69422 -M-852. 2. | 4 ай VS a Er GIVEN BY THE AMERICAN MUSEUM OF NATURAL N 1934 19 BS RN Wy РЕ ГА SOCIETE IMPERIALE DES NATURALISTEN |» » E; 9 P .—L «e sS E b . Томе XXVIII. ANNÉE 1855. АА ——— —— Wee uL. MOSCOU. InPRIMERIE DE L Université IMpPERIALE. 1855. ПЕЧАТАТЬ ПОЗРОЛЯЕТСЯ съ TEMP, чтобы no отпечатани представлено было въ Цензурный Комитеть ysakoHeHHoe число экземпляровъ. 1855 or Ба Ieusops, Николай Dons Крузе. Москва, lona 18 дня, citi CAN V OF NATURAL HISTORY 1934 MEMOIRE SUR LES CARABIQUES. PAR Мг. те Baron Max. CHaAupoir. 5-ème partie. SCARITIDES. (Scaritini.). SCARIPHITE S. . Scaraphites. Mac Leay. Westwoop. Arcana entomologi- са. I. p. 157. (Onapipwonaı, je creuse le sable.) Ligula lata, porrecta, glabra, margine antico medio ro- tundato-producto, ad latera truncato, utrinque bise- toso; paraglossae angustae, spiniformes, apice libe- rae, supra apiceque hispidae. A 1. 1855. 1 HLUSE 2 Mazillae subelongatae, rectae, apice obtuse rotundato (cae- terum ut in Scarite genuino). Mentum transversum, laeve, dente medio breviore, hastato, lateribus carinato, subobtuso; lobis latis, intus pa- rallelis, extus haud ampliatis, antice late rotundatis. Labrum transversum, integrum, sulcatulum, margine an- tico subrotundato. Mandibulae validae, arcuatae, acutae, intus valde denta- tae, basi subangustatae. Antennae ut т Scarite, articulo primo parum elongato, caeteris filiformibus, elongatis, aequalibus. Pedes caeteraque ut in Scarite genuino. Comme il ne saurait y avoir de doute que le Sc. ro- tundipennis DEJEAN ne soit une espèce de ce genre, on voit que le Comte Dejean et plus tard M. Westwood avaient confondu ces insectes avec les Scarites, et quoi- que celui-ci ait bientót aprés, d'accord avec MM. Hope et Mae Leay, reconnu la nécessité de les en séparer, il ne semble pas avoir suffisamment senti combien ils en sont distincts, car il aurait pu dans ce cas faire l'observation qu'ils sont bien plus voisins des Pasimachus et des Ca- renum que des vrais Scarites. Ce qui milite en faveur de mon opinion, c'est, indé- pendamment de /'habitus, la conformation de la languet- te qui ressemble beaucoup à celle de ces deux genres, tandis que chez les Scarites et dans tous les genres que nous allons établir aux dépens de ceux-ci, cet organe est très-concave, entièrement caché par la dent du menton à laquelle elle adhére complétement, et tout le dessus et le bord antérieur sont garnis de cils serrés. M. Putzeys a parfaitement décrit et figuré les organes de la bouche de ces deux groupes dans son remarquable 3- travail intitulé «Prémices entomoloqiques» au quel je ren- voie le lecteur, parce qu'il servira de point de départ à tout ce qui suit. Je dois pourtant faire remarquer que ce qu'il affirme de la forme des machoires des Scarites est exact, il est vrai, pour les insectes que je laisse dans ce genre ou que j'ai répartis dans quelques coupes généri- ques voisines, mais ne saurait s'étendre à tous ceux de ce groupe, dont plusieurs ont des machoires obtuses com- me celle des Pasimachus, sans cependant pouvoir étre rap- prochés de ceux-ci. On ne saura donc considérer ce ca- ractére comme distinctif des deux groupes, et il ne pour- ra servir qu'à subdiviser le groupe des Scaritides (dans un sens plus restreint) en deux sous-groupes comme nous l'avons fait plus bas. 1. Sc. rotundipennis. Scarites Rotundipennis. DEsEan. Species. I. p. 401. № 31. Sc. Silenus. Hope, Westwoop. Arcan. Entom. I. p. 87. № Ш. pl. 22. fig. 6. Je ne connais que cette espéce, et je ne puis m’em- pécher d’avoir quelques doutes sur la validité des trois autres que Mr. Westwood a décrites et en partie figu- rées dans l’ouvrage cité р. 87 et 157; pl. 22. fig. 4 et 5, sous les noms de 5. Bacchus, Lenaeus et Mac Leaü.: il croit méme pouvoir en distinguer une cinquième sous celui de 5. confusus (ibid. p. 158.). L'habitat assigné par Dejean à son Sc. rotundipennis n'était évidemment que le résultat d'une erreur; la vraie partie de ces insectes parait étre le midi de la Nouvelle Hollande (Swan- River, Elisabeth - Bay). T 4 SCARITIDAE. Ligula retracta, pone menti dentem abscondita, eiusdem- que paginae superiori arcte adhaerens, valde concava, po- stice hispida, utrinque in dentem setigerum producta; pa- raglossae barbatae, angustae, ligulam longe superantes. je Panne apice; Obtusae! 22^. 1023: 0.09. | « acutae, hamatae . . . 8. Mandible intus dentatae...... 3. © NOT EMU A CE armee Ae № Paty lale articulo penultimo brevi. Oxylobus. « « elongato. 4. Tus antici articulo ultimo elongato. 5. « « Dre01-.. 0. Thorac posto muticus. . . . . . . Geoscaptus. « dentatus- - . . . . . Ochyropus. « muticus. . . . . . . Haplotrachelus. B crassiusculi breviores. . . . . Dyscherus. « tenues elongati. . . . . . . . Horthodontus. д Labrum amplum complanatum. . . . Crepidopterus. « brevissimum inaequale. . . . . 9. Palpi mazillares articulo. penultimo brevi. Taeniolobus. « « « ulti- 6 | Thora postice dentatus. . . . . . . Cryptoscaphus. 4 mum subaequante. Scarites. La description détaillée des différentes parties du corps des Scaritides se trouvera dans l'exposé des caractères gé- nériques du genre Scarites proprement dit. Dans ceux des genres que j'ai démembrés je ne reléve que les ca- ractéres qui sont autrement conformés que dans le type. Ainsi, quand un organe quelconque n'est pas mentionné 5 dans l'exposé, cela signifie que sa forme est la méme que dans les Scarites. 1. Oxxrosvs. (O£vs, aigu, Adfos, lobe). Ligula Scaritis, antice subtruncata, dente laterali apice bisetoso, paraglossis connato, angusto. Palpi labiales breves, crassiusculi; articulo penultimo bre- vi, incrassato, subclavato, intus bisetoso; ultimo pau- lo longiore, ovato - cylindrico. МахШае subarcuatae, obtusae, truncatae; latiusculae; in- tus dense ciliatae: mala exteriore biarticulata haud longiore, articulo basali brevi. Palpi mazillares breves; articulo 2° brevissimo, crasso, inflato; ultimo praecedente longiore, ovato-cylindrico. Mentum dente medio truncato, lobis breviore, convexo; his planiusculis, rugulosis, angustis, antice acute ro- tundatis. Labrum trilobum, inaequale, lobo medio majore producto. Mandibulae crassiusculae, dentibus magnis erectis. Antennae breves, moniliatae; articulo primo brevi, cras- so, subclavato; caeteris brevibus, 2° 3° 4° que sub- conicis, intermedio longiore, caeteris lenticulatis, ul- timo apice rotundato. Pedes Scaritis, crassiores; tibiae anticae spinis latis, sub- obtusis, 3 parum prominente; intermediae unispi- nosae. Caput sulcis angustis, profunde exsculptis (ut in Careno). Thorax quadratus, convexus, muticus. Elytra ovato-cylindrica, convexa, connata; alis nullis. Abdomen profunde transversim pluripunctatum. 6 ‘Ce genre n’appartient que tres- imparfaitement a ce groupe dont il s’eloigne par la forme de sa languette, dont les dents latérales sont étroites nullement dilatées antérieurement, munies à leur extrémité d’une ou deux longues soies seulement, tout-à-fait adhérentes aux pa- raglosses, et qui n’est que légèrement avancée au milieu de son bord antérieur; les paraglosses sont adhérents aux côtés de la languette et ne diffèrent d’ailleurs point de ceux des Scarites. Indépendamment de ce caractère, il im- porte encore de remarquer la briéveté du pénultième ar- ticle des palpes labiaux et celle du second article des pal- pes maxillaires qui est très-court et très-renflé; l’appen- dice externe des mâchoires n'est pas plus long que les machoires mémes, ce qui n'est pas le cas dans les autres genres. Enfin le front porte deux traits étroits et pro- fonds, au lieu des enfoncements longitudinaux qui s'ob- servent dans les autres Scaritides, et par là, ainsique par _ за forme, ce genre se rapproche des Carenum et princi- palement des espéces décrites par M. Westwood sous les noms de Loculosum et de Spencei, quoique ces insectes soient de forme plus élargie. Je considére donc les Оху- lobus, ainsi nommés à cause de la forme allongée et en pointe légérement arrondie des lobes latéraux de leur menton, comme faisant le passage des Carenum et des Eutoma aux véritables Scaritides. Je distingue trois espéces dont une seule, le Lateralis, est connue et décrite depuis longtemps et a recu un nou- veau nom de Mr. Westwood, qui croyait que c'était un insecte de la Nouvelle Hollande. 1. O. punctatosulcatus. Long. 11 — 123!!'. Major, thorace latiore, elytris profunde sulcatis, sulcis postice haud. dilatatis, punctis dense grosseque impressis. «4 Il diffère du Lateralis par sa taille beaucoup plus gran- de; le corselet est plus court, plus large, un peu plus arrondi sur les cótés, qui n'offrent pas d'indentation pres des angles antérieurs; les élytres sont plus allongées, les intervalles intérieurs sont plus convexes et ne se rétrécis- sent pas en carénes vers l'extrémité; les sillons ne s'élar- gissent pas vers le bout; les points enfoncés sont plus rapprochés les uns des autres, plus gros, surtout plus larges; il y a un point enfoncé sur l'extrémité du 3-e intervalle. M. Melly m'avait envoyé trois individus de cet insecte comme venant du Népaul. 2. O. quadricollis. Long. 81/4", Minor, thorace latiore, breviore, antice haud angustato; elytris grosse punctato sulcatis, suleis postice haud. dilatatis. Il n'est qu'un peu plus grand que le Lateralis dont il diffère par les sillons frontaux qui divergent postérieu- rement; le corselet est sensiblement plus court, plus lar- ge, nullement rétréci antérieurement; le bord antérieur est un peu plus échancré, il n'y a aucune indentation sur les cótés prés des angles antérieurs, la rondeur postérieu- re des cótés est moins convexe; les élytres sont un peu plus parallèles; les intervalles plus convexes; ne se ré- trécissent point vers l'extrémité; les sillons ne s'élargis- sent pas postérieurement, ils sont également ponctués de- puis la base jusqu'au bout, les points sont comme ceux de l'espéce précédente, mais un peu moins rapprochés les uns des autres; le point sur le 3-e intervalle est placé comme dans le précédent; la base des épipleures est for- tement ponctuée. 8 Il habite le plateau des Nilgherries, et j'en possède deux individus, dans l’un desquels les mandibules sont plus développées que dans l’autre, dans tous les deux cependant elles paraissent plus grandes et moins obtuses que dans les individus du Lateralis que je possède. Ils sont d’un noir plus brillant. 3. O. lateralis. Long. 6$ — 73!"". Minor, thorace angustiore, longiore, anterius angusta- to, elytris antice angustius postice latius sulcatis, punctis impressis antice minutis, postice latiusculis. Il est inutile de répéter ici la description que Dejean donne dans son Species; j'ajouterai seulement que le cor- selet est distinctement rétréci antérieurement, avec une petite indentation formée par un point pilifère sur le bord latéral, non loin des angles antérieurs; un second point pareil s'observe au coude arrondi que les côtés forment avec la base; les stries sur les élytres sont trés-profondes mais très - étroites et les côtés des intervalles descendent brusquement vers le fond; le dessus de ceux-ci est plus convexe; ces stries s'élargissent considérablement à quel- que distance de l'extrémité; le fond porte une rangée de petits points qui augmentent de largeur à mesure que le fond des sillons augmente d'étendue; les intervalles for- ment postérieurement des carénes qui se terminent en poin- te; il n'y a pas de point sur le 3-e intervalle. Outre les deux points qu'on observe dans tous les Scarites le long du bord postérieur des segments abdominaux, chacun de ceux-ci porte au milieu une rangée transversale plus ou moins irréguliére de gros points enfoncés; sur l'anus on en voit quelques uns de chaque cóté. 9 Je possède deux individus de cet insecte, mais je пе puis indiquer avec certitude de quelle partie des Indes orientales il est originaire. Le Scarites sculptilis. Westwoop. (Arcan. entom. I. р. 88. pl. 23. fig. 1.) parait étre plus grand que mes exem- plaires du Lateralis, mais ce n'est guéres qu'à celui - ci que convient la description. II. GEoscaPrus. (yg, terre; Gnarr&w, je creuse.). Mazillae, obtusae, rectae. Palpi mazillares tenues, articulo penultimo sequente bre- viore. Palpi labiales graciles, articulis duobus ultimis aequali- bus, penultimo intus parce setoso. Mentum dente medio lobos aequante, basi convexo, bifo- veolato , apice lateribus carinato, acutiusculo; lobis latiusculis, apice subtruncato rotundatis, carina la- terali nulla. Mandibulae laeves, unicarinatae, intus basi valide den- tatae, medio profunde incisae, dentibus reflexis, sub- cornutis. Labrum trilobum, aequale, medio rotundato-producto. .Antennae tenues, articulo primo mediocri, secundo se- quentibus evidenter longiore, exterioribus oblongo- ovatis. Pedes mediocres; tibiae intermediae unispinosae; tarsi gra- ciles, articulo ultimo elongato, haud inflato. Thorax postice muticus. Elytra humeris muticis, valde deplanata, lateribus haud: carinata, Siagonam referunt. -10 Ce genre est remarquable par sa forme aplatie qui гар- pelle celle des Siagona; il diffère des Scarites par ses máchoires obtuses et arrondies à l'extrémité, par ses man- dibules qui ne portent en dessus qu'une seule carène et dont les dents internes terminées par de profondes inci- sions, se relévent presque en cornes, par la longueur et la ténuité de l'article anguiculaire de tous les tarses; le bord postérieur du corselet et l'angle huméral des ély- tres n'offrent aucun vestige de dent. Il y a des ailes sous les élytres qui ne sont nullement relevées en carénes sur les bords. La conformation des tarses rapproche cet in- secte du genre Ochyropus SCHIÖDTE. G. laevissimus. Long. 11)/". Il ressemble un peu au Sc. planus, mais il est beau- coup plus grand. Téte moyenne, carrée, angles antérieurs arrondis, bord antérieur échancré, le dessus lisse; enfon- cemens longitudinaux du front formant en arrière deux lig- nes imprimées paralléles, dilatés antérieurement; le mi- lieu un peu convexe; yeux assez grands, un peu saillants, -empoites derrière et en dessous dans une saillie des có- tés de la téte qui ne les dépasse pas. Corselet un peu plus large que la téte, presque aussi long que large, cordiforme; bord antérieur peu échaneré, angles antérieurs trés-peu avancés, arrondis au somment; cótés un peu ar- rondis prés des angles antérieurs, presque paralléles jus- qu'au de là du milieu, s'arrondissant insensiblement jus- qu'à la base, sans former de coude; sans vestige de dent postérieure et sans sinuosité prés de la base; celle-ci nul- lement prolongée, un peu échancrée; le dessus trés-lisse, peu convexe, la ligne du milieu fine, peu enfoncée; l’im- 11 pression transversale prés du bord antérieur peu distin- cte; cótés trés-finement rebordés; bord postérieur relevé en bourrelet; un petit point sétifére un peu au de là du commencement de la courbe des cótés, Elytres de la lar- geur du corselet, un peu plus longues que celui-ci avec la téte et les mandibules, tronquées carrément à la base dont le milieu est un peu échancré; sommet des épaules trés-arrondi, sans aucun vestige de dent; cótés paralléles; extrémité réguliérement arrondie; le dessus fort plane jusque prés du bord qui est déprimé, trés-lisse; stries à peine visibles à la loupe, trés-légérement pointillées et nullement imprimées, les intervalles tout-à-fait planes; deux points enfoncés prés de l'extrémité de la 3-e strie; point de cóte ni de caréne latérale, bord finement relevé depuis l'échancrure dela base jusqu'à l'extrémité; le fond de cette gouttiére et la partie déprimée de la base fine- ment granuleux; le long du bord une rangée continue de points piliféres assez fins; épipleures lisses, trés-étroits. Dessous du corps lisse. Point de dentelure aux tibias an- térieurs aprés la troisiéme dent. D'un noir trés-luisant, tant en dessus qu'en dessous; antennes tirant extérieurement sur le brun; extrémité des articles des palpes rougeatre, ainsi que les cils des pattes. Il m'a été envoyé par Melly comme venant de Simlah, dans les Indes orientales. III. Ocayropus. (cxvpos, solide; zovs, pied.). ЭснибртЕ, Kröy. Nat. Tidskr. М. В. II. р. 350. (1847.). Mazxillae obtusae, rectae. Palpi labiales articulo penultimo, longiore, intus subdi- 12 latato, pluri setoso; ultimo breviore, compresso, ro- tundato - truncato. Palpi mazillares incrassati, parum elongati; articulo pen- ultimo breviore; ultimo longiore, compresso, rotun- dato-truncato. Mentum excavatum, basi media profunde bifoveolatum, medio acute carinatum; dente medio longo, acutius- culo, lateribus ante apicem carinato; lobis laevibus, intus subparallelis, extus leviter rotundatis, apice subacute rotundato, margine laterali subcarinato. Mandibulae basi rectae, apice arcuatae, supra laeves, ob- tuse bicarinatae, dente basali latissimo, intus tuber- culato, dextrae anteriore angusto, subacuto. Labrum minus, vix trilobum , medio acute angusteque productum, supra inaequale. Antennae mediocres, articulis exterioribus subtransverso- quadratis, apicali obtuse rotundato. Pedes fortiores; tibiae intermediae unispinosae; tarsi elon- gati, articulo ultimo omnium maximo, clavato, un- guiculis validissimis. Thorax postice dentatus. Elytra complanata, humeris acute dentatis, intra margi- nem acute carinata; alis inferioribus integris. Ce genre qui diffère des vrais Scariles par ses ma- choires obtuses, s'éloigne suffisamment des Scaritides qui partagent avec lui ce caractère par le développement re- marquable et tout-à-fait exceptionnel dans ce groupe, des tarses et surtout de l'article anguiculaire et des onglets mémes, caractére qui ne se remarque point à un degré pareil dansles Geoscaptus méme, oü ces organes sont plus allongés que dans les autres Scaritides. 13 О. gigas. SCHIODTE |. с. Scarites Feisthamelit. LAFERTÉ; Guérin, Revue et Ma- gazin de Zoologie. 2-e série. II. 1850. p. 331. Long. 14 — 1741 (30 à 40 mill.). Je me référe à la description que le marquis de La- ferté donne de son Sc. Feisthamelii et je la compléterai seulement en observant que les dents postérieures du cor- selet sont trés-saillantes, le milieu de la base légérement prolongé; les élytres ont uue saillie humérale trés-aigue, les cótés sont légérement sinués avant le milieu qui est un peu dilaté, et derriére lequel commence de suite le rétrécissement des élytres; le septiéme intervalle est re- levé en caréne aigue depuis la base oü il s'arrondit un peu vers l'écusson, jusqu'au milieu, et le bord intérieur de cet intervalle reste tranchant jusques prés de l'extré- mité. Quand on regarde l'insecte d'en haut, la base de cet intervalle cache celle du bord latéral; l'espace entre cette caréne et le bord est creusé en gouttiére et fine- ment granuleux. Les individus que je posséde proviennent de la méme source et des mêmes localités que ceux de M. de Laferté. Cette espéce habite la Guinée et les possessions portugai- ses du Sénégal. IV. CRYPTOSCAPHUS. (ирулту, passage souterrain; Gnapevw, je creuse.). МахШае obtusae , rectae. Palpi maxillares, parum elongati, crassiusculi; articulis ultimis aequalibus; ultimo compresso, truncato. 14 Palpi labiales crassiusculi, articulo penultimo subdilatato, longiore; ultimo breviore, rotundato-truncato. — Mentum (insigne) medio acutissime carinatum, utrinque ad carinam basi foveolatum; dente medio acuto, an- guste triangulari, lateribus acute carinato, sinu utrin- que profundo rotundato a lobis sejuncto; his intus parallelis, extus parum rotundatis, apice rotundato nec obtuso, pluricostatis. Mandibulae breves, arcuatae, supra vix carinatae, grosse striolatae, dextra bidentata, sinistra dente unico ma- jusculo. Labrum latum, brevissimum, medio in dentem obtusum convexum producto. Antennae brevissimae, crassae, moniliatae; articulo basali longo subclavato secundo sequentibus evidenter lon- giore, exterioribus brevibus subquadrato-rotundatis, ultimo subacute rotundato. = Thorax quadratus postice dentatus. Elytra cylindrica, humero subdentato, haud carinata, alis . inferioribus integris. Habitus omnino cylindricus. Ce genre s'éloigne des vrais Scarites par ses machoi- res obtuses et arrondies à l'extrémité, et des autres gen- res de la section qui est fondée sur ce caractère, par la configuration singuliére de son menton et sa forme trés- cylindrique. C. lissonotus. Scarites subcylindricus. LAFERTE; Guérin, Revue et Ma- gasin de Zoologie. 2-e série. II. 1850. p. 388. Long. 113 — 121111, J'ai changé le nom que Mr. de Laferté a imposé à cet 15 insecte, parce qu'il existe déjà un Scarites ainsi nommé et que j'ai décrit en 1843. Je compléterai la description de cet entomologiste en disant que les angles postérieurs du corselet sont munis d'une petite dent, que l'impression transversale du des- sus qui longe le bord antérieur est fortement marquée, la ligne médiane l'est bien moins, les cótés et la base sont finement rebordés et le milieu de celle-ci n'est ni prolongé ni sinué; la base des élytres, quoique tronquée, a les épaules trés-arrondies et terminées par une saillie dentiforme bien distincte; il y a deux points piliféres bien marqués prés de l'extrémité du 3-e intervalle, la gout- tiére qui longe la base et les cótés est distinctement gra- nuleuse; il n'y a aucune dent aux tibias anterieurs au des- sus de la 3-e épine. П provient des mémes localités que l'Ochyropus gigas. Je n'ai jamais eu l’occasion d'examiner en détail le Sc. elongatus Krve, de sorte que j'ignore si l'étude des par- ties de la bouche viendra à l'appui de la supposition de M. de Laferté qui place cet insecte auprès du Lissonotus, par des considérations de forme extérieure. V. HAPLOTRACHELUS. . (amAós, simple; zpaynAos, col.). Maxillae obtusae, rectae. Palpi maxillares mediocres; articulo penultimo breviore; ultimo longiore, rotundato-truncato, compresso. Mentum inaequale, medio subcarinatum, basi ad carinam sinuato-unisulcatum; dente medio lato, apice acuto, lateribus valde carinato; lobis extus rotundatis, an- tice rotundatis, laeviusculis. 16 Labrum latum, aequale, trilobum, lobo medio emarginato. Pedes, tibiis intermediis unispinosis. Thorax postice rotundatus, muticus. Elytra convexa, ovata, lateribus carinata, connata; alis inferioribus nullis. Ce genre, séparé des Scarites à cause de ses machoi- res non recourbées à l'extrémité, differe des trois précé- dents par sa forme convexe et ovalaire, et par l'absence d’ailes propres au vol. Il s'éloigne en outre des Geoscap- tus et des Ochyropus par ses tarses, et des Cryptoscaphus par la forme du menton, outre plusieurs autres caracté- res, comme on peut s'en convaincre par la comparaison des exposés de ceux-ci. Les jambes intermédiaires n'ont qu'une seule épine extérieurement prés de l'extrémité. 1. H. holcopleurus. Long. 1741, Latus, mandibulis dense transversim. striolatis , elytris brevioribus, basi valde retusis, striatis, lateribus sulcatis. Téte plus grande que celle du Polyphemus, lisse, con- vexe postérieurement; milieu du front élevé, lisse, sépa- rant deux enfocements triangulaires dont le fond est mar- qué de stries assez réguliéres et moins serrées qui se pro- longent jusqu'au bord antérieur; yeux peu saillants, em- boités par dessous et en arrière dans une légère saillie des cótés de la téte qui ne les dépasse pas; mandibules trés-fortes, mais moins longues que celles du Polyphemus, fortement striées obliquement sur les dents; antennes as- sez allongées, articles extérieurs plus larges. Corselet beaucoup plus large que la téte, deux fois plus large que long, en demi-lune, échancré antérieurement; angles 17 antérieurs avancés, quoique un peu arrondis au sommet; ©6165 formant avec la base un demi-cercle; celle-ci nul- lement prolongée ni échancrée; aucun vestige de dent po- stérieure; le dessus trés-convexe, lisse; ligne médiane fi- ne, distincte, impression transversale antérieure bien mar- quée; l'espace entre l'impression et le bord antérieur di- stinctement strié; bords latéraux et base assez relevés et formant gouttiére. Elytres plus courtes que le corselet et la tete avec les mandibules, aussi larges que le corselet, formant un ovale peu ailongé dont la partie antérieure est largement tronquée; milieu de la base échancré; épau- les un peu arrondies, mais munies à leur sommet d'une forte dent; cótés et extrémité arrondis, celle-ci un peu en pointe obtuse; le dessus trés-bombé prés de la base et du bord extérieur, mais un peu comprimé sur le dis- que; strié; stries lisses, augmentant de profondeur vers l'extrémité, celles extérieures formant des sillons; inter- valles lisses, un peu froncés sur les cótés les quatre plus rapprochés de la suture peu convexes, les quatre suivants plus relevés; le sixiéme forme une cóte obtuse et arron- die, le septiéme s'aplanit et se rétrécit anterieurement il porte plus leurs gros points piliferes, le 8-е s'éléve en caréne tranchante et trés-saillante qui part de la dent hu- mérale et atteint presque l'extrémité de la suture en di- minuant graduellement d'élévation; cette aréte surplombe et cache, quand on regarde l'élytre d'en haut, le bord latéral sur la majeure partie de sa longueur, celui-ci est aussi trés-tranchant et assez saillant; la gouttière qui le sépare de la 8-е côte est profonde, lisse, avec une ran- gée continue de points trés menus, la base aussi est lis- se, nullement striée, mais marquée d'une rangée trans- versale irréguliére de petits points imprimés, les inter- valles se réunissent par paires prés de l'extrémité, ou l'on № 1. 1855. 2 18 observe deux points placés l’un sous l’autre sur le troi- siéme; les jambes antérieures ont trois à quatre dentelu- res aprés la troisiéme épine. D'un noir assez brillant, tant en dessus qu'en dessous. Cet insecte figurait dans la eollection Gory sous le nom d’Exaratus, qui ne saurait être le méme insecte, et était marqué comme venant du Cap de Bonne Espérance. J'en ai sous les yeux deux individus. 9. H. patruelis. Long. 17". Latus, mandibulis dense transversim striolatis, elytris brevioribus, basi valde retusis, laevigalis, intra marginem unicarinatis, disco, vix striatis. Il a les plus grands rapports avec le précédent, dont il ne diffère que par son corselet moins large antérieu- rement; à côtés un peu plus parallèles et formant un très- léger coude avec le bord postérieur; le haut des élytres est plus déprimé, les stries intérieures ne sont presque pas visibles, les intervalles tout-à-fait planes, le 6-e est très- légèrement convexe, le 8-е et le rebord latéral sont com- me dans le précédent. 3. Н. subcrenatus. Long. 154. Angustior, mandibulis parce siriatis; elytris longioribus ovatis, striatis, lateribus sulcato-carinatis. Il diffère de l' Holcopleurus par sa taille moindre et par sa forme sensiblement plus étroite. Téte plus étroite et plus allongée; mandibules beaucoup moins striées, à stries moins transversales; corselet moins large et proportion- 19 nellement plus long, à côtés plus parallèles, nullement strié près du bord antérieur; élytres en ovale plus allon- gé, beaucoup moins tronqué antérieurement; côtés plus arrondis vers les épaules; stries et intervalles disposés de même; le fond des stries extérieures marqué d’une ran- gée de gros points qui entament les bords des intervalles et les font paraître crénelés, le disque des élytres plus convexe; 2-е, 4-е et 6-e intervalles sensiblement plus lar- ges que les 3-e, 5-е et 7-е; ceux-ci trés-rétrécis, surtout vers l'extrémité. I] provient également de Sierra Leona et faisait partie de la collection Gory. 4. H. ovipennis. Long. 12/1. Angustior, mandibulis parcius striatis; elytris longrori- bus, striatis, lateribus subcarinatis; antennis breviusculis. Scariles ovipennis. Cuauporr. Bull. Mose. XVI. (1843) p. 732. № 14. Il ressemble le plus au Subcrenatus, mais sa taille est beaucoup moindre, sa forme encore plus étroite; les an- tennes sont bien plus courtes, et d'un brun roussatre dés la base; le corselet est encore moins large et par-là-mé- me il parait plus long; les cótés sont trés-arrondis, sur- tout prés des angles antérieurs qui sont un peu plus ai- gus, ils ne forment, point de coude avec le bord posté- rieur dont la rondeur est aussi plus convexe; le dessus est encore plus bombé; les elytres sont en ovale parfait, le milieu de la base est seulement un peu échancré, les épaules sont plus arrondies et la dent humérale est beau- coup moins saillante, les stries sont lisses, excepté la 7-e qui est ponctuée; les intervalles sont moins lisses que > 9* 20 dans le Suberenalus; ils sont d’egale largeur entre eux; ceux extérieurs, ne sont qu'un peu plus convexes que ceux plus rapprochés de la suture, le 8-e est relevé en carène tranchante; mais il est moins saillant surtout vers la base; la gonttiere latérale est visiblement granulée: les tibias antérieurs n'ont aucune dentelure apres la 3-e épine. J'ai examiné trois exemplaires de cet insecte, prove- nant de M. Chevrolat et de la collection Gory; il habi- te le cap de Bonne Espérance. 5. H. capicola. Long. SH, Angustior, mandibulis fortius striatis; elytris breviori- bus, striatis, lateribus obtuse costatis; antennis breviusculis. Scarites capicola. Dgagas. Species. V. p. 496. № 53. Il est beaucoup plus petit que le précédent et de for- me moins allongée; les mandibules sont plus fortement striées, la téte est plus courte; le corselet n'est point ar- rondi sur les côtés qui sont parallèles et forment avec le bord postérieur un coude trés- arrondi comme dans le Subcrenatus; le bord postérieur est légérement sinué prés du col: les élytres sont plus courtes, en ovale régulier mais moins allongé, plus arrondie sur les cótés; le des- sus est encore plus bombé, les stries sont disposées de méme, mais l'extrémité antérieure de celles extérieures s'arrondit davantage vers l'écusson; le 8-e intervalle est releyé en cóté trés-arrondie, nullement tranchante, la gouttiere est lisse et ponctuée comme dans le Suberena- ius; il y a deux points trés-distincts pres de l'extrémité du 3-e intervalle; les tibias antérieurs ont 2 à 3 dente- lures aprés la 3-e épine. 21 Cette espèce, qui habite également le Cap de Bonne Espérance, est parfaitement distincte de la précédente. VI. Dyscuervs. (бибхерй:, gauche.). Maxillae obtusae, rectae. Palpi maxillares mediocres; articulo penultimo breviore; ultimo longiore. Palpi labiales articulo penultimo longiore, dilatato, intus dense ciliato; ultimo brevi, compresso, ovato. Mentum subaequale , medio subcarinatum; dente medio basi dilatato, utrinque obsolete carinato, apice tenui, acuto , spiniformi; lobis vix declivibus, extus sub- rotundatis, apice recte truncatis subemarginatis. Labrum inaequale , biexcisum , medio anguste dentato, dente rotundato. Mandibulae basi rectae, apice arcuatae, porrectae, intus crenatae , ante apicem abrupte attenuatae, supra pluricarinatae. Antennae longiusculae, apicem versus incrassatae; articu- lis, basali excepto, aequalibus. Pedes, tibiae intermediae unispinosae. Thorax cordatus, postice muticus. Elytra complanata, intra marginem bicarinata, connata; alis inferioribus nullis. Ce genre qui appartient à la division des Scaritides à máchoires obtuses, se distingue des autres genres de cette division par la forme de son menton et ses mandibules dont la dent basale occupe la plus grande partie et est munie de crénelures; ce dernier caractère le rapproche 22 du genre suivant dont le distinguent l'épaisseur des an- tennes, des palpes, des mâchoires et plusieurs autres caractéres importans. D. Costatus. Scariles costatus. Krua. Bericht über Madag. Insekt. 1853. р. 38. № 13. pl. 1. fig. 6. Long. 15 — 452, La description des élytres laissant quelque chose à dé- sirer dans l'ouvrage de M. Klug, j'ai cru nécessaire de la compléter par quelques mots; l'ovale des élytres est tronqué antérieurement; les cótés de la base descendent fortement en s'arrondissant légérement vers l'épaule dont le sommet est indiqué par une saillie trés-obtuse formée par la jonction des deux carénes latérales; l'extrémité est en pointe arrondie; le dessus est déprimé vers la base, les 3-e et 5-e intervalles sont plus élevés et plus larges que les 3 autres voisins de la suture, le 6-e ne forme qu'une petite ligne élevée trés-étroite et peu sail- lante surtout vers la base, les 7-e et 8-е constituent deux carénes trés-élevées et trés-tranchantes, qui à partir de lépaule se confondent en une seule qui longe la base jusqu'au col eh se dirigeant vers le dessous, le 7-e s'ob- litére vers le dernier quart, le 8-е se prolonge jusque vers la suture; tous, excepté le 6-e, augmentent de con- vexité vers la base; le 3-e porte sur toute sa longueur, tout prés de la 3-е strie, quelques petits points piliféres; le fond des stries est largement ponctué, les points de- viennent de plus en plus larges vers les cótés; le rebord latéral est tout-à-fait caché par la caréne latérale, il est bordé intérieurement par une petite rainure ponctuée; la 23 gouttière qui le sépare de la caréne, est lisse, la partie repliée de la base est fortement granulée. Je ne suis pas d'avis qu'on puisse considérer comme une seconde épine la trés-petite dent qu'on observe aux tibias intermédiaires au dessus de l'épine inférieure; les angles antérieurs du corselet sont fort avancés et trés-aigus. Cette espéce habite l'ile de Madagascar; j'en роззё4е un individu dans lequel le corselet et les élytres sont plus courts, mais je crois que ce n'est qu'accidentel. VII. $товтнорохто$. (G:0pSy, crénelure; óóoUs, dent.). Maxillae obtusae, rectae, angustissimae, parallelae, mala exteriore gracillima. Palpi maxillares longissimi, tenues; articulo penultimo multo breviore; ultimo longiore. Palpi labiales elongati; articulo penultimo longissimo , intus dense ciliato; ultimo multo breviore, gracili. Mentum amplum , minus profunde emarginatum , medio excavatum , basi bistriatum; dente basi triangulari lato, apice attenuato, elongato, truncato, utrinque ad basim subcarinato; lobis latis, parum declivibus, extus valde rotundatis, antice rotundatis, ad sinum subobtuse angulatis, lateribus simplicibus. Mandibulae maximae, basi longe dilatatae, intus crenatae, ante apicem abrupte attenuatae, sinistra ante apicem obtuse subdentata, laeves, basi bicarinatae, carinula tertia interiore subobliqua utrinque abbreviata. Labrum ampliusculum , planum; lobis rotundatis, inter- medio longiore, angusto, rotundato. 24 Antennae longae, gracillimae, apicem versus attenuatae; articulo basali longissimo, tenui; caeteris aequalibus, exterioribus ovatis, valde elongatis. Pedes graciles, longiusculi; tibiae intermediae unispinosae. Thorax lyratus, planiusculus, muticus. Elytra ovata, basi valde retusa, plana, connata, ad mar- y ginem acute biearinata; alis inferioribus nullis. Dans ce genre, comme dans tous ceux de cette divi- sion , les máchoires sont obtuses, mais en outre elles sont remarquablement allongées et étroites , tous les or- ganes saillants de la bouche sont trés-gréles et allongés; les mandibules ressemblent à celles des Dyscherus, mais elles sont plus longues et plus étroites, la forme du menton est trés-différente de celle de ce dernier; les an- tennes sont filiformes, trés-gréles et passablement longues. La forme du corselet et des élytres rappelle un peu celle du Scarites Goudotii. GuÉRIN, mais ce dernier, dont nous faisons un genre distinct, différe des Storthodontus par ses mächoires crochues et plusieurs autres caractères. 1. S. Nimrod. Long. 2144, Thorace elytrisque lateribus rotundatis , his dorso con- vexioribus. Ce bel insecte est de la taille du 5. Goudotü; il est un peu moins large et un peu plus allonge. La tete est trés-grande, carrée, presque aussi lengue que large; le bord anterieur est coupé carrément, avec deux petites saillies près du labre, la partie postérieure est légère- ment renflée derrière les yeux; les côtés sont un peu échancrés au dessus des yeux et munis au dessous de 95 ceux-ci d'un tubercule un peu pointu sur lequel on re- marque une rainure; deux rainures rugueuses un peu obliques et séparées par une petite côte crénelée s’obser- vent derrière les yeux; la partie des côtés en avant des yeux est arrondie et assez convexe; le front est plane, avec le milieu un peu relevé longitudinalement; les côtés offrent plusieurs dépressions larges et peu profondes; toute cette partie est distinctement et irrégulièrement striée; le milieu est lisse postérieurement; le vertex est couvert de rides entremélées; les yeux sont planes et fort peu saillants. Le corselet est plus large que la base de la tête, très-court et très-rétréci postérieurement; le bord antérieur est fortement échancré en arc de cercle; les angles sont trés - avancés, un peu dilatés en forme d'oreilles et arrondis au sommet; les côtés commencent par être parallèles, puis ils s’arrondissent fortement jus- qu'au prolongement de la base où ils sont distinctement sinués, la courbe qu'ils décrivent est assez convexe; le prolongement basal est trés-court, et trés-étroit, laissant apercevoir en cet endroit les cótés du dessous du corse- let; le dessus est assez plane, les cótés descendent assez sensiblement vers les bords qui sont aplatis et assez lar- gement relevés surtout prés des angles antérieurs; la plus grande partie du bourrelet latéral est distinctement cré- nelée; la surface est couverte de rides transversales assez marquées surtout vers les cótés, qui sont rugueux; la ligne médiane est assez marquée; l'impression transver- sale paralléle au bord antérieur l'est encore plus; l'espace qui la sépare du bord est distinctement strié; la base est aussi déprimée transversalement devant le prolongement. Les élytres sont un peu plus longues que la partie an- térieure avec les mandibules, en ovale légèrement acu- mine à l'extrémité et trés - largement tronqué à la base 26 ой elles пе sont que peu rétrécies; leur largeur au milieu dépasse un peu celle du corselet; la base est bordée d’un " bourrelet presque droit offrant trois légères sinuosites , lequel sépare le dessus de la partie antérieure qui descend presque à angle droit vers le col; les extrémités du bourrelet s'arrondissent pour faire le tour de l'épaule qui est carrée , mais arrondie au sommet, puis ils se redressent en saillie obtuse représentant la dent humérale avant de se partager en deux carénes latérales; le des- sus s'aplanit vers la base et prés des carénes, mais le milieu est vouté; la suture ne forme pas d'aréte; la sur- face est fortement chagrinée; je compte de 12 à 13 ran- gées de points rugueux distribués en stries depuis la suture jusqu'à la carène intérieure; les intervalles ne sont point relevés, à l'exception du 4-е et du 8-е qui le sont très-légèrement, le 4-е est aussi un peu plus large; on observe quelques points pilifères sur cet intervalle près de la strie extérieure; les deux carénes latérales sont trés-tranchantes, elles se réunissent à l'épaule, l'intérieure s'oblitere au dernier quart, l'extérieure atteint la suture prés de l'extrémité, elle semble former le bord latéral, quoiqu'en réalité ce bord, entiérement caché par la ca- rene, soit placé beaucoup plus bas; il est finement re- bordé et porte intérieurement une rainure ponctuée; l'espace assez large qui le sépare du haut de la caréne est finement rugueux; la gouttiére entre les deux carénes l’est beaucoup plus fortement. Le dessous de la tête est strié transversalement; le reste du corps est presque lisse; les tibias antérieurs ont deux petits tubercules dentifor- mes au cóté extérieur aprés la 3-e épine. D'un noir trés-terne, surtout en dessus, extrémité des antennes, organes de la bouche et cils des pattes rou- geatres. 27 Ce bel insecte vient de Madagascar. 2. 5. Actaeon. Long. 16111. Thorace elytrisque lateribus vix rotundatis; his dorso planiusculis, sutura subelevata. П differe du précédent par sa taille beaucoup moindre et sa forme bien plus étroite. Le corselet est plus long et beaucoup moins large, le sommet des angles antérieurs est moins arrondi et plus aigu; la courbe que décrivent les cótés est bien moins convexe; les élytres sont beau- coup plus étroites, fort peu arrondies sur les cótés; le dessus de chaque élytre est plane, mais la suture est distinctement relevée en aréte obtuse; les carénes sont encore plus saillantes et les élytres sont comme creusées auprés de la carène extérieure près de l’extrémité; les intervalles 3, 5, 7 et 9 sont plus étroits que les autres. Cette espèce provient également de Madagascar. VIII. CREPIDOPTERUS. (xpyris, rebord; zrépov, aile.). Mazxillae porrectae, apice acutissime adunco. Palpi maxillares tenues; articulo penultimo brevi; ultimo sat longiore. Palpi labiales; articulo penultimo longo, intus dense se- toso; ultimo breviore. Mentum amplum, modice emarginatum, medio subcarina- tum et bisuleatum ; dente longo, basi late triangu- lari, utrinque subcarinato, anterius angusto aculeato; 28 lobis extus rotundatis, antice suboblique truncatis , planis, subrugosis. Mandibulae Storthodonti, basi latiores. Labrum Storthodont:. Antennae elongatae , apicem versus incrassatae; articulo basali longissimo; caeteris aequalibus; exterioribus elongato quadratis. Pedes validi, valde elongati; tibiae intermediae unispi- nosae. Thorax lyratus, muticus. Elytra brevissime ovata, basi retusa, connata, intra mar- ginem acute carinata; alis inferioribus nullis. Ce genre différe suffisamment du précédent par ses mâchoires crochués; des vrais Scarites par ses mandibu- les crénelées et par la briéveté de l'avant dernier article des palpes maxillaires, ainsique par le développement du labre; enfin des Taeniolobus par la forme du labre et du menton. Ces insectes n'ont pas d'ailes propres au vol et leurs élytres sont soudées. 1. €. Goudotii. Long. 212", Elytris unicarinatis. Scarites Goudotii. Guérin. Magasin de Zoologie 1832. Cl. IX. pl. 5. avec texte. Scarites cephalotes. Klug. Bericht über Madag. Insekt. 1833- pl. 38. № 12. Tab. I. fig. 5. Les deux descriptions et les figures qui les accompa- gnent me semblent assez bien faites pour qu'il soit inu- tile d'en donner une nouvelle. 29 Ce bel insecte, ainsi que les espéces suivantes, est ori- ginaire de Madagascar. 2. C. venator. Long. 16///. Elytris, subquadrato ovatis, striatopunctatis, bicarinatis. ll est plus petit que le Goudotü; la tête est plus étroi- te en avant des yeux qui sont encore moins saillants, le dessus est trés-lisse et les enfoncements longitudinaux ne sont pas striés extérieurement, la longueur des antennes est sensiblement moindre; les cótés du corselet sont pres- que paralléles et la courbe qu'ils décrivent postérieure- ment est beaucoup plus convexe; le dessus est plus bom- bé, trés-lisse, beaucoup moins strié prés du bord anté- rieur; les élytres sont en ovale moins arrondi sur les có- tés et moins acuminé, ce qui les fait paraitre plus car- rées; il régne prés du bord extérieur une seconde caré- ne placée tout-à-fait comme dans les Storthodontus, tout le dessus est finement chagriné à l'exception d'une ban- de longitudinale commune partant de la base et ne dé- passant guéres la moitié, laquelle s'étend sur les 3 pre- miers intervalles, qui sont un peu plus larges que les autres; tous sont planes, avec 4 petits points enfoncés sur le 4-е prés de la 3-е strie; stries distinctes et ponctuées. 3. C. cribripennis. Long. 155 — 19/1. Elytris ovatis, alutaceis, vix punctatostriatis, bicarinatis. Scarites cribripennis. Chaudoir. Bull. Mose. XVI. 1843. р. 723. № 4. 30 Je me réfère à la description que l’on trouvera à l'en- droit cité, et j’observerai seulement que l'insecte que je désigne sous le nom d’Amputator Dupont, ne me parait qu'une variété dont la téte est trés-développée, ce dont on voit plusieurs exemples dans les Carabiques, et no- tamment dans certains Carabus, dans les Licinus, les Badister et méme chez les Scarites. IX. TAENIOLOBUS. (zaıvia, bande; Aofos, lobe (du menton) ). Maxillae arcuatae, apice acutae. Palpi maxillares articulo penultimo breviore; ultimo evi- denter longiore. Palpi labiales articulis ultimis aut aequalibus, aut ultimo paulo longiore. Antennae mediocres, apicem versus incrassatae, monili- formes. Pedes mediocres, parum elongati. " (Се genre qui se distingne des vrais Scarites par la briè- veté du pénultiéme article des palpes maxillaires, et du précédent par ses máchoires arquées et la longueur beau- coup moindre des pattes, admet plusieurs subdivisions qui mériteront un jour peut-étre d'étre constituées en genres distincts. I. ELYTRA CONNATA. 1. Mentum lobis haud carinatis Palpi mazillares elongati; articulo ultimo longissimo, te- nui, apice acute rutundato. Mentum rugulosum, medio carinatum, utrinque ad cari- 31 nam latius sulcatum; dente medio triangulari, trun- cato, basi latiusculo, utrinque vix carinato; lobis ex- tus rotundatis, apice intus oblique truncatis, suba- cute rotundatis. Mandibulae rectae , vix apice arcuatae , basi dilatatae , muticae, supra obtuse bicarinatae, intus carinulatae. Labrum brevissimum, medio truncatum. Thorax postice dentatus. Elytra ovata, lateribus bicarinata, depressa. 1. T. Guerini. Long. 9, Thorace lateribus ruguloso, elytris alutaceis, deplanatis, substriato - punctatis , intra marginem bicarinatis, carina interiore valde elevata. La téte est assez grande, carrée, presque aussi longue que large, avec deux lignes longitudinales paralléles sur le front, dont le milieu est un peu relevé; tout le de- vant est couvert de petites stries irréguliéres; la partie postérieure est assez fortement rugueuse, surtout prés des yeux, au prés desquels on observe un petit sillon arqué qui part du bord supérieur et se dirige vers la base, et un point allongé; les cótés forment une saillie obtuse qui égale la hauteur des yeux , qui sont petits, un peu convexes: le corselet est un peu plus large que la téte, beaucoup moins long que large, en demi cercle; le bord antérieur est peu échancré , il offre une petite incision prés des angles antérieurs qui sont aigus et saillants; les cótés ne sont nullement arrondis vers ces angles et vont de suite en se rétrécissant vers la base oü ils sont di- stinctement dentés et légèrement sinués prés du col, ce 32 qui fait que le milieu de la base semble un peu pro- longé; le dessus est assez plane, il descend cependant assez sensiblement vers les angles et la partie antérieure des côtés; la surface est couverte de rugosités transver- sales irrégulières qui se perdent sur les côtés et vers la base dans la granulation très-fine qui couvrent sur une assez grande largeur le pourtour postérieur du corselet, la ligne médiane est fine et bien distincte, la ligne trans- versale parallèle au bord antérieur l’est un peu moins, et l’espace qui la sépare du bord finement strié, les côtés de la base sont légèrement déprimés. Les élytres ont la largeur du corselet, et sont un peu plus longues que la partie antérieure du corps, en ovale allongé, tronqué et légèrement échancré à la base, dont les côtés descendent faiblement vers les épaules qui sont fortement dentées; les côtés sont fortement arrondis et presque di- latés au milieu, l’extrémité est un peu acuminée, quoique arrondie; le dessus est apiati près de la suture, très- finement chagriné , marqué de stries très-peu imprimées et fortement ponctuées; les deux premiers et le quatrième intervalles sont tout-à-fait planes et assez larges; le 3-e est encore plus large et légèrement convexe, le 5-e et le 6-e sont très- étroits et forment deux petites lignes très - légèrement élevées, les points enfoncés des stries qui les séparent et les bordent sont très-larges et trans- versaux , le 7-е forme une carène très - élevée et très- tranchante qui commence un peu en dedans de la saillie humérale qu'elle ne touche pas et dont elle s'écarte en décrivant un are de cercle, elle couvre entiérement la carène inférieure et méme la partie antérieure des côtés, sa partie postérieure s’oblitere pres de l'extrémité; la carène inférieure est beaucoup moins élevée que la supé- rieure, elle est très-tranchante, s'oblitére près de l'épaule 33 et se prolonge postérieurement jusqu'à la suture, elle est très - rapprochée du rebord latéral dont elle est séparée par une rigole ponctuée; l'espace entre les deux carènes est chagriné comme le dessus des élytres; il y a quel- ques points piliferes peu distincts sur la 3-е strie; les épipleures sont un peu granuleux; le dessous du corps à peu prés lisse, parsemé de quelques rides sur les seg- ments de l'abdomen; les tibias antérieurs ont trois dente- lures bien distinctes au dessus de la troisiéme épine et il y a deux épines bien distinctes au cóté extérieur des tibias intermédiaires. Noir, fort terne en dessus, surtout sur les cótés et la base du corselet et sur les élytres; partie extérieure des antennes et bouche d'un brun obscur. Je dois ce singulier insecte à l'obligeance de M. Guérin qui me la envoyé comme venant de la Colombie; il rappelle un peu en trés-petit le Crepidopterus cribripennis, mais il est plus étroit et plus allongé. 9. Mentum lobis carinatis. Mentum excavatum, medio carinatum, utrinque ad cari- nam sulcatum, dente medio basi dilatato, utrinque carinato , dein attenuato, truncato ; lobis extus pa- rum rotundatis, apice plus minusve acute rotundatis, tum rugulosis, tum laevibus, intra marginem carina recta acuta instructis. Labrum trilobum, lobo media acute producto. Mandibulae longiusculae, parum arcuatae, acutae, basi di- latatae, ante apicem abrupte attenuatae; dextra inter- dum bidentata; laeves, bicarinatae, intus suboblique carinulatae. № 1. 1855. 3 34 А. MANDIBULIS INTUS MUTICIS. ЕЙ. Gras. Long. 6/1. Vertice punctato; thorace postice dentato et ruguloso; elytris haud. carinatis profunde striatis, singulo seriepun- clato. Il se rapproche du Guerini par sa tête, ses mandibu- les et son corselet, mais il en differe tout-a-fait par ses elytres lisses, sillonnees et nullement rebordees en сагё- ne pres des bords. La tete est proportionnellement moins grande, moins large, carrée; au lieu des deux lignes sur le front, il y a deux impressions plutôt arrondies, légè- rement ridées longitudinalement; ces rides ne se prolon- gent pas sur l'épistóme qui offre aussi deux impressions; le bord latéral en avant des yeux est relevé, ce qui n'est pas le cas dans le Guerinii; les yeux sont un peu plus saillants; on retrouve prés de ceux-ci le sillon arqué ct le point imprimé; le vertex qui n'est que rugueux dans le Guerinii, est distinctement ponctué sur toute sa lar- geur, et ces points s'avancent davantage prés des cótés. Le corselet est plus étroit et sensiblement plus allongé, il est presque aussi long que large, moins élargi anté- rieurement; le bord antérieur est exactement semblable; les côtés un peu plus droits et plus parallèles, la dent postérieure est plus saillante; le dessus est un peu plus convexe vü la moindre largeur du corselet; il est lisse, sans vestige de rides et finement granuleux le long des cótés de la base; il n'est point strié prés du bord anté- rieur et la ligne transversale paralléle à celui-ci est en- core moins marquée; il n'existe le long du bord latéral que deux points pilifères placés auprès des angles anté- rieur et postérieur; (il y en a 6 ou 7 dans le Guerint). 39 Les élytres sont de la largeur du corselet, en ovale al- longé un peu tronqué à la base; les épaules descendent un peu plus bas et se terminent en une saillie dentifor- me aigue et proéminente: le milieu des côtés n’est point dilaté; le dessus est peu bombé, sillonné de stries très profondes et parfaitement lisses; les intervalles sont très convexes, aucun d'eux n'est relevé en caréne; ils s'apla- nissent vers l'extrémité, le 3-e porte huit gros points pi- liferes, toute la base est fortement et irréguliérement gra- nulée, de méme que le bord latéral prés duquel on aper- coit une rangée continue de points enfoncés; la granula- tion du bord s'étend jusqu'à la moitié de la largeur du huitiéme intervalle; le rebord latéral est assez large, mais peu tranchant, les épipleures lisses; le dessous de la téte est fortement rugueux, les cótés du reste du corps le sont beaucoup moins; le milieu est lisse; il y a deux dente- lures aux tibias antérieurs au dessus de la troisiéme épi- ne, et deux épines aux jambes intermédiaires. D'un noir légérement luisant; antennes et palpes fer- rugineuses, pattes d'un brun rougeätre foncé. Il habite aussi les plaines chaudes de la Calombie. On ne saurait le confondre avec le Corvinus qui a les mandibules dentelées intérieurement, le corselet plus car- ré, mutique postérieurement, plus convexe ainsique les élytres dont les cótés ne sont point granuleux. B. MANDIBULIS INTUS CRENATO - DENTATIS. a. Elytris intra marginem carinatis. 3. T. circumductus. Long. 44/1. Vertice laevi , utrinque auriculato; mandibula dextra 3* 36 intus fortius bidentate; thorace subquadrato; elytris sub- striatis, carina intramarginali unica. Scarites crenulatus SAHLBERG JUN. in litt. Dans cette espéce les lobes du menton sont tronqués peu obliquement à l'extrémité, les mandibules et surtout celle de droite ont des dents internes assez saillantes; les articles extérieurs des antennes sont larges , carrés et pas plus longs que larges; le tubercule latéral qui protège les yeux est trés- saillant et les dépasse sensi- blement , mais son sommet est obtus, les yeux méme sont plus élevés que dans le Carinatus; les enfoncements longitudinaux sont plus profonds antérieurement et leur côté externe est distinctement strié; le reste de la tête est trés - lisse; le corselet est à peine plus large que la téte avec ses oreillettes, il est plus étroit mais plus long que celui du Carinatus , le bord antérieur est beaucoup moins échancré, les angles antérieurs, quoique nullement arrondis au sommet , sont beaucoup moins avancés; les cótés s'arrondissent sensiblement prés des angles anté- rieurs, leur milieu est parallèle ,.les côtés de la base sont coupés encore plus obliquement et plus sinués prés du col, le milieu est plus échancré; la ligne transversale paralléle au bord antérieur est plus imprimée et forme un angle sur la ligne médiane; il y a de petites stries tout le long du bord antérieur; le dessus est trés-lisse, plus convexe surtout vers les côtés, le rebord latéral est plus mince surtout antérieurement; les élytres sont plus allongées, de la largeur du corselet; les cótés de la base descendent et s'arrondissent davantage vers les épau- les qui sont munies d'une dent distincte; les cótés sont moins arrondis; les stries sont plus fines, les intervalles à peine convexes; le septiéme ne se reléve point en ca- rène vers la base; toute les stries atteignent celle - ci, 37 (tandisque dans le Carinatus, les 5-е et 6-е se confon- dent un peu avant le premier quart), la caréne qui longe les côtés est tout aussi tranchante, mais un peu moins élevée; on observe sur le 3-e intervalle contre la 3-e strie les mêmes points piliféres; les tibias antérieurs offrent trois à quatre dentelures, et les intermédiaires deux épines. La tête, le corselet et le dessous du corps sont d’un noir plus brillant; les élytres tout aussi mattes que dans le Carinatus. Па été trouvé par М. Sahlberg fils dans la province de Minas-Geraës au Brésil. Le nom de Crenulatus ayant déjà été employé par moi dans le genre Scarites, j'ai dû lui imposer un nom nouveau, d’autant plus que je пе vois rien qui motifie le nom que M. Sahlberg lui a donné. 4. T. planatus. Long. 143, Capite laevi, auriculato; mandibulis longis submuticis; thorace convexo; elytris striatis , intra marginem obtuse bicarinatis. Scarites planatus. Desean. Species. V. p. 485. № 39. L'exemplaire que je possède et qui m'a été envoyé par M. Grey comme venant de Bahia, est beaucoup plus grand que celui qui a été décrit par le Comte Dejean. On le distinguera facilement à ses antennes dont les ar- ticles extérieurs sont plus étroits que dans les Carinatus et Laevicollis, et plus longs que larges; à ses mandibu- les qui ne sont presque que dilatées et à peine dentées vers la base; à la forte saillie suboculaire qui est tout aussi convexe, mais plus raccourcie que dans le Circum- ductus; à sa tête plus grande encore que dans le Cari- natus; à son corselet plus convexe, surtout vers les bords 38 latéraux, et dont les angles antérieurs sont moins avan- cés, et le bord antérieur plus distinctement strié; à ses élytres plus allongées, moins arrondies sur les côtés près de l’épaule, dont toutes les stries atteignent la base, les intervalles sont plus convexes; le 7-e plus large que dans le Carinatus, est relevé en crête obtuse, même près de la base, la carène extérieure est beaucoup moins élevée, obtuse et arrondie sur le haut; le dessus est sensiblement plus convexe; la couleur du dessus est aussi moins terne. 5. Т. laevicollis. Long. 83—10}!". Vertice laevi; mandibulis intus acutius dentatis; thorace convexo; elytris striatis , intra marginem subobluse bi- carinatis. № 12. Cette espéce parait étre commune au Brésil. La téte est proportionnellement toujours plus petite que celle du Planatus et méme que celle du Carinatus; les mandibu- les sont moins longues et plus fortement dentées inté- rieurement , la partie antérieure du front est plus di- stinctement striée; le tubercule sous les yeux beaucoup moins élevé que ceux-ci, les antennes plus courtes que dans le Carinatus, avec les articles extérieurs tout aussi larges et aussi courts; le corselet est plus étroit et plus long que dans ces deux espéces, aussi convexe que dans le Planatus; les angles antérieurs sont plus aigus que dans celui-ci, et moins avancés que dans le Carinatus, la partie antérieure des cótés est assez paralléle, trés-peu arrondie près des angles antérieurs; ils ne forment point 5n——" té 39 de coude avec les côtés de la base qui remontent plus obliquement et sont un peu arrondis et nullement sinués; les élytres ont la largeur du corselet et sont plus allon- gées que dans le Carinatus, le dessus est plus convexe, et les côtés sont comme dans le Planatus, avec la seule différence que les carènes bien moins élevées et tran- chantes que dans le Carinatus, le sont un peu plus que dans l’autre espèce. Le Scarites rugicollis n'est à mes yeux qu'une variété accidentelle de cette espéce, et quoique ce nom soit plus ancien, comme il ne convient nullement aux exemplaires normaux de cet insecte, j'ai préféré le nom plus nouveau de Laevicollis qui lui va beaucoup mieux. J'en posséde un certain nombre d'individus qui ont été récoltés par Bescke et par M. Sahlberg dans diverses localités de la province de Rio-Janeiro. 6. T. carinatus. Long. 105-1241, Capite laevt, mandibulis intus crenatis, thorace lato planato , elytris breviter ovatis, planiusculis, striatis , aculissime bicarinatis. Scarites carinatus. DE3kAN. Species. Г. р. 376. № 11. Il habite également le Brésil, près de Bahia. On le reconnaît surtout à sa carène latérale extrêmement élevée et aigue; la seconde caréne intérieure est aussi trés tranchante prés de la base; les élytres planes sont en ovale trés-raccourci et fortement tronqué à la base. 7. T. sulcifrons. Long. 541. Parvus, sulcis frontalibus postice productis et divergen- 7 40 (ibus , thorace elytrisque planiusculis , his striatis , intra marginem obtuse carinatis. Il est encore plus petit que le Gratus, mais un peu plus large, et se distingue de tous les Scarites par les deux sillons profonds et divergents qui forment le pro- longement postérieur des enfoncements longitudinaux du front; les mandibules sont dilatées à la base et faible- ment dentées intérieurement, les antennes, peu allongées, ont leurs articles extérieurs (excepté le dernier) carrés, un peu moins longs que larges; la tête, assez grande, est moins longue que large, lisse; les enfoncements sont assez profonds et s'élargissent antérieurement; derriére ils se prolongent en un fort sillon peu arqué qui se di- rige obliquement vers les cótés et s'arréte à la hauteur du bord postérieur du tubercule latéral; celui-ci est plane et ne dépasse pas les yeux qui sont assez saillants, son cóté interne est bordé d'un petit sillon; entre les deux sillons latéraux est placé de chaque cóté un gros point pilifére, devant lequel on distingue avec peine quelques légéres rides; deux autres rides tout aussi indistinctes , qui convergent postérieurement , terminent en arriere la convexité du milieu du front; le corselet a la forme de celui du Laevicollis, mais il est aussi plane que dans le Carinatus; la ligne transversale antérieure et celle du milieu sont encore moins marquées; les élytres sont plus courtes, proportionnellement plus étroites et moins rétré- cies vers la base que celles du Laevicollis, la dent humé- rale plus saillante, l'extrémité plus acuminée; le disque plus plane, les stries forment presque des sillons surtout vers les côtés, le fond en est lisse , les intervalles sont de plus en plus convexes vers les côtés, le septieme forme une carène arrondie peu élevée qui se recourbe vers l'écusson à sa base en s’écartant de la dent et de la 4 41 carène humérale, et qui se prolonge еп s’oblitérant un peu jusqu'à la suture, le huitième ne consiste qu'en un petite ligne lisse fort étroite qui longe en dessous la caréne , le rebord latéral est assez large et bordé d'une rigole ponctuée; il y a une rangée de quatre à cinq points piliferes sur le troisième et le cinquième inter- valles, la base est fortement granuleuse, la 5-е et la 6-e stries se réunissent en une prés de la base; la base du dessous de la téte est ponctuée, le reste du corps pres- que lisse; les jambes antérieures ont deux dentelures dis- tinctes aprés la troisiéme épine; et celles intermédiai ге deux petites épines. D'un brun noirátre foncé et peu luisant; antennes, pal- pes et pattes d'un brun rougeàtre plus ou moins foncé. M. Parreyss m'en a envoyé deux individus comme ve- nant du Brésil, sans désignation plus exacte. b. Elytris haud. carinatis. 8. T. planiusculus. Long. S!". Vertice laevi, thorace quadrato elytrisque planioribus , his haud. carinatis, singulo biseriatim punctato. Il ressemble beaucoup au Corvinus dont il se distin- gue suffisamment par ses mandibules plus longues et sur lesquelles on ne voit point les petites lignes élevées en- tre les carénes qu'on observe constamment dans le Cor- vinus; le corselet est plus court et moins convexe; les cótés de la base des élytres descendent bien moins for- tement vers les dents humérales, le milieu des cótés est plus arrondi; le disque et la base beaucoup moins con- 42 vexes; les stries sont plus profondes, les intervalles plus convexes; il y a en outre sur chaque élytre deux ran- gées de 5 à 6 points pilifères sur la troisième et la cin- quième stries. jl a été trouvé près de Rio-Janeiro par М. Sahlberg qui me l’a envoyé sous le nom que je lui ai conservé. 9. Т. corvinus. Long. 63 — 8i". Vertice laevi; mandibulis substriatis; thorace quadrato * elytrisque convexis, his haud. carinatis, singulo uniseria- ‘tum punctato. Scarites corvinus. Dejean. Species. V. p. 490. N: 45. Var. Scarites quadricollis. Cuauporr. Bull. Mose. XVI. (1843.) р. 727. № 6. Cet insecte qui parait commun dans la province de Rio- Janeiro, varie quant à la taille; mon Quadricollis ne me parait être qu'un individu plus étroit et plus convexe. 10. Т. sulciceps. Long. 135111. Vertice plurisulcato, mandibulis rectis; elytris elongatis, convexis, quadripunctatis, haud. carinatis. Il est beaucoup plus grand que le Corvinus; les man- dibules sont tout - à- fait droites, beaucoup plus longues que la téte, celle de droite a plusieurs dentelures sur le bord interne de la partie dilatée; celle de gauche pré- sente sur le cóté intérieur de la dilatation de la base une dent trés-aigue et assez longue qui se dirige un peu vers 43 le dessous; le dessus est lisse, avec quelques lignes élevées sur la dilatation; la tête est plus grande et plus large que dans le Corvinus et présente la particularité remarquable que sa partie postérieure est sillonné longitudinalement de plusieurs lignes fortement imprimées assez courtes qui n’at- teignent point la base et ne se prolongent pas sur le front, laissant au milieu un espace lisse marqué d’un gros point allongé; les enfoncements longitudinaux sont plus profonds; le tubercule est presque aussi saillant et aussi allongé que dans le Circumductus, il est plus élevé que les yeux qui sont planes; le corselet est plus large et plus élargi an- térieurement que dans le Corvinus, les angles antérieurs ne sont pas plus avancés que dans le Laevicollis; les cô- tés et la base sont arrondis postérieurement comme dans ce dernier et ne forment point de coude; il n’y a point de stries le long du bord antérieur; les élytres ont la même forme que celles du Corvinus et sont seulement un peu plus allongées, elles ont vers leur milieu la largeur du corselet; la dent humérale est un peu moins заШаше, les intervalles sont moins convexes, et il n'y a que cing points sur le 3-е, mais presque tous près de l’extrémité; le bord extérieur et la base sont granuleux; le dessus est plus bombé. Je suis redevable de ce bel insecte aux bontés de M. Reiche qui me l’a envoyé sans nom et comme venant du Brésil. 11. T. Lebasü. Long. 71—91. Vertice laevi, capite utrinque auriculato; thorace semi- circulari, angulis anticis rotundatis; elytris valde convexis brevius ovatis, haud. carinatis, serie punctatis, striatis. 44 Les collections d'Europe possedent cet insecte depuis assez longtemps sous ce nom qui doit lui avoir été donné par Dejean, quoiqu'il ne figure pas encore dans la der- nière édition de son Catalogue, et que je lui ai conservé. Je le crois pourtant inédit, ce qui m'oblige d'en donner ici une description détaillée. Il est plus grand, mais surtout bien plus large que le Corvinus; les mandibules sont moins dentées et lisses, la tete est plus grande, p'us renflée postérieurement et lége- rement ridée longitudinalement prés des yeux et sur le côté externe des enfoncements longitudinaux; le tubercule suboculaire est fort élevé, mais il est obtus et arrondi; le corselet plus large , plus court, plus arrondi sur les cótés qui décrivent avec les cótés de la base une courbe semblable à celle du Laevicollis; sa partie antérieure est plus élargie; ses angles antérieurs sont trés-arrondis, ce qui le distingue de toutes les espéces précédentes, le milieu du dessus est plus bombé; les élytres ont la lar- geur du corselet et sont bien plus larges que dans le Corvinus, les cótés de la base descendent moins oblique- ment vers les épaules qui sont munies d'une saillie sem- blable, les cótés sont plus arrondis, l'extrémité moins acuminée, le dessus beaucoup plus convexe dans les deux sens; elles sont beaucoup moins allongées que dans le Suleiceps , striées et ponctuées à peu près de la méme manière , mais la granulation de la base est très - faible et le bord latéral est lisse; les jambes antérieures sont bidenticulées, celles intermédiaires ont deux épines. Les couleurs sont les mémes mais plus luisantes. П ne parait pas rare dans la Colombie. 45 12. 7. aequatorius. Long. 103’, Vertice laevi; thorace transverso semicircular’ , postice dentato; elytris latiusculis, breviter ovatis, basi truncatis, haud carinatis , striatis et serie - punctatis. Il ressemble un peu au précédent, mais il est plus grand et beaucoup plus large. Les rides longitudinales des cótés de la téte manquent complétement; les enfon- cements du front sont moins profonds; le tubercule sub- oculaire est petit et ne s'éléve pas méme a la hauteur de l'oeil; le corselet est encore plus court, plus large, d'ailleurs à peu prés semblable, mais les angles anté- rieurs sont moins arrondis, et il y a une dent distincte à la base, dont les cótés remontent moins obliquement; les élytres sont beaucoup plus larges, plus raccourcies, à peine rétrécies vers la base qui est largement tronquée; les cótés de celle-ci descendent moins obliquement vers les épaules et ne décrivent point de courbe , les côtés sont moins arrondis antérieurement, l'extrémité est légè- rement acuminée, le disque et la région antérieure sont aplanis, mais les côtés et l'extrémité sont très-convexes, les stries fortement imprimées , les intervalles plus con- vexes, la partie antérieure du septième moins relevé, la base plus distinctement granulée, avec une légère granu- lation près du bord latéral antérieurement; les points du troisième intervalle sont plus gros et moins nombreux. Le dessous du corps et les couleurs comme dans le pré- cédent; les antennes et les pattes sont plus allongées. П habite les bords du fleuve des Amazones et m'a été envoyé par M. Deyrolle auquel je dois la possession d'un grand nombre d'espéces précieuses. 46 ll. ELYTRA LIBERA. 1. Mentum utrinque recte carinatum. 13. T. octopunctatus. Long. 6—71!,. Vertice ad oculos oblique pluristriato punctatoque; ely- iris parallelis, striatis, quadripunctatis, haud. carinatis. Scarites octopunctatus. Dejean. Species. I. р. 391. №95. La description du Species me paraît suffisante pour fai- re reconnaitre cette espéce qui d'ailleurs est bien con- nue et commune à Cayenne. 14. T. peruvianus. Long. 61, Vertice laevi, utrinque unisulcato et auriculato; elytris basi angustatis, carinatisque, humeris valde dentatis. Scarites peruvianus. Desean. Species. V. p. 494. № 51. Scarites auriculatus. Ericuson; Wiegmann’s Archiv. 1847. 1. p. 70. № 1. Il ne saurait y avoir de doute sur l'identité de ces deux noms. Les exemplaires d'Erichson et le mien sont d'une taille trés-inférieure à celle des individus qui ont été dé- crits par Dejean. Les uns et les autres viennent du Pé- rou dont ils habitent le littoral. 15. T. planus. Long. 52 — 8, Vertice rugoso-punctato, elytris parallelis, planiuscults, punctato-striatis. 47 Scarites planus. Вохемл. Observ. entom. 2. p. 38. № 13. — Desean. Species. I. р. 395. № 30. — Iconogr. E-p» 198. Ni 5itpl. 24. fig: 3. Scarites punctato-striatus. REDTENBACHER. Russegger's Reisen. р. 979. № 3. Var. Scarites nitidus. Danr, Desean. Species. V. p. 485. Var. minor. | Cuaupoir Carabiques du Caucase. p. Var. opaca. 68. № 49. Cet insecte habite les bords de la Méditerranée, la Sy- rie, l'Asie Mineure, les contrées voisines de la Mer Cas- pienne, au sud de Bakou et le nord de l'Hindostan; les in- dividus que je possède de ce dernier pays et de l'Egypte appartiennent à la petite variété dont je parle dans mes «Carabiques du Caucase»; je ne vois aucun motif de ne pas y réunir le Sc. punctato-striatus de M. Redtenbacher, dont la description eonvient en tout point à un petit exem- plaire du Planus. Quant au Nitidus Dauı que mentionne Dejean, il différe constamment du type par sa couleur noire beaucoup plus luisante et par ses élytres dont les stries ne sont pas enfoncées et les intervalles sont parfai- tement planes. Cette variété parait propre à la Sicile. On a lieu de s'étonner que cette espéce, mentionnée dans plu- sieurs faunes de la Russie, soit omise dans le Catalogue de M. Motschoulski, mais ce sera probablement l'une des espèces nouvelles qu'il énumère auprès de son Volgensis. p. 19. 16. T. puncticollis. Long. 51. Vertice ruguloso-punctulato, thorace ad marginem pun- ctato; elytris parallelis, minus planis, punctato - striatis. Il ressemble tout-à-fait à un très-petit exemplaire du Planus, mais ses mandibules plus lisses, les lignes du 48 front plus imprimées, la ponctuation plus fine et plus serrée du vertex, celle des cétés du dessus du corselet, la forme moins raccourcie et plus étroite de celui-ci, le dessus plus convexe des élytres, dont les stries sont moins fortement ponctuées et le 2-e point du troisiéme intervalle est placé plus prés de l'extrémité, sont à mon avis des motifs suffisants pour distinguer cette espéce qui est d'un noir assez terne en dessus. П habite les provinces septentrionales de l'Hindostan. 17. T. angustus. Long. 61/1. Capite rugulosissimo; thorace quadrato subelongato; ely- tris cylindricis, crenato-striatis, singulo quadripunctato. Ce singulier insecte est trés - étroit et cylindrique; la tête est entièrement et fortement chagrinée, elle est plus étroite et plus allongée que celle du P/anus, les yeux sont moins saillants; le corselet est beaucoup plus étroit, aussi long que large, les angles antérieurs sont aigus, les côtés très-parallèles forment un coude avec les côtés de la base, ce coude est arrondi au sommet et la petite dent est assez distincte; le dessus est ridé sur le disque et раг- semé de points assez distincts vers les côtés; la base est rugueuse et de chaque côté de celle-ci on remarque une impression longitudinale bien distincte, le bord antérieur est fortement strié; les lignes imprimées sont comme dans le Planus; les élytres sont de la largeur du corselet, mais un peu rétrécies antérieurement, semi-cylindriques, très- allongées, fortement granulées à la base et plus légère- ment le long des côtés; stries sont plus fortes, les inter- valles plus convexes et crénelés sur leurs bords; il уа un point enfoncé de plus sur le 3-е intervalle, entre le 49 premier et le second de ceux qu'on voit dans le Planus; le dessous du corps est plus granuleux, les côtés du cor- selet sont ponctués. Га! trouvé cet insecte dans la collection Gory où il était noté comme venant du Caucase, mais je doute fort de l'exactitude de l'habitat, et je présume qu'il est ori- ginaire de la Perse ou de l'Arabie. 18. T. picicornis. Long. 4i — 45. Vertice medio punctato, utrinque pluristriato , thorace quadrato; elytris subcylindricis punctato - quadripunctatis. Scarites picicornis. MEGERLE; DEJEAN. Species. V. p. 493. № 49. Scarites troglodytes. Ericuson; Wiegmann’s Archiv. 1843. I. р. 214. № 11. L’habitat de ce petit insecte paraît s’étendre sur une grande partie du littoral occidental de l’Afrique. Mes exemplaires proviennent des possessions françaises et por- tugaises au Sénégal; celui du Comte Dejean qu'il tenait de Schoenherr, venait probablement de Sierra Leone; le Troglodites habite la côté d'Angola et ne diffère nulle- ment du type. 19. T. gagatinus. Long. 5i — 73". Vertice laevi utrinque striolato, fronte sulcis. binis di- vergentibus; thorace valde convexo; elytris tenuiter stria- tis, striis punctulatis, postice bipunctatis. M 1. 1855. 4 50 Scarites gagatinus. DEJIEAN. Species. V. р. 492. № 48. l| habite le Sénégal et la Sénégambie portugaise et semble assez commun. 2. Mentum lobis latere carinatis. 20. T. morio. Long. 8 — 10!!!, Capite laevi, utrinque obtuse auriculato ; thorace basi haud. producto, elytris latiusculis, subparallelis, basi trun- catis, laevisulcatis, sexpunctatis. Scarites morio. ОезкАм. Species. V. p. 495. № 52. Scarites Faldermanni. Cuauvorr. Bull. Mosc. XVI. (1843.5. p. 132. № 13. Var. Scarites subdepressus. Cnavpom. 1. c. p. 731. № 12. Je dois convenir que j'avais complétement méconnu cette espéce à laquelle j'ai inutilement donné deux noms nouveaux. Mon Faldermanni correspond au type de De- | jean; le Subdepressus n'en est qu'une légère variété. ll habite les environs de Rio Janeiro et parait ne pas étre rare, 91. T. octocoelus. Long. 8". Capite laevi, anterius striolato; thorace basi producto; elytris longiusculis, parallelis, subpunctato - striatis, octo- punctalis, parum convexis. Il se rapproche du précédent et atteint la taille des moindres individus de cette espéce; il est sensiblement plus étroit et un peu moins convexe; les mandibules sont pP. pm n 51 plus courtes, plus émoussées, a реше dentées intérieure- ment dans lindividu que je possède, mais il est possible qu’elles soient usées, car il offre encore une particularité remarquable, que j’attribue à la même cause, c’est que le bout des mâchoires est émoussé; mais on voit que cet organe ne doit pas être dans son état normal, ayant perdu les cils qui le garnissent ordinairement; la tête est moins grosse et n'offre pas les tubercules latéraux qu'on voit dans le Morio, le cóté extérieur des enfoncements frontaux est visiblement strié; le corselet est moins large et moins court; les cótés de la base sont plus sinués prés du col et le milieu est distinctement prolongé; en dessus les côtés de la base sont finement granuleux , la ligne transversale antérieure est fortement imprimée; les élytres sont beaucoup plus allongées et plus étroites; les cótés de la base sont plus obliques; les côtés plus parallèles, l'extrémité plus acuminée, le dessus moins convexe; les stries moins profondes, semblent finement pointillées, les intervalles sont moins convexes, le 3-e porte de sept à huit gros points contre la troisiéme strie, la granulation ‚ du bord s'étend jusqu'à la septième strie et toute l'extré- mité des élytres parait trés-finement granulée; les épipleu- res et les cótés du dessous du corps sont plus distincte- ment ruguleux; les tibias antérieurs ont trois à quatre dentelures aprés la troisiéme épine; ceux intermédiaires ont deux épines assez fortes; les couleurs sont les mémes. Il faisait partie de la collection Dupont et m'a été donné par le Comte Mniszech; il est noté dans sa col- lection comme venant du Jucatan. X. SCARITES. Fasricius System. Eleuth. I. p. 123. № 20. 4* 52 Ligula haud porrecta, anterius dilatata , profunde ехса- vata, medio antice angulata , lateribus in dentem obtusum, apice truncatum intusque subdilatatum pro- ducta; paraglossis angustis, apice liberis, dente lon- gioribus; pagina superiore tota cum paraglossis dense longiusque hispida; dente apice setis pluribus lon- giusculis coronato. Palpi Jabiales tenues; articulo penultimo longiusculo, in- tus parce setoso; ultimo plerumque breviore; obtuse acuminato. - Mazillae sat elongatae, basi longius rectae, apice aduncae, subdilatatae acutissimae, pagina superiore tota, mar- ginis externi basi excepta glabra, latereque inte- riore, pilis longis arcuatis apicem. superantibus dense hispida , subtus glabrae, laevigatae; mala exteriore biarticulata maxilla multo longiore, basi tenuissima, apicem versus subdilatata, compressa, apice acutius rotundata. Palpi maxillares longiores; articulo secundo longo, sub- arcuato, leviter inerassato; sequentibus duobus aequa- libus, aut fere aequalibus; ultimo, cylindrico, vix-.- ovato, subcompresso, apice obtuse rotundato. Mentum subtransversum, plerumque planum, rarius sub- excavatum , media basi subfoveolatum , medio cari- matum; dente medio lobos plerumque aequante, apice obtuse truncato, basi dilatato, ibique lateribus cari- nato, sinuatoque; lobis latiusculis, extus parum rotundato-ampliatis, antice aut obtusissime rotunda- tis, aut suboblique truncatis, plerumque rugulosis aut granulatis, rarius laevibus, margine. plerumque subcarinato. Mandibulae plus minusve elongatae , arcuatae , interdum apice detertae, supra bicarinatae, striolataeque; dextra 53 basi bidentata , sinistra brevius dilatata , dentibus obsoletioribus; ante apicem subdentatae; subtus apice striatae. Labrum brevissimum , trilobum , lobo medio rotundatim subporrecto, supra inaequale, tripunctatum. Antennae longitudine. valde variant; articulo primo caete- ris semper multo longiore, apicem versus crassiore; cum sequentibus tribus glabro; his subconicis, se- cundo plerumque longiore, tertio omnium brevissimo; 5°—10° quadratis, plus minusve elongatis vel trans- versis, plerumque apicem versus sensim latioribus , ultimo obtuse acuminato , praecedentibus paulo lon- giore, his pubescentibus pilosulisque. Pedes mediocres; femora tibiaeque compressa , illa apice subquadratim truncata; tibiae anticae palmatae, extus apice tridigitatae , intus emarginatae , bispinosae , postice transversim rugatae; posteriores quatuor intus apice bispinosae, plus minusve ciliatae; intermediae triangulares extus ante apicem spinis binis vel unica armatae; tarsi breves, articulis subconico - ovatis , antici articulo primo longo, caeteris brevissimis * triangularibus, ultimo breviter ovato , praecedente perparum longiore unguiculis tenuibus, brevibusque. Caput quadratum, latiusculum, antice emarginatum, fronte biimpressa. Thorax semicircularis vel subquadratus , basi utrinque valde obliquatus, ab elytrorum basi valde distans. Mesosternum antice anguste cylindricum, collum distinctum inter thoracem et elytra simulans, scutelligerum; scutellum bipartitum; parte anteriore majore, rotun- data, elevata; posteriore brevissime cordata, depressa. Elytra aut parallela , aut ovata, aut postice dilatata, humero dentato, lateribus simplicibus, libera, inter- 54 dum connata; alis inferioribus tum deficientibus vel abbreviatis; epipleuris abdomen arcte amplectentibus; hujus segmentis ad marginem posticum bipunctatis , anali quadripunctato. 1. ELYTRA POSTICE DILATATA. 1. 5. gigas. - Long. 11—19!//, Laevis, nitidus, elytris vix striatis bipunctatis, capitis lateribus antice rotundatis. Fasricius. Syst. eleuth. I. р. 123. №5. —; Омуев. НЕЧ36: р. 6726 Se t. E. ie! Маре: S. pyracmon. BoxELLI. Observ. entom. 2. p. 33. Ne 2.— Desean. Species. I. p. 367. № 1. — Iconographie I. р. 194. M 1. pl. 20. fig. 4. Var. S. sexpunctatus. Cmaupor. Bull. Mosc. XVI. (1843.) p. 722. № 1. Cet insecte habite une partie des cótés de la Médi- . terranée. Malgré certaines dilférences, et surtout la pré- sence d'un troisiéme point sur chaque élytre, je crois que l’insecte que j'avais nommé Sexpunctatus ne pourra étre considéré que comme une variété du type. 2. 5. bucida. Long. 14—17'""'. Nitidissimus; elytris subpunctato-striatis, vix punctatis; capite lateribus antice valde angulato. Desean. Species. I. p. 369. № 2. — Iconogr. I. р. 195. N° 2. pl. 20. fig. 5. 55 Carabus bucida. Pattas. Voyages. V. p. 493. № 50. bis. Scarites interruptus. Fiscuer. Entom. de la Russie. Il. p. 29. tab. XXVI. fig. 4. S. grandis. Fiscuer. ibid. Ш. p. 123. tab. V. fig. f. S. bulimus. Morscuurskı. Käfer Russland's. p. 20. note 2. Cette espéce habite la steppe des Kirguises , au nord et à l'orient de la mer Caspienne; son habitat ne s'étend pas plus à l'ouest. 3. 