Pia tk at re pa ; a PATES ur Seine AG RS ue a EN Ro DNS 5 « PE a BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES NATFURALISTES DE MOSCGOTU. —————2rif Sp 2- ER — ANNÉE 1850. 2) OC — Tome XXIII. PREMIÈRE PARTIE. ( Avec 16 planches. ) SOUS LA DIRECTION bu Docreur RENARD. À AT NON A \ NUS ER Fr EU NP * SE ARR CEE EEE « (NOR D 4 Mr Moscott , ImprIMERIE W,. GAUTIER. 4850. Ty (es S RS rpm CE > LS FR N L 02 id ES k ÉON £ ne BULLETIN SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES NATURALISTES DD > 4 0 |__| © © |) OP £ + °° & N°E MOSCOU, Tvprimere W, GAUTIER, 1890. HEUATATE HO3BOAHETCAÆ CB TBMB, UTOOPI [0 OTIHeYATAHIM HpeACcTaBAeH0 ÔLIAO BH Leucypanÿñ Komurers ysakonenHoe unc10 9Kk3eMHAApoBE. Mocrsa, Hoa6pa 19-ro xua, 1849 roaa. [lencops u Kasareps UM. Cueeupese. MÉMOIRE SUR LA FAMILLE DES CARABIQUES le Baron M, de Chaudoir. 2° PARTIE. TETRACHA ; T. insignis. Long. 10'/,/. De la grandeur de la Lacordairei à laquelle elle ressemble par la forme. La tête est visiblement ridée ; le corselet plus sinué à la base près des angles postérieurs ; l'impression transversa- le antérieure, qui forme un angle rentrant, et la ligne longitudinale du milieu sont très-fortement mar- quées. Les élytres sont un peu plus larges, moins convexes, moims arrondis et plus en pointe à l’ex- _ trêmité. N° I. 1850. ke 1 4 La tête et le corselet sont d’un vert-cuivreux clair peu brillant; les élytres d’un vert assez foncé à reflets cuivreux ; il n’y a point d’ombre noire près de la tache jaune de lextrêémité, qui est alongée, comme celle de la Brasiliensis, mais plus large et plus arrondie antérieurement; le rebord inférieur est de la couleur du dessus ; le bord reste vert jusqu’à la moitié antérieure de la longueur de la tache ; le dessous du corps est d’un vert moins cuivreux que la tête et le corselet ; le bord latéral des trois der- niers segments de l'abdomen, les parties de la bou- che, les antennes et les paltes d’un jaune ferrugi- neux ; l’exitrémié des mandibules, le dessus du 2° article des antennes, et une tache sur le haut de l'extrémité des deux suivants, bruns. Cette espèce, une des plus belles de ce genre, m'a été envoyée par M. le Comte de Mannerheim sous le nom que je lui ai conservé, comme venant de Parà au Bresil. T. Mellyz. Long. 47,4 C’est la plus pette espèce connue de ce genre. Elle à les plus grands rapports avec la M. fulsida Klug, mais elle est beaucoup plus pe- tite, et proportionnellement plus étroite ; la dent du milieu du bord antérieur de la lèvre supérieure qu est large, échancrée antérieurement el peu avancée dans la Fulgida, est étroite et plus saillante dans celle-ci ; le corselet est moms élargi antérieurement, et la moitié antérieure des côtés est parallele. ë La distribution des couleurs est la même que dans la Fuloida, mais le dessus n'offre aucune teinte cui- vreuse, le disque des élytres est noir jusqu'à la ta- che jaune qui ne diffère pas de celle de la Ful- gida. _ Elle se trouve à Bahia, au Brésil, et je dois l’e- xemplaire femelle que je possède à l’obligeance de M. Melly. T. Sommeri. Long. 6'/;*. Plus petite que l’Infuscata Manner- heim ; plus raccourcie dans les élytres. Tête plus rugueuse ; corselet moins arrondi sur le milieu des côtés; élytres couverts d’une ponctuation plus ser- rée, avec les intervalles entre les poinis très-finement r'ugueux. | Tête, corselet et suture jusqu’au deux üers, d’un cuivreux assez éclatant; bords du corselet et des- sous du corps vert ; élytres noirâtres avec le bord vert, rebord noir-brun ; tache jaune de l'extrémité plus courte et plus tronquée que dans lnfuscata, bords postérieurs de l'abdomen jaunes comme dans celle-ci, antennes, palpes et pattes d’un jaune plus pâle ; 1 y a les mêmes taches sur les antennes, et un anneau peu distinct sur l’extrémité des 4 cuis- ses postérieures. M. le Comte Manunerheim, qui l'avait recue de M. Sommer, comme venant de Colombie, d’ou elle a été rapportée par M. Moritz, m’en a envoyé un individu mâle sous le nom que je lui ai conservé. 6 Synonymie : Il serait possible que Îles T. elon- gata Reiche et Lacordairei Gory, (chalybea Lacor- daire, Dejean.) ne différassent pas spécifique- ment ; cependant dans l’exemplaire femelle que je possède de la première, les élytres sont plus longs et plus élargis postérieurement que dans la fe- melle du ZLacordairei; le corselet est bien moins arrondi sur les côtés. Erichson a décrit ( Wiegmann’s Archiv, 1847. I. p. 67. n°. 1.) sous le nom de M. succincta, la mé- me espèce qui a élé publiée antérieurement par M. Reiche dans la Revue Zoologique de la Société Cu- viérienne ( 1842. p. 239. n°. 1.) sous celui de AL. nigricollis. Mon exemplaire qui provient également du voyage de M. Tschoudi au Pérou, cadre parfaite- ment avec la description de M. Reiche, à part le labre, qui est comme le décrit Erichson, mais ce n’est qu’une différence de sexe. Note. Je n’ai adopté le genre Tetracha proposé pa M. Wesiwood, et admis par M. Lacordaire dans sa Révision des Gicindélètes, qu'après un mur exa- men de ses caractères, ceux indiqués par ce Sa vant ne m'ayant pas paru satisfaisants. J'ai trouvé que dans les espèces de ce genre, la languette était constamment prolongée dans son milieu en une lon- gue dent, tandisque les Megacephala Vont triangu- laire ; l’avant-dernier article des palpes labiaux est très-long dans celles-ci ; le pénultième segment de l'abdomen n'est pas échancré, comme c’est le cas dans les Tetracha, et les jambes sont cannelées, tan- fl dis qu’elles sont cylindriques dans celles-ci. Je pense que ces caractères, Jomts aux diflérences dans l’ha- bitus, suffisent pour les constituer en genres distincts. Je ne connais encore que deux espèces de vraies Megacephala , savoir: la Senegalensis Latreille la denticollis Chaudoir. D’autres caractères qui varient chez plusieurs es- pèces de l’ancien genre Megacephala, me semblent moins importans. Ainsi la M. euphratica a constam- ment les mandibules striées ; la M. quadrisignata a le dessus des tarses antérieurs des mâles sans poils, et partage ce caractère avec la M. Boccandei Gué- rin, qui est véritablement aptère, ainsi que la M. regalis Boheman, qui en est probablement voisme, tandis que la quadrisignata est ailée, quoiqu’en di- sent Dejean et M. Lacordaire, dans les deux sexes. Nous laisserons ces espèces dans le genre Tetracha, mais nous pensons qu'on pourrait en retrer les Mé- gacéphales à couleurs jaune et brune, à cause de la conformation de leur menton, dont le lobe latéral est plus étroit, moins dilaté extérieurement que dans les Tetracha; le support du palpe labial est plus long que dans toutes les espèces de ce genre, et 1l n’est point renflé vers l'extrémité : les palpes sont aussi plus grêles ; je lui ai assigné le nom de Phæo- œantha. ( gœôc fuscus ; £ævÿôc, jaune ) J’y place les espèces suivantes : M. limata Perty, (nocturna Dejean, ); M. bifasciata Brullé (æquinoctialis De- jean ), M. cruciata Brullé, Voyage de d’Orbigny. ns. n°, 2. pl.,1. £ 2. ; M. nigricollis Reiche (suc- cincta Erichson); M. testudinea Klug, Jahrbu- F | cher der Insectenkunde. 1. p. 6. ne. 14. tab. 1. 2. ; enfin une espèce inédite, connue dans les col- lections sous le nom de Klugü, et que je vais dé- crire. P. Klugu. Long. 12!/,/*. Cette belle et grande espèce, dont je ne possède que des femelles, est certamement très-voisine de la Testudinea, mais n1 la descripüion ni la figure de celle-ci ne lui conviennent. Elle est plus grande, plus parallèle. La lèvre supérieure est bisinuée, avec 4 dents, dont les deux intermédiaires sont plus avancées que les latérales; la tête est gros- se, un peu moins longue que large, le front est assez plane, légèrement ridé près des yeux et sur le milieu ; où l’on observe deux impressions obli- ques; le reste est presque lisse; le corselet est com- me dans la éestudinea, presque lisse, avec le fond de l'impression transversale postérieure distincte- ment rugueux, la ligne longitudinale du nulieu est entière, mais très-fine et peu marquée; les bords latéraux étroitement rebordés au mieu; les élytres sont moins de moitié plus larges que le corselet ; plus longs que larges des 3 quarts environ, (6°/, sur 4#/, ); ils ne se dilatent pas vers l'extrémité qui est moins arrondie et plus en pointe ; le des- sus est assez convexe ; assez fortement oranulé, sur- tout vers la base ; sur chacune on remarque deux dépressions longitudinales assez disimetes dont l’ex- térieure part de l'épaule et n’atteimt pas tout-à-fait 9 l'extrémité où elle s’élargit; l’intérieure entre la pre- mière et la suture, commence à la base et s’'efface aux deux üers ; dans le fond de celle-ci, on voit des points enfoncés ; en outre il y a une strie près de la suture, un peu ponctuée, qui s’efface aussi vers l’extrémite. Le dessus est d’un brun-clair, qui se change en jaune vers les bords des élytres ; cette bordure se dilate en tache apicale vers l’extrémilé ; au dessus de cette tache, on en voit une triangulaire et se rétrécissant vers la base, d’un brun noirâtre ; la ba- se du corselet jusqu'à l’étranglement, est aussi noi- râtre, ainsi que les dents du labre et des mandibu- les et le bout de celles-c1; le labre, les mandi- bules, les palpes, les antennes les pattes d’un blanc- jaunâtre, l'extrémité des cuisses et la base des an- tennes rougeûtres, l'extrémité du 2°, 3°, et 4° aru- cles un peu brune en dessus; yeux d’un jaune gris; … le dessous du corps plus clair que le dessus, avec Panus jaune. Elle habite la Colombie. Le genre Oxychila amsi que les Pseudoxychila sont très-voisins des Megacéphales ; ils ont comme celles- ci la languette garnie antérieurement d’une rangée de cils, ce qui n'est le cas m1 dans les Manuicorides, où la languette est elabre, ni dans les Gicindélides, où elle n'est munie que de deux cils. Tous les au- tres caractères les rapprochent également des Méga- cephales, et il n’y a que la conformation de la lèvre supérieure qui soit vraiment caractlérist- que. 10 Les écrits sur l’entomologie sont remplis de polé- miques sur la création de tel ou tel genre. Ges dif- férences d’opinion , exprimées trop souvent d’une manière assez vive, ne peuvent selon moi provenir que d’un mésentendu. Tandisque les espèces sont l’œuvre du Créateur, les genres ne sont qu'une in- vention de l’homme, qui pour se guider dans le la- byrinthe immense de la création, a besoin de faire des systèmes et de composer des groupes qu'il y distribue. Dès lors il importe non de savoir si tel ou tel caractère est assez important pour auloriser la formauon d’un groupe nouveau, car le nombre n’y fait rien, mais de reconnaîlre ce qui consutue les véritables rapports des espèces entre elles, afin que Îles groupes soient réellement comme les gra- dins de l'échelle décroissante des êtres et que par des rapprochemens factices on ne place pas à côté les uns des autres des êtres que sépare leur organi- sation, quoiqu'ils offrent entre eux des ressemblan- ces extérieures et apparentes. C’est celte crainte qui fait que je m'opposerai constamment à la créa- tion de tout genre qui n’est fondé que sur une dif- férence de forme et de tout groupe qui ne l’est pas sur l'observation de l’ensemble des caractères, tan- disque quand une subdivision est basée sur une diversité de conformation d’un organe quel qu'il soit, 1l est fort indifférent qn’on en fasse un genre ou un sous-genre, qu'on lui donne ou non une de- nomination générique, pourvu que par une appré- clation trop élevée de ce caractère on ne commette la faute de le placer à côté d’êtres dont il diffère I! sous tous les autres rapports ou de l’éloigner de ses affinités naturelles. US AENICTOMORPHA. (aipwtéc » énigmatique; woowr, forme. ) La Cicindela analis Fabricius ne se rapporte qu'imparfaitement au genre Eurÿoda Lacordaire, dont elle diffère déjà par la forme, qui est plutôt celle d’une Odontochila. Elle se distingue par ses tarses non sillonnés en dessus dans les femelles; par les 3 premiers articles dilatés aux quatre iarses an- térieurs des mâles, sans sillon, à l’exception d’un léger vestige qu'on observe sur le 2° arücle; les articles dilatés munis d’une brosse serrée en dessous: le dernier article des antennes lésèrement mais vi- siblement dilaté dans les mâles, et arrondi à l’ex- trémuilé; le bord antérieur de la languette muni d’une rangée de poils ; le deuxième article des palpes la- biaux grêle et nullement renflé ; les lobes latéraux du menion larges, el peu aigus. Ayant observé ces mêmes caractères dans une se- conde espèce, rapportée du nord de l’Hindostan par le Capitaine Boys, je me suis décidé à former un nouveau genre, comprenant la €. anals et la nouvelle espèce que j'ai nommée : A. varüpes, ( mâle) Long. 6%/,/“. Elle ressemble beaucoup à l’Analis, mais elle en est positivement distincte. La tête est 12 comme dans celte espèce : les yeux un peu moins proéminens ; la lèvre supérieure, qui dans l’Analis est courte et mume de sept dents, est au contraire très-avancée au mieu dans celle-ci ; et il n’y a que 5 denis, dont 2 forment les angles antérieurs, et des 3 du mieu les deux latérales sont plus fortes, et l'intermédiaire moins avancée que dans l’anals ; Îles antennes sont plus grêles et bien plus longues, le 3° article plus distinctement arqué. Le corselet est moins alongé ; l'impression transversale antérieure est beaucoup plus marquée et forme un étranglement, entre lequel et celui près de la base, les côtés sont bien plus arrondis. Les élyires sont un peu plus larges vers la base et paraissent se rélrécir un peu vers l’extrêmité ; l'angle huméral est plus droit et plus saillant, le dessus moims convexe, surtout pos- iérieurement, la ponctuation est plus fine, la sur- face ne présente pas d’ondulations. La couleur verte est moins cuivreuse, on ne voit du bleu que sur le milieu des côtés des élytres ; le dessous est d’un vert brillant peu bronzé, qui se change en bleu d’acier sur les deux derniers seg- ments de l’abdomen qui sont jaunes dans l’analis ; les pattes qu sont plus grêles et plus longues, sont d’un jaune rougeâtre, avec un reflet vert-bronzé sur le milieu des cuisses, l'extrémité du genou, la moi- üé mférieure des jambes et les tarses bleu d'a- cier. 15 EuryopA. E. erythrocnema. Long. 54. On croirait voir une variété un peu plus petite de l’E. concinna à cuisses rouges, mais les élytres sont moins parallèles et moins alongés. La tête est un peu plus petite ; la dent du milieu du labre trèés-petite ; les antennes plus courtes ; les yeux moins proéminens ; le corselet moins long, un peu plus arrondi sur les côtés, moins régulièrement ridé en travers. Les épaules sont plus arrondies et le milieu des côtés des élytres l’est aussi un peu. Les pattes sont moins alongées. La couleur du dessus est d’un vert cuivreux qui se change en bleu d’azur sur les côtés ; les taches sont placées comme dans la Concinna , mais celle du milieu est presque imperceptible, celle près du bord postérieur ne consisie qu'en un très-petit point jaune, placé à côté de l'angle externe. Le dessous du corps est d’un beau bleu brillant ; les cuisses sont d’un jaune couleur de brique, avec l’extrémi- té, les jambes, les tarses et les 4 premiers articles des antennes d’un vert brillant cuivreux. Getie espèce habite les parties supérieures du Sé- néoal, ; CRATOHÆREA. (#ouToc force, uigeïr, saisir. ). La Cicindela Bruneti Buquet (Gory, Annal. de 14 la Soc. Entom. de France. Tome 2°, 1843. p. 173.), nommée aussi Janthina par M. Dupont et figurant sous ce nom dans la 3° édit. du Catalogue du Com- te Dejean p. 2, 2° col., n’est pas une vraie Cicin- dèle selon M. Lacordaire, et ne se rapporte à au- cun des genres qui en ont été démembrés. Elle a comme les Cicindela le dessus des tarses dans les deux sexes dénués de sillons longitudinaux, et les 3 premiers articles des tarses antérieurs des mâles sont dilatés, mais longs et très-étroits ; l'onglet des mâchoires est droit et nullement arqué à lextrémi- té, mais comme tronqué et obtus ; l’appendice ou lobe extérieur est muni à son extrémité d’un poil plus court et plus mince que dans les Odontochila ; le 2° arücle des palpes labiaux est fort mince; la lèvre supérieure est peu avancée, excepté au milieu où elle est munie d’une longue dent aiguë dans les deux sexes ; en outre de chaque côté il y a 3 dents aiguës dans les mâles, obtuses dans les femelles, sur- iout les deux latérales ; mais ce qui est surtout re- marquable, c’est la forme des mandibules, qui, dans le mâle, sont grandes, très-arquées, mais non cou- dées, étroites, munies à la base d’une forte dent bifide; comme dans les autres Cicindèles, puis dé- nuées de dents à l’exception d’une très-petite placée plus près de l’extrêémité que de la base; un peu avant la pointe qui est lésèrement sinuée, on re- marque une dilatation sensible , arrondie intérieure- ment, et séparée de la pointe par une entaille; cet- te dilatation remplace la dent ordinaire, mais elle est plus rapprochée de la pointe ; les mandibules 15 de la femelle sont beaucoup moins grandes, moins arquées, et leur bord intérieur est muni de deux dents assez grandes, quoique moins fortes et moins aiguës que dans les Cicindèles en général; lenté- rieure est moins éloignée de l'extrémité ; 1l y a en outre la grande dent bifide de la base. Le genre Eulampra, que j'ai établi dans la 1° partie de ce Mémoire (Bull. 1848. p. 10.), pré- sente aussi une conformation singulière des mandi- bules, mais quoique voisin de la Cratohærea Brune- tü, 11 en diffère autant par la forme de celles-ci que par celle du menton, de la lèvre supérieure et des mâchoires, dont l'onglet dans les ÆEulampra est un peu arqué et trés-aigu, et le 2% article de lappen- dice est plus court, moins arqué et muni à l’extré- milé d’un poil comme dans les Odontochila. Sous le rapport de la forme, ces deux insectes ont aus- si de la ressemblance, mais les yeux de l’Eulam- pra sont bien moins proémimens et plus petits. Je suis obligé de remplacer le nom d’Eulam- pra par celui de Prepusa (nçiræv, ovsæ, jolie); le premier ayant déja été employé antérieurement. CTENOSTOMA. On ne saurait retirer de ce genre et placer par- mi les Recephalus, les Ctenostoma metallicum de Laporte (Procephalus ), et Ornatum Klug, qui, quoique différent des véritables Cténostomes par leur forme cylindrique, ne s’en distinguent généri- quement que par la forme ovoide ei non sécurifor- 16 me du dernier article des palpes labiaux. Je serais done d'avis de les laisser provisoirement dans ce genre, et il n’y a que les Procephalus Jacquieri et succinctus de Laporte qui soient selon moi de véritables Procephalus, ainsi que j'ai pu m’en con- vaincre d’après l’exemplaire type de ce dernier que J'ai vu dans la collection Dupont appartenant maimn- tenant à M. le Comte Mniszech. Je vais faire connaître une espèce encore inédite de Ctenostome du Brésil que j'ai recue de M. Bu- quet et que j'ai nommée. C. albofasciatum. Long. 4“, Mâle. La tête est comme dans le #ri- notatum, mais il n'y a pas de points enfoncés sur le front, la lèvre supérieure est plus courte et les dents sont peu aiguës. Le corselet est plus court ; la partie comprise entre les étranglemens, plus large, oelobuleuse, lisse. Les élytres sont à leur base aussi larges que le bourrelet postérieur du corselet ; par conséquent moins rétrécis que ceux du Trinota- tum, déprimés transversalement derrière l’écusson ; les épaules sont peu saillantes ; la partie postérieu- re nullement renflée en dessus et peu élargie, l’ex- trêmité très-fortement échancrée sur la suture et terminée en pointe assez aiguë ; la ponctuation est forte mais peu serée et nullement disposée en ran- gées transversales formant des plis vers la base ; elle s’efface presque vers l’extrêmité. D'un brur noirâtre, antennes, palpes, base des 17 cuisses, Jambes et tarses rougeâtres ; sur le milieu de chaque élytre, une tache blanchâtre étroite, très q 3 ; ivansversale, à peine oblique, presque droite, et Ï UE Ï ) qui n’atteimt n1 la suture ni le bord extérieur. Elle peut étre comparée à la Cf. macilentum Klug, mais elle en est positivement disuincie, TRICONDYLA. T. Mellyi. Long. 10/1. Femelle. De la forme de lAptera. La tête est striée légèrement mais distinctement le long du bord intérieur des yeux ; le corselet est plus étroit, moins renflé au milieu, moins arrondi sur les côtés ; on remarque tout près du bord an- térieur une ligne imprimée bien distincte qui le lon- ge ; les élytres sont beaucoup plus rétrécis à la ba- se, mais bien plus bombés postérieurement; la ponctuation et la rugosité de la partie antérieure sont beaucoup plus profondes ; la partie postérieu- re est couverte de gros points alongés, très-pro- fonds, assez serrés, et qui ne deviennent plus fai- bles que tout près de l'extrémité. Tout le reste exac- tement comme dans l’Aptera. Cette belle espèce m'a été envoyée comme ve- nant des pays situés au pied de lPHimalayah par M. Melly, à qui je me fais un devoir de la dédier. La descripuon de la T. coriacea Chevrolat (Revue Zool. de la Soc. Cuv. 1841. p. 221.) qui est N° I. 1850. > 18 origimaire de Ceylon, ne convient pas à mon es- pèce. CoLLyrIs. 1. C. saphyrina. Long. 6'/,—7. La tête est comme dans l’Emar- ginata ; les antennes sont aussi longues que dans la C. Audouinii Laporte ( longicollis Dejean. ) H- liformes, non renflées vers l’extrêmite, d’un bleu noirâtre à la base avec une grande tache jaune à l'extrémité du 3° et du 4° articles, le 5° jaune avec la base noire, les suivants d'un rouge plus ou moins brun; palpes noir-bleu, avec le dernier arti- cle des deux paires extérieures forlement sécurifor- me ; le corselet aussi alongé que dans l’Audouini ; la partie antérieure derrière le bourrelet ( qui est fortement relevé) beaucoup plus mince que vers la base ; l’espace entre les étranglements piriforme, renflé imsensiblement, lisse et sans rides distincies en dessus, distimctement ponctué, et muni de longs poils grisâtres en dessous et surtout sur les côtés ; bord postérieur bisinué, angles prolongés en arrière et aigus ; le long du bord postérieur une ligne dis- timciement nnprimée ; l'impression transversale de la base très-enfoncée, assez large , lisse ; base du cor- selet plus large que la partie postérieure du ren- flement, qui est très-peu arrondi sur les côtés. Les élyires sont presque plus alongés que dans lAu- douini, du double plus larges que le renflement du 19 corselet, parallèles, bombés à l'extrémité qui est échancré ; et dont la dent apicale n’est nullement arrondie au sommet ; cylindriques, plus fortement ponctuées à la base qu’à l'extrèmité ; les points du milieu se confondent en rugosilés peu profondes ; on n’aperçoit presque pas de tache rougeätre à l’é- paule et au milieu de lélytre. La poitrme est fine- ment ponctuée et revêtue de longs poils grisâtres ; l'abdomen presque lisse. Les pattes sont longues et grêles, les cuisses rouge-brique, les trochanters et l'extrémité des genoux noirs ; les jambes et les tar- ses bleu-noir, ceux-ci revêtus de forts poils gris ; on aperçoit une très-pelite lache jaune à l’extrémi- té des jambes postérieures. Tout l’insecte est d’ail- leurs d’une belle couleur bleue. Cette espèce ressemble à la C. Bonelli Guérin, mais la longueur des antennes, ses palpes sécurifor- mes, la forme plus alongée du corselet, qui est plus aminci antérieurement, et sa taille plus grande l’en distinguent suffisamment. 9, C. maculicornis. Long. 5“. Cette petite espèce est facile à distin- “Her de Ces congénéres. | | |? Tête lisse, plus longue que large, assez renflée postérieurement avant la naissance du col; yeux moins saillants que dans la plupart des espèces, quoi- que plus que dans la parvula m. ; lèvre supérieure carrée, un peu moins longue que large ; les dents 2x 20 presque toutes sur la même ligne, obtuses, à l’ex- ception des deux extérieures qui sont un peu plus courtes et très-aiguës ; enfoncement entre les yeux peu large et peu profond, muni de deux sillons ; antennes plus courtes que la têle et le corselet, grossissant à peine vers l'extrémité, rousses, avec les deux premiers articles et le bout de tous les au- tres bruns ; palpes rougeâtres, avec l’extrêémité du dernier article plus foncée ; celui-ci étroit, très-peu sécuriformes. Corselet peu alongé, peu aminci an- térieurement, très-peu renflé vers la base; côtés peu sinueux et peu arrondis ; étranglement plus profonds sur les côtés qu’en dessus ; surface très-légèrement ridée en travers, en dessous quelques poils pilifères épars. Ælyires étroits, alongés , lout-à-fait cylin- driques, environ du double plus larges que le cor- selet, nullement renflés à l’extrêmité, à angles hu- méraux très-oblitérés , entiérement couverts d’une ponctuaüon fine, régulière, assez serrée peu profon- de ; extrémité de chaque élytre arrondie, légère ment smuée près de la suture qui se termine en une dent très-pelite. Pattes grêles et trochanters dun jaune de brique clair, arücles des tarses plus foncés à l’extrémité. ‘Tout l’insecte en dessus d’un bleu, un peu verdâtre sur le milieu des élytres, et en dessous d’un vert foncé. Geite espèce ainsi que la précédente ont élé trou- vées par le Capitaine Boys dans les pays situés au pied de l’Himalayah. ( Simlâh. ). J’ai encore recu de ces mêmes localités la Collyris attenuata Kollar, décrite dans le voyage du Baron Huügel en Cache- C2 21 st mire (IV. p. 498. ); une espèce plus grande que la Saphirina, et que je crois nouvelle, mais que je n’ai pu décrire, mes exemplaires étant trop endom- magés ; et une 3° espèce de grande taille, que je dois aux bontés de M. Melly et qui est peut-être la C. aptera Lund; quoique la figure donuée par M. Brullé dans son Histoire naturelle des Insectes pl. 3. f. 1. ne lui convienne pas. J'ai attentivement comparé ces espèces aux descriptions de Collyris que l’on trouve dans la «Fauna birmanica» de M Schmidt-Gœæbel, mais ni dans cet ouvrage, ni dans tous ceux que J'ai consultés, je n’ai rien trouvé qui puisse convenir aux espèces que Je viens de dé- crire. Le nombre des espèces de ma collection monte à présent à 16. | ODACANTHIDES. L’acquisition de quelques espèces nouvelles ap- partenant à ce groupe et la nécessité de rectifier et de compléter ce que J'ai dit sur ce groupe dans la 1° partie de ce mémoire (Ball. 1848. p. 26— F Ù QU ANR L 91. ), m'ont engagé à donner ici un supplément. APIODERA. 4—5. À. annulipes. Alra capite, valde ruguloso, fronte subæquali thorace regulariler profunde plicato; anterius nec abrupte attenuato; elytris glabris, paru elongatis, apice exciso-truncatis, macula majuscula media margi- ali, fasciaque subapicali irregulari albicantibus, anten- 22 mis fulvis, pedibus albicantibus, femoribus ante apicem obsolete fusco-annulauis. Long. 3‘. (Brésil, Novo- Friburgo ; envoyée par M. Bescke). L indiv. Cette Jolie espèce a quelques rapports avec l’In- æqualis , mais elle est bien plus petite. Tête plus fortement rugueuse, surtout en arrière, moms con- vexe, front plus uni. Corselet plus aminci antérieu- ment, ce qui le fait paraître plus alongé ; plis plus marqués et plus réguhers. Elytres un peu plus courts; le dessus sans ondulations et plus plane ; les stries bien marquées sur toute leur longueur, léce- rement ponciuées ; les intervalles planes, finement réticulés, ceux pairs plus étroits que les autres, sur- tout aux deux extrémités; ceux impairs offrant une série de points sélifères bien marqués ; le 3° en of- fre deux. Dessous du corps lisse. D'un noir mat en dessus, plus lisant en dessous; vers le milieu de l’élytre sur le bord extérieur, une grande tache d’un jaune très-clair, s'étendant irrésu- hèrement et se rélrécissant peu à peu jusqu’à la 5° sirie (à parüir de la suture ) et teignant même le rebord inférieur ; non loi de l’extrêémité, une ban- de de la même couleur, sinuée, très-étroite, compo- sée de petites taches sur les intervalles rapprochés de la suture, et de deux taches plus grandes, alon- gées près du bord; bouche et palpes d’un brun foncé ; antennes rousses, avec l’extrêémilé un peu plus foncée ; pattes presque blanches, avec un an- neau noirâtre peu disuinct placé avant l’extrêmité des cuisses ; celle-ci blanche comme le. reste ; le 23 genou, l'extrémité des jambes et celle des articles des tarses plus obscurs. 10—11. À. incerta. Fusco-nigra, capite lævi, fron- te mæquah, thorace leviter plicalo, elongato, subo- vaio, elytris elongato-quadraüs, apice obliquaüs, sub- emarginatis, medio apiceque maculatis, basi apice- que striatis, antennis pedibusque flavis, femoribus api- cem versus obscurioribus. Long. 4. ( Brésil, No- vo-Friburgo, envoyée par M. Bescke. ). 6 indiv. Elle paraît se rapprocher de 4. geniculata. Tête très-prolongée postérieurement, lisse, côtés nullement arrondis ; sur le front deux larges fossettes Jlongitu- dinales, et un enfoncement en fer à cheval au mi- lieu entre les yeux. Corselet en ovale très-alongé, à peine aminci antérieurement, légèrement arrondi sur les côtés ; bords antérieur et postérieur très finement rebordés ; le dessus plissé peu régulière- ment, plis presque effacés vers le milieu ; de cha- que côté une ligne longitudinale imprimée et por- tant d’assez gros points enfoncés de chacun des- quels sort un long poil raide, les côtés au dessous de cette ligne parsemés de gros points assez nom- breux ; le dessous lisse, l’étranglement postérieur très-peu sensible. Elytres presque aussi longs que la tête et le corselet réums, plus étroits que dans l'Insignis, côtés de la base descendant très-oblique- ment vers l'épaule qui est bien marquée quoique arrondie ; côtés droits, à peine sinués vers le milieu et ne s’arrondissant que près de lextrêmité; celle- ci tronquée très-obliquement, un peu échancrée, 24 angle externe droit, légèrement émoussé, celui de la suture très-arrondi au sommet; dessus peu con- vexe, mais rendu très-inésal, l°, par une dépression iransversale sur la suture au premier cinquième de la longueur, 2°, par une impression oblique assez large un peu avant le milieu, laquelle remonte en se rétrécissant jusqu’à la base, en dedans de l’épau- le 3°, par une légère callosité située un peu avant l’angle externe et suivie d’une dépression irrégulie- re ; surface lisse, stries peu distinctes, et marquées de petiis points écartés sur le disque et sur les par- ties élevées de l’élytre, très-fortes et bien ponciuées dans les endroits déprimés, amsi que près des bords et de l’extrêémité ;: on observe en outre une série de gros points le long du bord, et à rangées de points sur l'extrémité de la 2°, 3° et 5° stries; de ous ces points sortent de longs poils raides, fauves; intervalles planes, se relevant presque en côtes, là où les siries sout plus marquées. Entièrement d’un brun-noirâtre luisant, surtout en dessus : sur chaque élytre 2 taches jaunâtres ; la 1° au fond de la 2° dépression, très-chlique, composée de 3 taches alongées, sur les 4, 5° et 6° intervalles; la 2° à quelque distance de l'extrémité, également composée de 3 taches sur les 5°, 6° et 7° interval- les dans toutes les deux, la partie la plus rappro- chée de la suture, est plus claire que le reste de la tache et presque blanche : la bouche et les palpes brunes ; les antennes, les jambes et les tarses roux, le premier article des premières un peu plus foncé, ainsi que lextrémité des arücles de ces derniers; cuis- 25 ses : jaunâtres à la base, brunes à leur moiué extéri- eure, munies de longs poils raides. 11—12. 4. flavipes. Nigra nitida, capite protho- raceque subcyaneis, hoc transversim plicato rugoso, elytris inæqualibus, fascns duabus macularibus flavis, anteriore arcuata, posleriore recta abbreviataque, antennis pedibusque flavis, femoribus annulo obsole- to fusco ante apicem. Long. 4'/,/4. (Pérou ) Casno- nia flavicornis Érichson, Wiegmann’s Archiv, 1847. I. p. 68. J'ai été obligé de substituer le nom de Yavipes à celui de flavicornis qui avait été assigné à celte es- pèce par Erichson, parce qu'il y avait déjà une Casnonia flavicornis Brullé (voy. Bull. 1848. p. 49. ho co). CASNONIA. 2—3. C. bimaculata Kollar. Rufo-ferruginea, ca- pite elytrorum dimidia parte posteriore anoque pi- ceis, illorum macula majore ovata pone medium al- ba, femoribus ad apicem imfuscaus. Long. 3°/,/1. ( Nord de l’Hindostan, Simläh. }—Hugel’s Kaschmir. 02 Abth"p. 498. u. "IE tab, XXL TL 2. (1844 ). Je l'ai obtenue avec beaucoup d'autres insectes à la vente d’une partie de la collection du Capitaine Boys ; c’est une véritable Casnonia, voisme de la Senegalensis. 26 Cette espèce ayant été nommée et publiée deux ans avant l'ouvrage de Mr. Schmidi-Gœæbel sur la faune birmane, il importe de donner un autre nom à la C. bimaculata qu'il a décrite dans cet ouvrage; nous la nommerons : 5 C. distigma ( au lieu de C. bimaculata, Bull. 1848, p. 41. ). 5—6. C. fuscipennis. Nigro-picea, nitida, fronte thoraceque punctulatis, elytris parum elongatis, siria- to-punctalis, apicem versus sensim dilutioribus, fus- cescentibus , antennarum basi pedibusque flavis. Long. 2°/,. (Chine, Tchusan ?) Envoyée par M. Melly. Elle ressemble un peu à la C. Pilati. (Bull. 1848. p. 47. n°. 8. ), mais elle est encore moins alongée. La tête est en ovale peu alongée, peu étranglée à sa Joncuon avec le col, lisse ; le front est pomiillé et porte trois impressions peu marquées; les yeux sont orands et assez saillants; le corselet est encore moims alongé et moins aminci aux deux bouts; 1 n’y a aucun étranglement près du bord antérieur et celui de la base est peu profond; la surface est entière- ment ponctuée tant en dessus qu’en dessous, mais en dessus la ponctuation est bien moins forte moins serrée qu’en dessous et surtout sur les côtés; les intervalles entre les points sont lisses et l’on n’aper- coit d'impression longitudinale ni sur le milieu, ni sur les côtés qui sont peu arrondis. Elytres un tant soit peu plus longs que la tête et le corselet reu- nis, conformes comme ceux de la Pustulata, mais 23) plus planes ; les stries sont bien marquées, distinc- tement poncluées ; les intervalles sont planes, lis- ses ; le 3° porte sur toute sa longueur 3 points sé- ufères ) peu marqués. On observe de gros points enfoncés plus ou mois serrés sur le milieu du des- sous de la tête, sur le mésosternum et sur la poi- trine : l'abdomen est lisse. D'un brun noirâtre brillant ; la couleur des ély- tres s’éclarcit de plus en plus depuis le premier iers jusqu’à l'extrémité ; la teinte obscure se pro- longe un peu en pointe sur la suture ; l'abdomen devient aussi plus clair vers l’extrêmité ; les 3 pre- miers articles des antennes, la base des palpes, et les pattes d’un jaune ferrugmeux avec une tache obscure sur l'extrémité des deux derniers articles des tarses ; l'extrémité des antennes, des palpes et les parües de la bouche bruns. 7. C. transversalis de Laporte. L’imdividu de la collection Dupont qui a servi de type à M. de La- porle pour établir celte espèce, n’est posilivement pas différent de la véritable C. lineola Dejean. Je ne puis assigner exactement de place à l’es- pèce suivante, voilà pourquoi je la mets provisoi- rement à la suite des 4 Casnonia incertames que J énumère dans la 1° païtie de ce mémoire. 5. C. peruana Érichson; nitidissima nigra, ely- tis æqualibus, basi striato punctalis, macula ante apicem margineque summo pedibusque testaceis, an- tennis basi piceis. Long. 3‘. Wiegmann’s Archiv, De p.169. n°.:2. 28 STENIDIA. Dans la 1° partie de ce mémoire ( Bull. 1848. p. 30 ), je disais que je ne savais encore où placer les genres Lasiocera, Stenidia et Trichis. Ayant de- puis lors obtenu ces trois genres, je me suis con- vaincu que le premier étail voisin des Lachnopho- rus, le troisième des Cÿmindis; mais que les Stenidia devaient rentrer dans le groupe des Odacanthides, qu’elles étaient même très-voisines des Casnonia et qu’elles devaient suivre les Odacantha, constituant le passage de ce genre aux Rhagocrepis. CARACTÈRES DU GENRE : Ligula fere ut im Apioderis, apice medio profunde angulatim excisa ; paraglossis eam vix superantibus, acutiusculis, subincurvis. Palpi maxillæque ut m Odacanthis. Mentum dente intermedio paulo magis obtuso, mi- nore. Mandibulæ paulo longiores. Labrum Odacanthæ, nec non antenne. Pedes longiores, tarsorum articulo penultimo magis emarginato. Habitus Odacanthæ, C'est, on le voit, dans la forme de la languette qu'il faut chercher le vrai caractère distincüf de ce 29 genre que M. Brullé a établi sur des considérations de forme extérieure. D’après ce qu'il en dit, on ne serait nullement autorisé à le séparer des Oda- cantha avec lesquels il a de grands rapports. On connaît maintenant quatre espèces de ce gen- re ; Savoir : 1. S, unicolor Brullé. Rufo-picea, subtus ob- scurior, ore, antennis basi pedibus que dilutioribus; thorace crebre punctato; elytris striatopunctaüs. 1 LES AE = Long. 4/7". ( Sénégal) Hist. nat. des ins. IV. p. 192 pl 4 À 7. 2. S. corrusca Laferté. Nigropicea nitida, punctata; thorace, collo, anlennarum basi, ore pedibusque ru- foferrugineis, geniculis nigris, elytris subtruncatis læte viridibus , nitidis, striato-punciatis abdonune laevi. 94 ul 2 » j e à ° ‘ j he Long. 9 /,. ( Sénégal, possessions portugaises, rap- porté par M. Boccande |. Tête en ovale peu alongée, un peu convexe, plus fortement ponctuée à sa partie antérieure que vers la base ; col distinct, assez gros. Yeux grands, assez saillants. Corselet de moitié plus long que large, un peu plus étroit que la tête avec les yeux, ovale, tronqué aux deux bouts, avec un bourrelet postéri- eur peu relevé, ce qui le fait paraître un peu ré- tréci antérieurement, où il n'existe pas de bourre- let ; cylindrique, assez arrondi sur les côtés; le bord latéral indiqué par une ligne élevée obluse à peine visible ; la ligne longitudinale du milieu distincte ; la ponctualion du dessous et des côtés très-forle et serrée, celle du dessus moins serrée, plus irrégulie- 30 re, étranglement de la base très-peu sensible. Ely- tres du double plus larges que le corselet, plus longs que la tête et ce dernier réunis, parallèles ; mi- lieu de la base prolongé jusqu’à son insertion dans celle du corselet; puis descendant assez oblique- ment vers l'épaule, qui est bien marquée, quoique arrondie ; côtés un peu arrondis près de l'épaule et un peu plus vers l'extrémité; celle-c1 tronquée un peu obliquement et très-légèrement sinuée; angles arron- dis au sommet, surtout l’extérieur ; le dessus assez convexe, en demi-cylindre, un peu aplau sur le haut, lisse ; sur chaque élytre 9 fortes siries et le commencement d’une 10° près de l’écusson, toutes fortement ponctuées ; intervalles peu convexes ; sur le 3°, 3 points enfoncés dishincts et 3 autres sur l'extrémité de la 9° strie. Dessous de la tête, à l’ex- ception d’une raie longitudmale au milieu, mésoster- num et côtés de la poitrine fortement ponctués ; l'abdomen lisse. Tête d’un bran-noirâire brillant tant en dessus qu’en dessous ; col et corselet d’un rouge ferrugi- neux, avec la base de celui-ci jusqu’à la naissance des pattes, le mésosternum, Ja poitrine et l'abdomen d'un brun-noirâtre brillant ; élytres d’une belle cou- leur verte, légèrement cuivreuse, brillante; les 5 premiers articles des antennes et la base du 4 d'un jaune rougeâlre avec une tache obscure à l'extré- mité du 3° et la plus grande partie du 4 noirâtre, le reste brun; parties de la bouche et palpes de la couleur de la base des antennes avec une ombre obscure sur le dernier article de ceux-ci ; pattes et si! trochanters d’un jaune ferrugineux, extrémité des cuisses noirâtre, ainsi qu’une petite tache à l’extré- mité du 4° article des tarses. 3. $. Edwardsü de Laporte. Nigropicea, capite thoraceque punctalis, illo nigrosubcyaneo, hoc cum collo obscure sanguineo, elongato-ovato, elytris cya- neis nitidis, crenato-striatis, antennis palpis testaceis, horum apice infuscato, pedibus sanguineis, geniculis infuscaus. Long. 2*/,/. ( Sénégal Galam, ) Magasin de Zoologie de M. Guérin 1543. pl. 119. av. text. 4. S. blanda Laferté Nigropicea, capite thoraceque elongatis, crebrius punctaüs, hoc subcylindrico, angusto; sanguineo, elytris anguslis, opacis, cyaneis, crenato- siriauis, apice emarginalo-truncatis , antennis palpis- que basi rufotestaceis ; pedibus sanguineis, femori- bus extus infuscatis. Long. 3'/,/#. ( Possessions por- tugaises du Sénégal. } Bien plus petite et proportionnellement plus étroi- te que la Viridipennis ; les pattes et les antennes sont plus alongées, celles-ci plus grêles. Tête en ovale plus longue, plus étroite, plus prolongée derriè- re les yeux, entièrement couverte tant en dessus qu'en dessous de points enfoncés bien marqués et nombreux, avec une raie longitudinale sur le milieu du dessous lisse ; en dessus à la base une fossette ovolaire bien marquée (comme dans certaines Agra). Corselet bien plus alongé et plus élroit, beaucoup moins renflé au milieu; criblé de points enfoncés bien marqués. Elytres proportionnellement bien plus 32 étroits, plus alongés, mais ne dépassant pas en longueur la tête et le corselet réunis ; plus parallé- les, moins obliquement tronqués à l'extrémité, vi- siblement échancrés ; angles postérieurs moins ar- roudis ; les stries sont plus fortement ponctuées; les intervalles couverts de rugosités fines qui leur ôtent leur lustre, leurs bords semblent crénelés ; on re- trouve les mêmes points enfoncés. Tête noirâtre, légèrement bleuâtre en dessus, col el corselet d’un rouge sanguin. Elyires bleus, ter- nes, dessous du corps luisant, noir-brun ; antennes brunes, avec le premier article ferrugineux ; palpes rougedires, le dernier arucle obscur; pattes d’un rouge sanguin foncé, avec la petite moitié extérieu- re des cuisses noirâtre. CTENODACTYLA. C. Drapiezi Gory. Cet insecte se trouve aussi au Bresil et m’a éte envoyé de Novo-Friburgo par M. Bescke. L'exem- plaie de Cayenne, qui a servi à la description de M. Gory, était récemment transformé. Dans son état parfait, cet imsecte a des temtes plus ob- scures ; les pattes sont d’un brun clair, plus obscur vers l'extrémité des cuisses. 33 Drypta. M. Schmidt-Goœbel a élé le premier à observer que dans quelques espèces de ce genre, les onglets des tarses sont pectinés, ce qu l’a décidé à créer le genre Dendrocellus, dans lequel rentrent d’après ses observations les Drypta flavipes Wiedemann, geniculata Klug et une nouvelle espèce de la pro- vince de Martaban à laquelle il a donné le nom de discolor. 11 suppose en outre que les D. longi- collis Megerle, ænipes Wiedemann et ruficollis Dejean en font également partie. J'ai constaté le fait relativement à la Longicollis ; je ne connais pas l'œnipes, mais la Ruficollis, ainsi que la Cyanea Bu- quet, et la Cyanella Chaudoir, dont les crochets sont simples, doivent rester parmi les Drypta. Si M. Schmidt-Gœbel a véritablement reconnu la Dr. flavipes dans une espèce de son nouveau genre Dendrocellus, je dois considérer comme espèce nou- velle une Drypta à crochets simples que j'ai d’abord rapportée à la Flavipes. Je lai nommée: D. pallipes. Long. 4'/,". C’est dans ce genre l'espèce la plus étroite que je connaisse. La têle est petite et les côtés forment un angle derrière les yeux qui sont très-saillants; la pouctuation est serrée et bien mar- quée ; le corselet est plus long, plus mince et moins arrondi sur les côtés que celui dé la Lineola ; sa 3 34 largeur est moindre que celle de Ja tête avec les yeux, il se rétrécit peu-à-peu vers l’étranglement de la base qui est peu marqué ; la ponctuation est com- me celle de la tête; les élytres sont bien plus longs que la tête et le corselet réunis et ont à peu près la forme de ceux de la Ruficollis, mais ils sont plus parallèles, moins élargis postérieurement ; les stries sont bien marquées, fortement ponctuées ; les intervalles semblent crénelés sur les côtes, et leur ponctuation quoique plus marquée que dans J’'Emarginata, est plus fine et beaucoup moins serrée que dans la Ruficoliis. Le dessus est d’un bleu verdâtre peu brillant et sale, couvert d’un pubescence fauve peu serrée sur les élytres; le dessous est ponctué et d’un bleu plus luisant, la poitrine quelquefois d’un rouge bleu- âtre obscur ; le devant de la tête, l’épistôme, les parties de la bouche, Is palpes, les antennes et les pattes sont d’un jaune ferrugineux , l’extrêmité du ler article des antennes est un peu obscure. Cet insecte provient des chasses du Capitaine Boys dans le nord de l'Hindostan ( Simläh. ). C’est dans la collecuon de M. Westermann, qui a fourni Jes types des descriptions de Wiedemann, qu’on pourrait se convaincre si l'espèce est vraiment distinc- te de la Flavipes. D. virga ta. Long. 3'/,#. Elle ressemble beaucoup à la Lineo- la, mais sa forme est plus raccourcie. La ponctua- 39 tion de la tête et du corselet est moins serrée, ce- lui-ci est plus court ainsi que les élytres ; (la diffé- rence dans ceux-ci étant d'un millimètre environ sur une largeur égale ; les intervalles sont plus his- ses, à peine ponclués ; la couleur des élytres est plus bleue ; la bande longitudinale rouge se rap- proche moins de la base, où elle s'étend sur une partie du 7° intervalle, elle est plus large, car elle occupe les 3°, #, 5° et 6° imtervalles et vers l’ex- trémité qu'elle attemt tout-à-fait, elle touche la sutu- re à partir du second tiers. , Je l’ai trouvée dans la collection Gory et l’éti- quette désignait comme patrie les Indes orien- tales. DENDROCELLUS. D. Boccandei Laferté. Long. 5'/,“. Elle ressemble beaucoup à la Lon- gicollis, mais elle est d’une plus grande taille. La ponctuation est plus serrée et plus forte sur la tête, surtout en dessous, sur le corselet et sur les inter- vailles des élytres ; ceux-ci sont un peu plus amples surtout postérieurement ; les côtés de la base des- cendent moins obliquement vers l’épaule qui est plus marquée ; l'angle externe de l'extrémité est droit et n’est point prolongé en dent aiguë ; les intervalles sont plus relevés. | La couleur est en dessus d’un beau vert, lésè- rement cuivreux ; la poitrine d’un rouge violacé un où 30 peu obscur ; antennes d’un brun rougeâtre, s'éclair- cissant vers l’extrêmité; le premier article devient plus foncé vers le bout: pattes d’un ferrugineux obscur ; extrémité des cuisses noirâtre. Trouvé par M. Boccandé dans les possessions por- tugaises du Sénégal. HELLUONIDES. Omupara. O. brevis. Long. 7‘. Gette espèce se distingue facilement de l'O. hirta par sa moindre taille, par sa forme plus raccourcie et par ses élytres plus raccourcis, plus parallèles et plus planes. ‘Tête comme dans la Hirta, un peu plus rétrécie poslérieurement ; yeux plus saillants; palpes moins sécuriformes , moins grosses à leur extrémité: dermiers articles des anten- nes plutôt ovales que carrés. Corselet plus étroit, moins dilaté sur le milieu des côtés, plus cordifor- me, plus étroit à la base ; côtés bien moins arron- dis antérieurement, plus longuement sinués vers l’an- gle postérieur qui est droit, nullement arrondi au sommet ; le dessus bien plus plane. Elytres presque planes, luisants, proportionnellement bien plus courts laissant davantage l'abdomen à découvert, plus étroits ; côtés bien moins arrondis, par là même plus parallèles, quoique les élyires se rélrécissent un peu vers la base ; épaules très-arrondies ; extré- 37 milé tronquée plus carrément; stries moins profon- des ; intervalles plus planes, moins fortement ponc- tués des deux côtés, ce qui fait que les élyires sont moins pubescents. La poncluation du des- sous beaucoup moins profonde et moins serrée. Nord de lHindostan ( Simläh. ). Rapportée par le Capitaine Boys. HELLUOMORPHA. H. macroptera. Long. 9"; (élytres 6’). Entièrement d’un brun ferrugmeux, la tête un peu brunâtre. Celle-ci com- me dans le Heros Gory, un peu plus étroite, plus arrondie entre les yeux et le col; milieu du front légèrement relevé en carène longitudinale , impres- sions entre les antennes un peu moins enfoncées. Corselet un peu plus étroit que la tête avec les yeux, presque aussi long que large; angles antéri- eurs adhérents aux côtés du col ; les côtés s’arron- dissent fortement depuis l’angle antérieur jusqu’à la moitié de leur longueur, puis ils deviennent pres- que droits en décrivant une trés-légère sinuosité, et se redressent un peu près de l’angle postérieur qui est aigu, un peu saillant et légèrement relevé ; base coupée carrément avec une échancrure assez courte près des angles ; le dessus très déprime près des angles antérieurs, d'ailleurs peu convexe, couvert de points enfoncés irès-épars, surtout vers le milieu, et pilifères ; la ligne longiudivale du milieu est pro- 33 fonde, assez large ainsi que l'impression transversale antérieure qui forme un angle irès-rentrant; les deux fosseites près de la base sont également bien mar- quées ; l'impression transversale postérieure l’est moins ; les colés sont très-finement rebordés. Les élytres forment un carré très-long, un peu plus du double plus larges que la base du corselet, deux fois aussi longs que larges; base échancrée ; épau- les bien marquées, presque saillantes quoique pas- sablement arrondies ; côtés parallèles, extrémité ob- tusément arrondie ; le dessus peu convexe, mais descendant rapidement sur les côtés vers le bord extérieur ; les stries très-indistinctement ponctuées, larges et séparées par des intervalles un:peu rele- vés en carène obtuse, et munis de chaque côté d’une rangée de points pilfères ; 1l y a le commencement d’une 10° strie à la base près de l’écusson. Tout l'insecte est pubescent ; les antennes sont plus gré- les et moins comprimées que dans le Heros ; les palpes plus minces ; les articles des tarses moins larges ; les jambes et les cuisses sont comprimées et dilatées. Il m'a été envoyé par M. Buquet comme venant du Brésil ; c’est certainement une espèce distincte des H. bellicosa de Laporte et autres énumérées par M. Reiche dans son travail sur les Helluonites ou décrites depuis la publication de son mémoi- re. Note. En étudiant attentivement la description du Polystichus clandestinus Klug (Jahrbücher der In- sectenkunde, 1834. I. p. 68. n°. 3.), je me suis 39 convaincu que c'était le même insecte qui a été dé- crit plus tard par M. Brullé sous le nom de Helluo rufipes (voyage de d'Orbigny; Entom. n°. 81.) que j'avais changé en celui d’'Erythropus (Bull. 1843. p. 701. IX. ), parce qu'il existait déjà un Helluo ru- Jipes Klug, des Indes orientales. Mr. Reiche a crû devoir former un genre nouveau de cette espèce et du H. cayennensis Dejcan, sous le nom de Dailo- dontus, et il a eu parfaitement raison de les sépa- rer des Helluo, mais il ne s’est pas aperçu qu'il ne présentait pas de caractères suflisants pour le distin- guer des Polystichus ; auxqueis je propose en con- séquence de les reunir. Le genre Polystichus com- prendra donc les espèces suivantes : * 1 P. vittatus Brullé, Mist. natur. des Ins. IV. p. 158. n°. 1. ( 1834). _ P. vittatus Motschulsky, Insectes de Sihétie (01845. ). p.99. n°. 29. P. fasciolatus Dejean, Spec. gén. des Coléopt. L p. 194. n°. 1. ; Iconogr. des Coléopt. d'Europe, Dh 72 n. 1. pl. 7 L 7. Carabus fasciolatus Olivier. A 35. p. 95. pl 19 6 19), à D: * 9. P. fasciolatus Rossi, Faun. etrusc. I. 223. 209. tab. II. L 8.; (Carabus. P. discoideus Stéven ; Dejean, Spec. gén. des Coléopt. 1. p. 196. n’. 2.; Iconoer. des Coléopt. d'Europe, FE p. 74. n°. 2. tab. f ) D ee 2 ee 6 2 (*) M. Motschoulsky doute que cette espèce se trouve en Russie; elle est pourtant mentionnée par M. Ménétriés dans son Catal. raisonné 4Ù 8. P. unicolor. Brullé, Hist. natur. des Ins, IV. Pl. m9 pl'OE 2 2, 41 pe clandestinus Kluzg ; Jabrb. des Insectenk. 1834. p. 68. n°. 3. Helluo rufipes. Brullé, Voy. de d'Orb. Entom. DÉMO. Dailodontus rufipes. Reiche, Annales de la Soc. Entom de France, 1842. p. 338. n°. 2. | Helluo erythropus Chaudoir, Bull. de Mosc. 1843. p. 701. IX. . 6. P. cayennensis. Helluo cayennensis, Dejean, Spec. gén. des Co- léopt. IE p. 459. n°. 6. Dailodontus cayennensis. Réiche, l © n°. L 6. P. Boyeri Solier, Annales de la Soc. Ent. de France 1839. p. 111. n°. 1. ( Colombie. ). to Pa? Feu Dejean, Species, V. p. 298. ONE À Quant au Polyst. albicornis Klug. (Jahrb. der Insectenk. p. 69. n° 4. ), il fait partie du genre Diaphorus Dejean que M. de Laporte avait aussi des insectes de son voyage au Caucase, et ce qui surtout me fait croire qu'elle n'est pas étrangère au moins aux provinces transcau- casiennes, c’est qu'elle m'a été envoyée par Kindermann, qui l'a tronvée aux environs de Samsoun dans le nord-est de lAnatolie. Les deux individus que j'ai reçus sont de taille plus grande que ceux de Sicile. 41 nommé Pseudaptinus (Etud. Entom. p. 56.); c'est la même espèce qu'il décrit aussi sous le nom Ps. albicornis Chevrolat. J'en ai recu plusieurs indivi- dus des environs de Novo-Friburge, au Brésil. Si d’un côté les Helluonides se rapprochent des Polystichus par les Macrochilus et les Helluomor- pha, de l’autre on ne saurait méconnaitre leur aff- nité avec les Anthia par les Acanthogenius, les Om- phra et les véritables Helluo, dans lesquels le men- ton, la languette, le labre et quelques autres carac- tères sont très-ressemblants à ceux des Anthia. C’est donc ici que nous allons placer ce que nous avons à dire sur ces dernières. ANTHIADAE. Hope, Coléopt. Manual, part. 2. p. 50. _ Nous irouvons dans cet ouvrage un premier essai de subdivision du genre Anthia, mais qui nous semble complètement manqué. M. Hope, selon son habitude, ne üre ses caractères que de la forme extérieure. C’est ainsi que d’après la configuration du corselet il établit trois genres : les Anthia, les Pachymorpha, à corselet plus ou moims prolongé en arrière et bilobé dans les mâles, et les Thermophi- la, à corselet cordiforme ou hexagone. Nous ne sommes pas parvenus à trouver entre les Anthia et Jes Pachymorpha des caractères suflisants pour les séparer ; on observe bien au fond du menton de ces dernières une très petite dent qui manque aux 42 véritables Anthia, mais ce caractère est peu pronon- cé et presque oblitéré dans quelques individus. Dans ces Anthia ainsi que daus la Nenator, les mandibu- les des mâles sont beancoup plus développées que dans les femelles, mais les mandibules de celles-ci n’ont rien qui les disuingue de celles des Thermo- phila. Nous sommes douc d’avis de conserver le nom d’Anthia à toutes les espèces dont la tête n’est pas rélrécie poslérieurement en un col distinct plus ou moins élroit, dont les palpes sont alongés; dont le 2° et le dernier très-peut et beaucoup plus mince que le précédent, dont la languette est étroite et alon- gée ; les lobes du menton étroits, longs et terminés en une pointe obtuse, le labre 1irès-avancé, environ article des palpes labiaux est renilé, très-long, aussi long que large. Nous placons ici 4. atra Chaudoir ; maxillosa Fabricius; cinctipennis Le- quien; marginipennis Gory; thoracica Fabricius,; striatopunctata Guérin; sexguttata Fabricius ; Mannerheimi Karéline; orientalis Hope; venator Fabricius; homoplata Dupont.; Mellyide Brême; Actæon Erichson; Burchelli Hope; Massilicatri Guérin et Boheman: Nimrod Fabricius; Heden- borei Boheman:; sexmaculata Fabricius; mar- ginata Klug; duodecimguttata Bonelli; decemgut- tata Fabricus cum varr:: cruoricollis Manner- heim, cephalotes. Guérin; limbata Dejean; cos- tata Guérin; biguttata Boncelli; sexcostatu Chau- doir ; Lefebvru is ; en tout 29 espèce. En second lieu nous trouvons deux espèces dont la lèvre supérieure est courte et dilatée antérieure- 43 ment ; les mandibules larges et munies imltérieure- ment de plusieurs dents ; la languette est avortée, en sorte qu'on m’apercoit que à pelites dents pla- cées sur la même ligne et qui arrivent à peine à la base du ler arucle des palpes labianx ; ceux-ci comme dans les Anthia: les lobes du menton un peu plus larges, terminés en pointe aiguë et présen- tant au mileu un petit enfoncement transversal. Ce genre anomalien par la forme de la languette porte- ra le nom de Bæoglossa ( Bœioc, très-court, yla@çen, langue ) et contient les Anthia villosa Thunberg et melanaria Boheman. Un troisième genre que nous nommerons Cyclolo- ba (xozxhoc, cercle ; Â06B606, lohe ) a la tête non rétrécie postérieurement, le labre court, transversal et nullement dilaté antérieurement, les mandibules courtes, comme dans les Thermophila de Hope ; les lobes latéraux du menton sont larges, fort arrondis extérieurement et le bord antérieur forme un angle droit un peu aigu avec les côtés de l’échancrure ; les palpes maxillaire sont moins lonzs que dans les Anthia ; les palpes labiaux sont à peu près confor- mes de même, cependant le dernier article est déjà un peu moins pelit. Ce genre diffère beaucoup par la forme des véritables Anthia : il est établi sur V4. septemguttata Fabricius ( seænotata Dejean) et je crois que les 4. truncatipennis et pilosa Boheman viennent s’y placer également. Dans un quatrième genre que nous nommerons: Cypholoba ( xügo6 , tubercule, 1660ç ), la tête est unie au corselet par un col bien distinct, mais pres- 44 que aussi gros que la têle ; les mandibules du mâ- les sont longues, fort arquées , aiguës, sans dents excepté celle de la base ; celle de gauche est plus longue et plus arquée que celle de droite; les pal- pes maxillaires sont courts et gros ; les labiaux ont le 2° article assez long, aminci à la base ; le der- nier est moins peut que dans les Anthia; la languet- te n’atteint pas l'extrémité du 9% article des palpes labiaux, elle est moins élroite et plus arrondie au bout que dans le genre Anthia; le labre est un peu moins avance, mais une particularité du genre est la forme des lobes du menton, qui sont tronqués à l'extrémité, assez courts et portent à leur face infé- rieure une bosse qui en couvre presque toute la surface et se termine en une pointe émoussée. Je ne connais qu'une espèce de ce genre, l’4. alveola- ta de Brême et Melly, (A. Ranzani? Berto- loni). à Un cinquième genre que nous désignerous par le nom de Polyhirma, ( xolùç, beaucoup ; siguôç ran- gée ) renferme un certain nombre d’espèces dont’ la tête est terminée postérieurement par un col bien marqué el bien plus étroit que la tête; le labre est assez avancé et tronqué presque carrément ; les mandibules sont pelites dans les deux sexes ; les palpes maxillaires courts et gros ; le 94 article des labiaux beaucoup plus court et moins renflé que dans les Anthia el à peine d’un tiers plus lorg que le dernier qui n’est guères plus mince ; la languette est assez étroite et se termine antérieurement en pointe arrondie ; les lobes du menton sont assez 45 étroits et longs ; ils se rétrécissent vert l'extrémité qui est en pointe plus ou moins obiuse ; le côté de l’échancrure se dirige en dehors après avoir formé une petite dent el va rejoindre lPextrémité du lobe dans une direction plus ou moins oblique ; cette partie est plus ou moins échancrée (c’est à peu près la forme que cette partie affecte dans les vraies Anthia, ). Les espèces de ce genre sont 4. maci- lenta Oliv. ( dont les 4. spuria, amabilis et exarata Boheman, pourraient bien n'être que des variétés), A. gracilis Dejean ; graphipteroides Guérin, (su- turata, Perrond ); intermedia Boheman; Ferretii Reiche; tetrastigma Chaudoir ; leucospilota Ber- toloni ; Cailliaudi Gory ; polioloma Chaudoir. Dans un sixième genre que je nomme HMicrolestia (zuxods, petit, An6rns, brigand) le col qui Joint la tête au corselet est bien distinct, mais un peu plus gros que dans les Polyhirma, la lèvre supérieure est un peu plus courte ; le dernier article des pal- pes est un peu comprimé et légèrement sécurifor- me ; les lobes du menton sont plus courts, moins _ étroits ; le côté extérieur est arrondi, le côté inte- rieur resle droit jusqu'à l’extrêémité qui forme un angle un peu aisu ; la languette est plus large, en ovale peu alongée et l’extrémité en est arrondie d’un manière assez obtuse et assez largement, les autres caractères s'accordent avec ceux des Polyhirma. Dans ce genre viennent se ranger les 4. tabida Fa- bricius, oxygona Chaudoir (an atrata? Bohe- man); rugosopunctata Thunberg ; et une espèce nouvelle que je décrirai ci-dessous. 46 Enfin nous pensons que la singulière Anthia for- micaria Érichson doit constituer un septième gen- re que j'ai nommé ÂNetrodera ( vñroor, fuseau, Ôson, col. }. La tête est très-différente de celles des autres Anthia; elle est comprimée, en carré plus long que large, et ressemble un peu à celle des Xantholinus; le front est presque uni; les yeux très petits et à peine saillants sans orbite intérieur ; le col est min- ce et bien distinct ; les mandibules courtes, irès-lar- ges à la base, arquées et aiguës ont une très-forte dent à deux pointes aiguës à leur base; le labre est court, arrondi antérieurement et muni d’une rigole portant quatre points pilifères le long du bord antérieur ; les palpes labiaux ont les deux derniers arucles égaux; le dernier est cylindrique; les maxil- Jlaires sont très-courts, gros, le 9% article n’est pas plus long que le dernier, qui est largement tron- qué ; la languette est assez étroite ; les lobes du menton, plus longs que larges, peu arrondis extéri- eurement sont tronqués presque carrément à leur bord antérieur et distinctement échancrés : de cha- que côté de l’échancrure on observe une petite dent ; les côtés de l’échancrure du menton divergent un peu vers l'extrémité. Microlestia Spinipennis. Long. 11 Voisine de la Tabida, mais plus gran- de et plus svelte. Le corselet est plus long, les angles antérieurs plus avancés, arrondis au sommet ; Ja partie sinuée des côtés est plus longue, mais la 4 47 sinuosité moindre; les angles postérieurs moins obtus, plus droits, mais arrondis au sommet et assez relevés; de chaque côté de l'impression longitudinale du milieu une ligne imprimée assez marquée, partant de la base et se repliant en de lors; bords latéraux lar- gement et assez fortement relevés; les élytres plus alongés, plus rétrécis depuis le milieu vers la ba- se où ils n’ont que la largeur de ceux du corse- let : le dessus plus plane suriout postérieurement ; côtés plus saillantes, plus tranchantes, l’intermédiai- re s’efface avant sa jonction à l’extérieure ; la sutu- re plus relevée en carène; bords latéraux largement relevés surtout vers le milieu ; extrémité prolongée en une pointe beaucoup plus sailante et plus aiguë que dans la Tabida, formant presque une épine; les palpes, les antennes et les paties proportionnelle- ment plus longues. Elle m'a élé envoyée comme venant du Cap de Bonne Espérance. Je regrette de ne pas connaître les descriptions d’Anthia nouvelles insérées par M. Perrond dans les Annales de.la Société linnéenne de Lyon, dont quel- ques unes correspondent probablement à un nombre égal d’espèces d'Anthia décrites par M. Boheman dans ses «Insecta Caffrariæ. » Le genre Atractonotus qui y est établi sur une espèce nommée Mulsanti, est probablement voisin de mes Vetrodera. Note. La différence qu'offre la languette des Bæoglossa mérite d’atüirer un imstant notre attention. Les deux dents latérales sont les extrémités des pa- raglosses qui paraissent être cornées comme la lan- 48 guetle, et ces organes sont conformés de même et pas plus avancés dans les Anthia et autres genres que nous avons établis ci-dessus ; 1l n’y a que la dent intermédiaire, laquelle constitue la languette proprement dite, qui, avorlée et égale aux deux autres dans les Bæoglossa, se développe en forme de cuillère plus ou moins alongée dans les autres ; cette partie, convexe en dessous, est fortement con- cave en dessus. On ne saurait méconnaîlre les rap- ports qui existent entre ces parties dans les Anthia- des et les Heiluonides. On a toujours placé dans ce groupe les Graphuip- terus ainsi que les Piezia, et l’on a selon moi per- pétué de cette manière l’erreur commise par Fabri- cius ; si l’on se donne la peine d’analyser les divers organes des Graphipterus, on verra jusqu’à l'évidence que c’est dans le voisinage des Corsyra et des Cy- mindis qu'ils seront le plus convenablement placés. La forme de la languette, du labre, des mandibules, des lobes du menton, des palpes, des mâchoires et même celle des tarses, diffère fort peu de celle de ces mêmes organes dans les Cÿmindis, tandis qu'ils sont tout-à- fait autres dans les Anthia. Cymnors. On ne conuaissait jusqu'à présent que deux espè- ces de Cÿmindis des Indes orientales, savowr: 1. C. quadrimaculata Kollar. ( Hügel's Kaschmir 1ÎV. 2° Abth. p. 499. pl. 23. f. 3. ), qui ne fait peut-être pas mème partie de ce genre et JunCavintdien 49 Schmidt-Gæbel, (Faun. birman. 1. p. 31. n°. 1). Je suis à même d'en ajouter deux nouvelles dont Je yais donner les descripuons. 9. C. Guerinu. Long. 6‘. Il ressemble beaucoup au Philotecnus bisignatus Schœnherr. La tête n'offre pas de différen- ces ; le corselet est un peu plus étroit et moims court; beaucoup moins échancré antérieurement , moins déprimé vers les bords latéraux qui sont bien moins relevés ; côlés plus arrondis postérieurement, et formant avec les côtés de la base qui sont cou- pés plus obliquement, un angle obtu presque arron- di et indiqué seulement par une peüte dent; les élytres sont également planes, un peu plus étroits les côtés plus parallèles et presque droits; l'extré- mité tronquée un peu plus obliquement; les inter- valles des stries plus planes, celles-ci moins disunc- tes; la tache jaune occupe à peu près la même place, mais elle est beaucoup plus étroite et forme un z couché; les paites noirätres ; les tarses rougeà- tres. J'aurais rapporté cet insecte à la €. indica, si Jauteur ne disait pas dans sa description que les élytres sont ovales, tandis que dans la Guerini ils ont la forme d’un rectangle à angles arrondis; la forme de la tache est aussi différente. J'ai attaché à cet insecte le nom de M. Guérin- Méneville qui avait eu l’amabilité de me la dédier, mais comme il ne l'a pas décrite, J'ai préféré lui 1830, K 50 donner le nom d’un entomologiste si justement célè- bre. Il habite le plateau des “Néchtines prés de Pondichéry sus orientales ). 4. C. Boysü. Long. 3°/,/. Extrémement voisme de la Faminii, mais plus courte ; la têie est un peu plus rétre- cie autérieurement ; le bord antérieur du corselet moins échancré, en sorte que les angles antérieurs sont moins avancés ; le rebord lateral est moins re- levé, les angles postérieurs forment une dent un peu plus saillante ; les elytres sont sensiblement plus courls, un peu moins paralléles ; les trois côtes élevées sont plus sallantes et plus tranchantes ; la couleur du dessus est un peu plus foncée; les bords du corselet et des élytres et la base de ceux-ci ne sont pas plus clairs que le fond. Cette espèce habite le nord de l’ilindostan ( Sim- läh ) et en a élé rapportée par le Capitaine Boys. Plus on apprend à connaitre la faune de lHin- dostan, plus on remarque son homogénéité avec cel- le des côtes de la Méditerranée et de l'Afrique, Outre plusieurs espèces communes à ces contrées, telles que : Megacephala (nune Tetracha ) euphrati- ca; Cicindela sexpunctata, lurida, ægyptiaca, ori- entalis; Zuphium olens, Metabletus obscuroguttatus ; Dromius plagiatus ; Scarites planus, arenarius ; Sia- gona atratu, eLrOpŒQ ; Melænus elegans ( Brachinus piger ? Fabricius, monente Er on): Oodes gran- dis Dej. ( que j'ai recu de M. Buquet comme ve- 5I ant de Guinée ‘ous le nom de septemcarinatus ) ; Cephalotes punctulatus Klug (Percus nepalensis Gray) elc., on trouve quantité de formes communes à ces récions et beancoup d'insectes dont un examen at- tentif fait seul découvrir les différences spécifiques. Les Cymindis Famini et Boÿysii, les Siagona dorsalis et flesus en sont des exemples. CALLEIDA. LC rhocoptera. Long. 4'/,. Voisine de la Cupreo-cincta m.. que M. Bescke a répandue dans les collections de lEu- vope, plus grande ; tête plus alongée, moins brus- quement rélrécie derrière les yeux qui sont moims saillants ; un peu plus convexe ; étranglement peu marqué, col beaucoup plus gros. Corselet plus am- ple, moins carré, plus en cœur, bien plus arrondi sur les côtés. Elytres un peu plus alongés. ‘Tête, corselet, dessous du corps et pattes d’un rouge fer- rugineux, élylres ferrug'neux avec un reflet rose sur- tout vers les côtés ; antennes ferrugineuses. Des mêmes localités que la Cupreo-cincta. (3 exem- plaires ). 9. C. viridula. Long. 41, Elle diffère de la Lacunosa Manner- heim par la forme de son corselet et sa couleur verdätre. Corselet beaucoup ‘plus rétreci vers les 4* 25 angles antérieurs, très-arrondi et presque anguieux sur les côtés, se rélrécissant de rechef vers les angles postérieurs qui sont droits, mais un peu moins aigus. Elytres striés et ponciués de même, mais plus longs. Tout le dessus d’un vert clair, un peu mé- tallique sur les élytres ; dessus du corps d’un brun noirâtre ; palpes brun-foncé ; les 3 premiers articles des antennes et la moilié du 4° d’un jaune pâle, ainsi que la base des cuisses, le reste de celles-ci et des antennes obscur ; jambes et tarses ferrugineux, ceux-ci plus foncés à l'extrémité de chaque ar- ücle. Même localité. 3. C. rutilans. Long 5", Gette belle espèce est plus grande que le Resplendens Reiche à laquelle elle ressem- ble beaucoup. Elle en diffère par la tête qui est moins rétrécie postérieurement en forme de col et dont les yeux sont moins saillants; par le corselet qui est proportionnellement un peu plus arrondi sur le mi- lieu des côtés et dont les impressions transversales du dessus sont plus marquées; par les élytres plus alongés, plus échancrés à l'extrémité, avec les deux angles de l'échancrure plus prolongés, quoique le sommet de l'angle externe soit arrondi; le des- sus est un peu plus convexe ; les stries sont encore plus fines et plus finement ponctuées ; les inégalités de la surface encore plus marquées, c. à. d. que les dépressions obliques de la partie autérieure et Ja callosité située près de l’angle postérieur externe 53 sont les unes plus profondes, l’autre plus élevée. Tout l'insecte est d’un vert cuivreux clair éclatant ; il u’y a que l’intérieur de la bouche, les palpes, J’extrémité des mandibules et les 7 derniers arucles des antennes qui soyent d’un brun-noirâtre. Colombie. 4 € analis. Long. 4—4'/,/. Elle se rapproche de lAngusta- ta Dejean, mais elle se distingue par la longueur et la forme de son corselet, et par la coloration de l'abdomen. ‘Tête plus alongée, plus rétrécie posté- rienrement, yeux plus saillants. Corselet beaucoup plus alongé, près de moitié plus long que: large un peu rélréci antérieurement, bien plus arrondi sur les côtés, beaucoup plus étroit postérieurement et plus sinné vers les angles postérieurs qui sont moins saillants. Elytres plus alongés , plus étroits vers la base dont les côtés descendent beaucoup plus obli- quement vers l’épaule qui est plus effacée; la ponc- tuation des stries et celle des intervalles est plus marquée. ; Les couleurs de la tête, du corselet et de la poi- trine sont comme dans l’Angustata ; les élytres sont bleus ou verts, plus brillants que dans les autres espèces d'Afrique ; l'abdomen est d’un brun noirä- tre, mais l'anus est ferrugineux ; les antennes et les palpes sont brunes, à l’excepuon des deux premiers articles des premières qui sont ferrugineux, pat- tes ferrugineuses ; moitié extérieure des cuisses , 54 base des jambes de la première paire et tarses noi- râlres. | Celte espèce habite la Guinée. Comme le nombre des espèces de Calleida décri- tes est assez considérable, mais qne les descriptions en sont disséminées dans un grand nombre d’ouvra- ses, J'ai pensé qu'il serait agréable au lecteur d’en trouver ici une liste aussi complète qu'il m'a été possible de la faire. J'ai cherché à les distribuer. dans un certain ordre, autant que jai pu le faire d’après les espèces de ma collection dont le nom- bre ne dépasse pas 40 et les descriptions le plus souvent très-superlcielles des auteurs. J'aiessayé d’y introduire quelques observations synonymiques, me réservant dans mes publications futures de corriger les erreurs que j'aurai pu commettre dans la rédac- tion de ce catalogue. Especes p'AFRIQUE. * 1. €. dichroa. (*) Chaudoir, Bull. Mosc. 1848. . p. 80. note. Sénégal supérieur. | C. bicolor Chaude (Hi opere cit. 1844. p. 462. * 2. C. capensis Chaudoir, Observations sur mes Mémoires, Kiew, 1847, p. 11. Cap de Bonne Es- pérance. C. jan Fhoee Insecta Caffrariæ, [. 1. p. D) ne). Calirerie: ; Fe A ‘ : ù (*) Les astériques désignent les espèces que je possède. 55 3. C. nobilis. Erichson, Wiegmann’s Archiv, 1843. lp. 211. n° 1. Anoola, 40. ruficollis. Fabrcius, Syst. Eleuth. I. p.185. n°. OÙ. Dejean, Spec. gén. des Goléopt. V. p. 339, n°. 17. Sierra Leone. 5. C. analis. Chaud. { v. supra). Guinée. * 6. C. erythrodera Chaud. Bull. Mosc. 1844. p. 465. Sénézal. * 7. C. angustata. Dejean, Spec. génér. des Go- léopt. V. p. 338. n°. 16. Sénésal. * 8. C. elongata Boheman, Ins. Caffr. I. 1. p. 87. n°, 99. Caflrerie. 9. C. angusticollis. Boheman, IL. c. p. 38. n°. 46. Calfrerie. 19 ©. cmabihs DBoheman, !: c. p. 99. n°. 41 Caffrerie. * 11, C. affinis Chaud., Bull. Mosc. 1837. IIL p. 4 Gap de Bonne Espérance. D 12° ©. fasciata. Déjean, Spec. NV. p. 397. n°. 15. ; Iconozr. des Coléopt. d’Eur. I. p. 99. pl 11. {. D. Sénégal. 13. C. fastuosa. Klug; Bericht ub. Madag. Ins. 1833. in #. p. 34. n°. 5. tab. 1. f. 3. Madagas- car. | * 14 C. rufula. Gory, Ann. de la Soc. Entom. de France. 1833. tom. Il. p. 188. Sénégal. 25 C: picea Boheman, eod. op. p. 40. n°. 42. Caflrerie. 26 16. C. castanea Bohem. 1. c. p. 41. n°. 43, Caf- frerie, * 17. C. marginicollis. Chaud. Bull. Mosc. 1844. p. 465. Cap de Bonne Espérance. C. cordicollis. Boheman, 1. c. p. 36. n°.38. Caf- frerie. ; 18. C. ? amænula. Boheman, !. c. p. 42. n°. 44. .. 19" C. nigriventris. Hope, Annals of natur. hist. 1842. X. p. 91. Sierra Leone (espèce incon- nue ). EspÈcEs D'AUSTRALIE. * 20. C. pacifica Erichson, Wiegmann's Archiv, 1842. I. p. 124. n°. 4. Non Diemens Land. 21. C.? suturata Newman, Entomologist, 1842. p. 367. n°. 401. Port-Phiipp. ESPÈCES D'As1r. 22. C. chloroptera Dejean, Spec. V. p. 340. n°. 18. Java, Presqu'ile orient. des Indes. * 23. C. splendidula Fabricius, Syst. Eleuth. I. p: 184. n°, 77.; Dejean, Species, V. p. 341. n°. 19, Java ; Presqu'ile orient. des Indes ; Bengale. ÉsPrces D’AMÉRIQUE. 24. C. suturella. Reiche, Rev. Zool. de la 5oc. Cuv. 1842. p. 274. n°. 16. Equador. | # 57 * 25. C. decora Fabricius, Syst. Eleuth. I. p. 181. mn 00 Déjean, Spec. L p. 224 n°. 5; Etats- unis. | 20 C' rubricolhs. Dejean , Spec. [. p. 225:,n.. G. Louisiane. m0 10 elegans. Klug ; Chaud. Bull. Mosc. 1844. p. 469. Cuba. C: rubricollis var. Dejean. 28. C. basalis. Putzeys, Prémic. entom. 1845. p. 20. n°. 9. Mexique. 290 cordcollis. Putzeys, 1. c.p. 21. n°. Il. Mexique. | 30. C. amæna Sahlberg jun:, Acta. fenn. 1845. p. 508. n°. 14. Brésil { Rio de Janeiro ). * 31. C. nigriceps. Chaud :, Bull. Mosc. 1844. p. 468. Brésil ( Rio Janeiro, Novo Friburgo. ). 32. C. linearis Sahlb : jun :, L c. p. 509. n°. 15. Brésil ( Rio Janeiro }). 933. C. croceocollis Ménétriés, Insectes de Sitka et Galifornie, p. 5. n°. 4. Califormie. * 34. C. sanguinicollis Dejean, Spec. V. p. 333. ne, 11. Carthagène { Amérique ). 35. C. suturalis Dejean, Spec. V. p. 333. n°. 12. Buénos-Ayres. 36. C. tristis. Brullé, Voyage de d’Orbigny, n°. 44. pl. 2. £. 8. Bolivie. au C, prolixa. Erichson ; Wiegmann’s Archiv, 164701 p. 69. n°. 1. Pérou oriental. 58 38. C. alcyonea. Erichson, I. c. n°. 2.; Pérou ori- ental. 39. C. tersa. Erichson, 1. c. n°. 9. Pérou occi- dental. 40. C. tibialis Rrullé, Voyage de d'Oïbigny, En- tom. n°. 90. Valparaiso. A1. C. cyanescens Brullé , 1. c. n°. 45. Bolivie. 49. C. janthina Reiche, Rev. Zool. de la Soc. Cuv. 1842. p. 309. n°. 28. Nouvelle-Grenade. * 43. C, gratiosa. Dejean, M.SS. im Collect. pa- ris: Carthagène. | * 44. C. thalassina. Dejean, Spec. V. p. 334. n°. 15. Brésil ( Novo-Friburgo ). 45. C. festinans. Fabricius, Syst. KEleath. LE p: 157. n°. 93; Dejean, Spec. V. p. 990. n°. 16 Ca-- yenne. 46. C. viridipennis Say, Trans. Amer. philos. so- ciety, ( Cymindis. ); Etats-unis. C. inarginata. Dejean, Spec. 1. p. 222. ne. 2. 4T. C. fulgida. Dejean, Spec. V. p. 330. n°. 9. États-unis. * 48. C. cyanipennis. Chaudoir, Bull. Mosc. 1844. p. 4067. Etats-unis. © * 49, C. smaragdina Dejean, Spec. I. p. 225. w, 7. Etats-unis. * 50. C. punctata. Le Conte, Annals of the Lyc. Of nat. hist. of New-Jork, IV. p. 189. n°. 4. ( 1846 }). SO 51. C. viridis. Chevrolat, Coléopt. du Mexique, Afasc. 1835. n°. 155. Mexique. 52. C. conica Reiche, Rev. Zool. de la Soc. Cuv. 1842. p. 509. n°. 27. Nouvelle-Grenade. 53. C. ænecipennis. Buquet, Annales de la Soc. Entom. de France, 1835. p. 613. Guyane cen- trale. | b4. C. plicaticollis. Buquet, 1. c. p. 614. Guyane centrale. | 59. C. brunnea Dejean, Spec. V. p. 328. n°. 8. Mexique. 56. C. flara. Chevrolat, Coléopt. du Mexique, Errata. Mexique. 6 Drunnea Chevrolat (olim), 1 c 2° fasc. nes | | oi CO. pallida, Reiche, Rev. Zool. de la Soc. Cuv. 1542. p. 309. n°. 26. Santa Fé de Bogota. * 8. C. pallidipennis. Chaudoir, Ann. de la Soc. Entom. de France, 1835. p. 437. n°. 6. Bahia, No- vo-Friburgo. | 99. C. fusca. Brullé, Voy. de d'Orbigny, Entom. n°. 49. Bolivie. | * 60. C. lacunosa. Mannerheim, Bull. Mosc. 1837. N°. Il. p. 28. Brésil ( Novo-Friburso. }. * 61. C. interrupta. Chaudoir, Bull. Mosc. 1844. p. 468. Brésil ( Novo-Friburgo ). 402. C: quadrimpressa Chaudoir, 1. c. 1848. P- 80. Brésil { Novo-Friburgo ). 60 63. Fe limbata Sahlberg jun:, Acta fenn. 1845. p. 906. n°. 12. (Coleoptera ad Rio de Janeiro lecta ). Br si Chic Janeiro ). * 64 C. cupreocincta. Chaudoir, Bull. Mosc. 1848. p. 83. Brésil ( Novo-Friburgo ). C. viridipennis ? Dejean, Spec. [E p. 223. n°. 3. * 65. C. æneomicans. Chaudoir, Bull. Mosc. (vid. supra ). Brésil ( Novo-Friburgo ). * 66. C. diluta. Chaudoir, Bull. Mosc. 1848. p. 82. Brésil. ( Novo-Friburgo ). 67. C. testacea. Reiche, Rev. Zool. de ia Soc. Cuv. 1842. p. 308. n°. 25. Colombie. 68. C. cupreomarginata Chaudoir, Bolivie ( Santa Cruz de la Sierra ). | C. æœncipennis Brullé, Voy. de d'Orbigny, (1838.). ne. 46. 69. C. smaragdinipennis Reiche, Rev. Zool. de la Soc. Cuv. 1842. p. 275. n°. 18. Colombie. 30. C. bicolor Reiche, 1. c. n°. 19. Colombie. 71. C. nitida. Putzeys, Prémices entom. p. 21. Bresil. 12, C. dimidiata. Reiche, Rev. Zool. de la Soc. Cuv. p. 275. n°. 20, Colombie. 13. C. fulvipes Reiche, 1. c. p. 307. n°. 21. Co- lombie. * 74. C. punctulata. Chaudoir, Bull. Mosc. 1848. p. 86. Mexique. 61 * 95. C. amethystina Fabricius, Syst. Eleuth. 1 p. 201. n°. 170. (Carabus). Brésil. C. splendida. Gory, Ann. de la Soc. Entom. de France, 1833. p. 189. | C. auricollis de Laporte, Etudes entom. p. 46. 76. C. violacea Reiche, Rev. Zool. de la Soc. Cu. 1842. p. 307. n°. 22. Colombie. Hit smarasdula.. Reiche, 1! c. p. 308. n°. 93. Colombie. 06 C2. sims. Reiche ,: | ©. n°. 924 Colom- bie. * 99. C. viridula Chaudoir, (vid. supr. ) Brésil { Novo-Friburgo ). * 80. C. subænea. Mannerheim, Bull. Mosc. 1837. N°. IL p. 27. Brésil (Novo-Friburgo). * 81. C. æruginosa. Dejean, Spec. I. p. 222 n°. 3. Brésil. - * 82. C. modesta. Dejean. M.SS. Colombie. 83. C. obscura. Dejean, Spec. V. p. 331. n°. 10. Buénos Ayres. * 84. obscuroænea Chaudoir, Bull. Mosc. 1848. p. 81. Bresil. 89. C. refulgens. Sahlberg jun:, Act. fenn. 1845. p. 507. n°. 13. Brésil (Rio Janeiro). * 86. C. NRTRe Chaudoir, Bull. Mosc. 1848. p. 89. Brésil. M C. metallica. Déjean, Spec. I. p. 221. n° 1. Bresil. 62 88. C. truncata. Cnevrolat, Coléopt. du Mex: 7° fase. n°. 154. 3. Mexique. | * 89. C. rutilans. Chaudoir, (vid. supr.). Co- lonibie. * 90. C. resplendens. Reiche, Rev. Zool. 1842. p. 974. n°. 2. Colombie. C. candens Klug, in litt. Si l’on ne trouve pas mentionnées dans celte liste les Calleida lincata et vittata Dejean, c’est que je considère ces deux espèces comme faisant partie du genre Xanthophæa, que j'at établi dans le Bulletin année 1848. \ ACRA. 9—10. 4. spinipennis. Long. 8. Très-voisine de V4. cyanosticta Klug, mais reconnaissable à la pointe cffilée qui termine les élytres sur la suture. Tête plus étroite surtout à sa naissance, les yeux un peu moins saillants. Cor- selet à peu près semblable, cepeudant les deux é- translements, surtout celui de la base sont plus mar- ques et le renflement se prolonge davantage vers le bord antérieur où 1l s’amincit plus subitement. Elÿ- tres un peu plus courts, d’aileurs semblables pour la forme, sauf que l'extrémité est .tronquée encore plus obliquement, très échancrée, nullement sinuée ; la suture se prolonge en une longue pointe acérée et qui se redresse vers le bout; les fovéoles des 63 élytres sont un peu plus serrées et n’ont pas dans le fond la couleur foncée de celles de la Cyanostic- ta ; la poitrme n'esl pas aussi ponctuée et velue ; on observe une petite tache obscure à l'extrémité des cuisses, suriout en dessous; les cils latéraux des tarses SOut noirs. J’ai comparé le seul individu mâle que je possè- de à des mâles de la Cianosticta. Je l'a recu de M. Bescke qui la trouvé aux environs de Novo- Friburso au Brésil, ainsi que les deux espèces sui- vantes. 13—14. À. foveolata. Long. 5'/,—6". Flle a quelque analogie avec VA. catenulata Klug, mais la comparaison de plu- sieurs individus de chacune m'a convaincu que c’est vraiment uue espèce disincte. La tête et le corselet ne différent point, sinon que le dessous du corselet est plus foricment ponctué et parsemé de poils rai- des, surtout sur le milieu : les élytres sont un peu plus rétrécis vers la base, lPangle de l’extrémité de la suture est tout-à-fait arrondi, l’angle extérieur est moins saillant, la simuosité en dedans de cet angle bien plus marquée ; sur chaque élytre 9 stries dis- ünctement ponctuées, mézalement interrompues, de manière à former de petits fovéoles peu profondes, très-étroites et alongées ; le fond de ces fovéoles n'est pas vert, mais d’une couleur pourprée. 64 19— 20. 4. aurovittata. Long. 4!/,/1. À peu près de la grandeur de VA. tenuata, mais proportionnellement plus large. Tête plus large, carrée, mais sa longueur dépasse un peu sa largeur, plane, ponctuée, surtout postérieurement avec un espace lisse sur le milieu, lequel s'étend jusqu’à l’épistôme ; corselet un peu plus court, sen- Siblement plus large, un peu plus plane, plus renflé sur la majeure partie de sa longueur, disünctement étranglé près de la base et s’amimcissant fortement non loin du bord antérieur ; ponctué de la même manière ; la ligne du milieu moins marquée; elle devient saillante antérieurement et se prolonge entre deux dépressions longitudinales. Elyires sensiblement plus larges, par là même moins alongés ; lextré- mité tronquée moins carrément, plus smuée ; l'angle de la suture tout-à-fait arrondi, l’externe moins sail- lant ; le dessus moins cylindrique, un peu déprimé ; les stries plus fines quoique très-distinctes, la ponc- tuation plus fine et plus serrée, les intervalles plus planes ; sur le 3°, coutre la 2° strie, 3—4 points enfoncés peu distincts ; on observe en outre une petite dépression transversale sur la suture au ler quart. Elyires d'un jaune ferrugineux un peu pourpré ; la base, une suture très-étroite et une large bande longitudinale sur les 6°, 7° et 8° intervalles, attei- gnant l’extrémité ou elle devient intérieurement plus étroite, d'un beau vert-cuivreux éclatant. Tout le 65 reste de linsecte d’un rouge foncé un peu bru- nâtre, les trois premiers articles des antennes et l'abdomen plus clairs, et le dernier article des pal- pes noirâtre. | | Tricuais. Je ne fais ici mention de ce genre établi par M. Klug sur 2 espèces jusqu’à présent fort rares dans les collections, que pour faire observer que l’auteur a tort de dire en général que les crochets des tar- ses sont simples ; car ce n’est exact que pour les quatre pattes poslérieures, tandis qu'à celles de la première paire, ces organes sont. très-distinctement pectinés. Je ne saurais placer les Trichis près des Odacantha, et vu la conformauon de la languette eic., je crois que c’est un genre très-voisim des Cy- mindis. Un exemplaire que je rapporte à la Maculata, m’a élé envoyé par M. Handschuch comme pris aux en- _virons de Carthagène en Espagne. APRISTUS. À l’époque où J'établis ce genre dans l’Enuméra- tion des Carabiques du Caucase etc., je ne possé- dais qu'un individu de l'espèce type, le Subæneus, dont la bouche avait été endommagée par l'analyse des caractères, ce qui m'a empêché de voir que le menton y est muni d’une dent comme dans le Dro- mius cordicollis Le Conte, ainsi que j'a pu m'en NOT. 1550. D 65 convaincre sur deux autres exemplaires que J'ai trou- vés en Mingrélie dans le voyage que je fis à Tiflis et à Erivan en 1848. Je possède maintenant 5 espèces de ce genre sa- voir: 1. À. subæneus Chaudoir, Enum. des Ca- rab. du CGauc. p. 63. u°. 33. 2. Dr. cordicollis Le Conte, Ann. of the Lyceum of nat. hist. of New Jork IV. p. 18. n°. 2, Etats-unis septentr.; 3. Dr. subsulcatus Dejean, Spec. gén. des Goléop. IT. p. 551. n°. 22. 4. Dr. striatus Motschoulsky, Ins. de Sibér. p. 65. n°. 70. Daourie, et 5. Æ% æneom- cans n. sp. que Je vais décrire. Ge genre est très- voisin des Lionychus Wissmann. A, æneomicans. Long. 1*/,//. Get insecte diffère du Dr. cordicol- lis Le Conte par la largeur plus considérable de ses élytres, dont les stries sont moins marquées et les intervalles planes, ainsi que par la couleur. Tête comme dans le Cordicollis, suture de lépis- iôme plus marquée; corselet plus large antérieu- rement et sensiblement plus court, angles antérieurs moins avancés ; ceux posiérieurs plus saillants; ligne du milieu encore plus profonde et alteignant les deux bords, rugosité de la tête et du corselet plus marquée, surtout près du bord antérieur de celui-ci. Elytres plus amples, proportionnellement plus larges, surtout vers les épaules ; côtés plus parallèles ; sur- face finement réticulée ; stries plus distinctes vers la suture que près des bords et de l'extrémité ; inter- 67 ÿalles extérieurs planes, ceux près de la suture un peu plus convexes, mais toujours bien moins que dans le Cordicollis ; sur le 3°, 2 points très-peu marqués, 1l y en a aussi quelques. uns près de la base et de l’extrêmité du 8° intervalle. Dessous du corps lisse. D'un noir assez brillant en dessous, avec tout le dessus du corps d’un bronzé obscur un peu cui- vreux, rendu mat par la rugosité de la tête et du corselet et la réticulation des élytres, mais nullement verdâtre. M. le Capitaine Boys a découvert cette petite es- pèce à Simläh, dans le nord de lHindostan. Elle diffère également du Subæneus par la cou- leur, par la forme du corselet ; qui est beaucoup plus étroit et moins rélréci postérieurement dans celui-ci, ainsi que par les élyires moins larges. Le Striatus Motschoulsky a la tête plus lisse, le corselet intermédiaire quant à sa largeur entre le Cordicollis ei l'Aeneomicans , la ligne imprimée du milieu beaucoup moins enfoncée et s’arrétant à l’im- pression transversale antérieure ; la forme des ély- tres est comme dans l’Aeneomicans, mais toutes les stries sont bien marquées, lésèrement poncluées el les intervalles plus convexes, mais ne s'élèvant pas en carènes comme dans le Cordicollis ; les 2 points du 3° intervalle sont plus distincts. C’est espèce qui se rapproche le plus de l’Aeneomicans. Je ne puis admettre que ce soit la même espèce que le Lionychus æœneipennis Schmidt-Gæbel, FR *% D \ 68 (Fäun:-birm! 1 p- 37. n°. 2. ), car celtes esmide couleur verdâtre, la tête est ponctuée antérieure- ment, les côlés du corselet sont arrondis, celui-ci est peu rétréci postérieurement; les élytres sont ovales, les antennes, les palpes et le jambes sont brunes , ce qui n’est pas applicable à l'4eneomi- cans. Lronvcuus. E. holesericeus. Long. 1'/,#. Evidemment très-voisin du Dr. ob- scurellus Klug, qui doit probablement aussi rentrer dans ce genre. Nous le comparerons au Quadrillum. Tête plus courte et plus large, plus emboitée dans le corselet, plane, très-finement réticulée, ce qui lu Ôte tout lustre ; yeux beaucoup plus grands, plus saillants. Corselet plus large et beaucoup plus court, : plus large que la tête avec les yeux , très transver- sal, peu rétréci postérieurement ; angles antérieurs plus avancés et plus distants des côtés de la tête; côtés moins arrondis antérieurement et plus sinués vers les angles postérieurs qui sont droits, un peu aigus ; base tronquée carrément, avec une sinuosilé peu sensible de chaque côté près des angles ; le dessus réuculé comme la tête, finement rebordé sur les côtés, avec une impression longitudinale assez large et profonde sur le milieu et une pete fosset- te de chaque côté de la base ; les impressions trans- versales sont faibles. ŒElyires considérablement plus 69 larges , proportionnellement plus courts, à peine plus longs que larges, en carré dont la base est échancrée, les angles arrondis, les côtés un peu ar- qués et l’extrêmité sinuée un peu obliquement ; le dessus peu convexe, finement réticulé et mat; on ne distingue guères les stries que vers lextrémité près de la suture ; on n’y observe aucune ponctua- tion ; les intervalles tout-à-fait planes ; le rebord la- téral trés-étroit. Le dessous du corps plus finement réuculé que le dessus, ce quilui donne plus de bril- lant, surtout sur l’abdomen. En dessus d’un bronzé verdätre assez clair et comme soyeux, avec deux taches ou ombres noirà- tres sur le milieu de chaque élytre ; le dessous d’un noïr verdâtre ; les palpes et les antennes d’un brun noirâtre ; les 3 premiers articles de celles-ci et la base du 4° d’un jaune clair, avec une tache obscure sur le haut du premier ; les pattes de la couleur du corps, les Jambes jaunâtres, avec l'extrémité ob- sCUrCIe. Trouvé à Simlàäh par le Capitame Boys. 4 Legra. 1. L. olivacea. Long. %/,—3"/,"4. Tête assez grosse, à peu près comme dans la Chlorocephala, mais plus rétrécie derrière les yeux qui sont plus grands et plus sail- lants ; le dessus très-finement ridé, mais nullement ponctué. Corselet un peu plus large que la tête, 1Ù bien plus court que celui de la Chlorocephala ; an- gles antérieurs plus arrondis aimsi que les côtés qui sont sinués de même ; angles postérieurs tout aussi saillants ; base plus arrondie près de ceux-ci ; pro- longement plus court; le dessus finement ridé; bords latéraux plus déprimés. Elyires à peu près de la même forme, un peu moins larges ; extrémité tron- quée obliquement, assez smuée vers l’angle extérieur, qu’aimsi que celui de la suture est assez arrondi : le dessus lisse, très-finement réticulé, avec des stries très-lésèrement ponctuées, très-peu marquées; inter- valles très-peu convexes ; sur le 3°, 2 pomits bien marqués el une rangée de gros points le long du bord. En dessus d’un vert olivâtre ; parties de la bou- che, palpes et antennes noires, les 3 premiers arti- cles de celle-ci et la base du 4° d’un jaune rougei- tre, le Ier obscur en dessus; dessous du corps d'un noir brillant; pattes et trochanters d’un jaune rou- geätre ; extrénuté des cuisses légèrement rembrunie, larses d’un brun noirâtre, Brésil (Novo-Friburso); envoyé en plusieurs exem- plares par M. Bescke. 2, L. Boysu. Long. 2//. Plus courte et beaucoup plus petite que la Leprieurii, à laquelle elle ressemble par le dessin des élytres. Tête assez petite, très-légèrement poinüllée, avec deux petites impressions entre les antennes ; les yeux gros, très-saillants ; la parte 71 postérieure paraît presque reétrécie en forme de col. Corselet un peu plus large que la tête avec les yeux, très-court, assez fortement prolongé au milieu de la base, dont les côtés forment presque un an- gle droit avec ceux du prolongement ; côtés 1irès fortement arrondis dans leur partie antérieure et ne formant qu'une même rondeur avec les angles anté- rieurs qui ne sont point marqués, ce qui fait que le corselet paraît rélréci antérieurement . légèrement sinués près des angles postérieurs qui sont droits, un peu saillants, mais légèrement émoussés ; le des- sus finement r'ugUEUx, un peu convexe ; bords laté- raux largement déprimés et finement relevés ; ligne Jongitudinale du milieu finement marquée : impres-. sion transversale de la base profonde, l’antérieure moins marquée. Élyires très-amples, s’élargissant sensiblement vers l'extrémité jusqu'aux deux tiers, d'ou les côtés s’arrondissent vers l’angle externe qui est très-arrondi et peu marqué ; extrémité tronquée un peu obliquement, l’angle de la suture droit, mais arrondi au sommet : milieu de la base fortement échancré, épaules avancées mais très-arrondies ; le dessus convexe vers les bords latéraux, mais un peu déprimé sur le disque, sur chaque élytre neuf stries et le commencement peu marqué d’une 10° près de l'écusson ; ces slries sont bien marquées et parais- sent lisses ; les intervalles très-convexes, finement réuculés ; sur le 3° deux points près de la 2° sirie et une rangée de gros points près du bord. Le des- sous du corps presque lisse. D'un jaune ferrugineux ; yeux noirs ; élytres Jau- 12 nes ; les taches brunes sont disposées comme dans la Leprieurii ; mais les deux taches laiérales de la bande se prolongent un peu en ponte du côté de la base ; parties de la bouche, base des antennes et pattes d’un jaune testacé. Rapportée des environs de Simläh par le Capitai- ne Boys. 3. L. zonata, Lons, 27/10. Elle ressemble à la Bifasciata. Tête comme dans celle-ci ; col plus étroit. Côtés du cor- selet plus anguleux sur le milieu ; angles postérieurs plus arrondis. Elytres moms élargis postérieurement, plus distinctement rebonds ; Stries plus fines et moins marquées. D'un brun noirâtre ; côtés du corselet transparents, d’un brun jaunâtre ; élyires d’un bleu foncé un peu violet, avec deux bandes d’un jaune citron, plus pà- le que dans la bifasciata ; celle du milieu plus étroi- te, moins dilatée le long du bord, mais descendant un peu sur la suture, unidentées devant et derrière sur le nulieu de chaque élytre ; bande apicale éga- lement un peu plus étroite, laissant plus de fond bleu à l’extrémité et munie aussi d’une dent au bord antérieur vers le milieu de la largeur de cha- que élytre ; abdomen d’un jaune roug eâtre, dernier anneau d’un brun noirâtre ; extrémité des 3 pre- miers articles des antennes, (les autres manquent dans l'mdividu que je possède), celle des articles des 13 palpes, bord postérieur de la poitrine, trochanters et tarses d'un brun un peu jaunâtre. J'ai trouvé cette jolie espèce dans la collection de Faldermann , auquel elle avait été envoyée du Bré- sil par Riedel. 4. L. madagascariensis. Long. 2°/,'". Elle ressemble un peu par la forme à la Capensis m., mais elle est bien plus grande, el sa couleur est tout autre. Tête étroite, plus lon- gue que large, un peu rétrécie en col derrière les yeux qui sont très-grands, hémisphériques, très sail- lants ; la surface est lisse avec quelques rides lon- gitudinales trés-fines près des yeux; ces rides se prolongent jusqu'à lépistôme, entre les antennes deux léoères impressions obliques et deux autres arrondies sur les côtés de l’épistôme ; labre carré, assez avancé. Corselet à peine plus large que la tête avec les yeux, transversal, assez court, passa- blement prolongé en forme de col au milieu de la base ; bord antérieur très-peu échancré ; angles an- iérieurs nullement avancés, très arrondis , ainsi que les parties antérieures des côlés, qui sont distincte- ment sinuées postérieurement, ce qui le fait paraître légèrement rétréci près de la base ; côtés de celle- ci coupés carrément, mais Ss’arrondissant un peu vers les angles postérieurs, qui ressortent quelque peu, mais leur sommet est un peu obtus ; le bord postérieur du prolongement est fort peu arrondi ; l'impression transversale postérieure est profonde ; 74 celle près du bord antérieur est à peme marquée ; la ligne du milieu est fine, distincte et s'arrête aux deux impressions ; les bords latéraux sont largement relevés ; l’espace entre les rigoles latérales et les impressions est un peu convexe, presque lisse; près du bord antérieur et sur le prolongement de la ba- se on distingue quelques petites rides longitudinales peu marquées. Elÿytres moins de deux fois plus lar- ges que le corselet à leur base, mais s’élargissant sensiblement vers l’extrêmité; d’un tiers environ plus longs que leur plus grande largeur qu'ls attei- gnent au second liers de leur longueur; milieu de la base échancrée, angles huméraux pas avancés et fort arrondis ; CÔtés un peu arqués; extrémité tronquée un peu obliquement échancrée, avec l’angle extéri- eur plus arrondi que celui de la suture; le dessus quelque peu convexe ; stries bien marquées, lisses; intervalles lisses, convexes ; sur le 3° près de la 5° strie, deux points ; une rangée de points plus gros près du bord latéral et un point semblable près du bord postérieur, derrière l'extrémité de la 3° strie. Le dessous du corps lisse. D'un brun châtain ; le dessous du corps, les an- tennes, la bouche, les palpes, le labre et les pattes plus claires ; les bords relevés du corselet transpa- rents, d'un brun clair. C’est la première espèce décrite de cette prove- nance. Elle faisait parue de la Collection Gory. 5, L. cupripennis. Long. LS Geite petite espèce rentre dans le groupe que forment les L. smaragdula, marginicollis Dejean, abdominalis m., et quelques autres. Je la comparerai à l’4bdominalis. Tête à peu près com- me dans celle-ci ; le front est couvert de rides lon- gitudinales ; il n’y a pas d’étranglement à la naissan- ce du col; les yeux sont plus grands et plus saillants. Corselet plus court et plus étroit; il est un peu moins large que la tête avéc les yeux, transversal ; un peu moins prolongé au milieu de la base ; les côtés sont légèrement sinués près des angles postérieurs qui sont un peu saillants, quoique leur sommet soit ob- tus ; les côtés de la base remontent moins oblique- ment vers les angles qui sont plus distants des côtés du prolongement ; le dessus est moins convexe, la ligne longitudinale du milieu est plus fortement mar- quée, les bords latéraux sont assez largement relevés, surtout près des angles postérieurs ; la surface est très-finément rugueuse. Élyires à peu près de la méme forme, l'extrémité est tronquée moins obli- quement et nullement échancrée ; les stries sont un peu plus marquées et très-finement ponctuées. D'un brun noirâtre, légèrement bleuâtre sur la té- ie, avec les bords latéraux du corselet diaphanes, d’un brun clair ; les deux premiers articles clairs, amsi que l'extrémité des paipes; pattes un peu moins obscures que le dessous du corps ; élyitres d’un cui- vreux bronzé assez brillant. 76 Sa patrie est le Chili; c’est la seule espèce- de Lebia de ce pays, décrite jusqu’à présent. SAROTHROCREPIS. ( oowäoov, brosse, xofrie, plante des pieds }). J'ai établi ce genre sur la Lebia ( Carabus) cor- ticalis Fabricius, et Dejean, qui n’est, comme ce dernier auteur le supposait déjà, pas une Lebia. Il diffère de ces dernières par le labre très-avancé, arrondi antérieurement ; par le dernier article de l’'appendice des mâchoires, qui est alongé, et pas plus large à la base qu'à l'extrémité, par la languet- te très-arrondie à l’extrémité et dont les paraglosses sont plus longs et dépassent considérablement le bout de la languette ; leur extrémité est en pointe arrondie et pubescente ; le menton est muni d’une dent obtuse, qui n’est pas beaucoup moins avancée que les lobes latéraux ; les palpes sont gréles, gla- bres ; le dernier des labiaux comprimé et un peu élargi ; les antennes sont minces, alongées, les arti- cles étroits el très-longs ; les 3 premiers et la base du 4° glabres ; le dessus des tarses glabre ; le des- sous recouvert d’une brosse composée de poils jau- nes, trés-serrés et irès-courts qui manque aux trois premiers articles des tarses de la dernière paire de pattes ; les articles des tarses triangulaires, le 4° lar- ge, arrondi, bilobé par une profonde incision à l’ex- trémité, qui est garnie d’une frange de longs poils ; le dernier arücle est moins ovalaire, les crochets #7 des tarses sont moins fortement peclimés, les dents du peigne sont bien plus courtes et elles ne dépas- sent guères la moilié de la longueur du crochet, dont la petite moitié extérieure est simple. Je considère ces caracières comme d’autant plus suffisants pour consütuer un genre nouveau, que le facies du Carabus corticalis est assez différent de celui des autres Lebia. Je crois que la Lebia posti- calis Guérin (Voyage de la Coquille. Zool. IL p. 98. Atl. Ins. pl. 1. f. 8.) fait aussi partie de ce genre, que nous laisserons provisoirement près des Lebia. PHEROPSOPHUS. 1. P. stenoderus. Long. jp Il ressemble beaucoup au P. bima- culatus, mais il est plus étroit et plus alongé. La tête est bien plus étroite ; les yeux assez saillants ; la tache du milleu est bien échancrée antérieure- ment; le corselet à peine aussi large que la tête avec les yeux, plus long que large, étroit, carré, presque point rétréci postérieurement, bords antéri- eur et postérieur coupés carrément ; côtés presque droits, très-peu sinués vers les angles postérieurs ; l'impression transversale antérieure plus marquée, surface tout-à-fait lisse ; taches jaunes latérales plus alongées ; dessous noirâtre, avec une tache bifide longitudinale sur le côté. Elytres plus étroits, plus alongés, plus parallèles, moins rétrécis vers la ba- 78 se; les côlés beaucoup moins arrondis, presque droits ; les côtes et les intervalles comme dans le Bimaculatus ; la tache humérale plus grande et des- cendant un peu en virgule le long du bord extéri- eur ; la bande du milieu moins denltée postérieure- ment et n’atteignant pas le bord ; l'extrémité des côtes jaunâtre ainsi qu’une bordure apicale très-étroi- te ; rebord inférieur noir. Dessous du corps brun avec le milieu et les côtés de la poitrine jaunâtres; les antennes entièrement d’un jaune ferrugimeux ; les pattes de cette même couleur, avec une tache brune des deux côtés de l’extrémité des cuisses. : Rapporté du Nord de l’'Hindostan par le Capitaine Boys. 9, P. amænus. Long. 6//. Plus petit que le Bimaculatus et de forme plus raccourcie. Tête comme dans cette espe- ce, avec quelques rides le long des yeux; la tache verticale tronquée carrément et plus subitement di- latée antérieurement ; corselet un peu plus court; la rondeur des côtés est plus sur le milieu, la sinuosité postérieure plus marquée; il y a quelques gros points épars près du bord antérieur, une ligne si- nuée de quelques points de chaque côté de l’impres- sion longitudinale du milieu et quelques rides lon- gitudinales le long du bord antérieur ; la tache jau- ne latérale atteint l'angle antérieur et l’angle posté- rieur ; le dessous du corselet est entièrement jaune; le sommet seul de la carène du bord latéral est un 79 peu brun. Elytres plus courts, moins rétrécis vers la base et moins élargis au milieu ; extrémité tron- quée carrément ; le bord latéral jusqu’à la 8° côte exclusivement ainsi que le rebord inférieur d’un jau- ne clair, ainsi qu'une tache humérale triangulaire, une bande sur le milieu, plus étroite que dans le Bimaculatus, surtout extérieurement, anguleuse an- térieurement dentelée postérieurement et ne dépas- sant pas la 2° côte ; enfin une bande apicae fort large, arrondie et dentelée antérieurement, n’attei- gnant que la 2° côte, toutes trois adhérentes à la bordure jaune. Antennes, pattes et poitrine entière- ment jaunes ; abdomen brun. Cette espèce figurait comme venant des Indes orientales, dans la collection Gory sous le nom de Br. marginalis Schæœnherr, mais la description que le Comte Dejean donne de cette espèce dans n°. 17.) ne lui convient son Species (I. p. 310. point. me 3. P. lissoderus. Longs. 8/!. Plus grand, et plus alongé que le Ca- toirei. Tête plus lisse postérieurement; yeux plus saillants. Corselet carré pas plus large que la tête avec les yeux, aussi long que large, nullement ré- tréci postérieurement; il n’est point cordiforme com- me celui du Catotrei, le bord antérieur est tron- qué carrément, les côtés sont moins arrondis anté- rieurement et fort peu sinués vers la base ; le des- sus n'offre point de points enfoncés et il est tout- 80 à-fait lisse ; le rebord latéral est noir comme dans l'affinis. Elÿtres plus alongés que dans le Catoire, un peu plus larges, fort peu rétrécis vers la base, qui est coupée assez carrément ainsi que les épaules; côtés peu arrondis ; côtes et intervalles comme dans le Catoirei, la tache humérale est un peu plus gran- de ; la bande du milieu est plus transversale, plus anguleuse sur ses bords, légèrement dilatée près du bord extérieur qu’elle n'atteint pas, et tronquée car- rément par la 2° côte ; elle ne teint pas le rebord inférieur ; la bordure apicale comme dans le Catoi- i, le dessous du corps coloré de même les anten- nes et les pattes plus alongées ; les cuisses ont à leur extrêémité un assez large anneau noir. Cet imsecte m’a été envoyé pa M. Melly, com- me venant du ‘Thibet. 4. P. lineifrons. Long. 7—7'/,41, Il ressemble extrêmement à l4f- finis dont il diffère constamment par une bande lon- gitudinale brune sur le devant du front ; le corselet est plus étroit antérieurement; la bande du mi-, lieu des élytres est moins large, elle ne touche pas au bord extérieur ; les genoux sont bruns. Rapporté de Simläh par le Capitame Boys. L'af- finis habite le Decean. 81 BrACHINUS. 1. B. chinensis. Long. 9; larg. 35/4. C’est le plus grand Bra- chinus véritable connu jusqu’à présent ; sa taille dé- passant celle du B. grandis Brullé. La tête est un peu plus courte que celle du Crepitans, et couverte d’une poncluation assez marquée, surlout postérieu- rement ; les yeux un peu plus saillants; les impres- sions frontales sont les mêmes ; le corselet est un peu plus large que la tête avec les yeux, à peu près aussi long que large, plus large que dans le Crepitans , mois rétréci postérieurement ; angles postérieurs plus saillants ; le dessus plus plane, moins déprimé vers les bords latéraux qui sont moins relevés ; il est finement rugüueux et couvert d'une ponctuation distincte assez serrée ; la ligne longitu- dinale du milieu est fine et assez marquée ; les ély- tres sont plus grands proportionnellement que ceux du Crepitans, plus larges, moins rétrécis vers la base, moins arrondis sur les côtés ; le dessus plus convexe, les côtes sont étroites, presque lisses, peu élevées ; les intervalles très-finement rugueux, un peu ponctués et couverts d’une pubescence ser- rée jaunâtre. En dessous, le corselet est distincte- ment pointillé et glabre ; la poitrme et l’abdomen sont couverts d'une ponctuation plus fine et plus serrée que le corselet , et d’une pubescence jaune doré ; les pattes et les antennes proportionnellement plus alongées. N° I. 1850. 6 82 D’un noir obscur terne ; antennes, bouche, pal- pes, jambes et tarses d’un brun clair ; trochanters et cuisses d’un jaune brunâire, avec les genoux un peu bruns. ; Il vient de Hongkong en Chime. 2. B. nigricans. Long. 4/,/. Il se rapproche par les couleurs du B. atramentarius Mannerheim ; il est un peu plus grand et proportionnellement beaucoup plus large et de forme plus raccourcie que le Crepitans. La tête est un peu plus large, lisse, avec quelques points épars derrière les yeux et quelques fines rides lon- gitudinales près des yeux et de la partie antérieure des côtés de la tête, yeux un peu plus saillants. Le corselet à peine aussi large que la tête avec les yeux, un peu moins long que large, moins arrondi sur les côtés ; moins rétréci postérieurement, la ba- se coupée très-carrément; les angles postérieurs pas plus saillants, mais plus aigus ; ceux antérieurs peu arrondis, un peu plus distants des côtés de la tête ; le dessus lisse; les impressions longitudinales et trans- versales plus marquées ; une dépression sensible de chaque côté vers la base, dont le fond et les bords sont un peu rugueux. Les élytres pas plus longs, mais beaucoup plus larges; d’un quart seulement plus longs que larges, presque carrés, mais s’é- largissant un peu jusqu’au de là du milieu ; la base tronquée carrément; le dessus plus bombé, lisse sans stries imprimées, quoique indiquées par des interval- 83 les très-légèrement relevés en carène ; rebord latéral un peu plus relevé. Le dessous du corselet etle mi- lieu de la poitrme lisse et glabre ; les côtés et l’ab- domen ponctués et pubescents. D'un noir brunâtre peu brillant ; bouches, palpes, jambes et tarses d’un jaune ferrugmeux ; antennes d’un brun rougeatre; les deux premiers articles jau- nâtres, plus obscurs au nulieu, les deux suivants noi- râtres ; les cuisses d’un brun rougeûtre, plus ob- scures vers l’extrêmité, trochanters rougeâtres. Il ne paraît pas être rare aux environs de Novo- Friburgo au Brésil, d’où il m'a été envoyé par M. Bescke. MasrTax. Ce genre dont M. Schmidt-Goœæbel a enfin précisé les caractères ( Faun. birman. I. p. 68. ) comprend déjà 8 espèces, savoir: * 1. M. thermarum Stéven ; Fischer, Entom. de Ja Russie, IL. p. 113. n°. tab. IL f£. 9. var: M. ruficeps. Motschoulsk y, Bull. Mosc. 1845. pdt. n°. 18. Caucase, Désert des Kirguises occidentaux, Tur- comanie, son habitat s'étend au nord jusqu'aux envi- rons de Kharcow. 2. M. (Brachinus) histrio Fabricius, Syst. Eleuth. I. p: DO. n°191 | _ I paraît être voisin du précédent. Indes orién- tales. G* 84 * 3. M. ornatellus Boheman, Ans. Caffr. 1. part. tp 740 PRE Caffrerie. * 4. M. Parreyssü. Chaudoir, Vid. infr. 5. M. elegantulus Schmidt Gœbel, Faun. birm. I. p. 69 nl. iab: IL £ Province de Martaban ( presqu'ile orientale des Indes }). 6. M. meæstus Schmidt-Gæœbel, 1. ec. p. 70. n°. 2, tab. IT. Ê 9: Mêmes localités. 7. M. pulchellus Dejean, Spec. gén. des Goléopt. V. p. 433. ( Brachinus ). Indes orientales. 