liste des Orthoptères observés dans l'Aube a été publiée en 1916 par l'abbé d'Antessanty dans les Mémoires de la Société académique de VAube, t. LXXX, et la Liste des Teutbrédines observés dans 1 Aube en 1920 dans la même publication, t. LXXXIV. Communications Observations sur quelques Scaphidium 0 1 . [Col. ScAPmDiiDAE] par Julien Aciiard. Scaphidium nigromaculatum Reitter. — E. Reitter, dans sa description, déclare cette espèce voisine des S. striatipenne Gestro et S. sulcipenne G es iro. Cette comparaison est probablement erro- née. L'insecte décrit ci-dessous correspond, en effet, aux termes de la Séance du 8 novembre 1922. 261 description de S. nigromaculatum et semble bien n'être qu'une variété de cette espèce. Or, il n'a rien de commun avec S. striatipenne G esiro] il appartient au contraire au groupe des espèces subovalaires, compre- nant leSiS. orbiculosum ^eitiev , S. binominatum A char d, S. quadri- plagatum Achard, de Bornéo, S. clathratuiii Achavi, S.ocellatum Achard, de l'Inde, etc. Scaphidium nigromaculatum var. effigiatum, n. var. — Prono- tum orné d'une large bande discale noire, anguleusement élargie en son milieu; élytres avec quatre macules noires : la première assez grande, couvrant les deux tiers externes de la base, les deux suivan- tes disposées transversalement un peu après le milieu, arrondies, l'interne, plus petite, la quatrième, ovalaire, un peu avant le bord apical. Épipleures entièrement noirs. Face interne des fémurs noirâtre. Pièces sternales en partie noires ; premier segment de l'abdomen im- maculé. Pygidium avec un liséré noir à sa base. Dernier article des antennes roux. Poncti/ation de la ligne arquée du pronotum et de la ligne transversale des élytres peu grosse et peu profonde. — Longueur : 4 mm. Ceylan : Dikoya, ait. 1.3001.400 m. (G. Lewis, 1881). Scaphidium atripenne Pic. — Ce nom est préoccupé par S. atri- penne Gestro 1879, et doit être remplacé par celui de egregium, nom. nov. La diagnose de M. Pic doit en outre être complétée par l'in- dication des caractères suivants : Tête lisse; yeux très grands, peu Convexes; espace inleroculaire frontal à peine égal au quart du petit diamètre de l'œil. Antennes at- teignant la base du pronotum, articles 111 et IV égaux, V un peu plus court, massue assez large et peu comprimée. Prothorax rétréci en ligné presque droite, sans resserrement au quart postérieur, très line- ment et très superficiellement pointillé; ligne arquée à peine enfoncée et finement ponctuée. Élytres rétrécis en courbe régulière avec la plus grande largeur au tiers antérieur; calus antéapical bien marqué; ponc- tuation fine avec quelques alignements, dont deux bien visibles à la base, en dedans de l'épaule. Strie suturale enfoncée, finement ponc- tuée ; strie transversale non enfoncée, presque droite, reliée par une courbe au premier alignement longitudinal. Pattes grêles, mais pas très allongées. — Longueur : 4 mm. Singapour (H. Ridley). Scaphidium longicolle Pic. — Les macules noires du pronotum et des élytres varient dans des limites assez grandes. Les pattes sont 262 Bulletin de la Société entomologique de France. parfois entièrement noires, parfois entièrement rousses, avec tous les passages intermédiaires entre ces deux extrêmes. Chez quelques individus les pièces méso- et métasternales sont en partie noires. Le S. plagatum A char d doit être rapporté à cette espèce comme variété, dictincte par la grande dimension des macules des élytres et du pronotum, la poitrine noire en grande partie, les pattes rousses. Le S. longicoUe Pic se trouve à Bornéo : Marlapura (Doherty) et à Java (Bowring). La \av\èlé îJlagatum Achnrâ. provient de Java : baie de Meuwen (Raffray et Maindron). Scaphidium atricolor Pic. — Le mâle de celte espèce a le méta- sternum très fortement déprimé, densément ponctué et couvert d'une pubescence noire exceptionnellement longue et toulTue ; les cils de la partie postérieure du métasternum peuvent recouvrir complètement le premier segment de l'abdomen. Les fémurs antérieurs sont simples dans les deux sexes. Bornéo; Kina-Balu {type), Pontianak, Brunei, Sarawak : Quop (Bryant, 2. m. 1914) et mont Matang (BruyAxNT, 4. I. 1914). — Perak (Doherty). Scaphidium Lesnei Achard. — Cette espèce ressemble beaucoup à S. atricolor Pic. Elle est sensiblement plus petite, la ponctuation du pronotum et des élytres est un peu plus forte, récartement des yeux est beaucoup plus grand, les antennes, — dont le tgpe était dépourvu, — ont la massue légèrement plus courte et plus dilatée. Le mâle a les fémurs antérieurs dentés en dessous et la pubescence du métasternum roux doré. Perak (Doherty). Scaphidium orbîculosum Reitter. — Cette espèce a la ligne arquée du pronotum assez enfoncée et complètement lisse dans sa partie centrale. Le type de Reitter a les macules antérieures des ély- tres très arrondies et relativement peu développées. Les S. binominatum Achard (= notaticolle Vie) et S. quadriplagatum Achard, qui ont un système de coloration analogue, la ligne arquée du pronotum lisse au milieu et la môme forme large, sont très voisins de cette espèce. Les trois espèces sont répandues dans tout le nord de Bornéo. Scaphidium aterrimum Reitter. — Cette petite espèce n'était jusqu'ici connue que de Sumatra; elle doit être en réalité répandue dans la plus grande partie de la région indo-malaise. Aux îles Andaman, elle devient plus robuste et plus fortement ponctuée. En Assam, on Séance du 8 novembre 19'2'2. 263 trouve des individus à paltes foncées; il est possible qu'il s'en trouve ayant ces appendices entièrement noirs. Le métasternum esldiiîérent de celui des autres espèces; il est par- couru dans toute sa longueur par un sillon médian étroit et profond ; en outre, par une exception jusqu'à présent unique, son bord posté- rieur est fortement convexe avec une écliancrurc médiane triangulaire qui détermine deux lobes ovoïdes. Sumatra : Rowas(?2/pe Ç d'atcrrimum H e i 1 1 e r), Palembang (^(/pes çf Ç de gracile Achard). — Bornéo occidental : Menterado (Ledru). — Andaman (Roepstorff). — Assam : monts Patkaï (Doherty). Scaphidium Baconi Pic. — Une série de cette espèce, constituée à l'aide des matériaux du British Muséum et do la collection R. Ober- TUUR, présente une suite de passages qui permettent de la réunir à S. assamense Pic. La coloration des élytres est assez constante, celle du pronolum varie dans les conditions suivantes : iS. Baconi s. str. — Pronotum avec deux macules discales allongées, parfois accompagnées d'une petite macule brune vers le milieu des côtés. — Assam : monts Patkaï (Doherty), Khasis. var. multimaculatum Pic. — Pronotum avec quatre petites macules arrondies. — Assam : monts Patkaï (Doherty). var. assamense Pic. — Pronolum immaculé ou seulement avec des traces nébuleuses. — Assam. var. uniplagatum, n. var . — Macules allongées du pronotum réunies entre elles et formant une grande macule discale. — Assam : monts Patkaï (Doherty). \txr. semifasciatum Pic. — Macules médianes des élytres réunies en fascie transverse, oblique et irrégulière. — Assam : Khasis. Chez un individu de celte variété, les macuh>sélytralcs, placées der- rière la fascie transverse, sont à peine marquées. A propos de Saprinus tenuistrius Marseul [Col. Histeridae] (Rectification synonymique) par le D"" V. Auzat. Grâce à l'extrême obligeance de M. Lesne. assistant d'Entomologie au Muséum, j'ai pu examiner dans la collection du Muséum national d'Histoire naturelle, le type à\i Saprinus tenuistrius Marseul. Ce 264 Bulletin de la Société entomologique de France. type, rapporté d'Egypte par M. Bové, fut décrit par de Marseul en 185o dans sa magistrale Monographie des Histérides. Or, en 1868, dans l'Abeille, vol. V, p. 172, de Marseul décrivit un autre Saprinus d'Egypte, dont le type unique est dans sa collection et auquel il donna le nom de S. .mânes; il suffit de rapprocher S. tenuis- trius de S. mânes pour se convaincre que ces deux insectes sont identiques. II y a quelque temps, je m'étais aperçu aussi de l'identité de .S. mânes Marseul et de S. sparsutus Solslcy, ce dernier décrit en 1876 et provenant du Turkestan ; le S. brunnensis Fleischer, provenant de Moravie, décrit en 1883 a été aussi, avec juste raison, identifié au S. sparsutus Solslcy. La synonymie de l'insecte doit donc s'établir ainsi : Saprinus tenuistriiis Marseul. = m rt?î?5 Marseul. = sparsutus Solsky. = brunnensis Fleischer . S. tenuistrius Mars, possède une aire d'extension considérable; j'en ai un exemplaire d'Abyssinie; ou le retrouve en Egypte, en Syrie, au Turkestan, en Arménie turque, dans le Caucase, en Turquie d'Eu- rope, en Grèce, en Moravie, en Dalmatie, dans tout le sud de la France, depuis Bordeaux et Lyon; il est surtout commun dans la région méditerranéenne et a été confondu souvent avec S. semistriatus S c r i b a. 11 va facilement aux pièges et le D'' Chobaut en a pris cette année plusieurs centaines en mettant des pièges sur la croisée de sa bibho- thèque à Avignon. / Mœurs de VOnitis Belial F. [Col. Scarabaeidae] par le D"' A. Chobaut. Dans le Bulletin de la Soc. ent. de France, année 1901, p. 67-68, Valéry Mayet a décrit le nid, la chambre d'éclosion, l'œuf de VOni- tis Belial F. et donné quelques renseignements sur la larve qu'il n'a pu élever jusqu'au bout. D'après cette observation, dont J.-H. Fabre a dit quelques mots (Souvenirs entomologiques, Série YI, p. 83 de l'édition définitive), Séavce du S novembre 1922. 265 VO. Belial aurait dos mœurs analogues à celles des Geotrijpes, Biibas, Oniticellus et Onfhophagus. Sou nid, comme celui des représentants de ces genres, serait en forme de saucisse ou de boudin et non en forme de poire ou d'œuf comme celui des Scarabaeus, Gymnopleurus, Sizyphus et Copris. Or, il n'en est rien, ainsi que j'ai pu le constater d'une manière précise il y a quelques années. Remarquons tout d'abord que V. Mayet a capturé un cf (?t une Q d'O. Belial sous un tas de crottins et que sous cet amas de déjec- tions était creusé un puits au fond duquel était le nid qu'il a observé, nid complètement achevé avec sa galerie d'accès en partie comblée. Mais quelle preuve nous donne-t-il que ce nid était bien l'œuvre du couple à'Onitls'l II n'a pas vu, ce qui me parait essentiel, les ouvriers au travail. Ces gros tas de crottins de chevaux ou de bœufs se conservent frais un certain temps, au mois de mai, sous le climat de la Provence, où la chaleur n'est pas encore bien intense. Ils attirent longtemps toute une série d'insectes coprophiles. Quelques-uns de ceux-ci avaient pu se glisser sous ces matières stercorales, y établir un nid et aller ailleurs fonder une nouvelle famille; puis, les premiers occupants disparus, un couple d'O. Belial avait pu venir alors à l'appétissant amas. Et les choses ont bien dû se passer ainsi. Je vais en donner la preuve. Le li mai 1919, en explorant la plage septentrionale du Valcarès, je rencontrai deux sujets cf morts, mais en bon état, d'O. Belial. Ils avaient dû se noyer à la suite d'un fort coup de vent du sud survenu quelques jours auparavant. Cette espèce, si rare en France, existait donc en Camargue, où ni mon ami M. L. Puel, qui l'habite toute l'année, ni moi qui visite souvent ces parages, ne l'avions jamais trouvée. Le 18 mai suivant, j'étais aux Saintes-Maries-de-la-Mer, vers l'em- bouchure du Petit-Rhône, où vivent, presque à l'état sauvage, des « manades » ou troupeaux de chevaux et de bœufs. Il ne me fut pas difficile de rencontrer l'O. Belial dans les déjections de ces animaux et j'en capturai facilement plusieurs couples, mais sans pouvoir trouver trace de la nidification de ce Coprophage. Je fus plus heureux quelques jours après, le 8 juin. Sur le côté d'un énorme amas de crottins de bœuf, déposé sur un terrain argilo- sablonneux, j'aperçus un gros tas de déblais et je pensai de suite qu'une Q d'O. Belial avait dû creuser là son nid. En effet, une énorme galerie obUque, d'un diamètre bien supérieur à celui du pouce, con- 266 Bulletin de la Société entomologique de France. duisait, à 40 cenlimètres de profondeur, à une spacieuse caverne, voûtée en haut, plane dans le bas. La majeure partie de cette chambre était occupée par un énorme gâteau stercoraire, et, sur ce gâteau, se trouv.-iit comme en surveillance, une Q d'O. Belial. Pas encore trace cependant de poires ou d'ovoïdes. Celte Q était à ce moment vrai- semblablement occupée à laisser fermenter la matière au point voulu, après l'avoir brassée convenablement et bien débarrassée de ses plus grosses impuretés, attendant le moment propice pour entreprendre son travail de poterie. Car, je n'en doute pas, ce volumineux pâle était destiné à être transformé en outres ou en poires, comme cela se passe chez les Copris. De cette observation rapide et fort incomplète, je le reconnais, découle cependant la notion que l'O. Belial n'est pas un fabricant de boudins ou de saucisses, mais un artiste potier. Il en découle aussi que le nid vu par V. Mayet se rapportait à une autre espèce de bousier, à un Bubas très probablement et, il me le semble, à B. bison L., car le Bubas dont parlent J.-H. Fabrk .(Souv. enlom., série VI, p. 23-30) et V. Mayet {Bull. Soc. eut. de France, 1901, p. 68-70) n'est vraisemblablement pas le bison, très rare en France, mais le bubalus 01. inliniment plus commun chez nous. Ainsi donc, le Bubas bubalus fabrique des cylindres stercoraires longs et étroits et le B. bison serait l'artisan des cylindres courts et larges. Sur quelques Coléoptères de la faune française par Pierre Les.xe. 1. Hypocoelus procerulus Mann. — Au mois de juin dernier, j'ai capturé cette espèce à Longny (Orne). L'insecte courait à la sur- face d'un tronc de Chêne écorcé gisant sur le sol, et dont le bois, nullement altéré dans ses parties exposées à l'air, présentait de nom- breuses crevasses. On ne pouvait s'arrêter devant ce tronc sans voir courir à sa surface plusieurs individus de ÏHijpocoelus, aussi bien par les temps ensoleillés que par les temps couverts. Ce Mélaside est extrêmement agile. Sa démarche, très vive, rappelle celle de certaines Fourmis, si bien qu'à quelque distance on peut le confondre avec ces Hyménoptères lorsqu'il circule parmi eux. Passant d'un trait a la surface du tronc, VHt/pocoelus disparaissait dans une Séance du ,S novembre 19^2. 267 crevasse qu'il visitait assez longuement. Puis, il se montrait de nouveau au jour pour gagner aussitôt une seconde crevasse, et ainsi de suite. J'ai lieu de croire qu'il s'agissait d'une manœuvre des mâles à la recherche de femelles. VU. procerulus n'a été rencontré que très rarement dans le hassin de Paris. Les seules captures qui me soient connues en dehors de celle de Longny, sont celles de Degors à Pont-Audemer (Eure) (')et de M. MÉQuiGNON à Perrusson (Indre-et Loire) (^j. En France, l'espèce se rencontre en outre dans plusieurs massifs montagneux : Vosges, Alpes, Pyrénées. 2. Polygraphus polygraphus L. (P. pubescens F.). — Bas-Rhin : Hohwald (colonel de Lasucheïte). H"^-Savoie : Saint-Gervais (Abeille DE Perrin). Isère : Grande Chartreuse (coll. Marseul) {^). Nuisible à l'Epicéa à Cossaye (Nièvre) en 1921 (J. Lecoeur) et à Maisons-Laffitte (Seine-el-Oise), en 1922 (E.-L. Bouvier et P. Lesne) (''). Deux exemplaires de la colk^ction Bedel sont étiquetés l'un : Orgères (Eure-et-Loir), l'autre : Auberive (Haute-Marne), pris tous deux sur l'Épicéa (^). L'extension de cette espèce et de la suivante dans le bassin de Paris doit être de date récente. 3. Polygraphus suôopacus T h oms . — Vosges : Rupt (Puton). Marne : env. de Reims (P. Marié, 1914). L'espèce se trouve à Bàle (Sïierlln) et dans le Valais (Abeille de Perrin). 4. Polygraphus grandiclava Tiioms. — Moselle : Metz (Belle- voYE, CArioiMONT). Isèrc : Bourg d'Oisans (coll. Bedel). (1) Je dois ce renseignement à M. J. Sainte-Claiue Deville. (2) Ann. Soc. ent. Fr. [1916], p. 31. (3) Les localités données par A. Fauvel devront être contrôlées. Les spé- cimens figurant dans la collection J. Dlval sous le nom de « P. pubescens Er . » correspondent au P. subopacus T boni s. (4) lîouviEK et Lesîve. Un ennemi des Épicéas dans la région parisienne (C. I{. des Séaiiees de l'Acad. nat. d'Agric., VIII [1922], p. 826). (5) M. A. MÉQUIGNON a reçu la même espèce de \'ij;nory (Haute-Marne) en 1914. \ 268 Bulletin de la Société entomologique de France. Les types de la collection d'Hémiptères de l'abbé G. d'Antessanty par le D' Maurice Royer. La collection d'Hémiptères de l'abbé G. d'ANXEssANiY, que jo possède actuellement, contient les tijpes de trois espèces d'Hétéroplères. Ce sont : Podops calligera* Horvath 1887, Rev. d'Ent., VI, p. 253, fig., p. 254. Un seul spécimen Q, trouvé par l'abbé G. d'ANTESSANXY, à Villc- chétif (Aube), le 3 août 1879 > ma collection. Cette espèce n'a jamais été retrouvée. Rhyparochromus mixtus* Horvath 1887, Rev. d'Ent., VI, p. 254. Un seul spécimen Q, trouvé par l'abbé G. d'A^TESsANTY, à Pornic (Loire-Inférieure), sur une petite dune > ma collection. La collection G. d'Antessanty comprend d'autres spécimens de Rhy- parochromus mixtus Horv. provenant de : Bucey (Aube), VIII, 1891; Reuves (Marne), VIII; Collioure (Pyrénées-Orientales). J'en ai capturé un individu à Banyuls (P.-O.) en avril 1907. L'espèce paraît manquer dans le nord de la France. Elle est indi- quée par Rey [Rev. d'Ent., VH, [1888], p. 100) de Fréjus, Collioure, Lyon et Villié-Morgon (Rbône); par Horvath [Rev. d'Ent., VII, [1888], p. 257, de Brides (Savoie) et de Bérisal (Simplon); par Azam (Prem. liste des Hémipt. des Basses-Alpes, Digne, 1893), de Saint- André; par C. Marchal (Prem. notes sur les Hémipt. de Saône-et-Loire, Autun 1898) du Creusot; et par Péneau (Faune entom. armoricaine, Hémipt., I, 1905) de la forêt du Gàvre (Loire-Inférieure) en novembre. Thaumastopus noviburgensis* Antessanty 1888, Rev. d'Ent., VII, p. 383 [Notochihis). Trois spécimens dont deux, immatures trouvés par l'abbé G. d'An- tessanty à Bourgneuf (Loire-Inférieure), en septembre, sous une petite touffe de chêne vert > ma collection. Cette espèce n'a jamais été retrouvée. Une espèce et plusieurs variétés ont été décrites par l'abbé G. d'An- tessanty, mais elles étaient préoccupées. Séance du 8 novembre 1922. 269 Ce sont : Henestaris geocoriceps Antessanty 1885, Rev. d'Ent., IV, p. 112 = Henestaris halophilus Burmeister 183o, Handb. Ent., II, p. 292. Les types de H. geocoriceps provenaient de la Loire-Inférieure : La Bernerie (D"" Marmottan), Pornic (abbé DoMiNiQtJE) , Le Pouiiguen (Wouilt), trouvés dans le sable des falaises du littoral. L'espèce était nouvelle pour la faune française. Eurygaster hottentota H. -S"., var. picta Antessanty 1891, Cat. Hémipt.-Hét. du dép. de l'Aube in Mém. Soc. acad. Aube, LIV, [1890J, p. 184; sep. p. 8 =: Eurygaster austriacus Schrank var. obliquus Kolenati 1846, Mel. Ent.IV, p. 12, n" 132 {'). Eurydema decoratnm L. var. Putonia Antessanty .1891 , /. c, p. 190; sep. p. 14 = Strachia picta H. -S. var. cruentata Pu ton 1881, Syn. Hém. Hét., IV, p. 70= Eurydema festivum Linné 1767 (PuTON, in litterisl). Drymus sylvaticus Fab. var. niger Antessanty 1891, l. c.,p. 205; sep. p. 29 = Drymus sylvaticus Fab. var. picinus Rey, 1888, VÉ- change, n° 38, p. 4. Armature génitale et squelette chitineux de l'organe copulateur chez les Hémiptères aquatiques (deuxième note préliminaire) (') par Raymond Poisson. l" NAUCORmAE. * Naucoris cimicoides L. — L'urite génital (10*^ urite) est protégé vcntralemcnt par le huitième sternite abdominal qui l'enveloppe. Dans la partie antérieure et dorsale de l'urite se détaclio un prolongement (10« tergito de certains auteurs) qui se termine au sommet par deux valves entre lesquelles s'ouvre l'anus; prolongement et valves consti- tuent la région anale (fig. 1) (^). Cette région est très peu développée (1) KoLKNATi a écrit : var 132. obliqua Leach. Or tous les auteurs rap- portent ce nom A'obliqua à Koi.ena.ti. Il s'agit fort probablement d'un nom in lilleris, car Leacii n'a jamais décrit d' Eurygaster! (2) Cf. première note in Bull. Soc. eut. Fr. [1922], p. 171. (3) Certains auteurs considèrent la région anale comme un urite (Peytou- KEAU, 1895). 270 Bulletin de la Société entomologique de France. et la valve supérieure, qui forme la cauda chez Gerris, n'est pas, chez Naiicoris, visible extérieurement. L'urite génilal est creusé en gouttière dans les deux tiers de sa longueur, tandis que le dernier tiers (tig. 1, u) est massif et se termine en pointe obtuse. C'est au fond de cette région Nmicoris cimicoides L. — Fig. 1, exiréinilé de l'abdomen; n, extrémité de liirile génilal forlrment dévaginé; /), région anale; (ig. 2, organe copula- leur, vue ventrale; e, /", «', j)i(ces cbilineuses; lig- 3, extrémité distale de l'organe vue dorsalemenl ; fig. 4, style gaiiclie; fig. 5, style droit, x 24. terminale que s'insère l'organe copulateur, tandis qu'à l'entrée et. de part et d'autre, se trouve un style. Le style gauche n'a pas la même conformation que le style droit (lig. 4 et 5) ; leur région basilaire est concave intérieurement et leur région distale spatulée. L'organe copulateur (fig. 2) peut être décomposé en trois parties: la partie basilaire est massive et en forme de calotte chitineuse; la partie moyenne est allongée et finement annelée; la partie distale a la forme d'un bec d'oiseau. Cette dernière portion présente : 1° une pièce im- paire ventrale (fig. 2, v) qui, se prolongeant jusque dans la région proximale s'appuie sur la calotte chitineuse basilaire; 2° de part et d'autre du bec, deux pièces (fig. 2, e, f) qui. avec la précédente, en constituent le squelette. L'orifice du canal éjaculateur est situé dans la Séance du 8 novembre 1922. 271 région supéro-dorsale du bec. Le c;mal éjaculateur (pénis proprement dit) est longuement dévaginable. N. maculatusF. — La constitution de l'armature génitale est sem- blable dans ses grandes lignes à celles de N. cimicoides, mais, chez cette espèce , l'asymétrie des styles est encore plus accentuée. Le style droit (fig. 8) est plus développé que le gauche (fig. 7), de plus son extrémité distale est spatulée, tandis que celle du style gauche oflre une forte échancru- re. L'organe copula- teur présente égale- ment une morpholo- gie di iïérente de celle de jY. cimicoides; c'est un élément creux, longuement pyramidal, et plus ou moins caréné ventralement. La partie proximale for- me une large calotte chitineuse, où les pièces sont plus net- tement distinctes que chez iV. cimicoides (fig. 6); la partie mo- yenne, peu dévelop- pée, est peu chitini- sée et permet cer- tains mouvements de fiexion à l'organe; la partie distale, la phis développée, est terminée par une petite lame, en forme de hache, recourbée aux deux extrémi- tés. L'orifice du canal éjaculateur est une fente dorsale bordée de protu- bérances chitineuses plus ou moins accentuées (fig. 6). L'ensemble de l'organe présente une très nette torsion à droite. Naucoris maculalus F. — Fig 6, organe copulaleur ; fig. 7, style gauclie; fig. 8, style droit, x 35. 272 Bulletin de la Société eiitomologique de France. 2° CORIXIDAE. Macrocorixa Geoffroyi Le tich. —Chez les Corises, les derniers segments abdominaux présentent une asymétrie très accusée ('). Les Macrocorixa Geoffroyi Leach; — Fig. 9, style droit; fig. 10, style gau- che; fig. 11, pièce impaire ventrale carénée; (ig. 12, organe copulateur, régions distale et moyenne; E LA SOCIÉTÉ HOTEL DES SOCIÉTÉS 6AVANTB8 28, Rue Serpente, VI' 1922 ■HHM» Le Bulletin paraît deux fois par mois. CABINET ENTOMOLOGiaUE E. LE MOULT 4, rue Duméril, Paris (XIII«). i 34, Bd des Italiens, Paris. Téléphone : Oob. 36.13. | Téléphone : Central : 65.35. J'ai le plaisir d'informer mes collègues que je viens d'acquérir les cabinets Max Bartel {Lépidoptères paléarctiques) et Herm. RoUe {Insectes de tous ordres). Ces collections sont actuellement à Paris et j'aurai à céder beaucoup de lots d'occasion, à des prix très avantageux. 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CLERMONT, et que toute la correspondance con- cernant ce Cabinet, doit être adressée à E. LE MOULT, 4, rue Duméril, Paris (XIIP). BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE iiéaiice du 33 novciiibrc 1033. Présidence de M. J. de JOANNIS, ancien Président. Sommaire. CorresponchDice, p. 282. — Nécrologie, p. 282. — Changement d'adres- ses, p. 283. — Admissions, p. 283. — Exonérations, p. 283. — Distinctions honorifiques, p. 283. — Budget, p. 283. — Contrilmtions à nos publi- cations, p. 283. — Collections entomologiques, p. 284. Observations diverses. — B. Trou velot. Captures [Coi.. Ipidae], p. 284. Communications. — J.-R. Denis. Sur deux CoUemboles de l'Afrique du Nord, p. 284. — J.-J. Kiefier. Observations biologiques sur quelques Coléoptères, p. 28.5. — D'^ M. Rover. Un Aradide [Hem.] nouveau pour la faune française, p. 28G. — F. Le Cere. Description d'un Salamis nouveau de l'île Maurice [Lep. Nymciialidae], p. 287. M"" C. Bleuse, récemment admise, et M. M. Dalibert, de Caen, assistent à la séance. Correspondance. — MM. A. Méquignon, Président, et Ch. Lahaus- sois, Trésorier, s'excusent de ne pouvoir assister à la séance. — MM. A. Fayard et E. Lepelletier remercient la Société de leur admission. — M. G. Mercier a adressé sa démission de bibliothécaire-adjoint. Nécrologie. — Un nouveau deuil vient de frapper cruellement la Société en la personne d'un de ses plus anciens membres, M. Jules de Gaulle, qui s'est éteint après quelques jours de maladie, le 12 no- Bull. Soc. eni. Fr. [1922]. — N" 18. 