5. orthomus. Long. 17!". Opacus , thorace cyathiformi , angulis anticis late ex- planatis , elytris basi recte truncatis , | humero acutissime dentato, laevistriatis, quadripunctates. Ce singulier Scarites diffère par sa forme de tous ses congénères. La tête ressemble à celle du Gigas, elle est un peu plus large, tout le dessus à l'exception de la base est distinctement strié, le milieu du front est tra- versé par une impression en arc de cercle; les mandibu- les sont plus étroites et plus longues, les dents internes sont moins saillantes , les échancrures qui les séparent moins profondes, le dessus est trés-légérement strié; les antennes sont plus longues, plus gréles, nullement élar- gies extérieurement, le premier article est plus allongé et trés-peu renflé vers l'extrémité, les six avant-derniers sont en rectangle étroit et trés - allongé, le dernier est terminé en pointe obtuse. Le corselet est beaucoup plus élargi antérieurement que celui du Gigas; il se rétrécit immédiatement aprés les angles antérieurs qui sont trés avancés, trés-larges et fortement émoussés, le bord anté- rieur est beaucoup échancré , les cótés qui convergent 56 assez fortement en arriére, ne sont point arrondis et for- ment un coude trés-obtus avec les côtés de la base; ceux-ci remontent tout aussi obliquement vers l’angle postérieur qui a une petite dent pareille à celle du Gigas, et sont sinués presque a angle droit prés du col; le milieu est distinctement prolongé et les angles postérieurs du prolongement sont droits; le dessus est très -aplani, avec les mémes impressions, le rebord latéral est plus large surtout prés des angles antérieurs qui sont presque creusés en forme de cuiller. Les élytres sont remarquables par leur base qui est coupée tout-à-fait carrément, ses cótés ne descendant point vers les épaules qui sont à angles droits et terminées par une dent spiniforme trés- saillante; leur partie antérieure est moins rétrécie et les côtés sont moins arrondis que dans le Gigas; le dessus est moins convexe, surtout antérieurement, distinctement strié , les stries sont lisses et peu profondes, les inter- valles trés- peu convexes , le troisième est marqué de quatre points peu distincts , distribués sur toute sa lon- gueur, la base et tout le bord extérieur sont distincte- ment granuleux , ainsique les cótés du mesosternum , le dessous du corps est à peu prés lisse. Les pattes sont comme dans le Gigas; les tibias intermédiaires et posté- rieurs ne sont pas garnis de cils frangés aussi longs; ceux antérieurs ont trois à quatre dentelures. Ailé. Entièrement noir, très-terne en dessus, un peu plus lui- sant en dessous. Il m'a été envoyé par M. Melly comme venant de l'Hi- malayah. 4. S. polyphemus. Long. 145 — 47111. Laevis, nitidus, mandibulis longissimis; capitis lateribus 57 antice vix angulatis; elytris latiusculis substriatis, strüs evidenter punctatis, punctis binis posticis, tibiis anticis haud. denticulatis. | Sc. polyphemus. HorrManseae; DEJEAN. Species. I. p. 370. № 3. — Iconogr. I. p. 196. № 3. pl. 21. fig. 1. Les individus que je possède viennent du midi de l'Espagne. 5. S. striatus. Long. 151 — 16", Laevis, nitidissimus, capite ante oculos valde angulato, elytris lateribus parum rotundatis, angustioribus, profunde punctato-striatis, punctis posticis nullis. Desean. Species. I. p. 371. № 4. Il provient de Tripoli en Barbarie. 6. S. Boysu. Long. 15/1. Laevis, nitidissimus, capite ante oculos valde angulato, thorace magis quadrato, elytris brevioribus, antice parum angustatis, humeris subquadratis, profunde punctato-striatis punctis posticis nullis. Il ressemble beaucoup au Striatus, et comme lui il est d'un noir très-brillant, mais il est plus court, surtout dans les élytres; les cótés de la téte prés du bord interne des yeux sont fortement ridés; les angles antérieurs du corselet sont moins arrondis, ainsique les cótés qui se dirigeant moins obliquement vers la base, forment avec les cótés de celle-ci un coude bien plus marqué, ce qui fait paraitre le corselet plus carré; la dent postérieure 58 est plus saillante, les élytres sont striées et ponctuées de la méme maniére, mais elles sont sensiblement plus courtes, moins rétrécies vers la base; les épaules sont plus carrées, les cétés sont moins arrondis que dans les deux espèces suivantes, ce qui donne aux élytres une apparence plus carrée, d’autant plus que dans celles-ci l'extrémité est arrondie d’une manière moins obtuse; les tibias antérieurs ont trois à quatre dentelures. Cette espèce, parfaitement distincte, habite le nord de l'Hindostan , d’où elle a été rapportée par le Capitaine Boys. ; 7. S. Rochetu. Long. 1531, Laevis, nitidus, capite ante oculos angulato , vertice latius laevigato, thorace cordato, antice acutius angulato, elytris convexioribus, basi subangustatis, ovatis, punctato- striatis, punctis posticis nullis. GUERIN. | MSS. Je pense avec М. Guérin, qui m'a envoyé cet insecte sous le nom que je lui ai conservé, qu'il doit former une espèce distincte qui fait le passage du Striatus au Guineensis. Les mandibules sont moins longues et plus fortement striées; les angles antérieurs de la téte sont moins sailants et un peu plus obtus; le sommet des angles antérieurs du corselet et la partie antérieure des cótés est beaucoup moins arrondie, la dent postérieure est plus saillante; les élytres sont aussi longues que celles du Striatus , mais moins rétrécies vers la base et plus arrondies sur la partie antérieure et le milieu des côtés, elles ont la forme ovalaire de celles du Guineensis, 59 le dessus est plus convexe; les stries sont moins profon- des, les intervalles extérieurs beaucoup moins сопуехез; le dessus est d’un noir moins luisant; les tibias antérieurs ont trois dentelures. Sa patrie est l'Abyssinie. 8. S. guineensis. Long. 13—16'". Laevis, mitidus, capite ante oculos valde angulato , vertice laevi, thorace subquadrato, elytris convexioribus , bast subangustatis , ovatis , laevistriatis , punctis posticis nullis. Desean. Species. V. p. 484. № 38. Il a les angles antérieurs des cótés de la téte tout aussi saillants que le Striatus, les mandibules sont plus courtes et plus fortement striées obliquement; le vertex et les cótés prés des yeux ne sont nullement ridés; les angles antérieurs du corleset moins arrondis, et sa partie postérieure ne se rétrécit presque pas jusqu'à la dent postérieure; ses cótés décrivent d'un angle à l'autre une courbe réguliére et sa forme générale est plus carrée; le bord latéral est plus finement relevé antérieurement; le dessus est plus convexe; les élytres sont un peu plus larges vers la base, beaucoup plus arrondies sur le milieu des cótés, l'extrémité est moins obtuse, leur forme est plus ovale, le dessus plus convexe, ce qui est parti- culièrement sensible vers la Базе, les stries sont lisses ou du moins presque lisses, les intervalles et surtout ceux extérieurs beaucoup moins convexes; la saillie denti- forme des épaules moins relevée. Le dessus est d'un noir moins luisant. Il est commun au Sénégal. 60 9. 5. asphaltinus. Long. 13l!!, Laevis, nitidissimus, capite ante oculos valde angulato, thorace subquadrato , elytris minus convexis , basi, parum angustatıs , subquadratis , stris obsoletis laevibus , inter- stitus planis. Kruse. Symb. phys. Dec. Ш. № 3. tab. XXIV. fig. 1. 5. nitidus. Cuaupor. Bull. Mose. XVI. (1843.) p. 722. № 2. J'avais d’abord méconnu cette espèce , parce que la description de М. Klug ne convient pas tout -a- fait à l'individu que j'ai sous les yeux, mais je me suis con- vaincu plus tard que c'est bien le méme insecte. Sa taille plus raccourcie, la formée plus rectangulaire des élytres, dont les cótés sont beaucoup moins arrondis vers le milieu, les stries trés-faibles, les intervalles planes et la moindre convexité du dessus lui assurent, ainsique le vernis trés-brillant qui la couvre, des droits suffisants à constituer une espéce distincte du Guineensis. П habite le Kordofan et la Haute-Egypte. 10. S. laevigatus. Long, 61—71'". Minor, capite ante oculos rotundato, subrugato, thorace subquadrato, basi vix producto, elytris subovatis, obsolete striato -punctatis, punctis posticis: binis, tibiis medñs uni- spinosis. Faprıcıus. Syst. eleuth. I. p. 124. № 9. — Deszan. Species. I. р. 398. № 33. — Iconogr. Г. p. 201. № 8. pl. 21. fig. 6. — Fiscuer. Entomogr. de la Russie. III. р. 122. № 4. (non volgensis). 61 5. sabulosus. Oxivier. Ш. 36. p. 11. № 12. T. I. fig. 8. Var. 5. tauricus. Cuaupoir. Bull. Mose. 1837. № Ш. р. 13. № 19. Je place ici cette espèce, malgré l’absence de la se- conde épine aux jambes intermédiaires , parce que l’en- semble de ses caractères spécifiques le rapprochent à mon avis davantage des Scarites de ma première division que de l’Arenarius auprès duquel on l’a rangée jusqu’à pré- sent. Quoique si distincte de ses congénères , elle a été confondue avec l Arenarius par plusieurs entomologistes, comme le prouve la synonymie de l'Entomographie à l'endroit cité et celle des «Meletemata» de M. Kolenati p. 21. № 24. ou le P/anus y est encore réuni; mon 5. tauricus ne parait étre qu'un individu mal développé de cette méme espèce; quant au Telonensis, dont je pos- séde un individu qui m'a été donné par M. Lasserre, je partage l'opinion du Comte Dejean, et malgré ses élytres plus fortement striées, Je crois qu'on ne saurait en faire une espéce distincte. L'habitat de cet insecte s'étend sur la plus grande partie des cótes de la Méditerranée, de l'Archipel et de la Mer Noire; il ne parait pas s'étendre jusqu'à ceux de la mer Caspienne. II. ErvrRA ovata. A. Thorax postice dentatus. 11. 5. rugosus. Long. 135 — 148". Laevis, subopacus, elytris obsoletissime striatis, punctu- latis. 62 WIEDEMANN. Germar's Magazin der Entom. IV. р. 118. № 18. — Desean. Species. I. p. 373. № 8. 5. Hopei. Gory. Annales de la Soc. Ent. de France. II. (1833.) p. 209. S. Dregei. Cuaaupoir. Bull. Mose. XVI. (1843.) p. 723. № 3. П habite le Cap de Bonne Espérance. Je présume que c'est par quelque erreur qu'un individu de cette espèce se trouvait parmi les insectes qui ont été achetés pour moi en Angleterre comme provenant des récoltes du Ca- pitaine Boys. Gory et moi nous avions renommé cet in- secte, faute de connaitre alors le véritable Rugosus. 12. S. Doguereaw. Long. 19//!. Subnitidus, thorace tenuiter marginato, elytris fere sul- catis. Сову. Annales de la Soc. Entom. de France. II. p. 207. S. Delegorguei. Dupont. in litt. Cette espéce, remarquable par ses dimensions, est dé- crite d'une maniére assez reconnaissable par Gory pour que je croie inutile d'en donner une nouvelle description. Je ferai seulement observer, pour relever les différences qui la distinguent de la suivante, qu'indépendamment de sa taille beaucoup plus grande, sa téte est plus ridée; le rebord latéral du corselet est très-étroit, tandisqu'il est largement déprimé dans le Richteri, les élytres sont beau- coup plus bombées et tous les intervalles des stries plus convexes; il n'y a que la base du septiéme qui au con- traire l'est moins; les tibias antérieurs n'ont qu'une seu- le dentelure. 63 L'exemplaire de la collection Gory vient du Cap de Bon- ne Espérance. J’en ai reçu un second de M. Dupont, sous le nom de Delegorguet, comme rapporté du Port-Natal. Il est singulier qu'il ne figure pas parmi les nombreux insectes recueillis dans се dernier pays par Wahlberg, et qui ont été publiés par M. Boheman. 13. S. Richteri. Long. 14 — 15/", Subnitidus, thorace late marginato, elytris striatis, in- terstitio septimo basi elevato. Cmavpom. Observations. Kieff. 1847. p. 4. S. Dregei. DEJEAN. Catal. 3-e édit. p. 16. 5. epaphius. BvovET. in litt. Il est reconnaissable à son corselet dont les bords la- téraux sont assez largemens déprimés, à ses élytres à épau- les assez carrées et à la saillie de la base du septiéme intervalle; les élytres paraissent moins convexes que cel- les du Rugosus et le sont beaucoup moins que dans l'es- péce précédente. Il habite le Cap de Bonne Espérance. 14. S. abbreviatus. Long. 8 — 11". Nitidus, capite fere laevi, thorace semicirculari, elytris valde ovatis, humero omnino rotundato, obsolete dentato, profunde laevistriatis, tibiis anticis haud. denticulatis. Foeminae: antennis multo brevioribus. Desean. Species. Г. p. 379. № 13. Cette espéce, pour la description de laquelle je ren- | i 64 voie au Species , offre plusieurs particularités qu'il con- vient de relever. C'est l'espéce dont les élytres sont le plus exactement ovales., les épaules étant tout-à-fait ar- rondies et n'offrant qu'un vestige à peine perceptible de dent obtuse à leur sommet, de sorte qu'on serait d'abord tenté de croire que ce caractére commun à tous les vrais Scarites, fait défaut dans celle-ci, ce qui n'est pourtant pas véritablement le cas; les mandibules sont tantót striées, tantót presque lisses et leurs dents internes , ordinaire- ment trés-fortes, sont quelquefois presque oblitérées: les antennes de la femelle sont beaucoup plus courtes que celles du mále, chose que je n'ai observée jusqu'ici que dans le Bengalensis et dans le Taeniolobus carinatus. Mes exemplaires de cet insecte proviennent de l'Espagne méridionale; je n'en possède point qui vienne de Madère, mais il ne saurait y avoir de doute sur leur identité. 15. S. tenebricosus. Long. 11—42i^'. Parum nitidus , fronte antice utrinque mandibulisque profunde striatis , thorace postice subdentato , elytrisque convexis , anguste marginatis, his profunde striatis, ova- tis, basi subtruncata, humero dentato, tibiis tridenculatis. DEJEAN. Species. V. p. 488. № 43. Il est reconnaissable à la convexité de ses élytres qui sont presque aussi ovalaires que celles du précédent , mais dont les épaules sont moins effacées et munies d'une dent distincte, les intervalles des stries sont moins convexes. Les mandibules sont trés-fortement striées et presque ru- gueuses, le cóté externe des enfoncements du front est couvert de stries peu prolongées. mais profondes; l'angle des cótés en avant des yeux est fortement saillant; le 65 corselet est moins court que dans l'Abbreviatus et bien plus convexe , l'angle antérieur est moins aigu, la dent postérieure est plus ou moins saillante. Il habite les possessions frangaises et portugaises sur le Sénégal. 16. 5. distinguendus. Long. 127", Nitidus , capite laevi, mandibulis et epistomo striatis , thorace postice dentato, elytris mediocriter convexis, stria- tis, elongato-ovatis, bast truncatis et subangustatis. Je le considère comme distinct du Tenebricosus à cause de l'absence de stries sur le cóté externe des enfoncements du front, le chaperon seul étant strié; de la saillie moin- dre et plus arrondie de l'angle des cótés en avant des yeux; de son corselet moins court, et surtout de ses élytres qui sont bien moins convexes, dont la base des- cend moins obliquement vers les épaules, et dont la for- me est plus allongée , moins arrondie avant le milieu, légérement rétrécie vers la base; le dessus moins profon- dément strié , les intervalles presque planes; la couleur du dessus est plus luisante; la dent postérieure du cor- selet bien marquée et assez saillante; les tibias antérieurs ont trois à quatre dentelures. Il était noté dans la collection Gory comme venant du Sénégal. 17. S. politus. Long. 9—11!'. Nitidissimus , capite valde auriculato , thorace postice acute dentato , elytris. ovatis , valde convexis, humero № ; 1855. 5 | 66 fortius dentato, obsoletissime disco striato-punctatis, intra marginem plicatis, punctis posticis pluribus, margine haud granulato. Wiepemann. Zoolog. Magaz. II. 1. p. 36. № 49; — Desean. Species. Г. p. 380. № 14. L'exemplaire de ma collection differe en quelques points de ceux qu'a décrits Dejean; je ne doute cepen- dant point qu'il n'appartienne à la méme езрёсе; la téte est plus fortement striée antérieurement; le bord antérieur du corselet est fortement plissé longitudinalement, il pré- sente prés de l'angle antérieur une indentation assez sen- sible; celui-ci est arrondi au sommet et derrière lui on remarque une seconde indentation trés-faible produite par un point pilifère imprimé sur le haut du bourrelet latéral qui, depuis l'angle jusqu'à ce point, est plus gros que sur le reste des côtés; la dent postérieure est aigue et passablement saillante; la sixiéme её la septiéme stries des élytres sont plus marquées que les autres, le huitié- me intervalle est relevé en forme. de pli à son cóté in- terne; il n'y a aucune granulation à la base ni le long du bord extérieur qui offre seulement une rangée conti- nue de points enfoncés, le rebord de la base prés de lépaule est trés-élevé, surtout extérieurement, et forme une forte saillie dentiforme à l'endroit des épaules. Il se trouve au Cap de Bonne Espérance. B. Thorax postice muticus. 18. S. nigrita. Long. 11 — 133". Nitidus, capite auriculato, vertice laevt, elytris valde 67 convexis,-medio subdilatatis, striatis, strits subpunetaks , punctis posticis duobus. Boneman. Ins. Caffr. I. p. 118. № 124. (5. nigritus. min. recte.). Evidemment trés- voisin du Rugiceps, mais beaucoup plus grand. Il differe en autre de celui-ci par le tuber- cule élevé mais moins saillant que dans le Politus, qui dépasse les yeux en dessous; ceux - ci sont eux - mêmes assez saillants; les enfoncements longitudinaux du front sont peu profonds et fortement striés extérieurement, le reste de la téte est lisse; le corselet est beaucoup plus large et moins long; le bord antérieur, avance moins vers les angles antérieurs, les cótés sont plus doucement aron- dis avec ceux dela base; il n'y a point de stries le long du bord antérieur et la ligne transversale parallele à celui-ci est moins marquée; les élytres sont plus larges et plus ovales, le milieu des côtés paraît être légèrement dilaté et leur partie antérieure se rétrécit encore plus, les stries sont légèrement ponctuées. Les pattes et les anten- nes sont plus fortes et plus allongées, quoique celles-ci soient toujours plus courtes que dans la plupart des au- tres Scarites. П se trouve au Port-Natal; les individus que je pos- sede out été rapportés par M. Delegorgue et m'ont été envoyés par M. Dupont. 19. 5. rugiceps. Long. 7} — Si", Nitidissimus, capite longius thoracisque margine antico densius striolato, hoc quadrato, subelongato, elytris sub- sulcatis, punctis posticis duobus, antennis breviusculis. 5 65 WikpEMANN. Zool. Magaz. И. 1. р. 37. M 50. — Dr- JEAN. Species. I. p. 389. № 23. Son habitat s'étend sur la partie méridionale de l'Afrique. 20. S. brevicornis. Long. 8414, Subopacus, сарие mandibulisque obsolete striolatis, tho- race quadrato, breviore elytris striatis, punctis posticis duobus, antennis breviusculis. _ Il me paraît différer du Rugiceps par plusieurs сага- cléres; la tête et le corselet sont sensiblement plus lar- ges; celui-ci est plus eourt; И n'y a que des stries trés faibles sur les mandibules la partie antérieure de la téte, et on n'en distingue point prés des yeux et le long du bord antérieur du corselet; celui- ci ainsique les élytres sont moins cylindriques, les stries sont moins profondes, les intervalles moins convexes; le dessus est d'un noir tres - terne. Па été trouvé par Drége au Cap de Bonne Espérance. 21. S. eaffer. Long. 9— 4, Nitidus, fronte antice utrinque striolata, thorace qua- drato, subelongato, elytris omnino laevibus, punctis posti- cis duobus. Desean. Species. II. p. 470. № 37. ll habite également le Cap de Bonne Esperanee. 22. 5. inermis. Long. 9—91://, Nitidus, fronte utrinque striata, thorace quadrato, ely- 69 4715 slrialis, convexis, bast planioribus, quadripunctatis , ellius bast horum margine subgranuloso latius marginatis. Scarites quadratus. Desean. Species. I. p. 390. № 24.— non Fagricius. (mon. Scuaum. Entom. Zeitung. 1847. р. 42.). Je ferai observer encore, pour compléter la description du Species que dans cette espèce, évidemment très-voisine du Rugiceps, les bords postérieurs du corselet et latéraux des élytres sont plus largement relevés et la partie anté- rieure de ceux-ci, ne se rétrécissant pas comme dans le Rugiceps , n'est pas cachée par les intervalles latéraux, quand on regarde l'insecte d'en haut; la base et les có tés sont finement granuleux. Il habite la Guinée, ainsique les possessions françaises et portugaises au Sénégal. M. Schaum affirme que l'exem- plaire type du 5. quadratus Fasricivs qu'il a vu à Copenhague, est une espèce très-distincte, mais qu'il ne connait d'ailleurs pas. Ш. ErvrBA PARALLELA. Thorax postice dentatus. А. Thoracis basis medio evidentius producta , utrinque sinuata. 24. S. cylindronotus. Long. 133’. Valde parallelus, angustus, cylindricus, antennis pedi- busque brevibus. FarpERMANN. Bull. Mose. IX. (1836.) p. 363. Tab. УГ. fig. 4. (mauvaise). 70 L’auteur, dans sa description, п’а pas suffisamment re- levé les caractères suivants: la tête est distinctement ri- dée prés des yeux, ses angles antérieurs en avant des yeux sont trés-sailants , quoique leur sommet soit ar- rondi; les cótés du corselet ne sont nullement arrondis, ils offrent méme au milieu une très-légère sinuosité; les angles postérieurs sont un peu obtus et terminés par une dent bien marquée , le milieu de la base est fortement prolongé , et la sinuosité de ses cótés prés du col est trés-forte; le bord antérieur est distinctement strié, l'ex- trémité des élytres est arrondie d'une maniére assez ob- tuse. Les antennes et les pattes sont plus courtes que dans les espéces suivantes. Il habite les contrées qui s'étendent à l'orient de la mer Caspienne. Aprés Karéline qui l'a découvert le pre- mier, feu Alexandre Lehmann en a rapporté un certain nombre d'individus. Je possède le type décrit par Fal- dermann. 25. 5. Motschulsku. Long. 14i—416'!. Nitidus , mandibulis majusculis, capite ante oculos ro- tundato, vertice laevi, thorace minus brevi, lateribus sub- stnuatis, angulis anticis valde prominulis , acutis, elytris laevistriatis , lateribus granulatis , interstitio octavo basi valde elevato. I] ressemble à un petit exemplaire de l'Eurytus, dont il est trés- distinct. Ses mandibules, plus longues que celles des deux espéces suivantes, sont moins arquées et moins striées; les angles des côtés de la tête, en avant des yeux, quoique un peu sortants, sont trés-arrondis; il n'y a que les enfoncements longitudinaux et le devant es : din (is! du milieu du front qui soient striés, le reste de la téte est tout-à-fait lisse , à l'exception de trois petites rides prés du bord interne des yeux qui sont un peu plus saillants. Le corselet est plus étroit, ce qui le fait pa- raitre plus allongé, les angles antérieurs sont trés-saillants et trés-aigus, les cótés sont tout droits et un peu sinués au milieu, comme dans le Cylindronotus, le bord antérieur est à peine strié et l'impression transversale qui le longe, forme un angle bien marqué sur la ligne du milieu. Les élytres sont moins allongées, plus lisses sur le haut et prés de la suture, avec deux points bien distincts prés de l'extrémité du 3-е intervalle; le huitieme dont la base est oblitérée dans l’Eurytus, est au contraire relevé anté- rieurement en une caréne trés-saillante qui touche a la saillie humérale et, quand on regarde l'insecte d'en haut, cache le bord latéral, puis s'oblitére peu à peu vers l'ex- trémité; le milieu de cette caréne est lisse et n'offre de granulation que sur ses côtés; les tibias antérieurs n'ont que deux dentelures, tandisqu'il y en a quatre dans VEurytus. Je ne prétends point que cet insecte ait été inconnu jusqu'ici aux entomologistes russes, et je suis presque sür que c'est lui que M. de Motschoulski cite dans ses «Insectes de Sibérie» p. 84. № 106. sous le nom de S. Fischeri? mais le Fischers de M. Zoubkoff me paraît plutót identique avec mon Crenulatus qui provient de la méme source, d'autant plus que la mesure indiquée par cet entomologiste et ce qu'il dit de la granulation des cótés des intervalles, conviennent à ce dernier et non au Motschoulskii. Jignore ce que M. Ménétriés a entendu sous les noms de Salinus, бабщей et Fischeri qu'il donne à des Scarites qui ont été trouvés par lui - même au Caucase et par Lehmann dans son voyage en Boukharie, 72 vu qu'il ne donne aucune description de ces insectes, et il est fort possible que son Fischeri se rapporte aussi à ma nouvelle espéce, mais en tout cas ce nom ne saurait lui rester, parce que, ainsique je viens de l'avancer, le véritable Fischert зе rapporte selon moi au Crenulatus. Je posséde trois individus de cet insecte qui habite les steppes situées à l’orient de la Mer Caspienne. 96. 5. salinus. Long. 101—141'". Nitidus , mandibulis mediocribus , capite ante oculos rotundato, vertice laevi, thorace brevi, lateribus subrotun- datis, angulis anticis subacutis, elytris laevistriatis, lateri- bus parcius granulatis, interstitio octavo basi elevato. ParLas; Desean. Species. I. p. 385. № 19; Iconogr. I. р. 197. №4. pl. 21. fig. 2. — Fischer. Entom. de la Russie. Ш. p. 120. № 2. Il est constamment plus petit que le précédent, quoique les grands individus s'en rapprochent beaucoup par la taille. La téte ainsique les mandibules sont sensiblement plus courtes; les rides qui s'observent prés des yeux dans le Motschoulskii, disparaissent presque tout - à - fait dans celui-ci. Le corselet est plus court, ce qui le fait paraitre plus large, le bord antérieur est moins échancré et ses angles sont beaucoup moins avancés, quoique leur sommet ne sont point émoussé comme dans lEurytus; les côtés sont légèrement arrondis sans trace de la si- nuosité qu'on y voit dans les deux espéces précédentes, la dent postérieure est un peu moins saillante; le bord antérieur est finement strié. Les élytres sont plus planes sur le haut, elles sont striées et ponctuées de la méme 73 manière, les intervalles extérieurs offrent sur leurs côtés de très-légères crénelures, la granulation extérieure est très-faible postérieurement et ne devient marquée qu'avant le milieu, quoique méme ici elle soit moins forte et moins serrée que dans l'espéce suivante. Les antennes et méme les pattes sont plus courtes et moins fortes que dans le Motschoulskit. On le trouve des deux côtés de la mer Caspienne. 27. S. crenulatus. Long. 13—13]'". Nitidus ‚ mandibulis mediocribus , capite ante oculos rotundato , anterius striato, postice subrugato - striolato , thorace minus brevi, lateribus subrotundato, angulis omni- bus acutis, elytris crenato-striatis, lateribus fortius granu- latis, interstitio octavo basi elevato. Cuauporr. Bull. Mosc. XV. (1842.) р. 811. № 30. S. sabuleti? STEvEn; FiscugR. Entom. de la Russie Ill. p.3121.7N5 3. Tab: V. fig. 2. S. Fischers? ZovBkorr. Bull. Mosc. 1833. VI. p. 315. № 9. П differe surtout du précédent par sa téte fortement striée et dont le vertex est ponctué et finement rugueux entre les stries qui n'atteignent pourtant pas la base, les angles antérieurs du corselet sont plus aigus que dans le Salinus, de méme que la dent postérieure; sa partie postérieure ne se rétrécít nullement jusqu'à la dite dent, de sorte que sa forme est plus carrée; les élytres sont plus planes, plus allongées; les épaules sont plus carrées; tous les intervalles sont bordés de chaque cóté d'une rangée de petits grains élevés qui deviennent de plus en 74 plus gros sur les intervalles extérieurs; le huitième est élevé des la base comme dans les deux précédents et entièrement couvert d’une granulation très-forte, toute la partie postérieure des élytres est finement rugueuse. Il y a une dentelure de plus aux tibias antérieurs. Tl habite le nord de la Perse et les provinces ci-devant musulmanes de la Transcaucasie. 28. 5. Eurytus. Long. 155 — 20''!, Nitidus, mandibulis majusculis, capite ante oculos an- gulato, vertice rugato-striato, punctulato, thorace subcor- dato, angulis anticis obtusis, subrotundatis, elytris elon- gatis, profunde striatis, lateribus interstitioque singulo ut- rinque granulato, octavo bast evanescente, puncto postico viz ullo. Fiscuer. Entom. dela Russie. III. p. 119. №1. Tab. V. fig. 3. S. bucerdo. MÉNÉTRIÉS. Catal. raisonné. p. 102. № 322. "S. exasperatus. Krus. Symb. phys. Dec. III. M 2. Tab. XXIII. fig. 4. S. laetus. FarpERMANN. Bull. Mosc. IX. (1836.) р. 361. Tab. VI. fig. 5. S. oblongus. Cmavvom. Bull. Mosc. XVI. (1843.) p. 725. N 5. S. impressicollis. Zouskorr. Bull. Mosc. 1837. V. р. 60. Tab. Ш. fig. 2. On jugera par la longueur de cette зупопушие, de l’in- convénient des descriptions insuffisantes. Je vais donc dé- crire de nouveau le véritable Eurytus de nos provinces 79 méridionales, pour ne plus laisser de doute sur son iden- tité avec tous les noms que j’ai placés en synonymie. La téte est assez grande, moins longue que large, car- rée; l’angle des côtés en avant des yeux est saillant en dehors et suivi d’une forte sinuosité; les enfoncements longitudinaux du front sont profonds, fortement striés ain- sique tout l'épistóme et la partie antérieure de l'éléva- tion du milieu; tout l’espace entre les yeux est assez di- stinctement ridé longitudinalement surtout près de ceux-ci, la partie postérieure est parsemée de petits points plus ou moins distincts, quelquefois à peine visibles; les yeux sont planes, à peine saillants, le tubercule qui les pro- tege en dessous et par derrière ne les dépasse pas et est lui-méme trés-peu saillant; les mandibules passablement longues et assez arquées sont couvertes de stries obliques fortement marquées tant sur les dents internes qu'entre les сагёпез longitudinales; les antennes ont à peu prés la longueur dela téte avec les mandibules, et sont légére- ment moniliformes. Le corselet est plus large que la téte, moins long que large, fortement prolongé au milieu de sa base et distinctement élargi antérieurement; le bord antérieur est un peu échancré, les angles antérieurs ne sont pas proéminents, toujours obtus et plus ou moins arrondisgau sommet; le milieu des cótés est trés-peu ar- rondi, mais ils se recourbent assez fortement vers les an- gles antérieurs; la dent postérieure est bien marquée, quoique peu saillante; les cótés de la base sont forte- ment sinués prés du col et remontent trés - obliquement vers la dent, oü ils forment avec le bord latéral un an- gle trés-obtus; le dessus est lisse, assez convexe dans le sens transversal, mais presque droit dans le sens longi- tudinal; la ligne du milieu est lisse, fine, bien marquée; celle transversale paralléle au bord antérieur, ne forme 76 pas d’angle sur la ligne du milieu, elle est fortement im- primée, distinctement crénelée; l’espace qui la sépare du bord est plus ou moins strié, ces stries disparaissent quel- quefois (5. oblongus.); les côtés et la base sont finement et assez distinctement rebordés, toute la base est distin- ctement granulée, mais sur le milieu cette granulation ne dépasse pas le fond de la gouttiére étroite qui longe le rebord postérieur, le milieu de la base est un peu échan- cré. Les élytres sont beaucoup plus longues que la par- tie antérieure du corps, elles sont de la largeur du cor- selet, très-parellèles, légèrement rétrécies tout près de la base, nullement élargies postérieurement; le milieu de la base est un peu échancré en arc de cercle, ses côtés des- cendent très-peu obliquement vers l’épaule et sont arron- dis, la dent humérale est aigue et assez saillante; les côtés, très-droits, rentrent légèrement près des épaules, l'extrémité est arrondie sans être acuminée; le dessus est en demi-cylindre un peu déprimé sur le haut et descend vers l’extrémité en dessinant une courbe assez forte à partir du deuxième tiers de la longueur; les stries sont bien marquées et se réunissent vers l'extrémité, le fond en est lisse; les intervalles sont médiocrement convexes, lisses et luisants antérieurement, finement charginés et ternes vers le bout, ils sont bordés de chaque cóté d'une rangée de grains en forme de dents de гаре, ces grains sont plus gros à mesure que les intervalles sont plus voisins du bord latéral; le septiéme est un peu plus convexe que les autres à sa base, le huitiéme, au con- traire des espéces précédentes s'oblitére tout - à - fait an- térieurement et n'atteint pas l'épaule; toute la gouttiére latérale est couverte d'une granulation trés - serrée qui s'étend sur le huitième intervalle et parmi laquelle on distingue le long du rebord latéral une rangée de petits 77 points imprimés; dans quelques individus on distingue tout-à-fait au bout du troisième intervalle un faible point qui disparaît ordinairement. Le milieu du dessous du corps est presque lisse; le dessous de la tête, le menton et les côtés du corselet , de la poitrine et de l'abdomen sont rugueux et granulés; les pattes sont assez fortes , les tibias antérieurs ont quatre 4 cing dentelures aprés la troisième épine; les deux épines des jambes intermé- diaires sont égales et assez longues. Il est d'un noir assez brillant, avec la partie extérieure des antennes tirant sur le brun, et les cils qui garnissent les pattes roux. L'habitat de cet insecte s'étend sur le nord de l'Egyp- te, l'Anatolie, les provinces transcaucasiennes de notre Empire, le nord de la Perse et les contrées qui sont situées à l'orient de la mer Caspienne, on ne l'a trouvé, je crois, jusqu'à présent dans aucune partie de l'Europe. Possédant moi- méme des individus de tous ces pays, je crois pouvoir certifier qu'il n'existe entre eux aucune différence spécifique et que toutes les espèces qu'on а créées ne sont fondées que sur de légères déviations de forme si fréquentes dans ce genre, et qui ne constituent pas même des variétés constantes. 29. S. procerus. Long. 19—20!! Nitidus , mandibulis majusculis, capite ante oculos ob- tusius angulato, vertice sublaevi, thorace subcordato brevi, angulis anticis rotundatis , elytris anterius subangustatis , simpliciter. striatis. Krug; Desean. Species. I. p. 372. № 5. — Symb. phys. Dec. ИТ. № 1. Tab. XXIIT. fig. 3. 78 S. heros. Latreille. Voyage de Cailliaud. IV. p. 274. № 5. pl. 58. fig. 5. La tête est moins striée que dans l’Eurytus, la partie postérieure est lisse; l'angle latéral en avant des yeux est plus arrondi, mais il l'est moins que dans le Salinus; le corselet est plus large, plus court et ses cótés sont plus arrondis; les élytres sont plus larges, méme à la base, elles s'élargissent un peu postérieurement et les cótés sont plus arrondis, le dessus est moins convexe et les bords des intervalles ne sont pas ou du moins pres- que pas granuleux l'extrémité, des intervalles n'est pas chagrinée; il y a plus de dentelures aux tibias antérieurs. П habite la Nubie et la Haute-Egypte. 30. 5. dyschromus. Long. 15i—11!. Subopacus , capite dense striato , thorace brevi, sub- cordato , angulis anticis subrotundatis , elytris elongatis , sulcatis, suleis crebre rugoso-punctatis, apice granuloso. . ll ressemble par la forme à l’Eurytus; le dessus des mandibules est fortement rugueux, plutót que strié, toute la tête à l'exception de la base est couverte de stries ondulées bien marquées et trés-serrées; l'angle des cótés en avant des yeux est peu arrondi, mais moins saillant, le tubercule suboculaire un peu plus élevé que les yeux; la base est trés-lisse; le corselet est plus court, mais il varie un peu dans la largeur, le milieu de la base est un peu moins prolongé; les élytres sont plus allongées et un peu plus étroites à la base; elles sont sillonnées, le fond des sillons est plus ou moins large et fortement rugueux; dans la rugosité on distingue une rangée de 79 points transversaux tres-rapprochés les uns des autres; l'extrémité des élytres est plus fortement chagrinée, il y a deux à trois points vers l'extrémité du troisième inter- valle; les côtés du dessous sont moins rugueux que dans l’Eurytus; il n'y a que trois dentelures aux tibias anté- rieurs. ll est d'un noir assez terne en dessus, un peu plus luisant en dessous. J'ai examiné trois individus de cet insecte qui a été rapporté du nord de lHindostan par le Capitaine Bois. Il est probablement voisin du Sulcatus, mais la descrip- tion de ce dernier dans le Species ne peut lui convenir. 31. 5. bengalensis. Long. 10 — 1041, Subnitidus, capite striolato, thorace cordato angulis den- tibusque valde acutis, elytris parallelis, leviter striatis, in- tervallis rugulosis, punctis quatuor impressis. Desean. Species. II. p. 468. № 36. Je considére comme la femelle de cette espéce un in- dividu de ma collection dans lequel les mandibules sont moins longues et moins striées, les rides du devant de la téte moins fortes, les antennes plus courtes, plus élar- gies vers l'extrémité, leurs articles extérieurs plus rac- courcis et aussi larges que longs, le bord antérieur du corselet nullement strié, la ligne antérieure parallèle a ce méme bord moins marquée, les intervalles des élytres moins chagrinés et presque lisses sur le disque, et les pat- tes plus courtes. Dans le mále, les stries ne sont que lé- gèrement marquées et les intervalles presque planes, dans l’autre exemplaire les stries sont un peu plus profondé- ment imprimées. Il parait donc que ce caractère varie dans cette espéce. 80 Mes exemplaires proviennent de la collection rapportée par le Capitaine Boys du nord de l'Hindostan. 39. 5. saxicola. Long. 121". Opacus, capite antice substriato, thorace cordato basi producto, angulis anticis acutis, elytris rugulosis, medio subdilatatis, striis obsoletis, puncto postico unico. Вомемл. Observ. entom. 2. p. 34. №5. — Desgean. Species. I. p. 383. № 17. Je posséde un individu de cette espéce trouvé en Pa- lestine et qui m'a été envoyé par M. Reiche sous le nom d'Hespericus. Ces deux insectes sont effectivement telle- ment voisins que ce n'est pas sans peine qu'on les distin- gue et on a lieu de s'étonner. que Dejean n'ait fait au- cune allusion à cette grande ressemblance. Je releverai les différences que ces insectes présentent, en parlant de I Hespericus. | B. Thoracis basis vix vel haud. producta , utrinque vix sinuala. 33. 5. hespericus. Long. 111 — 13'". Opacus, capite mandibulisque striolatis, thorace cordato, angulis anticis, acutis, elytris fere parallelis, rugulosis le- viter striatis, puncto postico unico. Desean: Species. V. p. 486. № #1. S: collinus. Rambur. Faune de l'Andalousie I. р. 43. № 4. 81 La description faite par M. Rambur étant tres-bonne, je m'attacherai seulement à la comparaison de cette es- рёсе avec la précédente. Les mandibules sont plus lon- gues, plus fortement dentées intérieurement; les stries sont plus marquées et]la caréne intérieure est moins sinuée à sa base; la téte est couverte de stries fines et serrées plus au moins marquées et qui n'atteignent pas la base; tan- disque dans le Saxicola il n'y a que les enfoncements lon- gitudinaux et la partie du vertex qui avoisine les yeux qui offrent quelques légéres rides; la forme du corselet est presque la méme, hormis que la base n'est pas pro- longée, quoiqu'on observe de chaque cóté prés du col une légère sinuosité; le bord antérieur, lisse dans le Saxicola, est ici finement strié; les élytres dont les cótés dans cette espéce décrivent vers le milieu une courbe assez sensib- le, qui les fait paraitre comme dilatées, sont à peu prés droits dans l’Hespericus, les stries sont un peu plus mar- quées et les cótés des intervalles plus distinctement gra- nulés, leur rugosité est un peu plus sensible; il y a aussi plus de dentelures aux tibias antérieurs. П habite le midi de l'Espagne et nous devons aux ob- servations de M. Rambur quelques détails sur ses habi- tudes. On ne concoit pas qu'il n'ait pas reconnu son in- secte dans l'Hespericus du Comte Dejean. 34. S. rugipennis. Long. 91. Capite thoraceque nitidis, illo striato-rugoso, hoc sub- quadrato, elytris opacis, rugulosis, elongato - quadratis , depressis , striatis , interstitis exterioribus utrinque sub- scabris, postice bipunctatis. M 1. 18595. 6 82 Il est à peu près de la taille de l'Arenarius , mais il est plus large et plus déprimé. La téte a la méme for- me, elle est plus fortement ridée ainsique les mandibu- les. Le corselet est plus large, plus lisse, les cótés de la base sont encore moins sinués prés du col et la dé- pression postérieure qu'on observe devant les cótés de la base dans l’Arenarius est beaucoup moins marquée. Les élytres sont plus larges, la base est coupée plus carrément , l'extrémité arrondie d'une manière plus ob- tuse, ce qui leur donne l'air d'un rectangle allongé , le dessus est beaucoup plus déprimé , les stries sont plus fines et lisses, les intervalles planes, finement mais di- stinctement chagrinés, de maniére à leur óter tout lustre, la base seule est plus lisse; les cótés des intervalles ex- ternes sont garnis chacun d'une série de très-petits grains, le rebord latéral est plus large; je présume qu'il y a deux points à l'extrémité du troisiéme intervalle, ils se trouvent tous deux sur l'élytre droite de l'individu que je possède, mais l'antérieur manque sur celle de gauche. Le premier article des antennes est plus long que dans l’Arenarius, les tibias antérieurs ont cinq dentelures très- -aigues; et il y a deux épines à peu prés égales aux jambes intermédiaires. Ses couleurs sont les mêmes que celles de l’Arenarius, mais la téte et le corselet sont plus luisants et les ély- tres, à l'exception d'une petite partie de la base, opaques. C'est encore le Capitaine Boys qui a rapporté cette espéce du nord de l'Hindostan. 35. 5. inconspicuus. Long. ll, Nitidus , capite antice et juxta oculos striato , thorace 83 quadralo , angulis rectis , elytris cylindricis , parallelis , profunde laevistriatis , quadrípunctatis , interstitiis haud scabris. Cette espèce est un peu plus grande que le Mancus et l'indus , mais elle leur ressemble beaucoup. La tête est striée comme celle de l'Indus; les stries voisines du bord interne des yeux sont ponctuées; le corselet est plus long, plus carré, plus convexe, la granulation le long des có- tés de la base est assez forte, les élytres sont plus allon- gées, très-parallèles, plus cylindriques, les stries, trés- profondes, sont parfaitement lisses, ainsique les intervai- les qui sont convexes et nullement granulés sur les côtés; il y a quatre points bien distincts sur le troisiéme contre la troisiéme strie; les jambes antérieures ont trois à quatre dentelures et celles intermédiaires deux épines inégales. Il est aussi plus luisant que V Indus. Je posséde deux individus de cette espéce; l'uu pro- vient de la récolte du Capitaine Boys au nord de l'Hin- dostan, l'autre m'a été envoyé par M. Chevrolat, comme venant des Indes orientales. 36. S. mancus. Long. SI!!! Parum nitidus, capite antice fortius, vertice vix strio- lato , thorace breviore , subcordato, postice laevi, elytris leviter ovatis ,. striis parum profundis , laevibus , punctis tribus impressis; tibiis mediis unispinosis. Вохемл. Observ. entom. 2. p. 41. № 16. — Desean. Species. I. p. 394. № 28. L'individu que je posséde n'a pas les mandibules et le vertex striés comme celui du Comte Dejean, mais ce ca- 6' 84 ractère varie sans doute dans cette espèce comme dans l’Arenarius; le corselet est plus court que dans le précé- dent, il n'y a point de granulation près des côtés de la base, la ligne transversale antérieure est lisse; les élytres sont légèrement ovalaires. les stries et les intervalles lisses, les premières peu enfoncées, ceux-ci peu convexes; il n'y a que trois points sur le troisième; les tibias an- térieurs n'ont que deux à trois dentelures et ceux inter- médiaires n'ont qu'une épine. 1l est presque aussi terne que l'Indus. Й se trouve aux Indes orientales, dans la présidence du Bengale. 37. S. indus. Long. 7i — 8;'". Parum nitidus, capite antice et juxta oculos striolato - rugoso, thorace subquadrato, breviore postice laevi, elytris cylindricis, subdepressis, striis evidenter punctalis, punctis (ribus impressis, tibiis mediis unispinosis. Ouvier. Ш. 36. p. 9. № 8. T. I. fig. 2. a. b. — Вокемл. Observ. entom. 2. p. 37. № 11. — Desean. Species. I. p. 395. № 29. Il semble étre commun dans les Indes orientales. 38. S. longipennis. Long. 81, Nitidus, capite toto dense striato, vertice punctato, tho- race quadrato, convexo, postice utrinque subgranulato, ely- tris elongatis, cylindricis, punctato-striatis, punctis quin- que impressis, tibiis mediis unispinosis. 85 Il ressemble à l’Arenarius, mais il est plus luisant, plus étroit et cylindrique. La téte est plus longue, plus con- vexe, plus fortement striée et toute la partie postérieure fortement ponctuée. Le corselet est plus étroit, plus long, plus convexe, presque cylindrique, le rebord latéral est plus mince, le bord antérieur distinctement strié. Les ély- tres sont plus allongées, plus étroites, très - parallèles, cylindriques, plus largement granulées à la base et mar- quées sur le bord externe du troisiéme intervalle de cing points bien marqués; les stries sont ponctuées comme dans l’Arenarius et fortement imprimées; les tibias anté- rieurs ont deux à trois fortes dentelures. Il m'a été envoyé par Parreyss comme venant du Bré- sil. Je l'avais long temps pris pour le Lacordairei DEJEAN qui doit en étre trés-voisin, mais qui a les stries lisses et n'a que trois points sur le troisiéme intervalle. 39. 5. subcylindricus. Long. 6i", Nitidus, capite toto striato, vertice punctato, thorace qua- drato, elongato, elytris angustis, parallelis, punctatostria- tis, punctis quatuor impressis, tibiis mediis unispinosis. Cuavpoir. Bull. Mosc. XVI. (1843.). p. 730. № 11. C'est à l'Arenarius et non au Planus qu'il convient de comparer cet insecte. En me référant à ma description, je ferai observer encore qu'il se distingue surtout par son corselet beaucoup plus étroit, aussi long que large, et par les quatre points imprimés sur le troisième interval- le des élytres, ainsique par sa petite taille. Sa patrie est l'Egypte, Той il a été rapporté par M. Mestral, de Lausanne. 86 40. 5. persicus. Long. 7211, Parum nitidus, capite in foveis et juxta oculos striato, thorace elytrisque angustioribus, his cylindricis punctato- striatis, punctis posticis duobus, tibiis mediis unispinosis. Cuavpom. Bull. Mose. XV. (1842.). p. 813. № 32. Cette espèce qui ne diffère de l’Arenarius que par une taille un peu moindre, sa forme plus étroite et plus cy- lindrique, sa téte moins striée et l'absence de dentelures aux tibias antérieurs de l'individu que je possède, n'est ce- pendant pas tout-à-fait certaine, mais on ne pourra dé- cider cette question qu'aprés en avoir examiné plusieurs individus. Ele a été trouvée prés d'Astrabad par Karéline. 41. 5. arenarius. Long. 73 — 91". Plerumque parum nitidus, capite strigoso, postice sub- rugato-punctulato, thorace subquadrato, breviore, elytris parallelis, compressis, punctato - striatis, punctis posticis duobus, tibiis mediis unispinosis. BowELLr. Observ. entom. 2. p. 40. № 15. — Оезах. Species. I. p. 396. № 31. — Iconogr. I. p. 199. M 6. pl. 21. fig. 4. 5. volgensis. Steven; Fischer. Entom. de la Russie. II. p. 31. Л 2. Tab. XXVI. fig. 3. 5. laevigatus. Fischer. ibid. Ш. р. 122. JV 4. (errore). Var. 5. terricola. Вомемл. Observ. entom. 2. p. 39. № 14. — Desean. Species. I. p. 398. Л 32. — Iconogr. J. p. 200. Л 7. pl. 21. fig. 5. 87 Il est hors de doute que le Volgensis du midi de la Rus- sie ne differe point de l'Arenarius de l'occident de l'Eu- rope; je ne vois aussi aucun motif plausible pour sépa- rer de cette езрёсе le Terricola qui n'est qu'une variété locale, à intervalles légérement réticulés, et dont la lar- geur varie comme celle de l'Arenarius. Son habitat s'étend sur tous les pays qui forment le bas- sin de la Méditerranée, de la Mer Noire et de la Mer Cas- pienne; je n'ai point vu d'individus provenant des Etats barbaresques situés à l'orient de l'Algérie, d'Egypte et de Syrie, pays dont la faune participe au caractère de la zone torride. J'ignore s'il se trouve en France et en Espagne sur les côtes de l'Océan. M. Rambur ne l'a pas rencontré en Espagne, mais П en a été rapporté en grand nombre par Handschuch qui l'a trouvé prés de Carthagène. A9. 5. laevis. Long. 9 — 101". Nitidus, capite auriculato, viz striato, thorace brevi qua- drato, elytris valde parallelis, supra compressis, obsoletis- sime striatis, inlerstitiis planissimis, puncta postico unico. Desean. Species. I. p. 381. № 15. Cette espéce, qui ne ressemble au premier coup d'oeil qu'au 5. anthracinus, s'en distingue aisément par le tu- bercule assez saillant qu'on voit au dessous des yeux et par ses élytres dont les intervalles sont absolument pla- nes et dont le troisiéme n'a qu'un seul point imprimé. Elle n'est pas rare au Cap de Bonne Espérance. 43. 5. subnitens. Long. 63". Nitidus, nigropiceus, capite anterius et juxta oculos SS striolato, thorace evidentius marginato, angulis anticis subproductis, subacutis, elytris depressis, leviter striatis, stris laevibus, punctis tribus impressis; tibiis mediis uni- spinosis. Il est beaucoup plus petit que l’Arenarius. Les man- dibules ont les dents internes plus fortes et séparées par des échancrures plus profondes, il n'y a de stries que sur la dent basale de la gauche, le reste est lisse, les сагё- nes trés - tranchantes. La téte est faiblement striée dans les enfoncemens longitudinaux et prés des yeux; le ver- tex est lisse; le corselet est un peu moins court et un peu plus étroit, mais il n'est point à beaucoup pres aussi long que dans le Subcylindricus, le bord antérieur est plus échancré, les angles plus avancés et légèrement aigus, les cótés moins arrondis prés de ces angles et le rebord latéral plus large, la base est lisse; les élytres sont moins allongées, le milieu des côtés est très-parallèle, les có- tés de la base ne descendent presque pas vers l'épaule et ne sont qu'un peu arrondis; le dessus est plus déprimé, surtout vers la base, les stries sont lisses et peu enfon- cées, surtout vers les cótés et prés de l'extrémité; il y a trois points bien marqués sur le troisiéme intervalle; deux dentelures aigues aux tibias antérieurs et une seule épine à ceux intermédiaires. Il est d'un brun trés-foncé, presque noir en dessus, rougeatre aux pattes, et assez luisant. J'en posséde deux individus trouvés par le Capitaine Boys au nord de l'Hindostan. 44. S. opacus. Long. 52—6;'". Opacus , capite ruguloso anterius substriato , thorace 89 subquadrato, angulis anticis subproductis, nec rotundatis, elytris parallelis, parum elongatis, obsolete striato-puncta- tis, subcompressis, punctis tribus impressis, tibiis mediis unispinosis. Il est encore plus petit que le précédent; les mandibu- les sont visiblement striées; la tête fortement rugueuse , avec des marques de stries dans les enfoncements et pres des yeux; ceux-ci un peu moins saillants que dans l’Are- narius; la forme du corselet est presque la méme que dans le Subnitens , les angles antérieurs quoique non arrondis, sont un peu moins avancés, le bord antérieur est fortement strié, le rebord latéral n’est pas plus large que dans l'Arenarius, le dessus finement réticulé, la base à peine granulée; les élytres sont moins allongées, mais toujours paralléles, moins convexes sur la haut, les stries sont légérement marquées, finement ponctuées, les inter- valles trés-finement chagrinés, sont parfaitement planes; il y a trois gros points sur la troisiéme strie; une seule dentelure assez obtuse aux tibias antérieurs, une épine aux intermédiaires et les articles extérieurs des antennes sont plus courts et plus élargis. Noir, trés-terne en dessus, le dessous et les pattes plus brillant. Il habite les mêmes localités que l’espèce précédente. A5. S. acutidens. Long. 7i—g". Nitidus, mandibulis acutis , | dentibus internis acutis , capite obsolete striolato , angusto , thorace longiore qua- drato , elytris subelongatis , subcylindricis , laevistriatis , punctis posticis duobus. 90 Il est plus brillant que l’Arenarius et constitue une espèce très-distincte. Les mandibules sont plus longues, plus arquées, très - aiguës, finement striées et fortement carénées; les dents internes sont plus proéminentes, très- aigues et séparées par de profondes échancrures; la tête est beaucoup plus étroite, aussi longue que large; très- lisse à l’exception de quelques rides pres des yeux et dans les enfoncements; les yeux sont bien plus saillants et hémisphériques ; le corselet est plus étroit, sensible- ment plus long, comme dans le Longipennis; les angles antérieurs ont leur sommet légèrement saillant, la dent postérieure est un peu pius obtuse, le dessus plus con- vexe, trés-lisse, nullement strié antérieurement, finement granulé devant les cótés de la base qui remontent plus obliquement et semblent un tant soit peu plus sinués pres du col; la ligne transversale antérieure n'est nullement ponctuée; les élytres sont plus étroites, un peu plus cylindriques , les cótés de la base sont plus arrondis et descendent davantage vers la dent humérale qui est pla- cée plus en arriére; les stries, tout aussi marquées que dans l’Arenarius , sont parfaitement lisses, il y a aussi "deux points prés de l'extrémité du troisième intervalle; deux dentelures assez aiguës aux tibias antérieurs, deux épines inégales aux intermédiaires; les cótés du dessous du corps sont beaucoup plus lisses, les articles extérieurs des antennes plus larges. M. Melly m'en avait envoyé deux individus comme venant de l'ile de Chusan. 46. S. semirugosus. Long. gu, Nitidus, capite longius striolato, bast laevigato, thorace 91 longiore , angulis anticis obtusis , elytris parallelis , sub- compressis , laevistriatis , posterius. subtiliter rugulosis , punctis impressis duobus, tibiis anticis pluridenticulatis. Il est plus grand et plus déprimé que |’ Arenarius. Les mandibules, bien striées , n'ont pas leurs dents in- ternes aussi avancées ni aussi aigués; la téte est plus grosse et couverte de stries fines et serrées qui n'atteig- nent pas la base qu'elles laissent lisse; dans l'un de mes exemplaires ces stries sont beaucoup plus marquées que dans l’autre; les yeux sont moins saillants que dans le précédent, mais plus que dans l’Arenarius; le corselet n'est pas aussi long que dans le premier ni aussi court que dans le second, ses cótés et ses angles postérieurs sont plus arrondis, ses angles antérieurs sont plus ou moins obtus, mais ne sont point avancés; les cótés de la base remontent plus obliquement et ne sont point si- nués; le dessus est plus convexe , trés-lisse, finement rugueux devant les côtés de la base; l'impressicn trans- versale antérieure est moins forte, lisse de méme que le bord antérieur; les élytres sont assez allongées, trés- parallèles, nullement rétrécies vers la base; les côtés restent paralléles sur une grande partie de leur longueur; le dessus est plus plane, surtout vers la base; les stries sont tout aussi marquées et tout-à-fait lisses; les inter- valles, plus planes, sont trés-lisses depuis la base jusque vers le milieu, et finement chagrinés postérieurement, ce qui rend la partie postérieure des élytres terne, il y a de méme deux points imprimés vers l'extrémité du troi- sième intervalle; les tibias antérieurs ont quatre à cinq dentelures trés-aigués et ceux intermédiaires deux épines presque égales; les antennes sont plus fortes, un peu plus longues, leurs articles extérieurs sont plus larges, assez courts, le dernier arrondi et trés-obtus. 92 Je possède deux individus de cet insecte qui provien- nent, je crois, des îles Philippines; l’un m’a été envoyé par Parreyss et l’autre se trouvait dans la collection Gory. Mi. S. capito. Long. 143, Nitidus, mandibulis porrectis, aculissimis, capite magno, antice subdilatato, striolatoque, thorace cordato, breviore, elytris elongato-quadratis, deplanatis, laevistriatis, punctis quatuor impressis, tibus anticis multidenticulatis. Cette belle espéce est remarquable par ses longues mandibules et sa grosse téte. Ses mandibules sont extré- mement acérées, peu arquées, plus longues que la téte, distinctement et finement striées longitudinalement sur toute leur surface, la caréne interne est très-tranchante, assez élevée et atteint tout - à - fait l'extrémité dans la mandibule gauche; sur celle de la droite il y a une troisième caréne arquée qui aboutit à l'extrémité de la seconde dent; les dents de la mandibuie droite sont peu avancées et séparées par une échancrure peu profonde mais beaucoup plus allongée que dans les autres Scari- tes; la dent basale de la gauche est en rectangle un peu allongé , découpé irréguliérement sur ses deux cótés in- ternes; la téte est proportionnellement plus grande que dans les autres espéces de vrais Scarites , convexe à sa base, élargie assez sensiblement en avant des yeux, avec les cótés un peu dilatés et trés-arrondis, toute la partie antérieure est couverte de stries très-fines , très-serrées qui s’affaiblissent postérieurement et n'atteignent pas la base qui est lisse; les enfoncements du front sont peu enfoncés, il y a derrière et au dessus des yeux une dé- 93 pression profonde et oblique qui sépare le tubercule suh- oculaire du haut de la tête; ce tubercule n'atteint pas la hauteur des yeux qui sont eux-mêmes peu saillants, quoique assez convexes; le corselet est un peu plus court mais plus large que la tête, transversal, cordiforme, élargi antérieurement; le bord antérieur est assez échan- cré et offre une légère indentation auprès de l’angle qui n’est nullement avancé, mais dont le sommet forme une petite dent assez aiguë; les côtés sont un peu arrondis surtout antérieurement; la dent postérieure est saillante et très-aiguë; les côtés de la base remontent assez obli- quement et sont très - légèrement sinués prés du milieu qui est légèrement échancré; le dessus est lisse, un peu convexe , distinctement rugueux devant les côtés de la base; les bords latéraux et de la base sont finement re- levés, le milieu de la base est muni d'un bourrelet plus gros; la ligne du milieu est fine et peu imprimée, celle transversale antérieure l’est davantage et tout-à-fait lisse; les stries le long du bord antérieur sont faiblement mar- quées; les élytres sont plus longues que la partie anté- rieure du corps, y compris méme les mandibules, en rectangle allongé, tronquées carrément a la base et ar- rondies à l'extrémité , aussi larges que le corselet; le milieu de la base est échancré, ses cótés, assez arrondis, descendent peu vers l'épaule qui est passablement carrée et munie d'une petite dent aigue; les cótés sont trés- paralléles et restent droits jusqu'au delà des trois-quarts de la longueur des élytres; le dessus est peu convexe, surtout vers la base, les stries , assez imprimées, sont lisses , ainsi que les intervalles qui sont légérement ar- rondis et trés-lisses, elles s'unissent par paires à l'extré- mité; il y a quatre points sur toute la longueur du troi- siéme intervalle contre la troisiéme strie, le bord latéral 94 est. assez relevé , la base et la gouttière latérale sont distinctement granulés, avec une rangée continue de points enfoncés au fond de celle-ci; les cótés du dessous du corps sont légérement ruguleux, le milieu trés-lisse, les tibias antérieurs ont de six à sept dentelures aigués comme les dents d'une scie, ceux intermédiaires deux épines un peu inégales. Les antennes sont assez allon- gées; les articles extérieurs sont carrés, un peu plus longs que larges, l'extrémité du dernier est arrondie d'une maniére assez obtuse; le menton est trés-concave, les lobes extérieurs, lisses, se replient extérieurement et leur extrémité est tronquée un peu obliquement. П est d'un noir assez briliant, les antennes sont bru- nes avec l'extrémité un peu plus claire; les cils des jam- bes qui sont assez allongés, sont rougeätres. Je possède deux beaux individus de cet insecte qui a été également découvert par le Capitaine Boys dans le nord de l'Hindostan. A8. S. taciturnus. Long. 102 — 123!". Nitidior , mandibulis majusculis, dentibus majoribus, capite laevi, foveolis striatis ante oculos valde angulato, thorace subtransverso, antice obtuse angulato, elytris elon- gatis, compressis, striatis, interstitiis utrinque scabris, puncto postico unico. S. madagascariensis? Клюв. Bericht üb. Madag. Ins. 1833. p. 39. № 14. Cet insecte, quoique trés-voisin du Madagascariensis, semble pourtant en différer par ses mandibules bien plus robustes, plus arquées et dont les dents sont plus gran- 95 des et celles de la droite séparées par une échancrure étroite et très-profonde; l'angle des côtés de la tête en avant des yeux est bien plus saillant et suivi d’une si- nuosité qu'on ne voit pas dans le Madagascariensis où cet angle est arrondi; la téte méme est plus large et plus lis- se ainsique le corselet; la partie antérieure des élytres est plus large, elle n’est pas du tout rétrécie, le dessus est plus plane, et les côtés sont parallèles comme dans l'espéce précédente; les intervalles des stries sont moins convexes, plus lisses, trés-faiblement chagrinés près de l'extrémité; les tibias antérieurs ont trois à quatre den- telures; les côtés du dessous sont plus lisses, les palpes et les antennes d'un rouge ferrugineux. Il a été trouvé à Madagascar par M. Goudot et m'a été envoyé par Dupont, je possède deux individus qui ne dif- ferent que par leur taille. Je suis porté à croire que c'est cet insecte qne M. Klug a eu sous les yeux quand il a décrit son Madagascariensis. 49. S. madagascariensis. Long. 95 — 1211, Submtidus, capite laevi, foveolis striatis, ante oculos rotundato, thorace vix transverso antice obtuse angulato, elytris elongatis, leviter ovatis, subconvexis, striatis, in- terstitiis utrinque scabris, puncto postico unico. DesEAN. Species. V. p. 487. № 42. Il est trés-difficile à distinguer du Perplexus, et les seu- les différences, d'ailleurs assez constantes, qu'il m'a été possible de constater, aprés un long examen, consistent en ce que le corselet qui, dans celui-ci ne diminue point de largeur jusqu'à la dent postérieure, se rétrécit un peu 96 postérieurement dans l’espèce de Madagascar, le milieu des côtés est un peu moins arrondi; les intervalles des stries sur les élytres sont un peu plus convexes et mar- qués de chaque côtés d’une rangée de petits grains ce qui n'est point le cas dans le Perplexus, où le fond des stries, qui semble plus étroit, laisse apercevoir sous un fort gros- sissement des points trés- petits et trés- peu marqués, éloignés les uns des autres; la granulation de la base et du bord latéral occupe plus de place et semble un peu plus forte. Les yeux sont un peu plus saillants, les échan- crures des mandibules plus profondes, le dessus semble un peu plus luisant. П ne doit pas étre rare dans l'ile de .Madagascar. 50. 5. perplexus. Long. 9 — 114 Parum nitidus, capite laevi, foveolis striatis, ante ocu- los rotundato, thorace quadrato viz transverso, antice ob- tuse angulato, elytris elongatis, leviter ovatis, subconvexis, striatis, interstitiis planioribus, utrinque laevibus, puncto postico unico. Desean. Species. I. p. 387. № 21. Assez commun au Sénégal, dans les possessions fran- caises et portugaises. iS. aethiops. Long. 12—43". Nitidus, capite laevi, ante oculos evidentius angulato , thorace quadrato, vix transverso, antice obtuse angulato, elytris elongatis, leviter ovatis, subconvexis, fortius striatis, interstitiis utrinque laevissimis, puncto postico unico. 97 Il paraît différer du Perplexus par sa taille bien plus grande et plus de corpulence; le dessus du corps est assez luisant; les angles de la tête devant les yeux sont assez saillants et suivis d'une sinuosité; le corselet et les élytres sont un peu plus larges, celles-ci s'élargissent un peu plus en arriére, elles paraissent étre un peu plus convexes, les stries sont un peu plus marquées et parfaitement lisses de méme que les intervalles; les enfoncements du front sont plus fortement striés. Je possède deux individus de cet insecte qui habite le Kordofan. 52. S. striatidens. Long. 16/11, Nitidus , mandibulis valde striatis , capite laevi , antice et prope oculos striolato , thorace subcordato , angulis obtusis , postice utrinque subsinuato, elytris elongatis, parallelis, supra subcompressis, laevistriatis, interstitiis laevissimis, sed utrinque scabris, puncto postico unico; tibüs anticis acute quinque denticulatis. S. senegalensis. DEYROLLE. in litt. Le corselet et les élytres de cet insecte m'ont présenté d'abord une si parfaite ressemblance avec ceux du Senega- lensis, que j'avais cru que la tête s'étant détachée, on y avait substitué par erreur celle de quelque autre Scarites ; mais en examinant maintenant avec la plus scrupuleuse at- tention les tétes de toutes les espéces de ma colleetion et en étudiant les antennes de l'insecte, Je crois m'étre suffisam- ment convaincu qu'on n'a pu emprunter la téte d'aucun Scarites connu pour compléter cet insecte. Les mandibules sont aussi longues, mais moins arquées que celle du Gigas; le dessus est couvert de fortes stries longitudinales trés- M 1. 1855. T | | t u 98 serrées; la carene interne de la mandibule gauche se pro- longe jusqu’a l’extremite, mais celle de la droite s’oblitere des la base, les dents de celle-ci sont obtuses, peu saillan- tes et séparées par une échancrure tres-peu profonde; celle qui est à la base de la mandibule gauche est étroite et assez allongée dans le sens de la mandibule; la téte ressemble un peu a celle du Gigas, mais elle est plus longue, nullement renflée derriére les yeux qui ont en dessous un tubercule un peu plus élevé et dont le bord postérieur et supérieur est bordé d’une impression ridée assez profonde, les côtés devant les yeux sont légèrement arrondis et nullement an- guleux; le dessus est très-lisse et il n'y a de stries ondu- lées et peu profondes que dans les enfoncements du front et près des yeux; les premiers articles des antennes sont comme ceux du Gigas, mais ceux extérieurs sont carrés et presque aussi larges que longs, tandisque dans le Gigas, ils sont plus longs que larges et plus étroits vers la Базе, avec les angles de celle-ci arrondis; le dernier, qui est en ovale terminé en pointe obtuse dans le Gigas, est arrondi et très-obtus à son extrémité; la pubescence des antennes est plus courte; toutes choses qui prouvent que c’est effecti- vement la tête d’un Scarites voisin du Perplexus quia l’ex- trémité des antennes conformée tout-à-fait de méme; le corselet est exactement semblable à celui du Senegalensis; les côtés de la base sont seulement un peu plus sinués près du col; les élytres sont tout-aussi parallèles, un peu plus longues, striées de la méme manière, mais il y a une rangée de petits grains de chaque côté des intervalles, ces rangées sont plus visibles sur les intervalles extérieurs; la rangée de points enfoncés au fond de la gouttière latérale est com- posée de points plus petits et très-éloignés les uns des autres sur le milieu, tandisqu’ils sont très - nombreux dans le Senegalensis; les tibias antérieurs ont cing à six dentelures 99 trés-aigués, tandisqu'il n'y en a que trois à quatre obtuses dans mes exemplaires du Senegalensis. Il a été trouvé par M. Bocandé dans les possessions por- tugaises du Sénégal; M. Deyrolle et aprés lui M. le mar- quis de Laferté l'ont confondu avec le Senegalensis, car je présume que c'est à cette espéce qu'il faut rapporter les individus mentionnés sous ce dernier nom par M. de La- ferté dans son Catalogue des Carabiques recueillis par M. Bocandé dans la Guinée portugaise (Revue et Magasin de Zoologie 2-е ser. II. (1850.) p. 332.), quoique ceux-ci soient plus petits, n'ayant que 30 mill. de longueur, tan- disque le mien en a 34. Je ferai encore observer que l'in- dividu décrit par Dejean ne saurait pas avoir 40 mill. puisque la mesure indiquée dans le Species (161 lignes) correspond à 36 mill. et qu'il est difficile d'admettre que le Comte se soit trompé de deux lignes. 58. S. senegalensis. Nitidus, mandibulis parum striatis, majusculis, dextra profunde emarginata, capite laevi, antice striato, ante ocu- los valde angulato, thorace subcordato, angulis obtusis, elytris parallelis, supra subcompressis, stris et interstituis omnino laevibus, puncto postico unico, tibus anticis ob- tuse tri-vel quadridenticulatis. Desean. Species. I. p. 386. № 20. Les mandibules de cette espéce ressemblent à celles du Taciturnus, mais elles sont plus longues; dans celle de droite qui forme presque un coude à l'endroit de l'échan- crure entre les deux dents la caréne interne se prolonge jusqu'à l'extrémité, la première dent est courte et très- т. 100 large, la seconde est au contraire assez étroite et allon- gée, l'échancrure qui les sépare est trés-profonde et as- sez étroite; la dent basale de la mandibule gauche est à peu prés carrée et trésegrande, la seconde n'est presque pas sensible; sur toutes les deux mandibules l'espace entre les deux carénes est trés-concave et légérement strié, les stries sont trés-obliques; le dessus des deux dents basa- les est aussi un peu strié obliquement; les stries dans les enfoncements du front sont moins serrées et plus larges, la partie qui est prés des yeux est moins ridée, ceux-ci sont assez saillants; l'angle des cótés devant les yeux est droit, trés-saillant et suivi d'une forte échancrure; on ob- serve prés de la base sur le haut des cótés un fort pli longitudinal qui manque au précédent; la téte méme est courte et large et semble se rétrécir légèrement derrière les yeux. Le corselet parait étre un peu moins convexe que celui du Striatidens et moins sinué sur les côtés de la base prés du col. Les élytres ont la forme d'un rec- tangle allongé dont le cóté postérieur est trés-arrondi, les stries et les intervalles sont parfaitement lisses. J'en posséde deux individus qui ne présentent pas la moindre différence entre eux et qui appartiennent bien sürement à cette espéce, quoique la description du Spe- cies ne soit pas assez explicite au sujet de la forme de la téte et des mandibules. Il habite le possessions françaises du Sénégal. 54. 5. cayennensis. Long. 13 — 14/11, Nitidus, capite quadrato, laevi, antice striato, oculis convexis, thorace transverso, angulis rotundatis, elytris fortius striatis, stris interstitiis laevibus, tripunctatis an- tennis erassis. 101 Desean. Species. I. p. 384. № 18. S. elongatus? BnurLé. Voyage de d'Orbigny. № 160. Il est certainement voisin du Subterraneus, dont il dif- fère par sa tête plus élargie et plus anguleuse devant les yeux qui sont plus convexes, par ces mandibules plus fortement dentées, par ses antennes beaucoup plus gros- ses, obtuses à l'extrémité et foncées, par son corselet plus court et plus transversal et dont les angles antérieurs sont arrondis et les côtés plus finement rebordés; les ély- tres paraissent être plus parallèles. Comme М. Brullé n’assigne pas d'autre différence а son Elongatus que la présence de trois points sur la troisié- me strie et que ces trois points existent constamment dans le Cayennensis, je présume qu'il n'aura eu sous les yeux qu'un trés-grand exemplaire de cette езрёсе. Mes Ee viennent de Cayenne. 99. 5. quadriceps. Long. ii; — 13411, Nitidus, mandibulis striatis, capite laevi, antice sub- striato, thorace quadrato, mediocriter convexo, angulis an- ticis subacutis, elytris longis, parallelis, tripunctatis, strüs parum profundis, sublaevibus, antennis tenuibus, elongatis. Cuaupom. Bull. Mosc. XVI. (1843.). p. 729. № 10. S. substriatus. HarpEMaw, et S. distinctus. ejusd. (mon Le Conte. Catal. of the Geodephag. Coleopt. inhab. = Unit. Stat. 1846. р. 38. № 2.) Je пе crois раз ше tromper en continuant а considérer cet insecte et les quatre suivants, comme autant d'espé- ces distinctes. Depuis que je les ai établies en 1843, j'ai reçu de MM. Gerex et Dupont un assez grand nombre ИИ 102 d'individus de quatre d'entre elles pour avoir pu me con- vaincre que les différences sont constantes, quoiqu'on пе puisse nier leur extréme ressemblance entre elles. La cin- quiéme: S. alternans, n’est encore représentée dans ma collection que par un seul individu et nécessitera encore la comparaison d'un plus grand nombre d'exemplaires. Il diffère du Subterraneus par sa taille beaucoup plus grande et la longueur proportionnellement beaucoup plus considérable de ses élytres qui sont tout aussi paralléles; l'espace compris entre les deux carénes des mandibules ast distinctemens strié comme dans l'espéce suivante, avec Jaquelle elle a aussi de commun la longueur des anten- nes dont les articles extérieurs sont assez étroits et en carré plus long que large, mais celle-ci différe en re- vanche par la forme arrondie du cerselet et ses élytres plus courtes un peu ovalaires, de méme que par les stries plus profondes et moins lisses. _ ll habite les Etats méridionaux de la Confédération amé- ricaine. 56. 5. vicinus. Long. 9j—10/", Nitidus, mandibulis striatis, capite laevi, antice substria- so, thorace rotundato, parum convexo, antice profunde emarginato, angulis acutis, elytris parum elongatis subo- vatis, fortius subpunctato-striatis, punctis tribus ?mpressis, aiennis tenuibus elongatis. Cuavporr. Bull. Mosc. XVI. (1843.). p. 728. № 8. S. affinis. Le Conré. Bost. Journ. Nat. hist. (Conf. fatal. of. the Geod. Coleopt. p. 39.). Ses mandibules fortement striées, ses antennes dont les articles sont étroits et assez allongés, la forme plus large 103 du corselet et des élytres, la moindre convexité de l’un et de l’autre et sa taille plus considérable le distinguent aisément du Subterraneus. Le corselet est presque rond avec sa partie antérieure fortement échanerée et les ang- les antérieurs plus aigus; les élytres sont un peu ovalai- res, les stries sont plus marquées et les intervalles assez convexes. Son habitat s'étend sur presque (ous les Etats de l'Union américaine. 91. S. alternans. Long. 941, Nitidus, mandibulis striatis, thorace elytrisque convexis, tllo subtransverso, angulis vix aculis, his fortius. striatis, interstitiis alternatim elevatis, tripunctatis, antennis bre- vioribus, incrassatis. Cuauporr. Bull. Mose. XVI. (1843.). p. 727. № 7. Il est plus grand que le Subterraneus, au moins aussi convexe, mais plus large dans toutes ses parties. Les man- dibules sont aussi fortement striées que celles du précé- dent; le corselet a la forme et la convexité de celui du Subterraneus, mais il est plus large; les élytres sont très- bombées, pas plus allongées que dans celui-ci, mais plus larges au milieu, plus ovales; les stries sont plus pro- fondes, les intervalles plus convexes, le troisiéme, le cin- quiéme et le septiéme sont un peu plus élevés que les autres. Les antennes sont aussi courtes et plus élargies extérieurement que dans le Subterraneus. Cuba. Envoyé par M. Chevrolat. 58. iS. subterraneus. Long. Ti—85*!/, Nitidus , mandibulis inter carinas vix striatis , capite 104 laevi, antice perparum striato, thorace quadralo, angulis anticis viz acutis, conveziusculo; elytris parum elongatis,» subparallelis, mediocriter striatis, tripunctatis, convexiori- bus; antennis brevioribus, extus subincrassatis. Fasnicius. Syst. Eleuth. I. p. 124. № 8. — Devsean. Species. I. p. 392. № 27. S. picicornis. Sturm. Catal. 1843. p. 9. — Deszan. Species. V. p. 484. № 27. S. Beckwith? SrEPBHENs. lllustr. Ent. I. p. 37. pl. 3. hou Commun dans tous les Etats de l’Union américaine; on le retrouve à Cuba; si le Beckwithit est vraiment la même espéce, je présume qu'il aura été accidentellement ap- porté en Angleterre par quelque vaisseau. 59. S. denticollis. Long. 61—8!!!. Parum nitidus , mandibulis inter carinas. vix striatis; capite laevi , antice perparum striato; thorace quadrato, angulis viz acutis, minus convexo; elytris angustis, valde parallelis, longioribus, strüs leviter impressis, supra pla- niusculis, tripunctatis; antennis brevioribus , extus sub- incrassatis. CHavpom. Bull. Mose. XVI. (1843.) p. 729. № 9. S. patruelis? Le Conte. Bost. Journ. Nat. hist. (Conf. Catal. of the Geodeph. Coleopt. p. 39.). Il differe du Subterraneus par sa forme plus étroite , son corselet et ses élytres moins convexes, celles-ci sont plus allongées, plus paralléles, plus acuminées à l'extré- mité , les stries surtout prés des bords sont plus faible- ment marquées et le dessus est terne, surtout sur les 105 élytres. Les mandibules et les antennes sont à peu près comme dans le Subterraneus. On le trouve dans la Louisiane et au Texas. Je l'ai reçu de M. Dupont sous le nom de T'exanus. 60. 5. anthracinus. Long. 91—10/", Nitidus , capite antice juxtaque oculos substriato; tho- race breviter quadrato, angulis apicis obtusis; elytris elon- gatis ,; valde parallelis, supra depressis, obsoletissime sub- punctato - striatis , interstitiis ante apicem alternatim con- vexioribus, punctis tribus impressis. Desean. Species. V. p. 491. № 47. За patrie est Buénos-Ayres et les provinces méridiona- les du Brésil. 61. S. excavatus. Long. 155—471. Opacus, сарие magno laevi; thorace breviter quadrato, angulis obtusis; elytris elongato-subovatis, convexis, supra compressis, latius striatis, extus sulcatis et costatis, strits sulcisque seriatim foveolatis. Kirsy. Cent. of insects; trad. fr. Ed. Lequien. p. 3. № 3. — Desean. Species. I. p. 374. № 9. S. glypticus. Ревту. Delect. anim. itin. Spix. et Mart. Ins. p. 8. tab. 2. fig. 4. Je ne reproduirai point la description d'un insecte suffi- samment connu. Mais j'observerai que cette espéce n'ap- partient qu'imparfaitement à ce genre et ne peut être placé dans aucun de ceux qui précédent; quoique par 106 ses élytres soudées et un peu carénées prés des bords elle se rapproche de certaines espéces de Taeniolobus; lavant dernier article des palpes maxillaires est aussi plus court que le dernier; mais son menton plane, trés- lisse, sans caréne latérale et dont les lobes sont tron- qués antérieurement, ses palpes plus larges et plus com- primés que dans les Taeniolobus et qui le rapprochent des Dyscherus dont l’éloignent Ue nouveau ses mandibu- les semblables à celles des vrais Scarites, ne permettent pas de le placer dans ce genre. Je ne me suis pourtant pas décidé à établir un genre nouveau sur une seule espèce, qui ressemble assez par le facies aux derniers Scarites que nous avons énumérés. Il habite l'intérieur du Brésil. — — Il me reste, pour compléter ma tâche autant qu'il est en mon pouvoir de le faire, à énumérer les espèces de Scarites décrites par les auteurs et qui manquent à ma collection; je le ferai, en hasardant quelques observations sur plusieurs d'entre elles 1. 5. subsulcatus. Desean. Species. V. p. 489. № 44. se rapporte probablement au genre Taenvolobus , il est sans doute voisin du Corvinus. C’est sans doute aussi dans ce genre que devra étre placé le 9. S. silvestris. Laporte. Etud. entom. p. 64. №1., mais la description , comme la plupart de celles de cet auteur, est tellement insuffisante qu'il est impossible d'émettre une opinion sur cet insecte. Ces deux espéces habitent le Brésil. 3. 5. depressus. Boneman. Ins. Caffrar. I. p. 120. № 126. parait étre trés-voisin du T. picicornis MEGERLE, mais il est plus grand. Il se trouve dans l'intérieur de la Caffrerie. 107 4. S. platynotus. Fiscuer. Entom. de la Russie. Ш. р. 124. №7. m’est inconnu. Comme М. de Motschoulski, qui probablement possède cet insecte ,: puisqu'il le fait précéder d’un astérisque dans son catalogue (Käfer Russ- land’s р. 20.), le place auprès du Bucida dans son genre Scarites, et que Fischer l’a rangé parmi les espèces a élytres dilatées postérieurement, je présume que c'est ou une espèce très- voisine du Bucida, ou bien un petit exemplaire à stries presque effacées de cette espèce. Il lui assigne le Caucase pour patrie. L’exemplaire de M. de Motschoulski vient des environs de Kislar au bord de la mer Caspienne. 5. S. Herbstii. Desean. Species. I. р. 372. № 6. геп- tre probablement dans ma division « Elytra ovata, thorax postice dentatus.» Il doit être voisin du 5. Richteri. On peut en dire autant du | 6. S. exaratus. HoFFMANseGG; DEJIEAN. Species. I. р. 373. № 7. qui doit être assez voisin du Herbstü. 7. S. linearis. Boneman. Ins. Caffrar. I. p. 116. № 122. doit être voisin de l’Eurytus de même que 8. S. natalensis. Boneman. ibid. p. 117. № 123. ce- pendant l’auteur ne s’explique pas suffisamment sur la conformation du bord postérieur du corselet de sorte que j'ignore s'il est prolongé au milieu ou s'il ne l'est pas. Ces deux espéces habitent la Caffrerie. 9. 5. sulcatus. Desean. Species. I. p. 375. № 10. — Orivier? Ш. 36. p. 7. № 5. tab. 1. fig. 11. ne saurait différer beaucoup de mon Dyschromus, mais si on lit la description du Species, on verra qu'il doit en étre distinct. C'est trés-probablement un insecte des Indes orientales. 10. 5. chinensis. Ericuson. Meyen. Observ. Zoolog. in Act. nov. Acad. Caes. Leop. Car. Nat. Cur. XVI. x V 108 Suppl. 1. р. 220. № 3. ше semble aussi voisin du Dyschromus. Sa patrie est Macao. | 11. S. parallelus. Desean. Species. I. р. 382. № 16. vient se placer auprès du Hespericus. Il est originaire de Java et il est du nombre des Scarites a élytres a peine striées. : 12. S. Lacordairei. Desean. Species. V. p. 493. № 50. qui doit ressembler beaucoup au Longipennis № 38. mais qui en diffère par ses stries nullement ponctuées et la présence de trois points seulement sur Je troisième inter- valle. Il habite Cayenne. 13. S. quadripunctatus. Desean. Species. I. p. 392. № 96. Espèce du Sénégal et de la Sénégambie portu- gaise qui me parait voisine de mon Semirugosus. № 46. 14. S. Selene. Scumipt-GoeseL. Faun. birm. I. p. 94. № 1. de la presqu'ile orientale des Indes, pourrait étre mon Capito, mais la description n'étant pas achevée, ne permet de décider la question. Il en est en tout cas trés-voisin. 15. 5. barbarus. Desean. Species. I. p. 388. № 22. espéce de la cóté septentrionale de l'Afrique, ne saurait s'éloigner beaucoup du Perplexus et du Senegalensis. 16. 5. Ephialtes. Le Conte. Bost. Journ. Nat. bist. V. est une espèce voisine du Subterraneus et qui ne diffère peut-étre pas de mon Quadriceps. Elle habite le midi et l’ouest de l’Union américaine jusqu'aux montagnes Ro- cheuses. 