ee HIP : £ SR а : DRE" = Fae Fi MEN oN H AV eprenib 1899 ЕК wee de Lat Les ZZ NV, FE Wa a | TET DAD Ei $ DE LA SOCIETE IMPERIALE DES NATURALISTES DE WHE < о > 4 2 Л. Томе ХХХ. ANNÉE 1857. № Ш. MOSCOU. IMPRIMERIE DE L Université IMPERIALT, 1857. ПЕЧАТАТЬ ПОЗВОЛЯЕТСЯ съ TÉMB, чтобы по отпечатан! и представлено было въ Цензурный Комитетъ узаконенное число экземпаяровъ. Москва, Ноября 12 дня, 1857 года. Ilensops, Николай Dons Крузе. GIVEN BY THE AMERICAN MUSEUM OF NATURAL HISTORY MÉMOIRE LA FAMILLE DES CARABIQUES. LE Baron M. DE CHAUDOIR. 6-e partie. ( Continuation.) (CHLÉNIENS.) HARPOSTOMUS. (@рли, faucille, отбора, bouche.). Synon: Cnraenıus. Dejean, Gory. igula anterius dilatata, truncata, apice excavato; para- glossae, tenues, longe liberae, ligula parum lon- giores. Jo axillae tenues, porrectae, longius arcuatae, falciformes, acutissimae, intus parcius ciliatae; tenui, longissima, utraque aequali. M 3. 1857. mala exteriore 2 Palpi crassiusculi, articulo penultimo ultimo longiore, hoc compresso, fortius truncato. Mentum profunde emarginatum, basi profunde biexcava- tum; lobis divergentibus, acutis; dente intermedio porrecto, truncato-rotundato, profundius excavato. Mandibulae majusculae, porrectae, valde arcuatae, falci formes (unde nomen), acutissimae, basi omnino iner- mes, supra transversim oblique striatae. Labrum planum, majusculum, subemarginatum. Antennae, thoracis basi vix breviores, tenues, apicem ver- sus attenuatae; articulis tribus baseos glabris, pri- mo et tertio caeteris longioribus. Pedes mediocres; tibiae anticae apice externo in dentem subobtusum longiorem producto, subfossoriae; cae- terum ut in Chlaeniis; tars: maris ignoti. Caput basi incrassatum; thorax quadratus, convexus, mar- ginatus, basi transversim profunde impressus; elytra capite cum thorace multo longiora, elongata, pa- rallela. Pour la création de ce genre, j'ai cru devoir attacher une importance particulière à la conformation, tout-à-fait exceptionnelle dans ce groupe, des mandibules et des jam- bes antérieures: les premiéres sont tout-à-fait inermes à leur kase, tandisque tous les autres Chléniens, à l'exce- ption des Anomoglossus, ont les mandibules bidentées à la base; quant aux jambes qui sont presque fouisseuses, comme dans les Zabrus, on ne retrouve cette conforma- tion que dans quelques espéces du groupe suivant. Ne connaissant malheureusement pas le mále de cet insecte, je ne puis rien dire de la dilatation des tarses antérieurs dans ce sexe. - 3 Н. opulentus. Long. 8 — 8'/,!!!4 Chlaenius opulentus Duront; Gory Ann. de la Soc. Ent. de France 11. (1833). p. 216. Desean Catal. 3-е édit. p. 29. 1-e col. Téte grosse, un peu renflée vers la base, convexe, couverte de points distincts peu serrés; yeux assez grands, mais peu saillants. Corselet moins du double plus large que la téte, un peu moins long que large, carré, bord antérieur peu échancré, angles antérieurs nullement sail- lants, arrondis au sommet; cótés un peu arrondis, puis légérement sinués vers les angles postérieurs qui sont presque droits, légérement arrondis au sommet et assez relevés; la base légérement échancré et coupée un peu obliquement vers les angles, le disque assez convexe, presque lisse, sauf quelques petits points épars; la base fortement déprimée et rugueuse, séparée du disque par une impression transversale profonde qui aboutit de cha- que cóté à une fossette profonde et allongée, laquelle est elle- méme séparée du bord latéral par une légère convexité un peu ponctuée; le rebord latéral assez large, surtout vers les angles postérieurs et légérement rugu- eux; l'espace qui longe le bord antérieur ponctué et sé- paré du disque par une impression assez marquée en are de cercle, la Jigne médiane fine, plus profonde postérieu- rement, mais nullement déprimée, et lisse. Elytres de moi- tié plus larges que le corselet et de moitié plus longues que la tête et le corselet réunis; le rebord basal très - sensible et terminé а l'épaule par une dent obtuse qui répond aux angles postérieurs du corselet; les cótés pres- que droits sur la plus grande partie de leur longueur, rentrant assez fortement vers l’épaule qui s'arrondit en 1” 4 " dehors de la dent; l'extrémité arrondie et sinuée; le des- sus passablement convexe; sur chaque élytre neuf stries profondes, très - étroites, lisses, avec un long rudiment d'une dixième prés de l'écusson; les intervalles très-con< vexes, arrondis, crénelés sur les côtés, et parsemés de petits points aussi épars que ceux du disque du corselet et pas plus marqués; sur le neuvième une rangée de gros points presque interrompue au milieu, le rebord latéral assez, large et assez relevé. Le dessous du corselet gros- sièrement ponctué près du bord antérieur, lisse sur les côtés et entre les insertions des pattes; côtés du meta- sternum distinctement ponctués, le reste du sternum plus ou moins pointillé; l'abdomen parsemé de très - petits points, plus marqués vers la base. | . En dessus d'un vert-brillant, plus cuivreux sur les côtés des élytres, et devenant presque noir sur le disque du corselet et sur le milieu des intervalles des stries des élytres, rebord latéral trés- étroit et épipleures d'un jaune ferrugineux; le dessous du corps d'un brun-noirá- ire peu foncé, luisant, abdomen assez largement bordé de jaune; mandibules brunes avec le dessus de la base plus clair; labre jaunátre; palpes d'un jaune qui s'ob- scurcit un peu vers l'extrémité; antennes brunes, les trois premiers articles jaunes; pattes d'un jaune clair Sa- le; épines et tarses rembrunis. Je posséde deux individus de cet irsecte, dont l'un a servi de type à la description de Gory; tous deux sont, je présume, des femelles. ÁNOMOGLOSSUS. (dvonos, anormal, yAwooy, langue). Synon: Снелемоз Say, Dejean et auct. Ligula omnino abnormis, apice subrotundata, longius. bis: 5 setosa, haud libera; paraglossae basi eidem omnino annatae, longissimae, angustissimae, subarcuatae, acutae, intus pilosulae. Maxillae tenues, basi longius rectae, apice incurvae acu- tae, longae, intus densius ciliato - barbatae; mala exteriore eisdem aequali, gracillima. Palpi graciles, elongati, maxillares longissimi , articulo ultimo in omnibus subcompresso - truncato. Mandibulae porrectae, basi longius rectae, falcem simu- lantes, apice incurvae, acutae basi inermes, supra laevissimae, haud carinatae, dextra subexcavata, de- flexa, obtusiore. Labrum profunde latius emarginatum, medio margine ex- cavatum, utrinque fortius ciliatum. Antennae longae, graciles, articulo tertio piloso, caeteris paulo longiore, his elongato-quadratis, angustissimis. Mentum profunde emarginatum, lobis subdivergentibus, triangularibus, acutis, sinu quadrato, dente medio nullo. Pedes longiusculi, omnino Chlaentorum. Habitus Chlaeniorum sect. XVIII. 1. A. emarginatus. Chlaenius emarginatus. Say Trans. Amer. phil. soc. new ser. II. 63. 4. (non Kırey.) DgigaAN Spec. II. 366. 65. Assez commun dans le nord de l'Union américaine. 9. A. prisillus. Chlaenius pusillus Sax |. c. 6 Chlaenius elegantulus Desean Spec. II. 367. 66. Cet insecte n'est également pas rare, et habite les. шё- mes localités. CEROGLOSSUS. (xépas, corne, yA«&06n). Synon: CHLAENIUS Dejean. — FERONIA. Dejean (olim). Ligula anterius valde dilatata, apice ipso excavato, ex- cavationis margine inferiore recto, superiore in cor- nu obtusum producto, angulis subacutis; paraglos- sae longe liberae, ligulam parum superantes. Palpi mediocres, levissime securiformes. Mentum dente evidentius bifido, breviusculo. Antennae parum elongatae, tenues, apicem versus atte- nuatae, articulis tribus baseos glaberrimis, tertio caeteris multo longiore. Pedes mediocres, glabri; tars? maris articulis tribus par- vis, brevibus, perparum dilatatis, primo cordato, se- quentibus duobus intus parum productis, fere cor- datis, subtus spongiosis. Thorax quadratus vel ad apicem angustatus, — Elytra ovata, basi retusa, convexa, glabra. = Ce genre nouveau se distingue principalement des Chlae- nius par deux caractéres assez remarquables; le premier consiste dans la. conformation de l'extrémité ou de la fa- ce antérieure de la languette, qui est très-dilatée, très- fortement tronquée; cette troncature est trés-concave, et le bord supérieur présente en son milieu une corne lar- ge, obtuse, mais trés- sensible; je n'ai remarqué cette proéminence dans aucune des nombreuses espéces que 7 j'ai étudiées; le second git dans le peu de dilatation des tarses antérieurs des males, qui ont plutót la forme de ceux des Féroniens, étant trés-peu dilatés en dedans, et plutót cordiformes que carrés; cependant le dessous est revétu de spongiosité comme dans les Chléniens. Ces deux caractéres joints à un facies trés- particulier, au vernis remarquable qui couvre quelques unes des езрё- ces, età l'absence de pubescence de toutes, m'ont décidé à créer un genre séparé des quatre espèces très-voisines les unes des autres qui les présentent. Ce groupe me paraît trés - naturel. 1. C. laevigatus. Feronia laevigata Desean Spec. Ш. 238. 29. Chlaenius laevigatus Desean |. с. У. 647. 97. I] ne parait pas étre rare dans les possessions francai- ses sur le Sénégal. 2. C. politus. Long. 7 — T1'7,!!!. ’ Chlaenius lugubris? Dessan Catal. 3-e éd. p. 28. 2-e col. Téte plus étroite, plus distinctement ridée et ponctuée; corselet plus étroit, surtout dans les máles, presque aus- si long que large, moins arrondi sur les cótés et plus sinué vers les angles postérieurs; le dessus un peu plus distinctement ponctué vers la base et les cótés, ceux-ci plus déprimés avec une gouttiére plus marquée, l'impres- sion transversale antérieure moins profonde, quoique tou- jours trés-marquée, caractère commun à toutes les espé- ces de ce genre; élytres plus étroites surtout dans le — — — 8 male, conformées d'ailleurs de méme, avec les mémes dé- pressions entre les épaules etl'écusson, etla suture éga- lement déprimée; les stries constamment plus marquées, plus profondes, très-distinctement ponctuées, les interval- les un peu relevés, légèrement convexes. Tout le reste ainsique les couleurs comme dans le précédent. ° Cette espéce, parfaitement distincte, habite le Kordo- fan. J’en ai examiné plusieurs exemplaires des deux sexes. 3. C. opacus. Long. 7'/, — 8'/,!!!, Trés-distinct des deux précédents par l'absence de ce vernis si brillant qui les caractérise. Téte plus renflée postérieurement, trés-distinctement ponctuée sur toute sa surface, yeux moins convexes. Corselet plus petit, plus court, plus rétréci antérieurement, bord antérieur moins échaneré, cótés moins arrondis, surface un peu ridée transversalement; l'espace entre le bord antérieur et l'im- pression transversale plus aplati et distinctement ponctué; de chaqne cóté une ligne imprimée, paralléle au bord antérieur et qui n'atteint pas le milieu; le disque moins convexe; impressions basales moins profondes, bords la- téraux plus déprimés, ponctués comme la base. Elytres à peu prés semblables, mais plus larges et plus courtes que celles du Politus; dépressions dela base moins for- tes, suture nullement imprimée; stries trés-distinctement ponctuées mais nullement imprimées, intervalles planes. Le dessous du corps glabre, mais ponctué par places, savoir: sur la partie antérieure des côtés du corselet, sur le milieu des épimères du metasternum, sur une partie des côtés de celui-ci, ainsique sur une partie du premier segment abdominal. 9 Entiérement noir comme les précédents, mais d’un noir tout-à-fait mat en dessus, plus luisant en dessous; le pre- mier article des antennes d'un noir légérement brun, com- me le reste des antennes. Le Capitaine Boys a trouvé assez abondamment cette espèce dans le nord de l'Hindostan. J'en ai examiné plu- sieurs individus des deux sexes. 4. C. obscurus. Long. 1'/,". Il ressemble beaucoup au précédent, mais outre la dif- férence d'habitat, il s'en distingue par plusieurs caracte- res. La tête, ponctuée comme dans /'Opacus, a la forme de celle du Politus; les yeux sont saillants comme dans celui-ci. Le corselet est comme celui du Politus, les có- tés sont un peu plus arrondis et moins sinués vers les angles postérieurs qui sont moins saillants; toute la sur- face est ponctuée, mais la ponctuation est plus serrée et plus forte vers les côtés, vers la base et surtout sur l'es-: pace compris entre le bord antérieur et l’impression trans- versale. Les élytres sont plus étroites, les stries plus im- primées, la ponctuation des stries plus forte, plus ser- rée, les intervalles sont un peu moins planes. Le dessous est ponctué comme dans ГОрасиз. Les couleurs sont comme dans /'Opacus, mais le pre- mier article des antennes est coloré en rouge comme dans le Politus; les pattes ont une teinte un peu brune. Je ne posséde qu'un male qui figurait dans la Collec- tion Gory, comme venant de la Haute-Egypte. Hororivs. Нотогетоз Laferté Annal. de la Soc. Entom. de France, 2-e sér. X. 274. 10 Synon: CuraEwius Dejean. Ligula margine antico subrotundato-emarginato, bisetosa, apice libera; paraglossae angustae, eandem vix su- perantes. Maxillae intus parce pilosae. Palpi mediocres, graciles, apice ovato, truncato. Labrum planum, recte truncatum. Mentum dente medio lato, truncato, apice subexcavato. Antennae graciles, mediocres, basi articulis tribus gla- bris, tertio sequenti subaequali. Pedes mediocres, graciles; tars? maris articulis tribus an- guste dilatatis, latitudine longioribus, primo sub- triangulari, longo, sequentibus duobus ei aequali- bus, elongato quadratis, subtus biseriatim dense spongioso - papillosis. Habitus fere Oodis angustioris. 1. H. nitidulus. Chlaenius nitidulus Desean Spec. II. 341. 42. Il habite les Indes orientales. Je possède les deux sexes, = 2. Н. punctulatus. Long. 5'/,"!. Exactement semblable au précédent, dont il ne differe © que par son-corselet un peu plus allongé et par une ponctuation plus forte et plus distincte des cótés et de la base du corselet, ainsi que des stries et des interval- les des élytres. Il se pourrait cependant qu'il ne fat qu'une variété locale du Nitdilus. 11 Je Гат recu de MM. Dohrn et Schaum comme venant de Hong-Kong. RHOPALOPALPUS. ГАРЕВТЕ Ann. de la Soc. Entom. de France. 9-е ser. X. 262. Ligula antice satis dilatata, apice libera, margine antico recte truncato, subexcavato; — paraglossae, tenues, liberae, eandem haud superantes. Palpi fortiusculi, breves; mazillares articulis singulis apice clavatis, fere piriformibus; labiales apice com- presso, truncato. Mentum lobis longis, angustis, acutis, haud divergentibus, . dente intermedio simplici, angusto, subacuto. Antennae validiusculae, mediocriter elongatae, articulis tribus baseos parce pilosis, primo ovato, secundo brevi, tertio sequentibus multo longiore; caeteris elongato-quadratis, pubescentibus, ultimo apice ob- tuse rotundato. Pedes validi, glabri; tarsi crassiusculi, (marem non vidi). Caetera ut in Chlaeniis. Habitus Chlaeniorum sect. XVIII. R. paeciloides. Long. TY,!". LAFERTÉ |. c. p. 262. Il ressemble un peu au Paecilus quadricollis mais ii est plus grand. Téte assez grosse, légérement rétrécie postérieurement, parsemée de points distincts, peu serrés, * 12 oblitérés sur le milieu du front. Corselet environ de moi tié plus large que la tête avec les yeux, moins long que large, subtransversal, carré, un peu étroit antérieurement; le bord antérieur un peu échancré, les angles antérieurs obtus, un peu arrondis, les côtés faiblement et réguliè- rement arrondis, la base légèrement échancrée et coupée assez obliquement vers les angles postérieurs, ceux-ci bien marqués, mais obtus et légèrement arrondis au som- met, le dessus médiocrement convexe, couvert comme la tête d’une ponctuation distincte, mais peu profonde, éparse, et s'oblitérant vers la partie antérieure des côtés; la ligne médiane très-fine, n’atteignant pas les deux bords, les impressions transversales à peine distinctes, les fos- settes basales assez courtes, un peu obliques, peu pro- fondes, mais bien nettement marquées, le rebord latéral finement relevé, légèrement élargi et déprimé postérieu- rement. Elytres beaucoup plus longues que la tête et le corselet réunis; plus larges que celui-ci, en ovale for- ' tement tronqué à la base qui s'adapte à celle du corse- let, obtusément arrondies et nullement sinuées à l'extré- mité, assez convexes, un peu aplanies vers la suture; le rebord latéral assez large, surtout vers l'extrémité et bien relevé; sur chacune neuf stries peu profondes, mais nettement. tracées et marquées de points assez forts mais peu rapprochés les uns des autres; les intervalles assez lisses, trés- peu relevés (dans les femelles); un rudiment de strie à la base prés de l'écusson; la premiére strie n'atteint pas la base et se recourbe vers l'origine de la seconde, ou elle commence par un gros point qui s'ap- puie contre la seconde strie; les cótés et l'extrémité lé- gérement ponctués et un peu pubescents. Le dessous du corps presque lisse, sauf quelques points piliferes épars sur le milieu des cótés du corselet, des épiméres méta- 13 thoraciques et sur le milieu des côtés des trois premiers segments abdominaux. Tête d'un bleu verdatre, ainsique le corselet. Elytres d'une belle couleur bleue peu foncée avec quelques re- flets verts. Dessous d'un noir brillant irisé; bouche, an- tennes, palpes, labre et pattes noires, épines des pattes brunes, ainsique la pubescence; cótés du labre ferrugi- neux. | Je posséde deux individus femelles de cette espéce qui a été découverte par le Capitaine Boys dans le nord de l'Hindostan. Le male m'est inconnu. M. le marquis de "Laferté, qui le possède, décrit les tarses de ce sexe, comme semblables à ceux de la plupart des males des Chlaenius. : OoDIENS. C'est à M. de Laferté qu'on doit l'établissement de ce groupe, quoiqu'il ait fondé sa séparation de celui des Chléniens sur des caractéres inexacts, insuffisants ou in- certains. En effet il est inexact de dire que la dent du menton soit toujours simple chez les Oodiens, puisque l'O. pulcher qu'on ne saurait en retirer , a une dent double; la longueur relative du troisiéme article des an- tennes est un caractère insuffisant, puisqu'il se retrouve chez beaucoup de Chléniens, de méme que l'absence de pubescence sur les élytres; enfin la largeur de la base du corselet est un caractere incertain, puisqu'il a décidé M. de Laferté à faire entrer dans ce groupe le genre Hololeius, qui, comme nous l'avons vu, est un vrai Chlénien , qui n'a pas même les élytres glabres. М. le Dr. J. Le Conte en adoptant ce groupe, lui a assigné " —— 14 un caractére constant, quoiqu'il ne soit pas de ceux qu'on considére ordinairement comme servant à la di- stinction des genres et des groupes, et qui consiste dans le fort rapprochement des ocelles latérales du bord des élytres , et celui des deux stries extérieures. Toutefois pour le groupe qui nous occupe, sa constance est un gage de son importance, et à défaut d'un meilleur, je suis d'avis qu'on peut fort bien s'en contenter. Les espéces de ce groupe présentent des variations considérables dans la conformation des organes suivants: 1) la languette est tantôt tronquée à l'extrémité comme dans les Chlaenius , ou légèrement arrondie sur le bord inférieur de l'extrémité qui est tronquée et excavée , tantót prolongée au milieu de ce méme bord inférieur en dent tantót large et obtuse, munie de deux soies di- stantes l'une de l'autre, tantót trés-étroite avec les deux soles presque confondues en une seule (Chaetocrepis);— les paraglosses sont tantót.trés- détachées des cótés de la languette comme dans les Chlaenius , tantôt adhéren- tes à ces mémes cótés, jusqu'à l'extrémité ou à peu prés, qu'elles dépassent à peine, et dans ce cas elles sont plus larges; 2) le menton est plus ou moins pro- fondément échancré; la dent de l'échancrure est plus ou moins large, plus ou moins avancée, tantót. bifide ou excavée, tantót simple ou arrondie; les lobes sont plus ou moins divergents , tantôt trés- courts, presque transversaux , obtus antérieurement et arrondis au côté externe, tantôt allongés, terminés en angle plus ou moins aigu , et presque droits extérieurement; la sur- face est tantôt plane, tantôt concave; — 3) les palpes sont plus ou moins allongés, plus ou moins épais, avee les derniers articles tantôt égaux entre eux, tantôt plus longs les uns que les autres, le bout ovalaire, cylindri- 15 que ou légérement sécuriforme; — 4) les mandibules sont plus ou moins robustes , quelquefois presque obtu- ses, dans quelques-unes très-larges à leur base, tantôt _ convexes et lisses, tantôt concaves et ridées en dessus, avec une aréte vive extérieure; — 5) les machoires sont plus ou moins allongées, plus ou moins larges, munies intérieurement de cils plus ou moins serrés, plus ou moins semblables à des épines ou à des dents, l'extré- mité de leur articulation extérieure est plus ou moins large; — 6) le labre est plus ou moins ou méme nulle- ment échancré , et muni le long du bord antérieur de deux , de trois, ou de plusieurs points, caractère con- stant dans les espéces qui se ressemblent par leur fa- cies; — 7) les antennes varient un peu quant à la lon- gueur et à l'épaisseur, mais d'une manière peu sen- sible; — 8) les pattes sont plus ou moins fortes; les cuisses plus ou moins renflées; les jambes tantót assez étroites jusqu'à l'extrémité , tantót assez élargies exté- rieurement et quelquefois prolongées au côté externe en dent obtuse assez allongée; ies tarses sont plus ou moins gréles; le dessous tantôt presque glabre , tantôt longue- ment cilié, ce qui s'observe surtout au 4-e article; dans les máles, les tarses de la premiére paire ont trois ar- ticles dilatés , et quelquefois le quatrième parait Гёте aussi (Anatrichis) , ils le sont quelquefois trés- peu, et quelquefois démesurément, de manière qu'ils sont ou bien plus longs que larges, ou fortement transversaux; le premier article est plus ou moins long, tantót cordi- forme, tantót triangulaire, quelquefois pédonculé, tantót entièrement spongieux en dessous, tantôt glabre avec l'extrémité seule songieuse; la vestiture du dessous des farses varie en densité, étant en brosse trés-serrée dans les uns, beaucoup moins serrée dans les autres. 16 Aprés ces considérations générales, il s’agit de voir quel parti on peut tirer de ces variations pour la classi- fication de ces insectes , et d'examiner s'il y a lieu d'y établir des coupes génériques. Les auteurs qui attachent la plus grande importance à la conformation des tarses n'ont pourtant fait aucun usage des variations si remar- quables que présente la dilatation des tarses des males de ces insectes. Dejean les a tous laissés réunis dans un seul genre, à l'exception des Dercylus qu'il a confondus avec les Chlaenius. M. de Laferté en revoyant le travail de cet illustre entomologiste, a séparé, il est vrai, quel- ques espéces pour en former des genres distincts; mais sur les trois genres qu'il a établis, le premier (Priono- gnathus) n'est motivé que par une conformation singu- lière des machoires que je n'ai pas été à méme de vé- rifier , le second (Lonchosternus) par le prolongement en forme d'épine du prosternum , et le troisième par la ‘forme des palpes, des mandibules et des jambes anté- ` rieures ( Hoplolenus). Il a adopté en outre le genre Dercylus établi par le Comte de Castelnau, mais en le placant à tort parmi les Chléniens, et s'est trompé en sens inverse en en retirant celui d’Hololeius pour l'ag- gréger aux Oodiens, erreur que j'ai corrigée plus haut. Aprés lui M. Le Conte a encore ajouté quelques nou- veaux genres à ce groupe en profitant de quelques-unes des variations de caractéres dont nous avons parlé, mais ses observations ne portent que sur des espéces de l'Amérique septentrionale. Dans un mémoire inséré dans le Tome X des «Transactions of the American philos. Society, new ser:» il a établi une subdivision des Oodes ' des Etats-unis basée sur la longueur des antennes, ainsi- que sur la dilatation et la vestiture des tarses en des- sus, et sur la longueur des palpes; nous lui devons la 17 création de trois genres nouveaux, savoir: Lachnocrepis, " Anatrichis et Evolenes, dont je regrette de ne connaitre que le second. On ne s'explique pas pourquoi M. de Laferté, apres s'étre laissé entrainer, comme nous l'avons vu, à de si minutieuses subdivisions du genre Chlaenius, a hésité à en faire autant dans les Oodes oü les mémes caractéres présentent des variations bien plus sensibles, mais comme, selon moi, il est parti d'un faux principe dans sa division des premiers, il y a tout lieu de se féliciter qu'il n'ait pas suivi la méme marche pour les seconds. C'est donc un travail qui reste à faire. . On ne saurait à mon avis laisser dans le méme genre des espéces dans lesquelles la languette et les paraglosses affectent des formes aussi we ainsi les О. Besckii, quatuordecim striatus , australis et insignis (HoPLoLexus) doivent étre retirés pour cette raison du genre Oodes , d'autant plus que d'autres caractéres viennent à l'appui de mon opinion. Je trouve d'autres motifs de séparation dans la conformation particuliére du menton et du labre que présentent certaines grandes espéces d'Asie et d'Afri- que, dont le facies est d'ailleurs trés-différent. Les espé- ces chez lesquelles les tarses sont garnis en dessous d'une sorte de pubescence, et le premier article de ceux des máles n'offre de brosse qu'à son extrémité, méritent également d'étre séparés des vrais Oodes; parmi ces espéces on peut encore établir deux sous-divisions, moti- vées par la différence de facies et le mode de dilatation des tarses des males; enfin les Anatrichis différent beau- coup des vrais Oodes par la forme et la vestiture des tarses des máles, comme aussi par la longueur des pal- pes maxillaires. J'ai laissé parmi les Oodes quelques espèces à tarses moins dilatés dans les males, mais comme ce caractére est isolé et laisse beaucoup de la- M 3. 1857. 2 a > 18 titude au «plus» et au «moins», je ne l’ai pas considéré comme suffisant. J’ai également éliminé le genre Loncho- sternus , malgré ce qu'il semblait y avoir de plausible dans son admission, parceque le caractère unique sur lequel il est fondé, la saillie spiniforme du prosternum, quoique trés-remarquable, ne paraît avoir qu'une valeur spécifique, puisque la ressemblance des espèces qui l'off- rent, avec les autres Oodes est si parfaite, que Dejean avait même confondu sous le nom d’Hispanicus , une espèce munie de cette épine, avec une autre qui en est dépourvue. | J'ai en outre retiré de ce groupe pour la placer com- me genre distinct parmi les Féroniens, une espéce qui figure dans le Species de Dejean sous le nom d'Oodes bipustulatus, mais qui ne saurait y rester à cause de la vestiture des tarses des males qui est comme dans les Féroniens (^), et des stries externes des élytres qui ne sont pas rapprochées l'une de l'autre. (^) Га: donné à ce nouveau genre le nom de Меахуз (uiraë&v, entre deux) dont voici les caractères: Ligula cornea, subtus convexa, antice valde dilatata, apice rotun- data, excavata, bisetosa, setis distantibus, paraglossis omnino annata; his latiusculis, membraneis, glabris, ligulàm longe superantibus. Mazcillae mediocres, tenues, apice longius hamatae, acutissimae, intus dense ciliatae; mala exteriore biarticulata, tenui. Palpi elongati tenues , pilosuli; Zabiales articulis duobus ultimis aequalibus , ultimo compresso - subdilatato, apice oblique truncato; mazillares articulo ultimo cylindrico - ovato, truncato, praecedente longiore et paulo crassiore. Mentum parum excavatum, lobis laevibus, extus rotundatis, intus subdivergentibus, apice mediocriter acutis, dente medio simplici, pa- rum porrecto, rotundato. Labrum majusculum, latitudine vix brevius, subemarginatum, sub- convexum, ad marginem plurisetosum. 19 Avant de procéder à l'exposé des caracteres généri- ques sur lesquels sont fondées les nouvelles subdivisions de l'ancien genre Oodes, il me reste à en présenter le tableau synoptique suivant: Ligula apice omnino libera. . . 2. 1. » paraglossius plus-minusve ANAL 32. uto 120-9 nu PORE Palpi maxillares articulo ultimo praecedente duplo longiore . . I. AwArRICHIS. Palpi maxillares articulo ultimo haud Jongiore. : .... 2... 9. 4 Mandibulae validae, arcuatae, acutae, supra inaequales, juxta mar- ginem internum oblique striolatae. Antennae mediocres, tenues, filiformes, pubescentes; articulis tri- bus primis et dimidio quarti glabris , omnibus aequalibus , secundo tantum paulo breviore. Pedes mediocres ut in Amaris; coxae posticae longiusculae; femora compressa, ovata; tibiae parum elongatae; spinulosae, spinis apice interno longis binis, anticae ad apicem latiusculae, intus emarginatae, spina apicali interna longa, extus bispinosae: tarsi tenues, subcylin- drici, articulo primo longissimo, sequentibus tribus breviusculis fere aequalibus; in mare articulis tribus subdilatatis, primo longissimo pedunculato, secundo ef tertio subcordatis, apice haud emarginatis; subtus primo apice tantum, sequentibus duobus totis ut in Pterostichis biseriatim lamellati papillosis, quarto glabro; unguiculis simplicibus. Caput majusculum, oculis magnis haud prominulis; — thorax mag- nus antice angustior, convexus; — elytra brevia, basi late truncatas thoracis basi annixa, apicem versus angustiora, valde convexa; strii, externis binis haud approximatis; — mesosternum antice excavatum, epimeris ejusdem haud diagonaliter divisis; metasterni appendiculatis, latitudine longioribus; — habitus breviter ovatus. Je connais deux espèces de ce nouveau genre, dont l'une, beaucoup plus petite que l'autre, est encore inédite. 9* = 2r Tarsi antici maris articulo primo subtus toto spongioso . . . . . À. Tarsi antier maris articulo primo apice SpoDeioso-.. „rl... Mentum lobis divergentibus, bre- vibus (Labrum antice tripun- ctatum) . о. № Ш SX STUEO CR ANIUS Mentum ты VIX divergentibus, longioribus(Labrum antice plu- xipunctatum) o. c cS 11. Oopes. Tarsi antici marium valde dila- Latii D TUA el SS Ци IE Tarsi antici marium angusti, eloncatr or va aeons ob PM STENGERERIS® 4. M. bipustulatus. Long. yt QU, Oodes bipustulatus. Desean Spec. V. 678. 16. L’exemplaire de ma collection est un peu plus grand que celui de la collection Dejean, qui était une femelle; dans le mien la couleur du dessus est plus brillante; le reflet bleuátre plus fort; les intervalles des stries plus convexes, différentes qui tiennent à la différence des sexes. Il est également originaire du Sénégal. / 2, M. bisignatus. Long. 2!/,"!, Il est beaucoup plus petit que le précédent, et sa forme est plus étroite; le corselet est moins échancré antérieurement, les angles antérieurs ne sont nullement avancés et trés-arrondis; les cótés plus arrondis, la base bien moins élargie; les angles postérieurs droits, arrondis au sommet; le dessus plus convexe, nullement .aplati vers, les bords latéraux qui sont plus finement relevés, la ligne du milieu un peu plus imprimée, fossettes de la base plus marquées, plus lon- 21 bon Et longe сШай. . . . VI. CnakrocnEPis. » vix RER и Mandibulae supra excavatae, ех- lussearinatae.r. 5 Er. Mandibulae supra haud excava- (de; nec, carinatae- +. 2079. mo. vix dilatato ........: VII. Dercyzus. Tarsi antici maris articulo ie WHO Val AN SO ee? ee, TEE HoPLOLENUS. Tarsi subtus haud ciliati ine antice pluripunctatum). . . . . IX. Coprocarpus. Tarsi subtus valde ciliati (labrum | anlice tripunctatum). . . X. CnossocnEPis. ° | Tarsi antici maris articulo pri- I. ANATRICHIS. Le Conte. Transact. Amer. Phil. Soc. X. (1853) 391. Ooves. Dejean Spec. V. 677. | Ligula subemarginato-rotundata, apice longe libera, se- tis anticis distantibus; paraglossae longae, tenuissi- mae, incurvae, basi liberae, ligulam multum supe- rantes. gues et plus fortement ponctuées en stries; base rebordée comme dans le Bipustulatus; les élytres sont plus étroites, un peu paralléles, nullement élargies vers la base, plus arrondies derrière les épaules qui sont plus distinctement dentées; les stries plus profondes, plus ponctuées , intervalles plus conyexes , plus chagrinés; le troisième sans aucun point enfoncé; dessous du corps finement chagriné. ‚ D'un brun-rougeätre, peu brillant; une grande tache jaune sur les élytres comme dans le précédent; antennes, palpes, labre et anus ferrugineux; pattes d'un jaune ferrugineux. , Il fait partie de la collection du Comte Mniszech (ci-devant Dupont) ou il est noté comme venant aussi du Sénégal. L'exemplaire unique est une femelle. 22 Mazillae mala utraque tenui, arcuatae, apice incurvae, acutissimae, intus dense spinulosae. Palpi tenues elongati, maxillares articulo ultimo prae- cedente fere duplo longiore. Mentum medio profunde excavatum, lobis extus planius- culis et rotundatis, intus parum divergentibus, api- ce acutis, dente medio parum producto, acuto. Mandibulae mediocres, supra laeves, haud excavatae, api- ce incurvae, acutae. Labrum breve, antice pluripunctato-setosum. Antennae graciles, articulo secundo brevi, tertio sequen- tibus evidenter breviore, basi vix incrassata, dimi- dium corporis superantes. Pedes graciles; tibiae: maris intermediae intus emargina- | tae, subarcuatae; tarsi graciles, eylindrici, in mare articulis quatuor subdilatatis, sensim decrescentibus, subcordatis, subtus parce spongiosis, quare vix spongioso, potius piloso. ‘Habitus caeterorum Oodiorum; corpus glabrum punctu- latum. La seule espéce qui jusqu'à présent constitue ce gen- re d'ailleurs suffisamment caractérisé est le A. minutus. Oodes minutus Desean Spec. У. 677. 14. Les deux exemplaires males que je possede m’ont été envoyés par M. Guex, comme lui ayant été expédiés de la Louisiane. 23 IL SYSTOLOCRANIUS. (CuGrÉAAc, retirer, upavior, téte.). x | Labrum antice tripunctatum, basi utrinque excavatum, subconvexum. - Mentum breve, lobis brevissimis, latis, valde divergenti- bus, apice obtusis, dente intermedio lato, truncato. Pedes mediocres; tars? antici maris articulis tribus primis valde dilatatis, primo triangulari, latitudine haud longiore planta tota fere spongiosa, secundo trans- verso-quadrato, tertio elongato-trapeziformi, utroque subtus valde spongiosis, quarto. tenui emarginato, subtus glabro. Caput subretractum, oculis parum prominulis; thorax postice latissimus, basi utrinque impressus; elytra posterius subattenuata, sulcata, stria septima forti- ter impressa. Cette forme, propre à l'Ancien- Monde, renferme plu- sieurs espéces d'assez grande taille, qui se ressemblent beaucoup par leur facies. Ma collection en contient qua- tre, toutes déjà publiées. 1. S. giganteus. Oodes giganteus. Cuaupom Bull. Mosc. XXVII (1854) 340. 1. Le plus grand de tous les Oodiens connus, et origi- naire de la Guinée. 24 2. 5. Gory. Oodes Goryi Buover Ann. Soc. Ent. Fr. Il. (1833) 229. О. tenebrioides LAFERTE Rev. et Mag. de Zool. 2-e sér. IV. (1852) 70. Possédant l'exemplaire qui a servi à la description de Gory, je suis à méme d'affirmer qu'il faut rapporter à cette espèce le Tenebrioides de M. de Laferté qui atteint quelquefois, de méme que le vrai Goryi, une taille plus considérable; sans présenter la moindre différence spéci- fique. I] se rapproche davantage du Giganteus que du Grandis, dont il diffère méme sensiblement par sa forme plus allongée, plus paralléle et plus convexe. Ces insec- tes habitent les possessions françaises et porlugaises sur le Sénégal (”). 3. 5. grandis. Oodes grandis ПЕзЕАХ Spee. II. 376. 2. GC. linca? WIEDEMANN; Germar's Mag. der Entom. IV. 113 41. Il habite les Indes orientales. (^) On trouve bien dans le catalogue des Oodes de sa collection que M. de Laferté a publié dans les Annales de la Société entomologique de France (2-е sér. IX. (1851). 270.) un Oodes Goryi, mais ce n'est point celui qu'à décrit Gory, d'autant plus que l'auteur le place auprès de l'Ellipticus Laverté qui est un véritable Oodes. 252 A. S. sulcatus. Oodes sulcatus LarerTÉ. |. c. 70. (^). Cette espéce ressemble tellement à la précédente qu'il serait fort possible, malgré la différence d'habitat, qu'il faille l'y réunir. Le corselet parait cependant un peu plus convexe, les élytres plus allongées, les intervalles des stries moins relevés surtout postérieurement, et les stries mêmes moins ponctuées. Si ces différences sont constantes, elles pourront étre suffisantes, mais on sait qu'il existe déjà quelques espèces, telles que Cicindela sexpunctata, Melaenus elegans qui sont communes aux Indes orientales et à la cóte occidentale d'Afrique, qui est la patrie du Sulcatus. Il y a été découvert dans les possessions portugaises sur le Sénégal par M. Boccandé. Parmi les espèces d'Oodes dont les descriptions me sont connues, je n'en vois qu'une qui appartienne peut- étre à ce genre, c'est le Puncticollis décrit par M. Bohe- man (Ins. Caffr. I. 161. 170), si tant est que comme son Rufipes, ce ne soit pas une espèce du genre Chlaenius. Je présume que c'est aussi dans le voisinage de ce gen- ге que devra être placé celui de Prionognathus LAFERTÉ, s'il est effectivement distinct. Ill. Oodes. Bonelli Mémoir. Acad. Ins. 1813. Dejean Spec. П. 374. УП. Ligula cornea, apice libera, rotundata, bisetosa, setis di- stantibus; paraglossae membranaceae, glabrae, te- nues, basi liberae, ligulam superantes. (*) Escascnorrz a déjà décrit sous ce nom une espèce de ce genre, mais j'ai hésité à donner un nom nouveau à une espèce qui me semble douteuse. 26 Mazillae valde arcuatae, acutae, satis tenues, intus cilia- tae, mala exteriore si aequali, satis angusta. Palpi tenues, porrecti, articulis duobus ultimis subae- qualibus, ultimo subcylindrico - compressiusculo, truncato -rotundato. Mentum parum excavatum, lobis subdivergentibus, extus subrotundatis, haud transversis, apice acutis, dente intermedio plus minusve porrecto, tum simplici ro- tundato, tum subbifido-truncato. _ Mandibulae validae, arcuatae, acutae, sapra laeves, con- vexiusculae; dextra basi dentata. Eabrum mediocre, subtransversum, planum, antice sub- emarginatum, ad marginem plurisetoso-punctatum. Antennae mediocres, tenues, articulis saepius aequalibus, secundo excepto breviore, extus interdum attenua- tae; basi triartieulata glabra. Pedes mediocres; femora haud incrassata, subcompressa; tibiae spinulosae, satis tenues, anticae ad apicem latiores. intus evidenter emarginatae; tars: tenues, subtriangulares, glabri, subtus subspinulosi, articu- lis longitudine sensim decrescentibus, in mare tribus primis dilatatis, subtus dense spongiosis; primo toto subtus spongioso, unguiculis simplicibus. Caput mediocre, rotundatum; thorax magnus, antice an- gustatus; elytra basi late truncata, thoracis basi an- nixa, ovata, aut subelongato-quadrata; habitus ova- tus; mesosterni epimera haud diagonaliter divisa; metasternt epimera appendiculata, aut quadrata, aut elongata. 27 Le menton, les mandibules, les antennes et les tarses varient dans ces insectes, sans qu'on puisse méme tirer parti de ces variations, pour établir de bonnes subdivi- sions; la dent du menton est simple ou bifide, les an- tennes sont plus ou moins eréles, les tarses plus ou moins étroits, sans qu'il soit possible de trouver dans ces ca- ractéres quelque chose de fixe; les tarses sont surtout étroits dans quelques espéces américaines, et dans le Sulcatulus des Indes orientales qui a en outre des man- dibules aplaties et ridées en dessus, ce qui autoriserait à créer une coupe générique, si cette espèce n'était pas isolée jusqu'à présent, ce qui m'a décidé à la placer à la fin de celles de ce genre. Deux autres espéces à tarses fort larges, different beaucoup des Oodes véritab- les par leurs erosses antennes qui ne s'amincissent nul- lement vers l'extrémité, et qui sont plus longues que dans les autres, la dent du menton est distinctement bi- fide, ce qui a déterminé M. de Laferté à placer l'une d'elles, l'Aterrimus, parmi les Chlaenius, dont elle s'éloig- ne par la disposition des deux stries externes; leur fa- cies est aussi assez différent. 1. O. ellipticus. Larerté Rev. et Mag. de Zool 2-e ser. IV. (1852) 71. Danus cette espéce, la plus grande de celles qui restent dans ce genre, les antennes sont trés-fines et assez cour- tes, les palpes minces et fort allongés les tarses des mä- les assez dilatés, les élytres sont en ovale assez allongé, tronqué à la base, et légérement acuminé à l'extrémité. Elle habite les possessions portugaises sur le Sénégal et ne parait pas y étre rare. 28 2. 0. nigrila. Cuvupors. Bull. Mosc. XVI. (1843) 757. 1. Il differe du précédent par sa taille moindre, son cor- selet plus petit et plus étroit, moins échancré antérieu- rement, à angles postérieurs moins arrondis, à base plus sinuée; les élytres sont un peu plus courtes, plus arron- dies sur les cótés prés des épaules; les quatre tibias po- stérieurs sont assez fortement arqués. Les individus que j'ai vus viennent du Kordofan, mais je crois qu'on le retrouve au Sénégal, et c'est peut-étre à cette espèce que se rapporte le Gory: mentionné par, M. de Laferté dans le Catalogue des Oodes de sa col- lection. a 3. O. senegalensis. Desean Spec. V. 672. 8. ll habite le Sénégal. 4. О. submetallicus. Long. 4! /,!!!; larg. 1°/,!"". Il ressemble au précédent, mais il en differe par sa taille plus petite, sa forme plus étroite et sa couleur métallique. \ La téte est comme dans le Senegalensis; le corselet est plus long, moins large vers la\base, plus arrondi sur les côtés, à base plus fortement sinuée prés des angles postérieurs; ceux-ci plus aigus et à peine arrondis au sommet; le dessus un peu plus convexe, les fossettes ba- sales indistinctes; les élytres sont plus étroites et plus allongées, les cótés sont moins arrondis surtout derriére 29 les épaules; le dessus est moins convexe; les stries sont plus fortement marquées, ponctuées de la méme manié- re; les intervalles un peu moins planes trés - finement rugueuse; le dessous du corps est ponctué et rugueux de méme; jambes postérieures arquées. En dessus d'un noir-verdátre un peu métallique, peu brillant; le dessous noir à reflets crisés; palpes, anten- nes et tarses d'un brun-rougeälre foncé, cuisses et jam- bes d'un brun noiratre. L'exemplaire mâle que je possède m'a été envoyé, il y a fort-long temps par M. Buquet sans nom et comme provenant du Sénégal. 5. O. rufipes. Long. 4". Gory Ann. Soc. Entom. Fr. II. (1833) 230. Voisin du précédent, plus long que la mesure, indi- quée par Gory. Téte comme dans le Submetallicus; cor- selet plus court, angles antérieurs plus arrondis, cótés moins arrondis, angles postérieurs moins aigus, mais peu ‘arrondis, côtés de la base moins sinués; fossettes basales trés-marquées; élytres plus larges et plus courtes, épau- les et extrémité plus arrondies; forme plus rectangulaire; le dessus plus bombé, strié et ponctué de méme; jambes droites. Le dessus est d'un vert-bronzé, les 3 premiers articles des antennes, les palpes et les tarses sont d'un ferrugi- neux peu foncé, le reste comme dans le précédent. L'exemplaire type de la collection Gory que je pos- sède maintenant et qui a servi à nos deux descriptions, est une femelle; il est également originaire du Sénégal. 30 6. O. subaeneus. Desean Spec. V. 676. 13. Cette espéce, dont je posséde deux individus males, est aussi propre au Sénégal. Elle ressemble au Rufipes, mais sa faille est beaucoup moindre. 7. O. chalceus. Long. 3'/,!!, Un peu plus grand que le précédent et de forme plus allongée. Téte parfaitement semblable. Corselet plus élargi à la base, à angles antérieurs un peu moins arrondis, à cótés moins arrondis prés des angles postérieurs qui sont plus droits, à fossettes basales moins sensibles. Elytres plus allongées, à cótés moins arrondis, plus paralléles, à stries un peu moins distinctement ponctuées, à inter- valles un peu plus сопуехез. Dessous du corps comme dans le précédent. (Jambes postérieures droites). Couleurs à peu prés comme dans celui-ci. Il a été rapporté par le Capitaine Boys du nord de l'Hindostan. Je ne posséde que la femelle. 8. O. similatus. Long. 4'/,!"'. Boneman Ins. Caffr. I. 163. 172. Intérieur de la Caffrerie. Cette espéce est plus allon- gée que les précédentes, et la base du corselet est plus étroite que les élytres. Celles-ci sont bien moins convexes et les stries sont moins marquées. 31 9. О. Westermanni. Long. 357,114, LarerTÉ Ann. Soc. Entom. Fr. 2-е ser. IX. (1851). 271. (2). Oodes hispanicus. DEsEAN Spec. Il. 379. 5. Je posséde deux individus de cette espéce, un male provenant de la présidence du Bengale, et une femelle des environs de Tranquebar. M. de Laferté a déjà fait observer que cet insecte différe suffisamment de l'Hispa- nicus par l'absence de l'épine postérieure du prosternum, mais comme il ne l'a pas décrit, et que la description de l'Hispanicus dans le Species est elle-même tres-insuf- fisante, je crois utile de décrire le Westermann? en le comparant à l’Helopioides. Sa forme générale est plus. raccourcie, plus large et plus ovalaire. La téte est un peu plus petite et plus étroite. Le corselet est plus ré- tréci antérieurement, le bord antérieur est moins échan- cré, les cótés un peu plus arrondis, les angles posté- rieurs sont droits et nullement prolongés en arrière, les bords ne sont nullement déprimés: la base est un peu plus étroite que les élytres derrière les épaules. Les ély- tres sont plus courtes bien moins paralléles, elles s'élar- gissent en s'arrondissant derriére l'angle huméral, les cólés sont assez arrondis et ne sont un peu paralléles que vers leur milieu, les stries sont plus faiblement mar- quées et paraissent parfaitement lisses, leur base et tou- te la septième sont effacées, les intervalles sont ‚plus planes. Le dessous du corps est beaucoup plus lisse. Les pattes et les antennes sont plus gréles; les jambes et les tarses sont plus minces, ceux-ci plus cylindriques; les irois articles dilatés des màles bien plus étroits que dans V Helopioides. | 32 Les couleurs sont à peu prés comme dans celui - ci; les trois premiers articles des antennes et les tarses sont bien plus ferrugineux. 10. O. vilis. Long. 3!/,". Il est extrémement voisin du Westermanni, dont il differe par une taille plus petite, une forme encore plus raccourcie et plus ovalaire, un corselet encore plus étroit antérieurement et dont les angles postérieurs sont plus arrondis au sommet; je n'ai pas trouvé d'autres différen- ces, sinon que la base des antennes est de la couleur du reste. J'en ai sous les yeux trois individus des deux sexes qui m'ont été envoyés par feu M.. Melly comme venant des cótes de la Chine. (Tchusan). | 11. О. amaroides. "DzrzgaN Spec. У. 674. 11. Assez répandu dans les divers états de l'Union améri- caine et jusqu'aux Montagnes Rocheuses. 12. О. politus. | Gory Annal. Soc. Entom. Fr. II. (1832). 230. Oodes sublaevis? Reiche Voyage en Abyssinie , Ento- -mologie; 268. 1. О. Spinolae DzsygAN Catal. 3-е éd. р. 30. 2-e col. (inéd.) monente Larerté Ann. Soc. Entom. Fr. 2-e ser._ IX. (1851). 268. - 33 Cette espéce dont je posséde les exemplaires typiques, est une de celles ‘qui rentrent dans le genre Lonchoster- nus de M. de Laferté, que nous n'adoptons pas, et qui se distingue par le prolongement spiniforme de la partie postérieure du prosternum. Elle est originaire du Séné- gal. Je ne vois rien dans la description que M. Reiche donne de son Sublaevis qui ne convienne au Politus , ce qui m'a décidé à les réunir. 13. O. laevicollis. Boneman Ins. Caffr. I. 164. 173. Cette espéce, fort bien décrite d'ailleurs par M. Bohe- man, est également un Lonchosternus. Il diffère du Politus par une faille un peu plus grande, des élytres un peu moins courtes, avec des stries un peu plus marquées sur le disque prés de la suture. Elle habite le midi de la Caffrerie. Je ne posséde qu'un individu femelle que je deis aux bontés de l'entomologiste qui Га décrit le premier. 14. O. madagascariensis. Long. 4!/,! Le mâle, seul sexe que je connaisse, ressemble à celui de l'Helopioides , mais il est proportionnellement plus étroit et plus allongé , et il зе rétrécit davantage vers les deux extrémités. Téte plus longue, plus étroite, les yeux plus saillants, les: antennes plus minces et plus longues. Corselet beaucoup plus rétréci antérieurement, pas plus large à sa base que les élytres, un peu plus long; sa base moins échancrée en arc de cercle, les angles postérieurs droits quoique un peu arrondis au sommet. Elytres plus longues, plus acuminées , épaules AEB: 4851. ' | 3 34 et côtés plus arrondis, le dessus moins convexe, les stries fortement marquées et presque lisses , les quatre premiéres s'arrondissant vers la base et se confondant en un gros point, le rudiment de strie prés de l'écusson plus long, le premier point du troisiéme intervalle placé au milieu de la longueur. Le dessous du corps lisse sur le milieu et fortement ponctué sur les épiméres du meta- sternum , moins fortement sur les cótés de l'abdomen; pattes plus gréles; le troisiéme article des tarses anté- . rieurs du mále un peu plus long et plus étroit. Le dessus d'un noir terne, bords postérieurs du cor- selet un peu bruns, le dessous du corps d'un noir bril- lant, à reflets irisés, antennes et palpes bruns, l'extré- mité des articles de ceux-ci et le premier des antennes plus elairs, cuisses et jambes d'un brun trés-foncé, tar- ses légérement ferrugineux. Pris à Tamatave dans l'ile de Madagascar. Collection du Comte Mniszech, ci-devant Dupont. 15. O. helopioides. . Sturm Deutsch. Ins. VI. 66. 1. T. 148. Desean Spec. Il. 378. 4. — Iconogr. II. 201. 1. pl. 97. 2. : Carabus helopioides Fasricius Entom. Syst. I. 155. 132. Harpalus helopioides GYLLEnHar Ins. Suec. II. 13. 5. 45. Cet insecte habite une grande partie de l'Europe à- l'exception des parties les plus méridionales, ainsique le nord de l'Asie. 16. O. similis. Long. 4'/,!"", Cuavpom Bull. Mosc. 1837. № Ш. 20. 22. 39 Quelques entomologistes révoquent en doute cette espè- ce, qui dans un genre où les espèces se ressemblent beaucoup, est cependant une des plus distinctes. Comme je ne puis attribuer cela qu'à la briéveté de ma des- cription et à la circonstance que je croyais cet insecte originaire d'Allemagne, je vais en donner une descrip- tion plus propre à faire ressortir ies caractères qui le distinguent de l' Helopioides, et quant à l'habitat, j'obser- verai qu'il a été probablement inexactement indiqué, et que c'est la Sicile et le Midi de la Russie et particulie- rement les bords de la mer Caspienne qui sont la vraie patrie de cette espéce, dont je posséde quatre individus parfaitement semblables. La tête ne semble différer en rien de celle de l'Helo- pioides; le corselet est moins élargi à la base et les có- tés s'arrondissent sensiblement prés des angles postérieurs qui forment avec le cóté des élytres derriére les épaules un angle rentrant bien marqué , la base est bien moins sinuée, le sommet des angles plus arrondi; les bords latéraux sont plus transparents et présentent une teinte brune; les élytres sont proportionnellement bien plus allongées, et plus étroites; elles sont trés-paralléles sur une trés grande partie de leur longueur, mais les cótés s'arrondissent visiblement vers les épaules, l'extrémité est plus carrée ou obtuse et n'est point sinuée; le des- sus est plus plane, les stries sont à peine distinctement ponctuées, les intervalles sont plus planes; en dessous, les cótés du corps sont bien plus faiblement rugueux , surtout les épiméres du métasternum; le rebord inférieur des élytres est d'un brun plus rougeátre. J'espére que cette description comparative rassurera les entomologistes qui ne peuvent se décider à admettre 3% ’ 96 cette espéce qui ressemble beaucoup en petit à l'Ameri- canus, quoique de forme plus étroite. 17. O. americanus. Desean Spee. II. 377. 3. Assez rare dans les Etats méridionaux de l'union américaine. 18. О. pulcher. Desean Spec. II. 375. 1. Var: Oodes nigriceps. WIEDEMANN Germar's Mag. der Entom. IV. 114. 12. Comme l'a fait observer Eschscholtz, cette espéce dif- fere des autres par l’échancrure de la dent de son men- ton qui est large et к bifide. J'en possède un seul individu femelle qui m'a été envoyé par le Musée de Berlin. 19. O. aterrimus. Long. 6, Chlaenius aterrimus LAFERTE Revue et Mag. de Zool. 2-e sér. V. (1853.) 267. ; M. de Laferté a décrit cette espéce en la placant à tort parmi les Chlaenius, car elle offre le caractère propre aux Oodes, ayant les deux stries extérieures des élytres trés - rapprochées. Cependant je dois dire que la dent du menton est bifide comme dans les Chlaenius , les antennes et les pattes sont proportionnellement plus robustes qu'elles ne le sont en général chez les Codes. Il n'y a aucun rudiment de strie à la base des élytres 2 37 _ près de l'écusson; les trois premiers articles des tarses antérieurs des males sont trés - fortement dilatés , le se- cond et le troisiéme sont transversaux. L’exemplaire que je posséde est originaire du Sénégal. 90. O. maerens. Long. 6", Il ressemble au précédent, mais il est plus étroit. La tête ne m'a offert aucune différence appréciable; le cor- selet est plus petit, plus étroit, presque en rectangle transversal, légérement rétréci antérieurement; le bord antérieur est moins échancré , les cótés moins arrondis vers la base avec laquelle ils-forment un angle droit légérement obtus, le bourrelet latéral est assez gros; les impressions de la surface sont les mémes. Les élytres sont plus étroites , surtout à la base, un peu plus lon- gues et plus en ovale, elles sont plus larges que la base du corselet; les épaules et la partie antérieure des cótés sont plus arrondies; le bourrelet latéral est un peu moins large, les intervalles des stries moins conve- xes, le fond de celles-ci trés-lisse; il n'y a ni rudiment de strie à la base, ni points enfoncés sur le troisième intervalle, de méme que dans l’Aterrimus. Le dessous du corps et les pattes sont comme dans celui- ci, les côtés sont trés-finement ponctués. L'insecte est entiérement noir, plus brillant et un peu irisé en dessous: articles extérieurs des antennes ef tar- ses antérieurs des máles bruns. Je l'ai trouvé dans la collection Gory, où il était marqué comme venant de Madagascar. L'exemplaire que je possède est un mâle. | j 38 21. O.? sulcatulus. Long. 41/1. Un peu plus long que l'Aolopioides, mais beaucoup plus large. Téte un peu plus petite, lisse; suture de l'épi- stome trés-marquée; avec deux fossettes entre les anten- nes; celles-ci trés- minces, courtes, n'atteignant pas la base du corselet; le premier article trés-peu renflé, le troisième à peu prés égal aux suivants; labre large, court, trés-plane; avec les angles antérieurs trés-carrés; le bord antérieur droit et une rangée de plusieurs points Pilifères disposés dans une gouttière le long de ce bord; les mandibules trés aigués, arquées, creuses etstriées en dessus, munies d'une carène extérieure assez élevée. Cor- selet un peu plus large antérieurement que la téte avec les yeux, trés-élargi à la base oü il dépasse en largeur celle des élytres, en forme de trapèze; le bord antérieur médiocrement échancré, les angles antérieurs arrondis, les cótés peu arrondis, surtout vers les angles postérieurs qui sont aigus, mais dont le sommet est. trés-légérement arrondi, la base trés-légérement arrondie en are de cer- cle, le dessus assez bombé, aplani vers les bords, sur- ‚tout prés des angles postérieurs, la ligne médiane et deux fossettes ovalaires près du bord postérieur bien marquées, le bourrelet latéral mince, la superficie lisse. Elytres courtes, en ovale tronqué à la base; celle-ci plus étroite que celle du corselet, les épaules carrées, nullement ar- rondies, cótés trés-droits derriére les épaules, arrondis sur le milieu et vers l'extrémité qui est sinuée et acu- minée; le dessus médiocrement convexe, les stries très - profondes, formant sillons, les intervalies trés-convexes, crénelés sur les cótés, lisses, le huitiéme trés-relevé sur toute sa longueur; sur le troisiéme deux petits points 39 enfoncés; à la base prés de l'écusson le rudiment d'une dixième strie, la couttiere latérale remplie d’asperites, le rebord latéral assez relevé. Dessous du corps lisse, à l'exception de quelques gros points sur le milieu du mé- tasternum, et le long du bord antérieur du second seg- ment abdominal, épiméres du metasternum transversaux. Pattes petites et gréles, cuisses trés-peu renflées; les trois premiers articles des tarses antérieurs du male trés-lége- rement dilatés; entiérement garnis en dessous d'une bros- se spongieuse peu serrée, le second et le troisiéme un peu plus longs que larges, presque carrés. D'un noir brillant en dessus, avec des reflets irisés en dessous, parties de la bouche, antennes et tarses d'un brun -rougeätre, les trois premiers articles des anténnes plus rouges que les suivants. Cette espéce m'a été envoyée sans nom par M. Guérin- Méneville, comme venant du plateau des Neelgherries, prés de Pondichéry; comme on le voit, elle différe par plusieurs caractères essentiels des véritables Oodes. a IV. STENOUS. (6révos, étroit, cov, oeuf.). Mentum lobis acutis, dente medio magis porrecto. Labrum antice tripunctatum. Pedes graciliores; tarsi articulo quarto longissime ciliato, maris antici articulis tribus primis valde dilatatis , primo triangulari, subtus apice tantum spongioso, secundo transverso, tertio quadrato. Caetera, ut in Oode. — - er mc m m mE Tu REC TREE —— ARS fr. acm ree ee CIL CELER > Sr Sir st ^ = = о SCC - A EI Ee ge uz Ier Cm a TRUE EM QU 40 Habitus anguste ovatus, elongatus; thorax elytris angu- stior; elytra stria septima obsoleta; metasterni epi- mera grosse punctata, elongata, postice angustiora. Les espéces de ce genre ont toutes un facies qui leur est particulier et qui est trés-différent de celui des au- tres Oodes; le coloris méme est différent; ces considéra- tions ajoutées à la constance des caractères génériques énoncés ci-dessus, m'ont déterminé à les réunir dans un genre à part, qu'on peut partager en deux sections d'a- prés la longueur du premier article des tarses antérieurs du mále et la forme du corselet. A. Thorax basi elytris subaequali; tarsorum anticorum. maris articulo primo haud pedunculato. 1. & cupreus. Oodes cupreus. Cnaunoir Bull. Mosc. XVI. (1843). 161. 4. | Le Сомте Catal. Geod. Coleopt. 160. 5. -Oodes leucodactylus LAFERTE Ann. Soc. Ent. Fr. 2-e sér. IX. (1851.) 273. not. 1. Cet insecte se rencontre en abondance dans la Loui- siane et sur les bords du Mississipi. 2. S. tibialis. Amara tibialis Снеувотлт Coléopt. du Mex. 2-e fasc. 1. Oodes femoralis, Cuauvoır Annal. Soc. Ent. Fr. IV. (1835). 444. 15. Mexique et Cuba. 41 3. S. Le Conte. Long. 4!/,/, Oodes quatuordecimstriatus LE Conte Catal. 159. 4. Cette espéce est un peu plus large que les autres de cette division générique et se rapproche un peu de cel- les du groupe précédent. Téte comme dans le Metallicus, un peu plus large. Corselet beaucoup plus large et un peu plus long; sa base plus large que les élytres aux épaules: sa partie antérieure rétrécie; angles antérieurs et postérieurs arrondis, surtout ceux-ci; cótés peu arron- dis; le dessus peu convexe; l'impression longitudinale trés-légérement marquée, fossettes basales nulles. Elytres semblables à celles du Metallicus, mais plus larges, sur- tout vers la base, les côtés un peu plus arrondis, l'ex- trémité plus acuminée; les stries plus fortement marquées, à fond lisse; les intervalles lisses, peu relevés, point de ‚ points sur le milieu du neuvième intervalle; le troisiè- me biponctué. Le dessous du corps ponctué comme dans le Metallicus. S : En dessus d'un bronzé olivátre; noir en dessous, pal- pes, antennes et pattes d'un noir légérement brunátre, avec les articulations pour la plupart plus claires. Je posséde deux individus de cette espéce qui m'a été envoyée par M. Guex comme venant de la Louisiane; c'est par erreur que M. Le Conte l'a erue identique avec mon 74-striatus, qu'il-avait méconnu et nommé picipes, comme nous le verrons plus loin. 4. S. flavipes. Long. 35,11, ‘Il a quelque ressemblance avec le Bembidium laticolle, et avec certains Pogonus. Sa forme est plus ovalaire, 42 plus raccourcie et plus large que celle du Metallicus. Téte plus large, finement réticulée, fossettes plus mar- quées entre les antennes. Corselet plus court et bien plus large, en trapéze, bord antérieur trés-peu échancré, an- gles antérieurs nullement avancés, mais à peine arrondis au sommet; côtés n'offrant une courbe assez légère que sur leur milieu, angles postérieurs légérement saillants en dehors et prolongés en arrière, de manière à former une saillie assez aigué, base sinuée de chaque cóté et légèrement échancrée au milieu; le dessus lisse, un peu convexe dans sa partie antérieure, assez plane prés de sa base, ligne médiane trés-fine et aboutissant à une dé- pression arrondie non loin du bord antérieur, de chaque côté prés de la base une fossette ovalaire assez distincte; bourrelet des bords latéraux trés- mince. Elytres de la largeur de la base du corselet, peu allongées, coupées trés-carrément à leur base; épaules coupées à angle droit, dont le sommet offre une petite saillie aigué; cótés.un peu arrondis à partir des épaules, extrémité sinuée et acuminée; le dessus peu convexe, lisse sur le disque, avec un bord assez large trés- finement reticule; stries bien marquées, fortement ponctuées, la septiéme, plus distin- cte que dans les autres espéces, un rudiment bien mar- qué prés de l'écusson; intervalles planes, le troisiéme marqué de deux points, le neuviéme tuberculé sur toute sa longueur, rebord latéral étroit mais assez relevé. Le dessous du corps ponctué dela méme maniére. Pattes et antennes plus отёез et plus allongées. En dessus d'un bronzé assez brillant, avec la tête, les bords latéraux du corselet et des élytres d'un vert cui- vreux un peu mat, rebord inférieur de celles-ci d'un brun rougeätre; dessous du corps noir, pattes, palpes et trois premiers articles des antennes d'un jaune pale, labre d'un 43 brun rougeátre, les derniers articles des antennes bruns, yeux d'un gris - noirátre. П a été découvert par MM. Wallace et Bates sur les bords du fleuve des Amazones. J'en posséde deux indi- vidus males. 5. 5. metallicus. Oodes metallicus Desean Spec. IT. 379. 6. Je ne posséde que des individus du Brésil et des bords du fleuve des Amazones. 6. 5. agilis. Long. 35/,". Oodes agilis Dessan Ann. Soc. Ent. Fr. 2-e ser. IX. (1851). 273. not. 2. Il ressemble beaucoup au Metallicus dont il ne diffère que par la largeur plus considérable du corselet dont les côtés sont plus arrondis et ne sont nullement sinués prés - ' des angles postérieurs qui sont moins aigus, les élytres sont aussi un peu plus larges, les stries sont encore plus fines et tout-à-fait lisses; la couleur du dessus est d'un bleu obscur métallique, avec les cótés du corselet et des élytres d'un vert-obscur cuivreux. Antennes, pal- pes et pattes comme dans le Metallicus. Cette espéce et les deux suivantes sont originaires de la Colombie. 7. S. flavicrus. Long. 3%/,n, Oodes flavicrus DEIEAN Ann. Soc. Ent. Fr. 2e ser. IX. (1857) 273. not. 3. | -— — =e e+ = ee ee 44 Très - voisin du précédent, dont il ne diffère que par . les cótés sinués prés des angles postérieurs comme dans. le Metallicus; la base des stries intérieures est ponctuée; les jambes et les tarses sont d'un jaune рае. Le dessus est entiérement d'un bleu-verdatre métallique. 8..5. veloz. Long. 35". Oodes fuscipes? Desean 1. c. 273. not. 5. Extrémement voisin. du Metallicus, dont il ne se di- stingue que par les angles postérieurs plus saillants du corselet, ce qui fait paraitre celui-ci plus rétréci anté- rieurement, les élytres sont plus larges et les stries plus marquées, ainsique les intervalles plus convexes; la cou- leur du dessus est plus sombre . La description que M. de Laferté a donnée du Fusci- pes est trop peu détaillée et ne convient méme pas tout- a-fait à mon Velox, ce qui m'à décidé à conserver à cet “insecte le nom sous lequel il figurait dans la collection Gory. B. Thorax basi elytris multo angustiore, subangustato; tarsi maris articulo primo longius pedunculato. 9. 5. pallipes. Oodes pallipes Reiche Rev. Zool. Cuv. 1843. 38. 52. О. gilvipes Desean Catal. 3-e éd. 30. Cet insecte habite la Colombie. Dans tous les individus que je possède il n'y a que les trois premiers articles des antennes qui solent testacés; les autres sont d'un brun obscur; la couleur du dessus est souvent d’un violet plus ou moins bronzé. P . 45 10. S. elegans. Oodes elegans. Ге Conte Ann. ind New - York. V. № 4. 180. 1. Deux individus de cette jolie espéce m'ont été envoyés par M. Le Conte qui les a trouvés en Californie aux bords du fleuve Gila. V. STENOCREPIS. (Grévos, étroit, xpzz:s, plante). OovEs Dejean et caet. autor. Mazillae mala exteriore compressa latiuscula. Labrum antice tripunctatum. Pedes: tarsi in mare articulis tribus dilatatis, angustis, primo subtus basi glabro, tertio elongato-quadrato, quarto in utroque sexu subtus longissime ciliato. Habitus Oodis angusti; elytra elongata, parallela , stria septima deficiente, metasterni epimera elongata, po- stice angustiora, punctata. Ce genre se distingue facilement du précédent par un facies qui lui est propre, par sa lévre supérieure qui n'offre que trois points piliferes à son bord antérieur , par la configuration des tarses antérieurs des máles et par les longs cils qui garnissent le dessous du quatriéme article de tous les tarses dans les deux sexes. Comme ces caractéres sont constants, ils me paraissent suffisants pour établir le droit de ces espéces à former un genre distinet, d'autant plus que le nombre en est déjà assez considérable. de uie eem —— MÀ nn n 46 Outre les espèces que je possède dans ma collectiou et celles que j’ai vues dans celle de M. le Comte Mnis- zech, je crois pouvoir rapporter 4 ce nouveau genre les espèces suivantes. 1) Oodes cayennensis Buquer (Ann. Soc. Ent. Fr. Ш. (1834.) 474.) qui me parait à peine différer du Leprieurü. 2) О. laevigatus DEIEAN (Spec. У: 625. 10°), [PD egregia. Oodes egregius Cnavpom. Bull. Mose. 1854. 341. 2. Collection de M. de Mniszech. Originaire de Cayenne. N'ayant plus cet insecte sous les yeux, je пе suis pas en état d'affirmer que tous les caractères de ce genre se retrouvent dans cette espéce. | | Dans robusta. Oodes robustus BruLL& Voyage d'Orbigny Entom. 31. 120. | | | Ce bel insecte habite les parties meridionales du Bresil. | 3. 5. Leprieuru. Oodes Leprieurii Buouer Ann. Soc. Ent. Fr. III. (1834.) 473. О. elongatus Laporte Etud. entom. 82. Cet insecte se rencontre 4 Cayenne. M. de Laferté (Ann. Soc. Ent. Fr. 2-e sér. IX. 1851. 272. not. 1.) le croyait inédit. Comme il le décrit comme étant trés-noir, je presume qu'il aura eu sous les yeux une variété obscure de cette espèce, et que son Cayennensis (ibid. not. 3.) ne diffère point du véritable Leprieuri. 41 4. S. Sahlbergii. _ Long. Az, Il est très-voisin du Leprieurü , mais il est plus petit et les élytres sont moins allongées; les angles antérieurs du corselet sont plus arrondis; les côtés sont moins ar- rondis et ne forment pas postérieurement un angle aussi rentrant avec la base des côtés des élytres, le sommet des angles postérieurs est plus arrondi; les épaules sont carrées, les côtés rentrent à peine vers les épaules, l'extrémité est plus sinuée, les intervalles des stries sont planes, la sixième strie est moins sinuée sur son milieu. Les couleurs sont à peu près les mêmes; les élytres sont plus cuivreuses. ; M. de Sahlberg fils m'en a envoyé un exemplaire mále qu'il a pris à Cantagallo dans la province de Rio- Janeiro. Il l'avait nommé Aeneus , mais ce nom a déjà été employé dans ce groupe. 9. S. pauper. Long. 411, Encore plus petit que le précédent. Cótés du corselet encore plus arrondi devant les angles postérieurs que dans le Гермеиги, en sorte que la partie postérieure est sensiblement plus large que la base des élytres. Celles-ci moins en rectangle, plus courtes, plus étroites, plus acuminées et plus bombées: stries plus fortes et plus ponctuées; septiéme strie plus marquée ainsique le rudiment à la base près de l'écusson; intervalles plus convexes. Les couleurs sont les mémes, le dessus plutót d'un vert-obscur que bronzé. . 48 J'ai décrit cet insecte d'aprés un individu que j'ai vu dans la collection de M. le Comte Mniszech. Sa patrie est la Colombie. 6. S. punctato - striatus. Oodes punctato-striatus BRuLLÉ Voy. de d'Orb. Entom. 31. 122. О. brasiliensis Cnavpom Bull. Mose. XVI. (1843.) 760. 3. | A l’époque ой j'ai décrit cet insecte sous ce dernier nom, l'ouvrage de M. Brullé m’etait-inconnu; la deserip- ' tion que j'en ai donnée compléte celle de cet entomolo- giste, qui est un peu trop courte. Il est originaire du Brésil. - ; УГ. CHAETOCREPIS. (xairn, soie, xp/z:s, plante). .Ligula cornea truncata, apice excavata, margine antico inferiore medio dentato, dente angusto bisetoso, se- tis valde approximatis; paraglossis ligulae annatis, eamque vix superantibus, latiusculis, membranaceis, apice rotundatis. Maxillae angustae, rectae, apiee hamatae, intus parce setosae, mala exteriore tenul. Palpi (desunt in specimine meo). Mentum late emarginatum, lobis latis parallelis, dente medio late rotundato. Labrum crassum, recte truncatum, antice tripunctatum. Mandibulae validae, laeves, acutae, incurvae. 49 Pedes ut in Slenocrepide; tarsi antici maris articulis tri- bus primis angustius dilatatis, primo triangulari valde elongato, subtus summo vix apice spongioso; se- cundo et tertio longius quadratis, angulis baseos magis rotundatis, quarto latiore, subtus spongioso, (nee setoso, apice De Caetera ut in Oode. | Habitus elongato-ovatus, fere Stenocrepidis. Ce genre diffère des Stenocrepis auquel il ressemble ‘beaucoup, par la conformation de la languette qui est adhérente aux paraglosses jusqu'au bout, et p la for- me des articles dilatés des tarses des máles. Je n'en con- nais qu'une espéce qui est inédite. 1. €. Besckii. Long. 5'//!!; Sa forme générale est assez semblable à celle du St. Leprieurit, mais les élytres sont plus courtes et plus ova- laires. Téte comme dans cette espéce, mais lisse et mar- quée sur le milieu du front d'un petit point enfoncé di- stinct. Corselet comme celui du Punctato - striatus, mais plus élargi vers sa base et moins arrondi sur les cótés postérieurement; bord antérieur moins échaneré, base dé- passant les épaules. Elytres plus courtes, plus ovales; plus arrondies sur'le milieu des cótés, plus larges, plus convexes; rebord de la base beaucoup plus relevé; sur la base de chaque élytre prés de l'écusson et du rebord une double impression bien marquée; toutes les neuf stries bien marquées, effacées complétement prés de la base lisses; intervalles assez convexes, trés-lisses, sans aucun point sur le troisième, le neuvième granuleux sur JM A 1857. 7 4 1 90 toute sa longueur; le rudiment d'une dixiéme strie prés de l'écusson ne se fait remarquer qu'à quelque. distance de la base par quelques petits points peu marqués. Des- sous du corps lisse, à l'exception de quelques gros points peu serrés sur les cótés de l'abdomen et sur les épimé- res métathoraciques. D'un noir trés-luisant, à reflets irisés surtout sur les élytres et sur la poitrine; antennes d'un ferrugineux foncé, avec le premier et le troisième article largement annelés de brun - noirátre; mächoires, base des palpes et tarses de la couleur des antennes. Feu Bescke m'en a envoyé un individu male comme venant de Novofriburge au Brésil. VII. Crossocrepits. , — (xp6600«, frange; xpzjz:c). ОорЕ$ Le Conte et Chaudoir. " Ligula ut in Chaetocrepide, dente antico minus prominente, setis minus approximatis. j Mazillae et palpi ut in Oode, hi porrecti, tenues. Labrum antice tripunctatum, angulis rotundatis. Mentum breve, lobis valde divergentibus, latis, apice ro- tundatis, dente medio latissimo, valde rotundato. Mandibulae et antennae ut in Oode, hae satis elongatae. Pedes ut in Chaetocrepide; tarsi antici maris articulis tribus primis magnis et valde dilatatis, primo trian- gulari brevi, subtus summo margine apicali excepto, glabro; secundo transverso, tertioque quadrato suh- 91 tus spongiosis, quarto minuto, elongato, apice emar- ginato, subtus longe setoso. Habitus latius ovatus, convexus, elytra apicem versus attenuata; metathoracis epimera latitudine haud lon- giora. Ce genre qui ne renferme jusqu'à présent qu'üne seule espéce, se distingue des vrais Oodes par sa languette et son labre, et des Chaetocrepis par la dilatation de ses tarses. РАС: quatuordecimstriatus. ‚ Oodes 14-striatus. Cuauvorr Bull. Mose. XVI. (1843) 759. 2. | Oodes picipes Le Conte Catal. Geod. Col. 159. 2. Oodes stenocephalus. LAFERTE Ann. Soc. Ent. Fr. 9-е sér. IX. (1851) 271. not. 3. Je présume que M. Le Conte n'avait pas connaissance dela description que j'ai donnée de cet insecte s'il a pu attribuer ce nom; ainsique nous l'avons vu plus haut à - une espéce de mon nouveau genre Stenous, remarquable en général par sa forme étroite, tandisque dans la pre- mière ligne de cette description je dis: «0. helopiosde _paule major, praesertim latior». Cet insecte habite la Louisiane. VIII. DEencvrvs. Laporte Ann. Soc. Ent. Fr. I. (1831). 392. LarERTÉ ibid. 2-е ser. IX. (1851). 256. XIX. Chlaenius. Deszan Catal. 3-е éd. 28. 2-e col. 4° 52 ` Ligula cornea, paraglossis annata, apice medio obtuse dentata bisetosa; paraglossae ligulam haud superan- tes, summo apice liberae, parvae, membranaceae. Mazillae satis latae, rectae, summo apice incurvo, acu- . tae, intus breviter dense spinulosae; mala exteriore iis aequali, brevi, mox ante apicem inserta, eom- pressa, lata, articulo secundo óvato. - Palpi mediocres, crassiusculi, articulis ultimis duobus aequalibus, praecedente multó brevioribus, ultimo ovato, in mare subcompresso - dilatato; maaillares. mox ante maxillarum apicem inserti. Labrum magnum transversum, margine antico medio sub- emarginato, angulis valde rotundatis, ad marginem о quadripunctatum, medio bistriatum. Mandibulae validae, breves, basi latissimae, apice parum incurvae, subobtusae, extus rotundatae, supra cari- natae, intus late excavatae, rugoso-striatae. Mentum modice emarginatum, lobis satis divergentibus, triangularibus , extus vix rotundatis, apice acutis, planis, basi media convexa, dente intermedio por- recto, latiuseulo, apice valde excavato. Antennae filiformes, quam in caeteris Oodüs crassiores ,. articulo primo caeteris crassiore et multo longiore. Pedes vahdi; femora crassiuscula, medio incrassata, sub- tus canaliculata; tibiae canaliculatae, spinulosae; anticae apicem versus latiusculae, extus in spinam minus acutam productae, subfossoriae, intus emar- ginatae; posteriores maris, ut in nonnullis Oodibus 93 medio incurvatae, faeminae rectae; farsi conici; an- tici maris articulis primo triangulari, elongato et vix dilatato, basi pedunculato, subtus summo apice vel margine spongioso, secundo lato, transverso - quadrato; tertio praecedente haud angustiore sed paulo longiore, trapezoidali, utroque subtus dense spongioso, quarto subcordato, parvo, subtus glabro. Habitus breviter ovatus, Microcephalum latiorem fere si- mulans. Caput quadratum, basi subinflatum, fronte profunde bisuleata. Thorax magnus. antice multo angustior, basi bisulcatus, lateribus basi explanatis. Elytra convexa, amplissima, latitudine vix longio- ra, sulcata. apice subcarinata. La place de ce genre a été incertaine jusqu'à présent. M. de Laporte en l'établissant a crû devoir le rapprocher des Panagaeus, et on ne saurait nier qu'il n'ait une cer- Чате ressemblance avec les Éurysoma. mais cette res- semblance n'est qu'apparente et n'est pas confirmée par les caractéres génériques. Dejean avait placé parmi les Chlaenius Vespéce qu'il possédait et M. de Laferté, en admettant le genre de M. de Laporte, l'a laissé parmi les Chléniens; mais le rapprochement si caractéristique des "deux stries extérieures des élytres,. la conformation des parties de la bouche, la forme et le mode de vestiture des articles dilatés des tarses chez les máles, la courbure des jambes’ postérieures et méme la forme générale du corps paraissent lui assurer une place incontestable dans . le groupe des Oodiens, quoiqu'il y forme certainement un genre bien distinct. On en connait plusieurs espéces, mais je n'en ai sous les yeux qu'une seule, la plus grande des trois dont fait mention M. le marquis de Laferté. 94 T. D. bone Long. 8%, — 9. LArerTÉ |. c. 258. - Tête assez petite, carrée, un peu renflée à la base, lisse; front plane, avec deux forts sillons latéraux qui divergent postérieurement et se dirigent en s'arrondissant vers le bord postérieur des yeux; ceux-ci. médiocrement saillants; suture de l’épistome bien marquée, bord ante- rieur de celui-ci briévement strié. Corselet grand, pres- que plus large à sa base que celle des élytres, trés - rétréci antérieurement, beaucoup moins long que large, quoiqu’il ne soit pas trés- court; bord antérieur assez échancré, angles antérieurs un peu avancés, arrondis au sommet, et trés-distants des cótés de la téte; cótés mé- diocrement et régulièrement arrondis, angles postérieurs, arrondis au sommet, base légérement échancrée en arc de cercle sur le milieu, le dessus assez convexe sur le disque; ligne. médiane bien ИИ ainsique l'impres- sion тать antérieure en demi cercle, et celle po- stérieure qui s'étend entre les deux sillons longitudinaux de la base, lesquels se prolongent jusqu’au milieu, mais n'atteignent pas le bord postérieur; ils sont étroits mais trés-profonds, bourrelet latéral assez gros, se prolongeant tout le long du bord antérieur, bordé sur la moitié an- térieure des côtés d'une assez forte gouttière, qui s'élar- - git postérieurement en en aplatissement triangulaire qui s'étend jusqu'à la base, et qui est séparé des sillons po- stérieurs par une convexité assez forte; toute la super- ficie trés-lisse. Elytres trés-amples, en ovale trés-court, plus large au milieu que la base du corselet, fortement tronquées à la base, assez arrondies sur les cótés et si- 55 nués vers l'extrémité; épaules obtuses, mais marquées à leur sommet d'une petite dent, le dessus très - bombé, mais, légérement comprimé sur le disque, marqué de stries formant sillons et lisses, séparées par des interval- les trés-relevés et arrondis, le septième plus relevé que les autres à sa base et à son extrémité; plusieurs de ces stries se réunissent par paires à leur base et près de l'extrémité; le troisième intervalle n'offre aucun point enfoncé; près de l’écusson on observe un rudiment peu marqué d’une dixième strie, l'intervalle entre les deux stries extérieures extrêmement étroit et entièrement ca- ténulé; bourrelet de la base assez saillant, rebord laté- ral assez large et relevé, rebord inférieur fort large an- terieurement. Dessous du corps convexe et tout - à - fait lisse. Jambes intermédiaires et postérieures droites dans la femelle, arquées à leur milieu dans le mâle. Entièrement d'un noir trés- foncé et comme vernissé, palpes et antennes ferrugineux, les trois premiers artic- les de ces dernières annelées de brun; tarses antérieurs du male bruns. Les deux exemplaires mâle et femelle que je possède m'ont été envoyés par feu M. Melly comme venant de Para au Brésil. Les deux autres espéces connues sont le Dercylus ater Laporte dont j'ai vu le type dans la collection ci-devant Dupont, mais que je n'ai pas dans ce moment sous les. yeux, et le D. infernus LarERTÉ, brièvement décrit dans les Annales, tous deux habitants des régions équatoriales de l'Amérique méridionale. IX. HoPLOLENUS. Larerré Ann. бое. Ent. Er. 9-e ser. IX. 966, XXV. 4 Suse IE x — WAT TA re 56 Ligula cornea, apice haud libera antice truncato-produc- la, subemarginata, bisetosa, paraglossae. membra-. naceae, brevissimae, ligulae annatae, parum distin- ctae. Е Labrum fere Dercyli, antice Fran punctis ma- joribus, haud striatum. Mandibulae omnino Dercyli, apice acutiore, supra obso- letius striatae. Mentum fere Dercyli minus emarginatum, lobis, minus acutis, dente intermedio breviore haud excavato, rotundato, basi bipunctato. Antennae Dercyli sed breviores et graciliores , articulo primo majusculo. Pedes validiusculi; femora quam in Dercylo adhue latio- ra, sed magis compressa; tibiae graciliores, in utro- que sexu rectae; anticae subfossoriae, spina externa obtusiore; (ars? magis tenues, antici maris articulis adhuc latioribus, primo breviter cordato, latiusculo, subtus summo margine apicali spongioso, secundo et tertio transversis, quarto breviore, caeterum ut in Dercylo. Caetera ut in Oodibus plerisque. Habitus singularis fere Agathidii majoris. Caput parvum, retractum. Thorax ingens, elytris brevior, sed la- tior, anterius angustior; valde convexus. Elytra bre- vissima, semi-ovata, basi valde truncata, ad apicem sensim angustiora, gibbosa; metathoracis epimera latitudine haud longiora. | Cet insecte curieux qui a tant de caractères communs avec les Dercylus , et qui pourtant fait si évidemment partie du groupe qui neus occupe, prouve suffisamment c г 91 que ceux-ci y appartiennent aussi. C’est un Oodes tres- court, trés-large, trés-convexe et qui ressemble un peu à l'Oodes australis DEsEAN , qui pour nous est le type d'un genre distinct et qui suivra celui-ci. 1. H. insignis. Larerté Rev. et Mag. Zool. 9-е sér. IV. (1852.) 68. La description de cette espéce qui habite la Sénégambie portugaise, a été donnée d'une maniére assez détaillée par M. de Laferté, pourqu'il soit inutile de la répéter. X. CoPTOCARPUS. (испта, je coupe, xapros, avant-bras). Ligula Hoplolent, paraglossae paulo acutiores longio- resque. | Maxillae palpique paulo graciliores. Mandibulae supra nec excavatae, nec carinatae, ut in Oode. ’ Labrum antice pluripunctatam ut in Oode. Mentum breve, profunde emarginatum; lobis declivibus , latis, extus rotundatis valde divergentibus, acutis, dente intermedio parvo, rotundato. Antennae ut in Oodibus. Pedes longiores; femora minus compresso-dilatata: tibiae . tarsique ut in Hoploleno, exceptis tibiis anticis apice haud fossoriis, truncatis (unde nomen), sub- rotundatis; tarsi antici maris articulis primo trian- gulari lato, subtus summo apice spongioso; secundo et tertio intus adhuc magis dilatatis , valde trans- versis, hoc intus valde ampliato-rotundato. 58 Habitus Oodis convexiusculi, lati, exacte ovatus. Cet insecte, suffisamment distinct des Oodes véritables par les paraglosses adhérentes aux cótés de la languette, par l'absence de vestiture spongieuse sur la plus grande partie du dessous du premier article des tarses antérieurs des máles, et parla dilatation enorme des trois premiers articles de ces mémes tarses, ainsique par quelques au- tres caractéres moins importants , ressemble à un Oodes trés- convexe, quoique moins bombé et plus étroit que l'Hoplolenus in signis. Cette convexité est un caractère que Dejean n'a pas suffisamment relevé dans sa descrip- tion de l'Oodes australis qui est le type de ce genre. 1. С. australis. Oodes australis Dusean Spec. V. 671. 7. De l'Australie. Mes deux exemplaires, mâle et femel- le, ont été pris prés de Melbourne. M. de Laferté cite sous le nom de Reichei une seconde espèce de ce genre, mais il l'a décrite trés-superficiellement. (Ann. Soc. Ent. Fr. 2-e ser. IX. 271. not. 1.), et j'ignore si c'est véri- tablement une espéce distincte. SCARITIDES. (Supplément à la 5-e partie.) OXYLOBUS. 4. О. asperulus. Il ressemble extrêmement au Quadricollis dont И diffère par sa taille un peu plus petite et par sa forme plus étroite et plus paralléle. Téte couverte de petits points enfoncés peu marqués et assez rapprochés les uns des 99 autres; angles antérieurs du corselet un peu plus avan- cés; le dessus du corselet et des élytres un peu moins bombé, vue de cóté, la suture se présente presque com- me une ligne droite; cótés des élytres assez paralléles. M. Dohrn m'en a envoyé en communication un indi- vidu, comme venant de l'ile de Ceylan (Colombo). Il lui avait donné le nom que je lui ai conservé. V—VI. Corrorosvs gen. nov. (ибпте, je coupe, Aofos, lobe.). Ligula Scaritis. Махае obtusae, subelongatae. Palpi elongati, tenues, penultimo articulo ultimo breviore. Mentum laeve, planum, lobis late truncatis, dente medio lato, apice acutissimo, medio carinato. Mandibulae capiti aequales ut in Scarite, supra inaequa- | les, obsolete striatae, haud vel obtusissime carina- tae, utraque obtuse dentata, apice arcuato, acuto. Labrum Haplotrachel:. Antennae sat tenues, versus apicem haud incrassatae, ar- ticulis secundo tertioque aequalibus, exterioribus eiongato-quadratis. Pedes graciliores; tibiae anticae longae, extus modice tripalmatae, dente superiore et intermedio parum producto, intermediae unispinosae, posteriores parce ciliatae; (ars? graciles. Thorax lunatus, inermis. Elytra connata, lateribus unicarinata, ovata, basi dentata. ee eee VOLS UU UT ge mue ER TIT ERE de RS ee 2 <; a Wen = x = + | Ze ers ee FS e + Af. eS +2 60 Ce genre ressemble aux Haplotrachelus dont il diffère par la conformation des lobes du menton, des mandibu- les et quelques autres caractères. 1. C. glabriculus. Long. 44, Téte carrée, un peu moins longue que large, moyen- ne quant a la taille du reste du corps, lisse, peu con- vexe, impressions du front peu profondes, triangulaires, léoérement striées extérieurement, angles antérieurs des cótés obtus et arrondis, yeux petits, mediocrement sail- lants; corselet plus large que la téte, moitié moins long que large, en demi-lune, fortement échancré en arc de cercle antérieurement, angles antérieurs aigus et avancés, les côtés et la base ne forment qu'une rondeur réguliè- re semblable aux trois-cinquiémes d'un cercle, sans ve- stiges d'angles postérieurs, le dessus trés-lisse, avec un rebord latéral trés-fin, qui longe toute la base, médio- crement convexe, la liene médiane fine, mais fortement marquée, l'impression antérieure à peine distincte; ély- tres égales à la partie antérieure du corps, y compris les mandibules, de la largeur du corselet, en ovale ré- gulier, aplati et un peu échaneré à la base, épaules mu- nies d'un bourrelet et d'une petite saillie, base granulée, rebord latéral relevé en caréne, avec une rangée de petits tubercules dans la gouttière, le dessus médiocrement bombé, trés-lisse, avec des vestiges à peine sensibles de stries ponctuées, qui semblent méme former de petites cótés, et cinq points piliféres sur le troisiéme intervalle; suture sondée et nullement saillante; épipleures dilatées . à la base; dessous de la téte pointillé; tout le reste du corps trés-lisse. 61 Entiérement d'un noir trés -luisant, ef comme recou- vert d'un beau vernis; palpes et épines des jambes lege- rement brunatres. C'est également M. Dohrn qui m'a envoyé cet insect en communication comme venant de Colombo dans ГИ: de Ceylan. Je lui ai conservé le nom que M. Dohrn lu: avait donné. - IV—V. MACROMORPHUS gen. nov. (nanpes, long, ucppy, forme.). Scarites Krva, Drsean, LAFERTÉ. Ligula. Scaritis. Palpi ut in Cryptoscapho, articulo ultimo magis com- | presso -ovato. Mentum haud transversum, dente intermedio trifurco, sub- tus obtuse carinato; lobis angustis, laevibus, sub- elongatis, extus subrotundatis, apice satis acute rotundato. Mandibulae capiti aequales, parum arcuatae, subobtusae basi obtuse carinatae, striolatae, dentibus obsoletio- ribus. Labrum laeve, utrinque breviusculum, medio longius pro- ductum, tripunctatum. Antennae ut in Cryptoscapho. Pedes fere Scaritis, tibiae anticae obtusius palmatae, in- termedia bidentatae, haud ciliatae. Habitus valde elongatus, omnino parallelus; fere Seari- tis cylindrinoti. с не о ея 62 J’ai établi ce nouveau genre sur un insecte connu de- puis assez longtemps, quoique personne n’ait encore son- gé à le décrire, et que sa forme allongée et paralléle distingue de presque tous les Scarites connus. Il se rap- proche les plus des Cryptoscaphus, mais la forme de son menton l'en éloigne, indépendamment de quelques autres _ caracteres. 1. M. elongatus. Long. 161/,/; larg. 3,11. Scarites elongatus Kuve in litt. LArert& Rev. et Mag. de Zool. 1850. 389. Scarites Boisduvalit Desean Catal. 3-е éd. Téte grosse, carrée, moins longue que large, tronquée carrément et à peine sinuée au bord antérieur, trés- arrondie aux angles antérieurs, légèrement échancrée de côté pour l'insertion des yeux qui sont petits, peu saillants et débordés en dessous par un tubercule obtus, mais assez saillant, suture du chaperon en zigzac trans- versal, assez marquée; les deux impressions sur le de- vant peu profondes et un peu ridées, sur l'élévation qui les sépare une ligne longitudinale assez marquée, le reste de la téte lisse. Corselet pas plus large que la téte avec ses tubercules latéraux, mais légérement élargi prés du bord antérieur, un peu plus long que large; celui-ci peu échancré; angles antérieurs légèrement avan- cés et arrondis, côtés droits et méme un peu échancrés vers le milieu; angles postérieurs trés- arrondis, cótés de la base nullement sinués mais très-obliques, le milieu nullement prolongé en col et légèrement échancré; le dessus lisse, subcylindrique, légèrement déprimé sur le haut, impression transversale antérieure parallèle au 63 bord antérieur et formant un angle trés- ouvert sur la ligne du milieu qui est fine et assez marquée; prés de la base on'observe une légére impression transversale qui aboutit à deux fossettes longitudinales à peine di- stinetes et assez courtes; bourrelet latéral faisant le tour de la base, assez mince, grossissant légérement vers les angles antérieurs. Elytres un peu plus longues que la téte (y compris les mandibules) et le corselet, un tant soit peu plus étroites à leur base que le corselet, prés de trois fois aussi longues que larges; base largement mais peu profondément échancrée, épaules arrondies , terminées par une dent ou saillie obtuse, dirigée en arrière; côtés très-parallèles, trés-droits, s'élargissant à peine sensiblement vers l'extrémité qui est simplement arrondie, sans sinuosilé et sans former pointe; le dessus en demi-cylindre , descendant trés - brusquement sur le col basal et assez rapidement vers l’extrémilé; suture enfoncée antérieurement, le dessus lisse; les stries inté- rieures tout-à-fait effacées sur la plus grande partie de leur longueur, et désignées prés de l'extrémité par de petites lignes interrompues séparées par des intervalles tout-à-fait planes; la sixiéme strie un peu plus visible, la septième bien marquée, la huitième formant une gout- tière au fond de laquelle on apercoit une rangée de pe- tits points élevés peu rapprochés les uns des autres sur- tout vers le milieu; le huitième intervalle assez élevé au dessous de l'épaule jusqu'au quart de sa longueur, et cachant le bord latéral quand on regarde l’insecte d'en haut , plus loin il est seulement un peu plus cone vexe que les autres; rebord latéral trés-arrondi surtout postérieurement et ne formant caréne que prés de la base ой i| est d'ailleurs trés - mince; deux petits points enfoncés prés de l'extrémité du septiéme intervalle; base 64 et tous les es très-lisses, ainsique le dessous du corps. - Entièrement noir, plus brillant en dessous qu'en des- sus; antennes et palpes tirant un peu sur le brun, cils des pattes rougeätres. П habite le Cap de Bonne нае et m'a été donné par M. Klug peu de temps avant sa mort. SCARITES. = 11—12. 5. Herbst. Long.. 14!!!, Subopacus, thorace tenuiter marginato, elytris striatis, singulo quadripunctato; capıte auriculato. Desean Spec. I. 372. 6. Scarites polyphemus Hxnssr. X. 954. 2. Tab. 175. 3 Il m'a été envoyé par M. Klug comme venant du ‚ Сар de Bonne Espérance. Verzeichniss der auf der taurischen Halbinsel wildwachsenden Pflanzen von Cur. v. STEVEN. (Continuatio. Vid. Bullet. 4857. N° II.) Class. II. ENDOGENAE. Ordo 96. ТУРНАСЕАЕ. CDLXXIV. Typha. 1332. T. latifolia. Fl. t. c. Ш. n. 1867***. Rossis Ya- кань. In aquis stagnantibus minus communis. 1333. T. angustifolia. Fl. t. c. II. n. 1868. Ad rivulos, in udis. CDLXXV. Sparganium. 1334. e ramosum. Fl. t. c. II. Ш. n. 1870. In fossis frequens. M 3. 1857. 5 _66 Ordo 97. AROIDEAE. CDLXXVI. Arum. *1335. Ar. albispathum. In Tauria meridionali rarius, a Nikita ad Laspi. Inodorum. In hortum transplanta- _ tum floruit octiduo serius Ar. orientali. Folia primi- gena quatuor pollices longa duos lata auriculis bre- vibus obtusis, postera 6—7” longa inter apices acu- tos auricularum late, saepe rectangule divergentibus 8^ lata. Spatha alba dorso virescens variat longitu- dine a 9 ad 14 pollices. Spadix minus variat, 4— 43” longus, columna genitalium pollicem unum vel paullo magis occupante, clava fere bipollicari, pe- dunculo pollicari quadruplo crassiore. Germina pal- lide viridia subglobosa supra plana pentagona stig- mate medio urceolato subimmerso. Setularum series una vel duae columnam germinum coronant; post spatium unius lineae nudum antherae brevissimae sessiles clavatae flavae seriebus 6—7 spatium lineare occupant, dein intervallum lineare, post quod ite- rum ad basin pedunculi clavae tres series setarum reversarum. Differentia nostri ab Ar. italico melius stabilienda, habet enim specimen neapolitanum her- bari mei clavam non longiorem ut vult Led. fl. г. 4. p. 8., sed breviorem, vix uncialem, pedunculo vero duplo longiore; exacte ut specimen ex Abcha- sia ab amic. Nordmanno mihi datum. Arum tenui- folium etiam simillimum, sed clava adhuc brevior semiuncialis. 1336. Ar. orientale. Fl. t. c. НП. n. 1924. In umbrosis frequens; pessime foetet praesertim vespere, et qui- dem solus apex spadicis. Etiam hujus ab Ar. macu- i 67 lato differentia quamvis haud dubia, tamen bona diagnosis desideratur, quam nec ego dare possum ob defectum speciminum ex Europa occidentali. No- strum variat longitudine spathae quae mox sesqui mox duplo longior spadice, cujus longitudo aeque incon- stans. Tat. Jilanott. *. "1337. Ar. elongatum folis hastato-sagittatis lobo inter- medio lateralibus quadruplo longiore, spatha (fusca) acutissima, spadicis clava pedunculo suo multoties longiore. Cirea Nikitam rarum. Affine Ar. orientali, sed satis diversum clava sine pedunculo 4—5^ lon- ga, quae in illa vix sesquiunciam attingit. Spatha mox duplo mox sesquilongior spadice, 10—12 pol- lices longa, evoluta vix duos pollices lata, basi vi- rescens. Folia usque ad 14^ longa inter apices auri- : cularum 8” lata. Ex Armenia a Szovitsio habeo spe- cimen huic proximum sed spatha adhue longiore, spadice duplo crassiore. Ordo 98. LEMNACEAE. CDLXXVH. Lemna. 1338. Г. minor. Fl. t..c. II. n. 1867. In stagnis frequens. Ordo. 99. NAJADEAE., CDLXXVIII. Zostera. 1339. Z. marina. Fl. t. c. II. n. 1861. In fundo maris ubique, tamen in litus meridionale rarius ejicitur quam in reliqua. 1340. Z. nana in Ponte Euxino propeKertsch. Ledeb. fl. r. 5* . 68 CDLXXIX. Potamogeton. 1341. P. fluitans. Fl. t. c. I. UL n. 297. In rivulis. Sympheropoli. 1342. P. crispus. Fl. t. e. I. n. 299. In aquis fluenti- bus et in stagnis frequens. 74343. P. pusillus. Fl. t. c. I. n. 300. In rivulis et stagnis passim. | 1344. P. marinus. In Tauria , sed ubi non notavi. Spe- cimina mea foliis tenuissimis forte potius ad P. pecti- natum pertinent. Ordo 100. JUNCAGINEAE. CDLXXX. Triglochin. 1345. Tr. qu FI. t. c. I. n. 721. In humidis sub- salsis versus mare Sivasch, et in valle Sudak. 1346. Tr. Roegneri C. Koch. In Tauria, forte meridio- nali. Mihi aeque ac Ledebourio ignotum. An a Tr. palustri diversum? Ordo 101. ALISMACEAE. CDLXXXI. Alisma. 1347. Al. Plantago. Fl. t. c. I. n. 796. Perfrequens in stagnis , ut ubique foliorum forma et latitudine varians. : Ordo 109. BUTOMACEAE. CDEXXXIL- But om u s; 1348. B. vues. Fl. t. e. I. n. 760. In fossis ra- rus. Sub urbe Sympheropoli, ad Salgirum. 69 Ordo 103. ORCHIDEAE. CDLXXXHI. Corallorhiza. 1349. С. innata. Cymbidium corallorhizon. Fl. t. c. 1. Ш. n. 1855. In umbrosissimis supra Kokkos et Stili, rara. CDLXXXIV. Orchis. 1350. Orch. iberica. Orch. angustifolia. Fl. t. c. IL. n. 1845. In Tauriae meridionalis lutosis a mare remotis ab Aluschta ad Laspi, hinc inde; circa Bijuk Lambat ad viam publicam. Servavi nomen a Willdenowio impositum; tamen in Iberia nondum pro certo re- perta; saltem nec Marschallio nec mihi nec Lede- bourio specimina iberica innotuerunt. O. leptophylla Koch var. longifolia certe huc pertinet, forma enim labelli et magnitudo lobuli intermedii minime con- stans est, atque sepala in Йоге vix expanso omnino in galeam connivent. Tubera nequaquam palmata sed duo simplicia accedentibus e collo fibris non- nullis aeque longis sed tenuioribus. Caulis interdum bipedalis. Calear non tenue nec subulatum sed crassiusculum vix acutum. | 1351. Orch. latifolia. Fl. t. e. U. Ш. n. 1843. In pratis humidis, Aluschtae frequens. Nostra a suecica et germanica haud diversa et miror Cl. Koch in Sym- bolis ad Floram orientalem (Linnaea XX) hujus in Tauria et Iberia vulgaris plantae nullum mentionem fecisse. 1352. Orch. sambucina. Fl. t. c. IL Ш. n. 1844. In sylvis elatis minime rara locis umbrosis, tam var. alba. quam purpurea. Orch flavescens Koch. (Led. fl. г. n. 7) 70 certe huc pertinet; nee Orch incarnatam caucasicam quam ipse in Caucaso legi differre credo. Habeo eliam specimina taurica angustifolia pauciflora simil- lima Orch. romanae Seb. quae eadem cum Orch pseu- dosambucina Ten. unde et haec, post Lindlejum in Led. В. г. 4. p. 57. ut Tauriae civis citata, nu- merosas Orch. sambucinae varietates intrare mihi videtur. 1353. Orch. mascula. In pratis montanis etin sylvis ra- rior; Sudak, Hadshibei, Laspi. Hujus vel Orch. pal- lentis varietatem credit Walpers (Ann. bot. I. 794.). Orch. Parreyssii Presl, mihi ignotam. - 1354. Orch. laxiflora. Fl. t. e. Ш. n. 1836'. In pratis humidis ad Salgirum circa Tofschanbasar frequens, etiam circa Aluschtam. Variat rarius flore albo. et . in valle Sudak flore pulchre roseo. 1355. Orch. coriophora. Fl. t. c. II. n. 1835. Orch. cas- sidea ib. Ш. n. 1835. In Tauriae meridionalis hu- midis circa Jaltam et Alupkam. Eandem legi inter Perecop et Aleschki in depressis sabulosis (Rysyry- pb. Examinatis denuo speciminibus tauricis, cau- casicis et europaeis, de differentia hujus et Orch. cimicinae dubito. 1356. Orch. Morio. Fl. t. c. IL n. 1836. In pratis, imo siccioribus, haud rara, colore varians. Occurrit pau- cifiora vix dodrantalis exacte similis gallicae et ger- manicae , qualem etiam legi in montibus sabulosis Anketari, Tereco a septentrione parallelis; et dense multiflora (20—30), pedalis foliis superioribus saepe evolutis longe acuminatis. Prior forte Orch. longi- corms Lindl. Led. fl. r. 4. p. 60, habuit enim Pre- scott a Comperio e valle Laspi. Icon. Desf. atl. 2. 71 t. 246 habitu nostram referret sed labellum omnino diversum. Caeterum Jabelli forma nonnihil variat nec ad separandas species sola sufficit. . 1357. Orch. variegata. Fl. t. c. II. n. 1841. In umbro- sis montium humiliorum; in hortis Sympheropoli. Forma labelli et color mire variant, spica etiam plus vel minus pyramidalis; unde Orch. tauricam Lindl. Led. fl. r. 4. p. 61. praeeunte Kochio huc lubenter refero. 1358. Orch. fusca. Fl. t. c. II. Ш. n. 1840. In sylvaticis montium demissiorum haud rara; in valle Salgiri cirea Sympheropolin; in valle Sudak. 1359. Orch. militaris. Fl. t. c. I. Ш. п. 1839. In Pal- lasii Indice taur. enumeratur; a Roegnero e Tauria acceptam indicat Koch. Illa quam ego in sylvis in- ter Sauksu et Elbusli legi nonnihil differt a germa- nica et iberica folüs, labellique lobi medii laciniis latioribus, sed in viva diligentius observare neglexi. An haee forte Orch. galeata Lam. de qua C. Koch in Linnaea XXII. p. 278? 1360. Orch. tephrosanthes. Fl. t. c. IL. IM. n. 1838. In Tauria tam cis- quam trans-montana minime rara. La- belli laciniae saepe angustissimae filiformes galea multo longiores, unde spica veluti crinita; talem etiam ex agro romano habeo. Orch. Steveni Reichenb., caucasica, cul galea longitudine labii et spica cy- lindrica, mihi potius ad Orch. militarem pertinere videtur. 1361. Orch. punctulata. In Tauriae meridionalis monto- sis umbrosis a Laspi usque ad Sudak provenit sed ubique rara. Floret medio Maji. Odor debilis gratus. 22: Spica 3 — 4 uncialis 20 — 30 flora, bracteis brevis- simis albis. Sepala tria süperiora ultra medium con- nata, lateralibus lineis tribus punctisque subpilosis purpurascentibus, summo absque lineis sed punctu- - lato. Sepala duo interiora anguste linearia erecta ga- leae adpressa illa parum breviora pallida intus pun- ctata. Labellum longitudine galeae flavo viride basi rarius punctatum, trilobum lobis lateralibus mox subrotundis mox lineari- oblongis, medio concavo obcordato cum denticulo, omnium margine fusces- cente. — Ad Orch. galeatam perperam trahit C. Koch. 1362. Orch. satyrioides. Fl. t. c. Ш. n. 1847". Perquam rara in umbrosis montium. Legi sub ipsa Jajla su- pra pagum Kuusch, dein inter Elbusli et Sauksu, atque habeo e valle Laspi. Nescio cur inter species minus notas enumeratur in Led. fl. r. p. 63 planta e paucis quidem speciminibus tamen satis nota et locis ibi citatis descripta. — Odor nullus vel debile subfoetidus. Labellum viride basi calcareque sor- dide purpureo apice flavescens. Antherae atropur- . "pureae polline granuloso flavo, pedunculo semili- neam longo, basi vix in discum ampliato. Stigma magnum obocrdatum viride viscosum. Sola calcaris . forma convenit cum Peristylo viridi, differt vero | bractearum brevitate, perigonii structura, tubere ovato simplici, quibus omnibus propius ad Orchidem . coriophoram accedit. Nisi jam nimis auctus esset ge- nerum Orchidearum numerus, certe novum formare deberet. 1363. Orch. Comperiana. Nonnisi in valle Laspi et in adscensu ad vallem. Bajdar reperta, sed ibi sat fre- quens. | 73 CDLXXXV. Anacamptis. 1364. An. pyramidalis. Orchis pyramidalis. Fl. t. c. II. .. DI. n. 1834. In nemorosis in utroque montium la- tere sat frequens. Occurrit apud nos spica laxiore fere 4 pollicari, germine et calcare longioribus, la- bello minus villoso, de qua in Caucaso nascente jam in Fl. t. c. Ш. sermo est, et quae forte An. pyra- midalis В asiatica C. Koch in Linnaea XX. p. 285. CDLXXXVI. Gy mnadenia. 1365. G. conopsea. Orchis conopsea. Fl. t. c. IX. Ш. n. 1846. In herbidis, altiorum montium subhumidis , rarior. | CDLXXXVII. Aceras. 1366. Ac. hircina. Orchis hircina. Fl. t. c. II. n. 1842. | Orch. caprina ib. III. n. 1842. In collibus siccis calea- reis sub fruticum umbra inter Tofschanbasar et Schu- - | mo, in valle Laspi et circa Sudak, sed semper ad- modum rara. Jam Ledebour recte observat ab euro- paea non esse separandam. Perigonii laciniae saepe connatae. Labelli laciniae laterales multum variant latitudine et longitudine, sola media semper profun- de fissa quae in germanica interdum vix emarginata. Cum Acerate anthropophora parum commune habet, et nomen generis Lorogloss? servandum. CDLXXXVIH. Platanthera. 1367. Pl. bifolia. Orchis bifolia. Fl. t. c. II. Ш. n. 1832. In umbrosis passim. 74 CDLXXXIX. Peristylus. 1368. P. viridis. Orchis viridis. Fl. t. c. II. n. 1847. In Tauriae meridionalis valle Laspi rarior. CDXC. Ophrys. 1369. Ophr. oestrifera. (tabul. I. fig. 9.). Fl. t. c. II. III. n. 1848. In Tauria meridionali passim, plerumque т locis humidis, vidi tamen semel in horti Nikitensis collo arido centena specimina pulchre florentia ubi nec ante nec post unquam sese monstrabant. Perigonii la= ciniae pallide roseae lineis tribus viridibus; petala : columna antherarum breviora adhuc pallidius rosea. Hujus apex variat mox breve mox longe appendicu- latus, ipsa cum stigmate viridis. Labelli basis e viridi fusca flavo marginata, lacinia media obscurius fusca _velutina interdum maculis duabus parvis flavis; ipse apex reflexus tridentatus viridis vel subfuscus. Pic- tura interdum variat spatio inter duas lineas trans- versales nonnihil majore. CDXCI. Limodorum. 1370. Г. abortivum. Fl. t. c. П. n. 1856. In sylvis Tau- riae meridionalis rarius; circa Nikitam et Hadshibej . haud procul a Sudak. CDXCH. Cephalanthera. 1371. C. pallens. Epipactis pallens. Fl. t. c. II. п. 1851. In montium utroque latere. Variat foliorum et brac- - tearum magnitudine. E 1372. C. ensifolia. In Tauria meridionali; Laspi, Nikita. 1373. С. rubra. Epipactis rubra. Fl. t. c. II. IH. n. 1852. In sylvis praesertim Tauriae | meridionalis haud гага. CDXCIIL Listera. 1374. L. ovata. Epipactis ovata. Fl. t. c. II. n. 1854. . In sylvis et dumetis hinc inde; Sympheropoli in hortis. | CDXCIV. Neottia. 1375. N. Nidus avis. Epipactis Nidus avis. Fl. t. c. II. n. 1855. In sylvis, praesertim pinetis Tauriae meri- dionalis minus frequens. CDXCV. Ep ipactts. 1376. Ep. palustris. Fl. t. c. Ш. n. 1850°. In Tauria, Roegner ex C. Koch Symbol. Mihi non obvia. - 1877. Ep. latifolia. Fl. t. e. IL IN: п. 1850. In dume- | tis et sylvis passim. Occurrit rarius labellis duobus et tribus. 1378. Ep. microphylla. In Taur. merid. umbrosis; Laspi. CDXCVI. Cyprip edium. 1379. С. Calceolus. Fl. t. c. II. n. 1858. In montium um- brosis rarius. Ordo 104. IRIDEAE. ‚ CDXCVII. Iris. *1380. Г. Pseudacorus. Fl. t. e. I. n. 83. In paludosis — circa Inkermen. Etiam in insula Taman trans Bos- phorum. 76 1381. Ir. germanica. Fl. t. с. Г. n. 82. In rupestribus circa Alupkam M. a Bieb., ego spontaneam haud vidi. 1382. Ir. aequiloba. Ad lacum Staroje Osero versus Pere- cop Ledeb. Ego in Tauria non inveni sed habeo e campis maeoticis e schola agraria ad rivum Wol- chowatam, quae omnino a sequente differre videtur. 1383. Ir. pumila, Fl. t. c. I. n. 79. In collibus apricis in utroque montium latere frequens, etiam in cam- pis Tauriae mediae. Convenit cum planta austriaca, sed gallica differt spatha duplo fere latiore. CDXCVIII. Gladiolus. 1384. Gl. communis. Fl. t. c. I. n. 77. Gl. byzantinus ib. Ш. n. 78°. In montium utroque latere hinc inde. Hunc pro. Gl. segetum habent Led. fl. ross. et Koch Symb. pl. orient; ego a planta austriaca distinguere nequeo. | 1385. Gl. imbricatus. Fl. t. c. Ш. n. 78. Gl. tenuis ib. I. n. 78. Gl. communis ib. Ш. n. 77. Ad Salgirum circa Jenisala, non diversus a specimine circa Wi- tepsk lecto. De speciebus et synonymis Gladioli de- eidant alii; observo modo antherarum longitudinem et stigmatum formam in eadem patie variare. CDXCIX. Crocus. 1386. Cr. biflorus. Fl. t. c. Ш. n. 75. Cr. vernus ib. I. n. 75. In collibus apricis circa Sympheropolin et ad Salgirum superiorem; etiam in montium summitate Jajla dieta. Est certe Cr. biflorus recentiorum num 14 vero sit Milleri valde dubito , ille enim postulat folia flore gemino longiora, quae in nostra dum floret vix aequant et nonnisi post florescentiam talia excrescunt. Flos semper fere solitarius, vix inter centenos bulbus biflorus occurrit, nunquam multi- florus ut in Fl. t. c. I. dictum. Floret primo vere, saepe Januario, sed semina perficit non ante Majum, capsula ovata mucronata in scapo palmari vel spi- thamaeo. Semina obscure füsca ovata cum mucrone obtuso, solida cute velutina angulo unico subalato. Stigmata incipiente florescentia antheris aequalia , demum duplo fere longiora evadunt. — In monti- bus supra Ursuf crescit alia species ab autore Fl. t. c. forte cum priore commixta , quae dum floret spithamaea , cum illa vix palmaris sit, foliis flores 3—4 longe superantibus. Hane pro Cr. bifloro Mil- leri sumerem nisi corolla flava esset, laciniis exte- rioribus violaceo - striatis et pictis, quo ultimo cha- ractere etiam a Cr. moesiaco differt, cui corolla tota lutea. Ulteriori in vivo examini commendandus. — Cr. biflorus ibericus qui Cr. Adam? Gay (Bull. des sc. nat. 1831. t. 2. p. 319), nostro simillimus sed squamae radicales infimae vix ciliatae quae in tau- rico circumcirca coronatae. 1387. Cr. reticulatus. Fl. t. c. I. Ш. n. 76 a Cr. Roeg- nerianus C. Koch. In montibus demissioribus fre- quens. Semina perficit Majo. Corolla aurea laciniis exterioribus plus minus spadiceo striatis; capsula oblonga longius mucronata scapo palmari insidet. Folia stricte erecta post florescentiam saepe laxa. Adest varietas foliis angustioribus patente - subre- curvis e Sudak et Laspi, accuratius indaganda. — 18 Cr. variegatus, Cr. reticulatus В Fl. t. e. I. III. n. 76, Led. fl. r. 4. p. 109 , nondum in Tauria repertus , sed cirea Odessam et in campis maeoticis atque caucasicis frequens, ubi noster Cr. reticulatus non occurrit. 