8. M. ornatus Schmidt-Gæœbel, 1. €. p. 70. Hi. No. Province de Martaban. M. Parreysu. Long. 1‘. Il est bien plus petit et proportionnel- lement plus étroit que l’Ornatellus, auquel il res- semble par les couleurs, mais 1l est moins alongé que le Thermarum. La tête est comme celle de ce dernier, plus lisse, ponctuée légèrement sur le front, sur le milieu du- quel on observe une ligne longitudinale fortement imprimée. Le corselet est plus court, plus élargi et bien moins arrondi sur les côtés antérieurement; les 89 angles antérieurs sont moins avancés; l’impression entre la double carène longitudinale moins profonde; celles-ci plus faibles, et ne divergeant pas antérieu- rement ; surface opaque , pointillée. Les élytres sont moins alongés que ceux du Thermarum, nul- Jement rétrécis vers la base, bien moins larges que ceux de l’Ornatellus, plus longs que larges; les épaules sont avancées, arrondies ; les côtés un peu arrondis ; l’extrêmité est fortement tronquée en an- gle rentrant ; la surface est entièrement granulée ; les stries ne sont pas ponctuées ; les mtervalles sont presque relevés en côtes égales entre elles. Les antennes, dont les articles sont plus courts, grossis- sent plus visiblement vers l’extrémité. D’un jaune ferrugineux ; yeux noirs ; élytres d’un noir mat, une suture étroite, qui s’élargit brusque- ment antérieurement en tache carrée un peu plus étroite que la base du corselet, et qui touche à la base, de la couleur du corselet ainsi que la moitié antérieure du bord extérieur ; 2 taches carrées et placées comme dans le Thermarum , d'un jaune blanchâtre ; extrémité des antennes et genoux plus obscurs. Haute-Egypte aux environs d’Assouan ( Syène ). ( Continuabitur. ) NOTIGE SUR QUELQUES CORPS FOSSILES RECUEILLIS AUX ENVIRONS DE SYMPHÉROPOL ET ENVOYÉS à LA SOCIÉTÉ PAR M. ce Dr. Arnor, Membre de la Société. Avec 1 planche. POLYPIERS. Fungia centralis Fischer. F. orbicularis, superius convexa, radiata, radus versus marginem bifurcatis; centro rotundo lævi; in- ferius concava. Espèce petite, (11 lignes de diamètre), remar- quable par son centre arrondi, qui est ordinairement alongé. Ceriopora verrucosa Goldfuss. 87 Radiaires. Des épines de Cidaris maximus et regalis Gold- fuss. Acéphalés. Une valve unique d’Ostrea acuta Sowerby ; ( Alec- trionia acuta Fischer ). GASTEROPODA. Trochus nudus et speciosus Munster. Turritella absoluta, Goldfuss. Turritella obliquata Fischer. T. spiris convexis, oblique et abrupte junctis. Cette belle espèce appartient aux plus grandes. Elle a (quoique la spire terminale manque) 4 pou- ces b lignes de longueur. La spire basale est très grosse et a 13 lignes de hauteur. CEPHALOPODA. _ Ammonites dubius Schlotheim. — lœvigatus Reinecke, — tumidus Rein. Ziethen. Orthoceras brachytomum n. sp. O. depressum, articulis angustissimis, siphone cen- tralr. Longueur 310‘; diamètre : 13//. 88 Hamites arcuatus n. sp. H. tubo præcipuo longo, articulis latis, ramo latera- li ad dimidium usque adscendente. | Longueur : 2/8‘ diamètre : 28/1, Hamites spiralis n. sp. H. tubo præcipuo elongato, articulis anguslis, ra- mo terminali en spiram imtorto. ICHTHYOLITHES. Vertèbre d’un poisson inconnu. Platysomus Fischeri Arndt. Tab. I M. Arndt a envoyé ce fragment de squelette de poisson trouvé à Symphéropol à 50 pieds de profondeur ; en creusant un puit, sous le nom de Dapedius Fischeri, voulant jomdre au nom de l’es- pèce un souvenir à son ancien professeur de l’Aca- démie médico-chirurgicale, M. Fischer de Waldheim. La forme et la structure de la queue le font placer sous le genre Platysomus d'Agassiz. Ce a caudal du Platysome en question a une leur de 8 pouces 3 lignes. Les vertèbres sont fortes, de grandeur différente. Les antérieures ont une longueur d’un pouce en diminuant près de la queue jusqu'à 5 lignes. Une nageoire forte et gran- de, argentée par ses épines, va du commencement de ce fragment, jusqu’à la queue. La largeur de cette na- geoire et du corps lui-même est de 3 pouces 9 lig- nes. La queue a une étendue rare et les rayons de la pointe paraissent s’articuler avec les rayons prin- cipaux. Ceux-ci sont forts et plats comme dilatés 89 au milieu. La base de la queue a une largeur d’un pouce six lignes. La longueur d’une des branches comprend cinq pouces. La queue étant bifurquée, la distance des pointes des branches est à peu près sept pouces, 4—6 lignes. On peut considérer comme un caractère particu- lier de l’espèce le prolongement des vertèbres dans la base de la queue. Ges vertèbres sont petites com- me globuleuses et présentent une longueur d’un pou- ce six lignes. Les corps arrondis, alongés et uniformes , blancs et très pesants à proporlion, ne paraissent point ap- partenir à des corps organisés. La Société les a fait analyser par M. Hermann. Ce chimiste habile a trou- vé de la baryte carbonatée et pense qu’elle doit son origine à une métamorphose de pyrite martiale. Er PP 6 BEL Er ET USSER DIE SILDUNG U ND ENTWICKELUNG DES EMBRYOS BEI GASTEROPODEN VON Nic. Arex. WARNECx. (Mit den Tafeln II bis IV.) Die Erscheinungen des individuellen Lehens sind das nothwendige Resultat von Form und Mischung. : REIL. Während emes Zeitraumes von länger als 30 Jah- ren sind die Gasteropoden fortwährend der Gegen- stand embryologischer Untersuchungen gewesen. Aber alle diese Untersuchungen hatten zum Zwecke nur die verschiedenen Metamorphosen zu zeigen, welche das befruchtete Ei bis zur vollkommenen Entwickelung des Embryos durchläuft, man gab sich nicht die Mühe zu zeigen, unter welchen Bedimgun- gen der unbefruchtete Doiter in das Gewebe des Embryos üubergeht, auf welche Weise dieser Ueber- gang vor sich geht, und endlich, vas ihn bedingt. Bis ail zum 1839ten Jahre, dem so wichtigen Jahre in den Annalen der Hystologie, sind wir gar nicht berechtigt, eine solche Tendenz in der Embryologie zu suchen, und doch sind die Untersuchungen von Dumortier bei allen ihren Mängeln, memer Meinung nach, viel hôher zu stellen, als viele Untersuchungen nach dem Jahre 1839. Indem ich es mir zur Aufgabe gemacht habe, die- sem Mangel abzuhelfen, wähle ich fur’s Erste zum Gegenstande meiner Untersuchungen unsere gewühn- lichen Suss-Wasser- und Landschnecken, Thiere, wel- che immer zur Hand sind und welche zu diesen Un- tersuchungen besonders geeignet sind aus folgenden Ursachen: 1.) Der Laich dieser Thiere erscheint in ungeheurer Menge im Fruhlinge ( Lymnæus, Pla- norbis, Paludina, Succmia ) im Herbste ( Limax }) im den Ümgebungen von Petersburg, so dass der Laich der Wasserschnecken unter dem Wasser befindliche Gegenstände oft ganz bedeckt, daher konnte ich ei- ne ungeheure Anzahl von Fier der Untersuchung unterwerfen , was fur die Vollstäindigkeit embryo- logischer Untersuchung unumgänglich nôthig ist; 2.) Sind die Eier der Schnecken gleich denen der Frô- Sche nicht so empfindlich bei Veränderungen der Ath- mosphäre, wie zum Beispiele die Fischeier ; folglich geben diese Thiere die schônste Gelegenheit, grund- lich und in der genausiten Reïhenfolge den Process der ersien Entstehung der Gewebe zu untersu- chen. 3.) Ferner haben die Eier aller Schnecken sowohl der Wasser-als auch der Landschnecken eine sebr unbedeutende Grôsse, so dass der ganze Dotter auf 99 224 dem lelde des Mikroskopes bei einer 250 maligen Vergrôsserung sichthbar ist; diese Vergrôsserung ist aber nothwendig, um die Entwickelung aller Theile der Zellen zu verfolsen. Bei einigen Schnecken fand ich den Dotter ziemlich dunkel, bei andern wieder weit heller ; Umstände, welche auch von grosser Wichtigkeit sind bei dem Studium des Furchungs- processes des Doiters. Endlich habe ich diesen Ge- genstand zu meimem Studium auch noch deshalb ge- wählt, um die Exisienz emes normalen Hermaphro- ditismus entweder zu bestätigen oder zu widerlegen. Der Plan, welchem ich bei meinen Untersu- chungen gefolst bin, war ungefibr folgender : Zeugung der Schnecken, sowohl der Zwitter als auch der Schnecken getrennten Geschlechts. 1. Bau der Geschlechtstheile sowobhl : a. Der weiblichen, als auch | b. Der männlichen. 2. Enistehung des Embryos ; und zwar: a. Entwickelung des Dotters. b. Entwickelung des Samens. c. Vorgänge bei der Begattung, daher die Em- wirkung des Spermas auf den Dotter und Fol- gen dieser Emwirkung. d. Bildung der übrigen Theile des Eies, und namentlich: des Eiweisses, seiner Hüllen und der Eisäcke.—Laichen. 93 Entwickelung des Embryos. ste Pa ode | Die Entwickelung des befruchteten Eies. Der Furchungsprocess, oder die Vorbereitung des Gewebes zur Entwickelung der Organe des Doiters. Vom Beginne des Furchungsprocesses bis zur Erschemung des inneren Dottersackes, daher bis zum Anfange der Bildung der Organe des Embryos. 2e Periode. Die Entwickelung der Theile des Embryos. Von der Erschemung des ersten Organes. des inneren Dotiersackes, bis zur vollkomme- nen Entwickelung aller Systeme der Organe des Thieres. Die Untersuchungen, welche in den lezten Jahren uber die Entwickelung des Embryos gemacht worden sind, haben zu folsenden Resultaten gefuhrt, an de- ren Wahrheit ein rationeller Naturforscher wohl schwerlich mehr zweifeln kann. 1. Zum Uebergange des Dotters in den Embryo ist die Befruchtung unumgänglich nôthig. 94 2. Die Befruchtung besteht in der materiellen Einwirkung des Samens auf den Dotier. 3. Diese Einwirkung geschieht auf unendhch ge- ringen Entfernungen und deswegen muss der Samen vermittelst seiner spermatozoida im un- mittelbare Berührung mit der Doilermasse kom- men. 4. In Folge der Befruchtung bilden sich zuerst die Elementar-Organe des Embryos ( Zellen ). 5. Die Zellen nehmen verschiedene Formen an, gruppiren sich zu zusammengesetzien Organen des Embryos und bilden auf diese Weise seinen Kôrper. Man muss aber bedauern, dass die Untersuchun- gen der neueren Embryologen die wichtigsten Fragen über die Entwickelung der Thiere bei weitem noch nicht auf eine befriedigende Art gelôst haben und zwar folgende : 1. Auf welche Weise geht der Dotter in das Ge- webe des Embryos über? 2. Worin bestehen seine Verwandlungen ; und endlich 3. Worin besteht die geheimnissvolle Einwirkung des Samens auf den Doitter ? Die erste dieser Fragen ist schon so gut als halb gelôst. Was die beiden anderen anbelanet, so wird die Entscheidunge hoffentlich auch nicht Jlange auf S sich warten lassen. Die Erschemungen, welche den Beginn und die 95 fernere Entwickelung des Lebens im Embryo bedin- gen, und deren Ursache wir gew6hnlich der Lebens- kraft zuschreiben, zeigen ganz klar, dass der Beginn des Lebens in der Bildung des Dotters im Eiersto- cke und die Entwickelung desselben im der Befruch- tung zu suchen ist: daher in der Einwirkung des Samens auf den Doitter. Es versteht sich von selbst, dass uns das Wesen der Kräfte, welche die Er- schemung im der Natur bedingen, noch lange un- klar bleiben werden, aber wenn es uns gelingt, die mannigfältigsten Erscheinungen unter einer und derselben Ursache unterzuordnen, dann sind wir um einen gewaltigen Schritt unserem Ziele näher geruckt. _ Die Fragen, deren ich eben erwähnte, sind schon seit 4 Jahren zu meinen Lieblingsträumen gewor- den. Indem ich mich ganz und gar der Bildung, Entwickelung und Functionen der Zellen widmete, bin ich von Jahr zu Jahr immer mehr in dem Gedan- ken bestärckt worden, dass die Erklarung der Ge- setze der Entstehung und Functionen der Zelle der . eimzige Weg ist, auf welchem wir uns aus dem Labyrinthe der jetzigen Begriffle uber die Functionen der organischen Well retten kônnen. Mit der Erklä- rung der Ursache des Zellen-Lebens gewinnen wir auch eme klare Einsicht in das Lehen und seine Ur- sachen in der gesammten organischen Welt, welche mit solcher Pracht und Ueppigkeit unter den sen- genden Strahlen der tropischen Sonne auftritt ; und auf der andern Seite nur finster und ärmlich, wo im hohen Norden oder Süden nur sparliche Strahlen des allbelebenden Gestirnes hingelangen. 96 Fürs Erste werde ich nur einen Theil meiner Un- tersuchungen über die Entwickelung des Embryos der Gasteropoden auseinandersetzen und zwar den Furchungsprocess und die Structur des Eies, wie es sich ausser dem muütterlichen Organismus uns darstellt. Aus meimen Untersuchungen wird jeder Sachkun- dige leicht ersehen, worin ich mit andern überein- stimme und Worin ich von den Memungen anderer abweiche ; Alle, welche nicht mit meinen Ansichten ubereinstimmen, werde ich biiten, meine Untersuchun- gen in der Natur selbst zu prüfen und dann erst zu urtheilen, ohb1ich Recht habe oder nicht. St. Petersburg den 3ten Januar 1349, DROSTER TÉEIL. a I. STRUCTUR DES LAICHES UND DES Etes. In Hinsicht der Structur bietet der Laich der Suss- wasser-Schnecken zwei Verschiedenheiten dar: Bei dèn in Wasser lebenden Mollusken, wie uber- haupt bei Wasserthieren sind die Eier durch eine schleimige Substanz mit emander vereinigt ; diese Substanz, welche je nach den Gattungen und Arten varurt, bedingt auch das verschiedenartige Aussehen des Laiches. Bei der Gattung Lymnæus hat der Laich eine wurm- oder schnurférmige Gestalt; bei den Arten von Paludma, welche sich durch Eier vermebhren, ist der Laich sehr kurz und seine Form ist mehr oval; eben- so bei Lymnæus stagnalioides. Bei Planorbis ist der Laich schildformig. Bei den Landschnecken smd die Fier entweder ganz frei, oder sie sind mit ihren verlängerten Enden perlenweise an emander gereiht. N I. 1850. 7 x ù LHC = ns x FRE 98 Fürs erste will ich nur auf die Siructur des Laiches zweler Gattungen näher eingehen und zwar der Gat- tung Lymnæus, als Wasserschnecke und der Gattung Limax als Landschnecke. Laich von der ersten Gattung habe ich im der Um- gegend Petersburgs vom Mai bis zum September in grosser Menge angetroffen. Das Laichen dauert aber nicht bei allen Arten dieser Gattunsen während die- ser ganzen Zeil. Bei Lymnæus stagualioides vom Eu- de Juni bis zum September, je nach der Tempera- tur. Bei Lymnæus stagnalis vom Mai bis zur Hälfte des Septembers; bei Lymnæus vulsaris vom Ende Mai bis zur Hälfie des Julius. Bei Lymnæus palustris vom Mai bis zum August. (*) Die Dauer dieser Zeit kann aber dadurch verändert werden, dass man diese Schne- cken zu Hause in Wasserbehälter mit reichlicher Nahrung versorgt. So haben bei mir emige Lym- næus palusiris auch in den lezien Tagen des Sep- tembers gelaicht. Was den Aufenthalt dieser Schne- cken anbelangt, so muss Folgendes bemerkt werden: A ) (*) Lymnæus stagnalis habe ich am bhäufgsteu getroffen im See, welcher unweit der Glasfabrick an der Schlüsselburger Strasse gele- gen ist. Ausserdem noch bei der Mündung der kleinen Newa in Gräben, welche angelegt sind, um die Wiesen trocken zu lesen. Lymnæus vulgaris mit allen Uebergangsformen (Lymnæus ovatus, auricularis und andere) fand ich in grosser Menge in den Teichen des Petrowskischen Parkes ; Lymnæus palustris auf Wassily-Ostrow am Flüsschen epraa ptbuxa, unweit des Smolenskischen Gotiesa- ckers. Lymnæus slagnalioides endlich auf den Sandbänken der klei- nen Newa, welche mit Cicuta virosa, Equisetum palustre bewachsen sind. 99 Zur grôsseren Bequemlichkeit bei der Untersu- chung hielt ich alle diese Arien bei mir zu Hause in grosser Menge m Schalen und Schüsseln. Auf diese Art war es mir môglich, den Laich nicht al lein nach 1ihrem Austreten zu untersuchen , son- dern ich konnte auch bei Begaltung dieser Zwitter die Veränderung des Doiters in den Geschlechts- theilen und die Entwickelung aller Thetle des Eies beobachten (*). Der Schleim, welcher die Eier von Lymnæus be- deckt, verbindet nicht allein dieselben unter einan- der, sondern er überzieht dieselben noch äusserlich mit einer dicken Schicht, und die Eier sind daher gleichsam in eimen Sack emgeschlossen. Chemisch verhält sich dieser Schleim ganz anders als das Eiweiss, welches im Fie enthalien ist, wie es schon Dumortier nachgewiesen hat. So färbt sich das Eiweiss in Folge der Einwirkung von Schwefelsäure mit einer Zuckerauflôsung schôn karmin-roth , wäh- rend der Schleim, welcher die Fier umhüllt, seine Far- be nicht verandert. Der Laich hat bei semem Austritte aus dem Eier- leiter eine nulchähnliche Farbe; die Ursache davon ist die femkôrnige Structur der äusseren Schicht, {*) Anmerkuug. Was die Begattung, das Laichen und die Entwi- ckelung aller Theile des Eies betrifft, so werde ich hier nicht näher darauf eingehen , weil mir noch einige data fehlen, die für das Resultat von grosser Wichtigkeit sind. fl 100 welche die ganze Masse des Laiches uberzieht. Die- se Kôürner, welche die Eigenschaften des Eiweisses besitzen, sind das Product von Zellen, die sich im untern ‘Theile des Eileiters befinden. Im Wasser lüsen sich die Kôrner des Schleimes oder der äus- seren Schicht nach einiger Zeit auf; die milchige Färbung verliert sich, und der Laich wird ganz durch- sichtig und Klar. fm fnnern gewahrt man mit blos- sem Auge gelbe Flecken, die Dotterkugel. Nun ist es leicht, sich davon zu überzeugen, dass der Schlerm, welcher die Eier unter eimander verbindet, ganz ver- schieden ist von dem Schicht, welcher alle Lier ge- meinschafthch bekleidet. Der Erste verliert nach dem Ausiritte der Fier immer mehr und mehr an Consistenz und wird zäher ; der Lezte im Gegen- theile wird immer dichter uud bildet daher die Wan- dunsen eimes blinden Sackes; erst zulezt bei der Entwickelung des Embryo verhert auch er allmäbhlich an Dichtigkeit und verwandelt sich in einen zähen Schleim. Es kommen übrigens Gattungen vor, wie zum Beispiele Planorbis, wo die ganze Schleimmasse eine so durchgänaig gleichférmige Structur bat, und Eier so wenig und fest untereinander verbunden sind, dass es bis zu emer gewissen Stufe der Entwickelung des Embryos nicht môglich ist, die Eier von dem sie umgebenden Schleime zu trennen. Durch den äussern Schleim klebt die Laichmasse an verschiedene Ge- genstände auf dem Grunde fest an, wie zum Beispiele an Pflanzen, Steme, Holzstucke und selbst an das Ge- häuse anderer Schnecken; dieses Ankleben ge- schieht aber auch nur unmittelbar nach dem Aus- 101 tritte des Laiches, bald darauf verliert die äaussere Schicht des Schleimes diese Eigenschaft. Mit Un- recht behauptet Dumortier, dass bei der Gattung Planorbis dieses Ankleben nicht Statt findet : ich habe Schnecken der Gattung Planorbis m Glas- und Thongefässen gehalten und immer kleben die- se Thiere 1hren Laich entweder an die Wandun- gen des Gefässes oder an das Gehäuse ihrer Gefährien an, so dass ich den Laich jedesmal zu meimen Untersuchungen sehr vorsichtig vermittelst des Griffes des Scalpels abnehmen musste. Bis Jjezt ist mir unter den Thieren, welche s'ch durch Eier ver- mehren, keines vorgekommen, welches seine Eier der Willkühr des flüssigen Elementes überliesse. In den Gruben, Flussen u. s. w., wo die Arten von Planor- bis vorkommen, ist es nicht schwer, ihren Laich von den andern Mollusken zu unterscheiden. Ihr Laich hat, wie schon oben bemerkt, die Form emer flachen Scheibe oder eines Schildes von rôthlicher Farbe ( deren Intensität mehr von der Hülle des Eies, als von dem durchsichtigen Schleime abhängig ist), dieses Schildchen war mit der Unter-Seite immer an Pflan- zen und andern unter dem Wasser befindlichen Gegenständen befestist. In diesem Zustande habe ich den Laich von Planorbis corneus, vor dem Her- ausschlüpfen der Junsen aus den Eiern, gefunden. Dumorüer hat wahrscheimlich Fälle beobachtet, wo der Laich an solche Pflanzentheile befestist gewesen war, die in Fäuiniss übergegangen und wo der Laich nach Zerstôrung des Zellengewebes seiner 5 naiurlichen Stuütze beraubt, frei geworden war. Von 102 grôssiem Einflusse auf die Grôsse der Laichmasse, folglich auch auf die Anzahl der Eier, ist das Alter des Thieres, sein Zustand, seine Nahrung und die Temperaiur. Das Ei selbst der verschiedenen Arten der Gat- tung Lymuæus ist, so wie das Iühnerei, an einem Ende etwas zugespitzt. Es ist zusammengesetzi aus dem Eiweisse, dessen Huülle und dem Dotter. Die Huülle des Eiweisses erscheint als eine äusserst feme Membran, welche auch bei den stärksten Vergrôs- serungen nur eine feine einfache Contur zeigt. Die Existenz einer Hülle, als einer besondern Membran, kann aber nicht geleugnet werden ; man braucht nur ein E1 zu zerdrucken, so dass das Eiweiss her- austritt und es wird immer zwischen den Glasplat- ten eme dunne faltige Membran zuruckbleiben, wel- che sich weder in Wasser noch in Essigsäure auf- lôst. Ehe das Thier aus dem Ei herausschlupft, durch- stôsst es die Huülle des Eiweisses, wobei es sich der mit einer Hornplaite versehenen Zunge und des am Gaumen befindlichen Bogens bedient; und kriecht dann durch die Oeflnung heraus. Das E:vweiss im Eie ist durchaus gleichfôrmig und sebr flüssig, so dass bei der Mischung mit Wasser seine Auf- 15sung kaum zu bemerken :isL. Der Dotter ist kugelfrmig und schôn gelb (Kana- riengelb ) gefäirbt ; der Dotter hat keine besondere Hülle, sondern ist äusserlich von einer Schichte in Wasser lôslichem Schleime bekleidet, welches hier die Stelle einer Membran vertritt Wenn es mir auch 103 bei der grôssten Vorsicht und Mühe, die ich mir gab, mie geglüuckt ist, die Schleimschicht von der üb- risen Dottermasse vollkommen abzusondern, so habe ich doch bemerkt, dass die Dottermasse bei ange- wandtem Drucke aus der yeplazten Stelle hervor- tratt (Taf. IT. Fig. 2.), obgleich der Dotter später gleichmässis sich zertheilte. Beweist dieser Umstand nicht klar genug, dass der Doiter wohl eine Hulle besitzt, aber keine zusammenhängende, membranar- tige, sondern eme aus verdicktem Schleime beste- bende? Dieses ist um so wichtiger, da bei der wei- tern Eniwickelung die Hulle des Dotters allen Form- veränderungen folgen kann, ohne sich deshalb ab- zusondern. Daher kann ich mich nicht den Meinun- gen derjenigen anschliessen, welche in der neuesten Zeit nut der Entwicklungsseschichte der Mollusken sich beschäftist haben, und welche behaupien, dass der Doiter dieser Thiere keine Hülle habe. Es ist wahr, diese Hülle ist keine Membran, wie wir sie zum Beispiele bei den Vôgeln, Reptlien, Insecten, Krebsen u. s. w. kennen.—Aber künnen denn die Uebergänge von einer dichten Membran zu verdicktem Schleime nicht auch den Namen von Membran füh- ren? Die Gegenwart einer Dotter-Hülle im Fie der Schnecken kann ich bekräfüigen, nicht allein durch die Untersuchungen des Lis von Lymnæus, sondern auch der Eier von Planorbis, Paludima, Limax. Das Ei der Landschnecke, Limax agrestis, hat schein- bar eine ganz abweichende Structur. Dieses Thier sehôrt zu den nächilichen, geht nur des Nachis auf Frass aus und erschemt bei uns zu Ende des Herb- 104 stes in ungeheurer Menge in den Gemusegärten der Umgegend Petersburg’s. Im Früuhlmge und Sommer sind sie äusserst selten, nur am Abend, und das auch nur, wenn es geregnet hat, also bei sehr feuch- ter Luft babe ich mit Mühe einige Exemplare fin- den kônnen. Am Tage halten sie sich unter Stemen oder in Kellern auf. Etwas Aehnliches hinsichtlich des Erscheinens habe ich auch bei Lymnæus vulgaris bemerkt. Zu Ende des Monats Mai erscheint diese Schnecke in ungeheurer Menge an den Ufern von Petrowsky (eme von Inseln im Newa-Delta beste- hende Gegend). Ende Jui verschwinden diese Schne- cken fast plôzlich; da man auch nicht einmalihr Ge- häuse findet, so lässt sich nicht voraussetzen, dass die Thiere um diese Zeit schon gestorben sind. Limax agresuis legt seme Eier im der Form von kleinen Häufchen sowohl bei uns als auch im Holland ( nach den Beobachtungen von Van-Beneden (*)) bis spät in den Herbst, wenn die ersten Nachtfrôste anfangen. Diese Häufchen, deren Grôsse verschie- den ist, habe ich in grosser Menze in Gemuüsegär- ten in den Furchen zwischen Beeten, welche mit Kohl bepflanzt waren, ansetroffen. Der Kohl scheint uberhaupt ihre Lieblingsnahrung zu sein. Die Häuf- chen liegen gewôhnlich in Vertiefungen zwischen Erdklumpen, und sind von abgefallenen Blättern be- deckt. Jedes Häufchen gehôrt nur einem Thiere an. Ich hielt die Thiere bei mir zu Hause in feuchten (*) Müllers Archiv 1841. pag. 178. & 105 Holzgeschirren und nur dann konnte ich sie zum Laichen bringen, wenn ich in das Gefäss ausser reich- licher Nahrung noch andere Gegenstände leste, wie zum Beispiele Steine, Holzsiucke und dergl., zwischen welchen sie ihre Fier ablegen konnten. _Erst wenn sie längere Zeit in der Gefangenschaft zusebracht haben, unterlassen sie diese Gewohnheit, Diese Thiere ( Limax agrestis ) begatten sich in der Nacht und darauf am folgenden Morgen oder am nächsten Tage legen sie 1hre Eier ab. Die Fier von Limax agrestis sind weisslich, Anfangs etwas trube und nicht ganz durchsichug, auch simd sie noch ein- mal so gross als die Eier von Lymnæus und Pla- norbis, obgleich zum Beispiele das Thier von Lym- nœus stagnalis selbst noch einmal so gross 1st als Limax agrestis ( * ). Untersucht man das Ei von Limax agrestis unter dem Mikroskope, so unterscheidet man an demsel- ben folgende Theile und zwar: 1. Den Dotter, welcher als kugelformige Masse frei in dem flussigen Eiweisse suspendirt ist. Er hat eine blass gelbe Farbe und besteht aus einer Et- weiss-arligen Flüussigkeit und einer femkôrnigen Masse. Der Doiter ist von keiner membhranôüsen Hulle umgecben, wie schon oben bemerkt wurde, sondern von einer Schicht dichteren Schleimes. Oefters habe ich den Doiter von einer solchen Menge von Sa- (*) Die Eiïer von Limax agrestis müssen immer sehr feucht ge- halten werden. 106 meufiden bedeckt gefunden, dass die Contur des Dotters nicht deutlich zu unterscheiden war. Die Ge- genwart der spermalozoa im Ei beweist: a. ) Dass die Befruchtung vor der Bildung der Hülle des Ei- welsses vor sich geht. b.) Dass sie nicht bei dem receplaculum semmis ( Siebold }) statt findet, sondern viel häufiger und zwar schon im Anfange der Eileiter, wo ich auch in der That spermalozoa bemerkt habe. 2. Das Eiweiss, welches um den Dotier herum eme bedeutend dickere Lage bildet als bei der vori- gen Gattung; bei der Vermischung mit Wasser er- scheint es als eine dickliche, wohl zu unterscheiden- de Masse, welche sich in Fäden recken lässt. 3. Ausser dem Dotter bemerkt man im Eiweisse eme Membran, welche fast in jedem Eie verschie- den gewunden und zusammengefaltet erscheint. Van Beneden, welcher dieses Gebilde früher fur etwas der «chalaza » Analoges gehalten batte, widerrufi seme Ansicht, indem er auf die ausserordentliche Verschiedenheit dieses Gebildes hinweist « Nous l'avons ( le filament entorüllé, suspendu dans l’imté- rieur de l’albumen ) d’abord regardé comme l’ana- logue des chalazes de l’œuf des oiseaux , mais com- me 1l est différent dans chaque œuf, nous sommes plus disposés à n’y voir qu’une membrane déchi- rée qui a d’abord entourée le vitellus. Le filament appartiendrait alors à la membrane vitelline» (*). Was die Bedeutung dieser Membran anbelanst, so (*) Müller’s Archiv 1841. p. 179, 107 kaun ich Van Beneden nicht beistimmen und zwar smd es folgende Thatsachen. 1.) Der Dotter hat auch im Fierstocke keme membranartige Hulle. 2.) Die Oberlliche des filament entortllé ist grôs- ser als die des Dotters. 3. ) Die Falten dieser Membran führen zu dem Schlusse, als ob sie sich um irgend einen Kôrper gedreht oder gewunden habe. 4.) Diese Membran hat eher die Form eines walzenfôrmigen Säckchens. 5.) In den Fiern, welche mehrere Doiter enthalten, ist immer nur eine solche Membran. Auf diese Thatsachen gestützt, kann ich diese Membran also nicht für die frühere Hulle des Dotters halten. Sie entsteht während dem Durchgange eines oder mehrerer Eier durch die ÆEileiter, da- her ist es ein Analogon der chalaza des Vogeleies und ist das ausschliessliche Eigenthum des Eies von Eimax. In den Eiern sowohil der Susswasser-als auch Meerschnecken hat man es bis jezt noch nicht bemerkt. 4.) Die Hülle. Das Eiweiss ist ersiens von einer dunnen zarten Membran umhullt. Dieses ist die membrana albuminis secundaria seu interna. Am Besten kann man sich von ïihrer Gegenwart überzeugen, wenn man die äussere Schale zerschneidet und das Er zwischen zwei Glastafeln comprimurt ; hierbei bil- det die innere Hülle viele Längs- und Querfalten. Ueber dieser Huülle also weiter nach aussen legt eme zweite bedeutend dickere, an welcher man deut- hch zwei Conturen wahrnimmt. Diese Membran ist auch durchsichüg und siructurlos und stellt die erste oder äusserste Huülle des Eiweisses dar (membrana 108 albuminis primaria seu externa )} Ucber dieser ersten oder äussern Membran des Fiweisses liegt eine Schicht zähen Schleimes, der noch dichter (con- sistenter ) ist, als das Eiweiss selbst. Diese Schicht erfullt den ganzen Raum zwischen der äussern Scha- le und der ersten Hulle des Eiweisses, Je mehr man sich dieser lezieren Hulle nähert, desio mehr nimmt dieser Schleim an Gonsistenz zu und diese Schleim- schicht eben ist es, welche es môglich macht, auf eme so leichte Weise die äussere Schale zu durchschnei- den, das Et frei zu legen und dadurch den Doiter der Beobachtung noch zugänglicher zu machen. Die aussere Schale endlich stellt eme sehr dicke Hulle dar, welche aus vielen concentrischen Schichten gebildet ist. Auf der äusseren Fläche, welche em hôckeriges Ansehen hat, bemerkt man Krystalle von kohlensaurem Kalke, welche an eimigen Stellen zu Drüsen vereinigt sind. Wenn man diese Schale zu- sammendrückt, so erhält sie ein zelliges Aussehen, was von der ungleichmässigen Vertheilung der con- centrischen Lage und der hôckrigen Obertläche herruührt. Die beiden gegenuberstehenden Enden der äus- seren Schale des Eies sind zugespitzt konischer Form. Durch diese zugespitzten Enden hängen die Eier untereinander perlenschnurarug zusammen; zu- weilen ist aber ein Ende nicht zugespitzt, so dass dann das Ei birnfôrmig aussieht ; auch kommen sol- che Eier vor, welche weder an einem, noch an dem anderen Ende Forisäize haben. Das Ki selbst hat eine kugelfôrmig, grüsstentheils aber eine eifor- mise Gestali. 109 Unter den lezteren kommen solche vor, die zwei- mal grôsser sind, als die grôssten der gewôhnlichen Eier. In diesen Eiern sind zwei Eier von emer Scha- le bedeckt ; die Huüllen des Eiweisses beider Eier sind aber mit einander nicht verbunden. In diesem l'alle haben die Fier beide eine stumpf kegelfôr- mige Gestalt und legen sich mit ihrer Basis anein- ander. Die Entstehung solcher Eier lässt sich leicht erklären und verhält sich ebenso wie bei den dop- pelten Eiern der Vôügel. In jedem FEie von Limax ist nur ein Dotter ent- halten;, zuweilen aber findet man, wie auch bei Lym- næus und Planorbis, in emem Eie mehrere Dotter und in Folge dessen auch mebrere Embryos. | Bei Lymnæus ist die Zahl der Dotter-Kugeln in einem Eie oft so bedeutend, dass das ganze Ei eine kanariengelbe: Färbung erhält. Ich selbst habe Ge- legenheit gehabt, 2—3 bis 70 Dotterkugeln sogar im emem Fi zu zählen. Wenn wir nun die Structur des Laiches der Was- serschnecken mit der der Landschnecken vergleichen, so gewahren wir bei aller scheimbaren Verschieden- heit doch eine auffallende Aehnlichkeit in den ver- schiedenen constituirenden ‘lheilen. Bei Lymnæus und Planorbis umgibt die äussere Hülle als structurlose, sackformige Membran alle Fier mit dem Schlerme, m welchem leztere einge- bettet sind. Bei Limax umgibt ebenfalls eine äus- sere Hülle alle Eier, nur hat sie hier eine etwas andere Structur, indem sie aus concentrischen Schich- ten gebildet erscheint und die Eier perlenschnur- 110 formig au einander gereiht sind. Ausserdem sind oft zwei Eier in einer gemeinschafilichen Hülle enthal- ten ; ferner sind bei Lynmæus die Eier alle gemein- schafilich von Schleim umgeben; bei Limax ist jedes Ei von einer Schleimschichte bedeckt, welche den Raum zwischen der ersten Eiweisshuüulle und der äussern Schale erfuülltt Demnach wuürde der Unterschied in Folgendem bestehen: 1.) in der äus- sern Form des Laiches; 2.) in der Structur der äusseren Hullen (was meiner Ansicht nach micht etwas zufälliges ist, naturlich auch nicht daher rührt, dass in einem Falle der Laich auf dem Lan- de bleibt und im zweiten Falle im Wasser, son- dern die Ursache muss in der Verschiedenheit der Substanz, welche von den Zellen der Geschlechts- theile abgesondert wird, gesucht werden); endlich 3.) in der Anzahl der Huüllen des Eies. Bei Lymnæus, Planorbis hat das Eiweiss nur eme Hulle, bei Limax ‘zwel. Die inneren Theile des Eies sind im All'emeimen einander auch ähnlich, nur dass man bei Limax in jedem Eie einen zusammengedrehten, membranarti- gen Sack findet, was bei Lymnæus und Planorbis nie vorkommt. Diese gleichfôrmige Zusammensetzung des Laiches bei den Gasteropoden ist die Folge der gleichf‘rmigen Bildung der weiblichen Geschlechts- theile. Diese lezteren sind aus mehreren Theilen (Dru- sen) gebildet, denen man bis jezt eine falsche Bedeu- tung zuschrieb, indem man auf die Zusammenset- zung des Eies nicht die gehôrige Aufmerksamkeit richtete. Jeder besondere Theil des Eileiters der 111 Gasteropoden erscheint als Drüse und diese Drüusen soudern Substanzen ab, welche das Material liefern fur die späteren physisch-chemischen Processe des Dotters. Der Dotter ist eme Zelle der Drüse, wel- che wir Eierstock nennen; die ubrigen Theile des Eies sind das Product vieler Zellen, welche sich m den verschiedenen Theilen des Eileiters und Uterus entwickeln und verschiedene Substanzen absondern. Diese Substanzen sind das nothwendige Material für die künfüge Thätigkeit der Zellen, welche aus emer Zelle des Dotiers sich eniwickeln und aus denen der Embryo entsteht. I. FURCHUNGSPROCESS. ZUSAMMESETZUNG DES BEFRUCHTETEN DOTTERs. Bevor ich die Beobachiung über den Furchungs- process ausemnandersetze, will ich Éiniges über die Bestandtheile des befruchteten Dotters sagen. Sollte nicht in Folge der Befruchtung irgend eine Veränderung im Dotter vorgegangen sein? Auf diesen Punkt näher einzugehen, ist um so wichtiger, da nur in den Eigenschaften des befruchteten Dot- ters, als der einzigen rationellen Ursache, das gan- ze Geheimniss seiner Metamorphose verborgen liest. | Die befruchtete Dottermasse besteht aus dreier- lei verschiedenen Elementartheilen. Der wesenthche Theil derselben sind Kôrperchen, welche bemerkens- werth sind in ihrem Verhalten zu Wasser und Ei- weiss. Wenn sie beim Zerdrücken des Dotters mit diesen Reagentien in Berubrung gebracht werden, so erhalten sie sogleich die Form von kleinen durch- sichuügen Bläschen Taf. IL Fig. 2, b. Sind diese Kôr- perchen erst nach der Befruchtung im Dotter ent- standen, oder haben sich nur gewisse Bestandtheile des Dotters in Folge der Emwirkung des Samens in ihren Eigenschaften verändert ? Auf diese Frage kann ich weder mit ja noch mit nein antworten. Wie dem aber auch sein môge so 113 habe ich doch diese Erscheinung an dem unbefruch- teten Elie von Lymnæus und Limax etwas Aehnliches beobachtet. Die Masse des unbefruchteten Doiters besteht bei beiden Gattungen aus Kôrperchen von gleicher Gestalt (Fig. L a.). Da ich die Art der Entstehung dieser Kôrperchen nicht kenne, so muss ich mit Gewissheit behaupten, dass die Dottermas- se in Folge der Befruchtung sich in den chemi- schen Eigenschaften der Elementartheile verændert habe. Die Grôsse der Bläschen ist verschieden, sowohl bei Lymnæus als auch bei Limax. Nach der Em- wirkung von Essissäure verringert sich Anfangs ihr Volumen und darauf werden sie ganz aufgelôst; sie besitzen also die Eigenschaft des Eiweisses. Mit Al- kohol in Beruhrung gebracht, verringern sie sich auch, schrumpfen zusammen und erscheinen zulezt als äusserst kleme undurchsichtige Kôrperchen. Die- se Bläschen spielen eine sehr wichtige Rolle bei den Metamorphosen des Doitters; in der zweiten Hälfte emes jeden Stadiums kônnen sie auch ohne weitere Manipulation bemerkt werden. Bei Lym- næus vulgaris bis zum zehnien Stadium; bei Limax agrestis auch bis zu emem gewissen Grade, aber viel langer noch als bis zum 10ten, In der ersten Hälfte scheint es, als ob sie ganz verschwunden sind, was, wie wir gleich sehen werden, auf”s innigste mit der Bildung des Kernes verbunden ist. Die Bläschen sind von kleimen Kügelchen oder Élementar-Kôrperchen zweifacher Art umgeben (Fig. 2. c.). Die emen, welche das Licht stark brechen, N° 1. 1850. 8 114 werden augenblicklich von Essigsäure aufselôst ; die andern, welche das Licht noch stärker brechen, deren Grôsse aber bei weitem geringer ist, werden von Essigsäure gar nicht angegriffen. Bei emer 250 maligen Vergrôsserung erscheinen sie nur als Pünei- chen, bei eimer 600 maliger Vergrôsserung als Kôrn- chen ( Bläschen? ) mit dunkler Contour. Ihr Ver- halten zum Aether, Alkohol, aber besonders ihre phy- sikalischen Eigenschaften bestimmen nuch diese Kôrnchen als fettartige Kôrper zu betrachten. Bei Limax agrestis habe ich gar keine fettartige Sub- stanzen beobachten kônnen, obgleich ich die nôthi- gen Reagentien angewandt hatte. Alle diese drei ÂArlen von Elementartheilen sind unitereinander durch eme schleimartige , durchsichtige Substanz , wel- che in ihren Éigenschafien auch dem Fiweisse gleich kommt, vereiniot. Alkohol wirkt auf diese Sub- stanz gauz Wie auf reines Eiweiss, macht sie gerinnen und erzeugt in ihr eine fleckige fein- kôrnige Masse, die sich in Essigsäure auflôst. An der Peripherie des Dotters veräudert sich dieser Schleim in seinem chemischen Verhaliten und bildet eine äusserst feine Huülle. Die Gegenwart dieser Hülle wird weiïter unten bewiesen werden. Innerhalb der Dottermasse gewahrt man einen hellen Fleck (Fig. 2, 3, 3°, a.), welcher von einer Hôhle herruhrt, im der keine Elementarkôrperchen enthalten sind, und welche von einer wasserhellen Flüssigkeit angefullt ist. Der helle Fleck nimmt nun ganz die Stelle des Keimbläschens (vesicula Pur- kinji) em. Man bemerkt an ihm keine deuiliche 115 Contour, seine Durchsichtigkeit nimmt zur Peripherie hin immer mehr ab, so dass er ganz allmählich in die Dottermasse übergeht. Weiter zur Peripherie hin ist er von emem ziemlich dicken, dunklen Rin- ge umgeben, der gegen die Oberfliche des Doters hin wieder heller wird. Die Elementarkôrperchen sind also in dem Dotter bis auf die Peripherie des hellen Fleckes gleichmässig vertheilt. Nur bei der Art Limax agrestis, wo die Durch- sichuüigkeit des Dotters am bedeutendsten ist, bilden die Elementartheilchen stellweise dunklere Flecken, wie kleme Wolken (Fig. 3°. Wenn man den Dot- ter zusammenpresst oder zerdrückt, so verschwin- den diese dunklen Stellen bald. Diese Flecken entstehen in Folge einer ungleichartisgen Verthei- lung der Elementarkôrperchen nach der Befrachtung. Bei der fernern Entwickelung des Dotters verschiwin- den sie immer. Die centrale Lage des hellen Fleckens ist keine zu- falige, denn wenn man den Dotter unter dem Mik- roskope in verschiedene Lagen bringt, so erscheint er doch immer in der Muitte. Er hat keine Hülle mehr ; beim Zerdrücken des Dotters zeriliesst er und ver- mengt sich gleichmässig mit den Elementartheïlchen. Sein Inhalt ist eine weissartige Flussigkeit. S* ERSTES STADIUM DES FUuRCHUNGSPROCESSES. Unter den Erschemungen, welche im der befruchk- telen Dottermasse auftreten, verdienen ganz besonde- re Berücksichtigung diejenigen, welche die Metamor- phosen des hellen Fleckes betreffen, des Fleckes, wel- cher die Stelle des Keimbläschens einmimmt, Was die ubrigen Erschemungen anbelangt, wie z. B. die Ver- dichtung der Dottermasse und die Veränderung der- selben in Folge dieser Verdichtung, wie es bei an- deren Thieren beobachtet worden ist, so habe ich sie bis jezt fast gar keiner Aufmerksamkeit würdigen kônnen und ich üuberlasse es meinen späteren Un- tersuchungen, auch diese Erscheinung wo môglich na- her kennen zu lernen. Ich wende mich also zu dem hellen Flecke. Auf dem Felde des Mikroskopes lassen sich alle Verän- derungen, welche der Fleck nach der Befruchtung erfährt, sehr gut verfolsen. Der Anfangs vollkommen runde Fleck (man mag ihn bei den verschiedensten Lagen des Eies betrachten ) verlängert sich im der Richtung des einen Durchmessers, nimmt darauf eine biscuitäbhnliche Form an (Fig. 4, 4), dann die Form emer, 8 (Fig. 5) und zulezt trennt er sich ganz von der üubrigen Dottermasse. Dieses sind die Verände- 117 rungen, welche der helle Fleck nach der Befruch- tuns bei Limax und Lymnæus erfahrt. Es zeigt sich hier ein Furchungs- oder Theilungsprocess. Man kann sich leicht davon überzeugen, dass der Fleck schlei- mig eiweissartiger Natur ist, denn obgleich er keiï- ne Hullen besitzt, so verfliesst er doch nicht mit den flussigen Doiterbestandtheilen, obgleich leztere weit flüssiger sind als der Schleim des Kernes ( des Fle- ckes }. Nachdem sich der Fleck auf die angegebene Art abgeschnürt hat, zicht er sich mit seinem Inhalte nach einer bestimmten Stelle der Peripherie hin (Fig. 2'). Das Ende, welchem sich der Inhalt des Fleckes nä- hert, vergrôssert sich bedeutend, so dass der helle Fleck die Gestalt eines stumpfen, abgerundeten Kegels an- nimmt. In diesem Zustande kanu der helle Fleck auch eine centrale Lage haben, allein es ist leicht, sich von der Zufalligkeit desselben zu überzeugen, wenn man nur zu der fruher beschriebenen Manipulation seime Zuflucht nimmt, oder auf seine Grüsse auf- merksam ist. Bei Lymnæus vulgaris gehen diese Ver- änderungen meistens schon innerhalb des Eileiters vor sich. Diese Art der Gattung Lymnæus laicht ge- wohnlich im Monate Juni, zu einer Zeit, wo bei uns die grôsste Hitze eintritt; da aber die Temperatur von dem grôüssten Einflusse auf die Dauer der Entwicke- lung ist, so kôünnen diese Veränderungen leicht dem Beobachter entgehen. Indem ich die Temperatur ver- ringerte, konnte ich auch die Dauer der Entwicke- lung des Dotters, also auch des Embryos nach Be- leben verlängern. Dieses ist eine der Ursachen, wWeswegen ich die Entwickelung des Eies nicht 1183. nach Tagen eintheile. Durch Verringerung der Tem- peratur konnte ich daher auch bei Lymnæus vul- garis im vorigen Früuhlinge (1847) alle Veränderun- sen des Fleckes beobachten. Zerqueischt man den Dotter, Wenu der Fleck die oben beschriebene Gestalt eines stumpfen Kegels besitzt und an der Peripherie sich befindet, so be- merkt man, dass der Fleck wieder seine ursprüngliche kugeliche Form annimmt; bei stirkerem Drucke aber zerfillt er in zwei ebenfalls kugelf‘rmige Theile (Fig. 6), ausserdem sieht man, dass beide Theile, welche vorher den Fleck bildeten, von emer durchsichtigen, schleimigen Substanz umgeben sind, wodurch das Volumen des Fleckes bedeutend vergrôüssert wird. Die sehr dünne Hülle der Kugeln enthält eine durch- sichtige, wasserhelle , eiweissartige Flüssigkeit. Der kescelfôrmige Fleck bei Lymnæus vulgaris besteht al- so aus zwei Kugeln mit emer sehr zarten Hulle und flussigen Inhalts; verbunden sind beide durch durch- Sobfiacr Schleim, der semen Eigenschafien nach mit dem Inhalte der Kugel gleich bad ist. Was die äusseren Verhderdteon des hellen Fleckes bei Limax agrestis anbelanot, so stimmen sie mit den bei Lymnæus vulgaris beschriebeneu vollkommen uberein, da die Fier dieser Schnecke sehr durchsich- tig sind, so lassen sich diese Veränderungen hier noch besser beobachten. Es bilden sich also im hel- len Flecke bei Limax auch zwei Kugeln, welche besonders deutlich unterschieden werden Kkôn- nen, Wenn die eine von den Kugeln nach aus- sen tritt , wie es gleich beschriechben werden wird. 119 : Der Ünterschied zwischen Limax und Lymnæus besteht nur darin, dass bei lezterem jede Kugel eine dicke Hülle mit zwei deutlichen Contouren be- sitzt. Der Inhalt der Kugeln ist eine feime, kôrnige Masse, in welcher helle Bläschen schwimmen;, in 1h- rem chemischen Verhalten sind die Bläschen ver- schieden von den sonst ähnlichen Blischen im Dot- ter. Wasser macht den Inhalt der Kugel gerinnen, Was, Wie wir gesehen haben, mit dem Inhalte des Dot- ters nicht geschieht. Essigsäure lôst Anfangs diese ge- ronnene, kôrnige Masse auf und dann auch die Huile der Kugel. Aus allem Diesem ersicht man also, dass die Kugel chemisch verschieden ist, sowohl von dem Schleime des Doiters, als auch von den Elementarkôrnchen desselben. Es schemt mir daher ganz richtig zu sein, die Erschemung, welche man am hellen Flecke be- obachtet, chemischen Processen zuzuschreiben, wel- che im hellen Flecke unter andern Bedingungen vor sich gehen als in seiner Umgebung und dass diese chemischen Processe es sind, welche alle beschrie- benen Erscheinungen bedinmgen. Woher aber diese chemischen Vorgänge gerade diese Erscheinungen hervorrufen und nicht andere, das sind Fragen, auf die ich jezt noch gar nicht aniworten kann. Lieber bekenne ich mein Nichtwissen, als nichts-sagende Phrasen zu machen. Nachdem sich der helle Fleck auf die angege- bene Weise verändert hat, bemerkt man noch ei- nige Zeit an der Oberiläche des Dotters Folgen- des : 120 Zwischen dem äusseren Rande des kegelformigen Fleckes (semer Basis nämlich ) und der schleimigen Huülle des Dotters d. h. an der Stelle, wo die Ku- geln die Oberfläche berühren, Zzeigt sich eine helle sichelfôrmige Stelle (Fig. 7, 7’), welche deutlich von dem hellen Flecke und der übrigeu Dottermasse unterschieden werden kann. Dieses ist in der Hin- sicht besonders wichtig, da es die Gegenwart der Schleim-Hulle des Doiters beweist, besonders da auch an der übrigen Peripherie des Dotters äusserst deutliche (Conturen hervortreten. Später werden wir sehen, dass dieser sichelfôrmige Fleck in jedem Stadium nach der Bildung des Kernes erscheint, und seine Bedeutung soll daher auch weiter unten näher erôrtert werden. Im fIsten Stadium hat er ei- nen ganz eigenthumlichen Charakter. Es sondern sich nämlich aus ihm zwei Bläschen ab, welche den Doiter bei den spätern Veränderungen begleiten. Die Stelle, aus welcher diese Bläschen hervortreten, wird zum Centrum, von welchem später die Furchen aus-. gehen und den Dotter zuerst in zwei, dann in vier Theile zerschneiden. Das Heraustreten der Bläischen begmnt auf folsende Weise. An der äusseren Ober- flâche des sichelfôrmigen Fleckes sieht man durch die schleimige Huülle des Dotters eine kleime Erha- benheit hervortreten (Fig. 7, 7); diese Erhabenbeit vergrôssert sich, nimmt die Gestalt eines Kugel-Seg- mentes an, dann einer Halbkugel, welche allmählich zu einer ganzen Kugel wird, und an einem ziemlich dicken Stiele sitzt (Fig. 8), dieser Stiel schnurt sich ab und die Kugel erscheint als freies Bläschen (Fig. 8“). 121 Nachdem sich auf diese Weise das eine Bläschen gebildet hat, erscheint auf ganz ähnliche Art auch das andere (Fig: 9, 10). Das erste, welches grôs- ser ist, erscheiut als durchsichtiges Bläschen, welches mit einer eiweïssartisen Flüssigkeit und kleinen Ele- mentarkôrnchen angefüllt ist; diese Kôrnchen sum- men in ihren Eigenschafiten mit der 2ten und äten Art der Elementarkôrnchen, welche wir in der Doitter- masse bemerkten, uberein. Im anderen Bläschen be- merkt man bei Limax in eimer vollkommen klaren Flus- sigkeit emen Kern mit emem Kernchen ( nucleolus ); bei Lymnæus im Gegentheile erscheint das andere Bläs- chen bei derselben relativen Grôsse immer dunkler . als das Erste, was seinen Grund in der bedeutenderen Anzahl von Elementariheilen hat. Zuveilen ( doch sehr selten ) kommt ausser diesen beiden noch em 3tes Bläschen zum Vorscheine (Fig. 22). Das Ausireten der Bläschen geschieht immer früher, als das Ver- schwinden des hellen sichelférmigen Raumes, und als das Zerfallen der Dottermasse in zwei Kugeln; gleich nachdem sich das 1ste Blischen gebildet hat, erscheint auch das 2te. Der sichelfôrmige Raum, welcher die ursprüngli- che Erhabenheit von dem hellen Flecke trennt ( d. h. den beiden Kernen mit ihrer durchsichtigen, ei- weïssartigen Hulle), zeigt ganz deutlich, dass die Ker- ne nicht im Mindesten an der Bildung der äusseren Bläschen Theil nehmen. Daher muss ich mich durch- aus gegen die Ansicht erklären, nach welcher die Bläs- chen aus dem Centrum der Doittermasse entstehen sollen , oder , was einerlei ist, dass diese Bläschen 122 als vesicula Purkinji oder als Ueberbleibsel derselben zu betrachten seien (*). Ich bin ganz uberzeugt davon und meine Abbildungen zeigen dieses ganz deut- lich, dass die Hülle der Bläschen ursprüunglich mit der Dotterhülle ganz gleichbedeutend, und der Inhalt derselben aus dem sichelférmigen Raume entlebnt sei. Die Bedeutung der Blischen ist, wie wir gleich sehen werden, eme ganz andere als die der übrigen Theile des Dotters, und auch eine andere als dieje- nige , Welche ihnen von anderen Beobachtern bis jezt beigelest wurde. Die Bläschen nahmen keinen Theil an der Bildung des Embryos, wie es Dumor- tier (**) behauptet. Sie bleiben ganz unverändert so lange das Thier sich im Eiïe befindet; auch lôsen sich die Bläschen später nicht im Eiweisse auf, wie es Van Beneden und Windischmann (**) behauptet haben. Bis zum Ende des Furchungsprocesses, zuwei- len aber nur bis zu emer gewissen Periode dieses Pro- cesses, liegt eines der Bläschen hart an der Dotter- masse, und an diesem Bläschen liegt auch das ande- re. Später entfernen sie sich von dem Dotter und schwimmen frei im Eiweisse, welches den Embryo umgibt, werden von seiner Spiral-Bewegung fort- gerissen und treten zu gleicher Zeit mit dem Thie- re heraus. Hierbei verändern sich die Bläschen aus- (‘} An. des Scienc. Nat. 1837. p. 135. und Müll. Arch. 1841. p. 179. und 181. id. 1846. p. 213. (**) An. des Sc. nat. p. 136. (cp 123 serordentlich in ihrer Form und Gestalt. Nachdem sie 1hren Inhalt an das Eiweiss, welches den Em- bryo umgibt, abgegeben haben, fallen die Wände fast ganz zusammen und Jjedes Bläschen stellt eine zusammengefallelte Masse dar. Die Bedeutung dieser Bläschen ist keine so wich- üge, wie es auf den ersten Augenblick scheint. Die neueren Beobachter des Furchungsprocesses im Schneckeneiïe geben diesen Bläschen den Namen «Rich- tungsbläschen » ( vesicula directrix) (*). Worauf gründet sich aber diese Benennung? Ich weiss es nicht. Aber das weiss ich, dass eine ähnliche Benen- nung dieser Bläschen uns an die Zeiten eines Ar- chaeus errinnern, eines Geistes, dem sein Wirkungs- kreis in Magen angewiesen war. Wenn diese Bläs- chen gleichsam das Centrum sind, von welchem die Theilung des Dotters ausgeht, und wenn später die entstandenen Theile sich um dieselbe symetrisch anordnen, so ist damit noch nicht bewiesen, dass die- _se Erscheimungen durch die Bläschen bedingt wer- den ; im Gegentheile durch diese Bläschen wird nur der Punkt bestimmt, von welchem die Theilung aus- seht und zugleich auch das Centrum, um welches sich die Theile anordnen, und gerade dessiwegen, weil diese Bläschen aus der Stelle herausgetreten sind, von welcher später der Furchungsprocess aus- geht. Aller Wahrscheinlichkeit nach entfernen diese Bläschen aus dem Dotter eine eiweissartige Flussig- (*) Wiegm. Arch. 1848. Heft. 1. p. 3. _ 124 keit. Bei späteren Stadien, wie wir es sehen werden, bildet sich immer ein heller Raum, aus dem sich ei- ne eiweissartige Flussigkeit absondert, aber nicht in der Gestalt von Bläschen coder ‘Trôpfchen, wel- che sich im Eiweisse auflôsten, was wahrscheinlich durch die veränderte Schleim-Hulle des Dotters be- dingt ist. Die beschriebenen Bläschen sind übrigens nicht allein bei den Metamorphosen des Schneckeneies beobach- tet worden, sondern man hat im der neusten Zeit auch ahnliche Bläschen bei vielen andern Thieren bemerkt. Im Eie des Säugethieres sind sie von Bischoff be- merkt worden (*) (bei dem Hunde und Kaninchen } und zwar vor dem Theilungsprocesse ; aber die Be- deutung, welche er ihnen gibt, ist keine der Natur semässe. Nach seiner Meinung entstehen sie in Folge des Zerfallens des Keimbläschens ( macula germina- tva) und bei dem Zerfallen der Dottermasse im zwei Theile , sollen sie zu den Kernen dieser neu entstandenen Theile werden. Kôülliker, welcher die Ansicht Bischoffs nicht theilt, betrachiet sie ebenfalls als Theile des zerfallenen Keimfleckes. Siatt im In- nern des Dotiers zu verschwinden, wie dieses bei einigen Thieren der Fall ist, treten sie heraus und I6- sen sich auf (**) (nach meinen Beobachtungen lôsen sie (*) Entwickelungsgeschichte des Hunde-Eies p. 45. Tab. I. fig. 11. 12. 13 und 14. Entwikl. des Kaninchen-Eiesp. 55. Tab. IL fig. 17, 19. 20. (**) Entozoa Müll. Arch. 1843. p. 120. 125 sich nicht auf). Reichert hat ähnliche nach aussen getretene Bläschen bei den Emgeweidewürmern beo- bachtet (Strongylus auricularis), er hielt sie für Ue- berbleibsel des Inhaltes des Keimbläschens (*). Alle diese Ansichten sind, wie ich oben gezeigt ha- be, nicht richuüg, wenigstens in Betreff der Schne- cken. Nachdem die Bläschen ausgetreten sind, verschwin- det der sichelfôrmige Raum. Um diese Zeit sieht man bei Limax zwei deutlich von einander geschiedene Kerne (Tig. 10’, 10”), während die Dotter eine voll- kommene kugelfôrmige Gestalt haben undihre Masse, wie schon eben bemerkt worden, nicht gleichmässig _vertheilt ist. Eine aufmerksame Beobachtung zeigt, dass die beiden Kerne eine excentrische Lage haben, näm- lich näher zu dem Rande gelagert, von welchem die Bläschen austreten. Die Kerne besitzen bis jezt noch dieselben chemischen Eigenschafien (Fig. 10”, a, b). Von dem früheren Zustande ( d. h. wo der helle Fleck eme kegelf‘rmige Gestalt angenommen bhatte ) unterscheiden sie sich durch die scharfe GContur der Wandungen und durch die Anwesenheit eines grossen Kernchens. Das deutliche Hervortreten der Wandung kommt daher, dass der Schleim, welcher die Kerne zur Zeit des kegelf‘rmig hellen Fleckes umgab, verschwunden ist, daher wahrschemlicher Weise von den Kernen absorbirt worden ist, mdem sich leztere noch mehr dem Dotter genähert haben. (\ Müll. Arch. 1846. p. 212, 126 Die Kernchen habe ich bei Lymnæus auch bei die- ser Metamorphose der Kerne und des Dotters nicht gesehen , auch nicht bei Anwendung von Essis- saure. Mit diesen Erschemungen beginnt das ZWEITE STADIUM. Der Theilungsprocess beginnt damit, dass die Con- tur beider Kerne allmählich undeutlhicher werden und verschwinden und dass sich 1hr Inhalt, vor der Theilung des Dotters in zwei Hälften, zuerst wieder oval und dann biscuilférmig wird. Diese Verände- rungen lJassen sich unter dem Mikroskope am Eie von Limax in der lezten Reihenfolse und zwar in kurzer Zeit und ohne Verletzung des Dotters be- merken. Eine genaue Beobachtung des Gegenstan- des hat mich davon überzeugt, dass wirklich die Kerne ihre Huülle verlieren und dass sich nach der Auflôsung derselben der Inhalt zu einer Masse verei- nist (lg 11’), so dass man beim Zerdrücken des Dot- ters nicht mebr die Kerne mit ihren dicken Hüllen sichtbar machen kann, man wird entweder einen linglich hellen Fleck sehen ( dieses gelingt übrigens sellen ), (*) oder der zerdrückte Dotter bietet dem Beobachter nichts, ausser seine Elementartheile , dar, weil der Fleck sich unter denselben vertheilt hat. Die vereinigten Kerne lagern sich in der Rich- (*) Wenn man hierbei den Druck allmählich verstärkt, so kann 127 tung des Längsdiameters des Dotters, d. h. in ei- ner entsegengesetzien Richtung, als im Isten Sta- dium. | 6 Die Theilung des Dotters beginnt mit folgenden Erschemungen, welche bei Limax sowohl als auch bei Lymnæus ganz gleich sind. Die Krümmung der beiden Kerne am Dorsalpole (*) wird geringer; die ihr enigesengesetzte Seite krummt sich dagegen stär- cker. Auf diese Weise verlängert sich der Längsdia- meter des Dotters auf Rechnung des Querdiameters und der Dotter nimmt die Gestalt des zu den fofhilen Echi- nodermen gehôrigen Galerites an. Nach kurzer Zeit _erscheint an der flachen Seite des Dotiers, wo der helle Kern sich befindet, eine Furche, welche bei der senk- rechten Lage der Längsfliche des Dotters zu der Axe des Mikroskopsrohres als Eimschnitt an einem etwas man recht schôn beobachten, dass der Fleck allmählich in Theile zerfällt, die wie Bläschen aussehen , was ich schon oben beim 1{ten Stadium vor der Bildung der beiden Kerne bemerkt habe. | (*) Grôsserer Deutlichkeit und Kürze halber werde ich mich von nun an für die verschiedenen Theiïle des Dotters folgender Benennun- gen bedienen. Querdiameler werde ich den Durchmesser des Dot- ters nennen , an dessen Ende die beiden äussern Bläschen sich be- finden. Derjenige Durchmesser, welcher den Querdiameter senkrecht schneidet, wäre dann der Längsdiameter. Die Endpunkte dieser Durchmesser werde ich Pole nennen: Dorsalpol, ist der Pol, an welchem die äusseren Bläschen sich befinden ; Ventralnol — der, welcher dem leztern gegenüber liegt. Die Pole des Horizontal-Dia- meters nken und rechten Pol. Die Fläche, in welcher alle vier Pole liegen: ZLängsfläche, die andere, d. h. die ibhr perpendikuläre: Querfläche. 1238 gekrummten Bogen erscheint. Indem sich nun dieser Einschnitt allmählich vergrôssert , nimmt der Doiter, welcher bis jezt eine kugelf‘rmige , an einer Seite (wo die hellen Kerne liegen) etwas abgeglattete Gestalt haite, die Form einer Niere an (Fig. 13, 13). Die der Furche gegenüberliegende Fläche behält Anfangs noch ihre frühere Gestalt. Die Richtung der Furche ist keine senkrechte zu dem Längsdiameter ; daher erscheint auch die Furche, welche auf der zum Auge gerichteten Fläche verläuft, schräge (Fig. 14), und die Theilung der Dottermasse geht in der Richtung einer Linie vor sich, welche den Querdiameter unter einem Winkel von fast 45° schneidet. Diese Erscheinung ist also nicht abhängig von irgend einer bestimm- ten Lage des Dotters zum Auge des Beobachters. Man mag den Dotter in jede beliebige Lage brin- gen und immer wird die Furche in schräger Rich- tung vom Emschnitte zum Ventralpole verlaufen. Die- se Richtung habe ich auch dann beobachten kônnen, wenn der Dotter mit dem Ventralpole zu mir ge- richtet war, und ebenso auch im dritten Stadium an beiden Dotterkugeln, d. h. wo sich vier Kugeln zu bilden anfangen. Reichert hat eine ähnliche Rich- tung bei Strongylus auricularis beobachtet. Von der Richtung der Furche hängt die birnfôrmige Gestalt der Dotterkugel ab. Bei dem eben beschriebenen Zustande des Dotters verringert sich der läinglich helle Fleck bedeutend in semem Volumen, so dass er nur den ten Theil seiner früheren Grôsse ausmacht, und ist daher auch von aussen nur undeutlich zu sehen. Alle diese eben- 129 beschriehenen Veränderungen betreffen nur den Dotter von Limax agrestis. Bei der Gattung Lymnæ- us (auch bei Lymnæus vulgaris ) ist der helle Fleck auch zu Anfang des Theilungsprocesses bei emigen Individuen kaum zu bemerken, und bei andern sieht man ibn gear nicht. Diese Erschemung rübrt, wie ich glaube, davon her, dass der Inhalt Ger Kerne sich mit der übrigen Dottermasse vermischt, und der Fleck bei der Bildung der Rückenfurche sich zum Centram des Dotters hmabzieht. Dass die Kerne ihre Hülle verloren haben, darüber kann kein Zweiïfel existiren. Was ist aber die Ursache dieses Verschwindens oder richti- ser dieser Auflôsung der Hülle, und bei Limax auch des deutlich unterscheidbaren Kernchens? Da die äussere Bedingungen dieses Stadiums der Entwicke- lung mit denen des vorhergehenden ganz gleich smd, so ist es klar, dass die Ursache im der Substanz der Kerne selbst und des sie umgebenden Dotters zu suchen sei. Wir haben früher schon gesehen, dass Wasser den Inhalt der Kerne gerimnen macht und dass die- ser Inhalt folgende Theile zeigle : a. eine durchsichtige Flüssigkeit; b. Bläschen, welche, ihrem Aeussern nach zu urthei- len , mit dem Blischen des Dotters gleich bedeu- tend sind ; — c. em Kernchen, welches das Licht stark bricht. Bringt man nun den hellen Fleck, da er seine Huül- le verloren hat, wieder in Berührung mit Wasser, in- dem man den Dotter einem gewissen Drucke unter- wirft, so sind die früheren Erschemungen nicht mebr N° 1. 1850. 9 130 zu beobachten. Daraus schliesse ich : dass ‘der’ helle Fleck sich von Neuem in seinen chemischen Eigen- schaften verändert habe, und dass diese Veränderung auch naturlich seine ferneren Metamorphosen bedin- gen NUS: Wenn die Furche, welche bei den hellen Kernen auf- irat, schon die Hälfte der Peripherie des Doiters um- fasst, dann erst beginnt an der entgegengesetzien Sei- te die Bildung einer anderen Furche (Fig. 15‘). Auf diese Weise wird die Dottermasse von den beiden sich entsgegenkommenden Furchen abgeschnürt; zuerst wird sie biscuitfôrmig (Fig. 15,16); dann erscheinen die beiden Hälften als zusammenhängende Kugeln, welche in einigen Eiern sich ganz trennen LC He 19, 17,:48,% Wäbrend der Theilung des Dotters trenut sich der helle Fleck auch in zwei Theile ; wenn die beiden Theile noch zusammenhängen und nur , durch eime helle Luxe am Beruhrungspunkte von eimander geschieden sind, so sind die beilen Hälften des hel- len Fleckes schwer zu unterscheiden : und kônnen sehr leicht übersehen werden. In den äusserst durch- sichtigen Eïern, welche wahrschemlich verschiedenen an von Limax agresus angéhôrten , habe ich den hellen Fleck fast jedes Mal D OBEcHTE kôn- nen. Beide helle Flecke erschemen mit einem schweif- f‘rmigen Fortsatze , welcher zur hellen limie des Bérübrungspunktes gerichtet und. dem. Schweife emes Cometen ähnlich war (Fig. 14, 154, 16). Hieraus konn man schliessen, dass die béiden Flecke aus einem entstanden sein mussen. Sie waren also 131 zuerst vereïnigt und entstanden durch allmäbliche Theilang .und Ausemandertreten der Masse. Bald darauf verschwinden die Fortsätze und die Flecken nehmen allmählich eine kugelf6rmige Gestalt an ( Fig. 15’, 17‘). Beim Zerdrüucken des Dotters von Lym- nœus und Limax ist es mi aber nie gelungen, die Kerne von der ubrigen Dottermasse absondern zu kônnen und zu isoliren , obg'eich ich weder Zeit noch Material gescheut habe. Daraus schliesse ich, dass die Kerne zu dieser Zeit noch keime Huile be- sitzen. Mit dieser Theïlung des Dotters in zwei Hälf ten kann man die ersie Hälfte dieses Stadiums be- schhessen. Die zweïte Hälfte des Stadium’s beginnt mit der gegen- seiügen Annäherung der Dotterkugeln, dem Auftreten eines hellen Raumes zwischen ihnen und der voll- kommenen Ausbildung des Kernes. Die beiden Ku- seln, welche ganz frei geworden waren und sich et- was von einander entfernt hatten, bleiben nicht lan- se in dieser Lage, sie nähern sich wieder einander und die Berüuhrungsflächen glätten sich etwas ab, so dass die beïden Kugeln nun dicht an emander liegen, die Linie aber, welche die beiden Kugeln trennt, bleibt immer perpendiculär zum Querdurchmesser des Dotters und zeigt sich in Form eines schwar- zen Striches, welcher den Doiter umfangt (Fig. 19, 20 ). Gleich, nachdem sich die Kugeln einander genähert haben, erscheint zwischen ihnen ein heller Raum. Bei Limax gewahrie ich fast jedesmal einen birnfor- O* 132 migenu, kaum bemerkbaren, hellen Raum (Fig. 19°), und zwar bei der schwarzen Lime, welche beide Kugeln trennt ; später nahm er die Gestalt einer Linse an, deren kleinsier Durchmesser fortwährend bis zu ei- nem geWissen Grade an Länge zunahm (Fig. 21). Bei Lymnæus begmnt das Aufireten dieses hellen Raumes auf folsende Weise : Ganz zuerst gewabhrt man an der schwarzen Berübrungslinie (Fig. 21.) emen schmalen, hellen Streifen, welcher die Peri- pherie nicht berübrt; die Ränder dieses Sireifens ha- ben keine deutliche Contour, daher glaube ich, dass der helle Streifen durch das Auseinanderrücken der Elementartheile der Dottermasse in jeder Kugel enisteht. Das Auftreten dieses hellen Streifens kann man bei zwei verschiedenen Formen des Dotters beob- achten : 1) wenn er die Form eiaer Guitarre, und 2) wenner die Form eines Eies besiuzt. Während sich der helle Fleck vergrôssert, verändert sich auch sei- ne Form; die lmsenfôrmige Gestalt geht in ein rhom- boidale (Fig. 22, 22, 23) über. Hierauf fängt er wieder an, sich zu verringern, Anfangs aber sehr ali- mählich. Bei Lymuæus bemerkt man hierbei, dass die auseinandergerückten Dotterelemente sich zu- erst an der Stelle der äusseren Bläschen vereinigen, woher auch der helle Raum eme birnformige Ge- stalt annimmt. Die Annäherung der centralen Dotter- masse ist Anfangs nur eine scheimbare ; die birnfôr- mise Hôhlung innerbalb des Doitters wird von der Masse des lezteren verdeckt, und lässt nur die Be- rührung der Ränder der Kugel zu. Später aber verringert sich der helle Raum noch mehr und er 133 nimmt zulezt wieder die Gestalt eines hellen Streifens an, der den Dotter gleich einem Meridian umfangl. Bei Limax verschwindet der helle Raum Anfangs sehr langsam; er ist noch sichtbar beim Anfange der Theïlung der Kugeln, dann aber verschwindet er fast plôzhich (”). eu In welchem Verhältnisse steht dieser helle Raum zur. Dottermasse ? Zuerst muss noch entschieden werden, was dieser helle Raum sei. Ist es em hel- ler Raum oder eme Hôhlung, die mit Flüssigkeit an- gefullt ist? Um meme Ansicht, dass dieser Raum ein Behälter für Fiweiss oder einer ähnlichen Flussig- keit sei, zu bekräfuigen, will ich folsende Erscheinun- gen, welche ich ôfters an den Eiern von ELymnæus beobachtet habe, beschreiben. Es erscheint nämhch zur Zeit der Verrmgerung des hellen Raumes an der Dottermasse oder vielmebr an diesem hellen Raume eine gewülbte Erhabenheit, welche in das Erweiss himeinragt; sie wird allmäh- ch grôsser, schwillt immer mehr an, gleich einer Bla- se, und platzt; das Eiweiss nimmt seinen Inhalt, eine durchsichtige farblose Flüssigkeit, auf, welche ihrem Aeussern nach von dem Eiweisse gar nicht verschieden ist ; hierauf verschwindet auch der helle Raum in der Dottermasse. Wenn es mir sogar nicht gelungen ist, diese Erschemung im diesem Stadium zu beobach- (*) Zu Anfange des dritten Stadiums ist der helle Raum auch noch bei Lymmæus bemerkbar. 134 ten, so habe ich sie doch oft genug in, den folgen- den Stadien wahrgenommen, deéren Momente, denen des 2ten Stadiums ganz ähnlich smd. Der helle Raum ist also eme Hôhlung, welche eme Flussigkeit ent- hält, obgleich man im ersten Augenblicke geneigt ist, denselben für einen hohlen Raum zn halten. Es scheint mir daher, dass der helle Raun folgende Bestimmung hat. Die chemischen Processe , welche in der zweiten Hälfte eines jeden Stadiums besonders rasch vor sich gehen, was man nach den Verände- runcen des Kerns schliessen kann, beschleunigen auch natüurlich den endosmouschen Process. Die von der Zelle von aussen aufgenommenen Subsianzen kônnen, wie die Beobachtungen Iehren, auf zweifache Art ver- arbeitet werden. Die aufgenommenen Substanzen werden von der Zelle entweder nur nach :ihren Be- standtheilen verarbeitet, sie nimmt nur die Theile auf, welche mit 1hr eine gleiche Zusammensetzung haben und in Folge dessen vergrüssert sie sich im ihrem Volumen ; ailes, was nicht auf diese Weise verbraucht werden kann, wird durch Exosmose ausgeschieden. Ausser dieser Art von Thäugkei erhält die Zelle in emem gewissen Stadium ihres Wachsihums in Folge einer Veränderung in ibrer Zusammensetzung neue Eigenschaften und erzeugt ausser den Substanzen, welche ihr Volumen oder Masse vergrôssern, noch besondere specifische Substanzen aus derselben Bil- dungsflussigkeit ( cytoblastema). Die untauglichen Sioffen werden auch bei dieser Art der Thäugkeit durch Exosmose entfernt. In den Zellen des Drü- sengewebes tritt diese Thätigkeit sehr deutlich 135 hervor (*). Der Dotter gehôrt seiner Entstehung nach und daher auch seinen Fisenschaften nach zu den Zellen dieser: zweiten Art, d. h. zu den Zellen der Abson- derungs Organ e. Dre : erste Epoche der Entwickelung des Dotters beginnt mit dem Austritte desselben aus dem Eier- stocke, hierin gleicht er jeder Zelle des Drüusengewe- bes, der Unterschied besteht nur darin, dass er mcht platst und semen Inhalt dem Abführungskanale über- gibt. Die zweite Epoche der Entwickelung des Dot- ters beginnt mit der Befruchtung. Wenn auch diese Epoche von der vorhergehenden durch vieles sehr verschieden ist, so findet man dessenungeachtet doch wieder viele Aehnlchkeït. Meiner Ansicht nach kann jede neue Kugel, die bei dem Furchungsprocesse ent- sieht, mit einer Drüsenzelle verglichen werden und die specifische Substanz wurde demnach die Flüssig- keit sem, die in dem hellen Raume enthalten ist. Wir sehen, dass diese Flüssigkeit während der Lsten Hälfte des vorigen Stadiums ( d. Ite St. ) sich in dem si- chelfôrmisen :Raume sammelte ; in diesem und den folgenden Siadien wird sie sich 1mmer in den Zellen an threr Oberfläche sammieln und daun austreten, wo- zx besonders die Schleimfulle des Dotters behülilich ist. Es ist merkwüurdig, dass die Bläschen der Dot- termasse bei der Erscheinung des hellen Raumes auffallend an Grôsse zunehmen, während sie nach (*) Die Leber des Krebses ( meine Enaugural-Dissertation, St. Pe- iersb. 1846. p. 25. 26. Ileueub parka BP anaromuueckowe 1 æH31010 - THYECKOMB OTHOUICHIH je 156 dem Verschwinden desselben ebenfalls unsichtbar werden. Dass dieser helle Raum nicht unwichtig sei, das bezeugt sein regelmässiges Auftreten m jedem neuen Stadium. Es bedingt aber nicht die vüllige Thet- lung der Kugeln, wie ich es früher meinte, sie wer- den vollkommen von einander geschieden nur durch die äussere Theïlung. Veränderungen, die im Innern des Dotters vorge- hen: Wir verliessen den hellen Fleck, wo er sich ver- theilt hatte und wo jede Dotteikugel eme spherische Gestali angenommen bhatte. Alles dieses hatte sich bis zum Erscheinen des hellen Fleckes zugetragen. Wenn man den Dotter beim Aufireten des hellen Streifens etwas zusammendrückt, so sieht man, dass beide Kugeln sich leicht von emander irennen, und és ist nicht schwer zu bemerken, dass auch die Ker- ne durch eine deutliche Contur von der übigen Dot- termasse abgegränzt sind (Fig. 20, a.) ; — bewegt man nun emen derselben in der Dottermasse he- rum, so uberzeugt man sich von dem Vorhandensein emer Huülle, oder, was einerlei ist, davon, dass die äussere Schicht der Kerne dichter geworden ist und daher dem flüssigeren Inhalte am Zertliessen hmder- te. Bei Limax erhält also der Kern wieder eine dicke Hülle und der Inhalt ist eme feimkôrnige Masse mit emem Kernchen; das Kernchen ist kugelformig und bricht das facht sehr stark. Ob dieses Kernchen ein Bläschen, oder em dichter Kôrper ist, kann ich nicht entscheiden. Auf jeden Fall aber hat das Kern- chen hier nicht die Eigenschafien eines fettartigen Kôr- pers, welche Külliker 1hm beileat. Essigsäure macht 137 die Masse des Kernes Anfangs etwas gerinnen, dann aber wird sowohl die Huülle, als auch der Inhalt mit den Kernchen vollkommen aufgelüst. Bei Lymnaeus ist es mir miemals gelungen, emen bhellen Fleck zur Zeit der eierférmigen Gestalt des Dotters zu entde- cken; sollte dieses nicht vielleicht als Abweichung von der Regel zu betrachten sein, welche so deutlich in der Bildung des Dotters bei Limax ausgesprochen ist? Sollte der Fleck bei Lymmæus vielleicht wirklich ver- schwinden, oder ist er nicht sichtbar wegen der Dich- ügkeit der Dottermasse und verflesster mil derselben, wehn man den Dotter einem Drucke unterwirft ? Wenn man dieses Stadium mit dem 4ten vergleicht, wo nan die Theilung der Kerne deutlich beobachtet, so künnte man, der Analogie nach, schliessen, dass der Kern auch bei Lymmæus verschwindet, aber nicht, dass er sich ebenso wie bei Limax in zwei Hälfien theïlt. Hierbei muss noch bemerkt werden, dass der hel- le Fleck bedeutend an Grôsse abnimmt, em Umstand, der auch viel dazu beiträot, dass er unsichthar wird. Nachdem sich die Dottermasse abgeschnurt hatte, sah ich in jedem Theile einen hellen Kern, der zuerst oh- ne und später mit emer Huülle ist, nur ein einzigesmal habe ich in jedem Theile zwei Kerne beobachtet, was wohl als eme abnorme Bildung zu betrachten ist (Fig 18). Auch bei Lymmæus sind die Kerne in beï- den ‘Theilen lange Zeit ganz in der Nühe der äus- sern Bläschen gelagert und dazu noch so von einan- der geschieden, dass sie nur durch die Berübrungsli- mien von einander getrennt simd (Fig. 20—23); später werden sie durch den sich bildenden hellen Streifen 138 von einander éntfernt und dann begeben sie sich ins Centrum der Theile. Die Kerne werden von aussen: sichtbar, wenn der Dotter die Gestalt einer 8 hat ; be: der ovalen Form desselben, d. h. in der zweiten Hälfte des Stadiums, wo sie sich ins Centrum der Dotter- Kugeln begeben und von der undurchsichtigen Masse: verdeckt sind , werden sie immer undeuthcher ‘und zulezt verschwinden sie ganz (Fig. 24, 95,96). Wenn auch dieser Umstand mich daran hinderte, die Verän- derungen der Kerne von aussen beobachten zu kôn- nen, wie z. B. bei Limax, so ist es mir doch selun- gen, dieses Hinderniss dadurch zu beseitigen , : dass ich ‘eine grosse Anzahl von Dotterkugeln vor dem Anfange des Sten Stadiums zerdrückte. Im Anfange, wo die Kerne, wie ich schon bemerk- te, beobachtet werden kônnen, smd sie noch sehr klein (-noch kleiner sogar, als diejenige helle Mas- se, welche in jede Kugel sich absondert ) und fast, glaube ich, dass nicht die ganze Masse “unmittelbar in jede Kagel übergeht, soudern nur ein gewisser Theil derselben wird Anfangs, eleich einem Cen- trum vou einer Hulle umgcben und vergrôssert sich dann auf Rechnung der sie umgebenden Masse (Fig. 18), später nehmen sie an Umfang rasch zu, erreichen die Grôsse der vorhergehenden Kerne und über- treffen sie sogar (Fig. 19,20). Die entwickelten Ker- ne von Lymnæus haben nun das Ansehen von Bläs- cheén mit sehr zarter Contour (Fig. 20. a.) und smd deuthich abgegränzt von dem sie umgebenden Me- dium. Da die Kernchen der Dottermasse das: Bläs- chen umgeben, so erscheint dér Inhalt des Blischens 139 auch als eine kôrnige Masse, während er doch nur aus einer durchsichtig farblosen Flüssigkeit besteht, welche sich mit den Wendungen des Bläschens in Essigsäure auflôst. Hiervon kann man sich vollkom- men überzeugen, indem man den Kern (oder das Bläschen ) zwischen Glasplatten herumwälzt und da- durch die äusserlich anklebenden Kôrperchen ent- fernt. Zerdrüuckt man den Dotter, wenn er noch die ova- le Form hat, d. h. wenn die Kerne sich von der Peripherie zum Gentrum der Dotterkugeln hmbege- bén und der helle Raum bedeutend kleiner geWor- den ist, so bemerkt man, dass die ganze Dottermas- se die Gestalt zweier Birnen hat, welche sich mit ihren Rändern berühren (Fig. 24 a). Die Elementartheïle emér jeden Dotterkugel zeigt nicht die früher gleich- mässige Vertheilang,—um die Kerne herum sind sie in grôsserer Menge angehäuft und bilden eme dich- te Schicht, woher man auch die Veränderung der Kerne von aussen auch nicht bemerkt, wenn man nicht vorher die Doitterkugel zusammendrückt. Eine abnliche Anhäufung der Elementartheile bemerkt man im verlängerten Theïile der Dotterkugel, näm- ich an der Stelle, wo bei stärkerem Drucke die Dotterkugel platzte. Anhäufung ist daher eine zu- fällise, welche durch den Druck verursacht wird. Sollten die beschriechbenen Figenschafien der Dot- terkugeln nicht hinreichend sem, um uns aufs Neue davon zu uberzeugen, dass auch in diesem Zustande jede Dotierkugel von einer Schleimhülle umgeben ist und dass diese Hülle bis zu einem gewissen 140 Grade dem Drucke Widerstand leistet, dann diesem Drucke weicht uud auseinandergeht, naturhch an der Stelle, wo der Druck am grôssten war. Die ferneren Veränderungen der Kerne gehôren schon zum nächsten Stadium. DRITTES STADIUM DES THEILUNGSPROCESSES. Vor dem Zerfallen des Dotters in vier Theïle, also kurz vor Begmn des 3ten Stadiums, sind an den Ker- nen folsende Veränderungen zu bemerken. Nachdem der helle Raum (bei Lymnæus) eine birnformige Gestalt angenommen hat, fangen die Kerne an klei- ner zu werden; äusserlich sind sie zuvôrderst von durchsichtigem Schleime umgeben und weiterhin von einer Schicht gelblicher Masse. Zerdruckt man den Dotter, wenn der helle Raum wieder die Gestalt emes Streifens apgenommen und gleich einem Meri- diane den Dotter umfasst (Fig. 25), so bemerkt man, das jeder Kern eine biscuitänhnliche Torm, oder auch die Gestalt emer 8 (Fig. 25. a,) annimmt; hier- hei bemerkt man auch, dass einige Kerne sogar in zwei Hälften zerfallen, andere hingegen behalten die Gestalt einer Guitarre. In Dottern, welche in ihrer Entwickelung schon eiwas weiter vorgeruckt standen, 141 die ‘aber sichim Aeussern noch nicht verändert hat- ten; sah ich unter ganz gleichen Umständen zuwei- Jen Kerne, deren Grôsse noch geringer war und welche beide ( d. h. sowohl der linke, als auch der rechte) nicht m zwei, sondern in drei Kugeln zer- fielen. Da ich diese Erscheinungen an sehr wenigen Dottern beobachtet habe, welche in ihrer Entwickelung gleich weit vorgeschritten waren und welche sich in ganz normalem Zustande befanden, indem diejenigen dieser Fier, welche ich nicht dite deswegen sich €benso entwickelten, wie die übrigen, so habe ich gar keinen Grund, diese Erschemung für eme pathologische zù halten. Bei Beginn der Theilung des Dotters konnte ich keine Spur weder von den drei hellen Bläschen, noch von dem Schleime, der sie bedeckte, auflinden ; an ihrer Stelle befand sich eme dichte Dottermasse, welche deu durchsichtigen Schleim mit den Kernen in jeder Kugel (jedem Theile) umigab ; daher war es auch nicht môglich von aussen das fernere Schick- sal der Kerne, welche ihre Hülle verloren hatten, zu verfolgen. Aus dem Gange der Entwickelung dés Kernes bei Lymnæus ist also zu ersehen, dass der Kern Anfangs an Grôsse abnimmt, dass sich sein Inhalt mit dem Schleime vermengt und dass dieser Leztere eine durchsichtige Schicht bildet. Die Dot- termasse wird um diese Schicht herum allmäbhch dichier , alsdann zerfällt jeder Kern in zwei, oder drei Theile. Was nun ferner mit diesen Theilen ge- schieht, werden wir gleich sehen, indem wir uns zu den ähnlichen Erscheinungen bei Limax wenden. Da der Dotter bei Lymnæus vulgaris so dicht und un- 142 durchsichtig ist, und noch mehr: bei Lymnæus stag- nalis und palustris, so war es mir auchiuicht müg- lich mit dieser Frage ims Reine zu kommen. Die'Ver- dichtung der Dottermasse entsteht durch die Aus- scheidung ‘einer eiweissartigen Flüssigkeit, welche sich in der hellen Schicht ansammelt. | Indem sich der helle Raum bei Limax verringert, fangen auch die vollkommen runden Kerne an, klei- ner zu werden, obgleich Anfangs nur sehr unbedeu- tend. Von Aussen ist diese Verrmgerung gar nicht bemerkbar, was von dem Schleime herrührt, wél- cher dieselben umgibt und welcher bald mit den- selben verfliesst, indem er seine Hülle vérliert.. Wäh- rend der Dotter die biscuitähnliche Form ‘hat, be- merkt man auch, ohne einen Druck anzuwenden, dass der Kern eine längliche Form (Fig. 26.) anninmt und dann in jeder Kugel in zwei oder drei Theile zerfällt, wäbrend die Gestalt der Doiterkugeln sich verändert. Bei diesen Veränderungen haben die Kerne keine Hülle, und es ist nicht môglich, sie von der übrigen Dottermasse abzusondern und frei darzustellén. Die Hülle der Kerne erscheint erst dann, wenn die neu- en Kugeln der Dottermasse sich eimander genähert haben, daher kônnen auch alle beschriehbenen Er: schemungsen, wie es sich von selbst versteht, nur den Inhalt der Kerne betreffen. Hier muss ich noch bemerken , dass die beschriebenen Verän- _derungen des Kernes auch nur an dem durch- sichüigen Dotter von Limax zu beobachten sind und zWar nur in dem Falle, wenn dieselben amit einem der Pole zum Auge des Beobachters gewandt, 143 was, wie wir gleich sehen werden, davon ab- thbänget, dass der Dolter sich in einer Richtung aus- dehnt, welche die Längsiläche quer durchschneidet. Hieraus ersieht man also, dass der Theilung des Dottérs eme Veränderung des Kernes in jeder Kugel vorangeht, sowohl bei Lyÿmnæus, als auch bei Limax. Während der Kern sich verlängert und seine Hulle verlert, fängt die Dottermasse an, sich zu verändern. Ganz zuerst dehnt sich die Dottermasse in angesgebener Richtung aus (Fig.. 26. a), der . helle Fleck verschwindet unterdessen ganz allmählich und die Theile nähern sich einander. Die Peripherie emer horizontalen Fläche gibt ein Bild von den Theilen, in welchen sie das Ansehen der stomata eines Blattes: die vertikale Projection gibt ein guitarrenfôormiges Bild von den Theilen (Fig. 26°). Nun erst beginnt der Abschnüurungsprocess. Die, Abschnüurung geschieht aber nicht gleichzeitig in beiden Theilen. Sowohl bei Lymnæus als auch bei Limax sehnurt sich der eine Theil früher ab, als der andere (Fig. 27, 27°), die Momente des 3ten Stadiums sind aber deneu des ten in Allem vollkom- men ähnlich. | Nachdem sich die Dotterkugeln des Jten Stadiums bedeutend verlängert haben, so erscheint an beiden Enden einer jeden Kugel (des 2tn Stad. ) ganz in der Müte, bei den hellen Bläschen eme Anfangs kaum bemerkbare Furche, welche nach oben ( vor- ausgesetzt, dass der Dotter init dem Ventralpole zum Auge des Beobachters gerichtet ist) durch emen schwarzen Strich unterbrochen ist. Wenn die Furche, 144 welche nur an derPeripherie des einen Theiles bemerk- bar ist, die Mitte ( das Centrum) der Dotterkugel erreicht hat, dann érst fangt die gewélbte Seite der andern Kugel an, sich zu verändern und es erscheint auch an ihr eine kleine Furche mit einem schwar- zen Striche. Zu gleicher Zeit bemerkt man auch, dass die Dottermasse in der Richtüung der Furchen heller wird, eine Erscheinung, welche durch die Theïlung der Masse bedingt ist. Die Furche der zweiten Ku- gel erreicht in Kurzer Zeit die Grôsse der Ersten, so dass beide von nun an in 1hrer Entwickelung gJlei- chen Schritt halten (Fig. 28, 28/). Indem dig Furchen immer mehr und mehr die Substanz der Dotterku- geln des 2ten Stadiums trennen, so nähert sich auch ein Ende des schwarzen Sitriches immer mehr und mehr dem Ventralpole, während das andere immer weiler znm Vereinigungspunkte der früheren Dotier- kugeln vorrüuckt. Zugleich mit dem Auftreten der 9ten Furche verschwindet auch der helle Raum und an semer Stelle bleibt nur eine helle Linie als Grenz- lmie der Doitterkugeln des ten Stadiums , welche sich allmählich krümmt, inde die Furchen üefer werden (Fig. 29.). Diese Krümmung enisteht dadureh, dass die Theile kreuzweise nicht in eine, sondern in zwei Flichen lagern. Dieses ist auch der Grund, dass die Theile bei ihrer gegenseitigen An- näherung, bei starker Vergrüsserung nicht gleich gross erschemen. Zugleich mit dicser Veränderung in der Lagerung bemerkt man an den Stellen, wo im vorigen Stadium die Furche erschienen, wieder Vertiefungen ( Fig. 31), 30/). Auf diese Weise zer- 145 fällt der Dotter im Folsge der vier halbkreisférmigen Furchen in 4 gleiche Theile. Iudem diese Furchen an Länge und Tiefe zunahmen, d. h. indem sie aus einem halben Kreise in emen */, Kreis übergingen, so irennen sich auch die Theile immer mebr, und runden sich mehr ab. Von oben d. h. von einem Pole aus betrachtet, hat der Dotier die Gestalt eines Kreuzes (Fig. 30‘). In emem Eie von Lymnæus wa- ren die vier Theile des Dotters so entfernt von ein- ander, dass sie gleich den reifen Dottern an Stie- len befestist in dem Eierstocke der Vügel schienen (Fig. 31°) und nur durch diese Stiele untereinan- der verbunden waren. Auch beim dritten Grade der Theilung des Dotters werden die Theile in schiefer Richtung durch die Furchen von eimander getheilt, was sehr schôn durch die Richtung des schwar- zen Streifes angezeiot wird. Daher habe ich auch üfters Gelegenheit gehabt, zu bemerken, dass der Dotter sich nicht gleichfôrmig abschnuüurte, wean die Längsfläche des Dotters mit der Fläche des Objectiv- olases parallel war, so dass die obern Theile birn- fornug aussahen und die Untern gleichsam an Grôsse ubertrafen. Später aber zu Ende des Theilungspro- cesses habe ich immer die Kugeln gleich gross ge- sehen. Ein Blick auf die Abbildung gibt den be- sten Begriff von der schiefen Abschnürung und von den Erschemungen, welche durch dieselbe bedimgt sind (Fig. 28, 29). Es versteht sich von selbst, dass der Doitter während des 3ten Stadiums verschiedene Ge- stalten annimmt, je nachdem die Flichen und Axen des Dotters eine verschiedene Lage zu unseren Augen N° 1. 1850. 10 146 haben. Zuweilen erscheint er in der Gestalt emes Kreu= zes: in andern Fällen sieht man nur drei Theile und der Mittlere ist dann dunkler als die an der Seite legenden ; oder man sieht nur zwei Theile, wie im Jen Stadium, an der Grôsse erkennt man aber gleich, in welches Stadium der Entwickelung sie gehôren. Wenden wir uns nun zu den Veränderungen, wel- che im Innern des Dotters bei Limax vor sich gehen. Obgleich die Veränderungen der Kerne auch hier der Furchung eines jeden Theiles vorangehen, aber später scht der äussere Furchungsprocess so rasch vor sich, dass er mit der Entwickelung der beiden Furchen glei- chen Schritt hält ; wegen der grossen Durchsichtig- keit des Doiters kann man also hier zu gleicher Zeit die äussere und innere Veränderung in dem Dotter beo- bachten. Schon früuher bemerkte ich, dass die Kerne bei der gegenseitigen Annäherung der Dottertheile 1hre Hül- len verloren, allmählich länglicher wurden, zuerst eme ovale, dann eine biscuitähnhche Form annahmen, daun sich noch mehr in die Länge ausdehnten und dass zulezt jeder Kern beim Auftreten der Furchen d. h. zum Anfange der Theïlung beider Dotterkugeln in drei Theilen zerfielen. Von diesen Theilen bege- ben sich nun vier in die Furchungskugelun und zwei verschwinden allmählich in den Furchen zwi- schen den Kugeln (Fig. 29%). Die vier Kerne ha- ben Anfangs die Gestalt von Kometen, d. h. das eine Erde, welches zu den Furchen des 3ten Stadiums gerichtet ist, hat eine schweïffôrmige Verlängerung. Wenn die äussere Theilung aufhôrt, verschwindet die- se Verlängerung, mdem sie gleichsam zum Centrum 147 angezogen werden, und der Kern dadurch wieder eine rundliche Gestalt annimmt (Fig. 30’, 31, 32°, Hierauf tritt eme wesentliche Veränderung mit dem Kerné ein. Es bildet sich nämlich umihn von Neuem eine Hulle, indem die äussere Schleim-Schicht an Consistenz zunimmt und härter wird; ausserdem er- scheint noch im Innern des Kernes ein Kernchen. Die Veränderung des Kernes sind auch bei Limax nicht immer deutlich zu beobachten:; nur an sehr durchsichtigen Dottern gelang es mir die beschrie- benen Erschemungen zu verfolsen. Erst nachdem der äussere Abschnürungsprocess aufoehôrt hat, nahern sich die Dotierkugeln eiman- der und die ins Kreuz liegenden wenden sich noch stärcker um (Fig. 32, 33), so dass am Dorsalpole des Doiters nur zwei Kugeln sich berüuhren, während die beiden andern mebr zur Peripherie zurückge- dränot werden; am Ventralpole hat das entgegenge- setzite Verhältniss statt : dort beruhren sich die bei- den lezteren Kugeln, während die beiden andern zurücksgedrängt werden. Hieraus folgt, dass die Dotterkugeln von der kugelf‘rmigen Gestalt zu der emen Spheroide ubergehen muüssen, welches in der Richtung des Querdiameters abgeplattet erscheint. Während sich die Gestalt der Dotterkugeln auf diese Weise verändert hat, erscheint zwischen denselben, an der Berührungsstelle zweier Dotterkugeln ein hel- ler Raum, Anfangs ist er kaum zu bemerken, und hat eme rhombische Gestalt (bei Lymnæus) (Fig. 39), dieser helle Fleck wird allmählich grôsser und die Winkel drmgen tief zwischen die Dotterkuzeln 10° 145 hinein. Die äussere gewôlbte Fläiche wird flacher und der ganze Dotter erhält wieder die Gestalt eines Hexanders mit abgerundeten Ecken und vier kreuz- weise liegenden Segmenten (Fig. 33, 34, 33', 34’), Unterwirft man den Dotter einem gleichmässigen Anfangs gelinden Drucke, so zerfällt er in die vier Theiïle in der Richtung des hellen Raumes. Bei Limax ist die Bildung des inneren hellen Rau- mes noch charakteristischer. Hier erscheint er zu Ende der Abschnürung der Dotterkugeln, wenn die Kerne noch eine längliche Gestalt haben, in der Gestalt emzelner Blischen Anfangs an der äusseren Fiche der Kugeln unter der Schleimschicht und in der Richtung der Furchen des ten Stadiums ; dar- auf erscheinen unter diesen Bläschen (d. h. im In- nern zwischen den Kugeln in den erwähnten Fur- chen) noch andere, welche ganz dieselbe Form ha- ben; man sieht sowohl an der Ventral-als auch an der Dorsal-Hemisphäre zwei gesonderte Reihen von Bläschen, welche eine über der andern liest. Diese Blischen werden immer grôsser und grôsser, verflies- sen und bilden zulezt im Centrum des Dotters emen rhomboiïdalen hellen Raum (Fig. 33’, 34) Man be- merkt in 1hm, wenn er zu einer ansehnlichen Grôs- se angewachsen ist ( ‘/, des Diameters des Dotters ) zwei sich kreuzende helle Streifen (Fig. 34). Diese Streifchen sind die Grenzlinien der Dotterkugeln am Ventralpole; durch diese hellen Streifen kann man sich auch von der vollkommenen Durchsichtgkeit des ver- dickten Schleimes überzeugen, welcher die Hulle einer jeden Kugel bildet. Betrachtet man den Dotier von der 149 Seite, so hat der helle Raum eine birnférmige Gestal, dieselbe reicht nicht bis an den Ventralpol wie (Fig 39”) zeigt und daher kann man ibn nicht als Grenzlinie der Kugeln betrachten, dieselben erscheinen, wie wir eben angegeben, als kreuzweise liegende, helle Li- nien. Wenn der helle Raum die Dotterkugeln ganz trennen würde, so musste er von der Seite betrach- tet, eine ganz andere Form haben, nämlich die emes Parallelograms, oder einer Fliche, welche von vier Parabeln begränzt wäre, was ich aber nie gese- hen habe. Ausserdem wäre es auch ganz überflussig, denn die Dotterkugeln werden schon durch die äus- sere Furche vollkommen geschieden. Beim Maximum semer Entwickelung geht der helle Raum von der rhombischen Gestalt zu der eines Quadrates über (Fig. 35‘) Die Trennuugslinien der Dotterkugeln smd noch bemerkbarer, wenn man den Dotter von oben betrachtet. Die Dotterkugeln selbst erschemen als schmale Segmente. Von der Seite betrachtel, hat der helle Raum ein ovale Gestalt { Fig. 35“ ). Wenn es auf der Figur scheint, als ob der Doter eine ova- le und die Gestalt des Blutkôrperchens die eines Vogels augenommen habe, so kommt dieses daher, dass der Dotter nicht ganz im Profile gezeichnet ist (fast en trois quarts } und ausserdem ist die Längsiläche des Dotters etwas geneist zu der Axe des Mikrosko- pes; daher zeist auch der Dotter zwei Erhaben- heiten in der Richtung des Kleineren Durchmessers (Fig. 35°), bei dem Maximum der Eniwickelung des hellen Raumes. In der dunkeln getheilten Dottermasse ( zur Zeit, pe 150 wo die vier Dotterkugeln sich einander genähert und kreuzweise gelagert haben und die kreuzweise liegen- den mit eimem Theile ihrer Fläche sich berühren) bemerkt man, wenn der Dotter einem gelinden Drucke unterworfen wird, in jeder Dotterkugel das Auftrelen emes Kernes (Fig. 35“). Die Lage der Kerne zeigen gauz deullich, welche Dotterkugeln, al- so auch welche Kerne im dritten Stadium aus denen des 2ten sich gebildet haben. Es liegen nämlich die beiden Kerne, welche aus einem Kerne des 2ten Sia- diums entstanden sind, sehr nahe bei emander au der Peripherie der Dotterkugeln. Dieser Umstand ist uberzeugend genug, um auch in diesem Stadium eine Theilung des Kernes bei Lymnæus anzuneh- men ; Wegen der Undurchsichügkeit der Dottermas- se kann diese Theilung nur nicht beobachtet wer- den. Verfolgt man die Entwickelung der Kerne, so bemerkt man auch in diesem Stadium eine rasche Volumenzunahme (Fig. 32, 33, 34), die Bildung eï- ner zarten Hulle (sowohl bei Limax als auch bei Lym- næus ) und alles dieses gleich im Anfange, wo sich der helle Raum im Innern des Dotters bildet, ob- gleich die Kerne bei beiden Gattungen viel früher erscheimen. Bei Lymnæus haben die Kerne keim Kernchen, es smd Bläschen mit flussigem eiweissar- tigen homogenen Inhalte. Mit der Veränderung des Volumens zugleich, verandern auch die Kerne ihre anfängliche Lage; sie begeben sich allmählich von der Peripherie ins Centrum der Dotterkugeln. Diese Er- schemung ist ähnlich derjenigen, welche wir bei Limax beschrieben. Nachden der helle Raum aufsehôrt hat, 151 sich zu vergrôsseru, erreichen auch die Kerne das Maximum ihrer Entwickelung und auch beinahe die Grôsse der vorhergehenden Kerne. Die neu gebil- deten Kerne sind Anfangs immer von Schleim um- geben und diesen lezteren umgibt wieder eine dichte, femkôrnige Masse. Das dritte Stadium des Furchungsprocesses 15, wie man sieht, in morphologischer Hinsicht dem zwei- ten ganz ähnlich. Der wesentliche Ünterschied be- steht nur darin, dass die Richtung der Furchen eme andere ist und dass sich der Inhalt der Kerne ver- ändert hat. VIERTES STADIUM DES FURCHUNCGSPROCESSES. Zu Ende des 3ter Stadiums wird der helle Raum kleiner, die Dotterkugeln wôiben sich äusserlich, nä- hern sich emander und die ganze Dottermasse, wenn man Sie, von einem Pole aus beobachtet, erhält die Form eimes Vierecks mit abgerundeten Enden; be- trachtet man aber den Dotter von der Seite, so siehi er biscuitähnlich aus (Fig. 371). Die Dottermasse wird in Folge des Verschwindens der hellen Blischen dunk- ler uud concentriri sich um die Kerne herum, wel- che bei Lymnæus verschwinden (Fig. 36). Nun beginnt das 4te Stadium. Der Kern, welcher bis jezt noch 152 kugeHôrmig ist, verliert seine Hülle, wird länglicher und ist zulezt sowohl bei Lymnæus als auch grôss- tentheils bei Limax von Aussen gar nicht zu sehen. Ünterwvirft man aber den Dotter von Lymnæus, ehe er angefangen hat sich zu theilen, einem Drucke, so kann man ôfters alle Veränderungen des Kernes beobachten: in zwei Exemplaren, welche ich auf diese Weise beobachtete, hatten die Kerne eme längliche Form (Fig. 36°), in einem dritten waren sie biscuitähn- Uch, und in einem 4tn bestand der Kern sogar _Schon aus zwei Theilen. Alle Kerne waren von durchsichüigem Schleime umgeben. Bei Limax habe ich die Theilung des Kernes, wenn auch nicht ganz deutlich, allein du einige von Aussen beobachten kônnen (Fig. 37). Gleich nachdem der Kern linglicher Scmerden ist, fingt auch die Doitermasse an, ou zu theilen. Iede der 4 Dotterkugeln wird zuerst länglicher (Fig. 37) und zWar in eimer Richtung, welche zu den Quertlächen perpendikular ist und daher erscheint auch jede Dotterkugel birnfôrmig. Hierauf beginnt der eigent- liche EU sde ganz nach den- selben Gesetzen, wie in den früheren Stadien vor- sichgeht. À Die neu entstandenen Dotterkugeln trennen sich volilkommen von einander, und nur: mit dem Unter- schiede, dass die beiden Dotterkugeln, welche sich aus emer bilden, nicht gleich gross sind, von der alten Dotterkugel ha sich nur der dritte Theil ab, um eme neue zu bilden (Fig. 39, 40, 40’, 41“). Bei Beendigung des Furchungsprocesses besteht also 153 die Doitermasse aus acht ungleich grossen Theilen. Dieses bezieht sich sowohl auf Lymnæus als auch auf Limax. Die klemeren Dotterkugeln entfernen sich nun immer mehr von der Spitze der grôsseren und lagern sich in den Winkeln zwischen ihnen (Fig. 40, 41“). Diese bemerkenswerthe Lagerung der Dotterkugeln verschiedener Stadien bleibt von nun an diesel- be in allen folgenden Stadien und giebt schon ein Mattel an die Hand, ohne weiter die Bildung der Dotterkugeln beobachtet zu haben, sagen zu kônnen, welche Dotterkugeln aus Emer entstanden sind. Es versteht sich von selbst, dass man dabei weder die Lage der Kerne noch die relative Grôsse der Dot- terkugeln aus dem Auge lassen darf. Die neu ent- standenen Dotterkugeln (die kleimeren ), welche sich gleich den Alten kreuzweise lagern und dicht an den- selben anlegen, muüussen sich auch in 1hrer Lage et- was krümmen, so dass nur zwei von ihnen das Cen- irum erreichen und einander nicht in einem Punkte allem beruhren, sondern in einer viereckigen Fläiche (Fig. 41). Daher nehmen auch im zweiten halben Stadium , zwei der neu enistandenen Dotterkugeln eine viereckige, die beiden anudern eine füunfeckige Form an (Fig. 427). | Zu Anfang der Theilung der Dotierkugeln ver- schwindet gew6hnlich der helle Raum, welcher in der zwWeiten Hälfie des Sten Stadiums erschienen war ; seliner bleibt er noch einige Zeit als spiessformig heller Raum sichihbar (Fig. 38/); verschwindet aber sogleich, wenn der Abschnürungsprocess vollendet ist. Nachdem auf angegebene Weise die vier neuen Dot- 154 terkugeln sich gebildet haben, nähern sie sich all- mäblich, die Wôlbung der alten und neuen Dotter- kugeln verschwindet und durch den gegenseitigen gleichmässisgen Druck, welchen die Kugeln auf ein- ander ausüben, erhalten sie eine polyedrische Ge- stalt ; der ganze Dotier nimmt aber wieder die Ge- stalt eines Sphäroides an. Hierauf erscheinmen auch die Kerne innerhalb einer jeden Kugel und durch das Zerdrücken derselben kônnen die Kerne 1isolirt dargestellt werden; es hat sich also um sie eme Hül- le gebildet. Während die Dotterkugeln sich einander nähern, erscheint auch im Innern der helle Raum (Fig. 42 42! 43°); er bildet sich auf ganz ähnliche Weise, wie im ÿten Stadium, aber wegen der grôsseren An- zahl der Dotterkugeln ist er Anfangs spiessfôrmig, dann rhombisch oder hat vielmehr die Gestalt eines Octaë- ders. Bei der lezteren Form des hellen Raumes scheint es, als ob der Dotter, wenn man ihn von der Seite betrachtet, aus mehr als 8 Kugeln bestände. Eine genauere Beobachtuug lehrt aber, dass die fünf- eckige Yläche nicht den Dotterkugeln sondern dem hellen Raume angehôrt, welcher zwischen den Dot- terkugeln durchschimmert und scheinbar ihre Zahl vergrôssert. Zu Anfang des nächsten Stadiums, also wo der helle Raum kleiner wird, habe ich nie die Bildung und das Austreten von Bläschen beobachtet, wie im zweiten Stadium. Anmerkung. Von nun an werde ich Dotterkugeln eines beslimmien Stadiums nur diejenigen Dotterku- geln nennen, welche sich in eimem gegebenen Sta- 155 dium gebildet haben, und diese Benenung sollen sie auch in allen spätern Stadien beibehalten. Damnit ist aber nicht gesagt, dass die Dotterkugeln eines gege- benen Stadiums auch in den späteren Stadien diesel- ben geblieben wären. Es wäre ganz falsch, wenn man meinte, dass die Dotterkugeln des vierten Sladiums den gleichnamigen Dotterkugeln des 5ten Stadiums ganz gleich seien. Bei jeder neuen Theilung verlie- ren die Dotterkugeln an Masse, sie verändern sich in 1hren chemischen Eigenschaften und Elementarthei- len. Ich führe diese Bemerkung nur desswegen an, um die verschiedenen Dotterkugeln von einander besser zu unterscheiden, so kurz als môglich mich ausdrü- cken und um die Zeit der Entstehung der ver- schiedenen Dotterkugeln besser bestimmen zu kônnen. FÜUENFTES STADIUM. In diesem Stadium folet der Dotter wieder andern Regeln in der Bildung der Furchungskugeln und die- se Regeln werden wir auch im den nächsifolsenden Stadien beobachten kônnen. Statt der sechzehn Dot- terkugeln, welche in diesem Stadium hätten auftreten mussen, wenn jJede Dotterkugel des 4ten Stadiums in zWei zerfallen werde, bemerkt man nur zwôlf Dot- terkugeln. Die Erklärung dieser Erscheinung ist sehr emfach. Im ten Stadium des Furchungsprocesses theilen sich nur die alten Dotterkugeln (die grôsse- ren ), die klemeren aber bleiben unverändert (Fig. 44). Die Theïlung der Doitterkugeln des Sten Sta- diums zum zweitenmale kann manu schon vorherse- 156 hen, ehe der äussere Abschnüurungsprocess begonnen. Bei Lymnœus vulgaris wird der Dotter vor dem An- fange des 5ten Stadiums wieder dunkler, was durch die Verrmgerung des Eiweiss enthaltenden Raums und das Verschwinden der hellen Blischen bedingt ist. Kurz vor der ‘Theilung werdeu die Kerne der untern Dotterkugeln unsichthar ; allein wenn man den Dotier zerdrüuckt, so bemerkt man, dass die Kerne der Dotterkugeln, welche am Ventralpole lie- gen, länglicher geworden sind, während die ubrigen Kerne 1hre runde Form beibehalten (Fig. 43). So zeigt also schon die Veräuderung der Kerne, m wel- chen Dotierkugeln der Abschnürungsprocess begin- nen wird. Die Kerne unterliegen in diesem Stadium ganz denselben Veränderungen, welche wir in den frü- heren Stadien beobachtet haben. Der Abschnürungsprocess in Jeder Dotterkagel geht ganz ebenso vor sich, wie im 2ten, 3ten Stadium ; nähmlich jede Dotterkugel des 3ten Stadiums nimmt Anfangs eme bohnenfôrmige Gestalt an und darauf schnuürt sie sich in schräger Richtung ab, so dass die Furche von aussen immer mehr nach innen fort- schreitet und die biscuitformige Dottermasse zerfallt im zwei Theile (Fig. 44, 45). Die neu entstan- denen Dotterkugeln entfernen sich nun etwas von einander und nach aussen ( diesmal sind die neu enstandenen Kugeln mit den alten nicht gleich gross ( Fig. 45. )) und lagern sich nach der allge- meinen Regel in den Winkeln zwischen den Dotter- kugeln des 4ten Stadiums. Bei Beginn der A bschuu- runs der Dotterkugeln des 3ten Stadiums behalten 157 die Dotterkugeln des ten Stadiums ïhre bisherise Gestalt und Lage , zulezt aber runden sie sich et- was mebr ab und begeben sich mehr nach Aussen (Fig. 45), mdem sie von den neu entstandenen Ku- geln gedrängt werden und sonst hätten sich die neu entstandenen Dotterkugeln nicht vollkommen trennen kônnen. Nach Beendigung der äusseren Theilung sind die Dotterkugeln, wenn man deu Dotter im Profile be- trachtet, in drei Reihen gelagert. Die am Ventral- pole gelegene Reiïhe (Fig. 45 ) besteht aus Dot- terkugeln des ten Siadiums; am Dorsalpole befinden sich die Doiterkugeln des 4ten Siadiums und zwischen ihnen liegen die neu entstandenen Dotterkugeln. Von oben betrachtet, besteht die Dottermasse aus Kugeln, welche kreuzweise auch in drei Reïhen gelagert sind. Die obere und untere stehen sich gegenüber, wäh- rend die mittlere mit 1hnen alterniren. Hieraus er- sieht man, dass die Dotterkugeln des 4ten Stadiums nn Dten ihre Lage verändern. Dieses ist auch eine von den Ursachen, wesshalb sie sich abrunden. Die Lagerung der Kugeln m mehrere Reihen lässt das gesenseitige Verhäliniss der Dotterkugeln nicht oanz deutlich erkennen, wenn man den Dotter von oben betrachtet. {ndem ich den Doiter bei auffallen- dem Lichie beobachtete und das aplanatische Ocu- lar anwandie, konnte ich diesem Mangel beim Schick- schen Mikroskope nur einigermassen abhelfen. Nach Beendigung der äusseren Theilung werden die Wôlbungen der eimzelnen Dotterkugeln flacher und leztere nehmen eine unregelmässig polyedrische 158 Gestalt an, während der ganze Dotter wieder als Sphäroid erscheint ( Fig. 26° ). Die Kerne der neu balades Dotterkugeln und der des 3ten Stadiums werden bemerkbar. Aou bei der sphärischen Gestalt des Dotters kann man die zulezt sebildeten Dotterkugeln von den ubrigen un- terscheiden. Die Kerne der Dotterkugeln des ten Stadiums liegen mit den Kernen des 3ten Stadiums, aus welchen sie zu zweien hervorgegangen sind, im- mer gegenüber, woraus man schliessen kann, dass sie zu einem Kerne gehôrt haben. | Bei Lymnæus sind die Kerne auch im 5ten Stadium hellen Bläschen ähnlich. Bei Limax aber habe ich in den Kernen dieser Stadien folgende Veränderun- gen beobachtet. Sie waren dunkler als der Inhalt der Kugeln und deutlich umgränzt von einer Hül- le (Fig. 46‘); ihr Inhalt war eine feinkôrnige Masse mit hellen Bläschen , welche , 1hrer Form und Verhalten zur Essigsäure nach zu urtheilen, mit den Elementarbläschen des Dotters gleich be- deutend waren. Unter den Bliäschen konnte ich im- mer ein besonderes Bläschen oder Kôrperchen (nu- cleolus) unterscheiden, welches das Licht stark brach, aber nicht die Eigenschaften eines fetten Kôrpers besass. Hier môge noch bemerkt werden, dass die Dotterkugeln an Grôsse etwas zunahmen, indem ihre Wôlbung flacher wird, wie es auf Fis. 46 ganz naturgetreu abgebildet ist. Es beginnt also die zweite Hälfte des Dien Stadiums gauz eben so, Wie in den fruheren Stadien, damit, dass die allen und neuen Dotterkugeln sich abglat- 159 ten und dass zu gleicher Zeit auch die Kerne deut- licher hervortreten. Dann wenn der Dotter eine sphä- rische Gestalt angenommen hat, so erhalien die hel- len Streifen, welche an der Stelle der Furchen ( welche beim gewôlbten Zustande der Dotterkugeln erschienen waren) ein perlschnurfôrmiges Aussehen ; dadurch wird der Inhalt der Dotterkugeln zu den Kernen hingedrängt und wegen der ungleichmässi- sen Vertheilung der Dottermasse bekommen die Dot- S terkugeln eine unregelmässige Gestalt. Nach einiser Zeit bemerkt man diese Unregelmässigkeit von Msn nicht mehr ; innerhalb, zwischen den Dotterkugeln erscheint ein heller Raum im Gestalt einer Blase. Diese Blase nähert sich den äusseren Blischen, und ich habe ôfters Gelegenheit gehabt das Austreten derselben als grosse Blase beobachten zu kônnen; dann platzt sie und 1hr Inhalt vermischt sich mit dem Ei- weiss. Hierauf wird der Dotter wieder dunkler und es beginnt das sechste Stadium. SECHSTES STADIUM. Dieses Stadium umfasst die fernere Entwickelung des 4ten Stadiums. Zu Anfange dieses Stadiums bemerkt man vier Erhabenheilen in der Nähe der hellen klei- nen Bläschen, nämlich an der Stelle, wo, wie wir wissen, die Dotierkugeln des 4ten Stadiums sich befin- den. Eme genaue Beobachtung zeigt, dass diese Er- habenheiten sich in Folge der Abrunduns oder viel- mehr des Austretens der Dotterkugeln des 4iten Sta- diums aus der allgemeinen Dottermasse bilden, 160 die üubrigen Dotterkugeln behalten fürs Erste noch ibre bisherige polyedrische Gestalt. Nachdem die Dotterkugeln sich abgerundet ha- ben, zerfallen sie in zwei Theile, worauf nun auch die Dotterkugeln der fruheren Stadien sich etwas abrunden. Dieses kann man sehr gut beobachten, wenn man den Dotter bei auffailendem Lachte be- trachtet und ibn durch Anwendung einiger Mittel härter gemacht und die fernere Entwickelung aufge- hoben hat ( Fig. 47 ). Wenn ich den Dotter zu Ende des Dten Stadiums zerquetsche, so habe ich auf diese Weise immer die Dotterkugeln des 4ten Stadiums schon getrennt von einander gesehen. Die Lagerungsverhälinisse, die Zahl und Grôsse der Dotterkugeln des 6Gteu Stadiums be- zeugen auch in diesem Stadium, dass nur die Dot- terkugeln des 4ten Stadiums sich getheïlt haben. Die Dotterkugeln des 4ten Stadiums lagen kreuzweise im den Winckeln, zwischen ihnen befanden sich die neu entstandenen Dotterkugeln des Gten Stadiums. Die Kugeln des 5ien Stadiums lagen denen des Aten ge- genuber und alternirten mit denen des Sten, wie es (Lig. 47) zeigt. Die Zahl aller Furchengskugeln wird also nur 16 sein. In diesem Stadium ist die Grôsse der Douerkugeln noch verschiedener. In der zweiten IHälfte dieses Stadiums platten die Kugeln sich ab, in ihrem Iunern erscheint eine H6h- lung und die Kerne erreichen das Maximum ihrer Ent- wickelung,—mit emem Worte es gehen ganz dieselben Veründerungen in dem Dotter vor sich, wie in den fruheren Stadien. Bei Beginn der Theilung der Dot- 161 terkugeln hatte der Kern seine Hülle verloren, sich ausgedehnt und war daher nicht zu sehen (Fig. AS!a bis, 48", l: SIEBENTES, STADIUM. Beginnt damit, dass die Dotterkugeln des ten Sta- diums sich zum Drittenmale theilen. Es unterscheidet sich bei Lymnæus in histologischer Hinsicht von allen fruheren Stadien. Es erscheint nämlich in jedem Kerne ein Kernchen (nucleolus ), dieses ist ganz ku- selrund und scheint ein Bläschen zu sem, welches das Licht stark bricht, wodurch es sich auch vom Kerne und den Elementarbläschen des Dotters unterschei- det (Fig. 53). In seimem Verhalten zur Essissäure hat es Aehnlichkeit mit dem Kerne , wird aber fast augenblicklich, also schneller als der Kern von ihr auf- gelôst. Der Kern stellt ein durchsichtiges Bläschen dar, mit zarter Hulle und ist immer noch von einer eiweissartisen Flussigkeit angefullt. Das siebente Stadium beginnt damit, dass sich die Dotterkugeln des 3ten Stadiums abrunden. Die eimzelnen Momente dieses Stadiums zeigen sowohl bei Lymnæus als auch bei Limax nichis Abweichendes. ACHTES STADIUM. Ensteht durch Theilung der Dotterkugeln des 4ten Stadiums und unterscheidet sich in Nichts vom Vor- bersebenden. Das Kernchen ist von nun an das fort- wäbhrende Eigenthum der Dotterkugeln, sowohl bei Lymnæus als auch bei Limax (Fig. 49. 49). Die Zahl N° I. 1850. il 162 der Dotterkugeln ist 24 in diesem Stadium; man sieht sie alle, aber nur beim Zerquetschen des Dot- ters. Zu Anfange dieses Stadiums hatte der Dotter von Lymnæus stagnalis die Gestalt einer Himbeere; an der einen Seite nur waren die Dotterkugeln nicht aus der Dottermasse hervorgetreten. Am Ende die- ses Stadiums waren alle Dotterkugeln äusserlich wie- der ganz flach geworden und der ganze Dotter hatte daher ein vollkommen sphärisches Aussehen erhalten. Der Raum zwischen den Dotterkugeln war heller ge- worden. Hier beobachten wir also wieder ganz die- selbe Erscheïinung wie in den vorhergehenden Stadien. FERNERE STADIEN DES FURCHUNGSPRO- CESSES. Diese sind sowohl bei Lymnæus als auch bei Li- max in Allem dem schon beschriehenen lezten Sta- dium gleich. fn jedem der folsgenden Stadien bilden sich nur vier neue Furchungskugeln und diese lezte- ren lagern sich immer in den Winkeln derjenigen Dotterkugeln, von welchen sie gebildet werden. Die kreuzweise Lagerung der Dotterkugseln bleibt noch lange Zeit bemerkbar und ganz besonders am Ven- tralpole, wo die Dotterkugeln immer grôsser sind. Zu Ende des Furchungsprocesses ist diese kreuzweise Lagerung wegen der Kleinheit der F urchunsskugeln nicht mehr bemerkbar. Ich will zum Beispiele das neunte Stadium der Ent- wickelung des Eies bei Lymnæus vulgaris beschrei- ben. Hier haben die ganz in der Mitte liesgenden Dot- 163 terkugeln des 4ten Stadiums wie Fig. 50 (der Doitter ist zusammengedrückt, sonst wäre es unmôglich alle ‘Theile deutlich zu sehen ) zeigt, noch dieselbe Lage bei den hellen Bläschen, wie zu Anfang ihres Ent- stehens. In den Winkeln zwischen 1hnen liegen die Dotterkugeln des Gten Stadiums; an den lezteren berüh- ren sich die Dotterkugeln des 3ten Stadiums, also die äl- testen und daher auch die grôssten; sie liegen kreuz- weise, sind durch Druck aus ibrer normalen Lage herausserückt und bilden in der Figur die Ecken des Dotters. Zwischen den Kugeln des 3ten Stadiums lin- ker Seits liegen die Dotterkugeln des 5ten Stadiums, von welchen sich die des Jten Stadiums, also die jung- Sten, abschnüren. Diese lezteren liegen ganz ausser- hich zwischen denen des 5ten und des 7ten Stadiums: die Dotterkugeln des siebenten Stadiums sind eben- falls aus denen des dritten Stadiums entstanden, lie- gen also neben ihnen auf der rechten Seite. Endlich sieht man auch noch zwischen jeder Dotterkugel des 5ten, Jten und 4ten Stadiums eine Dotterkugel des 8ten Stadiums, welche durch die zweite Theilung der Dotterkugeln des ten Stadiums entstanden sind. Nehmen wir noch ein anderes Stadium, wo die Theïlung noch weiter vorgeruckt ist, zum Beispiele das 1ôte ( Fig. 51). Hier werden wir dieselbe kreuz- weise Liagerung und dieselbe Reïhenfolge in der Entste- hung der verschiedenen Dotterkugeln beobachten kôn- nen. Auch dieser Dotiter ist der Deutlichkeit halber etwas zusammengedrückt. Wenn die grosse Anzahl der Kugeln, die ausserordeniliche Feinheit der Hülle einer jeden Kugel, beim Zerreissen derer viele Dot- 11" 164 lerkugeln ganz verfliessen ; — wenn alles dieses beim Zusammendrücken auch sehr erschwert genau die Zahl des Stadiums zu bestimmen , so sind diese Hindernisse beim 1I5ten Stadium immer doch noch zu überwmden. Dass sich dieses Ei (Fig. 51) im 15tn Stadium befindet, behaupte ich aus folgenden Gründen : 1.) sind in der Theilung begriffen die grossen Dotterkugeln, welche im den Winkeln zwi- schen den Kugeln des Sten Stadiums liegen, und, dass diese lezteren wirklich dem Sôten Stadium angehôren, daran zweifle ich gar nicht, da die Dotterkugeln der andern verdeckten Hälfte des Dotters bedeutend klei- ner sind. 2.) Die Zahl der Dotterkugeln belauft sich ungefäihr auf 50; dieses Ei kônnte also noch dem 1Gten, l’Jten und 18ten Stadiun oder dem 13 oder 14ten an- gehôren. Dem IGten und 17ten kônnen sie nicht an- gehôren, indem die Dotterkugeln dieser Stadien sehr klem sind im Vergleiche mit denen, welche m Fig. 51 in der Theilung begriflen sind (sie enthalten schon zwei entwickelte Kerne ). Im 14ten oder 18ten Stadium des Theilungsprocesses kann sich das abge- bildete Ei auch nicht befinden, denn die Dotterkugeln des 14ten und 18ten Stadiums liegen an der Dorsal- seite, also in der verdeckten Hälfte des Dotters. End- lich kann sich der besagte Dotter auch nicht 1m 13ten Stadium befinden, denn nach dem allgemeinen Ge- setze muüssen die Dotterkugeln des 5ten durch die des Tien Stadinms aus den Winkeln der Dotterkugeln des 3ten Stadiums verdrängt werden. Der dargestell- te Dotter befindet sich also ohne Zweifel im 1Lôten Stadium des Theilungsprocesses, denn die neuentste- 165 henden Dotterkugeln werden von den Kugeln des Jten Stadiums gebildet. Man kann also sagen, dass das Gesetz, nach welchem die neuen Dotterkuseln entste- hen und sich lagern und das Verhältniss zu den ub- rigen Dotterkugeln sich immer gleich bleiben. Fig. 52 stellt einen Dotter dar , welcher im der Theilung noch weiter vorgerückt ist, dessen Stadium ich aber nicht zu besuümmen üubernehme. Vom 8ten Stadium an treten bei Lymnæus die Kern- chen als fortwährende Begleiter der Kerne auf. Die- se Kernchen lôsen sich immer in Essissäure auf, auch die von Limax. Die Kerne haben im beiden Gatiun- sen eine excentrische Lage in den Dotterkugeln und stellen ein Bläschen dar, welches von einer äusserst zarten Hülle umgrben, und von einer eiweissartigen, wWässerigen Flüssigkeit angefullt ist. In einigen Fällen habe ich auch zwei Kernchen in einem Kerne beo- bachtet, doch sehr selten. Dasselbe findet auch in Bezug auf den Kern selbst stat. Man beobachiet nämlich in eimigen Dotterkugeln zwei vollkommen entwickelte Kerne, obwohl solche Fälle mir sehr sel- ten vorgekommen sind, und nie habe ich mehr als vier in emem ie beobachtet. Der Inhalt der Dotter- kugeln verändert sich zu Ende des Furchungsprocesses bedeutend in seinem chemischen Verhalten. Die Ele- mentarbläschen , welche unter gewissen Umständen die Eigenschaft haben, die Form von Bläschen anzu- nehmen, verschwinden ganz, sowohl bei Lymnæus als auch bei Limax. Bei Ersteren fand ich zu Ende des Furchungsprocesses nur Elementarkôrperchen der 2teu Art; bei Lezteren findet in der Masse der Dotter- 166 kugeln eme bedeutende Veränderuug stait. Vor der Ausbildung der Zellen der innern Dotierblase erschei- nen in jeder Dotterkugel, an der Stelle der durchsichti- gen Bläschen (Fig. 93!), andere, welche das Licht stark brechen und ihren Eigenschafien nach nicht zu den fettartigen , sondern eiweissartigen Substanzen gehô- ren. Da aber diese Veränderung in den Dotterku- geln oder Zellen kurz vor dem Erschemen der Zelle der Dotterblasse eintritt, so werde ich im nächsten Abschnitte ausführlicher davon sprechen. Jedes Stadium zerfäallt in zwei Hälften. Im ersten halbenu Stadium schnüren sich bestimmte Dotterku- geln ab; hierbei nimmt der ganze Dotter die Gestalt einer Maulbeere an; in den lezten Siadien, d. h. vor der Bildung der Dotterblase, ist die Wôlbung der Dotterkugelm vor ihrer Theilung kaum bemerkbar, auch dann, wenn diese Wôlbung noch bemerkbar ist, tritt sie nur an dem Theile des Dotters auf, wo die neuen Dotterkugeln sich bilden. Im zweiten halben Stadium werden die Dotterkugeln nach Aussen wie- der flacher, nähern sich emandér und beim Erschei- nen des hellen Raumes irennen sie sich wieder von emander. Diese beiden Hälften emes Stadiums sind sowohl bei Lymnæus als auch bei Limax in allen späteren Stadien besonders deuilich zu unterscheiden; demselben Raume nach zu urtheilen, bilden sich im jedem (auch nach dem Jen) Stadium neue Doiter- kugeln aber nicht im ganzen Dotier, sondern nur an einer bestüimmien Stelle. Der wesentliche Unterschied zwischen den oben beschriebenen Stadien und den darauf folgenden besteht in Folgendem : Wir sehen 167 in den oben beschriebenen Stadien, dass die Abschnu- rung der Dotterkugeln und des Inhaltes der Kerne gleichzeiig vorsichgeht. In allen Stadien aber, wel- che auf das 10te folgen, geschieht die Bildung der Kerne mit ihren Kernchen früher als die Theilung der Dotterkugeln.