17. 5. intermedius. Le Conte. ibid. n'est probablement qu'une variété de l'une des espéces américaines voisines du Subterraneus. On peut en dire, je crois, à peu prés autant du 18. S. californicus. Lg Conte. Ann. Lyc. Nat. Hist. 109 М. Jork V. № 4. p. 198. № 1. insecte de la Californie qui пе différe peut-étre pas du Denticollis. 19. 5. melanarius. Desxan. Species. V. р. 490. № 46. Espèce du Brésil, très - voisine de l’Anthracinus , ainsi- que le 20. 5. magellanicus. Guérix. Rev. Zool. Cuv. 1841. р. 297. № 5. trouvé au Port-Famine, localité déjà très- élevée pour une espèce de ce genre. 21. S. languidus. WikbEMANN. Zool. Magaz. И. I. р. 35. № 48. du Cap de Bonne Espérance, est une espèce trés- remarquable qui parait se rapprocher des Scaritides de Madagascar et devra probablement former un genre nouveau voisin des Crepidopterus ou des Stortho- dontus , suivant la conformation des mâchoires, dont il n'est rien dit dans les descriptions. 22. S. semicircularis. Mac Leay. Annul. javan. p. 24. № 45. est une petite espéce de Java, trop briévement décrite pour qu'on puisse la reconnaître; l'auteur la croit une variété du 23. S. punctum. WIEDEMANN. Zool. Magaz. II. I. p. 38. insecte du Bengale dont je ne connais pas méme la de- scription, n'ayant pu me procurer le numéro dans lequel les Scarites sont décrits. 24. S. elongatus. Kruc. in litt.; Larerte. Rey. et Magas. de Zoolog. 1850. p. 389. fait mention de cette espéce sans la décrire et affirme que c'est la méme qui figure dans la troisiéme édition du Catalogue de la Col- lection Dejean sous le nom de Boisduvalii. nov. sp. C'est une espéce d'une taille remarquable, trés-allongée, trés- étroite, trés-paralléle, aplatie en dessus, dont le corselet est trés-long, et que j'ai vue dans la collection du Comte Mniszech que je regrette de n'avoir pu consulter à cause 110 du départ du Comte pour l'étranger, ce qui m'empéche de la placer convenablement. | Je regrette de ne pas connaitre les ouvrages dans les- quels sont décrits: 25. 5. dimidiatus. BrurLe. Entom. Canar. II. p. 57. Tab. 2. fig. 6. Iles Canaries. | 26. S. Гера Шапи. Lucas. Ann: des Sc. nat. XVIII. p. 60. (1842.) Algérie. 27. S. Savagei. Hore. Annals of Nat. hist. X. (1842.) p. 91. Guinée. M. Schaum (Stettin. Entom. Zeit. 1847. p. 42.) assure que le 98. S. quadratus. Fasricius. Syst. Eleuth. I. p. 124. № 7. qui figure dans l'ancienne collection Sehestedt comme venant de la Guinée et dont il a vu l'exemplaire type, diffère entièrement du Quadratus DEJEAN; il est à re- gretter qu'il ne nous en ait pas donné au moins une eourte description. DETERMINATION DES POSITIONS D’ ÉQUILIBRE DES CORPS FLOTTANTS. PAR Mr. BRASCHMANN, Professeur à l'Université de Moscou. Dans un mémoire sur l'équilibre des corps flottants, publié en russe à Moscou en 1848, par le Professeur Da- vidoff, ce savant auteur, en profitant de la considération des courbes et surfaces des centres introduites par Dupin, donne le premier une méthode analytique générale pour déterminer les positions d'équilibre d'un corps flottant; il applique cette méthode à beaucoup de cas particuliers, ou le corps est limité par des plans ou des surfaces du second ordre; il éclaircit les solutions analytiques par des constructions géométriques et discute la stabilité de l'équi- libre pour chacune des applications particuliéres. Or, dé- sirant familiariser à ces recherches ceux qui s'occupent de l'étude de la mécanique rationnelle, je crois utile de modifier la théorie de Mr. Davidoff et de montrer que, 112 pour tous les exemples qu’il a donnés et presque pour tous les cas ou l'application de sa méthode ne rencontre point des difficultés insurmontables dans l'état présent de lanalyse, on peut déterminer les positions d'équilibre d'un corps flottant par des procédés beaucoup plus sim- ples. Dans ce but, je trouve d'abord par une analyse fa- cile la condition de l'invariabilité du volume liquide dé- placé et la variation des coordonnées du centre de gra- vité de ce volume, quand la position de la section varie dans le corps, et je communique la méthode de Mr. Da- vidoff pour déterminer les courbes et les surfaces des cen- tres. Ensuite, tout en profitant de sa théorie, je donne une autre méthode de détermination de ces courbes et de ces surfaces, qui simplifie beaucoup la recherche des positions d'équilibre. § 1. Nous supposerons ici trés petit comparalivement au poids du corps flottant le poids du volume d'air qui est égal au volume non immergé du corps. Dans ce cas les conditions nécessaires et suflisantes pour l'équilibre du corps flottant sont 1) que le poids du fluide déplacé soit égal à celui du corps, 2) que le centre de gravi- té du corps et celui du fluide déplacé se trouvent sur la méme verticale. Soient V,V, les volumes du corps flottant et du fluide , Vo deplacé, p,p, leurs densités: nous avons Г, =— — à une constante pour toutes les positions d'équilibre du corps flottant. S'il s'agit d'un corps flottant limité par une sur- face cylindrique à bases paralléles et perpendiculaires aux génératrices que nous supposerons horizontales, nous au- rons V—Uh, V,=U,h, où U désigne l'aire de la base du 113 cylindre, U, celle de la partie immergée et h leur hauteur Do commune; donc he a une constante pour toutes 1 les positions d’équilibre du corps flottant. Nous supposerons que la masse du cylindre est symé- triquement distribuée et en méme quantité par rapport a tous les points d’une section paralléle a la base, qui passe par le milieu de la hauteur du cylindre. Dans ce cas nous pouvons concevoir toute la masse du cylin- dre dans ce plan, et nous pouvons remplacer le volume par une aire flottante U. Le probléme de la détermination des positions d’équilibre du cylindre se réduit alors a -celui-ci: Retrancher par une droite DE d'une aire don- née U une aire este de manière à ce que les centres 1 de gravité des aires U et U, зе trouvent sur une perpen- diculaire a DE. Chaque droite DE (fig. 1.) qui satisfait à ces conditions sera une ligne de flotaison pour l’aire U ou pour le cylindre. § 2. Pour résoudre cette question, considérons une aire quelconque U, limitéeparune droite AB et par une courbe, dont l'équation par rap- port à deux axes rectangulaires Ох, ‚Оу est у= f(x). Supposons qu'une droite DE № 1. 1855. 8 114 qui rencontrant cette courbe en deux points D et E, dont les coordonnées sont respectivement Ly, у; Los y, retran- che de Гаге U=ACB une aire U—DCE; exprimons d'abord la condition de l'invariabilité de l'aire U, pour toutes les positions de la droite ВЕ. Soit y—ax+b l'équation de la droite DE, alors l'aire de l'élément mngp—m,n,qp=dU , =| ax+b—f(x)\da quelle que soit l’origine des coordonnées, pourvü qu'on ait con- venablement égard aux signes des quantités ax-+-b et f(x). Désignons par 640, l'accroissement infiniment petit de l'élément dU,, qui provient d'un changement infiniment. petit de la position de DE, ой 9 désigne la différentiel- le de dU, par rapport à а et b, nous aurons 6dU, = c 450, = (ada + db) dx, d'ou 60, = | (ada + db) dx T, = (x,?—2«,")da+ (2,—x,)db=o, à cause de l'invaria- 2 . bilité de l'aire U, pour toutes les positions de la droite DE: donc la condition de cette invariabilité sera toujours exprimée par l'équation. (x, + x у... 5 и ch ES Désignons par &, z les cordonnées du point d'intersec- tion de deux cordes consécutives, et remarquons que pour ce point &, z ne varient pas avec a et b, nous aurons 115 en méme temps 7=а5 +6 et €da+db=o. En compa- rant la derniére équation avec (1), nous obtenons £ — Ly tL, и | eonque de la droite DE. y, — ax, +b, y,=ax,+ 6, ou Yo + + 1 : fot Yi u) + b — aë + b — y. Les équations Mais nous avons aussi pour une position quel- 2 2 Er rs m. yeso dui 2 9 section de deux cordes consécutives se trouve au milieu de Ja premiére de ces cordes. > montrent que le point d’inter- " Une équation entre &, 7 indépendante de x,, y,, &, y, représente le lieu des points d'intersection de toutes les cordes consécutives , ou /a courbe des sections. Оп peut construire cette courbe par points, en menant d'abord 1 i Reap une corde qui retranche de U une aire U——, et en- р suite une série d’autres cordes consécutives ed chacune passe par le milieu de sa précédente. Pour trouver l'équa- tion de la courbe des sections, remarquons qu'elle est formée par une série consécutive de cordes DE, donc chacune d'elle est tangente à la courbe dans un point Z, 7, et comme elle passe en méme temps par les points x,, %,» 2, Yor OD aura pe) yim IG) yf) 23—=7,+2, 2n=y,+y,. En éliminant de ces cing équa- tions z,, У, £,, Y,, оп aura une équation entre les co- ordonnées d'intersection &, 7 indépendante de la position de la corde DE, ou la courbe des sections. Cette élimi- nation se réduit à celle de x, des équations. fis) = (+) (2) АД п— CD — 116 $ 4. L'élimination de x, des équations (2) donne l'équation différentielle de la courbe des sections. Mais avec le dé- placement dela corde DE le centre de gravité de l'aire U, se déplace aussi et décrit une autre courbe qu'on nomme courbe des centres. Pour trouver l'équation de cette courbe désignons par £, 7 les coordonnées du cen- ire de gravité de l'aire U,, nous avons par la propriété du centre de gravité UE (foie [в [ax + b—f(x)|, Um — [oisi 2 fantasy roy. donc désignant par 6 la différen- tielle par rapport à a et b, et remarquant que óU,—o, nous aurons d(U E) = [ax = b — [(2)]хах, d(U,7) = &[(az + 6)? —f?(x)]dx, d'où dó(U,£) = (ada + db) xda Le U,7)—(ax-+ 6) (xda+-db)dx; donc 0,68 = frirrdas an, x, Te Ui fast) (ada+db) ах. En effectuant l'intégration x SS DNE. 2 m? U 3 ) da ado — TAC = ) +bdb(x,—zx,) 117 Mais para А bdb(x,—x,)—b ea [Ez da ea | d’après l'équation (1), donc en substituant de cette équation la valeur de db et remplaçant le signe 6 par d, nous aurons: 12U (3). eds 1207 7% d’ou Gaon". C. a. d. que la tangente de la courbe des centres à un point quelconque &, 7, qui répond a une certaine posilion de la droite DE, est parallele a cette droite qui touche la courbe des sections au point &, 9. Pour trouver l'équation de la courbe des centres, il faut éliminer z,, zx, , a, b des quatre équations (x, +) ta dr "uec Veil inne et une des équations (3). Cette élimination s’effectue de la maniére suivante. ax, +b=f(x,) ’ ax,-+b=f(x,) ’ On déterminera d’abord x, et x, en fonction de a et b des deux prémiéres de ces équations, et l’on substituera leurs valeurs dans la 3-me. Après avoir intégré cette équation, et déterminé la valeur de b en fonction de a, on substituera cette valeur dans une des équations (3), on aura une équation entre a et E ou a et 7 dans la- d ; quelle on mettra E pour a. L'intégrale de cette équa- 115 tion sera l’équation de la courbe des centres, telle est la méthode de Mr. Davidoff. § 5. Pour déterminer les positions d'équilibre , il n'est pas nécessaire de connaitre la courbe des sections, mais il suffit et il est nécessaire que l'équation dela courbe des centres soit donnée; nous allons trouver cette équation par, une méthode beaucoup plus simple que celle du pa- ragraphe précédent. Supposons qu'aprés avoir trouvé x, et x, de l'équa- tion f(x)—ax+b, on ait ROME = ¢i(a, b), et remar- 2 quons que pour le milieu d'une corde parallèle à DE, la quantité Z varie seulement avec 6, nous aurons, en éliminant 6 au moyen de l'équation и = аё +b, (&)....&-d(a, » —a£) pour les milieux de toutes les cordes paralléles à DE. Si tous ces points se trouvent sur une droite [ce qui a lieu non seulement pour les courbes du second ordre, mais en général pour toutes les courbes, qui admettent un nombre infini de diamètres recti-lineaires] nous pou- vons concevoir l'aire U, comme somme d'éléments paral- léles à DE, dont les masses sont concentrées sur une seu- le droite, qui passe parles milieux de ces éléments. Or le centre de gravité de l'aire U, étant un de ces points, il se trouvera aussi sur cette droite. Nous pouvons par consé- quent remplacer dans l'équation (4) £, у par £, 7 et mettant dz ' T : pour a sa valeur jg: nous aurons l'équation différentiel- 119 le de la courbe des centres, son intégrale sera l'équation finie de cette courbe. Nous pouvons donc donner la régle suivante pour trou- ver l'équation de la courbe des centres: On déterminera 9 7 > 1 PRE: d'abord de l'équation f(x)=ax+b les quantités x,, x, par IND - a = Ala, b), ensuite on sub- a, 6 et Гоп mettra dr , stituera п—аё pour b et = pour a, l'intégrale de cette equation sera l’equation de la courbe des centres. Si la : : хх, 5 uantité 6 disparai ——, —f(a), quantité b disparait de la somme = on aura £—f(a) = et on pourra l'intégrer immédiatement sans avoir recours à l'équation 7 —a£--b. , 37 . Lat T, Remarquons qu en mettant dans l'équation Г бр s 1 dy = f(a, b). n—aë pour 6 et jg Pour e, nous avons ume e équation entre les coordonnées 5, 7 des points d’inter- section de toutes les cordes consécutives, c. à. d. entre les coordonnées de la courbe des sections. Nous pouvons donc conclure que l'équation (4) représente toujours l'équation différentielle de la courbe des sections lorsqu'on y rem- 7 : Е Fs elle ne représente la courbe des centres que dans les cas ou la courbe a un nombre in- fini de diamétres rectilinéaires. Dans ce cas la courbe des sections est toujours semblable et paralléle a la cour- be des centres, parceque leurs équations ne different que par la valeur d’un parametre constant. place a par 120 $ 6. Aprés avoir trouvé l'équation de la courbe des cen- tres, nous pouvons procéder à la détermination des po- sitions d'équilibre. Pour cela imaginons du centre de gravité (Z, y) du cylindre flottant une normale à la courbe des centres. Cette normale est d'apres les équa- tions (3) perpendiculaire à la corde DE dans une de ses positions qui répond au point d'intersection de la nor- male avec la courbe des centres. Or DE étant perpen- diculaire à la droite, qui passe par les centres de gravité des aires U, U,, et retranchant en méme temps de U 1. : Up Е dans toutes ses positions une aire constante [jm E satis- p, fait aux conditions de l'équilibre et peut étre une ligne de flotaison. Autant il y aura de positions de DE, déterminées sous les conditions citées, autant il y aura de positions d'équi- libre. Mais le lieu de la droite DE dépend de a et 5, . donc le nombre des positions d'équilibre dépendra du nom- bre des racines réelles qu'on obtiendra pour a et b. Pour trouver ces quantités, on déterminera z, et x, de l'équa- tion f(z)—az--b et Гоп substituera leurs valeurs dans l'équation (1) $ 2, dont nous représenterons l'intégrale par (5) = lots ENT) (a, b) = 1). L’équation de la normale à la courbe des centres ménée du point Z, y donne 7 — y = — — (&—Z) ou (y—y)a + E — x — o, donc mettant l'équation de la courbe des 121 centres sous la forme 7—w(£), nous aurons par l'élimi- nation de &, 7 des trois équations E ner 7 = v(E (6) . | _ dy NET une équation de laquelle on déterminera a, et substituant = sa valeur dans l'équation (5) on obtiendra celle de 6. $ 7. У Appliquons la théorie des | deux paragraphes précédents В au cas ou l'aire U est limitée par une parabóle et une droite quelconque AB TE é P. - Prenons l’origine О des co- ordonnées au sommet de la pa- C ‚ rabóle, l'axe des x suivant la Ü = tangente а ce point, et soit x” = Эру l'équation de cette courbe, nous aurons pour 2 E RT р ax a déterminer x, et x, l'équation Se ax +6, qui donne Á p z,—ap +V a? p^ a-9bp, z,—ap—N/ a*p*--9bp , Е 2 = dy & dŒ Cette équation de la courbe des centres montre qu’elle est semblable et parallèle à la parabôle donnée. Pour déterminer la constante С supposons que у — 7,, pour S* —ap, dou а=-= , dont l'intégrale est £^—92pza- C. 122 le sommet de la courbe des centres, où 2 — o, nous aurons C=—2p7,, done E^—2p(;— 7), et pour dé- terminer 7, nous supposerons que b—b quand la droite DE est horizontale c. à. d. quand а =o, nous aurons par la propriété du centre de gravité т. vue ip TE b 1 Е 2 À U Mem (ити) ge). où x, pour à — 0, x, = V/92pb,, 2, — — М 9pb, . done tol 5 U7, =4(2p) 6,2. La quantité b, se détermine de l'équation tol 7 re) ep $ и = (5-5 cbe a) RI = 3 (24) , x, à NE TRES 1 JU} , M 2 = 3 JU " d'où b,=3 7: » par conséquent 7, — т5 Яр. : $ 8. ` Connaissant l'équation de la courbe des centres, on trouvera les positions d'équilibre par l'élimination de LiL, E, Я des équations (5) et (6) © 6. Comme —ар, l'intégrale de l'équation (1), с. à. d. l'équation (5) sera pa’ + 2b — 2b, , et les équations (6) deviendront a(g—y)--£—3a-—o 22 77 ——— +7) ap edd Е jj — 5 Pp "n 123 L'élimination de 2, 7 des 3 dernières équations donne l'équation du 3-me dégré c: Cu Qu TE e| Ea | a, p p qui peut avoir une seule racine réelle ou trois, et comme l'équation ра” + 26 = 2b, ne donne pour chaque valeur de а qu'une seule valeur pour ^, nous concluons que l'aire U ne peut avoir dans le premier cas qu'une seule position d'équilibre et dans le second cas trois. Cepen- dant il ne suffit pas pour l'équilibre que les quantités a et b soient réelles, il faut encore d'aprés notre sup- position © 2, que la droite DE coupe la parabóle don- née en deux points. Jusqu'ici nous avons supposé que la droite AZ reste constamment en dehors du fluide, mais il y a d'autres positions d'équilibre, oü cette droite est totalement immer- обе. Pour les trouver on n'a qu'à changer U, en U—U. La forme de l'équation (I7) restera alors la méme, comme pour le cas ой la droite АВ зе trouve en dehors du QU'EN fluide , mais au lieu de Ze AD » nous aurons +p 2 gp ues п == | —————— |: il pourra donc y avoir généralement О Ap р b 5 encore 3 positions d'équilibre. Ainsi il y a généralement 6 positions d’équilibre pour un cylindre parabolique dont la génératrice est horizontale, lorsque la corde DE ren- contre la courbe donnée en deux points. 124 Ç 9. Supposons maintenant que l'aire U est limitée par une ellipse et déterminons la courbe des centres. Soit x? Je 2 à b c = 1 l'équaüon de l’ellipse, nous aurons В? T Nos A*ab > a ар ET Sir M EN АВЕ ди: А? ab pe A? a^? + p? ECUN A*a? + B? ABV A? a? + B? — b? - A’ ab sas a ee Me Co done £ SS pe 9 Aa + B A?a* + В? " А*а(й — a£ : RE C ps m ) Cette équation donne d; ВЕ : = 7 SS SS SS Il à Aux IU E di Y dont l'intégrale est ча pe ka ou k? désigne une constante arbitraire et il est visible que la courbe des centres est semblable et concentrique a l’ellipse donnée. Pour déterminer la constante k^, supposons que b=b, pour a—o c. à d. quand DE est horizontale, nous avons d'abord pour la détermination de 5, X2 LT 3 DB —— €— с. [tv а | dx [ev | И 9 AB x : Hag TE sum — b, (x ,—2,), où pour XX а—=0, sv PO, oo PIE , done * SU (B). zer b, a- ard sin = VE p LE HS 0 Or la quantité our b,? étant négative entre les li- mites 6, =—B et 6,=o, positive à commencer de 5,—o jusqu'à 6, = B, nous aurons pour 6 = — В are (sin E 25 ИЕ 5 - ) А Е роб, — В. 2 MNT UN arc ( sin — za Vv В — is) = 0. Comme d'ailleurs = < 7, le premier membre de l'équation (B) sera + pour 6, = — В et— pour 6= В, nous pouvons done conclure que l'équation (B) a un nombre impaire de racines réelles. Mais comme la dérivée de cette équation n'a aucune racine réelle entre les limites — В + г et В— =, où = désigne une très petite quantité, on peut conclure que l'équation (B) n’a qu'une seule racine réelle pour 6,. Supposons la valeur de 6, déterminée de cette équation et mettons 7 = 7, pour £ —0, nous aurons 7 / k m et pour trouver la valeur de 7,, nous avons Le x? b 2 $ = /|»(1-%)- — pe. ou Um tapis) ne Al | 126 © 10. Pour trouver la position d'équilibre de l'aire elliptique ou du cylindre elliptique dont la génératrice est horizon- tale, nous avons d'aprés l'équation (5) b = 0? (A’a? + В’). Les équations (6) pati 1 7 3 oie = "= PE (AE? — E?) | BE — sont ale ea 0 Eliminant %. 7 des trois dernières équations on trouve (ay + x)? (A"a? + D^) = a*k*(4? — BP), ou (9)... A?y?a^a-2 Ax y .a9- | А?” B*y ^—k"( A°—B”) Ja? --23p?xy.aa-Db?x^-o Cette équation peut généralement donner 4 valeurs différentes pour a, et à chacune d'elles répondent deux valeurs égales de signes contraires pour b, done le су- lindre elliptique dont le plan de flotaison est parallèle à son axe peut généralement avoir 8 positions d'équilibre. A chacune des positions de la droite DE dans lesquelles elle coupe l'axe positif des y répond une position dans laquelle la droite DE coupe l'axe négatif à la méme distance et sous le méme angle. L'équation (9) admet au moins deux racines réelles, parcequ'elle change de signe, lorsqu'on substitue pour a x i | sie les valeurs me. et o. Si le centre de gravité (x, y) est 127 au centre de l'ellipse , on a х = о, y - o, l'équation (9) a dans ee cas deux racines а — o, et deux racines а — co, il n'y a done que 4 positions d'équilibre. Pour le cercle 4 = P, et si son centre est en méme temps le centre de gravité du cylindre, on trouve a= 9. c. à. d. le nombre des positions reste indéterminé. Quant-à l'hyperbóle, on n'a qu'à changer dans l'équa- tion de l'ellipse -£ en — 4°, on obtient alors pour la 5n? E2 = courbe des centres c qum =k’. La constante р ,et 7, sera déterminé comme pour l'ellipse par 6 , qu'on trouve de l'équation (В), qui devient pour l'hyperbóle U b, U, 9 1 2 2 AY 1 gv y C ee PF) I pv VP € cc e WU T YANDEL TIT petu ee ce Cette équation donne le signe + pour 5b, = В et le U 2 signe — pour 6, = " £d V4 + E , donc elle aura au moins une racine réelle qui est — В, et comme sa dérivée relativement à b, ne s'évanouit pour aucune valeur de b, > В, on concluera que l'équation (B) ne donne pour l'hyperbóle , comme pour l'ellipse, qu'une seule racine réelle. Ç 11. Dans les exemples précédents nous avons supposé que les points d’intersection de la droite DE, qui détermine rn gr u nn ее EL emmener jp-———— 128 l'are U se trouvent sur une seule courbe, supposons maintenant que ces points se trouvent sur deux courbes différentes et déterminons les positions d'équilibre de l'aire U ou du cylindre flottant, dont les génératrices sont horizontales. y В Soient у — f(x), 1 y = fix) les équa- tions des courbes AC egeta et BC par rapport \ do à deux axes rectan- | | | x gulaires quelconques | | Ох, Oy, y —az-- b l'équation de la droi- | C te DE, et DCE—U,, 0 x nous avons d’après $ 2 6dU=(ada+ db)dx. Designons les coordonnées du point С par e,, В, et intégrons du point D jusqu'à С, puis du point С jusqu'à Е, nous aurons a, Le La o0, ota ipta (дач, dyas=f {arte + dn)de=o ; T, e X, ou або. La condition de Vinvariabilité de l’aire U, s'exprime donc par la même équation, lors- qu'elle est limitée par plusieures courbes, comme dans le cas où elle est limitée par une seule courbe. Les valeurs de x, et x, doivent être déterminées des équations ax, +db=f,(x,), ax,+b=f,(&,), et si les milieux de toutes les cordes parallèles se trouvent sur une seule TL, + Lo "t 9 —#p{a, b)=%, droite, on aura comme précédement 129 ou E= pla, 7 — a£) pour équation différentielle de la dg courbe des centres, dans laquelle a — um $ 12. Appliquons cette théorie au prisme triangulaire droit à bases parallèles, lorsqu’elles sont verticales. y | Soit 4CB — U l'aire A : du triangle qui passe | par les milieux des ar- rétes horizontales, et BN dont le centre de gra- | ;8 vité coincide avec celui ipsae» du prisme; prenons l'ori- | / gine au sommet С, que | nous supposerons im- 0 X Op d Y LM ELSE mergé, l'axe des y sui C vant CA, et l'axe des x TORNO NE Ei perpendiculaire a cette droite, mettons АСВ — y, et Cotgp = A, nous aurons æ,—0, y=4Ax pour la droite BC, et y=ax+b pour DE. Pour déterminer la courbe des centres, remarquons qu’au b point E. Ax, = ax, + b, dou &, = ————, donc oof b IM "regt | 2(4— a) 2(4—a) son intégrale C + AZ^ — £z est l'équation d'une hyper- bole dont le grand axe divise l'angle y en deux parties égales. La valeur de la constante € se détermine par celle de b,, qui répond à la position horizontale de DE, pour laquelle a — o. 4277. 1899. 9 , ou 248dE = gd£ + Ed, 130 £ By À b En effet pour cette position =. у, et les valeurs Ies AT : des 2 b de &, 7 qui répondent a cette position sont 8, =$. ; Mate 7, =2.b,. done СЕВА 9 Ç 13. Les positions d'équilibre du prisme flottant dont les bases sont verticales, et dont un angle С est immergé dans le fluide doivent être déterminées (d’après § 6) des équations (5) et (6). Or nous avons trouvé dans le précédent b * = 2AU,, donc l'intégrale de l'équation (e) da--db-o sera b^—€(A—Aa). a Comme 5,? = CA pour а = o, nous avons p ; donc l'équation (5) sera . (ayer TP po VON SD et les équations (6) donneront AB 2 (6). 4 9E ia ope, ERES Substituant pour a sa valeur de (5), et éliminant & et 7, nous avons l'équation suivante: ; E nak AU? pae ps PIE" (ro EE) D — e F | sin^q E (Cj) 131 Chaque valeur de b ne donne qu'une seule valeur pour a, dans l'équation (5), donc le nombre des positions d'équilibre sera égale au nombre des racines réelles et positives de l'équation (C) pourvü que les parties CD et CE soient respectivement plus petites que CA et CB. Or l'équation (C) ayant au moins une racine négative ne donnera jamais plus que 3 positions d'équilibre. Mettons AC=ß, BC=a, AB=y, CD=t, CE=z, et le rapport de la densité du prisme à celle du fluide : Dax В = nous trouverons de l'équation U, —pU, se - "a donc les conditions z « et b— f donneront pour b les limites suivantes b>pf et b<ß, auxquelles les racines de l'équation (C,) doivent satisfaire. Lorsque au lieu de l'angle С la droite y est immergée, il faut remplacer dans les équations (5) et (Cj) la quan- üté U, par U— U,, l'équation (C,) deviendra alors: U—U Y Jor Cotg.p +X )b— Е, 3)... \—376°+ 6(U—U i)\ zsin Bs Mais U—U,—UA—p), et b en ae d'où (1—p), done les conditions 5<а, b<5 donneront Y — 4 —— ge b les limites 07 (1—p) et b<ß auxquelles les racines de l'équation (C,) doivent satisfaire. Comme chaque angle et son cóté opposé donnent par 3 positions d'équilibre , on pourrait. croire que le plus 133 grand nombre de positions d’équilibre d’un prisme trian- gulaire dont la base est verticale pourrait être 18. Mais Monsieur l’Académicien Bouniakovsky a déjà montré que ce nombre ne peut jamais aller au delà de 15 et Monsieur Davidoff a demontré par une analyse très simple dans le Bulletin de l’Académie de St.-Péters- bourg, Septembre 1854, qu'il ne peut jamais y avoir plus de 12 positions d'équilibre. G 14. Considérons maintenant un corps flottant quelconque limité par une surface courbe et un plan, et déterminons les positions d'équilibre. | Soit V le volume du corps, z—/(z, y) l'équation de la surface courbe, z=ax+by+c l'équation du plan (P) qui retranche du corps un volume constant V, —pV, ou p= > , 1 si ce plan prend toutes les positions possibles, il engendrera par son mouvement une surface courbe: /a surface des sections. Pendant le mouvement du plan (P) le centre de gravité du volume V, se déplace aussi et décrit une autre sur- face: la surface des centres. Avant de procéder a la dé- termination de ces surfaces, trouvons d'abord la condition de l'nvariabilité du volume V, pendant le mouvement du plan (P). Pour cela remarquons que и, = (| еду: =| [ars by cite y)|dady. Imaginons aux distances x et x--dx deux sections parallèles au plan yz, le vo- 133 Jume d’un élément mn compris entre ces deux sections et ayant pour basse l'aire dedy sera d’V,, et nous aurons 7 У, — [aa 4- by - c | —f(a, y)|dady. Lebe Lorsque le plan (P) Me | changeinfinimentpeu Г | Jol de position, les quan- ор, tités a, 6, с recoivent des accroissements ip ey infiniment petits da, A db, de et d?V, re- со l'accroissement y dd°V,, où © désigne v Bru » une différentielle re- | lativement a а, 6, с; LATE mw eom X doncéd?V, == 0/55 p (хда-= idées и, Рой ЭГ, =| (ada y ^ —+ ydb -k dc) dxdy = =daf |454, + do] IT + ic | [üzay. L'intégration doit être effectuée pour un x quelconque relativement à y à commencer du minimum y — y, jusqu'au maximum y — y,. ensuite relativement à x du minimum z — a, pour D jusqu'au maximum © =a, pour E, et l'invaria- bilité du volume V, sera exprimée par la condition а, Yo uf Frau + | [уму + uf ey 0 e, y, 04 V, Qr odi 134 Les quantités y, et y, sont deux racines réelles qu'on trouve pour y de l'équation f(x, y) = ax + by + c. Supposons qu'elle donne y, = d,(x, a, b, 2% Yo = ,(%, а, b, c), les valeurs a, , а, seront deux racines réelles de x, qu'on trouve de l'équation 20-85 COLE esp (one бо a, Yo Si l'on divise l'équation (1) par Jury elle prendra ay V, la forme suivante (11)... &da + ndb + de — o, où &, y sont les coordonnées du centre de gravité de l'aire DIEk de l'intersection du corps flottant avec le plan (P); nous la nommerons simplement aire de section. Ç 15. D’après l'équation (1,) il faut que le plan (P) change sa position de maniére que c reste constamment une cer- Ä : de de | taine fonction de a et 6, qui donne („== 5 (ви où les coordonnées &, 7, & du centre de gravité de l'aire de section satisfont à l'équation (P) . . . е=аб-н бус. Mais les 3 dernières équations appartiennent aussi au point d’intersection du plan (P) avec deux autres qu'on obtient en changeant infiniment peu d'abord la quantité a, ensuite la quantité 6; nous concluons delà que le plan (P) doit se déplacer de maniére à ce que 3 plans SAN 139 consécutifs se coupent au centre de gravité de l'aire de section. Les coordonnées &, 7, & de ce centre de gravité dépendront de a, 6, c, et si nous éliminons ces 3 quan- lités des # équations / | 5da + 746 + de = 0), (D eee TTE TUE de — do M : pue "muU x cca rn MT nous aurons le lieu du centre de gravité de l'aire de section pour toutes les positions du plan (P), c. à. d. la surface des sections. Comme la surface des sections est décrite par le centre de gravité de l'aire de section, le plan (P) sera tangent à la surface des sections au point &, 7, 2, donc PM dé jd de zie: UPON NTE © 16. Pour déterminer la surface des centres, solent £, 7, 2 les coordonnées du centre de gravité du volume immergé И, nous avons d'aprés les propriétés du centre de gravité Wee = || ее = [Jt ах + by + c — f(x, y) | жажду Vin = | [ax + by + с — f(x, y)]ydxdy, Vaz à | fts dy + 6)? — fa, y)]dzdy , done d?(V,&) = [ax + by + c — f(x, y)] adady, 136 sd? V, £) = d’6(V,&) = (ada + ydb + dc) хахау. et comme 6V, =o, on trouve Vo = [Jes + ydb + de) adxdy, de méme Fon if Il (ada + ydb + de) ydxdy Vode = [fe + by + c) (ada + ydb + dc) dxdy. Si l’on retranche de cette dernière équation la somme des deux premières multipliées respectivement par а et 6, on a Te Yo % Уз V (42 — ad£ — bd) = c | du | edrdy ES ib f | ydedy EU CE o4 Mi пе Ye + de | | day =o, d’après l'équation (I). TE L'élimination de a, 6, c des équations (1) et а, Ye V 5Е e (ada + ydb + de) xdxdy Cams Bru SA а, Yo Vn = | | (ada + ydb + dc) ydxdy 94 Yı 92 = ad£ + bdy donne l'équation différentielle de la surface des centres. 137 La derniére de ces équations montre que le plan tangent à la surface des centres au point 8, 7, 2, qui répond à une position donnée du plan (P), est parallèle а ce | 42 42 plan, c. à. d. que a = (=). b -(2) $ 17. La determination générale de la surface des sections et de la surface des centres présente assez de difficultés a cause de sa complication; nous allons donner une autre méthode beaucoup plus simple qui détermine en méme temps la surface des centres et la surface des sections. Pour cela supposons qu’ayant résolu l'équation f(x, y) = ax + by + c d'abord relativement à x ensuite 55, = B par rapport a y, on ait trouvé aa = f(y, a, b, c), + 4 4 = = f(x, а, 6, c), et remarquons que pour les cas cités dans le $ 5 l'aire de section peut être considérée comme composée d'éléments dont tous les milieux se trouvent sur une seule droite, qui contient le centre de gravité de cette aire, on pourra remplacer dans la pre- эх [4 e Со Us С, r miére de ces équations Ing et у par les coordonnées & et 7 de ce centre de gravité, et de même dans la se- Yo + Ji 2 conde et x par y et &, nous aurons alors Gi ба, а, 6,5), 7 01:05 20, 0, C)- 9* 138 D'après © 15 le plan (P) est tangent à la surface des sections au point 8, 7, @. Le lieu de ce point pus de la position et du lieu du plan (P). ; 2 » dé dé Mais en substituant 2—a3—b pour c et (=) 2) pour a et 6, nous avons pour tous les points de con- tact, с. а. 4. pour la surface des sections les équations Е = G,(n, a, b, 2— a — by) =, (Е, a, b, 2 — a& — by). * Si l'en substitue de ces équations les valeurs de a et & dans l'équation. d£ = ad3 + bdy, on aura l'équation différentielle de la surface des sections, dont l'intégrale sera son équation finie. | © 18. Remarquons que les deux équations précédentes n'ap- partiennent pas seulement au centre de gravité de l'aire de section du plan (P), mais aussi au centre de gravité de l'aire d'une section plane quelconque parallèle au plan (P), parce que ces équations sont indépendantes de c; donc si tous ces centres de gravité se trouvent sur une méme droite (^), le centre de gravité du volume У y sera aussi, car ce volume peut étre considéré comme somme d'éléments , dont les centres de gravité coincident avec (^) Ceci a lieu non seulement pour toutes les surfaces du second ordre, mais en général pour toutes les surfaces qui ont un nombre infini de plans diamétrals, pour toute pyramide ou prisme dont un seul angle est immergé dans le fluide et pour des cas particuliers lorsque deux de leurs angles sont immergés. 139 ceux des sections parallèles au plan (Р); on pourra donc remplacer £, 7, & par E, 7, 2, et on aura aussi fe (7, a, b, 2— a% — br), $,(, а, b, 2—ak — br), SN Si d'où il faudra substituer les valeurs de a et b dans l'équation d2 = ad£ + bd7, dont l'intégrale sera l'équa- tion de la surface des centres, qui ne diffère de celle de la surface des sections que par la valeur différente de la constante arbitraire. Ainsi nous pouvons donner la régle suivante pour trouver l'équation de la surface des centres? On résoudra d'abord l'équation fx, y)=axr-+ бус relativement à x ensuite relativement à y, et ayant trouvé E a — (ts) Oy 8,0); Yet ый, (x, a, b, c), on mettra oe Е L hem x R dans la premiere de ces équations nouam 8d et dans la seconde m = =7, £=&. Si la quantité c n'a pas disparu de ces équations, on mettra Z — a£ — bi pour c, ensuite on déterminera les valeurs de a et b des équations po og poto adus j = Я (E, a, 5, Z —a&— by), qu'on substituera dans l'équation dZ = ad£ + bdz, dont l'intégrale sera l'équation finie de la surface des centres. § 19. La propriété de la surface des centres déduite à la fin du $ 16 nous donne le moyen de déterminer les 140 positions d’équilibre du corps flottant. En effet, d’aprés cette propriété, une normale abaissée du centre de gra- vité (Z, y, Z) du corps flottant sur la surface des cen- tres doit étre perpendiculaire au plan (P) dans une posi- tion, qui répond au point d’intersection de la normale avec la surface des centres. Ce plan retranche du corps flottant un volume con- stant V,, et est en méme temps perpendiculaire а la droite qui passe par le centre de gravité du corps et par celui du volume fluide déplacé V,, donc il peut être plan de flottaison, et détermine une position d’equi-" libre du corps. Mais la position du plan (P) dépend des quantités а, b, с; donc le nombre des positions d’équi- libre dépendra du nombre des valeurs réelles, qu’on obtiendra pour а, b, c. Comme la normale passe par le centre de gravité du corps, ses équations donneront a(Z — z) + %—Z=0, b(2—z)+7—¥—o. Si l’on représente par FE, 7, 2)=0 Véquation de la surface des centres, ses dérivées seront dF dF 55 dF hs dF i-a Léna ses iei We ERE d; me élimination de £, 7, 2 des cinq équations précédentes donnera deux équations entre a et 6, que nous représenterons par ПУ)... F (at) =o, IE (a, bie. Ces équations détermineront a et b pour les positions d'équilibre. Pour trouver c, nous avons la condition (I, ) de l'invariabilité du volume Г , c. à. d. £da-7db-- dc — o, 141 dans laquelle on substituera pour & et 7 leurs valeurs des équations 2 a ir — 0 os b cap 64 me) a Our aen d Vento son intégrale OR ER CO. Dove esto ; donnera alors la valeur de с, et le nombre des positions d’équilibre dépendra du nombre de racines réelles, qu’on obtiendra pour а, b, с des équations (ТУ) et (У). © 20. Appliquons la théorie des deux paragraphes précédents au paraboloïde elliptique, et déterminons d’abord la surface des centres. 2 2 Soit Yu Ae l'équation du paraboloide, nous avons 2p 24 ; x? 2 Vor + Xu E р — = — 4 — — бы f(x, y)=ax + by + c er où 3 ар, Youn st 2 équations, on pourra immédiatement substituer les valeurs =i=bg. Comme la quantité са disparu de ces =. n dans l'équation d2=ad%+-bd7, dont l'in- 2 =2 tegrale 2, 2; ^ =2 est l'équation de la surface des ceníres. Cette équation montre que la surface des centres (donc aussi la surface des sections) est semblable et paralléle n Á-—————Á——— €—— m—— n—— "a —M'o—— ÓÓDX 142 au paraboloïde donné. Pour déterminer la constante С supposons que 2—42, pour le point d'intersection de la surface des centres avec l'axe des z, nous aurons pour £—0, 7=0 C=2,. Mettons z=c, pour la position hori- zontale du plan (P), où а=0, b=o, nous trouverons 2, C, de l'équation у, = aar. Or le volume dV, d’un élé- о ment à la distance z de l’origine — à l’aire de la section ellip- tique horizontale X dz. L'équation de l'ellipse à la distance 2 2 » Pan z est qu. ode ses demi axes sont V 2pz, 345, 2pz 245 E donc dV, —z.2zv/pq.dz, V, = эти. [ds n pie 0 2H C, 3 2 Vi g d’où c,— ) Vie, =Эл^/ т ( =) i = x : zN/ pq 0 i 2 son) par conséquent 2, = § 21. Pour déterminer les positions d'équilibre du paraboloide, il faut éliminer &, 7, 2 des cinq équations suivantes ics Чиа И yt ome ZO a(£—zZ)--£—ZX — o, b(£—2)4-5—py — 0, er £—ap, 7=bg. 143 Supposons pour simplifier que le centre de gravité du paraboloïde se trouvé sur l’axe des z, nous aurons æ=—0, Y=o, et les quantités a et b seront déterminées des deux équations qui donnent les valeurs suivantes: Ba ао дао. 0 =. 9 2-2)-2 (2-2) 20 ax0,0=—\/ 26-5730, Я VE, zZ —2)—2 90d 0; = SSS Si ERU il n'y aura que la premiére position d'équi- libre possible. Pour déterminer c, il faut substituer pour £ et ; leurs valeurs ap et bg dans l'équation &da+ndb+dce=o, qui devient padaa-qbdb--dc — 0; son pa^, qb intégrale аа то donnera la valeur de с. La quantité c, désigne la valeur de с pour a=o, b=o. 144 Cette équation montre qu’à chaque système de valeurs pour a et b il ne répond qu'une seule valeur de c; donc le paraboloide ne peut jamais avoir plus de 5 po- sitions d'équilibre quand Z=o0, y —o, et lorsque le plan qui limite le segment parabolique se trouve hors du fluide. $ 22. Supposons maintenant que le corps flottant est limité par un plan et une surface ellipsoidale dont l'équation y Ae ge c 2 2 22 est — 1, nous aurons pour déterminer la sur- 2 2 face des centres eo С. + by ср, d'où Fra o A a(bg-ec) Jo Ln ES Brae +c) 2 Te aa EC 2 B*b*a- C^ Eliminant c au moyen de l'équation Z—a£ + bz +c, A"a(Z—a£) . PB"(z—b) A2a2 4- C2 licum B=b2+ C? = 22 C 3 42 b=— PE Substituant ces valeurs dans l'équation dZ =а4 + bdz et intégrant, on obtient on a £——— Ces équations e donnent а= — ib » 22 == 22 pour la surface des centre l'équation EEG ES où k? désigne une constante arbitraire. On voit que la sur- face des centres est un ellipsoide concentrique et semblable à l'ellipsoide donné. Pour déterminer la constante K^, sup- posons que 2—2, pour 8=0, 7—0, nous aurons k= za € 145 La quantité 2, dépend de la valeur de c=c,, qui ré- pond à a=o, b=o, c. à. d. quand le plan (P) est horizontal. On trouve cette valeur de c,, en considérant que l'équation de la courbe qui limite l'intersection de l'ellipseide avec un plan (P) à une distance z de l'ori- 2 2 y Пу gine est Cette courbe „2 est une ellipse dont l’aire est "АК 5): done le volume d'une tranche dont l'épaisseur est dz sera C z2 | 22 IV Al! — 2) ek E, -zan[(1 — es) d’ou с. m l'on trouve 63-2396, 4-20 °C -—0. Nous désigne- z AB rons cette équation par F(c,)=o. I] est évident que la valeur de c, est comprise entre les limites c, =—С et с, = C. Mais en prenant les dérivées de Æ(c;), on se persuadera facilement que l'équation F(c,)=o n'a qu'une seule racine réelle. Connaissant c,, nous trouvons la valeur de 2, de С Е Q l'équation 7,2, =n AB) (175 eds = A oS) р с, = done heut. sera connue. № À . 1 54.5. 10 146 § 23. Pour trouver les positions d'équilibre du corps flottant limité par un. plan et une surface ellipsoidale , nous devons (4’аргёз © 19) éliminer 8, 7, 3 des équations a(2—z)+%—x%—0, b(2—Z)-+ j—y-—0, и EN ; A7. B^ 16° et de ses dérivées À dome À haha ou, ce qui re- A“é B 2 vient au même, des deux premières équations et des 3 suivantes: Е kA2a L [626 IE — m a ly ^/ C2 a- B2b2 + Aa ^/ C? -& B2b6% + Ata? L kC? Е НА в. ЕЩЕ NA ON ame ^/ €? + B? 0? + A?a? (VI) (Go az )* (C* a- B* b* + A? a*) = a* k*(C* —A?)* y... | | | lage bz)? (C? + B? 5? + A2a?)— b? k? (C? — B?)?,d'oü T+az a(C2—A?) (VII) Pe ie у-ва ВС Во) Les équations (VI) donnent les valeurs de а et b, pour trouver celle de c, il faut substituer les valeurs de £, 7 trouvées ci-dessus dans l'équation Eda + 7db + de — o, dont l'intégrale c= = ky/C? + B2b2+A°a2+y donne la valeur de с. Pour déterminer la constante arbitraire у, nous avons en faisant a=o, 6==0. c==c, et y —c = kC, où les quantités e, et k ont été déterminées dans le § 22. Les équations (VI) donnent au moins deux racines réelles pour chacune des quantités а et b, parce que a=——, h=—~, et a = o, b =o donnent des signes 147 contraires. Au lieu des équations (УГ) nous pouvons еп employer une seule et l'équation. (VII). Ces équations ne peuvent jamais donner plus de 6 valeurs pour а, et d’après l'équation (VII) chaque valeur de a ne donnera qu'une seule valeur pour b. Mais l'équation c= = kV C? a- B2b2-+ A?a?--y. donne pour chaque valeur de a et b deux valeurs de c, done un corps limité par un plan et une surface ellipsoidale ne peut jamais avoir plus de 12 positions d'équilibre, lorsque le plan est hors du fluide. Pour l'ellipsoide entier 0, y —0, z —o. dans ce cas nous avons pour a et b... 1) a-—o, b=a, 2) а=о, be; 3) а=<©, 6—0. Chacun delces systémes de valeurs de a, 6 donne deux valeurs pour c, donc l'ellipsoide entier ne peut avoir plus de 6 positions d'équilibre , dans lesquelles deux plans de flottaison (P) seront toujours parallèles à un des volans des coordonnées. $ 24. Pour appliquer la théo- rie des § 18 et § 19 au cas ой le plan (P) coupe un corps limité par plu- ;E sieurs surfaces, supposons que l'angle triédre A d'un prisme triangulaire est submergé dans le fluide et ) * déterminons les positions | de l'équilibre du prisme. Prenons l'orieine des coordonnées au point А, le plan ADFC pour celui des xz et laxe des y perpendiculaire à ce plan, et suppo- sons que le plan (P), qui retranche du prisme un volume constant V,, ait la position GIH , son équation sera ^ 148 (P)...3—ax + by + c. L’équation du plan АВЕО perpendiculaire au plan yz est z— By, il coupe le plan (P) dans une droite Ш dont l’équation est az + (b— Ву + c — o. Pour le point (I) х=0, y= € int (ИМ BL et pour le point (//) € р | c в. y—0, x=——. Désignons les coordonnées du milieu k a € de la droite IH par (x), (y), nous aurons (x) ES Wer)‘ de gravité du triangle GHI auront les valeurs suivantes done les coordonnées &, „ du centre € € =) (У) ВБ) Si la quantité с varie, &, 7 seront les coordonnées - du centre de gravité d'une section quelconque paralle- le au triangle GHI, par conséquent aussi du centre de gravité du tétraèdre AGHI, qui est un de ces points; désignons ses coordonnées par 8, 7, 2 et mettons pour с E - a2 +b7—2 sa valeur c—2— a£ — bij, nous aurons £ Er à osea pe ры Ве ab arae bu d'où a= ti ch perl b En sub- prm Е stituant ces valeurs de a et b dans l'équation d2=ad& 4-bdz, on aura dZ — = НЫЙ = Te at 149 &7.d3-+-2d(&7)—= Bd(7?2), dont l'intégrale est £2 — Ву? -+ С, еп désignant la constante arbitraire par С. L'élimination de £, 7, 2 entre cette équation de la C surface des centres , ses dérivées a— b—B— = 7 277 : et les équations a(2—z)-3-E—x—0o, b(2—z)+7—y=o donnera deux équations pour déterminer a et b. Quant à la quantité c on trouvera sa valeur de l'équation Eda + db - de = 0 en fonction de a et b, si l’on substitue pour & et 7 leurs valeurs exprimées par a et b. On voit par le peu d’exemples précédents qu’il y a peu de corps pour lesquels toutes les positions d'équilibre aient été déterminées. Le segment parabolique (ou le cy- lindre parabolique) présente déjà des difficultés considé- rables , lorsque la droite DE ne coupe la courbe qu'en un seul point. Néanmoins les cas traités par Mr. Davi- doff contiennent tant de détails intéressants , et surtout sa discussion de la stabilité de l'équilibre , qu'il serait désirable que ce professeur distingué voulüt faire paraitre une seconde édition de son mémoire, plus accessible aux lecteurs étrangers. ЕВА tae — CHEN IU x Thierleben аш faulen Meere [2 von Gustav RADDE. Uebersicht: Einleitung: Systematische Diagnosenlehre im Gegensatz zur lebendigen Naturanschauung. Physikalische und loca- le Verhältnisse bedingen die Entwickelung entsprechender Thier- oder Pflanzenfamilien. Ausführung: Geographisch (Lage) physikalische (Atmo- sphare, Winde) Verhältnisse des faulen Meeres, chemische Eigenschaften. Kurze Vegetationsschilderung. Tamak, Wichtigkeit des süssen Wassers für die dortige Fauna. Ur- sachen des Reichthums an Geflügel am faulen Meere. Nur ^ Fischarten bei Tschungar. Kein Nager geht in Salzerde. Nur ein Standvogel am Siwasch. Vorherrschende Genera. Larus el Sterna ausführlich bearbeitet. Frühjahrsscenen: Wetter. Enten und ihre Feinde. Dieselben bei Eis und Schnee. Sterbsamkeit am Siwasch im Februar 1854. Ziehende Ster- nen. Alauda-Arten an den Ufern. Vogelwolken. Nächtliche Ruhe. 151 Sommerscenen : Lärm brütender Glareolen. Limosa und Himantopus. Sterna. Eine Insel im Siwaseh. Brütende Мб- wen Tauschhandel mil frischen Eiern. Oedicnemus und Hae- matopus. Reeurvirostra avocetta. Tringa-Arten briiten hier nicht. Nächtliche Ruhe. Herbstscenen: Zugvógel. Platalea leucorodia. Pelecanus Onocrotalus. Anas rutila. Abendzug, nächtlicher Lärm. Fortzug. Gänse im October. Vanellus und Charadrius schliessen den Zug. Stille im Winter. Wenngleich es nicht zu leugnen ist, dass die Besehaf- tigung mit Naturgegenstánden auf systematischem Wege ihren hohen Reiz für den Studirenden , einmal durch Classification der vorliegenden Exemplare, dann durch analytisch-vergleichende Weise hat und endlich dadurch, dass wir nach geschickter Aneinanderreihung genauer Untersuchungen die Uebergänge der Formen begreifend erkennen und uns so natürliche Gruppen und zuletzt ein Natur-Ganzes zusammenstellen, und, so ausreichend diese Art der Naturforschung überall da, wo sie mit der tod- ten Materie zu thun hat, sein mag; so bleibt nichts de- stoweniger das tiefere Eindringen in die Lebensverbält- nisse der Pflanzen und Thierwelt von gleich hohem In- teresse. Geleitet durch diese idee gaben die Gelehrten neuerer Zeit der einfach beschreibenden Botanik und Zoo- logie. die noch zu Anfang unsers Jahrhunderts als die al- lein wissenschaftliche galt, vielseitige andere Richtungen, deren jede für sich zu einer eigenen Wissenschaft be- reits herangewachsen ist, oder es im Laufe der Zeit noch wird. Nicht nur im genauen Аиба еп àusserer, durch- greifender Arten - Charaktere und der daraus folgenden а à као tte Reis 152 Stellung des Thieres, oder der Pflanze in unseren Syste- men, miissen wir den Zweck der Naturforschung suchen, erst dann, wenn wir mit den Lebenserscheinungen des Einzelnwesens und der Masse vertraut sind, dürfen wir auf eine genaue Kenntniss des betreffenden Gegenstandes Anspruch machen. Dass bis dahin die Resultate der For- schungen solcher Art im Pflanzenreiche grossartiger wa- ren, als im Thierreiche, liegt in der willenlosen Beschaf- fenheit des Organismus der Vegetabilien. Die Thierwelt und namentlich die hóhere entzieht sich gar zu leicht der Beobachtung. Unermüdete Ausdauer ist das Haupterfor- derniss, um den Thieren die Geheimnisse ihres gesell- sehaftlichen Lebens abzulauschen; wer sich darin versucht hat, wird die Schwierigkeiten kennen und aus diesem Grun- de mógen die Mängel nachfolgender Beobachtungen Nach- sicht finden. i Die allgemeinen physikalischen und ausser ihnen die besondern localen Verhältnisse bedingen lediglich die Ent- wickelung dieser, oder jener Pflanzen-oder Thierfamilie. Demnach ist es nóthig, ehe ich an die folgenden Schil- derungen gehe, jene erwahnten Verhältnisse genauer zu erörtern, d. В. eine möglichst ausführliche geographisch- physikalische Beschreibung des faulen Meeres überhaupt und des Ortes meiner Beobachtungen zu geben. Das faule Meer, Siwasch (гнилое море) ist ein flaches Salzbinnenwasser, welches nur durch einen schmalen 2 Werst langen, natürlichen Canal bei Genitscheski (Гени- чески) oder Tonko mit dem Asowschen Meere in Verbin- dung steht. Seine weiteste westliche Ausdehnung findet man oberhalb Perekop, nämlich im Schnittpunkte der Breiten 469 15^ und der Lànge 519 25". Seinen südlich- sten Ausläufer bei Arabat unter 45° 45” Breite und 530 10^ Lànge. Wahrscheinlich scheint es, dass im Laufe WO CP DE WERTE 158 der Zeit durch die vorherrschenden Siidost- und Ostwin- de aus dem Asowschen Meere der Damm aufgewor- fen wurde , welcher den Siwasch jetzt von demselben trennt. Dieser Damm erstreckt sich von Arabat bis Ton- Ко 100 Werst, ist unter dem Namen Strelka bekannt und hat im Allgemeinen kaum 2‘ Höhe. Die vorher ausge- sprochene Meinung wird dadurch bestätigt, dass der Bo- den der Strelka fast ohne Ausnahme aus denselben Mu- scheln gebildet ist, die jetzt in ungeheurer Menge an den Ufern des Asowschen Meeres liegen (auch in einer Tiefe von mehreren Fussen, wie es die Brunnen auf der Strel- ka zeigen). Ferner erstreckt sich von Tonko aus westlich fast 20 Werst das 10—20’ hohe Lehmgestade, welches die Nordküste des Asowschen Меегез überall bildet, und findet man heute noch gerade in dieser Gegend die grös- sten und tiefsten Stellen des faulen Meeres. Nur etwa 25 Werst südlich von Tonko sieht man eine bedeutende Strecke schwarzer Erde und tiefer Lehm , hier hat die Strelka eine Erhebung von 8—-10^ und läuft südlich eine fast oblonge Halbinsel in den Siwasch aus, früher eine isolirte Insel im Asowschen Meere. Auch die jetzt als Halbinsel bestehende Fläche bei Tschungar darf als kein durch langsames Anlagern von Lehm und Sand enstan- denes Gebilde betrachtet werden. Unmittelbar bei der Brücke erhebt sich dieses Terrain 20—25' hoch über die Wasserfläche und hat dieselben jähen Ufer, die heute das Asowsche Meer zeigt. Der tiefere Boden besteht aus gel- bem Lehm, die obere Schicht ıst der schwarze Leimbo- den, welcher im ersten Frühjahr einen reichlichen Tul- pen-, Amygdalus- und Valerianen-Flor ernährt, was die aufgeschwemmten Salzerden nie vermögen. Der Oststrand der Strelka ist durch die unaufhörlich aus Osten kom- mende Wasserbewegung linienartig, ohne Buchten, ein NM 1.1893. 11 5% ANSE EE AS ee eet tee wer oe - РГ СЯ 154 4—6/ hoher Dünendamm aus Muschelland erstreckt sich längs demselben in 6—10^ weiter Entfernung vom Was- ser,—auf thm haben Elymus, Cakile und Plantago mari- “ima ihre Wurzeln getrieben und so bleiben diese Zwerg- dünen unbewegt, die ältern derselben ernähren selbst Ar- temisien. Ganz anders ist die Westküste der Zunge be- schaffen. Einige Zoll tiefe Salzpfützen, verschiedenster Form, mit veränderlichen Rändern, bald buchtig ausge- schweift, bald linienförmig weit verlaufend, mit schlam- migen fusstiefen Massen erfüllt, die bei leiser Bewegung stinkende Gase entbinden, bilden hier die flachen verän- derlichen Ufer. Dieser Schlamm ist das Charakteristische des faulen Meeres. Er bildet sich im Sommer am schnell- sten dadurch, dass die todten Conferven, die man kuge- lig zusammengerollt sieht, sich zu grossen Klumpen bal- len, diese zuletzt eine oft mehrere Fuss tiefe zähe Mas- se bilden, die dann an der Sonne trocknet, bald an der Oberfläche gebleicht erscheint und, da in Folge der gros- sen Hitze der Wasserstand abnimmt, auf dem trockenen Lande bleibt. Durch Regengüsse und heraustretende Salz- wasser oft macerirt, verfault sie nach und nach gänzlich, nimmt dann eine immer dunkler werdende graue Farbe ав und schliesst in ihrer fast thonigen zähen Masse die Schwefelwasserstoff - Blasen ein. Der grösste Theil des Beckens ist mit dieser Menge erfüllt, ihre Mächtigkeit wechselt von 4 — 3°, immer aber liegt sie auf demsel- ben festen Muschelgrunde , wie ihn das Asowsche Meer zeigt (D. Nur wenigen Stellen im Siwasch mangelt der (*) Der Besitzer der bei Tamak am Siwasch liegenden Ländereien, (in einer Entfernung von 10 Werst den Siwasch entlang), Herr von Schatiloff, hat zu verschiedenen Malen versucht die gebleichten Conferven - Lagen technisch zu benutzen. Er presste sie stärker zusammen um sie fester zu machen und dann als Unterlage der 155 Schlamm, bei einer Wasserfahrt, die ich 50 Werst nórd- lich von Arabat unternahm und bei der ich mich 25 Werst gegen Tonko nàherte, fand ich nur eine Strecke von 1 Werst Breite, die so harten reinen Muschelboden hatte, dass keine Holzstange hineindrang. Hier war zur Zeit der Chane die Verbindungsbrücke zwischen der Krimm und der Strelka. An flachen Auslaufern von bedeutender Lange und Brei- te noch reicher ist das diesseitige Ufer des faulen Mee- res. Tief ins Land laufende Busen, in denen gemeinlich kleine Süsswasserbàche münden, im Sommer zum grós- sten Theil trocken liegend, oft durch kleine Banke mehr oder weniger vom offenen Siwasch getrennt, bilden die zerrissenen Conturen des óstlichen und nórdlichen Ufers. Die Vegetation am Siwasch ist einfórmig und sparsam. Die Salsolaceen am allgemeinsten verbreitet, bedecken nicht nur unmittelbar die Ränder der Gewässer, sondern erstrecken sich oft werstweit landeinwarts und entwickeln sich erst gegen das Ende des Sommers. Im Frühjahr be- decken Myosurus et Triglochin die ausgedehnten trocke- nen Salzflächen, bisweilen wechseln diese mit niedrigen Seirpus- et Funcus- Arten ab und auf dem lockern Muschel- boden blühen Holosteum liniflorum und viscidum (H. glu- tinosum). Mit vorschreitender Jahreszeit erscheinen diese als versengtes, gelbes Gestrüpp. Nur die Wurzelblätter der Stacice latifolia, coriaria und caspia sind die einzigen Sommergewächse dieser öden Gegenden. Die mittlere Jahrestemperatur der Atmosphäre liegt zwischen 7 und Dachdeckungen zu gebrauchen. Der Hauptfehler der bearbeiteten Mas- se lag in ihrer leichten Brüchigkeit. Herr v. S. ist aber überzeust, dass bei Zusatz von Leim die Masse die genügende Festigkeit erhal- ten müsse und sich wohl wie ein grobes Papier mäche verarbeiten liesse. IE NE О 156 8o В. Im Sommer steigt der Thermometer im Schatten oft bis 300, im Winter fällt er selten unter 10°. Kälte und überhaupt Wetterverhältnisse, wie sie der Januar und Februar 7854 brachte, gehôren zu seltenen Ausnah- men, auf sie komme ich später zurück. Die Tiefe der bei Tschungar gelegenen , grossen Wasserflächen, die als Ueberreste des bis dahin reichenden Asowschen Meeres an- zusehen sind, habe ich nicht bestimmen kónnen, die des Siwasches von Genitscheski bis Arabat schwankt von 3— 7°. Anfangs November verändert sich der Zustand der At- mosphäre auffallend. Die im Sommer nur selten und leicht bewegte Salzfluth, welche bei vólliger Ruhe eine schwache Strómung nach Norden hat, wird jetzt durch heftigen Nordost, seltener remen Nordwind in 2—3‘ hohe Wel- len gepeitscht. Bisweilen treiben heftige Orkane das Was- ser aus dem Asowschen Meere über die Strelka in den Siwasch und am 2-ten Novbr dieses Jahres fand der umge- kehrte Fall statt, derselbe Sturm, der SSW ав die- | sem Tage begann, dann in reinen W und endlich in N W umsprang, setzte beide Gewässer auf 2—3 Tage an 5 Stellen (nur 50 W. südlich von Tonko bis zu diesem Städtchen) in directe Verbindung. Der Himmel, im Som- mer ungetrübt heliblau, ist jetzt in ein gleichfarbiges Grau %gehüllt, welches dem östlichen Horizont näher an Intensität zunimmt. Nur bei Sonnen - Untergang lagern rothe Stratusmassen im Westen, die sichersten Vorbo- ten baldigen Sturms. Was endlich die chemischen Eigenschaften des Was- sers im Siwasch anbelangt, so beschrünke ich mich hier darauf, was Herr Professer Hasshagen darüber veróffent- licht hat (^). Derselbe fand durch Analyse nachfolgende (*) Результаты химическихъ изслфдоваши морскихъ , озерныхъ m Ли- мавныхь годъ и гразей Horopoccinckaro Края: Одесса, 1852. 157 Bestandtheile einer bei Tschungar geschópften Wasser- probe: Chlormatrimm? Le UT 308 0180 Chlormagnesium. .... 2,381 Schwefelsaure Magnesia.. 1,085 Schwefelcalcium.. . . . . 0,090 Organische Bestandtheile. 0,071 о ; 120.15 NOV 693 100,000 Der Salgir und die Karasu vereinigen sich beide, etwa 20 Werst vor ihrer Mündung, die gemeinschaftlich im Siwasch, gerade gegenüber der Hälfte der Strelka (50 W. von Tonko und ebensoweit von Arabat) erfolgt. Sie sind die einzigen benannten Süsswasser, welche ihre Fluthen mit dem faulen Meere vereinigen. Die beiden Gebirgsbache haben in der flachen Steppe ihre reissende Strómung ganz ver- loren, sie fliessen langsam in den vielbuchtigen tiefen Rin- nen, welche sie sich in dem Boden furchten, und münden, nachdem sie sich abermals trennten und vereinigten, Nie- derungen bildend, in mehreren Armen. Die dadurch ge- formten kleinen Deltas erstrecken sich vom Dorfe Janko: 3 Werst bis zum Siwasch und sind je nach dem Was- serstande des letztern bald trocken, bald überschwemmt. Namentlich im Frühjahr, wenn die untere Mündungsar- me noch mit Eis bedeckt sind und die Schneewasser der Steppe den Siwasch etwas steigen machen, während das- selbe in stárkerem Grade durch die Gebirgswasser in den beiden Flüssen geschieht, staut sich das Wasser derge- stalt an, dass die wenigen Nothdämme gewóhnlich reis- sen und die umliegenden Niederungen gänzlich unter Was- ser gesetzt werden. Die ganze Gegend der Mündungen bis auf unbestimmte Entfernung den Ufern des faulen Mee- n———C————á s v - 158 res entlang ist seit alten Zeiten von den Tataren mit dem Namen Tamak (*) belegt und war mein ausschliesslicher Aufenthalts-Ort seit einem Jahre. An ihm findet der sam- melnde Ornitholog nicht nur die reichlichste Auswahl jagdwürdiger Thiere, sondern die Abgelegenheit des Or- tes selbst und das Zusammentreffen aller günstigen Ver- haltnisse làsst ihn manche erwünschte Beobachtung leich- ter machen als anderswo. So viel über die allgemeinen geographisch - physika- lischen Verhältnisse der Gegend selbst, wobei ich noch bemerke, dass ich nur den von Süden nach Norden lau- fenden Arm des Siwasch, d. В. von Arabat bis Tonko und der Tschungarer-Halbinsel genau kenne und nament- lich in ornithologischer Hinsicht erschópfend untersucht habe. Suchen wir nach den Ursachen des ausserordentlichen Reichthums an Geflügel in dieser Gegend überhaupt, so liegen diese hauptsächlich darin, dass die Ufer des Si- wasch nirgend unmittelbar von Menschen bewohnt wer- den, wenige Tatarendórfer nähern sich bis auf 4 Werst denselben. Ueberdies sind alle Steppentataren, nogaiischer Abkunft, keine Jager (**), die unmittelbar auf Salzboden wohnenden selbst keine Ackerbauer, sie beschranken sich darauf entweder ihre Schafe zu hüten, oder vermiethen (*) Tamak, deutsch Gurgel, mag vielleicht auf die Verengung des Si- wasch in dieser Gegend Bezug haben, derselbe hat hier nur eine Brei- te von 12 Werst. (**) Seit meinem Aufenthalte hier habe ich nur einmal ein armenisches Gewehr in den Händen eines Tataren, der hier ansässig, gesehen. Die Hasen verstehen die Nogaier sehr geschickt im Lager aufzu- suchen und erschlagen sie mit einem 15' langen Stock , indem sie das Thier einigemal umkreisen und den Stab auf dasselbe werfen. Falkenjager findet man ab und zu, sie jagen sowohl mit dem hier sebr seltenen Astur palumbarius ais auch mit Falco lanarius. 159 sich, durch Noth gedrängt, bei Brodherrn. Demnach kann das Thier hier überall ungestórt seinen Trieben nachge- hen und die weite, gleichformige Beschaffenheit des Bo- dens macht ihm den Wechsel des Aufenthaltes leicht. Zudem bietet das faule Meer einen ausserordentlichen Reichthum an Rothwürmern (*) und die oben erwäbuten Confervenmassen sind durch kleine Crustaceen reichlich belebt. Hingegen ist es wahr, dass der untere Siwasch ebensowohl als der westliche keinen Fisch ernährt. Bei Tschungar fängt man noch 4 Arten, nämlich Миди ce- phalus, 2 Pleuronecten und einen Signathes unter dem Na- men /gla den Bewohnern dortiger Gegend bekannt. Alle Fische der Art aber ziehen aus dem Asowschen Meere bis dahin den Siwasch hinauf und sollen in ihm mager werden. Der von Herrn Dr. Arndt als Gasterosteuse Fi- scheri benannte kleine Fisch ist nicht im faulen Meere, wohl aber in Schlammsalinen bei Perecop gefunden. Auch an Amphibien ist der salzdurchdrungene Boden sehr arm. Nur wenige Eidechsen beleben die kleinen Inseln im Si- wasch, an seinen Ufern habe ich nie Batrachien gesehen und selten Coluber- Arten. An Säugethieren fehlt es ganz. Die Nager meiden alle auf's Sorgfaltigste Salzboden, we- nigstens diejenigen, welche in der Erde wohnen, denn ob- gleich in der schwarzen Erde von Zamak Dipus et Geo- rychus häufig sind und die Ackerfelder durch das Mäuse- geschlecht und Arvicola- Arten sorgfaltig umwühlt wer- den, so sah ich noch nie Spuren dieser Thiere am faulen Meere. Angelockt durch die nächtliche Musik zahlloser Wasservógel nimmt aber sowohl der Fuchs als auch (^) Gäuzlicher Mangel an nôthigen Büchern und ohne Mikroskop habe ich selbst die Familie nicht bestimmen kónnen. Die besichtigten Exem- plare waren 244 — 15 lang 6 — 10 gliedrig, glasartigsprôde und von korallen rother Farbe. Anas Tadorna liebt sie vorzüglich. 160 Mustela putortus Nachts seinen Weg Sommers und Win- ters dahin, ohne indessen stationär zu werden. Wahrend vom Ende October bis zur Mitte Februar nur die Existenz eines Vogels lediglich vom faulen Meere abhängt, ernährt derselbe im Frühjahr und Sommer 40 Arten von Wasservógeln (5. Rechnet man nämlich die Mówen als Strichvógel , die zwar täglich an ihre Ruheplätze zurückkehren , aber ihre Nahrung hier mei- stens viele Werstweit landeinwarts suchen, so bleibt nur Anas Tadorna dem Siwasch als Standvogel eigenthüm- lich. Stumm ziehen grosse Schaaren derselben in gerad- liniger Anordnung zu jeder Tageszeit den Siwasch hinauf und hinunter, je nach dem Winde bald mehr der einen oder der andern Küste näher, bald über 30—40‘ hoch, bald nur 4—5/ beinahe das Wasser berührend. Nie sah ich sie über 60° hoch fliegen. Die Hauptinassen begeben sich zwischen 8 und 9 Uhr früh von Süden nach Nor- den und kehren zwischen 1 und 2 in der entgegenge- setzten Richtung zurück. Ihr langsamer Flügelschlag macht sich nur durch ein dumpfes Rauschen, nicht durch das eigenthümliche Pfeifen des gewöhnlichen Entenfluges hörbar. Männchen und Weibchen leben mit den letzten Brutvögeln gemeinschaftlich und nur Ende März bis April hóren die haufigen Züge auf. Ihr Mangel wird aber reichlich durch die frisch angekommenen Zugvógel er- setzt, von denen ich hier, meinem Versprechen nach- kommend, die Larus- und Sterna- Arten, die ich bisher beobachtete, aufführen und zugleich über ihre Lebens- weise berichten will. „ (*) Nicht diejenigen gezählt, welche ihre Nahrung anderweitig suchen und ihn nur zum Ruhen frequentiren, als alle Möwen, Sternen, Ardeen und Totanusarten. 161 LARUS. 9 Arten wurden von mir erlegt, sie sind: Larus marinus, fuscus, argentatus, cachinnans, canus, ridibundus, melanocephalus, tenuirostris und minutus. 1. Larus marinus L. Gehórt zu den gróssten Seltenheiten am Siwasch , sie liebt offenes Meer , ist an der Süd- küste nicht selten, in Tamak habe ich sie jedoch nur einmal gesehen. Häufiger als sie ist die Häringsmöwe. 2. Larus fuscus L., die im Frühjahr auf den Ackerfeldern dem Pfluge folgt, in der übrigen Jahreszeit aber ebenso das offene Meer sucht. 3. Larus argentatus Brunnich. Gemein am Siwasch und Asowschen Meere, fischt nie und lebt vorzüglich von Cadavern. Brütet in grosser Zahl auf den kleinen In- selchen im Siwasch, legt zwei olivengrüne. bräunlich verwaschen getupfte Eier in flache Vertiefungen des Muschelsandes. Zarus glaucus Г. im Norden häufiger als L. argentatus fehlt hier ganz. . Larus cachinnans Pall. Selten. Im October 1853 er- legte ich 3 Exemplare in Tamak , deren Schlund mit den Rudimenten von Mäusen und vielen Chrysomelinen gefüllt war. Die obere Kopfseite ist sowohl bei M. als W. mit schwärzlichen Längsflecken gezeichnet , welche über den Nacken hinweggehend bis zum dun- Кеш Blaugrau des Rückens reichten, wo sie mehr rund geformt waren. Die Männchen hatten diese Zeichnung weniger deutlich. . Larus сапиз L. Während des ganzen Jahres in allen Kleidern hier anzutreffen , brütet in grésster Zahl auf der vorher erwähnten oblongen Halbinsel der Strelka, ee TEEN”. LIT ee ee ey tete 162 legt 3 — ^4 Eier, die auf schwachgelblich weissem Grunde schwarz gefleckt sind. Die Augen dieser Art, nachdem sie längere Zeit der Fäulniss ausgesetzt, phosphoreseiren sehr stark. Ich habe während meines Aufenthaltes hier ein zweites Beispiel davon gehabt. Zuerst sah ich es an einem Exemplar in meiner Hei- math (Danzig), welches im December 1847, 14 Tage in einem kalten Zimmer gelegen hatte, hier war es im October 1852 in Tonko an einem 3 Tage alten Cadaver derselben Species. Die mikroskopische Unter- suchung der Augenfliissigkeit des ersten Thieres zeigte keine Spur lebendiger Organismen. So oft ich mich auch bemühte, diese Erscheinung hervorzurufen , so gelang es mir bis dahin ше, die Bedingungen dazu müssen also ganz besondere sein. 6. Larus tenuirosiris Temk. In den Sommermonaten am Siwasch ab und zu. Die im Moskauer Bulletin 1854 Band И als Larus columbinus beschriebene und abge- bildete neue Species stimmt genau mit meinen 2 Exem- . plaren überein. Ich halte sie indessen für Larus tenui- rostris Temk. Die 3-farbige Iris hatten meine Exem- plare nicht, hingegen eine rein gelblich weisse. Die . schöne rosa (lachsfarben) Färbung der Brust und Bauchfedern verschwindet merklich, aber nicht ganz, sobald das Thier todt ist, nach 2 — 5 Tagen ist sie schon sehr blass, aber selbst noch nach $ Jahren er- | kennbar. Dasselbe zeigten sämmtliche alte Exemplare meiner Zwergmówen, deren ich 12 Stück besitze. Was endlich die von Herrn Golowatschow gemachte Beo- bachtung über den taubenartigen Habitus und nament- lich den Flug anbelangt , wonach ег sie benennt, so stimmen meine Erfahrungen darüber durchaus nicht mit den seinigen überein. Ich erlegte Г. lenuirosiris 163 aus einer grossen Menge Larus canus, die um Mittags- zeit ihre gewohnte Ruhe im Siwasch hielten. Sie hatte nichts in ihren Sitten , was sie von dieser Art unter- scheiden liess. Spater habe ich sie auch nie allein, sondern immer mit Г. canus fliegen sehen. Die Ver- breitung dieses Vogels ist hier nicht so beschrankt , als am Kaspischen Meer. Im April d. J. wurde ein Exemplar an der westlichen Südküste erlegt, unweit Balaklawa , dasselbe stimmt in seinem Gefieder mit meinem Vogel ganz überein , an beiden ist die Róthe des Schnabels sehr deutlich. . Larus ridibundus Leiss. Mit L. canus und ebenso ge- mein. Brütet mit dieser und auch bei Tonko in grosser Menge. Beide Arten beobachten bei ihren alltäglichen Wanderungen von der Steppe zum Siwasch die grósste Regelmässigkeit. Unmittelbar nach Sonnenuntergang beginnt ihr Rückzug zur Nachtruhe, sie passiren dann stets den bei Tamak gelegenen grossen Garten und müssen an einer Reihe hoher Sehwarzpappeln vor- überziehen. Immer, so oft es auch geschah, sah ich sie zwischen denselben zwei Bàumen ihre Richtung nehmen. Nur die Hóhe des Flugs hàngt vom Winde ab. . Larus melanocephalus Nattr. Selten mit ridibundus ge- mischt, der sie im Sommerkleide sehr ähnelt. Die Schwarze des Kopfes ist intensiver und geht bis zum Nacken hinab. . Larus minutus Pallas. Gemein im Frühjahr, kommt schon im vollständigen Sommerkleide hierher. Die Jungen im 2-ten Jahre mausern ihr grau geflecktes Rückenkleid in das erste alte Wintergefieder schon Ende Juni. Die Alten fangen ihre Wintermauser An- fangs Juli an und endigen sie bis zum Ende dieses 164 Monats. Die Füsse sind zwar der Regel nach bei den Alten schón zinnoberroth, ich habe aber auch Exem- plare (Weibchen) mit fast schwarzen Füssen und Schwimmhäuten. Larus minutus nähert sich in ihrer Lebensweise den Sternen , lebt mit ihnen , namentlich mit St. nigra in grossen Gesellschaften , fliegt unauf- hórlich die Süsswasserpfützen auf und ab und fangt viel Insecten im Fluge weg. Nur starke Stürme ver- anlassen sie sich gemeinschaftlich ins Wasser zu lassen. Die drei zuletzt genannten Arten ziehen Süsswasser dem salzigen vor. Insecten sind ausschliesslich ihre Nah- rung. Coccinellen und Chrysomelen haben sie am liebsten, bisweilen Aphodien immer Weichflügler, selten nur fand ich in ihrem Schlunde Onthophagen oder Onitisspuren , niemals Fleisch. Hingegen ziehen die audern hier auf- geführten Arten die Fleischnahrung jeder andern vor. In Bezug auf ihre Mauser ist zu bemerken, dass alle ihr Sommerkleid nur kurze Zeit tragen, nàmlich vom April bis hóchstens Ende Juli. Sie haben dies mit den Sterna- Arten gemein. STER NA. Folgende Species habe ich bis jetzt gesammelt: Sterna caspia , hirundo , macroura , anglica , nigra, leucoptera und minuta. 1. Sterna caspia Pallas. Nur in der Umgegend von Tonko bis zur Tschungarschen Brücke , daselbst häufig vom April bis Ende September. Sonst nirgends gesehen. 2. Sterna hirundo L. Gemein während des Sommers bei Tamak. 165 3. Sterna macroura Naum. (Sterna arctica Temk.). Ми der vorigen aber viel seltener, beide leben ausschliess- lich am faulen Meere und gehen nur selten an siisses Wasser. ; 4. Sterna anglica Montaga. Haufig am faulen Meere vom April bis Mitte September. Trotz ihres starken, kurzen Schnabels nahrt sich diese Art nur von Insecten , die sie im Fliegen fangt, sie nahert sich in ihrer Lebensart den drei folgenden kleinern Arten, während die drei vorhergehenden mehr fischen als Insecten suchen. Schon Ende Juli legt St. anglica ihr Winterkleid an, man sieht zuerst die schwarzen Nackenfedern schwinden. 9. Sterna nigra L. In alten Alters- und Jahreskleidern hier vom April bis September hàufig zu finden. Zieht im Winterkleide hieher , mausert bis zur Hilfe Mai dasselbe ins grauschwarze Sommerkleid und wechselt dieses schon von Ende Juni bis Mitte August. Zieht süsses Wasser und die trockene Steppe dem Salzwasser vor und fliegt gesellschaftlich zu 30—50 Exemplaren über die Getreidefelder, so nahe, dass sie bisweilen in den Halmen zu verschwinden scheint. Ruht zur Nacht immer auf der einmal gewählten Süsswasserpfütze, die aber flach und mit Juncus bewachsen sein muss. 6. Sterna leucoptera Nattr. Mit der vorigen gemeinsam, aber ungleich seltener, oft einzeln unter den Zwerg- móven anzutreffen. Ihre Lebensart ganz wie die der Sterna nigra, von ihr im Fluge durch die dunkel- schwarze Unterseite der Flügel und die dagegen rein weissen Steiss- und Schwauzfedern leicht zu unterschei- den. Mausert Mitte Juli ins Winterkleid, zieht aber wohl schon während der Mauser fort, da ich keine Exemplare im August mehr fand. Aus beifolgender, | | | | 166 naturgetreuen Zeichnung (*) sieht man, dass Kopf und Brust rein weiss werden, wo hingegen die frischen Rückenfedern matt schwarzgrau sind. 7. Sterna minuta L. Häufig an den Usern des Asowschen Meeres bis Tonko, selten auf süssem Wasser. Alle Sternen ziehen schon von Ende August bis Sep- tember fort, meistens im noch nicht vollendeten Mau- serkleide und kommen in der ersten Hälfte des Aprils hieher. Sie tragen ihr Sommerkleid nur 21—3 Monate. Obgleich ihre Zahl hier bedeutend ist, so habe ich nie die Brutplätze finden können, vielleicht sind sie auf der A0 Werst óstlich im Asowschen Meer gelegenen Insel zu suchen. Kehren wir nunmehr zu den Ufern des faulen Meeres an einem der ersten Frühlingstage zurück. Durch eine frische Ostbrise ist das helle Himmelsgrau vielfach zer- rissen. Zahlreiche lichtblaue Stellen, meistens mehr oder weniger, je nach dem Stande der Sonne mit weissen Reflex- rändern umflossen, brechen hervor. Die Fluthen durch an- gestautes Gebirgswasser lehmiggelb gefarbt und dadurch von der durch schrag auffallendes Sonnenlicht hervor- gebrachten eigenthümlichen Farbe des Siwasches deutlich abstechend. bewegen sich in kurzen Wellen. Die ganze Gegend liegt im Sonnenschein, dessen sich die lagernden Entenzüge erfreuen und stumm um Mittagszeit in dichten (*) Da in Naumann’s Naturgeschichte der Vögel Deutschlands diese Ster- na leucoptera im Uebergangskleide sich befindet, so hielten wir es für überflüssig diese von Herrn Radde eingesandte Zeichnung wieder- zugeben. R. 167 Haufen gesellschaftlich meist schlafend der Ruhe genies- sen. Keine Stimme wird gehórt, nur wenn ein neuer Zug von Süsswasser - Enten einfällt, schlagen die stets vor- sichtigen. Wachen schnattered an und plötzlich recken sich die Köpfe aus den Schulterfedern hervor und blicken dem einfallenden Zuge entgegen. Mit aller Kraft, die Flü- gel straff angezogen, lässt sich die neue Gesellschaft nie- der, das Wasser, welches sie eine Strecke weit durch die in der Luft gehabten Geschwindigkeit durchschneiden, verursacht dadurch ein dumpfes Rauschen und bald ist alles wieder ruhig. Meist mit den lautlosen Tadornen ruht Anas penelope, pfeifend verrath sie sich schon auf weite Entfernungen. Sie fliegt am geschicktesten von allen hie- sigen Entenarten in unregelmässigen Haufen, aber nie ge- radlinigt ziehend, macht die abweichendsten Buchten und plötzliches Sinken und ebenso rasches, nicht selten ver- ticales Heben sind ihre gewöhnlichen Flugmethoden. Nicht so gemein, als die beiden eben erwähnten Arten sind um diese Zeit Anas асша, ferina et clangula, von denen die beiden erstern untermischt mit der Stock- und Pfeifente leben, während die letztere, ein unermüdlicher Taucher, sich in der Gesellschaft der Podiceps- Arten gefällt und einzeln unter ihnen lebt. Die alten, grünköpfigen Thiere mit weisser Wange sind hier sehr selten. Anas crecca, querquedula und clypeata habe ich nie im Siwasch gese- hen, sie ziehen süsse Wasserpfützen jedem andern Aufent- halte vor. Mit unedlem, plumpem Fluge zieht Aquila al- bicilla über die Enten dahin, die seine Schwerfälligkeit wohl kennend, keine Furcht äussern. Der, nach seiner Raubmethode den Namen Adler nicht verdienende Vogel, erhascht im Freien nie eine gesunde Ente. Die kranken und angeschossenen Vögel werden seine Beute, wo hin- gegen sich ihm Schutz bietet, da erreicht er durch merk- 168 wiirdige Geduld seine Zwecke oft. Stundenlang sitzt er unbewegt in den hohen Schwarzpappeln des hiesigen Gartens, versteckt durch die dickern Aeste, lauert er bis ein Entenflug sich in das am Fusse der Bäume fliessende Wasser lässt und fallt plump aus seinem Verstecke über sie her. Oft sah ich ihn in den Steppen östlich von Pe- rekop an der Erde unbewegt sitzen, auf die Zieselmäuse lauern, die er, sobald sie an die Oberfläche kamen, ergriff. Auch seine Jagd auf die Calanderlerchen von den kleinen Hügeln , die längs der Poststrasse aufgeworfen liegen, beweist, wie die Mittel, sich seine Nahrung zu verschaf- fen, mehr auf Geduld, als auf Kühnheit und List gegrün- det sind. Ganz anders treibt es der kaum + so grosse Falco peregrínus, hier eine der seltensten Erscheinungen, der, wie ich bis Jetzt beobachtete, nur den ziehenden Enten folgt. Er ist ihr grósster Feind und ergreift seine Beute im offenen Kampfe. Hoch dem Fluge der Enten folgend, wartet er nur den Moment ab, wo diese sich plótzlich einander naher herunterlassen und schiesst ihnen pfeil- schnell nach. Schon bisweilen in der Luft, aber fast stets auf der Oberfläche des Wassers hat er seine Fange in das Opfer geschlagen und tragt es dann davon. Nur selten misslingt ihm ein Angriff. Diese beiden Raubvégel stóren hier an den abgelegenen Ufern des faulen Meeres allein die ruhende Vogelwelt. Hoch, dem Auge kaum erkennbar ziehen in dieser Zeit die einwandernden Sternen,— ihr kurzes, durchdrin- gendes Geschrei ist aus den Lüften hörbar , alle halten genau die Richtung von Süden nach Norden , während Limosa am Tage ziehend aus Osten kam. Aber nicht immer schreitet das Frühjahr in regelmässiger Weise vor und es ereignet sich bisweilen, dass, nachdem die Enten ihren Zug aus Süden angetreten haben, sie nach kurzer 169 schéner Witterung noch einen strengen Winter durch- machen miissen. Wie ganz anders erscheinen dann die Plätze ihres Aufenthaltes. Der Winter von 1853 — 5+ war einer der anhaltendsten, welchen die Krim in neuerer Zeit gehabt hat. Ich begab mich am 21-ten Fe- bruar in mein gewóhnliches Jagdrevier an den Siwasch. Eine Woche früher war milde Witterung gewesen und der grésste Theil der Umgegend bereits schneefrei. Ein heftiger Ostorkan hatte die fussdicke Eisdecke (*) des faulen Meeres zerborsten und die Schollen ans Ufer ge- trieben , wo sie zu 8 — 10‘ hohen Bergen übereinander geworfen lagen und abzuthauen begannen. Plótzlich , in der Nacht vom 19-ten, kam heftiger Frost (11?) und völlige Stille. Am folgenden Tage war der Himmel in einfürmige , dunkelgraue Schneewolken gehüllt und in Zeit von 4 Stunden lag eine 1— 12^ dicke Schneemasse überall. Dieser Schnee war allgemein über die Nordseite Tauriens verbreitet. Bei meiner Ankunft an den Siwasch sah ich ungeheure Mengen von Enten, oft werstweit auf den flachsten, vom Eise noch bedeckten Siwasch-Buchten sitzen. Obgleich ich genugsam die Erfahrung gemacht , dass man so den Thieren nie nahe kommt, versuchte ich es dennoch, mich ihnen auf Schussweite zu nàhern. Ein Angstgeschrei erhob sich und ein Theil des Geflügels suchte das Weite, während der grössere sitzen blieb. Erstaunt über diese Tragheit ging ich naher, und nun erst begannen die meist vergeblichen Anstrengungen der Enten, sich zu entfernen. Mangel an Nahrung und Kilte hatten sie dergestalt geschwächt, dass viele nicht mehr im Stande waren zu fliegen, andere schon todt da lagen. (*) Einer der seltensten Fälle, dass die salzigen Wasser stellenweise zu solcher Dicke zufrieren. № 1. 1855. 12. 