1388. Cr. Pallas. Fl. t. c. Ш. n. 73. Cr. autumnalis ib. I. n. 73. Frequens circa Sympheropolin et in campestribus. Capsula Aprili et Majo matura, vix e terra prominet, ovata mucrone parvo , seminibus pallidius rufis absque ala. A Cr. saiivo quem ab hoc cultura ortum credit Gay, differt ut. bene ob- servat autor Fl. t. c. foliis laxis nec rectis, ut. caetera taceam. 1389. Cr. speciosus. Fl. t. c. I. Ш. n. 74. In umbrosis in utroque montium latere; Sympheropoli frequens. Semina: perficit Majo; scapus parum e terra emer- git; capsula congenerum, paullo crassior. Semina ovata acuta carinata velutina. Folia usque ad pedem. longa sesquilineam lata. Corollae limbi laciniae 11/4 longae acutae; stigmata parum breviora in 25—30 filamenta divisa, pallida, debile odora. — Ibericos habeo duos affines: unum quem inter Tiflin et Mzchetam legi, fere pedem altum, limbi laciniis 2“ longis obtusis, stigmatum filamentis ut in taurico numerosis; alterum e prov. Karabagh a Szo- vitsio vix 7^ altum. flore magnitudine tauriei sed limbi laciniis paullo'latioribus obtusiusculis, stigma- tibus multo minus divisis filamentis 10—15. Utraque certe. specie diversa a taurica et forte jam descripta in Monographia- Herberti et in Kunthii Enumer. qui- " bus carere doleo. j 79 Ordo 105. AMARYLLIDEAE. D. Galanthus. 1390. С. plicatus. Fl. t. c. Ш. n. 642. С. nivalis ib. I. n. 642. Frequens in umbrosis per totam Tauriam montosam. Semina ejusdem longitudinis quam G. ni- valis sed crassiora. Ex Iberia habeo paullo magis diversam, ovario depresso globoso, corollae laciniis brevioribus obtusioribus, forte tertiam hujus gene- ris speciem sistentem, sed e paucis speciminibus haud 'satis determinandam. DI. Leucojum. 1391. L. aestivum. Fl. t. c. I. n. 643. In Chersoneso he- . racleotica. Marsch. a Bieb. DIL Sternbergia. 1392. St. colchiciflora. Fl. t. с. 1. n. 646. In collibus apricis circa Jenikale, coloniam Fürchthal, pagum Bitak juxta Sympheropolin, et Balaclavam. Taurica differt ab Odessana bulbo minore, capsula ovata nec globosa, folis duplo longioribus spithamaeis. Flo- rem hujus non vidi, nec plantam hungaricam. Ibe- bericam communicavit Fischer sub nom. St. citrinaé Herbert, a taurica non diversanf. Ordo 106. SmILAcEAE. DI. Ро lygonatum. 1393. P. verticillatum. Convallaria verticillata. Fl. t. c. I. add. n. 1022. Habuit Cl. Koch a Roegnero, num vere tauricum dubium, cum a nemine alio visum sit. G—————————— 80 1394. P. officinale. Convallaria Polygonatum. Fl. t. c. I. HI. n. 694. Frequens in sylvis et nemoribus. Va- riat pedunculis brevissimis et uncialibus flore lon- gioribus, folii lanceolatis 6“ longis, et subrotundis 3^ latis. 1395. P. latifolium: Convallaria latifolia. Fl. t. c. I. Ш. n. 695. In umbrosis hinc inde; Sympheropoli in po- mariis. Variat fere ut praecedens foliorum forma et pedunculi longitudine. 1396. P. multiflorum. Convallaria multiflora. Fl. t. e. Ш. п. 695°. In sylvis. Marsch. a Bieb. Mihi non oc- currit. , 1397. P. polyanthemum. Convallaria polyanthema. Fl. t. c. Ш. n. 695°*. In umbrosis versus fontes Salgiri, etiam in Tauria meridionali. Nostrae caulis angula- tus nec teres ut perhibet Fl. t. c. de caucasico mi- hi ignoto. | ‘DIV. Convallaria. 1398. C. majalis. Fl. t. c. I. n. 693. In sylvis frequens. DV. Ruscus. 1399. В. aculeatus. Fl. t. c. II. n. 1963. In Tauriae me- ridionalis parte occidentali. In horto Nikitense inter lapides frequens. Ordo 107. LiLIACEAE. DVI. Tulipa. 1400. T. Gesneriana. Fl. t. c. I. n. 670. In campis, pas- sim copiosa; etiam in promontorio Opuk inter Theo- 81 dosiam et Panticapaeum. Colore maxime variat etiam spontanea, plerumque coccineus est, tum flavus, rarius albus. Perigonii foliola interiora obtusa vel retusa cum mucrone, exteriora acutiuscula. *1401. T. suaveolens. Roth Cat. bot. e Roem. et Sch. Syst. veg. t. 7. р. 374. Memini in Tauria legisse, sed ubi non nofavi, nec specimen siccatum servavi. Tanai- censis vero a Henningio, de qua interrogat Led. fl. г. 4. p. 136, caule pubescente flore paullo minore differt a T. Gesneriana. *1409. T. oxypetala glabra caule trifolio foliis margine subundulatis anguste marginatis inferioribus ovato - lanceolatis, filamentis glaberrimis anthera duplo bre- vioribus, perigonii foliolis omnibus subaequaliter acu- tatis, interioribus erectis, exterioribus apice paten- tibus. In campestribus rarior. Flos roseus debile odo- - rus.-Antherae reliquis majores fere semiunciales, fi- lamenta basi dilatata apice livida. A T. Clusiana dif- _ fert foliis duplo latioribus. Affinis est T. strangulata in Baeotia a Heldreichio lecta, sed quae nequit esse planta Reboulii R. S. DE veg. 7. p. 375, cuiflos duplo minor. 1403. T. Diebersteiniana. В. S. Syst. veg. 7. p. 382. T. sylvestris 6 Led. fl. r. 4. p. 136. In campis circa Kertsch legit D. Baumann. Nostra duplo mi- nor T.sylvestri germanica, antheris filamento duplo brevioribus nec subaequalibus, his basi multo mi- nus barbatis. DVI. Gagea. *1404. С. transversalis. Bulbis duobus horizontalibus , altero sessili, folio radicali solitario lineari subtus NES. ASOT. 6 82 acute carinato, floralibus oppositis ciliatis, perigonii foliolis linearibus obtusiusculis. Ornithogalum trans- versale Pall. ind. taur. Circa Sympheropolin, Kalmu- kara (praedium olim Pallas), in valle Laspi, ad Almam, sed ubique minus frequens. Bulbus ovatus oblique horizontaliter jacens, juxta basin ubi fibrae radicales prodeunt, alter quadruplo minor oblongus nudus absque. tunicis externis, et ad basin scapi apopbysis vel rudimentum tertii bulbilli sed eadem tunica cum bulbo florente tectum , ita ut scapus et folum non ex apice bulbi sed e latere erumpant. Folium palmare vel spithamaeum glabrum lineam latum incurvum supra canaliculatum, floralia brevia. Caules plerumque biflori rarius uni- vel 3—4A flori. Antherae subrotundae. Capsula longitudine filamen- torum, stylo aeque longo. Ad G. spathaceam trahit Led. fl. r. 4. p. 138, sed jam bulbi indoles vetat; ad С. minimam aeque perperam Fl. t. c. I. n. 274. Potius esset G. stenopetala quae mihi caeterum igno- ta, sed huie bulbi hornotini stipitati adscribuntur. 1405. G. pusilla. Ornithogalum pusillum. Fl. t. c. I. n. 674. Sympheropoli haud rara. Bulbus solitarius in nostro et in volgense, nec grumosus ut habet Fl. t. c.; flos plerumque solitarius. 1406. G. minima. Ornithogalum minimum. Fl. t. c. I. HI. n. 675. In summo monte Tschatyrdagh legit Marsch. a Bieb. mihi in Tauria non visa. 1407. С. spathacea. Forte solo synonymo Ornithogali transversalis Pallasii in Roem. et Sch. Syst. veg. huc allegato inductus, Ledebour tauricam facit; mihi non occurrit. Est dubia Tauriae civis. 83 1408. С. arvensis. Ornithogalum villosum. Fl. t. c. I. Ш. n. 676. Frequens per totam peninsulam. Folia flo- ralia saepe plura; scapus usque ad dodrantem altus. Varietatem £ proliferam | tiam nomine Or. vivipari ab ipso Pallasio inscriptam habeo, quae Symphero- poli rarius provenit. Haec plerumque 1 — 2 flora pedunculis simplicibus et inter folia floralia bulbillis 10—12 saepe viviparis ut Poae viviparae; quando- que etiam acaulis abortiens bulbillis in ipso apice bulbi principalis. Bulbus vero parvus vix grano piperis major, involutus tunicis extus fibrillosis et fibris radicalibus copiosissimis intricatis in molem magni pisi. Sepala acuta extus villosa. In eodem flore saepe vidi antheras rotundas et oblongas. 1409. G. bulbifera. Ornithogalum bulbiferum. Fl. t. c. I. n. 672. Circa Karazubasar, Marsch. a Bieb. 1410. G. reticulata. Ornithogalum circinatum. Fl. t. c. I. n. 677. In Tauria Marsch. a Bieb., mihi non oc- currit. ! “4411. С. polyphyila glabra bulbo solitario 3—4 phyllo, foliis radicalibus anguste linearibus, caulinis nullis, floralibus alternis submembranaceis, pedunculis elon- gatis simplicibus , perigonii foliolis obtusiusculis , antheris oblongis. In Tauria meridionali rarior. No- ‘tis indicatis ab omnibus diversa. Florens palmaris, pedunculis 3—4 bipollicaribus. "1442. С. Liottardi. In collibus ad ripam dextram Sal- . giri supra Sympheropolin inventa а D. Bakunin. Specimina germanica haud vidi sed descriptio auto- rum bene in nostram quadrat. '1413. G. taurica bulbo solitario unifolio, folio anguste lineari canaliculato , floralibus 2—3 oppositis, um- 6 - — ——— D ER u le wei рее LL 3e pce = Er 84 bella 2—3 flora pubescente, perigonii foliolis lanceo- latis longe acuminatis marginatis, interioribus latius. In glareosis vallis Sudak. Martio. Florens duos, seminifera usque ad quatuor pollices alta, folium scapo longius varie tortum sicut folia floralia. Flos G. reticulatae phyllis in seminifera 5/, pollicis lon- gis acutissimis. Capsula obovata stylo dimidio bre- viore phylla. aequante. Semina plura triangula com- presso-plana, lutea. 1414. С. bohemica. Rarior circa Sudak, Bujuk-Lambat, et in ipsa Jajla vel summitate montium. Exaete con- venit cum vul et bohemica. DVIIIL Muscari. 1415. M. ciliatum. Hyacinthus. ciliatus. Fl. t. с. Т. n. 699. In campis et agris haud infrequens. Pedunculi jam in florente perigonio decies longiores, fructiferi hori- zontaliter divergentes, imo recurvi. — Ex Iberia et Armenia habeo affine Muscari Wiülhelmsii: | floribus summis sterilibus, perigonio campanulato-cylindrico | pedicellum aequante, hoc fructifero capsula 4plo lon- giore patente, folus oblongis cartilagineo ciliatis. Pedunculi. vix sesquiunciam longi qui in М. ciliato quatuor uncias attingunt. Bulbus paullo brevior. — Ab utroque longe diversum M. ciliatum aleppicum, a Kotschyo lectum, floribus subsessilibus. 1416. M. tubiflorun: floribus superioribus sterilibus tu- bulosis ore clausis pedicellum subaequantibus, ferti- libus horizontaliter patentibus medio constrictis, fo- liis lato linearibus scapum aequantibus. In montosis et campestribus passim; etiam in Iberia. Hyacinthus 85 comosus Fl. t. c. I. n. 698. М. comosum gallicum quod certe Linnaei, habet flores steriles ovatos pe- dicello multoties breviores, fertiles subcampanulatos, unde nostrum tuto pro propria specie propono. — Tertiam affinem habeo e Szovitsianis e Prov. Kara- bagh, summis floribus subsessilibus vix difformibus, sed e paucis speciminibus accuratius haud determi- nandam; cum eandem ex agro atheniense teneo for- te jam inter plantas orientales descripta prostat. 1417. M. pallens. Hyacinthus pallens. Fl. t. c. 1. Ш. n. 696. E Tauria accepisse asserit Cl. Koch in Linnaea _ XXII. Mihi hic non visus. Sub hoc nomine tres plan- tae commixtae. Genuina. M. pallens e Caucasi alpe- stribus, ex Iberia et e Lenkoran vix palmaris, flo- re subgloboso campanulato ut M. botryoidis, stami- nibus in ipsa fauce insertis. Altera: M. leucophaeum e sabulosis circa Nikolajef ex agro Odessano et e Bessarabia differt bulbo majore, scapo spithamaeo, et praesertim perigonio longiore et angustiore ultra sta- minum insertionem producto; e Podolia misit Besser specimen haud parum diversum foliis semipollicem latis scapo 25—30 Його pedicellis florem aequanti- bus vellongioribus, quale etiam habuit Schultes ut patet e Syst. veg. VII. p. 583, tamen specie haud separandum. Tertia ab utroque praecedente longe diversa est Hyacinthus Pallasianus flore tres lineas longo tubuloso, ultra staminum insertionem infundi- buliformi laciniis lineam longis patentibus; de hac in Fl. t. c. III. n. 696 in nota sermo est, et ab ipso autore specimen habeo; postea misit D. Graff _ e campis elatis ad rivum Kaltschik in Maeotidem in- fluentem. Hic certe est Hyacinthus et quidem H. amethystinus. Pall, a genuino diversus flore triplo -— wr eue |e ee a ee ee ee Eee 86 angustiore. Ledebour fl. r. 4. p. 156. videtur cum praecedente confudisse vel omnino non habuisse. 1418. M. racemosum. Hyacinthus racemosus. Fl. t. c. I. n. 697. In collibus circa Sympheropolin frequens. Debile odorum. Caucasica planta tantillum differt ra- cemo 2— 3 pollicari qui in taurica vix ultra polli- caris, 40—50 Його nec 10—15 Його, capsula basi cuneata nec rectilinea vel emarginata, tamen specie non distinguenda. ' DIX. Scilla. 1419. Sc. autumnalis. Fl. t. c. I. n. 686. In Tauriae me- ridionalis collibus siccis frequens. Variat peduncu- lorum longitudine; plerumque etiam fructiferi flore parum longiores, rarius pollicares vel ultra. 1420. Sc. bifolia. Fl.t. c. I. n. 685. In horüs et nemo- ribus frequens. Variat rarius flore albo; etiam bra- cleis linearibus longis. 1421. Sc. cernua. Fl. t. c. IIT. Sc. amoena ib. I. n. 684. In virgultis circa Sympheropolin rarior. Hic et in Caucaso nunquam vidi ultra bifloram, sed e Tagan- rog habeo quinquefloram. DX. Ornithogalum. 1499. Orn. narbonense. Fl. t. c. I. n. 681. In herbidis frequens. _ 1493. Orn. pyrenacium. Fl. 1. c. I. n. 680. In siccioribus praecedente rarius. Plantae in vivo facillime, in sicco _ vix dignoscendae. Planta ex agro Sareptano quae in 87 Clausii Indice Orn. arcuatum audit, tam ab hoc quam a duobus praecedentibus differt pedunculis brevibus. 1494. Orn. sulfureum. E Tauria a Roegnero acceptum enumerat Koch in Linnaea XXII p. 249. Mihi non obvium. 1495. Orn. fimbriatum. Fl. t. c. I. Ш. п. 679. In pratis et hortis cirea Sympheropolin copiosum, etiam in valle Sudak. Quid sit Orn. Roegnerianum Koch in Linnaea |. c. nescio; nostri folia nunquam ultra duas lineas lata, stamina vero corolla duplo breviora. 1426. Orn. umbellatum. Е]. t. c. I. ПЕ. n. 678. In poma- ris et in campis perfrequens. Variat statura a pal- mari ad spithamaeam. Folia vix semilineam lata. Pedunculi fructiferi angulo haud minus quam se- mirecto manent. Specimen massilinese herbarii mei nondum seminiferum habet scapum pedalem, folia duas lineas lata, flores duplo majores, in partibus . fructificationis tamen nullum video discrimen; ре- - dunculorum directio ob statum juvenilem incerta. DXI. Myoga lum. 1427. M. nutans. Ornithogalum nutans Fl. t. c. I. Ш. n. 682. Sympheropoli in pomariis rarius. Convenit omnino cum planta austriaca. ldem habeo e Bessa- rabia et e campis elatis ad rivum Kaltschik, hoc petalis nonnihil longius acuminatis. DXII. Allium. 1428. All. Scorodoprasum. In Tauria nasci a Georgio re- fertur; ego non vidi, sed habeo ex agro odessano 88 et Elisabethgradense, posterius a Marschallio a Bieb. sub nomine АЙ. obscuri. 21429. All. Ampeloprasum. Legi circa Perecop. А. persi- cum horti Gorenkensis quod ad A. adscendens Ten. refert Ledebour, huic simillimum. 1430. АП. rotundum. Fl. t. c. Г. п. 648. In aegris et cam- pis frequens. Circa Sympheropolin legi fere tripeda- le folis 4% latis. E Pallasianis habeo ad Volgam lectum sub nom. A. atropurpurei. “1431. All. guttatum. Circa. Arabat et in ipsa sie dicta sagitta (Crpbara). | 1432. All. moschatum. Fl. t. c. I. п. 651. In collibus ' sterilibus in utroque montium latere passim, etiam in valle Sudak. Nostrum vix spithamaeum subsex- florum pedunculis flore vix duplo longioribus paten- tibus, cum gallico bene convenit. Caucasicum 10— ` 15florum spithamaeum et pedale bulbi tunieis al- tius in caulem adscendentibus nonnihil differt, sed pedunculi aeque patuli, nec stricti ut Kochii var. a caucasica. Podolicum vero et quod in campis ela- tis ad rivum Kaltschik crescit, pedunculis stricte erectis certe specie diversum, et forte A. parciflo- rum Viv. a C. Kochio ad A. moschati var. fj ci- tatum in Linnaea XXII р. 245. 2 1433. АП. carinatum В capsuliferum. In Tauria Koch ex Led. fl. r. 4. p. 175. Ego nonnisi e Podolia et Ucra- nia habeo. 1434. All. flavum. Fl. t. c. I. III. n. 652. In collibus her- bidis passim. Variat sicut sequens pedunculis inte- rioribus duplo et usque ad quadruplo longioribus quam. exteriores. | 59 1435. All. paniculatum. Fl. t. с. I. Ш. n. 653. Ad Bos- phorum cimmerium Marsch. а Bieb. Circa Perecop passim ipse legi. *1436. All. rupestre. Fl. t. c. n. 653°. A. paniculatum В macilentum Led. fl. r. 4. p. 176. In rupibus su- pra Kuusch et Nikitam et in valle Laspi. Affine qui- dem praecedenti neque tamen pro varietate haben- dum, jam pedunculis aequalibus diversum. 1437. All. globosum. Fl. t. c. I. Ш. n. 650. A. Steveni a Led. fl. г. 4. p. 176. In saxosis et apricis passim. *1438. All. saxatile. Fl. t. c. I. Ш. n. 654. A. Steven: y Led. Fl. г. 4. p. 177. In rupibus circa Symphe- - ropolin rarius. Quod ego pro A. saxatili habeo mihi indubie videtur suae speciei esse. Scapus pedalis et ultra omnino nudus, sed ex ipso bulbo nascuntur fasciculi foliorum vagina lata striata involuti. Um- bella compacta magnitudine nucis Juglandis floribus albis et flavescentibus. Sepala ovata breve acuminata. A Marschallio hoc ipsum habeo cum schedula «All. globosum e Caucaso et Rossiae minoris sabulosis», sed alterum specimen cum hoc missum erat verum All. globosum caule folioso, quale depictum А. saxa- tile in Cent. pl. t. 29, unde apparet utramque con- fudisse. "1439. All. albidum. Fl. t. c. Ш. n. 657. A: angulosum ib. I. n. 657. In campestribus versus Perecop Marsch. a Bieb. In rupibus vallis Sudak et Sympheropoli minus frequens. "1440. All. flavescens Besser Enum. n. 399. In Tauria C. Koch a Roegnero; mihi non visum, sed habeo ex agro Odessano et e campis maeoticis. A Ledebourio 90 jungitur cum A. albido; mihi foliis dimidio angu- stioribus staminibusque longioribus satis differre vi- detur. 1441. All. tulipaefolium.. A. nigrum. Fl. t. c. I. Ш. n. 658. In sylvis sub arborum umbra haud rarum. Va- riat foliorum latitudine et florum colore albo vel ra- rius roseo. — Allium quoddam annuum in sylva ad m. Tschatyrdagh refert Pallas in novo itin. 2 p. 162 et 166, mihi ignotum nec a Ledebourio citatum. DXIII. Егетиги 5. 1442. E. tauricus. Е. spectabilis. Fl. t. c. ТИ. n. 689*. Cum E. caucasico commixtus. In rupestribus super Orjandam Taur. mer. magna copia; etiam supra Nikitam. Led. fl. r.. 4. p. 191 erronee limbum pe- rigonii utriusque speciei describit, est enim rotatus in taurico, campanulatus in caucasico; reliqua vero bene. Posterior in Tauria non provenit, quamvis a Kochio citatur. DXIV. Asphodeline. | 1443. A. lutea. Asphodelus luteus Fl. t. c. I. Ш. n. 687. In Tauria meridionali circa Aluschtam et Kutschuk Lambat. 1444. А. taurica. Asphodelus tauricus Fl. t. c. I. Ш. n. 688. In saxosis sterilibus communis. Symphero- poli totum montem ad dextram Salgiri fere sola occupat. DXV. Anthericum. 1445. A. ramosum. Fl. t. c. I. n. 690. In collibus ad Almam, circa praedium Sobla, passim. 91 DXVI. Asparagus. 1446. A. officinalis. Fl. t. c. I. n. 691. Per totam Tauriam montosam frequens. Sub hoc nomine propono vul- garem nostrum Asparagum, Marschallium reliquos- que auteres sequens , sed non convenit cum planta cujus specimen masculum 1793 in horto Aboénse ° decerpsi et quae certe A. officinalis Г. Huic caulis leviter striatus striis parce puberulis, linea vero inter ramos et ipsa basi ramorum dense pubescenti- bus; tubulus longitudine limbi campanulati pedun- culo dimidio brevior, antherae oblongae cordatae filamento paullo longiores, folia glabra. Plantam Europae occidentalis vel vulgarem hortensem ad comparandum non habeo. Nostra Sympheropolitana tota glabra caule erecto ramosissimo angulato sti- pulis calcaratis, foliis fasciculatis tenuibus rectis , pedunculis subsolitariis tubulum subaequantibus, pe- rigoniis femineis nonnullisque masculis campanula- üs, reliquis masculis hemisphaericis et subcylin- dricis, antheris ovato - cordatis filamentum aequanti- bus vel paullo longioribus. Baccae omnino globosae rubrae. 1447. A, polyphyllus glaber caule erecto ramoso angu- lato, stipulis breviter calcaratis, foliis fasciculatis fi- liformibus rectis, pedunculis inferioribus binis et ter- nis, superioribus solitariis, perigonii limbo campanu- lato tubulo quadruplo breviore, antheris ovatis lon- gitudine filamenti, bacca pedunculo longiore. In cam- pestribus passim. Differt a praecedente quod vix ultra pedem alta, folia breviora, perigonio maris inde a basi campanulato nec tubuloso, et praesertim tubulo brevi. Bacca intense rubra. Hune ad A. scabrum (А. ama- m 92 rum DeC.) trahit Led. fl. r. 4. p. 198, à dum toto coelo differt. ji A. oxycarpus glaber caule erecto ramosissimo foliis fasciculatis filiformibus rectis, pedunculis inferioribus binis et ternis, limbo perigonii feminei campanulato tubulum subaequante, bacca apice acutata. In hortum meum introductus sed nescio num e Tauria vel e Cau- caso, nolui tamen praetermittere ob singularem baccae formam superne conicam. Masculam plantam non vidi. Folia longitudine A. officinalis, strictiora crassiora. — Observo A. tenuifolium Led. fl. r. 4. p. 196, saltem podolicum, baccis vulgari non majoribus, quam ma- xime differre a gallico hujus nominis cui magni- tudine cerasi; flores vero omnino conveniunt. “1449. A. litoralis glaber erectus ramosissimus apice sub- . volubilis , pedunculis quaternis vel binis patentissi- mis, limbo campanulato tubum duplo excedente , antheris oblongis filamentum subaequantibus. In li- tore marino haud procul. a valle Sudak unicam a plantam masculam nec femineam reperire po- . Caulis fere orgyalis. Peduneuli numerosi semi- eu limbo corollae duplo longiores. Affinis non- nihil A. amaro gallico sed caulis glaber nec striis asperis. Ab omnibus videtur diversus, et planta feminea inquirenda. 1450. A. verticillaris. Fl. t. c. I. HI. n. 692. In Tauria - meridionali frequens. Sudak in sepibus alte scan- dens. Variat foliis plus quam pollicem. longis, in aliis vix ultra duas lineas fere ut A. aphylli ; seta- .cea vero ut habet Fl. t. c. nunquam vidi.. Pedun- culi bacca breviores. Flores reliquis nostratibus duplo 93 minores. Varietas brevifolia forte À. tricarinatus Koch in Linnaea XXII. p. 266. Ordo 108. MEnANPBAGEAES DXVII. Colchicum. 1451. C. umbrosum. In montosis Tauriae meridionalis et in valle Bajdar. Sub С. autumnali, Fl. t. c. I. III, duae commixtae species: taurica quae C. umbrosum, et caucasica quae C. laetum. 1452. C. bulbocodioides. Fl. t. c. Г. Ш. n. 724. In cam- pestribus passim. Nostro laciniae corollinae plerum- que angustiores et acutiores quam Odessano. Ordo 109. JUNCEAE. DXVIIL Luzula. 1453. L. pilosa. Juncus pilosus, Fl. t. c. 1. п. 705. Recte dubitat de hac Ledebour fl. г. 4. р. 215, mihi sal- tem non obvia. In sylvis altioribus legisse perhibet Marsch. а Bieb. | "1454. Г. Forster’. In montibus circa Alupkam rarior. 1455. L. campestris. Juncus campestris. Fl. t. c. I. n. . 706. In montosis passim. DXIX. Juncus. 1456. J. communis. J. effusus. Fl. t. c. L n. 700. In syl- vis altioribus, locis humentibus. 1457. J. glaucus. Fl. t. e. I. n. 701. In humentibus in- primis Taur. merid. Hujus varietatem pallidam, quae 94 J. paniculatus Hopp. Dec. ex Koch Syn. fl. germ., circa Parthenit legi. 1458. J. articulatus. Fl. t. с. 1. Ш. n. 702. Ad rivulos haud rarus. Varietatem viviparam vidi circa Jaltam et Nikitam. 1459. J. tenuis Willd sp. pl. 2. 214. In depressis humi- dis ad m. Sivasch reperit D. Radde. Convenit exacte cum planta americana; perianthii foliola margine rufescentia. Summum folium cymam parum supere- minet. | 1460. J. compressus. J. nist El. fre. HL n. 7037 In humidis frequens. *1461. J. Gerardi. In litore meridionali passim; in valle Sudak. Planta odessana de qua Fl. t. c. III. n. 703 certe hujus speciei. Eandem habeo e schola agraria distr. Bachmut a D. Graff. 1462. J. pontieus, scapo, folis, spathaque elongata tere- tibus duris subpungentibus anthela decomposita effu-- sa, perianthii foliolis omnibus lanceolatis acutis cap- sulam ovatam mucronatam aequantibus. J. maritimus EB]. -t. tc. HTon292699 75, 0 Ded. o; re. PB saltem quoad plantam tauricam. In litore marino ad ostia rivulorum Tauriae maxime meridionalis ; eandem habeo ex insula Dsharalgatsch in ostiis Borysthenis. Differt a J. maritinio ragusano et by- zantino, quos coram habeo, spatha fere pedali quae in illis anthelam vix excedit, et praecipue perian- thii foliolis interioribus acutis nec obtusis apice scariosis. E. 95 Ordo 110. СуреЕВАСЕАЕ. DXX. Cyperus. acc flavescens. Fl. t. c. I. Ш. n. 94. in arenosis ad | rivulos passim. ; 1464. C. patulus. Fl. t. c. Ш. n. 95°. In Tauria meri- 'dionali, cirea Nikitam. 1465. C. fuscus. Fl. t. c. I. III. n. 95. Ad rivulos et fossas frequens. 1466. C. longus. 1n Taur. merid. ad rivulos. Lambat. Alupka. — С. glomerütus in Led. fl. г. 4. p. 243 erronee indicatus velut a me in Tauria lectus: ego hic nunquam vidi. DXXI. Eleocharis. 1467. El. palustris. Scirpus palustris Fl. t. c. I. Ш. n. 97. In paludosis passim; versus m. Sivasch. DXXII. Scirpus. 1468. Sc. pauciflorus. Sc. Baeothryon Fl. t. c. I. n. 98. In Tauriae palustribus Marsch. a Bieb.; mihi non visus. | 1469. Sc. lacustris. Fl. t. c. I. II. add. n. 99. In aquis stagnantibus frequens. 1470. Sc. maritimus. Fl. t. e. 1. Ш. n. 103. Ad fossas frequens. Majorem, spicularum fasciculis longius pe- dunculatis vidi circa Nikitam. 1471. Sc. sylvaticus Fl. t. c. I. n. 104. Ad fossas et ri- vulos Marsch. a Bieb. Pallas. Ego non reperi. "——— se: Ee 96 DXXIl. Isolepis. 1472. Is. setacea. Scirpus setaceus Fl. t. c. I. II. add. n. 101. In montosis circa pagum Bajdar ad scatu- rigines legit Marsch. a Bieb. Mihi non occurrit. 1473. Is. Holoschoenus. Scirpus Holoschoenus Fl. t. c. I. II. add. Ш. n. 100. fn Tauria litorali hinc he ad ripas. DXXIL Cladium C. 1474. Cl. Mariscus. Schoenus Mariscus Fl. t. c. I. П. add. III. n. 91. A Roegnero e, Tauria accepisse refert C. Koch. Nemo alius invenit; dubito in Tauria nasci. DXXIV. Blysmus. 1475. Bl. compressus. Scirpus Caricis Fl. t. с. I. add. n. 1013. In humidis circa Soblam et Nikitam. DXXV. Carez. *1476. C. stenophylla. Fl. t. c. II. n. 1871. In Tauria meridionali rarior. Laspi. 1477. C. divisa. C. schoenoides Fl. t. c. II. n. 1872. In collibus graminosis hinc inde. 1478. C. arenaria. E Tauria a Roegnero habuisse refert ~ €. Koch. Mihi non visa nec in Fl. t. c. citata. 1479. C. muricata. Fl. t. c. II. n. 1875 et var. C. di- vulsa ib. Ш. n. 1876, С. stellulata ib. I. n. 1876. In umbrosis montium passim. 1480. C. vulpina. Fl. t. e. II. n. 1874. Ad fossas et ri- vulos frequens. _ | 97 1481. C. brizoides. C. Schreberi Fl. t. c. U. n. 1873. In campis arenosis frequens, sed var. pallidam quae C. brizoides Koch fl. germ. his in locis non vidi. *1482. C. humilis. C. clandestina Fl. t. c. II. n. 1878. In collibus apricis cirea Sympheropolin passim. Legi etiam circa Tiflin. 1483. C. digitata. Fl. t. e. II. n. 1879. In sylvis umbro- sis passim. 1484. C. panicea. Fl. t. c. II. III. n. 1887. In Tauriae praesertim meridionalis collibus siccioribus frequens. Varietates plurimae jam in Fl. t. c. l. c. indicatae; addam adhuc utriculo non obovato sed ovato apice angustiore. 1485. C. alpestris. Fl. t. c. II. n. 1888. In collibus sic- cis circa Sympheropolin et ad Almam. 1486. C. depauperata. In Tauriae meridionalis nemorosis rarior. Laspi. Utriculi rostrum subintegrum. 1487. C. Michel. Fl. t. c. II. n. 1886. In montosis pas- sim. Occurrit spica feminea àndrogyna, et quando- que dioica. *1488. C. sylvatica. C. Drymeja Fl. t. c. II. Ш. n. 1890. In sylvis montosis. — 1489. С. pendula. Fl. t. c. Ш. n. 1889**. In Tauria me- ridionali ad rivulos etin stagnis rarior. Nikita, Alup- ka. Vidi varietatem spica mascula apice feminea. *1490. C. glauca. Legi in Tauria montosa, sed locum non notavi. 1491. C. distans. Fl. t. c. II. n. 1884. In graminosis humidis frequens. E valle Laspi habeo tripedalem № 3. 1857. 4 i 98 culmo apice uno latere serrulato scabro, sed fructus _ omnino ut in vulgare planta. 1492. C. diluta. Fl. +. с. I. Ш. n. 1885. In Tauria me- ridionali. provenire habet Fl. t. c.; ego nonnisi in regionibus caucasicis inveni. 1493. C. extensa. Fl t. c. III. n. 1883'. Circa Kertsch legit Beaupré, a quo specimen accepi plantae ger- manicae et angelicae simile, sed spiculis solitariis mi- noribus omnino globosis. 1494. C. secalina. Fl. t. c. II. III. n. 1895. In pratis humidis circa Soblam. Tauricae culmi erecti semi- | pedales, astrachanicae et caucasicae decumbentes vix spithamaei. *1495. C. subvillosa. Fl. t. c. Il. n. 1882. C. tomentosa Led. fl. r. 4. p. 303. n. 96. In herbidis circa Sym- pheropolin. Est certe species distineta a C. praecoce quam dubitanter citavit auctor Fl. t. e.; convenit bractea basi vaginata, sed differt forma fructus, qui ovato-triqueter acutus rostro emarginato ut in diag- nosi bene dictum, nec subglobosus ut ibidem habet descriptio. A sequente vero diversa vagina bracteali . atque utriculo sesquilongiore parum pubescente. 1496. C. tomentosa. Fl. t. c. II. Ш. n. 1881. In herbi- dis Sympheropoli passim, inque valle Sudak. Occur- - rit spicis femineis radicalibus .longissime peduncu- latis ut C. alpestris. 1497. C. nitida. Fl. t. c. II. Ш. n. 1889. In apricis siccis hine inde. Sympheropoli. 1498. C. acuta. Fl. t. c. I n. 1891. Pallas in Ind. E. 99 taur. enumerat; nec mihi nec Marschallio in Tauria visa. *1499. С. riparia. Fl. t. c. I. Ш. n. 1893. Ad fossas passim. 1500. C. paludosa. Fl. t. c. II. п. 1894. In aquosis frequens; Sympheropoli, Sudak. 95501 "C natans Bl. tc^ IL. HI. n. 1892. In humidis vallis Sudak et circa Kertsch in litore. 1502. С. hirta. Fl. t. e. II. n. 1896. In humidis circa Sympheropolin et ad Almam, etiam in campestribus circa Bescharan. Radix longe repens. Ordo 111. GRAMINEAE. Tribus I. Poaceae. DXXVI. Psilurus. 1503. Ps. nardoides. Nardus aristata Fl. t. c. I, et add. n. 108. Sudak haud infrequens. DXXVII. Lepturus. *1504. Г. incurvatus. In Tauria meridionali circa Jaltam rarior. Exacte convenit cum gallico. DXXVIII. Monerma. *1505. M. subulata. Pal. Beauv. ex R. et Sch. Syst. Veg. 2. p. 799. In valle Laspiense, Compére. A sicula et graeca non diversa, nisi quod paullo minor. - 4 100 .DXXIX. Aegilops. 1506. Ae. cylindrica. Fl. t. c. II. n. 1970. Ae. caudata Griseb. in Led. Fl. r. 4. p. 327. In Tauriae cam- pestribus frequens. Non intelligo quomodo autores sat multi potuerunt hanc cum Ae. caudata L. toto coelo diversa confundere, quae in Linn. Spec. PI. ed. 1 et 2. (mutata tamen diagnosi) adjecto Syno- nymo Tournefortii plantam cretensem sistit quam a Siebero possideo et in herbario Tournefortii Parisiis vidi. 1507. Ae. ovata. Fl. t. c. II. n. 1968. In collibus apricis passim. 1508. Ae. triaristata. Fl. t. c. I. Ш. п. 1969. In Tauria meridionali hinc inde. 1509. Ae. triuncialis. In campestribus, etiam in Tauria meridionali. In Flora t. c. videtur commixta esse cum Ae. íriaristata et partim cum Ae. ovata cui po- steriori sane admodum similis. DXXX. Hordeum. 1510. H. bulbosum. Fl. t. c. I. Ш. n. 211. In Tauria merid. frequens, passim veluti satum; cis montes rarius; Sympheropoli post annum 1849 tantum ob- servavi. Culmus junior sapore dulcis. 1511. H. murinum. Fl. t. c. Г. n. 213. Commune in ruderatis, ad vias. 1519. H. pratense. H. nodosum Fl. t. c. I. Ш. n. 212. In Tauria lectum specimen, sed absque loco natali speciali, habeo a Marsch. a Bieb. 101 “1513. H. maritimum. IH. geniculatum Fl. t. c. I. Ш. n. 214. In arena ad Bosphorum legit autor Fl. t. с.; ego in ruinis veteris Chersonesi ubi copiosissimum. Praeeunte Meyero Grisebach in Led. Fl. r. 4. p. 329 hoc H. pratensis fecit var. y desertorum. Equidem diversissima sunt duratione, forma et colore spicae, involucri longitudine denique foliis, quae in illo glabra in nostro villosa. Idem omnino sed caule non geni- culato habeo e Litorali austriaco , atque sub nom. | H. Hystricis e h. Mosquense. . DXXXL Elymus. *1514. El. Caput Medusae. Fl. t. c. Ш. Е. crinitus ib. I. n. 209. Copiosum in campestribus. | 1515. El. crinitus. Fl. t. e. Ш. El. intermedius ib. 1. n. 910. In Tauriae meridionalis collibus lapidosis inter Demirtschi et Kuruosen M. a Bieb. A praece- dente certe diversus, quamvis a Griseb. in Led. fl. r. 4. p. 330, juncti. De Synonymis et iconibus ci- tatis judicare nequeo propter defectum librorum. 1516. El. sabulosus. Fl. t. c. I. Ш. n. 207. Frequens in arenosis litoralibus. DXXXII. Secale. 1517. S. fragile. FI. t. c. Ш. 5. cereale ib. I. n. 215. In arena mobili inter Theodosiam et Panticapaeum.— S. cereale (tat. Arisch) ante junctionem cum Imperio rossico in Tauria non colebatur, nunc magis fere quam ipsum Triticum. 102 DXXXIIL Tr itiowm. 1518. Tr. monococcum. Fl. t. c. I. III. n. 217. In cam- pis apricis Tauriae, Marsch. a Bieb.; mihi sponta- neum non visum , sed passim apud Tataros colitur. 1519. Tr. villosum. Fl. t. c. I. Ш. n. 216. copiosissimum per totam Tauriam montibus vicinam. 1520. Tr. prostratum. Fl. t. c I. III. n. 219. In valle Sudak rarius, nec alibi visum. 1521. Tr. orientale. Fl. t. c. I. Ш. n. 218. Circa Panti- capaeum D'Urville, in litore meridionali Marsch. a Bieb. : 1522. Tr. eristatum. Fl. t. c. I. n. 220. Copiosissimum in campis totius Tauriae etiam in litore meridionali passim; in Tauria media saepe multarum verstarum spatio fere solum crescit, pabulum optimum praebens. Hujus var. Tr. imbricatum Fl. t. c. I. Ш. n. 222 eliam in Tauria occurrit. 1523. Tr. pectinatum. Fl. t. c. I. Ш. n. 221. Spica lata ovata spiculis 8—12floris differt a praecedente. _ Occurrit glumis solis calycinis breve aristatis vel omnibus muticis, pulchre variegatum sicut Tr. sibi- ricum, quod vix nisi spica lineari-oblonga diversum. 1524. Tr. strigosum. Bromus strigosus ВЕС mr. . n. 190°. In Jajla supra Nikitam rarius. 1525. Tr. repens. Fl. t. c. Г. Ш. n. 224. Per totam Tauriam copiosum. 1526. Tr. junceum. Fl. t. c. I. Ш. n. 223. Frequens in campestribus aeque ac in montosis. Varietas spi- 103 culis minoribus villosis cirea Sympheropolin passim occurrens omnino eadem cum Agropyro Aucheri Boiss. e Persia a Kotschyo allata, № 673. Hujus quoque si vis, nec Tr. repentis varietatibus adnu- merandum Tr. nodosum St., sunt enim glumae ob- tusae nec acuminatae. 1521. Tr. rigidum. Circa Kertsch legi; prope Jenikale Ledebour; in Tauria occidentali nondum repertum. DXXXIV. Lolium. 1528. L. perenne. Fl. t. c. 1. n. 203. In pratis passim. ' Folia etiam summa longe a spica remota. "1529. Г. strictum. In Tauria meridionali rarius prove- nit. Culmo basi ramoso bene distinctum. In nostro spiculae nou ita arcte adpressae.- 1530. Г. Marschallii: cespitosum basi fasciculis foliorum ‚sterilium , valva spiculam 2 — 4floram aequante , floribus obtusis, superioribus aristatis. In Tauria meridionali. Hoc est L. tenue Fl. t. c. I. n. 204, L. arvense ib. III. n. 204, quod in Led. fl. r. 4. p. 344 ad L. perenne tractum , cujus etiam speci- men juvenile ab ipso autore habeo. Spiculis pauci- floris valvam vix aequantibus differt а L. perenni et Boucheano, a priore adhuc aristis. Culmus spitha- maeus. 1531. L. temulentum. In Tauria meridionali haud infre- quens, ubi Tataris Delibugdaj audit, i. e. Triticum insanum. Hujus varietas mutica est L. speciosum Fl. t. e. I. Ш. n. 204, nonnisi defectu aristae di- versum. | 104 DXXXV. Brachypodium. 1532. Br. pinnatum. In montibus Tauriae merid. supra . . Nikitam. : 1533. Br. sylvaticum. Bromus gracilis Fl. t. с. 1. п. 189. In montosis hinc inde, etiam in campestribus. 1534. Br. distachyon. Bromus distachyos FI. t. otal п. 190. Frequens in siccis praesertim Tauriae meri- dionalis. DXXXVI. Scleropoa. 1535. Scl. rigida. Poa pulchella Fl. t. c. I. add. n. 1016. Circa Tschorgunam , Inkerman, et in Taur. merid. circa. Nikitam. DXXXVIL Cynosurus. 1536. C. cristatus. Fl. t. c. Ш. n. 171*. In Tauria meri- dionali, in plaga sabulosa inter Parthenit et Ursuf. 1537. С. echinatus. Fl. t. c. I. II. add. n. 172. In Tauriae - meridionalis apricis haud infrequens. DXXXVIII. Festuca. 1538. F. tenuiflora Schrad. Catapodium unilaterale Led. fl. r. 4. p. 347. In Taur. merid. siccis rarior. Circa Nikitam. Cum Catapodio loliaceo nequaquam me judice unius generis esse potest. Nostra longe ari- stata pubescens ut Triticum tenuiculum gallicum. 1539. Е. Myurus. Fl. t. c. I. Ш; n. 174. In siccis Taur, merid. frequens. 1540. F. ciliata. Fl. t. e. I. add. n. 1017. Ш. n. 174*. Cum priore sed multo rarior. 105 1541. Е. ovina. Fl. t. c. I. Ш. n. 173. In pratis, pas- cuis ubique frequens cum varietatibus F. duriuscula et F. glauca Fl. t. c. Ш. n. 173°. 1542. F. elatior. Fl. t. c. I. Ш. n. 175. In pratis passim. | "1543. F. gigantea.. Bromus giganteus Fl. t. c. I. И. add. n. 188. In sylvis montosis haud frequens. DXXXIX. Bromus. 1544. Br. erectus. Br. angustifolius Fl. t. c. I. n. 184. Frequens in collibus siccis. Vaginarum collum prae- ditum fibris reticulatis aeque ac insequentis. 1545. Br. variegatus. Fl. t. c. Ш. n: 184°. In monte Tschatyrdagh, Ledebour. Taurica planta mihi igno- ta, caucasica aegre distinguitur a praecedente. 1546. Br. inermis. Fl. t. c. I. n. 183. In herbidis cam- pestribus frequens, a pecore intactus. Circa Nikitam _ occurrit varietas memorabilis flosculis distinctis, ul- terius examinanda. 1547. Br. sterilis. Fl. t. c. I. HI. n. 185. In ruderatis et cultis frequens. Varietatem panicula contracta ramulis brevibus legi ad Almam; aliam maximam, quae Br. longiflorus W., secundum specimina e h. berolinense, et Br. amplus C. Koch, circa Symphe- ropolin. 1548. Br. tectorum. Fl. t. c. I. n. 187. Communis in muris et arenosis. Variat culmo toto glabro, pani- cula violacea. 1549. Br. rubens В rigidus. In Tauria legit Parrot se- cundum Led. fl. r. 4. p. 360. | 106 1550. Br. madritensis. Fl. t. c. I. Ш. n. 186. In Tauria meridionali; Alupka, Nikita. Culmus palmaris vel spithamaeus superne ubi nudus glaber, sed vaginae pubescentes. Paniculae spicae vix ultra tres, arista glumas aequante vel paullo longiore. 1551. Br. mollis. Fl. t. c. Г. n. 180. In campis frequens. Variat panicula ovata. | 1552. Br. arvensis. Fl. t. c. I. add. n. 1019. In agris — . et collibus, Sympheropoli et Sudak. 1553. Br. squarrosus. Fl. t. c. I. n. 182. Frequens in campis et agris. Var. hirsuta quae Br. volgensis. Fl. t. c. Ш. n. 182* rarior. In arena litorali vallis Su- dak legi minorem panicula violacea; circa Nikitam . panicula laxa spicis elongatis 18—20floris ut in Br. lanceolato hortorum, cui vero panicula erecta. 1554. Br. patulus. Br. commutatus Fl. t. c. Ш. n. 179. . Br. secalinus ib. I. п. 179. In agris frequens. Va- rietas velutina Sympheropoli et in litore marino sub ‘pago Autka. DXL. Briza. 1555. Br. media. Fl. t. c. I. III. n. 166. In pratis et syl- vis haud frequens. Nostrae spiculae basi subcordatae, ibericae et suecicae ovatae. Lieula nullam exhibet differentiam. 1556. Br. spicata. Br. humilis Fl. t. c. I. Ш. n. 167. . In collibus apricis in utroque montium latere. Sym- pheropoli frequens, etiam in valle Sudak. . DXLI. Sclerochloa. 1557. Scl. dura. Poa dura Fl. t. c. I. n. 164. In vus. pascuis frequens. U v 107 DXLH. Dactylis. 1558. D. glomerata. Fl. t. c. I. n. 168. Communis in pratis. et hortis. Valvularum cilia summopere va- riant longitudine et densitate, unde D. hispanica jure cum vulgari conjuncta; hanc in litore meridio- nali et Sympheropoli legi. DXLII. Aeluropus. 1559. Ael. litoralis. Poa pungens Fl. t. c. I. Ш. n. 165. In maritimis praesertim, ad Bosphorum. Transcau- casicam in radice nutrire Porphyrophoram armenia- cam quae colorem coccineum praebet, notum est; in nostro insectum hoc nondum inventum. DXLIV. Po a. 1560. P. bulbosa. Fl. t. c. n. 157. Frequens ubique in apricis. A 1854 primum foenisecium initio Maji fere e solo hoc gramine vix ulla alia planta immixta constitit in prato praedii mei Sympheropolitani; va- rietas erat vivipara pedem alta cito gemmas foliis praeditas dejiciens; pecori gratum foenum, sed equis minus utile existimatur. 1561. P. compressa.-Fl. t. e. I. n. 163. In pascuis pas- sim; Sympheropoli. 1562. P. cenisia. In m. Tschatyrdagh Ledebour. Ego non vidi. 1563. P. sterilis. Fl. t. c. I. Ш. n. 159. In rupestribus circa Sympheropolin, etiam in Taur. merid. circa Nikitam et Sudak. E Kertsch habeo elatiorem foliis. minus divaricatis, sed floribus similem. 108 1564. P. nemoralis. Fl. t. c. I. n. 158. Frequens in syl- vis. Variat admodum numero flosculorum in spicula, glabritie etc. 1565. P. annua. Fi. t. e. I. n..156. Hortorum vitium commune in Tauria sicut alibi. 1566. P. pratensis. P. angustifolia Fl. t. c. I. II. add. n. 155. In pratis ubique. Hujus varietas radice ar- ticulata fere moniliformi longe repente rarior in Tau- ria meridionali, circa Nikitam et Laspi in sylva. 1567. P. trivialis. Fl. t. c. I. n. 154. Frequens in pratis. 1568. P. tatarica. Ата arundinacea Fl. t. c. I. Ш. n. 143. In Pallasii Ind. taur. enumeratur, post illum non repertum. — Poa tristriata Fl. t. c. Ш. n. 164°, quam inter dubias habet Led. fl. r. 4. p. 381, e prov. Kubense , accedit ad P. nervatam, et certe ab omnibus nostratibus diversa. Unicum mihi restat specimen, sed frustulum ejusdem mihi quondam mi- sit Fischer in prov. Lenkoran a Meyero lectae. _ DXLV. Eragrostis. 1569. Er. poaeoides. Poa Eragrostis Fl. t. "i III. n. 162. In arvis, arenosis frequens. Huc refero var. multifloram, quae Briza Eragrostis Pall. ind. taur. ad Er. megastachyam relata in Led. fl. r. 4. p. 382. 1570. Er. pilosa. Poa pilosa Fl. t. с. I. Ш. n. 161. In campis arenosis, praecedente rarior. DXLVI. Catabrosa. | 1571. C. aquatica. Aira aquatica Fl. t. c. L n. 144. In udis Marsch. a Bieb. et Pallas ind. Taur. Mihi non visa. 1 | | : ] 109 DXLVU. Atropis. 1579. Atr. distans. Poa distans Fl. t. c. L n. 160. In humidis subsalsis frequens. "1573. Atr. convoluta. lisdem cum priore locis. Huc re- fero plantam foliis convulutis diversam ab A. distante qualem ex agro Petropolitano habeo, tamen vix spe- cie differre credo. Specimen Amstelodami lectum pro Glyceria convoluta mihi missum ramos paniculae ha- bet geminos breves rachi adpressos et omnino alie- num videtur. DXLVIN. Glyceria. 1574. Gl. fluitans. Fl. t. c. Г. Ш. п. 178. In stagnis ra- rior. Ad Almam prope Schakul legi, in valle Laspi Compere. DXLIX. Arundo. 1575. Ar. Phragmites. FI. t. c. I. Ш. n. 199. In udis; ad ripas circa ostia fluviorum copiosa. *1576. Ar. aegyptiaca. In Tauria meridionali prope Kutschuk Lambat vidi, forte ex horto aufugam. DL. Molinta.. 1577. M. coerulea. Melica coerulea Fl. t. c. I. Ш. n. 151. In Tauria Pall. Ledeb. Mihi non occurrit, nec Fl. t. c. e Tauria habet. 1578. M. serotina. Festuca serotina Fl. t. c. I. n. 176. In saxosis minus frequens. 110 О. Melica.. 1579. M. ciliata. Fl. t. c. I. n. 14S. Frequens in rupe- stribus praesertim in litore meridionali, etiam in cam- pis Tauriae mediae. DLII. Koelerza. 1580. К. cristata. Dactylis cristata Fl. t. с. 1. IIT. n. 169. Frequens in campis siccioribus. 1581. К. glauca. Dactylis lobata Fl. t. c. I. Ш. n. 170: In apricis siccis minus frequens. Circa Sudak passim. In montibus inter Nikitam et Usenbasch legi pulchre. spadiceo variam. *1582. K. brevis: cespitosa tota glabra, folis omnibus convolutis angustissimis lieula truncata vel acutius- cula, panicula brevi ovata spiculis glumas subae- quantibus, paleis acutis. In Tauria campestri passim; eandem e campis maeoticis elatis versus Bachmut misit D. Graff. A duabus praecedentibus diversa spi- ca vix ultra pollicari et foliis angustissimis. Si hae notae non sufficiant, omnes in unam speciem jun- . A gendae. 1583. K. phleoides. Festuca phleoides Fl. t. e. I. add. n. 1018. Festuca cristata ib. Ш. n. 176°. In Tauria meridionali rarior. МИ. Echinarza. 1584. Ech. capitata. Cenchrus capitatus Fl. t. e. L IL add. III. n. 109. In lapidosis Taur. merid. passim. RLIV2 Sc s lea 1585. S. elongata. In Tauria, Bunge, ex Led. fl. т. 4. p. 406. A nemine alio visa. . 111 DLV. Holcu s. 1586. И. lanatus. Fl. t. c. III. n. 1965°*. Ad rivulum sub horto Nikitense. DLVI. Arrhenatherum. 1587. A. elatius. Holcus avenaceus Fl. t. c. Ш. m. 1965'. Sympheropoli in horto meo sponte, forte et alibi. ОГУП. Gaudznia. 1588. G. fragilis. In Tauria, Trinius ex Led. fl. r. 4. p. 411. Forte cum Avena macra commixta, mihi enim hie non visa, nec ex Iberia habeo. . ОГУП. Avena. 1589. Av. fatua. Fl. t. c. I. Ш. n. 194. In herbidis et inler segetes rarior. Variat paleis corollinis nigerri- mis quae vulgo fulvae. Cirea Gaspram legi majorera arista plus quam bipollicari. 1590. Av. sterilis. In Tauria Pallas Trinius. Mihi non vi- sa, nec in Fl. t. c. enumerata. 1591. Av. barbata. Av. hirsuta Fl. t. c. Ш. n. 194". Inter segetes in Taur. merid. rarior. Quae. sub nom. Avenae hirsutae e Kotschyanis a Hohenackero missa, circa Persepolin lecta ; omnino diversa ; potius ad Av. fatuam pertinet. 1592, Av. macra-| FY. t. c. I. et add. Ш. п. 197: In Tauria meridionali circa Alupkam, Gaspram. Sudak. Affinis certe Gaudiniae fragili, unde a multis etiam a Meyero cum hae. commixta. Tota glabra, nec 112 folia pilosa. Culmus plerumque spithamaeus (in Gau- dinia pedalis), spiculae saepe binae vel ternae pedun- culatae (nee ut in Lolio sessiles), racemus ad sum- mum tripollicaris (nec 7 — 8pollicaris) apud nos, sed ex Armenia habeo 4pollicarem. Plerumque flave- Scens est. 1593. zr pratensis. Fl. t. c. IT. n. 196°. In Tauria- Trinius, ex Led. Fl. г. 4. p. 415. Ego apud nos non vidi. | ‘159%. Av. tenuis. Fl. t. c. Ш. п. 194***. In Taur. merid. _ passim, circa Aluschtam et Jaltam. Spiculas plerum- que trifloras habet Koch Syn. Fl. germ., in nostra nunquam ultra duos flores observavi; panicula huic | parum patula, in speciminibus nonnullis e Bohemia - et Italia pedunculi patentissimi, imo reflexi. 1595. Av. rigida. Fl. t. c. I. III. n. 196. Av. sesquitertia . jb. I. n. 195. In Tauria Ledebour. Mihi non obvia, nec in Fl. t. c. inde citatur. DLIX. Deschampsza. 1596. D. flexuosa. In Tauria Ledeb. In Fl. t. c. non enu- merata nec mihi visa. DLX. Aira. 1597. Ата pulchella. In Tauria Trinius. Nemo alius in- _ dicavit, nec ego inveni. Icon Trinii spec. gram. t. ‘260 ad plantam hispanicam. 1598. Aira caryophyllea. Fl. t. c. I. n. 147. Cirea Tschor- gunam et Inkerman M. a Bieb. LÀ 113 1599. Air. elegans. In Taur. merid. parte occidentali cirea Mschatkam et Foros. Nostra pedicellis spicula triplo, quadruplo longioribus in panicula aequaliter disper- sa certe huc pertinet, nec autorem Fl. t. c, aliam habuisse certus sum. Sed de discrimine a praecedente valde dubito; etiam Trinius utramque conjungit. 1600. Air. praecox. In Tauria Pallas. A nemine alio ci- tatur, et valde dubia Tauriae civis. DLXI. Calamagrostis. 1601. C. sylvatica. Agrostis arundinacea. Fl. t. c. I. II. add. n. 137. De loco natali in Tauria nil habet Fl. t. c. Ego apud nos non vidi. . 1602. C. Epigejos. Arundo Epigejos Fl. t. c. Ш. Arun- do Calamagrostis ib. I. II. add. n. 200. Ad ripas ri- vulorum. Occurrit etiam var. panicula spadiceo-varia. Synonymon Pall. ind. taur. certe hue pertinet , nec ad C. lanceolatam ubi eitatum a Griseb. in Led. fl. r. 4. p. 431: haec nondum in Tauria reperta. DLXII. Agrostes. 1603. Agr. alba. Fl: t. e. I. 1I. add. Ш. n. 140. Agr. compressa ib. I. II. add. n. 138. Ad rivulos frequens, etiam in siccioribus. Variat tenuissima , quae forte var. ©) albida Led. fl. r. 4. p. 437. 1604. Agr. vulgaris. Fl. t. c. Ш. m. 139°. Cum prae- cedente. - 1605. Agr. verticilla. Arg. stolonifera Fl. t. c. Ш.А. densa ib. I. etadd. n. 142. Ad rivulos rarior. Circa Sympheropolin. „№ 3. 1857. : 8 оби ee 2 - : E 114 1606. Agr. trichoclada. Agr. capillaris. Fl. t. e. I. III. n. 139. In Tauria Pallas. Admodum dubia: forte ill. vir Agr. albae var. tenuiorem intellexit. Ego non- nisi ex agro Sareptano habeo. i DLXIIL Apera. 1607. Ap. Spica venti. Agrostis Spica venti Fl. t. c. I. IH. n. 135. In arenosis humidis passim. 1608. Ap. interrupta. Cum praecedente a qua vix specie distingui potest. : DLXIV. Polypogon. 1609. P. monspeliensis. Fl. t. c. I. Ш. n. 122. In Tau- ria M. a Bieb., Pallas. Mihi non occurrit. DLXV. Milium. 1610. M. effusum. Fl. t. c. I. n. 132. In sylvis umbrosis rarius. 1611. M. vernale. Fl. t. c. I. Ш. n. 133. In montosis passim. à 1619. M. рагадохит. Fl. t. c. I. n. 134. In umbrosis Taur. merid. rarius. Laspi. Sudak. 1613. M. holciforme. Agrostis holciformis Fl. t. c. I. et add. Ш. n. 136. In rupestribus Tauriae meridiona- lis circa Laspi et Alupkam; var. latifolia Sudak. DLXVI. Aristella. 1614. Ar. bromoides. Stipa Aristella Fl. t. c. 1. III. n. 193. In Taur. merid. passim. Stipa Aristella creten- 2 eS ae ee ee! ae 115 sis a Siebero missa differt glumis obtusis, et forte propriam sistit speciem. DLXVIL Stipa. 1615. St. capillata. Fl. t. c. I. n. 192. Copiosissime per - totam Tauriam, in campestribus centena milliarium (verstarum) quadratorum sola fere occupans. Floret Augusto post St. pennatam. — St. ucranensis Lem. ill. ren. p. 157. n. 785, quam incolas Tirsam vo- care perhibet, et ad quam citat Guettard mém. v. I. t. 1. 2, omnino alia esse debet aristis nudis re- ctis praedita. Nostra non differt a caucasica et ger- manica. Post pluvias autumnales folia novella ovi- bus pabulum gratissimum per totam hiemen prae- bent, aestate vero indurata eum culmis intacta ma- nent et tenacissima falci inclinando elabuntur. 1616. St. Tirsa culmo vaginisque glabris, foliis convo- ; luto-setaceis glabris vel subciliatis, ligula obsoleta, glumis longe aristato-acuminatis, arista lamina triplo longiore, palea inferne circumcirca, superne linea unica pilosa, arista 12pollicari infra genu ad quar- - tam partem glabra, supra pilis angulo recto patulis plumosa. Per totam Tauriam vulgatissima , minora tamen quam praecedens spatia occupans, cespitibus- que haud Па magnis crescens. Non ultra ЗМ, pedes alta, arista 1/ 4“; ipsum semen 7 — 8^ longum. Eandem ex Ucrania et, campis maeoticis habeo, nec specimen ex agro Jenensi differt; sed St. pennata gallica quam pro vera Linneana habeo, diversa glumis multo brevius aristatis, semine duplo majore ultra medium piloso,. arista sub genu multo crebrius torta spiris 10—12 (nec 4—5), parte plumosa vero : g* ne u ST EEE 5————— р 116 breviore , foliis denique apice obtusiusculis nec in mucronem acutatis. St. pennata e Hymetto, a Held- reichio lecta , differt arista breviore inferne minus torta. Sunt adhue affines species rossicae: Г) St. Grafiana culmo vaginisque glabris, foliis convoluto-setaceis scabriusculis, ligula obsoleta su- periorum oblonga, glumis lanceolatis arista lamina duplo longiore, palea inferiore basi circumcirca, su- perne linea unica pilosa, arista sesquipedali -infra genu ad tertiam partem glabra. supra pilis patulis plumosa. In campis maeoticis versus fontes rivi Kaltschik (ubi proelium contra Bathyum Mongolo- rum ducem Rossiae infestum A. 1224 commissum) a Dr. Graf sylvae culturae praeposito, botanico ocu- latissimo detecta, et a duabus aliis speciebus ibi crescentibus bene distincta. Haec est reliquis major ad 41/, pedes alta subsolitarie crescens, culmo foliis- que crassioribus. Praecipuum vere discrimen consi- stit in semine quod fere totum pollicem longum et multo crassius , usque ad primum genu per 31/ pollices spiris circiter viginti eleganter ciliatis, inde ad alterum genu pollicis spatio tantum duabus vel tribus. Stipa pennata galliea differt semine minore, arista multo breviore. 2) St. Lessingiana Trin. et Meyer, Led. fl. r. 4. p. 450, seminibus (i. e. corollae palea inferiore) multo. minoribus vix tres lineas longis undique pi- © losis. Haec in Tauria nondum reperta sed per totam Rossiam meridionalem minime rara, etiam a Do. Graf in campis maeoticis lecta qui de ilía notavit: reliquis minorem vix tres pedes altam esse, cespitibus magnis erescere , vulgatissimam praesertim in tumulis Mo- Le ee eee 117 gilki dictis. Arista circa 8 pollices longa. St. pennatu a Karelino et Kirilowio in Songaria lecta a Soc. Nat. Cur. Mosqu. communicata, hujus loci, plan- tam vero uralensem haud vidi. DLXVIII. Cynodon. 1617. C. Dactylon. Vl. t. c. I. II. add. n. 131. Ad vias, in hortis vitium molestissimum, Tritico repente pejus. Quotquot e variis terris. vidi specimina illis spicae vix ultra pollicares, nostris semper bipollicares et ultra, numero vero constanter quinque. | DLXIX. | Beckmannia. 1618. B. erucaeformis. Fl. t. c. I. p. 171. In herbidis rarior. Tribus H. Panieea el DLXX. Digrap his. 1619. D. arundinacea. Arundo colorata Fi. t. c. I. n. 202. Ad ripas frequens. DLXXI. Phleum. 1690. PHI. nue) Phalaris tenuis Fl t. c. TH. n. ИЕ РМ. Bellardi ib. I. add. n. 1014. In Tauria meri- dionali passim. 1691. Phi. asperum. Phl. annüum Fl. t. c. I. HI. n.^ 417. In Tauria meridionali, etiam circa Kertsch. 1622. Phl. Boehmeri. Phl. laeve Fl. t. с. I. UW. app. n. 116. In herbidis. 118 . 1623. Phl. pratense. In pratis et collibus herbidis fre- quens. In siccioribus crescit varietas radice bulbosa, quae Phl. nodosum Fl. t. c. I. n. 118. DLXXII. Crypsis. 1624. Cr. schoenoides. Fl. t. c. I. n. 113. In pascuis inundatis aestate exsiccatis. Pallas Marsch. a Bieb. Mihi non visa. 6 1625. Cr. aculeata. Fl. Е. c. Г. n. 112. In locis bouis haud frequens. DLXXIIL Alopecurus. 1626. Al. vaginatus. Pol, ypogon vaginatus Fl. t. c. EM. n. 123. In collibus apricis. 1627. Al. pratensis. Fl. t. c. 1. Ш. n. 120. In pratis fertilioribus passim, etiam in monte Tschatyrdagh. *1698. Al. ruthenicus. Al. repens Fl. t. c. Ш. n. 120*. In humidis passim. Spica tripollicaris et ultra. Sola arista subinclusa nec exserta differt a praecedente , eujus mihi potius varietas videtur quam species distincta. 1629. Al. agrestis. Ft. t. c. I. n. 121. In campis et agris © hinc inde, circa Almakermen. DLXXIV. Lappago. _1630. Г. racemosa. Fl. t. c. I. n. 225. In arenosis siccis. DLXXV. Digitaria. 1631. D. sanguinalis. Panicum aegyptiacum: Fl. t. c. I. HI. n. 129. In cultis haud rara. Spicae 10 — 11 119 : quinquepollicares , in speciminibus e Rossia media 3— 5 vix ultra bipollicares. A planta germanica qua herbarium meum caret, differentia bene expo- sita in Fl. t. c. Ш. | 1632. D. glabra. Panicum arenarium Е]. t. c. I. Ш. n. 130. In Tauria Ledeb. / DLXXVI. Panicum. 1633. D. miliaceum. Quasi sponte passim. Colitur im- mensa copia, Tatarorum panis cibarius. DLXXVII. 5 etaria 1634. S. viridis. Panicum viride Fl. t. c. I. n. 196. In agris frequens, foliis latioribus et angustioribus, spicis viridibus et coloratis varians. — S. macrochaeta, Panicum macrochaetum Link enum. p. 76. ex R. Sch. Syst. Veg. Mant. T. II. p. 274, in Tauria mihi non visa, sed habeo a Dr. Graf e campis maeoticis - exacte congruentem cum specimine e h. berolinense. Maxime affinis S. viridi sed setae longae ut in S. germanica a qua differt semine oblongo-ovato nec subrotundo. — 5. italica passim colitur. *1635. 5. glauca. Panicum glaucum FI. t. ес. 1. n. 125. Cum praecedente, paullo rarior. 1636. S. etaient Panicum verticillatum Fl. t. c. Г. _n.-124. Nimis frequens in cultis. DLXXVIII. Echinochloa. 1637. Ech. Crus galli. Panicum Crus galli Fl. t I. III. n. 127. Abundat in cultis et humidis. 120 1638. Ech. Hostii. Panicum Hosti Fl. t. c. Ш. п. 127°. P. Crus galli В stagninum Griseb. in Led. fl. r. 4. p. 473. In Tauria meridionali rarior. Spica coar- ctata, flosculis evidenter pedicellatis, florescentia sero» tina mihi satis distincta videtur. Exacte eandem ex Aegypto habeo. = t DLXXIX. Andropogon. 1639. Andr. Ischaemum. Fl. t. c. II. III. n. 1965. Fre- quens in campis, praesertim lapidosis. (Huic numero additis 15 bis numeratis plantis, eril simnia omnium 1654.) 1 | eee! < ee u il INDEX ALPHABETICUS (Literis rectis impressa Synonyma et nomina plantarum in Tauria non crescentium.) Absinthium /anatum ... . vulgare . .. Acer campestre . . . .. opulifolium .... platanoides. . . .. Aceras hircina . . . . . anthropophora . ‘Achillea distans . . . . . leptophylla . . micrantha... . Millefolium . . . MODIS v nU pectinata .... Ptarmica..... pubescens . setacea .... tanacetifolia. Acroptilon Joris he hs Achlap. . bte. TUN Adonis aestivalis. . . . autumnalis. .. . caudata St..... dentataxo xt. © squarrosa St... . verndlis. . .« à Wegileps caudata. ... cylindrica, № 765 Aegilops CUAL Na aap. 764 triaristata. . 281 triuncialis. ... 282 | Aeluropus litoralis.. ... 983| Aethusa Cynapium . . . . 1366 | Agrimonia Eupatoria . . . 1366 odorata . . 742|Agropyrum Aucheri ... 745 | Agrostemma coronaria. . 746 Githago. . 741 | Agrostis alba. ...... 743 arundinacea. . . "T4. capillaris .... 740 compressa... . 746 holciformis . . . 741 stolonifera. 742 Spica venti . .. 832 trichoclada. . . 483 verticillata. . . . 925 vulgaris. . 4... лови ава: | reus se 8| Ailuroschia diffusa St, 8 Cute ge E St. 8 | Aira aquatica. da ori caryophyllea. . . .. 9 elegans. xx. . 1506 PrAeCO ua cum ‚ 1506 pulchella. . . . - Ji 122 NUTS N° Ajuga alpina. . . . . . . 4178] Allium Steveni. . , 1437. 1438 Chamaepitys . . . 1181 tulipaefolium . . . 1444 А 1151 | Ала ее A85 genevensis . . . . 1178 | Alnus glutinosa. . . . . . 1324 - Laxmanni . . . . 1179 | Alopecias ponticus St. . . 392 orientalis. . ... . 1177 | Alopecurus agrestis. . . . 1629 reptans . . .. 1176 pratensis . . . 1627. salicifolia. . . . . 1180 ruthenicus . . 1628 NT VANNES ore ro NS ns A5 vaginatus. . . 1626 Akbambak' о... 1132 | Alsine campestris. . . 926. 227 Albersia Blitum . . . . . 1244 glomerata. . . . . . 221 Alchemilla acutiloba St.. 497 birstttu ИХ 229 pubescens. . . 498) juniperina ..... 232 vulgaris. . 497 pinifolia . . . . 231. 232 Alectorolophus Crista galli 1086 setacea. p 928. 227 Alisma Plantage... .. 1347 taurica St... =. 232 Alliaria officinalis... .. 137 Len Ut folie DA ER 225 Allium adscendens. . . . 1429 Villarsü . . . . 230. 232- albidum. . . 1439. 1440 | Althaea officinalis . . . . 260 Ampeloprasum . . 1529 cannabina . .. . 261 angulosum . . . . 1439 Перово: 2 264 annuum. eee 1441 hirsuta. il. 262 atropurpureum . . 1430 pallida snm — 263 ecarinatum. . . . . 1433 | Alyssum alpestre ... . 100. 103 . flavescens. ... - 1440 ^ argenteum. . 101. 102 Ravum'...... 143% Bertolonii. . . . 101 globosum . . 1437. 1438 brachystachyum 105 guttatum . . . . . 1431 campestre 106. 107. 110 moschatum ... . 1432 clypeatum 98 nioerum ss 1441 hirsutum. . . . 106 obscurum. . . .. 1198 hymetticum. . . 109 : paniculatum 1435. 1436 linifolium . .. 111 - parciflorum. . . . 1432 incanum. . . . . 99 persicum . . . .. 1429 Marschallianum. 103 rotundum. .... 1430 micranthum. . . 106 rupéstre, ens”. 1436 micropetalum . . 107 saxatile. . . . .. 1438 - minimum..... 108 Scorodoprasum . . 1428 minutum..... 409 123 v № Alyssum montanum . . . . 103! murale ....- 101 obtusifolium. . . 102 parviflorum. . . 107 rostratum. 10% зайуит..... 115 serpyllifolium. . 100 tortuosum. . . . 100 umbellatum . 105 vernale . . 3. . 104 Amarantus Blitum 1243. 1244 pallidus . . . 1943 retroflexus. . 1242 viridis. . . . 1242 Amelanchier vulgaris . . 182] Amethystea...:... . 1112 Amygdalus nana . . . . . 469 Persica. . . . 469 communis . . 469 Anacamplis pyramidalis . 1364 Anacyclus pulcher . . . . 751 Anagallis arvensis . . 941. 942 | coerulea . . 942 Monelli. «2. 943 Anchusa arvensis . . . 994-bis Gmelini . . . 999-bis ?talica . . . . 993-bis leptophylla . . . 993 officinalis... . . 993 publia. 9941 stylosa . . . 99%. 997 Andrachne telephioides. . 1991 Androsace villosa. . . . . 934 Chamaejasme. . 934 elongata. . ... 936 maxima... .. 935 septentrionalis 934-bis Androgogon Ischaemum . 1639 № Budys Loses LE 718 Anemone Pulsatilla ... | 5 ranunculoides . | Anethum Foeniculum . . 581 Ankylobus hamosus St. . 401 Anoplanthus Biebersteinii. 1102 Antennaria dioica... . . 772 Anthemis altissima. . . . 737 arvensis 136. 135. 138 ТЫ ОИ 73% Cotuh ae 739 dubia St. 738 fruticulosa. . . 73% montana . . . . 434 ponticas te 73% ruthenica. . 735. 138 saxatilis . . 734 : Steralis Sta 2: =, he tzutorim NS 133 Anthericum ramosum . . 1445 Anthriscus Caucalis ... 632 - Cerefolium . . 631 nemorosa 630 Scandix. .... .633 sylvestris . . . 630 trichosperma. 631 vulgaris. . . . 632 Anthyllis Vulneraria. . . 329 Antirrhinum Elatine. . . 1046 genistaefolium 1049 Linaria. . . . 1047 macrourum. . 1048 1052 1053 1051 1045 Orontium... simplex... .. spurium ... Apera interrupta Spica venti .... Apium graveolens Apocynum venetum. ... Arabis albida....... alpina auriculata . . Billardieri. . . .. dasycarpa..... Gerardi frs ^. ves. recta . zu SIRE esi apto ecd Szovitsi St. . . Thaliana thyrsoidea. . ... toxophylla . . . ИН"... ^ viscosa Arbutus Andrachne . .. integrifolia . Arceuthobium Oxycedri . as eta, мВ Bardana. . . Arditsch Arenaria glomerata. . . heteromalla. . . hirsuta laricifolia. . marina... pinifolia . recurva serpyllifolia . . . tenuifolia . . . . trinervial:. 2... 124 Arguzia Messerschmidia St. 982 Arisch N° No 562 | Aristolochia Clematitis . . 1269 055] Armud 2.22 2a eh rn 125 | Arrhenatherum elatius . . 1587 195| Arthrolobium tauricum. . 458 126 Spaskii . . 461 195 | Arum albispathum St. . . 1335 126 elongatum St . 1337 191 lai TER 1335 128 maculatum. . . .. 1336 126 orientale . . . 1331. 1336 125 tenuifolium..... 1335 125 | Arundo Calamagrostis . . 1602 148 aegyptiaca . . . . 1516 195 Сота, a 1619 149 Epigejos . . . . . 1602 129 Phragmites . . 1575 125 | Artemisia Absinthium . . 764 926 ampia Ех 165 926 arenaria .. 756 645 austriaft, . . . 762 829 inodora. . . 791 830 lanatat y. 275 2963 831 Lercheana . . 759 1330 maritima . 759. 760 227 monogyna. . . 760 998 nutans . .. 159 229 pauciflora . . 756 231 pontica . . 761 233 scoparia . . . 158 238 taurica . . 159 231 vulgaris 163 229 | Asclepias nigra. . . . 955. 956 234 Vincetoxicum 958 225| Asparagus amarus . . . . 1447 235 |^. aphyllus . . . 1450 litoralis St. . 1449 1517 officinalis. . . 1446 oxycarpus St. 1448 125 № № | Asparagus polyphyllus St. 1447 | Astragalus fabaceus . . . 405 scaber .. . . 4447 galegiformis . 391 tenuifolius . . 1448 glaucus. . . . 393 tricarinatus . 1450 glycyphylloides 391 verticillaris . . 1450 glycyphyllus. 390 Asperugo procumbens. . . 1017 |. hamosus . . .. 404 Asperula arvensis. . . 653. 65% labradoricus. 391 Aparine. . ... . 660 lanatus.... 411 eiliaris т. 654 lanigerus .. 405 CHA cedi. NN. 657 longiflorus . . 405 cynanchica . . . 655 macrolobus. . 398 CHATS Ove ee Wale 661 megalanthus. 407 galioides. . . . . 658 Onobrychis. . 397 humifusa . 662 Oxyglottis St. 400 ОВ, NE 656 physodes. . . 40% longiflora . . . . 655 pilosus. . . . 410 cirrata ..... 639 ponticus . . . 392 SupIgad 2.246551 Poterium . . . 408 taurına Se... 654 psiloglottis St. 400 tyraled о... 658 reduncus . . . 403 Вован Vwrteu n 1443 reticulatus . . 404 taurica. . . . 1444 rupifragus . . A07 Asphodelus luteus . 1443 sabuletorum . 407 tauricus. 15444 scopaeformis. 396 Aster Amellus. . . . . .. 709 striatellus . . 402 dracunculoides . 719 subulatus. . . 398 Abericus len)... 709 tauricus ... 396 Astragalus Arnacantha ^08 testiculatus. . 407 asper. .. .. 39^ tomentosus . схьуш austriacus . . 395 trigonus. . . cxtvim bifidus . . .. 395 trimestris. . . 404 buchtormensis 405 tumidus . . . 405 Cicer eure 399 utriger. . . . 405 corniculatus . . 398 vesicarius . . 393 Criacantha . 409 Atraphaxis spinosa . . . . 1956 cruciatue . 401 | Atriplex hastata ..... 1213 diffusus. . . . 406] hortensis . . . . 1910 ellipsoideus . 407 INCISA ra 20 EN 1912 126 № Atriplex laciniata. . 1212. 1211 | Betula alba: ES о ULES Cae te 1209 dahurica..... patula . . . 1915. 1213 pontica ...... POSE AE. 1211 | Bias-thchami . ...... verrucifera . . . 1215 | Bidens tripartita . ... . . уса... 1214 |Bifora radians. . .... -Atropa Belladonna. . . . 1028 Atropis convoluta . . . . 1573 distans . . . 1572. 1573 Avena barbata ...... 1591 [i ee 1589. 1591 hirsufa. ее” 204591 WHULCT Е 1592 pratensis. . . . . . 1593 vigila aer ele 1595 sesquilertia . . . . 1595 БИ oen, 1590 HA TTC T Fe 159% Badaut agatsch...... 478 Ballota nigra . . . . . : . 1169 Balsamita vulgaris . . . . 767 RAS cel ds ee > 269 Barbarea vulgaris . . . , 122 arcuata.. u.c 123 Barkhausia alpina .... 886 ренаа.... 890 Marschallii . 887 rhoeadifolia . 889 ; setosa . . . . 888 Beckmannia erucaeformis. 1618 Bednnysk „u. . 040... 1304 Bellis perennis...... 713 sylvestris. . : . - . 714 Belowia baccifera . . . . 1232 Berberis vulgaris. .... 83 Berteroa incana. . . . . . 99 Beta trigyna i... . .. 1198 Betonica officinalis. . . 1155 Blitum crassifolium . .. polymorphum . . . virgatum..... Blysmus compressus . . . Bonaveria Securidaca . . Brachypodium distachyum pinnatum . sylvaticum. Brachypus азрег..... Brassica campestris . elougata... = 2... ‘laevigata... . Мар. orientalis. . . . patens... .... вара eR Briza Eragrostis . . . .. humilis; 2... media, но spicdia ....-- Bromus amplus ..... angustifolius . üroensis . . 7... commuíatus. . . distachyos. . .. eEOCÍAS: eee sracilis E inermis lanceolatus ... longiflorus madritensis . . mollis 2. > 127 № Bromus patulus ..... 1554 PAUSE SRE 1549 PUNCNE os. 0%. 1549 secalinus . . . . 1554 squarrosus. . . . 1553 |- sterilis ape 4901 strigosus . . . . 1524 tectorum. .... 1548 variegatus . . . . 1545 ‚ Brunella vulgaris... .. 1146 bryomia, оба. Ne. - 543 Bubon globosus . ... 583 Buffonia tenuifolia . . . . 993 Bunias cochlearioides . . 69 Orientalis - 12%. 420 SYEIACa re lel o. Wa Bunium Falcaria. .... 566 ferulaefolium. . . 567 majus 42.5.0: ‚ 961 Bupleurum affine... . . 913 baldense. .. 576 dichotomum St. 573 exaltatum .. 576 [alcatum ... 575 gracıle; ... . ., DID junceum . . . 573 polyphyllum. 575 Rissoni. . . . 573 rotundifoliun. 5714| tenuissimum . 572 WittmanniSt. 574 Butomus umbellatus . . . 1348 Cachrys alpina ...... 637 seselioides. . . . 588 фаер 587 Cakile maritima ..... 79 Calamagrostis Epigejos. . 1602 lanceolata. 1602 N? Calamagrostis sylvatica. . 1601 Calamintha Acinos . . . . 1122 Clinopodium. 1124 grandiflora . 1124 graveolens . . 1123 Nepeta . . . . 1190 Calendula officinalis . . . 779 Calepina Corvini ..... 69 Callitriche hamulata . . . 537. pallens. . . . 537 Caltha palustris. . . . .. 35 Calystegia sepium . . . . 975 sylvestris . . . 976 _ Soldanella . . 974 Camelina microcarpa. . . 115 sativa Campanula bononiensis . . 999 glomerata . . 919 hybrida ... 994 liliifolia . . . 995 Medium. ... 917 persicaefolia. . 923 rapunculoides. 921 ruthenica. . . 999 sibirica . . . . 918 Trachelium. . 990 urticaefolia. . 990 Camphorosma perennis. . 1919 monspeliaca 1219 ruthenica ... 1990 Cannabis sativa... . . . 1310 Capparis herbacea . . . . 165 ovata. : 4410 Capsella Bursa pastoris. . 9h elliptica... . ees Cardamine amara . . . . 130 hirsuta, . . . 131 petiolaris. . . 132 - № Cardamine thalictroides . 132 |Сагех paludosa .... . | uliginosa . . . 130 paniceu. we Viscidar- 2.7 125 pendula ..... Carduus acanthoides . . . 815 praecox о sats albidus 819 Tiparia "er arctioides . . 820 schoenoides . . . Crispus... . 818 зесайта.. 2. defloratus. . . . 816 Schreberi .... hamulosus . . 816 Sylva Cs - x. macrocephalus. . 813 stellulata . . . marianus . . . . 810 stenophylla . . .. mollis. or. 831 subvillosa . . nulans.. . 1. 811 tomentosa . 1496. polyclonos. . 836 vulpina. . . “syriacus ...-. | 3 898 Саша Acdrna, 4-2. tataricus. . . . . 816 lanatas. : 2.2 tenuiflorus. . . . 819 vulgaris ..... uncinatus . . 817,Carpinus Betulus. . . .. MATERA GOULD ie 1498 | duinensis . . . alpestris . . 1485. 1496 Nordmanni St. . arenaria . . . . . 1478 . orientalis. . brizoides . . . . . 1481 | Carthamus glaucus. . . clandestina 1489 tauricus . . depauperata . . . 1186 | Carum divaricatum digitata 4483|Castanea sativa..... LETT NCS ИЕ 1492 | Catabrosa aquatica . . distans . . 1491 | Catopodium loliaceum . . AVIS Пе 1477 unilaterale . Па. 1479 | Caucalis arvensis . . . MIM INCI AL 1.2 1488 daucoides ... extensa. . . 1493 grandiflora: . glauca . ... 4490 latifolia... 2° TT atf t SE 1509 Jeptophylla . . . humilis... . . . 1482 lutoralis s -Mochrh cs 1487 | muricata . . . muricata . ...'. . 1479| nodosa EL. - т milla. ONE 1497 | orientalis... . RULERS. . . 2. 0 1501 platycarpos . 128 129 . № Caucalis pulcherrima .. æanthotricha St. 618 Celsia orientalis. . . . . : 1044 Geltis,aspera . v 2. 1308 australis. . . , . 1309 caucasica .... 1309 glabrata St. . . . 1309 Kotschyana St. . 1309 Tournefortii 1308. 1309 Cenchrus capitatus . . . 1584 Centaurea Adami . . . . 806 alla po 188 axillanis 25210405 Biebersteinii . 799 Calcitrapa . . 801 calcitrapoides 807 . calocephala . 804 calva . . . 798. 800 caprina, St. 800. 801 centauroides . 805 cheiranthifolia 795 Cineraria. . . 792 Comperiana St. 798 crupina. . . . 786 Cyanus. . . . 79 declinata . . . 792 deusta . . . . 788 diffusa . . 802. 798 Gerberi St. . 788 Hohenackeri St. 801 iberica . . .. 807 Jacea. . . 190. 788 leucolepis . 789. 788 margaritacea. 788 Marschailiana 793 montana . . . 195 ochroleuca . . 795 orientalis . 803. 804! No 3. 1857. у № 614 | Centaurea ovina. . . . . 801 paniculata . . 799 parviflora . . 802 Pieris 832 Pouzini . 807 Reichenbachii 798. 800 rubescens . . . 80h ruthenica. . . 787 Scabiosa 797. 1102 sibirica. . . . 793 solstitialis 806 splendens .. 788 stereophylla . 797 sterilis St. 788. 789 Steveni. . 807 trichocephala. 79 trinervia ... 796 Centranthus Calcitrapa . 692 Cephalanthera ensifolia . 1372 pallens. . 1371 rubra . . 1373 Cephalaria centauroides . 698 leucantha . . 699 transylvanica 697 Cerastium anomalum . . . 240 aquaticum . . . . 249 Biebersteinii . . . 248 brachypetalum 983. 242 glomeratum 242 pentandrum . . . 245 perfoliatum. . ... 9M pumilum . . . .. 246 repens . , . . . . 248 semidecandrum 255. 246 tomentosum . 248 OUI OT es e 244 villosum St. . . . 247 9 : ) : | | i 130 № Cerastium viscosum . 242, 244 vulgatum . . . . Deb Ceratocarpus arenarius . 1218 Ceratocephalus falcatus . 11 . éncurvus St. . 11 orthoceras . . 10 platyceras St. 12 Ceratophyllum demersum 538 Cercis Siliquestrum . . . 468 Cerinthe maculata... . 986 minor 12... . . 986 Chaerophyllum aureum . 636 bulbosum. 634 nodosum. 633 "sativum . 631|' temulum . 635 Chamaepeuce echinocephala 828 mutica. . . 828 Chawalagatsch....... 648 Cheiranthus Cheiri . . . . 121 cuspidatus . 150 erysimoides. 151 odoratissimus 120 quadrangulus 138 Chelidonium corniculatum 58 Glaucium.. 57 hybridum . 56 animus CNE OMS Chenopodium album ... 1201 altissimum ..*. 1239 astracanicum . . 1208 «Botrgs- c 1206 crassifolium. . . 1230 glaucum..... 1202 hirsutum .... 1925 hybridum .... 1205 maritimum 1231. 1232 murale. ..... 120% N? Chenopodium polyspermum.1199 Vulvaria. .... 1200 . urbicum. ie... 1203 Chlora perfoliata ..... _ 963 Chondrilla juncea . . . . . ' 878 laciniata St. . 880 latifolia. . .. 879 Chorispora tenella..... 80 Chrysocoma dracunculoides 710 Linosyris. . . 716 villosa . . 716-bis Cicer arietinum ...... 412 Cichorium Intybus. . . .. 847 Cineraria aurantiaca . . . 778 campestris. . . . 171 Tulyanzı. 8 oe 778 Circaea alpina. . . .... : 536 OS dutetiana. 2... 77: 855 Cirsium Acarna...... 821 arvense .... 826. S91 CIGARE 3 822 incamum . ....... 821 lanceolatum. . . . 825 laniflorum .... 82% nemorale ..... 825 serrulatum.. ... 823 Szovitsianum... 82% uliginosum .... 826 Cistus creticus . . . . . .. 169 иипала 2 171 Helianthemum 172. 174 marifolius. . . .. 113 oelandicus. . . . . 173 salicifolius 17 tauricasi m. |: 16S Cladium Mariscus..... 147% Clematis Vitalba...... 1 Cleome canescens-..... 16% 131 № Cleome iberica ...... 16^ ornithopodioides. 164 virgatasz Jos 164 Clinopodium vulgare. . . 1124 Clypeola echinata . .. .. 66 hispida St..... 66 Jonthlaspe: - ... . 66 Cnicus ciliatus....... 822 echinocephalus. . 828 lanceolatus . . . . 825 laniflorus ..... 824 serrulatus. . . . . 823 Cnidium Monnieri 590 SaTaus a 592 veenosum . . . . .. 591 Cochlearia austriaca. . . . 116 amphibia . .. 118 Colchicum autumnale. . . 1451 bulbocodioides. 1452 laetum . : . ! 4451 umbrosum . . . 1451 Colutea arborescens . . . . 388 enuenti s . 1 389 Conium maculatum .... 638 Convallaria latifolia. . . . 1395 majalis . . .. multiflora . . Polygonatum polyanthema. verticillata. . Convolvulus arvensis . . . 971 Cantabrica. . 968 holosericeus 910.961 139% 1397 1393 hirsutus.:. . . 979 lanuginosus. . 967 linearis... . . 967 lineatus. . . . 969 saxatilis . 967 № Convolvulus Scammonia . 973 sepium. . 973.975 Soldanella. . 97% sylvestris .. 976 Corallorhiza innata . . . . 1349 Coriandrum testiculatum. 641 Corispermum nitidum. ... 1226 tenue. . . . 1226 Cornus australis... . .. 64 mascula ...... 643 "sanguinea. un... 6^4 Coronilla coronata. . . . . 455 стейса...... 457 LOTS Oe 454 parviflora. . .. 461 scorpioides. . . . 458 Securidaca. . . 461 vaginalis .... 453 Varia: Sees 456 Coronopus Ruellii. . . . .. 67 Corydalis Marschalliana. 60 SOLA ML arnt tee 61 Corylus Avellana..... 129% Cotoneaster vulgaris. . . . A81 Craccina austriaca St. .. 395 taurica St... .. 396 Crambe aspera. .-'..:- 76 grandiflora ... 7% macrocarpa... 72 maritima. .... 13 erientalis, „is pinnatifida.... 7 Tataria . . 74. 76 Crassula cespitosa . .... 551 rubens ..'... . 552 Crataegus heterophylla. . “17 melanocarpa . 478 monogyna .. 479 , reticulatus ..... 1387 Roegnerianus . 1387 SAINS Ness cc 1388 speciosus . . . . . 1389 variegatus..... 1387 vermis iR ene 1386 Croton tinctorium . . . . . 1290 Crozophora tinctoria ... Crucianella angustifolia. . 664 latifolia. . 663. 664 132 . № | № Crataegus nigra ..... 478 Crucianellastylosa .... 65% 1 orientalis... 480|Crupina vulgaris. . . . .. 786 Oxyacantha. . 479 |Crypsis aculeata...... 1625 pentagyna .. 478 schoenoides . . . . 1624 pyracantha . . Mi6|Cucubalus Behen..... 207 Schraderiana. 480 catholicus .. 216 tanacetifolia . 480 Otites-- IR 209 Crepis agrestis LV 2°... 893 viscosus ... 940 alpina: 2205329 $5 886 | Cuscuta astyla. .. . . .. 981 biennis:.:215 i. . 881 Epilinum ..... 980 foetida..... 889 .890 — Epithymum. ... 978 fuliginosa ..... 888 europaea ..... 977 hispida. 2137... 888 major . 977 nemausensis.... 898 MANOT nenn. 978 parviflora... . 894 monogyna..... 984 puictipaso vio hes. 891 planiflora..... 979 purpurea . 2... 899 | Cyclamen aleppicum . .. 937 rhoeadifolia . : . . 889 caucasicum .. 937 I TER aa us ° 892 COUN eat 937 succisaefolia .... 896 europaeum. .. 937 taurinensis..... 897 ibericum St... 937 tectorum ers; 895 hederaefolium. 937 Crithnium maritimum. . . -593 persicum . . ..., 937 Crocus Adami . ...... 1386 Pol dta s 937 autumnalis. . . .. 1388 repandum. ... 937 biflorus am... 1386 vérmum .. ,'. 937 moesiacus...... 1386 | Cydonia vulgaris...... 490 «Pallas vu cc 1388 | Cymbaria borysthenica. . 1085 Cymbidium corallorhizon. 1349 Cynanchum acutum . . . . 959 Cynodon Dactylon..... 1617 Cynoglossum officinale . . 1018 pictum -. . . 1019 stamineum. 1020 Cynosurus cristatus. . . . 1536 echinatus . 1537 Cyperus flavescens. . . .. 1463 no duseus ies eic. 1465 a MEET 133 № № Cyperus glomeratus. . . . 1465 |Dianthus polymorphus,. . 195 longus: at v3 1:66 Pseudarmeria . . 492 patulus ois: >. 1464 | Dicholobus galegiformis St. 391 Cypripedium Calceolus. . 1379 1.09. Cystium Cicer St... : 2. 399 |Dictamnus albus..... 307 Cytisus biflorus . . . . .. 328 angustifolius. 307 calycinus : 21. ..: 326 Fraxinella . . 307 hirsutus . . . . 327, 328 gymnostylis . . 307 loioides S200 27: 326 | Digitalis ferruginea . . . 1058 polytrichus.... 327 purpurea... . 1058 supinus u... 328 | Digitaria glabra . . . . . 1632 Dactylis cristata. , . ... 1580 sanguinalis . . . 1631 glomerata ^. . 1551 | Digraphis arundinacea . . 1619 hispanica .... 1558|Diospyros Lotus. . . . . . 945 lobatayse s 1581 | Diotis atriplicoides. .'. . 1217 Datura Stramonium . . 1021 | Diplotaxis saxatilis . . 163 Daucus atropatenus . . 614 |Dipsacus laciniatus. . ... 696 bessarabicus . . . 61^ sylvestris . . . . 695 (CERTES RENE 615|Dorycnium intermedium . 379 mauritanicus. . . 615 latifolium. . . 380 orientalis. . . . . 614 monspeliense. 379 _. pulcherrimus... 61h pentaphyllum 379 Helibugdap sh) an. ь 1531 suffruticosum 379 Delphinium Ajacis . .. . 44|Dracocephalum cuniloides 1141 Consolida . . h2|Drabaaizoides. . . . . . 112 hybridum. . A cuspidata. ... : . 112 pubescens . . 13 muralis. . 113 Dentaria quinquefolia. . . 133 nemoralis 5... . 114 hypanica . . . . 133 nemorosd. ..... 114 Dianthus Armeria .... 191 praeegx- u o. 114-bis atrorubens 194 Verna p Le 114-bis bicolon mes. 1981: Dshulek 2 Ya. 3. 51% campestris. ... 196|Dshivas ..... 2... 488 capitatus . . 193 | Ecbalium Elaterium . 914 Carthusianorum. | 195 | Echinaria capitata . 1584 dichotomus . . 195 | Echinochloa Crus galli. . 1637 hirtus oC 197 Hostii. . . . 1638 humilis... . . .197 181 Echinops armatus St. 134 N? Echinops bannaticus. . . 781 Ritro. . . . 180. 184 ruthenicus . . . 780 sphaerocephalus . 782. Echinopsilon barbatum . . 101% Lappula . . 1015 patulum. . . 1015 Echinospermum barbatum 101% Lappula. 1013 patulum .. 1015 Epipactis rubra... .. 1373 Eragrostis megastachya . 1569 pilosa... . . . 1570 poaeoides . . . 1569 781|Eremurus spectabilis. . 1442 tauricus. . . . 1442 Eriseron @eris: "102 2 canadensis... 711 Erodium ciconium ... 299 cicutarium L6 5,05 || Steveni : .... 300 Echium altissimum ... 990!Ervum gracile. . . . . . . 419 asperrimum. . . 990 | hirsutum. .... . 417 rubrum. ...... 998 violaceum .... 989 vulgare. .... 2. 987 Eleocharis palustris. . . . 1467 Elymus Caput Medusae. . 151% crinitus . . 1515. 151% intermedius . . . 1515 sabulosus . . . . . 1516 Ec NM 283 Lo. 1995 Ephedra monostachya . . 1325 vulgaris .:. -- 1335 Epilobium angustifolium . 529 hirsutum... 530 grandiflorum. 530 montanum 532. 533 parviflorum 0.531 pubescens . . 531; TOSEUM .... 533 tetragonum . . 53% Epipactis latifolia .... 1377 microphylla. . . 1378 Nidus avis. . . 1375 ovata 12-15. d palustris . . . . 1376 palleusses cse 1311 | Hohenackeri. . . 416 Loiseleurii. . . 414. &19 nigricans . . ..- . 415 tenuissimum . . . 419 - tetraspermum 118. 444. 419 Eryngium campestre ... 560 maritimum... . 561 Erysimum Alliaria. . . . 137 Andrzejowskianum 153 Barbareas. ss 122 -canescens..... E =. cheiranthoides . . . 152 Comperianum . . . 15^ cuspidatum . . . . - 150 diffusum... .. 2. 153 grandiflorum. . . . 151 leptostylum . . . . - 151 officinale ...... 133° orientale... ..... 155 repandum...... 154 versicolor. . .. - . 153 Erythraea Centaurium. . . 960 - pulchella. .... 961 © ramosissima. . . 961 * 135 INS N‘ Erythraea spicata...... 962|Euphrasia rubra. . . .. 1083 ! Euclidium syriacum. . . . . 71 officinalis. ... 1084 Euilus reduncus St. .... 403|Euxolus viridis. . . . . . 1244 Eupatorium cannabinum. . 706 |Evonymus europaeus... 308 carolinianum . 706 floribundus St. 308 caucasicum St. 706 latifolius . 310. 309 hyrcanicum St. 706 leiophloeus St. 309 ponticum . . . 706 micranthus . . 309 syriacum.. . . 706 ANUS US - 310 trifoliatum . . 706 pubescens St.. 308 Euphorbia acuminata. . . 1278 verrucosus. . . 309 agraria... . . 1985 |Fagus sylvatica. . . . . . 1299 amygdaloides.. 1980 |Falcaria Rivini . . . . . . 566 canescens. . . 1270! Faldermannia taurica. . . 1141 Chamaesyce. . 1270 | Farsetia clypeata . . . .. 98 т var. 1284 suffruticosa. .. 98 exigua:... . 1277|¥Fedia carinata..... . 684 faleata..... 1278 coronata 12.1: de NE 686 - Gerardiana . . 1276 costatates cu AR: 680 glareosa. . . . 1281 dasycarpa . : . . . 690 helioscopia. . . 1274 dentata. . ..... 690 inderiensis . . 1277 echinataca "74. = 688 Marschalliana 1286 eriocarpa: 4 20-722 689 micrantha . . 1912 lasiocarpa . .... 685 Myrsinites . . 1986 ОЕ a8 679 nicaeensis 1281. 1282 tridentata. . . . . 682 Peplisi- i. 5204971 turgida . . . . : . 681 petrophila . . 1283 uncimata s .”. 681 pilosa. . . . . 1975|Feidanthus striatulus St.. 402 platyphylla. . 1273|Ferula campestris . . . . 596 prorera. . . . 1275 nodiflora ..... 596 retusa .... 1277 orientalis ..... 597 rigida o2... 1281 rigidula LA | 597 saxatilis 1282. 1283 Stine c ene 597-bis tenuifolia. . . 1279|Ferulago galbanifera. . . 596 ^^ virgata ....... 498 sulcatal 2 Las 596 Euphrasia glutinosa . . . 1081|Festuca ciliata. . . . . . 1540 lutea -- 4e 1082 |: cristata . . . . . 1583 136 № № Festuca duriuscula. . .. 1541 | Gagea spathacea. . . 1407. 140% аи В 1542 stenopetala..... 140% gigantea. .... 1543 taunica Sto NA 1413 В fale! 1541 transversalis . 1404. 4407 — Myurus -.... 1539 |Galanthus nivalis. . . .. 1390 DOUAI. igi ure 1541 plicatus 2772154390 phleoides. .... 1583 |Galatella punctata .... 710 serotina. . . . . . 1978 |Galega caucasica St. . . . 387 tenuiflora. .... 1538 officinalis. . . ... 386 ен, Oaricdio ern ., 1320 orientalis ..... 387 а. 270 patula St.. .... 387 Foeniculum officinale... 581 |Galium anglicum ..... 675 Fragaria Breslingia. . 91^ Aparine vo, 1. 677 campestris St. . 51% articulatum. ... 673 collina 57 =). 514 cordatum..... 673 sterilis . .... 512 coronatum. .... 610 pesca be ET EM. 513 ^c 4 CRUCTABAI о 670 Frankenia hirsuta.... 189 Чаще ne... -658 “hispida... .. 189 humifusum.... 662 pulverulenta . 188 infestum 2. . .. 677 . Fraxinus excélsior. . . .. 946 litigiosum. . . .. 675 oxyphylla . ... 97 laeidum: v s... 666 parvifolia. . .. 947 Mollugo . ... .. 666 " Fumaria Halleri...... 61 murale: . ..... 618 Marschalliana. . 60 pedemontanum .. 671 "medias o 63 persicum —. . , .. 610: Meyeri St..... 63 рудтаеит..... 673 officinalis. ... .. 62 retrorsüm...... . 672 Vaillanti .... 63 HALO TES EL 668 Fiinduk os CAEN TE 129% ruthenicum. . .. 669 Gagea arvensis. . . . . .. 1408 sylvaticum . ... 658 bohemica : 27. 141% tauricum ...... 670 ^ bulbifera....... 1409 tenuissimum. ... 674 Liottardi...... 1412 Iricorne id ee 616 minima . . . . 1406. 140 uliginosnm. . . . . 667 polyphylla St. ... 1411 verticillatum . . . 678 pass 1405 verum. ee. с: 669 reticulata. . . 1410. 1413 ! Garidella Nigellastrum . . 36 ) 13 N? Gaudinia fragilis. . . 1588. 1592 Genista albida . .. .. .. 335 depressa... .» 323 Е 324 tetragona . . . .. 323 tinctoria. . . . 322. 323 Gentiana Amarella . . . . 96% cruciala ….. : : . 966 septemfida. . 965 Geranium albanum . . . . 289 amethystinum . 286 asphodeloides . . 287 collinum . . 288. 287 columbinum. . . 295 dissectum. . . 296 divaricatum . . 297 gymnocaulon . 286): linearilobum. . 286 lucidum. . . .. 2914 molle enr. 291 purpureum. .. 292 pusillum. . . .. 292 pyrenaicum. 290. 287 radicatum . . . 206 Robertianum. . 998 rotundifolium. . 293 sanguineum. . . 285 tuberosum. . . 286 umbrosum . . 287 Geropogon glaber..... 855 Geum intermedium. . 49% ее 495 strictum; . 1 2... 49% urbanum ...... 493 Githago segetum...... 222 Gladiolus byzantinus. . . 1384 communis .. . 1384 = $ No Gladiolus imbricatus . . . 1385 segetum .. 1384 PENIS = % 1385 Glaucium corniculatum. . 58 luteum. vn st 57 phoeniceum . . 58 violaceum ... 56 Glechoma hederacea. . . . 1145 hirsuta. c 1145 Globularia cordifolia . . . 1183 vulgaris . . . . 1182 Glyceria convoluta . . 1573 fontans ee 1574 Glycyrhiza echinata.... 385 glabra 258^ 38^ glandulifera. . 38% hirsuta . . .. 385 uralensis . . . 384 Gnaphalium arenarium. . 768 dioicum ... 772 graveolens. . 768 minimum .. 770 pilulare ... 770 sylvaticum. . ТИ uliginosum. . 770 Goposcha 2 ra. #7 Gratiola officinalis. . . .. 1059 Caron ess eas LU 470 Gymnadenia conopsea. . . 1365 Gypsophila capitata. . . . 203 globulosa St.. 203 glomerata. . . 203 muralis.... 200 | paniculata .. 202 perfoliata... 201 trichotoma . . 901 Lay Ds co) o's», ages) yore 490 Halimocnemis brachiata . 1240 9* 138 № Helimocnemis crassifolia. 1239 | Нега еит pyrenaicum. . glauca . . . 1939 Volvox. . . 1241 Halocnemum strobilaceum 1229 Lamm an iu 641 Haplophyllum suaveolens. 306 Hedera Helix. . . ..... 642 Hedyphylla recta St. . .. 391 vulgaris. . . . 390 Hedypnois cretica. . . . . 846 || monspeliensis 846 persica . ... 846 ' polymorpha. . 846 tubaeformis . 846 Hedysarum candidum... 462 | confertum . . 464 Onobrychis. . 464 Pallasii . . .. 467 ‚ tauricum . .. 463 Helianthemum arabicum. 172 oelandicum 173 procumbens 171 salicifolium 170 vulgare . . 17h Helichrysum arenarium 169.768 graveolens. . 168 Heliotropium Bocconi. . . 985 ellipticum . 983 litorale St.. 984 odorum St.. 985 subcanescens 983 suaveolens . 985 Helminthia humifusa ... 871 echioides. . . . 871 Heracleum angustifolium 605 . flavescens. . . 605 ligusticifolium. 608 N? 607 sibiricum . 605 villosum. . . . 607 Herniaria glabra ..... 547 RUSE 2, oe 548 incana ... 549, 548 odorata. . . .. 547 Hesperis africana. . . .. 134 : contortuplicata . 447 inodora. `. 2... 136 matronalis . . 136 а aa... 146 Steveniana. . 136 tristis mss 135 Hibiscus esculentus. . . . 269 ternalus ..... 269 Trionum..... 269 'Hieracium Auricula. . 908. 909 bifurcum. . . . 907. cymosum . 909. 910 echioides. . . . 911 foliosum ... 915 molle ..... 896 murorum ... 912 Pilosella. . 905 praealtum'. . . 909 pratense.... 910 runcinatum. . 887 Sabaudum. 914. 915 stoloniferum. . 906 umbellatum 913. 914, virosum.... Hippocrepis annularis St. ciliata . . dicarpa. . .. monocarpa. . unisiliquosa . pubescens . 606. 608 | Holcus avenaceus . . . .. 915 459 160 460 459 A59 1587 139 N? Holcus lanatus....... 1586 Holosteum glutinosum. . 236 liniflorum St.. 231 marginatum . 237 umbellatum 236. 237 Hordeum bulbosum . . . . 1510 geniculatum . . 1513 Hystrix ^: 0o 1513 maritimum .:. . 1513 murinum. .... 1511 nodosum... . 1512 pratense,.... 1512 Humulus Lupulus..... 1311 Hutchinsia petraea .... 95 procumbens . 95 т amethystinus 1447 ciliatus . . 1415 comosus. . .,. 1416 Pallasianus St. 1417 pallens .... 1417 racemosus . . 1448 Hyoscyamus albus. . . .. 1023 EEE 1022 Hypecoum caucasicum . . 59 pendulum... 59 procumbens. . 59 Hypericum alpestre St... 280 elegans) =). 279 hirsutum. . . . 277 humifusum .. 275 hyssopifolium . 280 perforatum ... 274 quadrangulare 276 Ви... 218 tetrapterum . . 276 Hypopitys multiflora . . . 930 Hyssopus angustifolius. . 1126 Minus MAG № Japuschchan ... 2%... 479 Jasminum fruticans . . . . 951 Tbenistamara Со 97 Claus ors cs to 97 integrifolia . . . .. 97 pubeseens 20... 97 SAS nn. 96 а Ne eset 97 vermiculata 96 ЗЕМ 542 Jalaniett. а 7 1336 SOW as. nV EE PEE UT A88 Illecebrum capitatum. .. 550 cephalotes . . 550 Intybella purpurea . ... 899 Inula britannica . ..... 125 campestris... . .. 720 Conyza. 2. 2s ARE À .dysenterica . 127. 128 С ar te . 423 germanica . 724. 723 helenioides ..... 720 Helenium. ...... 718 hybrida Е 723 hirta genes НЯ medias p. 724 montana... . 720 Oculus Christi. . . . 720 Bulcanaa nv"... 726 squarrosa. . . . . 722. 723 eels leche at eee LT. 472 Iris aequiloba ....... 1382 Germania... 1381 Pseudacorus...... 1380 puma E ae 1383 Isatis campestris. . . . .. 65 hebecarpa . . . .. ~ 64 lasiocarpa. . . ... 65 140 : Ne. Isatis leiocarpa....... - 64 ltoralis SE: nn... 64 maeotica. .... .". . 11,63 Paucis PE. | 65 Пе... 65 Isolepis Holoschoenus . . . 1473 setacea. ..... . A472 TED UTC eee GP DS: Juncus articulatus. . . . . 1458 bulbosus. . . .. . 1460 campestris. . . . . 1455 communis ..... 1456 compressus..... 1460 effusus. . . . . .. 1456 Gerardi. ceo ek 1461 giaucus url. 1457 maritimus..... 1462 paniculatus . . . . 1457 ponticus St..... 1462 CENUISS.. 2 22 eae 4059 Juniperus Biasoletti. . . . 1330 communis 1330. 1331 depressa St. . . . 1331 excelsa. taut 1329 foetidissima . . . 1329 bispanica St. . . 1330 macrocarpa . . . 1330 Marschalliana St. 1330 Oxycedrus. . . . 1330 pygmaea..... 1331 rhodocarpa St. . 1330 rufescens . . . . 1330 Jurinea arachnoidea. . 837. 840 Ledebourii. .... 839 (inearifolia .... 83% mollis .. ... 840. 837 Pollichii. ..... 838 Ne” Jurinea sordida St. .... 838 stoechadifolia . . . 835 user use 304 TE SP HEUS, MOTO Kalidium foliatum. . . .. 1223 Kamitschak .... „us... 123% Karagatsch ..... cue 30) Karateken; ди 311 Karatschami 22452, ... 1328 Kafran - 1 ane 7h Kentrophyllum glaucum . 809 lanatum . 808 Kerime tels ae A85 Kirası o croi a 173 Kisil, Kisiltschik ..... 643 Kitschitschon........ 1314 Klitschtott cui neces 1986 Knautia arvensis. . . . .. 700 plumosa ..... 701 Kochia prostrata. . . . .. 1221 arenaria..... . 1222 Koeleria brevis St... . .. 1582 ОН qa cite oe 1580 бое 1581 Pllleoides,. 2... 1583 Kopen-kiräsi pie sit MS Korerke Isjum о 543 . Kukutschea. 18-41 =): 1309 Kurdj ess a coto 802 Lactuca altissima ..... | 875 RiSprd cae nek 877 petraea. . . . .. 872- sagittata... ... . 875 "salignas a. 87% Scariolas...... 876 - tuberosa. ...... 872 viminea...... 873 Lagoseris nemausensis . . 898 141 № í N? Lagoseris taurica . . . - - 899 | Leonurus Cardiaca. . . . 1165 Lamium amplexicaule. . . 1166 neglectus. . . . 1165 maculatum . . . . 1168 villosus. ... 1165; purpureum . . . . 1167 | Lepidium angulosum . .. 89 | Lappa major........ 829 campestre. . . . 82 | minor. QUU ee SO) crassifolium : . 88 tomentosa. . . . .. 831 Te s 1 SE Lappago racemosa . . . . . 1630 fastigiatum . . 8 Lapsana communis. ..:.. 842 graminifolium . 89 grandiflora... . 8kk - incisum. .... 8 intermedia... . 843 latifolium. .. 87 Laserpitium hispidum... 641 micranthum .. 84 Lathraea Squamaria . . . 1101 micropetalum . 8^ Lathyrus angulatus . . . . 444 perfoliatum. . : 86 Aphaca..... 138 petraeum. . =.‘ 95 Савета o2 asus 440 ruderale..... 83 ‘ ellipticus. . . . 445 vesicarium, . . 85. hirsutus. . . .. 442| Leptunis tenuis St... . . 67%. incurvus..... 4&47|Lepturus incurvatus . . . 150% latifolius . . . . 446) Leucanthemum vulgare. . 747 miniatus . . 445. #18 | Leucojum aestivum. . . . 1391 Nissolia. . . . . 439|Ligustrum vulgare . . . . 950 _peduncularis . . ^^8|Limodorum abortivum . . 1370 pratensis. . . '. h^h|Linaria Biebersteinii. . . 1047 rotundifolius . . A45 buriatica. . . . . 1050 sphaericus. . . 444 Elatine.. ....». 1046 tuberosus. . . . 443 genistaefolia . ... 1049 Laurus nobilis ...... 1266 Iinitolia- o ers 1047 Lavatera thuringiaca . . . 259 Macrourd.-. à + . 1048 Lemna minor... 2)... - 1338 minor Mie 1052 Leontodon autumnalis. . . 848 petraea St... . . 1050 . — biscutellaefolius 850} SEMPLE Gielen y 1051 hastilis. . . : . 849) - spuria. . . . ^. . 1045 lividus . . 883. 885 vulgaris: ne A0 RE saxatile. . . . 850 | Linosyris villosa. . . . 716-bis serotinus . . . 881 vulgaris. .... 716 Taraxacum. . 882| Linum austriacum . . 257. 258 Leonurus campestris . . . 1165 ‘campanulatum . . 252 142 N° Linum flavum . . . ... 252 ; gallicum. : © : .. 250 hirsutum >... . 953 luteolum . . . .. 251 nervosum ..... 984 nodiflorum .... 251 perenne. : .. .. 258 Pallasianum . . . 252 squamulosum . . . 257 tenuifolium . . . . 255 . usitatissimum . 256 Listera ovata . . . . . .. 1374 Lithospermum apulum . . 1004 arvense . . . 1003 dispermum . . . . 1016 ojbcinate x m Tn 1005 purpureocoeruleum 1006 strigosum . . 1004 Lolium arvense. . . . .. 1530 Boucheanum . . . 1530 Marschallü St. . . 1530 perenne. . . 1528. 1530 speciosum . . . . 1531| ' strietum. 2. 2... 4529 temulentum . . . . 1531 tenue ; 7.58 x 03590 Lonicera Caprifolium. . . 651 Lotus corniculatus . 381 pilratus d LUE 381 siliquosus ..... 382 Luffa acutangula. . . .. 54A Luzula campestris. . . . . 1455 Forsteri . . 1454 qpulosme EEE: 1453 Lychnis alba... . 220 coronaria. .... 221 _ Lycopsis arvensis . 994-bis 995 СЕ I TON 997 N® Lycopsis micrantha. . . . 996 orientalis . . 995 taurica St. . 995 variegata ^ 095 Lycopus europaeus . 1111 exaltatus. . . . . 1112 Lygia Passerina. . . . . . 1268 Lysimachia nummularia . 940 punctata. . . 939 verticillata . 939 - vulgaris . . . 938 Lythrum Hyssopifolia. . . 539 Salicaria . . . . 540 Macrosema Onobrychis St. 397 Malabaila graveolens. . . 604 Malachium aquaticum .. 9249. Malcolmia africana. . . 134 Malva borealis . . . : .. 268 mauriliana. . . . . 266 piebejatstium e o 266 pusilla boves 268- rotundifolia . . 268 Sherardiana . . 265 sylvestris. . . . 267. 266 vulgaris 1) 266 Mandalats che een nn 70 Marrubium astracanicum. 1152 candidissimum 1152 leonuroides . . 1152 peregrinum . . 1153 vulgare. .®. 1154 Maruta Cotula .:. . . .:. 739 lithuanica . 739 ‘Matthiolaincana..... 120 odoratissima . . 120 tatariam m o 120 Matricaria Chamomilla. . 748 inodora . . 749 P _ 143 NS an № Matricaria praecox. . . . ‘749 Melilotus parviflora 349 pusilla... ., 749 ruthenica. . . . 350 suaveolens. . 748 tauricd. v 20 347 Medicago cancellata . . . 33% uncinata . . . 343*** circinata. . 334 | Melissa fruticosa. .... 1119 cretacea . . 330 grandiflora. . . . 1121 denticulata. . 341 Nepeta . 1190 ас. 331 оретайв. о, 1422 Gerardi. .... 338 | Meniocus linifolius . .^. . 111 glutinosa. . . . 332|Mentha aquatica... . . 1108 intertexta . 340 GTDETISIS S a. 1109 lupulina . . 336. 334 SENS. qu 1109 maculata. . . . 340 hirsufaus anne 1108 minima. . . . . 339 Pulegium. . . .. 1110 nummularia . 334 Sylvestms 0: 1106 orbicularis . . 337 QUU OT e RN Ud 1107 persicas oe 341 | Mercurialis annua . . 1989 OIDATAQUIDTSR eG . 942 perennis . . . 1288 radiata. . . . . 334|Mespilus germanica. . 482-bis rupestris . 334 Pyracantha. . . 476 satva TAN 333 | Messerschmidia Arguzia . 982 ^ saxatilis .... 335 Meum Mutellina . . . .. 594 Willdenowiana 336 | Micromeria marifolia. . . 1119 . Melampyrum arvense. . . 1088 | Micropus erectus... . . 711 cristatum. . 1087 | Milium effusum . . . . . . 1610 Melandryum pratense. . . 220 holciforme. . . . . 1613 Melica ciliata. . . . . .. 1579 paradoxum. . 1612 coerulea. . . . . . 1571 QT ILLO NR 1611 Melilotus alba . 352. 353 | Minuartia montana . . 996 coerulea. . . . 343* | Moehringia trinervia . . . 235 glaucescens . . 347|Molinia coerulea ..... 1571 globulosa . . . 348 а: he 1578 graciose ' 848| Momordica Elaterium . . 544 melanosperma . 353 | Мопегта subulata. .... 1505 micrantha. . . 350 |Monotropa Hypopitys. . . 930 neapolitana . . 348 | Могаз афа........ 1318 officinaits. . 351. 353 constantinopolitana 1319 pallida. . . .. 353 NEIN EE ER Ar 1319 144 № № Morus pontica ...... 1319 | Neottia Nidus avis... .. 1375 Mulgedium tataricum. . . 904|Nepeta Cataria ...... 1142 Muragatsch. . .-..... 468 Glechoma. . ... 1145 Muscari botryoides. . . . 1417 NUAGE TON 1143 ciliatum. ..... 1415 parviflora... . . И comosum..... 1416 serpyllifolia . . . 1119 leucophaeum . . 1417 а EE 1144 pallens. . . . . . 1417|Neslia paniculata. . . .. 68 . racemosum. . . . 1418| Nigella armena St. . . .. 40 tubiflorum St. . . 1416 ürbensis o NS. 31. 38 Wilhelmsii St. . 1415 corricana St. ... 37 Muschmula. . . . . .. 482-bis cretensis Str. и Myagrum austriacum... 116 damascena..... 40 paniculatum . . 68 divaricata s il. 37 perfoliatum. .. 77 foeniculacea. . . 38. 40 rugosum.... 78 забанить 39 Myobroma Henningii St. 405 segetulis TE Te 38 utrigera St. . 405 taurica St... . . ".. №0 Myogalum nutans... . . 1427 verrucosa..... 40 Myosotis arvensis. . . .. 1010 | Nitraria Sehoberi. . . ... 314 - Dau. 2° 1015 |Nochut 7... 2... 142 intermedia. .. . 1010 | Nonnea taurica. . . .... 991 = Lappılar.= 2 - 1013 | Notabasis syriaca..... 828 litoralis St... . . 1008 | Obione pedunculata . . . . 1217 montana..... 1009 portulacoides . . . 1916 _ scorpioides. . . . 1009 verrucifera. ..:. 1915 sylvatica... .. 1009 | Odontarrhena argentea. . 101 sparsiflora . . . . 1012 Marschalliana 103 squarrosa . . . . 1015 | Odontites glutinosa . . . . 1081 SHE LT. 1011 gracıhs., 29 972 Myricaria germanica.... 541 ев 1082 herbacea.... 541 TUT. ne 1083 Myrrhis brevipedunculata 631 | Oedicalyx St... . _ . .. 407 Nardus aristata . ..... 1503 | Oenanthe Phellandrium . 579 Nasturtium amphibium . . 118 pimpinelloides . 578 officinale... . 117 silaifolia. . . . 571 sylvestre. . . . 119 |Olea europaea . . . . . . . 949 Nemostylis ciliaris St. .. 65% Onobrychis arenaria.. . . 464 145 N° NP Onobrychis conferta . . . 1464| Orchis incarnata . ... . 1352 | glabra. ... 466 latifolia: : . . . 4354 gracilis. . . . 466 laxiflora. 29 1354 inermis St.. . 465 leptophylla . . . . 1351 maeotica. . . 464 longicornis . . . . 1356 miniata St. . 466 masculin iur. 1353 Pallas . . . 467 militaris . . . 1359. 1360 sativa. . . 464. №66 Moriocn wins s 1356 saxatilis . . . 465 pallensssme s 4 1353 Ononis Columnae. . . .. 320 Parreyssii. . . . . 1353 hireina . ..... 318 pseudosambucina. 1352 Naireos 99 i ou 232994 punctulata St. . . 1361 FÉDERS MN 19 pyramidalis. . . 136% spinosa. . . . 318. 319 romana. ..., . 1352 Onopordon Acanthium . . 811 sambucina. . . .. 1352 tauricum . . . 812 satyrioides St. . . 1362 ' Onosma angustifolium . . 998 Steventenss 271 1360 . echioides. . 1000. 1001 Lauriéa use et: ui 1351 giganteum. suis 008 tephrosanthes . . . 1360 polyphyllum . . . 1002 variegata... .. 1357 xisidum;. 2.4 998 virilis. ны 4968 stellulatum. . . . 998| Origanum vulgare . . . . 1113 tinctorium . . . . 1001| Orlaya grandiflora... . 619 À TILL OUT sous 999 platycarpos . . . . 643 Ophrys oestrifera . . . . . 1369 | Ornithogalum arcuatum . 1423 Orchis angustifolia . . . . 1350 bulbiferum. . 1409 т se ГУС ВТ circinatum . . 1410 COBEHIAS Le or 1366 fimbriatum . . 1425 cassidea. . . . . . 1355 minimum. . . 1406 Cinema dan az. 1355 narbonense . . 1422 Comperiana St. . . 1363 nutans . . . . 1491 conopsea . . . .. 1365 | pusillum . . . 1405 coriophora . 1355. 1362 pyrenaicum . . 1423 flavescens..... 1352 Roegnerianum 1425 ised... ENS 1358 sulfureum. . . 142% galeata . . . 1359. 1364 transversale . 1407 hircuhas ub 1366 umbellatum. . 1426 iberica. .. . ... 1350 villosum . . . 1408 JM 3. 1857. 10 146 _ № N? Ornithogalum viviparum. 1408|Panicum Hostii. . . . .. 1638 Ornithopus scorpioides. . 458 macrochaetum . 1634 Orobanche alba... . 109% miliaceum . . . . 1633 arenaria . . . 1099 verticillatum ... 1636 caryophyllacea 1095 удав. 2% 1634 cernua . . . . 1098 | Papaver arenarium. . . . 5% coerulea 1089. 1090 : Argemone . . . 230 ea ALOE bipinnatum. .. 51 cruenta. .. . 1093, commutatum. . 52. 54 cumana. . . . 1099 dubium . :... 3 Epithymum. . 1100 hybridum.. >. 2.02.49 бай ..... 1095 И gamosepala. . 1093 nothum Sf. . .. 4 58 hians St. ... 1096 Rhoeas. Na О minor... .. 1097 Ba ae Tu E: salsum St. ee Parietaria diffusa. . . 1316 ramosa. . . . 1092 1318 S squalida St. . 1100 SR LT 1316 ‚ Orobus aureus St. .... 451 Ti idi) Tu 1217 ere NE -450-bis Paronychia capitata . . . 550 digitatus..... 450 cephalotes . . 880 hirsutus io 2. 449 ee. 550 Hate Ushi are 451 splendens St. 550 mger...... 451-bis |Passerina annua... . . 1268 pallescens . . . 450-bis| Pastinaca graveolens . . . 604 sessilifolius .... 150 — Mazurefskii . . 604 Oxalis corniculata. . . . . 301 pimpinellifolia. 604. | villosa 03/5... 20901 sativa . .. .. 603 Oxytropis Pallasü . . . . 411 umbrosa. . : . 603 Raat. pilosa. . . . . . 410|Pedicularis comosa . . . . 1086 Paeonia hybrida. . . . .. №6 | Pedina aspera St. 391. сора Ша... №5 | Peganum Harmala.... 30k tenuifolia. . . . . 47|Peristylus viridis. . 1368. 1362 triternata. .... 45 |Persica vulgaris. . . . . . 469 Paliurus aculeatus. . . . 311|Pesed... . .: : . - . - . . 1295 Panicum aegyptiacum . . 1631 | Petasites hybrida. . . . . 707 Crus galli. . . . 1637 officinalis . . 707 glaucum .... 1635|Peucedanum alsaticum 600. 601 = 117 № Peucedanum arenarium . 599|Pimpinella rotundifolia . * austriacum . 601 Saxifraga. . . longifolium. 598 Tragium . . officinale . . - 598 tripartita. . . Ostruthium . 602 Pinus halepensis . . . . ruthenicum . 598 MATION s uu. Silaus. . . . 592 Pinaster . . . tauricum . . 598 sylvestris isis... Phalaris Bellardi. . . .. 1620 | Pistacia mutica... . . . ео jour 1620 Terebinthus. Phellandrium адиайсит. 579 VEREIN = Joke Phelypaea arenaria. . . . 1091|Pisum arvense....... coerulea... . 1090 elatis... lanuginosa. . . 1089 maritimum. . . .. Моей. 2... 1092 satioumisisi dne ramosa . . . . 1092 | Plantago arenaria . . . . .. Philammos subulatus St.. 398 Lagopus . : ... Phleum annuum . . . .. 1621 lanceolata . . .. asperum .. ... 1621, MOTORS EHEN Boehmeri . . ... 1622 | maritima. .... exe sig. 1622 sedi MEME nodosum ..... 1622 tenuiflora .... pratense... 2). +: 1623 | Platanthera bifolia. . . . . lenues sd .. . 1620 | Platanus occidentalis. . . Phlomis Herba venti . . . 1170 orientalis. . . .. pungens,. s 1170 | Роа angustifolia. . . . . . tuberosa. ... . .. 1171 dui. u EUN Physalis Alkekengi. .... 1024 Dime ibulliasn s: uod EHE Physospermum aquilegifo- CENESE AS С lium 639 compressa 2... ... Phyteuma canescens. . . . 916 distans eser Phytolacca decandra . . . 1197 duras uie. Pienomon Acarna . . . . 821 Eragrostis. . . - . - - Picris hieracioides. . . . . 869 nemeoraliso Jy m. ная. : ORDER 870 NERV alae d cos Pimpinella dioica... . . 589 pilosd 2 (aay ^ migra). Da 568 pratensish Е peregrina... 910 pulchella se. Poa sterilis "^ | № № dinde Mnt ... 1563 |Polygonum patulum. . . . 1963 а... 1568 Persicaria. . . 1260 tristriafa....... 1568 | Polypogon monspeliensis . 1609 RS 10 LL. 1569 vaginatus. . . 1626 Podospermum calcitrapae- Populus: alba nue 1305 am folium 851 dilatata PE 1307 canum. . . . . 851 hybrida.n. 117 1305 Jaequinianum. 852 TU UD CO RUE 1307 intermedium . 851 tremula u. 3 3% 1306 . laciniatum 853. 851. | Portulaca oleracea. . . . . 955 852 | Potamogeton crispus. . . . 1342 molle 7.2.85 fluitans . . . 1341 ponticum St.. 854 marinus. . . 1344 . villosum . .. 854 pusillus . . . 1343 Polycnemum arvense. . . 1255|Potentilla anomala .... 510 brachiatum. 1240 Anserina.... 901 triandrum. . 1240 argentea..... 901 Polygala amara -..... 187 astracanica. . . 505 andrachnoides . 183! Fragariastrum. 512 сотоза..... . 186 geoides . . . 501.195 major ei... 485 grandiflora. . . 502 spuria St..... 186 а 503. 50% supina. 1183 inclinata . . . : 506 VULGATIS ABS micrantha. . . 512 Polygonatum /atifolium. . 1395 obscura. . . .. 502 multiflorum. . 1396 opaca 508. 509 officinale. . . . 139% pilosa 502 polyanthemum 1397 recta. . 502, 503. 505 verticillatum . 1393 reptans ji. 20:90 «510 Polygonum amphibium . . 1958 taurica. .... 50%. aviculare . . . 1264 umbrosa St. .. 9511 Bellardi. . . . 1963 verha ...... 509 Bistorta. . . . 1257| Poterium Sanguisorba. . . 496 Convolvulus. . 1961 | Prenanthes hispida . . ... 877 dumetorum . . 1262 tuberosa ... 877 incanum. . . . 1259 viminea . . 873 lapathifolium . 1259| Primula acaulis . . . . .. 933 maritimum . . 1265 ^ameena. j.... 148 | | 1 | | | Primula elation. ...... officinalis veris alba grandiflora Prunus avium Cerasus domestica insititia Mahaleb i SIN OS A Tt Psilonema calycinum . . . Psilurus nardoides. . . . . Psoralea bituminosa. . . . frutescens . . .. macrostachya . . palaestina . . . Ptarmica cartilaginea. . . ооо che Pterocephalus plumosus. . Pteroneurum graecum. . . Pterotheca bifida Ptychotis heterophylla . . Pulicaria vulgaris dysenterica . . . uliginosa . . . . Pulmonaria officinalis. . . Pulsatilla Halleri. . . . . vulgaris . . . : Punica Granatum Pyrethrum achilleifolium . Balsamita. . . Baumanni St.. bipinnatum. . carneum. . .. corymbosum. . inodorum ... . eo 0.0. 149 № , , 932 | Pyrethrum millefoliatum . 931 Parthenium. . 931 praecox. м. 11^6 roseum.... 1146 Tanacetum. . 1146 | Руго]а media........ 473 Е M seeundq, s... «>» 1472 sibirica St... . .. 471 |Pyrus Amelanchier. . 475 ARTE RC NOR MATTER 470 aucuparia..... 110 communis... . . . 1503 Cydonta v. NE 383 elaeagnifolia . 383 Malus ans 383 о 383 tonminalis, 2... >. 740 | Quercus aestivalis .... 740 crispata St. . . . 701 dshorochensis . . 132 erucaefolia St. . 898 Hartwissiana St. 565 hiemalis. . À 726 .hypochrysa St. . 728 D'Y TIE Stale hs. 797 longifolia . 1007 longipes St... . 6 macranthera. . . 5 pedunculata 1296. 528 pedunculiflora. . 75% рипа юра... 767 pubescens .... 751 pyrenaica . 1297. 151 Robunier . 0 192 sessiliflora . 1295. 192 tardiflora . . 750 tomentosa... . 1298 1296 1298 1297 1298 1295 1298 . 1296 1297 Quercus Toza. . Ranunculus aeris Queria canadensis ... сарШасеа..... hispanica..... aquatilis . . 13. arvensis . . caucasicus . 21 chaerophyllus constantinopo- litanus dissectus . . divaricatus. . Ficaria. ... . fluitans. . . . illyricus . . . lanuginosus. 24 lateriflorus . . montanus . . muricatus. . . nemorosus. . ophioglossifolius oreophilus . . oxyspermus. . parviflorus. . Philonotis . . polyanthemos. zopens VU sceleratus testiculatus . trachycarpus. tuberculatus. У Шато. Raphanistrum maritimum odessanum Raphanus tenellus ... Rapistrum rugosum . . costatum ... 150 N? . . 1297. 1998 224 Rapistrum perenne. . . Reseda lutea Luteola mediterranea. . Phyteuma . . . - truncata Rhagadielus edulis... . stellatus . . Rhamnus cathartica . Frangula. ... Rhinanthus Crista galli. . Rhus Coriaria. . . . .. Cotinus OR 41 OMe tend) aC 316 Rhynchodium palaestinum 383 Rochelia stellulata . . . . 1016 Roemeria hybrida. . . - - 56 - Boripa. 4G) ie ee dno in Rosa alba. . . +--+ - +> 523 caninad ..-.- 523. 524 colline see. 523 ferox . . . . . eee 525 floribunda . . . - + 524 gallica, ее: 528 Jundzilli ^. s 523 Ки 52% Vito. SV ee 521 myriacantha . . . . 522 müdula e 523 pimpinellifolia. . . . 522 опен, EEE 527 provincialis. . 525 риа siis d ae 528 pvemaea: ее 2: 528 rubiginosa. . . . 524. 525 saxatilis:. 2 & © " 593 spinosissima . . . 599 taurica 2. Me... 559908 tomentosa... 526 151 N° N° Rosa uncinella....... 823 | Sakkisagatsch . . . . . . . 315 Rubia tznctorum . . . . .. 665 | Salicornia herbacea . . . . 1227 Rubus amoenus...... 518 prostrata. . . . 1227 arverisis Uo. 516 strobilacea: . . 1229 edescus nd Ce s 516|Salix acutifolia...... 1301 corylifolius. . . . . 519 CHIE, By dee 1301 fruticosus. . . . . € 517 amygdalind,.... 1302 Tes LORS 515 babylonica..... 1300 nemorosus ..... 519 бары я. 130% oligacanthus St. . . 519 [REGUL оо 1300 SANCTUS 2 ses 518 phlomoides..... 1304 аа 520 purpurea .« 21. sis s 1303 Rumex Acetosa....... 1253 repens d su 1304 Acetosella..... 1255 Russeliana ..... 1300 aegyptiacus . 1246 а. 1302 alpinus. . . 1949. 1252 ch brachiata ..... 1237 condylodes . . . . 1250 сазан. 5. 1237 confertus...... 1959 dasyantha. .... 1222 а ayy 4951 ericoides ..... 1238 divaricatus . . . . 1246 farinosa...... 1230 maritimus ..... 1247 hyssopifolia. 1293 Marschallianus . . 1246 HA RARE 123^. multifidus. . ... 1955 laricina . . .. . . 1238 Nemolapathum ... 1950 prostrata..... 1231 obtusifolius. . . . . 1949 rosacea. . . . . . 1237 Patientia... 7. : 1252 sedoides.;.. ... . 122% pulcher otn 1248 Soda . . . .. 1236-bis tuberosus. . . . .. 1954 tamariscina. . . . 1236 Rumia lejogona....... 589 tenuifolia. .... 1222 multiflora. . . . .. 588 Draqussamen >. 1235 Tau N 587 vermiculata . . : 1238 Ruscus aculeatus... . . . . 1399 | Salvia я Е 1132 Ruta divaricata. . .. 305 austriaca. . . . . . 1133 graveolens...... 305 campestris. . . . . 113% intermedia. . . . .. 305 glutinosa. . 2... 1129 Iinitolia ae 2: 306 grandiflora . . . . 1127 perforata....... 306 Hablitziana . 1128 Sakkisuit. И аа 878 Horminum. ... . 1130 Salvia nemorosa..... mutans: uve t polymorpha . . .. SCT ERA dul. Sibthorpii'.... . SUIDES AS ER: Spielmanniana. . . Verbenaca . . . . . BER S5 rur fc OR MU ao Samolus Valerandi . . . : Sanicula europaea . .... Saponaria glutinosa. . . . officinalis... Vaccaria ... Sathjaprach, i eno Basyk-lal- 5 uite Ts Satureja hortensis. .... ; montana . .. Saxifraga aquatica. . à geranioides . тия. 1. tridactylites. . . Scabiosa arvensis. . . . . colchica St.. . . columbaria ... сгеасеа. .-. . hyrcanica St.. . micrantha. . pyrenaica. ... transylvanica. . ucranica. . .,. uralensis . . .. 152 N? N? 1135|Scandix apiculata . . . . 629 1136 australis... 3. 629 1137 реа. 629 1131 grandiflora ... 629 1134 x ABgeten. RENE 626 1135 pinnatifida . 627. 628 1137 taurica St ... 628 11371 Sehahítut 21m, 319 Schanginia baccata. . . . 1230 Schoenus Mariscus . . . . 1474 Scilla amoena. . ..... 1421 autumnalis ..... 1419 bifolias.. sols £ 1420 CET ILU 1421 Scirpus Baeothryon. . . . 1468 earieis adis 1475 Holoschoenus. . . 1973 - lacustris;: «s. 1469 maritimus. . . .. 1470 palustris. .... 1467 pauciflorus . . . . 1468 setaceus..... . 1472 sylvaticus..... 1471 Scleranthus annuus . . . . 546 Sclerochloa dura. . . . .. 1557 Scleropoa rigida. . . . .. 1535 Scolymus hispanicus.... 844 Scorpiurus subvillosus . . 452 vermiculatus . 453 Scorzonera eríspa . . ... 866 humilis. ..... 865 laciniata 851. 852. 853 Marschalliana 868. 85% molhlisst 19802856 Prescottii. . . . . 866 stricta’. QST 868 TC 0 99:35 861 villosa. . . . 854. 868 ee TES | ^ 193 № Scrofularia aquatica . . . 1055 | Senecio tenuifolius . . . . caning 01051 Wernuss UE chrysanthemi- Bulgaris iore ona d folia 1057 | Зеггай а arvensis. . . . . congesta St. . 1054 blanda... glandulosa . . 1054 вая. по4оза..... 1056 multiflora. rivularis. . . . 1056 Dieras ios: rupestris. . . . 1058] polyclonos . .. Scopolii . . . . 1054 stoechadifolia . variegata . . . 1058 xeranthemoides . vernalis. . . . 1054 | Зезей arenarium. . . . . , Scutellaria albida . . . . . 1149 campestre. . . . .. altissima. . . . 1148 coloratum: .-. . : . orientalis . . . 