— Auf welche Weise entstehen aber nun die Kerne und Kernchen? Was das Kernchen anbelangt, so habe ich immer bemerkt, dass es sich früuher bildet, als der Kern im zwei Hälften zerfallen war. Man sieht nämlich ôfters in Dotterkugeln, welche nur emen Kern enthalten , zwei Kernchen und jedes von ihnen ist kleiner als das Kernchen in emem Kerne gleicher Grôsse. Die Verlingerung, Ab- schnürung und zulezt die gänzhiche Theilung des Kernchens habe ich me beobachten kôünnen, obgleich ich mir die grôsste Muühe gegeben Kôllikers Beo- bachtungen auch am Schneckenei zu bestätigen. Was aber den Kern anbelangt, so waren meine Beobach- tungen von grôsserem Erfolge gekrônt, Wenn ich auch seine Bildung in den ersten Stadien (bis zum 10ten) nicht habe beobachten kônnen, so ist mir dieses in den lezten Stadien des Theilungsprocesses auf’s Schônste gelungen. Ausser den runden und ovalen Kernen mit zwei Kern- chen habe ich auch ôfters solche gesehen, welche zwei Kernchen enthielten und die Gestalt eines am Ende abgerundeten Cylnders hatten ; ferner kamen auch solche vor, welche biscuitfôrmig aussahen und in denen die Kernchen sehr nahe bei einander an der abgeschnürten Stelle lagen ; endlich habe ich noch solche beobachtet, welche die Gestalt emer 8 besassen oder biscuitähnlich aussahen, aber in de- 165 nen man schon eine Scheidewand sehen konnte, an welcher lezteren auch die Kernchen lagen. Hieraus kann man, wie es mir scheint, ohne zu irren, schlies- sen, dass auch die fernere Theilung des Kernes auf äbnliche Weise vorsichgeht ; nun verliert der Kern nicht mehr seine Huülle, was wohl irgend eine chemische Veränderung derselben zur UÜrsache hat. Die Vermeh- rung der Dotterkugeln steht in gar keinem Verhältnisse zur Masseuzunahme der Doitterkugeln auf Rechnung des sie umgebenden Eiweisses, so dass die Dotterku- geln bald äusserst germg werden. Diese Verrimgerung ocht aber nicht so weit, dass die Doitterkugeln nicht grôsser wären als die Kerne, nämlich, dass die Dot- terkugel nur aus dem Kerne und emer dunnen Hul- le bestände. Wie klein auch die Dotterkugeln zulezt erscheinen , so sind es doch immer Dotterkugeln, d. h. jede enthält emen Kern mit emem Kernchen, und besteht aus Dottermasse, welche von eimer Schicht Schleim, wie von einer Hulle, umgeben wird. Da die Dotterkugeln auf Rechnung des Eiweisses an Masse zunehmen , so wird auch der ganze Dotter grosser. Seine vollkommene kugelige Gestalt verändert sich zu Ende dieser Periode und der Dotier erscheint bald in Gestalt emes Ellipsoides, bald als Kugel, welche an einer Seite abgeglattet ist. Zulezt erscheint der Dot- ter wieder als vollkommen regelmässige Kugel und dann beginnt auch die Umwandlung einiger Doiter- kugeln, nämlich die Bildung des ersten inneren Or- ganes, der Dotterblase. Was die Enistehung des hellen Raumes betrifit, sa habe ich sem Erscheinen regelmässis bis zur Bildung 169 der Zellen der innern Doiterblase verfolgen kônnen. Dieser helle Raum bestimmte immer den Zeitpunkt der Entstehung neuer Dotterkugeln , sowohl bei Li- max als auch bei Lymnæus. Vor Beginn der Thei- lung verschwand er allemal und zu Ende eines jeden neuen Stadiums hatte er sich wieder gebildet. Es ist auffallend, dass der helle Raum zu Ende dieser Pe- riode eme solche Entwickelung erlangt, dass der Dot- ter in der zweiten Hälfte emes jeden Stadiums einer Blase ähnlich ist, deren Hulle von den Dotterkugeln ge- bildet wird. Die stufenweise Ausbildung dieser Erscheï. nung habe ich am besten bei Limax beobachtet. Em Blick auf die Dottergruppe, welche Fig. 47—52 abge- bildet ist, wird dem Leser die beste Vorstellung von diesem Verhältnisse geben. Der erwäbnte helle Raum mit der ferneren Entwickelung des Dotters nimmit ei- nen immer grôsser werdenden Raum am Dorsalpole ein, von wo sein Inhalt zu Ende des Stadiums ins Éiweiss entleert wird. Wir sehen also aus allen diesen Erscheinungen, S welche die erste Periode der Entwickelung des Em- bryo’s charakterisiren, dass der Dotter in Folge der Befruchtung solche neue Éigenschafien enthält, in Fol- ge derer aus semer Masse sich neue Elementaror- gane des thierischen Kôrpers bilden. Dieser Bil- dungsprocess von Elementarorganen-Zellen-beschränkt sich ubrigens nicht auf die ste Periode, nämlich den Theilungsprocess ; die Dotierkugeln hôren nicht auf, sich zu vermehren, auch während der ganzen Pe- riode der Entwickelung der verschiedenen Organe des Embryos und während des ganzen Lebens' des Tlhie- 170 res. Wir schen also, dass die gesammte Thätigkeit des Embryos und des entwickelten Thieres später bedingt wird durch die Wirkung, welcher der Samen auf die befruchtete Dottermasse ausüubt. Wie wir gesehen haben, ist diese Emwirkung eine rem chemische, und die Chemie und Physik sind es also, welche uns Auf- klärung geben muüssen über diese für uns noch so dunklen Lebenserschemungen. Im Organismus wirkt die Materie ; dieselbe Ma- terle wirkt auch ausser dem Organismus; und wenn wir im lezteren Falle ihre Thätigkeit chemischen und physikalischen Kräften zuschreiben, so ist auch keine Ursache vorhanden, wesswegen man die Thä- ügkeit dieser Kräfte im Organismus läugnen sollte. Obgleich sich Vieles durch diese Kräfte nicht erklä- ren lässt, so haben wir doch nicht das Recht, sie zu verwerfen und die Erschemungen einer Kraft zuzu- schreiben, welche nur in unserer Embildung existirt. — Simd wir im Stande die Erscheinungen der Krystal- bildung zu erklären?—Woher krystallisirt das Kochsalz immer in Kuben? der reine Kohlenstoff aber in Oc- ioedern? Die Bildung der Dotterkugeln, als rein for- meller Process, ist sie nicht auch eme Art von Kry- stalhsation der organischen Materie, welche fur sich betrachtet aus eben solchen Elementen besteht, wie die organische Substanz?— Den Fortschritten der orga- nischen Chemie haben wir es zu verdanken, dass die Vorgänge bei der Ernährung, Athmung und Ab- sonderung durch die Physik und Chemie auf eme ge- nügendere Art erklärt werden, als durch eine beson- dere Lebenskraft. Diese leztere hat sich im die dun- 171 keln Regionen unserer Begriffe über die Functionen des Gehirns und der Nerven zuruckbegeben, und ist aber noch bis jezt in der Entwickelungsgeschichte als dominirend anzusehen. Aber die neue Richtung, wel- che die Histologie erhalten, macht das Ansehen die- ser Lebenskraft auch in diesem Felde immer wan- kender und es wird nicht mehr lange währen, dass die Chemie sie auch aus diesem Bereiche ganz ver- drängen wird. Man muss bekennen, dass die Lebens- kraft immer als Deckmantel der Unwissenheit hat die- nen muüssen, ebenso wie man noch vor wenigen Jah- ren die Wirkung des Samens auf den Dotier eme dynamische nannte, ein Ausdruck, welcher nur zeigte, dass man diesen Vorgang nicht zu erklären verstand, Als RESULTATE Meiner Untersuchungen über den Furchungsprocess der Gasteropoden wären folgende besonders her. vorzuheben : Eme der wichtigsien Aufsaben der vergleichenden Embryologie ist unstreitig die Beantwortung der Frage « Worim das Wesen der Befruchtung bestehe »? Diese Frage hat schon mehr als einmal die Hirn- fibern der HH. Embryologen erschüttert. Man ge- lanote aber zu keinem Resultate , sondern nur zu nichts sagenden Phrasen, welche einen vorurtheils- freien Naturforscher unmôglich befriedigen konnten. Zur Bekräftigung meiner Worte môge folsendes Bei- spiel dienen. Ainsi, de même que les spermatozoi- 172 des en s’isolant du père empoitent avec eux une certaine somme de vitabililé, de même les œufs des animaux à fécondation extérieure en se séparant de la mère possèdent une vie propre et individuelle ...…. u. s. weller. Le contact des spermataxoides n’a donc pas pour resultat de donner ou de réveiller une vie qui existe déjà dans l’œuf, et qui se manifeste par des phénomènes appréciables, mais bien selon toute apparence de régulariser l'exercice de cette force, et d’en assurer ainsi la durée. (An. de Sc. nat. me sé- rie, me année, September. 1848. p. 174). Diese Aussage, obgleich zu ihrer Zeit eine ganz neue, errinnert uns anjenen mystischen Zustand der Naturforschung in fruherer Zeit, wo eme trügerische Hypothese, eine glänzende Phrase alle Wissbegirae des reinen Verstandes, dem Aberglauben und Vorur- iheile fremd sind, im 1hrem Keime ersticken konnten. Dieser Ausdruck errinnert uns an die naturphiloso- phische Zeit der Naturforschung. Was bedeuten die Worie régulariser l'exercice de cette force et d'en assurer ainsi la durée? Ist der Befruchtungsprocess fur uns dadurch verständhicher geworden, als durch die Worte de donner ou de réveiller une vie, wel- che, wenn ich micht irre, der Mitte des vorigen Jahr- hunderts angehôren? Wozu einen Ausdruck zu pere- phrasiren, wenn dadarch doch kem Sinn und Ver- stand hinemkomnait ? Ist es da nicht viel rathsamer, den Worien eines wahrhaft rationellen Naturforschers zu folgen, welcher sagt: «Lieber will ich mem zeitiges Nichiwissen eingestehen, als durch unbegrümdete Hy- pothesen mir den Schein der vorausgeeilien Sicher- ! 173 heit geben (Kaninchen Ei. p. 71.)» und der kom- menden Zeit die Lôsung einer fur die Embryologie so wichtigen Aufosabe anheimstellen? In dem 5ten Hefte von Müllers Archiv für das Jahr 1847 hat Bischo ff seme scharfsinnige Theorie uber die Bedeutung der sogenannten Samenthierchen aus eim- andergesetzt. Seimer Ansicht nach sind die Sperma- tozoa ein Gährungsstoff und die Befruchtung wäre denmach em Güährungsprocess. Wenngleich dieser Gedanke sehr schôn ist, so hat man leider bis jezt keine Thatsachen, welche als Beweis oder Bekrafti- oung dieser Hypothese angefuhrt werden kônnte. Da- her kann Bischo {fs Ansicht furs erste nur als glän- sesehen werden und es sind = Thatsachen nôthig , um dieselben zu bekräftigen. zende Hypothese an Snmd die Spermatozoa ein Gährungstoff und die Be- frachtung ein Gährungsprocess , also ein chemischer Process, so ist es klar, dass zwischen der unbe- fruchieten und befruchteten Dottermasse ein Unter- schied stattfinden muss. Dieser Unterschied kann nur durch das Verhalten der Dottermassen zu gewissen Reagentien aussedruckt werden, wenn nur unsere groben Reagentien und Verfahrungsmethoden hinlän- glich sind, um die unbedeutenden Veränderungen zu zeigen, welche in dem Ei nach der Befruchtung vor- gegangen sind. Der Zweck meiner embryologischen UÜntersuchung war, wie ich schon oben bemerkt, wo môglich das hypotheusche Radical zu entziffern, welches als Ba- sis jeder Erklärung der Erschemungen der organi- schen Welt dienen muüsste. Ich rede von der Le- 174 benskraft, emem Worte, welches gar keine Bedeutung hat, sobald wir den Credit der Meinungen unserer selehrien Vorfahren fallen lassen. Durch diese Ideen geleitet , fing ich nun an, den Zelleubildungsprocess in den Dottern der Gasteropoden zu studiren und zWar ins besondere bei Lymnæus und Limax. Dem äusseren Ansehen nach unterscheidet sich der befrüchteie Doiter in gar Nichts von dem unbefruchte- ten. Die Masse sowobhl des emen als auch des anderen Dotters scheint aus denselben femkôrnigen Elementen zu bestehen ; wenn man aber diese Dottermassen in unmiltelbare Beruhrung mit Wasser bringt, so be- merkt man sogleich den auffallenden Unterschied zwi- schen dem befruchteten und unbefruchteten Dotter. Bringt man den unbefruchteten in Berübrung mit Wasser, so zertheilen sich die Kôrnchen und erlei- den sonst gar keine Veränderung; verfährt man eben- so mit dem befruchteten Doitter, so Yerändern sich die Kôrnchen sogleich, indem ihr Volumen zunimmt und jedes Kôrnchen erscheint als durchsichtiges Bläs- chen. Istes nicht ganz klar, dass die Dottermasse eine Veränderung erlitten hat? Die Veränderung ist eine chemische und bedingt durch die Befruchtung, d. h. durch die Emwirkung des Samens. Die Veränderung der Dottermasse scheint mir daher Folsendes zu be- welisen : 1. Dass die Dotitermasse nach der Befruchtung sich chemisch verändert hat und dass man daher: a. Die Befruchtung als einen chenuschen Pro- cess betrachten muss. 175 b. welcher in dem unbefruchteten Eie gewisse : Veränderungen bedimgt, die zur ferneren Ent- wickelung des Embryos nothwendig sind. Worim bestehen aber nun diese chemischen Pro- cesse? Die Lôsung dieser Frage uberlasse ich späte- ren Untersuchungen; gegenwärtig aber will ich kei- ne Zeit unnützer Weise verlieren. 1 2. Die chemischen Processe verändern sich zugleich mit der weiter vorschreitenden Entwickelung des Embryos. 3. Die Furchungskugeln entstehen durch Abschnu- rung oder Theilung ; zuerst theilt sich der ganze Dot- ter, später die Furchungskugeln immer in zwei Thei- le und daher :1st: 4. Der Furchungsprocess im Dotter der Gasteropo- den ein totaler. 9. Die Furchungskugeln haben keme Hülle ; statt derselben sind sie an der Oberfläche von einer äus- serst dunnen Schicht dichtern Schleimes bedeckt ; die Furchungskugeln sind also von einer Schleimhül- le umgeben. 6. Die Furchungskugeln sind wahre Zellen. 7. In jedem Stadium des Furchungsprocesses ent- stehen nur vier Furchungskugeln, d. h. die Theilung geht nicht in einer geometrischen sondern einer arith- metischen Progression vor sich. 8. Die Bildung der neuen Dotterkugeln aus den al- ten richtet sich nach dem Alter der Furchungsku- geln. 9. Die Grôsse der Furchungskugeln ist vom dritten Stadium an verschieden. 16 10. Die Kerne ( nuclei ) der Furchungskugeln ver- mebren sich durch Theilang und sind im entwickelten Zustande nichts anders als Bläschen, deren Hülle viel dichter ist, als die Huülle der Furchungskugeln. 11. Das Kernkôrperchen ( nucleolus } bildet kemen wesentlichen Bestandiheil eines jeden Kernes wäh- rend der Entwickelung des leztern ; die Kerne ent- wickeln sich auch, gegen Külliker’s Ansicht, ohne Kern- kôrperchen. 12. Der ganze Furchungsprocess zerfallt in eine sewisse Anzahl von Stadien. 13. Jedes Stadium zerfällt wiederum in zwei Hälf- ten, welche durch chenusche Processe characterisirt werden. ERKLÆRUNG Lvmnæcus. Tafel IE und JIT. Fig. 1. Unbefruchtetes Ki von Lymnæus vulgaris. | a. Ein zerquetschter Dotter. um die Elementartheilchen sei- ner Masse zu zeigen. b. Das isolirte Keimbläschen, in welchem mehrere Keimfle- cke zu sehen sind. N° I. 1850, DER TAFELN. Limax. Tafel IV und V. Obgleich die Abbildungen nicht nach einem und demselben Dotter gemacht worden sind (oft muss- te der Dotter zerquetscht werden, um die im Innern stattfinden- den Veränderungen darzustellen), so geben doch meine Figuren ein richtiges Bild von der allmähli- chen, stufenweise Entwickelung des Dotters, als auch was die äusseren sowohl was die in- nern, Veränderungen anbelangt.. Dieses kann nicht schwer fallen, indem ich immer eine grosse Anzahl von Eiern der Bertachtung unterwor- fen und auch nach Belieben die Entwickelung der Eier beschleu- nigen oder verlangsamen konn- te, indem ich ihre Temperatur erhôhte oder erniedrigte. Indem Ent- wickelungsstufe ôüfters beobachte- ich nun eine und dieselbe le , konnte ich auch das Wesen- liche von dem mehr Zufälligen unter- minder Wichtigen 12 oder 178 scheiden und daher lichst vollständiges und richtiges Bild von der ersten Entwickelung des Dotters entwerfen. ein mÜg- Erstes Stadium. Fig. 2, Ein befruchtetes Ei, wel- ches zerdrückt ist. a, Die durchsichtige Flüssigkeit ent- haltend ; keiner Hülle umkleidet,. b. Elementarbläschen (globules diaphanes }, welche das be- fruchtete Ei charakterisiren. c. Elementarkürperchen ({gra- nules moleculaires) zweierlei Art: 1) harte Fettkôrnchen. 2) Eiweissartige Theilchen. Fig. 3. Ein befruchteter Dotter, in dessen Centrum man einen Fleck innern Hôhle, eine noch ist sie von runden hellen wahr- nimmt. Fig. 4. Ein befruchteter Dotter ; der helle Fleck hat eine bis- cuitäbnliche Gestalt angenom- men. Fig. 5. Idem. Der belle Fleck ist in zwei Theile zerfallen. Fig. 3/. Ein befruchteter Dotter aus einem Ei, welches noch irü- be gefärbt war ; im [nnern er- blickt man einen hellen Raum von runder Form ; in der Dot- termasse selbst sieht man Fle- cke, welche durch die ungleich- mässige Vertheilung der Ele- mentartheilchen entstanden sind. Fig. 4/. Ein befruchteter Dotter; der helle Fleck erscheint ver- längert und biscuitférmig. Fig. 5/. Idem. Der bhelle Fleck hat sich getheilt und fängt an sich der Peripherie zu näheren, 179 um den stumpfen Kegel zu bilden. Fig. 6. Der helle Fleck hat sich zur Peripherie begeben und die Gestalt eines stumpfen Ke- gels angenommen. a. Die Kerne aus diesem Ke- gel: bei der Einwirkung von Essigsäure bemerkt man, dass die Kerne eine Hülle haben ; an ihrer Oberfläche sicht man Elementarkôrper- chen ; ein Kernkôrperchen (nucleolus) sieht man nicht; von der Gegenwart des lezte- ren kann man sich aber durch Hin- und Herrollen des Dot- ters überzeugen; hierbei ver- ringert und vergrôssert sich die Zahl der an der Ober- fliche haftenden Kôrperchen, welche den Beobachter leicht verleiten kôünnten, sie für Kernkôrperchen zn halten. Durch Hin- und Herrollen überzeugt man sich aber vom Gegentheil. Fig. 7. An der äussern, Flâche Fig. 7/. An dem sichelférmigen des kegelfôrmigen, hellen Fle- Raume, welche an der Basis ckes erscheint ein heller si- des hellen Kegels erschienen chelfôrmiger Raum. war, bemerkt man eine Erha- benheit, welche in Folge von Absonderung einer eiweissarti- gen Flüssigkeit aus der Dotter- masse entstanden ist. Fig. 8. Die kleine Erhabenheit, Fig. 8//. Die Erhabenheit er- À 12* 180 welche in Fig. 7. an der Ober- fläche des Dotters kaum bemerk- bar ist, hat die Form eines Stecknadelknopfes angenommen. Fig. 9. Eine zweite Erhabenheit fängt an sich zu bilden. Aus den lezten drei Figuren er- dass die Bläschen nur aus dem sichelfôrmigen Rawne sich bilden. Fig. 10. Die zweite Erhabenheit bildet sich auch zu einem Bläs- chen aus ; der helle Fleck hat eine runde Form angenommen. sieht man, Der sichelférmige, helle Raum ist verschwunden. Fig. 104. scheint als freies Bläschen, in-! dem der Zusammenhang mit dem Dotter aufgehoben ist. Der helle Fleck ist ganz rund ge- worden. Fig. 10/. Die zwei äusseren Bläs- chen. Der sichelfôrmige Raum Der im In- Fleck erscheint in der Form einer 8. ist verschwunden. nern befindliche helle a. Der nucleus; noch ohne Kernkôrperchen ? Der helle Fleck ist von der kegelfôrmigen Gestalt zu einer ovalen übergegangen, hat dann eine biscuitähnliche Form angenommen uud die Kerne erscheinen deutlich be- gränzt unter der Schleimhülle des Doiters. Die ungleichmäs- sige Vertheilung der Elemen- tarkôrperchen ist noch bemerk- bar. a. Die Kerne nach Einwirkung von Wasser. b. Nach längerer Einwirkung von Essigsäure. Zweites Stadium. Nachdem die Kerne ihre Hülle Fig. 114. Ein Dotter, in wel- 181 verloren haben, erscheint der chem die Kerne ihre Hüllen Dotter ebenso, wie in Fig. 10. verloren haben und nicht mehr | deutlich zu unterscheiden sind. An ibrer Stelle befndet sich ein ovaler , kaum bemerkbarer Fleck. Fig. 12/. Der Dotter hat die Ge- stalt einer Kugel, die an einer Seite abgeplattet ist; der helle Fleck ist länglicher geworden. Fig. 13. Der Längsdiameter des Fig. 13/. An der abgeplatteten Dotters wird grôsser, indem Seite des Dotters bei den hel- sich bei den hellen Bläschen len Bläschen erscheint eine eine Furche bildet; der helle Furche ; der Dotter bat die Raum ist nicht zu sehen. Gestalt einer Bohne. Der helle Raum ist noch länger gewor- den. Fig. 14/. Die Furche schnürt den Dotter in schiefer Richtung ab. Der helle Raum dehnt sich aus. Fig. 15. Der Dotter wird durch Fig. 15/. Die Furche umfängt zwei Furchen abgeschnürt. die Hälfte der Peripherie des Dotters; am Ventralpole er- scheint eine neue Furche, wel- che auf der Fig. als Vertie- fung sichtbar ist. Fig. 16/. Ein elwas mehr abge- schnürter Dotter von dem Dor- salpole aus gesehen. Fig. 17/. Die Dotterkugeln haben sich ganz abgeschnürt ; aber in Folge der schrägen Richtung der Furchen ist ihre Form noch nicht sphärisch. Der helle Fleck ist kaum zu bemerken. Fig. 18. In beiden vollkommen abgeschnürten Theiïlen des Dot- ters sieht man bei den hellen äusseren Bläschen einen neuen Kern (in jeder Hälfie) auf- treten, welcher Anfangs sehr klein ist. Fig. 19. Die neu entstandenen Dotterkugeln nähern sich ein- allmälich. Die werden grôsser. Fig. 90. Die Dotterkugeln haben sich noch mehr einander ge- ander Kerne nähert ; die Kerne haben an Umnfang zugenommen. a. Ein isolirter Kern, um seine Hülle uns zu zeigen, welche mit Elementarkürperchen be- deckt ist. Er enthält keinen nucleolus. Fig. 21. Zwischen der Dotterkugel erscheint ein heller Raum, wel- cher sich nicht bis zur Peri- pherie derselben erstreckt, Anmerk. zu Fig. 11/— 174, Diese Figuren sind nach äusserst der Absicht gezeichnet, um die Be- durchsichtigen Dottern in deutung des hellen Fleckes im Furchungsprocesse zu zeigen. ‘Fig. 18/. Die vollkommen abge- schnürten Theile nehmen eine sphärische Gestalt an. Es er- scheint ein Kern. 197, Die Dotterkugeln sind einander näher getreten ; es er- Fig. scheint auf der Vereinigungs- linie derselben ein heller Raum. Fig. 21/. Die Kerne und der helle Raum zwischen den Dotter- kugeln sind noch grüsser ge- worden. Fig. 21//. zeigt, dass die beiden Kugeln des Dotters von Fig. 21/ eine besondere Contour ha- ben ; die Kerne haben schon eine Hülle und sind wieder mit einem schleimigen Inhalte an- gefüllt. 185 Fig. 22. Das Maximum der Enut- wickelung des hellen Raumes bei der des Dotters. Fig. 23. Das Maximun der Entw. des hellen Raumes bei der ova- Guitarren ähnlichen Form len Form des Dotters, welcher von dem Ventralpole aus dar- gestellt ist. Fi o, 29/, Das Maximum der Ent- O° wickelung des hellen Raumes u. der Kerne bei Limax agrestis. Drittes Stadium. Fig. 24. Der helle Raum fängt an, kleiner zu werden und nimmt eine birnfôrmige Gestalt an. Fig. 24% Derselbe Dotter schen zwei Glasplatten ZWi- com- helie sieht sich primirt. Hier, wo der Raum verschwunden ist, man die Kerne , welche bedeutend verringert haben und welche äusserlich zuerst von durchsichtigem Schleime und dann von der dichten kôrnigen Dottermasse umgeben sind. Fig. 25. Der Dotter von Fig. 23. Der helle Raum umgibt die Theile des Dotters in Gestalt eines Meridians. Fig. 25*. Derselbe Dotier zer- quetscht. Hier sieht man die Veränderung , welche im Inhalte der Kerne vorgegangen ist; in. einer Kugel hat der Kern eine biscuitähnliche Gestalt, im an- deren ist er in zwei Bläschen zerfallen. 184 Fig. 26. Die fernere Entwicke- lung des Dotters von Fig. 22. Der bhelle Raum hat die Ge- stalt eines hellen Streifens an- Fig. 26/. Die fernere Entwickelung des Dotters von Fig. 22/. Der helle Raum ist noch nicht klei- ner geworden, aber die Kerne, genommen, welcher den Dotter welche ihre Hülle verloren haben, umgibt. Die Kerne sind nicht dehnen sich aus und werden zu sehen, weil sie sich verän- dert haben und weil ihr Inhalt sich abschnürt. länglicher, und zwar in einer Richtung , welche die Längs- flâäche quer schneidet; dieses zeigt noch deutlicher : Fig. 26/* Wo der Dotter von ei- nem Pole aus zu sehen ist. Fig. 27. Anfang der Theilung Fig. 27/. Anfang der Theilung einer Dotterkugel des 2ten Sta- diums. Fig. 28. Die andere Dotterkugel fängt auch an, sich zu theilen. Die Dotterkugel wird an der Stelle, wo die Theilung beginnt, durchsichtiger. Fig. 29. Die helle zwischen der Dotterkugel des Grenzlinie 2ten Stadiums krümmi sich, weil zwei von den Dotterkugeln die ins Kreuz liegenden) sich etwas heben, die anderen beiden sich senken. His 29% einer Dotterkugel des 9ten Sta- diums. Man sieht, dass die Furche die schräger Richtung abschnürt. Dotterkugel in Fig. 28/. Hier ist der Dotter in der Entwickelung schon weiter vor- 98 bei Lymnæus. Die Furche, welche gerückt als in Fig. mit einer schwarzen Linie en- digt, durchschneidet jede Dot- terkugel in schräger Richtung. Fig. 29/. Fernere Entwickelung des Dotters von Fig. 28/. Dieser Dotter ist et- was durchsichtiger und schon weiter in der Etwickelung vorge- schritten als in Fig. 29/. Der helle Fleck ist in drei Theile zerfallen, von denen der mitt- der Furche bleibt, die beiden andern aber lere in zurück- sich in die neu entstandenen Dotterkugl begchen und deren Kerne bilden. 185 Fig. 30 Die Trennungslinie zwi- Fig. 30/. Der in der Mitte zu- schen der Dotterkugel des 2ten St. erscheint gebrochen, indem sie von der Trennungslinie der Dotterkugel des 3ten St, durch- schnitten wird. Fig. 30°. Zwei neue Dolterkugeln, von der rechten Seite ahgelôst und etwas zusammengedrückt, um die Bildung der neuen Ker- ne zu zeigen. Die helle Masse, welche den neuen Kern umgab, verfliesst mit den Elementar- kôrperchen des Dotters und ist desshalb unsichtbar Fig. 31. Ein Dotter bei auffallen- dem Lichte ; er ist etwas äl- ter, als der von Fig. 30. Iede Dotterkugel hat eine sphärische Gestalt angenommen. Fig. 31*. Pathologische Entwicke- lung der Dotterkugeln. Fig. 32. Die getrennten Dotter- kugeln haben sich einander ge- nähert. Es erscheinen die Ker- ne. Die Lage der lezteren zeigt, welche Dotterkugel aus einer Dotterkug des 9ten Stadiums hervorgegangen sinde Die neu- entstandenen Kerne nämlich, rückgebliebene Theil des hellen Fleckes ist verschwunden, die Dotterkugeln sind fast ganz von einander getrennt. Fig. 30/. Ein auf derselben Ent- wickelungsstufe befindlicherDot- ter, wie Fig. 30/. Hier sieht man, dass der helle Raum als Bläschen in der Richtung der Trennungslinie der Dotterkugel des 9ten St. auftritt, und dass diese Bläschen von einander ge- trennt und in zwei Reihen ei- nes unter dem andern gelagert sind. Die Dotterkugeln sind nicht so weit von einander entfernt, wie in Fig. 30/. Fig. 31/. Die hellen Bläschen sind grôsser geworden. Die Theilung des Dotters ist fast beendigt. Die helle Flecke haben die Ge- stalt von Sphäroïden. Der Dot- ter ist hier beinah en trois quarts dargestellt, er hat also eine andere Gestalt als in Fig. 30”. Fig. 32/. Die getrennten Dotter- kugeln fangen au sich einander zu nähern. Die Kerne sind hier als bei deutlicher zu sehen Lymnæus. 186 welche aus einem sich gebildet haben, liegen ganz nahe einer neben dem andern. Fig. 33. Hier sicht man 1) die Fig. 33. relative Lage der Dotterkugel 2) den hellen Raum ( welcher durch Puncte angedeutet ist) 3) die veränderte Lage der Kerne. Fig. 34. Der Dotter nimmt eine mehr sphärische Gestalt an. Der helle Raum hat das Maximum seiner Entwickelung erreicht; die Kerne haben sich in das Centrum der Dotterkugel bege- ben. Fig. 35. Der Dotter ist fast sphärisch. Die Dottermasse hat an Consistenz zugenommen und die Dotterkugeln erscheinen da- her etwas dunkler. Die Kerne sind von Aussen nicht zu sehen. Fig. 354. Die Dotterkugeln sind sich noch näher getrelen; die Kerne haben das Centrum der Dotterkugel eingenommen ; im Innern zwischen den Dotterku- geln erscheint ein heller rhom- boidaler Fleck. Fig. 34. Der helle Raum ist noch grôsser geworden. Man bemerkt an ihm zwei sich kreuzende Linien, die Grenze der Dotterkugel. Der Dotter ist vom Dorsalpole stellt. aus . darge- Fig. 34%. Die Längsfläche des Dotters ist etwas geneigt zur Axe des Mikroskopes. Daher sieht man hier von des Seite (en trois quarts) den linsen- fô‘rmigen hellen Raum und die Segmente der Dotterkugel. Maximum der Entwi- ckelung des hellen Raumes ; die Dotterkugel haben daher die Gestalt flacher Segmente angenommen. Fig. 35%. Dotter von einem an- Fig. 35. Derselbe Dotier, von dern Individuum auf derselben Stufe der Entwickelung befind- lich. Statt des hellen Raumes sieht man nur noch eine helle Linie, welche die Dotterkugel trennt. der Seite, Die Contour des hellen Raumes erscheint oval. 187 Fig. 35Ÿ. Derselle Dotter, etwas zusammengedrückt, um die noch unveränderten Kerne zu zeigen. Viertes Stadium. Fig. 36. Der helle Raum ist ver- schwunden, die Dottermasse hat an Consistenz noch mehr zuge- nommen , als in Fig. 35; die Kerne sind von Aussen nicht zu sehen. Fig. 36/. Der helle Raum ist be- deutend kleiner und die Dotter- kugeln dabei runder geworden. Die Kerne sind noch zu unter- scheiden , aber ibre Hülle hat sich verändert , so dass sie nicht von der Dottermasse iso- lirt werden kônnen. Fig. 36°. Ein zerquetschter Dot- ter, er ist etwas älter, als der in Fig. 36 Abgebildete. Von dem Anfange der Theilung ist in den Dotterkugeln eine Ver- änderung mit dem Kerne vor- gegangen. Zwei davon wurden in Folse eines Druckes länglich, ein 3ter biscuitfôrmig, ein 4ter zerfiel in zwei Theile. Die Hülle der Kerne ist verändert. Fig. 37/. Ein Dotter in vier Ku- geln zerfallen, von der Seite dargestellt, so dass zwei Dot- terkugeln verdeckt sind. Man bemerkt hier eine Verlänge- rung des Inhalts der Kerne. Die Form der Dotterkugeln er- scheint auch etwas verändert. Diese Fig. Entwickelung des Dotters von Fig. 364, zeigt die weitere 158 Fis. 384: Bildung der Dotterkugel des vierten Sta- Anfang der diums, an dem der helle Raum nochnicht verschwundenist. Der Dotter ist in der Entwickelung schon etwas weiter vorgeschrit- 371, Er ist so dargestelll , dass eine Kugel ten als in Fig. (die dunkle) gerade zum Auge des Beobachters gewandt ist, und durch dieselbe schimmert der spiessfôrmige helle Raum. Fig. 39/. Abschnürungsprocess in der Dotterkugel. Der helle Raum ist schon verschwunden. Auch im 4ten St. geht die Abschnü- rung in schräger Richtung vor sich. Statt der Kerne bemerkt man kaum sichthare helle Fle- cken. Fig. 40. Die neu entstandenen Fig. 40/. Die neu entstandenen Dotterkugeln des 4ten Stadiums haben sich vollständig von den alten getrennt und fangen an, ihre Lage zu verändern. Der Dotter ist bei auffallendem Lich- te gezeichnet. Fig. 41. Der Dorsalpole aus dargestellt. Die Dotter ist vom neu entstandenen Dotterkugeln haben schon ihre Lage verän- dert; alle Dotterkugeln fangen Dotterkugeln haben sich fast ganz von den alten getrennt und hängen gleichsam an der Spilze derselben (d. h. der Dotterkugel das 3ten Stad.), die Kerne sind noch nicht zu sehen. Statt der- selben bemerkt man (und auch nur an sechs durchsichtigen Dottern gelang es mir) einen undeutlichen hellen Fleck. 189 schon an sich einander zu nä- hern. Kugeln bestehend, zu Anfange der 2ten Hälfte dieses St.; die Kerne sind alle vollkommen entwickelt. Aus der Lagerung der Kerne ist leicht zu erse- hen, aus welchen Dotterkugeln die neuentstandenen sich gebildet haben. Fig. 42° en trois quarts vom Dorsalpole aus, Fig. 42h en trois quarts vom Ventralpole aus dargestellt. Man sieht also, dass die Lagerung der Kerne eine excentrische ist; sie liegen nämlich näher zur Berührungs- fliche der alten Dotterkugel, aur elwas hôüher. Fig. 41/. Fig. 42%. Die neu entstandenen Dotterkugeln haben sich von der Spitze der alten entfernt und sich in den Winkeln zwischen den lezteren gelagert. Zwi- schen den ersteren bemerkt man einen hellen Raum, wel- cher dadurch entstanden ist, dass die abgerundeten Dotter- kugeln sich im Centrum noch nicht berührt haben. helle Raum darf nicht ver- Dieser wechselt werden mit demijeni- gen, welcher in der 3ten Hälfte dieses St. erscheint. In Fig. 41 bei Lymnæus vulgaris ist er nicht bemerkbar, weil die Dotterkugeln sich schon einander berühren. Fig. 422). Ein Dotter, aus acht Fig. 42/1. Doiter aus der zwei- ten Hälfte dieses Stadiums ; man sieht hier den bhellen Raum. Von Centralpole aus, Fig. 421? vom Dorsalpole aus Fig. 42/° von der Seite. Der Kern der grôsseren Dotterkugel (a) ist verändert, in Folge der Berührung mit dem Eiweiss. 190 Fünftes Stadium. Fig. 43. Ein etwas zusammenge- drückter Dotier, umdie Verän- derung der Kerne in den Dot- terkugeln des 3ten Stadiums zu Ende der 9ïen Hälfte der 4ter St. zu zeigen. Fig. 44. Die Dotterkugeln des 3ten St. sind in der Theilung begriffen. Hier sieht man, wie die Furchen in schräger Rich- tung verlaufen. Fig. 45. Die Dotterkugeln des ten St. haben sich ganz von denen des 3ten getrennt und sich in den Winkeln zwischen den leztern und den Dotterku- geln des ten St. gelagert ; die lezteren erscheinen auch mehr abgerundet. Beleuchtung von oben. Fig. 462:b. Dotter aus der zwei- Fig. 46/. Ein Dotter aus zwlf ten Hälfte des fünfien St. Die Kugeln bestehend , aus der Lagerungsverhältnisse der Ker- zweiten Hälfte des 5ten St. Im ne, die Grôsse und Lage der Innern sieht man einen hellen Dotterkugeln lassen leicht die Raum. Kerne mit Kernchen. Abhängigkeit der einen von den der anderen erkennen. Sechstes Stadium. Fig. 47. Ein Dotter aus der er- Fig. 47/. Ein Dotter aus der 2ten sten Hälfte des Gten St. Die Dot- Hälfte eines mir unbekannt ge- terkugeln des 4tern Stad. haben bliebenen Stadiums. Hier sieht sich vollkommen von einander man, wie die eiweissarlige 191 und in ihrem Innern Alle Dotterkugeln haben eine mehr getrennt sind Kerne erschienen, oder weniger sphärische Ge- stalt angenommen. Fig. 48%. Ein Dotter aus der 2ter Hälfte des 6teu St. vom Dor- salpole aus dargestellt. Fig. 48». Derselbe vom Ventral- pole aus. Achtes Stadium. Fig. 49. Ein Dotter, aus 24 Ku- geln bestehend. Neuntes Stadium. Fig. 50 Lerquetschter Dotter aus der 9ten Hälfte des 9ten St, Fiünfzehntes Stadium. Fig. 51. Der Dotter ist etwas die kreuzweise Lagerung der Dot- zusammengedrückt , um terkugeln besser zu zeigen. Fernere Fig. 522,b, Ein etwas zusammen- gedrückter Dotter , in der Ent- wickeluug schon etwas weiter vorgeschritten. &, B, zwei isolirte Dotterku- geln , zu demselben Stadium gehôürig. Masse, welche den hellen Raum erfüllte, ausgesondert wird. Fig. 48/. Ein Dotter aus der 1te Hälfte eines mir unbekannten, St., den abgerundeten Dotterkugeln die Kerne sind hier in kaum zu bemerken. Fig. 49/. Die hellen Räume er- scheinen als mehrere von Ei- weiss angefüllte Hôhlungen. Fig. 50/, Der Dotter von einem der helle Raum ist kleiner geworden. andern Individuum ; Fig. 51/a,b, 52/,b, Zwei Doiter kurz vor der Entwickelung der Dotterblase; beide aus der zwei- ten Hälfte eines mir unbekann- ten Stadiums. Stadien. Fig. 51%, 59°, Das Mikroskop ist auf die obere Fläche des Dot- ters eingestellt. Sie erscheinen hier als Blasen, welche von einer aus Dotterkugeln beste- henden Hülle umgeben sind. Fig. 51, 59/b, Durchschnitte durch den Dotter in der Rich- 192 Fig. 53. Dotterkugeln ({Zellen) aus dem 7ten St. mit Wasser in Berührung gebracht. Hier sieht man {) die Schleimhülle der Dotterkugel, 2) den Inhalt der Dotterzellen, welche sich in Folge der Berührung mit Wasser verändert hatten-es sind durchsichtige Bläschen erschie- den Kern mit dem Kernchen. Die kleine Dotter- kugel enthält schon jezt nur nen; 3) Elementarkôrperchen und keine Bläschen. Fig. 54 Fünf Dotterzellen aus einem Dotter vor der Entwi- ckelung der Dotterblase, In Fol- ge der Einwirkung von Wasser nehmen hier die Elementarkür- perchen (a, b, c, d, e) nicht die Gestalt von Bläschen an, wie in Fig. 53. Man sieht auch hier, auf welche Weise sich die Kerne und Kernchen vermeh- l'ERe Eig. 544 a) tung des Querdiameters. Hier sieht man die Bildung der Hôh- lung innerhalb des Dotters. Die Hôhlung ist grôsser am Ven- tralpole: Fig. 53/. Dotterzellen aus einem Dotter kurz vor der Erschei- nung der Dotterblase. Um die Kerne herum sind Kôrperchen erschienen, welche das Licht stark brechen, Wasser verän- dert dieselben nicht, die Zellen an der Peripherie wie es zeigen. Zellen , welche in ihrer ÆEntwickelung noch wei- ter vorgerückt sind: «) eine Zelle , ein Bläschen mit flüssigem Ei- weiss enthaltendem Inhalte ge- bildet hat (diese Zelle gehôrt schon der Dotterblase an; die- se Zellen-Gruppe ist aus dem in welcher sich schon Innern des Thieres genommen ; b) eine Zelle, in welcher man die Theilung des Kernes sieht ; c) Zellen, welche mit Essig- säure in Berührung gebracht sind, Der Pfeil zeigt die Rich- tung , in welcher Essigsäure zustrômt, die Elementarkôrper- 193 chen, welche des Licht stark brachen, sind verschwunden; die drei obern Zellen erscheinen heller in Folge der längeren Einwirkung von Essigsäure. Die bläschenähnlichen Kerne sind geronnen und viel kleiner geworden ; zulezt verschwinden sie ganz Die Einwirkung der Essigsäure beginnt damit, dass die eiweissartigen Kôrperchen/a) verschwinden ; um den Kern herum bildet sich eine geron- nene Masse ; die Contour der Kerne tritt deutlich hervor; da- rauf wird der Kern kleiner ; es lôst sich der nucleolus auf und der ganze Kern erscheint als grumôüse Masse (die obere Zelle ). Fig. 55/. Zeigt die Structur eines Eies und die paarweise Vereini- gung der Éier. a) Einffaches- b) Doppel-Ei. Fig, 56/. a) Aeussere Hülle, Schaale eines Eies b) Schleim- Schicht c) KErste Hülle des Eiweisses d\ Zweite Hülle ; man sieht an ihr Falten, Fig. 57/. Das Analogen cholaza- rum. Fig. 581. Dotter bei 250 maliger Vergrôsserung aus Fig. 554, a; man Sieht, dass die Befruch- tung vor der Bildung aller Theile des Eies statt findet. N° I. 1850. 13 194 Fig. 3—10. Sind verschidene Me- tamophosen eines und desselben Dotters. Fig. 13—19. Ein und derselbe Dotter. Fig. 24, 24%; 95, 25*, sind Ab- bildungen eines und desselben Dotters. 26, 27, 28. Fernere Entwickelung von 22. 29—35. Abbildung eines und des- selben Dotters. 30%. Weitere Entwickelung von 28. 35*, 35h. Ein und derselbe Dotter im natürlichen Zustande ; 35h, etwas zusammengedrückt. 3/, 41, 51, 16/4, Ein und der- selbe Dotter. US NOT Ein nnd derselbe Dotter. 11/—17/. Ein und derselbe Dot- ter. 18/, 19/, 21/. Ein und derselbe Dotter. 26 und 26°. Ein und derselbe Dotter ; weitere Entwickelung 10/, von 224. 271, 29/2, 30/, 32. Ein und der- selbe Dotter. 29/, 30/4, 31/. Ein und derselbe Dotter. 331, 341, 34/2, 351, 35%. Ver- schiedene Entwickelungsstufen eines Dotters, aus einer andern Gruppe von Eiern. wird , © HRITNGNE REURTHEILENC VON Dr. ERICHSONS NATURGESCHICHTE DER INSERTEN DEUTSCHLANDS Vicror v. MorscuuLskt. (V. Bullet. 1848, pars IÏ. pag. 544.) (FOoRTSETZUNG.) Bevor diese meine Beurtheilung weiter fortgeführt muss ich bemerken , dass, als im December 1847 diese Bogen zum Drucke nach Moscau befôr- dert wurden, ich noch nicht Gelegenheit gehabt hat- te, meine Käfer-Sammlung , die in Petersburg sich befindet, zu sehen und daher hier mehrerer Tricho- pülien-Arten derselben nicht Erwähnung geschehen konnte. Nachdem der erste Theil meiner Arbeit mit der synonymischen Tabelle bereits gedruckt war, kam ich nach Petersburg undkonnte folglich in beifolsender 13° 196 Fortsetzung jene Lücke ausfüllen , daher kommt es denn auch, dass gegenwärtige Arbeit statt der in der Tabelle gegebenen 93 Arten, jezt derselben 104 zahlt. v. Morscauzsxt. Tschugueff: d. 15 Nov. 1848. TRICHOPTILIEN. In Erichsons Naturgeschichte Deutschlan 1s ist kei- ne litterärische Anzeige der auf die verschiedenen K äferfamilien, also auch fur die Trichoptilien, wie ich es schon ohen bemierkt habe, bezuglichen Werke an- gegeben. Bei Dr. Gillmeister dagegen befindet sich eine solche nach der Vorrede auf p. XL, ist aber sehr unvollständig und ungenau. In dieser Lilteratur wird gleich zu Anfang von De Geer gesast, er habe einen Dermestes minutissimus beschrieben, ein solcher kommt aber im ganzen Wer- ke nicht vor, sondern lediglich nur der Dermestes armedillius (*), was auch bei Gyllenhal zu ersehen ist. Dazu ist der IVie Band des franzôsischen Origi- nalwerkes 1774 erschienen. In Paykulls Fauna Suecica kommt auch ein Tri- chopülium unter dem Namen Dermestes armadilla (*) vor. (*) De Geer Mém. vol. LV. p. 220. (4) Paykull Fn.: Su. vel. I. p. 296. 197 Bei Zetterstedt in den îAnsecta Lapponica findet sich auf p. 98. ebenfalls em Ptilium atomarium. Latreille erwähnt in Cuvier’s Règne animal am Schlusse der Coleopteren des Dermestes atomarius, verwechselt ihn aber mit Clambus Fischer und glaubt mit Gyllenhal, dass er neben den Scaphidien zu stel- len sei. Alles dies ist bei Gillmeister unerwähnt ge- blieben. In Becks «Beiträge zur Baierschen Insectenfauna » etc. Augsburg 1817, wird auf p. 13. N. 12 ein Ca- teretes atomus beschrieben, das nach der beigefugten Abbildung nur ein Trichoptilium sein kaun , wie es auch H. Gillmeister selbst auf p. 39 semer Tricho- pterygia angedeutet, aber dessen ungeachtet Becks Abhandlung in der Litteratur übergangen hat. Bei Ciurung des Marshamschen Werkes ist ge- sagt : «es enthält blos Sipha minutissima, » während dort auf p. 126 ein zweites Trichoptiium als Si/pha evanescens vorkômmt, was auch im Gyllenhal vol. IV. p. 189. zu ersehen war. Ein drittes Trichopti- lium ist ebendaselbst Dermestes minimus Marsham p. 80, und ausserdem noch die drei Stephenschen Ani- sarthria-Arten als Dermestes pilosellus, nitidulis und brunneus, beschrieben. Der falschen Jahreszahl die- ser Schrift bei Gillmeister und der dadurch entstan- denen Priorilätsverwirrung habe ich bereits in der entomologischen Zeitung | gedacht. Bei Erwähnung der englischen Werke wäre eine kriusche Auseimanderseizung der darm enthaltenen ächten Trichoptilien sehr wünschenswerth gewesen, 198 ins Besondere aber Aufschluss uber Trichopteryx und Anisarthria Arten aus Stephens lilustrations Wenisstens hätte man die Beschreibungen derselben am Ende der Arbeit abdrucken sollen, wie 7. B. Schônherr im semem klassischen Werke über die Ruüsselkäfer es gemacht hat. H. Gillmeister erwähnt Stephens Werk nur ein Mal, bei Trichopteryx Kun- zei, und sagt, dass von den ältern Schriftsiellern nur De Geer, Weber und Gyllenhal haltbare Trichopti- lien species benannt und beschrieben hätten. Dar- nach wären denn alle 14 von Stephens beschriebe- nen Arten als rmicht halthar vorauszusetzen, was aber nicht der Fall ist und bei Erichson finden sich schon einige Andeutingen des Gegentheils. Diese Andeutungen und Zusammenstellungen wären be Weitem nuzlicher gewesen, als die der Sammlungs—., Katalogs- und Briefnamen , die in Gillmeisters Mo- nographie vielfach vorkommen. Ueber Newmanns: Trichopt. Titan ist ebenfalls nichts gesagt. Die franzôsischen Werke sind nicht volebhdig re- präsentirt. Von den Annales de la Société entomo- logique de France nur der Jahrgang 1835. Von Pu- lium angustatum Aubé auf p. 33 nur eme äusserst dunkle Erwähnung. In der Monographie selbst wird diese Art nirgends als synonym beigefuüst, obgleich ihrer H. Märkel 1844 in Germars Zeitschrift V. p. 245, und Erichson 1845 in semer Naturgeschichte p. 26 erwähnt hatten. Guérms Revue Zoologique, wo mehrmals von Haarfluglern die Rede war, wird sowohl von Gillmeister als Erichson ignorirt und doch von 199 lezterem, wie weiter unten gezeist Werden soll, der Umfang semer Gattungen dieser Familie fast ganz so angenommen, Wie ich es in dieser Schrift vorgeschla- gen hatte. Alliberts Diagnosen in der Revue Zooloai- que 1844 p. 52 kommen bei Erichson zu gar keiner Gattung, bei Gillmeister dagegen werden einige dieser ÂArten de «in litteris » en und ne noch unbeschriebenen Arten synonymisch zugetheilt. Sahlbergs Insecta fennica enthalten unter Scaphi- dium ebenfalls Haar{lügler. Herr Boheman hatte 1844 in der schwedischen : Ofversist af Kongl. Veterskaps-Akademiens fôrhand- lingar. Fôrsta Argangen. 1844. p. 156. Insekten som lefva bland Myror. 4. Ptilium hæmorhoidale Mot- schulsky, ausführlich beschrieben. Meine Brochüre uber unter Ameisen lebende In- sekten , wo mehrere Ptülien vorkommen, in diesem Bulletin 1844, wird ohne Weiteres von Gillmeister sowohl als von Erichson ignorirt, Märkels Aufsatz über unter Ameisen lebende In- sekten , die einige Ptilien enthalten, in Germars Zeitschrift fur Entomologie V. 1844 ist bei Gillmeister ganz ausgelassen. In der Revue on. 1847 (*) gibt H. Allibert ebenfalls eme litterärische oder geschichtliche Ueber- sicht der Schriftsteller und Schriften, die über Tricho- ptilien gchandelt haben. Es ist aber diese Ueber- (*) Revue Zoologique. 1847. p. 187. Note historique sur la fa- mille des Trichoptérygiens etc. par M. Alph. Allibert. 200 sicht nur eine partielle Ergänzung zu der aus Gill- meisters Trichopterygia und mehrere Unrichtigkeiten und Druckfehler dieser Lezteren sind auch bei All- bert vorhanden. Während der Publikation von Gillmeisters Mono- graphie und bis jezt sind, so viel ich weiss, nur in sechs Stellen, ‘Trichoptilien beschrieben worden, nämlich : 1. Ucber die Ptilien Russlands von mir in diesem Bulletin 1845. p. 501. 2. In H. Mäklim's: Coleoptera myrmecophila fenni- ca, auch in diesem Bulletin 1846. p. 157. 3. In Kolenatis «Meletemata» fasc. V. 1846. p. 56. 4. In den Annales de la Société entomologique de France; trimestre LV. p. 465. Perris, Note pour ser- vir à l'histoire des Trichoptéryx. 1846. 5. In der Revue zoologique. 1847. p. 187. Alh- bert: Note historique sur la famille des Trichoptéry- giens, avec le catalogue et la synonymie des espèces publiées jusqu’en 1847. 6. In der Fauna austrica von Redtenbacher. 1847. p. 148. In Ersterem von diesen Aufsätzen habe ich 35 russische Arten beschrieben und abgebildet, im zwei- ten und dritten ist je eine neue Art blos beschrie- ben. Perris liefert eme genaue Darstellung der Meta- morphose von Trichopteryx intermedia, deren Lar- ve, Puppe und vollkommenem Insekte. Doch bemerkt dazu Allibert, dass die Speciesbestimmung noch zwei- 201 felhaft bleibt. In der Revue zoologique gibt Allibert ausser der obenerwähnten litterärischen Uebersicht, emne allgemeine Zusammensiellung der Metamorphose und generischen Eintheilung nach Perris, Gillmeister und Erichson und am Schlusse endlich ein synony- misches Schema aller bis jezt beschriebenen und ihm bekannt gewordenen Arten. Auf alles dieses komme ich in den nachfolgenden Bogen zurück. Ausserdem ist über die Trichoptilinen polemisirt worden : 1. Von Dr. Erichson im 4rchiv für Naturgeschich- te : 1845 p. 100 und 1846 p. 208 und p. 228. 9. Von Graf Mannerheim in diesem Bulletin 1846. p. 251. 3. Von Dr. Schaum in der Stettiner entomologi- schen Zeitung 1846 p. 266. und À, in meiner Antwort an Dr. Schaum in derselhen Zeitung 1847. p. 108. Ueber die systematische Stellung der Trichopulien simd sehr verschiedene Ansichten getheilt worden. Die ältern Schriftsteller stellten sie unter Dermestes, (De Geer und Marsham), Sipha (Marsham}) oder Scaphidium ( Gyllenhal, Latreille (*)). Später brach- ten Dejean, Stephens und uberhaupt die englischen Entomologen diese Thierchen in die sehr unbegränz- te Fanulien der Clavicornen, meist an die Seile von () Nach einer Bemerkung des Leziern im Regne animal V. p. 166. 202 Cryptophagus. In der Fauna helvetica hatie Heer die Trichopuülien unter die Clavicornen begriflen , später Imdessen durch die hornigen Rückensegmente des Abdomens verleitet, von diesen entfernt und neben die Brachelytren (*) versetzt. Unter den neuesten Schrifistellern hat H. Schiôdte (**), auf der Zahl der Gallengefässe gegrundet, diese Käfer wieder unter die ächten Clavicornen zurückgeführt und sich dabei so aussedrückt : «sie scheinen mir die Pselaphen der «Silphen zu sein, so wie umgekehrt die Pselaphen «die Ptilien der Staphylinen genannt werden kônn- «ten, » Dr. Erichson (***) stellt die Trichopülien zwi- schen seine Scaphidilia und Anisotomidæ, sehr weit sowohl von Clavicornen als auch Brachelytren. H. Gillmeister semerseits scheint zu Heers Ansicht uber deren Stellung bei den Brachelytren hinzunei- gen und bemerkt nur, dass eine bedeutungsvolle An- näherung an dieselben darin liegt, dass bei den Puülien, die Hinterleibs-Rückensegmente, mit eimziger Ausnahme des ersten, der nicht hornist ist, alle von haarister Beschaflenheit sind, Es wäre also wirklich eine sehr wichtige Verschiedenheit von Brachelytren schon darm vorhanden, dass das erste Segment bei den Trichoptilien weich sein soll. Schiüdte fragt aber sehr richuüg : «wo die Grenze zwischen Horn und Haut ist?» Namentlich bei den Insekten ist dieses (*) Entomologische Leitung. 1843. p. 39. () Entomologische Zeitung. 1845. p. 189. {‘*) Naturgeschichte Deutschlands. p. 13. À 203 unmôglich zu bestimmen , im’s Besondere aber bei denen, die von heller Farbe und die so klein wie ein Punkt smd' Wie will man da, um nich pedantisch. zu erscheinen, Horn, Pergament und Haut unter- scheiden ? Der Charakter muüsste daher nicht nach der Substanz sondern nach der ihm eigenen Kraft- ausserung begrundet werden. Bei den Brachelytren nämhch ist der Hinterleib oben mehr oder weniger konvex und verändert nach dem Tode des Insekies, seine Lage nicht, d.h. es fallen die Rückensegmente oben nicht em und dieses liegt naturlich in der Här- te der sie bekleidenden Substanz , aber nicht weni- ger auch in ihrer besondern Struktur, dass sie wie Schiôdte sagt : « frei sind» und sich in alle Richtun- gen, selbst nach oben bewegen lassen. Bei den Tri- choptilien ist dies nicht der Fall. Nach dem Tode fallt bei ihnen nicht blos das erste Rückensegment, sondern wenigstens auch die folgenden vier , ein, ganz so wie es bei den Cryptophagen, Silphen und den meisten andern Käfern, vorkommt. Dazu sehe ich durchaus nicht, woher bei Trichoptilien die Rüc- kenseomente , mehr hornist wären als bei den Sil- phen, im Gegentheile sie D mir hier härter zu sein, so bei Silpha thoracica, Necrodes, Necrophorus etc. Die Uebereinstimmung im Baue des Abdomens der Trichopüulien mit dem der Silphen, liegt aber darin, dass derselbe oben konkav ist und dass sie denselben nur herab und seitwärts bewegen kônnen. Erichsons Ptenidium-Arten allein bilden für lezteren Charakter eine Ausnahme, mdem sie, obgleich eben- falls mit oben konkavem Hinterleibe, die Bewegungs- 204 gabe desselben nur sehr unvollkommen besitzen ; eine Eigenthümlichkeiït, die sie mit den Cryptophagen, be- sonders Ephistemus (*) und Scydmænen gemein ha- ben. Pselaphen zeigen einen noch weniger bewegba- ren Abdomen und unterscheiden sich dadurch we- sentlich von den Brachelyiren Erichsons, wo indes- sen die Gattung Thoracophorus m. (**) ( Glyptoma Erichson ) einen eben so unbeweglichen Hinterleib hat, und daher nicht als Staphilinide betrachtet wer- den sollte. Ungeachtet em grosser Theil der Tricho- pülien abgekürzte Deckschilde wie viele Brachclytren hat, so geht ihnen allen doch die Môglichkeit ab, den Abdomen in die Hôhe wie die lezieren richten zu kônnen und das Hôchste, was sie erreichen, ist ein Ausrecken der Segmente , wodurch eme etwas schräge Richtung gegen die Spitze des Hinterleibes | erlangt wird. Es wäre demnach gerade der Bau des Hinterleibes, ein Hauptunterschied von den Brache- lytren und ein Grund mehr die Trichopuülien näher an die Clavicornen zu bringen , wo, wie fruher ‘ge- sagt, die Atomarien eimerseits und die Catops ande- rerseits ahnliche Formen darbieten. Die nächste Grup-. (") Wie nahe die Trichoptilien zu den Cryptophaginen stehen, kann man sich durch einen Vergleich von Ptenidium Gressneri mit Æphistemus ovulum und besonders mit Æp. atomus Walt]. über- zeugen. (**) Ungeachtet meiner Auseinandersetzung in diesem Bulletin 1840, dass das Wort Thoracophorus ein bei den Griechen gebräuch- licher Au;druck war, besteht Dr. Erichson auf dessen Fehlerhaf- ugkeit. 205 pen-Verwandschaft indessen, wie Dr. Erichson ganz richtig angibt, haben sie mit den Scaphidien und ver- mittlendes Glied bildet die Gattung Leptinus Germar. Aber auch die Annäherung an Clypeaster (*) ist nicht zu verkennen und in jedem Falle natürlicher als die von Sphærius, der ausser der ( winzigen ) Haftbor- ste, wie H. Gillmeister es sehr treffend bemerkt, fast michts mit den Trichopterygiern gemein hat. Wir kommen nun zu der Charakterisirung der Familie selbst. Dr. Erichson gibt ihr folsende Merk- male : Antennæ 11 articulatæ, rectæ, capillares aut cla- vatæ. Pedes postici vel posteriores distantes. Coxæ anticæ exsertæ. Tarsi triarticulau, seta carunculata terminati. Die drei ersten Charaktere sind auch bei Erich- sons Scaphidilien , der erste und dritte dagegen bei den nachfolsenden Anisotomiden vorhanden. Es wa- ren also die Trichoptilien von den Scaphidien durch dreïgliedrige Tarsen und die im Klauengliede befind- hche Hafiborste, von den Anisotomiden durch weit ausemanderstehende Mittel-und Hinterhuften, die Zahl (*) Man vergleiche nur einen lebenden Corylophus cassidioides oder lividus mit Acratrichium (Trichopteryx Er.). Die Form des Halsschildes, der Deckschilde, des Hinterleibes, selbst die mit langen Borsten besetzten Fühler, die am nächsten denen von Micrus m, (Ptilium Er.) kommen, und deren ebenfalls etwas federartigen Flügelränder, zeigen eine auffallende Uebereinstimmung. 206 der Tarsalglieder und die Haftborste zu unterschei- den. | : Ueber die Zahl der Tarsalglieder bei den Tricho- ptilien ist man bis jezt noch sehr uneinig. Die ältern Schrifisteller haben darüber keine Untersuchungen hinterlassen. Der erste, der über diesen Gegenstand etwas Umständlicheres sagte, ist Stephens, der in der systematischen Eimtheilung von Mac-Leays Sektion Necrophaga (*), den Trichoptilien funf Glieder an allen Tarsen zutheilt. Dieser Ansicht folsten Guérin ( wenigstens damals, als wir gemeinschafthich die Pti- nella aptera im Jahre 1836 in Paris mikroskopisch un- tersuchten ), Shuckard, Perris, Albert und ich. Drei Glieder sahen: Heer (**), Erichson, Gillmeister. Zwei Glieder Heer (***), dann Schiôdie (***). Ein Glied | endlich Latreille (****). Diese Widersprüche beweisen hinlänglich, wie schwer es ist, diese kleinen Kôrper- theile zu unterscheiden. Um zu irgend emem siche- reren Resultate zu gelangen, muss man die erweiter- ten Tarsalolieder der Vorderfüsse beim Männchen der Trichopuülien zu Hülfe nehmen. Heer ist hier -wWieder der erste, der emer solchen Erweiterung, doch noch sehr undeuilich 1843 erwähnte, indem er. die zwei ersten Tarsalglieder als « kugelfôrmig » an- gab, und erst Dr. Erichson wies dieselbe bei den à “) Iustration. III. p. 1. (**) Entomologische Zeitung. 1843. (“**) Fauna Coleopt. helvet. 1841. (**#*) Entomologische Zeitung. 1845. p. 197. (A4) Gillm. Trichopterygia. Taf. II. f. 20 und Tof. IV. f, 1. 207 von mehreren seiner Trichopteryx Arten nach. Gill- meister stellte diese Figenthümlichkeit deutlich bild- hch dar (”), erkannte sie aber nur bei einer einzi- gen Species, seiner Tr. clavipes. Meme Untersuchun- sen haben eine solche Erweiterung in grôsserer oder klemerer Ausdebnung , nicht nur bei allen von mir beobachteten Acratrichis m. (Trichopteryx Erichs. }, sondern auch bei den & von Ptenidium Erichs. und Anisarthria m. ( Nossidium Er. ) herausgestellt, wenn- gleich es bei lezteren nicht so deutlich als bei einigen Ptillum m. 1st. Heer sagt m emer spätern Replik an H. Schiôdte (**), dass die zwei kurzen, von Haaren verhüllten, er- sten Glieder der Tarsen, ( die der dänische Entomo- log für ein Glied hält), nur bei sehr sorgfältiger Un- iersuchung sichibar werden. Dr. Erichson beschreibt dieselben folgendermaassen : « das erste Glied grôsser, «eiformig, fast ganz in der Schiene steckend und da- «her auch kaum zu bemerken, das zweite kurz, und «mit dem vorhergehenden verbunden, das dritte « Glied lang und dünn. » (***) (Taf. IT, fig. 14. ). Dr. Gillmeister weicht schon etwas ab, indem er sagt : « das erste Glied ist kurz und verhällnissmässig stark, « das folgende etwa doppelt länger und schwächer «und eben so das dritte wieder im Verhälinisse mit « diesem. » (***) (Taf. IT, fig. 15.). So simd denn auch (‘) Cuvier: Règne animal. (**) Entomol. Zeitung. 1845. p. 308. (**) Naturgeschichte p. 13. Lhkkk (#**) Trichopterygia. p. 20. 208 diese Theile auf Taf. IT. f. 13 und 19 der Gillmei- sterschen Arbeit dargestellt, was offenbar darthut, dass Erichson in seinem kurzen zweiten Gliede nicht Das gesehen haben konnte, was Dr. Gillmeister als 2ts Glied beschreibt und abbildet, da dieses bei ihm gar nicht kurz ist (*). Es schemt vielmehr, dass Erichsons beide ersten Glieder dem ersten von Gillmeister ent- sprechen und dass dagegen Erichson die beiden lezten Glieder Gillmeisters nur als aus einem Gliede (dem langen) bestehend gesehen hat und sie in sei- nem Dritten begriff. Dieses bestätigt sich auch durch die weitern Angaben Erichsons, indem -er z. B. auf p- 21 dem Männchen seines Tr. brevipennis (das Gillmeister für seine Tr. clavipes annimmt}) und bei andern Arten, nur das erste Fussglied stark erweitert, angibt, während auf der Zeichnung von Gillmeister, Tr. clavipes ganz deutlich zwei sehr breite TFussglie- der zeigt und ausserdem auf p. 20 derselbe Verfas- ser ganz deutlich sagt: «dem breiten Vorderschien- «beine von dem Männchen der Tr. clavipes der fig. «20 entsprechen auch die zwet ersten Tarsalelieder. » Es besteht hier also faktisch das von Erichson an- gegebene 2* erweiterte Tarsalolied aus zwei und ZWar aus zwei ovalen Gliedern, was sehr naturlich den zwei von Heer angegebenen , kugelfürmigen Gliedern entsprechen durfte und was ich auch wirk- ich bei mehreren Acrotrichis m., wenn auch nicht (*) Das sollen Dr. Schaums übereinstimmende Beobachtungen sein Ent. Z. 1846. p. 274. 209 so abgerundet in der Natur gefunden habe. Nan bleibt aber noch ein anderer Widerspruch zwischen den Ansichten Erichsons und Gillmeisters. Bei Erste- rem sind nämlich nach obenerwähniem erweiterten ersten Gliede des S des Tr. brevipennis, das wie gesagt aus zwei Gliedern besteht, noch zwei enge oder schmale vorhanden, Wogesen bei Gillmeister die Zeichnung nur eim enges Glied bei F. clavipes nach- weiset. Es ist folglich die Môglichkeit vorhanden, dass Erichson in diesem Falle besser gesehen als Giilmeister und in lezterem Endgliede doch noch eme Glederung erblickt haben durfte und dadurch dem, was Stephens, Shuckard, Parris, Allibert und ich sahen , näher geruckt wäre (*). Nun aber zeigt f. 13 und 19 bei Gaillmeister, dass das lange End- glied an den nicht erweiterien {oder besser wenig erweiterten) Tarsen, noch eine Gliederung hat, so dass, wenn man dieses mit dem zusammenhält, was Erichson vom ersten Gliede sagt: « dass es namhch, ganz in der Schiene steckt und kaum bemerkbar ist, der Zweifel auftaucht, ob nicht vier Glieder an die- sen Tarsen auch bei Gillmeister zu zählen wären, (*) Allibert sagt in der Revue Zoologique 1847. p. 194, nament- lich Folgendes: « Je dois dire aussi que le 3ème article, qui est très long, offre 2 poils implantés à égale distance et sur le lieu où l’on suppose exister une articulation , ce qui est ‘cause de l’erreur que j avoue volontiers avoir partagée long-tems, si toute fois il y a er- reur cependant, car il ne s'agit que de voir distinctement l'arti- culation que semble indiquer la présence des deux poils que nous avons observés. N° I. 1850. 14 210 und das vierte , in der Schiene steckende und von Haaren verdeckte Glied von ihm uüubersehen worden sei. » Aus dem, was früher erwähnt wurde, erhellt, dass die Gliederung, die Erichson auf dem langen Gliede gesehen und die em sehr kurzes und ein langes Glied ergab, nicht mit der Gliederung, die Gillmeister auf demselben sah, ubereinstimmt, da bei ihm das zweite Glied nicht kurz sondern lang ist; es wWären denmach auf dem langen Gliede wirklich zwei Glederungen gesehen worden und dasselbe daher aus drei Gliedern zusammengesetzt. Wenu man diese Annahme rechtfertigt, so erhält man: 1. Ein breites Glied, das fast ganz in der Schiene steckt. 9. Ein zweites breites Glied, das ausserhalb der Schiene sichthar wird. Diese beiden zusammen, bil- den das 1 breite, von Haaren bedeckte Glied bei Erichson. 3. Ein kurzes, langes Glied, welches Erichson als das 2 hält, Gillmeister aber gar nicht gesehen hat. 4. Ein längeres und schmales Glied, das mit dem vorhergehenden verbunden ist und das Erichson bei den & von 47. brevipennis, Tr. pumila und Tr. se- ricea gesehen haben muss, da, von den nach seiner Angabe dreigliedrigen Tarsen , er nur das 1* Glied als stark erweitert bezeichnet, folglich noch zwei enge Glieder vorhanden waren, Während bei Gil- meister bei ersterem Käfer nur ein enges Gled angegeben ist. Von diesen zwei engen Gliedern 910 Érichson’s entspricht das erste dem in diesen Bo- gen angegebenen Dritten und Vierten. 5. Das Klauenglied, welches bei Erichson das dritte bei Gillmeister nur einen Theil desselben bil- det. In der Trichopterygia Gaillmeisters entspricht es dem 4#* und 5“ dieser Bogen. Nachdem, was ich nun wieder an den À mehre- rer Acratrichis m. unsersucht habe (*}), enthalten die Tarsen zwei erweiterte Glieder, vie es Gillmei- sier und Heer angeben, wovon das zweite etwas schmäler als das erste ist. Darauf folsen aber nicht zwei, wie es Erichson sagt, sondern drei schmale Glieder, von denen das erste (oder 3* der Tar- sen ) nur etwas länger als das vorhergehende ( 9* des Tarsen), aber halb so breit und kürzer und et- was breiter als das folzgende ( 4* des Tarsen ) ist; dieses wieder kürzer als das lezte (5* des Tarsen), Auf diese Weise ist bei Acratrichis m. (Trichopte- ryx Erichson) das lezte Glied von allen das längste. Sehr charakterisüisch sind dabeï die drei langen Bor- sten, die fast veruüikal an der Innenseite der Scheu- (*) Meine ersten mikroskopischen Üntersuchungen bei den Tri- choptilien machte ich mit einem Mikroskope von Utzschneider (Mün- chen), die Lezten dagegen mit einem von Schick (Berlin) N. 156 und einem englischen von Goold und Karry. Ich gebrauchte dabei eine Vergrôsserung von {70 bis 310 Mal, wobei zu bemerken, dass bei zu grosser Vergrôsserung der Brennpunkt des Glases so schwer zu finden ist, dass eine Täuschung, wie z. B. das Nichterblicken der Gliederungen an den Tarsen, ungemein leicht vorkômmt. 14 Ro) rt KO kel stehen (Tab. 11 f. 4. ) und die ich bei Anisar- thria nicht sehe. : Die mittel-oder wenig erweiterten Fusse sind ahn- hch gebildet, nur dass die Gelenke nicht so abste- hen und die Glieder in emander fhessen. Bei den Männchen von Ptenidium punctatum Gyil., finden sich die zwei ervweiterten Glheder der Vor- derfusse unmittelbar an der Schiene, so dass ste als zu ihr gehôrig erscheinen. Sie sind kürzer als bei den Acratrichis m. und in der Mite etwas ausgeschnitten. Von oben werden sie von Dornen oder Borsten , womit der Rand der Schienen ge- wimpert ist, verdeckt; von unten sieht man sie deutlicher. Die darauffolsenden engen Tarsalglieder verkurzen sich gegen das Ende, so dass das drit- te Glied, mir als das längste erschien. Die mittleren Fusse sind ähnlich gebildet, nur dass die ersten Glieder klein und wenig erweitert sind. Von der Seite betrachtet, zeisten sich mir die beiden ersten Tarsalgheder, wie es auch Schiôdte schon bemerkt haï, doppelt so hoch oder besser doppelt so tief als die folgenden. An den Hinterfussen ist das Klauen- glied nicht so kurz und kaum kürzer als das 3". Bei einem Individuum, das ich beobachtete , war dieses Klauenglied, von den übrigen engen Gliedern, in die Hôhe abstehend, bei einem andern alle drei lezten engen Glieder nach innen gekrümmt wie die Zeichnung es zeigt, oflenbar, dass in Gillmeïsters langem Gliede es noch Gliederungen gibt. Bei Anisarthria pilosella ( Nossidium Er. ) ist eine 213 den Trichopteryx ähnliche Fussbildung. An den Hin- terfüssen das Klauenglied etwas länger, die Klaue selbst von der langen Hafthorste fast verdeckt. Bei einem Exemplare, das ich unter dem Mikroskope untersuchte, zeigle sich nach den kurzen etwas erwei- terlen Gliedern ein langes enges, während die noch folsenden zwei fehlen;—wieder ein Beweis, dass die Tarsen mehr als dreigliedrig sind. Bei Micrus Spencei Allib. (Pul. oblongum Märkel) hat die Fussbildung ebenfalls Aehnlichkeit mit der von Pienidium, nur ist die Behaarung fast eben so lang wie bei Acratrichis, die zwei ersten Glieder länger, das dritte kürzer das vierte (in diesem Bulleun 1845. IL. 506 soll stat 17, 4 Glied heissen ) das längste, das fünfte, kurz. Auch hier hatte ich Gele- genheit einen Tarsen am Hinterfuss zu beobachten, wo das 4#* Glied in einem Winkel zum ten gebo- gen sich zeigte. Bei Micrus minimus Hrbst. scheint das Klauenglied länger als bei den andern Arten. Von Ptinella bicolor m. smd endlich die Tarsen eme Zwischenform der Acratrichis und Ptenidium. Die ersten beiden Glieder sind länger und nicht so breit wie ber ersteren, das 3 etwas länger, das 4* ebenfalls, das 5*° wieder kuürzer, so dass das Glied seibst ohne die Klaue fast kürzer ist als das 4“. Die Beharuug nicht so lang wie bei Acratrichis. Aus dem, was nun auseinandergesetzt wurde, folot, dass das erste Merkmal Erichsons, wodurch sich die Trichopülien von den Scaphidien und Ani- Sotomen unterscheiden, die dreigliedrigen Tarsen, im 214 der Natur nicht begrundet und es zu streichen ist, #la Scaphidien sowohl als mehrere Anisotomen pen- tamer sind. Der zweite Unterscheidungspunkt, die weit ausein- anderstehenden Mittel- und Hinterhüften, ist bei den Trichoptülien nicht durchgreifend , da Anisarthria ( Nossidinm Er, ) sie eben so nahe siehend hat wie viele Anisoitomen. Es bliebe demnach, laut Erichsons Angabe, nur uoch die Haftborsie übrig, die Trichoptilien von Sca- phidien und Anisotomen zu trennen hätte. Diese Borste sieht man bei 170 maliger Vergrôsserung noch nicht, bei der von 310 Mal erscheint sie schon deut- ich. Meiner Ansicht nach hätte die ganz eigenthümliche Form der Flügel als Hauptcharakier bei den Tricho- pülien aufsestellt werden sollen und wenn sie auch bei einigen fast ganz fehlen, so wäre dies leztere ein eben so gutes Unterscheidungsmerkmal, da bis jezt unter den Clavicornen noch keine aptere Gat- tungen beobachtet worden sind. Indessen finden sich bei allen Trichoptilien wenigstens Rudimente von Flügeln und zwar immer nur borsten- oder haarfcr- mige. Andere Charaktere geben: die Form und Be- schaffenheit der Fübler, die eigenthümhiche Erwei- terung der Hinterhufien, die Gestalt der Fusse, der Tarsen etc. etc. In der Beschreibung der Mundtheiïle sind bei Erichson sowohl, als bei Gillmeister mancherlei Wi- 215 dersprüche gegen das, was Albert und Redtenbacher gesehen haben. So wird beschrieben : a. Die Oberlippe, (labrum ) von Gillmeister ( *) als: « breit und kurz.» von Erichson (**) als : « weit vortretend und so lang als breit; » von Redtenba- cher (***) endlich als: « weit vorragend und so lang, als am Grunde breit.» Von den Zipfeln, die Erich- son an der Oberlippe gesehen haben will, bemerkt weder Gillmeister noch Redtenbacher etwas. b. Die Oberkiefer ( mandibulæ }, von Gillmeister als: «unweit der Spitze eingeschnitten, zweizähnig; » von EÉrichson als: «an der Spitze griffelférmig erwei- «tert und am Grunde mit emem nach innen gerich- «tetem Fortsatze. » von Albert (***) als: «imnen « gezahnt und griffelf‘rmig erweiterten Spitze. » Red- tenbacher sieht von diesem Allen nichts, sondern nennt die Mandibelnspitze : « sichelf‘rmig gebogen, « scharf und einfach » die Mandibeln selbst als, mit einem kleinen Zahne am Grunde des Innen-und zwei gabelf6rnug von eimander abstehenden Zähnen am Aussenrande: c. Die Unterkiefer (maxillæ) sollen nach Gillmeister am Innenrande der innern Lade « füinfmal einge- « schnitten, bei Erichson nur mit» Stachelborsten (*) Gillm. Trichopt. 2. (*) Erichs. Naturg. 15, (***) Redtenbacher. Fn. Austr. 148. (***) Allib. Revue Zool. 1847. 193. 216 bewimpert» bei Redtenbacher dagegen: «mit vier « fingerartigen , unbeweglichen Fortsätzen » begabt sein. d. Die Glieder der Kiefertaster ( palpi maxillares ) sind nach Gillmeister : das 1° Kurz und schmal, das 2 grôsser, länglich dreieckis, das 3° grôsste birn- fôrmig, das 4 kleinste, zugespitzt; nach Erichson : das 1 kurz, das 2° ziemlich lang und dünn, das 3% fast kugelformig verdickt, das 4° nadelfôrmig ; nach Allibert : das 1** stark gebogen und von der Länge des 2, welches dicker, fast oval und das erôssie von allen ist, das 3* sehr kurz, klem und fast kugelférmig, das 4* ungefähr so lang als das 2", aber sehr dünn und nadelformig; (*) nach Redten- bacher endlich ; das 1* sehr klein, das 2% lang, segen die Spitze verdickt, das 3* gross, fast kugel- formig, das 4* dunn, nadelf6rmig. Eigenthümlich ist hier die ubstehende, verdickte Wurzel, an welcher die Taster befestigt sind, die sich fast wie ein fünftes Glied zeist und an die Taster mehrere Käferlarven erinnert. Fur Dr. Schaum blieb dieses, wie vieles Andere unbegreiflich (**). e, Das Kinn soll nach Gillmeister: kurz und breit»: nach Erichson: «fast viereckig, so lang als breit» ; nach Redtenbacher: «etwas lüänger als breit » sein. (*) Die Beschreibung der Maxillartaster von Allibert ist die der 22 Natur am nächsten kommende. (*) Ent. Zeit. 1846. 978. 217 f. Die Zunge hat nach Gillmeister: bei Trichopt. apicalis (emem Ptenidium ) zwei, bei Trichop. fasci- cularis aber drei und nach der Abbildung gar fünf (”) Anhängsel oder Zipfel ; nach Erichson ist es gerade das Umgekehrte : bei Ptenidium soll sie 5 und bei Trichopteryx blos drei haben. Dazu wird sie als «häutig» angegeben. Redienbacher sagt dagegen, dass nur die Ecken des weit ausgeschnittenen Vorder- randes beiderseits vorragen und dass die Zunge am Grunde mit einem sehr kurzen hornartigen Plättchen üuberdeckt ist. g. Die Lippentaster bezeichnet Gillmeister als zrwe- gliedris, Erichson , Allibert und Redtenbacher als dreisliedrig. Was Redtenbacher als Taster ansieht, erkennt Erichson als Tasterwurzel, während die äch- ten Lippentaster ( eine eimfache Nebenborste! } sehr klein sem sollen. Sie mussen, allerdings ungemein klein sein da sie Redtenbacher selbst bei 400 mali- ger Vergrôsserung nicht auflinden konnte. {**). Die Glieder der Fubler beschreibt Erichson eifor- mig , sie sind aber, wie es auch Gillmeister be- ROC à Mon (*) Giüllm. Trichopt. Tab. I. fig. 7. (**) Dieser Vergleich der verschiedenen Ansichten und Wieder- sprüche unserer thätigsten Entomologen über die für die Aufstellang von neuen Gattungen so beliebten Mundtheile, liefert hinlänglich den Beweis, wie unsicher und trügerisch alle mikroskopischen Untersu- chungen bei so kleinen Kôrpertheilen als : Paraglossen, Zungen, Ne- benzungen, Lippentaster , und deren Substanz immer sind und blei- ben werden und wie wenig man sich daher auf Gattungen, die solche Charaktere zur Basis haben, verlassen kann. 218 geschwolle- uem oberen Ende, und nur bei Trichopteryx m: (Pieni- merkt (*), verkehrt kegelfôrmig mit etwas an dium Er. ) nehmen sie eine länglichere, eher cylin- drische als eiformige Gestalt an. Die Kolbe ist nicht bei allen Pülien gleich gebildet, wie es auch Gillmei- ster bemerkt. Bei Ptenidium eigentlich nur aus zwei grossen und langen Gliedern, bei Arisarthria fast eben so, bei Ptinella ebenfalls aus zwei aber mehr kugligen, bei Acratrichis m. aus drei langen, von deneu das lezte meist so lang wie die beiden vor- hersehenden zusammen und sehr spitz, endlich bei Micrus m. aus drei oder vier situmpfen und kurzen Gliedern, von denen das grôsste das Endghied ist, sebildet. Von den an die stark verdeckten Füblerglieder an- gränzenden sind fast bei allen Arten das 9%, 8 oder 7* Glied der Anfang zur Verdickung, so dass, mit Hinzuziehung dieser leztern, man 3, 4, ja sogar 5 gliedrige Kolben zählen kônnte. Ein Beispiel von dem lezten Falle zeigt Micrus Spenzei Allibert ( Pu- hum oblongum Märkel. ). In der Beschreibung der Gattung Ptinella in diesem Bulletin 1845 (**), ist durch Verwechselung der Worte em Widerspruch im der Angabe des Maasses der mittlern Fühlerglieder ent- sianden, der dahin zu berichtigen ist, dass : das 3* Glied drei Mal kurzer und schmäler als das 2* , das 4 bis 7® jedes länger als das 3“ etc. heissen soll. (*) Gillmeister. p. 6. (*) Bulletin, 1845. p. 505. À 219 Die Bemerkung Redtenbachers , dass der Geleuk- kopf des Wurzelgliedes der Fühler um einen rech- ten Winkel vom eigentlichen Gliede absteht, ist rich- uüg, doch nicht bei allen Trichoptilien gleichmässig ausgepräst und namenitlich bei Anisarthria wenig be- merkbar. - Von Flügeln sind bei Dr. Erichson nur die von Acratrichis m. und Ptenidium beschrieben, der ver- kürzten eimiger Pünellen geschieht nur eine fluchuge Erwähnun (02 \ [2 [e) Allibert (*) hält emige Arten der Pünellen als voll- kommen flagellos, dies ist jedoch nicht der Fall. Péi- nella pallida hat ziemlich stark entwickelte Flügel und selbst bei Pt. aptera sind sie rudimentarformig, doch noch mit mehreren Seitenborsteu vorhanden. Bei Anisarthria Stepheuns (Nossidium Erichs.) sind sie verschieden, imdem sie die haarfôrmigen Anhäng- sel vorzugsweise, an der Innenseite und auch hier sich viel kürzer als bei den übrigen Trichoptiien zeisen (**) und dadurch den Ucbergang zu der Flu- Fe von Clypeaster und der Cryptophagiden bil- en. Der Maitielleib ist von Dr. Erichson ausfuhrlicher untersucht, als von Gillmeister. Von den Beinen und (*) Allibert. Revue Zool. 1847. p. 196. (*) Wenn also Stephens diesen Charakter als Unterschied von Trichopteryx hervorhob, so hatte er ganz Recht,nur hätte er nicht achte Haarflügler mit in seine Arisarthria aufnehmen sollen. 220 dem Hinterleibe ist schon oben sesprochen worden und auf den leztern werde ich noch zurüuckkom- men. r; Geschlechisunterschiede , ausser den erweiterten Glhiedern an den Vorderfüssen der Männchen bei eini- gen Arten von Trichopteryx ( Acratrichis m. ), hat Erichson nicht beobachtet. Sie sind aber, wie es H. Gillmeister dargethan hat, an den lezten Hinterleibs- segmenten vorhanden. Bei Anisarthria ist dieses durch einen Längeneindruck an der Basis des 5°” Bauchsegmentes angedeutet. Ueber den Fundort und die Lebensart dieser Thier- chen, ist bei Erichson ungemein Weni g gesagt ; Dr. Gillmeister erwähnt viel mehr. Die von H. Gillmei- ster abgebildete Larve von Ptinella limbata (?) scheint etwas zu parallel dargestellt zu sein. Wenig- stens sind die Larven von Micrus Spencez Albert und Micrus hæmorhoidalis m., die ich in Ameisen- baufen zu beobachten Gelegenheit hatte, so wie auch die von Ptenidium punctatum Gyll., die man nicht selten in vermodertem feuchiem Duünger tft, mit emem fleischigeren Kôrper und mehr behaarter Oberfliche und stehen in der Mitie zwischen den Larven von Corticaria, Cryptophagus und Myrmedo- na (*). Die Larve von Ptenidium hat sogar einen lang-ovalen Hinterleib und nähert sich am meisten (") Perris und Alliberis Beschreibung und Abbildung der Larven eines Acratrichis bestätigen das Besagte vollkommen und es scheint wirklich, dass Gillmeister statt der Micrus-Larve etwas gans anderes beschrieben und abgebildet hat, | { | | | | | | | 29 den Larven der lezteren. Wenn man den Vergleich zulassen kann, so sind die Ptlien-Larven am meisten den unausgefärbten Stücken einiger Evæsthetus ähn- ich. Die von Gillmeister lang dargestellten Mandi- beln, habe ich nicht erblicken kônnen und es wäre auch sehr auffallend, wenn der ausgebildete Käfer diese verlieren muüsste. Eben so wenig smd mir Larven vorgekommen, denen die gegliederten (wenn gleich ziemhich kurzen) Abdommalfiden gefehlt hat- ten, wie es Dr. Erichson angibt. Die Fuhler haben zwei deutliche fleischige Glieder, von denen das zweite doppelt schmäler, am Ende drei Borsten zeigt. Die miltelste dieser Borsten scheint aber wirkhch ein ächtes Glied zu sein, da man an dessen Spitze einen Absatz und eine noch femere Borste wahrnimmt. Auf diese Weise wären also die Fübler wirklich drei-nicht zweigliedrig, wie es Gill- meister, Albert und Perris annehmen. Bei der Lar- ve von Ptenidium punctatum ist das 2* Fühlerglied linger als das 1*. Allibert behauptet von Acratrichis das Gegentheil. Am Hinterleibe ist unten eine Art fleischiger Nach- schieber, mit dem sich das Thier sehr schnell beweot. Beim Beruhren windet es sich und bleibt halb ge- krümmt liegen und diese Lage nimmt es auch nach dem Tode an. Die Larven sind immer länger als der entwickelte Käfer. Bei der Larve von Micrus hæmor- rhoidalis lieot unterhalb jeder Antenne eine * kleme schwarze Ocelle, bei der von Ptenidium punctatum ist sie kaum zu erkennen und selbst unter dem Mikros- kope noch sehr undeutlich. 299 Zur Entwickelungsgeschichte wäre nach zuzufugen, dass wohl alle Trichoptilien sich im Herbsie ent- wickeln und dann im September in grosser Menge anter allerlei Substanzen abgestorbener Vegetabilien anzutreffen sind. Sie scheinen alle zu uüuberwintern und ihre Flugzeit im Jani-August zu haben. Mit der Angabe Gillmeisters auf p. 36, dass der Scydmænus tarsatus ein ausgemachter Feind der Trichoptilien wäre, stimmen meine wiederholten Versuche nicht, da bei nur Scydmænen und Trichoptilien m Gläss- chen zusammengesperrt, Tagelang friedlich bei einan- der blieben. Dieses ist auch ein Beweis mehr fur die vegetabilische Nahrung dieser Thierchen. Ausser den schon früuher bei Ameisen beobachte- ten: Acratrichis lata m., Ac. picicornis Mann., Ac. longicornis m., Ptinella bicolor m., Ptinella aptera m., Pt. ratisbonensis Gillm. ; Micrus formicarius m., M. hæmorrhoidalis m., M. myrmecophilium Alhb., Ptenidium vittatum m., Pt. Motschulski Alib. und Pt. Gressneri Erichs. habe ich neuerdings noch auf- gefunden in Gesellschaft von Form. nigra L.: Ptinel- la pulchella Alib. und Pt. pallida Dejean,-von Form. cunicularia Latr.: Ptinella testacea Chevrier und Micrus fulvescens m.,-von Form. glebaria Nylander.: Ptenidium conicum m.,-von Form.pubescens F.: Pti- nella subcorticalis Hochhuith. 4 Von diesen lezitern Arten scheinen alle ausschliess- lch Myrmicophilen zu sem, die ohne jene Ameisen nicht exisüiren Kkünnen, wenigstens spricht folgende Beobachtung dafur : Aus emem Neste der Formica rufa, das ich nach Hause brachte, suchte ich die | | 293 darin befindiichen Scydmænen, Trichoptilien, Brach- elytren, Monotomen etc. aus und beschwerte es hier- auf mit Steinen. Den dritten Tag besah ich diese Steine und fand an ihnen, auf der Seite, die auf dem Neste lag, eme Menge Acariden und Trichopti- lien, aber nichts weiter. Die Acariden schienen mir beweglicher zu sein, als am ersten Tage, die Tri- chopülien hingegen ziemlich matt. Diejenigen, die ich ins Glas legte, starben bald. Am vierten Tage waren wieder dieselben Insekten an den Steinen zu finden, die Trichoptülien aber schon äusserst matt. Am funften Tage konnte ich keime ‘Trichoptilinen weiter fmden; dieses habe ich auch später wieder- holt bestätigt gefanden ; nach drei oder vier Tagen waren in nach Hause gebrachten Ameisennestern fast niemals myrmicephile Pulien zu finden, wahrend die nicht myrmicephilen, die zufällis ms Nest gekom- men Waren, auch später vorkamen. Zu diesen lez- tern rechne ich: Ptenidium pusillum, Pt. fuscicornis, Pt. evanescens und einige Acratrichis. Die übrigen, glaube ich, kônnen nur m Ameisenhaufen leben und zu ihrer Existenz mag der Ameisengeruch erforder- lich sein. Da dieser Geruch schon am dritten Tage aus oben erwähntem Neste entflohen, so war damit auch die erste Lebensbedingung fur jene Trichoptilien darin verschwunden und die Thierchen môgen bald darauf gestorben sein, da sie nicht das Nest verlas- sen hatten und sich nicht, wie die grôssern Myrmi- cophilen an Wänden und Fenstern des Zimmers zeigten. Ueber die Zahl und Verbreitung wäre hinzuzufu- 224 gen, dass die ‘Trchoptiien Gesellschaftsinsekten sind, die in grosser Menge beisammen wohnen. So fand ich m eimem Dünghaufen auf einer Fliche von einem Fuss, im Zeitraume von einer Stunde mehr als 600 Ptenidium punctatum Gyÿll, unter denen die Zahl der Männchen und Weibchen ziemlich das Gleichgewicht hielt. Die Acratrichis sind immer viel seltener und ich habe sie mie in der Anzahl ange- troffen wie Ptenidium. Ueber die Bewegung ist zu bemerken, dass Acra- trichis und Ptinellen am schnellsien und ropsodisch laufen; Micrus und Anisarthria am langsamsten und eher kriechen, als laufen. Am leichtesten flegt Ptenidi- um (*), am schwersten Anisarthria, die fast noch lang- samer ist als Clypeaster. Die Nahran2 besteht im nn vegelabilhischen Substanzen, mit denen ich Arten von allen Tricho- ptilinen-Gattungen Monate lang erhalten habe. Anisar- thria pilosella Marsham lebte den ganzen Winter durch nur von feuchier Erde und trockenen Blit- tern, ohne im Winterschlaf zu verfallen, starb aber zum Frübjahre. Es wäre daher die Behauptung Per- ris und Alliberts, dass die ‘Trichoptilienlarven Kklei- ne Poduren verzehren, noch sehr einer uberzeugen- den Beobachtung zu unterwerfen und in diesem Faille wuürde dadurch nur noch mehr meme Ansicht über den rhypophagen Charakter dieser Thierchen bestä- tist werden. (*) Wenigstens die meisten Species, wogegen Pt, Gressneri mir niemals fliegend vorgekommen ist. 995 Nach der allsemeinen Cha “akterisirung seiner Trichopterygier folet bei Dr. Erichson deren Einthei- lung in Gattungen, namentlich : zu einer Deckplatte 7 Hinterhüften erweitert — Trichopteryx. Hinterleibs einfach — Ptilium. interleibs- segmente: einfach — Ptenidium. Zu einer Deckplatte erweilert — Nossidium. 5 Hinterhüften | Diese Eintheilung Erichsons grundet sich, wie man sieht, hauptsächlich auf die Zahl der Bauchsesmente und der Erweiterung an den Hinterhüfien. Die eine Abtheïlung mit den zwei Gattungen Tri- chopteryx und Ptilium soll 7, die andere, auch aus zwei Gattungen Ptenidium und Nossidium bestehend, dagegen nur 5 Seogmente am Hinterleibe haben. Zu Tricho- pteryxæ Erichson gehôren nun die Arten von Gillmei- sters 1“ Gruppe (mit Ausnahme von Tr. suturalis); zu Ptilium die der 2'*, 3t* und 4t* Gruppe und zu Ptenidium Krichs. die der 5“* Gruppe, so sast es selbst Dr. Gillmeister auf p. XVII, und so bestäligen es auch die von Dr. Erichson in seinen Gattungen aufgefuhrten Species. Gillmeister erwähnt aber auf p. 21. « In allen Gruppen, mit Ausnahme einer ein- «zigen, kommen sechs Bauch- und sieben Rücken- «segmente am Abdomen vor ; nur in der V zählen «Wir je ein Segment mehr » (als sieben Bauch- und acht Rückensegmente }, so dass Erichsons erste Ab- N IT. 1550, 19 296 theilung d. h. seme Gattungen Trichopteryx und Pti- lium nicht sieben, sondern sechs, die zwéite Abthei- ling d. h. seme Gattungen Ptenidium (*) dagegen nicht funf, sondern sieben Bauchsegmente haben üssten, was sich auch in der Wirklichkeit für Tri- chopteryx Er. und Ptenidium Er. bestätist, wogesen ein Theil von Ptilium Er., so wie Erichson es an- gibt, 7 und Nossidium nur 5 Bauchsegmente zelot. In meinen Brochüren über die Ptlien, Revue Zoo- logique 1844 und dieses Bulletin 1845, ist fast der- selbe Umfang fur meme Gattung Ptinella gegeben, wie sie nachher Dr. Erichson fur seine Ptilium an- genommen hat, doch sind bei mir obengedachte Merkmale nicht als Gattungscharaktere aufsestelle und meine Emtheilung daher auf andere Grundlage ba- sirt. Uebrigens zeigt Tr. suturalis ( Punella m. ), in der Form und ihren Theïlen die grôsste Analogie mit Tr. abbreviatella Heer und macht mit derselben ei- nen Ucbergang zu den Trichopteryx der 2** Grup- pe Gillmeisters, wohin ich sie denn auch gestellt hat- te und wohin auch Dr. Gillmeister p. 33 wemgstens Tr. suturalis gebracht haben will. Was das gekielte Mesosternum anbelangt, das Erichson seinem Tricho- pteryæ also auch Tr. abbreviatella (Tr. curta Alibert) beileget, während Dr. Gillmeister p. 93 Tr. curta m seine IV. Gruppe nämlich zu den Trichopteryx mit ungekieltem Mesosternum stellt, so ist dieser Wider- spruch bei genannten beiden Autoren auch bei Tr. (*) Nossidium war Gillmeister unbekannt, es kann folglich hier auch nicht die Rede davon sein. 297 suturalis vorhanden, nur im umzekebrten Falle, Dr. Erichson stellt namlich Tr. suturalis unter sein Pui- lium mit ungekieltem Mesosternum, Gillmeister dage- gen behauptet auf p. 65, das Mesôsternum dieser Species sei gekielt. | Nach meinen Untersuchungen liaben sowohl Tr. suturalis als Tr. abbrevietella und wohl alle Arten von Gillmeisters 2** Gruppe, ein mehr oder minder gekieltes Mesosternum und wie die Acratrichis m. ( 1 Gruppe Gillmeisters ) nur sechs Bauchsegmente am Abdomen, nicht sieben, wie es Dr. Erichson an- gibt. Trichopt. pulchella Allibert gehôrt ebenfalls hieher und duürfte zwischen Tr. suturalis und limbata eimen naturlichen Platz finden. Die Stelle, die Dr. Erichson dem Elophorus minu- tüissimus Weber ( Pülium trisulcatum Aubé ) zu An- fans semer Ptilium gibt und die auch Dr. Gillmeister beïbehalten hat, scheint nur schon deshalb unnatur- lich, da der äussern Form nach dieser Käfer viel näber an Ptenidium Er., als an dessen übrige Ptlium - sich reiht. Diese Species hat einen ganz anders ge- bildeten Abdomen, der namentlich, wie bei Ptenidi- um Erichson, mehr Konvex und so eingerichtet ist, dass das Thier ihn sehr wenig bewegen kann , wäh- rend die andere Ptilium Er., gleich den Silphen ihn herabhängen, eme ungefähr kreisf‘rmige Bewesung machen und auch seitwäarts etwas hervorstecken kôn- nen. Auch die Breite des ersten Bauchsegmentes, oder besser die Kuürze des siebenten stellt ihn zu Ptenidium. Die Angabe Gillmeisters auf p. 22, dass m den vier ersten seiner Gruppe das « sechste ( d. 10. 298 «h. lezte ), in der lezten (V) das erste Bauchses- «ment doppelt so gross, als die übrigen ist, » bedarf insofern der Berichüisung, dass bei den Arten sei- ner HI und IV Gruppe dieser Charakler sehr va- rurt und z. B. bei Micrus minutissimus Heer (Tr. canaliculata Märkel) das Verhältniss ungemein nah zu dem von Ptenidium, wo imdessen das «doppelt so gross» des ersten Segmentes ebenfalls nicht ganz ge- nau genommen Werden muss, kommt. Bei Micrus minutissimus (Tr. canaliculata ) und den verwand- ten Arten sind die drei lezten und das erste Bauch- segment viel länger, als die drei mitilern, die so nah an einander hängen, dass sie sehr schwer zu unterscheiden sind. Bei den Acratrichis m. konnte ich nur zwei lange Segmente am Ende des Abdo- mens zühlen. Ptenidium Er. dagegen sind diese mitt- lern Segmente und .viel deutlicher, Endlich ist nun eines, bei Erichsons Eintheilung gebrauchten, Haupt- charakters zu erwähnen, nämlich der einfachen Hin- terhiiften bei Ptilium und Ptenidium. Dr. Gillmeister widerleot nämlich diese Ansicht aufs bestimmteste auf p. 19, 55, 68 und 77 und nur bei seiner 2" Gruppe der Trichopteryx lässt er sie so sein, wie Dr. Erichson es angibt, worin ich ihm mdessen nicht beipilichten kann, da ich sie bei Tr. testacea Heer wenigsiens eben so erweitert fand, wie bei vielen andern Arten der Gattung Ptilium Erichson und es daher sehr wahrscheinhich wird, dass alle Trichoptilien mehr oder weniger erweiterte Hinterhüften haben, dass eben diese Fortsätze durch die Kleimheit und die helle Färbung einiger Arten, ungemein schwer zu sehen sind. 299 Nach oben Gesagtem würden also Erichson Charak- tere p. 17: ; «7 Hinterleibsegmente und zu einer Deckplatte «erweiterte Hinterhuüften » nicht auf Trichopteryx Erichson, sondern auf dessen Gattung Ptenidium passen, die bei mir : Revue Zoologique, p. 445 und Bulletin de Moscou 1845. p. 514, gerade als Tri- chopteryx Kirby dargestellt ist, so dass merkwurdi- ser Weise Erichson selbst meine Ansicht, wenn auch unwillkürlich unterstutzt hat. Diese Merkmale kom- men aber auch «sogar» (*), wie oben schon erwähnt, dem Ptenidium minutissimum (Ptilium trisulcatum Aubé ) zu, so dass es ganz natürlich war, dass ich es damals unter Trichopteryx Kirby m. citirte. Nach Gesagtem hat sich also fast kein einziges yon Dr. Erichson angegebenen Merkmalen als richuüig er- _wiesen und deshalb werden auch dessen Gattungs- namen um so mehr eimgehen muüssen, da er aus demselben Grunde Stephens Gattung Anisarthria unberücksichtist liess, indem er auf p. 35 seiner Naturgeschichte, Band ILT, sich daruber folgendermaas- sen rechtfertigt :» beruhen jene Angaben (der Gat- tungsmerkmale durch Stephens m den Illustrations ) lediglich auf Versehen, so wird mit denselben auch «der darauf gegrundete Namen beseiligt werden « mrssen ; die neuen Namen sind fur Ptenidium und « Nossidium also in kemem Falle uüberflussig. » Bei- (*) Bezieht sich auf eine Bemerkung Erichsons im Archiv für Na- turgeschichte, 1845. p. 100 und gibt die gchôrige Erläuterung. 230 läufig würe hier noch zu bemerken, dass der H. Schiôdte im der Stettiner entomologischen Zeitung sowohl, als auch in Germars Zeitschrift fur Entomo- logie 1844. V. p. 476 schon darauf aufmerksam ge- macht hat, dass bei keiner von Dr. Erichson aufoe- stellten Familien, es ibm gegluckt ist, die Zahl der Glieder des Abdomens der Natur gemäss aufzufassen, und dies sich auch erwiesen hat;— demmach wäre der mangelhaften Charaktere halber jeder zu einer vollstän- digen Umwälzung des von diesem eminenten Natur- forscher Beschriebenen, berechtist, was naturlich zu der vollständigsten Konfusion führen dürfte. Ich er- wähne dieses blos, um aufmerksam zu machen, wozu man gelangen kônnte , wenn man Fremdes ignorirt und nur das Eigene berucksichtigt. Ich komme jezt zu emem anderen Thema, die Vertheilung Ptlium betreffend, woruber so viel sowohl in die- sem Bulletin ( Graf Mannerheim }, als m Wiegmanns Archiv (Dr. Erichson) und der entomolosischen der Gattungsnamen Trichopteryx und Zeitung ( Dr. Schaum) geschrieben war. Der Name Trichopteryx rübrt ganz richtig von Kirby her, der diese Gattung im XXVIIL Briefe semer Emleitung in die Entomologie ( Okens deutsche Ausgabe II. 1527 ) auf p. #4. folgendermaassen begrundet: «ch besitze einen unbeschriebenen Käfer, der «Silpha minutissima Ent. Bnt. (23) ähnlich, welcher «im sitrengsten Sinne nicht dicker ist als der Punkt «“hinter diesem Redesatze, obschon er Flügeldecken, « Flügel, Füuhlhôrner, Beine und alle andere Organe hat, «welche sich in der Ordnung finden, zu der er gehôr1. 231 Nota (23) Sipha minutissima Mavsham ist emer- lei mit Dermestes atomarius De Geer, Scaphidium atomarium Gyllenhal und Latridius fascicularis Herbst gehôrt aber sicherlich zu keimer der genannten Sip- pen und unterscheidet sich von ihnen und von je- dem andern Kerf durch seime sonderbaren haarfür- migen Flrigel. In meimer Sammlung steht er unter dem Namen Trichopter)x K. Dieses ist alles, was Kirby uber Trichopteryx sagt, und der einzige angegebene Charakter fur diese Gattung wären die haarfürmigen Fläügel, die, wie be- kannt, allen ‘Frichopulienarten zukommen und Kirbys Name sie folglich alle in sich einschloss. In diesem Umfange ist denn Trichopteryx auch von Heer, Güll- meister und allen übrigen Entomologen angenommen gewesen bis auf mich ( 1844. Revue Zoologique p. 445.) und Dr. Erichson (1845. Naturgeschichte. IL. p. [7.}), wo sie in verschiedene Gattungen abgctheilt wurden. Sowohl Dr. Erichson, als ich haben die Tri- chopülien in drei Gattungen getheilt und nur im der Bezeichnung der respektiven Namen smd wir von ver- schiedenem Standpunkte auszegangen. Da Dr. Erich- son bei der Ausgabe seiner Naturgeschichte meine Eintheilung der Ptilien (*) aus der Revue Zoologique (**) sowohl, als aus diesem Bulletin 1844 (***) kannte, so weissich nicht, warum 1hm dieselben missfielen, um so (*) Die ich jezt des vergebenen Namens halber in Trichoptilien umgeändert habe. (*) Revue zool. 1844. 445. (%) Bull. de Moscou. 1844. 819. 232 weniser, da sie merkwürdiger Weise fast ganz den Semigen im der Naturgeschichte entsprechen und nur das, was er Trichopteryx, ich Ptilium, das was er Ptilium, ich Ptinella und das, was er Ptenidium, ich Trichopteryx nannte. Der Umfang dieser meiner Gat- tungen war deutlich in der Revue selbst zu überse- hen, da in jeder derselben alle bei mir vorhande- nen bekannten und neuen Arten aufgezählt sich fin- den. Den Namen Ptilium aber wählte ich fur die flachen, behaarten und mit nach vorn stark vereng- tem Halsschilde begabten Arten, deshalb, weïl Kirby's : Trichopteryx alle Trichopuülienarten umfasst und es bis dahin durchaus nicht ausgemittelt war, vas ei- genthch Sipha minutissima Marsham sein soll; selbst Stephens hatte ihrer in seinem grossen Werke nicht einmal erwähnt. Der Name Ptilium war dagegen bei Gyllenhall im Appendix zum LL Bande. IE p. 292. ganz deutlich auf zwei Arten Pt. atomarium De Geer und Pt. fasciculare Herbst beschränkt, die Arten selbst deutlich beschrieben, so dass mir daher jener Gruppe der Name Ptilium mit mehr Recht zuzukommen schien. Da nun aber Sülpha evanescens Marsham p. 126 nach Schüppels und Gillenhalls Angaben zu Scaphidium pusillum Gyll gehôrend, haarfürmige Fliügel hat und daher ebenfalls zur Gat- tung Trichopteryx Kirby gehôrt, so war meme Wahl des. Namens Trichopterÿx für die konvexen, glän- zenden und nicht dicht behaarten Pülien um so mehr gerechtfertigt, da dieser Name fur selbige schon vor : mir fast von allen Entomologen gebraucht worden war. Ausserdem bewog mich zu diesen Namen wohl 233 noch folsender Umstand. Stephens bhatte bei der Heraussgabe semer Illustrations Marshams Sammlung vielfach benuzt und dessenungeachtet findet sich unter semen Trichopteryx keine Tr. minutissima ( Silpha minutissima Marsh. ). Dafur wird aber als Trichopteryx p. 60. Scaphidium pusillum Gyll. er- wäbnt, das nach Gyllenhal und Schüppel Silpha eva- nescens Marsh. Ent. brit. I. 126. 34. sein soll (*) und das der haarfürmigen Flügeln wegen auch ganz richtig zu Kirbys Gattung kommen musste, die- ses bewog mich denn um so mehr Si/pha evanescens in der Revue Zoologique 1844. p. 445 als Grund- form dieser Gattung anzunehmen, da der Begriff von Silpha minutissima, wie bereits gesagt, viel un- bestimmter war, als die von Gyllenhall im IV Ban- de erwähnten Ptlium. Es findet sich dazu bei Ste- phens in der Gattung Anisarthria auf p. 62 eine An. minutissima Kirby M. S., die zwischen An. punctula und An. perpusilla, zweien Species mit glänzender Oberfliche, gestellt ist. Diese beiden Ar- ten aber, oder doch wenigstens leztere, gehôren zu Erichsons konvexen Ptenidium, eben so wie Silpha evanescens Marsh. | In dem « Systematic Catalogue of British Insects von demselben Schrifisteller, der ein Jahr früher als dessen « [lustrations » erschien, kommt nun wobhl Supha minutissima Marsh. als Synonym von Tri- chopt. atomaria Kirby u. Sp. vor, doch ist hier die (*) Es aber nicht ist, wie weiter unten gezeigt ; Silpka evanes- cens entspricht dem Trichopt. apicalis Sturm. 234 ganze Species eme Kompilation von mehreren Ar- ten, namentlich: von Acratr. atomaria, fascicularis, atomus, plumigera etc., wodurch der Besriff von Silpha minutissima nur ein noch undeutlicherer wer- den mussie ; — darauf eine Gattung zu begründen, schien mir daher nur unzulässie. Warum aber Dr. Erichson den Schuppelschen Na- men Ptilium auf die kleinsten und länglichen Pulien anwendet, unter denen kein eimziges von H. Schüp- pel benannt oder doch wenigsieus von ihm irgend- wo als Ptilium erwähnt worden ist, ist mir noch nicht klar? Ich hätte daher auch Jjezt noch in meinem Rechte zu sein und die von mir gegebenen Gattungsnamen in dem Umfanse, wie folsende Blätter es zeigen wer- den, beibehalten zu mussen geglaubt, wenn nicht aus ganz anderen Ümständen, allen diesen Namen und somit auch dem ganzen Sireite ein Ende ge- macht worden Wäre. Aus Agassiz überaus nüzlichen und wichtigen Nomenclator Zoologicus ersieht man nämlich, wie ich es schon zu Anfang der Abhand- lung über die Trichoptilien auseinandergesetzt habe, dass sowohl der Name Ptilium, als auch Trichopte- ryx, abgesehen von emer Menge zoologischer Ho- monymen, schon viel früher als sie von Schüppel und Kirby gegründet, vergeben waren und daher verandert ee muüssen. Auf diese Weise habe ich denn von Erichsons Gattungen nur Péentdium bestehen lassen kônnen, und folgende Gattungsem- theilung der ächten Trichoptilien entworfen : , Deckschilde hinten ge- stuzt und abgekürzt, so dass | wenigstens zwei Segmente vorragen. Abdomen mit 6 Bauch- segmenten- Mesosternum gekielt- Tarsen , Sten Gliede als das 5te. Kdrnper. mehr oder we- niger plattgedrückt. Aechte TRICHOPTILIEN Motsch. Prinien Heer. Trichopteryzx Kixby. Eühler 11 gliedrig, fa- denfôrmig, mit langen Bor- sten besetzt, nicht kürzer als Kopf und Halsschild zu- sammen. Die 2 ersten und die 2 — 4 lezten Glieder derselben verdickt. Flügel,. mehr oder we- niger mit Jangen -Haaren fâcherfôrmig, umstellt: Hinterhiften, mit ei- nenüberragenden nach'aus- sen gerichteten Fortsatze, unter den die Schiene mehr oder weniger gelegt wer- den kann. Tarsen 5 gliednig, da- von die ersten zwei mebr oder weniger in die Breite und besonders in die Hô- he verdickt, die andern drei viel schmäler. Klaue zweispalüg und mit einer Haftborste dazwi- schen. Deckschilde hinten ge- nicht vorragen- Abdomen mit 7 oder 5 Bauchsegmenten. Mesosternum ungekielt. Tarsen mit längerem 3ten Gliede als das 5te. Kôrper mehr oder we- niger konvex. mit kürzerem! rundet, nicht abgekürzt, so, dass die Abdomensegmente} segmenten: RE 934 a. Halsschild nach hinten breiter ; an der Basis ent- weder gerade oder mehr oder weniger ausgeschnit- ten, mit scharfen Hinter- ecken.—Ohne Mittellinie. Deckschilde hôchstens 2 Hinterleibssegmente und ei- nen Theil des 3ten freilas- send. l Mesosternnm stark ge- kielt. Schildchen sehr dreieckig: Hinterhiften…inbreite Fortsälze erweitert. Halsschildnach hinten verschmälert.,.….mehr oder wenigel eingesogea und mit stumpfen oder rechtwinkli- chen oder spitzen-Hinter- ecken. Ohne Mittellinie. Deckschilde … wenigstens 2 Hinterleibssegmente frei lassend. Mesosternum sehr schwach gekielt. Schildchen mitelmässig, etwas breit- Hinterhüften mit sebr kleinen Fortsätzen oder oh- ne-dieselben (?)* Einige Arten ohne Flü- gel und ohne Augen:.. gross, Abdomen-mit- 7 Bauch- Halsschildwnachhinten verschmälert oder abgerun- det, mit stumpfent Hinter= ecken. Einige mit, andere ohne Mittellinie. Kürper oval. Deckschilde ganz, nicht abgekürzt: Abdomen mit 5 Bauch- segmenten. Halsschil nach hinten breiter; Einlerecken scharf. Obenseite…dicht..punk- tirt und behaart. Q \ Deckschilde nach bhinten nicht verschmälert und abserundet. Oberseïile nicht blank und dicht behaart. Die‘dreilezten und das {te Bauch- segment länger als die mittlern. Fivhiler, Veztes Glied stumpf. . Deckschilde wach hinten zur Spitze verengt. Oberseite blank und glänzend, nur mit emzelnen Haarreihen be setzt oder dochwenigstens nicht so behaart.wiebeiMicrus. Mittleres.Bauchsepgment.nicht küvzer als die lezten. Fivhler , leztes Glied zugespizt. . . , e . . , Acratrichis Motsch Ptinella Motsch. Micrus Motsch- Ptenidium Er. Anisarthria Waterhouse. Ê na SAN RE NN PACE PA NUE RES fra Ï ce UE Fe AT 2 239 Anmerkung. Die Trichoptilienarten, die ich durch- zumustern hatte, haben durch ihre Kleinheit unauf- hôrhch den Gebrauch des Mikroskops oder we- migstens emer sehr starken doppelten Loupe er- fordert und dessen ungeachtet kamen nur zu leicht Täuschungen vor wennu man zum Vergleiche die Thierchen nicht auf eme Glasplatte, eines neben das andere , legen konnte. Nur auf diese Weise gelingt es die Verschiedenheit im den Propor- tionnen der Kôrpertheile und des Kôrpers selbst zu fassen und sich zu überzeugen, was Art und nicht Art sein durfte. Bei Dr. Gillmeisters vortrefllichen Abbildungen im der Trichopterygia, hat die unrichtige Darstellung des Hinterleibes der Thierchen nach dem Tode man- che Arten wenig kenntlich gemacht. Namentlich sind die Arten auf Taf V. nach dem Tode von anderer Gestalt, da sich das Abdomen ganz verkurzt und nicht ein Mal soviel, wie bei fig. 1. Tr. limbata her- vorsteht. Alle von mir auf nachfolsenden Bogen erwähnte Arten, sind nach todten Exemplaren beschrieben worden, obgleich zur Untersuchung ich vielfach le- bende benuzte. Im Ganzen sind hier 140 Arten von Trichopuülien, während bei Allibert (1847) 84, Gillmeisier 36, Erichson 28, Allibert (fruher ) 23, Stephens 14, Heer 11, Marsham 6, Gyllenhal 4, Herbst 2, De Geer 1, Linné 1, angefuhrt. So viel mir bekannt, habe ich nur eine Species, deren Na- men gedruckt ist, namentlich Péilium pilicorne Dej., die im Sturmschen Gataloge auf p. 39 erwähnt wird, 936 nicht aufnehmen kônnen, da sie mur vollig unbe- kannt ist. Da aber Dr. Erichson die Sturmschen Tri- chopülien durchgemustert hat, ohne dieser Species zu gedenken, so muss sie wohl zu einer der be- kannien Arten gehôren. AcrATrIcHIS Morscaursrky. 1848. Ptlium Schüppel, Gyllenhal 1827. Trichopteryx Stephens 1830. Pulium Motschulsky 1844. Trichopteryx Erichson 1845. Mesosternum carimatum. Coxæ posticæ transverso-lamimatæ. Abdomen segmentis 6 compositis. Segmentis medus apice brevioribus. Elytris abbreviatis, postice truncatis. Corpore subdepresso , dilatato, supra punctalis- simo, pubescens. Thorax postice dilatatus, angulis posticis acutis ; linia media nulla. Eme merkwurdige Eigenthumlichkeit dieser Gat- | tung sind die zwei erweiterten Glieder an den Vor- | dertarsen der Männchen, die, so viel ich Gelegen- | heit gehabt habe zu beobachten, bei allen Arten in | mehr oder weniger entwickellem Grade vorkommen. | Es sind dies die schnellsten ‘Trichoptulien, die durch ihre Ruck-oder Sioss-Bewegung sich besonders | auszeichnen. Sie leben unter faulenden Vegetabilien, sowohl in| Wäldern als auf Wiesen und feuchten Stellen. Die-| se Gattung enthält die breitesten und kürzesten Tri-} | | | A fl l t H [4 237 chopülien, besonders bekommen sie diese Gestalt nach dem Tode, durch Einziehen des Hinterleibes. Ich theile diese Gattung, der leichteren Ueber- sicht. halber, in zwei Gruppen. | a. Die Acratrichis mit breiter Kôrperform wie Acratrichis atomaria; und b. Die Acratrichis mit länglicher Kôrperform, wie Acratrichis intermedia Gilm. / ÊS GEHOÔOREN: zur lten Gruppe L zur ten Gruppe : Acratrichis atomaria De Geer. Acratrichis attenuala Gillm. _ taurica Motsch. — rotundata Motsch. == fucicola Allibert. — grandicollis Markel. —_ minima Marsh. ee lata Motsch. — volans Motsch. — diluta Motsch. — quadrata Motsch. _— atomus Beck. — fenestrota Moritz. Im Ganzen 40 verschiedene Spe- — sericans Heer. Chevrieri Allibert. : _ intermedia Gillim. == sitkænsis Motsch. == atrata Motsch. — pusilla Stephens. plumigera Lerinine. fascicularis Herbst. minutissima Linné. longicornis Motsch. at pumila Krichson. Chevrolatii Allibert. ue clavipes Gillm. acuminata Motsch. melonaria Allibert = Guerini Allibert. picicornis Mannerh. paralellogramma Gillin. nt minuta Stephens. = Titan Newmann. QE brevis Motsch. = bovina Motsch. ai marina Motsch. convexiuscula Motsch. ee alpina Allibert. — elevata Motsch. == munda Motsch. 238 H. Allibert theilt diese Gattung, die er nach Erichsons Beispiel Trichopteryx nennt, nach den breiten Ver- hälinissen und Gestalt des Halsschildes und der Deck- schilde, in mebrere Gruppen em (*). Bekannt ist es aber, dass die 4 der Acratrichis, die sich durch die er- weilerten Vordertarsen leicht kenntlich machen, ins- gesammt breiteres Halsschild als die @ zeigen und dazu noch hinter mehr oder weniger verschmälerte, während . leztere mehr parallele oder erweiterte Deckschilde haben. Es wäre daher môdlich, dass in jenem Allibertschen Schema, dieselben Arten un- ter verschielenen Namen vorkommen, je nachdem ein 4 oder Q untersucht worden ist. Ich habe des- halb diese Eimtheilung nicht benutzen kônnen und beschränke mich um so mehr auf die blosse Erwäh- nung der neuen Allibertschen Arten in der Reihen- folse, wie sie sich in jener Tabelle folgen, da meh- rere von meinen Species daselbst vielfach unrichüg elngetrasen sind. Allibert theilt seime Arten folgendermaassen ab : ES tte ON AT Eten Re SD AUD RRMUS asc 2 (| (*) Revue Zoologique 1847. p. 195. 239 A. Deckschilde schmäler als das B. Deckschilde eben so breit Halsschild. wie das Halsschild : a. Deckschilde nach hinten erwei- a. Deckschilde nach hinten erwei- ter l : ter't. 1. Chevrieri Allib 8. Guerini Allib. ’ rieri à 9. gibba Allib 9. consanguinea Allib. . gibba Allb. b. Deckschilde parallel. b. Deckschilde parallel. 10. gigas AIib. 3. fucicola Alib. Montandonii Allib. cr Gillm. c. Deckschilde nach hinten verschmä- je . À. pumila Erichs. lert. var. B. bifoveulata Allib. 19 pur AÏib. 4. alpina Ali. quadrata Motsch. 5. pilosa Allih. at Gillm. 6. nitidissima Allib. Chevrolet oAIlD: 7. (melanaria Alb. "+ Hs Gillm. Er. {par alellogrammaGillm. 14. cephalotes AÏJlib. thoracica Motsch. thoracica Gillin. In seiner ersten Begrenzung der meisten dieser Arten (*), war folgsende Eintheilung an- genommen : A. Ait quadratischem Kürper. B. Mit länglichem Kürper. fucicula Alib. Montandonii Alkb. bifoveolata Allb. Chevrieri Alib. rivularis AÏib. Chevrolatii Alib. cephalotes Allib. Guerine Allib. alpina Allib. melanaria Alib: (*) Revue Zoologique 1844. Pie 240 a. Von breiter Kürperform wie Acratrichis ato- maria. | DermEsTEs ATOMARIUS De Geer. (*). Von ‘dieser Art sagt Gillmeister p. 47.: «sehr «gewôülbt ; Kopf und Halsschild macht fast die Hälfte « des ganzen Kôürpers aus. Die Fliügeldecken sind ein «wenig kürzer als bei Tr. intermedia und ‘Tr. fas- «cicularis, 50 dass sie so lang als beide zusammen «breit sind.» Erichson beschreibt in der Naturge- schichte Deutschlands die Trichopt. atomaria eltwas anders, namentlich : « mässig gewôlbt, Flügeldecken «um mehr als die Hälfte länger als das Halsschild. » was auch ganz gut mit Gillmeisters Abbildung zusam- mentriffl, wo aber dann : « die Flügeldecken kürzer ———— ———————————————.——————.———————————— “— “0 (*) Acratrichis atomaria De Geer. Dermestes id. De Geer. Mémoires pour servir à l'histoire des Insectes. IV. 218. pl. VIIL f. 17—19. Scaphidium id. Gyll. Ins. Suec. I. 188. 3. — Ptilium id. Ins. Suec. IV. 292. 3. Trichopteryx id. Stephens Illustr. LIT. 60. 1.—Erichs. Natur- gesch. III. 19. 1. ut Pülium atomarium De Geer. Motsch. Bull. de Moscou. 1845. TabeUXe Mg. 14. Ovalis, depressiuscula, nigra, snbtilissime confertim punctulata, griseo pubescens ; thorace lato, amplo, lateribus subdilatatis , angulis poste- rioribus productis, aculis, rufescente translucidis ; antennis, pedibus elytrorumque marginc postico flavis. Long. 3 l.—lat. vix À? 1. Fennia, Suecia, Russia, Germania, Britannia, Gallia. 241 «als bei Tr. intermedia und fascicularis» nicht passt. und wo entgegensesetzt, sie länger dargestellt sind als bei jenen Arten, auch trifft das « so lang, als heide «zusammen breit sind » ebenso wenig in der Gillmei- sterschen Zeichnung zu. Daher sagt Erichson in sei- ner Diagnose von dieser Species «convexo», was im Widerspruche mit dem « mässig gewôülbt », seiner eigenen Beschreibung steht ; wovon lezteres viel mehr mit der Natur stimmt, da man doch eigent- lich kein einziges Acratrichis konvex nennen kann. De Geer sagt von seinem Dermestes atomarius vol. IV. p. 218. « antennis corporis dimidio longitudine » was auf eine eher längliche, als sehr kurze Form schliessen lässt, auch De Geers: «les étuis sont pres- «que de largeur égale dans toute leur étendue c. a. «d. qu’ils ne se terminent pas en pointe vers le der- «rière, mais qu'ils s’y arrondissent subitement » trifft nicht recht mit Gillmeisters p. 47 : «die Flügeldecken verschmälern sich nach hinten merklich mehr als bei Acratr. intermedia und Acrat. fascicularis. » In De- Geers Abbildung fig. 17 und 19 sind die Worte sei- ner Beschreibung sehr deutlich ausgesprochen. Diese Beschreibung uud Zeichnung De Geers, so wie auch Erichsons Beschreibung, passen genau auf die Arten, die ich fur Tr. atomaria ansehe und die namentlich wohl die grôsste und am häufigsten vor- kommende ist. Gillmeisters Tr. atomaria dagegen mit den sehr kurzen, nach hinten emgeschnurten Deck- schilden scheint meinem Ptidlium tauricum, Bull. de Moscou 1845, Il. p. 527 zu entsprechen, was auch die Farbe bestütigt, da Gillmeister seine atomaria als N 1. 