170 Ruhig, zusammengekauert, den Kopf zum Schlafen ver- steckt , oder ihn seltener vorwärts gestreckt , sassen die ermatteten Thiere; kam man den kräftigern nahe, so hoben sie sich mit aller Mühe einige Fuss hoch, flogen 8—10 Schritt und fielen oft Kopf über zurück. Der Zu- stand aller Enten war mehr oder weniger ein betäubter, sie flogen alle mit schwindelnder Bewegung, bisweilen in der Luft auf die Seite fallend. Am ersten Tage nahm ich nur einige todteMännchen von A. Boschas mit, und beschloss am nächsten die ermatteten Thiere zu sammeln und zu füttern. In der folgenden Nacht fiel der Thermometer noch um 1°. Am nächsten Morgen lagen schon viel mehr Opfer auf dem Eise. Wir sammelten in Zeit einer halben Stunde 100 alte M. von Anas Boschas nur von einem Ruheplatze, 18 lebende M. und 2 W. wurden nach Hause genommen. Hier zuerst in eine kalte Stube gebracht, ver- harrten sie mehrere Stunden mit geschlossenen Augen und verstecktem Kopfe, ohne alle Willensäusserung, be- rührten auch nichts, was man ihnen gab. Darauf wurde ihnen etwas mit Spiritus versetztes Wasser eingeflösst , . worauf sie binnen Kurzem mehr Thàtigkeit zeigten. Das Futter, in aufgeweichter Brodkrume und roher Hirse- grütze bestehend , wurde ihnen eingegeben und man brachte sie in ein warmes Zimmer. In Zeit von 24 Stun- den waren 4 gestorben, die andern aber soweit munter, dass sie selbst frassen. Indessen blieben nur 4 M. am Leben, und gesellten sich zu den zahmen Enten. Die Stadien der Schwäche gaben sich durch folgende Symp- tome zu erkennen. Zuerst: theilwelser, später gänzlicher Mangel der Fussbewegung und intensivere Farbe der Fuss- und Schwimmhäute, dann: schwindelnder Flug, bis zur ganzlichen Unfahigkeit gesteigert, drittens: Schlaf- sucht und Mangel an Thätigkeit der Bürzeldrüsen , wo- 171 durch das Gefieder die Nasse durchliess, 4-tens endlicher Tod, bei dem die Thiere die schlafende Stellung beibe- halten. Magen und Schlund waren faltig zusammengelegt und leer, der Darmkanal enthielt eine durchsichtige , gelbe Flüssigkeit, die schwach ammoniakalisch roch. Auffallend ist es, dass die alten M. am häufigsten starben. Auf etwa 20 kam nur ein todtes Weibchen. Am 2-ten Tage waren 4A. penelope, ferina und acuta noch ganz munter. Die anhaltend rauhe Witterung er- mattete auch diese, aber in weit geringerer Zahl. Einige Tage spater besuchte ich dieselben Stellen, das Wetter war milde und breite gelbe Schneewasser ergossen sich in die Salzfluthen. Die hungrigen Enten zogen die Mün- dungsstellen derselben dem Aufenthalte auf dem Eise vor; aber viele konnten der Bewegung des Wassers nicht widerstehen, wurden mit demselben hinausgetrieben, dort vom damals wehenden Nord ergriffen, und bald wieder in ihren ohnmächtigen Zustand versetzt. Ohne ihre Füsse zu gebrauchen, sah man sie zum Schlafen bereit auf dem Siwasch in grosser Zahl herumtreiben, bisweilen die Eisránder derselben erreichend, verbargen sie sich unter den hohlliegenden Eisschollen. Mehrere Spiess-, Pfeif- und Tafelenten hatten auch verendet, aber Anas Tadorna, treuer Standvogel des Siwasch blieb frisch und zog wie früher still über die leidende Menge fort. Der Seeadler und Uhu fanden hier erwünschte Beschaftigung und ske- lettirten eine Menge gestorbener Thiere. Noch jetzt, nach fast jahreslanger Frist, findet man reichliche Spuren jenes damaligen Dahinsterbens. Von allen den schwachen Thieren. denen ich mich damals naherte, machte nur ein altes M. von А. Boschas eine Ausnahme in seinem Benehmen gegen mich. Ich ver- folgte diese Ente mehrere Male, um sie zu greifen und 12° 172 als ich es dreimal vergebens versucht hatte, flog sie zum 4-ten Male nicht mehr auf, blieb ruhig den Kopf mir zugewendet sitzen. Ich setzte mich in einiger Entfernung zu ihr und kaum berührte mein kurzer Schafpelz das Eis, als sie sich ihm rutschend näherte, und sich in ihm verbarg. Ich nahm sie in die Hand, hauchte ihr warme Luft entgegen und placirte sie in die innere Pelzseite ge- gen meine Brust. Dort lebte sie bald auf, war aber nicht mehr im Stande zu schlucken und starb nach einigen Tagen. Sehen wir jetzt die geflügelten Bewohner der nächsten Umgebungen des Siwasch. Zwei Lerchenarten beleben in ungeheuren Mengen die Ufer des faulen Meeres wahrend des Winters und im ersten Frühjahr. Es sind Alauda calandra und A. leucoptera Pall. Seltener und in kleinern Massen findet man mit ihnen noch X andere Species derselben Art, nàmlich А. brachydactyla, А. ar- vensis, А. cristata und A. alpestris. Gemeinschaftlich nach- tigen sie gerne in dem sie schützenden Burian und den Absynthien-Strecken , welche den Salzboden begrenzen. Mit Sonnenaufgang erheben sie sich und bilden dann in ihrem Fluge wahre Vogelwolken, die ihre Form auf die verschiedenste Weise verändern. Bald in einer Ebene fliegend, erscheinen sie, aus der Ferne gesehen, wie eine oscellirende, schwarze Linie. Plötzlich fällt das eine Ende derselben zu Boden, während sich das andere hoch in die Luft erhebt, dann eine rasche Wendung machend, zeigen sie entweder die dunkle Rückenseite und nehmen in ihrer Gesammtzahl eine grosse schwarze Fláche am Horizonte ein; oder, indem sie die weisse Unterflügelseite darbieten, von der Sonne erleuchtet, marquiren sie sich als eine ausgedehnte weisse Strecke. Die Schnelligkeit ihres Flugs bedingt den fortwährenden Formenwechsel der durch sie gebildeten Wolken. Um Mittagszeit ruhen 173 sie singend, еше ungeschickte Weihe, oder der ab und zu hier winternde Thurmfalk , stórt sie darin. Sie erhe- ben sich niedrig, machen einige kreisformige Fliige, set- zen sich und singen weiter. Alauda alpestris und cristata, die in kleinen Familien beisammen sind, machen in ihrer Lebensweise eine Ausnahme. Erstere, indem sie rasch über den Schnee läuft, auf dem sie ihren langen Sporn eindrückt , besammelt die spirrigen Salsolaceen - Reste , deren Saamen sie ausschliesslich frisst. Stórt man sie da- rin, so fliegt sie einige Male niedrig , geradlinigt und setzt sich in einiger Entfernung nieder, endlich aber, des Verfolgens müde, erhebt sie sich so hoch in vertica- ler Richtung, dass sie dem Auge entschwindet. Man wartet einige Minuten, und senkrecht , wie sie hinauf- stieg, lasst sie sich auf den frühern Platz hernieder. Die unzähligen Lerchen ernähren sich hier während des Win- ters von den Saamen verschiedener Salsolaceen und geben denen von Salsola brachyata den Vorzug. Solche Scenen bietet das faule Meer in den ersten Frühjahrstagen , lassen wir nun einen Monat vergehen und begeben uns um die Mitte des Aprils in dieselben Gegenden. Auf dem Wege dorthin stossen wir auf Men- gen der Glareola torquata, die, noch nicht gepaart, die nun häufigen Coleopteren der Steppe sucht und gar nicht scheu auf wenige Schritte nahe kommen lässt. Ihr massen- haftes Zusammenleben dauert aber nur kurze Zeit. Gegen Ende des Monats haben sich die Paare gesellschaftlich in die trockenen Buchten des faulen Meeres begeben, wo sie bereits auf dem Neste sitzen. Dasselbe besteht in einer flachen Aushöhlung der Erde, um welche einige wenige Halme und gröbere Stengelstücke gelegt wurden. Die 4 graugrünen , schwarz getüpfelten Eier liegen frei auf der Erde. Ein unaufhörliches terük- tik, terük - tik er- ОА ! | li 174 schallt aus den Lüften, sobald wir uns solchen Platzen nàhern, die besorgten Alten fliegen uns vom Neste ent- gegen kaum 20/ hoch, oft sich naher an uns wagend, dann machen sie eine rasche Seitenwendung, und nachdem sie sich etwas entfernten , wiederholen sie ihren Angriff aufs Neue. Bisweilen bleibt der brütende Vogel auf dem Neste und versucht sich dadurch dem Auge des Menschen zu entziehen, dass er sich flach, die Flügel ausgebreitet, auf das Nest legt und erst dann, wenn er bemerkt, dass ihm dieser Versuch sich unsichtbar zu machen nicht ge- lang, rutscht er mit den Flügeln schiebend vom Reste fort, und erhebt sich sein Geschrei anstimmend. Auf den hóhern Plätzen, die, weniger salzig, einen dichten Scirpus- Wuchs ernähren, welcher um diese Zeit schon 1—11/ hoch her- angewachsen ist, und in deren flachen Vertiefungen sich die letzten Schneewinterwasser angesammelt, haben Li- mosa melanura und seltener Himantopus melanopterus ihre Brutstellen gewahlt. In dieser Hinsicht zeichnet sich eine grosse Fläche in der Nähe des Dorfes Janko: aus. Diese wird durch Schliessen eines kiinstlichen Dammes von den Wassern der Karasu im Frühjahr überschwemmt. Wäh- rend des ganzen Sommers bedeckt siisses Wasser einen Theil derselben, welcher, umgeben von dem dichtesten Juncus und Scirpus-Wuchs, der Ort folgender Beobach- tungen sein soll. Indem wir diese Strecke durchschrei- ten, jagen wir zufällig eine Limosa auf, Sich flatternd (sie bewegt die Fliigel sehr rasch) gegen uns wendend, stimmt sie ihr woft on, wott on (*) (quih-hi), an und auf den wohlbekannten Klageton hórend, eilen alle in der Nachbarschaft ruhenden Limosen schnell herbei. Wir sind von ihnen umgeben, auch sie lassen sich in geneigter (*) Unter diesem Namen ist Limosa hier bei den Russen bekannt, 175 Richtung aus der Luft schreiend gegen uns nieder, dann oft in 8—10/ weiter Entfernung machen sie die bekann- te Seitenwendung und beginnen, einen grossen Kreis um- schreibend, ihren Angriff von Neuem. Einzelne aus der uns umflatternden Menge fliegen endlich in die Gegend ihres № 565, nie direct an dasselbe, und nachdem sie we- nige Schritte thaten, erheben sie wiederum ihr Geschrei, bisweilen nur mit der ersten Sylbe beginnend, und blei- ben so lange in der Nähe des verhassten Störers, bis die- ser ihr Revier verlasst. Seltener sind die hierher schon gepaart ziehenden Himantopen zu finden, endlich geht auf 60 Schritt ein ganz weissköpfiger aus dem hohen Juncus-Gestrüpp auf. Er lasst die langen rothen Füsse eine geraume Zeit hängen, und bringt sie erst in die ho- rizontale Lage, nachdem er sich zu beträchtlicher Höhe erhoben hat. Langsam beginnt er seinen einsylbigen Ruf, den er mit dem Steigen schneller und schneller wieder- holt, etwa: kri — kri — krikrikri etc. Bald umfliegen uns hoch in Kreisen alle Himantopen dortiger Gegend, plôtz- lich werden sie stille und entfernen sich in einer Rich- tung, unerreichbar für das Auge. — Wir harren einige Minuten und verbergen uns ins hohe Gras, von wo wir gewahr werden, wie sie sich im niedrigen geradlinigten Fluge ohne einen Laut ihrem Reste nähern. Zu diesen 2 Arten gesellten sieh zum Brüten hier nur noch Anas cly- peata und querquedula, alle andern, mit Ausnahme der A. tadorna und einiger Paare von A. acuta, haben seit dem Ende des April die vorher beschriebenen Plátze am Siwasch verlassen, um im Norden den Sommer zu verle- ben. Die Weibchen der beiden zuerst erwähnten Arten habe ich nicht selten im hohen Biesengrase schlafend bei ihrer Brut, oder auf dem Neste gefunden. Ausser diesen Brutvögeln, die nur gestört ihre Stimme hören lassen, 176 sind die Süsswasserpfützen, und namentlich die grosse bei Jankoi gelegene , während des ganzen Sommers durch Sternen, Larus und Reiher-Arten stark besucht (*). Er- schreckt durch einen Schuss, erheben sich aus dem hohen Juncus-Gestrüpp 10 - 15 schlanke Garzetten Ardea Garzetta), sich bald in der Luft vereinigend, fliegen sie in unregel- mässigen Haufen an einen andern Süsswasserdümpel, ihr Geduld und Aufmerksamkeit erheischendes Geschaft von Neuem beginnend. Gemeiner als sie treiben sich überall die grauen und im ersten Sommer auch die Purpur - Reiher herum. Die letztern aber verschwinden Mitte Mai, ich glaube, dass sie in die dicken Geróhre zum Dnieper, Bug und Dniester ziehen, um dort zu brüten. Wahrend sich im April jeden Abend 15—20 Stück dieses schónen Vogels in die niedrigen Weiden des hiesigen Gartens nie- derliessen, um dort die Nacht zu verbringen, gehórte derselbe im Mai zu den Seltenheiten. Ardea minuta und stellaris zogen gleichfalls fort. Die Sternen, alle neugierig wie die Mówen, begegnen uns bei ihrem geradlinigen Fluge über die Wasserflache. Anhaltend, wie zum Stossen bereit, mit den langen Flü- (*) Die schon ófters erwähnte Localität unweit des Dorfes Janko, begün- stigte im Juni et Juli d. J. die Entwickelung verschiedener Diptern, namentlich dreier Culex-Arten, dergestalt, dass es nur möglich war, sie zu besuchen, wenn man sich masquirte. So lange die 2— 3! hohen Juncus - Gewächse unberührt blieben, bemerkte man selten jene pla- genden Insecten, sobald man aber auf den nassen Boden trat, diese Strecken zu durchgehen, wurde man im wahren Sinne des Wortes von Mückenschwärmen eingeschlossen. An warmen Abenden sah man in diesem Jahre, welches sich für die Orte der Mündungen der Karasu durch Feuchtigkeit auszeichnete, auf einer Entfernung von 5-6 Werst die Mückenschwärme in wandartiger Ausdehnung, deren obere Fläche ab und zu durch hochsteigende Säulen unterbrochen wurde. In grôs- serer Ferne hatten die Schwärme das Ansehn dicker, grauer schwan- kender Linien. 177 geln die Luft schlagend, lassen sie die ihnen eigenthtim- lichen kurzen, durchdringenden Laute hören, ein Signal des Zusammenkommens aller in der Nähe fliegenden Thiere ihrer Art. Nach gemeinschaftlichem Kreisen und Schreien über uns, wobei sie grössere und grössere Bogen machen, theilen sie sich zuletzt und ziehen ihren regelmässigen Weg. Ein Schuss vereinigt sie plötzlich alle wieder, und wurde ein Thier getödtet, oder nur so weit verwundet, dass es sich ins Wasser niederlassen musste, so beginnt dann erst der Lärm. Bald den Jager, öfters aber das gefallene Thier nahe umfliegend, versuchen sie dem letz- tern zu helfen, und lassen sich nicht selten zu ihm ins Wasser nieder. Nach wenigen Minuten aber verlassen sie eiligst das Thier, um die vorher gewählten Uferstrecken abzusuchen. Die kleinern Arten, namentlich St. minuta, nigra und leucoptera, gehen ihrer Nahrung selten einzeln nach, meistens beschäftigt sie eine grosse Pfütze mehrere Tage hintereinander. Sie beginnen an einem Ende des Längendurchmessers des Wassers niedrig über dasselbe fortzufliegen, und erhaschen die weichflüglichen Insecten in der Luft, oder rütteln, sobald sie etwas ım Wasser sehen, und stossen danach. Auf diese Weise kommen sie an das entgegengesetzte Ende das Wassers, wo sie sich hebend wenden und im Bogen an den ersten Platz zu- rückkehren. Solcher Art sah ich sie stundenlang ohne Ruhe agiren. Sind sie satt und müde, so lassen sie sich gemeinschaftlich in die Pfütze nieder, wiederholen aber nach kurzer Rast ihre einförmige Jagd. Einige Werste südlich von den Mündungen der Kara- su liegt im faulen Meere eine lange, schmale Insel, die für den Ornithologen in den Monaten Mai und Juni von besonderm Interesse ist. Auf ihr finden wir eine ganz andere Bevölkerung , als in der Nähe des Süsswassers. 178 Avocetten, Austernfischer und Steinwälzer, so wie mehre- ге. Tringa- Arten. bewohnen ihre vom flachen. Wasser be- spülten Rander, deren salzdurchdrungener Boden von den Röhren der Cicindela soluta. durchlóchert ist. Sobald wir landen und wenige Schritte vorwarts dringen, verlassen die briitenden Möwen ihre offen liegenden Nester und um- geben uns in grosser. Zahl nebst den, auf ihr Geschrei heranziehenden, gróssern Seeschwalben. Larus argentatus, canus und ridibundus brüten hier in solcher Menge, dass man Gefahr läuft, während des Gehens ihre Eier zu zer- treten. Der ungeheure Reichthum an Eiern wird hier, wie an einigen andern Orten (so bei Tonko und auf der öfters erwähnten: oblongen Landzunge der Strelka), durch die angrenzenden. Bewohner benutzt. Aus vier Dörfern, welche in der Nähe der Insel ge- legen sind, begeben sich abwechselnd Tataren mit ihren Modjaren dorthin und kehren, die Wagen bisweilen ge- füllt, zurück. Sie treiben unter sich einen betrachtlichen Tauschhandel mit den frischen Eiern. Eine Ocka der grossen Eier von Larus argentatus hat den Werth von ‘4 Ocka Mehl oder 4 Ocka Fleisch. Troiz dieser Störun- gen brüten nach wie vor dieselben Mengen an denselben Orten. Seltener und immer einzeln erhebt sich von seinem Neste ein Oedicnemus oder Numenius. Diese beiden Vö- gel gehen nur ausnahmsweise, vielleicht von ihrem zuerst gesuchten Briitplatze verscheucht, an diese Orte. Sie ziehen die kräuterreiche Steppe den salzigen Sandflächen vor, und sind auf letztern immer nur paarig anzutreffen. Oedicnemus, durch die hiesigen Bewohner treffend be- nannt, verlässt sein Nest am Tage lautlos und kauert sich nach kurzem Fluge zwischen den sparsamen Absyn- thienwuchs in den Sand. Nachts dagegen ist er laut, ja um diese Zeit der einzige aller Vögel, der ohne beson- 179 dere Veranlassung sein Pfeifen hören lässt. Haematopus Ostralegus zeichnet sich unter den ‚hiesigen Brutvögeln durch die Kühnheit und Ausdauer, mit.der er sein Nest vertheidigt, aus, er lenkt sehr geschickt davon ab. Schon in weiter Entfernung erhebt er sich und fliegt schreiend seinem Verfolger entgegen, indem er sich mehr und mehr hebt. Endlich über seinem Scheitel macht er grosse Bo- gen, alle in der Umgegend brütenden Vögel seiner Art fliegen auf sein lautes Geschrei herbei, aber schweben so hoch, dass man sie mit dem Gewehr meistens nicht erreichen kann. Selbst wenn man sich schon eine Werst weit entfernt hat, setzt der Austernfischer seine Verfol- gungen noch fort, und erst später kehrt er zu seinem Neste zurück. Er schwimmt und taucht ausgezeichnet , aber nur dann, wenn er verletzt das offene Wasser sucht und sich der Verfolgung entziehen will. Am Asowschem Meere beobachtete ich ihn oft, kleine Gesellschaften von 5— 7 Exemplaren standen am Ufer , und suchten bei jedesmaligem Wellenanschlage die Aus- würfe des Meeres durch. Aber der Austernfischer lebt auch wie die Avocette, in den flachen Salzpfützen des Siwasch, wo er dann ruhig, wie die Reiher, wartet, bis ihm etwas Erwünschtes vor die Augen kommt, nie aber gründelt. Das Gründeln ist nur der Avocette und dem Löffelreiher, dessen ich später bei den Herbstvögeln er- wähnen werde, eigen. Wie Himantopus so kommt auch Recurvirostra Avocetta schon gepaart hierher und ver- lässt, nachdem sie ungefähr 3 Wochen auf süssem Wasser lebte, dieselben, um dem Brutgeschäfte auf salzhaltigem Boden nachzugehen. Man findet sie dann überall am Siwasch , wo sie fortwährend den biegsamen Schnabel dicht über dem Boden hin und herbewegt, fast damit einen Halbkreis beschreibend. Sie durchwatet gleich- 180 zeitig grosse Strecken und lässt sich in ihrer eifrigen Beschäftigung nur durch die Annäherung des Menschen stéren, dann auffliegend nähert sie sich demselben bis auf 20 Schritte und beginnt dann erst ihr klagendes, kurz accentuirtes Pfeifen, macht aber selten mehrere Wendun- gen, sondern zieht in gerader Linie weiter. Strepsilas und Tringa , namentlich die schöne 7. ferruginea (islandica) minuta und variabilis leben gesellschaftlich während des ‘ganzen Sommers hier. Ich habe nie ein Nest von einem dieser Vógel finden kónnen, sah und erlegte auch nur alte Exemplare, was meiner Meinung mehr Wahrschein- lichkeit giebt, dass namlich von vielen Vogelarten lange nicht alle Exemplare brüten. An Otis Tarda habe ich es ohne Zweifel beobachtet , ebenso an Sturnus vulgaris (von Pastor roseus ist es bereits bekannt). Die voll- ständige Abwesenheit von Tringa - Nestern scheint mir der sicherste Beweis, dass von den hiesigen Sommer- vögeln keiner brütet. Ueberdies verringert sich die Zahl derselben (namentlich von Tr. variabilis) im Frühjahr und nimmt erst im November wieder zu. Die gesell- 'schaftlichen Züge zur Nachtruhe sind im Sommer selten, nur in der ersten Hälfte desselben begiebt sich Machetes pugnax nicht von der Steppe zum Síwasch, sondern im Gegentheil von dort zum Nächtigen in die Steppe. In der Nacht hôrt man im Juni und Juli nicht den schreienden Lärm am faulen Meere, dessen ich in den Herbstscenen erwähnen werde. Es ist still, nur ab und zu lässt sich das durchdringende Pfeifen des Oedicnemus vernehmen , der in mondhellen Nächten besonders leb- haft ist. Wiederum lassen wir eine geraume Zeit vergehen und begeben uns in den letzten Tagen des Augustmonats in dieselben Gegenden. — Alles ist massenhaft vereinigt und 181 neue Ankémmlinge mischen sich zu den grossen Vogel- schaaren. Unter ihnen nimmt Platalea die erste Stelle ein. Truppen von 10—30 Exemplaren begeben sich auf die Süsswasser, wo sie ununterbrochen löffeln, den Hals da- bei geschickt hin und her schwenkend, und von Zeit zu Zeit einige Schritte weiter gehend. Selbst in der Nacht ha- be ich sie ihrer Nahrung auf diese Weise nachgehen sehen, und glaube, dass sie die Wasserinsecten und Würmchen mehr durch das Gefühl, als durch das Gesicht erhaschen. Auf einer Wasserstrecke von circa 4 Werst Durchmesser hielten sich täglich 30—50 Plataleen, 10—80 Limosen, 200—300 Totanus, eine Menge Anas clypeata und querque- dula, 30 Himantopus und grosse Schaaren der Sterna ni- gra auf, man mache sich daraus einen Begriff von dem Reichthum an Nahrung, den die Steppensüsswasser ent- halten. Die geringste Stórung veranlasst ganze Rotten von Thieren, ihren Aufenthalt zu verändern. Schreiend ver- lassen sie bei unserer Annäherung ihre Ruheplätze und suchen das Weite. Um diese Zeit kommen auch hàufig die Pelekane vom Siwasch auf die Steppe, aber nur um auszuruhen, man sieht sie in wellenfórmigen Linien her- anziehen, bis sie an einen Platz kommen, wo sie sich niederlassen wollen. Diesen umkreisen sie immer näher und nàher in kleineren Peripherien, endlich sitzen sie ruhig in dichten Haufen, ohne einen Laut hóren zu las- sen, und putzen sich nur die Federn. Gegen Abend, kurz vor dem Sinken der Sonne, beginnt das regste Leben un- ter den Wasserbewohnern hiesiger Gegend. Vor Kurzem hierher aus Osten gezogen, zeigt sich Anas rutila in gros- ser Menge. Sie im Verein mit den Móven, Avocetten, Pla- taleen, Limosen und verschiedenen Siisswasser - Enten, nachtigen entweder im Siwasch selbst, oder auf der gros- sen Pfütze bei Jankoi. Schon um 6 Uhr sieht man die um orc ee eee ТТ 182 ersten Mówenzüge, von der Steppe kommend, hier einfal- len und stumm ihren Platz einnehmen. Ihr Zug dauert bis die Sonne untergegangen ist, dann kommen grosse Züge von Totanus, Numenius und Tringa, spater Himan- topus- Banden und einzein fliegende Reiher, endlich hórt man in weiter Ferne Anas rutila ihre trompetenartige Tone rufen. Der erste Zug von ihnen lässt sich ins Was- ser und nun beginnt der Lärm. Alles fängt an zu schreien. In das durchdringende Getöse der rothen Enten, deren mehrere tausend an einem Platze nächtigen, mischt sich das Limosen- Geschrei, das Schnattern verschiedener an- derer Enten, der Pfiff von Totanus fuscus, das Krachzen der Sternen, und endlich beginnt ein Volk junger Strand- reiter ihr einstimmiges: {ri — tritri (*). Aus der Luft er- tónt dazu das gellende Geschrei verspäteter Reiher und bisweilen das von Ardea nycticorax. Spater, im October, gesellt sich dazu noch der Làrm zahlloser Blessen und Saatgánse und es wird dies gemeinsame Concert oft in solcher Vollkommenheit und so grossartig ausgeführt , dass man in 10—20’ weiter Entfernung laut zugerufene Worte nicht versteht. Mit dem Vorrücken der Jahres- zeit nimmt dieser Larm an Vollkommenheit zu, er hat Mitte October seine grósste Entwickelung erreicht. Anas strepera dann aus dem Norden hier angekommen, hilft eifrigst und Anas penelope pfeift unaufhörlich. Selbst in den dunkelsten Nächten ist es an den Sammelplätzen der Wasservôgel nie still. Ich habe sie in Mondnächten bis nach Mitternacht schreien hören , ohne lange Pausen zu machen. In den seltenen ruhigen Augenblicken hórte ich, aber nur an wenigen Abenden den kleinen Rohrdommel (^) Die Lebensweise von Anas rutila sehe man Moskauer Bulletin, Band 26. II. Seite 161. 183 (Ard. minuta), hier um diese Zeit auf dem Zuge zum Sii- den, schreien. Derselbe halt sich am Tage wohl versteckt, oft liegt er flach auf der Erde im kurzen Gestrüpp, aber sobald die Dämmerung angebrochen , beginnt er seinen 5—6’ hohen Flug geradlinig und lässt von Zeit zu Zeit ein Geschrei hören , welches dem der Katzen nicht un- ähnlich ist. Ich sah ihn so regelmässig einige Abende Ende Septembers d. J. von Ost nach West, aber immer einzeln, ziehen, in Zeit von 5 Minuten flogen mir 7 Exem- plare dicht vorbei. Gegen Morgen wird es an den Ruhe- plätzen des Geflügels erst stiller und ich glaube , dass um diese Zeit allgemeiner Schlaf unter den Thieren herrscht. Meine Versuche mich ihnen in solchen Augen- blicken zu nähern , blieben aber stets ohne Erfolg. Ende October zieht Anas rutila und die meisten Wasser- vögel hier fort, nur die Gänse bleiben und ihre Stimmen sind die einzigen für die Wintermusik am faulen Meere. Schon Ende September bis Mitte October ziehen alle Sternen, Recurvirostra , Himaniopus , ein grosser Theil vom Totanus und Tringa- Arten hier fort; dagegen kom- men aus dem Norden die 3 Scolopas- Arten (selten auch 5. major), ferner eine Anzahl Vanellus und Charadrius pluvialis, so wie alle Süsswasser- Enten und Platypus clangulus. Diese bleiben bis zum ersten Frost. Vanellus und Charadrius bereiten sich auf ihren Zug schon lange vor. Seit dem 12-ten Novbr. d. J. sah ich alltäglich Millionen! (nicht übertrieben) in den überschwemmten Wiesen, welche, nachdem sie Nachts ruheten, mit Sonnen- aufgang ihre Flugübungen unternehmen. Man sieht sie in ungeheuren Haufen, untermischt mit dem Regenpfeifer, sich erheben, immer höher und höher steigend, verschwin- den sie zuletzt dem Auge. Nach Verlauf einer Viertel- stunde lassen sie sich aber nieder und beginnen aufs 184 Neue dieselbe Uebung. Gewóhnlich befinden sich an der Spitze dieser Banden einige verspätete Staare, die schon vor einem Monate ihren regelmässigen Zug antraten. Seit 9 Tagen sah ich, von jenem oben erwáhnten Datum an gerechnet, jeden Vormittag grosse Mengen von Kiebitzen wegziehen , die aber so hoch flogen, dass sie nur als kleine Punkte erschienen, und doch nahm ihre Totalzahl hier in den. Wiesen nicht merklich ab. Wunderbar ha- ben sie in dieser Periode ihre Stimme verändert, der gewöhnliche zweisylbige Ton gehört zu den seltensten , dagegen ist ein einsylbiges, bald helleres bald tieferes , schwaches Pfeifen allgemein. Die sonst so zahmen Kie- bitze lassen auf keine Weise nahen und wenn sich der ganze Zug erhebt, bleiben stets einige Thiere auf dem Boden zurück (die Schwächlinge). Seit dem 3-ten December sind alle Kiebitze verschwunden. | Mit dem Fortzuge von Vanellus sind die Herbstscenen des Thierlebens am faulen Meere beendigt. Der einfórmige Charakter der Gegend, der reichlichen Bevélkerung be- raubt, fällt mehr in die Augen, der Himmel ist wieder grau, die stummen Tadornen ziehen und von der Strelka - vernimmt man, durch die stille Atmosphäre geleitet, den Schall der Postglocke , den Ruf des Jemtschiks und das Brausen der Brandung im Asowschen Meere. Einige Worte uber Wirbelthiere, die sich im aufgeschwemmten Boden der Flussthäler des Dniepr und der Wolga finden, zwischen Orel und Charkoff,—in den Gouvernements Orel, Tscher- nigoff und Kursk. Von VALERIAN KIPRIJANOFF. Im Verlaufe von fast fünf Jahren — 1848 bis 1854 — war es mir vergônnt, die Gegenden von Orel bis Char- Кой und von Woronesch bis Brjänsk, zwischen den Flüs- sen Desna und Don umständlich zu untersuchen. Für die Untersuchungen am Don konnte ich nur we- nige Wochen ermiissigen, die ich denn weniger der Er- forschung der dortigen devonischen Formation widmete, als vielmehr vorzugsweise den Verhaltnissbeziehungen ihrer Aufschichtungen zu den im Kurskschen Gouverne- ment herrschenden Formationen, die ja den Hauptgegen- stand meiner Untersuchungen bildeten. Es sollen jedoch im vorliegenden Artikel nur einige Ueberbleibsel von Säu- gethieren aus den aufgeschwemmten Lagern beschrieben werden. Ne 1, 1899. 13 186 Diese Ueberbleibsel gehéren folgenden Thieren an: 1) den Dickhäutern (Pachydermata), 2) den Einhufern (So- lidungula), 3) den Wiederkäuern (Ruminantia), А) den Raubthieren (Carnivora) und 5) den Nagern (Rodentia). Die Beschaffenheit dieser Knochen ist verschieden, da sie sich theils in vollkommen, theils in unvollkommen ver- steinertem Zustande finden, was natürlich zumeist von der Eigenschaft des Bodens abhangig ist, in dem sie begra- ben lagen. Dickhauter (Pachydermata). Zu den Ueberbleibseln von Thieren dieser Gattung ge- héren die Knochen a) des Mammuth’s (Elephas primige- плиз Blumenb.) uni b) des Nashorns (Rhinoceros ticho- rhinus Cuv.). Diese Knochen finden sich selten unzerstückelt, meistens in Bruchstücken, die mehr oder weniger ihre gallert- - knorpeligen Substanzen verloren haben, und sehr leicht sind. Solche, die in bedeutender Tiefe lagerten, in einem Gemenge von rothem Lehm und Kalkmergel, oder sich doch in Berührung mit ihm befanden, erscheinen wie in ausgeglüthem Zustande — kalzinirt. Seltner findet man von Eisentheilen durchdrungene Knochen, und dann pfle- gen sie schwerer und starker zu sein, und haben eine dunkelbraune Farbe, die bis ins Rothbraune übergeht. Man muss annehmen, dass diese Knochen dem Einflusse eisenhaltiger Quellen unterworfen waren, die auch gegen- wärlig so häufig an diesen Orten und namentlich im Gon vernement Kursk vorkommen. - 157 а) Das Sibirische Mammuth oder der urwelt- liche Elephant (Elephas primigenius Blumenb. ). Unter sechzig, in den früher genannten Gegenden ge- fundenen Mammuthknochen befanden sich Stosszähne, Zahne aus den obern und untern Kinnladen von Thieren verschiedenen Lebensalters , mannigfache Wirbel und Bruchstücke von Knochen der Vorder- und Hinter-Glied- massen. Zu den bemerkenswerthesten unter ihnen ge- hóren wohl folgende: 1) Der vollständige vordere Theil eines Unterkiefers bis zum aufsteigenden Aste mit einem Zahne der linken Seite. Dieser ziemlich wohl erhaltene Unterkiefer gehörte einem vóllig ausgewachsenen Thiere an. Er wurde mit dem Stücke eines, wahrscheinlich zu ihm gehörenden, aufsteigenden Astes im Kurskschen Kreise, bei dem Dor- fe Uschakoffka (Ушаковка) Kirchdorf Kamenewo (Каме- нево) gefunden. 2) Bruchstiick eines Stosszahn’s, sein mittlerer Theil, der in der Lange 3 Fuss und im Umfange — am untern Ende 18, am obern 14 Zoll misst. Der Knochen ist voll- ständig kalzinirt und wurde bei dem Dorfe Wuissokoje (Высокое) im Kromschen Kreise des Orelschen Gouver- nement’s gefunden. 3) Die untere Hälfte eines Vorderschenkelbeins (hume- rus). Dieser, wegen seiner Grösse bemerkenswerthe Kno- chen ist im Schtschigrischen (Шигровскомъ) Kreise des Kurskschen Gouvernements gefunden worden. Nach der Grösse dieses Bruchstücks zu urtheilen, musste die Länge des ganzen Knochens wenigstens 4 Fuss betragen und die Breite am untern Gelenkende gegen 10,13 Zoll sein. 13° 158 4) Ein erster Halswirbel (atlas), dargestellt (in 4 Grós- se), in Fig. 1. a, von der Seite seiner Verbindung mit dem mit dem zweiten Wirbel (Epistropheus). Er ist besonders bemerkenswerth durch seine Grósse: seine Hóhe erreicht 189 10 Zoll und seine vollständige Länge 1 Fuss 64 Zoll. Dieser Wirbel ist gleichfalls im Schtschigrischen (HIu- гровскомъ) Kreise des Kurskschen Gouvernements gefunden worden. Wenn man diesen Wirbel und den allergróssten Mammuth - Schädel , im St. - Petersburger Museum der Akademie der Wissenschaften vergleicht, so ergiebt sich wohl, dass ihre Grósse einander entspricht, die Oberflache aber der Gelenkfortsätze des Hinterhauptbeins (processus condyloideus) schmäler ist, als die der ihnen entsprechen- den obern Gelenkvertiefungen des (sinus articularis supe- rior) Atlas; im Gegentheil ist aber das grosse Hinter- hauptloch (foramen magnum) verhältnissmässig sehr breit zur engen Markóffnung des Atlas in Fig. 1. a und 6. 5) Auf Fig. 2. ist, (in 4 Grösse) der Atlas eines Mam- Pig. 22a". muth's dargestellt, der in demselben Kreise des Kursk- schen Gouv's gefunden worden ist; er hat, bei einer Hóhe von 7,6 Zoll, nicht mehr als 13 Zoll Lange, während seine Markóffnung verhältnissmässig mehr erweitert ist. In Fig. 3 und 4. Tab. 17, ossemens fossiles G. Cuvier Tom. 2. pag. 215 ist ein Atlas dargestellt, der in der Grösse übereinstimmt mit meinem, auf fig. 1. a und 6 190 gegebenen, jedoch bei einer Lange von 1 Fuss 62 Zoll nur 9 Zoll Hóhe hat (die Hóhe ist nach der Zeichnung genommen). Nach der Zeichnung zu urtheilen, entspricht die Markóffnung dieses Atlas dem Hinterhauptloch des vorgedachten Schädels mehr als die Oeffnung des Atlas auf Fig. 1. Das Verhältoiss der Länge zur Höhe des At- las auf Fig. 1, ist wie 1,8% zu 1, beim Atlas auf Fig. 2. ist dieses Verhältniss gleich 1,71 zu 1; erreicht aber beim Cuvierschen Atlas 2,07 zu 1. Diese Verschiedenheit der Verhältnisse der Länge zur Breite in Fig. 1 und 2 er- klärt sich durch die Verschiedenheit des Lebensalters der Thiere, selbst einer Gattung. Was jedoch den Hals- wirbel betrifft, der sich auf Cuvier’s Tafel findet, so halte ich mich nicht für berechtigt, irgend еше Schluss- folgerung zu machen, da das Verhältniss nicht nach der Hóhe des Wirbels in der Natur, sondern nur nach der Zeichnung gezogen werden konnte. Ausserdem ist aus diesen Verhältnissen zu ersehen, dass der Atlas der Fig. 1 mehr Uebereinstimmung hat mit dem Atlas auf Fig. 2 als mit dem des Cuvier; nach dem Maaststabe jedoch der Marköffnungen dieser Wirbel zu schliessen, nähert sich der Atlas in Fig. 2 mehr dem Cuvierschen, und 6. Ein Fig. 2. b. 191 gut erhaltener zweiter Mammuth-Halswirbel (£ pistropheus), gefunden in der Nahe der Stadt Kursk, ist dadurch be- merkenswerth, dass der Knochen stark von Eisen durch- drungen ist und desshalb eine braunrothe Farbe hat. Endlich mag hier auch noch bemerkt werden, dass ich beim Dorfe Muschlanowa (Мужланово), im Schtschigri- schen Kreise des Kurskschen Gouv’s mit einigen Mam- muthknochen auch zwei fossile erste Halswirbel vom ur- weltlichen Pferde fand. Diese Knochen, die sich in einer Tiefe von 14 Fuss fanden, sind stark kalzinirt und dess- halb sehr schwach; wohl einfach aus dem Grunde, weil sie sich in paher Verbindung mit dem Kalkmergel der Kreideformation befanden. b) Das Nashorn (Rhinoceros tichorhinus Cuv.). Unter den Knochen des Nashorns waren Bruchstücke der Vorder- und Hintergliedmassen und Zähne aus den Ober- und Unter-Kiefern von Thieren verschiedenen Le- bensalters. Diese Knochen sind, ihrer Grósse nach, nicht bemer- kenswerth und werden nicht selten gefunden, wesshalb ich sie im Einzelnen auch nicht beschreibe. Sie werden, ebenso wie die Mammuthknochen, zum Theil kalzinirt, zum Theil von Eisen durchdrungen, gefunden, und hier- nach ist denn auch ihre Farbe eine andere— von weiss bis dunkelbraun und in rothbraun übergehend; sie finden sich überall in den angeführten Gegenden. И. Einhufer (Solidungula). Von Thieren, die zu diesem Geschlechte gehôren, ha- be ich Theile eines urweltlichen Pferdes gefunden (Equus [0551$ Cuv.). 192 Von Ueberbleibseln dieses urweltlichen Pferdes sind, wie schon oben bemerkt, beim Dorfe Muschlanowa (Муж- ланово), mit den Knochen eines Mammuth, zwei erste Hals-Wirbel (atlas) gefunden worden. Ausserdem fanden sich an verschiedenen Orten der genannten Gegend häu- fig Zähne der Ober- und Unter-Kiefer dieses Thiers. In der Nähe von Nowgorod Ssewerski (Новгоролъ-Сфверскай), im Tschernigoffschen Gouv, wurde das Bruchstiick einer untern Kinnlade mit 3 Backen - Zähnen gefunden. Die ersten Halswirbel und jener Theil einer untern Kinnla- de mit drei Backen-Zähnen gehéren ohne Zweifel einem völlig ausgewachsenen Thiere an, das sich, nach diesen Ueberresten zu urtheilen, durch nichts von der jetzt le- benden kleinen Pferde-Gattung unterschied. Die Knochen- masse der Wirbel und der erwähnten Kinnlade mit den Zàhnen sind stark kalzinirt und desshalb zerbrechlich und leicht. Bei dem Dorfe Wuissokoje (Высокое), im Kromschen Kreise des Orelschen Gouv’s sind, in bedeutender Tiefe, drei einzelne Backenzähne der untern Kinnlade eines Pfer- des gefunden. Diese Zahne übertreffen zwar die, bei Now- ` gorod Ssewerski gefundenen an Grösse, gehören aber auch ohne Zweifel dem urweltlichen Pferde an und sind nicht grósser als Zähne der noch jetzt lebenden Pferde grós- serer Racen. Die Knochen sind kalzinirt und schwach. Ш. Die Wiederkäuer (Ruminantia). Zu den Ueberresten von Thieren aus diesem Geschlecht gehóren Knochen: a) des urweltlichen Ochsen (Bos pri- scus Bojan.) und b) des Hirsches (Cervus tarandus Cuv.). 193 а) Der urweltliche Ochs (bos priscus Bojan.). Einen hintern Theil vom Kopfe wahrscheinlich der Urahne unsers Bjeloweschskischen Auerochsen ist, grub ich mit der Stirn und dem ganzen innern Hornknochen der rechten Seite und einem Knochenstücke des linken Horns bei dem Dorfe Ssaltuiki (Салтыки), auch Buistro- je (Быстрое тожь), im Orelschen Kreise aus; es ist dieses Stück das beste unter allen von mir aufgefundenen Ueber- resten dieser Gattung Thiere. Wenn man dieses Stück Schädel mit den Exemplaren im St.-Petersburger Museum der Akademie der Wissenschaften vergleicht, so kann man wohl, ohne einen Fehler zu begehen, aus seiner Grösse und der bedeutenden Wölbung der Stirn darauf schlies- sen, dass es einem Thiere von hohem Alter, oder doch wenigstens einem vollständig ausgewachsenen angehör- te. Dieser Kopfknochen ist leicht und durchaus kal- zinirt. In der Nähe von Nowgorod Ssewerski fand ich, auf dem Boden einer Kluft zwei letzte Backenzähne der un- tern Kinnlade von einem Thiere dieser Gattung; diese Zähne übertreffen nicht die der jetzt in Bjeloweschje lebenden Auerochsen an Grösse, und da noch hinzu- kommt, dass der Knochen wie der Schmelz noch ziemlich frisch sind, so halte ich sie für nicht mehr als halb ver- steinert (subfossilis). Mit Gewissheit lässt sich indess nicht behaupten, ob diese Zähne einem Auerochsen un- serer Zeit oder einem fossilen angehörten, um so mehr, da in den unberührten Wäldern, an den Ufern des Dniepr und der Desna, eben so wie in den Lithauschen Wäl- dern der Auerochs wohl vor unserer Zeit frei und frank leben konnte — ja vielleicht seit 300 bis 400 Jahren. 194 b) Der Hirsch (Cervus tarandus priscus s. fossilis Cuv.). Im Tschernigoffschen (Черниговской) Gouv., nahe bei der Stadt Nowgorod Ssewerski und im Kurskschen, bei der Stadt Fatesch (Фатежъ), fand ich, in einer Tiefe von gegen 10 Fuss, zwei Bruchstücke von Hirsch-Geweihen; so wenig vollständig sie auch sind, so lässt sich doch, nach ihrer flach zusammengedrückten Form darauf schliessen, dass sie dem Cervus tarandus Cuv. angehör- ten. Der Knochen dieser Bruchstücke ist stark kalzinirt und sehr leicht. In der ganzen, von mir erwähnten Gegend sind die Ueberreste dieser Hirschgattung nichts Seltenes, und fand ich, bei dem Dorfe Studenetz (Студенецъ), im Dmitrjeff- schen Kreise des Orelschen Gouv’s, Bruchstücke von Ge- weihen derselben Hirschgattung neben Mammuthknochen; diese wie jene waren sehr kalzinirt und zerbrechlich. IV. Raubthiere (Carnivora). Unter den, von mir gefundenen Ueberbleibseln von Thie- ren gehóren zu dieser Gattung (Carnivora) nur die Kno- chen des Dachses (Meles Storr.). Der in Gruben von nicht unbedeutender Tiefe hausen- de Dachs bewohnt auch heute noch die genannten Ge- genden. Beim Ausgraben von Erde, zur Anlegung eines Steinbruchs beim Dorfe Sorina (Зорино), im Dmitrjeff- schen Kreise des Orelschen Gouv's, fand ich, in einer Tiefe von ungefähr 7 Fuss, in einem Gemisch von ro- them Lehm mit Kalk und Kreidemergel einige Skelet- theile dieses Thiers. Diese Knochen sind sehr zerbróckelt 195 und vollständig kalzinirt, was zum Theil auf eine lang- Jührige Vergrabung dieses Individuums hindeutet, und also der Dachs schon seit unvordenklichen Zeiten an die- sen Orten gelebt haben muss; in welcher Menge aber er damals hier hauste , ist nicht wohl zu entscheiden. Mit diesen Dachsknochen zusammen fand ich noch Knochen, die wahrscheinlich auch einem Raubthiere an- gehôrten, das jedoch nach diesen Bruchstiicken nicht zu bestimmen ist. Auch diese Knochen sind stark kalzinirt. V. Nager (Rodentia). Zu den Ueberbleibseln von Thieren dieser Gattung gehóren die Knochen: a) der gemeinen Blindmaus (Spa- lax typhlus Pall.) und b) des Murmelthiers (Arctomys Bobac Pall.). a) Die gemeine Blindmaus (Spalax typhlus Pall.). Bei Fatesch (Фатежь), einer Kreisstadt des Kurskschen Gouv's, fand ich, bei der Anlegung von Auskehlungen in der Schicht Pflanzenerde zwei Schädel mit andern Geripptheilen der gemeinen Blindmaus (Spalax typhlus Pall.), die, nach Angabe der Zoologen, noch heute in den Gouv’s Poltawa, Kursk, Charkoff und Woronesch vorkommt. Die Volkssprache nennt die Blindmaus schlechthin «Зин- ское wena», das im Aberglauben der Kleinrussen eine wichtige Rolle spielt. 196 Die Schadel und Knochen sind vollkommen gut erhal- ten. Die Hinterhauptsbein- und Scheitelbein - Seiten sind sehr schwach, und daher unterliegt es wohl keinem Zwei- fel, dass diese Schädel nicht den fossilen, sondern jun- gen Thieren einer spätern Zeit angehörten. b Das Murmelthier (Arctomys Bobac Pall.). An verschiedenen Orten der von mir untersuchten Ge- gend fand ich bis 20 wohlerhaltene Schádel mit Zäh- nen und andern Skelettheilen, als z. B. den untern Kinn- laden, häufig auch noch mit Zähnen, Wirbel, Schulter- blattbeine, Beckenknochen und Beinknochen des Murmel- thiers (Arctomys Bobac Pall.). Die Ueberreste dieses Thiers finden sich in einer Tiefe bis 7 und mehr Fuss, inmitten von gelbem oder Tópfer- Lehm, der in der beschriebenen Gegend den gewóhnli- chen Untergrund bildet, und den ich als ein Glied der hiesigen diluvianischen Gebilde betrachte. Obgleich diese Knochen ziemlich fest und stark sind und ihre äussere Form vollkommen bewahrt haben, so ist doch schon ein bedeutender Theil ihrer gallert-knorpe- ligen Masse verloren, und kleben sie stark an der Zunge, wesshalb ich sie zu den halbfossilen (subfossilis) rechne. Unter ihnen fand ich nur einen Schädel von dunkel- brauner Farbe, der dieselbe durch die Einwirkung von Eisen erhielt, wie ich schon früher, bei der Beschreibung der Mammuth - und Nashorn - Knochen bemerkte. Bei dem Bau der Chausseen im Kurskschen Gouv., war es häufig nothwendig, zur Verminderung des jähen Ab- falls von hohen und steilen Hügeln, Ausschnitte zu ma- chen von 7 bis 35 Fuss Tiefe; an den Seitenflächen die- ser Ausschnitte, in festem, lehmigem Boden und in einer 197 Tiefe von 7 bis 14 Fuss und mehr, sah man in grosser Menge verticale Durchschnitte von Höhlengängen, in einem Durchmesser von 12 Zoll und drüber. Diese, von ihren Bewohnern verlassenen Hóhlen wa- ren immer verschüttet mit der obern Erde—Schwarzer- de (чернозёмъ) oder gewóhnlicher Pflanzen-Erde. Die Aus- dehnungen dieser Hóhlen konnte ich nicht verfolgen; ich kann nur sagen, dass sie gewóhnlich eine geneigte Rich- tung nach der Oberfläche der Erde hatten. Das Ausgra- ben so tiefer und breiter Gruben in Lehm von nicht ge- ringer Festigkeit kann natürlich nicht der Mühe des, in geringer Anzahl heute hier hausenden Ziesels (Spermo- philus citillus Keys. et Blas., der gemeine Ziesel) des gemeinen Hamsters (Cricetus frumentarius Pall.) und des Springhasen (Dipus Jaculus Gmelin) zugeschrieben werden. Mit grosser Wahrscheinlichkeit wird man annehmen müssen, dass diese Höhlen durch das, vielleicht vor nicht sehr langer Zeit hier lebende, Murmelthier ausgegraben wurden, von dem ich einige Ueberbleibsel seines Skelets Fig. 3. a. eS s 198 mitunter in den Vertiefungen vorfand, die von den Be- wohnern jener Gegend gemeinhin als von den Murmel- thieren herrührende (сурковинами или байбаковинами) be- zeichnet werden. Um urtheilen zu kónnen über die bezie- ll) G hungsweise Grösse dieser halbfossilen Gattung des Kursk- schen Murmelthiers zu dem, in der Umgegend, heute le- benden Arctomys Bobac Pall., das nach Pallas (Pallas, novae species quadrupedum e glirium ordine 1798. pag. Fig. 3. e. 113.), bei ausgewachsener Grósse, von der Nase bis zum Steisse 1° 3“ misst und dessen Kopflänge bis zum Anus 3” 10“ und die Entfernung zwischen den Augen 1” 11 beträgt, (diese Massverhältnisse sind nach dem ganzen 199 Thiere, 4. h. vor der Ablederung genommen) halte ich es für nothwendig, die Masse eines grôssten und eines klein- sten Schädels in einer besondern Tabelle darzustellen, von welchen der erste einem alten Thiere angehôrige, dar- gestellt ist in Fig. 3. а. b. d. e. und der zweite, einem Thiere von mittlerm Alter gehórige, in Fig. 4. ADN CE Die Knochensubstanz dieser Schädel ist fest; die Hin- terhaupts- 4F4, Scheitel- FX, und Stirn-Bein-Leisten XZ Fig. 4. b. 200 und XZ sind sehr hervorgetreten, die Jochbeine НИК und L sehr entwickelt, die Stirnrinne aber ist bedeutend ver- tieft. Im Gegensatze hiezu gehórt das, an demselben Orte gefundene, auf Fig. 5 dargestellte Stirnbein dem Scha- E del eines jungen Thiers dieses Geschlechts. Die Knochen- substanz dieses Bruchstücks hat wenig Festigkeit, die Scheitelbein- FX und Stirnbein- XZ und XZ Leisten begin- nen eben erst sich zu entwickeln, so dass die Pfeil- XZ und XZ und Scheitel- ХЕ Nähte sich an der Spitze des Win- kels à > à N | > on | | | | | | VAL. CE ЛА. Чо, reg In, 4 14 AY S 202 Maasse zweier,ihrer& Grösse nach extre-§ men Schädel halb-} fossiler Kurskscherk Murmelthiere. À Benennung der verschiedenen Entfernun- igen zur Veranschaulichung der Grössen- verhältnisse der Schädel. 1. Länge des Schädels von der Wurzel der Schneidezáhne g bis zum Hinter- | hauptbein f (fig. 3 und 4. аа und bb.)| 44 am | 34 GE |! 2. Breite des Schädels an den Jochbö- : gen hik nach der Linie, die über die Jochfortsátze / | des Surnbems gezo- : | gen ist (Fig. 3, 4. a, a.). .|24 64 | Эм Au 37 Der Gesichtswinkel т 9 n (Fig. 3 und ; Е АИ: dE) aA, ae .| 3310 | < 3329} : 4. Abstand des es Her den : | ersten Backenzähne оо hinter dem vor- dern Rande der Schneidezähne p pig. E Е дБ und c-)i. | 1 3 | 1“ Ques | 5. Länge der Backen Зы 0 g (Fig. ; ЖЕ!) а 1^ Qu 6. Abstand ss áussern ue Tes be den ersten Backenzähne о о von ет- ander "(Pag 426.) „Ns. DR Aes, И] 9: ere Abstand der äussern Henri: is: be den letzten M UR qq von ein- | ander (Fig. dos deo | 744 | 644 S. Grösse des d inkels, Е Selehem | sich die Linien des Backenzahnreihen ; | begegnen (Fig. 4. c.). d eso. | ect | 9. Breite der Schádelgewolbe "über der : ? Gehéréfinung mm(Fig.3und 4. aunda). 1^ 82%) 14 TE F10. Breite der Schädelgewölbe in den E Scheitelbeinhóckern r r (Fig. 3 und 4. i a мифа белое. ihre con PETI DUI 203 Maassezweier,ihrer Grôsse nach extre- [Benennung der verschiedenen Entfernun-|men Schädel halb- fossiler Kurskscher "cen zur Veranschaulichung der Gróssen-| Murmelthiere. verhaltnisse der Schädel. See | scha- del А. | del В. Fig. 3. | Fig. 4. М1. Die ganze Breite beider Nasenbeine | in ihrer Mitte s s (Fig. 3 und 4. a und BB aa). re. Apr er ethane Pe EEN Dsl 63 | 52 12. Schädelhöhe von der Wurzel der Na- i | senbeine n ¢ bis an die Gaumenbeine | (os palatinum) (Fig. 3 und 4. 6 und 5.). 44 4“ | 93 M3. Höhe des Schädelgewölbes an dem Hinterrande h h der Jochbögen (Fig. 3 Lund A515 und, baled) в зы бал de 17 9! | ga 114. Hôhe des Vordertheils des Oberkie- fes an der Kiefer-Zwischenkiefer-Naht | «v (Fig. 3 und 5 rund hou ius zu | Зам M5. Länge des Jochbogens, nach der gra- i À den Linie h k (Fig. 3 und 4. a und a.).| 9" {| 44 gu i 116. GrössteBreite desHinterhaupts an den| (?) À Zitzenfortsätzen v v (Fig. 3. 4. )u 1" 5" | 144 Au t 117. Breite des Hinterhauptlochs w (Fig. Е 119. 1d: Ne Te eR S Lo ne ое SEUL Sus 118. Höhe des Hinterhauptlochs w (Fig. RD RE Aa a RS oT PILAR Ata zıru 119. Höhe des Hinterhauptbeins gerade an der Mitte ff Kiga Зарание onte 4^ 9i | gu zu! 120. Breite der Stirn in den beiden Joch- fortsátzen / | des Stirnbeins (Fig. 3 und I: A. миа о M OS (ales) nas 1^ zu | gu 121. Tiefe der Stirnrinne (Fig. 4. e.). .| 114 | 114 22. Entfernung vom Vorderrande der Schneidezähne bis zum Anfange der) 204 Maasse zweier, ihrer Е z : Grósse nach extre- EBenennung der verschiedenen Entfernun-|men Schädel halb- fossiler Kursksche Isen zur Veranschaulichung der Gréssen-| : Murmelthiere. verhältnisse der Schädel. Augenhohlen (Fig. 3 und 4. aa und bb.) сабы. Sale: 1" za ya 31" 23. Länge der Scheitelbeinleisten f x (Fig. [| 3 und 4. а und a2). Sos is fF 0 ero 24. Grösse des Winkels der Stirnbein- | leisten oe ie - Tome XXVIII. ANNÉE 1855. MOSCOU. Imprimerie DE ct Universit& [MPERIALE. 1855. ПЕЧАТАТЬ ПОЗВОЛЯЙТСЯ съ тБмъ, чтобы по отпечатан!и представлено было въ Цензурный Комитетъ узаконенное число экземпляровъ. Москва, Сентября 1 дня, 1855 года. | Цензор, Николай Dons Крузе. 4 LS BULLETIN ne A ET. uu à ^ P s DE LA 08 score} f | SOCIETE IMPERIAL DAS NARVRALISPRS DE MOSCOU PUBLIÉ sous LA RépactioN pu Docteur RENARD ANNÉE 1855. Томе XXVIII. Première Partin. (Avec 2 planches.) Moscou. IMPRIMERIE DE L’ÜNIVERSITE IMPÉRIALE. 1855. ААА ММ Brugiem à 31908 E ud ° Mj Vere ud TERI EI E uonaom TN LM BIN : 1 anna почтой за Aorrsuaafl A4 Auer E MÀ 3 PR RITE Cet HALA , E. leet y В dy renee sat ab B nd ^ Pos re ARR о Qo ioter mM E ul E22 CC uc ren | how d NE H t 2 > mu co MP 64 : NER. ВЯ eios Ne e ien e дли o sit ceto rt ras a Be rro dd z Anmaenlfs a. "TOP. ane E Co 5 warmen Greene Fa se acum oe 0 Untersuchungen über Icmenium, Nromiuw und Taxrar. Von В. Hermann. Bereits vor längerer Zeit habe ich Untersuchungen über die tantalähnlichen Säuren des Aeschynits und Ytteril- menits mitgetheilt und theils damals, theils später, bei Gelegenheit der Untersuchungen der Tantalerze, angege- ben, dass die Sàure des Aeschynits grosse Aehnlichkeit mit Niobsäure habe, sich aber doch durch ein viel ge- ringeres spec. Gw. und eine etwas andere Zusammenset- zung ihrer Natronsalze von der Niobsäure unterscheide; die Säure des Ytterilmenits sei aber ganz verschieden von der Niobsäure, weshalb ich das in dieser Säure enthal- tene Metall Ilmenium nannte. Als später H. Rose seine Untersuchungen über das Pelopium bekannt machte, er- kannte ich, dass die Ilmensäure grosse Aehnlichkeit mit Pelopsáure habe, dass aber ihr spec. Gw. viel niedri- ger sei und dass deshalb diese Substanzen auch nicht NE 9 1855: 17 243 identisch sein könnten. Es schien mir übrigens möglich, dass diese Verschiedenheiten durch Beimengung von Tan- talsiure zu den Säuren des Columbits von Bodenmais bewirkt werden kónnten. Diese Unsicherheiten liessen sich nur durch fortgesetzte Untersuchungen und Aufsuchung von Methoden beseitigen, mit deren Hülfe die verschie- denen tantalähnlichen Substanzen getrennt werden könn- ten. Anfänglich fehlte mir aber zu dieser Arbeit ein hin- reichender Vorrath von Columbit von Bodenmais, und als ich später dieses Mineral in ausreichender Menge durch die Güte des Hr. Professor H. Rose und des Hr. Ober- bergrath v. Fuchs erhielt, war Mangel an Zeit die Veranlassung, dass diese schwierigen Untersuchungen làn- ger hinausgeschoben werden mussten, als mir lieb war. Ich habe mich bei dieser neuen Reihe von Untersuchun- gen vorzugsweise mit den metallischen Sàuren des Tan- talits von Kimito, des Columbits von Bodenmais, des Samarskits und Aeschynits vom Ilmengebirge beschäftigt. Bei der Prüfung des Columbits von Bodenmais auf einen Gehalt an Tantalsäure, ergab es sich, dass derselbe diese Substanz nicht enthalte. Das Tantalchlorid verhalt "sich nämlich gegen Salzsäure ganz anders, wie die Chlo- ride der anderen tantalahnlichen Metalle. Das Tantalchlo- rid wird durch Salzsáure zersetzt und Tantalsäure ab- geschieden, während die Chloride der anderen tantalähn- lichen Metalle von Salzsàure ohne alle Zersetzung gelóst werden. Ausserdem habe ich den Grund der Verschieden- heit der Saure des Aeschynits von der aus Columbit von Bodenmais abgeschiedenen Niobsäure aufgefunden. Die Säure des Aeschynits ist nàmlich keine Niobsaeure, son- dern eine der Niobsäure in ihren Eigenschaften sehr ahnliche und ihr analog zusammengesetzte Sauerstoff- Ver- bindung des Ilmeniums. Im Samarskit ist, neben Tlmen- 243 säure, dieselbe Substanz enthalten. Auch kann llmen- säure in die Sàure des Aeschynits umgebildet werden, wenn man mit ihr weisses Chlorid darstellt und dieses durch Wasser zerzetzt. Die auf diese Weise aus llmen- säure dargestellte Säure, verhielt sich in jeder Bezie- hung wie die Säure des Aeschynits. Ilmenium bildet also, eben so wie Niobium, zwei verschiedene Chloride, ein gelbes und ein weisses. Die dem gelben Chloride aqui- valente Säure ist die bisher von mir Ilmensäure genannte Substanz. Sie verhalt sich sehr ahnlich, wie die aus dem gelben Chloride des Niobiums dargestellte und bisher Pelopsiure genannte Sàure. Die dem weissen Chloride des Ilmeniums äquivalente Säure ist die tantalähnliche Säure des Aeschynits und verhält sich sehr ahnlich, wie Niobsaure. Es ist jetzt vor Allem néthig, sich über die stôchio- metrische Konstitution und die Nomenclatur der verschie- denen Oxyde der tantalähnlichen Metalle zu verständi- gen. Wir haben daher zu untersuchen, zu welcher Oxy- dations - Reihe der Metalle die tantalähnlichen Säuren gehoren. Es ist bereits früher nachgewiesen worden, dass die im Mineralreiche vorkommenden Verbindungen der tan- talähnlichen Säuren homoeomorph mit Verbindungen der Titansäure und Wolframsäure seien. Pyrochlor, Mikro- lith und Pyrrhit haben die Form des Perowskits, und Columbit, Samarskit, Ytterilmenit und Polykras haben die Form von Mengit und Polymignit. Ebenso werden in verschiedenen Mineralien die tantalähnlichen Säuren durch Titansäure und Zinnsäure vertreten. Es kann da- her keinem Zweifel unterliegen, dass die tantalähnlichen Substanzen zur Oxydations- Reihe des Zinns und Titans gehören. Aber es giebt auch Verbindungen von tantal- 17 244 ähnlichen Säuren, die homoeomorph mit Verbindungen der Wolframsäure sind; denn Columbit hat die Form von Wolfram und Fergusonit die von Scheelit. Ebenso werden in vielen Mineralien die tantalähnlichen Säuren durch Wolframsäure vertreten. Da nun, nach den bis- herigen Annahmen , die Oxydations- Reihen des Wol- frams und Titans verschieden sind; so würden die er- wahnten Erscheinungen in Widerspruch mit den Lehren. der Wissenschaft stehen, nach welchen die tantalàhnlichen Säuren nicht gleichzeitig als isomorph mit Titansäure und Wolframsäure betrachtet werden können. Dieser anscheinend unlóssliche Widerspruch wird aber gehoben, wenn man die Atomen-Gewichte von Wolfram und Mo- lybdän auf die Hälfte herabsetzt und die Sàuren dieser Metalle, ebenso wie die Tantalsàure (Та) nach den Formeln: W und Mo zusammengesetzt betrachtet. Bei den tantalahnlichen Metallen lassen sich bis jetzt vier verschiedene Oxydationsstufen nachweisen. Namlich braune Oxyde, die bei der Einwirkung von Zink auf - Lösungen von Niobsäure und Ilmensäure entstehen. Fer- ner zwei Sàuren, die auf ein Atom Metall 1,5 und 2 Atome Sauerstoff enthalten, und beim Tantal noch ein Oxyd, welches auf 5 Atome Metall 6 Atome Sauerstoff enthält. Ausserdem kommen beim Niobium und Ilmenium noch graue Oxyde vor, die bei Einwirkung von reduzi- renden Substanzen, namentlich Wasserstoff, Kohlenoxyd, Salmiak и. s. w. auf die glühenden tantalahnlichen Sàuren entstehen. Die Natur dieser grauen , manchmal auch blau gefárbten Oxyde, ist aber noch nicht hin- reichend aufgeklärt, um hier berücksichtigt werden zu kónnen. Sie sind offenbar àhnlich zusammengesetzt, wie die bunten Oxyde des Molybdäns und Wolframs, näm- 245 lich salzähnliche Verbindungen der hóhern Oxydations- stufen der tantalähnlichen Metalle mit ihren niedrigeren. Unter der Voraussetzung , dass das Atomgewicht des Wolframs und Molybdäns nur halb so gross sei, als bisher angenommen wurde, erhalt man folgende Oxy- dations- Reihen der zur Tantal-Gruppe gehórenden Me- falle: 1) Oxyde des Zinns: Zinnoxydul — $n; Zinnsáure = Sn. 2) Oxyde des Titans: | Schwarzes Titanoxydul = Ti (?) Titansäure = Tv. 3) Oxyde des Wolframs: Wolframoxydul (Braunes Wolframoxydul) = W , frü- her W; Halbwolframigsaures Wolframoxydul (Blaues Wolfram- oxyd) — W? M früher W W; Wolframige Sàure (Wolframsiure) = W; früher W. 4) Oxyde des Molybdäns: Molybdänsuboxydul (Schwarzes Molybdänoxydul) = Mo, früher Mo; Molybdänoxydul (Braunes Molybdänoxyd) = Mo, frü- her Mo; 246 Halbmolybdänigsaures Molybdánoxydul (Grünes Molyb- dänoxyd) = Mo? Mo (?) Molybdänigsaures Molybdänoxydul = Mo Mo, früher Mo Mo?; Doppelt molybdänigsaures Molybdänoxydul (Blaues Mo- lybdanoxyd) — Mo Мо”, früher = Мо Mo’; Molybdanige Saeure (Molybdansaeure) = Mo, früher Mo. 5) Oxyde des Tantals: Drittel tantaligsaures Tantaloxydul — Таз Та: Tantalige Säure = Ta. 6) Oxyde des Niobiums: Nioboxydul = № (?) Niobige Säure (Pelopsäure) = №; Niobsäure = №. 7) Oxyde des Ilmeniums: Ilmenoxydul = И (?) Ilmenige Säure = Il; Ilmensäure (Säure des Aeschynits) = U. Die verschiedenen Verbindungen von Niobium und Il- menium sind einander ausserordentlich ähnlich. Dies ist auch der Grund, weshalb sich sogar H. Rose, der sich doch bereits so vielfaltig mit diesen Substanzen beschaf- tigt hat, zu meinem grossen Bedauren, bis jetzt noch nicht 247 von der Existenz des Ilmeniums hat überzeugen kónnen. Es ist daher um so nóthiger, wiederholt auf die charakte- ristischen Unterschiede der verschiedenen Verbindungen der tantalahnlichen Metalle aufmerksam zu machen und sie noch schàrfer in's Auge zu fassen. Specifische Gewichte der tantalähnlichen Säuren. Der Unterschied der specifischen Gewichte der tantal- ähnlichen Säuren ist sehr bedeutend, und da er zu glei- cher Zeit leicht zu constatiren ist, so bietet er ein wichti- ges Merkmal der verschiedenen Natur dieser Substanzen dar. Es betragen nàmlich die spec. Gw. von: Tantaliger Säure (Ta) =..... 1,02—8,26 Niobiger Säure (Pelopsäure) (Nó) = 5,49— 6,72. Niobsäure (№) =... 4,66—5,26 flmenisen Saure (=. 2.2... 4,80—5,00 Ilmensäure (П): a) aus Samarskit = 4,02 b) aus Aeschynit = 3,95—4,20 Löthrohr - Verhalten der tantalähnlichen Säuren. Die tantalige Säure giebt mit den Flüssen, sowohl in der äusseren als inneren Flamme, farblose Gläser. Die niobige Säure (Pelopsäure) löst sich in der äusse- ren Flamme reichlich in Phosphorsalz zu einem farblosen Glase auf. Bei stärkerer Sättigung wird die Perle opali- sirend und nimmt dann in der inneren Flamme еше bräun- liche Färbung an. Die ilmenige Säure verhält sich ganz ähnlich wie die niobige Säure. Nur löst sie sich schwieriger auf und die 248 bräunliche Färbung der gesättigten Perle in der inneren Flamme ist schwächer und oft kaum bemerkbar. Von der tantaligen Säure lässt sich die ilmenige Säure vor dem Löthröhre leicht dadurch unterscheiden, dass in den Glä- sern schwimmende ungelöste Partien der ilmenigen Säure in der inneren Flamme sogleich eine dunkelgraue Färbung annehmen, während die tantalige Säure weiss bleibt. Die niobige Säure löst sich im Phosphorsalze reichlich zu einer in der äusseren Flamme farblosen Perle. In der innern Flamme wird das Glas violett, bei Ueberschuss von Säure rein blau. (H. Rose.) Ilmensiure wird von Phosphorsalz reichlich gelöst, zu einer in der äusseren Flamme farblosen Perle. In der in- neren Flamme wird dieselbe bei Ueberschuss von Säure intensiv braun und so dunkel, dass sie undurchsichtig wird. In keinem Falle habe ich mit reiner Iimensäure ein blaues Glas erhalten können. Verhalten der tantalähnlichen Säuren zu Galläpfeltinctur und eisenblausaurem Кай. Wenn man die krystallisirten Natronsalze der tantal- ähnlichen Säuren in Wasser löst, dazu genannte Reagen- tien und hierauf Salzsäure in Ueberschuss setzt, so ent- stehen folgende Erscheinungen: Die mit Gallapfeltinctur versetzten Flüssigkeiten geben Niederschläge, die folgende Farben zeigen: tantalige Säure gelb; niobige Säure orange; Niobsäure ziegelroth; ilmenige Säure licht-rothbraun; Ilmensäure rothbraun, wie Eisenoxydhydrat. Die mit eisenblausaurem Kali in Ueberschuss versetz- 249 ten Lósungen der Natronsalze der tantalahnlichen Säuren bleiben nach Zusatz von überschüssiger Salzsáure anfáng- lich ganz klar. Die Flüssigkeiten zeigen aber folgende Farbungen: tantalige Säure schwefelgelb; niobige Säure Niobsäure dunkelbraunroth , fast so dun- ilmenige Säure( kel wie rother Wein. Ilmensäure Nach einiger Zeit trüben sich die Flüssigkeiten und es setzen sich Niederschläge ab, deren Farbe ist: tantalige Säure schwefelgelb; niobige Säure , braun, in verschiedenen Nüan- Niobsäure cen und zwar niobige Säure am ilmenige Säure( hellsten, Ilmensäure am dun- Ilmensäure ea gefärbt. Verbindungen der tantalähnlichen Metalle mit Chlor. Tantal verbindet sich nur in einer Proportion mit Chlor zu Ta” CP. Das reine tantalige Chlorid sublimirt in gel- ben Prismen , die beim Erwärmen leicht schmelzen und nach dem Erkalten wieder krystallisiren. Niobiges und ilmeniges Chlorid haben eine gleiche stöchiometrische Konstitution wie tantaliges Chlorid und auch eine ganz ähnliche äussere Beschaffenheit. Beide bilden gelbe Prismen, die in der Wärme leicht zu einer gelben Flüssigkeit schmelzen und beim Erkalten wieder krystallisiren. Niob- und Ilmenchlorid sind nach den Formeln № СР und И СР zusammengesetzt. Sie erscheinen gewöhnlich 250 als weisse schwammige Massen. Wenn sie aber bei stär- kerer Hitze sublimirt werden, so krystallisiren sie in seidenglänzenden weissen Prismen. Die Verbindungen des Niobiums und Ilmeniums mit Chlor sind alle leicht léslich in warmer concentrirter Salzsäure. Zink färbt diese Lósungen sogleich braun und schlágt nach làngerer Einwirkung braune Flocken aus diesen Lósungen nieder, die ich für Oxydul halte. Nach Entfernung des Zinks nehmen diese braunen Niederschlage aus der Luft rasch Sauerstoff auf und werden wieder weiss. | Ganz verschieden verhält sich tantaliges Chlorid. Das- selbe wird nàmlich von Salzsàure zerlegt, indem sich der grósste Theil des Tantals als weisser Niederschlag von tantaliger Saure abscheidet. In der Salzsàure bleibt nur eine sehr geringe Menge von tantaliger Säure ge- lóst, die durch Zink nicht reduzirt, sondern nach lànge- rer Einwirkung des Zinks und nach Sättigung der Säure, in weissen Flocken von tantaliger Saure abgeschieden wird. Bei der Darstellung der gelben Chloride von Niobium und Ilmenium kann man ganz der Vorschrift folgen, die H. Rose für die Bereitung des gelben Niobchlorids gege- ben hat. Es ist dabei unerlàsslich, dass man die Einwir- kung von atmosphárischer Luft und von Wasserdämpfen so viel wie móglich ausschliesst. Letztere zersetzen die gelben Chloride sogleich in Salzsäure und niobige und ilmenige Sàure. Der Sauerstoff der atmospharischen Luft dagegen oxydirt die gelben Chloride bei hóherer Tem- peratur sogleich zu Acichloriden und scheidet dabei weisse Chloride ab. Die gelben Chloride kónnen daher nicht un- ter Einfluss von atmospharischer Luft sublimirt werden; diese Operation muss stets in einem Strome von trock- 251 nem und ganz reinem Chlorgas vorgenommen werden. Die Darstellung des gelben Tantalchlorids ist weniger schwierig, da dasselbe dureh den Sauerstoff der Luft nicht zersetzt wird. Man reibe 1 Theil tantalige Säure mit 24 Theilen Kohle und etwas Zucker recht innig zusammen, und glühe dieses Gemenge in einem bedecken Tiegel gut aus. Die poróse Kohle bringe man in ein Porzellan- rohr und gliihe dasselbe zur Entfernung aller Feuchtig- keit zuerst in einem Strome von Kohlensiure und wenn sich keine Feuchtigkeit mehr zeigt, in Chlorgas. Die Operation ist beendet, wenn sich keine Dàmpfe von Tan- talchlorid mehr bilden. Im kalten Ende des Porzellan- rohrs findet man einen gelben Anflug, der ein Gemenge von gelbem tantaligem Chloride und Tantal - Acichlorid ist. Die Bildung von Acichlorid lässt sich nàmlich bei diesen Operationen nie ganz vermeiden, weil die Kohle Wasserstoff enthält, der mit dem Sauerstoffe der tantali- gen Säure während der Einwirkung des Chlors Wasser bildet, welches einen Theil der gebildeten Chloride zer- setzt. Jenes Gemenge von gelbem tantaligem Chloride und Acichloride bringe man in ein, an einem Ende verschlos- senes geráumiges Glasrohr und erhitze es. Dabei subli- mirt sich ganz reines tantaliges Chlorid, theils in gelben Prismen, theils in gelben Tropfen, die nach dem Erkal- ten ebenfalls in gelben Prismen krystallisiren. Das frü- her von mir untersuchte Tantalchlorid mit 40,0 pr. Cent Chlor war jenes Gemenge von Tantalchlorid und Acichlo- rid. Es war mir nämlich damals noch unbekannt, dass sich beim Glühen eines Gemenges von Tantalsäure und Kohle in Chlorgas Acichlorid bilden kónne, und ist es mir erst spàter gelungen, durch Sublimation jenes Ge- menges reines Tantalchlorid mit einem Gehalte von 50,66 pr. Cent Chlor darzustellen. 252 Die weissen Chloride von Niobium und Ilmenium kón- nen ganz so wie das tantalige Chlorid dargestellt wer- den. Im kalten Ende des Porzellanrobrs sublimirt sich ein Gemenge von gelbem und weissem Chloride und von Acichlorid. Man bringe dasselbe in ein an einem Ende verschlossenes geräumiges Glasrohr und erhitze anfanglich nur schwach. Dabei sublimirt sich zuerst gelbes Chlorid. Wenn sich kein gelbes Chlorid mehr zeigt, so schiebe man ein zweites engeres an beiden Enden offenes Glas- rohr in das erstere und erhitze das Gemenge von Neuem. Es entwickelt sich jetzt blos weisses Chlorid, das sich in dem zweiten Rohre, anfänglich im amorphen schwam- migen Zustande, später, bei starkerer Erhitzung des Ge- menges im krystallisirten Zustande , als seidenglänzende Prismen absetzt. Die dem Gemenge urspriinglich beige- mischten , zum Theil auch aus einem Theile der gelben Chloride durch den Sauerstoff der Luft neu gebildeten Acichloride, bleiben bei dieser Operation als ein graues Pulver zurück. Die Analyse der Chloride der tantalahnlichen Metalle wird, wie folgt, ausgeführt. Das durch Sublimation ge- reinigte Chlorid wird in dem Glasrohre, in dem die Sub- limation kurz vor der Analyse vorgenommen und nach- dem der, das Acichlorid enthaltende Theil der Róhre, abgeschnitten worden war, gewogen; hierauf schütte man dasselbe in eine Lósung von doppelt kohlensaurem Na- tron und dampfe es mit dieser Lósung ein. Die einge- irocknete Salzmasse wird wieder in Wasser gelóst, und zuerst mit Salpetersäure und dann mit Ammoniak über- sattigt und die ungelóste tantalahnliche Säure abfiltrirt. Die filtrirte alkalische Fliissigkeit wird wieder mit Sal- petersäure übersättigt und mit salpetersaurem Silber ge- fallt. Das Gewicht des gefallten Chlorsilbers giebt das 253 Aequivalent des in dem untersuchten Chloride enthaltenen Chlors, das von dem Gewichte des Chlorids abgezogen, das Gewicht des in ihm enthaltenen Metalls giebt. Wollte man anders verfahren, namlich die Chloride mit Wasser, statt mit Natronlésung zersetzen , so entsteht der Uebel- stand , dass die abgeschiedenen tantalähnlichen Säuren nicht ganz unléslich in Wasser sind, und auch durch Ammoniak nicht vollständig abgeschieden werden. Sie ähneln in diesem Zustande der aus Chlorsilicium abge- schiedenen Kieselsäure. Aber durch Eindampfen mit einer Lésung von überschüssigem doppelt kohlensaurem Na- tron, gehen die tantalähnlichen Säuren in den unlöslichen Zustand über. Die quantitative Zusammensetzung der Verbindungen der tantalähnlichen Metalle mit Chlor, ist, bei gleicher stóchiometrischer Konstitution, sehr merklich verschieden, woraus hervorgeht, dass auch die Atom - Gewichte von Тапа], Niobium und Ilmenium verschieden sein müssen. Es enthielten nàmlich: Tantaliges Chlorid (Ta?C/5): Tantal 49,34 Chlor 50,66 Niobiges Chlorid (№27СР): Niobium 59,165 » 40,835 Ilmeniges Chlorid (I? СВ): Ilmenium 57,56 » 49,44 Ve JE Niobchlorid (№ СР): Niobium 51,82 » 48,18 Ilmenchlorid (I СР a) aus Samarskit: Ilmenium 49,74 » 50,26 b) aus Aeschynit: » 49,16 » 50,24 c) aus Fluo-Pyrochlor : » 49,87 » 50,13 Natronsalze der tantalähnlichen Säuren. Die krystallisirten Natronsalze der tantalähnlichen Säu- ren erhält man durch Schmelzen der Säuren mit über- 254 schiissigem Natronhydrat, Lésen der geschmolzenen Masse in móglichst wenig kochendem Wasser und Abkühlen der heissfiltrirten Lósung unter Abschluss von Luft. Die so erhaltenen krystallisirten Natronsalze der tan- talähnlichen Säuren haben unter einander die grósste Aehnlichkeit. Sie bilden gewóhnlich blattrige Aggregate prismatischer Krystalle, die die grósste Aehnlichkeit ha- ben mit den blattrigen Aggregaten , in denen die Eis- prismen als Reif erscheinen. Nur beim ilmensauren Na- tron habe ich ausser dieser Form auch büschel- und sternfórmige Aggregate bemerkt. Letztere hatten ganz das Ansehen der Schneesterne und bestanden, wie diese, aus sechs Strahlen , die unter einander gleiche Winkel bildeten. Dies macht es sehr wahrscheinlich , dass die Krystalle des ilmensauren Natrons zum hexagonalen Kry- stall-System gehóren. Die krystallisirten Natronsalze der tantalähnlichen Säu- ren sind in 13 Theilen kochendem und 24 Theilen kal- tem Wasser löslich. Enthält aber das Wasser über- schüssiges Natronhydrat, so sind sie viel schwerer lós- lich. Wenn man daher zu einer concentrirten Lósung dieser Salze in reinem Wasser Natronlauge setzt, so fallt ein -grosser Theil des gelösten Salzes sogleich als ein krystallinisches Pulver nieder. Ausserdem erhàlt man mit den tantalahnlichen Sàuren nur bei Gegenwart von überschüssigem Natronhydrat krystallisirte Salze. Lóst man die krystallisirten Salze in möglichst wenig kochendem Wasser und lässt man diese Lösung erkalten, so erhält man jetzt keine Krystalle des gelösten Salzes wieder, sondern es scheidet sich ein weis- ses Pulver ab, welches mehr Säure enthält, als das ge- löste Salz, und in der Lösung bleibt ein Salz mit über- schüssigem Natron. Manchmal wird jenes weisse Pulver 255 auch krystallinisch und erscheint dann in kleinen weis- sen Kugeln, die aus concentrischen Aggregaten prisma- tischer Krystalle bestehen, wie die Wawellit- Kugeln. Ebenso ist das weisse Pulver, welches man erhàlt, wenn man die tantalähnlichen Säuren mit Natronhydrat schmilzt und das überschüssige Natronhydrat mit wenig Wasser auszieht, saures Salz. Im Allgemeinen haben die tantalähnlichen Säuren gros- se Neigung saure oder basische Salze zu bilden. Nur die tantalige Säure bildet beim Krystallisiren aus einer Ló- sung mit überschüssigem Natronhydrat neutrales Salz = Na Ta. Dasselbe ist bald mit 5, bald mit 7 Atomen Was- ser verbunden. Unter denseiben Umstanden erzeugen niobige Säure und Niobsäure; ilmenige Säure und Ilmensäure, Natronsalze, die nach nachstehenden Formeln zusammengesetzt sind: Na? Nb? + 19 H; Na? il? + 19 Н; Na? N55 + 18 H; № № + 20 H. Bei der Analyse dieser Salze wurde folgendes Verfah- ren befolgt. Die krystallisirten Salze wurden mit reinem Wasser abgewaschen und zwischen Papier getrocknet. Dabei muss man aber rasch verfahren, weil diese Salze ausserordentlich leicht verwittern und dabei einen Theil ihres Wassers verlieren. Man trockne nur so weit, dass das Salz das Papier nicht mehr nässt. Hierauf glühe man das Salz zur Bestimmung des Wasser-Gehalts. Beim Er- hitzen verändern diese Salze ihre Form nicht, schmelzen 256 auch nicht. Sie werden aber dabei undurchsichtig. Das geglühte Salz zerreibe man und schmelze es mit einer hinreichenden Menge von saurem schwefelsaurem Ammo- niak. Dabei entsteht eine klare Salzmasse, die sich in kaltem Wasser ganz klar auflést. Ammoniak fallt aus dieser "Auflösung die tantalähnlichen Säuren in durch- scheinenden Flocken, die auf einem Filter gesammelt, gut ausgewaschen und mit dem Filter verbrannt werden. Nach starkem Glühen bleiben die tantalähnlichen Säuren im reinen Zustande zurück. Der Natron-Gehalt wird aus der Differenz des Gewichts der reinen Säuren und der zur Analyse verwandten wasserfreien Natronsalze berechnet. Man erhielt auf diese Weise folgende Zahlen, die eben- falls den Beweis liefern werden, dass Ilmenium und Nio- bıum verschiedene Substanzen sind und verschiedene Atom- Gewichte haben. Es gaben nämlich: Tantaligsaures Natron (Na Ta): Tantalsäure a) 80,28 Natron a) 19,72 » » b),80,11. .» b) 19,89 Niobigsaures Natron (№№): Niobige Säure a) 79,25 Natron a) 20,75 » » b) 79,16 ›. b) 20,84 Ilmenigsaures Natron (Naf 122): Ilmenige Säure a) 77,47 Natron a) 22,53 » | Уд: b) 77,5% » b) 22,46 » VANS с) 77,58 » c)22, a » : » d) AAA » CURE 29/2) Niobsaures Natron (Na?Nb*): Niobsäure a) 81,70 Natron a) 18,30 3 i À 257 Ilmensaures Natron (Ма? 1/4): 1) mit Säure aus Samarskit: Ilmensäure 79,18 Natron 20,82 2) mit Säure aus Aeschynit: IImensäure а) 79,16 Natron а) 20,84 » » b) 78,96 » b)21,04 Hat man es mit Gemengen von Niobsäure und niobi- ger Säure, Ilmensäure und ilmeniger Säure zu thun, so bilden dieselben nicht immer Gemenge von Natron- salzen , die den normalen Salzen dieser Sàuren entspre- chen. Häufig entstehen dabei Doppelsalze, in denen mehr Natron enthalten ist. Ich habe solche Doppelsalze der Säuren des Niobiums und Ilmeniums entstehen sehen, in denen 24,9 und 28,39 pr. Cent. Natron enthalten waren. Letzteres Salz war namentlich die früher von mir für einfach ilmensaures Natron gehaltene Verbindung. Verhalten der salpetersauren und schwefelsauren tantal- ähnlichen Säuren gegen concentrirte Salzsäure. Wenn man die Natronsalze der verschiedenen tantal- ähnlichen Säuren in Wasser löst und zu diesen Lösun- gen Mineralsäuren in Ueberschuss setzt, so entstehen Niederschläge, welche Verbindungen der tantalähnlichen Säuren mit den zu ihren Lösungen zugesetzten Mineral- säuren sind. Mit Salzsäure entstehen also salzsaure , mit Salpetersäure salpetersaure und mit Schwefelsäure schwefelsaure tantalähnliche Säuren. Besonders interesant sind die Verbindungen der Schwe- felsäure mit den tantalähnlichen Säuren. Mann kann drei verschiedene Arten solcher Verbindungen von Schwefel- säure mit tantalähnlichen Säuren unterscheiden , deren Л: 2. 185%. 18 258 äussere Beschaffenheit und deren Verhalten gegen con- centrirte Salzsäure verschieden ist. Ich werde diese drei verschiedenen Verbindungen der Schwefelsaure mit tan- talähnlichen Säuren: A- Sulphate, B-Sulphate und C- Sulphate nennen. Die A - Sulphate der tantalähnlichen Säuren entstehen, wenn man dieselben mit ihrem achtfachen Gewichte sau- rem schwefelsaurem Kalis in klaren gliihenden Fluss bringt und die feingeriebene Salzmasse so lange mit Wasser aus- wäscht, als dasselbe noch Schwefelsäure aufnimmt. Da- bei bleiben Verbindungen zurück, die nach dem Trock- nen ein lockeres weisses Pulver darstellen. In starker Glühhitze entwickeln diese Verbindungen Schwefelsäure und zurückbleiben die tantalahnlichen Säuren in reinem Zustande, als weisse Stücke, die bei gelindem Drucke zu einem weissen Pulver zerfallen. Die B-Sulphate bilden sich, wenn man zu den Lósun- gen der tantalahnlichen Säuren in Salzsäure , Schwefel- säure oder schwefelsaures Kali setzt. Dadurch entstehen weisse, pulverfórmige Niederschlage, die in ihrem Aeus- sern grosse Aehnlichkeit mit den А - Sulphaten haben, die aber mehr Schwefelsáure enthalten; als letztere und die sich auch zum Theil gegen concentrirte kochende Salzsäure anders verhalten als die A - Sulphate. Durch Waschen mit Wasser verlieren. sie Schwefelsäure und verwandeln sich in A-Sulphate. Die C-Sulphate der tantaláhnlichen Säuren bilden sich, wenn man ihre Natronsalze mit einer hinreichenden Menge von saurem schwefelsaurem Ammoniak schmilzt. Dabei werden die Natronsalze zerlegt und es bilden sich ganz klare Salzmassen, die ‚sich in kaltem Wasser ganz klar lösen. Wenn man aber diese Lösungen erwärmt, so scheiden sich die C-Sulphate als der Thonerde ähn- 259 Неве durchscheinende Niederschläge ab. Die C-Sulphate verlieren beim Waschen mit Wasser fortwahrend Schwe- felsäure und verwandeln sich endlich in Hydrate der tantalahnlichen Säuren. Das Verhalten der:Nitrate und der B- Sulphate der tantalähnlichen Säuren gegen cencentrirte kochende Salz- säure ist sehr verschieden und bietet ein Hülfsmittel dar, um ilmenige Säure von Ilmensäure und niobige Säure von Niobsäure zu trennen. Bei Untersuchung dieses Ver- haltens ist aber zu berücksichtigen, dass die Niederschlä- ge im frisch gefällten Zustande angewandt und rasch ab- filtrirt werden müssen. Auch darf man sie nicht auswa- schen. Lässt man die Niederschlage längere Zeit stehen, verliert man viel Zeit beim Filtriren oder wäscht man sie auf dem Filter aus, so gehen die Verbindungen der tantalähnlichen Säuren mit Salpetersäure und Schwefel- säure leicht in den unlóslichen Zustand über und man erhalt fehlerhafte Resultate. Die Niederschlage müssen auf schnell laufendem grobem Filtrirpapier gesammelt werden und sogleich , nachdem sie eben abgetropft ha- ben, noch feucht vom Filter genommen und mit einer Menge concentrirten Salzsäure gekocht werden, die nicht unter 5 Unzen Säure auf 20 Gran wasserfreier tantal- äbnlicher Sàure betragen darf. Die feuchten Niederschläge zerreibe man mit der Salzsäure zur Entfernung aller Klumpen, schütte die ganz homogene Flüssigkeit in einen geraumigen Glaskolben und bringe sie im Sandbade zum Kochen. Hierauf setze man der sauren Flüssigkeit die doppelte Menge der angewandten Salzsäure kochendes Wasser zu. Unter diesen Umständen verhalten sich die verschiede- nen Verbindungen der tantalähnlichen Säuren mit Sal- petersäure, wie folgt: 18* 260 Das Nitrat der niobigen Säure, (Pelopsäure) №, bleibt vollständig ungelóst, wenn es rein war. Ist der niobigen Säure viel Niobsäure beigemengt, so lést sich die niobige Säure grósstentheils auf. Das Nitrat der tantaligen Säure bleibt grósstentheils ungelóst. Von 20 Gran tantaliger Säure bleiben 15 Gran ungelóst und nur 5 Gran wurden von 5 Unzen kochen- der Salzsäure gelóst. Das Nitrat der ilmenigen Säure verhält sich ganz so wie das Nitrat der tantaligen Säure. Der grósste Theil bleibt ungelóst und nur ein kleiner Theil der ilmenigen Säuren wird von der kochenden Salzsäure gelóst. Ist aber der ilmenigen Säure viel Ilmensàure beigemengt, so löst sie sich grósstentheils auf. Die Nitrate der Ilmensäure und Niobsàure werden von der kochenden Salzsaure vollstándig gelóst, nachdem ihr ihre doppelte Menge kochendes Wasser zugesetzt wurde. Ohne Zusatz von Wasser bleiben die sauren Flüssigkei- ten trübe von einer weissen Ausscheidung, die unlóslich in concentrirter, aber löslich in verdünter Salzsäure ist. Was die Verbindungen der Schwefelsäure mit den tantalahnlichen Säuren anbelangt, so sind die А - Suphate der tantalähnlichen Säuren alle unlóslich in kochender Salzsäure. Eben so sind die B -Sulphate der niobigen und ilmenigen Säure unlóslich. Dagegen lósen sich die B-Sulphate der Ilmensäure und der Niobsäure vollständig in kochender Salzsäure auf. Bemerkungen über die Trennung von Tantal, Niobium und Ilmenium, sowie über die Zusammensetzung des Columbits von Middletown. Aus vorstehend beschriebenem Verhalten der Nitrate und Sulphate der tantalähnlichen Säuren gegen concen- 261 trirte kochende Salzsäure, ergiebt sich, dass es keine Schwierigkeit macht, niobige Säure von Niobsäure und ilmenige Säure von llmensàure zutrennen. Man behandele nàmlich, wie spater noch ausführlicher angegeben wer- den wird, die B-Sulphate dieser Verbindungen mit kochen- der Salzsàure, wobei sie zerlegt werden. Ebenso giebt das besondere Verhalten des tantaligen Chlorids gegen con- centrirte Salzsáure, ein Mittel an die Hand, tantalige Saure von den anderen tantalähnlichen Substanzen zu trennen. Man lóse nàmlich die Chloride in concentrirter Salzsäure. Dabei wird die tantalige Säure fast vollständig abgeschie- den, wahrend die anderen Chloride gelóst bleiben. Dage- gen ist bis jetzt noch keine Methode bekannt, um Nio- bium von Ilmenium zu trennen. Dass übrigens die im Samarskit, Aeschynit und Fluo - Pyrochlore enthaltenen Oxyde des Ilmeniums kein Niobium enthielten, dürfte aus der constanten Gleichheit der Zusammensetzung ihrer Natronsalze und Chloride unzweifelhaft hervorgehen. Wenn dieselben Gemenge gewesen wären, so hätten die aus diesen Mineralien abgeschiedenen Säuren grössere Schwankungen in den specifischen Gewichten und die mit ihnen dargestellten Salze und Chloride gróssere Schwan- kungen in ihrer Zusammensetzung zeigen müssen, als dies der Fall war. Die Ilmensáure aus Aeschynit hatte nàm- lich ein spec. Gw. von 3,95— 4,20; die aus Samarskit von 4,02. Das Natronsalz der Ilmensäure aus Aeschynit enthielt 20,84—21,04 pr. Cent, das der Ilmensäure aus Samarskit 20,82 pr. Cent Natron. Das weisse Chlorid der Säure aus Aeschynit enthielt 50,26 pr. Cent, das der Säure aus Samarskit 50,24 pr. Cent. und das der Säure des Fluo-Pyrochlors 50,13 pr. Cent. Chlor. Natronsalze der ilmenigen Sàure aus Samarskit, die durch verschie- dene Bereitungen dargestellt worden waren, nachdem man 262 zuvor die ilmenige Säure den verschiedensten Behandlun- gen, theils durch Einwirkung von concentrirten Säuren, theils durch fractionirte Krystallisationen unterworfen hatte, gab stets eine constante Zusammenselzung, indem der Natrongehalt nur in den engen Gränzen von 22,23— 22,53 pr. Cent schwankte, Differenzen die nicht grésser sind, als sie gewóhnlich durch Beobachtungsfehler bewirkt werden. Es dürfte demnach die Annahme als gerechtfertigt erscheinen, dass sowohl Aeschynit als Samarskit und Fluo- Pyrochlor von tantalähnlichen Substanzen nur ilmenige und Ilmensäure, ohne alle Beimengung von Oxyden des Niobiums enthalten. Dagegen kónnen in anderen Mine- ralien Gemenge der Oxyde des Ilmeniums und Niobiums enthalten sein. Um dies zu entscheiden, bleibt nichts übrig, als eine sorgfáltige Vergleichung der specifischen Gewichte und der Zusammensetzung der Chloride und der Natronsalze dieser Gemenge mit den der reinen Sub- stanzen. Ein solches Mineral, welches ein Gemenge von niobi- ger und ilmeniger Säure enthält. ist der Coluwbit von Middletown. Die in diesem Minerale enthaltene tantalahn- liche Substanz wurde bereits im Jahr 1801 von Hatchett untersucht, fiir einfach gehalten und Columbium genannt. 1809 glaubte Wollaston zu finden, dass das Columbium identisch sei mit Tantal, obgleich es Wollaston nicht ent- ging, dass die im Columbite enthaltene metallische Säure ein geringeres spec. Gw. habe, als die Säure des Tan- talits. 1847 untersuchte H. Rose den Columbit von Midd- letown. Er fand, dass die in diesem Minerale enthaltene metallische Säure im Allgemeinen die Eigenschaften hatte, wie die aus Columbit von Bodenmais abgeschiedene. Nur ihr spec. Gw. war niedriger, woraus H. Rose schloss, dass der Columbit von Middletown, ebenso wie der von 263 Bodenmais, ein Gemenge von Niobsäure und Pelopsaure enthalte; nur ware im amerikanischen Columbite, wegen seines geringeren spec. Gw., mehr Niobsäure und weni- ger Pelopsäure enthalten, als im bayrischen. Spater wur- de der Columbit von Middletown auch von mir unter- sucht. Ich fand, dass nicht allein das spec. Gw. der in diesem Minerale enthaltenen tantalähnlichen Säuren nie- driger, als das der im Columbite von Bodenmais enthal- tenen sei, sondern, dass sie auch cine gróssere Sattigungs- Kapacität hatten; woraus ich schloss, dass der Columbit von Middletown, neben den Oxyden des Niobiums, auch Ilmensäure enthalten müsse. Die Richtigkeit dieses Schlusses hat sich bei der kürz- lich angestellten neuen Untersuchung der tantalähnlichen Säuren des Columbits von Middletown bestätigt. Da die- ses Mineral das erste ist, in dem ein Zusammenvorkom- men von Oxyden des Niobiums und Ilmeniums nachge- wiesen werden konnte, so wird die Untersuchung der tantalähnlichen Säuren dieses Minerals zugleich als Bei- spiel dienen kénnen, wie aus Gemengen von Säuren des Niobiums und Ilmeniums, die nicht direct geschieden werden kónnen, die Quantitat der Gemengtheile gefunden werden kann. Der Columbit von Middletown wurde durch Schmelzen mit saurem schwefelsaurem Kali aufgeschlossen, die noch feuchte tantalähnliche Säure mit Schwefelammonium di- gerirt und dadurch etwas Zinnoxyd und Wolframsàure ausgezogen. Die von Schwefeleisen schwarz gefarbte tan- talähnliche Säure wurde mit Salzsäure digerirt, wobei sich das Eisen lóste und tantalähnliche Sàuren zurück- blieben, die stark ausgeglüht wurden. Die so dargestell- ten rohen tantalähnlichen Säuren waren jetzt ganz weiss und hatten ein spec. Gw. von 5,10. Vor dem Lóthrohre 264 mit Phosphorsalz in der innern Flamme geschmolzen , entstand ein blaues Glas. Diese blaue Färbung war aber der tantalahnlichen Säure nicht eigenthiimlich , sondern rübrte von Wolframsäure her, die durch Schwefelammo- nium nicht vollständig aus der tantalahnlichen Säure aus- gezogen worden war. Am Besten gelang es dieselbe voll- ständig abzuscheiden, wenn man die tantalähnliche Säure mit Natronhydrat schmolz, das Salz in kochendem Was- ser lóste und diese Lósung unter fortwáhrendem Umrüh- ren in überschüssige Salzsäure goss. Dabei wurden die tantalahnlichen Säuren gelóst und die Wolframsäure schied sich in weissen Flocken ab, die abfiltrirt werden konnten. Aus der sauren Lösung fällte jetzt überschüssi- ges Ammoniak tantalahnliche Säuren, die das Phosphor- salz nicht mehr blau, sondern braun farbten. 57 Gran dieses Gemenges von tantalähnlichen Säuren wurden mit Natronhydrat geschmolzen, in Wasser ge- lést, mit Salpetersäure in Ueberschuss versetzt und mit Ammoniak neutralisirt. Der Niederschlag bestand jetzt aus Verbindungen der tantalähnlichen Säuren mit Sal- . petersäure. Er wurde, ohne ausgewaschen zu werden, noch feucht vom Filter genommen, mit 15 Unzen con- centrirter Salzsáure gekocht und zu der sauren Flüssig- keit 30 Unzen kochendes Wasser gesetzt. Dabei blieb der grösste Theil der tantalähnlichen Säuren, nämlich 38 Gran ungelôst. In der filtrirten sauren Flüssigkeit wurden 600 Gran schwefelsaures Kali gelóst. Es bildete sich dabei nach und nach ein weisser Niederschlag von B-Sulphaten. Nach 24 Stunden wurde die saure Flüssig- keit mit kohlensaurem Natron abgestumpft und zuletzt mit Ammoniak in geringen Ueberschuss versetzt. Der Niederschlag wurde, ohne ausgewaschen zu werden, noch feucht vom Filter genommen und wieder mit 5 Un- 265 zen concentrirter Salzsäure gekocht. Jetzt blieben 5,75 Gran B-Sulphate ungelést und aus der sauren Lósung fallte Ammoniak 13,25 Gran tantalähnliche Säure. Man erhielt also aus Jenen 57 Gran des Gemenges der tantalahnlichen Sauren des Columbits von Middletown: Sàuren aus der in Salzsáure unlóslichen Verbindung mit Salpetersäure. . . . . 