282 Bulletin de In Société entomologiqne de France. vembre 1922. Un certain nombre de nos collègues ont pu assister aux obsèques où notre Président a prononcé le discours suivant : Mesdames, Messieurs, La fin brusque et rapide de notre collègue Jules de Gaulle m'a causé une douloureuse surprise, et c'est avec une vive émotion que je lus hier la lettre fatale m'annonçant le nouveau deuil qui venait frapper la Société entomologique de France déjà si éprouvée cette année. Jules DE Gaulle! Ce nom n'éveillait jus(iu'ici en ma mémoire que des souvenirs plaisants, certains déjà lointains, hélas!... C'était un dimanche de juillet 1899; j'étais seul dans un fourré de la forêt de Marly, penché sur mon filet fauchoir, quand une interrogation sym- pathique me fit tressaillir : « Vous cherchez des insectes? » C'était celui qui aujourd'hui n'est plus, qui s'était approché, le filet de gaze en main, pour lier conversation et qui, constatant vite mon inex- périence, mon isolement entomologique, m'offrit bientôt de venir le voir dans ce même appartement où il est mort, qui dans la suite m'of- frit des insectes de ses chasses à Dieppe, à St-Germain, en Algérie, et qui, en 1901, voulut bien présenter ma candidature à la Société ento- mologique. Et, curieux retour des choses, c'est au filleul qu'échoit, vingt et un ans plus tard, le douloureux devoir d'adresser ici au nom de tous ses collègues l'adieu suprême à son ancien parrain. Tous ceux qui, à la Société entomologique, ont connu Jules de Gaulle, aimaient en lui le travailleur modeste, le collègue complaisant, depuis 1870 fidèle à ses séances, celui qui, pendant de longues années, secrétaire adjoint, avait consacré une bonne part de ses rares et pré- cieux loisirs à la publication de notre Bulletin. Aussi était-ce avec reconnaissance et avec grand plaisir que nous l'avions, malgré ses résistances, élu Président pour l'année 1912, et tous les anciens se souviennent de la simplicité affable avec laquelle il exerça ces fonc- tions. Éloigné de nos réunions du soir depuis plusieurs années par son âge et une santé plus fragile, Jules de Gaulle ne venait plus guère que de temps à autre à la Bibliothèque, relever des renseignements pour tenir à jour son ouvrage principal, le Catalogue systématique et biologique des Hyménoptères de France. Cet ouvrage précieux, qu'il avait publié de 1906 à 1908 dans la Feuille des Jeunes Naturalistes, le journal de son ami Dollfus, est le guide indispensable des collection- neurs d'Hyménoptères. Il résume en ses 170 pages des renseignemenls inédits ou épars jusque-là; il énumère 2.400 espèces de plus que le Séance du '22 novembre 1922. 283 Calalogue précédent, celui de Dours paru en 1873. 11 indique aussi, à la suite du nom d'un grand nombre d'espèces, les plantes ou le's insectes parasités, et réciproquement, un appendice court mais com- mode permet de retrouver aisément le ou les Hyménoptères parasites de telle ou telle espèce végétale ou animale. Ce petit livre, fruit des chasses et des études d'une vie entière, ainsi que la collection importante déjà déposée en partie au Muséum, voilà l'œuvre durable et des plus utiles de l'entomologiste dont notre Société déplore aujourd'hui la perte cruelle. Il disparait; mais il reste de lui cette œuvre qui contribuera encore à laire naître chez plus d'un jeune, en facilitant ses premiers pas, le goût de ces petits êtres curieux, aux mœurs si diverses, à l'instinct si énigmatique, longtemps si dédaignés, que Jules de Gaulle eut l'heureuse inspiration de chasser, d'étudier avec persévérance durant près de cinquante ans. Mais il restera aussi, gravé dans le cœur de ses amis et de ses col- lègues, le souvenir ému de l'homme aimable, modeste et savant que tous par ma voix saluent une dernière fois. Changement d'adresse. — M. J. de Chamerlat, 38, rue de l'Hor- loge, Riom (Puy-de-Dôme). Admissions. — M. le D'' R. Glais, 24, rue de la Loi, à Vannes (Morbihan). — Lépidoptères. — Le Frère Léon Hilaire, à Lez, par Fos (H'^^-Garonne). — Coléoptères. Exonérations. — M'"^ Cl. Bleuse et MM. G. R. Crossby et H. Le- blanc se sont fait inscrire comme membres à vie. Distinctions honorifiques. — M. G. Ghalliot a été nommé Officier d'Académie et M. M. Goret promu Officier de l'Instruction publique. Budget. — Le Trésorier annonce que le Ministère de l'Agriculture nous a alloué une subvention de 570 francs pour l'année 1922. Contributions à nos publications. — Le Trésorier a reçu les sommes suivantes pour nos publications : MM. H. Desbordes 20 francs. L. Falcoz 40 — P. GuiLLiou 23 — J. Hervé-Bazix 20 — Ch. Legrand 18 — H. SiETTI 20 — Anonyme 10 — 284 Bulletin de la Société entomologique de France. Collections entomologiques. — La collection d'HyDiénoplères de feu J. DE Gaulle, dont une partie avait déjà été donnée au Muséum national d'Histoire naturelle, se trouve maintenant complète au Labo- ratoire d'Entomologie. Observations diverses. Captures [Col. Ipidae] . — M . B. Trouvei^ot signale qu'il a rencontré en abondance Po/(/^rap/ms polygraphuf! L. et Crypturgus cinereus Herbst., en septembre dernier, dans des écorces d'Épicéas morts depuis peu. Les arbres attaqués faisaient partie d'un petit massif de résineux, entouré de toutes parts de feuillus, et situé à peu près à mi-chemin entre Fontainebleau et Thomery. L'attaque doit remonter au moins à deux ans. Communications. Sur deux Collemboles de l'Afrique du Nord par J.-R. Denis. M. le P' LÉGER a eu la complaisance de me donner un tube, tout rempli de Podurelles, qu'il récolta, en Tunisie, dans des condi- tions fort curieuses. Dans une terre cultivée, non loin de la foret Kroumirienne, aux Nafzas près Djebel Abioud, le matin, des sortes de petits cratères, creusés dans le sol, ayant à peu près la capacité d'un gobelet à boire, étaient littéralement remplis de Podurelles et sans aucun élément étranger, « de sorte qu'on pouvait ramasser ces animaux à la cuiller ». L'examen du matériel de M. le ?■■ Léger montre qu'il s'agit de deux espèces à'IIgpogaatrurn : H. arinata (Nie.) et H. manabrialis (Tullb.) que Parona ('), dans son travail sur les Col- lemboles de Tunisie, ne signale pas mais qui, toutes deux, sont très (1) 1884. Parona. Materiali per lo studio délia fauna lunisina IV. Sopra alcune collembola e Tysanura di Tunisi [Ann. Mvs. civ. di St. nat. di Genova, 2° sér., vol. 1). Séance du 22 nwembre 1922. 285 cosmopolites. Je ne crois pas qu'on ail déjà noté station seml)lable. On peut penser que les petits insectes en question cherchent, au matin, dans les crevasses du soi, l'humidité qui y persiste et fuient de cette façon l'insolation trop forte en ces régions d'Afrique. Mais il y a là, sans doute, un problème biologique bien autrement complexe. On sait, en efl'et, que certains GoUemboles marins ont souvent cou- tume de s'assembler sur les flaques d'eau de rocher et, dans ce cas, il paraît bien qu'aucun facteur d'ordre météorologique ne puisse entrer en ligne de compte dans l'explication de ce curieux compor- tement ('). Du point de vue morphologique, je noterai que VHijpogastrura ma- nubrialis (Tu 11b.) ne montre pas de « poil massue » tibio-tarsal et que la griffe de quelques exemplaires d'//. armata (Nie.) présente, sur sa face externe, toute une série transverse de très fins denticules dont les extrêmes seraient les « pseudonychia » et tous les autres, par conséquent, homologues à des « dents externes ». G. Borner (2) pense à l'origine possible des « tunica » à partir des « aussenzàhne » et on pourrait, dans le fait que je note ici, voir une confirmation de cette hypothèse. Cependant il ne faut pas oublier que c'est à l'inté- rieur même du groupe des Podurelles globuleuses que dut évoluer cette formation qu'on nomme la « tunica » et que, par conséquent, ce qui se passe chez les Hypogastrura ne saurait être pris en consi- dération. Observations biologiques sur quelques Coléoptères par J.-J. KlEFFER. L'été dernier, le 21 juin, je remarquai dans un chemin sablon- neux du Petit Fort de Bitche, un amas presque globuleux composé d'une multitude de petits Coléoptères (Notoxus monocerus L.). Ceux-ci s'agitaient avec beaucoup de vivacité et faisaient des efforts pour pénétrer vers le centre de la masse. D'autres, paraissant affairés, (1) La présence, dans les cratères, d'individus des deux espèces et do tous les âges ne me permet pas de voir, dans lesdits cratères, des nids de Collemboles. (2) 1901. C Borner. Zur Kenntnis dor Apterygoten-Fauna von Bremen und der Naciibardislrikte {Abhandl. herausg. von ISaturwissenschaflL Ver. zu Bremen., XVII., I Heft, p. 86). 286 Bulletin de la Société cnlomologique de France. couraient en tous sens aux alentours. En posant l'index de ma main sur cette pelote vivante, je constatai qu'elle pouvait mesurer S ou 6 cm. en longueur et un peu moins en grosseur. Intrigué de connaî- tre la cause de ce rassemblement et de cette agitation, je saisis une baguette et je me mis à démêler la masse. Que trouvai-je au centre de l'agglomération? Le cadavre d'une Gantharide [Cantharis vesica- toria) ! En août dernier, au Jardin d'Essai, près Alger, j'ai trouvé en abondance deux petits Coléoptères dans les fruits du Dattier et de Livingstonia chinensis, tombés à terre. D'après la détermination de notre collègue, M. P. de Peyerimhokf, il s'agissait de Coccotrijpes dac- tijliperda F. (rien que des Q ) et do Carpophilus brevipennis, le premier habitant le noyau, le second la chair de ces fruits. Un Aradide [Hkm.] nouveau pour la faune française par le D"" Maurice Royer. En 1904. un de nos jeunes collègues m'avait communiqué un Ara- dide fort rare, VAradus signaticornis Sahlb. qu'il aurait trouvé le !'='• mai, à Montfermeil (Seine-et-Oise). La capture était intéressante, mais comme l'auteur venait d'acquérir récemment un lot d'Hémiptères, je craignis une erreur de localité et je conservai précieusement l'in- secte jusqu'à plus ample informé. UAiwliis signaticornis Sahlb. n'était en effet connu que de Fin- lande et de Russie septentrionale. Il fut décrit par Sahlberg ('), en 1848, sur un insecte provenant d'YHine (Finlande). L'espèce fut ensuite retrouvée à Ludenhof (Livonie) parFLOR(-). et à Saint-Pétersbourg à plusieurs reprises. En 1913 KiRiTSHENKO {^) donne une description détaillée du mâle et de la femelle avec une figure remarquablement exacte. Un envoi récent d'Hémiptères provenant de M. Gaston Tempère, d'Arcachon, contenait un Aradus signaticornis Sahlb.. capturé à Guyan (Gironde), le o mars 1922, sous des écorces de platane. (1) Sahlcerg (R.-F.), Monographia Geocorisarum Fenniae, 1848, p. 141. (2) Flor (G.), Rhynch. Livlands, I, 1860, p. 390. (3) KiiiiTsiiENivO, Faune de la Russie et des pays limitrophes, Ins. Hémipt., . VI, 1913, I, p. 65 et 200; tab. II, lig. 20. Séance du 22 novembre i922. 287 Dans ces conditions je n'iu'sile plus à signaler cette espèce nouvelle pour la faune française, dont voici les localités actuellement connues : Aradiis signaticornis Sahlberg 1848, Finlande; Russie septentrio- nale; France : Montfermeil (Soine-et-Oise), 1 9,mai 1904,1. Roguier, ma collection; (iuyan (Gironde), 1 cf, mars 1922, sous des ecorces de platane, G. Tempkre, ma collection. La présence en France de cet Hémiptère jusqu'alors cantonné dans le Nord de la sous-re jion européenne (^), s'explique vraisemblable- ment par l'importation de bois venus de Finlande. UAradus signaticor- nis Sahlb. est un insecte appartenant à celte faune spéciale des ports de mer (-), avec cette circonstance particulière que le spécimen pro- venant de Guyan fut trouvé sous une écorce de platane et par consé- quent déjà acclimaté. Description d'un Salamis nouveau de l'île Maurice [Lep. Nymphalidae] par F. Le Cerf. Salamis Augustina Bdv. subsp. Vinsoni, nova. — cf- Diffère de la race typique, de la Réunion, par les caractères suivants : Fond des ailes brun ferrugineux plus foncé ; supérieures traversées parallèlement au bord externe, de la nervure ib à la nervure 7, par une rangée de taches blanches internervurales très inégales, en partie lavées extérieurement de bleuâtre. Les plus grandes sont pla- cées dans les intervalles G et 3; celles des intervalles 2 et 7 sont (1) Cf. Trouessart (D' E.-L.), La Géographie zoologique, Carte des Ré- gions zoologiques, Paris, Baillière, 1890. (2) Un certain nombre d'Insectes trouvés dans les ports mêmes, ou à l'in- térieur des terres à la suite de transports de marchandises diverses ne par- viennent pas à s'acclimater et constituent des captures accidentelles. L'u- nique spécimen de Graphosoma lineatum L. trojuvé par Caillol, à Toulon, en est un exemple (cf. D"' Maurice Royer, Hémiptères nouveaux ou peu con- nus de la faune française, '1° note, in Bull. Soc. eut. b'r. [lt)09], j». 8G). D'autres espèces généralement nuisibles, se reproduisent fort mailieureu.se- ment, tel le Doryphora, LcpUnolarsu dtcemlineala Say [Cor,. Piiytophaca], d'origine américaine, qui ravage actuellement les cultures de pommes de terre, aux environs de Bordeaux. 288 Bulletin de la Société entomologique de France. diffuses et celles entre les nervures 3 et 5 divisées chacune par un fort trait noir. Moitié distale du disque des inférieures gris ocracé p;'ile. portant quatre petits points noirs entre les nervures 3-6; arcs noirâ- tres et ligne antéterminale plus nettement détachés sur le fond; marge des deux paires étroitement sablée de grisâtre. En dessous la bande claire à bord interne rectiligne commune aux deux ailes est blanchâtre, à peine salie çà et là de brunâtre. Franges mêlées de gris et de blanc. Type{\i. T.) : 1 cf,Moka, île Maurice, VII-i920, capturé par M. Jean ViNSON et donné au Muséum de Paris par M. P. Garié. L'ensemble des caractères résumés ci-dessus donne à Vinsoni un faciès bien plus vif et plus tranché que celui d'Augustina type; la taille est aussi un peu supérieure (aile antérieure = 42 mm. au lieu de 36-39 mm.). La découverte de cette race locale remarquable remonte à 1863, époque à laquelle R. Trimen en prit un mâle, mais de cette date à 1895, neuf spécimens seulement furent capturés sur lesquels deux subsistaient dans les collections : le cf de la coll. R. Trimen et un autre au Musée de Port-Louis. Ce n'est qu'en 1920 que ce Papillon, considéré comme éteint, fut à nouveau retrouvé par M. Jean Vinson, petit-fils du célèbre ento- mologiste auquel on doit tant de découvertes intéressantes. La ligure et l'histoire de S. Vinsoni paraîtront ultérieurement, dans un des mémoires consacrés à la faune de l'Ile Maurice par M. P. Carié. Le Secrétaire-gérant : L. Ciiopard. T\POGRAPHIE FIRMIN-DIDOT ET L;"=. — PARIS. 1922. — r 19. BULLETIN DE Lu^ r r SOCIETE ENTOMOLOGIOIE DE FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COxMME INSTITUTION d'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 '^x Natura maxime miranda in minimis. :^ MAY 7 - 1924 ^} AU SIEOE DE LA SOCIETE HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTES 28, Rue Serpente, VI' 1922 wa«» Le Bulletin paraît deux fois par mois. CABINET ENTOMOLOG-iaUE E. LE MOULT 4, rue Duméril, Paris (XIII«). i 34, Bd des Italiens, Paris. Téléphone : Qob. 36.13. | Téléphone : Central : 65.35. J'ai le plaisir d'informer mes collègues que je viens d'acquérir les cabinets Max Bartel {Lépidoptères paléarctiques) et Herm. Rolle {Insectes de tous ordres). Ces collections sont actuellement à Paris et j'aurai à céder beaucoup de lots d'occasion, à des prix très avantageux. Je rappelle aussi que j'ai acheté tous les droits de traduction, d'édition et de réédition de l'ouvrage de M. le D"" Seitz : Les Macro- lépidoptères du Globe, partie édition française. S'adresser à mon cabinet pour toutes les souscriptions et pour la suite de l'ouvrage. En attendant l'impression du texte, je peux fournir les nouvelles planches parues au prix de 2 francs chaque pour les abonnés. A vendre de suite : De la Faune exotique, jusqu'au fascicule no 202 inclus, à 4 francs le fascicule. La Faune paléarctique complète , actuellement terminée , comprenant 130 fascicules : 360 francs (pour détails complémen- taires, demander ma circulaire envoyée contre 0 fr. 25 pour réponse). Matériel entomologique. — Épingles anglaises « Asta » blanches ou noires, le mille, 13 fr. 80; ne se vendent que par 500 d'un même numéro. Épingles acier de Karlsbad, le mille du même n°, 19 fr. 75, le cent, 2 francs. Filets, pinces, paillettes, éti- quettes, etc. Loupes entomologiques, très soignées, fermantes et non fermantes, grossissement de 13 à 35 fois, prix 45 à 110 francs. Lépidoptères et Coléoptères. — Grand choix de lots d'occa- sion à des prix très réduits. Demander listes spéciales. Je suis acheteur de toutes collections et lots d'origine, ainsi que de raretés et de belles espèces pour la décoration. Envoi des catalogues suivants contre : Lépidoptères 1915, 0 fr. 50; Coléoptères paléarctiques N° 1, 1912, 0 fr. 75; Coléoptères exotiques, 1913, 1 franc. Liste de matériel, 0 fr. 25; Liste de lots d'occasion Lépidoptères, 0 fr. 50; Liste de lots d'occasion Coléo- ptères, 0 fr. 75; Catalogues des fantaisies entomologiques, 0 fr. 75. En échange de bonnes espèces que j'ai en séries, je puis accep- ter de bons timbres-poste pour collection. Nota. — Il est rappelé à MM. les Entomologistes que j'ai acheté avant la guerre le Cabinet J. CLERMONT, et que toute la correspondance con- cernant ce Cabinet, doit être adressée à E. LE MOULT, 4, rue Duméril, Paris (XIIP). BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQOE DE FRANCE Séance du 13 décembre 1922. Présidence de M. A. MÉQUIGNON. Sommaire. Correspondance, p. 290. — Changements d'adresses, p. 290. — Admissions, p. 290. — Présentation, p. 290. —^Exonération, p. 290. — Démissions, p. 290. — Dépôt (/'Annales, p. 290. — Contributions à nos publications, p. 290. — Congrès international pour la protection de la nature, p. 290. — Proposition de modification aux Statuts, p, 290. — Fédération des Sociétés de Sciences naturelles, p. 291. — Election d'un Membre hono- raire, p. 291. Observations diverses. — P. Lesne. Capture [Dermaptera], p. 292. — J.-J. KiEFFER. Captures [Hem. Hyduometridae], p. 292- — Id. Notes syno- nymiques [Dipt.], p. 292. Communications. — H. Dbsbordes. Description d'un Hypocacculus nou- veau du Congo Belge [Col. Histeridae], p. 292. — R. Peschet. Descrip- tion d'un Orectochilus nouveau de Sumatra [Col. Gyrinidae], p. 293. — E. HuBAULT. Un cas d'allotrophie chez Carabus auratus L., p. 295. — J.-J. KiEFKER. Diagnoses de quelques nouveaux Tanypodines [Dipt.J, p. 296. — J. SuRCOUF. Note sur un Diptère à vie larvaire littorale, Taba- nus [Ochrops) Seurati, n. sp., p. 297. — R. Poisson. Les Notonectes de la région normande [Hem.], p. 299. — F. Picard. Note sur la biologie de Meliltobia acasta Walk. [Hym. Chalcididae], p, 301. — J. de Joannis. Deux nouvelles espèces de Pyralidae du Maroc [Lep.], p. 305. — A. La- vallée. Observations sur Larentia variata (Schifl.) et L. obeliscata (Hb.), [Lep. Geometridae], p. 308. Bull. Soc. ent. Fr. [1922.] — N" 19. 290 Bulletin de la Société entomologiqiie de Frunct. Correspondance. — M. Ch. Lahaussois, Trésorier, s'excuse de ne pouvoir assister à la séance. — M. Ph. RuTELER et le Frère Léon Hilairr remercient la Société de leur admission. Changements d'adresses. — M. P. A. Glùk, Research Entomolo- gist, Plioenix, Arizona (U. S. A.), — M. E. Hesse, professeur à la Faculté des Sciences, Dijon (Côte- d'Or). — M. P. Jeannel, 27, boul. Joseph-Garnier, Nice (Alpes-Maritimes). — M. J. Thibault, 6, rue Léon-Gambetta, Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Inf-'e). Admission. — M. P.-J.-V. Vignon, D"" es Sciences naturelles, licen- cié es Sciences physiques, 9 boul. La Tour-Maubourg, Paris, 7% présenté par MM. E.-L. Bouvier et P. Lesne [réadmission]. Présentation. — M. H. Bertrand, licencié es sciences naturelles, 6, rue du Guignier, Paris. 20<^, présenté par M. P. Lesne. —Commissaires- rapporteurs : MM. R. Benoist et E. Dongé. Exonération. — M. Ch. Demaison s'est fait inscrire comme membre à vie. ' Démissions. — L'École Royale d'Agriculture de Milan, MM. H. de la Bastille, J.-E.-M. Mellor et L. Pierre ont adressé leur démission. Dépôt d'Annales. — M. L. Berland, Secrétaire adjoint, dépose sur le bureau les l*^"" et 2''. trimestres des Annales [1922] comprenant les pages 1 à 192 et les planches 1-4. Contributions à nos publications. — Le Trésorier a reçu de M. Ju- les Grouvelle la somme de 600 francs pour nos publications. Au nom delà Société, le Président adresse à notre collègue ses vifs remercie- ments pour ce nouveau don. Congrès international pour la protection de la nature. — Au mois de juin 1923 se tiendra à Paris un congrès international pour la protection de la nature. Ce congrès est divisé en cinq sections dont la première concerne la faune; cette section aura à rechercher les moyens de protéger d'une destruction inconsidérée certaines formes animales localisées ou en voie de disparition. M. L. Chopard, 2, square Arago, Paris, IS'', chargé d'un rapport à la sous-section d'entomologie, serait reconnaissant à ceux de nos collègues qui pourraient lui fournir des renseignemeuts sur les formes d'insectes qui se trouvent actuellement menacées de destruction. Projet de modification aux Statuts. — Au nom d'un petit groupe de collègues parisiens, M. J. Clermont dépose un projet de modification Séance du 13 décembre i9'22. 291 aux Statuts tendant à instituer le vote par correspondance pour les élections annuelles. Ce projet est renvoyé à l'examen du Conseil. Fédération des Sociétés de Sciences naturelles. — La Société nomme M. F. Picard, délégué à la Fédération en remplacement de noire regretté collègue L. Hedel. Élection d'un Membre honoraire. — Conformément aux articles 13 et 14 de son Règlement et d'après les conclusions du rapport lu à la séance du 25 octobre 1922 et imprimé au Bulletin, n° 16, p. 231, la So- ciété procède à l'élection d'un membre honoraire en remplacement de L. Bedel. Quatre-vingt-onze membres ont pris part à ce vote, soit directement, soit par correspondance. Ce sont : MM. Le D'^ AcHALME. — le D' V. Auzat, — A, Bayard, — G.Bénaro, — R. Benoist, — E. DE Bergevin, — L. Berland, — J. Berlioz, — F. Bernard, — G. Billiard, — M"*^ C. Bleuse, — L. Bleuse, — E. Bouvier, — H. Bureau, — H. du Buysson, — G. Chopard, — L. Gho- pard, — P . Clément, — J . Clermont, — D'' A. Cros, — E. Dattin, — L. Demaisox, — P. Denier, — H. Desbordes, — M. Deslandes, — H. DONCKIER DE DONCEEL, — E. DONGÉ, — A. DULAG, — C. DUMONT, — L. Dupont, — R. Duprez, — L. Fage, — A. Faivre, — H. Gadeau DE KeR VILLE, — L. GARDEY, — H. GAUTHIER, — A. GeORGEL, — L. Germain, — A.'^ervais d'Aldin, — J. Grouvelle, — Ph. Grouvelle, — F. Gruardeï, — A. Gruvel, — M"« L. Guyon, — A. Hémon, — E. Hé- rouard, — A. Hoffmann.— A. Hustache, — J. de Joannis, — J.-J.Kiek- KER, — V. Laboissière, — E. Lamy, — D'F. Larrousse, — D'' G. La- viER, — H. Leblanc, — L. Le Charles, — A. Le Pontois, — P.Lesne, — L. Lhomme, — G. Louvet, — A. Magdelaine, — J. Magnin, — L. Migneaux, — A. Mèquignon, — E. Moreau, — Ph. Naude, — P. Nicod, — G. PÉcouD, — E. Pelletier, — Ch. Pérez, — J. Pertuisot, — R. Peschet, — M. Pic, — F. Picard, — R. Poisson, — Et. Rabaud, — D''Ph. Riel, — G. Ruter, — P. Scherdlin, — E. Séguy, — L. Semi- chon, — S. Séraphin, — G. Seurat, — H. Sietti, — E. Simon, — H. Stempffer, — J. SuRCOUF, — F. Tressens, — B. Trouvelot, — A. Vayssière, — X... (Signature illisible.) Le dépouillement des votes donne le résultat suivant : Ed . Chevreux 48 voix P . Chrétien 40 — L. Le Charles 2 — Bulletin blanc 1 — 292 Bulletin de la Société entomologique de France. En conséquence, M. Ed. Chevreux ayant obtenu la majorité absolue est proclamé Membre honoraire de la Société entomologique de France. Observations diverses Capture [Dermaptera]. — M. P. Lesne signale la présence d'une espèce de Forficulide habituellement localisée dans les parties élevées des montagnes, VÀnechura bipunctata F., dans les basses vallées du Doubs et de la Loue. [I a capturé cet insecte sur la lisière septentrio- nale delà forêt de Chaux, entre Our et Eclans (altitude env. 235 m.), ainsi qu'à Mont-sous-Vaudrey, sur les bords de la Cuisance (altitude env. 215 m.). Peut-être s'agit-il de colonies fondées par des immi- grants apportés des hautes régions du Jura par les crues d'inondation. Captures [Hem. HYDROMETRmAE]. — M. J.-J. Kieffer fait observer, à propos de la note de M. R. Poisson [Bull. Soc. ent. Fr., [1922], p. 75), qu'il a signalé Gerris odontogaster Zett., en 1883, dans les environs de Bitche, avec la mention « assez commun sur l'étang de Wolfsgarten. de 1880 à 1882» [Bull. Soc. Hist. nat. Metz, XXVI [1884], p. 77). Dans la même note note, il est fait mention de six autres espèces de Gerris, des environs de Bitche, dont G. rufoscutellata Latr. et G. gibbi- fera Sch. Notes synonymiques\D\vT.'\. — M. J.-J. Kieffer signale les change- ments de noms suivants : C/* û'OwoMtîu brevimanushv\nà.?,\.T'6m 1918 (non Kieffer 1912) = Chironomus Bergrothi, nom. nov. Palpomyia bispinosa Lundstrom 1916 (non Kieffer 1915) = Palpomyia Lundstromi, nom. nov. Communications Description d'un Hypocacculus nouveau du Congo Belge [Col. Histeridae] par H. Desbordes. Hypocacculus dorsalis, n. sp. — Nigro-aeneus, nitidus, anteniiis pedibusque rufescentibus. Fronte rugulosa,cai'ina valde notata. Pronoto Séance du 13 décembre ÎP22. 293 dense haud fortiter lateribus punctato, punctis basi fortioribus, disco laevi. Elytris, striis, subhumer alihus, interna brevicum humerait juncta, externa nulla ; dorsalibus, duabus primis subaeqtialibus lon(iissimis,ter- iia quartaque brevioribus, quarta cum suturali arcuatim connexa, siUurali dimidiata postice evanescenti; apicali nulla. Elytris dimidio 'postico usque ad secundam striam punctatis, apicali area laevi. Propy- gidio pygidioque dense et [éviter punctatis. Prosterna constricto, striis antice proximis basi triangulariter divergentibus ; mesosterno punctato . Tibiis anticis sex-denticulatis. — Long. 3 mm. [capite et pygidiis exclu- sis). Types : deux exemplaires recueillis à Baraka (Congo Belge) par R. Mayné en juillet-août 1918. (Musée du Congo Belge et coll. Des- bordes). H. dorsalis m. présente quelques analogies avec Saprinus interpunc- tatus Schmidt, décrit de Sicile et retrouvé à Zanzibar, en Afrique orientale anglaise, el au Mozambique ; mais il s'en sépare nettement par sa taille plus grande, par les deux premières stries élytrales très lon- gues, par la ponctuation élytrale ne remontant pas plus sur les 1" et 3'^ intervalles que sur les autres, etc. La ponctuation du front est rugu- leuse ; la carène frontale est droite ; la ponctuation des élytres, coupée droit au milieu, s'arrête aussi très nettement en arrière à une certaine distance du sommet, comme chez S. interpunctatus Schm.; les stries prosternales, très divergentes à la base, se rapprochent brusquement à peu de distance de celle-ci et se poursuivent parallèlement jusqu'au sommet où elles se terminent réunies. Description d'un Orectochilus nouveau de Sumatra [Col. Gyrinidae] par R. Peschet. Orectochilus Gorporaali, n. sp. — Ovale allongé, atténué aux deux extrémités, assez large et convexe en arrière des épaules. Noir bronzé très brillant, thorax et élytres bordés latéralement de jaune; réticulation semblable dans les deux sexes, tout à fait nulle sur les élytres et le pronotum celle de la tête, bien imprimée et à aréoles transverses sur le clypéus, est progressivement atténuée d'avant en arrière et presque complètement oblitérée sur le vertex. 