1850, 16 242 « nigro-fusco » De Geer dagegen als : «nigra» bezeich- nen. Diese Acratr. taurica ist immer kleiner, viel seltener als das ächte atomaria und mehr dem sud- lichen Europa eigen. Leztere trifft man au feuchten Stellen, auf Wiesen und in Wäldern. Bei dem Acratrichis atomaria De Geer sind Kopf und Halsschild merkhich Kkürzer als die Deckschilde, überhaupt sehr fem punktirt und mehr glänzend als die verwandten Arten, die Deckschilde hinten mehr zugerundet, nicht gerade absestutzt, wie es Gillmeisters Zeichnung anzudeuten scheint, auch nicht 9 stark nach hinten verschmälert, wie die meinige im Bulleun 1845. tab. X. f. 14. Ob Ptilium flavicorne Wall. Oken. Isis. 1838. p. 271. wiklich hierher gehôrt, scheint mir um so mehr zweifelhaft, da Gillmeister selbst auf p. 47 sagt, dass Tr. atomaria selten in der Grôsse abweicht und nach weiterér Angabe jenes Pt. flavicorne ein kleines Individuum sein soll. Heer siellt Pé. flavicor- ne zu semer kaum ‘/, Linie habenden ( siehe Erichson p+ 23. ) Tr. abbreviatella, was denn noch mehr die Kôrperlänge von Walls Species zu vermindern scheint. Ich halte Pt. flavicorne fur eimerlert mit Catheretes atomus Beck (Tr. brevipenuis Erich- son ). Gillmeister erwähnt in der Anmerkung zu Trich. atomaria p. #1. recht grosser Exemplare dieser Species, die in Herrich- Schäffers Sammlung unter den Benennungeu : Ptilium cassioideum Schüpp. und Ptil. pubescens Schupp., sich befinden; eben so ame- rikanischer Exemplare als: Tr. fuscipennis Erichson 243 ‘und Tr. picipennis Erichs. Ob diese alle nur Varié- täten von Acratrichis atomaria sind, bleibt dahinge- stellt, da man sie nicht beschrieben hat und bei der Jjetzigen Schärfe der Untersuchung sie doch vielleicht als Arten abzusondern, oder mit andern schon be- kannten zu verbinden wären. Priciom Tauricum Motsch. (*) Nach dem, was ich oben erwähnt, rechne ich Tr. atomaria Gillmeister hieher und unterscheide es von Dermestes atomaria De Geer durch mindere Grôsse, kurzere Gestalt, so dass Kopf und Halsschild zusammen kaum kurzer sind, als die Deckschilde, diese nach hinten etwas eimgeschnuürt. Oberseite braun, fast eben so fein punktüirt und mit gelblicher, sehr dichter, seidenartiger Behaarung bedeckt ; wWährend bei Acratr. atomaria die Grundfarbe schwarz (*) Acratrichis taurica Motsch. 9. Ptilium tauricum Motsch. Bull. des Natur. de Moscou. 1845. 11: 597.6. Taf, IX F2 19: Trichopteryx atomaria Gillmeist. Trichopterygia. 46. 3. Taf. HA 08: — taurica Allib. Revue zool. 1847. 195. Breviter-ovata, depressiuscula, picea vel nigro-fusca, subtiliter punc- tulata, flavescente pubescens ; thorace magno, transverso , lateribus -subdilatatis rufescente translucidis, angulis posticis productis , subrec- tis; elytris brevis, postice leviter attenuatis, truncatis; antennis pedibusque pallescentibus plus minusve infuscatis. Lolg. 2 1.—lat. 1 L: Germania, Russia meridionalis, Tauria. 16* 244 und die Behaarung mehr grau ist. Das Halsschild ist beinahe nur so lang als jede Flugeldecke breit, wo- gesen bei atomaria es länger erscheint. Von Acra- trichis lata unterscheidet sie sich, sowohl durch die braune Farbe, als ansehnlichere Breite und beson- ders breitere und kürzere Flügeldecken, vorn weni- ger gestuztes und weniger konvexes Halsschild ; dann die hellern Fühbler und Schienen. Die Kôrper- maasangabe im Bulleun 1845 fur diese Species ist durch einen Druckfehler falsch. Findet sich in tro- ckenem Miste. ; Pricium ROTUNDATUM Motsch. (* Vielleicht nur kleinere Variétät oder nur das d von Acratrichis taurica, dem es sehr gleicht und sich besonders durch hinten mehr abgerundete Deck- schilde unterscheidet. Beine sind ganz rôthlich-selh. Aus dem Kaukasus. (*) 3. Acratrichis rotundata Motsch. Ptilium id. Motsch. Bull. des Natur. de Moscou. 1845. II. P- 535. Ovalis, depressiuscula, subtiliter punctulata, nigra, cinereo subpubes- cens ; thorace magno, transverso, lateribus subdilatatis rufescente translucidis, angulis posticis productis subacutis ; elytris subquadra- tis postice leviter attenuato-subrotundatis, brunneis, his apice anten- narum basi pedibusque testaceis. Long. vix £ ].—lat. + I. Caucasus. M. Georgiæ. 945 TTrICHOPTERYX FUCICOLA Allibert du Ich wurde diese Art ohne Bedenken für Ptilium tauricum nehmen, wenn Albert sie in seiner lez- ten Arbeit in der Revue Zool. 1847 nicht ganz abgesondert und in eme andere Gruppe neben meinem Acratr. brevis gestellt hätte. Nach den Anga- ben desselben gehôrt es zu der quadratischen Form, mit breitem Halsschilde und parallelen Deckschilden und duürfte vielleicht nur das 9 von Acratr. gran- dicollis Mannerh. sein. Die Gruben auf dem Halsschilde sind wohl blos Zufall. TR. GRANDICOLLIS Mannerheim (**). Die hier bei Tschugueff gefangenen Individuen eines Ptilium entsprechen mehr der Abbildung von (*) 4. Acratrichis fucicola Allibert. Trichopt. id. Allib. Revue zool. 1844. 52. 1. Subquadrata, subdepressa, nigra, nitida, subtilissime punctata ; anten- nis, Libiis, thoracis margine laterali elytrisque margine postico testa- ceis ; thorace latissimo, foveolis impresso. Allibert. Long. 0,0008 Millm. (+ 1. ). Gallia meridionalis-occidentalis. (*) 5. Acratrichis grandicollis Märkel. Trichopteryx grandicollis Mannerheim. Bull. des Natur. de Moscou. 1844. 181. 42. Scaphidium atomarium ? Zetterst. Ins. Lapp. 98. 9. 246 Tr. fascicularis im Gillmeisters Buche, als das mir von Lezterem unter diesem Namen zugestellte Exem- plar , unterscheiden sich jedoch durch die Basalglie- der ihrer Fübhler, die Palpen und Schienen, die oft eben so braun oder schwärzlich sind, wie der ubri- ge Theil der Antenne. Das Halsschiid ist breiter, die Hinterecken mehr vorspringend, und gleich- zeitig roth durchscheinend ; beim 4 die Oberfläche konvexer und stärker punktirt. Die Deckschilde fast runzlich. Der Anus oft gelblich. Von Seitenborsten bemerkt man nichts. Es ist etwas klemer als das Exemplar von Gillmeisters Tr. fascicularis (Tr. plu- migera Lermim. ) und übertrifft in der Grôsse meist die der Tr. intermedia ist dabei breiter, stärker punkurt und mit schwachem Metallschimmer auf der Oberseite wie Tr. plumigera. Zum Vergleiche hatte ich 14 Exemplare. Findet sich im Spätherbste an Mycelien und Baumwurzeln. Es ist dieses Man- nerheims Trich, grandicollis nach der Beschreibung im Moscauer Bulletin 1844. p. 181. N. 42, während unter den Exemplaren, die ich sowohl von Märkel Tr. fascicularis var. Gillmeister in litt. Breviter, subquadrata, depressiuscula, nigra, supra subæneo-micans, parce subtiliter fusco pubescens, thorace creberrime, elytris fortius striguloso punctatis ; prothorace angulis posterioribus productis, acu- tis ; antennis nigro-piceis pedibus obscure testaceis , femoribus infus- catis ; elytrorum margine postico angusle testaceo. Long. vix, 5 L.—lat. -& 1. Lapponia, Fenmia, Russia, Germania. 247 als Graf Mannerheim mit diesem Namen erhielt auch & von Tr. atomaria und kleinere & von Acratrichis minima Marsh. sich vorfanden. Die bei Mannerheim als schwärzlich angegebene Behaarung zelot sich als solche nur, wenn das Thierchen feucht gewesen ist, sonst aber ist sie braun. Was eigentlich Dr. Erichson fur Tr. grandicollis hält, ist schwer mit Besummtheit zu ermitteln, da gerade der Becriff grandicollis, em sehr grosses, nicht «mweniger breites» Halsschild voraussetzt, was sich sowohl an Müärkels als Mannerheims Original- exemplaren und durch Mannerheims Beschreibung in diesem Bulletin 1844. p. 182 hinlänglich besta- gt, da es dort als magnus und /atus bezeichnet wird und in eben erwähnten Exemplaren sich auch so verhält. Erichsons Tr. grandicollis schemt aber dem Originalexemplare von Tr. fascicularis, das ich von Gillmeisters besitze, zu entsprechen und nur mit den Seitenborsten will es nicht stimmen. Von die- sen Seitenborsten schweigt aber Mannerheim und nach Gillmeister soll Trichopter. grandicollis Märkel, nach Originalexemplaren von Müärkel selbst, keime Seitenborsten haben, so dass es schwer abzusehen ist, woher sie Dr. Erichson daran gesehen haben soll- te. Daher glaube ich mich nicht zu irren, wenn ich Erichson’s Tr. grandicollis als Synonym von Tr. plu- migera Lermine ansehe ; während Tr. grandicollis Märkel-Mannerheim als selbstständige Art von Tr. intermedia, wie Weiler unten auseimandegesetzt werden wird, abzusondern ist. In memem Aufsatze uber die russischen Pütilien haue ich Ptilium gran- 248 dicolle falschlich fur das @ von Pt. atomarium ge- nommen. Gillmeister ist mit der Synonymie des Tr. grandi- collis Mannerh. Märkel vollkommen im Unklaren, da er es bald zu Tr. intermedia zieht (*)}, bald behaup- tet, dass es eine Kompilation von Tr. atomaria De Geer, und Tr. intermedia Gillm. sei (*). Fmdet sich im Herbste unter modernden Pilzen und an den Wurzeln der Bäume bei Micelien. Tr. simicis Gillmeister. Ich wurde diese Art nach Gillmeisters Beschrei- bung und besonders Abbildung unbedenklich fur (*) Gillm. Trichopt. 45. (x) — — p. XV. (*) 6. Acratrichis minima Marsh. Dermestes minimus Marsh. Col. britann. I. 80. 60. Trychopteryx minima Marsh.— Steph. Illustration. IIL. 60. 2. Trychopteryx similis ? Gillm. Trichopt. 53. 9. Taf. IV. f. 4. a Trychopteryx atomaria ? Heer. Col. helv. I. 373. 1. Trychopteryx fascicularis ? Erichs. Naturg. IL. 19. 2. x Ptilium triarcuatum Motsch. Mus. d Trichopteryx grandicollis Mann. var. minor. Bullet. de Mos- cou. 1844. 189. Ovalis, convexiuscula, subtilissime confertim punctulata, nitida, nigra griseo pubescens ; thorace Jato, magno, basi leviter triarcuato, angu- lis posticis vix productis , elytris quadratis postice truncatis, bis margine postico pedibusque pallidis, antennis plus minusve infus- catis. Long. _ ].—lat. vix. à 1. Britannia, Germania, Russia meridionalis. 249 Erichsons Tr. brevipennis halten , wenn im Gegen- satze zu Erichsons Angabe, die Deckschilde bei simi- lis nicht doppelt so lang als das Halsschild angege- ben wären und dadurch der Begriff eines etwas läng- glichen Pülium entstinde. Gillmeisters Abbildung auf Taf. IV. £ 4 zeigt indessen nicht das in der Be- schreibuny angegebene Mass, da hier die Deckschil- de nur etwas mehr als um die Hälfte länger als das Halschild angeseben sind, was auffallend mit Erich- sons Beschreibung von Tr. brevipennis süummt. Da aber Gillmeister die Kôrperlänge von ‘/,—"/; Linie, Erichson dagegen nur ‘/, angibt, so kônnte hier von Seiten Gillmeisters eine Vermengung verschiedener Arten zu vermuthen und jene ‘Tr. sinulis nach der Beschreibung etwas anderes, als das unter die- sem Namen dargestellte Insekt sein. Ich besitze allerdings ein Acratrichis, das den ‘/, Linie Länge habenden Individuen des Trich. simuilis enisprechen durfte und das in der Gestalt sehr nach dem © von Acratr. grandicollis Märkel kommt, aber kleiner, länglicher, etwas weniger konvex ist und g der Basis des Hals- schildes zeist. Diese ist namlich nicht wie bei Acratr. grandicollis und lata m. etwas herabgedruckt und das Halsschild dadurch auch der Länge nach gebuch- tet, sondern in einer krummen Fläche mit den Deck- schilden und der Rand der Basis nicht wie bei je- eine eigenthüumliche Bildun nem in eimen Weiten Bogen von einem Hinterwinkel zum andern ausseschnitten, sondern deuilich jeder- seits und ausserdem auch in der Mitte über dem Schildchen flach ausgebuchtet, so dass es hinten m 250 drei Bogen flach ausgeschweift sich darstellt, die Beï- ne, die Fortsäitze der Hinterhuüuften, so wie die Pal- pen und Mundtheile smd beim Q@ mehr gelb, woge- gen beim 4 mehr schwärzlich. Ich hatte die Species Ptilium triarcuatum benannt. Von Acratr, atrata m. unterscheidet sie sich durch mindere Grôsse, breitere Gestalt, dichtere sehr feine Punktüirung, weniger vorspringende Hinterecken des Halsschildes, den gelben Saum am Hinterrande der Deckschilde, Farbe der Füsse etc., von Acratr. volans durch kürzere Deckschilde, grôsseres Halsschild, we- niger vorspringende Hinterecken desselben , feinere Punktirung etc., von Acratr. quadrata, brevipennis und andere durch ansehnlicheres Kôrpermass etc. von den länglicheren Acratr. intermedia Gillm., se- ricans Heer und dergleichen durch breitere Gestalt und ansehnlichere Grôsse. Mit Gillmeisters Abbildung von Tr. similis Taf. IV, f 4. simmen die © meimer Exemplare gut, mit emziger Ausnahme der Fubler, die bei den Meinigen schwärzhch smd, und der Beine, die ein helleres Gelb haben. Das À ist mehr eckig und hat breiteres Hals- schild. Die klemern Exemplare, zu ‘/, Linie Länge , von der Gillmeisterschen Species halte ich, wie es weïter unten gezeigt werden soll, fur das @ von Tr. brevipennis Erichson, wogegen dieses leztere Trichopt. fascicularis hôchst wahrschemlich zu Dermest. minimus Marsh. gehôrt. Dieser Leztere (*) entspricht aber unserer (*) Marsh. Col. brit. I. 80. 66. 251 Species, ungeachiet Stephens ibn mit der sehr klei- nen Trichopt. minuta vergleicht , und nachdem er ihm ein Kürpermass von ‘/. Linie gegeben , doch am Schlusse seiner Beschreibung sagt « extremely minute. » Bei Marsham selbst steht folgende Be- schreïbung : 66. Dermestes minimus, niger, nitidus, minutissi- mus, elytris truncatis, apice pallidis. Long. corp. "12m. Corpus depressum. Antennæ ferrugineæ. Gaput et thorax nigra, niidiuscula. Elytra paulo dilutiora, trun- cata, apicibus pallidioribus. Pedes rufi. Die Angaben Meer’s, dass seine Tr. atomaria ‘y, Linie Länge, ein fast breiteres Halsschild als die Dolls hat und dicht punktirt und Konvex ist, deutet auf die oben beschriebene Acratrichis, die schwarzbraune Farbe und die hellgelben Fühler auf ein frisch entwickeltes Exemplar hin. Findet sich un- ter irockenem Miste, im Ganzen nicht häufig. Priuium Larum Motsch. (*). Der Name latum deutet schon darauf hin, dass das Thier irgend an emem Theile des Kôürpers eine (*) 7. Acratrichis lata Motsch. | Ptülium latum Motsch. Bull. des Natur. de Moscou. 1845. EI. HO CCM ET EU QUE OEE D Oblongo-subquadrata, subconvexa, nigra, supra subæneo-micans, evi- denter punctulata, longe cinereo pubescens ; thorace magno, conve- x0, antice cum capite semilunato, angulis posticis productis, acutius- 6 252 breite Form haben musse und daher sicher nicht dem linglichen Aratr. plumigera (Tr. fascicularis Gillm. wohin es Dr. Gillmeister bringt, gehôren kann. Bei meinem Pt. latum ist namenilich das Halsschild eines der grüssten unter allen Acratrichis. In der Gestalt suümmt dieser Käfer viel mehr mit Acratri- chis atomaria und besonders mit Acratrichis taurica und minima, ist aber kleiner, mehr kürzer, wenn gleich nicht so gerade an den Seiten und viel konve- xer, besonders auf dem Halsschilde, das nicht nur der Breite nach sich wôlbt, sondern auch in die Länge. Es ist an der Basis fast mehr noch ausge- schweift, wohl etwas kurzer, aber dafur nach vorn nicht mehr verschmälert als nach hinten, woher die Seitenränder mit den Deckschildsseiten in einer Linie erscheinen und dem Käferchen die etwas ovale pa- rallelopipeden Form geben. Von durchschemenden Rändern ist nichts zu merken. Die Punktirung auf dem Halsschilde ist viel deutlicher und Kôrniger als bei den ähnlichen Arten. Bei frischen Exemplaren bedeckt die lange Behaarung so vollkommen die Deck- schilde, dass man deren Puukürung, die elwas run- zelig ist, gar nicht merkt; am Hinterrande sind sie durchscheinend und überhaupt ziemlich konvex. Füh- culis ; elytris convexiusculis, quadratis, striguloso punctulatis, po- stice subrotundato truncatis ; antennis femoribusque infuscatis ; ely- trorum margine postico, tibiis tarsisque testaceis. Long. 2 1, Æ1lat: 1. C2 Transbaicalia borealis cum Form. rufa major. 253 ler und Schienen sind dunkel. Der Ausdruck « de- pressiusculum, » so wie das Kôrpermass in meiner ersten Beschreibung dieses Acratrichis in diesem Bulleun 1845 ist zu berichtigen. Findet sich mit der Form. rufa im nôrdlichsten Europa und Asien. Pririum vorans Motsch. (*). Von der matt-schwarzen Farbe der Trichopteryx pumila Erichs. (Pul. sericans Schüpp. ), doch dop- pelt so gross , mit verhältnissmässig breiteren Deck- schilden, kürzerem Halsschilde, das beim Männchen etwas breiter als das erstere ist. Die Deckschilde sind bei diesem lezteren, wenigstens nach hinten, etwas verschmälert. Die Kuürze des Halschildes unterschei- det es von allen ähnlichen Pulien. Die sehr dichte aber feine Punkürung, die auch den geringen Glanz der Oberfläche verursacht, sowie der schmale hell- (‘) 8. Acratrichis volans Motsch. Ptilium volans Motsch. Bull. des Natur. de Moscou. 1845. II. 59903 Tab: XF: 106: Subquadrata, depressiuscula, nigra confertissime subtiliter punctulata, opaca, atro-fusco pubescens ; thorace breviter transverso, antice an- gustato, angulis posticis acute-productis ; elytris quadratis, parallelis vel leviter attenuatis, truncatis ; elytrorum margine postice pedibus- que pallidis, antennarum basi infuscato. Long. vix. + 1.—lat. 2 1. M. Ural. Sibiria occidentalis. 254 gelbe Saum am Hinterrande der etwas längeren Deck- schilde und die eben so gefirbten Beme, lassen es leicht von Acratrichis atrata m. erkennen. Von Acratr. quadrata m., intermedia Gillm., atomus Beck., lata m. und ähnlichen mehr konvexen Arten ist es durch seine flachere und linglichere Gestalt, matten Glanz und die dunklern, feinern und kürzeren Fuhler ver- schieden. Von Trich. sericans Heer endlich durch betrachtlichere Grôsse, flachere Gestalt , viel feinere Punktirung, nach hinten ausgezogene spitze Hinter- ecken des Halsschildes, weniger erweiterte gelb- braune ersten zwei Basalglieder der Fühler und we- niger deutlichen gelben Saum der Deckschilde. Von Gillmeisters Abbildungen summt damit am meisten die von Trich. depressa Sturm (*), nur ist bei mei- nem Acratrichis volans das Halsschild kürzer, nach vorn mehr verschmälert, die Hinterecken mehr aus- gezogen, spitzer; die Deckschilde beim Männchen nach hinten mehr verschmälert und auf der Nath fast bis an das Schildchen mit einer deutlichen dach- f‘rmigen Erhôhung. | Prirum nicurum Motsch. (**,. In der Färbung und der Form des Kopfes der Ptinella suturalis ähnlich, doch hinreichend abwei- (*) Gillm. Hrichopt. Tate ENS. (**) 9. Acratrichis diluta Motsch. Ptilium dilutum Motsch. Bull. des Natur. de Moscou. 1845. IL. p- 595. Subquadrata, depressiuscula, punctulata, testacea, flavescente pubes- 255 chend durch den breitern Kôrperbau, durch die den- selben bedeckende feinere Punktirung, die Fübler- bildung etc. Die Gestalt ist die vom Acratrichis seri- cans Heer, nur grôsser. Der Kopfistgross, stumpf, gelb, die Augen ziemlich vorragend schwarz. Die Fühler etwas küurzer als Kopf und Halsschild zusam- men, schmächuüs, gelb, die vier lezten Glieder schwärz- lich. Halsschild noch em Mal so breit als lang, deut- lich gewôlbt, nach vorn verschmälert, vorn gerade abgeschnitten ; Seiten schwach gebuchtet; Hinter-. ecken spitz, nach innen etwas ausgezogen ; Basis so- wohl über dem Schildchen als jederseits bogenfor- mig ausgeschnitten , oder aus drei Bogen gebildet. Schildchen gross, dreieckig gelb. Deckschilde fast breiter als das Halsschild, quadratisch, gelb mit einem grossen schwärzlichen Flecke zu jeder Seite, der we- der die Seitenränder noch die Basis und von der Nath nur die hintere’ Hälfte, so wie den ganzen Hinterrand der Deckschilde berührt. Dieser Fleck scheint, wie bei den meisten gelben Trichoptiien, durch das Durchscheinen der schwarzen Flüugeldecken gebildet zu werden. Unterseite gelb, Brust schwarz- lich. Beine zieralich kurz und derb. Aus der sudlichen Kirgisen-Steppe. Cens ; capite lato, dorso impunctato ; thorace subconvexo, transverso, antice angustato, angulis posticis productis, subacutis, lateribus sub- arcuatis, basi tricarinato ; elytris quadratis, utrinque macula magna, ad apicem attingente, antennarum articulis ultimis , oculis pectorique nigris ; antennarum basi pedibusque pallidis. Long. + L.—lat. vix. XI. M. Ulu-Tau in desertis Kirgisorum. Pricium quaprarum Motsch. (*). Hat eimige Aehnlichkeit mit Tr. intermedia Gilbmei- ster einerseits und Tr. brevipennis Erichson ande- rerseils. Von ersterer unterscheidet es sich durch etwas kürzere, von lezterer durch längere Gestalt. Herr Gillmeister schickte sie mir mit Tr. intermedia vermengt zu. Es ist kleiner und kurzer als die Gill- meistersche Species, dichter punkürt und mit Kür- zerer etwas grauer Behaarung bekleidet. Die Deck- schilde smd nicht zugerundet , sondern breit abge- stuzt. Das Halsschild ist breiter, an den Seiten ein wenig erweitert und dem von Acratrichis atomaria nicht unähnhich, doch mehr transversal und ohne durchscheinende Hinterecken, die breit vorragen. Die Fuübler sind bräunlich , wenigstens gegen die Spitze. Bei frisch entwickelten Exemplaren erschei- (*) 10. Acratrichis quadrata Motsch. Ptilium quadratum Motsch. Bull, de Mosc. 1845. IT. 530. II. Tab: XF 718; Ptilium caucasicum Kolenati: Meletemat. entomol. Fasc. V. 56. 239. Elongato-quadrata, convexiuscula, nigra, subtilissime confertim punc- tulata, cinerascente sericeo pubescens ; thorace lato, transverso, sub- convexiusculo, antice arcuatim angustato, lateribus subdilatatis, angu- hs posticis productis ; elytris postice truncatis , his margine postico pedibusque pallidis, antennis plus minusve infuscatis. Long. vix À 1L.—lat. vix EL I. - Gallia, Germania. Russia meridionalis. Dauria. Caucasus. 257 nen die Deckschilde und alle Ränder des Halsschil- des rôthlich. Bei allen ist der Hinterleib schwarz. Von Trich. brevipennis Erich. unterscheidet es sich durch etwas beträchtlichere Grôsse, läingere Deck- schilde , dichtere und feimere Punktirung, dichtere seidenartige, sebr kurze Behaarung uud die meist gauz hellgelben Füsse. Das Miännchen hat mehr pa- rallele Deckschilde und weniger erweitertes Halsschild. Auf meiner Zeichnung dieser Species in diesem Bul- leun 1845, Taf. X. f. 18 ist das Halsschild eiwas zu kurz und die Gestalt uberhaupt zu lang und zu schmal geworden. Die Fühler smd nicht gelb, son- dern eher bräunlich zu nennen. Mit Unrecht zieht es H. Gillmeister zu seiner Trich. sericans, da es gegen die bei Gillmeister von lezterer auf Taf. IV. f. 2 gesebenen Zeichnung, eine breitere und Kurzere Form, mehr der von Tr. depressa Taf. IV. £ 3. ähnliche und einen viel un- _deutlicheren rôthlichgelben Saum am Hinterrande der Deckschilde zeigt. Auch ist es in der Regel grôsser als jene Sericans. … Von Acratrichis volans unterscheidet es sich durch etwas mindere Grôsse , kürzere nicht so parallele Deckschilde des © und überhaupt mehr quadratisch- ovale Gestalt. Albert stellt diese Art zu seiner Tr. rivularis, die doch viel kleiner ist und helle Fühler hat und mener Memung nach zur folgenden gehürt. Aus dem Kaukasus erhielt ich sie als Ptilium cauca- sicum Kolenau. Sie findet sich im Wäldern an Baum- wurzeln. ( Fortsetzung folet. ) N° I. 1850. 17 OBSERVATIONS SUR LES TERRAINS ERRATIQUES DD GOUVERNEMENT DE MOSCOU PAR An VOSINSKY.. Les terrains erratiques du Nord ( diluviens des autres ), ont été observés et décrits par plusieurs auteurs. Dans les ouvrages de Murchison, de Fischer, de Pander, d'Eichwald, de Durocher , Seefstrom, Rouillier, Wangenheim von Qualen, Blæde et autres, on trouvera tout ce qui a rapport à l'ensemble et aux généralités de ce terrain. Notre travail ne se rapportera qu'aux spécialités observées dans les ter- rains erratiques du gouvernement de Moscou. Ainsi nous ne Croyons pas nécessaire de reproduire, ce qui a élé déjà dit par les auteurs mentionnés plus haut. | Les caractères généraux de notre terrain se résu- ment de la manière suivante : 1. Les terrains erratiques forment la couche la plus superficielle de notre gouvernement. D'une part, ils couvrent toutes Îles formations pius anciennes : de l’autre, 1is sont couverts de terres labourables, et de toutes sortes d’alluvions modernes, formées aux dé- pens de terrains erratiques. 2. l'élévation jusqu'à laquelle sont portées les couches du terrain erratique est différente selon les localités où nous l'observerons (*}). Ainsi dans les 1% (*) Il se rattache ici une de plus grandes questions. V a-t-il eu des soulèvements dans la contrée occupée par les terrains erratiques ? Cette question na élé que faiblement effleurée par Murchison et autres : cependant, si elle était plus développée, elle jetterait un nouveau jour sur Ja géologie entière de notre contrée. En effet, n'est-il pas singulier que les inégalités du sol de notre gouvernement dé- pendent moins du terrain erratique, que des formations plus ancien- nes, qui lui servent de support? N'est il pas singulier qne les ter- rains plus anciens occupent souvent un horizon plus élevé, que les terrains nouveaux? Ainsi, dans les districts de Vereia et Mojaisk, nous rencontrons l'étage inférieur du calcaire de montagne à une hauteur de 850 pieds, tandis que dans les districts de Serpoukhov et de Kolomna l'étage supérieur a un horizon beaucoup plus bas et qui n'est que de 250 pieds. Dans notre article ({ Gazette de Moscou 1848 pag. 1071.) nous avons fait connaître qu'on trouve près de Mojhisk et de Troïtza sur la Moskva, l'étage inférieur du calcaire de montagne élevé jusqu'a 100 pieds au dessus de l'horizon de la rivière, tandis que l'étage supérieur se montre sur le bord opposé, dans un niveau relativement inférieur. La même chose se reproduit aussi sur la Protva, où, près de Vaoulino, l'étage intermédiaire et l'étage inférieur du calcaire de montagne s'intercalent de ima- 17° 260 districts de Véréia, Mojäisk et Volokolamsk Île ter- rain erratique est à son plus haut pomt d’élévation, tandis que dans les districts de Kolomna et Serpouk- hov, il s’abaisse très sensiblement dans une pente dirigée vers le SE. 3. L'horizontalité des couches du terrain errati- que dépend, tantôt des inégalités du sol qui se trouvaient lors de la déposition de ce terrain, tantôt elle suit les divers accidents qui ont eu lieu après. Aussi cette horizontalilé s’interrompt souvent par des accidents locaux. Quelquefois les couches du calcaire de montagne s’abaissent dans leur milieu ou vers leurs extrémités, faisant ainsi croire à un véritable soulèvement. Ainsi les couches du calcaire de montagne (*) à Marfin-Brod, district de Mojäisk, s’élè- vent par l’une de leurs extrémités jusqu’à 15 degrés, les couches erratiques se dirigent suivant cette éléva- tion. Souvent les couches calcaires sont abaissées nière qu'il serait impossible , dans cette localité, de recon- naître leur superposition. Enfin la singulière disposition du bord droit de nos rivières , qui excède toujours en hauteur le bord gau- che, a été observée non seulement dans notre gouvernement, mais aussi dans les autres parties de la Russie. Certes, ce sont de gra- ves questions qui mériteraient une étude spéciale. (*) Ce calcaire appartient à l'étage intermédiaire du calcaire de montagne, caractérisé par le Productus lobatus ou longispinus et le Productus scabriculus. Nous lavons observé encore en deux Jocalités, à Schischémérovo, 12 verstes en aval de Mojäisk et à Ki- kino sur la Protva, el, chose remarquable, partout dans les mêmes rapports orographiques et stratographiques. Voyez Rouiller et Vosins- ky Gazette de Moscou 1848. 261 en pente douce vers la rivière. Nous verrons, dans le courant de cet exposé , que les strates du conglomé- rat erratique sout fortement inclinés vers la rivière Kolotscha et que nous avons autrefois indiqués. Selon Murchison (*), les couches dans les monts Valdü, quoique déposées horizontalement, présentent cepen- dant de petites dislocations, comme sur le ruisseau Stolobna. Enfin, les strates même du terran erratique, sont irès souvent diversement courbés, quelquefois renversés. En général nous devons dire que l'horizon- talité n'appartient qu'aux caractères secondaires des ter- rains erratiques, parce que ce Lerrain composé de mas- ses très différentes et meubles, ne donne que des si- gnes très Incertams d’une déposiion régulière. 4. L’épaisseur de couches du terram erralique est très différente dans les diverses localités de notre gouvernement. En général, les plus grands amas de _ce terrain se trouvent dans la partie O. et NO. où souvent les ravins disséquent le terrain erratique jus- qu’à une profondeur de 100 et 150 pieds, sans avoir atteint les formations sous-jacentes. Dans la par- üe E. et SE. les couches erratiques deviennent plus minces: les affleurements des autres terrains sont plus fréquents. Dans le district de Serpoukhov, Je lit et les ravins de la Nara sont en grande partie déjà creusés dans le calcaire de montagne : et ne (‘) Murchison, de Verneuil und Keyserling. Geologie des Euro- päischen Russlands und des Urals (Bearbeitet von Gustav Leon- hard.) Stutigard. 1848. T. I. pag. 101. 262 sont recouveris que d’un assez fable enduit erra- tique. 5. Quelquefois les terrains erratiques forment de petits monticules, ou de peutes buties coniques. Les monticules s'étendent d’une à plusieurs verstes, en forme de petites chainules, qu souvent se bifur- quent, quelquefois Ionsent les rivières, quelquefois forment un angle avec elles. Les chainules s'élèvent jusqu’à 100 ou 150 pieds au dessus de la plame environnante, ressemblent beaïcoup à des remparts faits par la main des hommes, et sont peut-être la même chose que les ôsars dans la Suède. Elles formaient peut-être jadis les bords de lacs. Les but- les, avec leur base assez élargie, se rétrécissent gra- duellement jusqu’à leur sommet : elles se montrent ou isolées, ou le plus souvent elles surplombent les extré- mités, ou le milieu de chainules. En tout cas, la forma- tion de ces monticules et de ces buttes ne peut être attribuée à l’action de nos agens contemporains: elle est sans doute en connexion avec les forces qui ont trapsporté les terrains erratiques, et avec les phé- noménes qui ont faits exhausser une partie de notre gouvernement. 6. Si l’on examine avec attention les couches qui composent les terrains erraliques ON NSCECON- vamcra quelles se laissent réparür en deux étages distincts, n’ayant rien de commun, excepté les ca- ractères généraux des terrains erratiques. L’étage supérieur est composé exclusivement d’argiles de différentes couleurs et propriétés : l’inférieur consi- 263 sie en sable et gravier (*). La position indiquée est toujours constante, Jamais inverse. Nous insistons sur la constance de ce fait, que nous avons pu vé- rifier dans une foule de localités, comme tout le long de la Moskva,. dépuis son commencement jusqu’à Bosorodsk, sur la Kolotscha, la Rouza, la Kliasma, Setounka, faouza, Protva, Nara, Oka, Voria, et même (‘) Une pareille division en deux étages se rencontre aussi dans les terrains erratiques du Nord, des autres contrées de la Rus- sie. Pander (*) l’a observée dans plusieurs localités, et comme une chose digne de remarque, nous citerons l'ouvrage de Murchison (**) dans lequel nous trouvons, que le terrain erratiqne de lOural, quoique formé pour la plupart de roches locales, présente néanmoins deux assises distinctes: le sable avec le gravier aurifère est au dessous, l'argile forme l'étage supérieur. Dans les autres contrées, on a aussi distingué plusieurs étages du lerrain erratique. Ainsi Sleffens (*‘*) les a observés et distingués dans les duchés de Schlesvig Holstein. Il parait, qu'ils conservent une position semblable dans le Nord de l'Allemagne, à en ju- ger d'après l'opinion, quoique non précise, de Zimmermann. c. p. 645. Elie de Beaumont (**“**) a signalé dans le Dauphiné et la Provence deux assises du terrain erratique , en stratification discor- dante, et sans doute d'une époque différente. Rozet (*****) en Auvergne trois dépôts distincts de cailloux roulés. à reconnu (*) Pander. Geogu. Unters. lings der Peters. Mosk. Eisenbahn. Er. mau’s Archiv. 18H47. p. 287. et 299. (*) Murchisou Geologie ‘'T. IL. p. 80, H81, 182, SH, 488, Ads (**) Zimmermavn: Bronn Jabrbuch 18441. p. 643, (tt) Elie de Beaumont ( Bull. de Fa Suc. gévl. de France T. XILE. 1842. p. 198. Ces) Bulle CEACMp 00 264 sur les tranchées faites pour le chemin de fer (*). Nous insistons d'autant plus sur ce fait, que ce ca- ractère ne nous offre qu’une seule exception dans les monticules et les buttes déjà mentionnées. Les mon- ticules et les buttes sont formées pour la plu- part au dépens de létage inférieur, largile ne se montre qu'à leur base. Ils se laissent distinguer de loin par leur végétation chétive, et par la quantité de petits cailloux et de pierres à feu, qui, excepté les localités citées, ne se rencontrent jamais sur la surface de notre sol. | 7. Relauvement aux rapports entge les deux étages erraliques entre eux on peut observer le fait suivant. Souvent les strates de l'étage inférieur sont déplacées comme par un choc, et rejetées vers les côtés, ou amassées supérieurement: quelquefois même de minces lambeaux de l'étage supérieur s’introduisent dans les couches arénacées. Dans ce cas, on peut présumer une déposition turbulente et subite de l’élage supé- (*) Ge fait est aussi bien connu et appliqué par nos fabriquants de briques. Ainsi ils élèvent des briqueteries sur le versant des fleuves et des ravins, où ils trouvent le sable nécessaire au dessous de l'argile. Tous les trous d'exploitation du gravier, pour la route de Smolensk, se troavent au dessous du limon erratique. Enfin, l'observation de cette superposition a trouvé son application dans l'agriculture. Un de nos savants agronomes, propose un moyen très commode pour le dessèchement de nos marais et des lieux humides, Ce moyen consiste dans le creusement de puits ordinaires ou artésiens, qui doi- vent percer la couche imperméable argilleuse, et se terminer daus le terrain poreux arénacé. Au moyen de ce procédé l'auteur a Cars desséché une bonne partie de ses terres. 265 rieur, qui aura arraché une couche arénacée, et l'aura ensuite recouverte. 8. Comme résultat principal de la disunction et de la superposition de nos deux étages, nous observons, que l'étage imférieur arénacé, ne se montre que le long des vallées, des rivières, et des a///eurements, tant naturelles, qu’accidentelles, c. à d. dans les … … localités, qui ont été mises à nu par une cause quel- N conque. Contrairement, l'argile forme la couche la … plus superficielle de notre terrain erratique, ce qui … a été aussi observé par Pander dans les gouverne- ments de Pskov, Noveorod, Tver etc. | 9. Les deux étages du terrain erratique atteignent une élévation qui est généralement au dessus des plus grandes inondations naturelles. Les eaux gros- sies au printemps, marquent leur hauteur par une ligne qui se laisse distinguer tout le long des bords 1 ' de nos rivières. Cette ligne s’imprégne le plus sou- vent dans l'étage inférieur ; l’étage supérieur plus elevé arrête 1 débordements. La. grandes eaux, et la smgulière composition des roches consütuant nos deux étages, expliquent facilement la fréquence et la 4 Peu des éboulements sur les bords de nos ri- _vières, el la profondeur de nos ravins. En effet, les glaces flotiantes au printemps, se heurtant avec for- cé contre les bords, enlèvent facilement le sable ; il s'ensuit, que le terrain aroileux, privé d’un point d'appui, tombe en formant des éboulements plus ou moins considérables. Le creusement de ravins ne trouve de difficulté que dans les roches argileuses : 266 arrivé jusqu’au sable, le ravin devient de plus en plus profond. 10. La disposition caractéristique de nos deux étages du Lerrain erralique, exerce une miluence re- marquable sur la conformalion de nos vallées. Là, et c'est un fait qui a été aussi observé dans les autres parties de la Russie (*}), les deux étages forment autant de gradins, qui ont une influence remarqua- ble sur la culture et la Flore de la contrée (**). Le fond de ces vallées est formé ordinairement par des alluvions, résultat du mélange des différentes roches erratiques. Il est couvert par des prairies florissan- Les et des jardins potagers. La plupart des villes et des villages occupent le gradin inférieur, qui, dans d’autres localités; recoit des forêts de pins, arbre amant de préférence une terre arénacée. Le gradin supérieur supporte généralement les terres laboura- bles, les foréis de bouleaux et de sapins. Quelque fois, dans les vallées de nos fleuves considérablement élargies , il est difficile de bien tracer les limites de ces deux gradins : la difficulté devient plus frappan- te lorsque Îes bords élevés de nos fleuves nous y font voir des bords de vallées, ou lorsqu'il y a au milieu de ces vallées des îles formées par le terrain. (*) Blasius. Reise im Europäischen Russland. (**) Durocher Bull. I. c. 1847. p. dit, que les terrains errati- ques dans les vallées des Aïpes, des Pyrenées et de Vosges, et quel- quefois aussi dans le Nord de l'Allemagne, s'offrent disposés en gradins. ? 267 erratique arénacé. C’est précisément ce qui a lieu aux environs de notre capitale. Le bord gauche du ht de la Moskva, présente près de Stschoukino et Khoroschovo , localités si connues, le goradin infé- rieur sablonné. De là ce gradin s'éloigne de la ri- vière, s'étend en une plaine assez considérable ( plaine de Khodynka), et sert de fondement à {a ville même , dans les rues et les jardms de laquelle on ne trouve que du sable. Le bord droit de la - Moskva, vis-à-vis Sischoukino et Kharaschovo , est forme par l'étage inférieur du terrain erralique. … Troizkoe, Strogino, el toute la contrée presque … circulaire jusqu'au Roublevo, formait jadis une île dans la vallée élargie de la rivière. Le ravin dit 9 © à C d'argent, (Cepe6panui oepazs ) reste comme la li- mite de cette île du Sud. Les limites du gradin supérieur courent parallèlement avec ces localités, à une distance d’une à deux versites: elles ne repa- raissent sur le bord gauche, que dans les hauteurs qui s'étendent dépuis Pokrovskoe et VWsesviatskoe, Fa We, jusqu'au Nord de la capitale, près la barrière Bou- _tyrskaia et Krestovskaia : sur le bord droit, nous le _ retrouvons au Nord de Tatarovo, recouvrant le grès Wéaldien, et de là formant les hauteurs, qui s’'éten- dent depuis cette localité, jusqu'à Kountzovo et à Vo- robievo. 11. Généralement nos terrains erratiques se distin- guent par un manque d’une stratification apparente. Ce- pendant ce caractère diffère dans les deux étages de _inaniére que, dans l'étage supérieur, nous observons l'absence complète d’une straufication : tout y esl 268 sans ordre, sans régularité. Ce sont des produits des eaux bourbeuses, agitées, mises en mouvement par une force énorme et de peu de durée. La stratifi- cation est assez apparente dans l'étage inférieur : les strates produites par le sable de différentes couleurs, le gravier, les cailloux roulés , et celles formées de dépôts d’eau douce, se superposent en des couches dis- unctes. Certes , ces strates ont été déposées dans des eaux moins agitées, d’une manière, peut-être, analogue à nos alluvions marins et fluviales. (*) (*) C’est un fait très curieux que beaucoup de caractères de nos terrains erratiques du Nord, se reproduisent dans de pareils dé- pôts des autres contrées, dus à de causes certainement différentes. Ainsi Studer dans les (Bronn Jahrb: 1841. p. 681) distingue, dans la vallée de l'Aar, deux dépots erratiques, l’un inférieur stratifié, l'autre supérieur non stratifié et contenant de grands blocs. Cette même observation s’est confirmée , d’après les observations d’'E- scher von Linth, dans les vallées du.Rhin, de la Linth et de la Reuss. Necker dans ses Æludes, commence la description des dépots dilu- viens en disant : « si l’on étudie avec attention les dépots diluviens autour de Génève, on reconnait quil y a là deux terrains bien distincts et bien caractérisés. Le plus bas que je désignerai sous le nom d'alluvion ancien, à cause des rapports de structure qu'il a avec les alluvions modernes, paraît avoir été formé par des courants d'eau, dont la durée s’est fort prolongée, et qui, quoique fort supé- rieur en volume, est analogue aux rivières actuelles. Le dépôt supérieur offre, au coniraire, de masses sans aucun ordre apparent, et dans lesquelles les matières de différentes grosseurs, dépuis les plus grands blocs jusqu'au limon le plus fin, sont mélées et confondues ensem- ble, de manière à faire présumer qu'il n’y a qu'un terrible cataclys- me, qui ait put occasionner des dépôts si puissants, formés d'un pareil mélange : aussi ai-je proposé de nommer ce terrain diluvium calalyctique n. 269 12. La même disposition de nos terrains errati- ques, exerce une influence non moins remarquable sur la situation de nos marais, de nos étangs et de nos puits. La plupart des marais, même sur les lieux élevés, reposent sur le terrain argileux : les étangs ne reliennent leurs eaux que sur ce terram. (*) Nos puits sont ou presque superficiels, ou très profonds. Dans les premiers, les sources se sont trouvées dans les strates de l'argile erratique ; dans le dernier les ‘couches argileuses et arénacées du terrain erratique ont été percées, et ce n'est que dans la marne ju- rassique, ou dans le calcaire de montagne qu'on a relrouvé l’eau. : 13. Chacun des deux étages du terrain erratique se distingue par une grande importance de puissan- ce, de développement et de volume de certains élé- ments constitutifs, qui dominent toutes les autres ro- ches. Ainsi, dans l'étage inférieur ce sont les sables de différentes couleurs, qui passent insensiblement du sable très fin, à un sable grossier et même au gravier. L’argile domine dans l'étage supérieur : el- le est quelquefois très pure et propre à la fabrica- ion des briques ( argile à brique ); d’autrefois elle recéle beaucoup de galetz de différentes grandeurs; ailleurs elle contient beaucoup de sable et de gra- (*) Dans quelques localités, comme au NE de la capitale, où af- flcurent les grès et les sables Wéaldiens sur une grande étendue, ce sont eux qui retiennent l’eau stagnante. Dans les autres, les argi- les plastiques ou carbonifères ct même les roches calcaires expli- quent l’imperméabilitée du sol. 270 vier, qui a été sans doute arraché de létage imfé- rieur. | 14. Relativement à la composition de nos terrains erratiques, nous y dislinguons deux éléments princi- paux: a: l'élément erratique proprement dit, repré- senté par les roches apportées de loin, et b: l’élé- ment plus local appartenant à des roches origmaires du pays. Dans la composition du premier entrent les granites, les gneises, les micaschistes, et autres roches plutoniques el neptuniennes arrachées aux montagnes de la Scandinavie el peut-être aux au- tres contrées éloignées. Le dernier présente dans les différentes localités des propriétés diverses, €. à d. que ces. dernières sont disposées de manière, que les masses qui composent Îles terrains erratiques se diversifient, selon la différente des formations sous- jacentes. Ainsi l'expérience nous fait reconnaitre, au moyen du terrain erralique, les autres formations. Dans les districts où domine le calcaire de monta- gne, ce sont les calcaires, les sables, les argiles et les pétrifications de cette formation, qui abondent dans le terrain erratique: les mélanges même du cal- caire sont quelquefois si abondants, qu'ils donnent au terrain erratique l'air d’un véritable a//{eurement du calcaire (*). La marne et les pétrifications juras- siques, sont fréquentes aux environs du jura. Enfin, les sables wéaldiens se remarquent mélangées en (*) Blasius ( Reise L c. T. IL p. 99) dit, que le terrain errati- que des environs de Smolensk contient des blocs du calcaire de montagne en si grandes quantité, qu'on les recherche et les exploite. 271 quantiié considérable aux terrains crratiques, dans le voisinage de cette formation (*). 14. Les grands blocs appartiennent à l'étage supé- rieur, tandis que dans l’inférieur, on ne rencontre que des galetz d'un diamètre moyen. Pour s’en con- vaincre, il faut les observer dans leur site respecuf et non dans les amas épars sous les escarpements erratiques. Les grands blocs sont répartis sans au- cun ordre, sans aucune position constante: ils ne se rencontrent qu'isolés et assez rares. Ce n’est que dans une localité sur la Kalotscha, que nous avons rencontré un amas d’une trentane de grands blocs. Les petits galetz , quoiqu'ils se trouvent aussi dans l'étage supérieur, ne se montrent en quantité que dans l'étage arénacé : là, ils forment quelquefois des amas sur une surface assez considérable, et chose remarquable, la plüpart des galetz ont une grandeur à peu près égale. Ces amas se trouvent le plus souvent dessous les collines arénacées (**). (*) La présence du terrain dévonien est très probable dans notre gouvernement: nous avons rencontré un grès rougeâtre qui appartient, peut-être, à cette formation. D'ailleurs des morceaux de calcaire et de pétrifications dévoniens, ne sont pas rares dans notre terrain erratique. Le grès vert n'a été distingué, que dans les dernières années , quoique depuis long-temps M. de Fischer cite la Terebra- tula dyphium comme trouvée dans le terrain erralique. (**) Ces galetz étant d'une nécessité indispensable pour le pavage de Moscou, plusieurs ingénieurs se sont adressés à nous el nous ont priés de tracer les lois suivant lesquelles sont disposés les grands blocs. Jusqu'à présent nous n'avons pu satisfaire à leur de- mande : peut-être réussira=t-on dans la suite. 979 16. La forme des grands blocs est le plus sou- vent ovale, quelquefois alongée, onu quadrangulaire. Les angles et les bords sont plus ou moins émous- sés, souvent polis et lisses, ce qui dépend de la texture, de la dureté, et de la différence des par- ües conslituantes. Leur surface est le plus souvent lisse, quelquefois luisante et polie, comme par l’action de deux blocs polissant l’un l’autre. Dans les au- tres blocs la surface est inégale, érodée, suite de la désagrégation des roches. Les surfaces striées ne se rencontrent Jamais sur nos blocs (*). La grandeur de ces blocs dépasse rarement 5 pieds en diamètre: les plus grands offraient l’un 5 p. de longueur, —— — — 2 — — ———— (*) Dans le commencement de mes recherches, j'ai été frappé des stries que présentaient quelques blocs et quelques galetz. Ces stries étaient âpres, raboteuses, parallèles entre elles et offraient peut-être de l'analogie, avec les stries formées par le glacier. Ce fait me paraissait d'autant plus intéressant, que plusieurs géolo- gues ont attribué la déposition de notre terrain erratique aux glaciers, se fondant sur ce que, dans la Suède et la Finlande, contrées d'où est par- ti, d'après leur opinion, notre terrain, on rencontre des surfaces striées sur les rochers affleurants du pays. Or , aucun fait ne constatant le transport ‘au moyen des glaciers, j'ai redoublé d'efforts pour reconnai- tre la cause qui a striée nos galetz. Voici le résultat de mes observa- tions. Aucun granite ne présentait de surfaces striées : elles étaient au contraire partout lisses, excepté les places attaquées par l’action con- temporaine de l’eau et de l'atmosphère. Dans les roches plutoni- ques schisteuses comme le gneiss, on remarquait des stries, qui se montraient le plus souvent de côté, mais qui n'étaient visibles ni sur la surface supérieure, ni sur l’inférieure. Ainsi ces stries ne peuvent être attribuées qu'à une inégale désagrégation, qu dans les roches schisteuses avait lieu suivant les schistes. 273 b!7, en largeur : l’autre, 71/, de longueur sur 6 de Hagen : le premier s'élevait au dessus du sol jus- qu'à 4 p., le dernier jusqu'à 3. p. Les galetz sont plus ou moins roulés, souvent arrondis: El surface est lisse, rarement polie, jamais striée. Leur diamè- tre dépasse rarement un demi ou 1 pied de diamètre, Quelqu’uns de ces galetz sont arrondis et polis, de manière qu'ils n'ont pu prendre cette forme que dans les trous circulaires que l’on a observés en Sue- de, et nommés Riesen-Tüpfe. Là, les galetz ont été o et continuel frottement, dans un re) espace élroit. Il est aussi très curieux qe dans exposés à un lon beaucot up d’amas, les galetz sont à peu près d’une dimension égale. 16. Les autres grands blocs trouvés dans les ter- rains erratiques sont: des blocs de calcaire de mon- tagne, des blocs siliceux, des blocs du grès wéaldien, des concrétions de la marne Jurassique, des argiles carbonifères et autres roches. Ainsi le monument à Taroutino, a été fait de blocs du calcaire de mon- tagne, trouvés dans les terrains erratiques (*). Sur la Moskva, la Kliazma, on observe des blocs du grès wéal- dien, d'une grandeur considérable (*). (*) Ce monument a été fait du soi-disant marbre jaune trouvé à Biegitschevo ( Bsraueso ) sur les bords de la Nara. (**) La surface des blocs calcaires et siliceux est très souvent cou- verte de jolies images dendritiques. Ces dendrites ressemblent aux impressions de plantes cryptogames, et particulièrement aux IN OUSSES. NV 1820. 18 274 17. Quant à ce qui regarde la répartilion des blocs et des galetz, il serait curieux d'examiner les lois suivant lesquelles ils se sont déposés. Nous avons déjà dit que les plus grands amas de matiè- res erratiques se trouvent dans la parie OÙ. et N-OU. de notre gouvernement: c’est aussi là qu’on rencontre les plus grands blocs. Dans les districts de Moscou, de Podolsk, les blocs deviennent d’une dimension moyenne : enfin sur l'Oka, la Nara, les orands blocs sont une rareté. D’après tout cela nous devons adopter comme règle générale, que les plus grands amas des matières erratiques, la plus grande masse de galetz, et les plus grands blocs se trou- vent vers la partie OÙ. et N-OU.: que ces amas et ces blocs, en se reportant au milieu de notre gou- vernement, perdent leur grandeur etleur fréquence, qu’enfin dans la partie S. et SE. les amas et les blocs sont une rarelé c. à. d. que ces masses sont réléguées suivant la ligne qu’a prise le terrain erra- üque dans son transport (*). Relativement à la distri- {*) La même loi représentée chez nous en petit, se reproduit dans l'ensemble du terrain erratique du Nord. Les plus grands blocs plutoniques, comme celui qui a servi à produire la Statue de Pierre le Grand, ne se trouvent que dans la Finlande. Dans les gouvernements de Tver, Novgorod, les blocs de la dimension d'un mètre sont très communs: chez nous cette grandeur est très rare. Ainsi tous les blocs granitiques, nécessaires à la confection des fon- dements des ponts du chemin de fer dans notre gouvernement, ont été apportés du gouv. de Tver. Dans les gouv. de Kalouga, Toula, les galetz plutoniques cessent tout à fait de se montrer. La fré- 275 bution des autres grands blocs , comme les blocs calcaires, siliceux et autres, nous pouvons dire, que la plüpart d’entre eux se trouvent dans l’étage mfe- rieur du terrain erratique. Nous avons observé ce fait dans plusieurs localités. Sur la SkKhodnia à 30 verstes de la capitale, l'étage imférieur du terram erralique a été profondément remanié à cause des travaux du pont du chemin de fer. Quoique toutes les recherches qu’on y fit, n'aient été que pour y trouver des galetz plutoniques, ces derniers y sont une véritable rareté. Dans les amas de plusieurs millions de blocs siliceux, nous avons trouvé à pel- ne quelques blocs plutoniques. 18. Le menu détritus, présente dans les deux éta- ges et dans différentes localités, des propriétés diver- ses. Il parait que les argiles de lélage supérieur se sont formées dans une mer lointame, et n’ont été qu’apportées et déposées dans leur site d'aujourd- hui. Ces sont aussi les argiles, qui ont conservé le plus souvent leur pureté originaire. Les sables de quence des blocs plutoniqnes suit la même loi: il n'y a de ditfé- rence que dans l'application. Ainsi la chaussée de Pétershowug à Moscou se refait aux dépens de galetz plutoniques: tandis que la chaussée de Toula, manquant de ces pierres, n’a que des roches calcaires à sa disposition. Le calcaire sert au pavage des villes situées à la limite Sud, et en dehors de cette limite du terrain erratique. Zimmermann (Bronn's Arch. 1. c. p. 646.) dans sa Description du terrain erratique des environs de Hambourg dit: die Geschic- be nehmen an Frequenz und Massen-Grôsse zu, je nôrdlicher man sie verfolgt. 18* 276 l'étage inférieur proviennent de la désagrésation des roches plutoniques : ils contiennent des mélanges de roches qui appartiennent aux formations sous- jacentes, enfin une boune partie de cette matière s’est formée sur place même. Ainsi nous distin- suons un sable composé de parties roulées et comme molles ( xaexiü necoxs) de poëliers. Ce sa- ble ressemble aux alluvions de nos rivières, ou au sable marin dont les dunes sont formées. Dans les autres endroits on rencontre un sable très fin, très mobile, et qui contient de petites feuillets de mica. Ce sable a été arraché en partie aux sables wealdi- ens: il forme aussi de grands amas dans le voisinage de cette formation. Souvent on rencontre un sable âpre au toucher, blanc, et composé presque exclu- sivement de cristaux de quartz Ge sable ne se trou- ve qu’en couches très faibles, souvent en forme de nids: il est le résultat de la désagrégation locale du granite. Le aravier présente plusieurs variétés. Ainsi on observe: a) le gravier composé exclusivement de grains de la grandeur de semence de chénevis ou de pois, sans sable et sans galetz : b) gravier con- tenant du sable fin et des galetz de la grandeur d’une noix et du poing : © ) gravier composé pres- que exclusivement de morceaux anguleux de silice. En général le gravier contient en quantité des roches calcaires, de là provient sa couleur souvent blanchä- tre. Souvent, entre les schistes du sable et du gra- vier, S'interposent des couches et des lambeaux de roches hétérogènes. Ainsi nous avons observé, entre S les couches du sable erralique, une argile noirâtre, 217 très Lénace et très plastique: cette argile provient sans doute des argiles du terrain carbonifère: elle a été arrachée et déposée dans son nouveau site. Les roches de létage intermédiaire du calcaire de montagne, qui se désagrègent facilement, laissent des noyaux ou des lambeaux dans les terrains erra- tiques. | | 19. Un caractère intéressant, caractère qui, à no- tre connaissance, n’a été mentionné par aucun des auteurs qui ont écrit sur le terram erratique, c’est la désagrégation lente, mais constante des roches plutoniques. Gette désagrégation mérite d’autant plus un intéret particulier, qu’elle se produit sur une grande échelle, et que de tous les galetz observés dans les escarpements erratiques, il n’y a peut-être que la moitié, ou le tiers qui garde son intégrité, le reste tombe en poussière au plus léger coup. Le procédé cité attaque le plus souvent les granites à gros grams (Rappakiwi) et les différentes roches schisteuses. Les roches plutoniques à grains fins et præ cæteris avec des surfaces lisses et luisantes , ré- sistent plus longtemps à la destruction. Les grands blocs granitiques se fendent souvent en deux moi- ués: les surfaces fracturées, d’abord luisantes, devien- nent avec le temps ternes: il s’y forme de petites fentes, et le bloc tombe avec le temps en mor- ceaux. Souvent la surface est très mégale, eriblée de petites ciselures et de petits tous, ressemblant aux ciselures faites au moyen de la hie, qui sont quel- quelois disposées suivant une ligue droite et paral- lèles entre elles. Dans ce cas l'inégalité provient 278 de ce que la surface se désagrège inégalement : le feldspath et le mica perdent les premiers leur in- téorité, en laissant des cristaux de quartz sur la sur- face bosselée. Dans les roches schisteuses, c'est sui- vant les schistes que procède la désagrégation: aus- si on peut, avec la plus grande facilité, ôter les pe- tiles tablettes qui composent les galetz. (*) 20. La rareté ou le manque total de restes organi- ques, caractérise au plus haut degré les terrains erra- tiques. Nous avons déjà dit, qu’on trouve indistincte- ment dans les deux élages erratiques, des pétrifica- tions appartenant à des formations sous-jacentes. (**) (*) La désagrégation des roches est un procédé en partie mécani- que, en partie chimique. Mécanique, en ce que c'est l’eau qui, après avoir rempli toutes les petites fentes, gèle pendant l'hiver, agit comme un coin, et sépare les parties composant les blocs. Relative- ment à l’action chimique, nous savons que la plupart de ces blocs. sont de différentes combinaisons siliceuses. Par ex. le feldspath est composé de l'argile siliceuse et de lalcali siliceux : l’eau dissout l’alcali siliceux, qui, en contact avec l'acide carbonique, se décom- pose : il se forme un alcali carbonateux et l'acide siliceux devient libre. Le second sel, l'argile siliceuse indissoluble, se précipite en formant le sol argileux. C’est par ce procédé que se forment, d’a- près Petzhold (‘), les chalcédoines, les opals, les pierres à feu et toutes les autres matières qui appartiennent à cette catégorie: ils doivent leur origine à l’acide siliceux, dû à la désagrégation de dif- férentes roches. (**) Zimmermann 1. c. p. 654. cite toutes les pétrifications des terrains erratiques aux environs de Hambourg. Beaucoup d’entre elles appartiennent aux calcaires anciens de la Suède et de la Norvège : les autres ont ét£ arrachées à des formations de la contrée. (*) Petchold Grcologie. Leipzig 4845. p. 370. 279 Excepté ces restes accidentels nous n’avons pu trou- ver dans l'étage supérieur aucun signe d’une vie organi- que: nulle part l’argile erratique ne recèle dans son in- térieur, ni coquilles, ni) plantes: les coquilles trou- vées dans les strates qui recouvrent le terrain argileux, appartiennent à l’époque alluviale ou historique (*. Tout cela nous parait prouver que les conditions vitales, durant la déposition du dépôt erratique argi- leux, ont élé supprimées et presque anéantes. La chose s’est passée autrement dans l’étage inférieur. Là, 1l se déposait, au milieu des couches de cet éta- ge, des dépôts de coquilles d’eau douce et terrestres, des ossements de quadrupèdes et des, restes de plan- tes. Ces dépôts, distinctement slratifiés, nous mon- trent suffisamment que, durant la déposition de l'éta- ge inférieur du terram erratique, les conditions vi- tales ont été bien suffisantes , et ont eu beaucoup d'analogie avec les conditions d’aujourd’hui. 21. Les coquilles trouvées dans le gravier, dans le tuf calcaire et dans les autres dépôts qui appar- tiennent à l’élage inférieur, sont toutes des coquilles d’eau douce et terrestres. Elles appartiennent à des genres encore existants et la plupart à des espèces (*) L'époque actuelle mériterait le nom d'époque biotique, par- ce que c’est seulement dans les dépôts d’alluvions modernes qu'on a retrouvé des ossements humains. D'après toutes nos observations et les recherches les plus minutieuses, nous sommes arrivés à Ja conclusion, que l'apparition de l’homme sur la terre n'a eu lieu qu'après la déposition de notre élage supérieur erratique. L’appari- tion des quadrupèdes a devancé de beaucoup celle de l’homme. 280 qui vivent en partie dans notre contrée, qui se ren- contrent en partie dans les autres localités de la Russie et de l'Europe. Le nombre total de ces coquilles, la comparaison avec des coquilles de pareils dépôts des autres contrées, enfin, la comparaison avec des coquilles vivantes, seront indiqués dans la suite de cet article. 22. Les restes de plantes forment dans quelques endroits des amas assez considérables. Dans les li- gnites de Troitzkoë nous avons pu distinguer des cônes de Pin, des empreintes de feuilles de Betula, de Ainus, de Corylus c. à d. de genres qui ont des représentants dans la flore actuelle. Il serait aussi intéressant de bien définir leurs espèces. Ge dépôt nous a fourni aussi des restes d'insectes et des restes de poissons. Le dépôt ligniteux de Bouzaëva sur la Moskva, nous a offert des graînes du Nenu- phar luteum. Enfin le lignite feuilleteux de Porie- tsche ne parait avoir été formé que de parties très fragiles. En général tous ces dépôts ont beaucoup d’analogie avec des pareils dépôts d'aujourd'hui, et nous ne pouvons que reproduire notre idée déjà émise, que les conditions vitales, durant Ja PenDie erralique arénaceée, ont dû avoir été à peu près les mêmes que de nos jours. 23. La plupart, et peut-être tous les ossements de grands quadrupèdes se trouvent dans l'étage m- férieur, ou dans les dépôts qui lui sont parallèles. Cette question devait être jusqu'à nos temps sujet à beaucoup de controverses, car la plupart des os- sements ont élé ramassés dans les vallées et dans 281 les terrains d’alluvions modernes, c. à d. remués de leur site primitif. Nous croyons que la découverte d'un sque- lette entier de Mammouth dans le lignite de Troitzkoë : la découverte d’un crâne de Mammouth dans les sables de Mnevniki: les vertèbres d’un Cerf dans le dépôt graveleux de Tikhonovo : l'os d'ils et les vertèbres d'un Bœuf dans les sables sur la Kalotscha, sont des preuves suffisantes de notre opinion. Aïlleurs, com- me à l'Oural (*), on a trouvé des ossements de Mam- mouth, de Rhinoceros, de Bos Urus, dans le terrain erratique aurifére, qui est peut-être contemporain de notre étage inférieur. 24. Comme caractère présomptif, mais négatif jus- qu'à présent, nous citerons l'absence complète de coquilles marines dans les terrains erratiques de no- tre gouvernement. Murchison qui, après avoir obser- vé des coquilles marines dans les terrains erratiques près de la mer Blanche, en Livonie, en Suède, co- quilles qui offraient beaucoup d’analogie avec des coquilles vivant dans les mers arctiques, pouvait bien et facilement former sa théorie du transport de blocs et de matières erratiques au moyen des glaces flot- tantes dans une mer. Il va encore plus loin lorsqu'il dit (**), qu'il se pourra bien, qu'avec le temps , on trouve des coquilles marines dans les terrains er- ratiques du Nord, ainsi que dans les autres parties de la Russie. Gertes, la stabilité de sa théorie dé- peudra de cette découverte. 1% (*) Murchison Russia 1. c. [AR *) Murchison Russia |. c. T. 2. p. 537. 282 25. Enfin, nous devons faire mention de quelques matières trouvées dans les terrains erratiques, matiè- res qui, ne se trouvant que très isolées, ne doivent leur découverte qu'à un heureux hasard, et qui par conséquent peuvent à peine être citées comme ca- ractéristiques du terrain erratique de notre gouver- nement. Dans cette calégorie nous rangerons Le suc- cin, les pierres d'Imatra, et une matière résineuse succiniforme. Le morceau de succin a été trouvé dans les sables de la Skhodnia à 30 verstes de la Capitale, et nous en sommes redevables à la bonté de M. Benislawski, ingénieur habile, qui y dirige les travaux des ponts et chaussées. C’est un morceau roulé, couvert d’une croute jaunâtre, transparent à l'intérieur, ayant 1°/, pouce de diamètre. M. Eich- wald, dans sa Géologie, parle aussi d’un morceau de succin trouvé dans le gouvernement de Twer. L'un des morceaux de pierre d'Imatra a été trouvé par M. l'ahrenkoh]l dans les sables de Kharaschovo: l’autre par nous même dans les sables sur la Nara, district de Serpoukhov. Le premier est entièrement con- servé, sa forme est d'un 8 : le second est à demi- brisé et très roulé. La matière résineuse a été ren- contrée dans un lignite appartenant à l'étage imféri- eur arénacé. Or, voilà de nouvelles données qui pourront éclaircir le point de départ de notre ter- rain erratique. 11 serait néanmoins intéressant d’a- voir des renseignements exacts sur le gisement du succin qui se trouve dans les terrains erratiques à Ostrolenka en Pologne et en quelques autres endroits, 283 et nous aitendons des géologues du pays qu’ils veuil- lent bien remplir cette lacune. Aïnsi la caractéristique générale du terrain erratique du gouvernement de Moscou étant donnée, nous allons essayer de faire 1° un court aperçu minéralogique des roches tant solides que désagrégées trouvées dans les terrains erratiques, et 2° la description de quelques dé- pôts locaux trouvés dans ce terrain et principalement dans l'étage inférieur. Nous tâcherons de décrire spécialement toutes les coquilles rencontrées dans ces dépôts: nous les comparerons avec les coquilles tant diluviales (des auteurs ) que tertiaires supérieures et vivantes, trouvées soit en Russie, soit dans les autres parties de l’Europe, afin de pouvoir préciser l’époque de la déposition de notre terrain erratique, et pour que notre travail présente des notions locales suffisantes pour une descriplion générale du ter- rain erratique du Nord. CEs DÉPÔTS LOCAUX SONT LES SUIVANTS: 1. Formation graveleuse de Tikhonovo. 2. Tuf calcaire. 3. Lignites de Troitzkoë, et d’autres endroits. 4. Marne brun-noirûtre. 7: Conglomérat erratique. 284 G. Argile grisdtre plastique. 7. Lignite feuilleteux de Portetsche. 8. Couches d'infusoires. 9. Tuf ferrugineux. ( Continuabitur ). LETTRE à M. ce Dr LiNDERMEYER MÉDECIN DE SA MAJESTÉ LR ROI DE LA CRÈCE, à ATHÈNES, SUR UN POISSON FOSSILE DE LA GRÈCE, PAR LE Vice-PRESIDENT DE LA SOociETE ImPÉRIALE DES INATURALISTES G. Fiscuer De WALDHEIM. ce) À Ce — Monsieur, J'ai recu, il y a bien des années , par un des mes élèves à l’Académie Impériale médico-chirurgicale, M. Ubino, une plaque calcaire contenant le fragment du squelette d'un poisson très remarquable. J'en ai différé la publication, pour attendre des renseignemens sur la localité et sur la formation à laquelle ce poisson peut appartenir. Maintenant, Monsieur, instruit que vous vous occupez, 286 non seulement de l'histoire naturelle en général, mais en particulier des corps fossiles du pays que vous habitez, je vous adresse celte courte notice, accompagnée d’une figure de ce poisson remarquable, en vous priant de vouloir bien m'éclairer sur la localité et la formation de corps fossiles semblables. Cette plaque a beaucoup de ressemblance avec celle de Sohlenhofen, et la loca- lité de la Grèce doit être également riche en corps fossiles. | Cette plaque, d’après l'indication de M. Ubino, a été trouvée à l’ile de Négrepont, l’ancienne Eubée, par- ticulièrement à Koum, à une distance d’une journée de Négrepont. Le fragment du squelette incrusté dans cette plaque offre d’abord un caractère particulier, des épines dor- sales très comprimées et très larges, qui m'ont porté à nommer ce poisson, que Je regarde comme un gen- re particulier. PLATACANTHUS. PL VE Une plaque calcaire, d’une épaisseur d’un pouce, contenant une partie de squelette de poisson, composé du crâne et de six vertèbres. Ce crâne se montre en profil. Sa longueur depuis la bouche jusqu’au com- mencement des vertèbres comprend 150 millimètres. La hauteur de la partie antérieure, 40 millimètres. La hauteur de la partie postérieure est de 133 muillim. Il est composé d’ossements très forts ; les frontaux et les pariétaux sont enlevés; [a partie occipitale parait for- 287 mer une proéminence ; les os de la face ont été pres- sés les uns sur les autres, de sorte qu’il est impossible de les détailler. L’os intermaxillaire est alongé et rhomboïdal ; los maxillaire supérieur est très fort et porte des dents dis- tantes , alonoées et eflilées ; la machoire inférieure est représentée par un os alongé, tronqué à la pointe, II parait porter des dents semblables. L'os préoperculaire forme un grand arc large, portant en bas trois dents triangulaires , larges à la base et acérées à la pointe; une dent semblable, mais un peu plus grande, est pla- cée sur la courbure de l'arc et dirigée en arrière. L’os suboperculaire porte des dents semblables, mais moins grandes. L'opercule proprement dit est très large et arrondi en arrière. Les vertèbres visibles sont au nombre de six et pré- sentent une longueur de 300 millimètres ; elles sont alon- gées, amincies au milieu et fortement bordées des deux côtés; les bords laissent une petite distance entre eux. La vertèbre de la base est couverte de la matière cal- caire et parait composée de trois pièces, qu'indiquent les épines dorsales au nombre de trois. Ces trois épi- nes sont larges, applaties et tronquées à la pointe. Les épines des vertèbres suivantes sont plus alongées, au- tant qu’on peut distinguer leur forme dans la matrice. Elles sont également applaties et tronquées à la poin- te. Cette circonstance, qui est différente de celles des autres poissons, m'a suggéré le nom de Platacanthus. Je considère ce fragment comme le document d’un senre particulier et je l'ai nommé en l'honneur de ce- lui qui me l’a apporté, Platacanthus Ubinoi. Je l'a 288 déposé au Musée de la Société comme souvenir d’un élève reconnaissant. Je vous serais encore très obligé, si vous pouviez m'apprendre quelque chose sur Île séjour de M. Ubino, qui s’est distingué à l’Académie par sa diligence et sa bonne conduite, mais qui l’a quittée avant d’avoir fini son cours. Agréez, Monsieur, l'expression de la haute considéra- tion avec laquelle j'ai l'honneur d’être Votre très humble et très-obéissant serviteur G. Fiscuer DE WALDHEIM. Moscou le 8 Janvier 1850. NOUL BINIGE WORTE | UBER DEN KRATER VON SALL (*, Ihr geehrtes Schreiben hat mich recht freundlich uperrascht. Sie haben mir einige sehr interessante Notizen über den in der Nähe Ihres Gutes sich befindenden alten Krater mitgetheilt , wofür ich lhnen sowohl persônlich , als auch im Namen der Wissenschaft meinen verbindlichsten Dank abstatte. Sie erwähnen in Ihrem Briefe der alten Sagen und Traditionen in Oesel, welche sich an diese wunder- bare Erdbhildung knüpfen, und stellen die Ansicht auf, dass der kleine Frdwall rmgs um den Kraterrand, in den Kriegen der alten Esthen als Schutzwehre , viel- leichi von Menschenhänden aufserichiet worden sein (*) Nachträgliche Bemerkungen zu dem Aufsatze im Bulletin der Kaiserl. Naturforschenden Gesellschaft in Moscau (1849. N° IL. ) in einem Briefe an den Herrn v. B., Besitzer eines Rittergutes in der Nahe des Kraters auf der Insel Oesel in Liefland. INT MS 00. 19 290 môge, und zugleich machen Sie mir die hôchst inte- ressante Müittheilung , dass sich auf dem Gebiete Ih- res Gutes in der Nähe des Kraters von Sall in sud- licher Richtung (ungefähr 250 und 400 Faden von demselben entfernt) noch zwei andere Erdoruben, Einsenkungen oder Erdtrichter befinden, die dem Explosions-Krater von Sall auffallend gleichen , je- doch mit dem Unterschiede, dass sie bedeutend klei- ner, ohne Wall und an den Rändern ihrer Einsen- kung bewachsen sind, daher sie denn auch keine Schichtenstellung der Kalksteine enthüllen, welche zu einem geologischen Resultate führen kônnte. Wenn Sie, mein hochgeachteter Freund, nun wun- schen, dass ichlhnen meine Ansichten—insbesondere über die hier erwähnten klemen Erdirichter, in der Nähe des ungefahr 400 Arschinen im Umfange habenden Kraters von Sall—mitheilen môchte , so kann, obgleich die Schichtenstellung der Kalksteine, als die eigentliche Lebensfrage in dieser Sache, in den erwähnten kleinen Erdemsenkungen noch nicht er- forscht ist, dennoch der Geologe immer nur zwei Ansichtspunkte haben. Entweder sind die Schichten- kôpfe der Kalksteinstraten nach Kompas und Nei- gungs-Gradmesser, ebenfalls wie bei dem Krater von Sall, konzentrisch als ein Radius, nach dem Mittel- punkte des Kraters emporgehoben, und dann wurde dies Verhäliniss : «die Wiederstands-Unfähigkeit der Erdrmde, gegen eine von Unten nach Oben treiben- de erupüve Naturkraft , auf einen kleinen Raum in der Umgebung des Kraters von Sall», beweisen und dass , das ganze Phänomen aller dieser Erdeinsen- 291 kungen emen und denselben zusammenhängenden Causal-Grund hat. Oder im zweiten Falle sind die Kalkstemschichten im Innern der klemen Erdtrich- ter nicht ringfürmig, sondern nur nach emer Seite unregelmässig geneigt, oder zusammengeslurzt , und dann ist dies nur eme gewôhnliche Ffsenkune der obern Schichten in untere hohle Räume, wie sie in Ländern mit horizontalen Kalksteinlagen häufig vor- kommen , und auch bei Ihnen auf Oesel, in den sogenannten Strudeln bei Kidemetz, Paatz und an- dern Orten, keine sellene Erschemung sind. Doch auch in diesem lezten Falle kônnen die erwähnten klemen Erdeinsenkungen mit dem Explosions-Kra- ter von Sall in naher Verbindung stehen, da eine so sewaltsame Naturerscheinung, wie die Hebung der Kalksteime des Kraters, wohl nicht ohne starke Er- schütterung in den Felsbau der Umgegend statifin- den konnte, wodurch sich denn die Einsenkungen in der Nähe ganz von selbst verstehen. Zulezt wird denn auch noch von alten Leuten er- zählt, dass sich vor langen Jahren im Innern des Explosions-Kraters zwischen den Kalkstemschichten, eme Art Hôhle oder unterirdischer Gang befunden haben solle, in spätern Jahren aber, durch herabrol- lende Erde und Steintrummer verschüttet worden sei. War nun dies wirklich der Fall, so lässt sich auch dieser ÜUmstand sehr naturlich erklären, ohne in diesem Gebilde Menschenwerk finden zu wollen: denn da es nicht môglich ist, anzunehmen, dass bei einer so gewalisamen Hebung von unten nach oben alle ursprunglich horizontal gelagerten Kalksteim- 19° 999 schichten unverräckt und gegenseitig parallel blei- ben Konnten, sondern im Gegentheil eher zu glauben ist, dass sich einige dieser Schichten über andere schieben mussien, so ist eine Spalten- und Hôhlen- bildung hier sehr naturlich, und dies um so mehr, da wir aus der Beschreibung des Kraters von Sall gesehen haben, dass die hehende Naturkraft niche gleichformig auf den Felsbau des Kraters gewirkt haben mag, da die \westlichen weniger gehoben sind, wie diejenigen der andern Seiten. Der Volksglaube aber, der in allen ungewôhnlichen Naturerscheinun- gen immer nur das Wunderbare und Romantische zu finden sich beimuüht, erblickte in dieser, durch Ver- schiebung der Kalkstein'lôtze entstandenen Spalten- bildung, sofort nichis weiter als geheimnissvolle un- terirdische Gänge durch Menschenhände veranlasst. In diesem Sinne wird denn auch wohl der Archäolo- se, in den alten Sagen und Ueberlieferungen, viele Andeutungen ohne Beweise und oft auch ohne Wañr- scheinlichkeit, über das Entstehen des Kraters von Sall finden kônnen. Was endlich den Kleinen Erdwail rings um den obern Kraterrand anbelanst, so künnen Sie aller- dings Recht haben, dass es môglich ist, derselbe sei in den Bauerkriegen der alten Esthen oder zu an- dern Zwecken, vielleicht durch Menschenhände er- richtet worden—denn was benutzen die Menschen nicht Alles zufällig im Kriege?—Obeleich doch wohl nur mit Muhe anzunehmen ist, dass ein kleiner fla- cher Erdwall ohne Brustiwehr, im Riücken aber mit einem schrofjen Abhange und tiefer Erdgrube, als 293 Refestigung hätte Schutz geben künnen. Anderseits ist es auch micht zu begreifen, von wo sie die. Erde zu diesem 400 Arschinen langen, 8 bis 9 Arschi- nen hohen und bis 5 Arschinen breiten Schutzwal- le genommen haben môgen, denn aus dem Innern des Kraters war dies unmôglich, da hier nur Kalk- felsen anstehen ; die kaum mit Humusrinde bedeckt sind. An der äussern Abdachung des Wall’'s habe ich aber, wie ich wenigstens glaube, weder emen Gra- ben noch sonstige Vertiefungen beobachtet, welche das Material zu diesem Erdwalle , hätte liefern kôn- nen, und doch ist dies em Umstand, der für die Sa- che enischeidend sein duürfte, um so mehr, wenn wir die Frage aufstellen wollen, ob denn wokl bei den alten Bauernbefestigungen m Cesel, z. B. bei Claus- holm und Peude nicht immer ein äusserer Graben, oder wenisstens sichthare Vertiefung ringsum dem Walle vorhanden ist. —Dem môge ubrigens sem, wie 1hm wolle, immer bleibt es eme erwiesene geolooi- sche Thaisache, dass die im Innern der Kraterwän- de steil emporgehobenen Kalksteinfelsen, deren Schich- tenkôpfe sich als em Rmg regelmässig zum Mittel- punkte des Kraters wenden, ein s0 gewaltiges Kunst- stüuck darbietet, dass hier an Menschenwerk gar nicht zu denken ist; sondern die gauze wunderbare Erschei- nung nur durch eine erupüve, von Ünten nach Oben wikende Naturkraft erklärt werden kann. Uebrigens sind Zustände, die mehr oder weniger, doch gewôhnlich in einem grôssern Maassstabe, den Krater von Sall auf das genaueste analog sind, und > auch jede vwirkiche vulkanische ‘Thätigkeit im ei- 294 gentlichen Sinne des Wortes ausschliessen, in Eng- land , Sachsen , im Jura Gebirge und mehreren an- dern Orten, von berühmten Geologen, wie Hoffmann, Elie de Beaumont, und Murchison, ebenfalls beo- bachtet worden, und erst ganz neulich am Schlusse des Jahrs 1849 ist vom Professor Naumann in Leip- zig , die Fortsetzung seines Lehrbuchs der Geognosie erschienen, wo diese merkwürdigen Bildungs-Zustän- de in der Kategorie vulkanischer Erscheinungen, als Ring-oder Circus-Gebirge , Ring-oder Kesselthäler , oder endlich Erhebungs-Krater, Erhebungs-CGircuse ohne vulkanisches Gestein, auf eine sehr belehrende Art, entwickelt worden sind. Nauman sagt in seinem interessanten Werke pag. 380 bis 3583: «dass ähnhche Reliefformen wie die Erhebungs- « Krater vulkanischer Gesteine, bisweilen auch «von solchen Stemen gebildet werden, denen man « durchaus keinen vulkanischen Ursprung zuschrei- «ben kann, dennoch aber in 1brer Form und Struc- « tur ganz entschieden auf von Unten nach Oben «wirkende Kräfte verweisen , und somit eine äus- «serst interessante Klasse von Erscheinungen bil- « den ». Fernerhin sagt er nach Hoffmann: « das Charakteristische dieser Ring-oder Kesselthä- «ler besteht darin, dass sie ursprunglich vollkom- «men geschlossen und nach allen Seiten von Ge- «hängen umgeben werden, deren Gesteimschich- «ten von innen nach aussen geneïgt smd. » Weierhm in pag. 399. entwickelt er die Ansichten von Hopkins und Elie de Beaumont über das Ent- . 205 Stehen dieser Erhebungs-Circuse, indem nach den Worten dieser Geolosen, der einfachste Fall einer Erhebung der Erdkruste derjenige sei : «wo sich die erhebende Kraft nur auf einen Punkt « oder auf eme Fliche von beschränkter Ausdeh- «nung konzentrirt. Die Erhebung wird dann kreis- « formig erfolsen, und einen Erhebungskrater oder « Érhebungs-Circus bilden, aus dessen Mittelpunkt « mebrere Spalien strahlenfôrmig auslaufen und «nach der Mitte zu aufsteigen, und eine cen- «trale Depression umgeben. Sie sehen nun wohl, mein geehrtester Freund, dass diese hier beschriebenen Zustäande ganz genau fur den Krater von Sall passen und dass daher ein ana- loges Verhältniss zwischen Ihnen ausser allem Zwei- fel liegt. Nennen Sie übrigens diesen Erdtrichter einen Erhebungs- oder Explosions-Krater ohne vul- kanisches Gestein, Erhebungs-Circus oder Kessel- Thal, oder nennen Sie es eine Art Maare, so ändert dieses nichts an der Sache, der Thatbestand bleibt mmer derselbe, dass nämlich der Krater von Sall, mit oder ohne Erdwall, nur durch eine eruptive Na- turkraft, die von unten nach oben wirkte, veran- lasst werden konnte, und dass, wenn auch ein wirk- hcher vulkanischer Ausbruch mit Lava durchaus nicht anzunehmen ist, dennoch die Erschemung in das Ge- biet der vulkanischen Kräfie herubergeht. Da aber im Innern des Kraters kein vulkanisches Gesteim vor- handen, auch keine Seitenspalten zu erkennen sind, aus denen Wasser oder Schlamm hätte abfliessen Kôn- nen, es auch scheint, dass noch in der Umgegend die 296 0 Spuren jener gewaltigen von Unten nach Oben he- benden Naturkraft erkannt werden, so ist es wenig- stens sehr wahrschemlich, dass unterirdische Dämpfe oder kohlensaures Gas—welches bekanntlich bei allen eruptiven Erscheinungen eine grosse Rolle spielt—hier als hebende Potenzen angenommen werden kônnen. Uebrigens ist der Krater von Sall, im Vergleiche mit andern Bildungen ähnlicher Art, um so merkwurdi- ser, als er auffallend Klein ist, und sich in keiuer Gebirgsgesend, sondern in einem flachen Insellande, und fern von allen erüptiven Gebilden befindet, wo die obern silurischen Kalksteine überall in horizon- talen Schichten ablagern und daher nirgends ausser bei Sall, Zerruttungen in dem Felsbaue, zeigen. Nach allen diesen Beziehungen glaube ich den Ex- plosions-Krater von Sall als die grôssie geologische Merkwurdigkeit in Livland bezeichnen zu kônnen, und halte es daher für wissenschafiliche Pilicht, an- dere Geologen auf diese wunderbare Naturerschei- nung aufmerksam zu machen., F. WANGENHEIM V. QUALEN. Riga im Jannar 1850. NOTIZEN UBER DEN 25 HALO () VOM ;5 NOVEMBER 1849. Die Zeichnung und Beschreibung lieses Halo wur- den von mir elwas zu spät eingereicht, so dass sie, da das lezte Bulletin schon geschlossen war, dem- selben nicht mehr beigefüst werden konnten. Herr Prof. Spassky gab in diesem Bulletin eine Zeichnung und Beschreibung des Phänomens, und es wäre somit uber{lussig gewesen, meine Beobachtun- gen noch zu verôffentlichen, wenn sich nicht auf den ersten Anblick gezeigt hätte, dass die Erscheinung im Verlaufe des Tages ihre Gestalt geandert hat. Ueber- dies sind die Beobachtungszeiten nicht dieselben:; Herr Prof. Spassky gibt die Ansicht des Halo, wie er (*) Ich behalte diese Benennung bei, um zu keiner Undeutlichkeit Anlass zu geben. Frauenhofer nennt diese Erscheinungen « Hüôfe grosser Arts, Galle: u Ringe» ; ich sehe aber nicht ein, warum man im Deutschen das, von den früher Latein schreibenden Gelehr- ten gebrauchte, unzweideutige « halo » nicht aufgenommen hat. 298 sich um Mittag darstellte, meine Zeichnung wurde zwischen 8°/, bis 9°, Uhr Vormittags angefertist. Die Bemerkungen, die ich daruber aufzeichnete, sind folgende, und ich hoffe, sie werden, vereint mit der treuen (*) Zeichnung, bei dem Leser eine richtige Vorstellung von dem schônen Phänomene hervor- bringen. Am ‘*/,, Nov. 1849, Morgens um 8h 30/, bei ei- ner Kälte von 15° R. und scharfem S Ositwinde, zeig- te sich die Sonne, kurz nachdem sie der dichten Nebelbank am Horizonte entstiegen war, immitten eines prachtvollen Halo mit farbisgen Rändern von. 22° Radius, begleitet von zwei beinahe eben so hel- len Nebensonnen. Von der wirklichen Sonne aus gim- gen 4 spitz auslaufende Strahlen, von denen 2 län- gere eine mit dem Horizonte parallele Lage, die zwei kürzern eine verticale Stellung emgenommen hatiten. Die horizontalen Strahlen reichten mit ihren Spitzen bis zu den Nebensonnen hin, der obere ver- cale verschwand etwas über der Mitte des Halo- Radius, der untere verlor sich in der am Horizonte befindhichen Nebelbank. Die Hauptsonne schien also nicht blos im Centrum des Halo, sondern auch einer rautenfôrmigen, glän- zenden Lichtgestalt mit verläangerten Spitzen und em- gebogenen Seiten zu stehen ; ihre Ränder waren von + (*) Die von mir während der Erscheinung entworfene Skizze wurde in meinem Beisein vom Zeichner der Gesellschaft sorgfälti- ger, und für den Druck passender ausgeführt, und ist als Tab. VE. gegenwärtiger Nummer des Bulletins beigefügt. 299 blossen Augen nicht deutlich zu sehen, sondern ver- schwammen in der Lichigestalt, deren Helligkeit von aussen nach innen zunahm. | Die Distanz der nächsten Punkte je zweier einan- der gegenüberliegenden eingebogenen Seiten mochte etwas über zwei Sonnendurchmesser betragen. Am Ende der erwähnten horizontalen Strablen er- glanzien links und rechts im Halo die beiden Ne- bensonnen , etwas , wenn auch nicht bedeutend, schwächer als die Centralsonne. Auch sie hatten wie- der keine scharfen kreisf‘rmigen Grenzen, sondern bildeten nur die hellern Mittelpunkte dreieckfôrmiger Lichtgestalten , deren Basen der Sonne zugewandt waren, deren Spitzen abermals in Strahlen ausliefen, als Fortsätze der erstern im Innern des Halo, paral- lel mit dem Horizonte |, aber weit schwächer. Diese Strahlenfortsätze , deren Länge nach ôfterer Schät- Zung sich etwas grôüsser als die des Halo-Radius zeigte , endigten in äusserst schwachen Lichtflecken, bei welchen man jedoch an den innern, der Sonne zugewandien Seiten noch Spuren von orangefarbenem Anfluge bemerken konnte. Selbst ausserhalb dieser schwachen Gebilde waren noch undeutliche Fortsetzun- gen der horizontalen Lichistrahlen sichtbar. Die Lichtgestalten der Nebensonnen haiten an den innern, der Sonne zugewandten, Seiten scharfe Grenzen, mit deutlicher convexer Krümmung gegen die Hauptsonne hin, und tiefer Orange-Färbung, dage- gen verschwand die bläuliche Farbe der äussern Rän- der im blaugrauen Grunde. Von den Nebensonnen aus ging der Halo : nach 300 unten verlor er sich bald in der Nebelwolke des Ho- rizontes, wWährend er nach oben sich zum vollstän- digen Halbkreis wôlbte, dessen Schlussstem eleich- sam, senkrecht über der Sonne, ein ziemlich undeut- licher Lichüleck hbildete, so wie es in der Zeichnung aussefuhrt ist. Der Halo selbst schien auf den ersten Anblick nur aus einem, etwa einen Sonnenhalbmesser breiten, Bogen von weisslichem Lichte zu bestehen, dessen Intensität gegen den hôchsten Punkt hin ab- nahm ; bei näherer Betrachtung zeigte sich mdessen der innere Rand als ein orangefarbener , der äusse- re als ein wenger deutlicher bläulicher Streifen, beide gegen den verticalen * Lichtfleck hin an Leh- hafüigkeit abnehmend. Zwischen beiden tirat beson- ders der weisse Slreifen hervor ; auch dieses deutet die Zeichnung so gut als môglich an. Die Strahlen und Lichtflecke waren von weisslichem Lichte , die Haupt- und Nebensonnen dagegen von gelblichem und so intensiv glänzendem, dass sie das Auge blen- deten, und mau lezteres einige Zeit, nachdem man im die Sonnen geblickt halte, ausruhen lassen muss- te, um die feineren Firbungen und Conturen der Erschemung wahrnehmen zu kônnen. Der Grund, auf welchem sich das ganze Bild pro- jicirte, War ausserhalb des Halo da, wo die hori- zontalen Strahlen sich zeigten, stahlgrau ; je hôher, desto bläulicher, bis sich über dem verücalen Jacht- flecke die reine Bliue des Himmels zeigte ; im Innern des Halo erschien er durchweg weit heller. Auf der Zeichnung konnte der Grund nicht so angegeben werden, Wie er in Beziehung auf die Hellhigkent, wir- : J01 Kich war, indem das Bild soust zu wenig hervorge- treten ware. Als die Sonne hôher stieg, verlor das Phänomen viel von semer Pracht und gegen 10 Uhr waren alle 3 Lichtflecke , der obere Theil des Halo und die Stablen verschwunden, so dass nur die Nebenson- nen blieben, eme Erschemung, die zu häufig ist, als dass ich, damals gerade mit einer andern Arbeit beschäftist, sie weiter verfolgen konnte. Um so interessanter waren mir die Beobachtungen des Herrn Prof. Spassky, die deuilich beweisen, dass um Miltag und später der Halo sich in verticaler Richtung mehr ausgebildet hatte, als in horizontaler, gerade das Gegentheil von dem, welches am Morgen stait fand. Vor kurzer Zeit erschien in der Moskauschen Zei- tung ein Aufsatz von Herrn Gromow, Lehrer in Sve- nisorod ( Gouv. Moskau }, dem zufolge am genannten Orte eine ähnliche Erscheinung am Monde den A Abends zu sehen war. Der nicht ganz deuilichen Beschreibung lässt sich entnehmen, dass der Mond einen Halo, Nebenmonde und die 3 Lichiflecke, ganz wie bei meimer Beobachtung, an der Sonne hatte; da- gegen scheint es, dass der verticale Strahl der Licht- geslalt am Hauptmonde sich nach unten bis zum Ho- rizonte verlängerte, und dass die horizontalen Licht- streifen eimen vollständig geschlossenen Parallelkreis bildeten, dessen Pol das Zenit war. G. SCHWEIZFR. BREST KAÆLTE IN MOSKAU, IM WINTER ##. 1859 Die grôsste Källe , die wir bis jezt haiten, und die wohl fur den ganzen Winter das Minimum der Temperatur bleiben wird, fand am un Januar, Mor- gens um 8° 510 statt. Um dieselbe so genau als môg- lich zu erhalten, brachte ich, als das meteorologi- sche Thermometer so tief fiel, die beiden Normal- thermometer unserer Sternwarte auf den freien Hof meiner Wohnung (dem Observatorium gegenuber ), und beobachtete sie von 10 zu 10 Mimuten zugleich mit dem meteorologischen, und noch eimem d4ten Thermometer, ebenfalls unserer Sternwarte gehôrig, und bezeichnet mit: Masing N° 343. Diese Beobachtungen ergaben nicht blos das Mi- nimum der Temperatur, sondern auch die Correctio- nen der beiden andern Thermometer fur einen gros- sen Kältegrad, was besonders fur das seit vielen Jahren zu meteorologischen Beobachtungen benuzte Thermometer von grosser Wichtigkeit ist. 303 In Betreff der beiden Normalthermometer, uber welche ich mir vorbehalte bei einer anderen Gele- genheit etwas Näheres mitzutheilen , erwähne ich einstweilen nur Folgendes: sie wurden unter meiner Aufsicht in Pulkowa verfertigt ; Theilung, Calibrirung der Rôhren, und Bestimmung der fixen Punkte be- sorgte ich selbst. Die Distanzen zwischen Schmelz und Kochpunkt sind , ohne Rücksicht auf die innere Gestalt der Rühren, in 80 gleiche Theile getheilt, und 30 bis 32 solcher Theile bei jedem Thermometer noch unter o° aufsetragen. Da überdies jeder dieser Theïle noch im 5 gleiche Unterabtheïlungen getheilt ist, so geben die Thermometer, abgesehen von der inneren Gestalt der Rôhren, unnuittelbar 5tel Réau- mursche Grade an: mit Hülfe einer Loupe lassen sich die einmzelnen hundertstel Grade noch schätzen. Die Calibrirung geschah nach Bessels Methode , je- doch ehe die Rôhren zugeschmolzen und mit Kugeln versehen waren. Nach Vollendung der Thermome- ter wurde die grôsste Sorgfalt auf Bestimmung der Schmelz-und Siedepunkte verwandt, die Theïlung auf der Pulkowaer Längentheilmaschine ausgefuhrt , und fur jedes derselben eine Tafel nach den Cali- brirungsbeobachtungen berechnet, welche für jeden Grad die Correction angiebt, die zu der Angabe des betreffenden Thermometers hinzugefugt werden muss, um die wahre Temperatur zu erhalten. Emige Zeit später wurde, wie das gewühnlich der Fall ist, eine kleme Versetzung des Schmelzpunktes bemerkt, und die Correcuonstafeln darnach verbessert. Versuche, welche bei verschiedenen Temperaturen angestellt 04 wurden, haben mir bis jezt gezeigt, dass fur eine beliebige während einiger Zeit constanten Tempera- tur zwischen + 80° und — 30° R. die Angaben der beiden Thermometer ( naturlich nach Anbringung der Correctionen aus den Correctionsiafeln ) nur um we- nige hundertstel Grade von einander abweichen, so dass man in Üngewissheit bleibt, ob diese klei- nen Differenzen blos Ablesungsfehler sind, oder der Calibrirung zu Schulden kommen. Zur Zeit der grôssten Källe, als dieselbe einige Zeit nahezu constant blieb , zeigten nun die beiden Normalthermometer, mit Berucksichtigung der Correc- tionstafeln : 22 Jan. Morgens. Normth. I. Normth. Il. 8h 40m | 99,607 —_99,013 50 —99, 93 —99, 27 9 O0 —29, 23 — 29, 23 Aus der Vergleichung dieser Temperaturen mit den Angaben der beiden andern Thermometer ergab sich : 1.) Correction des meteorlg. Therm. bei —28,°5 ..… — 0,569 d. h. wenn das meteorlg. Th. —928,°5 zeigt, so ist die wahre Temperalur : —290,19. 2.) Correction des Thermometers « Masing N° 343» beil280,60. 064 Da es aber von Interesse ist, den Gang der Tem- peratur während dieses kältesten Tages ganz über- sehen zu kôünnen, so gebe ich hier alle gemachten Beobachtungen. Mit Ausnahme der 3 oben angegebe- nen beruhen sie auf Ablesungen am meteorologischen Thermometer, jedoch wurde die gefundene Correc- 305 tion angebracht, und bei hôherer Temperatur die- selbe ebenfalls berücksichugt, unter der Annahme, dass sie von 0° bis — 28°,5 proportional zunehme, was, bis weilere Untersuchungen etwas anderes er- geben, bei der im Innern gewôhnlich ziemlich gleich- formig schmäler oder weiter werdenden Gestalt der Thermometerrôhren , ohne erheblichen Fehler geschehen kann, 1850. Réaum. : Réaum. _ Jan. Nachts. Nachmittags. 11h Om —93°,9 22 Jan. 1h Om 240,0 2 Jan 3 O —26,7 9} 100 pe20 M ge LD) — 928 ,5 3 0 — 99 ,6 D 2 ANNONNE 04.8 40 =) ON 4 30 — 95 ,1 50 — 29 ,! 51 0 — 925 ,8 SN 10 00.1 Hi 0 260 10 —29,0 Mn 2 0271 20 — 98 ,8 SO —96 ,7 30 — 98 ,7 5. 30 —925 ,4 40 —99,10 6 O0 —925 ,6 50 — 99 ,95 TO —24 ,6 9% 10 — 29 ,23 30 — 24,6 10. 98,8 Blu Don 4e 20 —98 ,3 30 —23 ,9 30 —97,9 9 0 —29 ,3 40 — 97,9 50 Mon 10 0 —97 ,7 30 —97 ,i Ati 05: 0 195 0 — 26.1 Zur Zeit des Minimums der Temperatur wehte ein kaum spürbares Lüfichen von N W, der Hinunel war wolkenleer, die Kälie mcht so empfindlich, als man erwarlen sollte. N° I 1850. 20 306 Die übrigen meteorologischen Zustande finden sich in den regelmässigen Beobachtungen. Die Temperatur in der Nacht vom 10ten auf den Jiten liess für den folgenden Morgen eine noch etwas grôssere Kälte erwarien, allem zur Zeit der Morgen- Dämmerung bezog sich der Hinmmel mit einem Wol- kenschleier. CG. SCHWEIZER. Moskau 1% Jan. 1850. L 81 NOUVELLES. LETTRE ADRESSÉE AU SECOND SECRÉTAIRE, D'. RENARD, PAR SON EXCELLENCE M'. DE RENNEN- KAMPFF D OLDENBOURG.— Ewr. Hochwohlseboren. . ..... ... Ich bitte der Kaiserlichen Gesellschaft durch ihren hoch- verehrten Vice-Präsidenten meine Dankbarkeit auszudrücken für die mir zugedachte Ehre , und mir Gelesenheit zu ge- ben, der Gesellschaft irgend wie nüzlich zu werden. In Haidinger’s neu erschienenem lezten Theiïle, im 4te Hefte der Berichte über die Mittheilungen von Freunden der Naturwissenschaften in Wien, ist ein Sendschreiben von Vôüg- gerath über die Achat-Mandeln (+) im Melaphyr abgedruckt, das er mir zugeschickt bat und das sehr lesenswerth ist. Er bat darin solche Mandeln absebildet, die als leere Luftbla— sen durch einen Riss des einschliessenden Felsens gleich- (") Herr v. Rennenkampff hatte der Gesellschaft einige Zeit vor- her eine ausgezeichnete Sammlung von Chalcedonen mit Dendriten zugesandt. Dr. Rp. 20% 208 falls eingerissen und später mit Chalcedon und Quarz an- gcfüllt worden, andere, die bereits gefüilt, eingerissen sind, wie es mir bisher noch nicht vorgekommen ist. Seine ei- gentliche Absicht bei dem Sendschreiben war, zu zeigen, dass die Mandeln Einflusskanäle bhatten, durch welche die Kieselsäure , die späler Slein ward, oder kohlensäurehalti- ge Quellen, die absetzten, eingeflossen sivd. Nüsgerath so- wohl als die sämmtlichen Naturforscher der Rheinlande, wie sie 1848 im Frühjahre in Boppart versammelt waren, erklärten sich aber noch dort dafür, dass die Mandeln durch Ænfiltration des mebr und weniccr porôsen Melaphyrs mit Kieselsäure ansefüllt wurden, als der Revierfôrster Tisch- bein aus Herrstein im Fürstenthum Birkenfeld einen gros- sen Sack ëüffnete und ein Dutzend aufseschlagene Chalcedon- Mandeln vorzeigte, an denen allen Aus- und Einfluss-Canä- le deutlich zu sehen waren, welche Belehrung zu bemerken Nôüggerath vergessen hat. So jung ist also noch die allge- meine Kenntniss dieses Umstandes. L. von Buch hat eine Sammians solcher Mandeln aus einem andern Gesichtspunkte angeleet, pämlich nach der Form derselben. In Bona hat das Museum eine Sammlung von 300 Stücken. Die zahlreich- ste, nach den vielseitigsten Rücksichten belehrendste, scheint aber die in Oldenburg zu sein. Als ich chen noch in der Leetüre der Geologie und In- fusorienkunde des Staatsraths v. Eichwald in der N° 2 Ihrer Bulletin's begrilfen war, überraschte mich ebenso ange- nehm die eingegansene N° 3 durch Major #angenheim o. Qualen’s «Krater bei Sall auf der Inset Oesel». Ich kenne 309 Esthland ziemlich genau aus frühern Zeiten und habe mich der neuern Entdeckungen sehr gefreut. Die Versteinerung der untern Kalkschichlen des secundären Kaïlks sind genau dieselben, die sich in unserem Nordseelande, 930 Fuss tief in der Marsch im Kalkgerôlle gelunden haben, das sehr viel früher, als diese Marsch noch Meer war, aus Skandi- navien herübergesendet ward, wie viele Tausend Jahre spä- ter das Granit— etc. etc. Gerôlle auf unsere Ebenen. Ich ver- spreche mir noch viel Belehrung aus dem reichen Vorrathe lbhrer Bulletins und Mémoires. Vor Kurzem bin ich auf sehr ansenehme Weise aus Grie- chenland mit einer grossen Kiste fossiler Knochen überrascht worden. Vor vier Jabren war ich dort und grub am Fusse des Penatelikon, auf dem Schlachifelde von Marathon und von da weiter auf der Ebene üstlich am Hymettos nicht ohne Erfolg in dem rothen thonigen Sandsteine. Ich gab den Auf- trag ferner für mich zu graben und jezt hat mir Dr. Linder- meyer in Athen, Leibarzt des Kônigs, ein ausgezeichneter Ornytholog, das Ergebniss dieser spätern Ausorabungen ge- sandt: Knochen von Equus primigenius, 2 Rhinoceros- Arten, ein Dinotherium, ein Mastodon, mehrere Freder- käuer, darunter eine ausgezeichnete Æntilope, ein Nager, ein gigantisches Katzenthier und ein Affenschädel von Heso- pithecus pentelicus. Dieser lezte noch ziemlich gut erbalten, die übrigen aber sebr zertrümmert. Ich führe dies an, weil ich denke, es wird der Kaiserlichen Gesellschaft leicht werden, durch Herrn Persiant oder sonst Jemand von der Gesandt- schaft, sichin Griechenland Fossilien und Naturalien sammeln 310 zu lassen. Dem Herrn. Dr. Lindermeyer, Leibarzt des Kônigs, verdanke ich bereits ein Paar Hundert Vôgel, die pracht- vollen Geier vom Olymp und Geta, die Silberreiher, 4rdea garseila und egretta elc., elc. eine Menge seltener Coleoptern und anderer Insekten, Conchilien, fossile Fische etc. etc. Dr. Lindermeyer hat ein gelehrtes Werk unter Händen, die Vô- cel des Aristoteles, die er mit den heutisen Namen benannt, ein Werk, das die vielen Irrihümer des Werkes von Thiene- mann berichtist und überhaupt umfassend, in seinem Be- reiche vollkommen und vollständig ist. Genehmigen Sie, etc. ete. . . . . . . . . À. von RENNENKAMPFF. Oldenburg 13 Dec. 1849. OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES FAITES A L'OBSERVATOIRE ASTRONOMIQUE DE L’UNIVERSITÉ IMPÉRIALE DE MOSCOU DE SEPTEMBRE, OCTOBRE, NOVEMBRE et DÉCEMBRE 14829 ET COMMUNIQUÉES par M. SPASSKY. z AL h - a ED) Es 312 ORSERVATIONS 1 SEPTEMBRE 1 S49 (nouveau style). OBSERVATIONS MÉTÉOROLO((, Moscou. L’élévation de l'observatoire astronomique au-d anglais. Latitude -55° 45’ N.bh Y x , l o BAROMÈTRE A 0°. THERMOMÈTRE EXTÉRIEUR À H YGRO MES (millimètres). DE RÉAUMUR. DE SAUSSUEN | A ii un | 8h.du {2h. après|10h. du 8h. du |2h. après] 10 h. du [8h. du 2.après | | matin. inidi. soir. malin. midi. soir. Imatin.! midi. DANS, 74,2 744,8 10,8 11,5 10,2 92 94 2 À 74,1 74h ,1 THH,3 10,5 40,8 8,6 93 93 GO Neue) 744,7 746,3 7,8 9,9 8,3 93 96 H | 746,6 748,5 749,9 8,2 8,6 6,5 9} 94 5 | 750,8 750,8 751,0 5,2 7,6 3,3 92 85 6 749,2 747,5 746,0 5,2 9,5 6,0 JDA US TON 722 741,0 758,5 7,9 20 H,2 89 77 8 756,1 TSHM LES 8,0 41,2 7,3 90 87 JU 70807 729,0 730,8 6,5 7,5 7,0 93 93 TON 7550 735,2 757,0 6,5 44,0 6,0 95 87 me mme AL 759,5 742,0 744,1 6,8 11,2 8,2 92 82 42 | 745,9 746,7 77,1 9,0 15,5 10,8 91 80 13 | 746,3 744,8 74,8 41,0 17,0 44,9 90 80. 44 | 743,5 743,4 745,4 412,0 44,5 42,7 86 85 45 746,6 77. ,9 750,5 9,0 14,9 8,1 89 84 46 À 752,1 759, 6 754,1 9,5 16,0 14,4 92 79 47 À 754,9 155.0 755,0 10,0 16,8 8,9 90 70 18 756,2 755,6 755,6 9,8 15,7 8,0 85 7} 49 | 756,5 756, ne 757,0 5,6 42,1 h ,0 85 77 20 À 759,3 759.2 115975 },5 | 11,5 5,3 83 80 a ——— | ———_—_—_—_————— ———— | —————û———_ — —— | —_— 217607 760,8 | 760,5 À,3 45,0 5,5 90 77 22 4 760,0 756,8 754,7 },4 15,0 8,0 92 7} 25 753,1 751,9 751,9 7,9 11,5. 5,0 92. 82 24 À 751,1 717,8 755,4 8,5 9,0 8,8 85 80 ZT SG 2 156,2 755,7 5,7 5,0 0,5 8h 80 26 |, 753,0 750,8 745,3 5,0 8,0 ë,0 90 86 27 742,5 741,2 115,2 7,0 1,0 0 les 28 À 28 | 715,0 743,0 745,5 0,5 3,0 1,0 85 3} à 29 746,0 746,5 748,9 4,8 3,0 On 88 80 30 750,0 750,0 745,9 3,5 7,0 5,0 86 85 TER TTEEQT TT TT re cms À a DURE | 747,85 | 747,60 | 747,97 6,97 40,47 6,42 90 83 {l x = XI DIRECTION DES Ut VENTS. \Pdu }2h. après] 40h. du in. midi. ® soir. eo | ÿ i HAN NE. 5 | NE. 35 6 À 3 NE. 3 NE. 5 HR SUNE. 5 | NE. 5 52) NE. 5 02 81 5 NE. 3 N. 4 HRMINE. 5 | NE. À a L NO. # C. WE. à | NE- 4 ml SO. x | N. x ) NO. 3 | NO. 3 0 A NO. 5 de yt | SE. # C. HI S. 2 | SO. 5 YMOMNSE. 4 | SO. 5 MAS 5 C. RDS E. } 6: 1 HIVD SE. x C: 80 E. } E. 3 y A 1e C. C 0. NE. à — 18 C. C. NL NE..3 N. y Bl C. CE: y à NO. 5 C. j à C. G. ‘} SE. 5 Ca n É SE. 3 NO. 3 y dsl 0. 3 dl 0 13 C. Al SP C. 0) M il) Ù MÉTÉOROLOGIQUES. He=35° 17, à l'Est de Paris. 8h. du malin. Pluie. Pluie. Pluie. Pluie. Nuag. Sol. Nuageux. Ser. Nuag. Sol. Pluie. Pluie. Nuag. Sol. Nuag. Sol. Nuageux. Nuag. Sol. Nuageux. Sera Ser. Ser. Ser. Cou v. Ser. Ser. Cou v. Nuageux. Nuageux. Cou v. Pluie. Couv. Nuageux. Ser. ÉTAT DU CIEL, 2h. après midi. Pluie. Pluie. Couv. Cou v, Cou v. Cou v. Nuageux. Nuageux. Pluie. Nuag. Sol. Nuag. Sol. Nuag. Sol. Nuag. Sol. Nuag. Sol. Nuageux. Ser. Ser- Nuag. Sol. Nuag. Sol. Nuag. Sol. Cou v. Pluie. Neige. Cou v. Cou v. Nuageux. 913 à l'observatoire astronomique de l'Université ImPÉRIALE de Miveau de la mer—167, 9 mètres, ou à peu pres 551 pieds Nuag. Lune. Nuag. Lune. Cou v. Nuag. Lune. Pluie. Nuag. Etoiles. Nuageux. Nuag. Etoiles. Ser. Nuag, Etoiles. Nuageux. Nuage. Etoiles. Cou v. Ser. Nuag. Etoiles. Ser. Ser. Ser. Nuageux. Ser. Couv. Ser. Cour. Neige. mt ———————_——_——— —"—_——_——————_——— PEER NEO DE SRE ALP TERRE LPRSUS EURE ETS SRE E == — = —————— mn ee RS PE A OR S LRO D A PET MLD AE RD RE NON PE ETS PQ EE EAU EE PE EE SE ea ADP PE SITES 314 OBSERVATIONS OCTOBRE 1849 (nouveau style). OBSERVATIONS : MÉTÉOROLO) k de Moscou. L’élévation de l'observatoire astronomique au & anglais. Latitude—55° 45’ NW RÉ PT RENE ESSOR PEER RE EE BAROMÈTRE A 0°. THERMOMETRE EXTÉRIEUR Hycromm (millimètres) DE RÉAUMUR. DE SAUSSIN —_—_———— ———— | ——————— | ————— 8h. du |2h. après! 40h. du 8h. du |2h. après] 40h. du, 8h. du|2.apre} matin. | midi. soir. matin. midi. soir. matin.| midi. 86 74 0 745,6 | 742,0 | 737,6 5,0 12,0 8,0 75h19 755 rS6 7,5 12,5 9,5 87 |- 85 (Nh 759,8 750811007300 10,0 15,0 7,0 89 | 75 744,0 | 7442 | 745,1 8,0 12,0 8,0 86 75 |S 744,2 | 7442 | 74,7 10,0 15,0 11,0 8} 82 M 7#1,8 742,0 750,5 41,0 42,0 5,0 85 ‘86 748,9 745,4 744,7 8,0 42,7 120 87 87 (il: 77,2 746,8 746,1 5,8 8,0! h,0 87 85 [Ni 740,8 | 7HO 0275018 7,0 12,0 40,0 8} 854 729,7 0720 30075216 10,0 9,0 5,0 90 85 | TS 0 NT ASIN TM 2,0 3,5 0,0 746,0 | 743,9 | 730,8 2,0 2,0 4,0 729,4 | 758.0 |l756,5 1,0 2,0 1,0 730,5 730,4 757,6 4,0 0,0 —1,5 744,5 | 746,1 7H 3,0) À 22,0 0,0 1,0 746,7 749,0 | 753,6 0,0 4,0 LE 753,1 755,1 755,0 0,0 3,5 2,5 16 60 0 5000 3,0 2,0 0,0 761,5 760,2 | 759,9 1,0 3,0 2,0 759,0 | 759,0 758,1 3,0 7,0 2,0 memes À Mpeangreteneenntmeemernemeeeeenemnen popomemmnepeememmememmememmanmnqg |. Dec mnnmée rap 757,3 757,2 755,8 2,0 7,0 —1,0 755,5 750,0 749,2 2,0 40,0 2,0 748,5 | 749,0 | 752,2 6,0 7,0 #,0 751,5 | 749,3 | 7u4.8 6,0 6,0 5,5 4,2 | 7 MN TT z 6,0 6,0 5,5 755,2 | 73,0 747,8 4,0 7,0 5,0 747,6 | 747,9 | 754,9 5,0 7,0 3,5 756,5 753,9 |. 757,8 2,0 2,0 AU 1 | 756 trs en 0 1,0 1,0 Hd 0765 87 3,0 2,0 2,0 754,7 || 2547) 1750, 2,0 5,0 0,0 | 747 ,59 },04 64,6 3,24 fl A jLes a ude—35° Al | | VENTS. {h. du |2h. après laatin midi. ME 3 Si: S SL S Si, 5 C. 5 5 D M C. SE. 3 SE. 2 Sal 3 US He 3 SE. 5 LE D. 5 RE 2 SE. 3 HE 3 | SO. 5 MO 03 | SO. 2 IN C. NE. 5 IN 5 IN: 15 QUE. 2 O0. 3 MOST C. IRD 02 O0. 3 MD: 5 C. | :°.15 C: Ce S0. } DA} SO. } uppo p+-0:00 - | EE 3 SES Dh OO: 3 C. 2 Si, 8 C. C. C. C. Pa l'Observatoire DIRECTION DES 10h. soir. ie 2e Oo: D6O000Q: MÉTÉOROLOGIQUES. astronomique 17 à l'Est de Paris. 8h. du ma- tin. Nuageux. a Nuageux. Nuag. Sol. Cou v. Cou v. Nuag. Sol. Ser. Cou v. Pluie. Nuag. épais. Cou v. Pluie. Pluie. Nuageux. Cour. Nuageux. Couv. Ser. Ser. Brouill. Ser. Nuageux. Cour Couv. Cou v. Pluie. Cou. Couv. Pluie. Couv. de l’Université | niveau de la mer—167, 9 mètres, ou à peu près 951 pieds f ÉTAT DU CIEL, Couv. Pluie. Nuageux. Ser. Nuag. Sol. Pluie. Nuageux. Nuageux. Cou v. Pluie, Nuag. épais. Pluie. Pluie. Neige. Nuag. “Sol: Nuag. Sol. Cou v. Ser. Nuag. Sol. Ser. Ser. Nuageux. Plue. Pluie. Pluie. Nuag. Sol. Cou v. Cou v. Cou v. Couv. Ser. 919 IMPÉRIALE 2h. après midi. 10h. du Nuageux. Nuageux. Ser. Nuageux. Nuageu x. Didi e: Pluie, N uag, Etoiles. Brouill. Ser. Cou v. Couv. Couv. Couv. Cou. Cou v. Couv. Cou v. Pluie. 310 NOVEMBRE 18/49 (nouveau style). OBSERVATIONS HÉFOROLOCE de Moscou. L'élévation de l'observatoire astronomique au-delf LE Latitude=55" 45 N. | 8h. du malin. 757,4 758,0 755,2 749.3 747,1 751,4 754,6 741,5 7M3,1 742,6 Ds 748,62 BAROMÈTRE à {millimètres.) 2h, apres midi. 758,5 756,0 751,6 749,3 77,1 751,6 750,0 7#1,5 744,0 740,0 757,0 747,8 746,5 744,8 746,0 745,0 752,0 156,8 148,69 dr PE AE DE PLAT DE EP 749,59 | er mi OBSERVATIONS anglais. 9% + » sw + x © © © © © © À © » © ko NI € Où x À = > O1 L = »s 2h. après midi. ® S S oo & à v » = Wave Cr > N x +» s OO © © © 0,0 0,0 —5,0 —53,0 —8,0 — 5,0 —1,0 2,0 4,9 5,0 1,0 2,0 3,0 2,0 2,0 2,0 220 3,0 2,0 2,0 0,0 0,0 — 1,0 —1,0 0,0 0,5 — 5,0 —6,0 —15,5 —12,5 —15,0 —415,0 —11,0 —8,5 0,5 2,0 0,0 0,0 — 1,0 —1,0 —0,38 0,97 THERMOMÈTRE EXTÉRIEUR DE REAUMUR. Ü 40h. SOIF, ® = » 9 xs 9 > > EN NT OO E = NS © ee OS © © Ext Qt Ex Ex © Où Ex » HycroM ÈTR: DE SAUSSURE. 8h. du 2.a près | 10 matin. 92 95 95 | Dés [ LA 90 \ ‘ee, : 85 (à [#4 à Le 4 Qi Eu | Ü ns. a à € | De à | # | EAU po + hr ( ol L& & 14 12 a —— ——"—"— ne, Îl : 9 ir h midi. dr (l IT hi hi 3} MÉTÉOROLOGIQUES. Ji aes a l'Observatoire astronomique de l'Université ImMPÉRIALE {humiveau de la mer—167, 9 mètres, ou à peu près 991 pieds ide—55 17° à l'Est de Paris. n ! dual : mn DIRECTION DES fe : NE EUTRA T DU CT EL | «iedu |2h. après 10h. du 8h. du ma- 2h. après 10h. du ! tin. | midi. suir. de MATE Lee | MC. €. C. Cou v. Ser. Brouill. | MC. C. C. Couv. Cou v. Ser. M Ce SO. } GC: Cou v. Cou v. Pluie. F | . C. C. Cou v. Cou. Pluie. | EU D C. (Da Pluie. Cou v. Cou v. 2 ? C. C. Brouill. Pluie. Cou v. 5 +3 É:12 Couv. Cou v. Pluie. ) (DNS SE, 3 D: 15 Pluie. Nuageux. Pluie. | DE SO. } SO. } Nuageux. Nuageux. Nuageux. f il) c | el Ro . Cas. j 4. C NO. 3 Cou v. Nuageux. Cou v. | e à. DuNO. 3 C Couv. Ser. Ser. | 5 C GC. Ser. Ser. Neige. 1] C C Couv. Cou v. Couv. 1) CG Ü Couv. Cou v. Cou v. q (M: C C Brouill. Pluie. Couv- gs D C. GC: Nuageux. Pluie. Cou v. | u (Nu C. br Cou v. Couv. Cou v. li gs Hi. à | SO. 5 SO. 3 $ Cou v. Couv. Couv. Le 1 IPS | SE. 3 D Oo Pluie. Couv. Cou v. L | il —! | ! | ï À 3 E. 35 Év2 Cou v. Pluie. Cou v. l: yo U 3 E. 3 E:03 _ Neige. Cou v. Pluie. | qi L 5 _ G. C. | Brouill. Brouill. Brouill. | ql Hu) NE. 2 NE. 2 À Neige. Neige. Neige. |: . À 3 C. N°25 Cou v. Cou v. Couv. Ë . Ê 3 N. } N. HI Couv. , Couv. Ser. f ( pl 5 NE. 5 E. 2 À Couv. Neige. Neige. #3 y i 2 LR oE Te E. 5 | Cou v. Cou v. Cou v. l. | u (RS E. 5 E. 5 k Cou v. Ser. Nuageux. ÿ | k f AUUNE. » C. Cou v. Couv. Couv. ti | | } | ] | | |: Lol — RE DR 915 OBSERVATIONS DÉCEMBRE 1S49 (nouveau style). OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES de Moscou. L’élévation de l’observatoire astronomique au-dest anglais. Latitude= 55° 45.! N. La L RETIENS IPETEESIES œ re EEE SEC NO EE TNT EERE ET CENE PPT EE EEE LES PR De Ro dpt PRET ET RE EE 57 DA DS RE RTE vi PE PSE S . 5 A PE ES EE ES PRE PR = = : S ’ s [nl BAROMETRE A 0°. THERMOMÈTRE EXTERIEUR HYGROMETRE, | DATES. ( millimètres) DE RÉAUMUR. DE SE - = 8h. du '2h.après|10h. du [ 8h. du [2h. après] 40h. du f8h. du|2.après 10H à matin. | midi. soir. matin midi. soir. matin.| midi. “soil 2 ÿ 1 762,0 D 763.2 #667 | 5 0 | 200 95 94 9 2 768,2 769,0 769,9 À —-9,5 —8,0 0,5 93 | 94 CR 3 771,9 1190 774,4 À —11,0 —11,0 15,5 92 92 C LE } 771,3 768,2 768,3 | —16,0 —12,0 —15,5 90 S0 Ep ue 769,3 768,0 767,1 À —16,0 0 —11,5 90 90 À 4 1 6 765,2 763,0 761,3 À —10,0 —8,0 — 13,0 92 92. En | 7 759,2 758,0 756,8 À —15,0 | —14,0 —1},0 90 90 { | 8 758,9 | 760,0 | 761,0 À —8,0 50 —7,0 91 92 ‘ 9 | 765,5 764,8 | 759,4 À —8,0 —8,0 | —410,0 93 95 Up | 10 159,7 759,5 | 759,3 À —412,0 | —410,0 | —12,5 92 92 ‘4 er SM de rave) PRE ER UE 41 758,8 158,8 1007585 15,0 07210 2 #0 12 1501 750 01/5700 RSR pu) 5,0 | 43 744,5 | 7HH,5 FUME 25,0 — 1,0 10 44 745,5 | 744,0 744,5 À 5,5 20 —2,2 45 744,5 07H22 70 0 D 20,5 20 nt 46 730,7 729,2 752,2 À —),0 55 —}h,0 47 75736 0. 73800 738,9 D 15 SE 0 48 738,7 15807 740,5 0,0 1,0 0,0 19 738,9 758.5 | 710.0 4,0 2,0 0,5 20 742,3 745,0 750,2 1,0 0,0 | —10,5 Moyennes.} 752,41 | 754,90 | 751,93 LE —8,97 —6,81 i ] 3 | sp ë | qe — rpm RL MÉTÉOROLOGIQUES. 319 jes à l'Observatoire noue de l’Université IMPÉRIALE niveau de la mer—167, 9 mètres, ou à peu près 551 pieds fac 17‘ à l'Est de Paris. l cos DES ) VENTS. ETAT DU CIE L. | | M 2h. après|10h. du 8h. du ma- 2h. après 40h. du | tin. | midi. soir. tin. le Loir. | ne BE: C. Couv. Couv. Nuageux. |. BL. Det C. 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Sér: D EE EP 320 I Résumé des OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES faites à l'Observatoi calculé pl RE Er EL: Hauteurs Barométriques à O° de température et exprimées en millimètrem 1849 (nouveau Style). | Différence Mo Le | 8h. du | 2h.après] 40h. du Moyennes Maximum| Minimum |dumaxim. du | | Mois ; a ; des 3 ob- ; L | mul malin. midi. soir. ratio ie du mois, | du mois. |et du mi ol nimum. | il Janvier. | 710,55 740,55 740,45 740,55 764,7 721,0 43,7 7h HFévrier. | 741,47 740,9 740,92 741,91 756,8 726,0 50,8 7 MM il ZHU, AH 745,42 743,52 745,69 764,5 709,1 55,2 73] | 751,10 750,66 750,26 750,67 . 765,5) |} 786,5 29,0 7 bl 748,98 748,52 748,47 748,56 NC UTSONE 729,7 29,6 7) 741,96 741,87 741,64 741,32 751,4 719,0 32,4. 74 747,68 747,46 747,25 747,46 754,5 744,4 15,4 ré El 743,39 745,51 743,18 745,29 155,5 751,0 DANS 7 M Septemb. | 747,85 747,60 747,97 747,81 760,8 728,7 32,1 7} HOctobre. | 747,11 76,8% 747,39 747,11 761,5 729,4 52,1 71e HlNovemb. | 748,62 748,69 749,59 748,90 758,5 755,5 23,2 71198 El Décemb. | 752,41 751,90 751,95 752,08 7753 729,2 44,1 7} SR SES een me DURS nes | cs rennes | em) C Moyennes] 746,25 | 745,96 | 75,98 | 7n6,06 | 760,51 | 727,98 | 52,53 | 3 | | 0 Maximum de l’année. , . 773,5 I Minimums ..,+4. 211, 709 12e PAPA fi Différence, . : 61,2 1 = W Ë € C3 = DDR PRE TOPUP RC TE PRIE RER DEP OPEN SES APS I VERSET OPEN TEE mena enes ES LE Ro ra ne PIRE RP NU D SD EU ET SRE RE TE RE RS LE PRÉSENCE = & IT 921 jonomique de l’Université Impériale de Moscou en 1849 5 passky Témpérature moyenne de l’air exprimée en degrés de Réaumur 1849 (nouveau Style). Différence Maximum | Minimum|dumaxim. du mois, | du mois. |et du mi- Moyennes | des5obser- vations. 8h. du |2h.après | 10h. du matin. midi. soir. nimum. | | | —12,48 oo 12 86 447 1,8 —28,2 30,0 cn le | 6so 555 2/0 110,0 21,0 0! | 0,08 — 5,66 — 3,21 7,0 | —16,5 23,5 ; 0,39 5,60 —1,54 1,49 20,0 —12,0 32,0 9,07 15,55 5,20 9,20 20,5 —0,5 21,0 | 15,03 15,92 10,06 15,00 2},0 6,0 28,0 | 16,59 19,8} 15,12 16,45 2} 0 7,0 17,0 11,83 | 45,54 10,63 12,67 22,0 5,8 16,2 | 6,97 10,47 6,42 7,95 17,0 — 0,5 17,5 | 4,0% 6,46 5,24 4,58 13,0 ht 17,5 | —0,58 027 — 0,64 —0,4} 9,0 | —15,5 24,5 —8,97 | 6,31 — 9,50 550 2,0 | —48,0 20,0 | TOR UE | 2,46 HoyA 0,99 3,03 15,52 —7 ,99 21,54 | Maximum de l'année. . . 2,0 ÿ F Minimum. e e. + ee —28,2 EE We! LL 1 GE ER) LA Différence. e e e 52,2 SÉANCES DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES NATURALISTES DE MOSCOU. SÉANCE DU IA AVRIT 1849. Son Excellence, Mr. le Vice-Président, Fiscner De WaLonens a par- lé sur quelques fossiles du Gouvernement d’Orlow. L Mr. Scnweizer, membre de la Société, présente une notice sur la comète qu'il a découvert dans le mois de Mars de celte annéce-ci, (V. Bull. No 2 de 1849. ). Mr. le Comte Manxerueim a envoyé une notice biographique Sur Mr. C. J. Schœnherr. (V. Bull. N° 3 de 1849. ). Le Premier Secrétaire, Mr. le Professeur Rouirrier, présente 2 plan- ches contenant des objets qu'il a deczits en réunion avec Mr. 75- sinsky et Fahrenkohl dans les études progressives sur la Géologie du Gouvernement de Moscou. M. l'Académicien Eicuwazp envoie le commencement de ses ob- servations d'histoire naturelle rassemblées pendant son voyage en 324 1846. La Société charge son Second Secrétaire, Dr. Renann, d'en- gager M. Eichwald, d'envoyer tont le manuscrit pour l'édition d'un nouveau volume des Mémoires de la Société. Mr. le Docteur Monstre Kirrarr de Kasan adresse à la Société une notice sur les Orthoptères observés dans les steppes des Kir- guises par MM. le Professeur P. Wacxer et Kirrary en 1846 avec 2 planches. ( V. Bull. N° 4 de 1849. ) Mr. le Professeur Spassxy a présenté ses observations météorologi- ques faites à Moscou pendant les mois de Janvier, Février et Mars de 1849. Le Premier Secrétaire, Mr. le Professeur RouizziEr, propose à la Société, si elle ne voudra pas entrer en rélation avec la Société géo- graphique de St. Pétersbonrg, présidée par Son Allesse Impériale, Monseigneur le Grand Duc Constantin, pour l'échange mutuel de leurs ouvrages publiés. La Société accepte la proposition. ; Le Second Secrétaire , Dr. Renarp, annonce que la Société d’his- toire et des antiquités des provinces baltiques et la Scciété littéraire de la Léthonie, toutes les deux à Riga, désirent d’entrer en rélation scientifique avec la Société et qu'elles proposent à ce sujet l'échange des publications mutuelles. Lettres de remercimens pour l'envoi du Bulletin de la part de Ja Société royale des sciences à Prague , des Universités de Moscou, Kasan et de Kieff, de la part de S. Excellence Mr. le Ministre de l'instruction publique, de Mr. Dohrn de Stettin, de Mr. le Comte Mannerheim, de S. Ex. Mr. le Conseiller d'état actuel Donez- Zacharschevsky, du Baron de Chaudoir , de Mr. Gebler de Barnaul et de Motschoulsky de Tschougoueff. La cotisation pour l’année 1849 a été payé par Son Excellence, Mr. le Conseiller d'État actuel de TscuerTkorr. DONS. a. Objets offerts. Mr. SEenaxorr d Irkutsk fait don de plusieurs poissons de la Si- bérie. 