38,00 Gran. Säuren aus den in Salzsäure unlóslichen DE рае u te QUE ole ater eee 5,75 — In Salzsäure lósliche tantalähnliche Säure. 13,25 — 57,00 Gran. Die in Salzsäure lösliche tantalähnliche Säure hatte nach dem Ausglühen ein spec. Gw. von 4,05. Sie färbte das Phosphorsalz stark braun und verhielt sich in jeder Beziehung wie Ilmensäure. Das in Salzsäure unlösliche Gemenge der tantalähnli- chen Sàuren hatte ein spec. Gw. von 5,17. Es verhielt sich gegen Reagentien wie ein Gemenge von niobiger Säure und ilmeniger Säure und bildete mit Natron ein krystallisirtes Salz, das aus verworrenen Anhäufungen kleiner glasglänzender Prismen bestand. Dieses Salz ent- hielt im wasserfreien Zustande: i tantalahnliche Sàuren. . 78,85 Пао аля S OT. 13 100,00 Da die Verbindungen der in diesem Natronsalze ent- haltenen tantalähnlichen Säuren mit Salpetersäure und Schwefelsäure in concentrirter kochender Salzsäure un- léslich waren, und sich sonst ganz wie ein Gemenge von niobiger Säure und ilmeniger Sàure verhielten, was 266 sowohl durch das spec. Gw. als auch durch die quanti- tative Zusammensetzung des Natronsalzes bestätigt wird; so lässt sich die in diesem Gemenge enthaltene Propor- tion beider Säuren, aus der Zusammensetzung dieses Natronsalzes berechnen. Ilmenigsaures Natron ist näm- lich nach der Formel Маз We und niobigsaures Natron nach der Formel Маз Nb? zusammengesetzt. Die Formel obigen Gemenges der Natronsalze beider Säuren wäre (die demnach: Na? ; 7 . Das Atomgewicht des aus Columbit Nb? von Middletown dargestellten Gemenges von i und Nb beträgt, aus obigem Natronsalze berechnet 2185,95. Das Atomgewicht von I ist 2042,0 und das von № b ist 2230,14. Jenes Gemenge bestand demnach aus 3,2 Theilen niobi- ger Säure und 1 Theil ilmeniger Säure. In 100 Theilen würden demnach die tantalähnlichen Säuren des Columbits ‚ von Middletown bestehen, aus: Niobiger Säure . . 58,44 Ilmeniger Säure . . 18,26 Ilmensäure . . . . 23,30 100,00. Bei dieser Art von Berechnung der Zusammensetzung von Gemengen von Oxyden des Ilmeniums und Niobiums, hat man aber darauf zu sehen, dass in dem Natronsalze, dessen Zusammensetzung der Berechnung zu Grunde gelegt wird, nur Säuren von gleicher stéchiometrischer Konsti- tution enthalten sind, was durch vorhergehende Scheidung 267 der Nitrate und B-Sulphate der tantalähnlichen Säuren vermittelst Salzsäure bewirkt werden muss. In dem oben untersuchten Natronsalze waren nur I/ und Nb enthalten. Wäre ihm 1/ oder Nb beigemengt gewesen, so hätten Doppelsalze entstehen kónnen, deren Natron-Gehalt sehr schwankend ist. Ich habe früher mit den ungeschiedenen tantalähnlichen Säuren desselben Stücks von Columbit von Middletown, was auch zu diesen Untersuchungen diente, mit Natron ein basisches Doppelsalz erhalten, welches 25,38 pr. Cent. Wasser und 24,59 pr. Cent. Natron ent- hielt. Dieses Doppelsalz bestand demnach im wasserfreien Zustande aus: Sauerstoff. Gefunden. Berechnet. Niobiger Säure 44,07 Ilmeniger Säure 13,77 1091 1,28 1,28 Ilmensäure . . 17,57 3,28 0,52 0,57 Natron 4e," 24,59 6,29 1 1 100,00. Dieses Doppelsalz war demnach 3 Na | . —-9Ne?U Uu und im wasserhaltigen Zustande 3 Na № PIN Lou 2 Na 35 Н. Columbit von Middletown mit einem spec. Gw. von 5,80, und zwar dasselbe Stück, welches auch zu vor- stehender Analyse der in diesem Minerale enthaltenen tan- taläbnlichen Säuren gedient hatte, gab bei meinen frü- bern Versuchen: 268 Wolframsäure . . . . 0,26 Tantalähnliche Säuren 78,22 Ziunsaure ee. NE 0,40 Eisenoxydul ..... 14,06 Manganoxydul . . . . 5,63 Magnesia... «vg 0,49 | 99,06 Nach vorstehender Analyse der in diesem Minerale ent- haltenen tantalähnlichen Säuren, würde der Columbit von Middletown bestehen, aus: Sauerstoff. Gefunden. Berechnet.- Wolframsäure . 0,26 0,05 Niobige Sáure . 45,71 sn 8,28 1,81 1,80 Ilmenige Säure 14,28 2,09 Ilmensäure . . 18,23 3,40 Zinnsäure ... 0,40 0,08 Eisenoxydul . . 14,06 3,12 Manganoxydul. 5,63 a Au: 1 1 3,48 0,76 0,80 "Magnesia . . . 0,49 0,19 99,06. Die Formel des Columbits von Middletown ware dem- nach: 3 R " IHR: Trennung der niobigen Säure von Niobsäure und Zusammen- setzung des Columbits von Bodenmais. Der Columbit von Bodenmais enthält ein Gemenge von niobiger Säure und von Niobsäure. Zu ihrer Scheidung 269 verfahre man wie folgt. Man schmelze 20 Gran des Ge- menges beider Säuren mit einer hinreichenden Menge von Natronhydrat und lóse die Salzmasse in kochendem Was- ser. Zu dieser Lósung setze man Salpetersäure in Ueber- schuss und sättige hierauf mit Ammoniak. Dabei werden die tantalähnlichen Säuren vollständig in Verbindung mit Salpetersiure gefallt. Diesen Niederschlag bringe man sogleich auf ein Filter von grobem Papier und lasse ihn abtropfen, wasche ihn aber nicht aus. Sobald der Nieder- schlag abgetropft hat, nehme man ihn noch feucht vom Filter und mische ihn recht gleichfórmig mit 5 Unzen concentrirter Salzsiure, wobei man darauf zu sehen hat, dass keine Klumpen bleiben. Die saure Flüssigkeit giesse man in einen geraumigen Glaskolben , erhitze sie im Sandbade zum Kochen und setze ihr, sobald sie kocht, 12 Unzen kochendes Wasser zu. Hierbei wird die Niobsäure vollständig gelóst und die niobige Sáure würde vollständig ungelóst bleiben, wenn sie rein gewesen wäre. Bei Gegenwart von Niobsäure löst sich aber stets ein grosser Theil niobiger Säure auf. Man sammle die ungelóste niobige Säure auf einem Filter und wiege sie. In der sauren filtrirten Flüssigkeit lóse man 200 Gran schwefelsauren Kalis. Dabei scheidet sich nach und nach ein weisser Niederschlag ab, dessen Bildung nach 24 Stunden beendet ist. Man sättige jetzt die saure Flüssigkeit mit doppelt kohlensaurem Natron und fille dadurch auch die in der sauren Flüssigkeit gelóst geblie- benen tantalähnlichen Sáuren zusammen mit jenem Nie- derschlage. Man hat jetzt ein Gemenge von B-Sulphaten von niobiger Säure und von Niobsäure, so wie von Niobsäure-Hydrat vor sich. Man sammle den Niederschlag auf einem Filter und behandele ihn abermals, ganz so wie die Nitrate mit 5 Unzen concentrirter Salzsäure, in- 210 dem man den Niederschlag, ohne ihn zuvor auszuwa- schen, noch feucht vom Filter nimmt, ihn mit der Säure kocht und kochendes Wasser zusetzt. Jetzt bleibt das В - Sulphat der niobigen Säure vollständig ungelöst und in der sauren Flüssigkeit ist reine Niobsäure gelóst, die durch Ammoniak gefallt wird. Nach starkem Glühen die- ser Niederschläge bleiben reine niobige und Niobsàure zurück. Das zu dieser Analyse verwendete Gemenge von Niob- säure und niobiger Säure aus Columbit von Bodenmais hatte ein spec. Gw. von 5,71. Es zerfiel in: Niobige Säure (Pelopsäure) . . 56,0 NIODSaure 7s MAMMA ME 44,0 100,0 Die abgeschiedene niobige Säure hatte ein spec. Gw. von 5,65 und die Niobsäure von 4,81. Der Columbit von Bodenmais würde demnach , wenn man nachstehender Berechnung H. Roses Analyse dieses Minerals, mit dem spec. Gw. von 6,39, zu Grunde legt, "bestehen aus: Sauerstoff. Gefunden. Angenommen. Niobige Säure (Pelopsäure). 45,40 6,10 1,50 1,50 Niobsäure. . . 35,67 6,15 Zinnsäure. .. 0,45 0,08 Done 1,54 1,50 Eisenoxydul. . 14,30 3,17) Manganoxydul 3,85 о nas 1 1 Kupferoxyd. . 0,13 0,02 99,80 Diese Proportion giebt fiir den Columbit von Boden- mais die Formel: R No? + 3 R №. 271 Trennung der ilmenigen Säure und der Ilmensáure und Zusammensetzung des Samarskits, Ytterilmenits, Aeschy- nits und Fluo - Pyrochlors von Mask. Bei der Trennung der Ilmensäure und ilmenigen Säure kann man ganz so verfahren, wie eben bei der Trennung der Niobsäure und niobiger Säure angegeben wurde. Der Unterschied der dabei eintretenden Erscheinungen besteht nur darin, dass bei der Behandlung des Gemenges der Nitrate von ilmeniger und Ilmensäure mit concentrirter Salzsäure, nach Zusatz von kochendem Wasser, oft eine ganz klare Lósung entsteht, was seinen Grund darin hat, dass ilmenige Säure bei Gegenwart von Ilmensäure, noch lóslicher in kochender Salzsäure ist, als niobige Sàure bei Gegenwart von Niobsäure. Nach Zusatz von schwefel- saurem Kali zu der salzsauren Lósung, entsteht nach und nach ein Niederschlag von B-Sulphaten. Wenn man nach 24 Stunden die saure Flüssigkeit mit doppelt kohlen- saurem Natron 5806 und den Niederschlag von Neuem mit concentrirter Salzsäure behandelt, so bleibt das B-Sul- phat der ilmenigen Säure ungelóst und in der sauren Lösung ist reine Ilmensäure enthalten. Das aus Samarskit erhaltene Gemenge von ilmeniger und Ilmensäure hatte ein spec. Gw. von 4,91. Bei der Analyse zerfiel es in: Ilmenige Sàure . . 59,0 Ilmensäure. . . . . 41,0 100,0 Die abgeschiedene ilmenige Säure hatte ein spec. Gw. von 4,80—5,0; die Ilmensäure dagegen von 4,02. Samarskit mit einem spec. Gw. von 5,64 bestand nach meinen Versuchen aus: 272 Sauerstoff. Gefunden. Berechnet. Ilmenige Säure. 33,25 4,88 0,67 0,64 ]lmensàure. . . 23,11 4,31 0,59 0,57 Magnesia. . . . 0.50 0,19 Manganoxydul . 1,20 0,26 Eisenoxydnl . . 8,87 1,97 Uranoxydul.. . 16,63 1,84 \7,28 1 1 Yttererde. . . . 13,99 m Ceroxydul . . . Lanthanerde . . о Glühverlust. . . 0,33 100,03 Diese Proportion giebt für den Samarskit die Formel: 3 82 И + 4 R° Hr. Bekanntlich halt H. Rose die tantalähnlichen Säuren des Samarskits für Niobsäure. In der That stimmt das spec. Gw. des im Samarskite enthaltenen Gemenges von ' Ilmensäure und ilmeniger Säure = 4,91 mit dem der Niobsäure = 4,66 — 5,26 überein. Ausserdem löst sich die Verbindung jenes Gemenges mit Salpetersäure voll- ständig in concentrirter Salzsäure auf; auch erhält man mit den im Samarskite enthaltenen tantalahnlichen Sauren ein weisses Chlorid, welches ganz die àussere Beschaffen- heit des weissen Chlorids des Niobiums hat. Alle diese Erscheinungen stimmen 50 nahe mit den, welche man unter gleichen Umständen mit reiner Niobsäure erhält überein, dass ich mich selbst durch dieselben zu der Annahme verleiten liess, dass der Samarskıt Niobsäure enthalte. Dies ist aber nicht richtig. Denn wenn man mit den Säuren des Samarskits B- Sulphate darstellt und 273 dieselben mit concentrirter Salzsäure behandelt, so werden sie zerlegt und man erhält Säuren, die sich in jeder Beziehung wie reine Ilmensäure und ilmenige Säure _ verhalten. Durch Auffindung der Ilmensáure und ilmenigen Säure im Samarskite, fällt der wesentlichste Unterschied zwi- schen Samarskit und Ytterilmenit hinweg. Der Ytteril- menit unterscheidet sich nämlich vom Samarskite jetzt blos noch durch einen geringen, bis 5,9 pr. Cent. stei- genden Gehalt von Titansäure und durch einen viel ge- ringeren Gehalt von Uranoxydul. Beide Umstände bewir- ken, dass das spec. Gw. des Ytterilmenits etwas niedri- ger ist, als das des Samarskits, nämlich 5,39—5,45 ge- zen 5,61—5,64. Da die Titansäure Ilmensäure vertritt, so folgt, dass das im Ytterilmenite enthaltene Gemenge von tantalähnlichen Säuren, aus mehr ilmeniger Säure und weniger llmensáure besteht, als das im Samarskite ent- haltene. Daher kommt es auch, dass die mit diesen ver- schiedenen Gemengen dargestellten Natronsalze verschie- dene Mengen Natron enthielten. Mit den aus Ytterilme- nite erhaltenen Gemenge von Ilmensäure und ilmeniger Säure entstand mit Natron ein basisches Doppelsalz, wel- ches 28,39 pr. Cent. Natron enthielt, während mit dem aus Samarskit erhaltenen Gemenge ein Salz entstand, welches nur 21,5 pr. Cent. Natron enthielt. Der Ytterilmenil bestand aus: Ilmeniger Säure > 57,81 Ilmensäure . . . . Titansäure . . . . 5,90 Yttererde. . . . . 18,30 NM 2. 1855. 19 274 Eisenoxydul 13,61 Manganoxydul . . 0,31 Kalkerde . . . . . 0,50 Uranoxydul 1,87 Geroxydul®. 2298 » Lanthanerde . . da 100,57 Im Aeschynit ist reine Ilmensáure, mit einem spec. Gw. von 3,95—4,20 enthalten. Ihr B-Sulphat lóst sich voll- ständig in kochender concentrirter Salzsäure auf und un- terscheidet sich dadurch von dem im Samarskit und Yt- terilmenit enthaltenen Gemengen von llmensàure und il- meniger Sàure. Die Zusammensetzung des Aeschynits ist demnach: Ilmensäure . 33,20 Titansäure . 25,90 Ceroxyd . . 22,20 Ceroxydul . 5,12 Lanthanerde 6,22 Yttererde. . 1,28 Eisenoxydul 5,45 Glühverlust 1,20 100,57. Sauerstoff. | Gefunden. 6,19 1,99 10,28 3,31 4,59 : 1,48 0,76 0,891... 0,25 3,10 1 1,21 Berechnet. 2,00 3,00 1,50 Diese Proportion giebt fiir den Aeschynit die Formel: OR П + Ce Te. Die im Fluo-Pyrochlore von Miask enthaltene tantal- ähnliche Säure ist ein Gemenge von ilmeniger Säure und 275 Ilmensáure. Das spec. Gw. der gemengten Säuren be- trug 4,53. Durch Behandeln mit concentrirter Salzsäure zerfielen sie in: Ilmenige Säure . 76,03 Ilmensàure . . . 93,97 100,00. Die abgeschiedene ilmenige Säure hatte ein spec. Gw. von 5,0. Sie gab ein Natronsalz, welches im wasserfreien Zustande bestand, aus: Ilmenige Säure . 77,76 Natron). ur. 1.220299 und ein weisses Chlorid, welches enthielt: Ilmenium . . . . 49,87 Chlor = 50,13 Beide Proportionen stimmen genau überein mit den ent- sprechenden Verbindungen der reinen ilmenigen Säure und des reinen Ilmeniums. Der Fluo-Pyrochlor von Miask kann also von tantalähnlichen Substanzen nur Oxyde von Illmenium, ohne alle Beimengung von Oxyden des Nio- biums oder Tantals enthalten. Die Zusammensetzung die- ses Minerals ist demnach bei Benutzung der schon früher mitgetheilten Analyse: | 19° 276 Sauerstoff. Gefunden. Berechnet. Ilmenige Säure 46,25 aii 0,959 1,00 Ilmensàure . . 14,58 54.466 0,658 0,66 Titansäure .. 4,90 a Ceroxydul. . | Lanthanerde. .( > vf Yitererde . . . 0,94 0,18 Eisenoxydul. . 2,23 0,49 Kalkerde . . . 9,80 2,80 77,08 1 Magnesia . . . 1,46 0,55 Kalium . . . . 0,54 0,11 Natrium. ... 2,69 0,92 Dluopés к. 2,21 0,94 100,83. Aus vorstehender Proportion folgt, dass das Fluor im Fluo-Pyrochlore Sauerstoff vertrete. Die Formel dieses И 9,91 pr.C. FU. Minerals ist demnach: R U + R? | i Te Specielle Bemerkungen über Таша! und einige seiner Ver- bindungen, so wie über die Zusammensetzung des Tantalits und Ytterotantalits. In Betreff der stöchiometrischen Konstitution der Tan- talsäure sind die Ansichten sehr abweichend, indem für dieselbe die Formeln: Ta, Ta und Ta aufgestellt wurden. Es ist dies um so weniger zu verwundern, als bisher noch so wenig Verbindungen der Tantalsiure mit mess- baren Krystallen bekannt sind. Die Form des Tantalits 211 ist zwar genau untersucht worden, aber sie stimmt nicht mit Formen von Mineralien mit sicher erkannter stöchio- metrischer Konstitution überein und giebt daher keinen Anhaltspunct. Ausserdem kommt noch eine krystallisirte Verbindung vor, die Tantalsäure enthalten soll, nämlich der Fergusonit. Die Form dieses Minerals hat grosse Aehnlichkeit mit Scheelit. Wenn es sicher wire, dass der Fergusonit ächte Tantalsäure enthalte, so würde dies da- rauf hindeuten, dass die tantalige Säure isomorph mit wolframiger Säure sei, von der sie auch im Yiterotan- talite vertreten wird. Aber es ist noch auszumitteln, ob im Fergusonite auch ächte Tantalsáure vorkommt, oder ob die in diesem Minerale enthaltene tantalähnliche Sub- stanz nicht niobige Säure oder ilmenige Säure ist. Erst durch die Untersuchung der quantitativen Zusammenset- zung der Verbindungen von Niobium und Ilmenium und des Verhaltens ihrer Sauerstoff-Verbindungen gegen Salz- siure, konnte es wahrscheinlich gemacht werden, dass die Tantalsäure nach der Formel Ta zusammengeselzt, und dass sie demnach als tantalige Säure zu betrachten sei. Die tantalige Säure verhält sich nämlich gegen Salz- säure gerade so, wie niobige und ilmenige Säure; sie bildet Natronsalze, die mit den Natronsalzen dieser Säu- ren die grösste Aehnlichkeit haben und giebt ein gelbes Chlorid, welches in seiner äusseren Beschaffenheit ganz mit den gelben Chloriden von Niobium und Ilmenium übereinstimmt. Es wurde also angenommen, dass die tantalige Säure nach der Formel Ta und das gelbe tantalige Chlorid nach der Formel Ta? СЁ zusammengesetzt sei. Unter dieser Voraussetzung ist das krystallisirte tantaligsaure Natron 278 Na Ta. Da nun das tantaligsaure Natron 19,72 pr. Cent Natron und das gelbe tantalige Chlorid 50,66 pr. Cent Chlor enthalt; so erhält man, bei der Annahme, dass das At. Gw. des Natrons 390,90 und das des Chlors 443,28 betrage, als At. Gw. des Tantals folgende Zahlen: Aus dem Natronsalze . . . 645,67. Aus dem tantaligen Chloride 647,50. Im Mittel also! i... 4% ‘sos 646,59. Hiernach würden die bis jetzt bekannten Verbindun- gen des Tantals folgende Zusammensetzung haben: Tantalige Säure — Ta. Berechnet. 2 Та = 1293,18 81,17 30 = 300,00 18,83 Та = 1593,18 100,00. Tantaliges Chlorid = Та? СР. Berechnet. » Gefunden. 2 Ta — 1293,18 49,30 49,34 3 Cl = 1329,84 90,70 50,66 ТаСВ= 2623,02 100,00 100,00. Wasserfreies tantaligsaures Natron — Na Ta. Berechnet. Gefunden. a. b 1 Та = 1593,18 80,29 80,28 80,115 1 Na = 390,90 19,71 19,72 19,885 NaTa= 1984,08 100,00 100,00 100,000. 219 Das krystallisirte tantaligsaure Natron enthalt verschie- dene Proportionen von Wasser, nämlich 5 und 7 Atome. Diese Verbindungen bestanden aus: Na Ta + 5 H. Berechnet. Gefunden. 1 Nat Pa 75:77 198/508 277,92 Зои ло 26): eae 562,50 22,08 22,51 Na Ta + 5 H = 2546,58 100,00 — 100,00. Na Ta + 7 H. Berechnet. Gefunden. No talon = 198%,0847 71,58 71,15 7H 4e. —' 18150 © 989429) 28,85 Na Ta + 7H = 2771,58 100,00 — 100,00. Berechnet man nach dem neuen At. Gw. des Tantals die Zusammensetzung des braunen Tantaloxyds, des Schwe- feltantals, des Tantalits und des Ytterotantalits; so er- halt man für diese Verbindungen folgende Proportionen: Braunes Tantaloxyd = Ta? Ta. Das braune Tantaloxyd entsteht nach Berzelius, wenn man tantalige Säure in die Spur eines Kohlentiegels, welche nur die Weite eines Federkiels haben darf, ein- presst und eine Stunde lang im heftigsten Geblasefeucr 250 glüht. Es entsteht dabei eine ungeschmolzene, poróse, graue Masse, die ein dunkelbraunes Pulver giebt. Nach Berzelius nehmen 100 Theile des braunen Oxyds beim Glühen an der Luft 3,5—4,2, im Mittel also 3,85 Theile Sauerstoff auf und verwandeln sich dabei in 103,85 Theile tantalige Siure. Diese enthalt 84,29 Theile Tantal. 100 Theile braunes Tantaloxyd bestehen demnach aus: Tantal . . 84,99 Sauerstoff. 15,71 100,00. Eine solche Zusammensetzung entspricht der Propor- tion: Ta? Ta. Diese giebt nàmlich: Berechnet. Cefunden. 5 а 2 84,35 84,29 60 = 000,00 15,65 15,71 Ta? Ta — 3832,95 100,00 100,00. Schwefeltantal = Таз Та. Schwefeltantal bildet sich nach H. Rose durch Glühen von tantaliger Säure in Dämpfen von Schwefelkohlen- stoff. Es ist dem Graphit ähnlich, metallglänzend, grau, mild und abfärbend. Beim Erhitzen verbrennt es unter Bildung von schwefliger Säure zu tantaliger Säure. Ber- zelius fand, dass dabei 100 Schwefeltantal 89,60—89,74, im Mittel also 89,67 tantalige Säure gaben. Diese ent- halten 72,79 Tantal. 100 Theile Schwefeltantal bestehen demnach aus: 281 Tantal . . 72,79 Schwefel . 27,21 100,00. Eine solche Zusammensetzung entspricht der Formel: ! am В ba 3 Таз Ta; diese giebt nämlich: Berechnet. Gefunden. 5 Ta = 3232,95 72,63 72,79 6S = 1204,50 27,37 27,21 Ш Ta* Та = 4437,45 100,00 —— 100,00. Das Schwefeltantal ist demnach dem braunen Tantal- oxyd analog zusammengesetzt. Tantalit. Die Zusammensetzung des Tantalits von Kimito ist schon früher, wie folgt, angegeben worden. Sauerstoff. Gefunden. Berechnet. Tantalige Säure 83,20 15,66/ 3 Zinnoxyd. . . . 0,60 0,19( 19°48 18:9 18 Eisenoxyd . . . 8,00 2,40( 5 Manganoxyd . . 0,79 0,23 Pune : : Manganoxydul . 6,69 99,28. ege tee 282 Ytterotantalit. Die Zusammensetzung des Ytterotantalits ist von Ber- zelius, H. Rose und v. Perez, wie folgt, gefunden worden: | Schwarzer У. Schwarzer У. Berzelius. H. Rose und v. Perez. Sauer- Propor- Sauer- Propor- stoff. tion. stoff. tion. Tantalige Säure... 51,81 9,78/ 58,65 411,04 Wolframige Säure. 2,59 0,51(10,29 1,46 9 69 g.49( 44,16 1,26 Yttererde. . . . . .. 33,51 7,66 21,25 4,22 \ Kalkerde. . ..... 3,26 0,91 Mina TED M Uranoxydul..... 1,11 0,13 7 - 3,94 0,46 1 Eisenoxydul..... 0,55 0,12 6,29 1,39’ 891 1 Talkerde. ...... — 1,40 0,55 Kupferoxyd. .... — 0,40 0,08 97,33. 100,08. Gelber Y. Schwarzer Y. Berzelius. Berzelius. Sauer- Propor- Sauer- Progor- stoff. tion. stoff. tion. Tantalige Sáure. .. 59,50 11,20 , ye 91,00 10,73 dt Wolframige Säure. 1.25 0,24(11,44 1,46 $55 4.67(12,40 1,90 Yttererde....... 29,90 5,95 20,25 4,02 Kalkerde. ...... 3,29 0,9: à 625 174 Uranoxydul..... 3,93 0,35( 783 1! 050 0,05; 951 4 Eisenoxydul. .... 2,72 0,59 3,50 0,77) 99,89. 95,75. Im Ytterotantalit fanden sich also auf eine Proportion von Basen, die 1 Atom Sauerstoff enthielten, verschiedene Proportionen von tantaliger und wolframiger Säure, nim- lich Очапи еп, die: 1,16; 1,26; 1,46 und 1,90 Theile 283 Sauerstoff enthielten. Hieraus geht deutlich hervor, dass der Ytterotantalit heteromer ist und aus zwei Molecülen besteht, die zusammenkrystallisiren und von denen das Ta eine der Formel R° — und das andere der Formel MEUM Bar В ‹ - entspricht. 2 Specielle Bemerkungen über Niobium und einige seiner Verbindungen. Die stóchiometrische Konstitution der niobigen Säure und Niobsäure kann nicht zweifelhaft sein, da diese Säuren zwei Chloriden äquivalent sind, in denen bei gleichen Mengen von Metall, Quantitaten von Chlor ent- halten sind , die sich zu einander wie 1,5: 2 verhalten. Die beiden Säuren sind demnach Nb und Nb , und die beiden Chloride entsprechen den Formeln Nb? CF und № СР. Das Atomgewicht des Niobiums wurde, wie folgt, ge- funden. Das krystallisirte niobigsaure Natron (Na? Nb?) enthielt 20,75 und 20,8% pr. Cent, im Mittel also 20,795 pr. Cent Natron. Hieraus ergiebt sich das Atom- Су. der niobigen Säure zu 2233,32 und das At. Gw. des Niobiums zu 966,66. Das gelbe Niobchlorid (№? С) enthielt 40,835 pr. Cent Chlor. Hieraus ergiebt sich das At. Gw. des Nio- biums zu 963,48. Als Mittel dieser Versuche beträgt das At. Gw. des Niobiums 965,07. 284 Hiernach wiirden die bis jetzt untersuchten Verbin- dungen des Niobiums folgende Zusammensetzung haben: Niobsäure — Nb. L'erechnet. 1 № — 965,07 82,75 20 = 200,00 17,25 № = 1165,07 100,00. Niobige Süure (Pelopsäure) = Nb. Berechnet. 2Nb = 1930,14 86,55 30 = 300 13,45 № = 9230,14 100,00. Weisses Niobchlorid = Nb СР.* Lerechnet. Cefunden. 4 № = 965,07 52,12 51,82 2Cl = 886,56 47,88 48,18 № СР = 1851,63 100,00 100,00. Gelbes Niobchlorid oder niobiges Chlorid = №7 СБ. Lerechnet. Gefunden. 2 № = 1930,14 59,21 59,165 3 Cl = 1329,84 40,79 40,835 №? СР = 3259,98 100,00 100,000. 255 Wasserfreies niobsaures Natron = Na? №5. : lerechnet. Gefunden. 3 № — 3495,91 81,74 81,70 9 Na — 781,18 18,26 18,30 Na” №5" — 4276,39 100,00 — 100,00. Krystallisirtes 18 fach gewässertes niobsaures Natron = Na? N65 + 18 H. Berechnet. Cefunden. №” № = 4976,39 67,87 68,26 вн. — 2000, 39 13. 31.74 Na? NU + 18 H = 6301,39 100,00 — 100,00. Wasserfreies niobigsaures Natron = № а №. Berechnet. Cefunden. о Nó — 4460.28 79,19 79,24 79,16 3 Na — 1172.27 2081 ' 20.75 20,84 Na® №” = 5632,55 100,00 100,00 100,00. Krystallisirtes 19 fach gewässertes niobigsaures Natron — Na? No? + 19 И. Lerechnet. Gefunden. Nas Nb? = 5632,55 72,50 72,42 19 № . = 2137,50 2750078 97,58 Na? Nó? + 19 Н = 7770,05 100,00 100,00. 286 Specielle Bemerkungen über Ilmeniwm und die Zusammen- setzung einiger seiner Verbindungen. Das Ilmenium bildet, ebenso wie das Niobium zwei Chloride, in denen sich, bei gleicher Menge von Metall, die Quantitáten von Chlor wie: 1,5 zu 2 verhalten. Aus- serdem wird die Ilmensäure häufig durch Titansäure, die ilmenige Säure häufig durch wolframige Säure vertreten. Es kann daher keinem Zweifel unterliegen, dass die Ilmen- säure nach der Formel I/ und die ilmenige Säure nach der Formel Il zusammengesetzt sei. Das Atom Gewicht des Ilmeniums wurde durch Ana- lysen des ilmenigsauren Natrons — Nas IP und des weis- sen Ilmenchlorids — I/ C/? gefunden. Das wasserfreie ilmenigsaure Natron gab bei vier Ana- lysen mit Salz von verschiedener Bereitung: 22,95; 22,42; 22,46 und 22,53 pr. Cent, im Mittel also 22,41 pr. ` Cent Natron. Das At. Gw. der ilmenigen Sàure würde demnach nach diesen Versuchen 2030,12 und das des Ilmeniums 865,06 betragen. Das weisse Chlorid enthielt bei zwei Versuchen, die mit den Chloriden aus der Säure des Samarskits und aus der Säure von Aeschynit angestellt wurden, in 100 Thei- len: 50,24 und 50,26 pr. Cent, im Mittel also 50,25 pr. Cent Chlor. Hieraus ergiebt sich das At. Gw. des Ilme- niums zu 876,94. Als Mittel beider Zahlen erhielt man also als At. Gw. des Ilmeniums die Zahl 871,00. 287 Hiernach würden die bis jetzt untersuchten Verbindun- gen des Ilmeniums folgende Zusammensetzung haben: Wineneatne — U. Berechnet. 1 871,00 81,33 20 = 200,00 18,67 I = 1071,00 100,00. Ilmenige Säure = И. Berechnet. 2 ]] = 1742,00 85,31 30= 300,00 14,69 И = 2042,00 100,00. Ilmenchlorid = Ц CE. Berechnet. Gefunden. Aus Aus Aus Samarskit. Aeschynit. Pyrochlor. 11 = 871,00 49,56 49,76 49,74 49,87 2 (/= 886,56 50,44 50,24 50,26 50,13 I/Cl? =1757,56 100,00 100,00 100,00 100,00. Ilmeniges Chlorid = W? СВ. Berechnet. Gefunden. 2 U =1742,00 56,71. 57,56 3 Cl = 1329,84 43,29 42,44 I? Ci? = 3071,84 100,00 100,00. 288 Wasserfreies ilmenigsaures Natron = Nas IP. Lerechnet. Cefunden. a с m 5 b. р а. 2 1! —4084,00 77,69 77,77 77,58 77,54 77,47 3 Na—1172,70 92,31 22,23 22,42 22,46 22,53 Na? Il? = 5256,70 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00. 19 fach gewüssertes ilmenigsaures Natron = Na? IF + 19 H. Berechnet. Gefunden. а. b. Na? 2 = 5256,70 71,10 70,75 70,50 19 H . = 2137,50 28,90 29,25 29,50 №? + 1911 = 7394,20 100,00 100,00 100,00. Wasserfreies ilmensaures Natron = Ма? №. Ferechnet.: Cefunden. Aus Aus Aeschynit. Samarskit. a b A И = 4284,00 78,52 78,96 79,16 79,18 3 Na = 1172,70. 91,48 21,0% 20,84 20,82 № H* = 5456,70 100,00 100,00 100,00 100,00. 289 20 [ach gewässertes ilmensaures Natron = Nas № = 20 Н. Berechnet. Gefunden. a b. Na? | = 5456,70 70,81 70,75 70,50 20 Н. = 9250,00 29,19 29,25 29,50 Na Ш + 20 Hp = 7706,70 100,00 100,00 100,00. Ausser diesen Verbindungen wurde auch noch Ilmenium und Schwefelilmenium dargestellt. Das Ilmenium erhalt man beim Erhitzen von Chlor- Ilmenium in einem Strome von trocknem Ammoniak. Es bildet sich dabei ein schwarzes Pulver, welches grosse Aehnlichkeit mit Silicium hat. Wenn man dasselbe in die Flamme einer Weingeistlampe bringt, so entzündet es sich und verglimmt, wie Zunder zu weisser ilmeniger Säure. Das Schwefel - IImenium kann wie das Schwefeltantal am Besten durch Glühen von ilmeniger Sàure in einer Atmosphäre von Schwefelkohlenstoff dargestellt werden. Es bildet ein graphitähnliches, graues, abfärbendes Pul- ver. Beim Erhitzen an der Luft entzündet sich das Schwe- felilmenium und verbrennt mit blauer Flamme zu schwe- felsäurehaltiger ilmeniger Säure, die nach starkem Glü- hen reine ilmenige Säure zurücklässt. 82,50 Theile Schwe- felilmenium gaben dabei 75,00 Theile ilmenige Säure. Da diese 63,98 Theile Ilmenium enthalten, so bestehen 100 Theile Schwefelilmenium aus: Ilmenium . . 77,55 Schwefel . . 22,45 100,00. Ni 9. 1855. 20 290 Eine solche Verbindung enspricht der Formel iP 1; diese giebt nämlich: Berechnet. Gefunden. A I] = 3484,00 77,64 77,99 55 1003,75 22,36 22,45 || 1 111 172 u — 4487,75 100,00 100,00. Das Schwefelilmenium hat demnach eine ähnliche stö- chiometrische Konstitution wıe das Schwefeltantal und ıst dem blauen Wolframoxyde analog zusammengesetzt. FLORA BAICALENNI-DAHURICA SEU DESCRIPTIO PLANTARUM IN REGIONIBUS CIS - ET TRANSBAICALENSIBUS ATQUE IN DAHURIA SPONTE NASCENTIUM. AUCTORE М№согло TURCZANINOW. (Continuatio. Bull. 1854. № 3. р. 53.) Ordo LXXXIX. МЕГАМТНАСЕАЕ Batsch tab. off. 1802. — В. Br. prodr. fl. N. Holl. 272, Colchicaceae DO. sf Franc. 9. 02,7 02. Flores hermaphroditi vel abortu polygami, regulares. Perigonium 6 fidum vel 6 phyllum, foliolis in paucis ge- neribus varie appendiculatis. Stamina 6, receptaculo vel perigonio inserta, antheris extrorsis. Ovarium liberum unicum monostylum vel tria, singulis stylo vel stigmate terminatis et basi plus minusve cohaerentibus, pluriovu- 20* 292 latis, ovulis angulo centrali loculorum affixis. Fructus introrsum dehiscens, nunc e folliculis tribus distinetis uni- locularibus constans, nunc folliculis coadunatis capsulam trivalvem valvularumque marginibus introrsum flexis tri- locularem exhibens, cujus loculi sub maturitate denique ab ipsis invicem secedunt. Semina plurima vel rarissime definita aut abortu solitaria, globosa, angulata vel com- pressa. Testa membranacea tenuis, umbilicus basilaris, interdum carnosus. Albumen carnosum vel cartilagineum copiosum. Embryo intra albumen indusus subcylindricus, directione varia. Tribus VERATREAE Endl. gen. p. 134. Flores hermaphroditi vel abortu polygami regulares. Perigonii foliola libera sessilia vel breviter unguiculata, vel in tubum brevissimum cohaerentia. 396. ANTICLEA Kth. enum. IV. p. 191. = Flores hermaphroditi vel polygami. Perigonium 6 phyl- lum subcoloratum, persistens: foliola basi turbinato - conjuncta ibique ovario adnata, patentia, basi glandulosa: glandula maculaeformi, apice biloba. Stamina 6, basi pe- rigonii foliolorum, ubi libera evadunt, insecta eaque su- baequantia vel iis breviora. Filamenta filiformia, basin versus dilatata. Antherae reniformes, uniloculares, ex- trorsae. Fructus junior e capsulis 3 follicularibus, arcte concretis constans, apice in stylos 3 longiusculos liberos desinentibus. Semina (immatura) sessilia compressa, ovato- oblonga, acuta, cum pluribus abortivis squamaeformibus intermista, irregulariter 2—3 serialia. 1179. Antıcıea Sısırıca Kth. Bulbo tunicato, foliis oblongo-linearibus acutis, pani- cula laxa гаг ога, bracteis ovato- oblongis pedicello 293 2—4 plo longioribus; floribus polygamis, perigonii folio- lis sessilibus basi connatis lineari-lanceolatis acutis demum reflexis infra medium glandula bifida obcordata instruc- tis. Ledeb. fl. Ross. IV. p. 207. A. Sibirica КИ. l. c. Melanthium Sibiricum Linn. amoen. 2. p. 549. Leimanthium Sibiricum Schult. syst. veg. VIII. р. 1551. — Turez. cat. Baic. Dah. n. 1158. - Zygadenus Sibiricus Asa Gray melanth. in ann. lyc. hist. nat. N. Borac. IV. p. 112. O-nithogalum spicis florum longissimis ramosis Gmel. fl. Sib. I p. 45. Bulbus parvus ovatus, tunicis nigricanlibus, oblongis, superne lacero - multifidis tectus. Caules e bulbo plerumque solita- . rii, rarius bini, acute trigoni glabri 2—4 pedales, pauci- folii. Folia radicalia plura linearia, utrinque longe atte- nuata 1; — 2i pedes longa, 1 — 3} lin in medio lata, nervis longitudinalibus numerosis percursa, caulina conformia at multo minora. Panicula terminalis stricta racemiformis sim- plex aut composita, interdum brevis vix tripollicaris, saepe plus quam pedalis. Bractearum proportio ad pedunculos et pedicellos varia, occurrunt enim pedicellis paulo, duplo, triplo, imo quadruplo breviores. Styli stigmate punctiformi terminali. In montosis lapidosis et umbrosis prope Ircutiam, in transbai- calensibus atque in Dahuria crescit. Floret junio, julio. z . 397. VERATRUM Tourn. inst. t. 145. Lin. gen. n. 1146. — Nees jun. ic. gen. fl. Germ. fasc. . 2. t. 10. — Endl. gen. n. 1067. Perigonium corollinum hexaphyllum: foliola sessilia persistentia. Stamina perigonii feliolis basi inserta. An- 294 therae reniformes, розйсае. Ovarium triloculare. Ovula in loculorum angulo centrali plurima, adscendentia, ana- tropa. Styli 3 loculis continui, divergentes, corniformes. Stigmata obsoleta. Capsula trilocularis, tripartita, apice tricornis, introrsum dehiscens. Semina plurima, compressa: testa laxa, supra rhaphem umbililicum basilarem chalazae apicali jungentem in alam producta. Embryo linearis, basi albuminis carnosi inclusus; extremitate radiculari ineras- sata, umbilico proxima. Ledeb. fl. Ross. IV. p. 207. 1180. Veratrum nigrum Linn. Panicula composita pubescenti-tomentosa, bracteis ob- longo-linearibus; inferioribus pedicellum aequantibus vel brevioribus; perigonii foliolis elliptico - oblongis subinte- gerrimis patentissimis pedicellum vix aequantibus; foliis inferioribus lato-ellipticis glabris. Ledeb. 1. c. p. 208. V. nigrum Linn. sp. 1479. — Kth. enum. IV. р. 186. — Ledeb. fl. Alt. 2. p. 65. — Koch syn. fl. Germ. ed. 2. 2. p. 856. Veratrum pedunculis corolla patentissima longioribus. Gmel. fi. Sib. I. p. 76. In sylvis montosis prope Ircutiam alibique haud rarum. Floret julio et augusto. 4. 1181. Veratrum лгвом Linn. Panicula decomposita pubescente, bracteis inferioribus oblongis pedicello longioribus; perigonii foliolis ellipticis - obtusis subserrulato-denticulatis patulis pedicellum longe superantibus; foliis inferioribus ovato-ellipticis subtus pu- bescentibus. Ledeb. l. c. V. album Ath. enum. p. 186. — Koch syn. 1. c. — Ledeb. fl. Alt. 2. p. 62. 295 Veratrum pedunculis corolla erecta patente brevioribus. Gmel. fl. Sib. T. p. 75. B. Dahuricum foliis subtus densius tomentosis, albo - incanis. In pratis humidis prope Ircutiam et in transbaicalensibus copiosum, f in humidis Dahuriae frequens. Floret julio et augusto. 4. 398. TOFIELDIA Huds. fl. Angl. 157. Nees jun. ic. fl. Germ. fasc. 2. t. 11. — Endl. gen. n. 1062. Involucrum calyciforme, remotiusculum, trifidum, per- sistens. Perigonium coloratum 6 phyllum: foliola sessilia, subaequalia, persistentia. Stamina 6, perigonii foliolis basi inserta. Antherae versatiles. Ovarium triloculare. Ovula in loculorum angulo centrali plurima, anatropa. Styli 3 brevissimi, loculos terminantes. Stigmata capitata. Capsu- la 3 locularis, 3 partibilis, introrsum dehiscens. Semina iu placentis septa marginantibus plurima, cymbiformia. Embryo orthotropus, in axi albuminis carnosi inclusus: extremitate radiculari umbilico proxima. Ledeb. 1. c. p. 209. 1182. TorıeLvıa coccinea Richards. Саше (erubescente) plerumque diphyllo, spica capitata, involueris triphyllis ad flores fere sessiles approximatis; perigonii foliolis anguste obovatis (viridi coccineis). Ledeb. 6. 0. 210. T. coccinea Richards. app. Frankl. journ. р. 754. — Kth. enum. IV. p. 167. Perigonium plantae Baicalensis albidum, bracteae et pedicelli saepius coccinei. Exacte convenit cum specimine herbarii re metier MM M RÀ 0 à near EE 296 Schultesiani , a cl. Schlechtendahl determinato, ex insu- la Chamissanis proveniente. Specimen vero homonymum Eschscholtzianum, recedit cespite densiore pluricauli, capi- tulisque minoribus magis compactis. An ad diversam spe- ciem pertinet ? In summis alpis Nuchu - Daban legit beatus I. Kirilow. Floret julio. 2. 1183. Torrecpia nutans Willd. Foliis radicalibus longitudinaliter plicatis, demidiis basi liberis vaginantibus, a medio arcte concretis, utrinque 5 nerviis; caule 2—3 phyllis, folio superiore minuto supra medium caulis sito; spica ovata densa, dein magis elon- gata elliptiea vel subcylindrica; floribus sub anthesi bre- vissime demum longius pedicellatis nutantibus; bractea inferiore ovata basin pedicelli fulcrante, altera calyci- formi triloba sub ipso flore. T. nutans Willd. herb. n. 7102. suad. Ledeb. fl. Ross. IV. p. 210. . Perigonium albidum, in planta fructifera persistens sordide rubellum. T. cernua Smith huic valde affinis differt statura elatiore, spicis longioribus et laxioribus et foliis caulinis radicalibus semper approximatis, ideoque caule longe infra medium nudo. In cacumine alpis Kawokta, inter fluvia Barguzin et Angaram superiorem copiose provenit. Sub medium julii floruit et ex parte fructificavit. 4. Ordo LC. JUNCEAE DC. Flores hermaphroditi. Perigonium hexaphyllum regu- lare persistens: foliolis glumaceis, raro subcorollinis, aestivatione imbricatis. Stamina perianthii foliolis ad ba- sin inserta 6 persistentia, rarius 3 ante foliola exteriora; 297 filamentis liberis, antheris erectis anticis. Ovarium libe- rum sessile, perfecte vel imperfecte triloculare vel unilo- culare, multi vel triovulatnm, oculis anatropis. Stylus singulus nonnunquam brevissimus, stigmatibus tribus fi- liformibus villosiusculis, ante foliola perianthii exteriora, rarissime singulo.obtuso. Capsula loculicide trivalvis, tri- locularis, polysperma, rarius unilocularis trisperma. Sta- mina trispermorum erecta, polyspermorum adscendentia. Testa membranacea, nucleum vel arcte includente, vel superne vel inferne, vel utrinque relaxata; funiculo um- bilicali ruptim secedente, vel rarius in fila spiralia sensim secedentia fatiscente. Embryo minutus in fundo albumi- nis carnosi, radicula hilum spectante. E. Meyer in Ledeb. fl. Ross. IV. p. 214. 399. LUZULA DC. fl. Franc. 3. p. 158. E. Mey. syn. Luzul. — Nees jun. icon. fl. 2 fasc. 2. t. 6. — Endl. gen. n. 1046. Filamenta calva. Stigmata 3 elongata. Capsula unilo- cularis trisperma, seminibus erectis. E. Mey. 1. c. p. 214. Sectio 1. Funiculus umbilicalis ruptim secedens. Raphe seminis subrotundi in processum falcatum cultratumve e testa re- laxata formatum desinens. Anthela subsimplex umbelli formis. Flores singuli pedicellati. Е. Mey. 1. c. 118%. Luzura Pitosa Willd. Anthelae ramis superioribus post anthesin refractis; perianthii foliolis lanceolatis acutissimis; capsula trigono- 298 ovata acuta apiculata parum brevioribus; staminibus pe- rianthii tricute brevioribus; testa seminis in processum hamato - falcatum desinente. Г. pilosa Willd. enum. I. р. 595. — Koch. Syn. fl. Germ. 2. p. 845. — Kth.. enum. Ш. p. 297. — Е. Mey. in Ledeb. fl. Ross. l. c. | L. vernalis DC. fl. Franc. l. c. — Ledeb. fl. Alt. 2. p. 44. Juncus pilosus Linn. sp. 468. Juncus foliis planis pilosis, corymbo ramoso. Gmel. fl. Sib. I. p. 65. In umbrosis prope pagum Wedenskaja legit beatus Kuznet- sow. Floret majo, junio. %. 1185. Luzura rurescens Fisch. Anthelae ramis superioribus post anthesin patentissi- - mis; perianthii foliolis subovatis acutissimis capsulam sub- globosam vix apiculatam superantibus, staminibus perian- thium subaequantibus; testa seminis, nondum prorsus ma- turi, in processum cultratum, rarius falcatum, oblique obtusum, desinentibus. L. rufescens Fisch. mss. — E. Mey. in Ledeb. fl. Ross. 1. c. p. 215. Vaginae in speciminibus numerosis, a me collectis semper ru- bentes vel fuscescentes ut in praecedente; processus forma in individuis perfecte maturis observanda. Species et hisce characteribus praetermissis a 1. pilosa floribus minoribus perianthii laciniis brevioribus sed capsulam superantibus, forma capsulae, staminibusque longioribus perigonium su- baequantibus jam sufficienter distincta. Ubique in umbrosis copiosissima. Floret majo, junio. 2. 299 Sectio 2. Funiculus umbilicalis in fibrillas spirales sensim sece- dentes fatiscens. Raphe seminis subrotundi in papillam rarius circumcirca areolatam desinens. Anthela plerumque supradecomposita, anthelulis vel umbelliformibus vel fas- ciculiformibus. E. Mey. l. c. p. 216. 1186. Luzura spapicea DC. Brevius stolonifera, foliis planis calvis; anthelae supra- decompositae rachi spatham vix aequante; perianthii fo- liolis subaequalibus ovatis mucronatis capsula trigono - ovata brevioribus, staminibus perianthii dodrantem longis; seminis subrotundi testa apice brevissime papillata. Е. Mei: alscosip.- 917: L. spadicea DC. fl. Franc. n. 1824. L. parviflora E. Mey. l. c. stolonibus paulo lon- gioribus, №5 radicalibus elongatis dilatatisque una cum vaginis calvis, anthelae repetito - cymosae ramis plerumque maxime inaequalibus (infimo saepe quadri- pollicari); floribus minutissimis fuscescentibus, latera- libus longe pedicellatis, pedicellis capillaribus dein nu- tantibus; antheris filamento suo vix longioribus; cap- sula perianthium superante. L. parviflora Den. in journ. de bot. I. n. 6. Г. neglecta Kth. enum. Ш. p. 501. Juncus spadiceus All. Ped. 2. p. 216. Juncus foliis planis, culmo paniculato, floribus sparsis. Gmel. fl. Sib. I. p. 66. Ad rivulum Uschakowka prope Ircutiam a Stellero lecta. =. CELLO eS eee DEN ae 300 Г. melanocarpa E. Mey. l. c. perianthi foliolis semi- pellucidis, capsulis magis prominulis nigricantibus. Reliqua praecedentis. Г. melanocarpa Den. l. c. — Kth. enum. III. р. 299. — Turcz. cat. Baic. Dah. n. 1175. In alpibus Baicalensibus, atque Dahuricis non rara. Floret junio. 2. Sectio 3. Funiculus umbilicalis in fibrillas spirales sensim sece- dentes fatiscens. Seminis vulgo oblongi testa ad basin re- laxata in carunculam sive trigonam sive subrotundam superne dilatata; rhaphe desinens in papillam saepius cir- cumeirca areolatam. Inflorescentia varia et semper spicu- lis composita. E. Mey. l. c. p. 218. . 1187. LuzuLa campestris DC. Foliis planis ciliatis; anthelae compositae spiculis mul- tifloris ovatis longe pedunculatis vel subsessilibus conglo- meratis erectis vel nutantibus; spatha foliacea; bracteis floralibus nudiusculis; perianthii foliolis aequalibus ova- fis, exterioribus acuminato - cuspidatis, interioribus acu- tis submucronatis, capsulam obovato subglobosam obtu- sam superantibus; staminibus perianthii dodrantem aequan- tibus; caruncula seminis basilari subtriangulari. E. Mey. й cup. 919: a: minor spicis nutantibus, antheris filamento plerumque (non semper) bis vel sexies longioribus. Е. Mey. 1. c. L. campestris DC. fl. Franc. п. 1827. — Kth. enum. ПИ. р. 267. — Koch. syn. р. 847. Juncus campestris Lin. sp. 468. var. a. 301 Juncus foliis planis pilosis, panicula in spica congesta. Gmel. f. Sib. I. p. 64. В: (seu potius forma speciei princeps, solo fertiliore nata) anthela erecta, filamentis antheram subaequantibus. E. Mey. l. c. L. multiflora Lejeune fl. de Spa I. p. 169. — Koch syn. p. 847. L. erecta Desv. journ. I. p. 156. L. campestris Ledeb. fl. Alt. 2. p 45. y: spiculis paucifloris nigricantibus pedunculatis glomera- tisve. E. Mey. l. c. Varietates a et В in locis aridis et siccis ubique occurrunt, 7 in alpinis et subalpinis. Floret majo, junio et julio. 4. 1188. Luzura spicata DC. Caespitosa, foliis canaliculatis piloso ciliatis; spica lo- bato vel interrupte composita saepius nutante, spiculis ovatis, infimis nonnunquam pedunculatis; bracteis spicu- larum foliaceis patulis, bracteolis laceris; perianthii fo- 10115 subaequalibus ovato-lanceolatis, acuminato-subula- tis, capsulam trigono - subovatam mucronatam vulgo su- perantibus; staminibus dimidium perianthium longis, ca- runcula seminis basilari subrotunda. E. Mey. l. c. p. 220. L. spicata DC. fl. Franc. n. 1828.— Kth. enum. III. p. 511.— Koch syn. 1. c. Juncus spicatus Linn. sp. p. 469. In alpe Tsagan - Gol legit beatus J. Kirilow. Floret junio , julio. 4. 302 400. JUNCUS Linn. gen. п. 457. (excl. spp.). E. Mey. syn. junc. — Nees jun. ic. 4. fl. Germ. fasc. 2. t. 5: — Endl. gen. n. 1049. Filamenta calva. Stigmata tria elongata. Capsula tri-, raro subunilocularis, polysperma, seminibus adscenden- tibus. Г Sectio 1. Testa seminis nucleo conformi. © 1. Aphylli, anthela pseudo - laterali, spatha proces- sum scapi mentiente. E. Mey. l. c. р. 221. Floribus hexandris. 1189. Juncus arcticus Willd. Anthela simplici pauciflora; spatha subpungente; pe- rianthii foliolis ovato-lanceolatis acutis, interioribus pa- rum latioribus brevioribusque. capsulam ellipticam obtu- - sam mucronatam vix aequantibus; scapo aphyllo rigido laevissimo а4 basin vaginis stramineis vestito, medulla rarissima. E. Mey. l. c. p. 223. J. arcticus Willd. sp. pl. 2. р. 206. — Kth. enum. III. р. 519. In alpe Urgudei pauca specimina legi, mense junio floren- tia. 2. 1190. Juncus Fitirormis Linn. Anthela subsimplici pauciflora; spatha debili subdeci- dua; perianthii foliolis lanceolatis acutis capsulam sub- globosam aequantibus; scapo plerumque aphyllo filiformi laevissimo ad basin vaginis fusco-stramineis saepius ari- statis vestito. E. Mey. l. c. 303 J. filiformis Linn. sp. р. 465. — Kth. enum. Ш. p. 318. — Koch. syn. р. 840. — Ledeb. fl. Alt. 2. р. 46. Juncus culmo nudo nutante, panicula laterali. Gmel. fl. Sib. I. р. 71. In paludosis ad fl. Angaram, prope Ircutiam et ubique in locis similibus. Floret junio, julio. 2. § 2. Foliosi, foliis teretibus nodulosis in caule. Floribus hexandris. 1191. Juncus arpriNvus Vill. Anthela erecta, perianthii foliolis subaequalibus obtu- sis, exterioribus mucronulatis, capsula elliptica obtusa mucronulata brevioribus, caule erecto, folis tereti-com- pressiusculis nodulosis, vaginis carinatis. E. Mey. l. c. De 22 J. alpinus Vill. hist. des pl. de Dauph. 2. р. 255. — Koch syn. 2. р. 842. J. fusco - ater Schreb. in Schweig. et Koect. fl. Erlang. р. 149.— Kth. enum. Ш. p. 326. — Turez. cat. Baic. Dah. n. 1163. J. Fischeri Turez. pl. exs. 1851. (verosimiliter e commutatio- ne schedalarum a cl. E. Mey. ad sequentem relatus). In sabulosis humidis ad Baicalem prope monasterium Possols- koy, ad acidulam Pogromezensem, ad fl. Wydrenka et caet. Floret junio, julio. 2. 1192. Juncus AnTICULATUS Linn. Anthela subpatente; perianthii foliolis subaequilongis lanceolatis, exterioribus mucronulatis, interioribus obtu- sis, capsulam trigono - ovatam acutam mucronulatam lu- cidam non aequantibus; caule ascendente, foliis teretius- culis nodulosis. E. Mey. l. c. p. 229. 304 J. articulatus Linn. sp. 465. (excl. var. а. у. 6.) J. lampocarpus Ehrh. calam. n. 126.—Kth. enum. III. p. 555.— Koch. syn. 2. p. 842. Ledeb. fl. Alt. 2. p. 44. — Turcz. cat. Baic. Dah. n. 1165. Juncus foliis nodoso.- articulatis. Gmel. fl. Sib. I. p. 69. In humidis regionis cis et transbaicalensis, atque Dahuride. Floret junio, julio. 2. § 3. Foliis canaliculatis planisve. Floribus hexandris. 1193. Juncus comPressus Jacq. Caule compressiusculo, foliis canaliculatis; anthela com- posita, floribus remotiusculis; perianthii foliolis ellipticis obtusis , exterioribus sublongioribus dimidiam capsulam subglobosam vix superantibus; stylo abbreviato. E. Mey. NUR" 099 J. compressus Jacq. enum. Vind. p. ES et 255. — Koch. syn. 2. p. 845. J. bulbosus Linn. sp. ed. 2. 466. sec. Smith. angl. fl. 2. р. 165 — Kth. enum. III. p. 551. — Ledeb. fl. Alt. 2 p. 48.— Turcz. cat. Вас. Dah. n. 1167. Juncus foliis mollioribus carinatis, panicula una et ra- mosa. Gmel. fl. Sib. I. p. 67. In humidis ubique haud infrequens. Floret junio, julio. 2. 119%. Juncus sarsuaivosus Turcz. Caule teretiusculo, foliis canaliculatis; anthela sub sim- pliei contractiuscula; perianthii foliolis ovato - oblongis, exterioribus acutis, interioribus obtusiusculis capsulam elliptico-triquetram mucronulatam aequantibus; filamentis 305 brevissimis, antheris linearibus perianthio parum brevio- ribus. E. Mey. l. c. p. 250. J. salsuginosus Turez. cat. Baic. Dah. n. 1164. Radix certe repens, etiamsi brevis, unicaulis, interdum cum altero sterili a priore subremoto, vel rarius bicaulis Caulis erectus, filiformis, teretiusculus, 4—7 poll. longus, subsul- cato - striatus. Folia ad basin caulis pauca erecta, vaginan- tia, plana vel subcanaliculata, supra laevia, subtus triner- via, dimidium caulem vix aequantia. Anthela terminalis erecta, nunc sessilis, nunc pedunculo spatham strictam pol- licarem subaequanti insidens. Flores circiter 5, alii bre- vius, alii paulo longius pedunculati. Perianthii foliola exte- riora inter dorsum virescentem marginesque pellucidos sub- nigricantia, interiora ejusdem longitudinis, marginibus su- perne paulo latioribus obtusato, nervoque dorsali tenuiore. Stamina plerumque 6, nonnunquam pauciora, nunc exterio- rum, nunc interiorum uno alterove deficiente Capsula ni- gricans plus minus aperta, ideoque forma ejus non omnino certa, videtur elliptico - triquetra mucronulata. Seminum testa nucleo conformis. E. Mey. In salsis deserti Borgoénsis ad fl. Temnik, atque prope Kiachta rarius. Fructiferam sub finem aestatis Inveni. 2. 1195. Juncus suronıus Linn. Scapo cauleve ramoso filiformi, foliis planis angustis- simis subsetaceis; anthela composita, floribus remotiuscu- lis; perianthii foliolis lanceolatis acuminatis, exterioribus longioribus, capsulam oblongam obtusam superantibus; staminibus plerumque senis. E. Mey. l. c. p. 251. Juncus bufonius Linn. sp. p. 466. Kth. enum. III. p. 353. — Koch syn. 2. p. 844. — Ledeb. fl. Alt. 2. p. 48. Juncus foliis angulatis, culmo dichotomo, floribus solitariis sessilibus. Gmel. fl. Sib. I. p. 67. № 2. 1555 21 306 Vulgatissimus in locis humidis et exsiccatis. Floret junio, ju- lio, augusto. 2. Sectio 2. Testa seminis utrinque relaxata foliis planiusculis vel canaliculatis. 1196. Juncus castaneus Smith. Scapo cauleque tereti, foliis planiusculis, florum glo- merulo solitario terminali, alterove pedunculato; perianthii foliolis subaequalibus acutis capsulam oblongam obtusam haud aequantibus; staminibus perianthii longitudine. Е. Mey-..1. с. 9.252. J. castaneus Smith. fl. Brit. I. p. 585. — Kth. enum. III. p. 557. — Ledeb. fl. Alt. 2. p. 50. — Koch syn. p. 840. In pratis alpinis et subalpinis alpium Baicalensium et Dahuri- carum communis. Floret junio, julio. 2. 1197. Juncus rrietomis Linn. Scapo filiformi, foliis canaliculato - semiteretibus; flo- rum glomerulo terminali erecto; spatha bracteiformi flo- res subaequante; perianthii foliolis obtusiusculis capsu- lam trigono-oblongam acutam non aequantibus. E. Mey. 4. 6 p. 23,52 J. triglumis Linn. sp. р. 567. — Kth. enum. Ш. p. 558. — Koch. syn. 2. р. 840. — Ledeb. fl. Alt. 2. р. 50. Juncus foliis planis, gluma triflora aphylla terminatrice. Gmel. fl. Sib. I. p. 67. Perianthio, saltem in planta juniore, lacteo a congeneribus e linginquo distinguitur. In uliginosis alpinis et subalpinis ubique. Floret junio, julio 2. ; 307 1198. Juncus sıcLumis Linn Scapo setaceo, foliis canaliculato-semiteretibus, florum glomerulo. terminali subsecundo; spatha foliacea erecta ad basin dilatato-vaginata; perianthii foliolis obtusis, in- terioribus brevioribus angustioribusque dimidiam capsu- lam subtrialato-pyrifirmen obtusam vix superante. Ё. Mey. big Ge J. biglumis Linn. sp. р. 567. — Kth. enum. Ш. р. 558. In parte septemtrionali alpis Czokondo, ad limites sylvarum, locis lapidosis humidis. Floret julio. 2. 1199. Juncus triripus Linn. Caule paucifloro, foliisque canaliculatis setaceis, vagi- nis ciliato - fissis; spatha foliis simillima; perianthio su- baequali capsulam ovatam acuminatam aequante. J. trifidus Linn. sp. р. 465 — Kth. enum. Ш. р. 555. — Koch syn. 2. р. 840. Juncus foliis subulatis angulatis, panicula terminatrica rara, foliis breviore. Gmel. fl. Sib. 1. p. 70. t. 48. [. 1. In Sibiria Baicalensi a Gmelino indicatur, mihi nunquam obvius. Ordo LCI. CIPERACEAE DC. Flores hermaphroditi vel diclini spicati. Spiculae soli- tariae terminales vel in apice culmi fasciculatae, aut spi- catae vel paniculatae. Flosculi glumis solitariis vel ra- rius binis tecti, solitarii vel plures pedicello communi alternatim di-tri-tetrastichae vel plurifariam impositi, spiculam uni- multifloram efformantes: bracteis infimis saepissime sterilibus. Glumae naviculares, rhachillae pa- rallelae vel contrariae, marginibus nonnunquam in rha- 21* 308 chillam decurrentibus vel interdum a basi ad apicem in- ter se in utriculum connatis. Perigonium nullum vel ejus loco setae tenues, rarius membranaceae vel cartilagineae, nunc inter se destinctae, nunc basi in annulum coalitae, scabrae vel fimbriatae aut rarissime nudae, numero уа- riae, fugaces aut persistentes. Stamina hypogyna, setis dum iisdem numero aequalia, opposita, plerumque 3, rarius pauciora, rarissime plura. Filamenta filiformia vel complanata, libera, marcescentia. Antherae basi fixae, in- trorsae, biloculares, lineares, erectae, (vel ovatae). Dis- cus hypogynus stipitem ovarii cingens, plus minusve in nonnullis distinctus, saepius nullus, in fructu manifestior, integer vel lobatus, vel tumidus pubescens, aut cartila- gineus minimus. Ovarium unicum stipitatum vel sessile, liberum, uniloculare, uniovulatum. Ovulum basi affixum. Styli 2 vel 3, basi inter se connati, saepe incrassati et dilatati et cum ovario articulati. Caryopsis libera, basi saepissime disco stipata. Pericarpium semini haud adaa- tum, chartaceum, crustaceum vel osseum, rarissime dru- paceum: putamine fragili a nucula facile secedente, apice nudum, vel styli basi persistente, tuberculatum vel ro- stratum. Semen pericarpio conforme, erectum, testa te- "nera, rhaphe subtilissima ad chalazam apicatam procur- rente. Albumen farinaceum vel carnosiusculum. Embryo hilo basilari admotus, albumine inclusus, minimus. Co- tyledon lenticularis, carnosus, indivisus, plumula haud manifesta, extremitate radicularis obtusa. Ledeb. fl. Ross. IV. 2. 238. Tribus 1. CYPEREAE. Spicae plerumque multiflorae. Glumae distichae aequa- les, paucissimae inferiorum saepe steriles. Flores her- 309 maphroditi. Perigonium plane nullum. Stylus basi aequa- lis, deciduus. Caryopsis nnnquam rostrata. Ledeb. l. c. р. 239. 401. CYPERUS Linn. gen. п. 66. Kth. сурег. р. 2. — Nees jun. ic. gen. fl. Germ. fase. 9. t. 7. 2. Endl. gen. n. 1003 a). Spicae multiflorae. Glumae distiche imbricatae, omnes floriferae, aequales, interdum nonnullae inferiorum mi- nores, steriles. Setae squamulaeve nullae. Stamina 3, rarius 1—2. Stylus tri-rarius bifidus, deciduus. Сагуор- sis triangularis vel rarius compressa, saepe styli basi persistente mucronata. Ledeb. l. c. § 1. Stylus bifidus. Caryopsis compressa. Pycreus N. ab. Es. 1200. Cyperus FLAVESCENS Linn. Anthela composita, capitulis subrotundis pedunculatis sessilibusve; spiculis lanceolatis compresso-planis, glumis ovato-ellipticis obtusis, superioribus acutiusculis; stami- nibus 3; stylo bifido, caryopsi subrotundo - obovata; in- volucro triphyllo umbella longiore; radice fibrosa. Ledeb. Leet: C. flavescens Linn. sp. p. 68. — Kth. cyp. p. 5. — Koch syn. 242p. 849. Cyperus minimus, panicula sparsa subflavescente. Gmel. fl. Sib. I. p. 82. Dubius florae nostrae civis, ex auctoritate Gmelini receptus, forsan cum sequente a Gmelino omisso, commutatus. Circa Ircutiam indicatur. $ 2. Stylus trifidus, caryopsis triangularis vel trigona. ? Cyperus. №. ab. Es. 310 1201. Cyperus ruscus Linn. Anthela composita vel decomposita, capitulis subro- tundis pedunculatis sessilibusve in apice ramorum lon- giorum geminis ternisve; spiculis linearibus compresso - planis; glumis ovato - ellipticis acutis demum patulis et remotiusculis; caryopsi elliptica argute triquetra; involu- cro subtriphyllo anthela longiore. Ledeb. I. c. p. 241. C. fuscus Linn. sp. 69. — Kth. сур. p. 57. — Koch. syn. 2 p. 849. — Ledeb. fl. Alt. I. р. 72. In humidis prope Ircutiam, ad acidulam Pogromezensem, ali- bique occurrit. Floret junio, julio 2. 1202. Cyperus truncatus Turcz. Anthela composita, spicis simplicibus pedunculatis vel subsessilibus, spiculis alternis linearibus compressis; glu- mis late ellipticis acutis dorso striatis demum remotius- culis; caryopsi obovata aequilatero - triquetra mucronata; involucro subtriphyllo: foliolis inaequalibus, altero cul- mum subaequante, altero dimidio breviore, tertio angu- stissimo. Ledeb. l. c. C. truncatus Turez. cat. Вале. Dah. n. 1206. Praeter notas ab auctore florae Rossicae expositas diversus etiam a praecedente staminibus 3 nec 2. Prope confluxum fluviorum Schilka et Argun, ad ripas lacuum frequens, praeterea nullibi visus. Floret julio et augusto. 2 . Tribus 2. SCIRPEAE. Spicae plerumque multiflorae. Glumae undique, (raris- sime distiche) imbricatae, aequales, paucissimae inferio- rum saepe vacuae. Flores hermaphroditi. Calyx nunc nul- 311 lus, nunc rudimentarius: setae vel capilli 6, rarias plu- res, nonnunquam pauciores; interdum squamulae 3, se- tulis totidem interjectis. Caryopsis plerumque styli basi persistente mucronata vel rostrata. Ledeb. |. с. p. 243. 402. ELAEOCHARIS A. Br. prodr. fl. N. Holl. 1. p. 80: Kth. сур. p. 39. — Nees jun. icon. fl. Germ. fasc. 9. t. 11. 13. Endl. gen. n. 1000. c). Glumae undique imbricatae, conformes, paucissimae in- feriorum vacuae. Setae hypogynae 4 — 12 denticulatae, raro nullae. Stylus bi-trifidus, basi dilatata cum ovario articulata. Caryopsis saepius lenticularis, styli basi dila- tata coronata. Ledeb. I. c. 1203. Erarocnaris acicutarts A. Br. Spica terminali solitaria subovata; glumis ovatis obtu- siusculis; setis hypogynis fugacissimis; stigmatibus 3; са- ryopsi oblonga subtiliter multicostata; culmo sulcato-te- tragono; radice repente. Ledeb. [. с. Е. acicularis В. Br. I. с. in adnot. — Kth. сур p. 141. — Koch syn. 2. p. 855. — Ledeb. fl. Alt. 1. p. 69. Scirpus acicularis Linn. sp. p. 71. Scirpus culmo tereti nudo setaeformi, spica ovata bivalvi ter- minatrice, seminibus nudis. Gmel. fl. Sib. I. p. 85. Crescit magna in copia ad ripam fl. Schilka, inter Schilkinskoi Zawod et Gorbitza, locis sabulosis humidis, alibi non ob- servata. Floret julio. 2. 120%. Erarocnanzs PALUsTRIS À. Br. Spica terminali solitaria lanceolato - oblonga; glumis acutiusculis, duabus infimis apice rotundatis, utraque basi 312 dimidia spicae paulo latiore; setis hypogynis persistenti- bus; stigmatibus 2; caryopsi obovata compressa laevi, marginibus rotundato - obtusa, basi styli remanente ovata; scapo tereti vel subcompresso; radice repente. Ledeb. J. e: р. 244. Е. palustris R Br. l. c. — Kth. сур. p. 147. (excl. sc. uniglu- mi) Koch. syn. 2. p. $52. — Ledeb. fl. Alt. I. p. 69. Scirpus palustris Linn. sp. p 70. Scirpus culmo tereti nudo, spica subovata, imbricata; termi- natrice. Gmel. fl. Sib. I. p. 85. Ubique in paludibus. Floret junio, julio. 7. 1205. Exarocuaris ovata R. Br. Spica terminali solitaria subrotunda vel late ovata; glu- mis late ovatis rotundato-obtusis, setis hypogynis persi- stentibus; stigmatibus 2; caryopsi obovata compressa laevi marginibus acutis; culmo tereti sicco subtiliter striato; radice fibrosa. Ledeb. fl. Ross. IV. p. 245. E. ovata R. Br. l. c. — Kth. сур. p. 451. — Koch. syn: p. 852. Scirpus ovatus Roth. catalect. I. p. 50. In paludibus subalpinis Dahuriae ad fl. Kyra. Floret junio, julio. 4. 403. SCIRPUS Linn. gen. n. 67. (excl. spp ) Kth. сур. p. 157. — Nees jun. icon. gen. fl. Germ. fasc. 9. t. 3. 19. — Endl. gen. n. 1000. b) (a et y). Glumae undique imbricatae, conformes, omnes florife- rae, vel paucissimae inferiorum vacuae. Setae hypogynae glumis breviores. Stylus cum ovario non articulatus, basi 313 simplici deciduus vel basi mucroniformi remante. Lede. 1. с. p. 246. 1206. Scırpus PAUCIFLORUS Lightf. Caule tereti, basi vaginato, vaginis aphyllis; spica ter- minali solitaria ovata; glumis obtusis muticis; infima ma- jore spica breviore eamque amplectente, nervo ante api- сет evanescente; stigmatibus 3; caryopsi trigona laevi; setis hypogynis retrorsum hispidis caryopsi paulo brevio- ribus. Ledeb. l. c. S. pauciflorus Lightf. fl. Scol. p. 1078. — Koch syn. 2. p. 854. S. Baeothryon Ehrh. phyl. 51. — Linn. f. suppl. 165. — Kth. сур. p. 158. — Turez. cat. Вас. Dah. n. 1195. In paludibus turfosis prope pagum Wedenskaja ad fl. Irkut, prope Werchneudinsk, atque in Dahuriae subalpinis ad fl. Kyra. Floret junio, julio. 2. 1907. Scirpus TaABERMEMONTANI Gmel. Culmo tereti, anthela composita laterali; involucri folio majore erecto; spicis fasciculato - aggregatis, fasciculis pedunculatis sessilibusque; glumis punctato - scabris fim- briatis emarginato - mucronatis; stigmatibus 2; caryopsi subtrigona convexa laevi; setis hypogynis retrorsum acu- leolatis. Ledeb. I. c. p. 248. S. Tabermemontani Gmel fl. Bad. Г. p. 101. — Kth сур. p. 164. — Koch. sym. 2. p. 855. — Ledeb. fl. Alt. I. p. 66. Scirpus culmo tereti nudo, spicis plurimis pedunculatis termi- natricibus. Gmel. fl. Sib. I. p. 79. In paludibus et lacubus regionibus Baicalensis et Dahuriae non rarus. Floret junio, julio. 2 314 1208. Scirpus cacustris Linn. Culmo tereti, anthela composita laterali; involucri folio majore erecto: spicis fasciculato -aggregatis, fasciculis peduneulatis sessilibusque ; glumis laevibus fimbriatis emarginato - mucronalis; stigmatibus 3; caryopsi trigona laevi; setis hypogynis retrorsum aculeolatis. Ledeb. l. c. S. lacustris Linn. sp. p. 72. — Kth. cyp. p. 164. — Koch syn. 2. p. 855. — Ledeb. fl. Alt. I. p. 66. Scirpus culmo tereti nudo, spicis plurimis pedunculatis ter- minatricibus. Gmel. fl. Sib. 1. p. 79. Inter plantas Baicalenses a Gmelino indicatur, vero similiter cum praecedente commutatus. 1909. Scirpus manitimus Linn. Culmo triquetro folioso; anthela simplici vel saepius composita ; involucro 3—4 phyllo: foliolis planis paten- tibus; spicis fasciculatis vel solitariis pedunculatis ses- silibusque; glumis apice bifidis mucronatis; stigmatibus . 3; caryopsi obovata laevi trigona; setis hypogynis retror- sum hispidis. Ledeb. l. c. p. 249. S. maritimus Linn. sp. p. 74. — Kth. cyp. p. 167. — Koch syn. 2. p. 857. — Ledeb. fl. Alt. I. p. 68. Scirpus culmo triquetro panicula conglobata foliacea, spicula- rum squamis trifidis, intermedia subulata. Gmel. fl. Sib. I. p. 79. In pratis huinidis copiosissime provenit. Floret junio, julio. 2. 1910. Scirpus sytvaticus Linn. Culmo triquetro folioso; anthela corymbosa supra de- composita, spicis ovatis fasciculatis, fasciculis pedicella- 315 tis sessilibusque; involucro planifolio; glumis obtusis mu- cronulatis; stigmatibus 3; caryopsi obovata trigona laevi; setis hypogynis rectis retrorsum hispidis. Ledeb. 1. c. p. 250. S. sylvaticus Linn. sp. 75. — К. сур. р. 171. — Koch syn. 2. p. 657. — Ledeb. fl. Alt. I. p. 68. Scirpus culmo triquetro folioso, panicula foliosa, pedunculis nudis supra decompositis Gmel. fl. Sib. I. p. 79. In pratis humidis passim. Floret junio et julio. 2. 1211. Scirpus rapicans Schk. Culmo triquetro folioso (apice radicante); anthela co- rymbosa supradecomposita; spicis oblongis omnibus pe- dicellatis; involucro planifolio; glumis obtusis muticis; stigmatibus 3; caryopsi obovata trigona laevi; setis hy- pogynis contortis laevibus. Ledeb. l. c. S. radicans Schkuhr in Ust. ann. IV. p. 48. — Kth. cyp. p. 171. — Koch syn. 2. p. 858. In pratis humidis ad fl. Angara, atque in Dahuria occurrit. Floret junio, julio. 2. 404. ISOLEPIS В. Br. prodr. fl. N. Holl. p. 77. Kth. cyp. p. 187. — Nees jun. ic. gen. fl. Germ. fasc. 9. t. 5. 6. 7. — Endl. gen. n. 999. Glumae undique imbricatae conformes, omnes floriferae vel paucissimae inferiorum vacuae. Setae hypogynae nul- lae. Stylus cum ovario non articulatus, basi simplici, deciduus. Ledeb. fl. Ross. IV. p. 955. 316 1212. Isozeris РОМИА В. et Sch. Radice repente; culmo sulcato - angulato setaceo basi folioso; spica solitaria terminali, pauci (2—4) flora in- volucrum diphyllum vix superante, glumis ovatis obtusis; ovario oblongo laevi; stigmatibus 3. Ledeb. I. c. sub. à. oligantha C. A. Mey. I. pumila R. et Sch. syst. veg. 2. р. 106. — Kth сур. p. 187. I. oligantha С. A. Mey. сур. nov. n. 5 t. 1. — Turez. cat. n. 1198. Scirpus alpinus Gaud. fl. Helv. Г. р. 198. — Koch syn. 2. р. 854? Planta nostra а speciminibus Reuterianis, scirpi alpini, in monte Cenis, lectis, non differt. Num adest alia, radice fi- brosa donata, mihi ignotum. In humidis prope pagum Wedenskaja, prope Werchneudinst. et alibi abunde provenit Floret junio, julio. 2. Isolepidem setaceam, e phrasi Gmeliniana, in flora Rossica, inter plantas Baicalenses dubitanter admissam, ut valde du- - biam et mihi non obviam omisi. 405. ERIOPHORUM Linn. gen. n. 68. Kth. сур. p. 176. — Nees jun. ic. gen. fl. Germ. fasc. 9. t. 10. — Endl. gen. п. 1001. Spicae multiflorae. Glumae undique imbricatae: non- nullae inferiores vacuae. Setae hypogynae glumis demum multo longiores, caryopsin lana longissima involventes. Staminà 3, rarius pauciora. Stylus trifidus elongatus de- ciduus. Caryopsis mucronata vel mutica, hinc planius- cula, inde magis minusve convexo -angulata. Ledeb. fl. Ross. IV. р. 252. * Setae hypogynae numerosae, spica solitaria. 317 4213. Eriopnorum VAGINATUM Linn. Caespitosum, radice fibrosa, culmis teretibus superne trigonis glabris vaginatis, vaginis aphyllis inflatis; foliis radicalibus setaceo-filiformibus canaliculatis superne mar- gine scabris; spica terminali solitaria elliptico - oblonga; squamis longe acuminatis; antheris linearibus. Ledeb. l. с. E. vaginatum Linn sp. 76. — Kth cyp. р. 177. — Koch. syn. 2. p. 860. Eriophorum culmis teretibus vaginatis, spica membranacea. Gmel. fl. Sib. I. p. 85. In paludibus subalpinis prope stationem Schibutui. Floret ju- nio, julio. 2 . 1214. Eni0PHonuM Cuamissonis C. A. Mey. Stoloniferum, culmis solitariis teretibus glabris vagi- natis, vaginis subinflatis, plerumque aphyllis; foliis culmo brevioribus glabris compressis, basi versus canaliculatis dorso convexis; spica terminali solitaria oblonga; anthe- ris linearibus. Ledeb. 1. c. p. 958. E. Chamissonis С. A. Mey. сур. nov. n. 8. t. 5. — in Ledeb. fi. Alt. I. p. 70. — К. сур p. 177. а: humile culmo semipedali vel parum longiore, crassius- culo; vaginis valde inflatis, setis (apud. nos) semper albis. E. humile Turez. cat. п. 1199. f: elongatum culmis sesquipedalibus gracilibus. ad api- сет longe denudatis, vaginis parum inflatis, setis ru- fescentibus. E. Chamissonis Turez. cat. Baic. Dah. n. 1201. Icon Meyeriana formam inter utramque varietatem interme- diam representat. 318 Varietas humilis in alpibns Baicalensibus et Dahuricis fre- quens, alteram in paludibus ad Baicalem, prope Kultuk co- piose nascentem inveni. Floret junio, julio. 2. ** Setae hypogynae numerosae, spicae plures fasciculato - umbellatae. 1215. ErIOPHORUM LATIFOLIUM Hoppe. Culmo subtrigono; foliis planis apice triquetris; spicis pluribus nutantibus; pedunculis scabris; lana in fructu maturo glumis subtriplo longiore. Ledeb. 1. c. p. 254. E. latifolium Hoppe Taschenb. 1800. p. 198. — Kth. cyp. p. 178. — Koch syn. p. 860. E. polystachyum 2 Linn. fl. Suec. p. 17. Eriophorum culmo folioso tereti, foliis planis. Gmel. fl. Sib. I. p. 85. (excl. var. «.). In paludibus Dahuriae. Floret junio, julio. 2. 1916. ERIOPHORUM ANGUSTIFOLIUM Roth. _ Culmo teretiusculo; foliis linearibus canaliculatis apice triquetris; spicis pluribus nutantibus; pedunculis laevibus glabris; lana in fructu maturo glumis subsextuplo lon- giore. Ledeb. l. c. E. angustifolium Roth. tent. fl. Germ. I. p. 24. — Kth. сур. p. 178. — Koch syn. 2. p. 860. Eriophorum culmo folioso tereti, foliis planis. Gmel. fl. Sib. I. p. 85. var. a. In paludibus Baicalensis et Dahuricis haud rarum. Floret ju- nio, julio. 2. 1917. ERIOPHORUM GRACILE Koch. Culmo subtrigono; foliis triquetris; spicis pluribus su- 319 berectis; pedunculis tomentoso-scabris; lana in fructu ma- turo glumis subquadruplo longiore. Ledeb. |. с. p. 255. E. gracile Koch apud Roth. catal. 2. p. 259. — Kth. cyp. 2. p. 179. — Koch syn. 2. p. 860. E. culmo folioso tereti, foliis planis. Gmel. fl. Sib. I. p. 83. var. a* (excl. syn. Linn ). In paludibus prope Ircutiam alibique. Floret junio, julio. z. Tribus 3. RHYNCHOSPOREAE. Spicae plerumque pauciflorae. Squamae distiche vel un- dique imbricatae; inferiores vacuae. Flores plerumque polygami. Calyx num nullus, num setae 6; rarissime plures (8 — 10) vel pauciores. Stamina 3, interdum 6. Caryopsis saepe basi styli persistente rostrata. Ledeb. fl. Ross. IV. p. 258. 406. RHYNCHOSPORA Vahl. enum. 2. p. 229. Kth. сур. p. 287. — Nees jun. icon. gen. fl. Germ. fasc. 9. t. 15. — Endl. gen. n. 967. Spicae pauciflorae. Glumae undique imbricatae, uni- valves: 2 — 3 fertiles, inferiores 3—4 minores vacuae. Setae hypogynae inclusae. Basis styli persistens, com- presso - conita, indurata, cum caryopsi articulata. Ledeb. pue 1218. Rayncnospora arpa Vahl. Spicis subcorymboso - conglomeratis; fasciculis involu- crum aequantibus; setis hypogynis 10 caryopsis longitu- dine; radice fibrosa. Ledeb. 1. с. p. 259. 320 В. alba Vahl. enum. 2. р. 186. — Kth. сур. р. 195. — Koch syn. p. 851. Schoenus albus Linn. sp. 65. In paludosis ad fl. Wydrenka legit cl. Bunge. Floret julio. 2 . 407. BLYSMUS Panz. in В. et Sch. syst. veg. 2. p. 41. Kth. сур. p. 398. — Nees jun. ic. fl. Germ. fasc. 9. t. 9. — Endl. gen. n. 1000 6) f). Spicae 2 — 8 florae, subdistiche spicatim dispositae. Glumae undique imbricatae vel imperfecte distichae; in- fima plerumque vacua. Setae hypogynae 3—6, interdum nullae. Stylus. bifidus. Caryopsis basi styli mucronata. Ledeb. l. c. p. 260. 1919. Brysmus nurus Link. Culmo tereti, foliis canaliculatis ecarinatis; spica di- sticha, spiculis 2 — 5 floris; glumis acutis; setis erecto puberulis. Ledeb. 1. c. p. 961. B. rufus Link. hort. Berol. I. p. 278. — Kth. l. c. Schoenus rufus Huds. fl. Angl. p. 15. — Ledeb. fl. Alt. I. p. 65. Turcz. cat. Baic. Dah. n. 1188. Scirpus rufus Schrad. fl. Germ. I. p. 155. t. 4. f. 5. — Koch syn 2. p. 858. Carex spiculis plurimis, summum culmum terminantibus, ar- ctissimis, distinctis. Gmel. fl. Sib. I. p. 145. t. 34. f. 2. in paludibus subalpinis Dahuriae ad fl. Kyra. Floret junio, julio. 4. 321 Tribus 4. CARICINEAE. Flores diclines, spicati. Spicae masculae simplices, foe- mineae magis minusve compositae. Glumae undique im- bricatae. Pistillum nunc solum, nunc rarius una cum rhacheola spicae masculae vel ejus rudimento amplexum, gluma altera interiore (axi communi contigua) bicarinata, plerumque marginibus connata, utriculum referente, in fructu persistente et aucta, una cum hoc decidua. Ledeb. lh с. р: 1961. 408. CAREX Mich. nov. gen. 55. Linn. gen. п. 1046. — Schkuhr Riedr. 1802. — Nees jun. icon. gen. fl. Germ. fasc. 9. в. 21. 22. — Endl. gen. п. 957. Flores sexu distincti spicati, spica vel unica vel plu- ribus, spiculis vel androgynis vel unisexualibus, andro- gynis seu superne masculis, seu inferne. Masc. stamina 3 seu rarissime 2 antheris verticalibus. Fem. utriculus subsessilis, includens ovarium uniovulatum. Stylus inclu- sus deciduus; stigmata 2 vel 3 filiformia. Nux lenticu- lari, vel triquetra, condita utriculo persistente, ore con- tracto integro, bidentato vel bicuspidato. Embryo in basi seminis extra albumen. Treviranus in Ledeb. fl. Ross. IV. p. 263. Sectio 1. Spica simplex terminalis. a. Spica solitaria dioica, stigmatibus 2. 1220. Carex Renowsxiana C. А. Mey. ' Spica lineari laxiflora, utriculo deorsum attenuato pa- M 2. 1855. 22 322 tentiusculo glabro, ore bilobo; ulmo laevi; foliis setaceis scabriusculis; radice repente. Trev. !. c. p. 965. . C. Redowskiana C. A. Mey. сур. nov. п. 11. f. 4. — Kze suppl. 126. t. 51. f. 2. — Kth. cyp. p. 569. C. Fischeriana Gay in ann. des sc. nat. 2. ser. 10. p. 286. In humidis ad fl. Angara prope pagum Jelowka et ad fl. Irkut prope Tunka abundat. Floret junio, julio. z. b. Spica solitaria androgyna, stigmatibus 2. 1921. Carex capirata Linn. Spica globoso - ovata densiflora; utriculo subrotunde acuminato, compresso, enervi, laevi, squamam persisten- tem excedente; setula hypogyna; radice fibrosa. Trev. 1. с. p. 266. С. capitata Linn. cod. 7055. — Schkuhr. У. 80. — Hoppe et Sternb. А. 4. — Kth. сур. р. 571. — Koch syn. 2. р. 862. . Carex spica simplici androgyna Gmel. fl. Sib. I. p. 144. In palude ad longum pontem, prope vicum Tibilti. Floret junio, julio. c. Spica solitaria androgyna, stigmatibus 3. 1222. Carex microGcocuix Whlnb. Spica subduodecimflora; utriculo subulato tandem: re- flexo; seta hypogyna exserta; stylo incluso; squamis ca- ducis; culmo tereti; radice repente. Trev. 1. с. p. 269. C. microglochin Whinbg. act. Holm. 1805. n. 9. — Schkuhr. Rdgrs. f. 110. — КИ. сур. р. 424. — Koch syn. 2. p. 865. Uncinia microglochin Spr. syst. — С. A. Mey. in Ledeb. fl. Alt. IV. p. 284. 323 Ad Baicalem prope ostium fl. Wydrenka legit cl. Bunge. In Dahuriae subalpinis ad fi. Kyra copiose. Floret junio et julio 2. 1993. Carex osrUsaTa Liljebl. Spica oblongo-ovata; utriculo ovato-conico nitido pa- tente, glumam acutam semimembranaceam subexcedente; foliis planis rectis; radice repente. Trev. l. c. p. 267. C. obtusata Libjebl. act. Holm. 1795. 69. t. 4 — Schkuhr. О. 99. 159. (mala) Hoppe et Sternb. B. 5. Kth. cyp. p. 425. Koch syn. 2. p. 862. C. spicata Sehkuhr. D. f. 15. C. microcephala С. A. Mey. in Ledeb fl. Alt. IV. p. 205. — Ledeb. icon. fl. Ross. Alt. ill. t. 519. C. decipiens Turez cat. Вале. Dah. n. 1212. In subalpinis et alpinis alpium Baicalensium hinc inde occur- rit, in torrentem Tessa copiose nascentem invenit beatus I. Kirilow. (Prope Krasnoyarsk vulgaris) Floret junio, julio. 2. 122%. Carex RUPESTRIS All. Spica lineari laxiuscula; utriculo obovato trigono, squa- ma obtusissima involvente subbreviori; foliis planis apice triquetro - circinuatis; radice horizontali. Trev. [. c. C. rupestris All. fl. Ped. n. 2292. — Hoppe et Sternb. B. 4. (mediocris) Kth. сур. p. 426 — Koch syn. 2. p. 862. — Turez. cat. Baic. Dah. n. 1215. (excl. var.). C. petraea Whlnb. l. c n. 6. — Schruhr Kkk. f. 159. In alpibus Dahuricis reperitur. Floret junio, julio. 2. 1225. Carex ARGUNENSIS Turez. Spica oblongo-clavata densiflora; utriculo ovato emar- 22° 324 ginato glabro, squama membranacea truncata breviori; culmo foliisque flaccidis; radice stolonifera. Trev. /. c. C. Argunensis Turez. pl. exsice. C. rupestris Turcz. var. cat. Baic. Dah. n. 1215. Proxima affinitas cum C. rupestri sed tota spica flavicat , parte foeminea minus densiflora. Squamae foemineae ар!- culatae, ob nervum viridem excedentem, qui in masculis deest. Folia culmo sextuplo latiora, ipsum longe superan- tia. Trev. l. c. In siccis et rupibus Dahuriae orientalis communis. Floret junio et julio. 2. Sectio 9. Spica composita globosa vel ovata. Stigmatibus 2, spiculis apice masculis. 1226. Carex зтехорнумАа Whlnd. Capitulo ovato vel oblongo; utriculo ovato, dorso соп- vexo, nervoso, marginibus acuto in rostrum albo-mem- - branaceum, serrulato scabrum, hinc emarginatum, illic laeviter fissum attenuato, squamam acutam semimembra- naceam acutam subaequante; culmo laevi apice scabrius- culo, folia canaliculata superante; radice repente. C. stenophylla Whinb. act. Holm. 1805. n. 21. — Noppe et Sternb. A. 7. — Kth. cyp. p. 974. — Ledeb. fl. Alt. IV. p. 208. — Koch syn. 2. p. 864. — Trevir. т Ledeb fl. Ross. IV. p. 270. (excl. var. y.). C. juncifolia Schkuhr. t. 1. 18. 9. t. 52. C. Hostii Schkuhr. ic. t. 52. (planta hortensis). In collibus pratisque siccis regionis Baicalensis et Dahuriae frequentissima. Floret majo, junio, julio. z. 325 1227. Carex puriwscura С. A. Mey. Capitulo ovato vel oblongo; utriculo ovato vel elliptico subenervio, marginibus acutis, in rostrum apice allo- membranaceum serrulato-scabrum, hinc truncatum, illic laevissime emarginatum attenuato, squamam acutam mar- gine membranaceam subaequante; culmo laevi apice sca- briusculo, folia canaliculata superante vel subaequante; radice repente. C. duriuscula С. A. Mey. сур. nov. n. 17 18 f. 2. C. stenophylla у. macilenta Turcz. in Ledeb. fl. Ross. IV. p. 270. Praecedenti certe simillima, sed structura rostri videtur di- versa; utriculi angustiores basi magis atlenuati, nervis om- nino obsoletis, numero spicularum et florum in quavis spi- cula multo minor. Specimina plura Europae C. stenophyllae vidi C. duriuscula non majora, at rostro in omnibus eodem- modo conformata ac in majoribus. In collibus aridioribus prope Ircutiam et in transbaicalensibus haud rara. Floret cum praecedente. 2. 1998. Carex Cunarca Kth. Spiculis androgynis apice masculis, aut superioribus totis foemineis, in capitulum ovatum vel in spicam oblon- gam aggregatis; utriculis ovatis acuminatis nervosis, mar- gine serrulato -scabris, ore hyalino oblique truncatis squama ovata obtusiuscula longioribus; culmo compresso scabro striis elevatis percurso, superne triquetro; foliis planis. C. Curaica Kth. сур. р 575 C. ovata C. A. Mey. in Ledeb. fl. Alt. IV. p. 207. — Ledeb. ic. fl. Ross. Alt. t. 525. — Turcz. cat. Baic. Dah. n. 1222. C. incurva B Trev. in Ledeb. fl. Ross. IV. р. 270. 326 a: latifolia foliis 11—29 lin. latis (rarius in specimini- bus minoribus lineam latis), culmo versus capitulum tan- tum triquetro. Hujus forsan forma elatior plus quam semipedalis, capitulis ovato - subrotundis est С. pycno- stachya Kar. et Kir., ulterius tamen observanda. f: angustifolia foliis 1— 2% lin. latis, culmo gracili, superne longe denudato , apice longius et manifestius triquetro. Species valde variabilis culmis a semipedali ad sesquipeda- lem longitudinem attingentibus, latioribus subcompressis vel teretiusculis, foliis latioribus et angustioribus culmum aequantibus aut illo brevioribus, capitulis plus minus com- pactis ovatis vel spicis oblongis, spiculis inferioribus inter- dum remotis, squamis margine nullo vel angusto cinctis, in speciminibus Uralensibus late marginatis, attamen cul- mo semper scabro, elatiore, plerumque erecto, foliis evi- dentissime praesertim in var. « planis a C. incurva Ligtf. mihi videtur specifice distincta. Varietas angustifolia, pri- mo aspectu distinclissima ulterius investiganda. Doleo quod specimine omnia hujus speciei absque radice decerpta fuis- se. In varietate « radix longe repens est. Ad sectionem se- quentem vergit. Utraque varietas in locis humidis regionis Baicalensis et Da- huriae frequens. Floret junio, julio. 2._ Stigmatibus 2, spiculis inferne masculis. 1929. Carex CYPEROIDES Linn Capitulo globoso; spiculis basi masculis; utriculi rostro longissimo bicuspidato; bracteis foliaceis; radice fibrosa. Ten. de epo 274 C. cyperoides Linn. codic. 7058. — Schkuhr I. 28. A. f. 5. — Hoppe et Sternb. А. 20. Kth. сур. р. 292. — С. A. Mey. in Ledeb. fl. Alt. IV. р. 206. — Koch syn. 2. р. 865. 321 Scirpus spica multipartita, seminibus caudatis. Gmel. fl. Sib. I. p. 51. In pratis humidis prope Ircutiam, ad acidulam Pogromezen- sem et caet. Floret junio, julio. 2. Sectio 3. Spiculae plures distinctae, omnes seu aliquot andro- gynae. Stigmata plerumque 2. À. Spiculae omnes apice masculae. a. Radix repens. 1230. Carex INTERMEDIA Good. Spica fructifera interrupta , spiculis baseos apicisque foemineis, intermediis masculis; utriculi utrinque attenuati multinervis marginati rostro serrulato bifido; foliis planis. Ре Up ER С. intermedia Good. in Linn. trans. 8. р. 154. — Schkuhr В. [. 7. — Hoppe et Sternb. A. 14. Kth. сур. p. 576. Ledeb. fl. Alt. IV. р. 210. C. disticha Huds. fl. Angl. ed. 2. n. 6. — Koch syn. fl. Germ. 2. p. 865, In paludosis regionis Baicalensis et Dahuriae reperitur. Floret junio, julio. 4. 1231. Carex PaALLIDA C. A. Mey. Spiculis 4— 10 ovatis alternis approximatis, aut infe- rioribus remotiusculis, intermediis masculis, superioribus et inferioribus apice masculis, raro una aut duabus infi- marum totis foemineis; utriculis ovatis glabris margina- tis nervosis, ore bifidis, gluma acuta margine late mem- branacea longioribus; foliis planis; radice repente. 328 C. pallido C. A. Mey. сур. nov. n. 48. t. 8. f. 2. К. сур. p. 595. — Turcz. cat. n. 1224. Trev. in Ledeb. fl. Ross. IV. p. 272. Planta gracilis, apud nos plerumque bipedalis. In humidis lapidosis prope Ircutiam, ad torrentem Chara. Murin et caet. Floret junio, julio. 2. 1232. Carex LITHOPHILA Turez. Spiculis 12—20 oblongis alternis approximatis, superne dense congestis, intermediis masculis, superioribus et in- ferioribus ad basin flores paucos foemineos gerentibus, caeterum masculis; utriculis ovatis glabris marginatis ner- vosis, ore bifidis, squama acuta margine late membrana- cea longioribus; foliis planis; radice..... Praecedenti habitu et plurimis notis non absimilis, tamen di- stincta spiculis longioribus et numerosioribus, densius ap- proximatis, oligocarpis; utriculi ejusdem formae se latiores paulo breviusque rosirati. Ad torrentem Zon - Murin inter saxa inundata atque ad ther- mas Turkenses. Floret junio, julio. 2. b. radix fibrosa. 1233. Carex vurpına Linn. Spica lobata erecta, spieulis inferioribus compositis; utriculi patentissimi ovato - subulati multinervis margine acutissimo denticulato; bracteis subfoliolatis; culmi angu- lis scaberrimis, lateralibus concaviusculis. Trev. 1. c. p. 275. C. vulpina Linn. cod. 7065. — Schkuhr С. f. 10. (mala) Hoppe et Sternb. A. f. 47. Kth. сур. p. 585. Ledeb. fl. Alt. IV. p. 213. Koch syn. 2. p. 866. 329 Carex spica supradecomposita, inferne laxiore, spiculis’andro- gynis ovalis sessilibus, superne masculis. Gmel. ff. Sib. J. p. 146. t. 52. Inter plantas Baicalenses a Gmelino indicatur. 123%. Carex LEIORHYNCHA C. А. Mey. Spica continua cylindrica nutante, spiculis globoso - ovatis; utriculi laevis multinervis rostro bidentato squa- mam excedente; bracteis foliolatis; culmo obtusangulo planifolio. Trev. 1. c. p. 274. C. lejorhyncha C. A. Mey. cyp. nov. t. 9. f. 2. — Kth. cyp. р. 588. In pratis humidis Dahuriae ad rivulum Kija, atque prope Nerczinskoi Zawod. Floret junio, julio. 2. B. Spiculae omnes basi masculae. a. Radix fibrosa. 1235. Carex LacoPiNA Whilnb. Spiculis subternis subcapitatis ovatis ebracteatis; utri- culo ovato rostrato laevi, rostro squamam acutiusculam excedente; culmo trigono laeviusculo, vaginis elongatis. Wren: 1. c. 49919: C. lagopina Whinb. act. Holm. 1805. n. 57. — Hoppe A. 24. — Koch syn. 2. p. 870. C. leporina Zinn. Lapp. non fl. Suec. — Kth. сур. p. 595. С. Lachenalii Schkuhr V. f. 79. In alpe Nuchu. Daban legit beatus Kuznetsof. Floret junio, julio. 2. 330 1236. Carex LEPORINA Linn. Spiculis subsenis approximatis ovalibus densifloris; utri- culo plano сопуехо membranaceo - marginato serrulato rostrato bidentato, squamam acutam aequante; culmo tri- gono foliisque scabris. Trev. [. c. p. 278. C. leporina Linn. codic. 7065. — Schkuhr car. B. f. 8. Hoppe et Sternb. A. 22. (mala) Koch .syn. p. 869. C. ovalis in Linn. trans. 2. 448. — Kth. сур. p. 594. Carex spica composita, spiculis ovatis sessilibus. approximatis, alternis androgynis. Gmel. fl. Sib. I. p. 147. Inter plantas Baicalenses a Gmelino indicatur. 1237 Carex ELONGATA Linn. Spica elongata ebracteata, spiculis alternis oblongis; utriculo patente oblongo acuminato intus convexo mul- linervi, rostro recurviusculo emarginato, squamam duplo excedente; vaginis brevissimis; culmo acutangulo scaber- rimo flaccido. Trev. [. c. C. elongata Linn. сос. 7069, — Schkuhr. саг. 59. Е. f. 25 — Hoppe et Sternb. A. 52. — Kth. сур. р. 402. — Koch. syn. 2. - p. 570. In Dahuria occurrit. Floret junio, julio. 4. 1238. Carex canescens Linn. Spica composita, spiculis 5—6 ovato-oblongis remotius- culis inferne masculis, terminali basi longe attenuata; utriculis ovatis subtiliter striatis compressis dorso con- vexiusculis in rostrum breve emarginatum postice non fissum margine scabriusculis acuminatis, gluma longiori- bus; radice cespitosa brevesque stolones agente. Koch syn. fl. Germ. 2. p. 870. 