294 Bulletin de la Société eniomologique de France. Labre noir brillant, faiblement réticulé, plus de deux fois aussi largo que long, couvert de gros points piligères; poils jaunes ainsi que ceux de la frange antérieure. Bordure tomenlcuse semblable dans les deux sexes : celle du prono- tum occupant le cinquième de sa largeur à la base, peu élargie en avant où elle atteint le milieu du bord postérieur de l'œil, celle des élylres^ de même largeur à l'épaule, se rétrécit graduellement jusqu'au delà du milieu, puis se dilate faiblement en une courbe régulière qui vient, par un mince liséré pubescent, atteindre presque perpendiculairement la suture un peu avant le sommet. Troncature élytrale oblique, angle externe obtus mais bien marqué et non arrondi. Dessous brun ferrugineux plus ou moins foncé, milieu du métaster- num, apophyses coxales et quatre derniers segments abdominaux plus clairs; antennes noires, leur article basilaire, ainsi que les palpes, pattes et épipleures jaunes. cf. Tibias antérieurs étroits et subsinués à la base, puis assez brus- quement dilatés etsubparallôles jusqu'au sommet, angle apical externe droit, à peine émoussé, brièvement épineux, tarses ovalaires, presque aussi larges que le sommet des tibias. Pénis de même longueur que les styles latéraux, subparallèle dans ses deux premiers tiers, puis rétréci et terminé en pointe assez allon- gée, triangulaire, à sommet aigu. Taille en général un peu inférieure à celle des femelles. Long. : 3,1 - 3,7 mm. Types : 35 individus provenant de Medan (20 au 27 - IX - 192i) ; coll. J.-B. Gorporaal et la mienne. Appartient au groupe 2 de la Monographie du D'^ M. Régimbart {Ann. Soc. eut. Fr. [1907], pp. 189 et 190) et voisin notamment de VO. angusticinctus Rég., de Cochinchine orientale, qui n'en diffère que par la bordure tomenteuse du pronotum deux fois plus large au sommet qu'à la base, et par sa taille beaucoup plus grande (4,5 - 4,8 mm.). Je me fais un plaisir de dédier cette intéressante espèce, la plus pe- tite de toute la famille des Gyrinidae, à M. J.-B. Gorporaal, qui a bien voulu me communiquer les insectes de cette famille qu'il a capturés à Sumatra. Séance du 13 décembre 1922. 295 Un cas d'allotrophie chez Carabus auratus L. par E. HuBAULT. Dân&V Intermédiaire des Biologistes du 20 janvier 1898, Alfred Giard commençait ainsi un article intitulé « Le Carabe doré est-il frugi- vore ? « Le Carabe doré {Carabus auratus) peut très bien s'alimenter à l'aide de matières sucrées empruntées aux végétaux. J'ai gardé vivants pendant plusieurs mois des individus de cette espèce et des Carabus monilis Fa br. piqués sur l'élytre droit comme s'ils devaient iHre placés en colleftion (cette piqûre latérale n'intéressant aucun organe important, n'a pas de conséquences mortelles). Je les nour- rissais avec du miel dont ils se montraient très friands. » Nous pouvons affirmer que, même en pleine liberté, au cours de circonstances moins artificielles que celles traversées par les empalés de Giard, le Carabe doré est frugivore. Le 1''' juin 1921, nous sui- vions la route de Varangéville à Haraucourt, dans les environs de Nancy. Ce chemin est bordé, non loin de Varangéville, d'une double ligne de cerisiers qui. à cette époque de l'année, portaient des cerises encore vertes. 11 faisait un vent assez fort et les fruits récemment tombés jonchaient la route et les accotements. Notre étonnement fut vif quand nous aperçûmes deux Carabes dorés dévorant la même cerise verte. Nous nous approchâmes, nous les examinâmes de près, ils ne se dérangèrent point et continuèrent leur repas. Toujours dans le même article, Giard définit trois sortes d'allotrophies : allolrophie forcée lorsque l'animal change son régime par nécessité en cas de disette; — allotrophie volontaire lorsqu'il le fait par caprice ou quelquefois peut-être par retour ancestral ; — enfin allotrophie évolutive, celle qui se produit normalement à cer- tains moments du développement d'un animal : par exemple, la larve de l'Hydrophile est Carnivore, l'insecte parfait est herbivore. Cette dernière définition ne saurait convenir au cas cité. Il ne peut donc y avoir d'hésitation qu'entre la première et la seconde. Caprice? Mais un caprice engendrerait un acte isolé et nous avons surpris deux animaux s'alimentant en même temps, de la même façon. — Retour ancestral? Évidemment certains Carabides sont her- bivores, comme les Zabres; mais est-ce bien là une continuation du régime de leurs ascendants ? Nous rapporterions plus volontiers le fait que nous venons de relater à la première définition, l'allotrophie forcée. La sécheresse de l'année 1921 est encore présente à toutes 296 Bulletin de la Société entomo logique de France. les mémoires. Qui sait si ces Carabes en mangeant des fruits, ne suppléaient pas à d'autres aliments riches en eau qu'ils auraient préférés, mais qui, à ce moment, leur faisaient complètement défaut? Quoi qu'il en soit, le cas nous a paru utile à signaler. Nous ne dou- tons pas que de nouvelles observations permettront de résoudre la question sans incertitude. Oiagnose de quelques nouveaux Tanypodines [Dipt.] par J.-J. KlEFFER. Coelotanypus flavus, n.sp. — Q . Roux jaune. Thorax brillant, trois ou quatre bandes raccourcies brun noir. Un point sur chaque côté du scutellum, parfois métanotum noirs. Balanciers blancs. Pattes blanchâ- tres, trois ou quatre derniers articles tarsaux, extrémité du tibia et du métatarse antérieurs brun noir. Abdomen jaune, tergite 1-7 avec une bande longitudinale et percurrente noire. Yeux séparés de leur demi- longueur, peu amincis en haut, cette partie moins longue que large. Antenne jaune, de 14 articles, 3-5 un peu transversaux, 13° du tiers plus long que gros, poils des verticilles atteignant seulement le milieu de l'article suivant, 14° article un peu plus long que les 12* et 13"= réunis, sans verlicille, à long stylet. Aile glabre, hyaline, fortement lobée, le lobe dirigé vers la base, rameau postérieur du radius plus long que l'antérieur, cubitus à peine dépassé, transversale antérieure épaissie, d'un brun noir, un peu oblique et touchant presque la pos- térieure, celle-ci perpendiculaire, pas plus sombre que les autres ner- vures, à peine proximale de la bifurcation de la posticale, dont le ra- meau inférieur est incurvé seulement à l'extrémité. Tibia antérieur du tiers plus long que le métatarse; grand éperon du tibia postérieur plus court que la demi-grosseur du tibia, ses deux tiers basaux un peu élargis et dentelés ; 4*= article tarsal plus court et plus gros que le 5% profondément cordiforme ; crochets tarsaux à dent basale pointue, empodium très court. — Long. 3 mm. Dallas, Texas (coll. Osten-Sacken). Psectrotanypus brevicornis, n. sp. — Q . Proche de P. bifasciu- tus K., différant de tous les congénères parles antennes de onze arti- cles. — Long. 3,8 mm. Silésie (Harnisch). Séance du 13 décembre 1922. 297 Procladiusprofundorum. n. sp. — cf • VoisindcP. latifrons, dont il diffère surtout par la forme des articles teruiinaux de la piuce. Ceux- ci ont, à leur base, une proéminence conique; moitié basale dëi'article d'égale grosseur, moitié distale subitement très amincie. — Long. 3 mm. Holstein (D"" Thienemann). Procladius flavidus, n. sp. — Q. Jaune très pâle. Thorax rous- sâtre, mat; mésonolum, sauf trois bandes raccourcies, scutellum et ba- lanciers blanchâtres. Aile glabre, sans tache blanchâtre, transversale supérieure brun noir, touchant l'inférieure, radius bifurqué, cubitus longuement dépassé, pétiole de la posticale un peu plus court que le rameau postérieur, lobe grand et arrondi. Pattes blanches, l'antérieure brisée, S'' article tarsal et extrémité distale des quatre autres brunâ- tres.— Long. 1,4 mm. Dallas, Texas (coll. Osten-Sacken). Protenthes punctipennis \ar. americanus, n. var. — ç. Diffère du type surtout par le fémur antérieur et tous les tibias qui sont dépourvus de taches. — Long. 2,o mm. Dallas. Texas (coll. Osten-Sacken). Note sur un Diptère à vie larvaire littorale, Tabanus [Ochrops] Seurati, n. sp. parJ.-M.-R. Surcouf. Nous avions signalé, il y a plusieurs années déjà et à nouveau en 1921, dans le Gênera Insectorum de Wytsman, qu'une espèce de Taon, vivait à l'état larvaire sur le littoral maritime de la Bretagne. Les nombreux exemplaires des deux sexes que nous possédions de cette espèce, avaient été rapportés au T. nigri faciès Gobert. Cette es- pèce dont le typee&l un mâle, avait été, peut-être inexactement, in- diquée de Bordeaux comme provenance. Par la suite, le T. nigrifacies Gobert fut compris dans le sous-genre Ochrops et confondu avec 0. latistriatus Brauer, d'Autriche. Le D"" Szilady, qui a fait du sous-genre Ochrops une étude valable, différencia les deux espèces. Nos spécimens avaient été recueillis sur les fleurs de Genêt d'Es- pagne à la Trinité-sur-Mer et à St-Gildas de Rhuys ; en outre une larve i98 Bulletin de la Société entomologique de France. fut trouvée dans les Fucus au bord de l'Océan, puis un mâle fut pris lorsqu'il émergeait de sa dépouille nyraphale, encore engagée dans le sable superficiellement sec. Tout récemment, mon ami M. ieP"" Seurat, de ['U»niversité d'Alger, découvrit une centaine de larves de Taons dans le sable humide, sous des Posidonies rejetées au bord de l'île de Djerba (Tunisie). Ces larves vivaient en association avec divers Annélides et Crustacés et se nour- rissaient de Taîitres {Talitrus locusta P a lia s). Un élevage fut tenté par le P^" Secrat et donna une espèce nouvelle, voisine d'O. nigrifacies à laquelle nous sommes heureux de donner le nom cVOchrops Seurati. Nous possédions déjà plusieurs exemplaires femelles de celle espèce ; ils avaient été trouvés, tantôt butinant sur les inflorescences à'Enjn- fjium nuu'itimuin ou posés sur les varechs de la baie de Corso (dép. d'Alger). D'après ces indications, M. le P"" Seurat se rendit sur la plage de la Pérouse, à l'extrémité de la baie d'Alger, et retrouva le 14 novembre dernier, plusieurs larves d'O. Seurati vivant dans les mêmes condi- tions biologiques qu'à Djerba. Nous rappelons que l'absence pres(jue complète de Vertébrés domes- tiques, a amené les femelles à être presque exclusivement floricoles quoique nous en ayons rencontré à l'entour des nids de Goélands, dans les îlots du littoral. Ochrops Seurati, n. sp. Type mâle : 1 exemplaire ex larca (P' Seurat); octobre 1922. Type femelle : 1 9 de la baie du Corso (Le Figuier), août 1913; — plusieurs autres femelles delà même provenance. cf. Tête plus large que le thorax. Yeux à courte villosité, les petites cornéules occupent le bord inférieur et le pourtour de l'œil, consti- tuant ainsi deuxzoncs nettement séparées. Triangle frontal renflé, blan- châtre, de même que la face. Antennes minces, d'un jaunâtre pâle, à dent peu marquée. Palpes allongés, minces, terminés en pointe aiguë, jaunâtres, hérissés de longs poils blancs et de quelques poils noirs, plus courts. Thorax noirâtre, recouvert d'une épaisse pilosité jaunâtre, couchée vers le bord postérieur, couvrant le thorax el le scutellum. Pectus gris cendré, à longue pilosité blanchâtre. Abdomen jaune cuir, sans bandes ni taches, des poils jaunes épars surle disque, les deux segments apicaux un peu plus rembrunis. Séance du 13 décembre 1922. 299 Ventre fauve pâle, une tache noirâtre, peu visilile, au milieu des deux premiers sternites. Hanches gris cendré, toutes les pattes jaune rougeâlre pâle, extré- mité apicale des tarses un peu plus foncée. Ailes hyalines à nervures jaunes. Les Notonectes de la région normande (*) [Hem.] par Raymond Poisson. Le genre Nolonecta est représenté par quatre espèces dans le nord- ouest de la France, qui sont : iV. glauca L., N. viridis Delc, N. fur- cata Fab. ( = marginata Miill.), iV. maculata Fab. ( = um'mla G erm . ) (^). Cette dernière espèce se dilTcrencie facilement des trois au- tres grâce aux caractères suivants : 1° conformation particulière du pro- notum, 2° couleur rouge brique des élytres, 3" teinte jaune d'or de cer- tains lergites abdominaux. Par contre N. glauca, N. viridiset N. furcata sont souvent difficiles à séparer, car, chez ces trois espèces, la pig- mentation des élytres est très variable, parfois même non symétrique. Aussi la valeur spécifique de ces formes est très discutée. C'est ainsi qu'OsHAMN (iyi2), contrairement à Delgourt (1909], considère tou- jours .V. furcata, maculata, marmorea comme de simples variétés de N. glauca et que Despax (i922) (^) oppose .Y. maculata au groupe N. glauca, furcata, marmorea dont glauca serait l'espèce typeet/'M/ra/rt et marmorea des variétés. Mes observations sur les Notonectes de la région normande me permettent de confirmer la plupart des conclusions de Delgourt, en ce qui concerne entre autres : 1° le mode de ponte; i" l'époque où l'on observe les premières pontes (octobre pour maculata : décembre- janvier pour g'/aiffa et furcata; mars pour viridis.); 3° l'inutilité de séparer .V. marmorea de N. glauca. Par contre il est possible, con- trairement à ce que dit Delgourt, d'obtenir, dans certaines condi- tions, des accouplements féconds entre glauca et furcata de la région (1) Ces Nolonpcles proviennent en majorité des déparlcincnls du Calvados, de l'Eure, de l'Orne et de la Manclie. (2) R. Poissor». Synopsis des Héiuiplères aquatiques du Calvados (f' con- tribution), [Bull. Soc. Linn. de Normandie, 1" série, IV). (3) R. Desi'AX. Nolonecta iiinciilala F. et N. (jlniica L. [liiill. Soc. IJisl. ti((l. (le 'l'oiiloiise, L, 1U'>2). 300 Bulletin de la Société entomologique de France. normande ; ces accouplements donnent naissance à des formes hybri- des, présentant des caractères de pigmentation intermédiaires entre les deux espèces. Armature génitale mâle de Nolonecla : fig. I. mite génital (10° urile) de iV. viridis; S, sternite; T, lergile; p, q, lobes; s, style; 0, cavité anale; c, appendice cerciforme-, — fig. 2, organe copulateur de ^V. viridis préparé à lar potasse, b, i, j, k, pièces chitineuses. Pièces K : fig. 3, i\. furcalu; fig. 4, A', glauca; fig. 5, A^ viridis; fig. 6, N. maciilala. Malgré ce dernier fait, les quatre espèces de Notonectes distinguées au déi)ut de cette note doivent être considérées comme des espèces bien séparées, dans le nord-ouest de la France tout au moins. Cette Séance du 13 décembre 1022. 301 conclusion s'impose étant donné : 1° l'état d'aniixie en élevage de ces quatre espèces (restriction faite de l'amphimixie très accidentelle que j'ai constatée entre /Mrca/a elglauca); 2° la structure diiïércnte des pièces de l'armature génitale mâle et surtout du squelette pénial. L'urite génital mâle, chez Notonecta (Despàx, 1922) se compose d'un sternite (lig. I, S) en forme de cuilleron et d'un tergite (T) sup- portant la région anale (A). L'extrémité postérieure du sternite pré- sente : 1° une paire de lobes(p) à face externe spinuleuse; 2° une paire de styles (s) ; 3° une deuxième paire de lobes (q). En outre, le sternite porte sur sa région médio-dorsale un appendice cerciforme (c). L'organe copuiateur est logé dans la concavité du sternite, il pré- sente trois régions : basale. intermédiaire et distale. Après action de la potasse caustique on peut y observer la structure suivante : 1° la région basale possède une pièce chitineuse (flg. 2, b) en forme d'étrier; 2° la région intermédiaire renferme deux pièces : une petite (i), et une beaucoup plus large ()); 3" le squelette de la région distale est représenté par une forte pièce (K) dont l'extrémité antérieure s'étale en deux lobes qui s'infléchissent vers l'avant, puis se réunissent pour constituer le sommet de la pièce (K). Or, si les diverses Notonectes présentent un squelette pénial de même type, l'observation permet de constater : 1° que les pièces constituantes ont une morphologie différente suivant les espèces; 2^* que leur struc- ture est constante dans chacune d'elles. Aussi, rien que par l'obser- vation (') de la pièce (K) il «st facile de différencier N. glauca, viridis, furcata et maculata. La comparaison des figures 3, 4, 5, 6, met ce fait immédiatement en évidence. La morphologie de l'appendice cerciforme, des styles, des gonapo- physes chez les femelles, également différente suivant les espèces, sera étudiée dans un mémoire plus détaillé. Note sur la biologie de Meiiitoôia acasrocédé, qui m'a été reconnnandé par noire collègue Thomi'>on, est très pratique pour élever facilement et en (juanlité, beaucoup d'espèces d'IIyménoplèrcs parasites. Séance du 13 décembre 1922. 303 d'élucider quelques points de sa biologie. Howard el Fiske, qui avaient obtenu ce Clialcidien de pupariums de Tachinaires. s'étaient demandé, vu la dlITéreuce des hôtes, s'il ne s'agissait pas d'une espèce dilîérente de celle qui est connue depuis longtemps pour parasiter les Hyméno- ptères. Le contraire ne fait aucun doute. Mon élevage, provenant d'indi- vidus trouvés dans des cocons dWnthidium, se continua très facilement non seulement sur Fourmis [Formica pratenm, F. sanguinea, F. fusca, divers Lasius (<), mais sur pupes de Mouches domestiques. J'ai même pu nourrir les adultes et observer leur ponte aux dépens de chrysali- des de Pieris brassicae. Dans ce cas, les petites larves ne peuvent en- tamer le tégument épais de la Piéride, mais elles no meurent pas fatalement : les premières écloses dévorent les ornas d'œufs qui se trou- vent à leur portée et continuent à subsister par adelphophagie et à gros- sir tant qu'elles trouvent des œufs dans leur voisinage. Les adultes peuvent aussi piquer de grosses larves de leur espèce, se nourrir de leur sang et déposer à leur surface des œufs qui donneront des larves cannibales. Il n'y apaslà de variabilité de l'instinct, c'est-à-dire uncom- portement différent dans un milieu restant le môme, mais des réponses diiréreates de l'organisme à des conditions différentes. Ou conçoit ainsi que, sans phase intermédiaire, le régime d'une espèce aitpuchan- gcr beaucoup plus brusquement qu'on ne l'aurait imaginé. Il est admis que chez les Térébrants l'œuf passe à travers le canal central de la tarière. En réalité, la chose est difficile à vérifier, car les endoparasites enfoncent leur tarière sous le tégument de leur proie, et les ectoparasites la plongent dans le cocon ou sous l'écorce qui sert d'abri à leur victime. J'ai tourné la difficulté en offrant aux Melittobia des nymphes extraites de leur cocon; elles les acceptent et déposent leurs œufs à la surface. Il m'a été facile de voir dans ces conditions que l'œuf n'est qu'incomplètement contenu dans la rainure du gorgeret. Celle-ci fonctionne comme un rail dans lequel l'œuf, en grande partie extérieur, glisse jusqu'à ce que son gros bout vienne toucher le té- gument de la nymphe. A ce moment, le pôle inférieur s'écarte de la tarière sur laquelle le petit bout seul continue à s'appuyer jusqu'en bas. L'œuf, pendant sa descente, est donc en grande partie extérieur, ce qui se conçoit, la lumière du canal étant partiellement obturée par les stylets. Les vues d'AoLEii sur la ponte des Cynipides, qui n'étaient généralement plus admises, renferment donc probablement une part de vérité. (1) J'adresse mes remeicîments à notre collègue Bonduoit, qui a bien voulu dépister des fourmilières à mon intention. 304 Bulletin de la Société entomologique de France. La ponte de la femelle peut comprendre plusieurs centaines d'œuts, mais dont un petit nomlire (o % seulement, parfois) donne des mâles. Les femelles non fécondées pondent également et ne produisent que des mâles, comme bien d'autres Hyuiénoptères. Mais, fait fort curieux, noté pour la première fois par Howard et Fiskè, ces vierges ne pon- dent alors que 5 % des œufs qui auraient donné des mâles chez les femelles accouplées et gardent dans leur abdomen distendu tous les œufs qui auraient fourni les femelles. Les auteurs américains en con- cluent que, chez Melittobia, le sexe de l'œuf est déterminé avant la pénétration du spermatozoïde, et que les œufs fatalement destinés à devenir des femelles sont retenus s'ils ne sont pas fécondés. Ceci serait contraire à tout ce que nous connaissons chez les autres Chalcidiens. Chez Pteromalus puparum, par exemple, les pontes parlhénogénétiques sont aussi nombreuses que les autres, mais ne donnent que des mâles; le sexe est déterminé, par conséquent, par la fécondation ou par son absence. J'ai vérifié l'exactitude des faits relatés par les auteurs américains. Mais leur interprétation n'est pas à retenir. Les femelles vierges4)on- dent bien, en efTet, un très petit nombre d'œufs, mais pas nécessaire- ment 5 ^0 d'une ponte ordinaire; certaines pondeuses ne m'ont donné qu'un œuf unique. D'autre part, lorsque cette ponte parthénogéné- tique est terminée, si on fournit un mâle à la femelle, dont l'abdomen est, à ce moment, hypertendu par l'accumulation des œufs mûrs qu'elle retient, elle commence aussitôt une nouvelle ponte très abon- dante, et qui contient encore environ 5 çé d'œufs mâles. Si la théorie d'HowARD et Fiskk était exacte, les œufs prédestinés à être mâles ayant été émis, la ponte après fécondation devrait être exclusi- vement composée de femelles. En réalité, le cas de Melittobia acasta est très simple. Guyénot a dé- montré que, chez la Drosophilc, l'émission des œufs était sous la dé- pendance d'un réflexe déclanché par l'accouplement. Les femelles vierges ne pondent pas ou finissent parfois par lâcher une minime quantité d'œufs. Tout le reste est retenu dans l'abdomen distendu. J'ai décrit le même fait chez Phthorimaea operculellael chez Hesperophanes griseus. Chez ce Longicorne, le réflexe est parlicuUèrement brutal et l'émission des œufs suit instantanément le rapprochement sexuel. La femelle de Melittobia acasta présente un phénomène de rétention du même ordre; mais les quelques œufs lâchés se développent parthé- nogénétiquement comme chez la majorité des Hyménoptères. Rien ne nous autorise à admettre une prédestination du sexe des œufs préa- lable a leur fécondation. Séance du 13 décembre 19^2. 305 Deux nouvelles espèces de Pyralidae du Maroc [Lep.J par J. de Joannis. Ancylolomia nigrilinea, n. sp. — cf. Exp. al. : 28 mm. — Anticis angustis valdeque productis,fulvis, sed regione interna usque ad 1 b ve- nisque lategriseis. A basiadangulum inferiorem cellulae, iinea rectissima. grisea, squamis nigris infra deinque Iinea alba marginata ; puncto nigro incerto inangulo superiore cellulae. Margine externo nigro denticulato ; ad basim ciliorurn Iinea nigra, ciliis ipsis pallidioribus, Iinea nigra di- visis. Posticis griseis, nitidis; ciliis ut in anticis. Infra alis griseis, den- iibus marginalibus, in anticis, conspicuis, albo extus marginatis . Capite thoraceque fulvis; palpis longissimis, griseis; antennis longe vnipectinatis. Abdominis annulis antice griseis, postice fulvis, tiltimis albidis. Pedibus griseis. 9 . Exp. al : 3f mm. — Differt a\ cf , Iinea cellulan adhuc distinctiore, colore griseo generaliter valde reducto, alis non fulvis sed de more pal- lidioribus. ibdomine cum diiobus primis annulis fulvis, reliquis griseis. cf. Envergure : 28 mm. — Ailes supérieures étroites et allongées (largeur transversale : 4 mm. à l'extré- mité de la cellule, longueur 13, o mm.). Fond des ailes supérieures fauve, en grande partie dissimulé par une colora- tion grise qui occupe d'abord toute la région interne du bord à la nervure 1 b, puis s'étend largement le long de ^ q toutes les nervures ; de plus, dans la cellule, de la base à l'angle interne, ^'- '■ 'itZ^^^X'" "'^'''" Une longue ligne grise très droite, soulignée d'un fin trait noir, -souligné lui-même d'une ligne blanc jaunâtre. Une petite tache noire, vague, à l'angle supérieur de la cellule. Quelques petites séries d'écaillés isolées, très noires, par- ticulièrement sur la base des nervures 5 et 6 et au-dessous de l'ori- gine de la nervure 2. Au bord externe, une ligne de petits festons noi- râtres appuyés extérieurement de taches blanchâtres bien marquées à l'apex, mais s'atténuant rapidement. Le bord lui-même marqué d'une ligne noire ; frange plus claire, traversée par une ligne noirâtre non loin de la base et teintée de gris à l'extrémité. Inférieures gris uni- forme, luisantes, frange blanche, précédée d'une ligne noirâtre et tra- versée par une ligne grise. En dessous, gris uniforme, les lignes ter- minales et les festons, avec les taches blanches d'appui, bien visibles. 306 Bulletin de la Société oitomologique de France. Tète fauve ainsi que le thorax ; palpes labiaux très longs, trois à quatre fois la longueur de la tète, gris-brun; antennes longuement pectinées sur un seul rang, tige blanchâtre, pectinations noires dé- croissant régulièrement jusqu'à l'apex. Anneaux de l'adomen gris à la base, fauves à l'extrémité, sauf les trois derniers anneaux qui sont blanchâtres. Pattes grises. Q. Envergure : 32 mm. — Assez semblable au cf, les ailes plus prolongées à l'apex. La ligne grise dans la cellule plus saillante, les lignes qui la soulignent, la première noire, la seconde blanche, plus fortement marquées, mais la teinte grise qui voile en grande partie le fond chez le cf est ici beaucoup moins développée ; le fond lui-même est d'une teinte plus terne, jaune brunâtre, parfois presque jaune paille. Palpes labiaux plus longs, au moins quatre fois la longueur de la tête. Antennes simples. Abdomen avec les deux premiers anneaux fauves, le reste gris clair. Bordure des ailes et dessous comme chez le cf. 1 d* pj'is à Casablanca le 11 octobre 1918 {type). 8 9 dont l'une (type) prise au même lieu et à la même date ; deux autres, même localité, 10 octobre, d'un fond plus brun; et cinq de Rabat, dont trois ont le fond des ailes presque jaune paille et deux autres sont plus foncées et ressemblent pour la coloration des ailes beaucoup plus au cf ; chez l'une d'elles la teinte grise et les petites séries d'écaillés noires se retrouvent môme très nettement. Les exemplaires de Casablanca ont été pris par M. R. Benoist, ceux de Rabat par MM. Théky et Alluaud, trois d'entre eux appartien- nent au Musée de l'Institut chériflen à Rabat. Agriope rabatalis, n. sp. — cf- Exp. al. : 18 mm. — Anticis subangustis, pallide flavo-grisescentibus, maculispunctisque fusco-brun- neis leviter purpurascentibus insignitis, nimirum : a basi adcostam mox macula rectangulari a costa ultra médium et inde angustata et quasi dilacerata usgue ad marginem' internum , dein puncto in costa, macula- que ex qua oriturlinea angulosa, iiregularis, usque ad marginem inter- num, postea macula longiore, semel aut bis interruptu unde, in fine, videtur oriri postmediana punctosa , curca, vix indioata; submarginali denticulata, ad costam et ad marginem internum magis prominenie. Ciliis griseis roseo leviter tinctis, fusco mtersectis. Posticis griseis. postmediana albida subindicala, linea lutea ante cilia quae sunt ad basim grisea, dein albida. lafra alis griseis, in anticis luteo macu- latis in costa, angusta linea lutea marginatis; ciliis griseis. Capite brunneo aliquibus squamis luteis notato; palpis brunneis, secundo et Séance du 13 décembre i922^ 307 tertio summis /lavis, antennarum stilo griseo-flavo, hrunneo annellato, pectinationibiis fhivis; thorace antice brunneo, postice fJavo; abdominr griseo; pedibus griseis exceptis tarsis anteriorum brunneis, flavo anvel- latis cf. Envergure : 18 mm. — Ailes antérieures un peu étroites, fond gris jaunâtre clair, marquées de taches irrégulières et saupoudrées d'écail- lés et de points brun-noirâtre à léger reflet pur- purin. Ces taches sont disposées comme il suit : d'abord presque à la base de la côte; peu après, ^^" une forte tache rectangulaire descendant plus bas ^m -^ ''«^^^ que le milieu et là se rétrécissant en se déchi- |Jt rant; un petit point sur la côte suivi d'une tache ^ ^^l^^^* un peu plus forte d'où part une ligne étroite, irré- '« gulière, anguleuse, mal définie qui traverse toute F\ç^.2. — Agriopem- l'aile jusqu'au bord interne; puis une tache allon- batalis, n.