1147 dichotomum . . . .. pallida .... 1149 ferulaceum..... peregrina. . . 1148 glaucumi-i is , Secale cereale . ..... 1517 gummiferum. . . 583. 5 aile Sea E 1517 petraeum . . ... 586 Sedum асе. .’...... 556 rigidum as ies | album. 23... 555 tortuosum . 2... hispanicum. . . . 553 pgarduma LAN: pallidum. . ... 554 | Sesleria elongata. . . . .. EUDERS БЕ 552 | Setaria germanica. sexfidum. . . .. 583 : glace rene Urvillei. ie 554 Halica- jd Seu. au. vk Aden 919 macrochaeta . . . Selinum Carvifolia . . . . 595 verticillata. .. .. sylvestrer 1. 2. 594 DUETS ve cic Senebiera Coronopus . . . Senecio aurantiacus. . . . campestris . . .. Jacobaea. . . . . erucaefolius . . . . rapistroides . . . . squalidus . . .. fuayselis CCE 67 | Sherardia arvensis . . .. 778 | Sideritis montana 777 taurica 776 | Siegesbeckia caspica . chrysanthemifolius 774 775 ib or 774 | Silaus Besser? . 774 | Silene alpestris. 775 catholica erica. . ientalis. . 154 : № i N° Silene chlorantha ..... 217 | Sisymbrium contortuplica- compacta. . ... , 219 tum. 147 CONIC EN» 211 hirsutum. . . 145 crispata St... . . . :907 polyceratium. 145 dichotoma. . . . .. 213 rigidum... 146 elata tele ps’ sc) Mo runcinatum. . 445 Iberipa tee uico 213 | sylvesire-. > 195 guilt qaam i = 207 | supinum :.. 145 longiflora = .-... . 219 | Thalianum . . 148 |! cnoctilferaiente - =. 212 | toxophyllum. . 149 nutans iss... 215 vimineum. . . 163 Оле. SMU be VIL: 269! Sium Zancifolium . . . . . 571 saponariaefolia. . . 908! latifolium. . . . .. 571 supina. 40... 218| Smyrnium Dioscoridis . . 640 viridiflora ..... 216 nudicaule. . . 639 : Е n missus 910 perfoliatum . . 640 Siler aquilegifolium. .... 610 | Sobolevskia lithophila . . 72 trilobumnsr ml. 610 | Solanum Duleamara . . . 1025 Silybum marianum . .. . 810 nigrum . . 1026. 1027 Sinapıs.alba.... nina. 150 persicum. =... 014095 arvensis ....... 159 PILLOSWIMN ai) 22. 109% brassicata .... 138|Solenanthus- Biebersteinii. 1020 juncean nie 21458 Soleuotus resupinatus St. 403 laevigata 0.1. 0 158 vesicarius St. . 393 ovientalis..... 159 | Solidago Virgaurea. . . . 715 фата. 161 | Sopehus asper, 401-04 5 2 901 Sisonsalsum. . ... 597-bis maritimus . . . . 903 Sisymbrium Alliaria . . . 137 oleraceus. . . 900. 901 Columnae . . 142 lataricus:2, 2 .. 904 junceum . . . 140; uliginosus. . . . . 902 Loeselü . . . 141 | Sorbus Aucuparia. . . . . 489 murale. . . . 163! domestica. . . .. A488 officinale... 139 Sparganium ramosum. . . 1334 pannonicum . 1h3|Specularia hybrida .... 994 ; Sophia, . . . 144|Spergularia media... .. 233 Sisymbrium amphibium . 118|Spiraea Filipendula. . . . 492 cartilagineum 140 hypericijolia . . . 491 confertum St. 145 | Stachys annua. ...... 1161 Stachys angustifolia. ... AT ENGNG tele hel te germanica Ibeneax2sics: at. italica lanata ' palustris recta ns salviaefolia . . . . sylvatica. à à. Le alutacea, St... ^. caspica coriaria Gmeliui ... latifolgt Aus s Meyeri ; reticulata Scoparia tataria tomentella .... Stellaria graminea . media . 11062. | Statice ва еее: Hehe) CHE CS CUL = Ге ооо oe © 9 5 i$ Steliera Passerina . Stenowelium divaricatum. Sternbergia colchiciflora . Stipa Aristella . capillata Grafiana St. . Lessingiana pennata eevee vs te Tirsa St. . (Scu a | ucranensis Suaeda altissima Truticosa maritima. . microphylla... microsperma. . . wa. ORALE | "ne N? 116% Suaeda prostrata. . . ... 1233 1163 salsa ar limit 1230 1158 О os 1930 1163 | Suümach. ». ола... 317 1157 Symphytum orientale. . . 992 1156 tauricum. . . 992 1160| Syrenia sessiliflora . . . . 138 1163 | Syringa vulgaris... . . . 948 1451 Wabulga. ое. - 491 PAOD pA c gases D 1301 1188 | Tamarix germanica. 941 118^ tetrandra. . . .. 549 1188 Tanacetum Balsamita. . . 767 pated vulgare . . . . 766 1158 | Taraxacum caucasicum . . 88% 1185 _ hybernum St. . 883 115% laevigatum . . 883 1187 officinale. . 882. 885 . 1189 palustre. . . . 885 1188 |' serotinum... 881 239. | Taxus,baccatan.ı 21 1326 238| Tetragonolobus siliquosus. 382 210 | Teucrium canum ....*’ 1173 1268 Chamaedrys . . 1113 588 Laxmanni. . . . 1179 1329 montanum . . . 1175 1615 Polon TEX 117% 1615 scordioides . .'. 1172 1616 Scordium. . . . 1172 1616 supinum . . . . 1175 1616 | Thalictrum majus. . . .. 3 1616 MUS > =. 2 1615 mucronatum . 3 1230 ruthenicum . 3 1230 viperinum . . 3 1233 | Thesium ramosum . . . . . 1967 1230 | Thlaspi alpesire...... 93 1233 GroERnSe s sls. 90 156 NO NN N° Thlaspi Bursa pastoris. . 9%)|Tragopogon lithuanicus. . 862 campestre.. . . . 82 livescens . . . 858 cochleariforme. . 93 MAJOR 856 collinum . . ... 90 mutabilis. . . 86% montanum .... 92 podolicus . . 862 perfoliatum. . ... 94 pratensis. 859. 863 | praeeox ln. 93 ruber iu) a See Thymus Acinos...... 1122 undulatus . . ‘860 angustifolius ... 1114| Trapa natans........ 536 graveolens . . . . 1123 Tribulus terrestris. ... . 303 orsus esi N. 1116 | Trichasma calycinum . . . 326 : Marschallianus. . 1115 | Trifolium agrarium. . . . 378 nummularius . . 1114 alpestre . . . .. 366 * odoratissimus . . 111% ambiquum. . . . 371 Serpillum .... 1444] angustifolium. . 354 Miliavcorallinaneny Met arvense..... 355 dasysiyla SHA DO campestre . .. 378 . AUDTHAEOQYTOUDIA oi SER VR BUE 270 coerulescens .. 343 ' platyphylla . . . 273. 271 coeruleum . . . 343* TUTO EM Cees eae 271 commutatum . . 358 Tordylium maximum . . . 609 diffusum. . . .. 302 Torilis Anthriscus. . . 620. 623 fragiferum . 369. 370 helvetica. 691. 622. 623. Gussonir... ...: 377 . heterophylla. . 622. 623 hamosum . . . 343*** chlorocarpa . . . . 623 hirtum. . . .. . 363 neslectan bes 623| - hybridum. . 376. 375 о а 624 irregulare. . . . 358. trichosperma. . . . 625 lappaceum . . . 356 WIGPUEOATE he Coie Pee) ae Ue 74 leucanthum . . . 357 Tournefortia Arguzia. . . 982 maritimum. .. 358 Tragacantha Arnacantha. 408 Melilotus offici- CriacanthaSt. 109 2 nalis 351. 359 Tragopogon campestris . . 857] - — parvi- brevirostris, . 8062 ; flora. 349 caucasicus. . 862 0 — ruthe- dubius. ... 858 nica. 350 elatior St... 863 оо floccosus . . . 861 ; ca. 347 157 N? Trifolium Michelianum. . 375 montanum. ... 372 nigrescens ... 375 nothum St... . 375 ochroleucum. . . 36h pallescens ... 375 pannonicum. .. 365 parisiense. . . . 378 parviflorum. . . 373 pictum..... 363 pratense... ... 367 procumbens... 378} repens. . . . 9íh. 375 resupinatum .. 370 scabrum . 309 squarrosum. . 361 striatum... . 360 subterraneum. . 368 G) suaveolens... 370 tumens;- ....: 310 Triglochin palustre . . . . 1345 Roegneri . . . . 1346 Trigonella azurea . . . . . 353 Besseriana . . 353** calliceras. . . . coeruled. . . . . corniculata. . . 345 gladiata . . . . 346 monspeliaca . . 34h longirostris St. 346 prostrata. .... 346 uncinata ... 343*** Trigonolobus St... . CXLVIII Trinia Henning. ..... 564 Hoffmann ..... ‘589 ‚Kitaibelü...... 563 Triticum cristatum .... 1522 imbricatum. . . 1522 N? Triticum junceum . . . .. 1526 monococcum. . . 1518 nodosum. . . .. 1526 orientale. .... 1521 pectinatum . . . 1523 prostratum . . . 1520 АЕ 1525 TUGLAUM 2... 1527 sibiricum. 1523 strigosum . . . . 1524 tenuiusculum. . 1538 villosum. . 1519 TDsehigatmek oS 2.02. 304 Tulipa Clusiana...... 1402 Biebersteiniana . . 1403 Gesneriana . 1400. 1401 oxypetala St. . . . 1402 sylvestris. 4... 1403 _strangulata . . 1402 suaveolens ..... 1401 Turgenia latifolia. . . . . 619 Turritisiglabran 22. 22: 124 hirsuta. . . . 197. 198 planisiliqua ... 127 Tussilago Farfara. . . .. 708 macrophylla . . 707 Petasites . . 707 À RU RE ee ke: . 1318 а: 317 Typha angustifolia. . . . . 1333 latifolias co sis 1332 Ulmus campestris ..... 1321 GIG) hee Bole ne 1322 Wrtica 010060, В о Sa: 1314 milulifer@ S Ee 1312 WF En S: nt Us За 1313 Usakagatsch . ....... 132% Vaccaria vulgaris ..... 206 158 N° N° Vaillantia chersonensis. . 670 | Verbascum ovalifolium. . 1033 humifusa. ... 670 phlomoides 1032. 1037 muraAlis A. | 673 phoeniceum. . . 1043 pedemontana 672. 671 pinnatifidum . . 1031 lauiica’ 2"... 670 |. pulverulentum. 1040 tricornis .... 676 pyramidatum. . 1038 Valeriana coronata .... 686 rubiginosum .. 1042 denfata . .... 690 sinualum . . .. 1039 officinalis . . . . 694 spectabile . .. . 103% tolitorid me... 619 thapsiforme 1030. 1031 Steveni. ... . 692 Thapsus. . . . . 1029 tuberosa. . . .. 693 undulatum . . . 1039 uncinata . . .. 687 | Verbena officinalis. . . : . 1103 2 Valerianella Auricula. . . 683 supina ...... 1104 carinata ... 68%| Veronica agrestis...... 1078 coronata. . . 686 Anagallis..... 406% cosiata St... 680 arvensis. .. =. ; 1074 dentata.... 690 дивану 28° 1067 echinata . . . 688 Beccabunga . . . 1065 eriocarpa. . . 689 Chamaedrys . . . 1010 hamata.... 686 Cymbalaria . . . 1079 lasiocarpa St. 685 cymbalariaefolia 1079 MITE. Ва 691 deníata.-. . . .. 1061 Morisonii. . . 690 енг... 1061 olitoria ... 679 gentianoides . . . 1072 pumila 682.683.685 hederaefolia . . . 1080 turgida St. . 681 hybrida: ..... 1062 uncinata. . . 687 inedha tu 1063 Velezia rigida....... 190 lain ons 1068 Verbascum Blattaria 1035. 1044 || longifolia... .. .1061 (heii dee 1041 maritima. .... 1061 compactum . . 1033 multifida..... 1067 cuspidatum . . 1031 - officinalis. . . .. 1069 formosum. . . 1033 orientalis. ... . . 1066 gnaphalodes. . 1036 peduncularis. . . 1071 Lychnitis . . . 1040 Prato Ie - 1077 maximum. . . 1038 prostrata. . . .. 1067 orientale. . . . 1044 serpillifolia. . . . 1073 Veronica spi spuria cata ao ste ej taurie23-2:2 5-9: - 94 triphyllos . . . wm ver О ES Ji UR a UA Viburnum Lantana . ... Opulus. .... Vicia angust А I. Biebersteinii .... bithynica Bobartii . . CASSUDICH In АЕ cinerea. . cordat a saute is et st ele Grace cuneifolia . grandiflora. . . . . CITROEN ds а lathyroides lineata Chie’ САДО megalosperma. . - . nar bonensis pannonica. . . . peregrina pilosa pisiformis polyphylla sativa serratifolia sordida . 0 © 9 @ @ CEN DIT a aa striata. tenuifolia © a^ ayy tae” le tricuspidata St. . villosa & То as Veh PT 159 No 1062 | Vincetoxicum latifolium. . 1060 medium. . nigrum . . .* officinale . . VaniawItaeea. coetu s ambhicua дары ADVOHSIS. 9 1. owls sie.) CUMPCSUTIS.) ar: vete COTE aie а. Бал sete re neglecta odorata oreades an... purpurea St... . . SUAVIS. s. 3. fW iOxycedpi^s ME Vitex Agnus castus . . . . ООС e E Waldsteinia geoides . Wischnd. Wop aem Wromusa s see, Xanthium spinosum. . Strumarium. . Xeranthemum annuum. . cylindricum. inapertum . radiatum . . Xerophysa pAysodes St. Hesserelóe ess UE Zanapach . . Zapuürnea:/ Senn. Zacintha verrucosa . . . / 160 N° N° Ziziphora capitata. .... 1139|Tupsuags . 2... 803 Spicata TEEN. 1140 | Ежевика......... . 516 tenutor:. ... .... 1140 | Ноготки......, A re taurica. ... . 1484 | Oxmama. . . . . : . . 516 Zizyphus Paliurus . . .. 3144|Синякь ..-. 2... .. 987 Zostera marina ... . . .. 1353 Tepime о eae 470 CADRE REA 1310 | Филевникь eumd y the eu LM 1269 | Mikroskopische Untersuchungen über die Struetur der Insectenhaut. Von MasLowsKY. (Mit Tafel IV.) Die ersten mikroskopischen Untersuchungen über die Haut der Insecten gehören , so viel mir bekannt ist, Hermann Meyer (*). Nach ihm beschäftigten sich mit dem Untersuchen der Haut vollständig entwickelter In- secten Leukart (?), Siebold (5), Newport (*), Hollard (5). Leydig (5), Menzel (7) und vielleicht noch andere. Die | Schriften über diesen Gegenstand von Hollard, Newport und Menzel sind mir nur dem Namen und den Citaten nach bekannt. (1) Ueber den Bau der Hornschale der Käfer. Müller's Archiv für Ana- tomie etc. 1842. (3) Lehrbuch der Anatomie der wirbellosen Thiere. 1847. S. 4. (5) Lehrb. d. vergl. Anat, 1848. S. 538. ; (^) Annals and Magazine of Natural History. 1848. Vol. I, II. (5) Revue et Magasin de Zoologie. 1851. T. ИТ. (5) Zum feineren Bau der Arthropoden. Müller's Archiv f. Anat. etc. 1855. S. 384. 1 (?) Die Chitingebilde im Thierkreise der Arthropoden. Zürich. 1855. JV 3. 4897. : 11 nicht im Drucke erscheinen. 162 Ungeachtet dieser grossen Zahl von Arbeiten, sind die Anatomen bis jetzt noch nicht einig über den Bau der Insectenhaut und jede neue Untersuchung in dieser Hinsicht scheint mir nicht überflüssig zu sein. Ich beobachtete den Bau der Haut und theils ihrer Anhänge an folgenden vollständig entwickelten Insecten: Cassida tigrina, Lucanus cervus, Lamia cruciata, Melo- lontha- Fullo, Blaps mortisaga, Geotrupes nasicornis , Cetonia aurata , Lethrus cephalotes , Prionus coriarius , Lytta vesicatoria , Г. syriaca, Coccinella 7 - punctata : Cleonus sulcirostris, Lixus avenatus, Locusta viridissima, Oedipoda nigrolineata, Blatta orientalis, В. occidentalis, Gryllotalpa vulgaris, Nepa rubra, Scutellera cincta , Cimex lectularia , Ligeus apterus, Coccus tomentosus , Tibicena orni, Vespa cincta, Eumenes arcuata, Bombus terrestris , Libellula depressa, Myrmeleon tetragrammi- cum , Lycaena daphnis, Colias edusae, Geometra? und Pulex canis. (i Die harten und dunkel gefärbten Hautbedeckungen - löste ich anfangs in Aetzkali auf, um sie zu entfärben, aufzuweichen, mit einem Worte, um sie zur mikroskopi- schen Untersuchung brauchbar zu machen. Die vorliegenden Beobachtungen waren im Marz 1856 beendigt, konnten aber, wegen besonderer Umstande, In der Haut der Insecten unterscheide ich drei Schich- ten: Epidermis, Cutis und die innerste Schicht. Das Pig- ment dringt grósstentheils durch beide ersten Schichten durch , nur selten lagert es zwischen Epidermis und Cutis in Form von moleculären Theilchen. | I. Die äussere Schicht ist verschieden gestaltet nicht nur bei verschiedenen Insecten , sondern auch an ver- 163 sehiedenen Stellen eines und desselben Thieres. Die Mo- dificationen der Epidermis kónnen in folgende zehn Grup- pen gebracht werden. 1) Die Oberhaut zeigt eine Schicht platter, vielecki- ger einander laser Zellen, mit undeutlichen Ker- nen. Diese Seltener Modification der Oberhaut kommt an einigen Stellen der Dorsalfläche des Thorax von Cassida tigrina und am Bauche der Libellula depressa vor (Fig. 1). Nach Hermann Meyer besteht die äussere Hautschicht von Lucanus cervus aus Zellen mit Kernen; ich konnte in derselben nur kernlose Zellen unterscheiden. 2) Diese Modification der Oberhaut unterscheidet sich von der erstgenannten nur durch Abwesenheit der Ker- ne in den Zellen (Fig. 1). Man findet sie, z. B., auf der oberen Fläche der Flügeldecken und an der unteren Fläche des Bauches von Blaps mortisaga, Cassida tigri- na, Dytiscus marginalis, Prionus coriarius, an den Füs- sen von Lethrus cephalotes, Dytiscus marginalis, zwi- schen den Bauchringen , an den unteren Flügeln (an einigen Stellen) und am Kopfe von Gryllotalpa vulgaris. Die Zellen liegen hier beinahe immer dicht an einander, Intercellularräume sah ich nur an der unteren Bauch- fläche von Dytiscus marginalis, dagegen Leukart sie mehrmals beobachtet haben will. 3) Vieleckige (grösstentheils 6-eckige) kernlose Zellen lagern sich dachziegelförmig (Fig. 2). Diese Modification fällt immer mit der folgenden zusammen. 4) Der Unterschied dieser Modification von der vorher- gehenden besteht darin, dass die Zellen jeder Reihe an ihren anliegenden Seiten verschmelzen und gezähnelte Bànder vorstellen (Fig. 3). Als bestes Beispiel für die beiden letztgenannten Fälle dienen: die Oberhaut der Oberflügel von Blatta orientalis und Lytta vesicatoria , : 11° i Ss a cons Е S m e, m 164 der Kopf von Melolontha Fullo und Oedipoda nigro- lineata. 5) Diese Modification besteht darin , dass die freien Ecken der bandartig verschmolzenen kernlosen Zellen zu Papillen ausgezogen werden (Fig. 4). Als Beispiele: die obere Bauchfläche der Cetonia aurata und der Thorax der Oedipoda nigrolineata. - 6) Die freien Ecken der kernlosen, dachziegelförmig gelagerten, Zellen sind zugerundet, so dass die Epider- mis dadurch schuppenfórmig wird (Fig. 5). Als Beispiele: die letzten Bauchringe von Blaps mortisaga, die Mandi- bulae von Lucanus cervus. 7) Diese Modification unterscheidet sich von der vor- hergehenden dadurch, dass die zugerundeten Ecken der kernlosen , dachziegelfórmig gelagerten , Zellen sich in Papillen aysziehen (Fig. 6). Epidermis dieser Art findet sich auf der oberen Bauchfläche von Cleonus sulcirostris und an der unteren Fläche der -Deckflügel von Prionus coriarius. 8) Diese Modification unterscheidet sich von der vier- ten dadurch , dass die freien Ecken der Zellen zugerun- det sind, so dass die Epidermis wellenfórmige Linien darstellt, die allmählich gerade werden (Fig. 7). Als Beispiele: die obere Bauchfläche von Melolontha Fullo, Bombus terrestris , Lycaena daphnis , Pulex canis, und . die unteren Flügel von Blatta orientalis. . 9) Die Epidermis erscheint amorph mit verschieden hervorragenden Papillen (Fig 8), z. В. die obere Bauch- fläche von Nepa rubra, Myrmeleon tetragrammicum , Lytta syriaca, die untere Flàche der Flügeldecken und die obere Bauchflache der meisten Coleopteren. 10) Die Oberhaut erscheint ganz amorph , z. B. am 165 Halsschild von Scutellera cincta, am Bauche Eumenes arcuata, und an den Unterflügel von Coleopteren. Die Grósse der Epidermiszellen ist verschieden. Auf die Art messen die 6-eckigen Zellen der ersten Modifi- cation bei Libellula depressa 0,005 m. m. im Durch- messer, die Zellen der 2-ten Modification bei Blaps morti- saga —0,01—0,007 m. m. im Durchmesser, die Zellen der 3-ten Modification bei Blatta orientalis —0,007 m. m. im Durchmesser. Die Dicke der Epidermis ist verschieden an verschie- denen Stellen des Kérpers. Die amorphe Epidermis ist im Allgemeinen dünner, als diejenige, in welcher .Zel- len erkennbar sind. Alle die genannten Modificationen der Epidermis bil- den wenig merkliche und allmählige Uebergänge an demselben Insecte und beweisen dadurch die Entstehung der Epidermis aus Zellen. So beobachtete ich den Ueber- gang der 1-sten Modification in die zweite an der oberen Brustfläche von Cassida tigrina, den Uebergang der 2-ten in die dritte an der oberen Fläche der Vorderflügel von Gryllotalpa vulgaris; am Kopfe dieses letzten Insectes kann man die Uebergänge der 2-ten Modification in die 3-te und 4-te sehen. Beim Ueberschlagen der Epidermis von der oberen Fläche der Elytra von Dytiscus margi- nalis auf die untere lassen sich die Uebergànge aus der 2-ten Modification in die 3, 4, 7, 8, 9 und 10-te beo- bachten. Der Uebergang der 2-ten in die 5-te Modifi- cation findet sich auf der oberen Bauchfläche von Ce- tonia aurata vor, woselbst sich auch Uebergänge von der 3-ten in die 5, 8, 9 und 10-te Modification nach- weisen lassen. Auf der oberen Fläche der Vorderflügel von Gryllotalpa vulgaris kann man den Uebergang der’ 5-ten in die 6, 7 und 9-te Modification verfolgen und 166 auf dem Hinterflügel dieses Insectes den Uebergang der 2-ten Modification in die. 10-te. Die Anschauungen der Anatomen hinsichtlich der äus- Seren Hautschicht sind verschieden. Siebold, Leukart, Meyer, Auerbach , Newport und Menzel halten dieselbe für chitinisirtes einfaches Pflasterepithelium; Leydig und Semper betrachten dieselbe als cuticula, das heisst als Product der unter ihm gelegenen Hautschichten. Leydig nimmt die äussere Hautschicht der Insecten für kein chitinisirtes Epithelium an aus dem Grunde, weil «die Conturen, welche in der einen Art und an «der einen Körperstelle zellenartig, bei einer andern «Gattung oder an den andern Gegenden des Leibes in « Wellenlinien oder unregelmässig netzartige Figuren sich «umsetzen können, oder es kann sich die Oberfläche in «Höcker und Schuppen erheben.» Die Manigfaltigkeit der Epidermis an verschiedenen Orten des Insectenkör- pers und die, von mir citirten , Uebergänge seiner ver- schiedener Modificationen sprechen für die Bildung der äusseren Hautschicht bei den Insecten aus Zellen. Die Beobachtungen von Meissner an der Oberhaut des Gor- dius aquaticus zeigen, dass man Zellen auch dann noch unterscheiden kann, wenn die Chitinisirung des Gewebes begonnen hat. In der Epidermis der Insecten hören die morphologischen Umbildungen vor dem Ende der Chiti- nisirung auf und das, aus Chitin bestehende, Gewebe zeigt eine Zellenstructur , obgleich weder Leydig , noch ich aus derselben einzelne Zellen erhalten konnten. Die verschiedene Gestalt der Epidermis an verschiedenen Kórperstellen ist wohl eine sonderbare Erscheinung, sie wird aber nicht allein bei den Insecten beobachtet, son- dern Meissner sah etwas ähnliches auch bei Mermis albi- cans (Zeitschrift f. wissensch. Zoologie, B. 7. 1853. S. 67). 167 Das die äussere Hautschicht der Insécten eine Aus- schwitzung der unter ihm liegenden Schichten sei, beo- bachtete Semper bei der Entwickelung der Flügel von Lepidopteren (!) (Zeitschr. f. wissensch. Zool., В. 8. 1856. S. 326). In der Haut der Raupe von Sphinx atro- pos sah ich auch eine àussere amorphe Hautschicht und unter derselben eine Schicht vieleckiger Zellen. Die er- ste ist wahrscheinlich die Cuticula. Nicht immer ist aber die äussere Chitinhautschicht für eine Cuticula zu hal- ten. Die mehrmals citirten Beobachtungen von Meissner an Mermis und Gordius zeigen, dass das Epithelium ohne eine Cuticularschicht auszuscheiden chitinisiren kann. Folglich scheint es mir, dass die áussere Hautschicht der Insecten in einigen Fallen chitinisirtes Epithelium sei, in anderen ein Product der unter ihm gelegenen Schichten sein kónne. Das erste kómmt in der Mehrzahl der Fälle vor. | na Die äussere Fläche der Insectenhaut enthält öfters regelmässig gelegene Oeffnungen. Die einen dieser Оей- nungen sind zum Einsetzen von Haaren und Schuppen bestimmt, die anderen führen in Canäle. Die Epidermis verlängert sich oft innerhalb dieser Oeffnungen und be- setzt den Anfang der Сапе und der Vertiefungen. Aus- (!) Semper beobachtete , dass die Epidermis der Larven ‚eine Cuticula ausscheidet. Die Wolle von Coccus tomentosus hat wahrscheinlich eine ähnliche Bildung. Diese Wolle, die leicht abfällt, zeigt unter dem Mikroskop platte, durchsichtige, farblose, dünne Bänder, 0,002 m. m. breit, spiralig gewunden, welche den glashellen Stäben aus der Culis von Lucanus cervus gleichen und durch die Wirkung von Wasser, Aetzkalilösung, Salpeter und Essigsäure nicht verändert werden. Die Ausschwilzungen am Körper von Lamia cruciata, in Form eines weis- ' sen Anfluges, bestehen aus platten, ovalen, durchscheinenden Kör- pern, im grössten Durchmesser 0,006 m. m., im kleinsten 0,005 m. m. haltend, in Aether und Aetzkali löslich und aller Wahrscheinlichkeit nach aus Wachs bestehend. 168 ser den Oeffnungen befinden sich auf der Haut der In- secten platte, breite, ovale oder runde Vertiefungen я ‘2. В. an den Füssen von Lucanus cervus und an der oberen Flüche der Brust von Lytta syriaca. Diese Ver- tiefungen gleichen denjenigen , derer Leukart Erwäh- nung thut; ich sah nur niemals in denselben Ablagerun- gen von Kalksalzen, wie es Leukart beobachtet zu ha- ben angiebt. Il. Unter der Epidermis liegt bei den Insecten die Lederhaut (Cutis). Die Cutis (die mittlere Hautschicht nach Meyer) besteht aus vielen grósstentheils durchsich- tigen und farblosen oder schwach gefärbten vierseitigen - -Prismen mit zugerundeten Ecken. Durch Druck und beim Zerreissen theilen sie sich in dünne Fasern. Die Breite der Prismen ist bei verschiedenen Insecten verschieden , 2. B. bei Lucanus cervus 0,008 m. m., bei Cleonus sulcirostris 0,001 m. m. Die Höhe der Prismen variirt . in einem und demselben Thiere. z. В. bei Lucanus cer- vus von 0,015 bis 0,025 m. m. Die Prismen legen sich an einander und bilden eine Schicht, auf welche andere folgen. Die Zahl der Schichten in der Cutis ist verschie- den: je dicker die Cutis, desto zahlreicher sind die Schich- ten und umgekehrt. Die Schichten der Cutis sind scharf von einander geschieden. Die Lagerung der Prismen in der Schicht ist sehr verschiedenartig. Sind die Prismen lang, so liegen sie alle einander parallel, sind sie kurz, so lagern sie sich auf andere Weise, und namentlich es entstehen aus mehreren parallelen Prismen, Bander, die gegenseitig sich unter Winkeln kreuzen; so ist es in den oberen Schichten der Cutis bei Cleonus sulcirostris (Fig. 14). Prismen einer und derselben Schicht sind sel- ten scharf von einander geschieden , z. B. bei Lucanus cervus, Cleonus sulcirestris, Lixus avenatus, in den 169 meisten Fällen verschelzen sie. Diese Verschmelzung ist indess selten so innig, dass die Cutisschicht ein amorphes Gebilde darstellen sollte (wie in der Cutis der vorderen Flügel von Blatta orientalis, in der Cutis von Colias edusae), meist finden sich zwischen den verschmolzenen Prismen stellenweise kurze parallele Streifen, die als Spuren der Grenzen von Prismen angesehen werden müs- sen, 2. В. bei Мера rubra, Scutellera cineta, Lycaena daphnis. In manchen Fallen ist der Bau der oberen Schichten der Cutis verschieden von dem der unteren, wie bei Cleonus sulcirostris. Die Prismen der Schichten lagern auf einander ver- schiedenartig. Manchmal sind die Axen der Prismen aller Schichten parallel unter einander, wie bei Cassida tigri- na, Scutellera cincta (!) . andere Mal kreuzen die Pris- menaxen der einer Schicht die der anderen unter rech- tem (z. B. bei Nepa rubra) oder spitzem Winkel (z. B. bei Lucanus cervus, Lixus avenatus) Sehr selten kreu- zen sich die Prismen in verschiedenen oberen Schichten der Cutis, indem sie in den verschiedenen unteren Schich- ten einander parallel bleiben. Eine ganz eigenthümliche Lagerung der Schichten beobachtete ich in der Cutis des Bauches und der Flügeldecken bei Cleonus sulci- rostris (Fig. 11). Die obere und untere Schicht der Cu- tis liegen hier parallel der Hautfläche, die mittlere Schicht ist gegen die Hautflàche unter einem Winkel von 45° geneigt. Diese mittleren Schichten bestehen aus (1) Da die Prismen in den Cutisschichten dieses Insectes nicht vollständig verschmolzen sind, so kann man nach dem Parallelismus der kurzen Streifen über die Stellung der Prismenaxen in verschiedenen Schich- ten urtheilen. Sollten sich die Streifen kreuzen, so ware es ein Be- weis für die Kreuzung der Prismenaxen. 170 parallelen Prismen, die in zwei nebeneinander liegenden Schichten unter rechtem Winkel sich kreuzen. Die harten Fliigel sind aus einer oberen und einer unteren Platte der Cutis gebildet, die an den Ràndern des Flügels in einander übergehen; jedes Kórpersegment hat eine ähnliche Bildung. An einigen Orten liegen die Schichten der Cutis nicht dicht an einander und bilden dadurch unvollständig ge- schlossene Räume. Der Form nach gleichen diese Räume einem ovalen bi-oder plan-convexem Glase. Sie- liegen grösstentheils neben einander und communiciren mit ein- ander. Solche Räume finden sich nicht nur in dem har- ten Flügel, sondern auch in den Brustringen, wie z. B. bei Scutellera eineta (Fig. 9). Im harten Flügel bilden sich die Räume nicht nur durch das Auseinanderweichen -der beiden Platten, sondern auch durch das undichte Anliegen der Schichten in jeder von den Platten, als bei Dytiscus marginalis (Fig. 10). In diesen ungeschlossenen Räumen liegen oft hohle Körper deren Wände aus mehreren concentrischen Schich- ten zusammengesetzt sind (Fig. 13, 12). Die oben ge- nannten Schichten des hohlen Körpers haben dieselbe Structur und Lagerung, als die der Cutis überhaupt. Sind die- Prismen in den Schichten der Cutis sichtbar , so sind sie es auch in den Schichten der Hohlkörper , z. B. bei Lixus avenatus, Cleonus sulcirostris (Fig. 13), sind die Prismen in den Cutisschichten verschmoizen, so sind es auch die des Hohlkórpers und man sieht sie weder bei verticalem noch bei horizontalem Durchschnit- te, als bei Lamia cruciata, Prionus coriarius, Мера ru- bra (Fig. 12). Die Hohlkórper liegen gewöhnlich so dicht in einer Reihe (oft zwei oder drei in einem ungeschlos- senen Raume), dass ihre Wande sich berühren und die 171 Schichten an der Berührungsstelle dunkel gefarbt er- scheinen und keine scharfen Grenzen zeigen. Wahrschein- lich halt Leydig diese Berührungsstellen für «säulen- artige: Commissuren», denn andere Bildungen , die ihnen entsprächen, konnte ich nicht auffinden. Er sagt: «in den «Flügeldecken der Kàfer bilden die Chitinschichten eine «obere und untere Lamelle, die an den Rändern in einan- «der übergehen, sonst aber einen Hohlraum übriglassen, «welche von Stelle zu Stelle durch säulenartige Commis- «suren unterbrochen wird , deren Axe, z. B. in Scara- «beus typhaeus, Lucanus cervus u. a. dunkel gefärbt «ist.» au Die genannten Räume können, ohne die Cutis zu durchschneiden , gesehen werden , selbst durch die Epi- dermis, wenn die Tegumente genügend entfarbt und dünn sind. In solchem Falle. kann man die unregelmissige Lagerung derselben in der Cutis beobachten. Die Grösse der Hohlräume ist sehr verschieden , so misst der Hohlraum in der Brust der Nepa rubra im grössten Durchmesser 0,12 m. m., im kleinsten 0,05 m. m. Die Flüssigkeit, die die hohlen Räume füllt, muss man mit Leydig für Blut halten. Manche Mal bilden die Tra- cheen in diesen hohlen Räumen blasenartige Erweite- rungen. In den Flügeldecken des Geotrupes nasicornis habe ich Erweiterungen der Tracheen und das sie um- spülende Blut beobachtet. An den Erweiterungen der Tracheen sah ich blasse durchsichtige Fäden, wahr- scheinlich Nerven, den blassen Stämmchen ähnlich, die Leydig an den Tracheen von Cantharis meranura be- merkt und für Nerven gehalten hat. Was die Canale in der Haut der Insecten betrifft, so kann ich folgendes zu den Beobachtungen von Leukart und Leydig zusetzen. 172 1) Die Oeffnungen der Canäle auf den Elytra befinden sich nur auf den oberen Flachen und niemals auf den unteren. | : 2) Die Canale reichen einige Mal nicht bis zur äusse- ren Fläche der Hautbedeckung, als bei Lethrus cepha- lotes. | 3) In manchen Fällen durchsetzen die Сапе nicht vollstandig die Cutis und ziehen sich von den unge- schlossenen Räumen bis zur Oberfläche der Haut, wie im Thorax der Scutellera cincta (Fig. 9). | 4) Ist die Hautoberfläche mit Haaren oder Schuppen besetzt, so óffnen sich die Canale nicht immer an ihrer Basis. Sie fehlen manche Mal ganz, wie in den Flügel- decken von Lamia cruciata und im Thorax der Vespa cincta, manche Mal finden sie sich in einem Theile des Körpers, während man sie in anderen vermisst, z. В. bei Prionus coriarius und Lamia. cruciata zeigen sie sich nicht in den Flügeldecken, während man sie in der Bauchhaut antrifft. Ich betrachtete. gleich Leydig die Cutis als Binde- gewebe; die Prismen der Cutis entsprechen den Binde- gewebsbündeln. IIl. Was die innerste Schicht der Haut anbelangt, so stimme ich den Beobachtungen Leydig's bei. IV. Die Haare und die Schuppen sind wesentlich gleich gebaut. Die Haarhóhle kann entweder an ihrer Basis offen sein, wie am Thorax von Gryllothalpa vulgaris , oder geschlossen, als bei Bombus terrestris, Lamia cru- ciata. Im ersten Falle óffnen sich die Hautcanäle an der Basis des Haares, im zweiten Falle sind entweder gar keine Canale vorhanden, oder sie reichen nicht bis zur Basis der, Haare. Die Höhle der Schuppen ist immer | geschlossen. : : 173 Die Anheftung der Haare und der Schuppen ist ver- schieden. : 1) Ist die Basis des Haares abgerundet oder in Com- munication mit einem Canale, so sitzt das Haar einfach in einer Vertiefung, was auch für die an der Basis zu- gerundeten Schuppen stattfindet, als bei Lepidopteren. 2) Hat die Basis des Haares oder der Schuppe eine Vertiefung , so' lagert in der ihr entsprechenden Grube der Cutis ein dichter, glassheller, keulenförmiger Stiel, dessen dünnes Ende in die Vertiefung des Haares oder der Schuppe eindringt. Die Höhle der Haare oder Schuppen ist in diesem Falle immer geschlossen. Solche p der Haare sah ich bei Lamia cruciata (Fig. , 17), der Schuppen bei Melolontha Fullo (Fig. m. Der genannte keulenförmige Stiel trennt sich leicht beim Lösen im Aetzkali. Seine Länge beträgt bei Lamia cruciata 0,011 m. m., der Dee der Keule —0,006 m. m., des Stieles —0,005 m. m. Die Keule ist entweder Нав oder zugespitzt. Charkow, d. 12 März, 1857. | № ь | Sm m Cm : 174 Erklarung der Abbildungen. . Zeigt die 1 und 2-te Modification der Oberhaut. Zeigt die 3-te Modification der Oberhaut. 4-te Modification der Oberhaut. 5-te Modification der Oberhaut. . 6-te Modification der Oberhaut. . 7-te Modif. d. Oberhaut. . S-te Modif. d. Oberhaut. . 9-te Modif. d. Oberhaut. Stellt einen verticalen Langsdurchschnitt der Brust von Scutel- lera cincta mit ungeschlossenen Höhlen und von ihnen begie- - nenden Canälen dar. Die Epidermis ist abgehoben. . Ist ein verticaler Querdurchschnitt von Flügeldecken des Dytis- cus marginalis mit vielen ungeschlossenen Ráumen. Ein verticaler Querdurchschnitt von Flügeldecken der Cleonus sulcirostris. In den oberen Schichten der Cutis sieht man die Querdurchschnitte der Prismen, in den unteren sind die Prismen verschmolzen, in der Mitte liegt eine zur Oberflache geneigte Schicht. : . Verticaler Querdurchschnitt der Thoraxhaut von Nepa rubra mit Hohlkórpern. - Dasselbe aus den Flügeldecken von Lixus avenatus. . Die Lagerung der Prismen in einer Hautschicht der Flügeldecken von Cleonus sulcirostris. Horizontaler Durchschnitt. . Ein Haar und ein keulenfürmiger Stiel aus den. Flügeldecken von Lamia cruciata. Eine Schuppe und ein keulenformiger Stiel aus den Flügeldecken von Melolontha Fullo. Verticaler Längsdurchschnitt der Cutis der Flügeldecken von Lamia cruciata. ~ESI RIES Ueber das Melampyrin, | Vow Минегм EicHLEr. Hiinefeld (*) fand, dass die zur Syrupsconsistenz ab- gedampfte Abkochung des Wachtelweitzenkrautes (Me- " lampyrum nemorosum L.) beim Erkalten eine krystalli- sirte organische Substanz abscheidet, die er später (*) als einen, zwischen Gummi und Zucker stehenden Kór- per erkannte, ihn Melampyrin benannte und einige Eigen- schaften desselben beschrieb. Er fand diesen Stoff stick- stofffrei, hat aber keine Elementaranalyse desselben an- gestellt. Seitdem hat das Melampyrin nicht die Aufmerk- . samkeit der Chemiker auf sich gezogen. | Die Darstellung gelingt leicht nach einer der folgen- den Methoden, doch würde ich der Methode III, die (') Journal für practische Chemie, Bd VII, pag. 234. (1836.) (3) Ibid, Bd IX. pag. 47. 176 on schneller zum Ziel führt, den Vorzug geben, und die unter II aufgeführte benutzen, wenn es sich zugleich han- delt, Bernsteinsiure zu erhalten. Die 1-ste Bereitungs- weise ist im Allgemeinen die von Hünefeld beschriebene. I. Blühendes Wachtelweitzenkraut wird scharf getrock- net, zerkleinert und zweimal mit Wasser ausgekocht, die vereinigten Abkochungen mit Bleizuckerlósung gefallt, "wodurch ein graugrüner, sehr voluminöser Niederschlag entsteht. Letzterer wurde durch ein Filter von der Flüs- sigkeit getrennt und mit Wasser ausgewaschen, um auf die, im Niederschlage enthaltene Säure untersucht zu werden. Das Filtrat wurde mit geschlàmmtem Bleioxyd gekocht, bis eine abfiltrirte Probe nicht mehr sauer rea- girte, und nach dem Erkalten filtrirt, das aufgelösste Blei durch Schwefelwasserstoff ausgefällt, die Flüssigkeit einige Zeit in der Wärme digerirt, vom Schwefelblei ab- filtrirt, zur dünnen Syrupsconsistenz abgedampft und zwei Tage hindurch einer Temperatur von 3 bis 6° C. aus- geseizt. Es hatten sich viele Krystalle gebildet. Die mit - den Krystallen gemengte dicke Mutterlauge wurde mit kaltem Wasser verdünnt, durch ein Filter von den Kry- stallen getrennt und letztere mit kaltem Wasser ausge- waschen. Als diese in kochendem Wasser gelöst wurden, blieb ein bedeutender körniger Rückstand, der durch ein Filter von der Flüssigkeit getrennt wurde. Aus letzterer setzten sich beim Erkalten kaum gefärbte Krystalle ab, die durch nochmaliges Umkrystallisiren vollkommen farb- los erhalten und als reines Melampyrin erkannt wurden. Der beim Auflösen des unreinen Melampyrins erhalte- ne Rückstand war gelblichgrau, in Wasser und Essig- säure schwer löslich, löste sich dagegen leicht in Salz - 177 und Salpetersäure. Auf Platinblech erhitzt, verkohlte es, entzündete sich später und verbrannte unter Erglimmen zu einer weissen Asche. Diese lôste sich in Essigsiure unter starkem Aufbrausen vollkommen auf, gab mit Gyps- lósung und Aetzammoniak keine, mit oxalsaurem und kohlensaurem Ammoniak weisse Niederschlage; die vom letzteren abfiltrirte Flüssigkeit hinterliess beim Abdampfen und Glühen keinen Rückstand; folglich bestand die Asche nur aus kohlensaurem Kalk. Um die organische Säure aus dem Kalksalze abzuschei- den, wurde es mit einer, mit Ammoniak versetzten Lö- sung von kohlensaurem Ammoniak digerirt, die.Flüssig- keit vom Niederschlage (*) abfiltrirt und bei ohngefähr 609 C. zur Trockne verdampft. Es blieb eine bräunliche krystallinische Salzmasse zurück, die, in Wasscr gelóst, mit gereinigter Thierkohle entfärbt wurde. Die abfiltrirte ~ helle Flüssigkeit gab beim Verdunsten farblose triklinoe- drische Sàulen, die folgende Reactionen zeigten: Auf Platinblech erhitzt, som de sie sich voll- kommen unter Verbreitung eines sauren, zum Husten reizenden Dampfes. Mit Kalilauge entwickelten sie Am- moniak. In Wasser gelóst, reagirte die Flüssigkeit sauer. Mit Ammoniak genau neutralisirt, zeigte sie folgende Reac- tionen: Salpetersaures Silberoxyd und Quecksilberoxydui, dessgleichen essigsaures Bleioxyd gaben weisse Nieder- schläge, letzterer löste sich beim Erwärmen der Flüs- sigkeit auf, schied sich aber beim Erkalten der Flüssig- (*) Dieser löste sich in Essigsäure unter Aufbrausen vollkommen auf, das Kalksalz hatte sich demnach durch kohlensaures Ammoniak yoll- kommen zerseizt. N 3. 1857. 2 19 178 keit amorph aus. Chlorbaryum, Chlorealeium und schwe- felsaures Kupferoxyd brachten keinen Niederschlag her- vor, dagegen gab Eisenchlorid einen voluminösen rost- farbenen Niederschlag , der in Essigsäure leicht löslich war. Alle diese Reactionen deuten auf, Bernsteinsàure. Zur Bestátigung musste ich aus dem Silbersalze das Atom- gewicht der Säure bestimmen. Ich fällte daher die Lö- sung des sauren Ammoniaksalzes mit salpetersaurem Sil- ^ beroxyd , wusch den erhaltenen Niederschlag aus me trocknete ihn bei Sr © f ich wollte durch Glühen im Porcellantiegel , wie ge- wohnlich , das Silbersalz zersetzen und aus dem zurück- bleibenden Silber das Atomgewicht der Säure bestimmen; allein das Salz blähte sich unter so starker Gasentwicke- lung, wobei ein Erglimmen die. Masse durchzog , auf, dass ein Verlust unmóglich umgangen werden konnte. Daher sah ich mich genóthigt einen andern Weg ein- zuschlagen, nàmlich den durch Zersetzung mit Salzsäure und Bestimmung des Silbers als Chlorsilber. 1) Zu dem Zwecke übergoss ich 1,702 Grm. bei 1009 C. cetrocknetes Silbersalz mit Salzsäure , erwärmte gelinde bis zur Verflüchtigung der überschüssigen Salzsäure , hierauf stärker (*) bis das zurückgebliebene Chlorsilber geschmolzen war. Das Gewicht desselben betrug 1,465 Grm. 2) 0,756 Grm. Silbersalz, ebenso behandelt , gaben 0,6515 Grm. Chlorsilber. AU (^) Hiebei zeigte sich auf der innern Seite des Deckels ет krystallinisches | Sublimat, in Wasser, Alcohol und Aether leicht loslich, sauer reagi- rend. > , 4 j | | { ) 1 179 Gefunden. eee ee Sees aes Berechnet, L II. Mittel. AgO 69,79 ‚ 69,63 69,71 69,67 Su 30,21 30,33 100,00. | 100,00. Folglich bestätigt sich hierdurch , dass die im Kraute enthaltene Säure Bernsteinsäure ist. . Der aus dem Absude des Krautes mit Bleizucker er- haltene Niederschlag war graugrün und sehr schleimig. Er wurde in Wasser vertheilt, mit Schwefelwasserstoffgas zersetzt, vom Schwefelblei abfiltrirt, eingedampft und der Rückstand mit Alcohol gefallt, wodurch viel s. g. Extractivstoff abgeschieden wurde, die abfiltrirte Flüssig- heit durch Destillation vom Alcohol befreit, der Rück- stand mit Wasser verdünnt und mit Thierkohle digerirt. Es entfärbte sich nur unvollständig; deshalb ward die Flüssigkeit nochmals mit Bleizucker unter Ammoniak- zusatz gefällt, der jetzt erhaltene blassgelbe Niederschlag ausgewaschen , mit Schwefelwasserstoff zersetzt und die abfiltrirte Flüssigkeit eingedampft. Es blieb eine bräun- liche Salzmasse zurück, die mit Aether ausgezogen wur- de. Beim Verdunsten der aetherischen Lösung blieb Bern- steinsäure zurück, die an der Flüchtigkeit, den Reactio- nen mit Eisenchlorid und Bleizucker, und dem oben angegebenen Verhalten des Bleiniederschlages bei ge- nannten Temperaturveränderungen leicht zu erkennen ist. Auch der durch Bleioxyd hervorgebrachte gelbliche Niederschlag enthielt Bernsteinsäure. 12° 180 II. Um eine Methode mufzuliud- n ‚ bei welcher а gleichfalls vortheilhaft die im Kraute in bedeutender : Quantität vorkommende Bernsteinsäure erhalten könne , schlug ich folgenden Weg ein: Das trockne zerschnittene Kraut wurde in einem Fasse mit Wasser, dem 1 pet Salzsäure zugesetzt worden, mittelst Dampf 1—1'/, Stunden gekocht, die Flüssigkeit abeeseiht und mit Kalkmilch bis zur schwach alkalischen Reaction versetzt, dann bis auf ein kleines Volum einge- kocht, filtrirt und der Rückstand mit heissem Wasser ausgesüsst. Das Filtrat gab beim Sättigen mit Salzsäure, um den Melampyrinkalk zu zersetzen, und fernerem Ab- dampfen eine reichliche Krystallisation von Melampyrin, das durch Umkrystallisiren farblos erhalten wurde. Der Kalkrückstand wurde in heissem Wasser vertheilt und allmählig Salzsäure bis zur schwach sauren Reaction zugefügt, dann aufgekocht, filtrirt und der Rückstand als bernsteinsauren Kalk betrachtet. Das Filtrat wurde mit Ammoniak neutralisirt und eingekocht, wobei noch eine Quantität Salz erhalten wurde. Der getrocknete bernsteinsaure Kalk wurde mit 60°), Schwefelsäurehydrat ‚und 10°/, Salpetersäure destillirt. Im Halse der Retorte. setzte sich eine bedeutende Quantität Bernsteinsäure an, ‘die in Wasser gelöst, mit dem flüssigen hellgelben De- stillate gemischt, unter Zusatz von etwas Salpetersäure eingedampft, über 40%, vom angewandten bernsteinsauren Kalke, reine farblose Bernsteinsäure lieferte. nie Die einfachste Methode zur Darstellung des Melam- pyrins ist folgende: Die Abkochung des Krautes wird mit Kalkmilch bis 181 zur stark alkalischen. Reaction versetzt, aufgekocht , durchfiltrirt, bis auf ein kleines Volum eingekocht und mit Salzsiure bis zur schwach sauren Reaction versetzt. Beim Erkalten und weiteren Eindampfen der Mutterlauge krystallisirt Melampyrin heraus, welches durch Umkry- stallisiren aus Wasser leicht rein erhalten wird. Es liess sich vermuthen, dass dieser Stoff auch in anderen Scrophularineen enthalten sei; Versuche, die ich in dieser Absicht angestellt habe, bestátigen dieses, namentlich findet es sich in Scrophularia nodosa L. und in Rhinanthus crista. galli L. j Eigenschaften des Melampyrins. Es krystallisirt in farblosen durchsichtigen Rhomben , die gewöhnlich zu Krusten vereinigt sind. Geruchlos , von weniger süssem Geschmacke als Milchzucker , bei einer gleich starken Lósung von Melampyrin und Milch- zucker in Wasser scheint erstere Lósung einen süsseren Geschmack zu haben. Spec. Gew. in Aether bestimmt — 1,466 bei 159 C. In kochendem Wasser ist es leicht lóslich. Als eine heiss gesättigte Lösung zwei Tage einer Temperatur von 159 C. ausgesetzt blieb, so hatte sich der grósste Theil Melampyrin krystallisch ausgeschieden; aus 8,602 Grm. der ,, von den Krystallen abgegossenen Flüssigkeit blieb beim Verdampfen 0,325 Grm. Rückstand; folglich ist 1 Theil Melampyrin in 95,5 Theilen Wasser bei 159 C. lóslich. 182 In Alcohol, selbst kochendem, ist es schwer löslich. Als eine heiss gesättigte Lósung von Melampyrin in Aleohol von 0,835 spec. Gew. zwei Tage einer Tempe- ratur von 15° C. ausgesetzt blieb , so hatten sich nur wenige kleine klare Krystalle abgesetzt. Als 7,5 Grm. der von den Krystallen abgegossenen Flüssigkeit ver- dampft wurden, blieb 0,0055 Grm. Rückstand, hiernach ist 1 Th. Melampyrin in 1362 Th. Alcohol von 0,835 sp. Gew. bei 15° C. lóslich. In Aceton, Chloroform, Holzgeist und Essigaether ist es sehr schwer lóslich , in Aether, Benzin, Terpentin- und Steinól unlóslich. Wird Melampyrin auf 1869 C. erhitzt, so schmilzt es ohne Gewichtsverlust (1) zu einer klaren farblosen Flüs- sigkeit, die beim Erkalten krystallinisch erstarrt, häufig hiebei blumenkohlartige Auswüchse bildend. Wird das geschmolzene Melampyrin in kochendem Wasser gelöst, so krystallisirt _es beim Erkalten der Lösung, wie es scheint , unverändert heraus, denn sowohl das auskry- _Stallisirte Melampyrin, wie auch der daraus bereitete Melampyrinbaryt besitzen dieselbe Krystallform wie das nicht geschmolzene Melampyrin und die daraus darge- stellte Barytverbindung. Bis 280° C. erhitzt, bräunt es : sich schwach, beim Erkalten erstarrt es aber wieder krystallinisch. 1,380 Grm. eine halbe Stunde lang der Temperatur von 276—984? C. ausgesetzt, verlor 0,0155 (^) 2,372 Grm. Melampyrin, in zusammenhängenden Krystallrinden bei gewohnlicher Temperatur an der Luft getrocknet, verloren: beim _ Schmelzen nur 0,006 Grm. an Gewicht, folglich nur die, zwischen den Krystallen befindliche Feuchtigkeit. | 183 Grm., folglich 1,123 Procent. Da sich das Melampyrin мере! bräunlich gefärbt hatte, so folgt, dass der Ver- lust von einer anfangenden Zersetzung herrührte. Wird es auf einem Platinblech erhitzt, so schmilzt es , kocht später, ohne sich bedeutend zu bräunen (die Dämpfe besitzen einen schwachen, gebrannten Zucker ähnlichen Geruch), dann entzündet es sich , brennt mit weisser Flamme und hinterlässt sehr wenig Kohle, die vollstän- dig verbrennt. Die wüssrige Lósung mit Hefe versetzt, geht nicht in Gáhrung über. Nachdem etwas Trauben- zucker zugefügt, und die Gährung des Zuckers ihr Ende erreicht hatte, wurde die Flüssigkeit filtrirt und einge- dampft. Beim Erkalten krystallisirte unverändertes Melam- pyrin heraus. Die Lósungen des ungeschmolzenen sowohl, wie auch des, bei 280? C. geschmolzenen Melampyrins wirken nicht auf das polarisirte Licht. Die ‚wässrige Lösung des Melampyrins wird durch folgende Reagentien nicht gefällt: salpetersaures Silber- oxyd, Quecksilberoxyd und Quecksilberoxydul; essig- sauren Baryt, Kalk, Kupfer- und Bleioxyd; Bleiessig , Quecksilberchlorid , Goldchlorid , Platinchlorid , Zinn- chlorür; doppelt Jodkalium, Kalk und Barytwasser. Wird Melampyrin mit verdünnter Schwefelsäure 2 Stunden ge- kocht, dann mit kohlensaurem Baryt gesättigt, aufgekocht, filtrirt und eingedampft, so krystallisirt alles Melampyrin unverändert heraus. Wird Melampyrin mit Kalilauge ge- kocht , so bleibt die Flüssigkeit farblos und nach der Neutralisation mit Essigsäure krystallisirt es wieder her- aus. Mit Kalilauge und schwefelsaurem Kupferoxyd ge- kocht, erhält man eine klare blaue Flüssigkeit. Melam- pyrin, mit Kalilauge und Quecksilberoxyd gekocht, re- ducirt letzteres nicht. Auch beim Kochen mit verdünnter a ньдия 184 Schwefelsäure und doppeltchromsauren Kali erleidet es keine Veränderung. Mit Natronkalk erhitzt, entwickelt es kein Ammoniak, folglich ist es stickstofffrei. I. 0,362 Grm. bei 186° C. geschmolzenes Melampyrin mit Kupferoxyd nach v. Liebigs Methode verbrannt , gaben: 0,254 Grm. HO = 0,028222 H. _ 0,500 Grm. CO, = 0,136363 C. II. 0,6355 Grm. bei 100° C. getrocknetes Melampyrin mit Kupferoxyd verbrannt, gaben: 0,452 Grm. HO — 0,050222 H. 0,877 Grni. CO, = 0,239181 C. III. 0,607 Grm. bei 186° C. geschmolzene Substanz mit chromsauren Bleioxyd verbrannt, gaben: 0,424 Grm. HO — 0,047111 H. 0,847 Grm. CO, — 0,231000 C. Berechnet. Gefunden. ee —— I. II. HI. - Mittel. 126-12 370697 . 34,669 31,637 ' 38,056. 972151 154-7155 7,853 7,891 577,902 2071761 ^ 7898 130 104 54,450 54,385 191. 100,000. 100,000. Hiernach unterscheidet es sich vom Mannit durch + HO und vom Phycit (?) durch + O. (!) Jahresbericht von J. у. Liebig und H. Kopp für 1852. pag. 676. 185 In Salpetersäure von 1,32 sp. Gew. löst es sich bei gelindem Erwármen leicht auf, und krystallisirt beim Erkalten, wie es scheint, unverändert heraus. Bei stärke- rem Erhitzen entweichen Dàmpfe von salpetriger Sàure, zuletzt wird der Rückstand von ausgeschiedener Schleim- säure breiartig. 2: Grm. Melampyrin, mit Salpetersäure behandelt, lieferten. 1,152 Grm. Schleimsäure und 0,146 Grm. bei gewöhnlicher Temperatur getrockneten oxal- sauren Kalk (Ca O, Ox + 2 HO.) = 0,112 krystalli- sirter Oxalsäure. Nitroverbindungen. Es scheinen mehrere derselben zu existiren, eine fliis- sige ölartige, eine krystallinische, in Alcohol und Aether lösliche und eine pulverfórmige, in Alcohol und Aether fast unlösliche Verbindung. Wird gepulvertes Melampyrin in kalter Salpeterschwefelsäure eingetragen, so löst es sich zu einer trüben ölartigen Flüssigkeit auf, die beim Verdünnen mit kaltem Wasser (am besten Eis) _sich ausscheidet, und, nach gehórigem Auswaschen mit Wasser sich in Alcohol oder Aether unter Zurücklassung eines weissen Pulvers auflóst. Dieses weisse Pulver wird fast nur erhalten, wenn 1 Theil Melampyrin mit nur 6 Theilen des Gemisches aus gleichen Volumen Salpeter- säurehydrat und Schwefelsäurehydrat übergossen, und hóchstens ein Tag lang bei móglichst niederer Temperatur - in Berührung gelassen wird. Während der Zeit scheidet es sich aus dem Gemische ab und wird durch Auswa- . schen , erst mit kaltem , dann mit heissem Wasser, zu- letzt durch Auskochen mit Alcohol und Aether gerei- nigt. Es stellt ein weisses Pulver dar, welches beim 186 Erhitzen nur schwach verpufft, hiebei Kohle hinterlas- send. Wird es mit Schwefelammonium übergossen, so entwickelt es zuerst unter starkem Aufbrausen Schwefel- wasserstoffgas, dann trübt sich die Flüssigkeit von aus- geschiedenem Schwefel und bis zum Verschwinden des Geruchs nach Schwefelwasserstoff erhitzt, vom ausge- schiedenem Sehwefel abfiltrirt und weiter verdampft, setz- te wasserhelle sechsseitige Säulen ab, die ich anfanglich für einen, den Zininschen Basen ähnlichen Körper hielt, da die Lósung alkalisch reagirt. Als ich einige Salze dieser vermeintlichen Base darstellen wollte, fand ich, dass es eine Verbindung von Melampyrin mit Ammoniak oder vielmehr Ammoniumoxyd sei. Da es sich nicht di- rect durch Lósen von Melampyrin in Ammoniakflüssig- keit, wohl aber durch Zersetzung des Melampyrinbaryts mit kohlensaurem Ammoniak darstellen liess, so scheint hierin ein neuer Beweiss zu liegen, dass die Ammoniak- flüssigkeit kein Ammoniumoxyd , -sondern unverändert absorbirtes Ammoniak enthalt. - Wird. zerriebenes Melampyrin mit 10 — 15 Theilen Salpeterschwefelsäure übergossen, und 2—3 Tage lang bei 20—25° C. digerirt, dann mit kaltem Wasser aus- gewaschen, so erhalt man nur wenig pulverfórmiges , dagegen mehr in Aether lósliche Nitromelampyrine. Lóst man die erhaltene Substanz in Aether, und lässt die fil- trirte Lósung freiwillig verdunsten, so bleibt ein óliger " Rückstand, der beim längeren Stehen in der Kälte theil- weise krystallinisch erstarrt, und eine ólige Verbindung zurücklàsst, die selbst bei wochenlangem Stehen an der Luft keine Krystalle mehr absetzt. Die krystallinische Verbindung schmilzt bei gelindem Erwármen zu einer ölartigen Flüssigkeit, die beim Erkalten längere Zeit ` 157 flüssig bleibt, aber bei Berührung mit einem spitzigen Kórper vom Berührungspunkte aus krystallinisch erstarrt. Die mit Aether gewaschene krystallinische Verbindung in Aether gelöst, hinterlässt beim Verdunsten Krystalle, ohne Bildung einer öligen Flüssigkeit. Hieraus scheint hervorzugehen, dass bei der Behandlung des Melampy- rins mit Salpeterschwefelsäure sich drei Substitutions- producte bilden. Die flüssige sowohl, wie auch die kry- stallinische Verbindung explodiren beim Berühren mit einem glühenden Eisendrathe stärker als das pulverfór- mige in Aether unlösliche Nitromelampyrin , so dass wahrscheinlich, wie auch aus den Erscheinungen bei der Bereitung dieser Körper zu schliessen, im pulver- förmigen Nitromelampyrin weniger H durch NO, ersetzt sei als in den beiden anderen. Verbindungen mit Basen. Melampyrin bildet mit Basen Verbindungen, die denen des Mannits und Rohrzuckers analog sind; namentlich , - sind die Verbindungen mit den Alkalien und Alkalischen Erden in Wasser löslich, die der schweren Metalloxyde unlöslich. Melampyrinammoniumoxyd. Wird Melampyrin in heis- ser Ammoniakflüssigkeit gelöst, so krystallisirt es beim Erkalten sowohl, wie auch beim Abdampfen der von den Krystallen abgegossenen Flüssigkeit unverändert her- aus. Selbst als ein Theil Melampyrin mit 10 Theilen Ammoniakflüssigkeit in einem Glassrohre eingeschmol- zen, und das Rohr in einem Oelbade eine Stunde lang bei 120° C. erhalten wurde, krystallisirte beim Erkalten reines Melampyrin heraus. Wie ich die Verbindung aus 188 dem pulverfórmigen Nitromelampyrin durch Behandlung mit Schwefelammonium erhielt, habe ich oben angece- ben; gleichfalls erhält man es, wenn Lósungen von Me- lampyrinbaryt oder Melampyrinkalk mit kohlensaurem . Ammoniak zersetzt, die Flüssigkeit einige Zeit gekocht und vom Niederschlage abfiltrirt wird. Beim Verdampfen des Filtrats erscheinen wasserhelle, gerade sechsseitige Säulen , die bei 100° C. kein Ammoniak verlieren , bei stärkerem Erhitzen unter Ammoniakentwickelung ver- kohlen, ohne vorher zu schmelzen. Mit Kalkhydrat zer- rieben, entwickeln sie Ammoniak, mit Säuren Ammoniak und freies Melampyrin liefernd. In Wasser sind dıe Kry- stalle leicht löslich, die Lösung reagirt alkalisch. Melampyrinkali. Wird Kalihydrat in Weingeist gelöst, Melampyrin zugesetzt und erwärmt, so löst sich eine bedeutende Quantität desselben auf, und bei längerem Stehen scheiden sich concentrisch gruppirte Nadeln von Melampyrinkali aus, die sich in Wasser sehr leicht 15- sen, aus der Luft Kohlensäure und Wasser anziehen , und endlich in ein, durch Krystallisation zu trennendes Gemische von Melampyrin und kohlensaurem Kali wer- - den. Das Melampyrinkali ist von hóchst atzendem alka- lischen Geschmacke. | Melampyrinnatron. Das Verhalten gegen Natron ist dem gegen Kali ähnlich, nur ist die Verbindung in Alcohol weniger leicht löslich , krystallisirt in sehr kleinen fla- ~ chen Nadeln. | Melampyrinbaryt. Wird Barythydrat, Melampyrin und . Wasser zusammen erhitzt, so erhält man eine klare Ló- sung , aus der sich beim Erkalten Melampyrinbaryt in 189 sechsseitigen Säulen mit pyramidaler Abstumpfung der Erdkanten ausscheidet. In Wasser , besonders heissem , leicht lóslich, in Alcohol schwer lóslich, doch aus der wassrigen Lósung durch Alcohol nicht fallbar. 1,145 Grm. verloren bei 1209 C. 0,306 Grm. Wasser, (= 26,725 Procent), der Rückstand geglüht , mit Sal- petersiure und Schwefelsäure befeuchtet und nochmals ‚ geglüht, gab 0,558 Grm. Ва О, SO, = 0,36658 Ba O. Berechnet. Gefunden. Cen 0. 191,0 40,644 2 Ba O 153,2 32,582 32,051 14 HO 126,0 26,797 26,725 410,2. 100,000. Melampyrinkalk. Verdünnte Kalkmileh 16556 Melampy- rin leicht auf, es gelang mir aber nicht, die Verbindung frei von Melampyrin oder überschüssigen Kalk zu er- halten. Mit Magnesia konnte ich keine Verbindung erhalten. Als Melampyrinlósung mit Magnesia gekocht, die erkal- tete Lósung filtrirt, der Rückstand mit Wasser ausge- waschen und sämmtliches Filtrat eingekocht wurde, kry- stallisirte beim Erkalten reines Melampyrin aus, und die Mutterlauge enthielt nur Spuren von Magnesia. Der Rückstand auf dem Filter erwies sich als Magnesia- hydrat, frei von Melampyrin. Auch eine mit Salmiak und Ammoniak versetzte Lósung von Chlormagnesium wurde durch Melampyrinlósung nicht gefällt. Melampyrinblecoxyd. Setzt man zu ammoniakalischer Bleizuckerlósung wassrige Melampyrinlósung zu, so er- 190 ' halt man einen weissen Niederschlag , der mit Kohlen- siurefreiem Wasser ausgewaschen, und bei 100° C. im Wasserstoffgasstrome getrocknet, ein weisses, wenig abfärbendes Pulver darstellt. 0,877 Grm. dieser Verbin- dung geglüht, mit Salpetersäure übergossen, abgedampft, mit Schwefelsäure versetzt, eingedampft und abermals geglüht, hinterliessen 0,925 Grm. Pb О, SO; = 0,68126 Grm. Pb O. Die Formel C,, H,, О, + 6 Pb О erfordert 77,837 Procent Pb О, der Versuch gab 77,68 Procent. Melampyrinkupferoxyd. Melampyrinlósung wird durch Cuprum ammoniacale hellblau gefällt. Der Niederschlag mit schwach ammoniacalischem Wasser bis zur Entfer- nung der Schwefelsäure gewaschen, wurde bei 100° C. getrocknet , grün. ‚0,355 Grm. wurden geglüht, der Rückstand mit Salpetersäure befeuchtet und abermals geglüht. Es wurden 0,185 Grm. Си О erhalten, die sich bei der Untersuchung frei von Schwefelsäure zeigten. Die Formel C,, H,; O,, + 6 Cu О verlangt 55,49 Procent Cu O, erhalten wurden 55,254 Procent. Eine Verbindung von Melampyrin mit Silberoxyd konn- te ich nicht erhalten. Melampyrinschwefelsüure. In concentrirter Schwefelsáure lóst sich Melampyrin zu einer farblosen Flüssigkeit, die sich in der Wärme allmählig braun färbt. Diese mit Wasser verdünnt, mit: kohlensaurem Bleioxyd gesättigt, liefert nach dem Fil- iriren eine farblose Flüssigkeit, die bei sehr gelinder ————————À——w—á "S a M — 191 Wärme eingedampft, dann mit Schwefelwasserstoff zer- setzt wurde. Die vom Schwefelblei abfiltrirte Flüssigkeit stellte nach dem Eindampfen eine schwach gelbliche sy- rupsartige Flüssigkeit dar, von saurem, etwas bitterm Geschmack. In der Hitze zersetzt es sich unter Schwar- zung und Entwickelung schwefliger Säure. Melampyrinschwefelsaurer Baryt. Die rohe Melampyrin- schwefelsäure mit Wasser verdünnt, durch kohlensauren Baryt gesáttigt, vom gebildeten schwefelsauren Baryt ab- filtrirt und bei sehr gelinder Warme eingedampft, hin- terliess eine terpentinahnliche Masse von Melampyrin- schwefelsaurem Baryt, die selbst im Vacuo bei 40—50? C. sehr langsam austrocknete. Es blieb eine zersprungene summiähnliche klare, kaum gelblich gefärbte Masse, in Wasser leicht, in Alcohol nicht löslich, aus der wässri- gen Lósung durch Alcohol als terpentinähnliche Masse fallbar. Bei 100° C. zersetzt es sich in schwefelsauren Baryt und freie Schwefelsäure, die ihrerseits auf die or- ganische Verbindung zersetzend einwirkt, schweflige Säure entweicht und der Rückstand farbt sich schwarz. 0.537 Grm. Melampyrinschwefelsaurer Baryt hinterlies- sen beim Glühen, Befeuchten des Rückstandes mit Sal- petersäure und Schwefelsäure und abermaligem Glühen 0,298 Grm. Ba О, SO, = 0,1949 Grm. Ba O. 0,482, Grm. mit salpetersaurem Baryt und Barythydrat gemischt geglüht, die zurückbleibende Masse mit ver- dünnter Salpetersáure ausgezogen, hinterliessen 0,531 Grm. Ba О, SO, = 0,182 SO,. Hiernach scheint die Zusammensetzung des melampyrinschwefelsauren Baryts 3 Ba О, 650; + €,, H,, Oj zu sein. 192 Berechnet. Gefunden. (LAI RE CEE mus 0 5H. 05 gt 104,0. ree 25,876 - 3 Ba O 229,8 36,257 36,454 6 SO, 240,0 37,867 37,792. 633,8. 100,000. Melampyrinschwefelsaurer Kalk, wie das Barytsalz dar- gestellt, aus der wässrigen Lösung durch Alcohoi nicht fallbar, sonst dem Barytsalz àhnlich, nur noch langsa- mer trocknend. Die Lósung wird durch salpetersaurem Silberoxyd, salpetersaurem Quecksilberoxydul und basisch essigsaurem Bleioxyd nicht gefällt. Schlussbemerkungen. Betrachten wir jetzt das Melampyrin seinen Eigenschaf- ten nach, so finden wir die grósste Aehnlichkeit mit den Süssstoffen, namentlich mit Mannit, dem es auch in der Zusammensetzung nahe steht. Die gróssere Aufléslichkeit : in Wasser als in Alcohol, der süsse Geschmack, die Fä- higkeit, mit starken Basen Verbindungen einzugehen, mit Schwefelsäure sich zu einer gepaarten Säure zu verbin- den, mit Salpeterschwefelsäure Nitroverbindungen gebend, aus denen es durch Schwefelammonium wieder zu ge- winnen ist, stellen es unmittelbar neben Mannit. Es un- terscheidet sich von letzterem vorzüglich dadurch, dass eine heiss gesättigte Lösung von Mannit in Alcohol beim Erkalten vollstandig zu einer asbestartigen Masse erstarrt, die ebenso dargestellte alkoholische Melampyrinlösung beim Erkalten nur wenige klare Krystalle ausscheidet. Vom Sorbin unterscheidet es sich vorzüglich durch die geringere Auflöslichkeit in Wasser und durch das Ver-: 193 halten gegen Salpetersäure, die mit Sorbin nur Oxalsäure giebt; endlich durch die Bräunung einer erhitzten Lösung , - von Sorbin in Kalilauge. Inosit unterscheidet sich hinlänglich durch die 16,7 Procent Krystallwasser, die es bei 100? C. verliert und durch den Farbenwechsel der mit weinsaurem Kupfero- xyd und Kali versetzten Lösung bei öfters wiederholtem Erhitzen. Quereit schmilzt erst bei 235° C, liefert mit Baryt eine nicht krystallisirbare Verbindung und mit Salpetersäure erhitzt, nur Oxalsäure. | Phycit schmilzt schon bei 112° C. und beginnt bei 160? zu sieden, liefert mit Schwefelsäure eine gepaarte Säure, die mit Baryt ein krystallisirbares Salz giebt. Mit Salpetersäure erhitzt, entsteht Oxalsäure. 2 Dulcin (Dulcose) unterscheidet sich durch 98 Krystall- . wasser, die aus ihm bei einer Temperatur einige Grade über 190° C. entweichen. Einige Eigenschaften des Melampyrins, verglichen mit den des Mannits, Rohrzuckers, Traubenzuckers und Milch- zuckers habe ich in folgender Tabelle zusammengestellt, Da mehreren dieser Süssstoffe wie Mannit, Quercit etc. die Endsylbe it angehángt ist, so würde ich vorschlagen, den hier beschriebenen Kórper Melampyrit zu nennen, damit schon der Name einigermassen anzeige, mit wel-. chen Substanzen dieser Stoff die allgemeinen Eigenschaf- ten gemein hat. | 22059 ОД. 13. 194 Tabellarische Zusammeng | , des Melampyrins, verglichen mit den des Мапи Melampyrin. Mannit. | RE | d Spec. Gew. 1,466 (*). Spec. Gew. 1,385. | Spec. dew] | zio ROC ta НЫНЕ А Ne AUG |_. CSSS Schmilzt bei 186° C. Schmilzt bei 166° C. e Schmilzt bei 1 Theil lóslich in 25,5 Theilen| 1 Theil lôslich in 5,5 Theilen| In weniger Wasser von 15° C. i Wasser von 15° C. Wasser loslict Die gesattiste Lösung von Me-| Die gesättigte Lösung von Мап- Wie Melamp# lampyrin in kochendem Alcohol|nit in kochendem Alcohol von der von den KE von 0,833 sp. Gew. setzt beim Er-|0,835 sp. Gew. erstarrt beim Er- Lösung '/, in .kaiten nur wenig Krystalle ab.|kalten völlig zueiner asbestartigen | Î | Die Flüssigkeit behält bei 13° C.| Masse. Die von den. "Krystallen 'ab-| | Е Melampyrin in Losung. gepresste Flüssigkeit '/..; in Lö- sung. Die wässrige Lösung mit Queck-| Verhält sich wie Melampyrin. Verhalt sich silberoxyd und Kali gekocht, ver- andert sich nicht. Die wässrige Lösung mit schwe-| Verhält sich wie Melampyrin. Verhält sich felsaurem Kupferoxyd und Kali gemischt, liefert eine klare blaue Flissigkeit, die sich beim Aufko- chen nicht verandert. (') Die Versuche, bei denen die Namen der Experimentatoren oder die Quellen. von r einiger Eigenschaften zuckers, Traubenzuckers und Milchzuckers. Traubenzucker. Milchzucker. 4 enheit). Spec. Gew. 1,386(Lowig’s Chem.| Spec. Gew. 1,543 (Löw. Chem. I. 424.). I. 392.). Verliert bei 120? C. "Wasser, bräunt sich bei 175°, entwickelt Schmilzt bei 100? (Low. Ch. I.|fortwährend Wasserdämpfe, erst 424. ). bei 203? unter Aufblahen zu einer braunen Flüssigkeit schmelzbar. eichen Menge| In1'/, Theil Wasserlóslich(Lów.| In 7 Theilen kalten Wassers Chem. der org. Verb. I. 424.). löslich. idelt, blieb in| Wie Melampyrin behandelt blieb| Verhält sich wie Melampyrin. abgegossenen in der, von den Warzenfórmigen|In der von den klaren Krystallen Krystallen abgegossenen Flüssig-|abgezossenen Flüssigkeit blieb keit '°/,, in Lösung. [256 in Lösung. 456 npyrin. Die Lósung des Traubenzuckers| Verhalt sich wie Traubenzucker. | mit Kali und Quecksilberoxyd ge- | kocht, farbt sich unter Ausschei- dung von metallischem Quecksilber braun. pyrin. Die wässrige Lósung mit schwe-| Verhält sich wie Traubenzucker. H felsaurem Kupferoxyd und Kali gemischt, liefert eine klare blaue Flüssigkeit, die beim Erhitzen von aus geschiedenem Kupferoxydul gelb wird. ‘e Angaben entlehnt, nicht beigestellt sind, habe ich angestellt. 13° Beobachtungen über die Metamorphose eines jüngern Gypses aus Gebirgsarten des Westuralschen Kupfersandstein's (Systéme Permien) von Mason WANGENHEIM V. QUALEN. — mom P Der schwefelsauere Kalk ist ein Gebilde, das oft un- beachtet und in der Regel ohne paläontologische Deutun- gen, wie ein geologischer Wanderstern, alle Formationen durchstreicht , in verschiedenen Formen und Farben, derb und körnig schuppig, krystallinisch, faserig’ ete. oft in dichten Massen, stockfórmig und cavernos (Schlotten- gyps) und noch ófterer in wunderschóner Schichtung auf- tritt, wenigstens ist dies letztere in Russland sehr oft der Fall. So vielseitig aber auch das eigentliche Entste- hen des Anhydrits und Gypses schon besprochen worden ist, so hat sich dennoch auf diese Frage bis jetzt: noch keine positiv klare und mit wissenschaftlicher Schärfe begründete Antwort bilden kónnen. Humboldt, als die er- ste Autorilat in dieser Sache, sagt: (Kosmos I. p. 277.) der Gyps ist den in der Urzeit schwefelsaueren Dàmpfen zuzuschreiben. Die Umwandelung in Gyps ist mit dem Eindringen von Steinsalz und Schwefel verwandt. Lyel 197 glaubt, (Reise in Nordamerika p. 336.) dass ein dort gefundener Gyps eine ursprüngliche , und keine durch Kalkstein umgewandelte: Bildung sei. Charpentier (Leon- hard's L. der Geol. p. 379.) stellt einen merkwiirdigen Fall auf, aus dem herzuleiten wäre, dass Anhydrit und Steinsalz auf eine eruptive Art entstanden ware, und v. Alberti (Monographie des bunten Sandstein’s 1834. p. 304.) glaubt sogar der Anhydrit oder Gyps sei in Form eines Schlammes eruptiv aufgestiegen, und auch F. Hoffmann ist der Meinung einer eruptiven Natur. Gegen diese Ansichten aber, dass nàmlich der Gyps eine durch Feuer entstandene und in diesem Sinne eruptive Bildung sei, haben sich viele Geologen ausgesprochen , unter andern 'G. Bischof und besonders Professor Petzhold , welcher in seinem Werke: (Geologie p. 334.) die plutonische Entstehung des Gypses mit überzeugenden Gründen zu- rückweist, wohl aber (pag. 66 und 339.) einen Urgyps annimmt, wo schwefelsauerer Kalk und salzsaueres Na- tron zu den Gebilden gehören, welche ihre Entstehung den ersten chemischen Einwirkungen des saueren Ur- weltmeers verdanken, so dass wohl dieser Urgyps als das älteste chemisch - neptunische (also nicht pyrogene!) Gestein zu betrachten ist. Cotta (Geologie pag. 150.) ist der Meinung: dass sich Gyps wohl nur sehr selten durch Niederschlag. in Wasser gebildet, viel häufiger aber das Entstehen des Gypses als Folge der Umwan- delung durch Schwefelkiese entstanden, dass jedoch alle grössere krystallinischen gewöhnlich stockförmigen Gyps- massen durch Einwirckung aus dem Erdinnern aufstei- gender Dämpfe (auf Kalkstoffe) — also gewissermaassen eruptive, aber nicht heissflüssig — entstanden sind; und dass diese Gypsmassen dann, später durch Wasser viele Translokationen ihrer Theile erlitten haben. Nauman in 198 seinem vortrefllichen Werke: (Lehrbuch der Geognosie pag. 748.) sagt: der Gyps sei in vielen Fallen aus An- hydrit entstanden, in zahllosen-anderen Fallen aber un- mittelbar aus einer wässerigen Auflösung herauskrystalli- “sirt; dahingegen sei es aber auch gewiss, dass vieler Gyps durch Zersetzung von Schwefelwasserstoff bei Anwesenheit von Kalkerde gebildet wurde, und p. 679, dass der Ur- typus des Gypses, der Anhydrit, aus wasserfreiem schwe- felsauerem Kalk besteht, welcher Wasser anzieht, und sich dann in Gyps umwandelt. G. Bischof (Nauman Lehrb. d. Geognosie. 1 Theil, pag. 798.) bekämpft die Ansichten vieler Geologen sehr nachdrücklich , dass der Kalkstein durch unmittelbar aus dem Erdinnern aufge- stiegene Schwefelsáuere zu Anhydrit oder Gyps meta- morphosirt worden sei. Der Gyps an sich selbst ist in der Regel ohne leitende Versteinerungen , und da er in allen neptunischen Zonen, von der ältesten bis zur allerjüngsten erscheint, so giebt er den Paläontologen kein Erkennungszeichen seiner Heimath , doch finden auch Ausnahmen statt. Nach Elie de Beaumont, Vogt und andern enthàlt der Mergel-Gyps im Pariser Becken Mollusken und eine Unmasse der Knochen von Thieren “aus der Eocen-Periode. Ehrenberg fand: (Mineral. Jahr- buch 1845. p. 491) in einem Gyps mit kreideartigem Mergel, kieselschalige Polygastern und nach Leonhard (Geologie pag. 188) wurde bei Aix (Provence) im Gypse Paludinen, Planorben, Insekten und Fischreste gefnnden, so dass nach diesen Deutungen es sogar scheint, dass der dortige Gyps einer Diluvial-Periode angehóren dürf- te. Hàufiger als fossile Ueberreste finden sich im Gypse wohl hier und da accessorische Bestandtheile, als: Trüm- mer von Gebirgsarten, Glimmer, Talk, Kiesel, Steinsalz, Schwefel, auch Fahlerz, Eisenkies, Zinkblende, und am 199 westlichen Ural auch Spuren von kohlensauerem Kupfer- grün und kleine Knollen und dünne Straten von Feuer- steinen. So schwankend und oft sich widersprechend sind nun die Ansichten der Geologen über die Art und den Grund der Bildung des Gypses , und dies ist bei den Riesen- schritten , mit denen seit ein paar Lustren die Geologie über den Erdhoden hinschreitet, fast zu verwundern und lässt sich wohl nur dadurch erklären , dass noch - nicht alle Data gesammelt sind und es an vielen Orten noch an speciellen Beobachtungen über den Gyps fehlt, der bei manchen geologischen Forschungen nur so un- gefähr als eine Zugabe betrachtet wird. Dieses Gebilde, welches weniger dem Chemiker, aber mehr dem Geo- gnosten und Geologen als eine rathselhafte Sphinx er- scheint, würde, wenn mehr specielle aus allen Theilen der Erde gesammelte Beobachtungen vorhanden , wohl näher erkannt werden, um über ihr metamorphisches Entstehen ein bestimmteres Urtheil fällen zu können. Da ich nun so viele Jahre meines Lebens am westlichen Abhange des Ural-Gebirges verlebte und den dortigen Gyps in eigenthümlichen Erscheinungen beobachtete, so glaube ich der Wissenschaft zu nützen, wenn ich auch nur einen ganz kleinen Beitrag zur Monographie des Gypses in jenen fernen Gegenden liefere; um aber die ' Sachlage deutlicher übersehen zu können , ist es wohl nothwendig, vorher durch ein paar Worte die vorherr- schenden Gebirgsarten des westlichen Orenburgischen Gouvernements, darzustellen. _ In der Tiefe der Formation befindet sich die untere grosse Schichtenreihe des westuralschen Kupfersandsteins (Systéme permien) wo z. B. in der Nàhe des Flusses Be- laja, der Kupferhütte Woskresensk und andern Orten 200 der dunkelrothe eisenhallige Sandstein am westlichen Rande des Uralgebirges unmittelbar auf dem Kohlenkalke abgelagert und von ihm mit emporgehoben wurde. An andern Orten erscheint aber unmittelbar auf die Kohlen- Gebilde der alte massige Gyps mit Héhlen-Bildung, mit- unter auch Gyps in plattenartiger Schichtung, ferner die untere Kalksteinstraten, jedoch in rein örtlicher _Abla- gerung eine immerwährende Abwechselung rother, róth- licher, brauner und grauer Sandsteine , in grossen Fló- _tzen, leberbrauner Thon und blauer Letten-Mergel, ver- schiedene Sand- und Mergelschiefer in kleinen Schichten die Sandsteine durchsetzend, nicht selten kleine Ablage- rungen von Schieferkohle oder Russstreifen. Grosser . Reichthum an kohlensauren Kupfererzen, z. B. bei Kar- gala unweit des Ural's bei Orenburg, Conglomerat- Bil- dung oft:mehrere Faden mächtig, doch nur local und inselfórmig, so wie auch örtlich eine Unmasse fossiler . Holzstimme, die gewóhnlich sehr reich mit Kupfergrün durchzogen sind und als Erze in die Schmelzófen wan- dern. Diese erste Schichtenreihe ist näher zum Uralge- birge mehr entwickelt, die Gebirgsarten erscheinen in grossen Flótzen, mischen sich unter einander und keilen sich gegenseitig aus, verschwinden oft gänzlich und er- ‚scheinen in veränderter Mischung an einem anderen Orte wieder, so dass es unmöglich ist, in diesem immerwäh- renden Wechsel, einen selten geognostischen Horizont zu finden. In der Regel aber enthält diese untere Schichten- reihe, wie gesagt, machtigere Massen, ist mehr Kiesel- und Eisenhaltig und weniger mit Kalkstein gemischt. In der zweiten höher auflagernden Schichtenreihe und weiter vom Uralgebirge entfernt, treten die weissen und grauen Sandsteine und’ überhaupt der Kalkgehalt mehr hervor, die rothe eisenhaltige Farbe verschwindet oder wird sel- 201 tener, einzelne oder mehrere Kalksteinstraten verschie- dener Mischung, Farbe und Härte und selten in grosser Mächtigkeit, erscheinen hier und da ohne ein bestimm- tes Ablagerungs-Niveau. Gebirgsarten der untern Schich- tenreihe als der rothe, réthliche tnd braune Sandstein, der leberbraune Thon und der blaue Letten-Mergel, er- scheinen auch hier, mischen sich unter einander und dann und wann findet sich auch eine mergeliche Schic- ferkohle oder Russtreifen von kaum ein paar Zollen Mäch- tigkeit, doch sind diese Gebirgsarten in der Regel mehr mit Kalk gemischt, erscheinen schon seltener in mächti- gen Flótzen, und in den hóhern Lagen fast immer in kleinen Schichten, die verschiedenen Kalk-, Thon- und Sandmergelstraten mit geringer Máchtigkeit, sind in dieser Zone recht eigentlich zu Hause; die Kupfererze aber, ob- gleich noch órtlich in grosser Verbreitung, werden in der Regel immer ärmer, je weiter man sich vom Ural entfernt, und verschwinden endlich in Westen gànzlich. Hier nun in dieser obern Region und gewóhnlich an den Flussufern und Bergabhängen erscheint der in feinen Straten schön geschichtete Gyps, den ich nach meiner festen Ueberzeugung für ein jüngeres metamorphisches Gebiide halte. Zuletzt erwähne ich auch noch einer klei- nen órtlichen Ablagerung von kreideartigen Mergeln, ein- zelnen Kalkschichten und einen oder einige viel Kiesel- stoff enthaltende poróse Tuffstraten, welche oft unmittel- bar unter der Dammerde ablagern. Nàher am Uralgebir- ge habe ich diese Kreidemergel, die oft ап Keuper-Mer- gel erinnern, nicht vorfinden kónnen, wohl aber an ei- nigen Orten westlicher. Ob diese kleine Ablagerung jün- geren Ursprungs ist, wie ich oft vermuthete, bleibt un- entschieden; sie enthalt durchaus keine Kupfererze, und ob ich gleich Jahre lang forschte, so habe ich doch nie 202 die geringste Spur fossiler Ueberreste in derselben ent- decken kénnen, vielleicht aber, dass bei den unendlich grossen Raumverhältnissen des Systeme permien, wo al- le Ablagerungsformen so sehr wechseln, früher oder spä- ter doch auch diese kleine Ablagerung irgendwo deut- licher hervortreten wird, um genauer erkannt zu wer- den. Eine scharfe Abgränzung dieser Schichtenreihen oder Gruppen ist nun wohl nicht vorhanden, da die Ueber- ginge in den verschiedenen Lokalitüten auch verschieden- artig auftreten; so dass hei der ganzen Ablagerung nur ein allgemeiner Habitus angedeutet ist, der ein «Unten» und ein «Oben» bezeichnet, der alier von einem geiibten Auge — je lànger in der Formation geforscht wird — immer erkannt werden kann. Der Gyps, so wie: ich ihn seit so vielen Jahren in den Gegenden der westlichea Abdachung des Uralgebir- ges beobachtete, besteht nach meiner Ueberzeugung aus älterem und jüngerem Gypse; beide mögen metamorphi- sche Bildungen sein, der jüngere ist es aber unbezwei- felt. Der ältere Gyps lagert im Systeme permien immer in den Tiefen der Formation und ist am Uralgebirge an . vielen Orten unmittelbar auf den Bergkalk abgelagert, ich. entdeckte denselben am Uralrande und ganz in der Nàhe des Bergkalks unweit des Kirchdorfes Petrowka bei der Kupferhütte Bogojawlensk und vielen anderen Lokalitäten, doch findet er sich auch an vielen Orten weiter nach Westen und weit entfernt vom Ural, z. B. bei der Poststation Japrikowa, wo er in der Niederung des westlichen Ick-Flusses als ein derber massiger Schlot- ten-Gyps mit Höhlenbildung ablagert. Dieser ältere Gyps ist wie gesagt oft derb in grossen Massen, gekliiftet, stockfórmig, entweder einfarbig grau oder weiss, doch erscheint er auch in der Nähe des Ural’s plattenfórmig 203 und wie geschichtet. Selbst in der Geology of Russia T. 1. p. 150 und anderen Orten wird unzweifelhaft nach- gewiesen, dass untere Gypse (lower gypseons beds) vor- handen sind. welche unmittelbar auf die ältere Kohlen- gebilde, und demnach in der untern Schichtenreihe des Permschen System's ablagere; nun giebt es aber eben so unbezweifelt auch Gypse in feiner Schichtung und vielen Farben, die keinesweges unmittelbar auf den Bergkalk oder in dessen Nähe, sondern westlich weit vom Ural entfernt und in der höher aufliegenden Schichtenreihe, auftreten, daher ich diesen schwefelsauren Kalk nur als einen jüngern Gyps, der zweiten in der Formation höher aufliegenden Schichtenreihe erkennen kann, indem ich annehme, dass das jüngere Alter nur die spätere Meta- morphose andeutet, welche hier weit augenscheinlicher hervortritt als in den Altern Gypsen der untersten Schich- tenreihe. Es ist eine wahrhaft merkwiirdige Erscheinung, dass dieser jiingere Gyps vorzugsweise die hohen Ufer- abhänge der Flüsse liebt, wie ich schon im Jahre 1847 in einem Aufsatze im Bulletin der Kaiserl. Naturforschen- den Gesellschaft in Moscau, über die eigenthümliche Er- scheinung der Uferhóhen, nachgewiesen habe. In Murchi- son's grossem Prachtwerke The Geology of Russia und ‘. der demselben angefügten Karte des Uralgebirges, ob- gleich letztere bei der grossen Räumlichkeit nicht sehr speciell und scharf begrenzt sein konnte, finden wir den geschichteten Gyps immer nur an den hohen Flussufern der Wolga, Belaja, Ufa, Ick, Dióma, Sock, Kinell, Sak- mara, Seleuck, Wiätka und vieler andern, aber merk- würdigerweise findet sich der Gyps niemals oder wenig- stens wohl hóchst selten nur, in den vielen. Tausenden Kupfererzgruben, welche im ganzen westlichen Oren- burgschen Gouvernement zerstreut umherliegen. Als Di- Be 204 rector von drei Kupferhütten habe ich alljährlich Bohr- versuche angelegt, um Erze zu suchen, wobei die durch- bohrten Schichten immer mit viel Genauigkeit verzeich- net wurden, und mehrere hunderte Erzgruben habe ich selbst untersucht, aber niemals die geringste Spur von einer Gyps-Ablagerung entdecken können; obgleich aus Analogien sich schliessen lässt, dass in sehr grossen Teu- fen bis zum Bergkalk herab, der ältere massige Gyps vielleicht doch vorhanden sein könne. Wohl aber fand ich in den fossilen Holzstämmen, die in den Erzgruben . des westlichen Urals als ein reiches Kupfererz bekannt sind, sehr oft Gyps in kleinen Knollen, Anhäufungen _ von Gypskrystallen und Selenit-Blättern, welche hier in der Mitte dieser grossen dicotylidonen Holzstämme, wohl nicht durch Schwefeldämpfe, sondern, wie ihre krystal- linische Form nachweisst, nur durch eine wasseriche In- filtration entstanden sein konnten, welche nach der Abla- gerung der Holzstämme erfolgte. Welcher unbekann- ter Grund mag nun wohl vorhanden sein, dass sich der Gyps immer an den hohen Ufer-Abhängen der Flussrin- . nen ansiedelt? und berechtigt dieser Umstand nicht zu dem Glauben, dass hier vielleicht ein naherer Zusam- menhang statt finden móge? Das Hochplateau der Stadt Ufa liegt wie eine kleine Halbinsel zwischen den beiden schiffbaren Flüssen Bela- ja und Ufa, beide Stromrinnen, welche sich hier verei- nigen, sind nur durch eine schmale Erdzunge von einan- der getrennt, und fliessen sonderbarerweise, die eine nórd- lich, die andere südlich. Hier nur am rechten Ufer der, Belaja ist der Gyps in herrlicher Schichtung vortrefllich entwickelt. Weiterhin Stromaufwärts bis zur Stadt Sterli- tamack erscheinen ebenfalls am rechten Ufer vier hohe isolirt stehende Bergkalk - Kegel, welche steil gehoben, 205 mitten im Permschen Sandsteine liezen, und den Gyps mit emporgerissen haben. Hier in der Nahe des Dorfes Ischaewa, am hohen Ufer des Baches Seleuck, findet sich auch ein schén geschichteter Gyps, der auf das deut- lichste alle Mischungsformen und Farben der Mergel und anderen des Permschen Sandstein’s, an sich tragt. Dies sind nun Lokalitäten und besonders das hohe Plateau der Stadt Ufa, wo vortreffliche Studien über die metamor- phische Bildung des Gypses zu machen sind. Der Gyps ist hier augenscheinlich aus den verschiedenen Mergel-, Kalk-, Thon- und Sandsteinschichten mit kalkigen Bien- demitteln der Permischen Gebilde umgewandelt worden, und tritt in merkwürdigen Raum- und Bildungsverhält- nissen auf, welche besonders im Norden, am hohen Ufer- abhange der Belaja in der Nischny Gorodckaja Gora, als eine hervorstehende Bergkuppe, herrlich entwickelt sind. Der Flótz-Gyps erscheint hier in einer Machtigkeit von mehr als 100 Arschinen, mit der schónsten und oft sehr feinen Schichtung, die sich nur denken lässt. Alle die verschiedenartigen Mergel, blaulichen Lettenmergel, leberbrauner Thonmergel, einzelne Kalksteinstraten, end- lich weisser, grauer un@ rother Sandstein, doch ohne Conglomerat-Bildung, sogar jüngere Tuffstraten mit ihren Mergeln, liegen hier in bunter Schichtung durch einan-. der, und inihrer uranfänglichen, geschichteten Form und Farbe, wie sie der westuralschen Gebirgs - Formation eigenthümlich sind, bis später schweflichte Exhalationen sie halb oder ganz in Gyps umwandelten; sogar der Koblenruss, der als ein Pflanzenniederschlag in dünnen Straten, als eine Art Schiefer oder als ein schwarzer Kohlen-Mulm, in dünnen Streifen die Gebirgsarten durch- sezt und dem Bergmanne oft als ein Leiter dient, um Kupfererze zu finden, — sogar dieser Kohlenruss ist ver- 206 mittelst des ihm beigemischten Kalk-Gehalts wunderba- rerweise, in kleine schwarze und Selenitartige Gyps - Blatter umgewandelt. Aus den rothen, grauen und weis- sen Permschen Sandsteinstraten hat der Schwefel das kal- kige Bindemittel absorbirt und als Fasergyps ausgeschie- den. Hartere einzelne Kalkstein- oder Kalktuff-Schichten, sind nicht selten weniger von der Umwandlung berührt worden; der Gyps tritt hier als Kórner, Blatter, Krystal- le und kleine Concretionen auf, die aus dem harten Ge- steine oft wie herausgeschwitzt erscheinen. [n einer an- dern ganz in Gyps umgewandelten Kalksteinplatte war die feine Schichtung, wie sie in den Kalksteinen so oft vorkommt, auf das deutlichste noch zu erkennen. In den Tufistraten der obern Ablagerung, die gewühnlich etwas Kieselstoff enthalten und darum mehr oder weniger hart sind, fand ich nur die bekannten wurmartigen Róhren und innern Windungen des Tuffs mit kleinen Gypskór- nern und Krystallen angefüllt. Einige Mergelschichten bestehen aus grossen Gypskrystallen : mit weissen Kalk- _ mergeln, untermischt, oder wie. zusammengebacken und haben in der Ferne ein porphirartiges Ansehen. Eine Kalksteinschicht, die nicht in &yps umgewandelt war, enthielt eine Querspalté von ungefahr zwei Zoll Breite, wie dies mit mehreren Schichten der Fall war; — diese Klüftungen konnten nun entstanden sein, entweder bei der Hebung, oder beim Austrocknen und Zusammenziehen des Gesteins,— nun fand ich über einer solchen Querspalte eine Gypsconcretion, die sich wie eine Brücke über die - Spalte gelegt, und also unbezweifelt einen jüngern Ur- sprung andeutete, doch ist bei diesem Umstande auch denkbar, dass diese Brücke -durch in Wasser aufgelósten Gyps in jüngerer Zeit entstanden sein kónne, so wie es überhaupt wohl als erwiesen anzunehmen ist, dass die 207 Meteorgewässer — wenn auch nach Petzhold in 460 Tiei- len V asser nur ein Theil Gyps aufgelöst werden kann, — im Laufe langer Zeiten viel Gyps der primitiven Meta- morphose aufgelóst und in anderer Form wieder abge- setzt haben. Das merkwürdige Handstück mit der klei- nen Gypsbriicke ist mir, leider auf der weiten Reise zer- brochen worden. Auffallend ist es, dass hier an dem ho- hen Uferabhange, wo sogar die obere kleine Schichten- reihe mit ihren Kreidenmergeln und Tuffschichten zu er- kennen war, diese, wenn auch weniger, doch theils in Gyps umgewandelt sind, ich dennoch einzelne Kalk- und graue Sandsteinstraten fand, welche zwischen den Gyps- schichten lagen, und nicht von der Umwandlung berührt worden waren, auch bemerkt man dünne Mergelschichten, die in ihrer ursprünglichen Form geblieben sind, und nur Spuren einer angefangenen Umwandlung zeigen. Tie- fer unten, dem hohen Uferabhange herab zum Flusse, verschwindet endlich die feine Schichtung und der Far- ben- und Mischungswechsel, es erscheinen grössere Gyps- massen von grauer Farbe, mit Mergel untermischt, fast wie derber Gyps mit Klüftungen, so dass ich oft geneigt war, diese Gyps-Lagen für den ältern untern Gyps, oder wenigstens analoge - identisch mit denselben , zu halten. Tage lang habe ich mit dem Hammer in der Band diese wunderbare bunte Schöpfung bewundert, aber niemals eine Spur vorweltlicher organischer Ueberreste finden können — alles ist hier öde und leer! In dem Inneren des Hochplateaus ist keine Spur von Gyps zu finden, auch selbst nicht in mehreren tiefen Brun- nen, die in der Stadt gegraben worden sind, nur an der Flussrinne der Belaja ist der Gyps anstehend, und auch hier scheint er nicht tief ins Innere des Plateaus einge- drungen zu sein, denn wenn man von der Fähre längs 208 des Ufers der Belaja stromabwärts bis zu dem eben be- schriebenen hohen Uferabhang Nischny Gorodckaja Gore geht, so findet man in der Nahe desselben mehrere Quer- schluchten, welche durch die vom hohen Plateau herab- strömenden Gewässer gebildet worden sind, dass der Gyps in diesen Querschluchten nicht tief in das Innere geht, sondern nur die hohen Uferränder berührt. In einer dieser Querschluchten fand ich 15 Grad gehobene Mergelgypse, mit gypsleeren Kalkmergeln bedeckt, in welchen letzteren zolldicke Lagen oder kleine Knollen von Chalzedonartigen Feuersteinen von schwarzblaulicher Farbe, lagerten. Aehn- liche Feuersteinstraten fand ich in gleichen Verhältnissen auf einem geschichteten Gypse, der am westlichen Ick-Flus- se, bei dem Dorfe Turaewa zu Tage steht. Es scheint aus diesen Deutungen wohl mit hervorzugehen, dass bei der Gyps - Metamorphose auch vielleicht der Kieselstoff in eufcelóster Form mit betheiligt war. Viele Bergkup- pen des hohen Belaja-Ufers bei Ufa sind von der Gyps- bildung gánzlich unberührt geblieben, die Mergelarten, . Thon-, Kalk- und Sandsteinschichten der westuralschen Formation blieben in ihrer uranfanglichen Gestalt, wäh- rend ihre nahen Nachbarn derselben Gebirgarten ‚ der- selben Farbe und Schichtung, in Gyps umgewandelt sind. Bei einigen Bergabhängen des hohen Belaja - Ufers sind die Gypsschichten in der Tiefe máchtiger, einfarbig grau und gehen, wie schon erwähnt, in fast derben Gyps mit Klüftungen über; hóher hinauf wird die Schichtung fei- ner und die Mischung. der umgewandelten Gebirgsarten : . mannigfaltiger und bunter, wie dies in der zweiten Schichtenreihe des Systéme permien so haufig der Fall ist; die ganz oben aber unter den Thon und der Damm- erde liegenden grauen und weissen Kalkmergel sind augenscheinlich weniger von der Gypsumwandlung be- 209 rührt worden: man findet hier nur einzelne Gyps-Knol- len, Blitter, Korner und Anflug oder Sinter mit Mergel untermischt, welche, so zu sagen, den Anfang der Meta- morphose andeuten, und ob nun gleich einige nicht in Gyps umgewandelte Straten, wie ich oben erwähnte, zwischen den Gypsschichten liegen und eine Art Ab- grenzung bezeichnen kénnten, so ist doch wohl nach obiger Sachlage mit Sicherheit anzunehmen , dass die schweflichen Dämpfe , welche die Gebirgsarten umwan- delten, von unten herauf in’s Gestein gestiegen sein müssen. Das so ganz lokale Auftreten von Gyps in kleinen Räumlichkeiten, aus kalkhaltigen Gesteinen umgebildet, wo oft mit ziemlich scharfer Begrenzung eine umgewan- delte Gebirgsart neben einer nicht umgewandelten er- scheint, ist gewiss in dieser Sache nicht ohne Bedeutung und scheint keinen allgemeinen , sondern einen rein ört- lichen Grund zu haben. Eine vorweltliche Katastrophe , wo plötzlich grossartige Masseneniwickelung von erup- tiven schwefelsauren Dämpfen erfolgte, ist hier bei die- sen kleinen Gypsablagerungen mit scharfer Abgrenzung, durchaus nicht zu erkennen , vielmehr scheint es als wenn die Umwandelung durch langsam würkende Krif- te, von kleinen órtlichen Punkten ausgehend , nur nach und nach entstanden sein kónne, so dass ich nach den Anschauungen, wie ich sie in der Natur machte und sie hier nur schwach entwickelte, die Ueberzeugung habe, dass diese Umwandelung nur durch schwefelhaltige Gewässer — von welcher Art sie auch sein mögen , — die von unten nach oben heraufstiegen—habe entstehen kónnen. Ohne die reichen re von Sergiefsk näher zu beschreiben , in deren Nähe bekanntermaassen nach N 3. 1857. 1% 210 Pallas: und Murchison viel Schwefel ‘gefunden wird, und auch Gyps erscheint , erwähne ich nur diejenigen Schwefelquellen , welche unweit der Belaja oder näher dem Uralgebirge entspringen, z. B. die Schwefelwasser- stoff haltige Quelle bei Nyschny - Serginsk , ferner die reiche Schwefelquelle bei Kuganack , unweit der Stadt Sterlitamack und ganz in der Nahe des Belaja - Strom's, endlich unter mehreren unbedeutenden Quellen dieser Art am westlichen Uralrande, noch die salzhaltige Schwefelquelle bei der Kupferhütte Bogojawlensk , wel- che nicht aus dem Kupfersandsteine sondern unmittelbar aus dem Bergkalke hervorspringt, wie ich schon im Jah- re 1847 sehr bestimmt nachgewiesen habe (*), woraus ich denn schliessen zu können glaube, dass wohl alle Schwefelquellen in der Nähe des Uralgebirges entweder im Kohlengebiete oder in den noch tiefer и. Ab- lagerungen ihren “Ursprung nehmen. Wenn bei allen diesen Betrachtungen nun die Frage entsteht, ob diese Schwefelquellen ihren Ursprung aus dem in der Tiefe liegenden Ur - Gyps nehmen, oder ob der hóher liegende Gyps sein Entstehen primitiven Schwe- felquellen verdankt, so ist dies eine Frage, welche, da . es uns noch an Data fehlt, wohl besprochen, aber mit wissenschaftlicher Scharfe noch nicht entschieden wer- den kann. Es ist nun wohl zu glauben, dass wo grosse Gypsflötze ın der Erde sich zersetzen kónnen, dass auf diese Art wohl an vielen Orten der Erde schwefelhaltige Mineralquellen ihren Ursprung den in der Tiefe liegen- _ den Gypsmassen verdanken können, im allgemeinen ist dies aber doch wohl nicht der Fall; in den Ural-Gegen- (*) Beiträge und Ergänzungen zu den geologischen Verhältnissen des Orenburgschen Gouvernements. I Art. Bulletin 1847. : \ 211 den wiirde dies dann ein sehr alter, in oder unter dem Kohlenkalk liegender , vielleicht primitiver, in der Ur- zeit aus Schwefeldämpfen oder auf andere Art entstan- dener, aber kein jüngerer Gyps sein müssen. Der obere geschichtete Gyps des Permschen Sandstein's gehórt be- stimmt einer jüngeren Période an, es ist eine metamor- phische Bildung, die bewiesenermaassen erst und vielleicht lange nach der Ablagerung der Mergel-, Kalk-, Sand- und Thonschichten erfolgte. Hier sind nach meiner Mei- nung nur zwei Bildungsmöglichkeiten denkbar: dass entweder der jüngere obere Gyps durch chemische Beziehungen vorzeitlicher primitiver Sch wefelwasserstoff- haltiger Gewässer, welche als Quellen oder vermittelst der Haarróhren aufwarts stiegen, in langen Zeitperioden . entstanden ‘sein kónne, oder endlich sich aus einer Auflósung der unten in der Tiefe liegenden aus Schwe- feldàmpfen entstandenen älteren Ur - Gyps gebildet und demnach wie Nauman annimmt: «sich aus einer wüsse- rigen Auflösung herauskrystallisirt» habe. Die schwefel- haltigen Gewässer stiegen aus der Tiefe empor und könnten die auf ihrem Wege vorgefundenen Mergel , Kalk und Sandsteine mit kalkigem Bindemittel, nach und nach und in langen Zeiträumen in jüngern Gyps um- wandeln. Die Schwefelquelle in Sergiefsk enthält, nach der chemischen Analyse von Herrn Dr. Claus, Schwefel- wasserstoffgas, schwefelsauere Kalkerde, schwefelsauere Bittererde, schwefelsaueres Natrum, Kieselerde ü. s. м. Eine Analyse vieler Schwefelquellen in der Nähe des Urals ist nicht bekannt geworden — so viel aber ist mir aus Beobachtungen bewusst, dass am Uralrande, in der Nähe der ältern Ablagerungen, es viele Quellen giebt, die so unbedeutende Spuren von Schwefel enthalten, dass sie nur durch Reagentien, oder etwas Geruch erkannt 14° 212 werden kónnen, — solcher Quellen, wovon manche ge- genwartig vielleicht schon erschópft sind, mag es in der Vorzeit viele gegeben haben, welche kalkige Gebirgsar- ten langsam nach Lyellschen Prinzipien, in Gyps um- wandeln konnten — denn Lange bringt Last! Eine Art Analogie mit dem weitverbreiteten aber immer órtlichen Erscheinen der Gypse ist hier wenigstens nicht zu ver- kennen, denn in einzelnen Punkten eben so weit verbrei- tet, aber immer nur in rein ürtlicher Begrenzung erschei- nen auf die vielen Schwefelquellen des Orenburgschen Gouvernements, und wenn diese Kieselerde und Kiesel- säure enthalten, so ist es auch erklàrbar, warum so viele Gypsstraten kleine Lagen und Knollen von Kiesel- gestein enthalten. Murchison nimmt in seinem Werke an, dass der so weit verbreitete Kupfererzreichthum der westlichen Uralseite, nur durch Kupfersalz führende Quel- len entstanden, und dass diese dann ihren Gehalt, als die Permischen Gebilde abgelagert wurden, in dem Theile des anliegenden Meeresbodens absetzen (*), dass der Ku- pfergehalt der westuralschen Formation nur in einem vorweltlichen flüssigen Zustande habe sein kénnen, ist keine Hypothese sondern eine Wahrheit; jeder beobach- tende Bergmann wird mit dem hellsehenden brittischen Geologen eine und dieselbe Ansicht haben. Nach Pal- las und Murchisons Beobachtungen findet sich nun in dem Gebiete des Sock - Flusses bis zur Wolga und in der ganzen Umgebung der Schwefelquelle Sergiefsk ge- diegener Schwefel, Gyps und auch Kupfererze , Mergel und Kalksteine. Pallas berichtet: dass der Schwefel sich regelmässig abgelagert fand in horizontalen , dem Kalk- (*) The geology of Russia Tom. I. pag. 168. 213 steine untergeordneten Gyps- und Mergelschichten und Murchison sagt: pag. 158. «das Hervortreten reicher Schwefel- und Asphalt - Quellen aus Schichten, die sich horizontal abgelagert und völlig unverändert zeigen, 400 Werste von irgend einem plutonischen Gesteine ent- fernt, ist ein denkwürdiges geologisches Problem. Man sollte glauben , dass die Gegenwart derselben in gar kei- ner Verbindung stünde mit plutonischen Phänomenen. » Am Schlusse des Capitels, pag. 170, stellt Murchison end- lich die Hypothese auf, dass der Schwefel eben so wie die Kupfererze entstanden sein könne, oder mit andern Worten, dass sich aufgelöste Schwefelsäure durch Quel- len in die Ablagerung der Permschen Gesteine ergos- sen — ganz so wie es mit den Kupfersalzen der Fall war — wo die Schwefelsäure zersetzt (?) wurde und _/ gediegenen Schwefel zurücklies. Diese Schwefelhaltigen urweltlichen Quellen konnten aber eben so gut wie sie gediegenen Schwefel absetzen, auch da wo sie Mergel und Kalksteine auf ihrem Wege vorfanden, diese durch chemische Beziehungen mit anderen Stoflen in Gyps um- wandeln. Ist nun diese Hypothese begründet, strömten die Schwefelquellen eben so in der Ablagerung des Perm- schen Sandsteinmeer's, wie dies mit den Kupfererzen der Fall war, so giebt dies einen Anhalt für meine eigene Ansicht, dass nämlich der jüngere Gyps bei Ufa und anderen Orten nur durch schwefelhaltige Gewässer ge- bildet werden konnte. Das analoge Verhältniss ist hier augenscheinlich, nur mit dem Unterschiede, dass kupfer- haltige Quellen am Ural nicht mehr vorhanden sind, Schwefelquellen aber jetzt noch fliessen, und in frühe- ren Zeiten noch viel mehr geflossen haben mögen , und dass Kupfererze in flüssiger Gestalt mit den Sedimenten des Permschen Meeres abgesetzt wurden, die jüngern 214 obern Gypse aber in so fern spateren Ursprungs sind, indem ihre Umwandelung nach der Ablagerung später und vielleicht in sehr junger Zeit erfolgte, und mögli- cherweise, wo nur Schwefel- und Kalkstoffe vorhanden sind , durch lange Zeitráume langsam und unbemerkt noch bis zu unsern Tagen hin erfolgen kann, und dass endlieh auch in den umgewandelten jüngern Gypsstraten, so oft eine krystallinische Form auftritt, kleine Strahlen- bündel und Faser - Gyps erscheinen , sind ebenfalls sehr sprechende Andeutungen, dass die Mergel und kalkhalti- gen Gesteine wohl nicht durch Dämpfe sondern weit wahrscheinlicher durch aufsteigende schwefelhaltige Ge- wässer in Gyps umwandelt worden sind. Dies sind nun so meine Ansichten über eine Umwand- lung Permischer Gebirgsarten in jüngeren geschichteten Gyps. Zersetzte Schwefelkiese, eruptive schwefelsaure Dàmpfe während einer vorzeitlichen Katastrophe, eine etwaige Kalkschlamm - Metamorphose, oder am allerwe- nigsten ein pyrogenes Emporsteigen des Gypses — kann, wie wir aus obigen Erscheinungen sehen, bei der klei- nen Gypsbildung am Uferrande der Belaja, durchaus nicht angenommen werden. Meine Hypothese, die doch unbe- stritten, viel Wahrscheinlichkeit in sich trägt, um so mehr, da auch Naumann schon früher annahm, dass vie- ‘ler Gyps durch Zersetzung von Schwefelwasserstoff ge- bildet wurde, ist also eine Hypothese wie jede andere — kann aber zum Forschen in dieser Richtung anregen, um dann später, wenn mehr Data vorliegen, entweder wis- senschaftlich begründet oder verworfen zu werden. Ich wil aber hiermit keinesweges behaupten wollen, dass alle Gypse durch aufsteigende schwefelhaftice Ge- wässer entstanden sind, der untere ältere, oft derbe und 215 stockartig abgelagerte Gyps deutet auf ein anderes Ent- stehen, man kónnte diesen Gyps nach Petzhold Urgyps nennen und als ältestes neptunisches Gebilde annehmen, : oder sein Entstehen aufsteigenden schweflichten Dampfen zuschreiben. In dem schwarzen harten und steil empor- cehobenen Bergkalke, der am Vorgebirge des Urals, un- gefähr 12 Werste östlich von der Kupferhütte Wos- kressensk zu Tage steht, wo ich aber sonst keinen Gyps anstehend fand, entdeckte ich an einem Orte in dem schwarzen Gesteine feine Gypsadern, die oft von der Dicke eines Pferdehaares bis zu einigen Linien den harten Kalk- stein in erosser Menge und in allen Richtungen durch- setzten, auch fand ich die ganze innere Masse des Berg- kalks mit feinem Gyps-Anflug durchzogen. Diese Erschei- nung, welche ich wohl eine primitive Gyps-Bildung nen- nen móchte, kann ich mir nicht anders erklären, als dass sie wahrend einer geologischen Katastrophe durch schwefelhaltige Dämpfe aus dem Bergkalke selbst ent- standen sein müsse. In den grossen Klüftungen dieses Bergkalks fand ich aber an mehreren Stellen kristalli- nische Gypsmassen, welche abgerissene kleine Stücke des schwarzen Bergkalks als eine Breccie umschlossen ; dieser krystallinische Gyps ist wohl unberzweifelt späte- ren Ursprungs. Die Klüftungen, Schichtungen und Spal- tungen entstanden theils beim Eintrocknen des abgela- gerten Kalkschlamms, theils bei der gewaltsamen Empor- hebung der Schichten, wo kleine Stücke des Kalksteins mit abgerissen worden; im Laufe langer Zeiten wirkten nun die Meteorgewässer auf den gypsreichen Kalkstein, lóssten den Gyps auf und setzten 1hn nach und nach in den Klüftungen als krystallinischen Gyps wieder ab; die Ràume der Klüftungen füllten sich nach und nach mit Gyps. und die früher abgerissenen Kalkstücke wurden | 216 als Zeugen einer späteren Bildung des Gypses, von die- sen ringsum umschlossen. Zum Schlusse erwähne ich noch eines merkwürdigen Falles, wo sich in sebr kurzer Zeit blatterartige Gyps- krystalle bildeten; So viel ich mich erinnere, ist nur ein Fall ähnlicher Art in Leonh. Jahrb. 1843, p. 483 bekannt geworden, wo Behr in Ravensburg beobachtete, dass Gypskrystalle von 1 bis 2 Zoll sich wahrend des Winters in der Erde der Ackerfelder, bei Meleta in Tos- kana gebildet hatten. Vor mehreren Jahren besuchte ich das reiche Steinsalzlager von lletzkaja Ssaschita 70 Wer- ste östlich von Orenburg an der Grenze der Kirgisen- Steppe; ich habe diesen offen zu Tage liegenden grossen Salzstock, der im Weltraume seines Gleichen nicht hat, schon an einem anderen Orte beschrieben, und erwáhne nur dass, wie bekanntermaassen der Gyps immer ein treuer Begleiter des Salzes ist, auch hier in der Nahe des Salzstock's ein 100 oder mehr Fuss hoher Gyps- berg ansteht. Im Frühjahre besuchte ich den. Salzstock und beobachtete unter andern einen 4 bis 5 Faden ho- hen Ufer-Abhang an einem kleinen Bache mit braunen und grauen -Mergeln in feiner gestreifter Schichtung; da mir der kleine Abhang durch eine Hebung sehr aufge- fallen war, und ich durch einige organische Ueberreste . geleitet, hier eine jüngere Bildung vermuthete, so beo- bachtete ich denselben mehrere Tage mit vieler Aufmerk- samkeit, und habe daher die völlige Ueberzeugung, dass an dem ganzen Ufer- Abhange keine Spur von Gyps zu erkennen war, um so mehr da durch die Frühlingsge- wüsser der ganze Abhaug nass und viel Mergel von oben herunter geschlemmt war, so dass überall am Abhange, ein frischer Bruch erschien , und die Schichtung des Mergels so schön hervortrat, dass ich das kleine Escar- 217 pement abzeichnen konnte. Im August desselben Jahres besuchte ich bei einer Hitze von 30 bis 31 Grad R. im Schatten , wieder lletzkaja Ssaschita , und nun fand ich alles verándert. Der kleine Bach war vóllig ausge- trocknet , der Ufer-Abhang ebenfalls trocken, und zu meinem Erstaunen auf der Oberfläche desselben eine Men- ge brauner blatterricher Gypskrystalle, die aus den Mer- gelschichten wie herausgeschwitzt erschienen, und leicht abgelósst werden konnten; viele bildeten kleine nuss- grosse blättrige Knollen und fielen ab, so wie man sie nur berührte, einige aber waren mit der Mergelschicht fester verbunden und ein paar Zoll tief in dieselben ein- gedrungen—auf andere Mergelschichten hatten sich auf der Oberfläche nicht Knollen — sondern ein Ueberzug ganz kleiner Gypsblätter angesetzt. Diese Gypskrystalle hatten sich also — als eine bewiesene Thatsache — aus einer wässerichen Auflösung während der kurzen Zeit von einigen Monaten gebildet! Es kann nun wohl nicht gerade angenommen werden, dass schwefelhaltige von unten aufsteigende Gewässer, diese Umwandelung veran- lasst haben, vielmehr ist eher zu glauben, dass bei der Nähe des Gypsberges sich schon früher sehr feine nicht bemerkbare Gypstheile in den Mergeln vorfanden , wel- che sich im Frühjahre in Wasser auflösten , wo dann bei der grossen Hitze, die in jenen Gegenden herrscht , das Wasser verdunstete und der Gyps sich in einer ande- ren Form und Mischung wieder ausschied , indem diese Gypskrystalle ganz die braune Farbe der Mergelschicht angenowmen, da hingegen der in der Umgegend anste- hende Gyps von weisser oder grauer Farbe ist. Wenn nun auch, wie ich oben erwähnte, Cotta, einer unserer grössten Geologen, schon früher erkannte, dass Gypsmassen, später durch Wasser viele Translokatio- 218 nen ihrer Theile erlitten haben, so sind doch specielle Beobachtungen dieser Art wenig bekannt geworden, da- her die van Behr und mir beobachteten Fälle .augen- scheinlich beweisen, dass der Gyps, ungeachtet seiner schweren Lóslichkeit in Wasser, dennoch sich in sehr kurzer Zeit auflósen und in anderer Gestalt und verän- derter Mischung wieder absetzen kann. Als Belege die-: ser von mir geschilderten Beobachtungen, habe ich die Ehre der Kais. Naturforschenden Gesellschaft beifolgend eine Reihe von Handstücken mit Gypsbildungen aus dem Systeme Permien zu übersenden: №1. №1. №1. N 1. Vier Handstücke als Fragmente von fossilen Holzstämmen im grauen Sandsteine, als reiche Kupfererze. In der Mitte dieser Holzstämme befinden sich kleine Gypsknollen, Selenit- und Gyps-> krystalle, Adern etc. etc. Die kohlensauren Kupfer- erze dieser Baumstämme sind gewöhnlich etwas schwefelhaltig. In einem Handstücke sind die Gyps- krystalle etwas mit Kupfergrün durchzogen. Kupfer- erze und Gypskonkretionen haben natürlich erst nach der Ablagernng der fossilen Holzstämme entstehen können und gehören zur untern Schichtenreihe des westuralschen Kupfersandsteins. N: 2. Ein Stück vom schwarzen Bergkalk vom Uralrande bei der Kupferhütte Woskresensk mit feinen Gyps- adern und Gypsanflug ganz durchzogen, als eine ältere Bildung durch Dämpfe oder andere schwe- felichte Potenzen entstanden. Dasselbe Handstück enthält in einer grossen Schich- tungs - Spalte Gypskrystalle Selenitartig, in deren Mitte sich abgebrochene Stücke des schwarzen Berg- kalks befinden, also wahrscheinlich jüngeren Ur- 219 sprungs, durch wässerige Auflósung des ältern im Bergkalke selbst sich befindenden Gypses entstanden. № 3. a. Ein Handstück des eisenhaltigen mebr oder weniger Kalkbindemittel enthaltenden dunkelrothen Sandsteins ohne Gyps, vom Hochplateau der Stadt Ufa. Dieser Sandstein ist braunroth, braun, róthlich, heller oder dunkler und geht zuletzt in grauen Sand- stein über, auch das Korn ist sehr verschieden. № 3. b. № 3. b. Zwei Stücke desselben Sandsteins mit etwas hellerer Farbe, ebenfalls von demselben Hoch- plateau, theils in Gyps umgewandelt. № 4. a. Ein Stück des gewóhnlichen grauen Sandsteins ohne Gyps, vom Ufer der Belaja. N 4. b. Derselbe graue Sandstein vom Plateau der Stadt Ufa, mit etwas feinerem Korn, theils in Gyps um- gewandelt. № 5. a. Der bläuliche oder graue Lettenmergel aus dem Innern des Gouvernements ohne Gyps. № 5. 6. Dieselbe Gebirgsart vom Hochplateau der Stadt Ufa in Gyps umgewandelt. © № 6. Ein Stück des gewöhnlichen Kalksteins in Gyps . umgewandelt, ebenfalls von dem obenerwähnten Pla- teau mit deutlicher Schichtung. № 7. Eine härtere Kalksteinstrate mit dunklerer Farbe, die, wahrscheinlich ihrer Harte wegen, nicht in Gyps umgewandelt wurde, obgleich sie mitten im. Gypse lagerte, doch haben sich Gypskonkretionen auf der Schichtung abgesetzt. № 8. a. Leberbrauner Thonmergel ohne Gyps vom Hoch- plateau der Stadt Ufa. 220 № 8. b. Derselbe Thonmergel und von derselben Loca- litàt in Gyps umgewandelt. M 9. a. Blaulicher Mergel mit verkohlten Pflanzenthei- len aus einer Kupfererzgrube, gewohnlich erscheint diese kleine Gebirgsart im Kupfersandsteine, in fei- nen Schichten von 3— bis 6 Zoll Mächtigkeit als feine Russstreifen oder ein weicher Kohlenmergel von: schwarzer Farbe, in dem aber noch Pflanzenreste zu erkennen sind ohne Gyps. № 9. 6. Derselbe Kohlenruss in schwarzen selenitartigen Gyps umgewandelt. Vom Hochplateau der Stadt Ufa. № 10. Ein Stück braunen Mergels von Iletzkaja Ssaschi- (a bei Orenburg mit Gypsanflug und einige Gyps- knollen, die sich während des kurzen Zeitraums von einigen Monaten gebildet. = Im Februar, - 1857. NOTICE SUR QUELQUES MOUVEMENTS OPERES PAR LES PLANTES SOUS L'INFLUENCE DE LA LUMIERE. PAR S. RATCHINSKY. (Avec 2 PLANCHES ). Les mouvements dont nous nous occuperons dans le présent mémoire sont le sommeil des feuilles et l'inflexion ‚des axes vers la lumière. Ces deux phénomènes sont or- dinairement considérés séparément par les physiologistes ; mais nos observations sur ces deux genres de mouvements nous ont porté à les ranger dans la méme catégorie , vu l'analogie que nous croyons avoir trouvée dans le méca- nisme qui les occasionne. Les faits que nous allons expo- ser feront voir si notre opinion est fondée. Les phénomènes qui nous occupent sont connus depuis la plus haute antiquité. L'héliotropisme de certaines plan- tes, ou leur faculté de suivre le soleil dans sa course 222 diurne en flechissant leurs axes du cöte de l’afflux de la lumière , a donné lieu à la fable de Clytie (*). Pline, qui fait mention à plusieurs reprises de ce phénomène (™), sem- ble aussi avoir eu connaissance du sommeil des plantes (***) dont la découverte a été quelquefois attribuée a Albert- le-Grand. Mais ce n'est qu'au seiziéme siécle que des vo- yageurs botanistes, frappés de la grande différence entre la position diurne et nocturne des feuilles des légumineu- ses exotiques, ont consigné dans leurs ouvrages des obser- vations authentiques à ce sujet (***’). _ Linné (*****) ajouta de nombreuses observations à celles qui | avaient été faites avant lui, proposa une nomenclature des diverses positions qu’adoptent les feuilles pendant la nuit et donna ace phénoméne le nom de sommeil des plantes , sans toutefois essayer d’en expliquer le mécanisme ni mé- me d'en indiquer la cause. Peu de temps aprés, Hill ex- -posa dans une lettre а Linné (******) de belles expériences qui prouvent que des plantes soustraites en plein jour à l'action de la lumiére ne tardent pas à prendre leur position nocturne qu'elles quittent aussitot qu'on les replace dans un lieu éclairé. Ilen conclut trés justement que c'est l'obscurité de la nuit qui est cause du sommeil des plantes. Son explication du méchanisme de ce phénoméne n'est guére heureuse. П sup- pose une action mécanique des corpuscules lumineux sur (*) Ovid. Metam. IV v. 256—270. (^*) Plin. Hist. nat. II. 41. XVI. 36. XVIII. 36. 67. XXH. 29. XXVI. 42. (***) Ibid. XVIII. S9. E. Meier, Albertus Magnus, ein Beitrag zur Ge- schichte der Botanik im 13-ten Jahrhundert (Linnea X. p. 641). (****) Garcias ab Horto en 1567, Acosta en 1578, Alpin en 1592. (*****) Amoenitates Academicae. IV. (******) J. Hill. The sleep of plants and cause of motion in the sensitive plants explained. London 1757. 