331 C. canescens Linn. sp. 1585. — Hoppe et Sternb. A. 50. Trev. in Ledeb. fl. Ross. IV. p. 280. (excl. var.) C. curta Good. in Linn. trans. 2. 145. Willd. in act. Berol. 1799. i. 2. f..8. — Sehkuhr car. 1. 45. 2. 21. t. C. f. 45. Kth. сур. p. 405. Ledeb. fl. Alt. IV. p. 211. In humidis regionis Baicalensis prope Ircutiam alibique oc- currit. Floret junio, julio. 7. 1939. Carex гомасЕА ИН” пб. Spiculis paucifloris remotiusculis ebracteatis; utriculo elliptico compressiusculo apiculato multinervi squamam hyalinam excedente, ore indiviso; staminibus binis; culmo foliisque flaccidis. Trev. [. c. p. 281. C. loliacea Whinb. Lapp. n. 451. non Linn. sec. Smith. Hoppe et Sternb. А. 29. — Kth. сур. p. 405 — Koch syn 2. p 871. C. Sibirica Willd. herb. (fide cl. Trev ) Kth. сур. p. 406. — Ledeb. fl. Alt. IV. p. 212. C. tenella Schkuhr Pp. f. 104. In paludosis umbrosis regionis Baicalensis. Floret junio, . julio. 2. Speciei valde affinis, sed forsan distinctae utriculis omnibus erectis fuscis apice magis acutatis, habituque humiliore et robustiore, duo specimina incompleta in alpe ad fl. Oka le- git beatus Kuznetsof 4240. Carex TENUIFLORA Whlnb. Spiculis subternis approximatis paucifloris; utriculo el- liptico multinervi punctulato erecto - patente, squamam obtusam aequanle, ore brevissime exserto; foliis culmo filiformi duplo brevioribus. Trev. I. c. р. 282. C. tenuiflora Whinb. act. Holm. 1805. n. 48. Lapp. п. 455. — Schkuhr car. Eeee |. 187. — Kth. сур. p. 406. 332 C. leucolepis Turez. pl. exsicc. In sabulosis ad thermas Turkenses: Floret junio, julio. +. C. Spicula terminalis aut paucae androgynae, reliquae foeminae. a. Stigmatibus 2. 1941. Carex ELEUSINOIDES Turcz. Spiculis linearibus approximatis, summa basi mascula; utriculis glabris paniusculis ellipticis rostellatis, ore sub- integro , squama obtusa longioribus. C. eleusinoides Turez. cat. Baic. Dah. n. 1254. — Kth. сур. р. 407. C. cespitosa В spiculis subfastigiatis, summa saepius andro- супа Trev. in Ledeb. fl. Ross IV. p. 511. (Spicula superior non saepe sed semper mihi androgyna basi mascula visa est, tam in speciminibus numerosis Baicalensibus tam in Sajanensibus ab amic. Lessing lectis.) Radix fibrosa, fibris numerosis. Culmi 9—18 poll. longi trian- . gulares vel teretiusculi scabri. Folia culmum aequantia, in speciminibus elatioribus illo breviora, plana, angusta, mar- gine scabra. Bracteae lineares spiculas superantes, interdum multo longiores. Spicaeé ^4 vel 5 pedunculatae, cylindricae erectae, approximatae, non congestae. Squamae ellipticae obtusae, vel vix acutiusculae nigrae, margine et linea dor- sali albidis. In apibus Baicalensibus et Dahuricis haud rara. Floret junio, julio. b. Stigmatibus 3. 1959. Carex Вохваоми Whinb. Spicis 3 — 5 oblongis, brevissime pedunculatis remo- tiusculis, aut superioribus approximatis subsessilibus bra- 333 cteatis; utriculis glabris ellipticis triquetris obtusis, bre- vissime rostellatis, ore minute bidentatis aut omnino ero- stribus, squamas cuspidatas subaequantes aut paulo bre- vioribus; foliorum vaginis reticulato fissis. C. Buxbaumii Whlnb. act. Holm. 1805. p. 164. — Kth. сур. p. 452. — Koch syn. 2. p. 874 — Trev. in Ledeb. fl. Ross. IV. p. 685. C. polygama Schkuhr X. Ggg. t 76. Carex spicis erectis cylindricis tribus subsessilibus, culmo triquetro Gmel. fl. Sib. Г p. 157. Dubius florae nostrae civis e phrasi Gmeliniana, aequali jure ad unam e specierum affinium pertinente, acceptus. 1243. Carex aLpına Sw. Spicis 3 dense congestis breviter pedunculatis vel sub- sessilibus, subrotundis, addita interdum quarta inferiori subremota, terminali androgyna basi mascula, reliquis foemineis; utriculis glabris ellipticis, dorso convexis tri- gonis, rostello brevi tereti minute bidentato terminatis, squamam excedentibus; radice repente. C. alpina Sw. т Liljebl. Sv. fl. 22. — Whinb. Lapp. 446. — Trev. in Ledeb. fl. Ross. IV. p. 286. (excl. var. 6 et y). — Koch syn. 2 p. 874. C. Vahlii Schkuhr car. Gg. f. 94. Ppp. f. 284. — Kth. сур. p. 451. Var. f utriculi rostro longiore recurviusculo, spiculis plerum- que 4. Trev. |. c. | C. Vahlii С. A. Mey. in Ledeb. fl. Alt. IV. p. 217. C. brachylepis Turez. cl. exsice. Varietas « spiculis 3 gaudens in sabulosis ad thermas Turken- ses observata, var. D frequentior in alpinis et subalpinis Baicalensibus et Dahuricis. Floret junio, julio. 2. 331 124. Carex MELANOCEPHALA Turcz. Spicis 3 dense congestis sessilibus, adjecta rarius quarta subremota breviterque pedunculata, terminali androgyna basi mascula, reliquis foemineis; utriculis glabris ellipti- cis dorso convexis subtrigonis, rostro longiusculo biden- tato terminatis; radice stolonifera. C melanocephala Turez. cat. п 1252 C. parviflora С. A. Mey. enum. Cauc. Casp. 55? ex К. сур. p. 451. C. alpina В nigrescens Anders. C. alpina у spiculis totis atris Trev. in Ledeb. fl. Ross. IV. p. 286. C. alpinae quacum a celeb. Trevirano jungitur, certe proxi- ma, sed spiculis nigricantibus duplo majoribus, praeter in- feriorem, raro advenientem, semper sessilibus, praesertim vero rostro utriculorum longiusculo manifestius bidentato sufficienter distincta videtur. | In alpibus Baicalensibus Urgudei, Schibet, ad fl. Tessa et caet. Floret junio, julio. 2 . 1245. Carex MELANANTHA С. A. Mey. Spicis 3—6 ovatis ellipsoideisve, sessilibus vel brevi- ter pedunculatis, terminali androgyna, basi mascula; utri- culis subtrigonis ellipticis vel obovatis brevissime rostel- latis ore hyalino integerrimo vel minute bidentato termi- natis, tenuissime granulatis, erectis, squamam acutiuscu- lam muticam saepissime albo-marginatam aequantibus vel illa parum brevioribus; radice stolonifera. C. nigra f? spicis squamisve triplo májoribus Trev. in fl. Ross. IV. p. 288. 335 a: genuina squamis immarginatis utriculum aequantibus, rostro integerrimo. - С melanantha C. A Mey. in fl. АИ. IV. p. 216. — Ledeb. icon. pl. fl. Ross. Alt. t. 517. f: Baicalensis elatior squamis margine hyalino cinctis, utriculos parum superantibus, rostro interdum minute bidentato. C. melanantha Turcz. cat. Вас. Dah. п. 1255. — Kth. сур. p 432 Varietas Baicalensis ab Altaica Meyeriana prima fronte vide- tur distincta, at jungitur speciminibus a Karelino et Kirilo- wio lectis, quae habitu depresso cum Meyerianis congruunt, squamis vero marginatis utriculum superantibus ad Baica- lensem vergunt. Varietatis « duo specimina tantum cum amic. auctore communicatas habeo, quae cum descript:one in omnibus quadrant et a C. nigra All. praeter squamas utriculosque majores rostro integerrimo recedunt Sed haec nota in Baicalensibus inconstans, ita ut hae, excepta magni- tudine squamarum et fructuum solummodo squamis margi- natis utriculum excedentibus a C nigra distingui possunt. An ergo duae species admittendae, aut ambae pro varietates C. nigrae habendae? Crescit var. В magna in copia ad fl. Irkut, prope ostium ri- vuli Monda et in Mongolia. Chinensi limitropha. Floret junio, julio. 2. 1246. Carex saBuLOsA Turez. Spicis 3—4 ovatis sessilibus aut infima interdum inclu- se pedunculata, nonnunquam remota, terminali androgyna bas. apiceque mascula, reliquis foemineis, interdum etiam apice vel basi masculis; utriculis ellipticis trigonis, basi attenuatis substipitatis, rostro longiusculo manifeste bi- dentato terminatis, squama oblongo - ovata acutiuscula brevioribus; radice stolonifera. 336 С. sabulosa Turez. cat. Вас. Бай. m. 4250. — Kth. сур. р. 432. C. alpina В utriculo pallido, squamis badiis majoribus. Trew. 1.6 p.228b: A varietate Baicalensi C. melananthae, differt praeter colorem squamarum et ulriculi, rostro longiore longiusque fisso , foliis angustioribus atque dispositione sexuum, a C. alpina, quocum injuste a celeb. Trevirano jungitur, meo sensu lon- gius distat. In sabulosis prope thermas Turkenses copiosa, Floret junio, julio. 2. 1247. Carex АТВАТА Linn. Spiculis ovatis confertifloris pedunculatis, fructiferis pendulis; utriculo elliptico compresso triquetro brevissime rostrato enervi bidentato squamam acuminatam subae- quante; radice stolonifera. C. atrata Linn. cod. 7082. — Schkuhr X. f. 77. — Hoppe et Sternb. E. 8. — Kth. сур. p. 455 — C. A. Mey. in fl. Alt. IV. p. 214. — Trev. in Ledeb. fl. Ross. IV. р 287. — Koch syn. p. 873. Carex spicis androgynis terminatricibus petiolatis florescenti- bus erectis, fructiferis pendulis Gmel. fl. Sib. Г. p. 149. В. Spicis subcylindricis erectis. C. aterrima Hoppe caric. Germ. p. 51. — Kth. сур p. 454. — Koch syn. 2 p. 874. Utraque varietas in alpibus Baicalensibus et Dahuricis abunde crescit. Floret junio, julio. 2. Sectio 4. Spiculae plures distinctae, omnes unisexuales. | I. Stigmatibus duobus. 337 1248. Carex cespitosa Linn Spiculis foemineis lineari-oblongis subpedunculatis ere- ctis; utriculo ovato subenervi squamam obtusam exceden- te, folus flaceidiuseulis, vaginis infimis aphyllis fibrilii- feris; radice multiculmi. Trev. I. c. C. cespitosa Linn. cod 7090. — Good. n 59. t. 22.15 — Schkuhr. Bb. 85. d. — Hoppe et Stern. А. 42. — Kth. сур. р. 411. — Ledeb. fl. Alt. IV р. 222. C. Dreyeri Link. fl 1842. p. 548.— Koch syn. 2. p 872. Carex spicis in summo culmo gracilibus sessilibus, maribus spadiceis, foemineis variis Gmel. fl. Sib. I. p 141. Spiculae masculae interdum binae. in humidis regionis Baicalensis et Dahuriae non rara. Floret per totam aestatem. 2. 1249. Carex acuta Linn. Spiculis masculis subternis, raro binis vel solitariis, foemineis binis, ternis vel pluribus erectis breviter pe- dunculatis, vel longe pedunculatis nutantibus; utriculis ellipticis acutis compressis, junioribus interdum obovatis glabris glumam acutam muticam aequantibus, sed latio- ribus, nonnunquam Ша brevioribus; culmo triquetro. C. acuta Linn cod 7092 — Schkuhr F[f. 92. b. — Hoppe et Sternb. А. 44 КЁ. сур. p 412. C. А. Mey. in Ledeb. fl. Alt. ТУ. р 222. — Koch syn. 2. p 875. Trev. in Ledeb. fl. Ross. TV p 919. Carex spicis per culmum sparsis, masculis pluribus spadiceis, foemineis subsessilibus. Gmel. ff. Sib. I. p 212 Species valde variabilis, sed vereor ne specimina C. strictae Good. cum hac confundissem. Vaginae foliorum fibrosae saepe in individuis Baicalensibus adsunt, et in iisdem spi- Ac © 18225. 33 338 - cam masculam solitariam saepe video foemineasque pedun- culatas nutantes atque utriculos 1—2 nervios, imo omnino enervios. Nolui ergo separare donec C. stricta Good. e spe- ciminibus authenticis et completis mihi nota erit. In humidis regionis Baicalensis et Dahuriae, specimina ad C. strictam vergentia ad thermas Turkenses et in alpe Tsa- gan. Gol lecta, alia spicis brevioribus et crassioribus at- que utriculis obovatis gaudeatia in Dahuria inveni. Floret junio, julio 2. 1250. Carex saxarırıs Whinb. Spiculis foemines subbinis oblongis pedunculatis ere- etis; utriculo elliptico enervi, squamam ovatam obtusam ipsam tegentem aequante; foliis planis patentibus culmo- que rigidis. Trev. I. c. р. 309. C. saxatilis Whinb. act. Holm. 1805. n 140. an etiam Linn. sp. 2. 1385? Fl. Dan. t. 159. Schkuhr Tt. f. 40. Hoppe et Sternb. A. 40. Kth. cyp p. 410. C. A. Mey. in Ledeb. fl. Alt. IV. p. 223. C. rigida Good. in Linn. trans. II. 195. t. 22. f. 10. — Koch syn. 2. p. 879. "Carex spicis tribus alternis sessilibus bracteatis, foemineis ovatis, mare oblongo. Gmel. fl. Sib. I. p. 154. n. 71. сит n. 72 et 75. C. ensifolia Turez. pl. exsice. sed non C. falcata Turez. cat. Baic. Бай. n. 1245. In alpibus Baicalensibus et Dahuricis non rarum. Floret majo, junio. 4. Variat spicula media apice mascula, spiculis interdum ^ et utriculo squamam excedente. Utriculi nigri, sed ubi squama teguntur virescunt , squamae semper atrae. Foliis rigidis plerumque abbreviatis patentibus vel subsquarrosis a prae- cedentibus bene distincta. р 339 II. Stigmatibus 3. А. Spicula terminali mascula solitaria , inferioribus foe- mineis. а: Bracteis vaginantibus aphyllis. 1951. Carex arpa Scop. Pedunculis omnibus exsertis; spiculis foemineis sub- quinquefloris; utriculo obovato rostellato obtuse trigono glaberrimo nitido, squamam membranaceam duplo exce- dente; foliis filiformibus culmo stricto brevioribus; radice repente. Trev. |. c. p. 288. C. alba Scop. Carn. ed. 2. 1148. Schkuhr О. f. 55. Kth сур p 474. Koch. syn. 2. p. 875. Carex spicis albis foemineis pedunculatis, suprema supra ma- rem elata. Gmel. fl Sib. I. p. 137. in humidis ad torrentem Zon - Murin. Floret junio, julio 2. 6: Bracteis vaginantibus foliosis. 3 / a. Spicis foemineis pedunculatis erectis 1952. Carex pepirormis С. 4. Mey. Spicula mascula pedunculata, foemineis linearibus; utri- culo obovato-trigono, basi valde attenuato pubescente in rostellum incurvum brevissimum, ore integrum desinente; squamis acutis obtusisque mucronulatis, vaginis inferio- ribus foliiferis, superioribus cuspidatis; radice repente. С. pediformis С. A. Mey. сур. nov. t 10. |. 2. Ejusd. in Ledeb. fl. Alt. IV. p. 225. Kth. сур. p. 475. — Trev. in Ledel. fl. Ross. LV p. 290. B: obliqua rhachi spiculae foemineae valde flexuosa, utri- 23° 340 culis magis distantibus propter basin incurvam obliquis, squamis oblongis acutiusculis, non obtusis mucronatis. C. obliqua Turcz. cat. Baic. Dah. n. 1245 Species valde affinis C. digitatae Linn. imprimis rostro incurvo distinguenda C obliqua, cujus tantum specimina jenisscen- sia ante oculos habeo (Baicalensia nescio quomodo deperdi- ta) ulterius examinanda, aune sit propria species. In umbrosis regionis Baicalensis et Dahuriae vulgatissima. Floret junio, julio 2. 1253.--Carex KırıLovu Turez. Spiculis foemineis binis pedunculatis distantibus lineari- bus paucifloris, binis aut superiore mascula approximata, pedunculo in vagina bracteae incluso sustensa; utriculo elliptico trigono, basi parum attenuato, brevissime rostra- to puberulo, squama elliptica cuspidata breviore, culmo basi tantum folioso, foliis linearibus angustis; radice repente. C. Kirilowii Turcz. pl. exsicc. C. amblocarpa Turcz. cat. Baic. Dah. n. 1247. non C. amblec : carpa Willd. C. glauca 6 utricuio glabro squamis breviore. Trev. l. c. p. 297. Species nostra a C. glauca et clavaeformi pluribus notis dif- fert, nempe culmis fertilibus cum stolonibus foliisque ra- dicalibus in cespitem densam congestis erectis, neque pro- pter stolones elongatas repentes vel adscendentes laxe ce- spitosis, foliis angustioribus, spicula mascula semper so- litaria squamisque longius cuspidatis utriculos excedenti- ‘bus. Utriculi semper pilis brevissimis, praesertim versus apicem, obsiti neque glabri. Cum C pediformi, meo sensu, magis convenit et nonnisi utriculis basi parum nec longe attenuatis squamisque manifeste brevioribus discernenda. 341 In alpe Nuchu - Daban ad torrentem Dschylgyn legit beatus J. Kirilow. Floret junio, julio. z. 125%. Carex ratcata Turcz. Spicis foemineis distantibus longiuscule pedunculatis oblongis pauci (6—8) floris erectis; vaginis late foliaceis; utriculo ovato-oblongo Га]саю incurvo, glabro, costato, in rostrum sensim attenuato, ore oblique truncato, de- mum bidentato, squamam oblongam acuminatam aequante; foliis planis flaccidis, radice repente. C. faleata Turez. cat. Baic. Dah. n. 1245. Species distinctissima cum nulla mihi nota comparanda. In alpe Ukalkit, inter fluvia Barguzin et Angaram superiorem jacente, versus finem julii specimina fructibus maturis onusta, legi. 2. 1955. Carex panicea Linn. Spiculis foemineis oblongis laxifloris; utriculo obovato tumido absque angulis oblique rostellato squamam acu- tam excedente; culmo obtusangulo foliisque planis ipso brevioribus glaucis; radice repente. Trev. |. c. p. 291. C. panicea Linn. cod. 7087. Leers. п. 722. t. 15. f. 5. Schkuhr Ll. f. 100. Fl. Dan. t. 261. Kth. сур. p. 460 Koch. syn. 2. p. $79. C. algida Turcz. cat. Вас. Dah. n. 1248. (forma uracilenta.) Carex spicis peduncularis erectis remolis, foemineis lineari- bus, capsulis obtusiusculis inflatis. Gmel. fl. Sib. I p. 156. Formam maculentam tantummodo in alpe Kawokta legi , a Gmelino etiam inter plantas Baicalenses indicatur. Floret junio, julio. 2. Ad hanc subdivisionem pertinent specimina pauca, valde ju- venilia a Kuznetsowio prope vicum Tunka lecta, quae in 342 catalogo plantarum Baicalensi - Dahuricarum ad C. mucro- natam All. dubitanter retuli. Differunt tamen utriculis gla- bris et stylis 3. Plantula humilis 3pollicaris, spiculis mas- cula et foeminea solitariis approximatis vel subremotis sub- sessilibus. E melioribus definienda et describenda species. b. Spicis foemineis pedunculatis cernuis. 1256. Carex usruLATA Whinb. . Spiculis foemineis ovatis densifloris erectis vel nutan- tibus, 2-—4, superiore mascula; utriculo elliptico obtuso breviter rostrato bidentato atro vel rarius fuscescente squamam oblongam acuminatam concolorem subaequante, plerumque illa latiore; culmo a medio nudo; radice fibrosa subinde stolonifera. C. ustulata Whinb. act. Holm. 1805. n. 92. Hoppe et Sternb. 47. — Fl. Dan. b. 1590. Kth. сур. р 462. C. A. Mey.. in Ledeb. fl. Alt. IV. p. 252. Koch syn. fl. Germ 2. p. 880. Trev. in Ledeb. fl. Ross. IV. р. 295. (excl. var. f.). C. atrofusca Schkuhr V. p. 82. Variat bracteis subaphyllis et squamis utriculo aequilatis , atris vel ferrugineis, utriculis atris vel junioribus praeser- tim ad latera fuscescentibus, in medio viridibus. Culmus a basi ad medium circiter foliosus, dein nudus in numerosis speciminibus Baicalensibus et Europaeis quae mihi videre contigit, in sequente vero culmus a basi ad apicem aequa- liter foliosus. In alpinis et subalpinis Baicalensibus. Floret junio, julio. 2. 1257. Carex corIOPHORA F, et Mey. Spiculis foemineis oblongis vel subcylindricis, superiore androgyna, basi mascula, rarius tota foeminea; utriculo elliptico obtuso, breviter rostrato bidentato squamam ob- 343 longam acuminatam albam, dein fuscescentem longitudine subaequante et latiore; culmo aequaliter folioso; radice fibrosa aut subrepente. | C. coriophora F. et Mey. in Kth. сур. p. 465. C ustulata var. 6 Treb. l. c. Utriculum longe stipitatum; quale a Kunthio describitur, for- san in planta mea non omnino adulta, non vidi. An Dahuria subalpina loco in schedulis meis non indicato, semel satis copiose crescentem inveni. Floret junio, ju- lio. 2. 1958. Carex Limosa Linn. Spiculis foemineis pedunculatis oblongis cernuis; utri- culo elliptico compresso apiculato 5 nervi glabro, squama acuminata breviore, bracteis anguste foliaceis basi biau- riculatis vel breviter vaginantibus; radice repente. C. limosa Linn. codic. 7085. Hoppe et Sternb. t. 59. Kth сур. p. 461. Koch. syn. 2. p. 875. Trev. in Ledeb. fl. Ross. IV. p. 307. Carex spicis ovatis pendulis, masculina longiore. Gmel. fl. Sib. I. p. 140. An ab hoc satis diversa sunt C. laxa Whinb. et C. rariflora Smith, e speciminibus paucis a me visis judicare nequeo. E duobus individuis a cl. Bunge ad torrentem Wydrenka lectis, unum ad C. limosam, alterum ad C. laxam pertinere videtur. 1959. Carex САРИЛАВТ$ Linn. Spiculis foemineis approximatis nutantibus alternifloris, peduneulis capillaribus; utriculo utrinque attenuato bi- convexo enervi unilobo, squamam obtusam membrana- ceam excedente; culmo teretiusculo; radice fibrosa. Trev. Dann 297: 344 C. capillaris Linn. codic. 7085. Fl. Dan. t. 168. — Schkuhr О f. 56. Hoppe et Sternb. В. 55. Kth. сур. р. 472. С. A. Mey in Ledeb. fl. Alt. IV. p. 227. Koch syn. 2. p 880. In alpibus Baicalensibus et Dahuricis. Floret junio, julio. 2. 1960. Carex sytvatica Huds Spiculis foemineis distantibus filiformibus laxifloris cer- nuis; utriculo triquetro ecostato aristato - rostrato, squa- mam acuminatam subaequante; folis eligulatis gramineis; radice fibrosa. Trev. /. c. C. sylvatica Huds. Angl. ed. 2. n. 28. — С. A. Mey. in Ledeb. fl. Alt IV. p. 250. Koch. syn 2. p. 885. C Drymeja Ehrh. in Linn. f. suppl. 414. Fl. Dan. t. 404. Schkuhr Ш f. 101. Kth сур. p. 170. Carex spicis plurimis in summo culmo íenuibus viridibus , praeter masculam quasi aristatis Gmel. fl. Sib. I. p. 141. ps Spicis masculis pluribus 3 — ee infima saepe andro- _дупа, basi foeminea. In sylvis regionis Baicalensis et Dahuriae, varietatem f in umbrosis ad fl. Chiloklegi. Floret junio, julio. 2. c. Spicis foemineis subsessilibus aut inferiore incluse pedunculata, erectis. 1261. Carex ошотА M. В. Spiculis foemineis exserte pedunculatis oblongis cylin- dricisve; utriculo patulo ovato trigono superne compres- so glabro, in rostrum breviter bidentatum sensim atte- nuato, squamam acuminatam duplo excedente. С diluta M. В. Taur. Cauc. II. p 588. et ПИ. р. 611: — Stev. in mem. des nat. de Mose. IV. p. 59. Trev. l. c. p. 299. 345 In umbrosis humidis prope Ircutiam, ad thermas Turkenses, alibique provenit. Floret junio, julio. 2. 1962 Carex PRAECOX Jacq. Spiculis foemineis subternis approximatis cylindricis , incluse aut infima exserte pedunculatis; utriculo obovato trigono villosulo demum interdum calvescente, squamam obtusam apiculatam subaequante; bracteis saepe aphyllis, inferiore vaginante; radice repente. C. praecox Jacq. Austr. V. p. 25. Fl. Dan. t. 1827. Schkuhr Ff. 27. Hoppe et Sternb. В. 27. Kth. сур. p. 459. Koch syn 2.p 877. — C. A. Mey. in Ledeb. fl. Alt. IV. p. 226 Trev. ic 1304. In collibus siccis prope Ircutiam, locisque similibus. Floret majo, junio et julio. 2. C. Sabynensis Less. potius ad C. pituliferam propter spiculas foemineas subrotundas accedit, licet bracteis vaginantibus aliisque notis diversa. B: Bracteis vagina destitutis. 1263. Carex PILULIFERA Linn. Spiculis foemineis subglobosis masculae contiguis; utri- culo globoso- obovato rostellato pubescente, squamam ovatam acuminatam subaequante; bracteis foliolosis; cul- mo fructifero deflexo; radice fibrosa. Trev. l. c. p. 302. C. pilulifera Linn. codic. 7080. — Willd. act. Berol. 1794. t. II. f. 2. Schkuhr 5 f. 59. Hoppe et Sternb. B. 20. Kth. сур. р. 459. Koch syn. fl. Germ. 2. p. 876. In umbrosis prope Ircutiam, in monte Kultukensi et caet. Floret junio, julio. 2 . 346 126%. Carex cLOBULARIS Linn. Spiculis foemineis ovatis subdistantibus paucifloris; utri- culo ovato acuto obtusangulo costulato pubescente, squa- mam obtusam duplo excedente; bracteis foliatis; culmo foliisque flaccidiusculis; radice repente. Trev. |. c. p. 304. C. globularis Linn. codic. 7078. Schkuhr Eeee. f. 477. Kth сур. p. 441. In humidis regionis transbaicalensis et Dahuriae hinc inde oc- currit. Floret junio, julio. 2. 1265 Carex ERICETORUM Poll. Spiculis foemineis subbinis sessiiibus ovatis masculae approximatis aut inferiore subremota incluse pedunculata bracteam membranaceam excedente; utriculo obovato glo- boso tomentoso breviter rostrato, squamam obtusam late | marginatam aequante aut vix superante; foliis patentibus culmum subaequantibus aut duplo brevioribus; radice stolonifera. C. ericetorum Poll. Palat. IJ. 586. Flor. Dan. [. 1765. Hoppe _ et Sternb. В. 26. Koch syn. 2. р. 876. — Trev. l. с. р. 505. C. ciliata Willd. act. Berol. 1794. 47. t. III. f. 2. Schkuhr 5. f. 42. In collibus siccis prope Ircutiam alibique minime rara. Floret majo, junio, julio 2. 1966 Carex BRACHYPHYLLA Turcz. Spicula foeminea solitaria , rarius binis masculae ap- proximatis, aut inferiore subremota; bracteis amplescicau- libus brevibus evaginatis; utriculo obovato trigono gla- briusculo, breviter rostrato, squamam obtusam late mar- 347 ginatam fere duplo superante; foliis patentibus rigidiuscu- lis subfalcatis culmo triplo brevioribus. C brachyphylla Turez. cat. Baic. Dah. n. 1257. Refert formam macilentam Car. ericetorum a quo mihi videtur distincta utriculis glabriusculis minoribus, tamen squamam duplo excedentibus. In sterilissimis lapidosis alpis Kawokta, sub finem julii fructi- ficantem legi. 2. Carex inornata Turcz. est altera species C. ericetorum facie, distincta squamis nigricantibus, margine membranaceo an- gustissimo vel nullo cinctis, utriculis duplo brevioribus. In montosis ad fl. Marekan ultra Ochotiam a beato Kuznetsowio lecta. 1267. Carex МЕУЕВТАМА Kth. Spiculis foemineis masculae approximatis subglobosis sessilibus; utriculo elliptico brevirostri compresso, squa- mam obtusam excedente; bracteis subaphyllis; foliis fili- formibus cauleque flaccidis; radice fibrosa. C. Meyeriana К. сур. p. 458. С. asperula Turcz. cat. Baic. Dah п. 1255. Habitus, forma et dispositio spicularum C. montanae, at folia filiformia et utriculus Car. cespitosae compressus glauco - viridis punctulis minutissimis, praesertim ad margines as- perulus, neque puberulus. Stylus exsertus. Stigmata ple- rumque 7, rarius 2. Bracteae membranaceae evaginatae , spicula foeminea breviores. Culmus folia adaequat aut bre- vior, erectus aut interdum flaccidus nutans. In paludosis prope Ircutiam atque ad Baicalem prope Kultuk Floret junio, julio. 2. 348 1268. Carex surına Whlnb. Spiculis foemineis subbinis masculae contiguis subglo- bosis sessilibus; utriculo conico utrinque convexissimo nitido enervi rostrato bidentato; bracteis subaphyllis; cul- mo debili; radice repente. Trev. l. c. р. 305. | C. supina Whlnb ret. Holm. 1805. n. 106. Kth. сур. р. 444.— Ledeb. fl. Alt. IV. p. 218. Koch syn. 2. р 875. C. glomerata Schkuhr J. f. 44. | C. Schkuhrii Willd. sp. pl. IV. p. 264. — Schkuhr Qqq. f. 148. In paludosis ad ostium rivuli Kiachta. Floret junio, julio 2. 1269. Carex PaLLESCENS Linn. Spiculis foemineis pedunculatis cylindricis nutantibus: utriculo elliptico tumido erostri, squamam acuminatam aequante; bracteis foliaceis culmum excedentibus foliisque. biligulatis; vaginis inferioribus pubescentibus; radice fi- brosa. Trev. in Ledeb. fl. Ross. IV. p. 306. A Gmelino inter plantas Baicalenses indicata , mihi nullibi obvia. B. Spiculis masculis terminalibus pluribus. 1270. Carex ORTHOSTACHYS C. А. Mey. Bracteis foliaceis longissimis; spicis masculis subternis foemineis subternis distantibus cylindricis erectis pedun- culatis; stigmatibus 3, rarius 2; perigyniis (utriculis) glaberrimis erectis ovato - oblongis subtrigonis nervosis rostratis bicuspidatis gluma mucronata longioribus; vagi- nis villosis. C. A. Mey. in Ledeb. fl. Alt. IV. p. 251. C. orthostachys С. A. Mey. l. c. Ledeb. ic. pl. fl. Ross. Alt. ill. t. 254. — Kth. сур. p. 491. — Trev. 1. с. p. 316. 349 Var. vaginis glabris, spicis masculis 1—9, rostro breviter bi dentato, nec plusquam ad medium fisso. C. orthostachys Turez. cat. Baic. Dah. n. 1258 et C. drymo- phila ibid. n. 1250. Species Baicalensis ab Altaica, caeterum simillima, notis in- dicatis recedit et forsan in posterum separanda, si formae intermediae non dantur. In subulosis et umbrosis regionis Baicalensis non rara. Floret junio, julio. 2. 1271. Carex tristis М. В. Spicis masculis 2—5 approximatis, inferioribus flores foemineos paucos gerentibus, foemineis 2—3 remotis pe- dunculatis cylindricis vel oblongis, apice saepe masculis erectis vel nutantibus; utriculo oblongo acuto glabro vel apice ad margines scabriusculo, rostro hyalino terminatis squamam albo-marginatam obtusiusculam superantihus, at illa angustioribus. a: Spiculis masculis plerumque binis, foliis utriculisque latioribus. C tristis M. B. fl. Taur. Cauc. 5 p. 615. — C. A. Mey. in Ledeb. fl. Alt. IV. p.528 (cum optima descriptione) Turez. cat. Вас. Dah. n. 1256. Trev. in Ledeb fl. Ross. IV. p 294. В: Spiculis masculis pluribus, usque ad 5, foliis utricu- lisque angustioribus. С. macrogyna Turez cat. Baic. Dah. n. 1257 et C stenocar- pa. Turcz. pl. exsice. C. frigidae All. et ferrugineae Scop. varr Trev. l. c. Numerus spicularum mascularum inconstans. Radix in utra- que varietate plerumque fibrosa, interdum repit stolones- que emittit. A C. frigida et ferruginea species Baicalensis 350 differt spiculis masculis binis vel pluribus, atque squamis margine membranaceis , praeterea a priore rostro hyali- no, ab hoc habitu robustiore, spiculis multo crassioribus et caet. In lapidosis alpinis et subalpinis regionis Baicalensis. Floret junio, julio. 2. 1272. Carex vesicarta Linn. Spiculis foemineis ellipticis subdistantibus subpatenti- bus; utriculo conico inflato absque angulis nervato ro- strato patentiusculo, rostro bicuspidato; actes culmum acutangulum aequantibus evaginatis; foliis planis; vagi- nis, glabris: «fre». V. cape ЭЛ: C. vesicaria Linn. cod. 7093. Flor. Dan. t. 1767. Schkuhr Ss. Г 106. Kth. сур. р. 494. — C. A. Mey. in Ledeb. fl. Alt. IV. p. 250. Koch syn. 2. p. 886. Var. Squamis fuscis apice membranaceo discolori. Haec varietas in paludosis regionis Baicalensis et Dahuriae abundat, forma genuina multo rarius occurrit. Floret junio, julio. 2. 1273. Carex RHYNCHOPHYSA C. A. Mey. Spiculis foemineis remotis sessilibus; utriculo globoso inflato rostrato patentissimo glaberrimo, squamam exce- dente; bracteis evaginatis; culmo triquetro; foliis planis. Treo. 4. 62 Do 318. | C. rhynchophysa С. А. Mey. ind. hort. Petr. IX. p. 10. C. ampullacea в robusta Weinm. enum. Petr. p. 92. | - Carex spicis masculis pluribus, foemineis pedunculatis, cap- sulis inflatis, acuminatis. Gmel. fl. Sib. I. p. 145. Intermedia inter praecedentem et sequentem, foliis et culmo 351 C. vasicariae, utriculis C. ampullaceae. Pro forma latifolia hujus habui. In humidis Dahuriae. Floret junio, julio. 2 1274. Carex AMPULLACEA Good. Spiculis foemineis cylindricis pedunculatis erectis; utri- culo globoso -ovato inflato rostrato nervato divergente , rostro bicuspidato; bracteis foliisque culmum obtusangu- lum excedentibus concaviusculis glaucescentibus. Trev. bie. C. ampullacea Good. in Linn. trans. Il. p. 207. Schkuhr Tt. f. 107. Fl. Dan. t. 2748. Kth. сур. p. 494. C. A. Mey. in Ledeb. fl. Alt. IV. р. 819. Koch syn. 2. p. 886. In humidis Dahuriae occurrit. Floret junio, julio 2. 1275. Carex HIRTA Linn. Spiculis foemineis subternis oblongis subsessilibus re- motis; utriculo ovato nervato acuminato bicuspidato vil- loso: bracteis vaginantibus; foliis planis; vaginis subvil- losis; culmo trigono. Trev. 1. с. р. 319. C. hirta Linn. codic. 7094. Leers.725 t. 16. f. 5. — Schkuhr. Uu. f. 108. (fruct. immat.) Kth. cyp. p 485. Koch syn. 2. p. 888. 6: Utriculis plerumque glabris, spiculis foemineis laxio- ribus. , C. hirta В glabrata Turcz. cat. Baic. Dah n. 1259. Hanc solam varietatem inveni in umbrosis Dahuriae ad fl. Schilka, ultra Schilkinskoi Zawod copiose crescentem. Flo- ret junio, julio. 2. 852 409. ELYNA Schrad. fl. Germ. I. р. 155. Nees jun. ic. gen. fl. Germ. fasc. 10. t. 19. Endl. gen. n. 961% Flores monoici spicati. Spiculae 2—9 florae. Glumae omnes fertiles, undique imbricatae, rarius inferiores pau- cae masculae Йоге infimo foemineo, rarius hermaphrodi- to, reliquis masculis. Stamina 3. Stylus continuus 3, ra- rius bifidus. Caryopsis nuda setis hypogynis et perigy- nio destituta. 1276. Eıyna spicata Schrad. Spica lineari composita, spiculis bifloris androgynis; caryosi obovato - trigona mucronata; foliis strictis filifor- mibus culmum subaequantibus. Ledeb. fl. Ross. IV. р. 262: E spicata Schrad. 1. с. Kth. сур. p. 555. C. A. Mey. in Ledeb fl. Alt IV. p. 255. Koch. syn. 2. p. 861. Kobresia scirpina Willd. sp. pl. IV. p. 205. — Turez. cat. n 1207. In pratis humidis subalpinis Dahuriae ad fl. Kyra. Floret junio, julio. 2. 1277. Eıyna Sısırıca Turez. Spica elliptico-oblonga composita, spiculis bifloris an- drogynis; caryopsi oblongo-elliptica trigona mucronata: foliis angustissime linearibus planiusculis culmo breviori- bus. Ledeb. l. c. E. Sibirica Turez. eat. n. 1208. In cacumine alpis Nuchu - Daban, locis siccis lapidosis. Flo ret junio, julio 7. 353 1278. Егхма rıLıroısa Turcz. Spica elliptico - oblonga, composita, spiculis 7—9 flo- ris; flore inferiore foemineo, reliquis masculis; caryopsi elliptica compressa, mucronata; stigmatibus 2; foliis fili- formi - triquetris culmo plerumque brevioribus. Planta 4—5 pollicaris, radice breviter repente caespitosa foliis emarcidis annorum praeteritorum vestita, culmis fertilibus 1—2. Folia omnia radicalia, plerumque culmis breviora, rarius illum adaequantia. Spiculae sessiles 5—7, superio- res magis approximatae. Squamae undique imbricatae, in- feriores 1—2 vacuae. Flos inferior foemineus, in spiculis superioribus interdum hermaphroditus, caeteri 6—8 mascu- li. Stamina 3 filiformia, antheris linearibus mucronulatis. Stylus stigmataque filiformia papillosa. Ad acidulas Ulataenses in Dahuria legit mecumque communi- cavit amic. Sedakow. (Continuabitur.) № 2. 1855. 24 ——À— a a nn LA THEORIE DES PHENOMENES CAPILLAIRES. PAR LE PROFESSEUR A. Davivor a Moscou. La théorie des phénomènes capillaires, ayant été suc- cessivement cultivée par Laplace, par Gauss et Poisson, est devenue une doctrine physique bien solidement éta- blie, et quoique les ouvrages de ces géométres éminens n’aient point achevé la théorie de cette branche de la Phy- sique, cependant les difficultés que Гоп rencontre tant de la part de l’analyse, que de l’ignorance dans laquelle nous nous trouvons sur la nature des forces moléculaires, sont tellement grandes, qu'il serait difficile de franchir les li- mites qu'ils ont atteintes. Ce n'est que dans la compa- raison de leur théories et dans l'analyse de quelques sup- positions contradictoires , qu'il serait possible d'ajouter un complément utile aux travaux de ces grands géo- métres. Laplace donnant, le premier, une explication satisfaisante des phénomènes capillaires au moyen des 300 forces moléculaires, n'a pu obtenir de sa théorie l'inva- riabilité de l'angle que forme la surface du fluide avec celle du vase. Cette circonstance fit naitre la théorie des phénoménes capillaires de Gauss. Partant, de méme que Laplace, des forces moléculaires, mais ayant recours au principe des vitesses virtuelles, Gauss obtint les équations générales de la surface libre d'un fluide, en méme temps que la condition de Vinvariabilité de l'angle de la sur- face du fluide avec celle du vase. Apparut enfin la nou- velle théorie de l'action capillaire de Poisson , dans la- quelle l'auteur reproche à Laplace de n'avoir pas pris en considération une condition essentielle aux phénomenes capillaires, c'est la variabilité de la densité du liquide près de sa surface. Partant des forces moléculaires et ayant égard à cette variabilité de la densité , il obtint les mêmes résultats, auxquels Laplace était parvenu. La supposition de Poisson par rapport à la variabilité de la densité est bien fondée et incontestable; mais ne la dé- duisant pas de sa théorie, у étant plutôt conduit par des vues indépendantes de cette théorie, il restait à sa- voir: cette variabilité, dont l’existence ne peut être su- jette à aucun doute, a-t-elle une influence sensible sur les phénomènes capillaires? faut-il la prendre en consi- dération dans l’analyse de ces phénomènes, ou peut-on la négliger? Cette question fait partie du grand prix de mathématiques, proposé par l’Académie des sciences de Paris. Il me parait qu'on peut la resoudre d'une manière satisfaisante ayant recours aux équations générales de l'hydrostatique, c'est ce que j'ai fait dans un mémoire sur les phénomènes capillaires, publié en russe еп 1850 (*). Cet ouvrage contient une analyse détaillée de ces phéno- (*) Théorie des phénomènes capillaires. Moscou 1851. bo = 306 шёпез sous le rapport de leur théorie tant physique que mathématique. Je communique ici un extrait de cet ou- vrage, me bornant à la théorie générale seulement. Ce sont les conditions d'équilibre de la couche superficielle, qui prouvent la necéssité de prendre en considération la variabilité de la densité prés de la surface du liquide; en méme temps elles mettent en évidence quelques pro- priétés interessantes de cette variabilité. Supposons qu'un liquide incompressible et homogène, contenu dans un vase et assujetti à sa surface libre à une pression constante , se trouve sous l'influene de la pesanteur. Pour déterminer les conditions d'équilibre de ce système, il faut, d’après les règles générales de la Mécanique, ajouter au moment total des toutes les for- ces les conditions analytiques de l'incompressibilité et de Vinvariabilité des parois du vase, aprés avoir multiplié chaque condition par un multiplicateur indéterminé , et ‘égaler la somme à zéro. Le moment total se compose de noc parties , l'une par rapport à la pesanteur, l'autre aux. forces moléculai- res et la troisiéme à la pression sur la surface libre. Rapportons tous les points du fluide à trois axes rectan- gulaires x y et z, dont les deux premiéres sont hori- zontales et la troisième opposée à la direction de la pé- santeur. Soit dm un élément fluide, dv son volume, J sa densité et g le poids d'une unité de masse; gdm, étant alors le poids de cet élément, — gdinóz ou—gAdviz sera le moment de la force de la pesanteur , ou óz désigne la projection verticale d'un déplacement arbitraire de 357 l'élément. Intégrant par rapport à toute la masse fluide, on aura le moment total du a la pesanteur: — ME La détermination de la partie du moment qui dépend de l'action du vase sur les molécules fluides et de leur action mutuelle, nous oblige à avoir recours aux forces moléculaires. Quoique la nature de ces forces nous soit presque totalement inconnue, cependant on peut supposer, que l'action mutuelle de deux molécules fluides ou rigides est une fonction de leur distance , qui s'évanouit pour toute valeur sensible de cette distance. Soient donc dm et dm‘ deux élémens materiels et r leur distance, on pourra exprimer la loi de leur action mutuelle par dm dm'f(r), en désignant par f(r) une fonction der, qui n'a de valeur sensible, que lorsque r est une quantité infi- nement petite, et qui s'évanouit, quandr acquiert une va- leur sensible. Cela posé, déterminons le moment de l'ac- tion des parois du vase sur le fluide. — Désignons pour cela, par dM un élément de l’intérieur du vase, par dm un élément fluide à la distance r du premier et par f‚(r) la loi de leur action mutuelle; par ór un changement arbitraire de la distance r, provenant d'un déplacement arbitraire de l'élément dm, et convenons de prendre la. fonction f,(r) positive dans lecas que les deux molécules dm et dM s’attirent, et négative lorsque leur action mutuelle est répulsive; la force motrice dmdMf (r) de l'action de deux molécules dm et dM, et le déplacement ór ayant alors des signes opposés, leur moment sera —f,(r) dmdMôr. Intégrant par rapport à dM on trouve 358 | — dm flr (r)d Mr. Quoique cette intégrale se rapporte seulement aux élé- mens dM, dont la distance de dm est insensible , mais puisque f(r) s'évanuit pour tous les autres élémens, on pourra rapporter cette intégrale a tous les élémens dM depuis la surface interieure du vase jusqu'à sa surface extérieure, ou méme jusqu'a Vinfinie, sans changer la valeur du moment. Puis intégrant dans l'étandue de la couche fluide, près des parois du vase, ou obtient le moment total de l'action du vase sur le fluide; ce mo- ment sera donc za EO — f(r) dr = de (7); dM étant supposé invariable, nous aurons — f(r)dMôr = dMöp (т) =6[ф, (r) AM]; Coffin ff = {| vs [fos car Soit AOB la surface intérieure du vase en contact avec le fluide, M et M, les lieux des élémens dm et dM, trés près de 40D; imaginons autour de M comme centre une sphére, qui embrasse toutes les molécules rigides, qui exercent une action sensible sur M. Lerayon de cette sphére, étant infinement petit, la partie de la surface АОВ, contenue dans cette sphére sera aussi trés petite et pourra étre considérée Faisons 359 comme plane; en même temps les normales NM et N, M, à cette surface seront sensiblement paralléles. Soit D la densité constante de la matiére du vase, dV le volume de l'élément dM; NM=n; N, M, —n,, et désignons l'angle NMM, des lignes г et п par w, et soit и l'angle formé par un plan, qui passe par ies lignes г et n et un plan constant, mené par n, on pourra poser dV—7r° sin © de dr du; et il viendra Iii dM r= » (jf ф (ryr?sinode dudr. On prendra l'intégrale d'abord par rapport à и depuis и—о jusqu'a a—27, puis par rapport ar, laisant w in- variable, depuis r= МО=Ё, jusqu'a r—co, et enfin B . 9. п par rapport à @ depuis & —o jusqu'à Det Posant IE (r)r*dr = F(R), .R on trouve p eo 2z [fer P(R) = D{ sin odo {iy era [ du 0 R 0 п E —92D x F,(Rsin c de. о Mais puisque В с05® =n, 360 on & do — ER sin n y et, les limites de R étant п et co, on aura fff anos (py L2 COR dR. Faisons pour abréger 2D nn |}. an = ee me (4) fff eon le moment de l'action du vase sur le fluide sera | N is | |} nu (|| » Tn. Soit dv le volume de l’élément dm et 4 sa densité, nous aurons {if mba = [|| 240» - (ff «a — (|J «aon — ||| sdosa. Si l'on désigne enfin par ds un élément de la surface de contact du fluide avec le vase, on pourra faire ф==45. dn, - le moment de l'action du vase sur le fluide devient alors donc aussi 361 [à 6Ф — У fe Adn — || [52 вю | | [з-294»..(2) Passons maintenant à la détermination du moment de action mutuelle des molécules fluides. Soient dm et dm, deux élémens fluides, г leur distance et f(r)dm.dm, la force de leur action mutuelle , à, г le changement der provenant d'un déplacement de dm etó,r le changement, que subit r par suite d'un déplacement de dm, , enfin ór le changement total de r, du aux déplacemens simul- tanés de dm et dm, ; nous aurons êr = ó,r + ó,r. La fonction f(r) étant supposée positive lorsque les molé- cules s'attirent, et négative dans le cas d'une répulsion, le moment de l'action de dm, sur dm sera — dm dm,f(r)à,r , et le moment de l'action de dim sur dm, — dmdm, f(r)6," , par conséquent le moment de leur action mutuelle — [dmdm, frô,r + dmdm,f(r)9,r]| = — dm dm, frór ; et puisque chaque couple de deux élémens fournit une expression semblable , le moment total de l'action mu- tuelle des molécules fluides sera a [| am {ff dm, à9 (r) . ou bien 362 en faisant | — fir)dr = dpi). Soient dm = 4dv; dm, = 4,dv,, . 4 et J, désignent les densités des élémens dm et dm, et dv et dv, leur volumes, le moment de l’action mutuelle des molécules fluides devient SEA ET ig NE ER (r) MM Comme les intégrales dela seconde partie de cette équa- tion se rapportent aux mémes élémens c. a. d. à tous les élémens fluides, on pourra remplacer cette équation par la suivante à EZ [lj 4 dv, 6p (r) = у || | Adv à | {J Adv 6% (r) | an | Il | (Adv) n fra. vun il Pour déterminer l'intégrale | fl] 40 (r)dv, | A 5 relativeà tous les élémens fluides, manual e bier qui exercent une action sen- г sible sur l’élément dm, soit AB la surface du liquide, libre ou en contact avec les parois du vase, М et М, les lieux des élé- mens dm et dm,, MN et М, N, M, les normales , abaissées de ces points à la surface; faisons 363 MN —п ИМ —п а et 465101005 par © l'angle, que fait la ligne NN, avec une tangente, d’une direction arbitrairement choisie au point N; on pourra poser dv = ududodn, co eo Qn ECO = | in, | 7 du [ad 0 o ‹ ) et Le liquide étant supposé homogène dans son intérieur, si le point М. se trouve à une distance sensible de la surface 4B, J, sera une quantité constante ; mais si au contraire, M se trouve infinement près de cette surface, on pourra imaginer autour de M., comme centre, une sphère, qui contient toutes les molécules qui exercent une action sensible sur M; menant alors par le point M, un plan parallèle au plan tangent au point N, tous les point de ce plan compris dans la sphère, auront sensi- blement la même densité, puisque la densité ne subit des changemens brusques, qu’en s'éloignant de la surface du liquide, de sorte qu'un plan d'une étendue infini- ment petite, dont tous les points sont équidistans de la surface liquide, peut étre considéré comme ayant par- tout la méme densité; cela revient à dire, que dans la sphére d'activité d'un élément quelconque dm, la densité peut étre considérée comme fonction de n, et des coor- donées de l'élément dm. Cela posé nous aurons eo eo 2z je g(r)dv, = [4 fr rind | do о 0 0 = ^| 4, dn Find. 0 0 364 Mais puisque ru? + (п— п), on a udu = таг. Si au lieu de и on introduit la variable ‘r, la limite su- périeure de rsera ©. Quant à la limite inférieure, cor- respondante à 4 — 0o, c. a. d. aux points de la ligne MN, on devra faire г = n — n, lorsque п > n, с. a.d., lorsque M, est plus prés de la surface que М, et au contraire г — n, — n, quand n < n,, c. a. d. quand М est plus prés de cette surface que M,. Par conséquent, supposant IE (таг — En), TL on trouve fff. ome = as [ 4. Fin) dn + 2«[ 4. Fn —tn. : 9 n Supposons, que la dénsité d'un point quelconque prés de la surface, est une fonction de la longueur de la nor- male, abaissée de ce point à la surface et des coordon- nées du point de rencontre de cette normale avec la sur- face, et posons A = vn) ou v(n) désigne une fonction de п et des coordonnées du point de rencontre de n avec la surface, qui se réduit à une quantité constante lorsque n à une grandeur sen- sible. Sil'on remplace 4 par %(п) dans l'expression pré- cédente, en faisant n — п, =e dans la première inté- grale, et п, — » — s dans la seconde, il vient 365 E ф (r)dv, = = | V (n—e) F (e)de + «| v (n + e)F(c)de. 9 ( ) Puisque F(:) n'a une valeur sensible que lorsque e est inférieur au rayon d'activité , on pourra supposer que e dans l'expression précédente est plus petit que ce rayon. Il en résulte, que pour un n d'une grandeur sensible c. a. d. pour un point à une distance sensible de la sur- face, l'expression précédente se reduit à eo had |} F(e)d:, о ou 4 est la densité constante à l’intérieur du fluide, et sera une quantité constante. Faisons eo ha | Вов о д (4) о о ze [e FG) de di. lo), $, sera une quantité variable, qui s’évanouit pour les points du liquide a une distance sensible de la surface. Cela posé, le moment (3) de l’action mutuelle des mo- lecules fluides devient a [о [ааа [| 2o Op, - AG + f )5(ddv) = вв | [[9.245— [ff + 295.) 9 (dv). 366 Soit enfin ds un élément de la surface, on pourra fai- re dans la premiére intégrale de la seconde partie de cette équation dv =ds.dn, de sorte, que Je moment total de l’action mutuelle des molécules fluides deviezt ZI Ad da — je + 96.) 5 dv). Enfin la partie du moment total, qui est relative à la pression sur la surface libre du fluide peut étre présen- tée sous cette forme [tes + Обу + Róz ds, ou Р, О, R désignent les projections sur les axes xyz de la pression sur l'unité de surface, et da, ду, óz les pro- jections d’un déplacement arbitraire de l’élément ds. En résumé le moment total de toutes les forces, qui agissent sur le fluide, sera ie "E aff (fj + 25, + 20)6(4dv) ++ faf (di, + 26)4 dn +- MES Q^ya- Röz)ds X: (5). Dans cette expression 4 est une quantité constante, & n'a de valeur sensible, que pour les points prés des pa- rois du vase, et f, n'a de valeur sensible que pour les points prés de la surface du liquide tant libre, qu'en contact avec le vase. Posons, pour abréger, $ ($ + 26 +426) == De ue (6) 367 i [i + 9 \Adn — qr. EN); le moment total (5) devient alors — end - (f po(ddv) + AME [iso Qiy + Róz)ds. . . . . . . (8) La condition de l'incompressibilité d'un volume infi- nement petit dv, étant ddv S,o, il faut ajouter au mo- ment total (8) le terme {ihe où À désigne un multiplicateur indéterminé. : Quant à la condition de l'invariabilité des parois du vase, elle est — coseós > 0, en désignant par de un déplacement arbitraire d'un élé- ment de la surface de contact du liquide avec le vase, et par e l'angle en ce point, formé par ce déplacement et la normale exterieure à ia surface du vase. Soient a, В,у les angles, que fait б= avec les axes x,y,z, et a,b,c les angles que fait la normale avec ces axes, enfin 6x dy óz les projections de ?z, on aura d'abord . cose = cosa cos« + cosb cos В + cose cosy , el puis Ах = 92605“; Sy == Ótcosf; 0% = decosy dydz = cosa.ds; dxdz = cosb.ds; dydx = cosc.ds; 368 done dscosoós = dzdyóx + dxdz5y + dydxöz; par conséquent, si и désigne un multiplicateur indeter- miné, on devra ajouter au moment (8) le terme J [icm + dxdzdy + dydxôz). La condition de l’équilibre du fluide sera donc ug E — [| frscaar) + [pon y sd (9) A | T om «f (Piz 105, + tos ds ||» (dz dy 6x re 424564 = dydacóz) —= Pour exprimer les quantités affectées du signe 6 par les variations indépendantes dx dy óz , remarquons , que 4, étant supposé fonction de la longueur normale n et des coordonées du point de rencontre de п avec la surface du fluide, que nous désignerons par zo Yo z,, оп aura ua 6 ae + de 02 en = Nu. = — 62 == == — = —— 63 , Ar, yo E dee а dy RR ; A dA ou la variation = ба + +o бу + a óz indique le chan- gement total de Z, provenant d'un changement de z,y,z; cette variation suppose non seulement n mais aussi 2,5, fonction de xyz. Si l'on remplace 62 par риа précédente, on aura 369 {| frase = [|| (Ge + TE 9o + A on) dv dz, ал LT Zu E rm [|+ m EL dy а 2 Faisons dans le premier membre de la seconde partie de cette équation dv —ds.dn , on aura, en remarquant que 629 буо 5% sont indépendans de n eo ева fi | frié de dn+6 fran e EM ZI CES uy gi dcos y. . (10). Quant à l'expression, qui dépend de 64%, c'est par une intégration par partie, qu'on la réduit à la suivante flf d w fff pan ee ee = dd TU). = | [2 — ^)°( 4=4убх + dadz dy + dydxôz) ad d(p4I—a) d(p4—À) d(pd—A) | | | | e + TU + oar aad | dv ou (p4— A? est la valeur de p4 — А pour la surface du liquide. ND. 1855. 25 ан — 370 En vertu des formules (10) et (11), l'équation (9) devient le DEE dy dy dp dA + re f| ee ants aae ntu + |] E + Qóy + R'z) + = в — р dn+. Sri] = 0. De cette équation generale on deduit les conditions d'équilibre de tous les points du fluide. Les conditions de l’équilibre d’un point quelconque dans l’intérieur du fluide seront da dp dX dp dX do — —o——;———4——;——d——-—g4,..... da: ах” dy dus "dz «Estas 94 G2) et la condition de l’équilibre de la surface 5 Jf —|| CRE (dzdyôx-+ dxdzôy+dxdyôz) + [| “(аз 059 Rez) = 3131. (49) eo dd 2 T 6 ae 6 — óz| p— = == fa f° irs y [o i dn+- [or he [n о о о 371 Examinons d’abord les équations (12). Puisque à un point à une distance sensible de la surface du fluide corres- pond une valeur constante de 4, etæ pour ces points se reduit à zéro, de méme que $, les conditions d'équilibre de ces points seront dA dA „dA 7 a uc qus tg 0 ou bien dA + Agdz=0; ou enfin ET LE TER ... (14) ой С désigne une quantité constante. Les conditions de l'équilibre des points près de la sur- face libre du liquide se déduisent des équations (12) en y faisant e = o; et d’après l'équation (6) p= i + 2). Ces conditions seront donc Ak а di à df. dA d — — ; u— m Z ual 5 — = Z ax == , apo Pags dy dy * dz ak t ad ou bien dA — Маф, + Agdz —0 ..... (15) бой ABC la surface libre du liquide, DEF la surface limite de la couche superficielle, Ü N в prenons dans cette couche un point | г quelconque L, et soit E le point Pormieane sil de rencontre de la verticale , qui passe par le point L, avec la sur- face DEF; désignons par 5 et z, les distances des points L et E du plan horizontal xy et par À, la valeur de A pour le point E; nous aurons еп vertu de l'équation (15) 25° 372 À, = 492, + С, puis intégrant l'équation (15) depuis Е jusqu'à L, оп trouve | z z Хх — А, = | 44$, — g au. z Z 1 1 et mettant pour Л, sa valeur, il vient 2 p4 А + g4z, = ; [ads = fais, + С. Zi Zi Dans cette équation z 923, + g fau Cu exprime le poids d’un cylindre fluide, qui a l’unité pour base et z pour hauteur, ce poids peut être remplacé sans erreur sensible par g4z, de sorte que A+ gaz = | Adf, + €, . . . . (16) Cette équation fait voir, que pour la couche superficielle $, doit être une fonction de 4. Pour développer les conséquences de cette propriété, ra- pelons - nous, que 373 fid =o [+ (n — &)F(e)de + 2 [on Fed. et co ф= wa [7 (=) 4, et remarquons que l'épaisseur de la couche superficielle, quoique trés petite, peut- étre, doit nécessairement étre beaucoup plus grande que le rayon d'activité sensible, que nous désignerons par e. En supposant que la fon- ction v(n) varie rapidement avec », mais ayant égard à ce que les limites des intégrales précédentes ne surpas- sent pas e, puisque leurs termes s'évanouissent quand e — e, on pourra admettre, que , pour des limites aussi resser- rées, comme о et e, aux accroissemens infinement petits de n, correspondent des aceroissemens trés petits de la densité. Soit donc entre ces limites с. a. d. depuis ¢=o jusqu'à £—e = A 2 72 бе) — 9 (0) — ei (n) +S" (= de T dd «sd =2 (n+ €)= p(n) + eo (п) == 3" (п) Да Sous il en résultera n eo n eo $$, -274 И Pedes ede |+2+ E | | eFe de— | e Fe d о 0 о о 2 ® = т TA forte +f eF (ede) 0 0 374 Faisant n n N s | F (e)de + an | Е(=)4 = N о à (6) 3 n eco 2x |. F(e)de — | Е (=) 4: = М, о о nr eco x [er (s) de + x [eres Suing 0 о ой NN, et N, sont des fonctions de n seulement, on trouve dd ФА NA—($ + 9) + М. № FRE Désignons par dd dA dE den) Oss Me a") == C, o 6 o o 0 (17), les deux intégrales premières de cette équation ¢, étant considérés comme fonction de 4. Les quantités C, et C, étant indépendantes de п, pourraient, du reste, contenir les coordonnées du point de rencontre de navec la sur- face libre du liquide; mais puisque pour une valeur sen- sible de п, la densité 4 acquiert une valeur constante, C, et C, seront indépendans de ces coordonnées. Elimi- dd nant In des équations (17) on obtiendra une équation de n la forme 375 vd, n, €, С.) =о0, de laquelle il résulte que, dans la couche supperficielle, 4 est une fonction de n seulement, de maniére qu'une surface quelconque paralléle à la surface libre aura dans tous ces points la méme densité. Des conséquences analogues résultent des conditions de l'équilibre des points prés des parois du vase. Ces con- ditions étant dA d(f,+æ) dA d($, +») dA dp,+@) nu „AT, Io u a, cmd —— Ag, dx dx dy dy dz dz on а | dÀ = 4d (d, = &)—gddz. бой АВС la surface intérieure: du vase, ABCDEF la couche liquide près de cette surface, dont a la densité est variable. Menons parun point quelconque Z de cette couche une ver- = ticale, qui rencontre la surface DF dans un point EZ; désignons les distances des ^ points L et E du plan ху par z et z, et par А, la valeur de Л pour le point Е; nous aurons d'abord en vertu de l'équation (14) A,— C — 493, puis intégrant l'équation précédente depuis E jusqu'à L, on aura Хх zZ AL A = jus, Er в) jan: ; E zy ou bien 376 à + Ap eg fats = Ad(f, + $) a- С. s z Dans cette équation age, g (dd: exprime le poids Zi d'un cylindre fluide, dont la base est l'unité et la hau- teur z, et pourra sans erreur sensible étre remplacée par g4z, exceoté le cas, lorsque la surface intérieure du va- se, en contact avec le fluide, présenterait, dans une éten- due sensible, un plan vertical. Ce cas excepté, auquel nous reviendrons plus bas, nous aurons zZ А + g4z = | Ad(f, ++) Er м CA Il résulte de cette équation, que ¢,+ @ est une fonction de 4. Puisque 9 dépend seulement de п, on prouve, comme pour la couche superficielle, que prés des parois du vase la densité du fluide est une fonction den seule. - Quant au cas, où la surface intérieure du vase est, en partie, un plan vertical, il est évident, que la den- site du fluide prés d'un plan pareil sera nécessairement une fonction seulement de la distance à ce plan. Ayant établi cette propriété , que la densité prés de la surface, tant libre qu'en contact avec le vase ne dé- pend que de la disiance à cette surface, propriété qui résulte des conditions d'équilibre de la couche superfi- cielle, passons à l'examen de la condition d'équilibre de la surface du liquide (13). Cette condition se résout en deux autres, l'une relative a la surface libre: 377 fa fat aff el fa eo dd + dA == ву [a 4- 9.45) dv dn + às [t 2$,) т dn | e > à (ftur--2n)a—ár (dz dyôx + 42456 + dxdy6z + (fascia Qày + Róz) — 0 . . . . (18) l'autre relative à la surface de contact du fluide avec Ie vase 36 [| fa anzu + |] ds | дз [+ 33 dn 0 о о +0 {or dn + | oo dn | 0 Зо 0 о + || Kan (dead + dedssy-+ dxdyéz)=0, (19) où en vertu de l’équation (6) оп а ф — 2 (f + 29, + 29). Analysons d'abord l'équation (18). Puisque 4 est une fonction de » seulement, on aura 378 da da4dn — dax—z dd dA dn _ d4y—y. dz, аж dn nm dy, dn dy, I dn |n.,' da dd dn dA zy—sz dno dn diy dim * et si Гоп’ pose | dz dz Axo ned do — 5 les cos. des angles, que forme la normale extérieure à la surface libre ай point ху yo zy avec les axes худ seront respectivement proportionels a:—p—g et 1; on aura donc E ol MUN) W erunt Иа Г V1 +p° + nN А Е = E—E 1 Z Zo __ vlsprg et par conséquent le second terme de l'équation (18) devient dz —póx — qôy dd — || ds. $ + 2f,) — dn р М1 р? г. га Mais puisque $ est une quantité constante et ф, de même P dd que 4 ne dépend que de п, l'intégrale ftu + 9f) Int о зе réduit à une quantité constante. 379 da ID an dn == b 0 Faisons et remarquons que ds = dady V 1 - p? + 9’, l'expression précédente devient Им 2) ij |J dady(8z—póz—q8y),. . . . (20) ou 4 désigne la densité constante à l'intérieur du fluide et 4° sa densité constante à la surface libre. Pour faire dépendre le premier terme de l'équation (18) des variations dx ду óz, remarquons, que $, et 4 étant eo fonction de п seulement l'intégrale | 4, 4dn se reduit a 0 une quantité constante; faisons il viendra s [as] Ad, dn = asf ds. о Posant ensuite V/ 1 -н p? + 4?=Т; ds=dady.T, 380 К rig руны fate dT dT OT — ‘ба E2563 ; +f (a) 4х + [I T i; 62 d n les expressions (762): , (T^y! indiquent des quantités prises entre des limites, la premiére par rapport à х, et la seconde par rapport à y. Mais ат ат ат dp dp oT — — 642 — — by = — | Op — — 62 — — 6 ML Se ee nv) en 6 alent, nir. by dq dx y et dz ödz dz 4(6=) Е Рае i ul dz 6édz dz d(5z) 0g = = ——— — ^^ — qôdy, ay dy dy dy 1 enfin oT p dT - go dp T dp T d'oü dT dT p d(ó: — pda — qóy) lice Meme es ell hr cur dem |. oT 7 я у T = EN re | T dy её par conséquent 381 a [fe = jain ау «f (Tag) dx p d(sz--pda—qsy) 9482 —pha—qhy Mu. Eu ar Е. Г ZI T dz og dy Ir 1 4l Tôx + j- phy | dy 1 a Il Toy + т (6= — psx — 271 da 0 (7) “(x 1 ias (óz — pox — q?y)dxdy, : dz dy ou les expressions 1 | rss + P Ge] ; | roy + eph T À T 3 indiquent des quantités prises entre des limites, la pre- mière par rapport à x, et la seconde par rapport à y.— Pour réunir sous un seul signe intégral les deux inté- grales simples de cette équation, qui sont relatives à la projection sur le plan xy de la ligne de contour de la surface libre du fluide, il faut changer le signe d'un de ces intégrales. En effet désignons par y, et y, deux va- leurs de у correspondantes au méme x et par x, et x deux valeurs de x correspondantes au méme у, et faisons 1 Toy + $ (6=— póz — q8y) = f(xy); p Тбх + E. (óz—póz — qôy) = f (xy) nous aurons flr y + T G:—pór я vy) == Í |/ (ay )-f бело [free + or up] Lm 382 Soit ABCD la projection du contour de la surface libre sur le plan ху, В et D deux points sur cette ligne, qui | se trouvent a la plus grande et ala plus petite distance de l'axe x, Cet A deux points sur cette ligne, qui se trouvent à la plus grande et a la plus petite distance de Гахе у. Désignons la valeur de x pour les quatre points А, В, С, D respecti- vement par а, b, c et d, et la va- ^ * leur de y pour ces points par a f y et 6, nous aurons b c || [тах + (= | dx = [ca te уда ° а b a с b . c — [fand [Played [fom ta [rene а а а b d a 6, d + [fleyoyde + Голая = fri do. € d о do désignant un élément de la ligne ABCD, 6, за lon- geur entiére prise de A dans la direction ABCD, et f(xy) une fonction de 6 seulement. De la méme maniére on trouve 383 | | re += (5z—poa—qs | y = fives )dy + fi f, (ary) d % а p p imm dy — —|f (aoy)dy — |f. (n y) dy 6 a a p 6 A 6, d —|' (x,y dy —[i cr ren? dé д 6 о Par conséquent > {| Py Ap 7 (8: ph —q6) |i © 6. | pre = [ UT da || Tôx+ Tm pie) dy=| | feu) Then [us G =|( f (xy) dx — f, id dy ) = jj | T (Sydx — Sxdy) + a] vA p? q* Il en résulte que 384 Verse (г) «(+ ure "e + —— —"(óz—p6a—qóy)dxdy. Substituant cette expression aulieu du premier membre de l'équation (18) et ayant égard aux formules (20) et (21), on trouve a Г [qdax—p dy |6=+[ dx({+p”)+pqdy óy—] (1+9”)4у-+р44х 8 м 1+7 cq? tate SE (4-2°) Der + eye D dxdy (22) к ‚|| [(Ф-—2$,) 4 me A lo dzdyôx + 4х4=6у + dxdydz) = | Ра + Qöy + Róz)ds — o. L'intégrale simple dans cette équation, étant relative à la ligne de contour de la surface du fluide, doit étre réunie a un terme semblable, qui se développera dans l'équation (19); la somme de ces deux termes, égalée a zéro, sera la condition d'équilibre de la ligne de con- tour. Faisant abstraction, pour le moment, de ce terme, et ayant égard à ce que qds pds dxdy = = dzdx = — т = gdxdy; dzdy = — T = — pdxdy, 385 l'équation précédente devient ee "os AD 9 a dy (8— phage) dy — | css + Ody + Róz) Т.ах4у = o. Elle conduit aux trois équations suivantes p [2 5 Gl (7) SAGA v Pre dy [ne Одри ERES br. “(т 3 Lo 2B w Lee 299, desquelles il résulte que c'est ce qui fait voir que la pression ПЦ, dont P,Q et К sont les trois projections, est normale a la surface libre du fluide. Nous aurons donc ВТ= 11, et puis de l'équa- tion (16) z z A9 — —g4z+-| 44$, + С = — 91:4 (an y pta €; Z1 21 228000 1839. 26 H 386 par conséquent la troisiéme équation (23) se réduit à d op db eh ( 3; 2j (0. 4 = +942 + [9 44-0 nio. Puisque l'intégrale 5 IZ ; 2, prise depuis la surface libre du liquide, jusqu'à son in- térieur, est une quantité constante, on pourra poser ehe C [oda 4. £i ou A désigne une quantité constante; l'équation précé- dente prendra done cette forme a Аки (| ae + - C'est l'équation de la surface libre du fluide. Soient p, et p, les deux rayons principaux de courbure dans un point quelnonque de la surface libre, ona «dr a(t) (ЕЕ) Ne AN 4х /i (TA rg —— Ge a + oo dy 387 А cause du radical V/1 + р” -+ 4^, que contient l'expres- ~ . 1 1 . , LI , sion précédente , le signe de —+— est indéterminé ; po mais si Гоп convient de prendre les rayons р, et p, po- sitifs, lorsqu’ils se trouvent hors du fluide, c. a. d. lors- que la surface du fluide est concave, et négatifs dans le cas contraire, c. a. d. quand la surface du fluide est convexe, on aura, en faisant о fl sete NET m EE 94 2g4 l'équation suivante de la surface libre du fluide ie ec Оо La condition d’équilibre (19) de la surface du liquide en contact avec les parois du vase ne conduit А aucune conséquence remarquable à cause de la quantité indéter- minée и qu'elle contient, si ce n'est la détermination de cette quantité méme. Seulement l'intégrale simple, qu'on trouve dans cette équation, lorsqu'on fait dépendre la variation 545 des variations 5x бу óz, doit être prise en considération, pour étre ajoutée à un terme semblable de Véquation (22). Pour déterminer ce terme remarquons d'abord que, puisque 4, f, et & sont fonctions seulement de n, l'intégrale I9 + 29) ddn 0 26' 388 se réduit à une quantité constante. Faisons Jc + 28) 4dn — a,, G et solent pour la surface du contact du liquide avec les parois du vase dz Phat dz — dx cuba: dy Tv on aura, n'ayant égard qu'aux termes, qui sont relatifs à la ligne de contour de la surface a, Sf {eas a, | [q,da-p, dy \6=+| da(1+p,")+p,9,4y 9y-[ (4a, 7) dy pq. dz bx = У1+ре +4. La condition de l’équilibre de la ligne de contour de la surface libre de fluide sera donc ari [qdax—pdy \5=+[dx(1+p?)+pqdy]‘y —[(1+4?)dy+pqda 62 J V1+p*+q? a [errem PP Чу y- (47) dysp qid ox VT+p qu = Puisque cette ligne se trouve sur la surface intérieure du vase, on aura 389 et comme elle est: d'ailleurs la ligne d'intersection de la surface libre du fluide avec celle du vase, il faut que pda +- qdy = p,dx + q,dy. Eliminant óz au moyen de la première de ces équations et ayant égard à la seconde, l'équation précédente se ré- duit à a + 1 a PRIT dd 9 (Syda re ózdy) V1+p+ g? = qu vi + py + GE (Sydx—5xdy) — 9, d’où il résulte que la condition de l'équilibre de la ligne de contour est en еее о. vi +p +g ou bien pp, + qq, + 1 ee PSD vi EEE D be Oe EN Si d'un point quelconque de la ligne de contour о! méne deux normales, une à la surface libre du liquide, l'autre à la surface intérieure du vase, l'expression ppx + qq. + 1 Е О sera la cos. de l’angle formé par ces deux normales, et de l’équation précédente on conclut que cet angle a une valeur constante pour tous les points de laligne de contour. 390 Terminons cet analyse par une remarque relative à la nécéssité de prendre en considération la variabilité de la densité près de la surface du liquide dans l’étude des phénomènes capillaires.— Ces phénomènes dépendent es- sentiellement de la constante, que nous avons désignée par a (21), de manière qui si cette quantité était nulle les phénomènes capillaires n’auraient pas lieu. En effet si a est nul, « le serait aussi, et l'équation (24) de la sur- face libre du fluide devint z—€C c.a. d. celle d'un plan horizontal. Mais il est facile de prouver, que si l'on sup- pose la densité du fluide constante dans tous ces points, ou bien si, en supposant à la couche superficielle une densité variable on fait abstraction de cette couche, on trouve que la valeur de a est égale à zéro. En effet si 4 est une quantité constante f, le sera aussi, puisque f$, est une fonction de J seulement. Mais d’après (5) ona n eco di — 2 fin —) re +2: ore) F(e)de — d 9 où d = kr A | F(ede, о et dans l'hypothése de l'invariabilité de la densité n d.c anal Fe de + 9z 4 fre de — isa [FC de - eal ate 2 o n eo — 2x2 (re de — 2z4 [Fe de. 0 o 391 Pour que $, soit une quantité constante, l'intégrale n [Fede doit étre indépendante de n, c’est ce qu’exige, 0 ou que F(s)— o, quel que soit e, c. a. d. que les mo- lécules fluides n'exercent aucune action mutuelle, ou bien n que la limite supérieure п de l'intégrale f (a ait une о valeur, pour laquelle Е(п) devient insensible. Dans Рип et dans l’autre cas f, sera nul, de sorte qu'en suppo- sant la densité du fluide partout constante, ou faisant abstraction de la couche superficielle , on trouve $,-— o0, et puisque d’après (21) о on aurait dans cette hypotèse a=o. Les phénomènes са- pillaires ne pourraient done pas avoir lieu si le fluide avait dans tous ces points la même densité. <<< © qe —— Zweiter Beitrag zu Hybodus Kichwaldi (Bulletin 1853. I. pag. 331.) von VALERIAN KIPRIJANOFF. (Mit Tafel II.) Als Agassiz die Ichtyodorolithe des Hybodus und den mikroskopischen Bau ihrer Textur beschrieb, zeigte er auf keiner der von ihm gegebenen Figuren (tab. А, vol. III.) die Bildung ihrer obern Bedeckung, that aber darüber folgenden Ausspruch (vol ШТ. p. 212.): «On ne trouve jamais dans tous ces piquants qu'une seule substance, la dentine; l'apparence extérieure qui pourrait faire croire à une couche d'émail recouvrant la surface extérieure, est trompeuse, ce n'est qu'une couche plus dense de la dentine, dans laquelle les canaux médullaires manquent. » Die mikroskopische Beobachtung zeigt uns aber, bei einer 225-maligen Liniár-Vergrósserung, ganz deutlich, dass diese obere Bedeckung gleichfalls aus einer Schicht 393 Zahnsubstanz (dentine) besteht, die von den feinsten Verzweigungen der Medullar - Kanäle (canaux médullai- res) durchzogen ist. Um die Vertheilung der Gewebe anschaulicher zu ma- ‘chen, ist die Nadel von der einen Seite, in ganzer Figur auf Tab. Il, Fig. 4, abgebildet worden. | Man bemerkt hier sogleich, an welchen Stellen die Tä- felehen zur mikroskopischen Beobachtung ausgeságt wor- den sind. Die Figuren 4 und 5 sind Verbesserungen von Abbil- dungen, die sich auf tab. VI, Bull. 1853, № 2, unter denselben Nummern finden; diejenigen Abbildungen aber, die zur Fortsetzung der Untersuchung gehóren, gehen in der Reihenfolge des vorhergehenden Aufsatzes, von der 9-ten Nummer an. Die Fig. 4 giebt die Ansicht des Ichtyodorolith's von unten, in natürlicher Grósse. g ist die innere Hôhlung (cavité pulpaire) ; и die Spitze der äussern Vertiefung , die die Wand des untern Randes der hintern Seite des Ichtyodorolith's an der Stelle schliesst, wo die innere Höhlung g in die offene Rinne übergeht; vo—der An- fang der Wande der offenen Rinne, in welche die Hóh- lung g übergeht. Dieses Ansehen hat das untere Ende des beschriebenen ichtyodorolith's , nach dem Absägen der zur mikroskopischen Beobachtung benóthigten Stücke. Figur 5 a zeigt den Quer - Durchschnitt des Ichtyo- dorolith's, gleichfalls in natürlicher Grósse und vom un- tern Ende, grade an der Stelle genommen , wo die in- nere Hóhlung g noch nicht in die offene Rinne über- gegangen ist, und wo man noch bemerkt: и die Mitte der 394 äussern Vertiefung, g—die innere Hóhlung; vo—den An- fang der Wände der offenen Rinne, und ¢¢—das untere Ende der Rippen der äussern Bedeckung vom obern Theile. Das ist Alles, was sich der, in der 2-ten Nummer des Bülletin's für 1853 aufgenommenen Structurbeschreibung des Ichtyodorolith's Hybodus Eichwaldi hinzufügen lässt. Die nun folgenden Figuren 9, 10, 11, 12, 13, 14, 15, 16 und 17 dienen zur Erklàrung der Textur des Ichtyodorolith's. Figur 2 stellt einen Durchschnitt dar, der vom obern Ende (Fig. 4. 5) in der Querrichtung des Ichtyodoro- lith's genommen ist, und Figur 10 einen Durchschnitt in der Linie ee, von demselben Ende, aber in der Làngen- richtung. Beide Abbildungen sind, ihrem Umfange nach 8 Mal vergróssert, die Textur der Gewebe aber ist in 75- maliger Liniär-Vergrösserung wiedergegeben worden °). - Die Durchschnitte zeigen, dass an dieser Stelle der Ichtyodorolith des Hybodus aus drei verschiedenen Gür- teln (№, m, n) einer dichten Zahnsubstanz (dentine so- lide) besteht; diese Gürtel umgeben konzentrisch die weite mittlere Höhlung oder den Kanal g (cavité pulpaire). Figur 11 stellt den obern Theil des Quer - Durch- schnitts der Vorderseite des Ichtyodorolith’s . an seinem untern Ende, dar (Fig. 4 A und Fig. 5 а).— Hier sieht man, dass die Queer-Medullar-Kanäle qq, nach der Pe- ripherie zu, die normale Richtung nach ihr hin nehmen, wahrend in der Mitte des obern Theils einer der Làn- *)Anmerkung, Fig. 11, 12 und 13, haben dieselben Vergrösserungs- Verhältnisse. .395 genkanäle 'k sich durch seine Grósse vor allen ihm pa- rallelen Kanälen pp auszeichnet. Figur 12 zeigt den Quer-Durchschnitt einer Seite oder Seitenwand der offenen Rinne, in welche, am untern Ende des Ichtyodorolith's die Hóhlung g übergeht. Auf Fig. 4 А sind durch die Buchstaben vv, wie schon oben bemerkt, nur die Anfänge dieser Wände an- gedeutet, die zu den, auf Fig. 12 und 13 dargestellten Präparaten ausgeságt wurden. Figur 13 giebt in der Richtung ff den Längendurch- schnitt derselben Wand in der Schichte m. Die drei letzten Durchschnitte (Fig. 11, 12 und 13) zeigen, dass die ganze Masse des Ichtyodorolith's am un- tern Ende aus einem Gewebe des mittlern Gürtels m be- steht, das an der äussern Seite von der letzten Schicht n bedeckt ist. Zur Untersuchung endlich der Textur der dritten, àus- sern Schicht, die auf den vorhergehenden Figuren durch den dunkeln Streifen nn bezeichnet ist, war es nothwen- dig die Vergrósserung bis auf 225-mal zu verstàrken. Figur 14 zeigt den Quer-Durchschnitt zweier sich ein- ander nähernden Aussen - Rippen ¢ der letzten Be- deckung nm. Figur /5 zeigt den Längendurchschnitt der Schicht nn, und ist, im vergrösserten Maasstabe, ein Theil des, durch Fig. 10, unter den Ziffern 1 u 2 dargestellten Làn- gendurchschnitts. Figur 16 zeigt in 365-maliger Linjär- Vergrösserung den Quer-Durchschnitt eines Medullar-Kanals der mitt- 396 lern Zahnsubstanz-Schicht т, aus dem, dem innern Giir- tal № zunächstliegenden Theile. Figur 17 stellt bei gleichen Vergrösserungs-Verhält- nissen den Quer-Durchschnitt eines Medullar-Kanals aus der mittlern Zahnsubstanz - Schicht m dar, und zwar aus dem, dem àussern Gürtel » zunàchstliegenden Theile. Wenn man diese Durchschnitte mit der allgemeinen Gestalt des Ichtyodorolith's vergleicht, bemerkt man, dass am obern Ende desselben, wenn es auch aus drei Gür- teln besteht, so doch der mittlere т durchaus dünn ist, die konzentrischen Schichten des mittlern Gürtels h eine verhältnissmässig bedeutende Grösse haben, wie auch AGassiz annimmt; nach dem untern Ende zu wird dage- gen der innere Gürtel ^ dünner, und der mittlere m um- fangreicher und dort, wo der innere Kanal g in die offene Rinne übergeht, ist der erste nicht mehr zu sehen, wah- rend die ganze Masse der Schwimmflossennadel aus dem letzten besteht, der auf allen Seiten von der obern Schicht nn bedeckt ist. | Auf dem Quer-Durchschnitte unterscheiden sich, bei 75-maliger Vergrösserung , alle drei Gürtel (Fig. 9) vollständig deutlich einer vom andern. Der erste und innerste dieser Gürtel besteht aus eini- gen konzentrischen, nicht breiten, aber deutlich sich ab- scheidenden Schichten einer harten , einförmigen und durchsichtigen Masse, welche die innere Höhlung rund- um einschliessen; in diesen Schichten sieht man in be- deutender Anzahl Quer-Gefässe oder Medullar-Kanäle qq und strahlenförmige verkalkte dendritische Röhrchen (tu- bes calciféres dendritiques) oo, die sich unregelmässig ausbreiten, sowohl von der innern Höhlung g zur Pe- 397 ripherie, wie auch aus den Enden der Gefässe 44. Diese Róhrchen sind nicht symmetrisch, zweigen sich unregel- mässig auseinander in feinere Róhrchen , und reichen bis zum zweiten Gürtel m. Die konzentrischen Schichten des innern Gürtels wei- sen auf seine allmählige Bildung durch Ablagerung aus dem Innern hin, was noch mehr aus dem Längendurch- schnitt (Fig. 10) hervorgeht, auf welchem man sieht, dass die Quer - Röhrchen oo sich entweder aus der in- nern Hóhlung g her, ausbreiten, indem sie allmälig feiner werden, und sich von der Basis nach der Spitze zu auseinanderzweigen , oder dass sie, demselben Ge- setze folgend, von den Längengefässen rr ihren Anfang nehmen. Die Quer-Gefässe qq sind gewóhnlich dicker als die Längengefässe rr, die sich von ihnen unter stum- pfen Winkeln abscheiden , wesshalb man auch die Ge- fase rr als secundäre Medullar-Kanäle ansehen kann. Ausserdem verlaufen die Längen - Gefásse rr des Gürtels h, die, wenn auch feiner, so doch länger sind, als die Gefásse pp des Gürtels m, auch augenscheinlich regelmassiger als diese. Es vereinigen sich aber die Làn- gengefisse rr und pp unter einander und mit dem mitt- lern Hauptkanal g, vermittelst der Quer - Gefässe gg, die, oft den ganzen innern Gürtel h durchschneidend , sich mit den Längen-Gefässen pp des zweiten oder mitt- lern Gürtels m vereinigen. Dieser mittlere Gürtel des Ichtyodorolith’s besteht aus einer mehr durchsichtigen Zahnsubstanzmasse, die durch- schnitten ist von Längen- und Quer -Gefässen oder Me- dullar-Kanälen pp und qq, die verschiedenartige Win- dungen beschreiben. Die durchsichtige Zahnsubstanz , 398 die unmittelbar die Medullar-Kanäle umgiebt, bildet ziem- lich schmale Bander, auf welchen man, sowohl auf den Quer-und Längen-Durchschnitten eine verhältnissmässig breite Abschattung ss, und eine feine, unregelmässig zer- streute Punktirung bemerkt. Die dunkeln Schatten ss kommen her durch das Durchschimmern der, von der Politur noch nicht entblóssten und nicht durchschnittenen Medullar-Kanäien und die unregelmässig zerstreute Punc- trung ist nichts Anderes als die Durchschneidung Ш- rer feinsten Auseinanderzweigungen oder dendritischen Róhrchen in der Quer-Richtung. Bei noch feinerer Po- litur und einer 365-maligen Vergrósserung ist das dich- tere Gewebe des innern Gürtels À nicht so scharf zu un- terscheiden von dem vorigen nicht so dichten Gewebe des Gürtels m, und geht sogar allmählig in dieses über, der Art, dass man, von der innern Höhlung g anfan- gend, das allmáhlige Lockerwerden der Gewebe von der Mitte nach der Peripherie verfolgen kann, wo, auf dem äussersten Gürtel п, das am wenigsten dichte Gewebe zu . sehen ist. Jedoch ist die Structur dieses Gürtels durch- aus ähnlich der Structur des mittlern Gürtels m, mit dem Unterschiede nur, dass er von einer grössern Anzahl der feinsten Medullar-Kanalchen durchschnitten ist. Man sieht also deutlich , dass die Medullär - Kanäle des mittlern Gürtels (Fig. 9, 11 und 12) in unmittelba- rer Verbindung stehen mit der äussern Schicht nn; die Fig. 14 dagegen zeigt, dass auch in der Schicht nn ziemlich dicke Längen-Medullar-Kanäle pp durchgehen, die durch die Quer - Aeste gq in unmittelbarer Verbin- dung stehen mit den Längen Medullar-Kanälen der mitt- lern Schicht m ; während der Durchschnitt , Fig. 15, deutlich zeigt, wie die, von dem Längen - Medullar -Ka- 399 nale pp sich abscheidenden feinen dendritischen Röhr- chen ‘00, nach der Schicht nn gehen, wo sie sich mit den Spitzen ihrer Verzweigungen in den Windungen der feinsten Gefässe dieser Schicht verlieren. Alle drei Schichten №, m und п bestehen , wie schon oben bemerkt, aus einer dichten, durchsichtigen Zahn- substanz (dentine solide) und sind nach allen Richtungen von Medullar - Kanälen und verkalkten dendritischen Rölirchen (tubes caleiféres dendritiques) durchzogen, die sich sowohl von den Medullar-Kanälen als auch von dem mittlern Haupt-Kanale g (Cavité pulpaire) her ausbreiten. Die Medullar - Kanäle gehen nicht ununterbrochen durch die ganze Lànge des Ichtyodorolith's, sie krüm- men sich, und werden bisweilen durchschnitten von den, gleiche Dicke mit ihnen habenden Quer-Kanälen gg, die durch zwei und mehr Längen-Kanäle hindurchgehen.— Vermittelst dieser Medullar - Kanäle und dendritischen Róhrchen , die die Gürtel h, т, n unter sich und mit dem Kanale g in unmittelbare Verbindung bringen, wur- de auch die Substanz, die sich uns als dichte Zabnsub- stanz kund giebt, verbreitet und abgelagert. Diese Sub- stanz, die sich bei den Medullar-Kanälen, wie auf Fig. 16 zu sehen, in konzentrischen Schichten absondert, ver- dichtete das Gewebe der Schicht, während zugleich seine Oeffnungen sich verengten , wesshalb auch in der mitt- lern Schicht h dieses Gewebe , wie wir bemerkt haben, sich als das dichtste hervorhebt , di: Medullar - Kanäle aber dünner sind; dort aber, wo die Medullar - Kanäle noch nicht von jenen konzentrischen Schichten umgeben sind, wie es auf Fig. 17 dargestellt ist , erscheint auch das Gewebe selbst, bei breiten Kanalausläufen , wenig 400 dicht; endlich findet sich in dem Gürtel п, wo die Me- dullar-Kanäle, deren Rinne mit Salzen ausgefüllt ist, sich unaufhórlich durchkreuzen und die Substanz selbst schwammig ist, auch das am wenigsten dichte Gewebe. Und so bemerkt auch Agassiz ganz richtig , dass das Gewebe des Ichtyodorolith's dichter wird, je nach der Menge der, längs den netzartigen Kanälen, eindringenden Substanz. Kuboea. Eine naturhistorische Skizze. Von Dr. LinDERMAYER IN ÄTHEN. Die Insel Euboea, in vorhomerischen Zeiten Abantis, bei Homer auch Macris—die Lange, auch Oche genannt nach einem der südlichsten Gebirgsstöcke , im Mittelal- ter durch Verderben der Aussprache Negropont, weil die Meerenge zwischen der Insel und dem Festlande Euripos hiess, aus dem Egripos und zuletzt Negropont wurde, liegt an der Nord- Ost- Küste des Festlandes Griechen- lands, Attica und Bóotien gegenüber, nur durch einen schmalen Meeresarm vom Festlande getrennt, und mit demselben durch eine Brücke, aus Venetianischer Zeit herstammend, verbunden. Sie liegt zwischen dem 38° — 39° nórdlicher Breite, und 209—229 östlicher Lange, in schief langgestreckter Form von wechselnder Breite und einem Flàchenraum von ungefähr 60 OM. — Die Länge beträgt 24 Meilen. Die Insel ist durchaus ein Bergland von prachtvoller Construktion und nicht blos als Naturgegenstand von ho- MI, TS. 27 402 her Schónheit, sondern vermóge ihrer geologischen Con- struction von hohem Interesse. Die Insel ist, im Relief betrachtet. nur durch einen Gebirgszug gebildet, der, von Nord-West nach Süd-Ost streifend, mehrere Knoten- punkte bildet und zu beträchtlichen Erhebungen ansteigt; allein dieses das Gerippe der Insel bildende Gebirgssystem gehórt zweien verschiedenen Gebirgssystemen an, die sich in den Besitz der Insel theilen. Es ist unverkeanbar, dass sich zwischen den Gebirgs- zügen Attikas, Bôotiens und der Insel - Euboea eine ganz bestimmte Aehnlichkeit der Richtung des Zuges aus- spricht, und eine Analogie in der Configuration stattfin- det, zwischen Altika, dessen Gebirgssystem eine Fortset- zung des Achaischen Systems ist (Morea), und Böotiens, dessen Kelten vom olympischen Systeme herziehen (Thes- salien). Auf die Ansicht hin, dass die allgemeine Rich- tung des Gebirgszuges auf der Insel Euböa von N. W. nach 5. О. geht, gestützt, hat die französische Ex- pedition in Morea im Jahre 1828. die Annahme festge- stellt, dass die Eubóischen Gebirge gang allein eine Fort- setzung der olympischen Kette sei. Es ist aber sehr wahrscheinlich, dass das Gebirgssystem des Olymps und seine parallelen Ketten nur einen schwachen Theil des Gerippes und der Configuraüon der Insel Eubóa herge- geben haben. Eine genaue Betrachtung der Gestalt der Insel bringt leicht zur obigen Annahme von den zwei Hauptrichtungen; die eiue, welche in N. W. vorherrscht, gehért zum olympischen Systeme, die zweite, die quer durch die Insel geht, mit Auslàufern nach der S.