-sp. c^î. gée le long de la côte, interrompue une fois du côté gauche, un peu plus du côté droit, et de l'extrémité de laquelle semble partir une sorte de postmédiane courbe, formée d'une série de points. Ligne subtcrminale festonnée, épaissie et saillante à ses extrémités; les dents des festons se prolongent en faisceaux brunâtres divisant la frange qui est gris rosé. Inférieures grises, avec une postmédiane blanchâtre peu marquée. La frange, précédée d'un fm liseré jaune, grise dans la première moitié , blanche dans la seconde. Dessous gris; les espaces clairs de la côte en dessus marqués en jaune; aux inférieures, postmédiane plus marquée; frange grise aux quatre ailes et précédée d'un fin liseré jaune. Tête brune avec quelques écailles jaunes; palpes bruns avec l'extré- mité de la touffe au second article et celle de la pointe au troisième, jaunes; antennes avec la tige gris-jaunâtre annelée de brun; pectina- tions jaunes; thorax brun en avant, jaune en arrière; abdomen gris. Pattes grises, sauf les tarses de la première paire qui sont bruns, annelés de jaune. Un cf, Rabat. (A. Théry.) M. P. Chrétien a décrit plusieurs espèces du nord de l'Afrique dans le genre Agriope qu'il a eu bien grandement raison de remettre en honneur {Ann. Soc. ent. Fr., [1916], p. 437) ; je n'aipu reconnaître mon espèce parmi elles. Les Agriope paraissent développés dans cette ré- gion, et, outre leurs caractères anatomiques, ils sont remarquables par leurs dessins mal définis où il est souvent très dificile de recon- naître les lignes ordinaires. 308 Bulletin de la Société entomologiqiie de France. Observations sur Larentia var2aïa(Schiff.) et L. obeliscata (Hb) [Lep. (îeometridae] par A. La VALLÉE. Les Larentia variata (Scliiff.) et L. obeliscata (Hb.)? formes très voisines l'une de l'autre, constituent-elles une seule espèce, suivant l'opinion des anciens auteurs, ou deux espèces d'après Prout dans l'ouvrage de SeItz sur les Macrolépidoptéres du globe? Je n'ai pas la prétention de trancher la question, mais ayant trouvé ces deux for- mes à Segrez (S.-el-O.), j'en ai fait l'élevage afin de verser au débat les quelques observations que j'ai pu faire. Je n'ai trouvé jusqu'ici Larentia variata que sur des Abies d'espèces variées, jamais sur les Pins, ni sur les Épicéas; cette forme ne semble pas commune; d'ailleurs il existe assez peu à.' Abies dans la région, et peu de branches sont à portée du bâton. Les Abies ont été plantés il y a environ un demi-siècle. Le Larentia obeliscata, beaucoup plus commun, ne s'est jusqu'ici trouvé que sur des Pins; quelques individus ont été pris sur le Pin sylvestre, mais, presque tous, chose curieuse, sur le Piiius strobus (Pin Weyraouth), qui a dû être introduit dans le pays à peu près à la même époque que les Abies. J'ignore la date exacte de l'introduction du sylvestre, en tous cas, elle n'est pas très ancienne non plus; les deux formes de Larentia sont donc certainement des nouveaux venus dans la faune de la région. Les Pins "Weymouth, sur lesquels abonde obeliscata, mêlés de syl- vestres et de maritimes, couvrent la pente N. E. d'une colline; sur l'autre pente, exposée au S. 0., beaucoup plus chaude et plus sèche, obeliscata est assez rare, bien que le Weymouth s'y trouve aussi. Les chenilles des deux formes sont très voisines ; néanmoins il est possible, et même assez facile, de les distinguer. Sans tenir compte de certains caractères assez variables, tels que l'intensité de la couleur verte du fond, plus sombre chez variata, et la netteté plus ou moins grande de la bande latéro-dorsale, on peut tracer le tableau suivant de quelques caractères différentiels : Larentia variata. Pattes thoraciques vertes. Pas de trait mince unissant les stigmates. Larentia obeliscata Pattes thoraciques rouges. Trait mince unissant les stig- mates, quelquefois interrompu, mais visible. Sous-stigmatale blanc ivoire, aux extrémités du moins. Sous-stigmatale jaune sur toute la longueur. Séance du 13 décembre 19T2. 309 A vrai dire, ces caractères ne sont pas d'une netteté absolue : cer- tains variata ont un filet rose sur les pattes et l'intensité du rouge des pattes d'obeliscata est assez variable ; le trait stigmatal à'obeliscata est parfois difficile à apercevoir, et la couleur de la sous-stigmatale n'est pas complètement fixe. Par contre, il existe un autre caractère différentiel qui m'a semblé tout à fait constant. Les chenilles des deux formes présentent, en arrière de la dernière paire de pattes abdominales, deux pointes anales proéminentes. Ces pointes, assez courtes chez variata, n'atteignent que 3 à 4 dixièmes de millimètre de longueur, lorsque la chenille est adulte ; chez obelis- cata, elles sont beaucoup plus longues, et atteignent 7 à 8 dixièmes de millimètre, alors que la chenille de variata est en général, plus grande que sa congénère. De plus, ayant au printemps dernier, essayé de nourrir quelques exemplaires de ces deux formes avec du Mélèze (nourriture certaine- ment insolite pour elles puisque le Mélèze, ayant les feuilles caduques, ne peut fournir aucune nourriture entre octobre et avril et que les chenilles dans cet intervalle, grossissent considérablement), je cons- tatai que l'unique exemplaire de variata que je possédais alors, accepta sans peine cette plante, et me donna un imago parfaitement normal ; tandis que les obeliscata moururent presque toutes à l'état de larve; l'une d'elles me donna une chrysalide mal formée; la dernière, restée minuscule, se transforma, mais le chrysalide se dessécha; aucune ne me donna d'insecte parfait. Les deux formes se chrysalident entre les aiguilles des Conifères (^) et leurs nymphes sont à peu près identiques ; la durée de leur nym- phose est la même : 12 jours environ pour les mâles, et 11 jours pour les femelles. Chez ces deux formes, comme chez Larentia juniperata L., les femelles restent donc un peu moins longtemps en chrysalide que les mâles ; par contre, aucune des deux ne m'a présenté de pro- térandrie, et les éclosions ont eu lieu à toutes les heures du jour et de la nuit, contrairement à ce que j'avais constaté les années précédentes sur Larentia juniperata (il se peut que cela soit dû aux conditions anormales de cet été, car, en octobre, L. juniperata ne m'a pas pré- senté non plus de protérandrie, et les éclosions ont eu lieu également à toutes heures). Les chrysalides des deux formes varient aussi de couleur suivant le sexe : celles des mâles brunissent, celles des (1) Spuler indique que la nymphose de L. variata se fait sous terre. Je n'ai jamais rien constaté de semblable. 3iO Bulletin de la Société entomologique de France. femelles restent vertes: mais ici, en raison de la brièveté de la nym- phose, le phénomène est difficile à apercevoir; les chrysalides des mâles ne brunissent que dans les derniers jours, et, à partir de la veille de l'éciosion, la couleur vraie de la chrysalide est masquée par le pigment du papillon, qui transparaît fortement; cependant les in- sertions des anneaux de l'abdomen restent vertes jusqu'au bout dans les chrysalides des femelles. Les insectes parfaits que j'ai obtenus ne permettent aucune confu- sion, malgré la variabilité des deux formes : les obeliscata, souvent plus petits, présentant une bande basilaire et une bande médiane brun rouge, une subterminale assez peu marquée, et les ailes infé- rieures tout unies, sont bien dilïérents des variata. plus sombres, à Landes noirâtres, à subterminale noire très lunulée. à ailes inférieures marquées d'une ligne médiane et d'un point discoidal. Deux obeliscata seuls avaient les bandes brun violet; l'un d'eux, de grande taille, pré- sentait en outre sur l'aile supérieure trois traits internervuraux bruns (ab. tristrigaria Don?) et une ligne médiane sur les ailes inférieures; néanmoins il était impossible de le confondre avec variata. Les deux formes, dans notre région, ont deux générations par an; la première paraît en mai, la seconde en août-septembre. A la généra- tion de printemps, j'ai constaté qu'obeliscata éclôt quinze jours plus tard que variata, mais à celle d'été, j'ai été surpris de voir les deux formes éclore exactement en même temps (du 30 août au lo septem- bre). Quelques obeliscata cependant, ont présenté un fort retard sur .la masse, et leurs éclosions se sont échelonnées jusqu'en octobre, mais sans doute variata, m'aurait présenté le même phénomène si l'élevage avait été plus abondant; j'avais en efTet trouvé une chenille de variata bien plus jeune que les autres, mais elle est morte acci- dentellement. Bulletin bibliographique ScHERDLiN (P.) : Deuxième supplément au catalogue des Coléoptères de la chaîne des Vosges et des régions limitrophes, 1920, 253 p.* Seguv (E.) : Les Moustiques de France, o3 p. {Bull. Mus. Hist. nat.. XXVI, L1920J. p. m. 142. 223. 322. 407, 512. XXVIL [1921]. p. 162).* Séance du 13 décembre 1933. 311 SiLVESTRi (F.) : Descrizione di alcuni Staphylinidae lermitonii dello regioni orientale e australiana. 23 p.. fig. {Boll. d. Laboratono di Zool. gêner, e agr. Portici. XY. 1921;.* SwAiNE (J.-M.) : Tant Caterpillars {Canada Depai^t. Agr., ent. Brandi. Circularl. 12 p.)* Stricklaxd 'E.-H.) : Popular and praclical entomology. The Cotton- woûd leaf-mining Beetles in Southern Alberta {TheCanadian ento- mol., LU, [1920]. p. 1-5).* Tavares (J.-S.) : 0 Genero liruggmauniella Tav. corn a descripcâo de una espécie nova e a clave dichotomica dos géneros das Asphon- dyliariac {Broteria. XVIII. [19201. p. 33V* Id. : Anadiplosariae. nouvelle tribu de Cecidomijinae (Dipt.) {MarceUia. XVII, [1918], p. 57).* ToTHiLL (J.) : Some new species of Tachinidae from India [BiiU. of eit- tom. Research., IX. [1918]. p. 47).* Id. : Some notes on natural control of the Oyster-Shell Scale {Lepido- saphes ulmi L.) (/. c, IX, [1919]. .p. 183).* TovAR (D' N.) : Insectes venezolanos trasmisores de enfermedades. 1921, 54 p., 1 pi. col.* Trabut (D"") : La galle du Tamarix articuîata dite Tak'out au Maroc {Bull. Soc. Hist. nat. Afr. Nord, VIII. [1917], p. 29).* Treherxe (R. C.) : Some notes on the fruit worms of British Colum- bia 4 p. {Sctentific Agric. niarch 1921. British Coliiinbia. Depari. Agr.). fig.* Turati (comte E.) : Lepidotteri di Cirenaica [Attidel. Soc. ital. di Sci. nat.. LX, 1921).* Woods (W.-C.) : Biostere.9 rhagoletis Richmond, sp. n.. a parasite of Rhagoletis pomonella AValsh. {Canadian entoinol.. XL VII. p. 293).* Ar.LUAUD ;Ch.). Rapport sur une mission autipaludique {Bull. Soc. Se. nat. Maroc, 1922, 1 et 2). " II). : Les Helmides du Nord de l'Afrique. Descriptions d'espèces nou- velles du Maroc [Coléoptères] {Bull. Soc. Se. nat. Maroc, II. n'^* 1 et 2. Andrewes (H.-E.). Somenew species ofZ>e»ifcù//Mw from Java and Indo- China {Eut. monthhj Mag.. 1920, VIII). In. : Some new species of Bembidium from the Himalayas (/. c). lo. : The Fauna of an Island in the ChilkaLake [Carabidae' {Rec. Ind. Mus. XXII, n° 23|. 312 Bulletin de la Société entomologique de France. Andrewes (H.-E.). Notes on Ihe types of Oriental Carabidae in tlie Stettin Muséum [Trans. ent. Soc. London, 1902). Id. : Papers on oriental Carabidae VIT {Ann. Mag. nat. Hist., ser. 9, X, 1922). In. : Papers on oriental Carabidae (/. c, juillet 1922. p. 161). Antessanty (Abbé g. d'). L'étude des Hémiptères [F. J. Nat.). Id. : Quelques observations d'Histoire naturelle {Ann. de VAuhe, 1884). Id. : Liste des Orthoptères observés dans l'Aube [Mém. Soc. ac. de l'Aube, LXXX, 1916). Id. : Liste des Tenthrédines observées dans l'Aube [l. c, LXXXIV, 1920). Id. : Supplément à la liste des Coléoptères du département de l'Aube publié par G. Legrand (/. c, LXXV, 1911. Id. : Rhynchophores de l'Amérique au nord du Mexique {l. c. XLII, 1878). — Offerts par M. le D-'M. Royer. • Arangua (E. Varas). Contribucion al estudio de los Cicindelidae. Los Cicindelidae de Chile {Rev. Chil. Hist. nat., XXV, [1921], p. 28- 61). Benderitter (E.). Quelques Rutelides nouveaux du Congo Belge [Rev. Zool. Afr., IX, 1-1921). Id. : Rutelides nouveaux, principalement du Congo belge (/. c, X. 2- 1922). Bergroth (E.). List of the Ethiopian Bryocorinae [Hem. Miridae] {Rev. Zool. .\fr., X, fasc. I, 1922). Id. : The American species of Ploeariola Reut. [Hem. Reduviidae] {Notulae Entomologicae, 11,1922). Id. : Note sur quelques Hétéroptères du Nord de l'Afrique {Bull. Soc. Hist. nat. Afr. du Nord, XHI, p. 173-179). Id. : Two new American Ploeariinae [Hem. Reduviidae] {Konowia, 1922). Bourgoin (M.-A.). Description d'une Cétoine nouvelle du Gabon (Co- léoptères Scarabéides) {Bull. Mus. Hist. nat.) G. M. Le Secrétaire-gérant : L. Chopard. lïl'OGRâPUiE KIUMIS-DIDOT ET C"''. 1922. — r 20. BULLETIN DE T^JL » r SOCIETE E^TONOLOGIOIE DK FRANCE FONDÉE LE 29 FÉVRIER 1832 RECOîiNUE COMME INSTITUTION d'UTILITÉ PUBLIQUE . PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Natura maxime miranda in minimi.i. PARIS AU SIEOE IDE LA. SOCIETE HOTEL DES SOCIÉTÉS 8AVANTB8 28, Rue Serpente, VI' 1922 Le Bulletin parait deux fois par mois. CABINET ENTOMOLOGiaUE E. LE MOULT 4, rue Duméril, Paris (Xin«). i 34, Bd des Italiens, Paris. Téléphone : Gob. 36.13. | Téléphone : Central : 65.35. J'ai le plaisir d'informer mes collègues que je viens d'acquérir les cabinets Max Bartel (Lépidoptères paléarc tiques) et Herm. Rolle {Insectes de totis ordres). Ces collections sont actuellement à Paris et j'aurai à céder beaucoup de lots d'occasion, à des prix très avantageux. Je rappelle aussi que j'ai acheté tous les droits de traduction, d'édition et de réédition de l'ouvrage de M. le D"" Seitz : Les Macro- lépidoptères du Globe, partie édition française. S'adresser à mon cabinet pour toutes les souscriptions et pour la suite de l'ouvrage. En attendant l'impression du texte, je peux fournir les nouvelles planches parues au prix de 2 francs chaque pour les abonnés. A vendre de suite : De la Faune exotique, jusqu'au fascicule n° 202 inclus, à 4 francs le fascicule. La Faune paléarctique complète , actuellement terminée , comprenant 130 fascicules : 360 francs (pour détails complémen- taires, demander ma circulaire envoyée contre 0 fr. 25 pour réponse). Matériel entomologique. — Épingles anglaises « Asta » blanches ou noires, le mille, 13 fr. 80; ne se vendent que par 500 d'un même numéro. Épingles acier de Karlsbad, le mille du même n", 19 fr. 75, le cent, 2 francs. Filets, pinces, paillettes, éti- quettes, etc. Loupes entomologiques, très soignées, fermantes et non fermantes, grossissement de 13 à 35 fois, prix 45 à 110 francs. Lépidoptères et Coléoptères. — Grand choix de lots d'occa- sion à des prix très réduits. Demander listes spéciales. Je suis acheteur de toutes collections et lots d'origine, ainsi que de raretés et de belles espèces pour la décoration. Envoi des catalogues suivants contre : Lépidoptères 1915, 0 fr.50; Coléoptères paléarctiques N° 1, 1912, 0 fr. 75; Coléoptères exotiques, 1913, 1 franc. Liste de matériel, 0 fr. 25; Liste de lots d'occasion Lépidoptères, 0 fr. 50; Liste de lots d'occasion Coléo- ptères, 0 fr. 75; Catalogues des fantaisies entomologiques, 0 fr. 75. En échange de bonnes espèces que j'ai en séries, je puis accep- ter de bons timbres-poste pour collection. Nota. — Il est rappelé à MM. les Entomologistes que j'ai acheté avant la guerre le Cabinet J. CLERMONT, et que toute la correspondance con- cernant ce Cabinet, doit être adressée à E. LE MOULT, 4, rue Duméril, Paris (XIIP). BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGlijUE DU FRANCE iSéauce «lu 39 «léceiubre 192*i. Présidence de M. A. MÉQUIGNON. Sommaire Correspondance, p. ;il:!. — Changements d'adresses, p. .'Ai. — Admis- sion, p. :>14. — Présentations, p. :U4. — Exonération, p. ;}14. — Démis- sions, p. :îl4. — Collections, p. :!14. — Don à la bibliolhc. — J, de Joannis. Note sur Tapinoslola extrema H b. [Lep. Noctuidae], (avec la pi. 3), p. 325. Élections annuelles, p. 3>9. MM. le D' M. RoYER, ancien Secrétaire, et L. Dupont, d'Évreux, as- sistent à la séance. Correspondance. — M. le D"^ L. Bissv remercie la Société de son admission. Bull. Soc. ent. Fr. [1922]. — N" 2(i. i{14 Bulletin de la Société entomo logique de France. — M. Ed. Ghevreu.x, élu Membre honoraire à la précédente séance, adresse ses remerciements en ces termes : Monsieur le Secrétaire et clier Collègue, Je viens de recevoir votre lettre rn'annonçant ma nomination de Membre honoraire de la Société enlomologique de l-rance. Veuillez présenter à mes collègues mes bien sincères remerciements et leur dire combien je serai heu- reux de porter ce litre, que je considère comme le couronnement de ma lon- gue carrière de naturaliste. E. Chi:vui:ux. Changements d'adresses. — M. E. B.\udot, professeur à Técolo d'Agriculture, Château-Salins (Moselle). — M. R. BouRGERiË, lieutenant, caserne Hardy, rue de Flandre, Char- le ville (Ardennes). — M. A. BouRGoiN, à Monlignon, par Ponthierry (Seine-et-Marne). — M. L. James, rue des Vais Mary, Mériel (Seine-et-Oise). Admission. — M. H. Bertrand, licencié es Sciences naturelles, 6, rue du Guignier, Paris, 20^ — Larves de Coléoptères. Présentations. — M. P. -A. BuxTON, Government Laboratory, Jérusa- lem (Palestine), présenté par iM. L. Chopard. — Commissaires-rappor- teurs : MM. L. Berland et R. BENorr. — ^|M. E. GiRAUD, à Cussac en Médoc (Gironde), présenté par M. J. CLERMO^'T. — Commissaires-rapporteurs : MM. le D'' V. Auzat et A. HUSTACHE. Exonération. — M. H. Schouteden s'est fait inscrire comme Mem- bre à vie. Démissions. — MM. M. Bon et M. Crémieux ont envoyé leur démis- sion. Collections. — M. A. Hémon a fait don à la Société d'une intéres- sante collection de Ténébrionides provenant de M. Morse, pour laquelle M. le Président lui adresse les vifs remerciements de la Société. Don à la bibliothèque. — Conformément au vœu exprimé par notre regretté collègue J. de Gaulle, son importante bibliothèque cnto- mologique a été donnée à la Société et se trouve actuellement entiè- rement en notre possession. Nomination d'un Membre bienfaiteur. — Sur la proposition de son Président, la Société décide d'inscrire le nom de J. dr Gaulle parmi les Membres bienfaiteurs. Séance du 27 décembre 1922. 31o Candidature au prix Constant. — M. G. Houard a déposé à la Bibliothèque, en vue de l'obtention du prix Constant 1922, un volume intitulé : Les Zoocécidies des Plantes d'Asie, d'Afrique et d'Océauie, tome I, in-8", 496 pp., 1909 tig. ; Paris, J. Hcrmann 1922. Observations diverses. Capture [Col. Melasidae]. — Comme complément à la note qu'a lait paraître M. Pierre Lesne dans le dernier Bulletin de la Société (n** 17, p. 266-267), au sujet ù.q VHypocoel us procerulus , Mann., M. L. Lhoste signale qu'il a pris un exemplaire de cette espèce aux Marais de Sucy (Seine-et-Oise), le 20 juin 1920. Cet insecte était resté mélangé à un certain nombre d'Élatérides provenant de cette chasse du 20 juin, laissée de côté. Aussi n'est-il pas possible de préciser dans quelles circonstances cette capture a été faite. Invasion de Criquets dans l'Ouest de la France. — M. J. DE JoAN- Nis communique les renseignements suivants qui lui ont été fournis par un propriétaire de la Réorthe (Vendée) sur une invasion de cri- quets {Calliptamus italicus L.) dans cette région en 1922. Vers la mi-juillet s'est produite une invasion de sauterelles à ailes inférieures rouges, dans la région de l'Ouest, à peu près de la Rochelle à la Motte-Achard, aux environs des Sables-d'Olonne, avec maximum de dégâts du côté de Niort. Ces sauterelles s'attaquaient aux végétaux verts, tendres, tels que jeunes plants de choux, luzerne, trèfle, même les arbres fruitiers et la vigne; le mais était peu touché. L'invasion a duré une huitaine de jours, elle se produisait les jours chauds, et était suspendue les jours couverts. Communications Observations sur quelques Coléoptères de la faune gallo-rhénane par H. DU BuYssox. J'ai lu avec un grand intérêt la note de M. Lesne sur quelques Coléoptères de la Faune Française [Bull. Soc. ent. Fr. [1922], p. 266) et je peux ajouter les indications complémentaires suivantes à propos de ces espèces. 316 Bulletin de la Société entonwlogiqiie de France. 1° Polijgraphus pubescens L. a été pris par le D"" Pcton dans les environs de Remiremont sur les Épicéas. En Suisse, il est assez répandu dans les environs de Bienne (Mathey), en Allemagne ù Asfeld (H. Eggers). M. Georges Serullaz me l'a envoyé provenant de la Grande-Sure. Enfin ma collection porte encore comme localité Mar- seille (Hénon). Je crois que si notre regretté collègue l'a récolté là. ce n'est qu'accidentellement, sur des Épicéas provenant des montagnes. Dans son traité d'entomologie forestière, A. Barbet (p. 76) dit que cette espèce a doux générations par an et son vol se produit généralement tard au printemps. Dans le Jura, il suit l'Épicéa jusque dans les sta- tions les plus élevées et même en plaine, là où cette essence a été installée à une altitude trop basse, anémiant ces arbres. En 1907 et 1908, il constata ses nombreux ravages sur les bords du lac Léman, à la suite de la sécheresse de 1906. 2° Pohigraphus subopaciis Thoms. m'a été envoyé du Wurtemberg (Rud. Trédl). 3° Polijgraplius grandiclava Thoms. m'a été envoyé par M. Hans Eggers de Herbstein, Silésie, comme vivant sur le cerisier. Barbey (1. c, p. 76), le cite également comme nuisible au même arbre. 4° Quant à VHypocoelus procerulus Mann . , espèce fort rare, je ne le possède que d'Itahe : monte Calvo (Raffray). J'aurais été plutôt porté à considérer cette espèce comme vivant à l'intérieur des arbres creux comme Eucneniis capiicina Ahr. et les Dirrhagus. ^^ Je profite de l'occasion pour faire part de mon étonnement que personne autre que moi (à ma connaissance) n'ait rencontré le Nano- phîjes tekphii Bed., décrit par Bedel, et répandu par moi, en France et à l'étranger, provenant toujours des tiges du Seduni Telephium L., des Bois des environs de Brout-Vernet, en août. J'attire donc l'atten- tion des entomologistes qui pourraient examiner cette plante à l'épo- que convenable, ainsi parasitée. Je n'ai jamais rencontré l'insecte que sur la plante vivant dans les tailUs et je ne l'ai pas rencontré sur celle qui pousse en dehors des bois, le long des talus des fossés des champs. Séance du 27 décembre 1922. 317 Nouveaux Coléoptères cavernicoles des Alpes-Maritimes par Cil. Faûmez. Duvalius Caillou Sicardi. n. sul)sp. — Beaucoup plus robuste et de taille plus grande que la forme typique, dont elle se distingue par une tète à joues plus arrondies; par un pronotumàgoutUère mar- ginale plus large et plus tranchante, ayant les angles postérieurs droits, non saillants en dehors; ce pronotum porte en outre, à sentiers anté- rieur, deux fossettes bien visibles, chacune située à égale distance du sillon médian et des côtés. Les éiytres sont bien plus larges et plus convexes, à épaules moins tombantes, à stries plus profondes et bien- moins effacées au sommet, à interstices plus convexes. Par sa robustesse, la forme de son pronotum et de ses éiytres, ce nuvalius forme une race géographique bien distincte du Duvalius Caillou Dev. A vol d'oiseau, il n'habite guère qu'à une douzaine de Ulomètres de la grotte d'Albarea. Il vit en effet dans une petite grotte des environs de Peira-Cana, où il a été découvert par notre collègue H. SiCARD, de Montpellier, qui a bien voulu me charger de le décrire. Il est fort intéressant de signaler que, dans cette même grotte, se prennent le Sphodropsis Ghilianii Schaum, acquisition nouvelle pour la faune française, et le Duvalius Robertl Ab.; y vivant absolument comme un cavernicole. Bathysciola Nerusorum, n. sp. — Long. : 1,3 à 1,3 mm. — Forme elliptique, allongée, parallèle, peu déprimée, légèrement rétrécie en arrière; coloration brunâtre assez brillante; pubescence formée de poils soyeux, courts, assez serrés et brillants; sculpture plutôt fine sur le pronotum, plus douce et un peu râpeuse sur les éiytres. Antennes courtes, n'atteignant pas la base des éiytres, à massue^^ large, un peu aplatie. Les deux premiers articles épais et égaux; les articles III et IV égaux entre eux et chacun de moitié plus court et plus étroit que l'article il; l'article V un peu plus long que large; le VI carré, ainsi que le VII qui est beaucoup plus gros; le VIII très transverse et plus étroit que ses voisins; IX et X transverses; le der- nier allongé et terminé en pointe. Pronotum de même largeur que les éiytres mais plus convexe. Éiytres à strie suturale peu profonde, à peine visible vers la base; leur sommet légèrement tronqué. Carène raésosternale très basse, à arête non tranchante et formant un angle obtus. Pattes courtes, robus tes, à tibias très épais au sommet; chez le mâle, les tarses antérieurs sont très larges et les tibias postérieurs épais et très fortement arqués 318 Bulletin de la Société entomologique de France. en dedans ; la femelle même a les tibias postérieurs un peu recourbés Cette espèce, qu'il faut placer près de Bathysciola Aubei Kiesw . , est surtout remarquable par la forme et l'épaisseur de ses tibias. Elle a été découverte par M. Ochs au fond de l'aven de Gourmes, com- mune de Gourmes. Je la crois muscicole plutôt que cavernicole. Je la nomme ainsi en souvenir des Néruses qui, avant l'arrivée des Romains, peuplaient principalement les vallées de l'Estérou, de la Caene et du Var. Nouveaux Coléoptères du Nord-Africain Quarante-troisième note (') : Récoltes de M. le D"^ Heimsch dans l'Erg Iguidi (Sahara occidental) par P. DE Peyerimhoff. Gerambycidae loi. Crossotus (Crossotides) Heimschi, n. sp. — Long. 10 mm.; lat. {ad humeros) 8 mm. — Robustus, fusco-testaceas, abdonune {ultlmo segmenta excepto) nigro, supra et subtus tomento diversicolore [ochra- ceo, albo, fusco] vestitus, coleopteris versus dimidiuin litura grisen aegre definita notatis. Caput fronte pulvinatum, post oculos fusco tomcntosum, medio usque ad basin sulcatum. oculis tomento flavo mar- ginatis. Antennae corporis ejusdem longUudinis. subtus prarsertim ad basin fusco fmbriatae, art. P fer e ex toto, ceteris apice fuscis. Prono- tum transversum, inaequale, disco quadricalloso, sulcis trnnsrersis trinis medio {l'^ a basi excepto) interruptis insculpto, ad hitera utrinque bitnberculatum, tuberculo postico producto, apice sumiiio nudo, umbo- nato, Hturis fuscis duabus undulatis utrinque ornatum. Scutellum latum, albo tomentosum, medio linea fusca notatuia. Coleoptera sub- tria7igula, ad humeros prominentes pronoto valde latiora, apice trun- cata, lateraliter substriata, dimidio antico grosse punctata, dimidio postico punctis mediocribus, saepius in lineas [inter costulas ocliraceas) redactis insculpta; regio circascutellaris utrinque penicillis duobus ornata : antico minuto. ochracco, postico crasso. ochraceo. apice fusco; (1) Pour les notes 1-14, 10-24, 26-39, voir ce Bulleliii [1905-1921]. — i:.' note, in Ann. Soc. eut. Freiner. [1912], p. 515. — 25" note, iliid. [1917], p. 117. _ 40", 41' et 42= noies, in /iull. Soc vnl. Fr. [1922], p. 60, 73 et 205. Séance du 27 déccnihre 1922. 