223 les fibres des pétioles. Les expériences de Hall ont été com- plétées par De Candolle. (*) Ce savant a montré que des plantes dormantes , exposées la nuit a une lumiére artifi- cielle reprennent leur état diurne. D'un autre côté, le phénomène de l'inflexion des axes vers la lumiére, quoique connu dans les plantes héliotro- pes, semble être resté longtemps inaperçu , ou du moins confondu avec la tendance des tiges à prendre une position perpendiculaire. Nous devons à Bonnet (**), quile premier a étudié cette matiére, deux observations particuliérement importantes: savoir que les plantes submergées se fléchis- sent vers la lumiére tout comme les plantes exposées à l'air; et que, dans certains cas, la flexion contractée par une plante sous l'influence de la lumière du jour cesse pendant la nuit, en sorte que la tige reprend sa position normale par rapport à l'horizon. . Au reste, Bonnet crut devoir conclure de ses expérien- ces que l'inflexion des tiges dépend de la chaleur, et non de la lumière; c'est à Tessier que nous devons la démon- stration catégorique du contraire ("*), ainsi que la réfutation du préjugé qui attribuait à l’action de l'air libre l'inflexion des plantes élevées dans un lieu obscur vers les ouver- tures qui donnent accés à la lumiére. Quant aux explications de ce phénomène proposées par les auteurs du siécle dernier, elles se réduisent presque (*) De Candolle. Mémoire sur l'influence de la lumiére artificielle sur les plantes (Mémoires des savants étrangers de l'Institut. T. I). (**) Bonnet. Recherches sur l'usage des feuilles. 1754. (***) Tessier. Expériences propres à développer les effets de la lumière sur certaines plantes (Mem. de l'Acad. des Sciences de Paris 1783). 224 toutes à l'hypothèse d'un raccourcissement opéré par | éva- poration dans le cóté de la tige éclairée par le soleil, hy- pothése réfutée par l'expérience de Bonnet sur les plantes submergées, ou àdes spéculations basées sur la prétendue contractilité des tissus végétaux. Senebier (*) semble avoir été le premier qui ait rattaché l’inflexion des tiges vers la lumiére aux actions chimiques de cet agent: il pense que le développement doxygéne se fait aux dépens des tissus. superficiels delatige qui perdent par làleur turgescence— hypothése fondée sur une idée incompléte de la respira- tion des plantes. Lexplication proposée par De Candolle (**) au commen- cement du siécle actuel a été généralement admise de son temps et figure encore dans quelques ouvrages nouveaux, entr'autres dans le livre classique de M. Schleiden (***). Cette explication" est fondée sur le fait connu de l’etiole- A ment des plantes à l'ombre. De Candolle pense que la: moitié de tige qui n'est pas éclairée s'allonge dela méme maniére qu'une plante étiolée , ce qui aurait pour résultat une inflexion de la tige vers la lumiére. Cette explication, qui séduit par sa simplicité, ne peut étre admise: elle est en contradiction avec lobservation de Bonnet sur les ti- ges qui perdent la nuit linflexion adoptée sous l'influence de la lumiére; et nous "verrons plus bas que dans une tige fléchie vers la lumière, c'est la moitié éclairée qui est la partie active et qui entraine l’autre avec elle. (*) Senebier. Mémoires physico-chimiques. T. II. Mém. У. $ 4. (**) Mémoires d’Arceuil. 1809. T. II p. 104. (***) Schleiden. Grundzüge der wissenschaftlichen Botanik. 3-me édition T. II. p. 540. Ts j 225 Au reste, le mécanisme des mouvements végétaux ne pouvait étre expliqué tant qu'on n'avait pas connaissance des phénoménes d'endosmose. Ces phénoménes signalés pour la premiére fois par Parrot (*) furent découverts une seconde fois par Dutrochet (") qui sentit la haute portée physiologique de cette belle découverte, et essaya d'expli- quer par des phénoménes d'endosmose les divers mouve- ments qu'on observe dans les végétaux ("*). Ses nombreux mémoires sur cette matiére ont mis en évidence un ré- sultat important, savoir quela position de toutes les par- ties herbacées des végétaux peut changer selon le degré de turgescence des tissus qui les composent, et que c'est dans l’état plus ou moins turgescent du tissu parenchy- matique qu'il faut chercher la cause des diverses posi- tions qu'adoptent les tiges et les feuilles des plantes sous l'influence de la lumiére et de lobscurité. - Nous ne pouvons entrer ici dans le détail de ces ex- plications. Elles sont loin d'etre satisfaisantes, vu le peu de soin que l'auteur à donné à la partie anatomique de ses tra- vaux, et à sa prédilection pour l'hypothèse parfaitement gra- tuite delincurvabilité des tissus végétaux par oxygénation. Mais tout en matteignant pas le but que sétait proposé l'auteur, les mémoires physiologiques de Dutrochet con- üennent une foule d'observations et d'expériences précieu- ses; voici l'une des plus importantes: (^) Parrot. Entretiens sur la physique. Dorpat 1821. T. IV. p. 15%. {**) Dutrochet. L'agent immédiat du mouvement vital dévoilé dans la na- ture et dans son mode d'action chez les végétaux et chez les ani- maux. Paris 1826. {`**) Dutrochet. Mémoires pour servir à l'histoire anatomique et physiolo- . gique des végétaux el des animaux. 1837. 282:59 0518257 15 226 Si nous fendons longitudinalement, dans le sens de sa flexion, une tige fléchie par laction de la lumiére, la moi- tié qui avait été exposée à la lumiére se courbera encore plus profondément dans le sens de la courbure de la tige tandis que l'autre moitié adoptera une courbure inverse, ce qui prouve que la flexion des axes vers la lumière est due à la moitié éclairée de ces axes qui entraine avec elle l'autre moitié, malgré sa tendance à une courbure con- traire. Personne aprés Dutrochet, n'a proposé une explication des mouvements des plantes, mais de nombreux travaux sur l'anatomie, et la physiologie végétales ont cinconscrit d'une maniére plus nette le phénoméne qui nous occupe, et préparé des matériaux pour sa solution. Nous citerons particulièrement les travaux de Dassen, sur les mouve- ments des feuilles, l'excellent mémoire de Bruke sur les mouvements du Mimosa pudica, les observations de Schlei- den sur la structure des axes végétaux, et les expérien- ces de Gardner et de Payer sur la flexion des tiges vers la lumiére colorée (*). Les travaux de ces deux derniers savants prouvent que de tous les rayons du spectre, ce sont les rayons bleu etindigo, c'est à dire les rayons chi- miques qui possèdent au plus haut point la faculté de flé- chir les axes végétales. Voici, en somme, ceque nous savons sur le mécanisme de linflexion des axes vers la lumiére: 1. Linflexion est opérée par la moitié de laxe exposée à la lumière; — l’autre moitié est entièrement passive. . , (*) Voyez le rapport de £utrochet sur ces travaux dans les Annales des sciences naturelles. ПТ. Série. Tome Ш, page 96. 227 2. Cette inflexion dépend d’un état particulier de tur- gescence des tissus, dû à l’action chimique de la lumière. Afin de ne conserver aucun doute sur ce second point, nous avons varié de la manière suivante l'expérience citée plus haut de Dutrochet. Au lieu de comparer la tendance à lincurvation en de- hors de deux moitiés d'une méme tige, dont lune est éclairée et l'autre à l'ombre, nous avons táché de com- parer l’état de tension produit dans les axes par cette tendance pendant le jour, à leur état de tension pendant la nuit. Le seul moyen que nous ayons pu imaginer pour ob- server cette tension a été de fendre longitudinalement la tige et d'observer la divergence de ses deux moitiés qui se courbent aussitôt en dehors. (Pl. Il. f. 1) (*). Afin de mesurer approximativement cette divergence , nous nous sommes servi d'un transporteur dont nous fai- sions coincider le centre avec le fond de la fente: les bouts écartés des deux moitiés courbées en dehors de la tige comprenaient un nombre de degrés que nous lisions sur le demi-cercle du transporteur. (^) H. Johnson (Sur l'existence générale d'une propriété nouvellement ob- servée dans les plantes etc. — Ann. des Sc. Nat. II. Série, T. 4. 1835 p. 321) a fait voir que ce phénomène de divergence a lieu dans tous les axes qui se fléchissent vers la lumière, et qu'il n'existe pas dans ceux où cette inflexion est faible ou nulle, comme dans tous les axes devenus rigides par suite du durcissement de leurs tissus, dans les tiges de dif- férentes espèces de jour, du Jea Mays, de l'Iris pseudocarus, et généra- lement de toutes les Monocotyledonées à tiges articulées, dont les tiges ne se ploient vers la lumière qu'aux articulations. | 15° 228 Pour rendre comparables des résultats obtenus d’une manière aussi grossière, et sur des tiges différentes, il fallait nécessairement prendre la moyenne de plusieurs observa- lions; en outre, il fallait choisir des axes fort semblables entr' eux, afin d'éviter, autant que possible, les anomalies accidentelles. ` A cette fin, nous avons choisi les pédoncules de diver- ses fleurs au.moment de la fleuraison, comme offrant plus d’uniformite dans leur taille et dans l'état de leur déve- loppement, que des tiges, quelque soin que nous eussions pris à les choisir pareilles. Nous coupions la fleur audes- sous de l'insertion du calice et nous pratiquions dans le pédoncule une fente d'une longueur déterminée que nous faisions passer, aussi exactement que possible, par l'axe du pédoncule; ensuite nous mesurions, au moyen du trans- porteur, l'écartement de ses deux moitiés. Nous pre- nions la moyenne. d'un certain nombre d'observations pareil- les faites en plein jour et nous la comparions à une mo- yenne prise de la méme manière sur des observations faites la nuit. _ Voici les resultats de quelques unes de ces observations: Leontodon Taraxacum. (5 Mai. Moyennes de 15 observations). TO hod matin ys) s 0209 И ариев MGI) ««. 299 10 hfduisoim „29.2.0228 Rosa camina. (20 Mai. Moyennes de dix observations) Midi... ; ОВ. du some sva s 229 Caragana altagana. (15 Mai. Moyennes de dix observations). Midi Rete eee. een. ls (ODL SCO, ADR 354 Bellis perennis. (8 Mai. Moyennes de 15 observations). TOS Ed En AT t vee odo Minute. ee. In) 200 Scabiosa atropurpurea. (27 Juillet. Moyennes de 10 observations). Midi tal Ana tere 4 POR TO lr Чо Son» ACTI een 40%: Ces résultats, qui- s'accordent à montrer que la tendance à lincurvation en dehors est plus forte le jour que la nuit, ont été obtenus par des journées claires et chaudes , sui- vies de nuits chaudes aussi. Nous avons obtenu des ré- sultats différents quand il est survenu une pluie vers le soir; ainsi le 10 Mai, nous avons eu: Leontodon Taraxacum. (Moyennes de 10 observations). Midi EM D A A Do A L'OUEST MENT ORTI. Ce qui s'explique par la turgescence des tissus qui a- valent absorbé beaucoup d'eau. La méme anomalie s'est montrée quand une nuit trés froide suivait une Journée chaude: 230 Scabiosa atropurpurea. (9 Août. Moyennes de 10 observations). Midi EE et. NN AA son 8.00... an. Tropceolum majus. (9 Août. Moyennes de 15 observations). IMhapres midi. 001002019710 14h ао обе. 260. L'influence de la température sur les phénomènes endos- motiques est trop peu connue pour que nous puissions essayer d'expliquer cette derniére anomalie. Il résulte de ces expériences que la tendance à lincur- vation en dehors existe constamment dans les axes vé- gétaux. Cette tendance s’accroit sous linfluence de la lu- miére, car nous avons vu qu'elle est plus forte le jour que la nuit, plus forte dans la moitié de la tige qui est la plus éclairée: elle se manifeste par une courbure de la tige entiére quand cette différence est assez grande et la tige assez flexible. Reste à savoir si cette tendance d'une moitié de tige à se courber en dehors dépend d'une turgescence inégale des parties centrales et périphériques de la tige, ou si lune de ces parties de la tige est la seule active dans ce phénoméne. ; . Dutrochet (*) assure que dans tous les axes végétaux qui se fléchissent vers la lumiére, le systéme médullaíre (*) Mémoires — page 293 de l'édition de Bruxelles. 231 a une tendance à se courber еп dehors, et le système cor- tical une tendance a se courber en dedans. Cette asser- tion ne s'est pas vérifiée. M. Mohl а répété les expériences de Dutrochet sur la plante citée par cet auteur (Phyto- lacca decandra) et a trouvé dans son écorce ainsi que dans: celle de toutes les plantes quil a observées à cette ш- tention, une tendance a se courber en dehors (’). Les résultats de nos expériences s’accordent avec ceux de M. Mohl. Nous ne sommes pas parvenu non plus à nous convaincre de la tendance à lineurvation en dehors du système medullaire: il nous a paru entièrement dé- pourvu de toute tendance à lincurvation. Au reste, nous nous sommes servi d'une autre méthode que celle qu'em- ployait Dutrochet pour observer la tendance à l’incurva- tion des diverses parties de la tige. Au lieu de plonger dans de l'eau ces parties et d'observer la position qu'elles y prennent, nous nous sommes contenté de les observer dans des tiges fraichement coupées aussitôt aprés avoir sé- paré les parties que nous voulions étudier. L'immersion d'un fragment de tige dans l’eau rend, il est vrai, beau- coup plus fortes les ineurvations qui s'y manifestent spon- tanement, mais nous avons craint d'employer ce moyen comme étant peu en rapport avec les conditions normales des tissus végétaux, et pouvant donner lieu a quelque phé- noméne qui n'ait pas d'analogue dans le végétal vivant. En opérant comme nous avons dit, nous avons trouvé qu'une tranche de l'écorce d'une tige herbacée avait constamment une tendance à l'incurvation en dehors, soit que nous l’eussions (*) H. von Mohl. Grundzüge der Anatomie und Physiologie der vegeta- bilischen- Zelle. pag. 144. 232 détachée soigneusement du systéme vasculaire, soit que nous en eussions emporté une partie avec elle. D'un autre coté, la moëlle ne nous à pas offert d'incurvation con- stante en dehors ni en dedans, soit que la tranche que nous observions contint ou non quelques fibres vasculaires. Nous avons fait cette observation sur de jeunes tiges de Sambueus racemosa, Rumex lapathifolius, Mirabilis Jalappa, Malva rotundifolia, Impatiens noli tangere, Chenopodium album, sur la hampe du Plantago media et sur le pédon- cule de Scabiosa atropurpurea. Le Mirabilis Jalappa rend cette expérience particuliére- ment facile; comme ses tiges sont à peu prés carrées on peut les fendre directement en quatre lanières longitudi- nales, dont les deux extérieures, composées exclusivement d'écoree, se courberont aussitôt en dehors, et les deux ш- térieures ne changeront pas, de position (Pl. II. fig. IL a) tandis qu'une tige" pareille fendue seulement dans le plan de son axe courbe ses deux moitiés en dehors. (Pl. IL fig, 2. b.): ; Nous croyons devoir conclure de ces expériences que la tendance à l'ineurvation en dehors qu'offrent les seg- ments de tiges herbacées, et par conséquent leur tendance à se fléchir vers la lumiére, est déterminée par leur sy- stéme cortical. Ceci posé, il nous reste à examiner si ce que nous sa- vons sur la structure de l'écorce et sur ses fonctions suf- fit à expliquer cette propriété. Avant tout, nous pouvons établir que le liber ne joue pas de róle essentiel dans le phénoméne qui nous occupe. Il est fort peu développé dans les tiges assez jeunes pour 233 se fléchir vers la lumière, et plusieurs plantes, telles que Viburnum Santana , Cheirantus cheiri , plusieurs espèces de Ribes, de Solanum, de Mesembryanthemum, la plupart des Chenopodées (qui sont presque toutes héliotropes), en- fin la totalité des plantes cryplogames, en sont dépourvues toute leur vie. Reste le parenchyme de l’écorce qui est composé de deux couches distinctes. La couche extérieure, située im- médiatement au dessous de l’épiderme, est restée long- temps inapergue ou confondue avec le liber. Hartig semble avoir été le premier qui en ait fait men- tion comme d'un stratum distinct, mais c'est à Mr. Schlei- den (*) qu'appartient le mérite d'avoir signalé sa présence dans presque toutes les plantes dicotylédonées. Mr. Mohl (**) a observé cette couche dans les palmiers. Un équivalent existe chez les Graminées et les Cyperacées (***). Nous l'avons observée également, quoique faiblement developee, dans les Lilacées, les Cannacées, Bromiliacées, les Smilacinees , les Marantacées , très distincte dans les Dioscorees (Pl. II, fig. 6, 7.» les Commelinees (Pl. II. fig. 8, 9), les Lycopodes; particulierement developpee dans les Fou- genes. (Pia nes: L’ecorce des Equisetacees est aussi pourvue de cette cou- p Ижжжх che particulière (****), ainsi que l’écorce des Mousses (*****). (*) L. e. T. II. p. 151. (**) De palmarum structura 512. (***) V. Meyen. Neues System der Pflanzenphysiologie. T. I. Tab. 2. fig. 1. (****) Schleiden. E. c. T. II. Pag. 100. ( жж A) ) Schimper.Recherches anatomiques et physiologiques sur les mous- ses; p. 19 et PI. IV fig. 1 — 7 (Mémoires de la Société de Strasbourg T. IV. 1850). 234 Ce stratum externe se distingue par ses cellules allon- gées, à parois excessivement épaisses, se joignant intime- ment entr elles, souvent au point qu'il ne reste pas de méats intercellulaires. Ces cellules contiennent peu ou point de chlorophylle, peu de granulations protoplasmiques ; elles sont ordinairement remplies d'un liquide transparent et incolore. Cette couche prend souvent le caractére du tissu nommé collenchyme par les botanistes. Elle se con- fond quelquefois par transitions insensibles avec la couche interne de l'écorce. (Pteris, Hedera, Helianthus); quel- quefois la transition est brusque (impatiens , Mirabilis » Malva). Le parenchyme du stratum interne de l'écorce qui se confond, par l'entremise des rayons médullaires, avec ce- lui de la moélle, se compose, au contraire, de cellules a parois minces, contenant beaucoup de chlorophylle et de protoplasme; c'est.dans. ce stratum qu'on rencontre souvent des cellules remplies d'huile essentielle , de cristaux , de sues vivement colorés, c'est encore dans ce stratum que se voient ces longues lacunes tapissées de cellules sécrétan- tes, — en un mot, tout prouve que ce tissu est le siége d'un travail chimique trés actif, d'un travail constant d'as- similation. Or, nous savons que le résultat de l'acte chimique de la végétation est la formation de substances albumineuses d'un côté, et de l'autre, la formation de substances du grou- pe des sucres et de l'amidon. Nous savons également que les substances albumineuses et sucrées sont celles qui exercent l'endosmose la plus énergique; en conséquence nous ne pouvons éviter d'admettre que la couche intéri- eure de l’ecorce doit se trouver constamment dans un état de turgescence plus intense que la couche éxtérieure. 235 En outre, méme si nous supposions une égale activité chi- mique dans les deux couches de l’ecorce , nous ne pour- rions nous attendre à trouver la couche externe aussi tur- gescente que lintérieure , vu l'obstacle qu'oppose à la di- latation de ses cellules l'extrême épaisseur de leurs parois. Si notre raisonnement est juste jusqu'à ce point, il est clair que la turgescence du stratum intérieur de l'écorce doit augmenter sous linfluenee désoxydante de la lumière et produire dans la tendance à lineurvation de tout le sy- stéme cortical un surcroit ayant pour suite de courber tou- te la tige du côté de l’afflux de la lumière, malgré la tendance en sens contraire, mais plus faible, qui existe dans lautre moitié de la tige (*). TN 2 Nous ferons observer que l'effet sera le méme soit que le stratum extérieur de l’ecorce soit continu, comme dans Impatiens, Rosa, Scabiosa, soit qu'il ne soit développé que sur quelques lignes longitudinales , comme dans les От- belliféres, les Chénopodées, dans le pédoncule de Galardia (*) Remarque. Quoique nous n'ayons pas observé de tendance à l'incur- valion dans le tissu médullaire et les faisceaux vasculaires, nous ne prétendons pas nier qu'ils ne puissent coopérer à la production du phé- noméne qui nous occupe.—Dans ies tiges jeunes encore, où le paren- chyme médullaire se distingue fort peu du parenchyme cortical, le premier peut coopérer par sa turgescence à l'action du second. On peut en dire autant du cambium. Nous ferons observer que dans une tige pourvue de tous les tissus constituants des axes végétaux, le cambium avec le liber d'un côté, et la moëlle avec les faisceaux vasculaires de l'autre, formeront deux systémes analogues au systéme cortical sous le rapport de la disposition de leurs parties constituantes, et de l'aptitude de ces parties à s’etendre par turgescence. Ces deux systèmes tendront à renforcer la courbure occasionnée par l'écorce. | 236 picta. Il est clair que ces faisceaux de cellules à parois fortement épaissies doivent empécher par leur peu d'ex- tensibilité l'extension de la couche corticale dont ils font partie. | Nous ferons observer également que les familles des Chénopodées, des Amarantacées, der Malvacées, qui se dis- tunguent par le développement du stratum externe de leur écorce , nous offrent beaucoup de plantes héliotropes. On peut dire laméme chose du pédoncule des Composées: celui du Tournesol, par exemple, offre un stratum externe d'une épaisseur remarquable (Pl. Ш. fig. 1, 2). D'un autre coté les familles de plantes monocotylédonées qui ont le stratum externe de l'écorce peu développé, nous offrent une tendance moins prononcée à se fléchir vers la lumiére, Comme les tiges herbacées ont une structure qui favo- rise plus ou moins leur tendance à se fléchir vers la lu- miére, nous comprenons aisément que ce ne sont pas toutes qui se fléchissent assez promptement pour suivre sensiblement le soleil dans sa course diurne; au reste, plusieurs circonstances secondaires tendent à faciliter ce _phenomène: ainsi le poids des capitules des Composées et des Dispacées augmente de beaucoup la flexion que con- tractent leurs pédoncules sous l'influence de la lumié- re. Une atmosphére claire et chaude , un terrain humide sont des conditions trés favorables à la manifestation de cette propriété. De là le grand nombre de plantes hélio- tropes dans les Alpes, et l'intensité particulière avec la- quelle l'héliotropisme de certaines plantes se manifeste au printemps. Le Chenopodium album, le Malva rotundifolia qui envahissent nos jardins dés les premiéres journées chau- des, пе sont jamais aussi héliotropes qu'au mois d'Avril et de Mai: nous avons vu à cette époque la tige de jeunes 237 Chenopodium faire avec lhorizon un angle de 60 degrés en s'inclinant vers le soleil: la nuit, toutes ces tiges repre- naient, sauf variations’ accidentelles, leur position verticale. Nous pensons aussi pouvoir expliquer par ce qui précéde la position nocturne des fleurs du Ranunculus polyanthe- mos: ces fleurs, héliotropes le jour, s'inclinent la nuit vers la terre. Nous avons observé que le plan dans lequel est alors courbé le pédoncule est le méme dans lequel il était fléchi par les derniers rayons du soleil, en sorte que les fleurs exposées au couchant étaient inclinées la nuit dans cette direction, tandis que d'autres étaient restées dans la direction ou les avait laissées le soleil en se cachant der- riére une maison qui leur donnait de l'ombre depuis 3 heu- res de l'aprés midi. Toutes ces fleurs, dressées le jour, à cause de la turgescence de leur pédoncule se courbaient par leur poids pendant la nuit, quand cette turgescence venait à diminuer. Linflexion des pétioles vers la lumiére dépend d'un mé- canisme analogue à celui qui produit l’inflexion des axes: le parenchyme des pétioles prend ordinairement dans ses couches externes les caractéres du stratum extérieur de l'écorce, tandis que le reste du paranchyme reste semblable à celui du stratum interne. Dans les feuilles dont les limbes sont disposés perpendiculairement au pétiole, linflexion de ce dernier suffit à présenter à la lumière la face supérieure du limbe. C'estce que nous voyons, par exemple, dans l'Oxa- lis, dans le Lierre. — Dans d'autres plantes, le méme but est atteint par des mouvements plus complexes, tels que torsion du petiole et flexion du limbe. 238 Nous passerons maintenant a quelques observations sur les plantes dormantes, et sur le mécanisme qui produit leurs mouvements périodiques, liés a Vinfluence de la lu- miére. Ce que nous savons sur ce mécanisme se réduit à peu de chose: les spéculations auxquelles se sont livrés sur cette matiére quelques esprits éminents du siécle passe, entr’autres Bonnet, n'étaient pas étayées par une connais- sance, méme superficielle, de la structure anatomique des parties mobiles. Une belle expérience faite en 1790 par Lindsay (*) est à peu près la seule donnée positive que nous possédions sur le cóté mécanique de ce phénoméne. Ce savant à fait voir que le renflement qui existe à la base du pétiole de Mimosa pudica est le siège de sa motilité. _Па prouvé en outre par lablation de la moitié inférieure de ce renflement que Vabaissement du pétiole pendant la nuit n'était pas dü à une contraction de cette moitié infé- rieure, mais bien à la turgescence > de la La supérieure du renflement moteur. Dutrochet (**) а confirmé lexpérienee de Lindsay; — .quant à l'explieation. qu'il donne du sommeil et du réveil des feuilles, elle est fondée sur tant de suppositions gratui- tes et si peu de véritables données anatomiques que nous pensons pouvoir nous dispenser d'en donner ici l'analyse. Mr. Dassen ("7") a fait sur les folioles du Robinia Pseudo- acacia la méme expérience. Il a observé qu'aprés labla- tion de la partie inférieure du renflement moteur, les fo- (*) Bibliotheca of the Royal Society. Juli 1790. ("*) 1. c. pag. 257. (***) v. Meyen: Neues System der Planzenphysiologie III. p. 488. 239 lioles conservaient invariablement une position baissée , et qu elles restaient dressées quand on enlevait la partie su- - périeure de ce renflement. Meyen (*) a observé que les mouvements du pétiole de Mimosa pudica n'étaient pas complétement abolis par lablation de la partie supérieure ou inférieure du ren- flement moteur. Le pétiole prenait une position dressée dans le premier cas, et une position baissée dans le second, mais ne laissait pas d'opérer, dans des dimensions trés amoindries , ses mouvements périodiques. Cette observation aété confirmée par Mr. Brüke (**). Ce savant a prouvé en outre que le parenchyme du renfle- ment moteur de la Mimosa se trouve constamment dans un état de turgescence qui se manifeste par lallongement ‘qu’ éprouve une tranche radiale découpée dans ce ра- renchyme. | Plus loin, Mr. Brüke prouve par une expérience inte- ressante que la rigidité du pétiole de la Mimosa est plus grande la nuit que le jour. Il résulte des travaux que nous venons de citer que les renflements moteurs des feuilles dormantes sont revétus d'une couche de parenchyme turgescent, tendant de cha- que coté du renflement, à courber le pétiole vers le coté opposé, en sorte que celui-ci est forcé de prendre la posi- tion ой ces tendances opposées s'équilibrent entr’elles. \ (*; Ibid. HT. p. 487. (7) Ueber die Berwegungen der Mimosa pudica (Müllers Archiv. 1848 p. 454 — 435). 240 Nous voyons que l'action dela lumiére fait prévaloir une de ces tendances antagonistes sur l'autre, en sorte que le pétiole est courbé vers le haut, vers le bas ou latéralement, selon le caractére spécifique de la plante; quelquefois, la portion de parenchyme qui l'emporte sur les autres n'étant pas disposée parallélement à l'axe du pétiole, il en résulte un mouvement de torsion. Avant de ehercher une explieation de cette périodicité dans les phénoménes de turgescence des parties motrices dés végétaux, il faut avoir une idée nette de la structure intime de ces parties. Les résultats des travaux entrepris sur cette matière par les physiologistes sont fort peu satis- faisants. Sans parler de ceux qui appartiennent à une épo- que où le microscope et l’art de s'en servir étaient dans un état trés imparfait, sans parler des travaux plus récents, mais peu soignés, de Dutrochet, nous pouvons dire qu'au- eun de nos microscopistes contemporains n'est parvenu à signaler dans les parties motrices des plantes la moindre particularité, anatomique en rapport avec les phénomènes qu'on y observe. Nous pouvons citer comme unique excep- tion l'observation isolée de Mr. Brüke, sur lépaisseur dif- férente des parois des cellules qui forment le dessus et le dessous du renflement moteur du Mimosa pudica. Cette observation est importante, ainsi que nous le verrons plus bas. Or, si l'expansion alternative des diverses parties des orga- nes moteurs des plantes sous l'influencede la lumière et de Vobscurité dépend d'une structure différente de ces parties, il s'agirait avant tout de signaler une différence anatomique entre les deux moitiés de l'organe moteur qui sont alter- nativement vietorieuses l'une de l'autre; il s'agirait en outre ` 241 de montrer, entre les feuilles qui s'abaissent et celles qui s'élévent pendantla nuit, une opposition de structure. à la- quelle on puisse rattacher ces mouvements opposés sous l'influence de la méme cause extérieure. Dans le but de nous convaincre par nous méme de la présence ou de l'absence d'une particularité anatomique de ce genre, nous avons étudié la structure des parties mo- trices de quelques végétaux à feuilles dormantes. Nous avons choisi des espéces appartenant à des familles différentes , savoir: Chenopodium album, Malva rotundifolia, Impatiens glanduligera, Oxalis acetosella, Lupinus. Voici LES RESULTATS DE NOS RESCHERCHES: Chenopodium album pq Cette plante, dont les feuilles s'étalent le jour, en for- mant avec la tige un angle plus ou moins ouvert, allant jusqu’ à 90°, se relèvent la nuit par la flexion de leurs pé- tioles. Dans les feuilles jeunes encore, ce redressement va jusquà en appliquer les limbes l'un contre l’autre. Le pétiole est composé d'un parenchyme succulent et rem- pli de chlorophylle que traversent cinq à six faisceaux vas- culaires. Tout le pourtour de ce pétiole, à l'exception de la partie tournée vers la tige, est revêtu audessous de l’epi- derme d'une couche de tissu collenchymatique, qui se con- fond par une transition insensible avec le parenchyme in- térieur. Quant au cóté du pétiole qui regarde la tige, nous y trouvons immédiatement audessous de l’epiderme un parenchyme lâche , composé de cellules à parois minces, UNS S. TS EN 16 242 contenant beaucodp de chlorophylle et par-ci par-là des agglomérations de cristaux, semblables, en un mot, au reste du parenchyme qui compose le pétiole. L'action dela lumi- ére, en activant le travail chimique qui s'opére dans ce parenchyme, doit le rendre turgescent. Cette turgescence doit se manifester par une courbure du pétiole, courbure dont la convexité se trouve du coté ой prédomine le tissu turgescent, c'est à dire du cóté intérieur et supérieur du pétiole; — de là, la position étalée que prennent le jour les feuilles du Chenopodium; 1a nuit le pétiole qui est inséré sur la tige sous un angle aigu, se redresse et les feuilles se trouvent dans la position du sommeil. Malva rotundifolia. (PEINE MAS AM TT Les feuilles de la Mauve nous offrent dans des dimen- sions réduites les mêmes mouvements périodiques que celles du Chenopodium. Leur petiole fait avec fa tige un angle plus aigu la nuit que le jour. Sa structure nous offre aussi une anologie avec celle du Chenopodium, savoir que le stratum collenchymatique qui se trouve sous son épi- derme se réduit sur le côté tourné vers а tige à deux ran- gées de cellules à parois Epaissies et contenant beau- coup de chlorophylle: ces deux rangées se trouvent sur tout le pourtour du pétiole immédiatément au dessous de ces deux rangées , nous trouvons, sur les parties latérales et inférieures du petiole un collenchvme composé de cellules à petit diamétre, à parois trés épaissies, contenant fort peu de chlorophylle. Cette couche est particuliérement forte sur les trois angles obtus que nous présente le pétiole. 243 Impatiens glanduligera. (Pl. DI. f. 9, 10, 11). Cette plante, de méme que l/Impatiens noli tangere , incline ses feuilles pendant la nuit par une courbure de leur pétiole et de leur nerf médian; le jour les feuilles se redressent et prennent une position horizontale. Une coupe iransversale du pétiole nous fait voir dés la premiére in- spection que la couche collenchymatique qui se trouve sous lépiderme est beaucoup plus forte du cóté supérieur du pétiole et que, c'est le cöle inférieur qui contient le plus de ehlorophylle. La surface inférieure du pétiole est revétue de deux rangées de cellules collenchymatiques , la surface supérieure nous en offre cinq. De là, turgescence plus grande de la moitié inférieure du pétiole et redressement de la feuille sous l'influence de la lumière. Oxalis Acetosella. (Pl. Ш. & 15, 16, 47.) Le renflement moteur qui se trouve à la naissance de chacune des trois folioles qui composent la feuille de cette plante consiste en une masse de parenchyme traversée par un faisceau vasculaire. Le parenchyme de la surface su- périeure des renflements moteurs se compose de cellules plus petites, plus serrées et à parois plus épaisses que les cellules de la surface inférieure. Celle-ci nous offre im- médiatement au dessous de lépiderme une rangée de cel- lules trés grandes, puis 2-4 rangées de cellules d'un plus petit diamétre, le tout à parois trés minces, contenant beau- coup de chorophylle et souvent des cristaux. Les folioles , 241 baissées la nuit, se relèvent le jour par l’action du paren- chyme de la surface inférieure plus apte par sa structure à s'étendre par turgescence que le parenchyme de la sur- face supérieure du renflement. . | L up Lnus. (Pl. Ш. f. 18 — 99.) Les folioles de toutes les plantes de ce genre s'étalent ho- rizontalement le jour et s'abaissent la nuit. Les renflements moteurs de ces folioles se composent d'un faisceau vascu- lare eu fer à cheval traversant une masse considérable de parenchyme dont la tension perpétuelle se manifeste par les ondulations transversales que nous présentent toujours les, renflements moteurs. Le parenchyme de la moitié su- périeure des renflements dont les cellules sont plus épais- sies que du côté opposé, se confond par une transition in- - sensible avec le véritable collenchyme qui garnitla surface . tronquée du pétiole commun. Ici, comme dans les feuilles de lOxalis, le parenchyme de la moitié inférieure des ren- flements doit, sous l'influence de la lumière, vaincre la tension antagoniste du parenchyme de la moitié supérieure et soulever les folioles pendant le jour. Outre les plantes ci-dessus nommées, nous avons observé | le Kennedia floribunda, le Robinia pseudo-Acacia , et le Lathyrus odoratus. Les deux premiers baissent leurs fo- lioles pendant la nuit et ont un parenchyme plus serré; à parois plus épaisses sur la partie supérieure des renflements moteurs. La méme chose a été observée par Briike (*) sur (^) Ke 245 le renflemeut moteur de Ла Mimose, qui dort en baissant son pétiole.—Le Lathyrus qui reléve la nuit ses folioles, a ses renflements moteurs organisés d'une maniére contraire. L'explication que nous donnons ici du sommeil des feuil-- les semble en contradiction avec le résultat cité plus haut par de Brüke quiatouve les renflements moteurs de la Mimosa pudica plus rigides la nuit que lejour: mais n'oublions pas que les mouvements périodiques de cette derniére plante peuvent étre produits, quoique dans une mesure restreinte, par chacune des moitiés du renflement moteur séparément ce qui suppose dans chacune d'elle des alternatives de turgescence et de relachement, en sorte que tout le ren- fiement moteur peut s'étre raidi, quoiqu'une de ses moi- tiés se soit relachée. Mais il résulte des expériences de Brike que la cause que nous donnons ne peut étre la seule agissante dans la Mimosa pudica, et qu'il doit y en avoir une autre qui coopére à son effet. | ll résulte de ce qui précède que nous n'avons раз la prétention d'appliquer à teutes les plantes l'explication que nous proposons des phénoménes de sommeil de quelques unes. Le sommeil des plantes n'est pas une fonction dé- terminée qui puisse nous faire présumer une identité de plan dans les moyens que la nature emploie pour le pro- duire. C'est la manifestation visible de phénoménes inté- rieurs dont la nature peut étre trés variée. Ici, plus encore que partout ailleurs, une généralisation prématurée serait un Jeu puéril. Le cóté chimique de la végétation, dont nous n'entrevoyons que le plan général, nous est si peu connu dans ses détails, les lois méme de l'endosmose opérée à travers des membranes de cellulose ont été si peu étudi- ées quil doit nécessairement y avoir des mouvements vé- — 216 gétaux inexplicables à l'heure quil est. Tel est l'épanouis- sement des corolles et leur occlusion sous linfluence de la lumiére, tels les nombreux mouvements spontanés des étamines, des pistils etc. Quant au phénomène de linflexion des axes vers la lumiére, il est si général que nous pensons pouvoir le rat- tacher à des actions chimiques communes à tous les vé- gétaux, d'autant plus qu'une analogie remarquable dans la structure des axesles moins semblables entr'elles confirme notre supposition. D'un autre cóté, les tissus dont dépendrait cette inflexion dans certaines plantes (*), se retrouvant dans les organes qui font mouvoir leur feuilles, et s'y trou- vant justement disposés de manière à produire les mou- vements que nous y observons, nous ne pouvons nous © empécher de voir en cela un effet et sa cause. (^) Impatiens, Chenopodium, Malva. EXPLICATION DES FIGURES. PI. II. Fig. 1. Tige fendue et appliquée au transporteur afin de mesurer l'écar- RS EST A Le 2. tement de ses deux moitiés. a. Tige du Mirabilis Jalappa fendue en quatre: les deux lanières extérieures qui consistent en écorce se sont courbées en dehors b. tige de Mirabilis fendu seulement dans le plan de son axe, les deux moitiés de la tige se sont courbées en dehors. 3. Coupe transversale de l'écorce du Mirabilis Jalappa. Dans cette CO 2 = figure et dans toutes les autres les lettres suivantes designent: ep. lépiderme p. le parenchyme р.е. le parenchyme du stratum extérieur de l'écorce р. i. le parenchyme de son stratum intérieur 1. le liber с. le cambium fv. les faisceaux vasculaires m. la moélle v. les vaisseaux. P . Coupe transversale d'une tige du Malva rotundifolia. . Coupe transversale de son écorce. . Coupe transversale d'une tige du Dioscorea bicolor. . Une partie de la méme coupe plus fortement grossie. . Coupe transversale d'une tige de Tradescantia craseifolia. . Partie plus fortement grossie de la méme coupe. . Coupe transversale d'une tige de !’Asplenium obtusifolium. . Partie plus fortement grossie de la méme coupe. . Coupe transversale d'un pédoncule de Galardia picta. . Partie plus fortement grossie de la méme coupe. PL I . Coupe transversale du pédoncule de Helianthus annuus. . Partie plus fortement grossie de la méme coupe. . Coupe transversale d'un pédoncule de Galardia picta. 248 4, Partie plus fortement grossie de la méme coupe. 5. Coupe transversale d'un pétiole de Hedera helix. 6. Partie plus fortement grossie de la méme coupe. 7. Coupe transversale du parenchyme de la surface inférieure du pétiole de Chenopodium album. 8. Coupe transversale du parenchyme de la surface supérieure du méme pétiole. ) 9. Coupe transversale du pétiole de Impatiens glanduligera. a) có- té inférieur, b) cóté supérieur. 10. Partie a de la méme coupe. 11. Partie b de la méme coupe. Y 12. Coupe transversale du pétiole de Malva rotundifolia a) cóté in- férieur, b) cóté supérieur. 13. Partie a de la méme coupe. 14. Partie b de la méme coupe. 15. Coupe transversale du renflement moteur d' Oxalis acetosella. 16. Coupe transversale du parenchyme de la partie supérieure de ce renflement. 47. Idem, de la partie inférieure. 18. Coupe verticale du pétiole commun de Lupinus polyphyllus et du renflement moteur d'une de ses folioles. 19, 20, 21 et 22. Parties désignées par les mémes chiffres dans la figure 4, vues à un grossissement plus considérable. 4 Uebersicht periedischer Erscheinungen aus dem Thierreiche der Umgegend Kischinew s, von A Deengingk. № 3, 1857; 17 250 Нашем Alauda arvensis L. die Feld- lerehe sehwirrte. . . . . Ciconia alba L. der Storch j kam. © » » » » 205. Coturnix dactylisonans L. die Wachtel kam. . . . . Cuculus Canorus L. der ОЖ О eee du Grus cinerea L. der Kranich kam. » » » » ZO 8: Hirundo rustica L. die Rauchschwalbe kam. » » » 105. _ Sylvia luscinia, die Nach- üsaleschluss ver ed Talpa europaea L. der Maul- wurf wühlte die Erde AU RR een Aa Bufo vulgaris L. die ge- meine Króte erschien. . . Lacerta agilis L. die Eidech- senerschien! 66 6 5 6 be Rana aquatica viridis L. der grüne Wasserfrosch quakte Cetonia hirta Fabrie. der rauhe Goldkäfer erschien. Gryllus migratorius L. die | . Wanderheuschrecke er- сое Пл e qud : 18 | iv 419. | IL 17 | IV [2 17 |IV|20 | III 18 | IV [2 14 [ПИ 2 | IV 46 | IV 21 Iv 5 [1v 23 Iv | и d IRE 17 dvinar | v 3 | v [8 | Begi| 1845. | 1846. | 1847. | | D.|M.|D. | M. м.п 19 |m| 9 |m 26 m 2 |ıv 19 Im 98 Im! 10 [1X | 4 [IX | 7 lix 29 qv (17 av [45 [nv | ı | v los | 1v Ira | 1v 5 |IV 25 |I | 6 wie 19 | 3X | 6 (IX | 7 me iv 20 |1V Le 23 |1x jis | IX 95 | Ix [3 27 |1V |19 IV 25 | Iv}. 1 [IY (09. VEN er Erscheinungen nach dem neuen Stil. 9. | 1850. | 1851. | 1852. | 1853. | 1854. | 1855. | 1856. IM. | D. | M.| D. | M. | D. | M. TII 13 NV | 4 720 ТУ |30 Iv) | IV| 8 IX 47 IV 16 IX [21 ПУ! 2 IV | 9 IV| 5 ‘IV |19 IV |20 iu III 2 III 49 IV 24 VIII 24. IV 22 V 26 IV 28 IX |27 IV 410 IX 15 У 124 Ш 125 IV 22 IV 28 IV 16 Il | 7 Ш |31 УШ 28 IV| 3 IV [27 Ш! 3 VIII 24 IV| 5 IX 113 IV 110° IT | 4 Ш] 2 Ш (29 IV | 6 V 49 | IV 40 Ш 95 IV 13 IV 17 IV 18 IV 41 IV 127 VII| fehlte | fehlite |19 П 23 Ш 30 УШ 22 IV 24 У 28 Ш] 3 УШ 26 Evo IX 19 У 44 II |28 Ш 19 Ш |22 IV 21 IV 13 I, 3 Ш |23 VIII 18 IV 24 IV |24 IV 29 У 25 Ill | 6 Ш 21 VIII 17 == eI Lnd] — IT | 9 I | 7 III 12 IV 26 D.|M.|D.| M.|D.| M.| D. | M. | ТУ VII} fehjlte {41 |VIII fehlte 17° Namen 1845. | 1846. | 1847. | 1 D.|M.| D.| M.| D.[ M.| D. 14 | Lethrus cephalotes Fabr. der grossköpf. Zwiebel- hornkäfer erschien. . . . | 8 | IV|21 | HI| 2 | IV | 1 15 | Lytta vesicatoria Fabr. die spanische Fliege erschien. |21 | IV 16 | V 18 | V |14 16 | Melolontha vulgaris Fabr. der gemeine Maikafer ег- d Seltenes Peor AC 1.08 19 | IV|24 | IV 123 | IV 31 Bemerkungen: # 1, 2, 3 und 6 — kommen in der Nahe der Stadt haufig vor. Л 4 und #— erscheinen alljährlich, doch in sehr klei- ner Anzahl. № 5 — in der Nähe der Stadt selten, desto häufiger auf der Steppe. M 8 — kommt sehr häufig vor. M 9, 10 und 41 — sehr gemein, oft in ungeheuerer Anzahl | | ЛЕ 19 und 16 — in manchen Jahren sehr häufig; be- schadigen die Blüthen der Obstbaume. JV 13 — erschien in den Jahren 1846, 1847, 1848 und 1855 in fürchterlichen Scharen, die oft das Tageslicht verfinsterten und wo sie sich niederliessen, den Boden ein Fuss hoch und mehr bedeckten. Die Gefrässigkeit dieser Heuschrecke ist so gross, dass sie in Zeit von einigen Stun- den unübersehbare Felder bis auf den nackten Boden zer- 259 | | г Erscheinungen nach dem neuen Stil. 1 1851. | 1852. | 1853. | 1854. | 1855. | 1856. .| D. | M.| D.| M.| D. | M.|D.| M.JD.| MI D. | M.| D. | M. IV 40 | IV |27 | III 31 | IL 47 | HI | 7 | IV 24 | III | 5 | IV IV| 1 | VI} 9 | Vi|fehlte| A | VI 44 VI 24 | V 26 | V У 23 ГУУ 2 RENE SIC HOUR EV © stort. Aus diesem ist leicht zu ersehen, welchen enormen Schaden der Landmann und mit ihm auch die andern Clas- sen der Gesellschaft bisweilen genôthigt sind zu tragen. So oft ich auch die Gelegenheit gehabt habe, diese Heu- schrecke zu beobachten , so.sah ich doch noch nie, dass sie irgend ein anderes Gewächs, als Gramineen und ganz besonders Cerealien, angreift. Wohl lasst sie sich in Massen auf die Baume nieder und zerbricht durch ihre Last oft die stárksten Aeste, doch befrisst sie sie nicht. Dahingegen laut Berichten aus Sympheropol erfahrt man, dass dort die Heuschrecken im Jahre 1854 nicht nur die Blatter, son- dern auch die Rinde der jungen Obstbaume abgenagt ha- ben. Es ware daher wünschenswerth die hier vorkom- mende Heuschrecke mit der in der Krimm beobachteten zu vergleichen. Sollte es eine und dieselbe Art sein? Das ware merkwurdig genug. M 14 — Dieser nur im südlichen Russland vorkom- mende Kafer ist hier sehr gemein; er erscheint gewóhn- lich in den ersten Tagen April’s und verschwindet Ende 254 Juli. Haust und nistet paarweise in Erdlochern, die er immer offen halt, um die erbeutete Nahrung beständig hineinschleppen zu kónnen. Da er alle in der Nahe seines Loches befindlichen Pflanzen angreift, wird er ein gefähr- licher Feind in den Baumschulen, Weinbergen, Gemüsegär- ten, Melonen- und Arbusenfeldern, Blumenbeeten etc. : Л 15 — kommt in manchen Jahren sehr häufig vor; lebt vorzüglich auf den Eschen, die sie ganz und gar entblattert. Kischinew. den 2 Juni 1851. Zwölfjährige Beobachtungen über den Anfang der Blüthezeit einiger in der Um- gegend Kischinews vorkommenden Pflanzen, nebst Angaben der wahren mittlern Temperatur. Von A. Doengingk. Während meines vieljährigen Aufenthalts in Kischinew benutzte ich jede mir dargebotene Gelegenheit , um die in der organischen Natur vorkommenden periodischen Erschei- nungen zu beobachten und aufzuzeichnen. Unter Anderem aber war meine Aufmerksamkeit besonders auf den Beginn der Blüthezeit, sowohl wildwachsender als in Cultur ste- hender Gewächse , gerichtet. Das Ergebniss dieser Arbeit hier in einer tabellarischen Uebersicht darstellend , finde ich mich nicht weniger veranlasst, einige, sich auf die kli- matischen Verhältnisse Bessarabiens beziehende Bemerkun- gen, wie auch zwei Tabellen der wahren mittlern Tempe- ratur, aus meinen meteorologischen Beobachtungen dessel- ben Zeitraums , beizufügen. Alle in den Tabellen vorkom- mende Zeitangaben sind nach dem neuen Stil und die Ba ann len nach dem 80-theiligen Thermometer. Die mit einem * bezeichneten Pflanzen werden hier cultivirt, die Uebrigen kommen wildwachsend vor. oon CO» Ot m Wk = 256 Namen Acer campestre L. .... Achillea Millefolium L. . . Agrostemma Githago Г... * Ailanthus glandulosa Desf. Ajuga Chamaepitys Schreb. SPE PLANS LAME: ope * Amorpha frutieosa L. .° Amygdalus nana L. . .. Anchusa italica Retz. . . . » ochroleucaM. a Bieb. Anemone Pulsatilla L. . . Aristolochia Clematitis L. . *Armeniaca vulgaris Dec. Astragalus dasyanthus Pall. Barkhausia foetida Dec. . . Berberis vulgaris L. . . . Capsella Bursa pastoris Moenchi-" веет *Caragana arborescens Lam. "Celtis australis L. . . .. Centaurea Cyanus L. . . . » solstitialis L.. . “Cerasus Mahaleb Mill... . “Cercis siliquastrum L. . . Cichorium Intybus L.. . . » ‘frutescens Dee.. |— *Colutea arborescens L... |— п Ccruienta Ast 2a: Convolvulus arvensis L. : Corus amaseula L.- >... » sanguinea L. . .. / A n fai 1845. | 1846. | 1847. | 44 D. |M.| D. | M. | D. | M. | D. =. 4. KW 19 — |—| 5 | ve! ws — |] 6 | vr 45 ow ae — |—|22 | v |22 | Iv 99 — |—|22 |ıv! 3 | V |30] —|- |_- | Une — |—|— | — os | 91 | V 45 | V 12 | У 13 | IV 24 IE | 7 | IV 44 25 IV 30 | H1|17 | IV| 9! — |— |__| esu PEE AT 26 | VI 44 | VI 24 a Аа: — |—|25 [iv] 5 | V 13 19 | Y | 6 | v 130 | IV |22 —| 9 | V 99 | IV 49. — || |vlslmld - D ee bee 12 e 18 | — 44 | vıles | VI |48] — 13 | V iat | У leg ios 14 | v 21 | v 90 = po | а — | leg | v [24 | v le1] 257 Bd'etr! Blüthezeit. 1849. | 1850. | 1851. | 1852. | 1853. | 1854. | 1855. | 1856. )|M.|D.|M. D.| M. | D.| M. D. |M.| D. | M. ,D. |M. | D. | M. Bi | his IvV—|— us | v 30 | IV 45 | IV 30 | IV 7 | уе | vılaa | V 28 | V| 72 | VIL 9 | VIJ25 | VI 26 | VI 3 |vıl 6 |VI| 4 | VEA45 | VIj20 | [94 | V 43 | V 44 | VI -|—|— | —|— |—]27 | v1les | VI|22 | vil 9 | VI 45 | VI M hs vie) vhs | У |144 | V 43 | V 2| V 23 | vos |IV 18 V 24|IV 8 V|7|V|6 V 3 | vılıe | vıleı | V|20 | VI 4 | VI 29 | У |29 | V 15 | VI E ELE eg: Воде pg NE -|—|— | 2 | vilaz | VI 40 | vol 5 | VI} 9 | VI 46 | VI о| у 27 | Уз | У [97 | У M42| У 49 | У 12 | У 18 | V 5 | IV 21 ПУ 95 Ш | 9 | IV| 6 |]IV — | —|— |— 43 | IV У ue Nov ОУ vi 1 || 8 | V 42 |IV| 4| V 10 | IV 26 | IV) 8 | IV 98 | ıv 5 | VI 22 | VI 48 | V 44 | VI jaa | V [99 | val VI| 7 | VI 6 VI 29 | VI 49 | VI| 1 |VII24 | VI| 7 |VIL 46 | VI(26 | VI 1|ver v|a|vas|v|o|vua| Ум | vi v ву | 2 v|[z vua2|vioz IV 6| v 29 | V 95 |IV|21 V|2| V| 8| V |26 | IV 12 | V 17 | V Lo 1V|19 | V 30 |[IV| 5 | V |20 | IV| 7] V —|-— |-— 99 | у [90 | У 9 [У |7 | У [28 V VI} 9 | VI 413 | VI 40 | VI45 | VI 7 | VI| 9 | VI = == | — |—|21 | V 198 | IV 120 | V |28 | IV 124 | IV MINE OVS eV 23 oy MBI29 7 VISIT Аа NECA VE PS NT 7 SN а 235 V^ 120 Se ALT VI Il V [| «sl bo Qo а ВАА ИИ 20 | IV 21 | IIl 40 | IV 25 | V [22 | V [981 | V №9 — arolowwll let wos aa) 2333| В rs» gumdabs s aci... Isatis tinctoria L. . . . .. “luglans regia Lo. . . .. *Koelreuteria paniculata Lam. Lactuco Scariola L. . . .. 1849. | 1850. | 1 X: | M. | D.|M.| D. ah um Kerl y 8 | In 13 | IV 21 | р - | —|28 | VI| 2 0 | VI|22 | VI| 8 & | v \30 | V |17 EI—|— |— [30 & | VI 47 | VI} ! - |— — | — 31 &| v las | V 30 = | — 96 | V 130 9 | 14 | IV [27 5|V|5]|VIH3 — ims re red Ny -|—47|X19 8 | ТУ 96 | IV 41 ву [25 | V|3 & | VI 44 | VI 95 = |—|— | — 17 il и ARAERAITE 8|v|29 via - —|— — -|—|—|—113 - | — 0 | VIL|12 851. | 1852. M Ш |24 — 127 — |26 — 23 VI VI l<| | AR Ss D. 29 УШИ | vol 9 mer Bluthezert.. W142 | Wy] 4 | IV 1923 V¥.120 [3:148 EMA Уно PACE VOUS УТ УГ 1 v4] Vi | Vie У 44 | У 7 | V 12 У A9 | У [98 [ V 443 Ш 120 | II | 9 | IV 29 VI 43 | V 196 | V 193 NL EN Lo ry |o —|— |— |4 | X 113 IV; 9 Jl IV| 2 | V [10 У M0 | V.|30 | V |16 VI} 9| VI| 3 | VI| 2 УП 96. | VÍ 129 | VI 17 У |412 | V3 | У 11 VI 124 | У [27 | VI 13 = U а I VO 51:5 У НГУ 1.7 Vi— |— 18 | Vi 9 Vil} 1 | VII|30 .| VI], 3 VII 10 1853. | 1854. | 18 M.| D. | M.| D. | M.| D. = t9 c» © = "XL MEAE Sas S3322E297 C9 > Qt 444 Add ddd-44*44R7 v 260 Namen Lamium amplexicaule L. . *Lavandula spica L.. . Lavatera thuringiaca L.. . Lepidium Draba L..... Ligustrum vulgare L... Linum perenne L...... Lithospermum officinale L. *Lonicera tatarica L. . . . *Lycium barbarum L.... Medicago faleata; L. 5.1... » sativa L. ^ Morus pas d. 59. 71310 Muscari botryoides Mill. . » » comosus Mill. . . pallens Fisch. . Nigella arvensis L. . . .. Nonnea pulla Dec. . e a: ge Origanum vulgare L. . . . Ornithogalum umbellatumL. Papaver dubium Г..... "Persica vulgaris Mill. Phlomis pungens Willden. Plantago media L.. . Polyganum Convolvulus L. Populus alba Г....... x Prunus Avium L.... x » italica Moench. . . persus ВЫ domestica L. . . . spinosa Ё...... 1845. | 1846. | | MI Anfang 1847. | 1848 D.|M.|D.|M./D. 24 | IL 44 | IV 14 |1 AEG 97 |IV| 4 | V |28 |1 a7 | v|a1| v [93 | 4 6 | У 929 | IV| 2 13 | УГ 45 | | = — |—134 | vH 14 | У] 8 -vL9 dd 97 | ШЗ | IV 43 | B 29 | Ш |145 | IV |— | -. 13 | VI |13 | VI |12 | V 21 | IV|14 | IV 42 | E 93 |IV| 5 | V 197 |Т —.|—HM7 | EB 7a 71| Уз In 93 | VI/20 | VI 47 21 | V [419 | V 125 | 1 6 |Vi1]27 | Vi] — | 3 25 |] 9 | IV| 9 | I 1 1IV 45 | IV 40 |1 14 | IV|30 | IV 43 | H 4 |IV|24 | IV 46 | B 9 | ТУ {27 | IV 48 | H | — |— 1/25 | IV 49 eil der 1849. | 1850. :[M.| D. | M. | i ! : b - . . d 5 | IV |48 EN | — < [> = [^ Ww wwe -€ 9 = or Li —- 2 pd = t9 I CET =< — r9 <> Ue Ow n = RO re — — | — — — | bo ENS | <4 На 136 | “Zygophyllum Fabago №. . |— | — Kischinew die Gebietsstadt Bessarabiens, liegt unter 47° | nördlicher Breite und 469 23/ östlicher Lange und erhebt | sich an 280/ engl. über der Meeresfläche. Die Umgegend | ist hügelig, wasserarm , beinahe waldlos und hat im Mit- tel, wie aus der folgenden Tabelle zu ersehen ist, eine Jahrestemperatur von -+ 8,039. Die mittlere Temperatur des Frühlings beträgt -+ 7,699, des Sommers + 17,869, des Herbstes + 8,120 und des Winters — 1,459. Der Bo- . den besteht grösstentheils aus schwarzer Erde und nur hin und wieder auf unbedeutenden Räumen findet man bald lehmigen Sand, bald Mergel, bald tertiären Kalkstein. Reine Landflächen und Moorgründe kommen gar nicht vor. Vergleicht man die Temperatur dieses Landes mit der Temperatur der mehr westlich unter derselben isothermen 265 849 der B ] udteh ve z e nt . | 1850. | 1851. | 1852. | 1853. | 1854. | 1855. | 1856. ом мм M. | D. | M. | D. | M. | D. | M. NON Val | 53199, |. V 128 N NO LV STE 0 0 У VES WE SS VEDO! vil LES N VI PANE VEO. VEO | MISS УрО VETO VI Ion E27. TV OV В VEE TONE | DNA Tod NG 15 | IV 127 111/30 | W418 | 11928 | IV| 4 | IV 42 | IV JL VA NT 6: УХ 296: mV a | Wal 30 VEI26.1"VE| 9.1 VIEj20-| VE: 3 | Vil} 9: VH 40. | VH — |— |— |— М0 | Vilgt | VIj31 | 130 | VI 7 | VI Linie liegenden Länder Europa's, so ergiebt sich, dass der Sommer hier bedeutend warmer und der "ner um Vie- les kälter ist. Das Charakterisüsche des hiesigen Winters ist die Un- bestandigkeit. Heftige Kalte wechselt oft sehr schnell mit Thauwetter und Regen ab, und wiederum Thauwetter mit schneidendem Frost. Die Schwankung der Temperatur er- reicht nicht selten , im Verlauf einiger Stunden , eine Differenz von 15° und mehr. Glatteis ist hier etwas ganz Gewóhnliches. Schnee fallt in manchen Wintern bis auf 2‘ hoch; doch in den meisten wird kaum die Erde damit bedeckt. Der schone Frühling ist schellvorübergehend und wird zuweilen von heftigen Stürmen und späten Nacht- frosten begleitet. Der Sommer ist gewóhnlich trocken, sehr № 3. 1857. 18 LK KKK 266 heiss und anhaltend. Die Temperatur steigí in manchen Jahren bis auf 30 und 32° im Schatten und bis auf 40° und mehr in der Sonne. Im Herbst herrscht fast immer die angenehmste Witterung, oft bis spàt in den December. Das Verhältniss der niederfallenden Feuchtigkeit ist im | Mittel der letzten 4 Jahre folgendes: Januar 0,53”, Febru- | ar 1,04“, März 0,67”, April 0,92, Mai 2,39, Juni 3,18”, | Juli 2,73”, August 1,75“, September 0,99”, October 0,43”, | November 1,22“, December 1,60“; jährlich also 17,45”. Der am seltensten vorkommende Wind ist Ost, der herr- schendste NW, im Verhältniss wie 1: 19. “oS EB = sejsqueg $24 `098‘/Т-= = sreumuog seq ‘059‘/-+ == sSunqnig seq ‘067° — = SIAQJUIM seq ‘ot O'S = зезщер sop injejedure, эру erp wo:s 1491819 sno; iu | asian | c9'8 | РД arx leur |66'o— |6'8— go szr-loso | | вт | 891 | 221 | чет | VL. |T80— |9)0— | &0— | 9981 y¢—leso love | szor | estar | vest | gest | exer | SEL lose |20°5— |896— | 9981 ver |585 |658 | 19'OF | rer | VZSF | 98G | Seb | GO S |820 E8T— 9FG— |981 ор lug |186 lover | go'st | ox'sr | scan | ener |909 |568 leet |950 |987 960 [ese |198 |*91P | aror | For | орЭт | C11 | 468 jeer | VE V— |eco—| 2981 150 |628 | 69or | ara | S'SE | SYGE | S91 leger | S98. lire — |G£1— |c0'£— 1981 от dise | 826 | Seat | 9608 | eKer | 08 |t6c |069 |eco |£60— 829— 0981 19'£— 98€ 866 | CLE 6881 | 0267 | vo'8r | 095Р |cY Gm |050 |968 |698 eo (ge |v90L loger | 1€6F | 08°61 | 066H | go'ct | STI | T9'€ |580 | T92— | 8981 ее ра | 662 |ézer | ser | ze‘st | 299) | ЗГТ | 886 |ZL0 |070— | 9r'9—| 2987 480 020 |g00r | ©0971 |0S'6 | 6c'Oc | 82% | gear |cS 6 |6Z* 901— |9VT— | 9781 ort |104 loss | Lott | L£'GF | 8967 | #e‘or | Occ) | 908 60 0— tL'1— 960— | $781 #ro— |sec [ore EN po E о : : 5 : : . A -шоээд | -uro ony 1940320 SES ysnsny] ‘np lune IRIN, Judy | ‘тем ['enaqo,|-1enuef i | | *AYSMOPIESOAA UOA JeXiuepexy палэН uos 181421199 pun joule ‘эру gop ıoqn (‘fus ,'/,9) umposry '/,c uepeuog un jpg op anjerodure, UNI полем Jop SIL 18° 268 TABELLE der mitllern Temperatur der Erde 1 Arschin (21/,/ engl. unter der Oberfläche, UE DEU 1 Septem October, | Novem- | Decem ber. ber. ber. = = = = =. August. Januar. Februar. März. sr. Mai. 1848| 2,11 1,85 | 1,81 3,92 | 9,36 | 14,06 | 15,80 | 16,33 | 15,12 | 12,57 | 9,51 | 527 1849) 2,58 | 1,70! 2,00 3,5 7,92 | 13,25 | 15,85 | 14,86 | 13,73 | 12,30 | 9,09 | 4,95 1850| 2,95 | 2,65] 212] 4,36| 9,31 | 13,29 | 14,97 | 15,70 | 14,65 | 10,56 | 7,12 3,99 1851| 2,35 1,85 | 1,68| 5,59 | 11,70 | 13,38 | 15,12 | 15,95 | 13,30 | 41,143] 8,95 | 5,31 1852| 2,39 1,00 | 2,38 5,28 | 8,53 | 15,00 | 16,54 | 16,37 | 13,61 | 11,16 | 6,64 | 4,61 1853| 2,45 | 221| 420, 6,04| 9,58 | 13,46 | 15,96 | 16,30 | 14,54 | 11,99 | 7,65 | 335 1854| 2,25 1,45 | 1,31 1,82 | 6,54 | 12,90 | 15,76 | 15,81 | 13,07 | 11,002| 744| 4,15 1855| 2,24| 1,61 1,99 | 6,33 |) 10,99 | 15,55 | 16,26 | 16,00 | 13,67 | 11,30 | 8,07 | 2,97 1856| 1,45 | 1,06 1,39) 4,42) 9,75 | 14,07 | 15,35 | 16,31 | 14,97 | 10,60 | 5,21 | 2,90 Mitt.) 240) 1,77 | 217 | 4,54 9,23 | 13,60 | 15,56 | 15,81 | 14,12 | 11,33 | 7,76 | 448 1847| 3,26 | 2,34. 2,80) 4417| 8,63] 11,04 | 13,94 | 14,42 | 14,56 | 1070| 7,88 4,69 | 269 Die Temperatur der Erde, in der angegebenen Tiefe, wurde von mir im Laufe der letzten 10 Jahre einmal taglich um 2 Uhr Nachmittags beobachtet. Der Ort, an dem die geothermometrischen Beobachtungen angestellt wurden, ist eine offene der vollen Sonne und den Winden ausge- setzte Flache und. besteht aus einem fruchtbaren, schwar- zen zum Theil mit feinem Sande und Lehme vermischten Boden. Die schwarze Erde erstreckt sich bis auf 2’ engl. Der Untergrund ist lehmig. Bestandig fortgesetzte geothermischen Beobachtungen sind, hinsichtlich der Pflanzencultur, nicht weniger wichtig , als die Beobachtungen der Lufttemperatur. Es wäre daher .zu wühschen, dergleichen Beobachtungen an vielen Orten un- seres weiten Vaterlandes anzustellen und die erhaltenen Resultate zu veröffentlichen. Aus meinen zehnjährigen Beobachtungen erlaube ich mir hier Folgendes anzuführen: 1) Die Temperatur der Erde in einer Tiefe von 2!/.* varirt zwischen + 1,009 und 16,750. 2) Die niedrigste Temperatur fallt auf die Monate Februar und Marz, die hóchste auf die Monate Juli und August. 3) In der angegebenen Tiefe findet kein plötzlicher Uebergang von Kalte zur Hitze und umgekehrt, wie es so oft bei der Lufttemperatur der Fall ist, Statt; die Erdtem- peratur folgt einem ganz regelmässigen Steigen und Fallen. Die Temperatur steigt allmahlig, ohne merkliche Schwan- kung, vom Februar oder Marz bis Juli oder August und von dieser Zeit bis Februar oder März. nimmt sie allmäh- lig wieder ab. 4) Im Frühjahre ist die mittlere Erdtemperatur niedrie- ger und im Herbste hoher, als die mittlere Lufttemperatur. 2.0 9) Die grósste Differenz zwischen Erd- und Lufttempe- ratur findet gewóhnlich im December statt und betragt in manchen Jahren 20 bis 259. 6) Die mittlere Erdtemperatur im Durchschnitte von 10 Jahren beträgt 8,54" und die der Atmosphäre derselben Jahre 8,009, differirt also nur um 0,54°; demnach ist die mittlere Jahrestemperatur der Erde in einer Tiefe von 21/., der mittlern Jahrestemperatur der Atmosphare im Schat- ten beinahe gleich. 7) Im Frühjahre, selbst bei einem niedrigen Stande der Lufttemperatur , geht die Pflanzenentwickelung um desto schneller von Statten, je hóhern Warmegrad die Erde er- reicht hat; dahingegen eine geringe Erdwärme, auch bei hoher Lufttemperatur , die Vegetation mehr oder weniger hemmt. Hieraus ware zu schliessen, dass die Erdwarme zur Entwickelung der Vegetation mehr beitrage, als die der Atmospháre. - Recherches sur LA DISSOLUBILITE MUTUELLE DES LIQUIDES. Par | D. ABACHEFF. — os — Les phénomènes de dissolution ont constamment fixé lattention des chimistes et des physiciens; la science pos- séde sur ce sujet un assez grand nombre de travaux; on s'est appliqué surtout à étudier la dissolubilité des sels et des gaz dans l'eau et quelques autres liquides; mais il n'en est pas ainsi, quant à la dissolubilité mutuelle des liquides. Nos connaissances sur ce point sont à peu prés nulles. On sait seulement, qu'un grand nombre de liquides se laissent méler entre eux en toute proportion, quil y en a d'autres, qui se dissolvent mutuellement en proportion définie (l'eau et léther, l'alcool et le sulfure de carbone), quil y en a enfin qui sont entiérement insolubles les uns par rapport aux autres, comme leau et le sulfure de carbone, l'eau et les huiles, etc. Cependant, quand on cherche à découvrir les lois fon- damentales , qui regissent les phénomènes de dissolution, c'est en étudiant les rapports mutuels des liquides, que oe 212 lont peut espérer y parvenir le plus facilement. En effet, quand on méle ensemble deux liquides, qui se dissolvent mutuellement en proportion définie, tels que l'eau et l'é- ther, il se forme deux couches; la couche inférieuré est une dissolution de l'éther dans l'eau et la couche supérieu- re une dissolution de l'eau dans léther. Evidemment c'est là le phénoméne dans son expression la plus simple et la plus générale à la fois. Car quand on dissout un corps so- lide dans un liquide, un sel dans leau par exemple, il y a: 1? passage du corps solide à l'état liquide (*), 2? dissolu- üon du liquide ainsi formé; mais en méme temps le phéno- méne dans ce cas n'est pas complet, car on n'obtient qu'une seule dissolution, quant à l'autre, celle de l'eau dans le sel, elle ne peut pas exister dans les circonstances ou se fait l'expérience. Cela ne prouve nullement, que l'exi- stence d'une telle dissolution soit en général impossible; au contraire il est trés probable , que dans des circonstances convenables de température et de pression on pourrait pro- duire de telles dissolutions; il est méme probable que de telles dissolutions ont souvent été produites dans les actions géologiques , et que plusieurs minéraux cristallises conte- nant de leau doivent leur origine à de pareilles dissolutions. On a encore, dans létude de la dissolubilité mutuelle des liquides, cet avantage, que l'on peut comparer directe- ment les propriétés physiques des dissolutions , telles que la densité, la chaleur spécifique , l'indice de réfraction ete, à celles de leurs composants, et Гоп peut se flatter de par- venir ainsi a découvrir des relations simples et réguliéres; au lieu que pour les sels, par exemple, pour faire cette (*) Qu'un sel dissout dans l'eau s'y trouve à l'état liquide, est un fait que l'on ne sauroit nier, l'ensemble des phénoménes présentés par les dis- solutions dépose en faveur de cette opinion. 273 comparaison il est nécessaire de réduire les donnees que nous possédons sur leurs propriétés à l'état solide à ce qu'elles seraient à l'état liquide, ou du moins, on a des corrections énormes pour la température à introduire; on est forcé dans ce cas de recourir à des suppositions plus ou moins probables, ce qui rend les résultats peu certains. Ces considérations m'engagerent à entreprendre un tra- vail sur la dissolubilité mutuelle des liquides. Ce travail quoique à peine ébauché m'a déjà présenté plusieurs faits qui ne sont pas sans intérêt; j'ai été conduit à quelques conclusions, qui me paraissent avoir de l'importance; en conséquence, je nai pas eru devoir: différer plus longtemps la publication de cette première partie de mes recherches. Nos connaissances actuelles sur la dissolubilité mutuelle des liquides étant extrémement restreintes, J'ái cru devoir adop- ter pour les premières déterminations de cette espèce une méthode, qui me permit d'en exécuter rapidement un grand nombre, quoique approximatives seulement, afin de me for- mer une idée générale sur la marche des phénoménes. Quand on met en contact deux liquides qui ne se dis- solvent pas mutuellement, les deux couches qu'ils for- ment, se trouvent superposées selon leur densité, en sorte qu'on peut toujours assigner quel est le liquide qui forme la couche supérieure et quel est celui de la couche infé- rieure; il en est de méme dans le cas de deux liquides qui se dissolvent en proportion définie: la couche inferieu- re étant plus dense que la couche supérieure il est évi- dent qu'elle doit contenir une plus grande proportion du liquide le plus dense; l'inverse alieu pour la couche supé- rieure; done, en formant avec deux liquides A et B deux mélanges en proportions différentes et observant les volu- mes relatifs des liquides avant et aprés le mélange, on peut juger de la composilion des couches , qui se forment [ 244 daus ce dernier cas et par conséquent de la dissolubilité mutuelle des deux liquides. Quand on agite le vase conte- nant les deux couches liquides superposées elles se mélan- gent entre elles en formant un grand nombre de bulles, qui rendent la masse blanche et opaque; mais en laissant le tout reposer pendant-quelque temps on voit les deux cou- ches se reformer de nouveau dans leur ordre primitif et devenir parfaitement transparentes; ce qui est une preuve de ce qu'aucune d'elles ne contient de particules de l'autre interposées mécaniquement; les volumes respectifs des deux couches liquides se laissant apprécier avec une assez grande exactitude à cause de la différence de leurs indices de réfraction, j'ai adopté dans mes mesures la méthode des volumes. | | A cet effet je me suis procuré plusieurs tubes et pipettes en verre de 6-mm de diamétre intérieur et d'une capa- cité d'environ 5-ce chacune; jai moi-même calibré et di- visé ces tubes et pipettes avec beaucoup de soin. Chaque centimétre cube etait divisé en dix parties, et ces subdivi- sions élaient encore si grandes, qu'on pouvoit facilement estimer les 0,2 de chaque subdivision. Chaque pipette était munie d'une disposition particulière, qui permettait d'en fai- re écouler le liquide aussi lentement que l'on voulait et d'en arrêter l'écoulement à un instant précis; il était done pos- sible de mesurer avec ces pipettes de petites quantités de liquides avec une assez grande précision. L'expérience se faisait de la maniére suivante: on versait dans un tube eradué 4-ce d'un liquide A, ensuite au moyen d'une pi- pette graduée on y ajoutait 0,4-ce d’un liquide В et on fermait le tube avee un bon bouchon de liége. Un second tube était en méme temps rempli des mémes liquides, mais il contenait 4-ce de В et 0,4-ce de A. Plusieurs tubes ayant été remplis ainsi de différents liquides, on les sou- x 275 mettait à l'agitation, qui durait chaque fois pendant trois quarts d'heure. Pour cela on fixait tous les tubes, au moyen d'une disposition- particuliére, perpendiculairement à un axe mis en mouvement par un mécanisme d'horlogerie; à chaque tour de:l’axe les tubes se trouvaient done deux fois ren- versés ce ‘qui obligeait le-liquide à dissoudre, ainsi que la bulle d'air qui se trouvait dans chaque tube, à parcourir deux fois à chaque tour de l'axe la masse entiére du dis- solvant. Lragitation terminée, on laissait les tubes re- poser pendant quelques minutes dans une position verticale et l'on notait les changements survenus dans ‘les volu- mes relatifs des liquides. On les soumetlait ensuile à une nouvelle agitation pendant trois quarts d'heure. On jugeait l'équilibre des forces, qui produisent la dissolution, defini- livement établi, quand aprés une nouvelle agitation les volumes des liquides ne changeaient plus. Je me suis as- suré d'ailleurs, que l'équilibre définitif s'établissait ordinaire- meut déja au bout de 10—15 minutes, aprés quoi une agitation prolongée pendant plusieurs heures ne produisait plus de changement sensible. Je me suis assuré aussi, que les pertes de liquide par lévaporation à travers le bouchon, et par ce que le bouchon lui-méme avait pu absor- ber, devenait à peine sensibles au bout de plusieurs heures; or, chaque expérience ne durait jamais plus de deux à trois heures. Aprés avoir définitivemeut noté les volumes respectifs des liquides aprés l’agitation on méloit ensemble le contenu de chaque paire de tubes, remplies des méme liquides et aprés avoir agité le mélange on notait encore le resultat définitif. On reconnait de cette maniére pour chaque paire de liquides les changements de volume que présentent ces composants quand ils se trouvent en contact dans les proportions de 10 pour 100, de 100 pour 100 et de 1000 pour 100. 276 Les liquides que j'ae soumis à létude jusqu'à présent, sont au nombre de dix. J'ai eu soin de choisir ceux qui, selon les analogies chimiques généralement recues, ne sont pas capables de se décomposer mutuellement, ni de se combiner en proportions fixes. Quelques uns de ces liqui- des ont été préparés par moi-même, d'autres pris, tels qu'on les trouve dans le commerce. On peut d’ailleurs ju- ger de leur pureté par leurs densités, que j'ai déterminé avec soin, au moyen. de flacons à densité semblables à ceux de M. Regnault; toutes les déterminations ont été faites a 0°. . Voiei la liste de ces liquides: EU VET СН COOL ns AE Creer pote) ose V eu MON 0,8291 Acide acétique cristallsable. . . . ... . . . . . . 41,0863 Ethernordmatte ra. wow Febr pad ma P OUS Eiherlacetigue #0, EHRE ще ROTE £d 099 05 Essence de therebentines nn PEN BET Hie Srasse) d’amandes douees. 7... 2.27.22 0,9271 Benziner duncomumeree en pa uM qu aa Ehlorpiorme, ed eae ech, ee u Sulmmrende, carbone m. Warn. “leva ba се Le tableau suivant est le resumé de mes expériences. Le mot insolubles mis en regard de deux liquides indique, que dans les trois expériences citées plus haut, l'agitation n'a pas produit de changements de volumes sensibles pour les deux liquides en contact; le mot dissolubles signifie, que les deux liquides auxquels il se rapporte, se dissolvent mu- tuellement en proportions définies; enfin le mot mélange in- 277 dique que les deux liquides auxquels il correspond se sont mélés complétement dans les trois proportions citées, en formant des masses parfaitement homogénes et transparen- tes. Toutes ces expériences ont été faites à la température ordinaire, c'est à dire à une température de 14? à 189 C. TABLEAU L Kau, | Ac: | AE | E- | Eth. | 5 = |Ben- S = |Chlo- au. zu ean Be E UC QUE ther.|acét. = 5 |zine. 2s rof. Ac. acétique. . . | Mél. "Alcool ET EM Mél. | Mél. Ether . 4. 2M Diss. |Mél. | Mél. Е acétique. . . | Diss. |Mél. | Mél. | Mél. Huile d’amande . | Insol. |Diss.|Diss.| Mel, | Diss. Bcnzinet es ara. Insol. | Diss.| Mél. | Mél. | Mél. | Mél. Ess. de théréb. . | Insol. |Diss.|Diss.| Mél. | Mél. | Mél. | Mél. Chloroforme . . . | Insol. | Mél. | Mél. | Mél. | Mél. | Mél. | Mél. | Mél. Sulf. de carb . . | Insol. |Diss.|Diss.| Mél. | Mél. | Mél. | Mél. | Mél.| Mél. П est à remarquer, que les volumes des liquides dans ces expériences étant tres petits il n'était pas possible de les ‘apprécier avec beaucoup d’exactitude, par conséquent tous les liquides dont les solubilités sont moindres de 3 à 4 pour 100 ont dûs paráitre insolubles. Le tableau Il représente les résultats numériques des expériences relatives aux liquides qui se dissolvent mutu- éllement en proportions définies. Plusieurs de ces déter- minations ont été répétées plus d’une fois, les resultats ont toujours été très concordants. J’ai ramené tous les nombres obtenus a 100 volumes de dissolvant. NE ME nr D TABLEAU I. Volumes. u Tem- Noms. des liquides. avant | Aprés Dissolubilités à la ds le mé- le mé- pér. de lange.) lange. Eau. 100 TM v. d'eau diss. Ether ordinair. | 10 | 0,5 | 9,5 d’ether. 195 Ether ordinair. | 100 | 99 |100 v. d'Ether ord. Eau. 10 | 40 | 0,0 d'eau. 19? Eau. 100 | 108 100 v. d'eau. Ether acétique. | 10 1 | 9,0 Фе. acét. 19° Ether acétique. | 100 | 104 100 v. d'eth. acétique. Eau. 10 5, lin On d'eau: 49° Alcool. 100 | 140 4100 v. d'alcool. Ess. dethérében.| 50 | 10 | 40 v. ess. de Фет. 910 Ess. de thérében.| 100 | 107 |100 v. ess. de théréb. Alcool. 10 3 | 8,0 alcool. 930 Alcool. 100 | 139 100 v. d'alcool. Sulfure de earb. | 47 7 | 40 v. de sulf. de carb.|12,°6 Sulfure de carb. | 400 | 105 100 v. de sulf. de carb. Alcool. 13 8 | 7 v. d’alcool. Lp Ess. dethérében.| 100 | 105 100 у. d'ess. de théréb. "| Ас. acétique. 10.| 4 | бу d'ac. acét. 149 Ac. acétique. | 100} 105 100 v. d’ac. acétique. Ess. dethérében.| 10 9 |5 v. Wess. de t. 149 Ac. acétique. |100 | 110 100 v. d’ac. acét. Sulfure decarb.| 20 | 10 | 10 v. de sulf. de carb. | 15° Sulfure de carb. | 100 | 108 |400 v. de sulf. de carb. Ас. acéuques | 15 | 7 | 8 У ac: acet: 150 Benzine. 400} 121 |100 v. de Benzine diss. INE--acetique- e 996^ 1)" 950 Y FOROS qe? acet (39 200 Ac. acétique. | 100 | 175 100 v. d’ac. acétique. Benzine. 80 9 | 75 v. de Benzine. 200 (*) Les résultats relatifs à la dissolubilité mutuelle de la benzine et de l'acide acétique me paraissent incertains ; l'acide acétique dont j'ai fait 279 Je dois remarquer ici, que quand le liquide à dissou- dre, n'est pas entiérement absorbé par la masse du dissol- vant, ce qui reste indissout ne peut pas étre pur; il est évident que ce reste doit contenir une certaine quantité de dissolvant, qui en augmente le volume; il est donc né- cessaire de faire subir une correction aux résultats imme- diats de l'expérience. J'ai excuté cette correction pour les solubilités de l'aleco] dans le sulfure de carbone et l'essen- ce de thérébentine en supposant, que l'aleool indissout était lui-méme saturé dans le premier cas de sulfure de carbo- ne et dans le second d'essence de thérébentine. Je n'ai pas compris dans ce tableau les nombres relatifs à la solubilité de l'huile d'amande par rapport aux autres liquides; je les crois peu certains à cause de la viscosilé de ce liquide. Il en est de méme quant à la glycérime sur laquelle j'ai aussi fait quelques expériences. La dissolubilité mutuelle des liquides augmente en géné- ral avec la température. Quand on refroidit un tube con- . tenant une dissolution saturée d'un liquide dans un autre, avec un petit excés du liquide à dissoudre, on voit les deux dissolutions superposées, qui auparavant étaient parfaitement claires et transparentes, devenir aussitót opaques; ensuite ont voit se former au sein des deux couches liquides un grand nombre de petites bulles, celles de la couche infé- rieure montent, et, parvenues à la couche supérieure, elles éclatent et se mélent complétement avec cette couche en en augmentant le volume; les bulles formées dans la couche usage dans mes expériences est l'acide cristallisable du commerce, qui contient beaucoup plus d'eau qu'il n'en convient à de l'acide monohy- draté. Or il parait que la benzine décompose cet acide, en dissolvant l'acide monohydraté et en séparant un acide plus aqueux. Je me suis convaincu que pour aucune autre paire de liquide il ne se passe rien de semblable. — m —— n —— м ii * ^i n } À n у IN a sg - er MM 280 supérieure se meuvent en sens contraire et viennent aug- menter l'épaisseur de la couche inférieure. La temperature devenue stationnaire, les deux couches liquides redeviennent parfaitement claires et transparentes, leur volume correspond alors aux dissolubilités specifiques des liquides à cette nou- velle temperature. Le tableau III renferme les résultats numériques de quelques unes de mes expériences; on échauf- fait et refroidissait successivement le méme mélange de liquides. ABLE A U 2. Volumes mesurés: Noms des . 49- 90 - 20 50 liq uides. . Avant le|Aprèsune| А ргёзипе es Aprèsune | mélange. agitation agitation! agilation| agitation à 12.06 à 3,00 | à 40,0 à 16,06. 14 141 Á Alcool 100 | 139 133 Sulf. de carb. 47 7 A8 Ee Sulf. de carb. | 100 105 103 110 103 Alcool 13 8. 10 3 7 Ac. acétique | 100 | 109 | 106 | 147 | 107 Sulf. de carb. | 20 11 13 3 {1 En considérant tous ces faits, on voit clairement, que les dissolubilités mutuelles des liquides sont tout à fait compa- rables à celles des composés salins par rapport à l’eau. Une seule circonstance particulière que présentent sous ce point les liquides, c'est la faculté qu'ont plusieurs d'entre eux, de se méler en toute proportion. On est méme frappé d’a- bord du grand nombre de combinaisons binaires de liquides qui sont dans ce cas; sur les quarante cinq cómbiniasons 281 examinées, il s'en est trouvé trente. Mais il est facile de s'en rendre compte en considérant les circonstances qui sont nécessaires pour que le phénoméne du mélange en toute proportion puisse avoir lieu. Représentons les dissolu- bilités mutuelles de deux liquides, en rapportant la compo- sition des deux dissolutions saturées qu'ils forment à 100 parties de l'un des deux. Nous aurons ainsi pour l'alcool et le sulfure de carbone par exemple les nombres suivants (pour la température de 1296): 400 vol. d'alcool dissolvent 40 v. de зи. de carb. 100 v. d’aleool . . : . 1428 de sulf. de carb. (tab. ID). C'est à dire que 100 v. dalcool se laissent méler complé- tement avec toute quantité voulue de sulfure de carbone moindre que 40 v.; il en est de méme de toute quanti- té plus grande que 1428 vol.; mais si on ajoute à 100 v. d’alcool une quantité quelconque de sulfure de carbone plus grande que 40 volumes et moindre que 1428 vol.— il se formera deux couches. Ces deux nombres sont donc les deux limites de solubilité du sulfure de carbone dans l'alcool à 19, °6 C. Or il est évident que pour les diffe- rentes paires de liquides ces deux limites doivent à la méme température étre diversement éloignées l'une de lautre (ce que lon voit aussi par le tableau Il); plus ces deux limi- tes sont rapprochées, plus le nombre de proportions dans lesquelles ces deux liquides se laissent mélanger est grand; enfin si les deux limites de solubilité se rapprochent au point de se confondre, il est clair que les deux liquides se laisseront méler en toute proportion. La dissolubilité mu- tuelle des liquides croissant généralement avec la tempé- rature, il s'en suit que pour tous les liquides qui sont dans ce cas, les limites de solubilité se rapprochent à mesure qu'on éléve la température; par conséquent il est probable, quà des températures convenables , tous les liquides que NM 3. 1857. | 19 Pe 282 nous voyons se dissoudre mutuellement en proportions dé~ finies à la température ordinaire — se laisseront méler en toute proportion. П est probable aussi, que parmi les combinaisons de liquides que j'ai marqués du mot mélange dans le tableau I, il s'en trouve plusieurs, qui au fond se dissolvent en proportions définies méme à la température ordinaire, mais pour lesquels les deux limites de solu- bilité sont seulement trés rapprochées en sorte, qu'elles échappent facilement à l'observation. Deux liquides pour lesquels ces limites seraient ainsi espacées par exemple: 100 v. de A dissolvent 20. v. de B. 100 v. de A dissolvent 100 v. de B. auraient du paraitre se méler en toutes proportions. - On voit d’après cela, que l'insolubilité , la solubilité en proportions définies, le mélange en toutes proportions , ne sont que les diverses phases d'un seul et méme phéno- méne, phases, qui se distinguent entre elles, uniquement par l'intensité avec laquelle elles représentent le phéno- mene, et entre lesquelles il existe des passages absolu- ment insensibles. J'espére trouver dans la suite de mes recherches des combinaisons de liquides, qui présenteraient à la fois le phénoméne du mélange en toutes proportions et celui de la dissolubilité en proportions définies à des températures différentes , mais toutes deux abordables à l'expérience , ce qui déposerait irrévocablement en faveur de lopinion que J'énonce sur les rapports mutuels de ces | deux phénoménes. J'ai aussi fait quelques expériences sur les changements de température qui s'opérent pendant lacte du mélange des liquides. On prenait chaque fois des volumes égaux des deux liquides sur lesquels on voulait experimenter (20-ce de chacun), on les amenait à une température identique et peu différente de la température ambiante, on ~ 283 les mélait ensuite en présence d'un thermomètre sensible et dont le reservoir etait trés petit, et lon notait le chan- gement de température maximum quil indiquait. On voit d'aprés cela, que les nombres ainsi obtenus ne sauraient étre entiérement comparables entre eux, néanmoins ils peu- vent donner -une idée générale de la marche des phéno- menes. Le tableau suivant renferme les résultats de mes expériences. TAE Bee UP IV. Change- : ? E ; ment de Liquides mélangés. tempér. - maximum. | Ether acétique et essence de thérébentine . . | — 3,01 Ether acétique et alcool...=.... Я RE 17° Ether acétique et benzine du commerce Benzine du comm. et ess. de thérébentine Chloroforme et ess. de thérébentine Chloroforme et alcool . Chloroforme et acide acétique Acide acétique et éther acétique Chloroforme et benzine Chloroforme et éther acétique el “ O IN m COCK bo bo & Ot © or o» w < < < <. ++ + + <. N: Les changements de temperature qui sopérent pendant la dissolution mutuelle des liquides, sont, comme lindique се tableau, tout à fait de l'ordre de ceux, que Гоп observe en dissolvant dans l'eau les différents sels. Je n'essaierai pas d'analyser ces faits; Je crois qu'il est nécessaire d'abord d'en augmenter le nombre et la variété , mais il est sur- tout nécessaire de connaitre là densité et la chaleur spéci- fique des mélanges, pour pouvoir soumettre à la discussion des faits de cette’ espéce. 284 Ces recherches, quoique préliminaires et pour ainsi dire qualitatives, suffisent cependant pour montrer, combien est vaste et peu cultivé le sujet que je viens d'aborder. M. : le professeur Laskowski, ayant bien voulu mettre 4 ma disposition les appareils nécessaires , j'essaierai de soumettre à des études plus approfondies ce groupe de phénoménes. Je crois de mon devoir d'exprimer ici ma profonde grati- tude envers M. Laskowski tant pour cette libéralité, que pour l'attention et les conseils bienveillants dont il m'a constamment honoré. eot S IOS CORRESPONDANCE. — Fernere Nachrichten über die Steinkohle am West- - Abhange des Urals. Nach einem russischen Briefe an den 2-ten Secretair der Gesellschaft. Die erste Nachricht von dem Auffinden von Steinkohlen auf den Besitzungen des H. v. Wsewoloschsky , wurde von mir, wie es Ihnen bekannt ist, im Jahre 1854 der Moskowischen Gesellschaft der Naturforscher mitgetheilt (*). Als später im Sommer 1856 , rder General-Major vom Corps der Berg-Inge- nieure Jossa I die Bergwerke des Urals besichtigte, so be- richtete er dem H. Finanz - Minister unter Andern, dass in dem, dem W. S. Nikita Wsewolodowitsch Wsewoloschsky ge- hórigen Alexandrow'schen Hüttenwerk, die Puddlings- und Schweissüfen schon ausschliesslich mit Steinkohle geheitzt werden, welche an Ort und Stelle aufgefunden und fleissig gefórdert wird. Nach diesem theilte im October des Jahres 1856 der Oberbefehlshaber der Uralischen Hüttenwerke dem Berginspector der Permschen Hüttenwerke mit, dass der Herr Dirigirende des Marine-Ministeriums auf Befehl Seiner Kaiser- lichen Hoheit des Herrn General-Admirals, beim Herrn Finanz- Minister mit der Frage eingekommen sei: in welcher Lage (^) Bull. d. 1. S. d. N. d. M. XXVI, 1, 267. 286 befindet sich die Gewinnung der Steinkohle auf dem Alexan- drowschen Hüttenwerke des Wirklichen Staatsrath N. W. Wse- woloschsky , und ob, nach der jetzigen Lage der Arbeiten , die Möglichkeit vorhanden wäre, schon jetzt aus diesen Fund- órtern Steinkohle in hinreichender Menge zu gewinnen, um ein Depot dieser Kohle für die Baltische Flotte in Rybinsk zu errichten. Um dieses Alles ausführlich an Ort und Stelle in Erfahrung zu bringen, wurde von den Permschen Hütten- werken der Berg-Ingenieur Staabs-Kapitän Tutschemsky beor- dert, welchem die Aufgabe auferlegt ward, die ausführlich- sten Nachrichten zu sammeln, sowohl von der Lage der Ar- beiten in den dortigen Steinkohlen-Gruben, als auch in welcher Quantitit und zu welchem Preise die Steinkohle von dort geliefert werden kónne, welche Mittel geeigneter seien sie nach Rybinsk zu transportiren, wie viel dieser Transport kosten würde, ob die Steiakohlen-Gruben sich weit von schiff- baren Flüssen befänden, und ob die Möglichkeit vorhanden wäre, dort Schiffe zum Aufladen der Steinkohle zu erbauen, oder ob Dampfschiffe sich auf geringe Entfernung den Stein- kohlen-Gruben nähern können. Nach Vollendung des ihm auferlegten Auftrags berichtete der Staabs - Kapitän Tutschemsky seinen Vorgesetzten , dass der auf dem Alexandrowschen Sawod des H. Wsewoloschsky befindliche Fundort der wirklichen Steinkohlen-Formation an- gehöre und dass in der von ihm besichtigten Gegend diese Formation aus feinkörnigen Sandsteinen und schiefrigen Tho- nen, welche auf Bergkalk liegen, besteht, dass das Vorkom- men von Thonschiefer und Pflanzenabdrücken bis. jetzt hier nicht bemerkt worden (*), dass das Streichen der Stein- koblen-Schicht und zugleich der sie umgebenden Gebirgsarten (*) Diese letzte Schlussfolgerung zieht der H. Tutschemsky, .der hier im Winter war, wahrscheinlich daraus, dass er selbst keine Gelegenheit hatte in der Zahl der ihm gebrachten Stufen irgend einen Pflanzen- Abdruck zu sehen; hingegen als ich im Jahre 1856 den Herrn General- Major Jossa auf seiner Reise nach den, nórdlich von Perm gelegenen, Bergwerken begleitete, fand ich ohne grosse Mühe auf den Halden der Steinkohlen Gruben 2 mittelmässige Exemplare von Sigillarien- Abdrücken, welche sich noch jetzt in meiner Sammlung befinden. 287 von S O nach N E geht und dass das Fallen mit dem Horizonte einen Winkel von 1575? bildet. Die Steinkohle liegt zwischen Sandsteinschichten und die Ordnung der Auflagerung, wie sie von ihm in dem Probeschurfe bemerkt wurde, ist folgende: rather EehmTs с ое. = Ув Arschin. Sandiger Lehm mit Bruchstiicken von Sandstein und Knollen von Brauneisenstein....... 1 — Feinkürniger Sandstein........ PRE EN Ha — SIERT UU gt ARR 2 LOT | es — Feinkörniger Sandstein mit Kohle gemengt. . . 1", — Bergkalk, welcher von den Probearbeiten noch nicht durchsunken ist........ t SA ТУ. — 17°/ в Arschin. Aus der Erhéhung der Oberfliiche des Bodens iiber die obern Schichten des Bergkalks, muss man schliessen, dass die Tiefe der Steinkohlen - Formation nicht mehr als 50 oder 60 Faden beträgt, dieses wird auch in den Eisenbergwerken bestätigt, welche sich von dem Fundorte der Steinkohlen nicht weiter als 15 Werst befinden, wo sich auf einigen und 30 Faden schon Bergkalk zeigt. Auf die wahrscheinliche Ergiebigkeit des Fundortes schliesst Herr Tutschemsky, wie man aus seinem Berichte sieht, daraus, dass er der eigentlichen Steinkohlenformation angehórt und dass die Kohlenschichten sowohl eine grosse Ausdehnung auf eine Entfernung von 4% Werst, als auch eine bedeutende Mäch- tigkeit besitzen. Aus den ihm officiel zugekommenen Mitthei- lungen der Bergwerksbehörde, sieht man, dass vom 1 Decem- ber 1853 bis 1 October 1856 aus diesem Fundort 308,429 Pud Steinkohlen gefördert worden sind, bei sehr spärlichen Mitteln an Arbeilskráflen, an denen die Bergwerksbehórde immer Mangel litt und noch leidet. Auf die Frage bis zu welchem Quantum die Ausbeute der Steinkohlen im Alexandrowschen Hüttenwerke erhéht werden kónne, antwortete ihm zwar die Nikitinsche Oberverwaltung der Bergwerke des llerrn v. Wse- woloschsky , dass sie auch bei der jelzigen Ausdehnung der 288 Arbeiten jährlich an 1'% Millionen Pud liefern könne, genauer 1,491,750 Pud, aber Herr Tutschemsky wiederlegt diese Móg- lichkeit damit, dass die Bergwerksbehörde nicht die Noth- wendigkeit bedacht habe, beim weitern Vordringen der Ar- beiten, die jetzt zum Entfernen des Wassers gebrüuchliche Handpumpen gegen Dampfpumpen zu vertauschen, um so mehr als die Schichten der Steinkohle zwischen sehr com- pacten und nicht rissigen Sandsteinen liegen, die das Wasser aufhalten, welches die Kohlenschichten durchsiekert, die Kohle beständig feucht erhält und deswegen ein sorgfältiges Trocken- legen der Gruben erfordert; ausserdem muss die Arbeit nach ° allen Regeln der Bergwissenschaft und einer guten Bergwirth- schaft verfolgt werden, ohne welchen der Werth der ausge- grabenen Kohlen nicht so gross sein kann, um mit Vortheil in den Handel gebracht zu werden; und dieses alles zusammen-- genommen wird nothwendig grosse Ausgaben für unvermeid- liche Bauten verursachen und viele Arbeiter erfordern, über welche die Bergwerksbehörde nicht verfügen kann, ohne ihrer jührlichen Production zu schaden. Herr Tutschemsky.schreibt in seinem Berichte weiter, dass die Fórderung der Steinkohle, wegen bestündiger Ausbreitung der Eisenproduction und Mangel an Arbeitern, auf nicht uis als 200,000 Pud jährlich gehoben werden könne, was nur den jähr- lichen eigenen Bedarf des Bergwerks an Steinkohle ausmacht, und dass darum die Steinkohlenproduction im Alexandrowschen Gebiet, ungeachtet des Reichthums und der Zuverlässigkeit des Fundortes, lange Zeit wegen Mangel an Arbeitskräften keinen grossen Aufschwung erwarten lasse, wenn nicht von Seiten der Regierung besondere Maasregeln getroffen werden. — Bei dieser Gelegenheit erlaube ich mir, auf meine Bekanntschaft mit den localen Verhältnissen gestützt, hinzuzufügen, dass wenn die Regierung diesen Fundort von H. v. Wsewoloschsky in Pacht nehmen würde und zur Beaufsichtigung der Arbeiten einen erfahrenen Offizier mit einer kleinen Anzahl Bergleute, als Steiger, Zimmerleute und Maschinisten, die zur Belehrung der Bauern nóthig sind, anstellen wollte, so würde sie niemals Mangel an Arbeitern haben, deren der einzige Tscherdinsche Kreis des Permschen Gouvernements viele Hunderte von Krons- bauern liefern kann, die wegen des rauhen Klima's sich nicht 289 mit Ackerbau beschaftigen, aber aus Mangel an Arbeit gros se Rückstände an Abgaben schuldig sind. — Die Verwaltung des H. Wsewoloschsky verlangt von der Krone für jedes Pud geförderter und in Haufen gelegter Steinkohle an Ort und Stelle einen Preis von 3' cop. S. — Herr Tutschemsky sagt bei dieser Veranlassung, dass der Preis der geförderten Steinkohle, nach den ihm zugekommenen Nachrichten, dem Bergwerksherrn selbst in den Jahren 1855 und 1856 auf 2'/, cop. zu stehen kam; aber, fügt er hinzu, dieser Preis kann bedeu- tend ermässigt werden, durch die Einführung regelrechter Ar- beiten, nämlich durch rationelleren Gebrauch der Balken zur Zimmerung, den Eigenschaften der durchsunkenen Gebirgs - Arten angemessen, durch gehórige Beleuchtung der Gruben mittelst Lichter oder Sicherheitslampen , durch Substituirung von Förderungsschachten, statt der jetzt gebräuchlichen Weise, die Kohle mittels einer schiefen Fläche zu Tage zu fördern, durch gehöriges Trockenlegen der Gruben mittels Maschinen statt der Handpumpen; endlich dadurch, dass die Arbeit im- mer denselben Leuten übertragen wird, die daran schon ge- wöhnt sind. Indem der Fabrikspreis der Kohle vermindert wird, kann auch ihr Verkaufspreis ermässigt werden. Aus je Lieferer Schichte die Steinkohle gefördert wird, um so bessere Eigenschaften erwirbt sie, sie wird fester, schwärzer, und wenn nicht das Wasser, welches an Mangel an Maschinen- pumpen oft ein ganzes Jahr in der Schichte steht, sie mürbe machte, so würden einige Theile der Schichte in nichts der Englischen Cánnel- Kohle an Qualität nachstehen. Sie giebt sehr wenig Rauch, Schwefelkies ist mit blossen Augen gar nicht bemerkbar und sie greift den Rost sehr wenig an. Der Kocks, der aus ihr gewonnen wird, ist gut und fest, und wird hauptsächlich in den Schmiedefeuera zur Verfertigung der wichtigsten und gróssten Maschinentheile und Instrumente gebraucht. Der aus der Stück - Kohle gewonnene dichte Cocks ist nach der Versicherung der Bergwerksbehörde tauglich zum Schmel- zen des Gusseisens; wiederholte Versuche ergeben, dass 100 Pf. Cocks zum Niederschmelzen von 350 Pf. Gusseisen hinreichen.— In den von mir im Jahre 185^ der Kaiserlichen Moscowischen Gesellschaft der Naturforscher zugestellten Mittheilungen über 290 die Entdeckung der Steinkohle auf dem westlichen Abhange des Urals in den Besitzungen des H. Wsewoloschsky , ward auch der Wasser- und Landwege gedacht, welche vom Fund- orde der Steinkohle bis zur Kama fiihren; um dabei Wieder- holungen zu vermeiden, erwähne ich bloss, dass H. Tut- schemsky es vorzieht, die Steinkohle zum Ust - Poshewschen Hafen an der Kama per Axe zu liefern; seine Meinung über die Nachtheile des Wasser- Transportes gründet er darauf, dass der Jeiwa Fluss blos nach der Vereinigung mit der Wilwa schiffbar wird, und auch dann nur für Schiffe , die nicht mehr als 16,000 Pud tragen und auch dies nur wäbrend dreier Wochen. й Das Verladen in dem Jeiwinschen Hafen geht nicht früher vor sich, als wenn der Fluss völlig vom Kise befreit ist, denn im Winter ist in dem Fluss unter dem Eise beinahe gar kein Wasser und deshalb kann man bei grosser Nach- frage nach Kohlen, sie nicht in so kurzer Zeit aufladen, um so mehr, als zu eben dieser Zeit die Verwaltung der beiden Bergwerke des H. Wsewoloschsky 100,000-de von Pud Erz aus den Kiselowskischen Bergwerken verladen, ferner Guss- eisen, Lehm, Gestellsteine und so weiter für ihre Hütten- werke; auch Eisen wird verladen, welches mit der Frühlings- karawane weiter befordert wird. — Ferner müssten die Koh- len, wenn sie zu Wasser transportirt würden, bei ihrer An- kunft in der Kama auf gróssere Barken, von 50,000 Pud Ge- halt, umgeladen werden. Auf der Jeiwa sind sogar bei sehr grossem Wasser viele Strom-Schnellen, auf welchen das Was- ser im Frühjahr nicht höher als 1°), Arschin steht, deshalb kónnen nur sehr kleine Dampfschiffe und auch die nur wäh- rend einer sehr kurzen Zeit zum Jeiwaschen Hafen gelangen. Zu den Steinkohlengruben selbst kónnen sie gar nicht zu- kommen H. Tutschemsky giébt dem Landtransporte der Kohle vom Fundort bis zum Ust-Poshewschen Hafen den Vorzug so- wohl wegen seiner gróssern Billigkeit, da dieser Transport nach seiner Meinung, die auf an Ort und Stelle gesammelten Facta's gegründet ist, um einen halben bis zu einem ganzen Kopeken per Pud billiger wird zu stehen kommen, als beim Wassertransport , als auch wegen der Zeit, denn eine gute Schlittenbahn dauert in diesen Gegenden mehr als vier Mo- 291 nate, und zuletzt noch deshalb, weil man bei dem Landtrans- port das viele Umladen der Kohlen umgehen kann, indem man sie am Fundort direct auf die Schlitten und am Hafen auf die Barken ladet. Nur eins spricht nicht zum Vortheil des Landtransports im Falle einer vermehrten Nachfrage nach Kohlen — das ist der Mangel an Fuhrleuten und Pferden. In allen umliegenden Dórfern wohnen herrschaftliche Bauern , die verpflichtet sind, des Winters ihre Abgaben in Natur zu entrichten und die sich theilweise aus freiem Antriebe mit dem Transport der Erze, des Gusseisens, der Lebensmittel und ver- schiedener Waaren nach den umliegenden Privat-Bergwerken beschäftigen. Freilich wenn die Krone die Steinkohlen-Gruben für eigene Rechnung wollte ausbeuten lassen, indem sie dem Eigenthümer entweder vom Pud der gefórderten Kohle oder von dem Kubik-Faden des ausgearbeiteten Raumes einen ge- wissen Preis хабе, so könnte sie eher als Privatleute Mittel zum Transporte der Kohlen finden. Die Verpachtung des Trans- portes dürfte wohl die zweckmässigste Maasregel dazu sein. Auf dem Ust-Poshewschen Hafen kann die Steinkohle auf Barken geladen, welche von 40 — 50,000 Pud fassen, und von da direct nach Rybinsk versandt werden. Herr Tutschemsky schreibt in seinem Berichte, dass er gar nicht an der Móglichkeit zweifele , in der Nähe des Ust - Poshewschen Hafens Schiffe zu bauen und weisst auf den Waldreichthum des Tscherdinskischen Kreises hin, wo sich schon seit länge- rer Zeit viele Bauern mit dieser Arbeit beschäftigen. Zum Schlusse veranschlagt er den Gesammt-Preis der Stein- kohle auf 18—19‘, cop. für das Pud, mit dem Transport nach Rybinsk, nach folgender Berechnung: 1. Der Preis, welcher dem Eigenthümer für jedes Pud geförderter und in Haufen geleg- ter Kohle auf der Grube bezahlt wird... ЗЧ. cop. 2. Für den Landtransport vom Fundort bis zum Ust-Poshewschen Hafen von . . . ... 2—3 — 3. Für den Wassertransport auf Schiffen, wel- che 40—50,000 Pud fassen, bis nach Rybinsk 12 —13 — 18 —191. cop. 292 Diese Zahlen sind so ziemlieh denen gleich, die von mir im Jahre 1854 angenommen wurden. Das ist Alles, was ich Ihnen über den gegenwirtigen Betrieb der Steinkohlen - Gruben auf dem Alexandrowschen Hüttenwerke des Herrn N. W. Wsewo- loschsky mittheilen kann. Noch kann ich, als Neuigkeit, die Nachricht hinzufügen, dass, als der Herr General-Major von Jossa die Oertlichkeit auf dem Wege von Perm nach den Kiselowschen Bergwerken besichtigt hatte, die ein gemeinsames Eigenthum des Herrn Wsewo- loschsky und Lazareff sind, er vorschlug , die Permsche For- malion, welche hier die Steinkohlenbildung unmittelbar über- lagert, zu durchbohren, und wenn man auf die Steinkohlen- formation stossen sollte, fleissig Nachsuchungen nach Steinkoh- len anzustellen. Den Ort hierzu erwählie er nicht weit von der Kama, auf einem dem Motowilichenschen Hüttenwerke zuge- hórendem Landstücke. Dieses Project ist bestätigt worden und schon in diesem Sommer hat man angefangen zu bohren. Von den Resultaten werde ich nicht unterlassen, zu seiner Zeit Sie zu benachrichtigen. Zu der Zahl der Neuigkeiten, die eigentlich nur ein locales Interesse haben, muss man das Auffinden, im vorigen Winter, einiger kleinen Stücke gediegenen Kupfers, in einem von un- sern Permschen Bergwerken rechnen. Das Vorkommen von gediegenem Kupfer in den hiesigen Bergwerken ist so selten, dass von einer Stufe, die vor vielen Jahren aufgefunden wur- de und dann wieder verloren ging, nur noch Gerüchte geblie- ben sind. In der ganzen Zeit meines 17-jährigen Dienstes auf den Permschen Hüttenwerken hat man jetzt zum ersten Mal gediegenes Kupfer daselbst aufgefunden. An dem kleinen, zu meiner Disposition stehenden, Exemplare sieht man, dass es durch Reduction aus Kupferglanz entstanden ist. D. Pianer. Den 11-ten July, 1857. Jugowsches Hüttenwerk. OBSERVATIONS MÉTÉOROLOGIQUES | FAITES | А MOSCOU, PENDANT LES MOI$ SEPTEMBRE, OCTOBRE, NOVEMBRE e DÉCEMBRE 1836 ET COMMUNIQUÉES par M. SPASSKY. 294 | Moyennes] 746,96 746,99 ZEN ENT 10,96 | 8,16 BAROMÈTRE A 0°. (millimétres) DATES. 8^ du| 2" après| 10^du| 8^ du matin.| midi. soir. | matin. 1 751,4 151,0 | 747,1 6,2 2 747,0 746,5 | T44:5 10,1 3 746,3 746,1 | 745.6 12,2 4 1 751,0 753,0 | 753,7 10,7 5 752,2 155,1 | 754.5 9,7 6 | 754.0 153,1 | 753,0 10,0 7 750,0 748,5 | 746,4 9,7 8 745,0 744,5 | 743,3 11,5 9 747,0 747,5 | 749,0 9,2 10 750,5 750,7 | 750,0 5,2 748,2 | 748,2 | 746,8 4,8 746,1 146,3 | 744,0 5,0 739,5 | 739,4 | 740,4 5,2 142,8 744,9 | 745,1 4,8 | | 748,6 | 749,3 | 750,0 5,9 750,5 | 748.5 | 747,0 2,5 746,7 746,5 | 745,5 5,3 149,3 746,4 | 746,7 5,6 146,5 145,0 | 142,0 6,5 741,8 738,5 | 140,3 8,9 | ^ Cate il ga eem queen а А 743,8 743,2 | 743,7 1,8 745,7 746,5 | 747,4 6,7 747,5 | 748,6 | 747,3 6,0 744,4 144,8 | 744,5 7,2 744,6 | 745,7 | 146,4 9,7 147,3 741,0 | 744,8 9,5 744,0 | 144,3 | 741,4] 10,4 748,4 748,5 | 749,1 8,2 ‚747,5 745,0 | 744,2 7,8 745,3 746,5 | 748,0 10,5 = | — OBSERVATION! SEPTEMBRE 1856 (nouveau style ). OBSERVATIONS MÉTÉOROLO( 2" après midi. vun » on » © © SO OO eX -3 m1 GO CX Ov © NO OS NS À D OGD CS » — " + v » - - E» bO RD b Co t9 Seo зы w Per RE EE = - THERMOMÉTRE EXTÉRIEUR DE RÉAUMUR. 10^ du soir. => à » > bb з Fe O» D o m. OO EC Ne Qo æ NO C5 Gt CO »-1 & NO D Qo © mt 4. OT Go 4 Ot UC Ox © t © Go 029) 0 O7 = Co » ee з > Et co GS © C0 mo > m» + vs ъ Hyecromery ‚ DE Saussure. 8" du matin. "se | "amm il il 2" après midi. Ч ETEOROLOGIQUES. a Moscou. Latitude 55? 455,9 Longitude 35? 19',4 à l'Est de Paris. ETAT DU CIEL. 295 4 2^ aprés midi. SO. 2 SO. 2 | Ser. Nuageux. Couv. | 4 С. C. Nuag. Sol Couv. Nuag. Etoiles. | SO. 3 SO. Ser. Ser. Ser. 14 C. E. Couy. Nuag. Sol. Ser. 14 E. 3 С. Ser. Ser. Ser. ' C. C. Ser Ser. Ser. C. C. Ser. Nuag. Sol. '. Ser. C. E. Nuag. Sol. Nuag. Sol. Ser. 4 N. 3 N. Nuag. Sol. Nuageux. Nuag. Etoiles. | d NE. 3 NE. Nuag. Sol. . Cour, Couy. | NE. 4 | C. Couv | Pluie. Pluie. 4 E. 4 | C. Pluie Pluie. Pluie. C. tC. Couv | Nuageux. Pluie. C. C. Couv. Nuageux. Nuag. Lune. C. C. Couv. | Pluie. Ser. C. C. Brouill. Nuag. Sol. Nuageux. | C. C. Nuageux. | Nuageux. Nuag. Lune. 4 S. 3 S Couy. | Couv. Couy. $. 3 $. Pluie. | Couv. Cour. 4, 580.4 С. Couy. Pluie. Couv. is | C. C. Cou. Pluie. Cour. C. C. Cour. Cour. Couy C. E. Ser. Nuageux. Couv. 4j E. 4 @ Couv. Nuag. Sol. Pluie | C. C. Pluie. Nuageux. Couv. C. C. Cour. . . Couv. Pluie C. C. Pluie. Nuag. Sol. Ser. C. C. Ser. Nuag. Sol. | Ser. C. C. Nuageux. Nuageux. Couv. C. C. Brouill. Brouill. | Pluie. it 22 après midi. HxcRonwErT: DE SAUSSURE. NS METEOROLOG matin. OBSERVATION: soir. I | 10% duj 8" du OBSERYATIO 5 midés || RMOMETRE EXTERIEUR DE HÉAUMUR. yle) 7 19 8" du | 2^ apre Tu matin. | 2^ après |108 du soir. | 56 (nouveau st midi. 18 Barometre A 0°. (millimetres) 8^ du | matin. | RE | | | wn E Em E A 296 | остов RPC EE CE CRE | QC © 10 © M NN © © © Lena OT OT VOD SAR Oi T eret ner ann MN GUN CE ON LUN. um CASE CONS EX UN NK А © Noe we мс lie: VN ON c» op v X o ww wg S к SH ee Me ро Фо y- ro b p br br p I e к REN GRUND CUN AO OCU” TN «e OÙ b 95 |. © © NI S 62 ay Ste Se NSS N a OCS Ac Leis EX EON EXE SS Y) EN © Lx © © 9 © O =! ST SSSR SE SPL NET SO © © Qo o0 Qo OO OD SH OD — wh an Sh Sp < eee Ey ee br bh SA OSH DO DDO bl Ber ai oi ar Vir S e NENNT rra RE TER VERT Ort NEC ONT NEN IN SUN DAR AA ON YUAN ETIN = © mm oc $9 09 G4 09 OI NO LE eT ET RL YET LEN eec QU ii © GI © pe PM TM o O0 OG x» ow o лее 10 AF 20 (D RD LD SD 2 20 30 La De Le De I I I Se erin ee te m : a SO © > eO Фо or eS b p b ee Y 4 aise DHOOM © 10 CEST SENTE ee EC NN ES ey M o- C» GO Nr 20 © 0$ 20 Nr $0 2 SH о © © © © 20 20 b pb bob br b p oy b 2 Ya G1 © 10 © 0 © = © © © 2 CRC IE EC VC CRE VAT re NET EIN CD NAS = © © © 10 © Q 9» © :$ © 00:5 © 29 00 k- n le SR er CUN an SA ef 07 re SR OM OO 21 © © N к емо COURTS on NN IE AE Ren NT PN) an AR LAT CN SHORNOMOMNMS VAI © 10 cdi OA = 00 CO 35 SH SH SH 20 OD кт N 10 зо Ye bs op py Y b de Ex Ex x Lx NECS on о CR TRE RE D'ECRAN С Sy Sy LI so AG NES ST ue o PO C8 Y 36 ro bp sO De Y9 De r9 D m) le 3 d'Octobre à 3* aprés NB. 731,89 731.84 u | Moyennes | | | | | IMETÉOROLOGIQUES. |s à Moscou. | Latitude RE SLR RE TN EIT | DIRECTION DES | VENTS. Idu |2^aprés | 10^ du lin. midi. | soir. IC. C. SE. 3 Ic. e C. IC, C. C. E. 2 SE. 3 SE. 2 E. 3 S. 3 0.3 10. 3 $0. 3 C. IO. 4 N.3 N. 4 N.3 N. 4 (0 lO. 4 SO. 3 0.3 D. 4 МО. 2 N.2 N. 3 N.3 NO. 4 €. NO. 3 N.3 IN. 3 N. 3 М. 4 С. М. 4 C. C. C. C. "C. C. C. €. C. C. IC. 0.3| C. C. (Ge C. IN.5l №3 ONL E nu ii. C. NO. 3 NO. 4 "С. 0.4 C. "c. C. C. n6. 1 €. C. | €. 0.4 N. 3 IE.3| №3 na 10.2 0. 2 N.3 10.3| NO.3| NO.4 10.4 N.3| NO.4 iC. NO. 4! NO. 4 | C. NO. 3 NO. 4 anere avec une pluie à verse. 55° 45/,9 Longitude 35° 19/,4 a VEst de Parts. 8" du matin. Brouill. Brouill. Nuageux. Couv. | Pluie. Nuag. Sol. Pluie. Ser. x Couy. Nuag. Sol. Brouill. Ser. Ser. Brouill. Ser. Nuag. Sol. Nuageux. Ser. Brouill. Pluie. Couv. Brouill. Couv. Couv. Ser. Nuag. Sol. Ser. Couv. ETAT DU CIEL, 2^ aprés midi. Brouill. Couv. Nuageux. Couv. Couv. Nuag. Sol. Pluie. Nuag. Sol. Nuag. Sol. Neige. Nuag. Sol. Couv. Nuageux. Nuag. Sol. Pluie. Couv. Couv. Nuageux. Ser. Neige. Nuag. Sol. Nuag. Sol. Nuag. Sol. Ser. 29 Neige. Neige Brouill. Couy. Ser. Neige. Ser. Couv. Nuag. Ser. Couv. Ser. Etoiles. - ——— | B 298 | | | | OBSERVATIONS | | NOVEMBRE 1856 (nouveau style). OBSERVATIONS - METEOROLOGIOW BAROMÈTRE A 0°. (millimètres) 743,94 DATES. 8" du | 2^ après [10° du) matin.| midi. soir. 1 761,3 758,4 | 756°4 2 799,5 754,1 | 753,6 3 191,35 \748,4| 741,8 4 752,0 751,7 | 748,5 5 1748,4| 748,3 | 741,8 . 6 744,3 141,3 | 746,3 7 749,8 749,1 | 751,1 8 191,9 751,2 | 750,4 9 749,5 748,7 | 145,3 10 |7448| 747,0 | 741,9 11 ci 754,2 | 754,1 h 42 .| 749,7 | 747,5 | 746,1 | 13 | 744,6| 743,2, 741,6 14 738,6! 739,8 | 742,5 15 138,4 140,1 | 742,2 16 | 741.6 140,1 | 740,2 17 142,0 742,9 | 742,1 18 730,2 132,9 | 734,6 | 19 ]|740,4]| 743,4| 747,1 20 748,5 753,2 | 757,0 | 24 758,2 758,3 | 756,7 22 754,1 749,3 | 140,0 93. | 734,8 131,0 | 727,7 24 |730,9| 732,3 | 733,4 25 1730,8| 728,3 | 725,4 26 722,3] 725,4 | 7271 27 1728,2| 730,4 | 753,5 28 735,3 736,3 | 737,6 29 | 7739,21! 743,2 | 746,7 30 1747,8| 747,7 | 747,4 К SIN mu 1 Moyennes Te 743,94 i THERMOMETRE EXTÉRIEUR HyGROMETRE DE RÉAUMUR. DE SAUSSURE. 8" du | 2^ après | 10% du | 8^ du | 2^ après |10% | matin. midi. soir. [matin.| midi. soll; DNS 0,0 1,01 95 87 9! 1,5 2,2 1,8] 93 87 9! — 0,2 3,2 17] 87 83 9. 0,0 4,8 1,61 89 91 4 — 0,2 1,8 1,51 ss 90 94 0,7 1,0 | — 4,5] 93 93 9:3 — 5,0| — 2,24. — 6,01 84 84 sa — 3,0} — 4,0 | — 5,2] 88 87 8 — 7,0! — 6,0 | — 6,51 89 85 | 94 — 03| $0! - 3 91 sa | | ON) 56 81 | 91 150 0,7 15] 91 | 94 E 1,5 2,0 2,01 93 97 1 3,0 |. 3,8 4.11. 975.1. 2193 9; 0,5 1,5 0,81 94 | 89 94 0,7 10|— 1,0] 93 : 87 E —2,0| —1,0|— 5,0] 87 | 85 8( — 2,5} — 15| — 2,4] 95 19 87 or ag sr 81 S3 — | e ess | — 6,8] 83 82 89 > | | —11,0| — 8,0 | —10,0} 81 75 | 81 = 9,5 90 2267011008304 81 87 — 5,00 — 40| — 2,5) 95 89 92) HONOR 405510894001) 74 86 — 8002 782 oS 85 95 — 47 — 20—91 9 88 91 CO — 69] ETT OB 87 89 — 7,5| — 84 9,5] S7 85 93 — 8,3| — 8,0 | — 9,0) 89 87 94 — Gul es 8,31 89 83 87 Dro ey ees | —&e | 2.77 | —3,13] 90 | 86 | 9 | IMÉTÉOROLOGIQUES. 299 hes à Moscou. Latitude 55° 45,9 | Longitude 35? 1%,4 à l'Est de Paris. if | D E | VENTS. | | du |2*aprés| 10^ du 8^ du 2 aprés | 10% du | tin. | midi. soir. matin. midi. soir. lc C 0.3 Neige. , Brouill. | Pluie | |. C. C C. Brouill. Cou. Couv. | € 0.3 C. Ser. Ser. Couv. | C. (DE SO. 4 Brouill. Brouill. Couy po. 4 S. 4 C. Brouill. Cou. Couv DS. 3| NE.3 N.3 Neige Neige. Couy ИМ. 4 N.4 C. Ser. Nuageux. Ser. |, C. C C. Couv. Couv. Couv Dc. C. NO. 3 Couy Couv. | Couy DE. 3 S. 3 C. Neige. Neige. | Couv E | ; Es Jt 3 Ne. Ce | C. Ser. Ser. Cour. | is. 4 | S. 3 | S.3 Couy Neige. Couv. | "8.3 C. | S.4 Couy Pluie. Couv. | €. C. | C. Pluie Brouill. Couv. w.3 .c. 0.3 Neige Cou. Cour. 30. 4 C. 0.3 Couv. -Nuageux. Neige. DC. C. C. Nuageux. Nuag. Sol. Ser. 10.3 0. 2 0.1 Neige. Nuag. Sol. Ser. 10.3 NO. 4 C. Couy Couv. Ser. Iv. NO. 3 NO. 4 Ser Couv. Ser. | C. | € (x Ser. Ser. Ser. 0. 3 SO. 3 SO. 3 Nuageux. ^ Ser. Ser. m3} SO.2| 50.4 Neige. Neige. Cour. 0.4 0.3 C. Couv. Ser. Ser. ` 5. 3 Е. 3 ЗЕ. 3 Brouill. Couv. Neige. MS, 4 SO. 4 8.4 Couv. Couv. Couv. ГС. C S, 4 Couv. Couv. Couv. 0.4 С 75034 Couv. Ser. Couv. | m. 0.4 С: Nuageux. Couy. Couy. | | $. 3 C. С: Сопу. Nuag. Sol. Ser. OBSERVATIONS. 300 LA DECEMBRE 1856 (nouveau style). OBsERVATIONS MÉTÉOROLOGK "iE ILES val E glor dn f os ee EE EE CU E S Ln REC dm EC LEE LE CE e . = Ex [1 cus e - m — — — — eS — — — nn | u ми, | See [:-] "WB \ A : ER, ' = Ed LS pe 36 m 29 A =! 05 G1 © 19 00 D EN (p 29 > ^ 1 O0 ei 09 AIS X 51:6 | E Al o2»co-cz552e2 ADABSSASwS Зоо 5 | oz o's | < < T = | aj un) el i | [1] 2 i ! ра | рп a RS "s "Amnis C CE "a . See Se = a — m 5 Y ^? + | Tp SH = 20 NB M Or © 2r: 0: ob зе | | ооо а SPSORSSABHAHH m iW SO o oo | a De = | et 3 À © A © 2020 At Le © 30 10 f rat N MES v nce en ann Ao o eee masse aie M ign C COR CC OST CS м - SOS os ef OÙ ei On ET NAN EPA NAP oo ot c o al ee Eae Sea ae goce EE IS Bi p» ei - —---- ee ee i US v UR JEJE — 1 D Ce | TE ET RA 1S fF 559**€5«2959 | 2*x9s999»25:5 | Nowonrommnon | = «а E Sandmann доче e: iS e$ SS = hd aj ‘à c T bel e c o [ ER le ВЕРЕ MI ib ed EE dE MEM er] = > m Te —————" $a —M —— o 2^ |sg| cnavnercec | ошовкнохмен | mononnonoon E ==] rom"meczowoos NS S mo «7 © ei o SOMMAOAANAA = PE < ne e © EN | | | Е il. — IR MAR A EN de Er CO ATR EN MORS dd TA CE er Ч EPA LAN Sono = Ne Gb Or MR EE PU AN OA © A M 10 © st oes M CD MM SM CD SSH 9 со “+ SH A Nt AH GID C SSH D м AH NI моче D = ai | OS SOS DOING SEE TEES y Ys D Q1 Y yw a ja Im Y Ys Y yw Y p p ro) b» D un — LÁ —————————— s | ——— ——— Á— M | L— ——— —À——— à ++ eee = 4 5 Pc | 20 D AI o Ex OO = Srssonoxrn QD 30 20 Is 00 05 Sn Oe e ET Bud Me 09 10 41 00 © = 00 e? AY го 00 = OÙ O9 © = à © C»: я (o NDS b M OO os a ‘à aS Mo NB SH SH OD SS OD OD SS AS NH OD CO CD SS SR со St en GN GU C SH OSH OD St AH 20 009 Ds bz g| кк yw p p» pr» Ss P Y Are Y be a a pm a n Dl Y De Y» P gp D Y SET, m Um = Az a 28 SS er IT I Ee sentent ne tasse elt T noh EEE Kult dome rr C 17 [Ss gh eGwewwwowwrwo 19 SH o0 © © 69 10 GI GI D I SHIN 0? © M © 09 Im 20 20 ra 253] dwdooco-rowndwcc SHO 00 C 19 b +4 m 00 — 07 07 7 © 13 10 ао Sf a 8 SH бо SP ST SH OD Sh со со SF кф OS 05 SH CD SH OD SF m ann co Я p yop y» Da D p) oes y Da op or DS p r3 a I Y^ Y- Y- p Y pt 15 Y9 Y p Y MIST ue I m m NB. Pendant la nuit du 2 sur le 3 une grande tem] | MÉTÉOROLOGIQUES. 301 Latitude 55° 45,9 Longitude 35? 19/,4 a l'Est de Paris. s à Moscou. IDIRECTION DES VENTS. ETAT DU CIEL. — à lu |2^aprés| 10° du 8: du 2^ aprés 10* du in. | midi. soir. matin. midi. soir E. lie E.4 C. Brouill.