329 Mr. Sruzevporrr envoie de la Sibérie 28 exemplaires d'oiseaux de la Sibérie. = , AIbCHOU SRypuars na 1848 roas. N° 9—19 n na 1849 ro, N b. Livres offerts. ° Tpydv Huneparopexaro BOAPHATO 3KOHOMHUECKAIO OGmecrea Ha 1848 roar. Hoñ6pr n Âeka6pe. C. Ilerep6yprr. 1848. in-8o. De la part de la Société économique de St. Pétersbourg. © 1—5. C. Ilercpôyprz. 1848—49,. in-4°. De la part de la rédac- tion. . Apyec Saparia na 1849 roxs. N° 9 — 19. C. [Ilerep6ypre. 1849. in-4°, De la part de la rédaction. . SKyphaus Ceasckaro xosAïCTBa MH OBneso4cTBa Ha 1849 roaz. No3. Mocxsa 1849, in-8°, De la part de la Société d'agriculture de Moscou. Warelius , Andreas. Beiträge zur Kenntniss Finnlands in eth- nographischer Beziehung. St. Petersburg 1849. in-8°, De la part de l’auteur. . Schrenk, Gustav. De formatione pennæ. Dorpati 1848. in-4°. De la part de l’auteur. . Schrenks Orographisch-geognostische Uebersicht des Uralgebirges im hohen Norden. Dorpat 1849. in-8o. De la part de l’auteur. . OGos3pruie npenozaBaniñ Bb Kasaucxoms Yunngepcurers Ha 1846— 47 roxr. Kasaub. 1846. in-4. De la part de l'Université de Kazan. è Koz Mamoy : Tima. En Aonvai. (1848. in-8°. De la part de l’auteur. 40. Proccedings of the Academy of the natural sciences of Phila- delphia. Vol. 2. Ne 3. Philadelphia 1844. in-8° De la part de l'Académie des sciences naturelles de Philadelphie. 326 Membres élus. Ordinaires. {. Mr. le Docteur Sersasrian Fiscner, médecin de Son Altesse Im- périale Mons. le Duc de Leuchtenberg. 9. Mr. le Docteur Kirrarr de Kasan. BÉANCE EXTRAORDINAIRE DU 13 SEPTEMBRE 1849. S. Excellence Mr. le Vice-Président de la Société , Fiscuer DE Wazpxelm , ayant recu le 10 Septembre par le Directeur de l’école d'agriculture à Odessa l’annonce que le 13 Octobre finit la 50-ème année du service public de Son Excellence Mr. le Conseiller d'Etat actuel de Srevex à Simphéropol a reuni en séance extraordinaire quelques membres de la Société le 13 Septembre pour décider de quelle manière la Société pourra contribuer à cette fête. # La Société a arrêté : 1. Quà S. Exc. Mr. de Steven, membre actif depuis l’origine de la Société, soit accordé un diplome de membre honoraire. 2. Qu'une adresse de félicitation soit envoyée à Mr. de Srevex de la part de la Société et de l’Université de Moscou qui avait exprimé Je désir de se joindre à la Société: le court espace de temps ne per- mettant pas d'autres arrangemens. 3. Que le Premier Secrétaire, Mr. le Professeur Rouizzier, soit chargé d'écrire l'adresse et Mr. le Dr. Renan, le Second Secrétai- re, de soigner le Diplome. Membres élus. Ordinaires. ft. Le Comte Vicror px Trevizan à Padoue 327 9. Le Conte Gzorce Mniszeca à Berditchew. 3. Mr. le Professeur Wixrer, Président de la Société des Nalu- ralistes de Hambourg. SÉANCE DU 20 OCTOBRE 1849. Son Excellence, Mr.le Vice-Président, Fiscuer De Wazpaeim pré- sente des reclifications sur le genre Orthotetes offerts par échantil- lons rapportés par Mr. J’osinsky du district de Serpuchov. Le même à communiqué quelques observations sur des fossiles de Symphéropol que Mr. le Dr. Arnpr a envoyé à la Société. Mr. Ron. Hermanx, membre de la Société, fait quelques observa- üons sur les corps arrondis qui se trouvent parmi les fossiles en- voyés par Mr. Arnpr, assurant que c'est une baryte apparement pro- duite par une métamorphose de pyrite martiales Mr. le Docteur Sperk envoie une notice sur quelques poissons de passage du Don avec 3 planches. Mr. le Professeur Kessier de Kiev a communiqué un article sur l’histoire naturelle et l’anatomie du genre Lycosa avec 1 planche. ( V. Bullei. N° 4 de 1849. ). Mr. le Professeur GéLEÉzNorr présente des observations sur l’em- bryogénie du Mélèze avec 2 planches. (V. Bullet. N°. 4 de 1849. ). Mr. le Comte Vicror pe Trevizas de Padoue envoie une notice sur les corallines. Mr. Hocuaurn de Kiev communique une description de la riche collection de Coléoptères de Mr. le Comte George Mniszech. ( Voy. Bull. N° 4 de 1849. ). Mr. le Professeur-Adjoint IN. Warneck a ENVOYÉ se recherches sur la formation et le développement des embryos chez les Gastéro- podes avec 4 planches. { V. Bull. N° 1 de 1850. ). Mr. Vosinsky présente des observations sur les terrains erratiques du Gouvernement de Moscou. (V. Bull. N° 1 de 1850, ). 328 Mr. En. Livpemaxx, médecin militaire, envoie un Prodrome de la flore des Gouvernemens de Tschernigov , Mohilev, Minsk et de Grodno. Mr. le Docteur Guivarrowsky adresse à la Société ses observations sur l'électricité de l'air de Moscou depuis le mois de Mars, jusqu'au Septembre de 1849. Son Excellence, Mr. le Vice-Président, Fiscuer pe Wazpneim communique une lettre de Mr. le Docteur Gros de Varsovie dans laquelle il présente ses observations sur la transgression des infusoi- res d’un genre à l'autre. ( V. Bull. N° 4 de 1847. ). Le Premier Secrétaire, Mr. le Professeur RouizxiEr, fait connaître suivant l'avis recu des administrateurs des districts de Seminowsky , du Gouvernement de Nijni qu'une vache sauvage se trouvait dans les forets de ce Gouvernement et il pense que l’Auerochs peut se rencontrer également dans les forets voisines. Le Second Secrétaire , Mr. le Docteur Rexarp , présente les N° 2 et 3 du Bulletin 1849 qui ont paru sous sa rédaction et qui con- tiennent 39 feuilles imprimées et 14 planches dont 2 sont coloriées. Le même annonce, qu'un nouveau volume des Mémoires conte- nant le voyage géologique de l’Académicien Æichwald par l’Allema- gne et par l'Algérie est commencé et qu'il simprime en 300 exem- plaires dans Ja typographie de l’Université. Le même communique que le Catalogue des Coléoptères russes. par Motschoulsky, revu et recorrigé par l’auteur, est rendu à la ty- pographie de Mr. Gautier pour être imprimé. Ce Catalogue paraitra en 6—8 livraisons, dont la première contiendra les Carabes. Mr. R. Hermann communique que Mr. Fr. Pammau jeune à Berlim offre à chaque amateur de Minéralogie un échange en beaux miné- raux et en intéressantes pétrilications de l'Allemagne, de la Norvège gne; 5 et de la Suède. Mr. Simascuxo en envoyant les 2 premiers livraisons de sa faune de l1 Russie , a prié la Société, pour pouvoir continuer avec succès la publication de son ouvrage , de mettre à sa disposition toute Ja 329 collection des Bulletins et des Mémoires publiés par la Société. Le Second Secrétaire a envoyé à Mr. Simaschko, avec la permission de S. Excellence Mr. le Vice-Président de la Société, toute la collec- tion des Bulletins depuis 1929 jusqu à 1844 inclusive et des Mémoi- res tous les volumes dont la Société pouvait encore disposer. Mr. Simaschko exprime dans une autre lettre ses remercimens les plus sincères pour ce don si précieux. Mr. Harazp DE Brackez, Vice-Directeur de la Société des natura- listes de Riga, remercie au nom de la sus-dite Société pour l'envoi du Bulletin N° 2 et 3 et annonce que la Société d'histoire et des antiquités pour les provinces baltiques ainsi que la Société littéraire de la Léthonie enverront sous peu la collection de toutes leurs publica- tions. Le Second Secrétaire, Dr. Renarp, annonce que la première de ces Sociétés vient d'envoyer un exemplaire complet de ses pu- blications consistent en 4 volumes de 3 Cahiers chaque volume. Lettres de remercimens pour l'envoi du Bulletin de la Société de la part de la Société royale des sciences de Gôtlingue, de l’Acadé- imie royale des sciences de Munich, de la Société entomologique de Stettin, de l’Académie des naturalistes à Breslau, de l’Institut royal des sciences d'Arnisterdam, de la Société d'histoire naturelle de Lyon, de la Société philosophicale à Philadelphie, du corps des mi- nes à St. Pétershourg , de la Société des naturalistes de Riga, des Universités de St. Pétersbourg, de Kasan, de Kiev, de Kharkov et de Moscou , du Lycée de Richelieu d'Odessa, de la Société médi- co-physique à Moscou, de la Société économique de St. Péters- bourg, de la Société d'agriculture du Sud de la Russie à Odessa, du jardin botanique , de l’Académie des sciences et de l’Académie médico-chirurgicale de St. Pétersbourg, de leurs Exceliences les Mi- nistres des finances, de l'instruction publique et de l'intérieur, des MM. Davidoff, Moussine-Pouschkine et Fischer de St. Pétersbourg, du Baron Chaudoir à Odessa, de Hochhuth à Kiev , d’Eichwald et de Motschoulsky de St. Pétersbourg, de Paucker de Mitau, de Gebler de Barnaul, des MM. Tourczaninow et Einbrodt à Kharkov, d'Evers- anann de Kasan et de Weinman de Pauvlowsk. La Cotisation pour 1849 a été payé par le Comte Cheremelieff 330 et la cotisation et le prix du Diplôme par Mr. le Docteur Sebastian Fischer de St. Pétersbourg, Mr. le Prince ÆEug. Lwow et Mr. Annenkoff à Moscou. DONS. a. Objets offerts. Mr. Sepaxorr d'Irkutsk fait don de 4 exemplaires d'un poisson du Baical, Elæorhous buicalensis Pallas { Toxosaauka ). Mr. le Comte GeEorce Maiszecu a fait cadeau d’une collection de 62 exemplaires de Coléoptères exotiques des plus rares et des plus magnifiques. S. Excellence, Mr. le Conseiller privé Hevni pe Srruve de Ham- bourg a envoyé une collection de beaux minéraux et de même des cristaux découverts en 1845 sous les fondemens de l’église de St. Nicolas à Hambourg, analysés par Mr. Mex et appellés Struvit. S. Excellence Mr. de Rexnexrawpr d'Oldenhourg envoie une belle suite des Chalcedons avec des dendrites des contrées de Birkenfeld. {N° 1—64 à Mr. le Docteur SPEerk fait don d’une collection d'insectes rassem- blés dans le Gouvernement de Novo-Tscherkask, Mr. AnNexxorr présente sa seconde Centurie des plantes séchées du Gouvernenmrent de Moscou. b. Livres offerts. 1. Entomologische Zeitung. 9ter Jahrgang. Stettin, 1848, in 8°, De la part de la Société entomologique de Stettin. 9, Bulletin de la Socicté géologique de France. 94e Série. tom. 4. feuilles 53—78. tom, 5. feuilles 1—3. 9—39. tom. 6. feuilles 1—10. Paris, 1847—49, in 8. De la part de la Société géo- logique de France. Sol 3. The Quaterly Journal of the geological Society. 1849. No 18. 91. London 1849. in-8°. De La part de la Société géologique de Londres. 4. D'Archiac, A. Histoire des progrès de la géologie de 1834 à 1845, tom. { et 2. (1ère partie). Paris, 1847—48. in-8°. De la part de l’auteur. 5, de Koninck, L. Description des animaux fossiles qui se trouvent dans le terrain carbonifère de Belgique. Texte et planches. Liège, 18492—44. in-4°. De la part de l’auteur. 6. Koninck (de) L. Recherches sur les animaux fossiles. Première partie. (Monographie des genres Productus et Chonetes | Liège, 1847, in-4o. De la part de l’auteur. 7. —— Notice sur une coquille fossile des terrains anciens en Belgique. in-8°. De la part de l’auteur. 8. —— Notice sur quelques fossiles du Spitzherg. De la part de l’auteur. 9. —— Notice sur la valeur du caractère paléontologique en Géo- Jogie. Bruxelles, 1847. in-4°, De la part de l’auteur. 10, —— Notice sur 2 espèces de Brachiopodes du terrain paléo- zoïque de la Chine. in-8°, De la part de l’auteur. 11. —— Mémoires sur les Crustacés fossiles de Belgique. Liège, 1841. in-4°. De la part de l’auteur. 12. —— et Dumont: Rapports sur un Mémoire de Mr. Nyst sur la question: faire la description des coquilles et des polypiers fossiles des terrains tertiaires de Belgique. Bruxelles, 1843. in-4°. De la part de l'auteur. 13, —— Notice sur la Populine. Bruxelles, 1846. in-$°. De la part de l’auteur. 14. —— et Chandelon. Examen comparatif des garances de Belgi- que et des Garances étrangères. Liège, 1842. in-8°. De la part de l’auteur. Ù 15. —— Rapport fait au conseil de salubrité publique sur l'em- ploi des poëles de Robert White. Liège, 1844. in-8°. De la part de l'auteur. | 392 16. Favre, À. Notice sur la Géologie du Tyrol allemand et sur l'ori- gine de la Dolomie. Genève, 1849. in-8o. De la part de l’au- teur. 17. Silliman B., Silliman Ir. and I. Dana. The american Jour- nal of science and arts. Second Series. No 18. 19. 20. New Ha- ven, 1848—1849. in-8°. De la part des rédacteurs. 18. Van der Hœven, J. Handbæœk der Dierkunde. Tweede Uitgave. EÉersten Deels zesde Stuk et vizfde Stuk. Te Amsterdam, 1849: in-8o. De la part de l’auteur. 19. Hilpert, Joh. Wolfg. Zum Andenken an Dr. Jacob Sturm. Nürn- berg, 1849, in-8°. De la part de la Société des naturalistes de Nurnberg. 20. Proceedings of the american philosophical Society. Vol. IE. N° 2. Vol. V. Nos 40, 41. Philadelphia, 1841— 48. in-8°. De la part de la Société américaine philosophicale. 91. Memoirs of the american Academy of arts and sciences.— New Series. Vol. 3. Cambridge, 1848. in-40. De la part de l’Acadé- mie des sciences de Cambridge. 22. Abhandlungen aus dem Gebiete der Naturwissenschaften, he- rausgegeben von dem naturwissenschaftlichen Vereine in Hamburg. ister Band. Hamburg, 1846. in-40. De la part de la Société des Naturalistes de Hambourg. 23. Wicbel, K. W. M. Die Insel Helgoland vom Standpunkte der Geschichte und Geologie. Mit 2 Karten und 1 Tfl. Hamburg, 1848. in-4°, De la part de l’auteur. 24. Trevisan, Vittore. Saggio di una monografña delle Alghe coc- cotalle. Padova, 1848. in-8°. De la part de l’auteur. 25. —— Caulerpearum sciagraphia. Halæ, 1849. in-8°: De la part de l’auteur. 26. Verhandelingen der eerste Klasse van het Koninklijk-neder- landsche Institut van Wetenschappente Amsterdam. Derde Recks. Eersten Deels tweede Stuk. Amsterdam, 1848. in-4°. De la part de l’Institut des sciences d'Amsterdam. 27. Tijdschrift voor de wis-en natuurkundige Wetenschappen. 9339 Tweede Deel 3° en 4° Aflevering. Amsterdam 1849. in-8°, De la part de la rédaction. 28. Rennenkampf (v\ À. Ueber Versteinerungen im Chalcedon, in-8°, De la part de l’auteur. 29. Pettenkofer, M. Die Chemie in ihrem Verhältnisse zur Phy- siologie und Pathologie. Festrede. München, 1848. in-4°. De la part de l'Académie des sciences de Munich. 30 Gelehrte Anzeigen herausgegeben von Mitgliedern der Kôn. bayer. Akademie der Wissenschaften. Band 26, 27. München 1848. in-4. De la part de l’Académie des sciences de Munich. 31. 4bhandlungen der mathematisch-physikalischen Classe der K. bayer. Akademie der Wissenschaften. 5ten Bandes 2% Abthlg. München 1848. in-4°. De la part l’Académie des sciences de Munich. 32. Bulletin der Kônigl. Padene der Wissenschaften in Muün- chen. Jahrgang 1848. No 1—52. München 1848, in-4°. De la part de l’Académie des sciences de Munich. 33. Martius (v) C. Rede bei der Erôffnung der Sitzung der K. Bayer. Akademie der Wissenschaften am 2Sten März 1848. Mün- chen 1848. in-4°. De la part de l'auteur. 34. —— Denkrede auf Gerhard Zueccarini München 1848. in-4°. De la part de l’auteur. 38 Nachrichten von der Georg-August Universität und der Kô- nigl. Gesellschaft der Wissenschaften zu Gôttingen. Vom Jahre 1847 und 1848. Gôttingen. in-8v. De la part de la Société des sciences ù Gôttingue. 36. Acta Academiæ naturæ curiosorum. Vol. 22. pars I, Vratisla- viæ 1847. in-4°. De la part de l’Académie. 37. Annales des sciences physiques et naturelles publiées par la Société d'Agriculture de Lyon. tom. 8.9, Lyon 1845—46. in-8°. 38. Cumawxo, H. Pycckaa Dayna. Terpays 1—6. C. Ierep6yprz. 1846. in-8°. De la part de l'auteur. 1 1: 1850. 21 334 39. Marx CL. und Ulex. Struvit. Hamburg 1846. in-4°. De la part de Mr. le Conseiller privé de Struve à Hambourg. 40. Controversen über die Frage : Was ist Mineral-Species ? Ham- burg. 1846. in-4o. De la part de S. Exc. Mr. le Conseiller privé de Struve. 41. Mittheilungen aus der livländischen Geschichte herausgege- ben von der Gesellschaft für Geschichte und Alierthums-Kunde der russischen Ostseeprovinzen. Band 1 — 4. Riga und Leipzig, 1837 — 1849. ïin-8°. De la part de la Société historique de Riga. 49, Kypuars Mnuancrepcrsa Hapoanaro Ipocsbneuia Ha 1849 royxz. Maprr, Anpbas un Tpnôarienie 1848 roar, xunxka rperba. Hoa6pr, Hera6pr 1848. C. Tlerepôyprr 1848— 49. in-8°. De la part de la rédaction. 43. ÆKypnaais Manyæarryps x Toprosin ra 1849 roar. l'essapr, De- gpars, Maprr, Anprais, Maÿ, lronp, Îrous. C. [erepéyprs 1849. in-8°. De la part de la rédaction. 44. Tpydu VMun. Boxsuaro 5Kkonomnueckaro OGmecrsa ra 1849 rozz. N° 4. Onecca, 1849. in-8°. De la part de la Société. 45. Mittheilungen der K. freien ôkonomischen Gesellschaft zu St. Petersburg. 1849. Heft 1. St. Petersburg. 1849. in-8ê°. De la part de la Société économique de St. Pétersbourg. 46. ÆKypuans Cazosoacrsa sa 1849 ro. N° 1. 9. 3. 4. Mockza, 1849. in-8o. De la part de la rédaction. 47. Kypuais Cearcrkaro Xosañcrea Osuesozcrsa na 1849 ro. N° 4. 5, 6. 7, 8. 9. 10, Mocksa. N° 10. 1848— 1849. in-8,. De la part de la Sociélé d'agriculture de Moscou. 48. Bulletin de la classe physico-mathématique de l'Académie des sciences de St. Pétersbourg. Nos 164— 168. No 171—176. St. Pé- tersbourg 1849. in-4°, De la part de l’Académie. 49. Topnuü 3Kypuars na 1849 rozxr. IN° 1 — 4. C. Ierepéyprs 1849. in-8°. De la part de la rédaction. 50. Sanucku no uacrn Bpaucoamxz nayks. Îecroï roas, KHnxKka 999 tpetsa. C. Ilerep6. 1848. in-8°. De la part de l’Académie mé dico-chirurgicale de St. Pétersbourg. 51. De Candolle, Alph. Prodromus systematis naturalis regni ve- getabilis. Pars duodecima. Parisiis 1848. in-80. De la part de l’auteur. 25. Hoffmann, C. und Winkler, F. L. Jahrbuch für praktische Pharmacie. 1848: September, October, November, December. 1849: Januar. Landau 1848 und 1849. in-8*, De la part de la ré- d'actions 53. Martius, C. Fr. Ph. Denkrede auf J. J, Berzelius. München 1848. in-4°. De la part de l’auteur. 54. Axmc WMuneparopckaro Xapesxkosckaro Vausepcurera. 3a Agrycts. 1849 rozs. Xaprkoss 1849. De la part de l'Université de Kharkov. 55. Aenns. O narasaniaxr cymecrzogagmuxs, 88 Poccin 40 Ilapa Aaxer- cha Muxañaognua. De la part de l’auteur. 56. Schrenk, À, Orographisch-geognostische Uebersicht des Uralge- birges im hohem Norden. De [a part de l’auteur. Membres élus. Ordinaires, 1. S. Excellence Mr. de Rennexxamrrr, Directeur du Musée d’his- toire naturelle d'Oldenboureg, 2. Mr. Nic. Az. Warnecx, Professeur-Adjoint à l'Université de Moscou. SÉANCE DU 17 NOVEMBRE 1849. Lecture d’un papier de S. E. l'Aide du ministre de l'instruction publique exprimant à S. E. M. Fischer de Waldheim la satisfaction de 217 330 Sa Majesté l'Empereur pour l'envoi du 4ème volume de son En- tomographie de la Russie. S. Excellence Mr. le Vice-Président , Fiscmer DE Warpueim com- munique quelques observations sur des fossiles envoyés par Mr. le Gouverneur-général de la Sibérie orientale, S. Excellence Mr. de Mouravieff. Mr. le Comte Czapsxx a présenté un mémoire sur le Calcaire ju- rassique du bassin de Moscou. ( Avec 2 planches ). Mr. N. Severzow, Candidat de l’Université de Moscou, communi- que la description d’une nouvelle espèce d’Epervier du Gouverne- ment de Woroneche, laquelle il a nommée Astur brevipes. ( Avec 3 planches ). Mr. le Baron Cnaupoir d'Odessa a envoyé un mémoire sur la fa- mille des Carabiques. Partie seconde. (V. Bull. N° 1 de 1850. ). Mr. le Conseiller d'état, Tourczaniow de Kharkov envoie la sui- te de sa flore baicalensi-dahurica. Mr. le Professeur Czerwar de Kharkov adresse à la Société une notice sur la faune du Gouvernement de Kharkov et des Gouverne- mens Voisins. Mr. le Professeur Spassxx envoie une lettre sur le halo qui a été visible à Moscou le 13 Novembre autour du soleil et autour de la lune. Mr. le Docteur Guivarrowsxx présente les observations électriques faites par lui dans le mois d'Octobre. Mr. l’Académicien : Ercuwazp prie la Société de vouloir bien lui faire imprimer, de son voyage en 1846, 250 exemplaires de plus, qu'il est prêt de payer lui-même. Le Second Secrétaire, Mr. le Docteur Revarp annonce que la So- ciété littéraire de la Lethonie à Riga a envoyé toute la collection de ses publications, consistant en 24 volumes in-8°. Mr. le Dr. Aurrracu, Conservateur d'objets géologiques et palaeon- 397 tologiques près de la Société, remet la liste des minéraux et cris- taux remis pour l'Université à Mr. le Professeur Tschouroffsky. La liste contient 4982 exemplaires. S. Excellence Mr. le Conseiller d'état actuel de Steven remercie pour sa nomination de membre honoraire. Lettres de remercimens pour l’envoi du Bulletin de la part de la Société des Naturalistes de Berne, des Académies des sciences à Berlin et à Bruxelles, de la Société Kourlandaise à Mitau, de S. Excellence Mr. Donez-Zacharchevsky , de MM. Siemaschko et Mot- schoulsky de St. Pétershourg. DONS. a. Objets offerts. Mr. le Professeur Tscaourorrsxy présente un exemplaire de pois- son fossile trouvé sur les bords de la rivière Vima du Gouverne- ment de Vologda. S. Excellence Mr, de Rexxenxauprr d'Oldenbourg a envoyé une caisse avec des échantillons de toutes les différentes espèces de tourbes des côtes de la mer du Nord jusqu'aux contrées du Rhin, avec les plantes caractéristiques et une description complète de la nature de ces terrains tourbeux. C’est Mr. le Conseiller La- sius , Directeur de l'administration de ces terrains à Oldenbourg , qui a bien voulu fournir tous ces échantillons et même en don- ner la description. S. Excellence Mr. Donrz-Zacuarcuevsxy offre à la Société quel- ques pétrifications trouvées dans le Gouvernement de Kharkov. Mr. Vicror ve Morscaouzsxy envoie des fragmens de défenses d'un animal antédiluvien trouvés dans les environs de Kupiansk. 390 b. Livres offerts. 1. Magazin , herausgegeben von der lettisch-lilerärischen Gessell- schaît. Band 1—9. Mitau. 1828-1848. in-8e. De la part de la Société littéraire de la Léthonie à Riga. 9, Hesselberg, Heinr. Lettische Sprachlehre. Preisschrift. Mitau. 1841. in-8°. De la part de la Société littéraire de la Létho- nie. 3. Quetelet, A. Sur le Climat de la Belgique Bruxelles 1849. in-4°. De la part de l’auteur. 4. Neue Deukschriften der allgemeinen schweizerischen Gesellschaft für die gesammten Naturwissenschaften. Band 1—5, 8—9. Bern. 1828 — 1848. in-40. De la part de la Société helvétique des sciences naturelles. 5. Mittheilungen der naturforschenden Gesellschaft in Bern. N° 87—159. Bern 1848 und 1849. De la part de la Société helvétique des sciences naturelles. 6. V'erhandlungen der schweizerischen naturforschenden Gesellschaft in den Jahren 1846, 1847 und 1848. Winterthur 1846—48. in-8°. De la part de la Société helvétique des sciences naturelles. 7. Die wichtigsten Momente aus der Geschichte der 3 ersten Jahrzehnde der schweizerischen naturforschenden Gesellschaft. Zü- rich 1848. in-8°, De la part de la Socicié helvétique des sci- ences naturelles. 8. De Candolle, Alph. Prodromus systematis naturalis regni vege- tabilis. Pars 13 sectio posterior. Parisiis. 1849. in-8°. De la part de l’auteur. 9. Abhandlungen der Kôniglichen Akademie der Wissenschaften zu Berlin 1847. Berlin 1849. in-4: De la part de l’Acadé- mie des sciences de Berlin. {0. Monatsbericht der Kônigl. preussischen Akademie der Wissen- schaften zu Berlin. 1848: Juli— December. 1849: Januar his Juani. 399 Berlin. 1848. 1849. in-8o. De la part de l’Académie des sci- ences de Berlin. 11. Heidler, C. Jos. Die epidemische Cholera. Abtheilung 1 und 2. Leipzig 1848. in-80, De la part de l'auteur. 12. Annales des sciences physiques ét naturelles publiées par la Sociélé d'Agricullure etc. de Lyon. Tom. 10. Année 1849. in-8°. De la part de la Société d’Agricullure de Lyon. 13. Mémoires de l’Académie Impériale des sciences de St. Péters- bourg. VI. Série, Sciences mathématiques. lom. 8-ème. Seconde Partie : Sciences naturelles. tom. G-ème, livr. à, 5 et 6. St. Pé- tersbourg 1849. in-4°. De la purt de l’Académie des sciences de St. Pétersbourg. 14. Bulletin de l'Académie Royale des sciences de Belgique. tom. 15. part. 2. tom. 16, partie 1. Bruxelles 1849. in-8°. De la part de l’Académie des sciences de Bruxelles. 15. Mémoires de l'Académie des sciences de Belgique. tom. 93. Bruxelles 1849. in-40. De la part de l’Académie des sciences de Bruxelles. 16. Annuaire de l'Académie Royale des sciences etc. de Belgi- que. 1849. Bruxelles 1849. in-8. De la part de l’Académie des sciences de Bruzxclles. DAT. ÆEenens, Mr. Mémoire sur la fertilisation des landes de la Cam- pine et des Dunes. Bruxelles 1849. in-8°. De la part de Mr. Quetelet de Bruxeiles. 18. Mosle. Vehu-Kolonien und Stunte-Ems Kanal. Oldenburg 1845, in-8° De la part de S. Excellence Mr. de Rennenkampff d’Oldenboure. 19, Bericht über die Voruntersuchung und Hunte-Ems-Kanal, Ol- denburg 1847. in-8°. De la part de Sun Excellence Mr. de Rennenkampff d'Oldenbourg. 20. Observations météorologiques faites à Nijné-Taguilsk (Mont Oural) Gouvernement de Perm. Les Annces 1843, 1844, 1846. Paris 1843— 46. in-S De la part de Son Excellence Mr. le Ministre de l'instruction publique. 340 21. Archives du Muséum d'histoire naturelle dé Paris. Tom. 1V. Livr. 3-ème, Paris 1849. in-4°. De la part du Muséum d'histoire naturelle de Paris. | 29, Davis, Ch. H. Memoir upon the geolosical action of the tidal and other currents of the Ocean. Cambridge 1849, in-4°. De la part de l’auteur. 23. Abhandlungen der Kôn. bühmischen Gesellschaft der Wissen- schaften. Fünfte Folge. 5ter Boud. Prag 1848. in-4°. De la part de la Société des sciences en Bohéme. 24. Société philomatique de Paris. Extraits des procès-verbaux de ces Séances pendant 1847. Paris 1847. in-8o, De la part de la Société philomatique de Paris. 25. Notizser ar Sällskapets pro fauna et flora fennica fôrhandlingar: Fôrsta Häftet. Helsingfors 1848. in-4,. De la part de la Société des sciences à Helsingfors. 26. Cumauxo, 1Ox. Pycckaa ayna. Terpaw G6—10. C. ITerep- Gyprs 1849. in-8°. De la part de l'auteur. 27. Auszug zu den Sitzungsprotokollen des naturwissenschaftlichen Vereins in Halle. Halle 1849. in-8°. De la part de la Société des Naturalistes de Halle. 28. Bulletin de la Classe physico-mathématique de l'Académie Im- périale des sciences de St. Pétershbourg. tom. VII N° 14. 15. tom. VIIT. N° 1 et 2. St. Pétersbonrg 184849. in-4°. De la part de l’Académie des sciences de St. Pélersbourg. , 29. Pruu n oruerr nponsaecenunä 8» Topxecrsenaoms Co6pauin IT. Mocrogekaro Vansepcnreta. 30 Hronx 1849 roga. Mocxsa 1849. in-4°, De la part de l'Université de Moscou. 30. Yuuncrku, Koucr. O KAMEPAIBHOMP OGpasosaniu. Psur. Mocrsa 1848. in-4. De la part de, l’auteur. 31. Sanucku no uacTH BpaueOasxr HayKkb, 104 6. kHnxka 4. C. Ilerep6. 1848. in-8°. De la part de l'Académie médico-chi- rurgicale de St. Pétersbourg. 32. SKyphaas Mruncrepcrea Hapoanaro Tlpocsimenis. 1849 rOA4L. 941 ABryCTr. C [erep6yprs 1849. in-8°. De la part de la rédac- tion. 33. ÆKypuaus Cexscraro Xosañcrza ma 1849 roga. N° 11. Mockga 1849. in-8°. De la part de la rédaction. 34. Fischer de Waldheim, G. Entomographie de la Russie. Tom. 3. Moscou. in-4°. De la part de l'auteur. 35. Phœbus, Ph. Ucber die Naturwissenschaften als Gegenstand des Studiums, des Unterrichts und der Prüfung angehender Aerz- te. Nordhausen 1849. in-8°, De la part de l'autcur. 36. l'oduunviu Arxrz 8, Piwmeurescrkoms Annes 21-ro Hoaôpa 1849 roxa. Osecca 1849. in-4°. De la part du Lycée d'Odessa. Membres élus. Honorairc. 1. S. Excellence Mr. Nicozau De Movuravierr, Gouverneur gene ral de la Sibérie oriental. Ordinaire. {. Mr. Arexaxpre Czernay, Professeur à l'Université de Kharkov. SÉANCE DU 15 DECEMBRE 1849. S. Excellence Mr le Vice-Président , Fiscuer DE Wazouém pré- seute une notice sur quelques fossiles recueillis aux environs de Symphéropol par Mr. le Dr. 4rndt, membre de la Société. ( Avec 1 planche. ). Le même présente une petite notice de la part du Dr. Jæger, Conseiller supérieur de médecine à Stouttgard: Sur Flemploi du terrain salsifère de Würtemberg sous le rapport médical. 342 Le même communique une lettre du Professeur Reichenbach de Dresde, dans laquelle le dernier annonce la perte totale du Musée zoologique à Dresde, l'année passée, lors des troubles politiques dans cette ville. Mr. Reichenbach réclame le secours de la Société en fait d'objets d'histoire naturelle, et la Société décide, sur la propo- sition de Son Vice-Président, de lui faire un envoi des doubles des oiseaux rassemblés pendant le voyage de Karéline, et en charge son Conservateur, Mr. le Docteur Behr. Mr. le Dr. Brur, Conservateur près de la Société, présente un article en langue latine : Sur les Eucères dans le district de Ro- men du Gouvernement de Poltava avec 1 planche coloriée. Mr. Annexxorr , membre de la Société |, communique la suite de ses: Phenomènes périodiques sur la vie végétale pour les an- nées 1844— 1848. ( Plantes des environs de Moscou } Mr. Scuwe:zer, membre de la Société, présente quelques obser- valions sur le halo observé à Moscou le 4 Novembre 1849 avec un 29 dessin. Le méme dit quelques mots sur la réapparition de la Comète dé- 141 Avril 30 Mars faite à Cambridge dans l'Amérique du Nord. couverte par lui à Moscou le 1849. L'observation en a été Le Second Secrétaire, Dr. Rexarp, présente le Bulletin N° 4 de 1849, qui a paru sous sa rédaction et qui contient 23 feuilles im- primées avec 5 planches dont 2 sont coloriées. Mr. le Professeur Lasowsky présente sa dissertation sur le Cho- léra épidémique de Moscou. La Société, en le remerciant pour cet ouvrage, décide de réimprimer dans son Bulletin la partie de la Dis- sertation qui traite des analyses de l’athimosphère pendant le Choléra à Moscou. Le Second Secrétaire, Dr. Renan, annonce qu’il vient de rece- voir par le Consul des Etats unis à Leipzig un volume des Mémoi- res de l'Institut de Smithson à Washington aux Etats-unis et un volume des Rapports annuels du même Institut, qui demande quon agrée aussi à l'avenir ces publications annuelles en échange 343 de celles de la Société. -La Société charge son Second Secrétaire de faire remettre à Mr. le Consul des Etats unis à Leipzig le Bul- Jetin à fur et mesure qu'il paraîtra pour l'envoyer à l'Institut de Smithson à Washington. Mr. le Dr. Auersacu, conservateur près de la Société, présente au nom du Comte Czapsky une collection des pétrifications du terrain carbonique de Minsk, en priant la Société de permettre de remettre à Mr. le Comte Czapsky quelques exemplaires des doubles des pétrifications de la collection de Schoumann. La Société charge ses membres Mr. le Prof. Tschuroffsky et le Dr. Auerbach de choisir de cette collection quelques pièces d'échange pour les re- meltre à Mr. le Comte Czapsky. La Société, en recevant de nouveau la preuve de la complai- sance avec laquelle Mr. Dohrn , Président de la Société entomo- logique de Stettin, se charge de faire parvenir chaque année les Bulletins de la Société à tous ses membres en Prusse, s’empresse d'exprimer publiquement ses remercimens à Mr. Dohrn; S. Ex. Mr. le Vice-Président a bien voulu se charger de les lui faire parvenir. Lettres de remercimens pour l'envoi des Bulletins de la part de la Société royale des Sciences à Londres , de l'Académie des Na- turalistes à Breslau, de la Société entomologique de Stettin, de la Société pour l'histoire et des antiquités des provinces baltiques à Riga, des Universités de Dorpat, Kharkov, de l'Académie médico- chirurgicale de St. Pétersbourg, du jardin botanique et de la Soci- été économique de St. Pétersbourg, du Lycée de Demidov à Ia- roslav, de leurs Excellences MM. les ministres de finance et de l'intérieur, de Mr Donez-Zacharchevsky de Kharkov, de Steven de Symphéropol, Fischer et Moussine Pouschkine de St. Pétersbourg, de Mr. Weinmann de Pawlovsk, du Baron Chaudoir d’Odessa, de : Motschoulsky de St. Pétersbourg , de M. Einbrodt de Kharkov et de Mr. Dohrn de Stettin. , My. le Comte Greécorre Mxiszecx remercie pour sa nomination com- me membre actif de la Société et envoie 16 Rbls. arg. comme prix du diplôme et de côtisation. 344 DONS. a. Objets offerts. S. Ex. Mr. Fiscaer DE Waipaeim fait don, ou nom de Mr. le Dr. Arndt, d'un bel exemplaire de poisson fossile Platysomus Fischeri Arndt, et au nom de Mr. Vosinsky de l’Orthotetes socialis du district de Serpouchov. Mr. le Professeur Maxivovirscx présente quelques dents fossiles des environs de Kanev, Gouvernement de Kiev. CS is DS b. Livres offerts. . Eun6podmr, Il. Ouepxn Kaskascknxr Maaepa4bunxs 8o4s. Xapr- KkoëB 1849. in-8°, De la part de l’auteur. . The Quaterly Journal of the geological Society. Ne 9206. 1849. London 1849. in 8e. De la part de la Société géologique de Londres. . Report of the eighteenth meeting of the british Association for the advancement of science; held at Swansea in August 1848. London 1849. in-8°. De la part de l'Association anglaise pour l'avancement des sciences. . Proccedings Academ. natural. sciences of Philadelphia. Vol. 4. N° 9—10. Vol. 5. N° 48. Philadelphia 1849. in-8°. De la part de l'Académie des sciences naturelles de Philadelphie. . Report of the Smithsonia Institution presented to congress Feb- ruary 19. 1849. Washington 1849. in-8°. De la part de l’In- stitut Smithson de Washington. . Smithsonian contrebutions to Knowledge. Vol. I. City of Was- hington 1848. ïin-4°. De la part de l’Institut Smithson de Washington. 349 1. Laskowsky, Nicol. De Choleræ epidemiæ nonnällis causis at- mosphæricis. Mosquæ 1849. in-8°. De la part de l'auteur. 8. Bulletin de la Classe physico-mathématique de l'Académie des sciences de St. Pétersbourg. Tom. VIII N° 9 et 10. St, Pe- tersbourg 1848. in-40. De lu part de l'Académie des sciences de St. Pétersbourg. 9. Tpydu Mureparopckaro BorbHaro skomomaueckaro Oémecrea. 1849. N°. 5. C. Ilerep6yprr 1849. in-8, De la part de la Société économique de St. Pétersbourg. 10. Jlocpeonuxs, Tl'asera na 1849 roxs. N° 42—47. C. ITerep6yprs 1849. in-dv. De la part de la rédaction. 11. JArwcnou 3Kypuarr Ha (849 roxs. N° 40—46. C. Ilerepôypre 1849. in-4°. De la part de la rédaction. 19. Apyèv Sapañia Ha 1849 . Ne 39. 41—44. C. Ierepôyprs 1849. in-8o. De la part de la rédaction. 13. OGwuiu Oruerr 0 ebarraTu TPHCYAACHIAXE Aewmaorcenxs Ha- rpaas 21 Max 1849 roga. in-4°. De la part de l'Académie des sciences de St, Pétersbourg. 14. O60o3pruie IPeno4aBauit Bb Hum. Kasanckoms Yuansepcuretrs ua 1849—50 roxs. Kasaus 1849. in-4”. De la part de l'Universi- té de Kasan. 15. Ærman, A. Archiv für wissenschafiliche Kunde von Russland, Achter Band 1stes Heft. Berlin 1849. ïin-8°. De la part de la rédaction. Membre élu. Ordinaire. Mr. Ph. C. Zecrer, Lépidoptérologue distingué de Glogau en Prusse, BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES AATURALISTES Lo) =D: Le æ| © ] ep Tome XXII. ANNÉE 1850. MOSCOU , Imprimer WW, GauTier. 1850. IEUATATE IOSBOAAETCAÆ CB THMB, UTOÔE IO OTICYATAHIM HpeACTABAeHO ÔBIAO BB encypuni RouureTs ysakonenHoe uncio 9K3MHAAPOBE. Mockga, Mapra 15-ro au, 1850 roya. [encops u Kasareps M. Cnezupess. MÉMOIRE SUR LA FAMILLE DES CARABIQUES PAR le Baron M. de Chadoir. LOPTODÉRITES. CATASCOPUS. Nous ne connaissons encore que peu d'espèces de ce genre qui parait richement représenté princi- palement sur le continent et dans l’Archipel indien. La première espèce décrite fut le C. senegalensis Dejean, qui recut plus tard de MM. Hope et Im- hoff les noms de Jucundus et de Nigripes. ( Annals of Nat. list. 1842, X. 9I., et Verhandl. der Nat. Gesells. in Basel 1842. V. p. 164). M. Gory a publié dans les Annales de la Soc. Entom. de Fran- N° II. 1850. 29 900 ce (1833. p. 204.) une seconde espèce sous le nom de Rufipes Buquet; c’est l'Affinis Wester- mann, du Catalogue de Dejean (3° édit. p. 15. ), mais non celui de Boheman.—En 1634, M. de La- porte décrivit d’après la collection de M. Chevrolat le C. Beauvoisü, (Etud. entom. p. 60.), qui sem- ble être une espèce distincte, car il est di qu'il a les stries lisses. —Je fis connaître en 1837. (Bull. Mosc. 1837. IL. p. 9.) le €. Rufifemoratus, rap- porté par Drège du Cap de Bonne Espérance et qui se retrouve aux environs du Port-Natal, car je l'ai recu de M. Dupont sous Île nom d’Algoensis, et c’est à cette espèce qu'il faut rapporter le C. affénis Boheman (Ins. Caflr. I. p. 78. n°. 81. ). En 1842, M. Hope publia ( Ann. of nat. hist. X. p. 9L.) le C. Savagei, qui a été décrit presque en même temps par M. Imhoff sous le nom de Femoralis ( Verhandl. der naturf. Ges. in Basel. V. p. 164.) et qui est plus connu sous le nom de #Westermanni Dejean (3° Catal. p. 15.). À ces 5 espèces il faut encore ajou- ter le C. specularis Imhoff (1. c. ) et l'espèce sui- vante : C. rugiceps. Long. 4'/,*. Intermédiaire entre les C. Rufife- moratus et Rufipes ; moins alongé que le premier, plus long que le second. Tête comme celle du Rufipes, mais fortement ponc- tuée etridée. Corselet plus étroit antérieurement que celui du Rufipes ; un peu moms court, et différant 351 surtout en ce que les côtés sont arrondis près des angles antérieurs, qui sont fort peu avancés et nullement saillants ; bord antérieur presque droit ; angles pos- iérieurs droits, moins aigus et moins relevés; Le des- sus plus convexe, légèrement ponctué et couvert de fortes rugosilés transversales, irrégulières ; l’impres- sion transversale antérieure et la ligne longitudinale du nulieu trés fortement imprimées. Elyires un peu moins Courts que ceux du Rufipes, mais moins alongés que ceux du Rufifemoratus , tronqués en- core plus obliquement ; angle de la suture plus pro- longé en pointe émoussée au sommet, l’angle exter- ne au contraire plus arrondi; siries plus fortement ponciuées ; intervalles plus convexes, parsemés de points épars assez disuncis, couverts d’une pubes- cence roide, irès-courte, qui n’est bien visible que quand on regarde l’insecte de côté; sur le 3° inter- valle 3 points placés de même et une série de gros poinis le long dubord extérieur, sur la moitié pos- térieure duquel se dressent 3 très-longs poils ar- qués. Le dessous du corps couvert d'une ponciua- tion qui n'est visible sur l'abdomen qu’à la loupe. Les antennes plus grêles et leurs articles moins lar- ges que dans le Rufipes. En dessus d’un vert émeraude clair irès-brillant, avec des reflets un peu dorés; en dessous d’un brun noirâtre, antennes et paites d’un jaune ferru- gineux ; dernier article des palpes, labre et mandi- bules bruns. Il habite la Guinée et m'a élé envoyé par M. Buquet. 32 Le C. Rufipes n’a que 3" /9— 4! de longueur; c’est à tort que Gory dit que les élytres sont assez alon- gés et que l’abdomen est ferrugineux ; c’est au con- traire l'espèce de ce genre, dont les élytres sont les plus courts ; l’abdomen est d’un brun noirâtre, quel- que fois un peu rougeâtre sur le milieu des pre- 4 miers segmenis; le dessus est d’un bleu plus ou moins changeant en vert. Ce n’est sans doute que par suite d’une erreur que j'ai trouvé dans la collection Gory un individu du Cat. facialis désigné comme venant du Séné- gal. Note sur le Catascopus facialis. M. Schmidt-Goe- bel dans sa «aun. birm.» n’a pas réussi à éclairer la question du C. facialis. Il est évident que linsecte qu’il rapporte à cette espèce, ne saurait être celui de Dejean, qui est beaucoup plus grand, car il a de 6’/, à 1 de long, tandis que M. Schmidt-Goœbel n’en donne que 4'/, à 5°/, au sien. Or il ne saurait y avoir de doute que les individus du Facialis Dejean provenant du Bengale, ne soient identiques avec le véritable Facialis Wiedemann, qui a été décrit par Kirby sous le nom de Hardwickü, et qui n’a pas moins de 6'/, lignes de long. Ceux de Java à ély- tres de la couleur du corselet, dont parle Dejean dans le 5° volume du Species, constituent une es- pèce que le Comte Mannerheim et M. Westermann considèrent comme distincte du Facialis, dont elle diffère par la couleur et par sa forme plus étroite : el je pense que le savant auteur du Species ne s’est pas trompé en y rapportant le C. elegans Mac Leay 399 ( Ann. Javan, édit angl. p. 15. n°. 22.) mais com- me ce nom, qui ne provient que d’une méprise de l’auteur anglais, ne peut rester à cet insecte. M. de Mannerheim la nommé C. Illustris. Ce qui m'a Ôté tout doute au sujet du Facialis Dejean, c’est qu'il lui compare l’Aequatus dont je possède un individu authentique. Dès-lors le C. facialis Schmidt-Gæbel est une espèce différente et qui m’est inconnue. Je ne crois pas que M. Gœbel ait été plus heu- reux dans son application du nom d'Elegans à l’es- pèce quil décrit sous ce nom. Voici les raisons que j'allègue à l'appui de cette assertion. Fa- bricius compare son Carabus elegans au Car. ruji- pes. Pour ce qui regarde ce dernier, M. le Docteur Schaum nous apprend que sous ce nom il a trouvé dans la collection de ce savant 1 exemplaire de l'Anchomenus albipes et 4 du Patrobus rufipes, et l’on ne saurait douter que c’est l’un de ces deux insectes qu'à l'époque de la publicaion du Systema Eleuthe- ratorum Fabricius considerait comme son Car. Rufipes, puisqu'il plaçait celui-ci dans la section «thorace corda- to», ce qui ne convient guères au Calathus fuscus. Dans ce cas, le Car. elegans doit étre un insecte alongé et étroit, ce qui ne va ni au Cat. smarag- dulus Dejean, ni au Cat. elegans Schmidt-Gæœbel. D’après la description de Fabricius, je croirais plutôt devoir y rapporter un insecte qui m'a été effective- ment envoyé sous ce nom par M. le Comte Manner- heim, qui lui-même l'avait recu de M. Westermann comme venant de Java. Il est possible qu'il faille y réunir le Cat. nitidulus Buquet, décrit fort superfi- 394 ciellemens par M. de Laporte (étud. entom. p. 60) et qui n’est pas le Smaragdulus Dejean, puisqu'il est cité comme espèce distincte dans la 3° édit. du Catalogue, p. 15. C. elegans. Long. 9 mill. Gorselet: long 1°/. mill.; larg. 2. mill. Elytres, longs 5°/, mill.; larg. 3*/, mill:. Je donne ces mesures détaillées pour prouver que cet insecte est plutôt plus alongé que plas court que le Facialis, car dans celui-ci les élytres ont 8!/, mill. de long sur 5"/, de large; le corselet ayant à peu près les mêmes proportions; ce qui fait que Dejean dit du Smarag- dulus «qu'il est proportionuellement plus court et plus large; — que le corselet est beaucoup plus court et plus large» et que des élyires sont proportionnel- lement plus courts que ceux du Facialis»n ne sau- rait convenir à mon C. Elegans. La tête est carrée, moins grande que dans le Fucialis; l'étranglement derrière les yeux est très-faiblement marqué; le front est parsemé de points peu marqués et porte de chaque côté près des yeux deux plis longitudinaux, dont l’intérieur, plus long, est arqué; il y a en outre entre les antennes une impression longitudinale bien marquée de chaque côté et une fossetie sur le milieu; le reste est lisse; les yeux sont grands et très-saillants. Le corselet est un peu moins large que la tête avec les yeux, un peu moins long que large, peu élargi antérieurement; le bord antérieur est peu échancré, les angles antérieurs droits, mais nullement avancés 390 et nullement relevés comme ils le sont dans le Facia- lis ; les côtes sont légèrement arrondis depuis l’angle antérieur jusqu’un peu au delà du milieu, où ils présen- tent une sinuosilé assez marquée, plus longue que dans le Facialis; ici les côtés deviennent parallèles jusqu'aux angles postérieurs qui sont droits, aigus au sommet el relevés comme dans celie espèce; la parue antérieure des côtés se recourbe davantage vers les côtés de la tête; la base est coupée carrément et et bisinuée; le dessus est convexe, coupé en deux dans le sens de la longueur par une ligne fortement imprimée qui atteint les deux bords, mais qui s’élar- ait en fossettes à la section des deux impressions trans- versales, dont lantérieure qui forme sur le milieu un angle rentrant, est moins marquée que la poste- meure, laquelle forme également un angle irès-ouvert, el aboutit de chaque côté à une fosselie très-profonde siuée à la base près de l'angle postérieur; les bords latéraux ne sont nullement déprimés, ils sont finement relevés sur toute leur longueur; la surface est presque lisse, et les rides transversales sont peu visibles. Les élytres sont d’un peu plus de la moitié plus longs que larges et environ du double plus larges que le corselet, ironqués carrément à la base, dont le milieu est un peu prolongé pour entrer dans celle du corselet; les épaules sont à angles droits quoique assez arrondies au sommet; les côtés, presque parallèles, sont légèrement sinués avant le milieu, ce qui fait que leur parue postérieure est un peu arrondie; l'extrémité est coupée si oblique- ment quon ne peut guêres l'appeler tronquée, elle 396 est visiblement sinuée; l'angle externe est presque effacé, cel de la suture forme un prolongement un peu tronqué à angle droit sur la suture, mais arrondi en dehors; (ceci explique pourquoi Fabricius ne parle pas de la troncature des élytres); le dessus est presque aussi convexe que dans le Facialis, surtout antérieurement, et les côtés descendent presque verticalement vers le bord latéral, qui est étroitement rebordé; ce rebord longe la base jusqu’au prolongement, et s’élargit un peu postérieurement; les stries sont bien marquées; toutes sont distimctement ponctuées, mais les deux premières et même la troisième le sont plus faiblement à quelque distance de la base: les intervalles les plus rapprochés de la suture sont un peu plus larges que ceux qui se rappro- chent des bords, 1is sont médiocrement convexes , le 7° est un peu relevé en carène près de la 6° strie; le 3° porte 3 points sétifères distincts, et la série de gros points sur le 9° est un peu interrompue au milieu ; de ces points sortent quelques poils arqués fort longs, près de la base et de l'extrémité; la surfa- ce est lisse d’ailleurs; le dessous du corps ne parait pas ponctué. En dessus d’un vert doré chair et brillant, plus cui- vreux le long du bord extérieur des élytres; le des- sous du corps, les palpes, les parties de la bouche et les antennes d’un brun nowâtre, avec les arucula- lions et les tarses rougeâtres. CoPTODERA. Le nombre des espèces de ce genre s'est considera- 397 blement accru depuis la publication du Species de Dejean. Celles qui y sont décrites son au nombre de 10 savoir : * 1. Coptodera crucifera. Dejean, Spec. V. p. 391. HA BU e 2. Coptodera festia. Dejean, Spec. I. p. 274. n°. 1. 3. Coptodera signata. Dejean, Spec. L p. 275. ne | De * 4. Coptodera depressa Klug; Dejean, Spec. V. p- 993. n°. 8; Iconogr. des Coléopt. d'Eur. I. tab. HIbiE 2. Synon. C. undulata, Perty, Del. anim itm. Spix. GHAMart. ns. p. 5, pl LÉ 10. 9. Coptodera emarginata Dejean, Spec. L p. 210" n°0. .3. * 6. Coptodera gagatina. Dejean, Spec. V. p. 394. n° 9. * 7. Coptodera œrata Dejean, Spec. I. p. 277. n°. 4. Lebia æœrata Knoch, Synon; @. C. viridipennis Gory, Anal. de la Soc. Ent. de France IL. (1833) p. 194. * 8. Coptodera picea Mannerheim; Dejean Spec. Il p. 458. n°. 6. Brésil. Synon. €. velox Lacordaire; Gory, Ann. de la Soc. Ent. de Fr. 11. (1833) p. 195; Cayenne. Note. Je me suis convaincu en comparant des individus types de l’une et de lautre que ces deux insectes ne difléraient nullement entre eux, quoique Site) dans la 3° édit. du Catalogue du Comte Dejean, ils figurent conme espèces distinctes. 9. Coptodera quadipustulata Klusz; Dejed Spec. [p.276 neo. Brésil 10. Coptodera gilvipes Eschscholtz; Dejean, Spec. V. p. 396. n°. 10. Iles Philippmes. Avant Dejean, Fabricius avait décrit: 11. Carabus trilobus, Syst. Eleuth. I. p. 182. n°. 67. espèce de Guinée que M. Schaum (Entom. Zeit. 1847. p. 44) nous apprend appartenir au Coptodera. genre Depuis la publication du Species on trouve dans divers ouvrages les discriptions des espèces suivantes. * 12. Coptodera nigripennis Goryÿ, Ann. de la Soc. Entom. de France 1833. p. 195. Cayenne Coptodera nigripennis Dejean, 3° Gatal. p. 12. 15. Coptodera unico'or Chevrolat, Goléopt. du Mexique, 2° fasc. 1834. n°. 1. Mexique. Synon. C. obscura de Laporte, Eiud. entom. 1834. p. 51. 14. Coptodera aurata Chevrolat, eod. op. 7° fasc. n° 162. 2. Mexique. Synon. Catascopus auratus. Mannerheim, Bull. Mosc. 1837. n°. IL. p.41. 15. Coptodera rufescens. Buquet, Ann. de la Soc. Entom. de France 1835. p. 617. Cayenne. 16. Coptodera bifasciata. Putzeys, Prém. entom. 1545. p. 42 n° 41. Brésil. 309 17. Coptodera? elongata Putzeys, ejusd. op. p. 43. n° 42. Mexique. La forme étroite et alongée de cette espèce, à en juger par la description, me paraît singuhère pour une Coptodera. N’appartiendrait-elle pas plutôt au genre Catascopus ou bien ne constitue-t-elle pas un genre voisin de ceux-ci et des Pericalus? 18. Coptodera bicincta Hope, "Trans. Ent. Soc. Lond. 1845. Tom. IV. p. 15. Canton. 19. Coptodera interrupta Schmidt-Gæœbel, Faun. . bowm. EL p. 53. n°. 1. Province de Martaban. 20. Coptodera elegantula Schmidt-Gæbel, ejusd. op. p. 94. n°. 2. Même localité. 21. Coptodera transversa Schmidt-Gæbel, ejusd. op: p. 4. n°. 3. Même localité. 22. Coptodera flexuosa Schmidt-Gæbel, ejusd. op. p. 99. n°. 4 Même localité. 23. Coptodera viridipennis Le Conte, Ann. of the Lyc. of Nat. hist. of HEnritre 1846. IV. p. 196. ne. ÎL. Etats-unis. 24. Coptodera collaris Le Conte, ejusd. op. n°. 4. Même patrie, 25. Coptodera luculenta Erichson, Wiegmanu’s Archiv, 1847. 1. p. 67. in «Conspect. faun. peruan». Pérou occidental. 26. notata Boheman, Insect. Caffrar. 1. p. 58. n°. 60. Caffrerie intérieure. "a h... equestris. Boheman, ejusd. op. p. 59. n°. 61. Même patrie. 360 28. Coptodera amænula Boheman, ejasd. op. p. 60. n°. 62. Même localité. 29. Coptodera fasciata Boheman, ejnsd. oper. p. 61. n° 63. Mêmes endroits. Observations. Les autres espèces décrites sous le nom de Coptodera n’appartiennent pas à ce genre, ainsi: * Coptodera flavosignata Gory, (Ann. de la Soc. ÆEntom. de France, 1833. p. 193) et. C. trisignata Buquet, (ejusd. oper. 1835. p. 616.) rentrent dans le genre que j'ai établi sous le nom de Lobodontus. (Bull. Mosc. 1842. p. 842.). * Coptodera? fasciatopunctata Reiche (Rev. Zool. de la Soc. Cuviér. 1842. p. 313. n°. 39) m'a donné lieu à créer le genre Eurycoleus (Bull. Mosc. 1848. p. 125.), mais il convient de faire observer ici que cet insecte n’est autre que la Lebia pæciloptera Buquet (Annal. de la Soc. Ent. de France, 1834. p. 675.) et que ce dernier nom spécifique comme plus ancien, devra resler à cette espèce. Coptodera fasciata Haldemann, (Proceed. Act. nat. Sc. L.) qui m'est inconnue, a été placée d’abord par M. Le Conte (Ann. of. the Lyc. of Nat. list. of New-Jork IV. p. 197. n°. 1.) dans les Thyreopterus ; mais d’après une observation au crayon que je trouve dans mon exemplaire du mémoire de ce savant, Je vois qu'il a reconnu que c'était un Tetra- gonoderus. Quant aux Coptodera postica Dejean et madagas- cariensis Dupont. (3° Catal. de Dejean, p. 12), la 361 première, que J'ai décrite sous le nom de trisignatus, est le type de mon genre Lobodontus; la seconde, qui a été décrite sous le nom de Catascopus madagas- cariensis Gory, (Ann, de la Soc. Ent. de France, 1833. p. 205) et sous celui de Catascopus depressus Chaudoir (ejusd. oper. 1835. p. 441.) enfin sous celui de Beleopterus cyanipennis Klug, Wiegmann'’s Archiv, 1835. 1. p. 364. pl. VI. f. 3.) fait parte du genre Wycteis de Laporte (Etud. entom. 1834. p. 145.). 90. Coptodera figurata. Long. 3°/,/. Tête carrée, un peu rétrécie derrière les yeux qui sont fort grands, très-saillants; le dessus plane, finement rugueux dans le sens de la longueur: deux impressions longitudinales entre les antennes. Corselet large et assez court, transversal, échancré antérieurement, très-légèrement rétréci vers la base, fortement arrondi aux angles antérieurs et sur les côtés; base coupée carrément au milieu et un peu obliquement vers les angles postérieurs qui sont obtus, mais indiqués par une pete dent ou saillie latérale: le dessus fortement déprimé vers les bords latéraux qui sont assez largement relevés; une impression transversale en arc de cercle près du bord antérieur, une autre postérieure parallèle à la base, se perdant des deux côtés dans une fossette; impressions et fos- settes assez profondes ; l’espace compris entre les impressions un peu convexe et coupé en deux par une ligne longitudinale bien marquée qui atteint les 302 deux bords; la surface disunctement ridée. Elytres un peu moins du double plus larges que le corselet, en carré fort peu alongés, un peu échancrés au milieu de leur base; épaules arrondies, mais un peu avancées; côtés légèrement arrondis , extrémité tron- quée obliquement et légèrement sinuée; angle exté- rieur très-arrondi, celui de la suture émoussé; le dessus peu bombé, assez relevé le long du bord; le rebord se prolonge le long de la base; stries profon- des, foriement ponctuées; intervalles convexes, lisses; sur le 4°, trois points sétifères près de la 3° strie; sur toute la longueur du 9°, une rangée de gros points, et le commencement d’une 10° strie près de l’écusson. Le dessous du corps lisse, les pattes et les antennes peu alongées. Le dessus brun, plus obscur sur les élytres, beau- coup plus clair et diaphane sur le rebord latéral du corselet et des élytres ; sur chaque de ceux-ci, une tache arrondie, échancrée postérieurement, occupant les intervalles 3—7 au premier tiers de la longueur, et au second tiers une bande très-sinuée composée de six taches disposées par paires; les deux premières en arrière sur le 2° et le 3° intervalles; deux autres en avant des premières sur le 4° et le 5° mtervalles, et deux autres plus pelites, à une hauteur intermé- diaire, sur les deux intervalles suivants; taches et bandes d’un jaune-citron pâle ; le dessous du corps, pattes, parties de la bouche et antennes d’un brun rougeâtre assez clair. Je l'a reçue de M. Buquet comme venant de Guinée; sa place est auprès de la Crucifera. 363 31. C. luteopicta. Long 5“. Une des grandes espèces de ce genre. Tête plus petite, surtout plus étroite que celle de la Depressa, carrée, un peu rétrécie antérieurement, mais nullement à sa base; yeux moins grands, un peu moins saillants; le dessus plus plane, lisse, avec une impression arrondie, peu marquée, de chaque côté entre les yeux, et 2 impressions longitudinales assez larges entre les antennes; celles-ci minces, peu alongées; labre carré, pas plus long que large, sans échancrure au bord antérieur. Gorselet un peu plus large que la tête, court, plus petit que celui de la Depressa, surtout moins élargi antérieurement; bord antérieur beaucoup mois échancré, en sorle que les angles antérieurs sont beaucoup moins avancés; côtés bien moins arrondis antérieurement, moins sinués prés des angles postérieurs; ceux-ci formant une légère saillie latérale, un peu émoussés; base tronquée, quelque peu arrondie; bords latéraux re- levés comme dans la Depressa, impressions transver- Sales également marquées ; l’espace qui les sépare assez bombé; la ligne longitudinale fine, peu enfoncée, s'arrête aux impressions. Elytres aussi larges propor- tionnellement, mais sensiblement plus longs; côtés presque droits et parallèles; extrémité sinuée encore plus obliquement, l'angle externe plus effacé ; le dessus assez plane; les stries plus fines, légèrement! ponctuées, les intervalles moins convexes, parsemés de quelques petits points; sur le 3° près des deux stries 3 points bien marqués et une rangée de N° IL 1850. 93 304 points plus gros, assez rapprochés, sur toute la lon- oueur du 9°. Le dessous du corps lisse; pattes mé- diocres, crochets des tarses faiblement dentelés. D'un brun rougeûtre clair ; côtés du corselet encore plus clairs; le disque plus foncé; élytres d’un brun noirâtre ; sur chaque 2 grandes taches d'un jaune testacé sale, s'étendant toutes deux de la fre à la 8° strie; la première au premier üers fortement échancrée antérieurement , remontant davantage vers la base intérieurement, bidentée derrière ; la seconde au deuxième tiers, oblique, descendant en zigzac vers la suture, atteignant presque le milieu avec un de ses angles antérieurs; abdomen de la couleur des taches; cuisses claires; genoux, jambes, tarses et extrémité des mandibules bruns, M. Bescke a trouvé cette espèce aux environs de Novofriburgo (Brésil.). EuLEPTuSs. Klug, Bericht üb. Madag. Insect. p. 9. La place de ce genre est, selon nous, auprès des Calathus et des Oxycrepis Dejean. On en connaissait deux espèces, savoir: 1. E. geniculatus Klug, Bericht ub. Madag. Ins. p. 43. n°. 22. tab. 1. f. 8. a. b. Madagascar, et * 2. E. caffer, Boheman, Ins. Caffr. I. p. 168. n°. 176. Caffrerie. Nous en décrirons une troisième, savoir: 309 E, ooderus. Long. 4'/,/!. 11 ressemble tellement au Ca/ffer que Jje-renvoie à la description de ce dernier dans l’ou- vrage de M. Boheman, en me bornant à indiquer les différences. Corselet un peu plus convexe; les angles postérieurs tout-à-fait arrondis. Elytres moins planes, moins longs, plus ovales ; côtés moins paral- lèles ; stries moins fortement imprimées; intervalles moins planes. Antennes entièrement jaunâtres, un peu plus obscures en dehors; trochanters des quatre pattes antérieures bruns. Simläh ; rapporté par le Capitame Boys. 2 exem- plaires. Lrichson parle de deux espèces de ce genre (Wiegmann’s Archiv, 1842. 1. p. 96. note), qu'il ne déerit pas. L’une, origmaire du Cap de Bonne Es- pérance, est peut-être identique avec le Caffer, l'autre qui habite la Guinée, remarquable par ses antennes comprimées, se trouve dans les collections de M. Westermanu et du Musée de Copenhague. L'Euleptus sericeus Erichson (1 c. p. 131. n°. 17.) rentre dans le genre Homothes Newman qui, indépendamment de son corselet si rétréci postérieure- ment et de ses élytres tronqués, diffère générique- ment des Euleptus par sa languette plus étroite et dont les paraglosses sont plus larges, presque pointus à l’extrémité, arrondis extérieurement: les articles des tarses antérieurs des mâles sont moins fortement dilatés, tronqués carrément. 306 Les espèces décrites de ce dernier genre sont: 1. Homothes elegans. Newman, Entomologist, 1842. p. 402. de Port-Philip. (Nouvelle Hollande). 2. Homothes sericeus. Euleptus sericeus. Erichson. 1. ce. Van Diemen’s Land. * 3. Homothes guttifer Germar. Linn. Entom. II. p. 166. n°. 7. Adélaïde (Nouvelle Hollande), et. * 4. Homothes micans. Germar 1. c. 167. n°. 8. Même localité. Celui-ci pourrait bien ne pas différer, de VE. sericeus Erichson. | Dozrcaus. C’est à tort que le Comte Dejean, et d’après lui les autres entomologistes, ont placé dans ce genre plusieurs espèces du Cap de Bonne Espérance telles que l’Agonum badium Wiedemann, le D. cafjer Illiger et le D. rufipes Dejean. Ges imsectes, vu la forme de leur languette, ne font même pas parte de ce groupe, et se rapprochent des Cymindis. Ils devront former un genre particulier, que je désigne par le nom de: CTENONCUS. (xreéc, peigne, 8ysoc, crochet. ) Languette plus étroite et plus convexe en dessous que celle des €ymindis; les paraglosses qui adhèrent 307 également jusqu’à l'extrémité, y sont plus arrondis extérieurement et un peu repliés en dessus de même que l'extrémité de la languette;ils sont pubescents. Le dernier article des palpes labiales est un peu ovalaire, légèrement comprimé, et tronqué carrément. La dent du menion est tronquée à l'extrémité; les lobes latéraux sont peu aigus, presque arrondis antérieurement. Les tarses sont plus épais, couverts de poils épars en dessus et de cils serrés en dessous; les trois pre- miers articles des tarses antérieurs des mâles sont couverts de papilles comme les Cymindis; le quatrie- me de tous les tarses est distinctement échancré sans êlre bilobé, et moins étroit que dans les Cy- mindis, les crochets sont pectinés presque jusqu'au bout; les dents du peigne très-courtes. Le reste comme dans les Cymindis. Quoique suffisamment distinct des Cymindis tant par ses caraclères, que par son facies, ce genre ne saurait étre placé ailleurs que dans le voisinage de ces insectes. Quant aux vrais Dolichus, leur place est auprès des Calathus, dont ils ont la languette et la plupart des caractères qu'ils partagent avec Îles autres genres du groupe des Anchoméniens. Parmi les Dolichus décrits dans le « Species» du Comte Dejean, il n’y en a que trois que je puisse rapporter à mes Ctenoncus avec quelque certitude; je les ai énumérées ci-dessus. Ma collection en ren- ferme deux nouvelles que je vais décrire. Le Dolichus rufipennis Dejean a été placé par M. Boheman dans # 908 son nouveau genre Hystrichopus, intermédiaire entre les Ctenoncus et les Calleida; je ne puis rien dire‘de posiuf sur le D. sulcatus, quant aux D. cymindoides et fortipes Dejean (3° catal. p. 32.) ils ne sont dé- crits nulle part ct ne me sont point connus. 4, Ctenoncus atratus. Long. 6°/,*. 11 ressemble beaucoup au Caffer, quoiqu'il en diffère essentiellement. La tête est plus grande, et moins rétrécie derrière les yeux qui sont moins saillants et assez aplatis. Le corselet est plus long, presque aussi long que large, moins et fort peu échancré au bord antérieur; moins arrondi sur les côtés, un peu plus cordiforme, légèrement échancré au milieu de la base; les angles postérieurs quoique arrondis, sont un peu plus marqués; la fossette de chaque côté de la base est plus enfoncée, les bords latéraux sont un peu plus brusquement relevés. Les élytres sont plus courts et bien moins larges et leur largeur n’excède que de moitié celle du corselet; l'extrémité est tronquée plus carrément, l'angle exté- rieur es moins arrondi; le dessus est plus plane, les intervalles moins relevés, je n’ai observé que 3 points sur le 3°. Enuèrement d’un noir plus brillant en dessous qu’en dessus; parties de la bouche et antennes rou- geâtres, palpes brunes ainsi que les trois premiers arücles des antennes, avec les extrêmités de chacun des articles rougeâtres; les bords du corselet ne sont D 369 pas transparents et d’un brun clairs comme dans le Ca ff er. Il habite les environs du Cap de Bonne Espérance. 5. C. rotundicollis. Long. 6'/,. IL est de forme beaucoup plus élargie que les autres espèces. La tête est un peu moins petite que celle du Caÿfer, moins rétrécie derrière les yeux qui ne sont pas plus saillants que ceux de l'espèce précédente. Le corselet est beaucoup plus large et plus grand, de près de moitié plus large que la têle avec les yeux, un peu moins long que large, un peu plus étroit vers la base; le bord antérieur est plus régulièrement échancré en arc de cercle, ce qui fait que les angles antérieurs sont moins avancés. les côtés sont bien plus arrondis; la base est forte- ment échancrée, les angles postérieurs qui sont uès- arrondis, sont un peu prolongés en arrière; le dessus est un peu plus convexe, les rides transversales sont plus faibles el moins rapprochées les unes des autres, la ligne longitudinale du milieu est plus marquée et atteint les deux bords; les fossettes latérales de la base sont plus enfoncées ; le long des bords ante- rieur et postérieur, on observe des rugosilés longt- tudinales; celle du bord latéral est remplacée par de petits points enfoncés peu rapprochés; les bords la- téraux sont plus déprimés et moims brusquement relevés. Les élytres sont un peu plus larges que Île corselet et d’un tiers environ plus longs, que lar- A ges, ovales, à épaules très-effacées, à côtés assez 370 arrondis; l’extrêmité est plus largement tronquée et moins sinuée; le dessus est plus plane, déprime et assez largement rebordé vers les côtés; le bord pos- térieur est aussi légèrement déprimé et un peu relevé; la base est moins échancrée; le dessus est strié et ponctué de la même manière; il n’y a que trois points sur le 3° mtervalle et un entre la base de la 1° strie, et celle du commencement de strie près de l’'écusson, laquelle est plus courte que dans le Cajfer; les intervalles sont un peu moins relevés. Il n’y a pas d’ailes sous les élytres. | D'un noir plus terne en dessus, qu’en dessous; bouche et palpes d’un brun rougeâtre, avec le mi- lieu des articles de ceux-ci plus obscur; le premier article des antennes ferrugineux avec une tache brune - sur le haut: le 2 et le 3° bruns avec les extrémités plus claires, les suivants rougeätres. Du Cap de Bonne Espérance. METAXYMORPHUS. (mértuËv, entre deux, #dev7, forme. } J’établis ce genre surle Dromius frenatus Dejean, qui a été placé à tort dans les Dromius dont il dif- fère par la conformation de la lèvre inférieure ou languette, qui est à peu près comme celle des Cte- noncus, auprès desquels il vient naturellement se placer. J’y joins une seconde espèce qui me parait nouvelle, de taille beaucoup plus grande et que je décrirai plus bas. 371 Caractères génériques. ‘ Languette semblable à celle des Ctenoncus : plus tronquée antérieurement : paraglosses un peu plus avancés et plus arrondis à l’extrémité. ; Palpes labiales à dernier article un peu ovalaires, légèrement renflées, non comprimées. Menton comme dans les Cymindis. Mächoires de même, moins ciliées intérieurement. Palpes maxillaires comme dans les Ctenoncus. Tarses comme ceux des Cymindis. Antennes plus greles que dans les Cymindis, à peu près comme celles des Ctenoncus. * 1. M. frenatus Cap de Bonne Espérance. Dromius frenatus Dejean, Spec. V. p. 351, n°. 23. 2. M. Goryi. Long. 5'/./4 Tête comme dans le Frenatus ; moins rétrécie derrière les yeux qui sont moins saillants. Corselet plus large et un peu plus court, plus arrondi sur les côtés et aux angles postérieurs qui sont moins relevés, tandis que la partie antérieure des côtés l’est un peu plus ; la ligne longitudinale du milieu est moins enfoncée, la base et les bords sont un peu plus rugueux. Les élytres sont proportionnellement un peu plus larges, plus arrondis sur les côtés ; nul- lement rétrécis vers la base, tronqués un peu obliquement et quelque peu échancrés à l'extrémité; 312 l’angle de la suture est un peu prolongé, mais son sommet est très-arrondi ; le dessus est un peu plus bombé ; les stries sont fines et légèrement ponctuées; les intervalles sont très-fnement réticulés, planes; le premier des deux points du 3° intervalle est placé plus près de la base. Les antennes sont plus longues et plus minces. L’insecte est d'un jaune plus rougeâtre que le Frenatus ; le dessus de la tête est également rembruui; on relrouve les deux bandes longitudinales brunes sur le mieu du corselet; les élytres sont d’un brun clair et, comme plusieurs Cymindis, ils ont une bordure rougeâtre plus étroite vers l'extrémité et qui antérieurement se dilate en tache humérale. Cette espèce qui habite également le Gap de Bonne Espérance, se trouvait dans la collection de M. Gory auquel je Pai dédiée ; j'en ai vu un second individu dans celle de Dupont actuellement appartenant à M. le Comte G. Mniszech. Je n'ai trouvé dans l’ouvrage de M. Boheman sur les insectes de la Caffrerie aucune espèce qui puisse rentrer dans ce genre. GLYPHODACTYLA. Bull. Mosc. 1837. VIL. p. 8. Je place au moins provisoirement dans ce genre 4 °q e P une espèce de Madagascar que j'ai trouvée dans , la - collection Gory, mais qui diffère beaucoup de l'espèce 913 type, la G. Femoralis, par la conformauon de son corselet. Je compléterai l'exposé des caractères du genre en disant que la languette est étroite, arrondie à l'extrémité, munie de 4 poils, placés par paire les uns tout-à-fait à la pointe, les autres derrière ceux-là ; les paraglosses adhérents jusqu'au bout de la languette , la dépassent un peu et se terminent en pointe triangulaire un peu émoussée, La mandibule droite est munie intérieurement, vers le milieu, d’une dent obtuse assez saillante. | Il ne saurait maintenant y avoir de doute que ces insectes avoisinent les Ctenoncus. 2. G. madagascariensis. Long: 3'/,". ‘Tête comme dans la Femoralis, plus rétrécie postérieurement ; front un peu plus convexe; impressions latérales plus profondes, yeux plus sail- lants. Corselet presque aussi long que large, très rétréc1 postérieurement; bord antérieur coupé carré- ment ; angles obtus, distants des côtés de la tête, à peine arrondis au sommet; côtés assez arrondis et se redressant brusquement iout près de la base, de manière à former un angle droit un peu saillant; base 1rès-légèrement arrondie presque droite; le des- sus passablement convexe, nullement déprimé sur les côtés, mais distinctement relevé en bourrelet obtus ; limpression transversale distincte quoique peu en- foncée: la postérieure au contraire très-profonde et se terminant des deux côtés tout près des angles en une petite fossette très-enfoncée ; la ligne du LS 914 est presque entière et bien marquée ; la surface est tout-à-fait lisse. Les élytres sont à peu près comme dans la Femoralis, un peu plus courts et proportion- nellement un peu plus larges ; lextrémilé est plus obliquement sinuée ; les stries sont plus profondes et deviennent presque des sillons près du bord la- téral ; les intervalles, surtout ceux extérieurs, sont très-convexes ; la ponctuation des stries est très-forte, ce qui fait que les intervalles paraissent crénelés sur les côtés ; le rebord de la base est plus fort; la 1° et la 2° strie se réunissent avant d'arriver à la base: il y a 3 points peu distincts sur le 3° intervalle. Le dessous du corps est lisse; le dernier anneau de l'abdomen porte deux assez grands enfoncements arrondis, placés transversalement l’un près de l’autre et de chacun desquels sort une touffe de poils jaunes. Entièrement d’un noir très-luisant; mandibules et jambes brunes; bouche, antennes et tarses rougeâtres. J'observai encore que le bord inférieur des cuisses porte près de la base une petite dent assez aiguë et que le dessus des tarses n’est pas déprimé ; que ceux-ci sont en général plus grêles. Rapportée de Madagascar par M. Goudot. DraPHoRONCUS. (drdpogos, différent, ëyvos, crochet. ). J’ai établi ce genre sur un msecte que M. Gory a fait connaître sous le nom de Dolichus rufus et qui, quoique voisin des Ctenoncus, en diffère par la forme 319 dela languette et par les crochets des tarses simples, ce qui ma déterminé à l’en séparer; J'y ait jomt deux espèces d'Afrique qui lui ressemblent beaucoup par la forme el par les caractères. Caractères génériques. Languette plus ou moins relevée en corne, portant à sa base deux poils, d’ailleurs semblable à celle des Ctenoncus; paraglosses glabres, repliées en dessus vers ) S 5 1 À le bout, semblables à celles de ces derniers, mais formant un angle droit à leur extrémité du côté de 5 la languette, qu’elles dépassent un peu ; ( ce caractère est surtout bien développé dans le D. rufus, et s’obli- tère dans les deux autres). Palpes labiales minces ; le dernier article cylmdri- que, grêle, nullement renflé ni sécuriforme. Mandibules assez larges vers la base ; quelquefois striées en dessus ; la fossette latérale est moins placée sur le côté, et empiète davantage sur le dessus ; d’ailleurs comme dans les Ctenoncus. Menton à peu près comme dans ceux-ci; la dent du milieu tantôt très-aigué ( D. rufus ) tantôt arrondie au sommet. Tarses plus étroits, glabres en dessus ; le 4° arucle moms échancré; les crochets simples ; cependant dans le Ferrugineus on observe avec une forte loupe quelques dentelures obtuses à la base, Antennes moins grêles ; articles extérieurs un peu comprimés ; les 3 premiers glabres. 976 Le facies de ces insectes est assez différent de ce- lui des Ctenoncus et ils ressemblent plutôt à de grands Demetrias de forme large. 1. D. rufus. Dolychus rufus Gory, Annal. de la Soc. Entom. de France, 1833. p. 231. Long. 6'/,. La tête est assez grande, arrondie, plus rétrécie postérieurement que dans les deux es- pèces suivantes, lézèrement prolongée en forme de col et offrant sur les côtés un renflement dans lequel s’emboite la partie postérieure des yeux qui ne sont guëres plus saillants que le renflement et assez petits ; le dessus est peu convexe, lisse, sauf quelques très lésères rides longitudinales sur les côtés du front et sur l’épistome ;une fossette courte mais bien marquée eatre les antennes et un repli assez tranchant le long du bord interne des yeux, lequel se prolonge un peu sur le renflement latéral. La largeur du corselet dépasse de fort peu celle de la tête avec les yeux ; il est moins long que large et assez court sur le mi- lieu, vu la profonde échancrure en arc de cercle du bord antérieur; angles antérieurs très-avancés en poin- te un peu arrondie au sommet; le corselet est un peu rélréci vers la base ; les côtés ne sont que peu arrondis antérieurement et très-faiblement sinués vers les angles postérieurs qui sont quelque peu obtus, un peu relevés, à peine arrondis au sommet ; la base est légèrement échancrée en arc de cercle au milieu et remonte irès-peu obliquement vers les angles ; le dessus est presque lisse, plane, déprimé vers les bords et les angles antérieurs, les bords latéraux sont assez largement relevés ; les impressions trans- versales forment des angles rentrants et sont peu marquées, les deux fossettes de la base sont assez _ profondes ; la ligne longitudinale du milieu est fine, bien marquée et n’alteint pas le bord antérieur. Les élytres sont de moilié plus larges que le corselet et de moitié plus longs que larges, en rectangle dont les angles antérieurs sont arrondis, quoique bien marqués ; le bord antérieur est mumi d’un rebord formant une échancrure assez marquée ; les côtés ne sont arrondis que vers les épaules et vers les angles postérieurs externes ; l’extrêmité est tronquée très peu ohliquement, légèrement arrondie, sans sinuosité; le dessus est assez plane, un peu déprimé el assez reborde sur les côtés ; les stries, au uombre de neuf avec un commencement assez long d’une 10° pres de l’écusson, sont fines, légèrement poinullées ; les intervalles assez planes sont lécèrement relevés vers le milieu, ils sont finement réticulés et avec une forte loupe on y aperçoit les traces d’une ponctuation très-faible et très-clair-semée ; il n’y a sur le 3° inter- valle que deux petits points distincts, placés près de la 3° strie, le premier au quart de la longueur, le 9° non loin de l’extrémité ; la rangée de points du 9° n’est pas interrompue. Le dessous du corps est pres- que lisse. D'un brun rougeûtre , plus clair sur les élytres, l'abdomen, les cuisses et les parties de la bouche. Cap de Bonne Espérance, 310 2. D. ferrugineus. Long. 5, Beaucoup plus petit que le précédent et proportionnellement plus étroit. La téle est bien plus petite et plus étroite; moins prolongée à la base ; la fin du renflement est un peu plus marquée sur les côtés, quoique pas autant que dans le sui- vant ; le corselet est bien moins large, surtout anté- rieurement , fort peu rétréci postérieurement , pres- que carré, presque aussi long que large; le bord antérieur est beaucoup moins échancré; les angles an- térieurs ne sont point avancés, ils sont arrondis ainsi que l'extrémité antérieure des côtés qui sont plus ré- nués vers la base ; les côtés de la base remontent plus obliquement vers les angles postérieurs ; qui sont lé- gèrement saillants, le rebord latéral est un peu moins large dans sa partie antérieure. Les élytres ont le double environ de la largeur du corselet ; leur forme et leurs proportions sont les mêmes que dans le Ru- fus ; l'extrémité est un peu plus arrondie ; les stries sont plus marquées ; les intervalles un peu plus uni- formément arrondis et plus distinctement réliculés. Sierra Levna. 3. D. cyclogonus. Long. ds Encore plus petit que le précédent dont la forme de son corselet le distingue suffisam- ment. Le renflement de la tête derrière les yeux est plus sensible et il est séparé de la partie posté- 379 rieure qui forme un col très-épais par un léger étran- glement qui se prolonge en s’affaiblissant sur le vertex ; le front est plus lisse. Le corselet est plus court, un peu plus large; le bord antérieur est encore moins échancré ; les angles antérieurs et la partie antérieure des côtés encore plus arrondis, les angles postérieurs le sont tout-à-fait, ils n’offrent aucune saillie, ne sont que peu rélevés et ne sont précédés sur le côté d’aucune sinuosité; le dessus est un peu moins plane; le rebord latéral moins large, moins dilaté postérieurement ; la surface est plus distinctement ridée transversalement. Les élytres diffèrent fort peu de ceux de l'espèce précédente ; les côtés sont seulement plus parallèles, le rebord latéral plus étroit et la ponctuation des mtervalles un tant soit peu plus distincte. Les an- tennes sont moins comprimées et moins alongées ; les articles extérieurs sont plutôt ovalaires qu’en forme de rectangle. Il est d’une couleur généralement plus claire que les précédents sur les bords du corselet, les élytres, l'abdomen, les antennes, les jambes et les tarses. Il m’a été envoyé par M. Buquet, comme venant du Cap de Bonne Espérance. PRISTONYCHUS. Nos lecteurs se rappeleront sans doute que c'est à propos du genre Dolichus que nous nous sommes laissés aller à cette digression sur les genres Cte- noncus, Metaxymorphus, Glyphodactyla et Diapho- roncus, qui doivent, selon nous, se placer auprès N° II. 1850. 24 380 des Cymindis; il est temps de revenir au groupe dont fait partie le véritable Dolichus et que d’après Erichson nous nommerons les Anchoménides. (Ancho- menini. ). Fidèles au principe que les organes de la nutrition jouent dans l’organisation des êtres vivants un rôle supérieur à ceux de la locomotion, nous faisons rentrer dans ce groupe, les Onypterygia, les Dyscolus avec les Loxocrepis, les Colpodes, les Am- blytellus Erichson, les Omalosoma ou Eudromus, Klug; les Oxycrepis Dejean, les Cardiomera Bassi, elc. ; Eu lisant attentivement les caractères assignés aux genres Pristonychus et Calathus par le Comte De- jean, dans son Species, par Erichson dans sa Faune du Brandebourg et par Redtenbacher dans les tabel- les de son ouvrage intitulé «die Gattungen der deuts- chen Käferfauna», on se convaincra qu'ils sont peu tranchés. Je crois en avoir observé deux qui le sont bien plus et au moyen desquels on ne pourra jamais confondre ces deux genres. Dans les Calathus le des- sus des tarses est glabre et l'on remarque deux fortes cannelures près du côté extérieur des tarses des deux paires postérieures de pattes, tandis que dans les Pristonychus le dessous des tarses est cons- tamment couvert de poils nombreux et 1l n'existe aucune trace de deux cannelures ou sillons sur les tarses postérieurs. Cette observation m'oblise de transporter dans le genre Calathus le Pristonychus insignis de mon « Enumération des Carabiques du Caucase etc ». L'absence de cannelures distingue les Taphria et les Pristodactyla des Calathus ; dans ces 361 deux genres qui, comme on le sait, se distinguent par la forme du dernier article des palpes labiales , le dessus des tarses est glabre ; une espèce de Rus- sie, le Calathus caucasicus présentant les caractères des Pristodactyla et différant des Calathus par l’ab- sence de cannelures devra être placée avec le Pristo- dactyla. C’est également par l’absence de toute pu- bescence sur le dessus des tarses autant que par les crochets simples que les Sphodrus se distinguent des Pristonychus. Cependant on sait combien ce dernier caractère s’oblitère dans un grand nombre d'espèces du second de ces deux genres ; il est à peine visible dans le P. polyphemus Rambur et disparaît tout-à- fait dans le P. Schreibersüi, qui fait évidemment le passage des Pristonychus aux Sphodrus, mais qui n’en a pas moins le dessus des tarses irès-pubescent. Comme ce caractère se retrouve dans le Sphodrus picicornis Klug, je crois que Dejean a eu tort de le placer dans ce genre, et je le transférerai dans les Pristonychus, quoique je n’aie pas pu distinguer de dentelure aux crochets; je le fais avec d’autant plus de fondement que son facies le rapproche beau- coup plus des Pristonychus que des Sphodrus. DyscoLzus. Sous-genre Stenocnemus. St. pallidipes. Long. 5'/, Il diffère principalement du St. Chevro- latii par la forme de son corselet et par sa coloration. 24* 392 La tête est un tant soit peu plus large, d’ailleurs semblable en tous points. Le corselet est un peu plus long, bien plus étroit, aussi long que large, beaucoup moins arrondi sur les côtés et plus longue- ment sinué avant les angles postérieurs qui sont droits et à peine arrondis au sommet ; la base est coupée plus carrément ; le dessus offre la même convexité el les mêmes impressions ; le rebord latéral est plus étroit dans sa moitié antérieure. Les élytres ont exac- tement la même forme et les mémes proportions ; le dessus offre la même convexité ; les stries et la ponctuation ne diffèrent point. Tout le dessus est d’un noir très-brillant ; le des- sous d’un brun-noirâtre, les trochanters des 6 pattes d’un brun clair; les palpes, les antennes ? (mon exemplaire n’a conservé que le premier article de celles-ci) et les pattes d’un jaune pâle. Egalement origmaire du Mexique. Je lai trouvé dans la collection Gory. Sous genre : Ophyodactylus. O. æquinoctialis. Long. 5°/,/!. Un peu plus grand que le Subviola- ceus auquel il ressemble beaucoup. Il en diffère par le corselet qui est plus étroit, ce qui lui donne un aspect plus alongé, et dont les angles antérieurs sont plus avancés, plus aigus ; les côtés sont moins arron- dis derrière les angles, ce qui fait qu'ils sont plus anguleux vers le milieu, la sinuosité postérieure est 983 un peu plus longue; les élytres sont plus longs, plus planes, les stries sont moins marquées et les intervalles sont tout-à-fait planes. Les parties qui sont d’un brun rougeâtre dans le Subviolaceus sont presque noires dans l’Aequinoctialis; les élytres sont d’un beau bleu d’acier très-luisant, tandis qu'ils sont violets et peu brillants dans l’es- pèce du Brésil. J'ai comparé deux individus parfai- tement identiques de chacune des deux espèces. J1 habite les plaines de la Colombie et n'a été envoyé par M. Guérin. Sous-genre Paranomus. P. Fischeri. Long. 3. Beaucoup plus petit et plus raccourci que le L'herminieri. La tête diffère fort peu ; les impres- sions frontales sont les mêmes, mais les côtés du front ne sont point ridés; les yeux sont un peu sail- lants. Le corselet est carré, moins long que large : plus court que dans le L’herminieri, proportionnel- lement plus large, nullement rétréci postérieurement; légèrement arrondi sur les côtés et aucunement sinué prés des angles postérieurs qui sont un peu plus obtus, mais très-peu arrondis ; les côtés de la base remontent un peu plus obliquement vers les angles; les impressions du dessus sont les mémes, celle pos- térieure est presque effacée ; la base et le fond des fossettes basales sont légèrement pontués et distinc- tement rugueux ; la partie antérieure du rebord la- 384 iéral est moins relevée et plus étroite. Lés élytres ont presque le double de la largeur du corselet; ils sont en ovale peu alongés ; proportionnellement un peu plus larges et beaucoup plus courts que ceux du L’herminieri et plus arrondis sur les côtés, plus sinués à l'extrémité ; le dessus est strié et ponc- tué de la même manière ; le rebord latéral est moins relevé et bien plus étroit ; les intervalles ne sont nullement réliculés. : La couleur est exactement la même ; sauf les pat- tes et l’anus qui sont d’une teinte plus claire. Je dois cette espèce à la générosité du vénérable Vice président de notre Société, M. Fischer de Wald- heim, qui l'avait recue à Paris comme venant de l'ile Bourbon et qui me l’a sacrifiée, quoiqu'elle fût unique dans sa collection. Dyscolus véritables. 1. D. nitidipennis. Long. 4'/,. Il se rapproche du D. variabilis Che- vrolat, (Bull. Mosc. 1837. VI. p. 15. ). mais il est bien plus court et proporüionnellement plus large dans les élytres. La tête est plus étroite ; le corselet un peu plus court, moins rélréci postérieurement ; Îles côtés sont un peu moins arrondis vers les angles antérieurs, un peu anguleux vers le milieu, nullement sinués postérieurement, les angles quoique nullement arrondis au sommet, ne sont point saillants. Les ély- tres sont beaucoup plus courts et plus élargis, 389 tronqués très-carrément à la base; nullement élar- ois vers l’extrémité ; les côtés sont parallèles, ils s'arrondissent vers les épaules et vers l'extrémité qui est à peine sinuée et arrondie d’une manière plus obtuse ; les stries sont encore plus fines ; les inter- valles tout-à-fait planes. Les antennes sont un peu moins longues et plus grêles. La couleur est presque la même que celle du Variabils ; seulement les élytres au lieu d’être d’un cuivreux-rougeâtre sont d’un bronzé-verdâtre très brillant. Cet insecte m'a été envoyé par M. Guérin, comme venant des plaines de la Colombie. Il se rapproche * du D. ( Anchomenus ) chalybeus Dejean qui habite la Colombie et le Brésil. 2. D. rufitarsis. Long. 3°/,. Ce joli insecte se rapproche par sa forme du précédent, mais 1l est plus petit el encore moins alongé. La tête est plus courte, très-lisse ; les yeux plus proéminents, presque hémisphériques ; le corselet est aussi plus court, presque transversal, un peu plus anguleux sur le milieu des côtés qui sont plus sinués près des angles postérieurs; ceux-ci quoique légèrement saillants, sont émoussés au som- met ; les fossettes latérales de la base, sont moins profondes et légèrement rugueuses ; les rebord laté- raux sont moins largement relevés. Les élytres sont 386 un peu moins longs; les épaules sont plus arron- dies, quoique le milieu de la base soit tronqué ; le milieu des côtés est parallèle sur une moindre lon- gueur ; l'extrémité est presque tronquée, quoique très-obliquement ; la smuosité est irès-peu marquée; la suture est terminée par une dent trés-fine, alon- gée, très-aiguë comme celle qui termine les élytres de beaucoup de Cicindela, le dessus esl très-lisse, un peu aplati sur le haut ; les siries sont assez mar- quées ; les intervalles sont légèrement convexes ; l’ex- trémité du 5°, 6°, 7° et 8° forme une légère callosité; sur le 3°, il y a 3 points enfoncés dont l’un touche à la 3° strie et les deux suivants à la 2°; 1l y a en outre une rangée de gros points le long du bord extérieur. Les antennes et Îles pattes sont moins alongées. Les élytres sont d’un beau vert-cuivreux éclatant, avec une tache couleur de feu autour des épaules et une autre de la même couleur sur la callosité ; le reste du corps est d’un brun noirâtre luisant; l’extré- mité des palpes, celle du 1* article des antennes, tous les suivanis, les tarses et l’aruculation de la base des cuisses d’un rouge ferrugineux clair. Get insecte habite l’île de Sumatra ; j'en ai vu un second imdividu dans la collection que le Comte Mniszech a achetée à M. Dupont. 9. D. cyanonotus. 3, 444 » x : 1 Long. 95°/,". Il se rapproche par la forme du D. cœruleomarginatus Chevrolat, mais il est un peu 307 plus peut. La tête est comme dans celui-ci, mais elle est un peu plus amincie en forme de col derrière les veux qui sont plus saillants. Le corselet est un Y q É peu plus arrondis près des angles postérieurs qui sont tout-à-fait droits et dont le sommet est aigu. Les élytres sont un peu moins larges vers la base, plus obtus et moins acuminés vers l'extrémité ; les rangées de petits points enfoncés du Cæruleo- 5 LL L marginatus, sont remplacées par des stries très-fines, distinctement ponctuées, un peu plus marquées vers l'extrémité ; les intervalles sont tout-à-fait planes ; sur le 3° intervalle on retrouve les irois gros points pla- S ? A ? A cés de même et la rangée près du bord. D'un noir très-brillant ; le dessus du corselet bleu- âtre ; les élytres d’une belle couleur bleu-d’acier irès-luisante ; intérieur de la bouche, base de tous les articles des antennes, celle des quatre tarses pos- térieurs, Jointures de base des cuisses des quatre pattes antérieure et extrémité des articles des palpes rougeâtres ; mandibules et les sept derniers articles des antennes vers l’extrêmité bruns. Il habite la Colombie, 4. D. c yanellus. Long. 5°/,*. Il ressemble beaucoup au précédent, mais 1l est moins luisant. La tête est comme dans celte espèce , les impressions frontales sont un peu moins enfoncées et finement ridées. Le corselet est moins arrondi sur les côtés, à peine simué vers les angles postérieurs qui sont moins droits, un peu ob- 388 tus, quoique leur sommet ne soit nullement arrondi: le dessus est un peu moins lisse, on y distmgue de petites rides transversales plus distinctes le lus de la ligne longitudinale du milieu qui est moins enfon- cée, ainsi que les fossettes de la base ; les bords laté- raux sont un peu moins relevés. Les élytres sont plus parallèles, un peu plus larges postérieurement ; les stries sont bien marquées, distinctement ponctuées; les intervalles légèrement convexes. D'un brun-noirâtre foncé, moins luisant que dans le Cyanonotus; élytres d’un bleu d'acier obscur peu brillant; articles extérieurs des antennes bruns: extré- mité des articles des palpes et des trois premiers arücles des antennes rougeûtre. Il paraît ne pas être rare aux environs de Novo- Friburgo au Brésil, d’où il m'a été envoyé par M. Bescke. ». D. œreipennis. Long. 3/1, 1l est beaucoup plus peut que le précédent, mais il s’én rapproche par la forme. La tête est plus courte, lisse, les impressions entre les yeux et les antennes plus enfoncées. Le cor- celet est dans son milieu plus large que la té- te avec les yeux , carré, moins long que large, peu échancré au bord antérieur, légèrement an- guleux sur le milieu des côtés; ceux-ci peu arron- dis avant et après cet angle qui est peu sensible et très obtus ; les angles antérieurs et postérieurs sont arrondis au sommet ; le dessus est légèrement ride 989 transversalement, assez convexe au milieu, plus dé- primé devant les fossetites de la base ; le rebord la- téral est assez largement relevé vers la base, mais il se rétrécit vers les angles antérieurs ; les impressions du dessus sont comme dans le précédent. Les élytres ont en petit la forme et les proportions de ceux du Cœruleo-marginatus et sont iout-aussi acuminés ; leur base est seulement un peu moins larges; ils sont siriés et ponctués comme ceux du Cyanonatus, sauf que les stries sont gravées un peu plus profon- dément et plus fortement ponctuées ; les intervalles sont aussi planes. D'un brun foncé, avec les côtés du corselet plus clairs, un peu diaphanes ; élytres d’un bronzé métal- lique peu luisant assez clair ; extrémité des articles des palpes, les quatre premiers articles des antennes et les tarses roux ; un point noir sur l'extrémité de chacun des articles de ceux-ci; les sept derniers arüicles des antennes rembrunis au milieu. Il vient des mêmes contrées que le précédent et q jen ai également reçu quelques exemplaires de M. Bescke. 6. D. acutipennis. Long. 5°/,/!. 11 est de forme beaucoup plus rac- courcie que le Cœruleo-marginatus. La tête est un peu plus large; le corselet est plus grand, plus large; un peu rétréci antérieurement ; échancrure du bord antérieur coupée carrément au milieu, angles anté- rleurs assez avancés, arrondis au sommet; côlés régu- 390 lièrement arrondis d’un angle à l’autre ; la base un peu arrondie en arc de cercle ; angles postérieurs obius , un peu arrondis au sommet; le dessus très lisse, assez convexe au milieu, tout aussi déprimé et rebordé sur les côtés, les impressions transversales plus marquées ; au milieu de la fossette des côtés de la base, s'élève près de l’angle postérieur, un assez large tubercule arrondi au sommet et bien distinct. Les élytres dépassent peu la largeur du corselet, ils sont presque aussi larges que ceux du Cæœruleo-. marginatus, mais beaucoup plus courts (4 mill. sur 5'/,); de même que dans ceite espèce ils s’élar- gissent vers les épaules, l'extrémité de chaque n'est nullement sinuée et se termine en une large pointe aiguë qui forme sur la suture une angle rentrant très aigu ; les siries sont profondément gravées, à peine ponctuées ; les intervalles très-planes ; on retrouve près du bord extérieur la rangée de gros points en- foncés, mais je n’ai apercu dans mon imdividu aucun des 3 points du troisième intervalle ; la parie posté- rieure du dessus est un peu plus bombée. Très-luisant ; élytres d’un cuivreux bronzé assez clair ; le reste du corps noir, avec quelques reflets métalliques dans les impressions poslérieures du cor- selet ; intérieur de la bouche et extrémité des palpes rougeâtres ; palpes et antennes brunes, celles-ci plus claires vers l’extrémite. Colombie. 7. D. brevicollis. Long. d/ 1 ll se rapproche de l'espèce précédente 91 par la forme du corselet. La tête est assez étroite, petite ; les yeux médiocrement saillants, les impres- sions du front légèrement rugueuses. Le corselet est beaucoup plus court, proportionnellement un peu moins large, transversal, plus rétréci antérieurement ; l'échancrure du bord antérieur et les angles sont con- formés de même; les côtés sont plus arrondis; la base est coupée carrément ; les angles postérieurs, quoique un peu obtus, ne sont nullement arrondis au sommet; le dessus est moins lisse, moins convexe: le rebord latéral se rétrécit antérieurement : limpres- sion transversale antérieure est plus rapprochée du bord etne forme pas d’angle rentrant ; entre la par- tie antérieure de la fosseitte des côtés de la base et la dépression du bord latéral s’avance une peute convexité qui n’atteimt cependant pas le bord posté- rieur ; Le fond et les bords des fossettes distinctement rugueux. Les élytres ressemblent assez à ceux du Cœruleo-marginatus ; ils se rétrécissent moins pos- térieurement et sont moins acuminés ; ils dépassent considérablement le corselet en largeur; les stries sont un peu distinctes que dans cette espèce, mais moins que dans le Cyanonotus ; la ponctuation est aussi forte que dans celui-ci. Les antennes sont moins alongées. Trés-luisant ; les élytres de la couleur de ceux du Cyanonotus, le reste du corps noir; bouche, palpes et antennes brunes. Colombie. 11 m'a été envoyé par M. Buquet. 392 DicrANONCUS. ( dexpuvos, bifide, 6y#0c, crochet. ) Les caractères de ce genre sont comme ceux des Anchomenus, avec les différences suivantes : Languette arrondie à l'extrémité, avec une échan- crure au milieu du bord antérieur, paraglosses sépa- rés de l'extrémité de la languette par une incision plus profonde. Dent de l’échancrure du menton plus courte, beau- coup moindre et moins aiguë; derrière la dent une carène qui se prolonge jusqu’à la base. Tarses comme ceux des Dyscolus, mais plus étroits : le 4° article de ceux de la dernière paire n’est pas visiblement échancré ; le 5° est garni en dessous de chaque côté d’une rangée de petiles épines. Crochets des tarses presque droits, un peu arqués au bout, fendus à la base ; lobe inférieur plus court que le crochet, spiniforme, droit, très-aigu. Une espèce de ce genre, la même peut-être, est figurée avec les détails sur la pl. 2 de l'ouvrage de Schmidt-Goebel «Fauna birmanica», mais sans nom et sans description. Les détails sont exacts, cependant lincision qui sépare l’extrêmilé de la languette de celle des paraglosses, est représentée trop profond (fig. 7. a.) et la dent du menton est loin d’être aussi avancée et aiguë que dans la figure ; les cro- cheis en revanche sont très-bien figurés. 393 Il est évident que ce genre vient naturellement se placer entre les Dyscolus et les Anchomenus. D. femorulis. Long. 4/!. Ce joli insecte est d’un noir brillant, avec les élytres d’un beau bleu, les antennes, les palpes, la bouche, les quatre trochanters antérieurs, les jambes et les iarses d’un jaune ferrugineux assez clair. Il est plus grand que l’Agonum pelidnum et sa forme plus alongée. Tête plus longue, plus rétrécie postérieurement, lisse. Corselet presque aussi long que large, un peu plus large que la tête avec les yeux , presque carrés; le bord antérieur un peu échancré, les côtés et la base assez arrondis ; l’angle postérieur obtus, quoique marqué, arrondi au som- met; le dessus fort lisse ; les impressions transver- sales et les fossettes de la base plus enfoncées que dans le Pelidnum ; la ligne du milieu un peu moins profonde ; les bords latéraux étroits, mais plus rele- vés. Elytres plus alongés, moins larges à la base, avec les épaules plus arrondies ; l'extrémité tronquée très-obliquement, légérement sinuée ; le prolongement entre la suture et la sinuosité tronqué carrément, avec deux petites dents dont l’intérieure est la plus aiguë ; le dessus un peu plus convexe antérieurement; les stries toutes bien marquées et distinctement ponc- tuées ; les intervalles peu convexes, avec 3 points sur le troisième et une rangée continue de gros pomts sur le 9°. Antennes, palpes et pattes bien plus alon- gées et plus grêles. 394 Pris par le Capitaine Boys à Simläh, dans le nord de l’Hindostan. CALLISTUS. Ce genre ne me semble pas à sa place prés des Chlæœnius, dont il diffère beaucoup par la confor- mation de la bouche, qui le rapproche des Ancho- noderus Reiche. En effet la languette, les mâchoires, les mandibules et les palpes sont presque comme dans ceux-ci; un caractère très-sllant consiste dans la forme du lobe extérieur des mâchoires, qui est d'une pièce, sans articulation au milieu, el qui est étroit, peu arqué, un peu creux en dessus pour re- cevoir le lobe interne, obtus et arrondi à l'extrémité; la dilatation des 3 premiers articles des tarses anté- rieurs des mâles est à peu près comme dans les Chlœnius ; la base des antennes est pubescente. La ressemblance dans le facies vient à l'appui de ma supposition. DrPLOHARPUS. (dexhcos, double, oz», faux.). Ligula cornea, parum porrecta, apice sublbera, margine antico emarginato, bisetoso; paraglossæ mem- branaceæ, angustæ, ligula multo longiores, intus subin- curva, apice acute rotundatæ, glabræ. Palpi labiales glabri , tenues, longiusculi, basi pa- rum incrassala, cylindrica, aruculo [° minuto, subco- nico, secundo longissimo, tenui, apicem versus vix 395 incrassato ; ulümo præcedente breviore, cylindrico, medio parparum imcrassato, apice obtuso. Maxillæ longissimæ, porrectæ, angustæ , subrectæ, apice mediocriter incurvæ, acutissimæ; intus parce spinosæ, haud ciliatæ ; mala exteriore articulo basali longissimo, falciformi, tenuissimo ; apicali brevi, com- presso, angusto, apice obtuso, maxillam haud supe- rante. Palpi maxillares glabri, tenues, longiusculi ; articulo 1° brevissimo, 2° incrassato, subincurvo, 3° longissimo, tenui, basim versus attenuato ; (ultimus in specim. meo deest. ) Mentum Anchomeni. Labrum quadratum, angulis rectis, planissimum, lautudine paulo brevius, antice vix emargimatum, parce ciliatum. Mandibulæ fere simplices, longiusculæ, acutæ, angus- iæ, rectæ, apice subincurvæ, læves, mediocriter in- tus declives. Antennæ mediocres, tenues, filiformes, articulo 1° parum elongato, cæteris paulo crassiore, glabro, cæ- teris pubescentibus, 5°—11° elongato-quadratis, sub- compressis, angusts, ultimo apice obtusiusculo. Pedes mediocres, tibiæ anticæ glabræ, intus emar- ginatæ ; posteriores tenues, pubescentia cum tarsis brevi obsitæ, spinis apicalbus brevibus ; tarsis subcy- lindricis: antici maris articulis 3 primis anguste dila- tatis, cordatis, subtus biseriatim squamuloso-papillosis; 4 apice subbifido; unguiculi simplices. N° II. 1850. 25 3296 Ce qu'il y a surtout de remarquable dans ce genre, c’est la conformation de l’appendice externe de la mâchoire, qui n’est articulé que près de l’extrémité. La forme de la languette, la pubescence de la base des antennes et celle du dessus des tarses, me fait penser que sa place est dans le voisinage des An- chonoderus, quoique par sou facies, il se rapproche plutôt des Stenognathus (Anchomenus melanarius. ). D. lœvissimus. Long. 5‘, (larg. des élytres 2‘/.). Assez court ; tête et corselet beaucoup moins larges que les élytres qui sont trés-amples et fort peu alongés. Tête plus longue que large, assez étroite, à peme rétrécie postérieurement , lisse , peu convexe, avec deux impressions longitudinales assez larges mais peu profondes entre les antennes et dont le fond est moins lisse que le reste de la tête ; yeux assez grands mais peu saillants. Corselet plus large que la tête avec les yeux, un peu moins long que large, un peu rélréci postérieurement ; bord antérieur très-peu échan- cré; angles antérieurs obtus, arrondis, nullement avancés, quelque peu distants des côtés de la tête ; côtés arrondis antérieurement, tombant obliquement sur la base qui est tronquée presque carrément au milieu, mais qui remonte un peu obliquement vers l’angle postérieur ; ce dernier obtus mais très-peu arrondi au sommet ; le dessus très-lisse, quelque peu convexe, surtout vers les angles antérieurs ; les 3 impressions visibles, quoique peu enfoncées ; bords 397 latéraux plus largement déprimés vers la base que dans leur partie antérieure, assez relevés ; base un peu déprimée surtout vers les côtés, à la place or- dinaire des fossettes. Elytres d’un peu plus du double plus larges que le corselet, environ de moitié plus longs que larges, quelque peu élargis postérieu- rement, tronqués carrément à la base, qui est mu- nie d’un rebord sinué, bien arrondis et sans sinuo- sité apparente à l'extrémité ; épaules à angles droits mais arrondis; milieu des côtés droit: le dessus assez bombe dans tous les sens, tres-lisse, la 1° strie très-marquée, distinctement ponctuée, effacée à la base et s’affaiblissant vers l’extrêmité ; la seconde beaucoup plus faible, également ponctuée, effacée tant à la base qu’au delà du milieu ; les autres en- üérement effacées à l'exception de la 9° qui est très- marquée et atteint l'extrémité, où elle est munie inté- rieurement d’un pli assez saillant ; 1l y a quelques points enfoncés le long du bord extérieur qui est étroitement mais fortement relevé. Le dessous du corps lisse ; le dernier anneau de l'abdomen ponctué en dessus, et dépassant l’extrêmité des élytres. D'un beau noir très-luisant, avec des reflets irisés sur les élytres; abdomen et mandibules bruns ; par- les de la bouche, labre, antennes , trochanters et tarses ferrugmeux. M. Parreyss, à qui je suis redevable de ce cu- rieux insecte, me la envoyé comme venant du Bré- sil. 11 me parait avoir quelques rapports avec les Di- rotus MLeay, Annul. javan. I. p. 16. (conf. Hope, Coleopt. Man. II. tab. 2. £ 1. à. b. c. d. e. ). 25* 398 ANCHONODERUS. Reîche. Rev. Zool. Soc. Cuv. 1843. p. 38, Ce genre que la forme de sa languette et la pu- bescence des palpes et de la base de ses antennes nous porte à éloigner des Anchomenus, nous paraït, ainsi que l'avait déjà remarqué Erichson, se rappro- cher des Lachnophorus. ‘Nous réunissons au même groupe les deux genres dont nous sommes occupés en dernier lieu, ainsi que le Tetragonoderus Baxi qui n’a rien à faire avec le genre dans lequel M. Gory l’a placé et décrit, mais qui doit faire le type d’un nouveau genre que j'ai nommé dans ma collec- tion Callistochrous, et qui diffère des Anchonoderus principalement par sa languette dont le bord ante- rieur se prolonge en triangle large à la base, assez court et tronqué à l’extrêémité ; les Chalybe, les Ega et les Lasiocera. Quant au genre Callistochrous, l’'exemplaire que je possède est dépourvu de ses pal- pes et des tarses antérieurs, ce qui m'empêche d’en fixer les caractères, quoique sans aucun doute ils doi- vent constituer un genre distinct. 1. À. undatus. Long. 3'/,/4. Il ressemble beaucoup au Myops Rei- che, mais 1l est un peu plus grand et proportionnel- lement plus large. La tête est comme dans cette es- pèce, avec quelques petits points enfoncés sur le sommet entre les yeux ; le corselet est un peu plus 999 large que la tête, plus large et bien plus court que celui du Myops, bien plus arrondi sur les côtés ; cô- tés de la base obliques, remontant vers les angles postérieurs qui sont obtus et indiqués par une saillie beaucoup moindre; le dessus plus rugueux, les im- pressions plus profondes ; les élytres un peu plus larges et moins parallèles, à épaules plus arrondies ; stries crénelées ; intervalles plus relevés, plus ponc- tués. | La couleur est la même avec un reflet légèrement bronzé en dessus ; au dessous de l’épaule au premier _ cmquième de la longueur des élyires on remarque une petite tache rouge—sur les 7° et 8° intervalles et au dernier quart sur tous les intervalles à l’excep- tion du 1” et du 9°, une bande étroite, irrégulière, composée de pelites taches de la même couleur ; la teinte des premiers articles des antennes, des palpes et des pattes est plus rougeâtre ; l’extrémité des cuisses est un peu foncée. 11 faisait partie de la colletion Gory où 1l était noté comme venant de Cayenne. 9, À. unicolor. Long. 4. Cette espèce se rapproche de l'A. al- bipes Klug que je crois identique avec le Subæneus Reiche, mais 1l est plus grand, proportionnellement bien plus alongé , principalement dans les élyires, et les extrémités sont noires. La iête et le corselet ne présentent presque pas de différence, excepté que la surface de celui-ci est plus fortement ponc- 400 tuée ; les élytres ont à eux seuls 2°/ de lon- gueur et sont presque deux fois aussi longs que larges, presque parallèles antérieurement et se rétré- cissent vers l’extrémité dès le mieu; la base est ironquée comme dans lAlbipes, le dessus un peu plus convexe, les stries beaucoup moins marquées et très-indistinctement ponctuées, très-fines ; les 1in- tervalles sont planes et couverts d’une ponctuation plus fine et plus serrée. En dessus d’un noir ardoisé ; palpes, antennes et pattes noires ; bouche et extrémité des tarses brunes. Rapporté. de Colombie par M. Goudot. Je l’a recu de M. Guérin. Lacunorxorus. 1. Ë. maculatus. Long. 2‘. Tête plus étroite que dans le Sexpunc- tatus, plus rétrécie à la base, rugueuse ; yeux très proéminents. Corselet moins court, plus étroit, plus arrondi sur les côtés près des angles antérieurs qui adhèrent aux côtés de la tète et plus longuement sinué vers la base ; le dessus très-rugueux , la ligne du nulieu encore plus marquée, tandisque l’impres- sion transversale postérieure l’est beaucoup moins. Elytres moins larges, parallèles, bien plus planes sur le haut; stries bien marquées, à peine ponctuées ; intervalles assez planes, finement ponctués, les 3 enfoncements du 3° intervalle bien marqués ; pubes- cence peu visible. 401 D’un noir profond; palpes et antennes brunes, les quatre premiers articles de celles-ci ferrugineux ; pattes d’un rouge ferrugineux ; extrémité des jambes, tarses et trochanters bruns ; sur chaque élytre une grande tache marginale au premier üers , laquelle s’avance en se rétrécissant Jusqu'à la 5° strie ( à parüur de la suture ) et remonte sur le rebord latéral pres- que jusque vers l'épaule ; le bord de l'extrémité est également bordé d’une ligne blanche très-étroite ; en outre au troisième quart on observe sur les 5° et 6° intervalles une petite tache d’un jaune blanchâtre ainsi que la tache antérieure, Colombie ; 2 individus. 