-Oest- lichen Spitze (Karysio) folgt genau der Richtung von Süd- Süd - West. Der Berg Delphi, beinahe in der Mitte der Insel liegend, gehórt demnach genau dem Altern Sy- steme an und hängt mit dem Olymp zusammen; die 403 zweite Kette kann nur gleichzeitig mit der südlichern Endigung von Attika sein, und muss demnach, wie der ganze ost-südliche Inseltheil zum pindischen Systeme gehören. Ausser diesen beiden Hauptrichtungen begegnet man sehr häufig den Spuren der westlichen Alpen. Das olym- pische Gebirgssystem tritt auf der nordwestlichen Hälfte der Insel mit einem schönen Gebirgsstock—Lithada runo (Steinberg) genannt, aus dem Meere heraus und verzweigt sich nach Südost ziehend, die höchste Spitze auf der In- sel, den Berg Delphi (Dirphis) mit 5000 F. Höhe bil- dend. Im Südosten der Insel senkt sich bei Karysto der Eliasberg, die Oche der Alten, majestätisch ins Meer, pindischer Abstammung, wie die südlich attischen Gebirge, Laurion und Cap Sunium. Diese Gebirgsketten bestehen , im Ganzen betrachtet, aus einer Menge zusammenhängender theils wellenförmiger und sanft gewölbter, theils kegelförmiger und abgeplat- teter Berge, welche durch sehr viele Thäler, Schluch- ten und Wasserriesen getrennt und durchschnitten sind. Einzelne Kegelberge stehen kolossal majestätisch isolirt, so der Orylithos, der Elibo bei Eretria, der Lithada oder Kandili bei Limni. Die meisten Berge haben ein sanftes undulirendes Ver- flachen , ihr stärkeres Gefälle gegen Westen , besitzen keine sehr steilen Abhänge, und sind grösstentheils mit produktiver Erde bedeckt, mit einer üppigen Vegetation bekleidet, und grösstentheils allenthalben bewohnt. Nur auf den höchsten Punkten der Insel und an den Kü- sten sind nackte und entblösste Felsenwände, von 100 — 300 Fuss senkrechter Höhe, und steile Gehänge nicht sel- ten. In Ansehung der Höhe gehören sie zu den mittlern Gebirgen und erreichen, mit Ausnahme des Delphi, die 27° 404 Hóhe von 4000 P. Fuss nicht. Die beträchtlichsten Ber- ge von Norden nach Süden ziehend sind: Der Lithada an der nördlichen Spitze von Euböa 1300 P. Е. über der Meeresfläche; ferner um ihn herum: die Berge Kryptomilliona, Banbala, Blacho , Gymno , Xeri, Timpano, Furno, Phonia, Litha in der Hóhe von 1200— 1300 P. F. westlich von Xerochori gelegen. Die Berge Kabalaris Kyinnaka nórdlich von Limni 1600 Fuss, der Kandyli bei Limni 3921. Das Blacho-oder Sophia- Gebirge bei den Ortschaften gleichen Namens 2800—3000 F. Der Delphi, der hóchste Gebiegsknote der Insel, nord- östlich der Stadt Chalkis, erhebt sich majestätisch in ta- felfórmiger Gestalt und einer steilen, kahlfelsigen Kuppe bis zu 5000 F. Der Gebirgstab Horo und Skotini südlich vom Delphi bei den Ortschaften Strópones, Mistras, Me- tochi 2800 — 3000 F., der Elibo bei Eratria 1200, das Gebirge von Stura 1000 Е. Die südlichste Spitze von Euböa, der St. Eliasberg bei Karysto 3200 Е. Diese Gebirge bilden durch ihre Thaler und Einschnitte die Wasserbehältnisse uad Rinnsale der zahlreichen Bache. Flüsse hat die Insel nicht, da sich das Land von der Küste gegen die Mitte erhebt. Die vorzügliehsten Thàler der Insel sind folgende: Ап der nórdlichen Spitze der In- sel die Ebene von Xerochori; eine ausgedehnte kaum zur Halfte angebaute Landflache breitet sich hier aus, im Norden vom Meere bespült, und sonst von allen Seiten von den schónsten überall bewohnten Gebirgsgruppen ein- géschlossen. Der im Winter und Frühjahre wasserreiche, im Sommer aber meist vertrocknete Bach Xero durch- strómt sie. Die ganze Ebene ist bedeckt mit Flecken, Dórfern und Weilern. Ein zweites, ebenso schénes aber engeres Thal nórdlich vom Delphi beim Zusammenflusse 405 des Baches von Mantudi und Scalnitico; beide Bache sind wasserreich und trocknen nie ein. Die durch Wein-und Gartenbau bliihenden Thiler von Kumi, und Kastra-Vala, münden gegen Osten in das Meer.—Diesen östlichen Thà- lern in der Mitte der Insel liegen westlich entgegen die Thaler von Eretria. Aliveri, Avlonari, Stura und Meto- chi, bewohnt von einer fleissigen Bevólkerung und vor- trefflich bebaut. Ausser diesen gróssern Thälern lehnen sich an die verschiedenen Gebirgsstócke allenthalben die fruchtbarsten Halden an, von wasserreichen Bàchen durch- rauscht, mit saftgrünen Matten bedeckt und mit wuchern- dem Laubwerk, unter welchem Quercus excelsus, Fraxi- nus excelsior und Coryllus avellana als fremde Gäste er- scheinen. — — Die Gebirge Eubóas gehóren nach ihrer äussern Ge- stalt und ihren Steinarten folgenden Formationen an: Den südlichern Theil der Insel bildet Glimmerschiefer, der sich zu dem Massengebirge Ocha (St. Eliasberg 3200 P. Е.) hoch aufthürmt, und mit nordóstlichem Arme als. Bay d'oro steil ins Meer fällt, mit südwestlichem Arme flach im Meere endigt, und der dritte mittlere Arm lang als Riickgrad sich in die Insel hinein erstreckt, sich bei Metochi und Mistras wieder zu einer Hóhe von 2800 — 3000 F. erhebt und sich in der Mitte der Insel an ein zweites Massengebirg anlehnt, dessen Spitze der Dirphis der Alten, heute Delphi, bildet. Dieser Glimmerschiefer enthalt grosse Marmorlager, die auf seiner Oberfläche aufgeschichtet sind , und weiter nordlich gegen die Mitte der Insel zu thiirmt sich Ue- bergangskalk zu grossen Bergen auf. Dies ist die pindische Formation , die in Süd abfällt. Thonschiefer bildet das Massengebirg der Mitte, den Delphi, und grósstentheils auch die Gebirge bis an den 406 nórdlichsten Punkt der Insel. Diescr Thonschiefer ist al- lenthalben mit ungeheuren Kalkablagerungen bedeckt, die sämmtliche Berge von bedeutender Höhe bilden. Das Thonschiefergebirge mit seiner höchsten Spitze , dem Delphi, bildet die grösste Breite der Insel und en- digt gegen Osten mit dem Сар Chili, gegen N. W., bil- det es einen weitern Gebirgsstock, den Telethrios-Blacho- Vuno, das mit einem Hauptarme nach Westen ins Meer fällt als Cap Lithada-Kenäon-mit 1300 P. F. Höhe. Diese beiden Schieferarten, aus denen das Geripp der Insel besteht, sind an mehreren Orten von Serpentin-Ne- stern durchbrochen. Diese Berge haben im Allgemeinen keine schroffen und rissigen Gehänge, und steigen ent- weder in Pyramidenform, oder in langgestreckten Rücken empor. Es zeigen sich häufig Quellen, und der aus die- sen Felsarten gebildete Boden bewährte sich für Land- und Forstwirthschaft ganz vorzüglich. Eben nun diese Formation gehört zu den metallreichen und enthält vor- „züglich erzhaltige Lager. Ein grosser Theil des schwedi- schen und ein nicht unbedeutender Theil des sächsischen Bergbaues wird auf ähnlichen Lagern betrieben. Die For- mation verdient daher alle Aufmerksamkeit. um so mehr als es nach Strabo und Pausanias bekannt ist, dass schon in den ältesten Zeiten bei Oreos (im Norden) und bei Karystos (im Süden) Metall gewonnen wurde. Kupfer, Schwefelkies, Zinn, Magnet- und Roth-Eisenstein, Arse- nikkies, Spiesglanzerz und Bleiglanz kommen im Allge- meinen in ihr vor. Dies ist das Gerippe der Insel, im Allgemeinen ein . Rückgrad mit hervorragenden Wirbelknochen. Nun ist es aber erlaubt in die Einzelheiten der geologischen und oryktologischen Verhältnisse einzugehen. Zu diesem Zwecke werde ich die wichtigsten und am 407 häufigsten vorkommenden Bildungen der Reihe nach anführen, und dann noch einen Ausflug durch die Mitte der Insel hinzufügen. Der Urkalk oder körnigblättrige Kalkstein , als zu- fällige Gemenge Quarz, Glimmer, Hornblende, Thonschie- fer und Hornschiefer enthaltend , bildet einen wesentli- chen Theil eubóiscber Gebirgsformation. Wenn er auch kein dominirendes Gebirge bildet, so betheiligt er sich doch an der Bildung derselben mit dem Hauptfaktor, dem Thonschiefer und bildet unzählige kleine Berggruppen. Er kommt in verschiedenen Farben, grau, gelblich, sel- ten weiss vor, und findet sich am häufigsten bei Karysto in der Gegend des ehemaligen Marmarion, in den Hoch- thälern von Rukta, Agios Dimitrios, Melissona, bei Ku- пе! und Cap D'Oro. Der Urkalk führt nur selten Me- talle, manchmal Bleiglanz in Gängen und auf Lagern. Ein weiterer Bestandtheil der Inselformation und zwar älterer und jüngerer Epoche ist der Serpentin. Der ältere Serpenün von dunkellauchgrüner Farbe kommt theils in Lagern im Urkalk, Glimmer und Thonschiefer, theils als Grundlage der Uebergangskalkgebirge vor. und enthält als zufällige Gemengtheile vorzüglich Schil- lerstein, Amianth und Quarz. Man trifft ihn bei Chalkis, wo man auch sehr schénen Schillerstein findet, in den Gebirgen von Armiropotami, Stura , Karysta und Melis- sona, wo Amianth in Adern und schmalen Lagern häu- fig vorkommt. Die Verwendung des Amianth im Alter- thume zu unverbrennlichen Kleidungen ist bekannt. Wenn man ihn auch jetzt nicht mehr dazu benutzt , so dürfte er doch sehr vortheilhaft unverbrennliche Dochte abge- ben. Zur jüngern Formation gehórt der gemeine Serpen- tin von róthlicher, graugrüner Farbe, der auf vielen Punk- ten der Insel zerstreut und ganze Berge formirend auf 408 Glimmer und Thonschiefer, auch auf Urkalk aufgelagert ist, und als zufällige Gemengtheile Asbest und Talkerde enthalt. Er bildet meistens abgeplattete, mitunter auch ziemlich schroffe und kahle Berge, ist aber nicht me- tallreich, gewóhnlich von Eisen angelaufen oder mit Ei- senoxyd überzogen. Dass man aus Serpentin eine Menge Utensilien, beson- ders zum Gebrauche in Apotheken fertigen kann, ist be- kannt; allein dieser Serpentin ist sehr zerklüftet und mei- nes Wissens werden nur ganz kleine Gefässe , wie tür- kische Kaffeetassen in Chalkis gedreht. Als Baustein wird er gar nicht angewendet. Ferner der Uebergangskalk, eine graue, dichte, sel- ten kórnige Kalkmasse, die gewóhnlich auf Thonschiefer, Glimmerschiefer , Serpentin und Urkalk aufgelagert ist, und zufällig Kalkspaht, Hornstein, Hornblende führt. Diese Formation bildet zerklüftete , klippige Berge und stelle abschüssige Thaler. Nackte kahle Gipfel von 100— 400 F., hohe Felsenwinde und Hóhlen sind nicht selten. * Die Formation ist erzführend in Biel, Kupfer und Ei- .sen. Eine beträchtliche Anzahl von mittelhohen Gebirgs- stócken und besonders deren hóchste Punkte bestehen aus Uebergangskalk. So der Kandili, St. Elias, Vlacho, Sophia, Isuma, Delphi, Xero Skotini, Elibo, Mavrovuno, Kastra-Walá, Kumi etc. i Die meisten der erwähnten Kalkgebirge sind eisen- schüssig ; dichter Rotheisenstein bricht bei dem Dorfe Kyparisso zu Tage, und auch bei Chalkis und Eretria. Der Flótzkalk und zwar der jüngsten Formation. Hie- her zu zählen die Auflagerungen von grauem und gel- bem Mergelschiefer, Mergelstein , Mergeltuff bei Kumi , Kastro-Walà, Xerochori u. s. w. Dieser Mergel kommt auch erdartig vor, und geht zuweilen in Sandstein, oder 409 durch Aufnahme von Thon in Lehm über. Die Mergel- auflagerungen bei Kastro-Wala, welche eine grosse Mul- de zwischen ältern Kalkgebirgen ausfüllen , enthalten Braunkohle und zwar bituminöses Holz, gemeine Braun- kohle und Lettenkohle, auf welche ich später insbeson- dere zurückkommen werde. Sandstein findet man nicht dominirend, sondern nur als untergeordnetes und Uebergangsgestein in der Nähe von Mergelauflagerungen bei Kastra-Wala und Kumi, ausser- dem als eine sehr grobkörnige Breccia häufig an den Küsten. Gruss und Sand bilden Lager von verschiedener Mäch- tigkeit in der Nähe vieler Bäche, besonders aber an den Küsten, wo sich aus selben kleine niedrige wellenförmige Hügel zusammensetzen, welehe oft landeinwärts reichen, aber nie hoch emporsteigen. Thon ist im allgemeinen in den Thälern Euböas, be- sonders am Fusse der Glimmer- und Thonschiefergruppen verbreitet, nimmt meistens weite Ebenen ein, oder bildet auch niedrige flache Hügel, ist oft sehr kalkartig, geht in Mergel über und enthält zuweilen Beimengungen von Serpentin, Quarz und Glimmer etc. Nördlich von Xero- chori zunächst dem Meere kommt ein sehr schöner blau- er und gelblicher Thon vor, welcher zu Töpferwaaren verwendet wird, und viele Hände beschäftigt. Bei Ka- stra-Wala bemerkt man blauen und röthlichen Thon im Mergel, die Braunkohlenflötze einschliessend und durch- setzend. Thoneisenstein, thoniger Sphärosiderit bei Kumi in sehr vorzüglicher Qualität aber geringer Quantität vorhanden. Spuren von Malachit kommen im Thonschiefergebirg östlich von Mistro und am Delphi vor. 410 Rotheisenstein und Brauneisenstein bricht strengflüssig am Cap Chili, bei Metochi, bei Achmét- Aga und Pa- padiá hervor. Kupferkies und Rotheisenstein finden sich bei Amálan- thos, Agia Anna und St. Eliasberg. Der weiss- und grüngestreifte Marmor , Cipolino ge- nannt, von Karysto , Marmerion und Stura, geht noch mächtig zu Tage, obwohl wenig gesucht. Dies die allgemeinen geognostisch-oryctologischen Ver- háltnisse. | Wenn man von der Stadt Chalkis, dem westlichen Mit- telpunkte der Insel dieselbe durchwandert mit einigen Abweichungen gegen Norden und Süden und sich Kumi den óstlichen Mittelpunkt der Insel zum Reiseziel gesetzt hat, so findet man, was auf der langgestreckten Insel weit zerstreut ist, nicht nur hier eng zusammengedrängt, sondern auch noch mit manchem Neuen vermischt. Hier ist die gegenseitig ineinandergreifende Linie, auf welcher sich das pindische und das olympische Gebirgssystem be- gegnen. 4 Wenn man aus Chalkis heraustritt und südlich den Weg einschligt nach dem alten Eretria, so tritt man alsbald ans Meeresufer hinan. Das Gestein, aus dem das felsige Afer besteht, ist ein schwarzer Kalkstein mit weis- sen Adern und seine Neigung ist bald gegen №. О. bald gegen S. W. Die fruchtbare Ebene, Ampelia genannt, ist aus einem muschelreichen Meeressand. Aber schon bei Vasiliko , einem Dorfe siidlich von Chalkis, entwickelt sich die ter- tiäre Form; sie ist durchaus zusammengesetzt von weis- sem Mergel, gelblichem Kalk, kórnig oder erdig mit deut- lich horizontalen Schichten. Steile Felsen und Vorsprün- ge ins Meer bilden in dieser Gegend Plateau’s von einer 411 Höhe, welche den horizontalen Schichten von porösem Kalk und Breccia entspricht. Zwischen Eretria und Kaki- Skäla herrschen die Conglomerate und Breceien in ho- rizontalen Lagern vor, und unter den Trümmern, welche die Kalkmaterie umhüllt, bemerkt man Stücke von Gneis, von krystallinischem Kalk und von Quarz. Der abgeris- sene Weg der Kaki Skala bringt eine Reihenfolge inte- ressanter Felsen zu Tage; da sieht man Kalkgestein in den blätterigen, bitumenhaltigen stinkenden Schichten mit der Neigung gegen S. W. und abwechselnd mit andern Lagern von gelblicher und weisser Farbe. Man geht an Grauwacke vorüber , schichtenweise gelagert mit kör- -nigem und quarzhaltigem Schiefer; dann gelangt man in eine bedeutende Strecke, die zuckerförmigen oder blät- terigen Kalk enthält. In diesem Zustande ist die Schich- tung nicht mehr sehr begrenzt, das Gestein ist zerklüf- tet, höhlig, voll unregelmässigen Höhlen, die bald ver- längert, bald mit tiefen Rissen versehen sind. Dann geht die Lagerung plötzlich in schwarzen Kalkstein über, die als Vorläufer einer neuen krystallinischen Kalkmasse die- nen. Es ist unmöglich Lagerungs-Unterschiede zwischen dem schwarzen compakten Kalk, dem Marmorkalk , der Grauwacke und dem blätterigen Schiefer aufzustellen. Der Mangel an Fossilien lässt die Bestimmung des Al- ters dieser Felsengebilde in grosser Ungewissheit, aber diese Gruppen bieten eine solche Aehnlichkeit dar mit der Lagerung am Kythäron (Attika) und mit der von Livadien, mit dem Hippuritenkalk, dass es wohl am geeignesten erscheint , sie eher zur Kreide-Formation zu rechnen als zu irgend einer andern. Tertiäre Kalkforma- tion findet sich in Aliveri wieder, unter ihr liegt Schie- fer und Grauwacke, welche abgerundete Hügel bilden. Die Schieferlager breiten sich zwischen Aliveri und Avlo- 412 nari über Lala, Gavalas und Varibopi aus. Auf diesem Terrain sind die Thaler sehr fruchtbar, sehr wasserreich und mit Holz bewachsen. und überhaupt von einer rei- chen Vegetation bedeckt. Etwas vor Orio hórt die Grau- wacke und der Schiefer auf, und man findet in beinah horizontalen Lagern die Conglomerate, die Breccien und den sandigen Kalk. In Orio selbst präsentirt sich der tertiäre Kalk unter der Gestalt eines Gesteines, das einem weichen zarten Sandsteinsand gleicht. Diese Steinschichten nehmen her- absteigend zum Meere immer mehr zu an Ausdehnung, und diese Formation, merkwürdig durch die Beständig- keit ihres Charakters, bildet Berge und grosse Vorsprün- ge bis an den Hafen von Kumi, wo der kompakte Kalk zu Tage geht. Diese Kalklagerung hat mehr denn zwei Meter Dichügkeit. Sie ist zusammengesetzt auf ihrer gan- zen Hohe aus einer Reihenfolge von dünnen Bänken Kalks , den man versucht sein kónnte für Sandstein zu nehmen. Einige Banke sind sehr blätterig und theilen sich leicht in Platten von einigen Milimetres Dicke. Dort begegnet man Lagern von Mergel und von compactem Kalk ohne irgend eine Spur von Fossilien. Am Meeres- ufer sind die Lager gewöhnlich wenig geneigt. Im Um- kreis der Hafens von Kumi bemerkt man einige Meter über dem mittelländischen Meere in dieser Lagerung Con- glomerate die durch die grosse Anzahl von kieselsteinar- tigem Diorit und serpenartigem Gesteine interessant er- scheinen, welche sie einschliessen. Man kommt vom Hafen zum Flecken Kumi mittelst eines Weges, der in Kalklager gehauen ist, das sehr stark gegen Osten geneigt ist. Auf der Hóhe von Kumi selbst tritt der schwarze compacte oder subkrystallinirte Kalk zu Tage mit einigen bläulichen glänzenden Schiefern. Im 413 Osten von Kumi, der malerischen Schlucht folgend, wel- che zu dem Kohlenflótze führt, begegnet man zuerst erd- haltiger, feiner Grauwacke, einer Art Psammit und ver- hártetem Thon, rhomboidalisch , welche an die Gebilde von Arachova erinnern, wie sie in der untern Kreiden- schichte sichtbar sind. Alsdann kommt man an krystalli- nischen Kalk , der in grossen Massen Felsen bildet von imponirender Hóhe. Er zeigt sich in verschiedenen Va- rietäten, schwarz, kórnig in weissen Streifen, und manch- mal in dünnen Lagern schwarzen Kalks, ganz äbnlich dem von Chaikis und Kaki Skala. Am Ende der Schlucht und am Eingange unterschei- det man deutlich blauen Schiefer, rothen oder grünen Schiefer , Grauwacke , Mergel , feldspahthaltiges Gestein verbunden mit Kalk, so dass man gedrängt wird , diese Gruppe als zu ein und derselben Formation gehórig zu betrachten. Mächtige Massen von Diorit, Serpentin und Diallage durchdringen Schiefer und Grauwacke-Schichten. Man sieht dort eine grosse Anzahl von Talk und Mag- nesie-Felsen. Diese eruptiven Felsen erreichen eine be- deutende Hóhe in der Schlucht und steigen bis unter das Kohlenlager, welches über dreihundert Meter über dem Meere liegt. Das Braunkohlenlager von Kumi. Eine Stunde Weges, anfangs nôrdlich, dann westlich von Kumi, führt den Wanderer Anfangs in ein enges Thal und später am Abhange eines steilen Kalkberges west- lich fort. Dieses Gestein ist reiner Kalk von graulich weisser Farbe, krystallinisch, erhebt sich zu beiden Sei- ten in hohen schroffen Felsenmassen; in diesen Kalk 414 gelagert folgt weiter hin ein thoniger, gelbgrauer Kalk- stein, der oft schieferartig erscheint; unter ihm liegt "Grauwackenschiefer, und unter diesem hebt sich Serpen- tin hervor, der mitunter edlen Serpentin enthàlt. Auf der andern Seite ist der Serpentin mit Grauwackenschiefer überdeckt, über welchem dann eine mandelsteinartige Grauwacke liegt, die reich mit Rotheisenstein - Schnür- chen besetzt ist, und nun reinen Rotheisenstein in grós- serer Menge enthàlt. Hierauf folgt die Kalkmergel- (Mer- gelschiefer) Formation. Dieses Kohlenlager bildet ein Becken von einiger Aus- dehnung, abgesondert von der tertiären Lagerung, die oben angedeutet wurde. Die gewonnene Braunkohle be- steht in einem Lager von 2 Met. von hinlanglich com- pacter Kohle, hie und da kieshaltig , das dann wieder auf einem zweiten Lager von Braunkohlen ruht, von ge- ringerer Mächtigkeit unregelmässig und mit Thon ge- mischt. Die Kohle geht zu Tage an den zahlreichen Schluchten, welche diese Berge durchschneiden, und bil- det von der Seite von Kastro-Malä her ein beträchtliches Lager. Die Braunkohle ist wieder. bedeckt von braunem Lehm, der zähe ist; und über welchem eine weitere Fol- ge von mergeligem Kalkgestein beginnt, der bald in kór- nigen, harten, tónenden Kalk übergeht, den man wie ge- wisse Sandsteine in Platten theilen kann. Jener Kalk- mergelschiefer über dem Kohlenlager ist in den tiefen Schichten einige Fuss dick, von erdigem Bruch, in den obersten Schichten dünn und fein bis zur Dicke eines Zolls. Die fussdicken Schichten, bis zur Machtigkeit von 3—5 Zoll, werden zu Bausteinen benutzt, da sie sich mühelos regelmássig behauen lassen; die zolidicken Plat- ten der obersten Schichten werden zum Decken der Hau- ser benutzt—beides ein hócht wohlfeiles, dauerhaftes und 415 schönes Material. Solche Häuser , die ohne Mörtel und Anwurf aufgeführt sind, haben ein sehr freundliches An- sehen von weissgelblicher oder weissgraulicher Farbe. Die dünnen Platten, also die oberflächlichern, enthal- ten eine Menge von Pflanzenabdriicken und Süsswasser- Conchilien. In den dickern Mergelplatten werden die fos- silen Fische entdeckt, die früher wenig beachtet zertrüm- mert wurden, und jetzt seltener gefunden werden. Die oberste Mergelschichte ist schieferartig , oft wie Perga- ment so dünn, zerfällt inder Luft und bildet dann jene Mergelerde, auf welcher der Wein von Kumi herrlich gedeiht. Diese Mergelformation ist fast allenthalten mit beinahe zwei Fuss hoher thoniger Erde bedeckt, in wel- cher Thoneisenstein in faustgrossen Knollen vorkommt. Diese Thoneisensteinnieren sind aussen von thonigem gel- ben Eisenoxydhydrat umkleidet, den Kern bildet ein bräunlich grauer, thoniger Sphärosiderit; zwischen Rin- de und Kern hat sich rother Eisenoxyd gelagert. Dieser Sphärosiderit giebt einen guten Eisenstein , der wenig mit Säuren aufbrausst, stärker aber die Rinde. Diese Eisensteine sind die unzertrennlichen Begleiter der Süss- wasser-Formation. Selbst in den tiefern Lehmlagen, wel- che zu unterst in den Braunkohlenflötzen zwischen den Kohlen liegen , werden diese Eisensteine von bedeuten- derer Grösse gefunden. Es ist unmöglich diese Formation des süssen Wassers vom mergligen Kalk, der bis zum Meere hinabsteigt, zu trennen. Sie bildet die obere Schichte davon, und ist ein einzelstehendes Stück der Hauptmasse, hinaufgetrieben bis zu einer bedeutenden Höhe. Das Braunkohlenlager selbst ist von dem steilabfal- lenden Kalkmergelschiefer 21 Lachter hoch bedeckt; das Lager selbst erreicht man durch eine gewólbte Gallerie. 416 Die jahrliche Ausbeute betragt jetzt ungefähr 1 Million Oka = 1250 Tonnen Kohlen; die Oka wird verkauft zu 3—4 Septa oder 1000 Kilogrammes zu 32 Franken im Hafen Kumi selbst. Diess ist offenbar ein hoher Preis, weswegen auch dieses Brennmaterial sehr geringen Ver- brauch hat. Uebrigens ist die Kohle von hinlanglich gu- ter Qualitit, was der Gebrauch derselben bei der Wein- geist-Destillation in Kumi selbst bezeugt. Man ist berechtigt zwei verschiedene Kohlenarten an- zunehmen; die eine ist leicht, im Bruche mattschwarz, und von fibróser Textur , dem Holze ähnlich. Dies ist die reinere und bessere Kohle; die andere ist schmutzig- schwarz schieferartig und viel Asche enthaltend. Die erste besteht aus: Masse. p POEM Ve 0.15 Кое ors tler Be 0,42 Fliichtige Materie 0,40 Ageless cT mn v): au. 0403 100 .lhre Wärme-Erzeugung ist ungefähr 2 Theile der im Archipel gebräuchlichen englischen Steinkohle. Die zweite Art enthält: Massend« si eis 0,15 Кое иода 0,30 Flüchtige Materie 0,32 еее Mete 0,23 100 Ihre Wärmen - Erzeugung ist demnach nicht grôsser, als die des gewóhnlichen Holzes. 417 Der erhôhte Preis dieses Brennmaterials hängt von ei- nem Zusammentreffen von Umständen ab, die nicht so leicht gehoben werden. Einmal ist die Quantität der jährlichen Ausbeute nicht gross genug — sie haben noch keinen Absstz — denn von der Theuerung des Holzgerü- stes, das zur Sicherung der Stollen nothwendig war, und der Arbeitslohn, welcher an Individuen bezahlt werden musste, die vom Auslande gekommene Soldaten waren , die nebst Lohn noch Montnrraten , Spitalgenuss und an- dere Emolumente in Anspruch nehmen konnten, theils waren es wirkliche Bergleute, die aus Deutschland ange- worben wurden und natürlich eine bessere Bezahlung verlangten. Auch der Transport von der Mine zum Hafen ist ein Faktor in der Preiserhöhung dieses Produkts; er wird auf Mauleseln bewerkstelligt , wovon jedes Thier 100 — 110 Oka (130 Kilogramm) trägt, für welche Fracht 95 Lepta — 1 Zwanziger bezahlt wird. Die Tonne kommt daher auf mehr denn 7 fre. Die Entfernung der Mine vom Hafen beträgt mehr als fünf Kilometer. Die Anlage einer bessern, fahrbaren Strasse, was keinen Schwierigkeiten unterworfen ist, müsste die Transport- Ausgaben bedeu- tend vermindern, allein auch dieses kónnte nur dann un- ternommen werden, wenn man die Versicherung hätte, dass eine grössere Ausbeutung auch Absatz fände. Es ist wahrscheinlich, dass in diesem Falle der Preis der Kohle im Hafen von Kumi auf 2 — 23 Гера = 18 frs für 1000 Kilogramme herabgebracht werden könnte. Die eng- lische Kohle kommt in diesen Gegenden wenigstens auf 60 frs zu stehen; es wäre demnach ein ungemeiner Vor- theil für die örtliche Industrie und für den Dienst an dieser Seite Griechenlands und des Archipels, die Kohlen von Kumi in grösserm Maasstabe auszubeuten. Was das Alter der Braunkohlen von Kumi betrifft , N 2. 1855. 28 418 so scheint es nicht, dass sie viel neuer sind, als die mittlere tertiäre -Lage. Obgleich in einem isolirten mit re- gelmässigen Vertiefungen versehenen Becken liegend, so ist doch ihre Verbindung mit den Thalschichten von Orio und mit den steilen Abhängen in der Bucht von Kumi nicht zu verkennen; man kann sie unmöglich davon trennen. Abgesehen aber davon, so folgen die Braunkohlen offenbar auf die Molassenschichte und Gompholiten in der Gegend von Eretria. Bei der Abwesenheit von cha- rakteristischen Fossilien gewinnt eine Beobachtung eine grosse Wahrscheinlichkeit für die aufgestellte Meinung — nemlich die, dass dieses Terrain sich erhebt in der be- stimmten Richtung , die es mit dem «dardanischen Sy- stem» der Geologen der Expedition von Morea in Ver- bindung bringt, deren Entstehung zwischen die 2-te und 3-te tertiäre Periode fällt. Dieses Braunkohlenlager ist aber nicht das einzige, welches Euböa, so weit es bis jetzt bekannt ist, in sei- nem Schoosse führt. Bei Limni gehen Kohlen zu Tage , die ganz denen von Kumi ähnlich sind; genauere Unter- suehungen sind darüber nicht angestellt worden. Ein an- deres Kohlenlager von bedeutender Ausdehnung wurde in der Gemeinde Aegium entdeckt. Die der Untersuchung unterworfenen Kohlen gehören der besten Art Braunkoh- len an, welche unter dem Namen «Gagat» bekannt sind. Der Schwefelgehalt findet sich bei den untersuchten Stü- eken ın der Gestalt des Salzes vor, und nicht im natür- lichen Zustande wie bei den Kohlen von Kumi, und macht daher die Kohle von Aegium brauchbarer, indem sie kei- nen schädlichen Einfluss ausübt weder auf die Arbeiter, noch auf die Maschinen, noch auf das Eisen. Die Wärme- Entwicklung dieser Kohle, verglichen mit der englischen oder der von Kumi wurde bis jetzt nur ermittelt durch 419 das Schmelzen des Kupfers und Erweichung des Eisens. Aus diesen Versuchen und Untersuchungen geht hervor, dass die Kohle von Aegium die bei weitem beste ist, die bis jetzt gefunden wurde. Sie ist der englischen Kohle und der von Kumi vorzuziehen bei der Fabrikation des Eisens, indem die Eisenstücke, die zu diesen Versuchen benutzt wurden, weniger gelitten haben durch die Kohlen von Aegium als durch die andern, und zwar weil in den englischen und kumischen Kohlen der Schwefel in na- türlicher Gestalt sich in den letztern befindet. Die Mineralquellen der Insel Eub6a. Eubóa besitzt, wie Griechenland überhaupt reich ist an Mineralquellen der verschiedensten Arten, mehrere, wel- che schon im grauen Alterthume bekannt und benutzt wurden,.und unter diesen eine Quelle , die ihren Ruf bis zur Stunde nicht verloren hat. Dies ist die Quelle oder vielmehr die Quellen von Aedipsos oder Lipso. Auf der nordwestlichen Spitze von Eubóa, gegenüber dem Küstenlande der Epiknemischen Lokrier , von dem sie der Kanal von Atalanti trennt, liegt das uralte Ae- dipsos mit seinen heissen Quellen, einst der Wohnsitz Deukalions. Der Flecken, welcher heute diesen Namen führt, liegt $ Stunden weiter nórdlich, und ist ein hóchst freundliches Dorf unter den schónsten Platanen und Nuss- bäumen versteckt und von Weinreben umrankt. Die heissen Quellen—Thermä—entquellen dem Fusse des Berges Staiglia, einem Mergelhügel, der sich durch die grosse Masse des abgesetzten Kalksinters mehr als 100 Fuss über die Meeresfläche erhebt, und über wel- chen die Quellen in einem beinahe viertelstündigen Laufe hinstrómend sich ins Meer stürzen. Der Berg 28* 420 Staiglia selbst besteht aus Uebergangskalk, Thonschie- fer und Serpentin. Die durch die schnelle und reichliche Absetzung von Kalksinter sich selbst ihren Abfluss hem- menden Quellen, sind von Zeit zu Zeit genóthigt den Ort ihres Aufsprudelns aus der Oberfläche des mit Kalksin- ter überkrusteten Hügels zu verándern. Wenn sich, nicht durch die Lange der Zeit, sondern schon in wenigen Jahren ein unübersteiglicher Wall von Kalkkrusten um die sprudelnde Quelle gebildet hat, so dass diesselbe dieses selbstgeschaffene Hinderniss nicht mehr überwin- den kann, so bricht an emer andern, näher oder entfern- teren Stelle, wo die Kalkkruste geringern Widerstand leistet, die Therme hervor und beginnt aufs neue an ihrer Grabstätte zu arbeiten. Auf diese Weise treten die meisten Quellen mit Hochdruck hervor. Es ist über allen Zweifel erhaben, dass die alten Ba- dequellen ganz nahe am Fusse des Berges Staiglia aus dem Boden drangen, und dass sie einst auch ohne Erdbe- ben ganz in der Nähe des Meeres oder auf dem Meeres- boden selbst zu Tage brachen. Die Erklärung dieser Er- scheinung liegt in den Hindernissen , welche die Kalk- sinterablagerung bildet. Wenn auch ursprünglich die Quellen aus den zwei Schluchten des Berges Staiglia her- vortreten, so strómen doch die Wasser in mehreren un- terbrochenen Rinnen über den Hügel weg, und sprudeln aus unzähligen kleinen Kratern über den ganzen Hügel vertheilt hervor. Dies hat Veranlassung gegeben, dass man die Meinung aufstellte, die heissen Quellen entsprin- gen wirklich aus diesem Mergelhügel selbst, und fanden ihre Entstehung in den unter diesem Mergel befindlichen brennenden Stein- oder Braunkohlenlagern. Allein der Augenschein lehrt, dass die heissen Quellenbache aus den zwei Staiglia'schen Schluchten kommen, und nur durch 421 den so reichlichen Absatz des Kalksinters, «Sprudelstein» genannt, in ihrem Laufe sich selbst hemmen , den war- zenfórmigen Rand ihres Kraters unübersteiglich machen, und so in tausend Jahren eine Bergkruste geschaffen ha- ben, aus der sie scheinbar launenhaft, thatsächlich aber gezwungen mit einiger Gewalt hervorbrechen. Jede zu Tage tretende Quelle bildet derart um sich herum einen Sinterkegel, mituntur bis zu mehreren Fuss Hóhe, aus des- sen Spitze sie hervorsprudelt. Ein weiterer Beweis, dass die Quellen nicht aus diesem Hügel selbst entspringen , sondern auf seinem incrustir- ten Rücken nur zu Tage kommen, ist die Gewissheit , dass das alte Aedipsos gerade dalag, wo heute die heis- sen Quellen sprudeln, und dass vor anderthalbtausend Jahren die Quellen am Fusse des Berges ans Tageslicht brachen, wo heute noch Spuren von Bauten zu sehen sind, wahrend die alte Stadt von dem Mergel- und Kalksin- ter-Hügel vollstandig bedeckt ist. Die Formen, welche dieser reichliche Niederschlag auf der ganzen Hügelfläche bildet, sind so eigenthümlich, ja lieblich, dass kein Be- suchender diesen Boden betritt, ohne sich, selbst mit Gefahr seine Hinde zu verbrennen, einige vom Quellen- rande abzubrechen. Sie stellen Schwämme , Laub, Zap- fen, Büschel, Garben, Perlen etc. dar, die theils einzeln als Gebilde, theils miteinander verbunden, einen grotes- ken Anblick gewáhren. Ihre Oberflache ist eben aber rauh anzufühlen, von gelblich weiser bis gelblichbrau- ner Farbe. In Beziehung auf ihre Zusammensetzung be- stehen sie aus Kalksinter, (kohlens. Kalk), Kieselverbin- dungen, Е1зепоху und Soda, eine Mischung die dem so- genannten Travertino gleicht; im Bruche endeckt man, mehrere zolldicke, feinrostfarbene Sandkalkspathkörnchen mit Eisenoker, Säure lósst sie vollstandig unter Brausen 422 auf. Die einzeln stehenden Kalksintergebilde haben einen Durchmesser von 1—7 Zoll. Das Wasser selbst ist krystallhell und setzt in seinem inneren Laufe keine erdigen Bestandtheile ab , sondern erst in Berührung mit der atmosphärischen Luft lässt es denselben fallen. Der nàchste Absatz an der Quelle ist immer weiss — kohlensaurer Kalk — je entfernter desto gelbbrauner, desto eisenoxydhaltiger. Die Temperatur des Wassers variirt je nach der Durchbruchsstelle, je nachdem es einen kürzern oderlàngern Lauf vom Haupt- ursprunge zu nehmen gezwungen wird. Die Temperatur von 72 Grad В. nach Landerers und 67 G. В. nach Fiedlers Angaben ist die hóchste; einige Quellen fallen aber herab auf 54 G. R. bis 38 G. R. Der Geschmack ist ganz der des Meerwassers, salzig bitter und entwi- ckelt ziemlich stark Schwefelwasserstoffgas. Ín gut ver- schlossenen Flaschen lässt sich das Wasser, ohne irgend eine Zersetzung zu erleiden, aufbewahren. Der Hoch- druck, mit welchem diese Quellen in ihren natürlichen Röhren aufsteigen , ist so stark, dass hineingeworfene ziemlich starke Steine augenblicklich zurückgeschleudert werden. Der Boden um die Quellen herum ist hohl und daher wegen allenfalsigem Einbrechens in die kochende Lauge nicht ohne Gefahr, und entwickelt eine solche Warme, dass selbst der mit Stiefeln versehene Fuss sie nicht ertragen kann. In den alten Badern findet man walzenfórmige Infusorien von 1 Zoll Lange und mit Schwänzen versehen. Das specifische Gewicht wechselt zwischen 1,016 bis 1,084. In 16 Unzen finden sich nach Landerers Unter- suchung: 423 Salzsaures Natrum ..... 68,500 Salzsaure Talkerde. . . . . 3,900 SalzsaurerC Kalk ин 2m. 2,000 Kohlensaurer Kalk. . . . . 4,482 — Kohlensaures Natrum. . . . 4,200 Schwefelsaure Talkerde. . . 5,700 Schwefelsaurer Kalk . . . . 3,000 Spuren von Eisenoxyd . . . — JodisNatrum.ib.: Seeders dudit 0,300. Brom Magnesium. ..... 0,480 Extractivstoff. Kieselerde , Kohlensaueres Gas 2 Kubikzoll, Schwe- felwasserstoffras 12 Kubikzoll. Der reichliche, schwarze fett- und seifenartig sich an- fühlende Bodenschlamm enthalt im Pfunde: Kieselsaüre - ору 10,00 Kohlenstoffige Masse. . . . . 20,00 Kohlensauren Kalk.. . ... 42,00 р Te LE 12,00 Kohlensaure Bittererde. . . . 8,200 Eiydrojodsalze tn RE 1,800 Quellsaures Eisen. ..... 2,00 Minpanoxyd 1c zen DU 0,500 Vegetabilische Extractivstoffe. 3,00 Die vier Hauptaussprudelungen weichen zwar in ihrer Temperatur von einander ab, in Beziehung aufihre che- mischen Bestandtheile aber kaum , nur der Schwefel- wasserstoffgasgehalt scheint stärker oder schwächer zu sein. Selbst gediegenen Schwefel findet man an einer Quelle in der Nàhe des Meeres abgesetzt. 424 - Diese heissen Quellen zusammen, Thermae, hiessen auch die Bader des Herakles, dem ja alle heissen Quel- len geheiligt waren. So weit die historische Kunde geht, waren diese Bader gekannt, zum Heilgebrauche verwen- det und enthielten selbst eine grosse Berühmtheit, was zur Genüge aus den gleichzeitigen Schriftstellern her- vorgeht, die unter andern auch die Persönlichkeiten an- führen , die sich derselben bedienten. Demetrius Kalini- kos aus Kalatia erwähnt zuerst dieser Bader. Strabo 1. В. 9. Capitel, berichtet darüber und sagt: «dass der grósste Theil der lichadischen Inseln an der Ostküste von Eubóa und des euböischen Vorgebirges Kenàum damals unterzegangen sei, und dass durch ein Erdbeben die Quellen der Thermopylen und von Aedipsos drei Tage lang zu fliessen aufgehórt haben, und dann an einer an- dern Stelle zu Tage gekommen seien. Dass Erdbeben statt gefunden haben und hier, wie noch viel weiter ge- gen Osten die ganze Bildung des Bodens der Insel veran- derten, dafür sind historische Beweise zur Genüge vor- handen. Durch dieses Erdbeben wurde offenbar die Insel erst gebildet , das heisst, sie wurde vom Festlande von Bóotien und Attika abgerissen, was vollkommen durch die Eingangs dargestellte Identität der Gebirgsformation beider Provinzen beglaubigt wird. Strabo I, 1 und Pli- nius erzählen dieses Factum einem ältern Dichter nach, Ion, und Plinius setzt noch ausdrücklich hinzu, dass durch dieses Erdbeben der nördliche Theil von Euböa , was nördlich von dem Delphi und dem Euripus gelegen ist, mit seinen Städten vom Meere verschlungen worden sei. Thukydides berichtet Ill. 89, ebenfalls über das grosse Erdbeben auf Euböa, bei welchem vorzüglich Orobiä , heute Robiäs, gelitten habe. Umständlicher ist Strabo I, 60, und Diodor 12, 59. 425 In Plutarchs Biographie Syllas, Cap. 26, steht wört- lich: Während seines Aufenthaltes in Athen wurde Sylla von einem betäubenden Schmerz mit Schwere verbun- den an den Fiissen befallen — was Strabo ein Stottern der Fiisse nennt. Er segelte nun nach Aedipsos und gebrauchte daselbst die warmen Bader». u. s. w. Dass also Strabo hier ausdriicklich, wie H. Prof. Har- less sagt, die Bäder von Lelantus meint, beruht demnach auf völliger Urkenntniss dieses Textes. Auch H. Prof. Ross in seinen Kónigsreisen citirt Athenäus II. 3. 73, nach welchem Sylla in Aedipsos Heilung von seiner po- dagraischen Lähmung suchte. Nachdem er erwähnt, dass unter den makedonischen Königen, besonders unter An- tigonos Gonatas , die Bäder schon ungemein zahlreich besucht worden waren, und selbst ein grosser Theil der im Felde erkrankten Soldaten des Königs, wenn sie in der Reconvalescenz sich befanden, hieher gesendet wur- den, wo sie in der kältern Quelle zu Aedipsos ihre Ge- nesung erlangten. Allein die Generäle des Königs fanden es bei dem so reichlichen Gebrauche des Bades für ihre Finanzen gut, den Gebrauch mit einer Steuer zu belegen, worüber die Quelle vertrocknete, d. h. wohl, es kamen keine Gäste mehr. Ein späterer Schriftsteller Stephan von Byzanz erwähnt der Bäder von Aedipsos noch, aber nur in so weit dass sie seiner Zeit noch existirten. Dass die Bäder von Aedipsos theils vermöge ihres ho- hen Wärmegrades, theils ihrer eigenthümlichen Bestand- theile wegen von grosser Heilwirkung sein müssen, kann man nicht bios a priori annehmen, sondern es wird zur Gewissheit durch die Menge der alljährig aus allen Gau- en Griechenlands herbeiströmenden Kranken, die dank- bar ihrer Besserung oder Heilung sich erinnern. Ihre 426 glanzendste Wirkung zeigen sie in gichtisch - rheumati- schen Krankheiten , selbst wenn Gelenksteifigkeit oder lahmungsartige Zustande Folgen davon sind; dann in den verschiedenen Krankheiten des Unterleibes, die ihren Grund im Lymph- und Drüsensysteme haben, so in Skro- pheln. Noch immer aber fehlt es an so wünschenswer- ther Bequemlichkeit, ja selbst an den nothwendigsten Vorrichtungen zum wirkungsvollen Gebrauche dieser Bà- der. Wohlhabendere Besucher finden wohl eine kahle Kam- mer in dem zwar sehr freundlichen aber dreiviertel Stun- den entfernten Dorfe Aedipso, von wo siezum Bade un- ter freiem Himmel auf Eseln angeritten kommen, die är- mern Besucher bauen sich in der Nahe der Quellen selbst auf dem Kalksinter Hütten aus dem Oleander- und Pfeifen- strauche , aus Mastix und Steineichengesträuche immer- griine Hiitten, die geringen Schutz gegen die Gluth der Sonne und die Unbilden der kleinen animalischen Feinde des Menschen gewähren. Ich habe oben erwähnt, dass die Quellen in helleni- scher Zeit am Fusse des Berges Staiglia selbst entsprin- gen, und dort die Bader errichtet waren. Heute noch ste- hen Ueberreste alter Mauern aus hellenischer oder гб- mischer Zeit. Eine natürliche Grotte ist durch Backstein- wande in fiinf Abtheitungen gebracht, in welchen etwa 30 Menschen Raum finden können. Diese Räume stehen unter sich in Verbindung durch kleine Oeffnungen. Jede Abtheilung hat aber noch ihren eigenen Eingang. Auch Spuren von thónernen Róhren und die Kalk- und Kiesel- ablagerung, mit welcher die Wande der Kammern be- deckt sind, bestätigen die Ansicht, dass hieher das Wass ser geleitet und benutzt wurde. Ob als Wasserbàder oder als Dampfbàder ist wohl mit Bestimmtheit nicht zu sa- gen. Die Temperatur der Grotte betragt heute noch 28° В. 427 Die hellopischen Thermen von Celantus oder Cilanto. Wenn in dem sehr gelehrten und verdienstlichen Wer- ke des Hrn. Prof. Harless über die Heilquellen etc. Grie- chenlands, des Orients etc. nach langer Erórterung doch noch der Zweifel besteht, ob die Quellen der lilantischen Ebene wirklich bestanden haben oder noch bestehen, so kann ich mit Bestimmtheit sagen, dass sie bestehen und also auch in der historischen Zeit bestanden haben. Ich habe ihr Wasser gesehen. und gekostet; Hr. Prof. Lan- derer in Athen hat ihr Wasser analysirt und eine kleine Beschreibung von ihr geliefert. Wenn mehrere neuere Schriftsteller davon nichts sagen, so ist dies kein Beweis ihres Nichtvorhandenseins. Ihre Lage ist der Art, dass sie auf dem Wege von Chalkis nach Kumi, also von Westen nach Osten quer durch die Mitte der Insel, links liegen bleiben, auf dem Wege von Chalkis nach Xero- chori, demnach von der Mitte der Insel bis an ihre nórd- lichste Spitze, rechts zu liegen kommen. Die Herrn Pro- fessoren Brandis und Ross reissten im Gefolge der K. M. M. und berührten diesen Punkt nicht; Fiedler, der sich selbst bestimmte, nahm weniger Notiz von Mineral- Wàs- sern als Mineralien, und Russegger reissíe in Griechen- land zu ganz speciellen Zwecken, ausserhalb welchen die Aufsuchung von Mineralquellen lagen. Prof. Landerer führt sie auf. Zehn Meilen von Aedipso, den nordwestlichen Ther- men von Eubóa, am Fusse des gewaltigen Delphi gegen Südosten der Insel gelegen, vom westlichen Chalkis acht Stunden entfernt, liegt die lelantische Ebene. Der Del- phi bleibt südlich, Chalkis westlich, Kumi südóstlich und 428 Aedipso nordwestlich liegen. Das Gebirge, an dessen Fusse sich die Ebene hinzieht, ist gemeinschaftlich für beide Thermen aus Thon und Glimmerschiefer bestehend mit darauf gelagertem Uebergangskalke, selbst Marmor. An Produkten vulkanischer Thätigkeit fehlt es auch in den Zwischenlagern nicht. Das Wasser der lelantischen Quelle sammelt sich in einem Bassin, das als gemein- schaftliches Bad von der Jugend gebraucht wird. Von diesem Bassin aus strómt das Wasser ungehindert auf die Ebene herab, bedeckt dieselbe mit salzartigen Auswit- terungen, und sammelt sich wieder zu einem kleinen Bächlein, das dem Meere zueilt. In der Nähe des Ur- sprungs der Quelle finden sich noch einige unbedeuten- de Reste von Bauten, was sie aber dargestellt haben mó- gen, Ist nicht zu bestimmen. Dass sie wirklich im Al- terthume gebaut waren, erhellt aus Strabo, der ihrer auf foigende Weise gedenkt: «Oberhalb der Stadt der Chalkidàer findet sich die lelantische Ebene; auf dieser entspringen Thermen, welche ausgezeichnete Eigenschaf- ten besitzen. Diese Bader gebrauchte auch Sulla Corne- lius, der Feldherr der Rómer.» — Diese Thermen sind den heutigen Bewohnern der Umgegend wohl bekannt, aber wenig besucht, obwohl es an Erzählungen von schnellen Heilungen chronischer Rheumatismen und an- derer Uebel nicht mangelt. Ausserhalb Eubóa aber sind sie so gut wie unbekannt. Diese Thermen gehóren ihren chemischen Bestandtheilen nach zu den Natrothermen , ähnlich denen von Aedipso nach Landerers Meinung, vielleicht aber naher der mariatisch-salinischen von Kis- singen und Kreuznach, und in ihren Wirkungen den Quellen Wiesbadens nahe. Nach Prof. Landerers Ana- lyse enthalten 16 Unzen: 429 Kohlensaures Natrum. . . . . . . 2,400 Kohlensauren Kalk. ....... 1,000 Salzsaure Magnesia. . . . . . . . 7,500 » Sada "ner pea MOS 43,000 » Kalkernders 49932 9€ are 2,000 Schwefelsaure Soda........ 3,000 » Kalkerdess,.. decre 17,300 Hydrobromsaure Magnesia . . . . 0,800 Hydrosaure Soda. . . . . . . . . — Kohlensaures Gas 3 Kubikzoll. Arethusa, die Heilquelle bei Chalkis. Keine Mineralquelle in ganz Griechenland erfreute sich schon im mythologischen Alterthume eines solchen Ru- fes als Arethusa im Gefilde der Chalkidäer. Selbst das Orakel von Delphi beschäftigt sich mit ihr. Bei Strabo (X. Сар. 449 $.) heisst es: «Das Orakel sagte den Be- wohnern Euböas folgendes: Thessalien zeugt das beste Pferd, Lakedämon das beste Mädchen , aber unter den Männern ist der der beste, welcher Arethusas heiliges Wasser trinkt.» Die Quelle entspringt östlich von Chalkis , aus dem am Meere, am Wege nach Eretria gelegenen Kalkge- birge Romusa genannt. Das Gestein ist dicht, aschgrau mit weissem und grauem Kalkspath verwachsen , ohne Spuren von Versteinerungen, geklüftet und die Klüfte mit Kalkmergel ausgefüllt. Der Weg dahin geht südöstlich von Chalkis zwischen den felsigen Bergen und dem Ca- nale, der Meerenge zwischen Euböa und Attika, dem al- ten Aulis gegenüber. An den Wänden der Felsen sieht man hin und wieder Grabkammern der alten Chalkidäer ausgehauen. Mühsam windet sich der Pfad zwischen Fels und Meer auf einem Ueberreste byzanünischer Stras- 430 senkunst, von deren Anlage durch kaiserlichen Protospath Theophylactos eine metrische Inschrift in Jamben auf е1- ner Felsplatte Kunde giebt. Strabo berichtet weiter 1. 58. 10. «In dem Wasser- becken der Quelle wurden zahme Fische gehalten». Die noch ältere hellenische Strasse war zum Theil in den Felsen gehauen , und da wo heute der Steindamm endigt, istin einer Bucht des Felsens eine Quelle, welche die Arethusa der Alten zu sein scheint. Die Quelle er- giesst sich zunächst in einen wasserdichten Behälter, des- sen Mauer 16—18 Zoll dick ist. Die Räumlichkeit die- ses Behälters betragt 4 Fuss Lange und 3 Fuss Breite. In die Felswaad oberhalb des Behälters ist ein Viereck eingehauen, in welchem zur Zeit der Venetianer ein Hei- ligenbild gestanden haben soll. Stufen und unleserlich gewordene Inschriften finden sich ebenfalls. Das Wasser ist krystallklar, ist eine Acrocrene mit ei- ner Temperatur von 11? Reawm; und enthàlt in 16 Un- zen 15 Gr. feste Bestandtheile, Spuren von salzsauerem . Natrum und kohlensauerem Kalk. Diese einst so berühmte Quelle wird jetzt nicht ein- mal als Trinkwasser benützt. Die Flora der Insel. Die Flora der Insel Eubóa vereinigt durch die eigen- thiimliche Lage derselben und Bildung des Bodens die Gesammt - Flora nicht nur von ganz Griechenland, sondern auch von Thessalien und Epirus. Die langgestreckte Form der Insel, von Norden nach Süden Fest-Griechen- lands reichend, die bedeutenden Gebirgszüge , die noch bedeutenderen Erhebungen einzelner Bergeskuppen , un- zählige Buchten und Ebenen, zahlreiche Sümpfe und klei- 431 пе Bache bedingen das Vorkommen der verschiedensten, anderwarts durch mehrere Breitegrade getrennten Formen der Pflanzenwelt. Man kann die Flora zur leichtern Ue- bersicht und ihren charakteristischen Merkmalen nach , wie sie sich dem Auge darstellt , in folgende Regionen eintheilen. | 1) Die immergrüne Region, bis zu 500 Fuss über das Mittellandische Meer, deren vorzüglichster Represen- tant Quercus coccifera ist. 2) Die Wald-Region, von 500—1200 Е. Höhe; Repra- sentant derselben ist Abies pectinata, varietas graeca. 3) Die subalpine Region von 1200—1300; Repräsentant: Daphne oleoides. 4) Die Algen-Region von 1300—5000. Deren Reprasen- tanten sind: Viola cenisia, Crocus biflorus , Ranuncu- lus nivalis , Saxifraga media, Saxifraga androsace , Plantago alpina, subulata, gentianoides. Diese vier Regionen enthalten wieder mehrere Un- terregionen durch mehrere Pflanzenarten charakteristisch und ziemlich scharf abgegranzt. Die erste immergrüne Region zerfallt in. vier Unterre- gionen: 1) in die Küsten-Vegetation, in welcher die cha- rakteristischen Arten sind: Centaurea spinosa , Medicago maritima, Apium palustre, Crithmum maritimum. 2) in die Vegetation der Ebene mit folgenden Arten: Olea euro- paea culta , Pyrus зайс опа, Pyrus sylvestris , Tamari africana, Onopordon Acanthium. 3) in Vorberg-Vegetation mit Pistacia Lentiscus, Cistus salviaefolius et mouspelien- sis, Pyrus halepensis, Quercus coccifera , Arbutus An- drachne und Unedo , Poterium spinosum, Olea europaea sylvestris und vorzüglich Quercus coccifera. 432 Quercus pubescens, Castanea vesca, Pinus pinea. Die 2-te oder Waldregion , oder Tannenregion ent- halt ausser der Abies pectinata v. graeca in zwei Unter- abtheilungen folgende Repräsentanten: 1) mittlere Re- gion; Berberis cretica, Doronicum Pardalianches , Poly- gala venulosa.—2) obere Waldregion: Juniperus commu- nis, Ribes uva crispa, Humulus lupulus. Die 3-te oder Unteralpenregion zerfallt wieder in zwei Unterabtheilungen, deren erste, der Steinalpen- District, folgende Repräsentanten enthält: Pinus? Caricia, Side- rilis syriaca, Scutellaria peregrina; der 2-te, der Alpen- wiesen-Distriet: Festuca ovina, Veronica offic. oder aus- triaca , Epipactis latifolia , Geranium subcaulescens und asphodeloides. Die 4-te oder Alpenregion, und zwar nur untere, bringt hervor: Primula acaulis, Saxifraga media, androsacea , sancta Griesel, Viola cenisia, Crocus biflorus, Ranuncu- lus nivalis, Potentilla speciosa, Plantago alpina, subulata und gentianoides. Eine weitere Eintheilung der Vo on des eubói- schen Bodens entspringt aus der volksthümlichen Benen- nung der Gebirge Griechenlands im Allgemeinen. Der gemeine Sprachgebrauch unterscheidet drei Arten von Ge- birgen. Xirobuna oder Dürrberge, wozu die bei weitem meisten Berge des Landes gehóren, welche auch 3000 Fuss kaum erreichen , dann Lonchi oder öpr, worunter alle zusammengesetzten Gebirgsmassen mit subalpiner oder alpiner-Vegetation gehóren , mit schneeigen Schluchten im Sommer, mit Wäldern und Bächen bis zur Höhe von 6000 Fuss und darüber, und dann die Mavrobuna, Schwarz- berge, welche die Region des Tannengiirtels an der Spitze erreichen, demnach von einer Hóhe von 3—5000 Fuss Erhóhung. Diese Benennung des Volkes gilt auch für 433 die Insel Eubéa insofern als die Berge dieser Insel zu den Xerobunis und Mavrobunis gehóren, mit Ausschluss der Lonchi, den zusammengesetzten Gebirgsmassen. Xerobuna auf Eubóa sind vorzüglich: das Marmarion, St. Elias auf Süd-Eubóa, Xerovuno nad’ é&oyrv-und an- dere von 1500—2000 Fuss. Die characteristischen Formen für die Vegetation der Vorberge bis zum Gipfel der Xerobuna sind: Cistus vil- losus, salviaefolius, monspeliensis, Poterium spinosum, Теи- crium lucidum, Euphorbia spinosa, Anthyllis Hermanniae, Olea europaea sylvestris , Genista acanthoclada , Calyco- tome villosa, Phlomis fruticosa . Rhamnus saxatilis , und oleoides, Satureja capitata und thymbra, Smilax aspera, Thymnus julianus, Euphorbia Characias? Thapsia garga- nica, Echinops spinosus , Coronilla Emerus , Juniperus phoenicea, Oxycedrus , macrocarpa , Arbutus Andrachne и. Unedo, Myatus communis, Rhus coriaria und Cotinus, Pistacia Terebinthus und Lentiscus , Ruscus aculeatus , Phillyrea media u. latifolia, Ceratonia siliqua, Globularia Alypum, Passerina hirsuta ес. Die Gipfel der hébern Xerobuna, wie des Kandyli , Xerobuni und Marmarion zeigen die Vegetation der un- teren Tannengrenze; so giebt es: Cerinthe retorta’; Del- phinium tenuissimum, Linum caespitosum, Scabiosa cretica, Tulipa Sibthorpiana, Fritillaria pyrenaica, Cerastium to- mentosum , Valeriana tuberosa , Gypsophila ochroleuca , Alyssum clypeatum etc. etc. An der untern Waldregion siedeln sich allenthalben die südlichen Eichenarten an, wie: Quercus pubescens, sessiliflora, Cerris, Ilex, und Ballota , doch werden sie nie zu einem Wald, sondern zerstreut und dünn bilden sie an wasserreichen Bergabhängen sehr nützliche Be- stande. So sind am Delphi bei 2500—3000 Fuss Kasta- ’ M 2. 1855. 29 434 nienwälder, die in bedeutender Ausdehnung sich um den Gebirgsstock herum ziehen. Unter den krautartigen Pflan- zen dieses Laubholzdistrickts kommen als häuligste Ar- ten vor: Melissa grandiflora, Galium sylvaticum , rotun- difolium, Lathyrus grandiflorus, Euphorbia Apios, Aristo- оста pallida, Phlomis samia und auf den Kastanienstäm- men und Aesten Loranthus europaeus. Unmittelbar an das Laubhelz grenzt in der Regel di dritte, bestimmter abgegrenzte Region, die Wald- oder Tannenregion ; diese zeigen auf Euböa nur der Delphi und Kandyli. Ihre Vegetation ist wenig reich; es kom- men vor: Nepeta argolica und italica, Astragalus arista- tus und tenurfolius, creticus, Scabiosa Parnassi, Drypis spinosa, Digitalis ferruginea, Colchicum variegatum, mon- tanum, Paeonia officinalis et corallina, Helleborus orien- talis und mger, Prunus prostrata, Ernodea montana, Doronicum Pardalianches und Doronicum scorpioides , Mercurialis ovata, Stachys cretica , Campanula ramosis- sima, Prunus Mahaleb und Cerasus etc. Der Delphi zeigt über seinem Tannengürtel die eigen- thiimlich subalpina Vegetation. Innerhalb der Schluchten dieses Gebirges so wie auch des Kandyli finden sich Pflanzen, wahrscheinlich von Bergbächen herabgeführt , die sich selbst auf den Gipfeln der Xerobunis nicht mehr finden lassen. So Chelidonium majus , Lysimachia punc- tata, Vinca herbacaea, бах тада granulata , Leonurus Cardiaca, Ostrya orientalis. So weit zur Characterisirung der Regionen , aus wel- cher schon erhellt, wie mannichfach je nach der Erhe- bung des Bodens die Flora dieser Insel ist, und nun diirfte es nicht uninteressant sein, jene Vegetation naher zu beleuchten, welche entweder als wuchernde, iippige Gestrauche ganze Gebirge einnehmen , wahre Pygmäen- 435 Walder und undurchdringliche Gebiische bilden, oder als Bäume in grossen Parthien, Waldungen und einzeln in kleinen Gruppen vorkommen. Am meisten auf Eubóa ver- breitet ist die italienische. Kiefer (Pinus maritima , auch hallepensis), besonders von der Nàhe des Meeres aufstei- gend und bis zur Hóhe von 3000 Fuss sich erstreckend. Sie zeigt eine besondere Genügsamkeit, indem sie sowohl auf den seichten Absätzen der Felsen als auch auf dem trockensten Boden fortkommt , pflanzt sich gerne und reichlich fort und wird ши 15 Jahren schon fruchtbar. Die Saamenjahre wiederholen sich so oft, dass man, weil die Zapfen erst im Herbste des zweiten Jahres nach der Blüthe reifen, dreierlei Zapfen zu gleicher Zeit am Bau- _ me findet, nämlich an den jüngsten Trieben die erstjäh- rigen halbgewachsenen, an den vorjährigen die im Herb- ste ausgebildeten, und an den dreijährigen Trieben die alten Zapfen mit aufgesperrten Schuppen aus denen der Saame bereits ausgellogen ist. In einem tiefgründig san- dig lockern Kalkboden zeigt sie ihren vollkommensten Wuchs und erreicht hiebei in einem Alter von 80 — 90 Jahren eine Höhe von 70—90 Fuss und eine Dicke von 2 — 3 Fuss. Die gewöhnliche Höhe ist kaum mehr als 30—40 Fuss. Der Stamm ist walzenförmig, ziemlich ge- rade und hat im freien Stande erwachsen eine ausgebrei- tete Krone. Sie erreicht höchstens ein Alter von 200 — 300 Jahren. Das Holz ist gelblichweiss, groblangfaserig, fest, zähe und spaltig, ein ausgezeichnetes Bau -, Werk- und Brenn - Holz und liefert eine gute Kohle. Zur Be- nutzung auf Brenn- und Kohl-Holz kann sie schon im 70-ten Jahre abgetrieben werden. Als Bauholz ist es be- sonders dahin tauglich, wo es stets der Nässe ausge- setzt ist und zeigt dann eine Dauer , wie Eichen- und Lerchenholz ; es ist beinahe unverweslich. Im Wechsel 23° 436 von Nässe und Trockenheit ist besonders das ältere sehr harzreiche dauerhaft , daher es als Brücken, Schiff- und Gruben-Bauholz sehr geschatzt ist. Ausserdem findet es seine Verwendung zu-Durchziigen, Balken, Schwellen etc., Brunnenróhren, Wasserrinnen, als Spaltholz zu Schin- deln, Fassdauben, als Schnittholz zu Liden und zum Wagenbau. Durch Aufreissen der Rinde und Anplatzen des Stammes am stehenden Baume gewinnt man weisses kiares Harz, das zur Bereitung des in Griechenland ein- heimischen Bitterweines, Harzweines, Pechweines in gros- sen Mengen verbraucht wird. Die harzigen Stamm-, Stock- und Wurzel-Stiicke geben im Theerofen vielen Theer und Kienól. Die Rinde wird als Gerbestoff benützt. Die Edeltanne, wohl verschieden von der mitteleuro- paischen Pinus abies, von Decandolle als Pinus pectinata, ven Fraas als Pinus cephalonica und P. pect. var. graeca aufgefiihrt. Es finden sich von ihr reine Bestände, allein nicht in Thalern und Ebenen, sondern bei einer Eleva- tion von 2500 — 3000 Fuss. Sie liebt einen kraftigen : lockern Boden und kühle und schattige West- und Nord- seiten. Der Wuchs ist langsamer als bei der Kiefer und sie erreicht unter günstigen Verhältnissen erwachsen in einem Alter von 100 — 120 Jahren eine Hóhe von 100— 120 Fuss, und eine Dicke von 2 — 3 Fuss. Bei Stropo- nes zeigt die Tanne ein besonders schnelles Wachsthum. Man ‘sieht dort Stämme von 60 — 80 Jahren 90 Е. hoch und zwei Е. dick mit einen Zoll dicken Jahresringen in der Periode von 20.— 50 Jahren. Sie wird erst in einem Alter von 50 — 60 Jahren fruchtbar , und es treten dann alle 3 — 5 Jahre reichliche Saamen-Jahre ein. Die Blüthezeit ist ип April, und die Zapfen werden im Sep- tember reif und dann fallen die Saamenkórner mit den Schuppen zugleich weg. Der Zapfenspindel bleibt of 437 mehrere Jahre hängen. Zur Gewinnung des Bauholzes und des gróssten Ertrages an Brenn- und Kohlenholz darf man ihre Haubarkeit mit 100 Jahren bezeichnen. Das feine, weiche, weisse , leichte und elastische Holz ist vorzüglich gut zum Verbauen ins Trockene, bei Schiffsbau zu Masten etc. Aus den Blasen oder Beulen an der Rinde, so wie durch Aufreissen wird Terpentin und Harz gewonnen. Da sie indess nur in grósserer Erhebung vorkommt und auf felsigem zerklüftetem Terrain, so ist die Entfernung der Stämme vom Platze der Benützung sehr entgegen, wesswegen eine Sägemühle bei Stropones auf europäische Weise angelegt nach einigen Jahren Arbeit bald wieder aufhórte. Dieser ganze Reichthum der Insel verfault beinahe unbenützt, kaum dass einige Koh- lenbrennereien sich seiner erbarmen, da Kohlen auf Maulthieren auch auf ungünstigem Terrain zu transpor- tiren sind. Indess ist der Verbrauch der Kohle auf der Insel selbst sehr unbedeutend , so dass der Bedarf in der nàchsten Nàhe aufgefunden wird. Die Russkiefer, der Pinienbaum, Pinus pinea , Kuku- naria, bildet bei Achmét-Agá, Resa und Mantudi nur an niedern Punkten der dortigen Gebirge, auf den Hügeln, welche diese Thaler einschliessen, kleine Parthien. Diese Kiefer reicht nicht über 1000 Fuss an die Gebirge hinan. Der Wuchs ist palmenartig, die einzelnen Zweige bilden . eine runde ausgedehnte kegelfórmige Krone. Sie wächst sehr schnell besonders in der Periode von 10 — 50 Jah- ren, oft zu einen Zoll dicken Jahresringen. Mit 60—80 Jahren ist sie 50 — 60 Fuss hoch, beinahe astlos bis zur runden Krone und 13 — 2 F. dick. Diese Kiefer ist sehr vielen Beschädigungen ausgesetzt durch Sammeln und Abreissen der Zapfen mit den€Aesten. Die in den Zapfen zahlreich verborgenen Nüsse werden gernegegessen 438 und viele davon in den Handel gebracht. Das Holz von gróberer Natur und leichter spaltbar als das der Pinus maritima wird nicht sehr geschitzt. Die Fóhre, gemeine Kiefer, Pinus sylvestris, ist die seltenste und kommt nur im Norden der Insel vor. Die italienische Eiche, Speise-Eiche, Quercus Esculus, wird in der südlichen Halfte der Insel vorkommend an- genommen, von andern auch widerstritten. Ich habe sie nie gesehen. | Eine andere Eichenart , welche auf der Insel sowohl grössere Waldungen bildet als auch in einzelnen Bestän- den überall vorkommt, ist die Quercus pubescens. Sie geht nur bis zu einer Hóhe von 2000 Fuss, wächst schnel- ler als ihre übrigen Schwestern, hat eine starke Krone, und scheint gegen die atmosphärischen Einflüsse nicht sehr empfindlich zu sein. Nach Beobachtungen von ge- fällten Stämmen erreicht sie mit 40 Jahren eine Dicke von 2 Zoll und eine Höhe von 25 — 30 Fuss. Ми 80 Jahren, in geschlossenem Stande erwachsen , ist sie oft schon 1 Fuss und darüber dick und 40 — 50 Fuss hoch. Der Stamm wächst ziemlich gerade und schlank und kann mit 130 — 150 Jahren zum Bau- und Werkholz gefällt werden. Sie wird mit 80 Jahren fruchtbar, blüht im Monate April und bringt die Frucht im September zur Reife. Alle zwei bis drei Jahre sind Saamenjahre. Das feine, hellbräunliche , leichte Holz wird wegen seiner Festigkeit, Härte und Dauerhaftigkeit vorzüglich zum Mühlen-, Schiffs-, Wasser- und Maschinenbau, und ais aus- gezeichnetes Construktionsholz zum Lafettenbau der Ka- nonen und zu Gewehr- und Pistolenschäften verwendet. Ausserdem wird es verbrannt oder zur Kohlenerzeugung gebrauht. Rinde, Früchte, Galläpfel und Knoppern wer- 439 den auf gleiche Art verwendet wie überhaupt von allen Eichenarten. Ein Kubikfuss frischen Holzes wiegt 70 Pfund. Ferner kommen theils einzelne, theils in Bestanden fol- gende Eichenarten vor: Quercus Ballota Desf., О. sessi- liflora, О. peduaculata Sibt., О. Aegilops Г. die schön- ste und hochstämmigste Eiche im Süden, О. Cerris im Norden Eubéas. Voa beiden werden die Knoppern, von ersterer auch die Fruchtkelche nebst der Eichel in Han- del gebracht als Gerbemittel. Quercus coccifera L., die Kermeseiche, kommt als Baum einzeln von der Dicke von $ — 2 F. und 40 — 50 Е. Höhe mit wagerecht aus- gebreiteter , dicht belaubter Krone bei Kastra - Vala, Monitri, Kyparissi ete. vor. Ausserdem überzieht sie als 3 — 8 F. hoher Strauch in einem wilden undurchdring- lichen Gestrüpp viele Gebirge, besonders im Süden Eu- böas. Das Holz ist äusserst hart , elastisch und somit mehrfach nutzbar. Die von den Schildlàusen, Coecus ilicis verursachten Auswiichse an den jungen Trieben und Blat- fern dienen in den Farbereien an der Stelle der Cochenille. Die Steineiche, Quercus ilex, auch Stecheiche, ist sehr vereinzelt und nirgends hàufig in den Schluchten der Ge- birge bei Achmet-Agá, Xerochori, am Delphi etc. wo sie als Baum von 40 Е. Höhe und 1+ Е. Dicke vorkommt. Das Holz ist seiner ausserordentlichen Harte wegen sehr geschatzt. Die zahme Kastanie. — Caslanea vesca W. bildet auf Eubôa, besonders am Delphi ganze Walder, welche bis in die Region von 2000 Fuss hinaufsteigen. Der frische Thon- und Glimmerschiefer auf Kalkboden scheint ihr besonders zuzusagen. Sie ist etwas empfindlich und be- darf jung Schutz und Schatten. Der Stamm ist walzen- fórmig und gerade in einem Alter von 100 — 120 Jahren 60 — 70 Fuss hoch und 2 Fuss dick. Mit 30 Jahren fangt 440 er an fruchtbar zu werden, und alle 3 — 4 Jahre ist ein Saamenjahr. Das gelblich weisse, langfaserige Holz liefert seiner Schónheit, Zahigkeit und Dauer wegen ein verzügliches Nutz- und Constructionsholz. Es kommt in seinen Eigenschaften dem Buchenholze gleich, und giebt ausser Bau- auch vorzügliches Brennholz und eine vor- treffliche Kohle. Die Rinde wird zum Gerben gebraucht, und die Früchte geben eine wohlschmeckende Speise.— Aus diesem Vorkommen des zahmen Kastanienbaumes als Waldbaum lässt sich wohl mit Grund annehmen, dass er nicht hieher gebracht wurde, sondern dass er ursprüng- lich hier gediehen ist. Hippokrates , Xenophon und an- dere ältere Schriftsteller erwähnen schon seiner. Blos einzeln, in Vermischung oder in kleinen Gruppen, welche nicht als Wald betrachtet werden kónnen, kom- men folgende Baumarten vor: die morgenlandische Pla- tane, Platanus orientalis, überall in Griechenland , an schattigen, frischen Plätzen, in der Nähe der Bäche ganze Auen bildend. Sie erreicht eine beträchtliche Höhe und Dicke, im Thale von Achmet- Aga giebt es Stämme von 18— 20 Fuss im Umfange und 100 F. Höhe mit einer ausgebreiteten Krone. Sie wächst schnell und wird über 500 Jahre alt. Das weisse , kurzfaserige Holz ist zum ökonomischen wie technischen Gebrauche vortrefflich und liefert gute Kohle. Das Reisig giebt ein dauerndes Flecht- werk. Die Platane bindet mit ihren um sich greifenden Wurzeln den Boden, besonders an Gebirgsbächen. Die Korkrüster , rauhe Ulme, Ulmus suberosa, kommt ganz einzeln in den Gebirgen von Achmet-Aga, Xerocho- rion, Disto etc. vor. Sie besitzt ein vortreffliches Werk- und Nutzholz. — Die gemeine Esche, Fraxinus excelsior, einzeln und gemischt mit andern Baumarten an Bächen und Quellen, besonders im Thale von Ajo Dimitri, bei 441 Karisto. Ihr hartes, dauerhaftes, zähes Holz ist gesucht von den verschiedenen Holzarbeitern. Die Hopfenstein- buche, Carpinus Ostrya, in dem Eichenwalde bei Simia und in den Gebirgen von Xerochori einzeln vorkommend. Das feste und zähe Holz ist vielfach brauchbar , auch dient sie zu lebendigen Zäunen. — Die Schwarzerle, Alnus glutinosa, in kleinen Parthien beisammen bei Achmet-Aga an Bachen und frischen Platzen. Diese schnellwachsende Erle befestiget die Ufer der Gebirgsbäche sehr. — Die Stein- oder Winter-Linde, Tilia parvifolia, kommt hier und da auf dem Gebirge von Kastra-Vala und Metochi bei Kumi vor. Sie giebt ein sehr brauchbares Nutzholz und die Kohle verwendet man zur Pulverbereitung. — Silberlinde, Tika argentea, strauchartig auf dem Gipfel des Xerovuni bei Kumi. Die gemeine Cypresse , Cupressus sempervirens, einzeln oder auch ia gróssern Gruppen angegogen in dem Oel- walde bei Chalkis, Karisto, Kumi und fast bei den meisten Ortschaften. Das gelblich-röthliche Holz ist fest und dauerhaft, "nimmt eine schöne Politur an, und dient we- gen seines geraden und schlanken Wuchses zum Bauen. Im Aiterthume machte man Mumiensärge, Gesetztafeln etc. aus ihm. Der Eibenbaum, Taxus baccata, sehr selten und vereinzelt vorkommend auf dem Gebirge von Draxi und Achmet-Aga, auf dem Wege nach Nerotribia, auf Xerovuni bei Kumi, an Delphi. Die Stamme werden hóch- stens 30 — 40 Fuss hoch und 1 — 2 F. dick. Die Beeren wurden immer als schädlich angenommen , selbst heute noch; und die Zweige wurden im Alterthume zu Trauer- kronen verwendet. Die griechische Pappel, Populus graeca, an Bachen und schattigen Stellen vorkommend , beson- dershàufig bei Karysto, Ajo Dimitri etc. ist gewiss aus der Populus alba entstanden, die wenn sie aus sehr feuch- 442 tem Boden in mehr trocknen kommt, die Charactere der Graeca annimmt; man nennt sie auch atheniensis, weil sie gerade auf atheniensischem Boden diese Umwandlung am häufigsten erleidet. Der Baum war dem Herkules heilig , und die Opfernden bekränzten sich damit. Ob Populus nigra und tremula auf Euböa vorkommt, kann ich nicht sagen, gefunden habe ich sie nie. Die weisse Bachweide, Salix alba, liebt Bäche und feuchte Orte wie bei Kumi, Mantudi, Kucla, Karysto. Der dreikoppige Ahorn, Acer creticum , selten in den Gebirgen von Achmet-Aga und Pili, auch bei Metochi und kommt mehr strauchartig vor. Der gelbbeerige Zür- gelbaum, Celtis australis (orientalis?) einzeln bei Chalkis und Vasiliko, der gemeine Judas-Baum , Cercis Siliqua- strum, fast überall, besonders in der Nähe der Ortschaf- ten, ist wegen seiner schönen rothen Schmetterlings- blüthe ein beliebter Zierbaum. Der wilde Oelbaum , Olea europaea v. sylvestris, auf allen Euböischen Gebirgen, indess häufig verkrüppelt vor- kommend. Der edle Lorbeer, Laurus nobilis, einzeln im Gebirge, wild, bei den Ortschaften angepflanzt; der Gra- natapfelbaum, Punica Granatum, der Johannisbrodbaum, Ceratonia Siliqua, der wilde Mandelbaum , Amygdalus communis, der gemeine Wallnussbaum , Juglans regia , der weisse und schwarze Maulbeerbaum , Morus alba u. nigra, die gemeine Pflaume , Prunus domestica, Citrus Aurantium, Citrus medica, Prunus cerasus dulcis, Prunus semperflorens, Prunus prostrata, Prunus spinosa, Cratae- gus oxyacantha, Sorbus domestica , finden sich überall, theils ursprünglich wild, theils verwildert, theils ange- pflanzt. Von den Straucharten sind es folgende, welche domi- niren: die erdbeerartige Sandbeere mit glatter rother 443 Rinde, Arbutus Andrachne а. Unedo , kommt auf allen Vorbergen strauchartig vor, und bildet ganz charakteri- stisch die südlichen Heiden. Hóher im Gebirge aufstei- gend bis zu 2000 Fuss bildet er Baume von 20—30 F. und 1—1 F. Dicke. Ilex Aquifolium, Corylus Avellana kommen ebenfalls baumartig bei Stropones vor, strauch- artig allenthalben im Gebirge. Die breitblätterige Steinlinde, Phillyrea latifolia, 30— 40 F. hoch im Gebirge, ein Strauch in den Vorbergen, Pistacia Lentiscus, der Mastixbaunn, ein üppiges, immer grünendes undurchdringliches Gebüsch bildend , das oft ganze Gebirge überzieht, und zuweilen baumartig 18—20 Е. hoch wird, Cytisus nigricans , Daphne Lau- reola, Hedera Helix, Erica arborea, Crataegus oxyacantha, Lycium europaeum, Rhamnus Alaternus, Rhamnus Paliu- rus, Rhus Cotinus, Nerium Oleander , Juniperus phoeni- cea, Juniperus Oxycedrus, Juniperus communis, Buxus sempervirens? Oleanthus europaeus, Sambucus nigra, Vi- tex Agnus castus, Phlomis fruticosa, Tamarix orientalis, Rosmarinus officinalis, Inula tomentosa, Genista acantho- clada, Cistus creticus, villosus, salicifolius, monspeliensis, Ononis spinosissima , Smilax aspera, Solanum nigrum , Thymus capitatus, incanus , graveolens, Zygis, Acynos , Serpyllum, Teucrium capitatum, Poterium spinosum, Pas- serina hirsuta, nitida, Clematis cirrhosa, Rosa sempervi- rens, canina, pinipinellifolia, centifolia (wild) gallica. Bei allgemeiner Betrachtung der Vegetation und Pro- duktionsfähigkeit der Gebirge von Euböa, bei Beobach- tung der fast überall vorkommenden einzelnen Exem- plare solcher Holzarten, die Waldungen bilden, ist man ziemlich sicher zu dem Schlusse berechtigt, dass Euboea ganz und gar mit den schónsten Waldungen bedeckt war. Diese mussten der Kultur, der übermässigen Viehweide, 444 den regellosen, sehr willkührlichen Holzfallungen und den schneliwachsenden wuchernden Gesträuchen weichen, und die jetzt noch vorkommenden Bestände sind nur als die kleinen Ueberreste anzusehen. Der Norden der Insel ist noch am meisten bewaldet, und zwar mit Kiefern und Eichen. Die mittlern Gegenden enthalten grosse Partien von der Tanne und Kastanie, und an der westlichen Sei- te auch Kiefernbestände. Im Süden wuchert ein üppi- ges Gebiisch der obengenannten Straucharten bis zu dem mächtigen Gebirge St. Elias, auf dem sich Walder von italienischer Eiche und Kastanie ausbreiten. _ In den Thälern und an den niedern Hügelgruppen hat die Strandkiefer ihren Standort; höher erscheinen die Waldungen der Kastanie und Quercus pubescens, dann der italienischen Eiche und auf den höchsten Punkten dehnt sich die Tanne in grossen Partien aus. Diese Waldungen gehören grösstentheils dem Staate, und nehmen als solche, ohne Einrechnung der dazwischen- liegenden grossen Blössen und mit Sträuchern bewach- senen Berge, eine Fläche von ungefähr 6132 Hectaren, gleich 18,000 Tagewerken, ein, während die Insel zu 60 Quadratmeilen gerechnet wird. . Zoologisches. In zoologischer Beziehung bietet die Insel Eubóa eben sowenig Abweichendes vom Gesammt - Griechenland dar, als in botanischer Beziehung, sondern sie ist im Gegen- theil ein wahres Miniaturbild davon, allein das Interes- sante liegt eben darin, dass die Insel eben Alles aufzu- weisen hat, sie, als kleiner Theil des gróssern Ganzen, und dass die Fauna Griechenlands und folglich auch der Insel bei weitem weniger bekannt ist als die Flora—und 445 zwar je niederer die Thierformen sind, desto seltener wurden sie untersucht und beobachtet. Ich muss mich dem- nach in dieser Sache ganz allein auf das stützen , was ich selbst dort gesehen und gesammelt habe. An Hausthieren hat die Insel Alles, was sonst in Ru- melien und der Halbinsel Morea vorkommt. Das Pferd , der macedonischen Race angehórend, klein gedrungen mit dünnen Festeln, kurzem unschönem Kopfe, langhaarig, ausdauernd bei der schlechtesten Pflege, folgsam, gesel- lig und Menschen und Thiere liebend, ше hinterlistig und boshaft, immer klug, überlegend und sicher in sei- nen Bewegungen, ist ein grosser Schatz für den Städter und Landmann. Ein solches Thier ist auf den Reisen in den weglosen Gebirgen Freund und Gesellschafter des - Reisenden; er kann sich ihm in den schwierigsten La- gen der ungangbarsten Steige, die vorher nur von Zie- gen erklettert wurden, unbedingt anvertrauen , und das edle Thier wird, aufgemuntert durch ein Paar freundliche Worte, dieses Vertrauen durch doppelte Anstrengung, Sorgfalt, Sicherheit und Ausdauer belohnen. Eine Hand voll Gerste und etwas kurzgeschnittenes Stroh sind dem genügsamen Thiere fast Köstliche Nahrung. Der Esel und das Maulthier, beide kleiner als die Ita- liens und Spaniens, finden sich wechselweise in jeder Hütte, in jedem Hause; der Esel ist oft der einzige Reichthum , das oft einzige Besitzthum des Armen, das Maulthier aber immer schon ein Zeichen von Wohlhä- bigkeit des Besitzers. Kamele und Dromendare werden jetzt selten mehr auf der Insel gehalten; unter türkischer Herrschaft waren sie zahlreich. Der Ochs , die Kuh, der Büffel, die Ziege und das | Schaf bilden den Reichthum der Einwohner, denn Vieh- 446 zucht und Ackerbau sind mit Ausnahme von etwas Schiff- fahrt die einzigen Erwerbsquellen derselben. Besonders aber sind es die Ziegen und Schafe, die in grossen Heer- den gehalten werden, aber auch zugleich das Hinderniss sind des Emporkommens neuer Waldpflanzungen. Da al- lenthalben Freiweide ist, die Heerden nie in Stallungen kommen, sondern Sommer und Winter auf Berg und Thal zubringen, so wird jeder Spréssling entweder ausgeris- sen oder jährlich abgeweidet, so dass die schönsten Baum- arten als verkrüppeltes Gesträuch erscheinen. Schweine werden reichlich gehalten, die insgesammt einer eigenthümlichen Race angehóren. Es ist ungemein lang- und hartborstig von dunkelgrauer Farbe oder weiss- lich, nie aber róthlich. Der Hund und die Katze fehlen ebenfalls in keinem Hause. Der Hund ist ohne Ausnahme der Schäferhund, dem Wolfe oder Schakale oft tàuschend ähnlich, sehr häufig auch von dunkler Farbe mit braun- rothem Gesichte und Läufen. Seinen Pflichten als Schà-. fer- oder Haushund kommt er sehr pünktlich nach, ist klug und verständig, sehr gehorsam seinem Herrn, er- tragt geduldig alle Unbilden, die ihm von den Hausge- -nossen zugefügt werden, ist aber heimtückisch, rachsüch- tig, blutdürstig gegen jeden Fremden, besonders aber wenn er fränkische Kleidung trägt, wenn es aber zum Kampfe kommt feig. Windhunde , sogenannte Hasenfän- ger, giebt es nur noch wenige auf der Insel. Aus dem Geschlechte der Vógel finden sich Hühner, Perlhühner, welsche Hühner und Tauben als Hausthiere. Verzeichniss der Säugethiere, welche auf der Insel Euböa vorkommen. Cervus Elaphus L. Cervus Capreolus L. — Dama L. Capra Aegagrus L. Lepus cuniculus Г. — timidus L. Sciurus vulgaris L. Felix catus L. — lynx L. Canis lupus Г. — aureus L. — vulpes L. Meles taxus. Mustella foina. — vulgaris Briss. Erinaceus europaeus L. Talpa coeca L. Dinops Cestoni Sar. Vesperugo noctula Daub. — Kuhlu Natter. 447 Vesperugo marginatus Cretschm. — pipistrellus Daub. Verperus serotinus Daub. — Savi Bonap. — Leucippe Bonap. Vespertilio maximus L. Rhinolophus ferrum equi- num Daub. —- clivosus Cretschm. — Hippocrepis Herm. Mus Rattus L. — decumanus Pall.? — musculus L. — sylvaticus L. Verzeichniss der Vogel, welche auf Eubôa vorkommen. Neophron percnopterus L. Vultur fulvus Briss. — albicollis Brehm. Gyps cinereus Sav. Gypaétos barbatus L. Falco subbuteo L. — peregrinus Briss. — ]anaris L. — aesolon Gmel. — concolor Tem. — arcadicus Lind. — vespertinus L. — cenchris Naum. Falko tinnunculus L. Aquila brachydactyla Mayer. Buteo vulgaris Bechst. Aquila pennata Gmel. — Bonelli Tem. — naevia Briss. — chrysaëtos L. — imperialis Bechst. — albicilla Briss. Milvus regalis Briss. — niger Briss. Astur palumbarius Gessn. 448 Astur nisus Г. | Emberiza Cirlus L. Circus cyaneus L. — miliaria Г. — pallidus L. — caesia Cretschm. — cineraceus Mont. — bet — aeruginosus L. — schoeniclus L. Strix aluco L. Passer montanus Ald. Aegolius otus L. — domesticus L. — brachyotus Forst. Fringilla carduelis L. Stryx Tengmalini Gmel. — cannabina Г. — nudipes Vilsson. — citrinella Г. Bubo maximus L. — chloris L. Stryx scops L. — petronia Г. Gypsellus melba L. — coelebs L. — apusL. — monlifringilla L. Caprimulgus europ. L. Coccothraustes vulgaris Cuculus canorus L. Briss. Iynx torquilla L. Parus pendulinus L. Picus viridis L. — barbatus Briss. сапа — . coeruleus L. — minor L. — major Г. — major L. — ater Г. Alcedo ispida L. — lugubris Ze. Merops apiaster L. Sitta syriaca Ehrenb. Coracias garrula L. Garrulus glandarius Briss. Upupa epops L. Pica caudata. Alauda cristata L. Cervus Corax. — arborea L. — Cornix Е. — arvensis L. — frugilegus Г. — brachydactyla Leisi.| Pyrrhocorax alpinus Viall. — саапага L. Fregilus graculus Г. Emberiza melanoceph. Sco-|Sturnus vulgaris L. pell. !Merula rosea Briss. — hortulana Г. Troglodytes parvulus Koch. 449 Cinclus aquaticus Briss. Ficedula sibilatrix Bechst. Anthus pratensis L. Sylvia leucopagon Meyer. — carinus Pall. — melanocephala Gmel. — arboreus Bech. —. orphea Tem. — rufescens Ten. — atricilla Briss. Motacilla alba L. — cinerea Briss. — boarula. — hortensis Pennant. — melanocephala — philomela Bechst. Lichtenst. — luscinia L. Oriolus galbula L. — rubicola Lath. Turdus saxatilis L. — phoenieurus Lath. — cyaneus L. — tithys Lath. — musicus L. Saxicola rubetra L. — torquatus Г. — rubicola L. — ihiacus Г. — oenanthe Г. — viscivorus L. — stapazina L. — merula L. — aurita Tem. Accentor alpinus Gmel. Lanius minor Gmel. — modularis Г. — collurio L. Sylvia luscinoides Sari. — rufus Briss. — turdoides Mayer. — personatus Tem. — arundinacea. Muscicapa grisola Г. Salicaria olivetorum Strik- — parva Bechst. land. — albicoilis Tem. — phragnites Bechst. | Hirundo urbica L. . — Фасса Lind. — rustica Г. Sylvia galactodes Tem. rupestris Scupel. — cisticola Tem. riparia Г. — Сей Marm. Columba palumbus L. — Ruppellii Tem. — oenas. Regulus agnicapilius Brehm. — livia Briss. — cristatus Koch. — turtur L. Ficedula hypolais L. Phasianus colchieus L. № 9. 1855, | 30 450 Perdix graeca Briss. Ortygion coturnix L. Glareola pratincola L. Otis tarda L. — tetrax L. Grex pratensis Bechst. Rallus porzana L. — minuta Pall. Ortygometra pygmaea Naum. Rallus aquaticus L. Gallinula chloropus L. Fulica atra L. Grus vulgaris Pall. — virgo L. Oedicnemus crepitans Tem. Charadrius spinosus Has. Vanellus cristatus Meyer. Charadrius pluvialis L. — morinellus L. — cantianus Lath. — hiaticula Г. — minor Meyer. Haematopus ostralegus L. Recurvirostra avocetta L. Himatopus rufipes Bechst. Totanus glottis L. — stagnatilis Bechst. — calidris Е. — glareola Г. — ochropus L. — hypoleucos Tem. Limosa rufa Brisson. — aegocephala L. Tringa pugnax L. — subarquataGüldenst. — Cinclus L. — minuta Е. — Temmingi Г. Gallinago gallinula Bon. — scolopag. Bon. —. major Bon. Scolopax rusticola L. Numenius aequata L. — tenuirostris Vieill. — phaeopus L. Ibis falcinellus L. Ardea purpurea L. — cinerea L. — alba L. — Garzetta L. — commata Pall. — minuta Г. — stellaris L. — nyctocorax L. Ciconia nigra Г. — alba Briss. Platalea leucorodia L. Cygnus musicus Bech. Anser albifrons Penn. — segetum Gmel. Anas tadorna L. — rutila Pall. — penelope L. — querquedula L. — strepera L. — acuta L. =" 451 Anas Boschas Г. Procellaria cinerea Gmel. — crecca L. — puffinus Brunich. — clypeata Г. — obscura Gmelin. — clangula L. Larus minutus Pallas. — marila L. — melanocephalus Natt. — jeucophthal. Bechst. — ridibundus L. — rufina Pall. — canus L. Merganser Serrator L. — argentatus Brunich. Mergus merganser L. — cachinaeus Pallas. — albellus L. — marinus L. Phalacrocorax — Desmarestii | Sterna caspia Pall. Meyer. — hirundo L. —— | glaculus L.| — minuta L. UNS pygauraeus — cantiaca Gmel. Pall. — anglica Montag. Pelecanus crispus Bruch. — leucopareja Natt. Podiceps minor Lath. — leucoptera Schnitz. — meritus Briss. — nigra Briss. Von den Thieren tiefer stehender Ordnungen kann bis zur Zeit noch kein vollständiges, kaum ein annäherndes Verzeichniss aufgestellt werden; es liegen keine andern Materialien vor als die ungenügenden in meiner Mappe. Süsswasserfische giebt es ohnehin kaum, da der Lauf der Bäche, die im raschen Falle nie nach der Länge der Insel, sondern immer nach der Breite derselben ins Meer münden, zu kurz ist. ae oe 30° Resultate einer vergleichenden mikroskopischen Untersuchung von meir denn dreissig verschiedenen Proben der sogenannte Schwarz-Erde (Tseherno - Sjom); von Dr. I. Е. Weısse zu Sr. -PreTERSBURG. Wir besitzen von Ehrenberg (Berliner Monatsberichte. Spt. und Oct. 1850) mikroskopische Analysen der Sch warz- Erde aus den Gouvernements Charkow und Orel, wel- che wohl klar darthun dürften , dass die aus geologi- schen und aus chemischen Gesichtspuncten von Murchi- son und von Professor Schmid in Jena ausgesprochene . Meinung, als sei die Schwarz-Erde ganz verschieden von allen übrigen schwarzen Acker-Erden, und als sei sie eine zerfallene ältere Gebirgsart, zu den unbegründeten Hy- pothesen gehöre (5. (‘) Wangenheim von Qualen, welcher schàtzenswerthe Beiträge zur Kenntniss der schwarzen Erde in Russland im XXVI und XXVII-ten Bande des Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou 453 Da mir gegenwärtig Proben solcher Erdarten aus mehr als dreissig verschiedenen Lokalitäten des russischen Reichs, welche ich der Güte des Herrn Jelesnow , Ad- junet der St. Petersb. Acad. d. Wiss., zu verdanken ha- be, zur Hand sind, hielt ich es der Mühe werth, sie ei- ner vergleichenden Untersuchung mit dem Mikroskope zu unterwerfen. Ich schliesse ihnen noch eine Schwarz-Erde aus dem Caucasus an, welche mir durch die Gefallig- keit des Herrn Akademikers Abich zugegangen ist, und welcher derselbe in seinem Aufsatze: «Ueber einen in der Nähe von Tula Statt gefundenen Erdfall» erwähnt hat (*). Obige Erdproben stammen aus folgenden Lokalitäten her (**): 1. Gouvernement Charkow. à. Aus der Umgegend der Stadt Sslawjansk; aus 22 Werschok Tiefe; nicht sehr schwarz. 9. Gouvernement Jekaterinoslaw. b. Aus der Umgegend der Lugan'schen Giesserei. Sehr schwarz. von 1853 und 1854 geliefert, macht S. 50 die irrthümliche Bemer- kung, als habe Ehrenberg versáumt anzugeben, ob die von ihm unter- suchte Erde der oberen Ackerkrume oder der Tiefe eines bereits bear- beiteten oder nicht bearbeiteten jungfraulichen Bodens angehôrt. In der Beilage zum preussischen Anzeiger von 1850, welchen W. v. Q. hiebei citirt, mag eine solche Angabe gefehlt haben, in den von mir oben angeführten Monatsberichten ist dieselbe jedoch zu finden. (*) Bullet. phys.-mathém. de ГАсаа. d. Sc. de St. Pétersbourg. T. XIII. № 22. 23. 1855. (**) Ein! zeigt an, dass in der Probe ziemlich viele Phytolitharien; zwei! aber, dass dieselbe sehr reich an ihnen gewesen; bei den armeren Pro- ben fallen diese Bezeichnungen weg. 454 3. Gouvernement Kasan. с. Aus der Nahe des Dorfes Russkaja Ismihr im Lapschew’schen Kreise; aus der Tiefe von à Ar- schin; sehr schwarz.!! d. und e. Beide aus dem Tschebokssary’schen Krei- se und von der Oberfläche; erstere fünf Werst von dem Orte Tjurleme , sehr schwarz.! letztere sieben Werst von Pichtschurino , auffallend licht gefärbt, viele gefärbte Pflanzentheilchen enthaltend. f. und g. Beide aus der Nähe des Dorfes Besdna im Spask’schen Kreise; erstere aus der Tiefe von 1 Archin; sehr schwarz! letztere von vier Wer- schok, lichter. 4. Gouvernement Kursk. h. Aus der Umgegend der Stadt Kursk; von der Ober- fläche; grauschwarz. 5. Gouvernement Nischegorod. 