- Neige. Couv. i. C. C. Brouill. Brouill. Brouill. D. 3 0.3 0.4 Couy. Nuageux. Ser. N.4|] NE.4 NO. 3 Couy. Cour. Neige. \. 4 С. 0.3 Couy. Ser. Cour. 1). 4 C. G. Couv. Neige. Cour. | Jb. 5.3 C. Cour. Neige. Neige. niis. €. C. Couv. Cour. Pluie. ic. NO. 3 NO. 3 Couv. Couy. | Couy. iC. C. 0.2 Brouill. Couv. Couy. D. 3 SO. 4 0.4 бег. Cour. | Cour. IE. С. S.3 Brouill. Brouill. Brouill. | S. 3 SO. 3 SO. 3 Cour. Cou. Cour. 5.3 SO. 3 0.3 Pluie. Neige. - Couv. С. SE. 4 | - $0. 3 Brouill, Neige. Pluie. Neige. Pluie. 0.3 NO. 2 NO. 2 Couv. Couv. Ser. D. 3 0.3 0. 2 Couv. Neige Cour. D. 3 0. 4 N.3 Couv. Couy Nuageux. N. 4 C. €: Ser. Ser. Ser. b. S. 4 $0. 3 Nuageux. Neige Cou. | 10. 4 С. МО. 3 Couv. Neige. Nuageux. 10. 2 NO. 3 NO. 4 Couy. Nuag. Sol. Couy. jc. C. C. Ser. Couv Ser. 0.4) NO.3 C. Ser. Ser Ser. 10.4 S. 4 S. 3 Cour. Ser. Couv. JE. 3 SE. 3 S42 Neige. Neige. Pluie. 5.4 SO. 4 С. Brouill. Pluie Pluie. | €. C. C. Brouill. Pluie Brouill. , C. NE. 4 с. Pluie. Neige. Ser. | €. C. 50.2 Brouill. Brouill. couv. 30. 3 €. 0.3 Cour. Nuageux. ouv. rec la pluie, ainsi que dans la nuit du 9 sur le 10. I : 302 Résumé des Observations météorologiques fa | | I. Hauteurs barométriques à 0° de température et exprimées en millimétres. 1856 (nouveau style). MOIS. — $^ du | 24 après 40% du) Woven, E Mini- pee . UE observa-| du mum. xmumct matin.| midi. SO 4 e tiong, "lndois: du mois. du mini-|du п | | mum. mu TE ]PaÜ— n Á—' | Janvier. 143,06| 744,76|744,31| 7144,71 756,6 727,0 29,6 74 | Fevrier. 743,45 | 743,94 |744,35| 743,92 159,5 720,3 39,2 73! Mars. 742,69 | 7142,73/142,88| 742,77 (164,1 727,6 37,1 74 | Avril. 743,99 | 743,73|743,79| 743,84 135,5 731,5 24;0 74 | Mai. 144,80| 744,56|744,55; 744,64 154,2. 734,3 19,9 74 | Juin. 745,18| "145,60|743,43 745,60 152,6 737,0 15,6 74 Juillet. 745,58 | 745,25|744,88| 745,24 |154,8 735,2 19,6 Août. 142,90 | 742,63|742,74) 742,76 132,59 | 732,3 20,2 ‚ Octobre. 731,84] 73151,89|732,20| 751,98 |766,4 135,3 31,1 Novembre. |743,94| 743,94 |743,94| 743,94 |761,3 122,3 39,0 Décembre. |739,64| 739,94 |740,34| 739,97 \756,0 719,3 36,7 7144,69 |757,43| 730,05| 27,38 Septembre. |746,96 | 746,99 = 746,85 |755,1 738,5 46,6 Moyvennes. |744,73| "44,66 Hada | Maximum de l'année. . . 166,4 Minimum. ......... 119,3 303 oscou en 1856. Calculé par М. Spassky. II. Température moyenne de l'air exprimée en degrés:de Réaumur. 1856 (nouveau style). ; d ME | du |2^apres| 10° du Moyennes Maximum | Minimum Difference | Moyennes | des 3 du maxi-| du maxi- | : ad : observa- . : mum et dujmum et du itin. midi. soir. | du mois. du mois. tions. | | minimum. | minimum. § | $9.00| — 6,83| — 8,58| — 8,14 10 417-300 21,0 | — 9,50 8,44| — 4,59| — 7,34| — 6,86 20 | — 19,4 24,4 | — 8,70 0,32 3,99 0,75 1,69 14,9 | — 42,0 26,9 1,45 10,80 13,08 9,43} 44,10 7,2 3,8 13,4 10,50 43,65 E 12,10| 43,93 32,5 5,0 17,5 13,15 44,54] 17,23| 12,90] 44,39 22.0 7,5 14,5 14,75 40,31| 12,91 9,54| 10,92 18,2 5,5 12,7 11,85 "*,14| 10,96 8,16 8,95 11,5 2,5 15,0 40,00 | 0,78 3,14 0,91 4,61 49:0 DE ASO 24,0 4,30 ВЕ 07| — 2,77| — 3,13| — 3,52 3,8 | = 4420 148 | — 3,66 lili 6s| — 3,01| — 3,53| — 3,39 32 465 ЭН. | 5 65 | 468 212] 30| 41,34 | — 6,88 | 1822 | 333 Maximum de l’année... 22,5 Minimum. ......... — 20,0 | Différence. 42,5 BULLETIN DE LA SOCIETE IMPERIALE DES NATURALINTES aS = WE aR => o u ur ‘Tome XXX. ANNÉE 1857. — MOSCOU. IMPRIMERIE DE L'Université IMPERIALE, 1891. ПЕЗАТАТЬ ПОЗВОЛЯЕТСЯ cb TÉMB, чтобы по отпечатанйи представлено было въ Цензурный Комитеть узаконенное число экземпляровъ. Москва, Февраля 12 дня, 1858 года. ; £ N 2x30p6, Николай Dons Ефузе. Y ye - D» y SOCIÉTÉ T DES WAQURARISERS DE MOSCOU BULLETIN ; DE LA PUBLIÉ 5005 en Revacrion pu Docreur RENARD. ANNEE 1857. Tome XXX. SECONDE PARTIE. (Avec 5 planches.) Moscou. ÍMPRIMERIE DE L'UNIVERSITÉ IMPÉRIALE. 1857 $3 TATE D Aa яние od Wórraan V4 ТТ. “AIR ngo. Полом ео ; ele u г. MT Beitrag geographischen Verbreitung der fossilen Thiere | Russlands. Alte Periode. Von Dr. Ep. Ercuwatp. (Fortsetzung und Schluss, s. Bulletin 1837. Ne 1. pag. 192.) KLASSE DER KRUSTAZEEN. Die Krustazeen der alten Periode gehóren der Zahl nach vorzüglich zu den- Entomostrazeen und Isopoden, von denen diese, als Trilobiten, nur in der alten Perio- de in characteristischen Arten auftreten, während jene durch alle Perioden hindurchgehen und nicht selten im Grauwacken- und Bergkalke Russlands ganze Gebirgsmassen erfüllen, wie den Cytherinenkalk unfern Gatschina und beim Dorfe Filimonoff, der fast nur aus ihnen besteht. Die Trilobiten, die weit eher zu den Isopoden, als zu den Branchiopoden gehören, herrschen , wie überall, № 4. 1857. | 20 306 in der Grauwackenformation vor und finden sich nur sel- ten im Bergkalke, wahrend sie in dem alten rothen Sand- steme Russlands und dem Kupferführenden Sandsteine des Orenburger Gouvernements ganz und gar fehlen; Poe- cilopoden finden sich nur in der untern und Copepoda- rien in der obern Grauwacke; dagegen kommen im Ku- pfersandsteine ganz auffallende Arten. der Xiphosuren, und im obern Grauwackenkalksteine eine hóchst merkwürdi- ge Gattung vor, die eine grosse Verwandschaft mit den Decapoden besitzt. : Ordnung 1. Ostracoda Latr. Die kleinen, meist microscopischen Ostracoden zeigen nur deutlich erhaltene Schalen und meist in den alleral- testen Schichten der Grauwacke, wo sie oft in zahlreichen Arten vorkommen; es ist jedoch schwer, die Arten ge- hórig unterzubringen, da weder die Zahl der Füsse, noch ihr anderer Bau erkannt wird, viele Schalen ganz glatt, ohne Augenhócker, erscheinen, und diese Arten, als Cy- there, wahrscheinlich nur ein Auge besassen, während - alle übrigen deutlich Augenhócker hatten und zur Gat- tung Cypridina gehórten. | - Fam. Cypridineen. Noch jetzt leben viele Gattungen dieser Familie, als Cypris, in süssen Gewässern und als Cypridina im in- dischen Ozean; sie unterscheiden sich vorzüglich durch Zahl und Stellung der Augen; wahrend. Cypris und Cy- there nur ein Auge auf dem vordern Theile des Körpers hat, besitzt Cythere zwei Augen auf jeder Seite des Kór- pers, zuweilen in der Mitte nach dem Rücken hin. 307 Cytherina Lam. (Cythere Müll.). Die Schalen sind lànglich-eifórmig, hornig-kalkig und am gradlinigen Schlosse mit vielen kleinen Zàhuchen versehen; die linke 1st meist grósser, als die rechte und umfasst diese an ihrem untern Rande. Die zahlreichen Arten finden sich in allen Perioden der Erdbildung, vor- züglich haufig in der Mollasse. | Cyth. Pyrrhae m. Геогн. Росси стр. 466. Die sehr kleine Schale ist fast 5 mal so breit, als lang, ganz glatt, und an beiden zugerundeten, ganz gleichen Enden nur wenig verschmälert. Findet sich im Zechstein von Burakowa im Kasanschen Gouvernement. Cyther. phaseolus His. Diese kleine Art ist am Schlossrande gewólbt, und am untern Rande ausgeschnitten, wodurch sie fast nieren- formig wird; sie ist etwas kleiner, als die schwedische Art, aber eben so glatt, wie sie, ohne alle Augenhôcker. Findet sich im untern Grauwackenkalke von Pulkowa und im obern Grauwackenkalke von Kamenetz-Podolsk. Cyther. minuta Beitr. z. Geol. und Paleont. Russl. Moskwa 1854. pag. 123. Taf. II. fig. 6. Der grosse mittlere Hócker auf der Schale scheint kein Augenhócker zu sein; daher ist die Art wohl ohne Augen und gehórt nicht zu Cypridina, sondern hieher. Findet sich 1m Brandschiefer der untersten Grauwacken- schicht von Erras in Esthland. Cyth. (Cyclas) eos Геогн. Росс. стр. 466. Die еше halbe Linie breite und eine Viertellanie lan- ge Muschelschale ist sehr diinn, beiderseits gleich zuge- rundet und am Vorderende mit einer kleinen Vertiefung vor dem etwas vorstehenden Wirbel versehen. 20° 308 Findet ‘sich im Zechsteine yon Burakowa im Kasan- schen Gouvernement. Cyth. ovata n. sp. (non Pyrrhae m.) Schrenk Reise in den Norden von Russland, pag. 112. Taf. IV. fig. 41. Die kleine, eifórmige, 1'/, mal so breite, als lange Schale ist vorn schmäler, als hinten, wo sie breit zuge- rundet ist; sie ist flach gewölbt und der Augenpunkt wird nicht bemerkt, so dass sie zu Cytherina Lam. gehört, zugleich mit der Cyth. recta Keys. und cyclas Keys. aus dem Zechstein unfern der Petschora. Findet sich im Zechstein, sehr haufig im Petschora- gebiete, wo ausserdem noch vorkommen Cypridina (Cy- there) Schrenkii Keys., stricta Keys., und grapta Keys., die wohl eher zu Beirychia gehören, als zu Cythere. Cypridina M. Edw. Die fast gleichklappige Schale unterscheidet sich von Cytherina nur durch 2 kleine Augenhócker, die bald in der Mitte der Schalen, bald nahe am Schlossrande si- tzen: der untere und die Seitenrander sind im Innern der Schalen etwas aufgeworfen und lassen daher einen Ein- "druck an den Ràndern zurück. Die Arten gehóren meist der ältesten Periode an. Cyprid. baltica His. Leth. suec. Tab. I. fig. 2 und Tab. XXX. fig. 1. Diese Art gehört zu den grössten, die in der Grau- wacke Lievlands und Schwedens vorkommen; sie ist $ Lin. breit und am erweiterten Hinterende 51/, Lin. hoch oder lang; die vordere Hohe beträgt eine Linie weniger: der Schlossrand ist ganz grade, etwa 5 Lin. lang. also verhältnissmässig klein , da sich der hintere Rand der Schale stark ausbreitet und zurundet. Das Auge ist dem Schlossrande genähert und der Eierstock 309 befindet sich in der Mitte der beiden Seiten, nach dem Vorderrande hin. Die als Cyprid. baltica His. Leth. suec. Tab. XXX. fig. 1. abgebildete Art soll (nach einer Aeusserung An- gelin’s) von der wahren auf Tab. I. fig. 2. bei Hisinger verschieden sein, allein selbst Rómer's Abbildung Leth. geogn. Taf. IX. fig. 8. gibt jene Fig. I. auf Tab. XXX. bei Hisinger genau wieder. Der Steinkern zeigt einen vertieften Saum an den Rän- dern, weil diese im Innern vorspringen; daher scheint die Cyprid. marginata Keys. von der Waschkina im Peischoragebiete, auch dieselbe Art zu sein. Findet sich im untern dolomitischen Grauwackenkalke von Gatschina in grosser Menge, so dass er ganz allein aus dieser Cypridina besteht, er verdient daher mit Recht den Namen des Cypridinenkalkes; ausserdem auch im obern Grauwackenkalke von Oesel, bei Randifer, Lode und vielleicht auch bei Laisholm in sehr kleinen, aber auch viel gróssern Exemplaren; bei Kiddemetz auf der Insel Oesel erreicht sie die Grésse von 8 Lin., gleich der vorhergehenden Art. | Cyprid. grandis Schrenk. Dies ist ohne Zweifel die grósste Art, die einen Zoll breit und 11 Lin. hoch ist; sie ist stark gewólbt und daher !/, Zoll dick, der Vorderrand ist sehr verschmä- lert, der Hinterrand stark ausgebreitet, zugerundet und mit einem vertieften Saume versehen , der Schlossrand steigt nach hinten stark an und ist über dem Auge et- was ausgebuchtet; die rechte Schale umfasst, als die grössere, am untern Rande die linke; die Oberlläche ist ganz glatt und der Abdruck des Eierstocks gekörnt und im Umfange, vorzüglich nach unten mit vielen verzweig- tula. Bloedeana. 310 ten und netzartie verbundenen Gefässeindrücken versehen, die von ihm eutspringen. Findet sich im obern Grauwackenkalke von Lümanda auf Oesel und scheint die von Dr. Schrenk benannte, aber nicht näher beschriebene grosse Art zu sein. Cyprid. laevigata. Die etwas über */, Lin. breite und über !/, Lin. hohe Art ist fast eiförmig , aufgeblasen , nach vorn etwas schmaler, als nach hinten , oben und unten einander umschliessend ; die kleinere linke Schale umfasst am Schlossrande die rechte und wird selbst von der grössern rechten am untern Rande umfasst; das kleine einseitige Auge liegt in der Nähe am kurzen eraden Schlossrande der kleinen Schale; die Oberfläche ist ganz glatt. | Findet sich im Berglehme beim Dorfe Sloboda im Gouvernement Tula, und, wie es scheint, auch im Cypridinenkalke* dieses Gouvernements beim Dorfe Fili- monoff, zugleich mit Chonetes sarcinulatus und Terebra- Cyprid. microphthalma. Die 1'/, Linien breite Schale ist etwas über 1 Lin. hoch, glatt, fast eifórmig , doch "sich nach hinten sehr erweiternd und mit einem ganz kleinen Augenhöcker dicht am graden Schlossrande ver- sehen. | ; Findet sich im Bergkalke am rechten Ufer des Flusses Serena beim Dorfe Gorodetz im Kosellschen Kreise des Kalugaschen Gouvernements. Bairdia Moy. Die verlängerte, in der Mitte stark verdickte Schale lauft an beiden Enden in 2 Spitzen aus, die zuweilen etwas umgebogen sind , das lange Schloss ist etwas ge- wôlbt und von einer Leiste gebildet. E 311 Bairdia Qualeni. Die dicke Schale làuft in 2 kurze Spitzen aus und hat einen stark vorspringenden stumpfen untern Rand; die Breite beträgt !/, Zoll, die Höhe (Län- ge) fast 4 Lin. und die Dicke an 3'/; Lin. Beide Scha- len verlangern sich in kleine, stark vorspringende Spit- zen, über die sich der etwas gewólbte Schlossrand er- hebt, während beide Seiten sehr schräg nach unten ab- fallen und da einen kurzen, stumpfrunden Unterrand bilden. Findet sich im Bergkalke von Sterlitamak. B. curta M'Coy. — Das kleine Auge sitzt am vordern Rande, dem Schloss- rande genahert. Findet sich im Berglehme des Dorfes Sloboda im Tu- laschen Gouvernement, ferner beim Dorfe Tschernischi- na, am Ufer des Flusses Tscherepet im Gouvernement Kaluga, nnd auch im alten rothen Sandstein von Tschu- dowo, obwohl diese Abänderung noch einmal so gross ist. B. aequalis. Die kleine 1 Lin. breite und !/, Lin. ho- he Schale ist quer- verlängert, vorn und hinten gleich breit, der Schlossrand verlàuft mit dem untern Rande parallel, und beide Enden sind schief abgestutzt, die Rànder einander parallel laufend. Findet sich eben daselbst. b. excisa. Die kleine 5/; Lin. breite und \/, hohe Schale ist etwas stumpfdreieckig, der Schlossrand ist stark gewölbt, der untere Rand stark ausgeschnitten und beide Enden zugerundet; die Oberflache ist glatt. Findet sich im Berglehme von Sloboda. B. distracta. Die kleine, °/, Lin. breite und */, Lin. hohe Schale ist glatt und stark in die Breite gezogen; das eine Ende ist stark verschmälert und zugespitzt, das DET a ze < > AC. ee. — ——— + “ne CR QURE 312 andere etwas breiter und zugerundet, die Mitte der Schale ist jedoch noch breiter, als dies hintere Ende. Der Schloss- rand ist gewölbt und der untere Rand flach ausgeschnit- ten. | Findet sich im Bergkalke von Borowitsche im Noy- gorodschen Gouvernement. Beyrichia M’Coy. Die Schale ist 4-eckig, zugerundet und hat ungleiche Enden, die Ränder sind angeschwollen und die Seiten mit Furchen und Erhabenheiten geziert. Die Gattung ist bis- her nur in der Grauwacke und im Bergkalke gefunden worden. Beyr. gibberosa. Die sehr kleine fast halbkreisförmige Schale ist vorn etwas verschmälert, hinten erweitert und zugerundet, in der Mitte der beiden Seiten werden zwei kleine Höcker. die durch eine Grube getrennt sind, be- merkt; der Schlossrand ist grade. - Findet sich im Berglehme beim Dorfe Sloboda im Tu- laschen Gouvernement. | Beyr. umbonata. Die sehr kleine (*/, Lin. breite und */, Lin. hohe) Schale ist quer-eifórmig, stark verdickt und in der Mitte der beiden Seiten mit einem Hocker verse- hen, um welchen nach den Rändern hin 2 Querleisten herumgehen. Findet sich eben daselbst. Beyr. striolata. Die kleine halbkreisfórmige Schale ist am unteren Rande mit 3 — 4 Querleisten versehen, und in der Mitte der Seiten fein punctirt, die Punkte netz- fórmig zusammenfliessend; der Schlossrand ist grade. Findet sich eben daselbst und gleicht sehr der Cythe- re grapta Keys. aus dem Zechsteine unfern der Petschora. 313 B. colliculus. Die viel gróssere halbkreisfórmige Schale hat einen graden Schlossrand und in der Mitte der Sei- ten einen Augenhöcker, neben welchem ein viel grösse- rer Eierstockshöcker bemerkt wird, der sich bis an den Schlossrand erstreckt; der untere halbkreisförmige Rand wird von einem vertieften Saume umgeben; die Breite der Schale ist etwa °/, Lin., ihre Höhe kaum '/, Lin. Findet sich im Berglehme des Flusses Tscherepet beim Dorfe Tschernyschin im Kalugaschen Gouvernement. Ordn. 2. Poecilopoda Latr. Die kleinen Krebse haben vorn Füsse mit Hackennä- geln, und hinten Schwimmfüsse, das Kopfschild ist meist von der Grösse des Schwanzschildes, und zwischen bei- den befinden sich nur 2—3 Rumpfringe. Fam. Agnostideen. Der sehr kleine Kérper ist verlangert und einrollbar, das Kopfschild ohne Augen und ohne Gesichtsnaht ist gewölbt, dem Schwanzschilde ähnlich und zwischen bei- den sind nur 2 Rumpfringe. Die meiste Verwandtschaft hat unter den lebenden Gattungen Caligus. Agnostus Brongn. Agnost. pisiformis Brongn. Findet sich selten in der untersten Grauwackenschicht von Pulkowa. Agn. paradoxus Геогн. Poccim. pag. 372. Der Kopf ist etwas grösser und gewölbter, als das Schwanzschild, beide werden am Umfange durch einen scharfen Rand begränzt und in der Mitte der Oberfläche von einem Mittellappen eingenommen, der auf dem en ee 314 Schwanzschilde durch eine Querfurche getheilt ist. Die beiden schmalen Rumpfglieder sind 3-lappig. Findet sich eben daselbst. Agn. brevifrons Angel. Monogr. Pl. VI. fig. 4. Findet sich im Grauwackenthonschiefer der Amur- mündung am Meerbusen von Ochotzk. Ordn. 3. Isopoda Latr. Der verlängerte Körper hat ausser dem Kopf- und Schwanzschilde noch eine bald gréssere, bald geringere Anzahl von Rumpf- oder Brustringen, die durch eine Langsfurche jederseits in 3 Lappen getheilt werden; der mittlere Lappen wird in den fossilen Gattungen gewühn- lich als Achse und die Seitenlappen als Pleuren aufge- führt; die Bauchringe (oder das Sehwanzschild) verwach- sen oft mit einander in ein breites Schild; die Fühler sind doppelt; die Füsse vorn mit Hackennägeln, hinten mit Schwimmbláttern versehen; die Kiemen liegen unter dem Schwanzschilde. | Unterordn. 1. Trilobiten. Diese vóllig ausgestorbene Familie vorweltlicher Kreb- se gehört wohl am natürlichsten in die Ordnung der Iso- poden, da die noch lebenden Gattungen Serolis, Sphae- roma, Idothea dureh die 3-lappigen Brustringe ihr am meisten zu vergleichen sind. In neuern Zeiten ist dage- gen die Ansicht Burmeisters, nach der die Trilobiten zu den Branchiopoden gehóren sollen, die vorherrschende geworden, nnd zwar aus dem Grunde, weil weder Füh- ler, noch Füsse der Trilobiten mit Gewissheit nachgewie- sen worden sind, obgleich nicht nur ich, sondern auch Goldfuss und Corda sie zu finden geglaubt haben. Noch 319 viel wichtiger sind die Fresswerkzenge der Krebse, da sie, wie auch die Insekten, darnach classificirt werden, und da diese Theile unmôglich weich gewesen sein kén- nen, wie dies von den Füssen angenommen wird, weil sie bisher sich den Blicken der Palaeontologen entzogen haben, so müssen wir annehmen, dass die Kiefern bis- her nur deshalb nicht aufgefunden worden sind, weil sie vom unruhigen , stürmischen Wasser des vorweltli- chen Ozeans weit weggeführt wurden; auch die Füsse trennten sich eben so leicht, da sie an weichen Hornringen der Brust festsassen; sie fielen um so leichter ab, als die Brustringe sich durch unbedeutende Ursachen, durch einen geringen Wasserdruck oder Stoss von einander lösten, so wie die Seitentheile des Kopfschildes sich eben so leicht vom Mittelstücke trennten , wie dies im Lichas u. a. Gattungen fast immer der Fall ist. (7). Ich habe schon vor 30 Jahren einen 5-gliedrigen Fuss der Trilobiten von Gottland beschrieben und seit der Zeit nicht unterlassen , auch in Esthland nach den Füssen dieser Thiere zu suchen; ich war auch so glücklich , einige hieher gehörige Theile aufzufinden und werde die Abbildungen davon in meiner J’alaeontologie von Russland geben, und bemerke hier nur soviel, dass ich deutliche Fühler und Füsse besitze, die nur den Trilobi- ten, als den einzigen Gliederthieren der untern Grau- wacke, angehören konnten. Die Fühler sind vielgliede- rig, die drehrunden Glieder längsgestreift und die Füsse bestehen aus Gliedern, die nach dem untern Ende hin etwas breiter werden und da in einen Vorsprung oder (*) Das Meer musste in der Urwelt sehr stürmisch gewesen sein, da nicht nur die Trilobiten, sondern auch die Placodermen unter den Fischen sehr zertrümmert und ihre einzelnen Schilder leicht von einander ge- trennt und weit weggeführt wurden. 316 in eine äussere Spitze auslaufen , etwa wie die Fuss- glieder des Sphaeroma und der Serolis. Ausserdem sehe ich auch.an jedem gut erhaltnen Asaphus die Befesti- gungspunkte der Füsse und zwar an den einzelnen Brust- ringen, jeder Seits, an der Stelle, wo die Verdopplung der Horndecke aufhórt und die grosse, als breites eifór- miges Blatt sich gestaltende Schwimmhaut festsass , die überall unter den Brustringen einen deutlichen Abdruck zurückliess. Haben wir uns einmal von den Füssen und den Fühlern der Trilobiten überzeugt, so kann kein Zweifel über ihre zoologische Stellung obwalten; sie gehören in die Ordnung der /sopoden und nicht in die der Branchiopoden , die nur unentwickelte Fühler und weiche Füsse haben, ohne zu gedenken, dass der ganze Kórper des kleinen, im süssen Wasser lebenden Bran- chipus nur aus weichen, einfachen , also gar nicht hor- nig-harten, dreilappigen Brustringen besteht. Schon ihre -Lebensweise musste ganz verschieden sein, da sie sich nur im Seewasser , diese nur im süssen Wasser finden. . Uebrigens machen mehrere Gattungen, wie Paradozides, Ellipsocephalus , die sich nicht einrollen, so wie auch Acidaspis , einen deutlichen Uebergang zu den Phyllo- poden. Es ist auch sehr schwer, die Trilobiten in Fami- lien zu theilen, da selbst die Zahl der Brustringe in den Arten einer und derselben Gattung abweichen und die Seitentheile der Brustringe in sehr verwandten Gat- tungen (wie im Asaphus, Illaenus , Nileus) ganz ver- schieden gebaut sind , so dass auch nach diesen Grund- sätzen nur eine sehr künstliche Eintheilung entsteht. Fam. Harpideen. Das Kopfschild hat eine starke Randausbreitung und die Hinterecken sind in lange Hórner verlüngert oder 317 der Stirntheil làuft in einen langen Stachel aus, die Randausbreitung ist mit vielen Reihen kleiner Löcher geziert: die Augen bestehen aus 3 einfachen, ein Dreieck bildenden Augen oder fehlen; daher geht auch den mei- sten die Gesichtsnaht ab; die Brustringe sind in der Mitte vertieft und erreichen der Zahl nach die grósste Entwicklung; es sind ibrer zuweilen 29 da (im Harpes ungula), wahrend im Атрух tetragonus Ang. nur 4 be- obachtet werden; das Bauchschild ist bei allen nur we- nig entwickelt, da nicht unter ihm, sondern wahrschein- lich unter den letzten Brustringen die Kiemen entwickelt waren, ein Bau. der diese Familie den PAyllopoden nähert. Harpes Goldf. Harpes (Trinucleus) Spaskii Schichtensyst. v. Esthland pag. 86. Der von H. Barrande benannte Harp. Orbignyanus gleicht dieser Art sosehr, dass sie vielleicht zusammen- fallen kónnten; auch A. ungula Sternb. ist nicht sehr verschieden. Findet sich im untern Grauwackenkalke von Reval. Trinucleus Lhwyd. Das Kopfschild breitet sich ebenso in eine grosse nach hinten jederseits in Hórner auslaufende Ausbreitung aus, die mit feinen Lóchern oder Knótchen geziert ist, aber die Augen fehlen, und die Zahl der Brustringe nimmt bis auf sechs ab. Trin. issedon. So nenne ich eine neue, nur im Kopf- schilde von mir beobachtete kleine Art, die nicht. Lócher, sondern kleine Knótchen auf der Ausbreitung des. Kopf- | i | | 318 schildes gehabt zu haben scheint; die Seitenlappen sind kaum halb so gross, als der mittlere Lappen, und gleich ihnen mit feinen Grübchen geziert. Findet sich im Bergkalke von Kasatschi-Datschy, im Troizkischen Kreise unfern Slatoust. Ampy «x Daim. Ampyx nasutus. Findet sich selten im untern Grau- wackenkalke von Puikowa. Lonchodomas Ang. Lonchod. affins Angel. Findet sich im untern Grauwackenkalksteine der Insel Odinsholm. Raphiophorus Ang. _ Raphioph. conulus m. Die Art, in einem Bruchstück des Kopfschildes be- kannt, unterscheidet sich durch die kegelfórmige Gestalt des Mittellappens, der an der Grundfläche 2 seitliche Eindrücke besitzt und vorn abgestutzt, in einen sehr fei- nen graden Stachel ausläuft. Findet sich im untern Giauwackenkalke von Pulkowa. Fam. Lichadeen. Das Kopfschild ist in mehrere Seiten- und in einen grossen Stirnlappen durch tiefe Furchen getheilt; die grosse Gesichtsnath erreicht die Hóhe der Augen und die Seitentheile waren in so geringer Verbindung mit dem Mittel- oder Stirnlappen, dass jene leicht abfielen; die Brustringe sind meist 1i an der Zahl und mit Quer- 319 furchen versehen; das Bauchschild besteht aus einer ce- ringen Zahl von Ringen, nahm aber einen sehr grossen Umfang ein, weil die Kiemen wahrscheinlich unter ihm befestigt waren. Lichas Dalm. Lichas Hübneri Urwelt Russl. II. pag. 62 Taf. Ш. fig. 21—23 (°). Die seitlichen Lappen des Kopfschildes nähern die Art dem Lich. laciniatus Wahl. Findet sich im untern Grauwackenkalke von Reval. Lich. verrucosus |. c. pag. 62. Taf. Ш. fig. 4. Das Kopfschild ist langer und weniger breit, als das der vorhergenden Art und ganz mit grossen Warzen bedeckt. Findet sich in dem Grauwackenkalke von Odinsholm und Wessenberg, aber auch bei Kirna im Dolomite der untern Grauwacke; seltner bei Pulkowa in sehr grossen Exemplaren. Lich. laciniatus Dalm. Weder Kopfschild, noch Brustringe sind bisher in der Grauwacke von Esthland vorgekommen , dagegen sind die Bauchringe nicht selten. Findet sich im untern Grauwackenkalke bei Wesen- berg. Lich. laevis Beiträge 2. Paläont. und Geol. Russl. pag. 95. Des Kopfschild ist fast kuglig, der Stirnlappen nach vorn stark erweitert und nach hinten sehr verschmälert, (*) Wo die Gattung als Metopias aufgeführt ist, unter einem Namen, der schon früher einer Eidechsengattung angehörte, was von mir damals übersehen wurde. 320 kein Hinterhauptslappen; die Oberflache des Kopfs scheint glatt gewesen zu sein. Findet sich im Dolomite von Kirna. Lich. coniceps Duc. Leuchtb. Thierreste d. Urwelt von Tzarskoje, Petersb. 1843. Tab. I. fig. 10—11. Findet sich im untern Grauwackenkalke von Pulkowa und Tzarskoje. « Fam. Cheirurideen. Das Kopfschiid zeichnet sich durch den grossen, zu- weilen kugelförmig vorspingenden Stirnlappen aus, der . beiderseits Querfurchen und am Hinterhaupte oft einen kleinen, abgeschnürten kugelfórmigen Lappen besitzt; die Gesichtsnaht ist überall deutlich, eben so wie die gros- sen Augen; die Brust zeigt 8 —12 Ringe, deren Seiten- lappen zugespitzt und quergefurcht, oft auch mit Stacheln bewaffnet sind; das sehr kleine Bauchschild hat nur 2—5 Ringe, die sich in spitze Fortsätze ausbreiten. Ceraurus Green. Chetrurus Beyr. - Ceraurus (Cheirur.) speciosus His. Angel., macrophthal- mus Kut. Vhdlgn. d. miner. Gesellsch. zu St. Petersb. 1854. Taf. Ш. fig. 2. Die Art gleicht sehr dem Cer. insignis, unterscheidet sich jedoch von ihr durch das Kopfschild, das viel brei- ter im Verhältniss zur Linge ist, als im Cer. insignis, das dagegen viel schmäler im Verhältniss zu seiner Làn- ge erscheint. Der mittlere Stirnlappen erstreckt sich mit seinem verschmälerten mittlern Hinterende bis an den Hinterhauptsrand und hat beiderseits die meist abgeschniir- ten. runden Hinterlappen neben sich sitzen. Das Auge ist nicht der Mitte des grossen Seitenlappens; sondern dem 321 Hinterhauptsrande genähert. Die Stacheln der Hinterecken sind spitz und kurz. Findet sich im untern Grauwackenkalke von Reval, Dagó, von Ropscha und PURES im St. Petersburgschen а. Ceraur. gladiator. Dies ist eine grosse inlàndische Art mit einem viel flachern Stirnlappen, der sich vorn zu- rundet und an den Seiten durch 2 bogenfórmige Furchen in die 3 Seitenlappen getheilt wird, während der 4-te hintere Lappen ganz getrennt, in meinem Exemplare aber nicht erhalten ist. Der vordere Stirnrand ist sehr schmal, und die Seitentheile des Kopfschildes sind mit vielen Grübchen versehen. 2 Das Bauchschild besteht aus einem 4-rippigen Mittel- stücke und jederseits aus 3 grossen Seitenstacheln, von denen der äussere die beiden andern um das Doppelte an Breite und Länge übertrifft; ausserdem wird noch ein sehr kleiner Mittelstachel bemerkt. Findet sich im untern Grauwackenkalke auf Odins- holm. Ceraur. scutiger. Die Art gleicht sehr dem Cer. pleurex- anthemus Hall. aus Newyork und unterscheidet sich nur im Bauchschilde von ihm, doch ist das Kopfschild eben- falls etwas länger; vorzüglich sind die Seitenstacheln viel länger, stärker und ganz glatt, während sie in jener Art mit vielen Wärzchen besetzt sind. Das Bauchschild hat auf seiner Mitte etwa 3 dicke Rippen, an die jederseits 3 Knötchen gränzen, während die Seitentheile in sehr lange breite Seitenstacheln auslaufen, die nach innen hin see andere drehrunde Stacheln zwischen sich auf- nehmen. Findet sich im untern Grauwackenkalke und vorzüg- lich im Brandschiefer von Erras. Nee, 18-21: 21 322 Cer. aculeatus. Zweit. Nachtrag zur Infusorienkunde Russl. 1849. pag. 29. | Das Bauchschild ist allein bekannt, hat 3—4 Rippen in der Mitte und ebenso viele Knótchen zu beiden Seiten und zwischen den Knötchen kleine Vertiefungen; ausser einem mittlern sehr kurzen Stachel sind noch 3 andere Seitenstacheln da, von denen die beiden äussersten die : Länge der beiden innersten um das Doppelte übertreffen und ebenso dick sind , wie sie, während dagegen der mittlere Seitenstachel sehr kurz und fein, aber auch sehr spitz ist. Findet sich im Brandschiefer von Du in der Nähe von Reval. Cer. Sembnitzkü. Schichtsyst. von Esthl. p. 68. Kutorga min. Gesellsch. 1854. Taf. ПТ. fig. 1. und ihm sehr verwandt Chirur. ewurus Kut. |. e. Taf. If. fig. 2. Findet sich im untern Grauwackenkalke von Pulkowa. Sphaerexochus Beyr. Sphaerexochus clavifrons Dalm. - Diese Art fallt wahrscheinlich mit Sphaer. mirus Barr. (*) aus Bóhmen zusammen. Findet sich im untern Grauwackenkalke von Reval. Sphaerocoryphe Angel. Sphaeroc. aries Schichtsyst. v. Esthl. pag. 65. Taf. III. fig. 19. | Findet sich im untern Grauwackenkalke von Anus Tzarskoje. (*) Barrande l. c. Pl. 42. fig. 16—17. 323 Staurocephalus Barr. Stauroceph. ( Sphaerexochus ) cranium Kut. Vhdlen d. mineral. Gesellsch. zu St.-Petersb. 1854. Taf. I. fig. 1. . Findet sich im untérn Grauwackenkalke von Pulkowa. Die Art gleicht sehr der Sphaerocoryphe dentata Angel. aus Schweden. Fam. Amphionideen. Der verlàngerte Kórper ist vollkommen. einrollbar , bald mit glatter, bald mit vielen Warzchen bedeckter Oberfläche; das Kopfschild ist immer mit einer dicken Randwulst umgeben , hat weit von einander gerückte , oft etwas erhóhte, fein netzfórmige Augen; die Gesichts- naht verliert sich in den Seitenrand oder in die Hinter- ecken selbst; der Stirntheil ist fast immer nach vorn erweitert und mit deutlichen Seitenfurchen versehen; die Hinterecken sind selten in Hôrner verlängert. Die Brustringe sind immer zahireich , von 11 — 19, sehr schmal, stark verlängert und etwas gewölbt, ohne alle Querfurchen. Die Bauchringe sind immer kleiner, als das Kopfschild, ohne allen Randsaum und nit zahlreichen (4—7) Seiten- rippen besetzt, die unbemerkt in die ähnlich gestalteten Brustringe übergehen und mit einander verwachsen sind. - Am phon Pand. Amphion Fischeri. Findet sich im untern Grauwacken- kalke von Pulkowa. Cryptonymus m. Encrinurus Emm. Crypton. parallelus. Findet sich in der untern Grau- wacke von Pulkowa und Erras. 21° сек eee 23824 GDXx—————— Sn Ee 324 Crypton. Wörthü. Findet sich eben daselbst und auf Odinsholm. Crypton. punctatus Wahl. Findet sich im untern Grauwackenkalke von Odins- holm, Dagö, Wesenberg, aber auch im obern Grau- wackenkalksteine der Insel Oesel, bei Ficht und dem Johannispastorate. Crypton. verrucosus Pand. Crypt. verrucosus Ang.? et Cybele verrucosa Lov.? Findet sich im untern Grauwackenkalke von Pulkowa. Fam. Calymenidae. Der Körper ist eiförmig - und vollkommen einrollbar; das Kopfschild ist immer grösser, als das Bauchschild, halbkreisférmig, mit einem vordern Randsaume versehen, an den Hinterecken zuweilen in Hörner verlängert, sel— ten zugerundet, der Stirntheil ist stark gewölbt, en den Seiten mit 3 Furchen versehen, deren hintere oft den Hinterlappen als völlig getrennt und kugelfórmig her- vortreten lässt; die Gesichtsnaht verliert sich in den Hin- terrand, meist unfern der Hinterecken. oder seltner in den Seitenrand; die Brustringe, von 8— 22 an Zahl abän- dernd, sind einfach, die Seitenlappen viel länger, als die mittlern, glatt oder mit einer Querfurche versehen, die Bauchringe gehen allmálig in die Brustringe über, sind ebenfalls zahlreich und mit stark vortretender Mitte, aber ohne Randsaum versehen. Calymene Brongn. Calymene Blumenbachi Brongn. Findet sich meist in dem obern Grauwackenkalke von Oesel und des nórdlichen Ural, aber auch in einer klei- 1 320 nen Abänderung im untern Grauwackenkalke von Pul- kowa. Calym. verticalis Burm. Findet sich im Kohlenkalke von Kasatschy-Datschy im Ural. Odontochile Cord. Dalmanzta (^) Emm. Odontochile (Dalmania) exilis. Der eifórmig verlàn- gerte Körper hat einen halbkreisförmigen Körper mit auf- getriebner und stark ausgebreiteter Stirn, die hinter sich an beiden Seiten einen kugelfórmigen Lappen hat, wah- rend hinter diesem noch 2 andere kleinere Lappen durch Querfurchen von einander geschieden, bemerkt werden. Die Oberfläche des Kopfes sowohl, wie des ganzen Kör- pers ist mil feinen Wärzchen besetzt. Die Brustringe, et- wa 11 der Zahl nach, haben breite einfache Mittellappen und mit einer Querfurche versehene Seitenlappen. Das Bauchschild hat etwa 5 mit einander verwachsene Seiten- lappen und ist viel kleiner, als das Kopfschild; ein deut- licher Randsaum, aber ohne Endstachel, umgibt dasselbe. Findet sich im untern Grauwackenkalke von Erras, bei Reval. Sate 5 Odontoch. sclerops Dalm. Findet sich im untern Grauwackenkalke von Pulkowa. Phacops Emm. Phacops latifrons Burm. Findet sich im untern und obern Grauwackenkalke von Pulkowa, Dagö, bei Hohenholm, undi im Altai, in der Gru- be von Gerichow. (^) Es existirte schon lange vorher eine Insektengattung Dalmania. 326 Phac. macrophthalma Brongn. Crust. foss. Pl. I. fig. 4. Findet sich zugleich mit Phac. alate: Murch. hàu- fig bei Pulkowa. Chasmops М’Соу. . Die Unterschiede des Chasmops sind von der vorher- gehenden Gattung nicht gross; während diese nämlich den Hintertheil der Stirn jederseits durch 2 Furchen in 3 Seitenlappen getheilt zeigt, von denen der vordere der grössere ist, hat Chasmops überhaupt nur einen grossen, fast 3-eckigen Hinterlappen jederseits, doch unterscheidet man zuweilen noch einen sehr kleinen zweiten Hócker jederseits unter ihm und den dritten beiderseits bildet alsdann der Hinterrand selbst; nur die Hinterecken des Kopfschildes sind viel lànger und spitzer, als im Phacops. x | Chasmops Odin. Findet sich sehr häufig im untern Grauwackenkalke von Odinsholm, Erras, Wesenberg , auf Dagó; vielleicht auch in kleinen Exemplaren bei Pulkowa. Chasm. Powisi or Diese Art hat den zweiten kleinen Höcker hinter dem grossen Stirnlappen deutlich entwickelt und die Hinter- ecken des Kopfschildes nicht in lange Hörner verlängert. Findet sich im untern Grauwackenkalke von Wesen- berg. Proetus Stein. Proetus concinnus Dalm. Findet sich im obern Grauwackenkalke des Insel Oesel, bei Ficht und Ilpen. 321 Zethus Pand. Cyphaspis Burm.? Zethus uniplicatus Pand. Sphaeroxochus platycranium Kut. und Sphaer. hemicranium Kut. Vhdlgn d. min. Gesellsch. zu St.-Petersb. 1854. Tab. II. fig. 1. und Tab. 1. fig. 2. Findet sich in der untern Grauwacke von Pulkowa. Дай. biplicatus. Diese an der Oberfläche feinwarzige Art ist viel grösser, hat einen stark gewölbten Stirntheil, der nach hinten bucklig vorspringt, und beiderseits an dem Hinterhauptsringe einen völlig abgeschnürten run- den Lappen und vor ihm 2 deutliche parallele Furchen zeigt. Die kleinen stark erhöhten Augenhöcker sitzen ne- ben der zweiten Furche. Die Hinterecken scheinen in ei- nen langen Stachel auszulaufen; die Art könnte mithin zu Cyphaspis gehóren. Findet sich eben daselbst, vielleicht auch bei Reval. Zeth. triplicatus. So пеппе ich eine dritte, nur zwei- felhaft hieher gehórige Art, die statt des hintern, kugel- fórmig abgetheilten Lappens eine Seitenfurche und vor dieser noch 2 andere Furchen zeigt, die sich fast alle nach einer Richtung, von vorn nach hinten erstrecken; der kugelfórmige Stirntheil springt nach hinten in eine lange Spitze vor. Die Oberfläche ist mit vielen kleinen Warzchen besetzt. ! Findet sich in grossen Bruchstücken im untern Grau- wackenkalke von Erras und Reval. Eine sehr ähnliche Art mit 3 Seitenfurchen und daher mit 3 Seitenlappen findet sich im obern Grauwackenkalke von Bogoslowsk im nórdlichen Ural; die Stirn ist ge- wolbt, aber verlàngert sich nicht in die stark vorstehen- de hintere Spitze, wodurch sie dem Cyrtometopus tumi- оао оса пов поела аа ааа 328 dus Angel. (5) nahesteht, dessen Oberfläche eben so fein- warzig ist, wie die Art des nórdlichen Ural. | Cyphaspis Burm. Die Gattung steht dem Zethus sehr nahe und kónnte vielleicht. mit ihm vereinigt werden, wenn Zethus eben- falls die langen Stacheln der Hinterecken des Kopfschil- des und die Oberfläche des ganzen Kérpers mit ähnlichen Stachelspitzen besetzt hatte, wie dies im Cyphaspis der Fall ist, der ausserdem den Vorderrand des Kopfschildes - sehr aufgetrieben und verdickt hat. "Cyphaspis (Platymetopus) planifrons Ang. |. c. pag. 73. Tab. ХХХУШ. fio. 3. а. b. | Der Stirntheil ist wenig gewólbt, etwas breiter, als lang und hinten beiderseits mit einem. nicht ganz ab- geschnürten Lappen versehen; der vordere und hintere Rand des Kopfschildes ist verdickt und stark aufgewor- fen. Die schwedische Art ist der russischen sehr ähnlich, nur ist der hohe und dicke Stirnrand nicht erhalten. . Findet sich im untern Grauwackenkalke von Pulkowa und im obern von Lode, auf der Insel Oesel. Griffithides Portl. Phillipsia Portl. Otarion Zenk.? Die Gattung ist mit Cyphaspis und Proetus sehr nahe verwandt und wird meist als Phillipsia aufgeführt; da aber dieser Name schon 1838 von Pres! und Grafen Sternberg für eine fossile Pflanzengattung vergeben wor- den ist, so muss Portlocks Name Phillipsia von 1843 eingehen und die andere Benennung Portlock's, Griffithi- des dafür angenommen werden, da beide Gattungen fast (*) Palaeont. scandinavica. Tab. XXIX. fig. 12. 329 vollkommen übereinstimmen, wenn man nicht etwa Zen- ker's Benennung Otarion für sie vorziehen will. Griffithides derbyensis de Kon. Findet sich im Kohlenkalke von Sterlitamak , und an den Ufern der Serena im Kalugaschen Gouvernement , im Kosellschen Kreise. Griff. pustulatus Schlotth. . Findet sich im Berglehme des Dorfes Sloboda im Tu- Jaschen Gouvernement. Griff. truncatula Phill. Findet sich im Bergkalke an der Sopljussa unfern der Petschora. Griff. Eichwaldi Fisch. Findet sich im Bergkalke des Dorfes Peredki an dem Flusse Bystritza, unfern Borowitsch und im Gouverne- ment Moskwa, am Flusse Wereja, aber auch am Flusse Wol, einem Zuflusse der Wytschegda. Griff. Brongniarti Fisch. Findet sich am Flusse Serena, im Kosellschen Kreise des Gouvernements Kaluga. Griff. uralicus Vern. Findet sich im Kohlenkalke von Kasatschy - Datschy im Ural. Griff. Jonesü de Kon. Findet sich im Grauwackendolomite des nördlichen Ural bei Bogoslowsk. | Ogygia Brongn. Ogygia Buchi? Brongn. Findet sich im untern Grauwackenkalke von Pulkowa. Ogyg. dilatata Brünn. Findet sich eben daselbst. 330 Fam. Asaphideen. Das Kopfschild ist gleich an Grösse oder kleiner, als das Bauchschild; dies ist glatt oder mit zahlreichen Rip- pen besetzt; die Brust hat 8 — 10 Ringe, die auf den Seitenlappen entweder glatt oder mit einer Furche ver- sehen sind. Homalonotus Kün.. Homalonotus elongatus. Das sehr verlangerte und schma- le Bauchschild besteht aus sehr zahlreichen Rippen, de- ren etwa 15 an beiden Seiten schrág gestellt und làn- ger sind, als die Mittelrippen; sie sind alle glatt und breit. | Die Lange des Bauchschildes ist bedeutender, als im Homalon. Herschelii und delphinocephalus, denen die Art am nächsten steht. Findet sich im untern Grauwackenkalke der Insel Dago. Megalaspis Angel. Megalaspis heros Dalm. - Findet sich im untern Grauwackenkalke von Grafskaja Slawänka, Pulkowa. Megal. longicauda Duc. Leucht., multiradiata Angel. l. c. Tab. XIV. fig. 2. Findet sich im uatern Grauwackeakalke von Grafskaja Slawànka und Humelasari bei Pulkowa. Megal. extenuata Wahl. Findet sich in undeutlichen Bruchstücken in der un- tern Grauwacke von Wesenberg. Megal. remigium. Kopf- und Bauchschild sind etwas länger , als breit, jenes vorn und an den Hinterecken spitz zulaufend; der Mittellappen des Bauchschildes ist 331 von der Breite der mittlern Brustlappen und ganz glatt; die Art gleicht sehr dem Jsotelus gigas Hall. aus Nord- america, ist aber viel kleiner. Findet sich im obern Grauwackenkalke der Insel Worms, bei Hapsal. Megal. centron. Duc. Leucht. Findet sich in der untersten Kalksteinschicht der Grau- wacke von Grafskaja Slawänka und gleicht in mancher . Hinsicht dem Megalaspis extenuata Wahl. Asaphus Brongn. Asaphus expansus L. Findet sich sehr haufig bei Pulkowa, Tzarskoje Selo, am Flusse Sjass, in Esthland bei Reval, auf Odinsholm. Asaph. raniceps Dalm. Boeck., delphinus Lawr. miner. Verhdlgn. 1856. Tab. IV. fig. a. c. . Findet sich im untern Grauwackenkalke von Ropscha und Lopuchinka. Asaph. Weissii m. Asaph. expansus var. cornuta Murchi- son Siluria pag. 324. Das Kopfschild ist breit, aber sehr schmal, die Augen stark vorragend, oft (in den Weibchen?) auf feinen lan- gen Augenstielen sitzend, (in den Mànnchen?) kurze, aber viel dickere Hócker bildend; die Gesichtsnaht vorn spitz zulaufend; der Asaph. Kowalewskit Lawr. 1. c. Tab. V. fig. a. c. scheint hieher zu gehören. Findet sich im untern Grauwackenkalke von Ropscha, Pulkowa, Reval, Baltisehport. Asaph. Lichtenstein. Die Breite des Kopfschildes über- trifft seine Länge mehr, als dreimal; die kurzen Augen- hócker sind einander sehr genähert, aber vom Hinter- rande entfernt stehend; die Gesichtsnaht bildet vorn am 2 Е. мя eee - ` x ER ee 392 Stirnrande einen etwas spitzen Winkel; der Mittellappen des Bauchschildes ist stark quergerippt. Findet sich bei Pulkowa, Lopuchinka, Ropscha. Asaph. latus Pand. Findet sich im untern Grauwackenkalke bei Pulkowa. Asaph. Schlottheimit m., fallax Angel. |. c. Tab. XXVIII. fig. 3. Das Kopfschild ist fast dreieckig, der Stirnlappen ge- wölbt, nach hinten beiderseits mit einer oder zweien tie- fen Gruben geziert; die Gesichtsnaht ist vorn ebenfalls spitz zulaufend. Findet sich im untern Grauwackenkalke von bulbosd und Ropscha. Asaph. devexus. Schichtensyst. v. Esthld pag. 79. Findet sich im untern Grauwackenkalke von Odins- holm. Asaph. np Duc. Leucht. Findet sich im untersten Grauwackenkalke von Hume- lasari bei Pulkowa und an der Tosna im St.-Petersburg- schen Gouvernement. Ptychopyge Angel. Bap yge angustifrons Dalm. Findet sich in sehr grossen Exemplaren im untersten Grauwackenkalke von Pulkowa, Lopuchinka und andern Orten. Piychop- applanata en Findet sich in Bruchstücken des Bauchschildes in dem untersten Grauwackenkalke von Odinsholm. Ptychop. globifrons. Die elliptische Gestalt des Körpers entfernt die Art von den vorhergehenden: '4аз breite Kopfschild verläuft- in ‚spitze Hinterecken und zeichnet 333 sich durch eine kugelrunde Erhéhung vorn auf der Stirn aus, vor der die Gesichtsnaht in eine Spitze ausläuft. Findet sich im untersten Grauwackenkalke von Odins- holm, Reval u. a. O. Dysplanus Burm. Dysplanus Rosenberg m. Die Art hat nur 9 Brustringe, deren Mittellappen viel breiter sind, als die Seitenlappen. Findet sich im untersten Grauwackenkalke von Pul- kowa. Dyspl. centrotus Dalm. Findet sich im untern Grauwackenkalke der Insel Odinsholm. Illaenus Dalm. 1827. Cryptonymus m. 1825. Illaenus crassicauda Dalm. Crypt. Panderi Iter тог. Tab. 3. fig. 1. Das grosse Kopfschild unterscheidet sich durch die kleinen, vom Hinterrande entfernt stehenden Augen und durch die vorn sehr gewólbte Gesichtsnaht. Findet sich sehr haufig im untern Grauwackenkalke von’ Pulkowa, Tzarskoje Selo u. a. O.; auch in der Umgegend von Reval und Lyckholm auf der Halbinsel Nuck. Ill. Parkinson. Das grosse Kopfschild hat nur kleine, halbmondfórmige , dem Hinterrande genäherte Augen , die Gesichtsnath verlàuft nach vorn fast wellenfórmig , erst mit einem Bogen und dann an der Stirn unter einem spitzen Winkel mit dem gleichnamigen der andern Seite sich vereinigend; die Hinterecken. sind zugespitzt und nicht zugerundet, wie in dem vorigen; die Brustringe sind feiner, wie in diesem. 334 Findet sich im untersten Grauwackenkalke von Pul- kowa, Odinsholm. Ill. Wahlenbergü. Das Kopfschild ist sehr gross, ge- wölbt und am Vorderrande beiderseits stark ausgeschnit- ten; die Seitenlappen sind sehr breit und gross; die Augen stehen sehr weit vom Hinterrande ab; die Breite der Mittellappen der Brustringe nimmt nach hinten schnell ab; das Bauchschild ist um die Hälfte kleiner, als das Kopfschild. Findet sich im untern Grauwackenkalke von Pulkowa, Ropscha. | Ш. а, Das sehr grosse stark gewólbte Kopf- schild hat die kleinsten Augen , die ganz nahe an den Hinterecken sitzen und daher sehr weit von einander abstehen. Findet sich im untersten Grauwackenkalke von Pul- kowa, Ropscha, Eras. Ш. atavus. Der lange, schmale Kórper dieser neuen Art hat ein Kopfschild , dessen Hinterecken verlangert , aber zugerundet zu sein scheinen und dessen Bauchschild sehr schmal, lang und dabei in der Mitte sehr gewólbt st; der Mittellappen ist kurz und dreieckig und scheint zu beiden Seiten in kaum bemerkbare strahlige Rippen auszulaufen , wie dies nur im Bronteus bemerkt wird; die Mittellappen der 10 Brustringe sind breiter, als ihre Seitenlappen; die Art kónnte vielleicht zu Bronteus ge- - hören. Findet sich im untersten Grauwackenkalke von Bal- tischport. Ш. tauricornis Kut. Diese dem 1. Wahlenbergii nahestehende Art zeichnet sich durch die in lange Hórner veriängerte Hinterecken des Kopfschildes aus, die durchaus nicht als Verlänge- 335 rung der Augenhócker anzusehen sind, wie dies H. Bar- rande (*) angenommen hat. Die Art fallt, wie es scheint, mit dem Illaen. cornutus (Pand.) m. ('*) zusammen, der ganz dieselbe Gestalt besitzt. Findet sich selten im Grauwackenkalke von Pulkowa, häufiger von Ropscha. Ill. perovalis Murch. Findet sich im untern Grauwackenkalke von Pulkowa und Odinsholm. — Ill. Bouchardi Barr. aff. Findet sich in kleinen Exemplaren im obern Grau- wackenkalke der Johanniskirche auf der Insel Оезе]. Ill. Barriensis Murch. Findet sich in sehr grossen Exemplaren im untern Grauwackenkalke der Halbinsel Nuck, bei Lyckholm. Nileus Dalm. Nileus armadillo Dalm. Findet sich im untern Grauwackenkalke von Pulkowa. Nil. nanus Duc. Leucht. Findet sich eben daselbst. Fam. Bronteidei. Das Kopfschild ist breit, die Stirn erweitert sich stark: nach vorn und ist gewölbt; die halbkreisförmigen nicht gestielten Augen stehen weit von einander ab, die 10 Brustringe haben ein tiefquergefurchtes ^ Mittelstück und etwas längere Seitenstücke, die am Vorder- und Hinter- rande mit einer kleinen Querfurche versehen sind und (*) Système silurien de la Bohème. PI. ПТ. fig. 21. (**) Schichtensyst. von Esthland pag. 84. 336 in der Mitte etwas gewölbt erscheinen; das Bauchschild ist von der Grósse des Kopfschildes, hat eine sehr kurze, kaum angedeutete Achse und strahlige Furchen, die von ihr ausgehen. Bronteus Goldf. Bronteus ‘flabellifer Goldf. Findet sich im rothen Grauwackenkalke von Gerichow im Altai. Bront. insularis. Das Bauchschild ist breiter, als lang, die Achse ist gross, und verlängert sich fast bis zum un- tern Rande, wo sie sich erweitert und wie zweitheilig erscheint; die strahligen Seitenrippen sind etwa 5 jeder- seits, nur sehr undeutlich. Findet sich im untern Grauwackenkalke auf der Halb- insel Nuck bei Hapsal. - Ordn. 4. Copepodarien. Der verlängerte, oft sehr grosse, sonderbar gestaltete Körper besteht aus dem halbmondförmigen Kopfschilde, mehreren breiten auf einander folgenden Brustringen und vie: schmälern Bauchringen ohne Füsse; diese sitzen am Kopfe um den Mund und befestigen keine Athmungsor - gane, sondern dienen zum Schwimmen, da sie, vorzüg- lich die hintern, in breite Ruderfüsse verwandelt sind; der letzte Bauchring hat einen schwerdtförmigen Stachel an sich sitzen; die Kiemen 'sassen an den Brustringen. Fam. Eurypteriden. Eurypterus Dekay. Eurypterus Fischeri. Dies ist die schéne, sehr grosse Art, die sich auf Oesel findet und die offenbar mit dem 337 kleinen Eurypterus tetragonophthalmus Fisch. aus Podo- lien zusammenfällt, ein Name, der nicht gut bestehen kann, da die Augen des Krebses nicht 4-eckig sind. Findet sich im obern Grauwackenkalke von Podolien * und bei Roodzekülle auf der Insel Oesel, wo die Art in ganzen Familien gesellig neben einander lebte. Pterygotus Agass. Pterygotus anglicus Agass. Findet sich mit dem Euryplerus Fischeri in demselben obern Grauwackenkalke der Insel Oesel, in einzelnen, oft einen halben Fuss breiten Brustringen: Ordn. 5. Xiphosuren. Diese Ordnung, die von Milne Edwards als Unterklas- se aufgestellt wird, zeigt viele Verwandtschaft mit den Eurypteriden, vorzüglich darin, dass der Kórper hinten, wie bei ihnen in einen langen Stachel auslauft; doch sind hier Kopf- und Brustringe deutlich zu einem Cephalothorax verwachsen und die Bauchringe ebenfalls mit einander unbeweglich verbunden, da unter ihnen die Kiemen be- festigt sind, während um den Mund die Kaufüsse be- merkt werden. Eidothea Scoul. Eidothea (Limulus) oculata. Kut. Findet sich im Kupfersandsteine der Zechsteinforma- tion von Orenburg. Bunodes. So habe ich eine hieher gehórige Gattung genannt, die den Uebergang zu den Decapoden vermittelt und viel- leicht mit mehr Recht zu ihnen gehört. M 4. 1857. 22 338 Bunodes lunula Beitr. zur Paleontologie und Geogn. Esthlands. Moskwa. 1854. pag. 131. Tab. IL fig. 2—4. Findet sich mit den beiden Gattungen Æurypterus und Pterygotus im obern Grauwackenkalke von Oesel, der mit demselben Rechte auch dem alten rothen Sandsteine zugezählt werden kónnte. KLASSE DER FISCHE. Die Klasse der Fische ist durch viele, zuweilen jedoch sehr zweifelhafte Gattungen in den Gebirgsbildungen der alten Periode Russlands vertreten. Wir waren bisher ge- wohnt, die von H. Agassiz aufgestellten Gattungen un- bedingt anzuerkennen; allein so eben zeigt H. Dr. Pan- der in seiner Monographie der devonischen Fische Russ- lands, dass auch H. Agassiz die Zahl der Gattungen mit Unrecht zu sehr yermehrt bat, denn Pterichthys , Pam- phractus, Homethorax, Placothorax, Odontacanthus, Cte- noptychius, Narcodes, Cosmacanthus u. s. w. sei alles — ‚nur Asterolepis; was sollen wir nun von den Arten sa- gen, die meist nach kleinen Bruchstücken des Körpers auf- ‚gestellt werden? Da ich, diesen beiden Autoritäten ge- genüber, mir kein eignes Urtheil über fossile Fische zu- traue, so weiss ich nicht, welchen Gattungen ich in die- sem Augenblicke den Vorzug geben soll; ich will daher in dieser Aufzáhlung der russischen fossilen Fische nur einiger Arten, als der characteristischen für die Grau- wacke und den alten rothen Sandstein, gedenken. Ich móchte demungeachtet auch meinerseits zu behaupten wagen, dass nicht alle, als Fischzähne von H. Dr. Pan- der aufgeführte Reste aus der untern Grauwacke von Pawlowsk, zu ihnen gehóren, sondern dass sie vielleicht eher mit den Kalkkörpern aus den Hautbedeckungen der 339 Synaptinen und àhnlichen Holothurien zu vergleichen sind; auch andre Palaeontoiogen haben schon dagegen Zwei- fel erhoben. Den Grund zu diesen Zweifeln hat übrigens H. Dr. Pander (^) selbst gelegt, indem er sagt, dass der Bau dieser zu den Fischzähnen gerechneten Kérper, der sogenannten Conodonten, von allem Bekannten abweiche, das als den ichthyologischen Character bezeichnend, bis- her angenomenen ward; ihnen fehle nämlich alle Spur der kleinen Zahnbeinróhrchen (tubuli calciferi), aus de- nen die Zahnsubstanz (dentine) der Zähne bestehe. Sie zeigen dabei einen lamellósen Bau, der ebenfalls den Zàhnen fremd ist; kleine Kegel sind in ihnen senkrecht über einander gethürmt und deuten auf die vielen Schich- ten, die sich im allmäligen. Wachsen dieser microscopi- schen Kórper ausbildeten, die nachstdem ganz und gar aus kohlensaurem Kalke bestehen. Ihre äussere Gestalt ist spitz kegelfórmig, grade oder gebogen, einfach oder an der Grundfläche gezähnelt, fast kleine Bruchstücke von Kiefern mit Zähnchen vorstellend; darnach hat Dr. Pander folgende Gattungen mit zablreichen Arten benannt: Drepanodus, Acodus, Machairodus (**), Paltodus, Scolo- podus, Oistodus, Acantiodus, Gattungen, die zu den ein- fachen zahnartigen Formen gehóren sollen, während als zusammengesetzte Zàhne, von denen mehrere ‘auch im Bergkalke des Tulaschen und Moskwaschen Gouvernements vorkommen, folgende genannt werden: Prioniodus, Cen- trodus (***), Ctenognathus, Cordylodus und Gnathodus. (*) Pander Monogr. d. silurischen Fische der Ostseeprovinzen 1856. St. Petersb. pag. 6. (**) So heisst schon eine Gattung fossiler Säugethiere; auch die Namen Belodus, Rhytidolepis sind schon vergeben. (^**) Da Centrodus als Name ebenfalls vergeben ist, so wird dieser Name in Lonchodus umgeandert (Pander l. c. pag. 80.). 22" 340 Betrachtet man diese kleinen Kérperchen, die auf den 4 ersten Tafeln der Panderschen Monographie abgebildet sind, unter dem Microscope und vergleicht damit die gleicherossen sogenannten Anker und Kalkgestelle in der Haut der Synaptinen, so liegt es sehr nahe, diese Kalk- kórper als sehr verwandte Bildungen den Conodonten an die Seite zu setzen, letztere als die Reste untergegang- ner Gattungen von Holothurien anzusehen, und zwar um so mehr, als diese Kórper sich mit Crinoiden oder an- dern Echinodermen in derselben Schicht finden. In neuern Zeiten haben bekanntlich die HH. Quatre- fages, Frey und Held auf die kalkigen Einschlüsse der Echinodermenhaut ihre besondre Aufmerksamkeit gewandt und in ihre organische, aus Zellen und Fasern gebildete Grundmasse sehr verschiedenartige Kalkmassen eingebettet gefunden, die aus kohlensaurem Kalke bestehen , oft täuschend die Gestalt einfacher oder zusammengesetzter Stibchen oder kleiner Anker nachahmen, und die von kalkigen Netz - oder Gitterwerken , ihren flachen Kalk- gestellen, aufgenommen und senkrecht befestigt werden. Der Zweck dieser sonderbaren Hautbildungen der Но- lothurien und vorzüglich der Synaptinen ist nicht ganz deutlich, doch scheinen sie als Haftwerkzeuge zu dienen, um die Ortsbewegungen dieser Echinodermen zu erleich- tern, da ihnen die Ambulacren der eigentlichen Holo- thurien fehlen. Die Mannichfaltigkeit der Formen dieser Kalkkórper ist so gross und so ausgezeichnet, dass sie allein hinreichen, um darnach die Arten und Gattungen der Holothurien zu bestimmen, was für die Palaeontologie um so wichtiger ist, da die Anker der Synaptinen be- reits im fossilen Zustande (*) aufgefunden worden sind (^) Graf Münster Beitr. zur Petrefactenkunde. VI. 1843. 341 und nur nach ihnen das Vorkommen vorweltlicher Holo- thurien zu erweisen ist, denn ihr an sich weicher leder- artiger Körper ward völlig zerstört und nur diese Anker und ihre Gestelle erhielten sich in mehr oder weniger gut erhaltenem Zustande. ] Denken wir uns nunmehr die kleinen Anker, wie sie bei H. Held (^) vorgestellt sind, zerbrochen und die zugespitzien und gebognen grossen Ankerzähne einzeln vorkommend , so haben wir viele der oben erwähnten microscopischen einfachen Fischzihne aus der untern Grauwacke von Pawlowsk vor uns; betrachten wir fer- ner die netzartigen Kalkgestelle der Holothuria elegans und tubulosa bei H. Frey (**), so sehen wir, dass durchs Zerbrechen ihrer gezáhnelten Rànder kleine Bruchstücke entstehen, die alsdann in ihrer Gestalt den sog. zusam- mengesetzten Fischzähnen jener Grauwacke und des Berg- kalks von Tula nahe kommen; die Bruchstiicke kónnen 2 — 3 und mehr Zähnchen zeigen, diese sich senkrecht aus derselben Grundfläche erheben und wie die Zähn- chen der zusammengesetzten Conodonten nach einer Rich- tung gewandt sein. Sogar die von Dr. Pander als Bacte- rien (**) und Trochiliscen (****) aufgeführten Körper unbekannter Art kónnten mit ähnlichen Kalkkórperchen in der Haut der Holothurien und des Psolus phantopus verglichen werden, wenn wir erst ihren microscopischen (*) G. F. Held die Kalkkórper der Synapten. Zürich. 1857. (**) H. Frey über die Bedeckungen der wirbellosen Thiere in den Göttin- ger Studien. Liefrg II. Gottingen. 1847. pag. 758. (***) Monographie d. silurischen Fische pag. 84; der Name Bacterien ist schon an eine Gattung der Vibrionen von Ehrenberg vergeben. (****) 1. с. pag. 17, wo die Trochilisci mit Samen von Lycopodiaceen verglichen werden. - 342 Bau nàher kennen werden. Die stabfórmigen Bacterien finden sich oft plattgedriickt im blauen Thon und im Sande mit grünen Augitkörnern und dürften zugleich mit den räthselhaften Platysoleniten die ältesten thieri- schen Gebilde der Grauwacke von Pawlowsk darstellen und erweisen, dass die Familie der Synaptinen , gleich den Cystideen, zu den ersten Bewohnern der Erde gehört hat. Die.kugligen Trochiscen kommen als kleine stein- harte runde Wärzchen oder Knöpfchen fast über den ganzen Körper jenes Psolus vor und H. Quatrefages sagt: les eminences (de la Synapte de Duvernoy) qui ne por- tent pas de hamecons, sont couvertes dans toute leur étendue de petits corps sphériques ou ovalaires de !/,,, à Yoo) de millimètre de diamètre. Ces petits corps sont susceptibles de se contracter de maniére à prendre envi- ron */g de millimètre de longueur sur */,o) d'épaisseur: dans cet état, ils.sont striés transversalement d'une ma- niére bien sensible (*). Ich erlaube mir weiter keine Bemerkungen über die Aehnlichkeit aller dieser Kalkgebilde mit den Conodon- ten, Trochiscen und Bacterien der russischen Grauwacke ‘und des Bergkalks, werde mich aber freuen, wenn der Entdecker dieser microscopischen , hóchst interessanten Körper meine Deutung naturgemässer fände, als jene der französischen und englischen Palaeontologen , nach welcher die fossilen Körper zu Bruchstücken von der harten Schale der Trilobiten gehören sollen (*). Dies also sind die bezeichnendsten Reste. der untern Grauwacke, die ich eher den Strahlthieren, als der Klas- (^) Annales des Sc. natur. Serie IT. tome XVII. Zoologie. Paris. 1842. (**) Murchison Siluria pag. 323. 343 se der Fische zuzählen möchte, wenn nicht Panders Au- torität gegen mich wäre (*). Ganz anders verhält es sich dagegen mit den unbezweifelten Fischresten der obern Grauwacke der Insel Oesel, wo nicht nur Schuppen, Schil- der und Zähne von Placoiden und Ganoiden, sondern fast ganze Fische, wie der von mir dort entdeckte Thyes- les verrucosus, vorkommen. Ich will jetzt einiger dieser Arten hier gedenken, da sie mit den oben erwahnten Krebsen vielmehr auf den alten. rothen Sandstein, als auf die obere Grauwacke hinweisen; denn Pterygotus an- glicus und der Eurypterus Fischeri (tetragonophthalmus) sind bisher nur, jener im alten rothen Sandstein Englands, dieser im podolischen Kalksteine, der von H. Murchison und seinen Begleitern als devonisch aufgeführt wird, ge- funden worden. Gesellen wir zu diesen Resten noch den von mür aufgefundnen Zahn des Sphagodus obliquus aus dem Kalksteme von Pank, den Pachylepis glaber, der dem T'helodus parvidens Ag. oder nach neuerer Deutung dem Onchus tenuistriatus völlig gleicht, ferner einen dem Psammodus ähnlichen Zahn des Coscinodus Agassizi? Pand. und einen andern, der einem Ctenodus auffallend ähnelt, so wie endlich deutliche Pterichthysarten, wie den Pierichth. Harderi Pand. u. a., so haben wir Gründe genug, dar- nach auf Oesel den alten rothen Sandstein anzunehmen, der hier die obere Grauwacke iiberlagert oder mit an- dern Worten: die Insel, gleich Dagó, als ein vorwelt- liches Korallenriff zu betrachten, zu dem sich einige je- ner gleichzeitig mit den Korallen lebende Fische eines tieferen Meeres verirrt hatten. (*) Es ist leicht möglich, dass manche undeutliche zu den Kalkgestel- len der Synaptinen gehörige fossile Bruchstücke yon Pander nicht beachtet und daber nicht abgebildet wurden. LU анна а о -— 344 Thyestes. Ich habe die Gattung nicht, wie Dr. Pander, mit Ce- phalaspis vereinigt, weil sie deutliche Zähne hat, die in dem grossen Cephalaspis Lyelli Ag. aus dem alten Sand- steine nicht beobachtet werden; ich glaubte, sie um so mehr davon trennen zu müssen, da der breite Kopf aus einem grossen Schilde besteht, der mit regelmässig ge- stellten Reihen grosser Warzen geziert ist; die andere Art, der Cephalaspis Schrenkit Pand. zeigt eher die Cha- ractere dieser (devonischen) Gattung. Thyest. verrucosus. Findet sich im Mergelkalke von Roodzekülle auf Oesel. Cephalaspis Agass. Cephalaspis Schrenkit Pand. Findet sich eben‘ daselbst. Oniscolepis Pand. , Eine ganz sonderbar aussehende Schuppe, die von al- len Bekannten Arten abweicht. Oniscol. magnus Pand. Findet sich im obern Gau wachen ball steige von Oh- hesaar auf Oesel. : Lophosteus Pand. Die neue Gattung ist auf Schuppen gegründet. deren innerer Bau nicht bekannt ist; nur die àussere Gestalt konnte daher H. Dr. Pander die nóthigen Charactere zur Aufstellung der Gattung an die Hand geben; er selbst bemerkt jedoch, dass sehr verwandte Zierrathen der Ober- fläche und ähnliche Tuberkeln auf den Schildern von 345 Pterichthys und Coccosteus vorkommen (*), obgleich bei diesen die Austrahlung der Rippen in der Regel von einem bestimmten Mittelpunkte nach allen Seiten hin gleichmässig Statt findet, während sie hier von dem brei- tern Rande aus erfolgt. | Lophost. superbus Pand. Findet sich im obern Grauwackenkalke von Ohhesaar. Asterolepis und Bothriolepis. So eben hat H. Dr. Pander (*") zu erweisen sich be- müht, dass nicht nur diese beiden von mir aufgestellten Gattungen vereinigt werden müssen, sondern dass auch wie oben bemerkt, die Agassizschen Gattungen Pterich- уз, Pamfractus , Homothoraz ,. Placothorax , Odonto- canthus, Placosteus, Psammolepis, Psammosteus, Narcodes u. a. zu Asterolepis gehören und davon nicht getrennt werden dürfen. Ich wage über diese Hrn L. Agassiz spe- ciell betreffende Annahme Panders kein Urtheil zu fäl- len. móchte aber zum Schutze der von mir aufgestell- ten Gattung Bothriolepis nur so viel bemerken, dass die- se grossen, eigenthiimlich gebauten Schilder, wie sie im alten rothen Sandstein an der Msta vorkommen, im (liev- * (*) Monogr. d. silurischen Fische pag. 62. (**) Ich selbst hatte in meiner ersten Notiz über die Entdeckung der Fische des alten rothen Sandsteins an der Ishora und bei Marjino im J. 1844 bemerkt, dass Pterichthys ein späterer Name des mit ihm identischen Asterolepis sei, und zwar, wie ich dies selbst in meinem Nachtrage zu dieser Abhandlung sage, nach Hugh Millers Schilderung im Oldred, also eben da, wo auch Herrn Pander ihre Identitat klar ward; warum sollten mir dazu grade Panders Aeusserungen nóthig gewesen sein (l. c. pag. 15.); ich hatte meine Notiz in russischer Sprache geschrieben, ehe noch jemand von den fossilen Fischen, die bei Marjino entdeckt waren, óffentlich sprach, mithin auch nicht Pan- ders Aeusserungen vernehmen kónnen. | 346 ländischen) Asterolepis nicht beobachtet werden; sie zeich- nen sich nicht durch Sternhügel, wie diese, sondern durch Gruben aus, die von glatten Erhöhungen begränzt wer- den; diese bilden zuweilen concentrische, dem Rändern der Schilder parallel laufende, zusammenfliessende Rei- hen, wie sie auf den viel flachern, (nicht gewölbten) Schildern des Asterolepis ganz und gar fehlen. Nachstdem hat H. Agassiz einen verschiednen anato- mischen Bau in den Schildern beider Gattungen nachge- wiesen und, ohne von meiner Bestimmung etwas zu wis- . sen, die ihnen identischen Gattungen Chelonichthys und Glyptosteus aufgestellt, was immerhin dazu dienen mag, ihre Selbstständigkeit zu erweisen. Dabei will ich nicht leugnen, dass auch der Asterolepis àhnliche Schuppen, vorzüglich an den Seiten des Kórpers, besitze, aber des- halb sind die beiden Gattungen noch nicht zu vereini- gen. Hat doch Coccosteus ganz ähnliche sternförmige Hócker auf den Schildern, wie Asterolepis und ist er doch der äussern Gestalt nach ganz und gar von Asterolepis verschieden! Uebrigens scheint H. Dr. Pander nicht so vollkommen von der Identität des Asterolepis und Bothrio- lepis überzeugt zu sein, denn er sagt (*) selbst: «schwie- riger ist es jetzt den Beweis zu führen, dass die grossen Platten, welche bei Agassiz Oldred pag. 99. Tab. 29. u. s. w. als Bothriolepis ornata beschrieben sind, auch dem- selben Thiere (dem Asterolepis) und der Seitenfläche des Körpers angehörten; » die Elginschen Exemplare gleichen ganz und gar den Novgorodschen und zeigen nur Gru- ben, nirgends Sternhügel auf ihrer Oberfläche; die gros- sen Schilder von der Msta sind ausserdem durch 2 flache feine Furchen ausgezeichnet, die unter spitzem Winkel aus (*) Monogr. der silurischen Fische pag. 16. 347 der Mitte nach dem einen Rande hin verlaufen und die sieh nie im Asterolepis finden. Asterolepis ornata. Findet sich im alten rothen Sand- stein des Novrodschen, Olonetzschen Gouvernements, vor- züglich aber in Lievland. Bothriolepis ornata. Findet sich vorzüglich hàufig im Novgorodschen und Olonetzschen Gouvernement. Coccosteus. Diese Gattung hat ganz und gar dieselbe Zierarten der Oberfläche des Kórpers, wie Asterolepis und doch ist sie durch auffallende Gestalt des Kórpers davon verschieden. Coccosteus decipiens Ag. Findet sich im alten rothen Sandsteine von Marjino und in Lievland, hier noch zu den ganz auffallenden Formen von Homostius und Heterostius Assm. gesellt. Microlepis. Diese von mir nach einzelnen kleinen Schuppen auf- gestellte Gattung will H. Dr. Pander ebenfalls mit Astero- lepis vereinigen und glaubt darin nur die Schwanzschup- pen dieser Gattung zu sehen, allein bemerkt selbst (*), dass der Körper von Microlepis (nach meiner Annahme) nur mit sehr feinen Schuppen bedeckt war, und dass in diesem Falle die Schuppon bis jetzt ihm (Pander) ganz unbekannt geblieben wären und nicht zu Asterolepis ge- hörten. Ich habe mich wiederholentlich überzeugt, dass Microlepis wirklich diese feinen Schuppen unmittelbar auf dem Körper besass, dass die Schuppen ohne alle strah- ligen Rippen sind, also nicht sternförmige Höcker bil- (^) Die silurischen Fische l. c. pag. 21. 348 deten, wie im Asterolepis, und dass Psammosteus davon durch seine dicken Knochenschilder ganz und gar ab- weiche. Microl. exilis. Findet sich im alten rothen Sandsteine an der Ishora, in Geschieben, und bei Marjino im Mergelkalksteine. p Cheirolepis Agass. Dasselbe gilt auch von den sehr feinen Schuppen dieser Gattung , die unmóglich mit den dicken Stern- hóckerschildern des Asterolepis verwechselt werden kón- nen; ich habe sie in meinem Nachtrage (*) zu der Be- schreibung der Fische von Marjino abgebildet und be- schrieben und glaube hier nur noch die Bemerkung hin- zufügen zu dürfen, um ihre Selbststandigkeit zu er- weisen, dass sie völlig glatt und fast 3-eckig sind, mit rundem, feingezahnten untern Rande, wodurch sie sich eben so sehr von allen Asterolepisschildern unterschei- den, als den kleinen Cheirolepisschuppen annähern. _ Cheir. splendens. Findet sich eben daselbst. Platysomus Agass. Platysomus biarmicus Геогноз. Pocciu стр. 457. Dies ist eine Art, die dem Platys. striatus Agass. aus dem Mergelschiefer von Ferry-Hill sehr gleicht , sich aber durch geringere Grósse, durch eine kleinere Schwanz- flosse und durch kürzere und langsgestreifte, sehr spitze Schuppen unterscheidet; dabei reichen die Rücken- und (^) Bull. de la Soc. de Mosc. Bd. XIX. 1846. Pl. X. fig. 25. 349 | Afterflossen bis zur Schwanzflosse , wo sie deutlich zu- gerundet sind. ] Findet sich im kupferführenden Zechstein des Oren- burgschen Gouvernements, bei Kargala. Acrolepıs Agass. Acrolepis reticulata. Findet sich im alten rothen Sand- sleine von Orel. , Acrol. macroderma. Die Afterflosse dieser Art ist sehr gross und breit, sie erstreckt sich bis zur Schwanzflosse, die ebenfalls sehr gross zu sein scheint, obgleich nur ihr unterer Theil erhalten ist; die Flossenstützen (fulcra) sind gross, dick und laufen spitz zu; sie sind zugleich längsgestreift und grösser, als diese Stützen im Acrolepis Sedgewick, einer grossen Art, die jedenfalls kleiner war, als die Orenburgsche. Ihre Schilder sind rhom- bisch , wit starken, sich verästelnden Gruben an ihrer Oberfläche und mit einem glatten Rande ohne Furchen. Findet sich in dem kupferführenden Sandsteine der Zechsteinbildung von Kargala. Palaeoniscus Blainv. Palaeoniscus Tscheffkini Fisch. Findet sich im Kupfersandsteine von Kargala im Oren- burgschen Gouvernement. Palaeon. tuberculatus. Die Art zeichnet sich durch eine sehr grosse weit nach hinten sitzende Rückenflosse aus, die nach oben und hinten zugerundet ist; sie fängt über dem vordern Rande der Bauchflossen an und erstreckt sich fast bis ans Ende der Afterflosse , die am obern Rande ebenfalls zugerundet ist; die Bauch- und Brust- flossen sind kleiner, als die Afterflosse und die Schwanz- 390 flosse ist stark ausgeschnitten; ihre obere Hälfte ist mit Rhombenschuppen bedeckt, ihre untere ganz nackt. Die Schuppen sind rhombisch , fein quergestreift und am hintern Rande mit 3 oder mehr Einkerbungen versehen. Die Kopfknochen sind mit feinen Knótchen dicht besetzt, die auch dann noch bemerkt werden, wenn die Kopf- knochen abgefallen sind. Findet sich eben daselbst. Palaeonisc. nanus.. Die Art ist meist hóher, als die beiden vorhergehenden; der Rücken steigt stark an, wo- durch der Kopf. abschüssig erscheint; die Rückenflosse liegt fast in der Mitte zwischen den After- und Bauch- flossen, ist nach hinten gleich der Afterflosse grade ab- gestutzt und endigt sich fast spitz nach oben; die Bauch- und Brustflossen sind sehr schmal und lang, vorzüglich in einem kleinen Exemplare. Die Schuppen sind breiter, als lang, in der Mitte mit einem Längskiele versehen, vorn in eine Spitze vorspringend , für deren Aufnahme . am hintern Rande ein Ausschnitt LE wird. Findet sich eben daselbst. Ommatolampes Fisch. Ommatolampes Eichwaldi Fisch. (^). Die beiden Stirnbeine sind gross und strahlig, die erossen Seitenwandbeine und das obere Blatt des Hinter- hauptsbeins, das sich zwischen jene hineinschiebt, zeigen deutlich, dass diese Reste einem Fische angehórten, um so mehr, da zu beiden Seiten des Kopfes das Kiemen- (*) Fischer Litterae de Ommatolampe et Trachelacantho. Mosquae 1850. cum 2 tabulis lithogr. in 4-to. 351 gerüst beobachtet wird; vorzüglich deutlich erscheinen die Kiemenbögen. Findet sich wahrscheinlich in demselben Zechsteinarti- gen Kupferschiefer des Orenburgschen Gouvernements. KLASSE DER REPTILIEN. Die ältesten neptunischen Bildungen , die Grauwacke und der alte rothe Sandstein Schottlands, haben bisher, als Niederschläge aus dem vorweltlichen Ozean, nur sehr selten einzelne unbestimmte Reste von Batrachier- ähnlichen Reptilien. (dem Telerpeton elginense Mant.) und Fussspuren von Cheloniern gezeigt; die Gattungen neh- men in der Kohlengruppe zu und zwar sind dies die ersten Labyrinthodonten, die sich hier als Archegosaurus, Thecodontosaurus u. a. in Deutschland und England ge- funden haben, während der Proterosaurus Speneri bisher nur ım Zechsteine Thüringens vorgekommen ist. In Russ- land sind die Gattungen der Labyrinthodonten im kupfer- führenden Zechsteine des Orenburgschen Gouvernements viel häufiger und noch viel reicher an auffallenderen Formen; dagegen hat die Kohlengruppe Russlands bisher noch keine deutlichen Reste der Art geliefert, bis auf einen kleinen Fussknochen, den ich aus dem Bergkalke von Artinsk besitze und der nur einem Reptile angehört haben kann. Ordnung 1. Labyrinthodonten. Deuterosaurus (*). Diese Gattung hat nicht nur die Rückenwirbelsäule und Fussknochen , die früher als Säugthierreste auf- (*) s. Urwelt Russland's Heft IV. 392 geführt wurden, sondern auch grosse Schädelbruchstücke mit den Zähnen hinterlassen , wodurch namentlich ihre Selbständigkeit, als Gattung erwiesen wird. Deuterosaurus biarmicus. Das Schädelbruchstück. be- steht aus Ober- und Unterkiefer ; jener ist 7 Zoll lang und 3 Lin. breit, da, wo der hintere grosse Eckzahn in ihm sitzt; seine Höhe beträgt 8 Zoll.; der unvollständige Unterkiefer ist 5'/, Z. lang und 2 Z. 9 Lin. hoch; die Kiefer - Knochen zeichnen sich vorzüglich dadurch aus, dass sie von den Seiten stark zusammengedrückt waren und das Gesicht dadurch schmal und hoch erschien. Die Vorder- und Eckzähne sind an Grósse, so wie an Gestalt sehr verschieden; ausser den 4 grossen, obern Vorder- zühnen ist noch ein 5-ter kleiner und neben diesem ein 6-ter, sehr kleiner Zahn im Oberkiefer vorhanden. Die Vorderzähne stehen schräge nach vorn gerichtet, sind üef in den Kiefer eingesenkt und da, wo sie aus ihm, hervortreten ist jeder Zahn stark verdickt und an der Kauflache mit einer Meisselfórmigen Spitze versehen, die schrage abgestutzt ist; sie ist auf der Emailflache, wie vertieft, am Rande mit vielen kleinen Erhabenheiten ver- sehen, von denen einige flache Furchen zur Zahnspitze laufen. Die Vorderzähne sind zugleich stark zusammen- gedrückt, so dass sie im Durchschnitte nicht rund er- scheinen, wie die Eckzähne, sondern schmal, d., В. vorn breiter und dicker als hinten, wo sie verschmälert zulau- fen. Die viel làngern und gréssern Eckzähne sitzen in grossen Höhlen und sind zuweilen 4 Z. 10 Lin. lang. Die kleinen Backenzähne stehen etwas weiter vom _ Eckzahne jeder Seits ab, als diese von den Vorder- zahnen. | Die Nasenhóhle war schmal und lang, so dass auch sie auf einen schmalen Schädel hindeutet, der zugleich 399 sehr hoch war und sich darin von allen andern Thieren unterschied. Das zu diesem Schädel wahrscheinlich gehörige Ober- armbein ist 10 Z. lang, oben 91/, Z. breit, sich unten allmälig verschmälernd und da nur 2 Z. 4 Lin. breit; zuletzt wird es am abgebrochnen Ende noch schmäier. Die eine Seite istflach vertieft, mit einem etwas vorsprin- genden hintern Rande; der vordre Rand ist schräg, der hintere grade; die andere Flache des Oberarmbeins ist eher flachgewólbt, vorzüglich in der Mitte, wo sich eine flache. Erhöhung erhebt. Die Wirbelsäule war nur kurz und gleicht in die- ser Hinsicht der Wirbelsäule des Palaeosaurus aus dem Kupferschiefer von Mansfeld. Findet sich im &upfersandsteine bei Kargala im Oren- burgschen Gouvernement. Zygosaurus. Auch diese Gattung, die ich schon früher in diesen Bulletins (*) beschrieben habe, gehört zu den Labyrin- thodonten und besass einen ganz anders gebauten Schä- del; er war breit und sehr lang, und von oben nach un- ten niedergedrückt, seine Länge beträgt 10 Z. und seine Breite am hintern Ende etwa 8 Zoll; die Schnautze läuft nach vorn verschmälert, aber stumpf zu, und die Augen sitzen fast in der Mitte des Schädels, einander genähert; das Hinterhaupt ist am hintern Rande bogenförmig aus- geschnitten. Der Unterkiefer scheint, wie auch der Ober- kiefer, in der allgemeinen Gestalt dem eines Krocodils zu gleichen, die zahlreichen Zähne waren ungleich an Grösse, sehr spitz und etwas gebogen. (^) Bullet. de la Société des Naturalistes de Moscou 1952. № IV. Ne 4. 1851. 23 354 Dieser schóne Schádel befindet sich jetzt, als Geschenk seines Entdeckers, des H. von Wangenheim - Qualen, im mineralogischen Museum der Universitat zu Berlin; eine Abbildung davon erscheint in kurzem in der alten Perio- de meiner Lethaea rossica. Zygosaurus lucius. Findet sich im Kupferführenden Zechsteine des Orenburgschen Gouvernements bei Kargala. Rhopalodon Fisch. Dies ist die älteste Gattung der Labyrinthodonten, die dureh die Bemühungen des H. von Wangenheim-Qualen im Zechsteine des Orenburgschen Gouvernements entdeckt und von H. Fischer von Waldheim beschrieben worden ist. Rhopalodon Wangenheimi Fisch. Findet sich im Zechsteine von Kargala, im Gouverne- ment von Orenburg. Rhopal. Murchisoni Fisch. Findet sich eben daselbst. LES NOCTUELITES DE LA RUSSIE Par ге Постеов EVERSMANN, Professeur à l'Université Imperiale de Cazan. (Suite. Vid. Bull. 4857. Ne 1. p. 48.) X. Famille. ACONTIDES. Ailes de forme ordinaire, à couleurs tranchées, noires et blanches; les supérieures arrondies à l'apex, avec les lignes ordinaires crénelées, et les taches médianes plus ou moins distinctes. Ailes inférieures blanches, avec une large bordure noire; la frange blanche, ou blanche et noire. Antennes filiformes dans les deux sexes. Palpes ascen- dants, avec les trois articles distincts. Trompe robuste. Corps assez robuste, peu allongé; thorax arrondi; abdo- men lisse ou crété. 23° 396 Chenilles à 10 pattes, ou à 16, et dont les ventrales sont de longueur inégale. — Chrysalides renfermées dans A des coques laxes. Genre 1. ACONTIA Ochs.-Tr. D Taille petite. — Ailes superieures assez larges, arron- dies à l’apex, en toit peu incliné dans le repos, à cou- leurs tranchées noires et blanches, avec les lignes ordi- naires crénelées: les taches médianes tantót distinctes et täntöt oblitérées. — Ailes inférieures blanches, avec une, bordure noire. Antennes filiformes dans les deux sexes. Palpes courts, un peu ascendants, épais, squameux, avec le troisième article court. Trompe épaisse. Corps assez robuste; tho- rax globuleux, lisse, couvert d'écailles serrées; abdomen lisse, subcylindrique. j Chenilles effilées, parsemées de quelques poils, n'ayant que 10 pattes et marchant comme les Géomètres, vivant snr les plantes basses. — Chrysalides renfermées dans des coques légères. TABLE ANALYTIQUE des espèces du genre Acontia. A. ailes supérieures noires, avec une grande tache blanche costale, occupant la réniforme; . . . . 4. Luctuosa. D. ailes supérieures avec la base d'un blanc plus ou moins pur; i a. espace terminal marqué de couleur rose; . . 4. Urania. b. espace terminal dépourvu de rose; a! tache réniforme distincte, offrant un S btan- chlätre su a ac Wo edente] | act (S - . 2. Solaris. b! tache réniforme nulle; UP LO CIPRO NO 3. Titania. / 397 1. Acontia LucrvosA И. V. A. alis nigris: macula magna costali anticarum fascia- que lata media et puncto terminali posticarum albis. Esp. t. 88. f. 4. — Hub. f. 305. 306. — Tr. V. 3. p. 247. — Frey. n. B. t. 346. — Evm. Fn. р. 551. n. 9. — H.-Sch. p. 418. n. 707. — Guén. Il. p. 223. n. 1001. Envergure 112—122 lignes. — Les quatre ailes noi- res; les supérieures avec les lignes médianes plus noires et crénelées; la subterminale plus ou moins signifiée de blanc. Au lieu de la réniforme se trouve une graude tache costale blanche, souvent un peu rosée. Orbiculai- re nulle, ou signifiée d'un anneau noir plus foncé que: le fond. Les inférieures sont traversées par une large bande blanche du milieu, et outre cela marquées d'une petite tache ou point blanc avant le bord, non loin de l'angle anal. — La frange des quatre ailes est noire au milieu du bord, et blanche par en haut et par en bas. Elle est commune dans la Russie centrale et méridio- nale, et trés vulgaire dans les provinces du Volga mé- ridional, et dans les promontoires méridionaux: de l'Ou- ral et de l'Altai. — Juin, Juillet, Aoüt. 2. Acontıa SoLaris W. V. A. alis anticis nigris. caesio-mixtis: basi, macula qua- drata costali lineisque externa et subterminali albis: stigmate reniformi distincto, signum 8 albido-scrip- 358 tum referente; — posticis albis: fascia lata termi- nali nigra. f. minor, partibus nigris anticarum albo et lutescenti mix is. Hub. f. 307, 308. — Tr. V. 3. p. 246. — Frey. n. D. t. 345. — Evm. Fn. p. 331. n. 2. — H.-Sch. p. 418. n. 708. — Guén. II. p. 221. n. 996. Envergure 103 — 133 lignes. — Ailes supérieures ayant l'espace basal ordinairement d'un blanc pur, parfois sali de noir, ou rarement noir avec quelques litures blan- ches, — le reste; de l'aile est d'un noir melé de gris, avec une grande tache costale et rhomboidale blanche; les lignes externe et subterminale dentées et inférieure- ment blanches ; la fache réniforme signifiée par le chif- fre 8, finement écrit en blanchátre; la frange blanche par en bas, et noire par en haut.. Ailes inférieures blanches, avec une large bordure noi- re. La base est souvent salie de noir; rarement toute. Vaile est noire, avec quelques petites tâches du disque et la frange blanches. La variété р. est ordinairement un peu plus petite: envergure 102 — 112 lignes. Elle différe par ses ailes supérieures, dont les parties noires sont fortement nuan- cées de blanc, et un peu teintées de Jaune. Elle habite à peu prés les mémes provinces que la Luctuosa, elle est seulement moins commune. La var. fj. se trouve principalement au sud. — Juin, Juillet, Août. 399 3. ACONTIA TITANIA Esp. A. alis anticis nigris: spatio basali parteque superiore spatii medii albis, leviter lutescenti signatis; — po- sticis nigris: fascia lata media alba. Esp. t. 190. f. 2. — Tr. Г. 245. — Frey. n. B. (. 533. — Evm. Fn. p. 330. n. 1. — H.-Sch. p. 419. п. 710. Sup. f. 230, 231. — Guen. II. p. 222. n. 999. Taille et port de Solaris, dont plusieurs variétés sont trés voisines. — Ailes supérieures ayant l'espace basal et la moitié supérieure de l'espace médian d'un blanc un peu sali de jaunátre ou de brunatre, le reste de l'aile est d'un noir mélé de gris, avec la partie inférieure de la ligne subterminale blanchátre: la frange blanche, avec sa moitié supérieure entrecoupée de noir. Alles inférieures tantót blanches, avec une large bor- dure noire,, mais le plus souvent elles sont noires, avec une large bande blanche du milieu. Elle se trouve dans les mémes localités que la Solaris el voltige également en Juillet et Août; elle est seule- ment un peu plus rare. 4. Acontia Urania Frey. A. alis anticis cretaceis, hinc inde fuscescenti inquina- tis; spatio terminali parteque inferiore spatii subter- minalis roseis, nigro dilute maculalis; — posticis albidis, externe nigricantibus. | Frey. n. B. t. 413. f. 3, 4. — H.-Sch. p. 419. n. 711. Sup. f. 227. — Guén. Il. p. 223. n. 1000. 360 Port, taille et dessin des ailes supérieures comme chez ia Titanta, avec la seule différence que la partie termi- nale, qui est noire dans la Titania, est d'un beau rose avec des taches lavées noires dans V Urania. Les ailes inférieures sont d'un blane grisátre, avec une bordure noirâtre tres lavée. Elle habite le Caucase et les bords meridionaux et orientaux de la mer noire. - Genre 2. CATEPHIA Ochs.-Tr. Ailes supérieures de forme ordinaire, allongé-triangu- laires, arrondies, — d’un brun-noir foncé, avec les lignes médianes crenelées , très-noires , et les taches médianes cerclées du méme noir. — Ailes inférieures noires, avec la base d'un blanc pur et tranché; la frange marquée d'une tache blanche” anale, et d'une autre de l'angle antérieur. Antennes simples dans les deux sexes. Palpes courbés, - dépassant le front, avec les trois articles bien distincts. Trompe forte. Corps robuste; thorax couvert de poils épais; abdomen crété.dans les deux sexes. Chenilles lisses, allongées, atténuées antérieurement; à 10 pattes ventrales, dont les antérieures sont très courtes et les anales longues: à téte arrondie et assez grande, à 11 anneaux renflés. —Chrysalides renfermées dans des coques légères. 1. САТЕРН1А Atcuymisra W. Г. C. alis anticis atro-fuscis: spatio terminali pallidiore; strigis medianis crenulatis ambituque stigmatum 361 atris; — posticis atris: basi praecisa ciliisque antice et. postice candidis. Hub. f. 303. — Tr. V. 3. p. 323. — Evm. Fn. р. 345. п. 9. — Frey. n. B. t. 239. — H.- Sch. p. 405. n. 665. — Guen. Ш. p. 45. n. 1376. — Leucomelas, Esp. t. 107. f. 2. Envergure 16 — 19 lignes. — Ailes supérieures d'un noir de velours, un peu nuancé de brun, avec l'espace terminal un peu plus clair , coupé par la ligne subter- minale, qui est crénelée, parallele au bord et plus ou moins marquée de blanchatre. Lignes médianes crénelées et sinuées, simples et plus noires que le fond; les taches médianes cerclées du méme noir. Ailes inférieures noires, avec la base d'un blanc de neige tranché; une tache anale et une autre à l'angle antérieur comprenant la frange sont du méme blanc. — Corps noir. Elle se trouve en outre dans les provinces du Volga central et méridional. — Juin. — Outre cela, dans les environs d'Odessa, — et, d'aprés Mad. Leinig , en Li- vonie. 2. CaArEPHIA LEUCOMELAS Lin. C. alis anticis atro - fuscis: strigis ordinariis crenato- sinualis: medianis atris; subterminali pallida; stig- matibus medianis atro-circumscriptis; macula magna costali albida inter stigma reniforme et lineam ex- ternam; — posticis atris: basi praecisa ciliisque antice et postice candidis. 362 Hub. f. 304. — Tr. F. 3. p. 324. — Frey. n. B. t. 347. — Evm. Fn. p. 345. n. 1. — H.-Sch. p. 404. n. 663. — Guen. Ш. р. 47. n. 7577. — Alchymista , Esp. t:9435. (Ne: | Eile est un peu plus petite que l'espéce précedente: envergure 14 — 153 lignes; elle a le méme port et les dessins des ailes sont aussi à peu prés les mémes. Les supérieures sont distinguées par une grande tache costale triangulaire d'un blanc brunátre, se trouvant entre la réniforme et la ligne externe. L'espace terminal est du méme noir que le fond général; la ligne subterminale est un peu plus claire. ME Elle se trouve en outre dans les provinces meridiona- les du Don et du Volga. XI. Famille. OPHIUSIDES. Ailes en toit écrasé au repos, donnant à l’insecte une ' forme triangulaire; les supérieures larges, plus ou moins triangulaires, aigués ou un peu arrondies à l'apex, sou- vent dentées au bord terminal, ayant les lignes ordinai- res le plus souvent bien prononcées; les taches ordinai- res déformées ou nulles. Ailes inférieures le plus souvent de deux couleurs tranchées. Antennes ciliées dans Jes males, ou simples dans les deux sexes. Palpes bien développés, à dernier article distinct, dépassant le front. Trompe longue. Pattes lon- gues et fortes. Corps allongé , robuste ou gréle; thorax squameux ou velu, convexe; abdomen allongé-conique, lisse, ou un peu velu à la base. 363 Chenilles à 16 pattes, mais la premiére paire des pat- tes ventrales, ou les deux premiéres paires, étant trés courtes, ne servent pas à la marche. Elles vivent a dé- couvert sur les plantes basses ou sur les arbres. — Chrysalides renfermées dans des coques peu solides, fi- lées entre les feuilles, attachées aux tiges, ou placées à la surface du sol. TABLE ANALYTIQUE des genres de la famille Ophiusides. A. ailes supérieures grises, traversées par les lignes ordinaires noires: lexterne à dents trés-aigués, formant un grand feston; ailes inférieures bicolo- . res, offrant du rouge, du jaune-orange ou du bleu; 1. Catocala. B. ligne externe dépourvue de dents aigués, ou nulle; ailes inférieures dépourvues de rouge ou de jaune- orange; a. ailes supérieures, ou inférieures, ou les quatre ailes marquées de bandelettes ou de taches claires et tranchées; . . . . . . . . . 4. Ophiusa. b. bandes ou taches tranchées nulles; а? tache réniforme petite, mais de forme ordi- naire; l'une ou l'autre des lignes médianes distincte; 00-00-00 BIENEN ER Ophsoues: b? tache réniforme déformée; lignes médianes nulles, ou peu perceptibles; . . . . . 3. Toxocampa. Genre 1. CATOCALA Ochsh. Ailes supérieures larges, triangulaires, d'un gris clair ‚ou foncé, ordinairement pulverulentes, nuancées de gris foncé ou de noirâtre, avec les lignes médianes toujours distinctes et noires: l'interne composée d'arcs convexes ou aplatis; l'externe dentée, à dents souvent trés aigués, et dont la partie supérieure forme un grand feston. Li- gne subterminale moins prononcée, reguliérement dentée; 364 ' parfois nulle. Tache réniforme distincte, cerclée de noir, ayant son bord externe parfois denté; orbicuiaire et cla- -viforme nulles. | Ailes inférieures bicolores. Dans une seule espèce el- les sont noires, et traversées par une large bande bleue; dans les autres leur fond est rouge, ou jaune - orange, avec une bande très noire du milieu, dont la forme va- rie avec les espèces, — et une bordure aussi noire, très large au bord antérieur, et s’amincissant successivement vers l’angle anal, avant lequel elle est souvent interrom- pue pour former une tache noire sur le dit-angle. L’an- gle antérieur ou externe est parfois marqué d’une tache de la couleur du fond. Frange toujours claire, souvent un peu teintée de la couleur du fond. Antennes longues, fines, ciliées dans les mâles, sim- ples dans les femelles. Palpes ascendants; les deux pre- miers articles épais, ^e troisiéme nu et trés distinct, dé- passant le front. Trompe longue. Thorax bombé, lisse, squameux. Abdomen long, conique, crêté ou velu en ' dessus. Chenilles allongées, aplaties en dessous, atténuées au deux extrémités, ayant le pénultiéme anneau surmonté de deux petits tubercules, et la tête petite, aplatie et un peu bifide au sommet. Elles sont garnies sur les cotés de petits poils raides, et marquées sous le ventre de taches noires; — vivant à découvert sur les arbres ou arbrisseaux. — Chrysalides recouvertes d'une poussière bleuâtre, et renfermées dans des coques de soie laches, filées entre les feuilles ou les écorces. TABLE ANALYTIQUE des espèces du genre (atocala. A. ailes inférieures noires, traversées par une large bande Меце ироко SUM ara: 365 B. ailes inférieures à fond rouge; a. ailes supérieures avec un trait basal longitudinal noirâtre, s'étendant depuis la base jusqu'à la li- gne interne; les inférieures d'un rouge-carmin; a! ailes supérieures du dessous avec la bande noi- re du milieu large et parallèle; les inférieures du dessus avec la bande médiane arquée; . . 3. Optata. b' ailes supérieures avec la dite bande du dessous large par en haut. se retrécissant subitement par en bas, et formant un angle aigu dans la premiére entrenervure; les inférieures du des- sus avec la bande médiane à peu prés perpen- diculaire, formant un crochet à son extrémité; 9. Lupina. b. ailes supérieures dépourvues de trait noir basal; a! ailes supérieures avec la bordure noire inter- rompue avant l'angle anal, et marquée sur l'an gle externe d'une tache de la couleur rouge - vermillon matte du fond; . . . . . . . 11. Puerpura. b! la-dite bordure non interrompue: a? ailes supérieures d'un gris presque blanc; . 3. Deducta. b? les dites ailes d'un gris plus ou moins foncé; a? ailes inférieures avec la bande médiane coudée à angle droit au milieu, et étran- glée au-dessus du coude, avec sa moitié in- férieure large et obtuse se dirigant vers le bord abdominal; | a^ ailes supérieures d'un gris cendré clair, peu ombragé, avec les lignes médianes irés tranchées, l'externe à dents trés ai- gués etallongées; tache médiane centrée de brun; — les inférieures d'un rouge - canmin d uM M y alae b* ailes supérieures d'un gris sombre, for- tement saupoudré de noirátre; les infé- rieures d'un rouge-vermillon; . . . 4. Nupta. b? ailes inférieures avec la bande médiane non coudée au milieu; , a^ ailes inférieures à fond rouge - vermil- lon, avec la bande médiane large, per- pendiculaire, un peu courbée, un peu échancrée, formant à l'extrémité infé- rieure un coude en forme de pied hu- BRAIN NT В DIE vs 2. Elocata, 366 b^ ailes inférieures d'un rouge-carmin; a? ailes inférieures avec la bande médiane large, arquée, en forme d'une grande lu- nule noire, obtuse à l'extrémité; les supé- rieures d'un cendré clair peu nuancé;. . 10. Pacta. b? ailes inférieures avec la bande médiane sinuée, ou perpendiculaire, s'amincissant inférieurement; les supérjeures fortement saupoudrées et nuancées de noirátre; a9 ailes supérieures avec une petite tache blanche auprés du bord interne de la ré- niforme, et une autre plus petite au - dessous d'elle; bande médiane des infé- rieures avec ses sinus trés profonds; . 6. Sponsa. b? telles taches blanches nulles; bande mé- diane des inférieures peu sinuée, par- fois presque droite et perpendiculaire, avec un crochet à son extrémité; . . 1. Promissa. C. ailes inférieures d’un jaune-orange; a. ailes supérieures avec le feston de la ligne ex- terne unicuspidal; les nervures de l'espace ter- minal noires; — ‘ailes inférieures avec la bande . médiane peu courbée, amincie inférieurement et _ brisée en crochet; bordure поте rétrécie avant l'angle anal; la. AC 9 Fc hia. b. le dit-feston terminé par deux dents; a* dessous des quatre ailes fascié de blanc; . . 16. Agamos. b' le-méme dessous fascié de jaune; a? ligne externe des supérieures avec l'incision entre. les deux dents inférieures trés noire, formant un trait noir cunéiforme qui penétre dans Гезрасе médian; les mémes ailes va- riées de gris blanchatre et de noir; . . . 13. Paranympha. b? les deux dents inférieures de la dite ligne externe peu accusées et courtes; a? ailes supérieures d'un gris-noir uniforme, ou nuancé de gris blanchátre; bordure noi- re des inférieures interrompue, ou non; a^ ailes inférieures avec la bande noire médiane trés étranglée au - dessus du coude: 367 a5 ailes supérieures d'un gris noir, nuancé de gris blanchátre; bordure des inférieu- res non interrompue; . . . . . . 44. Helena. bS ailes supérieures d'un noir grisátre uni- forme; bordure desinférieures interrom- pue avant l’angle anal; . . . . . . 15. Nymphaeoides. b^ la bande noire étroite, perpendiculaire, et brisée en angle aigu inférieurement; . . 18. Nymphagoga. b* ailes supérieures d'un gris clair. peu nuan- cé; bordure noire des inférieures toujours interrompue pour former une tache noire ronde, placée au-dessous de l'extrémité infé- rieure de la bande médiane; a^ ailes supérieures avec un trait noir obli- que AN Liapexs а re) ste Hymenen. h^ tel trait nnl . . . 2 2 20. . - 42. Neonympka. L A. Ailes inférieures noires, traversées par une bande bleue. 1. CarocaLA Fraxını Lin. C. alis anticis albido-cinereis, nigro strigato - fasciatis et adumbratis; — posticis atris: fascia lata coerulea ciliisque coerulescenti-albis. Roes. IV. t. 98. f. 4.— Esp. t. 401.— Hub. f. 327.— Tr. F.:39. p.329. — "Evm. Fn. p». 946. n. 1. — H.-Sch. p. 411. n. 688. — Guén. III. p. 83. n. 1428. Voilà une espéce bien caractérisée par la bande bleue des ailes inférieures et par la taille énorme: envergure de trois jusqu'à quatre pouces. Elle habite le nord et le sud de la Russie; les pro- vinces baltiques, les provinces de la mer noire, les provinces du Volga et encore les promontoires méridio- naux de l'Oural. — Juillet, Août, Septembre. : 365 B. Ales inférieures a fond rouge. 2. Carocata Exocata Esp. C. alis anticis fusco-griseis, nigro-strigatis; — posticis cinabarinis: fascia media lata rectiuscula , inferne inflexa margineque externo atris. Esp. t. 99. f. 4, 2. — Tr. F. 3. p. 334. — Eom. Fn. p. 346. п. 2.—H-Sch. p. 409. n. 678.— Guen. Ш. p. 83. n. 1429. — Uxor, Hub. f. 328. ; Envergure 32 — 36 lignes. — Ailes supérieures d'un gris trés-sombre, traversées par les lignes dentées ordi- naires, qui sont le plus souvent d'un noir peu décidé. Ailes inférieures d'un rouge vermillon, avec la bande médiane et la bordure noires, propres à toutes les espé- ces suivantes. La-dite bande est assez large, perpendicu- laire, un peu coufbée, et terminée par un coude en forme d'un pied humain. La bordure est trés large au bord antérieur, s'amincissant peu à peu vers l'angle anal; elle est ordinairement un peu marquée de rouge, auprés de la frange blanche. Elle est assez commune dans la Russie méridionale , el se trouve encore dans les provinces du Volga infé- rieur, et dans les promontoires oU y l'Altai.— Juillet. 3. CATOCALA DEDUCTA Evm. C. alis anticis cano-albis, nigro strigato-fasciatis; — posticis rubris: fascia media modice curva, inferne inflexa wargineque externo atris. ‹ Evm. Bull. de Mose. 1845. HI. p.-550. t. 10. f. 3.— H.-Sch. Sup. f. 633. — Guén. Ш. р. 84. n. 1430. 369 Taille et port de l'Elocata. — Elle se distingue faci- lement de toutes les autres espéces de ce genre par ses ailes supérieures, qui sont d'un gris presque blanc, tra- versé par les deux lignes médianes noires; la subtermi- nale est indiquée par des taches pulverulentes grisátres; la tache réniforme et l'ombre médiane sont d'un noir lavé. Le fond des ailes inférieures est d'un rouge pourpre qui tire sur le vermillon; la bande médiane et la bor- dure offrent à peu prés la méme forme que celles de l'Elocata , la bande est seulement un peu plus étroite et plus courbée. Promontoires méridionaux de l'Altai. 4. GATOCALA NuPTA Lin. С. alis anticis fusco-cinereis, nigro strigato-fasciatis; — posticis cinnabarinis: fascia media gonyoidea margi- neque externo atris. | Esp. t. 97. f. 4, 2. — Hub. f. 330. — Tr. V. 3. p. 397. — Evm. Fn. p. 946. n. 3. — H.-Sch. p. 409. n. 679. — Guen. Ш. p. 85. n. 1432. — Concubina, Hub. f. 329. Envergure 30—35 lignes. — Ailes supérieures ordi- nairement du méme gris sombre que celle de 1’ Elocata; plus rarement elles sont un peu nuancées de gris-blan- chátre, avec les lignes médianes plus noires, plus accu- sées, et liserées de blanchátre. Ailes inférieures d'un rouge vermillon, avec la bande médiane assez large, coudée au-milieu, et étranglée au- № 4. 1857. 24. 310 dessous du coude, avec l'extrémité obtuse et dirigée vers le bord abdominal. Bordure noire large; frange blanche. Elle habite le nord et le centre de la Russie euro- péenne; elle est commune dans les provinces du Volga et dans l'Oural méridional. — Juillet. 9. CATOCALA ErectA Roes. C. alis anticis cano-cinereis, parcius nigro -strigatis : dentibus strigae externae longissimis; — posticis roseo-purpureis: fascia media gonyoidea margineque externo atris. Roes. I. t. 15. — Hub. f. 331.— Tr. V. 3. p. 355.— H.-Sch. p. 410. n. 683.— бит. Ш. p. 87. n. 1436.— Pacta, Esp. t. 98. f. 1. Tailles d'Elocata; ailes un peu plus allongées. Les supérieures d'un cendré-clair, un peu nuancé de noirátre, avec les lignes médianes noires plus fines qu'à l'ordi- _ naire: l'externe ayant ses dents trés allongées et aigués. Ailes inférieures d'un rouge - carmin, avec la bande médiane coudée au- milieu, étranglée au- dessous du coude , comme celle de Мира, sa partie inférieure est seulement plus large, coupée droitement, et formant avec la partie supérieure un angle droit, ou un peu aigu , tandis que ce mé:ne angle est un peu obtus dans la Nupta. Bordure noire large; frange blanche. Elle se trouve en outre dans les environs d'Odessa;. et d'aprés le catalogue de Fixsen elle habite aussi le gouvernement de Pétersbourg. — Août. Du 6. Carocara Sponsa Lin. C. alis anticis obscure cinereis, nigricanti - adumbratis nigroque strigato - fasciatis: maculis duabus albidis juxta stigma reniforme albido - cinctum; — posticis purpureis: fascia media trisinuata, postice angustata margineque externo atris. Roes. IV. t. 19. f. 9. — Esp. t. 95.— Hub. f. 333.— Fisch. Ent. Ross. p. 196. t. 5.—Tr. V. 3. p. 343.— Evm. Fn. p. 347. n. 4. — H.-Sch. p. 410. n. 684. — Guén. III. p. 90. n. 1443. j Envergure 24 — 30 lignes. — Ailes supérieures d'un gris - cendré sombre. nuancé de noirátre, traversé par les lignes noires ordinaires, qui sont souvent liserées de gris- clair ou blanchatre, surtout la subterminale. La tache réniforme est cerclée de blanchátre , dentée exté- rieurement, et auprés de son coté interne se trouve une petite tache lavée plus ou moins blanche, et au-dessous d'elle un gros point également blanchatre. Les ailes inférieures sont d'un rouge- carmin foncé , avec la bande médiane étroite, s'amincissant encore vers langle anal, et formant dans son parcours trois sinus très distincts et assez profonds. Bordure noire large, formant avec son bord interne les mêmes courbures comme la bande, et gardant le fond rouge à peu près d'égale largeur. Elle se trouve au nord et au sud; dans les provinces baltiques et dans les environs d'Odessa; elle est tres commune dans les provinces du Volga et dans l'Oural méridional. — Juillet, Août. 24° 312 7. Carocara4 Promissa Hub. C. alis anticis cinereis, nigricanti-adumbratis nigroque strigato-fasciatis; — posticis purpureis: fascia media angusta, subsinuata, inferne inflexa, margineque ex- terno atris. Hub. f. 334, 657. — Tr. V. 3. p. 349. — Evm. Fn. p. 347. n. 5. — H.-Sch. p. 410. n. 686. — Guen. Ш. p. 90. n. 1442. — Mneste, Hub. f. 569. Ele a une grande affinité avec la Sponsa. Elle est généralement plus petite: envergure 23—27 lignes; on trouve méme des individus nains qui ne mesurent que 19 lignes. Les ailes supérieures sont toujours fortement nuancées de gris-clair, les lignes médianes toujours trés prononcées, les deux petites taches blanches auprès de la réniforme manquent, ou elles ne sont que trés faible- ment indiquées. La bande médiane des inférieures est trés étroite; elle descend perpendiculairement du bord antérieur vers l'an- gle anal, formant sur son parcours deux sinus trés peu profonds, ayant l'extrémité courbée en petit crochet; sou- vent méme elle est presque droite depuis le bord anté- rieur jusqu'au - dit - crochet, surtout dans les individus nains. — Bordure noire large, et de la méme forme com- me celle de la Sponsa. Frange blanchätre. Elle habite à peu, prés les mémes provinces que la Sponsa, et elle est également commune, ou plus com- mune encore, dansles provinces du Volga et dans l'Oural méridional. — Juillet. 373 8. Carocata OPTATA God. \ C. alis anticis griseis: strigis medianis nigris tenuibus: externa argute dentata; vitta longitudinali nigra, a basi usque ad strigam internam ducta; — posticis roseo - purpureis: fascia media curva crassiuscula margineque externo atris. Tr. Sup. p. 162. — H.- Sch. p. 409. n. 681. — Guén. Ш. р. 87. n. 1437. — Optabilis, Hub. f. 725— 756. Envergure 23—27 lignes. — Ailes supérieures d'un gris assez uni, tirant un peu sur le jaunatre, avec les lignes médianes noires et fines, l'externe ayant ses dents trés allongées etaigués. Les nervures de l'extrémité noi- res et fines. Un trait noir basilair longitudinal, aboutis- sant à la ligne interne, Ailes inférieuros d'un beau carmin rosé, avec la ban- de médiane assez large, arquée, terminée obtusement et assez loin de l'angle anal. Bordure noire large. Frange blanchatre. я D'aprés M. Nordmann, l'Optata se trouve au Caucase. 9. Carocara Lupina H.-Sch. C. alis anticis coerulescenti- cinereis: strigis medianis nigris tenuibus: externa argute dentata; vitta lon- gitudinali nigra, a basi usque ad strigam internam ducta; — posticis roseo-purpureis: fascia media re- ctiuscula, inferne infracta margineque externo, atris, Вос ante angulum analem subinterrupto. 374 H.-Sch. p. 409. n. 682. Sup. f. 234, 935. — Guen. III. p. 88. n. 1438. — Optata, Evm. Fn. р. 348. i. Elle offre une grande affinité avec l'Optata. — Enver- gure 21 —23 lignes. — Ailes supérieures d'un gris de fer, un peu nuancé de gris blanchátre, avec les deux lignes médianes noires, assez fines, et trés visibles: l'in- terne géminée et tremblante; Je externe fulgurée ayant ses dents trés aigués et allongées, suivies des nervures noires de l'extrémité comme dans l'Optata. Le trait noir basilair est aussi le méme. Les ailes inférieures donnent le meilleur caractére di- stinctif par leur bande médiane, qui est perpendiculaire, un peu courbée, et brisée en crochet inférieurement. La bordure noire est un peu interrompue avant l'angle anal. Provinces méridionales du Volga, et promontoires nié- ridionaux de l'Altai. 10. Carocara Pactra Lin. . С. alis anticis cinereo - canis: strigis medianis nigris obsoletis; — posticis purpureo-roseis: fascia media crassa curva margineque externo atris; — abdomine roseo. Hub. f. 337. — Tr. V. 3. p. 352. — Evm. Fn. p. 348. n. 6. — H.- Sch. p. 409. n. 680. Sup. f. 232, 933. — Guén. Ш. p. 88. n. 1439. — Pacta suecica, Esp. t. 99. B. f. 4, 2. Envergure 22 — 24 lignes. — Ailes supérieures d'un gris tantót foncé, et tantót blanchátre, mais toujours trés 375 peu ombragé, avec les lignes médianes noires trés peu prononcées. Ailes inférieures d'un carmin-rosé, avec la bande mé- diane assez large, courte, à peu prés paralléle, et cour- bée en quart de cercle comme celle de l'Optata. Bordu- re noire large, ayant son bord interne paralléle avec la bande. — Abdomen de la couleur rosée des ailes infé- rieures. Gouvernement de Pétersbourg; Finlande; provinces bal- tiques; — provinces du Volga central; promontoires mé- ridionaux de l'Oural et ceux de l'Altai. — Juillet, Août. | | 11. Carocara PuERPERA Tr. C. alis anticis griseis, saepe in testaceum vergentibus: strigis medianis fuscis aut nigris; — postici- minia- ceis: fascia media parum curva, nodosa, inferne in- flexa margineque externo atris, hoc miniaceo-macu- lato et ante angulum analem interrupta. Tr. V. 3. p. 358. — Evm. Fn. p. 948. n. 8, — H.-Sch. р. 408. n. 677. — Guén. Ш. р. 86. n. 1433.— Pellex, Hub. f. 435, 594, 605. Envergure 24—28 lignes. — Ailes supérieures grises, peu nuancées, tirant ordinairement sur le jaunätre, avec les lignes ordinaires peu prononcées. 5 | Les inférieures sont d’un rouge vermillon mat, avec la bande noire médiane trés peu courbée ou a peu pres droite, deux fois un peu etranglée, et coudée a l'extré- mité. La bordure noire est un peu tachetée de rouge au -bord terminal, et marquée d'une tache rouge plus gran- _ 376 de à l'angle antérieur; outre cela elle est plus ou moins interrompue un peu avant l'angle anal. Provinces méridionales du Volga; promontoires méri- dionaux de l'Oural et steppes adjacentes; steppes méri- dionales des Kirghises jusqu'au Sir - Darja. — Juillet, Août. C. Ailes inférieures à fond jaune- orange. 12. Catrocata МЕОМУМРНА Esp. C. alis anticis dilute griseis, parum adumbratis: strigis medianis nigris; — posticis aurantiis: fascia media nodosa, parum arcuata margineque externo atris, hoc flavo-maculato et ante angulum analem late in- terupto; — abdomine aurantio. Esp. t. 198. — Hub. f. 450. — Tr. V. 3. p. 360.— Frey. n. B. t. 299. — Evm. Fn. p. 349. n. 9. — H.-Sch. p. 406. n. 666. — Guén. IIL p. 99. n. 1459. Envergure 21 — 25 lignes.'— Ailes supérieures d'un gris-clair, un peu nuancé de gris brunatre, avec les li- gnes médianes noires, peu prononcées et simples. Ailes inférieures d'un beau jaune-orange, avec la ban- de médiane trés peu courbe, un peu renflée au milieu et aux deux extrémités, se dirigant vers l'angle anal. La bordure noire est interrompue avant l'angle anal, formant une tache ronde ou ovale, placée au-dessous de l'extrémité inférieure de la bande. Frange blanchatre, un peu marquée de jaune, surtout à l'angle antérieur. Ab- domen jaune. A 377 Caucase; provinces méridionales du Volga et de l'Ou- ral; steppes des Kirghises jnsqu'au lac Aral et au Sir- Darja; promontoires méridionaux de l'Oural et de l'Al- tai, et les steppes adjacentes. — Juillet. 13. CATOCALA Paranympua Lin. .C. alis anticis nigro et laete cinereo variis: strigis medianis, umbra juxta stigma reniforme spatioque basali nigris; — posticis aurantiis: fascia media arcuata subnodosa, inferne cum radio basali juncta margineque externo atris, hoc flavo - maculato et ante angulum analem interrupto. Roes. IF. t. 18. f. 1, 9. — Esp. t. 175. — Hub. f. 336, 601. — Tr. Г. 3. p. 368. — H.-Sch. p. 406. n. 668. — Guen. III. p. 100. n. 1460. р N \ Envergure 22 — 25 lignes. — Ailes supérieures peu pulverulentes, variées de noir et de gris-clair trés-net: Espace basal noirâtre à la base, noir auprès de la ligne interne, avec laquelle il est fondu. Puis une bande obli- que à rebours d'un cendré clair ou blanchátre. Tache réniforme occupée par une ombre noirâtre, et bordée extérieurement d'une tache lavée noire. Ligne externe noire , ayant ses deux dents supérieures trés aiguës, et ses deux dents inférieures allongées et trés noires; l'in- cision entre ces deux derniéres dents également trés noire, írés prononcée et prolongée à peu prés jusqu'à la ligne interne. L'espace entre la ligne externe et le bord terminal est d'un cendré clair, nuancé de noirátre. Ligne subterminale nulle. 378 Ailes inférieures d’un jaune orange, avec la bande médiane noire coudée ou arquée, et dont l'extrémité in- férieure se réunit avec un rayon noir basal plus ou moins prononcé. Bordure noire interrompue avant l'angle anal, et marquée d'une tache jaune sur l'agle externe. Elle se trouve en outre dans les environs d'Orsk et Gouberlinsk sur l'Oural, et dans les promontoires méri- dionaux de l'Altai.— D'après Mad. Leinig, elle se trou- ve également dans les provinces baltiques. 