9, L. notatus. Long. 2‘. Tête moins convexe que dans le Sex- punctatus, plus lisse antérieurement; yÿeux moins saillants. Corselet plus court, un peu plus large an- térieurement, plus plane, angles antérieurs droits, non arrondis au sommet; ceux de la base plus sail- lants; le dessus distinctement ponctué. Elytres en carré peu alongés , aussi larges que ceux du Sex- punctatus , plus tronqués à l'extrémité, ce qui les fait paraître plus courts ; presque planes, fortement siriés ; stries et intervalles finement et distinctement ponctués ; ceux-ci peu convexes, les 3 points du 3° moindres. D'un noir peu brillant et peu pubescent, avec une petite tache rouge arrondie entre les 5° et 5° siries; palpes d’un brun rougeâtre, ainsi que l’extrémité des 402 cuisses, des jambes, les tarses et les antennes; le premier article de celles-ci, cuisses et jambes d’un jaune assez pâle. 3. L. signatipennis. Long. 2/!. Il ressemble au L. maculatus et la tête et le corselet sont comme dans cette espèce, mais les élytres sont bien plus étroits et paraissent par là même plus alongés, comme le sont ceux de l’'Elegantulus Mannerheim ; les stries sont aussi bien marquées que dans le Maculatus, fortement ponctuées vers la base et beaucoup moins vers l'extrémité ; les intervalles, peu convexes, sont finement ponctués; la pubescence est peu sensible. : Tête et corselet d’un noir olivâte; les élytres d'un blanc-jaunâtre sale, plus clair surtout à endroit qu’occupent les taches dans le Maculatus ; à la base une bordure qui se dilate un peu sur l’épaule, et sur le milieu une bande transversale qui attemt les deux bords et s’élargit considérablement sur la su- ture, toutes deux d’un brun-noirâtre ; le rebord 1in- férieur de la couleur de la bande ; palpes, antennes et pattes d’un jaune pâle; bouche ferrugineuse. Colombie. C’est probablement une espèce voisine du L. pallidipennis Putzeys. LASIOCERA. Aux caractères assignés à ce genre par M. le Comte Dejean nous en ajouterons un qui nous a décidé à 403 placer ces insectes dans le voisinage des Anchonode- rus et non dans cel des Casnonia, comme le pen- sait ce savant. La languette est comme celle des Anchonoderus ; l’'exirémité est à peu près conformée comme dans les Callistochrous, c’est à dire en triangle tronqué : les paraglosses sont adhérentes jusqu’à l’angle du bord antérieur qu elles dépassent de la pointe qui est en pointe légèrement arrondie ; les autres caractères res- semblent extrêmement à ceux des Anchonoderus, sauf les antennes. Aux Lasiocera nitidula Dejean et L. gracilis Bo- heman, nous ajoutons nine troisième espèce rappor- tée du Nord de l’Hindostan par le Capitaine Boys. L. orientalis. Long. 2°/,/1, Tête carrée aussi longue que large, légèrement rétrécie antérieurement , tronquée carré- ment à sa base derrière les yeux qui sont grands et fort saillants ; front plane ; un peu ponctué vers les yeux et entre les antennes ; lésérement ridé posté- rieurement ; base ou bord portérieur fortement ponc- tué sur toute sa largeur, la ponctuation se prolonge en s'affablissant sur les côtes du dessous ; elle tient au corselet par un col presque cylindrique, court, moitié plus étroit que la tête et séparé de la base de celle-ci par un étranglement assez marqué surtout sur le haut. Corselet plus étroit que la tête avec les yeux, à peu près aussi long que large, un peu rétréci 404 vers la base ; bord antérieur tronqué carrément ; an- gles antérieurs nullement avancés, adhérents aux côtés du col; assez arrondis ainsi que les côtés jusque passé le milieu ; vers la base ceux-c1 forment une sinuosité assez sensible; les angles postérieurs sont aigus, très- légèrement saillants ; la base tronquée carrément ; le dessus un peu convexe, fortement ponctué ; l’impres- sion transversale postérieure est parallèle à la base, assez marquée et atteint les côtés ; la ligne du milieu est à peine distincte ; les côtés sont finement rebor- dés ; le dessous est très-convexe , assez fortement ponctué, à l’excepüon d’un espace lisse entre et de- vant l’insertion des paites. Elytres du triple plus lar- ges que le corselet, lésèrement rétrécis vers la base; et d’un tiers environ plus longs que larges, en carré peu alongé; milieu de la base irès-légèrement échancré ; épaules carrées, arrondies ; extrémité tron- quée à peine obliquement ; milieu des côtés presque droit ; angle postérieur très-obtus mais peu arrondi, celui de la suture légèrement aigu ; le dessus assez convexe , surtout près des côtés; stries bien mar- quées, fortement ponctuées ; intervalles presque pla- nes, finement réticulés ; sur le 3°, trois points en- foncés distincts, dont le premier est eniouré d’une peute dépression ; le long du bord une rangée de quelques gros points ; à la base près de l’écusson un commencement de strie qui s’avance jusqu'au quart de la longueur. Poitrine et côtés de la base de l’abdomen distinctement ponctués. D'un noir, olivâtre en dessus, un peu cuivreux et plus clair sur le corselet ; sur le 6° intervalle des 405 élytres une bande longitudinale d’un jaune clair, la- quelle n’atteint pas l'épaule et s'arrête au dernier cinquième avec deux interruptions , la première au 1# tüers, la seconde au delà du milieu; contre la première, sur le 5° intervalle, une tache alongée et de chaque côté de la 3° fraction de la bande deux autres taches semblables sur le 5° et le 7° intervalles; de plus 3 petites taches à l’extrêmité du 2°, 3° et 4° intervalles ; antennes, bouche, palpes et pattes d’un jaune clair ; dessus du premier article des antennes et de quelques-uns des suivants, mandibules, menton el extrémité des cuisses bruns. Eca. E. æquatoria. Long. 17,4! Plus petite que l'E. Sallei à laquelle elle ressemble beaucoup. Tête plus convexe, plus fortement étranglée à sa base ; corselet plus aminci postérieurement ; élytres un peu plus courts , et un peu plus étroits, d’ailleurs semblables à ceux de la Sallei mais autrement striés ; la première strie est bien marquée jusqu'à l'extrémité où elle se joint le long du bord postérieur avec la huitième qu est également bien marquée jusqu’à sa joncuon, la se- conde et la troisième atteignent presque l'extrémité où elles s’affaiblissent ; la 4° s’arrête au dernier cin- quième, la 5° au dernier quart ; la 6° n’atteint pas le milieu ; la 9° est marquée tout le long du bord latéral ; ces stries sont profondément imprimées et %* 406 tout-à-fait lisses ; la 7° n’est indiquée que par un trait court et un peu sinué à la base, puis elle se remonire vers l'extrémité ; les intervalles sont con- vexes, lisses, sauf quelques points enfoncés pilifères, qui sur les 3°, 5°, 7° et 9° intervalles forment des rangées. | | La couleur est à peu près la même; la tête est un peu plus obscure ; les élytres moins bronzés et plus bruns autour de la tache poslérieure ; les 4 taches de chaque élytres sont disposées de même; - les arucles du milieu des antennes sont de la couleur de ceux de la base. Des environs de Santa Fée de Bogota en Colombie. CHLOENIENS. Nous avions d'abord placé avec les Rhysotrachelus de Boheman un assez bel insecte des Indes orienta- les qui a quelques rapports de forme avec le Pana- gæus myops Goryÿ; mais comme dans celui-ci de même que dans les véritables Chlænius, la dent de l’échancrure du menton est bifide, tandis que dans l'insecte indien elle est simple et très-arrondie au sommet, qu’en outre le dernier article des quatre palpes, qui est très-fortement dilaté en triangle dans les Rhysotrachelus, tant dans la femelle que dans le mâle, ne l’est à un pareil degré que dans le mâle, tandis qu'il ne l’est guères plus dans la femelle que dans plusieurs espèces de Chlænius, (ce qui nous décide à rejeter à l'exemple d’Erichson les genres Dinodes et Epomis, comme fondés sur des caractères 407 peu constans dans ce groupe), nous pensons que l’insecte des Indes mérite de constituer un genre disinct et voisin d’ailleurs des Chlænius. Nous pro- posons de le nommer: DraPHoROPsSOPHUS. { deupoocc, différent, wogoc, palpe ). D. Mélly. Long. 8—8"// Il se rapproche un peu par la S 3 PP P P forme du Chlænius holosericeus, mais il est beaucour ) P plus grand et proportionnellement plus large. Tête carrée, un peu plus longue que large , légè- _rement renflée postérieurement, quelque peu con- vexe, entièrement ponctuée et rugueuse à l’exception de lépistome, avec une couple de rides longitudina- les près des yeux et une impression peu marquée entre les antennes ; épistome très-finement pointillé ; yeux grands, médiocrement saillants. Corselet environ du double plus large que la base de la tête, moins long que large, transversal, un peu rétréci antérieu- rement, faiblement échancré au bord antérieur ; an- gles antérieurs ne formant pas saillie et très-arrondis; côtés arrondis d’un angle à l’autre, surtout dans la femelle, sans aucune sinuosité; angles postérieurs obtus, très-arrondis au sommet ; base tronquée pres- que carrément ; le dessus peu convexe, si ce n’est vers les angles antérieurs, à peine déprimé vers les côtés ; bords latéraux finement relevés ; impressions 408 transversales nulles ; ligne longitudinale trés-fine, qnoique distincte et n’atteignant point les deux bords; de chaque côté près de la base, une fossette peu marquée et assez petite ; surface entièrement couverte d’une ponctuation assez forte, serrée et d’une pubes- cence Jaunâtre, très-courte. Elytres un peu plus lar- ges que le corselet, ovales , moins alongés dans la femelle que dans le mâle ( dans celui-ci 5‘ sur 3'/,1), un peu plus larges dans la première, tron- qués à la base, épaules un peu obtuses, arrondies au sommet; côtés légèrement arrondis, distinctement sinués près de l’extrêmité qui est arrondie ; le des- sus assez convexe surtout postérieurement; les 9 siries, ainsi que le commencement d’une dixième à la base, sont assez marquées et distinctement ponctuées; la troisième est un peu simueuse près de la tache. du disque ; les intervalles peu convexes, entièrement couverts d’une po moins forie que celle du corselet, mais plus serrée et d’une pubescence jau- nâtre très-courte ; le long du bord extérieur une rangée de points enfoncés ; la ponctuation plus faible sur Ja tache. Dessous du corps lisse, avec les côtés du corselet, de la poitrine et ia base de l’abdomen ponclués ; en outre il y a un petit espace ponctué de chaque côté de chacun des segments. D'un noir luisant en dessous, très-opaque en des- sus et un peu ardoisé ; avant le milieu de chaque élytre une grande tache d’un beau jaune-citron plus luisante que le reste, entre la 3° et la 8° strie, composée de 5 taches inégales plus ou moins alon- gées ; bouche, palpes, pattes et antennes noires ; les 409 trois premiers articles de celles-ci, d’un beau jaune orangé ; dans la femelle que je possède, on remar- que sur le milieu du dessus des jambes antérieures une lache jaune qui n’est probablement qu’acciden- telle. Cet insecte habite les provinces septentrionales de l'Hindostan d’où 1l a été rapporté par le Capitaine Boys. L'absence de pubescence sur les trois premiers articles des antennes, la forme beaucoup moins grêle des palpes, la conformation des mandibules qui sont plus courtes, plus larges à la base, plus arrondies extérieurement et dont celle de droite n’est pas dentée au côté interne ; la compression des articles 4—19 des antennes qui sont plus larges, plus en rectangle que dans les Chlænius et plus velus, sont autant de caractères accessoires qui relèvent l’impor- tance de ceux que J'ai énoncés plus haut, et autant de raisons de plus de considérer cet insecte comme distinct des Chlænius. 2 EccoPTOMENUS. ( énxonTÔmeo, découpé) i Ligula elongata, apice dilatata, libera, subrotundato- truncata, cornea, bisetosa ; paraglossæ membraneæ apice liberæ , lineares, ligulam paulum superantes, intus subincurvæ. Palpi labiales tenues, articulo tertio anguste securi- formi, subcompresso, apice exciso-truncato. 410 Maxillæ tenues, parum porrectæ, valde arcuatæ, intus ciliatæ, acutissimæ ; appendice palpiformi cras- siusculo, biarticulato, arcuato, apice rotundato. Palpi maxillares tenues elongati; articulo secundo longissimo , subclavaio , arcuato ; secundo breviore, tenui; ulimo eo paulo breviore, elongato-quadrato, compresso, apice subexciso-truncato. Mentum vix transversum, profunde subangusteque emarginatum, dente intermedio apice tenuissimo, lon- gissimo, lobos laterales fere æquante, acuto; his apice acuüs, intus fere parallelis, extus rotundatis ; intus dechivibus, basi excavatis, sutura elevata, recta. Mandibulæ breves, crassæ, basi latiusculæ, apice submcurvæ, utraque imprinus vero dextra obtusa, Iæves, supra obtuse carinatæ. Labrum breve , anterius convexum, profundius ernarginatum, Cilatum. Clypeus antice profundissime semicirculariter emar- ginatus , ulrinque in dentem angustum productus, interjecta membrana pellucida, (ut in Licinis ). Antennæ tenues, filiformes, dimidio corpore lou- giores, articulo 1° crassiusculo; cæteris, excepto se- cundo brevissimo, breviore ; 3° omnium longiore; cæteris subæqualibus, subcompressis, elongato-qua- dratis ; pubescentes, basi triarticulata glabra, Pedes Chlæniorum, ( marem non vidi. ). J'ai établi ce genre sur le Chlænius eximius Dejean qui diffère trop évidemment des Chiænius pour pou- voir rester dans ce genre, tandis que par l’échancrure AL du chaperon et du labre et ses mandibules obtuses il forme le passage aux Liciniens que, selon moi, Erichson a eu tort d’éloigner autant des Chlæniens. Il se disuüngue en outre des Chlænius par la dent simple, étroite et fort aiguë de l’échancrure du men- ton el par quelques autres caractères ; Je ne crois pas me tromper en rapportant à ce genre, le Chl. Ernesti Buquet (Ann. de la Soc. Ent. de France IL. p. 219) dont je possède un individu sans tête venant de Nubie et qui diffère de la description de M. Gory, par une taille plus grande (7°/,*) et un _ corselet un peu plus large que long. LICINIENS. PHYSOLÆSTHUS. pèse, enflure ; hkoîodoc, dernier. ) L’insecte qui a donné lieu à l’élablissement de ce nouveau genre a la plus grande analogie avec le Badister peltatus. 11 diffère génériquement des Badi- ster par les caractères suivants: Le dernier article des palpes labiales très-renflé ; dilaté extérieurement ; et terminé en angle aigu; le long du côté extérieur on disüngue un sillon longitudi- nal profond, comme celui qu’on observe dans les Cychrus. Le menton est muni d’une dent simple distincte, mais peu avancée au milieu de l’échancrure qui est plus étroite et plus profonde que dans les Badister, N II. 1850. 26 412 les lobes latéraux sont plus alongés, plus en pointe, leur côté extérieur est très-peu arrondi antérieurement el forme un angle obtus prés de la base. Les mandibules sont moins obtuses, surtout celle de droite qui est même assez aiguë et qui outre le tubercule de la base est munie au delà du milieu sur le côté interne, d’une dent obtuse assez saillante : celle de gauche n'offre aucun tubercule sur le haut à la base, mais le côte interne est muni d’une dent obtuse qui correspond à celle de la mandibule droite. Le labre est plus plane, profondément échancré, est beaucoup moins béante ; les deux extrémités antérieures ne se relèvent point en cornes. Les antennes sont plus grêles ; les articles 4 à 11 r 72 . e sont plus alongés et beaucoup plus longs que lei:2 qui est au contraire plus court que celui des Ba- dister. La partie antérieure du chaperon n’est pas mem- braneuse. Quoique bien distinct, ce genre n’est pas moins très-voisin des Badister. P. australis. Long. 34. Il est un peu plus long et bien plus étroit antérieurement que le Badister peltatus. La tête est plus petite, plus étroite, subitement rétrécie derrière les yeux, de sorte qne la base paraït former un col à peu près de la largeur de la tête entre les yeux ; ceux-ci sont plus saillants ; les côtés du front A1S sont moins déprimés et moins relevés sur les bords; les deux points placés de chaque côté près du bord intérieur des yeux sont plus marqués ; les deux im- pressions latérales du chaperon sont plus grandes et plus marquées. Le corselet est moins large, surtout antérieurement, le bord antérieur moins échancré ; les angles antérieurs nullement avancés et plus ar- rondis ; les angles postérieurs au contraire moins obtus et peu arrondis au sommet; le dessus plus distinctement ridé en travers, surlout le long de la ligne du milieu ; impressions transversales à peine sensibles ; bords latéraux un peu deprimés et finement relevés. Les élytres ont la même forme, mais ils sont évidemment plus longs, l'extrémité est pres- que tronquée, quoique légèrement arrondie et nulle- ment sinuée ; le dessus est un peu plus plane, plus finement strié ; 1l n’y a de même que deux points sur le 3° intervalle , mais le premier est placé plus près du milieu. Quant à la couleur , 1l n’y a pres- que pas de différence, excepté que les élytres offrent beaucoup moins de reflet et que la bordure jaune du corselet et des élytres est plus étroite. J'oi reçu cet insecte de M. Mellÿy auquel il avait été envoyé de Melbourne , sur les bords de la ri- vière des Cygnes, dans la Nouvelle-Hollande. PANAGEITES. EuscHIZOMERUS. (eë, bien ; oyécw, fendre ; mégoc, article. ) Ce genre, si voisin d’alleurs des Panagæus, mais 26* 414 qui en diffère tant par la conformation de ses tarses, est une preuve nouvelle de l’inaptitude de ces der- niers à servir de base pour l'établissement des grou- pes dans les Carabiques. Je l'ai établi sur un insec- te originaire de Guinée et qui doit être voisin, quoi- que probablement spécifiquement distinct du Pana- gœus denticollis décrit assez superficiellement et f- guré par M. Kollar dans les « Annalen des Wiener Museum (1836. I. p. 334 n° 15. tab. XXXI. f. 2. a. b.). Quoique l’auteur se taise là-dessus, j'ai pei- ne à admettre que les tarses ne soient pas sembla- bles à ceux de mon espèce. | Les caractères de ce genre sont comme ceux des Panagœus, avec les différences suivantes : Echancrure du menton simple , droite, peu pro- fonde. Labre échancré en arc de cercle et dépriné vers le bord antérieur. Antennes plus longues et plus fortes que dans les Panagœus. Palpes plus alongées; dernier article moins sécuri- forme. Paites plus fortes que dans les Panagæus. Tarses plus gros, couverts de poils serrés formant brosse en dessous; ler article alongé, se rétrécissant un peu vers la base ; les deux suivants plus couris, légèrement cordiformes , ceux des tarses antérieurs plus larges que ceux des tarses postérieurs ; plus longs que larges dans ceux-ci ; le quatrième pro- 419 fondément bilobé, un peu plus large et bien plus long que le précédent ; lobes assez étroits, plus longs que la partie non fendue de lPartucle. E. Buqueti. Long. 4'/,/. La tête ressemble à celle du P. fas- ciatus ; elle est moins courte et bien moins eétran- glée derrière les yeux ; la ponctuation du sommet est plus forte et 1l n’y a pas de pubescence. Le cor- selet rappele celui du Fasciatus, mais le bord ante- rieur n’a qu’exaclement la largeur du col; de là les côlés divergent sans rondeur jusqu’à la moitié de la longueur , puis ils deviennent parallèles jusqu’à l’an- gle postérieur, lequel est droit, à peine émoussé et dont le côté postérieur forme un angle un peu ob- us avec le côté du prolongement qui est distincte- ment échancré ; celui-ci qui se rétrécit vers la base, est plus étroit que dans le Fasciatus ; ses angles pos- térieurs sont droits et nullement saillants ; le sommet en est même un peu émoussé; le dessus est peu convexe, excepté dans la partie antérieure où le re- bord latéral est peu sensible ; l’angle latéral est rele- vé et séparé du disque par une faible dépression, le prolongement est cylindrique ; la surface est couver- te de gros points qui se confondent entre eux; la ligne du milieu est entière et bien marquée; les poils hérissés jaunâtres qui le couvrent, sont peu ser- rés et peu visibles. Les élytres ont à peu près le double de la plus grande largeur du corselet, très amples, ils ne sont pas beaucoup plus longs que | à 416 larges et par conséquent ils sont plus larges et plus courts que ceux du Fasciatus ; les côtés sont plus arrondis ; le dessus est beaucoup plus bombé, cou- vert d’une pubescence jaunâtre ; les stries sont for- tement marquées, bien ponctuées ; les intervalles passablement convexes, crénelés sur les côtés, assez fortement et irrégulièrement ponctués, surtout vers les bords latéraux des élytres. Le dessous du corse- let, la poitrine et les côtés des premiers anneaux de l'abdomen fortement ponctués; le reste presque lisse. e D'un noir brillant ; élytres légèrement olivâtres ; premier article des antennes et paltes d’un rouge foncé ; tarses plus obscurs. Le Panagœus? denticollis Kollar paraît différer par les couleurs, par la forme plus triangulaire du corselet, par celle plus alongée des élytres, par ia pubescence du corselet et peut-être par la ponctua- tion du dessous du corps; :1l n’est pas dit dans la description que le premier article soit d’un rouge ferrugmeux. On sait que le Pan. quadridentatus Kollar (ibid. p. 999. n°. 14. tab. XXXL £ 3. à. b. ) fait parte du genre Coptia de M. Brullé; je presume qu'il ne diffère pas du P. armatus décrit par M. de Laporte en 1551 (Annual. de la Soc. Ent. de France L p. 391.). M. Putzeys a fait connaître une 2° espèce qu'il a décrite sous le nom de Coptia brunnea dans ses Prém. entom. 1845. p. 50. Je ne possède au- cune de ces deux espèces, mais j'ai eu l’occasion de 417 voir la première dans la collection que M. le Comte Mniszech a achetée de M. Dupont. Les P. chlorocephalus Kollar (ibid. p. 335. n°. 15. tab. XXXI. f. 4 ) et chalcocephalus Wiede- mann (Zool. Mag. Bd. 2. St. I. p. 57. n°. 83) sont deux espèces très-voisines de celles que De- jean a décrites sous les noms de lœtus, cruciatus et amabuilis. Le Pan. notulatus Fabricius est une espèce en- core fort douteuse, quoique le Docteur Schaum aflir- me qu'il faut y rapporter l’Elegans Dejean. Mais les mots : « Caput atrum..... Elytra..…. stris lævibus, ma- culisque duabus ferrugineis » de la description de Fabricius ne conviennent guères à l’Elegans ; cepen- dant je partage l’opinion de M. Schaum que ce n’est pas non plus le P. notulatus Dejean, espèce du Cap qui devra recevoir un nouveau nom. Le P. geniculatus Wiedemann (ibid. p. 56. n°. 82. ) vient se placer auprès du notulatus Dejean. Epicosmus. 1. E. tetrastigma. Long. 10//. Ce bel insecte est très-distimct du Pa- nagœus regalis Gory ( grandis Buquet MSS.). Il en diffère d’abord par sa taille un peu moindre. Té- te moins alongée, moins prolongée et nullement ré- trécie derrière les yeux ; sillons du front moins pro- fonds, ponctuation moins forte ; palpes et antennes plus grèles ; celles-ci moins longues, arücles inter- 418 médiaires moins comprimés et élargis. Corselet moins échancré au bord antérieur ; base coupée presque carrément ; très légèrement échancrée de chaque cô- té près des angles postérieurs qui sont bien plus mar- qués, quoique encore un peu obtus et précédés sur le côté d’une échancrure plus visible; les bords laté- raux relevés de même, mais en même temps un peu convexes dans leur moitié postérieure ; ligne longi- tudinale plus marquée ; le dessus moins grossière- ment chagriné, plutôt ponctué ; la partie convexe du bord latéral finement pomullée. Elytres considérable- ment plus courts, plus ovales ; côtés plus arrondis amsi que les épaules , nullement élargies vers l’extré- mité; le dessus moins convexe, surtout antérieurement, plus pubescent ; stries moims fortement ponctuées ; ponctuation des intervalles encore plus faible et plus éparse. Celle du dessous du corps également moins forte , principalement sur les côtés du corselet et sur l’abdomen. Les élytres sont également ornés de quatre gran- des taches, mais ils sont d’un jaune plus clair , plus citron , tous sont moins transversals, les deux pre- mièrs sont plus rapprochés de la base et remon- ient plus vers l'épaule ; les deux autres ne se rétlré- cissent pas exlérieurement. J'ai comparé deux individus de cette espèce avec deux du P. Regalis et je me suis convaincu que les différences sont constantes. Il habite la Guinée et le Sénégal. Je l'ai reçu de M. Buquet. 419 9. E. australasiæ. Long. D—bty 1. On semble avoir confondu jusqu'à présent dans les collections deux espèces de la Nou- velle-Hollande qui me paraissent bien distinctes. Quand Dejean dit de son Pan. australis, qu’il a les élytres plus alongés que ceux du Crux-major , ce la ne saurait convenir aux individus que je rapporte à l’'Australassæ, qui diffère de l’Australis par sa taille moindre et par sa forme notablement plus raccourcie. Téte plus courte, moins étranglée derrière les yeux, moins fortement sillonnée et moims distinctement ponctuée ; antennes notablement moins longues. Cor- selet beaucoup plus court, transversal, bien plus ar- rondi sur le milieu des côtés, où il est presque an- guleux, ce qui le fait paraître plus rétréci postérieu- rement ; plus convexe, nullement déprimé vers les côlés dans sa moitié antérieure et irés-étroitement rebordé. Elytires bien plus courts; épaules moins carrées, plus arrondies, ainsi que les côtés ; le rebord latéral bien plus étroit ; le dessus plus convexe et plus en pente vers les bords; les intervalles des e stries encore plus convexes, surtout le 3°, le 5° et le 7°. Les couleurs et les taches sont exactement de même ; les pattes moins fortes et moins alongées. J'ai comparé deux imdividus de cette espèce avec plusieurs individus des deux sexes du véritable Aus- tralis ; dans l’un deux les élytres sont encore plus bombés que dans l’autre, ce qui tient peut-être à la différence des sexes. CARABIDES. CaALosoMa. 1. C. aurocinctum. C. splendidum Perbosc (non Mannerheim) Rev. Zool. de la Soc. Cuvier. 1839. p. 261.— Long. 11—15//. Cette espèce est bien distincte du véritable C. splendidum Mannerheim, espèce de Haïti, ainsi que j'ai pu m'en convaincre par l’exa- men de plusieurs individus de chacune des deux espèces. Le Splendidum est d'un beau vert cuivreux uniforme, tandis que l’Aurocinctum est d’un vert métal- lique ürant sur le bleu, avec les bords du corselet cuivreux et ceux des élytres d’un rouge cuivreux éclatant. Tête moins fortement ponctuée ; impressions longitudinales du front bien plus marquées. Gorselet proporlionnellement plus large et plus fortement ar- rondi sur les côtés. Elytres moins alongés, s’élargis- sant davantage postérieurement ; stries moins forte- ment crénelées ; intervalles moins convexes. Cuisses bleues ; les antennes, les parties de la bouche, les jambes et les tarses, qui sont roussâtres dans le Splendidum, sont d’une couleur beaucoup plus foncée dans l’Aurocinctum. La partie de cette espèce est le Mexique. Je crois qu’elle n’a rien de commun avec le Wilcoxü Le Conte. 421 2. C. cognatum. Long. 10//. Par la forme 1il se rapproche un peu de l’Auropunctatum et par la sculpture de ses élytres de l’Imbricatum. Klug (Sanctæ-Crucis Reiche MSS); plus alongé que ce dernier. Tête et corselet com- me dans cette espèce, sinon que dans celui-ci les côtés ne sont nullement sinués près des angles posté- rieurs qui sont arrondis, quoiqu'un peu prolongés en arrière ; le dessus plus distinctement ponctué. Elytres bien plus alongés , proportionnellement plus étroits et plus parallèles ; côtés de la base descendant plus obliquement vers les épaules qui sont moins carrées , plus arrondies ; à peme dilatées postérieurement ; le dessus un peu moins convexe, tandis que les inter- valles des stries le sont bien plus ; les plis transver- saux, sont interrompus sur le haut des intervalles, ce qui fait paraîlre ceux-ci assez fortement crénelés sur les côtés ; les troits rangées de points enfoncés sont plus marquées et les poinis ronds. Les paites et principalement les jambes et les tarses postérieurs. sont plus alongés ; les jambes intermédiaires du mâle sont distinctement arquées ; celles postérieures le sont beaucoup moins. Cet insecte est entièrement noir, un peu terne et légèrement olivâtre, comme l’Imbricatum en dessus; le fond des points des élytres vert. Il m'a été envoyé par M. Dupont, comme venant du Cap-Vert. | 422 9. C. severum. Û Long. 12*/,/. Cette espèce qui est entièrement de couleur bronzée obscure tant en dessus qu’en dessous avec la bouche, les antennes et les pattes noires a des rapports avec l’Inquisitor, mais elle est beaucoup plus grande et proportionnellement bien plus large. La tête est à peu près comme dans l’In- quisitor, mais elle est plus renflée postérieurement, fortement ponctuée, mais moins rugueuse. Le corselet est beaucoup plus large, de près du double plus large que la têle avec les yeux ; les côtés sont beau- coup plus fortement arrondis ; les angles postérieurs plus saillants et plus aigus ; les bords latéraux plus largement déprimés ; le bourrelet latéral plus épais ; le dessus est ponctué de même, mais la ponctuation devient plus forte vers les bords. Les élÿtres sont plus larges, surtout antérieurement , plus ovales ; les côtés de la base descendent plus obliquement vers les épaules qui sont moins carrées et plus arrondies; les côtés sont plus arrondis antérieurement et le sont moins derrière le milieu, de sorte qu'ici la largeur des élytres commence à diminuer immédiatement ; le dessus est strié et ponctué comme dans l’Inqui- sitor ; les intervalles sont traversés de même par de peuts plis et l’on observe en outre trois rangées de points enfoncés bien marqués sur le 5°, 9° et 13° in- tervalles ; le fond en est de la couleur de lélytre ; les bords latéraux sont un peu plus déprimés et plus largement relevés surtout vers le milieu. Tout le dessous du corps est distincitement ponctué; la 423 poncluation devient beaucoup plus faible sur les der- niers anneaux de l’abdomen. Les pattes sont grandes et fortes pour la grandeur de limsecte, les jambes intermédiaires sont presque droites dans le mâle et celles postérieures le sont tout-à-fait. 11 habite les possessions turques en Âsie, mais je ne saurais préciser la localité. Il m’a été envoyé par M. Dupont et j'en ai vu un second individu dans la collection qu’il a cédée à M. le Comte Muiszech. NeEBria. La présence d'espèces de ce genre aux Indes ori- _entales et dans la Polynésie m'a paru étre un fait assez intéressant pour la géographie entomologique pour mériter d’être signalé ICI. 1. N. xanthacra. . Long. 5'/,4. Elle ressemble beaucoup à la Picicor- nis dont elle se distingue aisément par la bordure jaune de l’extrêmité des élytres. Plus petite et moins alongée ; le corselet plus court, offrant une sinuo- sité au bord anlérieur et deux à la base ; bord laté- ral un peu moins relevé. Elytres proporlionnellement plus courts, plus parallèles, nullement rétrécis vers la base ; lépaule plus carrée, quoique arrondie ; l'extrémité de chacque élytre plus en pointe. Tête rougeâtre tant en dessus qu’en dessous ; cor- selet brun avec les rebords latéraux rougeûtres ; élytres noirâtres, ornés à l'extrémité d’une tache 424 assez étroite d’un jaune clair, qui longe le bord postérieur. Poitrine brune, abdomen jaune, ainsi que les parties de la bouche, les antennes et les pattes. Rapportée par le Capitaine Boys du Nord de l'Hin- dostan { Simlâäh? \. 3. N. pacifica. Long. 6°/,. Tellement voisine de la Ÿ. metallica, qu'à part sa taille considérablement plus grande, on a quelque peine à Wouver les caractères qui l'en distinguent. Geux-ci consistent dans la forme du corselet, qui est plus large, un peu moins rétréci postérieurement et plus court, et dans ceux des élytres qui sont plus parallèles et dont les épaules sont plus à angle droit. La teinte violette des élytres se change en vert-obscur près des bords. Elle m’a été envoyée par M. Reiche comme pro- venant dOtahiti. OMoPHRON. 1. O. maculosus. Long. 92°/,. 11 diffère fort peu par la forme de VO. limbatus ; le triangle frontal, lisse dans celui-ci, est finement ridé dans le Maculosus et la parüe pos- térieure de la tête ainsi que le corselet qui dans le Limbatus sont seulement parsemés de points enfon- cés, sont ici couverts d’une rugosilé assez fine mais très-marquée ; les élytres sont un peu plus larges, la ponctuation des slries est moins forte, 425 _ Le labre est jaune, au lieu d’être blanchâtre ; le corselet est traversé par une bande verte qui laisse sur chacun des côtés une bordure jaune ; elle se di- late en pointe antérieurement, sur la ligne du milieu, sans pourtant toucher au bord antérieur et s'étend postérieurement au milieu jusqu’à la base. Les ély- ires sont d’un vert plus clair , ils ont une bordure d’un jaune pâle ; trois taches un peu alongées occu- pent la place de la bande antérieure du Limbatus, l'extérieure touche à la bordure, l’intérieure occupe les 7°, 8° et 9° mtervalles, l'intermédiaire le 11° et le 12; derrière le milieu une bande transversale plus irrégulière que dans le Limbatus et qui extérieure- ment remonte jusqu'à la 1° des trois taches antérieu- res, en laissant en dedans de la bordure latérale une petite tache alongée verte; la tache de l’extrêmité est beaucoup plus petite et projette un assez long rameau sur l'extrémité des 7° et 8° intervalles qui s’y confondent. Trouvé par le Capitaine Boys dans le nord de l'Hindostan. 2 mdividus. 2. O. madagascariensis. Long. 2°/,—2"/,, Il se rapproche de l'O. sutu- ralis Guérin, mais il est encore plus petit, plus ré- tréci postérieurement. Tête et corselet tout aussi for- tement ponclués en dessus ; les angles postérieurs de celui-ci prolongés en pointe aiguë qui atteint l'angle huméral des élytres; côtés distinctement sinués près des angles; limpression transversale postérieure est 426 plus marquée et de chaque côté près de la base on observe une fosseitte ovale, portant de gros points enfoncés. Elyires commençant à diminuer de largeur dès le premier tiers, s’arrondissant à l'extrémité d’une manière plus aiguë ; intervalles plus convexes ; ponc- tualion des stries, très-forte vers la base, s’affaiblis- sant de plus en plus vers l'extrémité, où les stries mêmes deviennent plus faibles etles intervalles pres- que planes. Tête et corselet d’un vert brillant ; le triangle fron- tal jaune, ceint de blanc postérieurement; de cha- que côté du bord antérieur du corselet une tache transversale jaune, labre et bords latéraux du corse- let d’un jaune blanchâtre. Elytres d’un vert brillant, munis d’une bordure latérale jaune très-large au des- sous de l'épaule, très-étroite vers le milieu, au delà duquel elle projette en dedans un rameau oblique, ascendant, très-irrégulier et eflilé vers le bout, l’ex- trémilé est aussi jaune avec une échancrure étroite qui la sépare de la base du rameau et une imcision triangulaire sur la suture. Le dessous du corps d’un brun obscur, le milieu et l'extrémité de l’abdomen d’un brun rougeàlre. Antennes, parties de la bouche et paltes d’un jaune un peu moins pâle. J'en ai examiné plusieurs individus dans la collec- üon de M. le Comte Mniszech et dans la mienne. Cette espèce vient de Madagascar et en a été rap- portée par M. Gondot. On connait maintenant 16 espèces d’Omophron, SAVOIr : 427 *1. O. limbatus Fabricius, (Scolytus.) Syst. Eleuth. 1. p. 247. n°. 2; Dejean. Species gén. des Coléopt. IL. p. 256. n°. 1. Répandu par toute l’En- rope et dans les provinces transcaucasiennes. * 2. O. maculosus Chaudoir, (vid. supr. ). Nord de l’'Hindostan, au pied de l’'Himalayah. 3. O. vittatus Wiedemann, (Scolytus) Zool. Mas. Bd. 2. St. 1. p. 69. n°. 104. Bengale. 4. O. pictus Wiedemann, (ïd.) ibid. p. 69. n°. 105. Bengale. Ces deux espèces sont positive- ment distinctes de l'O. maculosus. * 5, O, tesselatus Say, Journ. Acad. Nat. Sc. IL; Le Conte, Annals Lyc. Nat. hist. N. York. IV. p. 175. n°. 1. Etats du centre et occidentaux de l'Union américaine. Synon: O. Le Contei Dejean, Spee. V. p. 582. He. D. * 6. O. americanus Dejean, Spec. V. p. 583. n°. 6. Dans les mêmes localités que le précédent et dans le Canada. Synon. O. Saÿi Kirby, Faun. bor. amer. IV. p. Mine 92° 1. (mounente Le Conte }. * 7. O. oblongiusculus Chevrolat, Goléopt. du Mexique, 7° fasc. n°. 166. Mexique. D OÙ mndus Le Conte, Ann. Lyc. N. H. N. York, IV. p. 175. n°. 4 Territoire du Missouri et états occidentaux de l’Union. * 9. O. sphæricus Chevrolat, Goléopt. du Mex. 1° fasc. n°. 167. Mexique. N° 11. 1850. 93 428 * 10. O. labiatus Fabricius, (Scolytus) Syst. Eleuth. 1. p. 248. n°. 3; Dejean, Spec. IL p. 161. 1°. 4. Etats-unis, New-York, Caroline, etc. * 11. O. madagascariensis Chaudoir SE supr.) Madagascar. * 19. O. suturalis Guérin, Iconogr. du Règne anim. de Guvier. Cap de Bonne Espérance. Synon. O. capense Gory, Annal. de la Soc. Ent. de France, IL. (1833) p. 212. 13. O. minutus Dieu ee Spec. V. p. 983. n° 1. Des parties supérieures du Sénégal. ; At O: multiguttatus Chaudoir , Egypte et Nubie. | Synon. O. tessellatum Dejean, Spec. IL. p. 260. n°. 3. J’ai dû changer ce nom qui avait été anté- rieurement assigné par Say à une autre espèce (voyez N°. 5. ). * 15. O. variegatus Olivier, Encycl. méthod. VIT. DA486. n° 85 Dejean LEA D'NTR Iconograph. des Coléopt. d'Eur. IL p. 115. n°. 2. tab. 83. £. 3. Espagne. 16. O. euphraticus Schmidt et Helfer; Sturm, Catal. édit. de 18#3. p. 16. 2° col.; Bords de l'Eu- phrate. Cette espèce n’est qu’indiquée sans être dé- crite et je ne la connais pas. NorroPHiLus. N. orientalis. Long. 2'/,!, Il se rapproche du N. semipunctatus 429 Fabricitts, mais il en est bien distinct. Tête com- me dans cette espèce, mais les stries du front sont au nombre de neuf, plus petites et plus parallèles ; l'épistome est marqué de 8 stries régulières. Corse- let encore plus court , plus rétréci postérieurement, encore moins arrondi sur la partie antérieure des côlés, mais plus fortement sinué vers les angles pos- térieurs qui sont plus aigus et plus saillants ; la ponc- tuation du dessus est plus fine et plus serrée ; elle forme une rugosité très-marquée. Elytres un peu plus étroits, notablement plus longs; tous les interval- les à exception de celui compris entre la 1° et la 2° strie , lequel est aussi large que dans le Semi- punctatus, sont distinctement ponctués , ce qui les fait paraître mais ; le ® intervalle même est parse- mé de points plus petits et a peu de brillant; les stries Sont peu marquées, distinctement ponctuées ; les 1%, 4, 5° et 6° atteignent l'extrémité, la 7° n’est bien marquée qu'à l’extrémité et la fin de l’interval- le qui la sépare de la 6° est relevé en côte saillan- te ; tous les autres intervalles sont planes et sur le 3° on remarque deux gros points comme dans le Semipunctatus. Le dessous du corps lisse, à l’excep- tion de quelques points sur les côtés du corselet. Antennes plus courtes. Le dessus d'un bronzé clair, opaque, extrémité des élytres jaunâtre, diaphane, mais moins que dans le Semipunctatus ; le dessous d’un noir brillant; palpes jaunes, avec les deux derniers articles des maxillaires et le dernier des labiaux bruns; anten- nes brunes, les # premiers articles jaunes claws, le 2 430 dessus du 1# et le bout des 3 suivants noirâtres ; pattes jaunâtres , la majeure partie des cuisses et l'extrémité des articles des tarses brunes. Trouvé près de Simlâh par le Capitaine Boys. PTEROSTICHIENS. DrIMosTOMA. D. punctifrons. Long. 2/4. Il ressemble beaucoup au D. striato- colle, mais il est plus grand et proportionnellement plus large ; on le reconnait aisément à la forte ponc- tuation qui couvre le fond et les bords des impres- sions du front, ainsi que le bord antérieur de celui- ci; il y à en outre trois ou quatre points imprimés très-rapprochés sur le milieu. Le corselet est un peu plus large, la ligne longitudinale du milieu est forte- ment marquée et forme un sillon; le fond du sillon qui longe le rebord latéral est distinctement ponctué; les élytres sont plus larges, les sillons plus profonds et plus crénelés ; les intervalles relevés en carènes obtuses. Le dessous du corselet est fortement ponc- tué sur les côtés, mais la ponctualion y est peu ser- rée, ainsi que celle des côtés de la poitrine et de l'abdomen; entre et devant la base des pattes anté- rieures on observe un sillon longitudinal sur le mi- lieu du corselet. Il était confondu avec le Striatocolle dans la col- lection Gory et noté comme venant du Sénégal. Sa couleur est la même. | 431 ÂASTYCrs. Rambur, Faune de l'Andalousie. p. 95. Si d’un côté M. Rambur a observé avec raison que la Feronia rubripes du Species de Dejeau ne pouvait rester ni dans ce genre ni dans les Argutor à cause de la conformation du menton et des tarses, d’un autre côté il n’avait pas besoin de créer pour celte espèce un genre distinct, puisque le genre Abacetus Dejean présente les mêmes caractères et reud le genre Astysis inutile. Je crois qu’on peut ajouter à ce genre les Feronia ( Argutor) ænea De- jean; antiqua Schænherr, muinuta et cribricollis Dejean, amsi que les F. gikipes, confinis, pigmeæa, obtusa et pwmila, décrites par M. Boheman (Ins. Gatfrar. 1. p. ISL et seq. n°. 189—193. ), ORTHOGONIUS. I. C. Buquetu. Long. 5—6"/,/. Cet insecte me paraît différer Spécifiquement du Brevithorax Schænherr, à en Juger par un individu de ce dernier qui m'a été envoyé par M. Schœnherr lui-même et auquel la des- cripuon du Species de Dejean convient en tous points. La tête est ponctuée de même ; le corselet un peu plus convexe et plus lisse sur le disque, moins large surtout antérieurement, et moins fortement arrondi antérieurement près des angles; angles postérieurs plus obtus et un peu plus arrondis ; la base moins sinuée ; les élytres moins obtus et plus arrondis à l'extrémité, ce qui les fait paraître plus lones; il n’y a pas de ponctuation visible sur les intervalles. D'un noir un peu brunâtre, côtés du corselet fer- rugmeux ; le labre, les deux premiers articles des antennes et les palpes de cette dernière couleur ; une tache noire sur les 3° et 4 arucles des antennes. Il habite la Guinée et m’a été envoyé par MM. Buquet et Deyralle. 2. O. Mellyi. Long. 10# sur 4°/,/, de larg. C’est un des plus grands Orthogonius connus. La tête a la forme un peu alonsée de celle du Duplicatus Dejean; elle est proportionnellement plus grande et couverte en dessus de fortes rides qui se croisent en tous sens ; l'épistome est presque lisse, un peu inégal, avec une forte impression longitudinale sur le milieu de sa ba- se ; les antennes bien plus alongées que dans cette espèce, les articles plus grêles. Le corselet est moins court que dans le Duplicatus, plus large, nullement rétréei antérieurement, bien plus arrondi sur les côtés surtout vers les angles antérieurs ; les bords latéraux sont plus largement et plus fortement relevés surtout antérieurement ; ils le sont également sur toute leur longueur ; le dessus est ridé comme la têle, mais il l’est moins fortement. Les élytres sont d’un tiers en- viron plus larges que le corselet, proportionnellement 433 plus larges et moins alongés que ceux du Dupli- catus ; ( comme dans le Hopei Gray, malabariensis: Gory), plus planes surtout sur le haut ; stries distinc- tement ponctuées, peu enfoncées, séparées par des intervalles assez planes , finement réliculés, de lar- seur méoale ; les intervalles pairs et surtout le 4° et le 6 bien plus larges que les autres portant une ou deux rangées irrégulières de points enfoncés qui se relient les uns aux autres et de chacun desquels. sort un poil raide ; la ponctuation devient plus serrée et plus irrégulière vers la base et les côtés ; les inter- valles larges se rétrécissent postérieurement ; l’extré- milé est plus largement tronquée ; les pattes et sur- tout les tarses sont plus alongés; les articles de ceux- ci plus étroits. Entièrement brun ; bords du corselet légèrement diaphanes et rougeâtres ; les élytres sont d'une teinte un peu plus claire ; l’intérieur de la bouche ferru- gIneux. voyé comme venant du Nord de l'Hindostan, au pied de l’'Himalayah. J'ai dédié cet insecte à M. Melly qui me l’a en- Dans cette espèce, ainsi que dans le Hopei Gra}, les crochets des tarses postérieurs sont tout-à-fait simples ; les paraglosses plus amples et réunis par une membrane au côté supérieur de la languette, celle-ci plus étroite que dans les vrais Orthogonius. Si ces caractères paraissent suflisants pour donner lieu à l'établissement d'un nouveau genre, Je propose de l'appeler: 434 HaPLOPISTHIUS. (ämhoës, Simple, Széo90c, postérieur ). Ge genre contient deux espèces, savoir: * 1. H. Mellyi, (vid. supra. }). * 2. H. Hopei Gray; Griffith's Anim. Kingd. p. 273. pl. 13. f. 4. Synon. O. malabariensis Gory, Ann. de la Soc. Entom. de France, IL (1533 ) p. 196. Côte de Ma- labar. STOMIDES. GLYPTUS. Brullé, Hist. nat. d. Ins. V. p. 83. Ce genre forme le passage des genres Orthogonius et Rathymus à celui d’Idiomorphus m. et c’est à tort que M. Brullé lavait placé dans les Ditomides. Son affinité avec le dernier surtout est mcontestable. L’ex- posé des caractères donné par cet auteur m’ayant paru imcomplet, je les redonne ici tels qu'ils résul- tent de mes observations. Ligula cum paraglossis cornea, anterius dilatata, apice rotundala, bisetosa ; paraglossæ divergentes, ligula longiores, apice rotundatæ, spmoso-ciliatæ ex- tus ciliatæ, crassæ. Palpi labiales ut in Idiomorpho, aruüculo ultüimo fusi- formi, subcompresso, apice subacute rotundato. 435 Maxillæ ut in eo, apice acutiusculæ ; apendice multo breviore. Palpi maxillares paulo longiores, tertio sequenter longitudme superante, hoc breviusculo. Mentum latius emargnmatum, dente intermedio bre- vi truncato, subexcavato, lobis extus vix dilatatis, antice magis rotundaus, sutura recta. Mandibulæ longiusculæ, semicirculariter arcuatæ, angustæ, basi in dentem latiusculum anterius longio- rem apice oblique excisum dilatatæ, apice acutæ. Labrum brevissimum, vix emarginalum. Antennæ adhuc breviores crassioresque, articulis medüs penultimisque latioribus, subtransversis, qua- draus, subtransversis. Pedes adhuc fortiores ; femora crassiora ; postica cum coxis admodum inflata, tibiæ anticæ intus vix emarginatæ, posuce vero oblique canaliculatæ ; tarsi lonsiores, anteriores posterioribus latiores, articulis primo et ullimo longiusculis, apicem versus dilatatis ; secundo tertioque triangularibus, quarto breviore sub- cordato, apice emarginalo ; pedum arteriorum articu- lis quatuor primis, excepto intermediorum primo oglabro, subtus biseriatim dense spongiosis, posticis subius parce cilaüs. Statura minus cylmdrica subcom- pressa. G. sculptilis. _Brullé. 1. c. pl 4. £ 4. La figure cilée est inexacte en ce qui concerne 436 \ si] le corselet, lequel est plus large à peu près de la largeur des élyires, transversal, largement relevé sur les bords, comme dans les Orthogonius, avec tous les angles arrondis, Les antennes sont trop longues. Il habite la côte occidentale de l'Afrique, aux en- virons du Cap Palmas, patrie des magnifiques Go- liathides ; on l’y trouve au fond des nids des four- mis blanches. AUGASMOSOMUS. Ce genre que J'ai établi en 1846 sur une seule espèce, le Faldermanni, s’est enrichi depuis lors de deux autres qui ont éte découvertes au Brésil par M. Bescke. 9, À. Bescku. Long. 5'/,4. 11 ressemble beaucoup à lespèce type, mais il est plus alongé; les angles antérieurs du corselet sont plus arrondis ; ceux de la base for- ment une dent beaucoup plus obtuse ; la ligne longi- tudinale du milieu est très-fine ; les élytres sont plus longs ; la saillie humérale plus obtuse ; 1l n’y a de visible que la 1° sirie et la partie antérieure de la seconde, toutes deux tout-à-fait lisses, ainsi que la strie margimale. La couleur du dessus est d'un noir violet très-luisant. 3. A. iridescens. Long, HU. Plus peut que le Faldermanni; le 437 corselet plus arrondi antérieurement sur les CÔLES : la ligne du milieu plus fine ; les élytres plus courts, ce qui les fait paraître plus larges ; il n’y a de mé- me que la 1° strie et une partie de la 2° qui soyent visibles, toutes deux très-lisses, aïnsi que la strie mar- ginale, L’insecte est d’un brun rougeûtre ; le dessus d’une couleur violette claire; les palpes, les antennes el les tarses ferrugineux. SCGARITIDES. PAsSIMACHUS. P. californicus. Long. 16'/,‘. Beaucoup plus grand que le Depres- sus, entièrement noir, opaque en dessus, sans bor- dure bleuâire (au moins dans l’imdividu que je pos- sède ); il se disüngue surtout par les angles saillants du corselet. Tête lisse, plus grande que dans le véri- table Depressus ; mandibules plus fortes, striées en travers et bidentées. Corselet plus élargi antérieu- rement, rès-fortement sinué sur les côtés près des angles postérieurs qui ressortent en angle aigu assez saillant. Elytres plus larges, plus arrondis sur les côtés ; milieu de la base plus échancré, côté de celle- ci descendant plus obliquement vers l’épaule et plus arrondis ; le dessus plus bombe. Antennes et pattes proportionnellement plus fortes, jambes antérieures munies extérieurement d’une épiné terminale et de deux dents plus aiguës que dans le Depressus. 438 Cet insecte a été rapporté de Californie par M. Piccolommi et m'a été envoyé par Dupont. Un second individu se trouve dans la collection du Comte Mnis- zech. C’est le même voyageur qui a rapporté l4m- blychila Piccolominiü Reiche dont l'unique exemplaire se trouve maintenant dans ma collection. SIAGONITES. Ce groupe se compose de trois genres : Encela- dus, Holoscelis m. et Siagona. ENCELADUS. _ Mentum dente bicuspi. Ligula lata, quadrata, medio incrassata, cornea, apice truucalo, medio infra obluse producta; para- glossis nullis. Palpi labiales articulo ultimo inflato. Tibiæ anticæ intus oblique canaliculatæ. Antennæ articulis quatuor primis glabris; primo longiore cylindrico ; secundo cæteris longiore. HoLosceLis. ( 51oç, entier ; oxsdc, jambe ). Mentum dente bicuspi. Ligula crassa subtus cornea carinala, supra mem- branacea, apice truncata ; paraglossæ angustæ, apice angulatim inflexæ, membraneæ, apice liberæ. 439 Palpi labiales articulo ultimo late securiformi. Tibiæ anuicæ imtus oblique canaliculatæ. | Anteunæ articulis quatuor primis glabris, 1° longo clavato ; secundo sequentibus breviore. Ce genre renferme deux espèces savoir: 1. Ence- ladus lœvigatus Fabricius (Carabus ), Entom. Sys- tem. 1. p. 143. n°. 86.; Dejean, Spec. gén. des Coléopt. V. p. 474. n°. 2.; Siagona herculeana de Laporte, Etud. entom. p. 151; Deccan (fndes orient.). 2. Siagona Goryi Guérin, Rev. Zool. Soc. Cuv. 1838. p. 76. n°. 1. Sénégal. STACGONA. Mentum dente bicuspi. Ligula apice truncata, plurisetosa, lata ; paraglossis nullis. Palpi Jlabiales articulo ultimo late securiformi. Tibiæ ‘anticæ intus profunde emarginatæ. Antennæ arüculis primis setosis ; 1° longissimo cla- vaio ; 2° sequentibus breviore. Nous décrirons ici une espèce nouvelle de ce genre qui se trouvait parmi les insectes du nord de l’Hindostan rapportés par le Capitame Boys. S. pubescens. Long. 711,58" 4e". Elle ressemble beaucoup à la Brunnipes par la taille et les couleurs. Le corselet 440 est un peu moins arrondi sur les côtés et un peu plus prolongé en arrière ; les élytres sont couverts d’une ponctuation beaucoup plus serrée, à peu près comme dans la Jenissonu, et d’un duvet incliné ; les points enfoncés se terminent en pointe postérieure- ment ; le dessous est beaucoup plus ponctué, surtout sur les côtés du corselet et plus pubescent. Je possède trois exemplaires de cette espèce qui ne différent que par la taille. Je ne sais si je dois considérer comme variété ou comme espèce distincte un exemplaire aptère, dont les antennes et la lèvre supérieure sont rousses, les pattes d'un jaune tes- tacé, les élytres encore plus fortement pointillés; les points semblent se confondre; ils sont moins parallèles, un peu rétrécis vers la base et les épaules sont moins marquées et plus arrondies. Si c'est une espèce vraiment distincte, je propose de l'appeler dilutipes. Erichson a été je crois le premier à saisir l’affinité qui existe entre les Coscinia et les Ditomides, et quoiqu'il ait eu raison de retirer ceux-là des Siagoni- tes, il n’en est pas moins certain qu'ils constituent le passage entre ces deux groupes ; ainsi tandis que les Siagones se rattachent d’un côté aux Scartides par les genres Enceladus, Pasimachus et Carenum, de l’autre les Coscinia les relient aux Ditomides, eux-mêmes voisins des Harpales et notamment des Ophones. CoscrxtA. Comme on ne saurait s'attendre à voir continuer AAL de sitôt l'ouvrage de M. Schmidt-Gœbel sur les in- sectes de l'Inde transganoétique recueillis par feu Helfer, je vais donner ici la description d'une petite espèce du genre Coscinia que j'ai dédiée à ce cou- raseux naturaliste et qui provient de ces contrées. 4. C. Helferi. Long 1'/,/#. Elle ressemble par la forme à la “C. basalis, mais elle est plus plane; la tête est plus courte, moins fortement ponctuée surtout vers le milieu ; le corselet également un peu plus court et moins arrondi sur le milieu des côtés, plus aplani, moins fortement ponctué et moins velu ; les élytres sont tronqués plus carrément à Ja base, plus planes, moins distinctement striés; les intervalles sont moins ponclués, surtout vers l’extrèmité ; les poils hérissés sont moims nombreux. Elle est d'un rouge ferrugmeux ; les élyires, l’ab- domen, les pattes et les palpes d’un jaune testacé ; les yeux noirs. Je ne crois pas me lromper en disant que j'ai vu à Francfort chez M. le Sénateur von Heyden une D° espèce inedite jusqu’à présent et qui a élé rap- portée de Nubie par le célèbre voyageur Ruüppell ; elle est plus grande que les espèces décrites et en- tièrement brune. 1] serait à désirer qu'on en publiât une description. : 442 Drromipes. Drronus. D. oxÿgonus Long. 8'7, 9, Il se distingue des autres Ditomus par la forme de son corselet et surtout par les an- gles antérieurs de celui-ci qui sont saillants et aigus. La tête ressemble assez à celle du Cephalotes De- jean, mais la partie postérieure est plus grosse et n’est pas retrécie brusquement derrière les yeux ; elle est semblable dans les deux sexes : le labre est assez alongé et fortement échancré ; les yeux sont peu saillants. Le corselet est plus long, ce qui üent au prolongement formé par la sinuosité des côtés, laquelle est beaucoup plus alongée ; les côtés sont moins arrondis près des angles antérieurs qui sont aigus, nullement émoussés et saillants ; le bord anté- rieur est assez fortement échancré en arc de cercle: la base est un peu plus large, tronquée carrément ; les angles postérieurs sont tout-à-fait droits, nullement saillants en dehors ; le sommet n’en est pas émoussé; le bord latéral est assez relevé, surtout le long du prolongement postérieur qui est déprimé, presque plane, avec une dépression arrondie près de chacun des angles ; les impressions transversales sont assez distinctes ; l’antérieure est en arc de cercle et plus distante du bord; la ligne du milieu est finement imprimée ; la surface est ponctuée comme dans le Cordatus. Les élytres diffèrent peu de ceux de ce 443 dernier; les côtes sont exactement parallèles; les quatre intervalles externes sont plus ponctués que les autres qui le sont de moins en moims à mesure qu'ils se rapprochent de la suture ; les côtés et l’ex- trémité sont légèrement pubescents. Le dessous du corps et la poitrine sont plus distinctement ponciués que l'abdomen. Les antennes et les pattes sont fortes, les arucles des tarses sont assez larges et un peu comprimés. D'un brun rougcâtre, avec le dessus du corps plus foncé, opaque. | J'en ai recu deux individus que je crois être mâle et femelle, de M. Parreyss qui me marque qu'ils ont été trouvés dans le Kurdistan, la femelle est un peu plus large que le mâle. PACHYCARUS. Solier, Ann. Soc. Ent. de France, 1834. 11 s'était élevé, dans les Annales de la Société Entomologique de France, années 1834 à 1836, une discussion entre MM. Soler et Brullé à propos du Pachycarus Latreillei du premier de ces deux ento- mologistes et je ne crois pas que la question de l'identité supposée de cet insecte avec le D. cyaneus de Dejean et d'Olivier ait été décidée depuis lors. Mais ayant recu de M. le Comte Mniszech sous le nom de Ditomus subæneus Dupont un insecte qui m'avait d'abord semblé nouveau; je reconnus bien- tôt, en le comparant avec le contour que M. Solier N° II. 1850. 98 444 donne de son espèce, (1. c. tab. XVIIL. £. 10.) que c'était certainement le P. Latreillei, qui est très distinct du Cyaneus. Ge contour est très exact, et en l’examinant , il est aisé de se convaincre que les élytres et surtout le corselet diffèrent beaucoup dans ces deux insectes. Je vais décrire une # espèce de Pachycarus que j'ai recue de M. Kindermann qui l'a irouvée prés d’Amasia en Anatolie; je l’ai nommée: 12. brevipennis. Long. 6”. L’exemplaire que j'ai sous les yeux est d’un bleu presque noir et opaque, mais il est possible que cette teinte obscure ne soit qu’acciden- telle, d'autant plus qu'on observe quelquefois cette particularité dans le véritable P. cyaneus. La tête est comme dans celui-ci, mais le labre est beaucoup plus court, transversal; le corselet moins grand ; les côtés de celui-ci sont un peu moins arrondis ; les angles antérieurs moins saillants ; ceux de la base un peu moins effacés ; la ponctuation du dessus est un peu moins forte et les points se confondent moins entre eux ; les élytres sont bien plus larges que le corselet, 1ls sont plus courts, d’un quart à peme plus longs que larges; les épaules sont plus car- rées et les côtés de la base descendent à peine vers les épaules; l'extrémité est plus obtuse quoique sinuée ; le milieu des côtés est moins arrondi et leur forme générale est plutôt carrée qu'ovalaire ; le A5 dessus est moins convexe surlout vers les bords et l'extrémité ; la ponctuation des intervalles est plus fine et plus serrée ; les stries sont beaucoup plus fines et plus distinctement ponctuées. Le dessous du corps et les pattes sont comme dans le Cyaneus, excepté que la poitrine et l’abdomen sont également plus larges et plus courts. Dans le Bulletin 1842. p. 844. n° 5. j'ai établi le senre Mystropterus sur un insecte que j'ai rapporté à tort au D. Cæruleus Brullé qui est étroit et cylin- drique, tandis que le mien est au contraire plus large et plus aplani que le Cyaneus. Je suis donc obligé de lui donner un autre nom et je propose en conséquence celui de: M. cyanescens. Long. 8. Il ressemble beaucoup au Pachycarus cyaneus et il est bien singulier que deux imsectes aussi voisins se distinguent par un caractère aussi important que la présence d’une forte dent dans l'échancrure du menton l’est dans ce groupe. Il ent du P. cyaneus et du Brevipennis, différant du premier par son corselet plus échancré à sa base, ce qui fait que les angles postérieurs, quioque très-arrondis, sont un peu prolongés en arrière; par la forme plus aplanie du corselet et des élytres, par la forme plus carrée de ceux-ci, dont les épaules sont plus carrées, quoiqu’un peu plus arrondies que dans le Brevipennis; la ponctuation des intervalles est plus serrée, celle du dessous du corps est moims forte. Il diffère du 28* 446 Brevipennis par les angles antérieurs du corselet plus avancés, par ce même prolongement des angles pos- térieurs dont j'ai parlé ; et par la forme moins rac- courcie des élytres qui sont plus fortement ponc- tués ; et stries. HARPALIENS. LECANOMERUS. ( Lémuvy, assiette; wépoc, article). Ligula apice truncata, bisetosa ; paraglossis amplis, membraneis, ligulæ æqualibus, rotundatis. Maxille cum palpis, mandibulis labroque Steno- lophi. Mentum dente simplici, acuto; lobis dilatatis, acutis. Antennæ graciliores. Pedes Stenolophi; tarsi maris anteriores quatuor aruculis quatuor subtus dense spongiosis (ut in Ani- sodactylis), primo triangulari parvo, secundo maxi- mo, subcordato-rotundato, tertio transversim ovato præcedente multo breviore, quarto brevi transverso, præcedentibus angustiore et multo minore, eémargi- nato ; antici intermedis paullo latiores; cætera Steno- lophi. Par le facies l’insecte qui a donné lieu à l’établis- sement de ce nouveau genre paraît avoir le plus de 441 rapports avec les Stenolophus ; la languette et plusi- eurs autres caractères sont comme dans ces derniers, mais la dent du menton qui est simple et aiguë et la conformation des tarses l’en éloigne; ceux-ci rap- pelent les tarses des Anisodactylus. L. insidiosus. Long. 3“. Il ressemble au St. proximus ; la tête est beaucoup plus petite, bien plus étroite que le corselet, carrée, mais rétrécie antérieurement, assez plane, avec les mêmes impressions entre les anten- nes ; les yeux sont plus pelits, mais plus convexes et plus proéminents. Le corselet est un peu pis étroit et moins court, plus arrondi sur les côtés près des angles antérieurs et aux angles de la base. Les élytres sont un peu plus courts, moins parallèles, plus larges que le corselet, plus fortement smués à l’extrémité qui est comme échancrée ; le dessus est un peu plus convexe postérieurement, les stries sont lisses et plus fines, les intervalles sont tout-à-fait planes. Le dessous du corps est lisse. D’un brun-noirâtre, très-légèrement bronzé sur les élytres avec les bords latéraux du corselet rougeûtres, une bordure très-étroite et le rebord inférieur des élytres, les antennes, la bouche, les tronchanters et les pattes d’un jaune ferrugmeux plus ou moins rou- geâtre ; le dessous du corps plus rougeñtre que le dessus ; le labre et les mandibules d’un brun clair avec le bout de celles-ci noirâtre. 448 Cet insecte vient de Melbourne, sur la rivière des Cygnes, dans la Nouvelle Hollande et m'a été envoyé par M. Melly à la générosité duquel je dois déjà tant d’espèces intéressantes. ACINOPIENS. MaAcHOZETUS. (Hay combat ; Entaër, chercher.) J'ai élé obligé de changer le nom génerique assi- gné par M. Ménétriés à l’Harpactus Lehmanni comme étant déjà employé. Get insecte est une nouvelle preuve de la facilité avec laquelle on peut tomber dans de graves erreurs en fait de systémalique, quand on s’en tient à la forme extérieure. Effectivement l’analogie avec les Pasimachus est si grande à la première vue, que quand je vis cet insecte dans la collection de l’Académie Impériale des Sciences à S'. Pétersbourg, j'étais convaincu que c'était un Sca- ritide. Toutefois les jambes non palmées, la confor- mation des mandibules, celle des antennes etc., m'ayant inspiré quelques soupçons, je me suis mis à examiner en détail toutes les parties de ce singulier Carabique et j'ai acquis, non sans un certain éton- nement, la certitude qu’il est très-voisin des Acino- pus et qu'il a peut-être des rapports avec le singu- lier genre Heteracanthus Brullé, qui ne west con- nu d’ailleurs que par la figure et par la description insuffisante qu’en donne cet auteur dans son Histoire paiurelle des insectes, IV. p. 383. pl. 16, £ [. 449 La lèvre supérieure est en carré moins long que large, un peu plus étroite antérieurement, mince, plane, lisse ; avec une incision bien marquée au mi- lieu du bord antérieur, qui est fortement cilié ainsi que les côtés ; (à part les cils qui sont plus nom- breux, c’est exactement la conformation du labre de l’Acinopus grandis Faldermann ); en dessous s’élè- vent deux carènes longitudinales séparées par une | large excavation. L’épistome à la même forme que dans l’Acinopus; ses angles postérieurs sont encore plus aigus et par conséquent les côlés sont encore plus obliques ; le bord antérieur est très-échancré, non en arc de cercle, mais en angle rentrant, dont le fond est oc- cupé par une membrane, (comme dans quelques genres d'Harpaliens, dans les Licinus et même dans V'Acinopus bucephalus ). Le menton est comme dans l’Acinopus grandis, cependant le milieu est plus concave ; les lobes laté- raux forment extérieurement un angle droit avec l'extrémité de la suture, ils ne se dilatent point en dehors ; le bord antérieur est presque tronqué ; ils sont un peu convexes et ponctués ; l’échancrure est moms profonde et plus en arc de cercle, elle n’offre au fond aucun vestige de dent, la suture est un peu smuée ; le milieu surplombe considérablement celui de la base du menton, et porte deux tubercules as- sez distants l’un de l’auire. La languette est membraneuse et couverte en des- sus de cils assez forts formant brosse et qui, s’éten- 450 dant jusqu'au bord antérieur, lequel est tronqué carrément, font que celui-ci paraît cilié; les para- glosses sont glabres en dehors et les angles antérieurs sont un peu saillants et arrondis; en dessous le milieu de la languette devient corné; cette partie est carrée, plus longue que large, un peu plus large que dans l’Acinopus, tronquée carrément et munie de deux longs cils ; l'extrémité se détache de la par- tie supérieure et des paraglosses, exactement com- me dans les Acinopus; de sorte que cet organe est presque tiout-à-fait semblable à celui des Acinopus, à part qu'en dessus il est revêtu d’une membrane velue qui relie les paraglosses entre eux. Les palpes labiales sont plus alongées que dans l'A. grandis ; le 1°" article est plus long, le 24 plus mince vers l’extrêmité et revêtu de late poils raides ; le dernier article est un peu aplau et quelque peu dilaté en triangle, Les mâchoires sont plus alongées et plus étroites; les palpes maxillaires sont aussi plus longues, plus gré- les et le dernier article est comme celui des labiaux, ils sont plus ciliés que dans les Acinopus, tandis que les cils de la frange qui garnit le côté interne des mâchoires sont plus fins. Les mandibules sont aussi longues que la tête et par conséquent plus grandes et plus avancées que dans les Acinopus: leur conformation est d’ailleurs presque la même ; elles sont un peu plus droites, plus planes et un peu creuses sur leur versant in- terne qui est strié de même; le bord intérieur est 2 451 dentelé en scie, à dents un peu obtuses qui sont séparées à leur naissance par de courtes cannelures, celles de la mandibule gauche sont bien plus fortes que celles de la mandibule droite. Les antennes sont filiformes, minces et fort alon- gées,; le premier article est le plus long de tous, et presque aussi long que dans les Siagona, mais moins en massue ; le second est plus court que le troisiè- me et celui-ci plus court que le premier, mais ce- pendant assez alongé ; les deux premiers et la base du 3° sont lisses ( comme c'est le cas dans tous les Harpaliens, tandis qu'il ÿ en a quatre de glabres dans les Scariudes ), il y a cependant une légère villosité à la base du premier et quelques cils raides au bout des deux premiers. Les pattes sont beaucoup plus grêles et plus lon- gues que celles des Acinopus, les jambes sont for- tement ciliées, surtout les deux paires postérieures ; les jambes antérieures ont l’échancrure oblique com- me l’Ac. grandis ; elles sont moins épineuses et l’ex- trêmité se prolonge extérieurement en saillie arrondie fortement ciliée ; les jambes mtermédiaires sont moins arquées et leur côté extérieur n’est pas épineux; les tarses sont plus étroits et garnis comme l’Acino- pus, de franges composées de longs cils. L’abdomen est pubescent comme dans les Acino- pus. Cet insecte se rapproche encore des Acinopus par le tissu de son épiderme qui diffère essentielle- ment de celui des Scaritides: je pense que le genre 452 de vie doit aussi être le même et que cet insecte court sur les chemins comme l’Acinopus grandis, ce qui explique le nombre assez considérable d’indivi- dus que Lehmann a rapportés de son voyage, durant lequel, accompagnant une Caravane, il n'a pas pu faire de recherches suivies. MazorEus. Depuis la publication de la monographie de ce genre par M. Zimmermann qui en a décrit 7 espèces, le nombre de celles-ci ne s’est augmenté que de quatre, savoir: M. affinis et laticollis m. (Bull. 1845. p- 778.), M. sericans Schmidt-Gæbel, (Faun. bir- man. 1. p. 87.) et M. affinis Handschuch (Kuüs- ter, die Käfer Europ. XIIT. n°. 2. ), espèce douteu- se qui ne diffère peut-être pas du Wetterhallii et à laquelle j'ai donné dans ma collection le nom pro- visoire de Confusus, celui d'a ffenis ayant aa été antérieurement employé par moi. Les deux espèces suivantes qui se ressemblent, mais qui sont bien distincies de toutes celles que l’on connaît, feront monter à 13 le nombre des es- pèces connues. 1. M. ruficornis. Long. 3—3"/,!; Lars. 1'/-1°/,4. Plus grand et proporuüonnellement plus large que le W etterhalli ; tête plus large, yeux moins saillants. Corselet beau- 453 coup plus large, très-court, un peu plus large vers la base ; côtés de celle-ci coupés carrément, nulle- ment obliques ; milieu légèrement prolongé en arc de cercle ; côtés moins arrondis ; angles postérieurs obtus mais bien marqués , arrondis au sommet; bord antérieur échancré de même avec le milieu un peu sinué ; le dessus plus plane, la ligne du milieu plus enfoncée, les fossettes de la base plus marquées. Elytres à peine plus larges que la base du corselet, planes ; épaules moins arrondies, plus carrées ; l’ex- trémité plus arrondie et nullement tronquée, quoique laissant aussi le bout de l’abdomen à découvert; le dessus finement réticulé et par là-même opaque, presque soyeux; les stries très-fines, les extérieures presque effacées, loutes légèrement ponctuées,; les intervalles planes, sur le 3° trois points enfoncés. D'un noir brillant, élytres opaques ; palpes, anten- nes, trochanters et tarses ferrugineux. Je l'ai recu de MM. le Comte de Mannerheim et Schaum sous le nom que je lui ai conservé et com- me venant des bords de l’Euphrate. 2. M. madagascariensis. Long. 3'/,/4. Un peu plus grand et encore un peu plus large que le précédent, probablement fort voisin du M. grandis Zimm. Tête comme celle du Ruficornis; les proportions du corselet sont les mêmes : les côtés sont plus arrondis, ainsi que les quatre angles, et la partie antérieure ne semble pas 454 plus étroite que la base ; les élytres sont plus larges et plus arrondis sur les côtés ; le dessus est plus distmctement réticulé, ce qui le fait paraître plus soyeux ; les stries ne ëont nullement ponctuées, mais elles sont toutes bien plus distinctes et les interval- les un peu moins planes ; l’angle de l'extrémité de la suture est un peu arrondi. Il est de la même couleur que le précédent; les jambes sont aussi ferrugineuses avec l'extrémité un peu obscure. Cette espèce m'a été donnée par M. le Comte Mniszech qui l’a recue de M. Dupont dans la collec- üon duquel elle était notée comme rapportée de Madagascar par M. Goudot. TETRAGONODERUS. On a encore des doutes sur la place que ce genre doit occuper dans le système. Sans me prononcer encore sur cette question, je dois faire observer qu'il est indubitablement voisin des Cyclosomus, car, outre que la languette, les par- ties de la bouche et les pattes se ressemblent beau- coup, On ne saurait méconnaître lanalogie dans la forme extérieure, si l’on compare les Cyclosomus au T. figuratus Klug. Parmi les Carabiques du Nord de l’'Hindostan rap- portés par le Capitaine Boys et dont M. Mellÿy a bien voulu faire l'acquisition pour moi, j'ai trouvé deux Tetragonoderus nouveaux et que je vais décrire, 1. T. trifasciatus. De la grandeur et presque de la forme du Punc- tatus Wiedemann, mais la tête et le corselet sont un peu plus larges, les élytres un peu moins arron- dis sur les côtés, ce qui les fait paraître plus car- rés, l'extrémité est coupée plus obliquement et l’an- gle de la suture est plus aigu. Le dessus du corps, est d’une couleur bronzée beaucoup plus obscure et il y a sur les élytres trois bandes très-irrégulières, composées de petites taches plus ou moins alongées et placees les unes plus en avant, les autres plus en arrière; la première pres de la base qui est entièrement bronzée, la troisième près de l'extrémité qui est obscure, toutes deux d’un jaune blanchâire ; la 2° bande entre les deux autres, composée de taches plus petites, plus éparses, moins blanches, ce qui la rend moims distincte ; la suture est obscure sur toute sa longueur; le 9° intervalle l’est également, hormis qu’il est interrompu par la première bande, le rebord latéral est brun ; la 1° et la 3° bandes rappelent les deux bandes du T. Le- pricuriü Gory ; le dessous du corps, les parties de la bouche, le milieu des cuisses, le bout des jambes et les tarses sont d’un brun plus ou moins clair; les trois premiers articles des antennes ; les mâchoires, les jambes , la base des articles des tarses, les tro- chanters et la base des cuisses sont d'un jaune pâle. 456 2. T. discopunctatus. Encore très-voism du T. punctatus, mais d’un jau- ne rougeâtre, avec les élyires plus pâles. Tête et corselet de même, le bord antérieur de celui-ci moms échancré, les côtés nullement sinués près des angles postérieurs qui sont obtus et ne sont ni saillants ni arrondi. Elytres un peu plus longs; aux deux-üers une tache commune, transversale, irrégulière qui attemt la 4° strie et quatre autres lrès-petites, composées chacune d’une ou deux taches, reliées obliquement entre elles par des traits très-minces et occupant le milieu des élytres entre le premier et le 9% tiers ; ces taches d’un brun notirâtre ; côtés de l'abdomen noirâtres ; antennes, palpes et paltes entièrement d’un jaune assez pâle. Il est probable que cette espèce se rapproche du T. rhombophorus Schmidt-Gæbel, mais elle en est certamement distincte. RÉGISTRE DES NOMS DE CENRES ET D’ESPÈCES DÉCRITES ET MENTIONNÉES. (Les astérisques désignent les genres et les espèces nouveaux ). * Tetracha insignis. . . . D Melyn. à . . . * — Sommeri. . . . . — elongata . . . . — Lacordairei. . . . — succincta. . , . . — nigricolis . . . . Tetracha (caractères ). . Megacephala senegalensis. — denticollis. . . . . — euphratica . . . . — quadrisignata . . . = Tepalis, . . . . . * Phœoxantha n. gen. . . = VRlusir . . . . . DANCE ie . . < . Pseudoxychila. . . . . * Aenictomorpha n. gen. , D vanupes. . . . Cicindela analis. . . « * Euryoda erythrocnema. : * Cratohærea n. gen. . , Cicindela Brunetii . . . ‘Énepusa 0) Sen. de 0. Hlampras vP04 0. Procephalus succinctus. . — metallicus. . . . . — ornatus. « »s «+ + * Ctenostoma albofasciatum. * Tricondyla Mellyi. . . , * Collyris saphyrina . . . * — maculicornis. , , * Apiodera annulipes. . . ù Fe incerta e e e e e tin=hetlavipes s .;. 2). — flavicornis. .. . , Casnonia bimaculata. . . — dystigma. . . . . — fuscipennis. . . . — transversalis . . . DTA peruana e e e e e Stenidia (caractères ). . * # Stenidia unicolor. . corrusca. . Edwardsii . . . blanda. . Ctenodactyla Drapiezi. . Drypta pallipes. RAR virgala. « + + e Dendrocellus Boccandei . Omphra brevis Helluomorpha macroptera. Polystichus ( catalogue ). Dailodontus. . . . . Helluo cayennensis. « e Polystichus clandestinus. albicornis. . « Anthia. (caractères). . . Bæoglossa n. gen. . Cycloloba n. gen. . Cypholoba n. gen. . . Polyhirma n. gen. . Microlestia n. gen. à Netrodera n. gen. . Microlestia spinipennis. Graphipterus (caractères). Cymindis Guerinii. =. Boysil. - - Calleida rhodoptera. . = Diriduld Cu rutilans. . œ— Anais. Ne Âgra spinipennis. . foveolata. . + aurovittata. . . Trichis (caractères). . (catalogue). . . . * * *% Apristus (caractères), ‘æneomicans, . Lionychus holosericeus. . Lebia olivacea. —— Boysii, e é e e De zonata. . els _ cupripennis. A Sarothrocrepis n. gen. Lebia corticalis. .. Pheropsophus stenoderus. amœnus. lissoderus. . . — lineifrons. . Brachinus chinensis. . — nigricans. . Mastax (catalogue). . — Parreyssii. . . Catascopus d'Afrique. rugiceps. She Factalls Con elegans. Us — flavosignata. . ne trisignata. . . — fasciata. - à. figurata. qe luteopicta. . . madagascariensis. Coptodera (catalogue). : Euleptus (catalogue). . . ooderus: : : — sericeus. + « Homothes (catalogue). Dolchus. 4. ES * Ctenoncus n. gen. . Pag. 65 66 68 69 70 — ? fasciato punctata. —- # # Ctenoncus atratus. . . . rotundicollis. Metaxymorphus n. gen. . frenatus. . . . (Co desc e Glyphodactyla (caractères). —— Diaphoroncus n. gen. . rüufus. .« . — ferrugineus. . . — cyclogonus. : Pristonychus (caractères) ; — insignis. Calathus (caractères). Caucasicus. Stenocnemus pallidipes. . Ophryodactylus æquino- ctialis. Paranomus Fischeri. . . Dyscolus aitidipennis. rufilarsis. — cyanonotus : cyanellus. : æreipennis. : — acutipennis. . — brevicollis. Dicranoncus n. gen. . . = femoralis. . . Callistus (caractères). . Diploharpus n. gen. . . lævissimus. . . madagascariensis. 396 Anchonoderus (earactères). 398 Callistochrous n. Dee Tetragonoderus Baxi. Anchonoderus undatus. . N° IT. 1850. Anchonoderus unicolor. . * Lachnophorus maculatus. — notatus. . . 2 signatipennis. : Lasiocera (caractères\. . orientalis . . * Diaphoropsophus n. gen. Mellyi. À dE Le Eccoptomenus n. gen. Chlænius eximius . . Einestie 20 0A0t Physolæsthus n. gen. .. AUSILALISE 0 EU UE —— Euschizomerus n. gen. . —— Buquetii. 2 ES Canagæus denticollis. . . — quadridentatus. chlorocephalus. . en chalcocephalus. . notulatus. . geniculatus. . . * Epicosmus tetrastigma. . k Li — australasiæ. Calosoma aurocinctum . cognatum. Se severum. * Nebria xanthacra. . . . * pacifica. . . Omophron maculosus. . (catalogue). . 72 multiguttatus. . * Notiophilus orientalis. . Li Drimostoma punctifrons. 29 Ega æquatoria. . madagascariensis. Astygis. . Orthogonius Buquelii. —(\Mellyi 00. Haplopisthius n. gen. Glyptus (caractères). . — sculptilis. . Augasmosomus Besckii. — iridescens. Pasimachus californicus. Enceladus (caractères). . Holoscelis n. gen ce Siagona (caractères). sx — pubescens. . . Coscinia Hefferi. . , Ditomus oxygonus. « . Pachycarus Latreillei. _ brevipennis. Mystropterus cyanescens. * Lecanomerus n, gen. . k XD. — insidiosus. . Machozetus n. Sen ds Harpactus Lehmanni. . . Mazoreus ruficornis. . 459 — madagascariensis. 453 Cyclosomus (caractères). 454 à Tetragonoderus trifasciatus.455 # — discopunctatus. . 456 LE CALCAIRE JURASSIQUE DU BASSIN DE MOSCGOU. il a pu paraître élrange jusqu’à présent de ne pas voir le jura, si richement développé dans le bas- sin de Moscou, représenté ici par quelque couche de calcaire. Possédant les marnes et les grès analo- gues à l’'Oxfordclay des Anglais et si développés dans les environs de notre capitale , nous n'avions trou- vé jusqu'à présent aucune trace de calcaire Jjurassi- que à opposer à ces belles couches de l'occident, dont la France, l'Angleterre et l'Allemagne s’enor- gueillissent à juste titre. | En envisageant dans leur ensemble les couches jurassiques de la Russie sous le rapport de leur con- tenu respectif en fossiles, nous sommes surpris par le peu d’analogie, qui existe entre leurs faunes et plus encore par l’mégale distribution des espèces dans divers bassins connus de la Russie. Pour préciser ce que j’avance, je choisis trois localités en ligne droite 29* 462 de l’ouest à l’est, bien connues par leurs richesses en fossiles jurassiques: Popilani aux bords de la Windau non loin de Mitau, le jura de Moscou et celui de lelatma. _ Les couches de Popilani sont caractérisées par les Armmonites : Jason, polygyratus, Lamberti, la Tere- bratula varians, le Cardium concinnum, le Pecten fibrosus, la Mya angulifera. Nos couches jurassiques de Moscou abondent en Ammonites Kônigii, Aucella Mosquensis, Turbo Meyendorfu, Acteon Frearsianus, Cyprina etc. Aux bords de la Unscha et à lelatma nons retrouvons les Ammonites Kônigü, polygyratus, la Terebratula varians de Popilani joints à l’Ammo- nite Tchefkini si caractéristique pour le jura de lelatma. Le calcaire jurassique qui est l’objet de cet article contient tous les fossiles ci-devant mentionnés et lie de la sorte le jura de l’ouest à celui de lest de la Russie. Tandis que les fossiles caractéristiques pour le bassin jurassique de Moscou tels que: l’'Ammo- nites virgalus, la Panopæa antiqua, le Bélemnites Panderianus, les Térébratules ne se retrouvent pas à Kholeïchi, et ceux qui sont très fréquents dans le jura d'ici, savoir : l’Ammonites Kômigii, l’Aucella Mosquensis, le Dentalium, sont si peu répandus dans ce calcaire que nous n’en comptons jusqu’à présent que quelques individus d’extraits. Mr. Murchison dans sa Géologie de la Russie dit avoir trouvé du calcaire Jurassique dans deux locali- 463 tés: à Kamenka (*) sur le Donetz avec Térébratules, Trigonia clavellata, Nerimæa etc., et à Cracovie (**) avec coraux en masse. Le premier, d'après le peu que nous en savons sous le rapport de ses fossiles, ne peut guère nous servir de terme de comparaison: aucun des fossiles qu’on mentionne de cette localité n’a élé retrouvé dans notre calcaire ; celui de Cra- covie est identüfé par Zeuschner avec le coral-rog. Le grand nombre de coraux qui le composent pres- que à eux seuls et empâtent pour ainsi dire le peu de mollusques qui s’y trouvent, Pabsence complète de pareils coraux dans notre calcaire, enfin la variété extrême de ces fossiles dans toutes les couches juras- siques qui composent le bassn de Moscou ; tout cela suffit pour anéantir tout parallélisme entre ces deux calcaires et me force , tout en me rangeant à l'opinion de notre célèbre géologue Mr. Zeuschner quant au calcaire de Cracovie regardé par lui com- me représentant du coral-rog, de rapporter le nôtre, celui de Khoteitchi, au groupe médien de l’étage ox- fordien. Le Comte Keyserling dans son voyage à la Pet- chora fait mention d’un calcaire jurassique dans les environs du village Kedwawon (***) avec l’Ammonites Ishmae , qu'il parallélise au 4”° étage du jura Mosco- vite. Ce calcaire n’a de commun avec le nôtre que (*) Murchison Russia Vol. I. p. 251. (**) Murchison Russia Vol. L. p. 253. (***) Keyserling Reise in das Petchoraland p. 391. 464 la rareté des Belemnites et de l’Aucella Mosquensis, qu’on y trouve. Serait-ce assez pour identifier ces deux couches, quand tout le reste nous porte à les séparer? C’est donc en toute conscience qu'on peut envisager le calcaire en question comme n’ayant pas jusqu’à présent son pareil en Russie, comme tout-à- fait distinct et plus ancien que ceux qui nous sont déjà connus. La couche de calcaire jurassique à Khoteitchi à été découverte par. Mr. Géleznoff l'année 1847. et visité la même année par Mrs. Frears et Auerbach, qui ont bien voulu me céder leurs collections, pour que , jointes à la mienne, elles me mettent en état de donner un tableau aussi complet que possible de ce calcaire (*). À 83 verstes de Moscou, dans le district de Bogo- rodsk, en suivant la route de Moscou à Kassimoff, se trouve un village appartenant au Baron Posen el nommé Khoteitchi. 1l est situé aux bords de la riviè- re Nerskaïa, dont les rivages à la droite ne présen- tent que marécages, tandis que la rive gauche est bordée d’une série de collines qui s'étendent de Khoteïtchi à Vanilovo. C’est là qu’à 25 à 30 pieds au dessus des eaux de la rivière, se trouve, à fleur (*} Si je tiens à donner le nom de calcaire (sablonneux) à ces couches, c’est parce que la chaux qu'elles contiennent en abondance, fournit le caractère saillant à la roche ; le nom de grès calcaireux, qui d'après l'analyse serait aussi admissible, me paraît beaucoup moins convenable. 465 de terre, le calcaire jurassique recouvert seulement d’une mince couche de sable d’alluvion, qui est cau- se de la stérilité du lieu. D’après ce que nous savons des alentours, il parait former un bassin bordé de calcaire carbonifère. C’est ainsi que nous voyons paraîlre ce dernier au NO à Glebova-gora, au NNO à 1 verste du village Ostach- kovo sur les deux bords du ruisseau Bekrenevka, qui se jette dans la Nerskaïa, au midi près de Ko- lomna, de manière qu'il semble entourer notre cou- che. Je me crois donc autorisé sans trop hasarder à envisager le calcaire carbonifère, comme servant de lit au calcaire jurassique de Khoteitchi. Ce calcaire s’élend parallélement aux bords de la rivière Nerskaïa du OSO à VENE et sans former de couche continue, 1l se trouve en blocs d’une grandeur très variée, toujours au même niveau. C’est ainsi que nous en avons trouvé un de 2 arch. de hauteur. 2 — 5 verch. de largeur. TL) — — de longueur. Les habitants en font usage pour les soubassements de leurs bâtisses. | Ces blocs, comme je l'ai dit, ne forment pas de couche continue et présentent des ilots de matière calcaireuse coudensée dans une mer de sable, pro- venu sans aucun doute de la décomposition de la cou- che jadis homogène. Très probablement des courants d’eau, riches en acide carbonique, ont emporté avec 466 eux les sels solubles de chaux qu'ils avaient eux- mêmes créés, pour les déposer ailleurs une fois que les conditions cesseraient à leur être propices. Cela se reconnait au sable tout-à-fait disunct de l’alluvion qui le recouvre et qui n’a son pareil qu’en dessous des blocs, où il forme une première couche qui sert de base au calcaire proprement dit. Voici la coupe géologique en commençant par la surface Jusqu'où nous avons été à même de parvenir: Diluvium et sables ferrugineux rouges L arch. 12 ver. Blocs de calcaire entourés de sable Jaunatre. 2 Sables jaunes-blanchâtres en dessous des blocs. it Leolatisur, Bail M si Sables gris-blanchâtres. . . . . .2 — 15 — Les blocs, comme cela se verra iout de suite, d’a- près les analyses que Mr. Auerbach a bien voulu me communiquer, contiennent beaucoup de sable et les sables un reste de calcaire, ce qui ne les idenüfñe que plus. Le sable ne contient pas de fossiles et si par hasard il s’en trouve quelques débris, qui ont résisté à l’action dissolvente des eaux, ce ne sont que les parties qui par leur épaisseur présentaient le plus de difficulté à être anéanties, comme les charnie- res de quelques Pectens, quelques fragments de Bélemnites. Sables et calcaire doivent évidemment leur naissance à la même mer. Les blocs eux-mêmes sont composés de couches distinctes dont l'épaisseur s’accroit du haut en bas. 467 Entre les couches de calcaire, surtout vers le haut, se trouvent de minces interstrates d'argile ferrugineuse, tandis que la surface des couches est loujours ro- ébée) et s'il s’y trouve des fossiles ils montrent visi- blement des traces d’un agent destructeur. L’argile parait devoir son origme à des couches décomposées par les eaux acides qui, emportant le calcaire, lais- saient en résidu l'argile amsi que l’oxyde hydraté de fer, produit par la décomposition de l’oxydule de fer carbonaté contenu dans le calcaire (*) et qu'on retrouve en quantités considérables dans l’intérieur de couches épaisses. Les analyses suivantes indiquent que la composi- tion même des couches diffère, quant au contenu réci- proque de la chaux et du sable. La chaux prédo- mine dans la couche inférieure et fait place au sable dans celles d'en haut. CoucHE INFÉRIEURE. DALLES ÉPAISSES: Aroile indissoute dans lPacide hydrochlorique 0,984 Eau chimiquement combinée. . . . . 0,369 Sable quarzeux avec un peu de mica. . 39,936 Chaux tcarbonatees.. shui :158,339 MNasnésre carbonalée...1,., 148 … 2,816 Her ‘oxydulé carbonateiltt 14411. 2,500 99,944 (*) Voyez les analyses ci-après. 468 CoucHE DU MILIEU: Argile indissoute dans l’acide hydrochlorique 0,510 Eau chimiquement combinée. . . . . 0,741 Sable ‘quarzeux. 0" 000 COM RESS es Chaux carbonatée. . . . . . . 40,266 Magnésie carbonatée. . . . . . 2,349 Fer oxydulé carbouaté. . . . . 2,502 Alumine, 44402 SOON NN TN ND 0 100,261 L'analyse que j'ai faite de cette couche m’a donné les chiffres suivants. Eau chimiquement combinée. . 64° 0,989° Sable quarzeux. . . . . : 20/00. Fer oxydulé carbonaté avec Alumme. 4,173 Chaux carbonatée. 4 . 2100 OUEN Tee Maguésie carbouaice. . . .., 252 101,051 CoucHE SUPÉRIEURE: Argile indissoute dans l’acide hydrochlorique. 0,598 Eau chimiquement combinée. . . . . 0,465 Sable. quarzeux 24140 Me, 60,830 Chaux carbonatéerts eo 2e 107 Magnésie carbonatée) | 000 : 20e Fer oxydulé carbonaté mélangé avec du fer ox de bide. 100,368 469 En montant la Nerskaia, à 1 verste de Khoteitchi, le jura est recouvert d’une couche d’un pied de pur sable d’alluvion qui sert de base à un dépôt tout récent de mine de fer (Quellerz?), qui n’est recouvert que par le gazon. Cette mine se laisse facilement couper en dalles sur les lieux et durcit à l'air jusqu’à pouvoir être employée par les indigè- nes, en guise de pierre à bâtir. Elle forme des dal- les noirâtres à grands pores et est appelée Skverno. C’est sans aucun doute un dépôt tout récent (*). Les fossiles qui jusqu'à présent ont été trouvés dans ce calcaire de Khoteïtchi sont les suivants: CÉPHALOPODES. 1. Ammonites Tchevkini d'Orb. — — sublævis v. Buch M. V. K. Russia pl. XXXV. f. 10-15. Il ne se trouve que dans la couche inférieure et y est assez fréquent. Il atteint souvent des dimen- sions gigantesques ; j'en ai un, dont le diamètre est de 15, 5 centim. l'épaisseur de 10 cent. On y trou- ve souvent les lobes bien conservées. 2, Ammonites Leachi Sow. M. Y. K. Russia pl. XXXV. © 7-9. 3. Ammonites Kænigii Sow. M. V. K. Russia pl. XXXV. € 1-6. (*) Ce dépôt a son pareil aux bords de quelques rivières en Li- thuanie sur l'Oussa, par exemple, gouvernement et district de Minsk. 470 4. Ammonites lason Zieten. M. V. K. Russia pl. XXXVLI f. 9-15. On le trouve assez souvent et il semble appartenir à deux variétés de celte espèce. L’une représentée chez Murchison avec le plan de la carène lisse; l’autre avec les côtes, qui se prolongent bien distinc- tement sur ce plan. Comme c’est une espèce qui varie beaucoup d’après l’âge et le sexe des indivi- dus, il se pourraît bien, que cette différence se rap- portàt encore aux mêmes causes. 5. Ammonites polygyratus Münster. pl. VIII. £. 1, 2, 3, 4 Les couches en sont pélries, mais on le trouve ordinairement comprimé, sa grandeur varie beaucoup d’après l’âge des individus. Le plus grand des Am- moniles qui ait été trouvé a 208 m. m. de diamètre avec une épaisseur de 40 m. m. Un des caractères particuliers de notre couche est la rareté des Bélemnites. Parmi le grand nombre de fossiles que nous en avons extraits il n’y à que trois Belemnites dont l’un est trouvé dans le sable en des- sous des blocs, et si avec le temps il s’en trouve encore quelques uns, ils feront toujours partie des plus rares fossiles de Khoteitchi. 6. Belemnites Panderianus d'Orb. M. V. K. Russia pl XXX. BRACHIOPODES. 7. Terebratula varians Schloth. pl. VIEIL L315: AT En se rapprochant de la F. varians par son bec, son deltidium, ses plis, elle diffère pourtant de celle de Popilani, ainsi que de celle de M. V. K. Russia pl. XLII. f. 14-17 en ce que la vave dorsale est tout aussi bombée, que la venitrale et se renfle tou- jours en se rapprochant du bec. La fig 6. représente une Téréhratule trouvée avec la T. varians et qui pourrait bien être un jeune in- dividu de la même espèce. ACÉPHALES. 8. Pholadomya Dubois d'Orb. M. V. K. Russia pl. DL. 15: 10. eo decorata Rllr. et Vos. Bull. 1849. N°. IL pl H. fig. 83. Goniomya Dubois Ag. 1842. Myes p.. 12. pl I. a. f 2-12. — — proboscidia Ag. ibid.» peuplé lessf) 1-0. — — V-scripta Ag. | ibid. p. 18. pl 1. 6. f. 17-19. — — litterata Ag. ibdip. 225014 116€ 015-16; — — scripta v. Buch. 1842. Karst. Arch. p. 159. Ceite Pholadomie a son équivalant à Popilani dans 472 la Mya angulifera Sow. (*) À ce que je puis juger d’après des fossiles originaux de Popilan, là Mya, dont Mr. de Buch fait mention, n'est autre que la Pholadomya Dubois d'Orb., et se trouve être tout aussi fréquente à Popilani qu’à Khoteitchi. C'est un des fossiles typiques pour notre couche, landis qu'il est si rare dans les autres dépôts jurassiques de Moscou, que, maintes excursions faites dans le cou- rant de plusieurs années, ne m'en ont fourni qu'un seul exemplaire dans les marnes de Kharaschovo. Les trois individus qui y ont été trouvés, à ce que je sache, ne sont que des débris, dont Mrs. Rouillier et Vosinsky ont fait une espèce à part (Bull. de 1849. N° IL p. 352.). La Goniomya Dubois de Ie- latma représentée dans l'ouvrage de M. V. K. Russia semble être reconstruite avec un fragment de fossile. La partie anale qui se prolonge toujours infiniment plus que la buccale et donne ainsi à l’animal une forme tout-à-fait particulière, n’y est pas représentée. C’est ce qui m'a décidé d’en jomdre aujourd'hui un dessin précis pl. IX. f. 7—13 d’après les exem- plaires satisfaisants et nombreux que le calcaire de Khoteitchi m'a fournis Le nombre des séries de plis à deux angles sur le crochet, qui est de trois sur la Goniomya Dubois M. V. K., de sept sur la Goniomya decorata de Rllr. et Vos., ne saurait être envisagé comme un caractère qui autorise à en faire (*) v. Buch, Beiträge zur Bestimmung der Gebirgsformationen in Russland p. 80. 473 deux espèces; ce n’est visiblement qu'une différence d'âge. J'en ai des individus chez lesquels le nom- bre des plis à deux angles varie de 3 à 8 et plus l'mdividu devient âgé, plus les plis se resserrent au- tour du crochet, pour se fondre peu à peu et laisser les deux plis latéraux s'unir en sautoir. 9. Cardium concinnum v. Buch. M. V. K. Russia à pl. XXXVIIL £ 11-13. C’est un fossile habituel et caractéristique pour cette cou- che; le teste s’y voit souvent conservé, 10. Arca sibirica d’Orb. M. V. K. Russia pl. XXXIX. f 14-16. Un des fossiles les plus ordinaires dans ce calcaire ; souvent très bien con- serve. 11. Pinna Hartmani Zieten. Bull. 1847. pl. H. f. 40. 12. Avicula semiradiata Fischer. M. V. K. Russia pl. LXII. f. 35-36. 13. Avicula triseriata nob. pl. IX °F 14-15. Avicula testa subobliqua, convexa ; ala tam antica quam postica obtusangula ; valva sinistra costis radiantibus 17 acutis, leviter granulats, duplici serie linearum interstitialium disjunctis; valva dextra .…. On n’a trouvé jusqu’à présent que la valve gau- che, qui est arrondie, renflée, ornée de trois séries de côtes rayonnantes, dont l’une est très fortement 474 accentuée; le plan entre deux de ces côtes est tra- versé par le milieu d’une côte moins forte que les premières et qui fait parte de la seconde série ; celle-ci est encore bordée d’une, rarement de deux petites côtes de la troisième série, qui pour être très fines, n’en sont pas moins nettement dessinées. Cette triple série se repète 17 fois en se fondant peu à peu vers l'oreillette. Côté anal long. Côté buc- cal court. Oreillette assez grande séparée par un sil- lon de la coquille. Dimensions. Longueur 12 mm., largeur 11 mm. Rapports et différences. Elle approche par sa forme générale de l'Avicula semiradiata Fischer, et de l’Avi- cula inæquivalvis Sow. Le dessin compliqué du teste et les trois genres de côtes qui le composent, la distinguent suffisamment des deux Avicules nom- | mées_ pour en faire une espèce à part. 14. Pecten epathulatus Rômer. Bull. 1846. pl. GC. £. 29. Hd pl: H. f. 42. 15. Pecten fibrosus Sow. pl. IX. f. 17. Chez Sowerby pl. 136. A 16. Lucina sp. Le calcaire en est rempli, mais le teste n’est jamais assez conservé pour permettre la définition de l'espèce. 17. Opis sp. Pas à définir plus au juste. 13. Cyprina sp. On ne trouve que les moules incom- plets en profusion. 415 Les fossiles, indiqués sous les N° 16. 17. 18 four- nissent seulement les moules intérieurs qui ne pré- sentent que les caractères du genre. GASTÉROPODES. 19. Turbo Meyendorfü d'Orb. M. V. K. Russia pl. XAXVIL 14:18 Le plus fréquent des Gastéropodes dans ce calcaire. 20. Acteon Frearsiana d’Orb. M. V. K. Russia pl. | XXX VII f 8-11. 21. Cerithium Russiense d'Orb. M. V. K. Russia pl. XXXVIIL f 9. 22. Dentalium sp. ANNÉLIDES. 23. Serpula sp. ECHINODERMES. 94. Pentacrinites sp. Quelques articulations de la use. En resumé général voilà les faits saillants par rap- port aux fossiles contenus dans ce calcaire. Les bivalves y prédominent: ce sont les Arca, puis les Lucina et puis les Goniomya qui s’y trouvent le plus souvent, les brachiopodes n’y sont représentés que N° II. 1850. 30 476 par l’unique Terebratula varians, les céphalopodes ne sont pas rares ét c’est l’Ammonites polygyratus qui y est le plus fréquent. Pour les gastéropodes, ils jouent un rôle minime parmi les fossiles de ce de- pôt. Le rapport entre les espèces des bivalves , des céphalopodes, des gastéropodes et des brachiopodes est représenté par les chiffres suivants : 15 OR En fait de restes végétaux le calcaire de Khotei- ichi en contient aussi, ce sont des impressions très indisuinctes, souvent carbonisées, d'algues (?). On n’est pas parvenu jusqu'aujourd’hui à extraire une seule empreinte, qui soit suffisamment caractérisée pour être décrite, mais leur présence me force à en faire mention , pour ne rien omettre de ce qui peu ser- vir à donner une idée juste et complète de la cou- che que je viens d’étudier et de décrire. Emeric Comte de Hutten Czapskr. 4771 EXPLICATION DES PLANCHES. Prancare VIIL Fig. 1. Ammonites polygyratus Münster, Coquille de grandeur na- turelle. His: 2. — — Une cloison grossie deux fois. Fig. 3. — -— grandeur naturelle de la cloison. Fig. 4 Le même, vu du côté de la bouche, Fig. 5. Terebratula varians Schloth. (adulte ). a) Coquille de grandeur naturelle, vue sur la valve ventrale. b) La même, vue sur la dorsale. c) La même, vue de côté. d) La même, du côté palléal. Fig. 6. La même (jeune). a) Coquille de grandeur naturelle, vue sur la valve ventrale. b) La même, vue sur la dorsale, c) La même, vue de côté. d) La même, vue du côté palléal. PLANCHE IX. Fig. 7. Pholadomya Dubois d'Orb. Ghoie de grandeur naturelle, vue de côté (Restaurée d'après deux échan- tillons ). Fig. 8. La même, grossie deux fois. Individu jeune. Fig: 9. — Grandeur naturelle. Fig. 10. La même, grossie deux fois. Individu adulte. 30” 418 Fig. 11. La même. Grandeur naturelle. Fig. 12. La même, grossie deux fois, vue sur les crochets. Fig. 13. — Grandeur naturelle. Fig. 14 Avicula triseriata nob. Coquille de grandeur naturelle, Fig. 15. La même, Fragment du teste grossi trois fois. Fig. 16. Grandeur naturelle du même fragment. Fig. 17. Pecten fibrosus Sow. IST DIE AUS DEN DOTTER DES TERGIPES , UNBESCHADET DEM TERGIPES-EMBRYO SICH ENTWICKELNDE COSMELLA HYDRACHNOIDES EIN SELBSTSTÆNDICES THIER ? Dr. Azexanper v. NorDMANs, Prof. zu Helsingfors in Finnland. Bei Gelegenheit der Darlegung der Ertwickelungs- geschichte eines Nackikiemers machte ich die gelehr- ten Fachsenossen auf eine von mir wiederholte Beobachtung aufmerksam, welche mich während der Untersuchung in grossem Grade überraschte, und die ich mich jezt veranlasst fuhle, noch einmal zu be- sprechen. Es handelt sich nämlich dabei um nichts weniger, als um die Frage , ob und in wie fern aus 480 den Elementartheilen des Eies eines gewissen Thie- res, zugleich zwei verschiedene Geschôpfe entstehen kônnen. Um ganz sicher zu gehen wird eine Recapi- tulation entschuldigt werden. Pag. 76. $. 38 in meinem Versuche einer Monogra- phie des Tergipes Edwards, St. Petersburg 1843 (*) heisst es nämlich : «Kurz bevor die bekannte Dotterspaltung anfangt, und die erste Furche entsteht, bemerkt man etwas ganz besonders Merkwürdiges , welches indessen mit der Entwickelung des Embryo nur emen mittelbaren Zusammenhang hat. Während nämlich das Chorion sich ausdehnt , findet man in dem nun entstandenen Raume , zwischen dem Doiter und dem Chorion, wie ich bereits erwähnt habe, nur eine durchsichti- ge, eiweissartige Flussigkeit, und von anderen etwa darim enthaltenen Parukelchen ist durchaus keme Spur zu entdecken. Ist die Auflockerung des Doiters aber vor sich gegangen und sind die Dotterconturen runz- lg geworden, so trennen sich 2—8, zuweilen auch noch mehrere Klumpen von der Dottermasse, kleben zWar anfangs noch an der Oberfliche, werden aber bald gänzlich ausgeschieden und liegen nur an ver- schiedenen Stellen in der Eiweissflussigkeit. Genau untersucht ergab sich, dass diese Klumpen nicht ver- schieden von den ubrigen Bestandtheilen des Dotters waren und immer ejnie ge grôssere, runde, helle Zel- (*) In den Mémoires de l’Acad. Impér. d. Sciences, par divers savants étrangers, T. IV. 431 len enthielten , in welchen kleinere eingeschachtelte (?) Zellen mit Kernen sich befanden. Neugierig zu erfahren, was aus diesen Kôrperchen werde, habe ich mir Mühe gegeben, die mit denselben vorgehen- de Veränderung zu verfolgen, bin damit auch voll- kommen im Reinen. Diese vom Doitter sich trennen- den Theïlchen bilden sich zu bestimmten , ganz ei- genthümlich geformten parasitischen Thieren: aus ; gewiss eine merkwürdige und sonderbare Thatsache, welche zu vielen Fragen , Hypothesen und Voraus- setzungeu Veranlassung geben kann. Es fragt sich zunächst, ist die so eben angegebene Beobachtung auch richtig ? habe ich mich nicht viel- leicht dabei täuschen lassen ? rühren die abgetrenn- ten Kôrperchen auch wirklich vom Dotter her? Fer- ner waren die doppelten Umhüllungen des Dotters, nämlich das Chorion und die Membranen der ge- meinschafilichen Eierhulse , auch wirklich unverlezt und ist es überhaupt môghch, die Entwickelung die- ser klemen parasitischen Thierchen zu verfolgen? Auf diese Emwendungen lässt sich folgendes ant- worten: die Mollusken gehôren bekannilich zu den- jenigen Thieren, in deren inneren Theilen eine Un- masse von Parasiten vorkommen ; dass die Beobach- tung keiner Täuschung unterliegt, dafür spricht schon der Umstand, dass die Erschemung der sich tren- nenden Dotierklumpen zu den häufgsten gehôrt, denn von der grossen Menge der Eier des Tergipes, wel- che zu verschiedenen Jahreszeiten unter meinen Au- gen sich entwickelten, waren nur sehr wenige Fier, an welchen solches nicht beobachtet worden wäre. 482 Wenn die Ümhüllungen des Dotters künstlich oder durch Zufall eine Beschädigung erlitten hatten und das Wasser freien Zuitritt zu dem Dotter erhielt, so erfolgte weder eine Entwickelung des Embryo, noch der erwähuten Parasiten ; die ganze Masse ging viel- mehr in Fäulniss über. Dass Parasitenkeime in dem Stratum der Eiersiôcke eben so gut, wie im jedem anderen Organe sich vorfixden und, emmal daselbst vorhanden, auch von deu sich bildenden Fierhüllen des sie heherbergenden Thieres umgeben werden kônnen, dagegen lässt sich nichts eimwenden, auch babe ich schon fruher Beobachtungen der Art mit- getheilt. Der innige Zusammenhang der sich trennen- den Dotiertheile mit der übrigen Dottermasse und ihre Eniwickelung innerhalb des Chorions bleibt in- dessen immer überraschend, ja wenn wir im Stande wären, an den Eiern des Tergipes eme eigene Dot- terhaut nachzuweisen (*), so müssten diese Parasiten- keime auch von ihr eingeschlossen gewesen sein. Die Bestätigung von anderen Naturforschern wird gewiss nicht lange ausbleiben, vorausgesetzt, dass verwand- te Nacktkiemer oder andere Mollusken Aehnliches darbieten. Die Umwandlung der sich trennenden Doucrtheilchen in selbsiständige Geschôpfe ist, so klein die lezteren auch sind, und wenn man die De- os nicht fordert, nicht schwie- tailangaben des Hergang rig zu verfolsen. » (*)\ Spätere Untersuchungen haben die Gegenwart einer zarten Dot: terhaut als vorhanden erwiesen. 483 Und ferner Pag. 95. « In der ersten Zeit bemerkt man an diesen Kôr- perchen keine Veränderung. Während aber die Em- bryonen des Tergipes in ibrer Entwickelung so weit forigeschritten sind, dass die Eingeweide sich einiger- massen erkennen lassen, nehmen die jezt zwischen der Conchylie und der Eischale umbherflottirenden Dotterklumpchen an Umfang ein wenig zu. Die Zel- lenmembranen verschmelzen und bilden grôssere bla- senähnliche Gebilde von rundlicher oder ovaler Ge- stalt, in deren Mitte man einen bhelleren Raum er- blickt. Bald darauf entsteht auf der Oberfläche der Blase eine kleine Hervorragung , aus welcher feine Faden sichthar werden, die sich um die Peripherie der Blase legen und sie umfassen. Nach und nach werden diese Fäden immer länger , ragen mit ihren Enden immer deuilicher hervor und erreichen zu- lezt eme Länge, welche um 7—9 Mal den Durch- messer des Bläschens ubertrifit. Indem sie alle nach einer Seite geschlungen, sich allmähig fächerformig auszubreiten anfangen und so ungefabr das Bild emes Vogelschweifes darstellen, be- merkt man an jedem emzelnen Faden ein schwaches ZLittern. Die Blase geräh nun auch in Bewegung und dreht sich wie ein Feuerrad im Kreise herum. Bald darauf treten die Fäden vollends aus einander, thei- len sich in zwei einander gegenuber stehende Bu- schei, worauf das sonderbare Geschôpf mit den lan- gen ausgespreizten Beinen, langsam wie eime Spinne, eimherschreitet oder auch um die Achse kreist, oder endlich sich schneli hin und her schleudert. In der ce 484 Regel kommen anfangs 4—8 dieser Parasiten in ei- nem Eie vor, gegen das Ende des Embryonalzustan- des der Tergipes-Larve vermehren sie sich durch Theilung d. h. der blasenfôrmige Kôrper spaltet sich der Längsachse nach in zwei Theile, während un- ten neue Fäden hervorwachsen, die sich ebenfalls im zwei ficherformige Buschel ausbreiten. Man sieht dergestalt oft zwei noch an eimander klebende Obertheile mit vier Fadenbuüuscheln sich wun- derbar umherschleudern. Jeder Buüschel besteht aus 6—8 Faden und dieses schwankende Zahlenverhält- niss kommt daher , weil es sehr hinfällige Organe sind, die von selbst abgeworfen werden, worauf der blasenähnliche Kôrper ohne Bewegung liegen bleibt. Traf es sich, dass einer dieser Parasiten, ergriffen von dem Strudel der Segel, zur Mundôfinung der Tergipes-Larve getrieben wurde, so zog sich diese in das Gehäuse hinem, worauf jener mit Verlust ei- niger Beine sich wieder herausarbeitete. Hinsichilich 1hrer Organisationsverhältnisse bemerke ich, dass mir im Innern nur einige hellere Bläschen, zuweilen auch ein zugespizter, zapfenformiger Theil an der Kôrperoberfläche sichthar geworden simd. Die Grôsse des blasenähnlichen Theils beträgt nur 0,009 Ein. In ihrem Wesen und den Bewegungen stnnmen diese sonderbaren Geschôpfe mit emigen Cercarienformen uberem, von welchen eim ganzes Heer die verschiedenen Organe der Mollusken be- wohnt, und deren wunderbare Entwickelung , Ver- puppung und Umwandelung so viel Neues und Ue- 485 berraschendes darbietet, wie es uns Bojanus, Nitssch, v. Bær, v. Siebold und Steensirup gelehrt haben. » Einige Zeit darauf hatte mem geehrter Freund Prof. Milne Edwards die Gefalligkeit die von Hrn. C. Vogt im Auszuge veranstaltete franzôsische Ueber- setzung der Abhandlung (*) mir nach Odessa zu schicken, und in welcher der Uebersetzer hinsichtlich der eingetheilten Beobachtung über die Cosmella fol- sende Anmerkung macht. «11 n’est pas rare de voir se désagréger certaines parties dans les embryons des animaux inférieurs, qui n’en continuent pas moins de se développer. Les parties désagrégées elles- mé- mes jouissent pendant quelque temps d’une vie en quelque sorte indépendante. J’ai observé, sur des embryons d’Actéons, que les cils des voiles ( pour me servir des expressions de M. Nordmann ) se détachaient souvent lorsque l’ani- mal commençait à souffrir: les cils détachés présen- taient absolument les mêmes formes, les mêmes mou- vements que les prétendus parasites de M. Nord- mann. La seule différence qui existe entre mes ob- servations et les siennes, c’est que dans les Actéons les cils ne se détachent qu’accidentellement après leur développement accompli , tandis que dans les Tergipes ce seraient des élémens détachés depuis le commencement du développement embryonnaire qui se développeraient pour former des cellules vibrati- les complètes. (*) Annales des Sciences naturelles 3° série. Zool. T. V. 1846. 486 Ce fait est certamement une belle confirmation de la doctrine qui veut que les élements cellulaires des embryons jouissent d’une certaine mdépendance de développement ; mais il ne me parait pas prouver davantage , et je ne crois pas que Mr. Nordmann soit dans le vrai en prétendant que ces cellules vi- bratles détachées sont des animaux parasites formés aux dépens de la substance vitellaire. » Einerseits war es von Hrn. Vogt nicht artig mir zuzumuthen, dass ich gewisse zufällig abgetrennte be- wimperte Parcellen des Tergipes-Embryo für selbst- ständige Thiere angenommen hätte, eine Zumuthung, welche man allenfalls einem Anfänger machen kann, denn wer kennt nicht das allbekannte Phänomen, wel- ches ein abgerissenes Stückchen irgend eines Weich- thieres unter dem Mikroskop darbietet; von der anderen Seite scheint aber Hrr. Vogt den Ünterschied meiner Beobachtung im Gegensaize zu der seinigen beachtet zu haben. Wenn er jedoch sagt, dass «les élements cellulaires des embryons jouissent d’une certaine indépendance de développement,» so 1st solches, wenn man es auf den vorliegenden Fall an- wendet, vor allen Dingen so zu verstehen, dass der Anfang der Entwickelung der Cosmella früher als die Dotterspaltung vor sich geht. Das parasitische Ge- schôpf entsteht demnach nicht aus dem Embryo, son- dern aus den Elementen der sich vorher abgetrenn- ten Dotterkugeln, und ebendarin liegt eine Kluft zwi- schen meimer Angabe und der angeblich äbnlichen von Vogt, welche demnach auch nicht verwechselt werden durfen, 487 Nachdem ich den Einwurf von Vogt gelesen, hat- te ich nichts eiïligeres zu thun als die Untersuchung noch einmal vorzunehmen und glucklicherweise fand ich auch mehrere Campanularien-Büsche, an welchen die beiden Tergipes-Arten ihre Huülsen mit Eiern ab- gesetzt hatten. Die genaueste Untersuchung bestätiste in jeder Hinsicht meime früheren Angaben , und kônnen , wobei Wiederholungen freilich unvermeid- lich sind, ubersichtlich etwa so zusammengestellt werden : 1. Die Abtrennung der kleinen Dotterhaufen, aus welchen die Cosmella sich später entwickelt, findet, wie gesagt, vor dem beginnenden Furchungsprocesse, und namenilich sofort nachdem das Ei des Tergi- pes durch Wasseraufnehmen aufgequollen ist, statt, und steht mit dem von Fr. Müller sogenannten Rich- tunosbläschen in keinem anderen Verhältnisse, als dass das Erscheinen dieser beiden Gebilden sowohl gleich- zellig als auch kurz auf emander erfolgen kann. 2. Die Entwickelung der Cosmella lässt sich, wie ich schon fruher erwähnte, stufenweise verfolgen, wobei das Zusammenschmelzen der anfangs schein- bar nur lose an einander klebenden Dotterpartikeln in ein regelmässiges rundliches Gebilde, dessen all- mähliges Durchsichtigwerden, das Hervorireiben eines erhôhten Theils der Blasenperipherie, aus welchem die Wimperhaufen hervorwachsen , 1hr anfängliches Zitiern, die Trennung der nun langen Wimper in zwei Buüuschel, das Drehen, Sichschleudern und endlich das Schreiten des curiosen Geschôpfs , vortreflliche Anhaltspuncte geben. 4838 3. Bevor noch die im nautilusähnlichen Gehäuse sieckende Tergipeslarve die Eischale sprengt, haben die Cosmellen 1hre vollständige Entwickelung erlangt, und pflanzen sich durch Längsthbeïlung fort , indem zu den schon vorhandenen Wimpern eine Anzahl neuer hinzuwächst ; in wie fern aber der schnabel- ähnliche Theil des Thieres sich auch theill, ist mir uicht klar geworden. 4. Nachdem der junge Tergipes die Eischale ge- sprenst und die äussere Eierhülse durch das Klaffen ihres Deckels den Austritt der Tergipesjungen in’s Wasser gestalitet, sind die Cosmellen auch frei gewor- den, drehen und schleudern sich im Wasser umher, wäbrend ihre Vermehrung durch Theïilung auch hier vor sich geht. 5. Nachdem einige Individuen 3-4 Tage in einem Ubhrglase sich befunden hatten , und während des- sen einer fortwährenden Beobachtung unterlagen, setzien sie sich, ohne einen Apparat zum Ansaugen zeisgend, am Boden des Glases fest, und warfen ihre Wimper, indem diese in einer geordneten Reihe um die Peripherie des Kôrpers sich legten, ab. Der bla- senfôrmige Kürper des Thieres quolil auf, die imne- ren lichiten Stellen verschwanden, stait dessen mach- te sich aber in der Mitte des Kôrpers ein dunkleres femkôrniges Gebilde merklich, worauf aber auch die Auflôsung und der Tod des Geschäpfes jedesmal er- folgte. Kann es nun wohl einem Zweifel unterliesgen, dass wir ein selbsiständiges Geschôpf vor uns haben und 489 ist auch nur ein Grund vorhanden , das sonderbare Wesen fur ein abgerissenes Stückchen der Segel- wimper der Tergipes-Larve zu halten, wie Herr Vogt es will? Dazu komimt, dass meine Beobachtung jezt nicht mehr isohrt dasteht, denn in einem Aufsatze, « Zur Kenntniss des Furchungsprocesses im Schneckeneie von Dr. Fr. Müller,» (*) hat der Beobachter bei Gele- genheit der Üntersuchung eines dem Tergipes nicht fern stehenden Geschôpfs der Fasciola capitata O. F. Muüller—Planaria limacina, O. Fabr.—Pontolimax varians Creplin gewisser lang bewimperter Blischen Erwähnung gethan , welche einmal im Fie des ge- nannten Thieres die benachbarten Eiweisszellen in einen lebhafien Strudel versetzte , ein andersmal in grosser Menge in dem Geschlechtsapparate der Fascio- la vorkamen. Ueber die Natur dieser Gebilde 1st zwar Muller in Unkenntniss geblieben und lässt es unentschieden, oh nicht dieses bewimperte Bläschen em fruherer Entwickelungszustand des Richtungsbläs- chens gewesen sein kôünne (*). Dann sast er aber wie- (*) Archiv von Wiegmann 1848, Heft I. (*) Beiläufig will ich hiebei erwähnen, dass von dem trefflichen Beo- bachter, Professor S. Lovén kürzlich ein Aufsatz über die Entwickelung der Acephalen erschienen ist, K. Wet. Akadem. Fôrhandlingar;, De- cember 1848. Stockholm 1849, welcher über das Verhalten des Keim- bläschens und Keimfleckes während des Furchungsprocesses von grosser Wichtigkeit ist. Lovén theilt die Meinung Fr. Müllers in Betreff der Deutung des Richtungsbläschens, identificirt dieses Gebil- de mit dem Keimflecke, und beschreibt ausführlich dessen Verhalten in den Eiern von Modiolaria und Cardium. 490 der: «Es liegt nahe bei den langen Wimperfäden «dieser Bläschen an die bei unseren Schnecken ein- «fach fadenfôrmigen, freilich mindestens noch 3—4 «mal so langen Spermatozoiden zu denken.» Die erste Voraussetzung ist offenbar ganz unstatthaft, und die leztere Combination , wenigstens mir, vol- lends unverständlich. Vielmehr wäre ich sehr geneigt zu glauben, dass Dr. Muller auf dem Wege war, em unserer Cosmella ähnliches Geschôpf zu belauschen. Um so mehr wäre es zu wunschen gewesen, dass er meine Abhandlung über die Entwickelungsseschichte des Tergipes gekannt hätte. ORTHOTETES RE nacinuronre RESTITUE 1e G. Fiscner DE WatpHeim. Avec pl. X, -— “DR OCG— Lorsque j'ai produit le genre Orthotètes en 1829 { Bulleün de la Soc. I. p. 375. ), mes connaissances n'étaient pas assez claires pour en fonder les carac- tères génériques. J'ai reproduit ce genre dans l’oryc- iographie de Moscou, accompagné d’une figure (1837. 