1. Sechs Werst von dem Orte Scharapowa im Sser- gatsch’schen Kreise; gelblich. k. Nicht weit von dem Orte Masslowka, aus 10 Werschok Tiefe; sehr schwarz. 1. Zwischen den Dörfern Sslisnevo und Kusmino im Arsamas’schen Kreise; von der Oberfläche; sehr schwarz! ! m. Bei dem Dorfe Tschernoretschje im Wassil - Sursk’schen Kreise, aus einer Tiefe von zehn Werschok; lichtschwarz ! n. Aus derselben Gegend, von der Oberflache; sehr schwarz ! ! 455 6. Gouvernement Rjäsan. o. Aus der Nähe des Dorfes Oserky im Rjashsk’= schen Kreise, von der Oberfläche; lichter gefärbt. р. Von eben daher, aus der Tiefe; schwarz ! 4. Aus dem Donkowsky’schen Kreise, von der Ober- fliche; sehr schwarz !! 7. Gouvernement Ssaratow. г. Bei dem Dorfe Bogorodsky im Chwalynsk'schen Kreise; salziger Boden, von sehr lichter Farbe. s. Bei dem Dorfe Generalschino im Petrowsk’schea Kreise; ebenfalls von licht - schwarzer Farbe. 8. Gouvernement Ssimbirsk. t. Von dem Orte Nowaja Ratscheika im Ssysran'schen Kreise; aus einer Tiefe von 11 Arschin; nicht sehr schwarz. и. Von ebendaher, aber von der Oberfläche; viele gefärbte Pflanzen - Reste enthaltend, daher licht gefärbt und weich anzufühlen. у. Sechs Werst von Burunduck im Buinsk’schen Kreise. w. In demselben Kreise, sechs Werst von der Stadt Buinsk, aus der Tiefe von 1 Arschin! x. Vier Werst von Ssysvan, aus vier Werschok Tie- fe; nicht sehr schwarz, viele Quarzkérner und weiche Pflanzentheile enthaltend. у. Zwischen Ssimbirsk und Kljutschniza, eine fein gepulverte, sehr schwarze Erde. 456 2. Sieben Werst von Schumovka im Ssimbirsk’schen Kreise, von der Oberfläche; sehr schwarz! ! 9. Gouvernement Tula. aa. In der Nahe des Dorfes Mochowoje im Nowos- sil'schen Kreise; fein gepulvert; sehr schwarz. bb. Zwei Proben, sieben Werst von der Stadt Tscherni, aus einer Tiefe von 71 und 10 Wer- schok; beide mit einem blassgelben Anstrich. ! 10. Gouvernement Wladimir. cc. In der Nahe von Jurjew, aus der Tiefe von 1 Arschin; von bràunlichschwarzer Farbe. 11. Gouvernement Woronesch. dd. Aus der Umgegend der Stadt Pawlowsk, feines schwarzes Pulver. ee. Bei Belaja Gora im Pawlowsk'schen Kreise, vier Werschok tief, sehr schwarz, mit nur sehr zer- streut vorkommenden Phytolitharien aber überaus grossen Quarzkórnern. ff. Vier Werst von dem Dorfe Anna im Bobrow'schen Kreise, aus vier Werschok Tiefe; von lichtschwar- zer Farbe. gg. Aus demselben Kreise, in der Nahe von Nowaja Tschigolka, aus einem salzigen Sumpfboden; sehr schwarz! 19. Aus dem Caucasus. Diese. Schwarz-Erde hat Herr Akademiker А bich auf dem nordwestlichen Abhange 457 des Caucasus in einer Héhe von 2000 Fuss einge- sammelt. Sie ist nicht nur, wie derselbe S. 355 der oben erwähnten Abhandlung sehr richtig bemerkt, der sonstigen Schwarz-Erde Russlands physikalisch völlig vergleichbar, sondern enthält auch dieselben Phytolitharien, nur nicht in so grosser Menge, als die vorher mit zwei!! bezeichneten Proben. Der grósste Theil der aufgezählten Erdproben kommt hinsichtlich des äusseren Ansehens und Verhaltens darin überein, dass sie in grösseren oder kleineren Krümchen, wie sie Ehrenberg auf der 34-sten Tafel seiner Mikro- geologie anschaulich gemacht hat, bestehen, welche mit Wasser übergossen leicht auseinander fallen, mit Salz- säure nicht aufbrausen, und dem Gefühle wie dem Auge zu erkennen geben, dass ihnen mehr oder weniger Quarzkörner beigemengt seien. Die meisten dieser Pro- ben waren vollkommen schwarz, nur einige unter ihnen zeigten eine lichtere, in’s Gelbliche spielende Farbe, was sich besonders herausstellte, wenn sie mıt Wasser über- gossen worden. Von jeder Probe habe ich zehn, im Ganzen also mehr als 300 Analysen gemacht, welche nachstehende Resul- tate ergaben: 1. In allen ohne Ausnahme fanden sich bald diese bald jene von Ehrenberg in seinen Analysen der Schwarz- Erde namhaft gemachten Phytolitharien in grösserer oder kleiner Anzahl. Die vorherrschenden Formen , weiche auch in den von mir als arm an ihnen bezeichneten Pro- ben vorkamen, waren stets dieselben Arten, welche in 458 der Schwarz-Erde von Charkow und Orel als solche von ihm genannt werden. Es sind: Lithostylidium rude, laeve, denticulatum und clavatum; ferner Lithodontium furcatum und rostratum. Lithostylidium Clepsammidium jedoch, welche von Ehrenberg ebenfalls hieher gerechnet wird, sah ich nur in der Probe п. aus dem Gouvernement Nischegorod. Die von ihm aufgestellte neue Form, Litho- stylidium ornatum, welche er in einer Probe von Orel gefunden und in seiner Mikrogeologie auf Tab. XXXIV. Fig. П. 13. 19. dargestellt hat, ist mir nirgends zu Ge- sicht gekommen. 2. Von Polygastern habe ich Arcella Globulus, Pinnu- laria borealis, Eunotia amphioxys und die zweideutige Concinophaena deutlich?erkannt. Erstere in mehreren Pro- ben, die Pinnularia und die Eunotia in den unter den Buchstaben с. /. und n. verzeichneten, die Coscinophaena in der Probe c. und in der aus dem Caucasus herstam- menden. 3. Eben so wenig wie Ehrenberg habe ich Polytha- lamien oder Polycystinen wahrgenommen; auch von Spon- golithen, von welchen er einige, wahrscheinlich zufallig beigemengte, Bruchstücke erkannte , ist mir keine Spur vorgekommen. Mithin sind simmtliche von mir unter- suchte Erdarten reine Süsswasser-Bildungen. 4. Unter dem mulmartigen Humus befanden sich durch- gängig doppelt lichtbrechende Steinsplitter und Quarz- körner, welche unter dem Polarisationsapparate die man- nichfaltigsten Edelstein - Farben abspiegeln ; ausserdem stiess ich auch oft auf mehr oder weniger weiche Pflan- zentheile, nur sehr selten auf grünliche Crystallprismen. 459 5. Nur in zwei Proben (5 und e. e.) begegnete mir die Leiche einer Anguillula -— sonst habe ich nichts von animalischen Beimischungen bemerken können. 6. Am reichaltigsten an Phytolitharien waren Proben aus Kasan, Nischni-Nowgorod, Rjäsan und Simbirsk; am armsten die aus Charkow, Jekaterinoslaw, Kursk, Ssara- tow, Wladimir und vom Caucasus. Wie viel die Phytolitharien nach diesem—und ob über- haupt? — zur Fruchtbarkeit der Schwarz-Erde beitragen mögen, wage ich nicht zu entscheiden. Einige naturhistorische Mittheilungen von dem Jahre 1854, von А. BECKER. Das Jahr 1854 war dem Jahre 1853 in seinen Wit- terungs - Verhältnissen fast vollkommen entgegengesetzt. In den ersten Monaten des Jahres fiel ungewöhnlich viel Schnee , dabei war die Kälte anhaltend gleichmässig und dauerte ziemlich einen Monat länger als in gewöhnlichen Jahren, so dass unsere Vieh - Heerden erst am 33 April auf die Weide gelassen werden konnten. Als die Schnee- massen schwanden , sammelte sich in den Vertiefungen der Steppen sehr viel Wasser an, welches grösstentheils der Sarpa zuströmte, die, im Jahre vorher fast trocken, nun einen solchen Ueberschuss zeigte, dass er, um Scha- den ш den Gärten zu verhüten, vermittelst der Schleu- | sen in die Wolga abgelassen werden musste. welchen 461 Weg auch der Ueberschuss im Laufe des Sommers noch oftmals zu nehmen hatte, der durch häufige Regengüsse herbeigeführt wurde , die besonders nach einem schwe- ren Gewitter mit verwüstendem Hagelschlag im Juni- Monat erfolgten, und in dem sonst immer sehr trockenen July-Monat fast keinen Tag ausblieben. Bei solcher Wit- terung, die seit Sareptas Gründung , in einem Zeitraum von 90 Jahren, noch niemals vorgekommen, musste na- türlich die Vegetation den üppigsten Grad erreichen, so- gar an Stellen, wo sonst fast nichts wächst, entwickel- ten sich einzelne Gräser, z. b. Eragrostis paeoides und Stipa capillata, zu einer solehen Fülle, dass mancher Heustock fast nur von diesen Grasarten gemacht wurde. In den eigentlichen Heuschlägen konnte mehrere Male gemaht werden, was den Vortheil brachte, dass manches Heu, welches durch Nässe verfault war, wieder ersetzt werden konnte. Für manche Gewächse war jedoch die nasse Witterung nicht günstig, z. B. für die Schirm- pflanzen Eriosynaphe longifolia und Chaerophyllum Pres- cotti, deren reifenden Samen an den Pflanzen verfaulten, andere Arten setzten keine Früchte an, z. B. Cynanchum sibiricum. Eine grosse Zahl der Gewächse, die schon in Samen geschossen hatten, erblühten theils im Sommer , theils im Herbst, zum zweiten Mal, z. B. Tamarix laxa, Atraphaxis spinosa, Nitraria Schoberi , Crataegus ambi- gua C. A. Meyer, C. monogyna, Pyrus malus, Spiraea crenata, Hioscyamus niger, Verbascum phoeniceum, Her- niaria oderata, Linum austriacum , Gypsophila muralis , Lythrum Thymifolia, Euphorbia astraehanica , Capsella bursa, Nasturtium brachyearpum , Erisymum versicolor, Chorispora tenella, Sinapis Juncea , S. arvensis, Malva borealis, Podospermum canum, Taraxacum officinale, T. caucasicum, Crepis tectorum, Cichorium, Erigeron cana- 462 dense, Pyrethrum achilleaefolium , Achillea leptophylla, Viola suavis, V. collina, Centaurea trichocephala, Poly- gonum aviculare, Astragalus rupifragus, A. subulatus , A. reduncus, A. diffusus, A. macropus und A. Onobry- chis. Die Kryptogamen Parmelia conspersa, P. seruposa und Marsilea strigosa wuchsen von Frühjahr bis Winter immer wieder von Neuem heran; die beiden Ersteren besonders da, wo der Boden kalk- und lehmhaltig war, durch welchen auch P. conspersa zu hiibschen Verstei- nerungen umgewandelt wurde. Letztere, Marsilea strigo- sa, an besondere Lokalitäten gebunden , kreuzte stellen- weise ihre wagerechten mehrere Fuss langen gemein- schaftlichen Wurzel-Auslàufer in ailen Richtungen, wo- durch sie die dichtesten Rasen bildete. In auflallender Menge entstiegen auch die Pilze. und die Schmarotzer- pflanzen Orobanche cumana, О. elatior, Phelipaea lanu- ginosa und Ph. arenaria der aufgeweichten Erde; die Schmarotzerpflanzen natürlich nur an den Stellen, wo ih- re Mutterpflanzen standen, mit deren Aufsuchung ich mich schon seit mehreren Jahren mit grossem Interesse beschäftigte. Es ist merkwürdig, dass diese Parasiten in der schónsten Blüthe stehen , wenn ihre Mutterpflanzen noch nicht blühen, und dass einige Arten sich von meh- reren Arten nähren, während andere nur an einer Mut- terpflanze vorkommen. Phelipaea lanuginosa und Ph. are- naria habe ich immer nur auf den Artemisia inodora,— und Orobauche elatior nur auf den Echinops Ritro- und Centaurea adpressa- Wurzeln sitzend gefunden. Oroban- che cumana hingegen erwachst aus den Wurzeln folgen- der Pflanzen: Artemisia nutans, А. fragrans , А. mono- gyna, A. austriaca, Xanthium Strumarium, Tripolium vulgare und, zum Aergerniss der Tabacksbauern, auch aus den Wurzeln des Tabacks. Zum Glück liebt diese Pflanze 463 den Boden, der besonders salzhaltig ist, daher ist sie auch nicht überall in den Tabacksgirten zu finden , wo sie aber einmal in einem Tabacksgarten auftritt, da zeigt sie sich gewöhnlich auch in so unzähliger Menge, dass der Taback grossentheils von ihr erstickt wird. An den Wurzelu einer Tabackstaude zählte ich einmal gegen 30 dieser Schmarotzer, die ersten Keime, Knollen an den Wurzeln , ungerechnet ; eine ähnliche Zahl sass durch- schnittlich an jeder Tabackspflanze eines grossen Ackers, dessen Besitzer diese ungebetenen Gäste nur durch das eine Mittel zum Verschwinden bringt, dass er den Acker mit Kohl bepflanzt, sobald er aber wieder mit Tabacks- bau beginnt , kommen auch die Parasiten wieder zum Vorschein, wenn auch im ersten Jahre nicht in so er- schreckender Menge. Der hàufige Regen war auch unsern Weingirten, den Kartoffel-, Arbusen- und Melonenfeldern sehr schädlich. Die Weintrauben verfaulten hiufig in ganzen Trauben an den Stócken , das Kraut der Karioffelfelder , die be- wüssert werden konnten, starb frühzeitig ab und die an demselben befindlichen Kartoffeln gingen schon in der Erde grossentheils in Faulniss über. Die wenig angefaul- ten zeigten sich bei näherer Untersuchung von dunkeln Adern durchzogen und voller Lócher, in welchen Wür- mer, Maden und Milben hausten. Das Kraut der Kartoffel- felder hingegen, die eine hóhere Lage hatten und nicht bewässert werden konuten, blieb grün und lieferte die schónsten Kartoffeln. Die Arbusen und Melonen wurden grésstentheils nieht reif, und was reif wurde, war ent- weder schon an den Ranken faul, oder verfaulte nach einigem Liegen in den Häusern. Einen grossen Einfluss übte das späte Frühjahr auf die früh erscheinenden In- sekten, von welchen einige Hautfliigler- und Schmetter- 464 lings - Arten von mir gar nicht bemerkt wurden, z. В. Bombus muscorum und Macroglossa Gorgon; andere ka- men verspätet und nur einzeln zum Vorschein, z. В. Bombus equestris und Pontia Eupheme. Die Euprepia intercisa- Raupen und die der Gastropacha-Arten: Cocles, medicaginis und Eversmanni, waren ebenfalls sehr sel- ten; dagegen erschienen einige andere Larven, die mir unbekannt waren, von welchen die haufigsten, eine klei- ne schwarze, auf den Kreuzblüthlern, Alyssum minimum und Nasturtium brachycarpum, von mir auch am häufig- sten in den Raupenkasten eingetragen wurden. Diese hatten meinen Erwartungen nicht entsprochen, denn sie verwandelten sich zu den gemeinen Käfern Chrysomela limbata, und gaben mir hiermit die Lehre, in Zukunft vorher genau zu untersuchen, ob ähnliche Larven auch den Schmetterlingen angehóren, ehe man schon aus ihren sonderbaren Gestalten auf kostbare Schmetterlinge schliest. Aus den in der Regenzeit, im Juli- Monat, erzogenen Orgyia dubia - Raupen wurden keine Schmetterlinge. Die nasse Witterung war ihnen ohne Zweifel anfangs sehr giinstig, denn in den Steppen bemerkte man eine lang anhaitende sich sehr steigernde Zunahme ihrer Zahl, al- lein der fortgesetzte Regen gereichte ihnen zum Verder- ben und machte ihre Farben bleichen, ihre Haare aus- gehen und endlich ihre Fresslust zunichten. In letzterem - Zustande umklammerten sie mit nach oben gerichtetem Kopfe die Pflanzen und schrumpften zusammen, indem ihr wüssriger Inhalt zum Hintertheile herauslief; gelangten also nicht einmal zur Verpuppung, welche doch die in meinem Raupenkasten vor dem Regen geschützten Rau- pen, nachdem sie sich auf gewéhnliche Weise eingespon- nen, erreichten. Aus den Puppen Orthosia Contaminei, deren Raupen ich noch vor der Regenzeit, im Mai-Mo- 465 nat, häufig erzog, entschliipften fast nur missgestaltete Schmetterlinge. Diese Erscheinung mochte wohl daher rühren, dass ich zu viele Raupen in eine Schachtel ge- sammelt und sie beim Einsammeln mit den Fingern be- rührt hatte: Auf dieselbe Weise hatte ich vor einigen Jahren Simyra venosa und Orgyia dubia-Raupen gesam- melt, aus deren Puppen ebenfalls fast nur Missgestalten zum Vorschein kamen. Aus einigen wenigen Raupen dieser Arten, die ich gleichzeitig durch Abklopfen von den Pflanzen, an denen sie sassen, in eine besondere Schachtel gesammelt hatte, wurden dagegen die schón- sten Sehmetterlinge. Sehr schlecht fiel es aus, als ich einmal nach den Simpra venosa - Raupen ausfuhr und mehrere Schachteln voll mit nach Hause brachte. Diese hatten von der Erschütterung des Fahrens gelitten, und starben in den nächsten Tagen sämmtlich. Hieraus ist ersichtlich, dass man die Raupen zart behandeln müsse. Beim Einsammeln ist oft ein leises Klopfen an den Pflan- zen, an welchen sie sitzen, hinlänglich, um sie in eine Schachtel fallen zu lassen, wodurch sie ihre Haare be- halten, die, wenn man sie mit den Fingern einsammelt, leicht ausgehen, was jedenfalls nachtheilig auch auf ihre Schmetterlinge wirken muss. Nicht alle Raupen - Arten lassen sich in einem gewöhnlichen Raupenkasten erzie- hen; einige fressen sich durch das Holz, andere durch die Leinewand des Kastens, besonders wenn ihre Ver- wandlungszeit heranrückt, wo es dann ihrem Erzieher nicht selten begegnet,” dass sie ihm die gute Pflege, die er ihnen angedeihen liess, mit einer allgemeinen Flucht lohnen. So widerfuhr mir es von den Heliothis incarna- ta- Raupen, die sich, als sie sich ausgefüttert, plötzlich sämmtlich durch die Leinewand meines Raupenkastens frassen und theils zu den Fenstern und Thüren hinaus Ae 9. 18525. 31 466 ihrer Freiheit entgegeneilten, theils in den Stuben um- herliefen, wo sie zertreten wurden. — Am 26 Juli er- schienen hàufig die Raupen Heliothis scutosa, H. dypsa- cea, H. peltigera, Plusia gamma, Pl. circumflexa, Ma- mestra chenopodii und Pyralis fuscalis. Die letzteren, etwas behaarten, mit dunkeln und hellen Längsstreifen, in denen helle Punkte mit dunkeln Ringen eingefasst, und mit einem schwarzen Kopf versehenen Raupen, bedeckten das Erdreich auf wenigstens 200 Werst im Durchmesser in unbeschreiblicher Menge. Gleich vielen Raupen der Nachtvógel sassen sie Abends stil, am Tage aber war ihre Beweglichkeit sehr gross, und da sie ihre Wege nach allen Richtungen einschlugen, so zogen sie auch den Wolga- und Sarpa- Ufern hinunter, wo sie am Rande dieser Fluthen in Anzahl aufgehäuft ihren Tod fanden. Mit Ausnahme der Gräser wurden alle übrigen Gewäch- se, die in ihrem Wege standen, von ihnen angefressen, einerlei, ob es Baum oder Strauch, Wolfsmi'ch oder Salzkraut, Süssholz oder Wermuth u. s. w. war. Sie schadeten besonders auch unsern Arbusenfeldern, die auch noch von den ihnen àhnlichen, aber weit grósseren He- liothis scutosa - Raupen sehr heimgesucht wurden. Die Plusia gamma- und Pl. circumflexa - Raupen liebten besonders die mit einem Milchsaft erfüllten Compositen: Tragopogon heterospermum und Lactuca Scariola. Zur Zeit ihrer Verwandlung umgeben sie sich mit einem leichten Gespinnst; ihre Puppen sind stellenweise dunk- ler gefärbt und tragen einen abstehenden cylinderför- migen Fortsatz in der Mitte des Leibes, der aber kür- zer ist als bei den Puppen der Cucullien. Die Raupen Mamestra chenopodii verzehrten hauptsächlich die melden- artigen Gewächse und krochen zur Zeit ihrer Verpup- pung in die Erde, wo sie sich ein dickes, aber leicht 467 zerbrechliches Erdgehäuse machten. Die Raupen Pyralis fuscalis krochen ebenfalls in die Erde und hiillten sich in ein festes langes Gespinnst ein. Ihre Puppen tragen auch einen cylinderfórmigen Fortsatz in der Mitte des Leibes, den ich «Nabelstreifen» nenne. Die Raupen He- liothis scutosa, H. dypsacea und H. peltigera gehen zur Zeit ihrer Verwandlung ebenfalls in die Erde, wo sie sich aber nur mit einer lockeren Decke umgeben. Meine Behauptung, im Bulletin der Kaiserlichen naturforschen- den Gesellschaft zu Moskau N. IT. 1854, dass sich die Heliothis-Raupen ohne Gespinnst verpuppen, ist dahin zu berichtigen, dass sie sich in einem Behälter ohne Erde allerdings ohne Gespinnst verpuppen, gibt man ihnen aber Erde, so umgeben sie sich darin mit einer leichten De- cke. Einen erschreckenden Eindruck erregte mir einmal eine Heliothis scutosa-Raupe, als ich sie in meinem Rau- penkasten an einer Plusia gamma-Raupe fressen sah, die voll kleiner Hautflügler-Larven war. Obgleich es ihr an gutem Futter gar nicht fehlte, mochte ihr doch das fette Eingeweide der durch die Larven widerstandsunfähig ge- machten Raupe noch wohlschmeckender erscheinen. An zahlreichen Feinden erwähnter Raupenarten konnte es na- türlich nicht fehlen. Plusia gamma, Pl. circumflexa, He- liothis scutosa, Simpra venosa, Orthosia Contaminei und Pyralis fuscalis wurden von einem kleinen Hautflügler aus der Familie der Ichneumoniden angestochen. Dieses Thier- chen legt viele Eier in eine Raupe, aus welchen Maden entschlüpfen, die von der Raupe zehren und endlich bei Verwandlung eine Art Zellengewebe bilden, aus wel- chem in kurzer Zeit die Hautflügler zum Vorschein kom- men. Arten von Ophonus und Tachina sind Feinde der Mamestra chenopodii-Raupen. Aus jeder von diesen Thie- ren angestochenen Raupe kommt aber selten mehr als ein 31* 468 Insekt heraus. entweder ein Hautflügler oder eine Fliege. Diese ist auch ein Feind der Raupen Zerene tamariscata und Orgyia antiqua. Die Raupe Orthosia Contaminei hat auch noch eine andere Ophonusart als Feind. Desgleichen die Nonagria typhae-Raupen, Ophonus, die Orgyia dubia- Raupen und die Larven des Hautflüglers Cimbex varia- bilis haben auch ihre Feinde in Ichneumon- und Ophonus- Arten. Die Pyralis fuscalis-Raupe hat auch ihren Gegner in der wahrscheinlichen Larve von Carabus auropuncta- tus, der dieselbe Lokalitát wie die Larve hatte uud auch so häufig wie diese war. Diese Larve lauerte in den Steppen auf die vorüberziehenden Raupen, ergriff sie mit ihren Fresszangen und trug sie oft weite Strecken fort, ehe sie sie tódtete. Sie hat jedenfalls unter ihnen eine grosse Niederlage angerichtet, doch konnte weder dieser Feind, noch die progressive Vermehrung der Hautflügler eine auffallende Verminderung hervorbringen , und ihre folgende Generation erschien im Herbste mit den He- liothis scutosa- und Mamestra chenopodii- Raupen in ziemlich gleicher Anzahl noch einmal, sie konnten aber diesmal, weil sie sich nach der Erntezeit einstellten, in Garten und Feldern keinen erheblichen Schaden mehr anrichten. Der Botaniker empfand sie jedesmal aufs em- pfindlichste , denn sie verstümmelten die Pflanzen und beraubten sie aller ihrer Blatter, so dass esihm fast nicht móglich war, unversehrte Pflanzen aufzufinden; einige Arten wurden von ihnen noch vor ihrer Blüthezeit ge- radezu getódtet, z. B. Atriplex nitens, Arabasis aphylla und Alhagi camelorum. Letzteres Gewächs besitzt scharfe Stacheln, an welche sich immer viele Insekten im Fluge anspiessen und trotz aller ihrer Mühe oft nicht mehr her- unter kónnen, wodurch man haufig zu noch lebenden ganz brauchbaren Schmetterlingen gelangt. 469 Die Verwiistungen der Cossus Тегерга - Raupen in ei- nem Espenwäldchen kamen im Laufe des Sommers recht zum Vorschein , indem bei einigen Stürmen viele der höchsten von ihnen durchfressenen grünen Bäume mit- ten entzwei brachen; andere niedrigere Bäume waren durch ihre Durchlöcherungen theils schon abgestorben , ‚ theils dem Hinsterben nahe, was um so mehr zu bedau- ern, da unsere Gegend nicht gerade reich an Waldun- gen ist, und mit dem Verschwinden der Espen auch ein Verschwinden der Schmetterlinge erfolgen muss, die sich den eigenen Untergang bereiteten. Ihre Puppen tragen am Kopfe einen hornartigen Dreizack und um den Leib Halbringe, welche mit Sägezähnen umgeben sind. Mit diesen Hülfsmitteln bewegen sie sich zur Zeit, wenn ihr Schmetterling ausfallen will, das ist zu Anfang des Mo- nats Juni Nachmittags in der vierten Stunde, in den von ihren Raupen gefressenen Gängen dem Eingangsloche zu, aus welchem sie mit dem Kopfende bis zum halben Lei- be herausragen. Bald darauf, nach 5 bis 10 Minuten, kriecht der Schmetterling heraus und an den Baumstamm. Obgleich er aus dem Auslande häufig verlangt wird, so ist er doch zum Versenden wenig geeignet, weil er ei- nen von Fett angefüllten Körper hat, welches mir bisher noch auf keine Weise gelang so weit zu entfernen, dass es nicht in die Flügel dringe. Beifolgendes Schmetter- lingsverzeichniss enthält die Namen der meisten in Sa- repta’s Nähe vorkommenden Schmetterlinge; eine voll- ständige Aufzählung wird noch lange nicht erfolgen kön- nen, weil noch immer Schmetterlinge aufgefunden wer- den, die entweder keine, oder sehr zweifelhafte Namen haben. Von diesen befinden sich in meiner Sammlung noch ungefähr 100 Arten. Ich besitze noch ein grösse- res Verzeichniss, welches über 200 Arten mehr enthält, 470 die in unserer Gegend sollen aufgefunden worden sein, da ich sie aber noch nicht selbst gefangen habe, so wa- ge ich auch nicht, sie in mein Verzeichniss aufzunehmen. An den Blättern unserer Eichbäume , Quercus pedun- culata, bildeten sich wieder zahlreiche Galläpfel. In den- selben findet man 2 Arten Hautflügler. Den Herbarien sehr schädlich isteine Motte, die ihre Eier an die Wurzeln der Gewächse legt, an welchen ihre Raupchen die Zerstórungen beginnen, und dann zu zu den übrigen Theilen, auch der getrockneten Pflanzen, übergehen. Sie waren ebenfalls im verwichenen Jahre auffallend häufig, und haben wenigstens den dritten Theil . meines im Frühjahr gesammelten Herbariums unbrauch- bar gemacht.—Die schlimmsten Zerstórer meiner Insek- tensammlungen sind die sogenannten Papierläuse (Pso- cus pulsatorius?). Sie sind sehr zart, laufen schneli und in hüpfender Bewegung, wenn sie sich verfolgt se- hen. Gegen offen hingestelltes Quecksilber sind sie unem- pfindlich, dagegen können sie die Ausdünstungen ätheri- scher Oele, besonders der Kampherhaltigen , nicht ver- tragen, und lassen sich durch diese schnell aus den Ka- sten der Insektensammlungen vertreiben. Wenn jedoch das Oel verfliegt, so finden sie sich auch wieder in die best- verschlossensten Sammlungen ein, in die sie wegen ihrer Kleinheit sehr wohl einzudringen vermögen. Sie lebten wenigstens einen Monat lang auf dem Marienglase , auf welchem sie mit Gummi arabicum angeleimt waren, und wenn sie nicht von diesem zehrten , so muss man sich über ihr langes Hungeraushalten wundern.—Eine Stech- fliege wahrscheinlich Chrysops relictus, die sich auf den Wolga-Inseln in den Monaten Juli und August immer sehr haufig zeigt, kam durch die regnerische Witterung 471 auch in die Steppen und war uns mit ihren empfindlichen Stichen nicht wenig lästig. In den in Fäulniss überge- gangenen Kartoffeln fand ich in Menge eine weisse Ma- de mit einem schwarzen Kopfe und dunkelm Darmkanale. Sie verwandelten sich in den Kartoffeln zu Puppen, aus denen eine kleine Fliegenart entschlüpfte. Unsere Spinnen hatten mir schon längst Anzüglich- keiten genug geboten , ihre möglichst vollständige Ein- sammlung unterblieb aber bisher aus dem Grunde, weil mir Niemand bekannt war , der mir ihre Namen hätte mittheilen können. Alle vorkommenden Arten werde ich zukünftig in Spiritus aufbewahren für alle sich speciell mit Spinnen beschäftigenden Freunde der Naturwissen- schaften. Bekanntlich sind sie sehr nützliche Geschöpfe, sie können aber auch einen recht schädlichen Einfluss ausüben, wenn man nicht vorsichtig mit ihnen umgeht, was ich einmal schmerzlich von unserer sehr häufigen Radspinne empfunden. Diese hielt ich an den Beinen fest und sie biss mich in einen Finger, was anfangs unbe- deutend schien, hinterher aber neben dem juckenden Ge- fühl eines Mückenstiches einen unbeschreiblichen Schmerz erregte, welcher einige Stunden anhielt, wobei sich der ganze Finger entzündete und beträchtlich aufschwoll. Eine recht interessante Unterhaltung gewährte mir eine unserer Hausspinnen, die ich im Frühjahre in eine Schach- tel einsperrle und eine Glasscheibe darüber deckte, um sie beobachten zu können. Ich fütterte sie reichlich mit Fliegen, wodurch sie bald einen dicken Leib bekam. Als sie dem Aufbersten nahe schien, entleerte sie sich in ei- ner Nacht ihrer Eier, die sie in Kugelgestalt von Erb- sengrösse zusammenhäufte, mit Gespinnst umgab und an den Wänden der Schachtel befestigte. Sie sah darauf sehr mager aus, und um sie bald wieder schön rund zu 472 haben, wurde sie natürlich gut gefüttert. Es dauerte nicht lange, so setzte sie wieder ihre Eier ab, was sie, da es ihr niemals an Futter fehlte, bis zum Herbste noch 6—7 mal that. Die weissen Eier fárbten sich nach und nach dunkler , man sah sich die Spinnen bilden und endlich ihren Einhüllungen entrinnen, besonders dann, wenn ich in das Netz der alten Spinne eine Fliege warf, auf die sie sogleich ihren ersten Lauf richteten und ihrer Mutter im Einspinnen halfen. Alle frassen sich untereinander auf, bis auf einige, welche die stárksten und. gewandte- sten waren; die Alte frass ihre Jungen nicht, verfolgte sie auch nicht, als sie schon ihre Grósse erreicht hatten und ihren Verfolgungen ausgesetzt war, denen sie sich endlich auf immer entzog , indem sie das Netz verliess und sich auf den Boden der Schachtel niedersetzte , wo sie unbeweglich sitzen blieb und vertrocknete. Unsere von den Kalmücken sehr gefürchtete schwarze Spinne, Latro- dectus Erebus, hat sich schon seit vielen Jahren nicht mehr sehen lassen. Vor ungefáhr 10 Jahren traf man sie überall hàufig in der Steppe an, wo sie ihr Netz zwischen Artemisien und anderen Kräutern dicht über der Erde ausbreitete, an welcher sie in einer kleinen Ver- tiefung ihre runden Eierbündel , von der Grösse einer kleinen Haselnuss, befestigte. Man traf oft 4 solcher Ku- geln neben der Spinne, die ich ihr einmal raubte, in ein Glas that und mit nach Hause nahm. Aus den Eiern wurden bald Spinnen, die ich aber vernichtete, weil mir ihre Erziehung in meiner Wohnung, ihrer Berüchtigung - wegen, unrathsam schien. Ob diese gegründet, daran ist noch sehr zu zweifeln, wenigstens hat man damals, als sie so häufig waren, nichts von tödtlicher Wirkung ih- rer Bisse bemerkt. Sie ist furchtsam wie alle Spinnen, kommt aber ein Insekt in ihr Netz, und wenn es auch 473 eine Heuschrecke von anderthalb Zoll Lange ist, so fäbrt sie ungesäumt darauf los und benimmt sich im Einspin- nen so gewandt, dass ihr die Beute nicht leicht ent- wischt. Môglich ist, dass sie mit einer andern schwarzen Spinne, die mehr die Form einer Tarantel hat, verwech- selt wird, und welche mir einmal einige Kalmiicken als die achte todtbringende «schwarze Witte», wie sie sie nennen, bezeichneten. Die Bisse unserer Solpuge, Sol- puga araneoides, haben gar nicht die schlimmen Aus- ginge genommen, die man erwartete. Während ihres Zu- beissens in entblósste Theile kleiner Säugethiere und Vö- gel, gaben diese zwar ihren grossen Schmerz zu erken- nen, allein von den Folgen bemerkte man nichts. Hie- raus ist aber nicht zu folgern, dass ihre Bisse keinen tédtlichen Verlauf nehmen, denn ehe die Solpuge zum Einbeissen in die Thiere gelangte, hatte sie vielleicht schon oftmals zugebissen und dabei ihr Gift verschwen- det; es müssen daher künftig anzustellende Versuche auf den ersten Biss gegriindet sein. Trotz der feuchten Wit- terung erschienen von Schnecken nur die alljährlich vor- kommenden , wenig interessanten Arten , als: Succinea amphibia , Paludina vivipara, Planorbis carinatus und Lymneus palustris; ferner einige Nacktthiere, Pupa- und Helix - Arten, deren Namen zwar noch nicht genau er- mittelt sind, wahrscheinlich aber auch kein Interesse bieten werden. Eine Blutegelart, die ich im Walde an todten Raben sitzen sah, unterscheidet sich von der offi- cinellen dadurch , dass sie, ausser einigen dunkleren Strichen auf dem Rücken, vollkommen einfarbig ist. Von Schlangen, Eidechsen, Fróschen und Króten zeig- ten sich folgende Arten: Coluber austriaca, C. Dione, C. Hydrus, C. Trabalis, C. Natrix , Vipera Berus; Lacerta viridis, Г. agilis, L. сгосега, L. variabilis; Rana tem- 474 poraria, В. esculenta und Bufo variabilis. Vôgel wurden einige unbekannte abgebalgt. Von Säugethieren machten sich die Mäuse bemerkbar, die besonders im Herbste überall in unsere Häuser ein- drangen und grossen Schaden den Kalmücken zufügten, indem sie die Filze ihrer Kibitken zernagten. Sarepta am 13 Februar 1355. Verzeichniss der meisten in Sarepta's Umgegend kommenden Schmetterlinge. Melitaea trivia. trivia var. fascelis. artemis. cinxia. didyma. phoebe. Argynnis pandora. daphne. latonia. aglaja. euphrosyne. selenis. Vanessa cardui. alalanta. V. album. polychloros. urticae. C. album. Limenitis lucilla. Арага Ша. Hipparchia proserpina. hermione. anthe. briseis. Hipparchia clymene. semele. arethusa. cordula. eudora. maera. galatea. clotho. afer. nerine. pamphilus. arcania. leander. phryne. Lycaena arion. cyllarus. acis. argiolus. alexis. eros. pylaon. aegon. amynlas. polysperchon. vor- Lycaena Fischeri. hylas. battus. bavius. circe. thersamon. hippothoë. phlaeas. quercus. spini. W. album. pruni. betulae. icarius. Papilio machaon. podalirius. Zerynthia polixena. Dorytis mnemosyne. Pontia crataegi. Colias Hesperia malvarum. napi. daplidiee. cardamines. sinapis. eupheme. edusa. myrmidone. neriene. chrysothema. hyale. rhamni. 476 Hesperia cribrellum. — fritillum. — alveolus. — sartorius. — lineola. — acteon. — tessellum. — sylvius. Chimaera pumila. — appendiculata. Atychia globularia. — Síatices. Zygaena minos. — punctum. — laeta. — onobrychis. — супагае. — meliloti. Syntomis phegea. Sesia asiliformis. — astatiformis. — spheciformis. Macroglossa croatica. — stellatarum. — oenotherae. — gorgon. Deilephila elpenor. — porcellus. — Jineata. — gali. — euphorbiae. == sidae. Sphinx ligustri. — carthami. i oo convolvuli. Acherontia atropos. Smerynthus tiliae. — ocellata. — populi. — quercus. Saturnia spini. Harpyia ulmi. — vinula. — erminia. Notodonta dictaea. Cossus terebra. — ligniperda. — thrips. — arundinis. — aesculi. — salicicola. Endagria pantherina. Hepiolus sylvinus. Lithosia complana. — luridiola. — helveola. — aureola. — roscida. — Kuhlweinii. — mesomella. Psyche plumifera. — mediterranea. Liparis dispar. — salicis. — auriflua. Orgyia dubia. — fascelina. — antiqua. 47 7 Orgyia aquilina. Pygaera anachoreta. — curtula. — bucephala. Gastropacha quercifolia. — trifolii. — medicaginis. — Eversmanni. — cocles. — quercus. — lanestris. — castrensis. — neustria. Euprepia pulchra. — russula. — jacobaea. — plantaginis. — purpurea. — villica. — intercisa. — caja. — hebe. — fuliginosa. — mendica. — Вега. Acronycta megacephala. — tridens. — rumicis. Cymatophora flavicornis. Episema hirta. Agrotis cancellata. — aquilina. — уаШоега. Agrotis signifera. — exclamationis. — suffusa. — multangula. . — Segetum. Amphipyra tetra. — livida. — pyrophila. Noctua ravida. — depuncta. — С. nigrum. — punicea. Hadena atriplicis. — thalassina. — ]eucodon. — dentigera. Miselia filigramma. Polia cappa. — dysodea. — herbida. Apamea strigilis. |» — suffuruncula. Mamestra oleracea. — suasa. — brassicae. — chenopodii. — albicolon. Calpe libatrix. Orthosia contaminei. — miniago. Caradrina cubicularis. — terrea. Simyra venosa. 478 Simyra nervosa. — dentinosa. — -angentaeea. Leucania pallens. — albipuncta. — Г. album. — musculosa. Nonagria typhae. — typhae var. terna. Xanthia echii. — ruina. — ferruginea. — gilvago. — puniceago. Cosmia ambusta. Cerastis statilitia. Xylina virens. — conspicillaris. — polyodon. — rhizolitha. Cleophana opalina. — linariae. Cucullia argentina. — balsamitae. — xeranthemi. — spectabilis. — blattariae. — агоугеа. — J]actea. — santonici. — jncana. — — umbratica. Cucullia magnifica. — dracuncult. — tanaceti. — chamomillae. Abrostala amethystina. — celsia. Plusia festucae. — circumflexa. — gamma. — ni. Heliothis incarnata. — delphinii. — peltigera. — . dypsacea. — scutosa. — marginata. Acontia solaris. — luctuosa. — Jaudeti. Erastria sulphurea. — minüta. — ostrina. — paula. Anthophila purpurina. — flavida. — amoena. Ophiusa craccae. — regularis. — inamoena. Catephia leucomelas. Catocala neonympha. — promissa. — elocata. 419 Catocala fraxini. — paranympha. — pacta. Brephos parthenias. Euclidia glyphica. — munita. — triquetra. — mi. Ennomos flavicaria. — evonymaria. — amataria. — sareptanaria. — freitagaria. Geometra vernaria. — aestivaria. — eythisaria. — bajularia. — smaragdaria. Aspilates purpuraria. — mundataria. — formosaria. — jacularia. — sacraria. — anthophilaria. — gilvaria. — citraria. — rosaria. Amphidasis prodromaria. — hirtaria. — conspersaria. Fidonia atomaria. — clathrata. — cararia. Fidonia flavillacearia. — wavaria. — progemmaria. — leucophaearia. — immoraria. — tessellaria. Cabera ризама. Acidalia ochrearia. — rubricaria. — perpusillaria. — strigaria. — sericeaía. — bilineata. — polygrammata. — desertaria. — deversaria. — beckeraria. о — ~~ pravata. Larentia badiata. — plagiata. — ceníaureata. |— bipunctaria. — teniolaria. — tabidaria. Cidaria chenopodiata. — rignaria. Zerene tamariscata. — fluctuaía. — albidata. — grossulariata. Minoa chaerophyllata. — griseata. — pniveata. 480 Idaea dealbata. — duplicaria. — infuscaria. — calabraria. — vibicaria. — flaveolaria. — humifuscaria. — cribraria. — decussata. -— "ornata: Hypnea rostralis. Pyralis netricalis. — luridalis. — comptalis. — fuscalis. Scopula margaritalis. Botys urticalis. — hybridalis. — sulphuralis. — frumentalis. Nymphula potamogalis. — fenestralis. Asopia farinalis. — fimbrialis. Pyrausta sanguinalis. — _ purpuralis. Tortrix ochreana. — viridana. Sericoris disertana. Carpocapsa pomonana. — arcuana. Grapholitha metzneriana. Cochylis arabescana. 481 Cochylis zephyrana. Crambus luteellus. — nolckenana. — perlellus. — albocilliana. — matrizellus. — latoniana. _— axidellus. — . móschleriana. Homoeosoma nebulella. Tinea cribrella. — carduella. — schaefferella. Anchinia pyropella. — lithospermella Plutella xylochella. Melissoblaptes bipunctanus. |Oecophora egregiella. Scirpophaga alba. Myelvis erudella. Crambus palpellus. Adela degeerella. — rorellus. Pterophorus pentadactylus. — chrysonuchellus. — deliellus. Zusammen 403 Arten. BECKER. M 2. 1855. 32 s Г M E E " 2 E 4 , TE Ÿ Ня B — TS tes AY WS "Wm Ij, > AUSG: jore N mi T m y Tas dies a pos XE dept SB iz 2b d cy о u | 1 ' a To LS oe T ffs m | ee ooriqeodn hi Е: V4 у: GA: : . } M. E P adu TL j T y^ ah ^ pedi uq qui ae E doseid ¢ LN. } 5 ‚ма ute ne T: dge qi Е RL u ns Е n no ый Foods à à a} F % M Mar бад dl th + m subite ftot sin M t Nob бин. S fes TI fine BEE у EL Moss Rooney мала манера we OE zo. u я pitts poo “Eee anemia oe i Big Ri, É f > Air "Bj: m ref: LE vs) ToC Joe a's = A ia pur: за Pid com Ed d {Hs poe ай. 5- : 4A We Hess реа, Е Ro ur ee Wut acid - : dex MEL "rom wart az ver EIE Рае pe тн di” RAA ys véniis. "e (d RR ож me elis. dU 7 «A cipis Da a C ME DP Ww oM Lee? Ее LES RR n Ae SOR EI or or us Е at NE THESE in BA dom we à DU ON Nc d Santini, | : €: р 2 2 ER S ne rcm TD a. # — as UT JOD 9d POIL A AX REA Are У vs e Edi dob tage d Li ‘et? Wl n ВЕ asd aet DIM : c Tobin А devo sb JA dun UM li пены i GRY & ЗА, SEANCES DE LA SOCIETE IMPERIALE DES NATURALISTES DE MOSCOU. SEANCE DU 16 DÉCEMBRE 1854. Mr. le Conseiller d'état TounTrscHANINOW de Kharkov envoie la suite de sa flore baïcalensi - dahurienne. Mr. le Colonel Val. Kırrıanorr envoie la suite de ses remarques sur des poissons fossiles du grès ferrifère de Koursk, accompagnés de planches (Voy. Bulletin Ne 4 de 1854), Le même adresse à la Société le premier Supplément à son article Ko- prolithes Mantellii Ag. (Voy. Bull. № 3 dé 1854). S. Ex. le Conseiller d'état actuel Eversmann de ..usan communique un extrait du journal de son voyage à l'étranger pendant l'hiver de 1852 à 1853. (Voy. Bullet. № 4 de 1854). Mr. Kuux, Directeur du dépôt de grains de la Société économique de St.-Pétersbourg, envoie au nom de Mr. Guerin-Méneville de Paris quel- ques notices sur les causes des maladies des vers à soie. 484 Мг. le Dr. Buuse de Riga envoie un aperçu de son voyage entrepris pendant les années 1847—1849 dans les provinces transcaucasiennes et dans la Perse. Mr. le Vice-Président, Атех. Fiscner DE WaLDHEIM, communique verba- lement ses observations sur le développement anormal d’une fleur demi- pleine de la Rosa odorata, dont les étamines ont été changées en pistils et les carpelles en folioles. i Mr. le Second Secrétaire, Dr. Avrrsacn, présente un échantillon d'une matiére colorante envoyée par Mr. Kehlberg.de Sélenginsk sous le nom de Sépia fossile, ainsi qu'un petit dessin exécuté avec cette couleur. Mr. Аротрне Senoner de Vienne en remerciant pour le Bulletin №1 et2 de 1854, que, conformément au désir de la Société, ila envoyé à Mr. le Professeur Bianconi, communique le rapport d'une commission chargée d'examiner la machine de Mr. Etienne de Marczell destinée à la commi- nution des tiges et des pédoncules du Mais afin de les rendre aptes à la nourriture des animaux.—Mr. Senoner envoie en méme temps des échan- tillons du Mais préparé par cette machine. Mr. le Pasteur BurrNER de Schlick, en annonçant qu'il publie actuelle- ment un ouvrage sur l'agriculture, demande si la Societé ne voudra pas insérer dans son Bulletin ses recherches sur la vie considérée sous le rapport électrique. Le Premier Secrétaire, Dr. RENARD, présente de Ia part de la Société de Senkenberg à Francfort s. l. M. une médaille en bronze, frappée a l'oc- casion du jubilé semi-seculaire du Doctorat de Mr. le Conseiller intime de TIEDEMANN, ci-devant Professeur à l'Université de Heidelberg. Mr. le Professeur левого de Munich, en remerciant pour l'envoi du Bulletin et adressant à la Société son nouveau travail, publié sur les vers solitaires et les vers de la vessie, renouvelle sa priére de lui envoyer au- tantque possible des objets zoologiques russes pour le Cabinet zoologique de Munich. — Le premier Secrétaire annonce qu'il a engagé Mr. Siebold à lui envoyer la liste des doubles du Cabinet zoologique de Munich en lui promettant, en méme temps, la communication d'une liste des objets dont la Société et le Musée zoologique de l'Université de Moscou pour- raient disposer. 485 Lettres de remercimens pour l’envoi du Bulletin de la Société de la part de $. Excellence Mr. le Ministre des Finances , de $. Exc. Mr. de Steven, des MM. Siebold de Munich, Senoner de Vienne, Weinmann de Paulowsk, de l’Institut géologique de Vienne, de la Société d'agriculture de Lyon, de l’Académie des sciences de Bruxelles, de l’Académie des sciences à St-Pétersbourg, de l'Université de Kazan, de la Société d'a- griculture du Midi de la Russie , dela Société des Naturalistes de Riga, de la Société d'horticulture russe et de la rédaction du journal le Caucase. DONS. а. Objets offerts. Mr. Zerin-Rascha Onkorev, Chef du district Kalmouk de Bogozuchu- гоу fait don de 6 exemplaires de peaux d’ Antilope Saiga. b. Livres offerts. . Abhandlungen herausgegeben von der Senkenbergischen naturforschen- den Gesellschaft. Band 1, Lfg. 1. Frankfurt 1854 in 4°. De la part de la Société des Naturalistes à Francfort s. M. . Budge, Dr. Verhandlungen des naturhistorischen Vereins der preussi- schen Rheinlande и. Westphalens. Elfter Jahrgang, Heft 1 u. 2. Bonn 1854. in 8°. De la part de la Société des Naturalistes de Bonne. Verhandlungen. der physicalisch-medizinischen Gesellschaft in Würz- burg. Vierter Band, Heft 3. Würzburg 1851 in 8°. De la part de la Société physico-médicale de Würzbourg. Saussure, Henri. Monographie des guépes sociales. Cahier 6. Genève 1853. in 8°. Ye (a part de l'auteur. Siebold, €. Th. und Kölliker, Alb. Zeitschrift für wissenschaftliche Zoologie. Band 5. Heft 1. — Band 6, Heft 1. Leipzig 1853 — 54. in S. Le la part des MM. les rédacteurs. . —— C. Th. Ueber die Band- und Blasenwürmer. Mit 36 Holzschnit- ten. Leipzig. 1854. in 8°. Vela part de l'auteur. 486 7. Pictet, T. J. Matériaux pour la paléontologie suisse. Seconde livrai- 8. 12. 13. 14. 16. 17. 18. 19. son. Genève, 1854. in 4. De la part de l'auteur. Weitenweber, Wilh. Rud. Lotos, Zeitschrift für Naturwissenschaften. 3-ter Jahrgang. 1853. September, October, November und Decem- ber. — 4-ter Jahrg. 185%. Januar bis Juli. Prag. 1854. in 8°. De la part du redacteur. . —— Beiträge zur gesammten Natur - und Heilwissenschaft. Band 1 und 2. Prag, 1836—38. in 8°- De la part du rédacteur. . —— Der arabische Kaffee in naturgeschichtlicher, chemischer, diä- tetischer und ärztlicher Beziehung. 2-te Ausgabe. Prag, 1837. in 8°. De la part de l'auteur. Aus dem Leben und Wirken des Herrn Dr. Joh. Th. Helds, eine Festrede. Prag, 1847. in 8°. De la part de l'auteur. Abhandlungen der K. böhmischen Gesellschaft der Wissenschaften. 5-е Folge. Sechster Band. Prag, 1851. in 4. De la part de la So- ciete des sciences de la Bohème à Prague. Sitzungsberichte der K. Akademie der Wissenschaften in Wien. Ma- them. naturwissensch. Classe. Band XII. Heft 2—%. Wien, 1854. in 8°. De la part de l' Académie des sciences de Vienne. Записки Vian. Общества Сельскаго Хозяйства Южной Poccin, 1854 roab. № 10. Одесса, 1854. in 8°. De la part de la Société du Midi de la Russie. Mittheilungen der Kais. freien ökonomischen Gesellschaft zu St.- Petersburg, 1854. Heft 5. St.-Petersburg. in 8°. De la part de la So- ciété économique de St.-Pétersbourg. Журнал Садоводства. 1834 года, № 3. Москва, 1854. in 8°, De la part de la rédaction. Хозяйственный Листокъ аля крестьянъ. Прибавлене III, къ Жур- налу Слаоводства на 1834 rog». De la part de Mr. Klassen. Кавказ5 на 1854 roan. № 84 — 92, Tuæancr, 1854. in fol. De la part de la rédaction. Посредник. Газета на 1834 rogo. N° 45—47. (.-Петербургъ , 1854. in fol. De la part de la rédaction. 487 20. St.-Petersburger Zeitung. 1854. № 254 — 274. St.-Petersburg, 1854, 21. in fol. De la part de la rédaction. Экономическя записки на 1854 roys. № 42— 49, С.-Петербургъ, 1854. in 4%. De la part de la rédaction. 22. Koch, P.'R. Das Emphysema traumaticum, Giessen, 1853. in 8. 23. 24. 25 26. 27. 28. 29. 30. 31. 32 33. 34 35. De la part de l'Université de Giessen. Siegel, H. Die germanische Verwandschaftsberechnung. Giessen’ 1853. in 8°. De la part de l'Université de Giessen. Pfeiffer, Jos. Ueber das durch Entzündung fehlerhafte Frauenbecken. Giessen, 1853. in 8°. Kappesser, G. C. H. Ueber fremde Когрег in den Luftwegen. Giessen, 1853. in 8°. Schrenk, Gust. Steins des jüngern Leistungen in der geburtshülfli- chen Beckenlehre. Giessen, 1853. in 8°. Göring, К. Ueber das Vorkommen von Krebs im Gefässsystem. Giessen, 1854. in 8°. Mosler , Fried. Beiträge zur Kenntniss der Urinabsonderung bei gesunden, schwangeren und kranken Personen. Giessen, 1853. in $. Fertsch, C. Ueber den gerichts-ärztlichen Begriff neugeboren. Gies- sen. 1853. in 8°. Pedraglia, C. A. Vier Fälle von Epithelialkrebs auf alten Narben. Giessen, 1853. in 8°. Scriba, Aug. Ueber Bruch - Reduction en masse. Giessen , 1853. in $’. Rouge, Ferd. Beitrige zur Lehre des Geburtsmechanismus bei Dop- pelmissgeburten. Giessen, 1853. in 8°. Herff, Bald. Ueber Tuberkelablagerungen und den gutartigen Schwamm des Hodens. Giessen, 1853. in S. Reuling, W. Ueber den Ammoniakgehalt der exspirirten Luft und sein Verhalten in Krankheiten. Giessen, 1854. in 8°. Salzer, Fr. Beiträge zur Lehre von den Gefässgeräuschen. Giessen, 4854. in 8’. 488 36 et 37. Verzeichniss der Vorlesungen an der Universitat Giessen im 38. 39. 40. AA. 42. 43. 44. 45. 46. 47. 48. Winterhalbjahre 1833—54, und im Sommerhalbjahre 1854. Giessen, 1853—54. in №. Diem sacrum ab S. Ludvoici nomine nuncupatum civibus Acade- miae ludovicianae celebrandum. Rector cum Senatu indicit. Gis- sae. 1853. in 4°. Kupferberg, Flor. Ein Beitrag zur pathologischen Anatomie der * Geschwülste im Verlaufe der Nerven. Mainz, 1854. in 4°. Ludwig, Georg. Versuch einer Entwicklung der einzelnen Verrückt- heitsformen aus den besonderen menschlichen Vermögen. Giessen. 1853. in 4. Pfeiffer, Herm. Zur vergleichenden Anatomie des Schultergerüstes und der Schultermuskeln bei Säugethieren, Vógeln und Amphibien. Giesen, 1854. in 4°. Catalog der pathologisch-anatomischen Sammlu g zu Giessen. Gies- sen, 1851. in №. Erster Nachtrag zu dem Cataloge der pathologisch - anatom. Samm- lung zu Giessen. Giessen, 1854. in 4. Hess, Wilh. Beitrag zur Casuistik der Geschwülste mit zeugungsahn- lichem Inhalte. Giessen, 1854. in 4°. Index librorum quibus bibliotheca academica Gissensis aucta est anno 1853. Gissae, 1854. in 4°. : (Les N° 24—45 incl. De la part de l’Université de Giessen.) Mulsant, E. Opuscules entomologiques. Cahiers 2, 3 et 4. Paris, 1853. in S. De la part de l'auteur. Annales des sciences physiques et naturelles etc. publiées par la So- ciété Impériale d'Agriculture de Lyon. 2-de série. tom. 4 et 5. Lyon, 1852 — 53. in 8'. De la part de la Société Impériale d' Agriculture de Lyon. Mémoires de l'Académie Impériale des sciences etc. de Lyon. Nou- velle série; — classe des lettres. Tom. 2. Lyon, 1853. in 8'. De la part de l'Académie Impériale des sciences de Lyon. 49. 51. 52. 57. 58. 59. 489 Mémoires de l’Académie Imp. des sciences etc. de Lyon. Classe des sciences naturelles. Nouvelle série. Tom. 2. Lyon, 1852. in 8°, De la part de l'Académie des sciences de Lyon. . Annales de la Société Linnéenne de Lyon. Années 1852—53. Nou- velle série. Tom. 1. Lyon, 1833. in 8°. De la part de la Société Linnéenne de Lyon. Natuurkundig Tijdschrift voor nederlandsch Indie. Deel 6. Nieuwe Serie. Deel 3. Aflevering 1, 2, 3 und 4, in duplo Aflevering 3 et 4. Batavia, 1854. in 8°. Ze la part de la Société des Naturalistes de Batavia. Jahrbuch der Kais. Kon. geologischen Reichsanstalt. 1854. № 2. Wien, 185%. in №. De la part de l'Institut géologique de Vienne. Senoner, Ad. Zusammenstellung der bisher in dem Kronlande Sie- benbürgen gemachten Hóhenmessungen. (Aus dem Jahrb. des сео]. Instituts.) De ia part de l'auteur. . Babbage, Ch. Sur les constantes de la nature; en anglais. Bruxel- les, 4853. in 8°. De la part de l'Académie des sciences de Bruxelles. —— On the statistics of lighthouses. Bruxelles, 1833. in 4. De la part de ? Académie des sciences de Bruxelles. . Quetelet, Cl. Observations des phénomènes périodiques. (Extrait). Bruxelles, 1853. in №. De la part de l'auteur. Bulletins de l'Académie Royale des sciences, des lettres etc. Tom. 20. parties 2 et 3. tom. 21. partie 1. et Annexe aux Bulletins 1853—54. Bruxelles, 1853—54. in 8. Dela part de l’Académie des sciences de Bruzelles. Mémoires couronnés et mémoires des savants étrangers publiés par l’Académie des sciences de Bruxelles. Tom. 25. 1851—53. Bru- xelles, 1854. in №. De la part de l'Académie des sciences de Bruxelles. Annuaire de l’Académie Royale des sciences de Bruxelles. 1854. Bruxelles , 1854. in 8°. De la part de l'Académie des sciences de Bruxelles. № 2. 1855. 33 60. 61. 62. 63. 65. 66. 67 68 69. 70. 71. 490 Quetelet, A. Sur le climat de la Belgique. 6-ème partie. De l'hygro- métrie. Bruxelles, 1854. in 4. De la part de l' Auteur. —— Rapport adressé à Mr. le ministre de l'intérieur sur l'état et les travaux de l'observatoire royal pendant l’année 1853. Bruxelles, 1854. in 8°. De la part de l' Académie des sciences de Bruzelles. Журналё Министерства Государственныхъ Имуществъ. 1854. Ноябрь, С.-Петербургъ, 1851. in S'. De la part de la rédaction. Erman, A. Archiv für wissenschaftliche Kunde von Russland. 13-ter Band, 4-tes Heft. Berlin, 1834. in 8°. De la part de la rédaction. Труды ИмпеРАТОРСКАГО Вольнаго Экономическаго Общества. 1854. Ноябрь. C.-Iierepoypr»e, 1854. in 8°. De la part de la Société éco- nomique de St.- Pétersbourg. Kokscharow, Nik. Materialien zur Mineralogie Russlands. 2-ter Band, Lieferung 9. Petersburg, 1834. in 8'. und Atlas. Lieferungen 9—11. in 4°. De la part de l'auteur. —— Ueber Klinochlor von Achmatowsk am Ural: (Mit 2 Tafeln.) Ueber den 2-axigen Glimmer vom Vesuv. (Extract aus den Mélanges physiques et chimiques, Tom. 2.) in 8’. De la part de l’auteur. Горный Журналъ на 1834 годъ. N° 7. С.-Петербургъ, 1854. in 8°. De la part de la rédaction. Журниль Министерства Народнаго Ilpocrbmenis. 1854. Октябрь, С.-Петербургъ, 1854. in 8°. и прибавлетемъ къ AR. на 1853 годъ. т 8°. De la part de la rédaction. Mittheilungen aus der livländischen Geschichte. 7-ten Bandes 2 und 3-tes Ней. Riga, 1854. in 8°. De la part de la Société d'histoire et des antiquités des provinces baltiques russes. Мануфактурныя и Горнозаводск я извфст!я. 1854 годъ. № 43— 48. С.- Петербургъ, 1854. in 8°. De la part de la rédaction. Kenneus, Werps. Предварительныя свЪдЪн1я о числф жителем въ Росси по губернямъ и уфздамь въ 1851 году. С.- Петербургъ , 4854. in 8. De la part de l'auteur, 491 72. Savoyen, L. Nouvelles études philosophiques sur [а dégénération physique et morale de l'homme. Paris, 1854. in 8°. De la part de l'auteur. Membres élus. Membre correspondant. Sur la presentation de Mr. Je Second Secrétaire, Dr. Auerbach. Mr. ZznEN-Racna-Osxkanzrr, Chef du district de Bogozuchuroy. SÉANCE DU 20 JANVIER 1855. S. Exc. Mr. le Vice-Président, ALEXANDRE FISCHER DE WALDHEIM, parle sur une chlorose de l’Aquilegia vulgaris, dans laquelle on remarque la métamorphose des sépales et des pétales ainsique même des étamines en folioles de 3 formes différentes et du système carpellaire en un bur- geon globuleux contenant les rudimens des obules. Mr. le Pasteur Воттхев de Schlick envoie un travail sur l'influence de l'éléctricité sur la vie organique. Mr. le Professeur Cu. Восиллев présente un article sous le titre: Fau- te de mieux. (Voy. Bullet. № 4. de 1854.) Mr. E. Baruox de Kazan remet une liste des coléoptères aquatiques observés dans la faune Volga - ouralienne. S. Ex. Mr. le Conseiller d'état actuel Ercawazr communique verbale- ment son opinion sur quelques plantes fossiles envoyées par Mr. P. Wagner de Kazan au Cabinet minéralogique de l'Université de Moscou;— il croit avoir distingué comme nouvelle espéce celle qui a été envoyée sous le nom de Voltzia brevifolia, à laquelle il propose de donner la dénomination Cupressites biarmicus, ainsi qu'une autre, aussi de la fa- mille des Conifères, qu'il a appelée Stenophyllum lanceolatum. 492 Le même, à l'oceasion de la recenstruction de l'aqueduc de Mitischi projetée pour le printemps de cette année, dirige l'attention de la Société sur quelques expériences d’acoustique relativement à la propagation du son, qu'on serait à même d'entreprendre à cette occasion. Le Premier Secrétaire, Dr. Renan», présente le Bulletin N° 3. de 1854 qui a paru sous sa rédaction. Le même annonce que la Société des Naturalistes de Bamberg vient d'envoyer ses rapports annuels de 1851—53 et qu'elle désire obtenir en échange le Bulletin de notre Société. Le Second Secrétaire, Mr. le Dr. Auerbach, présente le compte-rendu de l’état et des operations de la Société pour l'année 1854, à la fin de | cette année elle était composée de 739 membres honoraires et actuels, dont 376 résidaient en Russie et 363 à l'étranger. Dans le courant de lannée. 31 articles originaux ont été présentés à la Société, dont 22 ont déjà été publiés dans le Bulletin de 1853, formant 715 feuilles d'impres- sion et 21 planches (en 1853 le chiffre des articles présentés fut de 41 dont 31 furent imprimés.). Les acquisitions de la bibliothèque pen- dant l'année écoulée s'élévent au chiffre de 306 titres (en 1853 — 312.), celles des collections de la Société à plus de 1700 objets d'histoire natu- relle, parmi lesquels nous ferons remarquer entre autres: une belle suite de roches du terrain houiller de la nouvelle Russie, offerte par le Géné- ral-Major Völkner, — des pétrifications de la part de MM. Sewerzoff, Ta- ratschkoff et Romanowsky; — des plantes de MM. Taratschkoff, Pohanka, Serguéiew et Becker et 8 belles peaux d'Antilope Saiga, présentées par Mr. le Colonel J. P. Korniloff et par le chef dela tribn Kalmouk de Bogozou- Khourow — Zeren - Racha - Onkareff. Outre ses travaux scien- tifiques ordinaires, la Société a encore participé par les travaux de ses membres et par des subventions pécuniaires, à l'édition du Journal rus- se, destiné à la propagation des sciences naturelles dans le public; ce Journal, ayant pour titre «ВЪстникъ Естественныхъ Наукъ» a paru sous la rédaction de Mr. le Prof. Rouillier, formant 52 Numéros, accom- pagnés de 26 belles planches, en partie imprimées en couleurs. Mr. le Baron Cuavpoin annonce l'envoi prochain d'une monographie sur les Carabiques. 493 Mr. le Professeur Karivovsky annonce à la Société son projet de répé- ter cette année - ci les expériences de Mr. Faber sur la transformation de l'Aegilops en blé et promet d'en communiquer les résultats. Mr. le Dr. Frinoun SanoserGer de Wiesbaden annonce qu'il est appel- lé comme Professeur à Carlsruhe. Mr. le Conseiller d'état Norpmanx de Helsingfors envoie un exemplaire des premières 12 planches in folio destinées à son ouvrage: « Palüontolo- gie Süd-Russlands.» Lettres de remercimens pour l'envoi du Bulletin dela part de Mr. Grevingk de Dorpat, des MM. Silliman et Dana de New Haven, de la So- ciété philosophique américaine de Philadelphie, de la Société des Natura- listes de Dorpat, de la Section caucasienne de la Société géographique russe et de l'Observatoire central de St.-Pétersbourg. D O N S. a. Objets offerts. Mr. FaAunENkonr présente 3 moules en plâtre d'ossemens fossiles d'un Saurien qu'il prétend étre une nouvelle espéce et qu'il propose de nom- mer Ichthyosaurus Nazimovii en l'honneur de S. Excellence Mr. le Pré- sident de la Société. Mr. Cuevirscu envoie quelques pétrifications siluriennes des environs de Kamenez-Podolski. b. Livres offerts. 1. Vierter Bericht der Oberhessischen Gesellschaft für Natur- und Heil- kunde. Giessen, 1854. in 8'. De la part de la Société hessoisse des Naturalistes à Giesen. 2. Zeitschrift der deutschen geologischen Gesellschaft. 6-ter Band. 2-tes Heft. Berlin, 1854. in 8° De la part de la Société géologique de Berlin. 10. 11. 12. 13. 14. 15. 494 . Zuchold, Е. A. Bibliotheca historico naturalis. 4-ter Jahrgang. 1 Heft. Göttingen, 1854. in 8°. De la part de l'auteur. . Wochenschrift, gemeinnützige. Organ für die Interessen der Technik etc. 1854. № 1—33. Würzburg, 1854. in 8°. De la part de la Société d'agriculture de la Franconie inférieure. . Ueber das Bestehen und Wirken des naturforschenden Vereins zu Bamberg. Jahrgang 1 und 2. Bamberg, 1852 und 1854. in 4. De la part de la Société des Naturalistes de Bamberg. . Ябурналь Сельскаго XosaucrBa. 1854 года. № 10, 11 и 12. Москва, 1854. in 8°. De la part de la Société d'agriculture de Moscou. Журналь Министерства Внутреннихь Aba». 1854. Ноябрь, Декабрь, С.-Петербургъ, 1854. in S. De la part de la rédaction. . Отечественныя Записки. 1854. Декабрь. (.-Петербургъ, 1854. in 8°. De la part de la rédaction. . Iocpeonuxs. Газета на 1854. № 49—52. 1855. № 1. 2. C.-Ilerepöyp., 1854. in fol. De la part de la rédaction. St.-Petersburger Zeitung. 1854. № 276, 277—82. 237—289. 1855. № 1—4—10. S.-Petersburg, 1854. in fol. De la part de la rédaction. Flora. Allgemeine botanische Zeitung. Neue Reihe. XI Jahrgang. - Regensburg, 1853. in 8°. De la part de la Société botanique de Ratisbonne. Szokalski, Boleslaus. Observationes de operationibus plasticis in no- socomio chirurgico Dorpatensi ab a. 1841 — ad an. 1854 institutis. Dorpati, 1854. in 8°. De la part de l'Université de Dorpat. Harten, Maur. De uteri inversione. Dorpati, 1833. in 8°. De la part de l' Université de Dorpat. Kupffer, Car. De medullae spinalis textura in ranis ratione imprimis habita indolis substantiae cinereae. Dorpati, 1854. in 8. De la part de Г Université de Dorpat. Steinfeld, Alex=De excisione articulationis genus. Dorpati, 1853. in 8°. De la part de l'Université de Dorpat. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23. 24 25. 26. 27. 28. 29. 495 Rengarten, Lud. De anodontae vasorum stystemate. Dorpati, 1853. in 8°. De la part de l’Université de Dorpat. Buchheim, Erv. De Trimethylamino. Dorpati, 1854. in 8°. De la part de l’Université de Dorpat. Kozakewiecz, Jos. Cholereae asiaticae in nosocomio militari decursus et cura. Dorpati, 1854. in 8°. De la part de l'Université de Dorpat. Обозрьне полугодовыхъ лекши въ Дерптскомъ Университетв съ 20-го Января по 9-е Тюня и съ 30 Тюлл по 19-е Декабря 1854 ro- да. Дероть, 1854. in 8°. De la part de l'Université de Dorpat. Gerlach, Ed. De Manniti vi et indole. Dorpati, 1854. in 8°. De la part de l' Université de Dorpat. Barth, Gust. Conspectus morborum oculorum in nosocomio Dorpa- tensi ab anno 1845 ad annum 1850 observatorum. Dorpati, 1854. in ‘8°. De la part de l’Université de Dorpat. Owsjannikow, Phil. Disquisitiones microscopicae de medullae spina- lis textura. Dorpati, 1854. in 8. De la part de l'Université de Dorpat. Walter, Ern. De variarum operationis methodorum ad corneae sta- phyloma radicitus tollendum prolatarum usu. Dorpati, 1854. in 8°. De la part de l' Université de Moscou. Мауег, Carol. De phlebectasi crurum adumbratio succincta. Dorpati, 1854. in S'. De la part de Г Université de Dorpat. Schroeder, Ern. Succi gastrici humani vis digestiva. Dorpati, 1853. in 8°. De la part de l’Université de Dorpat. Bulmerincq, Aug. Das Asylrecht. Dorpat, 1853. in 8°. De la part de l’Université de Dorpat. Wiszniewski, Rich. Die mittlere jáhrliche Temperatur auf der Erd- oberflache. Dorpat 1853. in 8'. De la part de l' Université de Dorpat. Riesenkampff, N. G. Der deutsche Hof zu Nowgorod. Dorpat, 1854. in 8°. De la part de l' Université de Dorpat. Oettingen, Alex. Die Hoffnung des Volkes Israel im Lichte der hei- ligen Schrift. Dorpat. 1854. in S'. De la part de l'Université de Dorpat. 30. 31. 32. 33. " en $9. 496 Taube, Al. De membranis serosis etc. Dorpati, 1854. in 8° Clare, Woldem. Experimenta de excretione acidi sulphurici per uri- nam. Dorpati, 1854. in S'. Oettingen, Georg. Observationes quaedam de Cataractae operatione etc. Dorpati, 1854, in 8°. Meyer, Th. B. Quaestiones de fontibus, ex quibus animalia et plantae nitrogenium excipiant. Dorpati, 1853. in 8°. . Zar-Mühlen, G. Fr. Disquisitiones de funiculi umbilicalis cum cor- pore conjuncti mutationibus. Dorpati, 1854. in $°. . Masing, Rud. De mutationibus spiritus vini in corpus ingesti. Dor- pati, 1851. in 8°. . Rehberg, Alf. De urethrotomia perineali. Dorpati, 1834. in 8°. . Кийтег, Car. Deorigine nervi sympaticiranarum. Dorpati, 1854. in$°, . Joelson, Jul. De polypis intestini recti. Dorpati, 1854. in 8°. Hess, Franc. De hymene clauso. Dorpati, 1854. in 8°. Savitsch , Bas. Meletemata de acidi arsenicosi efficacia. Dorpati , 1854. in 8°. . Oettingen, Alex. Die synagogale Elegik des Volkes Israel. Dorpat, 1853. in 8°. Ziehm, Ferd. De graviditate apparente. Dorpati, 1854, in 8°. . Guleke, Arm. De vimagnesiae ustae alvum purgante. Dorp. 1854. т 8°. Sahmen, Непг. Disquisitiones microscopicae de chiasmatis optici tex- tura. Dorpati, 1854. in 8°. . Kröeger, Sig. De succo pancreatico. Dorpati, 1854. in 8°. . Eylandt, Theod. De acidorum sumptorum vi in urinae acorem. Dor- pati, 1854. in 8°. . Goebel, Ad. Ueber den heilsamen Meeresschlamm an den Küsten der Insel Oesel. Dorpat, 1854. in 8°. . Gerstfeldt, Georg. Ueber die Mundtheile der saugendeu Insecten. Dorpat, 1853. in 8°. Schneider, H. Additamenta amputationum ex nesocomio Dorpatensi petita, Derpati, 1854. in 8°. 50. 51. 56. 57. 59. 60. 61. 62 63. Index scholarum in Universitate Dorpatensi per semestre prius et al- terum anni 1854. Dorpati, 1854. in 4°. Kaekass. Газета ma 1854 годъ. № 93—100. Tuæance 1854 in fol. De la part de la rédaction. Kokscharow, Nicol. Materialien zur Mineralogie Russlands. 2-ter Band. Lief. 12. St.-Petersburg 1855. in 8. De la part de l'auteur. . "ulletin de la Classe physico - mathématique de l’Academie I. des sciences de St.-Pétersbourg. T. XIII. N° 7—10. St.-Pétersbourg, 1854. in 4°. De la part de l' Académie des sciences de St.-Pétersbourg. Горный Журналъ на 1854 годъ. N° 8. С.-Петербургъ, 1854. in 8°, De la part de la rédaction. Кокшаровё, Никол. Матералы дла Минералог!и Росси. Выпускъ 12 и Атласъ. Выпускъ 12. С.-Петербургъ, 1855. in Su 4. De la part de l'auteur. 7memuuks ИмпЕРАТОРСКАГО Русскаго Геограч»ическаго Общества за 1354 годъ. Книжка 5, С.-Петербургъ, 4854.11 8°. De la part de la Société géographique de St.-Pétersbourg. Natuurkundige Verhandelingen van de Hollandsche Maatschappy der Wetenschappen te Haarlem. Tweede Verzameling. Elfde Deel, eerste Stuk.—Te Harlem. 1854. in 4. De la part de la Société hollandaise des sciences à Harlem. Эйхвальдь, Ак. Изъ путевыхъ записокъ A. С. C. Эйхвальда. От- печатано изъ Новгородскихъ Г. ВЪдомостей. Иовгородъ 1854 года. in 8° De la part de l'auteur. Труды Ими. вольнаго экономическаго Общества. 4854. Декабрь. С.-Петерб. 1834. in 8°. Ре la part de la rédaction. DKonomuueckia Записки. 1834. N^ 50—52. C.-Ilerep6. 1854. in 4°. De la part de la rédaction. Журналь Министерства Государственныхъ Имуществъ. 1854. Де- кабрь. С.-Петерб. 1854. in 8°. De la part de la rédaction. Мануфактурныя и горнозаводскя uspberia за 1854 годъ. N° 49— 52. С.-Петербургъ, in 8°. De la part de la rédaction. Журнал Министерства Народнаго Просвфщен!я. 4854. Ноябрь, Декабрь. С.-Петербургъ, 1854. in 8°. De la part de la rédaction. № 3 d S00. 34 66. 67. 68. 69. 70. 71. 12. 73. 74. 498 . Записки ИмпЕРАТОРСКАГО Общества Сельскаго Хозайства Южной Росси. 1834 rogas. Моабрь. Одесса, 1854. in 8°. De la part de la rédaction. . Журнале Manÿæaxtÿpr и Торговли. 1854. Апрфль, Май и Troup. С.-Петербургъ, 1854. in 8°. Ге la part de la rédaction. Omuems Wmnepatopckaro Казанскаго Университета за 1853— 54 roa». Казань, 1854. in 8°. Le la part de l'Université de Kasan. Mittheilungen der Kais. freien ökonomischen Gesellschaft zu St.-Pe- tersburg. 1854. 6-tes Heft. St.-Petersburg in 8?. De la part de la So- ciété économique de St.-Pétersbourg. Sitgreaves, L. Report of an expedition down the Zuni and Colorado rivers.—Accompanied by maps, sketches, views and illusfrations.— Washington, 1853. in 8'. De la part de l'Institut de Smithson à Was- hington. Journal of the Academy of natural sciences of Philadelphia. New Series. Vol. 2, part 4. Philadelphia, 1854. in 4°. De Ta part de ГАса- démie des sciences de Philadelphie. Report of the Commissioner of patents for the year 1852. part 2. Ag- riculture , Washington, 1853. in 8°. De la part de l'Institut de Smithson. Brown, Andr. The philosophy of physics or, process of creative de- velopment. Redfield, 1854. in 8°. De la part de l'auteur. Transactions of the state agricultural Society with reports of County agricultural Societies for 1851. Vol. 3. Lansing, 1852. in 8°. De la part det Institut de Smithson de Washington. Directions for collecting, preserving specimens of natural history. Second edition. Washington, 1854. in 8°. De la part de l'Institut de Smithson de Washington. Registry of periodical phenomena. One sheet. Washington, 1854. in fol. De la part de l'Institut de Smithson. . Bailey, J. W. Notes on new species and localities of microscopical organismes. Washington, 1854. in 4°. De la part de l'Institut de Smithson. 16. NT. 18. 81. 82. 83. 499 Melsheimer , Fr. E. Catalogue of the described Coleoptera of the united States. Washington, 1353. in 8°. De la part de l'Institut de Smithson. Report of the Commissioner of patents for the year 1851. part 2. Agriculture. Washington, 1852. in 8°. De la part de l'Institut de Smithson. —— of the commissioner of patents for the year 1853. part 1. Arts und manufactures. Washington, 1355. in 8°. De la part de l'Institut de Smithson. . Dobbin, J. C, The annular eclipse of may 26, 1854. Washington, 1854. in 8°. De la part de l'Institut de Smithson. . Smithsonian contributions to Knowlegde. Vol. 6. Washington, 1854. in 4°. De la part de l'Institut de Smithson. Warren, J. С. Address to the Boston Society of natural history. Boston, 1853. in 8°. De la part de l’auteur. Girard, Ch-s. Researches upon Nemerteans and Planarians. 1. Phi- ladelphia, 1854. in 8°. De la part de l'auteur. Transactions of the american philosophical Society. Vol. 10. New Series. part 3. Philadelphia, 1853. in 4°. De la part de la Société philosophique de Philadelphie. SEANCE DU 17 FEVRIER 1855. Mr. le Baron Max. Cuaunoır envoie la suite de son mémoire sur les Carabiques. (Уоу. Bullet. № 1. de 1855.) Mr. le Major WANGENHEIM QuaLEN communique quelques obserya- tions supplémentaires sur la formation de la terre noire dans les con- trées septentrionales de la Russie. (Voy. Bullet. № 4. de 1854.) Mr. le Capitaine Victor DE Gnarr envoie un article en langue russe sous le titre: l’année 1853 dans l’économie forestière de Weliko - Ana- dolsk du Gouvernement d'Ekatérinoslav accompagné d'un plan trés bien exécuté. 500 Mr. TuroponE pe Saussure de Genève annonce Ja réception du diplo- me de membre de la Société destiné à son frère Henri qui se trouve actuellement en Mexique, où il compte faire un séjour d’un an pour faire des recherches en histoire naturelle. S. Ex. Mr. le Conseiller d'état actuel Iv. Iv. Daviporr prie de lui compléter son exemplaire du Bulletin de la Société. Mr. le Conseiller d'état Епувворт parie sur la constitution chimique du minéral américain Cibbsit dans lequel notre membre Mr. R. Her- mann а découvert la présence de l'acide phosphorique que les chi- mistes américains n'ont pas su retrouver. — Mr. Einbrodt croit qu'on confond sous le mot Cibbsit 2 minéraux différens. — Il promet de pré- senter à la Société une description détaillée de ses recherches sur ce minéral. S. Excellence Mr. le Président de la Société W. Nazimorr remet à la caisse les sommes qui lui ont été adressées de la part de plu- sieurs membres honoraires pour le monument de feu Mr. le Vice = Président С. Fischer de Waldheim; à cette occasion le prémier Secré- taire a fait la récapitulation de toutes les sommes qui jusqu'à ce mo- . ment ont été cotisées (*) à ce sujet et qui montent à 1008 Rbls. 555 Кор. arg. — Tl présente en méme temps au choix de la Société les des- sins de plusieurs monumens. Lettres de remercimens pour l'envoi du Bulletin de:la part de Mr. Ie Baron Chaudoir, de S. Exc. Mr. Radoschitzki, de MM. Kiprianoff et Mé- nétriés, du Lycée d'histoire naturelle de New-York et-de la Société des Naturalistes de Riga. La cotisation pour 1833 et 1854 a été payée par Mr. Oumow de Sim- birsk, celle de 1854 par Mr. Al. Taratschkoff d'Orel et celle de 1855 par S. Ex. Mr. Donez-Zakhargevsky. (*) Les noms des donateurs seront publiés à la cloture de la souscription. 201 DONS E ‹ а. Objets offerts. Mr. le Conseiller d'état Paur V. Sixoview fait don d'un échantillon remarquable d'une loupe qui s'est formée sur une racine de bouleau. Mr. le Dr. Авхот envoie une dent de requin fossile parfaitement bien conserve et trouve dans les environs de Simphéropol. Mr. Vicror DE Gaarr envoie quelques échantillons d'insectes qui ont fait des grandes dévastations dans les plantations de Weliki - Anadolsk en 1855. Mr. Kostow de Borisoglebsk fait parvenir à la Société quelques insectes. b. Livres 0 fferts. 4. Transactions of the Michigan agricultural Society for 1849, 1850 et for 1832. Lansing, 1849—53. in 8°. De la part de la Société d' Agri- culture des états Michigans. 2. Transactions of the Wisconsin state agricultural Society. Vol. 4—2. Madison, 1831—52. in 8. De la part de la Société d Agriulture des Wisconsins. 3. Nortons literary and educational register for 1854.—New-York, 1854. in S". De la part de l'auteur. 4. Girard, Ch-s. Bibliography of american natural history for the year 4831. Washington, 1852. in 8° De la part de l'auteur. 5. Proceedings of the Academy of natural scientes of Philadelphia. Vol. VI, № 9—44. Vol. VII, N°1, 2. Philadelphia, 1853—54. in S'. De la part de l'Académie des Sciences naturelles de Philadelphie. 6. Annals of the Lyceum of natural Society of New-York. Vol. 5. N'1— 44. Vol. 6. № 1—4. New-York, 1849—54. De la part du Lycée des Sciences naturelles de New- York. 502 7. Proceedings of the american Academy of arts and sciences. Vol. IM. 10. 11. 12. 13. 14. 16. 11. 18. 19. pag. 1—104. Boston, 1853. in 8°. De la part de Académie des Scien- ces et du aris à Boston. . List of foreign institutions in correspondence with the Smithsoniana Institution.— Washington, 1854. in 8°. Pe la part de l'Institut de Smithson. . Seventh annual report of the board of regents of the Smithsonian in- stitution for the year 1852. Washington, 1853. in 8°. De la part de UInstitut de Smithson. Natural history of the red river of Louisiana. Washington, 1853. in 8. De la part de l'Institut de Smithson. Proceedings of the american philosophical Society, Vol. 5. N° 50. Philadelphia, 1833. in 8°. De la part de la Sociéte américaine phi- losophique de Philadelphie. Leidy, Jos. On Bathygnathus borealis, an extinct Saurian of the New Red Sandstone of Prince Edwards Island. (Extracted from the Journ. Acad. of Natur. sciences, vol. 2.) in 4°. De la part de l’auteur. Report of the board of trustees, of the Wisconsin Institution for the education of the blind. December 31. 1832. Madison 1853. in 8. De la part de l’Institut de Smithson. Baird, Sp. F. On the serpents of New-York. Albany, 1854. in 8°. De "la part de l'Institut de Smithson. . Silliman В. and Dana I. D. The american Journal of science and arts. Second Series. 1846. N° 1. 4 — 7. New Haven 1376 — 47. in 8°. De la part de MM. les rédacteurs. Dana, J. D. Crustacea cancroidea and corystoidea. Philadelph. 1852. in 8°. De la part de l'auteur. j —— Paguridea, Megalopidea, Macroura. Philad. 1852. in 8°. De la part de l'auteur. — On the classification of the Cancroidea, 1851. in 8°. De la part de l'auteur. —— Onthe consolidation of Coral formations, 1833. in 8°. De la part de l'auteur. 503 20, Dana J. D. Appendix. On the classification of the Crustacea chorio- 21. 22. 23. 24. 25. 26. 27 28. 29 30. 31. 33. stopoda or Tetradecapoda. 1852. in 8°. De la part de l'auteur. —— Contributions to chemical mineralogy. part 2. 1854. in 8°. Le la part de l'auteur. —-- Appendix to observations on the Homoeomorphism of some mineral species, 1854. in S'. De la part de l'auteur. —— On the Homoeomorphism of mineral species of the Trimetrie System. 1834. in 8°. De la part de l'auteur. —— Conspectus of the Crustacea of the exploring expedition under Capt. C. Wilkens, 1852.in $3’. De la part de l'auteur. —— Conspectus Crustaceorum quae in orbis terrarum circumnavi- gatione Carolo Wilkes. Phil. 1851. in 8° De la part de l'auteur. Baird, T. S. and Cirard Ch. Descriptions of new species of Fishes in Texas, 1854. in 8°. De la part des auteurs. Girard, Ch-s. Descriptions of new species of Reptiles. in 3°. De la part de l'auteur. Baird, Sp. Е. Descriptions of new genera and species of North Ame- rican Frogs. 1854. in 8°. De la part de l'auteur. Мануфактурныя и Горнозаводскя nawberia, 1833. № 2—3. С.-П.- vepöypr», 1855. in 8°. Le la part de la rédaction. St. Petersburger Zeitung, 1855. N°11 — 31 — 23. St. - Petersburg, 1855. in fol. De la part de la rédaction. Кавказ. Газета на 1855 N° 4—7. Tuæauc», 1855. in fol. De la part de la rédaction. . Записки ИмпЕРАТОРСКАГО Общества Сельскаго Хозяйства 1Ожной Росси, 1854. N° 12. Одесса, 1854. in 8°. De la part de la Société d'agriculture du Midi de la Russie. Kaaccens, Er. Новые матералы gaa древнфишей ucropin Славанъ вообще и Славяно-Руссовъ. Выпускъ 2. Москва, 1854. in gr. 8°. De la part de Гащеиг. . Quevenne, T. A. Mémoire sur l’action physiologique et thérapeutique des ferrugineux. (Archives de physiologie). Paris, 1854. in 8°. De la part de Vauteur. 35 36. 37. 38. 39. 40. 41. 42. 43. 44. 504 Bulletin de la classe physico-mathématique de l’Académie Imp. des sciences de St.-Pétersbourg. Tom. 13. № 11 et 12. St.-Pétersbourg, 1834. in 4°. De la part del Académie des sciences de St.-Pétersbourg. Труды Wmmeratorckaro Вольнаго Экономическаго Общества, 1855. Январь. С.-Петерб. 1835. in 8°. De la part de la Société économique de St.-Pétersbourg. Экономичестя Записки 1853. N° 1, 2— 5. С.-Петерб. 1855. in 4.- De la part de la Société économique de St.-Pétersbourg. Посредникз. Газета на 1855 годъ, N° 4—5. С.-Петерб. 1855. in fol. De la part de la rédaction. Журналз Министерства Государственныхъ Имуществъ, 1855. Ян- gap». С.-Петерб- 1855. in 8°. De la part de la rédaction. Журналё Министерства Внутреннихь ДЪлъ. 1855. Январь. С.-Пс- тербургъ, 1835.*in 8°. De la part de la rédaction. Correspondenzblatt des naturforschenden Vereins zu Riga. S-ter Jahre gang, №1 — 4. Riga, 1854 — 55. in 8°. De la part de la Société des Naturalistes de Riga. Озсчественныя Записки, 1855. Февраль. C -Петерб. 1855. in 8. De la part de la rédaction. Овозрьше преподавантю наукъ и UCKYCTED въ ИмпЕРАТОРСКОМЪ Уни- верситетЬ Св. Владим!ра во второмъ полугоди. 1854 — 55. Kies, 1858. in #. De la part de l'Université de Kiew. Cataloge delle piante che si coltivano nel R. orto botanico di Napo- li.—Napoli, 1845. in 4. De la part de Mr. le Professeur Tenore de Naples. Membres élus. Membres honoraires: Sur la proposition de S. Excellence Mr. le Président de la Société: 4. Mr. le Géneral-Lieutenant Mic. Nico. MovRavigFF, membre du con- seil de l'Empire à St.-Pétersbourg. 2. Mr. le Conseiller intime Anpr. Loc. Hormann, Secrétaire d'état à St.- Petersbourg. 505 SÉANCE DU 17 MARS 1855. Мг. Gustave Rappe remet un article sur la vie animale du bassin de la mère putride. (Voy. Bull. N° 1. de 1835.) Mr. Azexanpne Becker envoie quelques observations d'histoire natu- relle faites à Sarepta pendant l'année 1854. S. Exc. Mr. le Vice - Président, Fiscuer DE Watpueim, parle sur le sac primordial de la cellule végétale. Le Premier Secrétaire, Mr. le Dn. Renarp, présente, de la part de l'Université de Moscou, une médaille en bronze frappée en mémoire de la féte jubilaire de l'Université ainsique les publications quiont paru à cette occasion. En suite d'une décision antérieure de la Société de nommer un Comité pour diriger les travaux concernant l'érection du monument de feu Mr. le Vice - Président, la Société a procédé à l'élection des membres de ce Comité. — Le choix est tombé sur MM. Heimann, Roullier et Renard qui ont accédées au desir de la Société. Lettres de remercimens pour l'envoi du Bulletin de la part de L. Excell. Mr. le ministre des finances, M. le Comte Bloudoff, Mouschin - Pousche kine, Donez - Zagarschevsky, Steven et Davidoff, de MM. Ménétries Géleznoff, Lapschine, Hochhut, Belke et Grevingk, — des Universités de St.-Pétersbourg, Kasan, Kharkov et Dorpat, du Eycée de Demidoff à Jaroslav, du jardin botanique de St.-Pétersbourg, du corps des mines, de la rédaction de la Gazette de manufacture, de la Société économique et de l'Académie médico - chirurgicale de St.-Pétersbourg. La Cotisation pour 1855 a été payé par Mr. Jaroslavov. En outre Mr. le Curateur du district universitaire de Varsovie a envoyé 34 Rbls. 20 Kop. pour le monument de feu Mr. le Vice - Président. DONS. a. Objets offerts. Mr. Cnmevirseg fait don de quelques pétrifications des environs de Kamenez-Podolsk: ainsique d'un petit échantillon de plomb qu'il a rétiré des rochos de cette contrée. 506 b. Livres offerts. . St.-Petersburger Zeitung. 1855. N° 33—56. St.-Petersburg, in fol. 1855. De la part de la rédaction. Кавказ5. Газета 1855. № 8, 9 — 15. Тиълисъ, 1855. in fol. De la . part de la rédaction. - . Посредникз. Газета на 1855. № 6—10. С.-Петербургъ, 1855. in fol. De la part de la rédaction. . Журналз Сельскаго Хозяйства, 1835 roga. № 1, 2. С.-Нетербургь, 1855. in 8. De la part de la Société d'agriculture de Moscou. . Ученыя Запиеки издаваемыя ИмнперлАТОРСКкИМЪ Казанскимъ Универ- ситетомъ 1853. Книжка 1—4. Казань, 1853. in 8. De la part de l'Université de Kasan. . Журнал Министерства Наройнаго Ilpocmbnrenia. 1855. Январь. С.-Петербургъ, 1835. in S. De la part de la rédaction. . Breemnuse YiwnEPATOPCRarO Русскаго Географическаго Общества за 1854 годъ. Книжка 6. С.-Петербургъ, 1854. in 8°. De la part de la Société Impériale géographique russe. ; . Записки ИмпЕРАТОРСКАГО Общества Ceısckaro Хозяйства Южной Poccin 1833 rox». Январь. Одесса, 1855. in 8°. De la part de le Société d'agriculture du Midi de la Russie. 1 Труды ИмпеРАТОРСКАГО Вольнаго Экономическаго Общества. 1855. Февраль. С.-Петербургъ, 1855. in 8°. De la part de la Société économique de St.-Pétersbourg. 10, Мануфактурныя и Yopnosazoacsia nssbcris. 1855. №. 7, 8. C- Петербургъ, 1855. in 8°. De la part de la rédaction. . Mittheilungen der Kais. freien ókonomischen Gesellschaft in S.- Petersburg. 1855. Ней. 1. St.-Petersburg, 1855. in 8°. De la part de la Société économique de St.-Pétersbourg. . Okonomuueckia Записки. 1855. № 6, 7. С.-Петербургъ, 1855. in 4. De la part de la Société économique de St.-Pétersbourg. . Журналё Министерства Внутреннихъ дЪлъ. 1855. Февраль. C.- Петербургъ, 1855. in 8°. De la part de la rédaction. 14. 45. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 22. 23 507 Kerndt, С. H. Th. und Bruns, Н. W. Allgemeine Zeitung fir die deutschen Land- und Forstwirthe. 1855. Heft 1. Leipzig, 1855. in 4°, De la part de Mr. Maz. Speck - Sternburg. Горный Журналъ на 1854 roan, № 9 n 10. С.-Петербургъ, 1834. in 8°. De la part de la rédaction. Отечественныя Записки на 1855 roy». Maprs. С.-Петербургь, 1855. in S. De la part de la rédaction. Журналё Министерства Государственныхъ Имуществъ. 1855. de- враль. С.-Петербургъ, 1855. т 8°. De la part de la rédaction. Историческая записка m Phun, произнесевныя на Юбилейномъ АктЪ ИмтпЕРАТОРСКАГО Московскаго Университета 12 Января 1855. etc. etc. De la part de Г Université Impériale de Moscou. Hemopia ИмперАТОРСКАГО Московскаго Университета, паписаннаа къ столфтнему его юбилею Ординарныхъ Проессоромь Шевы- ревымъ. Москва, 1855. in 8°. De la part de l'Université Impériale de Moscou. Бографичесый Словарь Профессоровь n Преподователей ИмперА- TOPCKATO Московскаго Университета, за истекшее Crorbrie, состав- леный трудами Проз+ессоровъ и Преподователей, занимавшихъ ка- эедры въ 1854 году, и расположенный по азбучному порядку. 2 Части, Москва, 1855. in 8. De la part de l'Université Impériale de Moscou. Mamepiasoı для Истор!и Письменъ Восточныхъ, Греческихъ, Рим- скихъ и Словянскихъ. Москва, 1855. in folio. De la part de l'Uni- versité Impériale de Moscou. Bs socnomunanie12-ro Ипваря 1855 года. Ученс-Литературныя статьи Прозессоровъ и Преподавателей ИмперРАТОРСКАГО Московскаго У- ниверситета, изданная по случаю ero столЪтняго юбилея. Москва, 1833. in 8°. De la part de l'Université Impériale de Moscou. О времени происхождентя Славанскихъ письменъ. Counnenie О. Бодянскаго. Москва, 1855. in 8°. De la part de l'Université Impé- riale de Moscou. a pue pr bh dura v ud E m A e507 p LE iin n n css ES dns a ph iaces ah - a ir EM ; fe E u Pe AA Li gran & Br ES Di sb rq BF ‘otk Wipe) dq Vaso E ae р SH Yd ci^ УзА magus re RT re ve NBI pi d ‘et RER A See PLE are ЗН AT S UM we sah »5 einiveqeal Vr edu 35 ae aha PERT . assis RAR - ' eng, Aa ооо: eS DIRE n MN p kei o It wricngeunggO. "aiSiunor e Non qe "RN p^ "ab dant pop oh "si pi a, 2 hr dia. ОЕ бр Tw esi Me “si b A. cipio 3 enone "mug gar.) 53 i nr omg i un! эт =) дит АЕ ME tuto wid м наро: p : me ge SLANE RE UT DE E BENQ A} x agoqe Ny Бои LESC A cove VS ra: "E RRR GOR yaar (sss on ius Morten Bl ROUE vs rares “sh oh чи stave sin (1 ub prog si i „en Joey dissi st Pa E M mn Lr. * et ug nee PUN piqorsi® neg cas. MEER aae iim " youn? ai dica queo иги miae Area. oh Ари bien aue. ee Ma "cines dr wisi ig I Ie Oe E reri OT Mar emer Kai OSE sath ИИА LA d oF у ^ waters em urn пе. 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Grauer halkstein mit dünnen Schichten gelblichen « Mergels = É (« Ho. epe 77.515: Die Linie AB stellt den Horizont: des Musses Nara dar: ; pena E m EU d ST, 60 ИИ NER sis ar ik von TRG 4 a BEN "mes IN 5185 00296 6701