319 vesth purtiin ochracea partim albn. a margine latemli usque ad dimi- diuiii laiitudinis liiura vaga obliijua. albuta, postice fuscata, ut inter- ruptci; snturn ipsa margineque laterali alternatim fuscis et ochruceis aut (ilbutis. Abdominis segmenta priora antice tomento albato subtiii, postice tomento ochracea crasso vestita, punctis denudatis intermixtis; ultimum rufulum. ochracea tamentosum, pilis nigris interùiixtis, antice area denudata, média canaliculata, apice penicilîis duobus orna- tuni. Pedes tomento ochracea et albato induti, tibiis, })raeseriim secundi paris extus apice nigro tomentasis. Hab. Saharam occidentalem. Erg Igiiidi : El Rhers, un spécimen recueilli dans la brousse à Aca- cia (?A. tortilis). Très voisin de C. suboceUalm Fairm. [Ana. Soc. ent. Fr. [1883], p. 4o8) ('). En diffère (d'après deux spécimens égyptiens que je dois à l'amabilité de M. A. Alfieri) par le front rentlé au-dessus des yeux, le pronotum plus inégal, à tubérosité latérale antérieure bien plus marquée, par la présence d'un pinceau supplémentaire de part et d'autre del'écusson, avant celui situé vers le cinquième antérieur des élytres, par la tache claire rejetée plus près du sommet et par les tibias, surtout ceux de la 2<^ paire, frangés de tomentum noir dans leur dernière moitié. Tenebrionidae. 1.32. Pimelia ÇPiesterotarsa) angiilata expiata, n. subsp. — Proies austra-occidentalis , a typica aegyptiaca coleopteris lineis spina- rum perlaxarum trinis granulisque aliquot minimis exceptis levibus epipleuris ipsis vix granulatis, pedibus teniiatis ac tarsorum flmbriis rups, discrepans. — A P. retrospinosaLuc. haec subspecies pronoto antice et postice aequiter attenuato, veluti intervallis ac epipleuris levigatis diff'ert. Hab. Saharam occidentalem ("-). Les épines qui constituent les côtes primaires sont plus Unes et bien moins saillantes que chez P. angulata Fabr., et au nombre : de 6 pour la première ligne à partir de la suture, de 8 pour la deuxième, de 10 ou 11 pour la troisième. En dehors de ces épines et de quelques (1) Décrit conimc Dichoslathcs. — Cf. Hin'tz, in Deutsche cnt. Zei/srhr. [1912]. p. 202. (2) DejJiiis la rédaction de cette description, j'ai reçu d'in Salah un autre spécimen de cet insec le. 320 Bullelin de la Société entonwlogique de France. très petits granules disséaiinés dans les intervalles, le tégument des élytres est absolument lisse. Les Piesterotarsa du groupe d'angulata Fabr., tous des régions désertiques, se distribuent en deux séries d'espèces (ou de formes) : les unes {angulata Fabr., retrospinosn Luc.) ont les élytres subhé- misphériques, rétrécis en arrière dès le milieu ou même avant; les autres {angulosaOl., consobrina Luc, confusaSén., scabricolUs Sén., Lesnei Peyerh.) ont les élytres ovales, rétrécis à partir du tiers pos- térieur. L'insecte de l'Erg Iguidi rentre évidemment dans la première série. Je le rattache à angulata plutôt qu'à retrospinosa 1") parce (|ue ce der- nier, localisé dans l'Erg oriental (région de Tougourt), distinct par les espaces intercostaux remplis d'un semis dense de tubercules, est très constant, tandis que Vangulata, à tubercules intercostaux toujours très épars, varie précisément en ce qui concerne ce caractère: 2") parce que le pronotum présente une courbure latérale symétrique, non rejetée vers la base comme chez retrospinom. Sur les instructions de M. le D'' H. Foley, directeur du Service de Santé des territoires du Sud, M. le D"" Meimsch. médecin-major attaché à la colonne commandée en 1920 par le capitaine Augiéras. a bien voulu recueiUir quelques Coléoptères dans la région de l'Erg Iguidi {*), entre El Adiat et Timfouchine. Voici la liste de ces insectes, qui m'ont été remis : Calosoma algiricum Géh., C. OUvieri Dej. Cnccinella septempunctata L, (Jirdiophorus stoligef Bu y s s. v. Leprieuri Pic (-). Jiilodis Ai'istidis Mars. Zonabris angulata Klug. Zopliosis approximata Deyr., Folega brevicornis Peyerh., Lepto- ngclms rufipennis G uér. (^), Erodius exiltpesLnc , Mesostena longicolUs {\) Cf : Capitaine Auciéisas. — Le Sahara occidental (avec une carie au — — - j. — Mémoire publié par la Société géographique de Paris (1919). — La partie moyenne de l'Erg Iguidi est à la latitude d'In Salali. (2) Cet insecte a été nommé par M. IL nu Buvsson. [i] Les Lcploiiychiis de l'Erg Iguidi dilVèrent des rufipennis provenant du nord du Sahara par leur forme moins ventrue, le dernier article des antennes un peu plus long et les éperons des tibias postérieurs moins inégaux. Séance du 27 décembre 1922. 321 Luc, TentyiHa hircipesP ey erh., Pimelia-angulatn expiata Peyerh., P. Latastei S en., Anémia Fenyesi Reitt., Alphitobius diaperinus Panz. C7-ossotus Heimschi P e y e r li . Eurycleonus gigas Mars., Porocleonus candidus Oliv., Phytonumus isabelUnus Bohem., Gymnetron longirostre Pic (^). Aphodius sp. (2), Scarabaeus cornifrons Cast., Pachydema Carte- reaui Fairm. (Q) (3), Anomala ferruginea Mars., Crator cuniculus Burm., Enoplotarsus deserticola Luc. Note sur le Stenolenms Novaki Horvath [Hem. Reduvudae] par le D"" Maurice Royer. Le Stenolemus Novaki Eorv ., espèce rarissime décrite et figurée en 1888 (cf. Rev. d'Ent., VII, [1888], p. 178, tab. i, fig. 7) d'après un individu cf provenant de Lésina (Dalmatie), était le premier représen- tant du genre Stenolemus Sign. en Europe. Ferr.\ri (cl. Ann. Mus. civ. Genova, [1874], p. 194) avait rapporté avec doute au Ploiaria ambigua Natale (insecte qu'il y a lieu de pla- cer jusqu'alors dans les « incertae sedis ») ('•) des nymphes provenant de Stazzano (Ligurie). Horvath qui eut l'occasion d'examiner ces (1) Décrit {l'Échange [1921], p, 6) d'El Goléa. — M. le D' Maire, exami- nant les plantes recueillies par M. Hiîimsch et dont il a donné la liste {Bvll. Soc. Hist. nat. del'Afr. du Nord, XIII, [1922], p. 24) a découvert et m'a remis un spécimen de ce Gymnetron encore enlerrné dans une graine de Plantago dilata Desf. (2) Espèce ayant l'apparence de Mendidiiis palmetincola Karsch, à front pareillement granulé, mais plus grand, plus clair, beaucoup plus luisant et à tibias postérieurs extrêmement épaissis. Ce n'est certainement aucun des Aphodius signalés du Nord de r.\frique; peut-être s'agit-il d'une espèce du Sénégal. (3) L'unique spécimen, qui correspond parfaitement à la description origi- nale, a été découvert à Bonir-Chenin, encore immature, profondément enterré dans le sable. (4) Le Ploiaria ambigua Natale, décrit en 1850 sur une larve d'Éméside, provenait de Messine (cf. Schaum, Bericht iiber die wissensch. Leiat . im Geb. des Entomol. xvûhrend des Jahres lS5i, [1853], p. 148). 322 Bulletin de la Société entomo logique de France. nymphes les reconnut pour celles du Stenodermis Novaki (cf. Rev. d'Ent. VIII, [1889], p. 329). On ne connaissait alors que le type lors- que PuTON fit savoir (/. c, note de la page 330) qu'un second spécimen de cet insecte venait d'èlre découvert à La Pape, près Lyon, par SONTHONNAX. Mon ami L. Berland a capturé en 1914 à Banyuls-sur-Mer (Pyré- nées-Orientales) un individu cf de Stenodemus Novaki Horv., qu'il m'a généreusement offert. C'est le second spécimen connu de la laune française. Le type fait partie des collections du Musée national Hon- grois; l'insecte de La Pape est contenu dans la collection Puton > coll. Muséum national d'Histoire naturelle. Hyménoptères Meilifères nouveaux pour la faune française par R. Benoist. Dans l'Histoire naturelle des Insectes Hyménoptères, II, p. 307, Le- PELETiER donne la description d'un nouveau genre qu'il appelle Di- physis; une seule espèce est attribuée à ce genre : le D. pyrenaica Le p. D'après la description, l'identité du D. pyrenaica Lep. cf avec le Trachusa serratulaeP -a nz. n'est guère douteuse, mais J. Pérez (^) fait remarquer que la Q décrite par Lepeletier ne se rapporte pas au cf et il soupçonne que cette Q est une Osmie du type de VOsmia xanthomelaena K. L'examen de la collection Lepeletier confirme la supposition de Pérez. Sous le nom de Diphysis pyrenaica, on y trouve, en effet, trois Hyménoptères : un cf qui est le Diphysis serratulae Mu 11. et deux 9 qui appartiennent toutes deux au genre Osmia, et, dans ce genre, au groupe Melanosmia. L'une de ces Q correspond assez bien à la description donnée par Lepeletier, c'est VOsmia fuciformis Latr. mais chez cet exemplaire, les poils du 3« segment abdominal sont roux comme ceux des deux premiers segments, tandis que chez la forme typique le 3° segment est couvert de poils noirs. La seconde 9 de la collection Lepeletier a le premier segment abdominal seul couvert de poils roux; les suivants sont à poils presque tous noirs; elle ne répond pas à la description du Diphysis (1) J. PiiitEz. Contribution à la faune des Apiaires de France (Actes Soc. Linn. Bordeaux, XWIU [1879], p. 205). Séance du 27 décembre 1922. 323 pyrenaica Le p. Q et cependant elle porte une étiquette de la main de Lepeletier avec le nom de D. pyrenaica. Un examen attentif montre qu'elle diffère de VO. fuciformis par divers détails dans la forme du clypéus et des mandibules et dans la ponctuation. J'aurais hésité à considérer cette Q comme spécifiquement distincte de ÏO. fuciformis si je n'avais eu la bonne fortune de retrouver plu- sieurs individus des deux sexes de cette Osmie et de prendre une Ç> dans son nid. Les caractères du cf et le mode de nidification m'ont convaincu qu'il s'agissait d'une espèce nouvelle dont la descrip- tion suit : Osmia alticola, n. sp. — Oamiae fuciformi Latr. similisa qua dijfert : Ç clypeo antice sinuato et satis laie impunctato, indisco crassius punctato; mandibulariim dente terminali obtysiore; temporibus et sey- mento quinto abdominis densius punctatis; segmenta sexto ad apicem. acutiore; pilis segmenti secundi fere omnibus nigris. — Long. 13 mm. cf abdominis segmento sexto postice mugis exciso; septimo minus profunde exciso, dentibus brevioribus acutis. —Long. 12 mm. Pyrénées-Orientales : pâturages et hauteurs autour des étangs de Camporeils (environ 2.300 m.), près de Fourmiguères : 4 Ç les 13, 14 et 17 juin. 1922, 2 d* le 14 juillet 1922;— val de Llo (vers cet 2.000 m..), 1 cf le 8 juillet 1922. J'ai pris la Q butinant sur Trifolium alpinum L. et le cf sur Vaccinium myrtillus L. et V. uliginosum L. Cette Osmie se place à côté de VOsniia fuciformis Latr. Chez les deux espèces, l'espace subcordiforme du métathorax est poli et bril- lant, tandis que chez les autres Osmies européennes du même groupe cet espace est finement sculpté et mat. La Q de VO. alticola comparée à celle de VO. fuciformis a les mandibules à dent terminale bien plus obtuse, à bout arrondi; le clypéus a le bord antérieur tronqué et sinué au miUeu (régufièrement echancré en arc chez 0. fuciformis) et assez largement imponctué; la ponctuation est plus grossière sur le disque du clypéus et aux tempes que chez VO. fuciformis; le o^ segment abdominal est plusden- sément ponctué, le 6° de forme presque triangulaire, plus anguleux en arrière: la villosité est semblable à celle de VO. fuciformis, mais le premier segment abdominal est seul couvert de poils fauves, les 2^ à 0'^ portent des poils noirs auxquels sont mêlés quelques poils fauves au bord postérieur. Le cf de VO. alticola a l'échancrure médiane du 6*^ segment plus pro- fonde que VO. fuciformis, à angles plus saillants, le 7° segment estéga- 324 Bulletin de la Société entomologique de France. lement bidenté, mais à dents plus rapprochées, courtes, aiguës, sépa- rées par une échancrure moins profonde. L'O. alticola est également très voisine de VO. maritima Friese, mais elle s'en distingue facilement par l'espace subcordiforme du nié- tathorax brillant. D'après Schmiedeknecht (*) VO. fuciformis construit un nid aérien avec du sable et de l'argile dans des touffes de Graminées. Celui de VO. alticola est complètement différent. J'ai pris une 9 au moment où elle pénétrait dans son nid qui est souterrain; celui-ci était établi sur une pente gazonnée et l'orilice en était dissimulé sous une touffe de Fétuque. Il consistait en une galerie oblique longue de 6 à 7 centi- mètres au fond de laquelle se trouvait une seule cellule construite avec une sorte de pâte verte faite avec des feuilles ; sur toute la surface extérieure de cette cellule sont collés des fragments de radicelles. En résumé, VO. alticola est intermédiaire entre VO. fuciformis et VO. maritima; elle se rapproche plutôt de la première par ses carac- tères morphologiques, mais par sa biologie elle se place à côté de la seconde. Anthophora talaris J. P. — Cette Aheille a été décrite par J. PÉREz (2) sans indication de localité. Bofill (3) Ta citée de plusieurs localités de Catalogne. J'ai pris cette Anthophore dans les Pyrénées- Orientales, à Banyuls-sur-Mer, le 25 aoilt 1910 (1 9) et je l'ai re- trouvée de nouveau, dans la même localité, le 3 juillet 1922 (5 Q). Andrena asperrima J. P. — Cette Andrène est également dé- crite par J. PÉREZ (*) sans indication de localité; elle est citée de Ca- talogne par Bofill (^j. J'en ai vu deux Q prises à Menton (Alpes-Ma- ritimes) dans une série d'Hyménoptères que notre collègue M.R. Pou- tiers a eu l'obligeance de me communiquer. Osmia rbinotropis J. P. — Décrit par J. Pérez (^) de Catalogne. La collection J. Pérez ne contient qu'une seule 9- J'ai retrouvé cette espèce à Montlouis (Pyrénées-Orientales), le 11 juillet 1922 (1 9)- (1) Schmiedeknecht. — Apidae europeae, III, p. 877. (2) J. PÉREZ. — Espèces nouvelles de Mellifères de Barbarie, p. 2. (3) Bofill y Pichot. — Catalech de Insectes de Catalunya. Âpidae, p. 9. (4)J. PÉREZ. — L. c, p. 33. (5) Bofill y Pichot. — L. c, p. 18. (6) J. PÉREZ. — Espèces nouvelles de Mellifères, p. 17. Séance du 27 décembre 1922. 325 Note sur Tapinostola extrema Hb. [Lep. Xoctuidae] par J. DE JûANNIS. M. Ch. Boi RsiN a pris le 18 juin 1922, à Ozoir-la-Ferrière (Seine-et- Marne) un exemplaire remarquable de Tapinostola extrema Hb. Cette espèce est rarement signalée en France, elle semble encore assez peu connue, je crois donc utile de faire quelques observations à son sujet. La figure 412 de Hûbner est le document original pour cette espèce. Malheureusement il semble bien que cette figure était défectueuse et, de plus, avait été faite d'après un sujet un peu exceptionnel; telle est la source, je crois, des incertitudes qui ont plané longtemps sur cette espèce et dont on trouve des traces jusque de nos jours. Deux documents, heureusement, permettent de rectifier et de comprendre la figure de HCbner. Premièrement : ïreitschke, du vivant même de HObxer (t i826), nous apprend (Schm. Eur., v, 2, p. 315, 1823) que l'exemplaire type appartenait à la collection de l'abbé Mazzola, collec- tion qui, depuis la mort de son possesseur, se trouvait au Musée de Vienne. Secondement : Staudinger en 1869 (Stett. ent. Zeltg, XXX, p. 87) nous dit que Rogenhofer, Custos au Musée de Vienne, lui avait apporté en communication un exemplaire CC extrema faisant partie de la collection Mazzola et qui présentait un caractère par- ticulier, la frange noire, qui se retrouve justement sur la figure de Hlbxer. On ne trouvera donc pas exagérée l'affirmation de Staudinger ajoutant que c'était presque indubitablement (fast unzweifélhaft) le type lui-même de l'espèce qu'il a eu sous les yeux. Or. pour résumer son impression en présence de cet exemplaire, Staudinger nous dit que ce à quoi il ressemble le plus, c'est une Ç> de concolor Gn., avec la frange noire d'ailleurs presque comme HuBNER le représente. Guenée avait décrit son concolor (Sp. gén, v, p. 103) d'Angleterre, sur des exemplaires de la collection Doubleday, or Staldlxger nous dit (/. c.) qu'il possédait des concolor qui lui ve- naient précisément de Doubleday. Il était donc authenliquement ren- seigné sur l'espèce nommée par Guenée et l'on a le droit de rectifier les imperfections de la figure 412 de Hubner en s'aidant de la forme mieux connue : concolor Gn. T. extrema a été parfois rapproché de T. Bondi Knaggs [vulgo Bondii) et parfois confondu avec lui. Je donnerai donc ici les caractères comparatifs permettant de reconnaître ces deux espèces, m'aidant de l'examen que j'ai pu faire au mois d'août dernier des collections du 326 Bulletin de la Société entomologique de France. British Muséum où j'ai vu 50 cxtrcma et 45 Bondi ; à ces derniers j'ai pu ajouter 13 autres T. Bondi des collections Fallou et Lakauuy au ftluséum de Paris. On peut signaler trois catégories de caractères distinctifs : coupe des ailes, dessins de l'aile supérieure, coloration de l'aile inférieure; j'o- mets le dessous et divers autres caractères. 1° Coupe des ailes : caractère très net; chez extrenia je dirai, d'un mot, la coupe rappelle celle d'un OrrJiodia, le bord externe à l'aile supérieure est droit et vertical à partir de l'apex; il se brise eu angle obtus en face de l'intervalle entre les nervures 3 et 4 et rejoint obliquement le bord interne; chez Bondi l'aile est allongée à l'apex à partir duquel le bord externe est oblique et régulièrement convexe. Les ligures 7 et 8. eu particulier, montrent cette différence de façon saisissante. A l'aile inférieure, extrema présente au bord externe une légère échancrure en lace de la nervure 5, tandis que Bondi a le bord externe arrondi de façon continue. 2" Dessins des ailes supérieures : ligne postmédiane; elle commence de la même façon au bord interne chez les deux espèces par un petit point noir sur la nervure 1, un peu reculé vers l'angle externe, par- fois absent d'ailleurs, suivi d'une série oblique et régulière de points sur les nervures 2, 3, 4 et o ; le point sur la nervure 6 commence à faire tourner la ligne; et c'est à partir de là que la différence se marque nettement. Cette ligne ne s'en va point tout droit à la cùte comme certaines iconographies le représentent (voir Spuler, pi. 42. fig. 23 et 24), elle décrit un tracé rentrant et vient aboutir à la côte en un point très en retrait vers la base, mais chez extrenia cette partie de la ligne est constituée par une série de petits points noirs en hgne presque droite, tandis (|ue chez Bondi elle est arrondie et comme bombée. On peut dire encore que cette ligne de points chez extrenia (à partir du point de la nervure 6) forme à peu près la corde de l'arc dessiné par les points de Bondi. Ce caractère peut être parfois délicat à apprécier parce que ces der- niers points, chez l'une et chez l'autre espèce, sont souvent très ré- duits, ou même absents. Cette remarque explique une autre série d'im- perfections des figures représentant ces espèces (entre autres la fig. 412 de Hubner) : la ligne postmédiane est figurée comme s'arrètant au milieu de l'aile, on omet ainsi la partie la plus caractéristique de son tracé dans le cas où celui-ci est complet. Autre trait fort remarquable. La frange très blanche chez Bondiest en continuité absolue de coloration avec l'aile, sans aucunes petites lignes Séance du 27 décembre 1922. 327 noires internervuiaires marginales, tandis que chez extremii une petite rangée de traits noirs marginaux existe toujours. Je ne puis m'empêclier ici de laire remarquer comijien la lecture du texte est nécessaire pour l'intelligence des ligures. Barrett, dans ses Lépid. of Brit. Isl., t. V, 1899, p. 103, lOG et p. 110-112. donne des descriptions de ces deux espèces qui m'ont semblé excellentes ; il indique en particulier ce caractère delà continuité de coloration entre la l'range et le fond chez Bondi. Or examinez les figures 2 et 2 a, pi. 198, (|ui représentent cette espèce, vous y verrez une ligne noire à la base de la frange, ce qui contredit formellement la description; on dira que c'est la gravure qui transparaît à travers le coloriage. Je le sais, mais le graveur devait éviter cette ligne, et actuellement c'est le texte seul qui fait savoir qu'il ne faut pas en tenir compte. 3'^ Aux ailes inférieures, extrema est d'une coloration grise ou gris- noirâtre à peu près uniforme ou du moins régulièrement dégradée : chez Bondi, la teinte grise est interrompue par une éclaircie postmédiane blanchâtre vague, dont la limite, du côté de la base, forme une ombre noirâtre très nette. Pour le dire en passant, la forme concolor Gn. qui paraît prédomi- ner en Angleterre e«t une race d'extrenia avec les points « toujours distincts quoique mal exprimés », dit Guenêe; souvent même ces points disparaissent, Sur le continent, extrema parait être habituellement plus marqué et la frange se garnit parfois de petits paquets d'écaillés brunes, dont le développement peut amener à la frange noire de l'exemplaire de HiJBNER qui parait, par ailleurs, avoir eu les points assez forts et le fond assez nettement teinté. C'est à cet égard que l'exemplaire de M. Boursin (fig. 4, 7) est par- ticulièrement remarquable. Le fond de l'aile est lavé presque en entier d'un jaune de terre glaise, les lignes de points très nettes et la frange commence à se moucheter de brunâtre. C'est certainement un beau spécimen pour se rendre compte des possibilités de variations de l'espèce. Autre remarqup : feu G. -A. Polmade a signalé {Bull. Soc. eut. Fr., [18991, p. 397), la capture faite par lui aux lumières électriques de la gare de Chantilly d'un exemplaire qu'il nommait T. Bondi Knaggs. Cet exemplaire existe dans la collection Polmade actuellement au Muséum de Paris, l'étiquette porte : Lum. électr. Chantilly 6 juin 99. Or c'est un T. extrema H b . caractérisé, comme la figure 3 le montre : coupe des ailes, traits noirs marginaux, portion finale de la ligne post- médiane, uniformité de coloration des inférieures, tous ces caractères 328 Bulletin de la Société entomologique de France. séparent cet exemplaire de T. Bondi; ainsi jusqu'ici cette dernière espèce n'a point été trouvée en France authentiquement. Autre olîservation : M. J. Culot, dans son admirable ouvrage sur les Noctuelles d'Europe, lorsqu'il arrive à T. extrema (t. II, p. 25) s'exprime ainsi : « Voir la précédente de laquelle elle se distingue à peine ». La précédente est T. Bondi. Et, de fait, si l'on examine les figures 8 (Bondi) et 9 {extrema) de la planche 42, on y cherche en vain une diirérence nette. Si je ne me trompe, l'auteur a été victime d'une détermination inexacte. La figure 9, désignée comme représentant extrema, présente tous les caractères de Bondi: coupe de l'aile (un peu trop arrondie cependant à l'apex), absence de traits marginaux, post- médiane bien arrondie, éclaircie et ombre aiix inférieures, rien n'y manque. Quant à la figure 8, elle est au contraire un peu problématique ; elle présente une légère ligne grise à la base de la frange aux supé- rieures qui fait songer vaguement aux traits noirs d'extrenia ; sa ligne postmédiane s'arrètant au point de la nervure 6 ne permet pas de préjuger de la finale, imperceptible peut-être, qu'elle pouvait compor- ter; par ailleurs la coupe arrondie et non pas tronquée de l'aile supé- rieure et surtout de l'aile inférieure en tout semblable, à ce (lue nous voyons figure 9 font penser plutôt à T. Bondi. Ce qu'il y a de certain, c'est (|ue la figure 9 représente Bondi et non extrema et qu'aucune figure ne fait connaître extrema avec précision dans ce bel ouvrage. J'adresse mes remerciements à M. le Professeur E.-L. Bouvier qui a bien voulu m'autoriser à faire représenter sur la planche ci -jointe trois exemplaires des collections du Muséum, à M. F. Le Cerf qui a bien voulu faciliter mon travail et à M. Le Charles qui a si bien com- posé cette planche dont voici le contenu en détail. Fig. ] . Tapinostola extrema H Ij . 9 Hasse Autriche (sans points noirs). 2. — — — cf Basse Autriche. 3. — — — cf Chantilly (collection Poujade> Mus. Paris). 4. — — — cf Ozoir-la- Ferrière (Collection Boursin). 0. — Bondi K n a gg s cf Angleterre (collection Fallou> Mus. Paris). 6. ~ — — cf Angleterre (collection La- FAURY> Mus. Paris) ('). (1) Un petit accideiit à la yravure a léjièreinent altéré la forme du bord Séance du 27 décemlnr 1022. 329 7. Aile supérieure du n" 4, grandie 8. — — du n" 6, grandie. le. A titre de complément j'ajoute (|ue la figure 337 de HeriuchSciiaeffer me paraît bien être un vrai extrana comme la planche le porte, con- formément à ce qu'ont dit notamment Guenke et Staudixger et non point UD py g mina Ha\\ . (fulva Hb.) comme le dit Sir G. -F. Hampsox (Gâtai. B. M., IX, p. 288). Quant aux figures données par J.-W. Ti'tt {Ent. Rec. IV, pi. C, fig. 1, 2, 3), le catalogue Staudinger et Sir G.- F. Hampson ont fait justice de leurs dénominations fantaisistes. ELECTIONS ANNUELLES La Société, conformément à ses Statuts et à son Règlement, et pour la quatre-vingt-onzième fois depuis sa fondation, procède au reni'uvel- lement de son Bureau, de son Conseil et de ses Commissions spé- ciales. Sont élus ou maintenus pour 1923 : MEMBRES DU BUREAU Président MM. A. Magdelalne. Vice-Président F. Picard. Secrétaire L. Chopard. P^ Secrétaire adjoint L. Berlanô. 2^ Secrétaire adjoint J. Berlioz. Trésorier Ch. Lahalssois. Archiviste-Bihliotliéaiire J. Magxin. Archiviste- Bibliothécaire adjoint. G. Pécoud. CONSEIL MM. Et. Rabaud, — R. Peschet, — J. Surcouf {membres restants), — ■ A. MÉQUiGNON, — L. Lhomme, — F. Le Cerf [membres nouvenijujc)^ — elles membres titulaires du Bureau. externe de l'aile supérieure gauche; il est facile de rectifier ce contour, l'aile en question étant précisément celle qui se trouve grandie dans la figure 8 avec son bord externe risoureusement exact. 330 Bulletin de la Société entomologique de France. COMMISSION DE PUBLICATION MM. R. Benoist, — L. Fage, — J. de Joanxis, — P. Lesxe, — les membres titulaires du Bureau et les Secrétaires adjoints. COMMISSION DE LA BIBLIOTHÈQUE MM. H. Desbordes. — J. de JoAxxis, — P. Lesne, — et les membres titulaires du Bureau. COMMISSION DES COLLECTIONS (1923-1925) MM. A. Bayard, — G. Bknard. — H. Desbordes. — H. de Fran- CHESSIX, — J. DE JOAXMS. — J. MAGNIN Ot E. SeGUY. COMMISSION DES PRIX DOLLFUS ET PASSET MM. le D"^ V. AuzAï, — L. Chopard, — .1. de .Ioannis, — L. LeCuar- LES, — L. LÉcuRU, — P. Lesxe, — A. MÉoLiGxox, — F. Picard et L. Semichon. Bulletin bibliographique. Brèthes (D"" Juan) : Himenopteros y Dipteros de varias proccdencias [An. Soc. aient Argentina, XCIII, p. 119 etsuiv.). Brocher (D"" Franck) : La Tête du Frelon {Vespa crabro).