133. PI. XX. f. 4. ), mais J'avoue franchement que je n’y ai rien ajouté à la vraie connaissance du genre. Maintenant que, grâce aux recherches géologiques de M. Vosinsky qui a trouvé dans le district de Serpou- khof de notre gouvernement une seconde espèce, Je suis à même de compléter les caractères de ce genre. N° II. 1850. 31 492 M. d'Orbigny dans le second volume de l'ouvrage sur la Russie de Murchison a placé cette coquille sous le genre Orthis. Il faut convenir que les deux genres présentent une grande affinité. Mais l'Orthotètes se distingue déjà extérieurement de lOrthis, par la grandeur, par la compression totale de ses valves, et par la forme arrondie depuis la charnière jusqu’au bord opposé, par les stries élevées rayonnantes et sur- tout ensuite par sa charnière. Caractères génériques du genre Orthotetes. Testa bivalvis , subæquivalvis plana valde com- pressa cardine dentato, dentibus binis latis acumi- natiss {. Area recta, iævis, plus mmusve lata, delüidio ob- longo, apice obtuso, f, 2. Valva dorsalis intus appendicibus donata. La forme large et déprimée de la charnière la dis- üngue au premier coup d'oeil de l'Orthis. L'une des espèces ne montre qu'une petite élévation ou bosse sous la charnière, qui dépend d’une espèce de char- pente intérieure et quadrangulaire. Cette petite cais- se est collée à la valve, ainsi que l’appendice longi- tudinale médiane. Cette appendice est accompagnée de deux autres obliques, qui forment avec la mé- diane une espèce de croix. Dans l’autre espèce lap- pendice médiane est simple, sans les branches laté- rales. Voici la description de ces deux espèces. 493 1. ORTHOTETES RADIATA. PL XX ES. Testa plana striata, stris elevatis radiatis. C’est cetile espèce qui montre à l’intérieur ces ap- pendices dont il est question plus haut, Elle est très comprimée et ne montre que sous la charnière une petite bosse qui couvre cette charpente carrée inté- rieure. Deux sillons circulaires se trouvent près du bord et le suivent dans son contour. Orthis arachnoidea , d'Orbigny-Murchison Géo- logie de la Russie. IL p. 196—197. PL 10. f. 18. Mobil IE. f. f, a: b, La description en est faite de mam de maitre et 1l faut la comparer. C’est la même coquille. Mais l'Orthis ou Strophomena Pecten de l’Oryciographie (PI. XX. f£ 5. 6.) en est différente ; elle s’en dis- üngue par sa charnière dilatée et par son épaisseur. Elle se trouve dans les couches supérieures d’un calcaire ferrugmeux de Dorogomiloff près de Moscou. L'orthotètes rayonné existe isolément dans les couches inférieures du calcaire carbonifère de Po- dolsk du gouvernement de Moscou et près de Mé- dine du Gouv. de Kalouga. D. ORTHOTETES SOCIALIS. DIX EE 4 Testa plana valde compressa , tenuis fere papyra- cea, striata : siriis tenuissimis radialis. 91* 494 Cette coquille est plus petite que la première. La hauteur depuis la charnière jusqu’au bord est d’un pouce six lignes ; la largeur de l’4rea comprend un pouce quatre lignes. M. Vosinsky, membre de notre Société, connu par ses recherches géologiques, a trouvé celte espèce dans les couches inférieures du calcaire carbonifère dans le district de Serpoukhoff, à Lisenki, propriété de Mr. le Prince Wiazemsky ( Gouvernement de Mos- cou. ). Elle est répandue dans un calcaire schisteux qui s'étend à plusieurs verstes et s’y trouve l’une couchée contre l’autre, ou souvent l’une couvrant l’autre. Elle est tellement mince que les deux valves ne dépassent pas l'épaisseur d’une ligne. Les stries sont extrêmement fines et rayonneées. On y observe quelquefois deux sillons parallèles au bord. ELORA BAICALENSI-DAUTRICA S E U DESCRIPTIO PLANTARUM IN REGIONIBUS CIS ET TRANSBAICALENSIBUS ATQUE IN DAHURIA SPONTE NASCENTIUM AucTorEe Nicozao TURCZANINOW. —“s0—— ConTinuaTio v. Buzz. 1849. P. Il. pag. 358. pag "0-3 —— Ordo LIV. BORRAGINEÆ Juss. gen. 128. Dict. sc. nat. 5. p. 161. Asperifolæ Linn. ord. ed. Gis. p. 489. Calyx liber, herbaceus sæpius persistens, interdum post anthesin auctus, 5 (rarissime 4-) fidus aut par- titus, sepalis per æstivauonem valvatis (rarius imbri- caus ). Corolla hypogyna decidua, gamopetala , ple- rumque » loba; tubo tereti, longitudine vario, imo 496 interdum nullo; limbo patente aut erectiusculo, æqua- li aut rarissime imæquali, lobis cum calycis lobis al- ternanüibus, per æstivationem ordme quincunciali im- bricauis, fauce nunc nuda nunc formicibus ante lobos sitis aucta. Slamina tot quot corollæ lobi, 1is alterna, filamenta tubo adnata, libera, æqualia, aut rarius inæ- qualia. Antheræ erectæ aut mcumbentes, biloculares, loculis parallelis contiguis rima longitudinali dehiscen- übus. Ovarium constans carpellis : uno antico, altero postico (plus minus disunctis, bilocularibus, loculis concretis aut discretis; uniovulatis. Torus depres- sus aut elongatus, carpella aut basi aut dorso inserta gerens. Stylus 1 inter carpella distincta, aux ex api- ce carpellorum concreltorum orlus, apice simplex, bifidus, aut bis bifidus. Fructus in varis varius, 4—1 spermus. Semina albumime nullo aut tenui subcarno- so. Embryo rectus, inversus, raro arcuatus ; cotyle- donibus foliaceis, integris planis, rarius plicatis. Her- bæ aut suffrutices, imo frutices aut arbusculæ (spe- cies floræ nositræ omnes herhaceæ ). Superficies fo- liorum, calycum et ramulorum plerumque setis aspe- ra et demum squamellis albis ( pilorum basibus in- duratis } notata. Folia alterna simplicia, indivisa, ex- stuipulata, pennimervia. Racemi seu spicæ, rarius co- rymbi, dispositione varii, sæpe secundiflori, ante evo- lutionem circinales. Succus aquosus, sæpe sedativus seu narcoucus. Ordo e siructura fructus ad labiatas et verbenaceas, ex flore ad solanaceas et hydrophyl- leas accedens. Alph. DC. in prodr. IX, p. 466. 497 Tribus 1. EHRETICÆ Alph. DC. in prodr. IX. p. 202. Ovarium indivisum, vel rarius lobatum, 4 loculare, loculis falsis vel potius cavernulis interdum adjectis, apice stylum sæpius bilobum, rarius simplicem ge- rens. Fructus baccatus aut subexsuccus, indehiscens. _ Semina albumine tenui carnoso aut nullo donata. Co- tyledones planæ. Frutices aut herbæ. Alph. DCE c. 264. TOURNEFORTIA Linn. gen. n. 192. Gaærtn. fr. t. LIIVI. (ubi radicula per errorem infe- ra dicta). ‘Tournefortia et Messerschmidia Linn. mant. Lam. Juss. G. Don. Endi. gen. n. 5747— 35748. Calyx 9, rarius 4 parütus. Corolla hypocrateri- morpha fauce nuda. Stamina 5 rarius 4 inclusa. Sty- Jus brevis, rarius elongatus aut deficiens. Stigma in- divisam aut bilobum, peltatum, subconicum. Fructus bicarpellaris, carpellis nunc mdivisis pyreniformibus dispermis 2—3 locularibus, nunc bipartitis et ideo fructus tetradymus seu tetragaster evadens. Semina in loculis solitaria, radicula supera. Frutices erecti aut arborescentes, aut herbæ. Folia fere omnium alterna peuolata , rarissime aut partim opposita aut sessilia aut sinuata. Spicæ secundifloræ sæpius cymosæ. Co- rollæ albæ aut flavidæ. Æ/ph. DC. L, c. p. 513. 498 Sectio Arcuzra Amm. Ruth. p. 29. Messerschmidiæ sp. Linn. Corollæ lobi obtusi vel acuti, in præfloratione pli- cati, serius plani. Nectarium annulare minimum. Sty- lus brevis, stigmate fungiformi , pileato , subcostato, apice À tuberculato, persistente. Fructus biparübilis exsuccus hirsutus, crista ettubereculis destitutus dipy- renus, pyrenis osseis. 813. TournerorTiA ArGuziA R. Br. in Schult. syst. IV. pe 940. Gaule herbaceo ereclo ramoso villoso ; folis sessi- libus integris plus minus villosis ; spicis pluribus in corymbum terminalem dispositis ; corollæ tubo villo- so, lobis calycis lanceolatis duplo Jongiore. Alph. DC. Lcp 074. | T. Sibirica Linn. sp, 202. Messerschmidia Arguzia Linn. fil. Suppl. 132. Lam. ill. t. 95. Gærtn. fr. 2. p. 130. | Tournefortia Arguzia R. Br. l. c. Spreng. Syst. veg. I. P- 644.—Ledeb. fl. Alt. I. p. 236.— PI. Ross. IL. p. 17. Messerschmidia Gmel. ft Sib, IF. pe 71. œ. latifolia: foliis ovatis, corollæ lobis ob- Lusis. B. angustior : foliis lanceolatis, corollæ lobis obtusis, rarius acutiusculis. y. rosmarinifolia : foliis lineari-lanceolatis, lo- MT EE A 20 - | 499 bis corollæ acutis. Messerschmidia rosma- rinifolia Willd. in Schult. syst. IV. p. 544. Varietates «. et B., paruminter se distinctæ, promiscue crescunt in Salsis Dahuriæ ad limites (Chinenses v. gr. ad lacum exsiccatum Tarei, Zagan Noor et cæt. varietas 7., quæ forte propria est species copiose provenit ad lacum Buldunda. Flo- res plantæ recentis odorem suavem spirant. Floret Julio. 9,. Tribus IL BORRAGEÆ DC. prodr. X. p. 1. Ovarium constans carpellis 2, nunc indivisis bilo- cularibus, nunc sæpius in nuculas duas uniloculares e e e e es parts. Stylus e basi gynobasica inter Ovaril Segmen- ta ortus , apice simplex aut bifidus. Fructus siccus aut rarissime (in mertensia) subcarnosus, bi-aut sæ- pius quadriparübilis , segmentis in priore casu 2—, in posteriore Î-spermis. Semina exalbuminosa, Fru- ces aut sæpius herbæ. Radix sæpius extus rubra. Folia sæpius setifera et demum squamellisera. Race- mi aut spicæ sæpius secundiflori et juniores circin- nales. Alph. DC. L c. Subtribus 1, LITHOSPERMEÆ DD. in Meisn. enum. p+ 189.—Prodr. X. p. 57. Nuculæ 4 disunctæ, uniloculares, basi clausæ nec perforatæ, areola nempe plana minima toro insiden- a, a stylo et gynobasi liberæ. Corolla nuda aut (interdum im eodem genere ) gibbis aut fornicibus sub medio loborum donata. 4lph. DC, L c. 900 265. LITHOSPERMUM Tourn. inst. 197. t. 55. Linn. gen. n. D ill. t. M1.— Gertn. fr. I. p. 327. t. LIVIH.—Endl. gen. n. 3769. Galyx 5 partitus, lobis æquahbus. Corolla infundi- buliformis aut rarius hypocraterimorpha, pervia, fau- ce nuda, vel rarius gibbis 5 cum stamimibus alter- nantibus, pilosa aut lævi, lobis subrotundis. Antheræ oblongæ brevissime stipitatæ plerumque inclusæ. Sus- ma capitatum subbilobum. Nuculæ ovatæ læves aut rugosæ basi truncatæ imperforatæ. Herbæ aut suffru- üces, habitu et habitatione diversæ. Radicesssæpe crassæ cortice rubro et ideo tinctoriæ. Fola alterna integra sæpius pilis simplicibus scabra. Flores spicati aut racemosi bracteati, colore var. ÆAlph. DC. L c. P. 79: | Secüuo EuLiraosperMuM DC. mss. Faux corollæ 5 gibba. Nuculæ lapideæ lævissinæ, Corollæ albæ, albidæ aut flavæ Ælph. DC. L c. p. 0: 814. LiTHoSPERMUM oOFFICINALE Linn. Gaule herbaceo tereti erecto superne ramosissimo, folus late lauceolatis acutis venosis scaberrimis, race- mis folosis, corollæ tubo longitudine calycis, nuculis lævissimis. Alph. DC. L c. L., officinale Sp. 189.—Spreng. syst. veg. I p. 544. — Le- 901 deb. fl. Alt. I. p. 174. — Koch syn. fl. Germ. ed, sec. II. p. 579.—Ledeb. fl. Ross. p. 130. Lithospermum seminibus JIævibus, corollis vix calycem superan- tibus, foliis lanceolatis. Gmel. fl. Sib. IV. p. 73. Corolla albido subflavescens. Nuculæ maturæ albæ perduræ. In siccis apricis prope Ircutiam alibique non infrequens. Floret Julio, Augusto. 9,. 266. MERTENSIA Rortb. cat. bot. 1. (1797). Alph. DC. in prodr. X. p. 87.—Casselia Damort. — Steenhammera Reichenb. fl. excurs. 1. p. 387.— End. gen. n. 21600.—Turcz. in bull. soc. Mosqu. 1840. p. 241. Calyx 5 partitus, rarius 5 fidus, corolla saltem duplo minor. Corolla tubo cylindraceo aut infundi- bihformi , limbo subcampanulato 5 fido ad faucem plicis 5 trausversalibus, inius prominentibus , ibique arcuatis glandulosis, faucem non claudentibus instruc- ia, rarius plicis destituta. Siamina 5 plicis alterna, paulo inferius inserta inclusa. Filamenta ligulata, an- iheræ subsagittatæ. Stylus filiformis, post anthesin sæ- pius elongatüs, stigma subcapitatum indivisum. Nucu- læ 4 dislinciæ, subdrupaceæ, areola lateral parva, ad basin nervi medi prominentis silæ, receptaculo afhxæ. Herbæ perennes. Folia sæpe glabra pelluci- do-punctata integerrima subglaucescentia, radicalia palminervia petiolata, post anthesim accreta, caulina sessilia. Racemi terminales , sæpe subcorymbosi aut fasciculau. Corolle cœruleæ aut purpureo-cœruleæ, variantes iuterdum albæ. F 502 6 1. Nuculæ rugulosæ, compressæ, utrinque conveæiusculæ, margine in alam integram vel denticulatam expansæ, nervo medio fa- Ciel inteérioris \alalo. Fuuæ cCorolæMplicers instructa, 815. MERTENSIA SERRULATA Alph. DC, Caule erecto glabro ; folis radicalbus caulinisque inferioribus petiolatis ovatis , superioribus elliptico- lanceolatis, omnibus acutis glabris, margine obsolete serrulato scabris ; calycibus 5 fidis, denubus obtusis ciliaus ; corollæ iubo calÿce sesquilongiore , limbum 5 lobum vix superante ; stylo incluso ; nuculis mar- gine anguste alatis, ala denticulata. Mertensia serrulata Alph. DC. in prodr. X. p. 89.— Ledeb. JL Ross. IIT. p. 139, Steenhammera serrulata Turcz. L. c. Lithospermum serrulatum Turcz. cat. pl. Baic. Dah. n. 805. Corollæ intense cœruleæ parvæ, illis mertensiæ marilimæ mi- nores. À congeneribus disüinctissima calyce 5 fido nec 5 par- tito et nuculis margine denticulatis. In lapidosis subalpinis inter fluvia Barguzin et Angaram supe- riorem, ad torrentes inter alpes Kawokta et Ukalkit. Floret Julio. 2. $ 2. Nuculæ rugulosæ, margine destitutæ, extus convexææ, intus carinato-alatæ. Faux corollæ fornicibus instructa. 503 * foliis omnino glabris. 816. MERTENSIA DENTICULATA G. Don. Glauca, caule erecto ; foliis subcarnosis, radicali- bus longe petiolatis ovatis cordaüsve, caulinis basi attenuatis obovatis acutis, sessilibus; lacimüis calycinis ovatis, obtusis; tubo corollæ calycem triplo superan- ie, limboque 5 lobo parum longiore ; antheris fila- menta excedentibus; stylo demum exserto; peduncu- lis frucuferis cernuis. Mertensia denticulata Alph. DC: L.\c. p. 90. — Ledeb. fl. Ross. III. p. 133. Pulmonaria Sibirica Linn. sp. pl. p. 194. Lithospermum denticulatum Lehm.—Spreng. syst. veg. I p. 547. L. Sibiricum Ledeb. fl. Alt. I. p. 177.—Turcz. cat. Bac. Dah. n. 805. Steenhammera Sibirica Turcz. L, c. Anchuse foliis radicalibus cordatis , caulinis ovatis Gmel. fl. Sib. IP. p. 15.1. XXXIX. Flores cœrulei, juniores vix purpurascentes. Tota planta glaber- rima præter pedicellos et margines laciniarum calycis pilis brevissimis adspersis. Talis est planta Baicalensis id est P. denticulata 8. Baicalensis Ledeb. fl. Ross. p. 134. Steen- hammera plerosporamea, forte speciem peculiarem sistit. In pratis humidis ad Baicalem prope pagum Kultuk. Floret Ju- nio, Julio. 9. Lithospermum Pallasii Ledeb. ( Steenhammera Turcz.), cujus | 004 specimina e montibus Altaicis provenientia , cum amic. Bun- ge communicata et Songorica ab amic. Karelin et Kirilow lecta, ante oculos habeo , a planta Baicalensi certe specifice distinctum est. Præter notas, jam indicatas recedit statura minore et foliis non solum radicalibus, sed etiam caulinis in- fimis petiolatis. Planta superne cum pedunculis, calyce et co- rolla in speciminibus Songoricis partimque Altaicis pube te- nui obducta, in aliis fere glabra. Hæc est pulinonaria Sibiri- ca Pall. vix autem Linnæi a cl. G. Don et postea a cl. Alph. DC. et Ledebour nomine Mertensiæ Sibiricæ salutata, ** foliis plus minus scabris. 817. Merrtensa srycosa Alph. DC. Caule suberecto glabriusculo aut pilosulo ; fois aculis supra calloso-scabris : radicalibus petiolatis cor- datis ovatisque , caulinis inferioribus basi attenuatis ovato-lanceolatis ; pedunculis fracüuferis calyce parum longioribus ; calycibus 5 parutis, lacmiis oblongis acu- us pilosis, incanisve ; tubo corollæ intus glabro caly- ce duplo longiore, limbum 5 lobum parum superan- te; stylo exserlo ; nuculis rugosis. Mertensia stylosa 4lph. DC. prodr. X. p. 91. — Ledeb. fl. Ross. TITI. p: 135, Pulmonaria stylosa Fisch. in mem. soc. Mosqu. 3, p. 62. Lithospermum stylosum Turcz. cat. pl. Baic. Dah. n. 804. Steenhammera stylosa Turcz. in bull. soc. Mosqu. 1840. Mertensia stylo a Alph. DC. L. c. p. 91. Corollæ azureæ. In pratis subalpinis montium Baicalensium et Dahuricorum. Flo- ret Junio, Julio. 9,. 905 818. MEerrensiA Danurica G Don. Gaule erecto sæpe ramoso, basi glabro apice pu- bescente subincano; foliis aculiusculis acuminatisve, supra pilosis sæpe callosis, subtus glabris, radicalibus ovalo-oblongis longe petiolatis, caulinis inferioribus basi attenuatis, superioribus basi ovata sessihbus , li- neari-lanceolatis ; pedicellis frucuferis (imferioribus ) calyce parum longioribus ; calyce 5 partito , laciniis ovalo-lanceolatis obtusiusculis pilosis ; tubo corollæ intus glabro , calycem limbumque multo superante ; stylo subexsertio ; nuculis rugosis. Mertensia Dahurica G. Don. gen. syst. IP, p. 318. — Alph. DC. prodr. X. p. 91.— Ledeb. fl. Ross. III. p. 136. Pulmonaria Dahurica Fisch. mss.—Sims bot. mag. t. 1743. Lithospermum Dahuricum ZLehm. asp. 2. p. 296. — Spreng. syst. veg. I. P: 545. Steenhammera Doburica Turcs. L. c. Mertensia Dahurica 4lph. DC. L. c. p. 91. Ab omnibus corollæ tubo elongato, foliisque angustis facile dig- noscitur. In pratis sylvaticis præsertim subalpinis regionis cis et trans- baicalensis, nec non in Dahuria non rara. Floret Junio, Ju- lo. >. 267. PULMONARIA Tourn. inst. p. 136. t. 55. Lam. il. t. 95.—Endl. gen. n. 3759.—Pulmonariæ spp. Linn. 506 Calyx sub 5 fidus basi pentagono-prismaticus post anthesin subcampanulatus , lobis erectis acuminats. Corolla infandibiliformis, fauce penicillis piorum 5 cum Sstaminibus alternantibus pilosa, esquamata. An- theræ subinclusæ. Stigma bilabiato-slobosum. Nuculæ 4 subturbinatæ læves basi trancatæ imperforatæ. Her- bæ perennes hispidæ. Folia radicalia e capiubus col- li sterilibus orta, sæpius post anthesin accreta pelio- / Jata, caulina sessilia. Gaules floridi erect, e colli ca- pitibus diversis quam fohia radicalia orti, simplices. Corollæ ineuntes roseæ, dein purpureæ aut cœruleæ, omnes variantes albæ. Flores in üisdem speciminibus sæpe pseudo-polygami , ali antheris omnino imclusis et stylo exserto, ali antheris ad faucem et stylo in- cluso donati Alph. DC. 1. c. p. 92. 819. PuorzmonariA morris Wulf. Folis radicalibus elliptico-lanceolatis lanceolatisque in petiolum lato-alatum decurrentibus, caulinis ovato- lanceolatis semiamplexicaulibus ; pilis caulis mollibus articulatis viscoso glandulosis. Alph. DC. L. c. Pulmonaria mollis Wulf. ex Hell. ft. wirc. suppl. 13.—Spr. syst. veg. I. p. S4T.—Reichenb. icon. crit. cent. VI. p. 4. t. DIII f. 696.— Lédeb. JL. ALT. p- 179.— Koch syn. Jt. Germ. ed. sec. vol. IT. p. 579.—Ledeb. fl. Ross. III. p- 137. Pulmonaria foliis radicalibus lanceolatis Gmel. fl 1810, TUE HS. texcl. syn. Linn. Le Flores primum rubri dein in cœruleum aut violaceum vergen- 507 tes, vidi etiam specimina adalta floribus albis et roseis præ- dita. Ubique in pratis sylvaticis humidiusculis vulgaris Q,. Floret Aprili, Majo. 268. STENOSOLENIUM Turcz. in bull.* soc. Mosqu. 1840. p- 268. Calyx 5-partitus. Corolla tubo gracili elongato ima basi interne piloso, cæterum glabro , gibbis fornici- busve destituto, limbo 5-fido obtuso subpatente tubo multo breviore. Siamina a media tubi parte altitudi- ne inæquali imserta; antheris linearibus, filamento dorso inseruis, eo longioribus. Nectarium nullum. Ovarium 4-parlitum. Ovula ex angulo inferiori inter- no erecta, Stylus fliformis, apice bifidus, nempe Sügmaubus duobus obtusis basi angustatis terminatus, Nuculæ 4 ovoideo-trisgonæ, acuüusculæ, dorso conve- xæ, ventre carimatæ, miidæ, irregulariler tubercula- iæ, slipite brevi concavo toro insidentes. Semen obo- voideum , funiculo tenuissimo elongaio e superiore parle süpituis insertum, hilo central. Radicula mini- ma; supera. GCoiyledones obovalæ crassæ. Herba Asiaica ramosa, setis patulis hispida et inter setas pube brevi pubescens. Folia anguste lanceolata, ses- silia, inferiora obtusa, superiora acutiuscula. Racemi terminales demum elongau, bracteis flore longioribus. Corolle purpureo cœruleæ. Genus Arnebiæ nimis proximum, tamen nuculis supitatis distinctum; Alkan- næ quoque accedens sed corolla omnino nuda et nuculis non curvatis magis diversum. Nuculæ non ex- NII 1850. 32 508 cavatæ seu perforatæ, nam cavitas intra Süpitem bre- vem angustum strophiolo destituta vix Anchusas re- vocat. Alph. DC. in DC. prodr. X. p. 105.—Ledeb. Hi Ross HN p. 122 8920. STENOSOLEMIUM SAXATILE T'urcz. L. c. Anchusa saxatilis Pall. itin. n. 2996. £&. 99. f. 1. Onosma saxalilis Lehm. asp. p. 311. Lycopsis saxatilis Turcz. mss. In rupibus transbaicalensibus ad Seleugam , ex adverso oppidi. Selenginsk. Floret Julio. ©. | 269. MYOSOTIS Düill. nov. gen. p. 99. &. 3. Endl. gen. n. 3772, Myosotis sect. I. Lehm. asp. I. P- 178.—myosotidis spp. Linn. Calyx sub 5-partitus, 5-fidus aut 5-dentatus. Co- rolla hypocraterimorpha vel imfundibiliformis , iubo reclo calyci subæquali, limbo 5-fido obtuso plano aut concavo, fauce fornicibus brevibus obtusis plerumque instrucla. Aestivauo loborum simistrorsum (si e cen- tro floris præ se observas ) contorta. Stamina lobis fornicibusque alterna , sæpius inclusa, filamentis bre- vibus, antheris ovali-oblongis integris medio dorso affixis, apiculo membranaceo vel calloso terminatis. Stigma obtusum subbilobum. Nuculæ 4 fundo calycis aflixæ ellipucæ compressæ Iævissimæ glaberrimæ, ba- si umbilico minimo donatæ imperforatæ. Semen ere- ctum. Radicula supera brevis, cotyledonibus obovatis crassis multo brevior. Herbæ erectæ villosulæ. Folia radicalia in petiolum attenuata, caulina sessilia. Ra- cemi juniores scorpioidei, demum elongati, inferne interdum bracteati, sæpius ubique ebracteati, pedi- cellis extra-axillaribus. Corollæ coœruleæ roseæ aut albæ, ad faucem interdum luteæ, rarius limbo mini- mo Omnino flavo, fornicibus brevibus sæpe emargi- natis, elabris vel brevissime papillosis, raro nullis. Alph. DC. L c. p. 104. Sectio Eumyosoris Turcz. in bull. soc. Mosqu. l. c. Corolla formcibus gibbosis nunc minimis, sæpe emarginatis apice tubi clausa. Antheræ inclusæ fila- mento longiores erectæ. Flores racemoso-scorpioidel. Alph. DC. ep) 105: H pili calycis adpressi nunquam apice unCi- natz. 891. Myosortis paAzustrris With. Rhizomate oblique repente ; caule angulato ; folns caulinis oblongo-lanceolatis acutiusculis; calyce 5-den- ïtato adpresse piloso, frucüfero aperto ; stylo calycem subæquante. Alph. DC. L c. M. palustris #r1th. arr. brit. 2. p. 233.—Spr. syst. veg. I. p- 557. — Koch syn. fl. Germ. ed. sec. II. p. 580. — Ledeb. fl. Ross. III. p. 145. M. nemorosa Bess. Ledeb. fl. AÏPANOT. p- 188. Specimina nostra pertinent ad var. 0. laxifloram DC. prodr., etiamsi pubes in caule ramisque adpressa. 32* ct [O In paludosis prope Ircutiam, ad Baicalem prope monasterium Possolskoy et cæt. Floret Junio, Julio. 9,. ex 8929. Myosoris caspirosa Schultz. Radice descendente undique fbrosa; caule tereti erecto ramoso adpresse puberulo ; folis lineari-ob- longis obtusis ; pedicellis calyce longioribus ; calyce o-fido adpresse piloso, fructifero aperto ; stylo bre- vissimo. Alph. DC. L c. M. cespitosa Schuliz fl. Sluttg. suppl. 11. — Ledeb. fl. AI. I. p. 188.— Koch syn. fl. Germ. L. c. p. 580. — Ledeb. fl. Ross. III. p. 144. In arenosis humidis ad Baicalem prope monasterium Possolskoy, \ in umbrosis Dahuriæ orientalis prope Gorbitza. Floret Junio, Julio et Augusto. 9,. "* pili calycis patuli et in basi patentissimi, extremitate uncinulato-recurva. 823. Myosoris syzvatica Hoffm. _ Caule erecto basi patentim piloso; foliis oblongo lanceolaüs molliter subhirsutis; racemis elongatüs; pe- dicellis fructiferis calycem æquantibus longioribusque, calycibus profunde 5-fidis patentim pilosis, piis ba- seos divaricatis uncinaüs, fructiferis lobis erecto-con- miventibus ; carollæ limbo plano. 4{/ph. DC. L c. p. 107. M. sylvatica Hoffm. Deutsch. fL. I. p. 65. — Koch syn. fl. Germ. l. c. p. 561.— Ledeb. fl. Ross. III. p. 145. o11 M. alpestris Schmidt.fl. Boh. cent. III. n. 225.—Spr. syst. veg. I. p. 557.—Ledeb. fl. Alt. I. p. 189.— Turcz. cat. Baic. Dah. n. 810. M. suaveolens Ait. Schult. syst. veg. I. p. 102. In collibus apricis et ad margines sylvarum frequens. Floret a Majo per totam æstatem. D. Varietatem albifloram hinc inde observavi. Subtribus Il. Cynocrossez DC. In Meisn. comm. p. 187. (ex cl. Rocheha ). Nuculæ 4, distinctæ , sæpius echinalæ vel alatæ, basi clausæ imperforatæ , oblique insectæ , gynobasi et interdum siylo plus minus adhærentes. Semina eo allius inserta quo magis nuces stylo adhærent, nem- pe sublateralia, lateralia vel pendentia. Corolla regu- laris, fornicibus ante lobos sitis donata vel rarius nuda. Æph. DC.) l c. p.117. 970. CRANIOSPERMUM Lehm. asp. p. 337. L. 50. Alph. DC. L. c. p. 174. — Endl. gen. n. 3768. — ( cfr. tab. nostr. Tab. XI. ). Calyx 5-parltus, lobis erectiusculis in fructu apice conniventibus. Corolla tubulosa vix apice ampliala, calyei subæqualis, ore nuda breviter 5 loha. Stamina medio tuba inserta, plus minus exserta, antheris oblongis nudis dorso aflixis incumbentibus filamento filiformi brevioribus. Ovarum 4 partitum, lobis globo- 12 Qzr sis, superne depressis. Stylus exserlus aut longitudine corollæ. Stigma capitatum. Nuculæ # ( quarto inter- dum imperfecto) oblongæ, medio oblique strangulatæ, parte inferiore ope areolæ obiongo-ovatæ , basi sub- pibbæ , superne in carmam excurrenüs , gyÿnoslegio adnatæ, parte superiore In alam brevem productæ, Herbæ perennes humiles, dense villoso subhispidæ. Radix lhignosa cylindracea. Caules plures erecu digt- tales foliosi. Folia oblonga integra, infima ad basin- longe ciliata. Racemi subcapitai terminales breves foliosi, bracteis inferioribus ovatis aut subcordatis. Corollæ roseæ. Genus Cynoglosseum suadente el. Alph. DC. prope Omphalodem et Solenanthum ponendum, ab utroque diversissimum habitu, forma nucularum et corollæ fauce pervia propter hunc ulüimum chara- cterem melius post Amsimckiam collocandum. 824. CRANIOSPERMUM SUBVILLOSUM Lehm. asp. n. 9'AD NÉICAUE EL Ledeb. fl. Ross. II. p. 174. C. hispidum Ælph. DC. l. c. p. 175. Ad littora sabulosa Baicalis frequentissima. Floret Junio, Ju- lo. ©. 271. ERITRICHIUM Schrad. diss. asp. Gœtt. 1820. Comm. Gœtt. 4. p. 186.—Endl. gen. n. 3770. Calix 5-parütus. Corolla hypocraterimorpha, fauce formicibus parvis obtusis clausa genttalia inclusa. Nu- culæ 4 triquetra prope basin lateraliter adfixæ basi 513 imperforatæ , areola insertionts sublaierali minuta punctiformi donatæ, antice planæ, angulis Jlævibus aut rarius crenalis. Herbæ plerumque annuæ, folus integris sæpius alternis, floribus racemoso-spicalis ebracteatis saepe mimimis, racenus laterahibus aut ex axilla fol, corollis Saepius albis aut coœruleis. Genus a Myosotide divulsum ob nuculas trigonas, sed forte in poslerum dividendum. Alph. DC. L c. 10, Sietio I. Corosoma Alph. DC. &. c. p. 126. Nuculæ dorso superne truncatæ facie dorsali vel superiore plerumque margine dentifero cincia. 825. ErRiTRicHIUM viLrosumM Alph. DC. Cauhibus basi laxe ramosis et cespitosis inferne ra- dicantibus, surcuhs floridis elongatis foliosis erecus pubescentuibns apice bifidis ; foluis elliptico-oblongis acutis pilis sericeis longis sparse subvillosis; racemis _germinis ereclis plariflorts basi bractiauis; nuculis ad maroines dentibus inflexis cillato-serratis Alph. DC. l. c. Ledeb. fl. Ross. HI. p. 150. Myosotis villosa Ledeb. decad. in mém. de l’acad. des sc. de ST. Péters. I. p. 516. — ejusd. fl. BED p° 191.—- ejusd. icon. DIN CROSS AT DEEP ons - pectinata Turcz. cat. pl. Baic. Dah. n. 817. (non Pall.). M. drabæfolia Turcz. mss. In humidis alpis Nuchu Daban et passim in locis alpinis siuni- libus. Floret Julio, Augusto. ,. 514 826. ERITRICHIUM SERICEUM Alph. DC. Laxe cespitosum, caulibus basi demissis ; floribus erectis utrinque adpresse sericeo-setosis incamis; folus oblonso-linearibus subacuüs, pis basi vix tuberculaus; racemulis paucifloris confertis Inferne bracteatis; ca- lycibus adpresse sericeo-setosis acutis tubo corollæ paulo longioribus, pedicello brevioribus. Alph. DC. Lite: Eritrichium sericeum Æ!lph. DC. prodr. X. p. 196.— Ledeb. fl. Ross. p. 151. Myosotis multicaulis Turcz. cat. Baic. Dah. n. 814. M. ciliata Turcz. mss. non Rudolph. Herba digitalis. Folia præter pubem adpressam utramque pagi- nam dense tegentem, longis et raris ciliis marginata. Flores amæne cœrulei. Nuculas valde immaturas tantummodo cbser- vare mihi licuit, quæ sunt compressa, supra margine crassius- culo, minute tuberculato circumdatæ. Eadem videlur species ac Éritrichium rupestre Æiph. DC., cujus specimina altaica in statu florifero {fructifera non vidi) a nostris non viden- tur diversa. Eritrichium pectinatum Æ4/ph. DC., quod Eritr. rupestri habitu dicitur simile, mihi prorsus ignotum. In collibus apricis ad Angaram, ultra pagum Olonki, atque ad viam Lenensem copiosissime provenit. Floret Majo, Junio. 9,. 827. Erirricmium ixcanum Alph. DC. Adpresse pillosüm cinerascens; caulibus e collo so- jitarns paucisve simplicibus ; fois lineari-oblongis obtusis erectis, radicalibus obtusis basi attenuatis et S19 pilis patentibus ciliaüis; racemis erecus; clongatis la- xis; pedicellis frucüferis ereclis calyce duplo triplove longioribus ; lobis calycinis linearibus obtusiusculis adpresse hispido-sericeis; corollæ tubo calyce sublon- glore limbum patentem æquante ; nuculis calyce pa- tente brevioribus oblique iruncatis, margine pectinaus. Aiph. DC. bic: p.127. Myosotis incana Turcz. cat. Baic. Dah. n. 816. Caules 12—15 pollicares. Folia 6—15 lin. longa, radicalia non longiora nunc spathulato-oblonga, caulina magis linearia 1—92 Jin. lata. Corollæ limbus cœruleus. Calyx fructiferus 14 lin. longus. Nuculæ glabræ dentibus apice glochidiatis. Medium inter E. rupestre et cilialum. À ciliato, cui magis afline, dif- fert flore paululum minore, nuculis brevioribus facie superio- re granulato-punctata nec lævi, dentibus non ciliatis 4/ph. DC. L. c. À celeb. Ledebour forsan non immerito cum E. pectinalo et ci- hato jungilur. = In rupestribus ad fl. €chilka, prope ejus confluxum cum fl. Ar- gun invenitur. Floret Junio, Julio. 9. Sectio I. Enpoconra Turcz. in bull. soc. Mosqu. | 4840. p. 257. (ubi pro secüone Myosotidis propositum.)— Eritrichn seciio 4 Alph. DC. in prodr. X. p. 128. Nuculæ turbinatæ, puberulæ, basi stipitatæ, latera- liter subuiangulares, hinc versus centrum floris ma- gis prominentes, superne facie majore convexiuscula immarginata terminatæ. Antheræ brevissime apicula- iæ. Herbæ debiles annuæ. Racemi basi tantum bra- D16 cteati. Pedicelli apice incrassati aut filiformes. Ex æ- slivatione quincunciali corollæ ad hoc genus revoca- vit il. Alph. de Candolle. 828. ERITRICHIUM RADICANS Alph. DC, Caule debili diffuso ramoso ; folüs ovato-oblonais acutis, inferioribus petiolatis ; racemis basi bracteola- us laxis, demum valde elonsatis apiceque radicanu- bus; pedicellis filiformibus. Éritrichium radicans DC. L. c.— Ledeb. fl. Ross. III. p. 154. M ÿosotis radicans Turcz. cat. Baic. Dah. n. 815.—bull. de la soc. des nat. de Mosc. 1840. L. c. Folia inferiora interdum 3 pollicaria, pollicem lata. Herba ha- bitu cum speciminibus elatioribus Eritr. peduncalaris Alph. DC. satis conveniens, at notis expositis præter flores majores distinctissima. In humidis ad torrentes in inferioribus regionibus fluvii Argui et ad fl. Amur. Floret Julio, Augusto, ©. Sectio Lil. AMBLYNOTUS Alph. DO ec: Nuculæ oblongæ, dorso obtusæ convexæ, ventre in angulum prominentes, læves, glaberrimæ, 829. ERITRICHIUM OBOVATUM Alph. DC. Totum pils adpressis sericeo-villosum canescens ; caulibus plurimis cespitosis basi ima ramosis , ramis floridis simplicibus ; folis radicahbus et plerisque o17 caulinis obovaus obtusis, senescentuibus albo-tubercu- latis, summis oblongo-linearibus; racemulis subgemimis bractealis paucifloris; nuculis trigonis ad angulos læ- vibus apicé subacutis. Alph. DCE" 0: Eritrichium obovatum Æ4lph. DC. 1. c.— Ledeb. YU MEROSS NTI p- 152. Myosotis obovata ZLedeb. in JL. ALIEN p: 190.—Turcz. cat. Baic. Dah. n. 813. In siccis et lapidosis transbaicalensibus, in Dahuria, in deserto Torensi, in deserto adverso insulæ Olchon elc. abunde crescit. Floret Junio, Junio. 9,. Varietatem angustifoliam habitu ad E. rupestre valde acceden- tem in locis siccioribus atque in alpibus Dahuricis observavi. Flores cœrulei, interdum albi. 272. ECHINOSPERMUM Svw. red. Lehm. asp. p. 113. DC. prodr. X. p. 155. — Endl. gen. n. 160 Lappula Mœnch meth. 416.—Rochelia PR. iethSCh syst. IW. p. ÀI.—Myosotidis spp. Linn. Calyx 5-partitus. Corolla hypocraterimorpha, fauce formicibus brevibas clausa, limbi lobis obtusis. Sta- imina inclusa. Sigma iniegrum aut emarginatum. Nu- culæ 4, lateraliter columnæ centrali affixæ , erectæ, basi imperforaitæ, trigonæ vel compressæ, disco dor- sal marginato vel sæplus aculeis 1—3 seriatis, hbe- ris vel basi connatis, apice glochidiatis ( rarius tu- berculis brevisshnis |} emclo, cæierum læves vel sæ- pius tuberculatæ. Species herbaceæ annuæ aut per- ennes, Sæpius piloso-canescentes, fere omnes ereciæ, 018 simplices aut ramosæ. Folia oblonga lanceolata aut li- nearia. Racemn fere omnium bracteati. Pedicelli bre- ves erecli, rasius post anthesin recurvi. Corollæ cœ- ruleæ aut albæ fere myosotidis. Alph. DC. L. c. p. 135. Sectio 1. Homacocaryum Alph. DC, L c. Nuculæ compressæ, extus disco margineque alato-pe- ctinato planis , aculeis uniserialibus. Lobi calycis ovati. Alph. DC. L c. 830. EcxiNosPErMuM DEFLExUM Lehm. Caule erecto patentim villoso , ramoso ; folis ob- longo-lanceolaus obtusiuseuls, basi ciliaus, pubescen- ti-hirsuts ; racemis erecto-patentibus inferne bractea- üs; pedicellis deflexis ; lobis calyeinis ovatis; corolla calyce longiore ; nuculis maroine serie aculeorum al- ternatn inæqualium, basi in membranam connalorum, : apice glochidiatorum armats, disco granulaüs. E. deflexum ZLehm. asp. I. p, 120. — Spr. syst. veg. I. p. 567. — Ledeb. fl. Alt. I. p. 197. Alph. DC. in prodr. X. p. 135.— Koch syn. fl. Germ, ed. sec. II. p. 571.— Ledeb. fl. Ross. III. p. 154. (excl. vur. 7.). Aculei in planta nostra breviores sunt quam in speciminibus meis helveticis a cl. Schleicher lectis; in speciminibus Kuri- lensibus aculei paulo longiores, lamen longitudinem illorum plantæ helveticæ non attingunt. E contra individua songori- ca ab amic. Karelin et Kirilow decerpta et nomine Ech. se- cundi salutata aculeis prædita sunt illis speciminum Schlei- 519 cherianorum non cedentibus. His omnibus collatis, omnia pro formas unius speciei existimo. In montosis siccis transbaicalensibus hinc inde nascitur. Floret Junio, Julio. a 831. EcuINosPERMUM THYMIFOLIUM Alph. DC. Caule erecto ramoso pilis adpressis canescente; fo- lus linearibus angustis, utrinque piloso-canescentibus; pedicellis frucuferis deflexis calyci minimo suhæqua- hbus; corolla longitudine calycis ; nuculis calyce lon- gioribus, margine serie aculeorum alternatim inæqua- hum, basi connatorum, apice glochidiatorum armaus, disco granulosis. E. thymifolium Alph. DC. L. c. p. 136. (excl. synon. Échin. compressi. JE E. deflexum 7. pumilum ZLedeb. fl. Ross. III. p- 155. Præcedente multo minus et tenuius, candicans, corolla et fru- ctibus minoribus. Cæterum discus nucularum ut in Ech. de- flexo granulis minutis exasperatus, In rupestribus prope Selenginsk non copiose. Floret Junio, Ju- lo. ci Sectio lé Lappuza Mænch meth. 447. Nuculæ trigonæ glabræ, extus disco plano vel cari- nalo inter aculeos marginales plus minus depresso. Lobi lineares vel lineari-lanceolati. 4/ph. DC. L c. 220 * aculeis nucularum ad marginem utrumque biserialibus. 832, Ecmxosrermum Larrura Lehm. Caule erecio superne ramoso; folus Jlanceolatis in- cumbenti-pilosis ciiatis; pedicellis fructiferis erecus; corollis calyce paulo longioribus; nuculis margine acu- leis glochidiatis bisertalibus, disco lateribusque tuber- culaüs. Alph. DC. hic E. Lappula ZLehm. asp. 121. —Spr. syst. veg. I. p. 467.— Ledeb/wyjte Al. I. p- 198: Koch syn. fl.) Germi\cep. 571.— Ledeb. JL Ross. IIT. p. 155. Myosotis Lappula Linn. sp. 189.—f. Dan. t. G92. In montosis siccis prope Ircutiam et alibi. Floret a Majo per totam æstatem. (). 833. ECHINOSPERMUM ANISACANTHUM 72. Cauhibus e collo solitarus plurimisque strictis, api- ce tantum ramosis, ramis stricus, aut a basi ramosis, ramis paiulis, folis linearibus oblonsisve tubercalato- pilosis; pedicellis calyce fractifero parum breviori- bus; corolla calycem paulo superante; nuculis margi- ne aculeis glochidiatis, biserialibus, approximatis ere- cuis, Seriel exterioris plusquam duplo brevioribus, disco carmato obtuse tuberculato, lateribus rugosis, tuberculatisve. E. anisacanthum Turcz. cat. Baic. Dah. n. 894.—Jedeb. LUE Hoss. LIT, p. 156. | Variat. @. Caulibus apice tantum ramosis, ramis strictis; foliis linearibus pilis confertis ca- nescentibus, tuberculis minutis insidenti- bus: aculeis Serret tnterioris brevioribus, illas seriei exterioris minus superantibus. Cuers marginalibus unisertatis elon- Satis. 834. EcmxosPermum REepowsri Lehm. Caule pubescente erecto apice paniculato-ramoso ; folus linearibus sublanceolatisve patulo-pilosis cine- reis;, pedicellis erectis bractea opposita multo brevio- ribns fructüiferis patentibus ; lobis calycinis anguste linearibus; corollæ tubo calyci æquali ; nuculis com- pressis aculeis glochidiatis uniserialibus , dorso et ad latera muriculato-rugosis, calyce accreto patiente bre- vioribus. Alph. DC. l. c. p. 187. E. Redowsküi Lehm. asp. n. 98. — Ledeb. JLtRoss.\ TI.) p. 158. E. intermedium ZLedeb. RATER, p. 199°=5c. pl. ft. Ross. AU. ill. 1. 180. ma : E. Redowskii et intermedium Turcz. cat. Baic. Dah. n. 822-893. In montosis siccis prope Ircutiam, ad Baicalem prope Kultuk, in deserto dicto Kossaja Step, in Dahuria et cæt, Floret cum præcedente, ©. 522 Sectio HT. Anopcocaryum Ledeb. fl. Ross. II. p. 154. Nuculæ serie unica tuherculorum minimorum eglo- chidiatorum marginatæ. 835. Ecmnosrermum comPrEssuM 72. Turcs. cat. Baic. Dah. n. 319. Vide Tab. XII. Radix fusiformis annua. Gaules tempore florendi vix tripollicares, frucuferi sesquipedales et ultra com- pressi glabri, versus apicem ob decurrentiam folio- rum alis brevibus puberulis marginati, e collo pluri- mi vel prope basin ramosi. Rami simplices aut divi- si. Folia inferiora in petiolum elongatum compresso- alatum desinenta, cüneato-oblonga obtusiuscula mu- cronulala, superiora sessilla basi attenuata, elliptico- lanceolata, acutiuscula, supra glabra subtus pilis ad- pressis brevibus vestita, virentia. Flores primum in dichotomia ramorum et in axillis foliorum solitari nascuntur, dein in spicis elongatis disponuntur , ple- rumque ebracteati. Pedicelli puberuli calycem ad- æquant, in specimimibus fructuferis 1lum triplo supe- raut, Calyx 5-parttus Jaciuus lato linearibus acutius- culis, margine etin nervo medio setosis, cæterum in- tusque glabris. Corollæ tubus lutescens lacimiis caly- cmis paulo brevior, limho amplo , lobis rotundaus, amoœne cœruleis, tubum excedentibus. Faux fornici- bus lunulatis lutescentibus clausa. Filamenta 5“fiifor- mia, fornicibus alterna, antheris pyramidaus brevio- ra. Ovarium 4-lobum stylo filifornu stigmateque indi- 923 viso superatum. Nuculæ 4, aut abortu 3 rugulosæ, nervo dorsali eximie carmato gynobasi pyramidato- tetragono innatæ , serie simplici tuberculorum minu- torum Eglochidiatorum margmæ, in medio disci linea tuberculorum similium percursæ. Planta forte sui ge- neris ab Echinospermis absentia aculeorum glochi- diatorum recedens , tamen mediante Ech. vahliano, tubercukis etiamsi brevibus, attamen, quam in nostro, mulio majoribus sæpeque glochidiaus prædito, uu sec- io hujus generis consideranda. Anoplocaryum compressum Ledeb. fl Ross. l. c. In rupibus Dahuriæ ad limites chinenses, prope Altangan co- piose crescit, alibi non observatum. Floret Junio, Julio. ©. 273. CYNOGLOSSUM Tourn. inst. 139. t. 57. Endl. gen. n. 3784. — Cynoglossi spp. Linn. Lehm. et cæt. Calyx 5-parütus. Corolla mfundibiliformis, tubo ca- lyci subæquali, fauce formicibus obiusis clausa , lobis obtusissimis. Stamina inclusa. Sugma integrum aut emarginatum. Nuculæ 4 basi imperforatæ , styli basi affixæ subrotundæ convexæ aut depressæ non margi- natæ slochidibus fere undique echinatæ. Herbæ, ra- rissime suffrutescentes. Folia alterna integra aut vix subdentata. Racemi sæpe spicati, nunc sæpius ebrac- teati, rartus folis parvis bracteati. Pedicell uniflo- ri. Corollæ cœruleæ, purpureæ aut albæ. — Aph. DC. L c. p. 146. N° II. 1850. 33 524 836. CYNocLOSSUM DIVARICATUM Steph. Caule erecto divaricato ramoso pubescenti-villoso ; folüis inferioribus petiolatis ovalibus, superioribus ses- siibus lanceolatis utrinque attenuatis supra subglabris, subtus adpresse pubescentibus; racemis bracteatis ; calycis lobis ellipucis obtusis; staminibus inclusis : nuculis depressis undique echinatis immargimatis. Alph. DC. L c. p. 154. C. divaricatum Steph. in Lehm. asp. 124.—Spr. syst. veg, 1. p. 565. C. officinale Zedeb. fl. Ross. III. p. 165. Ad pedem montis Burgullei prope Kiachta. Floret Julio, Au- gusto. ©). : Ordo LV. SOLANEÆ Juss. gen. p. 124. Calyx 5-fidus aut 5-partitus , persistens aut deci- duus, basi circumseissa persistente. Corolla menope- tala, hypogyna , regularis vel submæqualis caduca, æstivatione plicata vel imbricata. Stamina 5, basi co- rollæ inserta, ejusdem lacimus alterna. Antheræ in apice filamenti acuti sitæ, biloculares. Ovarium hbe- rum biloculare (rarius pluriloculare ), multi-ovulatum, placentis crassis, in medio dissepimenti adnatis. Sty- lus 1. Stigma simplex. Fructus capsularis vel bacca- tus. Albumen carnosum. Embryo annularis vel spira- lis. Folia alterna superiora sæpe gemina, altero mi- nore. Inflorescentia sæpe extraaxillaris. Koch syn. I Geror., Li,c,;p..085: 525 Tribus I. HYOSCYAMEÆ Endi. gen. pl. suppl. IL. p. 66. Embryonis magis minusve arcuati cotyledones se- micylndricæ. Capsula bilocularis operculo Circum- SCISS0. 9274. HYOSCYAMUS Linn. gen. ed. Schreb. I. p. 133. Geærtn. fr. L p. 369. t, LXXXI. f. 8.—Schkuhr t. LXIV.—Lam. il, t. 117. Endl. gen. n. 3847. Calyx tubulosus 5-dentatus, persistens. Corolla in- fundibiliformis : limbo 5-fido, regulari vel irregulari. Stamma corollæ inserta. Ovarium liberum. Stylus simplex. Stigma capitatum. Capsula calyce tecta cir- cumscissa, operculata, bilocularis : loculis polysper- mis; placentis dissepimento adnatis. Semima albumi- nosa, horizontalia. Embryo subannularis, dicotyledo- neus. Ledeb. fl. Al. I. p. 227. Sectio I. Hvoscyamiprum Halp. rep. Ip. 19. Calyx tubulosus 5-fidus persistens , basi ventrico- sus. Corolla campanulato-mfandibiliformis, limbo ob- lique 5-lobo , segmentis obtusis, uno reliquis multo majore. Stamina imclinata. Stigma capitatum. Capsula calyei immersa bilocularis polysperma , operculata. Herbæ viscido-lanatæ canescentes fœtidæ ; folis de- currentibus amplexicaulibus vel petiolatis ; floribus 99” 596 axillaribus sessilibus vel breviter pedicellatis biseria- libus scorpioideis alternis, pallide luteis , purpureo- venosis vel luteis fundoque obscuro. Æalp. {. c. 837. Hyoscyamus nicer L. | Foliüis subovatis, radicalibus petiolatis pinnatifidis, caulinis sessilibus sinuato-dentatis; calycibus axillaribus subsessihbus : dentibus mucronatis : limbo corollæ re- ticulato. Ledeb. fl. Alt. I. p. 228. H. niger Linn. sp. 457.—Spr. syst. veg. I. p. 615(— Koch syn. fl. Germ. ed. sec. II. p. 585. — Ledeb. JL Ross. III. p. 183. Hyoscyamus foliis amplexicaulibus , sinuatis, floribus sessilibus Gmel. fl. Sib. IF. p. 93. Ad vias et pagos in ruderatis. Floret æstate. di Sectio 11. PaysocacarNa #alp. rep. III, p. 21. Calyx subinflatus 5-dentatus, dentibus ovatis obtu- sis. Corolla campanulato-infundibihformis, versus fau- cem gradatim ampliata 5-lobulata, lobis brevibus ob- tusis. Slamina 5-exserta, filamenta fundo corollæ ad- nata, basi pilosa. Stigma dilatatum. Antheræ longi- tudinaliter dehiscentes. Gapsula bilocularis opercula- ta. Herbæ perennes caulibus simplicibus , pluribus ex eadem radice. Folia alterna solitaria integra. Flo- res fasciculati capitato-corymbosi terminales. Corolla obscure purpurea ( purpurascenti violacea) #alp. bre: 838. Hroscyamus PuysALoidEs Z. Folüs petiolatis triangulari-ovatis subrepandis ; flo- ribus pedunculatis terminalhbus umbellatis; genitahibus corolla brevioribus ; calycibus frucüferis inflatis sub- globosis muticis capsula multo majoribus. Ledeb. fl. Alt. I. p. 229. H. physaloides Linn. amœn. acad. VII. t. 6. f. 1. — Spr. syst. veg. I. p. 645.—Curt. bot. mag. t. 852. — Ledeb. Jt. Ross. III. p- 184. Hyoscyamus foliolis ovatis integerrimis , calycibus inflatis sub- globosis. Gmel. fl. Sib. IV. p. 93. Radix perennis, subrepens. Caulis pilosus, simplex vel ramosus, basi squamosus. Folia atro-viridia, glabriuscula, ovata, basi truncata , integerrima vel repanda. Corolla calyce multo lon- gior, purpurascenti-violacea : tubo inferne æqualiter cylindri- co, medio subito dilatato et superne subcampanulato ; limbo regulari, 5-lobo. Calyx fructifer membranaceus , inflato-sub globosus, fere physalidis Alkekengi, capsula octuplo fere ma- jor. Semina aspera. Hyoscyamus orientalis M. B. huic simil lima differt statura altiore robustiore , herba lætius viridi, magis pubescente, calyce longiore, tubo corollæ sensim sensim- que ampliato, genitalibus plerumque exsertis, nec non calyce fructifero coriaceo, minus inflalo, fere nicotianæ rusticæ, cap- sulam vix duplo superante. Ledeb. L. c. Habitat magna in copia in subsalsis Dahuriæ , ad fl. Argun, prope Zuruchaitui. Floret Majo. 9,. Tribus IL EUSOLANEÆ Endl. gen. p. 664. > Embryonis magis minusve curvatl cotyledones se- micylndricæ. Bacca bi-plurilocularis, placenus centra- hbus, rarissime capsula evalvis. 528 275. SOLANUM Zinn. gen. pl. ed. Schreb. I. p. 137. n. 331. Gærtn Il, p. 299, f. CXXXL f. 4; — Lam. il & 115.—Schkuhr t. XLVI.—Endl. gen, n. 5855. Calyx 4--10 dentatus vel fissus, persistens. Corol- la rolata, plicata, 4—10 fida vel partita. Stamina co- rollæ inserla. Antheræ connivenies, liberæ vel co- hærentes, apice poris binis dehiscentes. Ovarium li- berum. Stylus simplex. Bacca nuda, (rarius calyce tecta ) 2—4 locularis : loculis polyspermis, septis pla- centæ central adnatis. Semina albuminosa horizonta- lia. Embryo dicotyledoneus, spiralis. Radicula dorsa- lis, Zedeb. fl. Al. 1. 256: a. Solana, corolla ad basin immaculata. 839. SoLANUM NIGRUM LZ. S. glabriusculum, caule herbaceo angulato submuri- cato; folus ovatus dentatis; racemis subumbellatis la- teralibus; corolhis 5-fidis; baccis globosis. ZLedeb. 1. BD. 257. S. nigrum Linn. sp. 966. excl. varr.—Spr. syst. veg. I. p. 683. excl. varr. Koch syn. fl. Germ. L. c. p. 584. — Ledeb. fl. Ross. III. p. 188. vs Corolla alba. Antheræ flavæ, liberæ. Stylus simplex pubescens. Bacca nigra, bilocularis. Semina glabra, lævia. 929 b. Dulcamare , corolla ad basin 10-macu- lat a. 840. Sozanum PeErsicum W. Caule tereuusculo frutescente scandente inermi ; folus subpubescentibus ovato-lanceolatis cordatis inte- gerrimis; l'ACEMIS cÿmosis lateralibus glabris ; corollis 5-parlitis ; baccis ellipticis. Ledeb. L. c. S. Persicum Wailld. mss. in. Schult. syst. veg. IV. p. 662.— Ledeb. fl. Ross. III. p. 187. Valde affine S. Dulcamaræ habitu, inflorescentia, floribus et bac- cis, facile tamen dignoscitur foliis semper indivisis, nunquam hastatis vel auriculatis. Zedeb. L. c. Frequens ad fluviorum et rivulorum ripas. Floret Junio, Ju- lio. 9. 8. Caulibus a basi ramosis, ramis patulis ; foliis oblongis viren- tibus, pilis rarioribus tuberculo majori albo insidentibus; acu- leis seriei interioribus longioribus, illos seriei exterioris ma- gis superantibus. Habitat &«. in ruderatis prope Charaïzai, nec non in Dahuria ad fluvium Onon, g. ad pagum Kultuk observata. Floret cum _ præcedente. ©. { Continuabitur. ) EUCER£ ROSSICGLE IN DISTRICTU ROMEN GUBERNII POLTAVICI CAPTÆ DESCRIPTÆ ET ICONE ILLUSTRATÆ L'PTT ( Cum tabula XIIE. ) L. E. concrcornis F. f. 1. (*). 9. Nigra; capite thoraceque supra rufo, sub- tus palldo huirto villosis. Abdominis thorace latio- ris, depressi, segmentis supra primo toto, secundi- que basi rufo hirto villosis; cæteris basi nigro hirto villosis ; secundi tertique utrinque fascia lateral im margine infero pilorum stratorum alborum; quart margine toto infero similiter fasciaito ; quinti margine (*) Synonym. vide Si. Fargeau AE p. 119. 531 toto infero pilis stralis rufescentibus fasciato ; subtus segmentis albido ciliatis ; ano rufescente villoso. Pe- dibus albido villosis, tarsorum posticorum articulo primo subtus et apice rufo. Alæ apice præsertim subfuscæ. d. Nigra ; labro clypeoque luteis ; tarsis apice ru- fis. Capite thorace et abdominis duobus primis seg- mentis supra rufo, subtus albido villosis ; cæteris su- pra nigro subvillosis, pilis nullis stratis ; abdominis subtus segmentis rufo subciliatis. Pedibus albido vil- losis. Alæ hyalinæ apice vix fuscescentes. Antennæ marium hujus generis longiores. 9. FE. pimrorarTa n. 5. f. 2. _d. Labro clypeoque luteis ; illo pallido barbato ; capite supra pallido, subtus albido villoso ; thorace supra e lateribus abdominisque segmentis primo se- cundique pallide rufo villosis ; cæteris et ano nigris nigro subhirts ; pedibus nigris pallide rufo bhirtis ; tarsis ferrugineis ; alls apice fuscescentibus. 3. E. Fiscert n. s. f. 3. _d. Labro clypeoque luteis ; capite supra pallido, subtus albido villoso ; thorace abdominisque duobus primis segments supra cinereo rufis ; tertio quarto- que nigro subvillosis, lateribus albis ; quinto pilis stra- tis albofascialo, sexto pallido rufo; ano nigro rufo villoso ; segmentis subtus ciliatis obsolete albidis; pe- dibus nigris albido hirtis ; tarsis ferrugimeis. 532 4. EU ANALIS- n.4/61 164 d. Labro clypeoque luteis, supra et subtus albo villosis ; capite, thorace et abdominis duobus primis segmentis supra rufiscentibus ; cæteris nigris subnudis; sexto rufo, ano nigro rufo villoso ; segments subtus cmereo rufis ciliatis ; pedibus nigris albo hirtis ; tar- sis subtus ferrugineo villosis. 5..ÆE. ALBICANS n: SÉ D: d. Labro clypeoque luteis ; capite thorace abdo- minisque duobus primis segmentis supra cinereo ru- fis, subtus albo villosis ; tertio nigro, incisuris margi- nibus albis; quarto quinioque margine infero albo-fa- sciatis ; sexto rufo fasciato ; ano nigro rufo villoso ; pedibus nigris albo hirtis ; tarsis ferrugimeis. 6. E. nicroLABIATA n, s. f. G. &. Labro nigro ; clypeo luteo; capite supra pallido, subtus albo villoso ; thorace supra-cmereo rufo pilis pisris intermixlis, subtus albido villoso; abdomime segmentis duobus primis cinereo rufo hirtis; teruo. quartoque nigris subnudis ; quinto obsolete albo fa- sciaio ,dente parvo acuio armaio ; Sexio anoque nioris pallido rufo villosis; incisuris abdominis omnibus margimbus albido villosis ; subtus segmentis cmereo rufo ciliaus ; pedibus nigris albido hirtis ; tarsis fer- r'UgIn IS. 533 7. E. inrerrupra n. s. f. 7. @. Nigra; mandibulis nigris aut apice rufis ; capite thoraceque supra cinereo rufo ; subtus albido villosis; abdomine nigro ; supra segmentis primo cinereo sub- hirto ; segmentistribus primis margime infero pilis stratis albo fasciatis late interruptis; quarti fascia alba continua ; quinto albo in medio subrufiscente ; ano migro lateribus pilis albidis vestitis ; subtus segments rufo cihatis ; pedibus rufo villosis ; tarsis ferrugineis; alis subfuscescentibus, nervis rufis. 8. E. Dasyrona n. s. f. 8. Q. Gapite thoraceque supra cinereo rufo, subtus albido villosis ; abdomine nigro, subnudo ; fascia seg- mentis quinti continua e pilis rufis stratis ; ano late- ribus pilis rufis vestitis ; incisuris segmentorum mar- guubus secundi tertuque albis ; segmentis subtus aureo villosis ; pedibus supra obsolete rufis, subtus nigris hirsutissimis ; tarsis fusco ferrugineis ; alis subfuscen- tibus ; nervis costaque rufis. d. Nigra; clypeo labroque luteis ; capite thorace- que supra ciuereo rufo ; subtus albido villosisi ab- domine misro, cinereo albo subvilloso ; abdomine segments quinio sexltoque obsolete albo fasciatis : ano obsolete rufo villoso ; segmentis subtus rufo ciliauis ; pedibus nigris albido hirtis ; tarsis fusco ferrugineis. 994 9. E. roBusTa n. 5. f. 9. 4. Clypeo labroque luteis; capite thoraceque supra cinereo rufis ; subtus albido villosis ; abdomine nigro cinereo villoso ; segments secundo, terlio, quarto quintoque margine infero pilis albidis fasciato ciliatis; sexto anoque pallide rufo villosis ; segmentis subtus cinereo rufo cilatis ; pedibus nigris albido hirüis ; tar- sis subius ferrugmeo vestitis. 10. E. cxNeurara n. s. f. 10. ©. Capite albo-villoso ; labro barbato rufo; anten- nis nigris subtus testaceis ; thorace supra cinereo rufo ; subtus albo villoso ; abdomme nigro subnudo, segmentis tertio quartoque margine infero albo cingu- lato, quinto rufo fasciato; ano migro rufo villoso ; pedibus rufo hirus. 11. FE. zincuarra. EF. € 11. () @. Nigra: mandibulis nigris: tarsorum articulis extremis rufis: capite albido lhirto villoso. Thorace supra cinereo rufo, subtus albido hirto villoso. Ab- dominis thorace vix latioris, subconvexi, segmentis supra, primo pilis rarioribus cinereis hirto; secundo terlioque dorso nitidis nudis, lateribus pilis paucis albidis hirtis ; quarto margine infero pilis siraus in lateribus albidis, in dorso fusco rufis fasciatis ; quin- to margine infero pilis stratis rufis omnino fasciato ; (*) Synonym. vide St. Fargeau t. IL. p. 122. n. 6. 239 subtus segmentis pallide rufo cilatis ; ano rufescente villoso. Pedibus rufo villosis. Alæ apice præsertim subfuscæ, nervis rufis. d. Nigra: labro clypeoque luteis ; tarsis apice ru- fis. Capite, thorace et abdomimis supra duobus primis segmentis albido villosis ; tertio, quarto, quinto sex- toque subnudis, pilis paucis nigris ad basim Hhirüs ; ano pilis stratis rufis veslito ; segmentis subtus pilis albidis hirtis. Pedibus albido villosis. Alae subhyalinæ, nervis rufis. 19. E. conTInua n. 5. f. 12. ©. Capite albo villoso ; antennis nigris subtus te- staceis ; thorace supra cinereo rufo ; subtus albo vil- los0o ; abdomime supra segmentis primo pilis rarioribus cinereo hiruis ; secundo, tertio, quartoque fascia lata alba, continua, pilosa ; quinto pallide rufo villoso ; ano nigro rufo villoso ; segmentis subtus pallide rufo ciliaus ; pedibus nigris supra albido villosis ; tarsis ferrugineis. ÉSMNELPEANA n. 5. 6 719: d. Nigra: clypei parte dimidiata infera labroque luteis ; capite albo villoso ; thorace supra cinereo albo ; subtus albo villoso; abdomine nigro cinereo hirto, omnium segmentorum abdominis margine infero albo fasciatis ; quinto dente parvo aculo armato ; ano nigro pallide rufo villoso ; segmentis sublus albido 536 ciliaus ; pedibus nigris albo hirsutis; tarsis pallide ferrugineis ; alis subhyalinis, nervis costaque rufis. 14. E. criNITA n. $s. f. 14. d. Clypei parte dimidiata infera labroque luteis ; capite thoraceque supra cinereo rufis, subtus albido villosis ; abdomine cinereo rufo segmentis secundo, tertio quartoque margine infero pilis albidis fasciatis; quinto rufo, dente parvo acuio armato; sexto rufo ; ano nigro rufo villoso; seogmentis subtus cinero cilia- üs, pedibus albido rufis hirtis; tarsis ferrugimeis ; alis apice fuscescentibus ; nervis costaque rufis. 15. E. vrrricera n. 5. f. 19. ©. GCapite albo villoso ; labro rufo barbato ; thorace supra cinereo rufo, subtus albido villoso ; abdomine atro subnudo segmentis secundo margine infero fa- scia alba interrupla, tertio quartoque continua e pilis albis ; quinto rufo villoso ; ano nigro lateribus palis rufo villosis ; segmentis subtus rufo ciliatis; pedibus rufo villosis ; tarsis ferrugineis ; alis fuscescentibus ; nervis Costaque rufis. 16. FE. canTaTrix n. 5. f. 16. Q. Capite albo villoso ; labro rufo barbaio ; anten- nis nigris Subtus tlestaceis ; thorace supra cinereo rufo, pilis nigris mtermixüis ; subtus albido villoso ; 537 abdomine rufo segmentis primo medio nigro macu- lato ; secundo, tertio quartoque albo marginatis; quin- io pilis aureis villosis ; ano nigro lateribus fulvo ve- stitis ; segmentis subtus rufo cialis ; pedibus nigris rufo villosis ; tarsis ferrugineis ; alis apice subfusce- scentibus ; nervis costaque rufis. NOMINA KT DESCRIPTIONES NONNULARUM PLANTARUM IN GUBERNIO PERMENSI COLLECTARUM. RANUNCULAGEZÆ. Atragene sibirica DC. » speciosa /Peinm. Foliüis duplicato- trisectis: segmenlis ovatis-oblongis inæqualiter profundeque serratis, exterioribus versus basin sub-unilobatis ; sepalis ellipticis acutis ciliatis, diametro longitudimali transversali plus triplo lon- giori ; petalis spathulatis sepalis mulio brevioribus. Caulis scandens subangulatus. Folia duplicato-tri- secta: segmeniis ovalo-oblongis inæqualibus basi api- ceque integerrimis cialis. Pedunculi et pedicelli vil- losi. Stipulæ lanceolaiæ obtusæ. Sepala 4, mædqualia (in simo albida 1. ochroleuca), duo in medio ‘/,‘, 539 duo ‘/,“ lata, omnia 2'/,/ longa, longe producta. Petala 4 opposita spathulata, fere */,'! longa, apice 3‘ fere lata. Achenia arcte conferta, longe caudata (7), eleganter albo-plumosa. Thalictrum minus L. » flavum L. Thalictrum elatum Jacgq. _ Anemone silvesiris 8. alba J'uss. Pulsatilla vernalis Mill. Adonis vernalis L, » » B. major, vegetior. Weinm. Tam- | bow. Nro. 75. Ranunculus acris L. » polyanthemos L. Trollius europæus L. » asiaticus L. Delphinium grandiflorum L. » elatum LZ, Aconitum Lycoctonum L. a. Ledeb. F1. ross. NYMPHEACEZ. Nuphar pumilum Smith. CRUCIFERE. Turritis glabra L. Cardamine pratensis L. Draba nemorosa a. Lejocarpa Lindb. Thlaspi arvense L. | ".» » BP. baicalense DC. D cochleariforme DC. N° II. 1850. 34 540 Erysimum cheiranthoides L. Camelina sativa Crantz. Neslia paniculata Desv. Brassica Rapa L. VIOLARIEEÆ. Viola palustris L. » montana L. » arenarla DC. » tricolor 6. arvensis Murr. DROSERACEZ. Drosera rotundifolia L. Parnasia palustris L. PoLYGALEE. Polygala vulgaris L. CARYOPHYLLEÆ. Gypsophila muralis L. « uralensis Lessing. Dianthus barbatus L. An ex hortis aufugus ? » asper WW, uld. » arenarius L. Sulene nocüflora L. » nutans L. Lychnis chalcedonica L. » Flos Cucuh id Githago Segetum Desf. D4I Stellaria holosiea L. ) graminea L. Arenaria longifolia M. B. oraminifolia Schrad. Cerastium pilosum Ledeb. ue triviale Link. ») » arvense L. _ Malachium aquaticum Fries. HYPERICINEÆ. Hypericum elegans Stephan. GERANTACEZÆ. Geranium sibiricum L. « pratense L. « pseudo-sibiricum j. Meyer. Erodium cicutarium L’Herit. BALSAMINEZ. Impatiens L. Noli tangere L. LEGUMINOSx. Genista tinctoria L. Medicago falcata L. Melilotus alba Lam. » parviflora Desfon. Trifolium Lupmaster L. » ») flore albo. » montanuimm L. 34° 542 Trifolium medium L. Astragalus hypoglotiis L. Pisum maritimum L. Vicia sativa L. » Cræca L. 6. speciosa FWeinm. Tambow. Nro. 150. « D) » Sylvatica L. Lathyrus pratensis L. palustris L. a. Ledeb. FI, ross. » Orobus vernus L. » 6. laufolius. ))] luteus ZL. var. occidentalis Ledeb FL ross. » Onobrichis sativa. Ô. arenaria DC. Ledeb. L c. RosACcEz. Spiræa fiipendula L. » Ulmaria Z. 6, folis subtus albo-tomentosis. Geum rivale L. é Rubus cæsius L.? » Saxatilis Z. » arcticus L. » Chamæmorus L. Fragaria vesca L. » elator Ehrk. Potentilla viscosa Don. « anserina L. « recta L. » tormentilla Schrank. Agrimonia pilosa Ledeb. | Alchemilla vulgaris L. 243 Sanguisorba officnals L. a. Folis seraus acutis. Foliola omnia basi truncata, apice acuta, profunde serrata, 2/ et ultra longa, */,/ lata. Stipellæ fere cu- neïiformes, 3-b-dentatæ, interdum integerrimæ. B. Folüs dentatis obtusis. Foliola omnia basi subcordata, apice rotundata, 2/' longa, °/,“ lata. Stipellæ minimæ, ovatæ 1. oblongiu- sculæ integerrimæ. Reliqua ut in a. ROSEZ. Bosa cimnamomea L. Cotoneaster vulsaris Lind. ONACRARIEÆ. Epilobium angustifolium L. » hispidum Weinm. Totum hispidum; caule simplici erecto angulato; foliis sparsis lineari-lanceotis remote dentatis acutiu- sculis in petiolum plus minus attenuatis; floribus spi- catis; petalis spathulato-unguiculatis calyce multo lon- gioribus; stigmatibus clavatis. Radix perpendicularis simplex crassidutine fere pennæ anserinæ, extus fusca, intus alba. Caulis eadem crassitudine, 8‘ altus. Folia imferiora fere lanceolata, in peliolum attenuata, superiora longiora, lineari-lan- ceolata, summa linearia, fere omnia undique 2-3-den- tata. Calyx quadriphyllus: phyllis linearibus æqualibus albo-margimatis. Petala oblongo-obovata, longe ungui- culata purpurascentia, pulchre venosa. Filamenta ere- cla glabra, versus basin parcem dilatata, argenteo-ni- 044 tentia. Antheræ versus basin affixæ. Pisullum glabrum staminibus parum longius. Stigma parvum clavatum. Affine Epilobio virgaito Fries et ÆE. tetragono L., sed nos datis utique constans. LYTHRARIEZÆ. Lythrum Salicariä L. @. glabrum. » » B. pubescens. » propinquum W'einm. Folis inferioribus sparsis oblongo-lanceolatis obtu- siusculis, superioribus oppositis lineari-lanceolatis, sum- mis linearibus acuminatis, omnibus margime scabrius- culis; floribus hexandris bracteaus verücillatis: verti- cilis multifloris; calycis dentibus mæqualibus, alternis elongatis cornifornibus ciholatis. | Caulis fistulasus, inferne quadrangulus, glaber, 3- 4-pedalis. Folia caulina inferiora parva, oblonga, ob- tusa, superiora elongato-lanceolata, undique attenuata- obtusiuscula, summa linearia, acuminata. Bracieæ mul- tæ, perangusiæ, lineari-subulatæ, ciiolatæ, apicem versus coloratæ, calycis longitudine, Flores breve pe- dicellau. Galyx cylindricus, duodecim costatus: costis elevats ciliolatis. Petala purpurea, obovato-oblonga, rotundata. Stamina 6 declinala, purpurascentia, peta- lis parum breviora. Antheræ sulcatæ. Pistillum calyce brevius. Stigma globosum. Differt præcipue a Lythro virgalo: floribus hexan- dris, verticillis bracteatis. 045 PARONYCHIEÆ. Herniaria glabra L. CRASSULACEÆ. Sedum purpureum Link. UMBELLIFER&. Cicuta virosa L. | Aegopodium Podagraria L. Bupleurum aureum Fisch. Libanotis sibirica C. À. Meyer. Levisticum officinale Koch. An revera indigenum? Heracleum sibiwicum L. CAPRIFOLYACEZ. Linnæa borealis L. RUBIACEE. Galium Aparine L. _» boreale L. » verum L. ) Molluso L. Asperula tinctoria L. VALERIANEZ. Valeriana heterophylla Turcz.? » exaltata Mikan.? Ambo exemplaria sunt incompleta. 546 Drpsacez. Scabiosa succisa L. CoMPosiTx. Tussilago Farfara L. Gallatela strigosa Veinm. Tota cana, strigoso-scabra ; caule erecto subangu- lato simplici, apice corimboso: foliis oblongo-lanceola- üs, integerrimis ciliatis impunclalis, basi trinervüs, inferioribus in petiolum attenuatis, superioribus ses= silibus; capitulis mulüfloris; mvolucri squamis obovalo- oblongis obtusis ciliatis disco brevioribus costa fusca notatis: disco 20-25- floro. Caulis 1°/, altus. Folia sparsa erecta, inferiora in petiolum desinentia, 2*/,-3 Jonga, ‘/,# lata, 3-ner- vata: nervis supra medium evanescentibus, acutiu- scula, superiora gradatim minora, fere enervia. Rami in apice cauli corymbosi: ramulis 1-3-floris, foliosis. Involucrum semiglobosum: squamis oblongis 1. obovato- oblongis , inæqualibus, obtusis, eleganiissime cilatüs, subimbricaiis, disco brevioribus. Flosculi radu line- ares |. versus apicem parum laüores, obtusi, hlacim, valde angusti, */,/ et parum ulta longi. Flores disci lutei. Papus pluriserialis albidus: setis (sub lente acri) scabridis. Achenium strigoso-sericeum. Ejusdem sectionis cum (Galatella acri Cass, cui affinis. Erigeron acre L. Solidago Virgaurea L. 547 Inula hirita L. Bidens tripartita L. Anthemis tinctoria L. Achillea Millefolium L. flore rubro. Leucanthemum vulgare Lam. Matricaria Chamomilla LZ. Artemisia vulgaris L. Panacetum vulgare L. » boreale FiscA. Antenaria dioica Gaert. Cacalia hastata L. a. Folia minute dentata. » » 8. Folia argute profundeque den- tata: sinubus rotundatis. Senecio nemorensis L. Carlina vulgaris L. Centauria phrygia L. ) austriaca Wulld. » » var. folus obtusioribus. » sibirica L. » » var. segmentis foliorum obtusio- ribus serrulatis. » Cyanus L. Carduus crispus L. Cirsium lanceolatum Scop. ‘m palustre Scop. ï arvense var. Ledeb. FI. ros. ) oleraceum Scop. Cirsium heteophyllum Allion. a. Folis integerrimis. » » »._B. Folis pinnaüfidis. » acaule Allion. 8. sibiricum Ledeb. F. ross.? » » » 8, 6. Gmelini Ledeb. [. c. 248 Jurinea linearifolia DC. var. latifolia. Achyrophorus maculatus Scop. Scorzonera purpurea L. Taraxacum officinale Wiggers. Crepis biennis L. var. dentata Koch. » præmorsa Tausch. » sibirica L. Sonchus arvensis L. Mulgedium tataricum DC. Hieracium echioides 7. et K. » murorum 6. sylvaticum L. » boreale Fries. _» umbellaium LZ. CAMPANULACEZÆ. Canpanula glomerata L. » Cervicaria L. » bonomensis L. » rotundifolia L. Adenophora llifolhia Ledeb. V'ACCINEZ. Vaccinium Vius Idæa L. » Myrtüllus L; » uliginosum L. ERICEX. Oxycoccos palustris Pers. Andromeda polifola L. 549 Cassandra calyculata Don. Ledum palustre L. Pyrola rotundifolia L. » minor À. Chimaphila umbellata Nutt. Moneses grandiflora Salisb. APOCINEÆ. Apocynum venetum Î.? ASCLEPIADEÆ. Vincetoxicum officinale MoencA. GENTIANEZ. Gentiana Amarella L. » Pneumonanthe L. » cruciata L. Menyanthes trifoliata L. POLEMONIACEZÆ. Polemonium coeruleum L. BoRRAGINE#. Onosma simplicissimum L. Pulmonaria officinalis L. _ Myosotis intermedia Link. ù sparsiflora Mikan. Eritrichium ypectinatum DC. Echinospermum Lappula Lehm. 290 Echinospermum strictum Ledeb. Cynoglossum officinale L. SOLANACEÆ. Verbascum Thapsus Z. » nigrum Z. » phoœniceum LZ. Hyoscyamus niger L. Solanum Dulcamara LZ. SCROPHULARINEÆ. Linaria vulgaris Mill. Digitalis grandiflora 8. obtusiflora Koch Syn. FI, germ. Euphrasia officmalis Z, » Odonutes Z. Castilleya pallida Kunth. Caule a basi adsendente erecto, inferne puberulo, superne canescente-pubescente simplicissimo; folus sparsis, inferioribus exacte linearibus oblongo-lmeari- bus, longe acumimatis, omnibus integerrimis puberulis; spicis compactis; bracteis infimis et ovata basi acu- minatis integerrimis, superioribus plus minus elongatis, apice 2-1. 4-profunde dentatis ; calyce elongato-tubu- loso, ‘/,-bilobo : lobulis bifidis : lacintis angustis ob- tusiusculis corolla brevioribus ; corollæ galea lobio 2—3-plo longioribus ; stamimibus imclusis ; pistillo erecto; sligmate globoso. Rhinanthus major Ehrh. Pedicularis palustris Z. 551 Pedicularis comosa Z.? » achillæifolia Stephan.? Exemplaria in- completa! » lepidota Feinm. Gaule stricto elato simplicissimo purpurascente obsolete-angulato villoso; foliis sparsis: inferioribus breve petiolatis, superioribus sessilibus, omnibus lan- ceolatis acutis, profunde duplicato-crenatis, supra hispidulis viridibus, inferne lepidoto-incanis, floralibus e lata basi longe acutatis; floribus inferioribus axilla- ribus sessilibus, superioribus in spicam confertis; calyce bilobo ; corollæ galea incurva truncata bicu- spidata labis breviore. | Caulis 1-1°/,/, imferne parum, superne magis villo- sus. Folia inferiora 2-2°/,/ longa. Calyx 3‘, dense villosus, cylindricus: lobis brevibus acutiusculis. Co- rolla fere uncialis: galea subimde linea dorsali parce pilosa; labium magnum subtrilobatum: lobis rotun- | datis integerrimis. Stamina duo à medio ad apicem villosa. Capsulum non vidi. Habitus Rhinanthi et affinis Ped. lanceolatæ Mich. DC. Prod. X. pag. 582. Veronica scutellata L. p Chamaedrys L. Veronica officinalis Z. « longifolia Z. » spicata Z. LABIATÆ. Salvia inetorüm Andrz. Benth. Lab. pag. 234. Prunella vulgaris L. 552 Dracocephalum Ruischiana L. Thymus Serpillam y. angustifolus Koch. » » Ô. pannonicus Koc. Calamintha Acmos Clairvill. Scutellaria galericulata Z. Origanum vulgare L. Mentha arvensis L. Galeopsis versicolor Curt. Glechoma hederacea Z. Nepeta nuda Z. Stachys palustris Z. » baicalensis Fisch. Benth. Lab. p. 543. Betonica officimalis Z. Phlomis tuberosa LZ. OROBANCHEZ. Orobanche asiatica Weinm. Gaule torto erecto; floribus laxe spicatis bracteaus: bracteis binis inæqualibus : altera el ovata basi cu- spidata, ad basin mæqualiter dentata calycem utpluri- mum superante, altera lineari-acuminata integerrima calyce breviort; corolla tubulosa basi apiceque ven- tricosa, in medio consiricia; labio superiori emargi- nato, inferiori trilobo: lobis oblongis obtusis planis divaricatis; staminibus pistillisque glaberrimis. Scopus fere pedalis angulatus albido-pubescens simplicissimus brunneus: squamis et ovata amplexicauli basi oblongo-lanceolatis sparsis vestitus. GCalyx irre- “gulariter 4-5-partitus: partitiombus lanceolatis acutis imæqualibus corolla brevioribus. Bracteæ ulplurimum 299 binæ præsertim albo-villosæ. Spica aut laxa, aut, præsertim superne compacta. Coralla parum curvata fere uncialis lacte brunea, extus imtusque albo-pilosa. Stamina quatuor, versus basin tubo corollæ adnata, brunea, inclusa. Antheræ in medio affixæ pallidæ. Pistillum læte- stigma obcure-bruneum. Capsula matura deest. PRIMULACEX. Primula officinalis Z. » farinosa Z. _ Androsace septentrionalis Z. » » var. foliis obtusioribus imtegris. ) filiformis Retz. Prientalis europæa L. Naumburgia thyrsiflora Reich. Lysimachia vulgaris Z. Lysimachia Numularia Z. PLANTAGINEÆ. Plantago media L. » CHENOPODEÆ, Chenopodium viride Z. PoLYGONEZ. Polygonum Bistorta L. » amphibium y. terrestre Koch. ) lapathifolium LZ. minus Huds. 9)4 Polÿgonum aviculare Z. Rumex Hydrolapathum Huds.? » Acetosa Z. ») Acetosella L. ARISTOLOCHIEZÆ. Asarum europæum L. UrRTICEz. Urtica dioica Z. Humulus Lupulus L. ALISMACEÆ. Alisma Plantago L. BuTromErz. Butomus umbellatus L. JUNCAGINEZÆ. Triglochin palustre Z. p maritimum L. ORCHIDEÆ. Orchis militaris Z. » Sambucina Z. £. He RUES Koch? » maculata Z. » latifolia LZ. Gymnadenia conopsea À. Brown. 200 Platanthera bifolia Rich. Herminium Monorchis Z. Cephalanthera rubra Rich. Listera ovata R. Br. Corallorrhiza innata R. Br. Cypripedium Calceolus Z. ) ventricosum $w. h guttatum Sw. IRIDE. & Jris sibirica Z. ÀSPHODELEÆ. Allium baicalense Wild. MELANTHIACEÆ. Veratrum Lobelianum Berkh. JANCEZ. Luzula vernalis DC. luncus conglomeraius L. ») filiformis Z. » lamprocarpus Ehrh. » compressus Îacq. » bufonius Z. LYPHINZ. Typha laufolia Z. AROIDEÆ. Calla palustris Z. N° 11. 1850, 39 296 CYPERACEZÆ. Carex dioica LZ. » vulgaris Fries. » ericetorum Pollich. » digitata Z. » ampullacea Good, » rhynchophysa Fisch, et Mey. » vesicaria Z. Scirpus lacustris Z. » Tabernæmontani Gmel. » maritimus Z. p sylvaticus Z. Heleocharis palustris R. Br. Eriophorum vaginatum £. GRAMINEZ. Stipa pennata L. Agrostis alba Schrad. Apera Spica venti Beauv. Calamagrostis sylvauca Schrad. » | Epigejos Roth. Phleum pratense L. Phalaris arundimacea Z. Triticum repens À. Avena amethystima Clarion. » pratensis À. Avena flexuosa DC. Dactylis glomerata Z. Beckmannia crucæformis Host. Melica nutans Z. Poa trivealis Z. » pratensis L, b57 EQuiseTAcEz. Equisetum sylvaticum Z. » lHimosum Z. LycoPoDEzx. : Lycopodium annotinum /. | ) clavatum Z. l'ILICES. Botrychium Lunaria L. Polybodium Dryopteris L. Asplenium Filix Foemina Bernk. » Ruta muraria L. Pteris aquilina L. Struthiopteris germanica }illd. Muscr. Sphagnum cymbifolium Du. Schistidium ciliatum Brid. Racomitrion microcarpon Brid. Dicranum scoparium £. Ceratodon purpureus Brid. Bryum cæspititiuin Linn. Polytrichum junipermum Wülld. » commune LZ. Hypnum rutabulum Z. Pet serpens he 35" 558 Omissa. TAMEX. Convallaria Polygonatum Z. Majanthemum bifolium Lam. Paris quadrifolia Z. ÂALISMACEZÆ, Sagittaria sagittifolia L. I, À. WEINMANN. Dab. Pavlovskii m. Marti 1849. GÉOGNONTINCHE BENCHREIBUNG NERINSEN-FALERES VON Ivwazn uvp Roczywy. EDG ÉEE———— Immer bewähren sich von Neuem die organischen Ueberreste als das vorzüglichste und sichersie Mit- tel, um die verschiedenen sedimentären Absätze der Erdkruste zu unterscheiden. Als ein schlagendes Beis- piel davon dient der weisse Kalkstein von Inwald, über dessen Alter sehr verschiedene Ansichten herrsch- ten; und weil aus demselben gar keme Verstein- erungen bekannt waren, so mussten diese Ansichten im Bereiche der Hypothese bleiben. Eine Reihe von aufsefundenen Nerineen, sowie einiger Ein- und Zweischaler, hat aber diesen Zweifel auf eme 2glän- zende Art gelôsst. Am nôrdlichen Abhange der Bieskiden, an 1hrem ersten mächligen Walle, zwischen den Städichen 260 Andrychow und Inwald, fast acht Meilen von Kra- kau, zieht sich eme Reihe von weissen Kalkfelsen. Herr Boué (*) betrachtete diesen Kalkstein als ent- sprechend dem Krakauer Corallrag. Obgleich das In- walder Gestein dem Krakauer Kalksteme mineralo- gisch sehr ähnlich ist , so unterscheidet es sich we- senilich von ihm durch den Mangel an Feuerstein, der diese Schicht so vortrefflich charakterisirt; denn wo ich sie nur nôrdlich von Krakau im Kônigreiche Pohlen, wie bei Pieskowa Skata, Ojeôw oder Mmoga betrachtete, fanden sich immer Feuersteme darin mit charakterisiüschen Versteinerungen dieses geo- gnostischen Horizontes, eingeschlossen. Der Mangel an Feuersteinen im Inwalder Kalksteine , und dann seine Verbindung mit dem Karpathen Sandsteine, der weiter gegen Süden einen mächtigen Rücken bil- det, haben mich bewogen, diesen Kalkstein, als sem untergeordnetes Glied zu betrachten (*). Aehnliche Ansichten über das Alter dieses Kalksteines hat Pusch entwickelt, welcher denselben mit dem von Sygneczow | paralellisirt. Der zulezt genannte K alkstein befindet sich nur in mächtigen Blôcken des Karpathen Sandsteines eimgeschlossen , welche Tall von Liclienbach als an- stehend betrachtete. Nachdem man aber diese Blôcke herausgenommen hatte, wurde der Kalksteinbruch verlassen, und dies mag als eim Beweis dienen, dass (*) Observations sur les Alpes et les Carpathes v. Journal de Géo- logie. Tom I. 1830. str. 125. (**} Ueber die Sienite und Diorite von Ciezyn in Leonhards neuem Jahrbuche für Geologie 1834, str. 17. 061 in Sygneczow kein anstehendes Kalkstemlager sich befindet. Pusch hat auf seiner geologischen Haupt- karte noch den grauen Kalkstein, als einen schmalen Streifen bei Inwald bezeichnet. Dieser graue Kalkstein soll seiner Ansicht zu Folge bei Lanckorona anfangen, und sich continwuirlich bis nach Biala und Peschen ziehen; er exisürt aber weder bei Lanckorona, noch bei Inwald, noch in einer anderen gegen Süden vom lezigenannten Orte gelegenen Orischaft, als : Lagornik, Rzyki, u. s. w. Es finden sich nur dun- kelgraue Karpathen Sandsteine , in denen schiefrige Abänderungen mit Schieferthon bemengt vorherr- schen, worin sich mächtige Schichien vom quarzigen Sandsteine, die in Quarzfels uberzugehen pilegen ausscheiden. Beyrich (*) verbimdet ihn ohne zu untersuchen mit dem Krakauer Corallrag; zu dem er zugleich den grauen Kalkstem von Biala, Biltz und Teschen, den Ammonitenkalk von Szaflary und Rogoz- mik, vom Schlossé Arwa und Terstena, und zulezt den grauen Alpenkaik der Tatra zurechnet. Die grauen _Kalksieine von Biala und Bilitz, dann die rothen Kalksteine von Szaflary uud Rogoznik haben ôfiers Fucoiden Abdrucke , die dem Karpathen Sandsiteme eisenthüumliah simd. Diese Kalksteine wechseln mit dem Sandsteine ab, und kônnen folglich von 1hm nicht gelrennt werden. Auch bestätigt diese Ansicht der paleontologische Charakter ; denn die unzemein (*) Ueber die Entwickelung der Flôtzgebirge in Schlesien, in Kar- stens Archiv für Mineralogie und Geologie. 1844. Bnd. XVHIL. str. 66. 562 entwickelte Fauna 1m rothen Kalksteine entspricht ganz den Neocomien-Formen, und somit dem un- teren Cliede des Karpathen Sandsteines, der mit Belemnites biparütus, pistiliformis, dilatatus so ent- scheidend bezeichnet ist. Der graue Alpenkalk des Tatra Gebirges gehôrt aber nicht, wie die beiden lezt erwähnten der Kreideformauon an, sondern ist mit Juraformen charakterisirt, die der untersten Abtheilung, nemlich dem Lyas eigenthumlich sind. Der Kalkstein von Inwald bildet em eigenthüumliches Glied der luraformation, welches von den Karpa- thischen Sedimenten unabhängig ist, zugleich aber junger als der Krakauer Corallrag ist. Er wird durch eine Reihe von Nerineen charakterisirt, wie N. Brantrutana, Mandelslohu, depressa, Rnb Formen also, die dem Galcaire à Nerinées Thurmann (* eigenthumlich sind. Der Inwalder Kalkfelsen, der sich von Osten nach Westen beiläufig 3000 Fuss in die Länge und 100 Fuss in die Breite erstreckt, liegt unmittelbar an der ersten sudlichen Erhebung der Bieskiden. Schon aus der Ferne erkennt man, dass die weissen z2-. ckigen Felsen nicht aus Karpathen Sandstein bestehen kônnen, der zur Felsenbildung so wenig geeignet 1st, und bloss in abgesonderten Formen has Cl erscheimt, Diese Kalksteme , obgleich sie mit dem Karpathen Sandsteine in genauester Verbindung zu (*) Essai sur les Soulèvemens jurassiques du Porentruy. Mémoires de la Societé d'histoire naturelle de Strasbourg v. Tom.'l. 1832, p: 16. Fe 963 stehen scheinen, sind dennoch nur zufallig anemander gebracht worden. Durch plutonische Kräfte aus den Tie- fen der Erde emporgetrieben, steigen sie mit der feuerigen Gebirgsart zugleich empor, welche leztere eine gangartige Ausfullung ausmacht, und so die Kalk- steime von den Sandsteinen trennt. Sebr leicht enigeht aber diese feuerige Gebirgsart dem Beobachter, in- dem sie, den Einwirkungen der Athmosphäre ausge- selzt, sehr verwiltert ist, und so das Ansehen von gelbbraunem Lehme erhält. Ês ist ein terpentinarliges Gestein, von dunkelgruner, fast schwarzer Farbe, an den Kanien durchscheinend, von fettartisgem Glanze, dicht, mit unebenem Bruche , leicht ruzhar, seine duunen Splitter suntern im Feuer des Lôthrohres zu einem graulhchweissen Glase zusammen. Stellenweise finden sich in dieser grunlichen Masse feine Kôrner von Schwefelkies eingesprenot. Die uneudlich vielen Klufte, die dieses Geste durchsetzen, geben ihm das Ansehen einer schiefrigen Structur, so dass es unmôplich ist ein grôsseres Brachstüuck davon zu erhalten. Mit dieser Structur steht die Verwitterung dieses Gesteines in genauester Verbindung zusammen, und vie schon bemerkt war, verschwindet seine grune Farbe, verwandelt sich in gelblich braune, und ist kaum vom festem Lehm zu unterscheiden:; am ôstli- chen Ende dieses Ganges finden sich Reibungs-Con- glomerate, die aus Bruchsteinstucken dieses plutoni- schen Gesteines zusammegeselzt sind. Der hohe Rucken, der sich oberhalb des beschrie- benen terpentinartigen Ganges erhebt, und die erste Erhebung der Bieskiden bildet, welche aus emer 564 Ebene zu einer bedeutenden Hôhe unmittelbar em- porsteigen, besteht aus Karpathen-Sandstein, der die ganzen nôrdlichen Karpathen von der Bukowina bis nach Pressbure zusammensetzt; und von da am nôrd- lchen Abhange der Alpen bis in die Schweiz sich fortzieht. Sudlich von Inwald, so wie in den ganzen Schlesischen und Mäbrischen Karpathen, befindet sich unmer anihrem Fusse die untere Abtheïlung des Kar- pathen Sandsteines, die hauptsächlich aus schwarzen schiefrigen Sandsteinen und schwarzem Schieferihone besteht. Ausser siberweissen Glimmerbläschen finden sich darim keine anderen Bermengungen; ôfiers aber mengen sich mit dem Schieferthone Quarzkôrner, und dann geht dieses Gestein in scluiefrigen Sandstem über. In gewissen Abstäinden sondern sich in den Schiefern mächtige Schichten von schr fettem Sand- steine, der einen Uebergang in den Quarzfels macht, und 4-6 Fuss mächtuig smd. Sowohl die Sandsteine, wie auch die Schiefer, enthalten in den Galizischen und Schiesischen Karpathen gar keine organischen Ueber- reste; nur in Mäbren in der Gegend von Stramberg fand man entscheidende Neocomien-Formen und es ist schr wahrscheiulich, dass auch die schwarze Ab- theilung des Karpathen Sandsteines Inwald gegenüber, zum unteren Grüunsande angehôrt. Ihr aussezeichneter Schichtenbau kann an vielen Siellen beobachtet wer- den und überall smd seine Schichten nach Süden geneigt, wie bei Inwald, Zagornik, Suitkowice, Rzyk un Surf. Der Kalkstein, der sich am Fusse der hohen Rücken Inwald’s gegenuber erhebt, besteht aus zwei Ab- 265 anderungen, aus einem dichten Kalksteine und einem kalkisen Conglomerate, a.) Der dichte Kalkstein ist gelbich weiss, hat emen unebenen splittrigen Bruch , selten muschlig; an manchen Stellen finden sich kleime Drüsen mit Kalkspaih Krystallen aussekleidet ; gewôhnlich findet sich das erste stumpfe Romboëder auf der sechssei- tisen Säule aufgesetzt, fremde Mineralien finden sich nicht beigemengt. Am ôstlichen Ende dieses Kalk- zuges, verliert das Gestein seinen homogänen Bau, und besteht aus unfôrmlichen Stücken von sehr ver- schiedener Grôsse, die durch einen grunen Mergel verbunden smd. Fast nirgends hat dieser Kalkstein emen vollkommen ausgebildeten Schichtungsbau, son- dern hat sehr viele Absonderungen, die der Länge nach gestreift, und ôfiers 10-12 Fuss lang smd. Diese Absonderungen bilden niemals gerade Flä- chen, sondern sind ôfters gebogen. Es sind dies aussezeichnete Rutschflichen, die bei der Emportrei- _bung des Kalksteines entstanden sind. Nur an einem Punkie, und zwar in der Mite des Hauptbruches zeigen sich deutliche Schichtenabsonderungen, die gesen Norden unter einem Winkel von 80° geneigst simd, und ôfters auf dem Kopfe stehen. ibre Dicke 1st sehr verschieden und varurt von 3—6 Fuss, unter de- nen aber auch viele kaum 1 Zoll haben. Die Schich- ten des Kalksteines neigen sich niedersinnig gegen die Schichten des Sandstemes, wie es sich aus dem beigefügten Durchschnitte N° 1 ergibt. Versteme- rungen gibt es sehr selten, wenn man sie aber 966 antriffit, so sind sie mit dem Gesteine so stark ver- wachsen, dass man sie kaum bestimmen kann. b.) Das Kalkstein Conglomerat besleht aus abge- rundeten und geglätteten Bruchstucken des eben beschriebenen Kalkstemes, die gememiglich ‘/.-1 Zoll gross sind, und rit krystallinischem Kalkspathe oder merglisem Kalksteme verbunden sind, wesswe- gen dieses Gestein sehr leicht zerbrechhich :st. Es enthält weder Absonderungen, noch fremdartige Mi- neralien. Dieses Conglomerat ist die Lagerstätte unend- lch vieler Versteinerungen, die ebenfalls wie die Bruchstucke häufig ‘abeerieben erscheinen und emen der aussgezeichnetsten Fundorte für die Nerineen abseben. Wahrscheinlich bildet das Conglomerat im weissen Kalksteine eine duüunne Schichte, die nur von Zeit zu Zeit durch die Steinbrüche aufsedeckt wird. BESCHREIBUNC DER VERSTEINERUNCGEN. Es war bemerkt, dass im derben Kalksteine die Versteinerungen sehr selten und noch dazu verwach- sen vorkommen, am häufgsien sind dain Nerme- en; dafür ist das Conglomerat mit verschiedenen Versteinerungen ganz angefullt, worunter die Neri- neen sowohl der Anzahl der Species, als auch der Individuën nach am häufigsten erscheinen. In grôss- ter Menge ist die N. Bruntrutana, sellener findet man die mit Warzen bedeckten Species, und nur wenige Ein-und Zweischaler, wie auch Coraillen, die schon anderen Gatiungen und Species angehôren, als die aus den Corallrag bei Krakau. Niemals ist FE PSS 29.8 | cle Lt Le, 7 567 hier Ammonit, Belemnit, noch Terebratel vorgekom- men. Gattung. NerINEA Defrance. a.) Genabelt. 1.) AN. depressa, Volz Iahrbuch für Mineralogie 1836, pag. 540; Bronn Iahrb. 1836, pag. 555, Tab. VE. fig. 17. Schale sehr lang, kegelfôrmig. Die Um- gänge medrig, eben, glatt, aneinander schliessend, Naht kaum erkennbar , in der Mitte ein wenig ver- üeft. Die Spindel mit einer breiten Falte. Zu dieser Species gehôren wahrscheinlich Umgänge, die 10-12 Zoll im Durchschnitte haben. Sehr selten. 9, N. Mandelslohu Bronn. Goldfuss. Tab. 175. fig. 4 a. b. pag. 39. Lang kegelfôrmig, mit ebenen, glatten , dicht aneinander schliessenden Umgängen, an den Nähten flach angeschwollen, mit feinen An- wachsstreifen bedeckt. Die Spindel hat 3 Falten, von welchen die obere schief herabragt, und breiter ist, als die beiden anderen. Die Seitenwand zeist zwei schmale Falten, von denen die Obere uber der oberen Spindelfalte, und die Untere der mittleren gesenuber liegt. Sellener. 3.) N. Bruntrutana ‘Thurmann. Bronn, labhrb. 1826, pag. 555. Tab. VL fig. 13. a. b. fi$. 18. a. b. Lang kegelf‘rmig, in der Mitte eiwas vertieft, glatt. Die niedrigen dicht anemander schliessenden Umgänge sind an der Naht angeschwollen, und haben das Ansehen, als wären sie mit undeutlichen Warzen bedeckt, was durch mehr oder weniger deutliche 968 Anwachsstreifen entsteht; üubrigens flach concav. Mund- 6ffnung viereckig , an der genabelten Spindel drei Falten, eine aber nach abwäris gerichtete, und zwei andere zu eimander paralelle, die schon dünner und kleiner sind. Die Seitenwand hat zwei Falten, von welchen die obere über der obersten Spindelfalte liest, und die untere, doppelt dicker und breiter, greift zwischen die beiden unieren Spindelfalten ein, Die Ränder der Falien sind verdicht und nach abwärts ausgebogen. 4.) N. Carpathica Z. Lang piramidenartig. Die niedrigen Umgänge sind an der Naht angeschwollen | und haben einen treppenartigen Bau. In der Miite sind sie em wenig vertieft, und mit feinen Anwachs- streifen bedeckt. An der breit genabelten Spindel 3 Falten, eine obere, die nach abwärts gerichtet ist, und zwei untere zu einander paralelle, die zugleich dünner und kleiner sind. Die Seitenwand hat zwei Falten, von welchen die untere zwischen den beiden Spindelfalten liegt, die obere aber über der dritten Spindelfalte sich befindet. Diese Species hat viel Uebereinstimmendes mit der N. Podolica Pusch ; dieselbe Anzahl von Falten, ist aber viel breiter durch das rasche Anwachsen der Umgänge, und eine bedeutende Anschwuüllung an den Nähten, wodurch 1hr treppenartiger Bau ent- steht. | 5.) N. Wosinskiana Z. Piramidenartg, die nied- rigen Umgänge bedecken 14-15 Warzen, die am uuteren Ende breiter, und gegen das obere schmä- . sl Ge 569 ler sind. Durch die anemander gedrängte Stellung der Warzen entstehen aus der Schale Vertiefungen. Die Warzen sammt den Vertiefungen bedecken 3—4 paralelle Linien, die am unteren Ende des Um- ganges am deutlichsten entwickelt sind. Die schmal | genabelte Spindel bedeckt zwei breite Falten; auf der Seitenoffnung befindet sich keme Falte, und eben dadurch unterscheidet sich diese Species von _ den bisher Bekannten. b.) Ohne Nabel, 6.) N. Volzü, Thurmformig, Umgänge breit, sattel- formig vertieft, mit erhobenen Rändern, an der Naht angeschwollen, wodurch undeutliche Warzen gebildet sind; mit deutlichen Anwachsstreifen bedeckt. Auf der Spindel sind zwei Falten, die grôssere ist unten, die kleinere oben. Die Seitenwand hat eine Falte, die zwischen den beiden ersteren liegt. Diese Art hat mit der N. Renauxiana, viele Aehnlichkeit. D’Orb. Paléont. franc. Crétacée Tab. 157. fig. 12; jedoch sind die Umgänge bei N. Volzi breiter, mehr ver- tieft und uberdies ohne Nabel. Selten. 15 N. Roemeri Philippi, Goldfss. pag. 4l. Tab. 176. fig. 8. a. 6. Ganz ähnlich der vom Lindner Berge und Hohen Egelsen. 8.) N. Orbigniana Z. Thurmférmig, treppenarüg, ohne Nabel (?), Umgänge breit, am oberen Ende eingedrückt, wodurch eine Art von Rinne enitsteht, an der Naht angeschwollen, am obern Ende mit éimem Gurtel von Perlen bedeckt, die am unteren Ende vergrôssert 10—12 Warzen bilden und */, der 570 Breite des Umganges bedecken. Die Grundfläiche des lezten Umganges ist glatt. Auf der Spindel be- findet sich eine deutliche Falte. ACGTEON Montfort, ToRNATELLA, Lamark. Die im Inwalder Jurakalke vorkommende Art un- terscheidet sich von den bisher bekannten Arten, durch ihre an der Seitenwand sich befindenden Fal- ten, und darum kann sie wohl entweder eine be- sondere Abtheïlung für sich, oder eme den Acteon und Nerinea verbindende Gatiung bilden. Die Scha- le ist ganz glatt, ohne alle Verzierungen. 9.) Act. Staszyciü Z. Schale länglich puappenarteg, die Umgänge glatt, weder vertieft noch gedehnt; der untere nimmt die grôssere Hälfie ein, Mundôffnung länglich hoch. Die genabelte Spindel hat 3 Falten, die ähnlich wie bei N. Bruntrutana vertheilt sind, denn die müttlere ist sehr schmal, und die beiden. anderen sind breiter und hängen herab. Die Seiten- wand hat 2 Falten: eine kleime der mittleren Spin- delfalte gegenuber und eine oberhalb der hôchsten Spindelfalte, die aber sehr unbedeutend ist. Ziemlich . häufig. Davon kommen zwei Variétäten vor, nemlich eine bauchige und eine schmächtge, und scheinen bloss verschiedene Abänderungen derselben Species ZU sem, denn der innere Bau ist in beiden derselbe. 10.) Turitella Lamark, T. Staszycü Z. Piramiden- artig, die Umgänge kurz, treppenarig bedeckt mit zwei b7L Gurteln von Knôtchen, von denen die unteren klei- ner, die oberen aber grôsser und länglich sind. Die- se beiden Gürtel trennt eine Rinne. Die Grundflä- che der leziten Windung bedecken paralelle Linien. Die Mundôffnung gross, ovalférmig. 11.) Narita costellata Münster. Gldfss. Tab. 198, ne 2l 12.) Natica Haidingeriana Z. Eïifôrmig , dickscha- lg, glatt mit femen Anwachsstreifen bedeckt, das lezte Gewinde umschliesst alle ubrigen, deren es 4 bis 5 an der Zahl gibt, fast ganz; Mund- 6finung halbmondfôrmig; der Nabel wird mit einer starken Schwulle bedeckt. Sehr selten. 13.) Turbo. 14.) Voluta. 15.) Venericardia? 16.) Astarte elegans, Sow. Tab. IL pag. 86. Tab. 157. fig. 3. 17.) Grosse cylindrische Schale, die wohl emem Hippuriten angehôren kann. 18.) Astrea limbata Gldfss. Tab. VIIL. fig. 7 Tab. XXXVIIT. fig. 7. : Bruchstück eimes grôsseren , fast walzenformigen Stammes, bedeckt mit kreisformigen, vertiefien Zellen- müundungen; die Zwischenräume sind fein gestreift. 19.) Ast. pentagonalis Munster. Goldf. Tab. 38, fig. 12. Knollig, funf oder sechsseitige Sterne dicht anéinander gedrängt mit etwas hervorstehenden Rän- N° IT. 1850. 90 572 dern: die Sternlamellen laufen bis zum knopfformi- gen Mittelpunkte aus. 20.) Caryophillia. Die angeführte Fauna des weissen Kalksteines von Inwald unterscheidet sich auf den ersten Blick von der des Corallrag bei Krakau. Die grôssere Anzahl von Nerineen, als N. Bruntrutana, Mandelslohü, depressa, Rômeri, die eigenthümlichen Corallen wie auch die Ein-und Zweischaler ; dann der vollkom- mene Mansel an Brachiopoden und Cephalopoden ist dieser Schicht sehr eigenthüumlich. Dass der Inwalder Kalkstein verschieden ist vom Krakauer Corallrag, und eine eigenthämliche Schicht bildet, kann Rene Zweifel terhe es und die eingeschlossene Fauna gibt darüber Aufschluss. Im Schweizer lura bezeich- net dasselbe ein eigenthumliches Glied, welches Thurmann Calcaire à Nerinées nennt und dem Corall- rag unmittelbar abgesetzt wurde. Aelter als der Corall- rag an der Weichsel kann der Inwalder Kalkstein nicht sein, da uns seime Entwickelung genau bekannt ist; er besteht hauptsächlich aus weissem Kaïkmergel, in welchem unendlich viele Planulaten nebst Belem- niten und Brachiopoden wimmeln. Alles deutet also dahin, dass der Inwalder Jurakalk em Glied der Ju- raformation ist, welches den Corallrag bedeckt. : Berg Lanckorona bei Andrychow. Unmitielbar an den Kalkfelsen von Inwald hiniter dem Dorfe Biatac- zow stosst der Hügel Lanckorona genannt an, der sich uber dem Städtchen Andrychow erhebt. Ob- gleich dieser Berg nicht sehr hoch ist, so ist er den- 579 noch durch vulcanische Kräfte emporgetriehen, wo- durch eben die feuerige Felsart an mehreren Orten hervorgebrochen ist. Der Hugel Lanckorona zieht sich in die Quere durch das halbmondfôrmige Thal, das in der Bieskidenkette eingeschnitten ist, und bildet auf seinem Rücken ein aussedehntes Plateau von Süden nach Norden. An verschiedenen Punkten dieses Huügels sind grosse Steinbruche für den Stras- senbau angelegt, welche sehr interessante geogno- susche Verhältltnisse zwischen den geschichteten und plutonischen Gebilden zeigen. Die Schichten der lezteren sind im dem emporgetriebenen Kalksteine sehr mannigfaltig gebogen, und haben sich über die ersteren ergossen. Aber die feuerige Gebirgsart war aller Warscheimlichkeit nach nicht sehr heiss, da die Kalkstemne keine Veränderung erlitten; sie sind weder kôrnig geworden, noch tragen sie Zeichen irgend emer ÜUmwandlung an sich. In diesem Hügel befindet sich ein ganz anderer Kalkstein, als der von Inwald, denn dieser ist grau und derb und entspricht ganz dem Kalksteine bei Czanice und Kobiernice, der sich anfänglich als ein schmaler Streifen, und dann sehr aussebreitet bei Kozy, Biala, Bielitz und Te- schen fortzieht. Am genauesten ist dieser Kalksteim mit dem unteren Gliede des Karpathen Sandsteines verbunden, wird selbst vom Sandsteme bedeckt, ent- hält seine charakteristischen Fucoiden, als Fucoida Fargionu, und darum gehôrt derselbe zum unteren Gliede der Kreideformation oder zum Upper Grun- sande. Ob aber dieser Kalkstein mit dem von Inwald zu gleicher Zeit hervorgetrieben waren, ist zweifel- 36° b14 haft, da den lezteren eine granitische Gebirgsart hervorgebracht hat. Der Kalkstem des Berges Lanckorona ist derb, von hellgrauer Farbe, theilt sich in düunne, gewôhn- lich 1—2' dicke Schichten, welche gesondert vorkom- men und mit dem dunkleren, fast schwärzlichen schiefrigen Mergel abwechseln. Sein Schichtenbau ist an verschiedenen Punkten sehr verschieden, und zWar: in einem Steinbruche bedeckt die gegen Süd- West hora 9 unter 70° geneigten Schichten em mäch- üges lager vom undeutlichen Gemenge des Gra- nites; da hingesen in einem anderen gleich darneben liegenden Stembruche die Kalkschichten wellenartig gebogen, und die Einbiegungen selbst mit Granit angefullt sind. Das Gemenge dieser plutonischen Ge- birgsart ist hier weniger deutlich, als in der Hôhe, wo der Granit in grosser Masse hervortritt. Im Allge- meinen hat dieses Gestein wenig Aehnhichkeit mit dem Granite, und die Ürsache liegt hauptsächlich da- rin, dass es sehr verwittert ist und in unendlich viele Klufte zersetzt, so dass es grôssere Bruchstücke davon zu erlangen eme UÜnmôglichkeit ist. Die Abson- derungsflächen sind mit Eisenoxydhydrat uud Man- ganoxyd bedeckt und dringen selhst in das Innere der Masse ein. Untersucht man die Bestandtheile des Gesteines, so entdeckt man die Mineralien des Gra- nits, und zwar: üuberwiegend den weissen F eldspaih mit deutlichen Blätterdurchsängen, der mit dem Ba- venoer Feldspathe die meiste Aehnlichkeit hat; sel- tener findet man eine farblose, an den Kanten schwach durchschemende Abänderung davon; flarblo- 919 sen Quarz findet man der Quantität nach sebr Wenig ; dafur findet man aber den Glimmer in grôsster Men- ge, indem er nicht nur die Feldspath-und Quarzkôrner mit semer Masse einschliesst, sondern sich sogar in die Feldspathkôrner selbst eimmengt. Seine tomhak- braune Farbe rührt her von einem gewissen Grade der Zersetzung. Wenn sich aber ir den Granit eme grôssere Menge von Glimmer einnuscht, so geht da- mals der Granit in Gneiss uber. Es unterliest keinem Zweitel, dass der Granit des Berges Lanckorona nach dem Absatze des grauen Kalkstemes, der wahrschein- lich ein Glied des unteren Karpathensandsteines oder der unteren Abtheilung der Kreideformation ist, her- vorgetreten war und diesen Berg gehoben hat. Ob aber der Kalkstein von Inwald zugleich gehoben war, ist wahrscheinlich, indem verschiedene plutonische Gesteine zu einer verschiedenen Zeit hervorzuireten pflegen. Roczyny. Am entgegengesetzten Ende des bhalb- mondfôrmigen Thales der ersten Erhebung der Bies- kiden, eme Meile von Inwald entfernt bei Roczyny erhebt sich ein Kalkfelsen, dessen mineralosischer Charakter dem von Inwald ganz entspricht; denn er ist derb und weiss, in Schichten nicht abgesondert, nur unendlich viele Ruischflichen finden sich darin geglättet und geritzt, was eben den Beweis abgibt, dass dieser Kalkfelsen eben so, wie der von Inwald aus dem Innern hervorgetrieben ist, Fremdartige Mineralien sind darin ausser dem hellbraunen Horn- steme gar nicht zu finden, welcher lezterer den Ein- wirkungen der Atmosphäre ausgesetzt sich ms Unend- 576 liche spaltet und dadurch wie zerhacken aussieht. Vom Feuersteine unterscheidet er sich blos dadurch, dass der Feuerstein immer unverändert bleibt. Ver- Steinerungen sind im Kalksteime von Roczyny ganz unbekannt: sein mineralogischer Charakter deutet aber dahin, dass er gleiches Alier mit dem von In- wald hat und eigentlich blos eine Fortseizung des- selben ist. Die hebende Gebirgsart ist hier nicht aufsetreten und der Kalksteim berubrt unmittelbar den Karpathensandstein. | Aus dem vom Hrn. Ferstl (*) gemachten Verzeich- nisse der Versteinerungen des Jurakalkes der Ni- kolsburger Berge, ergibt sich: dass die Species des Corallrag von Krakau und folslich der Würtember- gischen Alpen und des Schweitzer Jura mit Species des darauf folsenden Gliedes oder der Thurmann”- schen Nerineenkalkes üuberwiesend sind. Zu dem ersten gehôren folgende Species: Tragos Patella, Apiocrinites mespiliformis, Gidarites glandiformis, Te- rebratula alata, perovalis, pectunculoides, lacunosa ; zu dem zweiten aber: Diceras arieuna , Pleroceras Oceani, Nerinea Bruntrutana, nodulosa. Es ist aber fraglich, ob in den Nikolsburger Bergen die beiden Schichten getrennt sind; da sie aber sehr äbnlich aus- sehen, so kann leicht der Fall sein, dass es schwer wird, sie von einander zu trennen, und eben deswe- sen sind Species von zwei verschiedenen Gliedern zusammen angefuhrt worden. D (*) Geognostische Beobachtungen der Nikolsburger Berge. Wien 1845. 911 Zum Schlusse gebe ich ein genaues Verzeichniss jener Versteinerungen, die sich in dem Nerineen- kalke vorfinden, und der verschiedenen darunter liegenden Gliedern des Jurakalkes, die an den Ufern der Weichsel bei Krakau entwickelt sind, nemlich des Corallrag, oder des weissen Kalksteins mit Feuerstein, des weissen Mergels und Kalksteines, und endlich des braunen Kalksteines und Sandsteines. Die beiden ersten Glieder gehôren der oberen oder weissen Etage des Jurakalkes, ebenso wie der Nerineenkalk: das dritte aber dem braunen Jura, oder der muttleren Etage. I. NERINEENKALK. Nerinea Defrance. 1. N. depressa, Volz Jahrb. fur Mineralogie 1856, pag. 540. Bronn Jahrb. 1836, pag. 599. Tab. Ne 17. . N. Mandelslohü Bronn, Goldfuss, Tab. 157. fig. 4. a. b. pag. 39. : 3. N. Bruntrutana ‘Thurmann, Bronn Jabrb. 1336, pag. 559. Tab. VL fig. 13. a. b. fig. 28 2. b. | N. Carpathica Z. . Vosinskiana Z. . Volzü. | N. Roemeri Phiippi, .Gidfs. pag. 41. Tab. 60 9-8: a. b:it (De) Hors 9 76 N. Orbigniana Z. Acteon Monifort. Tornatella, Lamark. . Act Staszyci, Z. Tunitella Lamark. . T. Staszycu. . Nerita costellata Munster, Gildfs, Tah, 198. fig. 21. . Natica Haidingeriana Z, . Turbo. . Voluta. . Venericardia? . Astarte elegans Sow. IL. pag. 86. Tab. 137, fig. à, . Grosse cylindrische Schale, die wohl emem Hippuriten angehôren kann. . Astrea limbata, Goldf. Tab. VIEIL. fig. 7. Tab. XXXVIIL fig. 7. . Ast. pentagonalis Munster, Gldf. Tab. 38. fig. 12. . Caryophillia. IL. Massrcer KaLkSTEIN MIT FEUERSTEIN OpER Co- 1. 2. RALLRAGe Ammonites canaliculatus Münster, Bronn, Le-. thea Tab. 22. fig. 16. Mtoszowa. _ fleæuosus, Leop. Buch Petrif. re- marq. Tab. 8. fig. 3. Berg Win- nica bei Skotnikach. — alternans, L. Buch, Pétrf, remarq. Tab. VIL fig. 4 Mioszowa. ex 10. 11. 12 13 219 . Ammonites excavatus, Sow. Tab. 105, Brodia. perarmatus, Sow, Am. Ziphius, Ziethen Verstemrg. Würtemberss, Tab. V. fig. 2. Mirow. biplex , Quenstedt, Petrif. Deut- schlands Tab. 12, fig. 6. 7. Mtos- zowa, Krzeszowice, Czernichow, Alexandrowice. biplexæ bifurcatus , Ziethen Tab. IX. fig. 1. Mioszowa. polyplorus, Reinecke, Ziethen. Tab. VIIL. fig 3. Wawel, Pod- _ gôrze, Przegorzaty, anularis, Bronn, Lethea, Tab. 23, fig. 9. Podgorze, Sanka, Mtos- ZOWA. Aptychus lamellosus Münster, Bronn, Lethea; Tab. XI. fig. 16. Rybno, Berg Ponettica bei Krzeszowice. Belemnites semihastatus, Bronn, Lethea Tab. XXI. fig. 19. Mtoszowa, Przegor- zaty, Rybno, Piekary, Zabiezvio, Nielepice, Berg Budzowka bei Sko- tuikach, Pieskowa Skata. . Pleurotomaria Méinsteri, Roemer, Norddeut- sche Oolite. Tab. 20. fig. 12. Stemkern Brodta, Berg Py- chowka bei Pychowice. . Lima tegulata Münster, Goldf. Tab. 102. fig. 2. Steinkern, Woiwel, Przegorzaty. Bie- lany, Berg Ponettica, Gzajowice. 280 14. Lima sulcata Münster, Gldf. Tab. 102. fig. 4. 15. 16 17. 15 19 20. 21: 27, 23. 24. Przegorzaty. substriata, Gldf. Tab. 103. fig. 1. Berg Budzowka bei Budzow. . Pecten textorius, Gldf. Tab. 89. fig. 9. Filowa Skatka bei Czajowice, Nielepice. subspinosus, Gildf. Tab. 90. fig. 4. Pod- gorze. . Ostrea multiformis. Dunker und Koch Verstnre. der Nordts. Oolit. Tab. V. fig. 11. a—n. Wikowice. . Terebratula trilobata , Munster Paleontolog . polska, Tab. V. fig. 1—5. Wa- wel, Podgorze, Przegorzaty. subsimilis Schlotheim, Buch uber Terebratula. Tab. IL. fig. 28. a. b. Podgorze, Przegorzaty, Bie- lany, Minoga. lacunosa, Sow. Tab. 86. fig. 8. Mioszowa. reticularis, Sowerby, Tab. 312, Filowa Skatka bei Czajowice. senticosa, Schloth., Ziethen Verstrng. Würtmbrge. Tab. 44. fig. 1. Prze- gorzaty, Imbramowice. loricata, Schloth., Ziethen Ver- strng. Würtbrg. Tab. 43. fig. 6. Skoiniki. Berg Budzowka bei Bud- zow, Schlucht Zamiechowie bei Minoga. pectunculoides, Schloth., T. tegu- 581 lata Ziethen. ‘Tab. 43. fig. À. Imbramowice. 26. Terebratula striatula Sow. Tab. 536. Pod- gorze. JA — ornithocephala, Bronn Tab. 18. fig. 9. Podgorze, Nielepici Bac- zyn, Mioszowa, Crajowice. Pies- kowa Skata. 28. — biplicata, Sow. Tab. 90. polni- sche Poleontols. Tab. VL. fig. 1—3. Przegorzaty, Minoga,, Mioszowa. Berg Badzowka bei Budzow. 29. Gdaites coronatus, Gldf. Tab. 39. fig. 8. Mi- noga, Wesolka bei Sciborzyce, Berg Badzowka. 30. de nobilis Gldf. Tab. 39. fig. 4 Wit- kowice. 31. — Blumenbachu, Kokle, Gdf. Tab. 40. fig 20. Niebepice. 92. Apiocrinites rotundatus , Gldf. Millerocrmus irons d’Orbigny, Hist. naturel. des Crinoides. Tab. NM Me. 19. Przesorzaty, Bodzowka, Minoga, Wesolka bei Sciborzyce. 33. Scyphia elathrata, GIdf. Tab. IIT. fig. 1. Wod- na, Pieskowa Skata. D intermedia, Gldé Tab. 934. fig. I. Nielepice, Berg Winnica bei Skotniki, Schlucht Loue bei Minoga. 282 . Scyphia striata, GId£. Tab. 32. fig. 1. Prze- gorzaty, Ostrowice Mioszowa, — angulosa, Gldf. Tab. 2. fig. 7. Berg Bodzowka. — cilindrica, Gldf. Tab. 3. fig. 12. Berg Bodzowka. — articulata, Gidf. Tab. 3. fig. 8. Mirow. . Cnemidium striatopunctatum. Gldf. Tab. 6. fig. 1. Przegorzaty, Ostrowice , Mtoszowa. . Manon marginatum Münster, Gldf. Tab. 34. fig. 8. Mosgita. . Nodosaria urceolata . Soldania elegans ) Ehrenbere. . Pixidicula prisca IT. WEissER RKALKSTEIN UND MERCELSCHICHTEN Leop. L. BucA. Ammonites biplex, Quenst. Sanka, Ostrowice, Berg Ponettica bei Krzeszowice, Berg Molowa bei Dembnik, So- tuszowa bei Pieskowa Skata. Sehr häufig. = polygyratus , Reinecke , fig. 45. Quenst. Tab. 12. fig. 2. — annularis, Bronn, Sanka, Berg Po- nelliCa. — flexuosus L. Buch; Sanka, Berg Ponettica. 283 5. Ammonites cordatus, Sow. Tab. 17. fig. 2. 4. Sanka. G. Belemnites semihastatus, Blainville, Brodia, San- ka, Berg Ponettica. 7. Terebratula lacunosa, Sow. Sanka, Ponettica : 8. 9. 10. 11. 12. sehr gemein. tetraëdra, Sow. poln. Poleontls. Tab. X. fig. 7—11. Krzeszowice. substriata , Schloth., F. striatula , Ziethen, Tab. 42. fig. 2. Sanka. nucleata, Schloth., Zieth. Tab. 39. fig. 10. Sanka. biplicata Sow. Sanka. ornithocephala Bronn, Sanka, Berg Ponettica. MITTLERE ETAGE DES BRAUNEN JURA. IV. BraAunEr KALKSTEIN UND SANDSTEIN. . Ammonites Murschisonæ, Sow. Tab. 50. Czat- kowice. | hecticus, Reinecke, poln. Paleont. Tab. II. fig. 2—4. Czatkowice. triplicatus, Quenst. Petrf, Deutsch. Tab. 13. fig. 7. Czatkowice. annularis Bronn. Ostrowice, Sanka. discus L. Buch, Explications des trois planches d’ammonites Tab. I. fig. 1. Ammn. discus complanatus. 19. 20. 584 Quenst. Tab. 8. fig. 12. Pomor- zany. | Ammonites Herveyi, Sow. ‘Tab. 195. poln. Paleont, Tab. I. Sanka, Ostro- wWice. . Nautilus aganiticus, Montfort, N. sinuatus ; Sow. Tab. 194. Sanka. . Belemnites semihastatus, Blainv. Tab. 2. fig. À. Sanka. . Astarte elegans Sow. Gldf. Tab. 134. fig. 12. Sanka. . Pholadomya Murchisoni Sow. Gldf. Tab. 155. fis. 12. Sanka. . Avicula inæquivalvis, Sowerby, Tab. 241. . Lutraria jurasit M. Brongniart, Tab. VI. Tab. 1. fig. 4. Sanka Ostrowice. . Limea duplicata, Goldf. Tab. 107. Sanka. . Lima gigantea Sow. Deshayes Coquilles carac- téristiques Tab. 14. fig. 1. Sanka. — obscura Sow. Deshayes Coq. caract. Tab. 8. Sanka. — sulcata Munster, Goldf. Tab. 12. fig. 4. Sanka. . — gibbosa Desh. Gldf. Tab. 102, fig 10, Sanka. —* proboseidea , Sow. Tab. 9264. Sanka, Brodia. Trigonia costata Parkinson, Gldf. Tab. 137. fig. 3. Pomorzany. Spondylus velatus, Goldf. Tab. 105. fig. 4. Sanka. 585 _ 21. Pecten fibrosus Sow. Desh. Coquil. Caract. Tab. 8. fig. 8. Sanka, Ostrowice, Brodia. 22. — lens, Sow. Tab. 205, fig. 2. 3. Sanka, Brodia. 23. — testorius, Gldf. Tab. 89. fig. 9. Sanka, Brodita. 24. Ostrea menoides Munst. Gldf. Tab. 80. fig. 2. Sanka. 25. Terebratula concinna, Sow. Tab. 53. poln. Paleontg. Tab. 4. fig. 1—5. San- ka, Brodta, Ostrowice, Baczyn. Pomorzany. 26. — varians , Schloth., poln. Paleontg. Tab. 4. fig. 6—10. Ostrowice. D: — inconstans, Sow. Tab. 277. fig. 4. poln. Paleon. Tab. X. fig. 1—16. Sanka. | 5. — lagenalis Schlot., L. Buch, Tereb. | Tab. IIL. fig. 43. Sanka. 29. — perovalis, Sow. Tab. 436. fig. 1. | Sanka, Ostrowice, Brodita. 930. — globata, Sow. Tab. 436. fig. 1. Ziethen, T. bullata, Tab. 40. fig. 6. Sanka, Ostrowice, Brodita. ZEuscHNER, Prof. in Krakau. MONSTROSITAETEN IN DEN MAÆANTLICEHEN ZATICGEHEN VON Ostrya vulgaris und virginica BEOBACHTET VON Dr. GC. E. von MERCKuIN, Physiolog des Kaiserl. bot. Gartens zu St. Petersburg. ——"#9 0—— Bei meinem längeren Aufenthalte in Jena im Jah- re 1846, während dessen ich auch mir angelegen sein liess, Vegetation und Horticultur des Thüringer Landes kennen zu lernen, boten nur unier den Cu- puliferen vorzüglich die Gattungen besonderes Inte- resse , deren Repräsentanten in unseren nordrussi- schen Ebenen fehlen, und ich hoffe, dass einige Er- 087 scheinungen, welche mir im Verlaufe meiner Unter- suchungen zufällis zu Gesicht kamen, auch für die- jenigen nicht unwichüg erschemen dürften, welche die in Untersuchung genommenen Pflanzen zu Bür- gern ihrer heimathlichen Flora zählen. Die Beschreibungen und noch mehr die Abbildun- gen der eimzelnen deutschen Botaniker über die ein- hermischen Arten aus der Familie der Cupuliferen Weichen oft in sehr wesentlichen Punkten von einan- der ab, so dass man glauben kônnte, es wäre ihnen eme unmôgliche Sache gewesen, sich an der leben- den Pflanze ein klares Bild von ihrem Baue zu ver- schafien; namenilich gilt dieses von den Blüthen und Fruchttheïlen. Ich werde hier nur Das hervorheben, was mir wesenthich erscheint , fur die Beurtheïlung der, oben als zufällis beobachtet, angegebenen Er- schemmungen. Am meisten stimmen die Autoren in der Beschrei- bung der Staubgefasse überem, imdem sie fur die Gattungen Corylus, Carpinus und Ostrya , auf wel- che ich mich hier hauptsächlich beschränke , ange- ben: «antheræ uniloculares:» doch ist dies nur schein- bar richtig; indem bei jenen Gattungen, aus denen mir die Arten Corylus Avellana, Carpinus Betulus, Ostrya vulgaris ( carpinifolia) und virginica zur Un- tersuchung vorlagen, die Antheren mehr oder weni- ser didymæ, die Filamente mehr oder weniger bifi- da sind, die Antheren daher biloculares sein mussen und daher das, was man gewôhnlich als einen Staub- faden beschrieben hat, nur die Hälfte eines solchen N° II. 1850. sy 588 ist. Die Berücksichtisung jangerer Zustände der Siaub- fiden lässt hierüuber keinen Zweifel und die Be- trachtung der Stellung der verschiedenen far ganze Staubfiden gehaltenen Hälften, sowie eine Verglei- chung mit den Gattungen Quercus und Fagus , wel- chen beiden antheræ biloculares zugeschrieben wer- den, hätte schon auf die Berichtigung dieser nur scheinbaren Unterschiede führen kônnen. Sehr tief sind die Filamente bei Ostrÿya gespalten , daher Spach schreibt: filets indivisés , anthères profondé- ment bifides (à bourses cohérentes de la base jus- qu’au milieu ), Endlicher dagegen : filamenta ramosa, antheræ uniloculares ; weniger tief bei Carpinus Be- tulus, wo Endlicher die Filamente « simplicia, » Spach dagegen, als «filiformes, courts, bifurqués au sommet, chaque branche portant une bourse anthérale», be- schreibt. Am tiefsten simd die Filamente bei Corylus Avellana gespalten, so dass sie wie zwei gesonderte erscheinen und daher mit ihren Staubbeuteln als an- theræ uniloculares, in filamento simplici v. indiviso beschrieben worden sind. Jüngere Zustände entschei- den auch hier für die Bifidität ; doch kann man schon immer wäbhrend der Blüthezeit, auf welche die Beschrei- ber hauptsächlich sich beziehen, namentlich bei Car- pinus und Ostrya, und bei Corylus gewôhnlich dann, nur noch an dem am hôchsten inserirten Staubfaden erkennen, dass ihre Filamente tüef gespalten sind , aber nicht bis auf den Grund ihrer Insertion. Nach der Ausstreuung des Pollens, beim Verwelken, scheint sich aber oft die Spaltung bis auf den Grund fortzusetzen oder beim Abtrennen leicht hervorbrin- 289 gen zu lassen, so dass alsdann jede Hälfte als ein besonderes Staubgefäss mit einer anthera unilocularis erscheinen kann. Ausser diesen, hier angeführten, zu Gunsten der Bifidität der Filamente sprechenden Thatsachen spricht L] e se e Be schichte abgeleitet, dafür, dass jenen Gattungen nicht noch ein anderer Grund , aus der Entwicklungs antheræ uniloculares, sondern biloculares zukommen, d. 1. der für die grôsste Zah]l der Phanerogamen bestä- ügte Satz, dass die anthera quadrilocularis der Grund- typus Jeder Anthere ist. Selbst für die Familie der Epacrideen, welche nach Endlicher nur durch die Antheræ simplices sich vou den so nahe verwandten Ericaceen unterscheiden soll, gibt es keine Ausnah- me, da auch bei ersteren , zur Zeit der noch nicht vülligen Pollenreife, eme vollständig vierfächrige An- there angetroffen wird, wie ich mich davon ganz un- zweifelhaft an Epacris impressa überzeuset habe; nur die Art des Oeffnens der Anthere bietet einen Ünterschied. _ Das Pollenkorn von Ostrya vulgaris hat eine sechs- eckise Gestalt, im trocknen Zustande, die sich sebr bald beim Liegen in Wasser im eme dreieckige mit sphärischer Begrenzung verwandelt, dieselbe, welche das Korn besizt, wenn es frisch aus der Anthere genom- men wird. An den à Ecken erkennt man 3 Aus- buchtungen nach innen zu und in diesen Ausbuch- tungen, an welchen die äussere Membran oder Se- cretionsschicht fehlt, liegt eme Pore, so dass das Korn also 3 Poren hat. Noch deutlicher wird die Beschaffenheit des Korn durch Behandlung mit Ji 590 SO,+Aq, wodurch dasselbe eine orange oder ziegel- rothe Färbung annimmt, die Poren und die äussere Membran sich deutlicher abgrenzen. Hat die Säure eine bestimmte Concentration, so erfolgt das Austre- ten der Fovilla in Gestalt von 1—3 Schläuchen aus den Poren. Die Grôsse des Korns beträst =#P. (te) Der Pollen von Carpinus Betulus ist in ganz trock- nem Zustande füunfeckig ( seltner 4 eckig), im Was- ser fast mudlich, mit funf oder vier klemen Vorsprün- sen, in denen die Poren liegen ; der Inhalt bildet eine füunfeckige, trübe Masse, deren abgestumpfte Ecken mit denen des aeussern UÜmfangs alteriren. In SO,+Aq nimmt das Korn nur eine schwach rôth- lich gelbe Färbung an. Seine Grôsse beirägt 7£5//P. Die Pollenkôrner von Corylus Avellana fand ich so beschaffen , wie Fritzsche sie beschreibt und ab- bildet. Bei lingerem Liegen in Wasser glaube ich in einigen Fällen mit Bestimmtheit beobachtet zu haben, dass die innere Pollenhaut aus 3 oder 2 Poren her- vortritt und wirkliche, sehr kurze Schläuche bildet. Tri die Fovilla rasch und in grosser Menge aus, so serimnt gewôhnlich, bei lingerem Liegen in Wasser, der schleimige Inhalt und stellt sich in Art einer fei- nen Haut um die granulôse Substanz dar. Bei Brug- wannsia ferruginea habe ich ebenfalls ein Mal beo- bachtet, dass der m Wasser liegende Pollen wirkli- che, aber kurze, Schläuche trieb, in welche sich die Fovilla ergoss. Zwischen den Pollenkôrnern, in der Anthere von Ostrya vulsaris, findet man sehr häufig schône Kry- »91 stalle, die ihrer Gestalt nach nichts auderes als Gyps sein kônnen, und ausser ihnen auch nadelférmise, die drusig um einen amorphen, trüberen Kern ge- Jagert sind, der sich durch Jod gelblich braun firbte. Dieselbe Berichtigung, wie für die Antheren von Corylus, Carpinus und Ostrya ist auch fur Betula zu machen, wo gewôhnlich angegeben wird, dass jede Blüthe, die aus drei Blüthchen zusammen gesetzt sein soll ( drei Perigonialblättern mit je 3—4 Staubfiden nach den Beschreibungen), 1—12 Staubfäden enthält; es sind aber in der Regel nur sechs vorhanden und zWar miécht mit antheræ uniloculares, sondern sehr deutlich : stamina 6, perparia folio perigoniali inser- ta, filamentuis brevibus , profunde bifidis, antheris bi- Jocularibus, thecis valde disjuncts , sub anthesi uni- valvularibus. So fand ich es wenigstens immer bei Betula alba. In Bezug auf die ausserhalb der Staub- faden stehenden, blattartigen Theile, welche man als perianthium und calyx etc. beschrieben hat, muss ich noch bemerken, dass sich immer bei Betula alba, ne- ben jedem sogenannten perianthium ein etwas kleine- res seilliches Schüppchen befindet, so dass also drei perianthia und drei Schüuppchen ausserhalb der Staub- fiden stehen , von denen immer je zwei mit einem perianthinm und einem Schüppchen eine Blüthe bil- den sollen. Ausser diesen Schüppchen lassen sich noch kleimere zwischen den Staubfäden selbst nach- _Weisen. | Die angefuhrten Bemerkungen über den Bau der Antheren und des Pollen, namentlich vou Ostrya , 592 hielt ich für nothwendig vorauszuschicken, um die an zwelen Species dieser Gattung zufällig beobachteten monstrôsen Erscheinungen richtiger wurdigen zu konnen. Wenngleich Missbidungen von Organen in vielen Fällen zu einer richtigen Eimsicht im ihre Metamor- phose gefuhrt haben, so glaube ich doch, dass nur nach genauer Kenntniss der Entwicklungsgeschichte eines Organs, die von demselben vorkommenden Misshbildungen, ohne Gefahr für die Morphologie be- nuzt werden kônnen, da, um eine unregelmässige oder abnorme Gestalt zu deuten , doch der Typus der normalen zuvor bekannt sein muss. Für die Anthere ist es von Gôüôthe an durch Stu- dium von Misshildungen bis auf unsere Zeit durch die Entwicklungsgeschichte immer entschiedener dar- gestellt worden, dass sie die Metamorphose eines Blattes ist. Es erscheint daher jezt in morphologi- scher Hinsicht kaum mehr von Wichtigkeit, die Bei- spiele zu mehren, wo eine Verwandlung von Blättern in Antheren und von diesen in Carpelle, welche leztern ja auch von den Meisten als Blattorgane an- gesehen werden, stattgefunden hat ; beachtenswer- ther dagegen ist, schon der Seltenheit wegen, der Fall, wo sich Carpelle in Staubgefässe umgewandelt haben. Obgleich sich diesem lezteren Falle die zu beschreibenden Missbildungen nicht anschliessen, so dürften sie dennoch eine besondere Beachtung ver- dienen, indem sie das Auftreten von dem Aeussern nach schembar vollständiger hermaphroditischen Blü- 593 then an den Enden der mänulichen Kätzchen einer Monôcisten und die Bildung eimes pistillartisgen Kür- pers aus der ganzen Anthere oder einer ihrer Hälf- ten darthun. Ich beobachtete diese Missbildungen an zweien Bäüumen des Jenaër botamischen Gartens, an Ostrya vulgaris (carpimifolia), eimem dicken und hohen Bau- me und an Oslrya virginica , einem kaum 4 Zoll im Durchmesser haltenden Stamme , welche beide um die Mitte April n. St. in volier Bluthe standen. Indem ich zum Zwecke ihrer Blüthenuntersuchung, die Schup- pen der männlichen Kätzchen abtrennte und zulezt auf die, gegen das Ende des Kätzchens stehenden, jungsten und am wenigsten entwickelten traf, fand ich zunächst, dass hier die Zahl der Antheren inmnerhalb der Schuppe, (im Vergleiche gegen die tiefer stehen- den Schuppen ) sehr gering war, kaum 3—4 belrug, während ich in jenen 10—12 durchschaitilich zählen konnte. Je hôher hinauf, gegen das freie Ende des Käizchens, die Bracteen standen, desto mehr nabhm die Zahl der Antheren und ibre Entwicklung ab, aber statt der ersteren standen ein oder mehrere pisull- artige Kôrper, von den Antheren umgeben, in der Achsel der Schuppe. Ich untersuchte eine sehr gros- se Anzahl Kätzchen desselben Baumes , und fand im Allen immer dieselbe eigenthümliche Bildang. Lei- der war dies der einzige Baum in der ganzen Ge- gend. Ich nahm daher zunächst, um mich von der conslanten , nicht zufalligen Bildung, in weiterem Maase zu uberzeugen , meine Zuflucht zu dem zwei- ten, oben erwähnten Baume, welcher der Species 0. 