14. CarocaLa HELENA Evm. Pl. L Fig. 8. C. alis anticis cinereis, pulveratis, nigricanti-adumbra- tis nigroque strigato-fasciatis: posticis aurantiis fas- cia media gonyoidea, cum radio basali inferne juncta, margineque externo atris, hoc flavo-maculato et ante marginem analem saepe constricto. f. radio basali nigro posticarum nullo. Envergure 24—27 lignes. — Pour la distribution des nuances, cette espéce ressemble beaucoup a la Para- nympha, mais ses ailes supérieures sont trés pulverulen- tes, tandis que les nuances noires de la Paranympha sont d’un noir de velours tendre. Les dents de la ligne exter- ne sont peu aigués, les deux dents inférieures trés cour- tes, peu noires, et l'incision entre elles nullement pro- uoncée. Les ailes supérieures sont d'un gris cendré, nuancé de gris-noir, avec l'espace basal ordinairement plus foncé, sulvi d'une bande oblique claire, également à rebours 379 $ comme celle de la Pasanympha. Les deux lignes média- nes noires et distinctes: l'interne trés oblique et trés peu ondée. Ligne subterminale distincte, dentée et d'un gris blanchátre. Ailes inférieures d'un beau jaune-orange, avec la ban- de médiane coudée, fortement éfranglée au-dessus du cou- de. Rayon noir basilair tantót trés prononcé et fondu avec l'extrémité inférieure de la bande, — tantót parfai- tement nul. Bordure noire avec une tache jaune sur l'an- gle externe, et un peu tachetée de jaune sur le bord; sa partie inférieure est large, mais parfois un peu inter- rompue avant l'angle anal. Sibérie orientale; environs de Kiachta. Remarque. Cette espéce ressemble aussi à la Nymphaea Esp. (qui n'est pas, encore trouvée en Russie, que nous sachons elle en différe: 1) par sa taille plus grande; 2) par la ligne interne des ailes supérieu- res, qui est beaucoup plus oblique et trés peu on- dée, tandis qu'elle est composée de trois arcs dans la Nymphaea; 3) par lé fond du dessous des quatre ailes, qui est d'un gros jaune-orange, tandis qu'il est d'un jaune pale dans la Nymphaea. 15. Catrocata NvwPaEoipEs H.-Sch. C. alis anticis griseo-nigris, pulveratis, subconcolori- bus: strigis ordinariis nigris, obsoletis; — posticis aurantiis: fascia media gonyoidea, inferne cum ra- dio basali juncta margineque externo atris, hoc Йауо-. maculato et ante angulum analem interrupto. H.-Sch. Nachtr. p. 60. Sup. f. 599, 560. 380 Envergure 21 — 23 lignes. — Ailes supérieures très sombres, d'un noir grisätre pulvérulent, à peu prés con- colore, avec les lignes ordinaires plus noires mais peu prononcées. | Les ailes inférieures different peu- de celles de la He- lena; elles offrent toujours un rayon noir basilair, et mé- me le plus souvent deux; la bordure noire est toujours interrompue avant l'angle anal. Le dessous des quatre ailes est aussi le même comme dans la Helena, ayant le fond d’un gros jaune-orange. Environs de Kiachta de la Sibérie orientale. 16. CarocALA AGamos Hub. C. alis anticis cinereis, nigricanti-adumbratis nigroque strigato-fasciatis: striga externa inferne V acutissimum atrum formante; — posticis obscure aurantiis: fascia media gonyoideo-arcuata margineque externo atris; ciliis anguli antici albis; — subtus alis albo - fas- ciatis. Hub. f. 525. — Tr. V. 3. p. 966. — Evm. Fn. p. 349. п. 10. — H.-Sch. p. 408. n. 676. — Conversa, var. Esp. t. 105. B. f. 9. — H.-Sch. Sup. f. 448. — Guen. Ш. р. 100. n. 7467. — Pasithea, Hub. f. 338. Envergure 21 — 93 lignes. — Ailes supérieures d'un gris cendré, fortement nuancé de noirátre et traversé par les lignes médianes noires: l'externe ayant sa dent infé- rieure trés allongée, trés noire et grosse, formant un trait cunéiforme longitudinal, dont la pointe touche à peu prés à la ligne interne. 381 Ailes inférieures d'un jaune-orange sale, et méme noi- ratre depuis la base jusqu’a la bande médiane, qui est arquée, et un peu serrée au-dessus du milieu. Bordure noire trés large, non interrompue, trés peu ou non mar- . quée de jaunatre l'angle externe, dont la frange est blanche. Dessous des quatre ailes noir, traversé par une bande d'un blanc plus ou moins pur; les supérieures outre ce- la avec une clairiére blanchatre non loin de la base. ~ Provinces méridionales du Volga; gouvernement d’Oren- bourg; promontoires méridionaux de l'Oural. — Juillet. 17. Catocata Hymenea W. V. C. alis anticis e testaceo griseis: strigis medianis ge- minis, nigris fuscisque, antice crassis, postice tenui- bus et obsoletis; stria obliqua nigra anguli antici;— posticis aurantiis: fascia media parum curva, infer- ne uncinatim fracta margineque externo atris, hoc flavo-maculoto et ante angulum analem interrupto. Esp. t. 106. f. 1. — Hub. f. 340, 528. — Tr. V. 3. p..973. — Frey. n. B. t. 143. — H.-Sch. p. 406. n. 667. — Guén. Ш. р. 105. n. 4471. — Posthuma, Hub. f. 526, 527. Envergure 19 — 21 lignes. — Ailes supérieures d'un gris peu nuageux, tirant sur le jaunátre, avec un trait noir oblique à l'apex; les deux lignes médianes géminées, d'un brun noir, fines, ayec leur partie supérieure seule- ment plus épaisse et plus noire, surtout celle de l'inter- ‘ne, qui offre un gros trait noir oblique. | 382 Ailes inférieures d'un jaune orange. avec la bande mé- diane un peu courbée, un peu renflée au milieu, et or- dinairement brisée en crochet à l'extrémité. Bordure noi- re interrompue avant l'angle anal, et marquée d'une tache jaune à l'angle externe. Elle habite la Russie méridionale, les environs d'Odes- sa et les provinces du Volga inférieur. 18. Carotara Nympnacoca Esp. C. alis anticis pulveratis, nigricanti-fuscis, griseo-di- lutis: strigis medianis nigris; striga subterininali gri- sescente, undulato-dentata; — posticis aurantiis: fas- _ eia media angusta recta, inferne fracta margineque externo nigris. Esp. t. 105. f. 5-е t. 405. B. f. 5. — Hub. f. 337. (реш connaissable). — Tr. P. 3. p. 871. — Frey. n. B. t. 455. f. 2. — H.-Sch. p. 406. n. 669. Sup. f. 587, 588. — Guén. Ш. p. 702. n. 1465. "Envergure 17—20 lignes. — Ailes supérieures pulvé- rulentes, d'un brun- noir, nuancé ca et là de grisätre, avec les deux raies médianes trés-noires: l'interne grosse et ondée, l'externe de forme ordinaire, à dents petites ; la subterminale grisätre et assez prononcée. Ailes inférieures jaune-oranges, avec la bande médiane étroite, droite, perpendiculaire, et brisée inférieurement en angle aigu ou droit. La bordure est large, mais subi- tement amincie un peu avant l'angle anal; la frange est d'un blanc jaunátre, et à l'angle antérieur se trouve une petite tache jaune. 383 Les bandes noires du dessous des quatre ailes sont mal arretées et lavées, caractére par lequel la Nympha- goga se distingue d'une autre espèce (la Disjuncta) qui n'est pas encore trouvée en Russie. Les environs d'Odessa. 19. Carocata EvurvcukA Tr. C. alis anticis griseis, fusco-adumbratis, nigro strigato- fasciatis nervisque spatii terminalis nigris; — posticis aurantiis: fascia media crassa rectiuscula , inferne attenuata et uncinatim fracta, margineque externo atris, hoc flavo.- maculato et ante angulum analem constricto. Tr. Sup. p. 165. — H.- Sch. p. 407. n. 670. Sup. f. 447. — Guén. Ш. р. 104. n. 1470. — Languida, H.- Sch. Sup. f. 238 , 239. — Guen. Ш. p. 104. n. 1469. Je n'ai pas vu cette espéce en nature. Elle est une des plus petites , et distinguée par les nervures très noires et prononcées de l'espace terminal des ailes supé- rieures. Provinces méridionaux et orientaux de la mer noire. Genre 2. OPHIODES Guén.—Dup. Ophiusa, Tr.—Boisd.—H.-Sch. Ailes supérieures arrondies à l'apex , — de couleurs unies, avec lune ou l'autre des lignes ordinaires di- stincte et nette; la tache réniforme petite, mais de for- me normale. 384 Antennes filiformes dans les deux sexes, ип peu plus épaisses et un peu ciliées dans les males. Palpes ascen- dants, dépassant le front, avec le dernier article gréle et droit. Trompe forte. Corps robuste; thorax épais, ar- rondi, uni; abdomen gros, lisse, peu velu. Les chenilles ressemblent à celles des Catocales; elles sont allongées, rases, avec le 11-e anneau muni d'une tubercule bifide; les deux premiéres paires des pattes ventrales un peu plus courtes que les autres; vivant à découvert sur les arbres ou arbrisseaux. — Chrysalides épaisses, recouvertes d'une efflorescence bleuätre, et ren- fermées dans des coques légéres, filées entre les feuilles ou les broussailles, à la surface du sol. 1. Орн1орЕ$ Lunarıs W. V. O. alis anticis griseis: lineis medianis continuis, inte- gerrimis, pallidis, fusco-limitatis, linea subterminali undulato-sinuata; puncto lunulaque fuscis loco stig- matum; — posticis testaceo - griseis, externe plaga fusca, diluta. Esp. t. 87. — Hub. f. 322, — Tr. V. 3. p. 309.— Evm. Fn. p. 342. n. 6. — H.-Sch. p. 414. n. 696. — Guén. III. p. 231. n. 7639. — Augur, Esp. t. 87. f. 4. Envergure 11—21 pouces. — Ailes supérieures grises, tirant un peu sur le testacé, avec les deux lignes média- nes trés nettes, parfaitement integres, d'un jaunatre clair, et liserées de brun: l'interne à peu prés droite, l'externe légèrement flexée, et suivie d'une large ombre brun - noisette. Ligne subterminale foncée, tremblante et irre- guliérement sinuée. Tache orbiculaire remplacée par un 385 petit point noir; un point pareil se trouve prés de la base. Tache réniforme trés petite, en forme de féve trés étranglée, d'un brun tantót clair, et tantót foncé. Ailes inférieures d'un gris-nolsette clair, avec la moi- tié terminale d'un brun noirátre clair ou foncé. 4 Provinces du Volga central et méridional. 9. OpnuropEs Prorana Nordm. Pl. HII. Fig. 3. O. alis anticis obscure olivaceis, a basi usque ad stri- cam externam obseurioribus: stigmate reniformi mi- nuto, albido; strigis externa et subterminali paliide olivaceis irregulariter undulatis, parallelis; — po- sticis pallide griseo - lutescentibus: lunula discoidali ciliisque nigricantibus. Je ne connais cette espéce que par un dessin que M. Nordmann a eu la bonté de me communiquer, et d'a- prés lequel je donne la description. Taille et port de Lunaris; ailes supérieures un peu plus allongées, — d'un olive sombre, traversées par la ligne externe et la subterminale, qui sont d'un olive clair, irregulierement ondulées ou tremblantes, parallèles entre elles et au bord terminal. L'espace depuis la base jusqu'à la ligne externe est d'un olive plus foncé, et la ligne subterminale est précédée d'une ombre de la méme cou- leur. La tache médiane est trés-petite, hlanche, et mal arretée. La frange est de la couleur du fond et séparée de lui par une ligne noire. Tache orbiculaire et ligne interne nulles. JV 4. 1857. 25 386 Ailes inférieures d'un gris jaunátre trés-clair, légére- ment lavé de noirátre un peu avant le bord terminal, avec une lunule discoidale précise et la frange d'un noi- rátre-clair. | Caucase septentrional. Genre 3. TOXOCAMPA Guén.—Dup. Ophiusa, Tr.—Boisd.—H.-Sch. Ailes supérieures coupées carrément au sommet du bord terminal, avec l'apex plus ou moins aigu, — grises, sau- poudrées d'atomes transverses bruns, traversées par une ombre subterminale plus foncée. Tache réniforme défor- mée; orbiculaire nulle, ou un point. Lignes médianes nul- les. — Ailes inférieures insignifiantes. Antennes longues, filiformes, crénelées de cils courts dans les males. Pakpes presque droits, dépassant le front, avec le dernier article court et nu. Trompe trés longue. Corps gréle; thorax peu robuste, lisse, à collier noir; abdomen long, lisse. Chenilles allongées, trés-attenuées aux extrémités, lis- ses, à 16 pattes, dont les deux premiéres paires ventra- les sont plus courtes; vivant à découvert sur les légu- mineuses herbacées. — Chrysalides très - coniques, ren- fermées dans des coques légéres, filées entre les brous- sailles. TABLE ANALYTIQUE des espéces du genre Toxocampa. A. un point noir à la place de l'orbiculaire; rénifor- me triafigulaire; a. tache réniforme augmentée de deux petits points séparés noirs, placés auprès de l'angle extérieur де за Ба QNS € od EU ERRORI UE BOE P ITO TUE ^ b.tels points nuls; . ..- . = « . . . . « № Lusoria; ' 387 B. tache orbiculaire parfaitement nulle; a. tache réniforme triangulaire, avec l'angle supé- \ rieur coupé, et le coté interne droit; a' ailes supérieures avec les nervures de la cou- leur du fond s "eM eU BER ENS Eudscfa- b! ailes supérieures avec les nervures plus clai- résrquerle Рома LUNES on Kieiae: b. tache réniforme avec son coté interne courbé, et son bord externe concave; les nervures plus claires que le fond, et la côte marquée de qua- tre^taches поме: MT ое. ITE T raecae: 1. Toxocampa Lusorıa Lin. T. alis testaceo-griseis; anticis transversim fuscescenti- irroratis: umbra subterminali fuscescente, ad costam latiore; stigmate orbiculari punctiformi, stigmateque altero triquetro atro-fuscis. Esp. t. 68. f. 4. — Tr. V: 3. p. 289. — Frey. B. t. 195. 7. et n. B. t. 197. — Evm. Fn. p. 340. n. 1. — H.-Sch. p. 414. n. 699. — Guén. II. p. 426. n. 1996. — Orobi, H.-Sch. Sup. f. 240. Envergure 19—21 lignes. — Les quatre ailes sont d'un gris testacé; les supérieures recouvertes d'atomes trans- verses bruns. Une ombre subterminale brune, élargie sur la côte, et suivie ou terminée de la ligne subterminale, qui est un peu plus claire, irreguliérement ondée, et peu prononcée, Lignes médianes nulles. Tache réniforme noire, en forme de triangle allongé, à angles aigus; l'or- biculaire remplacée par un point noir. — Ailes inférieu- res sans distinction. Provinces du Volga inférieur; gouvernement d'Oren- bourg; promontoires méridionaux de l'Oural et de ГА]- tai. — Juin, Juillet. * 10 5 i | | 388 2. ToxocaAMPA Pastinum Tr. T. alis griseis; anticis transversim fuscescenti-irroratis: umbris transversis basali et subterminali fuscescen- übus; stigmate orbiculari punctiformi; stigmate alte- ro oblongo-triquetro, basi dilatato punctisque duo- bus externe adjacentibus atro-fuscis. Tr. V. 3. p. 297. — Frey. B.-t. 95. — Eom. Fn. p. 949. n. 5. — H.-Sch. p. 415. n. 700. Sup. f. 242, 243. — Guén. II. p. 496. n. 1295. — Lusoria, Hub. is oilers Elle ressemble à la Lusoria, mais elle est considéra- blement plus petite: envergure 15—19 lignes. — Ailes supérieures trés- aigués à Гарех, un peu falquées, — d'un gris un peu cendré ou bleuátre, finement striées par des atomes transverses bruns, traversées non loin de la base par une ombre brunátre peu distincte, et par l'ombre subterminale, qui est plus prononcée et un peu élargie à la côte. Ligne subterminale rarement distincte; lignes médianes nulles. Àu lieu de la tache orbiculaire un point noir; la réniforme tantót en forme d'un C, et tantót d'un L, ou d'un trait transversal noir, élargi à sa base, qui est toujours extérieurement suivie de deux pe- tits points noirs. Ailes inférieures d'un gris clair à peu prés uni, ou traversé par une nuance plus claire. Provinces du Volga central; promontoires méridionaux de l'Oural; — provinces baltiques.' 3. Toxocamea Lupicra Hub. T. alis anticis cinereis, aut lestaceo-griseis, transver- sim fusco irroratis saepeque fusco-adumbratis: striga 389 subterminali pallidiore, umbram subterminalem ter- minante; stigmate orbiculari nullo; stigmate altero triangulari: angulis superiore et externo truncatis; — postieis testaceo - griseis, externe infuscatis. Hub. f. 919. — Tr. Г. 5. p. 292. — Evm. Fn. p. 341. n. 2. — H.-Sch. p. #15. n. 704. Sup. f. 244. — Guén. II. p. 427. n. 1298. Envergure 16 —21 lignes. — Ailes supérieures obtu- ses, — tantót d'un gris-cendré ou bleuátre, et tantót d'un gris-testacé, sablé de brun, et trés souvent ombragé de la méme couleur, ou méme de noirâtre, étant traversé par trois ombres: l'une basale, l'autre médiane et la troi- siéme subterminale; cette derniére est toujours distincte. Ligne subterminale sinuée, un peu plus claire que le fond. Tache réniforme offrant un triangle noir, dont la pointe et l'angle extérieur sont trés obtus ou tronqués. Orbiculaire nulle. | Ailes inférieures d'un gris testacé, lavé de gris- brun ou noirätre à l'extrémité. Elle est commune dans les provinces du Volga, dans le gouvernement d'Orenbourg, dans l'Oural et dans l'Al- lai méridionaux. — Juin, Juillet. \ 4. ToxocaMmPA Craccat W. 7. T. alis anticis griseo-canis: nervis pallidis; umbra sub- terminali fuscescente; maculis quatuor costalibus ni- gris; stigmate reniformi nigro-punctato; —- posticis griseis, externe obscurioribus. 390 Hub. f. 320, 669, 670. — Tr. V. 3. p. 295. — Frey. n. В. t. 407. — Evm. Fn. p. 949. n. 4. — H.-Sch. p. 416. n. 704. Sup. f. 270. — Guen. II. P 495. n. 1295. — Viciae, Frey. n. В. t. 406. Port de Lusoria; envergure 17 —19 lignes. — Ailes supérieures grises, sablées de brunatre, avec les nervu- les plus claires, finés et bien détachées. Ombre subtermi- nale trés legere, élargie et plus distincte sur la côte; celle-ci marquée de quatre petites taches noires. Tache réniforme composée de nombre de petites taches ou points noirs. Ailes inférieures d'un gris un peu testacé, avec l'ex- trémité lavée de gris-foncé ou noiratre. | Provinces centrales et méridionales du Volga; gouver- nement d’Orenbourg, promontoires méridionaux d'Oural et de l'Altai. — Juin, Juillet. — Outre cela, les pro- vinces baltiques. 5. Toxocampa ViciAE Hub. T. alis anticis griseo - cinereis, fuscescenti - irroratis : nervis pallidioribus; umbris tribus transversis fusce- scentibus; stigmate reniformi nigro-punctato; — po- sticis griseis. Hub. f. 671—673. — Tr. F. 3. p. 293. — Evm. Fn. p. 341. n. 3. — H.-Sch. p. 416. n. 705. Sup. f. 971, 272. — Guén. П. p. 425. n. 1294. Elle a la plus grande affinité avec la Craccae, et en differe seulement par les caractéres suivants: elle est gé- néralement plus petite, envergure 15—16 lignes; les ailes 391 supérieures sont d'un gris-cendré, entièrement parsemées d'atomes transverses brunátres, et traversées par trois : ombres ou raies. Taches costales nulles ou peu distinctes. Tache réniforme comme dans la Craccae. Promontoires méridionaux de l'Oural. — Juin. Genre 4. OPHIUSA Ochsh.—Tr. Ophiusa et Microphisa, Boisd. — Ophiusa, Bolina et Microphysa, Dup. — Euclidia et Leptosia, H.-Sch. — Ophiusa, Grammodes, Leucanitis et Microphysa , Guen. Ailes supérieures triangulaires, aiguës à Гарех ,‘ ou arrondies, — d'un brun clair ou foncé, erisátres ou noirätres, le plus souvent marquées de lignes ou ban- des claires bien tranchées. Tache médiane et lignes or- dinaires tantót distinctes, et tantót nulles. Ailes inférieures comme les supérieures le plus sou- vent signées de couleurs tranchées, blanches et noires. Corps gréle. — Antennes simples dans les deux sexes, ou ciliées dans les males. Palpes un peu ascendants, dépassant le front, avec le dernier article nu et gréle. Trompe moyenne. Thorax lisse et arrondi; abomen lisse, long et conique. | La chenille n’est connue que d’une seule espèce. Elle est lisse, allongée, effilée, rayée longitudinalement , n'ayant que trois paires de pattes membraneuses; vivant sur les arbrisseaux.— Chrysalide efflorescente, renfermée dans une coque laxe. 392 TABLE ANALYTIQUE des espéces du genre Ophiusa. / | 4 А. ailes inférieures traversées par une ligne claire droite et nette, un peu au-de là du milieu; les supérieures avec une pareille ligne vers l'extré- mité; a. ailes supérieures avec une tache noire à l'apex; b. telle tache nulle; '. » 2 2 2 2. 0 2. B. ailes inférieures dépourvues de ligne droite claire; a. ailes supérieures avec la tache réniforme di- stincte, ou une tache claire au-de là d'elle; a' ligne subterminale formant un sinus trés pro- fond et aigu, au-dessus du rameau supérieur de la médiane; a? ailes inférieures noires, avec la base et deux taches du bord terminal blanches; . . . . b? les mémes ailes blanches, avec une grande tache noire vers l'extrémité; . . . . . . b' ligne subterminale légèrement sinuée ou denti- culée, parfois presque nulle; a? ailes supérieures traversées par une bande claire un peu ayant le milieu; a? ailes inférieures grises; . . . . . . b? ailes inférieures noires et d'un blanc pur; a^ ailes inférieures d'un blanc pur depuis la base jusqu'à la large bande noire, €. a. d. lunule cellulaire noire parfaite- ment nulle» и b*]es mêmes ailes avec la base plus ou moins occupée de noir; 3? tache réniforme des supérieures sui- .vie d'une tache claire à dents trés AIO isch О 55 la-dite tache claire dépourvue de dents, ou nulle; . . . = . . . b? ailes supérieures dépourvues de bande clai- re; des taches cunéiformes subterminales très prononcées et aigués; . . . . . . b. ailes supérieures dépourvues de tache réniforme et de tache claire; a' les mémes ailes traversées par les lignes ordi- MAIO SEULE UNS tina Nee Men sid Jens cet me Ue ned ige b' lignes ordinaires nulles; 12. Irregularis. 11. Regularis. 5. Flexuosa. 4. Cestis. 7. Astrida. $. Sesquistria. M $: . Сато. 9. Rada. 5. Panuceorum. 10. Fnamoena. 393 a? ailes supérieures traversées par une bande gris-blanchatre, retrécie au-milieu; . . . 1. Algira. b? les mémes ailes traversées par deux bande- lettes blancbes, obliques, droites et paral- Telesis) о о MENT. iT E 2. Geor etno2cth. 1. Opmiusa Anema Lin. О. alis anticis fusco - brunneis: fascia шефа, medio coarctata, spatioque terminali brunneo - albidis ; — posticis fusco - nigris: fascia basali recta ciliisque albidis. Esp. t. 87. f. 4. — Tr. V. 9. p. 308. — H.-Sch. p. 423. n. 722. — Guen. Ш. p. 270. n. 1705. — Triangularis, Hub. f. 323. Envergure 17—20 lignes. — Ailes supérieures trian- gulaires, aiguës à Гарех. — d'un brun-foncé velouté , traversées par une bande médiane, serrée au milieu, d'un blanc brunátre, bien tranchée des deux cotés. La ligne externe festonnée , blanchátre; l'espace entre elle et le bord terminal d'un gris- brun clair, légèrement violätre, ayant Гарех marqué de deux petites taches fondues de la couleur foncée du fond. Ailes inférieures d'un noir peu foncé, traversées par une bandelette basale droite , blanchätre , et lavée des deux cotés. — Frange des quatre ailes d'un gris bruna- tré, celle des inférieures plus ou moins blanche vers l'an- gle externe. Elle se trouve au Caucase, d’après M. Nordmann. 2. Opuıusa GEOMETRICA Fab. О. alis anticis velutino-fuscis: fasciis duabus obliquis rectis albis; costa spatioque terminali violascenti - 394 brunneis; — posticis fusco-nigris: fascia basali recta ciliis que ex parte albis. NE ED OVH ESC ND 41234, was ee Guén. Ш. p. 277. n. 1749. — Ammonia, Esp. t. 180. f. 2. — Parallaris, Hub. f. 324. Envergure 17—18 lignes. — Ailes supérieures trian- gulaires, trés aigués à l'apex, — d'un brun-noir veluté, avec la cóte et l'espace terminal d'un gris-brun un peu violatre. Elles sont traversées par deux bandelettes blan- ches, obliques, droites et paralléles, dont l'une se trou- ve avant le milieu, et l'autre un peu avant la ligne sub- terminale, qui est ondée et allant gagner la pointe de l'aile. Ailes inférieures d'un noir peu foncé, traversée un peu avant le milieu par une bandelette droite blanche et la- vée des deux cotés. Frange des quatre ailes d'un gris- brun, celle des inférieures blanche vers l'angle externe et vers l'angle anal. D'aprés M. Nordmann, elle se trouve en Mingrélie. 3. ОрнизА FLexuosa Ménétr. O. alis anticis testaceo-griseis, albido mixtis et nigro pulveratis: lineis medianis crenulatis spatioque sub- terminali externe nigris, hoc externe sinuose termi- nato; — posticis basi albis, externe atris, relictis maculis duabus marginalibus cilisque albis. Bie Descript. des insect. recueillis par feu M. Leh- mann: p. 76. t. VI. f. 5. 395 Envergure 16—17 lignes. — Ailes supérieures un peu arrondies à l'apex, — d'un brun-clair grisätre, nuancé de blanchätre, et saupoudré de noir, avec les deux li- ‘gnes médianes noires, simples, un peu crénelées, et très rapprochées l'une de l'autre au bord postérieur: l'inter- ne oblique à rebours, l'externe fortement flexée. Ligne subterminale sinuée, formant par en haut un sinus trés profond et aigu; elle est distincte par l'ombre noire qui occupe la moitié extérieure de l’espace subterminal. Bord terminal denté par des petites lunules noires. Frange erisátre. Ailes inférieures avec la moitié mineure basale blan- che, marquée d'une petite lunule cellulaire noirátre peu prononcée; la moitié terminale d'un beau noir, gardant la frange et une partie du bord supérieure et une autre inférieure d'un blanc pur. Elle habite les steppes méridionales des Kirghises, et les bords du Sir-Darja et du lac Aral. — M. Lehmann l'a trouvée à Bonhara. 4. Opnivsa Cestis Ménétr. O. alis anticis atris, griseo-dilutis: lineis medianis atris: linea subterminali sinuata grisea; — posticis candi- dis, basi lutescentibus: macula magna difformi atra versus marginem terminalem. Ménétr. Descr. des ins. recueill. par [eu M. Lehmann; р. 74. n. 810. t. VI. f. 10. Envergure 16—17 lignes; port de Flexuosa, ailes un peu plus allongées. Les supérieures noires, un peu nuan- cées de gris, avec les deux lignes médianes noires, trés 396 " reculées vers la base: l'interne envahie par le noir du fond et peu perceptible, l'externe un peu flexée. Taches médianes remplacées par deux points noirs. Ligne sub- terminale claire, partant obliquement du sommet elle for- me un sinus aigu en dedans, suivi d'une dent obtuse en dehors, et puis faisant une courbe elle va gagner le bord-postérieur non loin de l'angle externe. Ailes inférieures d'un blanc pur, un peu lavées de jau- ne à la base, avec une grande tache noire vers l'ex- Ad » Е trémité, fondue avec une реше tache noire de l'angle anal. Téte et thorax noirs, un peu variés de gris. Abdomen gréle et cylindrique, blanc de part et d'autre, tirant un peu sur le jaune. | | Elle a à peu près la même patrie comme la Flexuo- sa, habitant les steppes méridionales des Kirghises et les bords du Sir-Darja. 5. ОрнизА PaNACEORUM Meneir. - O. alis anticis griseo-fuscescentibus, fusco-adumbratis: lineis medianis geminis nigris, dentato-sinuatis; linea subterminali pallida. margini proxima; maculis cu- neiformibus atris spatii subterminalis; — posticis basi albis: macula cellulari quadrangula atra, ex- terne atris: macula marginali ciliisque albis, his ex parte nigricantibus. ae Ménétr. Descrip. des insect. recueill. par feu M. Lehmann; 2: 19.1. У Port et taille de Flexuosa. — Ailes supérieures d’un gris brunätre, nuancées de brun plus foncé, avec les li- 397 gnes médianes noires et géminées: l'interne formant deux grandes dents aigués, l'externe ondée et formant un grand sinus au-dessous des taches médianes. Celles-ci sont de la couleur du fond et cerclées de gris et de brun-foncé. Ligne subterminale tout prés du bord, claire, tremblan- te, et précédée d'une série de taches cunéiformes noires trés détachées. Frange dela couleur du fond, et séparée de lui par une ligne noire. Ailes inférieures blanches, avec une grande tache cel- lulaire quadrangulaire et une trés-large bordure d'un gros noir; cette dernière marquée inférieurement , d'une petite tache blanche, un peu avant le bord. Frange blanche, noirátre au milieu du bord et à langle anal. Elle a la méme patrie comme la Cestis. 6. ОрншзА Слпамо Lef. О. alis anticis nigro -fuscis, umbraculatis: spatio ter- minali einerascente; fascia media maculaque magna argute dentata albidis, brunneo-adumbratis; — po- sticis albis: lunula media fasciaque terminali latis- sima nigris. saepe confluentibus, hae ad marginem externum albo-maculata. Hub. f. 834, 895. — Evm. Fn. p. 343. n. 7. — H.- Sch. p. 421. n. 746. Sup. f. 245. — Guen. Ш. PEDI n. 7397: Envergure 14 — 18 lignes. — Cette espèce varie beaucoup par l'intensité et par l'étendue de ses nuan- ces, — Les ailes supérieures sont d'un brun-noir, nuancé 4 398 de brun-clair et de blanchätre: L’espace basal est noir, parfois recouvert de blanc, et terminé par la ligne in- terne, qui est un peu ondée, trés-noire et ordinairement géminée. Suit une bande blanchatre ou brunatre, plus ou moins large, terminée extérieurement par une ligne du milieu noire et ondée. L'espace entre cette ligne et la ligue subterminale est de forme trapézoide, d'un brun-noir, et occupé supérieurement d'une grande tache blanchatre, plus ou moins nuancée de brun, cerclée de noir, et dont le coté externe est muni de trois dents irés-aigués, tandis que le coté tourné vers la base ге- coit la tache réniforme, qui est également cerclée de . noir, mais souvent peu distincte ayant la couleur brun- foncée du fond. Ligne subterminale blanchátre , suivie d'une ligne brune, un peu ondée et paralléle au bord. Espace terminal d'un brun clair, ou d'un cendré bleu- átre clair, plus foncé au bord. < Ailes inférieures blanches: une large bordure, les nervures -de la base et une lunule cellulaire sont noi- res. La-dite lunule est trés souvent fondue avec la bor- dure, formant deux grandes taches blanches, dont l'une, qui est ordinairement ronde, se trouve au - dessus de la nervure médiane, — l'autre, allongée et moins précise, au-dessous d'elle. La bordure est marquée de deux petites taches blanches terminales, qui sont parfois réu- nies, coupant une tache noire de la bordure. La frange est blanche, ef noirátre au-milieu du bord. Promontoires méridionaux secs, nus et: stériles de l'Oural et de l’Altai; steppes des Kirghises; bords du Sir- Darja et du lae Aral; Arménie. — Juin, Juillet. 399 7. ОрнизА Astrripa Nord. PI. Ш. Fig. 2. O. alis anticis fusco - griseis: fascia latissima media , externe gradata, pallide grisea; striga subterminali pallida integra; — posticis griseis , externe nigri- cantibus, relicta macula transversa diluta. f. fascia alarum anticarum obsoleta. Envergure 14 — 16 lignes. Port de Сато. Corps et ailes en général d'un gris plus ou moins foncé. — Les supérieures d'un gris foncé un peu brunátre, traversées au milieu par une large bande d'un cendré clair. . Cette bande est intègre, limitée de brun, et droite du coté interne; elle est trés large par en haut, occupant plus d'un tiers de la eöte, mais de son coté interne elle forme au-milieu un grand degré, par lequel elle s'amin- cle à moitié, et puis elle va droitement gagner le bord postérieur. On remarque encore une ligne subterminale un peu plus claire que le fond , mais souvent peu per- ceptible; elle est intégre et à peu prés paralléle au bord. Les ailes inférieures sont également d'un gris plus ou moins foncé; elles sont marquées d'une petite lunule discoidale , et lavées de noirätre au bord terminal, y gardant une clairiére transverse. Dans la variété 6, la bande des ailes supérieures est trés peu prononcée, offrant à peu prés la couleur grise du fond. - Elle habite l'Arménie russe. 400 8. OPmusa SEsquistriA Evm. О. alis anticis fusco - nigris: fascia interna alteraque dimidiata externa albidis, fuscescenti - inquinatis; linea subterminali undata albida; — posticis basi candidis, externe atris: maculis duabus minutis ter- minalibus ciliisque albis. Evm. Bull. de Mosc. 1854. III. p. 191. tab. I. f. 6. Elle offre beaucoup d'affinité avec la Cailino, mais son corps est plus gréle et sa taille du m plus pe- tite: envergure 12—13 lignes. Ailes superieures d’un brun noir, avec deux bandes blanches, salies de brun, dont l’une traverse l’aile dans toute sa largeur etse trouve un peu avant le milieu, oc- cupant la méme place comme celle de Сато; l'autre. qui n’est qu’a demi, correspond ala tache claire de Cai- lino, et elle est également dentée et dirigée vers l’angle postérieur. Ces deux bandes sont plus ou moins fondues sur la cóte, et entre elles se trouve la tache réniforme, qui est trés peu prononcée. La ligne subterminale est ondée, et d'un blanc brunatre. L'espace subterminal of- fre quelques taches cunéiformes plus noires que le fond. L'espace terminal est du méme brun - noir que le reste du fond. La frange est blanche, un peu noirátre vers l'angle postérieur, et traversée dans toute sa longueur par une ligne brune. Ailes inférieures avec leur moitié basale d'un blanc pur et éclatant, parfaitement dépourvu de lunule cellu- laire; la moitié terminale d'un beau noir: la frange et deux petites taches du bord sont blanches, comme dans la Cailino. Steppes méridionales des Kirghises, bords du Sir-Darja. 401 9. Oruıusa Rava Nordm. O. alis anticis coerulescenti-nigris: fascia media latis- sima pallidiore, nigra-limitata; macula ochracea aut coerulescente ultra stigma reniforme; linea subter- minali denticulata pallida; — posticis atris: maculis duabus disci duabusque minoribus marginis termi- nalis albis. f. alis anticis nigris, coerulescenti adhalatis: spatio basali nigriore, linea atra terminato; stigmate reni- formi ochraceo-signato; — fascia, macula lineaque subterminali obsoletis. H.-Sch. p. 422. n. 717. Sup. f. 561, 562. (Roda).— Guén. Ш. р. 58. n. 1891. Envergure 11—14 lignes. — Elle varie par l'intensité et l'étendue de ses nuances. comme la Cazlino, dont elle offre quelque affinité; elle est cependant beaucoup plus gréle, et ses ailes sont plus allongées. Les supérieures sont noires, ou d'un brun-noir, ordinairement avec une couche bleuâtre. Dans les individus à dessins distincts, on remarque une bande trés large d'un bleu-cendré, limitée d'une ligne trés-noire, des deux cotés. Au-de-là de cette bande, et cohérant avec elle par la tache réniforme, se trouve comme dans la Cailino une tache cendrée ou ochra- cée, cerclée de noir, qui est tantót intégre et tantót un peu dentée. La ligne subterminale est denticulée, noire, et liserée d'ochracé. Dans les individus sombres, les ailes supérieures sont d'un noir bleuâtre, avec la base un peu plus noire, cou- pée parunelisiére claire, qui correspond au coté interne de la bande. Le reste de la surface est plus ou moins Л 4. 1857. 26 e 402 uni, ‚et on n'y remarque que l'indice de la tache réni- forme, dont le contour est marqué d'ochracé. ^ Les ailes inférieures sont noires et blanches; tantót c'est le noir qui prévaut, et tantót le blanc. Prenant le noir pour fond, on remarque deux taches blanches plus ou moins grandes du disque, et deux autres du bord ter- minal. La frange blanche est noirátre au milieu, et gri- sátre au bord anal. La Crimée, la Géorgie, les steppes méridionales des Kirghises et les bords du Sir-Darja. 10. ОрнгозА Inamoena Hub. O. strigis ordinariis anticarum crassis, undatis, fusco- nigris, albo-dilutis. - a. alis nigris: strigis duabus posticarum albis. Lj О K. alis testaceis: posticarum strigis duabus medianis liturisque duabus externis fuscis. Hub. f. 307, 309. — Tr. F. 3. p. 285. — Frey. n. B. t. 365. f. 1, 2. — Evm. Fn. p. 343. n. 8. — H.-Sch. р. 483. n. 752. Sup. tab. 55. f. 278, 279. — Guén.- 11.998259. п 20060. | Envergure 13—15 lignes. — Cette espèce varie en- core plus que les précédentes. — Ailes supérieures tan- tôt d'un brun-noir, et tantôt d'un testacé-clair, un peu saupoudré de brun; elles sont traversées par quatre raies d'un brun-noir foncé, et irregulièrement ondées: la pre- mière qui manque souvent se trouve près de la base; l’autre médiane est toujours très-prononcée et liserée de blanc du coté externe; puis la troisième qui est ordinai- - 403 rement peu distincte, et à la fin la subterminale, qui est blanche, et précédée d'ombres brun-foncées. La frange est d'un gris uni, et séparée du fond par une ligne noire. Les ailes inférieures sont tantót noires et traversées par deux raies blanches, — tantôt elles sont d'un blanc te- stacé, saupoudré de brun vers l’extrémité avec deux raies médianes transverses et arquées d'un brun-foncé, et deux petites taches de la méme couleur, placées sur la partie inférieure de l'espace subterminal. | Provinces méridionales du Volga; promontoires méri- dionaux de l'Oural, et ceux de l'Altai. — Juin, Juillet. 11: Om Resurarıs Hub. O. alis omnibus griseo - fuscis: striga externa leviter flexa lutescente; umbra media spatioque ultra stri- gam externam fuscis; — anticarum lunula cellulari atra. Hub. f. 588. — Tr. F. 3. p. 315. — Evm. Fn. p. 344. n. 9. — H.-Sch. p. 432. n. 750. — Guén. IL. p. 959. n. 1059. Elle est un peu plus petite que l’Inamoena. — Les quatre ailes sont d’un brun-foncé grisatre, et traversées au-de-là du milieu par une raie jaunátre, intègre et un peu flexée; la partie au-de-là de cette raie jusqu'au bord terminal et une ombre médiane sont d'un brun plus fon- cé. Les ailes supérieures seulement sont marquées d'une petite lunule trés-noire aulieu dela réniforme. La fran- ge des quatre ailes est de la couleur unie du fond. Gouvernemeut d'Orenbourg; promontoires méridionaux de l'Oural. 26° - onde RG EEE 404 12. Opntusa IrresuLarıs Hub. f. 367. O. alis cinerascenti-fuscis: striga subterminali lutescen- te; anticarum lineis medianis lunulaque cellulari ni- gricantibus. ? Je n'ai pas vu cette espèce, dont on donte encore qu'elle se trouve en Europe. D'aprés M. Nordmann elle se trouve au Caucase, et c'est par cette raison que je l'ai introduite. Elle ressemble beaucoup à la Regularis. Les quatre ailes sont d'un brun-foncé grisatre, un peu nuagées de noiratre, traversées vers l'extrémité par une ligne droite jaune. Les supérieures sont marquées de deux lignes médianes ondées et noirâtres, et de deux traits transverses de la méme couleur au lieu des taches mé- dianes. = XII. Famille. ANTHOPHILIDES. Les noctuélles de cette famille sont de la plus petite taille, offrant souvent l'aspect des Pyralides , ayant le corps gréle et les antennes simples dans les deux se- xes. — Leurs ailes supérieures sont triangulaires, le plus souvent de couleurs vives, dépourvues de lignes et taches ordinaires, ou traversées par des bandes lavées et des lignes distinctes; parfois marquées de bandelettes ou de taches punctiformes; — rarement elles sont variées et nuancées de noir et de blanc. avec les taches et les lignes ordinaires erénelées distinctes. — Les ailes infé- rieures sont sans distinction. Palpes ascendants, dépassant le front, avec le dernier article distinct. Trompe de longueur. moyenne. Thorax lisse et arrondi; abdomen lisse, ou rarement erêté. 405 Les chenilles ne sont connues que de peu d’espéces; elles sont effilées, rases, à 12 ou à 14 pattes, vivant sur les plantes basses, ou sur les arbrisseaux. — Chry- salides renférmées dans des coques légeres, placées a la surface du sol, ou peu profondement enterrées. TABLE ANALYTIQUE des genres de la Famille Anthophilides. A. ailes supérieures aigués à l'apex, de couleurs vives, iraversées par des raies lavées; . . . . . 4. Anthophila. B. ailes supérieures allongé-triangulaires, à fond u uni, avec des bandelettes ou taches parfaitement tran- chées; lignes ordinaires nulles; . . . . .'. . 2. Hydrelia. €. ailes supérieures obtuses, variées, et nuancées de noir ou de brun, et de blanc, avec les lignes ordi- naires distinctes, crénelées, noires et blanches; . 3. Erastria. Genre 1. ANTHOPHILA Ochsh.—Tr. Anthophila, Micra, Metoponia et Phytometra, Dup. Micra, Helia, Leptosia et Metoponia, H.-Sch. — Antho- phila, Micra, Phyllophila, Metoponia, Phytometra, Gla- phyra et Megalodes, Guén. Ailes supérieures plus ou moins aiguës à l'apex , un peu arrondies au bord terminal, — de couleurs tendres et lavées, le plus souvent traversées de lignes ou bandes obliques; taches ordinaires nulles, ou rarement un peu prononcées.— Ailes inférieures sans distinction. — Frange des quatre ailes large et ordinairement unie. * Antennes filiformes dans les deux sexes. Palpes dé- passant le front, avec le dernier article nu et droit. Trompe longue. Corps gréle; thorax lisse et arrondi; abdomen lisse, conico - cylindriqne. Premiers états inconnus. 406 TABLE ANALYTIQUE des espéces du genre A. ailes supérieures avec l'extrémité rougeätre ou pourprée; a. les quatre ailes concolores, d'un brun-olive som- bre, fascié de pourpre; . . . . . . . . . b. ailes discolores; : a' ailes supérieures avec la ligne Fe milieu ondu- lée et coudée; espace basal d’un jaune olivatre, moitie terminale de l’aile d'un beau rose pour- pré; a? nervures de l'extrémité d'un-pourpre foncé; b? nervures non distinguées; a? une série subterminale de points blancs;. bötellerseniemullesau ren c eee b' ligne du milieu oblique et droite; a? la-dite ligne suivie extérieurement d'une lar- ge bande paralléle d'un rouge rubrique gri- MS Ate А NUBE MA a Ti b? la-dite ligne suivie d'une bande jaune, atté- nuée superieurement; . . . . . + . B. ailes supérieures dépourvues de rouge, rarement à fond tirant un peu sur le rougeatre; a. ailes supérieures verdátres, traversées au-moins de quatre lignes blanchätres; а’ ailes supérieures d'un vert d'herbe, mat, avec quatre lignes blanches; les inférieures d'un gris TAT RN ES EU enr PC vp VAR Ty By b' ailes supérieures d'un vert-olive, avec 5 ou 6 lignes blanchátres; les inférieures grises, tra- versées de trois raies blanchátres; . . : b. ailes supérieures dépourvues de lignes ее. си avec moins de quatre; a! ailes supérieures à fond uni; a? à fond jaune; a? ailes supérieures avec la frange séparée du fond par une ligne blanche; . . . . b* frange séparée du fond par une ligne bru- ne, ou nulle; i f a^ le fond jaune traversé par deux ou trois ombres légéres plus foncées; a? un point noir cellulaire; . . . . Brel pointu $0 s CIPRO NM Anthophila. 1. Aenea. 2. Purpurina. 4. Amasina. 3. Rosina. 5. Lenis. 6. Lepidalis. 93. Eximia. 22. Phlomidis. 12. Pallidula. 13. Hansa. 15. Vespertina. 407 b^]e fond jaune parfaitement uni, marqué d'un point discoidal; lignes ou ombres nulles; . . 14. b? ailes supérieures à fond brun, ou gris-foncé ; a? le fond d'un gris un peu roussatre traversé au milieu par une ligne blanche trés-fine ; a” la-dite ligne brisée en angle sur la cellule; . 10. Argillacea. b'Iadte'ligne'flexee; v. 2. NM Ne se SUME b? le fond d'un brun-testacé, traversé par trois Flavida. Gratiosa. raies tremblantes brun-foncées; . . , . . 16. Leda. b' ailes supérieures nuancées, ou fasciées par des bandes tranchées; a* ailes supérieures avec leur moilié basale grise, trés foncée extérieurement, et nettement terminée par une bande médiane blanche, coudée sur la cellule; espace terminal gris; a? espace terminal acuminé à l'apex; . . . . 20. Parallela. b? espace terminal parallèle; . . . ... . . 21. b? la moitié basale non terminée par une bande coudée; a? ailes supérieures variées de gris et de blan- chátre, depuis la base jusqu'à la raie coudée extenne: Wee coe elle eso ONE ER e reas s LO. b? la moitié basale non variée; 4 a^ ailes supérieures avec la base blanche cou- pée par une bande foncée oblique,' droite et intégre; a? la cóte marquée de trois points brun-fon- cés; bande externe blanche un peu courbée; $. b? points costaux nuls; bande blanche externe oblique et droite; a9 la base et la dite bande offrant un blanc un peu sali de roussátre; . . . . . 7. b^ la base et la dite bande d'un blanc pur Pusilla. Recta. Paula. Wagneri. et nacre: |o ce lotion el te CR RO STE RUE: b^ ailes supérieures à fond blanchátre , avec la base non coupée par une bande droite; ligne subterminale distincte, blanche; ombres mé- diane et subterminale foncées; a?-ombre médiane trés sinuée et arretée brus- quement du coté externe;. . . . . . 47. b? ombre médiane mal arretée des deux co- tés, et plus ou moins interrompue; . . . 18. Amoena. Ostrina. 408 1. AntuopuıLa AENEA MW. V. A. alis fusco-olivaceis, anticarum fascia media spatio- que terminali purpureis, dilutis. Hnb. f. 380. — Tr. Г. 3. p. 274. — Evm. Fn. p. 336. n. 1. — H.-Sch. p. 452. n. 748. — Guen. Ш. p. 298. n. 1747. — Latruncula, Esp. t. 163. f. 2. Envergure 8 40 lignes. — Ailes supérieures très - _ aiguës. — Les quatre ailes d'un olive sombre: les su- périeures avec un bande médiane et l’espace terminal d’un pourpre mat et peu tranché. — Les inférieures offrent à peu près les mêmes bandes, mais d’un olive foncé au lieu du pourpre. Elle est commune partout dans la Russie septentrio- nale centrale et méridionale: très commune encore dans les provinces du Volga, dans l'Oural et dans l'Altai mé- ridionaux. — Juin, Juillet. 2. ANTHOPHILA PurpurINA W. V. ‘A. alarum anticarum parte basali usque ad strigam mediam lutescente, reliqua parte rosea: nervis api- cis lineaque subterminali dentato-crenata purpureis, hac superne albo-signata; — posticis vel albis, vel | . nigricantibus. | Esp. t. 163. f. 4. — Hub. f. 298. — Tr. V. 3. p. 276. — Evm. Fn. p. 336. n. 2. — H.-Sch. p. 439. n. 770. — Guén. II. p. 247. n. 1040. Envergure 10—12 lignes. — Ailes supérieures aiguës à l'apex; — la partie basale d'un jaune-olive, fondue et 409 terminée extérieurement d’une raie transverse et coudée d'un jaune-olive foncé. Le reste de l'aile est d'un beau rose-pourpre, traversé par la ligne externe, qui est trés fine, d'un pourpre foncé, coudée et poussée trés loin vers l'extrémité. L'espace terminal est d'un rose - clair; signifiant la ligne subterminale, qui est irregulierement dentée, à dents obtuses, et marquée de blanc supérieu- rement. Les nevules de l'extrémité sont d'un pourpre foncé, et la frange rose est séparée du fond par une li- gne du méme pourpre. Ailes inférieures tantôt grises, et tantôt blanches, avec l'extrémité lavée de grisätre ou de rosátre. Elle se trouve en Crimée, dans les environs d'Odessa, et dans les provinces du Volga méridional. — Mai, Juin. 3. ANTHOPHILA Rosina Hub. A. alarum anticarum parte basali usque ad lineam mediam angulatam albam olivacea, reliqua parte rosea: linea subterminali rectiuscula pallida , su- perne albo-signata; — alis posticis griseis, basi albidis. Hub. f. 299. — Evm. Fn. p. 337. n. 9. — H.-Sch. p. 439 n. 769. Sup. f. 443. — Guen. II. p. 250. n. 1045. Elle est trés voisine de Purpurina , ordinairement un tant soit peu. plus petite. Elle differe par les caractéres suivants: La partie basale est plus foncée, surtout à l'extrémité, offrant un brun olive et y formant supé- rieurement un angle droit, et inférieurement une ou deux dents; elle est terminée par une ligne blanche et 410 distincte, tandis qu'il n'y a pas de ligne médiane pro- noncée dans la Purpurina , la partie jaune basale y est immédiatement terminée par la couleur rose. — Dans la Rosina , les nervules de l'extrémité ne sont pas distin- guées par la couleur. La ligne subterminale est à peu prés droite, allant de l'angle postérieur à l'apex, tandis qu'elle est profondement crénée dans la Purpurina. Promontoires méridionaux de l'Oural, et les steppes adjacentes. — Juin, Juillet. — D’après M. Nordmann elle se trouve également au Caucase. | 4. ANTHOPHILA AMASINA Evm. A. alarum anticarum parte basali spatioque terminali pallide olivaceis , parte intermedia ciliisque roseis , omnibus coloribus dilutis et subconfluentibus: linea subterminali crenulata alba, interrupta; — posticis griseis: ciliis sordide roseis. Evm. Bull. de Mose. 4842. Ш. p. 555.— Fn. p. 337. n. 4. —' H.- Sch. p. 439. n. 711. Sup. f. 280. — ,Guén. II. p. 249. n. 1044. Elle offre encore une grande affinité avec les deux espèces précédentes, dont elle a la taille et le port. La couleur jaune de la base des ailes supérieures est pále, comme dans la Purpurina. La ligne du milieu, ou celle qui termine la base jaune, est trés peu prononcée , ou nulle. L'espace entre cette ligne et la subterminale est d'un rose trés tendre, avec une légére clairiére sur la cóte. La dite-ligne subterminale est crénelée et blanche, mais tellement interrompue qu'il n'en reste qu'une série de points blancs peu cohérents. Ligne externe nulle. L'espace terminal est d'un jaune- olive clair, un peu 41 lavé de rose, gardant la frange rose. — Les ailes infe- rieures sont d’un gris plus ou moins clair. Provinces du Volga inférieur; promontoires méridio- naux de lOural, et les steppes adjacentes. — Juin, Juillet. 5. ANTHOPHILA Lewis Treit. A. alis anticis pallide rubricosis: linea media lineaque subterminali obliquis albidis, rectiusculis et paralle- lis; spatio basali usque ad lineam mediam flavido; — postieis albidis. Evm. Fn. p. 338. n. 6. — H.-Sch. p. 440. n. 772. бир. f. 253, 254. — Frey. n. B. t. 330. f. 3. — Guén. Il. p. 249. п. 4043. — Kindermanni, Boisd. Gen. 1587. d Taille et port de Rosina. — Ailes supérieures avec la moitié basale d'un jaune safrané, nettement coupée par une ligne blanche médiane oblique, marquée de deux points noirs peu prononcés, sur la cellule. La moitié terminale d'un roux-clair grisätre, traversée par la ligne externe et la subterminale blanchátres: la premiére cou- dée, mais trés peu prononcée; l'autre oblique et paral- léle avec la ligne médiane. L'espace entre celle - ci et lexterne tire sur le bleuátre, et l'espace subterminal est d'un rouge un peu plus foncé que l'espace terminal, de manière que la moitié terminale de l'aile est légére- ment fasciée. Ailes inférieures d'un gris trés clair, un peu rouge- átre. | Provinces méridionales du Don et du Volga. 412 6. Амтнорнил LrprpaALIS Kind. A. alis anticis purpureo - roseis, basi flavido - dilutis. fascia externa obliqua , postice dilatata strigaque terminali flavidis; — posticis griseo-nigricantibus. H.-Sch. p. 387. n. 611. Sup. f. 554. Un peu plus petite que les précédentes, ayant les ailes plus allongées. — Les supérieures sont d'un rose plus ou moins foncé, avec la base un peu lavée de jaunatre. Une. bande d'un jaune-souffre pale , trés oblique, dont la large base occupe le milieu du bord postérieur, s’amincissant vers l’apex; une raie terminale, séparée de la frange par une ligne rose, est de la méme cou- leur jaune. Ailes inférieures noirâtres, avec quelques nuances claires ou jaunatres du disque. Bords méridienaux et orientaux de la mer noire. 7. ANTHOPHILA WAGNERI Kind. A. alis anticis rufescenti - olivaceis: basi,. fascia lata obliqua media ciliisque albidis; — posticis griseis. HI Sch. 9». 244. m» 7 T. Sipe 1: 999, ODD E Guén. II. p. 244. n. 1032. Envergure 7—8z lignes. — Port de Rosina. — Ailes supérieures avec la base blanchatre, extérieurement tan- tôt lavée, et tantôt nettement coupée par une large bande très oblique d'un olive roussátre , suivie d'une, aussi large bande blanche du milieu, également oblique et paralléle, droite du coté interne, et formant un petit 413 angle de l'autre coté. Puis l'extrémité de l'aile est d'un olive roussátre et grisátre , traversée par la ligne sub- terminale blanchátre et trés fine. La frange est très-lar- ge, d'un gris clair, et séparée du fond par une ligne blanche. - Ailes inférieures d'un gris uni. Provinces orientales de la mer noire. 8. ANTHOPHILA PauraA Hub. A. alis anticis griseo alboque dilutis: fascia interna obliqua recta griseo-rufescente fasciaque externa alba, ad costam evanescentibus; — posticis griseo- albidis. ° Hub. f. 452. — Tr. F. 3. p. 268. — Evm. Fn. р. 235. n. S. — H.-Sch. p. 440. n. 774. — Guén. II. p. 244. п. 1093. — Pyralis noctualis, Hub. Pyr. f. 38. Taille trés petite: envergure 6 — 72 lignes. Port de Wagnert. Les ailes supérieures sont nuancées de gris et de blanc, et traversées un peu avant leur milieu par une bande oblique, droite et parallèle, dont la moitié inférieure est ferrugineuse , et la supérieure d'un gris plus ou moins foncé, et souvent trés lavé. Un peu au-de-là du milieu se trouve une raie blanche et obli- que, formant un petit angle au milieu , au - dessus du- quel elle s’amincit, et s'évanouit sur la côte. Les ailes inférieures sont d'un blanc grisátre, un peu plus foncées avant la frange blanche. Provinces méridionales de la Russie; bords du Volga inférieur , promontoires méridionaux de l'Oural et les steppes adjacentes. — Juin. — Outre cela, les provin- ces baltiques et la Lithuanie. 414 9. АмтнорниА Minuta Hub. A. alis anticis candidis: fascia media obliqua integra spatioque terminali sinuato rufo-brunnescentibus; — posticis albidis, externe griseis. Hub. f. 451.— Tr. F^. 3. p. 266.— H.-Sch. p. 441. п. 778. — Candidana, Guén. II. p. 242. n. 4028. — . . Tortrix Perlana, Hub. f. 376. Port et taille de Paula, ayant ses bandes de la méme forme que celles de Wagneri, dont elle diffère, outre sa taille mignonne, par le blanc pur et nacré des ailes supérieures. La base de ces ailes est blanche, coupée par une bande oblique paralléle et intégre d'un brun ferrugineux; suit une bande blanc-nacrée, munie d'une dent aigué, au-milieu de son bord externe; puis l'espace terminal , qui offre le- méme brun - ferrugineux que la première bande. — Ailes inférieures blanchätres à la. base, et grises à l'extrémité. Les environs d'Odessa. 10. ANTHOPHILA ÄRGILLACEA Evm. | A. alis rufescenti - griseis: anticarum lineis quatuor ordinariis albidis, posticarum singula, media. Evm. Fn. р. 599. т. 10. Envergure 83—85 lignes. Port de Rosina, ailes supé- rieures seulement plus aigués à l'apex. — Les quatre ailes sont d'un gris roussátre uni; les supérieures traver- sées par quatre lignes. blanchátres trés fines, et finement liserées de roux: la ligne interne ondulée et trés rap- prochée de la base; puis la médiane, qui est oblique 415 et droite depuis le bord postérieur jusqu'à la cellule , et ensuite brisée en angle aigue; puis la ligne externe, ondulée, flexée et à peu près parallèle à la précédente; à la fin la subterminale, qui est trés peu prononcée , parallèle au bord, ct marquée de points noirs trés pe- tits. La frange est un peu plus rousse que le fond, et séparée de lui par une ligne claire trés fine. Les ailes inférieures sont traversées par une ligne droite et trés distincte du milieu; les deux autres lignes de l'extrémité sont peu perceptibles. Promontoires nus et secs de l'Oural méridional. 11. ANTHOPHILA GrATIosa Evm. Pl. II. Fig. 10. A. alis anticis argillaceo - canis: fascia externa coeru- lescente; linea media flexuosa alba et integra; serie externa et altera subterminali punctulorum nigro- rum; — posticis griseo - canis: seriebus duabus punctulorum fuscorum. | > Evm. Bull. de Mosc. 1854. Ш. р. 192. Un peu plus grande que l’Argillacea, dont elle a a peu pres le fond des quatre ailes, il tire seulement un peu moins sur le roux. Port de Rosina. — Ailes supé- rieures d'un gris brunàtre trés tendre, traversées un peu au-de-la du milieu par une ligne blanche flexée et très continue , suivie de deux séries de petits points noiratres. L'espace entre la-dite ligne blanche et la pre- miére série est chargé de gris ardoisé, offrant une ban- de lavée. On remarque encore un peu avant la ligne 416 blanche, a la place ordinaire, la tache réniforme , qui est d'un gris ardoisé, mais trés mal arretée. Les ailes inférieures sont à peu pres du méme ton que les supérieures, elles sont seulement un tant soit peu plus claires, et traversées par deux séries de pe- tits points noirátres, peu prononcés. La frange des qua- tre ailes est de la couleur du fond. Steppes méridionales des Kirghises. 12. Амтнорни.А ParLipvuLA H.-Sch. A. alis anticis apice acutis, — lutescenti-albidis, ex- terne fuscescenti-dilutis et linea alba terminatis: puncto discoidali nigro; — posticis albidis. H.-Sch. Suppl. f. 644. Un peu plus grande que la Paula; ailes supérieures plus allongées, un peu falquées au bord terminal, ayant Vapex trés aigu; — d'un blanc jaunätre, ou un peu brunátre, avec l'extrémité lavée de brun et terminée . par une ligne blanche, gardant la frange brunätre. Outre cela on remarque un point discoidal noir, par- fois envahi par une ombre brunatre. Ailes inférieures blanchátres, sans dessin. Steppes méridionales des Kirghises; bords du Sir-Darja. 13. АмтнорнилА Hansa Kind. A. alis anticis pallide stramineis: strigis tribus obscu- rioribus; punetis tribus nigris loco stigmatum tri- busque ferrugineis costae; — posticis albis. H.-Sch. p. 436. n. 728. Sup. f. 557. 417 Je n'ai pas vu en nature cette petite Anthophila, qui habite les provinces méridionales de la Russie. Voici la description d’après la figure dans H.-Sch.: Taille un peu plus grande que celle de Purpurina. Ailes supé- rieures d’un jaune - paille pale, traversées par une om- bre médiane , par la ligne externe et par la subtermi- nale, qui sont un peu plus foncées que le fond. Dans l'ombre médiane on remarque deux petits points noirs, l'un au - dessus de l'autre, et prés de la base se trouve encore un troisieme. La cóte est marquée de trois petits traits bruns. — Les ailes inférieures sont d'un blanc un peu jaunátre, avec deux ombres transverses plus foncées. 14. АмтнорниА FravinA W. V. A. alis anticis flavis, concoloribus: puncto medio nigro; ciliis albis; — posticis albido-nigricantibus. Hub. f. 453. (Flava). — Tr. F. 3. p. 279. — Frey. n. В. t. 227. — Evm. Fn. p. 338. n. 5. — H.- Sch. p. 387. n. 610. — Guén. II. p. 207. n. 972. — Tor- изд Koekeriziana, Hub. Tort. f. 163, Taille de Purpurina. — Ailes supérieures d'un jaune- paille, avec un point noirâtre cellulaire. — Ailes infé- rieures d'un gris noirátre uni. Provinces du Volga inférieur ; Caucase: environs d'Odessa. 15. Амтнорни.А VESPERTINA Hub. A. alis anticis flavidis: umbra media ochracea obso- leta; striola apicis lineaque crassa ciliari ochraceo- Ne À. 1857. d 27 418 fuscis; — posticis pallide lutescentibus , externe obscurioribus. Tr. V. 3. p. 280. — H.-Sch. p. 387. n. 612. Sup. f. 260. — Guen. II. p. 208. n. 973. — Pyralis Ve- spertalis, Hub. Pyr. f. 159. Envergure 11—12 lignes. — Ailes supérieures aigués à l'apex, — d'un jaune d'ocre clair, avec une ombre médiane un peu plus foncée et peu distincte; une raie subterminale également peu prononcée, parfois distincte seulement à l'apex, y offrant un trait brun-foncé ochra- cé, souvent bifurque. La frange est un peu variée de brun, et séparée du fond par une grosse ligne brun- ochracée. Ailes inférieures d'un jaune trés pale ou blanchátre , plus foncé ou ochracé à lextrémité , avec une ligne -ciliaire brun-ochracée. i Le dessous des quatre ailes est plus marqué dans cette espèce que dans toutes les autres de ce genre. Il est -d’un jaune d’ocre clair; celui des supérieures est plus ou moins recouvert de brun, surtout vers l'extrémité et à la cóte, gardant à l'apex une tache jaune bien tran- chée.— Les inférieures offrent une tache cellulaire brun- foneée , et vers l'extrémité une raie transverse , et une tache terminale de la méme couleur brune. Ces DELE dessins varient par leur étendue. Bords méridionaux et orientaux de la mer noire. 16. АхтнорниА Lepa Kind. A. alis anticis fusco-testaceis: strigis tribus undulatis fuscis, subparallelis; — posticis fusco-griseis. 419 H.-Sch. р. 444. п. 780. Sup. f. 555, 594. Envergure 9 — 102 lignes. — Ailes supérieures d'un brun-testacé , traversées par trois lignes plus foncées, un peu ondulées et tremblantes , nommément l'interne , l'externe et la subterminale , qui sont d'égale distance l'une de l'autre, et paralléles au bord terminal. On re- marque encore deux points noiratres à la place des ta- ches médianes. Ailes inférieures d'un gris- brun uni. — La frange des quatre ailes d'un brun grisatre. Elle est des mémes provenances que la Vespertina. 17. AwrHoPHILA AmoEna Hub. A. alis anticis canis: striga media alterague subtermi- nali sinuato-undulatis albis, interne fusco-limitatis: — posticis griseis: fascia subterminali pallidiore. Hub. f. 300. — Tr. F. 3. p. 283. — Evm. Fn. p. 340. n. 13. — H.-Sch. p. 436. n. 757. — Guén. IL p. 250. n. 1046. Envergure 11 — 13 lignes. — Ailes supérieures trés larges au bord terminal, — d'un gris trés-clair, traver- sées par deux raies blanches, sinuées ou ondées, large- ment limitées de brun-lavé sur leur coté interne; l'une d'elles se trouve un peu avant le milieu, l'autre un peu avant le bord terminal. Un petit point noir dans la cel- lule, et deux sur le nerf transversal. Ailes inférieures un peu ondulées au bord terminal, — grisatres, traversées vers l'extrémité par une légère clai- 27° 420 riére. — Frange des quatre ailes blanche, séparée du fond par une ligne brunatre. Russie méridionale: les provinces du Volga méridio- nal; le Caucase; les environs d'Odessa. 18. AwrHoPHILA Ostrina Hub. A. alis anticis albidis, in flavum aut rarius in pur- pureum vergentibus: fascia interrupta media um- braque subterminali fuscis: hac externe per lineam sinuatam albam limitata; — posticis griseo-albidis. Hub. f. 399, 648. — Tr. F. 3. p. 270. — Evm. Fn. p. 935. n. 9. — H.- Sch. p. 438. n. 764. Sup. f. 281. — Guén. UL р. 246. п. 1039. . Port de Purpurina; la taille varie: envergure 73—10 lignes. — Ailes supérieures d'un blane qui tire un peu sur le jaune, souvent avec une légére couche pourprée dans les individus bien frais. Elles sont íraversées au milieu par une bande brun - foncée, ou noiratre, peu précise, plus ou moins interrompue , et marquée d'un petit point noir cellulaire. Ligne subterminale blanche, sinuée , et préeédée d'une ombre noiratre, trés foncée au sommet. A la base on remarque ordinairement un petit trait noirátre longitudinal. Ailes inférieures d'un blanc grisátre , plus foncées à l'extrémité, gardant la frange blanche. Provinces du Volga inférieur; steppes du gouverne- ment d'Orenbourg; promontoires méridionaux de l'Oural, et ceux de l'Altai. — Mai, Juin, Juillet. 421 19. ANrTHoPHILA ВЕСТА Kom. А. alis anticis griseo-albidis, sericeis: fascia subter- minali recta alteraque media dimidiata, puncto cellulari nigro terminata, fuscis, obliquis; — posti- cis pallide griseis, sericeis. Evm. Fn. p. 338. n. 7. Envergure 9 — 10 lignes. — Ailes supérieures allon- gées, aiguës à l’apex, — d'un gris-clair soyeux , avec la ligne subterminale paralléle au bord, largement limi- tée de brun, qui occupe souvent tout l'espace subter- minal, offrant une bande brune avec une tache claire sur la cóte. La ligne externe est également blanche, un peu flexée, et précédée inférieurement d'une bande droite et oblique brune, terminée supérieurement par un point cellulaire noir. Ailes inférieures d'un gris soyeux uni. Le Caucase, les provinces du Volga inférieur, le gou- vernement d'Orenbourg, les promontoires méridionaux de l'Oural et ceux de l'Altai, — Juin. Remarque. On prend ordinairement cette espèce pour la Wimmeri Tr., mais bien à tort. 20. ANTHOPHILA PARALLELA Kind. A. alis anticis griseo-glaucis: fascia media in angulum fracta fasciaque subterminali rectiuscula albis; — posticis erisescentibus. Eom. Fn. p. 339. n. 9. — H.-Sch. p. 437. n. 761. Sup. f. 299. — Guen. II. p. 252. n. 1050. 422 Port et taille de Rosina, ou un peu plus petite. — Ailes supérieures avec la moitié basale d'un vert d'herbe erisátre , clair à la base, trés-foncé extérieurement , et terminé par une bande blanche oblique, coudée avant la côte, et suivie extérieurement par la ligne externe grise; puis une rale subterminale blanche, droite, obli- que, et paralléle avec la partie inférieure de la bande médiane. Aile blanche. un inférieures d'un gris - clair, avec la frange Provinces méridionales du Volga, promontoires méri- dionaux nus de lOural, et les steppes adjacentes. — Juin. 21. AxwrHoPHILA Pusitta Evm. A. alarum anticarum fasciis griseis et albis alternanti- bus: medianis in angulum fractis: — alis posticis albis, externe griseis. Evm. Bull. de Mose. 7837. p. 50. — Fn. p. 339. п. 11. — Guen. И. p. 253. n. 1051. — Proxima, Fisch. Bull. de Mosc. 1840. p. 88. n. 49. — Concin- nula, Boisd. Gen. n. 1393. — H-Sch. p. 436. n. 759. Sup. f. 252. Envergure 7—8 lignes. — A l'exception de la taille mignonne , la Pusilla a la plus grande affinité avec la Parallela; les ailes supérieures sont à peu prés du méme gris et offrent les mêmes bandes. Le meilleur caractère distinetif nous donne la bande blanche subterminale, qui est un peu ondée et paralléle au bord, coupant l'espace terminal gris en bordure parallele, dans la Pusilla, — tandis que la méme bande de la Parallela est droite et 423 aboutissant directement dans Гарех, d’où vient que l'es- pace terminal est pointu supérieurement. Elle a la méme patrie comme la Paraliela, et se trou- ve encore dans les promontoires méridionaux de l'Altai.— Juin. 22. AwTHOoPHILA Рнгомпл$ Friv. A. alis anticis pallide olivaceo-viridibus, albido-reticu- latis; — posticis griseis: strigis transversis albidis subtribus. H.-Sch. p. 431. n. 746. Sup. f. 279. — Guén. il. p. 257. Cretulae var. Envergure 10 — 12 lignes. — Ailes supérieures d'un vert-olive pale, reticulées par les nervures blanchátres, et par cinq ou six lignes transverses et parallèles de la méme couleur. Les deux taches médianes sont parfois indiquées par deux gros points un peu plus foncés que le fond. La frange, ayant la couleur du fond, est fine- ment entrecoupée de blanchätre. Les ailes inférieures sont grises, et traversées par trois ou quatre raies blanchátres, paralléles au bord terminal. Provinces méridionales de la Russie; bords méridio- naux et orientaux de la mer noire. 23. ANTHOPHILA ExIMIA Fri. A. alis anticis viridibus: nervis, ambitu stigmatum medianorum, strigis tribus ordinariis lineaque ciliarı albis; — posticis griseo-albidis: ciliis albis. H.-Sch. p. 387. n. 613. Sup. f. 399. — Guen. II. p. 264. n. 4064. 424 Envergure 131—15 lignes. — Ailes supérieures d'un vert d'herbe mat, avec les nervures, le tour des taches médianes et les trois lignes ordinaires blanchátres. Les dites lignes sont intégres: l'interne et la subterminale à peu prés droites ; l'externe coudée supérieurement. Les taches médianes sont assez grandes; elles sont de la couleur du fond, et distinctes seulement par leur tour blanc. La frange est également verdátre, séparée du fond par une ligne blanche, et variée de blanchatre. Ailes inférieures d'un gris trés- clair uni, avec la frange blanche. Provinces méridionales et orientales de la mer noire. Genre 2. HYDRELIA Guén. Erastriae, Tr. —. Erastria et Hydreiia, H.- Sch. — Hydrelia, Bankia et Agrophila, Guén. Taille trés petite; corps grêle; ailes intègres, un peu allongées , disposées en toit écrasé dans le repos. Les supérieures allongé - triangulaires , marquées de bande- lettes ou de points tranchés sur un fond uni. — Les inférieures sans distinction. Antennes courtes, simples dans les deux sexes. Palpes dépassant un peu la téte, avec le dernier article court et squameux. Trompe médiocrement longue. Thorax globuleux, lisse; abdomen gréle et lisse. Chenilles rases, effilées, à 12 pattes, a téte petite, à couleurs vives , vivant sur les plantes basses. — Chry- salides renferniées dans des coques légères, à la surface de la terre, ou peu profondement dans le sol. 425 1. HvpnELIA ARGENTULA Esp. H. alis anticis olivaceo-fuscis: fasciis duabus obliquis foras strigaque subterminali argenteis; — posticis griseo-albis. Esp. t. 163. f. 3. — Tr. Р. 3. p. 955. — Evm. Fn. p. 333. n. 3. — H.-Sch. p. 498. n. 788. — Guen. II. p. 231. п. 1014. — Olivea, Hub. f. 292. Envergure 9 — 103 lignes. — Ailes supérieures d'un brun-olive foncé et uni, avec deux bandelettes d'un b'anc-argentin, qui traversent l'aile à rebours. Un petit trait subapical et une raie subterminale du méme blanc. Frange grise. — Ailes inférieures d'un gris plus ou moins clair. Russie centrale et méridionale; le Caucase, les pro- vinces du Volga, le gouvernement d'Orenbourg, l'Oural méridional. — Juin. — Outre cela, les provinces balti- ques et la Lithuanie. 9. HypRELIA Unca Lin. . H. alis anticis fuscis: margine lato antico, in medio ramum abbreviatum exserente fasciaque subtermi- nali albidis, integris, argenteo-nitentibus; — posti- cis nigricanti-griseis. | Esp: it. ACL 0 Hab... 1.293. — Tr: P. 32 р. 254. — Eom. Fn. р. 333. n. 2. — H.-Sch. p. 498. п. 737. — Guen. ID. р. 235. п. 1016. Taille d'Argentula; ailes supérieures un peu plus lar- ges et plus robustes, — d'un brun de bois foncé, avec la cóte largement d'un blanc jaunátre tranché, liée avec 426 une tache réniforme trés nette d'un blanc argentin. Une bande subterminale intègre, blanche, lavée de brun extérieurement. Frange grise, séparée du fond par une ligne géminée, foncée et claire. Ailes inférieures d'un gris- foncé uni. Provinces du Volga central et méridional, gouverne- ment d'Orenbourg, promontoires méridionaux de l'Oural et de l'Altai. — Juin. — Outre cela, dans les provinces baltiques. 3. HYDRELIA SULPHUREA W. И. H. alis anticis sulphureis: maculis rivulisque atris; — posticis nigricantibus. Esp. t. 64. f. 65 — Hub. f. 291. — Tr. F. 3. p. 251. — Evm. Fn. p. 332. n. 1. — H.- Sch. p. 427. n. 736. — Sulphuralis, Lin. — Guén. Il. p. 206. n. 971. Port et taille d'Argentula. — Ailes supérieures d'un jaune-citron, avec deux raies transverses ondulées d'un gros noir, vers l'extrémité; deux traits longitudinaux noirs, aboutissant à la raie intérieure, et surmontés de cing gros points noirs. — Ailes inférieures noirátres, à frange gris - foncée. Commune partout; dans la Russie septentrionale, cen- irale et méridionale; dans la Crimée, dans les environs d'Odessa. Trés commune dans les provinces du Volga, — dans le gouvernement d'Orenbourg, dans les steppes mé- ridionales des Kirghises, dans l'Oural et dans l'Altai mé- ridionaux. — Juin, Juillet. 497 Genre 3. ERASTRIA Ochsh.—Tr. Taille très petite; corps grêle. Ailes supérieures un peu allongées, obtuses, variées de noir, ou de brun - foncé, et de blanc, avec les taches et les lignes ordinai- res distinctes: les lignes crénelées, noires et blanches. — Ailes inférieures insignifiantes. Antennes courtes, filiformes dans les deux sexes. Pal- pes arqués, dépassant le front, avec le dernier article long et cylindrique. Trompe moyenne. Thorax arrondi, lisse; abdomen crété dans les deux sexes. Chenilles effilées, rayées longitudinalement, à 14 pat- tes, marchant comme les Géométres, et vivant à décou- vert sur les arbrisseaux ou les plantes basses. — Chry- salides renfermées dans des coques laxes, filées entre les feuilles, sur la surface de la terre. 1. EnasrRiA FuscuLA W. 7. E. alis anticis nigrieanti nigroque variis: plaga magna anguli postiei alba, fuscescenti-nebulosa; lineis or- dinariis crenulatis, nigris albisque; stigmatibus me- dianis albo nigroque circumscriptis; — posticis ni- gricantibus. Hub. f. 297. — Tr. Г. 9. p. 257. — Evm. Fn. p. 333. n. 4. — H.-Sch. р. 403. n. 662. — Guén. I. p. 229. п. 1010. — Polygramma, Esp. t. 146. Envergure 93—11 lignes. — Ailes supérieures nuan- cées de noir-foncé et de noir-clair, avec la partie infé- rieure des espaces terminal et subterminal blanche, nuan- cée de brunâtre. Lignes ordinaires crénelées, noires, plus ou moins liserées de blanc. Taches médianes distinctes, 428 a tour blanc, cerclé de noir. — Ailes inférieures d’un gris-noir uni. Elle est assez commune dans les provinces du Volga, dans le gouvernement d'Orenbourg dans l'Oural, au Cau- case, et dans la Russie centrale. — Juin. — Outre ce- la, dans les provinces baltiques et en Lithuanie. 2. Erastrıa CANDIDULA W. Г. E. alis anticis albis, leviter fuscescenti-nebulosis: basi maculaque permagna marginis antici niericantibus, nigro-variis; lineis ordinariis crenulatis, nigris-al- bisque; — posticis albidis: umbris transversis fus- cescentibus. Hub. f. 295. — .Tr. Г. 3. p. 263. — Eom. Fn. p. 334. n. 6. — H.- Sch. p. 403. n. 660. — Guén. IT. p. 298. n. 1007. : Port et taille de /uscula. — Ailes supérieures blanches, nuagées de brunátre, avec la base et une grande tache triangulaire costale noires, variées de blanchátre. La dite partie foncée de la base est limitée par la ligne interne crénelée; la tache costale, occupant une partie des espa- ces médian et subterminal, est traversée par la ligne ex- terne noire crénelée. Taches médianes peu distinctes. — Ailes inférieures blanchátres, traversées par deux ombres grises. Elle est commune au nord, au centre et au sud de la Russie; dans les provinces baltiques, au Caucase, dans les provinces du Volga. dans l'Oural et dans l'Altai.— Juin. 429 3. ERASTRIA ATRATULA W. V. E. alarum anticarum spatiis basali et subterminali al- bis, fuscescenti-nebulosis; spatiis medio et terminali nigris, dilaceratis; -— posticis grisels: striga externa albida. Hub. f. 296. — Tr. V. 3. p. 261. — Evm. Fn. p. 334. n. 5. — H.-Sch. p. 403. n. 661. — Guén. Il. p. 298. n. 106. Ordinairement un peu plus petite que les deux espé- ces précédentes: envergure 82—10 lignes, ayant les ailes un peu moins larges. Les supérieures avec les espaces basal et subterminal blancs, un peu nuancés de brunátre; les espaces médian et terminal noirs, mal arrétés, et li- mités par les lignes ordinaires. qui sont crénelées, noi- res et blanches. Taches médianes distinctes, à contour blanc. Ailes inférieures d'un gris noirátre , traversées vers l'extrémité par une raie plus claire. Elle est assez commune dans ia Russie centrale; dans les provinces du Volga, au nord du gouvernement d'Oren- bourg, dans l'Oural méridional et dans l'Altai. — Juin. 4. Erastria Venustuta Hub. E. alis anticis fusco albo roseoque variis: basi, costa spatioque subtermirali albidioribus; — posticis griseis. Hub. f. 294. — Tr. V. 5. p. 264. — Evm. Fn. p. 334. n. 7. — H.- Sch. p. 402. n. 659. — Guen. Il. р. 297. т. 1004. 430 Elle est plus petite et plus tendre que les espéces pré- cédentes; envergure 72—82 lignes. — Ailes supérieures nuancées de brun, de blanc et de rose: les lignes ordi- naires sont blanches ou blanchátres, trés peu crénelées; la moitié inférieure de l'espace médian, et l'espace ter- minal sont bruns; les taches médianes faiblement indiquées. Toutes les nuances sont lavées et mal arrétées. Ailes inférieures d'un gris noirátre, avec une lunule cellulaire et une lévère ombre transverse un peu plus foncées. Provinces centrales du Volga; gouvernement d'Oren- bourg et promontoires méridionaux de l'Oural. — Mai, Juin. XIII. Famille. GONIATIDES. Cette famille ne renferme qu'un seul genre, anquel nous renvoyons pour les caractères. Genre 1. EUCLIDIA Ochsh.— Tr. Ailes larges et courtes; les supérieures triangulaires , marquées de lignes et taches anguleuses; les inférieures arrondies, et également de couleurs tranchées. Antennes crénelées, serrulées, ou largement pectinées dans les males. Palpes épais, velu - hérissés, de passant un peu le front, avec le troisiéme article court et ar- rondi. Trompe assez longue. Corps assez gréle; thorax lisse et globuleux; abdomen lisse. Chenilles à 12 pattes, — lisses, atténuées postérieu- rement, à téte grosse, repliant leurs premiers anneaux en hélice, dans le repos; — vivant à découvert sur les plantes basses. — Chrysalides luisantes, renfermées dans des coques assez solides, à la surface de la terre. 431. TABLE ANALYTIQUE des espèces du genre Вис а. A. les quatre ailes variées de brun-noir et de blanc; a. la frange entrecoupée de blanc; abdomen anne- léde blanc: fel ec one ot MRM alge Ae, MTS b. la frange unie; abdomen unicolore;. . . . . 2. Fortalitium. В. ailes inférieures à fond jaune-orange ou rougeä- tre; abdomen unicolore; a. ailes supérieures à fond gris-cendré, avec une tache triangulaire interne d'un brun-noir, et une autre sinueuse externe de la méme couleur; . . 3. Triquetra. b. ailes sopérieures à fond testacé-roussátre, avec les taches d'un brun-foncé roussâtre ; . . . . 4. Munita. €. ailes supérieures d'un olive grisàtre, traversées par deux bandes médianes d'un brun-olive foncé; a' la bande interne à peu prés parallèle; . . . 5. Glyphica. b' la méme bande large par en bas, et atténuée VERS TAICOLE oo PP Tc | Wh Coin nial 1. ЕостлоЕА Mi Lin. E. alis fusco-nigris; anticis albo-rivulosis, posticis albo- maculatis. Esp. t. 89. f. 3, 4. — Hub. f. 846. (var.). — Tr. F. 3. p. 395. — Evm. Fn. p. 353. n. 5. — H.-Sch. p. 491. n. 745. — Guén. Ш. p. 291. n. 1757. Envergure 12—133 lignes. — Ailes supérieures noires, saupoudrées de blanchatre et variées de blanc, ayant les dessins trés entortillés. Les parties blanches sont en gé- néral à réduire aux raies ordinaires, mais ces raies dif- férent beaucoup de la forme ordinaire: La raie interne traverse l’aile à rebours, se réunit inférieurement avec une raie du milieu, renfermant avec elle une grande tache difforme de la couleur foncée du fond, marquée d'un gros point plus noir. De l'autre coté la raie du milieu se réunit avec la газе externe, renfermant avec 432 elle une autre tache aussi grande, et à deux lobes sail- lants de son coté externe. La raie subterminale est va- gue, un peu maculaire, et au milieu un peu rentrée en dedans. Ailes inférieures noires, traversées vers l'extrémité par deux séries de tache blanches, arrondies, ou souvent fon- dues. La moitié basale de l'aile est occupée de trois grandes taches également blanches, mais mal arretées, dont celle de la cellule est arrondie. — La frange des quatre ailes est variée de blanc et noir. — L'abdomen est noir, avec ses anneaux finement bordés de blanc. Elle est assez commune dans toute la Russie, au nord et au sud; en Crimée, et au Caucase; trés commune en- core dans les provinces du Volga, dans l’Oural et dans l'Altai. — Mai, Juin. 9. EucLipiA Fortatitium Hub. E. alis griseo-cinereis, pulveratis: dimidio basali fusco, externe angulato; striga subterminali rectiuscula, alba; — anticarum macula magna transversa didy- ma fusca, albo-circumscripta. | Hub. f. 592. — Evm. Fn. p. 352. п. 3. — H.-Sch. p. 492. n. 719. — Guén. Ш, p. 292. n. 1738. — Flexuosa, Evm. Memoir. Mosc. Tom. II. p. 354. t. 19. f: Un peu plus petite et plus gréle que la №, et l'apex des supérieures plus allongé et aigu. — Antennes du male largement pectinées. — Les quatre ailes grises, pulvérulentes, traversées par la ligne subterminale blanche, intégre et paralléle au bord. Les supérieures avec la ba- se entièrement prise d'une grande tache brun-noire, brus- 433 quement coupée sur son coté externe, y formant deux angles aigus, dont l'un occupe la cóte, l'autre le bord postérieur. Un peu au-de-là du milieu se trouve encore une grande tache transverse et bilobe de la méme cou- leur brun-noire, liserée de blanchátre, dont le coté in- terne est à peu près droit, tandis que le coté externe offre un sinus trés profond, entre les deux lobes. Les inférieures sont d'un brun-noir grisätre depuis la base jusqu'au-de-là du milieu, et puis coupé par une raie blanchatre, formant deux angles trés saillants. — La frange des quatre ailes est d'un gris uni. Provinces du Volga inférieur; promontoires méridio- naux de l'Oural et de l'Altai, et les steppes adjacen- tes. — Mai, Juin. 3. EuczipiA Triguetra W. V. E. alis anticis cinereis: macula triquetra interna, dua- bus angulosis externis maculaque costali subapicali fuscis; — posticis ochraceis: fascia subterminali ni- gricante. 5 Esp. t. 145. f. 4. — Hub. f. 348. — Tr. F. 3. p. 393. — Evm. Fn. p. 352. n. 2. — H.-Sch. p. 423. n. 720. — Guén. Ш. p. 293. n. 1741. Taille et port de Fortalitéum. — Ailes supérieures d'un gris-cendré, traversées au premier tiers par une grande tache triangulaire d'un brun-noir, liserée de blanchátre. Au-de-la du milieu deux taches fondues dela méme cou- leur, dont la supérieure est rhomboidale et tranchée des quatre cotés; l'inférieure triangulaire; et lavée sur son MAN ISDN: 28 434 coté interne. Une raie subterminale blanchátre et írés lavée, précédée d'une tache costale brun-noiratre. Ailes inférieures d'un jaune orange, traversées par une rale subterminale noire, un peu sinuée. Frange des quatre ailes d'un gris noiratre uni. Russie méridionale; la Crimée, le Caucase, les provin- ces méridionales du Volga, promontoires méridionaux de l'Oural et de l’Altaï, et les steppes adjacentes. — Mai, Juin. 4. EvceLıdıa Munira Hub. E. alis anticis ferrugineo-testaceis: macula maxima tri- quetra interna, maculaque transversa externa, brun- neo-fuscis, hac externe sinuosa et praecisa, interne diluta; — posticis testaceo - ferruginels: fascia sub- terminali flexuosa fusca. Hub. f. 595. — Evm. Fn. р. 352. n. 4. — H.-Sch. p. 423. n. 721. — Guén. Ш. p. 993. n. 1742. — Angulosa, Evi. Mémoir. Mosc. Tom. Il. p. 353. t. 19. 27 Envergure 13—14} lignes. — Antennes serrulées dans le mâle. — Ailes supérieures d'un testacé rougeatre, un peu sablées de brunátre au bord terminal, traversées avant le milieu par une grande tache allongé-triangu- laire d'un brun ferrugineux, dont la base est posée sur le bord postérieur, et dont la pointe touche la cóte. Un peu au-de-là du milieu une tache transverse de la méme couleur, lavée sur son coté interne, et coupée extérieu- rement par la ligne externe claire, qui forme un sinus profond au milieu de la tache. 435 Ailes inférieures d'un ferrugineux-jaunatre, traversées vers l'extrémité par une raie flexée brune, plus ou moins lavée. Promontoires méridionaux de l'Oural, et les steppes adjacentes. Mai, Juin. 5. Euczipia GrypnHica Lin. E. alis anticis griseo-olivaceis: fasciis duabus irregula- ribus maculaque costali subapicali olivaceo - fuscis : fascia interna subparallela; — posticis aurantiis: basi, striga flexuosa externa margineque terminali fuscis. Esp. 4. 89202 24 — Hubs) f 3470 — Ir. 7. Э.Р. 393. — Evm. Fn. p. 351. n. 1. — H.- Sch. р. 422. 718. — Guén. III. p. 293. n. 1740. Taille et port de Mi. — Ailes supérieures d'un olive grisatre, avec deux bandes médianes et une tache costa- le subapicale d'un brun-olive foncé. La première de ces deux bandes est ondée, à peu prés paralléle, et liserée de la ligne claire interne, du coté tourne vers la base; l'autre bande. plus large et sinueuse est limitée extérieu- rement par la ligne externe. Dans l'espace clair entre ces deux bandes on remarque à la place de l'orbiculaire un point noir; la réniforme est également représentée par un point noir, mais peu perceptible, et trouvant dans la bande foncée extérieure. Ailes inférieures à fond jaune d’oere, dont la plus grande partie .est recouverte d'olive noire; nommément sa base, les nervures, une raie sinuée externe et les bords abdominal et terminal. 23° 4 436 Elle est aussi commune que la Mz, au nord et au sud; dans les provinces baltiques, en Crimée, au Caucase, en "Géorgie, dans les provinces du Volga, dans l'Oural et dans l'Altai. — Mai, Juin, Juillet. ' 6. Eucrinia CuspeipkA Hub. E. alis anticis griseo-olivaceis: fasciis duabus macula- que costali subapicali olivaceo-fuscis; fascia interna postice dilatata, oblongo-triangulari; — posticis Тае- te ochraceis, aut aurantiis; basi, striga flexuosa ex- terna margineque terminali fuscis. Hub. Zutr. 69, 70. — бит. HI. p. 992. n. 1739. Elle a la plas grande affinité avec la Glyphica: le méme coloris et les mémes dessins; mais la taille est beaucoup plus considérable, envergure 15— 162 lignes. — Elle différe par les deux bandes des aies supérieures: la bande interne offre un triangle trés-allongé, dont la pointe se trouve sur la céte, et dont la base est obli- quement placée vers le bord postérieur. La bande ex- terne est tronquée droitement avant la cóte. Les ailes inférieures diflérent peu de celles de la Glyphica: la base noirátre est seulement plus nettement coupée par le fond jaune, et celui-ci est d'un jaune orange plus vif et moins sali d'atomes noirátres. Cette Euclidia, que l'on ne connoissait jusqu'à présent que de provenance de l'Amérique septentrionale , a été découverte par М. Kindermann dans les promontoires meridionaux de l'Altai. 437 XIV. Famille. BREPHIDES. Cette famille, ne contenant qu’un seul genre, nous renvoyons à celui-là pour les caractères. Genre 1. BREPHOS Ochsh.— Tr. Ailes supérieures larges, triangulaires , nebuleuses , avec les lignes ordinaires noires, grosses, pulvérulentes et peu prononcées; les taches médianes remplacées par deux points noirs peu perceptibles. — Ailes inférieures d'un jaune- orange ou fauve, avec une grande tache noire triangulaire et basale du bord abdominal, une lunule discoidale et une bordure étroite également noires. Antennes épaisses, ou briévement pectinées , dans les mâles, — simples dans les femelles. Palpes rudimen- taires et remplacés par un bouquet de poils. Trompe trés courte. Corps gréle; thorax court, hérissé de longs poils, sans collier et sans ptérygodes; abdomen cylindri- que et trés velu. Chenilles rases, lisses, rayées, à 16 pattes, mais dont les deux paires intermédiaires trés courtes et impropres à la marche; — vivant à découvert sur les arbres. — Chrysalides luisantes , renfermées dans des coques légé- ves, placées à la surface de la terre. 1. BnEgPHos PARTHENIAS Lin. Br. alis anticis fuscis , albo - pulveratis: strigis ordi- nariis crenatis nigris; fascia diluta mediana obliqua foras liturisque duabus subterminalibus albis; — posticis fulvo-aurantiis: macula maxima triangulari marginis interni, lunula media margineque termi- nali nieris. 438 5—8. — Hub. f. 341, 342. — Evm. Fn. р. 950. n. 1. — 3. — Guén. U. p. 264. n. 1066. Esp. ot, f- Tr E Rs 319. H.-Sch. p. 430. n. Envergure 15—17 lignes. — Antennes du mále sim- ples, un peu plus épaisses que celles de la femelle. — Ailes supérieures noires, souvent un peu nuancées de fauve , saupoudrées d'écailles blanches, avec les raies ordinaires noires, grosses et crénelées; une raie noire du,milieu, paralléle à l'interne, et suivie d'une clairiére transverse blanche, plus prononcée et plus large par en haut que par en bas: deux clairiéres blanches de l'espace subterminal: l'une costale, l'autre avant le bord postérieur. Ailes inférieures d'un orange fauve: l'espace basal, compris entre le bord abdominal et la nervure médiane, noir, brusquement coupé par la couleur du fond, au second tiers de d’aile. Une lunule discoidale et une bor- dure étroite sont également noires. Russie européenne septentrionale et centrale; les pro- vinces du Volga; le nord du gouvernement d’Orenbourg; l'Oural méridional: les environs d'Omsk et de Gouber- linsk sur l'Oural. — Vers la fin du Mars et en Avril; dans les foréts de bouleau. 2. Brepnos Norma Hub. br. alis antieis fuscis, albo-pulveratis: strigis ordina- ris nigris, obsoletis, strigaque albida spatii subter- minalis; — posticis ut in specie praecedente. Hub. f. A 344. — Tr. F. 3. P. 383. — Ест. Fn. p. 351. n. 9. — H -Sch. p. 450. n. 2. — Guén. Il. p. 265. n. 1067. — Parthenias, Pi > Sees 439 Elle a la plus grande affinité avec la Parthenias, mais elle est plus petite: envergure 133—14 lignes. —- Les clairières blanchátres des ailes supérieures ne sont que trés faiblement prononcées. Les dessins du dessous fauve des quatre ailes sont noirs, tranchés et bien prononcés, — tandis que les mêmes dessins dans la Parthenias sont mal prononcés, lavés et interrompus. Antennes du male brièvement pectinées. Provinces du Volga central et méridional. Elle voltige dans les mêmes localités et au méme temps comme l'es- péce précédente, mais elle est beaucoup plus rare. Elle se trouve également en Lithuanie. Ueber das Sternschwanken. Sternschwanken wird eine eigenthiimliche Ortsverande- rung der Sterne genannt, die sich aus den bekannten Bewegungsgesetzen derselben nicht erklären lässt, und auf welche A. von Humboldt aufmerksam machte, der das Phänomen zum ersten Male auf dem Pic von Tene- riffa im Jahre 1799 beobachtete. Zufolge dieser Erscheinung, die später auch an ande- ren Orten und auf etwas andere Weise wahrgenommen wurde, scheinen Sterne, sei es, dass sie mit blossem Auge betrachtet, oder durch ein Fernrohr beobachtet werden (welcher letztere Fall jedoch seltner , und noch einigem Zweifel unterliegt) bedeutende Local veränderun- gen an der Himmelssphäre, in Zeit von wenigen Secun- den zu machen. Solche Localveränderungen zeigen sieh auf mannigfal- tige Weise. Entweder scheinen die Sterne Kreise oder Ellipsen von kleineren oder grösseren Durchmessern, die bis auf mehrere Grade gehen können, zu beschreiben, 441 das eine Mal sich bewegend in dem Sinne, wie die Zei- ger einer gewóhnlichen Taschenubr; das andere Mal in der entgegengesetzten Richtung. — Oder, die Sterne schei- nen mehr fortschreitend z. E. von links nach rechts, oder von oben nach unten eine Strecke weit bis zu einem Haltpunkte sich fortzubewegen, da eine Zeit lang zu verweilen, und dann in retrograder Richtung dem Anfangspunkte wieder zuzueilen. — Oder endlich, die Sterne beschreiben unregelmässige, sei es geschlangelte, sel es gerade gebrochene Linien nach verschiedenen Rich- tungen, jedoch immer so, dass sie zum Ausgangspunkte wieder zurückkehren. Je nachdem ein Stern auf die eine oder andere Wei- se seinen Reigen vollführt, lässt sich das Phänomen mit anderen Erscheinungen leicht vergleichen. So z. B. wenn der Stern vermége des Sternschwankens sich gerade auf- wärts bewegt, hat die Erscheinung viel Aehnlichkeit mit einer langsam steigenden Rackete, wenn er niederwarts geht — mit dem Fallen einer Sternschnuppe. Andere Modificationen des Sternschwankens wurden von anderen Beobachtern verglichen: mit dem irrenden Lichte einer mit einer Laterne versehenen Person, die in der Ferne und in dunkler Nacht etwas Verlorenes ängstlich sucht; oder mit dem Hin- und Herschwanken des Lichtes einer Laterne, die an den Schweif eines papierenen Drachen (dem: bekannten Spielzeuge der Knaben) befestigt, in der Nacht mit diesem in die Hóhe gelassen wurde u. s. f. Nach vorläufiger Erklärung der Erscheinung gehen wir nun über zu dem Hauptgegenstande dieses Aufsatzes, nàmlich der Mittheilung der Beobachtungen des Stern- schwankens, die ich mit mehreren Beobachtern auf der hiesigen Universitäts-Sternwarte zu machen die Gelegen- heit hatte, so wie zur Betrachtung anderer Erscheinun- 442 gen, die, wie es scheint, geeignet sind, die eigentlichen Ursachen des Phánomens klarer nachzuweisen, 2 es bis jetzt geschehen ist. _ Ich kann zwar nicht behaupten, dass alle Beobachtungen über diesen Gegenstand schon abgeschlossen sind, im Ge- : gentheil werde ich noch einzelne Momente weiter verfol- gen, allein ich glaubte doch der Aufforderung, die ich von mehreren, und gewichtigen Seiten erhielt, einstweilen das zu veróffentlichen , was ich bis jetzt Bemerkenswerthes gefunden habe, nachkommen zu müssen, um so mehr, da die eigentliche Erklärung der Ursachen der Erschei- nung dem Gebiete einer anderen Wissenschaft angehört, in die ich keine Befugniss habe mich einzumischen. Im vorigen Winter, schon näher dem Frühlinge, mach- te ich zum ersten Male den Versuch, das Sternschwan- ken zu beobachten, bei einer ziemlich starken Kilte von etwa 13? Reaum.. Zuhächst. betrachtete ich mit unbe- waffnetem Auge den Sirius, der schon ziemlich hoch stand, und konnte anfangs keine der oben angegebenen Bewegungen bemerken. — Nachdem ich meine Augen einige Minuten angestrengt hatte, zeigten sich die Schwan- kungen ganz auffallend, und waren für mich ein über- raschendes Schauspiel. Um zu entscheiden, ob die Bewegungen nur eingebil- det seien, oder ob wirkliche Ortsveränderungen des Ster- nes, möglicherweise durch irreguläre Refraction hervor- gebracht, statt finden, beobachtete ich denselben abwech- selnd durch einen Kometensucher und durch ein stärker vergrösserndes Fraunhofersches Fernrohr, konnte aber ausser dem gewöhnlichen starken Scintilliren keine ande- re Localveränderung wahrnehmen, obgleich ich in der Zwischenzeit das Sternschwanken mit blossen Augen bis zum Betrage von mehreren Graden deutlich sah. 443 Dasselbe Phánomen gelang mir an anderen Sternen zu beobachten. Unter Anderen zeigten a Canis minoris und Jupiter ähnliche Schwankungen, wie Sirius; ja sogar die 3 Sterne des Orionsgürtels schienen mit einander, dieselben Abstände bewahrend, bald da bald dorthin ihre Schwankungen auszuführen. Da ich nun vermuthete, das Schwanken komme von der unsicheren Haltung des Kop- fes her, so legte ich denselben fest an eine Mauer; allein es zeigte sich bald, dass keine Aenderung in dem Phä- nomene zu bemerken war, ob man den Kopf gegen einen festen Gegenstand andrückte, oder ob man denselben in ganz ungezwuugener Lage, z. E. im Stehen oder Sitzen, stille hielt. Schon das Resultat, dass das Schwanken nur von blos- sen Augen, nicht aber im Fernrohre gesehen wurde, gab mir die Ueberzeugung, dass die Erscheinung rein subjec- tiver Natur sei, und nicht, weder dem Sterne selbst, noch der Atmosphàre zugeschrieben werden müsse; und es handelte sich zunàchst darum, diese subjective Er- scheinung etwas niher zu untersuchen. Zu dem Behufe forderte ich nun meinen Gehülfen, Herrn Bredichin, zur Theilnahme an den Beobachtungen auf. Derselbe nahm das Phänomen auch bald wahr, nach- dem er einige Zeit unverwandt den Sirius angesehen hatte. Nun beobachteten wir Beide ein und denselben Stern, und meldeten uns gegenseitig mit kurz abge- brochenen Worten, welche Richtungen die Bewegungen des Sternes annahmen. Da stellte sich denn in kurzer Zeit das neue Factum heraus, dass in ein und demselben Momente die Erscheinuug fiir einen Jeden von uns eine andere war. Bisweilen sah ich den Stern steigen, wenn Herr Bredichin ihn fallen sah; bisweilen schien derselbe 444 mir still zu stehen, wenn der andere Beobachter ibn in rasch fortschreitender Bewegung erblickte; bisweilen be- schrieb der Stern fiir mich einen Kreis, wenn er fir Herr Bredichin in schiefer Richtung fiel oder stieg. Bis- weilen kam es allerdings auch ver, dass der Stern mo- mentan für beide Beobachter dieselbe Bewegung zu ha- ben schien; allein dieser Fall war weitaus der seltnere, dauerte nur kurze Zeit, und war offenbar nur zufillig. Wir wandten nun unsere Beobachtungen an auf an- dere Sterne, auch solche die näher dem Zenite stan- den; es zeigten sich dieselben Erscheinungen, wenn auch die Schwankungen etwas geringer zu sein schienen. Noch mehr, das Licht einer fernen Strassenlaterne, ebenso wie das Licht in einem Zimmer eines nicht sehr weit vom Beobachtungsorte abstehenden Hauses boten dasselbe Phänomen dar. Immer zeigten sich Schwankungen von mehreren Graden Amplitude, und beim einen Beobachter inder Regel nicht in demselben Sinne, wie beim anderen. _ Seit der Zeit, als die Beobachtungen zum ersten Male gemacht wurden, wiederholten wir sie öfters, sowohl im Frühlinge, als auch im gegenwartigen Herbste; das Sternschwanken konnte immer von uns gesehen werden, manchmal stárker, manchmal schwacher, je nach den verschiedenen begünstigenden oder erschwerenden Um- standen, von denen wir sogleich sprechen werden. — Es war dies aber nicht mit uns Beiden allein der Fall. Ich machte viele, sowohl ältere, als jüngere Leute auf das Phänomen aufmerksam, und es gelang Allen, dasselbe zu beobachten, wenn sie nur längere Zeit einen Stern unverwandt anblickten. Ein einziges Beispiel ist mir bis jetzt vorgekommen, dass ein Beobachter keine Bewegung wahrnehmen konnte, allein lediglich aus dem Grunde, weil derselbe seiner nicht ganz gesunden Augen wegen 445 nicht langere Zeit einen bestimmten Punkt fixiren konnte: dagegen habe ich das Zeugniss von etwa 20 anderen Beobachtern für mich, dass sie wirklich das Sternschwan- ken gesehen haben. Ehe wir die Einzelnheiten anführen, halte ich es für nöthig, einige Worte darüber zu sagen, wre der Beob- achter eigentlich beurtheilt, ob ein beobachteter Stern schwankt, oder nicht. i Der Stern wird scharf fixirt, also durch dérectes Sehen wabrgenommen; dann sieht man natürlich die von dem . Sterne abstehenden Gegenstände, seien es terrestrische oder himmlische, nicht ganz deutlich, sondern man nimmt sie nur durch indirectes Sehen wahr; und gerade auf diese undeutlich erblickten Gegenstande bezieht der Beobach- ter die Localveránderung des Sternes. Bei unseren vielfaltigen Beobachtungen stellten sich mehrere Einzelnheiten und Eigenthümlichkeiten heraus, die angeführt zu werden verdienen. Zunächst zeigte es sich, dass gewisse Umstände die Entwickelung des Phánomens begünstigten, andere die- selbe erschwerten. Unter die vorzüglich begünstigenden Umstände sind erstens die mondfreien natürlich aber sternklaren Winter- nächte zu rechnen, in denen besonders leicht das Stern- schwanken in grossen, mehrere Grade umfassenden Am- plituden gesehen werden kann. Kaum merklich geringer entwickelt sich das Phänomen in den mondfreien Früh- lings- und Herbstnächten; ob aber die warmen Sommer- nächte ebenso günstig sind, kann ich hier in Moskau nicht entscheiden, sondern muss dies solchen Beobach- tern überlassen, die südlicher wohnen , und keine per- manente Sommerdämmerung die ganze Nacht hindurch haben. — Andere Umstände, die später Erwähnung fin- 446 den, lassen mich jedoch vermuthen, dass auch in Som- mernáchten das Phanomen, wenn vielleicht auch nicht ganz so schén, wahrgenommen werden kann. Jedenfalls muss derjenige, welcher zum ersten Male den Versuch machen will, Sterne schwanken zu sehen, eine mondfreie klare Nacht zu seinen Beobachtungen auswählen, dann irgend einen hellen Stern, der nicht zu weit vom Hori- zonte absteht, unverwandt einige Zeit fixiren. Geschieht dies, so wird der Beobachter nach einigen Minuten des gewünschten Erfolges sich erfreuen, und kann nun auch den Versuch mit höher gelegenen Sternen, und in we- niger dunkler Nacht vornehmen. Begünstigend scheint ferner für die Entwickelung des Phänomens zu wirken: eine grössere Nähe des beobach- teten Sternes am Horizonte; obgleich man nicht gerade behaupten kann, dass ganz nahe am Horizonte die grös- sten Schwankungen stätt finden. — Genaueres über die Höhe, die ein Stern haben muss, um: möglichst grosse Schwankungen an ihm zu sehen, kann ich bis jetzt noch nicht feststellen; wohl aber scheint es vortheilhaft zu sein, wenn die Gegenstände, in Beziehung auf welche die Localveränderung eines Sternes beurtheilt werden, einerseits nur undeutlich ins Auge zu fallen, (daher das Phänomen in dunkler Nacht leichter zu beobachten), anderseits in nicht zu grosser scheinbarer Nähe des Ster- nes sich befinden, wie z. B. terrestrische Gegenstände in der Gegend, wo der Stern eben aufgegangen ist, oder untergehen will. Wenn der Gegenstand dem Sterne scheinbar nahe ist, dann sieht man denselben ebenso wie den Stern seine Schwankungen in Beziehung auf ferner liegende Gegen- stände machen, eine Erscheinung, die wir öfter wahrnah- men, und zwar sowohl, wenn ein Stern und ein nahes 447 terrestrisches Object, als auch wenn ein irdisches Licht und ein anderer terrestrischer Gegenstand ins Auge ge- fasst wurden. Als ungünstig für die Beobachtung des Phänomens des Sternschwankens habe ich namentlich mondhelle Nächte anzuführen, und zwar zeigt sich jenes um so geringer, je mehr der Mond voll ist. So beobachtete ich z. E. noch diesen Herbst bei einer Kälte von 13° Reaum. den Jupiter etwa 15° vom beinahe vollen Monde abstehend , und fand die Schwankungen äusserst geringe, hóchstens etwa einen Viertel Monddurchmesser betragend, und zu derselben Zeit zeigte der nahe am Horizonte befindliche Sirius ebenfalls geringe, etwa einen Mondradius betra- gende Schwankungen. — Später, als der Mond im letz- ten Viertel stand, schienen sowohl Sirius als auch der, allerdings nun bedeutend weiter vom Monde abstehende Jupiter, wieder recht bedeutend grosse Schwankungen zu machen, freilich nicht vollstándig so grosse, wie in ganz mondloser Nacht, in welcher die Amplituden der Schwankungen derselben Sterne bestimmt 4 — 5 Grade betrugen, und beim tieferstehenden Sirius etwas grósser waren, als beim hóherstehenden Jupiter. Um keine ir- rige Meinung zu veranlassen, füge ich hinzu, dass in solchen Nächten, in welchen der Mond früh unter oder spat aufging, sowohl die lebhaften Schwankungen, so lange der Mond unter dem Horizonte war, als auch die geringeren. wenn derselbe über dem Horizonte sich be- fand, mehrere Male deutlich beobachtet wurden. Im Obigem sind zwar die Haupterscheinungen beschrie- ben, aber es ist doch noch die eine und andere Wahr- nehmung anzuführen, die entweder au und für sich in- teressant ist, oder zu der Erklärung des Phänomens bei- 448 | trägt, und die ich in Folgendem mitzutheilen nóthie er- achte. Bisweilen kam es vor, namentlich beim Sirius, dass, wenn der terrestrische Gegenstand, auf welchen die Be- wegungen des Sternes bezogen wurden, einen genügend grossen scheinbaren Abstand vom Sterne hatte, letzterer vermöge bedeutender ‘horizontaler Schwankungen schien hinter dem terrestrischen Gegenstande verschwinden zu wollen, welche Täuschung noch vermehrt wurde durch das bisweilen wirklich momentan stattgefundene Ver- schwinden des Sternes vermöge der starken Scintillation. Zwischen dem Schwanken der Sterne erster und zwei- ter Grösse konnten wir bis jetzt keinen bedeutenden Un- terschied wahrnehmen, wohl aber schien es uns bisweilen, dass bei kleineren Sternen und auch bei Planeten (Jupiter und Saturn) mehr Zeit gebraucht wurde, bis man sie so grosse Schwankungen “ausführen sah, wie die grösseren Fixsterne. Dass in dunkler Nacht hoch stehende Sterne ebenfalls ‘zu schwanken scheinen, ist im Allgemeinen oben schon angeführt worden. Ich kann aber aus meinen. Notizen noch beifügen, dass wir selbst nicht weit vom Zenit a Lyrae und die Bärensterne grosse Schwankungen machen sehen. Ob eine stärkere Kälte besonders günstig auf die Ent- wickelung des Phänomenes wirkt, kann ich noch nicht mit Bestimmtheit behaupten; dagegen ist ausgemacht, dass ein starker Nebel die Erscheinung nur wenig hindert, wie wir dies am 12 Nov. dieses Jahres zu beobachten Gelegenheit hatten. Die Schwankungen waren an allen Sternen, selbst am Jupiter zu sehen, obgleich im Ganzen geringer, als bei klarem Himmel. Die irdischen Lichter schwankten wie gewöhnlich, nur schienen die Schwan- 449 kungen mehr in horizontalem, als verticalem Sinne vor sich zu gehen, und zwar bemerkten beide Beobachter (Herr Bredichin und ich) das Vorwiegen der horizonta- len Schwingungen, aber in der Regel keine Ueberein- stimmung im Sinne der Bewegung. Ein Gesetz über das Vorwiegen von horizontalen Sch wan- kungen über vertikale, abhängig von der Höhe der Sterne, lässt sich zwar im Allgemeinen noch nicht aufstellen, indessen ist es doch merkwürdig, dass bisweilen die Beob- achter darin übereinstimmen , dass horizontale Schwan- kungen bei einem Sterne häufiger sind als verticale. Man könnte sich vielleicht so ausdrücken: Sterne näher dem Horizonte, so wie terrestrische Gegenstände sind mehr zu horizontalen Schwankungen geneigt, höher ste- hende Sterne mehr zu Schwankungen nach allen Rich- tungen. Dabei halte ich es für nöthig ausdrücklich zu bemerken, dass ich am Sirius doch oft sehr bedeutende ver- ticale, und an hoch stehenden Sternen horizontale Schwan- kungen wahrnahm, auch schienen fernstehende terrestri- sche Lichter bei dunkler Nacht dieselben Horizontal- und Verticalschwankungen wie Sterne zu machen, dagegen näher stehende Lichter in einem Hause vorwiegend ho- rizontal, nur unbedeutend vertical zu schwanken. Oefters machte ich auch den Versuch, das Sternsch wan- ken mit einem Auge zu beobachten, und dabei ergab sich, dass unbedingt mit einem Auge das Schwanken auch gesehen wird, allein die Amplituden der Schwankungen sind geringer, als wenn man mit zwei Augen beobachtet. Sind die Augen eines Beobachters schon geübt, d. h. hat derselbe schon öfter das Sternschwanken gesehen, so nimmt derselbe die Bewegungen in kürzerer Zeit wahr, als ein ungeübter Beobachter, auch kann der Erstere geringere Schwankungen bemerken, als der Letztere. s. 1837. 29 450 Versuche, in Fernröhren das Phänomen zu beobachten, ha- be ich noch ófter wiederholt, allein niemals etwas gesehen, das mit dem Sternschwanken einige Aehnlichkeit hatte. Ein ganz neues Factum, das vielleicht einer richtigen Erklarung des Phänomens auf die Spur hilft, fand ich erst diesen Herbst, nàmlich: Selbst die bedeutendsten Schwankungen der Sterne oder irdischer Lichter in dunk- ler Nacht, lassen sich plötzlich unterbrechen, so dass man die Sterne resp. Lichter feststehen sieht, wenn der Beob- achter oft und rasch nach einander mit den Augenlidern zwickt, und dabei doch unverwandi den Stern betrachtet. Ein seltenes Zwicken der Augen übt auf das Schwanken . keinen nachtheiligen Einfluss aus, sondern dasselbe setzt sich nach wie vor in demselben Sinne fort, nur ein öf- teres und rasches Augen-blicken unterbricht das Spiel, das sogleich wieder beginnt, wenn jenes aufhört. Dieser Versuch wurde öfter gemacht, und stets zeigte sich derselbe Erfolg, selbst beim starkschwankenden Si- rius und ebenso auch bei terrestrischen Lichtern. Wenn wir aus allen Beobachtungen, die in Obigem angegeben sind, einen Schluss ziehen wollen, so wird er schwerlich anders lauten können als: Das Phänomen des Sternschwankens, so wie wir dasselbe in Moskau häufig beobachtet haben, ist nichts Anderes, als eine optische, ganz subjective Täuschung, bei welcher die Augen des einen Beobachters etwas Anderes sehen, als die des an- deren. Die Schwankungen, die die Sterne zu haben schei- nen, sind weder diesen selbst, noch der Atmosphäre, noch irgend einer unregelmässigen Refraction zuzuschreiben, sondern lediglich dem Auge des Beobachters. Bei weiterem Nachdenken und Untersuchen dieses Ge- genstandes kam ich auf Versuche und Beobachtungen, die beweisen, dass das eben-angeführte Gesetz noch weit 451 aligemeiner ausgesprochen werden kann, und zwar etwa folgendermassen: Das Auge eines jeden Beobachters, wenn es ohne eine Visirlinie, oder zwei feste Punkte, die eine solche markiren, einen Gegenstand fixirt, kann nicht lange unbeweglich ein und dieselbe Richtung be- wahren, sondern geräth nach und nach in eine, wenn auch langsam vibrirende Bewegung, wodurch der Beob- achter, veranlasst wird, dem beobachteten Gegenstande die Bewegungen zuzuschreiben, die eigentlich nur dem ermüdeten Auge zukommen. Dabei erscheinen Objecte, die zur Seite des beobachteten Gegenstandes liegen, und die durch indirectes Sehen nur undeutlich wahrgenom- men werden, unbeweglich. Ob ein diesem ähnliches Gesetz bis jetzt jemals aus- gesprochen wurde, oder ob Beobachtungen, ähnlich den nachfolgenden, welche jenes zu beweisen scheinen, schon anderswo angestellt wurden, war mir bis jetzt nicht môglich ausfindig zu machen. Keine allgemeine Physiolo- gie, noch specielle über das Auge, welche mir in die Hand fielen, deutet darauf hin, auch konnte mir keiner ‘meiner Bekannten einen sicheren Nachweis über die Exi- stenz solcher Wahrnehmungen verschaffen. Die Beobachtungen, welche ich sogleich anführen will, wurden, wie man bemerken wird, hauptsáchlich in Folge des Phänomenes des Sternschwankens angestellt, und zwar in der Absicht, um von der Allgemeinheit der Er- scheinung überzeugt zu werden, keineswegs, um tiefer- gehende physiologische Untersuchungen zu machen, die ich Anderen überlassen muss, die Lust haben, das Phà- nomen in physiologischem Sinne weiter zu verfolgen. Erster Versuch. Schwarzes Object im hellen Felde, Zeichnet man einen schwarzen Punkt, oder auch grösse- ren runden Flecken auf eine weisse Wand, und stellt 29° 452 man sich in eine Entfernung, dass Punkt oder Flecken noch recht deutlich sichtbar sind, so wird sich, wenn man dieselben làngere Zeit unverwandt ansieht, die merk- würdige Erscheinung zeigen, dass Punkt oder Flecken anfanet sich scheinbar allmälig von der Stelle zu bewe- een, und zwar nach verschiedenen Richtungen hin, aber jedesmal wieder an den frühern Ort zurückkehrt. Diese scheinbaren Bewegungen sind allerdings viel ge- ringer als die Localveränderungen beim Sternschwanken in dunkler Nacht, dagegen lassen sie sich recht gut 'ver- gleichen mit den kleinen Schwankungen der Sterne wäh- rend mondhellen Nächten. Eines Umstandes muss ich noch Erwähnung thun, der sich bisweilen bei den angeführten Beobachtungen zeigte. Zugleich : mit den geringen Ortsveranderungen der ge- nannten Objecte schienen diese auch an den Rändern ihre Gestalt zu verändern, so dass besonders der schwarze Punkt, den Eindruck machte, als ob auf der weissen Wand sich ein Insect befände, das versuchte, bald da bald dorthin zu kriechen, aber immer wieder auf den Anfangspunkt zurückkehrte. Die Täuschung , etwas Le- bendes auf der. Wand zu sehen, ist so vollkommen, dass Derjenige, welcher nicht das Gegentheil, ausdrücklich weiss, sich von dem letzteren erst durch Nàhergehen vergewissern muss. | Diese Beobachtungen wiederholte ich ófter, und unter Anderm auch in Gégenwart mehrerer Bekannten, die eben- falls dieselben Erscheinungen wahrnahmen. .Auch hier stellte sich die namliche Erscheinung her- aus, wie beim Sternschwanken, nàmlich: wenn die be- obachteten Objecte den Gegenstinden, mit denen ihre Bewegungen unwillkührlich verglichen wurden, zu nahe waren, so nahmen die letzteren die gleichen Schwankun- - 453 gen an in Beziehung auf weiter abstehende Merkmale, wie die Objecte selbst. Dem schwarzen Flecken gab ich verschiedene Ausdeh- nungen bis zu einem halben Grad scheinb. Durchmes ser, ebenso auch verschiedene Gestalten, rund und vier- eckig; die Erscheinungen waren immer dieselben. Die obigen Beobachtungen eines dunkeln Punktes oder Fleckens im hellen Felde sind übrigens für die Augen sehr anstrengend, wenn man sie längere Zeit fortsetzt. Bisweilen zog sich über das ganze Gesichtsfeld ein Schat- ten, wie dunkler Flor. Zweiter Versuch. Weisses Object im schwarzen Felde. Zuerst wurde der Versuch mit einem kleinen weissen Punkte gemacht. Nach ein Paar Minuten fing derselbe an, ähnliche scheinbare Bewegungen zu vollführen, wie ein schwarzer Punkt auf weissem Grunde. Grössere, so- wohl runde, als viereckige Flecken bis zu einem halben Grade scheinbaren Durchmessers, begannen abermals nach kurzer Zeit zu schwanken, uad im Ganzen waren die Dimensionen des Schwankens auf schwarzem Grunde dieselben , wie auf weissem Grunde. Auch hier stellten sich die jtd beim hellen Felde erwähnten kleinen schein- baren Formenveränderungen ein. Dritter Versuch. Leuchtender Punkt im hellen Felde. Es wurde eine viereckige Beobachtungslaterne so herge- richtet, dass die dem Beobachter zugewandte Seite mit weissem Papier, die anderen Seiten mit Weissblech ver- deckt waren. In dem Papier war in der Höhe der Flam- me ein kleines Loch angebracht, so dass man durch die- ses den Anblick eines Sternes im hellen Grunde hatte. Bei dieser Art von Versuchen konnte ich mit Sicher- heit keine Bewegung des Punktes wahrnehmen, möglicher- weise, weil bei dem angewandten Apparate das Flackern 454 der Flamme zu sehr zu bemerken war, wodurch die ru- hige Beobachtung gestört wurde. Vierter Versuch. Leuchtender Punkt im dunkeln Felde. Die obenerwähnte Laterne wurde ganz verdunkelt, und in das nunmehr dem Beobachter zugewandte Blech ein klemes Loch gebohrt. So hatte der Beobachter ganz den Anbliek eines Sternes im dunkeln Felde, während die umliegenden Gegenstände nur sehr undeutlich indirect zu sehen waren. Hier zeigten sich nach kurzer Zeit die Bewegungen des glànzenden Punktes ganz so, wie bei terrestrischen Lichtern in dunkler Nacht und im Freien. Die Schwingungen in horizontaler Richtung waren sehr bedeutend, in verticaler etwas geringer, aber das Phànomen hatte die grósste Aehnlichkeit mit den Stern- schwankungen in dunkler Nacht, die beobachtet werden an Sternen, die nicht sehr hoch über dem Horizonte sich befinden. Es wurde nun der Hintergrund durch theilwei- ses Befreien der hinteren Seite der Laterne von der Um- hüllung etwas erleuchtet. Dabei stellte sich sogleich her- aus, dass die Schwankungen, obgleich sie unzweifelhaft noch statt fanden, dennoch bedeutend an Intensität ver- loren hatten. Bei ganz hellem Hintergrunde waren die Schwankungen kaum noch bemerkbar. Bei diesen Versuchen, künstliches Sternschwanken im Zimmer hervorzubringen, das, wie man gestehen wird, ziemlich gelungen ist, traf ich dieselben Abànderungen wie im Freien und mit demselben Erfolge. Ob der Kopf des Beobachters fest an eine Wand oder ungezwungen ge- halten wurde; die Erscheinung blieb sich gleich. Die Schwankungen zeigten sich von geringerer Intensität, wenn sie mit einem, als wenn sie mit beiden Augen beobachtet: wurden; und ebenso wie im. Freien, hörten 45» dieselben plótzlich auf, wenn mehrere Male rasch nach einander mit den Augen gezwickt wurde (*). Gewiss lassen sich noch manche interessante Versuche an das Obige anknüpfen, und. selbst in astronomischer Beziehung wünsche ich noch einige Fragen zu erórtern, die von Wichtigkeit sind. So unter. Anderem hoffe ich bald ins Reine zu kommen, ob das bisweilen beobachtete Vorwiegen der horizontalen Schwankungen, wirklich ab- hàngig ist von der Hóhe des beobachteten Gegenstandes über dem Horizonte, oder vielleicht von der Lage der Objecte, die den leuchtenden Punkt umgeben. Ferner, ob es nicht doch méglich ist, in Fernróhren mit gros- sem Gesichtsfelde eine dem mit blossen Augen gesehenen Sternschwanken analoge Erscheinung, wenn auch nach làngerer Anstrengung, zu beobachten, u. s. w. Nach Feststellung solcher Thatsachen, wie wir im Vorhergehenden mittheilten, frágt sich nun, welches ist der Hergang im Auge des Beobachters, der zu solchen Erscheinungen die Veranlassung giebt, und wie lässt sich dieser Hergang physiologisch genügend erklaren. An eine Beantwortung der letzteren Frage glaube ich mich nicht wagen zu dürfen, sondern besser zu thun, dieselbe Phy- siologen von Fache zu überlassen. Was die erstere Frage betrifft, so habe ich oben, bei . der Aufstellung des allgemeinen Gesetzes, Andeutungen (*) Es ist vielleicht nicht überflüssig, zu bemerken, dass ich als Kurzsich- tiger alle Beobachtungen sowohl im Freien, wie im Zimmer, mit der Brille anstellte, allein auch beim Wechsel der Brillen von verschie- denen Nummern dieselben Erscheinungen sah, und so oft als möglich zur Sicherheit bei den verschiedenen Versuchen den einen oder an- dern Beobachter mit hinzuzog, um von persönlicher Täuschung frei zu bleiben. 