Étuàe anato- mique. {Bull. Inst. Nat. Genevois, XLV). Bruche (Carlos) : Esludios Mirmecologicos {Bev. Mus. de la Plata, XXVL p. 171 à 211). Id. : Description de una curiosa Ponerina de Cordoba {Discothyrea neo- tropica) [Physis, Bev. Soc. Arg. de Cienc. nat., IV, p. 400-103). Id. : Metamorfosis de Cotinis semlopaca Moser — (Coleoptero-Lamelicor- nio), (/. c.,IV, p. 393-399). Id. : Nuevos Huespedes de Hormigas procedentes de Cordoba (/. c, IV, p. 186 à 195). Séance du 27 décembre 1922. 331 Bruche (Carlos) : La forma macroplera de Xeoblissus [jcn'usitaster Bergrotli (/. c, IV, p. 353 et suiv.). In. : Observaliones Biologicas sol)re Temnocera spiiiigem Wied. (Di- ptera Syrpliidae {Rev. Mus. de la Plata, XXIV-XI, p. 176-181). Id. : Ccrambicidos Argentinos nuevos o poco conocidos (/. c, p. 7 à 29). BuGNiON (E.) : Note relative à VAmeles spallanziana {Bull. Soc. zool. Fr.,XLVII,n'6-7). Id. : Themoults of Empusa egena {Bull. Soc. eut. d'Egijpte, 1920). Id. : La larve de la Luciole [Ann. Se. nat.). Id. : Eludes relatives à l'anatomie et à l'embryologie des Vers luisants ou Lampyrides {Bull. biol. Fr. et Belg., CVI). Id. : Luciola Nicollieri sp. nov. de Ceylan {Spolia zeylamca, XII, p. 4o). BuYssox (H. du) : Becherches synonymiques sur Argas re[h.rus Fabr. {vQYy\^)(^X Ixodes inarginatm ¥^hY. (verus) {Mise. m^.,XXVI, n°î7j. Champion (G. C.) : Tlie geographical distribution and synonymy of the Dasytid-Beelle .icanthocnemui nigvicuns Hope (^ ciliatus Perris) {Ent. monthly Mag, , S" ser., VIII). Id. : Some Indian Coleoptera (/. c.). Id. : The S. African spec^es of AUalus Er. and some ailied forms (Coleoptera), {Ann. Mag. nat. 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Id. : A uew Trigonalid fi'om India (Hym.) (Proc. eut. Soc. Wash- ington. XXII. 407). Id. : Somo Fossil Insccts from Florissant. Colorado [l.c. LUI, p. 389- 392). Id, : Observations on insccts [finll. y ew- Mexico Collège of Agr.. n° 35). Id. : The Fauna of Boulder Cnunty, Colorado {Uaiversiiy of Colorado studies, XII, n" 1). Id. : Sonic Bées from Brilish Giiiana [Scient. Papers of the Unir, of Michigun, n° 23). Id. : Xcw American Bées [Proc. Biol. Soc. of ]yasliivgion. XVIII. ,p. 177-184). Id. : The Becs of Peaccful Valley, Colorado {Journal Neir York ent. Soc, XXVII, no 4). Id. : Dragon flics from llie Englisli Oligocène [Proc. biol. Soc. Wush ington. XXIX, p. 89-92). Id. : Tables for the détermination of Xe\\ Mexico Bées /?«//. l'nir. of New Mexico, I, n" 1). G. M. Le Secret aire-gérant : L, Coopard. Typographie Firmin-Didot et C". — Paris. Bull. Soc. ent. F?-. [1922], N° 20 Pl. 3. ,# *!>'**■»♦ Tapinostola extrema Hb. — Tapinostola Bondi Knaggs. 1922, — r 21. BULLETIN DE ILiA. r r SOCIETE EKTOMOLOGIOIE DE FRANCE FONDEE LE 29 FÉVRIER 1832 RECONNUE COMME INSTITUTION D'UTILITÉ PUBLIQUE PAR DÉCRET DU 23 AOUT 1878 Natura maxime miranda in minimis. PARIS AX7 SIÈGE DE LA. SOCIÉTÉ HOTEL DES SOCIÉTÉS SAVANTS8 28, Rue Serpente, VI' 1922 ■■^■v Le Bulletin paraît deux fois par mois. CABINET ENTOMOLO&iaUE E. LE MOULT 4, rue Dumèril, Paris (XIII«). i 34, Bd des Italiens, Paris. Téléphone : Gob. 36.13. | Téléphone : Central : 65.35. J'ai le plaisir d'informer mes collègues que je viens d'acquérir les cabinets Max Bartel {Lépidoptères paléarctiques) et Herm. Rolle {Insectes de tous ordres). Ces collections sont actuellement à Paris et j'aurai à céder beaucoup de lots d'occasion, à des prix très avantageux. Je rappelle aussi que j'ai acheté tous les droits de traduction, d'édition et de réédition de l'ouvrage de M. le D"" Seitz : Les Macro- lépidoptères du Globe, partie édition française. S'adresser à mon cabinet pour toutes les souscriptions et pour la suite de l'ouvrage. Eh attendant l'impression du texte, je peux fournir les nouvelles planches parues au prix de 2 francs chaque pour les abonnés. A vendre de suite : De la Faune exotique, jusqu'au fascicule n^ 202 inclus, à 4 francs le fascicule. La Fmine paléarctique complète , actuellement terminée , comprenant 130 fascicules : 360 francs (pour détails complémen- taires, demander ma circulaire envoyée contre 0 fr. 25 pour réponse). Matériel entomologique. — Épingles anglaises « Asta » blanches ou noires, le mille, 13 fr. 80; ne se vendent que par 500 d'un même numéro. Épingles acier de Karlsbad, le mille du même n^, 19 fr. 75, le cent, 2 francs. Filets, pinces, paillettes, éti- quettes, etc. Loupes entomologiques, très soignées, fermantes et non fermantes, grossissement de 13 à 35 fois, prix 45 à 110 francs. Lépidoptères et Coléoptères. — Grand choix de lots d'occa- sion à des prix très réduits. Demander listes spéciales. Je suis acheteur de toutes collections et lots d'origine, ainsi que de raretés et de belles espèces pour la décoration. Envoi des catalogues suivants contre : Lépidoptères 1915, 0 fr.50; Coléoptères paléarctiques N° 1, 1912, 0 fr. 75; Coléoptères exotiques, 1913, 1 franc. Liste de matériel, 0 fr. 25; Liste de lots d'occasion Lépidoptères, 0 fr. 50; Liste de lots d'occasion Coléo- ptères, 0 fr. 75; Catalogues des fantaisies entomologiques, 0 fr. 75. En échange de bonnes espèces que j'ai en séries, je puis accep- ter de bons timbres-poste pour collection. Nota. — Il est rappelé à MM. les Entomologistes que j'ai acheté avant la guerre le Cabinet J. CLERMONT, et que toute la correspondance con- cernant ce Cabinet, doit être adressée à E. LE MOULT, 4, rue Duméril, Paris (XIIP). BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANGE TABLE ALPHABÉTIQUE PAR NOMS D'AUTEURS AcHARD (.1.). — Description d'un Galérucide nouveau [Col. Chryso- melidae], 37. — Les variations du Doryphorella rubropunctata De Geer [Col. Chrysomelidae], 1H. — Observation sur quel- ques Sicaphidium 01. [Col. Scaphidhdae, 260. AuzAT (D"" V.). — A propos du Saprinus tenuistrius Marseul [Col. Histeridae], 233. BÉNARD (G.). — Description d'une nouvelle espèce de Polyhirma de l'Afrique Orientale [Col. Carabidae], 166. Benderitter (E.). — Trois Rutélides nouveaux d'Asie orientale [Col. Scarabaeidae], 38. — Un Rutélide nouveau du Venezuela [Col. Scarabaeidae], 147. Benoist (R.). — Hyménoptères iMIifères nouveaux pour la faune française, 322. Berland (L.). — Notes sur les Hyménoptères fouisseurs de France, I, 190. Bbrland (L.) et SÉGUY (E.). — Sur un Papillon nuisible au Jasmin cultivé, le Glyphodes unionalis Hûbner et sur un Tachinaire qui le parasite : ZenUlia roseanae B. B. Billère (S.). — A propos d'un cas de synonymie [Lép.], 241. BouRiioiN (A.). — Diagnoses préliminaires do Buprestides de l'Indo- Chine française [Col.], 20. — Description d'un Heterosoma nou- veau de Madagascar et diagnoses préliminaires de quatre Agri- lus nouveaux de Tlndo-Chine française [Col.J, 167. Bull. Soc. enl. Fr. [1922] N" 21 334 Table des auteurs. Chobaut(D'' a.). — Note compléraen taire sur la larve primaire de /?/u.\ . (G. PÉ- COUD, 6). Crypturgus cînereus Herbst (B. Trouvelot, 284). Hololepta plana Faesl. (G. Dp> MAISON, 85). Ilypoaehis procenilus Mann. . (L. Lhoste, 315). Leptinotarsa decemlineata Sa y (J. Clermont, 166). Leptura Fonteiiayi Muls. (A. Hé- MON, 6 ; — J. Sainte-Claire Deville, o9). Platysoma angustatum Hoffm. (G. Demaison, 8o). Polygraphus pohjgraphus L. (B. Trouvelot, 284). l'tevostichus placidus Bosh. (G. PÉGOUD, 6). Tcnebrio molitor L. (P. Lesne, 111). DERMAPTERA Ancchura bipunctata F. (P. Lesne, 292). DIPTERA Theobaldia iongeareolaia Macq. (L. Turinetti, 98) HEMIPTERA ' Gerris odontogaster ZcH. (.I.-J. Kieffer, 292). LEPIDOPTERA Argynnis dia L. (Et. Rabaud, 166). Stllpnotia salicis L. (J. de Joan- NIS, 6). ORTHOPTERâ. Culliptamus italicus L. (J. de | Enipiisa egena Gliarp. (L. Ciio- J0.\NNIS, 315). I PARD, 98). ACTES, DECISIONS ET PUBLICATIONS DE LA SOCIÉTÉ, NÉCROLOGIE, VOYAGES, ETC. Allocutions : du Président de 1921 en quittant le fauteuil, 2; — du Président de 1922 en prenant place au fauteuil, 3. Annales. — 2° trimestre 1921, 71. — 3« et 4'- trimestres 1921, 188; — 1"- et 2^ trimestres 1922, 290. Budget. — Rapport financier pour l'exercice 1921, 186, 258. — Subventions, 18, 283. Changements d'adresses. — F. Derenne. o. — H. Lavagne, 3o. — J.-L. Lichtenstein, 33. — J. Achard, 45, 258. — G. Robert, 45. — J. Bequaert, 57. — R. Bérard, 57. — A. Dervin, 57, 198. — E. Varas Arangua, 57. — A. Agnus, 70. — C. Boulet, 70. — L. Legras, 70. — R. de la Perraudière, 83. — D"' Boutarel, 98. — P. Chabanaud, 110, 166. — R. Bourgerie, 134, 314. — R. Mollan- din de Boissy, 134. — A. de Seabra, 134. — C. Dumont, 145, 198. — G. de Vichet, 145. — H. Navel, 166. - J. Dayrem, 185. — A. Honoré, 185. — J. Vellard du Chesne, 185. — H. de Fran- chessin, 198. — M. Nègre, 198. — L. Schuler, 198. — A. Seyrig, 198. — E. Pelletier, 230. — L.-H. Bonaparte-Wyse, 258. — A. Hoiïmann, 258. — J. de Chamerlat, 283. — P. -A. Gliick, 290. — E.Hesse,290.-P. Jeannel, 290.— J. Thibault, 290. - E. Baudot, 314. — A. Bourgouin, 314. — L. James, 314. Démissions. — P-" ÎMusso, 5. — P"" P.-J. Parrott, 46. — P. Saby, 46. — R. Simonel, 58. — P. Marie, 110. — H. Péron, 186. - V. Béguin, 231. — École Royale d'agriculture de Milan, 290. — H. de la Bastille, 290. — J. Mellôr, 290. - L. Pierre, 290. — M. Bon, 314. — M. Crémieux, 314. f Dis.tinctions honoriSques, nominations, prix. — J.-L. Lichten- stein, 36. - E.-G. Racovitza, 83. — J. Grihodo, 182. — P" A. Vayssière, 198. — P. Schcrdlln, 198. - D'' A. Cros, 198. - C. Glial- liot, 283. — M. Goret, 283. Divers. — Liste des Bienfaiteurs. I. — Liste des Donateurs, II. — 344 Actes, décisions et publications, etc. Liste des membres français morts |>our la patrie, III. — Liste des membres honoraires, à vie et ordinaires, V. — Assistants, XLIII. — Sociétés et Établissements scientifiques correspondants, XLIV. — Membres décédés en 1921, XLV. — Membres démissionnaires en 1921, XL VI. — Liste des Lauréats du Prix Dollfus, XLVI. — Liste des Lauréats du Prix Constant, XLVIII. — Liste des Lau- réats du Prix Passet, XLIX. — Bureau de l'année 1922, 1. — Correspondance, o, 33, 45, 57, 69, 81, 97, 109, 133, 145, Kio. 181, 197, 229, 257, 282, 290, 313. — Contributions à nos pul)licalions, 5, 18, 46, 58, 71, 83, 98, 110, 134, 146, 182, 186, 283, 290. — Dons à la Bibliothèque, 258, 314. — Dons à la Société, 6, 46, 111. — Legs Ferton, 83, 258. — Publications de 'la Société, 146, 231. — Renseignements, 198. — Présentation d'Insectes, 199. — Collec- tions eulomologiques, 284, 314. — Congrès international pour la protection de la nature, 290. — Proposition do modilicatiou aux Statuts, 280. — Fédération des Sociétés de Sciences naturelles, 291. Élection de Membres honoraires. — Commission, 199. — Rapport, 231. — Vote, 291. Exonérations. — A.-R. Roberls, 5. — D"' Mercier, 5. — A. Tonnoir. 18. - H. Gauthier, 58. — L. Scellier, 58. - G. Durand, 83. - L. Le Pontois, 83. — J. Surcouf, 182. ~ Marquis de Brcleuil, 186. - J. Dcconihout, 186. — M"^ C. Bleuse, 283. — G.-R. Crossby,283. —Leblanc, 283. — Cli. Demaison, 290. — H. Schou- teden, 314. Nécrologie. — L. Bedel, 33. — D'- T. -A. Ghapman, 45. — F. Du- mans, 70. — L. Viard, 97. — H. Rowland-Brown, 134. — A.-L. Monlandon, 198. — D'' D. Sharp, 230. — C. Morel, 258. ~ J. de Gaulle, 282. Nominations de membres bienfaiteurs. — L. Bedel, 47. — M""' H. d'Orbigny, 47. — Cli. Ferton, 83. — J. de Gaulle, 314. Nominations de membres donateurs. — D' R. Jeannel, 83. — Ch. Raoult, 146. Présentations et Admissions. — M"'^M. delaRoche,o. — H. Gautliier, 5. — H. Maneval, 5. — J. Théron, 5. — Ch. Boursin, 5. — J. Ba- tholier, 5, 17. — P. Mallet, 5, 17. — A. Mathey, 5, 18. — H. Ta- ravellier,5, 18. — L. Billaudelle, 18, 35. - V. Boldyrev, 18, 35. — Comte Le Marcis, 18, 36. — B. Trouvelol, 18, 36. — J. Comignan, 35. - R. Poisson, 36, 45. - H. Slempller, 36, 46. — N. Madieu, Année 1922 345 4G. - S. -S. Crosman, 4G, 58. — H. Desaigher, o8, 70. — D'' G. Richard, 58,70. — P"- A. Porta. 71, 83. — P. de Rioncourt do Longpré, 71, 83. — R. Denis, 83, 98. — H. Leblanc, 98, 110. — Arboretum G. Allard, HO. — G.-R. Crosby, 110, 134. — D-- C. Ra- vasini, 110, 134. — .I.Deconiliout, 134, 146. — L. Migneaux, 134, 146. — E. Ridard. 134, 146. — Marquis do Broteuil, 140, 166. — A. Janse, 146, 166. — P. Joiïro, 146, 166. — G. Phiiippon, 146. 166 - D'- H. Clou, 182. 186. - M. Doslandes, 182, 186. - D A. Lins, 182, 186. — Rév. P. -H. Trilles, 182. — The Rolhamslod Expérimental station, 198. - R.-P. Barlhe, 198, 230. — M"^ C. Rieuse, 198, 230. - D^ L. Russy, 198, 230. - A. Faz, 198, 230. — P. Lassus, 198, 230. — L. Marceron, 198, 23L — L. Soursac, 198, 231. - Ph. Ruteler, 231. — E. Lepelletier, 231, 2o8. — A. Favard, 258. — D-" R. Glais, 258, 283. — Frère Léon Hilaire, 258, 283. — P. Vignon,290. — H. Bertrand, 290, 314. — P.-A. Buxton, 314. — E. Giraiid, 314. Prix Constant 1921.— Commission, 59. — Rapport, 83. — Vole, 134 Candidature, 315. Prix DoUfus 1921. — Rapport, 18. — Vole, 58. Prix Dolius 1922. — Candidature, 11>9. Prix Passet 1921. — Rapport, 36. — Vole, 71. TABLE DU BULLETIN BIBLIOGRAPHIQUE AUuaud (Gh), 105, 311. - Andrewes (H.-E.), 311. — Antessanty (Abhé G. d'), 312. — Arangua(E.), 312.— Benderitter (E.), 312.— Bergroth (E.), lOo, 312. — Bertoni (A. de Winkelried), 105. — Boucomont (A.), 105. —Boulangé (M.), 10o\ — Bourgoin (A.), 105, 312. — Bradley (J.-C), 105. - Brèthes (D-- .I.),330. — Brittain (W.- H.). 106. — Brocher (D-- F.), 106, 330. - Brolcmann (H.-W.), 106. — Brôleraann (H.-W.) et Lichtenslein (J.-L.), 106. — Bruche (C). 330. - Bugniou (E.), 100, 331. — Buysson (H. du), 106, 331. — Cappe de Bâillon (P.), 106. - Chabanaud (P.), 106. — Gham- berlin(J.).106. — Gharapion (G.-G.), 107,331. - Ghapman (T.-A.), 107. — Charmoy (D'Emmerez de). 107. — Ghalenav (A.), 331. — Ghevreux (E.), 108. — Ghrvstal (R.-N.), 108. — Codina (A.), 108. 331. — Gockerell (T.), 331. — Gorporaal (J.-B.), 108 — Gorporaai (J.-B.) et Kenchenius (P.E.), 108. — Grawford (H.-G.), 108. — Gros (D'-A.), 108. — GunlilTe (N.), 108. — Delamarro de Mont- chaux (Gonite), 142. — Desbordes (H.), 142. — Dodd (A.), 142.— Dognin (P.), 142. - Mac Duunough (J. H.), 142. — Dusmet y Alonso (J.-M.), 142. - Dvar (H.-G.), 142. — Escalera (M. delà), 142. — Falcoz (L.), 142. — Feit (E.-P.l. 142. — Feytaud (D-- J.), 143. — Fletcher (T.), 143. - Foutquer (D- P.), 143. — Froggat (W.-W.), 143. -Gibson (A.), 143. — Gribodo (G.), 144. - Had- wen (S.) et Gameron (A.-E), 144. — Hebard (M.). 144. — Houard (G.), 144. — Janet(Gh.), 178. — Kemner (N.-A.), 178. — Klapalek (F.), 178. — Knight (H. -H.), 178. - Laboissière'(V.), 183. — Lam- bertie (M.), 183. - Lemeere (A.), 184. — Larrousse (D' F.), 184. — Lavier(D'' G.), 184. - Leonardi(G.), 184.- Lestage (J. -A.), 184. — Lingioni (P.), 184. — Lundblad(0.), 184. — Melior (J.), 184. - Menozzi (G.), 184. — Mordra (G.), 254. — Meijere (D'' J. de). 254. — Obenberger (D'- J.), 254. — Onslaw (H.), 255. — Orchymont (A. d'), 255. — Parshley (H.-M), 255. - Patch (E.-M.). 255. — Pe- ragallo (M.), 255. - Peyeriraholi" (P. de), 255. — Pic (M.), 255. — Pictet (A.), 255. — Porter [D' G.), £56. — Rabaud (E.), 256. — — Rare (F.). 256. — Rocci (U.), 256. —Ross (W.-A.), 256. — Ruckes(H.), 256. — Rymer (A.). 256. — Sauders (G.-E.) et Dustan (A. -G.), 256. - ScherdJin (P.), 310. — Séguy (E.),310. — Silves- tri (F.), 311. - Swaine (J.-M.), 311. — Strickland (E.-H.^ 311. — Tavares (J.-S.), 311. — Tothill (J.), 311. — Tovar (D^ N.). 311. - Trabut (D'). 311. — Treherne (R.-C.), 311. — Turati (GomteE.). 311. - Woods (W.-G.), 311. Tdhle (lu nulh'tin biblioyraphiqne. 347 Academia Nacional deCiencias en Cordoba(Bolctin), 130. Académie des Sciences (Comptes rendus iiebdomadaires des Séances de 1'), 130. Academy of natural Sciences of Pliiladelpliia (I^roccedingsj, 131. Agricullural Gazette of N. S. Wales (The), 131. Allevamenti, 131. Amazonas mcdico, 131. American entomological Society (Memoirs), 131. American entomological Society (Transactions), 131. American Muséum of natural Hislory (Bulletin of), 131. Arkiv for ZÔologi, 179. Association française pour .l'Avancement des Sciences (Bull.), 179. Association des Naturatistes de la Vallée du*Loing, 180. Bibliographie scientifique française, ISO. Boston Society of Natural Hislory (Memoirs of Ihe), 180. British Muséum (Natural History), Economie séries, 180. Broteria, 180. Bufialo Society of Natural Sciences (Bulletin), 180. Escola superior de Agricultura et Medicina veterinaria (Arehivos d:i), 163. Miiiisterio da Agricultura, Iiidustria c Commorcio, Brazil (Boletin), 180. Musei nalionalis Hungarici (Aunalcs), 132. Musée civico di Storia natui'ale Giacomo Doria (Annalil, 103. Reale Accademia nazionale dei Lincei (Atti délia), 180. Sociedad Espaùola de Historia natural (lîoletin), 54. Société enlomologif|ue de Belgique (Annales), 52. • Société cntomologiiiuc de Belgique (Bulletin), 53. Société entomologi(|uo Namuroise (Revue mensuelle), 54. Société entô'mologique Suisse (Bulletin), 54. Société d'histoire naturelle de l'Afrique du Nord (Bulletin), 55. Société d'histoire naturelle de Colmar (Bulletin), 50. Société lépidoplérologique de Genève, 50. Société linnéeune de Lyon (Annales). 56. Tijdsclirift voor Entomologie, 79. Wiener cnlomologischo Zeitung, 80. Zoologia apUcada (Annales de), 96. Zoologische Mededeelingen, 104. 348 Année 1922. ERRATUM Page 80, ligne o, — au lieu de : prix Constaut de 1922, lire : •' de 1921. — 85, ligne 8,— au lieu de :-24 mai 1911, lire : 1922. — 200, lignes 11 et 18, — au lieu de : trogîonata, lire : troglo- neta. — 317, ligne 11, — au lieu de : interstices, lire : interstries. — 317, ligne 16, — au lieu de : Peira Cana, lire : Peira-Cava. — 317, ligne 26, — au lieu de : plus douce, lire : plus dense. ~ 318, ligne 7, — au lieu de : Esterou, lire : Esteron. — 322, lignes 1 et 7, — au lieu de St^nodemus, lire : Stenolemus. . J. Berlioz. DATES DE PUBLICATION DES NUMÉROS DU BULLETIN DE 1922. Le n" 1 (p. 1-16] a paru le 11 février 1922 2 17-32 _ 22 3 33-44 — 10 mars — 4 45-56 — 21 — - 0 57-68 — 7 avril — 6 69-80 - 25 — - 7 81-96 — 9 mai — 8 97-108 — 23 — - 9 109-132 — 18 juin — 10 133-144 - 30 — - H 145-164 — 24 juillet — 12 165-180 — 4 août — 13 181-184 — 25 - - 14 185-196 - 25 - — 15 197-228 — 21 novembre — 16 229-256 - 30 - - 17 257-280 — 15 décembre — - 18 281-288 - 26 - — 19 289-312 — 23 janvier 1923 20 313-332 — 5 février — 21 333-348 — avril — Le Secrétaire-gérant : L. Ciiopah TYPOGRAPHIE FIH.MIN-DIDOT ET C"=. STJPPIjÉMElSrT AU BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ ENT0M0L06IQDE DE FRANGE LISTE DES MEMBRES ARRÊTÉE AU li JANVIER 1922 Pf f,iAY 7 - 1924 * ANNEE 1 BIENFAITEURS DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANCE (♦) t BONVOULOIR (Henry de). — H juin 1913 P). t BOURGEOIS (Jules). — 23 juillet 1913. BRABANT (M™'=). — 25 juin 1913. t BRISOUT DE BARNEVILLE (Charles). - 13 février 1901. t BRISOUT DE BARNEVILLE (Henri). - 13 février 1901. CARIÉ (P.). — 9 mars 1921. CHALOPIN (M"«). — 13 février 1907. t CHEUX (Albert). — 28 juillet 1913. t CONSTANT (Alexandre). — 10 juillet 1901. t CROISSANDEAU (Joseph). - 13 février 1901. f DOLLFUS (Jean). - 13 février 1901. FLEUTIAUX (Ed.). — 12 octobre 1921. GADEAU DE KER VILLE (Henri). — 28 novembre 1906. t GIARD (Alfred). — 11 mars 1914. GOBERT (D^ Emile). - 12 avril 1905. t GOUNELLE (Emile). — 14 octobre 1908. t GROUVELLE (Antoine). — 11 juin 1913. GROUVELLE (JULES). - 24 novembre 1920. HEBARD (Morgan). — 13 octobre 1920. JANET (Charles). — 23 juin 1909. JOANNIS (J. de). — 13 avril 1921. (1) RÈGLEMENT. Art. 11. — Sont Membres Bienfaiteurs les personnes quiont Tersé, à une époque quelconque, une ou plusieurs souscriptions de hOQ francs ; ces Membres reçoivent gratuitement, pendant toute leur vie, autant d'eiem- plaires des publications de la Société qu'ils ont versé de fois la souscription de 500 francs. — La Société pourra également reconnaître comme Bienfai- teurs les personnes qui lui auront donné ou légué des collections, des ou- vrages scientifiques, etc., ou qui lui auront rendu tel service important qu'elle jugera leur mériter ce titre. (2) La date qui suit le nom indique la date de nomination de Membre Bienfaiteur. Bull. Soc. eut. Fr. [1922]. — IN" 1 Bulletin de la Société entomologique de France. t JOURDHEUILLE (Camille). - M mars 1914. t LAFON (Louis). — 24 décembre 1913. t LEVEILLÉ (Albert). — 22 janvier 1902. t MARMOTTAN (Henri). — 14 janvier 1914. t MARSEUL (S. de). — 13 février 1901. t NOUALHIER (Maurice). — 13 février 1901. t ORRIGNY (Henri d'). — 27 mars 1912. t PASSET (Jules). — 27 novembre 1912. t PEYERIMHOFF (Henri de}. — 13 février 1901. t PIERRET (Alexandre). — 13 février 1901. t PISSOT (Emile). — 13 février 1901. t POTRON (Eugène). — 27 avril 1904. t SÉNAC (HippolyteJ. — 13 février 1901. t THIRÉSARD (Joseph). — 13 février 1901. t THIERRY-MIEG (Paul). — 28 mars 1917. t VAULOGER DE BEAUPRÉ (Marcel). — 26 juin 1907. MEMBRES DONATEURS {') ALLUAUD (Ch.). — 12 octobre 1921 (2). i ARGOD (Robert). — 8 décembre 1915. RARY (M'"" de). - 13 octobre 1920. BERNARD (F.). — 12 janvier 1921. BOLIVAR (P-- T.). - 23 mars 1921. DESBORDES (H.). — 12 janvier 1921. DESCARPENTRIES (J.). - 11 mai 1921. DUPONT (Louis). — 24 novembre 1920. (1) RÈGLEMENT. Art. 12. — Sont Mcmbrcs Donateurs les personnes ayant versé, à une époque quelconque, une somme d'au moins 200 francs. Les Donateurs, s'ils ne sont pas membres effectifs, ne reçoivent pas les publications de la Société. Les Membres Bienfaiteurs et Donateurs reçoivent un diplôme spécial et leurs noms figurent perpétuellement en tête de la liste des membres de la Société. (2) La date qui suit le nom indique la date de nomination de Membre Donateur. Liste des Membres. III t FAUVEL (Albert). — 13 février 1901. GARRETA (M'"^ Léon). — 27 juin 1917. t GIARD (Alfred). — 13 février 1904. GROUVELLE (Philippe). — 13 février 1904. GUERNE (Jules de). — 8 janvier 1919. HOWARD (L. 0.). — 21 décembre 1921. t HUYGHE (Fernand). — 12 décembre 1917. SAINTE-CLAIRE DEVILLE (J.). — 27 juillet 1921. MEMBRES FRANÇAIS MORTS POUR LA PATRIE 1914-1918 1915. Argod (Robert). 1908. AuBAiL (Louis). 1909. Bary (Georges de). 1892. BossiON (Jacques). 1898.*Bruyant (D'^ Çh.). 1903. BuFFÉvENT (Georges de) 1912. Campagne (P.). 1907. Chatanay (Jean). 1908. Garreta (Léon). 1905. HuYGHE (Fernand). 1912. Magnière (Raymond). 1911. Morelle (Robert). 1907. MoRGON (Raymond). 1911. NicouD (Maurice). 1912. RocHÉ (Gaston). 1908. Roques (Xavier). 1909. VoiRY (Robert). 1905. VouAux (abbé L.). 1908. VuiLLET (André). LISTE DES MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ ENTOMOLOGIQUE DE FRANGE (^] ARRÊTÉE AU 11 JANVIER 1922. Président honoraire. 1863-1899-1908. SIMON (Eugène), *, || A., correspondant de l'Ins- titut de France (Académie des SÉiences), associé du Muséum national d'Histoire naturelle, 16. villa Saïd (70, rue Pergolèse), Paris, 16^. Arachnides, Crustacés. Membres honoraires. 1866 -190S- 1920. *BEDEL (Louis), *, p I. P., i, Secrétaire hono- raire, 20, rue de l'Odéon, Paris, 6®. Coléoptères. 1905. BERLESE (Antonio), professeur de Zoologie à la R. Scuola d'Agricultura, 19, via Romana, Firenze (Italie). Ento- mologie générale. 1872-1913. BOLIVAR (Ignacio), directeur du Musée des Sciences naturelles, 17, paseo del General Martinez Campos , Madrid (Espagne). Coléoptères d'Europe et Orthoptères du globe. 1896-1915. BOUVIER (E.-L.), 0. ^, Ql. P., i, membre de l'Institut de France, professeur de Zoologie (Animaux articulés) au Muséum national d'Histoire naturelle, 55, rue de Buffon, Paris, 5«. Entomologie générale. 1894-1911. *BROLEMANN (Henry-W.), Q I. P., boîte n° 22, Pau (Basses-Pyrénées). Entomologie générale, princ. Myria- podes. (1) Explication des signes : * Membre à vie; G. C. ^ Grand-croix de lu Légion d'honneur; G. 0. ifif Grand-ofticier de la Légion d'honneur; C. ifil Commandeur delà Légion d'honneur; O. ^ Offkier de la Légion d'honneur; ^ Chevalier de la Légion d'honneur; (M) Médaille militaire; i§i Croix de guerre; (C) Médaille coloniale; (M. E.) Médaille des Épidémies; ^ L P. Offi- cier de l'Instruction publique, ^ A. Officier d'Académie; C. ^ Commandeur du Mérite agricole; O. § Officier du Mérite agricole; § Chevalier du Mérite agricole ; ^ Décoré d'un ordre étranger. VI Bulletin de la Société entomologique de France. 1913. HORVATH (Geza de), Q I. P., 0. >Î4, directeur de la sec- tion zooiûgique du Musée National Hongrois, Budapest (Hongrie). Hémiptères. 1901-1905. HOWARD (L.-O.), cliief of tlie Bureau of Entomology, U. S. Dep' of Agriculture, Washington (États-Unis). — Entomologie générale. 1891-1921 *JANET (Ch.), ^, || A., ingénieur des Arts et manufac- tures, docteur es sciences, anc. Président de la Société zoologique de France, 71, rue de Paris, Voisinlieu par Allonne (Oise). Anatomie. 1892-1917. JOANNIS (abbé J. de), correspondant du Muséum, 7, rue Coëtlogon, Paris, 6^. Lépidoptères. 1885-1915. LAMEERE (Auguste), #, professeur à l'Université de Bruxelles, correspondant de l'Institut de France, 74^ rue Defacqz, Bruxelles (Belgique). Entomologie géné- rale; Prionidae. 1861-1901. MABILLE (Paul), agrégé de l'Université, 17, rue de la Gaité, Le Perreux (Seine). Lépidoptères, Coléoptères et Névroptères. 1892-1920. MARCHAL (D-- Paul), 0. ^, G. §, membre de l'Insti- tut de France, professeur de zoologie à l'Institut agro- nomique, 45, rue de Verrières, Antony (Seine). Ento- mologie générale; Biologie; Entomologie appliquée; Htjménoptères. 1867-1913. RAFFRAY (Achille), 0. ^, || I. P., ministre plénipo- tentiaire honoraire, 6, piazza Madama, Rome (Italie). Psélaphides du globe, Coléoptères d'Italie. 1898-1921.* SAINTE-CLAIRE DEVILLE (Jean), ^, #, || A., lieute- nant-colonel d'artillerie en retraite, directeur des La- boratoires centraux de l'Administration des mines de la Sarre, secteur postal 219. Col. d'Europe; zoogéogra- phie. 1865-1907. SHARP (D^ David), Lawnside, Brockenhurst, Hauts (An- gleterre). Coléoptères. Membres à vie et Membres ordinaires. 1921. Abadie (R. d'), à Chercorat, par Magnac-Laval (Haute-Vienne). Psychides. Liste des Membres. vu 1921. Abot (A.), 32, rue de Fleury, Le Mans (Sarthe). Ent. gèn. 1921. AcHALME (D""), directeur du Laboratoire colonial, 1, rue An- drieux, Paris, 8°. Biologie générale. 1909. * AcHARD (Julien), ^, igi, %, 42, boulevard de Vanves, Châtillon (Seine). Membre honoraire delà S'*^ Entomologique Tchéco- slovaque. Chrysomélides et Scaphidiides du globe. 1910. AcHERAY (D'' Paul), 0L P., médecin de l'Assistance pubhque, 164, rue de Vaugirard, Paris, 15«. Coléoptères, Lépidoptères. 1921. * Adair (E.-W.). Turf Club, le Caire (Egypte). Entomologie générale. 1920. Adam (M.), 11 bis, avenue Oudinot, Joinville-le-Pont (Seine). Coléoptères. 1921. Agnus (A.), lieutenant-colonel en retraite, 68, rue de l'Abbé- Groult, Paris, lo^ Coléoptères. 1921. Alexander (P"- Ch. P.), 419, West Main Street, Urbana (111.), U. S. A. Entomologie appliquée. 