994 virginica angehôrte und ebenso wie der erstere im Garten (was wohl kaum der Érwäbhnung verdient) nur culüvirt micht wild wuchs und war nicht wenig | erstaunt, hier dieselbe Erscheinung unter eben den- selben Verhältnissen wieder anzutreffen und zwar . ohne Ausnahme in jedem männlichen Kätzchen. Im Standorte waren beide Bäume nur darm verschie- den, dass der eine mehr auf der Hôhe, der andere am Abhange, mehr im Schatten, stand. Ueber die Bo- denverhälinisse weiss ich nichts Näheres anzugeben. Statt ausfubrlicher und dadurch ermuüudender Be- schreibungen verweise ich auf die Abbildungen der erwähnten Monsirosititen. Je hôher die Bractea an der Axe stand, desto weniger entwickelter waren die Theile, welche sie umschloss und es less sich daher leicht eine grosse Reihe von verschiedenen Entwicke- lungsstufen zusammenstellen. Es ergab sich aus ihnen, dass fast alle nur denkbaren Mittelstufen von norma- len bis ganzlich umgewandelten Staubgefäissen in die- sen Bracteen vorhanden sind, niemals jedoch, dass m den , aus jenen entstandenen Carpellen wirkliche Eichen vorhanden waren. Zuweilen ragte aus dem Grunde des Carpells oder aus der Mitte der innern Wandung eim längliches, grüunliches Zäpfchen hervor, an dem sich aber keine dem Eichen ähnhiche Bil- dung, auch nur im Entferntesten, erkennen liess. Auf- fallender war mir der Umstand , wo auf einem sol- chen Zäpichen , das noch grôsser geworden war, eme Anthere ïhren Sitz hatte , so dass man geneist sem konnte, in diesem Falle anzunehmen, dass an 995 Stelle eines Eichen, ein Staubgefäss sich aus dem Garpell entwickelt habe. Wo die Umwandlung eine gleichseitige war, d. h. wo die umgewandelle Anthere mit der emen Hälfie em vollkommnes Antherenfach, mit der andern ein kurzoestieltes Carpell darstellte , zeigten sich immer in der innern Beschaffenheit beider Hälften auffal- lende Unterschiede. Das Carpell enthielt niemals ein vollkommen entwickeltes Eichen, dagegen war der Pollen in dem Antherenfache vollkommen normal aussebildet und verhielt sich gegen Reagentien ganz so wie der aus normalen Antheren. Die Umwandlung der ganzen Anthere oder der Antherenhälfte, wenn überhaupt von einer solchen hier die Rede sein kann, bestand in allen Fällen nur etwa in der äussern Gestalt, von einer Idenuität mit einem wirklichen Fruchtknoten, wie er bei Ostrya normal ist, kann daher bei dicsen Bildungen nicht die Rede sein, und Beispiele dieser Art, dass in um- gewandelten Antheren stait des Pollen Eichen sich vollkommen ausgebildet hätten, sind unbekannt, denn selbst da, wo die Beobachter wie z. B. Hugo von Mobhl bei Papaver orientale Eichen fanden , waren diese doch nicht vollkommen entwickelt und gar von einer Ausbildung derselben zu wirklichen Samen, hat noch Niemand Erwähnung gethan. Auch in der äus- sern Gestalt wichen die so gehildeten Carpelle von den normalen, wie aus den Abbildungen zu ersehen, sehr ab. Es fehlte ihnen immer das membranôse, cy- hndrische, oben offene Involucrum, ferner das kurze 996 am Rande gezackte, Kelchartise Perigonium, die Grif- fel mit den Narben waren viel länger, mannichfaltig geschlängelt, fadenartis und endlich waren die Car- pelle immer offensitehend und leer. Berüucksichtigt man alle angefuhrien Umstände, na- mentlich die Beschaffenheit der aus den Antheren eutstandenen GCarpelle, so erschemt mir der Schluss mindestens sehr voreilig, dass das normale Carpell üuberhaupt oder wenigstens bei Ostrya aus der Me- tamorphose eines Blattes ( wie die Anthere eme sol- che ist) oder jede Hälfte nur aus einer Blatthälfie (wie jedes Antherenfach}) entstanden sei; ebenso wenig scheinen sie mir dafur zu sprechen, dass die Antheren von Ostrya uniloculares sind, wenngleich hierfur, durch Umwandlung emer Antherenhilfie (nach meiner Ansicht) in ein carpellartiges Gebilde, dem Aeussern nach einige Wahrscheimlichkeit vor- handen ist. Die Entwicklangsgeschichte jedoch, wel- che hier, so wie in so vielen andern Füällen, allein ent- scheiden kann, ist gegen diese Annahme. Mehr lei- ten diese Missbildungen fur die Bedeutung der Axen- enden und der an ihnen stehenden Blatiorgane und aller ihrer Metamorphosen , besonders der Blüthen- theile. Es ist eme oft gemachte Beobachtung, dass beson- ders an langen, beblätterten Axen mit endständigen Blüthen sich von Unten nach Oben ein allmäliger Uebergang der gewôhnlichen Blätier in die , welche den Blüthenkreisen angehôren, wahrnehmen lässt. Es scheint als habe die Pilanze, durch welche physi- P< 597 scheu und chemische Verhältnisse begünstiot, ist noch zur Zeit unbekannt, bei Bildung das Ziel erreicht, nach dem sie wäbhrend der ganzen Periode ihrer Blattentwicklung durch die Axe strebte ; und das bei vielen Pflanzen erfolsende totale Absterben nach der einmaligen Fruchtreife, oder das Absterben der blüthentragen- den Nebenaxen gibt dieser Ansicht einigen Nach- druck. Da die Mehrzahl der uns bekannten Phane- rogamen, gleichzeitig männliche und weibliche Ge- schechistheile in einer Blüthe vereinigend, herma- phrodiusche Blüuthen erzeugt und diese daher als Norm uberhaupt anzusehen sein môchten, so erscheimt die getrennte Geschlechthichkeit des Monôcisten als eine, wenn auch oft constante so doch unvollkommnere Bil- dungsstufe, die vielleicht ihren Ursprung von einem durch physicalische und chemische Verhälinisse un- terdruckten Bildungstriebe herleitet. Das jedoch nicht seltene Vorkommen von einzelnen hermaphroditen Blüthen, wenn auch gewôhnlich mit nicht gleich voll- kommner Entwicklung beider Arten von Geschlechts- theilen, auf monôcischen Pflanzen, deutet scheinbar auf jenen als Norm angenommenen Hermaphroditis- mus hin und die oben beschriebenen Missbildungen, welche immer nur an der Spitze der Kätzchen, also an dem Ende der Blüthenaxen sich vorfanden, machen ebenfalls, dem für solche Betrachiungen Geneigten, annehmbarer, dass an den Enden der Axen der Bil- dungstrieb seme vollkommensten Producte zum Vor- schein bringt, und er übersieht in dem vorgefassten leichter die mancherlei Bildungen, welche hiergegen angefübrt werden kônnen. 998 Was die Ursache der Blüthen-Entstehung sei, ist uns ebenso unbekannt als die, warum die Blüthen fast ohne Ausnahmen dort entspringen, wo eine Axe sich endigt ; das eine scheint mit dem andern innig zu- sammenzuhängen. Gôthe’s Ansicht über die Metamor- phose, dass eine Verfeinerung der Säfte aufwärts in der Axe und namentlich in den auf einander folgen- den Blumenblattkreisen stattfinde, und eine Contrac- tion und Expansion derselben zur Folge habe, er- klärt die Entstehung der Blüthen ebenso wenig, als sich immer eine solche Verfeinerung und durch sie be- dingte Expansion oder Contraction wahrnehmen lässt. Die Mittel, welche die Erfahrung der Kunst in die Hand gegeben hat, um Blüthen überhaupt oder Reich- thum derselben an einer Pflanze zu erzielen, beste- hen allerdings in Operationen, welche auf die Men- ge und Qualität der Säfie in der Pflanze Einiluss ha- ben, und die, oft nur den Blüthentheilen eigenthum- lichen , flüussigen , und fluchtigen Bestandtheile, das Wachsthum der Axen an der Spilze , die zuweilen auffallend hôhere Temperatur der Blumen und noch viele andere Verhälinisse , sprechen dafur, dass in vielen Fällen besondere chemische Processe und Producte in den Blüthentheilen erzeugt werden. Aber selbst durch diese, als allgemein angenommen That- sachen sind wir der Ursache der Blüthenentstehung nicht näher gekommen, da sie eben so gut als Folge derselben betrachtet werden kann und sich auch 1h- nen entgegengesetzte, wenn gleich in gerimgerer Zahl und Bedeutung, auffinden lassen. Wenn es dem menschlichen Forschungsgeiste uber- 099 haupt vergônnt ist, Ursachen, wie die der Entste- bung und hier im speciellen Falle der Blüthenbildung zu ergrunden , so kann die Untersuchung des schon Éntstandenen und Vorhandenen wohl Unterschiede und Charaktere für dasselbe auffinden, über seinen Ursprung aber nur die Entwicklungsgeschichte Auf- schluss geben. Jede Blüthe, sie sei nun unisexual oder hermaphroditisch , ist einer Axe inserirt oder die Fortsetzung und das Ende derselben, und daher ist die Entwicklungsgeschichte der Axen und der von ihr abhängigen Bildungen, der Blätter , sowie aller ibrer Metamorphosen, derjenige Theil, welcher zu- nächst und hauptsächlich bei der Frage über die Entstehung der Blüthe in Untersuchung gezogen wer- den muss. Die Botanik hat aber erst vor Kurzem be- gonnen, das wesentliche morphologische Moment der Axen im Gegensatze zu den Blattorganen zu erfor- schen und so sehr diese Untersuchungen in das Ge- biet der Manmchfaltigkeit der Pflanzengestalten ein ordnendes Princip eimgefuhrt haben, so sehr viel lieot noch in Bezug auf das Wesen der Axen und Blattorgane im Ungewissen, dass uns dadurch die Frage über die Enistehung der Blüthe noch zur Zeit unbeaniwortet bleiben muss. 600 ERKLÆRUNG DER ABBILDUNGEN. (Tab. XV }). (Die Vergrôsserung beträgt ungefähr 30 Mal im Durchmesser.) Fig. 1. Ostrya virginica, Eine Schuppe vom Ende des männlichen Kätzchens eines Fruchtknotens , mit zwei violetten Narben enthaltend. Der Fruchtknoten durch einen Spalt offen, leer. +9 Fig. 2, Ostrya virginica. Ein Fruchtknoten, an dessen Seite zwei verkümmerte Staubgefässe stehen, aus der Schuppe eines männlichen Kätzchens. Fig. 3. Ostrya virginica. Ein offen stehender. leerer Fuchtknoten, aus der Achsel einer Schuppe des männlichen Kätzchens herausgenominen. Fig 4. Ostrya virginica. Aus dem männl. Kätzchen. Zwei Staubge- fasse, von denen das eine (rechts ) vollständig entwickelt und reifen Pollen enthält, wie die eine Hälfte des andern, dessen zweite Hälfte sich in einen pistillférmigen leeren Kôrper verwandelt hat. Fig. 5. Ostrya virginica. Aus dem männl, Kätzchen. Ein Staubge- fäss, dessen eine Hälfte ein Antherenfach, die zweite einen pistillartigen Kôrper darstellt Fig. 6. Ostrya virginica. Ein entwickeltes Staubgefäss, mit einem gespaltenen Filament und getrennten Antherenfächern. Nor- maler Zustand. Fig. 7. Ostrya vulgaris, Aus d. männl. Kätzchen. Eine der ober- sten Schuppen enthielt den pistillartigen, leeren Kôrper und dabei stehend einen grünlichen, fadenfürmigen Theil a. GOL Fig. 8. Ostrya vulgaris. Aus d. männl. Kätzchen. Aus dem Innern des pistillfé‘rmigen Theils ragt ein Zäpfchen b. hervor und vor demselben steht ein ähnliches «. Fig. 9. Ostrya vulgaris. Schuppe aus dem weiblichen Kätzchen, zwei Pistille enthaltend, von denen das eine in Fig. 10. Stärker vergrôssert dargestellt ist; à das kelchfôrmige Pe- Fig. 11. rigonium, dem Fruchttknoten anliegend, umgeben von einem membranôsen schlauchartigen bei b c offenen Involucrum b c de, aus welchem die langen violetten Narben des Fuchtknotens hervorragen. Normaler Zustand, vor der Be- fruchtung. Ostrya vulgaris. Aus dem männl. Kätzchen. Ein pistillfôr- miger Kôrper, offen, in der einen Hälfte aus seinem In- nern eine Antherenhälfte hervortreibend, in der Nähe der andern bei 4 einen grünlichen , fadenfôrmigen Theil ent- haltend. Fig. 12. A. B. Ostrya vulgaris. Aus dem männl. Kätzchen. Aus Fig. 13. einer der obersten Schuppen. Ein pistillartiges Gebilde mit Theilen von Antheren verwachsen. Von zwei Seiten gezeich- net. Auf jeder Hälfte des pistillartigen Kôrpers sitzt eine vollständige, zweifächrige Anthere, die wohl ausgebildeten Pollen enthielt. Ostrya vulgaris Eine Schuppe des männlichen Kätzchens, eine Antherenhälfte (mit reifem Pollen) und eine Häffte eines pistillartigen Kôrpers enthaltend. Fig. 14. Ostrya vulgaris. Eine Schuppe des männlichen Kätzchens, ein wohl ausgebildetes Staubgefäss und eine ähnliche Miss- bildung wie in Fig. 13 enthaltend, Fig. Fig. Fig. Fig. 16. 17. 17 602 . Ostrya virginica. Inhalt einer Schuppe des männlichen Kätz- chens. Ein vollkommen entwickeltes Staubgefäss , ein halb pistill-halb antherenartiges Gebilde und ein offenes leeres Pistill. Ostrya virginica, Aehnlich Fig. 5. 18. 19. Ostrya vulgaris, 3 Staubgefässe im normalen Zu. stande. Vor dem Austreten des Pollen's, Fig, 18. nach derselben, Fig. 19 in sehr jungem Zustande, BEITRAGE FAUNE DES CGEARECWSOEEN UND DER ANLIEGENDEN GOUVERNEMENTS. À. Ornithologische Beobachtungen gesammelt auf Rei- sen im Charkowschen und in den anlicgenden Gouvernements Pror. A. CZERNAY. Prof. Kessler unterscheidet in seiner russischen Fauna 387 Arten (species) von Vôgeln, die er in 124 Gattungen ( genus ) unterordnet. Dem Charkowschen Gouvernement und den anliegenden Bezirken werden davon nur 192 Arten, 94 Gattungen untergeordnet, zu Theiïl, und namenilich von den Raptatores : N° 11. 1850. 38 Ce | 604 Vultur fulvus L. Cums 6taorouosmñ beobachtet am Flusse Donez und erhalten aus dem Dorfe Pissi- kowka, Kreis von Walischansk. Gehôrt zu unseren seltenen Vôgeln. Ist den Lämmern gefährhich. Haliætos albicilla Briss. Cépogareus (*). Ilepecbpn kon. Gehôrt zu den gewôhnlichen Vôgeln, vor- züuglich im unseren Steppen. Îm Winter häufger. Vertilgt hei uns Arten von Spermophilus, mus, Spalax, daher nuzhch. Aquila imperialis Bechst. Erhalten aus der Umgegend von Charkow. Aquila pennata J. Fr. Gm. Erbhalten aus dem Dorfe Kavaseiwka. Chark. Gouv. Aquila nœvius Briss. Moruiaux. st in den Steppen sehr gew6bnlich, auf Hu- gen sitzend anzutreffen; daher der Name. Buteo lagopus Brunn. Erhalten aus dem Dorfe Grigorewka , Chark. G., den 10 Januar, während starker Frôste. Buteo vulgaris Bechst. Erhalten aus der Umgegend von Charkow. Pernis apworus LE. In der Umgegend von Charkow, aber sehr selten. Pandion Haliaëtus L. Erhalten aus Isium. In der Ümgegend von Chark. am Flusse Lopan im Frubling gesehen. (*) Ich führe nur die mir bekannt gewordenen kleinrussischen Namen der Vogelarten an. 10. 11. 13. 14. 16. l7. 18. 19. 20. 21. 605 Falco peregrinus Briss. Bei uns hôchst selten. Falco Subbuteo L. In der Umgegend von Charkow mcht selten. Falco Lanarius Gloger. In den Steppen des Ekaterimoslawschen Gouver- nemenis uicht selten. Falco Aesaion Gm. In der Umgegend von Charkow. Falco vespertinus L. KoGuuxz. In der Umgegend von Charkow sehr gemein. . Falco tinnunculus L. Anocrearra. Im Charkowschen und den anliegenden Gouver- nemenis. Astur palumbarius L. Acrpe6. Allenthalben beobachtet. Astur Nisus L. Iepeneraranur. Allgemein. Milvus niger Briss. Myarauxa. Um Charkow sehr gemein, auch anderwärts anzutreffen. Circus cyaneus L. /lyns. Erhalien aus dem Dorfe Besludowka. Hält sich auch in den Steppen des Chark. und der anhegen- den Gouv. auf. Circus cineraceus Mont. In der Umgegend von Charkow. Circus rufus L. Erhalten aus dem Dorfe Alekseewka. In Sommer bei uns gemein. 38" 26. 27e 28. 29. 606 Aegolius brachyotus Forst. Coga. In der Umgegend vou Charkow. Aegolius Otus L. Cnus. In der Umgegend von Charkow. Ulula Aluco L. Cnnnyxa. In der Umgegend von Charkow beobachtet. Strix flammea L. Soll sich bei uns im alten Gebäuden aufhalten : mir selbst ist sie nicht vorgekommen. Surnia passerina L. Cupuns. Bewohnt an verschiedenen Orten Dachräume und Schornsteine, so besonders oft im Kreise von Wolki. Nyctale Tengmalmi Gm. Um Charkow ziemlich gemein, vorzuglich in den Waldungen hinter Osnowa. Bubo maximus Retz. Iyraur. In waldisgen Gegenden des Charkowschen und der anliegenden Gonvernements, so besonders im Smiéwschen Kreise. Ephialtes Scops L. Konokr. Soll bei uns vorkommen , wie much Jäger ver- sicherten. Von 44 russischen , vom Prof. Kessler angefuhr- ten die Raubvôgelarten, gehôren unserer Fauna 29 an, zusammen 17 Gattungen bilden. Der Aufenthalt einer so grossen Zahl von Raubvôgeln wird durch den Reichithum unserer Fauna an Mäuseariten be- dingt und die meisten Raubvôgel sind durch das Ver- ulgen der schädlichen N ager in hiesigen Gegenden als nutzlich zu betrachten. 607 Sieben der genannten Raubvôgelarten sind bei uns Standvôgel und namenülich : 1. Haliaëtos albicilla. 2. Astur palumbarius. 3. Astur Nisus. 4. Ulula Aluco. 5. Surnia passerina. 6. Nyctale Tengmalmi. 7. Bubo maximus. Zwei Strichvôgel : 1. Vultur fulvus. 2. Aquila imperialis. Siebzehn, die uns wäbhrend der warmen Jahres- zeit besuchen : 1. Aquila pennata. 2. Aquila nævius. 3. Buteo vulgaris, brütet bei uns. 4. Pernis apivorus. 5. Pandion haliaëtus, brütet bei uns, erscheint im Februar , ver- lässt uns im November. 6. Falco peregrinus , brütet bei uns, erscheint Anfangs März, | verlässt uns Ende September oder Anfang October's. 7. Falco laniarius, brütet bei nns. 8. — Aesalon, brütet bei uns. 9, — Subbuteo, — _— 10. — vespertinus, — — erscheint im März, verlässt uns im October. 11. — Tinnunculus, — — 12. Milvus niger, — — erscheint im März. 13. Circus cyaneus, — — 14. — cineraceus — — 15, — rufus — — erscheint im Februar, verlässt uns im November. 16. Aegolius brachyotus — — im Mix. 17e — 1 Otus — 608 Eine Raubvôgelart, Buteo Lagopus besucht unsere Gegenden nur im Winter. Ueber den Aufenthalt des Ephialtes Scops und Strix flammea habe ich keime Erfahrungen. Aus der Ordnung der Hocker (Insessores ) gehô- ren unserer Faune an : L° 2. (OA 9. Cuculus canorus L. 3y3yas. Sehr verbreitet. Yunx torquilla L. Kpyrurorora. Im Charkowschen Gouvernement. . Picus canus Gm. Keézna. Im Charkowschen und den anliesenden Gouver. Picus martius L. In der Umgegend von Charkow, selten. Picus leuconotos Bechst. Um Charkow. Picus major L. /[arear. Bei uns nicht selten. Picus medius L. Wahrscheinlich in der Umgegend von Ekateri- noslaw. Picus minor L. Um Charkow. Coracias garrula L. Parma. Sehr gemein. 10. Upupa Epops L. Yaroz. In Waäldern des Charkowschen Gouvernement. 11. Alcedo Ispida L. Vranoxr, Snmopozont. Im Charkowschen und Poltawschen Gouvernement. 609 . Merops Apiaster L. Im Charkowschen Gouvernement. . Caprimulgus europœus L. /Ipemewra. lim Charkowschen Gouvernement. . Cypselus mururius Meyer. Kocarka. Im Charkowschen Gouv. und den anliesenden Gegenden nicht selten. . Hirundo urbica L. J/lacrouxa. Gemeim. Hirundo riparia 1. Mypuu. Gemein. . Hirundo rustica L. Crpuxs. Gemein. à Muscicapa griseola L. Erhalten aus Babei, Ghark. Gouv. . Lanius Excubitor L. Im Charkowschen Gouv. . Lanius minor I. Aus der Umgegend v. Charkow. . Lanius Collurio L. Im Charkowschen Gouv. 22. Saxicola rubetra L. fm Charkowschen Gouv. . Saæicola Oenanthe L.. Im Charkowschen Gouv. häufig. . Saxicola leucomela Pall. Im Ekaterinoslawschen Gouv. . Lusciola Philomela Beschst. Im Charkowschen Gouv. selten. . Lusciola Luscinia L. Conogeü. Im Charkowschen Gouv. häufig. 99. 40. 610 . Lusciola rubecula L. Penoror#. Um Charkow. . Sylvia nisoria Bechst. In der ÜUmgegend von Charkow. . Sylvia hortensis Penn. In der Umgegend von Charkow. . Sylvia Curruca Lath. Bei uns in Garten gemein. . Regulus ignicapillus Brehm. Erhalten aus der ÜUmgegend von Charkow. . Salicaria turdoïdes Meyer. In der Umgegend von Charkow. . Salicaria Phragmitis Bechst. Oseperanxa. Erhalten aus der Umgegend von Charkow. . Accentor modularis L. Aus der Umgegend von Charkow. . Turdus musicus L. Im Charkowschen Gouv. . Turdus pilaris L. In der Umgegend von Charkow. . Turdus viscivorus L. Im Charkowschen Gourv. . Turdus Merula L. Kocnxr. Im Charkowschen und den anliegenden Gouver- nemenis. Turdus torquatus L. Bei uns hôchst selten. Oriolus Galbula L. Vsoara. Im Charkowschen und den anliegenden Gouv. nicht selten. 41. 42. ex ox 6LI Motacilla alba L. Tpacorysxa. In der Umgegend von Charkow. Motacilla flava L. In der Umgegend von Charkow. . Anthus pratensis ? Bechst. . Anthus arboreus Bechst. Im Charkowschen Gouv. . Anthus campestris Bechst. Sehr häufig in der Ekatermoslawschen Steppe. . Cinclus aquaticus Briss. Pyueïñxa. Im Charkowschen Gouv. . Merula rosea Briss. In den Ekaterinoslawschen Steppen. . Sturnus vulgaris Z. L. Illuaxr. Creopemr. Allenthalben sehr gemein. . Certhia famuliaris L. In der Umgegend von Charkow. . Sitta europaea L. Cnosz. In der Umgegend von Charkow. . Parus pendulinus L. Pemesr. Im Charkowschen und den anhegenden Gouv. . Parus cristatus L. Aus der Umgegend von Charkow. . Parus palustris L. In der ÜUmgegend von Charkow. . Parus major L. Im Charkowschen Gouvernement. . Parus cæruleus L. Bozrocauxa. Im Charkowschen Gouv. micht selten. 69. 612 . Bombycilla garrula L. Crnpucrenw. In der Umgegend von Charkow beobachtet. Garrulus infaustus L. Erhalten aus der Ungesend von Charkow. . Nucifraga Caryocatactes L. Erscheint bei uns, aber sehr selten. . Pica europæa Cur. Copoxa. Sehr gemein. . Corvus Monedula I. Faxxa. Häufg. . Corvus Corone 1. Im Charkowschen und den anliegenden nicht häufg. . Corvus Cornix À. Bopona. Im Charkowschen Gouv. nicht selten. Corvus Corax L. Bopour. Im Charkowschen Gouv. Y ° à . Corvus frugilegus L. pau. Allenthalben sehr häufg. . Coccothraustes vulearis Pall. Aoï6onocrz. Im Charkowschen Gourv. , Pyrrhula vulgaris Briss. Caurups. In der Uingegend von Charkow. . Passer domesticus 1. Bopoceur. Sehr gemein. . Passer montanus L. Gouv. Im Charkowschen und den anliegenden Gouv. Fringilla Spinus EL. Unxuxr. Im Charkowschen Gouv. . Fringilla Carduelis L. IMeromn. 1m Charkowschen und den anliegenden Gouy. Le 72. 80. 8L. 52. 83. 84. 613 Fringilla linaria L. euerka. Im Charkowschen und den anhegenden Gouv. Fringilla cannabina L. Kononaauka. Im Charkowschen Gouvernement. . Fringilla Coelebs L. 3a6aurr. Im Charkowschen Gouv. micht selten. . Fringilla Montifringilla L. Briwopoxti. Im Charkowschen Gouv. häufig. . Emberiza hortulana L. Ongcaura. Im Charkowschen Gouv. . Emberiza citrinella L. Cseprymxa. Im Charkowschen Gouv. . Emberiza muliaria L. Tpocanka. Im Charkowschen Gouv. . Emberiza nivalis L. [yanxa. .D. 15 Januar in der Unigegend von Charkow erlegt. . Alauda alpestris L. In der Ümgegend von Charkow d. 10 Decem- ber erlegt. Alauda Calandra L. Jm Ekaterinoslawschen Gouv. Alauda arvensis L. fKasopouors. Im Charkowschen und den anliegenden Gouv. bäufig. Alauda arborea L. In der Umgegend von Charkow. Alauda cristata L. Coctaxa. Xoxavua. Im Charkowschen Gouv. Alauda brachydactyla. In den Ekaterimoslawschen Steppen. GL4 Also gehôren unserer Fauna 81 Species Hocker mit 39 Gattungen ; die russische Fauna zählt dagegen , nach Kessler, 162 Species und 44 Gattungen. Als Standvôgel smd bei uns folgende Species zu betrachten. 1. Picus canus. 13. Pica europæa. 2. — Jleuconotus. {4. Corvus monedula. 3. -—- major. 15. — Cornix. 4. Regulus ignicapillus. 16. =) Corax, 5. Cinclus aquaticus. 17, Passer domesticus. 6. Certhia familiaris. 18. Fringilla carduelis. 7. Sitta europæa. JORRREE linaria. 8. Parus cristatus. 20. — cannabina. $. — palusiris. 91, Emberiza citrinella. 10. — major. 292. — miliaria. 11. — cœruleus. 23. Alauda cristata. 12. Garrulus glandarius. Folgende Species erschemen bei uns periodisch, zWeimal im Jahre. 1. Lanius excubitor erscheinen im April. 2. Ficedula sibilatrix _—_ im Anfange Aprils. 3. Accentor modularis ? und im October. 4, Turdus iliacus ? 5. Turdus pilaris ? und im November. 6. Turdus viscivorus ? 7. Nucifraga caryocatactes Ÿ und im October. Den Winter bringen bei uns zu : 1831. 1847. 9, Pyrrhula vulgaris. 5. Emberiza nivalis. il Bombycilla garrula 4. Pyrrhula erythrina. 3. _ enucleator. 6. Alauda alpestris. 615 Folgende Arten erschemen wahrscheinlich zufällig: . Saxicola rubicola. . Lusciola suecica. O9 : Sylvia ciner'ea. © . Salicaria palustris. 5. Turdus torquatus. 6. Anthus pratensis. 7. Anthus arboreus. 8. Emberiza schæniclus Zum Sommer erscheinen bei uns : . 20 April 1830 1. Cuculus canorus erscheinen d. «23 ? 184G verlässt uns im . Junx torquilla . Picus Martius . Picus medius Picus minor ® Et D Co 9 . Coracias garrulus 7. Upupa epops 8. Alcedo ispida. 9. Merops apiaster ds D) D +0 0 ? 10. Capri mulgus europæus 11. Cypselus murarius 12. Hirundo urbica 13. — riparia 14. — rustica 15. Muscicapa grisola 16. Lanius minor 17. Lanius collurio 18. Saxicola rubetra 9 ï o 9 ÿ D 4,43 9 12 à 1837 24 F0 DS A7 September. 141? 1848 ? 20 ? 1849 im April ? im März & ? ? » ? im April im October. 7 April 1833 p . April 1847 ? ? ? im April im October. im April 1) im April im October. 18 April 1849 Ÿ im April ÿ 7 April 1833 ù 29 März 1837 ÿ 10 April 1845 15 Sep.1845. 9 » 1846 ? 192 ? 1847 ù TPS AS ? EN 1849 ? im April October. im März ? im April ? 19. Saxicola Oenanthe erscheinen d. im Maärz 15 April 1846 20. Lusciola philomela ? 29 ? 1847 ONE 1848 Qi — Juscinia März 22, —— rubecula f März 23. Sylvia nisoria ? ? 24. — hortensis ? ? 95. — curruca ? 16 April 1837 26. Ficedula Trochilus ? ? 27. Salicaria turdoides ? im April 28. — phragmitis ? ? 29. Turdus musicus 3 April 1849 30. — merula ? 13 April 1845 Æ1 2 1847 25 April i830 31. Oriolus galbula ? hs Ha il April 1831 32. Motacilla alba à u à os 33e — flava à 34. Anthus campestris ? ? 35. Merula rosea ? im April : März 36. Sturnus vulgaris ? 3 April 1849 37. Parus pendulinus ? ? 8. Corvus Corone ï im März 39. Corvus frugilegus ? F Februar März 40. Coccothraustes vulgaris? März 41. Passer montanus ? ? 49. Fringilla spinus ? ? 43. — cœlebs ? ? AA TC montifringilla ? 8 März 1831 45, Emberiza hortulana ? 13 April 1845 46. Alauda calandra ? März 616 1834 Ende October. ? ? Fo ? im Septemb. ? September. October. October. Ê ? Ÿ ? ï dl im October. im October. ? ? ? November. ? ? ? 10 Oct. 1829, ? ? 617 {1 April 1846 47. Alauda arvensis erscheinen d. October. (9 März 1848 48. _ arborea ? ? ? DU brachyodactyla ? März October. Aus der Ordnung der Hübner , Gallinæ, kommen bei uns vor : 1. Columba Palumbus L. Tpnnyrans auch Tpenerens. Jm Charkowschen und den anliegenden Gouver- nements. 9. Columba Oenas Gm. Kmmuus. In der untersuchien Gegend häufig. 3. Columba Turtur L. Toprenoxz. Sehr gemein im Charkowschen Gouvernement. 4. Columba ægyptiaca Temm. Erhalten aus der Umgegend von Charkow. 5. Tetrao Tetrix TL. Terepraur. Lin Wolschantkischen Kreise. Kommen bei uns auch in den Steppen vor. 6. Tetrao Urogallus L. Im Woroneischen Gouvernement. 7. Perdix cinerea Briss. Kypouarka. In den Steppen der Charkowschen, Ekaterinoslaw- schen und Woroneïschen Gouvernements. 8. Coturnix dactylisonans Meyer. Tepeneanua. Sehr gemein. 9. Pterocles alchata E.. Soll manchmal die Ekaterinoslawschen Steppen besuchen , wie mir von sachkundigen Seiten ver- sichert wurde. Diese 9 Hühnerarten sind von den 17, von Prof. 61S Kessler in der russischen Fanna eriwähnten, bei uns anzutreffen ; drei davon sind Standrôgel: 1. Tetrao urogallus, 2. Tetrao tetrix und 3. Perdix cinerea. Vier erscheinen bei uns zur Warmen Jahreszeit und brüten hier. 1. Columba palumbus, erscheint im April (3, anno 1849). 2. Columba œnas, — im April oder März. 3 April 1849. 3. Columba turtur — im April (4, anno 1849). 4. Coturnix dactylosonans, — im April (d. 28 April, anno 1847), Columba ægyptlaca und Pterocles alchata sind wahr- scheinlich Strichvôgel. Die Orduung der Wasservôgel ( Natatores ) bietet bei uns folgende species dar : 1. Podiceps cristatus L. Xoxcyma. Erhalten aus der Umgegend von Charkow. 2. Podiceps auritus Gm. y6apuñ uspews. lin Charkowschen und den anliegenden Gouver- nements nicht selten. 3. Podiceps minor L. Im Smiewschen Kreise und un Ekaterinoslaw- schen Gouvernement beobachtet. 4. Colymbus arcticus L. l'araxs. Erhalten aus Smiew, d. 10 November, und aus Bachmut. 5. Colymbus stellatus Gm. lm Jahre 1829 fanden sich mehrere Individuen, nach Krinicky’s Beobachtung , in der Umge- send von Charkow em (d. 6. November }. 619 Erscheint im Fruhling während des hohen Was- sers, so beobachtete ich denselben, in den Jahren 1845 und 1849 in der Umgegend v. Charkow ; er soll auch, nach Angaben von Fischern längs dem Donez und Dniepr strei- chen, so anno 1849, im der Ümgegend von Smiew und Krementschug. 7. Pelecanus crispus Bruch. D. 6 Februar 1838 wurde einer, von Källe erstarrt, um Logoduchon gefangen. 1841, im März , wurden im der ÜUmgegend von Char- kow, im Dorfe Dergaischi, etliche Individuen erleet (die Erde war noch mit Schnee be- deckt ). 8. Mergus Merganser L. Erhalten aus der Umgegend von Charkow, d. 19 Januar. 9. Mergus albellus L. Hspoxs. Im Charkowschen Gouvernement. 10. Fuligula fusca L. Aus der Ümgegend v. Charkow erhalien im November. 11. Fuligula Clangula L. Kpaxymxa. Aus der Umgegend v. Charkow im October er- halten. 12. Fuligula ferina L. KpacuororoBuñ nspoxs. Aus der Ümgegend von Charkow, erhalten im April. 15. Fuligula rufina Pall. Wie Jäger versichern. N° IT. 1850. 99 26. DE 620 . Anas Penelope L. Cnacz. Um Charkow im April. Häiufg. . Anas Quercedula L. Hexnoër. Tnponors. Um Charkow im April. Häüufs. . ANAS strepera L. Hepesenr. Ilorymarepraz yTxa. Um Charkow im October. Häufig. . Anas acuta L. Ocrpoxsocrka. Um Charkow im August. Nicht selten. . Anas Boschas L. Kpnxens. Kauxa. Um Charkow im April. Gemeim. . Anas Crecca LU. Tpasurmuexs. Um Charkow im August. Nicht selten. . ANGS clypeata L. Koxcynr. Tynonocxa. Nicht selten. . Anas rutila Pall. Orapr. Kunysa. Im Charkowschen und Ekaterinoslawschen Gou- vernement nicht selten. . Anser leucopsis Bechst. Nach dem Aussagen der Jäger. . Anser albifrons Bechst. Um Charkow, Smiew. Am Liman. . ANSer cinereus Meyer. l'ycra. Im Charkowschen Gouvernement. . Cygnus Olor Gm. Am Liman , am Flusse Mja, im Charkowschen Gouvernement. Sterna Hirundo L. Im Charkowschen und den anliegenden Gouver- nements. Sterna nigra L. Unrpara. 621 Im Charkowschen und den anliesenden Gouver- nements in der Nähe von Flüssen. Häufig. 98. Sterna minuta L. Zweifelhaft. 99. Larus ridibundus L. Pu6acorz. Bei uns nicht selten. Zu dieser Ordnung gehôüren, nach Prof. Kessler 90 russische Arten, mit 20 Gattungen. Bei uns kom- men nur 26 Arten mit 10 Gattungen vor. Keine Art davon ist bei uns Standvogel. Im Sommer verweilen und brüten bei uns : 1. Podiceps cristatus erscheint d. 15 April 1846. 2, — auritus, erscheint im April — verlässt uns im No- vember. D. — minor — im Mai — — im August. 4. Fuligula ferina — im April — ? 5. Anas Penelope — im April — he ? 6. — Quercedula — au se ju 9 7. — strepera — im April — Ende October. 8. — acuta _ im April — 15 ? 9. — Boschas — im April — im October. 10. -— Crecca — ? ue is ? 11. — clypeata — ? — au ? 12 — rutila — ? ci ? 13. Anser albifrons erschienen d. 20 März,1848-— im October. 5 Oc- tober, 1849. 14 — cinereus _ & — ? 15. Sterna Hirundo. — ? _ ? 16. — nigra — ? — ? 17. Larus ridibundus — ù = ? Den Winter bringen bei uns zu: 1\ Mergus Merganser. 2) — albellus. 3) Fuligula Clangula, erscheint im _ October, Érscheinen periodisch, beim Zuge: 1) Fuligula fusca, im Novem. ) ) — nigra. ) 4) 19 3) Anas Tadorna. Cygnus Olor. Als Strichvôgel sind mir bekannt : 1) Colymbus arcticus im Novem. 2) ue stellatus im Novem. 3) Pelecanus Onocrotalus, imMärz, auch im April. d. 17. anno 1849. 4 — crispus, in Februar,März. Die Ordnung der Grallaitores wird bei uns durch folgende Arten repræsentrt: 1. Otis tarda L. /paxsa. In den Steppen des Charkowschen und der an- liegenden Gouvernements. Häufig. 9. Otis Tetrax 1. Xoxomea. In unseren Steppen. 3. Charadrius pluvialis L. Aus der Ümgegend von Charkow , d. 25 Sep- tember. | | 4. Aegialtes Morinellus L. Bei uns im Durchzuge. 5. Aegialtes cantianus Lath. Aus der Umgegend von Charkow. 6. “egialtes on. L. Pxanxa. In der Umgegend von Charkow. 7. Vancellus cristatus Meyer. Mañxa. Erscheint in der Umgegend von Charkow, wenn noch Schnee liegt. 623 8. Hæmatopus ostralegus L. Kpusou. Erscheint bei uns im April. 9. Totanus stagnatilis Bechst. 10. LL. 12. 15. 14. 15. 16. 17. 18. 19. In der Umgegend von Charkow, d. 30 Mai beo- bachtet Totanus fuscus Briss. In der Umgegend von Charkow im August beobachtet. Totanus Calidris L. In der ÜUmgegend von Charkow. Totanus Glareola L. In der Umgegend von Charkow im Jul und August. Totanus ochropus L. Iu der Ümgegend von Charkow, d. 20 August. Actitis hypoleucos L. In der Umgegend von Charkow, d. 10 Juh beo- bachtet. Phalaropus cinereus Briss. In der Umgegend v, Charkow. Machetes pugnax L. Taparañxa. Um Charkow, im August und d. 12 Februar erlegt. Tringa subarcuata Guild. Im Ekatermoslawschen Gouvernement, in der Umgegend von Bachmut. Tringa minuta Leisl. Am Flusse Udji, d. 10 September erlegt. Tringa variabilis Meyer. In der ÜUmgegend von Charkow, d. 3 September. 29. J0. aL. 32. 624 Limosa melanura Leisl. Im Woroneschen Gouvernement. Scolopax Gallinula L. Tapnenenr. Cryrumr. In der Umgegend von Charkow. September. Scolopax Gallinago L. Bexacz. In der Umgegend von Charkow. Scolopax major L. /[ymmen. Im Charkowschen Gouvernement. In der Um- gegend von Charkow im Juli erschienen. Scolopax rusticola L. Xaksa n Craxsa. Banammenrs. Im Charkowschen Gouv. im Sommer selten. Numenius Phaeopus L. Kyamnr. Im Charkowschen und d. anliesenden Gouv. nicht selten. Numenius arquata L. Korpyer. In der Ümgegend von Charkow. Grus Leucogeranus Pall. Crepxt. Im Durchzuge beobachtet. Grus cinerea Bechst. Im Poltawschen Gouv. gemein, ist auch im Smi- ewschen Kreise anzutreffen, wo er nistet, so nicht weit vom Kloster Gamolscha. Ardea cinerea L. Bymua. Im Charkouschen und Poltawschen Gouverne- ment. Im Dorfe Bischki uistend beobachtet. Ardea purpurea L. Im Poltawschen Gouvernement. Ardea Nycticorax L. Kpaxsa. Bei uns. Ardea stel'aris Li. Byroï. J9. 34. 96. 31. 98. D En 42, Im Charkowschen und d. anliesgenden Gouverne- ments nicht selten. Ardea minuta L. Im Charkowschen, im Ekatermoslawschen Gouv. beobachtet. Ciconia nigra L. Mepnoryss auch Tymaa. Im Charkowschen und Poltawschen Gouver. Ciconia alba L. Hexaeïñxa, Gouans. Im Charkowschen Gouv. Platalea Leucorodia L. Koxmua. Jlonarens. (Sans?) Aus der Umgegend von Acbürka , sonst nicht sehr selten im Charkowschen Gouv. ( Am Do- nez, 5 Exemplare im August 1849 ). Crex pratensis Bechst. /lepraus. Bei uns gemein, in der Umgegend von Charkow ist sogar ein Dorf Dergatschi benannt. Porzana Maruetta Briss. In der Umgegend von Charkow, erlegt d. 5 September. Porzana minuta Pall. Im Ekaterimaslawschen Gouv. . Rallus aguaticus L. In der Umgegend von Charkow. Gallinula Chloropus L. Um Charkow den ganzen Sommer hindurch beo- bachtet. Fulica atra L. /Ancra. In der Ümgegend von Charkow. Prof. Kessler zählt in semer Fauna 73 Stelzvôgel- arten, die 32 Gatlungen untergcorduet sind; unse- 626 rer Fauna gehôren davon nur 42 Arten, mit 20 Gat- tungen. Von 1hnen bringen bei uns den Sommer zu: 1. Otis tarda, erscheint im März — verlässt nns im November. 9, Otis Tetrax — NT ui nu 3. Ocdicnemus crepitans— März od. April — im October. 4. Charadrius pluvialis — März — — October oder Novem. 5. Aegialtes centianus — März — — — November. 6. Vanellus cristatus, erscheint im März -- verlässt uns ? 7. Hæmatopus ostralegus — April — — ? 8. Totanus Calidris _ ? — ? 9. — Glareola ee April — == ? 10. — ochropus — Pi — à 11. Actitis hypoleucos — April — == ? 12. Scolopax Gallinago — ? — — ? 13. — major — ? — == d 14 — rusticola — April — 4 October, 1831. 15. Numenius phæopus — po —_ ? 16. — arquata — D — — ? 17. Grus cinerea — 23 März, 1846 13 October, 1845, 23 September 1847, 15 September, 1848. 13. Ardea cinerea _ März — — October. 19. — Nyclicorax — März, 23 April 1849 — 20. — stellaris — März —. 3 October, 1845. DU minuta — April — — ? 22. Ciconia nigra. 230144 1 alba — 10 April 1845 — ? 94. Porzana Maruetta — D — — ? 25. Gallinula Chloropus — 16 April — ? 26. Crex pratensis — 17 März, 1847 — ? 27. Fulica atra — April — — o Folgende ÂArten erscheimen bei uns 2 mal im Jah- re, Während sie durchziehen : 1. Aegialtes Morinellus erscheint 1. Ende März verlässt uns { im April 2. im August 2im Nov. 627 9. Totanus stagnatilis ? ? ( wabr- 3 — fuscus ? | schein- ich bringen sie bei uns auch den Sommer zu: 4. Phalaropus cinereus ? ? 5. Tringa subarcuata 6. — minuta September 7 — yeriabilis 8. Scolopax Gallinula 9. Grus Leucogeranus | 10. Rallus aquaticus D VD 9 9 VU OU VU ù ? 0 ? ? ? k ii. Machetes pugnax? Zufällig besuchen uns: 1. Grus Virgo. 2. Ardea purpurea. 3. Platalea Leucorodia. Das Erscheinen unbekannt von : 1. Porzana minuta. 9, Limosa melanura. B. Ichthyologische Beobachtungen gesammelt auf Rei- sen in dem Charkowschen und den anliegenden Gou- vernements. Das Wassergebiet des Charkowschen und der an- hegenden Gouvernements, das durch Flüsse, die theils im den fischreichen Don, vermittelst des Donez, als Os- kol, Aidar, Ydji, Merefa, Mja, Woltschja, etc. theils m den Dniepr, als Worskla, Piel, Sula, Goldwa, Se- im, Orel, Merla, Benestowaja, und andere kleinere mittelbar oder unmittelbar emmunden, gebildet wird, hat keinen grossen Reichthum an Fischarten darzubie- ten und nur bei hohem Wasser, das unsere Flusse so sehr beträchilich anschwellt, ziehen in das Fluss- netz, selbst das entlegenste , unserer Gegend einige 628 Bewohner der Hauptflüsse ein, daher der regelmäs- sige Fischfang in unseren Flüssen sehr selten und nur in den grôsseren und noch bei ihrer Einmundung, so im Donez eigentlich erst bei Smiew , im Oskol, der wegen seines reinen, tiefen und schnell fliessen- den Wassers am geeigenisiten fur das Fischleben ist, schon bei Malucki, sehr hoch Stromaufwärtsin der Sula, Morskia, Piël, Goldwa, die durch viele Seen ( Lima- ne), die sie bilden, selbst bem Austroknen der Sirô- me , doch so manche Fischarten beherbergen ) von Statten geht. Die kleimeren Flüsse des Gharkowschen und der anliegenden Gouvernements haben ihre we- nigen Fischarten (*), die auch allen Bimnenseen (Li- manen) und selbst den meisten Teichen zukommen. Steigt das Fruhlingswasser sehr hoch, so ist die Mu- be der Fischer in den kleimen Flussen gut belohnt, während die grôsseren Flüsse beinahe gar keinen Fisch- fans hiefern , so war es der Fall im Jahre 1849: in solchen Fällen trifft man in den klemen Strômen, Silurus glanis, Accipenser ruthenus, Leuciscus Frisu, Barbus fluviaulis, und andere, sonst den hiesigen Fi- schern ganz unbekannte Fischarten, an. Die Stellen des Dniepr (*) und Don (***), wo in dieselben die genannten Flüsse unserer Gegend emmunden, be- sitzen lange nicht den Reichthum an Fischarten mehr, der ihren tiefer liegenden Theilen zukômmt. (*) als: Perca fluviatilis, Gasterosteus ponticus, Cobitis fossilis, Cyprinus Carassius, Tinca vulgaris, Abramis Brama, Esox Lucius. (*) Hôher Ekaterinoslaw, U) Hôher Pawlowsk. 629 Im Ganzen besizt unsere Fischfauna 40 Arten (spe- cies), die 22 Gattungen (senera) untergeordnet wer- den, dennoch nur den vierten Theil der Fischarten, die nach Nordmann der Fauna pontica angehôren. Unsere Fischarten vertheilen sich in folsende neun Familien : Percoidei, Scleroparei, Gyprinoidei, Silur- oidei, Salmonacei, Esocei, Gadoidei, Siuriones , Gy- clostomi und zwar: | Vom Don 14 species der Percoidei, die in der Fauna pontica er- wähnt werden, kommen bei uns nur 5 species vor. — — 8 species der Scleroparei — — 2 species — — — 43 species der Cyprinoidei — — 95 species — — — { species der Siluroidei — — 1 species — — — 7 species der Salmonacei — — 1 species — — — 3 species der Esocei — — 1 species — —_ 3 species der Gadoidei — — 1 species — _ — 7 species der Sturiones — — 9 species — nn — 1 species der Cyclostomi — — 2 species — Im Ganzen 86 species. Im Ganzen 40 species. Also ist die Zahl der Arten, der unserer Fauna pontica gemeinschaftlichen Familien, in unserer Fau- na noch um die Hälfte geringer, als in der Fauna ponlica. Im Don, hôher Pawlowsk und im Dniepr, hôher Ekatermoslaw, sind mir folgende Fischarten bekannt seworden, die man in den kleineren Flussen memals oder hôchst selten antrifft: 1. Barbus fluviaulis 2. Leuciscus orfus. 3. Aspius alburnus, 4. Abramis bol- lerus, 5. Abramis Sapa, 6. Salmo salar, 7. Accipenser stellatus, 8. Petromyzon fluviaulis. 650 In den Flüussen der Charkowschen und der anlie - genden Gouv. kommen folsgende Fischarten vor : Von den ACANTHOPTERYCIIS : 1. Perca fluviatilis L. Oxryur. Sehr gemein in Flüussen und Teichen, mit vielen Varieiäten. 2. Lucioperca Sandra Guv et Val. Cyaa. In allen grôsseren Flüssen. 3. Lucioperca volgensis Cuv. et Val. Ilozpcyxr. Im Don, im Donez seltener. 4. Acerina vulgaris Guv. et Val. Ep. In den flüussen nicht selten. 9. Acerina rossica Guv. et Val. Bacuoxr. Ba6npr. Im Dniepr, Don, Donez bis Isum, aber selten. 6. Cottus Gobio Cuv. Bauoxt. Im Don und Donez. 1. Gasterosteus ponticus Nordm. Koxrwomxa. In den Flüssen des Charkowschen Gouv. Von MacocoPrerycitrs kommen vor: 1. Cobutis fossilis L. Brront. _ In klemen Flussen nicht selien. Im Donez. 2. Cobitis Tœnia Agass. l'oneur. Cuxasxa. In unserenu Flussen nicht sellen. 8. Cobitis barbatula. TIncxapr. lazorka. Kôommt un Oskol vor : Im Donez mcht seen. 4 Gobio fluviatilis Guv. Croaeur. Erscheint im Donez und steigt auch in andere kleime Flusse hinauf. 631 5. Barbus fluviatilis Agass. Mapuua. Im Dniepr bis Knementschug. Im Psil selten. Cyprinus Carpio L. Kopons. In den meisten Flüssen, selbst in Teichen. 7. Cyprinus Carassius L. Kapacr. 11. 12. 13. 14. 15. 16. 17. Sehr gemein mit vielen Varietäten. . Rhodeus amarus Agass. lopuars. In unseren f'lussen und Teichen. Im Seim. Tinca vulgaris Cuv. /Annr. In allen Flussen gemein. In Donez. . Leuciscus Dobula Pall. Foraprr. Im Donez. Im Don. Leuciscus Orfus L. Im Don nach Ménétriés, Catalogue raisonné. Leuciscus Idus Cuv. Æ35; moroaue nogmasu, ( C. Jeses Artedi ). Im Don, Donez nicht selten (bei Isaum}). In der Sula. Leuciscus Frisi Nordm. Bupesyô®. Dniepr, Don, Donez, Oskol, Seim, Goldusa und in anderen üefen und schnell fliessenden Flussen. Leuciscus rutilus L. Cepyxa. Ziemlich gemein. Leuciscus erythrophthalmus L. Iroruua. In vielen Kleinen Flussen, im Don, Donez. Chondrostomus Nasus Agass. Iozycrs. Im Donez nicht selten. Don. ASspius rapax Âgass. Binesaa. Im Dniepr, Don. Sula. Donez. 18. 19. 20. 21. Dir 25: 29: 632 ASpius Alburnus Agass. Vraeñxa. Im Don. In der Lapar. Aspius clupeoides M. Cerasa, (amas). Im Duiepr, Don, im Donez wäbrend des hohen Wassers, ( bei Isum ). Pelecus cultratus Agass. Taxour. Im Donez bis Isum. Abramis Brama Guv. Jeu. Iloxemuxu. (CG. Fa- renus Artedi). eGoxs. Don, Donez und in vielen kleimen Flussen. . Abramis Blicca Cuv. Jlackupr. Im Don, dem Seim bei Kursk. Donez. . Abramis Ballerus Cuv. (Kannews ). Curenr. Im Don und Dniepr. Donez. . Abramis Sapa Pall. Kaenews. Cana. Im Dniepr. . Abramis Vimba L. Tapanr. Im Dniepr, Don und Donez während hohen Wassers ; so im Jahre 1738 bis Isum. . Esox Lucius L. Iyxa. In unseren Flussen gemein. Im Donez. Silurus Glanis L. Coms. In unseren grôsseren Flüussen, ais Donez, Wors- kla, Seim, Syla etc. Salmo Salar Li. Cémra. Don, Lota vulgaris Cuv. Hammr. Menoxt. Im Don, Donez, Seim und selbst in den kleine- ren Flussen manchmal. 4 633 Von den CHonproPTEeryciis kommen vor : 1. Acipenser stellatus, Pall. Ilecrpyxa. Im Don bei Pawlowsk. 2. Acipenser ruthenus L. Crepasar. Don, Donez, Aidar, Oskol, Seim. Bei Swiato- corsk, im Donez nicht selten. Im Gute Hypo- ga, nicht weit von Swiatogorsk , werden sie künsilich in Teiche eingesetzt und erhalten. 3. Petromyzon fluviatilis L. Munora. Im Don. 4. Petromyzon Planeri BI. Kommt Selbst in den klei- neren Flüssen vor; so im Piel bei Süummi. Unserer Fauna gehôren demnach 40 species von Fischen, die 22 Gattungen untergeordnet wer- den. Von ihnen sind folgende Arten beständige Bewoh- ner mehrerer Flusse, selbst der kleinsten : . Perca fluviatulis. bi . Lucioperca Sandra. Gasterosteus ponticus. . Cobius fossilis. Barbus fluviaulis. Cyprinus Carpio. Cyprinus Carassius. . Tnmca vulgaris. © 1 © 7 AN © NO . Abramis Brama. 10. Esox Lucius. 634 Die Laichzeit unserer Fische fällt auf folgende Monate : (Im Donez endet sie fur alle Fische d. 6 Mai ). Im Januar : Lota vulgaris. Im Februar : Lota vulgaris. Acerina rossica. Cy- prinus Carpio. Esox Lucius. Im Marz : Acerina volgensis. Cottus Gobio. Im April: Perca fluviatilis. Lucioperca Sandra. Leu- ciscus rutilus. Abramis Brama. (Cobiüs fossilis. Leuciscus erythrophthalmus. Im Mai: Gobio fluviatilis. Barbus fluviatilis. Tinca vulgaris. Cyprinus Carassius. Leuciscus Frisi. L. Idus. Petr. fluviatilis. Im Juni: Silurus Glanis. Abramis Blicca. Im Jul: Gasterosteus ponticus. Im August: Gasterosteus ponticus. Im September ? Im October ? Im November : Rhodeus amarus. | Im December : Abramis Vimba. Perca fluviatilis. Zufällg sliegen in den Donez : Acipenser Sturio und Cyprinus carinatus Guldst., Pers genannt : der im Don häufig vorkômmt. Dem Namen nach ist mir in unseren kleimen Flus- sen eine Fischart, oscauxa genannt, die im November laicht, bekannt geworden; da ich sie aber bis jezt nicht erhalten konnte , so behalte ich mir vor über dieselbe später zu berichten. NÔTE DJ nu CORALLINES M. ze Coure Vicror B. A. TREvISAN. M. Lamouroux ( Nouv. Bullet. des scienc. par la Société Plulomat. III. 1812.) a proposé de sépa- rer des Gorallines de Linné deux nouveaux genres sous les noms de Jania et d'Amphiroa. Selon cet au- teur, les Janies sont constamment dichotomes, tandis que les GCorallines se divisent toujours par trichoto- mes. Elles ont leurs articles d’une forme cylindri- que depuis la base jusqu'aux extrémités; les Coralli- nes offrent au contraire des articles plus ou moins comprimés , souvent deltoides, cylindriques seule- ment sur quelques parties de la plante. Dans les Ja- nies, en outre, l'écorce est moins crétacée que celle des Corallines. Quant aux Amphiroés, la principale différence entre elles et les Corallines consiste, d’ap- A\° II, 1850, 40 636 rès Lamouroux, dans les articles calcaires qui se tou- chent et semblent souvent imbriqués dans ces derniè- res et qui sont séparés les uns des autres par une substance cornée, alongée, ou très-courte et discoïde dans les premières. Cependant quoique cet illustre français, auquel l’histoire des Algues et des Poly- piers doit de si beaux et de si utiles travaux, ait dit que les susdits caractères étaient bien tranchés et qu'ils woflraient point d’anomalies, les Jania et les Amphiroa ont été de nouveau réunies aux Corallines par la plupart des auleurs suivans, tous ces carac- tères n'étant pas, à la vérité, ni assez importans ni assez constans pour autoriser, en les employant isolément, la distinction de ces trois genres. Au reste, J'ai sans doute à peine besoin de faire mention de l’espèce d’obstination, si l’on peut s'exprimer ainsi, avec laquelle, à partir des travaux d’Ellis, les Corallines ne cessèrent en général, en exceptant seulement quelques auteurs, de faire systématiquement partie des animaux, pres- que jusqu’à nos jours. Ge furent les naturalistes ita- lens, les Michel, Garolimi, Donatui, Spallanzant, Olivi, Bertoloni, Nardo, Naccari, Meneghini, Zanardini, qui proclamèrent les premiers ou soutinrent d’une maniè- re spéciale la nature végétale de ces productions. Dans son important mémoire sur les Corallinées ou Polypiers calcifères (Annal. des Scienc. natur. 2°. Série, Botan. Tom. XVIII. 1842. ), M. Decaisue, en adoptant la division proposée par Lamouroux pour l’ancien genre Corallina, a pris comme caractère gé- nérique la forme et la position des conceptacles fruc- 637 üfères au lieu d'employer celle des frondes. Ainsi, il a réuni sous le nom d’Amphiroa toutes les espèces qui portent sur les articles des conceptacles en forme de verrues ou de petits cônes percés au sommet; sous celui de Jania les espèces dans lesquelles les conceptacles turbinés ou pyriformes terminent les rameaux ou naissent à leurs aisselles, et sont sur- montés de deux ou de quatre petites cornes ou ra- milles; enfin, sous le nom de Corallines, propre- ment dites, celles qui offrent des conceptacles égale- ment axillares ou plus souvent terminaux , turbinés ou obovés, mais toujours dépourvus de cornes ou ramilles. Selon M. Decaisne tous ces trois genres, Corallina, Jania, Amplhiroa, offrent une structure in- térieure parfaitement identique; et pourtant M. Kuüt- zing ( Ueber die Polypiers calcifères des Lamouroux 1841.) a prétendu avant lui qu'il y a bien des dif- férences anatomiques entre eux, et il a précisément basé leur distinction essentielle sur ces différences. M. Zanardini, dans sa revue des Corallinées ( En- ciclopedia italiana; fasc. 106. 1844.) en traduisant el commentant le susdit mémoire de Kützing, admet le genre Ampluiroa comme très-disüinet soit par la position et la forme des conceptacles, soit par la structure intérieure ; ensuite il établit la principale différence entre les Janies et les Coraliines sur la ramification origmairement pennée dans ces dernières el originairement dichotome dans les autres; enfin il fonde sur la Corallina sagittata de Lamouroux et sur les autres espèces de la quatrième section des 40* 638 Amphiroés de Decaisne un nouveau genre pour le- quel il propose le nom de Cheilosporum, et qu'il caractérise essentiehement par la forme et la position des couceptacles sur les articles, comme dans les Amphiroa, et par la structure intérieure parfaitement identique avec celle des GCorallines et des Janies. Dans ma Sinopsis generum Algarum, présentée au quatrième congrès scienufique italien de Padoue en 1842, j'avais, de mon côté, réuni de nouveau les Jauies aux Corallines, el adopté le genre Amphiroa comine irès-distinct par l'origine, la position et la forme des conceptacies, mais nullement par les carac- ières exlérieurs et anatomiques des organes de la vépétation. J'ai eu le plaisir de voir que, dans son dernier ouvrage ( Phycologia germanica 1845.), M. Kützmg a entièrement partagé celte manière de pen- ser. In eflet, toutes les espèces observées jusqu’à présent, des genres dont il est question ici, offrent absolument la même structure intérieure , et toutes les différences d’organisation qu'on a remarquées entre elles, ne sont rien de plus que ces petites différences qu’on rencontre ordinairement entre les espèces de tous les genres très-naturels ; ces diffé- rences n'auraient tout au plus que le même degré d’inportance du tissu cortical interrompu ou continu dans les Hormocerus , Gongroceras, Echinoceras , Chatoceras, Acanthoceras, Centroceras et Ceramium de Kuüiziug, genres que cet auteur a séparés des der- niers, mais que tout le monde réunit avec eux. Le caractère des conceptacles surmontés de deux ou de 639 quatre pelites cornes ou ramilles dans les Janies ou dépourvus dans les Corallines n’est nullement constant; et J'ai bien des fois observé plusieurs espèces de Corallina, entre elles la C. offcinalis même, dont les conceptacles élaient, très-souvent dans le mêine indi- vidu, soit complétement dégarnis de ramilles comme une vraie Coralline, soit plus ou moins cornus comme une Jania. L'insuffisance de ce caractère est donc aussi bien démontrée que celle de tous les autres carac- ières jusqu’à présent employés à distinguer les Janies des Corallines. Ainsi, le genre Cheilosporum de Zanardini appartient évidemment aux Amphiroés, des- quelles M. Decaisne avait déjà regardé seulement com- me section les Arthrocardia, élevées par lui-même au rang de genre dans un précédent travail. Telles étaient les connaissances et les principales opinions antérieures, quand, en visitant la Mousse et la Coralline de Corse des pharmacies, j'ai rencon- tré, parmi une foule de productions marines de tout genre, une Corallinée, qui par la position sur les articles et la forme hémisphérique-conique des con- ceptacles verruqueux est une vraie Amphiroa, mais qui par tous les autres caractères appartient très certainement à la commune Corallina officinalis de Linné. Ce nouveau fait et un nouvel examen très-at- tentif, entrepris sans délai, de toutes les Corallinées de ma collection, m'out conduit aux conclusions suivantes: 1. Les organes, décrits par les auteurs comme con- ceptacles fructifères, qui dans les Corallina terminent les rameaux ou naissent à leurs aisselles, sont evi- 640 demment des apopthécies contenant des thèques (asci) sporigènes, dérivées du issu médullaire , et 1out-à- fait identiques, quant à la signification organographique, aux apothécies ( capsulæ, keramidia, J. Ag.) des Rhodomélées Sphérococcées, Gigartinées etc. 2. Les organes, décrits également par les auteurs comme conceptacles frucüfères, qui dans les Amphi- roa croissent sur les articles en forme de petites ex- croissances ordinairement coniques, sont de simples enflures verruqueuses du tissu cortical, provenant du développement sous-péridermique de véritables tétragonies ( Sphærosporæ , J. Ag.; Tetrachocarpia , Kutz, ) zonées. 3, Le genre Amphiroa, distinct de Coraillines seu- lement par l’origme, la position et la forme de ses prétendus conceptacles, depuis que ces organes ne sont rien de plus, comme on le dit vulgairement, que la seconde manière de la fructfication des Flori- dées, comprend exclusivement de simples états indi- viduels, mais nullement des espèces, et doit être désormais et définitivement réuni de nouveau au genre Corallina. 4. Les Corallines rentrent donc exactement dans la loi générale de toutes les autres Floridées; elles sont aussi pourvues d'organes de reproduction ( apo- thécies ) dérivés du médulaire et d'organes de multi- plication (iétragonies ) procédant du üssu cortical : elles sont de même diclines, c’est-à-dire que les apothécies et les tétragonies croissent constamment sur des imdividus différents. 641 D. Enfin, l’Alsue que J'ai décrite tout récemment (en date du dix mai de cette année: dans la Flora, journal de la Société royale Bavaroise de botanique de Ratisbonne ) sous le nom d’Amphiroa heterar- thra est seulement l’état tétragomifère de la Corallina squamata d'Ellis et Solander. Padoue, ce 20. Septembre 1849. UEBER EINE MISSBILDUNG AN TARAXUM DEXNS LEONLS, { Mit Tafel XVE. ) Am 27sten Ma des vorisen Jahres pifluckte Herr Director von Fischer auf einem Rasenstüucke des un- ter seiner bLeitung stehenden Kaïserlichen botani- schen Gartens zu St. Petersburg ein bereits verbluh- tes, etwas hôüher als seine Nachbarn aufgewachsenes Taraxum dens leonis, das folsende merkwurdige Bil- dung im Innern des hohlen Schafis zeiste. Von dem Grunde des receptaculum, welcher etwas grôsser und schwammiger als gewôhnlich erschien, erstreckte sich ein fadenfôrmiger, nach unten, d. h. zum Erdboden him sich verschmälernder , in das Lumen des Blu- menschafñis frei auswachsender, wurzelähnlicher Fort- satz, der als unmittelbare Verlingerung des recepta- culum nicht zu verkennen war. Er war nur in sei- nem obern 'Fheile mit den Wandungen des Schafts 643 verwachsen und daher auch dicker, in seinem bhei weitem grôssien Verlaufe aber, vüllig frei von dessen Wandungen, allmälig verschmälert, und fast der gan- zen Länge des uber emen Fuss hohen Schafts gleich- gekommen. Bei dem Abreissen des Bluthenkopfes (Fig. b.) überraschte daher der merkwürdige , auf den ersten Anschein einer Wurzel ähnliche Faden (Fig. c.), welcher aus der Hôhle des Schafis, wel- cher zum grôssten Theile, beim Abreissen im Boden mit der eigentlichen Wurzel stehen geblieben ( Fig. a. ), herausgezogen wurde. Bei der genauern Untersuchung ergab sich, dass das den Grund: des gemeimschafilichen receptaculum bil- dende Zellgewebe, bestehend aus ziemlich gestreck- ten, zarten Zellen, Gefässhbundeln und Milchsafigefäs- sen nach unten in die Hôhlung des Schafts in einen langen , wurzelähnlichen Kôrper aussewachsen war, der in seiner anatomischen Zusammensetzung eben dieselben Elementarorgane enthielt. Anfangs hatte die- se Wucherung des Theils des receptaculum, welcher unmittelbar uber der Hôhle des Schafts liest und dieselbe nach oben verschliesst, eine Strecke von unsefähr 3 das ganze Lumen des Schafis ausgefulli, darauf sich aber mehr verschmälert und in eine, fre ins Lumen hineinragende Spitze sich verlängert. Die oberste oder äusserste Zellschicht dieses Fadens, be- stehend aus ziemlich reselmässigen, grossen, fast recht- eckigen, zarlen , in der Richtung des Schafts ge- scheckten Zellen, eltwas granulôse Substanz, sparsame rhomboidische Krystalle ( kohlensaur. Kalk ) und Safi enthaltend, hin und wWieder auch eiwas Amylon. Auf 644 dieser, gleichsam als Epidermoidalschicht zu betrach- tenden Oberfläche hatie sich eine sehr feine, klebri- ge, membranôse Substanz ausgeschieden, die jedoch keine Spur einer Zusamimensetzung aus Zellen wahr- nehmen liess. Den grossmaschigen Zellen jener eben beschriebene Schicht reihten sich nach innen zu schmale, lang gefleckte , zugespizte oder zugerun- dete Zellen an, welche die Hauptmasse des wurzel- ähnlichen Fortsatzes ausmachten. Zwischen ihnen wa- ren sehr deuilich drei Gefässhbuüundel vertheilt, aus gestreïften (Fig. e *) Gefässzellen bestehend, die sich fast bis ans äussere Ende des Fadens verfolgen liessen, (Fig. d.) und zwischen diesen leztern be- fanden sich einzelne Milchsafigefässe (Fig. e. * ). Die anatomische Zusammensetzung dieser faden- f‘rmigen Verlängerung des receptaculum in die Hôh- le des Schafts hinein setzt es wohl ausser allen Zwei- fel, dass sie eben nur als eine solche zu betrachten ist und nicht etwa als eine, beim Hohlwerden des Schafts im Centrum stehengebliebene Zellgefäss- portion. Die innere Oberfläche des Schafts der be- schriebenen Pflanze zeigte auch dieselbe Structur, wie die anderer Exemplare , deren später sehr viele gepfluckt wurden, aber nicht die geringste Andeutung zu einer ähnlichen Missbildung wahrnehmen liessen. Dr. C. E. vos MErCkLIN. DERICGET über das am 12 October 1849 in Sympheropol GEFEIERTE JUBILÆUM DES FUENFZIGJÆHRIGEN STAATSDIENSTES Sr. EXCELLENZ DES WIRKLICHEN STAATSRATHS UND RITTERS DR. CHRISTIAN VON STEVEN VON Dr. Tueonor BAsinER, Es gibt der Fälle gar wenige, wo es einem Man- ne von zartem Kôrperbau vergônnt gewesen wäre, 50 Jahre hindurch ohne Unterbrechung im Staats- dienste beharrt und zwar meist solche Posten be- kleidet zu haben, die mit vielen Muüuhseligkeiten und Strapazen verbunden sind; aber noch weniger der 646 Fälle, wo dieser Mann während seiner ganzen Lauf- babn, stets neben streng gewissenhafter Erfülluug der ihm obliegenden vielfachen Amitspilichten, alle seme Musestunden wissenschafilichen Forschungen wid- mend, zugleich auch auf diesem Felde sich als einer der ersten auszeichnete. Dieses Beispiel seltener , uber ein halbes Jahrhundert zugleich auf zwei ver- schiedenen Gebieten ununterbrochen fortgesetzter Thä- ügkeit liefert uns S. Excellenz, der wirkliche Staats- rath und Ritter Christian von Steven, Inspekior der Landwirihschaft in den sudlichen Gouvernements. Der Jubellag seimes füunfzigjährigen Stlaatsdiensies musste daher allen denen, welchen es eine Freude ist, dem Verdienste die inm gebüuhrende Huldigung darzubringen , eine willkommene Gelegenheit sein, ihre üefe Hochachtung fur den ehrwurdigen Greis und ibre imnige Theilnahme an dem freudigen Ereig- nisse zu bezeigen. Zu dem Ende waren die Freunde und Dienstuntergebenen des verehrten Jubilars uber- eingekommen, den 12. October, den Tag, an wel- chem derselbe vor einem halben Jahihunderte, nach abgelestem Doctorexamen im der medico-chirurgi- schen Hochschule zu St. Petersburg, im neunzehn- ten Jahre seines Lebens in den Siaatsdienst emge- treten war, durch ein 1hm zu Ehren veranstaltetes Festmahl zu erhôhen, wobei zugleich die von ver- schiedenen Orten ervarteten schuifthichen Glackwun- sche und sonstigen Ehrenbezeisungen ihm vorgelesen und uberreicht werden sollten. Als sich die Kunde von diesem Unternehmen verbreitete, traten demsel- ben noch viele der angesehensten Männer unserer 647 Gegend bei, welche gleichfalls an dem seltenen Fe- ste theilzunehmen wuüunschten, so dass die anfangs beabsichtiste kleme Versammlung der nächsten Freun- de des Jubilars zu einer recht ansehnlichen Ge- sellschaft herangewachsen war. Am Morgen des angegebenen Tages brachten die Freunde und Verehrer des Jubeloreises ihm in sei- ner Wohnung ihre Glüuckwunsche dar und ludenihn zugleich zum Festmahle im Saale des adlichen Klubs ein. Nachdem 1hn S$S. Excellenz der wirkliche Staats- rath Dr. Mühlhausen, einer semer ältesten Freunde, um drei Ühr dahm abseholt hate, wurde er von der auf ihn harrenden Gesellschaft feierlich empfangen und auf den Ehrensitz gefuhrt. Während des Mahles hielt zuerst der Vice-Gouverneur von Taurien, S. Excellenz der wirkliche Staatsrath Brailko, eine kur- ze, aber herzliche Anrede an den Jubilar, in wel- cher er im Namen aller Anwesenden ihm die Ge- fable der Hochachtung ausdruckte, welche sie durch diese Festlichkeit für den hochverdienten Greis an den Tag zu legen wünschten. Er schloss seine Wor- te mit dem im Namen aller Uebrigen ausgesproche- neu herzlichsten Wunsche für das fernere Wohl und Gedeihen des Jubelgreises so wie seiner ganzen Fa- milie und verlas darauf nachstehende Zuschrift Sr. Erlaucht des Füursten Woronzoïw: 648 Arynxa, 2-20 Okmaôpa 1849. Muarocmueut TI! 0CY0aP XPuUCTIAHR XPHCTIAHOBUUE | 12-ro Onraôpa, xaxt 4 y3Haxb, cosepumrca 50 br» cay:x06 Banero [pesocxozurencrea. /l060B+t KE Haykams M HeYCHNHMMN TPÿAAMU Bb Teuenin n01yBbKa Br npnaecam CYIJECTBCHHYIO NO1b3ÿ Ha TOMb CAYKEOHOMP RONpRus , KOTOpOe yKasano Bamz Bscouañmerw Boxer l'OCY,/TAPA VIMIIEPATOPA. fl nmbio yaogoabcrBie AaruO OHITR CB Bamn 3Haxommme, HO 8% Teuenin 25 xbrb , CO Bpemean Hasauenia Mexx Hosopoccñcxumr un Beccapaexnm®s l'ene- parr-l'y6epnaropom® , 4 nocroanno Haxoaurs Be Bac» peBHOCTHATO MCHOAANTEAIA BCHXP HPEATOIOKCHIË, KAOHTUX- CA Kb PasBNTIIO Bb Kpab, M OcCO0eHHO BE Kpermy, cersexoï HPOMÉHILICHHOCTIT H CalOBOACTBA. 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Ich habe das Vergnügen schon lange mit Ihnen bekannt zu sem, aber wäh- rend eines Zeitraumes von 25 Jahren, seit meiner Einsetzung als Generalgouverneur von Neurussland und Bessarabicn, habe ich in Ihnen stels einen cifrisen Vollzicher aller zu Entwicke- Jung des landwirthschaftlhichen Gewerbfleisses und des Garten- baues in diesem Landstriche und besonders in der Krimm beï- tragenden Unternehmungen gefunden. Die Zeit hat unsere ge- meinschaftlichen Ansitrengungen gekrônt, und wir blicken jezt mit Vergnügen auf die Südküste als den schôünsten Garten des ausgedehnten Russlands. Jndem ich innig bedaure , dass die Umstände mir nicht er- lauben, persônlich bei der Feier Ihres 50 jäbrigen Dienstjubi- liums gescenwärlis zu sein, bilte ich Sie, meinen herzlichsten Glückwunsch anzunehmen und die Gefühle der tiefsten Hoch- achtung und Ergchenheit zu genchmigen, mit welchen ich die Ebre habe zu sein Ew. Excellenz unterthänigster Diener Fürst M. Woroxzow. Alupka d. 2. October 1849. S. Excellenz der wirkliche Staatsrath Knäschewitsch theilte hierauf dem Jubilar mit, dass die erste gelehr- te Corporation des Reiches, die Akademie der Wis- 650 senschafien zu St. Petersburg, 1hn zu ihrem Ehren- mitgliede ernannt, das Diplom aber, wegen Unpäss- lichkeit des Präsidenten der Akademuie, noch nicht habe ausgefertist werden kônnen. Dasselbe langte ewta zwei Wochen später an und lautet folgendermassen: CLIX. AUSPICIIS IMPERATORIS AUGUSTISSIMI NICOLAI I Autocratoris omnium Rossiarum Potentissimi Domimi sui et Protectoris Clementissinn, præside SERGIO OUVAROFF Comite Summo publicæ imstructionis Administro Emperialis Academia Neientiarum Petropolitana Virum Celeberrimum, Excellentissimum CURISTIANUM A NTEVEN Imperatori Augustissimo a Consiliis vere publicis, Equitem Virum, experientia et humanitate, per L annos, de Patria meritissimum Socium Honoris causa sibi jungendum unanimi consensu elegit XXVIIT Septembris A. MDCCCXLIX die À Octobris electumque literis his publicis renuntiavit et declaravit Comes Oùvarorr P. h. Fuss, Academiæ perpetuo a Secret. 6o1 _ Nachdem unter allgememem, begeistertem Zurufe der ganzen Gesellschaft auf das Wohl Sr. Majestät des Kaisers so wie Seiner ganzen Erlauchten Familie, alsdann auf das Wobhl des Jubilars, auf das Sr. Er- laucht dés Fürstenu Woronziow und zulezt von dem Jubilar auf das Wohl aller Anwesénden Gesundheiten aussebracht waren, überreichte 1hm gegen das Ende des Mahles S. Excellenz, der wirkliche Staatsrath Dr. hühlhausen mehrere Gratulationsschreiben verschie- dener Personen zum Theil aus den entferntesten Orten des Reiches. Wir besgnügen uns, von diesen Zuschrifien nur die folsende Sr. Excellenz des wirk- lichen Staatsrathes, Akademikers Kôppen hier mit- zutbeilen : Hochgechrter Herr Wirklicher Staatsrath ! lch kan nicht umhin Ew. ÆExcellenz, der Sie zehn Jahre lang mein nachsichtiger Vorgesetzler waren, meinen herzlichen Glückwunsch zu Ihren 50-jäbrigen Dienstjubiläum zu bringen. Vor Allem empfangen Sie meinen mnigen Dank für alle Beleh- runsen, die Sie mir im Laufe von mehr denu zwei Decennien zu Theil werden hessen. Auch im Namen meiner Wissen- schaft, der Staustik, fühle ich mich bewogen, Ihnen aufrichti- sen Dank auszusprechen für die so oftmalie Ausmittelung ünd Verôffentlichung vaterländischer Zustände. _ Schon in den ersten Jahrzchenten unseres Jahrhimderts, zu Kosodawlew's Zeit, legte die von 1hm ins Leben gerufene er- ste mimsterielle Zeitung Zeugniss ab von Ihrer wissenschafth- chen Thätigkeit, durch die Europa Kunde erhielt von Trans- kaukasischen L'äindern. Die Mitte des fahrhunderts findet Sie, Gott- lob! noch thälig mitwirkend zur Fôrderung der Naturkunde wie der landwirthschaftlichen Verhällnisse unsceres Südens, N° IL. 1850, 41 652 Wenn gelehrte Institute, mit Bezichung auf Ihr bevorstehen- des Jubiläum, die Anerkennung Ihrer Verdienste laut ausspre- chen und durch D'plome beurkunden, so sei es mir, Ihrem emstmalisen Untergebenen, der seit Jahren das Glück hat, sich Ihren Freund nennen zu dürfen, erlaubt, bei dieser Gelegen- heit den herzlichsten Wunsch auszusprecien, dass der Himmel Jhnen noch recht viele frohe, im Kreise einer lieben Familie und treuer Freunde glücklich zu verbringenden Tage schenke, und Ihnen Gelegenheit gebe, auch fernerhin der Wissenschaft wie dem Staate wesentlichen Nulzen zu bringen. Empfangen Ew. Excellenz die Versicherungen der unwan- delbaren Hochachtung Ibres ergebensten Kôprex. St. Petersburg d. 25. September 1849. Damit endete am 12. October die Festlichkeit, wel- che prunklos und bescheiden war, wie das ganze Leben des verdiensivollen Greises, dem sie galt; aber am folsenden Tage fand eine Nachfeier statt, die durch ihre Einfacheit und Würde fast noch er- hebender auf die Anwesenden wirkte, als die Haupt- feier selbst. Es hatten nämlich alle Universitäten des Reiches und mehrere selehrte Gesellschaften dem Jubilar theils Glackwünsche , theils Ehrendiplome gesandt, deren Üeberbringer aber, der stellvertre- tende Direktor der Odessaschen Gartenbauschule, Herr Obnisky, durch eine seltene Verknüpfung wider- wärtiger ÜUmstände, erst am Abend des 12. Octobers in Sympheropol anlangte. Es begaben sich daher am Morgen des folgenden Tages die meisten Theilnehmer 653 des Festmahles in die Wobhnung des Jubilars und überreichten ihm in feierlicher Versammlung diese verspätelen Glüuckwunschschreiben und Ehrenernen- nungen nach geschehener Verlesung derselben. Der Anblick des würdigen Greises, in dessen Augen helle Thränen erglänzten, Thränen der Rübhrung und Dank- barkeit für die unerwarteten, vielfachen Auszeichnun- sen, die von so verschiedenen Seiten ihm zu Theil wurden, machten einen bleibenden Eimdruck auf alle Anwesenden, deren Herzen die Feier dieses Augen- blickes üef mitfuhlien. Bei dieser Gelegenheit stellte sich auch noch ein anderer schôner Charakterzug des hochgeehrten Greises ins hellste Licht—seine Wohlihäugkeit im Stilen, indem es erst jezt durch die Zuschrift der Moskauschen Universität hier bekannt wurde, dass erihr schon im Jahre 1826 ein Stipen- dium vermacht hat, vermittelst dessen bereits über 40 Studierende der Naturwissenschaften unterstüzt worden sind. Nach beendister Verlesung aller Zuschrifien nahm der grôssie Theil der Anwesenden Abschied, aber die nächsten Freunde und die Untersebenen des Ju- bilars blieben bei ihm zum Mittagsmable, wo noch manches volle Glas ächten vaterlndischen Weines von ganzem Herzen auf sem Wobhlergehn geleert wurde. Es bleibt uns nur noch uüubrig, die Diplome und Glüuckwunschschreiben mitzutheilen, welche wir in der Reïhenfolge, wie sie verlesen wurden, hier auf- fübren wollen. 1. Vom Conseil der Kaiserlichen Moskauschen Universität und von der Kaiserlichen Moskauschen 41* 654 naturforschenden Gesellschaft. Moskau am 22. Sep- tember 1849. N° 111. Bauwue ITpeeocxod0umearrcmeo! C3 uncxpenHnmB YÿAOBONBCTBIEMB I HOANHMB CO3HAHIEMT cnpaBezangocru ysuaau rien Cogbra Yausepcnrera n OGmecrsa lensrrarereñ Tlpnpozs o npeacroanemr lpa3/- HoBamin j0faex naruaecarnabria Bamero I[pesocxozu- TE.IbCTBA. Vmba cuacrie npunaziexarr Bm$crb cn Bamm K» 04H0my yuenomy cocroBio, aens Cos$ra n OGmectsa nocnbmman DDUHATL MbPEI Kb BHIPAKEHLO YYaCTIA Bb I00H1Eb, CKOALKO BO3MOXKHO HO KPATKOCTH HPEACTOAMATO BPEMEHN. Ipnauman 8% yBaxenie AO01roBpemennoe cayxene Bamero IlpesocxoantearcrBa IMCAKOBOACTBY, BNHOAbAIO M BOOGIE HPaKTNICCKOMY CEALCHOMY XOSA1ÏCTBY BD Poccin; —BaxHOCTe 3ACAÿ[B OKASAHHEIXD Bamy ecrecrBoBbA6nito, BD KOTOPOMB Bar ce6b cunckan o6meyBaxaemoe umi GOTaHnKa H 9HTO- mouora Poccin; —npounoe s3Hauenle cocrasiennaro Bamu DSHTOMOAOTHYECKATO Coparit , OAHOTO M3B nePBHXb H OGNMpHbUUXE BD HailleMb OTEUCCTBE M NPUHAAICXANATO Hnxb MocroBcxomy Yunsepenrery; —nakoneus OUbHAA BHOA- Hb BCIO OOIUNPHÔCTL HO1b3H, KOTOpy0 Ba npnnecan Poc- in, AocTasugt Mocxkogcxomy Yansepcnrery 8 1826 rozxy BO3MOKHOCTL COAePXKATL 10 HnHbliHee uucio yxe Oo1be AO BocunTaHHUKOBB 10 ECTECTBEHHBMB HAYKaMB , KOTOPHH Br u36paan camn upezmeromr Baunxr ormuxo-ycrémunx® 3amaTiñ, —O6mectso lcnurarezeñ [fpupoarr cosnazo cupa- BeAIMBBMB U30paTs Baume [pesocxozmrenscrso 8% [loueramc cou uexxr. ITpenpozoxaemuü np cems Anniom npnmunre, Baie Co5 IpesocxoantearcrBo, Kak® C1a00e BsipaxeHle npsuarear- HOCTH 3a TO yuacTle, KOTOpoe Br gb TeueHile HBCKOAIBKUX® ACATKOBD APTE NPUHAMAIN BB TPyAaxB OGmecrsa m Kakv AOARAH 3HaKBb OOINATO YBaxkeHIA Kb Baumwe BHcoKuME 3acAYyTaMpB ° Iossoarre, Baure IÎperocxozurerscr8o, npncoeanuurs KB BTOMÿ rOpiiee xetanie BCHXD ace ‘ieuoss Cogtra n OGuecrra, n THXB MHOTOUNCAICHHMXD BOCHHrAENUKOBE Bamu OOTATOAPTEIDCTBOBAHHMXD, CAÿYAauuxE uaBb Ipecroïy: 4a HncnomueTr Bam» bors Cuas mexpors ewe muorie, MHOrIe TUXIE TOAH Ha n01b3ÿ OÜreuecTBa H CHHOBB ero. Buue-Ilpesnzenrr OGmecrsa, Arü- Perrops Yuanvepcutera, Crat- CTBATEJPHBIH CTrarckiñ CoBBT- cri CoBbTHMKB H Rararcps HAKBE H Kasarcpr fe: Duime pr Auarpiü Ilepesomuross. vOHB-BaibaAreñiMp. Iepssä Cerperaps OGmecrsa, Cekperaps Costra, Kozexcrif Crarckiä Cossruuxs, [Iposeccopz Cerkperapr Auckcbü 3Ku- K, Pyure. l'a PER. Ew. Excellenz | Die Mitglieder des Conseils der Universität und der natur- forschenden Gesellschaft haben mit mnigem Vergnügen und vol- ler Erkenniniss der Billigkeil von der bevorstelenden Jubel- feier des 50 jährigen Dienstes Ew. Excellenz Kunde erhallen. Da dieselben das Glück haben mit Ihnen einem und demsel- ben Gelehrtenstande anzugchôren, so eilen sie, so viel es die Kürze der Zeit erlaubt, die erforderlichen Massregeln zur Be- zeigungs ihrer Theilnahme an diesem Jubelfeste zu ergreifen. Indem sie in Erwägung zieht : das langjährige Wirken Ew. 6506 Excellenz für den Seidenbau, den Weinbau und die praktische Landwirthschaft in Russland überhaupt : — die von [hnen der Naturforschung erwiesenen wichligen Dienste, wodurch Sie sich einen allgemein geehrten Namen eines Botanikers und En- tomolosen Russlands erworben haben ; —den bleibenden Werth lhrer, jezt der Moskauschen Universität gehôrenden, entomo- losischen Sammlung , einer der ersten und bedeutendsten un- seres Vaterlandes ; —indem sie endlich den ganzen Umfang des Nutzens vollkommen vwürdigst, den Sie Russland dadurch ge- bracht haben, dass Sie der Moskauschen Universitäl im Jahre 4826 die Mittel gaben, bis jezt schon über 40 Studierende der Naturwissenschaften zu unterhalten, derjenigen Wissen- schaften, welche Sie selbst zum Gegenstande Ihrer ausgezeich- vel erfolsreichen Beschäftigungen ( Forschungen) erwählt ha- ben, —so erkennt cs die naturforschende (resellschaft für bill, Ew. Excellenz zu irem Ehrenmitglicde zu ernennen. Empfangen Ew. Excellenz das beifolgende Diplom als einen schwachen Ausdruck der ÆErkenntlichkeit für Ihre im Laufe einiger Jahrzehnde an den Arbeiten der (Gesellschaft geleistete Mitwirkung und als em gebührendes Zeichen der allgemeinen Hochachtung für bre grossen Verdienste. Erlauben Ew. Excellenz diesem noch den haissen Wunsch user aller, der Mitslicder des Conseils und der Gesellschaft wie Jener zahlreichen, von Ihnen mit Wodhlihaten überhäuf- en Züglinge, welche jezt dem Throne dienen, hinzuzufügen : es verleihe Ihnen Gott zum Nutzen des Vaterlandes und seiner Sôhne Rüstigkeit und Kraft noch viele, viele Jahre ! Der Vice-Präsident der Gesellschaft, Rector der Universität, Staats- wirklicher Staatsrath und Ritter rath und Füitter Dmrri G. Fiscaer von Wazpurim. PEREWOSCHTSCHIKOW. Erster Sekretär der Gesellschaft, Sekretär des Conseils, Colle- Staatsrath, Professor K. RouizriER. gien-Sekretär ALexr ScmicHarew. Das Diplom lautet : Auspicis Augustissimi ac Potentissimi Magni Domini NICOLAI PRIMI omnium Russiarum IMPERATORIS ET AUTOCRATORIS, et cetera, et cetera, et cetera. SOCIETAS CÆSAREA NATURÆ CURIOSORUM MOSQUENSIS, Virum excellentissimum et celeberrimum CHRISTIANUM CHRISTIANIDEM STEVEN, Sodalem ordimarium indefessum, Muneribus publicis per quinquaginta annos functum, in memoriam hujus jubilæi semisæcularis Membris honorarnis XIII Octobris MDCCCXLIX adscripsit, Præsidis loco: Vice-Præses G. Fiscnern DE Warpueim. Secretari : Dan. RouittiEr. Dr. Kesaro. 658 Diesem Diplome hat 5. Excellenz der Vice-Präsi- dent der Moskauschen naturforschenden Gesellschaft, Fischer von Waldheim , folgenden eigenhändig pe schriebenen Glückwunsch hinzugefuset: Viro Illustrissimo, Excellenussimo Domine Christiano Christianidi A STEVEN S):'P. D. G. Fiscaer DE WaLpaElw. Gratulor Tibi ex animo, Vir celeberrime, ad ur- nam venerande, de periodo viæ feliciter peracia, ae F Q e e di e e Honos, gloria Tibi, qui per quinquaginta annos mu- neribus publicis et scientiis vitam et laborem dicavit et consecrare potuit. Entomographia studio et labore ‘Tuo muluis specie- bus generibusque aucta est; phytographia innumeras, imo exactssimas Tuas observationes exlbet : utrius- que etiam scientiæ cultores et scriplores æquo jure Tuum nomen in scientiæ acts inscribere et conser- vare ærmulati sunt. Donum collections Tuæ insectorum et librorum entomologicorum Societati et Cæsareæ Universitat Mosquensi factum, juvenibus duobus quotannis præ- 659 paravit viam ad cognitiones utiles acquirendas el sese muneribus publicis aptos reddendos. Hortus Nikitensis , qui Tuæ curæ originem debet, Tua cultura floruit et divitias multas acquisivit, m omnia Gubernia meridionalia ulilitatem suam expansit maximMam. Macte ilaque, Vir venerande, virtute Tua. Fac, ut valetudinem incolumem teneas, Cura imprimis ut amicitiam conserves illis, qui Te summopere colunt et amant. Tui addictissimus G. Fiscaer DE WaLDuEIy. Mosquæ d. XXII Sept. MDCCCXLIX. 9, Vom Rector der Kaiïiserlichen St. Wladimir- Universität. Kiew am 29 September 1849. N° 99,6. E20 [pecocxodumerrcmey l'ocnoxmy ucnekropy Cezxsckaro Xosañcrea HOxmoï Poccin, Tsäcrsnrersnomy Crarckomy Cosbraury ét KRasauepy Xpacriany Xpu- CTIAHOBHUY Creseny. Yausepeurerr C8. Baagnmipa, cat nenpepssno sa aBuxeHiemB Haykz u npnmbHeniemt nx'E Kb XKNSHA, HE MOXKETb He SHATL sac1yrD Baiuero I[ipesocxoznreascrsa. UMenonman ce 1060810 0643aHH0cTb, npnuumars B& Kpyr'h 660 cBOUxX® CBÉAbHI BCb HoBonpioôpbremis Hayxr sooûme u Bb OCOÛEHHOCTH TÉ, KOTODHA KACalWTCA BO31001HHATO Halero Oreecrsa, Vunsepcnrers C8. Baraaumipa umwbers BMbCTÉ CB TÉMB M AOATB OUbHATE M WBHUTR UXD. Ïo cayualo npasamecrBa naruaecatTnabTiA noresnbümeñ aa Poccin cayx6w Bamero [pesocxoznrearcrea, Yansep- cureTs CB. Baaaumipa pagnims O6pasomR CunTaeTE npiaT- HHIMB AOITOMB IPUCOCAUHNTE CBOM HO3APaBIEHIA KB TÉMB, KOTOPHA Bb PaAOCTHHI ACHb 2TOTO TOPKECTBA NOAHECETE Baux yuenoe cocaogie Poccir, mu BMBCTÉ cb TEMB Bupa- sur Bas xnBoe yuacrie, KoTopoe ŸansepcunrerTe Bcerga NpuUHUMAAD Bb Daux® TpyA4axR 10 n3C1bAOBaHIO ecTe- CTBEHHBIXB OTHOINEHIH OAHOË H3b HPEKPaCHAILIAXE CTPAHB OGIMpHArTO HaulerO OTeNeCTBa, M Bb BaluuxB CTapaniaXB 0Ô ÿCOBepINIeHCTBOBAHIN OAHOË 3 BAKHPANXE Orpacieñ 1e10Bb1eCKOÏ AbATEAPHOCTH Bb TOMB KE Kpab. Yuenoe cocrorie Yunsepcnrera C8. Baaxumipa, #5 O3HAMEHOBAHIE TAKOTO CHPABCAIUBATO COUYBCTBIA KB Ba- INUMB 3aC1yraMb, BH0pagt Bame [[pesocxozurexscrso [o- veTHBmMB ienoms Yunsepcnreta n oxnzat CB uHerep- nbHiems yTBepxAenia 2Toû Mbps Bacmums Hauanscrzomr, HazAberCa BuAbtT Bac? eme Xoaro cBonmM» COTP YAHUKOMB ll TOBaPUHINEMB ° Pexropr P. Tpayroerrers. 661 Sr. Excellenz, dem Herrn Inspektor der Landwirthschaft Südrusslands, wirk- lichem Staatsrathe und Ritter Christian Christianowitsch Steven. Die Verdienste Ew: Excellenz konnten der St. Wladimir- Universität, welche unaufhôrlich den Fortschritt der Wissen- schaften und ihre Anwendung auf’s Leben verfolgt, nicht un- bekannt bleiben. Indem die St. Wladimw-Umversität mit Licbe ihre Schuldig- keit erfüllt, in den Kreis ihres Wissens alle wissenschafilichen Entdeckungen im Allgemeinen und besonders diejenigen aufzu- nehmen, welche auf unser theures Vatcrland Bezug haben, ist sie zugleich verpflichlet, dieselben zu würdigen und würdigt sie. Bei Gelegenheit der Feier des fünfzigJährigen, für Russ- land so erspriesslichen Dienstes Ew. Excellenz hält sie es da- her auch für eine angenehme Pflicht, mit den Glückwünschen, welche die gelehrte Welt Russlands an diesem freudigen Ju- beltage Ihnen darbringt, auch die ihrigen zu veremigen und Thnen zusleich die lebhafte Theïlnahme auszudrücken, welche die Universität an Ihren Forschungen über die naturhistorischen Ver- hältnisse ciner der schônsien Gegenden unseres aussedehnten Vaterlandes und an Ihren Bestrebungen zur Vervollkommnung emes der wichlisgsien Zweige der menschlichen Thätigkeit in jenem Landstriche immer genommen hat. Indem der Vereim der Gelehriten der St. Wladimir-Univer- sität, zur Bezeugung dieser gerechten Würdigung Ihrer Ver- diensie, Ew. Excellenz zum Ehrenmitgliede der Universität er- wähblt und die Bestätigung dieses Beschlusses hüheren Ortes mit Ungeduld erwartet, hofft er Sie noch lange zu seimen Mit- arbeilern und Genossen zu zählen. Rector R. TrAuTverrer. Dieser Zuschrift war noch folgende beigelept : 662 Ew. Excellenz ! Empfangen Sie meme Glückwünsche zu dem festlichen Ta- ge, an dem Sie Ihr fünfzigstes Dienstjahr beschliessen. Ge- wobnt, in Ew. Excellenz nicht blos den Nestor der russi- schen Bolaniker, sondern zugleich ein würdises Vorbild zu se- hen, freue ich mich, durch das seltene und sciüne Fest, das Sie begehen, Gelegenheit erhalten zu haben, Ihnen meme un- begrenzle Verehruns, so wie meine aufrichtise Bewunderung Jhrer im Laufe ganzer fünfzig Jahre der Wissenschafl und dem Slaale geleisteten Dienste aussprechen zu dürfen. Geruhen Sie als schwachen Ausdruck eben dieser Gefühle auch die Wid- mung einer Arbeit über die Pflanzengeographischen Verhältnis- se des Europiischen Russlands anzunehmen , welche ich dem Drucke bereits übergeben habe, —eimer Arbeit, welche, wie jede die natürlichen Verhälinisse Russlands berübrende , häufg auf die Untersuchungen und Beobachtungen Ew. Excellenz hin- welst und auf dieselben sich stützl. Indem ich die herzlichsten Wünsche für Ihr Wohl wieder- hole, habe ich die Ehre mich zu zeichnen in unbeprenzter Hoch- achtung und Ergebenheit Ew. Excellenz gehorsamster Diener C. KR. von TRAUTVETTER. Kiew den 29 Sept. 1849. 663 Das später nachsesandte Diplom lautet : Toar Bncouañmums IloxPoBnTErscTrBoME Bexuescesrasinnare Aerxapusämaro Beauraro l'ocyaaps HHROJAA TABAOBHAUA, Muncparora m CamozerxnuA BcErrocciñckaro 154 pou. 6 poux. H NPO'T. Vmuneparorouiiü Yunsepenrers Ce. Biaqnmipa npnsnars csoumb [louernsmr ienom» Vncuexropa Cearckaro Xo- sañcrsa JOxnnxr lyGepmiÿñ, Jbéerenrexuaro Crarcxaro Cosbranxa n KaBarepa Xpueriaua Xpucrianognaa Crerena, Bb 3HaKD NOJHATO CBOCTO YBaxCHIA Kb 3aC1ÿTAMB €ErO NO Ecrecrseanoñ Vcropin n no Baxabämmmre otpacramr Cear- cxaro Xosañcrza nm CazosozcrBza IOxuoûï Pocciu. Ja» ceñ auniomz 85 Kiesb, cn npnaoxeHiemB neuarn Vuneparopckaro Vunsepcnrera C8. Baatumipa, /lekaôpa 91 zua 1849 roza. N° 2692. Pexropr Yansepenrera C8. Baaaumipa, P, Tr AYTHETTEP. Cexpemape Cosroma, B. KoïomiñuoBz. 664 3. Von dem Conseil der Kaiserlichen Universität zu Dorpat. Hochverehrter Herr Jubilar ! Die Kaiserliche Universität Dorpat, von der bevorstehenden Fcier Ihres fünfzigjährigen Dienstjubiliums im Kenntniss ge- setzt, erfüllt eine angenehme Pflicht, indem Sie Ew. Excellenz an diesem festlichen Tage glückwünschend besrüsst. Sie er- greift mit Freuden diese Gelegenheit Ihnen die Gefühle der Verehruns und Hochachtuns, die Ihrem Verdienste gebühren, auszusprechen. Was Sie im Dienste des Staates im Laufe eines halben Jahr- hunderts, im fortwährend erweiterten Wirkungskreise gelei- stet, das mag und wird anderweit die gebührende Würdigung finden; — was Sie als Mensch gewirkt, davon strômt dankbar die Lippe eines Jeden über, der das Glück genoss, in Ihrer Umgebung zu weilen ; — der Pfleserm der Wissenschafien ge- ziemt es, dem Manne der Wissenschaften den Dank für seine grossen Leistungen auf dem Gebiete der Naturforschung dar- zubringen. Ein Jahrhundert war verflossen, seit ein Tournefort zuerst den für Botanik klassischen Boden Transkaukasiens betreten ; in langen Pausen waren ihm ein Buxbaum, em Gmeln, ein Güldenstädt gefolgt. Was diese hervorragenden Männer, die der Wissensdrang in jene schwer zugänglichen Gegenden führ- te, von deren naturwissenschaftlichen Reichthümern als Eigen- thum der gelehrten Welt überlicferien, reichte nur eben hin, das Verlangen nach gründlicherem Wissen zu wecken. Russ- lands siesgreiche Waffen hatten inmdess die Wege über die rau- hen Schneesipfel des Kaukasus gebahnt. Da geschah dem Wis- sensdurste im vollsten Maase Genüge, als Sie, hochverehrter Jubilar, in edlem Wetteifer mit Ihrem verewigten, in der Wissenschaft fortlebenden ältern Freunde und Amtsvorgänger, Marschall von Bieberstein, durch unermüdhiche Forschung, so 665 wie durch lhchtvolle Darstellung der gewonnenen Resultate, uns die Schätze der Flora und Fauna jener Länder erschlossen. Mit gleichem Eifer widmeten Sie fortan ununterbrochen fast cin halbes Jahrhundert gleichen Forschungen, immer wei- iere Strecken und namentlich jene reizende Halbinsel umfas- send , die Jhnen Ihre amtliche Stellung , wie eigene Neisung zum Zweiten Vaterlande machten. Fortwährend fürderten Sie deren uncrschôpfliche Naturschätze zu Tage, mit freigebiger Hand nach allen Weltgesenden davon denen mittheilend, die durch gleiches Streben sich dessen werth zeigten, und ver- breiteten so ein helles Licht auf jene formenreiche Natur. Zu nicht geringerem Danke ist Ihnen aber die Wissenschaft und namenthch auch unsere Hochschule verpflichtet für die eifrige Unterstützung durch Rath und That, die Sie im Laufe dieses langen Zeitraumes allen wissenschaftlichen KReisenden in jene Gegenden angedeihen liessen ; dankbar erkannten dies un- ser Parrot, Engelhardt, Rathke ; em Blick in die Werke Du- bois’, Nordmann's u. A. pibt dafür glänzendes Zeugniss. Und Ihr Eifer erkaltet nicht, dies bewies jüngst der ge- ichrten Welt die erfreuliche Erschemung Ihrer Ænnotationes botanicæ, m denen die Schärfe der Beobachtung, die Klarheït der gegebenen Pflanzenbilder, die concise Darstellung, die qu- gendliche Frische Ihres Geistes erkennen lassen und, trotz der heftisen Anvsriffe der verderblichen Seuche, die auch Ihre kostbaren Tage bedrohte, zu der freudigen Hoffnung berechti- gen, dass das Ziel Ibrer gesegneten Wirksamkeit noch fern liege. Dazu wolle Gott der Al mächtige helfen. Im Namen des Conseils der Kaiserlichen Univer- sität zu Dorpat : D. Friedrich Neue, d. Z. Rector. Secretair C. v. Forestier. Dorpat d. 91. September 1849. N° 1101. 666 4. Vom Rector der Kaiïserlichen Kasauischen Uui- versität. Kasan am 24 September 1849. N° 251. Murocmuenut T OCy0apb XPHCTIANS XPIHCTIAHOBUU | To cayuar naruaecaïuabria Bamueñ cayxôs, Koropoe fipeaxasHaïeno upasauoBare B2 uecre Bamuero [pesocxo- aureascTea, ieus Vuneparopexaro Kasanckaro YHusep- CHTETA HOpyunAu Mub npuuecrn BamB , OTh HXb uMeHn, ycepzanbñinee n nckpeuee nosapapiemie. Maÿ npiarno, Bacs yespure, Muaocrugnñ [ocyaapr, uTo mn gcer4a OTAABAAN AOMKHYID Aaub YBaxenia Baluumt BuCOKNMP 3a- CAYTAMB HA HONPHUS Haykb,—Banwb rAYGORNMB 103Ha- HIAMPB, MHOÔTOÏÉTHUMN TDYAAMU NPOGDÉTENHNMPb, M yIeHOï n3BBCTHOCTU, PBarunmn TAAQRTAMN 3aCAYKEHROË. Ja HOCHYKUTD 2TO TOPRECTBO—KAKE BPHOKD AO0/1CCTAMB Bannus curereunauñ—bDanr Br yrhiueuie, a moroxnm® EcreergoncnmrTaTesame Bb NOOMpenie MATH NO CABAAMB Bamnmw. CB NCTHHHBMB noureniens ul COBCPILEHHOÏ NpeAAHHO- CTIIO UMbIO JECTR OBITD, Muaocmuenü locydapb, Bauwero [PreBocxoAnTE ri cTBA TTOKOPH BH CAÿra lraAuB Cnvouop®r. 667 Hochgeschäzter , Hochzuverchrender Herr ! Die Mitglieder der KRaiserlichen Kasanischen Universität ha- ben mir aufsetragen, Ew. Excellenz bei Gelegenheit der Feier Ihres fünfzigJährigen Dienstes, die [hnen zu Ehbren begangen werden soll, den herzlichsten, inmgsten Glückwunsch in ihrem Namen darzubringen. Es ist mir angenehm , Ihnen, hochzuver- ehrender Herr, versichern zu künnen, dass wir Ihren hohen Verdiensten im Gebiete der Wissenschaften, Ihren tiefen Kennt- nissen, welche Sie durch vieljahrige Mühen erworben, und Ihrem Gelehrtenruhme, den Sie durch Ihre Talente verdient, immer den gebührenden Tribut der Hochachtung gezollt haben. Môge diese Feier, als ein Ihren ausgezeichneten Leistungen seflochtener Kranz, Ihnen zum Lobne, aber jungen Naturfor- schern zur Aufmunterung dienen , damit sie Ihren Fussstapfen folgen. Mit inniger Hochachtung und vollkommener Ergebenheit ha- be ich die Ehre zu sein, hochzuverehrender Herr , Ew. Excellenz unterthänigster Diener Iwan Srmoxow. Aehnlichen Inhalts sind folgende Zuschriften : 5. Vom Rector der Kaiserlichen Universität zu St. Petersburg, vom 23 Sept. 1849, N°. 1171. 6. Vom Rector der Kaiserlichen Universität zu Charkow, vom 27 Sept. 1849, N°. 1185. 7. Vom Gehülfen des Kurators des Richelieu’schen Lyceums m Odessa, vom 11 October 1849, N° 522. N° II. 1850. | | 42 668 8. Vom Conseil der Kaiserlichen oekonomischen Ge- sellschaft Südrusslands, vom 5 October 1849, N°. 437. Den Schluss der vorgelesenen Zuschrifien bildeten folgende imnige Klänge aus der Heimath des Jubilars, Liebesworte voll herzlichsten Gefuhls einer fernen, zarthichen Mutter : Viro Perillustri CuHRISTIANO À STEVEN Philosophiæ et Medicinæ Doctori celeberrimo, a Consiliis intimis in rebus publicis administrandis, Im- periahium Ordinum S' Wladimiri in Tertia Classe atque S'* Annæ in Secunda Classe corona decoratæ Equiu splendidissimo, Academiarum Scientiarum Pe- tropolitanæ et Holmiensis multarumque Societatum scientiarum membro inclytissimo, Inspectori general Oeconomiæ et Agronomiæ in provincis Rossiæ meri- dionalbus sollertissimo , Ministerio in Imperiahbus donunus administrandis consiliario experientissimo ac plane perfecto, florentis horti Nikitensis in Tauria meridionali fandatori et quondam directori circum- specuissimo, culluræ bombycum in Rossia fundatori prudentussimo, peregrinatori clarissimo, rerum naturæ invesuigatori 1llustrissimo , patriæ decori immortali munerum sollemnia semisæcularia celebranti pie, officiose, reverenter his literis gratulatur Imperialis Liüerarum Universitas Alexandrea in Fennia. 669 Ut mater pia dulcissimam sentire solet animi vo- luptatem nobilique efferri spiritu, quum filium adhuc juvenem præclaro ingenio honarumque artium studis ia excellere videt, ut spem fuituræ virtutis factorum- que egregiorum excilet cerlissimam: ila patria, mater illa carissima, mirabili afficitur lœætilia gloriarique jure posse sib1 videtur, quum inter filios suos ætate jam senescentes aliquem intelligat ingeni acumine, virtuubus excelsis maonisque meritis ita eminere , ut summan hominum existimationem , honores amplis- simos gloriamque immortalem sibi conciliaverit. Talis lætitiæ hoc tempore particeps facta est nostra patria, quum cognovit, Te, senex reverendissime, die hujus mensis = munerum sollemnia semisæcularia esse ce- jebraturum. Non enim eam fugit, Te munera varia et gravissima ‘Tibi demandata tam sollerter obusse, ut præmiis amplissimis el merilissimis affectus sis. 5 naturæ investigasse earumque scientiam auxisse , ut Novit præterea, Te eo ingenio eaque sagacitate res jam ante multos annos non solum fama Tua per rors bem volaverit sed etiam complures Universitates Te potissimum naturæ scientiarum professorem sibi acqui- rere voluerint, nulla potuerit. Sensus vero illus læ- tissimi, quo insignes Tuæ laudes patriam nostram affecerunt, interpres fidehissima esse et debuit et vo- luit hterarum nostra Universilas, quæ jam novem abhinc annis, sollemmia sua sæcularia celebrans, tam- quam pielalis ac reverenliæ lestem honorem doctoris philosophiæ summa animi voluptate Tibi obtulit tri- buitque. Voluit eadem præterea mente pia el religto- sa Tibi non solum sollemnia, quæ splendide es ce- 42* 670 lebraturus , gratulari, sed etiam vitam felicem omni- umque ærumnarum expertem exoptare. Novimus qui- dem, a multis et Academus et Universitatibus, quæ nosira longe sunt illustriores, ad sollemnia Tibi gra- tulanda confluere literas, quæ majori Tibi esse pos- sunt decori atque ornamento, at dubitamus, an ul- las accipias pietatis pleniores ilusque caritatis, quam blanda parit conscientia, ejusdem esse patriæ eadem- que quasi malre genilos ; speramus præterea, has nostras literas, etsi non insigmibus Tuis laudibus pa- res, attamen gratas Tibi fore, quum in animo Tuo senili memoriam revocare possint Juvenils 1llius æta- Us, quam in patria nosira egisti communi, atque in ipsa eadem literarum Üniversitate, quæ nunc Te, tali viro, Summo jure superbire potest. Sis igitur felx, Vir æstimatissime, benignaque mente has nosiras accipe literas.—Dabamus Helsmgforsiæ die IV mensis Octo- bris anni 1849. Gabr. Rein Imp. Üniv. Alex. in Fennra h. t. Rector. Wih. Lagus. Nicol. Abrah. af Ursin. N. G. af Schul- ten. Gabr. Geitlin. À. A. Laurell. L. H. Tornroth. I. Grot. 1 Ph. Palmén! Frid. Woldstedt. Nicolaus Abr. Gylden! F. L. Schauman. À. E. Arppe. Germ. Fredr. Aminoff. Alex. v. Nordmann. G. A. Ufhlenius. N° 162. Später sind noch folgende drei Zuschriften einge- laufen : 1. Vom Geleh:ten-Comité des Ministeriums der Reichsdomänen. St. Petersburg am 25 Oct. 1849, N°. 640. 671 Muaocmueut T OCY0apv XPACTIAHB XPUCTIAHOBHUD ! Vuensñ Komurers Muancrepersa locyaapersennnxe Vmymecrgr, Keras r1aCHHMB 3aCBNAÏTEAPCTBOBAHIEMB B03- AATB AOXKHYIO HOXBAIY OOINENOIESHHMP M AOATOBPEMEH- HHMB Tpy4am» Bamero IIpesocxozurezscrza Ha nonpruyt Cexvexaro XosañcrTBa, exmaoraacxo upncyaure Bame, 12 ro cero OxTa6ps, B% AeHE naTnAecaTurbTHArO FOGuiez Bamero, 3O1OTYIO MeAalb nepBaro paspsaa, BucouañE ycranoBien- HYI0 AA BO3HATPaK/ACH1A CEABCKO-XO3AVCTBEHHBIXHE AbATEIEN. Ero Cisreacrso, l. Muancrp®r , nspormam yTrBepaure onpeatuenie Yuenaro Komnreta, B2 cabactBie uero n camaz mezars Oyaers npenpogoxzena «3 Bamiemy [lpesoc- XOANTCABCTBY HEMCAIEHHO NO CA HSTOTOBAICHIN. Cr ocoGennnme yaoBorreTsiemt msBbiuar Bacr o cemr, a noxoprbäñue npomy Bacs, Murocrmmñ l'ocyaapr, npu- HATb 1 MOC ANYHOC NO034paBIeHIE CO AHEMD, Bb KOTOPH COBE PIIMAOCE 90 aërs Bameïñ cror noïesnoï, yuenoñ un ciyxkeOHOË AbATeABHOCTH, BHecieñ uma Baie BB uncao AB, NOAb3YIOINXCA JCCTHOÏN UM3BÉCTHOCTHIO HE BB OAHOù Poccin, no n 80 gceñ EBpon. Ipuuure, Muaocrusni l'ocyzapr , yBbpehie BB coBep- LICHHOMB MOeMB KB BamB nouTeHIN A HpeAaHHOCTU. À. J/lEBMAHE. 62 Hochgeschäzter , Hochzuverchrender Herr ! Das Gelehrien-Comité des Ministeriums der Reichsdomänen bat, in dem Wunsche, dass Ihrer allgemeinnützigen und lang- Jäbrigen Thätigkeit auf dem Gebiele der Landwirthschafl gebün- rende Lob durch einen Ausspruch der Anerkennung zu erthei- len, Ew. Excellenz am 12t* October, dem Tage Ihres fünfzig- Jährisen Jubiliäums, die goldene Medaille erster Classe, welche zur Belohnuns der Befürderer der Landwirthschaft Aller. ôchst emgesetzt ist, cinstimmig zuerkannt. S. Erlaucht, der Herr Minster, hat den Beschluss des Ge- lebrien-Comités zu bestätigen geruht, in Folge dessen die Me- daille unmittelbar nach ihrer Prägung Ew. Excellenz übersandt werden wird. Indem ich Sie mit besonderem Vergnügen davon benachrich- tige, bitte ich Sie ergebcnst, hochgeschäzter Herr , auch mei- nen persünlichen Glückwunsch zu dem Tage anzunehmen , an welchem 50 Jahre Ihrer auf dem Gebiete der Wissenschafien und des Staatsdienstes so erspriesslichen Thäliskeit vollendet sind, einer Thätigkeit, die Ihren Namen zu der Zahl derjeni- gen Männer reiht, welche einer schmeichalhaften Berübmtheit nicht nur in Russland sondern auch in ganz Europa geniessen. Genehmigen Sie, hochgeschäzter Herr, die Versicherung meiner vollkommensten Hochachtuns und Ergebenheit. A. Lewscuin. 9. Von der finnländischen Societit der Wissen- schaften. Helsingfors den 5 November 1849. (In schwedischer Sprache. ) 673 Dem Herrn wirklichen Staatsrath und Ritter, Doctor der Phi- losophie und Medicin Christian Steven. Die Finnländische Societät der Wissenschaften, welche mit Ichhafter Theilnahme vernommen, dass den 12 October ein hal- bes Jahrhundert verflossen, seit Sie die Dienstlaufhabn betre- ten, welche £ie nachher zum Nutzen des grossen Reichs, zum ausoezeichneten Gewinne der Wissenschaften und zur Ebre des Finnlindischen Vaterlandes verfolst haben, biltet, zu diesem bedeutungsvollen Zeitpunkle eines für den Slaat und die Wis- senschaften so erspriesslichen Lebens, ihren wärmsten Glück- wunsch abstatten zu dürfen. Dass die Societät der Wissen- schaften später, als sie es gewünscht, diesen ihren Ausdruck von Theilnahme, Hochachlung und Anerkennung darbrinot, hat semen Grund in ihrem Wunsche, bei dieser Gelegenheit zugleich ein dauerhafteres Zeugniss ihrer Gesinnung abzulegen. Schon neun Jahre hat die Societät das Glück gehabt, Sie zu ibren wirklichen Mitgliedern zu zäblen; heute, an dem einzigen Tage in diesem Jahresabschnitte, wo ïhre Statuten sie dazu berechtigen, hat sie durch angestellte Wabhl ibren Wunsch aussesprochen, Ihnen einen Platz unter ihren Ebrenmitgliedern anzubieten in der Hoffnuns, dass Sie, Herr wirklicher Staats- rath, diese Bezeigung unserer Verehrung wohlwollend anneh- men werden. Gabr. Geitlin, der finnländischen Soc. der Wiss. d. z Wortführender. Imman. Izmowr. Wild. Lacus. IN. G. af Scuurrex. Nils. Abr. af Unrsiv. C. G. Mannernermm. Henr. G. Borenius. Carl TavASTSTiERNA. E. I. Bonsnorrr. À. E. AnrPpre. Ad. MoerG. Alex. v. Norpmaxs. M. A. CASTREN. 674 3. Vom entomologischen Vereine zu Stettin. Stettin den 1, December 1849. Excellenz ! Die Feier Ihres Doctor-Jubiläums und die grossen Verdien- ste, welche Sie sich um die entomologische Wissenschaft er- worben haben, veranlasten mich, Sie am 7 November, dem Tage, an welchem das nunmebr zwülfjährige Bestehen unseres entomologischen Vereins durch eine festliche Zusammenkunft gefeiert wurde, zum Ehren-Mitoliede vorzuschlagen. Ich be- ehre mich, durch gütige Vermittlung des Herrn Dr. v. Re- nard in Moskwa, Ew. Excellenz das ausgelertigte Diplom hie- bei mit dem Wunsche zu überreichen, dass Sie dies Zeichen unserer aufrichtisen Verehrung freundlich aufnehmen werden und dass der Iimmel uns noch recht lange erlauben môüge, Ihren gefeierten Namen in dem Verzeichnisse unserer Ehrenmitglieder zu führen. Mit der ausgezeichnetsten Hochachtuns Ew. Excezrenz ergebenster C. A. Donnn, Vereins Präsident, Das Diplom lautet : DER Éntomolosische Vereii Z'U STETTIN ernennt durch dieses DIPLOM S. Excellenz den Herrn STEVEN in Simpheropol zu seinem Ehren — Mighede. Der Vorstand des Vereins. CY'ASSDoun. À. GC. Livcxe. GC. KRUGER, 1 0 Scaminr,. Hess. Præsident. STETTIN, d, 7ten November 1849. 675 4, Von der Kasanschen Universität folgendes Eh- rendiplom vom 16 December 1849, N°. 819. Tozxs Bucouañmumr TlokxpognrerrcrBomx Boenpecebraäuare, Aepxasubümare, Beauraro Locysaps | HHKOJIAA IABJIOBHUA, Muneraropa nm CamozerxnA BcErocciäckaAro n pouañ, H THpouaz, H pouax. Cossre Muneparorckaro Rasauckaro YungercurerA CUMS COUÔTEMEALCME) EME, yTO OnB , 10 npeACTaBieHiO uleHa CBoero Opaunap- Haro [lposeccopa no Kaeezpt Soo4orin Crarcxaro Cogbr- nuxa nu Kagaïepa Oayapza OBepcmaa , nu BO yBaxeunie Pa3H006pa3HHXD YICHHXB TPYAOBL Ha nou3y Écrecrseu- HHXD HaYKb, PeBHOCTHATO COAHCTBIA Kb PaCNPOCTPAHEHIO BB POCCin no1e3HHXR CBBABHIR U NpenMyHeCTBEHHO OTANU- HBXD 3aC1yrB 10 yacru Cersckaro Xo34ñCTBa, OKa3aHHHiXD Ero IIpesocxoaurenscrsom®, l'ocnoaunoms /[iücrenren- um» Crarckums Cosbrauxom», Vacnexropomr Cecxkaro XosaïñcTBa I0XHBXB ry0epHifi, MHOrUXB Akagemiñ un Yue- HHIx® OOuects® daenomz 1 KaBarepom® XPnCTIAHOMB XPUCTIAHOBMHYEMD CTEBEHOMB es Jacnduniu 24-20 Cenmaôpr 1849 2004 H3BPAAB ETO IouerasuMmB Uarnoms YungepcutTerA. Ha xaxogoe n36panie, no xozarañcrsy Ero Tpesocxo- aureancrpa l'ocuoauna Ynpagaarowaro Kasancxum Vueônbme 676 Oxpyroms , [lomownuxa Tloneunreas, /técrsnrennaro Crarcxaro Cogbrauka n pasnhx® Opaenost Kagarepa Huxozras Ésauosnua JlobaurBcrAro, nocaaorao 26 Oxra6pa 1849 roza yrscpxzenie Ero Ciarenmcrsa Tocnoamma Ynparsaiomaro Munncrepersoms Hapoaaro pocsimens, Tosapuma Muunerpa, Tañsaro Cosbranxa w pazanx® Opzenos» KaBalepa KHA3A IMATORA AJERCANJPORNNA IDMPUECRATO-IIMAMATORA. Cosbrz Kasaucxaro Yangepcnreta, B uornoñ yBbpeu- HOCTM, uTO Ero IIpesocxo4nTeacTBo XpucTians Xpneria- HoBnu» CTeBeHD, IPNHNMaA BO31araeMO0e Ha nero 2BaHie, He OTKAKeTCA M Ha GyAyujee Bpewft CBONMN OOINMPHHMN NOSHAHIAMN CUOCOÔCTBOBATE Kb HNOML3AMb HaAYKM H CErO 3aBeACHI, AaÏb EMYÿ HaCTOAUNA AULIOMb 3à HAAIEKAINUME nOAUNCAHICME H Cr UpnJOreHeMD Cosmo reuarn Yansep- cureta. Kasanb, /lekaôpa imecrtaauararo Aux 1849 roga. Pexropr Muneparopckaro Kasau- cKaro YHMBCPCHTETA, JaCAYKCH- xs Ilpoæeccopr, JÂsicrenreus- ag Crarckiä CogSTHnikE | MHO- ruxB YVuennxz Oômecres Uieut H pasunxs Opacuors Kasarcps Meaux Cumono8z. Aexanr Broparo Orarienia Puuo- coæckaro Dakyibrera WunEeparor- ckaro Kasanckaro Yunsepcurera, Opauuapunä Ifpoæeccopr, Crar- criä Cosbraux® IlErTPs KR OTEAUR- HUKOBH. Cekperaps Costra Kozexckiñ Acceccopr À. KuTraAñuEer®r. Yo ncxoa. Kypn. Corbra N° 819. 677 5. Vom Gelehrten-Coinité des Ministériuims der Reichsdomänen. Cou3BO1ERIEMP ETO BEAUUECTBA, TOCYAAPA HHRO%AAA IEPBATO, UWMHEPATOPA H CAMOZEP#KIIA BCE1 Pocciu. Juennit Komnrers Muuancrepersea Focyaaperseunrx® Muymecrse, na ocnoBanin Bucouañinaro noBeabmia 07% 21 Pesparr 1844 roxa, 85 Saciaanm 12 OKxraôpa 1849 TOAA, ONPEABANAB: BBHIAATL Vucnekrop y Cexreraro Xosaï- cTBa loxnoû Pocan, Jbücrsnreasnomy Crareromy Co- BbTHnKy CTeseny, 601bIÿIO 30JOTYIO MEJAAP 3 PEBHOCT- HHA UATUACCATHADTHIA TO 3AHATIA Ha UOAb3Y OTCUCCTBEH- Haro XOSAüÜCTBAa, M HEOAHOKPATHO OKa3aBHHA MMb, CBOUMM no3HaHiamn, Vuenomy Komunrery nu Muanerepersy ycayrn; BB YAOCTOBbpEHIC yerO NM ARNO €MY Cie CBMASTEADCTEO. C. Herepôypre, Ansapa 28 qua 1850 roya. Munucmps locy0apcmeennuxs Huyuecmes l'euepars-Ayarioraurs l'pars Il. Rncrar8. Ilpezctaareas YVuenaro Komurera Ârrmuns. JUPITERSSEDECEUNC SONNTAG DEN # MAI 1850. Die Beobachtungen dieses schônen Phänomens wurden unter den güunstigsten Umständen gemacht ; der Himmel war wolkenleer und durchsichüg, die Temperatur verhältnissmässig gelinde (+ 12°,0 R). Ich theile hier sowohl die Beobachtungen derje- nisen Herren mit, welche mir die ihrigen zur Dispo- sition überliessen, als auch die meinigen, habe aber vorher noch folgende Abkürzungen zu erklären : Per... bedeutet: Herr Staatsrath Perewostschikow, Director der hiesigen Sternwarte. Um den Einfluss bedeutend ge- ringerer und stärkerer Vergrôsserungen auf die Beobach- tungen zu ermitteln, bediente sich Herr St. Per, des Ko- metensuchers. Sern..… Herr Professor Sernow ; beobachtete mit dem Frauenho- ferschen Fernrohr, welches ebenfalls bei der Sonnenfnster - niss vom Jahre 1847 gcbraucht wurde. Schw.... Schweizer benuzte wieder den Plôsselschen Dialyten. Die . Buchstaben s g., g., m., bedeuten: «sehr gut»r, «gut», « mit- telmässig » und zeigen , welches Zutrauen der jedesmalige Bcobachter der respectiven Beobachtung ertheilt. 679 "UAZIHMHOIÇ 1) 0] -UP2oUI u9$en9q uopun2oQ 9401 “OUT JloiauosuN 21p ep ‘11 -OU JUOIU JE JoUCp uopima ‘n ‘sopuvrrodng uoysio ap NENSUY J9P ‘4 ‘z os ‘UIPIIM UOUIUIOUDSIUCM JIEHIS JUYOIU UOIUUOY DJUOUON 212149N *149n1po8sne Jiozu19)S Tone -S0JQ UT PUIS ua107 o[[Y *G‘Gc Cp SC) ‘696 68 GG LE *0‘9F 98 ‘0‘S 98 Cru} *"MU9S ‘3 JET Ce ‘ut 089 Cyr ‘u G°LG 6G ‘8° O0‘IG LG "ut °G‘hyCy90 ’U126 (y) “qu ‘P uouroyossq pI| 1'CG CE F1 *IL puy “rdnr ‘12849598 JM JUIN (y) «t « u « (1) ‘qUiL sep uopumuyosio À 9°CT Le 6] ‘II Puy ‘udnp “1ZP49593 JM ag} *7 pue ‘rdnf (&) ‘quiz sop uoputmyosre À ‘M9194 °J124}U17 . Ranunculus NOUVELILES, FLORA MOSQUENSIS EXSICCATA NOMINA PLANTARUN TERTIÆ CENTURIÆ (*) ( Vide Bulletin 1849 Part. 2. pag. 621.) ee —— var, . Caltha palustris Z. ; Corydalis cava Schw. et Kœrt. . Corydalis solida Smith. . Camelina sativa Crantz. Capsella Bursa pastoris Mæœnck. . Viola hirta Z,. . Viola tricolor L. « vulgaris. . Cucubalus bacciferus L. . Lychnis diurna Szbth. . Arenaria serpyllifolia Z. . Linum catharticum Z. . Hypericum perforatum Z. . Geranium pusillum £L. . Oxalis Acetosella Z. . Medicago jupulina Z. auricomus Z. RO 19 19 RO 19 NW CS 9 19 WW 19 WW NW Sr Oo OE Ki E) ot . Lotus corniculatus Z. . Astragalus glycyphyllos Z. . Ervum hirsutum Z. . Orobus vernus Z. . Potentilla reptans Z. . Circaca lutetiana £. . Callitriche automnalis L. . Galium Aparine Z. . Solidago Virga aurea L. . Filago arvensis Z. . Senecio vulgaris L. . Carlina vulgaris L. . Leontodon hastilis L: . Hypochæris maculata LZ. 1. Hieracium umbellatum LL. 32, Xanthium strumarium Z. . Campauula Trachelium Z. . Campanula glomerata Z,. , Vaccinium Vitis Idaca Z. (*) Les plantes avec un astérisque sont nouvelles pour la flore de Moscou. 236. 237. 238. 239. 240. 241. 249. 243. 244. 245. 246. 247. 248. Chenopodiumpolyspermum L. 249. 250. 251. 2592. 253. 254. 255. 256. 257. 258. 259. 260. 261. 651 Vaccinium Oxycoccos L. Pyrola minor L. Pyrola secunda L. Gentiana cruciata Z.. Myosotis stricta Link. Veronica verna L. Limosella aquatica ZL Pedicularis comosa Z. Clinopodium vulgare L! Stachys sylvatica L. Androsace septentrionalis L. Chenopodium album L. Rumex Acetosella Z. Polygonum dumetorum L. Corylus Avellana Z. Salix cinerea L. Salix Starkeana Wrld. Salix phylicifolia ZL. Typha latifolia Z. Potamogeton pusillus Z. Sparganium natans L. Orchis incarnata L. Herminium Brown. Malaxis monophyllos Swartz. Paris quadrifolia Z. 262. Juncus effusus Z. 263. 264. 965.Beckmannia erucæformis Host. 266. Anthoxanthum odoratum Z. 267. 268. Heleocharis acicularis RER. Brown. Scirpus lacustris ZL. Phragmiles communis Trin. Glyceria spectabilis Mert. et Koch. Monorchis R:. 269 270. 2e Ve 972" 273. 274. 275, 276. QU . Bromus arvensis Z. Botrichium Lunaria Swartz. Polypodium Phegopteris Z. Polystichum cristatum Roth. Pteris aquilina Z. Phascum subulatum Schr. Dicranum Scoparium Zedw. Urecdo Uredo . Uredo . Uredo . Uredo . Uredo . Aecidium Asperifolii Pers. segetum Pers. suaveolens Pers. lini DC. potentillarum DC. campanularum Pers. rosæ Pers, . Aecidium urticæ DC. . Aecidium Euphorbiæ Pess. . Aecidium elongatum Link. « Rhamni. + Puccinia gentianæ Link. . Puccinia compositarum£Link. . Puccinia variabilis Gresw. . Pucciniaumbelliferarum DC. . Podisoma fuscum Duby. . Erineum roseum Schullz. . Erineumplatanoideum Fries, - Polythrincium Trifolii Kun. GE e À Polystigma typhinum DC. . Clavaria coralloides Fr. . Dædalea quercina Pers. . Pcltigera venosa Link. . Cladonia rangiferina/offm. . Conferva glomerata Z. . Spirogyra crassa Az. ANNENKOFF. 680 Nous nous empressons d'annoncer à nos lecteurs que S. Majesté le Roi de Danemark à envoyé à un de nos membres, Mr. le Professeur Adjoint Scaweizer une médaille d'or pour la découverte d'une comète en 1847 (% Août voy. Bullet. 1849. T. I. pag. 250.). La médaille porte d'un côté le por- trait de S. Majesté feu roi Chrétien VIIL et de l'autre l'Ura- nie le regard tourné vers le ciel et fixant au firmament la place de la comète nouvellement découverte. L'épigraphe de Viroel: «Non frustra signorum obitus speculamur et ortus » m- dique que les comètes sont découvertes plus souvent le soir et le matin. Sur l'exergue est gravé la date de la découverte el sur la tranche de la médaille le nom de l'observateur. C’est la première médaille qui a été accordée pour la découverte d'une comète à un astronome de la Russie. De. Rp. La Société vient de perdre lun de ses membres les plus actifs, Mr. le Conseiller d'État Grsier, décédé à Barnaul, le 9 Mars 1850. Nous espérons pouvoir donner plus tard des dé- iails sur ses travaux scientifiques. Dr. Ro. Bulletin 1850 P I. Platysomus Pischeri Arndt. AN Warnecl. del. N:Warreck del. Bulletin 1850 PI. NWarneck del LIMAX AGRESTIS L. 30" Tab. IF. VAMBEEt DE 44 rail NE are D * VA N AS M on RE TT Bulletin 1850 PT. mo LIMAX NWarneck del. Tab. NT. Zeù < [] = à [A] d 5 mi 28 EE < à à ps) = (æ) d Œ D à Fe) a Le) & OP 4 - Pl. =] a [0] à T oO Sous Sie +. = Te ee re Grol AIANAAON € OA OIVA "\UOZI PP ef Cf à ES Du 4, ge ï Ru D M sd Co Ne Münst. qe évratus poly 1/1. Ammonites Schlot ins NE VAI alula Tereb 5.6. Su 1-15. Pholadomya Dubois d'Orb. 1416. Avicula triseriata nob. 17. Pecten fibrosus Sow. rs + Le. à À elin 7 Bulletin 1850.P1. db Tub. XI. Craniospermum subvillosum Lehm. a lys com Hecnulis nt agit. Hal. & nucu lue tag. Hal: €, Culyx el gJyrobasEs. d, gynobasrs auclu., c,e,e,e, nuculae duclae, quarurm DilC ar dr perlecte. evolula, rtinor, suppelluctda. Bulletin 850. PI. Tab. XI Echinosp ermurmmn compre SSUIN . n, Planta florens man. natur. b,ramunculus plantae fructiferae rtagn. na. c, {los (auetus) d, fructus cum calyee (auct) e, nuculee (auct) re ” 2 Honbnes | La 0 ra 1) 4 54 # Aou x à MS FL LAIT OMR TIERE ; \ \ ts ( | ‘ Ye in Le Lo À MREAE Les % à à a, 4 f À ; ! \ . EN ii | ï 1e M ( # 4 Le Î y je $ ge . u | ali Î f ; 1 J 2% 1 \ * n 0 Ÿ | Tab. XIV. 1 Lehrn. Z. Jurakalk. 5 Serpentin. 4. Karpatkensandstein’ 2. { Granit. 2 CGrauer Halkstein 9. { Granit. 2 Hadfstern. QUES RM LE ad rat me pe, Er À rs p: À c1 L CE SUR Æ > 4 = - NE FR D PT Tab: XV Duüllétin 1550.11. Mercklèn ad nal-delin: as LP NAN [ N : 3 1 Las En ue PS0 © 0 D 0 0000 0 2} Taraxacum . 14 = (æ] rs © ne) El es ous 4 u “ Es tan Een ne: Se de el A