436 gegeben, wie ich mir die Sache vorstelle, und erlaube mir nur noch einige unmassgebliche Bemerkungen hinzu- zufügen. Es scheint, dass die Ermüdung des Auges eine grosse Rolle bei der Entwicklung des Phänomenes spielt. Durch Ermüdung des Auges entsteht eine unwillkührliche me- chanische Bewegung des Augapfels, vielleicht hervorge- bracht durch ein momentanes Ueberwiegen der Thätig- keit eines oder mehrerer Muskeln über diejenige der andern. Durch Bewegung des Augapfels wird auch die "Lage der Sehaxe verändert, und diese Veränderung auf die beobachteten Objecte übertragen. Für die mechanische Bewegung des Augapfels scheint auch folgender Versuch zu sprechen. — Wie bekannt, fühlt man, wenn man ein Auge schliesst, auf dessen obern Augendeckel den Finger legt, und mit dem offe- nen Auge nach verschiedenen Richtungen hinsieht, wie der Apfel des geschlossenen Auges die Bewegungen des offenen mitmacht. — Auf das Sternschwanken angewandt, glaubte ich ófter unter dem Finger die Mitbewegung des geschlossenen Auges mit dem offenen zu fühlen. Bis die Augen die gehórige Ermüdung erlangt haben, ist kein Sehwanken weder an den Sternen, noch künst- lichen Objecten bemerkbar; so bald dies aber einmal ge- schehen ist, finden die Schwankungen ununterbrochen, in verschiedenen Abwechslungen statt. Hierin hat unser Phänomen einige Aehnlichkeit mit dem so in Verruf gerathenen Tischrücken, und es ist wohl möglich, dass beide Erscheinungen auf diesel- ` ben physiologischen Grundursachen zurückgeführt werden kónnen. 457 Es bleibt uns nun noch übrig, die früher an verschie- denen Orten gemachten Beobachtungen zu discutiren, und zu sehen, ob dieselben sich alle auf analoge Weise erkla- ren lassen, wie unsere Wahrnehmungen, oder ob man bei einigen derselben gezwungen ist, andere Ursachen vorauszusetzen. Da aber der vorliegende Aufsatz schon grósser geworden ist, als ich erwartete, so verspare ich die Discussion auf ein folgendes Heft. G. ScHWEIZER. Im November, 1851. NOTICE SUR LES CHATS SAUVAGES DE PODOLIE, PRÉCÉDÉE DE QUEL- QUES REMARQUES SUR LA PLACE QUE NOS CHATS DOMESTI- (QUES ET LEURS VARIÉTÉS DOIVENT OCCUPER DANS LE SYSTÈME ZOOLOGIQUE. Les naturalistes les plus distingués ont regardé fort longtemps le chat sauvage des foréts de l'Europe et de l'Asie comme la souche primordiale des diverses varié- tés de nos chats domestiques. Il est vrai que Buffon encore avait observé (*) que le chat domestique a ordi- nairement les boyaux beaucoup plus longs que le chat sauvage, que ce dernier est plus fort et plus gros, qu'il a toujours les lévres noires, les oreilles plus raides, la queue plus grosse et les couleurs de son pelage trés constan- tes; mais cette dernière différence étant trop insignifian- ie, puisqu'il est bien connu que l'abri et les soins in- fluent sur les couleurs des animaux, et les autres cara- ctéres n'étant pas suffisament appréciés, quelques Zoolo- (*) Oeuvres complètes T. 1. Hist. nat. des Animaux Quadr.-imprim. Roy. 1775. p. 382. 7 459 gistes, méme de la premiére moitié de notre siécle, sui- vant en cela les opinions anciennes, croyaient voir dans le chat sauvage de nos foréts, Ja souche du chat ordi- naire domestique. Cependant Temminck dans sa Monogra- phie du genre Felis (*), a démontré, que le plus grand nombre des variétés de nos chats domestiques provien- nent d'un chat d'Egypte, qu'il a décrit trés exactement sous le nom de Felis ganté (F. maniculata Rüp.) Pour que notre article soit complet sur ce point, nous répé- lerons ici succinctement les motifs qui déterminérent le savant naturaliste hollandais à adopter cette opinion. Le chat domestique est toujours beaucoup plus petit que le sauvage, on ne peut pas done admettre qu'il en puisse provenir, car on sait bien que les animaux soignés par l'homme, deviennent plus grands que leurs types primi- tifs, et ici la chose serait à l'inverse. La taille du chat d'Egypte (F. maniculata Rüp.) est moindre que celle du chat de maison; la queue proportionellement au corps a la méme longueur et ressemble par sa forme à celle de nos chats, c'est à dire qu'elle est moins grosse au bout qu'à son origine, tandisque notre chat sauvage a une queue plus courte et partout de la méme grosseur. Enfin, presque tous les animaux domestiques ont été apprivoisés d'abord chez les peuples qui s'étaient civili- sés les premiers: on sait que l'Egypte florissait à cet égard dés la plus haute antiquité. Le chat, comme animal utile dans le ménage, pouvait donc y étre appri- voisé plutót qu'en Europe, et on a apprivoisé sans doute Pespéce qui y élait indigène, c'est à dire le chat gan- té. Nonobstant tous ces arguments de Temminck, les opinions de quelques naturalistes sur l'origine du chat (*) Monographies de Mammalogie 1827. T. 1. р. 76— 78 et 128. 460 domestique étaient encore vagues et confuses; les uns, comme Desmarest, Milne Edwards, Eichwald (*), le re- gardaient simplement comme une race des chats sauva- ges de nos forêts; les autres, comme Fischer, Schinz (?) le supposant provenir du chat d’Egypte, lui ont conser- vés en méme temps une place d'espéce distincte et indé- pendante; enfin, ce qui est plus singulier encore, dans le Nouveau Tableau du Regne animal (5) rédigé par M. Lesson, le chat domestique figure comme espéce et le chat sauvage comme sa variété. Maintenant qu'il est généralement reconnu que les chats domestiques, ou au moins le plus grand nombre de leurs races, ne proviennent point des chats sauvages de nos forêts, mais d'un chat d'Egypte (Е. maniculata Rüp.), il faut encore resoudre la question, si toutes les races et variétés des chats de nos maisons doivent leur origine à ce chat égyptien. Il est probable qu'on doit exclure de la série des va- riétés de chat d'Egypte quelques races qui semblent avoir une autre souche primordiale, et nommément: le chat d'Angora (F. angorensis Briss.) Celui-ci, par la dimen- sion de ses membres et par sa taille plus élancée, s'ap- proche du chat Manul, et Pallas croyait (^) qu'il consti- tue sa variété domestique; Buffon de méme a observé qu'il diffère beaucoup plus du chat sauvage que toutes les races qui lui étaient attribuées. Chat de Chypre ou (1) Desmarest, Mammalogie 1820. p. 232, 233. sp. 366.— Milne Edwards, Notions préliminaires de Zoologie. — Eichwald, Zoologia specialis T. 3. p. 377. (3) Fischer, Synopsis Mammal. 1830. p. 207. sp. 22. — Schinz. Syst. Verzeichniss. 1844. T. 1. p. 453. n. 34. ` (8) Nouveau tabl. du Regne animal. Paris. 1342. p. 53. n. 531. (5) Zoographia T. 1. p. 23. x 461 chat zébre de Temminck et Chat d'Espagne (F. hispani- ca Erxl.) ces deux variétés, selon l'opinion de Tem- minck ('), différent: le moins du chat de nos foréts, il est donc probable qu'ils en tirent leur origine. Enfin il est possible que le croisement de la race égyptienne avec celle de la race franche de nos foréts, ait pu don- ner l'existence à une race intermédiaire, et que le chat nommé Chaus, a produit aussi quelques variétés, puis- qu'on sait qu'on élevait ce chat en Egypte dans les mai- sons, comme le prouvent ses momies, trouvées dans les souterrains des pyramides. Or lorsqu'on a démontré et admis généralement, que notre chat domestique ne constitue point une espéce à part, mais qu'il est une variété du chat ganté (F. ma- niculata Rüp.) et que les trois races ci-dessus indiquées, n'ayant point une origine commune avec les chats de nos maisons, proviennent toutefois d'une autre souche que celle du chat égyptien, je croirais juste que, dans le système de Mastologie, le chat domestique ‘ne düt pas figurer dorénavant comme une espéce indépendante, mais qu'il faut nécessairement le compter pour une variété du chat d'Egypte; et qu'en méme temps il faut éliminer du nombre des variétés des chats, regardées par les auteurs comme étant d'une méme origine, les races d'Angora, de Chypre et d'Espagne, en les incorporant dans les espèces types qui les ont probablement produites; par conséquent la nomenclature et la synonimie des espéces, F. ma- niculata, Manul et Catus, doivent étre modifiées de la maniére siuvante: Felix maniculata Rüpp. (Zool. Atl. tab. 1.) Synon. Е. Ruppellii Cuv. Schinz Uebers. Felis Maniculata; \ (') Monographies de Mammal. T. 1. р. 198. 462 chat ganté Temminck Monogr. T. 1. p. 128: Fischer. Synop. p. 206. Wagner Suppl. p. 537. Falbkatze ; F. pulchella Gray Lond. Mag. 1837. Varietates: a) domestica. Aıkovpos Aristot. Hist. anim. V. c. 2. n. 22. Feles Plin. Hist. nat. X. c. 75; Aelian Animal V. c. 27; Catus seu Felis Gesner Quadr. p, 34^. fig. 345; F. syriaen Aldrov. Digit. p. 566 et 567. c. fig. Lin. Syst. nat. ed. Gmel 1. p. 80. 6; Catus domesticus Fauna Suec. 2. p. 49; Erxleb. Syst. p. 520 8; Jonston Quadr. t. 72; Bris- son Regn. anim. p. 264, 1. F. catus domesticus, Schreb. Säugth. p. 397, 12, 2, tab. 107. В. fig. 1. Chat domestique Buff. Hist. nat. VI. t. 2. F. catus striatus Bechst. Natur. Deutsch. p. 654, d; Chat do- mestique tigré Desm. Mam. p. 232. A. Freder. Cuv. Dict. des Sc. nat. VIII. p. 207; Fischer Synop. p. 207; Lesson Noüv. Tabl. du R. anim. n. 531; Schinz syst. Verzeichn. all. Säug. T. 1. p. 453; Belke Ma- stologia T. 2. p. 168. n. 745. b) antiquorum Cretschm. in Rüpp. Zool. Atlas p. 3; Less. Nouv. tabl. n. 531 var B. c) Tralatitia Fisch. Synop. p. 208. 4) coerulea Erxleb. |. c. p. 522; Blue Cat. Penn. . y; Gmel I. c. p. 81. г; Chat des chartreux Buff. t. 4. Fred. Cuv. p. 28; Karthàuser Haus-Katze Bechst. L c. p. 564. e) Sinensis. Neuh. Gesandsch. p. 158; Fisch. Sy- nop. p. 208; Schinz Syst. Verz. 1. p. 453. f) japonica Kàmpf. Hist. of Jap. 1. p. 195. Fisch. Syn. p. 208; brevicaudata Schinz |. c. p. 454. g) Cumana. Schinz |. c. p. 453. 463 Felis Manul Pall. Act. Petr. V. tab, 1. Zooer: Ross. asiat. T. 1. p. 22. Reichenbach. Fig. 32,33; Schinz. Syst. Verz. 1. p. 455. | Varietas: Angorensis. Angora Cat. Pennant 133 a; Briss. R. an. p. 266, 4; Schreb. t. 107. B. fig. 2; Erxl. p. 521; Gmel. p. 80. y; Buff. tab. 5; Desmar. Mam- mal. p. 233. D; Encycl. méth. Fr. Cuv. p. 208;. Fischer Synop. Mamm. p. 208; Schinz Syst. Verz. 1. p. 454. Felis sylvestris. Gesner (Quadr. p. 353.) F. sylvestris Aldrov. Digit. p. 582. fig. 583. Jonston Quadr. t. 72; Rzaczynski; Kot dziki v Zbik. Hist. nat. cur. R. Pol. p. 217; Lin. Syst. nat. 12. 1. p. 62, 6. Müll. Zool. Dan. prodr. p. 2, 8; F. catus ferus Schreb p. 397, 12, 1. t. 107. A et A a; Erxl. syst. p. 918, 12. a; Chat.sauvage Buff. Hist. nat. VI. t. 1; Pallas Zoogr. T. 1. p. 25; Desm. Mammal. p. 232. n. 366. Fréd. Cuv. Dict. des Sc. nat. VIII. p. 206; Chat ordinaire Cuv. Reg. An. 1. р 163; Fe- lis catus ferus Schinz Verz. 1. p. 455. n. 36. Ty- zenhauz Catal; Pietruski Hist. Nat. Zwierzat dzikich Galicyjskuh p. 52. Varietates: a) Chat de Chypre ou chat Zébre Temm. Monogr. 1. p. 128. b) hispanica Erxl. l. c. p. 522. 6; Fortoise shell cat. Penn. Synop. 184, 133. 6; Gmel. l.c. p. 81. 6; Chat d'Espagne Buff. l. c. t. 3; F. catus maculatus Bodd; Desmar. Mammal. p. 233; F. tricolore Temm; Monogr. 1. p. 1:8; Fisch Syn. p. 203. 6; Schinz Syst. Verzeichn. 1. 455; Belke Mastologia T. 9. p. 169. 464 Les chats sauvages demeurent en Europe partout ой il y a encore de grands foréts, mais nulle part il ne sont nombreux, ce qu'on doit peut étre attribuer aux habi- tudes féroces et sanguinaires des males, qui dévorent une partie de leur progéniture. Ils se trouvent aussi dans la Russie asiatique, au Caucase, en Géorgie jusqu'aux confins de la Perse, et Pallas croyait méme qu'ils n'ha- bitent point la Russie européene (1). Mais Georgi dans sa description physico-géographique de l'Empire Russe (?), observe avec justice, que les chats sauvages habitent les provinces polonaises-russes, celles de la Nouvelle Russie - et les rivages du Dniestére. Son assertion a été récem- ment confirmée par les observations de nos savants na- turalistes, Mr. Brandt Académicien de St.-Pétersbourg et Mr. Kessler Professeur à l'Université de Kieff, qui sont insérées dans les Bulletins de la classe Physico-mathéma- tique de l'Académie- des Sciences de Pétersbourg (5) et dans le Journal russe publié par la Société Impériale des Naturalistes de Moscou pour la propagation des sciences naturelles (^). Les plus anciennes traces de l'habitation du chat sau- vage, nommé Zbik en Pologne, se trouvent dans l'ouvrage de Swiecickt Topographia Masoviae imprimé à Varsovie en 1634, où il est dit, qu'il habite la forêt nommée Skwa; Rzaczynski repéte la méme assertion dans son Historia naturalis curiosa Regni Poloniae 1721. (p. 217.). Les naturalistes postérieurs n'indiquent point les contrées (*) Zoographia rosso-asiatica T. 1. p. 25. (*) Geographisch-physikal. Beschreibung des Russ. Reichs ПТ, VI, 1520. (^) Brandt. Bull. de l'Acad. des Sc. de Pétersb. classe physico- mathém. T. XI. 1853. (^) Kessler. ВЪстникъ Есгественныхъ Наукъ, 1856. № 15. ^ 465 habititées par les chats sauvages. Le Professeur Jarocki de Varsovie, dans la description de la forêt de Biatowie- za (!) assure méme que ces animaux ne s'y trouvent point du tout. Mrr. Andrzeiowski et Eichwald dans les comptes rendus de leurs excursions scientifiques dans les provinces occidentales de la Russie (2), ne font pas mention non plus des chats sauvages. Ce n'est que Mr. Stonczynski dans le Catalogue des Mammifères de Pologne et des pro- vinces adjacentes (5) qui dit, que le chat sauvage habite quelque part dans nos grandes foréts. Le C-te Constantin Tyzenhauz dans son Catalogue des Mammifères et des Oiseaux (^) met le chat sauvage parmi les animaux de la Lithuanie, de la Pologne et de Galicie. Notre zélé observateur des moeurs des animaux, Mr. Pietruski, dans son histoire naturelle des Mammiféres sauvages de Gal- licie, publiée à Léopol en 1853 (5), decrit trés exacte- ment un chat sauvage (p. 52.) et ajoute, que cet animal vit isolement dans des grandes foréts de la Galicie autri- chienne, qu'il était autrefois beaucoup plus commun dans les montagnes de Stryi, mais présentement, à cause de la de- struction des foréts, il est devenu plus rare; on peut cepen- dant le rencontrer plus fréquemment que le Loup-cervier. (Quant à nos contrées c'est tout le contraire, car les Loups-cerviers sont assez communs dans le gouvernement (1) Opuszezy Biatowiezkiej i celniejszych u niej zwierzetach. str. 253. (2) Вуз botanizny 1823—1830; Naturhistorische Skizze 1830. (5) Spis Zwierzat Ssacych Kraju polskiego i pogranicznych 1839 г. u Warszawie. (^) Catalogus avium et mammalium quae habitant in regionibus Europae positis inter gradum 46—57 lat. sept. et 35—55 longit. a Ferro. (5) Hist. nat. Zwierzat Ssacych dzikich galicyjskich Lwon 1853. N 4. 1857. 30 466 de Kieff, surtout dans le district de Radomysl, et les chats sauvages sont partout trés rares). Mr. Piotruski possédait deux exemplaires de cet animal: l'un qui avait été pris à la trappe en 1828 à Jagielnitra, l'autre en 1841 à Podho- rodce district de Stryi. Celui-ci était tenu attaché à une chaine pendant deux semaines, mangait de la viande, buvait du lait, mais il était toujours trés méchant et fa- rouche, il sautait en ronflant aux yeux des hommes: qui s'en approchaient. D’après l'assertion de Mr. Potonianskr dans la déscription des foréts du royaume de Pologne et des provinces occidentales de l'Empire Russe (*), les chats sauvages se trouvent dans les gouvernements de Plotzk, d'Augustoff, de Lublin, de Kowno, de Grodno et de Mo- hileff. Mr. Kessler dans son article ci-dessus mentionné, dit, que les chats.sauvages se trouvent quelquepart dans les gouvernements de Клей et de Volhynie, qu’il n'y a pas longtemps qu'on en a tué un dans la partie occidentale de Volhynie prés de Rudziwilow et un autre dans le district de Taraschtscha (gouvern. de Kieff). lequel a été “offert par Mr. le C-te Alexandre Branicki au musée zo- ologique de l'Université de Kieff. Quant à la Podolie, le chat sauvage n'y a pas été và des temps les plus an- ciens et ce n'est qu'en Novembre 1856 qu'on en a tué un dans la forét de Pokoutynce (destriet d'Ouschytza) terre de Mr. le président Ioseph Grocholski. (C’etait un mâle adulte mais encore jeune; je l'ai obtenu par la complai- sance de Mr. Nicolas Makowietzki, propriétaire de Micha- loffka, et ce bel exemplaire m'a fourni l'objet de la description suivante. (т) Opisanie lasow Królestwa Polskiego i Gubernii Zachadnich BESTS Rossyjskiego: Warszawa, 1854 г. 467 Taille d'un grand renard. Poils doux, longs et touffus, en général brun-foncé. Parties supérieures parsemées de poils soyeux rares mais longs, blancs, annelés de noir; dessous du corps plus clair uniformement gris- roussätre. Face gris-roussatre principalement près du nez. Lévres noires bordées de poils plus pales que le pélage du reste de la téte. Moustaches composées de soies blan- ches, deux d'entre elles, les plus proches du nez, noires à leur base. Orbites des yeux trés obliques, entourés de poils roux clairs; au dessus des yeux les faisceaux de soie (vibrissae) blanches. Langue et palais roides. Oreilles extérieurement gris-roussâtre, lavées de cendré; intérieurement vétues de poils blancs, qui prés des ou- vertures auditives, sont longs d’un pouce. Chanfrein gris jaunatre. Joues trés saillantes, leur pelage est plus long que celui du reste du corps. Des raies noires en demi cercle derriére les oreilles, et le long du cou vers le dos, deux raies de la méme couleur, en zigzag; le milieu du dos est traversé par une bande longitudinale noire. Les cótés gris cendrées, dessous du corps de cette couleur mais un peu plus claire. La région du pubis et une ta- che sous le cou, blanches. Membres du devant à la face externe gris-jaunatre; intérieurement, de cette couleur mais plus claire avec deux bandes noires transversales, Jambes postérieures brun jaunâtre extérieurement; avec 4 bandes noires plus claires à la face interne. Cuisses postérieurement jaune-roussátres. Plantes des pieds noi- res, en partie nues, et en partie couvertes de poils courts. Queue cylindrique; partout dela méme grosseur, velue de poils longs et touffus, brun foncée en dessus, roussátre en dessous; annelée de noir dans sa moitié pos- térieure, son bout noir. 30* 468 DIMENSIONS. Longueur du corps du bout du museau jusqu'à l'an- nus 24", — de la téte depuis le bout du nez jusqu'à la fosse occipitale 5. - — des moustaches 3^ 2, — des faisceaux de soie audessus des yeux 2". La plus grande circonférence de la tête 127/,”. Largeur de la téte entre les oreilles 3^. Circonférence du museau 3^ 6, Distance entre les yeux en mesurant des angles internes des paupières 1” 1‘. Distance des oreilles aux yeux 1!/,". Longueur des ouvertures des yeux 1”. leur largeur !//". Longueur de la queue sans poils 12. | — des poils sur la queue 2". Grosseur de la queue avec les poils 7*/,". . Circonférence du cou 19^. - — du tronc au devant 17/4“ — sous le ventre 16^ — des extrémités à leurs bases oü elles touchent à l'omoplate 10!/,". Hauteur de devant vers les épaules 15*/,". — de derrière 17". Longueur des épaules (brachii) 51/,/. — de Гауаш газ 5!/,". — du tibia 7!/," — des tarses 5". — des palmes 2”. -- des ongles 6”. 469 Il diffère du chat domestique, outre la taille beaucoup plus forte, par une queue plus courte, plus grosse, cy- lindrique et obtuse, comme si elle était coupée; par un museau plus éfilé, les joues plus saillantes, parles yeux plus obliques, qui en méme temps sont placés plus en arriére; enfin par le canal alimentaire plus court. Gustave BELKE. Kaminietz- Podolski Janvier, 1837. Ueber Neftedegil , Baikerit und Asphalt. Von В. HERMANN. I. Ueber Neftedegil. Kürzlich wurde mir von der Kaiserlichen naturfor- schenden Gesellschaft zu Moscau eine Probe Neftedegil von der Insel Tschelekän zugestellt, um diese Substanz näher zu untersuchen und ihre bisher noch problemati- sche chemische Natur auszumitteln. Der Neftedegil wurde bereits von Hr. Staatsrath Eichwald in seiner Reise nach dem Caspischen Meere erwähnt und später von Hr. Akademiker v. Baer in seinen Caspischen Studien in Bezug auf Vorkommen und Bildung ausführlich beschrieben. Hr. von Baer sagt über diesen Gegenstand im Bulle- tin der Kaiserlichen Academie. der Wissenschaften zu St.-Petersburg, Tome XV, № 12 und 13, folgendes: 411 «Wir besuchten auch die Naphtha-Insel,—Tschelekan bei den tatarischen Vólkern genannt. Ein Product aus der Naphtha, welches die Turkmenen Neftedegil nennen, sollte angekauft und dessen Anwendung für practische Zwecke versucht werden. Der Neftedegil wurde bisher nur in die Lander der Ostküste des Caspischen Meeres, besonders nach Buchara verführt; in Russland hatte er keine Anwendung gefunden. Neuerdings wurde aber diese Substanz zum Ueberziehen von Bóten und anderen Gegenständen, welche dem Wasser ausgesetzt sind, sehr empfohlen. Der Turkmene Keder-Chan ist Jetzt der ein- zige Besitzer von Naphtha- Brunnen aus denen Neftedegil gewonnen wird. Er behauptet 100,000 Pud jäbrlich lie- fern zu kónnen und mehr noch, wenn es verlangt wird. Die Stücke, die ich sah, bestanden theils aus grossen Blöcken von ?/; bis 1 Arschin Länge und halber Breite und Hohe, theils aus kleinern unregelmässigen Stücken. An der Oberfläche der ersteren war eine Kruste von Sand oder Erde bemerkbar, die von der Art der Zu- bereitung herrührt. Nach der Entfernung der àusseren unreinen Schicht war die Masse sonst ganz gleichmässig in sich, schwarz, brüchig in grossen Massen, zwar we- niger als Wachs, aber von derselben Bruchform. Bei geringer Erwärmung und mässigem Drucke gab’ die Masse nach und wurde bei fortgesetzter Erwärmung durch die Hand, sehr formbar. Sie schien durchaus die Eigenschaften eines mit geringen Quantitàten von Fett oder Oel gemischten Wachses zu haben. Ich konnte nicht umhin sie für identisch mit einer Substanz zu er- klären, die man bei Baku aus der Erde gräbt und dort Kir nennt. Der Name Kir wird aber von den Tataren zweierlei Substanzen gegeben. Kir nennt man nämlich ein künstliches Gemisch dicker Naphtha mit erdigen Thei- = ния Eee me nn DZ en = —_—— а ER = 472 len, womit man sehr allgemein die flachen Dächer deckt, um die Hauser vor dem Eindringen des Regens zu schüt- zen. Die erdige Beimengung vermehrt nicht nur die Mas- se, sondern giebt ihr auch mehr Harte und Widerstands- kraft. Der natürliche Kir dagegen wird in der Provinz Baku an verschiedenen Stellen aus der Erde gegraben. Ich habe Kir-Gruben ein Paar Werste südlich von Baku in einem Thale nicht weit vom Meeres- Ufer gesehen. Er bildete hier eine Schicht von mehreren Fussen Dicke, bedeckt mit einigen Fuss Steppenboden, aber so viel ich sehen konnte, von keiner Gesteinschicht. Ausser einer Beimischung von Erde, die er besonders oben und unten hatte, besteht er wesentlich aus einer schwarzen, ziem- lich festen, wachsähnlichen Substanz. Es scheint mir diese Masse wesentlich dieselbe, die bei den Naphthaquellen als Residuum der Naphtha zurückbleibt. Ausser den Naphtha- _ Brunnen, welche benutzt werden, giebt es nämlich in dieser Provinz hunderte, vielleicht tausende von Quellen, die nicht benutzt werden. Ganz abgesehen von dem dün- nen Naphtha-Ueberzuge, der sich auf. vielen Salsen und Schlamm-Auswürfen zeigt, giebt es andere, welche einen etwas reichlicheren Naphtha-Erguss geben, der aber den Naphtha-Pächtern nicht lohnt, weil die Naphtha entwe- der mit Thon zugleich ausgeworfen wird, oder nur dann und wann in kleinen Mengen hervortritt, oder sehr dick ist. Es kommt nur auf die Bodenverhältnisse und auf die Stoffe an, die mit der Naphtha zugleich zu Tage kom- men, ob sie, einer Bodenrinne folgend, in Form eines kleinen Flüsschens, oder vielmehr als Ueberzug eines kleinen Flüsschens von ausgeworfenem Wasser weiter schwimmt, oder ob sie um die Ausfluss-Oeffnung herum an der Oberfläche eines flachen Thonkegels erhärtet. In letzterem Falle wird sie steinhart, so dass man auf einem 473 solchen Hiigelchen wie auf einem Gletscher herum ge- hen kann, ohne dass die Fiisse einen Eindruck hinter- liessen. Aber auch die weiter fliessende Naphtha erhàr- tet zuletzt zu einer festen Masse, oder richtiger, es bleibt . nach Verflüchtigung des Steinóls eine feste Masse zu- rück, welche ursprünglich im Steinöle aufgelöst war und die rohe Naphtha bildete. Ich habe am Abhange eines Berges, der im Jahre 1852 eine grosse Schlamm- Erup- tion mit Feuer hatte, ein kleines Flüsschen gesehen, das wie ein Lava-Strom sich dahinzog und mit dieser, noch nicht ganz erhärteten Naphtha angefüllt war. Es scheint mir also, dass dieser Rückstand nichts anderes ist, als die Substanz, welche unter dem Namen von Kir gegra- ben wird, und dass die grossen Kir-Gruben, welche man durch Schürfe ausbeutet,. vorweltliche Naphtha-Ansamm- lungen sind. Jetzt werden in der Provinz Baku jährlich 250,000 Pud Naphtha gewonnen. Allerdings ist bei wei- tem die grösste Quantität dieser Naphtha völlig flüssig. Viel weniger, 4000 Pud ungefahr, wird von einer dicken Naphtha gewonnen, welche mehr schmierig, als flüssig ist. Dennoch wird man zugeben, dass zu einer Zeit, in welcher diese Gabe aus dem Innern der Erde gar nicht gesammelt wurde, bedeutende Lager der nicht flüssigen Bestandtheile der Naphtha sich bilden mussten. Es ist - auch sehr möglich, dass ehemals viel mehr dieser Naphtha hervorfloss als jetzt. Auf diese Vermuthung leitet die Insel Tschelekaen, wo die Naphtha im Allgemeinen dicker ist, als in der Provinz Baku. Weisse Naphtha kennt man in Tschelekaen gar nicht und die schwarze Naphtha ist dicker, weniger flüssig als die zu Baku, daher auch nie- driger im Preise, ja zum Theil so dick, wie in den Keder- Chanschen Brunnen, dass man dadurch auf den Gedan- ken gekommen ist, das Steinöl zu verflüchtigen und die : 414 feste Beimengung, das Neftedegil, besonders zu gewinnen. Ist nun der Sublimations - Process, welche die Naphtha producirt, ursprünglich ein anderer auf der Insel Tsche- lekaen als auf der Abscheronschen Halbinsel? Bezwei- feln kann ich aber nicht, dass der Neftedegil von Tsche- lekaen mit dem Kir Bakus identisch sei. Die Bereitung des Neftedegils wurde mir wie folet beschrieben. Die dicke schmierige Naphtha bringt man in besonders dazu in Lehm gegrabene Gruben, oder, wenn die Reinigung noch vollständiger erreicht werden foll, in Kessel, und zündet siean. Das Steinól verbrennt und der Kir oder Neftedegil wird durch die Hitze völ- lig flüssig, wobei die beigemischten Erdtheile zu Boden fallen. Man lasst dann das Residuum erkalten und kann dann den unreinen Bodensatz abtrennen oder man giesst den noch flüssigen Neftedegil von dem Bodensatze ab um ihn dann abkühlen zu lassen. Dass das Steinöl ver- . brennt, ist nicht meine Erklarung, sondern es sind die Worte Keder-Chans, der ganz gut russisch spricht. Der geologische Bau der Insel Tschelekaen wird sehr deutlich, wenn man die südliche Landspitze, welche die ehemals selbstständige Insel Derwisch bildete, herum . nach der Westküste segelt. Man sieht hier die Hóhe der Insel jah abgerissen und der Abriss zeigt ungemein deutliche Schichten, dieim Osten in schwácherem Win- kel óstlich, im Westen in stárkerem Winkel nach We- sten einschiessen, in der Mitte mit schwachen Undulatio- nen erhoben sind. Diese Schichten bestehen aus Thon, der so wenig Festigkeit hat, dass er wohl mehr auf den Namen Schieferthon als Thonschiefer Anspruch machen dürfte. Er ist so brüchig, dass er, so weit er trocken liegt, nicht nur bei dem geringsten Drucke bricht, son- 4175 dern sehr leicht ganz zerfallt. So sanken wir auf einen Fusssteige, den wir auf einem Absatze hinaufstiegen und der doch sicher nicht oft betreten wird, da er keines- weges zu dem gewóhnlichen Landungs-Platze führt, bis über das Knie in einen losen Thonstaub. Sucht man, um die Ermüdung zu vermeiden, benachbarte Bruch- ' stücke der Schichten zu erreichen, so bricht ein Theil derselben unter dem Fusse gleich so vielfach, dass man die Bildung jenes Staubes vor Augen hat. Diese Schich- ten sind haufig von dünnen Gängen von Neftedegil durchzogen. Aehnliche Gänge müssen aber, wenn auch seltener, in viel grósserer Mächtigkeit vorkommen, denn man findet am Meeres- Strande grosse Blócke, die vor- herschend aus Neftedegil bestehen. Oben auf dieser Hö- he findet man eine Menge Naphtha - Brunnen und zwar meistens auf dem Gipfel kleiner Kegel. Der Sand liegt hier nur ganz oberflächlich, in einer dünen Schicht auf- geweht. Die ausgetrocknete und eingeschrumpfte Naphta bildet häufig um die Brunnen herum ein hartes Pflaster, aus flachen Stücken bestehend. In anderen niedrigeren Gegenden ist der Sand mächtiger, doch scheint er übe- rall nur ein späteres Geschenk des Meeres, das ihn aus- warf und seine Vertheilung den Winden überliess, so wie es seinerseits den Sand. früher durch die Winde aus der óstlichen Sandwüste erhielt. Nicht ganz gleichgültig ist mir diese Bemerkung, denn sie soll den Nachweis begründen , dass die Insel Tschelekän aus einem von unten gehobenen Thonlager besteht und im Wesentli- chen den gehobenen Inseln der Westküste des Caspi- schen Meeres gleichkommt, über die ich bei einer ande- ren Gelegenheit zu sprechen haben werde, da ich viele derselben besucht habe. Auch auf Tschelekän gibt es Salsen, obgleich die Thonkegel sich mehr an den Naphtha- | 476 gängen gebildet zu haben scheinen. Auch hier giebt es gebrochene Sandstein - Schichten, von denen ich jedoch nur dünne Bruchstücke und nicht zahlreich sah , und mächtige Bruchstücke muschelreichen Kalks , die wohl nicht weit her nach Tschelekän getragen, sondern wahr- scheinlicher von Tschelekän weit herum geworfen sind. Ich sah zwar von diesen Kalkstein-Klótzen auf Tschele- kan sehr wenig, aber Hr. Eich wald beschreibt sie ausführlich. Der fossile Inhalt einiger scheint nach der Beschreibung so, dass ich darin den Inhalt der festen Concretionen zu erkennen glaube, die man oben an der Wolga bei Kamyschin ausgewaschen findet. Sollte diese Uebereinstimmung sich bestátigen, so ware hier eine noch ältere Schicht durchbrochen, als sich auf den an- dern Inseln mir Kund gegeben hat.» So weit Hr. v. Baer. Der mir zur Untersuchung übergebene Neftedegil bestand aus Stücken, von chocolat- brauner Farbe und starkem Geruche nach Steinól. Un- ` durchsichtig. Spec. Gw. 0,956. Härte des Wachses. Un- ter 109 war die Masse spróde und zersprang beim Zer- schlagen in splittrige Bruchstücke , mit matten, unebe- nen, feinkörnigen Bruchflächen. Bei 15° ist die Masse schon so weich, dass sie Eindrücke annimmt. Zwischen den Fingern geknetet, wurde sie so bildsam wie Wachs, war aber etwas klebriger. Bei 81° C. schmolz der Nefte- degil zu einer öligen Flüssigkeit, die bei langsamen Erkalten, zwar nicht immer, aber in einigen Fällen, krystallinisch wurde und eine parallelfasrige Struktur annahm. Bei rascherem Erkalten erstarrte der Neftedegil zu einer auf der Oberfläche ebenen Masse mit feinkörni- gem Bruche. Bei starker Erhitzung kommt der Neftede- gil zum Kochen und verflüchtigt sich fast vollständig 477 unter Zurücklassung von nur wenig Kohle und unter Bildung von Destillations-Producten von eigenthümlicher chemischer Natur. An einer Flamme erhitzt, entziindet sich der Nefte- degil nicht. Dagegen brennt er, mit einem Dochte ver- sehen, mit klarer Flamme und ohne Rauch. Von kochendem absolutem Alcohole wird der Nefte- degil nur wenig angegriffen. Der grósste Theil bleibt ungelóst. Beim Erkalten des Alcohol’s scheidet sich eine wachsähnliche Substanz in durchscheinenden Flocken ab. Nach.dem Verdunsten des Alcohol’s, aus dem sich die wachsähnliche Substanz abgeschieden hatte , bleibt eine geringe Menge braunes Harz. 100 Theile Neftedegil gaben auf diese Weise: In Alcohol unlósliche wachsähnliche Substanz 15V. han А 66,28 Theile In Alcohol lósliche wachsähnliche Suhstanz ses А TU. uc» ВА cd it icis: Bea Ta Veste IS A SE 13:33 » Erdige Beimengungen......... 2,62 » 100,00 In kochendem Aether erweicht der Neftedegil nach und nach, bleibt aber gréssten Theils ungelôst. Steinól und Terpentinöl lösen den Neftedegil leicht und bis auf die erdigen Beimengungen, vollstándig auf. Beim Verdunsten dieser Lósungen bleiben anfanglich gelatinóse Rückstände, die aber nach und nach zu Neftedegil mit ° ganz unveränderten Eigenschaften erhärten. 478. Mit fetten Oelen schmilzt der Neftedegil in jedem Ver- haltnisse zusammen. Nach dem Erkalten haben die Ver- bindungen die Konsistenz der in gleichen Proportionen zusammen gesetzten Wachssalben. Mit concentrirter Schwefelsäure schmilzt der Neftede- gil zusammen, wird aber dabei unter Bildung von schwef- liger Säure und Abscheidung von Kohle zersetzt.' Chlor zeigt nur geringe Einwirkung auf Neftedegil. Làsst man Chlorgas auf fein vertheiltes Neftedegil ein- wirken, so wird seine chocolatbraune Farbe etwas lichter und zwar lederbraun. Beim Liegen an der Luft wird es aber nach und nach wieder so dunkelbraun wie zuvor. | Erhitzt man Neftedegil in einer Retorte bis zum Sie- den, so destillirt anfänglich eine ólige Substanz über, die aber immer dickflüssiger wird und zuletzt schon im Halse der Retorte zu einer Masse von der Konsistenz der Butter erstarrt. In der Retorte bleibt neben den erdigen Beimengungen, nur wenig Kohle zurück. Auch wird bei der Destillation nur wenig Gas gebildet. 100 Theile Neftedegil gaben bei dieser Oparation:: Fettiges Destillat . . . . 87,79 Theile CE о E 4,58 » Kohle; 201.9 5,01 » Erdige Beimengungen . 2,62 » 100,00. _ Das fettige Destillat war etwas weicher wie Butter, . hatte einen unangenehmen brenzlichen Geruch und eine graue Farbe. Es war ein Gemenge von Brandölen mit einer eigenthümlichen Substanz, die grosse Aehnlichkeit 479 mit Paraffin hatte, sich aber doch bestimmt von ihm un- terschied. Diese Substanz kam in ihren Eigenschaften ganz mit der überein, die Malaguti bei der Destillation von Ozokerit erhielt und Ozokerit - Wachs nannte und die nach der Formel CH zusammengesetzt war. Da aber diese Substanz kein Wachs ist, so habe ich sie Keron genannt. | i Man kann das Keron auf verschiedene Weise von den beigemengten Brandölen scheiden, nämlich: 1. Auf mechanischem Wege. — Das Keron bildet nàm- lich mit den Brandólen keine chemische Verbindung; denn wenn man diese Substanzen zusammenschmilzt, so lóst sich zwar das Keron in der Wärme in den Brand- ölen auf, scheidet sich aber bei der Abkühlung im kry- stallinischen Zustande wieder ab und kann nun durch mechanische Mittel, nämlich durch Fliesspapier, welches die Oele'einsaugt oder durch Auspressen von den Oelen getrennt werden. 9. Durch Schütteln mit kaltem Aether. — Das Keron ist im kalten Aether unlöslich, während die Brandöle davon gelóst verden. Nach dem Verdunsten des Aethers bleiben die Brandóle zurück und kónnen nun durch frac- tionirte ‚Destillationen in ein sehr flüssiges Oel und in ein weniger flüssiges Oel geschieden werden. 3. Durch wiederholtes Auskochen mit 10 Theilen Al- cohol von 80%, und Abkühlen des Gemenges. Das Ke- ron ist in kochendem Alcohol von 80%, nur sehr wenig löslich und scheidet sich beim Abkühlen vollständig ab. Die Brandöle dagegen bleiben im Alcohole gelöst. Destil- lirt man diese alcoholische Lösung der Brandöle, so ver- flüchtigt sich das flüchtigere Oel mit den Dämpfen des nn 480 Weingeistes. In der Retorte bleibt ein dickes braunes Oel, welches bei 10° noch flüssig bleibt, sich nicht ver- seifen làsst und keine Fettsàuren enthilt. Auf diese Weise zerfielen 100 Theile des fettigen De- stillats des Neftedegils in: Keron 22176370 Brandóle. . 63,0 100,00. Das Keron ist eine Substanz, die in ihrem äusseren Ansehen in der Mitte steht, zwischen Wachs und Paraf- fin. Im rohen Zustande hat es, aus Neftedegil dargestellt, eine graue, aus Baikerit dargestellt, eine gelbe Farbe, kann aber durch wiederholte Destillation weiss erhalten werden. - i Das Keron hat ein spec. Gw. von 0,893. Es schmilzt bei 679 C. zu einem klaren Oele, das beim Erkalten zu 'einer stark durchscheinenden, krystallinischen Masse er- starrt. Diese fühlt sich etwas fettig an und làsst sich zwischen den Fingern nicht kneten, sondern zerbröckelt, wie Stearinsäure. | Das Keron ist ganz geruch- und geschmacklos. An einer Flamme erhitzt, entzündet sich das Keron _ nicht, brennt aber, mit einem Dochte versehen, mit klarer Flamme, ohne allen Rauch. Das Keron ist ein ganz indifferenter Stoff. Es róthet Lakmuspapier nicht 1m Geringsten und kann mit Alka- lien nicht verseift werden. In kochendem absolutem Al- cohole ist das Keron schwer lóslich. 100 Theile kochen- der Alcohol lósen nur 1,104 Theile Keron auf. Beim 481 Abkühlen dieser Lósung scheidet sich das Keron als eine seidenglänzende krystallinische Masse ab, die so volumi- nds ist, dass Lösungen, die nur 1% Keron enthalten, zu einer breiigen Masse erstarren. Nach dem Trocknen an der Luft, bildet das aus Al- cohol krystallisirte Keron eine schwammige Masse von weisser Farbe und geringem Seidenglanze. Gegen Aether verhalt sich das Keron wie gegen Al- cohol. In fetten und flüchtigen Oelen ist das Keron leicht und in jedem Verhältnisse löslich. Erhitzt man Keron in einer Retorte mit 3 Theilen concentrirter Schwefelsäure , so wird es vollständig zer- setzt, unter Entwickelung von schwefliger Säure und unter Abscheidung von Kohle. Hierbei destillirt keine Spur Paraffin über. Durch dieses Verhalten kann das Keron leicht vom Paraffin unterschieden werden , da unter diesen Umstän- den das Paraffin nur wenig zersetzt wird und fast voll- standig überdestillirt. | Aus vorstehenden Untersuchungen ergiebt sich, dass der Neftedegil identisch ist mit Ozokerit. Die Abwei- chungen, die beide Substanzen in Betreff der Farbe und der Bruchform zeigen, rühren offenbar von den erdigen Beimengungen und der geringen Menge von Steinól her, die im Neftedegile enthalten sind. Dagegen sind specifi- sches Gewicht, Schmelzpunct, Verhalten gegen Lösungs- mittel und Destillations-Producte beider Substanzen ganz gleich. Wir hätten jetzt noch die wichtige Frage zu beant: worten: Wozu kann der Neftedegil gebraucht werden? Л 4. 18.57. 31 T "Eme 482 Die Beantwortung dieser Frage hangt natürlich von dem Preise ab, zu dem der Neftedegil in den Handel kommen wird. Da aber der Neftedegil theils in machti- gen Ablagerungen vorkommt, theils noch jetzt in solcher Menge in Steinöl gelöst aus der Erde quillt, dass Keder- Chan allein aus seinen Quellen über 100,000 Pud jähr- lich liefern kónnte, so kann der Preis an Ort und Stelle des Vorkommens unmöglich hoch gehalten werden. Neh- men wir diesen Preis zu 50 Copeken pr. Pud an und rech- nen wir für Transport bis Moscau 60 Copeken und für Spesen 40 Copeken, so würde sich der Preis des Nefte- degils in Moscau zu 1 R. 50 C. stellen. Bei einem so niedrigen Preise würde der Neftedegil vielseitige Anwen- dung finden kónnen. Derselbe kónnte nàmlich das theuere Wachs, das im rohen Zustande 10 Rubel, gebleicht so- gar 20 Rubel pr. Рид in Moscau kostet, in allen den Fallen ersetzen , wo die braune Farbe und der Steinól- Geruch nicht stóren. Namentlich wire der Neftedegil als billiges Leuchtmaterial zu brauchen. In Chiwa und Buchara werden daraus bereits Kerzen bereitet, die billi- ger zu stehen kommen als Talglichter. Der Neftedegil liesse sich ferner, theils für sich, theils mit einer glei- chen Menge Asphalt zusammengeschmolzen , anwenden, um als Anstrich zu dienen, für die in Russland so all- gemein gebräuchlichen Dächer aus Eisenblech. Ein solz cher Anstrich würde eben so dauerhaft sein und viel billiger zu stehen kommen, als der bisher allein übliche Anstrich aus Leinólfirniss. Neftedegil liesse sich endlich brauchen als Ersatz des Wachses bei der Fabrication von Wachstuch, zu vielen Pfiastern, Salben und Schmieren, zum Kalfatern der Schiffe, als Aetz- Grund beim Kupferstechen und Glasaetzen, zum 483 Modelliren, zu architectonischen Zwecken, als Schutz der Gebäude gegen Feuchtigkeit, als Fensterkitt, zur Darstellung von Leuchtgas, u. s. w. II. Ueber Baikerit. Kürzlich schickte mir Hr. Wassily Nikititsch Ruko- wischnikoff eine Substanz zu näherer Untersuchung, die sich in grosser Menge, auf Klüften im Gesteine, in den Umgebungen des Baikalsee's vorfinden soll. Da diese Substanz verschieden ist von anderen bisher bekannten Fossilien, so habe ich ihr den Namen Baikerit gegeben. Der Baikerit hat grosse Aehnlichkeit mit Neftedegil, ist aber etwas weicher und dunkler gefarbt. Farbe dunkelchocolatbraun. In der Kälte von der Härte des Wachses, aber schon bei 15° nicht mehr brüchig son- dern biegsam. In der Hand wird der Baikerit schneller erweicht wie Wachs und Neftedegil und lässt sich dann leicht zwischen den Fingern kneten. Fühlt sich etwas fettig an. Hat einen nur schwachen, pflasterähnlichen Geruch, der ganz verschieden ist von dem starken Stein- ólgeruch des Neftedegils. Spec. Gw. 0,92. Schmilzt bei 52° C. zu einer óligen Flüssigkeit, die bei noch stär- kerer Erhitzung zum Kochen kommt und unter Bildung gleicher Producte wie das Neftedegil und unter Zurück- lassung von nur wenig Kohle überdestillirt. An einer Flamme erhitzt, entzündet sich der Baikerit nicht. Mit einem Dochte versehen, brennt er mit heller Flamme, aber unter Bildung von viel Rauch, weshalb sich der Baikerit zur Anfertigung von Kerzen nicht eig- nen würde. In kochendem Aether, Steinöl und Terpentinöl löst sich der Baikerit vollständig auf. | 31° 484 Von kochendem Alcohole wird der Baikerit viel stär- ker angegriffen als der Neftedegil. Beim Erkalten der alcoholischen Lösung scheidet sich eine wachsähnliche Substanz in schmuzig weissen Flocken ab. Der hiervon abfiltrirte Alcohol hinterliess beim Verdunsten ein bei 15° dickflüssiges Harz. Ungelóst liess der Alcohol eine braune wachsähnliche Substanz. Erdige Beimengungen waren im Baikerite nur 0,39°/, enthalten. 100 Theile Baikerit gaben auf diese Weise: In Alcohol unlósliche wachsartige Substanz: ca eve 7,02 Theile In Alcohol lósliche wachsartige Suhstanz. urna ee 60,18 » Dickflüssiges Harz... ..... 392,41 » Erde Beimengungen.. . : . ... 0,39 » 100,00. Der in Alcohol lósliche wachsartige Kórper war in der Kälte spröde. Beim Drücken zwischen den Fingern er- weichte er und fühlte sich dabei etwas fettig an. Dabei war er nicht knetbar, da die Stücke nicht zusammen- klebten. An den Kanten stark durchscheinend. Ganz ge- ruch- und geschmacklos. Spec. Gw. 0,90. Schmelzpunct 599 C. Löst sich in 100 Theilen kochenden Alcohol’s und scheidet sich beim Erkalten voliständig in schmuzig weissen Flocken ab. Das Harz des Baikerits war bei 15? dickflüssig, wie Theer. Es war braun gefärbt und durchsichtig. Hatte einen sehr schwachen balsamischen Geruch und einen scharfen, dem Holztheere abnlichen Geschmack. Bei 10° wurde es körnig-krystallinisch, blieb aber dabei schmie- 485 rig, wie Honig. Lóste sich leicht und vollstándig in Al- cohol und Aether. Die alcoholische Lósung wurde bei Zusatz von Wasser milchig. In einer Retorte zum Kochen erhitzt, wird der Bai- kerit zersetzt. Es destillirt eine ólige Substanz über, die zu einer Masse, von der Konsistenz der Butter erstarrt und die ein Gemenge von Keron mit Brandólen ist. Da- bei wird nur wenig Gas gebildet und in der Retorte bleibt nur wenig Kohle zurück. Als Producte der Destil- lation erhielt man von 100 Theilen Baikerit: Kohle . 5,36 (ias oho c vo 25330 Brandoele. 35,33 Keron... 53,95 160,00. Der Baikerit fand bisher gar keine technische Anwen- dung. Nur zu medicinischen Zwecken wurde er gebraucht, nàmlich als ein bewährtes Hausmittel gegen rheumati- sche Schmerzen. Man erweicht den Baikerit durch Er- wärmen und reibt damit die schmerzhaften Stellen des Körpers ein. Da aber der Baikerit bei der Destillation 53,95?/, Keron liefert, eine Substanz, die zur Fabrica- tion von Kerzen eben so eut verwandt werden kann, wie Wachs, Paraffin und Stearinsäure , so würde ich rathen den Baikerit zur Fabrication von Keroa zu ver- wenden, vorausgesetzt, dass sich der Baikerit wirklich in so grosser und unerschépflicher Menge am Baikalsee vorfindet, wie man mir sagte. Es ware wiinschenswerth, dass darüber zuverlässige Erkundigungen eingezogen würden. 486 Ш. Ueber das Vorkommen eines grossen Lagers von Asphalt in der. kleinen Tschetschna. Als ich im Jahre 1830 den Caucasus bereiste um die dortigen Mineralquellen zu untersuchen , kam ich auch in die kleine Tschetschna oder den Landstrich zwischen dem Terek und dem Argun. Nicht weit vom rechten Ufer des Terek erhebt sich in dieser Gegend ein Héhen- zug, aus Sandstein bestehend, der dadurch berühmt ist, dass ihm an zwei Puncten, nämlich bei Starajurt und bei Mamakaijurt Quellen fast kochenden Wassers entstró- men. Die Hitze einzelner Wasser - Adern dieser Quellen steigt bis 72? В. Hat man diesen Hühenzug überschrit- ten, so kommt man in eine grosse Ebene, die in ihrem nördlichen Theile Steppen - Character hat, iu der Nähe des Arguns aber stark bewaldet ist. 10 Werst von der Festung Grosnaja erhebt sich aus dieser Ebene eine Gruppe von Hügeln, aus Mergel bestehend. In der Mitte dieser Hügel findet sich in einer kesselfórmigen Vertie- fung eine Naphtha- Quelle. Es ist diess eine mit Holz ausgelegte Grube, in der auf einem trüben, Eisenvi- triol enthaltenden Wasser, eine braune, dicke Naphtha schwimmt. Diese Flüssigkeiten werden begleitet von einem ununterbrochenen Strome von reinem Kohlenwasserstoff- Gase. Diese Quelle gibt täglich 20 Wedro Naphtha, aus der in einem nebenstehenden Gebäude durch Destil- lation reines Steinöl bereitet wird. Der bei dieser Destil- lation zurückbleibende Asphalt findet sogleich seine Ver- wendung als Brennmaterial für die Destillir-Apparate. Als ich diese Naphtha - Quelle sah, drängte sich mir die Frage auf: Was ist aus dem im Steinöle, gelösten Asphalte geworden, zu der Zeit, als die Quelle noch nicht ausgebeutet wurde? Die Lósung dieser Frage war 487 leicht, denn von der kesselfórmigen Vertiefung aus, in der die Quelle liegt, führte eine Schlucht nach der Ebene am Fusse der Hügel. Die Naphtha konnte daher nur auf diesem Wege nach der Ebene abgeflossen sein. In der That fand sich nicht allein in dieser Schlucht, - sondern auch in der Ebene am Fusse der Hügel eiu _michtiges Asphalt- Lager vor. Ich habe dasselbe über eine Werst weit verfolgt, ohne sein Ende finden zu kónnen. Eine Probe von Asphalt von diesem Lager verhie!t sich wie folet: | Die Masse hatte eine dunkelbraune fast schwarze Far- be und roch stark nach Steinöl. Der Bruch war mati und uneben von kleinem und feinem Korne. Bei gewöhn- licher Temperatur war die Masse brüchig. In der Hand erwärmt wurde sie weich und etwas knetbar, blieb aber dabei, wegen der starken erdigen Beimengung, viel bróck- licher als Wachs und Neftedegil. Bei stärkerer Erhitzung erweichte das Fossil zu einer elastischen Masse, kam aber nicht m gleichförmigen Fluss. An einer Flamme erhitzt entzündete es sich und brannte mit lebhafter Flamme, aber unter Bildung von viel Rauch. In Steinöl und Terpentinöl war das Fossil bis auf die erdigen Beimengungen vollständig löslich. Beim Kochen mit Alcohcl entstand eine gelbe Tinctur, aus der sich beim Abkühlen keine Spur eines wachs- ähnlichen Stoffes abschied. Nach dem Verdunsten des Alcohol’s blieben 5°/, eines dickflüssigen Harzes, von der Beschaffenheit des Baikerit - Harzes. Beim Behandeln des mit Alcohol ausgekochten Fossils mit Aether, lösten sich 39,80°/, Asphalten, das nach dem 488 Verdunsten des Aethers als eine durchsichtige dunkel braune extractähnliche Substanz zurück blieb. Ungelöst liess der Aether 55,20°/, erdige Beimengungen. Auf diese Weise zerfielen 100 Theile des fossilen Asphalts in: — — Asphalten... use... = 39,80 Harz... ИНЫЕ 5.00 Erdige Beimengungen 55.20 100,00 Der Destillation unterworfen gaben 100 Theile fossiler Asphalt folgende Producte: Кое асе: le: 12,8 Gas, Bas opa Pe acad. 4,0 Wassers cuite ei 6,4 Brandoele- 45.5% are 3146 Erdige Beimengungen 55,2 ` 100,0. Das Brandól des Asphalts hatte eine dickflüssige Kon- sistenz, braune Farbe und einen brenzlichen Geruch. Dasselbe lóste sich vollstandig in einer hinreichenden Menge kochenden Alcohol’s. Nach der Abkühlung der Lósung schied sich ein Theil des Oels in Tropfen ab. Von Keron,: Paraffin und Fettsäuren war keine Spur in diesem Oele enthalten. | Der Asphalt des oben beschriebenen Lagers wurde bisher gar nicht benutzt. Derselbe kónnte aber, da er in vielen Millionen von Puden zu Tage liegt, zur Destilla- tion des oben erwähnten Brandóls benutzt werden. Auch würde dieser Asphalt mit gleichen Theilen Neftedegil zu- sammengesehmolzen und heiss aufgetragen, einen sehr 489 billigen und dauerhaften Anstrich für Holz und Metall geben, um diese Stoffe vor der Einwirkung der Luft und des Wassers zu schützen. Dieser Anstrich würde sich namentlich für Schiffe, Zäune und Dächer eignen. End- lich liesse sich dieser Asphalt in vielen Fallen als Brenn- material benutzen, da er eine lebhafte Flamme giebt. Er würde daher, an Ort und Stelle, in Flammófen zu Schmelz- Processen, zum Heizen von Dampfkesseln und zu Destil- : lationen und Abdampfungen ganz gut zu brauchen sein. Noch muss ich darauf aufmerksam machen, dass die Auffindung von ächtem Asphalte am Caucasus den Be- _ weis liefert, dass die Naphtha der dortigen Quellen nicht blos Neftedegil-Naphtha ist, sondern dass auch Asphalt- Naphtha vorkommt. Es wird dadurch zweifelhaft, ob die Kir genannte Substanz auch stets mit dem Neftedegil identisch sei. Es wire daher wünschenswerth, dass der Kir aus den Gruben der Umgebungen von Baku einer chemischen Untersuchung unterworfen würde, um diesen Punct in's Klare zu bringen. , - ENUMERATION DES NOUVELLES ESPECES DE COLEOPTERES RAPPORTES DE SES YOYAGES PAR M. Vicror MorscHoutsky. 2-d. ARTICLE. IV. Staphylinides. C'est la continuation de l'Énumération, que j'avais com- mencée dans ce Bulletin en 1851 et les feuilles que je présente aujourd'hui ont été écrites, il y a quelques an- nées, mais leur publication a été rétardée par des cau- ses qui ne dépendaient pas de moi. Quoique depuis, di- vers auteurs aient publié quelques genres et espéces nou- velles de cette famille, je n'ai rien trouvé à changer dans ce premier article sur les Staphylinides de ma collection, que je me propose de faire suivre par un autre sur les Staphylinides de l'Amérique septentrionale et d'une troi- siéme sur ceux dela Russie, dans lequel j'ai été secon- dé par M. Hochhuth de Kiev. V. MOTSCHOULSKY. St.-Pétersbourg , ce 21 Mai 1857. 491 OMALIDES. 1. Anthobium alpestre Motsch., trés voisin de l’Anth. montanum Er. mais constamment avec les quatre ou mé- me cinq derniers articles des antennes noirs; élytres plus jaunátres, plus élargies postérieurement, plus longuement acuminées chez la femelle. Du reste , forme et taille de lA. minutum. = Alpes de la Carniole. Wielka Planina. Je l'aurais considéré comme identique avec l’An. alpi- num Cherrier, dont la description va assez bien à notre insecte, mais comme M. Heer le dit étre synonyme avec l'An. montanum Er., Vespéce des Alpes de la Carniole doit en étre séparée. 9. Anthobium Rhododendri Motsch., moitié plus petit que l'A. minutum et proportionellement plus étroit, de couleur plus foncé et une ponctuation sur les élytres plus forte. Ceux-ci recouvrant presqu'en totalité l'abdomen dont lanus est jaunátre, et distinetement prolongées en angle chez la femelle. Parties de la bouche, antennes et pattes testacées. Sur les fleurs des Rhododendrons des Alpes de la Car- niole (Koschutna.). Il se trouve en société de l'An. Rhododendri, une autre espéce voisine que m'a été communiquée sous le nom d'An. longulum Miller, qui est un peu plus grande, avec le eorselet plus arrondi et plus convexe; les élytres plus larges et. plus courtes et chez laquelle les derniers arti- cles des antennes sont noirs. L'abdomen est souvent à découvert présentant les deux derniers segments jaunes. Quoiqu'il. y ait deja un Anthob. Rhododendri décrit par M. Baudi des Alpes piémontaises, comme il parait 492 que ce n'est que le Anth. sorbi, j'ai cru pouvoir conser- ver ce nom. 3. Omalium corticinum Motsch. De la forme et de la sculpture des O. rivulare, fossulatum et caesum, mais pro- portionellement plus étroit aux parties antérieures. Cou- leur marron brunátre, un peu plus foncé sur la tête. Antennes plus longues que la tête et le corselet réunies. Corselet déprimée, rétréci postérieurement, cotés latéraux réfléchis, foveoles du disque peu profondes. Elytres dé- primées, rugueuses, bords latéraux réfléchis. Pattes te- stacées. Á Sur la Gourguel Alpe en Tyrol à une élévation trés considérable. 4. Phloeonomus praeustus Motsch., de la seconde di- vision de ce genre qui n'a pas de fovéoles sur le dis- que du corselet. Forme de l'PAl. deplanatus, mais envi- ron une ligne en longueur; noire, avec la base des an- . tennes, les parties dela bouche etles pattes d'un testacé roussátre. Elytres assez visiblement ponctuées, d'un te- stacé enfumé et noirátres vers les bords extérieurs. Colombie. 5. Phloeonomus flavescens Motsch. Uu peu plus petit, plus court et plus déprimé que ГРА. floralis, de cou- leur testacée claire, qui parait faiblement rembrunie sur la téte, le corselet, les bords latéraux des élytres, le milieu de l'abdomen et les extrémités des parties des pattes. Massue des antennes forte et brusque, composée de six articles transversaux, dont le dernier plus grand et allongé. Téte, corselet et élytres assez distinctement ponctuées, abdomen lisse. | Du Cap de bonne Espérance. 493 6. Phloeonomus ulmi Motsch., deux fois plus petit que РО. rivulare et proportionellement plus raccourci. Cou- leur d'un testacé roussâtre, un peu rembrunie sur la tête et aux extrémités des élytres. Téte, corselet et élytres ponctuées et pubescentes. Abdomen lisse, assez convexe. Je l'ai prise a Fontainebleau sous l'écorce d'un vieux hétre. Ii diffère de ГРИ. testaceus par son corps plus con- vexe et plüs large et par le manque de ponctuation sur l'abdomen, qui me parait lisse méme sous une trés forte loupe. 7. Acidota pulchra Motsch., un peu plus petite que l’A. crenata, avec les antennes et le corselet plus courts; celui-ci et l'abdomen plus fortement ponctués; élytres avec des points imprimés disposées en stries. Couleur d'un testacé roux assez vif; téte, partie postérieure des élytres , les deux derniers segments de l'abdomen et la poitrine noirs. Derniers articles des antennes rembrunis. Styrie. 8. Arpedium? pallens Motsch.. doublement plus petit que VA, quadrum, plus déprimé et d'un testacé clair pres- qu'unicolor; téte et disque de l'abdomen faiblement enfu- més. Yeux noirs. Corselet transversal, finement ponc- tué et avec une impression peu profonde en fer à che- val sur le disque. Elytres deux fois aussi longues que le corselet, bien plus fortement ponctuées et marquées de chaque coté de la suture d'une nervure peu élevée. Bombay. 9. Lesteva oblonga Motsch., taille de la i. bicolor, mais plus étroite, ce qui la fait paraitre plus allongée, surtout la tête et le corselet. Couleur généralement plus 494 claire et plus roussátre. Antennes moitié plus longues que la tête et le corselet: celui-ci aussi long que large, un peu en coeur, angles postérieurs droits; élytres plus que le double plus longnes que le corselet et plus for- tement ponctuées. Ecusson visiblement ponctué. Ailes distinctes. Près d’une source aux environs du chateau Starnberg en Bavière. 10. Anthophagus transversus Motsch., très voisin du An. austriacus, peut être même une variété de ce dernier, mais toujours plus étroit surtout dans les élytres, qui en outre présentent une bande transversale noire vers la moi- tié postérieure. Antennes à articles 4—10 noirs, ceux de la base et le dernier jaunâtres; quelquefois cependant toute l’antenne est testacée. Tarses rembrunis. Sur les sapins des Alpes de la Carniole. PROTEINIDES. 11. Glyptoma cicatricosa Motsch., deux fois plus gran- de que la Glyptoma corticinum , avec un corselet plus bombé, ce qui lui donne un peu l'aspect d'un Steneide. Antennes plus longues à articles presque carrés. Couleur d'un marron noirátre, avec les mandibules et les pattes testacées. Téte lisse, convexe et, ainsi que l'abdomen, un peu plus foncée que le reste du corps. Corselet arrondi sur les cotés, en coeur postérieurement, avec une im- pression longitudinale au milieu et une autre transver- salement oblique vers la base; il est, ainsi que les ély- tres, criblé de cicatrices profondes, ce qui le fait paraitre moins luisant que la téte. Elytres concaves vers la su- ture et marquées chacune d'une carène longitudinale éle- 495 vée, vers le milieu. Segment de l’abdomen, ainsi que le dessous du corps, couvert de quelques gros points bien marqués. Colombie. PIESTIDES. 12. Lispinus fulvus Motsch. Moitié plus petit que Ie L. angustatus et d'une couleur rousse assez claire. Ponc- tuation sur la téte, le corselet, les élytres et l'abdomen distincte mais trés éparse. Corselet plus large que long. Segments de l'abdomen bordées d'une ligature blanchátre. Calcutta. 13. Lispinus impressicollis Motsch., très voisin par sa forme du L. fulvus, mais un peu plus grand et d'une couleur noire - brunâtre. Pattes, base des antennes, les bords des segments de l'abdomen et l'anus d'un testacé roux. Ligature des segments blanche. La ponctuation est généralement moins visible, tandis que les impressions sur la téte et le corselet sont plus fortes; ce dernier présente en outre deux enfoncements peus sur le milieu de la base vers l’écusson. Indes orientales. 14. Holotrochus ? fossulatus Motsch., au premier abord extrémement voisin des Lispinus, mais facile a di- stinguer par la forme conique des coxes antérieures, qui chez les Lispinus au contraire sont sphériques et irés avancées. Notre espéce ressemble beaucoup au Li- spinus angustatus , mais ayant une taille un peu plus grande, il est plus large et plus robuste. Couleur noire, luisante; ligature des segments de l'abdomen blanchátre; anus, pattes, antennes et parties de la bouche d'un brun roussâtre. Ponctuation du corps généralement plus forte 496 que chez le Lispinus angustatus. Corselet retréci vers les élytres , un peu plus large que long, angles posté- rieurs droits, saillants, avec des impressions latérales trés profondes et les bords visiblement réfléchis. Ecusson fortement ponctué. Impressions à la base des elytrés plus unies et moins marquées. Abdomen parallèle , sep- tième segment à peine visible. Indes orientales. 15. Holotrochus ? foveolatus Motsch., voisin du H. fos- sulatus, mais d'un tiers plus court. D'un noir roussátre, parties de la bouche , palpes, antennes, pattes et anus testacé-roussátre. Téte plus transversale, corselet carré, outre les deux grandes impressions latérales, on en voit encore deux au milieu vers la base. Elytres un peu plus larges et plus longues que le corselet, impressions suturales et ponctuaiion plus fortes et plus profondes que chez le L..fossulatus. Abdomen plus parallèle, 5-ième segment brusquement tronqué à angles saillants, ponctuation moins marquée. Indes orientales. ‘Les deux dernières espèces présentent une particulari- té, dont Erichson ne fait pas mention chez les autres Holotrochus et qui les rapprochant du genre suivant, les fait facilement distinguer de tous les Céleoptères jusqu'ici observés; c'est la strigation oblique sur les segments de l'abdomen, qui, partant des cótes latéraux, se dirige en descendant vers le milieu tant en dessus qu'en dessous. Holosus Motsch. n. g., forme attenuée postérieurement comme chez le Tachyporines, mais plus déprimée, avec la partie la plus large vers les élytres et la base du corselet et non parallèle comme chez les Holotrochus 497 et les Lispinus , avec lesquels ce nouveau genre pré- sente, du reste, beaucoup d'analogie. Chaperon avancé, échancré. Lévre supérieure transversale, un peu sinuée au milieu. Mandibules courtes, larges, fortement échan- crées. Yeux assez saillants. Palpes maxillaires comme chez les Holotrochus , mais dernier article plus long, plus conique. Antennes de la longueur de la téte et du corselet réunis, cinq derniers articles assez visiblement en massue, 1-ег article grand, presqu'aussi large que long, 2-4 petit, arrondi, 3-iéme plus large et deux fois plus long, 4—6 presque sphériques, 7— 10 un peu plus grands en cône renversé, dernier plus ou moins allongé, acuminé. Corselet appliqué aux élytres, angles postérieurs saillants. Elytres rétrécies vers l'extrémité , tronquées presque droitement, une ligne imprimée de chaque cóté de la suture. Ecusson triangulaire. Abdo- men immarginé, rétréci et pointu vers l'extrémité. Pattes comme chez les Lispinus et les Holotrochus, coxes anté- rieures plus ou moins en boule, plus ou moins avan- cées, quelquefois oblongues et transversales. Ce dernier caractére pris par Erichson sur la forme et la position des coxes antérieures pour distinguer deux grouppes des Brachélytres: les Prestines des Oxytélines, est si peu constant et si peu naturel qu'on aura grande peine a reconnaitre ce qui est une Oxytéline ou bien un Piestine, vu que dans un méme genre, avec la plus grande ressemblancè d'espéces, ce caractère est souvent modifié à l'infini. La méme chose peut étre dite à pro- pos de la rétractilité du 7-ieme segment de l'abdomen; c'est une chose tellement vague, tellement sujette a des variations que je ne concois pas comment Erichson a pu l'admettre pour détacher les Holotrochus des Lispinus à cóté desquels tous les autres caractéres les placent; j'ai A 4. 1857. 32 498 donc cru les devoir mettre a côté des Lispinus et les faire suivre par les Holosus , qui de leur côté présen- tent plusieurs rapprochement avec les Leptochirus. a) Coxes antérieures peu avancées. 16. Holosus tachyporiformis Motsch., : taille: et forme du. Tachyporus scitulus, mais plus deprime. D'un noir lui- sant; parties de la bouche, palpes, antennes, pattes et anus d'un roux plus ou moins brunatre; ligatures des segments et coxes testacées. Téte presque carrée, distin- ctement ponctuée. Corselet moitié plus large que la tête, un peu transversal, cótés latéraux un peu dilatés au mi- lieu, angles postérieurs droits et marqués chacun d'une profonde impression arrondie au-devant; ponctuation com- me sur la téte. Ecusson lisse. Elytres un-peu-plus lar- ges que le corselet, mais de la méme longueur, moins fortement ponctuées, lignes suturales profondes. Abdo- men sans ponctuation distincte, mais marqué de lignes obliques un peu sinuées vers l'extrémité, qui traversent chaque segment de deux côtés; 5-ième segment, brusque- ient tronqué, à angles postérieurs saillants. Indes orientales. 17. Holosus tachiniformis Motsch., taille et forme du Tachinus fimelarius, mais plus large et plus ramassé aux élytres et au corselet. D'un noir, faiblement roussatre ? très luisant, élytres un-peu-plus foncées; parties de la bouche, palpes, massue des antennes, pattes, bords des segments de l’abdomen et anus d’un roux plus ou moins brunatre; tête un peu transversale, finement ponctuée; corselet deux fois aussi large que long, angles antérieurs rétrécis, avancés et. obtus, les postérieurs saillants, im- 499 pression latérale profonde, un peu oblique et très: rap- prochée del'angle postérieur, côtés latéraux faiblement dilatés au milieu, bord antérieur sinué de chaque cóté; ponctuation comme sur la téte. Ecusson triangulaire, trés lisse. Elytres trés luisantes, ponctuation peu serrée, à la'base de la largeur du corselet, mais d'un tiers plus longues, un peu dilatées au milieu, cótés lateraux arqués et rétrécis postérieurement; lignes suturales peu marquées. Abdomen rétréci vers l'extrémité, base des segments trés finement ponctuée, lignes obliques assez droites et visible méme sur le disque de l'abdomen; coxes brunátres. Des- sous de la téte trés fortement ponctué, le reste du des- sous du corps presque lisse. | Indes orientales. b) Coxes antérieures transversalement ovales. 18. Holosus conuriformis Motsch., plus étroit et plus allongé que le Hol. tachiniformis, ce qui lui donne un peu la forme du Conurus pubescens, mais plus déprimé. Noir, luisant; dernier article des antennes, palpes, pattes, bords des segments de l'abdomen et anus d'un roux plus ou moins brunâtre. Tête un peu moins ponctuée que chez le Hol. tachiniformis; corselet plus étroit, transversal, simplement dilaté vers les élytres, cótés droits, angles postérieurs saillants, aigus, impression latérale aussi pro- fonde mais plus transversale, ponctuation trés fine, peu visible. Ecusson triangulaire, lisse. Elytres un peu plus larges et un peu plus longues que le corselet, rétrécies en arc vers l'extrémité, lisses, trés luisantes, lignes su- turales fines. Abdomen luisant, lignes obliques plus di- stinctement visibles que chez’ les ;espéces précédentes; 7-ieme segment avancé. Dessous de la tête et du corse- 32* 900 let très fortement ponctué. Derniers articles des anten- nes transversaux. Indes orientales. . 19. Holosus mycetoporiformis Motsch., taille et forme assez voisine du Mycetoporus lucidus, mais plus robuste et remarquable par la ponctuation fortement marquée sur la téte, le corselet et les élytres; l'abdomen méme pré- sente, outre les lignes obliques ordinaires, des strigosi- tés verticales et des points épars, ce qui le fait paraitre comme couvert d'un réseau, la base du premier segment est en-dessus trés finement ponctuée et opaque. Couleur noire, luisante, antennes brunátres, pattes plus rousses, parties de la bouche, palpes et anus d'un testacé rous- sátre; ligature des segments de l'abdomen jaune. Corselet presque carré, un peu rétréci antérieurement, angles po- stérieurs droits, impressions latérale profondes et allon- gées. Ecusson un peu arrondi, lisse. Elytres de la largeur et dela longueur du corselet peu rétréci vers l'abdomen, - suture fortement imprimée; angles du 5-ième segment droits. Derniers articles des antennes transversaux. Dessous de la: tête et du corselet fortement rugueux. / . Indes orientales. c) Coxes antérieures en boule et bien avancées. 20. Holosus otisthaeriformis Motsch., forme assez voisi- ne de l'Olisthaerus substriatus Gyll., mais un-peu- plus grand et plus fortement rétréci vers l'extrémité de l'ab- domen. Noir, luisant, antennes brunes, palpes, mandibu- les, pattes, coxes, bords des segments de l'abdomen et anus d'un testacé plus ou moins roussâtre. Tête aussi . longue que large, arrondie au-devant, trés finement pon- 501 ctuée, yeux peu saillants. Corselet carré, rétréci en arc vers les angles antérieurs, qui sont un peu saillants, lis- se, méme sans impressions latérales, angles postérieurs droits. Ecusson arrondi, lisse. Elytres un peu plus lar- ges et d'un quart plus longues que le corselet, faible- ment arquées sur les cótés, lisses, angles postérieurs sail- lants, aigus;.lignes suturales bien marquées. Abdomen lisse, avec des stries obliques distinctes et des points en lignes longitudinales comme chez les Lispinus; 7-ième segment visible. Dessous du corps lisse. Antennes à der- nier article allongé. Indes orientales. 21. Leptochirus quadridens Motsch., un peu plus petit que la L. mazillosus, ayant la téte, le corselet, les an- tennes etles pattes d'un roux assez vif, le reste du corps d'un noir un peu brunatre. Chaperon avancé au- dela des impressions antennales et tronqué brusquement en forme de quatre dents obtuses. Téte déprimée sans ligne imprimée sur le milieu. Corselet carré, canaliculé, lisse. Indes orientales. 92. Leptochirus sanguinosus Motsch., un tiers plus pe- tit que le L. mazillosus et de couleur roux-testacé vif; téte, derniers articles des antennes, partie postérieure des élytres et avant- dernier segment de l'abdomen enfumés. Téte un peu convexe, canaliculée au milieu et fortement échancrée au devant, ce qui forme de chaque cóté un avancement anguleux saillant tronqué obliquement vers l'insertion des antennes oü il-y-a en outre une seconde saillie mais moins forte. Corselet carré, avec une im- pression de chaque cóté dela base, ligne du milieu s'élar- 502 gissant vers l’écusson. Premier article des antennes e ment canaliculé en dessus. | _ Indes orientales. - 93. Leptochirus Tridens Motsch. Moitié de la taille du EL. maxillosus, d'un noir brunatre, plus clair sur Je cor- selet et vers la partie antérieure de la tête. Pattes, bords des segments de l'abdomen et l'anus d'un roux jaunâtre. Tête canaliculée au milieu, transversalement imprimée entre l'insertion des antennes, et avancée ensuite en trois dents bien saillantes. Elytres lisses, mais inégales, pré- sentant quelques faibles ruguosités. Segments de l'abdo- men cicatrisés vers leur base. Luz. : [ndes orientales. 24. Leptochirus excavatus Motsch., dela taille du pré- cédent, mais de couleur noire, un geu rembrünie aux parties de la bouche, aux antennes et aux pattes. Bords des segments, de l'abdomen, anus. et tarses. d'un roux testácé. Tête canaliculée et excavée au milieu, fortement échancrée au - devant; lobes antérieurs un peu avancés; coupés obliquement et tronqués en suite en forme de quatre dents peu saillantes, dont les intérieures sont moins avancées que les extérieures. Chez le L. sanguinosus au contraire les intérieures devancent beaucoup les exté- rieures, tandis que chez le L. quadridens elles se trou- vent à-peu-près sur une hauteur égale. Indes orientales. CoPROPHILIDES. Le genre Zonoptilus, que j'avais indiqué dans le Bul- letin de Moscou: 1845, est sans contredit trés. voisin des Coprophilus, mais présente cependant les différences sui- 903 vantes: une téte plus inclinée et plus large postérieure- ment, un corselet plus convexe, sans impressions sur le disque, un écusson transversal et court qui n'atteint guére la suture élevée des élytres, le 2-4 article des antennes pas plus court que le 3-ième, La seule espèce connue de ce genre est le Z. pennifer Motsch., qui atteint la tail- le du Platysthetus cornutus, présentant les cótés latéraux des élytres, les antennes, les palpes, les parties de la bouche et les pattes d'un testacé plus ou moins roussá- tre ou brunátre. Georgie: Tiflis. Le genre Elonium Leach. appartient non aux Copro- philus, mais aux Acrognathus. OxYTÉLIDES. 25. Oxytelus lividus Motsch.; de la forme de l’Oxy- telus rugosus F., mais moitié plus grand. Couleur d’un lestacé-grisatre clair, variolé un peu de noiratre sur le milieu de l'abdomen et le corselet. Yeux clairs. Massue des antennes поте, avec l'extrémité du dernier article pale. Corselet un peu plus large que la tête, transver- sal, rétréci postérieurement, un peu arrondi et. sans crénelures sur les côtés, marqué d’une ligne longitudi- nale au milieu et d’une autre arquée à-côté. Elytres ruguleusement ponctuées comme le corselet. Indes orientales. - 26. Oxytelus excavatus Motsch., très voisin du O. inu- stus Grav., mais un peu plus petit et facile à distinguer par l'excavation longitudinale profonde qu'on voit sur le dernier segment de l'abdomen chez le male. Algérie. 504 27. Oxytelus incisus Motsch., voisin du О. insectatus, mais plus petit et surtout plus allongé. Corselet a bords unis. Couleur plus roussätre sur le corselet et l'abdo- men. Huit derniers articles des antennes brunatres, le reste testacé. Une fovéole bien marquée sur le disque élevé de la téte. Sixiéme segment de l'abdomen chez le mále, avec deux petites proéminences sur le bord peu apparentes , le 7-ieme avec une excavation transversale au milieu, ce qui fait ressortir les lobes en forme de dents sur le milieu du segment pygidal qui y est con- cave; chez la femelle le 6-iéme segment a une échan- crure triangulaire au milieu du bord extérieur, le 7-ième ne présentant que des lobes latéraux et sur le segment pygidal il-y-a une petite fossette longitudinale vers l'extrémité. Indes orientales. Collection Holtzer. 28. Oxytelus thoracicus Motsch., de la taille du 0. nit- dulus Gyll., mais un-peu-plus étroit et de couleur testacée grisátre, enfumée sur la téte, les derniers articles des antennes et les avant- derniers segments de l'abdomen. 9-i article des antennes aussi long que le 3-iéme, Cor- selet un peu allongé, rétréci postérieurement et marqué au milieu d'une large excavation longitudinale, dans la- quelle on apercoit les vestiges d'une ligne médiane. | Indes orientales. 29. Trogophloeus lunatus Motsch., de la taille du Tr. dilatatus , mais pas aussi large et moins velu. Base des élytres et corselet brunátres; celui-ci transversal, arrondi sur le côtés et obliquement rétréci vers les élytres, an- gles postérieurs peu saillants; une impression en forme de lune sinuée bien profonde sur le disque. Base des 505 antennes, palpes, parties de la bouche et pattes d'un testacé plus ou moins rembruni. Ecusson distinct, ponctué. Indes orientales. 30. Trogophioeus fossulatus Motsch., plus grand que le Tr. bilineatus, et surtout plus large et plus parallèle. Corselet plus fortement rétréci, présentant outre les qua- tre fovéoles du milieu, deux plus faibles de chaque cóté; élytres plus larges, plus courtes , plus convexes, plus fortement arrondies aux angles postérieurs et sinuées vers la suture. Base des antennes et pattes plus rousses; 24, 3rième et A-iéme articles des premières d'un brun plus ou moins roussátre. Ecusson invisible. Pris à St. Germain aux environs de Paris. Trogophloeus pallipes Motsch., presque deux fois plus grand que le Tr. bilineatus, auquel il ressemble par la forme et les couleurs. Angles huméraux des élytres plus saillants’ et brunätres. Corselet aussi long que large, retréci postérieurement , avec deux faibles impressions longitudinales , séparées par une caréne peu marquée sur le milieu. Antennes plus longues que la téte et le corselet réunis; noires avec la base testacée , ainsi que les parties de la bouche et les pattes. Anus brunatre. - Tête plus noire que le reste du corps. Ecusson caché. Indes orientales. 31. Trogophloeus simplex Motsch., voisin du Tr. pu- sillus Grav., mais plus large aux élytres et à l'abdomen. D'un testacé roussátre, avec la téte et l'abdomen noirs; poitrine et derniers articles des antennes bruns; yeux clairs. Corselet sans impressions sur le disque, aussi long 906 que large, rétréci postérieurement et fortement arrondi sur les cótés et aux angles. Ecusson transversal. Indes orientales. 32. Platysthetus crassicornis Motsch., voisin par la taille et la forme du Pl. cornutus, mais un-peu- plus convexe et plus fortement ponctué. Couleur d'un brun noirátre luisant; parties de la bouche, palpes, base des antennes , élytres, pattes et anus d'un testacé plus ou moins livide. Palpes plus allongées que chez les espéces d'Europe, les 7 dernier articles. des antennes beaucoup plus fortement dilatés et noirs. Front avec deux cornes droites et rapprochées. Corselet à ligne médiane profonde et une fovéole de chaque cóté. Elytres pas plus longues que le corselet et obliquement déhiscentes. Indes orientales. 33. Platysthetus testaceus Motsch., de la taille du Pl. nodifrons , mais plus atténué vers les deux extrémités. Couleur d'un testacé roussátre luisant; téte et derniers articles des antennes, qui sont distinctement dilatés, un peu rembrunis; yeux clairs. Ponctuation peu distincte sur la téte et le corselet, plus épaisse sur les élytres. Ligue médiane du corselet faible, impression latérale plus forte; il est transversal et arrondi sur tous les an- gles à-peu-prés comme chez re Oxytelus. Indes orientales. 34. Platysthetus aegyptiacus Motsch., presque moitié plus petit que le Pl. nodifrons. dont il a la forme et les couleurs, a l'exception des élytres qui sont d'un testacé enfumé. Ponctuatiou généralement moins serrée et moins marquée. Palpes à articles plus courts et plus renflés, surtout le penultieme qui se présente presqu'en boule. 507 Antennes plus courtes, à articles plus larges, 1-ier et dernier d'un testacé rembruni. Téte et corselet moins élargis. Septiéme segment de l'abdomen fortement avan- cé chez la femelle, avec:deux sillons longitudinaux chez le male. | Egypte sur les bords du Nil. 35. Bledius Dama Motsch., de la taille du Bl. Taurus, avec la forme et les couleurs du Bl. bicornis. Corselet et élytres fortement ponctués, presque cicatrisés. Téte munie chez le male de deux cornes élevées droites plus paralléles que chez le premier et plus longues et plus étroites que chez le second, corselet sans épine ou cor- ne audevant. Front excavé jusqu'à la base de la téte, tandis qu'il y a un bourrelet élevé, plus ou moins large chez les Taurus et bicornis. Algérie. 36. Bledius grandicollis Motsch., un peu plus grand que les Bl. fracticornis et dissimilis, avec un corselet beaucoup plus large 'et des élytres dont le limbe seule- ment est d'un testacé assez clair, ce qui le rapproche beaucoup du Bl. limbatus Hochhuth. Des antennes à mas- sue noire et un corselet à ponctuation distincte et fortement retréci vers les élytres l'en distinguent suffisamment. Le 7-ieme segment de l'abdomen chez le mâle est fortement découpé de chaque cóté, avancé au milieu et avec une fovéole transversale à l'extrémité; cette partie est de cou- leur jaunatre. En Styrie. | 37. Bledius dilutipennis Motsch. à-peu-près de la taille du BI. pusillus, mais les parties dela bouche, les antennes et les pattes sont testacées, les élytres encore plus claires, presque 908 blanchâtres, à base et à suture étroitement rembrunies. Tête opaque, les élévations audessus de l'insertion des antennes tuberculiformes; corselet un-peu-plus large que la tête, transversal, arrondi sur les angles, côtés laté- raux parallèles, ponctuation fine et assez serrée, ligne du milieu distincte; élytres encore plus épaissement pon- ctuées. Abdomen lisse, anus jaune. Indes orientales. OsorRIIDEs. 38. Osorius rufipes Motsch., de la taille du Bledius bicornis Grm., mais un-peu-plus court, cylindrique; tête et corselet pas plus larges que les élytres. Noir, palpes, antennes et pattes rousses; quelquefois la méme couleur se répand aussi sur le corselet et les élytres. Téte fine- ment striolée avec un espace lisse sur le front, corselet rétréci postérieurement, arrondi sur le côtés, avec de gros points imprimés épars, le milieu longitudinalement lisse; élytres ponctuées de la même manière, mais les _ points moins profonds et garnis de quelques poils d'un jaune doré; abdomen ponctué encore moins distinctement; segments à ligature blanchâtre, apparente. Indes orientales. 39. Osorius punctulatus Motsch., de la même forme et des mêmes couleurs que le précedent, mais un-peu- plus petit. Corselet et élytres plus finement et plus épais- sement ponctués. Cuisses un peu rembrunies. Indes orientales. 40. Osorius rufipennis Motsch., de la forme des pré- cédents mais encore un peu plus petit, assez voisin du 509 Bledius erraticus Er. duquel il différe principalement par son abdomen non rebordé sur les cótés. Noir, par- ties de la bouche, antennes, pattes et élytres rousses — les bords antérieurs du corselet et ceux des segments de l'abdomen de la même couleur, mais un-peu-plus fon- cés. Tout le dessus du corps couvert de poils jaunes épars. Ponctuation de la tête peu marquée, celle du corselet trés forte , laissant un espace lisse au milieu, celle des élytres comme du corselet, celle de l'abdomen plus fine. Corselet aussi larges que long, imprimé de chaque coté aux angles postérieurs et rétréci assez brus- quement en coeur; côtés lateraux droits, angles anté- rieurs obtus. Indes orientales. Y MÉGALOPIDEs. A1. Megalops robustus Motsch., de la forme et des couleurs du M. punctatus Er., mais plus grand, attei- gnant la taille du M. caelatus. Luisant, lisse, noir, pal- pes, base des antennes et pattes rousses, élytres d'un - testacé clair, rembruni vers la suture, angles huméraux et extrémités noirs. Antennes un-peu-plus longues que: la tête. Celle-ci ne présentant que quelques gros points dans les impressions longitudinales et deux sur le front. Corselet presque plus long que large, cylindrique, avec des points pareils dans le fond des plis transversaux et deux au milieu vers la base. Ecusson tronqué, noir. Ely- tres lisses, avec deux impressions fovéoliformes audes- sous de chaque angle humeral. Pénultiéme segment de l'abdomen bordé d'une ligature blanchatre dessus. -. Colombie. 510 STÉNIDÉS. Stenus Latreille. a) Abdomen reborde. 1) 4-1éme article des tarses simple. A9. Stenus lateralis Motsch., de la taille et des cou- leurs du St. biguttatus, mais le double plus large. An- tennes et pattes testacé-brunátres, tarses plus foncés. Cor- selet aussi long que large, cótés un peu anguleux au milieu. Elytres deux fois plus larges que le corselet, aussi fortement rugueuses et avec. une tache jaune un peu transversale vers le bord latéral, au-delà du milieu en outre on voit un petit point luisant sur la partie su- périeure pres de la suture. Il doit être placé après le Stenus bimaculatus. > Colombie. . A3. Stenus flavitarsis Motsch., par sa forme il se rap- proche des. St. circularis et declaratus, mais étant un-peu- plus grand surtout plus large il n’est pas aussi déprimé. Couleur noire, avec une pubescence éparse mais longue d'un gris blanchátre. Ponctuation trés forte, rugueuse. . Base du 9-4. et 3-i¢me article des antennes, des cuisses, extrémité des jambes, tarses:et palpes testacées. Corse- let aussi long que large, côtés latéraux un peu anguleux. Elytres à angles huméraux saillants, beaucoup plus lar- ges que le corselet. Abdomen triangulaire, fortement re- bordé; 6-iéme segment chez le, male simplement conifor- me et avancé avec une ортез longitudinale de cha- que cóté. | Egypte, sur les bonds du Nil. Il doit être placé avant le St. circularis. sil 2) Quatrième article des tarses bilobé. 44. Stenus elevatus Motsch.; par sa taille, sa forme et.ses couleurs voisin du St. subaeneus Er., mais avec une ponctuation sur le corselet les élytres et l'abdomen tout-a-fait differente, moins forte et plus épaisse. An- tennes plus allongées et plus foncées. Corselet un peu plus en coeur et avec la partie la plus large non au milieu mais antérieurement. Elytres avec deux élévations longitudinales un peu obliques assez marquées, dont une en avant prés de la suture se dirigeant vers l'extrémité de la jonction des élytres et l'autre, prenant naissance aux angles huméraux va parallélement à la premiére. G-ième segment de l’abdomen arrondi chez la femelle. Male inconnu. Aux environs de Paris. 45. Stenus bituberculatus Motsch.; voisin par sa taille et sa couleur du St. Stigmula Er., mais un-peu-plus large dans les élytres qui n’ont pas de tache testacée. Front assez convexe, impressions longitudinales peu pro- fondes. Antennes longues, testacées, 3-ième article pres- que le double plus long que le 4-ieme, Corselet en ovale allongée , ponctuation aussi forte que celle de la téte, ligne du milieu profonde, fovéiforme , une autre trans- versale moins marquée et quatre élévations , en forme de tubercules. bordées d'enfoncement longitudinaux vers les deux extrémités; les deux tubercules antérieurs sont peu marqués. Elytres plus larges que le corselet, coupées obliquement vers la suture, ponctuées comme ce dernier et marquées d'impressions transversales et humérales peu profondes. Abdomen moins fortement ponctué que les élytres; 6-ième segment échancré au milieu en jare. et bordé de jaune chez la femelle (?). Mâle inconnu. Pattes 512 et palpes testacés, avec les extrémités faiblement enfu- mées. Il doit suivre après le St. subaeneus. Je l'ai pris sur les bords de la mer à Marseille. 46. Stenus aceris Boisduv. et Lacordaire. — Erichson l'a fort mal à- propos réuni au St. impressus et formé de ce dernier un magasin pour plusieurs espéces. Le St. aceris, d'aprés un exemplaire que je tiens de M. Aubé et plusieurs autres pris par moi- méme dans la forét de Fontainebleau, est toujours plus grand, ayant un cor- selet plus large, plus régulièrement arrondi sur les có- tés, avec la partie la plus large au milieu et non en avant, comme c'est le cas chez l’impressus d'Allemagne. Les impressions sur les élytres sont plus profondes, la ponctuation généralement moins serrée. 47. Stenus gilvipes Motsch., a une forme intermédiaire entre le St. impressus et St. Filum; ressemblant plutôt au dernier, il a la taille et la sculpture du premier, dont il se distingue par ses élytres plus courtes, son corselet plus fortement en coeur et une ponctuation plus grosse. Milieu du front plus élevé en forme de bosse lisse. 6G-ième segment de l'abdomen comme chez le St. impressus. ll est aptére. Aux environs de Laibach et en Suisse sur les monta- gnes boisées. A8. Stenus carinifrons Motsch., encore une espéce voi- sine du St. impressus, mais d'un tiers plus petite. Front excavé, caréné au milieu et lisse. Antennes longues, 1-г article testacé, 3-ieme deux fois plus long que le J-iéme, Corselet plus court que chez le St. impressus; élytres plus élargies postérieurement, plus convexes etleur pon- ctuation moins serrée; impression pas visible. Cuisses 513 assez fortement renflées , testacées. 6-ième segment com- me chez le St. impressus. Il est aptère. Je Vai trouvé à Fontainebleau, aux environs de Paris et de Genéve. A9. Stenus picipes Motsch., de la taille du St. Filum, mais le double plus large, assez fortement déprimé des- sus et rugueux par des points bien marqués. Corselet en ovale régulier, applani vers la base. Elytres presque plus courtes que le corselet, élargies postérieurement et dé- primées. Les articles intermédiaires des antennes et les pattes d'un roux brunatre; base des palpes testacée, le reste noir. Antennes ef tarses courts. Aptére. 6-iéme seg- ment de l’abdomen échancré. | Je l'ai pris sur les Alpes de la Suisse et de la Car- niole, mais il parait se trouver aussi en France et en Allemagne. 50. Stenus cariniger Motsch., trés voisin du précédent, mais un peu plus petit, ayant la taille, la forme et les couleurs du St. montivagus Heer. Antennes courtes d'un noir un peu brunatre deux premiers articles noirs. Pal- pes foncés, à base d'un testacé roussátre comme les pat- tes, dont les genoux, les jambes et les tarses plus ou moins enfumés. Tele , corselet et élytres tres fortement ponctués; front presque plane; corselet en ovale allongé .un peu déprimé et marqué de quelques impressions peu distinctes; élytres pas plus larges que la téte, mais plus courtes que le corselet, un peu dilatées postérieurement, applanies et inégales. Abdomen moins fortement ponctué que les élytres et la base de chaque segment marquée par trois petites carénes élevées, sortant de la ligature élevée NM 4. 1857. 33 514 transversale qui chez d'autres Stenus est en arc. 6-ième segment de abdomen échancré en are; anus testacé. | Indes orientales. 2 b) Abdomen cylindrique sans rebords; A-ieme art. des tarses bilobé. 51. Stenus bivulneratus Motsch., de la taille, de la forme et méme des couleurs du St. cicindeloides, mais à yeux plus grands, élytres plus courtes, avec une tache rougeätre sur chacune, ponctuation plus forte et plus grosse; 1-ier article des antennes et pattes entièrement testacés. Dernier article de l'abdomen fortement échan- eré a l'extrémité qui parait par conséquent fourchue.: Indes orientales. 52. Stenus piliferus Motsch., de la taille du St. tar- salis, mais avec le corselet etla téte beaucoup plus étroits et les élytres plus élargies au milieu. Téfe de la lar- geur du corselet. Ponctuation grosse, rugueuse et ornée de poils épars assez longs d'un gris doré. 1-ier article - des antennes et pattes lestacés, genoux faiblement en- fumés. ; Indes orientales. 53. Stenus bispinus Motsch., de la taille du St. ci- cindeloides, mais plus étroit dans toutes ses parties. An- tennes, palpes et pattes entièrement testacés, les premiè- res trés longues. Ponctuation de la téte, du corselet et des élytres très forte, celle de l'abdomen beaucoup plus | fine. Extrémité dece dernier avec deux fortes épines, un peu courbées en bas; segments couverts de long poils d'un gris blanchátre, surtout le premier. Impressions de. la téte peu distinctes. Corselet allongé, un peu rétréci 515 postérieurement; élytres bien plus larges, mais pas plus longues que le corselet, convexes, arrondies sur les cô- tés, echancrées en arc à l'extrémité. Indes orientales. 54. Stenus cribellatus Motsch., voisin du St. Filum, mais plus large dans les élytres, qui sont carrées et con- vexes. Téte excavée et criblée de gros points enfoncés, comme le corselet, les élytres et l'abdomen. Corselet al- longé, cótés latéraux arrondis. Abdomen moitié plus étroit que les élytres; extrémité bilobée. Base des palpes, ar- ticles intermédiaires des antennes et pattes testacées, les deux premiers articles des antennes, les genoux et les extrémités des tarses noirs. Indes orientales. 55. Stenus fulvescens Motsch., de la taille et de la forme des grands exemplaires du St. Guttula Müllr., mais plus allongé dans les parties de son corps et entièrement d'un testacé roux, plus clair aux angles huméraux, sur les antennes les palpes et les pattes. Deux dernier seg- ments de l'abdomen noirs; segment pygidal testacé et échancré à l'extrémité. Ponctuation grosse peu serrée, moins forte sur l'abdomen surtout aux derniers segments. 3-ième article des antennes presque le double plus long que le 4-iéme, Indes orientales. Cette espéce rapelle beaucoup les Paederus, par ses couleurs et surtout par son abdomen à bout noir. 56. Stenus pictus Motsch., voisin du précédent, mais encore plus allongé et facile à distinguer par les couleurs du dessus de la téte et des élytres d'un noir ! oa 516 trés luisant; les angles huméraux et une taché à l'ex- trémité des élytres de chaque coté de la suture testacés comme le reste du corps. Trois derniers segments de l'abdomen noirs. et presque lisses. Téte excavée, à élé- vation lisse au milieu, ponctuation aussi forte que sur le corselet qui est allongé et peu arrondi sur les cótés. Elytres plus larges que le corselet, carrées, obliquement échancrées à l'extremité et couvertes de gros points im- _ primés. Abdomen plus étroit que les élytres, ponctuation peu marquée et presque tout-à-fait effacées vers le bout. 3-ième article des antennes, presque deux fois plus long que le 4-iéme, Indes orientales. Les deux derniéres espéces rappellent beaucoup les Paederus, par la couleur testacée de leur corps etle bout noir del'abdomen et les Oedichirus par la forme fourchue du dernier segment. PINOPHILIDES. 57. Pinophilus pilicollis Motsch., voisin par sa forme et ses couleurs du P. flavipes, mais d'un tiers plus petit (4 1). D'un brun roussätre, palpes, antennes, pattes et bords des segments de l'abdomen testacées. Yeux noirs. Pon- ctuation forte, mais peu épaisse, plus faible sur l'abdo- men. Corselet, élytres et abdomen recouverts d'une pu- bescence grisätre. Ce dernier atténué vers l'extrémité. Indes orientales. 58. Pinophilus melanocephalus Motsch., dela taille du P. flavipes, mais avec un corselet plus large, un abdo- men plus étroit et des couleurs différentes. Téte abdo- men et dessous du corps, à l'exception de la poitrine, 917 noirs et luisants; corselet et élytres d'un roux un peu testacé épaissement ponctués comme la téte. Palpes an- tennes et pattes testacées, avec les extrémités des arti- cles plus ou moins rembrunies. Indes orientales. 59. Pinophilus Мото Motsch., une des grandes езрё- ces du genre, plus de 7 lignes en longueur; noir, pal- pes, antennes ef tarses testacés, pattes et mandibules brunátres. Ponctuation serrée et égale, à l'exception de la téte, ой on ne voit que quelques points épars. Corse- let un peu rétréci postérieurement, angles antérieurs droits. Indes orientales. Collection Holtzer. (à continuer.) Ueber das Vorkommen des Lapis Lazuli im Baikalgebirge. (Aus einem Russischen Berichte übersetzt von Dr. H. Trautschold.) SSS Nach der Verfiigung der Sibirischen Abtheilung der Kaiserlichen Geographischen Gesellschaft hatte ich über das Vorkommen des im Baikalgebirge befindlichen Lapis Lazuli Nachforschungen anzustellen. Um diesen Auftrag zur Ausführung zu bringen, machte ich mich am 12 Au- gust auf den Weg nach der Ansiedelung Kultuk , wel- che an der südlichen Spitze des Baikalsee's liegt. Indem ich flüchtig vorübereilend , die malerischen Gestade des See's und die dunkelen Felsenmassen der rechts und links sich steil aus dem Wasser erhebenden Berge bewunderte, traf ich nach vorhergegangener Berathung mit meinen Reisegefáhrten meine Anordnungen für die Expedition in der Weise, dass wir uns vornahmen, noch an dem- selben Tage den Fundort des Lapis Lazuli an dem Ba- che Talaja zu besichtigen, uns am folgenden Tage nach der Bystraja, wo man gegenwärtig eine Grube ausbeutet, zu begeben, und endlich am dritten Tage die alten Baikalitgruben an dem Bache Ssljudjanka zu besuchen. 919 Obgleich an dem Bache Talaja jetzt nicht in den Gru- ben gearbeitet wird, schien es mir doch wiinschenswerth, mich mit dem dortigen Vorkommen des Lapis Lazuli bekannt zu machen, und die merkwiirdigen Mineralien Chondrodit und Spinell aufzusuchen , die dort von dem Herrn Permikin entdeckt sind. Dank der umsichtigen Fürsorge des Oberaufsehers und dem wunderschónen Wetter war ich trotz der Kürze der Zeit im Stande die Fundstellen des Lapis Lazuli an der Talaja und an der kleinen Bystraja ganz genau in Augensche.n zu nehmen. 1) Fundort an dem Bache Talaja. Das Flüsschen Talaja, welches sich zwei Werst von dem Dorfe Kultuk in den Baikalsee ergiesst, vereinigt sich oberhalb seiner Mündung mit dem Bache Kultutsch- naja und fliest von S. W. nach N. O. Seine Lange von der Quelle bis zur Mündung betragt nicht mehr als dreissig Werst, und seine Breite an der Mündung nur etwas über zwei Ssashenen; in seinem mittleren Laufe hat es nur eine Breite von einer Ssashen. Das Thal des Baches ist, abgesehen von seiner Mündung, ziemlich - schmal, und die es einschliessenden Höhen steigen steil auf, indem sie an einigen Stellen nackte Felsenmauern bilden; an anderen Stellen ist des Gestein durch Schutt- land verdeckt. Die Gesteinsmassen, welche sich am rech- ten Ufer des Thales hinziehen , bestehen aus Kalkstein , und erst fünf Werst von der Mündung sieht man Feld-. spath anstehen, in welchen Apatit und schwarzer Schörl eingesprengt sind; abgerissene Blöcke und Rollsteine beider Gebirgsarten gewahrt man in Menge in dem Bette des Flüsschens. Das linke Ufer des Baches besteht, be- 520 sonders in seinem oberen Laufe, aus Grauwacke, aber fünf Werst von der Mündung, fast der Stelle gegenüber, wo der Feldspath zu Tage tritt , erscheint Kalkstein in Form von mächtigen steilabfallenden Bänken. Weiter unten folet an der linken Thalwand auf den Kalkstein Granit und Granito-Sienit. | Die erwähnte Schicht des linken Ufers besteht zum grössten Theile aus marmorartigem Kalkstein von weis- ser Farbe, welcher aber alle möglichen Abstufungen von rother Färbung beigemischt sind; es findet sich auch Kalkspath darin. Aus diesem Kalksteine förderte Herr Permikin bis zum Jahre 1853 auf drei Einschnit- ten den in Adern oder Gängen vorkommenden Lapis Lazuli; diese Gänge durchschneiden die Streichungslinie des Gebirges in rechtem Winkel. Der erste Einschnitt nimmt seinen Anfang ganz unten am Fusse des Berges, der zweite (mittlere) dreissig Ssashenen von dem ersten nach oben zu, und endlich der obere in derselben Ent- fernung von dem mittleren. Zwischen dem unteren und mittleren Einschnitte ist querüber ein Schürfgraben ge- zogen. Die gange Fundstelle besteht aus Kalkstein, der wie zerschlagen und verschoben aussieht; zwischen den Fels- massen findet sich überall zerriebener Kalkstein, der mitunter von Eisenoxyd roth gefärbt, an anderen Stel- len aber weiss ist. Unter den erkigen Kalkstücken fin- den sich auch manchmal, obgleich nicht oft, Stücke von Sienit und Grauwacke , die dem Anscheine nach an der Bildung der Fundstelle Theil genommen haben. Hat sich das Kalkmehl mit zerriebenem Glimmer vermischt, so bildet sich eine kalkige Masse, die sich in Adern, welche hin und wieder breiter werden, durch das Gestein win- 921 det; in diesen Adern finden sich dann Knollen und Bruch- stücke von Lapis Lazuli mit einer grósseren oder gerin- geren Menge von Kalkstein, der einen grossen Einfluss auf die Güte des Lapis Lazuli hat, eingeschlossen. Um die Lagerungsverhältnisse des Fundorts an dem Bache Talaja deutlicher zu machen, gebe ich hier eine Zeichnung von dem Durchschnitte des mittleren Baues bei. Leider ist auf dieser Zeichnung die Sohle des Ein- schnittes nicht sichtbar, ebensowenig wie die Fortsetzung der Adern mit dem Lapis Lazuli; hieran ist der in Fol- ge der Schürfarbeiten im Einschnitte aufgehäufte Schutt Schuld. part Te ey: 2. Wy ^ 7 VW, ] Wf / ip DE | Jin 3 N A / i ca Ot MALE Os DB € 25 Sot ee ee, Fig. 1. stellt einen senkrechten Durchschnitt der Grube dar: aa, ist Sienit, bb, Gänge oder Adern angefüllt von einer mehligen, mit Glimmer vermischten Kalkmasse, cc, Lapis Lazuli. Die nicht mit Buchstaben bezeichneten Schichten be- stehen aus Kalksteın. Die Höhe der Verschüttung in der Grube beträgt ungefähr eine Ssashen. Die Arbeiten an dem Bache Talaja wurden wegen der ungenügenden Beschaffenheit des Lapis Lazuli verlassen; die Hauptursache indessen, dass die Arbeiten an diesem merkwürdigen Fundorte nicht fortgesetzt wurden, war die Entdeckung von besserem Lapis Lazuli an dem 522 Flüsschen «die kleine Bystraja», an dessen Beschreibung ich jetzt gehen will, indem ich noch vorher einer Schlucht erwähne, die dreizehn Ssashenen von dem Fundort an der Talaja entfernt ist. Diese Schlucht, zur Zeit des Re- gens und Thauwetters mit Wasser gefüllt, führt eine Menge Bruchstücke von verschiedenen Gebirgsarten und Mineralien heraus; ich führe von denselben folgende an: Grauwacke, Kalktuff, verschieden gefárbte Kalksteine, prachtvolle Exemplare von rosenfarbenem Feldspath mit aufsitzendem weissen Quarz, Hornblende von verschie- dener Farbe und Gestalt, Glimmer, und endlich Chondro- dit, den ich leider nicht finden konnte, ebensowenig wie den Spinell. 2) Fundort an der kleinen Bystraja. . Der Lauf der kleinen Bystraja hat ungefähr eine Länge von dreissig Werst bei einer Breite von zwei bis sechs Ssashenen. Zehn Werst von ihrem Einfluss in den Fluss Irkut theilt sie sich in zwei Arme, und an dem linken derselben befindet sich der von mir besichtigte und von Herrn Permikin im Jahre 1854 entdeckte Fundort des Lasursteins. Die Höhen, welche den Lauf des Flusses begleiten, bestehen aus Granito-Sienit von verschiedenem Aussehen und verschiedener Farbe. Sieben Werst ober- halb dem Vereinigungspunkte der beiden Arme, an dem linken derselben, lagern sich in dem Gebirgsrücken, der die rechte Seite des Thales bildet, an den Granito-Sienit Schichten veränderten Kalksteins, die fast senkrecht von der ersten dieser Gebirgsarten in die Höhe gehoben wor- den sind. Die Richtung der Kalkschichten fällt fast ganz zusammen mit, dem Streichen des ganzen Granito-Sienit- Bergrückens. 523 In diesem dolomitartigen Kalksteine von kérnigem Ge- füge und weisser Farbe ist der Lapis Lazuli eingeschlos- sen. An den Schiirfstellen sieht man, dass der Lapis La- zuli sich auf einem Raume von 7000 Quadratfuss vor- findet, und die jetzige Grube befindet sich fast in der Mitte der durchforschten Stelle. Ursprünglich wurde tie- fer unterhalb der heutigen, Grube gearbeitet, und der an jenem Orte. von mir gesehene Lapis Lazuli war in ziem- lich dichtem Kalkstein eingeschlossen; der Zufall und die Thätigkeit wiesen den Entdecker nach einer noch reicheren Lagerstelle des gesuchten Minerals hin, und noch vorhergegangenen Schürfversuchen wurde daher die Arbeit angefangen, deren Fortsetzung von mir besichtigt ist. Der Einschnitt, der in dem sehr steilen Berge von unten noch oben gemacht wurde, ist von dem Fusse desselben anderthalb Werst entfernt. Die Lange des Ein- schnittes beträgt 150 Ssashenen, die Tiefe 2 bis 3'/, Ar- schinen und die Breite zwischen 2 bis 15 Ssashenen. Die letzte Ziffer bezieht sich auf die jetzt in Abbau be- griffene Grube. ' Ich gebe hier einen vertikalen Längen-Durchschnitt der Schürfstelle bei, welche 1'/; Ssashenen tief und die auf der Sohle des unteren jetzigen Baues angelegt ist. ————— т | Vh -————— 9 524 Die obere Linie des Durchschnittes betrágt 3 Ssashe- nen, die untere 2'/,. Die senkrechte Wand der Schürfstelle, welche auf Fig. 2. dargestellt ist, besteht aus dichter, weisser, von senkrechten grauen Streifen durchzogener Kalksteinmas- se a, die Seiten bestehen aus demselben Kalkstein , der jedech durch Spalten zerrissen ist, und augenscheinlich eine ähnliche Verschiebung erfahren hat, wie das von der Fundstelle an der Talaja erwähnt wurde. Zwischen ‘dem dichten Kalkstein und dem zerklüfteten an der Sei- te befinden sich senkrechte Spalten von der Weite eines Zolles bis zu der einer Arschine, welche mit Kalkstein- und Glimmermehl angefüllt sind; diese Masse ist ein wenig durch Eisen roth gefarbt. In dieser , mehlartigen Masse finden sich Knollen und eckige Bruchstücke von Lapis Lazuli eingeschlossen, die eine wundervolle blaue Farbe haben und sich vortrefflich schleifen lassen. Hier kommt auch krystallinischer Schwefel in der Nachbar- ' schaft vor, und der zerklüftete Kalkstein ist von ihm durchzogen. Die Annehme liegt nahe, dass der dichte Kalkstein sich nach der Tiefe mehr und mehr zusammen- zieht und sich auskeilt. Die Adern 66 werden sich dann vereinigen und die Ausbeute wird ergiebiger sein, da in grósserer Tiefe die Adern immer mehr des gewünsch- ten Minerals enthalten. ie Ausser den beschriebenen Fundorten giebt es noch einen. an der Ssljudjanka , der aus schon oben vor mir angedeuteten Ursachen nicht ausgebeutet wird. Ueberdies sind in dem Geschiebe des Flüsschens Turluntaj , wel- ches sich in die kleine Bystraja ergiesst, von Herrn Permikin Stiicke von Lapis Lazuli gefunden, die auf 525 das Vorkommen dieses Minerals in der Nähe schliessen Jassen. Die vorherrschende Farbe des Lapis Lazuli in allen Fundörtern am Baikalsee ist die blaue, dabei ist er halbdurchsichtig und hat einen hóheren Glanz als der bucharische Lapis Lazuli, den ich zu Gesicht bekommen habe; ausserdem kommt in dem unsrigen selten Schwe- felkies vor, der den bucharischen unschön färbt. Man. hat. gecenwärtig in der kleinen Bystraja Knollen von: Lapis Lazuli gefunden, die ein Gewicht von drei Pud haben, und durch und durch eine merkwiirdige Gleich- formigkeit besitzen. Ausser dem blaugefürbten Lapis La- zuli, der in den verschiedensten Absiufungen von blau spielt, giebt es auch solchen, der violett und mehr oder weniger dunkelgrün gefärbt ist (7). 3) Die Baikalite. Nachdem wir vier Werst am Rande des See’s entlang und durch eine Furth an der Miindung des Baches Pacha- bicha gefahren, erreichten wir das Flüsschen Ssljudjan- ka, welches sich ungefähr 10 Werst von der Ansiede- lung Kultuk in die südliche Spitze des Baikaisee’s ergiesst. Die Berge sind sehr steil, und weiter hinauf ist die heut verlassene Grube von Lapis Lazuli. An dem Ende des Bergrückens, der die rechte Thalwand der Ssijudjanka bildet, nicht sehr weit von der Mündung derselben, be- (*) Wir machen in dieser Beschreibung keinen Unterschied zwischen dem - Lapis Lazuli und den denselben begleitenden Mineralien, wie Lasur- Apatit, Kokscharowit und andere, die von Nordenschild unterschieden worden sind. Was den Glaukolith anbelangt, so ist er von mir selbst an der kleinen Bystraja nicht gefurden worden. S. Bullet. de la Société Impériale des Naturalistes an. 1857. Ne 1. Seite 213. 