1921. *Alfiéri (A.), assistant à la S'° Sultanine d'Agriculture, boîte postale n° 430, Le Caire, Egypte. Coléoptères. 1885. * Alluaud (Charles), ■*, O I. P., 3, rue du Dragon, Paris, 6^; l'été à La Celle-Dunoise (Creuse). Carabiques d'Afrique et de Madagascar. 1920. Anderson (D'" Ch.), institut Pasteur à Tunis. Entomologie médicale. 1917. *Andreini (D' Alfredo), via Pagano Doria, 5/9, Gênes (Italie). Entomologie générale, principalement Coléoptères. 1920. *Andrewes (H.-E.), 8, North Grove, Highgate, London, N. 6 (Angleterre). Carabiques orientaux. 1869. Antessanty (abbé Gabriel d'), €.1 L P., ancien aumônier du Lycée, 10, rue des Marots, Troyes (Aube). Coléoptères, Lépi- doptères et Hémiptères. 1920. Aptel (E.), château de la Mothe à Albaron (Bouches-du- Rhône). Coléoptères. 1905. *Arenberg (prince Pierre d'), 20, rue de la Ville-1 'Évoque,, Paris, 8®. Ent. gén. ; mœurs des Insectes, princip. des Hymé- noptères et des Coléoptères. 1880. *Argod- Vallon (Albert), ■]«, Crest (Drôme). Col. de l'Ancien Monde, Longicornes et Col. cavernicoles du globe. vin Bulletin de la Société entomologique de France. 1913. *Arion (Georges), entomologiste au Ministère de l'Agriculture, Bucarest (Roumanie). Entomologie générale. 1921.*AsHBY (Edouard- Bernard), lieutenant, 36, Bulstrode Road, Hounslow, London, W, Angleterre. Entomologie générale. 1904. AuzAT (D"" Victor), p I. P., §, 12, avenue Trudaine, Paris, 9«. Col. gallo-rhénans. 1905. Babault (Guy), associé du Muséum, 10, rue Camille-Périer, Chatou (Seine-et-Oise). Coléoptères. 1920. * Bagnall (Richard-S.) *, Rydal mount, Blaydon-on-Tyne(Angle- lerre). Entomologie générale. 1902. *Bailly (Henri-Gustave), Velars-la-Cude (Gôte-d'Or). Col. et Lép. de France. 1906. *Baizet (Emile), receveur de l'Enregistrement, Le Beausset (Var). Col. gallo-rhénans. 1921. Baker (Ch. F.), professeur doyen du Collège d'Agriculture, Los Banos (îles Philippines). Entomologie générale. 1903. *Balestre (Louis-Marcellin-Frédéric), pavillon Clairette, quai Laurenti, Menton-Garavan (Alpes-Maritimes). Lép. des Alpes- Maritimes. 1899. * Barbey (Auguste), D"" es sciences, expert forestier. Bel Coster, chemin du Levant, Lausanne (Suisse). Entomologie forestière ; Coléoptères. 1908. Barbiellini (comte Amadou), rédacteur en chef de la revue 0 Entomologista Brasileiro, 32, rua D"^ Rodrigo Silva, caixà postal 652, Saô-Paulo (Brésil). Ent.gén. de V Amérique du Sud. 1919. Barns (W.), D"" en médecine, Decatur (Illinois) U. S. A. Lépi- doptères. 1911. *Baros (D"' Léon), Bussang (Vosges). Coléoptères et Lépidoptères de France. 1910. Barsacq (Joseph), chef du service hortico-entomologique du zemstvo de Théodosie, Théodosie (Russie). Entomologie géné- rale. 4914. *Barthe (Eugène), || L P., directeur de « Miscellanea entomo- logica », 23, rue d'Alais, Uzès (Gard). Ent. gén.; princ. Col. gallo-rhénans. 1920. Barthélémy (E.), professeur à l'Institut Sainte-Croix, 30, avenue du Roule, Neuilly (Seine). Entomologie générale. Liste des Membres. in 1914. Bastin (Ferdinand), 104, chaussée do Malines, Anvers (Belgique). Entomologie générale. 1921. Baudot (E.), 38, rue Exelmans, Bar-le-Duc (Meuse). Hyméno- ptères. 1912 BÀYARD (André), 20, avenue Aubert, Vincennes (Seine). En- tomologie générale ; princ. Coléoptères carnivores. 1888. Beâuchêne (Fernand de), ^, #, 16, rue des Promenades, Alençon (Orne). Ent. gén. 1913. Bedel (D"" Maurice), *, igi, 7, rue de Solférino, Paris, 7^ Coléo- ptères. 1919. BÉDOO (Jean-Marie), ingénieur, 21, rue du Val-de-Gràce, Paris, b^. Coléoptères, spécialement Passalidae, et Lépidoptères. 1907 BÈGUET (D'' Maurice), 9, boulevard Baudin, Alger (Algérie), chef de laboratoire à l'Institut Pasteur. Entomologie générale; Orthoptères migrateurs. 1899. BÉGUIN (V.), pharmacien de l''^ classe, 43, avenue de la Répu- blique, Paris, 11''. Coléoptères, pr. Vêsicants. 1903. BÉNARD (Georges), || I. P., préparateur au Muséum, 23, rue Saint-Hippolyte, Paris, 13". Lép. et Col. 1910. *Benderitter (E.), imprimeur, 11, rue Saint-Jacques, Le Mans (Sarthe). Lamellicornes paléarciiques ; Aegialiidae, Chironi- dae, Hyhalidae, Orphnidae et Hybosoridae du globe. 190G. * Benoist (Raymond), docteur es sciences, préparateur au Muséum, au Laboratoire de Phanérogamic, 57, rue Cuvier, Paris, o". Instinct et mœurs des Insectes; princip. Hyméno- ptères porte-aiguillon. 1916. *Bequaert (Joseph), docteur es sciences naturelles, 166, W. 79''' Street, New-York City (États-Unis). Diptères, Hymé- noptères, 1913. ■" BÉRARD (P'" Raymond), 5, rue Léopold-Robert, Paris, 14^. Coléopt. et Lèpidopt. 1908. Bergevin(E. de), inspecteur de la Compagnie d'Assurances. « la France », rue Elisée-Reclus (maison Ballu), Alger. Hèmipt. 1885. Bergroïh (D"" E.), Ekenâs (Finlande). Ent. gén., princ. Hém. 1912. * Berland (Lucien),^, ^, assistant d'entomologie au Muséum, 55, rue de Buflon, Paris, o<=. Arachnides, Hyménoptères. 1913. Berlioz (Jacques), préparateur au Muséum national d'Histoire naturelle, 6, rue Pétrelle. Paris, 9^ Coléopt., princ. Chrysome- lidac. 1* X Bulletin de ta Société entomologiqiie de France. 1917. "Bernard (François), ^, vice-président de la Chambre de Com- merce, 42, rue Emmery, Dunkerque (Nord). — Coléoptères et Lépidoptères. 1919. Bernardin (J.), ingénieur agronome, 200, rue Lecourbe, Paris, 15*^. Entomoloijie générale. 1921. Berouet(M.-L.), capitaine d'artillerie, 7, avenue Daniel-Lesueur, Paris, 17*^. Ent. gén., princ. Coléoptères. 1909. Bervoets (Raymond-Emile), D"" es sciences, 52, rue Van Maer- lant, Anvers (Belgique). Entomologie générale; Phiisiologie. 1909. Bethune-Baker (G. -T.), 20, Newhold Terrace. Leamiugton (Angleterre). Lépidoptères, Hémiptères. 1920. Besson-Dautel (IVP"), à Agay-sur-Cher (Indre-et-Loire). 1907. *Beïïinger (D'' Lucien), tg- Emile), *,p I. P., G. #, 20, rue Victor-Hugo, Mont- de-Marsan (Landes). Ent. gén. 1921. GoBERT (J.), garde général des Eaux et Forêts, Mens (Isère), Entomologie gén., princ. Coléoptères. 1920. GoETGHEBUER (D''), 41, YUG Neuve-St-Jacques, Gand (Belgique). Diptères. 1919. Grandi (D'" Guido), attaché au Laboratoire de zoologie de la R. Scuola di Agricoltura de Portici, Naples (Italie). Entomo- logie générale et appliquée. Insectes du figuier. 1921. Grasse (P.), préparateur à la Faculté des Sciences, o, rue d& la Palissade, Montpellier (Hérault). Ent. gén. Collemboles. 1919. Gribodo (J.), ingénieur, 5, rue Cavour, Turin (Italie). Entomo- logie appliquée; Hyménoptères [.\culeata) du globe. 1899. Grisol (Mayeul), naturaliste, Caracas (Venezuela). Entomologie gén. 1889. Grison (Victor-Ernest-Hyacinthe), conservateur des hypo- thèques, à Provins (Seine-et-Marne). 1911 Grosclaude (Marcel), ingénieur des Arts et Manufactures, direc- teur de l'Émaillerie moderne, Mérignac (Gironde). Coléoptères de France. 1869. *Grouvelle (Jules), i*, €.1' A., ingénieur civil, P"" à l'École centrale des Arts et Manufactures, 18, avenue de l'Observa- toire, Paris, 6*. Col. eur. Liste des Membres. xxiii 1873. *Grouvelle (Philippe), 69, rue de Gergovie, Paris, l¥. Col. gallo-rhénans. 1899. Gruardet (F.), 0. '^, tp, colonel d'artillerie, 2, rue du Four- au-Roi, Bourges (Cher). Coléoptères. 1899. Gruvel (A.), professeur au Muséum national d'Histoire natu- relle, 57, rue Cuvier, Paris, 5<=. Cirrhipèdes. 1903. *GuÉNAux (D"' Georges), chef des Travaux zoologiques à l'Institut agronomique, 56, avenue de Breteuil, Paris, 7«. Entomologie générale. 1889. *GuERNE (baron Jules de), ^, pi. P., 6, rue de Tournon, Paris, 6^. Ent. g en. 1894. Guerry (Paulj, du l'^'" nov. au 15 juin : villa Radumna, boul. Edouard VII, Nice (Alpes-Maritimes); du 15 juin au 1" nov. : château de Vourey (Isère). Col., pr. Cétonides, Buprestides et Longicornes. 1898. GuiART (D"" Jules), p A., professeur à la Faculté de Médecine et de Pharmacie, 58, boulevard de la Croix-Rousse, Lyon' (Rhône). Ent. gén., Parasites. 1920. GuiCHARD (R.), ingénieur, à Bogota (Colombie). Entomologie générale. 1905. GuiGNON (abbé Jules-Henri), curé de Vulaines-sur-Seine (Seine- et-Marne). Ent. appl. ; parasites des plantes; Lép. 1913. GuiGNOT (D'' F.), ^, 25, rue des Trois-Faucons, Avignon (Vau- cluse). Coléoptères. 1921. GuiLLEMART (L.), propriétaire à Sacy, par Ville-Dommange (Marne). Coléoptères. 1920. GuiLLiou (P.), 74, rue d'AUeray, Paris, 15«. Coléoptères. 1895. GuiMOND, Q I. P., pharmacien de l''^ classe, place de la Mairie, Parc Saint-Maur (Seine). Col. 1914. GuiNARD (Victor), 6, rue Forissier, Saint-Étienne (Loire). Coléo- ptères de France. 1921. GuYON (M"^ L.), préparateur au Collège de France. Diptères. 1919. Hallet (Alexandre), agent administratif des dommages de guerre, Chauny (Aisne). Lépidoptères de France. 1894. Hardy (Gabriel), ^, 201, boulevard Péreire, Paris, 17«. Coléo- ptères de France. 1921. Hastert (Pierre), à Luxembourg-Grund. Lépidoptères. XXIV Bulletin de la Société entomologique de France. 1920. Hebard (Morgan), Academy oî natural Sciences, Logan Circle, Philadelphia(Pa.), U. S. A. Orthoptères. 1891. Heim (D-- Frédéric), 0. *, C^ I. P., 0. §, agrégé à la Faculté de Médecine, professeur au Conservatoire national des Arts et Métiers et à l'École iiationale supérieure d'Agriculture colo- niale, 34, rue Hamelin, Paris, 16^ Ent. gén.; biologie. Parasites. 1921. Hemon (A.), 36, rue Gay-Lussac, Paris, 5*=. Hyménoptères. 1891. Henneguy (D-- Félix), 0. «, p I. P. G. §, membre de l'Institut et de l'Académie de Médecine, professeur au Collège de France et à l'École nat. d'Horticult. de Versailles, 9, rue Thénard, Paris, 5^. Anat. et embryol.; Ent. appliquée. 1921. Henriot (R.), Aviatic Hôtel, lo bis, boulevard Victor, Paris, 15"). Lépidoptères. 1902. Hermann (Jules), |li A., libraire, 6, rue de la Sorbonne, Paris, S*. Bibliographie entomologique. 1907. *Hérouard (Edgard), pi. P., professeur adjoint à la Faculté des Sciences, 9, rue de l'Éperon, Paris, 6^. Entomologie géné- rale; Crustacés. 1909. Hervé-Bazin (Jacques), t§i, ^, Le Patys, par Segré (Maine-et- Loire). Diptères. 1920. Hesse (Ed.), maître de conférences à la Faculté des Sciences, Rennes (Ille-et- Vilaine). Diptères et Microsporidies parasites des Insectes. 1921. HiLL (C.-C), U. S. entomological Laboratory, 227, Moreland avenue, Carlisle (Pa), U. S.A. Ent. appliquée. 1917. Hoffmann (Adolphe), « Les Clides », par Verneuil-sur- Vienne (H*°-Vienne). Coléoptères gallo-rhénans. 1885. *Holland (W.-J.), LL. D., Director of the Carnegie Muséum, 5"> and Bellefield avenues, Pittsburgh, Pensylvanie (États- Unis d'Amérique). Lépidoptères. 1900. *Homberg (Rodolphe), 8, rue Alfred-Dehodencq, Paris, 16^ Lépi- doptères d'Europe. 1916. Honoré (A.), docteur es sciences, ingénieur-chimiste, rue Marc- Frayssinet, Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône). Hymenoptera aculeata et Chrysididae. 1900. HouARD (G.), Il I. P., D'' es sciences, professeur à la Faculté des Sciences, directeur de l'Institut botanique et du Jardin botanique, Strasbourg (Bas-Rhin). Cécidies. Liste des Membres. xxv 1909. HuAULT (Henri-Frédéric), 34, rue de la Fontaine-de-Lizier, Angou- lème (Charenlc). Coléoptères. 1921. HuBÀULT (M.), inspecteur adjoint dos Eaux-et-Forêts, École forestière, Nancy (Meurthe-et-Moselle). Ent. appliquée. 1911. ^HusTACHE (A.), professeui' de sciences, Lagny (Seine-et-Marne). Coléoptères, principalement Curculionides. 1903. *Ighes (Lucien), || A., 1, avenue Béatrice, Villeneuve-le-Roi (Seine-et-Oise). Ent. générale et appliquée. 1913. Iglesias (Francisco), agronome, Theuzina, État de Piauhy (Brésil). Entomologie agricole. 1906. Innés Bey (D-" Walter F.), 6, square Halini Pacha, Ezbeldeh,' Le Caire (Egypte). Entomologie générale. 1912. Jacquet (Joseph), 8, rue Servient, Lyon (Rhône). Coléoptères. 1919. James (Louis), chef de Section, Service des titres de la C'"^ du Nord, 6, place de la Gare, Sannois (Seine-et-Oise). Coléo- ptères. 1892. Janson (Olivier-E.), 44, Great-Russell street, Londres, W. C. (Angleterre). Col., pr. Cétonides. 1903. *Jeannel (D'' René), ^ A., D'' es sciences, sous-directeur de l'Institut de Spéologie, Universitate, Cluj (Roumanie). Col. de France; Insectes cavernicoles. 1921.*JoiCEY (J.-J.), The Hill, Witley, Surrey (Angleterre). Lépido- ptères. 1907. Juillet (Fernand), pharmacien, ancien interne des hôpitaux, rue Carnot, Rilly-la-Montagne (Marne). Dipt., princ. piqueurs. 1911.*Keilin (David), docteur es sciences, Quick Laboratory, New Muséums, Cambridge (Angleterre). Biologie entomologique : en particulier larves de Diptères. 1904. Kellogg (Vernon-L.), professeur d'Entomologie à Leland Stan- ford junior University, Stanford, California (États-Unis d'A- mérique). Ent. gén. 1893. *KiEFFER (abbé Jean-Jacques), || I. P. D"" es sciences, professeur au collège de Bitche (Moselle). Chironomides. 1919. Klein (Marcel), 17, rue de la Tranche, Strasbourg, Robertsau (Bas-Rhin). Coléoptères d'Alsace et des Vosges. 1920.*Knight(D'- h. -h.), University Farm., St-Pauls, Minn. (U. S.A.). Hémiptères. XXVI Bulletw de la Société entomologique de France. 1911. Krause (A.), Saint-Moritz, Engadine (Suisse). Coléoptères de Corse. 1908. La Bastille (Henry de), château de la Roche-Chauvon, par Feneu (Maine-et-Loire). Coléoptères. 1908.*Laboissière (Victor), p A., §, 73, rue Carnot, Levallois-Perret (Seine). Coléoptères, princ. Galérucides. 1920. Lacodke (Paul), libraire. Fontainebleau (Seine-et-Marne). Co- léoptères. 19i6.*LACREuzE (Charles), 27, Coulouvrenière, Genève (Suisse). Lé- pidoptères paléarctiques. 1910. *Lacrocq (Albert), 4, rue Daniel-Lamazière, Limoges (H*^- Vienne). Coléoptères et Névroptères. 1912. Lacroix (Joseph), 4, rue Thiers, Niort (Deux-Sèvres). Névro- ptères du globe. 1887. *Laglaize (Léon), || A., voyageur-naturaliste, 9, rue Papillon, Paris, 9^. Ënt. gén. 1893. Lahaussois (Cliarles), Q A., 0.^, avocat, président des « Natu- rahstes Parisiens », 2, rue de La Planche, Paris, 7«. Col. 1919. La Jaille (marquis de), place Malesherbes, 5, Paris, 17*=. Ento- mologie générale. 1918. Lallemand (D""), Inspecteur d'hygiène du gouvernement, 8, rue du Pacifique, Uccle(Brabant, Belgique). Hémiptères. 1913. Lamarche (Pierre), ^, igi, lieutenant-colonel d'Infanterie, 68, rue de Flore, Le Mans (Sarthe). Coléoptères de France. 1898.*L.uiBERTiE (Maurice), 37, rue des Faures, Bordeaux (Gironde). Hémiptères. 1900. Lamy (Ed.), Il I. P., Il, D'' es sciences, assistant de Malacologie au Muséum, 36, rue Daubenlon, Paris, S«. Ent. gén. 1918. Lan.uge (Léon), (G), chirurgien-dentiste, 38, rue Jaillent-Des- chainets, Troyes (Aube). Col., Hém. 1899. Larminat (L. de), 0. *, inspecteur général des Ponts et Chaus- sées, 64, avenue de la Marne, Lorient (Morbihan). Coléoptères ; Insectes marins. 1911. Larrousse (D'" F.), préparateur à la Faculté de Médecine de Paris (laboratoire de Parasitologie). Entomologie médicale. 1910. Lascols (Jules), receveur de l'Enregistrement, en retraite, 7, rue Racine, Toulon (Var). Coléoptères. Liste des Membres. xxvii 1907. Lasègue (Gaston), préparateur de chimie à la Sorbonne, 17, quai d'Alfortville, Alforlville (Seine). 1911. Lastours (D"" de), la Mabiterie, par Varades (Loire-Inférieure). Lépidoptères, prime. Séricigènes exotiques. 1919.*Lathy (PercyJ.), 70, boulevard Auguste-Blanqui, Paris, 13^ Lépidoptères du globe. 1921. Laurent-Atthalin (A.), 0. i^, i^, secrétaire général de la Banque de Paris et des Pays-Bas, 11 bis, rue de Bellechasse, Paris, 7^. Lépidoptères. 1912. *Lavagne (Henri), p A., 0. §, #, avocat, 1, rue de l'Aiguillerie, Montpellier (Hérault). Coléoptères paléarctiques. 1900.* La VALLÉE (Alphonse), licencié es sciences naturelles, 49, rue de Naples, Paris, 8«; l'été: château de Segrez, parSaint-Sulpice- (ïùFa\ieres{Seme-ol-Oise). Entomologiegénérale ; Lépidoptères. 1920. Lavier (D"" g.), préparateur à la Faculté de Médecine, labora- toire de Parasitologie, 7, rue Corneille, Paris G*'. Entomologie médicale. 1899. LÉGAiLLON (A.), Il I. P., ^, professeur à la Faculté des Sciences, Toulouse (Haute-Garonne). Embryogénie, histologie et étho- logie des Arthropodes. 1901. Le Cerf (Ferdinand), préparateur au Muséum d'Histoire natu- relle, 55, rue de Buiïon, Paris, 5®. Lépidoptères. 1918. Le Charles (Louis-Gabriel), (M), ^, dessinateur d'Histoire naturelle, 40, rue de Turenne, Paris, 3^. Entomologie géné- rale, princ. Lépidoptères. 1919. Lecomte (Charles), chef du personnel, hôpital Saint-Antoine, 184. faubourg Saint-Antoine, Paris, 12". Coléoptères. 1906. Leconte (G.), chirurgien-dentiste, 8, cloître Notre-Dame, Char- tres (Eure-et-Loir). Coléoptères. 1903. LÉcuRu(Fernand),^, chef-dessinateur au Service des études de la voie de la C'^du Nord, 36, rue de l'Aqueduc, Paris, 10^ Co- léoptères de France, Insectes nuisibles. 1921. Lekèvre (Ch.), 10, boulevard de Reuilly, Paris, 12"^. Ent. gén. 1921. Lefèvre (J.). Poste restante, Rio de Janeiro (Brésil). Entomo- logie générale. 1899. Léger (Louis), professeur de Zoologie à la Faculté des Sciences, Grenoble (Isère). Eut. gén.; Sporozoaires parasites des Ar- thropodes. XXVIII Bulletin de la Société entomologique de France. 1908. Legoy (Emile), architecte, 24, rue Alphonsc-de-Neuville, Paris, 17^. Lépidoptères. 1920. ■'■' Legrand (Ch.), garde général des Eaux "^et Forêts, 9, boul. Carnot, Alger. Entomologie générale, principalement Coléo- ; , ptères. 1905. Legras (Léon), 1, rue du Grand-Pressoir, Vaux-le-Pénil (Seine- et-Marne). Lépidoptères. 1920. Lelarge (Gaston), ingénieur, à Cartagena (dép* de Bolivar) (Colombie). Coléoptères et Lépidoptères. 1902. Lemée (E.), Il A., @, horticulteur, o, ruelle Taillis, Alençon (Orne). Cécidomyies. 1906. *Le Moult (Eugène), naturaliste, 4, rue Duméril, Paris, 13^ Entomologie générale. 1920. Le Pontois (A. E.), 29, rue du Mené, Vannes (Morbihan). Lépi- doptères d'Europe. 1917.* Lerât (Etienne), cliimiste, 12, rue de la Prairie, Gennevilliers (Seine). Coléoptères. 1921. Le Renard (A.), 20, avenue des Gobelins, Paris, 5^ Coléoptères. 1921. Leroy (D"' R.), 136 bis, avenue de Neuilly, Neuilly-sur-Seine, (Seine). Lépidoptères. 1902. Le Seigneur (Jacques), commissaire général de la Marine, en, retraite, 8, rue de Belloy, Paris, 16^ Col. 1887.*Lesne (Pierre), Q I. P., §, #, assistant d'Entomologie au Muséum national d'Histoire naturelle, 5o, rue de Buffon, Pa- ris, o^ Entomologie générale. 1921. Lestage (J. A.), assistant à la Station biologique, 10, avenue de la Floride, Uccle (Belgique). Éphémères, Perlides, Tri- choptères [larves et adultes). 1907. Levett (T.-P.), Frenchgate, Richmond, Yorkshire (Angleterre). Lépidoptères Rhopalocères. 1908.* Ley (Robert), maison Giesler et C'", Avize (Marne). Coléoptères, princ. Mélolonthides. 1918.*Lhomme (Léon), l| A., ^, ingénieur civil, éditeur, 3, rue Cor- neille, Paris, Q^. Lépidoptères. 1920. Lhoste (L.), 60, quai des Carrières, Charenton (Seine). Coléo- ptères. Liste des Membres. xxix 1911. *LiCENT (Emile), D"" es sciences. Procure du Chang-Té-Tang, mission de Tchely S.-E., 18, rue Saint-Louis, Tien-Tsin (Chine). Biologie gén., anat. des Insectes, princ. Hémiptères Ilomoptères. 1913. *LicHTENSTEiN (Jcau), sous-directeur de la station zoologique, Cette (Hérault). Biologie; Arthropodes et leurs parasites. 1919. LiENHART (R.), *, #, Q I. P., chef de travaux de zoologie à la Faculté des Sciences, 3, rue de Rigny, Nancy (Meurthe- et-Moselle). Orthoptères. 1917. *LizER (Charles), ingénieur-agronome, casilla del correo, 1207, Buenos-Ayres (République Argentine). Coccidae; cécidologie. 1901. *LoisELLE (Alfred), 26, rue Pelite-Couture, Lisieux (Calvados), Cécidologie; entomol. appliquée. 1920. LouvET (G.),®, étudiant, 18, rue Cuvier, Paris, 5^. Coléoptères. 1901. Lucas (Daniel), *, ^, ancien élève de l'École polytechnique, an- cien commandant d'artillerie, avocat à la Cour d'appel de Poi- tiers, Le Prieuré, Auzay,par Foutenay-le-Comte (Vendée). Lep. 1884.*Macé (Emile), 31, rue d'Annonay, Saint-Étienne (Loire). Col. de France. 1906. Madon (Paul), ^, &, inspecteur des Forêts, en retraite, les Ter- rasses, 4, quai Bellerive, Mourillon-Toulon (Var). Géographie entomologique ; Coléoptères d'Europe et exotiques. 1911. Magdelaine (A.), 0. iftj, igi, ■^, commandant d'Infanterie, 3, rue Théophile-Gautier, Paris» 16^. Coléoptères paléarctiques, princip. cavernicoles. 1893. Magnin (Jules), libraire-éditeur, 7, rue Honoré-Chevalier, Paris, 6^ Col. 1919. *Mancini (Cesare), corso Ugo Bassi, 4, Gènes (Italie). Coléo- ptères, spécialement Scarabéides. 1922. Maneval (H.), instituteur, Cheneveilles par Tence (Haute- Loire). Lépidoptères. 1911. *Marianno (D'alose), rua Senador Octaviano, 48, Rio de Janeiro (Brésil). Hyménoptères, .ipidae. 1909. *Marie (D"^ René), '^, médecin des Hôpitaux, 64, rue de Prony, Paris, 17^. Coléoptères, spécialement Hydrophilides. 1908. *Marié (Pierre), chef du service d'Entomologie agricole h. lu Société des Agriculteurs de France, 4, rue de la Trémoille, Paris, 8^. Entomologie générale. XXX Bulletin de la Société entomologique de France. 1916. Marlatt(C.-L.), chairman fédéral horticullural Board, Bureau of Enlomology, Washington D. C. (U. S. Amer.). Coccides et Hyménoptères phytophages. 1904. Marmottan (Auguste-Henri), ingénieur civil des Mines, 15, rue de Chartres, Neuilly-sur-Seine (Seine). Hymen. d'Europe et du bassin de la Méditerranée. 1921. Marti (A.), Fleurs d'Épines, Montbéliard (Doubs). Lépido- ptères. 1919. Martin (F.), employé des Postes, 5, rue Désirée, Marseille (Bouches-du-Rhône). Coléoptères et Lépidoptères. 1891. Martin (René), Q A., 0. #, ancien avoué, chez M. Montané- Aguilar, villa Alemana, Valparaiso (Chili). Névroptéres. 1921. Maublanc(A.), inspecteur des Épiphyties, 52, boulevard St- Jac- ques, Paris, 13°. Efit. agricole. 1914. Maurice (Claudiiis), pharmacien de 1'"'' classe, Roche-la-Mo- lière (Loire). Col. 1919. Mecquenem (Charles de), colonel de réserve d'artillerie hono- raire, en retraite, 9, rue S*-Ambroise, Bourges (Cher). Arachnides, spécialement toiles des Araignées. 1921. Meier (B.), à S^"-Marie-aux-Mines (H'-Rhin). Lépidoptères. 1921. Mello-Leitaô (D^'-A.), directeur da Escola superiorde Agricul- tura, 37, rua AUiança, Rio-de-Janeiro (Brésil). Arachnides. 1917. Mellor (J.-Erich M.), diplômé d'Agriculture, Gonville and Caius Collège, Cambridge (Grande-Bretagne). Biologie entomologique. 1918. Menozzi (Carlo), San Vilo, province de Modena (Italie). For- micides du globe. 1901.* MÉQuiGNON (Auguste), ig, Q A. professeur au lycée Lakanal, 7, rue Chasseloup-Laubat, Paris, 15*^. Col. gallo-rhénans. 1921. Mercier (D"'), médecin en chef de l'asile d'Aliénés de Pierrefeu (Var). Lépidoptères. 1919. *Mercier (Gaston), inspecteur d'assurances à la compagnie « l'Abeille », 22, rue de la République, Saint-Mandé (Seine). Coléoptères. 1917. Merle (Claudius), ^, Coléoptères, princ. aquicoles et Bu- prestides; Lépidoptères. 1921. Mesnard(J.-H.), étudiant, 43, rue du Maréchal Foch, Versailles (Seine-et-Oise). Coléoptères. Liste des Membres. v xxxi 1890. Meunier (Fernand), Q I. P., 0. #, conservateur honoraire du Muséum d'Histoire naturelle du Jardin Zoologique, professeur à l'Institut supérieur Belzoaire, 34, Venusbergweg, Bonn (Pays rhénan occupé). Hyménoptères Aculeata; Diptères ; Ar- ticulés fossiles . 1883.*MiLL0T (Charles), ^^è I. P., ancien officier de marine, 7, place S*-Jean, Nancy (Meurthe-et-Moselle). Eni. gén.,pr. Col. etLép. 1873. *MioT (Henri), Ql. P., C. §, juge honoraire, Beaune (Côte- d'Or). Ent. appliquée; Ins. utiles et nuisibles du globe. 1911. MocQUERis (Daniel), 45, avenue de Wagram, Paris, 17^ Coléo- ptères; Diptères. 1898. *MoLLANDiN DE BoissY (Bobert), villa « Les Bosquets », 231, route de La Valette, Toulon (Var). Col. paléarct. 1893. MoNTANDON (A.-L.), 17, Str. Mitropolitul Josif, Bucarest (Rou- manie). Hémiptères du globe. 1910. MoREAU (Eugène) , o8, avenue d'Orléans, Paris , 14*. Lépido- ptères du globe. 1912. MoREiRA (Carlos), rua Santa Clara, n° 26, Copacabana, Bio de Janeiro (Brésil). Entomologie générale. 1900. MoREL (Camille), 1, rue Bosio, Paris, 16®. Col. d'Europe. 1888. * Morgan (Albert-C.-F.), membre des Soc. linnéenne et en- tomologique de Londres, 13o, Oakwood Court, Kensington, London W. (Angleterre). Homoptères, pr. Coccides. 1912. MoRLEY (Claude), assistant au British Muséum, Monk Soham House, near Framlingham, Sufïolk (Angleterre). Ichneumo- nides du globe. 1900. MoTTAz (Charles), 39, Grand-Pré, près Genève (Suisse). Ento- mologie générale; Coléoptères et Lépidoptères. 1913. MoucHOTTE (D"" Joseph), p A., ancien interne des Hôpitaux de Paris, 8, rue Freycinet, Paris, 16*^. Entomologie générale. 1921. MouLLET (A.), 282, rue de Vaugirard, Paris. 15°. Ent. gén. 1903.' MouTiER (D"" François), licencié es sciences, ancien interne des Hôpitaux de Paris, 95, rue de Monceau, Paris, 8«. Lép. 1912. MuizoN (Joseph Jourdain de), ^, 26, rue Nationale, Bochefort- sur-Mer (Charente-Inf''«). Coléoptères. 1918. MuNRo (James-W.), lieutenant, Boyal Army médical Corps, Quick Laboratory, New Muséum, Cambridge (Angleterre). Entomologie forestière; Coléoptères. XXXII Bulletin de la Société entomologique de France. 1891. *Nadar (Paul), 0. *, ■-??, 31, rue d'Anjou, Paris, 8^. Coléoptères, 1919.*Naude (Philippe), 13, boulevard des BatignoUes, Paris, 8^ Co- léoptères. 1920. * Navel (H.), agronome, directeur des Cacaoyères, San Thomé. Entomologie agricole. 1886. *Neervort van de Poll (J.-R.-H.), Benkeinstein Muséum, Rij- senburg, province d'Utrecht (Hollande). Entomologie générale. 1920. NÈGRE, inspecteur des Eaux et forêts, Monde (Lozère). Insectes nuisibles aux forêts. 1897.*NiBELLE (Maurice), 9, rue des Arsins, Rouen (Seine-Inf.). Hé- mipt.; Hymen. 1912.*NicoD (Paul), 122, rue S'-Georges, Lyon (Rhône). Coléoptères. 1876. Nicolas (André), ancien magistrat, Cambo-les-Bains (Basses- Pyrénées). Carabides et Cérambycides eur., pr. Carabus et Dorcadion. 1881.*NoDiER (Charles), '^, médecin de la marine, rue Saint-Huel Kerentrech, Lorient (Morbihan). Col. 1895.*NoRMAND (D'' Henry), i^, ||A., §, Le Kef( Tunisie). Co/eo/^éT^s. 1919 Obenberger (D'" Jan), adjoint d'Entomologie au Muséum Krâl. Ceského, 1900, Vaclavské Namesti, Prague H (Tchéco-Slova- quie). Coléoptères, spécialement Buprestides. 1861. *OBERTHiJR (Charles), ^, G. #, 36, faubourg de Paris, Rennes (Ille-et- Vilaine). Lépidoptères. 1871. *OBERTHijR (René), #, Rennes (Ille-et- Vilaine). Coléoptères. 1914. Olivier (Jean), directeur de la Revue scient, du Bourbonnais et du Centre de la France, 10, cours de la Préfecture, Mou- lins (Allier). Entom. générale. 1914. Orchymont (A. d'), 106, rue de l'Industrie, Gand, Mont S'-Amand {^Q\g\({\iQ). Coléoptères, princ. Hydrophilidae et leurs larves. 1921. OsBORN (P'H.), Ohio State University, Columbus (Ohio), U. S. A. Entomologie générale. 1921. Painter (H. R.). U.S. entomological Laboratory, Box 53, West Lafayette (Indiana), U. S. A. Ent. [appliquée. 1921, Parrott (P"' P--J.), Agricultural experiment .Station, Geneva (N. Y.), U. S. A. [Ent. appliquée. 1920. Parsley (Howard Madison), Smith Collège, Northampton (Mass.), U. S. A. Hémiptères. Liste des Membres. xxxiii 1921. Pater (D^ H. J. G.), 85, avenue de Villiers, Paris, 17^ Col. de France. 1902. Pazos (D"" Lodo.-José-H.), médecin-chirurgien, 46, Marti, San- Antonio-de-los-Banos (Cuba). Dipt., pr. Moustiques. 1921. Peairs (L. m.). Agricultural experiment Station, Morgantown (W. Va.), U. S. A. Ent. appliquée. 1917. PÉcouD (Georges), 17, rue de Jussieu, Paris, 5^. Coléoptères paléarct., principalement Carabidae. 1920. * Pellerano (Glorialès), 1737, calle Corrientes, Buenos-Aires (République Argentine). Entomologie générale, principalement Coléoptères. 1903. Pelletier (E.), 13, impasse de l'Aqueduc, Fontainebleau (Seine- et-Marne). Lépidoptères de France; préparation des chenilles. 1899. PÉREZ (Charles), p I. P., professeur de Zoologie à la Sor- bonne, 1, rue Victor-Cousin, Paris, S«. Ent. gén.; histologie; Protozoaires parasites des Arthropodes. 1912. *PÉRiNET (Henry), 34, chemin des Clos, Genève-Paquis (Suisse). Coléoptères et Lépidoptères. 1883. *PÉRiNGUEY (Louis), Q I. P., §, D'' es sciences, directeur du S. African Muséum, Cape-Town (Cap de Bonne-Espérance). Ent. gén., pr. Col. 1920. PÉRON (H.), ingénieur-agronome, 10, quai du Général-Galliéni, Suresnes (Seine). Mœurs des Insectes. 1875. *Perraudière (René de la), *, 22, rue de Flore, Le Mans (Sarthe). Col. de l'Ancien Monde. 1902. *Perret (Joseph), greffier, 3, place S*-Maurice, Vienne (Isère). Col. gallo-rhén. 1919. Perrot (Gaston), capitaine au service géographique du Maroc, Rabat (Maroc). Coprophages du globe, mœurs de^ insectes. 1921. Pertuiset (J.), ingénieur électricien, 82, avenue de Wagram, ' Paris, 17^. Coléoptères. 1900. Pescuet (Raymond), 105, rue Manin, Paris, 19«. Col. gallo- rhénans; Hydrocanthares du globe. 1919. PÉTEL0T (M""^ E.), 64, rue Dô-Hûn-Vi, Hanoï (Tonkin). Ento- mologie générale, principalement Coléoptères. 1908.* Peu vrier (Aster), |^ L P., 81, avenue de St-Mandé, Paris, 12^ Coléoptères gallo-rhénans. XXXIV Bulletin de la Société entomologique de France. 1893. *Peyerimhoff de Fontenelle (Paul de), inspecteur des Eaux et Forêts, chef de la Station de Recherches forestières du Nord de l'Afrique, 78. boulevard Bon-Accueil, Mustapha (Alger). Col.; Biologie. 1914. Peyronnet (Albert), ingénieur électricien, 22, rue Voltaire, Carcassonne (Aude). Coléoptères gallo -rhénans, princ. Dytis- cides. 1889. * Pic (Maurice), p I. P.,0. §, correspondant du Muséum, Digoin (Saône-et-Loire). Col., Hem. et Ihjmén. paléarct.; Ptinides, Anobiides, Malacodermes, Hétéromères , Bruchides et Nano- phijes du globe. 1899. *PicARD (François), docteur es sciences, maître de conférences à la Sorbonne, laboratoire d'Évolution des Êtres organisés, 3, rued'Ulm, Paris, 5*. Coléoptères; Hyménoptères; éthologie des Insectes. 1902. *PicTET (Arnold), privat-docent à l'Université de Genève, 80, route de Lausanne, Genève (Suisse). Lépidoptères. 1911. PiÉRART (D"" J.), Avesnes (Nord). Lépidoptères. 1905. PiÉRON (Henri), docteur es sciences, Directeur de laboratoire à l'École des Hautes-Études, 52, route de la Plaine, Le Vésinet (Seine-et-Oise) . Éthologie et psychologie des Insectes. 1902. Pierre (abbé), professeur de sciences, 51, rue de Paris, Moulins (Allier). Cécidologie; Biol. gén. 1916. Pierre (Claude), 7'''% rue du Loing, Paris, 14^ Diptères tipuliformes. 1916. Pierre (Louis), || I. P., directeur de l'École communale, rue Rivay, 8, Levallois-Perret {Seine). Anatomie générale des Ar- thropodes. 1883. PiERsoN (Henri), 3, rue Monmartel, Brunoy(S.-et-0.). Orth. et Névr. 1899. PiGNOL (D'" Jules), 34, rue Pigalle, Paris, 9^ Coléoptères. 1908. PiONNEAu (Paul), 5, rue Antoine-Dupuch-S*-Augustin, Bor- deaux (Gironde). Ent. gén. princ. Hém. et Lep. paléarct. 1919. Plainchamp (capitaine), instituteur à l'École annexe des Insti- tuteurs de la Seine, 29, boulevard Murât, Paris, 16^ Ento- mologie générale. 1890. Planet (Louis), l| L P., dessinateur d'histoire naturelle, 9, rue Bucourt, Saint-Cloud (Seine-et-Oise). Col. Liste des Membres. xxxv 1892, Planet (Victor), notaire, Entre-deux-Guiers (Isère). Col. 1919. PoLET (Léon), ingénieur des Arts et manufactures, directeur de « La Metalurgica », 5', calle de Eduardo Ocou, Malaga (Espa- gne). Lépidoptères du globe. 1910. PoRNiN (Louis), professeur au collège Chaptal, 45'^% rue Guer- sant, Paris, 17^. Coléoptères. ^ 1896. Porter (D'" Carlos E.), Q l. P., §, Directeur du Musée et Laboratoire de Zoologie apppliquée et professeur de Zoo- logie générale et d'Entomologie à l'Institut agronomique du Chili, Casilla 2974, Santiago (Chili). Cmstacés décapodes; Longicornes; Hémiptères princ. Pentatomides et Coccidœ; Bibliographie zoologique de r Amérique latine. 1899. PoRTEViN (Henri), directeur de la Société Générale, Ghûlons- sur-Marne (Marne). Col., princ. Curculionides. 1888. * Portier (D^ Paul), professeur-adjoint à la Faculté des Sciences de Paris, 3iter, avenue Victor-Hugo, Bourg -la-Reine (Seine). Lép. eur., pr. Microlép. 1907. Postel (Georges), pharmacien, Foncquevillers (Pas-de-Calais). Entomologie générale, principalement Lépidoptères. 1894. *PouLOT (Emile), rue de l'Abreuvoir, Mennecy (Seine-et-Oise). Lép. 1903. *PouLTON (D"" Edward -Bagnall), Hope prof, of Zoology à l'Uni- versité d'Oxford, membre de la Société entomologique de Londres; Wykeham house, Oxford (Angleterre). 1919. *PoussiELGUE (Henri), colonel d'artillerie, 47, avenue Alsace-Lor- raine, Grenoble (Isère). Coléoptères gallo-rhénans. 1917. *PouTiERs (Raymond), ^, #,licencié es sciences, chef de travaux à r Insectarium, Menton ^Alpes-Maritimes). Entom. générale. 1914. *Primot (Charles), pharmacien, Neuillé Pont-Pierre (Indre-et- Loire). Coléoptères. 1921. Pringault (D'' E.), chef de travaux à l'École de Médecine, 63, rue S"-Savournin, Marseille (Bouches-du-Rhône). Parasito- logie. 1901. *PuEL (Louis), viticulteur, 16, rue de la Campane, Avignon (Vau- cluse). Col. paléarctiques. 1914. PuzENAT (Léon), directeur de l'Institut de Bibliographie scien- tifique, 23, rue François-Bonvin, Paris, 15^ Entomologie agricole. Bibliographie. XXXVI Bulletin de la Société entomologique de France. 1916. QuAiNTANCE (A.-L.), assistant au Bureau d'Entomologie, U. S. Dept of Agriculture, Washington D. C. (U. S. A.). In- sectes nuisibles ; Aleurodidae. 1909. *Rabaud (D'' Etienne), professeur-adjoint à la Faculté des Sciences, 3, rue d'Ulm, Paris, 5^ Biologie entomologique. 1906. *Racovitza (D"" Émile-G.), directeur de l'Institut de Spéologie, Universitate, Cluj (Roumanie). Arthropodes cavernicoles; Iso- podes. 1888. Radot (Emile),*, industriel, Essonnes (Seine-et-Oise).Le'jj.eifr.; étude des chenilles. 1872. *Ragusa (Enrico), 31, via Enrico Albanese, 1° p., Palermo (Sicile). Coléoptères, Lépidoptères, Hémiptères de Sicile. 1907.*Rambousek (D'' Frantz), administrateur de l'institut phytopatho- logique de l'industrie sucrière, Stfesovice, Prague, X (Tchéco- slovaquie). Coléoptères, principalement Staphijlinides. 189o. *Raoult (D-- Charles), 20, rue Gambetta, Raon-l'Étape (Vos- ges). Ent. gén.,pr. Col. de France. 1920. Rasquin (G.), avocat, 8, quai de la Grande-Bretagne, Liège (Belgique). Cicindélides . 1916, Raymundo da Silva (D"" Benedicto), professeur à l'internat du collège Dom Pedro II, 76, cale Senador Alencar San Chris- tovan, Rio de Janeiro (Brésil). Lépidoptères. 1917. *Reboul (H.), chef de bureau de l'Administration pénitentiaire, coloniale, Saint-Laurent-du Maroni (Guyane française). Lépi- doptères. 1920. RÉGNIER (R.), Directeur de la station entomologique, 16, rue Dufay, Rouen (Seine-Inférieure). Entomologie appliquée. 1920.*Rehfous (M.), notaire, lo, boul. Helvétique, Genève (Suisse). Lépidoptères. 1920. Renaudon (Louis), architecte, 116, rue Saint-Dominique, Paris, 7^. Coléoptères. 1896. Reuter (Enzio), privat-docent à l'Université, 21, Fabriksgatan, Helsingfors (Finlande). Ent.gén.; Lép.; entom. économique. 1909. Reverdin (D"" Jacques), professeur honoraire de l'Université, rive de Pregny, route de Lausanne, Genève (Suisse). Lépi- doptères. 1910.*RiBAUT (D"" H.), *, professeur à la Faculté de Médecine de Toulouse, 18, rue Lafayette, Toulouse (Haute-Garonne). Myriapodes, Hémiptères. Liste des Membres. xxxvii 1909. *RiEL (D"^ Philibert), 122, boulevard de la Croix-Rousse, Lyon (Rhône). Entomologie générale. 1921. RiouLt (A.), pharmacien, 29, rue Poccard, Levaliois-Perret (Seine). Coléoptères. 1919.* Robert (Gaston), capitaine d'infanterie coloniale, bureau militaire du Gouvernement général, Hanoi (Tonkin). Lépi- doptères. 1921. RoBERTS (A. Ryner), Zoological Laboratory, ïhe Muséums, The End House, 38, Fulbrook Rd, Cambridge (Angleterre). Ent. appliquée, Larves de Coléoptères, Aphides. 1921. RoBLiN (D'^ L.), à Flamboin-Gouaix (Seine-et-Marne). Parasito- logie; Coléoptères et Hémiptères. 1910. RoiG (Mario-Sanchez), calzada del Cerro, n'' 827, La Havane (Cuba). Arachnides; Lépidoptères. 1921. RoLLiN (F.), ingénieur des Arts et Manufactures, 23'''=', av. de Messine, Paris, 8^. Lépidoptères de France et des colonies françaises. 1916. RoNGHETTi (D'' Vittorio), médecin-chef de l'hôpital majeur, 1, piazza Castello, Milan (Italie). Coléoptères. 1909. *Rox\Dou (J.), I| I. P., instituteur en retraite, à Gèdres (Hautes- Pyrénées). Lépidoptères. 1921. RosEWAL (P"" 0. W.), Louisiana State University, Bâton Rouge (Louisiana), U. S. A. Ent. appliquée. 1920. Rostand (Jean), licencié es sciences, Arnaga, Cambo-les-Bains (Basses-Pyrénées). 1920. RoTH (Paul), 12, boul. Bon-Accueil, Alger, Mustapha. Hyméno- ptères fouisseurs. 1891. *RoTHSCHiLD (Lord), Zoological Muséum (D"" E. Hartert), Tring, Herts (Angleterre). Lépidoptères. 1912. RouBAL (.lean), directeur du gymnase, Bailskà-Bystrica (Rép. Tchéco-slovaque) . Coléoptères. 1906. *RouBAUD (Emile), ^, || I. P., agrégé des sciences naturelles, D"" es sciences, chef de laboratoire à l'Institut Pasteur de Paris. 10, rue Léopold-Robert, Paris, 14^ Diptères. 1921. Routier (H.), pharmacien, maire de Sartrouville (Seine-et- Oisc). Ent. gén. xxxviii Bufletin de la Société entomologique de France. 1909. Rowland-Brown (Henry) , membre de la Société entomologique de Londres, Oxhey Grove, Harrow-Weald, Middlesex (Angleterre). Lépidoptères paléarct. ; entomologie appliquée à Vagriculture. 1896. *RoYER (D-- Maurice), Q I. P., 33, rue des Granges, Moret-feur- Loing (S.-et-M.). Hémiptères du globe, princ. Hétéroptères. 1921. RuTER (G.), attaché au Ministère des Finances, 11, rue de Lanneau, Paris, o^ Coléoptères. 1914. Saby (P.), inspecteur adjoint des Eaux et Forêts, Azazga (Alger). Coléoptères. 1906. *Santschi (D'' Félix), médecin-chirurgien, Kairouan (Tunisie). Hyménoptères ; Formicides du globe. .1887. Savin de Larclause (René), château de Mont-Louis, par Saint-Ju- lien-Lars (Vienne). Col., Hem. et Lép. de France. 1921. ScELLiER (L.), 4, avenue Philippe-Auguste, Paris, U^. Ent. générale. 1894. *ScHAus (WiUiam), National Muséum, Washington, D. G. (États- Unis d'Amérique). Lépidoptères. 1906. *ScHERDLiN (Paul), Il I. P., conservateur-adjoint au Musée zoo- logique de l'Université et de la ville, 3, rue Daniel-Hirtz, Strasijourg (Bas-Rhin). Coléoptères dWlsace. 1904. ScHEY (Henri), §, rédacteur à la préfecture de la Seine, 8, rue. de La Fontaine, Paris, 16^ Col. 1919. ScHiiNDLER (M'"= P.), Institut Scientilique Chérifien, avenue Moulay Youssef, Rabat (Maroc). 1919. ScHOUïEDEN (Henri), docteur es sciences naturelles, conservateur au Musée du Congo belge, 5, rue St-Michel. Woluwe, Bra- bant (Belgique). Entomologie générale, Hémiptères. 1921. ScHULER (Louis), préparateur au Lycée Kléber, 10, place de Bordeaux, Strasbourg (Bas-Rhin). Coléoptères. 1920*Sgotï (Hugh), M. A., Se. D., curator in Entomology, Univer- sity Muséum of zoology, Cambridge (Angleterre). Coléoptères, Diptères principalement Nycteribiidae. 1918. Seabra (Anthero-Frederico de), conservateur au Muséum d'His- toire naturelle de Lisbonne (Portugal). Entomologie générale et Entomologie appliquée. 1869. *Sedillot (Maurice), p A., 20, rue de l'Odéon, Paris, 6^ Col. 1919.*Séguy (E.), préparateur au Laboratoire d'entomologie du Mu- séum d'Histoire naturelle, 55, rue de Buffou, Paris, S"". Di- ptères. f/iste des Membres. xxxix 1907. *Sei\ienov Tian-Shansky (André de), présidenl de la Sociélé enlomologique de Russie, membre honoraire de la Société entomologique do Londres, Vass. Oslr., 8'= ligne, 39, log. 3, Petrograd (Russie). Coléoptères, Derinatoptcres, Hyméno- ptères; biogéograplne. 1900. * Semighon (Louis), igi, i| A., §, D'" es sciences naturelles, 4, rue Honoré-Chevalier, Paris, 6". Ent. (jén. 1919. SÉRAPHIN, naturaliste, 22 ,rue du Faubourg Montmartre, Paris, 9^. 1905. * Sergent (D'' Edmond), directeur de l'Institut Pasteur d'Algérie, Membre correspondant de l'Académie de Médecine, Alger. Diptères piqueurs. 1898.*SÉRULLAz (Georges), D"" en droit, avocat à la Cour d'appel, 8, place Bellecour, Lyon (Rhône) ; l'été : château d'Yvours, Iri- gny (Rhône). Coléoptères et Lépidoptères paléarctiques. 1920. Servas (D"" L.), 6, rue Bourmaycr, Bourg (Ain). Entomologie générale. 1901. *Seitrat (Gaston), professeur à la Faculté des Sciences (Zoo- logie appliquée), 14, rue Berthelot, Alger (Algérie). Ent. gén. ; Biologie. 1918. *Seyrig (André), tp, lieutenant d'artillerie, 10, porte du Miroir, Mulhouse (H'-Rhin). Hgmcnoptères. 1914. Sheljuzhko (Léo), Lvovskaia 4o, Kiev (Russie). 1889. *Sic.\RD (D-- A.), 0. *, #, I.I' A., (C), C. #, médecin principal de 2'' classe, à Colmar (Haut-Rhin). Col. malgaches; Coccinellides du globe. 190o. *SicARD (Henri), #, licencié es sciences, 30, rue de l'Aiguillerie, Montpellier (Hérault). Col. de France; biologie des Insectes. 190o.*SiETTi (Henri), pharmacien, Le Beausset (Var). Coléoptères. 1921. SiMONET (R.), licencié es Sciences, préparateur de Physique au Lycée, 18, rue Jean-Jacques-Rousseau, Dijon (Côte-d'Or). Ent. gén., princ. Lépidoptères. 1900. *SiNÉTY (Robert de). École supérieure de Théologie, Vais, près Le Puy (H'^'^-Loire). Anat., embryol. et biol. des Insectes. 1921. SuîGUEY (P.), 28, rue James Cane, Tours (Indre-et-Loire). Co- léoptères. 1907.*SoLARi (Angelo), 28, via XX Settembre Gênes (Italie). Coléo- ptères d'Italie; Curculionides du globe. 1908. Stefani (Mario de), 49, via AUoro, Palerme (Sicil(vl Lép. XL Bulletin de la Société entomologique de France. 1919. Stêrba (François), ingénieur, directeur central des fabriques de sucre, Cesky Brod (République Tchéco-Slo vaque). Coléo- ptères, spécialement Carabidae et Cerambycidae. 1921. SuDRE DE Carlières (R.), ingénieur des Mines, 33, rue George - Sand; Paris, Kv' Coléoptères. 1883.*SuLGER (Hans), conservateur du Musée de l'Institut, Bâle (Suisse). Eut. gén. 1905. SuRGouF (baron J.), *, i§i, Q A., §, >^, docteur es sciences, chef des Travaux de Zoologie au laboratoire colonial du Muséum, 55, rue de Buffon, Paris, 5^. Dipt., princ. Dipt. piqueurs. 1891. SwiNHOE (colonel Charles), 6, Gunterstone Road, West Ken- sington, London (Angleterre). Lép. 1921.*Talbot (G.) curator of Ihe « HiU Muséum », Mon-Plaisir, Wormley, Surrey (Angleterre). Lépidoptères. 1902. *Tavares (professeur Joaquim da Silva), Colegio del Pasage, La Guardia, Ponte vedra (Espagne). Zoocécidies. 1921, TÉR0UANNE (E.-J.-M.), 13, rue Neuve, Arles (Bouches-du- Rhône). Ent. gén. 1916. Teyssier (Henri), correspondant du Muséum national des États-Unis, 321'' régiment d'Infanterie, 15^ compagnie, sec- teur postal 161. Entom. générale. 1922. Thérond (J.), 41, rue Séguier, Nîmes (Gard). Coléoptères. 1890. *Théry (André), ingénieur agricole, Rabat (Maroc occidental). Col. Buprcstides du globe. 1901. Thibault (Jules), 8, rue de Strasbourg, Caudebec-lès-Elbeuf (Seine-Inférieure). Col. de Fr., Cicindélides du globe. 1919. Thompson (W.-R.), docteur es sciences, European Parasite Laboratory, Mont-Fenouillet, Hyères (Var). Biologie des Di- ptères parasites. 1920.*TiLLyARD (R.-J.), director of biological section of the Cawthron Institule of scienlific research, Nelson (N'i^-Zélande). Névro- ptères. 1921.*ToMPKiNS de Garnett (R.), 581, Merrimac Street, Oakland (Cal.),U. S. A. Col. princ. Carabidae. 1921.*ToNNoiR (A.), assistant Cawthron Institute of scicntific Re- search, Nelson (N"e-Zélande). Diptères. 1904. * Torre-Bueno (J. de la), 11, North Broadway, While plains, New-York (États-Unis d'Amérique). Ilémipt. aquatiques. ' Liate dm Membrea. xli 1898. *TouzALiN (Henri de), inspecteur adjoint des Forêts, 7, rue Aliéner d'Aquitaine, Poitiers (Vienne). Coléoptères, princ. Longiconies. 1888. Trapet (Louis), 0. ^,G. #, pharmacien-major de l""" classe, en retraite, Is^jure, par S'- Jean-Pied- de-Port (Basses-Pyré- nées). Ent.gén.,pr.CoL 1920 .* Tressens (F.), i§i, attaché à la Banque de France, 11, avenue de la Tourelle, Saint-Mandé (Seine). Coléoptères. 1899. Trotter (D"" Alessandro), prof, de Botanique et de Pathologie végétale, B. Scuola superiorc di Agricoltura, Portici (Itahe). Étude des galles. 1908. TuRATi (comte Emilio), 0. §, G. f^, 4, piazza San-Alessandro, Milan (Italie). Lépidoptères paUarct. 1921.*TuRNER (Henri Jérôme), F. E. S., 98, Drakcfeld Boad, New Cross, London, S. E. 14 (Angleterre). Ent. gén. 1921. UvARov (B.-P.), assistant entomologist, Impérial Bureau of Entomology, British Muséum, Natural History. Cromwell Boad, London W. 7 (Angleterre). Orthoptères. 1915. Varas Arangua (Eduardo), Institute of Technology, Cambridge Mass. (U. S. A.). Col., surtout Cicindelidae et Lucanidae. 1907. * Validez (Georges), 34, rue GeoffroyrSaint-Hilaire, Paris, 5«. Coléoptères du globe; biologie des Arthropodes. 1895. Vayssière (A.), || I. P., §, #, correspondant de l'Institut, professeur à la Faculté des Sciences, 72, rue Beynard, Marseille (Bouches-du-Bhône). Ent. gén. 1912.* Vayssière (Paul), ingénieur-agronome, Station entomologiquc de Paris, 16, rue Claude-Bernard, Paris, 5''. Entomologie générale ; Coccides . 1920. VÉCHEMBRE (M.), ^, ingénieur E. G. P., 4, rue Bichard-Cœur de Lion, Agen (Tarn-et-Garonne). Entomologie générale; mœurs des Insectes. 1921. Vellard du Chesne (Jehan Albert), poste restante, Bio-de- Janeiro (Brésil), et chez M. Bureau, 15, rue Bertin-Poiréc, Paris, l'^ Eîit. gén. 1907. Vbutchkovsky (Vladimir de), Valniki, gouvernement de Vorone (Bussie). Entomologie générale. 1911.*Venet (H.), 9, rue Soyer, Neuilly-sur-Seine (Seine). Coléoptè- res de France, Silphides d'Europe. XLii Bulletin de la Société entomologique de France. 1903. *Vehity(D'' Roger), assistant de la clinique médicale de Florence, 36, via Masaccio, Florence (Italie). Lép. 1897. *Vermorel (Victor), ^, directeur de la Station viticole, Ville- franche (Rhône). Ent. appliquée; Insectes nuisibles du globe. 1893.*ViARD (Lucien), ^, D"" en droit, secrétaire honoraire du Con- seil d'administration du Crédit foncier de France, 180, bou- levard S'-Germain, Paris, 6^ Lépidoptères. 1920. VicHET (G. de), 16, avenue Georges-Clemenceau, Béziers (Hé- rault). Orthoptères. 1903. *ViELLARD (Charles-Henri), ingénieur des Arts et Manufactures, forges de Morvillars, territoire de Bejfort. Coléoptères. 1918.*ViELLiARD (Robert), ingénieur E. C. P., 9, rue de l'Abbé-de- l'Épée, Paris, o". Entomologie générale. 1915. ViLLÈLE (Auguste de), directeur de la «Revue agricole », St-De- nis (La Réunion). Entom. appliquée aux cultures coloniales. 1896.* Vn.LENEuvE (D"" Joseph), |l I. P., rue des Vignes, Rambouillet (Seine-et-Oise). Diptères. 1907. Vincent (Joseph), i§], 18, boulevard Arago, Paris, 13^^ Lépido- ptères, Catocala du globe. 1899. Viré (Armand), |l L P., D'" es Sciences naturelles, 8, rue Lagarde, Paris, ,5«. Arthropodes cavernicoles. 1919. Vitale (Francesco), ingénieur, Sezione Lavori F. F. Estato, 55, Messine (Sicile). Coléoptères. 1913. *ViTALis de Salvaza (R.), correspondant du Muséum, Institut scientifique à Saigon (Indo-Chine), boîte postale, 64. Lép. et faune entom. de V Indo-Chine française. 1916. ViTTENET (Paul), '^, ingénieur, 28, rue Péclet, Paris, 15«. Entom. générale, Biologie. 1903. VoiNov (D.-N.), professeur à l'Université de Bucarest, 27, strada Iconei, Bucarest (Roumanie). Ent. gén.; embryogénie des Ins. 1899. VoLLON (Alexis), ^, artiste-peintre, 119, rue de Courcelles, Pa- ris, 17^. Lépidoptères. 1910. Wagner (Emile), 38, rue Desbordes- Valmore, Paris, 16^ En- tomologie générale. 1910. Wagner (Raoul), 6, rue du Mont-Thabor, Paris, l'^''. Entomo- logie générale. 1921. Wai.ton (W.-R.), Bureau of Entomology. U. S. Dep' of Agri- culture, Washington (D. C), U. S. A. Eut. appliquée. Liste des Membres. xliii 1921. Weber (R.), à Mont-Saint-Guibert (Belgique). Lèp. diurnes de France et de Belgique. Col. d'Europe et d'Afrique. 1899. Wytsman (Philogène), I.II. P., G. ^2% directeur du « Gênera Insec- torum», Les Sapins, Quatre-Bras, Tervueren, près Bruxelles. Lépidoptères; iconographie. 1918.*Zariquiey (D--), calle Mallorca, 237, Barcelone (Espagne). Co- léoptères. (620 membres, dont 228 membres à vie.) Assistants. 1920. Auber (Luc), 40, rue Milton, Paris, 9°. Insectes de France. 1921.^BouRsm (Ch.), 9, rue Keppler, Paris, 16<=. Lépidoptères. 1920. Colas (Guy), 5, rue Simon-Ie-Franc, Paris, 4^ 1920. CoMiGNAN (J.), 54, rue de la Sablière, Asnières (Seine). Hijmé- noptères. 1916. Fauveau (Jean), 20, rue du Président Wilson, Besançon (Doubs). Lép. de France. 1920. GÉRiN (L.), 51, rue Victor-Hugo, Bagnolet (Seine). Coléoptères et Lépidoptères. 1921. Jeannel (Paul), villa Ferdinand, boul. Delaup, Cannes (Alpes- Maritimes). Ent. gén. 1918. LÉGER (Marcel), sapeur du génie. 7" R\ G'" 15-7. Hjiménoptères. 1917. Marie (Pierre), étudiant, 5, place de Vaugirard, Paris, 15'-. Coléoptères. 1916. MÉDAN (Georges), 9, avenue Victor-Hugo, Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Col. et Lép. de France. 1920. PoLLET (Paul), 6, rue des Escrimeurs, à Anvers (Belgique). 1920. Reymond (A.), étudiant en médecine, 2, rue Joseph-Bara, Paris, 6'=. Coléoptères. 1919. Ruteler (Philippe),' stagiaire agricole, 55, boulevard S'-Michel, Paris, 5'^. Coléoptères. 1920. SiMONOT (A.), élève à l'École spéciale militaire, 242, rue deFun- tenay, Vincennes (Seine). Coléoptères. XLiv liulletin de la Société entomologîque de France. 1919. TuRCAT (Raymond), 310, rue Paradis, Marseille (Bouches-dii- Rliône). Coléoptères. 1920. TuRiNETTi (L.), préparateur à l'Insectarium de Menton (Alpes- Maritimes). Entomologie générale. 1916. Vallée (Jean), étudiant, Fourges,par Gasny (Eure). Coléoptères. 1912. ViNNEBAUx (Charles), 15, avenue de Tourville, Caen (Calvados). Entom. générale. 1921. Wailly (J. de), 79, avenue Bosquet, Paris, 8^. Lépidoptères. 1921. Wailly (G. de), 79, avenue Bosquet, Paris, 8^ Lépidoptères. 1920. Weber (Pierre), L'Ermitage de Florival, Guebwiller (Haut-Rhin). Sociétés et Établissements scientifiques correspondants. 1921. Bibliothèque publique, 20, Souk El Attarin, Tunis (Tunisie), [M. L. Barbeau, bibhothécaire]. 1894. Concilium Bibliographigum, Zurich, Oberstrasse (Suisse). 1921. DartmouthCollegeLibrary, Hanover,Ne"wHampsliire(U.S.A.). 1913. École d'Agriculture algérienne de Maison-Carrée (Algérie). 1920. École nationale d'Agriculture .de Grignon (Seine-et-Oise). 1900. École nationale d'Agriculture de Montpellier (Hérault). 1894. École royale supérieure d'Agriculture (Laboratoire d'Ento- mologie agricole), 8, rue Marsala, Milan (ItaUe). 1921. Entomological Society of London, 41, Queens Gâte, London, S. W. 7 (Angleterre). 1905. Institut entomologîque de l'École polytechnique fédérale, Universitâtsstrasse, 2, Zurich (Suisse). 1894. Institut national agronomique, 16, rue Claude-Bernard, Paris, 5^. 1900. Institut zoologique de l'Université de Naples (Italie), (P"" MoNTiCELLi, directeur). 1899. Laboratoire d'Études de la Soie (directeur : M. Levrat), 7, rue Saint-Polycarpe, Lyon (Rhône). 1910. Laboratoire de Zoologie de la Faculté des Sciences de Ren- nes (lUe-et-ViLAiNE). 1919. Laboratorio de la Fauna Forestae Espanola, Ferraz, 40, Madrid (Espagne). Liste des Membres. xlv 1908. Musée d'Histoire naturelle de Zi-Ka-Wei (*M. le Directeur du), près Shanghaï, Chine (via Suez). 1916. Museo civico di Storia naturale di Milano (secrétaire-éco- nome : M. Ernesto Pelitti), Milano (Italie). 1890. Muséum national d'Histoire naturelle (Bibliothèque du) (M. Descharmes, bibliothécaire), 8, rue de Buffon, Paris, 5«, 1896. Société d'Études scientifiques de l'Aude, 7, rue de la Mairie, Garcassonne (Aude). 1898. Société linnéenne de Bordeaux, 53, rue des Trois-Conils, Bor- deaux, Gironde. 1912. Station de Parasitologie générale de I'École coloniale d'Agriculture de Tunis (M. le Chef de la Station), Tunisie. Abonnements. En 1921, 33 abonnements aux Annales et au Bulletin ont été servis à des Établissements publics ou à des Bibliothèques, en France et à l'étranger, par l'entremise des libraires. Membres décèdes en 1921. 1891. AzAM (J.), Draguignan. 1877. Barbagli (P.), Florence. 1920. BoscQ (G.), Paris. 1917. Chudeau (R.), Paris. 1881. CouLON (D'' G.), Monaco. 1888. Decaisne (M"^«), Évreux. 1887. Degors (A.), Le Blanc. 1895. Delsuc (R.), Épernay. 1861. Fauvel (A.), Caen. 1890. Ferton (Gh.), Bonifacio. 1890. Janet(A.), Paris. 1918. Mancier (A.), Paris. 1901. Millot (A.), Paris. XLVi Bulletin de la Société entomologique de France. 1920. Perchaux (D-- Q.), Paris. 1900. Ratnbow (W.-J.), Sydney. 1903. Rangoni (D'- g.), Turin. Membres démissionnaires en 1921, 1920. Bertin (L.), Paris. 1909. Fenyes (D'' a.). Pasadena. 1920. MoNTOLiu (J.), Paris. 1920. Mdsso (P^, Alger. 19ri. ZuRCHER (Ch.j, Bàle. PRIX JEAN DOLLFUS (^) (annuel, 300 francs). LISTE DES LAURÉATS. 1874.tFAuvEL (Albert). — Faune gallo-rhénane (: Staphylinides. 1873. Simon (Eugène). — Les Arachnides de France. 1876. t Girard (Maurice). — Traité d'Entomologie. 1877. f Perris (Edouard). — Études sur les larves de Coléoptères. 1878.tMuLSANT (E.) etREY (G.). — Histoire naturelle des Coléoptères de France : Brévipennes. 1879.tMARSEUL (S.-A. de). — Monographie des Anthicides. 1880. tPuTON (A.). — Synopsis des Hémiptères Hétéroptères de France. (I) Voir le Règlement spécial du prix Jean Dollfus : Ann. Soc. ent. France [1875], Bull., p. 47, et Bull. Soc. ent. France [1912], p. 257. Liste des prix décernés (1874-1920). xlvii 1881. t André (Edmond). — Species des Hyménoptères d'Europe et d'Algérie. 1882. Bedel (Louis). — Faune des Coléoptères du bassin de la Seine. 1883. f André (Ernest). — Species des Formicides d'Europe et des pays limitrophes. 1884. tFAiRMAiRE (Léon). — Hémiptères (Hist. nat. de la France, 11« partie). 1885. fFABRE (Henri). — Souvenirs entomologiques. 1886. tREY (Cl.). — Histoire naturelle des Coléoptères de France : Pal- picornes. 1887. Groult (P.). — Acariens, Crustacés, Myriapodes (Hist. nat. de la France, 1S« partie). 1888.tPÉREz (Jean). — Les Abeilles. 1889. IMayet (Valéry). — Les Insectes de la vigne. 1890.tFiNOT (A.). — Insectes Orthoptères. ( fRAGONOT (E.-L.). — Essai sur la classification des Pyra- 1891 S lides. 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