526 fiuden sich die seit langer Zeit bekannten Gruben des Baikalit. Ungeachtet der Bemühungen meines Reisege- fahrten gelang es mit Hülfe gemietheter Leute nicht, die Grube von dem Schutt der früheren Arbeiten zu reinigen, so dass wir nicht in den Besitz guter Stufen dieses Mi- nerals kamen; indessen hinderte dies nicht meine, na- türlich nur flüchtige, Besichtisung des Fundortes der Bai- kalite. Unmittelbar unter dem Schutte liegt'eine dicke Schicht halbdurchsichtigen Glimmers in Arschinen lan- cen Blattern, welche vorwiegend von schwarzer Farbe sind. Unter dieser Schicht, die mehr als eine Arschine dick ist, liegt Kalkstein; in diesem Kalksteine sind zahlreiche kleine Krystalle von Hornblende und Baikalit (Baikalit- mutter) eingebettet. In diesem Kalkstein auch, und zwar nicht tiefer als eine Ssashen, beginnt der Baikalit sich auf Spalten zu finden, die mit Kalkstein- und Bitterspath- detritus angefüllt sind. Andere Mineralien sind von mir nicht aufgefunden, vielleicht desshalb, weil es mir nicht möglich war, tie- ' fer in die alten Gruben einzudringen. — Nachdem ich so- mit zwei merkwürdige Fundörter des Lapis Lazuli be- schrieben ‚habe, komme ich zu den Fragen nach der Art des Vorkommens und nach der Bildungsgeschichte © dieses Minerals. Ich habe schon gesagt, dass die Spalten zwischen den Kalksteinmassen mit Kalksteinmehl angefüllt sind, welches Lapis Lazuli einschliesst; dieses Kalkstein- mehl kann nicht anders entstanden sein, als durch das Gegeneinanderreiben und die Verschiebung des Kalksteins. Da ich nun das Vorkommen des Lapis Lazuli in dem dichten Kalkstein beobachtet habe, und dieses Mineral in der Fundstelle an der Ssljundjanka (die heut wegen der sehlechten Beschaffenheit des Lapis Lazuli und wegen der’ Harte der Gebirgsart nicht abgebaut wird) sich in regel- 927 mässigen Gängen findet, so ist es gestattet anzunehmen, dass die von mir besichtigten Fundörter das Ausgehen- de tiefer liegender Adern von Lapis Lazuli sind. Es ist sehr wahrscheinlich, dass an jedem der beiden Fundör- ter sich mehr als ein Gang findet, da die verschobenen Massen an der Bystraja z. B., die Lapis Lazuli enthalten, in einer Ausdehnung von 7000 Quadratssashenen durch- forscht sind. Der ursprüngliche Gang, welcher das Ma- terial zu diesem grossartigen verschobenen Ausgehenden geliefert hat, befindet sich ohne Zweifel tief unter dem durchsuchten Platze. Die Beschaffenheit des Lapis Lazuli von diesem Fundorte ist eine ganz vorzügliche, und die Stücke sind viel gleichfórmiger, als die von den übrigen Fundstellen. Ueberdiess, je tiefer man eindringt, d. h. je nüher man dem vorausgesetzten Gange kommt, desto mehr verbessert sich in dem Detritus die Beschaffenheit und Menge des Lapis Lazuli. Es ist keinem Zweifel un- terworfen, dass an dem Fundorte au der Bystraja, wenn man den Schurf in die Tiefe abtäuft, und wenn man die Strecken in der Richtung der Spalten führt, die mit De- iritus und Lapis Lazuli angefüllt sind, durch einen Ver- suchsschacht die ursprünglichen Gänge der Lagerstellen erreicht werden, und hiermit die unbestreitbaren Ver- dienste des Herrn Permikin mit vollem Erfolge gekrönt werden würden. Aber wodurch wurden diese Kalksteinmassen, die den Lapis Lazuli ‚einschliessen, in Bewegung gesetzt? Die umgebenden Berge sind nicht höher als die, welche je- nes Mineral enthalten, und gerade die Stelle. welche jetzt ausgebevtet wird, liegt in grosser Höhe und andert- halb Werst (*) über dem Niveau der Bystraja , fast auf (^) Annähernde Entfernung, nach dem Ausschreiten berechnet. 528 | dem Kamme des Gebirgsriickens. Alles Vorhergehende in Erwagung gezogen, glaube ich mich zu folgender An- nahme berechtigt. Anfangs war das Mineral Lapis Lazuli ganz farblos und erfüllte leere Stellen und Spalten im Kalkstein. In der Folge brach Schwefel in Dampfgestalt aus dem Erd- inneren hervor, theils durch die schon vorhandenen Spalten im Kalk, theils sie erst neu bildend, indem er sich mit dem Lapis Lazuli vereinigte, und ihn je nach der Temperatur der Dämpfe blau, violett und grün farb- te (“). Der Ueberrest des Schwefels ater setzte sich auf den Kluftflachen ab, oder durchdrang den Kalk theil- weise (**). Zur Zeit der Sublimation der Schwefels wur- den die oberen Schichten des Kalksteins nahe bei seinem Ausgange nach oben verschoben, und durch den starken Druck, so wie durch das gleichzeitige Aneinanderreiben entstand jener Detritus, in welchem der Lapis Lazuli ein- geschlossen ist. Durch eben diesen Druck wurden die Adern des mit Schwefel geschwangerten Lapis Lazuli von einander getrennt, zerstückt, und an den Wänden der Spalten zu den Knollen gerieben, welche jetzt an den Fundorten gegraben werden. (^) Wenn farbloser Lapis Lazuli, ebenso grüner und violetter schwach geglüht wird, so nimmt das Mineral eine blaue Farbung an und ver- liert seinen Glanz. So sagt auch Nordenschild in seinem Artikel über den russischen und bucharischen Lapis Lazuli. S. Bulletin de la So- ciété Impériale des Naturalistes an. 1857. N? 1. Seite 213. (^) Was die Hoffnung auf zu erwartenden Schwefel betrifft, so halte ich meinerseits dafür, dass in den betreffenden Gangen des Lapis Lazuli der Schwefel als Theilnehmer an der Bildung jenes Minerals sich spa- ter in grósserer Menge finden wird, als jetzt. Wahrscheinlich wird das Kalkstein-Salband des Lapis Lazuli-Ganges von ihm durchdrungen sein. Ich habe sogar gegenwarlig schon Stücke Kalkstein yon zwei Pud Schwere gesehen, die ganz von Schwefel durchzogen waren. 529 Wenn man diese Annahme zugiebt, muss man auch einraumen, dass die eigentlichen Gange, deren Entdeckung unter dem heut ausgebeuteten Ausgehenden bevorsteht, Lapis Lazuli einschliessen werden, der noch schóner ist, d. h. der eine schóne blaue Farbe hat, die gleichfórmig in dem beschriebenen Mineral vertheilt ist. N. WERSSILOFF. Ausser dem Vorstehenden ist uns noch ein zweiter Artikel des Herrn Werssiloff zugegangen. Wir müssen uns die voll- stándige Mittheilung desselben versagen, da es dem Bulletin theils an Raum gebricht, theils ein wörtliches Citat aus einer in dem ersten Hefte des vorigen Jahrganges des Bulletin ent- haltenen Abhandlung des Herrn Nordenschild: «Ueber den La- zurstein und die mit demselben vorkommenden Mineralien» darin enthalten ist. Wir verweisen mithin auf jenen Artikel des Herrn Nordenschild und glauben den Wünschen des Herrn Einsenders zu entsprechen, wenn wir seiner Zuschrift noch die Bemerkung entnehmen, dass dem Herrn Permikin die Priori- tat der Entdeckung des Lazursteines in gangartigen Massen zugeschrieben werden muss, und dass Herr Permikin es ist (mit Herrn Alibert), welcher den Grund gelegt hat zu der Aus- beutung von zwei mineralischen Kórpern (dem Lazurstein und dem Graphit), welche der Industrie unseres Vaterlandes hóchst nützlich zu werden versprechen. M 4. 1857. 347% NOTICE SUR QUELQUES ESPECES DE POISSONS DU GENRE ACIPENSER PAR LE PROFESSEUR A. GOLOWATSCHOW. + La vive tendance à l'étude de la Faune russe, qui se manifeste de nos jours parmi les naturalistes, a produit un grand nombre de matériaux pleins d'intérét pour la science. Dans la masse de ces matériaux düs principale- ment aux travaux de nos savants compatriotes , il est facile cependant à quiconque connait quelque peu la litérature zoologique moderne de reconnaitre une lacune relativement assez considérable. Cette lacune existe préci- sément dans la partie ichtyologique: aprés les travaux de M. Nordmann, si nous exceptons la Faune de l'ar- rondissement de Kharkoff par M. Czernay, à peine pourrons— nous trouver dans les éditions spéciales de la Russie et moins encore dans celles des pays étrangers trois ou quatre articles ou purement systématiques ou concernant l'anatomie des poissons habitant les eaux 531 russes. Et cependant il semble que pour les études, tant spéciales que générales, cette partie de la zoologie n'offre nulle part tant de ressources qu'en Russie: l'abon- dance des eaux qui traversent l'immense plateau de la Russie européenne, et les grands fleuves qui descendent des chaines gigantesques des motagnes de la Sibérie, pré- sentent naturellement une nombreuse variété de formes parmi les habitants de ces eaux. Outre cela, le dévelop- pement considérable de l'industrie poissonniére sur un grand nombre de points de notre immense pays offre des ressources précieuses à l'observateur. L'insuffisance relative des travaux ichtyologiques en Russie signalée ci-dessus existe done nonobstant leur in- térét, leur importance et l'abondance des moyens d'ex- ploration; mais en tout cas nous ne nous permettons de l’attribuer qu'à un pur hasard: parmi les observateurs distingués de nos jours, dont le nombre augmente con- tinuellement, l'attention de quelques uns seulement s'était portée sur cette partie de la Faune russe. Peut- étre l’immensité méme de l'aréne où sont dispersés les poissons de la Russie a contribué à produire ce fait. Quellequ'en soit la cause réelle, l'insuffisance des ob- servations locales dans cette partie depuis une vingtaine d'années a,été manifeste; méme de nos jours nous de- vons envisager d'un oeil indulgent les études scientifi- ques de notre Faune ichtyologique, ou l'on a vu méme figurer par fois, en guise de représentants de l'espéce, jusqu'aux poissons gelés des marchés d'hiver. Il y a à constater un fait général, c'est que, l'action des éléments extérieurs produit souvent des changements notables dans l'organisation individuelle des animaux et que chaque étre vivant est intimement lié avec le milieu 34° 532 dans lequel il vit. Or nous osons penser, que les études faites sur les animaux pris dans ce milieu avec toutes les conditions de leur vie générale et individuelle ne seront pas a dédaigner. C'est sur les bases de ce principe vital que nous al- lons exposer quelques observations sur l'objet principal de notre article. De tous les genres de poissons des eaux russes, l'un des plus remarquable est, sans contredit, le genre des poissons ganoides, dont les formes sont plus ou moins généralement connues de tous les habitants de notre vaste patrie, et dont l'étude est pleine d'intérét sous un grand nombre de rapports tant scientifiques qu'indistruels; ce genre est le genre Acepenser, représentant unique en Europe de la famille des poissons cartilagineux (Chon- - drostei Müll). Ce genre remarquable avait attiré depuis ~ longtemps l'attention des naturalistes, et quelques tra- vaux, renommés à juste titre, qui furent consacrés à ces études attestent évidemment le besoin qui se fait sentir dans la science, relativement à ce genre, de re- cherches plus profondes et sur un plan plus étendu. Cependaut et en dépit de tout ce que nous venons d'emettre, méme aprés les derniéres explorations de Fit- zinger et de Heckel (^), nous pouvons toujours encore répéter les paroles, qui commencent la Monographie de ces savants ichtyologistes: «Le genre de l'esturgeon (Acipenser) appartient sans contredit au petit nombre de familles de poissons, dont ('} Monographische Darstellung der Gattung Aeipenser. Annalen des Wie- ner Museum. Wien 1836. 233 les espéces ont été jusqu'ici confondues de bien des ma- niéres par les naturalistes.» En effet nous ne sommes pas encore arrivés au point de pouvoir bien distinguer les formes des représentants de ce genre, et malgré les efforts de plusieurs observa- teurs, d'une érudition et d'un talent incontestables, il reste encore à désirer quelques éclaircissements à ce sujet. Les zoologistes ont travaillé depuis longtemps à défi nir les diverses formes spécifiques de ce genre et cepen- dant nous n'en avons encore que quatre de réellement fixées sur leurs vraies bases et à leur juste valeur, cel- les de Linné et de Pallas: А. Sturio Lin., A. Huso Lin., A. stellatus Pallas et A. ruthenus Lin.; à celles-là vient se joindre Гезрёсе A. Güldenstádtii; c'est à l'excellente analyse de notre célébre académicien M. Brandt, que nous devons l'avantage de voir déterminée et fixée com- me spécifique cette forme particuliére. Parmi les naturalistes de l'Europe occidentale, il y en a qui paraissent reconnatre l'insuffisance de leurs études et Vinstabilité de leurs définitions, en avouant la difficulté: d'obtenir les matériaux indispensables pour l'analyse des езрёсез qui habitent exclusivement les contrées orienta- les de l'Europe. Toutes ces considérations nous portent naturellement à conclure que quiconque parmi nous a eu l'avantage d'étudier ces animaux dans un nombre considérable d'in- dividus vivants, placés au milieu méme des conditions ordinaires de leur vie, doit regarder comme son de- voir de chercher à jeter autant qu'il lui est possible de nouvelles lumiéres sur ce qui n'est encore que con- 934 fusément compris, de suppléer à l'insuffisance des recher- ches antérieures par des éléments nouveaux, appuyés sur des données précises. C'est dans ce but que nous p.oposons ici quelques in- dications sur certaines formes du genre Acipenser comme résultats partiels de nos recherches pendant plusieurs an- nées et de nos observations pendant le voyage que nous entreprimes en 1852 et 1853 dans les parties Sud-Est de la Russie Européenne et les parties Sud- Ouest de la Rus- sie Asiatique. Sans avoir la prétention d'introduire dans la science des définitions positives, nous croyons utile de communiquer les résultats de nos observations pour ce molif seul qu'ils peuvent faire envisager la question sous un nouveau point de vue. Ils peuvent introduire un nou- vel élément dans la méthode des recherches ichtyologi- ques ou du moins porter l'attention des naturalistes sur un sujet qui leur avait presque échappé jusqu'ici et qui néanmoins peut avoir une importance réelle. Dans toutes les monographies générales et partielles de l'espéce Acipenser, que nous possédons jusqu'à ce "jour, les espèces citées ci- dessus se trouvent décrites plus ou moins uniformément; ceci prouve au moins et de prime abord l'authenticité des notions relatives à ces es- péces et la stabilité de leur constitution. — Mais nous remarquons tout autre chose si nous portons notre atten- tion sur les définitions, parfois fort détaillées, d'autres for- mes dece genre: là chaque naturaliste, s'il n'offre point une nouvelle espéce, constituée par lui, donne au moins — chose étrange— une description toute neuve d'une espèce, qui avait déjà été déterminée antérieurement avec non moins de détails; on nous offre parfois une figure d'une espéce anciennement connue, qui a fort peu de ressem- 535 blance, dans ses parties principales, avec le dessin ou méme avec le texte de l'auteur qui l'avait établie. Les causes principales de ces contradictions peuvent étre trouvées, selon nous, dans les faits suivants: 1. Souvent le manque de matériaux faisait que les observateurs se bornaient à un seul exemplaire d'une cer- taine forme. Les données étaient insuffisantes et la nou- velle espéce parraissait pourtant, sans nulle garantie de l'authenticité de son existence et peut-être méme n'exis- tait-elle que grace à l'éventualité, dont les causes pre- miéres peuvent étre attribuées aux faits que nous allons exposer plus bas. 2. Dans les études sur nos poissons, plusieurs cótés du sujet d'une importance inconstable ont été presque entièrement négligés. Telles sont les influences qu'exer- cent les causes tant intérieures qu'extérieures sur l'or- ganisation des individus. Or, ces influences sont si in- tenses, elles produisent des changements si manifestes dans les formes typiques que, tout en étant incontesta- blement individuels, ces changemens donnent souvent lieu à des contrastes dans les descriptions et parfois méme à l'apparition d'espéces nouvelles, dont l'existence est pour le moins douteuse. Parmi les causes, qui influent sur nos poissons et pro- duisent des changements individuels dans leurs formes nous allons signaler les plus graves: a) L'áge de l'individu influe trés notablement sur les formes extérieures de notre genre. Cette influence est telle, que dans les petits individus de presque toutes les espéces du genre il est trés difficile de distinguer les for- mes caractéristiques de l'espéce. C'est pour cette raison 536 que les petits individus de toutes les espéces du genre Acipenser sont généralement appelés schip par notre peu- ple pécheur (1). Ordinairement les individus trés jeunes ont le nez fort pointu et alongé. relevé vers l'extrémité; le crane voüté; en un mot la forme de la téte est tout autre dans les jeunes individus, qu'elle ne l'est chez les adultes. Les écussons de la téte ont une disposition re- spective bien différente dans les deux Ages. Or cette dis- position ‘des écussons subit en général beaucoup de chan- gemens et varie progressivement en raison de l'âge dans le méme individu, de sorte que nous sommes bien por- tés à ne point admettre l'importance de cette disposition comme signe caractéristique et à ne point suivre l'exem- ple de MM. Fitzinger et Heckel, qui en font la base de leur diagnostique. Les squames des raies dorsales, la- (erales et ventrales sont beaucoup plus resserrées entre elles chez les jeunes individus, que chez les vieux et sont proportionnellement plus grandes chez les premiers. ‚Le nombre de ces squames varie peu avec l’âge, sur- tout dans les raies dorsales et ventrales; elles n'augmen- tent manifestement que chez l'A. Sturio et l'A. ruthenus. b) Les conditions. locales et principalement la confor- mation chimique des eaux produisent généralement des influences bien sensibles sur leurs habitans. L'Esturgeon de l'Oural, par exemple, est d'une cou- leur beaucoup plus claire que celui qui habite la mer Caspienne de sorte que deux individus de la méme es- (1) Ne faudrait-il pas chercher ici la cause de la description (Medic. 2001.) de l'Acipenser schipa, faite par M. Brandt d'un jeune individu, qui lui fut communiqué par M. Ее et dont Гезрёсе est assez pro- blématique? 537 péce, péchés dans le méme temps, l'un au milieu du fleuve, l'autre prés de ses embouchures font reconnaitre au premier coup d'oeil le lieu précis de leur origine. Or, comme le poisson arrive généralement de la mer dans le fleuve en remontant; il devient évident, que les mémes individus changent de couleur en passant de la mer dans le fleuve, de méme qu'en redescendant du fleuve dans la mer. Les eaux du Volga et du Don com- muniquent une teinte plus sombre à la peau des pois- sons; et ГРА. Guldenstädtii, venant de Kutschugur a le dos teint d'un noir métallique, celui de l'Oural l'a d'un gris blanchátre. L'influence de l'eau sur la conformation morphologique de la peau est encore plus notable: La peau de l'Esturgeun de l'Oural, par exemple, est plus lisse et porte moins. d'écailles étoilées que celle de l'Esturgeon du Volga et de celui du Don et les écailles du premier sont beaucoup plus petites que celles des autres. C'est là, par exemple, que doivent étre cher- chées, selon nous, les causes des variétés de l'Acipenser Guldenstädtii, mentionnées par MM. Brandt et Ratze- bourg ("); de méme ces causes reparaissent dans la fon- dation du genre A. glaber Heckel, que nous nous propo- ‚ sons de mentionner plus bas. Enfin tout le monde con- n*'t, et particulièrement nos marchands de poissons le savent fort bien, que la chaire de ces animaux subit de grandes modifications sous l'influence des diverses locali- tés. Nous croyons que l'autorité des marchands n'est point à dédaigner ici, car elle atteste réellement l'in- fluence des conditions locales sur la nutrition ce qui se reproduit au dehors par le développement de certai- nes parties du corps dans l'Esturgeon de Kutschugur , ` (1) Medicin. Zool. B. II. S. 351. 238 qui est en général plus massif de corps, que son congé- nére de l'Oural. c) Enfin il y a des cas particuliers, oü l'influence du hasard produit des changements si prononcés dans les formes et dans les organisations de ces animaux, qu'il est parfois trés difficile de s'abstenir d'admettre de nou- velles espéces pour des individus si éloignés de leur type normal. Ces éventualités peuvent étre rapportées à deux catégories: Il y a premiérement des changements individuels, dont les causes nous sont tout-a-fait inconnues, et que nous nous permettons de considérer comme des cas pathologi- ques. Tel est l'albinisme individuel. dont l'exemple assez fréquent nous est offert par l'A. ruthenus. Tel est en- core le changement qui s'observe dans la forme des squames du corps ét sur la surface de la peau. — Les squames s'alongent parfois démesurément en hauteur, s'arrondissent, s'aiguisent en pointes et se courbent ordi- nairement en arriére, formant ainsi le long des raies squammeuses du corps des dentelures trés prononcées et qui dépassent de trois ou quatre fois la hauteur de ces rales. Ces élévations dentiformes paraissent méme sur les écussons de la téte. Nous sommes bien portés à croire, que ce dernier changement pourrait étre la cause de l'institution des espèces A. Lichtensteinii de Bloch. et Ichn. et A. Ratzeburgii Brandt, que nous ne croyons étre que des individus d'espéces connues, chan- ges dans leur structure par une de ces causes pathologi- : ques. Pour l'A. Lichtensteinii, nous pouvons, je crois, sans risquer beaucoup de nous trouver en faute, le ran- ger dans l’espece de ГА. ruthenus ou dans celle de РА. Sturio, avec la quelle la comparent MM. Brandt \ 539 et Ratzebourg. Quant-a ГА. Ratzeburgii, nous ne pour- rions en dire autant, car M. Brandt avoue lui méme (*) avoir fondé l'espéce sur un individu incomplet, dont le nez étall cassé. Dans la seconde catégorie des changemens, produits par le hasard , nous rangeons ceux, causés par le bá- tardisme. L'idée du batardisme toute nouvelle qu'elle puisse paraitre a pour elle cependant des arguments d'une vérité incontestable. La possibilité du hatardisme entre certaines espéces trés rapprochées par leur orga- nisation , doit étre admise, pourvu que l'on veuille se représenter le mode de propagation de ces animaux, et si, ce qui est bien admissible, la fécondation des deux espéces s'accomplit à la méme époque, dans des troupes de poissons, réunies dans un méme lieu , il est fort possible que parfois l'oeuf d'une espéce se trouve être fécondé par une autre espèce. Si l'on passe en revue un grand nombre d'individu du genre Acipenser, on tombe trés fréquemment sur des formes intermédiaires et l'on rencontre souvent des individus, qui tiennent de deux espéces bien distinctes, de vrais bátards en un mot. qui, ne pouvant étre rap- portés à aucune espéce définie. ne sauraient cependant former une espéce parliculiére. Selon nos observations le batardisme arrive quelque- fois entre 1’A. stellatus et l'A. ruthenus , mais les cas les plus fréquents de ce phénoméne nous sont fournis par ГА. Huso et ГРА. Schipa. Nous nous permettons de nous arréter plus longtemps sur cette dernière espèce; que nous venons d'exclure H (*) Medicin. Zool. B. II. 352. 540 »h plus haut du nombre de celles qui sont solidement éta- blies et également citées par tous les naturalistes. Guldenstädt est le premier qui nous a donné une de- scription nette de ГА. Schipas qu'il décrit de la manière suivante: «Acipenser rostro obtuso, oris diametro, quod unam. tertiam, partem longiore; cirris rostri apici proprioribus; | labiis ibus. » 5. G. Gmelin en parle dans son voyage (?) en ces termes: «Die Fischer wollen nicht zugeben, dass der Schip eine Spielart des Störs sei; er ist es aber wirk- lich und von demselben blos durch seine Glätte und durch seine etwas spitzigere Schnautze unterschieden». Lepechin en dit quelques mots et semble le placer parmi les variétés des autres espèces du genre (*). Les ouvra- ges antérieurs oü nous trouvons parfois les descriptions de cette espéce ne peuvent nous étre utiles dans nos re- cherches, parcequ'elles manquent de précision; les figu- res qu'on nous en donne, comme celle de Marsigli (5) sont trop grossiéres et les descriptions se réduisent à des citations superficielles ou à de trés courtes diagnoses, comme celles de Lin. syst. nat. de Gmel. (^) ou celle du Dict. class. d' Hist. natur. (5), qui ne présente, qu'une citation embrouillée des opinions de Guldenstádt, de Pal- las, de Lacépéde et de Lepechin. La description de Pal- las () est encore à citer comme une description assez exacte, mais trop incompléte dans le sens systématique, (') Medic. Zool. B. II. S. 352. (?) Lepechins Reise, T. I. р. 161 et Nov. A. A. Petropol. IX. p. 38. (5) Dannubius-Rannonico-Mysius T. IV. C) T. I. p. 3 | (5) T. VI. : (*) Zoographia Rosso-Asiatica. T. HI. p. 96. 541 ce qui est cause que Pal. ne décrit cette espéce que com- me une variété de A. Sturio. Outre les ouvrages déjà cités, l'espéce en question est assez nettement décrite dans l'ouvrage de Brandt et Ra- tzebourg (*). Cet ouvrage, que nous tenons en haute es- time, comme l'une de nos premiéres ressources fonda- mentales dans nos études, péche précisément à l'article de l'A. Schipa. La cause de l'erreur de M. Brandt fut le manque de matériaux à'l'époque de la rédaction de son ouvrage. Dans l'une de nos rencontres avec l'auteur à Pétersbourg, nous lui exposämes nos remarques sur cette espéce et notre illustre académicien voulut bien ac- corder son attention à ces observations. Le fait est que la figure, présentée par M. Brandt (?) comme celle d'un A. Schipa adulte, n'est qu'une variété batarde de l'A. Huso et de ГА. Schipa Guldenstädt, variété que les pé- cheurs appellent Belougii Schip (Bbay«iii mun) et dont M. Lowetzky établit deux espéces nouvelles: les bátards, qui se rapprochent davantage par l'ensemble de leurs formes de ГА. Huso forment son espéce Huson formis (5) et ceux qui au contraire se rapprochent de l'A. Schipa, forment son espèce Nudiventris (^). Aprés nos études sur une quantité nombreuse d'indi- vidus des espéces de ce genre, qui habitent les eaux de la mer Caspienne, nous croyons pouvoir admettre: \ (') Medicin. Zool. Brandt und Ratzeburg. Berlin. 1833. (3) Medic. Zool. Brandt II. Supplem. T. I. a. (5) Nouveaux Mémoires de la Société Imp. des Nat. de Moscou. T. n p. 253. (^) Idem. p. 260. 542 Que l'Acipenser Schipa Güldenstädt existe comme espèce particulière et bien définie par Güldenstädt: «Aci- penser rostro obtuso»... etc. 2. Qu'il existe une quantité nombreuses de variétés individuelles, intermédiaires entre l'A. Schipa et l'A. Huso, des batards de ces deux espéces, qui par la con- struction et la forme de leurs diverses parties se rap- prochent tantót de l'une, tantót de l'autre espéce, con- servant toujours les formes générales mixtes. 3. Qu'outre les espéces déjà mentionnées comme ne pouvant être admises, l'espéce A. Heckeli de Fitzinger (") n'est autre chose que l'A. Giildenstadtii Brandt; la de- scription et la figure données par M. Fitzinger s'appli- quent parfaitement aux individus de ГА. Güldenstädtii de la Faune Ouralo - Caspienne. De méme ГА. glaber Heck. (^) peut n'étre qu'une variété à peau lisse de ГА. Schipa, ‚et ГА. Gmelini Fitz. (5) ne doit être, qu'une . variété de ГА. ruthenus, Outre cela nous ovons supposer, que M. Kittary dans ses recherches anatomiques sur les poissons du genre Acipenser (^) s'est trompé en désignant l'A. Guldenst. sous le nom de A. Sturio, qui est depuis longtemps abandon- né à une autre espéce. Au spp M. Kittary, au lieu de A. Schipa, ne décrit qu'une variété individuelle de cette espéce. (!) Annalen des Wiener Museum I. B. s. 303. (3) Idem. р. 270. (^) Idem. p. 276. (^) Bulletin de la Société Imp. des Natur. de Moscou 1830. N? IV. 543 Voila en général le résultat de nos études sur ce gen- re si embrouillé. Nous répétons, que sans avoir la pré- tention d'introduire dans la science des définitions posi- tives, nous avons cru ulile de communiquer ces résul- tats de nos études par cela seul, qu'ils peuvent faire envisager l'objet sous un nouveau point de vue, porter l'attention des ichtyologistes sur un sujet qui leur avait échappé jusqu’ici et qui néanmoins peut avoir une im- portance réelle. ‘Le 14 Novembre, , 1853. FAUNA HYMENOPTEROLOGICA VOLGO-URALENSIS. CONTINUATIO. FAMILIA CHRYSIDARUM. Longum post temporis spatium Hymenopterorum enu- merationem, tractum-inter Volgam fluvium et montes Ога- lenses camposque iis adjacentes habitantium persequar, entomophilis in his plagulis Familiam Chrysidarum offe- rens. — In specierum elaboratione et enumeratione sy- stematica omnino opus cel. Dahlbomi secutus sum, idque opus clarum et ad species determinandas aptissimum. — (Dahlbom, Hymenoptera europaea. Tom. secundus: Chry- sis in sensu Linnaeano. Berolini 1854.) Chrysidae sunt insecta regiones calidas et solis calo- rem maxime petentia, qua de causa specierum nostrae faunae numerus non ingens; non tamen dubium est quin in campis australibus parum perlustratis multae adhuc lateant. Fere omnes species infra expositae tractus austra- liores inhabitant; in provincia Casanensi e. gr. quinque tantum observavi. © Dr. Epuarpus EvERSMANN. Casani, Junio 1857. 545 Gen. 1. CLEPTES Latr. Abdomen supra infraque convexum, segmentis 4 aut 5 conspicuis: ultimo apice integro. — Prothorax duplex , colliformis, capite angustior. — Antennae filiformes, ad orem in clypeo insertae. — Cellula radialis clausa. 1. CLEPTES sEMIAURATA Lin. Cl. abdomine rufo, apice nigro-cyaneo; antennis apice fuscis. d. antennarum scapo, femoribus, capite thoraceque viridi cyaneis; tibiis tarsisque rufis. Q. capite thoraceque viridi-auratis; pedibus basique antennarum rufis. &: Sphex semiaurata Lin. — Ichneumon semiauratus Panz. Fn. Germ. 51. 2. — Cleptes semiaurata Fab. Piez. 9: Ichneumon auratus Panz. Fn. Germ. 52. 1. — Cleptes splendens Fab. Piez. Longit. 2*/, — 2'/, lin. Paris. — Sat frequens in pro- vinc. Casanens. et Orenburg. Junio, Julio. 9. CLEPTES 1GNITA Fab. Cl. metathorace cyaneo; abdomine basi ferrugineo, po- stice aurato, dorso apiceque fusco-cyanescente; tibiis tarsisque rufis. — d. capite thoraceque cyaneis. Q capite et prothorace viridi-auratis; mesonoto ob- scure cupreo: M 4. 1857. 39 546 4: Ichneumon Chrysis Fab. Е. S. — Diplolepis Chrysis Fab. Piez. ?: Ichneumon ignis Fab. E. S. — Cleplis ignita Fab. Piez. * LJ i . . Eadem magnitudine qua praecedens. — Cepi in prov. Saratoviensi, Gen. 2. OMALUS Panz. — Dibm. . Abdomen subhemisphaericum subtus concavum, seg- _ mento tertio (ultimo) apice exciso vel emarginato: ex- cisura libera, non marginata. Unguiculi tarsorum infra pectinati. 1 1. Ouarvs auratus Lin. O. viridi-coeruleus, abdomine supra aureo; alis apice infumatis; enrarginatura segmenti tertii triangulari. f. abdomine supra nigricanti-aureo. y. abdomine supra virescenti-aureo. Chrysis aurata Lin. — Fab. Piez. — Panz. Fn. germ. 51.8. Longitudo corporis 2 —2?/, lin. paris. — Non rarus in provinc. Casanens. et Orenburgensi. Juin., Jul. 2. Omatus pusıLLus Fab. O. corpore toto cyaneo-viridi; emarginatura segmenti tertii triangulari; alis apice infumatis. Chrysis pusilla Fab. Piez. Duplo minor praecedenti, 1°/, lin. longus. — Сер! sat frequenter in promontoriis Uralensibus, Majo—Augusto. 547 3. OMALUS COERULEUS De Géer. O. laete cyanescenti - coeruleus; abdominis segmento tertio leviter emarginato; alis apice infumatis. Chrysis coerulea De Géer. — Sphex violacea Scop. — Oma- lus nitidus Panz. Fn. Germ. 97. 17. . Major quam О. auratus, 2'/, — 2°/, lin. longus. — Cepi in prov. Orenburgensi et Casanensi. Gen. 3. ELAMPUS Spin. Abdomen hemisphaerico - ovatum, subtus concavum, segmento tertio (ultimo) apice subito coarctato ibique truncato-emarginato: emarginatura marginata, triangulari, aut semicirculari. Postscutellum mucronato-conicum (vel rarius gibbum). Unguiculi tarsorum infra pectinati. 1. ELAwPvs propuctts Klug, Dalbm. E. cyaneus, abdominis dorso aurato; segmento tertio utrinque bisinuato; postscutello mucronato trian- gulari. Long. 3!/, lin. — Сер! circa Sareptam. 2. ELAMPUS FEMORALIS Evm. E. coeruleus, abdomine supra infraque viridi; post- scutello mucronato-triangulari. Long. 3?/, lin. — Corpus reliquis hujus generis spe- ciebus magis oblongum. Mandibulae sat magnae, flavae, basi virides, dentibus tribus apicis nigris. Antennae ni- grae, articulo primo viridi. Caput supra coeruleum, cly- 39° 548 peo, margine oris subtusque viridibus. Thorax coeruleus; postscutellum triangulare, obtusum. Abdomen supra sub- tusque viride; emarginatura segmenti tertii minuta, trian- - gularis, angulis duobus lateralibus denticulos duos for- mantibus. Pedes virides, tarsis brunneis; femora antica compresso - triangularia, fere ut in E. producto, sed la- tiora. Alae infumatae, basi dilucidae, — Cepi in prov. Casanensi. 3. Erampus Panzerı Fab. E. viridi-cyaneus, abdomine aurato-viridi, emargina- tura triangulari-arcuata; postscutello mucronato late rectangulari, apice rotundato. Long. 2'/,— 21/, lin. — Postscutellum lineare aequi- latum ac longum. — Non rarus in provinciis Casan. et Orenb., nec non in promontoriis Uralensibus; Junio, Julio. 4. ErawPus BIDENTATUS Klug, Dalbm. E. viridi-cyaneus, abdomine virescenti-aurato, segmenti tertii emarginatura exacte triangulari; postscutello gibboso, obtuse conico, rotundato. Long. 2'/, lin. — Cepi in promont. Uralensib., Junio. 9. ELampus cHrysonotus От. E. totus cupreo-auratus, plus minus viridi-resplendens; segmenti tertii emärginatura semicirculari; postscu- tello mucronato, triangulari, apice obtuso. Long. 2), lin, — Volat in promontor. Uralens. Junio. 549 6. ErLampus truncatus Dalbm. E. totus viridi- cyaneus; segmenti tertii emarginatura arcuata; postscutello mucronato, majusculo, trian- gulari,, apice obtuso. Eadem magnitudine qua E. chrysonotus, sed paulo gra- cilior. — Cepi in promont. Uralens. Junio. 7. ELampus AMBIGUUS От. E. minutus, 11/; lin. longus, — violaceus, segmenti tertii emarginatura subarcuata; postscutello mucro- nato obtuse triangulari. Cepi in provincia Saratoviensi. Gen. 4. HOLOPYGA Dibm. Hoc genus non differt a genere Omalus nisi segmento abdominis tertio integerrimo, rotundato. 1. Horopyca ovata Pall Dibm. H. capite thoraceque cyaneo-viridibus, abdomine aurato aut virescenti-aurato, ventre nigro; alis infumatis, basi hyalinis. Holop. ovata var. b. Dibm. — Chrysis ovata Klug, Pall. Maxime variat magnitudine, 1°/,— 3'/, lin. longa.— Vulgaris in prov. Orenburg. et Saratoviensi. f. ignicollis Klug. capite thoraceque cyaneis: pro- noto, dorsalo abdomineque auratis. Holop. ovata var. h. Dlbm. — Chrysis lucidula Panz. Fn. Germ. 51. 5. 990 Vix variat magnitudine, 21/, — 92/ lin. longa. — . Frequens in campis Orenburgensibus et in promontor. Uralensib. y. gloriosa Fab. capite thoraceque cyaneis, hoc su- pra abdomineque cupreo - auratis. Holop. ovata var. i. Dibm. — Chrysis gloriosa Fab. Piez. Eadem magnitudine qua H. ignicollis; pariter non va- riat magnitudine. — Non rara in prov. Orenburg. et Saratoviensi. Gen. 5. HEDYCHRUM Latr.— От. . Habitus corporis exacte ut in genere Holopyga. — Mandibulae apice bidentatae. Unguiculi tarsorum biden- tatae. Segmentum, tertium abdominis integrum. 1. Hepycurum гостоогом Fab.— От. H. coeruleum, prothorace dorsulo abdomineque rubro- aureis, ventre nigro; alis. infumatis, basi limpidis. Chrysis lucidula Fab. — Panz. Fn. Germ. 51. 5. — Hedy- chrum lucidulum var. b. Dalbm. Longitudo corporis 21/,—35/, lin. — Hab. in Sibiria orientali et in promontoriis Uralensibus. f. ardens Latr. — Klug. viridi - cyaneum, vertice, pronoto, dorsuio, scutello abdomineque aureis; ventre nigro. Hedychrum lucidulum var. c. Dibm. Long. 3—4 lin. — Hab. in campis Orenburgensibus, in promontoriis Uralensibus et in Sibiria orientali. 551 у. regium Fab. capite thoraceque viridi-cyaneis, ab- domine rubro-aureo, ventre nigro. Chrysis regia Fab. — Panz. Fn. Germ. 51. 9. Maxime variat magnitudine, 2°%/,—5 lin. longum. — Habitus et pictura hujus varietatis omnino ut in Holo- pyga ovata; excepta structura mandibularum et unguicu- lorum non distiguenda nisi forma cellulae medialis: cel- lula ea in Holopyga ovata latere apicali profunde emar- ginata est propter venulam transverso-medialem. arcuato- inflexam. in Hedychro. regio autem (pariter ae in H. lu- cidulo et ardente) venula ea parum arcuata aut subrecta est. — Unguiculi tarsorum in Hol. ovata dentibus qua- tuor pectinati, in Hed. lucidulo (et ejus varietatibus) den- tibus duobus armati sunt. | Hab. in prov. Astrachanensi, Saratov., Simbirsc. et Orenburg; nec non in campis orientalibus circa montes Altaicos. Nota. In harum varietatum expositione, sicut in ea va- rietatum Holopygae ovatae, opus cel. Dalbomi secu- tus sum; ne vera autem varietates eas potius pro speciebus habeam, eo magis cum accessionem unius ad alteram nondum observavi. i 2. Неруснвом minutum. Pellet. — От. H. capite thoraceque viridibus; abdomine virescenti - cupreo, ventre nigro; alis circa stigma infumalis. Long. 21/, lin. — Semel cepi in promontor. Uralen- sibus. 3. HEDYCHRUM cortceum Dibm. H. capite thoraceque viridi-cyaneis: vertice, pronoto et mesonoto obscure cupreis; abdomine subtilissime 552 punctato, nigricanti - cupreo: segmentorum margini- bus viridibus, ventre nigro-cupreo; alis leviter in- fumatis. Long. 2 lin. — Caput supra, pronotum et mesonotum una cum scutello confertissime est sat profunde punctata, cuprea; caput subtus et reliquae thoracis partes cyanea. Abdomen brevissimum, subhemisphaericum ut in specie "praecedenti, — subtilissime punctatum, cupreum: seg- menfa basi et dorso nigro-cuprea, opaca, — postice vi- ridi-marginata splendentia; venter niger, cupreo-splendens. Pedes virides, tarsis testaceis. — Semel cepi in promon- tor. Uralensibus. 4. HEDycHRUM FLAVIPES Evm. H. supra coeruleum, subtus cyanea-viride, femoribus apice, tibiis, tarsis antennisque testaceis, harum ar- ticulo primo cyaneo; corpore toto punctato-coriaceo abdominis segmento tertio supra leviter carinato; alis apice infumatis. Long. 2°/, lin. — Abdomen paulo longius quam in speciebus praecedentibus, segmento ultimo subtriangulari, apice obtuso, superne carinula obsoleta, a basi ad api- cem usque producta, instructo. — Hab. in campis orien- talibus et in promontoriis Uralensibus. 5. HEDYCHRUM roseum Rossi, — Dlbm. H. viridi-cyaneum, abdomine roseo-ferrugineo, absque nitore metallico. Chrysis rufa Panz. Fn. Germ. 79. 16. — Jur. Hym. 297. Long. 2'/, lin. — Non rara in campis Orenburgensi- bus et in promontor. Uralensib. 553 Gen. 6. CHRYSIS Lin. — Dibm. Corpus plus minus oblongo-elypticum, aut sublineare.— Unguiculi tarsorum subtus mutici. — Postscutellum li- berum. — Abdomen elyptico-subrectungulum; ejus seg- mentum dorsale tertium margine apicali vel mutico et integro, vel dentibus uno ad sex armatam, ante margi- nem apicalem serie transversa foveolarum instructum, qua serie segmentum in duas areas dividetur, scilicet majorem basalem et minorem apicalem seu terminalem. A. abdominis segmentum dorsale tertium margine api- cali integro. 1. Curysis pnicHRoA Klug. — От. Ch. capite thoraceque cyaneis: pronoto et mesonoto cupreo-aureis; abdominis dorso aureo; ventre igneo, fusco-maculato. Longit. 3, lin. — Antennae nigrae: articulo primo et dorso duorum sequentium viridi-cyaneis. Pedes cyanei, tarsis fuscis. Caput et thorax crasse punctato - coriacea. Abdominis dorsum crebre et subtiliter punctatum; seg- menta primum et secundum carinula dorsali obsoleta; segmentum tertium integerrimum, rotuadatum, paulo la- tius ac longius, area basali semicirculum formante, area terminali, angusta; series ante-apicalis foveolis distinctis, ad latera autem confluentibus. Alae disco infumatae; cel- lula radialis clausa, triangulari-lanceolata: vitta costali brunneo-fumosa. Hab. in provinciae Orenburgensis campis et in pro- montoriis Uralensibus australibus. De CES CRE 554 2. Curysis cyanura Klug. — Dibm. Ch. capite, thorace, ventre pedibusque viridi-cyaneis: tarsis brunneis; abdomine supra viridi et rubro-aureo segmento tertio coeruleo; serie ante-apicali foveolis distinctis regularibus sub 12 signata; alis hyalinis, disco leviter infumatis, cellula radiali late aperta. - Longit. 3 —31/, lin. — Caput et thorax grosse pun- ctato - reticulata. Abdominis dorsum crebre punctatum, punctis irregularibus subconfluentibus; segmentum tertium transversum, duplo aut duplo et dimidio latius ac lon- gius, integerrimum, area basali mox lunaris, mox sub- parallela, quadruplo latiore ac longiore, ante seriem trans- verse immersa; series foveolis 12—14 quadrangularibus formata. Antennae fuscae, subsericeae, articulo primo et dorso secundi viridibus. Alae hyalinae, leviter infumatae, cellula radiali latissime aperta, ita ut nervi radialis di- midium apicale cum costa parallelum evadit. Hab. ad Volgam inferiorem, in promontoriis Uralen- sibus et campis Orenburgensibus. 3. CHRYSIS CYLINDRICA Kum. Ch. elongato-cylindrica, laete cyanea aut viridi-eoeru- lea: pronoto, mesonoto, postscutello abdominisque segmentis dorsalibus 1 et 2 aureis aut viridi-aureis; alis hyalinis, disco infumatis, cellula radiali sub- clausa. Corpus cylindricum et magis elongatum quam in ulla alia Chrysidum specie: longitudo 5 lin., latitudo. corpo- ris 1'/; lin. — Caput crasse punctato-coriaceum, coeru- leum, cavitate faciali magna, parce punctata, in centro 995 subimpunctata, coerulea, undique viridi-limbata. Thorax crasse et profunde punctatus, punctis confluentibus, — coeruleus pronoto, mesonoto et postscutello rubro-aureis. Segmenta abdominis dorsalia crebre punctata, carinula media leviter indicata; segmenta 1 et 2 rubro et viridi aurea; tertium basi atrum, tunc violaceum et tandem cyaneum, coloribus confluentibus; area basalis aequi lon- ga ac lata, postice rotundata, medio levissime transverse immersa; area terminalis angusta, linearis, margine ter- minali leviter undulato, scil. in centro sinus levissimus conspicitur et duo similes laterales; series ante-terminalis sat profunda, foveolis majusculis subconfluentibus 10—12. Abdominis segmenta ventralia viridi-coerulea, basi nigra. Pedes coeruleo - virides, tarsis fuscis. Antennae fuscae, articulo primo viridi. В. Segmenti tertii margo terminalis angulis tribus. 4. Curysis succiNCTULA Spin. — Dlbm. Ch. viridi-coerulea, pronoto antice, dorsulo abdominis- que dorso rubro-auratis: segmenti tertii area termi- nali nigro-aeneo; ventre nigro, igneo-maculato; alis sordide hyalinis, cellula radioli subclausa. Long. 3°/, lin. — Caput crasse punctatum, viridi-cya- neum, cavitate faciali polita, coerulea: margine labiali viridi. Antennae fuscae, articulo primo viridi. Thorax crasse punctatus; pronotum cyaneum, antice viridi et rubro-aureum; dorsulum rubro-aureum; scutellum viride; reliquae thoracis partes coeruleae. Abdominis dorsum crebre punctatum, carinula mediana levissima, — rubro- aureum; segmenti tertii area basalis subsemicircularis , angulo producto centrali marginis postici; area terminalis 556 parallela, triangularis, angulis obtusiusculis, — nigra, nitida. Venter niger, fasciis duabus igneis. Pedes virides, tarsis fuscis. Cepi in promontoriis Uralensibus. 5. Carysis СУАМЕА Lin. — Dlbm. Ch. cyanea, aut virescenti-coerulea, alis sordide hya- linis, cellula radiali clausa. ! Long. 2*/, — 3'/; lin. Corpus superne crebre puncta- tum, totum- cyaneum, aut violaceum hinc inde viridi pi- ctum; facies, pedes et venter magis virescunt: tarsis et antennarum flagello fuscis. Abdominis tertii segmenti area apicalis transversa, parallela, dorso carinata, angulis tri- bus terminalibus mox obtusis, mox acutis et dentifor- mibus. | Frequens in provineiae Orenburgensis campis et in pro- montoriis Uralensibus. C. Segmenti tertii margo terminalis quadridentatus. a. Cellula radialis clausa, vel subclausa. 6. Cunvsis IGNITA Lin.— От. Ch. viridi-cyanea, abdominis dorso rubro-aurato, seg- menti tertii area basali transverse immersa, dentibus triangularibus acutis rectis. Pz. Fauna Germ. 5. 22. | Long. 2°/,—5 lin. — Abdominis dorsum totum rubro- aureum, carinula mediana plerumque distincta; segmenti tertii area basalis semicircularis, medio transverse immer- sa. Alae disco infumatae, cellula radiali triangulari-lan- ceolata, clausa vel angustissime aperta. Vulgaris ubique. 557 7. Curysis COMPARATA Lepel.—Dlbm. Ch. viridi-cyanea, abdominis dorso rubro - aurato aut cupreo, segmenti tertii area basali regulariter con- vexa, dentibus perparvis obtusis. Long. 2'/; — 2'/, lin. — Simillima Chryside ignitae; distinguitur segmenti tertii area basali ubique regulari- ter convexa, non immersa, et area terminali angustissima, dentibus obtusissimis minutis. Alae disco infumatae, cel- lula radiali triangulari-lanceolata, ut in Chr. ignita. Cepi in provincia Orenburgensi. 8. Curysis СУАМОРУСА Dlbm. Ch. viridi coerulea, abdominis segmentis dorsalibus 1 et 2 aureis; area terminali segmenti tertii margine laterali oblique recto, dentibus triangularibus ma- jusculis: duobus mediis approximatis; seriei ante - apicalis foveolis magnis, paucis, subsex. Long. 21/, —3!/, lin. — Habitus Chrysidis ignitae; den- tes anales fere iidem, sed emarginatura centralis paulu- lum angustior quam laterales. Caput, thorax, pedes et venter mox viridia mox cyanea aut coerulea, segmentum dorsale tertium autem semper coeruleum aut cyaneum; ejus area terminalis margine laterali recto. Alae sordide hyalinae, cellula radiali perfecte clausa. Hab. in provinciae Orenburgensis campis et in pro- montoriis Uralensibus. 9. Curysis FuLGIDA Lin.— Dlbm. Ch. cyanea aut viridi-coerulea, abdominis segmentis 2 et 3 aureis, illo maris macula basali maxima cya- 998 nea; dentibus analibus triangularibus: utrinque duo- bus lateralibus paululum approximatis; margine areae terminalis oblique recto. Mas.: Chr. fulgida Zin. Fn. Sv. — Chr. stondera Jur. Hym. tab. XII. f. 9. — Pz. Fn. Germ. 107. 12. Fem.: Chr. fulgida Lin. S. — Fab. — Pz. Fn. Germ. 79. 15. Long. 3—4°/, lin. — Habitus Chrysidis ignitae; den- tes anales iidem. Series ante-apicalis variat foveolis pau- cis et numerosis. Alae sordide hyalinae, cellula radiali perfecte clausa. — In femina segmenta abdominis dor- salia 2 et 3 laete viridi et rubro-aurea; mas autem dif- fert segmenti secundi macula maxima dorsali et basali cyanea, viridi- cincía, quae maximam segmenti partem occupat. Hab. in provinciis Saratoviensi et Orenburgensi, et in promontoriis Uralensibus. = 10. Canvsis pyrrhina Dimn. — Dibm. Ch. cyanescenti-viridis, segmentis abdominis dorsalibus 1 et 2 aureis, tertio cyaneo, dentibus analibus ob- soletis. Long. 2°/,—3*/, lin. — Habitus fere Chrysidis igni- tae. — Caput, thorax, venter et pedes viridia, magis mi- nusve cyanescentia; abdominis segmentum primum aureum, basali virescens; secundum aureum, postice viridi - mar- einatum; tertium cyaneum, basi nigro - violaceum; ejus area basalis semicircularis, undique regulariter convexa; area terminalis angusta, margine laterali obliquo recto, dentibus mediis obsoletissimis, latissimis, arcuato-obtusis, — externis brevibus triangularibus: hinc margo terminalis undulatus evadit, Alae sordide hyalinae , cellula radiali clausa. 559 Hab. in provinciarum Saratoviensi et Orenburgensis campis, et in promontoriis Uralensibus. b. Cellula radialis aperta. 11. Cunxsis RUTILANS Otes. — Dlbm. Ch. robusta, capite, thoracis dorso segmentoque dor- sali tertio viridibus, primo et secundo viridi-aureis; pedibus, pectore ventreque viridi-cyaneo; dentibus analibus mediocribus triangularibus: externis a mar- gine laterali remotis. Corpus valde robustum, 4°/, lin. longum. — Caput et thoracis dorsum crebre et erasse punctata, virida: meta- thoracis parte postica magis minusve cyanea. Abdomen crebre et profunde punctatum, carinula dorsali manifesta; segmentum primum viridi-aureum; secundum aureum; tertium viride, serie ante-marginali coerulea. Hujus seg- menti area basalis triplo latior ac longior, regulariter convexa, non immersa, sed carinula dorsalis manifesta; series ante-marginalis e foveolis paucis constat; area ter- minalis brevissima, ejus margo lateralis cum margine ter- minali angulum obtusum format, a quo angulo dens la- teralis sat longe distat. Alae disco infumatae, cellula radiali lanceolata, parum aperta. | Hab. in promont. Uralensibus australibus et in campis adjacentibus. 12. Cunvsis DISTINGUENDA Spin.—Dibm. Ch. robusta, cyanea, abdominis dorso viridi - aureo; dentibus analibus brevibus triangularibus aequali- bus: externis a margine laterali remotis. 560 Simillima Chrysidi ги апи eodemque habitu robusto, — 4 lin. longa. — Caput et thorax grosse punctato - reti- culata, cyanea, facie virescente; cavitate fasciali parum. profunda, ubique grosse punctata et pilis brevibus albi- dis sericea. Pedes et antennarum nigrarum scapus viri- des; tarsi fusci. Segmenta abdominis dorsalia grosse et crebre punctata, viridi-aurea, segmentum primum magis virescit; carinula dorsalis 1 et 2 sat distincta; segmentum tertium ea carens semicirculare; ejus area basalis con- vexa, disco vix immersa; area terminalis brevissima; se- ries ante-apicalis parum profunda, foveolis subdecem ir- regularibus; dentes anales breves, obtuse triangulares, utrinque externus ab angulo marginis lateralis longe re- motus. Venter cyaneo-viridis. Alae disco infumatae, cel- lula radiali aperta. Hab. ad Volgam australem. 13. Curysis anarıs Spin.— От. Ch. subrobusta, cyaneo-viridis, ventre concolore, ab- dominis dorso aureo: segmenti tertii area apicali coerulea, dentibus brevibus late triaugularibus. f. ventre igneo, dentibus analibus obtusissimis ro- tundatis. Long. 3°/,—4 lin. — Subsimilis Chrysidi ignitae, sed paulo robustior. — Caput dorsoque thoracis et abdomi- nis crebré et grosse punctatum. Segmenti tertii margo api- calis mox coeruleus mox atro-coeruleus au coeruleo-ater. Alae sordide hyalinae, cellula radiali modice aperta. Var. 6. differt ventre igneo dentibusque analibus ita rotundalis ut margo apicalis undulatus evadit. Hab. in promontoriis Uralensibus autralibus. 561 14. Curysis BIDENTATA Lin. — Dibm. Ch. viridis (d), aut cyanea (Q), ventre concolore, dorso thoracis segmentorumgue primi et secundi au- reis, dentibus analibus brevissimis rotundatis obsoletis. Mas: Chr. viridula Lin. Fn. Su. — Chr. dimidiata Fab. — Chr. bidentata Pz. Fn. Germ. 77. 16. Fem.: Chr. bidentata Lin S. N. — Fab. Long. 21/——3"/, lin. — Habitus Chrysidis ignitae. — Corporis dorsum crebre et grosse punctatum. Dentes ana- les arcuato-obtusi, quo margo analis undulatus. Alae dis- co infumatae, cellula radiali modice aperta. — Abdomi- nis segmentum primum dorsale basi cyaneum aut viride. Habit. in campis Orenburgensibus et in promontoriis Uralens. | 15. Cunvsis Succincta Lin. — Dlbm. Ch. viridi-cyanea, pronoto antice, dorsulo toto abdo- minisque dorso aureis: segmenti tertii area apicali nigro-aenea; dentibus obtusis, triangularibus, obso- letis; ventre nigro, viridi et igneo-vario; alis medio infumatis, cellula radiali modice aperta. Long. 2°/, lin.—Habitus Chrysidis cyaneae.—Segmen- tum dorsale primum interdum viride aut viridi-aureum ; tertii area basalis quandoque violaceo-aurea. Dentes ana- les. obtuse triangulares, duo intermedii saepe arcuato - rotundati, quo margo terminalis undulatus evadit. — Cel- lula radialis vel modice aperta, vel subclausa. Hab. iu campis Orenburgensibus. D. Anus quinquedentatus. № 4. 1857. 36 / 562 16. Снву$1$ АМОЕМА Вот. Ch. coerulea, abdominis dorso aureo: segmenti tertii vitta dorsali longitudinali areaque terminali coe- ruleis. Sat robusta, habitu fere Chrysidis rutilantis, nisi paulo gracilior; 5 linias longa. — Caput et thorax grosse pun- ctato-reticulata, laete coerulea, facie viridi-cyanea. An- tennae longiusculae, nigrae, articulo primo cyaneo. Pe- des coerulei, tarsis nigris. Abdominis dorsum crebre et grosse punctatum, carinula dorsali elevata distinctissi- ma, — viridi-aureum, rutilans: segmentum primum la- tere basali, secundum et tertium incisura coeruleis; in- super area basalis segmenti tertii vitta lata dorsali, me- dio coarctata coerulea, viridi- limitata, occupatur, area terminalis autem ejusdem segmenti tota coerulea est. Den- tes anales acutissimi, triangulares, quatuor aequi distan- tes, et quintus paulo minor in centro inter ambos media- nos locatus. Venter cyaneus, segmentis basi nigris. Alae disco infumatae, cellula radiali triangulari-lanceolata, pau- lulum aperta. Hab. in campis transuralensibus. E. Anus sexdentatus. 17. CHrysis PULCHELLA Spin. — Dibm. Ch. viridi-cyanea, thorace ex parte abdominisque dorso cupreo-aureis; dentibus analibus obtusis obsoletis. «. pronoto et dorsulo viridi-aureis. В. pronoto et mesonoto aureis. Loneit. 2'/,—3'/, lin. — Corpus minus oblongum ac in Chryside ignita, crebre punctatum. Caput coeruleum 563 aut cyaneum, vertice fronteque viridibus. Antennae ni- grae, articulo primo cyaneo. Thorax cyaneus, pronoto et dorsulo, vel etiam scutello viridi et cupreo-auratis; post- scutello saepe aurato-viridi. Abdominis dorsum viridi et cupreo aureum; segmenti tertii area basalis semicircula- ris, transverse immersa; area terminalis dentibus sex par- vis obtusis: duobus mediis rotundatis et obsoletis, hinc margo terminalis subundulatus. Venter niger, cyaneo- fasciatus aut maculatus. Alae medio infumatae, cellula radiali magis minusve aperta. Hab. in. prov. Orenburgensi. | 18. Снвуз1$ ZETTERSTEDTI Dlbm. Ch. violacea, viridi-picta, abdominis dorso fasciis tri- bus arcuatis viridi-aureis; dentibus analibus triangu- laribus majusculis. s Long. 2°/,—4'/, lin. — Habitus Chrysidis ignitae. — Caput et thorax crasse punctatc-reticulata, viridi et cya- neo varia, aut viridia, dorsulo cyaneo. Antennae nigra, scapo cyaneo. Pedes virides, larsis fuscis. Abdominis dor- sum crebre punctatum, saturate violaceum: segmentum primum et secundum fascia apicali, medio coarctata, ter- tium ante seriem fascia aureis, cupreis aut viridibus, — splendentibus; area segmenti tertii terminalis vel viridis vel violacea. Series ante-apicalis foveolis majusculis ro- tundatis. Dentes anales quatuor intermedii triangulares sat magni, vel regulariter dispositi vel duo intermedii paulo magis distantes; dentes duo laterales obtusi et saepe rotundati. Venter viridis aut cyaneo- viridis. Alae sordi- de hyalinae, cellula radiali lanceolata, anguste aperta: vitta costali infumata ordinaria. Non rara in provinciis Orenburgensi et Saratoviensi. 36* 564 Gen. 7. STILBUM Spin. — Dlbm. Corpus robustum oblongo-elypticum. — Unguiculi tar- sorum mutici. — Postscutellum mucronatum. — Abdo- men obovatum, crebre punctatum, nitidum; series ante- apicalis segmenti tertii foveolis rotundatis numerosis; den- tes anales quatuor, robusti triangulares. — Alae cellula radiali late aperta. 1. STILBUM sPLENDIDUM Fab.—Dlbm. St. aurato-aut cyanescenti-viridis, segmento abdominis tertio coeruleo. Longit. 4—45/, lin. — Corpus crebre et grosse pun- ctatum; thoracis dorsulum autem minus crebre puncta- tum et magis politum quam reliquae partes. — Caput et thorax vel viridia, vel cyanescenti- viridia, vel viridi - cyanescentia; venter concolor. Abdominis segmenta dor- salia 1 et 2 viridia, vel aureo-viridia, vel cyanescenti - viridia; segmentum tertium semper cyaneum, area termi- nali coerulea. Hab. in campis provinciarum Astrachansis, Saratovienis et Orenburgensis, nec non in promontoriis Uralensibus australibus. | 2. STILBUM CALENS Fab. — Dibm. St. cyaneum aut saturate violaceum, abdominis seg- mentis 1 et 2 aureis. Habitus et magnitudo omnino speciei praecedentis, a qua differt, praeter colorem, thoracis dorsulo, quod eodem modo grosse punctatum esique reliquae thoracis partes. Habitat iisdem locis cum praecedente. 565 Gen. 8. EUCHROEUS Га. — Dibm. Habitus et characteres generis Euchroeus sunt iidem ac in genere Chrysis, a quo non differt nisi margine anali segmenti tertii serrato, id est denticulis numerosis irregularibus armato. — Alae cellula radiali aperta. 1. EucaroEus LiwBATUS Klg.—Dlbm. E. cyaneus: vertice, pronoto, scutello segmentisque abdominis dorsalibus primo et secundo aureis, his basi cyaneis. Long. 25/,—3 lin. — Antennae nigrae. Caput cyaneum, clypeo, cupreo, facie viridi, fronte verticeque plus minus auratis. Thorax cyaneus: pronoto, scutello et mesopleu- ris aratis vel viridi -auratis. Pedes testacei , femoribus cyaneis. Abdominis segmenta dorsalia 1 et 2 virescenti et cupreo-aurata: primi basi secundique incisura cyaneis; segmentum tertium cyaneum: area terminali angustissima testacea, in centro emarginatu, lateribus denticulata: den- ticulis numerosis minutissimis. Venter cyaneus, segmentis testaceo - marginatis. Rara in provincia Orenburgensi. 2. EUCHROEUS PURPURATUs Fab. — Dibm. E. tibiis tarsisque testaceis; dentibus analibus majus- culis acuminatis 11—13, irregularibus. a. capite thoraceque cupreis; abdomine cyaneo: seg- mentis 1 et 2 fascia aurata, medio coarctata aut interrupta; ventre viridi. f. viridis, aut aurato-viridis, abdomine ut in var. a, y. tota cuprea, ventre viridi-splendente. 566 6. virides: vertice, dorsulo thoracis incisurisque seg- mentorum 2 et 3 cupreis. Long. 3'/, — 4 lin. — Habitu Chrysidis ignitae, vel paulo robustior. Color corporis valde varians, tibiae et tarsi autem semper testacei. Non rara in campis Orenburgensibus et in promonto- riis Uralensibus australibus. 3. EUCHROEUS QUADRATUS Klg. — Dibm. E. viridis aut viridi-cyaneus unicolor, tarsis testaceis; dentibus analibus acuminatis 12—16 irregularibus. Paulo major Euchroeo purpurato, —%'/, lin. longus, ceterum eodem habitu; differt solis tarsis testaceis. Cor- pus semper unicolor, vel viride, vel cyaneo-viride, raris- sime cyaneum. Hab. cum E. purpurato iisdem locis, et non rarus est. Gen. 9. PANORPES Fab. — Dlbm. Corpus robustum elongatum confertim punctatum. Un- guiculi tarserum mutici. Postscutellum productum in pro- cessum p.anum rotundatum et horizontalem. Abdomen ovato-subrectangulum; segmentum tertium maximum, ante apicem immersum, serie anteapicali foveolarum nulla, margine terminali serrulato. — Labrum et maxillae lon- gissima et producta in rostrum filiforme, linguam apum simulans. — Alae cellula radiali imperfecta: nervo ra- diali mox post originem evanescente. 1. РАХОВРЕЗ CARNEA Rossi. — Dibm. P. subopaca, viridis, abdominis segmentis 2 et 3 mar- gineque primi carneis; ventre pedibusque testaceis, his basi aeneis. 567 Chrysis grandior Pall. it. I. p. 474. n. 76. Long. 4/,—5*/, lin. — Caput, thorax et segmentum dorsale primum viridia, magis minusve cyanescenli aut cupreo mixta. Pedes testacei, vel basi sola vel maxima parte virides, cyanei aut fusco-aenea. Margo posticus seg- menti primi et segmenta 2 et 3 tota carnea. Venter te- Staceo-carneus. Non rara in campis Orenburgensibus et in promontoriis Uralensibus australibus. 9. Panor?es Porovnu Evm. P. cyaneo - coerulea, abdomine ferrugineo-carneo: di- midio apicali segmenti tertii basique primi coeruleis. Magnitudo et habitus omnino speciei praecedentis; cor- pus paulo magis nitidum. Caput et thorax coerulea, su- perne суапео - mixta; punctura et scutelli forma eaedem ac in P. carnea. Segmentum dorsale primum coeruleum, postice macula magna rotundato-triangulari ferrugineo - carnea, fere totum marginem posticum occupante; secun- dum totum ferrugineo - carneum; tertium dimidio basali eodem colore, apicali coeruleo. Pedes ferrugineo-carnei, femoribus coeruleis. Alae ut in P. carnea. Hab. in campis orientalibus. EE un [4 Kritische Notiz über Ammonites cordatus und Lamberti. (Hierzu Tafel V.) Vor Kurzem gelangte in die Hände des Unterzeichne- ten ein Ammonit aus dem Gouvernement Kaluga, angeb- lich vom Ufer der Oka, der dem àusseren Ansehen nach für Ammonites cordatus oder Lamberti gehalten werden musste. Als der näheren Bestimmung wegen d'Orbigny's "Paléontologie francaise zu Rathe gezogen wurde , ergab sich, dass unser Exemplar sehr nahe mit dem, Pl. 155, Terrains jurassiques abgebildeten Ammonites Chamusseti übereinstimmte , welcher als einzige Abweichung eine làngs dem Kiel hinlaufende leichte Einsenkung zeigte. In der Beschreibung des A. Chamusseti sagt d'Orbigny, dass diese seine neue Art viel Aehnlichkeit mit einem ausgewachsenen A. cordatus habe, und dass er nicht gezôgert haben würde , sie dem letzteren zuzugesellen , wenn sie nicht in einer Schicht aufgefunden worden - würe, in welcher A. cordatus ganz unbekannt sei. Das Anrecht auf einen neuen Namen begründet er dadurch , dass A. Chamusseti bauchiger als cordatus sei, und dass die Umgänge auf den Seiten mehr ausgetieft seien (plus ventrue et les tours bien plus évidés sur les cotés). 569 Als Merkmale , durch welche sich А. cordatus und A. Lamberti in ihren ausgewachsenen Vertretern unter- scheiden, giebt d'Orbigny an, dass bei A. Lamberti der Rücken stumpf und rund , bei A. cordatus spitz und scharf sei. Hiernach hatte d'Orbigny seinen A. Chamus- seti, wenn er gewissenhaft hätte sein wollen, zu A. cor- datus stellen müssen (in der That ist die Abbildung eines ausgewachsenen A. cordatus Pl. 193. der Abbil- dung des A. Chamusseti so ähnlich wie ein Ei dem an- deren), denn bei Species, die in ihren Formen so man- nigfaltig und wandelbar sind wie A. cordatus und A. Lam- berti, dürfen die «Austiefungen der Umgänge und das Bauchige in der Mitte» keine Veranlassung geben zur Aufstellung einer neuen Art. Unglücklicher Weise fin- den wir nun aber den Rücken des A. Lamberti Pl. 177 der Paléont. franc. Fig. 9 und 11 eben so zugescharft, wie den Kiel des Pl. 193 abgebildeten A. cordatus , mithin lässt uns auch dieses von d'Orbieny als ent- scheidend hingestellte Merkmal! rathlos. Nach der Beschreibung der beiden Species A. Lam- berti und A. cordatus in Bronn's Lethaea geognostica sind die alten Schalen derselben gar nicht zu unter- scheiden; bei A. Lamberti wird angegeben, dass die Rippen mit der Zeit gänzlich verschwinden, bei A. cor- datus aber soll die charakteristische Selbstständigkeit des Kiels im Alter schwächer werden, und die Rippen sollen ebenfalls allmälig ganz verschwinden. Die gabli- ge Theilung der Rippen , durch welche nach Bronn der A. cordatus namentlich charakterisirt wird, verwischt sich mithin auch, und die Unterscheidung der ausge- wachsenen Exemplare beider Arten wird demzufolge eine Unmöglichkeit. | D’Orbigny bemerkt ausserdem , dass bei beiden Spe- 570 cies die jungen Individuen glatt seien, und dass der Rücken bei dem jugendlichen A. Lamberti rund, lässt es aber leider ungesagt, ob schon die kleinen A. cor- dati einen scharfen Rücken haben. Auch d'Orbigny ràumt also ein, dass die beiden erwähnten Arten nur in ihrer «belle livrée» unterscheidende Merkmale haben; gerade desshalb aber erscheint es um so unverzeihlicher, dass er noch eine neue Species zwischen zwei andere, welche in der Jugend und im Alter ineinander überge- hen, eingeschoben hat. Der A. Chamusseti ist sonach aus der Reihe selbstständiger Species zu streichen, und . der Name ist unter das Heer seiner pseudonymen Ge- fahrten zu verweisen. Obgleich es nach dem Vorhergehenden nicht môglich scheint, unserem Ammoniten aus Kaluga einen bestimm- ten Platz anzuweisen , so haben wir nach Vergleichung aller Abbildungen, -die uns zu Gebote standen, doch ein Merkmal des A. cordatus constant gefunden, das ihn bis in sein hóchstes Alter zu begleiten scheint , und dessen der A. Lamberti entbehrt: wir meinen die schon oben angedeutete längs des Kiels hinlaufende Concavitat der Schale. Die Schale des A. Lamberti ist überall ohne Ausnahme mehr oder weniger convex, selbst in dem Falle, wenn der Kiel mehr als gewóhnlich zugescharft ist. Auf diese Verschiedenheit fussend, glauben wir be- rechtigt zu sein, unseren Ammoniten als A. Lamberti zu bezeichnen. H. TRAUTSCHOLD. Moskau. December 1857. Bemerkungen über die Veränderung der Zähne von Säugethieren im Laufe ihrer Entwicklung, namentlich A) bei dem Narwhal (Monodon monoceros) und B) dem Cachalot (Physeter macrocephalus) von Obermedicinalrath Dr. G. v. JAEGER in STUTTGART 2): A. An dem 1. c. p. 3, unter d angeführten 71/5 lan- gen vollständigen Narwhalstosszahne des Narwhals be- trägt die Lange des Wurzeltheils ungefähr 15^ Dec. Maass, der Durchmesser der Wurzel an der Mundung ihrer Hohle 11/24, und verengte sich wenigstens über 1^ nach vor- warts nur wenig. Durch die hier befindliche Oeffnung konnte ein 4 dicker Drath leicht weiter vorwärts ge- führt werden. Die Hóhlung der Wurzel fasste nahezu eine Flasche Wasser, das sich bald durch die angeführte Oeff- *) Ich beziehe mich hiebei auf 2 in dem 1-sten Hefte des VII, und dem 1-sten Hefte des IX Jahrgangs des Württembergischen naturwissen- schaftlichen Jahreshefte enthaltene Aufsalze. == —:- PE EL одре rn ne ne > — HR——————H M € mM + 972 nung in den vorderen Theil der Höhlung des Zahns senkte. Die Communication der Hóhlung des Wurzeltheils mit der des Kronentheils des Zahns war also noch ganz frei. 2) An einem 2-ten (l c. p. 30 unter b angeführten, 7“ 44 ]angen Stosszahne war der vorderste, zu beiläufig 10^ anzuschlagende Theil abgebrochen, so dass also die ganze Länge des Zahns wohl über 8 betragen haben mochte. Der beilaufig 1^ 21/5" lange Wurzeltheil ist rauh und un- eben und an seinem vordern Theile etwas dicker. Seine Höhlung ist fast ganz mit Knochen-(Cement-) Substanz aus - gefüllt. Diese bildet eine niedere Vertiefung mit einer klei- nen Oeffnung, in welche eine feine Sonde nur !/,^ tief eindringt; indess in die fast 1/, im Durchmesser halten- de Oeffnung an der abgebrochenen Spitze des Zahns ein 1^ dicker Drath 17^ tief rückwárts leicht eingeführt wer- den kann. Durch die Oeffnung an der abgebrochenen Spitze des Zahns liess sich nicht weiter als 1/5 Flasche Wasser in den vorderen Theil der Hohlung des Zahns giessen, von welchem aber nichts durch die untere Wurzelöffnung des Zahn ausfloss *). Der Zahn war in Folge der Aus- fülung der Wurzel und vielleicht auch der grösseren Dichtigkeit seiner Substanz überhaupt bedeutend schwerer als Nr. 1. 3) Der mit dem oben erwähnten gleichmaassige 3-te Zahn, der aus dem Kiefer genommen wurde, hat nur eine Länge von 4‘ 11’, indem er nahezu in der Mitte seiner Lànge abgebrochen ist. Der Durchmesser der durch den Bruch entstandenen Oeffnung beträgt 1^, und ein 1“ di- *) Es würde allerdings das Eingiessen von Quecksilber zumal bei etwai- gem Zweifel über die noch bestehende oder geschlossene Communi- cation des vordern und hintern Thei:s der Hóhle des Zahns vorzuziehen sein. 573 cker Drath kann ungefähr 44 weit rückwärts geführt wer- den, indess durch die in der Höhlung des beiläufig 15^ langen Wurzeltheils befindliche Oeffnung eine sehr dünne Sonde nur 6 bis 7 tief eindringt. Die Höhle der Wur- zel ist grossentheils mit sehr fester Knochensubstanz aus- gefüllt, welche einen nach innen spitzeren hohlen Conus bildet, als bei Nr. 2. Durch das obere abgebrochene Ende des Zahns eingegossenes Wasser floss durch das untere Ende tropfenweise aus. Es scheint also, dass die Ausfül- lung der Hóhlung des Zahns zunächst den Wurzeltheil betrifft und dadurch die Verbindung seiner Höhle mit der des Kronentheils unterbrochen, und dass hauptsäch- lich dureh die Ausfüllung der Hohle des Zahns sein Ge- wicht vermehrt wird, wozu jedoch auch die Verdichtung der Zahnsubstanz selbst beitragen kónnte, und dass die- ser Process der Ausfüllung ein späteres Alter des Thiers bezeichnet, wobei jedoch ungewiss ist, ob damit zugleich das Wachsthum in die Lànge aufhóre. B) Diesem immerhin noch mancher Aufklärung bedür- fenden Hergange *) entspricht die an den Zàhnen des Un- terkiefers des Cachelots bemerkte Beschaffenheit , indem namentlich die Hohlung des Wurzeltheils derselben meist mit Cementsubstanz in mehr oder weniger runden stalac- titenartigen Erhohungen ausgefüllt ist, die sogar über den bisweilen gleichsam zusammengezogenen Rand der Hoh- lung hervorragen und zu Vermehrung des Gewichts des Zahns beitragen. An den 4 Exemplaren unterer Backzähne des Cachelots beobachtete ich Folgendes: a) Der Wurzeltheil zeichnet sich durch seine bedeutende Breite bis zu 23“ Dec. Maass und die gegen die Wurzel- *) Vergl. Owen Odentography pag. 354. Tab. $89, Fig. 2 914 öffnung zunehmende Tiefe der Furchung aus, durch wel- che die beiläufig 1 bis 11/9 breite erhabene Leisten ge- trennt sind, welche gegen den Kronentheil des Zahns flacher werdend auf diesem selbst verschwinden. Der Kronentheil des Zahns ist überhaupt von dem Wurzeltheil nicht scharf abgegrenzt, und wenn wir auf eine Lange des Zahns in gerader Linie von 70“, 20 bis 25 der Krone und den Rest der Wurzel zutheilen , so ist dies nur ungefähr als richtig anzunehmen. Das Gewicht des Zahns beträgt 2 Pfunde 21/5 Loth—661/, Loth. Eine feine Sonde dringt nur seitwärts zwischen den Stalactiten von Cementsubstanz durch, und durch die Wurzelöffnung eingegossenes Wasser sinkt nicht tiefer in die Höhlung des Zahns, die daher gänz- lich verschlossen zu sein scheint. b) Der 2-te in gerader Linie gemessene 72 lange Zahn hat eine verhältnissweise kürzere Krone von 20“ auf der einen, dagegen von 29 auf der andern Seite, indem Kro- nen und Wurzel-Theil weniger deutlich von einander ge- schieden sind und ersterer nur durch die mehr durch Abreibung, wie es scheint, bewirkte Glatte der Ober- fläche angedeutet ist. Der mittlere Theil des Zahns ist mehr rund und von beilàufig 21“ Durchmesser. Er plattet sich aber gegen die Wurzelöffnung zu ab, welche mehr einer queerlaufenden weiten Spalte gleicht, in deren Tiefe sich warzenformige Erhóhungen von Cementsubstanz fin- den. Das Gewicht des Zahns beträgt 416 1915 Loth = 911/5 Loth. Wasser in die Hóhlung der Wurzel gegossen behielt unverändert seinen Stand. c) An einem grösseren und dickeren 74 langen Zahn kann die Krone zu 30, die Wurzel zu 44“ angeschlagen werden. Letztere zeigt 2 — 3“ breite erhabene Leisten, welche gegen die Oeffnung der Wurzel durch tiefe Fur- 575 chen und zumal gegen den Rand der Wurzel durch mehr oder weniger aufwärts gehende Spalten getrennt sind. Die Wurzelöffnung bildet nach innen einen etwa 2“ hohen hohlen Conus, an dessen Spitze sich eine kleine Oeffnung und daneben eine Warze von Cementsubstanz findet. In die Oeffnung dringt eine feine Sonde 2—3” tief ein, Was- ser jedoch nicht merklich weiter. Das Gewicht des Zahns ist = 2 ib 1 Loth=65 Loth. d) An dem 4-ten, in gerader Richtung 53 langen Zahn ist die Krone sehr kurz und zu 3 unregelmässigen Flä- chen abgerieben. Der grösste Durchmesser des zu 40“ Länge anzunehmenden Wurzeltheils beträgt 15. Die Furchung desselben ist im Allgemeinen flacher. Die Tiefe des hohlen Conus der Wurzel beträgt ungefähr 2, seine Spitze ist aber einfach verschlossen, nicht durch einen Aus- wuchs von Cementsubstanz. Eingegossenes Wasser bleibt unverändert. Das Gewicht des Zahns beträgt 291/, Loth. Er ist vielleicht vom hinteren oder vorderen Theil des Un- terkiefers eines männlichen Thieres , wofür sein geringe- res Volumen im Verhältnisse zu seiner tieferen Abrei- bung spricht, oder zufolge der Beschaffenheit seiner Wur- zel nach Owen p. 353, vielleicht noch wahrscheinlicher, dass er von einem weiblichen Thiere herrührt. Es fehlt indess sonst, wie es scheint, an einer näheren Angabe über die Beschaffenheit der einzelnen Zähne z.B. auch nur über das verschiedene Gewicht der in einer Reihe stehenden Zähne, deren Zahl beim männlichen Thiere 27, beim weib- lichen 23 beträgt. Unter den einzeln vorkommenden Zäh- nen findet ein bedeutender Unterschied in Absicht auf Län- ge und Gewicht statt, wie denn Owen einen solchen Zahn von 3ib Gewicht, 91/, Länge und 9“ Umfang anführt, und das Gewicht der zuvor bemerkten Zähne eine bedeutende ‚Verschiedenheit bei ziemlich gleicher Ausbilduug der Zäh- a Tu un he eC 576 . ne zeigt. Es ware m dieser Beziehung jedoch auch eine Vergleichung der Zähne von Thieren verschiedenen Ge- schlechts und Alters, und von Zähnen eines und dessel- ben Kiefers in Absicht auf ihre Ausbildung, die Ausfüllung ihrer Wurzel und ihrer Gewichts- und Gróssen- Verhält- nisse zu wünschen, um über die Art ihrer Entwicklung genaueren Aufschluss zu erhalten *). Von diesen Zähnen des Unterkiefers des Caehelot weicht p figs SUM 5) der Fig. 1 abgebildete Zahn auf eine sehr auf- fallende Weise ab. Er kommt in Absicht auf Form und Grösse sehr nahe mit dem von Owen l.c. pag. 354 be- schriebenen Tab. 89, Fie. 3 und 4 abgebildeten Zahn aus dem Oberkiefer eines grossen weiblichen Cachelot überein, bei welchem Bennet 8 soleher Zahne auf jeder Seite des Oberkiefers fand. Der vorliegende Zahn weicht aber von dem von Owen abgebildeten durch die lippenartige Spal- (^) Owen bemerkt. с. p. 500, dass bei dem Cachelot alle Zähne mit dem bandartigen Zahnfleische abgehen, wenn es von den Zahnhohlen des Unterkiefers losgemacht ist, und gibt über die ebengenannte Momen- te sehr interessante Nachweisung, deren Ergánzung daher um so mehr zu wünschen ware. - 577 tung seiner Spitze x und den corallenartigen Auswuchs y auf der concaven Seite seiner Oberfläche ab. Die Mün- dung seiner Wurzel bildet eine regelmässig runde, 2 bis 34 im Durchmesser haltende Oeffnung mit glattem Rande und hat nach innen eine nur 3 betragende conische Ver- tiefung ohne Spur einer Oeffnung an ihrer Spitze. Inner- halb dieser Vertiefung sind jedoch keinerlei Auswüchse von Cementsubstanz zu erkennen. Sie scheint sich aus- schliesslich auf der äusseren Oberfläche des Zahns abge- setzt zu haben, indess auf der äusseren Oberfläche der Wurzeltheile der Zähne des Unterkiefers nur selten eine kleine abgesonderte Hervorragung von festerer Knochen- «oder Cement» Substanz bemerkt wird. Ausser der zuvor angeführten Angabe von Bennet scheinen keine weitere Untersuchungen über etwaige Verschiedenheiten in der Zahl und: Beschaffenheit der Zähne des Oberkiefers des Cachelot bekannt gemacht worden zu sein; jedenfalls gibt aber schon: die Form des von Owen dargestellten , sowie des vorliegenden Zahns zu erkennen, dass die Zähne des _ Oberkiefers zu dem gewöhnlichen Dienste a's Zähne völlig untauglich sein würden, wenn sie auch nicht unter dem Zahnfleische verborgen blieben. Letzteres trifft auch bei den 2 oberen Backzähnen des Narwhals zu, indess der Narwhal durch seinen zahnlosen Unterkiefer einen Gegen- satz gegen den mit ausgebildeten Zähnen reichlich verse- henen Unterkiefer des Gachelot bildet. Ob und auf welche Weise die oberen Backzähne des Narwhals und Cachelots ausgestossen werden, darüber sind mir gleichfalls keine Untersuchungen bekannt; allein es lässt sich mit Grund annehmen, dass sie bald, namentlich bei dem Cachelot, ausgestossen wurden, da sie der Function der Zähne des Unterkiefers eher hinderlich sein würden. Werden sie aber bald ausgestossen, so unterscheiden sie sich dadurch von Ne 4. ASOT. 37 --—s——— — —— ee Oe OES ee E ERR 378 dem abortiven rechten Stosszahne des Narwhals, der in der Zahnhöhle des Oberkiefers verborgen bleibt, während der linke sich zu einer mächtigen Waffe nach aussen ent- ‚wickelt. Dass der abortive Stosszahn des Narwhals ebenso wie die abortiven Backzähne des Oberkiefers des Cachelots und wohl auch des Narwhals ursprünglich von seiner Basis oder seinem Wurzeltheile aus ernährt werde, ergibt sich mit Wahr- scheinlichkeit aus der 1. c. VIL. Jahrg. Tab. I. Fig.2. dargestellten Ansicht der Basis dieses abortiven Stosszahns, indess die Rau- higkeit gegen seine Spitze zu, ebenso wie bei dem fig. 1 ab- ' gebildeten oberen Backzahne des Cachelot eine festere Ver- bindung mit dem Zahnfleische wahrscheinlich macht, ohne dass bis Jetzt nachgewiesen ware, dass diese die Ernährung und das Wachsthum des Zahns mitbedingen. Es kónnte vielmehr diese Rauhigkeit der Spitze des. abortiven Stoss- zahns des Narwhals.eine das Absterben desselben beglei- tende Erscheinung sein, wie bei dem oberen Backzahne des Cachelots. Es wird dies dadurch um so wahrschein- licher, weil auch auf der äusseren Oberfläche der Back- zàhne des Cachelots hin und wieder ein solcher Absatz gleichzeitig mit dem Absatz von Cementsubstanz m der Hohlung des Wurzeltheils des Zahns stattfindet. Dieser Absatz tritt ebenso bei den unteren Backzähnen des Ca- chelot, wie bei den Stosszähnen des Xarwhals in vorge- rückterem Alter ein. Er ist in so fern imerkwürdig , als troz des mehr oder weniger gehemmten oder auch ganz aufgehobenen Einflusses der Nerven und Gefásse, welche früher ungehindert in die Höhle des Zahnes eindrangen, die Fortdauer und Function der betreffenden Zähne nicht oder nur wenig beeinträchtigt zu werden scheint. Ganz anders als bei dem Narwhal und Cachelot ver- halten sich die abortiven oder gingivalen Zähne der ei- gentlichen Cetaceen , indem ihre Stelle durch ein ganz 579 verschiedenartiges’ Organ, die Barten ersetzt wird. Ein wesentlich verschiedenes Verhalten ergibt sich bei den gingivalen Zähnen des Manati und Dugong, sofern nament- lich bei letzterem die Schneidezähne spurlos verschwinden und ihre Alveolen alsbald ausgefüllt werden. Die abortiven oder gingivalen Zähne, wie sie bei dem Kamel und Rhi- noceros und vielleicht noch bei einigen Wiederkäuern und Diekhäutern vorkommen, sind zum Theil nur in dem Zahn- fleische eingeschlossen oder in sehr wenig ausgebildeten Vertiefungen des Kiefers enthalten, welche sehr bald aus- gefüllt werden, oder mit dem Erscheinen der nachfolgen- den Zähne verschwinden , oder sich erst zu gesonderten Alveolen ausbilden. Damit ist der Uebergang gemacht zu der regelmässigen Entwicklung der Milchzähne und Er- satzzähne, wobei nur das frühere Ausfallen einzelner der- selben und die bald nachfolgende Ausfüllung ihrer Alveo- len an das Verhältniss der abortiven Zähne erinnert. Ein solches Absterben und Ausfallen der Zähne scheint bei einigen Säugethieren, wie Delphinapterus und einigen Del- phinen und Seehunden nieht blos durch das Abreiben der Zähne , sondern auch durch die Ausfüllung der Alveolen und das dadurch bewirkte Absterben der Zähne bedingt zu werden. Bei den meisten Wiederkäuern und Pachydermen erfolgt indess das Ausfallen der Zähne fast blos, wie es scheint, in Folge der allmäligen Abreibung. Dagegen zei- gen die Zähne der reissenden Thiere zum Theil eine sehr auffallende Ausdauer, sowie die der Affen (*). Einen noch entschiedeneren Gegensatz bilden die fortwachsenden Zähne, bei den Nagern wenigstens der Schneidezähne, der Eck- (*) Bei mehreren Affen, deren Knochen namentlich die des Kopfs voll- kommen rhachitisch in Folge der langen Gefangenschaft geworden wa- ren, hatten sich doch die Zähne vollkommen gut erhalten. pu ds a RR Redi a ева que “ —— — ee 580 zähne bei den Schweinen, und der Schneidezähne und Eck- zähne bei dem Flusspferde, der Stosszähne bei dem Ele- phanten, der zugleich durch die fortdauernde Entwicklung von Backzähnen das entgegengesetzte Extrem von dem Eingangs angeführten in sich abgeschlossenen Leben der Siosszähne des Narwhal und der Backzáhne des Cachelot darstellt, bei welchem ihre Function ebenso foribesteht, wie bei dem fortdauernden Wachsthum der Stosszähne und der fortdauernden Neubildung der Backzahne des Elephan- ten. Sofern die Lücken in der Kenntniss der angeführten und anderer Verschiedenheiten und Eigenthümlichkeiten in der Beschaffenheit der Zähne während der Entwicklung der betreffenden Säugethiere, nicht blos personell, sondern als wirklich noch in der Wissenschaft bestehend anzunehmen sein mógen, dürfte ihre Ausfüllung den Naturforschern zu empfehlen sein, welche sich in der Lage befinden, die an- geführten und andere Säugethiere nach den bemerkten Beziehungen zu untersuchen, indem solche Untersuchungen einzelner, zumal durch Anomalieen ausgezeichneter Organe immer wenigstens ein erhellendes Streiflicht auf die Ge- sammtorganisation und ihre Entwicklung werfen. QUELQUES OBSERVATIONS SUR LES REPTILES DU GOUVERNEMENT DE WOLOGDA. Par ALEXANDRE MEJAKOFF. —< YS Ayant publié le catalogue des oiseaux observés dans le gouvernement de Wologda, nous croyons qu'un apercu des autres animaux vertébrés peut offrir quelque intérêt, com- me indication de la distribution géographique du régne ani- mal, en Russie. Nos observations ont été faites dans la partie méridio- nale du gouvernement, à peu prés sous le 60? de lat. nord. Comparées à celles faites dans l'arrondissement universi- taire de Kiew, elles présenteront les différences qui exis- _ tent dans la Faune sur une distance de dix degrés, car la 50-me paralléle peut étre considérée comme le centre du pays étudié par le Professeur Kessler. Si les oiseaux du gouvernement de Wologda, sont beau- coup moins nombreux que ceux de la Russie méridio- nale, auxquels ils se rapportent comme 5 à 9, la diffé- 582 rence du rapport des reptiles du nord à ceux du midi est encore plus considérable, étant comme 1 a 5. En étudiant Vornithologie de notre gouvernement nous avons été à méme dobserver que les individus septentrio- naux présentent des. formes moins développées, quelque- fois méme des couleurs moins vives, que celles des mé- mes espéces du midi. La méme différence peut étre re- marquée dans les reptiles de tous les ordres , dont nous donnerons, du reste, les mesures moyennes, prises sur un grand nombre d'individus et comparées à celles des indi- vidus de la Russie méridionale. La distance de dix degrés d'un lieu d'observation à un autre nous semble étre assez considérable pour présenter des différences sensibles dans les individus de méme es- pece, provenues de l'influence du climat,—et pas assez grande, pour offrir à l'observateur une Faune entièrement différente. Des observatiens échelonnées de dix degrés à dix degrés, suivraient en quelque sorte de prés l'appari- tion de nouvelles espèces , en avangant au sud, et offri- raient en résultat, une série de zónes zoologiques pleines d'intérêt. Pour donner plus d'étendue à ces comparaisons, nous ajouterons les reptiles observés au Caucase et sur les frontiéres de la Perse par Mr. Ménétriés , done à peu prés sous la 40-me parallèle et auxquels les reptiles du gouvernement de Wologda se rapportent comme 1 à 8. Nous trouvons sous le 40? le 509 le 609 Chéloniens 3 1 0 Sauriens 16 | -6 1 Ophidiens m 6 1 Batraciens 4 12 3 Total. 40 25 5 583 1. SAURIENS. Le lézard vivipare. Lacerla vivipara Jacq. Le lézard vivipare est l'unique saurien qui se trouve dans le gouvernement de Wologda; on le rencontre aussi dans toutes les localités des gouvernements de Nowgorod et Viatka. Il est commun dans la partie méridionale de ceux d'Archangel et d'Oloneiz, et M. de Hoffmann Га trou- vé dans les environs de lOural; il n’est pas impossible "quil ne s'étende jusqu'à la mer Blanche. La taille et les habitudes du lézard septentrional diffe- rent un peu de celles de ses congénères du midi. Le Pro- fesseur Kessler lui donne une longueur de 6^ à 6^ 5/4 (Ест. Ист. Губерый Kieser. Уч. Окр. Выпускъ V. стр. 11). Celle du notre “varie entre. 5” 7” её 6” 2. ‚Les lezards du midi recherchent les foréts de-sapin (Kessler, loc. cit.) ou les montagnes; (Dum. et Bibr. Erpétologie générale T. V. p. 208) le nótre semble se plaire dans les plaines un peu humides, couvertes d'arbres, principalement de bou- ‘leaux, et s'enterre sous leurs racines. Je ne Га! Jamais vu sur des terrains secs ou élevés, qui sont ordinairement couverts de pins; mais je l'ai trouvé quelquefois dans des marais couverts de pins et de sapins. Il ne se montre au printemps que vers la fin d'avril , quelquefois méme au commencement de mai et disparait à la fin d'aoüt, donc l'engourdissement hivernal dare prés de huit mois. Comme le lézard ne prend aucune nourriture pendant ce temps ,. c'est peut-être une des causes de son développement plus chéüf, comparativement à celui d’individus habitant un eli- mat plus tempéré et ou Vengourdissement est de moindre durée.—Quant à la coloration, nous avons presque tories 584 les variétés décrites par le Professeur Kessler; mais c'est surtout la variété B qui domine, avec quelques légers changements. Le plus souvent, notre lézard a le dos gris- verdátre, avec une raie composée de points noirs, au mi- lieu, et des séries de points blanes bordés d'un cóté ou entiérement entourés de brun, sur les cótés et la queue. Le ventre, beaucoup plus clair que le dos, est gris tirant légérement sur le vert avec un reflet rosé prés du cou; il est quelquefois marqué de points noirs, quelquefois d'une couleur uniforme. Sur un trés grand nombre d’indivi- dus tirés de différentes localités , je n'en ai vu que deux - à ventre jaune-orangé, probablement le Lacerta chrysogas- ira d'Andrzejowski, et cette couleur, si vive chez les indi- vidus vivants, pálit dans l'esprit de vin. Le temps de la ponte du lézard vivipare est fort indé- terminé; j'ai vu le 29 juin des petits qui paraissaient être nés depuis quelques jours, tandis qu'une femelle que je tenais privée, ne fit ses oeufs que le 1 aoüt, fait intéres- sant que je désirais observer depuis longtemps , et dont jai eu le bonheur d'étre témoin. Cette grande différence dans le temps de la ponte doit, à mon avis, étre attribuée à l’âge de l'animal; probablement que les jeunes femelles pondent plus tard que les vieilles, —fait, observé chez quel- ques espéces de poissons et qui peut aussi exister chez les reptiles. | Vers la mi-juillet 1856 , en “disséquant un lézard, j'y irouvai douze petits, dont trois étaient entièrement sortis de l'oeuf, la tête de deux autres était visible et sept oeufs étaient intacts. Cette découverte" me donna l'envie de m'as- surer si le nom de vivipare n'était pas plus mérité, quil ne le seràit, étant fondé seulement sur une prompte sortie des petits aprés la ponte des oeufs. A cet effet, je choisis, 585 sur quelques lézards qu'on m'apporta le 16 Juin 1857, deux femelles qui semblaient étre pleines; je les placai dans des vases en verreassez spacieux pour qu'elles puis- sent s'y tenir à l'aise, et. leur donnai un lit de terre séche, finement tamisée. Une de ces femelles ne voulut prendre aucune nourriture et mourut aprés un emprison- nement de 42 jours; je louvris,—elle portait huit oeufs. L'autre femelle mangeait de temps en temps de petites mouches que je lui donnai; dans le cours de six semaines, elle en mangea trois fois. Ordinairement elle se tenait tran- quille toute la journée faisant quelquefois le tour de sa prison. Vers le soir du 28 juillet, son apathie se changea en une activité constante; toute la journée elle remuait la terre avec ses pieds, se couchait de temps en temps sur le cólé et roulat la queue de manière à en placer l'extré- milé sur le dos. Toutes ces manoeuvres cessérent le 4 aoüt dés le matin; mais à huit heures du soir, aprés avoir passé la journée trés-tranquillement, elle se dressa tout-à coup sur ses quatre pieds en relevant et allongeant la queue comme elle le faisait lorsqu'elle se préparait à je- ler ses exeréments, et quelques secondes aprés ce mouve- ment elle pondit sans efforts et sans douleur apparente , un oeuf presque rond, noirátre, car la transparence de lenveloppe permettait de voir lembrion à travers, avec un point jaune au milieu. Le diamétre de loeuf était de 4”, celui du point jaune 1”. L'embrion était sorti jusqu'au- dessous des membres antérieures et à peine pondu, fit des efforis pour se débarasser de la coquille; la ponte avait duré onze secondes. Douze minutes aprés, elle pondit un second oeuf presque spontanément; vingt minutes aprés un troisième. Entre celui-ci et le quatrième il y eut un inter- vale de vingt-sept minutes; le cinquième ne fut pondu quune heure après. Aprés chaque ponte , l'animal faisait 586 un petit mouvement progressif et plaçait ainsi les cinq oeufs en ligne, les uns à cóté des autres en les couvrant de la queue. П resta sans mouvement trente quatre mi- nutes, puis écartant doucement la queue du cóté gauche. s’eloigna des oeufs sans leur jeter un regard. Les petits sortaient tous plus ou moins de la coquille, le dernier sur- tout n'y tenait que par la queue; ils faisaient des mouve- ments répetés de minute en minute pour s'en débarasser, et y parvinrent chaeun aprés une demi-heure de travail. La mére ne semblait porter aucun intérét à sa progéniture , .qui, à peine libre, se mit en marche avec une agilité sur- prenante. Le 2 août, à quatre heures du matin, lorsqu'il faisait à peine jour, la mére s'approcha des coquilles , qui ne contenaient qu'un peu de jaune et commencaient à se. crisper en se desséchant, et les dévora toutes les cing; quant aux petits, ils passérent la journée dans une parfai- {© inaction, dormant dans de petits enfoncements qu'ils s'é- taient faits dans la terre, et ayantle bout de la queue roulé sur le dos. Ils semblaient entièrement sourds à tout bruit, mais le moindre atfouchement avec le bout d'une plume, les reveillait et les mettait en fuite. Ils étaient d'un noir de fer, avec une teinte grise sous le ventre; mais sur ce fond noir on distinguait parfaitement les taches qui devaient un jour orner le.dos et lescótés;—les yeux étaient fort grands, proportionellement à la téte.—La mère continuait à leur té- moigner une indifférence parfaite; voulant m’assurer jus- qu'où elle la portait, je leur rendis la liberté à l'exception de deux. A peine libre, la mére s'éloigna sans faire atten- tion aux petits, qui suivirent bientót son exemple en pre- nant chacun une direction différente. Je passai trois heu- res sur place, aucun ne revint. Les dimensions des petits au moment de la naissance, au étaient: Longueur totale, 15".—Téte 23”.—Cou 1”.— Tronc 587 34”.—Queue 8”.—Membres antérieurs 22". М. posté- "rieurs 4". Quoique les deux petits lézards que je gardai, ne pris- Sent en apparence aucune nourriture, ils grandissaient et se développaient visiblement; le 20 aoüt ils avaient les dimensions suivantes: Long totale 27'".—Téte 234'".— Cou 1;".—Trone 63”.—Queue 154”. — Membres antérieurs 5”. M. posterieurs 72". Une absence de quelques semaines m'a obligé d'inter- rompre ces observations, et à mon retour je trouvai mes lézards morts. Quoique bien imparfaites, ces observations semblent prou- ver: 1) que le temps de la ponte du lézard vivipare du- re pendant une partie de lété, ou du moins depuis la mi- juin jusqu’au commencement d’aoüt.—2) Que le nombre des oeufs varie considérablement.—3) Que les pelits pour- voyent à leur existence dés la naissance; et que par conséquent les liens de famille n'existent pas. ll. Oprniprizws. La vipére commune. Vipera berus L. La vipére commune se trouve dans beaucoup de loca- lités du gouvernement, mais il y a des endroits qu'elle préfère et on la voit en assez grand nombre , et d'autres où elle est entièrement inconnue Elle habite de préférence les marais peu humides, couverts de mousse; je l'ai vu trés souvent prés de la riviére Porvzowitsa. Au printemps lorsque la fonte de la neige a transformé les marais en lacs, on trouve souvent les vipéres réunies sur um tertre élevé , 588 sorlant de leau; il m'est arrivé de voir sept vipéres réu- nies ainsi sur un espace resté à sec, et qui pouvait avoir tout au plus dix toises carrées. Sur onze vipéres que j'ai mesurées, il y en avait une dont la longueur totale était de 23 pouces, les autres étaient plus petites, et la moins longue de toutes avait 17”, 3” Celles de l'arrondissement de Kiew ont une longueur plus considérable; de deux à deux pieds et demi — Les trois variétés décrites par le Professeur Kessler se trouvent chez nous, mais en nombre bien inégal: la grise est fort rare, et la noire est la plus commune. Je ne puis passer sous silence une expérience que jai faite sur une vipére et qui prouve la vitalité de cet animal. Un individu privé de tête, de peau et dintestins , donc n'ayant que la colonne vertébrale et les côtes, fit des bonds et se roula sans relâche pendant une heure et vingt trois minutes, et pendant sept heures, fit des contractions qui dénotaient un reste de vie. Ш. BaTRACIENS. La grenouille rousse. Rana temporaria L. La grenouille rousse est trés commune dans toute la Russie septentrionale et ne diffère pas par sa taille des grenouilles du midi. Sous le rapport de la coloration, elle présente un grand nombre de variétés parmilesquelles la plus répandue est la rousse, et la plus rare, la cendrée; cette dernière a le dos gris-clair cendré sans taches ou points,—les tempes presque noires, avec une raie blanche sur le bord de la lévre supérieure et deux lignes blan- ches longitudinajes sur le dos. Le ventre est presque blanc 589 avec quelques taches brunes , irrégulières sur les côtés. Je ne l'ai trouvée qu'une seule fois dans un jardin de la ville de Wologda, et un exemplaire pareil m'a été donné par Mr. Azarkiewitez, maitre du gymnase à Orel. Dans le district de Griazowets, pres de la rivière Louchta il existe une variété qui semble appartenir à cet endroit: elle se distingue par une couleur brune foncée sur le dos et des taches noires, rondes, assez grandes sur les côtés ; ces taches la font ressembler un peu à la grenouille ver- te.—Je possède aussi un exemplaire qui, vivant, avait une belle couleur cerise avec le ventre jaunátre, pointillé de brun La grenouille rousse passe lhiver dans la vase, au fond des étangs ou des mares et ne se montre au printemps quà la fin d'avril, aprés la fonte de la glace. 4. Le crapaud commun. Bufo vulgaris Laur. Le crapaud commun se trouve dans tout le gouverne- ment et méme beaucoup plus au nord. Moins nombreux quela grenouille rousse, il est parfaitement semblable, par les dimensions et la coloration , à ses congénéres du midi. Il habite de préférence les écuries , les caves, et ne sort que le soir ou la nuit. 5. Le triton ponctué. Triton taeniatus Scho. Je n'ai trouvé le triton ponctué que dans les fossés et les mares de la ville de Wologda, ой, au printemps, on en voit un grand nombre; aprés la mi-juin, ils quittent l'eau et disparaissent. Il parait que notre triton a la taille plus forte que ceux du. midi, car le Professeur Kessler ne lui donne qu'une longueur totale moyenne de 3” zjoutant que la femelle est 3290 toujours plus grande que le male. Ayant mesuré un trés grand nombre dindividus des deux sexes et a plusieurs reprises, j'ai trouvé que chez nous les mâles étaient con- stamment plus forts que les femelles, et jai obtenu les dimensions moyennes suivantes: Male. Longueur totale 3". 6".—Téte 4%—Cou 1".— Tronc 1” 4" Queue 4", 7”. Femelle. Longueur totale 3". 22" —Téte 32".—Cou. 1".— Trone 123% Queue 4 545-9 Douze exemplaires provenant du gouvernement d’Orel, et que je dois’ à l’amicale obligeance de M. Azarkiewitez ont donné une longueur moyenne de 2", 9". La coloration du triton du’ nord est parfaitement sem- blable à celle des individus méridionaux. Le triton commence à frayer vers la fin de mai, et au commencement de juin, done beaucoup plus tard que les autres batraciens, car le crapeau commun et la grenouille rousse frayent immédiatement aprés la fonte de la glace, ee qui a lieu vers la fin davril. Il parait qu'une fois les oeufs jetés, les tritons quittent l’eau, car, comme je l'ai dit plus haut, on n’en voit plus du tout vers la fin de Juin. ALEXANDRE "MEJAKOFF, Wologda, le 30 Octobre sad. e NOUVELLES. «Der Vesuv, eine Monographie von J. Roth» ist der Titel einer verdienstlichen Arbeit eines Berliner Gelehrien. Bei der all- mäligen, immer gewaltiger werdenden Anhäufung des Mate- rials in den verschiedeneu Zweigen der Wissenschaften kann es nicht dankbar genug anerkannt werden, wenn von Zeit zu Zeit sich Manner finden, welche den vorhandenen überallhin verstreuten Stoff mit fleissiger Hand und Sachkenntniss sam meln, sichten und übersichtlich zusammenstellen. Jegliches Studium gewinnt durch dergleichen Arbeiten tungemeine Er- ‚ leichterung.—Jedes Spezialstudium erfordert gründlichste Kennt- niss aller Arbeiten , welche den zu erforschenden Punkt be- handeln, und der beste Wille wird zu Schanden , wenn dem Forscher nicht alle Quellen zugänglich sind. Es ist eine der wichtigsten Aufgaben unserer Zeit, das Studium minder zeit- raubend zu machen; es wird sonst dem Einzelnen immer we- niger móglich, die Masse des Stoffes zu bewältigen und in sich aufzunehmen. Das Verdienst zu sammeln, die Literatur der einzelnen Fä- cher der Wissenschaften zu concentriren, und mithin zugäng- licher zu machen, ist daher kein untergeordnetes , sondern ein wichtiges und wesentliches. Die Sammelwerke machen das Wiederkäuen der Autoren unmôglich oder schimpflich. Gute Handbücher, welche dem Nachschlagenden auf jede Frage Rede stehen, sind für die Wissenschaften und ihre Jünger Chausseen, zu deren Bau die Steine aus aller Welt Enden mühsam zusammengeschleppt sind; man kommt auf ihnen schneller vorwarts und weiter, als man früher auf morastigen Landwegen gekommen ist. 592 Eine solche gebahnte, feste, ebene Strasse, die uns schnell mit dem Vesuv bekannt macht, uns auf ihn hinauf, um ihn herum und selbst in ibn hinein führt, ist das Buch des Herrn J. Roth. Der Professor Scacchi in Neapel hatte dem Verfasser der Monographie vorgearbeitet, indem er die Literatur über den Vesuv bis zum с 1750 gesammelt hatte; die Haupt- sache blieb natürlich zu thun übrig, denn theils sind die Nachrichten aus den ültesten Zeiten hóchst dürftig, unvollkom men und fragmentarisch , theils sind die Methoden der Be- obachtung unzulünglich , und so ist es denn gerade erst die Zeit von 1750 an, in welcher die Berichte der Augenzeugen anfangen, ein wenig mehr glaubhaft zu werden, und in wel- cher der Blick der Beobachter sich zu klären und heller zu werden beginnt. Freilich sind auch heut noch nicht alle Zwei- . fel gehoben, und lange noch nicht alle Fragen auf's Reine gebracht; aber Dank den geläuterten Ansichten von der Natur der Erscheinungen in der physischen Welt ist auf der ande. ren Seite vieles zur entscheidenden Klarheit gebracht, was früher in trübes Dunkel gehüllt war, viele irrige Meinungen . sind berichtigt, und sehr us interessantes und’ SUE Neue ist entdeckt worden. Der reiche Inhalt des Werkes wird unseren Lesern am an- schaulichsten werden, wenn wir einige der wichtigsten Resul tate der in demselben niedergelegten Forschungen zusammen- stellen. Der Vesuv verändert unaufhörlich seine Gestalt; im Jahre 1631 war er 200 Meter niedriger als jetzt. Kleine Ausbrüche erhöhen die Kegel der Vulkane, grössere Ausbrüche machen sie niedriger. Es scheinen immer mehrere Auswurfskegel auf einer und derselben Spalle zu stehen, und also gleichsam Reihen- vulkane im Kleinen zu sein; im August 183% befanden sich zwölf kleine Kegel auf zwei Erhebungen. Aus verschiedenen zu gleicher Periode auswerfenden Kegeln fliessen verschieden- artige Laven aus. Die Laven haben immer eine mehr oder weniger zähe Konsistenz ; sie fliessen entweder mit Geräusch (wie herabgleitende aneinander klappernde Ziegelstücke) oder lautlos. Die Geschwindigkeit der Lavastróme ist sehr verschie. den; ebenso ist die Grösse ihrer Masse sehr ungleich ; einer 593 der bedeutendsten war der, welcher sich im August 183% er. goss: er war № Lieues lang, "I. Lieue breit und 25 Fuss hoch. Flammen brennenden Gases, aus dem Krater aufsteigend, will Pilla beobachtet haben. Gleichzeitiger Lavaerguss und Aschen- regen sind selten. Die Asche scheint fein zertheilte Lava zu sein, da sie ähnliche chemische Zusammensetzung hat. Die Bomben sind Lavastücke, oder Stücke alter Lava mit einem Ueberzuge neuer. Die Laven geben sehr langsam ihre Wärme ab; der Lavastrom von 1785 war noch funfzehn Monate nach dem Ergusse flüssig und wurde sieben Jahre später noch heiss gefunden. Die Temperatur glühender Lava zu messen, ist noch nicht gelungen; Zink verbrennt darauf und Kupferdraht schmilzt in derselben. Die Exhalationen der Laven nehmen zu, wenn die Erkaltung begonnen hat, uud werden sogar bei zu- nehmender Erkaltung noch stärker. Der Rauch des Vesuvs be steht aus Wasserdámpfen mit Salzsäure, Eisenchlorid und Kochsalz. Die Fumarolen hauchen ebenfalls Wasserdampf (bis- weilen selbst ganz reinen) mit Salzsäure und Chloriden aus, Schwefelwasserstoff und schweflige Sáure sind seltenere Pro- dukte der Fumarolen. Flusssáure ist aus sublimirten Salzen abgeschieden worden. Kohlensäure entwickelt sich nur am Saume des Berges aus Mofetten. Die vorwaltenden Bestand- theile der Vesuvlava sind Leucit und Augit, accesscrische Be- standtheile: Magneteisen, Glimmer, Olivin und Sodalit. Die Leucite schliessen bisweilen Lava ein, ein Beweis, dass sie. sich während des Ausfliessens derselben bilden. Eine Ver gleichung der Lavenanalysen ergiebt ein Schwanken ihres Kieselerdegehalts zwischen 40 und 52, ihres Gehalts an Thon- erde zwischen 10 und 232, an Eisenoxydul zwischen 5 und 12 Prozent. Ebenso grosse Differenzen zeigen Kalk, Kali, Mag nesia und Natron, die sich in geringerer Menge vorfrden. Die Liste der Mineralien des Vesuvs erweisst 72 Arten, unter wel chen sich zwei neue Spezies befinden: Cyanochrom KO SO;-+ Cu $0 --6 Aq. und Picromerid KO SO44-MzO SO;+6 Aq.; Scac- chi hält 44 von diesen Mineralien, worunier Granat, als durch Sublimation entstanden, gegen welche Ansicht der Verfasser gegründete Bedenken erhebt. Salmiak soll sich nur in der Nihe kultivirten Landes absetzen. Gyps entsteht durch Ein- wirkung schwefliger Sáure auf Chlorcalcium; Eisenglanz durch Ni 4. 1857. 38 594 Zerseizung des Eisenchlorids; schwefelsaures Kupfer durch Zer- setzung des Chlorkupfers mittelst schwefliger Sáure. Der Vesuv und sein Gebiet sind aus dem Boden des Meeres emporgeho- ben worden, das beweisen die darin vorkommenden Verstei- nerungen, welche ohne Ausnahme den noch jetzt im nahen Meere lebenden Geschlechtern angehören. Das sogenannte phle- grüische Gebiet, welches sich von Gaéta bis zur Punta di Campanella, dem Ende der Halbinsel von Sorrent erstreckt, besteht aus zweierlei Arten von Tuff, einer gelben und einer grauen; der gelbe im südôstlichen Theile befindliche Tuff verdankt unterseeischen Kratern (*) seine Entstehung, denn er enthält eine grosse Anzahl von Muscheln, welche heut noch alle im benachbarten mittellándischen Meere zu finden sind; der graue Tuff dagegen ist erst ausgeworfen, nachdem der gelbe bereits über die Oberflache des Meeres gehoben worden war, denn er enthält keinerlei Reste von Seethieren und be- deckt den gelben Tuff. Für den gelben Tuff ist glasiger Feld- spath ebenso charakteristisch, wie Leucit für die Somma und den Vesuy und für den grauen Tuff Leucitbruchstiicke und Kalke, Auf die erste Hebung der phlegrüischen Felder folgten später noch mehrere Hebungen und Senkungen, für welche man nach dem veránderten Stande des Fussbodens des Sera pistempels zu Pozzuoli im Verhältniss zu der Oberfläche des Meeres sogar sehr kleine Zwischenperioden annimmt. Von der Solfatara wird angegeben, dass die Ausstrómungen der Gase immer mehr Kohlensáure als Schwefelwasserstoffgas enthalten. Von dem monte nuovo, diesem Säugling der phlegräischen Felder vom Jahre 1538 wird gesagt, dass es ein Aufschüttungs- kegel ist. = In Bezug auf den monte nuovo hat der Verfasser demnach eine andere Ansicht als L. v. Buch, der jenen Berg entschieden (^) Der Verfasser braucht wie Naumann für des Wort Krater den son- "derbaren Plural «Kratere». Dass das Wort Krater ein in der deutschen Sprache eingebürgertes ist, die Endung also kurz, und gleichwerthig der Endsylbe in «Reiter», so sehen wir für die regelmässige und -gebrauchliche Deklination des fraglichen Wortes kein Hinderniss. So wenig wir von Schriftstelleren und Kritikeren etwas gehort haben, so wenig will der Dativ «Krateren» unseren Ohren zusagen. 595 für einen Erhebungskrater hielt. (^ Herr Roth stützt seine entgegengesetzte Meinung auf den gänzlichen Mangel aller stern- fürmigen Risse und Spalten, die Neigung der Tuffschichten nach innen, und die Angaben von den in ungeheurer Menge ausgeworfenen Tuff- und Schlackenmassen. “ Was nun die Form der Darstellung betrifft, in welche die Monographie des Vesuvs gefasst ist, so kónnen wir die Bemer- kung nicht unterdrücken, dass es dem Verfasser hätte möglich sein müssen, sie noch übersichtlicher zu machen. Gewiss war es unumgänglich, den Stoff chronologisch zu ordnen, denn die Ausbrüche des Vesuvs konnten nicht anders als der Zeitfolge nach beschrieben werden; dadurch wird aber die Beschreibung von Phänomenen auseinander gerissen, welche man der Natur der Sache gemäss auch nebeneinander betrachten und mitein- ander vergleichen will. Wenn der Verfasser es daher für seine Pflicht hält, seinen Lesern als urkundlichen Nachweis die ita- lienischen Autoren deutsch redend vorzuführen, so halten wir es nicht minder für seine Pflicht, uns nicht nur die Ergeb- nisse der Forschungen jener Gelehrten in kritisch geläuterter homogen fliessender Darstellung vorzuführen, sondern auch, wenn das Buch zum Nachschlagen bestimmt ist, jenen Berich- . ten eine schematische Uebersicht aller in denselben enthalte- nen Beobachtungen beizugeben. Nothwendig halten wir es für eine der Obliegenheiten des Autors ein Handbuch handlich zu machen, eine Rundschau klar. Wir glauben nicht, dass Jemand das Buch mit reellem Nutzen lesen wird, wenn er nicht mit dem Stift in.der Hand die an verschiedenen Orten im Buche zerstreuten aber zusammengehörigen Facta zusam- : mensucht; dennoch sollten gerade solche Werke, wie das be- sprochene, nach unserem Dafürhalten den Lese- und Sammel« stift entbehrlich machen. Der Gebrauch von Büchern dieser Art kann dem Leser nicht bequem und handgerecht genug gemacht werden, Man wolle übrigens in dem Vorstehenden weniger eine Rü- ge, als unsere Wünsche sehen; die Arbeit des Herrn Roth ist {") $. Zeitschrift der deutschen geologischen Gesellschaft. 1 Band. S. 107. и. f. 596 eine treffliche, und wir würden jeden Geologen, der sich über den Vesuv und Vulkane überhaupt gründlich zu unterrichten wünschte, bedauern, wenn er die Monographie des Herrn Roth ausser Acht und unbenutzt liesse. . H. TnavrScROLD. Moskau, im December 1837. TABLE GENERALE DES MATIERES POUR L’ANNEE 1857. ZOOLOGIE. Pag. Вегке, G. Note sur les chats sauvages de Podolie précédée de quel- ques remarques sur la place que nos chats domestiques doi- vent occuper dansle systéme zoologique. . . . . . Il. Buettner, J. G. Uebcr das Wandern der Thiere. . . . . . I. Caauporr, M. (le Baron). Mémoire sur la famille des Carabiques. I. Czernay, А Beobachtungen über das Variiren der Artkenn- zeichen der Süsswasserfische in der Umgegeud von Charkew. 2 SoH Sep ие EDT er Doerneinex, A. Uebersicht periodischer Erscheinungen aus dem Thierreiche der Umgegeud Kischenew's . . . . . JI. Eversmanm, Ed. Les Noctuélites de la Russie (continuation eb ime) re IDE ET RC a MUR WU E ARTE —— Fauna hymenopterologica, (Continuatio). «© . . . II. GOLOWATSCHOFF, Adr. Notice sur quelques espèces de poissons Acipenser 1. gene canine. fixis eias] s" up uy NI Kesster, К. Nachträge zur Ichthyologie des südwestlichen - Russlends. . . . . . ^ . . . . . . B . LJ т. 453 598 Pag. Когемдт!, Е. A. Meletemata entomologica. (Cum tab. 5 et 6.). I. 399 Massrowsxkv. Mikroscopische Untersuchungen über die Structur der Insectenhaut. (Mit Tafel IV.). . . . . . . . M. 161 Mesaxorr, Al. Quelques observations sur les reptiles du Gou- Vetnement dey Vologda. |... .. о: < 5 Mısam, E. Dr. Beiträge zur Naturgeschichte der Sumpf-Schild- eats) (туз europaea).t. 79 fey si eres. Pe Wey ee 482 Morscuouisxy, Victor. Enumération des nouvelles espèces de Coléoptères rapportés de ses voyages. . . . . . . Ц. 490 TRAUTVETTER, E. Chr. v. Ueber den Kunstausdruck Epitelium, seine Bedeutune ete: - 527 2 Muh 2 ee. | si Ser he ame BoTANIQUE. 7 Вазщев, Theod. Uber die Biegsamkeit der Pflanzen gegen kli- matische Einflüsse. -— . . . . . . - - . . № 490 DozweimGk, A. Zwölfjährige Beobachtungen über den Anfang der Blüthenzeit einiger in der Umgegend Kischenew's vorkommenden Pflanzen, nebst Angabe der wahren = mittlern Temperatur 235 ar un ER ete 0. ВТ 225 “Мевских, C. E. v. Data aus der periodischen Entwicklung der | Pflanzen im freien Lande des K. bot. Gartens zu St.- Betersbure im tahire 4853. 0. 0 M elite cis o 28558 — Rarcnmsxy, S. Notice sur quelques mouvemens opérés par les plantes sous l'influence de la lumière. (Avec 2 planches.) I. 221 Весег, E. Dr. Zwei neue €ycadeen, die im botanischen Garten zu St.-Petersburg kultivirt werden, nebst Beitragen zur Kenntniss dieser Familie. (Mit 2 Tafeln u. Holzschnitten.) I. 163 ’ SrEvEN, Chr. v. Verzeichniss der auf der taurischen Halbinsel wildwachsenden Pflanzen. (Mit1 Tafel.) . . . . . . na 65 ^ 'TaavTvETTER, E. В. v. Ueber Betula davurica Pall. (Mit 1 Taf.) 1. 445 ^ Turczaninow, Nic. Addenda, emendanda ad floram baicalensi- daburicame. Bees: bac 6) ie te, toa, ee. 599 GÉéoLOGIE , PALEONTOLOGIE ET MiNÉRALOGIE. Pag, Ercuwarp, Ed. Dr. Beitrag zur geographischen Verbreitung der fossilen Thiere Russlands (Fortsetzung) . . . I. 192. If. 305 Hermann, R. Ueber das Wachsen der Steine, so wie über künstliche Bildung einiger Mineralien. . . . . . . J, 545 JAEGER, G. v. (aus Stuttgart). 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